. H A , ÿ PA ’ Re hé. "4 : | 24 \ i À PE f A La e L n 11 + : f L | k ; {/ pd k THE UNIVERSITY OF ILLINOIS _ LIBRARY 11 14 Intert et Ar versity of Illinois ne | oi 2e: Re 0 | ve: tt ha. archive. ve orglstaismstorenaturelot HISTOIRE NATURELLE DES ANIMAUX ARTICULÉS. ANNELIDES , CRUSTACÉS, ARACHNIDES , MYRIAPODES ET INSECTES, * té £y Fe - DROLE CIE: msg DR D LINTRE r18 "x D ee, M « rue Madame, 30. "0 FF É : L + : , nl e ÿ LÉ mA +. ne: hd N à | + RMS D HISTOIRE NATURELLE JES INSECTE COLEOPTÈRES, PAR M: LE COMTE DE CASTELNAU, MEMBRE DE PLUSIEURS SOCIÉTÉS SAVANTES NATIONALES ET ÉTRANGÈRES, AUTEUR D'UN ESSAI SUR LA CLASSIFICATION DES HÉMIPTÈRES , DES ÉTUDES ENTOMOLOGIQUES , L’UN DES COLLABORATEURS DE LA REVUE ENTOMOLOGIQUE, DES ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE ; DU MAGASIN DE ZOOLOGIE , DU BULLETIN , DE L'ENCYCLOPÉDIE DU XX° SIÈCLE, ETC., ETC. AVEC UNE INTRODUCTION RENFERMANT L’ANATOMIE ET LA PHYSIOLOGIE DES ANIMAUX ARTICULÉS , PAR M. BRULLÉ, chevalier de la Légion-d’Honneur et de l’ordre grec du Sauveur, professeur de Zoologie à la Faculté des Sciences de Dijon, ex-secrétaire de la Société Entomologique de France , et membre de la Commission scientifique de Morée ; OUVRAGE ACCOMPAGNÉ DE 155 PLANCHES GRAVÉES SUR ACIER REPRÉSENTANT PLUS DE 800 SUJEZS. SE tome premicr. PARIS, P. DUMÉNIL, ÉDITEUR, RUE DES BEAUX - ARTS, 10. M DCCE XL, ANATOMIE ET Les animaux articulés se placent, sous le rapport de leur organisation , vers le milieu de la série zoologique. Ils sont bien plus semblables aux vertébrés par l’ensemble de leur structure et la disposition de leurs or- ganes que les Mollusques, et à plus forte raison que les animaux rayonnés. Parmi ces animaux articulés qui constituent l’un des groupes les plus naturels et les plus homo- gènes de tout le règne animal, on distingue cependant deux types d’organisation assez différens. L’un de ces types se compose des animaux qui formaient, pour Linné, la grande classe des Insectes, et qui ont tous une enveloppe solide et des membres arti- culés : ce sont aujourd’hui les Crustacés, les 4rachnides, les Myriapodes et les In- sectes. L'autre type semble faire le passage entre les articulés du type précédent et les autres grandes divisions du règne animal ; il a généralement la peau molle, divisée en segmens ou plutôt en articulations dis- tinctes ; mais il n’a plus les pattes articulées. Ce type renferme les Annelides. Il ne sera question dans ce travail que de l’anatomie et de la physiologie des animaux articulés du premier de ces deux types, les princi- paux traits de l’organisation des Annelides ayant été présentés dans le chapitre qui traite de ces animaux. PHYSIOLOGIE. Nous suivrons, dans l'étude que nous allons faire de l’organisation des articulés, l’ordre physiologique. Nous examinerons successivement par quel mécanisme s’o- pérent les différentes fonctions de leur vie, et quels sont les organes qui contribuent à leur exercice. Parmi ces fonctions se pré- senteront d’abord celles qui appartiennent à la vie végétative, c’est-à-dire les fonctions de la nutrition et de la reproduction , éga- lement propres aux végélaux et aux ani- maux. Nous passerons ensuite à l’examen des fonctions de la vie animale , ou des fonctions dites de relation, qui caracté- risent essentiellement les animaux, Ces dernières s’exécutent surtout à l’aide de l'appareil nerveux , des organes et des sens ; elles constituent les fonctions de la sensibilité, de la locomotion et de la pho- nation ou production des sons. Nous par- tagerons ainsi notre travail en deux cha- pitres, dont l’un aura pour objet l’examen des fonctions de la vie végétative, tandis que l’autre se composera de l’étude des fonctions de la vie animale, Chacun de ces deux chapitres ‘se divisera ensuite en plu- sieurs articles ou paragraphes, consacrés à l’étude des fonctions accessoires dont l’en- semble concourt à former les deux systèmes des fonctions de la vie végétative et de la vie animale. D 1 4 A 434 À Ins, 1 à "ss à _ A PE 4 17 © INFRODUCTION. % APITRE PREMIER. FONCTIONS DE LA VIE VÉGÉTATIVE. Ces fonctions ont pour but essentiel de concourir, les unes à la conservation de l’in- dividu : ce sont les fonctions de la nutri- tion; les autres à la conservation de l’es- pèce : ce sont les fonctions, ou mieux la fonction de Ja génération. Les premières se subdivisent en plusieurs fonctions accessoi- res, qui ne sont pas réellement distinctes dans la nature, mais que nous séparons par la pensée, afin de les suivre plus facilement, ARTICLE et de nous rendre compte de leur jeu d’une manière plus exacte : ce sont les fonctions de la digestion, de la circulation, de la res- piralion et des sécrélions, qui sont com- munes à presque tous les animaux. Chacune de ces fonctions fera le sujet d’un paragra- phe ou d’un article spécial ; mais nous de- vons rappeler auparavant ce que l’on en- tend par le mot nutrition, pris d'une ma- hière générale, PREMIER. DE LA NUTRITION. On appelle ainsi l’action par laquelle un animal ou un végétal se nourrit, c’est-à-dire puise au dehors de lui des parties destinées à renouveler son être. Cette action s’exé- cute par des organes, dont les uns prennent ou puisent dans le monde environnant les substances nécessaires à ce renouvellement, et les autres font subir à ces substances, dans l’intérieur du corps, des modifications sans lesquelles ce renouvellement ne pour- rait avoir lieu. C’est alors que, par une as- similation intime , les substances ainsi mo- difiées remplacent toutes les parties du corps, et que les parties remplacées sont rejetées au dehors. Ainsi, l’action de la nutrition se compose de divers acles ou fonctions accessoires, déjà énoncés. qui sont : 4° la digestion, par laquelle les par- ties nutritives sont élaborées dans des or- ganes spécianx ; 2° la circulation, à l’aide de laquelle la substance élaborée se répand dans les diverses parties du corps pour les nourrir, c’est-à-dire pour leur abandonner des: molécules destinées à les renouveler ; 3° la respiration, ou l’action que doit subir la substance nutritive sous l'influence de l’air extérieur , action sans Jaquelle elle se- rait impropre à renouveler les parties ; 4° enfin , les sécrétions , qui sont le résultat dune action particulière de certains orga- nes, dans lesquels la substance déposée se trouve changée en des produits divers et appropriés à certains usages. Il faut ajouter à ces quatre sortes d’actions partielles une autre action que l’on a nommée excrétion, et par laquelle se trouvent rejetées au de- hors les parties devenues inutiles à l’indi- vidu ou sécrétées par des organes spéciaux. Ainsi, par excrétion, on entend, ou l’ac- tion des organes sécréteurs, par laquelle ces organes transmettent hors d'eux-mêmes le résultat de leur sécrétion, ou bien l’action de quelques autres organes qui rejettent au dehors du corps, soit le résidu des ali- ments, soil le résidu de la nutrition pro- prement dite, comme cela arrive dans ce que l’on nomme exhalation chez les ani- maux vertébrés, Telle est la grande fonction de la nutri- tion, considérée d’une manière générale, Nous allons examiner comment elle s'exé- cute chez les animaux articulés, en étu- diant successivement chacun des actes dont elle se compose, INTRODUCTION. IE $ I*. — DE LA DIGESTION. La digestion est, comme nous l’avons dit, cetie partie de la nutrition qui doit néces- sairement précéder l’assimilation des parties nutritives , et sans laquelle celle-ci ne sau- rait avoir lieu. La digestion s'exécute à l’aide d’appareils et d'organes, dont les uns sont à l’extérieur, tels que les appareils ou organes de la bouche. et les autres à l’in- térieur, tels que les appareils proprement dits de la digestion. C’est par le moyen des organes extérieurs que les parties destinées à nourrir l’animal sont introduites dans le corps, et c’est alors par les organesintérieurs, dont l’ensemble constitue le canal intestinal, que les alimens sont élaborés, et deviennent propres à l’assimilation. Etudions séparé- ment ces deux sortes d’organes et les usages auxquels ils sont destinés. f A. ORGANES EXTÉRIEURS DE LA DIGESTION. Dans tous les animaux articulés qui nous occupent ici, c’est-à dire dans les Crustacés, les Arachnides, les Myriapodes et les In- sectes, les organes extérieurs de la diges- tion, aussi appelés organes ou parties de la bouche, constituent des appendices de la partie antérieure du corps. On a donné à ces appendices des noms différens, suivant qu’on les a examinés dans l’une ou l’autre des quatre classes que nous venons de nom- mer; mais on a reconnu par la suite que ces appendices se correspondent parfaite- ment sous le rapport de la position, et qu’ils ne peuvent différer que par le nombre ou par la forme. L’enveloppe extérieure des articulés, composée de segmens ou d’arti- culations nombreuses, offre une tendance très-marquée à développer des appendi- ces. Ces appendices revêtent des formes différentes, suivant qu'ils sont attachés à telle ou telle partie du corps, et suivant qu’ils ont à remplir telle ou telle fonction. Quelle est Ja loi qui préside au nombre des appendices destinés à concourir à l’exé- cution de chaque fonction? C’est encore une question à résoudre, etc’est sans doute à cette lacune dans nos connaissances, que doit être attribué l’embarras dans lequel se sont trouvés les naturalistes lorsqu'ils ont essayé de comparer entre eux les divers appendices de la bouche dans les articulés. C’est là ce qui les a conduits à regarder les pattes des Insectes comme les analogues des dernières pièces de la bouche dans les Crustacés, parce qu’ils ont vu que ces der- niers animaux avoient un plus grand nom- bre d’appendices que les Insectes. C’est ce qui les a conduits encore à conclure que les Insectes marchent avec leurs mächoires, ou, pour être plus exact, avec certaines des pièces de leur bouche, les pattes des In- sectes correspondant souvent aux mâchoires des Crustacés. Assurément, cette assertion est trop contradictoire pour que nous puis- sions l’admettre. Elle prouve suflisamment que les rapports de nombre doivent être re- gardés comme nuls dans la question pré- sente, et que les fonctions seules doivent nous servir de guides. Ainsi, nous remar- querons que les pièces de la bouche varient en nombre dans chacune des quatre classes d’articulés, et que, dans chacune de ces mêmes classes, elles varient aussi beaucoup par la forme. Nous verrons que dans chaque classe, on peut les comparer entre elles, quelque différente que se montre leur forme, parce que leur nombre reste le même; et, quant au nombre de ces pièces qui se ratta- chent à la bouche dans les différentes clas- ses, nous dirons ailleurs (système tégumen- taire) qu’on peut le croire lié au nombre des anneaux du corps qui est dévolu à cha- que système d’organe. Suivant que la nourriture de l’animal est solide ou liquide, les organes extérieurs de la digestion, ou les pièces de la bouche, se montrent sousune forme différente. Lors- que la nourriture est solide, les pièces de la bouche sont de véritables organes de mastication, et lorsque la nourriture est li- quide, elles deviennent des organes de suc- cion. De là les animaux articulés ont été divisés en broyeurs et suceurs. C’est parti culièrement dans la classe des Insectes que se montrent ces deux dispositions des or- ganes de la bouche, parce que c’est aussi dans cette classe que le mode de nourriture est le plus varié. Les autres classes, au contraire, av INTRODUCTION. nous offrent des habitudes plus uniformes. Ainsi, les Crustacés sont presque lous des animaux broyeurs; tandis que les Arachnides et les Myriapodes sont plus particuliérement des animaux suceurs. Outre les pièces de la bouche affectées à la mastication et à la succion des alimens, il arrive quelquefois que certains appen- dices. ordinairement destinés à la locomo- tion, servent en même temps, ou d’une manière exclusive, à la préhension des ali- mens. Dans ce cas, ces aypendices sont armés de dents ou d’épines, ou bien ils représentent des sortes de pinces produites par le jeu d’une des pièces sur l’autre. Ces sortes d'organes accessoires de Ja digestion * se rencontrent dans plusieurs groupes d’a- nimaux articulés. &. ORGANES EXTÉRIEURS DE LA DIGESTION DANS LES GCRESTACÉS. Ces organes se composent d’appendices en nombre variable suivant les familles, et dont les premiers correspondent à Ja quatrième paire des appendices du corps, et constituent les mandibules. Derrière ces premiers organes de masticalion ou ces man- dibules, on trouve deux autres paires d’ap- pendices qui constituent les machoires. En- fin, à la suite des mâchoires, viennent quel- quefois plusieursautres appendices qui ser- vent encore d'organes de mastication : c’est ce quia lieu dans les Crabesetles Ecrevisses; _on a nommé ces organes des pieds-machoi- res, Dans leur état complet de développe- ment, ces différens organes ou appendices se divisent en trois parties que l’on a dési- gnées sous des noms différens. Ainsi, l’on a nommé tige la partie, ordinairement for- mée de plusieurs articles, qui supporte les deux autres; c’est la plus intérieure. En dehors de celle-ci vient le palpe, également formé de plusieurs articles pour l’ordinaire et dont l’origine se trouve sur le premier article de la tige ou sur quelqu'un des ar- ticles suivans. Enfin, la partie la plus exté- rieure, ou le fouet. naît également de la tige, et se présente ordinairement sous une forme simple, Ces trois parties différentes n’existent pas toujours simultanément dans les appendices de la manducation. Tantôt l’une des deux extérieures vient a manquer, tantôt la tige elle-même est rudimentaire. Ainsi, dans les Crabes et tous les autres animaux qui for- ment avec ceux-ci le groupe des Deévapodes brachyoures, les appendices appelés pieds- mâchoires sont les seuls qui offrent les trois parties. Le fouet, ou la partie la plus exté- rieure, pénètre dans la cavité branchiale , tandis que les deux autres parties restent à l’extérieur. Dans les mâchoires et les man- dibules, le fouet n’existe plus ; on ne trouve que la tige etson palpe. — Dans les Écre- visses, et en général dans toutes les espèces qui constituent avec elles le groupe des Décupodes macroures, les trois parties se présentent à tous les appendices de la man- ducation, — Dans les autres groupes de Crustacés, ces appendices montrent des dif- férences dans la forme de leurs parties constituantes, malgré lesquelles il est tou- jours facile de les comparer aux mêmes par- ties des autres Crustacés, en ayant égard à leur position. Les organes qui servent dansles Crustacés à la manducation n’ont pas toujours à rem- plir cette fonction d’une manière exclusive, 1l arrive quelquefois que les mêmes appen- dicesservent également à la manducation et à la locomotion. Telest le cas des Limules, chez lesquels le premier article des appen- dices qui entourent la bouche sert à diviser les aliments, tandis que lesarticles suivants servent véritablement d'organes de loco- motion. Outre les appendices que nous venons d’énumérer et qui garnissent l’ouverture buccale, on trouve deux autres parties con- nues sous le nom de lèvres, et qui sont sans doute aussi des appendices du corps. La première de ces parties, appelée levre su- périeure, est située au devant de ia bouche sous la forme d’une saillie ou d’une petite lame solide. La seconde, appelée levure infé- rieure ou languette, estordinairementbifide et semble provenir de la réunion partielle des deux appendices d’une même paire. Ainsi, les organes extérieurs de la diges- tion se composent dans les Crustacés : 1° de deux lèvres, l’une en avant, l’aulre en ar- rière de la cavité buccale; 2° d’une paire de mandibules; 3° d’une ou deux paires de mâchoires; 4° enfin d’appendices appe- lés pieds-mächoires, au nombre de trois paires, dans les Crustacés qui en ont le plus, tels que les Crabes et les Ecrevisses. Lor:- qu'il n’y a qu’une paire d’appendices de- veloppée en mâchoires à la suite des man- dibules, il n’y a plus de pieds-mâchoires proprement dits ; les appendices quisuivent les mâchoires sont alors des organes de lo- comotion. Les usages des appendices ap- pelés pieds-mâchoires, sont intermédiaires INTRODUCTION. v entre ceux des mâcholres et ceux despattes ; ils consistent surtout à saisir Ja proie et à la présenter aux mâchoireset aux mandibules, Indépendamment de ces pieds-mâchoires, il arrive encore souvent que les premiers appendices de locomotion servent à saisir la proie. Ils sont à cet effet armés d’épines ou terminés en pinces, comme dans Îles Squilles, les Ecrevisses et les Homards. La forme des appendices de la manduca- tion varie beaucoup. Il arrive d'ordinaire que la derniére paire d’appendices, ou les derniers pieds-mâchoires, ont leur tige dé- veloppée de manière à fermer l’ouverture buccale ; mais tous les Crustacés n’ont pas la bouche organisée comme nous venons de le voir. Quelques-uns de cesanimaux vivent sur d’autres animaux, et se nourrissent de leur sang par succion ; dans cecas il se pré- sente des changements à la bouche. Les pié- ces médianes ou impaires, analogues aux deux lévres,s’allongentetse réunissent pour former un tube ou un sucoir. Lesmandilules sont deux tiges grêles logées dans ce tube, qu’elles dépassent à l'extrémité, où elles font l’oflice de lancettes. Les mâchoires, devenues inutiles, sont réduites à l’état ru- dimentaire ou manquent tout-à-fait. Les appendices qui forment chez les Ecrevisses ce que l’on appelle des pieds-mächoires, sont ici transformés en organes de locomotion ou plutôt de station. Ils sont transformés en crochets et servent à l’animal à se fixer sur sa proie. &. ORGANES EXTÉRIEURS DE LA DIGESTION DANS LES ARACHNIDES. Les appendices de la bouche des Arach- nides sont moins nombreux que ceux des Crustacés, puisqu'il n’y en a quetroispaires. La première paire constitue les mandibules:; la deuxième paire forme les mächoires, et enfGn, la troisième est ce que l’on a nommé la levre. Cette dernière forme une pièce médiane qui peut être considérée come résultant de la soudure de deux pièces la- térales. Ces appendices, excepté la lèvre, sont formés de plusieurs articles ; les man- dibules en présentent deux au moins, et les mächoires un plus grand nombre. Ces mäâchoires offrent dans leur structure de l’analogie avec les appendices buccaux de certains Crustacés (les Limules), en ce que eur premier article seul peut servir à la manducation, tandis que les autres sontcon- formés en véritables pattes, Ainsi, ces mâchoires peuvent être en quelque sorte considérées comme lesanalogues des pieds- mâchoires des Crustacés, et forment ainsi le passage entre les parties destinées à la manducation et celles de la locomotion. Les mandibules. appelées aussi chéliceres, forcipules , serres , et quelquefois, mais à tort, antennes pinces, sont composées le plus ordinairement de deux pièces. L’une de ces pièces, plus développée que l’autre, est la tige, qui est fixée à latête ; l’autre pièce, ou le crochet, est mobile sur la première. La tige présente au côté interne une rainure quelquefois armée d’épines, et dans laquelle vient se loger le crochet. Ce crochet ou onglet est pointu et présente auprés de la pointe un petit trou pour la sortie du venin: ce trou n’est pas visible dans toutes les es- pèces. Tantôt ces mandibules sont insérées de manière à jouer latéralement l’une contre l’autre, tantôt, au contraire, elles n’ont de mouvement que de haut en bas. Tandis que Ja ge des mandibules est ordinairement revêtue de poils ou même d’épines, le cro- chet en est toujours dépourvu. Ces mandi- bules sont quelquefois entièrement nues et souvent alors elles présentent des couleurs brillantes, soit rouges, soit d’un vert doré ou d’un bleu d’azur, — Dans quelques Arachnides trachéennes, les mandibules sont terminées par une pince didactyle, qui présente les deux pièces déjà ‘connues, et que précédent un ou deux articles. La pince didactyle est fermée par l'onglet en dedans, et par une saillie correspondante de la tige en dehors. Dans d’autres Arach- nides trachéennes, les mandibules man- quent ou sont transformées, ainsi que les mâchoires, en un sucoir qui résulte de l’al- Jlongement de ces appendices. Quelques es- pèces ont même la bouche tout-à-fait dé- pourvue d’appendices et formée par une simple cavité. Les mâchoires offrent de grandes diffé- rences dans leur forme, et ces différences sont trés-utiles dans la distinction des grou- pes génériques. Les palpes qu’elles suppor- tent sont insérés à leur côté antérieur, et composés de cinq articles dans la plupart. Dans le groupe des Aranéides, le cinquième et dernier article se termine en crochet dans les femelles. Ce même article dans les mâles est plus gros que les autres, et renferme dans son intérieur des organes que nous ferons connaître à l’article de la génération. On a donné des noms spéciaux aux cinq articles des palpes des Aranéïdes ; ce sont, en partant de la mâchoire : l'ail. LA INTRODUCTION. s« luire, l'huméral, le cubital, le radial et le digital. Dans les Scorpions et quelques au- tres Arachnides, le dernier article est situé de manière à former une pince, comme nous l’avons déja vu pour le crochet des mandibules de quelques espèces. Les pal- pes sont évidemment des organes de pré- hension pour les alimens, el peut-être aussi des organes du tact. La lévre inférieure située entre les mä- choires est trés-variable dans sa forme et son développement. Elle présente quel- quefois un ou deux sillons en travers. En- tre cette lèvre et les autres appendices de la bouche, on distingue souvent une pièce appelée languette ou épichile, qui repré- sente peut-être la langue de quelques In- secles. C’est au milieu de cette pièce que s'ouvre Ja bouche. La forme de cette lan- guette varie beaucoup. 7. ORGANES EXTÉRIEURS DE LA DIGESTION DANS LES MYyRIAPODES. Ces animaux articulés font le passage des Annelides aux trois autres classes , à cause de la disposition régulière de leur corps , formé partout d’anneaux sem- blables. Cependant, quelques-uns de ces anneaux se groupent et se confondent à la partie antérieure, comme l’indiquent les appendices de la bouche, plus nombreux que les anneaux du corps. De même que dans les Arachnides, on trouve immédiate- ment aprés le bord antérieur de la tête, ap- pelé aussi le chaperon , une paire de man- dibules, qui sont pourvues d’un palpe formé de plusieurs articles, dans les Chilopodes (Scolopendre), ou représenté par une pièce simple, dans les Chilognathes (/ule). Cette disposition des mandibules palpigères est commune aux Crustacés el aux Myriapodes, et nous allons voir qu'il y a d’autres rap- ports entre ces deux classes d’Articulés dans la structure de la bouche. Les deux paires de mâchoires qui font suite aux mandibules sont soudées entre elles et constituent une lèvre unique divi- sée par des sutures en quatre parties. Dans les Jules ces deux paires de mächoires por- tent des rudimens de palpes ; mais dans les Scolopendres, les mächoires de Ja seconde paire en sont dépourvues. Tels sont les ap- pendices qui correspondent aux pièces de la bouche dans les Arachnides; mais de même que dans les Crustacés, quelques- uns des autres appendices du corps, ordi- vairement les deux suivans, servent en- core à l’acte de la manducation, et sont ca- ractérisés par leur premier article, qui se rapproche de celui du côté opposé, se soude plus ou moins avec lui, et se développe plus que les autres articles. C’est absolu- ment la même chose que ce qui arrive aux pieds-mâchoires des Crustacés et des Arach- nides. Dans les Jules, ces deux appendices ou pieds-mâchoires sont plus grêles que les appendices suivans et les pattes véritables. Dans les Scolopendres, ces mêmes pieds- mâchoires sont aussi plus petits que les pattes, mais ceux de la seconde paire se font surtout remarquer par le fort crochet qui les termine, et qui offre auprés de son extrémité un trou pour le passage du venin, comme dans les Arachnides. Cette seconde paire de pieds-mâchoires vient ordinairement recouvrir et fermer la cavité buccale, ainsi qu’il arrive dans les Crustacés. Il existe donc la plus grande analogie entre les Crustacés et les Myriapo- des, sous le rapport de la composition dé la bouche, et cette analogie prouve suffisam- ment que ces derniers animaux établissent le passage entre les Annelides et les Crus- tacés, quel que soit l’ordre dans lequel on veuille disposer les animaux articulés, dans la série zoologique. La forme simple et ré- gulière des anneaux du corps, dans les An- pelides et les Myriapodes, est une preuve de plus en faveur de ce rapprochement. ©. ORGANES EXTÉRIEURS DE LA DIGESTION DANS LES INSECTES, Les Insectes se rapprochent beaucoup plus des Arachnides que des autres Articu- lés, sous le rapport de leur organisation buccale. Les appendices de leur bouche sont peu nombreux et se composent : 4° d’une paire de mandibules; 2° de deux paires de mâchoires, dont la seconde paire forme une lèvre inférieure ; 3° enfin d’une lèvre supérieure ordinairement distincte, et située entre le bord antérieur de Ja tête et les mandibules. Maisles Insectes étant beau- coup plusnombreux et plus variésen espèces qu'aucune des trois classes précédentes, ces divers appendices buccaux offrent de gran- des différences dans leur forme, suivant qu’ils appartiennent à des insectes broyeurs ou à des insectes sucçeurs. Nous allons exa- miner successivement les appendices de la bouche dans chacune de ces deux divi- sions. INTRODUCTION. vi 1, Appendices de La bouche dans Les Insectes broyeurs. La division des Insectes broyeurs se com- pose essentiellement des trois ordres d’In- sectes compris sous les noms de Coléopté- res, Orthoptères et Névroptères, qui tous mâchent leurs alimens. Voyons comment se présentent chez eux les différentes piè- ces de Ja bouche, La lèvre supérieure, ou labre, que l’on peut considérer comme étant formée d’une paire d’appendices soudés entre eux, de même que dans les Crustacés, est un organe impair, symétrique , silué avant les mandi- bules ou au-dessus d’elles, et qui s'articule au moyen d’une membrane, ou portion plus mince de la peau, avec le bord antérieur de Ja tête. Elle peut exécuter un mouvement peu étendu d’avant en arrière. Elle a pour usage de protéger en avant Ja cavité buc- cale, et peut-être aussi dans beaucoup de cas de retenir les alimens dans cette cavité. Cepeudant elle est quelquefois si peu dé- veloppée, qu’elle doit être d’un faible secours à l'animal ; souvent même elle manque tout-à-fait. Elle est ordinairement solide comme les tégumens du corps; mais dans quelques Insectes, elle devient tout-à- fait membraneuse. Les variations que pré- sentent ses formes et ses dimensions sont d’un grand secours au classificateur. Les mandibules sont deux organes soli- des, de forme variable, et qui s’articulent avec la tête au moyen de deux ou trois sail- lies où apophyses de leur base, Elles ne peuvent guëre exécuter que des mouve- mens de ginglyme dans un plan horizon- tal. La cavité des mandibules est remplie d’une substance pulpeuse etcontient en ou- tre des nerfs et des trachées, Les muscles qui les font mouvoir sont insérés sur deux carlilages ou wpodemes, comme dans tous les Articulés en général, Ces muscles sont en général assez puissans , excepté dans auelques Insectes ( Céloines) dont les mä- choires sont tout-à-fait membraneuses. Des saillies particulières, appelées dents. gar- hissent ordinairement leur côté intérieur, et ces saillies présentent à leur base, dans les Orthoptéres, une lame coriace et trans- versale qui semble en faire des organes dis- tincts, M. Marcel de Serres, à qui l’on doit celte observation, a cru pouvoir, d’après la forme de ces dents, les distinguer, éonme où l’a fait chez ies Mammifères, en incisi- ves, Canines et molaires. Peut-être cette distinction sera-t-elle utile en classification. Les dents incisives seraient larges et cunéi- formes, convexes à l’extérieur et concaves au contraire à l’intérieur ; elles seraient es- sentiellement propres à couper. Telles sont les dents que présentent les mandibules des Sauterelles, Les dents canines seraient cô- niques, quelquefois aiguës et plus longues que les deux autres espèces; telles sont les dents des Cicindèles et des Libellules, In- sectes éminemment Carnassiers. Enfin, les dents molaires seraient plus grosses que les précédentes, plus courtes et propres à broyer. Chaque mandibule n’a ordinaire- ment qu’une seule dent à la base, opposée à celle de la mardibule de l’autre côté. Sou- vent l’une de ces dents estconcave et l’autre convexe, disposition très-favorable à la mas- tication. Ces dents manquent d’ordinaire aux Insectes les plus carnassiers ; elles sont petites chez les omnivores et très-deve- loppées chez les herbivores. On les voit surtout dans le Hanneton commun, qui se nourrit de feuilles. Elles offrent une large facette arrondie, avec des côtes très fortes et présentant a la partie inférieure de cette facette une grosse touffe de poils roides et nombreux. Quelques larves d’Insectes of- freni aussi de semblables dents. Les mandibules ne sont point pourvues de palpes , comme dans les Crustacés et les Myriapodes , ni divisées en plusieurs arti- cles, comme dans les Arachnides. Cepen- dant certains Coléoptères ( Brachélytres) présentent à la base de leurs mandibules, et sur leur partie dorsale, une petite lame cartilagineuse, qui peut être comsidérée comme l’analogue d’un palpe. Les mandibules ne sont pas toujours des organes de masticatiôn. Elles sont quelque- fois développées dans les mâles de quelques Insectes, de manière à devenir des armes offensives. C’est ce qui arrive par exemple aux mâles du Cerf-l'olant , et de quelques autres Lucaniens ainsi que de certains Priones. Elles sont quelquefois couvertes de poils très-serrés, dans quelques espèces de ce dernier genre ( Mallodon). Dans cer- taines larves d Insectes, les mandibules ser- vent encore à la progression. Les mächoires proprement dites, où de la première paire, sont insérées comme les mandibules et exécutent aussi des mouve- mens latéraux; mais en général elles pa- raissent adhérer par la base avec la seconde paire de mâchoires, appelée aussi lèvre in- férieure. Elles sont toujours pourvues d’un palpe, quelquefois simple et quelquefois vin double, Dans ce dernier cas, elles offrent le même développement que dans les Crus- tacés. Ordinairement moins dures et moins solides que les mandibules, elles ont quel- quefois une consistance plus grande, lors- que les mandibules sont membraneuses. C’est ce qui arrive par exemple dans les Cétoines déjà citées, dont les mandibules ont l’extrémité membraneuse. Les mächoi- res peuvent se distinguer en trois parties, correspondantes à celles desmächoires dans les Crustacés. Ce sont: la tige, le palpe in- terne, appelé quelquefois galette, et le palpe externe. La tige est composée de plusieurs pièces qui sont indiquées par des sutures , et dont la dernière est souvent terminée par un ou plusieurs crochets. C’est ce qui arrive surtout dans les Insectes les plus carnassiers. Tantôt ces crochets sont disposés régulièrement sur une seule ran- gée, tantôt ils sont placés sans aucun ordre. Dans quelques cas fort rares, la tige des mächoires ou les mâchoires elles-mêmes s’allongent et prennent Ja forme de filets, comme nous le verrons dansles Insectes su- ceurs. C’est le cas de quelques Coléoptéres, tels que les Némognathes, par exemple. — Le palpe interne est tantôt formé de plu- sieurs articles, tantôt il n’en présente qu’un seul. Ce dernier cas est celui de tous les Orthoptères, dans lesquels le palpe in- terne a élé appelé galette par Fabricius, qui l’avait pris pour un organe particulier. C’est également le cas de certains Coléo- ptéres, dont le palpe interne est désigné dans les ouvrages d’entomologie descriptive sous le nom de lobe de la maächoire. Dans les Orthoptères, la galette semble avoir pour usage de protéger la mâchoire, à laquelle elle s'adapte commé une espèce de capu- chon. Dans les Coléoptères, le palpe in- terne ou lobe est de forme diverse et sou- vent terminé par un bouquet de poils. Quelquefois même il est armé d’une épine à l’extrémité., Lorsque le palpe interne est formé de plusieurs pièces, elles ne sont guère qu’au nombre de deux. C’est ce que l’on voit très-bien chez les Coléoptères car- nassiers ( Carabiques), où le palpe interne ressemble tout-à-fait à l’externe , dont il ne diffère que par le nombre ües articles qui le composent. — Le palpe externe est in- séré sur Ja tige, à laquelle il semble même, dans quelques cas, appartenir plutôt qu’à Ja mâchoire elle-même. Il est composé de quatre articles chez les Coléoptères, et de cinq chez les Orthoptères. La forme de ces articles varie beaucoup et fournit d’excel- INTRODUCTION. # lens caractères au classificateur. I] arrive quelquefois que le dernier article est rer- fermé dans le précédent, ou le dépasse seulement par son extrémité : tel est le cas des Subulipalpes parmi les Coléoptères. Dans quelques Névroptéres (Libellules), le palpe externe paraît manquer; il n’existe alors qu’une seule pièce que l’on peut com- parer à la galette des Orthoptères. La lévre inférieure ou la seconde paire de mâchoires est une pièce impaire située en arrière des premières mâchoires, et qui ferme en arrière la cavité buccale. Elle est composée de deux parties : l’une, formée évidemment par la réunion de deux appen- dices symétriques, constitue la languette; l'autre, correspondant plutôt à la lèvre su- périeure, est ce que l’on nomme le menton. La languette supporte une paire de palpes, caractère des véritables màchoires, et pré- sente le plus ordinairement une suture à sa partie médiane, véritable trace de laréunion de deux appendices. Dans les Orthoptères, cette languette est très-développée et tout- à-fait organisée comme les mâchoires, c’est- à-dire que l’on y distingue le corps de Ja mâchoire , un palpe interne et un palpe ex- terne, Le corps de la mâchoire est divisé dans presque toute sa longueur; il est plus membraneux que les mâchoires de Ja pre- mière paire. Le palpe interne est très-dé- veloppé et forme ordinairement un lobe grand et obtus qui semble divisé par un pli transversal, Enfin le palpe externe a Ja forme articulée d’un véritable palpe et se compose de trois articles. Dans les Coléo- ptères, le palpe interne manque ordinaire- ment; mais, dans quelques espèces ( Cara- biques), il semble remplacé par ce que l’on a nommé paraglosses, c’est-à-dire deux petits lobes membraneux et garnis de poils, dont on ne voit souvent que les poils eux- mêmes. Dans les Névroptères de la famille des Libellulines, la languette offre les trois parties. Le corps des mâchoires n’est point divisé, et forme une seule pièce arrondie ; le palpe externe est fort grand, et c’est à lui que la languette doit surtout son déve- loppement ; enfin le palpe externe , au lieu d’être inséré, comme à l’ordinaire, à la base et en dehors du palpe interne, se trouve reporté à l'extrémité de celui-ci, et se pré- sente sous forme d’un petit appendice divisé en plusieurs articulations, tandis que le palpe interne . d’une seule pièce, projette en dedans une épine aussi longue que le palpe externe, — Le menton adhère à la languette par une portion amincie de l’en- INTRODUCTION. m veloppe générale et se trouve fixé à la tête par‘ une articulation linéaire et de juxla-po- sition. Quelquefois même on n’aperçoit pas l'articulation, et il paraît alors soudé avec Ja tête. Ce menton, appelé aussi ganache par Latreille, varie beaucoup sous le rap- port de sa forme et de sa consistance, Il est d'ordinaire aussi dur que les tégumens, et se présente tantôt sous forme d’un segment de cercle, tantôt sous forme d’un parallé- logramme , dont le bord et les angles anté- rieurs sont diversement arrondis ou échan- crés. Dans les Orthoptères et dans les Libellules, ce menton est ordinairement marqué de quelques plis , indices de Ja réu- nion des pièces qui le constituent. Cette partie des appendices de la bouche a ordi- nairement pour usage de protéger la lan- guette qui vient se loger derrière elle dans le repos, et qui fait au contraire saillie en avant lorsque l’Insecte prend sa nourriture. Telssont les appendices de la bouche dans les Insectes broyeurs. Leur usage est facile à comprendre :les deux lèvres (supérieure et inférieure) servent à fermer la cavité de la bouche, et même à retenir les alimens pen- dant l’acte de la manducation. Les mandi- bules et les mâchoires servent à entamer, à diviser ou à broyer la nourriture , d’après la nature de cette nourriture et la forme des dents dont elles sont armées. Enfin les palpes sont en quelque sorte des mains des- tinées à retenir les alimens entre les mà- choires. C’est par leur moyen que les In- sectes tournent et retournent leurs alimens dans tous les sens pour les présenter aux mâchoires, Dans un grand nombre d’Insec- tes, et dans les Orthoptères en particulier, ces palpes sont terminés par une portion amincie de la peau, ce qui semble indiquer chez eux la fonction du toucher, ou peut- être même une sorte de fonction gustative. Mais il existe beaucoup d’Insectes, surtout dans l’ordre desColéoptéres. dont les palpes ont leur enveloppe trop solide et trop con- sistante pour servir à un semblable usage. Ce sont en général les Insectes les plus car- nassiers. La longueur que ces palpes ac- quiérent, dans ce cas, n’aurait donc pour usage que de permettre à ces animaux d’at- teindre plus facilement leur proie. Gepen- dant il arrive quelquefois que l’une des paires de palpes est terminée par une por- tion membraneuse, tandis que l’autre en est dépourvue, Il arrive aussi que les palpes des Insectes ne sont pas toujours développés en raison de leur instinct plus ou moins carnassier, Les appendices buccaux de quelques In- sectes broyeurs présentent une singularité remarquable dans la faculté qu’ont ces ani- maux de projeter en avant leur lèvre infé- rieure. C’est un mode tout particulier de préhension des alimens, qui caractérise certains Coléoptères Brachélytres (les Sté- nes) et les larves des Libellulines. Dans les Stènes, la languette forme un tube membraneux, au bout duquel sont insérés les palpes, et qui reste caché, pendant le repos. derrière le menton. Cette languette, qui n’est autre chose que ce même organe des autres Coléoptères, supporté par une plus grande portion de la peau ou de l’en- veloppe générale, est protractile au gré de l'animal, à l’aide d’un mécanisme impar- faitement connu (1). Dans les larves de Libellulines, la lèvre inférieure est formée de pièces un peu différentes de ce qu’elles seront dans les mêmes Insectes à l’état par- fait. Ces pièces dont la description ap- partient à l’histoire du développement des Insectes, sont repliées l’une sur l’au- tre, et peuvent se déployer d’une ma- nière subite pour se projeter sur la proie dont se nourrissent ces larves. Ceci rap- pelle la manière dont le Caméléon atteint sa proie au moyen de sa langue, qu’il pro- jette ainsi brusquement sur les Insectes dont il fait sa proie. II. Appendices de la bouche dans les In- sectes SUCEUTSs. I] nous reste à faire connaître les modi- fications qu’ont subies les pièces de la bou- che dans les Insectes qui ne prennent que des alimens liquides. Ces modifications ne sont pas les mêmes dans tous les ordres d’Insectes suceurs. Il existe au contraire des différences qui peuvent être rangées sous les sept chefs suivants : 4° Les Hyménoptéres font le passage des Insectes broyeurs aux Insectes su- ceurs. La lèvre supérieure et les mandi- bules sont conformées à peu près comme dans les Insectes broyeurs, sauf les modifi- cations que présente la forme de ces organesæ dans les différens genres. C’est sur les deux paires de mâchoires, et autrement sur les mäâchoires et la lèvre inférieure que portent les différences. Ces appendices se font re- marquer par leur allongement, malgré le- (1) Voyez la description de ce mécanisme don- née par M. Thion, dans les Ann. de la Soe, Entom,. de France. ; x INTRODUCTION. # quel on peut reconnaitre toutes leurs par- lies, — Les mâchoires se composent d’une tige divisée en plusieurs piéces, d’un lobe terminal aussi long et plus long que la tige elle-même , et qui représente la galette et le palpe interne , à moins que l’on ne pré- fère le regarder comme une suite de la tige elle-même; enfin, en dehors de la mä- choire, on voit un palpe de six articles. — La lèvre inférieure offre d’abord une pièce impaire, analogue au menton, et qui sup- porte la languette. Celle-ci se compose des six parties déja décrites dans les Insectes broyeurs, savoir : une pièce impaire, de forme variable, plus ou moins divisée, ou présentant seulement une suture médiane, qui représente Ja tige ou le corps des deux mâchoires; un appendice plus ou moins séparé de cette tige, et qui rappelle le palpe interne ou galette, et enfin un palpe de quatre articles, dont les deux premiers sont quelquefois très-grands, très-compri- més, el semblables à des lames plutôt qu'à des articles de palpes. La forme de ces deux paires de machoires est plus ou moins allongée, suivant que les Hyménoptères se pourrissent d’une manière plus ou moins exclusive de substances liquides. Toutesles pièces de la bouche des Ilymé- noptères n’ont pas pour usage de contribuer a la manducation. Assez ordinairement les mandibules leur servent de préférence à construire les nids destinés à leur progéni- ture. C’est avec ces organes qu’ils coupent les feuilles des arbres, et qu’ils enlèvent des fragmens de bois; c’est encore avec ces organes qu’ils emportent de petites pierres destinées à former l’enveloppe de leur nid ; c’est également avec les mandibules que certains Hyménoptères saisissent la proie qu’ils destinent à la nourriture de leurs pe- tits, el qu’ils transportent ensuite entre leurs pattes. Au contraire , la manducation a licu par le moyen d’une sorte de tube que for- ment en se réunissant les deux paires de mâchoires, dont les mouvemens successifs contribuent, d’après ce que l’on suppose, à faire parvenir la substance nutriuve au fond de l'ouverture buccale, Il existe encore d’autres pièces que ces appendices de la bouche des Hyménop- tères ; mais nous les décrirons un peu plus loin en traitant du pharynx ou entrée du canal intestinal. 2° Les Lépidoptères ou Papillons nous présentent une autre modification des pièces de la bouche, qui s'éloigne plus eucore que ja précédente de ce qui a lieu dans les Iu- sectes broyeurs. On sait que les Lépido- ptères se nourrissent de sucs qu'ils vont puiser dans les fleurs à l’aide de l'organe que l’on a nommé leur trompe, Cet organe est formé exclusivement par la première paire de mâchoires. Les autres piéces de la bouche des Lépidoptères sont réduites à l’état de simples rudimens, à l'exception des palpes labiaux. I] faut, pour reconnaitre les pièces de la bouche dans cet ordre d’In- sectes, procéder avec le plus grand soin à l’enlèvement des poils dont Ja tête est en- tiérement revêtue, On trouve alors au- dessus de la trompe une petite pièce impaire qui est la lèvre supérieure ; elle adhère au bord de la tête, ainsi que deux pièces laté- rales, plus petites que la précédente, qui sont les mandibules, Ces trois pièces sont sans doute sans usages et n’existent là que pour représenter les mêmes organes des autres Insectes, Viennent ensuite les mà- choires, qui constituent la trompe, organe d’une longueur souvent considérable, et qui s’enroule dans le repos sous la tête. Cette trompe est formée de deux tubes appliqués l'un contre l’autre et creusés, le long de leur bord interne, d’une rainure qui forme, avec celle du côté opposé, un canal con- tinu. C’est par ce canal médian, et peul- être aussi par les deux canaux latéraux, que doivent monter les sucs nutritifs pour ar- river à Ja bouche. Lorsque l’on coupe en travers la trompe d’un papillon, on voit distinctement les trois tubes ou Canaux qu’elle renferme. Chacune des deux moi- tiés de cette trompe est supportée à son origine par une piece qui représente la tige de la mâchoire, et entre la tige et la trompe elle-même, on voit un rudiment de palpe représenté par deux peths articles. Cha- que moitié de la trompe peut être con- sidérée comme le lobe ou appendice mé- dian de Ja mâchoire, correspondant au palpe interne des autres Insectes, où bien on peut la regarder comme une continua- tion de la tige elle-même. Toujours est-il que les mâchoires nous présentent ici les trois parties distinctes que nous avons COn- statées jusqu'ici. Enfin, la lèvre inférieure est un organe impair, plus ou moins divisé, situé au-dessous desmâächoires. Cette lévre, peu développée, supporte une paire de palpes ordinairement très-gros , formés de trois articles, et revêlus de poils ou d’é- cailles bien visibles. Ces palpes remontent la plupart du témps au devant de la tête et de chaque côté de la trompe. Ils sont. avec celle-ci, les seulsorganes que l’ondistingue, INTRODUCT ION. x1 sans dissection, à la tête des Lépidoptéères, 8°. Dans l’ordre des Hémiptères, la trans- formation des pièces de la bouche est plus remarquable encore que dans les deux cas précédens. Toutes ces pièces ont pris un allongement considérable, mais surtout les mandibules et les mâchoires, qui sont re- résentées par quatre soies longues et gré- es, dont l’extrémité est quelquefois armée de poils où de petites épines. Ces organes, transformés en soies, ont pour usage de pénétrer dans le tissu des animaux ou des végétaux et d'en faire sortir les liquides dont se nourrit l’Insecte. Ces quatresoies, qui sont paires-et situées deux à deux, sont dépourvues de palpes et renfermées dans un étui de plusieurs articles, ordinairement trois ou quatre, que forme la lèvre infé- - rieure. Cet étui ou cette gaine s'applique le long de la poitrine, entre les pattes, et présente dans toute sa longueur une fente ou seulement une suture, qui indique que les bords de la lèvre inférieure se sont re- pliés l’un vers l’autre. A l’origine de cette gaine, On remarque un organe impair, qui pénètre par son extrémité dans l’intérieur de la gaîne, et qui est la lèvre supérieure. Dans quelques Hémiptères (Nepes), on aperçeit avant l’extrémité de la gaîne deux petits tubercules que M. Savigny regarde comme les rudimens des palpes labiaux. Il existe en outre quelques autres pièces intérieures, que nous mentionnerons plus loin comme appartenant spécialement à l'entrée du canal intestinal. L'espèce de bec ou de sucoir formé par les pièces de la bouche des Hémiptères est quelquefois plus long que le corps, comme cela se voit dans quelques espèces (Puce- runs). Dans d’autres (les Cigales) ce bec semble naître de la poitrine, à cause de la saillie que forme le devant de la tête. Dans quelques autres (les Chermes), où la base du bec est aussi cachée, ce bec se dirige en arrière jusqu'aux premières pattes, et là se recourbe brusquement à angle droit. Cette dernière partie seule est mobile, ce qui a fait croire encore que le bec naissait à cet endroit du corps. Dans les Hémiptères qui sucent le sang des animaux, le bec ou rostre est court, mais plus fort que dans les autres espèces, et ordinairement trés-arqué. Dans les Hémiptères qui vivent de sucs vé- gétaux, le bec au contraire est ordinaire- ment long et étroit, 4°. Les pièces de la bouche des Diptères, très-éloignées de la forme des mêmes parties dans les autresordres, s’y laissent cependant rapporter. C’est ce qui résulte des recher- ches de M. Savigny, à qui l’on doit la con- naissance exacte des appendices de la bou- che dans les Insectes suceurs, et la compa- raison de ces appendices avec ceux des Insectes broyeurs. De même que dans les Hémiptères, on distingue ici deux parties essentielles: la gaîne et le sucoir. La gaine, appelée aussi trompe par quelques entomo- logistes, répond à la lèvre inférieure. Elle affecte des formes très-diverses, élant très- longue et trés-grêle chez quelques Dipté- res (Bombyles), très-courle au contraire et charnue chez beaucoup d’autres (Mouches). Cette gaîne enveloppe le sucoir dans Pacte de la succion, et sert ainsi de conduit pour le passage du liquide nutritif. Le suçoir est composé de plusieurs pièces étreites, appe- lées soïes, qui font l’office de lancettes, et servent à entamer les corps d’où l’Insecte tre sa nourriture, Ce sucoir présente deux, quatre ou même six pièces ou soies, dont les unes sont impaires et les autres paires. La soie ou pièce impaire la plus antérieure est comparée à la lèvre supérieure des au- tres Insectes; elle est suivie d’une autre piéce impaire que M. Savigny a comparée à la langue, et sur laquelle nous revien- drons en traitant des organes accessoires du tube digestif, Lorsqu'il y a quatre soies au sucoir, deux d’entre elles sont paires et symétriques, el représentent les mâchoi- res. Dans ce cas, elles sont pourvues de palpes analogues aux maxillaires. Lors- qu’enfin il y a six soies, les deux nouvelles, qui sont également paires et symétriques, sont rapportées aux mandibules des autres Insectes. — Quant à la lèvre inférieure ou trompe, elle est composée souvent d’une pièce impaire qui lui sert de support, et peut être assimilée au menton; puis en se- cond lieu, d’une autre pièce également im- paire, qui supporte souvent des palpes com- posés de plusieurs articles souvent très-dé- veloppés; enfin cette lévre se termine par un double mamelon ou tubercule, qui peut être regardé comme le lobe intermédiaire des secondes mâchoires ou lévre supérieure des autres Insectes. Il faut bien remarquer ici que les palpes labiaux sont beaucoup plus développés que les maxillaires ; c’est le contraire de ce qui arrive dansles autres Insectes. Les entomologistes désignent sou- vent ces palpes labiaux, sous le nom de palpes, sans y ajouter de qualification, sans doute parce qu’ils sont seuls visibles au dehors. On les a pris, mais à tort, pour des palpes maxillaires, parce qu’ils sont sou- XII INTRODUCTION. ” vent insérés sur la lèvre à l'endroit où pren- pent naissance les soies qui correspondent aux mâchoires. Une particularité fort remarquable de la bouche de certains Diptéres (les Taons), et qui estliéeavec les habitudes deces Insectes, c’est que dans les femelles il existe quatre soies, qui représentent les mandibules et les mâchoires, tandis que les mâles n’ont plus que deux soies paires, et par conséquent point de mandibules. Or, on sait que les Taonsfemelles sucent le sang des animaux, et que les mäles se nourrissent du suc des fleurs. Cependant, les femelles de quel- ques espèces de la même famille vivent aussi de sucs végétaux, ce qui rend plus sin- guliére encore la différence que présente le nombre des soies ou des lames du suçoir. La structure de la bouche de tous les Diptères n’est pas telle que nous venons de la décrire. Une petite famille d’Insectes de cet ordre {les Pupipares) ne présente plus à la bouche qu’une paire de valvules, entre lesquelles estun petit tube formé, sui- vant Latreille, par deux soies réunies : c’est ce que l’on voit dans les Mélophages. D’autres Insectes de la même famille {Nyc- téribies) présentent deux pelpes outre le petit tube. 11 y a donc ici soudure ou réunion de plusieurs pièces pour former un suçoir très-simple. 5°. Les Puces, qui constituent l’ordre des Suceurs ou Siphonaptères, ont une bouche qui se rapproche assez de celle des Diptéres et des Hémiptères. On trouve seulement à sa partie antérieure deux piéces paires et symétriques, analogues aux mandibules. Il n'y aurait point de lèvre supérieure. Vien- nent ensuite deux soies ou lames sétifor- mes, représentant les mâchoires, ce que l'on reconnaît à l'existence d’un palpe de quatre articles, puis deux autres lames ou soies accompagnées d’une pièce impaire qui seraient la lèvre inférieure et ses ap- pendices. Enfin une petite soie impaire, si- tuée à l’entrée du larynx, représente la lan- gue ; nous le rappelerons plus loin (1). 6°. Les Poux et les Ricins, qui consti- tituent l’ordre des Parasites, ont la bou- che plus simple encore que les précédens. Dans les premiers, la bouche est une sorte de sucoir composé de deux pièces, l’une en forme de tubercule, l’autre trés-courte, supportée par la précédente et formant une sorte de tube, et armée de crochets à l’aide (1) Voy. Saviguy, Mém. sur les Anim. sans Vert, 1, p.27, — Dugès, Ann. des Scienc, natur. desquels l’animal fixe sans doute son suçoir aprés les parties qui doivent le nourrir. Cet organe peut rentrer au gré de l'animal. Dansles Ricins, on trouve deux mandibules ou crochets , des mâchoires très-petites et pourvues d’un palpe à peine distinct , et enfin deux lèvres, l’une supérieure et l’au- tre inférieure. Cette dernière aussi aurait des palpes. 7°. EnGn, les Rhipiptères ont une bou- che plus simple encore , et munie seule- ment «e deux petites pièces ou James de forme Jancéolée, portant chacune un palpe. Ge sont évidemment des mâchoires. B. ORGANES INTÉRIEURS DE LA DIGESTION. Ces organes constituent le tube intesti- nal, c’est-a-dire ce conduit ouvert aux deux extrémités du corps et dans lequel les alimens subissent les modifications et les altérations nécessaires à la nutrition des parties. Les alimens, introduits dans Ja bouche par les appendices que nous ayons décrits, passent ensuite dans le tube intes- tinal, font dans les diverses parties ou dans les divers renflemens dont il est formé, un séjour plus on moins long et dans lequel ils sont plusou moins modifiés. En général, le séjour des alimens est d’autant plus court que leur substance est plus nutritive. C’est pourquoi les espèces carnassièresont des intestins plus courts que les espèces herbivores. 11 ya néanmoins des exceptions à cette règle. Ainsi, les Ghenilles, ou larves de Lépidoptères, ont un tube intestinal fort court, parce qu’il s'étend en droite li- gne de la bouche à l'anus, et cependant ces Chenilles se nourrissent de feuilles. Mais leur voracitésupplée au défaut de longueur de leurs intestins, qui, se trouvant presque toujours remplis d’alimens, peuvent four- nir abondamment aux parties du corps la substance qui leur est nécessaire. La fré- quence de l'alimentation équivaut ici au séjour prolongé des alimens dans le canal intestinal. Les divers renflemens que présente ce canal dans les animaux articulés, varient d’une classe à l’autre, et souvent même d’une famille à l’autre. Nous les examine- rons successivement dans chaque classe et dans chaque famille où se présenteront des différences essentielles, et nous verrons en INTRODUCTION. même temps quels sont leurs usages dans l’acte de la digestion. En général, le tube intestinal est com- posé, comme dans les animaux vertébràs, de deux membranes, l’une intérieure ou muqueuse qui est la continualion de la peau, dépourvue des parties calcaires qui forment la carapace, et l’autre extérieure , compa- rable à la membrane séreuse des animaux supérieurs, Entre ces deux membranes , il existe souvent des fibres musculaires , qui rappellent la tunique musculeuse des ani- maux vertébrés. On trouve en outre, dans certaines parties ou dans certains renfle- mens du canal intestinal, des pièces solides de forme variable suivant les différentes espèces et dont l’usage est d’achever la tri- turation des alimens. Il existe d’ailleurs des organes accessoires qui ont pour objet la sécrétion de certains liquides nécessaires à la digestion, et dont nous parlerons en leur ‘ lieu. La situation ou mieux la position de ces organes sur telle ou telle partie du ca- nel intestinal, sert à déterminer quelques- unes de ces parties. Nous les mentionne- rons à leur tour comme caractères propres à faire reconnaître ces parties. Le canal intestinal se compose en général de trois parties distinctes, savoir : l’œso- phage ou l’entrée du canal intestinal, l’es- tomac, ou le renflement le plus développé, qui est tantôt simple et tantôt multiple, et enfin l'intestin proprement dit qui se divise quelquefois en intestin gréle et en gros in- testin, En outre, on désigne sous le nom de pharynx, l’entrée du canal intestinal dans l’intérieur de la bouche, et sous celui d’anus, l’ouverture postérieure du canal intestinal, qui est ordinairement siluée à l'extrémité postérieure du corps. Dans quelques espèces, le canal intesti- nal est dépourvu de renflemens : c’est le cas le plus simple de la composition de ce canal intestinal. Nous le trouverons dans quelques Crustacés et quelques Arachnides, mais dans les {nsectes, le canal intestinal est ordinairement composé de plusieurs renflemens et rarement il n’a que la lon- gueur du corps. &. ORGANES INTÉRIEURS DE LA DIGESTION DANS LES CRUSTACÉS, Dans les animaux de cette classe, le ca- nal intestinal ne forme pas de circonvo- lutions et ne présente pas à son extrémité derenflement comparabie aux gros intestins Xr!1 des animaux vertébrés. Certaines espèces (les Lernées , les Achtères, les Apus) ont un canal intestinal simple, étendu de Ja bouche à l’anus, et seulement un peu plus large à son milieu ; l’estomac n’est indiqué par aucun renflement. Dans d’autres (les Daphuies), l'estomac offre d’amples appen- dices, et dans le Nicothoë du Homard, V’es- tomac présente de chaque côté une grande poche. Enfin, dans les Limules , l'estomac est d’une texture musculeuse ; sa mem- brane interne est cartilagineuse et parsemée d’élévations qui nous conduisent à l’esto- mac le plus compliqué de toute cette classe, savoir celui des Décapodes, qui renferment les Crabes, les Ecrevisses et les Homards. Dans l’Ecrevisse , le canal intestinal est formé d’un court æsophage, qui remonte de la bouche à l’estomac. Celui-ci est très- volumineux ; il occupe toute l’épaisseur du corps, et peut se distinguer en deux ré- gions : la région cardiaque, qui est globu- leuse , et la région pylorique , dont la sur- face est plissée. La partie supérieure de la région cardiaque et la région pylorique sont soutenues par un appareil solide, des- tiné à achever la trituration des alimens, imparfaitement opérée par les pièces de la bouche, Cet appareil solide est composé de cinq pièces de nature calcaire , comm la carapace, et ces pièces, armées de tuber« cules ou de saillies en forme de dents, sont mises en mouvement par des muscles par- ticuliers. Ces pièces de l’estomac se re- nouvellent tous les ans, comme les tégu- mens du corps. On voit en outre, de cha- que côté de la région cardiaque de l’esto- mac, une plaque de forme circulaire, qui ne se montre qu’à une certaine époque de l’année, ce qui a fait supposer qu’elle était destinée à reproduire les pièces solides de l'estomac. Cependant , il paraît que cette plaque se renouvelle aussi au moment de la mue. On a désigné improprement cette paire de plaques de l’estomac sous le nom d’yeux d’écrevisse. À la suite de l’estomac, vient l'intestin proprement dit, qui est grêle et divisé en deux régions, dont l’une, beaucoup plus courte que l’autre, est com- parée au duodénum par M. Milne Edwards, et présente à l’intérieur un grand nombre de petites villosités, tandis que l’autre, beau. coup plus longue, se termine à l’anus, et peut se comparer au rectum. L’ouverture postérieure du canal intestinal, ou l’anus, est située sur le dernier anneau de l'abdo- inen, Elle a la forme d’une fente longitudi- nale formée par deux espèces de lévres. XIV Dans tous les Décapodes, k structure du tube intestinal est la même, à cela près de quelques différences. Ainsi,dansle Homard, il existe une valvule entre le duodénum et l’autre portion de l'intestin. La longueur relative des deux parties de l'intestin varie d’ailleurs suivant les espèces. Dans le Ho- mard, on observe encore que la face in- terne du duodénum est lisse, tandis que celle du rectum est froncée. Il existe en outre une valvule circulaire entre ces deux portions de l'intestin, et cette valvule cor- respond à un bourrelet extérieur. La forme des pièces qui garnissent l’es- tomac n’est pas la même, a beaucoup près, dans tous les Crustacés. Il arrive quelque- fois qu’elles sont simplement cartilagi- neuses et revêtues de poils. Dans certaines espèces, elles sont représentées par deux petites dents. En un mot, ce système de pièces solides se simplifie à mesure qu’on l’examine dans des Crustacés plus infé- rieurs. B. ORGANES INTÉRIEURS DE LA DIGESTION DANS LES ARACHNIDES. Le tube intestinalne forme pointnonplus de circonvolutions dans cette classe d’ani- maux. 11 se présente sous trois aspects diflé- rens qui correspondent à trois groupes distincts, savoir : les Aranéides, les Scor- pionides et les Acarides. Dans les Aranéides, le tube intestinal s’unit intimement, dans certaines parties de son trajet, avec le corps graisseux dont nous parlerons plus loin (sécrétions). [Il s’y réunit une seule fois, par exemple, dans l’Araignée domestique , et deux fois dans la Clubione atroce. Il existe un renflement à l’endroit où se fait cette réunion, qui a lieu à peu près au milieu de la longueur du tube intestinal. Entre ce renflement et l’ou- verture du pharynx, se trouve l’œsophage ou la première partie du canal intestinal. C’est un tube à peu près cylindrique, plus large cependant vers la tête, et qui présente un peu avant son milieu deux paires d’ap- pendices appelés cæcums ou vaisseaux aveu- gles, que certains auteurs regardent comme un estomac multiple. De ces deux paires de cœcums, la première est plus grosse que l’autre. Entre ces cœcums et la partie du canal qui se réunit aux Corps graisseux, il n’y a plus de renflement. Enfin, en ar- rière de cet endroit, qui est la portion la plus renflée du canal intestinal, et que l’on NTRODUCTION. peut comparer au duodénum, se trouve l'intestin grêle, qui s’élargit un peu vers l’anus. Là , se voit une poche impaire, un autre cæcum, et quatre vaisseaux biliaires, Voici maintenant l’usage de ces diverses parties. Les Aranéides se nourrissent d’in- sectes qu’elles tuent à l’aide du venin que sécrètent des glandes particulières (salivai- res) et qui sort par l'extrémité de leurs mandibules. L’ouverture du pharynx per- met quelquefois l'introduction partielle ou totale de la proie dans l’œsophage, mais quelquefois aussi cette ouverture du pharynx est trop étroite. Dans le premier cas, le pharynx s’ouvre derrière la lëvre ou la languette ; dans le second, il s’ouvre dans cette languette même. Dans Fune comme dans l’autre cas. les Aranéides ne se nourrissent guère que des sucs contenus dans leur proie ; leur æsophage exerce donc une véritable succion. Quant à l’action des appendices et cœcums de cet æsophage ou de l’estomac, elle n’est pas connue, non plus que celle du duodénum, par des ob- servations positives. On sait seulement que les alimens ne paraissent avoir subi leur transformation complète qu’au-delà du duodénum , là où le tube intestinal s’unit au corps graisseux. C’est en effet à partir de ce point que l’on trouve des excrémens dans les intestins, tandis qu’on ne les voit jamais au-dessus. Quant à l’action qu’éprou- vent les alimens à l’endroit où le rectum recoit les vaisseaux appelés biliaires, elle n’est pas bien connue, ainsi que nous le verrons en parlant des Insectes, Dans les Scorpions, le canal intestinal s’unit au corps graisseux ou finit par jplu- sieurs pelites branchessituées latéralement, Ce corps graisseux est disposé en pelits pe- lotons qui se groupent autour de chacune de ces branches. Plus loin, se trouve l’in- sertion de quatre vaisseaux appelés biliai- res, dont quelques uns communiquentavec le cœur ou vaisseau dorsal. L’anus est situé entre les deux derniers anneaux de l’abdo- men, en dessous. Ici l'estomac ne se distin- gue pas de l’æsophage, et la partie du ca- nal qui communique avec le crops grais- seux doit correspondre au duodénum des Araignées. Nous verrons plus loin, en étu- diant le corps graisseux (secrétions), quel est son rôle dans l’acte de la digestion, Enfin, das une espèce d’Acarus (4me- ricanus), le canalintesuünal, suivant M.'TFre- viranus, est fort remarquable, tant par son peu de longueur que par les appendices qu’il présente. II se compose d’un æso- INTRODUCTION. phage assez long et renflé en arrière et qui occupe la moitié de la longueur du corps. A la suite de cet æsophage, vient une por- tion plus grosse que lui, appelée estomac, par Trevirapus, et qui aboutit à l'anus. Vers le milieu de cet estomac, sont insérés deux vaisseaux biliaires. Des extrémités an- térieure et postérieure de cet estomac, par- tent de longs appendices ou vaisseaux , au nombre de trois paires, l’une antérieure, les autres postérieures, qui se répandent dans le corps. Les fonctions de ces diverses parties sont difficiles à expliquer. On sup- pose que les appendices de l'intestin ont pour usage de répandre dans les diverses parties du corps le fluidenutritif. Mais com- ment cette action peut-elle avoir lieu au - moyen de deux paires d’appendices posté- rieurs ? Peut-être, doit-on regarder comme un estomac véritable le renflement posté- rieur de l’œsophage, et comme duodénum la portion de l'intestin qui précéde les vais- seaux biliaires. Dans un cas comme dans l’autre , l’action des vaisseaux situés à la partie postérieure de l'intestin n’est pas expliquée. j ORGANES INTÉRIEURS DE LA DIGESTION DANS LES MYRIAPODES, Ces animaux ont encore un tube intesti- nal dépourvu de circonvolutions. Les di- verses parties dont il se compose sont in- diquées par des renflemens peu marqués. Ainsi, dans la Scolopendre, d’après M.Trevi- ranus, l’æsophage, assez long et grêle, con- duit à un estomac trois fois plus long, en forme de fuseau, et qui communique en arrière, par un rétrécissement peu sensible: avec la portion de l'intestin que nous avons déja nommée duodénum et en arrière de laquelle sont insérés deux vaisseaux biliai- res. Enfin, à la suite des vaisseaux biliaires, se trouve l'intestin rectum, qui aboutit à l'anus. Les deux vaisseaux biliaires pren- nent naissance dans deux masses graisseuses situées sur les côtés de l’œsophage. L’esto- mac des Scolopendres se fait remarquer, suivant le même anatomiste, par l’épaisseur de sa tunique musculeuse. Il paraît que le canal intestinal des Jules offre la même disposition que celui des Scolopendres, si ce n’est que la première partie présente des intersections très-nom- breuses, xv 0, ORGANES INTÉRIEURS DE LA DIGESTION DANS LES INSECTES. On trouve dans ces animaux , à l’origine du canal intestinal, des pièces particulières, situées en dedans de la bouche et entre ses appendices, et qui ont recu les noms de langue, d'épipharynx et d’hypopharynæx. On a nommé langue un organe globuleux hérissé de poils, qui se remarque dans la bouche de certains Orthoptéres. Un organe à peu prés semblable existe encore dans quelques Névroptères; mais il est réuni, suivant M. Savigny, à la lévre inférieure. Dans quelques Hyménoptères (les Guepes), les pièces appelées épipharynx et hypopha- rynx constituent deux sortes d’opercules, destinés à fermer l’ouverture du canal in- testinal. En général, on trouve dans beau- coup d’Insectes des rudimens de la langue ou des valvules du pharynx, qui se distin- guent des appendices de la bouche parce qu’ils ne sont pas extérieurs : ce sont plutôt des organes accessoires du canal intestinal et destinés à la déglutition que des appen- dices de mastication. On leur a donné quel- quefois le nom de langue, sans que l’on puisse les comparer avec certitude à la lan- gue des animaux vertébrés, car rien n’in- dique qu’il y ait analogie de fonctions entre ces deux organes. Le canal intestinal des Insectes est plus compliqué que celui des trois classes pré- cédentes, et forme ordinairement des cir- convolutions qui le rendent plus long que le corps. 11 offre, dans quelques espèces, une disposition remarquable en ce que l’un ‘de ses deux orifices est fermé, Tantôt c’est l'organe extérieur ou buccal, comme dans les OEstres, qui ne prennent aucune nourri- ture à leur état d’Insecte parfait; tantôt c’est au contraire l’orifice postérieur, comme dans les larves des Guëpes, des Abeilles et autres Hyménoptères, qui ne rendent point d’ex- crément. Dans ce dernier cas, l’ouverture anale ne se développe que pendant la trans- formation des larves en nymphes. La nu- trition se fait alors par une assimilation com- plète de la substance mielleuse ou sucrée dont se nourrissent ces larves. Les tuniques ou membranes du canal intestinal des Insectes sont au nombre de trois; mais deux d’entre elles correspon- dent àlamembrane muqueuse des vertébrés et des Crustacés : ce sont d’abord une mu- queuse véritable, trés-molle et toujours XVI très-mince, qui présente des rides longitu- dinales, afin de pouvoir se prêter aux mou- vemens de dilatation du tube intestinal, Cette membrane forme encore , à l’aide de plis transversaux, des valvules destinées à séparer les différentes cavités du tube, et à ralentir ainsi le passage des alimens.— Au- dessous de celte première membrane, que l'on peut comparer à l’épiderme, on en trouve une seconde, appelée papillaire ou celluleuse, qui peut être regardée comme l’analogue du derme, Cette membrane est d’une nature spongieuse , et présente quel- quefois des granulations qui sont disposées dans certaines espèces avec régularité, et dont l’usage n’est pas connu, Quelques anatomistes regardent ces granulations comme des bronches absorbantes. destinées à faire passer le fluide nutritüif de l'intestin dans le corps; d’autres, tel que M. Straus, les prenvent pour des follicules ou petites glandes, destinées àsécréter un liquide utile à la digestion. Aussi, ce dernier auteur leur a-t-il donné le nom de glandes gastriques. — Enfin, la troisième membrane du tube intestinal est une membrane musculeuse formée de deux sortes de fibres, les unes longitudinales et les autres transversales. Ces fibres opèrent les mouvemens de con- traction et de dilatation du canal intestinal, à l’aide desquels la substance nutritive che- mine dans son intérieur. Quant a la mem- brane analogue à la séreuse des animaux vertébrés, et qui existe dans les Crustaces, selon M. Milne Edwards, elle paraît man- quer aux Insectes, ainsi qu'aux Myriapodes et aux Arachuides. Les variations de forme et de struc- ture que présente le canal intestinal des Insectes étant trés-nombreuses, il nous serait impossible de les examiner dans chaque ordre ou dans chaque famille. Nous nous contenterons de jeter un coup- d'œil sur chacune des parties dont il se compose , et d’en indiquer les caractères généraux ou les dispositions insolites. Ces parties, qui n’existent pas toutes dans tous les Insectes, sont : le pharynx ou entrée du canal, l’æsophage, le jabot et le gésier, qui forment un estomac multiple, le ventricule chylifique ou duodéoum, l’instestin grèle, terminé par ua rectum, et enfin, le cæœcum, fixé à quelque point de l'intestin, Le pharynx s'ouvre directement dans Ja bouche, excepté dans certains Hyméno- ptères qui sont pourvus des valvules nom- mées épipharynx et hypopharynx. On ne peut guère le distinguer de la partie sui- INTRODUCTION, » vaite, dont il n’est que le commencement. L'æsophage, qui succède au pharynx, est un tube ordinairement plus étroit que lui , et présente, dans les Lépidoptères, une disposition que l’on ne trouve dans aucun autre ordre d’Insectes. Chez les Lépido- ptères, la portion extérieure de l’æsophage est double et formée de deux tubes dis- tincts, dont chacun communique avec un des tabes de la trompe que forment les mà- choires. La portion bifurquée de l’æsophage est trés-courte ; mais il arrive quelquefois que cette portion se prolonge jusqu’au mi- lieu du thorax. La longueur de l’æsophage varie beaucoup dans ia série des Insectes : tantôt il se termine immédiatement der- riére Ja tête ; tantôt, au contraire , il s’é- tend jusqu’au milieu de l’abdomen , et for- me alors environ les deux tiers du tube digestif. Dans le cas le plus ordinaire, il occupe la longueur du thorax, comme celui des animaux vertébrés, parcourt tout le trajet du cou. Dans quelques espèces , l’æsophage est garni à sa face interne de petites épines attachées à la membrane muqueuse, et destinées à empêcher le re- tour des alimens dans la bouche. Le jubot fait suite au pharynx et répond à l’estomac des animaux vertébrés, soit seul, et dans ce cas l’estomac est simple, soit en y ajoutant le gésier, ce qui constitue un es- tomac composé comme dans les Oiseaux. Lorsque le jabot existe seul, il semble n'être qu’une dilatation de l’œsophage, et se trouve séparé du renflement suivant ou duodénum, par le moyen d’une valvule. 1] présente alors la même structure que l’æso- phage, et ne semble exercer sur les ali- mens qu’une sorte de compression destinée à les amollir. Lorsque le jabot est suivi d’un gésier, il existe dans son intérieur des or- ganes glanduleux destinés sans doute à ver- ser un liquide, et à exercer sur les alimens une action préparatoire à la trituration qu'ils doivent subir dans le gésier. Cet or- gane exerce alors les mêmes fonctions que le jabot des oiseaux ; et mérite de porter le même nom; tandis que quand le jabo existe seul, il doit être appelé estomac. Les glandes que renferme le jabot sont plus ou moins nombreuses, et plus ou moins saillantes, selon les espèces. Quelquefois le jabot présente à l'extérieur des côtes ou saillies régulières, et dans un seul cas (chez les Cicindèles) il est frangé sur les côtés. Dans l’état de vacuité, le ja- bot s’affaisse ; il est alors ridé., Lorsqu’au coutraire il est plein d'alimens, ilest dis- INTRODUCTION. tendu d'une manière inégale, et plus ou moins écarté de la disposition symétrique. — Le jabot manque dans quelques espèces ({anatra linearis), et dans quelques autres, au contraire, il est double ou suivi d'une autre poche semblable a lui, et qui a été désignée sous le nom de ventricule succen- lurié. Tels sont les formes et les usages du ja- bot dans les Insectes broyeurs. Daus les Insectes suceurs, cet organe n'aurai: plus pour usage de modifier les alimens, mais bien d’agir à la manière d’une pompe as- pirante , afin de les faire parvenir dans le canal intestinal. L’air contenu dans le jabot, devenant plus rare par la distension subite de cet organe, permettrait aux alimens li- quides de pénétrer dans l’æsophage. Tel est l’usage que M. Tréviranus et d’autres anato- mistes prêtent au jabot des Hyménoptères, des Lépidoptéres et des Diptéres. Cet or- gane ne se moutre pas dans l’ordre des Hé- miptères, non plus que dans celui des Sy- phonaptères (Puces), et dans quelques Dip- tères. Il existe, mais comme un simple renflement de l’æsophage, dans les Hymé- noptères qui ne sont pas essentiellement suceurs, tels que les Tenthrédines et les Ichneumons; mais dans les autres fa- milles, il forme un sac situé à la face infé- rieure du canal intestinal, entre l’æsophage et le ventricule chylifique, et plissé lors- qu’il est vide. Quand il est rempli d’air, il a l’aspect d’une petite vessie , qui embrasse l’origine du ventricule chylifique, dont il est séparé par une valvule. Dans les Lépi- doptères, le jabot est situé au côté gauche de l’æsophage, en dessous, et communique avec lui par un rétrécissement appelé col. Le jabot, ordinairement simple, est quel- qhefois composé de deux poches, une de chaque côté; il manque tout à-fait dans les espèces dont la trompe est trés-courte. Dans les Diptéres, le jabotest encore plus déve- loppé que dans les Lépidoptères. il y est tantôt simple et tantôt multiple. Son col est quelquefois aussi long que le ventricule chylifique, et le jabot se trouve alors situé au-delà du dernier organe. Le gésier a pour usage de faire subir aux alimens une nouvelle trituration. 11 cor- respond, sous ce rapport, à l’estomac armé de dents des Crustacés, et au gésier de Osi- seaux qui se nourrissent de graines.C’estun organe très-musculeux ou un peu cartilagi- neux, armé en dedans de differentes pièces detrituration : ce sont des dents ou des lames d’apparence cornée ou des épines, suivant 165 Ixs. I. XvIT espèces. Il est bien moins volumineux que le jabot, et n’admet qu’une petite quantité d'alimens à la fois. Sa forme est le plus or- dinairement sphérique ; il n’existe que dans les espèces dont la nourriture est solide, et sutftout dans les espèces carnassières. Sa membrane musculeuse est très-développée et soutient les pièces de son intérieur; Ja membrane muqueuse paraît manquer; Ja membrane interne est épaisse, presque de consistance cornée et fortement plissée. Le ventricule chylifique, de M. Léon Dufour, que l’on appelle aussi duodénum , par comparaison avec les animaux verté- brés, vient après le gésier, ou après le jabot, quand le gésier manque, et quelquefois même après l’œsophage. Ce qui caracté- rise cet organe, c’est l’insertion des vais- seaux biliaires qui sont situés à son ex- trémité. Cependant il arrive souvent que - ces vaisseaux sont attachés à une partie plus éloignée de l’intestin: dans ce cas, le duodénum n’est distingué de l'intestin que par un muscle sphincter qui existe tou- jours. On a nommé cardia l’ouverture an- térieure du ventricule chylifique, et py- lore son ouverture postérieure, Ce qui n'est peut-être pas exact , attendu que cet organe ne semble pas correspondre à l’es- tomac, mais bien au duodënum. C’est, en effet, dans ce ventricule que se fait la trans- formation des alimens en chyle, comme dans le duodénum des vertébrés. Les trois membranes qui le forment adhèrent assez faiblement entre elles, ce qui les rend plus faciles à distinguer et à séparer. La mem- brane musculeuse présente quelquefois des fibres longitudinales qui rappellent les ban- des musculeuses de l’estomac dans certains verlébrés. La.membrane interne ou gra- nuleuse offre surtout ici ces granulations que M. Straus à nommées des glandes gas- triques. Ilexiste à l'extérieur, dans certaines espèces, des papilles ou villosités qui sont des espèces de vaisseaux aveugles, for- més par la muqueuse interne : ces papilles traversent la membrane musculeuse qui ne les recouvre pas. On a regardé ces papilles comme destinées à sécréter un liquide qui se mélerait au chyme, ou comme des vais- seaux absorbans du chyle, Cette dernière opinion paraît la plus probable. Outre ces papilles, il en existe d’autres plus grandes . et moins nombreuses, qui sont recouvertes et enveloppées par la membrane muscu- leuse ; on les trouve surtout dans les Or- thoptéres. Il y a, par exemple, deux de ces papilles, en forme de vésicules, dans 2 XVIII les Grillons, les Courtilières, les Saute- relles; elles sont situées à l’origine du ven- tricule : il y en a six dans les Criquets, où elles sont longues et tubuleuses. On en trouve aussi dans les larves de certains In- sectes qui n’en présentent plus à l’état par- fait : telle est la larve du Hanneton, par exemple, qui en a dix disposées en verti- cilles, et celle de la Cétoine dorée, qui a trois verticilles de ces appendices, chaque verti- cille en offrant douze ou quinze. Dans ce dernier cas, l’un des verticilles est in- séré à l’origine du ventricule, un autre à son milieu , et le troisième en arrière. Le veutricule des Buprestes est remarquable par sa disposition: il offre de chaque côté un vaisseau aveugle plus long que lui, au- quel aboutissent des 1ppendices ou papilles plus courts. Le corps du ventricule Jui- même est dépourvu de papilles. Dans les Faupins, ce même ventricule présente en avant deux poches courtes, mais dépour- vues d’appendices. La forme du ventricule chylifique est trés- variable: ordinairement elle représente un fuseau plus ou moins alongé et plus épais à l’un de ses bouts. Quelquefois il se rétré- cil en arrière et se prolonge sous la forme d’un intestin grèle, en décrivant des cir- convolutions : c’est ce que l’on voit dans le Hauneton, par exemple;ou bien aprés s’être rétréci en intestin, il se montre sous for- me de renflement ples ou moins sphérique, puis se divise en plusieurs intestins fort minces, et se termine enfin dans un se- cond renflement; c’est ce qui arrive dans quelques Hémiptères (Scutelléres). Enfin, un cas plus singulier encore, est celui des Cigales, dans lesquelles cet organe , après s'être aminci en un long inteslin, revient sur lui-même, et le reste du canal intestinal prend son insertion sur la portion la plus antérieure de ce ventricule. Ces exemples suffisent pour faire voir combien cet organe est quelquefois compliqué. Sa longueur, du reste, n’est pas moins variable que sa forme. L'intestin gréle est la portion du canal intestinal qui naît ordinairement à la suite des vaisseaux biliaires ou qui part du rétré- cissement annulaire dont nous avons déjà parlé. Get intestin n'existe pas toujours : c’est ce qui arrive, par exemple, dans les Scutellères, déjà mentionnées. Lorsqu'il existe, c’est un simple tube de longueur ariable, qui se reconnaît à son peu d’é- paisseur. Quelquefois il se renfle dans une ou plusieurs parties de sa longueur, et Ja INTRODUCTION. # portion antérieure, qui est grêle, prend spé- cialement le nom de duodénum; c’est ce que l’on voit dans le Hanneton. Ce nom de duodénum est justifié en apparence par la position des vaisseaux biliaires, qui sont in- sérés sur l'intestin grêle, au-dessous du sphincter qui sépare cet intestin du ventri- cule chylifique ; mais nous verrons que c’est le ventricule chylifique quiremplit les fonc- tions du duodénum. ÿ Le cœcum, appelé aussi colon, n’est pas toujours sous forme d’appendice cæcal, ce qui à porté quelques anatomistes à lui donner l’un ou l’autre de ces deux noms, suivant qu’il forme un vaisseau aveugle ou un vaisseau ouvert aux deux bouts. Souvent il est séparé par une valvule de l'intestin gréle, auquel il fait suite. Sa surface exté- rieure est quelquefois revêtue de papilles qui sécrètent sans doute un liquide, dont l’usage n’est pas connu, mais que l’on croit destiné à faciliter le passage des matières fécales. L'intérieur de cet intestin est en outre garni de plis nombreux , qui doivent servir à ralentir la marche de ces matières, afin qu’elles se dépouillent mieux de toute substance nutritive. Get intestin est quel- quefois pourvu d’un appendice cæcal, formé soit par l’intestin Jui même, qui s’insère par le côté sur l'intestin grêle, soit par une poche particulière, dont la forme est va- riable. Enfin, le rectum est la dernière portion du canal intestinal ; elle est fort courte. et peut n’être regardée que comme l’extré- mité du cœcum. Un sphincter ou muscle annulaire sert à fermer ce rectum, qui dé- bouche dans une sorte de cloaque que ren- ferme le dernier segment du corps. Sa membrane musculeuse est épaisse, et c’est sans doute à celle circonstance qu'est due la forme spéciale que prennent les excré- mens de certaines espèces, pendant leur passage à travers le rectum. Telles sont les diverses parties dont se compose le canal intestinal des Insectes; il nous reste à voir quels sont Jeurs usages, Les alimens, une fois introduits dans la bouche, y éprouvent des modifications qui ne sont pas les mêmes chez les Insectes broyeurs que chez les Insectes suceurs. Les Insectes broyeurs, comme nous l'avons vu, ont souvent dans leur gésier un organe de trituration qui supplée à la mastication im- parfaite des pièces de la bouche; aussi les espèces pourvues de gésier mâchent-elles fort peu leurs alimens. Au contraire, les espèces dépourvues de gésier les divisent , INTRODUCTION. plus exactement entre leurs mâchoires, ou n’en avalent que de petites portions à la fois. Les Insectes suceurs n’ont pas à faire subir à leurs alimens une division préala- ble, puisque cesalimens sont à l’état liquide. Chez eux, les alimens pénètrent dans Je canal intestinal par un mouvement de suc- cion, qui est dû, suivant quelques anato- mistes, à l’action du jabot, et suivant d’au- tres aux contractions et aux dilatations suc- cessives de la trompe; ce ne peut être que par ce moyen, par exemple, qu’a lieu Ja succion des Hémipières. chez lesquels on ne trouve pas de jabot, Et d’ailleurs où sont les expériences qui prouvent que le jabot est un organe de succion ? Les transforma- tions que subissent les alimens dans leur trajet à travers le tube intestinal sont en- core peu connues, On les a supposées, par analogie avec ce qui a lieu dans les ani- maux vertébrés, plutôt qu’on neales consta- tées par des observations directes. Cepen- dant il paraît certain que le fluide versé par les glandes salivaires, dont nous par- lerons plus loin, exerce sur les alimens une action analogue à celle de la salive. Les es- pèces dépourvues de glandes salivaires, et par conséquent de salive, versent par les glandes de leur jabot une liqueur particu- lière que l’on a nommée improprement suc gastrique , et qui remplace , en quelque fa- çon, la salive. Cette liqueur semble servir aussi à la défense de l’animal, qui la rejette abondamment lorsqu'on l’attaque ou qu’on l'excite. Elle doit avoir pour usage de ra- mollir les alimens pendant leur passage à travers le jabot. Elle est transparente chez les espèces qui se nourrissent de substances végétales, et brune chez celles qui se nour- rissent d’Insectes. Son odeur est quelquefois assez prononcée, et sa nalure paraît être toujours alcaline, On voit, par cette dernière circonstance, combien le nom de suc gas- trique lui convient peu. Elle est plus abon- dante lorsque l’Insecte a jeüné quelque temps, et c’est alors surtout qu’il la rejette lorsqu'on l’excite. On prétend même que souvent alors il rejette aussi la membrane muqueuse de son Jabot; c’est, du moins, ce que M. Rengger a observé chez quel- ques chenilles. Lorsque le jabot existe seul, c’est-à-dire lorsqu'il n’y a pas de gésier, les alimens y restent plus long-temps que dans le cas con- traire. Lorsque le gésier existe, les alimens y pénétrent peu à peu, et s’y convertissent enune pulpe homogène sous l'influence des pièces intérieures du gésier et du suc déjà XIX versé par le jabot; c’est alors que le jabot el le gésier exécutent des mouvements dits Péristaltiques, c’est à-dire des mouvemens de contraction et de dilatation destinés à agir sur les alimens, et à mieux opérer leur mélange et leur trituration, Les alimens, lors de leur passage du jabot et du gésier dans le ventricule chylifique, changent déjà de couleur et deviennent plus foncés. Îls étaient à l’élat de chyme avant de passer dans cet organe; ils se converlissent alors en chyle, c’est-à-dire en un liquide épais, blanchâtre, verdätre ou brun, suivant les espèces. Celte transformation prouve d’une manière suflisante que le ventricule chyli- fique correspond au duodénum des ani- maux vertébrés, et de plus , le passage du chyle au travers des membranes de ce ven- tricule met cette supposition hors de doute. On a. en eflet, trouvé de ce chyle entre lesw membranes intérieure et muqueuse du ven- Uicule chylifique, et on l’a vu sortir à tra- vers la membrane extérieure. Le passage du chyle dans la cavité du corps, et par suite dans le sang, se fait ici d’une manière directe, à cause de l’absence de vaisseaux chylifères. Les papilles même du ventri- cule sont remplies de chyle pendant la di- gestion, et s’aflaissent ensuite. La nature du chyle n’est pas la même que celle du chyme ; clle est plutôt albumineuse , puis- qu’elle se coagule dans les acides faibles et dans l'alcool; mais elle se redissout dans l'acide sulfurique concentré. On regarde le chyle comme formé d’albumine en suspen- sion dans l’eau , à cause des flocons qui se manifestent par l’action des acides sur ce chyle. Quant à l’action des vaisseaux biliai- res sur les alimens, nous l’examinerons plus Join ; mais nous pouvons dire ici qu’elle est fort peu connue, et ce qui ne l’est guère plus, c’est l’action qu’exerce sur les ali- mens la portion du tube intestinal qui suit ie ventricule chylifique. [1 paraît probable que dans les espèces où cette portion posté- rieure de l'intestin est longue, la chyhfica- tion continue à s’y opérer, ce que prouve la présence d’une matière pulpeuse sembla- ble à celle du ventricule. Au contraire, lorsque l'intestin est fort court, ainsi qu’on le voit dans les Chenilles, par exemple, la chylification s'opère entièrement dans la première portion du tube intestinal. Il est à remarquer que les excrémens des Insec- tes n’ont point cette odeur désagréable que répandent ceux des animaux vertébrés, ce qui est dû sans doute à la rapidité de Ja du- gestion, è LA “ 1x INTRODUCTION. $S.II. — DE LA CIRCULATION. On appelle ainsi le mouvement du fluide putritif dans l’intérieur du corps. Il a pour cause ou pour point de départ un organe d’impulsion appelé cœur, dont les contrac- tions et les dilatations successives permet- tent la sortie ou l’entrée de ce fluide. Ce mouvement, une fois imprimé, se continue dans toutes les parties du corps, soit dans l'intérieur de vaisseaux fermés, appelés veines et artères, soit dans les grandes ca- vilés du corps, appelées sinus veineux ou simplement sinus. Le premier cas est celui de tous les animaux vertébrés; le second ne se présente que dans les animaux arti- culés. Parmi eux, les Crustacés sont les seuls qui aient des artères ; dans les trois autres classes , il n’existe pas de vaisseaux pour la circulation, quia lieu librement dans l'intérieur du corps. Nous allons étudier successivement la manière dont se fait celte circulation dansles quatre classes d’animaux articulés, %. DE LA CIRCULATION DANS LES CRUSTACÉS, Le chyle, ou la substance nutritive élabo- rée par les intestins, pénètre dans le corps, chez les animaux articulés, par une simple imbibilion à travers les membranes desin- testins, et se répand alors dans le sang pour aller subir l'influence de l’air (respiration), Cette influence lui communique des pro- priétés nouvelles, à l’aide desquelles elle de- vient propre à remplacer les diversesparties du corps. Cette substance nutritive, une fois sortie des intestins, prend le nom de sang et se distingue en sang artériel et en sang veineux, suivant qu’elle a subi l’in- fluence de l'air où qu’il lui reste à la subir, parce que, dans le premier cas, elle circule dans des vaisseau x nommés artères, qui con- duisent le sang du cœur aux extrémités du corps, et que , dans le second, elle re- vient des extrémités au cœur, par les veines. Le sang des Crustacés est limpide et presque incolore, ce qui a fait croire, pendant long- temps, qu'il n'existait pas. 11 cesse d’être transparent lorsqu'on le retire des vais- seaux, prend une teinte bleuâtre et légére- ment rosée, et ne tarde pas à se coaguler sous la forme d’une gelée assez consistante. Lanature en est albumineuse, ce quiparait dû aux globules nombreux qui sontsuspen- dus dans une sorte de fluide séreux. La manière dont le sang cirçule dans le corps a été observée d’une maniére directe, par MM. Audouin et Milne Edwards, il y a une dizaine d’années ; jusque là, on ne possédait à cet égard que des données in- complètes oumême contradictoires. D'aprés ces deux savans , le sang se transporte du cœur dans toutes les parties du corps au moyen de vaisseaux arlériels, et aprés avoir servi pendant ce trajet à la nutrition des organes, il se rend aux branchies (organes de respiration), par le moyen desréservoirs ou sinus veineux ; enfin, des branchies il re- vient à son point de départ, ou le cœur, for- mantainsi ce que l’on appelle une circulation complète. Le cœur, dans les Crustacés les mieux organisés, ou dans les Décapodes (Crabe, Ecrevisse, Homard), etc., est situé à la partie dorsale, immédiatement au-des- sous de la carapace et au-dessus de l'intestin, 11 est muni d’une enveloppe formée par la Ja membrane séreuse qui tapisse, selon M. Milne Edwards, toute Ja cavité des vis- cères, et que Ce savant compare au péri- carde des vertébrés; des colonnes char- nues se distinguent dans son intérieur. En outre, des fibres musculaires le maintien- nent en place, ainsi que les vaisseaux qui en partent. Sa forme est assez irrégulière et sa couleur est blanchâtre. On reconnait aisement le cœur aux battements qu’il exé- cute , lorsqu'on enlève avec soin la partie dorsale de la carapace sur l’animal vivant. Dans les Crustacés inférieurs, il prend une forme de plus en plus allongée et devient enfin semblable à un vaisseau cyhndrique ; ils’étend alors dans toute la longueur de l’ab- domen. Dans les Crustacés décapodes, le cœur donne naissance à six vaisseaux artériels, dont trois partent de son extrémité an- térieure, en dessus, deux autres de sa partie antérieure en dessous, et un seul de sa partie postérieure. Ces vaisseaux artériels sont garnis, à leur origine , d’une valvule formée par des replis membra- neux de Jeur inlérieur et qui empêche le sang ge reflucr des artères dans le INTRODUCTION. cœur, Les trois artères qui naissent de la partie antérieure et supérieure du cœur , sont : l’urtère vphtalmique , impaire et se rendant aux yeux, où elle se diviseen deux branches, et les artères antennaires , qui vont aux antennes, en s’écartani de l’artéère ophthalmique. Elles fournissent, pendant Jeur trajet, des branches nombreuses qui se distribuent aux tégumens, à l’estomac etaux muscles, etc. ; elles se terminent aux an- tennes internes et externes. Les deux ar- tères qui naissent de la partie antérieure et inférieure du cœur, sout appelées Acpati- ques. Elles se ramifient à l'infini et se ré- pandent dans le foie, organe dont nous par- lerons plus loin (sécrétions). Ces deux ar- téres restent distinctes lorsqne le foie lui- même estséparé en deux lobes; mais, quand - celui-cine forme qu’une seule masse (Maïa), ces deux artères s’anastomosent. Enfin, l'artère unique qui part de la région pos- térieure du cœur porte lenom d’artere ster- nale. Elle est plus volumineuse que toutes les autres artères et a pour objet de porter le sang dans l’abdomen, les pattes el même les appendices de la bouche. Gette artére passe à côté de l'intestin et entre les deux lobes du foie pour aller gagner la partie in- férieure du corps; là, elle se recourbe et va se terminer à l’œsophage. Dans les Dé- capodes macroures {Ecrevisse, Hormard), cette artère donne naissance à une grosse branche qui se porte dans l’abdomen ou la queue : c’est l’artere abdominale supé- rieure, qui s’élend jusqu’à l'extrémité du corps, en passant au-dessus de l'irtestin et en fournissant à chaque segment du corps des ramifications qui se répandent dans les muscles. L’artère sternale donne ensuite paissance à un autre artère secondaire, qui part de la face inférieure du thorax: c’est l'artère abdominale inférieure, qui joint les rameaux artériels aux dernières pattes, et pénètre ensuite dansl’abdomen, dontelle parcourt Ja face inférieure. Dans les Déca- podes brachyoures (Crabes, Maia, etc.), l'artère sternale n’envoie dans l'abdomen, qui est fort petit, que des ramifications trés- déliées. Cette disposition du système artériel n’est pas la même dans les Crustacés autres que les Décapodes. Ainsi, dans les Stomapodes ou Squilles, on trouve, au lieu des artères hépatique et sternale. un grand nombre de vaisseaux artériels qui portent le sang dans tout le corps. Chaque anneau ou segment du corps présente même une paire de ces vaisseaux artériels. XXI Quant a la manière dont le sang revient des diverses parties du corps aux branchies, nous avons déja dit que ce retour était opéré dans des canaux, sinus ou lacunes situés dans tous les organes, On ne peut donc pas comparer ces lacunes à des vaisseaux fermés, puis- qu’elles n’ont pas de parois propres. ou que, si elles en ont, elles sont d’une ténuité extrême et formées par du tissu cellulaire intimement uni aux parties voisines. Ces lacunes, suivant MM. Audouin et Milne Edwards, aboutissent toutes à desréservoirs qu’ils nomment sinus veineux. Dans les Crustacés brachyoures. ces sinus sont situés sur Jes côtés du corps, dans les cellules ou espaces vides que laissent entre elles les pieces solides qui constituent les flancs. Ils communiquent tous entre eux, reçoivent des veines qui leur apportent le sang des différentes parties du corps, et portent ce sang dans les branchies par autant de veines qu'il y a de ces branchies. Ces veines, ap- pelées vaisseau x afférents, se ramilient en- suite dans chacune des lamelles qui com- posent les branchies et y versent le sang. Dans les Crustacés macroures, il y a sur les côtes du thorax des golfes ou sinus vei- neux, qui envoient le sang aux branchies, comme dans les brachyoures; mais il existe en outre, à la face inférieure de la cavité du thorax, nn sinus longitudinal qui reçoit le sang de l’abdomen et des viscéres, et qui fait l’oflice d’une veine cave. En effet, les sinus des côtés du thorax ne communi- quent plus entre eux comme dans les bra- chyoures, par suite de la disposition des pié- ces solides des flancs, mais ils s'ouvrent dans le sinus médian, qui les met tous en rapport entre eux. Dans les Stomapodes (Squilles), le sinus médian sert presque seut de réservoir à tout le sang veineux. Lorsque le sang, épanché dans les branchies par les ramificalions de chaque vaisseau afférent, a subi l'influence de l’air, ce qui constitue le phénomène de la respiration, il est repris par d’autres ramitications vasculaires . qui le conduisent dans un vaisseau situé de l’au- tre côté de la branchie, ou a sa face interne. Ce vaisseau est nommé efférent, et conduit au cœur le sang devenu artériel, au moyen d’un canal appelé branchio-cardiaque, qui remonte sur les flancs, et vient s’ouvrir dans une cavité, ou sorte de golfe sanguin, qui occupe l’espace compris entre le bord interne des flancs et le cœur. Les parois de ce golfe se continuent avec celles qui enve- loppent le cœur, et des valvules situées dans la direction de chaque canal branchio- XXII cardiaque, livrent passage au sang qui ar- rive dans le cœur et l’empêchent de rétro- grader. Cette disposition du système circulatoire n’est pas toujours aussi compliquée. Ainsi. daus les Argules . les artères et les veines sont des lacunes formées par les intervalles que renferment les différents organes, et le sang paraît se répandre dans le parenchyme des organes. C’est le mode de circulation que nous allonstrouver dans les Insectes. Le cœur est Loutefois le centre d’impulsion du système, et communique au sang les mou- vemens circulatoires qu’il exécute. Le cœur disparaît cependant, suivant M. Edwards, dans les Nicothoëés et autres Crustacés pa- rasites, ce qui placerait ces animaux au- dessus des Insectes. L Le mode de circulation du sang dans les Crustacésrépond à ce que l’on a appelé une circulation simple , c’est-à-dire que le cœur est disposé de maniére à ne recevoir que du sang artériel, En effet, le sang lui vient des branchies après avoir respiré, et de là se rend daus les diverses parties du corps; c’est donc un cœurartérielou aortique. Arrivé aux diffé- rentes parties du corps, le sang, après s’y être répandu et y avoir perdu ses propriétés arté- rielles, est repris par des veines qui le con- duisent aux branchies. C’est dans ce trajet des organes aux branchies, que doit s’opé- rer le mélange du chyle avec le sang, à tra- vers les membranes de l'intestin, et c’est la présence de ce chyle dans le sang veineux qui doit rendre à celui-ci, sous l'influence de la respiration , les propriétés nutritives qu'il avait perdues par son passage à travers les organes. Telle est la fonction de la cir- culation dans tous les animaux. Elle a ce double but : 4° de prendre dans les diverses parties du corps le sang qui ne sert plus à les nourrir et le chyle que forment lesin- testins par la digestion; 2° de conduire ce mélange à l’organe de la respiration, afin de lui faire acquérir les propriétés qui con- stituent le sang artériel. B. DE LA CIRCULATION DANS LES ARACHNIDES, Nous trouvons ici un mode de circula- tion plus simple que dans les Crustacés, mais cependant un peu plus compliqué que dans les Insectes, au moins pour ce qui con- cerne les Arachnides pulmonaires. Ainsi, dans ces dernières, on trouve immédia- tement au-dessous de la peau de l’abdomen un long vaisseau muni d'expansions latéra- INTRODUCTION. les qui est le cœur. Ce cœur est considéré comme aortique , ainsi que celui des Grus- tacés et le vaisseau dorsal des Myriapo- des et des Insectes. 11 est élargi, suivant M. Walkenaer, à l’endroit où l'abdomen s’unit au thorax, puis il s’élargit de ncu- veau à son milieu, et se rétrécit en ar- rière. Sa partie antérieure présenterait d’a- prés le même auteur, deux vaisseaux situés au-dessous de sa première dilatation ; d’au- tres vaisseaux partiraient des côtés du cœur, et se perdraient dans le corps graïsseux; enfin, en arriére, il y aurait encore deux paires de vaisseaux qui se portleraient à l'extrémité du corps. Quant aux rapports de ces vaisseaux aorliques , ou artères avec des vaisseaux veineux, ils ne sont pas con- pus, non plus que les rapports des vaisseaux veineux avec les poumons. On croît cepen- dant avoir vu des vaisseaux de communica- tion entre les poumons et le cœur; mais comme les Arachnideson!aussidestrachées, c’est-à-dire des organes de respiration sem- blables à ceux des Insectes, il est à croire que le sang veineux se trouve porté à l’état de sangartériel par l'influence de l’air,qui vient le trouver dans les diverses parties du corps. On a prétendu cependant { Leuwenhoeck) que dans les Araignées le sang circule dans des veines et dans des artères, et M. Straus admet aussi, chez ces animaux, une véri- table circulation cemme dans les Crustacés ; mais on ne possède pas encore de descrip- tions suffisantes des organes de la circula- tion chez les Arachnides. Dans celles qui sont purement trachéennes, la circulation a lieu comme dans les Insectes. 7. DE LA CIRCULATION DANS LES MYRIAPODES, Dans ces animaux, la circulation est la même que celle des Insectes. Comme les Myriapodes n’ont point d’abdomen propre- ment dit, ou plutôt comme tout leur corps se compose d’un abdomen ou d’un thorax, excepté la tête, qui est formée par !es pre- miers segmens munies des appendices de Ja bouche, leur cœur, ou vaisseau dorsal, s’é- tend depuis la partie où finit la tête, ou de- puis le premier anneau qui porte des pattes (le deuxième de tout le corps en apparence) jusqu’à l'extrémité postérieure, 11 se ter- mine en avant, suivent M. Straus, par une artère qui s’élend jusqu’à la bouche. Cette artère produit à sa naissance deux bran- ches qui se portent ohiquement en avant, etau-delà deux autres branches qui se diri- gent au-dessous; enfin, une troisième paire, INTRODUCTION. plus faible encore , se rend aux appendices de la bouche. Cette ramification de l'artère indique, comme le fait remarquer l’anato- misle que nous venons de citer, un degré d'organisation plus élevé que celui des In- sectes, 0, DE LA CIRCULATION DANS LES INSECTES, Dans ces animaux, ainsi que dans Îles Myriapodes et les Arachnides, la circula- tion n’a pas lieu à l’aide de vaisseaux fer- més, comme nous avops vu que cela arrive encore dans les Crustacés. On a même cru, jusque dans ces derniers temps, que les trois premières classes d’articulés que nous ve- nons de nommer étaient dépourvues de cir- culation. On admettait que le sang, répandu dans toute la cavité du corps, y baignait les organessans exécuter aucune espèce de mou- vement, Mais on a découvert, depuis peu, que leur fluide sanguin éprouvait un mou- vement de translation que l’on peut com- parer à une circulation véritable, quoi- que plus simple que celle des Crusta- cés, et surtout que celle des animaux vertébrés. Cette circulation a pour organe d’impulsion un vaisseau appelé dorsal, comme dans les Myriapodes et les Arachni- des, qui est superposé au canal intestinal, et s'étend dans toute la longueur du corps. Une couche de tissu graisseux retient cet organe en place immédiatement au-dessous de la peau. Il est trés-facile à distinguer, dans certaines larves d’Insectes qui sont pues, et dans beaucoup de chenilles en par- üiculier. On voit alors des mouvemens de contraction et de dilatation, qui font chemi- perde l’extrémité postérieure vers la tête le sang contenu dans son intérieur, el ces mou- vemens se produisent avec une grande ré- gularité. On crut d’abord que cet organe, qui est un véritable cœur, ou du moins une aorte, était ouvert au deux extrémités; et l’on crut en même temps (Swammerdam) que certains vaisseaux partaient de cecœur, et que d’autres s’y rendaient, ce qui consti- tuait une circulation complète. On crut même avoir vu un second vaisseau . situé à Ja partie inférieure du corps, et exécutant, comme le vaisseau dorsal, des mouvemens réguliers ; mais il paraît que ce second vais- seau ne serait autre chose que le canal in- testinal lui-même, qui exécute aussi desmou- vemens appelés péristaltiques. Enfin, on crut avoir distingué des vaisseaux sanguins dans les pattes de quelques Insectes, ou du XXIIE moins on y reconnut des courants d’un li- quide qui ne pouvait être que du sang. D’autres auteurs ont cru que le vaisseau dorsal n’était pas un organe de circulation, maisbien de quelquesécrétion. Ainsi, Lyon- net le crut chargé de sécréter la substance des nerfs; Cuvier ne détermina pas la na- ture de sa sécrétion, et M. Marcel de Serres pensa qu’il avait pour fonction d’absorber une partie du chyle qui transsude à travers les paroïs du canal intestinal, et de le faire passer entre les mailles du corps graisseux, où il aurait produit Ja graisse. Ge qui em- pêchait surtout de déterminer les fonc- tions du vaisseau dorsal, c’est qu’on le re- gardait alors comme fermé de toutes parts. Mais aujourd’hui, il ne reste plus de doutes à cet égard, depuis que l’on a constaté les mouvemens du fluide sanguin, et que l’on a acquis une Connaissance plus exacte de la structure du cœur. Le sang des Insectes est incolore ou lé- gèrement coloré en vert. Il tient en suspen- sion des globules qui différent d’une espèce à l’autre, comme cela arrive dans les ani- maux vertébrés. Suivant Carus, ces glo- bules, dans quelques Insectes (Agrion puel- la), sont plus gros que dans l’homme ; mais suivant d’autres observateurs, ils seraient plus petits, du moins dans certaines espè- ces. Le sang tiré du vaisseau dorsal se dis- sout promptement dans l’eau; ses globules perdent leur transparence, et se prennent en une masse visqueuse qui se dessèche et craque sous les doigts comme le sang de l’homme, Le cœur ou vaisseau dorsal est plus large au milieu qu'aux extrémités , et surtout qu’à l’extrémité antérieure. Il semble di- visé, dans quelques espèces, en deux por- tions, dans le sens de sa longueur; mais cette division apparente n’est due qu’à un sillon Jongitudinal. Ce vaisseau présente des flexuosités qui tiennent à la forme du corps. Dans les larves, il est presque droit et s’infléchit seulement dans la tête, où il va se porter sous l’œsophage ; mais, dans les In- sectes parfaits, il est plus flexueux, à cause des trois divisions que présente le corps. Il est formé, suivant M. Straus, de deux mem- branes qui adhèrent intimement entreelles : l’une extérieure et musculeuse, l’autre in- térieure et muqueuse. D’après le même anatomiste, le cœur est partagé en deux parties, dont chacune rem- plit des fonctions différentes. La premiére occupe l’abdomen, et se compose d’une sé- rie de cellules séparées entre celles par XXIY des valvules simples, suivant M. Straus Melolontha vulgaris), doubles, suivant M. Newport (Sphinx ligustri). Ces valvu- les sont formées par deux replis des mem- branes du cœur, l’un supérieur, l’autre inférieur, et empêchent le sang de revenir d'avant en arrière. [1 y aurait, en outre. sur les côtés de chaque cellule, une ouver- ture transversale, munie également d’une valvule qui empêche le sang de sortir du cœur ; le nombre des cellules parait d’ail- leurs varier d’une espèce à l’autre. On con- çoit comment a lieu la marche du sang dans l'organe, par suite de la contraction de cha- cune des cellules, ce qui chasse le sang dans la cellule suivante , et par suite de leur di- Jatation, ce qui laisse entrer celui de l'inté- rieur du corps. Des expansions musculaires qui accompagnent le cœur de chaque côté favorisent ses mouvemens de contraction et de dilatation ; elles sont attachées par leur extrémité aux anneaux de l’abdomen. La seconde partie du cœur est plus étroite que la première ; ses membranes sont plus déli- cates, et l’on n’y aperçoit plus ni valvules hi expansions musculaires. Cette partie com- mence d’ordinaire en arrière du thorax et se rétrécit jusqu’à l'extrémité en s’infléchis- sant. Elle se termine en avant de la tête, soit par une ouverture unique, soit par deux branches courtes qui s’écartent l’une de l’autre ; quelquefois même elle présente un plus grand nombre de branches. Le nombre des contractions du vaisseau dorsal varie avec la température et le déve- loppement plus ou moins avancé de l’ani- mal. D’après M. Hérold, le ver à soie, par- venu à toule sa grandeur, exécute de 30 à 40 pulsations par minute,sous Ja température ‘de 16 à 20 degrés (Réaumur), et il n’en exécute plus que de 6 à 8 à la température de 40 à 12 degrés. Dans les chenilles plus jeunes de la même espèce , le nombre des pulsations est d'environ 28 par minute à la température de 45 degrés. Lorsque la tem- pérature était plus élevée, et que la che- nille exécutait des mouvemens violens, les pulsations devenaient si rapides et si irré- gulières, qu’on ne pouvait plus les compter. Le sang, poussé au dehors du vaisseau dorsal , se répand dans l’intérieur du corps, INTRODUCTION. pénètre dans foutesles parties, et revient au vaisseau dorsal par l'extrémité opposée. La circulation est d'autant plus rapide, que l’insecte est plus jeune. Par la suite, on ne la distingue plus qu’imparfaitement. Dans les larves d’une Ephémère (E. margi- nata), on voit trois Courans principaux qui vont de l'extrémité antérieure du vaisseau dorsal à l’extrémité opposée du corps. Un de ces courans, plus fort que les autres, marche en ligne droite, tandis que les au- tres sont sinueux. Il part de ces trois cou- rans des courans secondaires , dont les uns vont directement à l’extrémité postérieure du vaisseau dorsal, les autres se rendent à ses ouvertures latérales, et enfin d’autres pénètrent dans les filets terminaux de la larte, ainsi que dans les pattes et dans les antennes. Ces courans, parvenus aux ex- trémités des organes, reviennent sur Eux- mêmes, en se rapprochant beaucoup de leur premiére direction. Il est remarquable que la circulation du sang est surtout visible dans les larves aqua- tiques. Gependant on l’a constatée aussi dans d’autres larves, et même dans des In- sectes parfaits, mais, en général, elle est beaucoup moins visible dans ces derniers, et cela tient sans doute à ce que beaucoup d’entre eux ne prennent que peu de nour- rilture, ou même n'en prennent point du tout. Dés lors leur circulation doit être fort ralentie, puisque, le canal intestinal ne four- nissant plus alors de chyle, le courant san- guin, destiné surtout à faire acquérir à ce chyle les qualités de sang artériel, n’ont plus à s’exécuter. 11 n’existe pas ici de diflé- rence sensible entre le sang artériel et le sang veineux , parce que l’air, comme nous le verrons bientôt , étant répandu dans tous les organes, doit communiquer immé- diatement au sang qui se forme les qualités du sang artériel. Les mouvemens impri- més au sang dans le corps des Insectes doivent donc avoir uniquement pour but de mélanger le chyle avec le sang , puisque ce chyle n’a pas besoin d’être conduit, comme chez les animaux vertébrés et les Crustacés, à des organes de respiration, pour y acquérir les prepriétés qui le ren- dent nutritif. à INTRODUCTION. AXV $ IT DE LA RESPIRATION. Cette fonction a pour but de faire acqué- rir au sang qui a servi à nourrir les orga- nes, des propriétés nouvelles qui le rendent apte à les nourrir encore. Elle a également pour but de convertir le chyle en sang, lorsque ce chyle s’est mélangé avec le sang qui vient des diverses parties du corps. Elle s'exécute ordinairement dans des or- ganes spéciaux, appelés poumons ou bran- chies, où le sang vient subir l'influence de l'air et lui emprunter certains principes, (l'oxigène) , tandis qu’elle lui en communi- que d’autres, l’acide carbonique, devenus inutiles à l’individu. Les poumons sont des organes dans lesquels le sang vient se met- tre en contact avec l’air extérieur. Les branchies sont des organes dans lesqueis l'air pénètre à l’état de mélange ou de dis- solution dans l’eau. Ces deux espèces d’or- ganes correspondent aux deux manières d’être de la respiration dans les animaux, savoir: la respiration aérienne et la respi- ration aquatique. Bien que les animaux ar- ticulés ne respirent l’air que de l’une ou l’autre de ces deux manières, ils n’en pré- sentent pas moins des organes respiratoires de plus de deux sortes. Ainsi nous trouve- rons chez eux des branchies ( Crustacés) destinées à la respiration dans l’eau, et deux espèces de poumons : les uns, quoique des- tinés à la respiration aérienne, ont la struc- ture des branchies, c’est-à-dire qu'ils sont formés de lamelles superposées , mais ren- fermées dans une poche distincte (4rachni- des pulmonaires) ; les autres, appelés tra- chées, sont des tubes dans lesquels l’air cir- cule et par lesquels il se trouve conduit à tous les organes, Cette dernière espèce de poumons, ou ces trachées, sont les organes respiratoires de tous les Insectes, des My- riapodes, de certaines Arachnides, appe- lées, à cause de cela, trachéennes. Cepen- dant il existe des Insectes aquatiques, qui respirent, au moins à l’état de larve, Pair renfermé dans l’eau; dans ce cas, ils ont des branchies, ou du moins on a donné ce nom aux organes par lesquels ils respirent. D’autres Insectes, au contraire, quoique vivant toujours dans l’eau, sont obligés de venir à la surface pour respirer l'air en ture ; dans ce cas, ils ont des trachées. Nous allons examiner successivement les modifications de structure et le jeu de ces organes dans chacune des quatre classes d’a- nimaux articulés. &. DE LA RESPIRATION DANS LES CRUSTACÉS. La respiration dans ces animaux est pres- que entièrement aquatique, et s’exécute à l’aide de branchies. 11 n’y a d'exception que pour quelques Crustacés terrestres (les Cloportes et quelques autres). Les bran- chies sont des organes de forme diverse, sui- vant les espèces, mais leur usage est partout le même. 11 consiste à plonger dans l’eau où vit l’animal, et à mettre en contact avec celte eau, ou mieux avec l’air qu’elle con- tient, le sang qui a nourri les différentes par- Ues du corps, et, qui se trouve mêlé au chyle. Aussi les branchies sont-elles traver- sées par des vaisseaux sanguins, dont nous avons indiqué ci-dessus la disposition géné- rale : deux vaisseaux principaux servant à apporter le sang veineux aux branchies, et à en emporter le sang artériel (vaisseaux afférent et efférent). Chacun de ces vais- seaux communique avec un grand nombre d’autres vaisseaux trés-pelits, à travers les parois desquels se fait la respiration, c’est- à-dire Ja transformation du sang veineux en sang artériel, C’est sans doute par le tissu même de la branchie que se fait le passage du sang d’un ordre de vaisseaux à l’autre, en sorte que le vaisseau afférent dépose le sang dans les ramifications veineuses ou vaisseaux secondaires, et que de là ce sang passe, au moyen des ramifications artériel- les, dans le vaisseau efférent, qui joue ici le rôle d’une veine pulmonaire. Dans les Crustacés les plus élevés sous le rapport de l’organisation, et dans les Décapodes, les branchies représentent une espèce de py- ramide très-allongée, qui est composée dans les Brachyoures ( Crabes ), de lamelles empilées les unes sur les autres, et dans les Macroures (Homard, Ecrevisse), de petits tubes implantés sur l’axe que forment jes deux vaisseaux afférent et efférent; ces branchies sont renfermées de chaque côté du thorax dans une cavilé revètue d’une enveloppe spéciale. Celle cavité présente en avant, dans les Brachyoures, une ouverture XXI pardiculiére, et de plus elle communique avec l'extérieur dans les Macroures, par la fente que laisse dans toute sa longueur la carapace, en s'appliquant sur le thorax. Le nombre des pyramides branchiales qui se présentent de chaque côté varie avec les espèces, etles premiéeres,ordinairement fort petites etrudimentaires, sontinsérées sur les deux derniers pieds-mâchoires , tandis que lesautressont attachées sur l'espèce de sque- lelte ou de charpente solide que recouvre la carapace. L’appendice extérieur des trois paires de pieds-mâchoires, dans les Bra- chyoures, se porte sur les branchies; les deux premiers en dehors, le troisième en dedans, et par les mouvemens qu’exécutent les pieds-mâchoires, ces appendices sont promenés successivement sur toute Ja sur- face des branchies,qu’ils doivent ainsi débar- rasser les corps inutiles ou nuisibles, Dans les Macroures, ou dans l’Ecrevisseet le Ho- mard , les quatre premiers appendices am- bulatoires ou les quatre premières pattes, y compris le dernier pied-mâchoire, se prolongent en forme de fouet ou mieux de lamelle , et vont se placer entre chaque py- ramide branchiale. Il-résulte des expérien- ces de MM. Audouin et Milne Evwards, que l’eau est renouvelée autour des bran- chies, à l’aide des mouvements qu’exécute de chaque côté la seconde paire de mà- choires, sur la portion qui les représente le palpe est élargi à cet effet, et forme une sorte de volet, qui tourne sur le corps de la mâchoire comme sur son pivot. 11 paraît que si l’on interrompt les mouvements de ces appendices, le courant d’eau qui pas- sait devant les branchies s’arrête, et l’ani- mal meurt asphyxié. Certains Crustacés Décapodes, que l’on rencontre souvent à terre, et qui s’éloi- gnent plus ou moins des rivières ou des eaux de la mer, dans lesquelles ils vivent, ont cependant besoin de respirer, sinon l'air contenu dans l’eau, au moins un air très-humide, Leur appareil respiratoire offre une disposition trés-favorable, et qui a été observee par MM. Audouin et Milne Edwards. Elle consiste dans une plus grande étendue de la cavité des branchies, ce qui permet à ces animaux d’y conserver une certaine quantilé d’eau que retient un repli de l’enveloppe même de la cavité, C’est ainsi que ces Crustacés peuvent se creuser des terriers et séjourner pendant un temps assez long hors de l’eau. Au pre- mier conp d'œil, cette observation semble contradictoire avec celle que nous avons INTRODUCTION. rapportée to@t-a-l’heure, au sujet de l’as- phyxie qu’éprouvent les Crustacés , lorsque le courant d’eau qui baigne leurs branchies est intercepté; mais en y réfléchissant, on voitque, dans ce dernier cas, l’asphyxie ré- sulte de ce que les branchies ne reçoivent pas assez d’air lorsque l’eau s’arrête autour d’el- les, Au contraire, dans les Crabes appelés ter“ restres, et qui renferment dans leur cavité respiratoire une certaine quantité d’eau, Pair qui passe continuellement dans cette cavité se sature d'humidité au degré con- venable pour ne pas dessécher les branchies. Cette dernière condition paraît même la seule essentielle à la respiration des Crus- tacés, d’après une autre expérience de MM. Audouin et Edwards, qui sont par- venus à prolonger la vie des Homards et de quelques autres espèces, en les plaçant dans de l’air chargé d'humidité. C’est même ainsi que l’on envoie ces animaux vivans par Ja voie du commerce, en les en- veloppant dans des plantes humides, qui sa- turent d’eau au degré convenable l'air que respirent ces Crustacés. Les branchies ne sont pas organisées dans tous les animaux de cette classe comme elles le sont dans les Décapodes, qui nous ont occupés jusqu'ici. Au lien d’êtrerenfermées dans des cavités spéciales du thorax, elles sont aussi quelquefois situées au dehors. Ainsi dans les Stomapodes (Squilles), les branchies sont fixées sous le ventre, à la bsse des cinq premières paires de pattes et flot- tent librement dans l’eau; ces branchies sont des sortes de peignes fort élégans, dont le dos est formé par un gros vaisseau et les dents par des vaisseaux plus grêles, garnis eux mêmes de franges longues et nombreuses. D’autres Crustacés, dont les branchies sont au dehors, présentent plus de simplicité dans la structure de ces orga- nes. Ainsi quelquefois (Amphipodes), les pattes ou appendices du thorax présentent à leur base deux expansions, dont la plus extérieure a l’aspect d’une sorte de vési- cule : c’est là l’organe de la respiration; quelquefois ces branchies extérieures exis- tent simultanément avec des branchies inté- rieuress; c’est ce qui arrive dans quelques Décapodes. Dansunautreordre (Isopodes), les appendices extérieurs sont encore Je siége de la respiration; ce sont les appen- dices des cinq premiers anneaux de l’abdo- men. Ils consistent en un petit article qui supporte deux lames membraneuses etmol- les. ayant plus ou moins l’apparence d’une vésicule, Quelquefois les appendices de Ja INTRODUCTION. respiration servent en même temps à la lo- comotion. Ainsi dans les Branchipes et les Apus. les appendices qui font suite à ceux de la bouche ont une partie foliacée, et une autre plus ou moins vésiculeuse, et que l’on regarde comme l’organe de Ja respira- tion, bien que l’on n’ait à cet égard aucune certitude. 11 est enfin des Crustacés, tels que les Phyllosomes et autres, chez les- quels on ne voit aucun organe de respira- tion. On suppose que cette fonction s’exé- cute alors par toute la surface du corps. Enfin il nous reste à parler de là respira- tion des Cloportes, qui sont des Crustacés terrestres. Chez ces animaux , les organes de Ja respiration sont des lames situées sous Pabdomen , et fixées à des appendices que l’on appelle des fausses pattes. Ces lames sont percées de trous irréguliers par lesquels entre l'air pour se répandre dans leur in- térieur, autour d’une sorte de branchie ramifiée. Les Cloportes vivent dansles lieux humides, ce qui fait croire que leur respi- ration est analogue à celle des autres Crus- lacés terrestres, Ces sortes de poches pul- monaires des Cloportes et de quelques ani- maux voisins nous conduisent aux sacs pulmonaires des Aranéides. B. DE LA RESPIRATION DANS LES ARACHNIDES. Cette fonction s’exécute dans les Arach- pides, soit par deux organes différens, savoir des poumons (ou branchies feuilletées) et des trachées, soit par des trachées seules ; les poumons sont au nombre de huit, ou de quatre, ou de deux, suivant les espèces. Ce sont des sacs s’ouvrant au dehors par au- tant de stigmates ou de fentes, et renfer- mant dans leur intérieur des lamelles trés- délicates, entre lesquelles l'air doit circu- ler. Danscertaines Araignées,qui ont quatre sacs pulmonaires, deux de ces sacs commu- niquent avec des trachées et l’air pénètre ainsi dans l’intérieur du corps. On admet aussi que les sacs pulmonaires qui ne com- muniquent pas avec des trachées, sont en rapport avec des vaisseaux très-fins, qui se rendent au cœur du vaisseau dorsal. Dans les Aranéides, les sacs pulmonaires sont si- tués dans l abdomen ; dans les Scorpions, ils occupent les côtés du thorax. Il existe en outre dans les Aranéides des stigmates qui sont les ouvertures de véritables tra- chées ( Walckenaer ;. C’est d’après leur mode de respiration que les Arachnides ont été partagées en deux grandes divisions : XXVIL les pulmonaires (Araignée, Scorpion) et les trachéennes (Faucheur, Acarus, etc). Cependant il faut remarquer que les Arachnides pulmonaires présentent les deux sortes d'organes respiratoires, pou- mons et trachées, tandis que les autres n’ont que des trachées. 7- DE LA RESPIRATION DANS LES MYRIAPODES. Les organes de la respiration étant les mêmes chez ces animaux que dans les In- sectes, nous n’en ferons pas le sujet d’un article particulier. On pourra leur appli- quer ce que nous aurons à dire de la respi- ration dans cette dernière classe d’Articu- lés, ou du moins de ceux d’entre eux dont la respiration est exclusivement aérienne. d, DE LA RESPIRATION DANS LES INSECTES, Nous avons vu plus haut qu’il y avait chez les Insectes deux modes de respira- tion : celle de l'air libre et celle de Pair en dissolution dans l’eau. Le premier cas étant le plus fréquent, c’est par lui que nous al- lons commencer. 1. Respiration aérienne des Insectes. Les organes à l’aide desquels s'exécute ce mode de respiration sont les trachées, Ge sont des tubes destinés à conduire l’air dans toutes les parties du corps des Insec- tes, afin de débarrasser le sang de ces ani- maux du carbone qui lui est inutile, Ces tubes sont à peu prés cylindriques, maisils s’atténuent de plus en plus jusqu’à leur ter- minaison dans les organes, à peu prés comme le font les artères dans les animaux vertébrés. Ils sont formés de deux mem- branes : l’une extérieure, lisse, très-mince, et d’un blanc brillant et nacré (hors quel- ques cas particuliers); l’autre plus mince en- core, et comparable à une membrane mu- queuse. Entre ces deux membranes s’en- roule un filet de consistance cartilagineuse, et d’un blanc brillant et nacré. Ce filet of- fre une disposition en spirale analogue à celle des élastiques d’une bretelle, ou des trachées des végétaux, et c’est sans doute à cette ressemblance que les organes res- piratoires des Insectes doivent le nom de trachées, Le filet qui s’enroule en spi- rale est tantôt cylindrique et tantôt aplati. 11 adhère assez peu à la membrane externe, XXYIIT mais beaucoup plus intimement à l’interne. Ce filet est facile à dérouler, mais il en- traîne avec lui des lambeaux de cette der- nière membrane. Lorsqu'il est aplati, les tours de spire qu’il forme sont plus serrés que lorsqu'il est cylindrique ; il existe dans ce dernier cas des intervalles que remplit la membrane interne. Lorsqu'une trachée vient à se ramifier, le filet en spirale se montre interrompu au point d'insertion de la nouvelle branche. C’est ce filet qui donne aux trachées la forme qu’elles pré- sentent, qui leur permet certains mouve- mens de contraction et de dilatation. Le nombre de ces trachées est trés-consi- dérable. Elles consistent d’abord en un tronc unique, qui naît sous un angle va- riable d’une ouverture appelée stigmate, et par laquelle il communique avec l'air exté- rieur. Ce trou se divise bientôt en deux branches, dont chacune va se réunir à des branches semblables partant des stigmates voisins. ce qui établit une communication entre tous les stigmates d’un même côté du corps. Quelquefois les trachées se divisent dès leur origine en un plus grand nombre de branches qui se dirigent dans le sens de l'axe du corps, et s’anastomosent plusieurs fois entre elles. Quelques-unes de ces tra- chées se répandent dans les diverses parties du corps , tandis que d’autres, plus grosses que les précédentes, se dirigent transversa- lement vers les trachées du côté opposé du corps avec lesquelles elles se réunissent. Quelquefois encore, avant de se réunir, ces trachées forment de chaque côté du corps, auprès de la ligne médiane, un nouveau tronc longitudinal, qui s’étend d’une extré- milé à l’autre. Il résulte de cette disposi- tion , qui est quelquefois très-compliquée , que les stigmates des deux côtés du corps de l’Insecte sont mis en rapport au moyen des trachées, et que l’air, qui n’entre- rait que d’un seul côté, se répandrait éga- lement dans tous les organes. Cependant celle communication n’existe pas toujours, et dans Ja plupart des Hémiptères, les tra- chées se ramifient dés leur origine et se ré- pandent dans les différentes parties du corps. Mais, dans ce cas, les stigmates des deux côtés du corps, ni même ceux d’un seul côté ne communiquent pas entre eux (1); quelquefois les stigmates d’un même côté sont mis en rapport par des tissus Jlongitudinaux, et l’on observe des différences sous ce rapport entre les di- (1) Léon Dufour, Anat, des IHémiptires. INTRODUCTION. » vers Insectes de cet ordre. Les Myriapodes et les Arachnides trachéennes nous présen- tent le cas le plus simple du développement des trachées, car chaque vaisseau trachéen se divise de suite saus communiquer avec les vaisseaux voisins. On a remarqué que les trachées qui se rendent transversale- ment d’un côté du corps à l’autre fournis-' sent trés-peu de branches, et que les tra- chées renfermées dans le thorax en don- nent un plus grand nombre que celles de l’abdomen. Outre les trachées que nous venons de décrire, et que l’on a nommées tubuleuses, il en existe d’autres qui ont recu, à cause de leur forme, le nom de vésiculeuses. Ces dernières sont des poches à air, formées par les deux membranes des trachées tubuleu- ses, mais dépourvues de filet en spirale. On y remarque cependant des points qui sem- blent indiquer que ce filet aurait été rompu en très-petits fragments par la dilatation des enveloppes. Ces trachées vésiculeuses sont en effet de simples renflemens des tra- chées tubuleuses. Quelquefois cependant elles sont soutenues par des cercles d’ap- parence cornée à leur base, et qui seraient formés par des prolongements des tégu- ments du corps. On trouve principalement ces trachées vésiculeuses dans les Insectes qui volent fort et Jong-temps. Elles au- raient alors pour usage de soutenir l’In- secte pendant le vol, en se remplissant d'air, et nécessiteraient une moindre dé- pense de force musculaire. On a remarqué ces trachées chez des espèces dont le corps est lourd et épais (Scutelléres, etc.), tandis qu’elles manquent à d’autres espèces très- légères. C’est surtout parmi les Orthopte- res qu’on en trouve le plus, et en plus grand nombre ; il en existe chez eux jusque dans la tête. Ce sont de semblables tra- chées, très-développées, qui donnent à l’ab- domen de certains Diptères la transparence qu’on leur connaît. Elles prennent alors la forme des parties du corps dans lesquelles elles sont placées. EnGn, il existe encore une troisième sorte de trachées. que l’on a nommées parenchy- mateuses. Ce sont des trachées tubuleuses, qui, au lieu de se ramifier, se réunissent entre elles, s’enchevêtrent les unes dans les les autres, et forment ainsi une masse ir- régulière renfermée dans une enveloppe membraneuse, qui semble dénuée de con- tractilité. Ces trachées forment des masses situées dans diverses parties du corps, et que l’on n’a encore rencontrées que dans INTRODUCTION. un petit nombre d’Insectes. Leur usage est d’ailleurs inconnu (1). Les ouvertures par lesquelles les trachées communiquent avec l’air extérieur, por- tent, comme nous l’avons dit, le nom de stigmates. Ce sont des fentes de forme ronde ou ovale, disposées par paires de chaque côté du corps. Chaque anneau du corps de l’Insecte en présente au plus une paire, mais la tête en est toujours dépourvue , ainsi que l’un des trois anneaux du thorax, et le dernier de l'abdomen. Il s’en faut en outre que tous les autres anneaux du corps aient leur paire de stigmates. Leur nombre varie avec les différens ordres d’Insectes, et même, dans chaque ordre, il varie d’une famille à l’autre. On distingue les stigmates en thoraci- ques et abdominaux, suivant qu’ils sont pla- cés au thorax ou à l’abdomen , et dans les larves où ces deux parties ne sont pas en- core séparées, on reconnait le thorax à la position des stigmales, qui est la même que dans l’Insecte parfait. Les stigmales sont ou- verts, ou auprés du point de réunion des deux anneaux, ou sur la membrane même qui réunit ces anneaux. Ceux du thorax sont fort difficiles à apercevoir dansles In- sectes parfaits, à cause de leur situation en- tre les trois anneaux qui composent cetle partie du corps; ils s’ouvrent dans la mem- brane qui sépare ces anneaux, et pour met- tre cette membrane à découvert, il faut écarter l’un de l’autre les anneaux du tho- rax. Ces stigmates thoraciques sont ainsi au nombre de quatre : savoir, une paire entre le prothorax et le mésothorax, et l’autre paire entre le mésothorax et le métathorax. Il y a des stigmates qui ne sont qu’appa- rens, ou qui sont des stigmates oblitérés ; c’est ce que l’on voit dans les Népes (1), qui respirent par un tube placé au bout du corps, et dont l’abdomen présente cepen- dant une série d’impressions qui ont toute l'apparence des stigmates. La structure des stigmates n’est pas tou- jours la même : tantôt c’est une simple fente ouverte dans les tégumens du corps, tantôt elle est formée par deux portions de ces tégumens voisines l’un de l’autre, et qui peuvent, en se rapprochant, fermer le stig- mate. Il arrive même souvent que les bords de ces pièces sont dentés , ce qui rend plus intime l’occlusion du stigmate , ou que des (1) Foy. LéonDufour, Ann. des Se. Nat.,t, x1, p- 127; et Anat, des [émipt., p. 253. XXIX poils en garantissent l’entrée , ou bien en- core que l’une des pièces déborde un peu l’autre ; mais il y a des stigmates plus déve- loppés qui sont entourés d’un anneau corné nommé péritrème, et dont l’orifice est garni de petites pièces, qui la ferment au gré de l’Insecte. Tantôt les petites pièces ou val- ves qui ferment ces stigmates sont garnies de cils ou de poils, tantôt elles sont percées de trous par lesquels entre Pair. D’autres stigmates, appelés trémaëres, sont dépour- vus de péritrème ou anneau corné, et fer- més par deux pièces ou valves mobiles. Quelquefois il n’y a qu’une seule valve. Telles sont les principales modifications que présentent les ouvertures des trachées. Ces ouvertures sont surtout très-faciles à apercevoir dans les Chenilles et les autres larves d’Insectes. Elles sont encore bien distinctes sur l'abdomen de la plupart des Insectes, mais souvent, dans les Coléoptè- res, elles sont placées sur la partie supé- rieure de l’abdomen, et recouvertes par les élytres. Dans les Hémiptéres, au contraire, les stiymates se trouvent à la face inférieure de l’abdomen. Les Libellules, parmi les Névroptères, présentent une exception re- marquable, en ce que leur abdomen est dé- pourvu de stigmates. Les organes de respiration que nous ve- nons de faire connaître appartiennent à des Insectes tout-à-fait aériens. Voyons com- ment ils se modifient dans quelques espè- ces qui vivent dans l’eau, mais qui sont obli- gées de respirer l’air, parce qu’elles sont pourvues de trachées. Nous examinerons ensuite comment se fait la respiration des Insectes tout-à-fait aquatiques. Certains Insectes , tels que les Nepes et les Ranatres, de l’ordre des Hémipteres, et certaines larves et nymphes de Diptéres, ont à l’extrémité postérieure du corps des tubes respiratoires formés par les tégu- mens. Ces tubes respiratoires, quelquefois très-longs et pouvant même s’allonger au gré de l’animal, comme dans certaines lar- ves de Diptères, servent à l’Insecte à venir prendre hors de l’eau la portion d’air qui lui est nécessaire. Dans les Nepes, et surtout dans les Ranatres, le tube respiratoire est long, et formé de deux lames creusées en gouttière , qui s’ajustent l’une contre l’au- tre, La base de chacune de ces lames ré- pond à un stigmate d’où part une trachée qui s’étend dans toute la longueur du corps, et communique avec la trachée du côté op- posé par des rameaux transversaux. Ces deux trachées et leurs rameaux donnent XXX ensuite naissance à d’autres. branches qui se répandent dans toutes les parties du corps. Tous les autres stigmates de l’abdo- men et ceux du thorax manquent à ces In- sectes, ainsi que nous l’avons dit précédem- ment. Lorsqu'ils veulent respirer, ils grim- peut sur les plantes aquatiques, et viennent présenter à la surface de l’eau l’orifice de leur tube. Dans les larves de Dipières le tube respiratoire est formé par l’enveloppe même du corps dont il est la continuation, Ce tube est quelquefois entouré de poils à son orifice, et ces poils servent à suspendre l’animal à la surface de l’eau. D’autres Insectes vivent dans l’eau et res- pirent l'air atmosphérique, sans avoir d’or- ganes accessoires de da respiration comme ceux que nous venons de voir. Tels sont les Dytiques, les Hydrophiles, parmi les Co- Jéoptères; les Notonectes et autres, parmi les Hémiptères, etc. Ces Insectes sont obli- gés de venir à la surface de l’eau, et d’y présenter quelque partie de leur corps pour respirer, Les uns (Dytiques) se présentent à la surface par l’extrémité postérieure de leur corps, et, soulevant leurs élytres, per- mettent à l’air d'atteindre les stigmates de leur abdomen; ils redescendent alors au fond de l’eau. D’autres ( Æydrophiles ) viennent présenter à l'air une de leurs an- tennes, dont l’extrémité est revêtue de poils, et raméènent ensuile cette antenne contre leur poitrine, qui est elle-même cou- verte de poils soyeux. La couche d’air ap- pliquée contre ces poils, et dont la présence donne à la poitrine l’aspect argenté, se re- nouvelle ainsi par son contact avec l’air extérieur (4). Enfin des Insectes tout-à-fait terrestres peuvent vivre pendant quelque temps dans l’eau. On attribue ce phénomène à la pré- sence des poils que présente le corps de ces Insectes. L’air que ces poils ont retenu au moment de l’immersion servirait à alimen- ter la respiration. On prétend même que par suite de la respiration de l’Insecte, il s’opère une décomposition des principes constituans de l’eau, qui céderait alors son oxigène en échange de l’azote, devenu li- bre, et de l'acide carbonique expiré par l'Insecte (2). Nous arrivons enfin à la respiration des (4) Nitzch, Archives de Reil pour la Physiologie, t. x, p. 440. (2) Foyez une notice de M. Audouin au sujet de la respiration du Blemus fulvescens , dans les Nouv. Ann. du Muséum, 1. 111, pe 447. INTRODUCTION. # insectes tout-à-fait aquatiques. £lle a lieu, comme dans les poissons, à l’aide d'organes par lesquels l’air contenu en mélange ou en dissolution dans l’eau se trouve séparé. Il y a seulement cette différence entre les deux classes d'animaux, que dans les poissons l’air agit directement sur le sang à travers la membrane des branchies ; tandis que dans les Insectes, l’air passe dans de véritables trachées, et va chercher le sang répandu dans l’intérieur du corps. Les organes de respiration, dans les Insectes aquatiques, se présentent sous forme de filets ou de la- mes, dans l’intérieur desquels se ramifient des trachées. Les filets respiratoires sont ordinairement trés-grêles et quelquefois rassemblés en houppe ; ils sont simples ou ramifiés. La membrane qui les recouvre est trés-mince et laisse voir les trachées. Les lames branchiales ont la forme de petites feuilles simples ou frangées sûr les bords. 11 est rare que l’on trouve ces deux sortes d’or- ganes sur le même Insecte. Latreille a nom- mé fausses branchies les organes respira- toires de certaines larves de Névroptéres (Ephémères et Libellules); ce sont des la- melles branchiales attachées aux côtés de J’abdomen, ou à la partie postérieure du corps. Certaines larves en présentent six ; d’autres sept, et d’autres seulement quatre ou cinq. Les trachées répandues dans leur intérieur s’y ramifient quelquefois de ma- nière à imiter les nervures des feuilles. Ces organes sont ordinairement dans un mou- vement continue], qui semble nécessaire à l'exécution des fonctions qu’ils ont à rem- plir. Les larves des Agrions , genre qui ren- ferme certaines espèces de Libellulines, ont leurs appendices respiratoires à Pavus ; tandis que dans les Libellules, ces appen- dices sont situés dans l’intérieur du corps. Ces Insectes ont à l’extrémité du corps une large ouverture fermant par cinq pièces mobiles. Ces pièces, en s’écartant, laissent entrer l’eau, qui est ensuite rejetée avec force, et ces mouvemens d’entrée et de sor. tie de l’eau s’exécutent à des intervalles rapprochés. Le corps des larves de Libellu- les renferme de chaque côté plusieurs tra- chées longitudinales, dont l’extrémité vient se loger dans le rectum, c’est-à-dire dans Ja dernière portion du tube intestinal. Quand l’Insecte veut recevoir de l’eau dans la ca- vité du corps, il refoule ces organes vers la base de l’abdomen, et celui-ci, p.ésentant à l’eau un grand espace vide, elle s’y pré- cipite ; mais bientôt les organes refoulés re- viennent à leur place et chassent l’eau avec INTRODUCTION force. G’est dans la cavité abdominale que sont logées les lames branchiales ; elles ont la forme de feuilles trés-petites, qui se pré- sentent comme de simples taches noires, et chacune de ces feuilles aboutit à une des irachées longitudinales. Il est à remarquer que l'introduction et l’expulsion de l’eau ne servent pas seule- ment à la respiration de ces larves ; mais elles sont encore peut-être un moyen de lo- comotion. Chaque fois que l’eau est expul- sée du corps, l’Insecte se trouve porté en avant. Cependant ce mode de locomotion n’est pas le seul; ces larves ont six pattes, avec lesquelles elles se déplacent et mar- chent sur le sol au fond de l’eau. Les organes de respiration aquatique se . montrent de préférence dans les larves des Névroptéres, c’est-à-dire dans celles des Ephémères, des Libellulines, des Phryga- nides et des Semblides. Dans ces derviéres, les organes respiratoires sont des filets cy- lindriques, au lieu que dans les autres ce sont des lamelles. On trouve aussi des la- melles branchiales dans quelques larves de Coléoptéres, telles que celles des Agrions et certaines larves d'Hydrophiies (I. caraboi- des). Dans l’ordre des Diptères, on trouve un grand nombre d’espèces qui respirent par des branchies, et cet ordre est le seul ou les branchies se montrent chez les Nym- phes, c’est-à-dire dans le deuxième état de la vie. Dans ces ordres, certaines espèces qui, à l’état de larve. respiraient l’air en na- ture par un tube, se montrent, à l’état de nymphe, pourvues de branchies. Les houp- pes branchiales de ces nymphes sont siluées sur les côtés du thorax, à l'endroit où s’ou- vriront des stigmates dans l’insecte parfait, Enfin, quelques espèces ont des branchies filiformes au bout du corps pendant qu’elles sont sous forme de larves; tandis qu’a l’état de nympbhes, elles acquierent deux tubes respiratoires situés sur les côtés du thorax. Dans l’ordre des Lépidoptères, la larve {d’une espèce (Hydrocampa stratiolalis), vit dans les eaux stagnantes sur les feuilles des plantes aquatiques, el son corps pré- sente, particulièrement aux endroits où s’ouvriront plus tard les stigmates, des or- ‘ganes de respiration qui consistent en fila- mens très-grêles et blanchâtres. Les quatre ordres d’Insectes que nous venons de nom- mer sont les seuls chez lesquels on remar- que des espèces à respiration aquatique ; aucune de celles qui appartiennent aux Orthoptères , aux Hyménoptères et même XXXI aux Hemiptéres ne se trouve dans ce cas. Il y a bien quelques Hémiptères qui vivent dans l’eau ; mais nous avons vu qu’ils ve- paient respirer l’air, soit en se rendant à la surface de l’eau, soit en lui présentant leur tube respiratoire. Aprés avoir examiné successivement les différens organes de la respiration dans les Insectes, il nous reste à présenter les prin- cipaux phénomènes que nous présente cette fonction en y rattachant ceux que les-phy- siologistes désignent sous le nom de calori- fication, attendu qu’ils ont leur cause pre- mière dans la respiration même. La respiration est une fonction indispen- sable à tous les animaux, et sans laquelle il ne pourraient exister; mais ils offrent de grandes différences sous le rapport de son énergie, de sa fréquence, et surtout du temps plus ou moins long pendant lequel ils peuvent la suspendre. Sous ce dernier rapport, les Insectes sont des mieux parta- gés, et l’on a même été jusqu’à douter de l'existence de la respiration chez ces ani- maux. En effet, on peut les plonger impé- rieusement dans certains liquides autres que les corps gras, et les y laisser pendant un temps fort long sans les faire périr ; mais on n’a pas encore reconnu exactement la limite de ce temps. Des larves de Diptères (Stratiomys Chameleon), plongées d’abord dans l’acool pendant vingt-quaire heures, puis dans l’eau pendant plusieurs jours, et enfin deux jours dans le vinaigre, ne pé- rirent pas pour cela. L’auteur de cette expé- rience, Swammerdam, voulant disséquer ces Insectes, fut obligé de les ouvrir encore vivans. Des chenilles. après avoir été plon- gées dans l’eau pendant dix-huit jours, re- vinrent à la vie, d’après l’observation de Lyonnet. M. Lacordaire a vu revenir à la vie des Nyctélies qu’il avait gardées pendant, onze jours dans l’acool. Mais si les Insectes résistent à l’immersion, ils ne résistent pas aussi bien à la privation d’air. M. Léon Dutour a renfermé des Nepes dans un fla- con plein d’eau, et bouché de manièére à les empêcher de présenter leur tube respi- ratoire à la surface ; ces Insectes périrent au bout de huit ou dix heures. Quant à l’action des corps gras, de l’huile par exem- ple, sur la respiration des Insectes, elle est très-marquée , sans doute parce qu’elle bouche d’une manière complète l’ouverture des stigmates, et s'oppose ainsi à l’entrée de l’air, lorsque l’on retire l’insecte du li- quide dans lequel on l'avait plongé; aussi XXXIT vient-on à asphyxier les Insectes en pla- çant de l'huile ou un autre liquide gras sur leurs stigmates. Les diverses expériences que l’on a ten- tées sur l’occlusion des stigmates ont appris que leur effet varie suivant les espèces sur lesquelles on fait l'expérience ; mais il suf- fit qu'un ou deux stigmates restent libres - pour que l’effet n’ait pas lieu. Si l’on bou- che tous les stigmates, la mort de J’Insecte surviententre quelques instans et plusieurs heures suivant les espèces. Si l’on bouche seulement les stigmates d’un côté du corps, il en résulte une sorte de paralysie, mais qui cesse peu de temps aprés, sans doute parce que l'air qui pénètre par les stigmates de l’autre côté du corps ne tarde pas à se répandre dans le côté malade. On admet aujourd’hui que les stigmates de l’abdomen sont les seuls qui servent à la respiration pendant le repos, et que les stigmates du thorax n’entrent en jeu que pendant le vol. L'intérieur du thorax étant occupé par les muscles destinés à mettre les pattes et les ailes en mouvement, on con- çoit, en effet, que l’air ne peut pénétrer dans les trachées de cette partie du corps pendant le repos ; on peut admettre tout au plus qu’il y reste stationnaire. L’abdomen, au contraire , étant revêtu de tégumens plus flexibles que ceux du thorax, exécute des mouvemens d'inspiration et d’expiralion à l’aide desquels l'air peut se renouveler. Il estdonc probable que l'introduction de Pair dans le thorax, pendant les mouvemens de l'insecte, a pour but de faciliter les mou- vemens et peut être aussi de rendre l’In- secte plus léger pendant le vol: tandis que l'air introduit dans l’abdomen sert spécia- lement à la respiration. Les mouvemens de contraction et de dilatation de l’abdomen par suite de l’expiration et l'inspiration de l'air sont trés-visibles dans certains Insec- tes; mais le nombre de ces contractions varie suivant les espèces. On en a compté de 20 à 25 par minute dans un Cerf-Volant (Lucanus cervus), 20 dans une espèce de Sphinx (S. euphorbiæ), et de 50 à 55 dans une Sauterelle (Locusta viridissima). Du reste , le nombre de ces contractions aug- mente pendant les mouvemens violens ou dans un gaz plus actif, tel que l’oxigène; c’est également ce qui a lieu chez les ani- maux vertébrés. I1 y a des Insectes chez lesquels ces signes extérieurs de Ja respi- ration sont peu ou point visibles; les che- nilles sont dans ce cas. On ignore comment se fait alors le renouvellement de l’air, et INTRODUCTION. . l’on en est réduit à des conjectures; telle est l'opinion émise par M. Carus, qui attri- bue ce renouvellement à l’action du cœur ou vaisseau dorsal, et aux mouvemens des intestins et des muscles. Diverses expériences de Spallanzani et autres ont prouvé que la quantité d’air con- sommée par les Insectes dans un temps donné est plus faible que dans les animaux vertébrés à sang chaud, maïs beaucoup plus forte que dans ceux à sanÿ froid. On a aussi reconnu que les Insectes dépouillent Pair atmosphérique de son oxigène d’une ma- nière beaucoup plus complète que les ani- maux verlébrés à sang chaud. On sait que ces derniers périssent long-temps avant que tout l’oxigène ne soit employé, tandis que les Insectes n’en laissent pas dans la pro- portion de une partie sur cent, Nous avons déjà dit que Foxigène pur rendait plus active la respiration des Insec- tes, comme cela arrive aux animaux verté- brés. On s’est assuré de même que l’action de certains gaz qui est délétère pour ces derniers animaux, l’est aussi pour les In- sectes. Ainsi, M. Straus a reconnu que le Hanreton (Melolon!ha vulgaris) peut vi- vre plusieurs jours dans le gaz azote, qu’il ne cesse pas de s’y mouvoir, et qu'il revient tout-à-fait à la vie, si on l’en retire. L’hy- drogène pur fait perdre tout mouvement à cet Insecte au bout d’un quart d'heure, mais il n’y périt pas cependant, et peut y rester jusqu’à cinquante heures. La vie se prolonge plus long-temps encore, si Ce gaz est mélangé avec un peu d’air atmosphéri- que. Du reste, l’espèce de l’Insecte, sa gros- seur, l’espèce et la pureté du gaz, influent sensiblement sur les résultats. On a fait l'expérience avec du chlore, de l’hydro- gène carboné , de l’hydrogène sulfuré, de l’acide carbonique , et la durée de la vie a varié dans chacun de ces gaz, mais le gaz ammoniac pur a tué l’Insecte en une demi- minute (4). Quant a ce que l’on a appelé la fonction de calorification, c’est-à-dire la propriété de développer de la chaleur on de résister au froid , elle est encore fort peu connue dans les Insectes, et les expériences à ten- ter sont fort difliciles à cause de la petitesse de ces animaux. On regarde les Insectes comme ayant la même propriété que les animaux à sang froid , c’est-a-dire pouvant se mettre en équilibre de température avec (4) Straus, Anatomie des Animaux articulés, p- 310. INTRODUCTION. les corps environnans. Cependant quel- ques observations semblent prouver qu'ils ont une température propre. Ainsi une Sau- terelle (Lacusta viridissima) ayant été pla- cée dans un vase étroit, l’air étant à la tem- pérature de quatorze degrés (Réaumur), un thermomètre enfermé dans le même vase marqua dix-sept degrés. On sait de plus combien les Insectes développent de chaleur quand ils sont réunis en grand nom- bre. L’auteur de l’observation précédente, Inch, a vu le thermomètre s'élever de plu- sieurs degrés dans un vase de verre où il avait renfermé un grand nombre de Can- tharides {Lytta vesicatoria). Le thermo- mètre s’éleva davantage encore dans une fourmilière. On sait que la température des ruches d’Abeilles se maintient constam- ment en hiver à vingt-quatre ou vingt-cinq - degrés. Réaumur a même remarqué que la température s'élevait encore lorsquw’il trou- blait ou excitait les Abeilles qu'il avait ren- fermées dans des ruches de verre. La cha- leur s’élevait au point que la cire des rayons de miel entrait en fusion, et que ceux-ci se détachaient. Ces faits prouvent suflisam- ment que les Insectes développent de la chaleur, et que cette chaleur, peu sensible sur un Insecte isolé, le devient bientôt lors- qu’un grand nombre d'individus sont ren- fermés dans un même lieu. L'action du froid sur les Insectes est extrêmement remarquable. Ges animaux peuvent supporter sans périr un froid très- iutense, surlout aux premiers états de leur vie, et l’on a vu des chenilles et des chrysa- lides se développer comme à l'ordinaire après avoir été entiérement gelées. Ce fait a été mentionné pour la première fois en 4685 (Lister). 11 a été répété par M. Boisduval, d’après le témoignage de M. Lacordaire ; et, derniérement en- core, M. Audouin a fait la même observa- tion sur les chenilles de la Pyrale de la vigne, C'est assurément un phénomène très-sin- Ç IV. DES SÉ .l existe dans le corps des animaux des organes qui ont pour usage de séparer de la masse du sang certains principes : ces principes sont la base des produits particu- liers que l’on a appelés sécrétions. Dans les animaux vertébrés, on admet que les orga- nes sécréteurs recoivent deux sortes de Ins, I. XXXIII gulierque celui de la congélation de toutes les parties du corps d’un animal qui n’en- traîne cependant pas sa mort. Il paraît que les Insectes parfaits présentent aussi le même phénomène. On attribue cette faculté qu'ont les Insectes de supporter le froid à la petite quantité de chaleur qu’ils peuvent dé- velopper, Cette même propriété de résister au froid doit faire comprendre comment les hivers les plus rigoureux sont impuissans pour détruire les Insectes nuisibles, et com- ment aussi les Insectes peuvent supporter l’hibernation dans les retraites où ils se cachent, Mais ce qui n’est pas moins remarqua- ble, c’est que les Insectes résistent égale- ment à une chaleur trés-élevée. Suivant MM. Kirby et Spence, on a vu des Insec- tes survivre à l'immersion dans l’eau bouil- lante. On sait d’ailleurs que certaines es- pèces de Coléoptères aquatiques qui vivent dans les eaux froides, se trouvent cepen- dant aussi dans des eaux thermales d’une température élevée. Nous ne parlons pas ici des circonstances remarquables dans les- quelles vivent beaucoup d'autres Insec- tes, tels que les Termites, etc., parce que ces circonstances leur sont habituelles; il nous suflisait d'indiquer que les Insectes peuvent résister accidentellement à une très-forte chaleur comme à un très-grand froid. Nous ajouterons seulement que lors- que l’élévation de la température est ac- compagnée de l’absence d'humidité, les In- sectes périssent infailliblement. Ainsi, tel Insecte qui supportera impunément l’im- mersion dans l’eau bouillante. périra bien- tôt si on le place dans une étuve bien se- che, dont la température n’atteindrait pas cent degrés. C’est ainsi que l’on parvient à tuer les chrysalides dans les cocons de vers à soie. C’est encore par un procédé ana- logue que les naturalistes se délivrent des Insectes qui ravagent les collections d’a- ninmaux. CRÉTIONS. vaisseaux sanguins, dont les uns servent à nourrir ces organes, tandis que les autres leur apportent le sang qui doit servir à la sécrétion. Dans les animaux articulés, où le sang se répand autour des organes, les matériaux de la sécrétion doivent être puisés immé- 6) es 2 XXXIV . diatement par les organes sécréteurs, en même temps que les matériaux de la nutri- tion de ces mêmes organes. C’est là tout ce que l’on sait de l’action des organes sécré- teurs. On ignore absolument de quelle na- ture est l’action de ces organes sur le sang, et comment le sang se transforme de ma- nière à constituer les produits variés des sécrétions. Ces produits sont d’autant d’es- pêces qu’il y a de sortes d'organes sécré- teurs, et on les a distingués d’après leurs usages en sécrétions récrémentitielles el sé- crétions excrémentitielles, suivant qu’ils servent ou non à la nutrition de l'individu. Dans le premier cas se trouve Ja salive el la bile ; dans-le second, sont comprises la sueur, l'urine, etc. Mais cette division n’est pas parfaitement exacte , au moins pour ce qui concerne les animaux articulés. Ainsi, par exemple, dans laquelle des deux calé- gories classerons-nous la sécrétion de la soie ? Nous adopterions de préférence une distinction fondée sur un autre rapport qu'ont les sécrétions avec la nutrition. Néanmoins nous traiterons successivement des organes sécréteurs qui dépendent du canal intestinal, tels que les vaisseaux ou glandes salivaires, les canaux biliaires, les vaisseaux urinaires, et nous ferons suivre immédiatement l’histoire des sécrétions di- verses, telles que celles de la soie, de la cire et autres. zx. ORGANES DES SÉGRÉTIONS DANS LES CRUSTACÉS. On trouve chez les Ecrevisses el quelques _… autres espèces. de chaque côté de l’æso- Je À; sf AZ n phage, une petite masse spongieuse, de couleur verdâtre, qui rappelle, par sa po- sition, les glandes salivaires des animaux vertébrés. La situation de ces organes au- dessous des concrétions de l’estomac que Jon appelle vulgairement ÿeux d’Ecrevis- ses, et que nous avons mentionnés plus haut, a engagé M. Carus à considérer ces concrétions comme des produits de ces sor- tes de glandes salivaires, produits qui pé- pétreraient entre les membranes de l'esto- mac, et que cet anatomiste regarde comme des calculs salivaires. I] est inutile d’ajonter que ceci n’est qu’une hypothèse. Dans les Cloportes les vaisseaux salivaires sont plus distincts et se rapprochent de ceux des Insectes. L'organe sécréteur de la bile, ou le foie, est très-développe dans les Crustacés Déca- s CL INTRODUCTION. . podes, où il forme deux grandes masses glanduleuses souvent réunies entre-elles, et qui occupent une grande partie de la cavité du corps. La couleur de ce foie est jaune et il est revêtu d’une membrane mince qui pénètre dans l'intervalle de ses lobes. Cet organe, qui semble spongieux lorsqu'il est revêtu de son enveloppe, est formé d’une multitude de petites vésicules plus ou moins allongées ou d’autant de petits cœcums. Tous ces cœcums aboutissent à des vais- seaux qui se réunissent en un tronc unique qui se rend dans l’estomac, et s’ouvre sur les côtés de la portion pylorique de cet or- gane. La bile est d’un jaune verdâtre. Du reste, la forme du foie est variable suivant les espèces ; et dans les Squilles en particu- lier, 1l se compose de deux rangs de lobes qui s'étendent dans toute la longueur du ca- nal intestinal, Suivant M, Milne Edwards, les Crustacés suceurs ont le foie remplacé par un tissu spongieux et réticulé qui en- veloppe le tube digesuir. Indépendamment du foie, on trouve aussi dans les Crustacés Brachyoures, à la portion pylorique de leur estomac, deux vaisseaux longs et étroits, enroulés diversement sur eux-mêmes , et qui renfermeut un liquide blanchätre. On les trouve aussi, suivant M. Milne Edwards, dans quelques Crusta- cés Macroures, et dans le Homard ils sont remplacés par deux espèces d’ampoules. Les usages de ces vaisseaux ne sont pas connus. Ils nous conduisent toutefois à la forme des vaisseaux biliaires dans les Articulés des classes suivantes, forme qui se montre déjà dans les Lygies et quelques autres Crusta- cés. On trouve chez ces animaux trois pai- res de vaisseaux appelés biliaires, parce qu’on les regarde comme analogues au foie, dont ils rempliraient les fonctions ; ces vaisseaux s'ouvrent dans l'estomac. Dans les Cloportes, il y a deux paires de vais- seaux biliaires, qui sont épais, allongés et contournés en spirale. Ils s'ouvrent aussi dans l’estomac. Il existe en outre. suivant M. Milne Ed- wards, au point de réunion du duodénum avec le rectum, dans les Crustacés Déca- podes, un vaisseau on cæcum qui ressemble aux deux longs vaisseaux mentionnés plus haut. La position de ce vaisseau varie avec le plus ou moins de longueur du duodé- pum, et sa présence indique la limite de ces deux parties de l'intestin; il débouche dans le duodénum au-devant des valvules qui séparent celui ci du rectum, On ne sait pas quels sont ses usages, INTRODUCTION. snfin, pour terminer ce qui a rapport aux organes des sécrétions dans les Crusta- cés, il nous reste à parler d’une masse glan- dulaire, spongieuse et blanchôtre, que M.Milne Edwards a observée dans les Crus- lacés Décapoces, et qui est située en ar- rière des branchies, dans la cavité même où sont logés ces organes. Elle est enveloppée par un repli de la membrane tégumentaire qui forme la cavité branchiale. Cette masse semblaits’ouvrir au dehors près de l’origine de l'abdomen , entre le premier anneau de celui-ci et le plastron sternal; mais on ignore encore quelles sont les fonctions de Let organe. B: ORGANES DES SÉCRÉTIONS DANS LES ARACHNIDES. Les organes de la sécrétion salivaire sont plus distincts dans la classe des Arachnides que dans les Crustacés ; mais ils ne s’abou- chent pas avec le canal intestinal, et n’ont qu’un rapport indirect avec la nutrition, Ce sont deux glandes qui s'ouvrent dans les mandibules et dont le produit est une es- péce de poison ou un venin à l’aide duquel les Araignées tuent les Insectes dont elles doivent se nourrir. Du reste, la grande di- vision des Aranéides, qui se compose des Araignées proprement dites, est seule pour- vue de ces glandes ou vaisseaux salivaires, Lorsqu’on enlève la partie dorsale des té- gumens dans une Araignée, on voit saillir à la base des deux mandibnles , deux sortes de vésicules blanchâtres qui sont les glan- des en question. Elles ont une forme allon- gée , et leur canal excréleur, qui traverse les mandibules , est un tube fort étroit. Les glandes semblent formées de fibres obli- ques, que réunit une membrane mince et résistante. 11 paraîtrait qu’il existe aussi des glandes salivaires dans lesScorpions, d’après l'opinion de Muller. Le foie est représenté dans les Araignées par le corps graisseux qui adhère d’une ma- nière intime au canal intestinal. La sécré- tion de la bile est attestée, suivant M. Ca- rus, par la couleur brune des excrémens au sortir du duodénum, circonstance que nous avons déjà mentionnée. Cependant l'extrémité du canal intestinal est pourvue de quatre vaisseaux dits biliaires, situés dans le voisinage de l’anus, qui doivent évi- demment avoir d’autres usages que la sé- crélion de la bile. Nous reviendrons sur ce sujet en parlant des mêmes organes dans XXXV les Insectes. Dans les Scorpions, le corps graisseux qui représente le foie, présente une structure glanduleuse, et se trouve disposé d’une manière symétrique, en sorte de grappes de chaque côté du canal intes- ünal. Chacune de ces grappes communi- que avec le canal intestinal, ainsi que nous Javons vu plus haut. 1l existe en outre, comme chez les Araignées, des vaisseaux dits biliaires, qui sont en rapport avec d’au- tres vaisseaux venant du Cœur, versant le produit de leur sécrétion, quel qu’il soit, dans le canal intestinal à l’extrémité duquel ils aboutissent. La même raison qui a fait comparer aux vaisseaux salivaires les glandes à venin des Araignées, peut faire rapporter aux orga- nes urinaires la vésicule vénéneuse des Scorpions. Cette vésicule ‘est renfermée dans le dernier anneau de l’abdomen ou de la queue du Scorpion. Cet anneau est ter- miné par un crochet aigu, sous lequel est percée une ouverture qui donne issue au ve- nin. L’animal s’en sert pour sa défense. (1} 7. ORGANES DES SÉCRÉTIONS DANS LES MyrrA= PODES. Il existe des organes de sécrétion sali- vaire bien visibles dans les Scolopendres. Ce sont deux glandes volumineuses, situées de chaque côté de l’œsophage et dont la structure semble granuleuse, Un vaisseau excréteur verse le produit de cette sécré- tion , qui est un véritable venin, dans les derniers appendices de la bouche, ou dans cette paire de dents ou de mandibules trés- développées qui forme Ja cavité buccale. Ces appendices ont les mêmes usages que les mandibules des Araignées, ou au moins ils servent d'armes défensives aux Scolo- pendres. Les vaisseaux dits biliaires dans ces mêmes animaux, son! au nombre de deux : ils s’abouchent avec le canal intesti- nal à la terminaison du ventricule chylifi- que, et remontent dans l’intérieur du corps jusqu’auprés des glandes salivaires. Ce sont les seuls vaisseaux sécréteurs que présente le tube intestinal, et nous ferons remar- quer à cet égard que nous trouvons chez les Myriapodes la même organisation que chez les Insectes, sous le rapport des orga-. (1) 11 resterait à traiter ici des organes qui se« crètent les fils soyeux des Aranéides; nous ren- voyons ces détails à l’article de la sécrétion de La soie dans les Insectes, XXXVI LA nes de sécrétion. C’est dans cette dernière classe que nous allons surtout les étudier. D DR ORGANES DES SÉCRÉTIONS DANS LES IN- % * SECTES. Les vaisseaux salivaires sont ordinaire- ment fort développés dans ces animaux, et Je fluide qu’ils sécrètent et qu'ils versent à l’entrée du canal intestinal, est de nature alcaline, comme la salive des animaux ver- tébrés. C’est principalement chez les In- sectes suceurs que l’on trouve ce fluid sa- livaire, c’est-à-dire chez les Héimiptères, les Hyménoptéres, les Lépidoptéres et les Diptères. Cependant quelques Insectes broyeurs en sont également pourvus; tels sont les Orthoptères et certaines familles de Coléoptères (Hétéromères, Gharancons, Goccinelles). Les vaisseaux salivaires #ou- vrent dans la cavité buccale chez les Insec- tes broyeurs, et à l’origine de l’æsophage chez les Insectes suceurs. Il y en a deux or- dinairement et quelquefois quatre ; leur longueur est très-variable et ils s’enroulent plus où moins sur eux-mêmes, ou s’appli- quent le long du canal intestinal; dans ce dernier cas, ils s'étendent quelquefois jus- que dans l'abdomen. Ce sont des vaisseaux aveugles, c’est-à-dire sans issue à leur extré- mité, mais ils n’ont pas toujours la forme de simples vaisseaux. Ils se composent quel- quefois d’un appareil glanduleux où s’0o- pére la sécrétion de la salive et qui est uni- que , double ou même triple ; d’un ou deux conduits excréteurs, qui versent dans Ja bouche ou dans] ’æsophage le fluide sécrété; et enfin d’autres vaisseaux que l’on a pris pour des réservoirs où se dépose la salive. C’est surtout dans l’ordre des Hémiptères que l’on observe ce degré de complication des vaisseaux salivaires. On y remarque -quelquefois dans l’apparell de sécrétion, une structure celluleuse qui lui donne de l’analogie avec les glandes des animaux vertébrés. Du reste, la forme et la disposi- tion de ces organes varie presque avec cha- que espèce. Nous arrivons maintenant aux vaiss”aux appelés biliaires, parce qu’on les a regardes comme les organes sécréteurs de la bile et si suite comme les analogues du foie. ous avons déjà remarqué, dans les Arach- nides, l’existence simultanée du foie, ou autrement du corps graisseux, et des vais seaux biliaires ; nous verrons la même chose dans les Iusectes, à cela prés que le corps INTRODUCTION. æ graisseux de ces derniers n’est pas aussi adhérent au canal intestinal que dans les Arachnides. Il en résulte que le foie aurait également pour analogues dans les-articulés le corps graisseux et les vaisseaux biliaires, et c’est en particulier l'opinion de M. Ca- rus, qui regarde Jes fonctions du foie comme séparées chez ces animaux et réparties entre deux organes diflérens. Le corps graisseux, suivant cet anatomiste , aurait spécialement pour usage de sécréter la partie grasse de la bile, et les vaisseaux bihaires en sécréte- raient la partie alcaline. Nous verrons bien- tôt que ces vaisseaux biliaires ont encore d’autres usages, el que leurs fonctions sem- blent varier, en même temps que leur posi- tion. On trouve les vaisseaux biliaires dans presque tous les Insectes, ce qui indique qu’ils remplissent des usages importans, et leur forme est beaucoup moins variée que celle des vaisseaux salivaires. Ils sont ordi- nairement trés-longs, tres-flexueux et s’ap- pliquent sur la surface du canal intestinal. Leur couleur est généralement obscure, et résulte de la présence du fluide qu'ils con- tiennent. Leur enveloppe est extrêmement mince et se déchire tresfacilement. Dans quelques espèces (Muscides), elle présente, dans toute la longueur de ces organes, une ligne spirale : dans d’autres (Cigales) elle offre des élranglements successifs, qui leur donnentun aspect granuleux : dans d’autres enfin (Hannetons), cette membrane est fran- gée des deux côtés, mais toutes ces excep- tions sont rares. Les varialions les plus fre- quentes des vaisseaux biliaires portent sur leur nombre et sur leur position à l’égard du tube intestinal. Le nombre des vaisseaux biliaires est le plus ordinairement de deux, mais dans ce cas, ils débouchent dans le canal intestinal par leurs deux extrémités, ce qui les a faits considérer comme quatre vaisseaux réunis entre eux par le bout. On en a dit autant lorsqu’il y en a trois, c'est-à-dire que deux seraient soudés entre eux, 11 en existe qua- tre, séparés sur toute leur largeur chez beaucoup de Diptères, de Névroptères, et quelques Aptères broyeurs, et même six chez les Lépidoptères. Enfin on en compte huit dans certains Névroptères (Myrméléon, Hémérobe, etc.), quatorze chez une espèce de fourmi (EF, rufu), et un nombre illimité, cent cinquante et plus, dans certains Hy- ménoptères, Orthoptéres et Névroptères de la division des Subulicornes. On remarque eu géneral que ces vaisseaux sont d'autant INTRODUCTION. plus longs qu’ils sont moins nombreux. Aussi, lorsqu’iln’y en a que deux, surpas- sent-ils quelquefois nolablement la lon- gueur du corps. Quant à l'insertion des vaisseaux biliai- res, elle a lieu de trois manières : 4° sur le ventricule chilifique (duodénum), soit au milieu, comme dans les Cigales et au- tres Hémiptéres, mais ce cas est fort rare, soit à l’extrémité que nous avons appelée pylorique. Ce dernier cas est le plus fré- quent, si ce n’est dans les Hémiptères; mais souvent on ne saurait déterminer si ces vais- seaux appartiennent plutôt au duodénum qu’à l'intestin grèle. 2° Il arrive encore que ces vaisseaux, par une de leurs extrémités, s’ouvrent au-dessous du pylore, tandis que l’autre extrémité débouche sur quelque autre partie des intestins , le cæcum par exemple ; celte disposition se voit plus spé- cialement dans les Coléoptères. 3° Enfin, les vaisseaux salivaires s'ouvrent entre l’in- testin grêle et le cœcum. C’est pres- qu’exclusivement le cas des insectes de l’ordre des Hémiptères, Nous avons vu que les vaisseaux biliaires s’ouvraient dans le canal intestinal , tantôt par les deux extrémités et tantôt par une seule ; dans les Courtilières, on trouve une troisième disposition. Les vaisseaux biliai- res de ces Insectes sont nombreuxetcourts, et se réunissent en un tronc commun, en sorte de canal déférent. Dans un autre in- secte (Dorthesia Characius), il n’y a que deux vaisseaux biliaires, mais ces organes forment un cercle complet, et chaque cer- cle communique avec un tube court qui se réunit au tube, du côté opposé. pour for- mer un seul conduit déférent. Ces deux derniers cas nous conduisent à celui dans lequel on trouve une poche ou réservoir qui sert de dépôt au fluide des vaisseaux biliaires: on en voit des exemples dans les Hémiptères de la division des Géocorises ou Punaises terrestres ; c’estune poche globu- leuse qui est placée immédiatement. avant le cæœcum, à l'endroit où se termine le ven- tricule chyliique. On prendrait cette poche pour une division du cœcum lui-même. Les différences que présentent les vais- seaux biliaires dans leur mode d'insertion, ont fait supposer qu’il devait y avoir éga- lement des différences dans les fonctions de ces organes. Et en effet, à quoi servirait l’afflux de la bile, par exemple, à l’extré- milé du tube intestinal, alors que la diges- tion est presque achevée ? Cette considéra- tion suflit pour faire rejeter l'opinion de XXVIX quelques anatomistes anciens et modernes, qui regardaient les vaisseaux biliaires comme les analogues des vaisseaux lactés des Mammifères. Comment ces vaisseaux pourraient-ils extraire le chyle, lorsqu'ils s'ouvrent à l'extrémité des intestins, el que par conséquent il n’y a plus de chyle eu cet endroit ? Cette opinion n’aurait pu être soutenue que dans le cas où les vaisseaux biliaires auraient toujours eu leur orifice dans le ventricule chilifique. On a donc abandonné cette manière de voir, et l’on regarde aujourd’hui les vaisseaux biliaires, comme secrétant de la bile lorsqu'ils sont situéssur le ventricule chilifique, et comme secrélant de lurine lorsqu'ils sont insérés plus bas. D’autres physiologistes font ac- corder ces deux opinions, et disent que les vaisseaux salivaires secrétent de la bile dans une partie de leur étendue , ct de l’urine dans l’autre : c’est ce qui arrive lorsque les vaisseaux biliaires sont réunis par le bout, et s'ouvrent dans l'intestin en deux points différents. Il est aiors évident, mal- gré leur réunion, que ce sont deux vais- seaux distincts. On a démontré, par l’ana- lyse chimique , la présence de l'acide uri- que dans les Insectes, et on l’a démontrée même dans ceux qui n’ont pas les vais- seaux urinaires , que nous ferons bientôt connaître. On a cru devoir en conclure que les vaisseaux biliaires contenaient une sub- stance semblable à l’urine, et ce qui sem- ble confirmer cette idée, c’est la décou- verte faite récemment de petits calculs dans les vaisseaux biliaires d’un Cerf -volant (Lucanus Capreolus). Ces caleuls, analysés chimiquement, ont donné de l'acide urique. Mais doit-on en conclure que ces vais- seaux biliaires, situés vers l'extrémité des intestins, soient une véritable vessie uri- naire ? Rien ne-le prouve encore, et d’ail- leurs, à quoi serviraient les organes uri- paires que nous allons décrire? Malgré les recherches auxquelles on s’est livré jus- qu'ici, cette question est encore très- peu avancée. La position de ces vaisseaux biliaires sur le ventricule chylifique, dans beaucoup d’Insectes, a fait attribuer à ces organes, axec assez de raison , les usages du foie, qui sert à secréter un fluide, la bile, né- cessaire ou du moins utile à la digestion. Mais nous avons déjà vu qu’un autre or- gane , le corps graisseux , était aussi re- gardé comme l’analogue du foie, et que ce corps graisseux, adhérent au canal intesli- val dans les Arachnides, représentait assez XXXVIIT bien le foie des Crustacés. Etudionsmain- tenant cet organe dans les Insectes. Le corps ou tissu graisseux est ainsi nommé à cause de ses rapports avec la graisse des animaux vertébrés. C’est une substance composée d’une multitude de petites vésicules enveloppées par des tra- chées et des fibres trés-ténues, que l’on dit être musculaires, et qui forment un réseau trés-serré. Ces vésicules ne sont visibles que sous le microscope. Le réseau formé par le corps graisseux environne les di- vers organes de l’abdomenet constitue une couche plus ou moinsépaisse, dont les bords sont irréguliers : il s’interpose entre les or- ganeset semble les protéger. On le désigne quelquefois sous le nom d’épiploon ou de tissu adipeux, et on lui attribue les mêmes ‘ fonctions qu’à la graisse des vertébrés, qui sont de servir à la nutrition à défaut de nourriture prise au dehors. On a remarqué, en effet, que ce corps graisseux était plus abondant lorsque les Insectes mangeaient beaucoup , mais qu’après un long jeûne, il avait sensiblement diminué , et ne con- sistait plus qu’en un assemblage de filets épars, terminés dans des globules isolés, et formant une sorte de grappe assez lâche. Suivant M. Léon Dufour, ce corps grais- seux est abondant pendant l'été chez cer- tains Insectes, les Carabiques, c’est-à-dire pendant la saison où ces Insectes prennent de la nourriture ; tandis qu’à la fin de l’hi- ver, il est considérablement réduit. Les Chenilles surtout sont riches en tissu adi- peux, principalement à l’époque où elies doivent se métamorphoser en nymphes; mais pendant leur transformation, le tissu adipeux est absorbé, et lorsqu'elles arrivent à l’état de Papillons, il n’en reste plus que des traces. On voit que ce tissu remplit les mêmes usages que la graisse chez les mam- mifères hibernants. C’est par l'abondance du tissu adipeux que l’on explique la per- sistance de la viechez certains Insectes, qui sont privés de toute espèce de nourriture pendant des mois entiers. Tels sont ceux que l’on pique tout vivants pour les garder dans les collections, et qui continuent à vivre pendant long-temps, lorsque l’épingle n’a lésé aucun organe essentiel]. C’est en- core ce tissu adipeux qui sert de nourriture à des générations d’Insectes parasites, (Ichneumons) , que les mères déposent à l’état d’œufs dans le corps des Chenilles. Les petits Insectes qui sortent de ces œufs trouvent là une nourriture abondante et les ravages qu’il font dans le tissu adi- INTRODUCTION. peux, n'empêche pas les Chenilles de con- tinuer à vivre. On conçoit, d’un autre côté, que ces Chenilles ne puissent arriver à l’état parfait, privées qu’elles sont de la substance nutritive qui était destinée à les y con- duire. L’analogie qui existe entre le tissu adi- peux des Insectes et la graisse des animaux vertébrés n’a pas été démontrée par l’ana- lyse chimique. On sait seulement qu’à l’aide de la chaleur , ce tissu donne un li- quide jaune, transparent, et qui tache le pa- pier, comme le ferait la graisse. Dans l’eau chaude, il devient plus mou, plus transpa- rent et laisse échapper des molécules qui viennent former aes cercles à la surface. Les derniers organes de sécrétion que nous présentent les Insectes w’ont plus qu’un rapport indirect avec la nutrition; et bien qu'ils portent le nom de vaisseaux urinaires , on est forcé de reconnaître que le produit de leur sécrétion n’est pas de l'urine et qu’il a d’autres usages. C’est un fluide ordinairement caustique, odorant et quelquefois noirâtre, qui sort dans quelques Insectes à l’état de vapeur ou de gaz, et qui leur sert à se défendre. Mais on ne trouve pas ces organes chez tous les Insec- tes; on ne les a guëre reconnus que dans certaines familles de Coléoptères, tels que les carnassiers, quelques Brachélytres, les Silphes, certains Hétéromères. 11 en existe cependant chez quelques Diptères des gen- res Bombylus et Leptis. En général, les vaisseaux appelés urinaires sont rarement aussi simples que les vaisseaux biliaires. Ils se composent ordinairement : 4° d’un appareil sécréteur, dans lequel se forme le fluide, et cet appareil présente des formes diverses ; 2° de canaux appelés déférents, qui conduisent le fluide au dehors; 3° enfin d’une poche servant de réservoir au fluide, qui sort de ce réservoir par son conduit excréteur, ouvert, soit dans le rectum lui- même, soit dans la cavité du cloaque où s’ouvre l’anus. Ces organes de sécrétion sont quelquefois formés de deux membra- nes, dont l’interne estbeaucoup plus mince que l’autre. La membrane extérieure offre quelquefois des plis annulaires et paraît contractile. Dans les Carabiques, le liquide sécrété par les vaisseaux urinaires est ordinaire- ment incolore, et quelquefois cependant jaune ou brun. Son odeur tient à la fois de l’ammoniac et de l’acide sulfurique. Les espèces les plus grandes , comme les Ca- rabes, peuvent lancer ce liquide à quel- INTRODUCTION. ques pouces de distance ; mais, dans cer- taines espèces de petite taille, il se vo- latilise en sortant et prend l’apparence d’une fumée blanchätre; c’est ce qui arrive aux Brachines en particulier. L'appareil sécréteur des Carabes se compose, de cha- que côté du corps, de deux petites grappes ou paquets de vésicuies, dont chacune porte un pédicule distinct. Tous ces pé- dicules se réunissent en un tube commun à une même grappe, el la réunion des deux tubes forme un long conduit déférent qui vient aboutir à un réservoir en forme de vessie. Un canal excréteur porte au dehors le liquide renfermé dans cette vessie, Loïsque l’on irrite un de ces Insectes, il Knce par l’anus le liquide que contient la vessie, et cela à plusieurs reprises, jusqu’à ce qu’il ait épuisé tout ce qu’elle renfer- mait, Alors, ilne peut plus lancer de nou- veau liquide, quelques efforts qu’il fasse, jusqu’à ce qu’une nouvelle sécrétion ne vienne remplir la vessie. Dans d’autres Insectes de la même famille ( CAlænius ), les grappes formées par les organes sécré- teurs sont plus grosses, et formées non plus de vésicules, mais d'organes allongés, frangés sur leur bord dont les pédicules se réunissent entre eux avant d'aboutir au conduit déférent. D’autres Carabiques (Omophron) offrent plus de simplicité. Ils n’ont qu’un organe sécréleur en forme de rein, qui communique avec la vessie, au moyen d’un canal déférent. Les Brachines, déja cités, ont une seconde vessie, pour le dépôt du fluide sécrété, et l’on suppose que la vaporisation de ce fluide se fait dans cette seconde vessie, On trouve, suivant les espèces, un ou plusieurs conduits dé- férens, et la forme des organes sécréteurs varie également. La vapeur blanchâtre que ces Insectes émettent au dehors est d’une odeur pénétrante, analogue à celle de l'acide nitrique. Elle en a d’ailleurs les pro- priétés ; elle rougit, comme lui, le papier bleu de tournesol et décompose l’épiderme des doigts. On dit même que les Brachines des régions intertropicales, qui sout beau- coup plus gros que les nôtres, produisent upe sensation de brülure qui devient si vive, à la suite de plusieurs décharges. qu’on est obligé de lâcher prise. Aprés plusieurs explosions, au lieu d’une fumée blanchâtre , il ne sort plus du corps de l’Insecte qu'un liquide jaune ou brun, qui se dessèche bientôt en laissant échapper des bulles d’air, comme sil y avait efferves- cence ; la vapeur dépose aussi sur les corps XXXIX qu’elle touche une matière blanche pul- vérulente et quelquefois une matière jau- nâtre. 5 Dans les Hydrocanthares ( Dytiques }, l’appareil sécréteur n’existe plus.]l est rem- placé par un vaisseau filiforme, enroulé, qui aboutit à une petite vessie, et tient lieu eh même temps de conduit déférent. Le liquide sécrété est incolore et extrêmement fétide, Dansles Brachélytres(Staphylins) iln’ya plus qu’un simple vaisseau, enroulé diver- sement, el qui aboutit immédiatement dans une petite vésicule qui fait saillie à l’exté- rieur au gré de l’Insecte, et qui donne une vapeur subtile, d’une odeur assez péné- trante. Cette odeur se rapproche, dans quelques espèces, de celle de l’éther sul- furique. Les Silphes ont leur appareil sécréteur aussi simple que les Staphylins ; mais il est unique et impair, au lieu d’être double et symétrique, comme dans tous les autres Insectes. Le liquide sécrété est roux el d’une odeur infecte. Telle est la structure des organes ou vaisseaux urinaires dans les cas les plus compliqués. Ils sont beaucoup plus simples dans les autres Insectes, les Hétéromères, par exemple, et leur structure est quel- quefois assez difficile à reconnaître. Des sécrétions qui n’ont pas rapport à la nutrilion. Nous aurions déjà pu ranger sous ce ti- tre la dernière classe de sécrétions, dites sécrétions urinaires, si nous avions seule- ment eu égard à leurs usages apparents, et les rapprocher d’autres sécrétions, celles du venin, que nous allons bientôt étudier dans les Insectes, et dont nous avons déjà parlé dans les Arachnides, au sujet des Scorpions; mais nous avons suivi la marche adoptée jusqu'ici par les physiologistes, qui regar- dent la sécrétion urinaire des Insectes comme analogue à ce qu’elle est dans les Vertébrés.Sans examiner jusqu’à quel point cette opinion est fondée, nous allons faire connaître queiles sont, dans les animaux articulés, les sécrétions qui n’ont plus de rapport direct avec la nutrition. Les Grus- tacés ne nous offrent rien qui soit dans ce cas, et nous pouvons en dire autant des Myriapodes; mais il nous restait à parler des vaisseaux sécréteurs de la soie dans les Aragnées, et de divers organes de sé- xL INTRODUCTION. crétion que nous présentent les Insectes. Nous réunirons en un seul article ce que nous avons à dire des vaisseaux soyeux dans les Araignées et dans les Insectes, à cause de l'identité de la sécrétion qu'ils produi- sent, et nous traiterons d’abord de la sé- crétion du venin de quelques Insectes, sé- créliou qui se rattache d’une manière in- time à celle des organes urinaires que nous venons de faire connaître. Sécrétion du venin. On trouve dans les Insectes Hyménoptères de la famille des Porte-Aiguillon (Guepes, Abeilles, etc.),des organes destinés à la sécrétion d’un fluide particulier, dont l'introduction dans le sang des animaux est suivie d’une douleur fort vive et d’inflammation. Ce fluide ou venin est introduit sous la peau au moyen d’un organe appelé aiguillon, qui fait suite au vaisseau ou conduit excréteur du venin. Le venin des Hyménoptères est transpa- rent, d’un gout assez doux au premier abord, et analogue à celui de miel, mais qui bientôt devient âcre et corrosif. Ll est soluble dans l’eau, et par l’addition d’un peu d’alcoo!, il se précipite sous forme de pou- dre blanche et acquiert des propriétés aci- des, car il rougit le papier bleu de tour- nesol ; mais l'alcool seul ne le dissout pas. Desséché , il est un peu élastique. 11 diffère du venin de la vipére, en ce que celui-ci ne manifeste pas de traces d’acidité et paraît insipide. L’action du venin des Hyménoptères est trés-grande sur les au- tres Insectes; c’est une arme trés-puissante, dont ils font usage, soit pour leur défense seulement, soit pour engourdir leur proie, ce qui varie avec l’industrie et la manière de vivre de chaque famille. Nous ne décrirons pas ici les organes sé- crétears du venin, parce qu’ils se lient in- timement à l’appareil de génération des femelles. Ils se composent d’ailleurs, comwe les organes urinaires, d’un appareil pour la sécrétion, d’un conduit déférent et d’une vessie de dépôt ; mais ils ne sont pas doubles comme ces derniers. Sécrétion de certains acides. Plusieurs insectes sécrètent des acides d’une nature particulière, et d’autres desacides déjà con- nus. Les fuurmis sont dans Je premier cas, et l’acide qu’elles produisent a reçu le nom d’acide formique. Cet acide, dont la chi- mie a fait l'analyse d’une maniére directe, est rejeté au dehors par l'anus, mais on ignore s’il est sécrété par des organes spé- ciaux. Lorsqu'on altaque ou qu’on excite les fourmis, et surtout celles d’une cer- taine espéce (F. rubra), l'odeur de l’acide qu’elles exhalent lorsqu'elles sont en grand nombre est très-sensible, et si l’on pile de ces fourmis dans un mortier, l'odeur en devient insupportable. On prétend même que si l’on jette une grenouille dans une fourmilière de cette espèce , elle est bien- tôt sufloquée par l'acide formique, Cet acide rougit, dit-on, les corolles des fleurs qui sont bleues ou violettes, pendant le passage de ces fourmis sur ces fleurs. On croit qu’il est sécrété par toutes les parties du corps de ces insectes. Comme exemple d’acides déjà connus, produits par les Insectes, nous citerons l’a- cide gallique, extrait du charancon du blé (Calandra granaria). Enfin on prétend que les Lépidoptères emploient, pour ramollir le cocon dans le- quel ils étaient renfermés à l’état de nym- phe, un acide particulier, appelé bombique, mais qui n’est pas encore bien connu. C’est ici le cas de parler de la sécrétion de quelques fluides particuliers, qui sont produits par les Insectes. Mais il est des larves, des chenilles, qui sécrètent une hu- meur visqueuse, destinée sans doute à pré- venir l’action du soleil et de Ja trop grande chaleur ; il en est d’autres qui font sortir par diverses parties de leur corps, lorsqu'on les saisit, des liquides de couleur diverse et de nature variée. 11 est à remarquer que l’on ne trouve plus d'organes spéciaux pour la sécrétion de ces liquides, mais qu’ils sortent par différentes ouvertures percées dans la partie membraneuse de l’enveloppe générale. Tantôt c’est une liqueur lai- teuse d’une odeur fétide, qui sort par les articulations du corps (Dytique, Gyrins\; tantôt c’est une liqueur d’un jaune orangé, qui suinte par les articulations des pattes (Meloe, Chrysomele), et dont l’odeur est plus ou moins forte, plus ou moins agréable. Indépendamment de l’odeur que répan- dent ces diflérens liquides, il est d’autres odeurs qui sont émises sous forme de va- peurs invisibles, et qui caractérisent même, jusqu’à un certain point, quelques familles d’Insectes. Quelquefois ces odeurs sont très-agréables, telle est celle des Capricor- pes, et surtout de celui nommé à odeur de rose (Cerambyx moschatus); mais souvent aussi elles sont des plus fétides ; il suffit de citer les punaises. Ces derniers Insectes ap- partiennent à l’ordre des Hémiptères, qui seul a présenté jusqu'ici un organe spécial pour la sécrétion des particules odorantes. Get organe est situé à la base de l’abdo- INTRODUCTION. men et sur l’axe du corps. Il consiste en une poche, placée sur la partie ventrale, au-dessous du canal intestinal, de forme plus ou moins sphérique, d’une texture membraneuse et d’une couleur jaune, plus ou moins orangée. Cette poche sécrète un fluide de nature huileuse, qui se volatilise à l'instant où il sort, et décompose l’épi- derme des doigts, sur iesquels il laisse des taches brunes. Lorsqu’elle s'étend dans l'abdomen, cette poche s’ouvre dans le métathorax par deux pores latéraux situés entre les pattes intermédiaires et les pos- térieures. On trouve cet organe dans quel- ques espèces qui nous semblent tout-à-fait inodores ; mais en général le fluide qu’il renferme est très-odorant, et, bien que très-fétide dans la plupart des espèces, il est cependant assez agréable pour nos sens dans quelques-unes. 11 semble que ce fluide odorant ait été donné aux Insectes pour leur défense, car on peut remarquer que son émission est soumise à la volonté. En effet, les punaises les plus infectes ne répan- dent aucune odeur lorsqu’elles sont immo- biles; mais si l’on vient à les toucher, leur odeur se fait immédiatement sentir. On a désigné sous le nom d’ef/lorescence une sécrétion particulière qui prend l’ap- parence d’une sorte de poussière, et qui est produite à travers les parois du corps. Cette efflorescence est blanche, jaune et même rouge, suivant les espèces. Elle af- fecte des formes régulières ou du moins semblables dans chaque espèce, ce qui in- dique une disposition spéciale des pores qui leur donnent issue. On ignore quel peut être l’usage de cette sorte de sécré- tion, qui se manifeste dans des Insectes dont l’enveloppe est trés-épaisse (Lixus, Cleonis, Mélasomes, etc.). Souvent, au lieu d’être une simple poussière, cette ef- florescence prend l’apparence de filamens irés-ténus (Eurychora) , presque semblae bles à des fils d'araignées, et dans quelques Hémiptères (Fulgores), elle a l’aspect d’un duvet cotonneux, quelquefois très-leng. Les Cochenilles , les Chermes et les Pucerons sont dans ce dernier cas, et présentent quelquefois (Chermes abietis) des cavités spéciales qui contribuent à l’issue de la ma- tière sécrétée, et qui semblent communi- quer à une sorte de bulbe percé d’un trou dans son intérieur. La substance appetée laque, dont on fait un grand usage dans les aris, comme ma- tiére colorante, etc., est encore le produit d’une sécrétion, due à une espèce de Co- XLE chenille de l’Inde (Coccus Lacca). Gette sécrétion, fort abondante, n’a plus la forme de filaments, mais bien l'apparence d’une sorte de gomme qui enveloppe le corps de l’Insecte, lorsqu'il s’est fixé surune branche d'arbre. Mais ici le but de cette sécrétion est connu : elle sert à former une loge ou enveloppe dans laquelle la Gochenille pond ses œufs. La cire est encore le produit d’une sé- crétion qui a lieu à travers la membrane des tégumens. Elle n’est point, comme on l’a cru long-temps, récoltée par les Abeilles sur les fleurs. Cette sécrétion suinte par [a partie molle des anneaux de l'abdomen, ou plus exactement par la peau qui sépare les quatre segmens inférieurs de ces anneaux. Les Abeilles neutres, autrement appelées ouvrières, sont seules chargées de cette sé- crétion, de même que seules elles sont chargées de la construction et de l’entre- tien des ruches et de l’éducation des jeunes larves. Les quatre arceaux ou segmens jin- férieurs de leur abdomen, dont nous avons parlé, se composent d’une partie extérieure, solide, et d’une partie intérieure, membra- peuse où se produit la sécrétion, et qui est recouverte par l’arceau précédent. La cire se dépose sur cette partie membraneuse en forme de petites plaques, qui débordent quelquefois les segmens de l’abdomen. Lorsqu’on perce la peau à l’endroit où se fait la séerétion, on en fait quelquefois sor- tir un liquide transparent qui se liquéfe à la chaleur, ou se durcit au froid ; c’est du moins ce qu’observa Huber, à qui l’on doit la découverte de la sécrétion dela cire. Mais il faut remarquer que cette cire, déposée sous l’abdomen des Abeilles, n’a pas en- core toutes les qualités requises, et qu’elle doit subir entre les mandibules de ces In- sectes, et sous l'influence de leur salive, une préparation destinée à lui faire acqué- rir sa ductilité. Les Abeilles d'Amérique et les Bour- dons eux-mêmes sécrétent aussi de la cire, quoique ces derniers ne , présentent pas à leur abdomen les parties transparentes des Abeilles. Mais ce qui doit frapper davan- tage les physiologistes, c’est que les Hy- ménoptères ne sont pas les seuls qui sécrè- tent de la cire. Quelques Cochenilles jouis. sent de cette propriété, et leur sécrétion s€ fait par l'enveloppe de leur corps, comme celle des filamens dont nous avons parlé plus haut. 11 en résulie que toutes ces sé- crétions, en apparence fort différentes, ont une origine commune, et que l’on peut es- XL pérer dereconnaître leur analogie lorsque Von s’occupera de leur composition chi- mique. Sécrétion de La soie, Elle a lieu chez les Insectes dans des vaisseaux particuliers, qui s'ouvrent au-dessous de la bouche dans toutes les chenilles qui en sont pourvues. Ces organes, qui sont pairs et symétriques, ressemblent aux vaisseaux hépatiques ou biliaires, et s'étendent de chaque côté du canal intestinal, en formant de nombreux replis. Leur position permet de les com- parer aux vaisseaux salivaires, qui n’exis- tent pas dans les chenilles et dans les lar- ves des Insectes où l’on rencontre les vais- seaux soyeux. Ce sont deux longs tubes, ordinairement un peu plus gros à leur par- tie moyenne, et qui viennent aboutir à un organe que nous allons faire connaître. Ramdhor les a trouvés formés de trois membranes, dont l'intermédiaire ou moyenne serait d’une consistance plus molle et plus spongieuse que les autres. La largeur de ces vaisseaux varie suivant le plus ou moins de capacité qu’ont les lar- ves pour produire la soie. Ceux du ver à soie proprement dit ont jusqu’à un pied de long. On trouve ces vaisseaux dans toutes les chenilles ou larves de Lépidoptéres, dans celles d’un grand nombre d’Hymé- noptéres, de quelques Névroptères (Phry- ganes) et même d’une espèce de Diptère (Tipula agarici seticornis, de Géer). Ils aboutissent à un tube, appelé filière, qui se montre à la bouche, entre les palpes de la lèvre inférieure, et qui est formé de fi- bres longitudinales, alternativement cor- nées et membraneuses, ce qui leur permet de déterminer son diamètre et de produire, au gré de l’Insecte, un fil plus ou moins délié. Son orifice unique est taillé en bi- seau, et situé inférieurement. La soie sécrétée par les vaisseaux soyeux est à l’état de fluide visqueux, transparent chez les jeunes larves, mais qui devient avec l’âge plus épais et opaque. Ce fluide se convertit par le contact de l’air en une masse dure et cassante, et c’est au moment où il sort de la filière, qu’il acquiert de la solidité. On a reconnu que la substance de Ja soie à l’état de fluide est composée d’une matière gommeuse, mélangée d’une autre substance analogue à la cire et de quelques traces d’une huile colorée. Cette substance est insoluble dans l’eau, même bouillante, el ne se dissout que dans les acides con- centrés. Les chenilles et les larves d’Insectes déjà INTRODUCTION. nominés ne sont pas les seules qui sécré- tent des fils soyeux pour former le cocon dans lequel elles se transforment en nym- phes. Les larves de certains Névroptéres { Myrméléons ), connues sous le nom vul- gaire de Fourmis-Lions, ont aussi un organe pour la production de la soie; mais cet or- gane est situé à l’extrémité postérieure de leur corps. 11 consiste en une vésicule pyri- forme qui s’ouvre dans une filiére ou tube corné, rétractile au gré de l’Insecte, et qui se montre au dehors lorsque celui-ci veut agglutiner les grains de sable dont il forme son cocon au moment de se transformer en nymphe, On ne connaît qu’un seul Insecte, à l’état parfait, qui sécrète de Ja soie; c’est une espèce de Coléoptère aquatique (Hydr ophi- lus piceus). La femelle seule est pourvue desorganes de la sécrétion, organes qui sont situés aussi à l’extrémité postérieure du corps. Ils se composent de cinq tubes longs et assez gros, qui entourent la base des ovaires, et qui aboutissent à une filière dou- ble et rétractile comme celles des larves de Myrméléons. Ces tubes sécrétent la matière soyeuse sous la forme d’un fluide verdâtre, qui se coagule à l'air et qui sert à former un cocon blanchâtre dans lequel la femelle renferme ses œufs et qu’elle laisse ensuite flotter à la surface de l’eau. Les organes qui servent à la sécrétion des fils soyeux dans les Aranéides sont si- tués à la partie postérieure de leur abdo- men et se composent d’un certain nombre de vaisseaux sinueux, diversement contour- pés, qui sont assez longs, inégaux, élargis vers le milieu de leur longueur, et qui se continuent avec d’autres vaisseaux extrê- mement nombreux, mais beaucoup plus courts et plus petits, qui se réunissent tous à une base commune, de laquelle partent les filières, La matière soyeuse est déja dif- férente dans ces derniers vaisseaux de ce qu’elle était dans les autres. D'ailleurs. les organes de cette sécrétion varient sui- vant les espèces. Tantôt (Clubione atro- ce) ce sont quatre grands vaisseaux, élar- gis au milieu, ramifés à leur origine, et aboutissant par l’autre extrémité à un canal étroit qui se termine en filière ; tantôt (Arai- gnée domestique) ces vaisseaux sont aussi au nombre de quatre, mais ne sont pas ra- mifiés. D’autrefois ces vaisseaux sont au nombre de six. La matière sécrétée par les vaisseaux soyeux est tantôt blanche. tantôt jaune et quelquefois même brune. Elle ressemble à INTRODUCTION. une sorte de gomme, et ne se dissout pas dans l’eau, ni même dans l’alcool. Au con- tact de l’air, elle devient cassante, et ne reste flexible que lorsqu’elle est en fils dé- liés. C’est pour cela que les Aranéides ex- crètent la matière soyeuse par des pores extrêmement nombreux; on en a compté plus de mille dans une seule filière. Les fi- lières sont de petits appendices articulés, et de forme un peu cônique, situés immé- diatement au-dessous de l’anus, et serrés les uns contre les autres dans le repos. On en compte quatre dans le plus grand nom- bre des Aranéides et six dans quelques- unes. Mais dans ce dernier cas, deux de ces appendices ne sont point perforés, et par conséquent ne sont point des filières ; aussi sont-ils revêtus de poils dans toute leur longueur, tandis que les filières sont nues à l’extrémité. Les vraies filières ne sont composées que de deux articles, dont le premier seul est velu , et le dernier se termine par une surface molle et percée de trous fort petits par où sort la soie. Les au- tres appendices, appelés tentacules, sont au contraire formés de trois ou quatre ar- ticles, et semblent avoir pour usages de di- riger les fils soyeux et de les rapprocher les uns des autres. Les filières et les ten- tacules sont entourés d’un cercle membra- peux, et des muscles particuliers permet- tent à l’Araignée de les faire rentrer daus l'abdomen. Les Araïgnées peuvent, comme les lar- ves d’Insectes, sécréter des fils de diffé- rentes formes et de différentes grosseurs. 11 ya même de ces fils dont la nature est différente. Ainsi dans les toiles circulaires, que forment certaines espèces, les fils con- centriques sont enduits d’une matière vis- queuse destinée à reteuir les Insectes, tan- dis que les fils disposés en rayons, et qui servent à l’araignée lorsqu'elle veut par- courir sa loile, sont dépourvus de cette ma- tiére. De plus, les fils qui forment l’espèce de sac où se tient l’araignée, ne semblent pas de la même nature que ceux dont elle se sert pour construire le cocon de ses œufs, et ces deux sortes de fils semblent encore différents de ceux qui recouvrent les co- cons. On serait fondé à admettre l’existence d’un organe particulier destiné à sécréter la matière visqueuse dont certains fils sont enveloppés, et l’on ignore comment l'arai- gnée peut à volonté enduire ou non de cette matière les fils qui sortent de ses filières. Sécrétion de La matiere phosphorique. Enfin , il nous reste à parler d’une der- XLIII nière espèce de sécrétion, qui est propre à certains Insectes ; c’est celle qui produit la matière phosphorique , à l’aide de laquelle ils paraissent lumineux pendant l’obscurité. Les espèces qui jouissent de cette propriété appartiennent presque toutes à l’ordre des Coléoptères, et en particulier à deux gen- res de cet ordre, les Taupins et les Lam- pyres, vulgairement appelés Vers- Lui- Sans, Les premiers, ou les Taupins , dont les espèces sont extrêmement nombreuses, ne jouissent pas tous de la propriété d’être lu- mineux ; ce sont particulièrement ceux qui forment le groupe des Pyrophores, et qui sont propres aux parties chaudes des deux Amériques. Ces Insectes, demême que les Vers-Luisans, produisent une lumière com- parable à l’éclat du phosphore, et qui per- met de lire au milieu de la nuit, lorsqu'on les tient à une trés-petite distance d’un livre. La matière d’où naît la lumière est renfermée dans des réservoirs particuliers qui sont situés au thorax dans les Taupins, et sous le ventre dans les Lampyres. Les Taupins ont deux de ces réservoirs dans le voisinage des angles postérieurs, à la partie dorsale du corselet ou prothorax : ces réservoirs sont indiqués au dehors par une tache circulaire et d’un jaune plus ou moins pâle après la mort. Un troisième ré- servoir est silué à la partie postérieure et inférieure du troisième anneau thoracique ; on ne le voit que pendant le vol, parce qu’alors l’abdomen se sépare du thorax. Dans les Lampyres, les réservoirs de la ma- tière lumineuse sont situés à la face ven- trale des deux ou trois avant-derniers an- neaux de l’abdomen. C’est une manière de voir encore tout-à- fait hypothétique, qui a fait regarder comme phosphorique la matière lumineuse de ces Insectes. On n’y a rien trouvé qui indique la présence du phosphore, et l'identité ap- parente de la lumière produite parles Vers- Luisans avec celle du phosphore a fait seule donner le nom de matière phosphorique à la sécrétion des organes lumineux. Si l’on s’en rapporte même à des observations tou- tes récentes, dues à M. Morren (1), la phos- phorescence des Insectes ne serait point due à la sécrétion d’une matière particu- lière. Les réservoirs lumineux renferme- raient seulement des vésicules graisseu- ses, entremêlées de pelites ramifications (4) Voyez l'Introduction à l'Entomologie, de M. Lacordaire, t, 11, p. 145, XLIV trachéennes, et l'enveloppe même de ces réservoirs serait formée par destrachées, La matière que renferment ces réservoirs res- semble au premier abord à de l’albumine coagulée ; mais elle ne se comporte pas comme cetle dernière substance sous l'in- fluence des réactifs. Elle consiste en une très-grande quantité de corpuscules sphéri- ques, d’un beau violet ou d’un jaune rosé {dans les Lampyris noctiluca et splendi- dula ), et qui sont de volume trés-difié- rent ; chacun de ces petits corps aurait son enveloppe membraneuse, comme les vési- cules du tissu graisseux. C’est dans cet amas de vésicules que se ramifient les ra- meaux trachéens qui torment l'enveloppe générale et qui proviennent d’une grosse trachée d’un stigmate voisin. M. Morren est obligé d'admettre la présence de quel- ques atômes de phosphore, pour expliquer la propriété lumineuse de ces reservoirs de graisse, mais c’est une pure hypothese. M. Becquerel a communiqué dernière- ment à l’Académie des Sciences de Paris des observations qui tendraient à prouver que la cause du phénomène est due à une succession de petites décharges électriques, et cette explication paraît préférable, La lumière que répandent les Vers-Lui- sans est plus ou moins vive au gré de l’a- nimal, qui peut à volonté la suspendre tout- à-fait, et l’on a remarqué que cette lumière était plus éclatante pendant le vol et par suite de tous les mouyemens musculaires violens. I] fallait pour expliquer cette pro- priété admettre l'influence du système ner- veux sur les réservoirs de la lumière, mais il paraît, d’après les chservations de M. Mor- ren, qu’il ne s’y rend point de nerfs et que le plus ou moins d’éclat de la lumière dé- pend de l'énergie de la respiration. M. Mor- ren a observé que cette lumière s’éteint aussitôt que le stigmate voisin du réservoir est fermé, et qu’elle reparaît au contraire dés qu’il vient à s’ouvnir ; et ce qu’il y a de plus concluant, c’est que lorsqu’on en- lève le réservoir avec la trachée dont il dépend, le réservoir continue à luire, mais si on en sèpare la trachée, ou qu’on la comprime de manière à intercepter l'air, la lumière disparaît aussitôt. Voilà donc des expériences qui meltent hors de doute l’in- fluence de l’air sur les poches lumineuses. Elles expliquent comment la lumière n’est pas toujours la même, puisqu'elle s’affaiblit par intervalles , qu’elle augmente pendant les mouvemens violens et diminue au con- traire pendant le repos, En effet, l’inten- INXRODUCTION." sité de la lumière dépend de l'énergie de la respiration, et si l’Insecte est maître de la faire varier, c’est d’une manière tout- à-fait iudirecte et seulement parcequ’il peut à son gré ouvrir ou fermer ses stigmates.' D’un autre côté, M. Carus a observé que l’éclat de la lumière augmente à chaque contraction du vaisseau dorsal, ce qui por- terait à conclure que l’afflux du sang a aussi quelque influence sur le phénomène. On a cru reconnaître les limites extré- mes de la température nécessaire pour que la lumiére pût se manifester chez nos Vers-Luisans d'Europe. Cette propriété n'aurait lieu qu’entre—10° et+40° (Réau- mur), et l'énergie de la lumière augmen- terait en général avec la température. On a reconnu que l’oxigène peut la rendre plus brillante pendant quelques instans, mais finit bientôt par l’éteindre. Le vide et les gaz non respirables produisent ce dernier effet, Après la mort, la matière lumineuse perd peu à peu son éclat, mais il reparaît par l’immersion dans l’eau chaude, dans l’huile, ou dans l’alcool; enfin, l'électricité produite par la pile galvanique la rani- merail pour quelques instans, quoique l’électricité ordinaire soit sans influence, dit-on, pendant la vie. Nous ne rapportons ces faits que d’aprèsles auteurs, sans en ga. rantir l’exactitude, et les auteurs n’ont pas toujours été d’accord sur les résultats de leurs observations : c’est un sujet qui de- mande encore de nouvelles recherches. En- fin on prétend que l’ablation de la matière lumineuse sur un Ver- Luisant n’empêche cet Insecte de répandre de la lumière que pendant deux jours, et qu'après ce moment les poches seraient remplies de nouveau (1). On doit encore à M. Morren la con- naissance d’une disposition spéciale des té- gumens pour augmenter l'éclat de la lu- mière. Ces tégumens, amincis à l'endroit où se trouvent les poches lumineuses, for- ment une espèce de calotte, qui peut se séparer du reste de la peau ou de l’enve- loppe générale. Leur face extérieure est un réseau à facettes hexagonales convexes ; chaque facette porte à son centre un poil; elle est,en outre, couverte d’aspérités. La face intérieure est au contraire concâve et lisse, Ces facettes auraient pour but, suivant M. Morren, d'augmenter d’une manière notable, la diffusion de la lumiére , et ce qui le prouve, c’est que lorsqu'on enlève (1) Kirby et Spence, Jnirod. to Entumology , tn, p. 421. INTRODUCTION. la plaque ou le morceau des tégumens qui porte à ces facettes, la lumière perd une grande partie de son éclat. Les poils que présentent les facettes seraient destinés à les préserver du contact de la poussière et des autres corps extérieurs, ARTICLE DE LA GE Cette fonction a pour but de pourvoir à Ja-conservation de l’espèce, comme la nu- trition avait pour but de pourvoir à la con- servation de l'individu. Ainsielle s’exécute à l’aide d’orzanes particuliers, dont les usa- ges sont différens dans chacune des deux sortes d'individus que l’on désigne sous le nom de sexes. On sait qu’en général, il existe deux sexes dans les animaux comme dansles plantes, et chacun des sexes est in- diqué par des organes différens. Dans tous les animaux articulés, il existe un sexe mâle et un sexe femelle, comme dans les autres animaux. Mais tandis que chez plusieurs de ces derniers, les Mollusques par exem- ple, on trouve quelquefois les deux sexes réunis sur le même individu, que l’on nomme hermaprodite , les animaux arti- culés ne présentent ordinairement sur Cha- queindividu que les organes d’un seul sexe. Ce n’est que par accident que les deux sexes se rencontrent quelquefois chez cer- tains articulés ; ces animaux sont alors dis- tingués sous le nom de gynandromorphes. Comme les organes sexuels sont doubles et parfaitement symétriques des deux côtés du corps, il arrive que les organes d’un côté appartiennent au sexe mâle, tandis que ceux du côté opposé appartiennent au sexe femelle. Dans ce cas, certains organes extérieurs, qui sont ordinairement différens dans chaque sexe, comme les mandibules et les antennes, correspondent aux organes sexuels de l’intérieur du corps. Ainsi, du côté où ces organes internes seront du sexe mâle , la mandibule et l’antenne auront la conformation qu’elles présentent d’ordi- naire chez les mâles, et réciproquement. On ignore si, dans ce cas, les individus gynandromorphes sont aptes à perpétuer leur espèce par la voie de la génération. On sait que c’est par le rapprochement XLV Ici se termine, avec l’histoire des sécré- tions, tout ce qui a rapport à la grande fonc- tion dela nutrition. Nous allons passer à la seconde fonction de la vie végétative, ou celle de la génération. SECOND. NÉRATION. des deux sexes que se fait cetie génération. Le sexe mâle fournit une liqueur appelée sperme, sous l'influence de laquelle se fait la fécondation. Le sexe femelle renferme de son côté des germes qui se développent par suite de la fécondation et donnent nais- sance à des individus semblables aux pa- rens, Tel est le mode de reproduction le plus fréquent dans les animaux et même dans les êtres organisés, soit animaux, soit végétaux. Cependant il arrive quelquefois, dans les Insectes, que des générations en- tières se renouvellent sans fécondation, comme les Pucerons nous en offriront un exemple, Mais on ne trouve pas chez les animaux articulés , d'exemples de repro- duction dite par scission ou par gemme, comme cela se voit dans certains animaux des classes les plus inférieures. On n’y trouve pas non plus le de de reproduc- tion des hermaphrodites, d’après lequel un même individu, possédant les deux sexes, peut à lui seul donner naissance à une nouvelle génération. Tout au plus peut-on admettre dans certains Insectes (les Poux) la génération dite spontanée ; c’est- à-dire, que nous ignorons encore comment ces animaux peuvent se montrer en aussi grand nombre dans des cas particuliers, ceux que nous offrent certaines maladies, la phthiriasis par exemple, et alors on invo- que la génération spontanée, faute de pou- voir se rendre compte de la manière dont les choses se passent, Ainsi les animaux articulés nous présen- tent les deux sexes, répartis sur deux indi- vidus différens, et ces individus se repro- duisent par voie d’accouplement et de fé- condation des germes. Les germes, en se développant, donnent naissance à des œufs, dont l’éclosion n’a lieu d’ordinaire qu’au dchors du corps de la mère ; c'est le mode XLV1 de génération ovipare. Cependant il arrive quelquefois que ces œufs éclosent dans le corps même de la mère , ce qui constitue le mode de génération vivipare, ou mieux de génération ovo-vivipare, pour distin- guer ce mode de développement de celui que présentent les germes des Mammi- fères, qui restent adhérens aux parois des organes générateurs de la femelle et se nourrissent aux dépens de ces mêmes or- ganes. Dans quelques cas encore , les In- sectes, au sortir de l’œuf, passent dans le ventre de leur mère le premièr âge ou le premier état de leur vie, celui de larve, en se montrant au dehors sous la forme de nymphe ; c’est ce qu’on appelle la géné- ration pupipare du mot latin pupa, qui signifie nymphe. On a aussi appelé nym- phipare ce mode de génération, et Pon a désigné par le nom de larvipare la gé- nération qui donne naissance à des Insectes sous forme de larves, Enfin, on a appelé simplement vivipare le mode de généra- tion dans lequel les Insectes sortent du corps de la mère à l’état parfait. Nous re- viendrons avec quelques détails sur ces dif- férens modes de génération dans la classe des Insectes. ; On trouve dans certaines familles de cette dernière classe des individus qui ne sont ni mâles ni femelles, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas de sexe distinct; on les désigne sous le nom de neutres. C’est ce que l’on trouve par exemple dans les Abeilles, dans les Guépes et dans les Bourdons, parmi les Hyménoptères; c’est ce que l’on voit encore chez les Termites, parmi les Né- vroptères. Ces sortes d'individus offrent en général les caractères du sexe femelle; mais les organes de la génération sont res- tés rudimentaires. Les neutres sont par conséquent incapables de perpétuer leur espèce, et sont ordinairement consacrés à tout ce qui concerne la conservation de l'espèce. Ces individus sont beaucoup plus nombreux que les mâles et les femelles, dans les Insectes cités plus haut, et c’est sur eux que repose le soin de Ja construc- tion et de l’approvisionnement des nids, ainsi que l’éducation des jeunes larves. Un fait extrêmement remarquable, c’est que le genre de nourriture influe d’une maniere certaine sur le développement des organes sexuels, ainsi qu’on s’en est assuré par l’ob- servalion dans es nids des Abeilles. Assez ordinairement les sexes se distin- guent à l’extérieur par la forme différente de certains organes, outre les organes ex- INTRODUCTION." térieurs de la génération, qui ne sont pas toujours visibles. Ces différences portent particuliérement sur les appendices du corps, tels que les mandibules, les añten- nes et les pattes; elles sont beaucoup trop nombreuses pour être énumérées ici, et trouveront leur place ailleurs. On remar- que des différences non moins saillantes dans le mode d’accouplement; nous les mentionnerons en traitant en particulier de chacune des quatre classes d'animaux arti- culés, chez lesquels nous examinerons sur- tout Ja structure des organes de la généra- tion tant intérieurs qu’extérieurs, et le mode de leur accroissement. a. DE LA GÉNÉRATION DANS LES CRUSTACÉS. Le phénomène de la génération, dans ces animaux, ne présente aucune des cir- constances particulières que nous: offrent certaines Arachnides et certains Insectes, Après le rapprochement des sexes, la fe- melle pord des œufs, quitestent pendant quelque temps suspendus à son abdomen, ou renfermés dans des cavités spéciales. Les organes de la génération consistent en vaisseaux destinés à la sécrétion du fluide fécondant chez le mâle, et au développe- ment des germes dans les femelles. Ils sont accompagnés seulement de quelques pièces accessoires situées à l’intérieur, et qui per- mettent de reconnaître les sexes; mais il n'existe pas d’organes extérieurs spéciaux pour Ja génération, comme nous en trou- verons dans les classes suivantes, C’est dans la région du thorax que sont situés les organes de la génération des Crustacés. Ils consistent pour le mâle en un testicule situé de chaque côté du corps, et destiné à sécréter le fluide séminal, et en un conduit déférent et excréteur des- tiné à transmettre ce fluide dans l'organe femelle. L’extrémité de ce conduit, qui est membraneux. peut faire saillie au-dehors au moment de l’accouplement, et simuler un pénis, ainsi qu’on le voit dans certains Mollusques, les Limaçons par exemple. Les organes femelles sont de chaque côté un ovaire, dans lequel se développent les germes, un oviducte, destiné à les con- duire au dehors sous forme d'œufs , et enfin une vulve, c’est-à-dire une ouverture destinée à recevoir le pénis du mâle. La forme et le volume de ces divers organes varient beaucoup suivant les espèces. Ainsi les organes générateurs mâles des Crabes INTRODUCTION. sont très-développés, et se montrent à la face supérieure du foie, passant ensuite sous le cœur pour se rendre à la base de la dernière patte de chaque côté. On y dis- tingue trois parties principales, dont la première, ou celle qui est située sur le côté du foie, et s’étend jusqu'aux mandibules, est regardée comme le testicule. C’est une sorte de grappe formée de quatre lobes, dont chacun est composé de vaisseaux très- grêles . et disposés en espèces de pelotes, par suite des circonvolutions qu’ils forment en tous sens. Leur couleur est d’un blanc laiteux, et ils sont renfermés dans une membrane trés-fine et transparente. La derniére partie de ces organes généra- teurs est située sur les côtés de l’estomac, et consiste en un gros vaisseau d’un blanc laiteux et enroulé sur lui-même ; cette par- tie se montre avec la troisième, qui est également sous forme d’un gros vaisseau enroulé, fort long, et qui vient s'ouvrir à la base de la dernière patte, après avoir dé- crit de nombreuses circonvolutions. — Dans les Maïas, un seul tube, d’une très- grande longueur, remplace les trois parties que nous avons vues chez les Crabes. Ce tube, d’abord trés-petit, grossit peu à peu jusqu’à l’extrémité opposée. — Dans l’Ecrevisse commune, les vaisseaux qui correspondent aux testicules forment une masse glandu- leuse très-développée, d’où partent trois branches, dont les deux premières sont for- mées sur les côtés de l’estomac, tandis que la troisième se porte en arrière sous le cœur. Le conduit excréteur part du point où ces branches se séparent; c’est un vais- seau long et étroit, contourné, el qui se termine à la base des dernières pattes. — Dans le Homard, au contraire, les testicules sont trés-allongés, et s’étendent depuis la tête jusqu’au milieu de l’abäomen. — En- fin, d’autres Crustacés (les Edriophthalmes) présentent une ou plusieurs vésicules pyri- formes, qui sont les testicules, et qui dé- bouchent dans le conduit excréteur par un pédoncule grêle. Il paraît du resle que l'aspect de tous ces organes diffère sui- vant le moment de l’année où on les ob- serve. Ils sont gonflés à l’époque de l’ac- couplement, après lequel ils diminuent de volume d’une manière seusible. Les organes femelles de la génération se composent essentiellement des ovaires et des oviductes ; mais dans quelques Crusta- cés, ilexiste en outre des poches dites co- pulatrices. C’est ce que présentent en par- ticulier les Crustacés Brachyoures, chez les- XLVII quels on trouve de chaque côté du corps une poche qui se réunit à l’oviducte et se continue avec lui pour former un conduit commun, Ce conduit va s'ouvrir dans Ja partie latérale de la carapace, au voisinage de la troisième paire de pattes. Quant à l’ovaire et à l’oviducte, ils sont formés, le premier de deux cordons blanchâtres, dont lun est dirigé en avantet l’autreenarrière, et le second, d’un seul conduit qui se rend à la partie copulatrice, et de là à l’ouver- ture sternale déjà indiquée. 11 arrive sou- vent que les ovaires des deux côtés du corps sont réunis entre eux par un cordon de communication, Ou par un simple rap- prochement dans une partie de leur lon- gueur. Lorsque les germes remplissent les ovaires, ceux-ci acquièrent une grosseur considérable et présentent des renflemens irréguliers: leurs parois, d’abord épaisses, s’amincissent et deviennent presque trans- parentes. Dans les Crustacés Macroures et Anomoures, on ne trouve pas de poche co- pulatrice ; les ovaires et les oviductes sont plus longs et plus étroits, et les ouvertures extérieures, ou vulves, sont percées dans la base des pattes de la troisième paire, Dans les Crustacés autres que les Décapo- des, c’est-à-dire dans les Crustacés infé- rieurs en organisation, les ovaires forment des masses d’apparence spongieuse, situées sur les côtés de l'intestin, et ne sont pas tou- jours suivis d’oviductes ; ils aboutissent di- rectement au dehors par les vulves. Mais quelquefois aussi les ovaires ont la forme de glandes plus distinctes et sont pourvus d’oviductes qui aboutissent aux ouvertures extérieures situées ordinairement dans le dernier anneau du thorax. Fels sont en général les organes inté- rieurs de la génération. Il nous reste à parler de quelques organes accessoires situés à l'extérieur; nous les examinerons succes- sivement dans le mâle et dans la femelle, — Dans les mâles des Crustaces Décapo- des, les deux premiers anneaux de l’abdo- men sont pourvus en dessous d’une paire d’appendices d’une seule pièce, appelés fausses pattes, et qui ont quelques usages dans lacte de la reproduction, soil comme crganes excréteurs, soit comme servant au rapprochement des sexes. On les a quelque- fois regardés comme les organes même de Ja copulation ; mais c’est une opinion erro- née, ce que prouve leur grosseur trop cousi- .dérable eu égard aux ouvertures vulvaires. D'ailleurs l'observation a appris que c’est l'extrémité des canaux afférents qui pénètre ” ZLVIII dans ces ouvertures, — Dans les femelles des mêmes Crustacés Décapodes, les or- ganes extérieurs de la génération sont plus uombreux que dans les mâles. Ls consistent en plusieurs paires d’appendices abdomi- naux, Ou fausses-pattes, auxquels se fixent les œufs pendant un certain temps. Dans les Crustacés Edrioplithalmes, ce sont des appendices des pattes ambulatoires ou tho- raciques, qui servent à cet usage, et qui forment même. en se réunissant, une poche destinée à recevoir les œufs. Enfin dans les dernières familles des Crustacés, dans les Entomostracés par exemple, les œufs, au sortir des vulves, sont reçus dans des poches membraneuses, et restent suspendus à ces vulves jusqu’à leur éclosion. Outre les différences sexuelles que pré- sentent les appendices extérieurs de la gé- nération , il en existe d’autres dans le dé- veloppement de l’abdomen des Crustacés Décapodes Brachyoures. Dans ces Crusta- cés, les mâles ont l’abdomen étroit ; il est large au contraire dans les femelles, qui doivent y suspendre leurs œufs. Dans les autres ordres de Crustacés, il existe des différences extérieures, dans le détail des- quelles nous n’entrerons pas; il nous suflira de dire que dans certaines espèces, les deux sexes se ressemblent si peu, qu’on les a regardés dans l’origine comme des espèces différentes. L’accouplement des Crustacés a été ob- servé directement par MM. Audouin et Milne Edwards. 1] a lieu, comme nous J’a- vons dit plus haut, par l'introduction des canaux déférens du mâle dans les ouver- tures vulvaires de la femelle. Ces canaux déférens, qui remplissent les fonctions de pévis, portent le fluide fécondant jusque dans les poches copulatrices, chez les Dé- capodes Brachyoures, quiseulsensont pour- vus. Les fonctions de ces poches consis- tent à garder ce fluide jusqu’au moment de la ponte des œufs, et à le verser sur les œufs à mesure qu’il sortent de l’oviducte, Cette manière de voir est fondée sur une expérience faite par ces deux anatomistes, qui,en i nroduisant des liquides colorés dans les ouvertures génitales d’un Maïa fe- melle, ont vu ces liquides se rendre dans les poches copulatrices. De plus, M. Milne Edwards a trouvé ces poches gonflées par un liquide laiteux et opaque au moment de la ponte , tandis qu’elles se montrent vides et contractées dans les autres mo- mens de l’année. Enfin, ce dernier obser- Valeur a vu dans les poches copulatrices d’un INTRODUCTION. Crabe-Tourteau femelle, l'extrémité des verges du mâle. qui s’étaient séparées pen- dant la copulation, comme cela arrive éga- lement dans les Insectes. L’explication précédente ne s'applique pas à la fécondation des germes dans les Crus- tacés des autres familles que les Décapodes Brachyoures , parce qu’ils n’ont pas de po- ches copulatrices. On ne sait pas encore comment elle a lieu. Est-ce par un accouple- ment direct qui ferait pénétrer la liqueur fécondante jusque dans les ovaires, ou bien les œufs sont-ils fécondés au moment où ils sortent du corps de la femelle, comme chez les grenouilles? M. Edwards suppose que cette fécondation pourrait avoir lieu de cette manière, ou bien encore pendant que les œufs sont suspendus à l'abdomen de la femelle. 11 se fonde sur ce qu'aucune observation n’a encore prouvé qu’il y ait chez ces Crustacés d’accouplement vérita- ble et sur l’absence des poches copulatrices, sans lesquelles il serait difficile de concevoir la fécondation des œufs ou des germes. On voit qu’il reste ici des recherches à faire, Quelle que soit la partie des organes fe- melles où à lieu la fécondation , il est cer- tain que les germes, ou autrement les ovules , se forment dans les parois des ovaires, Il nous resterait à faire connaître à présent ce que deviennent ces germes jus- qu’au moment où l’œuf est pondu. On ne possède à cet égard que les faits décou- verts par M. Rathke, de l’Ecrevisse ordi- paire. Examinés avant la ponte, les œufs ou les germes des Ecrevisses ne sont d’abord que de simples vésicules transparentes et rem- plies d’un liquide aqueux, autour desquelles ilse forme bientôtune enveloppe plus mince que la première. Entre ces deux envelop- pes, il se dépose an liquide, transparent d’a- bord, mais ensuite opaque et visqueux, renfermant de trés-petits globules blancs comme la neige, et qui doit devenir le jaune de l’œuf. Le noyau des vésicules, ou ce qui les formait avant l’addition d’une se- conde membrane , porte le nom de vésicule de Purkinje; il reste transparent et s’accroît à peine, pendant que le jaune se développe. Formant d’abord un noyau central, cette vésicule finit par s'appliquer sur un des points de l’enveloppe extérieure, par suite de l’accroissement du jaune, Au bout de six (1) On en trouve un extrait dans l’Hist. nat. des Crustacés par M, Milne Edwards, {. 1, p. 475 et suiv. INTRODUCTION. mois, le liquide qui représente le jaune, devient d’une couleur isabelle, et prend en même temps plus de consistance, et renfer- me des globules en plus grand nombre que par le passé; plus tard, sa couleur devient orangée, puis d’un brun foncé. Enfin le nombre des globules augmente au point de le transformer en une masse visqueuse. C’est alors que la vésicule de Purkinje dis- paraît et que le germe se montre. Ce der- hier apparaît d’abord comme un léger nuage blanchâtre à la surface du jaune: puis il se transforme en une tache blanche opaque, formée d’une suhstance analogue à du hlanc d'œuf coagulé. C'est dans cet état que l'œuf pénetre dans l’oviducte. La membrane de cet oviducte sécrète, à l’époque du prin- temps, un liquide albumineux qui entoure ces œufs et forme une seconde enveloppe extérieure. Dans cet état, l’œuf est pondu, et la première membrane se concrète au contact de l’air. On distingue alors dans ces œufs les par- ties suivantes : 4° le jaune ou vitellus, qui en forme la plus grande partie; 2° le germe, qui ne consiste plus en une simple tache blanche, mais qui s’est répandu sur le vi- tellus, auquel il donne uu aspect marbré ; 3° la membrane du jaune, qui enveloppe le jaune et le germe; 4° le chorion, autre membrane plus épaisse que la précédente : 5° le blanc, liquide transparent et aqueux. interposé entre la membrane du jaune et le chorion ou derme; 6° enfin la mem- brane externe qui recouvre le derme. B. DE LA GÉNÉRATION DANS LES ARACHNIDES. Nous examinerons successivement les or- ganes de la génération dans les Aranéides, dans les Scorpionides et dans les Acarides, qui sont les trois familles types de la classe des Arachnides. I. Les organes de ta génération, dans les Aranéid»s, sont renfermés dans l’abdomen, et consistent en deux vaisseaux placés l’un à côté de l’autre, des deux côtés du canal intestinal. L’extrémité de chacun de ces vaisseaux aboutit à une ouverture exté- rieure unique, située sous la base de l’abdo- men et partagée en deux par une cloison qui forme une proéminence entre les ou- vertures des organes de la respiration. A partir de cette ouverture , les vaisseaux gé- nérateurs vont en s’élargissant, et les ger- mes où œufs sont suspendus à leur partie su- périeure sous forme de grappe. Dans cêtte Ins. I, XLIX partie, qui forme l'ovaire, les œufs les plus voisins des extrémités ou des côtés de la grappe sont les plus gros, et ceux du milieu sont les plus petits. Suivant M. Tréviranus, il existerait au milieu de chaque ovaire, dans l’Araignée domestique, qui sert de type à cette description, un vaisseau trés- fin, dirigé de haut en bas; mais ce vaisseau manqne dans d’autres espèces. Dans quel- ques-unes ((lubiones) , les oviductes , ou les extrémités des vaisseaux gènérateurs qui aboutissent aux ouvertures, s'unissent par le bout de façon à constituer un seul tube. Dans l’Epeire diadéme, le sac qui renferme les œufs, ou l’ovaire, est partagé en deux par une cloison, et chacune de ees cavités est à son tour divisée en deux autres par une cloison transversale ; ces cloisons sont formées par une membrane ferme, qui est attachée à un sac également membra- neux. La cloison longitudinale n’a point d'ouverture, tandis que les deux cloisons transversales sont ouvertes. De cette ma- niére, les deux cavités principales sont tou- jours séparées, tandis que les deux autres cavités communiquent entre elles, et les œufs passent de la cavité supérieure dans la cavité intérieure. 1l paraît que l’expulsion des œufs, du moins dans l’Épéire diadème, est due au mouvement d'une sorte de pa- lette ovale, aussi longue que l’abdomen, et formée par de petits tendons entrelacés les uns dans Îles autres. l'els sont les organes de la génération dans les femelles des Aranéides. Dans les mâles, on trouve aussi dans l’intérieur de l'abdomen, à l'endroit où sont situés les organes générateurs femelles, deux longs vaisseaux contournés, qui sortent du corps graisseux et vont s'ouvrir, par deux orifices, dans deux petits enfoncemens qu’entourent des muscles delicats. Ces deux enfonce- mens représentent la double ouverture des organes de la génération des femelles , et ils sont placésau même endroit. Mais il pa- raît qu’on n’a pu parvenir, même dansles espèces de la plus grande taille, à découvrir des ouvertures extérieures pour les organes mäles; seulement, ces ouvertures sont in- diquées au dehors par une légère éminence et quelques raies obscures. Gette analogie dans la position des orifices des organes gé-1 nérateurs mâles, a fait croire à quelques anatomistes, à partirde M. Tréviranus, que ces organes s’ouvraient au dehors dans les mâles comme dans les femelles, et que l’ac- couplement des Aranéides devait avoir lieu par le rapprochement de l'abdomen 4 L INTRODUCTION. d’un sexe contre celui de l’autre sexe. Mais, suivant M. Walkenaër, ce mode d’ac- couplement n’a jamais été observé, et il se trouverait entiérement contraire aux faits, tandis qu'il est certain que les organes d’accouplement sont situés, chez les mâles, dans le dernier article des palpes Ceux qui admeltent que l’accouplement a lieu ventre à ventre, disent que les organes situés dans les palpes ne sont que des organes excita- teurs, destinés aux préludes de l’accouple- ment, et que celui ci est si rapide, qu’il a pu échapper aux observateurs. Au con- traire, M. Walckenaër, qui a observé l’ac- couplement à diverses reprises chez quatre espèces d’'Aranéides de genres différens, assure que le mâle, après de lentes appro- ches et de longs préludes, introduit succes- Sivement dans les ouvertures génitales de la femelle, l'extrémité de ces palpes; qu’alors, les organes contenus dans ces palpes se gon- flent, se tuméfient el manifestent des pul- sations et des mouvemens internes qui ne permettent pas de se méprendre sur leur nature. [l ajoute que certaines espèces (Théridions), paraissent même tellement absorbées pendant ce tëmps, qu’elles sont insensibles à ce qui passe autour d'elles et qu’on pèut alors les observer à loisir sans les déranger. Get accouplement se renou- velle un grand nombre de fois pendant l’es- pace d’une demi-heure environ, sans que jamais le mâle fasse subir à son abdomen aucun mouvement qui ait pour but de tou- cher l’abdomen de la femelle. Dans quel- ques espèces (Æpéires et Tégénaires, Arai- gnée domestique), aussitôt que l’accouple- ment est terminé, le mâle s'éloigne rapi- dement de la femelle, sans quoi il serait dévoré. Gela prouve,ajoute M. Walckenaër, que l'acte est entièrement accompli. D'après cette manière de voir, les vais- seaux situés dansl’abdomen. et qui doivent, selon toute analogie, sécrèter le fluide sé- minal ou fécondant, communiqueraient avec les organes des palpes, par des canaux d’une ténuité telle. qu’ils auraient échappé à observation. Cela expliquerait pourquoi M. Tréviranus n’apas trouvé de liqueur sé- minale dans les palpes des mäles; cette liqueur n’y séjournant pas, ets’y rendant au moment seul de l’accouplement. £e gonflement extraordinaire et alternatif des organes contenus dans les palpes, serait alors expliqué par lafflux du flaide sémi- nal. Enfin, la transparence des enveloppes qui revêlent ces organes, fait supposer à M. Walckenaër qu'il existe des pores assez grands pour kvrer passage au fluide fécon- dant, sans qu’il soit nécessaire d'y trouver des ouvertures spéciales. Il nous reste à décrire les organes ren- fermés dans les palpes des mâles. Ces or- ganes sont situés dans le dernier article des palpes et renfermés dans une capsule sphérique ou ovoïde et quelquefois angu- leuse à l'extrémité. Les organes que contient cette capsule sont compliqués et multiples, et leur forme est assez variée. Ils se com- posent essentiellement d’une ou deux valves membraneuses ou vésiculeuses . suscepti- bles de gonflement et munies, à leur face ioterne, ou à Jeur extrémité, de petites membranes ou filets cylindriques, soit ar- rondis, soit en pointe on en croissant, soit même conlournés en vis, Ou recourbés en crochets et entrelacés de manière à former des nœuds. Ces organes affectent des formes différentes, selon les genres. Ils sont mo- biles, rétractiles et capables de se gonfler, de se tuméfer, enfin de changer de forme, de grosseur et de couleur pendant l'acte de l’accouplement. Ces organes ont, à cause de leurs fonctions , reçu le nom de conjonc- teurs. I] est remarquable qu’ils ne se déve- loppent que lorsque l’Aranéïde est en état de s’accoupler. Jusqu’à ce moment, le der- nier article des palpes est un bouton plus ou moins renflé, globuleux ou ovoïde, sans cavités ni ouvertures distinctes, Les organes de Ja génération ne se développeraient, d'apres des observations récentes qu'après la quatrième mue; ou changement de peau (1). II nous reste, pour terminer l’histoire de la génération des Aranéides, à parler de leurs œufs. La forme de ces œufs est sphé- rique, et leur envelonpe, membraneuse et molle, esl revêtue intérieurement d’une pellicule très-mince, soyeuse et aussi molle qu'e:le. La moindre pression suffit pour dé- chirer ces deux membranes et laisser échap- per le liquide qu’elles renferment, I] paraît que lune des deux enveloppes des œufs est interrompue à l'endroit où ces œufs se touchent dans le cocon qui les renferme tous, et que l’autre enveloppe, qui est con- tinue, est transparente à cet endroit seule- ment. La surface interue de la pellicule intérieure est parsemée de très-pelits grains; quant à la surface "de la première enveloppe, on n’y a pas découvert de pores. Oatre ces deux membranes ou enveloppes, on distingue trois parties dans l’œuf d’une (1) Walckenaër, Iist, nat. des lusectes Aptères, ÉD: 9 INTRODUCTION. LI Araignée : 4° l’analogue du juune ou vitel- | lus, qui est formé de globules et se trouve à l’intérieur : 2° l’albumen, qui entoure le vitellus et qui est. transparent, sans glo- bules ; 3° le germe, formé de petits grains, comme le vitellus, mais beaucoup plus pe- tits et formant une masse plus opaque. Ce germe est blanchâtre et de forme Jenticu- laire, et se voit sur un des points de l’albu- men, 1] parait qu’à une certaine époque du développement, ce germe n’est pas uniqae et se montre disséminé en petits globzles de couleur blanchâtre (1). C’est ce que l’on ob- serve également dans les œufs d’Ecrevisse, ainsi que nous l’avons rapporté plus haut, 11. Dans les Scorpionides, l’ouverture des organes génitaux est double aussi, et si- tuée entre les appendices de la base du tho- rax appelés peignes. Le mäle, suivant M. Tréviranus, se distinguerait de la fe- melle par deux petites saillies que l’on compare à des verges. Les organes internes de Ja génération consistent, dans les mâles, en un vaisseau contourné, qui se bifurque et se réunit {rois fois, el se termine par un conduit unique, apres avoir reçu un vais- seau court, que lui envoie une sorte de vésicule séminale. Dans les femelles, ces organes se composent d’un système de vaisseaux formé par trois branches réunies par des ramifications transversales, ce-qui constitue lesoviductes. Les ovaires sont des espèces de cæcums qui se rendent dans ces oviductes. mais surtout dans les deux la- téraux. Les trois oviductes se réunissent en un vaisseau unique auprès de l’ouver- ture extérieure de la génération. C’est dans les ovaires eux-mêmes. que se développent les œufs. d’après des observations déjà an- ciennes.On a, en effet, trouvé jusqu’à qua- rante petits Scorpions dans les ovaires d’une seule femelle. Le rapprochement des sexes, dans ces Arachnides, a lieu par le ventre. La fe- melle est alors couchée sur Je dos. Elle pro- duit une ou deux générations dans l’année, La sortie des jeunes Scorpions a lieu à di- verses reprises, et la mère les porte, dit-on, sur son dos, pendant quelquesjours, et les garde même aupres d’elle. pendant un mois environ. À cette époque. ils sont assez fo:ts pour aller s’établir ailleurs. . HI. Dans les Acarides les organes de la génération sont fort peu connus. Suivant (1) Voyez, pour plus de détails. les observations d'Hérold, rapportées dans l'ouvrage de M. Wal- ckenaër, L. 1, p. 113. M. Tréviranus, ces organes, dans les Trom- bidions, ressemblent assez à ceux des Crus- tacés décapodes, et se composent, dans les mâles , d’un gros testicule pourvu de deux conduits déférens qui se réunissent en un seul vaisseau, et dans les femelles, d’un ovaire divisé en plusieurs parties. Cetovaire est suivi de deux longs oviductes qui abou- tissent à l’ouverlure extérieure ou vulve. Dans une autre espèce (4carus america- nus), le même anatomiste a trouvé deux vais- seaux qu'il regarde comme des oviductes, mais il n’a pas recounu les ovaires. 7. DE LA GÉNÉRATION Dans LES Myrra- PODES, La position des organes extérieurs de la génération, dans les Myriapodes, est diffé- rente dans chacun des deux groupes ( Chi- lognathes et Chilopodes) dont se compose cette classe d’articulés. Dans les Chilo- gnathes, ou les Jules, ces organes sont situés vers Ja partie antérieure du corps, et sem- bleraient, comme le dit Latreille, indiquer la séparation du thorax et de l’abdomen ; dans les Chilopodes, au contraire, ou les Scolopendres, ces organes sont situés à l'extrémité du corps. Ainsi, les uns se rap- procheraient des Crustacés et des Arachni- des, parla portion des organes générateurs, et lesautres se lieraient aux insectes. Dans les Jules, c’est aprés Ja septième paire de pattes que sont situés les organes mâles, tandis que les organes femelles se trouventaprès la deuxième paire. Les mâles se reconnaissent à la présence de deux mamelons terminés par un crochet écaii- leux. Les femelles ont aussi ces deux ma- melons, mais dépourvus de crochets. Dans l’acconplement, le mäleet Ja femelle se re- dressent et s’appliquent l’un contre l’autre, par la partie antérieure de leur corps, tandis que, par la partie postérieure, ils s’en- trelacent réciproquement. On trouve dans les mâles des Jules une paire de pattes de moins que dans les femelles, à cause des appendices sexuels qui en tiennent lieu. Nous ne connaissons pas les organes iu- ternes de la génération. Dans les Scolopendres, les organes de Ja génération sont tous intérieurs, et s’ou- vrent à la parüe postérieure du corps. Ils se composent, d’après M. Tréviranus, de testicules, chez les mâles. d’ovaires chez les femelles. comme dans les autres Articulés, sice n’esi que ces organes ne sont plus ITT pairs et symétriques, Ils présentent, en outre, des glandes accessoires, destinées sans doute à quelque sécrétion spéciale. Ainsi, lesinäles ont un testicule représenté par trois longs vaisseaux qui communiquent ensemble par leur extrémité et se réunis- sent en deux conduits aboutissant a une vé- sicule commune, dont l'extrémité forme une sorte de verge. Les glandes accessoires, au nombre de deux, s’ouvrent dans la vési- cule par deux petits conduits et y versent le produit de leur sécrétion. Dans les femelles. on trouve un ovaire long et situé sur la ligne médiane, auquel fai! suite un oviducte qui s’élargit à l’extrémité en une sorte d’utérus et se termine à l'ouverture vulvaire. Les glandes accessoires, qui étaient réunies chez les mâles, sont doubles de chaque côté, et chacune de ces glandes a son conduit spé- cial qui s’ouvre dans l’utérus. Il existe en outre, de chaque côté de cet utérus, un autre organe ou grande vésicule, dont l’u- sage esl encore inconnu. è, DE LA GÉNÉRATION DANS LES INSECTES. C’est surtout dans celte classe d'animaux que nous trouvons les organes générateurs plus compliqués et plus variés: c’est aussi chez eux qu’on les a le plus étudiés. Les Insectes, à cause du grandnombre de leurs espèces, nous offrent plusieurs types d’or- ganisation trés-distincts, et nous retrouvc- rons jusque dans leur mode d’accouplement des différences remarquables. L'accouplement n’a lieu chez les Insec- tes. qu’une seule fois dans la vie des fe- melles , maïs il n’en est pas de même pour Jes mâles. Cependant cette règle parait souf- frir de nombreuses exceptions dans les es- pèces chez lesquelles l’accouplement dure un temps fort long, car il survient alors un élat d’épuisement qui les fait périr. Dans certaines espèces un grand nombre de mâles ne s’accouplent jamais ; tels sont les mâles des Abeilles, ordinairement au nombre de trois cents dans chaque ru- che, tandis qu’il n’y qu’une femelle, Lors- que cette femelle a été fécondée par un de ces mâles, les Abeilles neutres , qui exer- cent la police dans la ruche, se mettent en devoir de faire périret de rejeter au dehors tous les mâles devenus inutiles. L’acte de la reproduction paraissant être le véritable but de l'existence des Insectes pendant la dernière période de leur vie. il est plusieurs espèces qui se hâtent de s’ac- INTRODUCTION. coupler aussitôt qu’elles parviennent à l’état d’Insecte parfait, On sait d’ailleurs que pln- sieurs Insectes vivent plus long-temps qu'à l'ordinaire, lorsqu’ils n’ont pas trouvé l’oc- casion de s'acquitter de celte fonction. L’accouplement est souvent précédé, chez les Insectes, de circonstances analogues à ce qui a lieu chez d’autres animaux. Le mâle, qui est ordinairement l’agresseur, emploie des moyens divers pour engager la femelle à s’en laisser approcher ; souvent même il use de violence. L’étude des mœurs et des habitudes des Insectes nous en fournit plus d’une preuve. Quelquefois au contraire, c’est la femelie qui fait les avances, et l’on connaît plusieurs espèces dans lesquelles celte femelle attend le mâle, soit à entrée de son nid, soit à Ja surface de la terre, soit enfin dans d’autres circonstances propres à chaque espèce. L’accouplement a lieu d’or- dinaire comme chez les autres animaux ; le mâle monte sur le dos de la femelle, et s’y maintient à l’aide de ses pattes ou de ses antennes, diversement conformées à cet effet. Quelquefois cet accouplement a lien bout à bout, et le mälese laisse entrainer à reculons par la femelle, ordinairement plus grosse et plus forte que lui. Certains 1n- sectes, comme les Puces, quelques Lépido- ptéres (Zygénes), plusieurs Diptéres, etc., s’accouplent face à face; certains Insectes aquatiques. également (les Népes), s’accou- plent de la même maniére. Mais dans ce dernier cas, les deux sexes nagent sur le côté. Enfin, dans d’autres espèces qui ont le corselet garni d’épines, le mäe ne pou- vant monter sur Ja femelle , les deux sexes se placent côte à côte, la tête dirigée du même côté. Les moyens par lesquels le mäle se fixe sur la femelle sont très-variés, Indépen- damment de crochets particuliers que pré- sentent quelquefois les organes sexuels, les pattes de devant sont organisées, dans certaines espèces, en sorte de palettes mu- nies de ventouses, à l’aide desquelles leur adhérence devient plus parfaite. D’autres Insectes, au contraire. saisissent leurs fe- melles avec les mandibules,oua avec les an- teunes, ou bien enfin avec les crochets de leurs pattes antérieures. 11 existe des caractères qui distinguent les sexes à l’extérieur. Assez ordinairement les mäles ont dans le développement de leurs mandibules, de leurs antennes ou dans les éminences ou apophyses de Jeur cor- selet, des signes auxquels on les reconnait. aisément. Tous ces détails sont du ressort INTRODUCTION. de l’entomologie descriptive , et nous ne nous y arrêterons pasici, puisqu'ils seront exposés dans les diverses parties de cet ou- vrage , à mesure qu’ils se présenteront. La durée de l’accouplement varie beau- coup. Dans quelques espèces, elle n’estque de quelques secondes, comme dans les Mouches de nos appartemens. Elle n’est que de quelques minutes dans beaucoup de Lépidoptères diurnes, tandis qu’elle est beaucoup plus longue dans les espèces noc- turnes du même ordre d’Insectes. Dans beaucoup de Coléoptères, et en particulier dans les Hannetons, l’accouplement dure plusieurs jours.On peut croire que la durée de cet acte varie avec la formation plus ou moins rapide du fluide séminal sécrété dans les organes des mâles. Le but de l’accouplement étant de faire arriver ce fluide fécondant jusqu’à l'œuf, on se demande comment ce phénomène a lieu. Les œufs se forment, comme chez les autres animaux ovipares, dans lesovairesde la femelle Là, ils y sont d’abord d’une pe- litesse extrême, et sous forme d’une masse grenue et assez confuse. Ensuite ces œufs deviennent plus distincts; ils s’alignent dans les ovaires, et les plus voisins de lo- viducte, sont en même temps les plus gros. L'approche du mâle n’a aucune influence sur ce développement, non plus que sur la production des œufs, comme le prouve la ponte de ces œufs, qui est opérée par cer- laines femelles sans accouplement preala- ble. Cette approche n’a pour but que de féconder les œufs, ou autrement de leur donner les qualités nécessaires à leur éclo- sion. Quant à la manière dont s’opère l’ac- tion du fluide séminal sur les œufs, et quant à la partie des organes femelles où cette action a lieu, on n’a, pour résoudre ces questions, proposé jusqu'ici que des hy- pothèses. Lorsqu'il existe une vésicule sper- matique, ainsi que cela se voit dans beau- coup d'espèces, on a pensé que le fluide du màle se dépose dans cette vésicule, où il at- teint les œufs à mesure qu’ils descendent de l'ovaire. Mais dans le cas où cette vési- cule manque, il faut bien admettre une imprégnation des organes femelles , sans laquelle les œufs ne seraient pas fécondés. Cette explication, d’ailleurs, est celle qui s'accorde le mieux avec ce qui se passe dans les animaux supérieurs et dans les Mammi- fères en particulier. Elle détruit l’objechon que l’on a fondée sur l’étroitesse des tubes ovigères, qui ne permeltrait pas au fluide d'arriver jusqu'aux œufs les plus éloignés. LTIL Cependant des. observations positives vien- nent à l'appui de l’idée que la fécondation s’opèrerail dans la vésicule spermatique, et d’abord la présence de cette vésicule dans le plus grand nombre des espèces. Vient ensuite la fécondation artificielle opéréesur des œufs de femelles stériles, à l’aide du fluide de cette vésicule, et enfin le fait re- marquable de la vacuité de cette vésicule avant l’accouplement aussi bien qu’après la ponte. Souvent aussi, l’on a trouvé dans cette vésicule le pénis du mâle, qui était resté engagé dans cel organe, par suite de sa rupture, ou qui s’y trouvait lorsque l’on ouvrait une femelle pendant lacte même de l’accouplement. Mais comment com- prendre l’action du fluide renfermé dans Ja vésicule séminale. dans le cas, parexemple, d’une Abeille femelle , qui ne s’accounle qu’une fois dans sa vie, et qui pont, pendant l’espace de deux ans, une quantité d'œufs considérable ? Cette vésicule renfermerait donc assez de fluide spermatique, pour qu’il pût se conserver pendant un temps aussi long. Et d’ailleurs, les œufs, en passant” devant la vésicule séminale, sont déjà re- vêtus de leur enveloppe, ordinairement épaisse et cornée ; la fécondation aurait donc lieu à travers cette enveloppe ? La théorie de limprégnation paraît rendre raison des faits d’une manière plus satisfaisante, en supposant que le fluide spermatique com- munique aux ovaires des qualités spéciales pour opérer la fécondation de tous les œufs qu'il renferme. On voit toutefois combien cette question est obscure, et peut-être n’arrivera-t-on pas à la résoudre d’une manière complète. Il existe dans le phénomène de la géné- ration des {nsectes, un fait encore plus diff- cile à comprendre el qui porte à se deman- der à quoi sert l’accouplement chez ces ani- maux; C’est la reproduction des Pucerons. Ces Insectes, quoique pourvus, comme les autres, d'organes pour la génération et pré- sentant des sexes distincts, se reproduisent cependant sans aucun accouplement préala- ble, et donnent ainsi plusieurs générations successives. Leurs femelles n’ont d’ailleurs point de vésicule spermatique. Ona obtenu, par des précautions convenables, jusqu’à dix et même onze générations successives sans accouplement. Mais dans l’état naturel, le nombre de ces générations ne s’élève pas aussi haut, On remarque, dans ce cas, que depuis le printemps jusqu’au mois d'août , les générations de Pucerons sont toutes composées de femelles, et qu'à celte der- LE " 1 L À LIV viére époque seulement, il naît des mâles qui s’accouplent avec les femelles. Le ré- sultal de cet accouplement donne lieu de uouveau à des générations composées de femelles, Comment expliquer, dans l’état de nos connaissances sur Ja génération des animaux, celte singulière el constante ap- _ parition de plusieurs races de femelles et l'apparition. plus singulière encore, d’une race de mäjes? Ne dirait-on pas que cette dernière semble venir tout exprès pour ra- nimer üne force de production sur le point de s’éteindre? Assurement il estimpossible de répondre pour le moment à celte ques- tion. Ce mode de reproduction sans accou- plement, qui se présente d’une manière constante dans les Pucerons, se montre quelquefois aussi dans d’autres Insectes , comme par une tendance de la nature à former des animaux de toutes pièces. On cite le cas d’un Lépidoptère (Liparis dispar), qui aurait donné, sans accouple- ent, trois générations successives, dont la dernière n’était composee que de mà- Jes (1). On sait aussi que beaucoup de fe- melles, dans ce même ordre des Lépidop- tères, pondent leurs œufs sans avoir subi les approches du mâle, et que, parmi ces œufs, il s’en trouve quelquefois de féconds (2). C’est dans le premier état de la vie des Insectes, dans l’état de chenille ou de larve, que se montre la matière d’où doivent naï- tre les œufs. Elle existe dans les tubes des ovaires sous forme d’amas arrondis, d’au- tant plus gros qu’ils sont plus‘intérieurs, et on la considère comme Ja base du jaune ou vitellus. Ces amas laissent entre eux des vides qui sont remplis par une matiére fluide , renfermant de très-petits granules. La couleur des globules de la matiere vi- telline varie d’ailleurs suivant les espèces. Dans les chrysalides ou nymphes, c’est-à- dire, dans le deuxiéme état de Ja vie des Insectes, la matière granuleuse qui envi- roune les petits amas d’œufs, a le même aspect que dans les chenilles ; mais les œufs ne sont encore que des amas de matière vitelline dans la partie supérieure des tu- bes, tandis qu’ils ont une forme plus ar- rêtée dans Ja partie inférieure. Ces œufs sont alurs sphériques, et composés de plu- sieurs parties. On distingue d’abord une partie formée de globules vitellins peu (1) Lacordaire, Introd. à l'Entomologie, 1. u, p. 383. {2) Ibid., loc. cit, pour la Jiste de ces espèces. INTRODUCTION. serrés, de couleur jaune dans l'espèce qui a été le sujet des recherches dont nous par- Jons en ce moment (Saturnia pavonina), et de la forme d’un segment de sphère dont la convexité seraiten bas, Cette portion occupe la moitié de l'œuf, el se trouve séparée de la moitié supérieure par un liquide rempli de grains trés-petits. La moitié supérieure de l’œuf est formée d’une matière incolore et granuleuse, dans laquelle on distingue des anneaux blancs composés d’une matière plus compacte. Cette moitié supérieure de l’œuf est destinée à nourrir la moitié op- posée et diminue à mesure que celle-ci aug- mente. Lorsque la moitié inférieure, ou le vitellus occupe plus de la moitié de œuf, il change de couleur, et, de jaune qu’il était, devient d’un vert d’abord clair, puis de plus en plus foncé, C’est lorsque le vitellus rem- plil toute la capacité de l’œuf, que celui-ci est parvenu à sa maturité; il est alors re- vêtu de sa coque ou enveloppe extérieure solide, et descend dans les tubes ovigères pour être expulsé au dehors. Nous avons vu plus haut que les œufs des Insectes n’étaient pas toujours ainsi rejetés au dehors, et que leur éclosion avait quelquefois lieu dans le corps même de la mère. Nous avons vu également que les petits qui sortent de ces œufs se montrent au jour, soit à l’état de larve, soit à l’état de nymphe, soit même a l’état d’Insecte parfait. C’est le cas de mentionner ici quel- les sont les espèces où l’on observe ces di- vers phénomènes. Les espèces qui naissent à l’état de larve appartiennent toutes à l’ordre dés Dipteres, eten particulier à la famille des Muscides. 11 paraît que les œufs éclosent dans les ovaires même, et que les larves qui en sor- tent conservent la même position relative que ces œufs Ainsi, tantôt elles sont en- tassées sans ordre ; tantôt elles sont placées - régulièrement à la file. Chacune de ces lar- ves est ensuite revêtue d’une membrane spéciale et séparée des larves voisines par un étranglement du tube ovigère. En ou- tre, les larves sont d'autant plus dévelop- pées qu’elles sont plus voisines de l’extré- milé postérieure des ovaires. Leur accrois- sement paraît trés-rapide et la ponte a lieu à mesure qu’il s’opére, ce qui explique la grande quantité de ces larvesquise dévelop- pent dans une seule femelle. Les espèces qui naissent à l’état de nym- phe appartiennent aussi à l’ordre des Di- ptéres, et constituent une famille distincte qui a reçu le nom de l’upipare. Nousfe- INTRODUCT ION. Lv rons connaître plus loin la structureremar- quable des organes de la génération des femelles, mais nous pouvons déjà dire que leurs ovaires ne renferment qu’un œuf à la fois. On ignore quel est le nombre des œufs qui se développent dans ces ovaires, mais il paraît peu élevé. Au sortir des ovaires, chaque œuf passe dans une poche qui rem- place Putérus, et déjà sa grosseur est égale à celle du corps de la mère avant Ja fécon- dation. Son enveloppe, molle d'abord, se durcit peu à peu, etil se forme à l’une des extrémités une raie annulaire qui est le bord d’un petit couvercle destiné à la sortie de l’Insecte. L’œuf est alors pondu et ren- ferme l’Insecte à l’état de nymphe , qui bientôtsort de l'œuf à l’état parfait. On sup- _pose que le fœtus est nourri jusque là par la matière de l'œuf dans lequel il est ren- fermé. Enfin les espèces qui naissent à état par- fait sont les Pucerons, dont nous avons déjà fait connaître le mode singulier de repro- duction. Toutes les espèces, cependant, ne subissent pas entièrement leurs metamor- phoses dans le corpsde la mère ; quelques- unes ( Aphis abietis)ne semblent pondre que des œufs; d’autres nous présentent des générations qui sont alternativement ovi- pares et vivipares. C’est le cas le plus gé- néral et celui dont nous avons parlé p'us haut. Cependant tous les individus qui pro- viennent d’une de ces générations vivipa- res ne naissent pas à l’état partait : les uns sont dépourvus d'ailes, ce qui indique qu'ils sont à l’état de larve, et restent ainsi toute leur vie ; les autres acquiérent des ailes au bout de quelques mois. C’est le plus petit nombre qui vient au monde à l'état parfait. On voit par là que la géné- ration des Puccrons est variable ; mais on Pa rapporté au mode de génération vivi- pare. qui est le mode le plus avancé, avec d'autant plus de raison qu’il semble être le seul normal chez ces Insectes. En effet, la génération de Pucerons qui se mon- tre sous la forme d’œufs à la fin de l’été, paraît ètre une génération arrêtée dans son développement par l’abaisement de latem- péralure. Cette génération doit alors passer l'hiver pour continuer, au retour de la belle saison , à perpétuer l'espèce. Il semble que, sans cette circonstance, le mode &e gé- néralion vivipare se continuerait indéfiui- ment , et des expériences faites dans une serre chaude, sur une espèce de Puceron (4. dianthi), ont démontré ces faits. K yber, auteur de ces expériences, a obtenu pen- dant quatre années de suite des générations vivipares, sans ponte d'œufs et sans aucun accouplement, Tels sont les différens modes de géné- ration que nous présentent les Insectes. On voit combien ils ont d'intérêt sous le rap- port physiologique, et comment la tendance des êtres à se former de toutes pièces sous une influence inconnue, antre que celle de la fécondation, se manifeste dans cette classe d'animaux. 11 est encore un autre mode de génération qui semble tout à-fait anomal ; c’est le mode de génération des Poux. On sait que ces animaux pullulent avec une grande rapidité sur la tête des en- fants et dans le cas de certaines maladies, telle que la phthiriasis, dans d’autres par- ties du corps humain. Ils ont des sexes dis- tincts, mais les femelles sont beaucoup plus nombreuses que les mâles, et lon a caïculé qu’une seule femelle pouvait don- ner le jour à environ 40,000 petits dans l’espace de deux mois, en y comprenant, toutefois, les diverses générations de ceux- ci. On conçoit donc la multiplication pro- digieuse de ces Insectes dans le cas de la ma- ladie déjà citée, mais l’on se demande d’où vient le premier couple au moment où celte maladie se déclare, Diverses circonstances, telles que la non-contagion de cette mala- die, et quelques autres, ont fait croire à une génération spontanée de l’Insecte dans la phthiriasis ; mais il faudrait des observa- tions bien exactes pour faire admettre ce fait, qui serait une exceplion des plus extraordinaires dans le mode de génération des Insectes. il nous reste maintenant à étudier les organes de la génération , dans les différens ordres de celte classe d'animaux. Nous les examinerons successivement dans les mâles et dans les femelles, en signalant sevle- ment les types de forme les plus remar- quables. I. Organes de la génération dans les mâles. On a distingué ces organes en essentiels ou accessoires, el l’on a partagé ensuite cha- cune de ces deux espèces d'organes en or- ganes intérieurs et extérieurs, Les organes essentiels intérieurs se com- posent des testicules. des canaux déférens, des vésicules séminales, et enfin du conduit éjaculateur ou excréteur. Les organes es- sentels extérieurs consistent en une seule pièce, le pénis ou verge, qui ne se montre LVI au dehors que pendant l’acte de la copu- lation. ; Les organes accessoires sont diversement situés suivant qu’ils sont intérieurs ou exté- rieurs. Les premiers sont placés sur quelque partie de l'appareil générateur essentiel, tandis que les seconds sont des dépendances du pénis, et servent d’une maniere acces- soire à l’accouplement. 11 s’en faut de beaucoup que toutes ces parties existent toujours dans le même In- secte ; souvent, au contraire, il en manque une ou plusieurs. Nous allons les examiner l’une aprés l’autre, en indiquant les formes principales sous lesquelles elles se mon- trent. Les testicules sont la partie la plusimpor- tante des organes générateurs mâles, puis- qu’ils ont pour objet la sécrétion du fluide fécondant. Sous ce rapport, les organes de la génération, tant ceux du sexe mâle que ceux du sexe femelle, peuvent être considé- rés comme des organes de sécrétion, et leur histoire se lie d’une maniére intime avec celle de la nutrition, puisque le produit de la sécrétion estformé, comme dans loute es- pèce de sécrétion , aux dépens du fluide nourricier , ou du sang. Ordinairement, les testicules sont doubles et situés de chaque côté du corps ou du canal intestinal, un peu au-dessous de ce dernier.Quelquefois, cependant , il n’y a en apparence qu’un seul testicule ; mais si l’on déchire l’enveloppe qui le recouvre, on s’apercoit qu’il est double. Dans les Lépidoptères, où l’on ne trouve qu’un seul testicule, on envisage cet organe comme provenant de la réunion des deux testicules qui se montraient dans la Chenille et qui se sont soudés dans Ja nym- phe. Lorsque le testicule est unique , il est situé sur la ligne médiane du corps, au- dessous du canal intestinal. La grosseur des testicules dépend de leur état de vacuité ou de turgescence, suivant qu’on les examine après ou avant l’accou- plement. Dars le dernier cas, ils sont sou- vent situés à la base de l'abdomen, et quel- quefois même ils distendent l'abdomen comme le font les ovaires des femelles à l’époque de la maturité des œufs. De même que les autres viscères, les testicules sont maintenus en place, tant par les organes voisins que par des portions du tissu adi- peux, et surtout par des ramifications tra- chéennes très-nombreuses, qui s'étendent à leur surface , et pénètrent même dans leur üssu. Les testicules sont le plus ordinaire- ment tubuleux, mais quelquefois aussi ils INTRODUCTION. # ont l’apparence de vésicules , et plus rare- ment ils présentent une structure glandu- leuse. Ils sont ordinairement formés de deux membranes, l’une intérieure et ana- logue à la membrane muqueuse du tan: intestinal, l’autre extérieure, lisse, plus dense que la première, et qui représente la membrane musculeuse du tube digestif. Outre ces deux membranes, il existe quel- quefois une tunique qui recouvre toules les parties du testicule, surtout lorsque cet organe est formé de petites vésicules agglo- mérées entre elles, comme cela arrive aux glandes proprement dites. Celte troisième membrane, ou enveloppe commune, se dis- tiogue des précédentes, parce qu’elle donne sa couleur a l’organe; cette couleur est jaune- rouge ou orangé , tandis que la eouleur des membranes internes est entiéreunent blan- che. La forme que présentent les testicules estextrêèmement variée. On peut distinguer ceux qui sont simples et ceux qui sont com- posés. Dans les testicules composés, on nomme capsules spermaliques les petites glandes dont l’ensemble forme le testicule. Les testicules simples consistent en on vaisseau de Jongueur et de grosseur varia- bles, qui ne se voient guère que dans une seule famille de Goléoptéres (les Carnas- siers). Ce vaisseau est roulé en peloton, tantôt nu, tantôtenveloppé de la membrane extérieure dont il a été question plus haut. Quelquefois cette membrane est assez épaisse pour cacher les circonvolutions du testicule. Les testicules composés sont les plus fréquens, mais la membrane qui les enveloppe les fait paraître simples, si on re la déchire pas. His présentent des variations nombreuses sous le rapport de la forme des capsules spermatiques, et de leur mode de jonetion avec les conduits déférens. Ainsi les uns sont élargis au sommet, avec des apparences de digitation (Pentatoma «parines): d’autres se composent de cap- sules spermatiques plas ou moins vésiculeu- ses ou allongées, etc., qui sont placées au sommet des conduits déférens, mais sans conduit propre pour les capsules, dont le nombre varie beaucoup; d’autres encore présentent des capsules situées sur le trajet des conduits déférens, et quelquefois au- tour d’un renflement de ces conduits ; enfin d’autres ont à leurs capsules des pédicules qui aboutissent tantôt à un même point, tantôt à des points differens des conduits : dans ce cas, les capsules se montrent iso- léesà l'intérieur, au lieu d’être enveloppées INTRODUCTION. d’une membrane extérieure qui cache leur forme et leur disposition. Les conduits déférens ont pour usage de transporter le fluide séminal sécrété par les testicules. Ce sont des vaisseaux grêles, formés des mêmes membranes que les tes- ticules, et revêtus sur une partie de leur longueur par l’enveloppe extérieure de ces derniers organes, ce que l’on reconnaît à la couleur de l’enveloppe. Les conduits défé- rens ont quelquefois le même diamètre dans toute leur étendue ; mais souvent leur ex- trémité est élargie pour former les poches appelées vésicules séminales. Le nombre de ces conduits dépend de celui des testi- cules et de leur structure; souvent il n’y a de chaque côté qu’un seul conduit déférent, mais quelquefois il y en a autant que de capsules spermatiques ; ils constituent alors les pédicules de ces capsules. La longueur de ces conduits varie d’ailleurs beaucoup. Il arrive, dans certaines espèces, que les conduits déférens ne sont que la continua- tion des testicules. et qu’ils s’enroulent et s’enchevêtrent comme ceux-ci, de manière à en prendre l'apparence; on peut alors croire qu'il y a de chaque côté du corps deux paires de testicules. La secon- de paire peut être comparée à l'épididyme des animaux mammifères. Cet épididyme est quelquefois plas volumineux que le tes- ticule (Dyticus Ræselii). Les vésicules séminales sont des poches qui font suite aux conduits déférens, et dans lesquelles le fluide spermatique séjour- pe pour y subir peut-être une nouvelle éla- boration. Quelquefois elles sont situées sur le milieu même des conduits déférens, ce qui montre bien qu’elles n’en sont point du tout distinctes. Cette position même est un caractère qui permet de les distinguer de certains organes accessoires dont nous allons parler. La structure de ces vésicules est plus solide et plus musculeuse que celle des conduits déférens. Cependant, ces vé- sicules n’existent pas dans tous les Insectes; elles manquent tout-a-fait aux Coléoptéres carnassiers,chez lesquels on pourrait croire, avec M. Lacordaire, que l’épididyme en tient lieu. Il arrive quelquefois ( Lytta , Meloe) qu’une seule vésicule séminale re- coit les deux conduits déférens; d’autres fois, au contraire ( Gerris paludum), il y à deux vésicules séminales, l’une au-des- sous de l’autre à chaque conduit déférent. Le conduit éjaculateur ou excréteur, destiné à porter au pénis le fluide fécon- dant, résulte de la terminaison des conduits EVI déférens qui se réunissent en un seul vais- seau ; quelquefois ce conduit excréteur est formé par les organes accessoires, Dans tous les cas, c’est un tube unique, dont le üssu est plus solide et les fibres musculaires plus distinctes que dans les autres parties de l’appareil génital. Quelquefois il est re- vêtu d’une enveloppe formée par un repli de la membrane tegumentaire, venant du dernier segment de l’abdomen, après avoir recouvert le pénis, Le conduit excréteur a quelquefois le même diamétre dans toute son étendue, mais quelquefois aussi il s’é- largit en forme de vésicule (Hydrophitus piceus) ; quelquefois enfin il se retire peu à peu (Lucanus ceveus, Lygœus aplerus), ce qui lai donne la forme d’une massue. Les organes accessoires de la génération, dans les mâles, sont des vaisseaux tubulai- res, simples ou ramifiés , et des poches plus ou moins volumineuses, qui renferment un liquide dont l'apparence est la même que celle du fluide fécondant, mais qui est seu- lement un peu plus visqueuse. M. Léon Du- four les a regardées comme des vésicules sé- minales, et M. Straus lesappelle simplement vaisseaux spermatiques.Ce seraient, suivant ce dernier anatomiste, des testicules acces- soires. On pourrait aussi bier les regarder, avec M. Lacordaire , comme les analogues de la prostate des Mammifères, et croire qu'ils sécrètent un fluide ayant pour objet, comme celui de la prostate, de délayer le fluide spermatique. Ces organes accessoires v’existent pas dans tous les Insectes. Quel- quefois iln’y en a qu’une seule paire,comme dans les Coléoptères carnassiers, où ils se présentent sous l’apparence de vaisseaux tubuleux, beaucoup plus gros que les con- duits déférens , aussi longs que l’abdomen, et qui se réunissent entre eux pour former le conduit excréteur. Aprés avoir décrit quelques circonvolutions, chacun de ces vaisseaux recoit le conduit déférent silué du même côté, un peu avant de se réunir au vaisseau du côté opposé. Les vaisseaux accessoires ne sont pas toujours simples, et dans le Ianneton ils sont très longs, gré- les, enroulés d’abord en un peloton Jäche et volumineux, après quoi ils s’élargissent en une vésicule allongée et viennent abou- ür à la base du conduit excréteur au même endroit que les conduits déférens, D’autres fois (Naucoris aptera), il y a un troisième vaisseau accessoire impair; quelquefois en- core, il y a deux vaisseaux accessoires de chaque côté, ou deux paires en tout (S/a- phylins). Tantôt l’un de ces organes est tu- LYIT1 buleux et l’autre vésiculeux ; tantôt ils sont tous deux tubuleux, et leur point d'insertion est variable. Enfin on trouve quelquefois trois et même quatre paires de vaisseaux accessoires, dont la forme et le point d’in- sertion varient. L'aspect du fluide renfer- mé dans ces vaisseaux et leur mode d’inser- tion sur les conduits déférens, ou sur le con- duitexcréteur du sperme, sont des motifs suflisans pour faire croire que le fluide sé- crété par les vaisseaux accessoires n’est pas le même que le fluide destiné à la féconda- tion. De nouvelles recherches sur ce sujet péuvent seules faire disparaître luute incer- tilude. La verge ou pénis est l'organe de la gé- nération destiné à porter dans les organes de la femelle le fluide fécondant, mais il est ordinairement centenu dans l'abdomen, et pour l'en faire sortir, il faut exercer une lé gère pression, ct à plusieurs reprises, sur cet abdomen. Le pénis est formé de deux par- ties, la verge proprement dite, qui est la continuation du conduit éjaculateur, et une gaîne ou élui corné qui enveloppe la verge, En outre, il existe souvent despièces cornées qui servent de support à l'organe ou quisont destinées à faciliter l’accouplement ; elles forment, dans ce dernier cas. des espèces de crochets ou de pinces. Enfin, la gaine ou étui de la verge est à son tour enveloppée plus ou moins complétement d’une mem- brane attachée par sa base au dernier seg- ment de l'abdomen, et qui n’est autre chose que la peau replièe dans le corps pour for- mer le cloaque. Cette membrane a quel- quefois aussi des pièces Cornées qui lui sont propres. Pour compléter cette description &u pé- nis, il nous reste à dire que ses mouve- mens sont opérés par un système de mus- cles qui l’entourent à sa base. Nous bornerons à ce peu de mots la description du pénis, parce que l’examen des différentes formes qu’ofrent ses parties accessoires exigerait de trop grands dé- tails; mais nous ne terminerons pas celte description des organes mâles, sans parler de la disposition remarquable qu’ils p'ésen- tent dans les Libellulines. Chez ces Insec- tes. les organes mâles de la génération ne sont pas situés à la base de l'abdomen, en arrière du thorax, comme on l’a cru long- temps, et comme avait pu le faire peëser la manière dont la femelle se comporte à l'égard du mâle. On sait, en effet, que cette femelle, saisie par le mâle et entraînée avec qui jusqu’à ce qu’elle se rende à ses désirs, INTRODUCTION. # LS apporte l’extrémité de son addomen contre la base de l’abdomen du mâle, où se trou- vent des organes spéciaux, mais ce que l’on ne savait pas avant ces derniers 1emps,, c'est que bientôt après, la femelle appli- que l'extrémité de son abdomen contre l’ex- tremilé de l'abdomen du mâle, où sont si- tués comme à l'ordinaire , les véritables or- ganes de l’accouplement, Il y a donc chez les Libellules mâles des organes d’accou- plement, comme chez lasgases Insectes et des organes surnuméraires ou d’excita- tion. Les organes de l’accouplementse com- posent d’un très-petit pénis situé dans une cavité du bout de l’abdomen fermée par deux valves. Les organes excilatews sont situés à la portion inférieure ou ventrale des deuxième et troisième anneaux de lab- domen. Pour les voir lorsqu’ilssont rentrés, il faut enlever les anneaux de la face dorsale de l'abdomen. C’est un sysiéme compliqué de piéces dont le jeu n’est pas bien connu et qui sont disposées en trois portions, dont les deux premières occupent le deuxieme anneau de l'abdomen. Il. Organes de la génération dans les fe- metles. De même que dars les mâles, les orga- nes générateurs femelies sont intérieurs ou extérieurs, essentiels ou accessoires. Les organes intérieurs el essentiels sont les ovaires, leurs trompes, l'oriducie et Je va- gin. Les organes extérieurs sont la vulve et ses dépendances, souvent trés-saillantes au dehors, sous forme de tariére ou d’aiguil- lon. Les organes intérieurs acce:soires sont la poche copulatrice.les glandes ou vaisseaux sébifiques, enfin les glandes à venin. Nous allons examiner successivement ces différens organes. Les ovaires sont situés, comme les testi- cules, de chaque côté du canal intestinal et se présentent sous forme de vaisseaux ou de vésicules réunies en sorte de grappes. C'est dans ces organes que se forment les œufs sous l'influence de la fécondation et à une époque déterminée de Ja vie des In- secles. Avant cette époque, les ovaires sont petits et comme atrophiés, mais ils ne lardent pas, lorsque les œufs se dévelop- peat, à s'étendre dans la cavité de l’abdo- men, qui devient beaucoup plus gros qu’au- paravant. Les ovaires sont maintenus en place, comme les testicules, par un grand nombre de vaisseaux trachéens et par le s INTRODUCTION. tissu adipeux. Quelquefois ces ovaires sont fixés par un petit ligament qui va s’insérer à la paroi dorsale du thorax, et qui est lni- même formé de la réunion de tous les liga- mens qui partent des tubes ovigeres, Ces ligamens ne sont autre chose que les véri- tables tubes ovigères, et c’est dans leur in- térieur que Se forment les germes des œufs, On voit, en effet, ces ligamens se continuer dans les tubes ovigeres, et percer la mem- brane unique qui les forme pour se termi- ner à la base de ces tubes. [ls disparaissent avec les œufs au moment de la ponte. Ces ligamens s’insérent dans le thorax au-des- sus du vaisseau dorsal, et s’ouvrent même, suivant M. Muller, dans ce vaisseau dor- sal, qui leur communiquerait ainsi directe ment le sang destiné à les nourrir. Mais ce fait, observé seulement sur quelques In- sectes, paraît trop exceptionnel pour être admis sans autre examen. Les tubes ovi- gères qui renferment les œufs et les liga- mens producteurs de ces œufs, s'ouvrent tous dars les trompes, mais d’une ma- pière très-variable. Quelquefois les tubes aboutissent tous au sommet de la trompe et le point de réunion est suivi d’un renfle- ment divisé en plusieurs cellules où les œufs séjournent quelque temps avant de passer dans l’oviducte ; on a nommé ces cellules les culices des ovaires. On a remarqué que le nombre des œufs renfermés dans chaque tube ovigère est constant dans tous Jes in- dividus d’une même espèce. Les œufs les plus voisins de l'extrémité postérieure des tubes sont plus gros et plus développés que les autres; en général, ils sont d'autant plus petits qu’ilssont plus voisins Ge l’origine des tubes, et dans cette origine ils sonten- core confondus entre eux. On peut distinguer deux sortes d’ovaires, les ovaires simples et les ovaires composés. Les ovaires simples sont les moins fré- quens; tels sont ceux des Hippobosques , qui consistent de chaque côté en une poche ovoïde, lisse et remplie d’une pulpe blan- che, homogène et enveleppée d’une mem- brane propre. On croit que cet'e pulpe est formée entièrement par l'œuf, dans lequel Ja petite larve doit se développer et passer à l’état de nymphe pour être pondue à ce dernier état ; ainsi que nous l'avons dit plus haut, on trouve encore desovaires simples dans les Ephémères et quelques autres In- sectes. Ils sont formés par une membrane très-mince etrenferment des œufs en grand nombre , disposés en séries régulières et réunis par des filamens trés-ténus. — Les LIX ovaires composés se présentent sous deux formes distinctes, savoir celle de vésicules ou celle de vaisseaux tubuleux. Les ovaires en forme de vésicules rappellent, par leur disposition, les testicules de quelques In- sectes et sont insérés sur les trompes, soit dans le trajet de ces organes, soit à leur naissance, qui est renflée en poche plus ou moins volumineuse. Les ovaires tubuleux présentent aussi de grandes différences dans leur position, mais le plus ordinaire- ment ils sont formés d’un grand nombre de tubes qui aboutissent au sommet de la trompe et formentun faisceau renfermé dans un membrane commune. C’est de l’extré- mité du faisceau que part le ligament sus- penseur commun, dont nous avons parle, Les trompes des ovaires sont des tubes destinés à faire passer les œufs des ovaires &ans les oviductes. 11 n’y a ordinairement qu’une trompe pour chaque ovaire. Nous avons vu que celle trompe réunit quelque- fois tous les tubes ovigères à son origine, et que souvent les tubes sont insérés sur différentes parties de son trajet. Cet organe correspond au conduit déférent de l’appa- reil générateur mâle, et, comme ce dernier, il varie beaucoup en longueur et en dia- mètre. 11 est distinctement formé de deux membranes, dont l’externe se montre plus musculeuse dans les endroits où la trompe s’élargit; la membrene interne correspond à la membrane muqueuse du tube digestif. L’oviducte est un conduit qui fail suite aux trompes et qui résulte de leur réunion. Sa structure est un tissu épais et musculo- membraneux. 11 offre assez fréquemment à sa partie moyenne un renflement où les œufs s'accumulent et séjournent plus ou moins long-temps. Sa longueur est varia- ble, mais elle dépasse rarement celle des trompes; telle est la disposition de l’ovi- ducte dans la plus grande partie des Insec- tes, où il ne sert que de conduit aux œufs ; mais dans les Hippobosques , et ïes autres Diptéres à génération pupipare, cet organe devient un véritable utérus, dans lequel l'embryon acquiert tout son développe- ment. Cet utérus, d’abord fort petit, prend un développement remarquable après la fécondation, refoule tousles autres viscères de l'abdomen, et remplit toute sa cavité, C’estlàa que se développe cet œuf dont nous avons déjà parlé et qui ne doit être pondu qu’au moment où l'embryon sera parvenu a l’état de nymphe, Un court vagin fait suite à l’utérus et sert à l’expulsion &e cette vvmphe. LX Le vagin n’est que la contination de l’o- viducte, dont il a la structure. 1] est des- tiné à recevoir le pénis pendant les appro- ches du mâle, mais la portion molle du pénis pénètre plus avant ; il est destiné en ontre à livrer passage aux œufs, et à cet eflet il est gasni de pièces cornées qui aug- mentent sa solidité. Ces piéces sont quel- quefois au nombre 1le deux, mais le plus ordinairement il y en a quatre. C’est l’ou- verture et l’orifice du vagin qui constituent la vulve. Gette ouvertureest située dans le cloaque au-dessous de l’orifice anal. Flle communique, dans quelques espèces, avec un organe particulier, la {ariére, que nous ferons bientôt connaître, mais non point avec l’aiguillon , qui s'ouvre dans la vési- cule à venin. Les organes accessoires de la génération, c’est-à-dire la poche copulatrice, et les vais- seaux sébifiques, existent dans presque tous les Insectes. On ne cite guère que les 4phi- diens, quelques Ephéméres et Tipules qui s’en montrent totalement dépourvus. Quant à la vésicule du venin, elle n’est pro- pre qu’à certains Hyménoptéres, La poche copulatrice, appelée aussi ré- sicule spermatique , est lanlôt simple, tan- tôt accompagnée d’une vaisseau ou d’une seconde poche plus petite. Elle s'ouvre par un col de longueur variable dans la portion dorsale et postérieure de l’oviducte, et se montre, aprés la fécondation, comme nous l'avons dit, pleine d’un liquide blanchâtre plus on moins épais, qui disparaît apres Ja ponte des œufs. On croit que ce liquide est sécreté par les parois même de la poche, et l’on ignore quels sont sesusages. Nousavons vu plus baut, qu’outre ce liquide , on ad- met dans cette poche la présence du sperme ou fluide fécondant lancé par le mâle et destiné à y rester en dépôt pour Ja fécon- dation des œufs. Quelques anatomistes ont pensé que le liquide sécrété par les parois de la poche copulatrice a pour objet de lubréfer les parois de l’oviducte, ou de re- vêtir les œufs d’une sorte de vernis; aussi, M. Léon Dufour a-t-il confondu cette po- che avec les autres organes accessoires sous la dénomination d’organes sébacés. D’au- tres anatomistes admettent que le liquide en question est destiné à étendre le sperme du mâle avant qu’il se répande sur les œufs. Nous avons rapporté plus haut les observa- tions qui prouvent que le sperme est dé- posé dans cette poche, puisque le pénis du mâle s’y est trouvé plusieurs fois engagé, soit lorsqu'on saisissail deux Insectes pen- INTRODUCTION. ” dant l'accouplement, soit lorsqu’on l'y trou- vait brisé aprés cette accouplement même, Les vaisseaux sébifiques ne différent de Ja poche copulatrice que par leurplus grande simplicité, et quelquefois même plusieurs d’entre eux s'ouvrent dans cette poche, Ils en différent en outre, en ce qu’ils ne pa- raissent pas servir de réservoir au fluide spermatique, ou du moins on n’a pas la preuve que telle soit leur destination. On sait seulement, qu'avant la ponte et pen- dant la ponte même, ces organes sécretent un fluide blanchätre, plus ou moins vis- queux; et comme ee liquide disparaît avec la ponte des œufs, on croit qu'il sert à les agglutiner, et à les endurcir, soit afin qu’ils adhérent entre eux, soit afin qu’ilsse fixent sur différens corps. Les vaisseaux sébifiques sont au nombre de deux ou de quatre, mais jamais plus. Quelquefois ils sont en nombre impair ; quelquefois ils manquent tout-à-fait. Lorsqu'il n’y en a que deux, il arrive quelquefois que l’un des deux est l’analogue de la poche copulatrice, à moins que l’on ne préfere regarder celle-ci comme n’existant pas. Celte dernière opinion se- rait peut-être la plus convenable, puisque celte poche ne pourrait remplir les fonc- tions qu’on lui assigne d’ordinaire si elle avait la forme d’un simple vaisseau. Dans un seul !nsecte (Hydrophilus piceus), on trouve huit vaisseaux sébifiques, que M. Léon Dufour regarde plutôt comme les organes de la sécrétion soyeuse avec la- quelle PHydrophile femelle forme le cocon renfermant ses œufs. Ces vaisseaux ne s’ou- vrent pascommelesautres, dans l’oviducte, mais bien dans les cellulles décrites plus haut sous le nom de calices des ovaires, Deux de ces vaisseaux sont divisés à l’extré- mité. Les vaisseaux sébifiques ordinaires sont tantôt simples et tantôt composés. Ils s'élargissent quelquefois de manière à for- mer une poche ou vésicule avant leur inser- tion sur l’oviducte, et quelquefois ils sout ramifiés ou divisés. La vésicule ou glande à venin est un or- gane situé au bout de l'abdomen, au-des- sous du canal intestinal et qui s'ouvre au- prés de l’orifice des organes sexuels. C’est une espèce de poche ou vésicule servant de réservoir au venin que sécrètent des vaisseaux de forme variable. Ainsi, dans les Abeilles, les vaisseaux sécréleurs du venin sont très-longs, enroulés et réunis en un seul conduit avant d'arriver à la vésicule. Dansles Guêpes, chacun des deux vaisseau x sécréteurs offre à son origine une pelile INTRODUCTION. vésicule, et ces deux vaisseaux se réunis- sent bien avant leur issue dans le réservoir à venin. On voit donc que ces organes, ainsi que les vaisseaux sébiliques décrits plus haut, sont de véritables organes sécréteurs, et que l'appareil entier de la génération est véritablement un appareil de sécrétion. Les organes extérieurs de la génération dans les femelles, sont les seuls qu’il nous reste à décrire maintenant. 11 n’ont plus seulement pour objet, comme dans les mâles, de servir à l’accouplement, car les femelles ont d’autres soins à prendre pour assurer la conservation de leurs petits, et la ponte exige quelques précautions pour que les œufs. puissent se développer. Ces organes sont donc destinés à opérer la ponte, et quelques-uns d’entre eux seulement ont un rapport directavec l’accouplement. Ceux quiservent à la ponte ont recu les noms de larière ou oviscapte; ceux qui servent à l’accouplement sont appelés pieces vul- vaires. Ces derniers ferment l’ouverture des parties génitales ou retiennent le pénis du mâle. En outre, ilexiste dans quelques Hyménoptères un organe de défense appelé aiguillon; c’est le couduit excréteur de la glande à venin. Les pièces vulvaires sont des plaques de forme variée, dont quelques-unes ont par- fois la forme de crochets et qui sont enga- gées dans la membrane qui constitue Ja cavilé du cloaque. Ces pièces sont formées par les parties solides du dernier et quelque- fois des derniers anneaux de l’abdomen, qui se brisent, se fracturent de manières diverses. C’est ce que prouve le nombre de ces anneaux, qui, au lieu d’être de neuf, comme dans l’état normal et comme dans les larves, est souvent moindre. — Quel- quefois le nombre des anneaux ne paraît pas le même en dessus qu’eu dessous, parce qu'il entre alors dans la composition des pièces vulvaires un nombre inégal d’an- neaux et de demi-anneaux de l’abdomen. Les pieces vulvaires sont tantôt cachées dans la cavité du cloaque ; tantôtelles font saillie au dehors ou ferment l'appareil vulvaire sous la forme d'espèces de volets. L'examen des differences qu’oflrent les pièces vulvaires dans leur nombre et leur disposition exigerait plus de développe- mens, que nous ne pouvons donner ici; elles ont été étudiées spécalement par M. Léon Dufour, dans les Insectes de l’or- dre des Hémiptéres, où elles se montrent le plus compliquées. La taricre ou oviscapte est un organe LXI formé par plusieurs pièces vulvaires deve- nuessaillantes au dehors, où pouvant le de- venir dans quelques circonstances. Elle se présente sous deux formes différentes : tan- tôt c’est une sorte de tube composé de plu- sieurs anneaux (toujours les derniers de l’abdomen), qui rentrent les uns dansles au tres ; tantôt c’est un organe formé de plu- sieurs pièces opposées qui s'appliquent ver- ticalement les unes contre les autres. La première sorte mérile plusparticulièrement le nom d’oviscapte , tandis que la seconde constitue véritablement une tarière, Dans l’oviscapte proprement dit, l’anus et le va- gin s’ouvrent l’un et l’autre à la base de l’organe qui sert de conduit excréteur tout à la fois aux excrémens et aux œufs, et sou- vent cet oviscape est accompagné à sa base de pièces cornées qui sont autant des pièces vulvaires. Get oviscaple est quelquefois corné et quelquefois membrareux ; il est visiblement la continuation des anneaux de l'abdomen. On trouve toujours cette partie du corps formée de neuf anneaux, lorsque lon compte les anneaux de l’oviscapte lui- même. Cet oviscapte se trouve dans beau: coup de Diptères {(Muscides), où ilest mem- braneux ét rentre dans l’intérieur du corps ; son extrémité est munie en dessus d’une petite plaque cornée sur laquelle sont fixés deux petits crochets mobiles qui servent à retenir le pénis pendant l’accouplement. On trouve encore un oviscapte dans les Coléoptères, mais ici il est corné et fait saillie près de l’abdomen. Dans le Trichius hemipterus, il est surmonté d'une tige for- mée d’une seule pièce et creusée en gout- tiére dans toute sa longenr, qui est un pro- longement de l'extrémité du corps. Dans les Capricornes {Lamia , Cerambyx et au- tres), il existeentre les ouvertures de l’anus et du vagin une petite pièce cornée qui sé- pare ces deux ouvertures. L’anus est tou- jours situé au-dessus du vagin. La tarière véritable, c’est-à-dire celle qui est formée de plusieurs pièces opposées, se présente avec un degré plus ou moins grand de complication. Dans son état le plus simple, elle n’est que de deux pièces (Miris, Capsus), qui ne font pas saillie hors de l'abdomen. Elle est située dans une fente que forment deux des pièces vulvaires de cet abdomen. Dans plusieurs Orthopte- res et Diptères, on trouve quatre pièces à la tarière, deux intérieures et deux exté- rieures, à la base desquelles on voit sou- vent, tant en dessus qu’en dessous, une plaque cornée plus ou mvins grande, On LXII trouve un exemple trés-saillant de cette espéce de tarière dans les Sauterelles, où elle forme ce que l’on a appelé le sabre, organe plus ou moins arqué et plus ou moins long. C’est au moyen de cet instrument que l’Insecte dépose ses œufs dans la terre à une assez petite profondeur. Les Grillons ont une tarière plus gréle, mais plus large que celle des Sauterelles. Au lieu de deux piéces intérieures, il y en a quatre, chaque pièce s’élant divisée en deux; ces quatre piéces sont trés-fines et rouléesen spirale à l'extrémité. Dans les Criquets (Acridium), au lieu de cette longue tariére. on trouve quatre pieces courtes, pyramidales. dont les deux inférieures sont mobiles et les deux supérieures soudées à l'extrémité du der- nier anneau supérieur de l'abdomen. Erfin, on voit encore une tarière véritable dans certains Diptères (Ctenophora); elle est formée de quatre piécesdont les deux exté- rieures sont longues, arquées, recourbées, et les deux intérieures plus courtes, plus larges et légèrement arquées. Ces Diptéres pondent aussi leurs œufs dans la terre. Dans les Hyménoptères qui ont une ta- rière, cet organe est destiné non plus seu- Jement à déposer les œufs près de la sur- face de la terre, mais bien à percer la sub. stance ligneuse des végétaux jusqu’à une assez grande profondeur. On trouve ici trois piéces intérieures au lieu de deux, et la pièce impaire est celle qui joue vérila- blement le rôle d’une tarière. Cette pièce est aiguë, dentelée à l'extrémité et trés- mobile d’avant en arrière. Toutes les piè- ces de cette tarière sont d’égale longueur, et dépassent quelquefois de beaucoup celle du corps: les piécesextérieuresprotégent les pièces intérieures et les maintiennent pen- dant leur jeu. Dans les T'enthredes, dont la tarière est courte, mais robuste, les pièces qui la composent constituent une véritable scie destinée à entamer la substance des feuilles ou des jeunes tiges. La pièce im- paire n’est pas trés-développée; elle est d’une forme triangulaire. Le bord infé- rieur des deux lames paires intérieures est finement dentelé dans toute sa longueur; les dentelures sont dirigées en arriére eten même temps4éjetées en dehors. Leur côté intérieur présente une saillie longitudinale, qui est elle-même couverte de dents trêès- fines; les parties situées au-dessus et au- dessous de cette ligne sont couvertes de stries courtes ou obliques, qui en font une sorte de râpe, tandis que les deux sutures dx bord inférieur jouent le rôle d’une vé- ME + “# INTRODUCTION.@ rilable scie. Les Zchneumons sont, de tous les Hyménoptères, ceux qui ont la plus lon- gue tariére. Souvent les pièces extérieures s’écartent l’une de l’autre et laissent voir les piècesintérieures. Celles-ci constituent, par la réunion des deux pièces pposées qui se soudent, une tige cylindrique et creusée en dessous d’une gouttiére dans laquelle est logée la pièce impaire, dont l’extrémité est couverte de petites dents. Cet appareil con- stitue un canal trop étroit pour le passage des œufs; aussi les œufs glissent.ils le long de la pièce supérieure creusée en gouttiére, etils sont maintenus pendant leur trajet par les deux pièces extérieures. Dansles Sirex, qui tiennent le milieu entre les Tenthredes et les Ichneumons, la tariére est reçue à sa base dans une goutliére profonde que forme le prolongement du dernier segment de l'abdomen. Les deux-pièces intérieures paires de la tariére sont réunies ét soudées comme dans les Ichneumons, et forment une pièce unique, dont l’extremité est fendue et dentelée. La pièce impaire, au lieu d’être unique, est partag‘e en deux soies étroitement accolées entre elles et garnies de dentelures le long de leur bord intérieur, Les Cynips, qui sont voisins des Ichneumons, ont les deux pièces inté- rieures libres et séparées ; leur tarière, au lieu d’être toujours saillante, comme dans les Hyménopteres precédens, rentre dans l'abdomen en se roulant sur elle-même, ou bien, dans quelques espèces ( Leucospis), elle vient se loger à la partie dorsale de l’abdomen. Dans les Chrysis, qui font le passage des Hyménoptéres à tarière aux Hyménoptères à aiguillon, Ja tariére est tout à Ja fois un oviscapte tubuleux et une tariere. Elle est formée d’une gaîne tubaleuse, comme celle des Muscides, qui ne rentre pas complétement dans l’abdo- men, et se courbe sous celle partie du corps. À sa partie supérieure se trouvent de petites pièces cornées, qui se recouvrent comme les tuiles d’un toit. C’est dans l’in- térieur de celle gaîne que se trouve Ja vé- ritable tarière. Enfin, le dernier organe que nous ayons à faire connaître , ou l’aiguillon, est propre à tous les Ilyménoptéres qui n’ont pas de tarière (Guëpes, Abeilles, Sphex, ete. ). L’aiguillon est formé par des pièces com- parables à celles de la tariére des autres Insectes. et il rentre dans l'abdomen quand l'Insecte ne s’en sert pas. 11 est destiné à l’excrétion du venin que nous avons vu être sécrété par une glande ou organe spé- INTRODUCTION. cial, et, à cet effet, il se compose d’un étui formé par la réunion de deux pièces in- térieures de Ja tarière. Cet étui n’est pas entièrement fermé, mais il présente une gouttière en dessous comme dans les Sirex, et c’est dans cette gouttière que se logent les deux soies qui forment l’aiguillon pro- prement dit. Ces deux soies sont trés-grèles, appliquées l’une contre l’autie par leur côté intérieur, dentelées à leur côté exté- rieur vers l’extrémité, et mobiles indépen- damment l’une de l’autre d’avant en ar- rière. Chaque soie est fixée par la base sur trois pièces cornées. placées dans l’abdo- men de chaque côté de l’aiguillon. Elles sont ainsi écarlées à leur origine, et ne se rapprochent que pour eñtrer dans la gaine. LXTII C'est entre ces deux soies que vient s’ou- vrir le col de la vésicule à venin. Les deux pièces extérieures de la tarière des autres Hyménoptères sont représentées par deux corps musculeux, côniques, creusés en gouttiére en dedans, et qui embrassent l’ai- goillon lorsqu'il est rentré dans l’ablomen. L'aiguillon présente quelques différen- ces suivant les espèces dans lesqueiles on l’examine. C'est ainsi que, dans quelques- unes, la gaine qui embrasse les deux soies est dentelée de chaque côté. Les dentelu- res des soies elles mêmes font que souvent l’aiguillon reste dans la plaie qu'il a ou- verte, et alors la vésicule à venin se dé- tache du corps avec l’aiguillon. ce qui amène infailliblement la mort de l’Insecte, EXIY INTRODUCTION. + CHAPITRE SECOND. FONCTIONS DE LA VIE DE RELATION. Les fonctions de la vie animale, ou de la vie de relation. ont pour objet de mettre les animaux en rapport avec les corps exté- rieurs. Elles caractérisent particuliérement Jes animaux, tandis que les fonctions de Ja vie végétative sont communes tout à la fois aux animaux et aux végétaux. Les nouvelles fonctions qui vont nous occuper sont au nombre de trois principales, savoir la sensibilité, la locomotion et la pho- nalion, ou faculté de faire entendre des sons. — La sensibilité est une propriété tout à Ja fois active et passive. Elle est passive, lorsque les animaux perçoivent ce qu’on appelle des sensations; elle est active lorsque ces animaux agissent sur les sensations par l'intelligence, et lors- qu’ils exécutent des actes spontanés que rien ne provoque du dehors. La sensibilité a son siége dans un appareil appelé le sys- tème nerveux, qui appartient en partie à la sphère de la vie végétative dont elle anime les organes, et en partie à la sphère de Ja vie animale, puisqu'elle provoque des actes volontaires. L'appareil nerveux se compose donc de deux sortes d'organes, appelés nerfs, dont les uns sont affectés par- ticulièrement aux organes de la nutrition et de la génération, et les autres aux organes de Ja sensibilité spéciale. Ces derniers pré- sident à tous les mouvemens de l’animal, eu c’est par leur moyen qu’il perçoit tou- tes ses sensations, La présence de nerfs affectés aux organes de la vie végétative est un second caractére essenliel des ani- maux, puisque les végétaux n’offrent rien de semblable, malgré les mouvements en apparence volontaires dont quelques-uns sont doués. Nous aurons donc à étudier dans la sensibilité un appareil spécial , ou le système nerveux, et les appareils des sen- sations extérieures, ou autrement dit les organes des sens. — La locomotion est la faculté que possèdent les animaux de se déplacer, ou d'une manière plus généra- le, d'exécuter des mouvemens volontaires avec ou sans déplacement. Cette fonction a pour organes, d’une part, uve portion du système nerveux qui est essentiellement l’agent d’impulsion, et de l’autre desinstru- mens ou muscles, qui doivent obéir à cette impulsion. Les parties solides sont, dans les animaux articulés, l'enveloppe générale ou la peau , encroütée de substances qui lui donnent de la consistance, etles muscles qui ont leurs points d’appui sur la peau et ser- vent à mettre le corps en mouvement. — Enfin, nous traiterons, sous le titre de pho- nation, qui ne convient guëre qu'aux ani- maux vertébrés, les sons ou les bruits variés que font entendre les Insectes, quoique ces bruits ne soient pas occasionnés par le pas- sage de l’air à travers des conduits respira- toires organisés de manière à produire un véritable larynx, ARTICLE PREMIER. DE LA SENSIBILITE. Nous venons de voir que cette fonction a pour siége le système nerveux, c'esta-dire un appareil d’organes qui se présente dans les animaux sous deux apparences. Ce sont des masses centrales, plus ou moins nom- breuses, et des cordons partant de ces masses, soit pour les mettre en rapport en- tre elles, soit pour se rendre aux diflérens organes du corps. Il résulte de cette dis- position que les masses, appelées ganglions, sont de même nature que leurs cordons de communication, tandis que les filets, ou INTRODUCTION. nerfs proprement dits, qui se répandent dans le corps, sont d’une autre nature. Ces derniers ont pour objet de mettre les orga- nes en rapport avec les masses centrales ou ganglions. Les fonctions de ces gan- glions, au contraire, sont de recevoir lesim- pressions des organes et de leur transmel- tre une impulsion spéciale. Les impressions que les organes trausmettent aux ganglions sont de deux sortes. Les unes proviennent des organes de la vie végétative, et sont pour la plupart sans action sur l'animal, ou du moins il n’est pas le maître de les sus- LXV pendre à son gré; les autres sont transmises par des organes appartenant essentielle- ment à la vie animale sur les organes des sens. Nous avons donc à étudier successive- ment l’appareil qui est le siége de la sensi- bilité générale, ou le système nerveux, et les organes sans lesquels ce système ner- veux ne percevrait pas l’action des agens extérieurs. C’est en décrivant ces organes et l’appareil nerveux lui-même, que nous reconnaîtrons, autant que cela est possible aujourd’hui, comment s’opère la sensibilité chez les animaux articulés, $S.1. DE L'APPAREIL. NERVEUX. Get appareil présente une disposition toute spéciale dans les quatre classes d’ani- maux arliculés qui nous occupent, ainsi que dans les Annelides. Il a l'apparence d’une chaîne ordinairement régulière, qui s’étend dans toute Ja longueur du corps et qui se compose de deux cordons réunis de distance en distance par de petits nœuds ou gan- glions, qui sont disposés par paires. La pre- miére paire de ganglions est située dans Ja tête, à la partie supérieure ou dorsale du canal intestinal (ou mieux de l’æsophage), tandis que la seconde et toutes celles qui la suivent, avec leurs cordons de communica- tion, se trouvent à la partie inférieure ou ventrale du corps de l’animal, au-dessous du canal intestinal, Les deux premières paires de ganglions et les deux cordonsqui les réu- nissent, et qui embrassent ainsi l’æsophage, constituent ce que l’on nomme le collier ; elles ont été comparées, par quelques ana- tomistes, au cerveau des animaux vertébrés, mais nous verrons que celte comparaison n’est pas tout-à-fait exacte. Le collier et toute Ja chaîne ganglionnaire constituent le système nerveux de la vie animale, et sont es analogues du cerveau et de la moelle épinière des animaux vertébrés. Quant au système nerveux de la vie végétative, ou l’analogue du grand-sympathique de ces mêmes animaux , il est situé, chez les arti- culés, à la partie supérieure ou dorsale du canalintestinal, et présente chez les Insectes une disposition presque aussi régulière que le cordon ganglionnaire ventral. De même, dans les animaux vertébrés, ce système nerveux sympathique est moins développé que l’autre ; mais ce qu’il importe surtout de faire remarquer ici, c’est la position des Ins. I. deux appareils nerveux l’un au-dessous, autre au-dessus du canal intestinal, qui semblerait indiquer lerenversement de l’un de ces deux appareils. Le système nerveux ganglionnaire des animaux articulés présente, dans son état de plus grande simplicité , autant de ganglions qu’il y a d’anneaux au corps, en sorte que chaque anneau possède un centre nerveux d’où partent les filets ou cordons qui se rendent aux organes qu’il renferme. Mais il arrive fort souvent que plusieurs gan- glions se réunissent et constituent un cen- tre commun à plusieurs anneaux ; c’est ce que l’on remarque surtout dans les Crus- lacés. Souvent aussi les ganglions sont dou- bles et distincts dans chaque anneau, et lorsque ces ganglions paraissent simples, on en conclut qu’ils sont düs à la réunion de deux ganglions. 11 en résulte que l’on peut, d’une manière générale, considérer le sys- téme nerveux des articulés comme formé de deux cordons pairs et symétriques, qui se renflent de distance en distance, mais qui ont une certaine tendance à se réunir, soit par les ganglions, soit par les cordons qui les unissent, Nous démontrerons ce fait en citant des exemples de cetteréunion. Il est remarquable surtout que la centrali- sation du système nerveux a lieu des ani- maux les plus inférieurs aux animaux les plus élevés; et, ce qui n’est pas moins re- marquäble, elle se manifeste aussi dans un même apimal à mesure qu’on le considère depuis les premiers états de sa vie jusqu’aux états les plus avancés. C’est une loi qui se manifeste aussi dans les animaux vertébrés ; car la centralisation la plus complète du système nerveux se montre dans l’homme. ÿ LXVI Cette centralisation devient de plus en plus évidente, à mesure qu’on s'élève dans la série zoologique, depuis les poissons jusqu’à lui ; et le système nerveux de l’homme Jui- même passe par tous les états de dévelop- pement que J’on trouve dans les animaux, la disposition la plus simple de ce système répondant aux premiers âges de la vie, Mais les différences essentielles que présente le système nerveux des animaux articulés avec celui des vertébrés, c'est que chez ces derniers Ja centralisation s'opère au cer- veau, tandis que cette même centralisation se montre dans l’étendue du corps chez les animaux articulés. 11 en résulte que le collier de ces animaux, ou la portion de leur système nerveux qui entoure l’æso- phage, ne correspond point au cerveau des animaux vertébrés, et que la comparaison des diverses parties de ce collier avec les Jobes du cerveau et du cervelet n’est guère admissible. La pulpe, ou la substance nerveuse des animaux articulés, ne paraît différer de celle des animaux vertébrés que parce qu’elle est plus molle. £lle paraît composée, sous le microscope, de globules solides extré- mement petits, et disposés en séries linéai- res où fibres très-ténues. Ces fibres ne se montrent toutefois que dans les nerfs pro- prement dits; car les ganglions et les cor- dons qui les réunissent paraisseni Compo- sés d’un amas de globules faiblement unis entre eux. La pulpe nerveuse est envelop- pée d’une membrane (névrilème) de nature fibreuse, assez épaisse, et qui peut sup- porter sans se rompre des traclions assez fortes. Cette membrane est formée de deux feuillets, qui peuvent se comparer à la dure-mère et à la pie-mère du cerveau des animaux vertébrés. On distingue deux substances dans la pulpe nerveuse : l’une blanche et assez fer- me, qui est au centre ; l’autre molle, plus ou moins foncée , située à l'extérieur. Dans quelques espèces, la substance extérieure offre une autre couleur : on cite par exem- ple un Lépidoptère {Noctua verbasci), où elle est de couleur de carmin. Ces deux substances n'existent que dans les ganglions et leurs cordons de communication; la pre- mière seule, ou la substance blanche, se montre dans les filets nerveux. Il faut dail- leurs, pour reconnaître ces deux substan- ces, que l’animal soit mort depuis peu, autrement elles finissent par se confondre et par prendre la même couleur. On a re- marqué que la pulpe nerveuse laisse échap- INTRODUCTIONS per, par ia dessiccation, une substance hui- leuse qui reste fluide, Examinons maintenant la disposition de l'appareil nerveux , tant sympathique que ganglionaaire , dans les quatre classes d’a- nimaux vertébrés, c. APPAREIL NERVEUX DANS LES CRUSTACÉS. Nous avons dit que le système nerveux ganglionnaire des animaux articulés parais- sait formé d’autant de ganglions distincts qu’il y a d’anneaux à leur corps, et que le nombre de ces ganglions semblait diminuer à mesure qu’on s'élevait des animaux lesplus simples aux plus composés. C’est ce qui ré- sulte des recherches entreprises à ce sujet par MM. Audouin et Milne Edwards, et dont nous allons donner connaissance. Dans un des derniers Crustacés , le Ta- litre, il y a autant de paires de ganglions que d’anneaux. La première paire (cepha- lique) est située au-dessus de l’æsophage, dans la tête (qui est ici distincte du thorax), et la seconde appartient au premier anneau de ce thorax. Les deux ganglions de chaque paire sont réunis par un cordon de com- munication, semblable aux cordons qui mettent ces mêmes ganglions en rapport avec ceux de la paire suivante. Les gan- glions qui appartiennent aux anneaux du thorax sont un peu plus gros que ceux de l'abdomen : c’est la seule diflérence que présentent entre eux ces petits renflemens ou centres nerveux, qui sont tous un peu aplatis, et dont la forme est celle d’un lo- sange , si ce n’est que les ganglions de l’ab- domen sont plus espacés que ceux du tho- rax, — Dans le Cloporte, on trouve déjà moins de paires de ganglions que d’anneaux au corps, Car il n’y a que neuf paires de ganglions, outre la paire de ganglions cé- phaliques, et déjà les deux premières paires et les deux dernières sont presque confon- dues. — Dans le Cyame de la Baleine on observe aussi cette dernière disposition, et même Ja paire de ganglions postérieurs sem- ble former un ganglion impair, situé sur la ligne médiane et accollé aux ganglions pré- cédens, — Dans les Phyllosomes , les trois premières paires de ganglions thoraciques sont très-rapprochées, et les ganglions de chaque paire accollés l’un à l’autre ; les six paires suivantes, au contraire, ne se tou- chent pas sur la ligne médiane, mais bien d'avant en arrière, leurs cordons de com- munication étant très-gros et irès-courts. INTRODUCTION. Enfin les six paires de ganglions abdomi- paux sont réunies de nouveau sur la ligne fnédiane , et d'avant en arrière elles com- muniquent entre elles par des cordons très- grêles et de plus en plus courts, — Dans les Cymothoeës , les Idotées, on ne trouve déjà plus deux chaines de ganglions dis- tinctes. Les deux ganglions céphaliques for- ment un seul ganglion, dont la forme in- dique suflisamment l’origine : mais les gan- glions des autres paires sont entièrement confondus et situés sur la ligne médiane du corps. Cependant les cordons de commu- nicalion restent séparés et doubles entre chacun des ganglions. Les cinq derniers ganglions sont trés-petits et très-rapprochés, à cause du peu de développement de l’ab- domen.— Dans le Jomard, le système ner- veux consiste encore, comme daps ces der- niers, en une chaîne de ganglions situés sur toute la longueur du corps, dont les nœuds, au nombre de treize, résultent encore évi- demment de la réunion de deux autres nœuds ; maïs les cordons de communication pe sont doubles que dans le thorax, car dans l'abdomen ils n’en forment plus qu’un seul. D'ailleurs, les ganglions de l’abdomen sont moins gros que ceux du thorax. Voila donc une série d’especes dans les- quelles se manifeste la tendance du sys- 1ème nerveux ganglionnaire à se centraliser sur la ligne médiane du corps: on va voir par d’autres exemples que cette centrali- sation a lieu d’avant en arrière. — Dans les Palémons , la disposition du système ner- veux est à peu près la même que celle du Homard; mais déjà, dans le thorax, les trois dernières paires de ganglions se rap- prochent au point de se confondre et de former une masse oblongue que divise une petite fente sur la ligne médiane. 11 en ré- sulte que les nerfs partent de cette masse en rayonnant, et que les derniers sont obliques. Le ganglion anique, qui vient avant cette masse (et correspond a la deuxié- me paire de pattes), est lié avec elle par un cordon unique et assez gros, et avant lui on trouve une autre petite masse for- mée par les ganglions qui correspondent à la première paire de pattes et aux pieds- mâchoires. — La Langouste nous offre une centralisation plus complète encore; tous les ganglions du thorax étant réunis en une masse allongée et perforée en arrière, sur la ligne médiane, pour le passage de l’artère sternale, et les traces des divers ganglions étant encore distinctes. —Dansles //omoles, et quelques autres Crustacés Anomoures, la LXVII chaîne ganglionnaire de l’abdomen estrédui- te à l’étatrudimentaire, et la masse nerveuse du thorax est suivie d’un tronc nerveux qui n'offre pas de ganglions. — Dans les Crabes (Cancer menas), la masse nerveuse du thorax est évidée au centre et forme une sorte d’anneau d’où rayonnent les nerfs dans tout le thorax, et qui, en arrière, en- voie dans l’abdomen un cordon unique. Cette disposition rudimentaire du conduit abdominal est en rapport, dans les Crabes et dans les Homoles, avec le peu de déve- loppement de l'abdomen lüi-même.— En- fin, dans les Maias, qui présentent lé plus haut degré de centralisation du système nerveux, On ne trouve que deux masses nerveuses ; savoir, le ganglion céphalique et une seule masse thoracique, qui n’est plus disposée en anneau et n'offre pas de traces de divisions ganglionnaires comme dans les Crabes. Cette masse est un noyau solide. un peu aplati, d’où partent.enrayon- nant, tous les nerfs du thorax et de l’ab- domen. 11 faut remarquer, en terminant, que dans les espèces où se fait la réunion de tous les ganglions thoraciques, la partie in- férieure du collier (ou le premier ganglion thoracique) est remplacée par un cordon de communication qui réunit les deux cordons partant du ganglion céphalique, Après avoir montré comment le système nerveux.tend à se centraliser des espèces inférieures aux espèces supérieures en or- ganisalion , il nous reste à faire voir qu’il se centralise dans les espèces supérieures, depuis la naissance jusqu’à l’état adulte. Or, les recherches de M. Rathke sur le développement des Ecrevisses nous en fournissent la preuve. Le systéme nerveux se présente d’abord chez ces animaux sous la forme de deux séries de ganglions par- faitement distinctes, et le nombre des gan- glions dans chaque série est le même que celui des membres. Voilà donc l’état le plus simple du système nerveux, sauf tou- tefois les ganglions de l’abdomen. Pius tard , les ganglions se rapprochent sur la ligne médiane, et enfin, après une série de changemens qui sont en rapport avec ceux des autres parties du corps, le système ner- veux atleint le degré de centralisation dont l'espèce est susceptible. Il nous reste à voir maintenant commen se distribuent les nerfs qui partent des dif- férens points de la série ganglionnaire et quels sont les nerfs sympathiques. Dans les Crustacés les plus inférieurs, dans le Tali- tre par exemple, la disposition des nerfs LXVII est trés-simple. Ceux des yeux et des an- tennes sont fourpis par les ganglions cé- phaliques, et l:s ganglions du thorax en- voient en dehors deux nerfs, dont l’un pé- nètre dans Ja patte, l’autre se porte dans les muscles et les tégumens de l’anneau correspondant du corps ; enfin les ganglions de l’abdomen offrent la même disposition que ceux du thorax. Mais dans les Crus- tacés d’un ordre plus élevé, les Homards par exemple, la distribution des nerfs est plus compliquée ainsi que nous allons le voir, Dans ces animaux, le ganglion céphali- que est presque quadrilatére, situé en ar- riére et au-dessous des yeux, et donne nais- sance à cinq paires de nerfs. La première paire occupe son bord antérieur presque tout entier; elle forme les nerfs optiques, qui sont gros et se renflent en entrant dans le pédoncule des yeux. La deuxième paire se compose de deux filets très-grèles, qui sont accollés aux nerfs opliques, et se rendent aux muscles des yeux (nerfs moteurs ocu- laires). La trbisièéme paire de nerfs cépha- liques naît au-dessous des précédens, et se porte dans les antennes internes, en four- pissant une branche pour les muscles qui meuvent ces organes, et chaque nerf se di- vise en deux dans l’intérieur de ces anten- nes. La quatrième paire a son origine au- dessus des nerfs de la troisième. sur les cÔ- tés des ganglions ; les nerfs qui la compo- sent sont assez gros et se distribuent, après s'être ramifiés, dans les membranes tégu- mentaires de la partie antérieure du corps. Enfin les nerfs de la cinquieme paire sont plus gros encore que ceux de la qua- trième et ont leur origine un peu au-dessus de ces derniers: ce sont les nerfs des an- tennes antérieures, qui donnent une bran- che à l’organe de l’ouie. — Le premier ganglion thoracique est situé à une grande distance du ganglion céphalique, et résulte la réunion de plusieurs ganglions. Il part de son extrémité antérieure cinq paires de nerfs, qui se rendent aux muscles et aux mächoires, ainsi qu'aux tégumens, et de sa parlie supérieure, deux paires de nerfs qui vont aux deux premières paires de pieds-màchoires; enfin de sa partie posté- rieure et latérale il parttrois paires de nerfs, dont la premiere se rend dans les muscles du thorax, et les deux autres dans la troi- sième paire de pieds-màchoires. — Le deuxième ganglion thoracique et les quatre suisans donnent de chaque côté deux cor- dons nerveux, et comme chacun de ces cinq INTRODUCTION. %# ganglions correspond à une paire de pattes, il en résulle que chaque patte recoit deux filets nerveux ; mais ces filets se réunissent en un seul dés le premier article des pat- tes, après avoir envoyé des ramifications dans les muscles moteurs de ces appendices. — Chacun des ganglions abdominaux four- nit deux paires de nerfs, mais le dernier ganglion n’en donne qu’une seule. De ces deux paires l’une se rend dans les appen- dices abdominaux (fausses pattes), et l’au- tre dans les muscles de l’abdomen. Le der- nier ganglion, silué au niveau des appen- dices de la queue, donne naissance à quatre paires de nerfs qui se rendent dans le der- nier article de l’abdomen et à ses appen- dices. — Enfin quelques nerfs partent en- core des cordons de communication qui réunissent les divers ganglions. Ainsi les deux premiers cordons, qui vont du gan- glion céphalique au premier ganglion tho- racique, présentent, en passant sur les cô- tés de l’œsophage, un petit renflement d’où partent deux nerfs, dont l’un se rend aux muscles des mandibules, et l’autre se rami- fie sur l'estomac, où il va former avec le nerf du côté opposé, le tronc principal du système nerveux sympathique. Enfin, en arrière de l’œscphage, les deux cordons de communication sont réunis par une sorte de bride dont nous avons déjà parlé, et qui semble, avec le renflement d’où part le nerf gastrique, tenir lieu de la partie inférieure du collier. Les cordons qui réunissent les deux premiers ganglions du thorax donnent naissance, vers le milieu de leur longueur, à deux filets nerveux qui se portent en haut et se perdent dans les muscles du tho- rax, et le cordon unique situé entre les ganglions de l’abdomen, émet aussi deux filets nerveux qui se rendent dans les mus- cles de l’abdomen. Telle est la disposition des nerfs qui par- tent de la chaîne ganglionnaire dans un des Crustacés le plus élevés, le Homard, elle n’est pas tout-à-fait la même dans les Crus- tacés Décapodes Brachyoures, tels que les Maias, à cause de la centralisation plus grande des ganglions. 11 n’existe ici que le ganglion céphalique et le ganglion thora- cique. Le premier fournit cinq paires de nerfs comme dans le Homard, mais le se- cond, étant formé de tous les ganglions tho- raciques et abdominaux, donne naissance à neuf paires de nerfs outre le cordon pos- térieur qui représente la chaîne ganglion- paire de l'abdomen. La première paire se divise en plusieurs branches et qui se ren- INTRODUCTION. dent aux mandibules et aux mächoires. Les deux paires suivantes se rendent, l’une aux deux premières paires de pieds-màchoires et l’autre à la troisième paire de ces orga- nes. La quatrième paire de nerfs va se ra- mifier dans les membranes tégumentaires de la cavité branchiale, et les cinq dernié- res paires se distribuent aux cinq paires de patles, après s'être divisées, peu aprés leur paissance, en deux branches, dont l’une se ramifie dans les muscles du thorax. Le système nerveux sympathique se com- pose, dans les deux espèces que nous ve- pons d'étudier (Homard, Maïa), d’un long nerf impair, appelé récurrent, qui résulte de k réunion de deux filets nerveux sortis des cordons du collier. Ces filets, qui nais- sent sur un pelit renflement de ces cor- dons, en même temps que deux petits nerfs qui vont aux mandibules, se portent en de- dans, sous les cordons mêmes d’où ils par- tent, et remontent sur les côtés de l’æso- phage. La, ils se partagent en un grand nombre de filets qui s’anastomosent et for- ment un plexus ou lacis sur les parois de l'estomac , après quoi ils se recourbent et se portent en avant pour s'unir sur Ja li- gne médiane. Dans le Maïa, il existe à l’en- droit où se fait cette union un petit renfle- ment en forme de ganglion. Le nerf ré- current qui résulte de cette union s'étend sur Ja partie dorsale de l’estomac et de l'intestin, et se ramifie sur les parois de ces organes. Les fonctions des deux systèmes nerveux que l’on remarque dansles Crustacés et dans les autres articulés, sont reconnus moins par l'observation directe que par l’analogie qu'ils présentent avec les deux systèmes nerveux des animaux \ertébrés. Le sys- 1ème nerveux récurrent a élé comparé au ! sympathique des vertébrés, à cause de sa : connexionavec les viscères, et on le regarde comme présidant surtout à la digestion. Le système nerveux ganglionnaire étant celui d’où partent les nerfs qui se rendent aux appendices du corps et aux muscles, on a regardé ces nerfs comme les agens essentiels de la locomotion. Quant au siège de la sensibilité, on croit qu’il réside dans les ganglions ou centres nerveux, auxquels les nerfs transmettent les impressions du dehors. Ces ganglions auraient encore la faculté d’exciter les mouvemens volontai- res, ce que prouve la section du nerf d’une des pattes, par exemple, qui détruit aussi- tôt dans ce membre Ja sensibilité et Ja con- Waculité volontaire. Il résulte de la dispo- LXIX sition des ganglions nerveux qu'il n’y a point dans les Crustacés, non plus que dans les autres articulés, de cerveau propre- ment dit, mais qu’il y a autant de centres d’impulsion nerveuse, qu’il a de ganglions. Lorsque plusieurs de ces ganglions se réu- nissent en un seul, comme cela arrive dans le thorax des Crustacés ‘les plus élevés, il est évident qu’il y a en même temps une plus grande centralisation des fonctions que dans les espèces plus simples. 11 arrive alors que si l’on coupe la chaîne ganglion naire au-dessous du ganglion thoracique, on paralyse seulement la partie postérieure on abdominale, ce qui prouve l'action des ganglions nerveux sur la partie du corps dans laquelle ils se trouvent.Ces remarques sufliraient pour faire reconnaître que le ganglion céphalique, pris quelquefois pour le cerveau , ne peut être regardé comme tel, à cause de son peu de volume, qui le rend bien inférieur au gros ganglion tho- racique de certains Crustacés. D’ailieurs, tous les ganglions nerveux des animaux ar- ticulés étant semblables, pourquoi l’un d’entre eux serait-il comparable au cer- veau? L'expérience a confirmé ces vues, car M. Milne Edwards ayant coupé, chez une Squille vivante, les cordons du collier nerveux , l’animal en parut affaibli, mais non paralysé, comme il aurait dû l’être si le ganglion céphalique était le véritable cer- veau : au contraire, il n’y eut de paralysie ni à la partie antérieure ni à la partie pos- térieure du corps; les antennes, aussi bien que les pattes natatoires abdominales con- tinuérent à se mouvoir, et l’animal donnait surtout des signes de sensibilité. Il est donc évident qu'il y avait chez cet animal, un autre centre d’impulsion que le premier ganglion et l'indépendance des centres ner- veux ressort aussi de cette expérience, puis- que la section des cordons ne paralyse au- cun des appendices du corps. D’autres ex- périences faites par le même anatomiste confirment cette observation et prouvent en outre que cette indépendance des ganglions nerveux est subordonnée à leur développe- ment. Dés lors, il n’y a plus de cerveau, ou du moins il n’est pas dans la tête. En effet, la section de la chaîne ganglionnaire d’un Homard, entre le thorax et Pabdo- men, paralyse d’une manière à peu près complète la portion abdominale du corps, tandis que Ja partie thoracique ou anté- rieure conserve assez Jong-temps encore la faculté de sauter et de se mouvoir. II pa- rail au coutraire qu’il y a des rapports teis LXX entre les ganglions thoraciques, que si l’on coupe la chaîne ganglionnaire entre les deux premiéres pales, c’est Ja moitié pos- térieure du corps qui semble surtout pri- vée des facultés sensitives et locomotives. Ce sujet réclame d’ailleurs encore quel- ques expériences. B. APPAREIL NERVEUX DANS LES ARACHNIDES. Cet appareil se présente sous deux mo- difications essentielles, suivant qu’on l’exa- mine dans les Araignées ou dans les Scor- pions, — Dans les Araignées, la centrali- sation du système nerveux est des plus grandes. 1] n’y a que deux ganglions ou masses nerveuses, l’un dans le thorax, l’au- tre dans l’abdomen. La masse nerveuse du thorax est produite par la réunion du gan- glion céphalique, des cordons et de la par- tie inférieure du collier avec les ganglions thoraciques ; elle est toutefois traversée par lœsophage, comme dans tousles articulés. De cette masse partent, en rayonnant, les nerfs qui se rendent aux pattes et aux or- ganes des sens. La masse nerveuse abdomi- nale consiste en un ganglion bien inférieur en volume à la masse thoracique, avec la- quelle elle communique au moyen de deux cordons trés-rapprochés l’un de l'autre. C’est du ganglion abdominal que partent les nerfs des viscères, au nombre de quatre paires, dont les postérieures sont les plus longues.— Dans les Scorpions, le ganglion céphalique est tellement confondu avec lesautres parties du collier nerveux, qu’on a pensé que l’œsophage ne passait pas au dessous comme à l’ordinaire. Maisil paraît, d’après M. Tréviranus, que l’œsophage tra- versela masse médullaire, comme chez les Araignées. Indépendamment de cette pre- miére masse , il existe encore une chaine nerveuse composée de sept ganglions. ‘+ APPAREIL NERVEUX DANS LES MYRIAPODES. La disposition de cet appareil étant fort simple, et en général analogue à ce qu’elle est dans les Insectes, nous ne nous y arré- terons pas. Les ganglions nerveux sont en général nombreux et disposés par paires, INTRODUCTION. . d. APPAREIL NERVEUX DANS LES INSECTES. Le système nerveux des Insectesse com- pose de deux appareils ou chaînes bien dis- tinctes, savoir : la chaîne ganglionnaire ou sous-intestinale, située à la face ventrale de la chaîne sympathique ou sous intestinale, qui est liée avec la précédente par son origine et s’étend sur le tube digestif. Nous allons examiner successivement chacun de ces deux appareils. I. Système nerveux sous-intestinal. Ce système se compose essentiellement 40 du collier, formé par les deux premières paires de ganglions et leur cordon de com- muniCation ; 2 de la chaîne ventrale, qui présente, de même que le collier, tantôt deux ganglions à chaque paire et tantôt un seul ganglion résultant de la réunion des deux ganglions de la même paire, plus ou moins intimement soudés entre eux. Les ganglions de Ja chaîne ventrale ont une tendance manifeste à se réunir, comme nous l’avons vu dans les Crustacés, pour former une masse unique, et quelquefois ils manquent tout-à-fait; dans ce cas , les filets nerveux partent tous du collier qui représente alors véritablement le cerveau des animaux vertébrés. Cependant, il est à remarquer que la centralisation du système nerveux ne se manifesle pas, comme dans les Crustacés, des espèces les plus infé- rieures aux espèces les plus élevées en or- ganisation, mais seulement, dans la même espèce, des premiers aux derniers âges de Ja vie, On voit que des Insectes. d’ailleurs aussi bien partagés sous le rappo:t de l'instinct, des fonctions locomotrices, etc., offrent de grandes diflérences dans le dé- veloppement de leur système nerveux. Ces différences sont fondées sur des lois encore peu connues, qui paraissent tebir au plus ou moins de mobilité des trois gran- des divisions du corps, savoir la têle, le thorax et l'abdomen. Le système nerveux sous-intestinal éprou- vant une centralisation manifeste à mesure que l’Insecte se rapproche de l’état adulte, il en résulte que les espéces dont les mé. tamorphoses sont trés-simples, et qui ont à peu près la même forme a tous les âges, éprouvent aussi peu de changement dans le développement de leur sytème nerveux, INTRODUCTION. Tels sont surtout les Hémiptères et les Or- thoptères, chez lesquels le nombre des gan- glions ou paires de ganglions est de treize en tout, c’est-à-dire égal au nombre des segmens du corps : cela confirme la loi déjà énoncée, que dans l’état normal du système nerveux, il y à autant de ganglions que d’anneaux au corps. On voit en effet que dans le cas où les ganglions sont en nom- bre inférieur à celui des anneaux du corps, quelques-uns de ces ganglions sont plus gros que les autres, ce qui indique la réu- pion de plusieurs d’entre eux. On a cru pouvoir distinguer, dans la chaîne ganglionnaire des Insectes, un sys- tème de fibres chargées des fonctions de la sensibilité et un autre système présidant à la locomotion. Mais jusqu’à présent cette distinction est purement fondée sur l’obser- valion anatomique du système nerveux et nullement sur des expériences. Lyonnet a reconnu le premier, dans la Chenille du Cossus ligniperda, un filet ou des fibres nerveuses situés à la partie supérieure des cordous inter-ganglionnaires , dans toute létendue de la chaîne, qui donnait nais- sance , entre chaque ganglion ou paire de ganglions, à des nerfs qu’il appelait brides épinières. M. Tréviranus a observé des fibres analogues dans les Araignées et dans les Scorpions. Enfin M. Newport, a étudié avec plus de soin cette division du système nerveux en deux séries de fibres dans les Crustacés et dans les Insectes. 11 appelle les unes fibres sensilives, etlesantres fibres mothices. Les fibres sensitives sont siluées, suivant lui, à la partie inférieure de la chaîne ganglionnaire, el présentent de dis- tance en distance, au milieu d’elles, un noyau formé de substance medullaire grise qui forme la plus grande partie de chaque ganglion. Quelques fibres seulement pas- sent du côté interne du noyau, tandis que le plus grand nombre se porte au côté externe. C’est en se réunissant ainsi avec le noyau qu'elles constituentun ganglion. Les fibres motrices sont situées au-dessus des précédentes et ne présentent pas de noyau de substance médullaire. Elles fournissent les nerfs qui partent du bord antérieur de chaque ganglion , mais souvent aussi les deux systèmes de fibres contribuent à for- mer un même nerf. Les nerfs des ailes, par exemple, ont une double origine, dont l'une est due entièrement aux fibres mo- trices, tandis que l’autre est formée en partie de fibres sensitives et motrices. Ccs deux systèmes de fibres sont exactement LXXI appliqués l’un sur l’autre dans la chaîne ganglionnaire, et leur séparation n’est indi- quée que par une ligne latérale sur les gan- glions. Les ganglions qui forment le collier ont été comparés, comme nous l’avons dit, au cerveau, dont le ganglion supérieur ou sus- æsophagien, simple ou double, représente- rait les hémisphères cérébraux , tandis que le ganglion inférieur ou sous-æsopahien serait l’analogue du cervelet. Mais nous avons vu quelle valeur on pouvait atta- cher à celte comparaison, puisque chacun des ganglions de la chaîne parait un centre également important d’impulsion nerveuse, sauf les différences qui résultent de Piré- galité de leur développement. Le collier nerveux des Insectes est situé entièrement dans la tête, et son ganglion inférieur n’est pas réduit, comme dans certains Crustacés, à une sorte de bride. On a donné aux gan- glious supérieur et inférieur de ce collier le nom de ganglions céphaliques. C’est du ganglion supérieur que partent les nerfs qui se rendent aux yeux, aux antennes, et les filets qui donnent naissance au système nerveux symphatique; le ganglion infé- rieur émet à son tour les nerfs des pièces de la bouche. Les nerfs des yeux, ou op- tiques. sont les plus gros de tout le corps, et naissent du bord extérieur du ganglion supérieur ; il vonts’épanouir dans les yeux, aprés s'être quelquefois divisés en deux branches, comme dans les Pentatomes. Il y a deux espèces de nerfs optiques, ceux des yeux composés et ceux des yeux sim- ples ou stemmates. Les nerfs de ce dernier organe ont une origine variable sur le gan- glion supérieur du collier, à cause de la position variable elle-même des yeux sim- ples. Quelquefois, il y a autant de nerfs que de stemmates, et quelquefois tous ces perfs sont réunis à leur naissance. Les nerfs qui se portent dans les antennes naissent du bord antérieur de chaque ganglion où lobe de ganglion quand celui-ci est double. Ces nerfs et ceux qui partent du ganglion inférieur fournissent, dans leur trajet, des branches aux muscles moteurs des organes dans lesquels ils se rendent. Il arrive quelquefois que les nerfs partis du gan- glion inférieur sont réunis à leur origine. Les cordons de communication qui réunis- sent les ganglions du collier sont, après les nerfs optiques, les plus gros de tout le corps. Leur longeur varie avec le diamètre de l’æsophage, d’où il arrive queles ganglions supérieurs et inférieurs sont quelquefois LXXII trés-rapprochés ; c’est le cas des Insectes suceurs, dont 1 æœsophage est extrêmement grêle. Les cordons inter-ganglionnaires, d’où naît la chaîne ventrale, restent séparés dans quelques espèces , soit jusqu’au premier ganglion thoracique. soit dans toute la lon- gueur de la chaine. Quelquefois ils se con- tinuent au-delà du dernier ganglion, sous la forme de deux longs filets, lorsque tous les ganglions sont situés dans l’intérieur du thorax (comme le Hanneton); quelquefois, au contraire , Ces cordons disparaissent tout-à-fait, comme dans la larve du Sca- rabé nasicorne, dont les ganglions nerveux, au nombre de huit, sont réunis en une seule masse, divisée par des sillons transversaux peu profonds. Lorsque le.nombre des ganglions de la chaine ventrale est complet, il y en a trois dans le thorax et huit dans l'abdomen; mais quand ce nombre n’est pas complet, les ganglions qui manquent appartiennent à l'abdomen. La position de chaque ganglion pe se trouve pas toujours au milieu du seg- ment, mais bieñ un peu en avant ; Je dernier même est situé plus en avant que lesautres, parce qu’il est dépourvu de cordons de communication. J1 naît de chaque paire de ganglions, ou ‘de chaque ganglion impair, des muscles qui se rendent dans les appendices du corps et se distribuent danschaque anneau. Il existe en outre un système spécial de nerfs pour les organes de Ja respiration: ce sont les brides épinières, de Lyonnet, que nous avons déjà mentionnées. Ces nerfs sont su- perposés à la chaîne ventrale et se compo- sent d’un filet très-grêle, placé sur la ligne médiane, entre les fibres motrices de cette chaîne. On ne distingue bien ce filet que lorsque ces dernières fibres sont séparées. 11 se divise après chaque ganglion, et ses branches vont s’anastomoser avec les nerfs qui partent de ces ganglions ; puis il se réunit de nouveau vers le ganglion suivant, après lequel il se divise encore et ainsi de suite. Aprés le dernier ganglion, ce sys- ième se perd sur l’extrémité du canal in- testinal, et présente quelquefois des ren- flemens ou ganglions avant chacune de ses divisions, et ces renflemens sont situés au- dessus des ganglions de la chaîne ventrale, sans se confondre avec eux. C’est dans le thorax que les nerfs de ce système sont le plus développés; ils naissent en face des stigmates, et vont se distribuer dans les muscles qui ferment et qui ouvrent ces or- INTRODUCTION. . ganes. Il est remarquable que ce système de nerfs n’a pas de tendance à se centra- liser comme celui de la chaîne ventrale, d’où il résulte que dans certaines espèces les ganglions de chaque système ne se cor- respondent point. Pour terminer ce que nous avons à dire sur le système nerveux sous-intestinal , il nous reste à parler de la disposition qu’il affecte, spécialement dans les divers or- dres d’Insectes. Dans les Coléoptères, le système gan- glionnaire est quelquefois concentré dans le thorax. C’est ce qu’on voit dansle Han- neton, par exemple, où les ganglions abdo- minaux sont représentés par un ganglion unique et alongé. Il part de ce ganglion six paires de nerfs, dont la paire du milieu, qui représente, suivant quelques anato- mistes, mais peut-être à tort, les deux eor- donsinter-ganglionnaires, se rend à l’extré- mité du corps, pour se distribuer aux organes de la génération. Les cinq autres paires se répandent dans les muscles de l’abdomen. Ce ganglion fait suite immédiatement à un autre, le second du thorax, qui est formé de deux ganglions réunis, ce qu’indique une ouverture percée à son centre, et les six paires de nerfs qui en partent vont se distribuer dans les pattes intermédiaires et postérieures, les ailes, les muscles des deux derniers segmens du thorax et de la base de l’abdomen. Le premier ganglion thora- cique est simple, très gros, et il en part de chaque côté un gros nerf, quise ramifie et se rend dans les pattes antérieures et les muscles du prothorax. — Dans les Dy- tiques, on trouve, comme dans les Hanne- tons, deux ganglions thoraciques, mais le troisième est remplacé par quatre petits gan- glions. C’est une disposition à peu prés semblable à celle que présente Ja larve déjà citée du Scarabé nasicorne. Les autres Coléoptères ont plusieurs ganglions situés dans l’abdomen. Dans ce cas, les ganglions du thorax sont au nom- bre detrois, et plus gros que ceux de l’ab- domen. Ces derniers sont en nombre va- riable, mais le plus ordinairement il y en a cinq. dont les deux derniers sont très-rap- prochés, Les Orthoptères et les Névroptères ont le système nerveux ganglionnaire disposé comme dans les derniers Coléoptères que nous avons cités, avec celte différence que les ganglions de l’abdomen sont d'ordinaire en nombre égal à celui des anneaux, sept ou huit, dont les deux derniers se touchent, INTRODUCTION, Les Hyménoptères ont cinq ganglions abdominaux, dont le dernier se confond quelquefois avec le précédent. Les gan- glions du thorax sont presque confondus ; il y en a deux au plus. Les larves de ces Insectes ont le système nerveux disposé comme dans la larve du Scarabé nasicorne, à laquelle elles ressemblent beaucoup. Les Hémiptères n’ont pas de ganglions dans l’abdomen, et ceux du thorax sont au nombre de deux. C’est du second de ces ganglions que partent les deux filets ou cordons inter-ganglionpaires, qui se parta- gent en plusieurs branches dans l’abdomen. Les Lépidoptères ont aussi deux gan- glions au thorax ; mais l’abdomen en ren- ferme quatre ou cinq, comme dans les Hy- ménoptères. Les Chenilles ont douze ou treize ganglions en tout, suivant que le dernier est ou non confondu avec le pré- cédent. Enfin les Diptères n’ont qu’un seul gan- glion thoracique d’où partent, sur les côtés, trois paires de nerfs, qui se distribuent dans les ailes, les pattes et les muscles. 11 en sort en arrière un cordon assez gros qui, à son entrée dans l’abdomen, donne nais- sance à une paire de nerfs trés-fins ; vers le milieu de l'abdomen, ce cordon présente un petit ganglion d’où part un nerf de cha- que côté, et enfin à l’extrémité il présente un autre petit ganglion qui envoie des fi- Jets nerveux aux organes de la génération et aux muscles. Dans les Diptéres à l’état de Jarve, les ganglions sont rapprochés comme dans les larves des Hyménoptères et du Scarabé nasicorne, et ne se montrent souvent que sous forme de légers renfle- mens. Ayant de passer à la description du sys- tème nerveux symphatique, il nous reste à présenter quelques considérations sur l’in- fluence de la chaîne nerveuse abdominale à l'égard de la vie des Insectes. Ghacun sait par expérience que l’on peut enlever les pattes à une mouche, et lui enfoncer une paille dans l’abdomen sans qu’elle cesse pour cela de voler. Si elle en éprouve de la gêne, cette gêne n’a rien de comparable aux douleurs que causerait l’ablation des membres aux animaux vertébrés. Il n’en résulte point une hémorrhagie mortelle comme dans ces derniers, et la lésion des nerfs qui se rendent dans les paltes n’a point d’influence remarquable sur le reste du système nerveux. On sait aussi que des Insectes traversés d’une épingle peuvent manger comme à l’ordinaire, s’accoupler, LAZ111 pondre leurs œufs, et vivre enfin pendant fort long-temps, jusqu’à ce que l’épuise- ment, amené par le défaut d’alimens, vienne les faire périr. On a remarqué que les Insectes placés dans cette situa- tion se livrent d’abord à des mouvemens qui semblent dus à la douleur, mais qui cessent peu de temps après, surtout dans l'obscurité. On peut donc en conclure que la sensibilité nerveuse est beaucoup moins développée dans ces animaux que dans les animaux supérieurs, et qu’ils ne ressentent pas, à beaucoup près, les mêmes douleurs que ces derniers. Peut-être trouvera-t-on la raison de cette absence de douleur,ou du moins son peu d’é- nergie, dans la dissémination ou la division des centres nerveux sur letrajet du corps. En effet, aucun ganglion en particulier ne sem- ble l’emporter de beaucoup sur les autres en sensibilité, et le ganglion sus-æsopha- gien lui-même, que l’on avait comparé au cerveau, ne paraît pas exercer uneinfluence spéciale sur les actes de Ja vie des Insec- tes. On sait en effet que si l’on enléve la tête à une mouche, elle n’en continue pas moins de voler ; elle a seulement perdu la faculté de se diriger et de prolonger son vol, ce qui paraît tenir à l’absence des yeux. Si on la jette en l’air, elle retombe souvent à terre, et en général elle ne reprend pas d'elle-même son vol, mais elle ne tombe pas dans cet état d’abattement qui devrait résulter de l’absence du cerveau. Déjà dans quelques animaux vertébrés, les Tor- tues par exemple, l’ablation du cerveau n’amène pas immédiatement la mort; elle rend seulement l'animal plus lourd, plus embarrassé, et le prive de la facülté d’exer- cer quelques fonctions d’un ordre plus élevé que ceux de la vie purement végétas tive. Et cependant il y a chez ces animaux une véritable centralisation du système nerveux dans la tête. De la même maniére, une mouche privée de la tête nettoiera, comme à l’ordinaire, ses ailes avec ses pat- tes postérieures, et, si on la place sur le dos, elle cherchera à se retourner, Dans les Insectes dont l’abdomen est très-étroit à la base, tels que les Guépes, par exem- ple, on peut séparer la tête de l’abdomen sans détruire la vie et les mouvemens vo- lontaires. On voit alors cet Insecte conti- nuer à faire sortir son aiguillon au moindre altouchement, et le diriger vers le côté par lequel on le provoque. M. Tréviranus, ayant enlevé la tête à un Carabe (C. gra- nulatus), et même le premier anneau du LEXIV thorax (corselet ou prothorax), a vu l’In- secte continuer à exercer des mouvemens volontaires, et chercher à s'échapper. Les mouvemens ne cessérent qu'après l’abla- tion du deuxième anneau (mésothorax), sans doute parce que les ganglions thora- ciques étaient endommagés, ce qui prouve que la centralisation du ‘système nerveux dans cette partie du corps est en rapport avec une plus grande sensibilité. Un phénoméne remarquable se mani- feste dans les Insectes auxquels on a enlevé un seul côté du ganglion sus-æsophagien. Ils tournent alors sur eux-mêmes du côté opposé à celui où manque le ganglion, ce qui est l'inverse du mouvement des Mam- miféres auxquels on enlève les lobes du cervelet. Une espèce de Phalène (Orgya pudibunda), à laquelle on avait enlevé la moitié gauche de la tête, exécutait des mouvemens de rotalion rapide du côté droit. L’ablation complète de la tête fit décrire à l’insecte des mouvemens circu- laires, tantôt à droite et tantôt à gauche. 1] vécut aussi pendant trois jours, sans cesser d’agiter ses ailes avec rapidité. Une autre expérience remarquable est rapportée par M. Walckenaër. 11 coupa la tête à un Cercéris (C. ornata), au mo- ment où cet Insecte s’introduisait dans le nid d’un Halicte, ce qui ne l’empêècha pas de continuer à s’avancer dans la même di- rection. Détourné de cette direction, le Cercéris se remit de lui-même dans sa di- rection primitive. Voilà un exemple, plus . frappant encorg que les précédens, du peu d'influence du ganglion sus-æsopha- gien sur l’ensemble des mouvemens de l'insecte. On peut donc conclure de tous ces faits que les ganglions nerveux seraient indé- pendans, jusqu’à un certain point, les uns des autres, en raison de leur isolement. On conçoit aussi que les cordons inter-gan- glionnaires doivent établir des relations entre ces ganglions, et que ces relations sont nécessaires à l'exécution complète des mouvemens volontaires. Dans les Insectes où certains ganglions nerveux ne prédomi- nent pas sur les autres d’une manière no- table, on ne connaît pas la loi qui règle l’in- dépendance de ces ganglions entre eux, M. Rengger ayant coupé la chaîne gan- glionnaire ventrale de quelques Chenilles sur différens points de son étendue, la partie du corps située au-delà de la section perdit tout a-fait ses mouvemens, et ne donna plus que des sigues d'irritabilité, La INTRODUCTION. | partie du corps devenue insensible était entrainee par l'autre comme l’eût été un corps étranger. Les alimens contenus dans le tube intestinal cessèrent d’être poussés plus loin par les mouvemens péristaltiques de l'intestin. De plus, la vie s’éteignait d'autant plus vite, que la section était faite plus près du ganglion sus-æsophagien. Il résulte de tous ces faits que l'influence du ganglion nerveux sus-æsophagien sur les actes volontaires n’est pas essentielle- ment prédominante, et que les autres gan- glions du corps semblent y avoir part ; mais de nombreuses expériences peuvent seules nous apprendre quelle est influence des divers ganglions sur ces actes. On conçoit qu’il doit être plus difficile encore d’appré- cier dans quelle partie de la chaîne gan- glionnaire se manifestent les phénomènes qui peuvent être rapportés à l'intelligence. Les habitudes des Insectes fournissent de nombreuses preuves d’une disposition autre que l'instinct, et si lon ne peut refuser à ces animaux quelques traces de cette in- telligence qui semble se développer de plus en plus à mesure qu’on s'élève dans la série des êtres, comment parvenir à trou- ver le siège de cette faculté? On peut croire que cette question sera toujours à peu près insoluble pour nous, attendu que les lé- sions extérieures du système nerveux, por- tant toujours atteinte à l’exercice des fonc- tions locomotrices, ne permettent plus aux Insectes de se livrer aux actes qui deman- dent quelque apparence de reflexion ou d'intelligence. Toutefois, expérience ci- tée de M. Walckenaër semblerait prouver que la faculté de vouloir, si elle existe dans les Insectes, n’est pas exclusivement propre au ganglion sus-æsophagien, ce qui contribuerait encore à dépouiller ce gan- glion des caractères que présente le cer- veau dans les animaux vertébrés. 11. Système nerveux sympathique. Cette partie du système nerveux des In- sectes avait été observée d’abord par Swam- merdam, dans la larve du S éarabé nasicor- ne, et reconnue ensuite par Lyonnet dans la Chenille du Cossus ligniperda. C'est le nerf récurrent de ce dérnier. C’est dans ces derniers temps seulement que l’on a re- connu l’existence de ce nerf récurrent dans tous les Insectes , dans les autres animaux articulés et même dans les Mollusques, maïs 4 INTRODUCTION. c’set chez les Insectes qu’il se montre le Pius développé. Situé, comme nous J’a- vons vu dans les Crustacés, à la partie su- périeure du tube digestif, il envoie des fi- lets nerveux aux pièces ou appendices de Ja bouche, à la portion du tube digestif qui précède l’intestin, au vaisseau dorsal, et enfin aux Organes de la vie végétative. Il se compose d’un double système, l’un im- pair et silué sur la ligne médiane, l’autre pair et placé de chaque côté du premier. La portion impaire du système nerveux sympathique est un cordon qui naît d’un ou de plusieurs petits ganglions situés au- devant du ganglion sus-æsophagien, auquel ils sont liés par deux branches. Ce cordon passe dans le ganglion sus-æsophagien en suivant le trajet de l’œsophage, et se réunit un peu plus loin au système latéral ou pair par des cordons, pour se continuer ensuile sur le tube digestif. Le systéme latéral, ou la portion paire du système nerveux sym- pathique , est formé par des ganglions qui communiquent avec le ganglion sus-æso- phagien, et avec le système impair, par des cordons nerveux en nombre variable. Ces gaoglions sont au nombre de deux paires, de grosseur inégale, placées l’une à la suite de l’autre, et se touchant quelquefois; ils sont situés sur les côtés de l’æsophage. en arrière du ganglion sus-æsophagien. Des LXXV filets nerveux partent de ces ganglions pour -se répandre sur l’œsophage, ou pour les mettre en communication avec le ganglion sus-æsophagien. En général, le système im- pair est plus développé que l’autre, et s’é- tend beaucoup plus loin; mais quelquefois le système pair est le plus développé, et présente un plus grand nombre de ganglions et plus d’écartement entre eux. Dans les Coléoptères, les Névroptères, les Hymé- noptéres et les Lépidoptères, le système impair est le plus développé, tandis que c’est le contraire dans l’ordre des Oriho- ptéres, sauf quelques exceptions. Dans les Hémiptères et les Diptéres, les deux sys- tèmes de nerfs sympathiques sont encore peu connus. Dans une espéee de Lygées, suivant M. Brandt, ils ressemblent à ce qu’ils sont dans les Coléoptères, pour la disposition, c’est-à-dire que le système im- pair est prédominant. On prétend que le système nerveux sympathique n’éprouve pas, pendant les métamorphoses, de changemens compa- rables à ceux que présente le système sous- intestinal. On peut croire cependant, qu’il se produit quelques modifications de ce sys- tème dans les espèces dont le tube intesti- pal éprouve lui-même des changemens im- porlans. $ II. DES ORGANES DES SENS. Les animaux peuvent se meltre en rap- port avec les corps ou les agens physiques extérieurs de cinq manières diflérentes, suivant que ces agens se manifestent par l’une ou l’autre de leurs propriétés. La fs- culté que possèdent les animaux de perce- voir les propriétés des corps extérieurs, ou leur manière d’être dans l’espace, constilue ce que l’on appelle les sens. Par les dif- férens points de la surface de leurs tégu- mens, Ou par certaines parties de cette sur- face, développée ou non en appendices, les animaux acquiérent la notion de cer- taines propriétés des corps, telles que leur dureté, leur pesanteur, leur forme ; il en résulte ce que l’on appelle le toucher, sen- sation qui prend le nom de tact, lorsqu’elle s’exerce par des organes spéciaux ou appen- dices , ou par quelque partie déterminée de l'enveloppe générale. Au moyen d’un organe spécial appelé langue, qui est situé à l'entrée du canal intestinal, et peut être aussi à l’aide de la sensibilité spéciale de la membrane muqueuse qui tapisse la bou- che, les animaux acquièrent la connaissance des propriétés sapides du corps, ce qui constitue le gout. C’est une modification du toucher ; une sorte de tact plus exquis. Une autre partie de l’enveloppe générale , ow plutôt un repli de cette membrane à l’in- térieur, développé en membrane muqueuse dans le nez, donne connaissance à l’aui- mal des propriétés odorantes des corps, en recevant des particules infiniment petites de ces corps, et constitue le seus de l’odorat. C’est encore une autre modification du toucher qui présente, ainsi que le sens du goût, ce caractère spécial, d'agir sur les corps extérieurs d’une maniére chimique, en dissolvant quelques-unes de leurs par- ticules au moyen de l'humidité de la mem- braue muqueuse, Ainsi, le toucher propre- LXXVI ment dit agil sur les corps d’une manière mécanique, tandis que le goût et l’odorat agissent sur eux d’une manière chimique. Les deux autres sens dont il nous reste à parler sont le résultat d’une action phy- sique de certains agens extérieurs sur des organes déterminés. Ainsi, l'air mis en vibration par des causes variées constitue pour les animaux la notion de louie, qui est perçue à l’aide d’un organe appelé oreille, destiné à faire apprécier à l’animal les ondes sonores ; et de la même manitre, l’état particulier d’une substance éthérée qui remplit l’espace, ou l’existence d’un fluide spécial, appelé la lumière, se trans- met à l’animal au moyen d’un autre or- gane appelé œil, et constitue le sens de Ja vue. Aucune des sensations que produisent sur le corps de l’animal les agens extérieurs ne serait perçue ou appréciée par Jui sans l'intermédiaire du systéme nerveux, quiseul peut lui en donner la notion. Aussi est-ce par le moyen des nerfs que les organes dessens nous font connaître les diverses propriétés des corps, et les filets nerveux qui se rendent à ces divers organes, vien- pent tous aboutir à un centre particulier, appelé cerveau, dans les animaux verté- brés, ou bien à une portion déterminée du système nerveux, à un des ganglions de ce système, dans les invertébrés. Les appareils ou organes des sens ne se montrent tous d’une manière certaine que dans les animaux vertébrés, chez lesquels nous les reconnaissons par la ressemblarice de ces organes, avec ceux que nous possé- dons nous-mêmes. Dans les invertébrés, il nous est dificile d’apprécier aussi bien ces organes, et nous sommes même obligés de refuser à quelques animaux de cette di- - vision plusieurs des organes des sens. On admet alors que certains sens ont leur siége à la surface même du corps, sur la peau, ce qui arrive incontestablement pour le tou- cher, et peut-être aussi pour l’ouïe et pour Podorat. L’organe de la vue elle-même pa- rait manquer à certains animaux; mais comme ils se montrent sensibles à l’action de la lumiere, on est forcé d'admettre que cette action agit encore sur l'enveloppe trés- molle de ces animaux. Quant au sens du goût, on peut croire qu’il a son siége à l’en- trée du tube digestif, quel que soit d’ail- Beurs le développement de ce dernier. En général, on peut admettre que les cinq sens reconnus chez l’homme existent chez tous les animaux, ce que témoignent les sepsalions dont ils nous donnent la preuve INTRODUCTION. dans certénes circonstances de leur vie ; mais alors l’exercice de ces sensations ne nécessite pas d'organes spéciaux, comme chez l’homme et les animaux vértébrés. Dans les articulés, on tronve que certains sens out des organes spéciaux ; tel est le cas du toucher, tel est surtout le sens de la vue; mais les trois autres sens n’ont pas toujours de siége bien distinct. Ainsi le sens de l’ouie ne paraît dévolu à un organe spécial que dans certains Crustacés; le sens de l’odorat n’a pas en apparence d’organe spécial, et le sens du goût n’en présente que dans quel- ques Insectes. Cependant, beaucoup de ces animaux entendent, beaucoup se montrent sensibles à certaines odeurs, et beaucoup choisissent leurs alimens. On ne peut donc leur refuser les sens, mais quels en sont les organes? Nous verrons, en étudiant suc- cessivement les sensations des animaux ar- ticulés , quelles sont les parties diverses de leurs corps que l’on a prises pour ces orga- pes et dans lesquelles on a cru devoir pla- cer le siège de certains sens, 1. Du toucher. Ce sens a son siége dans certaines parlies de la peau ox de l’enveloppe générale, qui restentmolles, ou dans certains appendices tres-mobiles à cause du grand nombre de pièces ou d’articles dont ils sont formés. La peau elle-même étant le plus ordinairement encroûtée de matières solides, ne peut être indistinctement partout le siège de ce sens ; on le trouve plus particulièrement localisé dans les palpes , les antennes et les pattes. Les palpes sont, comme nous l’avons vu, des äppendices de la bouche qui se trouvent sous la dépendance immédiate du tube di- gestif. Assez ordinairement leur dernier article est revêtu d’une peau molle et sen- sible, qui doit être, en partie au moins, le siége du toucher. On voit ces organes exer- cer dans certains animaux articulés, et no- tamment dans quelques Insectes, les fonc- tions d’organes du tact; on les voit pren- dre des portions de substance alimentaire , les agiter, les retourner dans tous les sens avant de les laisser pénétrer dans l’œso- phage ; on les voit, en un mot, palper les corps extérieurs. Nous avons déja décrit ces organes, en traitant de la digestion. Les antennes, autres organes du tact, sont des appendices situés à la partie anté- rieure de la tête, dans le voisinage des yeux, et composés d’un nombre d’articles INTRODUCTION. plus où moins grand suivant les espèces. On voit encore ces appendices exécuter des mouvemens qui indiquent leur usage d’une manière certaine, et cependant leur enve- loppe est encroûtée, comme le reste de la peau. Dans quelques espèces seulement, leur extrémité paraît plus molle que le reste et peut servir directement à appré- cier la forme et les qualités des corps ; mais dans le plus grand nombre des cas, leur consistance ne permet pas de comprendre comment ils peuvent remplir cet usage, si ce n’est à cause de la grande mobilité dont ils jouissent, mobilité qui est due à leur division en plusieurs piéces articulées les unes sur les autres, au moyen d’une portion de la peau qui est restée membra- -neuse, Il est d’ailleurs certain que les an- tennes ne sont pas toujours des organes de tact. Ainsi, lorsque ces antennes sont fort courtes, et terminées par une petite soie, comment pourraient-elles exercer les fonc- üons d'organes du toucher ? Les paltes sont dans le cas des antennes : assez ordinairement , elles sont composées d’articulations solides, mais mobiles les unes sur les autres, et ne peuvent consta- ter la présence des corps extérieurs qu’à l’aide de leur mobilité, Mais dans quelques espèces, le dernier article des pattes est ter- miné par une membrane molle, qui peut servir d’organe du toucher. Il est certain, d’ailleurs, que les pattes donnent aux In- sectes la notion des corps extérieurs, comme le prouve la manière de s’accoupler de beaucoup d’entre eux, qui saississent les femelles à l’aide de leur pattes de devani. Ce que nous disons des pattes peut s’ap- pliquer aussi aux antennes, qui jouent un certain rôle dans l’accouplement de quel- ques espèces ; mais on peut en dire autant des mandibules dans quelques autres cas. En général, tous les appendices du corps des animaux articulés paraissent servir à l'exercice du toucher, et les palpes sont peut- être les seuls organes dans lesquels la peau, restée à l’état de membrane molle, serve di- rectement à cet usage. Dans les Fourmis, dans les Jchneumons, dont les antennes sont trés-mobiles et se montrent manifes- tement avec les propriétés d’un organe du tact, la peau qui les revêt n'a pas ce degré de mollesse qui devrait être le caractère d’un semblable organe. La mobilité résul- tant du mode d’articulation et de la division des appendices, paraît donc être la condi- tion nécessaire à l'exercice du toucher dans les animaux articulés, LAXVAM D'ailleurs, le sens du toucher semble dé- veloppé d’une manière très-inégale chez ces animaux. Quelques-uns semblent n’a- voir qu’un toucher très-obtus, tandis que chez d’autres il est très-délicat. Ce der- nier cas est, en particulier, celui des Che- nilles, et surtout des Ghenilles dépourvues de poils, qui se montrent extrêmement sen- sibles au moindre contact des corps exté- rieurs ; mais c’est plutôt là un toucher pas- sif qu'un véritable tact, et il est évident que ce genre de toucher doit être en raison directe de la mollesse des tégumens ou de l’enveloppe générale. La forme que prennent certains appendices du corps dans les animaux articulés prouve que ces appendices sont plus ou moins des organes de tact. Ainsi, dans plusieurs Crusta- cés, l’extrémité de quelques-unes des pattes est conformée en pinces destinées à saisir les objets, soit par le développement inusité de l’avant-dernier article de ces pattes, soit parce que le dernier article est armé de sail- lies et d’épines, et s’applique sur le précé- dent pour saisir les objets Les mêmes faits se montrent aussi chez les Insectes. Or, il est évident que des organes de préhension sont aussi des organes de tacl; autrement, quelle preuve aurait l’animal de la présence de l'objet saisi? Nous pouvons donc conclure que dans les animaux articulés, il n’y a pas d'organes de tact comparables à ceux que l’on trouve dans l’homme et la plupart des animaux vertébrés ; mais que ces orga- nes sont tous les appendices du corps en général. Il en résulte que chez ces der- niers animaux, le tact doit être beaucoup moins exquis que chez les autres, mais qu’il s'exerce par des organes beaucoup plus nombreux. Les organes du tact étant ainsi dissémi- nés sur la longueur du corps des animaux vertébrés, nous n'avons pas dû décrire ici les antennes de préférence aux autres ap- pendices du corps, puisque ces antennes ne sont pas exclusivement les organes du tect; nous iles ferons connaître d’une ma- nière plus complète , en traitant de l’enve- loppe extérieure des animaux articulés, comme dépendance des organes de la loco- motion. C’est à cetle occasion que nous décrirons aussi les autres appendices du corps dont nous n’avons pas encore parlé. II. Du goût. Le siége de ce sens paraît être. ainsi que nous l'avons déja dit, l’entrée du canal in- LAXVINT testinal ou la cavité même de la bouche. 11 ne peut exister, en effet, qu’à la surface d’une membrane muqueuse, dont l'humi- dité est nécessaire pour opérer la dissolu- tion des particules alimentaires, sans Ja- quelle il n’y aurait point de gustation véri- table. On sait que dans les animaux verté- brés, la cavité buccale elle-même, ou plu- tôt la membrane muqueuse qui la tapisse, nous donne la perception des saveurs. Quant au différentes pièces de l’intérieur de la bouche , que l’on a désignées sous le nom de langue dans les Insectes, il est possible qu’elles aient quelque part à la perception des saveurs, mais rien ne le prouve d’une maviére certaine. Il n’est point douteux que les animaux articulés ne jouissent, pour la plupart au moins, de la sensation du goût. Ceux d’entre eux qui mâchent leurs alimens sont certainement dans ce cas; il n’y a tout au plus que les Insectes suceurs qui puissent avoir moins besoin de gouter leurs alimens. Les espèces dont la trompe présente à son extrémité une apparence glanduleuse doivent cependant être douées de la propriété gustative ; telles sont les Abeilles, les Guêpes et les Mouches. Quel- ques physiologistes ont pensé que les ani- maux articulés étaient privés du sens du goût ; mais rien n'autorise à admettre une telle manière de voir, et le choix que font ces animaux de leurs alimens suflirait pour prouver le con‘raire. 111. De l’odorat. Il est certain que les animaux articulés percoivent les odeurs. Plusieurs espèces jouissent manifestement de cette propriété, et sentent les substances dont elles se nour- rissent, ou dans lesquelles elles doivent pondre leurs œufs à une distance considé- rable, On sait que l’on se procure des Ho- mards en plaçant dans l’eau de la mer des morceaux de poissons ou de Crustacés que Jon renferme dans des paniers. D’autres espèces de Crustacés se laissent attirer de même par cet appât que l’on cache sous le sable de la mer. Certains Insectes, tels que les Nécrophores, qui pondent leurs œufs dans les cadavres des animaux, savent trou- ver les endroits qui recèlent un de ces ca- davres, et l’on ne peut supposer qu’ils y soient attirés dans tous les cas par le seul sens de Ja vue. D'ailleurs. on sait que d’autres Coléoptères, appelés Bousiers, sont attirés par les excrémens des ani- INTRODUCTION. maux, et de l’homme lui-même, et qu’ils se montrent quelquefois aussitôt que ces excrémens sont déposés sur Ja terre, On prétend encore que certaines espèces de Moucbhes, qui pondent leurs œufs dans les matières animales décomposées, se lais- sent tromper par l’odeur putride de cer- taines plantes, et viennent y déposer leurs œufs, sans que la vue leur serve aucune- ment à reclifier une erreur qui sera fu- peste à leur progéniture. L'existence de l’odorat chez les Insectes est d’ailleurs mise hors de doute par ce fait, que plu- sieurs mâles de Lépidoptères nocturnes sont quelquefois attirés de fort loin par la présence d’une femelle renfermée dans une boîte. 11 n’y a donc point de difficulté à cet égard, mais il n’en est point de même à l'égard du siège de l’odorat, sur lequel l’on est loin d’être d'accord. On l’a placé dans les antennes, et M. de Blainville partage cette manière de voir, guidé par la posi- tion des antennes à la partie antérieure du corps. Remarquant la position du nerf ol- factif en avant du corps dans les animaux vertébrés, ce savant anatomiste en con- clut par analogie que le nerf qui se rend aux antennes est le nerf olfactif, Mais il est diflicile de reconnaitre dans les antennes des organes de l’odorat, Leur enveloppe solide ne permettrait guère à l’action des particules odorantes d’agir sur le nerf de l'olfaction. D'ailleurs on a remarqué que si l’on enlevait ces antennes, on ne détrui- sait pas la faculté olfactive des Insectes. Quelques expériences entreprises dans le but de reconnaître le siége de l’odorat ont fait croire qu’il résidait bien, en effet, dans les antennes; mais d’autres expériences ont amené à des résultats diférens. C’est ainsi que l’on a cru trouver dans l'ouverture buc- cale, à l’extrémité de la trompe des Abeil- les, par exemple, la partie du corps la plus sensible aux odeurs. On a cru pouvoir re- garder comme organes olfactifs certaines portions membraneuses de la tête et du thorax des Insectes; mais ces parties ne se montrant point au même état chez toutes les espèces, il est diflicile de leur reconnaitre celte fonction, et d’ailleurs tous les observateurs n’ont pas pu les re- trouver dans les mêmes espèces. L’hypo- thèse en apparence la plus raisonnable est celle qui place le siége de l'odorat à à l'entrée des organes respiratoires, par analogie avec ce qui se passe dans les ani- maux vertébrés. En effet, l’air étant le véhicule obligé des particules odorantes, il INTRODUCTION. est probable que c’est dans les trachées, ou à leur origine, que cet air doit les déposer. Quelques expériences semblent même prouver que les choses se passent de cette manière, du moins dans les animaux arli- culés qui respirent l’air en nature. A l’é- gard des Crustacés, il doiten étreautrement. De même que les Poissons, ces animaux doi- vent avoir en général l’odorat très-peu déve- loppé; mais comme certaines espèces jouis- sent moins fortement de la propriété de percevoir les odeurs, on a pu chercher le siége de l’odorat dans une autre partie du corps que les organes respiratoires. MM. Audoin et Edwards présument que le siège de l’odorat peut se trouver dans deux poches membraneuses situées au-de- vant de la cavité buccale, et qui sont en rapport avec le siège du sens de l’ouïe, dont nous parlerons tout-à-l’heure., Dans les Langoustes, l'ouverture des poches en ques- tion est assez grande, et occupe le milieu du tubercule auditif; mais dans d’autres espèces celte ouverture est diflicile à dis- tinguer. D’autres anatomistes regardent comme l’organe de l’odorat une cavité que présente la base des premières antennes, et dont l’ouverture se présente à leur face su- périeure. Dans les Homards, cette cavité est formée par une sorte de vésicule de consistance semi-cornée; mais aucun nerf n’aboutissant à cette cavité; rien ne peut encore engager à admettre cette manière de voir. F1 résulte de tous ces faits que l’organe de l’odorat n’est pas connu dans les ani- maux articulés. Les parties que l’on re- garde comme le siége de l’olfaction des Crustacés ne se retrouvent pas dans toutes les espèces, et dans les Insectes, aucun or- gane n’a pu être assigné, avec quelque probabilité, comme servant à la perception des odeurs, si ce n’est l'ouverture des or- ganes de la respiration. IV. De l'ouie. Les animaux articulés entendent ; c’est- à-dire qu'ils percoivent les sons. On sait que les ondes sonores se propagent très-bien dans l'eau, et par conséquent les Crustacés doivent être, sous ce rap- port, aussi bien partagés que les Poissons. D'ailleurs certaines observalions prouvent qu'ils entendent distinctement. À l’égard des Insectes, la chose est loin d’être dou- teuse, On sait comment ces animaux se LXXIX reconnaissent entre eux à l’aide de bruits particuliers qu’ils font entendre, et c’est un moyen de rapprochement entre les deux sexes d’une même espèce. Mais quel est l'organe de l’ouie dans ces animaux? On en est réduit à des hypothèses pour ce qui concerne les Insectes ; mais dans les Crustacés, on croit connaître cet organe, au moins dans les espèces les mieux orga- nisées. L’organe auditif des Crustacés est situé sous le bord de la tête, au-devant de la cavité buccale, et en arrière des antennes de la seconde paire, ou bien dans le pre- mier article de ces mêmes antennes. Dans les Ecrevisses, il existe, de chaque côté de la tête, un petit tubercule de consistance caïicaire, qui présente une ouverture circu- laire fermée par une membrane mince, élastique et tendue, comparable au tympan de l’orcille des animaux vertébrés. Ce tu- bercule renferme dans son intérieur une vésicule membraneuse remplie d’un liquide aqueux, et dans laquelle se rend un filet du nerf antennaire, Tout l’appareil est re- couvert, suivant M. Milne Edwards, d’une espèce de gâteau tomenteux, qui n'aurait pas d’ailleurs de rapport avec l’organe de l’ouie. Davs les Langoustes , le milieu de la membrane tympanique présente une ou- verture qui communique avec l’espèce de gâteau que nous venons de citer , et cette ouverture est remplacée, dans les Crustacés Décapodes Brachyoures, par un petit dis- que osseux, plus ou moins mobile, Dan: le Maïa et quelques autres espèces, suivant le même anatomiste, cet appareil est plus com- pliqué. Le disque osseux calcaire supporte en dehors un petit osselet qui se dirige vers l'organe en gâteau, et qui, près de sa base, est percé d’une ouverture fermée par une membrane élastique, auprés de laquelle se termine le nerf acoustique. De petits vais- seaux musculaires se fixent au sommet de losselet et sont destinés à le faire mou- voir, On voit que cet appareil constitue une sorte d'oreille beaucoup plus simple que celle des animaux vertébrés, mais à l’aide de laquelle les vibrations qui se propagent dans l’eau peuvent être transmises au nerf acoustique. Les antennes de la seconde paire, qui sont en rapport avec cette sorte d’oreille, sont regardées par plusieurs anatomistes comme servant à faciliter la perception des sons, d’après certaines expériences de phy- sique, relatives à la vibration des corps sous l'influence d’une tige élastique. La même EXXX considération a fait encore regarder les an- tennes des Insectes comme servant, au moins d’une manière indirecte, à la per- ception des sons. Mais rien ne prouve qu’il en soit ainsi, car les Araignées, qui n’ont point d’antennes, entendent cependant fort bien, comme le prouve l’influence de la musique sur ces animaux. Îl est encore plus difficile d'admettre la manière de voir de certains auteurs, qui placent dans les antenneselles-mêémeslesiége de l’audition, Si les antennes sont capables de transmet- tre les vibrations des corps, cet eflet ne peut être dû qu’à leur grande mobilité et à leur mode de division en articles. Mais alors dans quel organe arrivent les vibra- tions? Sont-elles transmises directement au nerf antennaire renfermé dans leur in- térieur ? Si cela était, ce serait un nouveau mode d’audition, fort possible d’ailleurs, mais qu'aucune expérience n’a prouvé jus- qu'ici. La grande diversité des formes que présentent les antennes n’est guère favo- rable à cette hypothèse. Elles sont très- développées chez des Insectes qui parais- sent peu sensibles au bruit, et se montrent rudimentaires dans des espèces qui, au contraire, entendent d’une maniére cer- taine. Telles sont les Cigales, dont les mâles font entendre un bruit retentissant qui doit être percu par les femelles. Faut- il admettre, comme l’a dit M. Lacordaire, que la voix des Cigales est retentissante précisément parce que leurs antennes sont rudimentaires? Cette explication peut être fort ingénieuse, maiselie ne résout pas la question. Elle résultait nécessairement de l'opinion émise par ce savant,qu’il existe un rapport constant entre l’étendue de la sur- face des antennes et la faculté qu’ont les Insectes de faire entendre des sons. Il faut dire toutefois qu’un très-grand nombre d’auteurs s'accordent à regarder les antennes comme les organes auditifs des Insectes. Si la chose est vraie, il faut ad- mettre l’explication donnée plus haut et regarder les antennes comme le siége d’un mode: particulier d’audition ; mais alors comment les Aranéides, qui sont privées d’antennes, sont-ellesaflectées par les sons ? Ce serait alors au moyen des palpes, qui semblent suppléer les antennes chez ces ani- maux. On voit qu’il reste ici des recher- ches à faire et des expériences à tenter. 11 faudrait surtout trouver la raison du développement souvent inégal des anten- nes dans les deux sexes d’une même es- pèce, comme dans le Hanneton par exem- INTRODUCTION. ple, où les antennes des mâles ont des feuil- lets beaucoup plus étendus que ceux des femelles. Ce développement n’ayant point de rapportapparentavecles habitudesde ces Inséctes, en a peut-être avec leur mode d’audition. V. De la vue. Il n’en est pas de ce sens, chez les ani- maux articulés, comme des deux précé- dens ; son siège est très-bien connu, Si l’on en excepte quelques espèces vivant en para- sites, dans les deux classes des Crustacés et des Insectes, toutes les autres ont des yeux distincts. 11 arrive souvent que des Insec- tes à l’état de larve sont tout-àa-fait privés des organes de la vue, comme les Chenilles et quelques autres ; mais à l’état d’Insecte parfait, ces organes apparaissent. Dans d’autres espèces, les yeux de la larve difé- rent de ceux de l’insecte parfait; mais on ne sait pas encore si cette différence est ap- parente ou réelle, c’est-à-dire si les yeux des larves, qui sont simples et espacés, ont la même structure que ceux des Insectes parfaits, qui se rapprochent pour former des yeux composés, Cela nous mène à parler des deux sor- tes d’yeux que présentent en général les animaux articulés. Ces yeux sont tantôt simples et tantôt composés. Dans certaines classes d'animaux articulés, tels qne les Crustacés et les Insectes, il y a des yeux simples etdes yeux composés; dans d’autres, telles que les Arachnides, on ne trouve que des yeux simples. Parmi les Insectes, on trouve des espé- ces qui ont à la fois des yeux simples et des yeux composés, et dans les Crustacés on trouve plusieurs sortes d’yeux, dont la structure est intermédiaire à celle des yeux simples et à celle des yeux composés. Les yeux simples, appelés aussi yeux lis- ses, ocelles ou stemmates , sont des points élevés, lisses et brillans, variables par la forme, le nombre et la situation dans les diverses espèces, mais toujours placés sur la tête, de même que les yeux composés. Ils sont formés de différentes parties, sa- voir : à l’extérieur, une enveloppe transpa- rente, la cornée, qui se Continue avec l’enve- loppe générale ; au dessous de la cornée, un cristallin presque globuleux, transparent et assez solide , derrière le cristallin un autre corps, de forme lJenticulaire, ou le corps vitré ; l'extrémité du nerf optique, qui con- ‘ INTRODUCTION. situe la rétine, et enfin un pigment ou cho- roide, qui remplit en grande partie l’espace que laissent les autres parties dans la cavité de l'œil. — La cornée, que l’on considère comme la continuation des tégamens, est quelquefois revêlue d’un épiderme visible, ce qui peut faire supposer que cetépiderme existe toujours, même lorsqu'il n’est pas visible, La cornée serait donc une partie essentielle de l'œil, et n’appartiendrait pas à l’enveloppe générale; c’ést ce que rendra plus probable encore la structure des yeux de certains Crustacés. — Le cristallin tou- che à la cornée par un point de sa surface, et lui adhère quelquefois d’une maniére in- time, — Le corps vitré est transparent comme le cristallin et d’un diamètre sou- véni égal à celui de la cornée, Les deux faces ne sont pas également convexes; la face antérieure est plus convexé que la face postérieure. — La rétine, ou l’extrémité du nerf optique, s’épanouit sur la face pos- térieure du corps vitré, qui est comme en- châssé dans cette réline.—Le pigment, qui joue le rôle de choroïde, s’avance jusqu’a la cornée, qu’il tapisse à l’intérieur, excepté dans le point occupé par le cristallin. Ce pigment forme ainsi une sorle d’iris au- tour du cristallin. Il tapisse ensuite les cô- tés du cristallin et du corps vitré et le som- met du nerf optique. La couleur de ce pigment varie ; il est souvent d’un rouge brun, quelquefois aussi d’un rouge de sang, el quelquefois noir ; mais en général il est d’une couleur assez brillante, et forme autour du cristallin un anneau bien distinct. Cette structure des yeux simples, dans Jes animaux articulés, a beaucoup d’analo- gie avec la structure des yeux dans les Poissons, et la vision doit s’y opérer de la même manière. La lumière y subit plu- sieurs réfractons successives, dues à la convexilé diflérente des parties dont il se compose, et aussi à la densité inégale de ces diverses parties. La réfraction que subit la lumière devant être assez grande , on en conclut que les objets éloignés ne peuvent se peindre sur la rétine, et que l'animal ne peut voir disiinctement que les objets les plus rapprochés. Les Araignées, qui n’ont que des yeux simples, paraissent en effet ne pas apercevoir les corps placés à une certaine distance. D'ailleurs la distance né- cessaire à la vision doit varier suivant que la cornée est plus ou moins convexe ; elle doit varier également avec la convexilé plüs ou moins grande des autres par- ties de l'œil, le cristallin et le corps vitré. Ins. L. LXXXI Les espèces qui offrent des yeux simples sont,en première ligne,les Arachuides, chez lesquels ils existent seuls, Ils y sont géné- ralement au nombre de huit, diversement placés, et souvent d’une grosseur inégale, ce qui varie avec les genres: Leur position et leur grosseur relatives fournissent d’ex- - cellentes données pour la classification de ces animaux. — Les Myriapodes ont aussi des yeux qui paraissent simples; mais ces yeux sont groupés de manière à faire croire qu'ils sont un passage des yeux simples aux yeux composés, Ils ont aussi quelquefois des yeux composés. — Dans les Insectes, outre les yeux composés, qui sont les plus fré- quens , on trouve aussi les yeux simples, Ces derniers ne sont jamais seuls ; il exis- tent simultanément avec des yeux compo- sés, ce qui a fait penser que l’action de ces deux sortes d'organes n’était pas la même ; on n’a d’ailleurs aucune expérience bien certaine à cet égard. Les yeux simples n'existent pas dans tous les Insectes; plu- sieurs ordres en sont tout-à-fait dépour- vus, tels que les Thysanoures, les Pa- rasites (Poux), les Syphonaptères (Pu- ces), et les Rhipiptéres. Les Coléoptères n’ont point en général d’yeux simples; ce- pendant il en existe deux fort petits dans quelques espèces de Brachélytres; on n’en trouve quelquefois qu’un seul, situé au mi- lieu du front, dans les Anthrénes et quel- ques genres voisins, süûivant nos propres observations, Les Orthoptères ont presque toujours des yeux simples ; il faut en ex- cepter les Forficules et les Blattes. Les Hé- miptères sont dans le même cas que les Orthoptères, ainsi que les Hyménoptères, chez lesquels on n’en trouve aussi quelque- fois qu’un seul; mais ce cas est fort rare. Dans les Névroptères et dans les Diptères, on trouve des espèces qui ont des yeux simples et des espèces qui en sont dépour- vues. Enfin, ces yeux se trouvent dans tous les Lépidoptéies, mais ils sont souvent peu visibles. Le plus ordinairement ces yeux sont au nombre de trois, disposés en trian- gle. Dans certaines espèces de lourmis, les mâles et femelles ont des yeux simples, tandis que les individus neutres en sont dépourvus, Les yeux composés, appelés aussi yeux à facettes où & réseau, sont formés par Ja réunion d’un grand nombre de petites fa- céttes ou cornées soudées entre elles. et de figure hexagonale dans tous les Insectes, tandis que dans les Crustacés elles sont quelquefois de figure carrée. Ges Cornées 6 LXXXII appartiennent à autant d'yeux rapprochés les uns des autres, mais qui n’ont plus en aucune manière la structure des yeux sim- ples. Au-dessous de chaque cornée, on trouve une substance d'apparence gélati- neuse, transparente, et qui forme un corps ordinairement conique, dont la base est ap- pliquée au centre de la cornée, tandis que les bords de celle-ci resten: libres. Le cône formé par la substance gélatineuse n’est pas régulier; c’esi plutôt un cylindre qui di- minue de diamètre en arrière seulement et finit par former un cône au sommet duquel vient aboutir un filet du nerf optique. Les différens cylindres ou cônes, situés derrière chaque cornée, sont paralleles, ainsi que les filets nerveux qui sy rendent. Dans les Hannetons, suivant M. Straus, ces filets s'épanouissent au sommet de chaque cône en forme &e rétine. Entre ces différens cônes et les filels nerveux se trouve un pig- ment analogue à la choroïde, qui vient ta- pisser chaque cornée, autour de la sub- stance gélatineuse, Ce pigment est par- couru dans tous les sens par les branches très-fines d’une trachée qui entoure le bulbe du nerf optique, La couleur de ce pigment varie beaucoup, et c’est à lui qu’est dû l’é- clat souvent métallique des yeux dans les Insectes. On distingue presque toujours deux couches, dont l’extérieure est la plus brillante ; quelquefois même on en distin- gue trois (Gryllus hieroglyphicus). Dans ces Insectes, suivant M, Muller, la couche extérieure est d’un orangé pâle, la moyenne d’un rouge brillant, et l’intérieure d’un vio- let obscur. Celle-ci est beaucoup plus dé- veloppée que les deux autres, et remplit presque toute la cavité oculaire, tandis que ces dernières sont irès-minces. Où a comparé au cristallin la substance gélatineuse située derrière chaque cornée, et il paraît que dans les Diptères, ce cris- tallin, au lieu d’être cônique, aurait une forme lenticulaire. Dans ce cas, la vision s'effectue sans doute d’une manière à peu près analogue à ce qui a lieu dans les yeux simples, mais dans l’état le plus ordinaire des yeux composés, il ne peul y avoir qu’une réfraction trés faible, due à la connexité de chaque cornée, et l’on croit en effet que les rayons lumineux entrent à peu près pa- rallèles dans la substance gélatineuse, ou que les rayons perpendiculaires au centre de Ja cornée ou dirigéssuivant l’axe de chaque œil partiel,sont les seuls qui pariiennent a la ré line ; tous les rayons obliques seraient ab- sorbés par le pigment, Il en résulterait que INTRODUCTION. + le champ de chaque cornée étant très-petit, J’étendue de la vue doit dépendre du nom- bre de ces cornées, et de la convexité du segment de sphère décrit par chaque œil composé. Les yeux composés doivent ser- vir aux Insectes à voir les objets éloignés, tandis que les yeux simples ne leur don- pent que la connaissance des objets qui sont proches. Il faut admettre aussi, comme conséquence de cette explication, que Ja vision est incomplète dans les espèces qui vont que des yeux simples ou que des yeux composés. Rien n’est plus variable que le nombre des facettes ou des cornées de chaque œil composé. On en a compté dans différentes espèces depuis 50 (Xénos) jusqu’à 25,000 (Mordelles). Dans les yeux du Hanneton commun, il y a, suivant M. Straus, plus de 8,000 de ces facettes. Elles sont si petites dans quelques espèces (Scarabées), qu’on ne les aperçoit même pas à la loupe, et qu’un auteur a pris les yeux de ces Insec- tes pour des yeux simples (4). 11 est fort peu d'insectes qui soient dépourvus d’yeux composés, si l’on en excepte les espèces à métamorphoses com- plètes, qui sont privées de ces sortes d’yeux pendant l’état de larve. Ces organes manquent à quelques Psélaphiens (Clavi- ger), à la plupart des Diptères pupipares et aux neutres de quelques Fourmis. Ces derniers Insectes sont toul-à-fait aveugles, puisque nous avons vu plus haut qu’ils sont également dépourvus d’yeux simples. Dans tous les Insectes où ils existent, les yeux composés sont au nombre de deux; quel- quefois seulement le bord de la tête se prolonge au-dessus d’eux, et les fait paraître doubles, comme dans les Gyrins. Ces yeux sont toujours sessiles, ainsi que les yeux simples. Lorsqu'ils sont placés sur des prolongemens de la tête , comme cer- tains Dipteres (Diopsis, Achias), ils n’en sont pas moins sessiles, puisque leur sup. port fait partie de la tête, et n’estpoint arti- culé sur elle. Au contraire, dans les Crustacés, les yeux composés sont quelquefois supportés par un pédoncule mobile, plus où moins long, qui se loge dans une coulisse des bords de la tête. Ces yeux existenten même temps que les yeux simples dans un petit nombre d’espèces ; mais le plus ordinaire- ment il n’y a que deux yeux composés. Dans certains Crustacés (Daphnies), ces (1) Fabricius, Philosophie entomologique, INTRODUCTION. deux yeux se rapprochent a mesure que l’animal avance en âge, et finissent par n’en former qu’un seul. Les yeux composés ne sont pas toujours organisés dans les Crustacés comme dans les Insectes. On en distingue de deux sor- tes; les uns ayant la cornée lisse, les autres ayant cette cornée divisée comme à l’ordi- paire. Les yeux à cornées lisses peuvent être envisagés, suivant M. Edwards, comme la réunion de plusieurs yeux simples sous une cornée commune, Ils se composent en effet de plusieurs petits cristallins, suivis d’un corps vitré et entourés d’un pigment distinct. Ces yeux se voient dans les Né- balies, les Apus, où ils existent simultané- ment avec des yeux simples. Les yeux à cornée divisée sont quelquefois revêtus d’un épiderme très-visible ; c’est ce qui ar- rive par exemple dans l'Amphithoe Pre- vostü, où, derrière la cornée générale, on trouve une seconde enveloppe de la même nature, qui adhère entiérement à la pre- miére, et qui est divisée en une multitude de facettes hexagonales. Il est probable que cette première cornée sans division, soit qu’elle recouvre un groupe d’yeux lis- ses, soit qu’elle recouvre des yeux com- posés, est une portion de l’enveloppe gé- nérale, qui se montre ici plus distincte qu’à l'ordinaire. Quoi qu’il en soit, les yeux com- posés, à facettes distinctes, ne sont pas tous organisés de la même manière. Ainsi, dans l'espèce que nous venons de citer, il existe derrière chaque facette ou cornée, un cris- tallin convexe à la base, et prolongé posté- rieurement en un cône à sommet obtus, à la suite duquel vient un petit cylindre de substance gélatineuse, qui aboutit au filet du nerf optique. Cette structure forme évidemment le passage des yeux simples aux yeux composés. Le corps vitré lenticu- laire des premiers s’est ici transformé en une colonne cylindrique, et il ne leur manque que de perdre le cristallin et d’ac- quérir du pigment pour devenir des yeux composés tels que nous les avons décrits. Ces derniers existent dans la plupart des Crustacés, et ressemblent à ceux des In- sectes. M. Milne Edwards regarde la mem- brane qui les tapisse en arriére, et qui traverse le nerf optique, comme un prolon- gement de lamembrane moyenne destégu- mens, Suivant cet anatomiste, les filets qui, LXXXILI du nerf optique, se rendent aux cristallins, ne seraient pas desnerfs; il aurait cherché en vain sur le buibe terminal du nerf optique des traces de sa division. M. de Blainville, qui avait décrit bien antérieurement l’œil de la Laugouste, n’a pas reconnu non plus cette division du nerf optique, et regarde les deux corps qui composent chaque œil partiel comme les analogues du cristal- lin et du corps vitré. Ces observations jet- tent du doute sur l’existence de filets ner- veux dans les yeux composés des Insectes, où tout d’ailleurs se montre semblable aux yeux composés des Crustacés. M. Milne Edwards décrit une autre mo- dification des yeux composés, tout-à-fait re- marquable. Elle consiste dans la présence d’un petit renflement lenticulaire qui se- rait enchâssé dans la substance même des facettes ou cornées. Cette modificalion se montrerait surtout dans les yeux des Cal- lianasses ; mais on la trouve aussi dans un grand nombre de Crustacés Décapodes Brachyoures. Quelquefois le renflement lenticulaire est aussi grand que la cornée ou facette, etse confond avec elle. Mais ce qu’il y aurait de plus remarquable, c’est que ces renflemens lenticulaires ne fe- raient pas toujours partie de la cornée même, et formeraient une couche distincte au-dessous d’elle : c’est du moins ce que M. Edwards dit avoir remarqué dans le Crabe maculé. C’est une observation qui demanderait à être répétée, car elle tend à faire admettre dans l’œil des Crustacés une partie nouvelle, qui n’aurait son analogue que dans l’humeur aqueuse des animaux vertébrés. Ici se termine l’histoire des sens chez les animaux articulés. Nous ne parlerons pas d’un sens particulier que quelques auteurs ont voulu reconnaître aux Insectes, et par lequel certaines espèces prévoient les chan- gemens qui doivent survenir dans l’atmos- phére. Cette disposition se retrouve plus ou moins dans tous lesanimaux, et paraît tenir à lasensibilité générale. Nous ne parlerons pas non pius des sens que l’on a supposé avoir leur siége dans certains appendices du corps, tels que les palpes et les filets abdo- minaux, et dont rien ne prouve l’existence. En général, si ces animaux ont d’autres sens que les nôtres, il est fort difficile de nous en faire une idée. LXXXIV ARTICLE DE LA LO Cette fonction consisté dans la propriété qu'ont les animaux de se déplacer, ou au moins d'exécuter des rmouvemens volon- taires, lorsqu'ils sont fixés pour toujours à Ja même place, tomme cela arrive aux ani- maux les plüs inférieurs, On voit par cette définition que le mot de locomotion ne ‘s'applique pas également bien à toutes les espèces animales ; aussi a-t-il élé remplacé avec avantage par celui de motilité. qui indique seulement la propriété qu'ont les animaux d'exécuter des mouvemens. Dans les animaux articulés, la locomotion est complète, c’est-à-dire que ces êtres peu- vent se déplacer, comme les animaux des classes supérieures, Mais ils différent de ces derniers en ce que les parties solides qui servent de point d'appui aux muscles destinés à les faire mouvoir, sont attachées à Ja partie intérieure de la peau, et non pas à un système de parties solides, que l’on a nommé les os. Afin de pouvoir servir ainsi de point d'appui, la peau devait offrir une plus grande consistance que dans les animaux vertébrés ; aussi est-elle générale- ment encroûtée de substances solides de pature diverse, qui sont sécrétées et dépo- sées entre les diverses couches dont elle est formée. Il résulte encore de cette dis- position que la peau devait être divisée en plusieurs parties, afin de permettre les mouvemens du corps en diflérens sens. ’est en effet ce qui est arrivé. La peau qui revêt toutes les parties du corps des ani- i maux arliculés se montre partagée en un ‘ grand nombre de pièces ou d'articles, dis- INTRODUCTION. SECOND. COMOTION. posés en anneaux plus ou moins complets, dans lesquels sont renfermés les muscles et les divers organes de la vie. Dans les animaux articulés les plus simples, pres- que tous les anneaux du corps se ressem- blent entre eux par la forme et le déve- loppement; c’est ce qui arrive dans les Myriapodes aux différens états de leur vie, et aux Insectes dans leur état de larve. La tête seule paraît résulter de la soudure de plusieurs anneaux entre eux. Ce qui a donné lieu à cette manière de voir, c’est que dans le cas le plus ordinaire, on voit chacun des anneaux du corps donner nais- sance à une paire d’appendices, forméseux- mêmes de plusieurs anneaux dans les qua- tre classes d'animaux qui nous occupent. On a conclu par analogie que dans le cas où plusieurs paires d’appendices se trou- vent attachées à un seul anneau, la tête parexemple, il yavaitréellementsoudure de plusieurs anneaux, C’est une manière com- mode de se rendre compte de la formation de l'enveloppe solide des animaux articulés et de ramener cette enveloppe à un type nor- mal, qui n'existe que dans des cas fort rares, Dans l'étude que nous allons faire de la locomotion, nous aurons donc à étudier deux sortes d'organes, savoir : 4° Ja peau et ses appendices, ou la partie solide da corps; 2° les muscles ou parties charnues, sortes de cordes plus ou moins simples, destinées à mettre en mouvement les divers anneaux. Nous verrons ensuite quels sont les mou- vemens qui résultent du jeu de ces deux sortes d'organes. $ Ix. DE LA LOGOMOTION DANS LES CRUSTACÉS, La peau qui protége les organes des ani- maux articulés et leur forme une enveloppe . solide, offre différens degrés de dureté, et . quelquefois même elle est tout-à-fait molle. 1 C’est ce quiarrive, parexemple, dansbeau- 3 eoup de Chenilles et autres larves d’Insec- tes. Cette peau se compose de plusieurs membranes, entre lesquelles se dépose la substance qui donne à cette enveloppe sa solidité. En se repliant dans l’intérieur du corps, elle constitue, suivant l’opinion théo- rique des analomistes, les diverses mem- INTRODUCTION. branes du tube intestinal. La nature de la substance qui se dépose entre les feuillets de la peau varie dans les diflérentes classes d'animaux articulés, et le mode de division que présente la peau varie davantage en- core. Le nombre des appendices que sup- porte chaque anneau du corps présente aussi de grandes différences d’une classe à Jautre de ces animaux. Avant d’entrer dans tous ces détails, il est essentiel] de faire remarquer que l'enveloppe solide des ani- maux articulés ne correspond réellement pas aux vertèbres des animaux supérieurs, comme on l’a prétendu. Il résulterait en effet de cette manière de voir que les ani- maux articulés seraient enfermés dans leurs vertèbres, ce qui s’éloigne de toute espèce d’analogie. Dans le cas fort rare où les animaux supérieurs sont enfermés dans une boîte osseuse (les Tortues), on trouve cependant la moelle épinière ou le système nerveux rachidien contenu dans un corps de vertèbres situé à la partie dorsale de cesani- maux. Si donc on veut considérer les an- neaux du corps des Crustacés et des Insectes comme des vertèbres, la question n’en sera pas plus avancée, et l’on aura l'inconvénient de comparer deux choses qui n’ont entre el- les aucun rapport. Il n’y a non plusrien de commun entre le squelette des animaux vertébrés et l'enveloppe des articulés, si ce n’est qu'ils servent l’un et l’autre à l’inser- tion des museles. Nous n’emploierons donc pas le mot squelette pour désigner l’enve- loppe des animaux articulés, que nous con- sidérons simplement comme une peau en- durcie par les substances déposées dans son intérieur, C’est en étudiant l’enveloppe des Crus- tacés pendant la mue, c’est-à-dire , au moment où ces animaux se dépouillent de leur ancienne peau pour en pren- une nouvelle, que l’on a pu se faire une idée de la composition de cette enve- loppe. La mollesse des tégumens per. met alors de reconnaître qu’ils sont formés de trois couches principales. La couche la plus intérieure a été comparée à la mem- brane séreuse des animaux vertébrés, tan- dis que la couche extérieure correspon- drait à la membrane muqueuse. La couche moyenne est appelée chorion ou derme. La première de ces trois couches mem- braneuses,, ou la plus intérieure, -n’est pas toujours distincte, mais quelquefois elle constitue une membrane qui se répand sur tous les viscères et leur forme une sorte d’enveloppe, Sa face externe ou libre LXXXY est tout-à-fait lisse ; la face interne estunie à la couche moyenne ou au derme. Le derme est formé par une membrane molle, plus où moins spongieuse , d’une certaine épaisseur, et dont la surface est ordinaire- ment colorée. Enfin, la couche ou mem- brane externe est mince, mais offre assez de consistance, et ne présente pas, comme le derme , de ramifications vasculaires. Elle est sécrétée par le derme, et forme la base de la nouvelle carapace. Elle acquiert, en effet, de la consistance après Ja chute de l’ancienne enveloppe et reste toujours, dans certaines espèces, à l’état de membrane semi-cornée ; mais dans le plusgrand nom- bre des cas, elle se pénètre de substance cal- caire, et devient alors trés-solide. Dans cet état, elle est assez épaisse et sa faceinterne est revêtue d’une couche mince de tissu cellulaire à l’état membraneux. Sa face externe offre des couleurs plus ou moins vives, qui se montrent dansune partie de son épaisseur.On y remarque,.en outre,des poils qui n’ontrien de commun, pour la structure, avec les poils des mammifères. La compo- sition de cette enveloppe varie suivant que sa consistance est demi-cornée ou tout-à-fait solide. Dans le premier cas, elle est formée d’albumine et d’une substance particulière, appelée chiline, que nous retrouverons dans la peau des Insectes; dans le second cas, elle renferme surtout du carbonate et aussi un peu de phosphate de chaux. Le carbonate de chaux distingue surtout l’en- veloppe solide des Crustacés et la coquille des Mollusques, des os des animaux verté- brés, dans lesquels prédomine le dernier de ces deux sels calcaires. La coloration de la carapace des Crustaces est due à un pig- ment qui est soluble dans l’alcool et dans l'éther. Ce pigment est quelquefois rouge ; mais le plus ordinairement, il est brun ou verdâtre, Il devient rouge à la température de + 70, et sous l’action des acides et de l'alcool. 11 y a cependant des espèces dans lesquelles le pigment ne devient pas rouge par la chaleur, ce qui indique une diffé- rence dans sa nature. La matière colorante est secrétée par le derme, où elle se mon- tre sous une couleur différente de ce qu’elle est dans la carapace. Le climat paraît influer sur la coloration de cette carapace, comme le prouvent les individus de la même es- pèce qui vivent à des latitudes différentes, [L'ébullition dans une dissolution alcaline fait reconnaître que la carapace des Crus- jacés est formée de trois couches, dont la moyenne est la plus épaisse, mais ji] faut EXSX VI" qu’elle aitété préalablement dépouillée, au moyen de l’acide hydrochlorique étendu , des sels calcaires dont elle était encroûtée. La plus grande partie de la matiére colo- ranle paraît être renfermée dans la couche extérieure de la carapace. Telle est lastructure de la peau dans les Crustacés. 11 nous reste à faire connaître comment cette peau se divise en anneaux et les variations que cesanneaux présentent dansleur développement. Suivant M. Milne Edwards, le nombre normal des anneaux, du corps est de vingt-un ; il s’en faut qu’on en trouve autant dans le plus grand nom- bre des Crustacés ; mais quelquefois aussi il y en a davantage. Dans les Squilles, les vingt-un anneaux du corps sont distincts, Le premier anneau, appelé ophtalmique , supporte les yeux ; le troisième et le qua- trième sont réunis en un seul ; les six an- neaux suivans, quoique trés-complets, se séparent à l’aide de la dissection, et les onze derniers sont complets et parfaitement distincts. Chacun de ces anneaux porte une paire d’appendices, dont la forme varie avec les foncüons qu’il est appelé à exé- cuter. Dans les autres espèces des Grusta- cés, un plus grand nombre des anneaux du corps se montrent soudés entre eux, tant à la partie antérieure de l’animal qu’à la partie postérieure. Ainsi, les Amphipo- des ont les sept premièrs anneaux du corps réunis ‘en un seul, et chez quelques-uns de ces Crustacés, le huitième anneau et tous les suivans sont dans le même cas. Dans le plus grand nombre des Crustacés Décapodes les quatorze premiers anneaux se réunissent, et dans quelques Décapodes Brachyoures les trois derniers aussi. En général , les anneaux sont symétriques, c’est-à-dire que chaque moitié est sembla- ble à la moitié opposée, et chaque anneau se divise en deux arceaux ou segmens, l'un supérieur et l’autre inférieur. Le seg- ment supérieur est regardé comme com- posé de quatre pièces plus ou moins réunies et disposées par paires de chaque côté de la ligne médiane. M. Milne Edwards dé- signe les deux pièces moyennes sousle nom de tergum, et les deux pièces latérales sous celui d'épimeres' ou de flancs. L’ar- ceau ou segment inférieur se divise de la même manière; les deux pièces intermé- diaires constituent le sternum, el les deux pièces latérales portent le nom d’épister- num. Il existe généralement entre le seg- ment inférieur et l’épimére , un intervalle destiné à l'insertion d'un appendice, 11 faut INTRODUCTION. # remarquer toutefois, que toutes les pièces indiquées ici ne se montrent pas séparées dans chaque anneau du corps. Tantôt elles manquent ; tantôt elles sont soudées entre elles, sans aucune trace de séparation. Ce n’est qu’en les étudiant sur un certain nom- bre de Crustacés diflérens que l’on parvient à les retrouver toutes. On voit souvent au point de réunion de deux pièces, une lame calcaire et solide, formée de deux couches distinctes, et qui résulte d’un repli de la membrane tégumentaire qui pénètre dans l'intérieur du corps: c’est le mode d’arti- culation des parties solides dans les ani- mauxarticulés. Lorsque ces parties ne sont pasréunies par une membrane {portion de la peau non encroûtée), on leur donne le nom d’apodémes. La disposition des anneaux du corps, et surlout les appendices qu’ils supportent, permetent de reconnaître dans les Crusta- cés trois parties principales, comme dans les Insectes, savoir, la tête, le thorax et l’ab- domen. Les appendicesde la tête sont: les yeux, les antennes et les pièces de la bou- che ; ceux du thorax sont les pattes ; ceux de l’abdomen enfin sont variables et géné- ralement appelés fausses pattes. Ces trois parties du corps ne sont distinctes que dans les Crustacés inférieurs ; les deux pre- mières se confondent dans la plupart des autres espèces. C’est dans le thorax que sont logés la plupart des viscères, l’abdo- men ne renfermant d'ordinaire que l’extré- mité du tube intestinal, ou l'intestin pro- prement dit. On voit donc qu’il n'existe aucun rapport entre le thorax et l’abdomen des Crustacés et ces deux parties dans les animaux vertébrés. Dans d’autres cas, au contraire (les Squilles), le thorax et J’ab- domen forment une cavité unique, dans laquelle sont logés les organes de la vie. La même chose a lieu dans les Edriophthal- mes (Crevettes), où les anneaux du corps se ressemblent et portent tous une paire d’appendices, La tête seule en porte plu- sieurs, et on la considère comme formée de plusieurs anneaux. On ne reconnaît le thorax, dans ces animaux, qu’à la présence des pattes ambulatoires, au nombre de sept paires. Dans les Crustacés Décapodes, le corps ne présente que deux parties essentielles, dont la première est formée par la réunion de la tête et du thorax, et la seconde se compose de l’abdomen, dont le dévelop- pement est variable. Les anneaux de la tête et du thorax sont incomplets, et re- INTRODUCTION. couverts par une carapace Ou vaste bouclier qui protège la cavité viscérale ; la partie inférieure de ces anneaux se montre seule à nu, Cette carapace peut être considérée comme résultant de la réunion de toutes les pièces dorsales des anneaux qu'elle re- couvre; cependant, M. Milne Edwardslare- garde comme un prolongement de l’arceau supérieur des seuls anneaux céphaliques. 11 cite à l’appui de son opinion, le grand bou- clier dorsal de quelques espèces inférieures (Nébalies, Apus), qui recouvre entièrement la tête et le thorax, et au-dessous de la- quelle les anneaux du corps sont complets ; d’autres (Alimes, Erichthes;, dont la ca- rapace recouvre aussi presque tout le tho- rax, mais ne se soude qu’avec les pre- miersanneaux, tandis que les trois derniers sont entiers el tout-à-fait libres ; enfin, les Mysis, dont les deux derniers anneaux tho- raciques seuls ne sont pas recouverts par la carapace. Il n’y a qu’un pas à faire pour arriver aux Crustacés Décapodes, où tous les anneaux du thorax sont incomplets et re- couverts par la carapace. Mais tous ces faits ne prouvent pas que cette carapace soit un prolongement de la partie dorsale des an- neaux céphaliques plutôt que des autres anneaux du corps ; on doit plutôt en con- clure qu’elle est due à la réunion des piè- ces tergales de tous les anneaux qui sont incomplets. C’est ce que prouve la dispo- sition de la carapace dans les Squilles, où cette espèce de bouclier ne recouvre plus toute la tête (dont les deux premiers an- neaux sont complets), mais s’étend sur les anneaux suivans, qui sont rudimentaires. La carapace si remarquable de certains Crustacés (les Daphnies), qui a la forme d’une coquille bivalve, serait due, suivant M. Milne Edwards, aux épimères excessi- vement développées. Cette carapace naît, suivant lui, de la portion occipitale de la tête, qui est distincte de la portion frontale etse confond avec le reste du corps. Dans les Cypris, le développement des épimères est encore plus grand, et les valves qui en résultent cachent la tête elle-même et sont réunies par une espèce de charnière. Les anneaux thoraciques des Crustacés Décapodes et surtout des Brachyoures , ainsi recouverts par ce grand bouclier nommé carapace 4 sont soudés intime- ment, et l'ibséice à leurs pièces tergales laisse en dessus un grand vide formé par le bord des épimères. 11 s’élève entre ces an- neaux des lames ou apodèmes qui se réu- nissent et donnent à l’ensemble du thorax LAXXVIL une apparence très-compliquée. Sur les cûlés de cet appareil, on voit les ouvertures qui servent à l'insertion des pattes et qui séparent la partie sternale du thorax de sa partie latérale ou des flancs. La soudure des divers anneaux est indiquée antérieu- rement par des sillons lransversaux. On nomme plastron la partie sternale sur les côtés de laquelle, à l'angle antérieur de chaque anneau, on voit une petite pièce triangulaire, qui est l’épisternum. Les pié- ces obliques, recouvertes par la carapace et situées au-dessus de l'ouverture des pattes, sont les épimères, qui forment, avec les lames intérieures ou apodèmes, une sorte de charpente, sur les côtés de laquelle sont appliquées les branchies. Telle est la struc- ture du thorax dans les Crabes en particu- lier; elle éprouve des modifications dans les Crustacés Décapodes Brachyoures, où les piéces du thorax sont moins développées (Langoustes), et où les pièces sternales sont quelquefois trés-étroites (Ecrevisses) ; mais ce sont des détails dans l’examep desquels nous ne pouvons entrer. ‘ Nous avons déjà dit plus d’une fois que les appendices du corps des animaux arti- culés avaient des formes et des usages dif- férens , suivant qu’ils étaient situés en avant, au milieu ou en arrière. Ces appen- dices varient même en raison de l’âge de ces animaux. Ils sont composés de plusieurs pièces ou articles unis les uns aux autres par des modes d’articulation différens ; mais le plus ordinairement par ce qu’on appelle articulation en genglyme. Dans les Crusta- cés, tous les appendices appartiennent à l’arceau ou au segment inférieur de l’anneau sur lequel ils sont situés et sont disposés par paires comme dans les autres classes d’articulés. 11 n’y a jamais, au moins d’une manière théorique, plus d’une seule paire d’appendices à chaque anneau. Le nombre des appendices est trés-variable ; il n’est que de quatre ou cinq paires dans certaines es- pêces, tandis que dans d’autres il s’élève à plus de soixante. Cependant, le plus ordi- pairement, il y a vingt paires d’appendices au corps des Crustacés. Les appendices de Ja première paire . ou les yeux , ne se mon- tent pédonculés que dans les espèces les plus élevées, c’est à-dire dans les Crustacés Décapodes ; dans les autres, les pédoncules n'existent pas : les yeux sont älors siluésim- médiatement sur la tête,et on les dit sessiles; dans l’autre cas, ils sont pédonculés, Ces appendices ne sont formés que d'une seule piéce, le pédoncule des yeux, qui est plus ou LXXXVIII moins long, suivant les espèces. Les appen- dices de la deuxième et de la troisième paire sont les antennes, qui, de même que les yeux, semblent attachés au segment su- périeur de l’anneau ; mais leur position dans la tête des Squilles et dans les premiers âges des Ecrevisses, prouve le contraire. Les antennes manquent quelquefois dans les Crustacés d’un ordre inférieur. Ce sont des äppendices formés d’un grand nombre de petits articles emboités les uns dans les autres, et dont le premier est ordinairement le plus grand ; quelquefois les antennes se divisent à partir du deuxième article. Les appendices de la quatrième paire sont les mandibules ; ceux de la cinquième et de la sixième sont les mâchoires, et leurs usages sont constans. [1 n’en est pas de même des huit paires suivantes, Ainsi, dans les Néba- Lies , elles sont fixées à autant d’anneaux thoraciques, et constituent des pattes nata- toires. Dans presque tous les Edriophthal- mes, la première de ces huit paires d’ap- pendices entre dans la composition de l’ap- pareil buccal, et l’anneau qui la supporte fail partie de la tête. Cette disposition se rencontre aussi chez quelques Décapodes; mais le plus ordinairement les trois pre- micres paires d'appendices qui viennert aprés les mâchoires font partie de l’appa- reil buccal, et les cinq paires suivantes sont les appendices de la locomotion. Tous les appendices des autres paires, au nombre de douze, appartiennent à l’abdomen et sont appelés fausses pattes, parce que, bien qu'ils servent à Ja locomotion, ils sont moins développés que les précédens. Quelquefois les pattes vraies ou fausses ont la même forme et la même longueur, comme dans les Apus et les Limnadies. Telles sont les particularités les plus es- sentieHles de l'enveloppe extérieure des Crustacés et des appendices qu’elle sup- porte. 11 nous reste à faire connaître com- ment s’exécutent les mouvemens dans ces animaux à laide des appendices mis en action par le système musculaire. Les muscles sont la partie charnue du corps des animaux. Ils se composent de fibres réunies en faisceaux , et susceptibles de s’allonger et de se raccourcir alternati- vement sous l’influence des nerfs. Dans les Crustacés, les muscles sont blancs et insé- rés, soit sur les tégumens eux-mêmes, à leur partie interne, soit sur les lames appelées apodèmes ; quelquefois aussi ils sont fixés à des tendons calcaires de grandeur varia- ble, tels qu’on en voit dans les grosses INTRODUCTION ss pattes en pinces des Homards et des Ecre- visses, On distingue les muscles en exten- seurs et fléchisseurs, selon qu’ils ont pour usage d’étendre ou de raccourcir les ap- pendices qu’ils mettent en mouvement. Les muscles moteurs des anpeanx en occupeut les faces supérieures et inférieures. Chacun de ces anneaux est pourvu d’un certain nombre de muscles, qui se rendent du bord antérieur au postérieur de l’anneau au bord semblable de l’anneau suivant. C’est dans les Crustacés Décapodes Ma: croures que lesmusclesmoteursdesanneaux sont le plus développés. Nous allons faire connaître , d’après M, Milne Edivards, quelle est la disposition de ces muscles. Les muscles extenseurs de l’abdomen sont si- tués à la partie dorsale des anneaux, et for- ment deux couches, l’une superficielle, située immédiatement sous Ja paroi de l’an- neau , et l’autre plus profonde, La couche superficielle est très-mince , el se compose de fibres longitudinales, qui partent du bord antérieur de chaque anneau, et se terminent au bord antérieur de l’anneau sui- vant. De cette maniére, le bord postérieur de chaque anneau reste libre et peutglisser sur l'anneau suivant, On remarque, de cha- que côté de la ligne médiane du corps, deux faisceaux de fibres charnues, l’un droit et interne, l’autre oblique et externe. Les muscles qui forment la couche profonde sont plus puissans que les premiers; ils re- posent immédiatement sur l'intestin ; qui les sépare des muscles fléchisseurs. On y distingue également deux faisceaux princi- paux de fibres ; mais ce sont ici les faisceaux internes qui sont droits, tandis que les fais- ceaux externes sont obliques : ces derniers ont l’apparence d’une corde tendue. Les muscles extenseurs de ceite seconde couche se fixent, comme ceux de la couche précé- dente, au bord antérieur de chaque anneau; mais au lieu de s’y terminer complétement, ils n’y envoient qu’un certain nombre de fibres, tandis que le reste se continue avec les fibres de l’anneau suivant. Le sixième anneau de l’abdomen est dépourvu de mus- cles extenseurs superficiels, et les muscles extenseurs de la seconde couche se com- posent d’une seule paire de faisceaux obli- ques. Ce sont les muscles extenseurs du premier anneau de l’abdomen qui sont les plus puissans ; ils prennent leur point d’ap- pui sur le thorax. Les muscles fléchisseurs de l'abdomen se distinguent également en deux couches, l’une superficielle, l’autre profonde. La première est très-mince el INTRODUCTION. composée seulement de quelques fibres, Les muscles de cette couche superficielle sont insérés sur la membrane inter-articu- laire, auprès du bord postérieur de l’an- neau qui suit, et leur extrémité opposée se fixe sur le bord postérieur de cet anneau. Dans les premiers anneaux de l’abdomen, ces muscles en occupent toute la largeur ; mais dans le cinquième anneau, il n'existe plus que quelques fibres auprès de la ligne médiane, et, dans les anneaux suivans, il n’y en a plus du tout. On trouve enfin des vestiges de ces muscles dans toute la lon- gueur du thorax. La couche profonde des : muscles fléchisseurs de l’abdomen est très- épaisse, et occupe la plus grande partie de la cavité des anneaux. Elle formeune masse charnue dont la structure est très compli- quée. Si on l’examine à la face inférieure, on y remarque des faisceaux de fibres lon- gitudinales et d’autres faisceaux de fibres obliques, qui reposent sur la couche desmus- cles superficiels, et plus profondément on aperçoit des bandelettes de fibres transver- sales. Le premier anneau de l’abdomen recoit du thorax un certain nombre de fais- ceaux charnus, qui forment de chaque côté trois muscles distincts. Le premier, appelé muscle droit du premier anneau, est situé auprès dela ligne médiane ; il vaseterminer au milieu de l’arceau inférieur de l’anneau. Le second est situé plus en dehors, et porte le nom de muscle oblique. Il existe quel- ques fibres aux parties latérales de cet an- peau, tandis que le reste se porte au-delà et se contourne en haut et en arrière, où il se divise en deux portions. L’une de ces deux portions se fixe sur la masse charnue commune , et l’autre se réunit au muscle central du deuxième anneau. Le troisième muscle, enfin, est situé au-dessus des deux précédens, et paraît s’enfoncer dans la masse commune ; c’est le muscle central. Au-des- sus des muscles droits et obliques du pre- mier anneau, on aperçoit les muscles ana- logues de l’anneau suivant, et plus profon- dément encore un muscle transversal, qui n’est autre chose que l’origine des muscles droits et obliques du troisième anneau. Ce muscle ne se termine pas sur les côtés de l'abdomen; mais il se recourbe en haut, se contourne autour, du muscle central, s’accole à son cobgérde du côté opposé, et plonge vers la face inférieure de l'abdomen pour redevenir longitudinal, et constitue ainsi les muscles droits et obliques du deuxième anneau. Les choses se passent de la même manière dans les anneaux suivans ; LXXXIX c’est-à-dire que les muscles naîssent les uns des autres au moyen du muscle central, et en s’insérant successivement à la partie in- férieure de chaque anneau. Dans les Crus- tacés Décapodes Brachyoures, l’abdomen étant fort petit, ne présente pas de mus- cles fléchisseurs profonds; on n’y recon- naît bien que la couche de muscles super- ficiels. Les muscles destinés à faire mouvoir les appandices du corps sont insérés d’une part à l’un des articles de ces appendices et de l’autre à l’article suivant. Les muscles du premier article sont insérés sur les parties latérales du corps, soit dans l’anneau cor- respondant, soit à la face de V’apodème de cet anneau, quand il existe. Dans te thorax des Crustacés Décapodes, ces muscles viennent remplir les cellules qui sont for- mées par les épimères et les apodèmes qui constituent la charpente de ce thorax. La locomotion des Crustacés est presque exclusivement aquatique ; mais quelques- uns d’entre eux marchent sur la terre, et la rapidité de leur marche est quelquefois si grande, qu’un homme a peine à les sui- vre. On en connaît qui, à certaines épo- ques, s’éloignent des côtes à la distance de plusieurs lieues, Les Crustacés se déplacent dans l’eau, tantôt à l’aide de leurs pattes, dont l’extrémité est souvent élargie en na- geoire, tantôt au moyen de leur abdomen. Ce dernier leur sert surtout à marcher à reculons. Les Crustacés Décapodes Bra- chyoures seuls ont l’abdomen trop petit pour qu’il leur serve à la marche. Les appendices de la locomotion des Crustacés, ou les pattes, sont composé d’un certain nombre d’artictes dont les proportions relatives sont moins différentes que dans les Insectes. On peut en dire au- tant des Arachnides et des Myriapodes. En général, dans ces trois classes d’animaux ! articulés, toutes les piéces ou tous les arti- cles des pattes sont à peu près également développés. L’article terminal est pointu à l’extrémité (sauf quelques cas où il est élargi en nageoire) dans les Crustacés ct dans les Myriapodes; les Arachnides, au ° contraire, ont tantôt cet article armé de deux ongles ou crochets à l’extrémité, et quelquefois trois, tantôt il est terminé en pointe comme dans les deux autres classes. Afin de pouvoir désigner les différences que présentent quelquefois dans leur dévelop- pement certains articles des pattes dans les Crustacés et dans les Arachnides, on a di- visé les pattes de ces animaux, comme xc INTRODUCTION. # celles des Insectes, en plusieurs parties, qui sont, à partir du corps, le trochanter et la hanche, la cuisse, la jambe et le tarse. Mais comme les pièces dont se composent ces pattes sont quelquefois au nombre de plus de cinq, on rapporte au tarse tou- tes celles qui se comptent aprés les quatre premières, par analogie avec ce qui a lieu dans les pattes des Insectes, où les tarses sont formés de plusieurs articles, On a donné des dénominations spéciales auxdif- férentes pièces dont se composent les pat- tes dans les Aranéides en particulier, et l’on a regardé la cuisse et la jambe comme composées chacune de plus d’un article; cette maniére d'envisager les appendices du corps dans ces animaux est fondée sur le nombre de leurs articles, qui s'élève jus- qu’à sept. Il en résulte que le tarse ne se- rait composé que de trois articles ; mais si l’on considère que le développement plus considérable du troisième article des pat- tes est très-propre à faire comparer cet ar- ticle à la cuisse des Insectes, on donnera le nom de trochanter et de hanches, comme dans ces derniers animaux, aux deux pre- miers articles, qui sont fort courts, tandis que le quatrième article seul représentera Ja jambe, et enfin les trois derniers articles seront ceux du tarse. De cette manière la nomenclature des parties sera plus régu- lière, par cela même qu’elle sera compa- rable à celle des parties semblables dans les Insectes, B. De LA LOCOMOTION DANS LES ARACHNIDES. Le corps des Arachuides ne se divise pas ordinairement en tête, thorax et abdomen, comme celui de quelques Crustacés et de tous les Insectes ; on n’y reconnaît bien que deux parties, dont l’une, formée par la réunion de la tête et du thorax, constitue un céphalo-thorax, et dont l’autre est l’ab- domen même. C’est le cas des Aranéides proprement dits. Dans les Scorpions, une ‘partie de l’abdomen se confond avec le thorax, en ce qu’elle est formée d’anneaux aussi larges que lui, tandis que le reste des anneaux constitue une sorte de queue, beaucoup plus étroite que le corps. Cette disposition est encore plus marquée dans les Phrynes, où la queue est un simple fi- Jet formé d’un grand nombre d’articles ex- trêmement petits, qui ne sont, pour ainsi dire, que des anneaux atrophiés, Dans les Acarus, au contraire, tous les anneaux du corps sont confondus et ne présentent qu’une seule cavité dans laquelle sont ren- fermés tous les organes intérieurs. Dans les Aranéides, le thorax présente un mode de développement comparable à celui des Crustacés Décapodes et des Cra- bes en particulier. Il est formé par la réu- nion de quatre anneaux complets, dont chacun porte une paire de pattes. Ces anneaux sont séparés par des sutures qui indiquent leur séparation primitive, et leur ensemble peut se comparer au thorax d’un Crabe dont la carapace , ou la réunion des pièces du tergum, ne s’est point déve- loppée. Mais tandis que dans le Crabe les épimères de chaque côté du corps sont écartées, ces mêmes pièces se rapprochent dans les Aranéides et viennent former par leur réunion sur la partie dorsale, une dé- pression très-sensible dans les grandes es- pèces. Au-devant de ce thorax, les anneaux céphaliques sont confondus avec lui, et ne se reconnaissent qu'aux appendices de la bouche qui y sont attachés. Les yeux sont si- tués à la partie antérieure et dorsale du cé- phalo-thorax. Les anneaux qui constituent l’abdomen sont réunis en un seul, et for- ment un sac tantôt ovoide et tantôt sphéri- que, qui se fixe en arrière du thorax au moyen d’un pédicule très-court. La peau ou l'enveloppe de cet abdomen reste molle dans le plus grand nombre des Aranéides. Les muscles qui servent à faire mouvoir Jes pattes des Aranéides sont attachés au céphalo-thorax, dans le point central formé par la dépression qui résulte de la réunion de tous les épimères. [l en est de même pour les muscles qui se rendent aux appen- dices de la tête. Les muscles de l’abdomen partent d’une membrane située auprès des branchies et des organes de la génération ; ces muscles sont au nombre de deux, et se portent vers l’anus pour se fixer au cercle de consistance cornée qui entoure les filié- res de l’anus lui-même. La première moitié de ces muscles est d'apparence cartilagi- neuse; l’autre moilié seule est formée de fibres musculaires. La portion cartilagi- neuse donne attache à deux muscles qui sont réunis à une membrane située dans le pédicule de l'abdomen. Il part en outre de cette membrane deux autres muscles qui vont se rendre sur les côtés des ouvertures de la respiration. On peut distinguer les différens muscles de l’abdomen en exten- seurs et en fléchisseurs, suivant qu’ils ont pour objet de raccourcir l’enveloppe abdo- INTRODUCTION. minale à sa partie dorsale ou à sa partie ventrale. Les appendices de la locomotion des Arachnides sont au nombre de quatre pai- res dans toutes les espèces, et la présence seule de ces appendices permet de recon- naître le thorax proprement dit. C’est la présence de ces quatre paires d’appendices qui permet de distinguer au premier coup- d’œil les Arachniles des Insectes, dans les- quels il n’y a jamais que trois paires de pattes. Les Scorpions ont en outre, derrière les dernières pattes, deux organes appelés peignes, qui sont situés auprés des ouver- tures de la génération, et dont on ignore l'usage. Ce sont deux appendices d’une seule pièce, et garnis d’un côté de petites pièces articulées et nombreuses, qui sont . disposées comme les dents d’un peigne. 1] nous resterait à faire connaître la com- position de la peau dans les Arachnides; mais celte enveloppe du corps étant analo- gue à celles des Insectes, nous en présen- terons la description en traitant de la lo- comotion dans les Insectes. Ce que nous en dirons pourra s'appliquer également aux Myriapodes, qui offrent sous ce rapport la même structure de l’enveloppe que les In- sectes et les Arachnides. En général, la substance qui donne à cette enveloppe sa solidité, est une matière particulière que nous avons déjà mentionnée sous le nom de chitine, et que l’on a appelée aussi entomo- léine, parce que elle a été observée pour la première fois dans les Insectes. 7. DE LA LOCOMOTION DANS LES MYRIAPODES. Les Myriapodes présentent une dispo- sition uniforme dans le développement des anneaux de leur corps, à l'exception des anneaux céphaliques, qui sont réunis et supportent un nombre assez grand d’ap- pendices que nous avons fait connaître en traitant des organes de la digestion. Le nombre des anneaux du corps est trés- grand dans les Myriapodes, et comme tous ces anneaux supportent des appendi- ces destinés à la locomotion, la forme con- stante de ces appendices a fait dire que les Myriapodes n’ont point d’abdomen, et qu’ils out seulement une tél et un thorax. En- visagé à l’intérieur, le corps des Myriapo- des semble, à la vérité, formé de cette ma- nière; mais si l’on considère que les viscè- ves sont renfermés dans toute l’étendue de XCI leur corps, on en conclucra qu’ils ont un thorax et un abdomen pourvus d’appendi- ces semblables, ce que nécessitait la lon- gueur de leur abdomen. Nous avons déjà vu que la position des organes de la géné- ration, dans certains Myriapodes, tendait à faire admettre chez eux l’existence d’une portion abdominale distincte. Quelques Myriapodes, tels que les Jules, semblent avoir deux paires de pattes alta- chées au même anneau du corps ; mais on regarde les anneaux ainsi pourvus de qua- tre appendices, comme étant formés de deux anneaux distincts, qui sont soudés par leur partie dorsale ou tergum. En général, cesan- neaux ne semblent formés que de deux par- iies, une sternale et l’autre dorsale, dont les différentes piéces, danschaquesegment, sont réunis entre elles d’une maniére in- time. Dans les Jules, tous les anneaux du corps ne sont pas pourvus d’une double paire d’appendices, et les derniers en sont même tont-à-fait privés. La disposition des muscles dans le corps des Myriapodes a beaucoup de rapport avec celle des muscles dans les Chenilles, Les fibres musculaires sont disposés en plu- sieurs séries longitudinales, qui se rendent d’un segment à l’autre, tant à la partie su- périeure qu’à la partie inférieure de chaque anneau du corps. 0. DE LA LOCOMOTION DANS LES INSECTES. L’enveloppe extérieure des Insectes est tantôt dure et tantôt flexible. La plupart du temps elle est dure dans les Insectes par- faits et molle au contraire dans les larves. Quelquefois elle offre une consistance in- termédiaire à ces deux états. Cette enve- loppe se compose de trois parties, dont l’in- térieure est le derme, et l’extérieure forme l'épiderme; la couche intermédiaire porte le nom de couche muqueuse. Ces trois couches ne correspondent pas exactement à celles que présente l’enveloppe des Crustacés, car onn’yretrouve pas celte membrane analogue à la membrane séreuse qui revêt les orga- nes de l’intérieur du corps: elle paraît man- quer tout-à-fait dans la peau des Insectes. La couche muqueuse, au contraire, est plus développée dans ces animaux que dans les Crustacés, et l’on peut cependant supposer qu’elle existe à la surface du derme. L’é- piderme de beaucoup d’Insectes, et des Coléoptères en particulier, est recouvert XCII par une porlion de la couche muqueuse. Cette couche peut être regardée comme l’analogue du pigment coloré de Crustacés; c’est elle également qui renferme la ma- tiére colorante de la peau des Insectes. Elle se compose de deux parties, dont l’une est soluble dans l'alcool, et l’autre ne l’est pas. C’est la première de ces deux parties qui se montre à l’intérieur et y forme une cou- che très mince, étendue sur le corps comme une espèce de vernis; elle ne se détache pas de l’épiderme, auquel elle est intime- ment unie, mais s’en distingue par sa cou- leur, qui est quelquefois très-brillante. Dans les Insectes qui ont l’enveloppe moins solide que les Coléoptères, la matière mu- queuse ne se montre pas à l’extérieur ; elle est alorssituée entre l’épiderme etle derme, ou à la face externe de ce dernier. Alors, au lieu d’être sèche, elle forme une sorte de bouillie liquide, et donne lieu aussi à ces couleurs plus ou moins brillantes que l’on remarque dans certaines espèces, telles que les Orthoptères. La partie de cette matière muqueuse qui west pas soluble dans l’alcool est dépour- vue de couleursvives, et restegénéralement noire ou d’un brun foncé. L’épiderme de la peau des Insectes est dur, cassant, plus épais que la couche de matière colorante qui se trouve au-dessus dans les Coléo- ptères, et dépourvue de fibres. Quelquefois on peut le séparer assez facilement du der- me. Sa couleur est généralement obscure ; mais dans quelques cas, il est incolore et laisse voir, à cause de sa transparence, Ja matière colorante liquide située au-dessus … de lui. 11 est percé d’une infinité de pores d’où sortent des poils, Le derme se recon- naît à sa couleur moins obscure, et quel- quefois blanche. 11 se compose ordinaire- ment de plusieurs couches très-minces, que l’on peut reconnaître en coupant oblique- ment une portion de la peau. Ces couches sont composées de fibres plusapparentes à la partie intérieure qu’à la partie extérieure du derme , et ces fibres s’entrecroisent dans tous les sens. Dans les parties plus minces de la peau qui réunit les différentes articulations du corps, on retrouve les trois couches dont elle se compose. L’épiderme se sépare plus facilement du derme que dans les parties solides, et les couches du derme sont plus minces, plus molles et pourvues de fibres moins apparentes. La matière muqueuse ne s’y trouve qu’en pe- tite quantité. On dit généralement que l’enveloppe INTRODUCTION extérieure des Insectes est cornée mais cela doit signifier seulemeat qu’elle a Pap- parence de Ja corne. En eflet, lorsqu'on brüle cette dernière substance, elle se boursoufle, se déforme et répand une odeur bien connue. Au contraire, l’enveloppe solide des Insectes brüle sans se déformer etsans répandre l’odeur de la corne brûlée. Examinée sous le rapport de sa composition chimique, elle se compose d’une matière insoluble dans la potasse , soluble, au con- traire, dans l'acide sulfurique chaud, et qui ne jaunit pas sous l'influence de Pacide nitrique. C’est cette substance que M. Las- saigne a nommée entomoléine , et M. Odier chitine. J’enveloppe des Insectes en ren- ferme 40 pour 100, en poids, suivant le premier de ces deux chimistes, et 25 seule- ment suivant le second. Les aïles en se- raient mêmeentiérement composéessuirant M. Odier. On trouve, outre cetie chitine, uve autre substance animale de couleur bru- ne, qui se dissout dans la potasse, mais non dans l'alcool, or M. Odier, et qui, suivant M. Lassai®ne , est précipitée par les acides. Enfin, il existe encore dans la peau des Insectes une huile colorée qui se dissout dans l’alcool et dans l’éther, et qui est un des principes colorans de la matière mu- queuse.Cette huile, que l’on croitanalogue à celle qui colore les poils des mammifères, of- fre desteintes variéessuivant lesespéces; elle est ordinairement brune (Hanneton. ete.), et quelquefoisrouge (Criocére). I se trouve encore dans la peau des Insectes quelques traces de sous-carbonate de potasse et de hosphate de chaux , mais point de carbo- nate de chaux, comme dans les Crustacés. Les poils que présente souvent la peau des Insectes traversent les pores de l’épi- derme que nous avons déjà mentionnés, et sont par conséquent implantés dans le der- me, ils naissent quelquefois d’un bulbe comme dans les Mammifères. Ces bulbes sont formés, suivant M. Straus, de deux renflemens situés l’un au-dessus de l’autre ; le premier est hémisphérique, et le second lenticulaire; c’est du centre de ce der- nier que sort chaque poil. D’autres poils paraissent appartenir à l’épiderme, ettom- bent avec Jui pendant Ja mue. Enfin, les. écailles de certaines parties du corps, et des ailes de Lépidoptères en particulier, pa raissent analogues aux poils, mais elles sont insérées sur un pédicule et renferment plus de matière muqueuse ; car pendant létat de nymphe et de chrysalide, elles sont dans un état de fluidité semblable à celui que INTRODUCTION. présente celle matière muqueuse, Du reste, les poils passent à la forme d’écailles par des nuances insensibles. Après avoir examiné l’enveloppe exté- rieure sous le rapport de sa composition anatomique et chimique, il nous reste à voir comment elle se comporte comme or- gane de locomotion. Dans l’état normal, je corps des Insectes est partagé en douze an- neaux, sans y comprendre la tête ; trois de ces anneaux appartiennent au thorax , et les ‘ neuf autres à l'abdomen. De son côté, la tête est formée d’un certain nombre d’an- neaux réunis entre eux, et qui portent plusieurs paires d’appendices, savoir, les pièces de la bouche et les antennes. Le ca- ractère des anneaux du thorax est de don- ner naissance à une paire d’appendices. ap- partenant à l’arceau inférieur (les pattes), et quelquefois à une autre paire d’appendices appartenant à l’arceau supérieur (les ailes). 11 ny a jamais plus de trois paires de pattes dans les Insectes,et jamais plus de deux pai- res d'ailes ; des trois anneaux thoraciques, c’est le premier qui. ne porte point d’ailes, Quant à l’abdomen, il est dépourvu d’appen- dices, si ce n’est à l’extrémité, où se trouvent ceux de Ja génération et quelquesautres dont l'usage n’est pas connu ; dans les larves de certains Insectes (Lépidoptères), on trouve cependant des appendices pairs que l’on appelle fausses pattes, et qui se distinguent des pattes véritables en ce qu’elles ne sont point articulées. Dans certaineslarves d’In- sectes aquatiques (Ephémères), les anneaux de l'abdomen présentent, sur les côtés, des appendices qui servent à la respiration ; nous lesavons décrits précédemment sous le nom de branchies. Examinons comment se présentent les anneaux de ces trois grandes parties du corps dans les différens ordres d’Insectes. 4°, Latéte, que l’on considère d’une ma- nière théorique comme formée de plusieurs anneaux, n’est pas divisée d’une manière constante par des lignes ou des sillons qui indiqueraient la soudure de ces divers an- neaux. Lorsqu'il existe de semblables li- gnes, elles sont même beaucoup moins nombreuses qu’elles ne devraient être , si elles répondaient aux points de réunion des anneaux, On distingue généralement, dans cette partie du corps, la face ou partie anté- ricure, le front situé au-dessus de la face, le vertex ou la partie la plus élevée de la tête, l’occiput on sa partie postérieure ; enfin, les côtés sont désignés quelquefois sous les deux noms de joues et de tempes, XCTIL Il s’en faut que toutes ces parties soient bien distinctes les unes des autres ; on ne les reconnaît que par analogie de position avec la tête des animaux vertébrés et pour faciliter la description des espèces, On ap- pelle chaperon ou épistome le bord plus ou moins évasé de la tête au-dessous des pièces de la bouche; ce chaperon n’est pas tou- jours distinct du reste de la tête, mais quel- quefois aussi il est arrêté en arrière par une suture ou ligne transversale, Outre les appendices de la bouche, la tête des Insectes porte toujours une autre { paire d’appendices situés dans le voisinage des yeux et que l’on nomme antennes. Ces antennes ne sont jamais qu’au nombre de deux, tandis qu’il y en a généralement quatre dans les Crustacés, Leur forme est extrêmement variable ainsi que le nombre des articles dont elles se composent. Dans Pétat normal, on compte onze articles aux antennes, dans l’ordre des Coléoptères ; dou- ze ou treize,suivant les sexes, dansles Hymé- noptères,et quelquefois plus (Ichneumons); un nombre illimité dans les Orthoptères, les Névroptères et les Lépidoptères, etc. On reconnaît généralement dans les anten- nes trois parties principales, qui sont l’ar- ticle basilaire ou scäpus , la tige et la mas- sue. L'article basilaire est ordinairement le plus grand de tous, et s’articule avec la tête au moyen d’un renflement particulier. La tige se compose de tous les autres arti- cles, quand il n’y a pas de massue, c’est-à- dire lorsque ces derniers ne sont pas ren- flés en bouton ou élargis en feuillets. Quand il existe une massue, le nombre des articles de la tige varie avec les espèces. Quelque- fois la tige forme un coude avec Particle basilaire, comme cela se voit dans beaucoup d’Insectes ( Charansons, Abeilles, etc. ). Enfin, la massue varie beaucoup sous Île. rapport de la forme et du nombre des arti- cles dont elle se compose, et l’on ne peut pas toujours indiquer précisément où finit la tige el où commence la massue. Le nom- bre des articles de la massue varie de un à plusieurs articles (quelquefois dix ou onze). On donne des épithètes différentes aux antennes d’après leur forme ; c’est ainsi qu’il y a des antennes peclinces , feuilletées en bouton, etc. Nous avons vu que les fonctions de ces organes sont de servir a@ toucher, et qu’elles seraient le siège du sens de l’ouïe selon quelques anatomistes, 2°. Lethorax a pour caractère de suppor- ter les organes du mouvement, c’est-x-dire les pattes et les ailes. Il se compose de trois XCIV anneaux qui présentent dans leur dévelop- pement et dans le nombre de leurs pièces de grandes variations. L'étude de ces pièces est assez compliquée, mais elle est devenue plus facile depuis les travaux de MM. Au- douin, Mac-Leay, etc. Nous avons déjà vu dans le thorax des Crustacés, les différentes pièces dont se composent les segmens du thorax ; elles sont les mêmes dans les In- sectes, mais leur grandeur relative n’est pas égale dans les différens ordres de cette classe d'animaux. Le thorax des Insectes, de même que celui des Crustacés, ne ré- pond point à la partie du corps qui porte le même nom dans les animaux vertébrés, car il ne renferme point exclusivement les or- ganes de la respiration et le cœur ; ces deux espèces d'organes sont plutôtcontenues dans l'abdomen que dans le thorax. Cette partie du corps est presque entièrement consacrée à renfermer les muscles qui mettent en mouvement les appendices locomoteurs, et elle livre seulement passage au tube intes- tinal, dont elle ne renferme que Ja première partie ou l’æsophage. Les trois anneaux dont se compose le thorax étant destinés à des usages différens et présentant, par suite de celte destination, un développement iné- gal, on les a distingués par des noms qui indiquent leur position à partir de la tête. On a nommé prothorax l’anneau le plus voisin de la tête, mésothorax l’anneau sui- vant, et mélathorax le troisième anneau. D’après les recherches de M. Audouin sur celte partie du corps des Insectes, chaque anneau du thorax se compose de deux seg- mens dont le supérieur est formé par le tergum, et l’inférieur se compose du ster- num et des flancs. Le tergum résulte de la réunion de quatre pièces, plus ou moins visibles, qui sont d’avant en arrière : le pro- scutum , le scutum , le scutellum et le post-scutellum. Le sternum se compose d’une pièce médiane unique , et les flancs sont formés de chaque côté par la réunion de trois pièces appelées d’après leur posi- tion épisternum (située sur le sternum), épimére (situés sur la hanche), etparaptéres (auprès de l'aile). On donne généralement le nom de poitrine à l’ensemble du sternum et des flancs, pour distinguer le segment inférieur du segment supérieur ou tergum. Il existe en outre dans l’intérieur du thorax une pièce impaire, de forme variable , atta- chée à la paroi interne de la poitrine, sur la ligne médiane ; c’est l'entothorax, qui sem- ble avoir pour usage de soutenir la chaine ganglionnaire du système nerveux, D’autres INTRODUCTION, pièces semblables se trouvent quelquefois aussi dans Ja tête, où elles portent le nom d’entocéphale, et dans l'abdomen, où elles sont appelées entogastre, Il existe en outre dans l’intérieur du thorax des lames sutu— rales destinées à opérer la réunion de deux pièces; nous les avons mentionnées dans les Crustacés sous le nom d’apodèmes. Le premier anneau du thorax, ou le pro- thorax, a reçu originairement le nom de cor- selet dans les Coléoptéères, où il se montre seul au premier abord, les autres anneaux étant cachés par les ailes dans l’état de re- pos. Il en est de même des Orthoptéres et des Hémiptères; mais dans les autres or- dres d’Insectes, on a aussi donné par exten- sion le nom de corselet au thorax entier, ce qui devient nuisible en ce qu'il n’y a plus d’uniformité dans la nomenclature. Aussi dans les ouvrages récens publiés sur l’Entomologie, a-t-on renoncé à cette dénomination, pour prendre la no- menclature plus rationnelle de protho- rax. C'est ce même segment qui a été nommé cou ou collier par un grand nom- bre d’auteurs qui ont traité des Hyméno- ptères, parce que dans ces Insectes le pro- thorax est petit, et situé entre la tête et le reste du thorax, comme serait une espèce de collier. Les pièces dont le prothorax de- vrait se composer dans l’état normal sont au au nombre de douze, savoir, quatre à la partie dorsale, et huit à la poitrine. 11 s’en faut cependant que ces pièces soient visibles, et généralement la partie dorsale ou le tergum du prothorax forme une sorte de bouclier dans lequel les quatre parties élémentaires sont confondues entre elles : c'est le eas de tous les Coléoptéres. Dans quelques Orthoptéres (Criquets, Sauterel- Les, etc.), on distingue quatre sutures trans- versales qui semblent indiquer l’existence des pièces tergales ; on voit deux semblables sutures dans quelques Hémiptères (les Aé- duves). La séparation des deux segmens ou arceaux du prothorax est indiquée par une suture, et quelquefois même par une simple dépression. Quant aux piéces du segment inférieur, elles ne sont guëre plus distinctes que celles du segment supérieur; le sternum, qui est saillant dans beaucoup de Coléoptères, n’est quelquefois séparé des autres parties par aucune suture. La forme de ce sternum est assez variable, et présente des caractères commodes pour Ja distinction des espèces. Dans les Hyméno- ptéres, le prothorax semble quelquefois dou- ble (Guëpes); cela vient de ce que le ter- INTRODUCTION. gum s'est séparé du segment inférieur pour s'appliquer en arrière sur le mésothorax, tandis que le segment inférieur étant libre, remonte vers le haut, etles deux côtés se soudent pour former un anneau complet, C’est une particularité d'organisation com- parable à ce qui a lieu dans les Araignées, dont les anneaux thoraciques sont dépour- vus de partie dorsale. Le deuxième anneau du thorax des In- sectes, ou le mésothorax, se reconnait aisé- ment parce qu’il porte la première paire d’ailes au segment supérieur, et la deuxième paire de pattes au segment inférieur. Il est plus intimement uni avec le troisième an- neau du thorax qu’avec le premier, excepté dans l’ordre des Diptères, où les trois an- peaux sont presque confondus en un seul]. C’est le mésothorax qui présente ordinaire- ment le plus grand nombre de pièces élé- mentaires. La première pièce tergale, ou le proscutum, est une petite lame ou partie membraneuse, placée ordinairement dans une position verticale ; on la retrouve sur- tout dans les Coléoptères et les Hémiptères Hétéroptères ; mais dans les autres ordres d’Insectes elle ne se reconnaît pas toujours. La deuxième paire ou le scutum est la plus développée, et se trouve cachée dans les Coléoptéres, les Orthoptères et les Hémi- ptères Hétéroptères, sous la portion posté- rieure et dorsale du premier anneau thora- cique ; on la voit à découvert dans les au- tres ordres d’Insectes, ainsi que dans les Hémiptères Homoptères. La troisiéme pièce ou le scutellum est celle que l’on trouve mentionnée sous le nom d’écusson dans les ouvrages d’Entomologie, et qui se montre à l’extérieur dans beaucoup de Co- léoptères, entre l’origine des premières ai- les (élytres) lorsqu'elles sont fermées. Sa forme et sa grandeur varient beaucoup et servent à distinguer certains genres dans l’ordre des Coléoptères. Dans quelques Hémiptères Homoptéres (Cigales) il n’est pas toujours distinct du scutum , ainsi que dans certains Névroptères (Libellules). En- fin, le postscutellum, ou la quatrième pièce tergale, contribue à former l'aficulation des ailes avec le scutum. Il est presque toujours caché dans le thorax, tantôt se sou- dant avec la pièce voisine et tantôt restant libre. — Le sternum du mésothorax pré- sente dans les Coléoptères des formes très- variées. 1] se soude avec les épisternums et les épimères, et sa partie antérieure est quelquefois creasée d’un sillon pour rece- voir le sternum de l’anneau précédent; XCY quelquefois cette partie s'avance et consti- tue une sorte de pointe ou une saillie de forme variable. Les épisternums occupent la partie antérieure et inférieure du méso- thorax, el les épimères sont situés sur les côtés de cet anneau. Ils sont en rapport par leur partie supérieure avec les para- ptères, petites pièces qui ne paraissent exis- ter qu’au deuxième anneau du thorax, et ne se reconnaissent pas facilement dans les Coléoptères, les Orthoptères ni les Hémi- ptères. Elles s’appuient sur l’épisternum, et remontent jusqu’à la base de l’aile. Ces méê- mes pièces se placent même au-dessus de l'aile, dans les Hyménoptéres et les Lépi- doptères, et sont désignées dansles ouvrages d’Entomologie sous les noms d’ccailles, d’é- paulettes, de ptérygodes, etc. Elles sont moins développées dans le premier de ces ordres que dans le second, où elles recou- vrent quelquefois presque en entier la par tie dorsale du mésothorax. Elles sont alors couvertes de longs poils qui les cachent au premier abord. On ignore quel est leur usage. Enfin, le troisième anneau du thorax ou le métathorax supporte, comme le précédent, une paire d’ailes et une paire de pattes. {1 est fort peu developpé dans les Hémiptéres Homoptères, dans les Hyménoptéres, dans les Lépidoptères et dans les Diptéres; mais il acquiert de grandes dimensions dans les autres ordres d’Insectes, ainsi que dans les Hémiptéres Hétéroptères. Le proscutum, parmi Îles pièces tergales, est très-peu dis- tinct, tandis que le scutum forme la plus grande partie du tergum. Ce scutum est re- couvert, dans les Coléoptères, par le méso- thorax, qui est très-développé; ses côtés fournissent des points d’attache aux secon- des ailes, ce qui permet de le reconnnai- tre. Le scutellum et le postscutellum sont soudés ensemble dans les Coléoptères, et se portent à l’intérieur dans les Hyménopté- res. Dans ce dernier ordre d’Insectes, on prendrait pour ces deux pièces une portion de l’enveloppe extérieure, de forme demi- circulaire, qui se trouve aussi dans les Di- ptères; mais, ainsi que l’a prouvé M. Mac- Leay, cette pièce n’est autre chose que le premier anneau de l’abdomen, qui se soude avec le thorax, et se reconnaît à ses deux stigmates. Les pièces du segment infé- rieur, si l’on en excepte le sternum, ne se reconnaissent que dans les Goléoptères, les Orthoptères et les Névroptères, et les pa- raptères ne se retrouvent pas du tout. Telles sont les parties dont se compose le XCvI thorax des Insectes. On ne peut pas, comme nous avons dit, les reconnaitre toutes dans la même espèce, mais il y en a toujours un certain nombre que l’on peut distinguer. 11 n’en est pas de même dans l’ordre des Di- P'tères, où elles semblent toutesconfondues, et ne sont indiquées que par des inégalités ou saillies de la surface du thorax, ainsi que les trois anneaux thoraciques. Les appendices des arceaux supérieurs du thorax sont Les ailes, qui présentent, comme tous les autres organes, des formes trés-variables, Elles n’existent pas dans tous les ordres d’Insectes, ni même dans toutes les espèces des ordres pourvus d’ailes.Tantôt ces ailes sont au nombre de quatre,et tantôt il n’y en a que deux. Dans le premier cas, le deuxième et le troisième anneau du tho- rax supportent chacun une paire d’ailes; dans le second, elles sont situées le plus or- dinairement sur le deuxième anneau (Di- ptères), et quelquefois seulement, comme dans certains Orthoptéres (Perlamorphes), sur le troisième. Trois ordres d’Insectes sont toujours privés d'ailes; ce sont : les Thysanoures, les Parasites et les Sypho- naptères. Dans les autres ordres, il y a des espèces qui en sont dépourvues; tantôt ce sont les femelles seulement (Lampyres), tantôt les individus neutres ( Fourmis); quelquefois lés ailes de la seconde paire sont rudimentaires (Carabes), ou manquent tout-à-fait, par suite de la soudure des deux premières qui recouvrent le corps (Gib- bium). D’autres Insectes, enfin, qui sont d’abord pourvus d’ailes, les perdent aprés l’accouplement (T'ermites femelles), On nomme ailes antérieures, celles du deuxié- me anneau thoracique, et postérieures, cel- les de l’anneau suivant, à causé de leur po- sition à l’égard de la tête; on les distingue aussi quelquefois par les épithètes de supé- rieures et d’inférieures, parce que dans le repos les premières recouvrent plus ou moins les secondes; les ailes n’existent ja- ais dans les larves d’Insectes, et se mon- trent déja en rudiment dans les nymphes. La nature des ailes varie beaucoup. Ainsi dans la plupart des Insectes, elles sont trans- parentes et membraneuses, tandis que dans les Goléoptères, les ailes antérieures sont de la même consistance que le corps, et forment, par leur réunion, une sorte d’é- ti qui cache l’abäomen et la base du tho- rax, ce qui leur a valu le nom d’élytres. Dans les Lépidoptères, les quatre ailes sont ordinairement revêtues de petites écailles disposces eu séries régulières, et ornées de INTRODUCTION. couleurs tFés-variées ; dans les Orthopié: res eL la plupart des Hémipteres, les ailes antérieures sont plus solides que les autres, et ont presque toujours la même consis- tance que les tégumens du corps, soit dans toute leur étendue, soit dans une partie seulement. Ces ailes ont reçu, à cause de cette disposition, le nom d’hémélytres dans les Hémiptéres. La membrane qui forme les ailes, qu’elle soit ou non encroûtée de substances sôli- des, est double, c’est-à-dire composée de deux feuillets appliqués l’un contre l’autre, et entre lesquels se ramifient des canaux appelés nervures, qui sont des vaisseaux aériens renfermant des trachées qui com- muniquent avec l’intérieur du corps. C’est au moyen de ces trachées que l’air pénètre dans les ailés au moment où l’Insecte passe à l’état parfait, et ces ailes, jusqu’alors peti- tes et plissées où chiflünnées, se distendent etacquièrent toutléur développement. On a nommé céllules la portion de la surface des ailes comprisesentre lesintérsections destra- chées. La forme et lenombre de ces cellules sont extrêmement variables, et servent à dis- tinguer lesgenres dans certains ordres d’In- sectes. C’est au moyen de plusieurs petites piéces articulaires, siluées entre les deux arceaux de chaque anneau du thorax, que les ailes se fixent au thorax. Les membra- nes tégumentaires du corps s'étendent des anneaux du thorax aux ailes, en envelop- pant ces différentes pièces, dont le nombre varie dans les divers ordres d’Insectes, et même d’une paire d’ailes à l’autre. On a donné des noms à ces petites pièces, que M. Audouin désigne d’une manière géné- rale sous le nom d’épidèmes d’articulation, et qui ont été décrites ayec soin par Jurine, par M. Chabrier et par M. Straus. Les ailes de la première paire sont quel- quefois accompagnées à leur origine et en arrière d’un appendice appelé cuilleron, à cause de sa forme voûtée, C’est une surte de petite corbeille membraneuse qui paraît être une dépendance des ailes. Elle existe dans la plupart des Diptères, et on la re- trouve à l’état rudimentaire à Ja face infé- rieure des élytres de quelques Coléoptères (Hydrophile), immédiatement à la base de ces élytres. La partie supérieure des anneaux thora- ciques présente encore dans les Diptères une paire d’appendices appelés balanciers. Ces appendices sont formés d’une petite tige cylindrique terminée par un renfle- ment appelé capitule. Les balanciers sont INTRODUCTION. de longueur variable, suivant les espèces, et se trouvent placés en arrière des ailes, et en apparence sur Je troisième anneau thoracique. Aussi quelques anatomistes, et M. Audouin en particulier, les regardent- ils comme les rudimens de la seconde paire d’ailes; M. Audouin assure même avoir trouvé à la base de ces balanciers de petites pièces analogues à celles qui se trouvent à l’origine des secondes ailes dans les autres Insectes, ou ce qu'il appelle des cpidèemes d’articulation. D’autres auteurs, au con- traire, Latreille et M. Macquart (4) regar- dent les balanciers comme des appendices vésiculeux dépendant des deux trachées postérieures du thorax, et comparables aux valves ou petites pièces qui accompagnent les stigmates de quelques larves d’Insectes aquatiques (Ephémèéres, Gyrins) ou de cel- les qui vivent dans des matières en putré- faction (Musca carnaria, etc.). Suivant M. Macquart, les balanciers ne naissent même pas sur le métathorax, ce qui devrait avoir lieu s'ils représentaient la seconde paire d’ailes, mais bien sur le premier seg- ment qui se soude intimement avec le tho- rax, Comme dans certains Hyménoptères. Quoi qu’il en soil, on ignore l’usage de ces organes, qui sont quelquefois dans un mou- . vement continuel lorsque l’Insecte est en repos. On les a regardés comme servant à maintenir l’Insecte en équilibre , et l’on a cru remarquer que lorsqu'on enlevait un des balanciers. l’animal tourbillonne et fi- nit par tomber, et que si on les coupe tous les deux, il ne peut plus voler; mais d’au- tres auteurs nient le fait. 11 faut donc at- tendre de nouvelles expériences pour se prononcer à cet égard. Enfin le premier anncau du thorax pré- sente aussi dans certains Insectes (Rhipi- ptères), une paire d’appendices que l’on a nommés prébalanciers. Ce sont deux petits organes étroits, allongés , élargis au bout , arqués el plissés en éventail , que certains auteurs regardent comme des élytres, tandis que d’autres, parmi lesquels il faut citer Latreille, les prennent pour les ana- Jlogues des ptérygodes ou paraptères. Quel que soit celui des deux organes auquel on les rapporte, ils n’en constituent pès moins un fait exceptionnel dans la série des In- sectes, dont on ne trouve d’analogues que dans les petits appendices du prothorax de certains Diptères (Psychodes, Sceno- pinus). Dans tous les autres Insectes con- (1) Hist, des Diptères,t. 4, p.9. Ins. I. ACVIT pus, le prothorax ne présente, comme nous l’avons dit, aucun appendice à l’arceau supérieur. Il faut cependant en excepter encore un Coléoptère de la tribu des Lon- gicornes (Acrocinus longimanus), dont les côtés du prothorax supportent une forte épine mobile et qui tourne dans une cavité spéciale, Les appendices des arceaux inférieurs Au thorax sont les pattes, qui s’articulent avec le sternum et les piéces des flancs. Le nombre de ces pattes est toujours de trois paires; c’est le caractére invariable de tous les Insectes. Chacun des trois an- neaux du thorax porte une paire de pattes; mais ces organes ne servent pas toujours exclusivement à la locomotion; ceux de la première paire sont quelquefois employés à la préhension, comme nous l'avons dit ailleurs. On distingue les pattes, d’après leur position, en antérieures, intermédiai- res et postérieures, el chaque patte secom- pose d’articles variables dans leur forme et leur dimension , que l’on désigne par les noms de hanche, de trochanter, de cuisse, de jambe et de tarse. Cette dernière partie seule est composée de plusieurs ar- ticles, au nombre de cinq dans l’état le plus complet de développement, mais quei- quefois aussi au nombre de quatre, de trois et même de deux, soit que plusieurs de ces articles ou un seul soient rudimen- taires, soit qu'ils manquent tout-à-fait. — La hanche est la pièce la plus voisine du corps, et celle à l’aide de laquelle la patte s'articule avec le thorax. Elle est ordinaire- ment fort courte, et le plus souvent de forme globuleuse ou cônique , mais quelquefois aussi, elle s’élargit et semble faire partie du thorax. Enfin, elle est quelquefois armée de pointes ou d’épines.—Le trochanter est un article très-court aussi, qui est plus intimement uni avec la cuisse qu'avec la hanche. Ii prend quelquefois un dévelop- pement remarquable et forme, en dehors de la cuisse, un appendice qui caractérise toute une tribu de Coléoptéres (les Ca- rabiques), mais qui existe aussi dans quel- ques autres Insectes du même ordre, et se termine quelquefois en épine (Nécrophore), ou en pointe bifide (Onitis). — La cuisse est ordinairement la plus longue ct la plus grosse de toutes les pièces de la patte ; elle est souvent armée d’épines sur toute la lon- gueur de son bord inférieur ou interne; sa forme est extrêmement variable, et quelquefois elle est renflée d’une manière remarquable, ce qui caractérise surtout les 7 XCWH! Insectes sauteurs. Dans cerlaines espèces, la cuisse est renflée dans le mâle et ré- duite à ses proportions ordinaires dans la femelle, En général, ce sont les pattes pos- térieures seulement dont les cuisses sont ainsi renflées. — La jambe est ordinaire- ment un peu plus courte et plus grêle que la cuisse, et dans les paitesantérieures et in- termédiaires, elle est presque toujours moins longue que dans les pattes postérieures. Elle prend des formes diverses, tant sousle rap- port de la courbure, que sous celui de la grosseur. Son bord extérieur est quelque- fois crénelé ou denté dans toute sa lon- gueur (Scarabéides),etson extrémité donne attache à des épines mobiles et en nombre variable, que l’on nomme éperons. Dans certains Hyménoptères, la jambe des pattes postérieures est garnie de poils qui servent à recucilir le pollen des fleurs. La jambe est quelquefois, comme la cuisse, différente dans les deux sexes: ainsi elle se montre très-arquée dans les mäles de certaines espèces (Onitis, Scarabés et autres), du moins à la première paire de pattes, et leur sert à saisir le corps de la femelle. Elle offre dans d’autres Insectes (Crabrons), un appendice en forme de bouclier, dont on ignore l’usage et qui ne se trouve point dans la femelle, ni même dans tous les mâles du même genre. — Enfin, le tarse se compose de plusieurs articles placés bout à bout et très-mobiles, que l’on ap- pelle aussi phalanges. On voit que la déno- mination de toutes les pièces dont se com- posent les pattes est empruntée aux mem- bres des animaux vertébrés, On s’est servi avec avantage du nombre d’articles que présentent les tarses pour classer les In- sectes, Ces articles varient beaucoup sous Je rapport de leur dimension, étant surtout grêles et allongés chez les Insectes cou- reurs, et se montant, dans beaucoup de cas, très-élargis chez les màles, et gar- nis de poils nombreux et de divers ap- pendices. Dans les Abeilles, le premier article des tarses de la dernière paire de pattes est très-large, et contribue en même temps que la jambe à la récolte du pol- len. Le dernier article des tarses sup- porte ordinairement deux crochets ou on- gles, qui sont situés sur un support commun que mettent en mouvement les muscles de ja patte. Le support pénètre, à cet effet, dans l’intérieur du dernier article. Ces crochets servent aux Insectes à se cram- donner à différens objets ou à retenir leur proie. Is affectent des Formestrès-variées, INTRODUCTION. et se moñtrent quelquefois développés d’une manière inégale. Les appendices que présentent les articles des tarses à leur face inférieure, tantôt leur permettent de mär- cher sur les surfaces les plus lisses, tantôt servent à les retenir, comme le feraient des crochets, Ces appendices sont appelés brosses, pelottes ou ventouses, suivant leur structure. Les brosses sont formées de poils qui ont quelquefois l'apparence du velours et garnissent la face inférieure de tous les articles ou de quelques-uns seulement, Elles se trouvent tantôt dans les mâles seulement, tantôt dans les deux sexes à la fois. Certains Insectes ( Har- pales) ont, au lieu de poils, des espèces de petites lames disposées en travers sous les tarses des mâles, et qui semblent rem- plir les mêmes usages que les poils. Les pelotes sont des espèces de vésicules membraneuses, de forme variable, qui sont situées à la partie inférieure et centrale des articles des tarses; elles paräissent suscep- tibles de certains mouvemens de contrac- tion et de dilatation, Quelquefois, au lieu de pelotes , le dessous des articles du tarse présente une peau membraneuse et molle à laquelle on donne le nom de sole. Enfin, les ventouses sont des organes destinés à faire le vide, ce qui leur permet d’adhérer aux corps sur lesquels ils s’appliquent, Ce sont de petites cupules, qui peuvent se dilater et se contracter. El'es sont garnies de poils en dedans, et se fixent au tarse par un canal étroit, C’est à l’aide de ces organes que les Mouches peuvent se tenir dans une situation renversée sur le plafond de nos appartemens. On les trouve dans d’autres espèces de Diptères, dans quelques Hémiptères (Scutellères, Pentatomes),dans quelques Hyménopteres (Guépes, Abeil- les), mais surtout dans les mäles de certains Coléoptères (Dytiques), où ils sont placés, au nombre de plusieurs, sous une espèce de bouclier formé par une dilatation considé- rable de plusieurs articles des tarses. 3°. L’abdomen se distingue du thorax, dans les Insectes parfaits, parce qu’il ne supporte pas d’apvendices, si ce n’est Lout au plus à l’extrémité. C’est dans la cavité formée par l'enveloppe abdominale qué sont renfermés presque tous les viscères et la plupart des trachées. L’abdomen fait suite au thorax sans présenter d’étrangle- ment distinct dans la plupart des Insectes, mais beaucoup d'Hyménoptères et de Di- ptères ont à la base de l'abdomen un étran- clement en forme de pédicule, quiest formé INFRODUCTION. par le deuxième et même le troisième an- ueau de cette partie du corps, le premier, ou au moins son arceau supérieur, étant appliqué immédiatement sur le troisième anneau du thorax, dont il cache, comme nous l’avons vu, les deux dernières pièces, On voit en outre, chez quelques Hymé- noptéres, une sorte de ligament membra- neux, attaché d’une part à ce premier seg- ‘ment abdominal devenu thoracique, et de l’autre au pédoneule de labdomen; ce ligament est destiné à produire les mouve- ‘mens d’élévation et d’abaissement de l’ab- domen. Ge ligament est quelquefois logé dans un sillon du thorax. Les Hymé- uoptères qui offrent cette organisation, ne peuvent faire mouvoir la base de leur ab- domen que de haut en bas, et non latéra- lement. Les anneaux dont se compose - l'abdomen sont plus simples que ceux du thorax , et sont formés de deux arceaux que réunit ordinairement une peau plus mince que celle des arceaux eux-mêmes, et dans laquelle s'ouvrent les stigmates. Les arceaux des premiers anneaux sont géné- ralement plus écartés entre eux que ceux des derniers, et l’on w’aperçoit plus de membrane destinée à les réunir. On ad- met, d’une manière théorique, que les anneaux de l’abdomen sont formés d’au- tant de pièces que ceux du thorax, mais que ces pièces sont soudées et confondues entre elles, parce que l'abdomen n’a pas de membres à supporter. Quelques pièces situées sur les côtés des arceaux supérieurs , dans quelques Goléoptères (Staphylins, Hydrophiles), viennent con- firmer cette manière de voir, Tantôt les anneaux de l’abdomen s’articulent entre eux de manière que l’arceau supérieur d’un anneau recouvre celui de Panneau suivant, et les arceaux inférieurs sout sou- dés par le milieu ; tantôt chaque anneau est emboîité dans toutson contour par l’an- neau précédent. Ce dernier mode d’arti- culation, qui est celui des Staphylins et de tous les Hyménoptères, permet à l’ab- domen d’exécuter des mouvemens dans tous les sens, au lieu que dans le premier cas (Orthoptères, Hémiptères et pfesque tous les Coléoptères), les mouvemens de l’abdomen sont bornés, Quelquefois enfin, comme dans beaucoup de Lépidoptéres et de Névroptères, lesanneaux sont appliqués par leurs bords, et n’ont qu’une mobilité peu étendue. Du reste, les deux arceaux de chaque anneau ne sont pastoujours éga- lement développés ; quelquefois l’arceau XCIX inférieur remonte jusque sur les côtés de la partie dorsale de l’Insecte, et forme même une carêne saillante le long de l’ab- domen (Réduves, elc.); quelquefois, au contraire, l’arceau inférieur est le moins développé, comme dans les Sauterelles parmi les Orthoptères, dans les Lépido- ptères et un grand nombre d’'Hyménopté- res. La consistance des anneaux de Pabdo: : men est trés-variable ; les anneaux infé- rieurs sont souvent plus durs que les supé- rieurs, surtout dans les espèces dont les ailes supérieuressont solides et forment un organe protecteur. Quant au nombre ap- parent des anneaux de l’abdomen, il est très-variable ; mais nous avons vu plus haut, en parlant des organes de ]a génération, que les anneaux qui semblent manquer se trou- vent transformés en appendices de la géné- ration. En théorie, le nombre des anneaux de l'abdomen est de neuf, à en juger par ce qu’on voit dans les larves, où ces anneaux se présentent au complet. Le nombre ap: perent des anneaux de l’abdomen n’est pas toujours le même dans les deux sexes d’une même espèce ; il n’est pas non plus le même en dessus qu’en dessous dans tous les Insectes , à cause des transformations que peuvent subir, non-seulement les an- neaux entiers, mais même la partie supé- rieure ou la partie inférieure seule d’un anneau, Les appendices que présente quelquefois l’abdomen sont situés, comme nous l’avons dit, à son extrémité. Ce sont ou des filets grêles et très-longs, au nombre de deux ou de trois (Ephéméres), ou d’autres filets plus courts et pius épais (Perles), au nombre de deux ou de quatre, ou des sortes de pinces plus ou moins longues et de forme difré- rente selon le sexe (For/icules), ou bien un appendice fourchu (Podures),replié sous le ventre pendant le repos, et se redressant lorsque l’Insecte veut sauter. Dans le seul ordre des Thysanoures, on trouve en outre des appendices latéraux qui dépendent des arceaux inférieurs de l'abdomen. Ainsi les Mackiles présentent de chaque côté, à l’ar- ceau inférieur de neuf des premiers an- neaux, une lame ou feuillet membraneux qui s'applique sur l’arceau. Ghaque lame, à l’exception des deux premières, est gar- nie en arriére d’an petit appendice articulé et mobile, de forme cylindrique, qui res- semble aux quatre pattes postérieures des mêmes Insectes. Voilà donc des pattes a l'abdomen, comme dans les Crustacés. Les Lépismes n’ont que deux paires de ces ap- c INTRODUCTION, pendices , aitachées au huitième et au neu- vième anneau ; ils ne sont pasaplatis comme dans les Machiles, mais bien de forme cy- lindrique. Quant à l’appendice terminal des Podures mentionné plus haut, il est fixé à l'arceau inférieur de l’avant-dernier an- peau. et se compose d’une tige flexible, qui se bifurque, et dont les deux branches sont amincies vers le bout et susceptibles de mouvemens variés. On le regarde comme formé par la réunion de deux appendices ‘latéraux du segment inférieur. Au con- taire, les filets qui terminent l'abdomen des Lépismes ct des Machiles sont regardés comme des appendices du segment supé- rieur de l’un des anneaux, à cause de leur position sur le dernier arceau dorsal, Il en est de même de ceux des Ephéméeres, des Phryganes, etc. Dans les Blattes, qui ont quatre appendices au bout du ventre, deux de ces appendices appartiennent à l’arceau supérieur, et les autres à l’arceau inférieur. Quelquefvis, cependant, il n’est pas facile de déterminer à quel arceau appartiennent certains appendices, tels que ceux des For- pre et quelques autres, qui sont au nom- re de deux, et situés entre les deux ar- ceaux du dernier auneau de l'abdomen. Les muscles des Insectes sont composés de fibres qui ne sont pas réunies en fais- ceaux comme dans les animaux vertébrés; on peut les isoler facilement après l’immer- sion dans l’alcool, qui leur donne de la consistance ; inais à l’état frais leur forme est assez dificile à reconnaître. Suivant M. Straus, il y a des muscles formés de fibres isolées et distinctement articulées ; d’autres, au contraire, composées de colon- nes prismatiques, non articulées et parallé- les : cependant ces derniers se réduisent également à des fibres articulées. Les mus- cles qui ont leurs points d’attache sur l’en- veloppe solide elle-même, sont cylindri- ques ou prismatiques, et partout d'une épaisseur uniforme, tandis que les muscles qui se fixent au moyen de tendons (apodc- mes), sont de forme variable. Ces tendons ne sont pas regardés par M. Straus comme de simples prolongemens de l'enveloppe solide ; ils en diffèrent par l’absence d’epi- derme, et parce qu’ils ne renferment que fort peu de matière colorante. Ils sont d’ail- leurs formés de fibres rayonnantes, et non pas de feuillets superposés comme l’enve- loppe extérieure. Les muscles de La téte sont au nombre de quatre paires principales dans les Insectes qui ont la tête engagée dans le prothorax, tels que fes Coléoptères; savoir : une paire de muscles extenseurs en dessus, une paire de fléchisseurs en dessous, une troisième paire plus faible que la dernière, et qui fait exécuter les mêmes mouvemens à Ja tête; enfin, une quatrième paire de muscles la- téraux dont le jeu simultané fait rentrer la tête dans le prothorax, et dont le jeu alter- natif la porte de l’un ou de l’autre côté. Dans les Insectes qui ont la tête dégagée du prothorax, comme les Hyménoptéres, ces muscles sont réduits à l’état de rudimens. Outre les muscles déjà nommés, chaque ap- pendice de la tête a les siens. Ainsi, dans les Coléoptères, les mandibules ont un muscle extenseur et un fléchisseur ; les mâ- choires ont un grand nombre de muscles, à cause des différentes pièces dont elles sont formées et des palpes qu’elles supportent ; le labre n’a qu’un muscle destiné à lui faire exécuter des mouvemens peu étendus d’a- vant en arrière; la lèvre inférieure a qua- tre muscles, deux pour le menton et deux pour la languette ; les palpes labiaux ont en outre leurs muscles propres comme les maxillaires; enfin, les antennes ont trois muscles : un extérieur, un fléchisseur et un élévateur, sans compter les petits muscles de chacun des articles, qui sont étendus d’un de ces articles à l’autre. Dans les In- sectes suceurs, les muscles de la tête sont moins nombreux que dans les Insectes broyeurs, à cause de la modification des pièces de leur bouche. Les muscles du thorax sont les plus vo- lumineux de tout le corps; les uns ont pour usage de maintenir en place les trois an- neaux thoraciques, et les autres mettent en mouvement les pattes et les ailes. Quand le prothorax est libre, comme dans les Co- léoptères, les principales masses musculai- res sont situées dans le mésothorax ; lesmus- cles du prothorax sont bien développés, et au nombre de quatre paires, qui sont at- tachées, par une de leurs extrémités, dans le mésothorax. Ce dernier anneau, ou ce mé- sothorax, a trois paires de muscles plus fai- bles que ceux du prothorax, et qui concou- rent en partie aux mouvemens des ailes. Enfin, le métathorax renferme aussi trois paires principales de muscles destinées en partie à faire mouvoir les ailes postérieu- res. La paire la plus volumineuse sert à abaisser ces organes; la deuxième les ra- mène en arrière. et la troisième sert à les élever, Dans les Insectes dont le prothorax n’est pas détaché des deux autres anneaux, les muscies sont tous concentrés dans le mé- INTRODUCTION. ci sothorax, qui est alors Panneau le plus dé- veloppé. Indépendamment de ces muscles du thorax qui agissent sur les ailes en di- minuant ou en dilatant la cavité thoraci- que, il y en a d’autres qui agissent immé- diatement sur ces organes. Ainsi les ailes ont chacune deux extenseurs et un fléchis- seur unique, Quant aux muscles des pattes, ils sont plus nombreux que ceux des ailes, à cause de leur mobilité et du nombre des articles dont ces pattes se composent. C’est la hanche qui en recoit le plus grand nom- bre, surtout lorsqu’elle est globuleuse et destinée à se mouvoir dans différens sens. Les muscles du trochanter sont insérés dans la hanche. Ceux de la cuisse s’atta- chent d’une part à la jambe et de l’autre au trochanter, et ainsi de suite jusqu'aux tarses, dont les articles sont mis en mouve- ment par des muscles qui s’attachent à cha- que article au moyen d’un tendon. Les muscles de l'abdomen sont plus sim- ples que ceux des autres parties du corps, à cause de la simplicité des anneaux dont ils se composent et de l’absence d’appendices. Ge sont de simples bandelettes larges, min- ces et dépourvues de tendons. L’abdomen renferme en outre quelques muscles parti- culiers qui serendent aux différens viscè- res. Quand l’abdomen est sessile, c’est-à- dire sans pédoncule, sa réunion avec le thorax se fait au moyen de quatre. muscles qui se rendent du bord postérieur du mé- tathorax au bord antérieur du premier an- neau de l’abdomen. Ces muscles sont situés l’un en haut, l’autre en bas, et les deux au- tres sur les côtés. Dans le cas où l’abdomen est pétiolé, ces quatre muscles se réduisent à un seul. Les muscles des anncaux de l’ab- domen forment deux larges bandes, l’une dorsale, l’autre ventrale, qui s’étendent d’une extrémité de l’abdomen à l’autre, et se divisent en bandes ou faisceaux plus pe- tits, qui réunissent les anneaux entre eux. Quand les segmens de l’abdomen viennent à se souder, comme dans certains Coléo- ptères, les muscles sont alors rudimentaires, 11 existe en outre des muscles qui se ren- dent des segmens du dos aux segmens du ventre en traversant l’abdomen, dans les Insectes chez lesquels l’abdomen se dilate etse contractependant la respiration (Saute- relles). Enfin, les deux arceaux quiforment le dernier anneau de l'abdomen ont des mus- cles propres, situés sur l’anneau précédent. Telle est la disposition générale des mus- cles dans les Insectes parfaits; voyons com- ment elle se présente dans les larves. Les muscles des larves, dans les Insectes à métamorphose incomplète, ne diffèreut pas essentiellement de ce qu’ils sont dans les Insectes parfaits, si ce n’est que les mus- cles des ailes sont aussi peu développés que les organes eux-mêmes. La même chose ne peut avoir lieu dans les larves des Insectes à métamorphose complète, parce qu’elles différent beaucoup trop de ce qu’elles se- ront à l’état parfait. Les muscles de la tête et des pièces de la bouche ne diffèrent pas beaucoup das ces larves, des mêmes muscles dans les In- sectes parfaits, sauf le développement, qui est moins considérable. Ceux qui unissent la tête à l’anneau suivant sont en nombre moins considérable que dans l’Insecte par- fait; mais au lieu d’être simples, ils sont partagés en plusieurs couches superposées ; la couche la plus mince de la peau est la continuation des muscles qui s'étendent dans le reste du corps. Tous les autres an- peaux ayant une structure uaiforme, les muscles qui les unissent sont disposés comme dans l’abdomen des Insectes par- faits ; seulement ils sont plus compliqués, à cause de Ja mollesse de l’enveloppe et des mouvemens plus variés qu’elle exécute. Ces muscles sont partagés en couches dont les fibres sont droites dans les uns et obli- ques dans les autres. Quelques fibres se por- tent obliquement de l’arceau inférieur des anneaux vers l’arceau supérieur des an- neaux voisins. Dans les larves pourvues de pattes, il y a nécessairement des muscles pour les mouvoir, ce qui complique le sys- tème musculaire dont nous venons de par- ler. Ces muscles, qui correspondent à ceux que présente l’Insecte parfait, ne semblent pas Cependant être ceux quise montrent aprés la dernière métamorphose; c’est du moins ce qui résulte des observations de M. Pictet, au sujet d’une nymphe de Phrygane. On n’a pas suivi, d’ailleurs, les transformations du système musculaire pendant la durée des métamorphoses que subisssent les Insectes. Dans certai- nes larves, telles que celles des Lépi- doptères, l’abdomen supporte des fausses pattes, appelées aussi pattes membraneu- ses, qui disparaissent avec l’état de larve ou de chenilie. Ces fausses pattes sont mi- ses en mouvement par trois muscles : l’un antériéur, l’autre postérieur et le dernier central. Les deux premieis partent des bords latéraux du segment auquel appar- tient la patte. Le dernier naît un peu plus haut que les précédens et s’amincit peu à cu INTRODUCTION® pea, pour aller aboutir au fond de l'espèce d’entonnoir formé par la patte. Les muscles des Insectes sont capables de très-grands efforts, ce qui est en rapport avec la respiration de ces animaux. On sait, en eflet, que plus Ja respiration est déve. loppée, plus est grande la force musculaire. De même que dans les animaux vertébrés, il y a des muscles soumis à l'empire de la volonté, et d’autres qui n’ysont pas soumis; mais ils sont tous sous l'influence immé- diate du système nerveux. L’électricité peut remplacer pour un temps cette influence, comme dans les animaux vertébrés. Cet agent physique agit diversement sur les In- sectes vivans, Ainsi, suivant M. Straus, des Chenillesse sont à peine montrées sensibles à des commotions éjectriques qui auraient suffi pour renverser un homme; et des Hannetons , soumis à la même expérience, ont été d’abord comme étourdis, mais on! repris leurs mouvemens au bout de quet- ques instans. Des expériences faites par d’autres observateurs, sur des Diptères et des Lépidoptères, ont fait voir que l’élec- tricité agit diversement, suivant la partie du corps à laquelle on l’applique. Ainsi, la décharge électrique causerait la mort lors- qu’elle passe par le thorax et qu’elle se rend de la tête à l'abdomen, tandis que cela n’aurait pas lieu quand elle traverse seulement la tête. Les divers modes de locomotion des In- sectes sont: la marche, qui est le mode le plus ordinaire, le saut, le vol et la nage. Ges animaux exécutent, en outre, des mou- vemens lrès-variés dans les différentes pha- ses de leur existence. La marche varie beaucoup sous le rap- port de la vitesse. Dans le cas le plus simple, elle n’est qu’une suite de mouvemens de reptation analogue à celle desserpens. Elle a lieu sans l’aide d’aucun membre, par la seule contraction desanneaux du corps. Quelque- fois la marche est facilitée par les mandibu- les, qui se fixent sur Je plan de position, et permettent à l’insecte d’amener en avant le reste du corps. C’est le mode de locomotion de certaines larves de Diptéres, dont quel- ques-unes sont pourvues de soies ou de poils épineux, qui facilitent la progression. Dans les Ghenilles, qui sont pourvues de pattes assez nombreuses, la rapidité de la marche n’est pas en rapport avec le nombre des pattes. Quelques-unes, nommées arpen- teuses, ont les pattes abdominales trés- éloignées des pattes thoraciques, et mar- chent plus rapidement que les autres, en portant successivement les premières contre les dernières, et en élendant ensuite brus- quement leur corps. 11 y a des Chenilles qui marchent à reculons avec autant de vi- tesse qu’en avant; mais ce mode de pro- gression n’est pas le plus ordivaire : elles ne l’emploient que pour échapper à quel- que danger. En général, dans les Insectes pourvus de pattes, on trouve tous les de- grés possibles de vitesse, depuis la marche la plus lente jusqu’à la plus agile. Le saut, ou le deuxième mode de loco- motion des Insectes, s’exécute de trois ma- hières différentes, soit par un mouvement général du corps, soit à l’aide des pattes postérieures, soit eufin par des organes par- ticuliers. Le premier cas s’observe dans certaines larves qui courbent leur corps en arc et le détendent subitement, de manière que, les deux extrémités venant frapper le plan de position, le corps s’élève plus ou moins haut. Le deuxième cas est plus fré- quent que les deux autres: les diverses pié- ces des pattes postérieures étant repliées d’abord l’une sur l’autre, leur distension subite porte le corps en l’air avec une force variable en raison de la force musculaire et de ia longueur des leviers que forment les différentes parties de la patte, \ ’est surtout dans ce mode de locomotion que les In- sectes font preuve d’une grande force mus- culaire. Quelquefois le saut s'exécute à l’aide d’autres organes que les pattes ; c’est ce qui a lieu dans les Podures, dont nous avons décrit plus haut l’organe du saut, et dans les Z'aupins. Ges derniers Insectes ont les pattes fort courtes, et lorsqu'ils sont renversés sur le dos, ils ne pourraient se relever. C’est alors qu’ils sautent pour se remettre sur leurs pattes, à l’aide d’un mé- canisme tout particulier. Le sternum de leur mésothorax est creusé d’une cavité pro- fonde dans laquelle est reçue une saillie du sternum de leur prothorax. Quand ils sont couchés sur le dos, ils relèvent la partie moyenne de leur corps de façon à décrire un arc dont les extrémités posent sur le sol, et par un mouvement subit, ils raméènent leur corps contre le plan de position et setrou- vent élevés en l’air. Il est surtout remarqua- ble que le choc n’ayant pas lieu dans le cen- tre de gravité du corps, mais bien enayant, à cause de la position du point d’inflexion, ce choc agit avec plus d’intensité sur la partie antérieure du corps, €t l'animal se retourne sur lui-même pendant le saut. [1 retombe alors sur ses payles et se cramponne à l'aide des crochets de ses tarses, La saillie ster- INTRODUCTION. nale a pour usage de régulariser les mou- vemens du saut en entrant dans la cavité destinée à la recevoir, et n’en est pas, comme on l’a cru d’abord, un instrument essentiel; c’est la contraction musculaire qui est l'agent immédiat de ce mode de locomotion. La nage, ou le troisième mode de loco- motion des Insectes, s'exécute soit par les mouvemens du corps entier, soit à l’aide de quelques organes spéciaux, soit enfin au moyen de leurs pattes de derrière. Les espèces qui nagent par le premier de ces moyens, sont les larves des Cousins, parmi les Diptères, et de quelques Libellulines (Agrions), parmi les Névroptères. D’autres larves ( Phryganes ) se servent pour nager des branchies qu’elles ont sur les côtés du corps, tandis que celui ci n’exécute que de faibles mouvemens. D’autres enfin, telles que les larves des Libellules proprement dites, s’avancent par saccades au moyen de Veau qu’elles introduisent par l’ouverture anale dans leur abdomen et qu’elles en chas- sent ensuite avec force. Les autres Insectes nageurs se dirigent au moyen de leurs pattes postérieures qui sont élargies en espèce de rames. Ils sont peu nombreux et ne se trou- vent que dans les deux ordres de Coléopté- res ( Hydrocanthares et Hydrophiliens), et d’Hémiptères (Notonectes, Naucores). Les Hémiptères nageurs ont la singulière habi- tude de nager sur le dos. Il y a d’autres In- sectes qui vivent dans l’eau, mais ils ne nagent pas et se servent du mode contraire de locomotion (la marche) pour s’y dépla- cer. Quelques-uns même , plus légers que l’eau , sont obligés de s’attacher à quelque plante ou à tout autre objet, pour ne pas remonter à Ja surface. Eulin le vol , ou le dernier mode de lo- Cyr comotion des Insectes. s'exécute au moyen des ailes par les mouvemnens alternatifs d’e- lévation et d’abaissement de ces organes. Ces mouvemens n’ont pas lieu dans un plan vertical, à cause de Ja résistance de l'air, mais dans un plan oblique ; ils résultent du jeu alternatif des muscles du thorax qui entrent en exercice, La respiration devient plus active dans le thorax pendant le vol, et cesse au contraire, dans l’abdomen, comme si toute l’énergie vitale devait se porter alors sur les organes du vol. Les paites et l’abdomen affectent alors des po- silions variées, suivant les espèces, et qui doivent être en rapport avec la position du centre de gravité du corps. La force et la rapidité du vol dépendent d’un concours de circonstances qui varient avec les espèces, en raison de la grandeur et de la position des organes du vol, de l'énergie musculaire et de la consistance même des ailes. Ainsi, dans les Coléoptères, le vol est nécessai- rement moins facile que dans les Hymé- noptères , à cause de l’épaisseur des ailes de la première paire, qui sent devenues des élytres. La force musculaire que déploient certaines espèces doit être prodigieuse, si l’on en juge par les voyages qu’exécutent certains Orthoptères (Criquets), et par la distance à laquelle on les rencontre quel- quefois en mer. Ces Insectes ont sur les autres l’avantage de pouvoir s'élever en Pair avec leurs longues pattes de derrière avant de prendre le vol, tandis que les au- tres Insectes sont obligés de se placer sur un lieu élevé. Il y a cependant ue grand nombre d’espèces dont les ailes sont assez petites pour leur permettre de s’élever im- médiatement en l'air lorsqu'elles sont pla- cées sur le sol, ARTICLE TROISIÈME. DE LA PHONATION OU PRODUCTION DES SONS. La phonation est la faculté que pos- sèdent les animaux de produire des sons. Dans les animaux vertébrés, les sons se forment à l'entrée du canal qui sert à faire pénétrer l'air dans la cavité respiratoire, c'est-à-dire dans Je larynx. Il n’en est pas toujours de même dans les Insectes, qui seuls, parmi les animaux articulés, font entendre des sons. Les sons produits par les Insectes sont de trois sortes :,4° ou le résultat du frottement mécanique de quel- ques parties du corps les unes contre les CIV autres, Ou contre des corps étrangers; 2° ou bien ils sont occasionnés par le pas- sage de l’air au travers des organes respi- ratoires pendant l’action du vol, ce qui pro- duit le bourdonnement ; 3° ou bien, enfin, ils sout produits par des organes spéciaux. Les sons de la première espèce appar- tiennent à certaines espèces de Coléo- ptères et d’Orthoptéres, Les uns sont dus au frottement des cuisses ou des jambes postérieures contre le bord des ailes supé- rieures pendant le repos ; d'autres, ce qui est le cas le plus fréquent, résultent du frottement des derniers arceaux supérieurs de l’abdomen contre les élytres: à cel effet, les arceaux sont couverts de stries trans- versales très-fines et très-serrées; d’autres, enfin, sont dus au frottement du pédon- cule ou de la portion antérieure du méso- thorax contre la partie interne du prothorax dans lequel il est reçu. Dans ce cas, le pé- doncule du mésothorax est couvert égale- ment de stries ou rides transversales. Le premier cas s’observe dans certaines Cicin- délètes (Megacephala, Euprosopus, Oxy- cheila) , et quelques Hétéroméres mélaso- mes parmi les Coléoptères et dans les Cri- quets, parmi les Orthoptères. Le deuxième cas est celui des Trox, des Nécrophores, du Palobius Ilermanni et de la plupart des Scarabéides. Enfin le troisième cases! celui de presque toas les Coléoptères longicornes et de quelques Chrysomélines (Lema, Do- nacia, Hispa, etc. Les sons qui résultent du frottement de quelques parties du corps contre un corps étranger sont plus rares que les précédens. Tel est le bruit produit par le Moluris striata, dont la femelle. sur le témoignage d'Olivier , appelle le mâle, en frottant contre les corps durs une saillie granuleuse de la partie inférieure du der- nier anneau de l’abdomen. Tel est encore le bruit que produisent de petits Coléo- ptères de nos pays (Anobies), vulgairement appelés Vrillettes, en frappant à plusieurs reprises avec leurs mandibules le bois des cloisons ou des poutres de nos apparte- mens. Les sons de la deuxième espèce, ou ceux qui constituent le bourdonnement, sont produits spécialement par les Hyménoptè- res, les Diptères et les Coléoptères. On a cru pendant long-lemps qu’ils étaient dus aux vibrations de l’air pendant le vol ; mais on sait aujourd’hui que leur cause existe dans Ja sortie de l'air qui s'échappe des stigmates du thorax par suite de mouve- meps violens, On peut en eflet retrancher INTRODUCTION, # les organes du vol sans que les sons cessent pour cela de se faire entendre ; mais les sons se trouvent modifiés, suivant qu’on en- léve une plus ou moivs grande partie des ailes. Les sons deviennent alors de plus en plus aigus, et s’affaiblissent beaucoup lors- qu’on ne laisse qu’une petite porlion des organes du vol. Si au contraire , on bou- che les stigmates avec de la gomme ou quelque autre substance analogue, le bour- donnement cesse aussilôt. L’air chassé des stigmates par la contraction des muscles du thorax est donc la cause première du phé- nomène de la production des sons, et l’on concoit que les sons deviennent plus aigus à mesure que l’on raccourcit les ailes, qui exécutent alors un plus grand nombre de vibrations dans un temps donné, sous l’in- fluence constante des muscles du thorax. On conçoit aussi que les lèvres diverse- ment modifiés des stigmates thoraciques vi- brent d’une manière différente en raison de la quantité d’air qui se trouve chassée du thorax ; mais ces lèvres ne sont pas essen- tielles à la production des sons. Ce mode de phonation des Insectes est le seul qui soit analogue à la voix des animaux vertébrés, puisqu'il est dû, comme chez ces derniers, à l’action de l'air sur les conduits de la respiration. Les sons de la troisième espèce sont dus, comme nous l’avons dit, à l’action de cer- tains organes, 1ls sont produits par les mà- les de quelques Insectes appartenant aux deux seuls ordres des Hémiptères et des Orthoptères, et ont pour objet d'appeler la femelle. Les plus compliqués et les plus parfaits de ces organes sont ceux des Ciga- les. Ils consistent principalement en une membrane sèche et plissée, convexe au côté extérieur, et située de chaque côté du pre- mier anneau de l'abdomen, derrière le stigmate de ces anneaux. La membrane plissée est renfermée dans une cavité spé- ciale, qui s'ouvre à la face inférieure de l'abdomen. Le son est produit par les mouvemens alternatifs qu’exécute la mem- brane sous l'influence d’un muscle situé sur son côté concave, et attaché par l’autre extrémité à un appendice du deuxième segment de l'abdomen. En se contractant, ce muscle tend la membrane, et la rend concave au dehors ; puis, en se relevant, il lui laisse reprendre son état primitif. Le volume du son est augmenté par deux gros- ses trachées vésiculeuses de l'abdomen, qui sont en rapport avec la membrane. I] existe cn outre des organes ou parties annexes INTRODUCTION, Du Cv qui servent à modifier le son ; ce sont deux autres membranes fortement tendues au- dessus de cavités particulières du premier anneau abdominal, et le tout est protégé et recouvert par deux opercules de la même consistance que les tégumens du corps. Ces opercules sont des prolongemens du mé- tathorax. Les femelles n’ont que ces oper- cules et les espaces fermés par une mem- brane, qui sont situés au-dessus, mais il leur manque la membrane qui produit le son. Les organes sonores des Orthoptères sont assez variés. Dans les Criquets, ils ressemblent un peu à ceux des Cigales, et sont situés de la même maniére. Ce sont deux cavités libres et recouvertes en par- tie par un opercule de forme triangulaire, qui sont fermées par une membrane très- mince et plissée, que fait vibrer un muscle grêle, etune trachée vésiculeuse, placée au- dessous d’elles, amplifie les sons. Cet ap- pareil existe simultanément dans quelques espèces, avec celui que forment les cuisses postérieures, qui sont armées d’épines ou de lignes élevées destinées à produire du bruit par leur frottement contre les ailes supérieures. Quelques-uns de ces Insectes ont donc la propriété de faire entendre des sons de deux manières différentes; mais d’au- tres (Tetrix) sont dépourvus des cavités abdominales, et ne produisent les sons qu’à l’aide de leurs pattes et de leurs élytres. Du reste, dans les Criquets, ainsi que dans les Tétrix, la propriété d'émettre des sons appartient aux deux sexes. Dans les Grillons , vulgairement connus sous le nom de cri-cri, l’organe sonore est une portion de la base des ailes supérieures, plus mince que le reste, luisante, et dont les côtes ou nervures sont beaucoup plus fortes. Ces deux portions se trouvent situées l’une au- dessus de l’autre quand les ailes sont au re- pos, et le bruit est produit par le frottement des deux ailes qui se soulèvent, à cet effet, de manière à faire un angle avec le corps. Les cellules formées par les nervures des ailes sur la portion transparente de leur base sont plus grandes, et les nervures elles- mêmes sont plus fortes dans les mâles que dans les femelles, Suivant M. Burmeister, les organes sonores de ces Insectes ne se- raient destinés qu’à renforcer le son pro- duit par l’air qui s'échappe du thorax, et qui, rencontrant le bord replié des élytres, remonterait ainsi jusqu'aux organes 50- nores. Des organes analogues existent encore dans les Sauterelles et dans les Cour- tilières: mais le son produit par ces In- sectes, et surtout par les derniers, est beau- coup plus faible que celui des Grillons. 11 existe un dernier mode de phonation, quoique l’organe qui lui donne lieu soit encore inconnu ; c’est celui du Sphinx Atropos, ou vulgairement dit Papillon a tête de mort. Get insecte fait entendre un cri assez fort et assez aigu , dont on n’a pu encore expliquer la cause et que l’on a en vain attribué au frottement de quel- ques parties du corps entre elles. 11 paraît probable, et nos propres observations nous conduisent à le penser, que ce bruit est produit dans la tête, et dès lors il ne pour- rait provenir que de l’air qui s’échapperait de la trompe. Mais comment l’air en serait- il expulsé? Jusqu’ici toutes les recherches faites à ce sujet ont été impuissantes , et Ja cause du bruit produit par cet insecte est encore une question à résoudre. $ à là nds Aluus on Dore en) a a D ddr 2rumoif [4 LE si tel, & vs 29 & * 4 at ju hALe D: inlas ea Fa 2 eiù 5 ebDeg À Le y LS 00 1 RIT RETETT NER ENT à SE AU nuls ,giq mes 19 ral +96 pa pu Saup 19 ques ef navpilgze 91019 uq ! "op 4 memetionl us sodigis mise do n Horse nn “A +0p ra % mopé lbmo! #4 it es do" Ring és: } sh 20 Hero es Mine 44 Wait rénquog tal ENTRE LE Lena dpquis Le: ASTON CH TOOTE 1 baluden | K , EE TT ph dogme 43 6 URSS Bin: 14% wir DURS TER ENE 44809 De UE swrréahe up Dan, vua BALE: Pot 144 ts 4 Sn 1 1 r e Le crée g 14 til carori è ÿ ' ; C4 € 3 1 als 2) L à « [LAR LES a! PEL ET va fréverer Es pe: : n° Reel ie ! tre «he vs De MED do bos abus: Ar wOr de La Pad} me «>. : CM (Ni Ch RSS in uonvement. 1: + . Let 1 fut es llyoné i Frs Mbté «y at Les € Menptèces. 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L’Insecte peut se définir de la manière suivante : Animal articulé , composé de segmens réunis de manière & former une tête, un tronc et un abdomen ; le tronc portant six pattes ; éprouvant des métamorphoses ; tête munie d'antennes et de palpes; bouche composée de pièces qui, par les modifica- tions qu’elles éprouvent, sont tantôt pro- pres a la mastication, et tantôt a lasuccion. Les Insectesnousapparaissent, aux diffé- rentes époques de leur vie, sous quatre formes différentes: celle d'œuf, de larve, de nymphe, etenfin d’insecte parfait. La forme, le volume, la couleur et la consistance des œufs sont variables ; la cha- leur seule de l’atmosphère les fait éclore. Les larves qui naissent de ces œufs sont com- posées de 42 ou de 13 segmens annulaires distincts ; quelquefois elles sont apodes, le plus souvent elles ont 6 pattes assez petites et attachées non loin de la tête aux trois premiers segmens : de chaque côté neuf stigmates destinés à introduire dans les tra- chées l'air nécessaire à la vie : la plupart de ces larves portent de très-courtes antennes fort différentes de celles que doit avoir l’in- secte parfait. Elles n’ont pas d’yeux, ou du moins ils sont cachés sous plusieurs enve- Joppes qui ne permettent pas à l’insecte d’en faire usage. C’est à l’état de larve seulement que les Insectes croissent et grandissent : sa durée est beaucoup plus longue que celle de l’in- secte parfait. Elle varie suivant les genres de l’abondance de la nourriture et l’élé- vation de la température. En général; les larves qui se nourrissent de feuilles ne res- tent guère plus d’un mois dans cet état; celles au contraire qui vivent de bois ou de racines des plantes y demeurent deux ou trois ans et même plus. Dans les pays froids ou tempérés les Insectes passent sou- Insectes. 1. vent l'hiver sous l’une de leurs trois pre- micres formes d’œuf, de larveet denymphe. Les larves se dépouillent plusieurs fois avant de se transformer en nymphes; leur peau se fend dans sa longueur sur le dos, et la larve dégage peu à peu chacune de ses parties de leur vieille enveloppe. Elle se prépare, par un jeûne plus oumoins long, à ces divers changemens, et ne reprend quelque nourriture qu'après l’opération en- tiérement achevée. On donne à ce chan- gement de peau le nom de mue. Les larves sont généralement très-vo- races, surtout après leurs changemens de peau, et leur bouche est armée d’instru- mens analogues à leur manière de vivre. Celles qui se nourrissent de matières ani- males sécrètent par leur bouche une liqueur propre à ramollir ces matières ou à hâter leur décomposition ; on observe le même fait pour les larves qui vivent dans les bois. Lesnymphes des Coléoptères neprennent aucune nourriture et ne peuvent changer de place ; une mince pellicule blanchâtre recouvre et tient comme emmaillotées toutes les parties de l’insecte parfait. Sou- vent lanympheest enfermée dansune coque construite par la larve, soit avec une sorte de soie qu’elle tire de son corps, soit avec différentes matières collées ensemble par une liqueur gluante sécrétée par elle. La durée de l’état de nymphe varie beaucoup selon les circonstances, les temps et les lieux ; mais elle est en général beaucoup plus courte que celle de l’état de larve dans les Insectes dits à métamorphoses in- complètes, les Hémipteres, Orthopteres. Lanympbe ne diffère généralement de l’in- secte parfait que par l'absence des ailes, Dégagés de cette dernière forme, les In- | sectes jouissent enfin de tout le développe- ment dont ils sont susceptibles. C’est alors qu’ils pourvoient à la reproduction de leur espèce avec un soin tout particulier, et quel- quefois avec une patience et une adresse merveilleuses. On distingue dans les Insectes parvenus à l’état d’insecte parfait trois parties prin- cipales : la tête, le thorax et l'abdomen. A ces diverses parties il faut joindre les ap- pendices ou membres, A » 22 Nous allons parcourir rapidement ces di- verses parties, examiner les principales pièces dont elles se composent, en les con- sidérant sous le rapport zoologique. La tête porte les parties de la bouche dont l'étude sert de base à la classification des Insectes. La bouche de ces animaux se compose de deux lévres, du menton, de la lan- guette, des mâchoires» des mandibules et des palpes. La lèvre inférieure est une petite pièce mobile de forme et de consistance varia- bles ; elle termine la bouche en dessus. La lèvre supérieure , ou labre, est une piècemobile et souvent transversale, placée au côté supérieur de Ja tête. Le menton est une pièce en forme de bouclier, de consistance coriace on cornée, que recouvre en grande partie la lèvre. La languette est membraneuse et com- posée de deux pièces mobiles; elle se lie à la lèvre. ” Les mâchoires, placées entre les mandi- bules et la lèvre, ont la faculté de se mou- “voir latéralement; elles varient beaucoup pour la forme et la consistance. Les mandibules ‘ont le même mouve- ment latéral que les mâchoires, mais elles recouvrent celles-ci et ont ordinairement un développement beaucoup plus grand. Les palpes, nommés aussi antennules par les anciens auteurs, sont au nombre de quatre dans la plupart des Insectes ; deux sont placés sur Ja partie dorsale des mâchoires, et les deux autres au côté in- terne et supérieur de Ja lèvre. Les pre- miers sont appelés palpes maxillaires et sont composés de trois où quatre articles. Les seconds, nommés palpes labiaux , sont généralement composés d’un article de moins que les précédens. Sous le rapport du nombre des palpes, les Coléoptéres car- passiers font seuls exception, et ont six pal- pes, dont quatre maxillaires. La bouche, telle que nous venons de la décrire, est telle que nous la présentent les Insectes broyeurs, tels que les Coléop- téres, Orthoptéres, etc. Chez les espèces destinées à sucer les liquides tirés du règne végétal, ces diverses parties sont modifiées de manière à former un tube ou sucoir , telle est la trompe du papillon, celle de la mouche, etc. Nous examinerons ces diverses modifi- cations en traitant en particulier de chacun des ordres d’Insectes suceurs. La tête porte aussi d’autres pièces qu'il > INSECTES.) * » Là *. est aussi ile d'indiquer ici : ce sont d’a- bord deux longs filets que l’on nomme vul- gairement cornes, et dont lenom veritable est antennes. Ces parties sont composees. d’articles plus ou moins nombreux, etdont la forme et la grosseur, variant beaucoup, sert aussi de caractère pour reconnoître entre eux les genres si nombreux de ces animaux. Ces organes sont généralement in- sérés sur les côtés de la tête. Le chaperon est la partie antérieure de la tête ; il recouvre souvent plus où moins les diverses parties de la bouche. Les yeux des insectes sont de deux sor- tes : les premiers, que l’on nomme yeux composés, sont formés d’un très-grand nombre de ces organes réunis; les autres, que l’on nomme yeux lisses ou simples ou encore stemmates, ont le plus grand rap- port avec l’œil de l’homme. Ce sont les élémens des yeux composés dont nons ve- nons de parler. Beaucoup de larves n’ont que des yeux lisses. Le thorax, que les anciens entomologistes appelaient dos, se divise en trois segmens qui ont reçu les noms de prothorax, me- sothorax et métathorax. Chacun supporte une des paires de pattes de ces parties. Le premier de ces segmens est le seul qui soit généralement visible. En dessus il ac- quiert un grand développement et porte le nom de corselet. Il est suivi d’une pièce de forme plus ou moins triangulaire, mais qui n’est pas toujours visible à l'extérieur ; c’est l’écusson. Le thorax porte aussi les ailes, qui, le plus souvent, sont au nombre de quatre dans les Coléoptères; les deux supérieures sont de nature coriace et ont reçu le nom d’élytres. Lorsqu'un Insecte ne vole pas, l'aile inférieure est entiérement cachée sous l'élytre, se repliant cinq ou six fois sur elle-même. Dansles Papillons, ou Lépidop- tères, les quatre ailes sont recouvertes d’é- Cailles d’une grande ténuité. Dans les Dip- tères, ou Mouches, l’on ne trouve plus que les deux ailés supérieures, et dans les Stré- siptères, que les deux inférieures. L’abdomen est la troisième partie dont se compose le corps de PInsecte. Il est gé- néralement d’une étendue plus grande que la tête et le thorax, et présente constam- ment la division en segmens transversaux, dont le nombre varie souvent, même entre les deux sexes d’une même espèce. Ainsi que nous l'avons déjà vu, les pattes sont constamment au nombre de six. Elles présentent quatre principales pièces, qui sont la hanche, qui joint la patte au corps; elle est généralement allongée et d’une di- mension assez considérable ; la cuisse, qui est souvent renflée ; la jambe, plus mince que la précédente, se termine le plus sou- vent par une ou plusieurs épines ; elle est suivie immédiatement du {arse, qui se com- pose lui-même de plusieurs articles, dont le dernier est le plus souvent bilobé, et qui sont souvent garnis en dessous de touffes de poils, debrosses, de pelottes, etc. Les tarses manquent quelquefois entièrement aux jambes extérieures de certains insectes fouisseurs. Leur dernier article est presque constamment terminé par deux crochets mobiles. Nous venons de parcourir les principales pièces que l’Insecte offre extérieurement aux regardsde l’observateur. Nous ne cher- cherons pas ici à en décrire les parties in- ternes , renvoyant,pour ces détails à cha- cune des principales familles de ces ani- maux où nous ayons exposé les principaux traits de leur organisation intérieure. Nous dirons seulement ici qu’ils n’ont pas de cir- culation proprement dite, et que ce que l’on nomme chez eux cœur est un vaisseau sans branche, occupant en dessus toute la lon- gueur du corps. La respiration s’opère chez eux au moyen de filets très-nombreux re- pliés en spirales et que l’on nomme tra- chées. Elles pénètrent dans toutes les par- ties du corps et viennent aboutir à des ou- vertures placées extérieurement sur les côtés et qui ont reçu le nom de stigmates. Leur système nerveux est composé d’un cerveau transversal d’où s'étendent deux grands filets nerveux qui, après avoir en- touré l’estomac, se réunissent, plusieurs fois à des intervalles ordinairement régu- liers pour former des nœuds ou ganglions. L'on a aussi découvert dans ces derniers temps chez ces animaux un système ner- veux supérieur. Le tube alimentaire des Insectes est formé de l’æsophage, du jabot ou estomac, du jésier, du ventricule chylifique et de l’in- testin. Leurs organes sécréteurs sont: A° des vaisseaux biliaires qui sont des organes flottans, contournés, souvent très-longs, et 2° des vaisseaux salivaires qui manquent à Ja plupart des Insetes masticateurs. Quant à cessécrétions elles-mêmes, plusieurs ren- dent aux artsles plus grands services. Telle est la soie, la cire, etc. L'intérieur du corps est rempli d’un corps graisseux, composé de petits globules. ’ INSECTES. 5 On lui a donné le nom de tissu adipcux. Les organes de la génération sont tou- jours séparés, c’est-à-dire que tout Insecte est mâle ou femelle, et ne réunit jamais les organes propres aux deux sexes. Ceux du mâle sont composés de pièces propres à la copulation, et qui sortent au moment de l’accouplement, et-d’organes intérieurs, qui sont les testicules, le canal déférent et les vésicules séminales. Les organes femelles sont composés d’ovaires, d’organes éduca- teurs et d'organes copulateurs. Les parties destinées à la génération sont presque tou- jours placées à l’extrémité de l’anus. Chez … les mâles des libellulesseuls, ils sont situés à la base de l’abdomen. La classe des Insectes étant ainsi définie, nous allons indiquer les principaux ordres que l’on y a établis. Ils sont au nombre de huit. L'étude approfondie de ces animaux, que l’on a faite dans ces dernières années, a engagé plusieurs naturalistes à en établir un nombre plus considérable ; mais, dans un ouvrage aussi élémentaire que celui-ci, nous avons préféré, pour plus de clarté, n’adopter que ceux établis par le célèbre Linnée , en y ajoutant celui des Strésip- tères, établi depuis peu d’annéeset reconnu par tous les naturalistes. Il faut d’abord partager les Insectes : 4° en ceux qui broyent leur nourriture, et 2° en ceux qui senourrissent de liquides qu’ils aspirent au moyen d’un suçoir ou d’une trompe. Les premiers forment cinq crdres, qui sont : Les Goréoprères, dont la première paire d’ailes est de consistance solide et en forme d’étui; ils subissent une métamorphose com- plète; … Les OnTHoPtÈRres, qui différent princi- palement des précédens en ce qu'ils ne subissent que des métamorphoses incom- plètes ; Les Névroprères, dont les quatre ailes sont réticulées; Les HyménoptÈres, qui ont quatre ailes membraneuses et nues; Les SmRÉsIPTÈRES, qui différent de tous les précédens en ce qu’ils n’ont que deux ailes plissées en éventail. Les Insectes suceurs renferment trois ordres: Les HéwiprTÈres, qui ont quatre ailes, dont les deuxsupérieures sont divisées trans- versalement en deux parties, dont la supé- rieure est dure et coriace et l’inférieure membraneuse; Les LéPIDOPrÈRES , qui ont aussi quatre 4. h INSECTES. . ailes, mais entièrement membraneuses et recouvertes de petites écailles, et enfin les Diprères, qui w’ont que deux ailes mem- braneuses. Dans la plupart de ces ordres il se trouve quelques espèces qui semblent faire ex- ception aux caractéres que nous venons d’énumérer, mais que l’analogie force d’y placer. C’est ainsi que plusieurs femelles de Lépidoptéres ou Papillons sont entiére- ment sans ailes; que quelques Hémiptères, ne tels que la punaise des lits, estle plus sou- vent dans ce cas. Parmi les Coléoptères, la femelle du Lampyre ou ver-luisant est un exemple semblable. Nous réunissons aussi la Puce aux Diptéres, bien qu’elle soit ex- térieurement Aptère. D’autres animaux, bien connus par le dégoût qu’ils nous ins- pirent , tels que le pou, différent des vrais insectes par l'absence des métamorphoses else rangent parmi nos Monomorphes. PREMIER ORDRE. COLEOPTÈRES. Dans la classe immense des Insectes, les Coléoptères occupent, dans la plupart des méthodes, le premier rang. Ils le doi- vent non-seulement au nombre vraiment prodigieux des espèces, à la solidité de leurs tégumens, au volume de leur corps, à la variété et souvent à la bizarrerie de leurs formes, mais plus encore à la perfection de leur organisation et au développement de toutes les facultés dont la Providence les a doués. Le nom qu’ils portent leur a été donné par l’immortel Linnée; ils le doivent à la présence de deux étuis plus ou moins durs et coriaces nommés élytres, jointes l'une à l’autre dans la longueur par une ligne eu suture droite, et recouvrant ordi- nairement deux ailes membraneuses plus longues qu’elles, et plissées. Fabricius leur a donné le nom d’Eleutherates. Sile philosophe, dans ses méditations, ad- mire leur industrie et les ressources de leur instinct, l'habitant des campagnes tremble devant leurs ravages, tandis que l’enfance se fait un amusement des maux endurés par les victimes qu’elle va chercher dans cet ordre. A la tête des Coléoptères se placent les Carnassiers, dont l'appétit vorace nousrend d'immenses services en arrêtant la trop grande multiplication des espèces. Phyto- phages, sentinelles vigilantes, ils apparais- sent dès les premiers jours du printemps, et ne nous quittent qu'aux derniers jours de l'automne, lorsque l’approche de l'hiver vient ôter le mouvement et la vie aux In- sectes dont nous redoutons les ravages : ils ne nous abandonnent pas même entière- ment à cette époque. Plusieurs d’entre eux hivernent et ne une arrière- garde, pour assurer notre tranquillité lors- que la température adoucie pourroit faire apparoître de nouveau les Insectes engour- dis par la rigueur du froid. La Nature s’est plu à les multiplier en proportion desavan- tages qu’ils nous procurent ; ils forment la famille la plus nombreuse de l’ordre des Coléoptères,et sontabondamment répandus * dans les contrées septentrionales et tempé- rées de l'Europe, et dans les portions les plus occidentales de l'Asie, partout où la vigueur et lJ’abondance de la végéte- tion, suites d’une température élevée, ne sont pas en rapport avec les dévastations des Insectes phytophages. Leurs larves vi- vent en terre, échappent aux recherches des oiseaux et des animaux qui font leur nourriture de celles des autres Insectes, et la facilité avec laquelle elles peuvent pé- nétrer à d’assez grandes profondeurs les ga- rantit des changemens de température si redoutables pour celles qui ne peuyent trouver d’abri que sous les écorces des ar- bres, sous les mousses, ou dans les fentes de quelques pierres. Immédiatement après les Carnassiers viennent les Hydrocanthares , aussi agiles, aussi voraces que les premiers, mais moins répandus; ils habitent les eaux douces, font continuellement la chasse aux autres petits animaux, dont la multiplication , peu redoutable pour l’homme, se trouve déjà presque suflisamment arrêtée par l'appétit des poissons : ceux-ci contribuent à empé- cher la reproduction des Hydrocanthares endévorant leurs larves ; la consistance des étuis et les épines dont les pattes sont ar- INSECTES. 5 mées, la rapidité avec laquelle il peut fuir et se dérober aux poursuites de son ennemi, met l’insecte parfait à l'abri des dangers dont il seroit menacé, et assure la conser- vation de l’espèce. Celle-ci venge quelque- fois sa postérité, et il n’est pas rare de pou- voir observer quelques petits poissons vic- times d’une attaque combinée de plusieurs Hydrocanthares. Les Brachélytres, si reconnaissables à la beauté de leursélytres, setrouvent en abon- dance dans les mêmes localités que les Car- nassiers; comme eux ils attaquent les au- tres Insectes pour les dévorer ; ils nousren- dent encore des services non moins im- portans en se nourrissant de matières ani- males et végétales en décomposition ; leurs larves, presque semblables à l’insecte par- fait, sont encore plus utiles que lui parleur extrême voracilé. On lesrencontre souvent tellement gorgées de nourriture, que les segmens de leur abdomen, fortement dis- tendus, ne leur laissent plus de possibilité de faire aucun mouvement. Si les Sternoxesne se présentent pas ànous sous le même aspect que les familles pré- cédentes, la beauté et l’éclat de leurs cou- leurs, la richesse de leur parure, l’élé- gance et la variété de leurs formes, leur fe- ront trouver grâce. L’entomologiste, dont ils ornent le cabinet, regrette que leurs es- pèces ne soient pas plus nombreuses en Eu- rope, et l’agriculteur en voyant leur beauté est tenté de leur pardonner le tort que quelques-unes de leurs larves font à nos bois. Lls sont presque également répandus sur la surface du globe ; mais les espèces les plus brillantes et les plus remarquables par leur taille appartiennent aux contrées chaudes de l'Asie, de l'Afrique et de l'Amérique. Les Malacodermes ne sont pas entière- ment dépourvus de ces couleurs éclatantes que tout le monde admire dans la famille précédente ; ils ÿ joignent souvent des ap- pendices insolites dont nous ignorons l’u- sage ; les dommages que nous pouvons re- reprocher à quelques-unes des tribus de ces Insectes sont bien balancés parles services que nous rendent les autres, soit à l’état de larve, soit à celui d’insecte parfait. Les Nécrophages, à toutes lesépoques de leur existence, semblent destinés à nous pré- server des miasmes funestes que les ma- tiéres animales en décomposition peuvent répandre autour de nous. Organisés pour remplir ce but, ils sont doués d’une fi- nesse d’odorat si subtile, qu’on a peine à s'en rendre compte et à s'expliquer leur présence presque instantanée dans des Leux où auparavant on n’en pouvoit découvrir aucun. Les Clavicornes ont droit à notre recon- noïssance pour les mêmes motifs; mais les amateurs d'histoire naturelle leur pardon- nent dificilement les ravages qu’ils font dans les collections. Les Histéroïdes sont peu remarquables sous le rapport des formes et la beauté ou la variété des couleurs ; ils se rapprochent , pour les mœurs des deux familles précé- dentes et de celle des Staphylinites. FF; * Les Palpicornesse divisent en deux tri- bus bien différentes, quant aux habitudes : l’une habite les eaux et y présente le singu- lier fait de plusieurs espèces vivant tout à la fois de proies et de végétaux; l’autre, toute terrestre, habite les bouses et autres matières excrémentielles. Après eux vient se ranger la nombreuse fâmille des Lamellicornes : les premières tribus se rapprochent, par leurs mœurs, de celle qui termine la famille des Palpicor- nes; les autres se classent parmi les in- sectes Phytophages : toutes offrent des es- pêces aussi remarquables par la variété de leurs formes que par léclat de leurs cou- leurs. Les premières compensent les torts que nous font les dernières. Les Pectinicornes sont peu connus, et forment une petite famille voisine de la précédente ; leurs mœurs, aussi bien que leur organisation intérieure, paraissent les en éloigner ; les espèces de nos contrées vi- vent dans le bois des arbres fruitiers et for- resliers. Tel est l’apercu rapide des familles qui composent la première section des Coléop- tères, à laquelle on a donné lenom de Pen- tamères, à cause deses tarses, composés gé- néralement de cinq articles. Nous disons généralement, car l’analogie de mœurs, de forme, d'organisation, force à mettre dans cettesection des Insectes qui en font évidem:- ment partie par tout l'ensemble de leurs caractères, mais qu’une rigoureuse appli- cation du système forceroit à en éloigner, età mettre des relations avec d’autres In- sectes dont ils s’éloignent évidemment sous tous les rapports; c’est ainsi que cerlaines espèces d’Aléochares offrent des tarses com- posés de trois articlesseulement, tandis que les genres Héterocerus et Géorissus n’en ont évidemment que quatre; c’est ainsi que les Clerus n’ont que quatre articles aux tarses antérieurs et cinq aux postérieurs , tandis que ces tarses intermédiares sont re- 6 INSECTES. gardés par quelques personnes comme com- posés de quatre articles seulement , et par d’autres comme en ayant cinq. Mais ce sys- tème des articulations des tarses auroit une bien plus funeste conséquence si on vouloit absolument l'appliquer; à la rigueur, il forceroit à mettre dans des genres et ” même dans des familles différentes des In- sectes de même espèce. Ainsi plusieurs mâles de Cryptophagesseroient placés nécessaire- ment parmiles Tétramères, tandis que leurs - femelles seraient rangées dans les Pentamé- res. Ainsi la nature se plaît souvent à déran- gertoutes noscombinaisons, à renverser tous nos systèmes; gardons-nous cependaut de blâmer ceux qui ont établi avant nous ces coupes systématiques, dont on espéra long- temps d’immenses avantages qu’ellesne pou- “woient réaliser. Profitons de leurs aperçus pour parvenir avec le temps à une distri- bution méthodique et naturelle des pro- duits de Ja création. Tous nos systèmes, toutes nos méthodes, tendent au même but, celui d'arriver à la connoissance des espè- ces. Parmi celles qui nous sont offertes, choïsissons les plus simples, les plus faciles, celles qui semblent le moins intervertir l'ordre naturel, et espérons qu’avec le se- cours du temps et des nombreux matériaux que l’on réunit chaque jour, on parviendra enfin à une classification satisfaisante, dont les bases seront à l’abri de toute pertur- bation, C’est d’après ces considérations que nous nous sommes décidé à placer parmi les Bra- chélytres la petite tribu des Psélaphiens, qui, dans ces derniers temps, avoit été re- jetée à la fin des Coléoptéres et terminoit cet ordre comme section particulière , sous le nom de Dimères. Nous avons mis à la suite les genres Scydmenus, Mastigus, Eumicrus; nous les ayons réunis en une pe- tite tribu qui semble se lier avec les Clavi- cornes, mais qui, selon nous, a de bien plus grands rapports avec les Brachélytres, et surtout avec les Psélaphiens. 11 nous resteroiït à jeter un coup d’œil sur l’organisation intérieure des Coléop- tères; mais nous avons cru le faire avec plus d'avantage en plaçant à la suite de cha- que famille les observations anatomiques qui ont été faites, et que nous devons en partie aux savans travaux de M. Léon Du- four, docteur en médecine et membre correspondant de l’Institut. On a souvent demandé quel fruit on pou- voit retirer de étude des Coléoptères : nous répondrons que cette étude n’est point encore assez ayancée pour qu’on ail songé à en faire l’application aux arts et aux be- soins de Ja vie, Personne n’ignore cepen- dant que plusieurs Insectes sont journelle- ment employés en médecine, non-seule- ment en Europe, mais encore dans tout le Levant, et jusqu'aux extrémitésde la Chine. Les Romains étaient extrêmement friands de certaines larves, connues chez eux sous le nom de Cossus, et qui appartiennent sans doute à la famille des Pecténicornes ou à celle des Longicornes. De notre temps en- core, les Indiens et les Américains regar- dent comme un mets exquis les larves de certains Charansons, et plusieurs voya- geurs s’accordent à dire que ces peuples ont raison. Quoi qu’il en soit, l'étude des Insectes en général, et des Coléoptères en particulier, ne sauroit être regardée par les gens raisonnables comme tout-à-fait inu- tile. Ce n’est pas sans but que la nature a répandu sur la surface de notre globe ce nombre véritablement prodigieux de Co- léoptères; en attendant que nous puissions les utiliser pour nos besoins et notre agre- ment , nous trouvons dans leurs mœurs et dans leur industrie d’utiles leçons; nous avons vu d’ailleurs que beaucoup d’entre eux concouraient avec nous à la conserva- tion des productions végétales. Les autres ont du moins l’avantage de tenir l’homme en alerte et de le forcer à user des ressources de son industrie. Quant à la distribution générale des Co- léoptères sur le globe, nous n’avons pas en- core assez de données fixes pour en parler pertinemment; cependant Latreille, qui s’est occupé le premier de cettequestion im- portante, a fait quelquesremarques qui doi- vent trouver place ici. « Les Coléoptères d'Europe ont une grande aflinité avec ceux de l'Asie occide: et du nord de PAfri- que. Ces traits arenté se prononcent d'autant plus, que les qualités, l’exposi- tion du sol et la température étant à peu prés identiques, l’on se rapproche davan- tage du tropique Boréal. La domination des Carnassiers, proprement dits, si puis- sante en Europe, s’étend à l’occident de l'Asie jusque vers le 35° degré de latitude nord, où elle se continue par les Anthia et les Graphiptéres. Les Insectes du Levant et de la Perse ont une physionomie euro- péenne. Les parties centrales de l’Europe semblent plus riches numériquement en es- pèces que les pays occidentaux; ceux-ci cependant en possèdent qui leur sont ex- clusivement propres, et les races se pro- - INSECTES. M longent assez loin du nord au sud. Les Co- léoptéères carnassierset herbivores paraissent se balancer numériquement en Europe ; les Carnassiers, le Brachélytres , les Clavicor- nes, les Coprophages, semblent plus nom- breux dans cette partie du monde que dans les autres. C’est le contraire pour l'Amé- rique méridionale, où dominent les Insectes herbivores; mais l’équilibre se trouve réta- bli, etpar la force de la végétation, et par l’abondance des oiseaux, des reptiles et des quadrupèdes insectivores. Les espèces de l'Amérique du Nord ont beaucoup de rap- port avec les nôtres, et la Faune de ce pays, aussi bien que la Flore, offre des pro- ductions communes aux deux hémisphères. Ce fait surprenant le deviendra moins si Von considère que plusieurs de ces espèces . soutpropres aux élimats de la Suède, du Groënland, des îles adjacentes, et que les autres, étant xylophages, ont pu y être transportées avec des bois de construction, comme cela est arrivé à Rouen, il y a quel- qués années, pour une espèce du genre Lyctus, propre jusque là au Nouveau- Monde. Cependant il faut observer que les Coléoptères de l Amérique du Nordont aussi beaucoup d'analogie avec ceux de l’A- mérique méridionale; mais en général les espèces analogues à celles de l’Europe se maintiennent de part et d’autre dans des proportions de grandeur qui n’excèdent pas les mêmes limites. » I] serait bien difficile d'évaluer le nom- bre des espèces de Coléoptères répandus sur la surface du globe : tous les jours on en découvre de nouvelles, non-seulement dans les contrées peu connues ou peu fré- quentées de l’ancien et du nouveau conti- nent; mais il ne se passe pas d'année que pous n’en découvrions quelques-unes au- tour de nous. Beaucoup de personnes se- roient tentées d’inférerde là qu’il se crée de nouvelles espèces, et que le mélange des races donñe naissance à de nouveaux pro- duits qui se reproduisent ensuite entre eux. C’est une question bien difficile à résoudre; mais l’analogie semble devoir faire re- pousser une pareille conclusion. Pour ex- pliquer ces nouvelles découvertes, il suffit de songer que nos moyens de recherches sont bien plus nombreux qu’ils ne l’étoient il y a quelques années, et que le nombre de ceux qui s’en occupent es! bien plus consi- dérable ; d’ailleurs de toutes les parties du monde abondent dans nos grandes villes les productions des deux hémisphèéres, et avec eux se glissent parmi nous une foule d’Insectes xylophages, herbivores, grani- vores, qui, placés dans des circonstances favorables, se multiplient et s’acclimatent parmi nous. Aussi les conditions de tempé- rature, la nature du sol, etc., étant identi- ques, le voisinage des grandes cités et des villes commercantes présentera toujours une faune plus riche que celles des loca- lités moins peuplées. Quoi qu’il en soït, à ce sujet, de l'opinion qu’on adoptera , du moins est-il certain que parmi les Insectes. les Coléoptères forment l’un des ordres les plus nombreux en espèces. Il y a dix ans en- viron, les plus riches collections en possé- doient environ sept mille : depuis cette épo- que, ce nombre s’est triplé, et le musée de Berlin passe pour en avoir vingt-cinq mille. Or, si nous faisons aitention qu’il est d’im- mepses contrées en Asie, dans les deux Amériques, dont nous ne possédons pas un seul Coléoptère ; si nous réfléchissons que l’intérieur du vaste continent de la Nou- velle - Hollande est entièrement inconnu sous ce rapport, et que la plupart des ar- chipels du grand Océan n’ont jamais été explorés sous ce point de vue, nous pour- rons conclure , sans crainte de nous trom- per, que le nombre des Coléoptères at- teint et dépasse peut-être cent mille es- pèces. Quelqu’effrayant que soit ce nom- bre, ille paraîtra moins si l’on examine seulement tout ce qu’on a trouvé autour de Paris, dans un rayon de douze à quinze lieues, et nous ne craignons pas de dire que d’ici à quelques années la Faune pa- risienne pourra fournir matiére à un ou- vrage considérable, qui ne renfermera pas moins de trois à quatre mille espèces de Coléoptères, et peut-être davantage. Les insectes Coléoptères ont été divisés suivant le nombre apparent des articles de leurs tarses; ainsi on a donné le nom de Pentameres à ceux qui en ont cinq à tou- tes les paires de pattes ; d'Hetéromèéres a ceux qui n’en ont que quatre aux posté- rieures, et cinq aux deux autres paires; de Tétrameres à ceux qui en ont quatre à tous les tarses, et de Trimeéres à ceux qui en ont également trois. Nous ne parlons pas ici des Diméres, car leurs caractères naturels les placent dans la série des Penta- meres, avec lesquels nous les ayons réunis. 8 CICINDÉLÈTES. & PREMIÈRE SECTION. PENTAMÈRES, DUMÉRIL, LATREILLE. Tous les tarses ayant leurs cinq articles visibles extérieurement. L’analogie et les rapports naturels nous ont quelquefois fait placer parmi ces In- sectes des espèces où tous les articles tarses ne sont pas visibles; mais nous avons pensé que cet inconvénient était plus que com- pensé par le grand avantage de se rappro- cher le plus possible d’une série naturelle, Les Pentamères comprennent dix fa- milles: les Carnassiers, les Hydrocqntares, les Brachélytres, les Sternoxes, les Ma- lacodermes, les Nécrophages, les Histe- roïdes, les Palpicornes, et enfin les Lamet- licornes. PREMIÈRE FAMILLE. — CARNASSIERS , Larneizeg, Caractères. Six palpes, dont quatre maxillaires et deux labiaux. — Antennes filiformes ou sétacées, quelquefois monili- formes. — Pattes uniquement propres à la course. — Mandibules découvertes. Les Insectes de cette première famille de Coléoptères ont reçu un nom qu’ils justi- fient complétement par la voracité de leur appétit glouton ; continuellement occupés à faire la chasse aux autres Insectes, tan- tôt ils les attaquent à force ouverte, tantôt ils emploient la ruse pour les surprendre ; leurs mandibules fortes, la vivacité de leurs mouvemens et le développement général de leur organisation , leur donnent un grand avantagesur lesautres Insectes, dont ils font leur proie ; leurs mâchoires, terminées par une pièce écailleuse en forme de griffe ou crochet, sont garnies intérieurement de cils ou de petites épines ; le menton, grand, corné , reçoit la languette dans une échan- crure assez profonde ; les deux pattes anté- rieures, insérées sur les côtés d’un sternum comprimé, sont supportées par une grande rotule ; les quatre postérieures offrent à la base de la cuisse une forte éminence, nommée trochanter, et qui paraît destinée à éloigner les muscles de l’axe de larticula- tion ; les élytres , de consistance solide, re- coivent en totalité ou presque entièrement l'abdomen ; plusieurs espèces sont privées d'ailes. Les Carnassiers ont deux estomacs: le premier court et charnu, le second allongé et garnis extérieurement de nombreux vais- seaux. Ils ont quatre vaisseaux hépatiques insérés près du pylore; leur intestin est court et terminé par un cloaque élargi et muni de deux petits sacs destinés à la sépa- ration d’une humeur âcre. Toutes leurs trachées sont tubulaires ou élastiques. Les larves des Carnassiers, fort différentes entre elles, selon les divers genres, viventde proie comme l’insecte parfait , et se procu- rent leurnourriture par lesmêmes moyens. Leur corps est généralementallongé, Cylin- drique, composé de treize anneaux en comp- tant la tête : celle-ci est grande, cornée, armée de fortes mandibules, avec deux trés-courtes antennes, etsix petits grains lis- ses de chaque côté formant les yeux; les mä- choires supportent chacune un palpe ; une sorte de lèvre ou languette, munie aussi de deux petits palpes courts, complète l’orga- pisation buccale ; le segment qui tient la tête est recouvert d’une plaque écailleuse, les autres sont mous; les trois premiers après la tête portent chacun une paire de pattes; ces larves subissent en terre toutes leurs métamorphoses ; elles ont été peu étudiées ; il faut en accuser, et la facilité avec laquelle elles échappent à nos regards, et la difficulté de les élever : celles qui ont été observées présentent des faits curieux que nous mentionnerons dans l’occasion. Les Carnassiers forment deux tribus : les Cicindélètes et les Carabiques. PREMIÈRE TAIBU, CICINDÉ LÈTES, LATREILLE. Caractères. Mâchoires terminées par un onglet distinct, articulé, par la base, avec Sn idt) (ARE Tome 1° 27€ partie . Manticora maxillosa . 2. Megaccphala Femoralis , , Meÿaccphala Adomis . , Oxychetla l'emoralis . 9 Ciemdela Litoralis. TE 6 Insectes Oxvecheila Binotata , Cicindela reôalis . Maura. PL 2, Cireumdata , MANTICORA. 9 lesailes.—Mandibulesfortes, très-croisées, toujours très-dentées. — Languette très- petite et cachée par le menton. Les Cicindélètes sont des Insectes extré- mement agiles ; leur tête est grande, leurs yeux sont gros, leurs palpes labiaux com- posés de quatre articles distincts, très-ve- lus, aussi bien que les maxillaires; leurs pat- tes sont longues et grêles; le côté interne de leurs jambes antérieures n’offre jamais l’échancrure qui pes le plus grand nombre des es de la tribu des Gara- biques; leurs tarses sont longs et grêles, et leurs crochets n’offrent jamais de dente- lures en dessous ; les Cicindélètes aiment les lieux sablonneux exposés au soleil, le bord des eaux et le voisinage de la mer. Le canal alimentaire estun peu plus long que le corps ; l’œsophage est court et dé- bouche dans un jabot dilaté postérieure- ment ; le gésier, oblong, est garni inté- rieurement de quatre lames cornées, dont les pointes sont conniventes; le ventricule chylifique est garni de papilles bien pro- noncées ; le cœcum présente la même texture que celui des Carabiques, et le reste deleur organisation intérieure n’offre point de différence avec ceux-ci : seulement les vaisseaux hépatiques sont au nombre de deux, avec quatre insertions isolées autour du ventricule chylifique, à son extrémité postérieure ; les crochets vulvairessont com- posés de cinq pièces, dont trois supérieures oblongues, ciliées en dehors et deux infé- rieures, dont trois en forme de crochets longs acérés, très-finement bifides. La seule larve observée dans cette tribu appartient au genre Cicindela, et a été fort bien décrite par M. Desmarest ( Ancien Bulletin des Sciences, par la société Phi- lomathique, tom. IL, p. 477, pl. 24, fig. 2, 3, 4). Son corps est allongé, mou ; la tête très-large, trapézoïde, avec des mandibules recourbées vers le haut ; le premier seg- ment aprés la tête a la forme d’un bouclier grec, le deuxième et le troisième sont plus étroits, les suivans portent chacun un stigmate de chaque côté; le huitième est renflé, et porte en dessus deux tubercules surmontés d’un petit crochet légérement. recourbé et garnis de poils raides. Ces deux crochets servent à la larve à se fixer dans le conduit perpendiculaire qu’elle habite, où elle précipite les Insectes vivant. Pour arriver à ce but, elle bouche de sa large tête son long souterrain, quand un insecte vient à passer, cette espèce de pont vient à manquer, et J’Insecte est englouti tout vi- vant. M. Westwood a aussi donné d’inté- ressans détails sur cettelarve(Ann. Sc.nat., t. XXII, p. 299, pl. 8). Cette tribu contient trois groupes : les Manticorites, les Mégacéphalites, et les Ctenostomites. MANTICORITES. Tarses semblables dansles deux sexes, formés d’articles cylindriques. — Yeux pe- tits.— Abdomen large, presque cordiforme, le bord extérieur des élytres formant une carène. _ Genres : Manticora , Platycheile. _ Insectes de grande taille, revêtus de couleurs sombres, propres à l'Afrique australe. MANTICORA, Fasn., Ouv., Larn.,etc. Antennes insérées à une distance notable des yeux, filiformes, à articles cylindriques, le troisième allongé, anguleux. — Palpes grands, à dernier article sécuriforme , le pénultième des maxillaires extérieurs plus long que le suivant, le septiéme des labiaux cylindriques.—Tarses semblables, à articles cylindriques dans les deux sexes. — Man- dibules plus longues que la tête, fortes. très-arquées, avec quatre dents intérieures, la troisième plus petite que les autres. — Tête large, aplatie sur le front.—Yeux pe- tits, couverts d’une lame en dessus, et en demi-cercle. — Corselet presque en forme de cœur.— Point d’écusson visible. — Ely- tres soudées, aplaties en dessus, légèrement cordiformes, carénées latéralement , et en- veloppant l’abdomen; celui-ci pédiculé, — Pattes grandes. A. MANTICORA MAXILLOSA. (PI. 4, fig. 4.) Fagr., Syst. El., 4, p. 167,; OL., t. III, pl. 4, fig. 4. Long. 4 pouc. 7 lig. Larg. 7 lig. — Entièrement d’un noir peu lui- sant ; tout le corps couvert de poils assez rares et raides ; plus serrés sur les pattes, élytres très-chagrinées, surtout à la partie postérieure, — Sous les pierres, au cap de Bonne-Espérance. PLATYCHEILE, Mac Leur; Manticora, Farn., Lars. Ce genre diffère des Manticora par les yeux arrondis. — Le premier article des palpes labiaux est presque égal au suivant, di 40 MEGACEPHALA. s:: — Les mandibules n’ont que deux fortes dents situées à la base. — Les élytres ne sont point É LA 4. PLATYCHYLE PALLIDA. Fagr., 4,67, 2.—Mac Leay, Annulosa Javanica, 1, pag. 9.— Plus petit quele Man- ticora Maxillosa ; de couleur pâle ; mandi- bules noires à l’extrémité ; corselet canali- culé au milieu, sesangles postérieurs prolon- géslégèrement en pointes ; élytrestrés-lisses, presque transparentes ; extrémité des jam- bes épineuse. — Cap de Bonne-Espérance. MÉGACÉPHALITES. e Les trois premiers articles des tarses an- térieurs dilatés dans les mâles. — Yeux généralement gros. — Abdomen ovalaire oblong ; le bord extérieur des élytres ne forme point de carène. — Gorselet presque carré, subisométrique. Genres : Omus, Megacephala, Oxy- cheila, Iresia, Cicindela, Odontocheila, Dromica, Euprosopus. Les Mégacéphalites sont de jolis Insectes de taille moyenne, revêtus de couleurs brillantes et métalliques, surtout en dts- sous ; leurs élytres offrent souvent des ta- ches, des points et des lignes blanches qui forment des dessins très-variés et agréables à l'œil. OMUS, EscucaoLTz. Antennes insérées sous un prolonge- ment en avant des yeux, filiformes, de onze articles : le premier épais , le second moi- tié plus court et plus étroit, les neuf sui- vans de la longueur du premier et de la largeur du deuxième. — Palpes presque égaux ; les maxillaires ayant deux articles beaucoup plus longs et plus épais que les deux suivans; le dernier comprimé, sécu- riforme ; les labiaux à premiers articles très-courts, le troisième long, sécuriforme. — Tarses allongés filiformes, les troispre- miers articles des antérieurs dilatés trans- versalement dans les mâles. — Tête presque carrée. — Yeux petits. — Mandibules très- longues, pointues, la droite avec deux, la gauche avec trois dents.—Lèvre tridentée. — Yeux arrondis. — Corselet presque carré. — Ecusson point apparent.— Elytres bom- bées, ovalaires, embrassant l’abdomen, sou- dées , anguleuses latéralement. — Pattes assez courtes, fortes; cuisses antérieures un peu reuflées. —Jambes antérieures dila- 3 tées à l’extrémité, avec deux fortes épines. — Pattes postérieures longues, à jambes étroites; crochets des tarses grands, ar- qués. Cegenre, par son facies, paraît se rappro- cher beaucoup des Manticora ; mais la cons- truction de ses tarseslui assigne la place que nous lui donnons; il fait le passage entre les Manticorides et les Mégacéphalides, il a été fondé par Eschschol entomologique du 4 Monde du capitaine K premier, fait connaître aux français (Ann. de la Soc. Ent.). J’y rapporte le Manticora cylindriformis de Say , dont ce dernier forma depuis son genre Am- blycheila. 4. OMUS-CALIFORNICUS. EscascnoLTz, Zoologischer Atlas , p. 3 pl. 4, fig. 1. — Lie. Ann. Soc. Ent. L L. p. 386. — Long. 7 lig. :. Larg, 2 lig, =. — D'un noir foncé très-brillant ; corselet légé- rement bouché, avec une ligne enfoncée au milieu , une autre arquée transversale en avan{, et une troisième transversale en ar- rière, peu marquées; élytres anguleuses, avec une ligne longitudinale d’un beau rouge au bord externe; pattes velues. — Californie et montagnes rocheuses de l’A- mérique du Nord. MEGACEPHALA, LarTe.; Cicindela, Fasr., OLry. Antennes longues, filiformes. — Palpes labiaux allongés, plus grands que les maxil- laires extérieurs, le dernier article sécuri- forme. — Tarses avec les trois premiers ar- ticles des antérieurs dilatés dans les mâles, presque triangulaires.—Mandibules fortes, découvertes, — Tête grosse. — Yeux fort grands. — Corselet un peu plus large que long, rétréci postérieurement, etrecouvrant l’écusson, dont la pointe n’atteint pas Ja base des élytres. — Celles-ci un peu allongées, parallèles. — Abdomen de six segmens dans les femelles, de sept dans les mäles, avec une forte échancrure à l’avant-dernier dans ce sexe. — Pattes assez fortes. Les Mégacéphales sont des Insectes de taille moyenne ou assez grande ; leurs cou- leurs sontgénéralement belles et éclatantes. M. Lacordaire, qui a observé ces In- sectes à Cayenne, nous donne quelques détails sur leur manière de vivre ( An Soc. Ent., 1.1,p.356). «Parmilestroisespècesde Mégacéphales de Cayenne , aucune ne fait MEGACEPHALA. Fr usage de ses ailes. La Sepulchralis, Fabr., se trouve assez communément courant à terre dans les bois, là où le sol est sablon- neux. L’ A/ffinis, Dej., habite plus particulié- rement les savannes. C’est là aussi, à Ira- coabo , que j'ai découvert la dernière. M. Chalybea mihi (décrite par M. Gory, sous le nom Lacordairei, que nous avons dû , adopter) ; elle se ré- fugie sous 1 desséchées, dans les “usés par des Copris ou des Phaneus, et cherche à en défendre l’en- trée lorsqu'on veut la saisir. Quand elle s'aperçoit que sa résistance est inutile, elle s’enfuit jusqu’au fond de sa retraite , où le seul moyen alors de s’en emparer est d’in- troduire une longue paille; elle la saisit -avec ses mandibules aiguës et se laisse tirer dehors sans lâcher prise. » J’ai donné la monographie de ce genre dans la Revue Entomologique de M. Sil- bermann. » PREMIÈRE DIVISION. Corps apière (4piema, Lep. et Serx.). 4. MEGACEPHALA SENEGALENSIS. Larr., Gen.Crust. et Ins., 4, p.175, n° 4. — Des., Spec., t. V, p. 199. — Long. 43 lig. Larg, 4 lig, ?. — D'un vert foncé et bronzé; élytres très-fortement ponctuées, presque rugueuses ; parties de la bouche, antennes, pattes et dernier segment de l’ab- domen, jaunes. — Sénégal, DEUXIÈME DIVISION. Corps ailé ( Megacephala proprement dits, Lep. et Serv.). 2. MEGACEPHALA EUPHRATICA, Ouxv., Des,. Spec., 1, p. 7.—JIconog. , 4, pl. 1, t. 4. — Long. 8 lig. !. Larg. 3 lig. —D'un vert cuivreux, brillant ; bouche, antennes, anus et pattes, fauves, avec une grande tache de même couleur à l’extré- mité de chaque élytre, formant, par leur réunion, une espèce de cœur échancré. — Bordsde l’Euphrate et du Nil. —Var, d’un bleu obscur et cuivreux, granulations un peu plus fines. — Perse. Nota. C’est à tort que l’on a cru que cette espèce étoit aptère ; elle est munie d’ailes, 3. MEGACEPHALA QUADRISIGNATA. Des., Iconographie, À, p. 7, tab. 4, t. 2. — Long. 40 lig, Larg. 4 lig. — D'un vert bronzé ; élytres plus obscures; bouche, an- tennes, anus, pattes et deux taches sur chaque élytre, jaunes; l’une située près de la base, et bilobée antérieurement , l’autre placée à l'extrémité au côté externe, et se prolongeant jusque sur lasuture. — Séné- gal. 4. MEGACEPHALA CAROLINA. Fapr., 4, 233, n° 8, cl. 2, 33, 31, pl. 2, fig. 22. — Long. 5+a7lig.£. Larg. 4ià 2 lig. i. -— D’un vert cuivreux brillant ; antennes, bouche et pattes, fauves; élytres d’un vert-doré brillant, avec une grande tache fauve cordiforme à leur extrémité. —Amérique septentrionale. 5. MEGACEPHALA MACULICORNIS. Lap., Rev. Ent., t. Il. — Long. 6 lig. Larg 2 lig. +. — Cette espèce, confondue jusqu'ici avec la Carolina, s’en éloigne par ses antennes, dont l’extrémité des troisième et quatrième articles offre une tache obscure ; la granulation des élytres est aussi un peu plus forte et plus rugueuse. — Antilles, Cuba. 6. MEGACEPHALA GENICULATA. CuevreLat. Insectes du Mexique. — Long. 7 lig. Larg. 2 lig. = — Ressemble beaucoup à la Carolina, mais s’en éloigne par ses antennes, qui sont tachetées comme dans la Maculicornis ; elle diffère de celle- ci par ses pattes, dont la couleur est d’un jaune pâle, et qui, à l'extrémité des cuisses des deux dernières paires, offre une pe- tite tache brune peu visible; la tache en lu- nule de l’extrémité de l’élytre est aussi un peu moins échancrée intérieurement que dans ces espèces. — Mexique. 7. MÉGACEPHALA CHILENSIS. Lar., Monogr. des Mégac. ( Rev. Ent., t. 2, p.29). —Long.7 lig. Larg. 2 lig.i.— Gette espèce ressemble beaucoup à la Ca- rolina, mais elle en est cependant bien dis- tincte ; sa couleur est généralement beau- coup plus éclatante, surtout sur la tête et le corselet, qui sont d’un rouge cuivreux ; la tête est proportionnellement moins large, les élytres plus longues, beaucoup plus foi- blement ponctuées, entièrement lisses dans plus de leur moitié postérieure; la tache jaune de l'extrémité est beaucoup plus al- longée,etterminéesupérieurement presque en pointe ; tout l’espace qu’elle oceupe est finement ponctué; dessous du corps d’un vert-métallique clair; extrémité des man- 42 MEGACEPHALA. ® dibules noirâtre ; parties de la bouche, an- tennes et pattes , d’un jaune clair.—Chili. 8. MEGACEPHALA MEXICANA. Gray, An. Kingdom, Ins., 1. 4, p. 263, pl. 29, t. 4. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. +. —D'un vert brillant; élytres en grande partie d’un bronzé obscur; la tache jaune en forme de lunule à l’extrémité de chaque élytre, et plus étroite à la base que dans les autres espèces; antennes, pattes et man- dibules, jaunes; l’extrémité de ces der- nières noire. — Mexique. 9. MEGACEPHALA SOBRINA. Des. Species.,t.V, Suppl., p. 202, n° 44. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. :. — D'un vert cuivreux brillant ; bouche, pattes et lunules apicales des élytres, jaunes; élytres fine- ment ponctuées. — Brésil, Colombie. 10. MEGACEPHALA DISTINGUENDA. Des., Species, t. V, Suppl. , 202, 42. — Long. 5 lig. À. Larg. 2 lig.—D’un vert cui- vreux brillant; parties de la bouche, an- tennes, pattes, rebord inférieur desélytres, etune tache apicale en forme de lunule, d’un jaune clair; élytres fortement ponctuées. — Tucuman. A1. MEGACEPHALA VIRGINICA. Fagr., 1,233, 7. — Long. 7 lig. :.Larg. 2 lig. .— D’un vert noirâtre, avec la bou- che,lesantenneset les pattes, ferrugineuses ; élytres fortement ponctuées, avec une large bordure d’un vert brillant, et quelques points enfoncés de même couleur vers leur extrémité. — Amérique septentrionale. 42. MEGACEPHALA FEMORALIS. (PI. 4, fig. 2.) Perry Spix et Marrius, Delectus anim. (Insectes), p.41. pl. 4, t. II. — Long. 8 lig. :. Larg. 2 lig. :.— Entièrement d’un vert brillant, un peu bleuâtre ; base des an- tennes noire ; l'extrémité jaunâtre ; élytres sans taches jaunes ; cuisses noires, avec les jambes et les tarses fauves. — Brésil. Nota. Cette espèce diffère de la M. Vir- ginica par ses élytres, plus allongées, plus parallèles, un peu moins granuleuses , en- tièrement d’un vert uniforme. 43. MEGACEPHALA LACORDAIREI. Gory, An. Soc. Ent., 1.2, p. 471. — Long. 7 lig.+. Larg. 2 lig. à. — D’un bleu obscur ; lèvre, mandibules, palpes,anten- nes, à l'exception des deuxième, troisième, quatrième et cinquième articles, qui sont plus obscurs; extrémité de l'abdomen et pattes ferrugineuses; élytres ponctuées, sur- tout à la base. — Cayenne. 44. MEGACEPHALA BRASILIENSIS. KirBy, Cent. of Ins., p. 376, n° 1. — Des., Spec,, 1. 1, p. 411.—Long. 7 lig. : à 7 $. Larg. 2 lig. £ à 2 &. — D'un vert noirä- tre , avec la bouche, les pattes et une ligne oblique à l'extrémité des d’un jaune ferrugineux ; antenne de même couleur, avec une petite tache noire vers l’extré- mité des deuxième, troisième etquatrième articles ; élytres fortement ponctuées, pres- que rugueuses, avec une bordure d’un vert brillant. — Brésil. | 45. MEGACEPHALA LATREILLEI . Lar., Monogr. (Rev. Ent., t. 2, p. 30). — Long. 7 lig. Larg. 4 lig. :. — Diffère de la M. Brasiliensis par sa taille plus petite ; les élytres moins granuleuses ; la tache jaune postérieure moins longue; couleur générale d’un beau vert clair métallique éclatant ; bords des segmens de l’abdomen, labre, pattes et antennes, d’un jaune testacé; deuxième, troisième et quatrième articles de celles-ci avec une tache un peu brunà- tre. — Brésil intérieur. 16. MEGACEPHALA AFFINIS. Des., 1,42. — Long. 6 lig. + à 7. Larg. 2 lig. à 2 2 — D’un vert noirâtre; an- tennes fauves, avec une tache noirâtre à l'extrémité des deuxième, troisième et quatrième articles; bouche et pattes fau- ves; genoux d’un brunnoirâtre ;élytresavec un reflet vert sur les côtés et une tache commune et cordiforme, d’un jaune testacé à leur extrémité. — Cayenne. 47. MEGACEPHALA LEBASII. Des., Species, t. V, Suppl., p. 203, n° 43. — Long. 8 lig. Larg. 2 lig. ?. — D’un vert bleuâtre obscur ; parties de la bouche, antennes, pattes, tache apicale des élytres, jaunes; élytres presque rugueuses, d’un bleu obscur un peu verdätre; ressemble beaucoup à l’Affinis, mais plus grande et de couleur différente. — Colombie. A8. MEGACEPHALA ACUTIPENNIS. Dey., Spec., 1, G.143,6.—Cic. l'irginica. Ouiv., 2, 23, 30, p. 3, fig. 26. — Long. 5 lig. + à 6 ;. Larg. 2 lig. a 2 5. — D’un vert bronzé obscur ; antennes fauves, avec une petite tache noire sur les deuxième, troisième et quatrième articles; bouche , pattes, et une tache oblique à l’extrémité OXYCHEILA. 13 de chaque élytre , d’un jaune pâle ; élytres terminées par une petite pointe aiguë, pla- cee vers le milieu.— Antilles, 49. MEGACEPHALA SEPULCHRALIS. Fagr., 1, p.44.—Variolosa, Des., Spec., —Long. 5lig. + à 6. Larg. 4 lig. }à2.—En- tiérement d’un noir obscur, légèrement bronzé en dessous ; élytres assez fortement ponctuées, raboteuses, comme variolées et légèrement sinuées à l’extrémité. — Cayenne. ‘de, * 20. MEGACEPHALA ÆQUINOCTIALIS. Fagr, 1, 234, 60.—Long. 8 lig. £. Larp. 3lig. À. — Entièrement d’un jaune roussâtre avec le dessous du corps, les antennes et les pattes plus pâles; élytres très-légèrement granulées, avec une large bande obscure à la base, et une autre un peu au-delà du mi- lieu, n’atteignant pas le bord extérieur, et formant, par leur réunion, une tache réni- forme. — Brésil. 21. MEGACEPHALA LAMINATA. Perry, Voyage de Spix et Martius, Ins. 4, p. 2. pl. 1, fig. 31. — Nocturna; DEy., Spec., t. V, sup. 203, 44. — Long. 4lig. :. Larg, 4 lig. ?.— D'un brun roussâtre ; bords latéraux des élytres et une grande tache à l'extrémité d’un jaune testacé trés-pâle ; parties de la bouche, antennes, anus et pattes de cette couleur. — Brésil, Para. 22. MEGACEPHALA MARTII. Perry, Voyage de Spix et Martius. De- lectus animalium (Insectes), p.14, pl. 4, fig. 4. — Long. 8 lig. 1. Larg. 2 lig. à. — D’un vert brillant et bleuâtre , surtout sur les élytres ; corselet convexe et cylindrique ; éiytres offrant à l'extrémité une tache mar- ginale oblongue; anus, antennes, et pattes jaunes.— Brésil. Nota. Getie espèce me semble voisine de la Sobrina, Des. ; mais je la crois distincte. 23. MEGACEPHALA ADONIS. (PI. 1, fig. 3.) Lap., Rev. Ent.,i. II, Etud. Ent., P. 35, n° 3. — Laportei, Cuevror., Rev. Ent. — Long.6 lig. Larg. 2 lig. 1— Corps d’un beau vert; parties de la bouche et antennes d’un jaune testacé ; un point ob- scur sur les deuxième, troisième et qua- trième articles de ces dernières; élytres pointues à l’extrémité avec un beau reflet bleu sur la suture; elles sont fortement ponctuées; elles offrent une tache oblique et jaune, arrondie, non élargie à son extrémité supérieure; extrémité de lab- domen et pattes jaunes. — Cuba. 24. MEGACEPHALA PUNCTATA. Lér., Etud. Ent., p. 34. — Long. 8 lig. Larg, 3 lig. — Re:semble à la Ca- rolina : corps un peu élargi; tête d’un vert cuivreux, rougeâtre sur le front ; pal- pes et antennes jaunes; corselet vert, avec le milieu d’un rouge cuivreux ; élytres élargies, vertes, avec le milieu rouge ; elles sont noirâtres en arrière, avec une tache jaune à l’extrémité; cette derniére droite , placée obliquement , et renflée à son extre- mité supérieure ; derniers segmens de l’ab- domen, et milieu de tous, obscurs ; pattes jaunes. — Brésil méridional. 25. MEGACEPHALA HILARIL Lar., Etud. Entom., p. 34. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. — D’un vert métalli- que; parties de la bouche et antennes d’un jaune fauve ; les quatre premiers articles de ces derniers avec des taches obscures; corselet comme dans la M. Ca- rolina : élytres ovalaires, assez larges à la base, couvertes de points forts qui s’affai- blissent en arrière; couleur comme dans l’espèce précitée ; la tache jaune de l’extré- mité large et arrondie à sa partie supé- rieure; dessous du corps d’un vert sombre au milieu ; anus et pattes jaunes. — Brésil. Nota. 11 faut aussi rapporter à ce genre quelques espèces décrites par M. Klug dans ses Annales d’Entomologie et dans son Catalogue de la collection de Berlin. L’Occidentalis de ce dernier ouvrage est peut-être ma Maculicornis. OXYCHEILA, Des., Larr., Lap,; Cicindela, FaBr. Antennes filiformes, grêles. — Palpes labiaux aussi longs que les maxillaires , les premiers et troisième articles allongés, le deuxième court, le quatrième sécuriforme, — Les trois premiers articles des tarsesan- térieurs dilatés danslesmäles.— Mandibules recouvertes par la lèvre supérieure, celle- ci triangulaire. — Tête moyenne un peu allongée. — Yeux saillans latéralement. — Corselet de la largeur de la tête, recouvrant l’écusson, dont la pointe dépasse à peine la base des élytres.—Elytresun peu allongées, beaucoup plus larges que le corselet, dila- tées postérieurement. — Abdomen des mâles ayant une échancrure à l’avant-der- nier segment. — Pattes grandes. Ce genre a été fondé par M. Dejean; j’en ai donné une monographie dans la Revue Entomo- logique de Silbermann, 44 CICINDELA. 4. OXYCHEILA TRISTIS. Linx., Syst. nat., Gmel..t. IV, p. 4922, n° 34. — Fagn., 235, 48, pl. 3, fig. 25.— Long. 9 à A0 lig.i Larg. 8 lig. + à 8 :.— D’unnoirobscur légèrement bronzé; élytres ponctuées, élevées et un peu ridées longi- tudinalement à la base, arrondies à l’ex- trémité dans le mäle , coupées presque carrément dans la femelle, avec une tache jaune irrégulière, un peu oblique au milieu de chacune d’elles. — Brésil. 2. OXYCHEILA FEMORALIS. (PL. À, fig. 4.) Lar., Rev.ent., t. 4, liv. 3, p.128, n° 2. — Long. 8 lig. Larg. 3 lig. — Différe de l'O. tristis par sa forme beaucoup plus courte ; ses élytres très-élargies au milieu n’offrent pas d’élévation à la base , la tache jaune est droite ; antennes d’un jaune tes- tacé ; article basilaire et extrémité des deuxième et troisième articles noirs ; jam- bes de la couleur des antennes, avec l’ex- trémité des cuisses noire. — Brésil. 3. OXYCHEILA BIPUSTULATA. Larr., Ins. Humboldt, p. 153, n° 138; — Fasr., 6, fig. 4, 2 ; Lap., Rev. Ent. 1, p. 428, n° 3. — Long. 7lig. Larg. 2 lig.:. —D'’un bleu un peu obscur; parties de la bouche et antennes noires; élytres un peu ovales, ayant chacune au milieu une ta- che noire, grande et veloutée, au centre de laquelle on voit une autre tache arron- die d’un jaune orangé; dessous du corps d’un bleu violet ; pattes noires.—Bords du fleuve des Amazones et Colombie. h. OXYCHEILA DISTIGMA, Gony, Magas. Entomolog., pl. 47. — Lap., Rev. ent., 4, p. 429, n° 4. — Long. 7 lig. Larg. 2 lig. 1. — D'un violet obscur ; mandibules noires, avec l'extrémité un peu brunâtre ; palpes d’un jaunes testacé ; an- tennes de cette couleur, avec lesquatre pre- miers articles d’un brun rouge foncé ; ély- tres presque parallèles, offrant au milieu une tache jaune ; jambes et tarses jaunâtres. — Brésil. 5. OXYCHEILA BINOTATA. (PI. 4, fig. 5.) Gray, An. Kingdom,t. XIV, p. 264, pl. 29, fig. 2.—Lar., Rev. ent., p.430, n°8. — Long. 6 lig. Larg. 2lig.+, — D'un violet verdätre foncé; élytres très-forte- ment ponctuées, surtout vers la base, lar- ges, poupres, parallèles, arrondies à l’ex- trémité, offrant au-delà du milieu unetache trasversale d’un brun rouge ; parties de la bouche , antennes, dessous du corps et pat- tes noires. — Cayenne. Nota. M. Buquet a décrit une espèce nouvelle de ce genre dans le Magasin de Zoologie. Elle vient de Cayenne. IRESIA, Des., Gray. Les trois premiers articles des tarses an- terieurs dilatés, allongés, ciliés également des deux côtés ; les deux premiers grossis- sant très-légérement vers l'extrémité, et presque cylindriques; le troisième, plus court, presque tri re. — Palpes labiaux trés-allongés, plus longs que les maxillaires, le premier article allongé, sail- Jant au-delà de l’extrémité supérieure de l’échancrure du menton, le second très- court, le troisième très-long, cylindrique , légèrement courbé, et le dernier trés-al- longé et sécuriforme. — Lèvre supérieure très-grande, en demi-ovale, et recouvrant les mandibules. Ces Insectes ressemblent, pour le facies, aux Thérates ; l’avant-dernier segment de l’abdomen est très-fortement échancré dans le mäle. M. Lacordaire, qui Je premier a rapporté cet Insecte, le prit sur les arbres. Il vole, avec facilité, de feuille en feuille. A. IRESIA LACODAIREI. Des. Species, sup, t.V, p.297.—Icon.,1, p. 40, t. I, fig. 4. — An. Kingdom., pl. 29, fig. 4.— Long. 4 lig. Larg. 4 lig. — Noir ; élytres avec des rides tranversales d’un vert brillant, offrant des reflets bleus sur les côtés et sur la suture ; poitrine, abdomen et cuisses d’un jaune roussâtre; lèvre d’un jaune pâle. — Brésil. CICINDELA, Lanx., Fasr., Ourv., LarR. Antennes longues, filiformes. —Palpes à peu près d’égale longueur, le dernier arti- cle des labiaux grossissant un peu vers l'ex- trémité. — Tarses filiformes, les trois pre- miers articles des antennesallongés, dilatés, ciliés plus fortement en dehors qu’en de- dans. —Tête grande, plus large que le cor- selet.— Mandibules allongées, quadri-den- tées au côté interne. — Corselet presque carré, — Ecusson triangulaire. — Elytres arrondies à l'extrémité. — Pattes longues. Les Cicindèles ont un vol court, mais rapide ; plusieurs espèces exhalent , quand on les saisit, une odeur agréable et mus- quée ; leur corps est en général très-brillant, métallique, et presque toujours de cou- leur verdâtre. On trouve des Cicindéles dans toutes les parties du monde. GICINDELA. 15 PREMIÈRE DIVISION. Corps plus ou moins large, déprimé. — Lèvre supérieure un peu avancée, avec des dentelures dont le nombre varie de trois à sept. — Guisses postérieures de longueur moyenne. Cette division comprend les cinquième et sixième divisions du Species de M. le comte Dejcan. 4. CICINDELA LUGUBRIS. Des., Species, t. A, p. 39. — Long. 9 lig. Larg. 5 lig. — D'un noir mat et obscur ; élytres avec un point à la base, une petite ligne au-dessous près de la suture ; une grande tache irrégulière à peu près au tiers de l’élytre; une autre - grande tache allongée, parallèle au bord postérieur ; une ligne étroite près de la suture; trois autres lignes un peu obliques entre la première et la seconde: dessous du corps d’un noir brillant. — Sénégal. 2. CICINDELA CINCTA. Fagr., 4, 240, n° 40.— OLrv., 2, 33, 6, pl. 3, t. 33. — Long. 7 lig. =. Larg, 2 lig. :. — Brun obscur ou noir; élytres avec une bande latérale et quatre points blancs ; dessous du corps d’un bleu verdà- tre. — Sénégal. 3. CICINDELA VITTATA. Fasr., 4, 240, 41. — Long. 6 lig. à. Larg. 2 lig. — D’un cuivreux obscur, avec une bande latérale blanche, ayant une double dentelure intérieure et cinq points blancs. — Sénégal, h. CICINDELA CHINENSIS. Fagr., 4, 23, 236.—Ozrv., 2, 33,5, pl. 2, fig. 20. — Long. 40 lig. Larg. 3 lig. +. — D'un beau bleu, milieu du corselet doré; élytres vertes, avec une tache trans- versale d’un bleu foncé vers la base et une autre très-grande et ovale, occu- pant toute la moitié postérieure de l’é- lytre ; l’on voit un point blanc à l'angle huméral, un autre un peu en arrière, etune ligne allongée, sinuée et oblique, un peu au-delà du milieu, et enfin une assez gran- de tache arrondie vers l’extrémilé. — Chine. — M. Dejean décrit (Species ,2, 419), sous le nom de C. Duponti, une es- pèce très-voisine de celle-ci. 9. CICINDELA AURULENTA. Fazn., 4, 239, 38. — Long. 6 lig. :. Larg. 2 lig. +. — D'un beau bleu, avec une teinte d’un rouge cuivreux sur la tête et deux taches de même couleur sur le corselet ; élytres obscures, avec la suture cuivreuse, et sur chacune un point à l’angle huméral et trois taches blanches, celle du milieu transversale; dessus du corps d’un cuivreuxverdâtre. — Java. 6. CICINDELA VASSELETI. Cneve., Ins. Mexiq.—Long. 5 lig. Larg. 2 lig. — Mandibules vertes ; palpes d’un blanc sale, avec les deux derniers articles des maxillaires et le dernier des labiaux de la couleur des mandibules ; tête offrant de nombreuses stries longitudinales, d’un vert bleuâtre, avec une large tache d’un brun pourpre , bordée de jaune, placée en ar- rière, qui se prolonge antérieurement au milieu et sur les côtés ; labre d’un blanc jaune, avec la base d’un vert métallique ; antennes à quatre premiers articles d’un vert éclatant, offrant quelques poils ; le reste très-velu et cendré ; corselet étroit, presque cylindrique, avec un foible trait longitudinal au milieu d’un bleu verdâtre , avec les bords antérieurs et postérieurs, et une grande tache arrondie de chaque côté d’un même brun pourpre que la tête; les bords de ces taches sont jaunes, les côtés du corselet sont garnis de poils gris; écusson triangulaire, verdâtre ; élytres parsemées de points enfoncés et très-serrés, d’un brun pourpré ; elles présentent une ligne longi- tudinale verte, partant de l’angle huméral et allant obliquement jusqu’à l’extrémité de l’élytre, en formant vers le milieu un angle rentrant très - fort ; dessous du corps d’un vert bleuâtre métallique et très-écla- tant, avec des plaques d’un rouge cuivreux sous la poitrine ; côtés du corps garnis de poils blancs; pattes d’un vert cuivreux, pubescentes ; tarses violets. — Mexique. 7. CICINDELA REGALIS. (PI. 1, fig. 6.) Des., Species, t. V, Suppl., p. 2541. — Long. 7 lig. Larg. 2 lig. — D'un vert cuivreux, couvert d’un léger duvet blanc, avec les antennes, les bords antérieurs et postérieurs de la tête, une ligne lon- gitudinale de chaque côté du corselet, violets ; élytres d’un beau bleu violet, avec quatre grandes taches transversales un peu obliques , d’un blanc jaune, disposées le long des bords latéraux, couvrant pres- que toute l’élytre, mais n’atteignant pas la suture ; à la base, derrière l’écusson, deux taches ovales de chaque côté; dessous 46 CICINDELA. du corps et pattes d’un violet éclatant. — Sénégal. 8. CICINDELA 10 GUTTATA. Fasr., 4, 244, 49. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. :.— Velouté, d’un vert foncé à reflets violets ;bords du corselet, son milieu et celui de la tête, d’un rouge cuivreux; une tache blanche sur l’angle huméral, une autre plus grande derrière celle-ci ; deux disposées obliquement, souvent réunies sur le milieu de l’élytre ; un petit point au bord extérieur vers les deux tiers, et une lunule en arrière, d’un blanc jaune; pattes d’un vert cuivreux. — Nouvelle-Zélande. 9. CICINDELA SEXGUTTATA. Fazn., 1, 241. — Orrv., 2, 33, 27, pl. 2, fig. 24. — Long. 5 lig. + Larg. 2 lig. — Vert ou bleu; lèvre blanche; ély- tres avec quatre taches, la première près du bord latéral, à peu prés au milieu; la seconde près de l’angle postérieur ; la troi- sième à l’extrémité près de la suture, et la quatrième un peu plus bas que la première. —Plusieurs de ces taches manquent quel- quefois et même dans quelques individus il n’en reste aucune trace. — Amérique du Nord. 40. CICINDELA MAURA. (PI. 1, fig. 7.) Fasn.,1,235,46.— Orrv. ,2, 33, pl.3, fig. 34. — Long. 5 lig. 1. Larg. 2 lig. — Presque noir, corselet rétréci en arrié- re, élytres avec une tache blanche à l’an- gle huméral, une autre un peu en arriére de celle-ci; une bande transversale au mi- lieu, formée de deux points qui se réunis- senl; un point blanc à la partie postérieure, au bord externe, et enfin un autre à l’ex- trémité ; dessous du corps et pattes un peu verdâtres. — Espagne et Barbarie. 41. CICINDELA LUCTUOSA. Des., Spec., t. V, Suppl., p. 227. — Long. 7 lig. Larg. 2 lig. — Ressemble beaucoup à la Maura, et en différe par les élytres, qui offrent une lunule sur l’an- gle huméral, une tache transversale sur le milieu, qui n’atteint ni la suture ni le côté externe, et une lunule à l’extré- mité, qui se relève sur son bord anté- rieur et se termine presque en pointe. — Barbarie. 42. CICINDELA NIGRITA. Der., Spec., 1, 58, 42. — Long. 6 lig. ?. Larg. 2 lig. :. — Noir, cinq points blancs sur le bord extérieur , ©t un autre au milieu. — Corse. . 43. CICINDELA CAMPESTRIS. Fasr., 4, 233.— OLrv., 2, 33, 8, pl. 14, fig. 8.— Long. 6 lig. Larg. 2 lig. .—Vert; pattes d’un rouge cuivreux, une tache blanche à l’angle huméral et quatre au- tres le long du bord extérieur, une à l'extrémité, et une enfin au milieu; cgtle dernière est entourée d’un cercle rougeâtre. — Paris, très-commun. — Var. Sans ta- ches sur les élytres. Nota. Les Cic. Maroccana, Fab., et de- cem-punctata , Brullé, Expéd. scient. de Morée , ne sont probablement que des va- riétés de cette espèce. A4. CICINDELA APRICA. SrTepnens, {llust., t. 4, p. 18.—Cic. hy- brida., Fasr., 4, 254, 13. — Ourv., 2, 33, 9, pl. 4, fig. 7. — Long. 6 lig. +. Larg. 2 lig. 1.—D'un brun cuivreux ; élytres avec une Junule blanche à l'angle huméral, une autre à l’extrémité et une bande transversale et un peu oblique vers le mi- lieu ; cette bande n’atteint pas la suture, elle est plus large à la base et présente une sinuosité vers le milieu; abdomen d’un vert bleuâtre ; suture des élytres et pattes d’un rouge cuivreux; tarses et ge- noux bleuâtres. — Paris, très-commun. Cette espèce se trouve dans presque toutes les collections de France , sous le nom d’Hybrida; mais c’est par erreur, la véritable Hybrida de Linné étant la Ma- rilima de M. Dejean. 45. CICINDELA HYBRIDA. Liné, Syst. Ent., 2, 657, 2.—F. Succ., 747.— Sowersy , À, pl. 48. — Maritima, Des. , Spec., 1, 67, 50. — Icon., 4, 52, n° 44, t.4,f.5.—Long. 6 lig. Larg. 2 lig. +. —.Ne diffère de la précédente que par la bande des élytres un peu dilatée à sa base, formant un crochet au milieu et se prolongeant davantage vers l’extrémité de l’élytre. — Suède, Angleterre, France, sur les bords de la Manche. 46. CICINDELA RIPARIA. Des., Icon. , A, pl. 4, t. 2. — Sreps., Illust., t. 4, p. 9, pl. 4, f..4. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. + — Diffère de l’Aprica par sa couleur beaucoup plus foncée et pres- que noire , par sa bande plus large et moins sinuée , et enfin par sa tache humérale, souvent divisée au milieu. — Allemagne. 47. CICINDELA TRANSVERSALIS. Des., Spec., 4, 66, 49. -— Icon., 4, 50, n° 9, pl. 4, f. 3. — Long. 6 lig, . CICINDELA. 17 Larg. 2 lig, ?. — S’éloigne de l’Aprica par la bande des élytres, plus étroite, moins sinueuse; la tache humérale par- tagée en deux points; dessous du corps et pattes velues. — Autriche. 18. CICINDELA TRICOLOR. Frscner , Entom. de la Russie, 1, 6, 3, pl. 4, f.3. — Long. 14 lig. L. Larg. 2 lig. À. Tête et corselet d’un vert doré; élytres d’un beau rouge, avec une lunule blan- che à l’angle huméral, une autre à l’ex- trémité, et au milieu une bande sinuée n’atteignant pas la suture. — Sibérie. — Var. Tête, corselet et élytres, bleus; ta- ches jaunes. — Sibérie. A9. CICINDELA SYLVICOLA. Des. , Spec., 4, 67, 50. — Icon., 4, 51, 40, pl. 4, f. 4. — Curris. 4, pl. 4. — Long. 7 lig. Larg. 2 lig. ?— D’un cuivreux verdâtre; élytres avec une lunule blanche humérale, une autre à l'extrémité, et une bande au milieu, flexueuse et n’atteignant pas la suture. — Midi de la France. 20. CICINDELA SOLUTA. Des., Spec., 4, 70, 54. — Icon., À, 47, 6, pl 3, f. 8 — Long. 6 lig. 1. Larg. 2 lig. + — Vert un peu cuivreux; élytres allongées, assez étroites, avec une lunule blanche à l’angle huméral, une autre à l’extrémité , toutes deux interrom- pues, et une bande étroite, sinuée à l’extrémité. — Hongrie. 21. CICINDELA SYLVATICA. Lainné, FaBr., 4, 235, 45. — Orrv., 2, 33, 12, pl. 4,f.5.—Doxovax, Brit. Ins., X, pl 354, f. 4. — Long. 7 lig. !. Larg. 2 lig.:. Brun, presque noir ; élytres ve- loutées et comme variolées, avec une lunule humérale blanche, une bande ondulée au milieu, et un point de même couleur vers l’extrémité ; lèvre noire. — France, assez rare autour de Paris; se trouve dans les forêts. 22. CICINDELA SINUATA. Fasr., 4, 234, 44. — Des., 4, 53, 12, tab. 4, f. 5. — Long. 4 lig. I Larg. 4 lig.: — Vert obscur; élytres avec leurs bords latéraux blancs; une lunule à l’angle de la base, une autre à l’extré- mité, dont la pointe supérieure se re- courbe du côté du bord externe, et vers le milieu une bande étroite, sinuée, pa- roissant formée de deux lunules dont la première tournée vers la tête et la seconde vers la suture. — Autriche. Ixexcrtes, I, 23. CICINDELA TRISIGNATA, Izzic., Des., Spec., t.1, p.77. — Icon., 4, 54, n° 43, t. IV, fig. 7. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. — Différe de la €. Si- nuata par la bande du milieu de l’élytre, qui est plus étroite, et dont la seconde par tie, celle dirigée vers la suture, est plus longue. — Midi de la France. 24. CICINDELA LUGDUNENSIS. Des., Spec., 4,77, 61. — Long. 4 lig. Larg. 4 lig. 1, — Différe de la C. Si- nuata par sa couleur, qui est d’un vert foncé , sans teintes cuivreuses, et par la bordure latérale blanche des élytres, qui est interrompue dans deux endroits.—Midi * de la France. 25. CICINDELA CIRCUMDATA, (PI. 1, fig. 8.) Des., Spec., t. I, p. 82. — Icon., p. 57, n° 46, pl. 5, fig. 2.— Long. 5 lig. !. Larg. 2 lig. — Cuivreux; corselet, cô- tés de la poitrine, de l’abdomen, et pat- tes, pubescentes et d’un blanc de neige ; élytres avec une bordure latérale étroite, offrant à la base une lunule large, vers le milieu une tache en forme d’S qui s’é- tend jusque près de la suture, et dont les bords sont un peu irréguliers, et en arrié- re deux sortes de dents dirigées par en- haut. — Midi de la France. 26. CICINDELA DILACERATA. Des. , Spec. — Long. 5 lig. !. Larg. 2 lig. — Ressemble beaucoup à la Cir- cumdata, mais s’en distingue par la bor- dure latérale des élytres, qui est très- large, la lunule de la base étroite; la tache en forme d’S beaucoup plus large, plus irrégulière sur ses bords, etimitant des petits rameaux fort nombreux. — Iles Toniennes. 27. CICINDELA GOUDOTII. Des., Spec., t. V, supp., p. 236. — Icon., 4, p. 40, n° 26,1. V, fig. 2. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. + — Se distin- gue de la Circumdata par la bordure de ses élytres, qui est large, et par la tache en forme d'S qui est trés-étroite et très- nette sur ses bords, ce qui l’éloigne aussi de la Dilacerata. — Barbarie. Nota. Les antennes de cette espèce sont fort longues. 28. CICINDELA LITTORALIS. (PI. 4, fig. 9.) Fagr. , 1, p.235, n° 417.—Jcon., 4, p. 49, n° 3, t. III, fig. 4 et 5. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. +. — Bronzé cuivreux à tein- tes variables, élytres avec une lunule 2 18 CICINDELA. humérale étroite, quatre points blancs, situés vers le milieu, dont deux sur le bord externe, et une lunule terminale semblable à celle de la base ; suture, pattes et côtés de la poitrine d’un cuivreux écla- tant; abdomen d’un bleu brillant. — Midi de la France. 29. CICINDELA BARBARA, Long. 6 lig. ?. Larg. 2 lig. :. — Diffère de la Littoralis, dont elle n’est peut-être qu’une variété, par sa taille plus grande, sa couleur plus noirâtre; les lunules des élytres sont plus fortes ; les deux premiers points étant réunis forment une bande tranversale assez large, qui n’atteint pas la suture ; dessous du corps noirâtre; pattes très-velues et, sans reflets bleus. — Bar- barie, 30. CICINDELA TRIFASCIATA. Fagr., 1, p. 242, n° 54. — OL., 2, 33, p. 28, n° 30, pl. 2, fig. 18.—Long. 4 lig. Larg. 4 lig. :. — Allongé ; d’un cuivreux ver- dâtre; élytres avec le bord latéral blanc, une lunule humérale , une autre à l’extré- mité, et une bande étroite en forme d’S sur l'élytre, de même couleur. — Cayenne. 81. CICINDELA LATREILLEI. (PI. 2, fig. 4.) Des., Spec., 4, t. V, suppl., p. 261. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. — D'un brun bronzé ; élytres finement granuleuses, avec une ta- che latérale d’un blanc jaunâtre, offrant en arrière une dent dirigée en haut; elles of- frent aussi un point très-petit de même cou- leur vers le milieu de chacune, etrapproché de la suture ; tout du long de celle-ci lon voit une rangée de points enfoncés ; base des élytres un peu plissée longitudinale- ment; dessous du corps pubescent; pattes cuivreuses. — Barbarie. 82. CICINDELA DUMOLINI. Des. , Species, t. V, sup., p. 233. — Long. 7 lig. Large, 2 lig. + — D'un vert cuivreux; élytres d’un vert mat, avec une large bordure d’un blanc jaunûtre, formant une sorte de lunule à la base, et imitant vers le milieu une bande large et transversale qui n’atteint pas la suture ; vers les deux tiers postérieurs, un point de même couleur, prés de la suture, — Sé- négal. 33. CICINDELA MEXICANA. Kziuc., — Long. 4 lig. 1, Larg. 4 lig. £. — D'un brun obscur ; élytres avec une lanule humérale bleuâtre, interrompue dans son milieu ; une tache légèrement «ansverse un peu avant le milieu, sur le bord extérieur; une autre petite et ar- rondie plus en arrière, rapprochée de la suture, et enfin une autre près de l’extré- mité; dessous du corps pubescent ; abdo- men brun ; pattes verdâtres. — Méxique. 34. CICINDELA QUADRILINEATA. FaBr., 4, p. 239, n° 39 ; OLrv., 2, 33, p. 25, n° 25, t. I, fig. 4 et 8. — Long. 6 lig. +. Larg. 2 lig. L. — Allongé, bron- zé, cuivreux ; bordure des élytres et une bande longitudinale vers le milieu , un peu plus prés de la suture, d’un blanc jau- nâtre. — Indes Oriertales. 35. CICINDELA FLEXUOSA. (PI. 2, fig. 2.) Fagr.;, 4, p. 237, n° 27: Ou.,'2, 33, p. 48, n° 47, pl. 1, fig. 40. — Long. 6 lig. Larg. 2 big, !, — D'un brun cuivreux obscur ; élytres avec une large lunule humérale , une autre en arrière, dont l'extrémité latérale forme un point sou- vent séparé ; une ligne vers le milieu, qui se recourbe; une et souvent deux petites taches sur chaque élytre, à la base, près de la suture, et une autre plus en ar- rière. — Midi de la France. Nota. Le Cicindela Sardea , Des., n’est peut-être qu’une variété de cette espèce ; elle se trouve aussi à Toulon. 36. CICINDELA UPSILON. Mac Leay, Des., Spec., t. I, p. 426, n° 107. — Long. 5 lig. 1 Larg. 2 lig. — Bronzé; élytres blanches, avec la su- ture bronzée et dilatée à la base, for- mant une sorte de V de chaque côté ; et une ligne courbe. trés-étroite de même couleur vers le milieu, et assez rapprochée de la suture. — Nouvelle - Hollande. 37. CICINDELA NIVEA. Krrgy, Century of insects, p. 376, n° 2. — Long. 5 lig. +. Larg. 2 lig. + — Bron- zé, couvert d’un duvet blanc ; élytres d’un blanc jaunâtre lisse. — Brésil. 38. CICINDELA BIRAMOSA. Fagr., 1, p.240, n° 42.— Long. 5 lis. Larg. 4 lig. +. — Allongé, d’un cuivreux obscur ; élytres avec une bordure latérale, formant à l’extrémité une sorte de lunule plus large, et imitant vers le milieu une tache transversale. — Indes Orientales. 39. CICINDELA ZWCIKII. Fiscuer, Entomographie de la Russie, t. I, p. 494, n° 8, pl. 47, fig. 40. — Long. CICINDELA. 19 5 lig. !. Larg. 2 lig. — Allongé, un peu cylindrique , d’un bronzé très-obsur ; ély- tres avec un point blanchâtre à l’angle de la base. — Sibérie. 40. GICINDELA PALUDOSA. (PI. 2, fig. 3.) Durour, Ann. sc.physiq., t. VI, p. 318. —Scalaris Latr., À, p. 60, n° 48, pl. 5, fig. 4 et 5. — Long. 5 lig. Larg. 4 lig. à. — Allongé, d'un vert plus ou moins obscur et quelquefois d’un bleu foncé ; élytres avec une ligne longitudinale large et blanchâtre près du bord externe, sinuée et interrompue, avec une lunule à la base et une autre à l'extrémité, de même cou- leur. — Midi de la France. LA. CICINDELA GERMANICA. (PI. 2, fig. 4.) Fagr., 4, p. 237, no 29.— Long. 5 lig. Larg. 1 lig: 4. — Allongé, vert, quelque- fois bleu; élytres avec un point huméral blanc ; une tache allongée près du bord extérieur vers le milieu, et une lunule ter- minale de même couleur. — Paris. 42. CICINDELA SOBRINA. Goryx, An. Soc. Ent., t. IL, p. 176. — Long. 5 lig. Larg. 4 lig. À. — Ressem- ble à la Germanica , mais s’en éloigne par sa forme un peu plus élargie, sa cou- leur plus obscure ; une tache longitudi- pale brunâtre sur le milieu des élytres très-peu marquée ; la tache blanche du bord extérieur toujours en triangle bien marqué, et dont la pointe est dirigée obli- quement par en-bas; dessous du corps un peu bleuâtre. —- Jialie. 43. CICINDELA GRACILIS. Parras, Voyage, 3, p. 475, n° 40; Iconog. 4, p. 62, n° 20, pl. 5, fig. 8. — Long. 4 lig. + Larg. 4 lig. +. — Al- longé, cylindrique, d’un noir obscur un peu bronzé; élytres avec un point blanc à l'angle de la base, une tache allongée au milieu, près du bord extérieur, et une autre vers l’extrémité, remplacant la partie supérieure de la lunule ; toutes ces taches sont blanches ; sur la suture une grande tache oblongue et ferrugineuse. —Sibérie. r Ah. CICINDELA FESTIVA. Der., Species, t, V, Suppl., p. 220. — Long. 5 lig. 1. Larg. 4 lig. 1. — Elroit, un peu cylindrique , granuleux, d’un vert à reflets bleuâtres; élytres un peu cuivreu- ses, avec trois taches jaunes, disposées lon- gitudinalement prés du bord extérieur, la première qui touche l’angle huméral est longue et étroite ; la seconde qui s’y joint ordinairement est ovale ; et la troisième si- tuée près de l'extrémité arrondie; des- sous du corps d’un beau violet; cuisses vertes, avec leur extrémité et les jambes brunâtres. — Sénégal. 45. CICINDELA CONCINNA. Des., Species, t. V, Suppl., p. 218. — Long. 6 lig. =. Larg. 1 lig. À. — Presque cylindrique, d’un violet éclatant; élytres fortement ponctuées d’un beau vert métal- lique , à l'exception de la suture , qui est de la couleur générale ; une tache arrondie et d’un blanc jaunâtre sur chaque élytre, vers Pextrémité, sur le bord externe.— Sénégal. DEUXIÈME DIVISION. Diffère de la première par ses cuisses postérieures, dont la longueur égale pres- que celle de tout le corps. Ges espèces font partie de la sixième division de M. le comte Dejean. 46. CICINDELA LONGIPES. Fasr. , 4, p. 241, n° 47.—Long. 4 lig. . Larg. 4 lig. :. — Allongé, un peu cylin- drique, d’un vert cuivreux; élytres forte- ment ponctuées et d’un rouge cuivreux , avec une bordure dentelée et blanche, et un rameau tortueux en forme d’S. — Indes Orientales, 47. CICINDELA TENUIPES. Guérin , Iconogr. règne anim. Insect., pl. 3, fig. 7. — Des., Spec., t. 2, p. 429, 3° 442. — Long, 5 lig. Larg. 4 +, — D’un cuivreux bronzé et un peu*verdâtre ; ély- tres blanches, avec la suture et une ligne courbe et peu visible, située en arrière, de la couleur générale. — Cochinchine. TROISIÈME DIVISION. S’éloigne de la première par sa lèvre su- périeure qui est avancée, fortement dentée et recouvre en grande partie les mandi- bules. La seule espèce de cette division constitue la quatrième section dn Species de M. Dejean. 48. CICINDELA CHALYBEAe. Des., Species, t. 1, p. 38. — Long. 5 lig. Z Larg. 2 lig. — D'un beau bleu; lévre avancée ; élytres fortement ponctuées, avec une légère impression transversale à l’extremité; jambes et tarses obscurs. — Brésil. 2: 20 ODONTOCHEILA. QUATRIÈME DIVISION. Corps assez allongé, un peu cylindrique ; lévre supérieure avancée, presque arron- die et à peine dentelée. Seplième division de M. Dejean. 49. CICINDELA FUNESTA. Fagn., t. 4, p. 243, n° 56. — Long. À lig.!. Larg. 1 lig. . — Un peu cylindri- que, d’un bronzé obscur; antennes trés- longues, pattes grêles et jaunes; tarses ebscurs. — Indes orientales. 50. CICINDELA VIRIDULA. ScHoœn., Syn. Insect.,t. 4, p. 243, n° 31. — Long. 3 lig. +. Larg. 1 lig. — Allongé, presque cylindrique, d’un vert assez bril- lant; élytres plus obscures; parties de Ja bouche , base des antennes et pattes jau- nâtres; reste des antennes obscur. — Ile Bourbon, Indes Orientales, CINQUIÈME DIVISION. Corps cylindrique, lèvre assez avancée, fortement dentelée, — Troisième division de M. le comte Dejean. 51. CICINDELA ANALIS. Fasr., 4, p. 236, n° 24.—Long. 5 lig. 1. Larg. 1 lig. . — Cylindrique, d’un vert bronzé ; bords extérieurs des élytres d’un beau bleu éclatant; parties de la bouche, extrémité de l’abdomen et cuisses d’un june ferrugineux ; taches obscures. — ava. 52, CICINDELA 4-PUNCTATA. Fasr. A, p. 239, n° 36. — Long. 5 lig. + Larg. 4 lig. !. — Allongé, cylindrique, d’un bleu verdâtre; élytres avec deux taches rondes et blanches; la première un peu après le milieu, la se- coude vers l'extrémité. — Sénégal et In- des Orientales. 53. CICINDELA VERSICOLOR. Scaœnner, Des., Spec., t, 4, p. 37, n° 21. — Long. 5 lig. À. Larg. 4 lig. :. —Cylindrique, d’un bronzé obscur à re- flets cuivreux; élytres fortement ponctuées, avec les côtés d’un beau bleu et un très- petit point blanchâtre, vers le milieu ; des- sous du corps bleu ; cuisses rougeâtres. — Côte de Guinée. SIXIÈME DIVISION. Gorps allongé , cylindrique ; lèvre supé- rieure transversale et courte. Cette divi- sion correspond à la seconde de M. De- jean. 54. CICINDELA CYLINDRICOLLIS. Des., Spec., t. 4, p. 34, n° 48. — Long. 5 lig. 1. Larg. 4 lig. +. — Cylin- drique, d’un bronzé obscur; élytres avec trois taches marginales blanches (la fe- melle n’en a que deux); dessous du corps vert, — Brésil. Nota. L’on trouve un très-grand nombre d'espèces de Cicindéles décrites dans les auteurs; quelques-unes s’y trouvent sous des noms différens. L’obliquata de M. De- jean doit porter le nom de Vulgaris, qui lui avoit été précédemment donné par M. Say. Les espèces suivantes se trouvent dans le même cas. Repanda Dejeanest l’Hir- ticollis Say. Signata Dej. est la Dorsalis Say, etc. Pour les ouvrages où l’on trouve le plus de descriptions de Cicindeles, nous renverrons à ceux de Fabricius, Herbst, Olivier; au travail de M. le comte Dejean sur les Carabiques de sa collection, à Ico- nographie des Coléoptères d'Europe du même entomologiste et de M. le doc- teur Boisduval ; à l’ouvrage de M. Brullé sur les Insectes de Morée ; à ceux de MM. Guérin et Boisduval pour les espèces recueillies par les expéditions autour du monde de MM, Duperrey et Durville; aux différents mémoires que M. Vigors a pu- bliés sur ces insectes, dans le Zoological Journal; à celui déjà cité de M. Say ( Jour- nal of the acad. of nat. sc. of Philadel- phie); à la centurie de Carabiques de M. Gory (Ann. de la Soc. d’Entomologie); aux travaux de Forskal, etc., etc, ODONTOCHEILA ; Therates, FiscHEr ; Cicindela, première division Dejean. Ces Insectes nous semblent différer assez desCGicindèles pour former un genre propre. Leur corps est allongé, cylindrique. — La lèvre supérieure, très-prolongée en avant, recouvre les mandibules. — Corselet al- longé. — Yeux très-saillans. — Pattes tréès- grêles. — Les tarses sillonnés. Espèces propres à l'Amérique du Sud. Leur vol est assez rapide ; on les trouve sur les feuilles. (Lacordaire, An. Sc. nat., t. 20, p. 36.) M. Audouin a observé que les espècesde DROMICA, 51 ce genre ont un poil roide au bout de leurs palpes maxillaires internes. 4. ODONTOCHEILA CAYENNENSIS. Fagr., 1, p.243, n° 59.—Or., 2, 33, p. 23, n° 23, pl. 1,t. 2. — Long. 7 lig. :, Larg. 2 lig. — D'un bronzé obscur ; ély- tres avec un point blanc vers le milieu du bord latéral; dessous du corps bleu ; jam- bes et tarses postérieurs d’un jaune tes- tacé. — Cayenne. 2. ODONTOCHEILA BIPUNCTATA. Fagr., 4, p. 238, n° 34.— Long. 6 lig. 1. Larg. 1 lig. $. — Bronzé obcur ; élytres avec un point blanc et allongé vers le mi- lieu du bord externe ; abdomen, jambes et tarses d’un jaune foncé. — Amérique Méridionale. 3. ODONTOCHEILA RUFIPES. Kzuc., Der. , Spec., 1. I, p. 22, n° 8. —Long. 6 lig. Larg. 4 lig. i.— D'un bronzé obscur ; élytres avec un point blanc sur le bord externe ; dessous du corselet, abdo- men et pattes ferrugiseuses. — Brésil. 4. ODONTOCHEILA LURIDIPES. Des... Specs,.f. 4,..p. 23, .n°. 4. — Long. 6 lig. Larg. 1 lig. À. — Bronzé ; élytres avec un point blanc au milieu du bord externe ; dessous du corps bleu ; anus et pattes d’un jaune testacé un peu obscur. — Cayenne. 5. ODONTOCHEILA MARGINE GUTTATA. Des., Spec. , t. 1, p. 24, n° 5. — Long. 5 lig. Larg. 4 lig. +. — D’un bronzé obscur; élytres avec trois points blancs , sur le bord externe, dont le premier placé sur l’angle huméral est petit et quelquefois effacé ; dessous du corps d’un bleu verdâtre; base des cuisses jaunâtre. — Cayenne. 6. ODONTOCHEILA CYLINDRICA. Des., Spec., t. 1, p. 26, n° 8. — — Long. 7. Larg. 2 lign. 1. — Bronzé obscur ; élytres avec trois points blancs sur le bord externe. Ce bord offre aussi un re- flet d’un beau bleu; dessous du corps de cette couleur ; mandibules recourbées pres- que à angle droit. — Brésil. 7. ODONTOCHEILA NODICORNIS. Des, sSpec,rt EL, p: 26; n°19 — Long. 5 lig. :. Larg. 4 lig. !. — Bronzé obscur; élytres avec trois points blancs sur le bord externe ; dessous du corps vert ; les premiers articles des antennes du mâle renflés ; dans le mêmesexe, les mandibules sont courbées à angle droit. — Brésil. 8. ODONTOCHEILA NITIDICOLL1IS. (PI. 2, fig. 5.) Des., Spec., t. 1, p. 30.—Long. 5 kg. :. Larg. 4 lig. 1. — Bronzé, obscur ; ély- tres bordées latéralement d’un bleu à re- flet doré, corselet d’un rouge éclatant et cuivreux, avec ses côlés et le dessous bleu, ainsi que: le dessous du corps. — Brésil. 9. CDONTOCHEILA VENTRALIS. Des., Spec. , t. 1, p. 32, n° 46.—Long. 4 lig. Larg. 1 lig {.— D’un noir ebscur, légè- rement bronzé, dessous du corps bleu ; ély- tres un peu inégales, avec un point blanc vers le milieu, et deux autressur le bord ex- terne ; ces points sont souvent effacés. Abdo- men d’un rouge ferrugineux. — Cayenne. Nota. J'ai décrit, dans les Etudes ento- mologiques, quelques espèces de ce genre, remarquables par leur éclat. DKOMICA, Der. ; Cicindela, Icon. Antennes semblables à celles des Cicin- déles. — Palpes maxillaires, de la longueur des labiaux, à dernier article court, mince et grossissant peu vers l’extrémité. — Tar- ses antérieurs des mâles à trois premiers articles un peu dilatés. — Tête moyenne, une dent à peine visible dans l’échancrure du menton. — Gorselet allongé et un peu rétréci en arrière. — Elytres ovalaires très- allongées, très rétrécies en arrière.—Pattes longues et grêles. — Insectes aptères. 4. DROMICA COARCTATA. Icon., t. I, p. 37, pl. 1, fig. 5. — Long. 5 lig. +. Larg. 1 lig. ?.—D’un bronzé obscur; élytres fortement ponctuées, avec une bande longitudinale blanche, un peu arquée , qui s’étend de l’angle de la base aux deux tiers postérieurs ; l’on voit de plus à l’extrémité une petite ligne de même couleur, située près du bord extérieur. Pattes d’un vert bronzé. — Cap de Bonne-Espérance. 2. DROMICA TUBERCULATA. Hop., Anim. King. Ins., t. 1, p. 265, pl. 29, fig. 6. — Des., Spec., t. V, p. 270, n° 3. — Long. 6 lig. :. Larg. 2 lig. — D’un noir verdàtre; corselet et élytres tuber- culées, deux petites taches jaunes de cha- que côté des élytres; dessous du corps noir ; lèvre et palpes d’un blanc jaunâtre. — Afrique. Probablement du Cap de Bonne-Espérance. 3. DROMICA VITTATA. Der., Spec., t. V, p. 269, n° 2. — 22 Long. 5 lig. ?, Larg. 4 lig. !.—D’un bronzé obscur ; élytres trés-ponctuées, avec une bande latérale un peu sinueuse et blanche ; ressemble beaucoup à la Coarctata, maïs s’en éloigne par la bande longitudinale des élytres, qui est plus large, et qui se joint à la ligne de l'extrémité, qui est aussi plus élargie. — Cap de Bonne-Espérance. EUPROSOPUS, Lare. ; Cicindela, Icon. Antennes grêles un peu élargies à l'extrémité. — Palpes maxillaires de la longueur des labiaux; les deux premiers articles de ceux-ci très-courts, le troi- sième renflé , le dernier étroit, court, un peu renflé à l’extrémité. — Tarses anté- rieurs des mâles dilatés dans leur trois premiers articles, assez Courts, avec une carène longitudinale en-dessus, ciliée la- téralement. Le troisième en cœur. — Tête assez forte.— Yeux très-saillants. — Corselet arrondi latéralemen. — Ecusson situé au- dessus de la base des élytres, ces d longues et parallèles.— Pattes très-long Ils volent sur les feuilles, et grimpent le long du tronc des arbres avec la plus grande rapidité, et produisent, comme les Oxycheiles, un bruit aigu par le frot- tement de leurs cuisses postérieures contre le bord des élytres. (Lacordaire, An. Sc. nat.,t. XX, p. 37.) A. EUPROSOPUS QUADRINOTATUS. Larr. et Des., Jconogr.,t. 1, p. 38, pl. 4, fig. 8. — Long. 7 lig. :. Larg. 2 lig. — Vert brillant; élytres d’un bronzé ob- scur, avec deux taches blanches sur cha- cune, l’une au milieu, l’autre vers l’extré- mité; l’on voit de plus une ligne d’un vert brillant qui s'étend de l’angle de la base jusque versle milieu ; une autre le long de la suture, et une tache de couleur semblable à l'extrémité. — Brésil. CTENOSTOMITES. Caractères. Troisième article des tarses antérieurs des mâles dilatés en forme de pelote.—Corps étroit, allongé.—Corselet cordiforme. Genres : Ctenostoma, Procephalus, Psi- locera, Colliuris, Tricondyla, Therates. CTENOSTOMA, kzue; Caris, Fiscn.; Collyris, Fasr. Antennes filiformes, presque aussi lon- PROCEPHALUS. ‘ gues que le corps. — Palpes avancés, les maxillaires terminés par un article renflé et ovalaire. — Tarses antérieurs des mâles à trois premiers articles dilatés, le troisième prolongé en dedans d’une marière oblique. —Tête grande, un peu aplatie. — Corse- let globuleux formant un bourrelet en avant et en arrière, — Elytres allongées, renflées en arrière. Insectes aptères, de taille moyenne, pro- pres à l'Amérique du Sud; on les trouve dans les bois, à terre, et le plus souvent sur les troncs des arbres et sur les clôtures des plantations, courant avec la plus grande ra- pidité pendant la plus grande chaleur du jour (Voyez Lacordaire, Ann. Sc. nat., t. XX, p. 37.) A. CTENOSTOMA FORMICARIUM. Fas., 4, p. 226, ne 3. — Kiuc., Ent. Bras. Specimen , p. 28, pl. 20, fig. 7. — Long. 5 lig. 1. Larg. 4 lig.— Noir bronzé ; élytres ponctuées, échancrées à l’extré- mité, avec une tache transversale jaune au milieu et qui n’atteint ni le bord externe ni la suture; pattes brunâtres. — Brésil. 2. CTENOSTOMA TRINOTATUM. Ê Kiuc., Ctenostoma, p. 5, n° 2.— Long. 5 lig. <. Larg. 4 lign. — Noir bronzé ; ély- tres couvertes de points formant à la base des rugosités transversales, avec trois ta- ches transversales jaunes, l’une à la base, une autre un peu au-delà du milieu, et la troisième à l'extrémité ; pattes un peu bru- nâtres, avec la base des cuisses jaune. — Brésil. 3. CTENOSTOMA RUGOSUM. Kcuc., p. 7, n° 3, pl. 3, fig. 3. — Long. 5 lig. !. Larg. 4 lig. — D’un noir bronzé ; élytres avec des points rugueux dans leur première moitié, lisses en arrière; deux bandes transversales, et l'extrémité très- large, d’un jaune pâle. — Brésil. PROCEPHALUS, Laporte; Ctenostoma, Desean; Caris, Fiscrer. Ce genre est trés-voisin de celui de Cte- nostoma : mais il en diffère par la lèvre su- périeure, plus courte, plus transversale, recouvrant moins les maudibules; celles-ci fortes et offrant deux très-fortes dente- lures à leur base. — Palpes un peu plus ovalaires à l'extrémité. — Élytres presque parallèles, non élevées en arrière, et re- PSILOCERA. couvrant les ailes. — Espèces propres a l'Amérique du Sud. 4. PROCEPHALUS METALLICUS. .… Laporte, Rev, Ent., t. II, p. 36. — Long. 9 lig. Larg. 2. — D'un cuivreux verdâtre ; élytres parsemées de très-gros points enfoncés; parties de la bouche, antennes et pattes, brunâtres ; celles-ci of- frant, ainsi que la tête et les élytres, quel- ques poils assez longs et raides. — Cayenne. 2. PROCEPHALUS JACQUIERI. (PI. 2, fig. 6.) Der., Species, Suppl., t. 5, p.27—Long. 5 lig. £. Larg. 4 Jig. +.— D'un brun obscur ; élytres très-fortement ponctuées, presque rugueuses, surtout à la base, presque lisses en arrière, avec une tache jaune en forme de V sur le milieu de chacune; base des cuisses plus claire. — Cayenne. 3. PROCGEPHALUS SUCCINCTUS. Laporte, Rev. Ent., t. 2, p. 36. — Long. 5 lig. ?. Larg. 4 L. — Ressemble au précédent , mais plus obscur ; élytres beau- coup moins rugueuses, avec une tache jaune transversale, un peu arquée , si- tuée avant le milieu; pattes noirâtres. — Cayenne. Nota. 11 faut ajouter à ce genre le Ca- ris trinotata, de Fischer; Entomographie de la Russie, t. I, pl. 4, fig 4. PSILOCERA, BRuLLÉ; Stenocera, BRuLLÉ, OLIM. Ce genre se distingue de tous les autres de-la tribu des Cicindelètes , par la grande longueur des antennes , qui sont très-grêles et qui atteignent et même quelquefois dé- passent l'extrémité du corps, etpar l'absence de l’onglet des mâchoires. La tête de cesin- sectes est assez grosse, rétrécie en arrière ; les yeux sont grands, arrondis et globu- leux; le corselet est long, cylindrique, étranglé en avant et en arriére, en forme de bourrelet ; l’écusson à peine visible ; les élytres allongées, parallèles, épineuses à l'extrémité ; les pattes sont très-longues et grêles. Les espèces de ce genre sont nombreuses et propres jusqu'ici à l’ile de Madagascar ; elles courent avec rapidité sur les feuilles des arbres, et volent avec facilité. Cette coupe avoit été créée par M. Brullé, sous le nom de Stenocera, qu'il changea depuis en celui sous lequel nous Ja désignons ici. J'en ai donné la monogra- 25 phie dans mon Histoire naturelle des In- sectes coléoptéres, faite conjointement avec M. Gory. 4. PSILOCERA CÆRULEA. Gorx et Lap., Hist. nat. des Ins. col., liv. 3, p. 40 pl. 2, fig. 4. — Long. 9 lig. Larg. 2 1, — Bleu; tête impressionnée en avant ; corselet globuleux, un peu raccour- ci; élytres un peu élevées à la base, et très- épineuses à l'extrémité. — Madagascar- 2. PSILOCERA VIRIDIS. Gory et Lap., Hist. des Coléopt., p. 8, 1. 2, fig. 2.— Long. 8 lig. Larg. 2 lig. — ert; tête un peu déprimée, ponctuée ; corselet allongé; élytres fortement ponc- tuées et terminées par trois épines. — Madagascar. 3. PSILOCERA ATRA. _Gory et Lap., Hist. nat.,p. 4, pl. 2, fig. 3. — Long. 2 lig. Larg. 2 lig. — D’un noir brillant; corselet un peu raccourci; élytres très-épineuses à l’extrémité ; pattes à reflet bleuätre. — Madagascar. &. PSHOCERA GOUDOTII. Gorx et Lar., Hist. nat., p. 5, pl. 2, fig. 4. Long. 6 lig. :. Larg. 1 lig. 1. — D'un noir bleuûtre ; corselet presque cy- lindrique; élytres fortement ponctuées, presque carrées à l’extrémité. — Madagas- car. 5. PSILOCERA PUBESCENS. Goryx et Lar., Hist. nat., p. 6, pl. 2, fig. 5. — Long. 7 lig. Larg. 4 lig. ?. — D'un bleu obscur; parsemé d’une pubes- cence blanchâtre; corselet avec une ligne longitudinale enfoncée au milieu; élytres fortement 1iri-épineuses à l’extrémité. — . Madagascar. 6. PSILOCERA SPINIPENNIS. Goryx et Lap., Hist. nat., p. 6, pl. 2, fig. 6. — Long. 6 lig. Larg. 4 lig. :. — D'un noir bleu ; tête rugueuse transvversa- lement ; corselet allongé, cylindrique ; ély- tres fortement ponctuées, tri-épineuses à l'extrémité. — Madagascar. 7. PSILOCERA ELEGANS. BruzLé, Hist. nat. des Ins.,t. I, p. 440, pl. 3, fig. 3. — Long. 5 lig. Larg. 4 lig. :. — D'un bleu verdâtre ; corselet globuleux, strié transversaleinent ; élytres ponctuées et tri-épineuses à l'extrémité. — Mada- gascar, 24 COLLIURIS. + 8. PSILOCERA BRULLE!. Gony et Lap., Hist. nat. Coléop. p. 8, pl. 2, fig. 8. — Long. 4 hig. Larg. 4 lig. — D'un bleu obscur ; corselet cylindrique , ru- gueux en travers; élytres parallèles, avec des points réguliers formant des stries ; ex- trémité échancrée. — Madagascar. 9. PSILOCERA ANTHRACINA. Gorx et Lap., Hist. nat. Coléop., p. 9, pl. 3, fig. 9. — Long. 5 lig. Larg. 4 lig. — Très-cylindrique ; d’un noir violet ; corse: let cylindrique ; élytres très-finement ponc tuées. — Madagascar. * 40. PSILOCERA BRUNNIPES. Goryx et Lar., Hist. Coléop., p. 9, pl. 3, fig. 49. — Long. 3 lig. Larg. À lig. D’un brun noir ; corselet court, globuleux ; ély- tres trés-finement ponctuées; palpes, an- tennes et pattes d’un brun jaune ; cuisses noires. — Madagascar. 41. PSILOCERA PUSILLA. Gorx et Lap., Histoire nat. Coléop., p. 9, pl. 3, fig. 41. — Long. 3 lig. :. Larg. ! lig.— Allongé ; d’an noir opaque ; corselet pourpre, cylindrique , rugueux ; élytres ponctuées, carrées à l'extrémité ; palpes, antennes et pattes d’un brun obs- cur. — Madagascar. COLLIURIS, LATREILLE; , Collyris, Fas., BRuLLÉ ; Cicindela, Ozxv. Avtennes courtes, grossissant plus ou moins vers l’extrémité. — Palpes courts; avant-dernier article des labiaux dilaté. — Tarses à quatrième article prolongé en de- dans. — Forme très-allongée, — Tête assez grande, rétrécie en arrière. — Echanerure du menton. sans dents. —Corselet presque cylindrique , plus étroit en avant qu’en arrière. — Elytres très-allongées. — Pattes longues.—Jolis insectes de taille moyenne, revêtus de couleurs ordinairement bleues. — Ils sont propres à Java et aux îles voisi- nes. J’ai donné, dans Je Magasin de M. Sil- bermann, une liste complète des espèces de ce genre décrites dans les auteurs; elles se montent actuellement à quinze : j’ai tâché d'y éclaircir quelques points assez em- brouillés de leur synonymie. 4. COLLIURIS AUDOUINI. Laporte, Rev. Entomologique de M. Sil- bermann. — €. Longicollis. Des., Spe- cies, 4, 463, n° 4. — Long. 7 lig. Larg. 1 lig. ;. — D'un bleu un peu violet; ely- tres couvertes de points, formant sur le milieu des sortes de rides transversales ar- rondiés à l'extrémité; cuisses et tarses postérieurs ferrugineux ; antennes lon- gues, obscures, avec les quatre premiers articles bleus , et une petite tache jaune sur le troisième et le quatrième.— Java. 2. COLLIURIS LONGICOLLIS. Fas.,t. I, p. 226, fig. 4.— Larrerzze, Genera, 1. 1, p. 474, pl 6, fig. 8. — Or- vIER, Entom., t. II, 33, p. 7, n° 2, tab, 2, fig. 17.— Emarginata. Des., Spec., A, 465, n° 2. — Long. 5 lig. 1. Larg. 4 lig. — Bleu ; élytres fortement ponctuées, avec l’extrémité tronquée et échancrée du côté de Ja suture; cuisses ferrugineuses; an- tennes de la longueur de la tête, allant fort peu en grossissant. — Indes Orientales. 3. COLLIURIES CRASSICORNIS. Des., Spec., t. 1, p.166, n° 3. — Long. 6 lig, ;. Larg. 4 lig. ;. — Bleu; élytrés fortement ponctuées, extrémités arrondies, un peu émarginées ; cuisses fer- rugineuses; antennes de la longueur de la tête et grossissant très-sensiblement vers l'extrémité. — Java. BH. COLLIURIS HORSFIELDII. Mac Leay, Annulosa Javanica, A, p. 41, n° 5. — Long. 7 lig. +. Larg. 4 lig. =. — Bleu foncé ; lévre à sept den- telures , troisième article des antennes très- long et courbé en S; élytres presque li- néaires, très-fortement ponctuées, un peu échancrées à l’extrémité; vers le milieu une petite bande transversale rouge peu marquée; Cuissés rougeâtres à la base; jambes postérieures de même couleur, avec leur extrémité blanche, demême que les tarses. — Java. 5. COLLIURIS MODESTA. Des. , Spec., t. V, Suppl. , p. 275. — Icon. , 4, p. 88, t. 6, fig. 8. — Long. 5 :. Larg. 1. lig. — Tête et corselet violets; élytres d’un vert bronzé obscur, profondé- ment ponctuées, avec l’extrémité lisse, tron- quée et émarginée ; cuisses et tarses posté- rieurs ferrugineux; antennes plus Jon- gues que la tête, avec les cinquième, sixième et septième articles presque en en- tier d’un jaune testacé. — Java. 6. COLLIURIS ROBYNSII. Vanper-Lynpen, Ins. de Java, 4, p. 24, n° 6. — Long. 6 lig. +. Larg. 4 :. — D'un bleu violet obscur; lèvre à huit dentelures ; antennes fliformes; élytres THERATES. 25 fortement ponttüées, surtout au milieu, coupées carrément à l’éxtrémité; dessous du milieu des deux premières paires de cuisses, dessus et dessous du milieu des cuisses postérieures, rouges ; extrémité des jambes et tarses postérieurs blancs. — Java. 7. COLLIURIS LUGUBRIS. Vanper-LyNnDen, /nsectes de Java, A, p. 22, n° 4. — Long. 6 lig. :. Larg. 4 Big. + — D'un bleu noirâtre ; anten- nes grêles et filiformés; lèvre à sept dente- lures; corselet comprimé en avant; ély- tres fortement ponctuées à points arron- dis jusqu'aux deux tiers de la longueur, et à points allongés en arrière; extrémité des jambes postérieures et tarses blancs. — Mo- - luques. 8. COLLIURIS ELEGANS. Vanper-LynDen, Insectes de Java, A, p. 23, n° 9. — Long. 5 lig. Larg. + lig. — D'un beau vert ; corps étroit; lèvre à huit dentelures ; antennes grêles et filifor- mes; élytres très-fortement ponctuées à l'extrémité blanche; base des cuisses de la dernière paire blanchätre; le reste des cuisses et la dernière moitié des jambes et des tarses blancs. — Java. Nota. I] faut ajouter à ce genre les espé- ces suivantes : 9. Col. Aptera. Fas., 1, p. 226, 2. — Major, Larr., Icon., 1, 66, pl. 41, fig. 4 et 5. 40. C. Diardi, Lar., Icon., 4, 67. 44. C. Arnoldi, Mac Leay, Ann. Jav., 4, 40, 4. 42. C. Bonellii, Guérin, Voyage de M. Bellanger , part. ent., p. 481, pl. 11, fig. 4. (Nous avons figuré cette espèce dans notre pl. 2, fig. 7.) 43. C. Tuberculata, Mac LEay, Annul., Jav. (édit. Lequin), 405, 5. q 44. Mac-Leay, BRruLLÉ, Hist. nat. des Ins.,t. 4, p. 102, n° 5 (C. Diardi, Mac- Leay). . 45. C. Obscura, Lar., Etudes Entom., p. 40, pl. 4, fig. 7. TRICONDYLA, LATREILLE ; Collyris, FABRICIUS, SCHOENHERR ; Cicindela, Oziv. Antennes filiformes et assez longues. — Tarses antérieurs à trois premiers articles dilatés dans les mâles ; le troisième prolongé en dedans.— Palpes petits, l'avant dernier des labiaux dilatés. — Tête assez grande. —Lèvresupérieure recouvrantentiérement les mandibules.—L’échancrure du menton sans dent.— Corselet formant une sorte de bourrelet en avant et en arrière.— Elytres élevées et bossues en arrière. — Pattes lon- gues. — On connoît peu d’espèces de ce genre ; elles sont d’assez grande taille, et se trouvent à Java, à la Nouvelle-Guinée, et dans les îles voisines. Le Tricondyla Ap- tera habite les troncs des arbres, et mar- che avec agilité ; le frottement du corselet rend un petit bruit; il a été trouvé en août et septembre (Guérin, partie ent. du voyage de Duperrey). 4. TRICONDYLA APTERA. Ouiv., 2, 33, p. 7, n° 4, pl. 4, fig. 4, — Guérin, Icon. rég. animal. Ins., pl. 3, fig. 3. — Long. 40. Larg. 2 lig. . — D’un noir un peu bleuâtre; élytres couvertes dans leurs deux tiers antérieurs de rugo- sités transversales , elles sont bossues posté- rieurement et presque lisses; cuisses bru- nâtres. — Nouvelle-Guinée, 2. TRICONDYLA CHEVROLATII. Lap., Rev. ent.,t.2, p. 38. — Long. 40 lig. Larg. 2 lig. — Noir; tête, côtés et dessous du corps un peu bronzés; cuisses d’un rouge obscur. — Java. 3. TRICONDYLA CYANEA. Dey., Spec. , t. I, p. 464, n° 4. — Long. 8 lig.£. Larg. 4 lig. £.— D’un bleu violet; élytres profondément ponctuées, presque rugueuses dans leur moitié antérieure; cuisses d’un rouge ferrugineux ; jambes et tarses noirâtres. — Java. Nota. Il faut aussi rapporter à ce genre le Tricondyla Cyanipes, qu’Eschscholtz dé- crit et figure dans la partie entomologique du voyage autour du monde du capitaine Kotzebue, Zool. Atlas, Fasc. A, p. 6, pl. 6, fig. 4, et Icon. , 4A,p. 57,t. VI, fig. 7, ainsi que le Tricondyla Atrata, Brullé, Hist. nat. des Ins., t. 1, p.106,n°5. THERATES, Larr.; Cicindela, Fas.; Eurychiles, BoneLlut. Antennes assez courtes. — Palpes maxil- laires internes, petits, et d’un seul article. — Tarses à troisième article, un peu échan- cré à l’extrémité, et plus court que les pré- cédents; le dernier cordiforme; ils ne dif- fèrent pas sensiblement dans les deux sexes. —Tèête forte. —Yeux trés-saillans, — Lèvre + 26 THERATES. supérieure grande, très-avancée , et recou- vrant presque entièrement les mandibules ; menton n'ayant pas de dents dans son échan- crure. —Corselet globuleux.-—Elytres éle- vées à la base, échancrées ou pointues à l'extrémité, Ce sont des insectes de taille moyenne, qui semblent propres aux îles situées au nord de la Nouvelle-Hollande. Le Therates Labiata se trouve au mois d'août, etrépand une odeur de rose analogue à celle du cerambix muschatus. ( Voy. de Duperrey.) 4, THERATES LABIATA. Faz., 4, p. 232,n° 3. — Long.9lig. :, Larg. 2 lig. à. — D'un bleu brillant ; par- ties de la bouche, premier article des an- tennes, abdomen et les cuisses d’un rouge ferrugineux. — Nouvelle-Guinée et Nou- velle-Irlande. 2. THERATES DIMIDIATA. Des,, Species, t. 1, p. 159, n° 2. — Long. 5 lig. Larg. 4 lig.i. — Bleuet bril- lant ; base des élytres, parties de la bouche, pattes et abdomen jaunes ; les trois premiers articles des antennes jaunes, les suivants obscurs. — Java. 3. THERATES BASALIS. Des., Species, t. 11, Suppl, p. 437. — Guérin, Voyag. Duperrey, Ins. Atlas, pl. 4, fig. 6. — Long. 5 lig. :. Larg. 4 lig. ?. D’un beau bleu brillant ; élytres avec une nuance violette, presque tron- quées à l'extrémité; lèvre supérieure, base des élytres, pattes et abdomen , d’un jaune ferrugineux. — Nouvelle-Guinée. 4. THERATES PAYENI. Vaxper LyNDEN, Jns. de Java, n° 4, p. 47.—Long. 4lig. +. Larg. 4 lig.+.— D’un vert cuivreux obscur; élytres avec la base et l'extrémité jaunes; sur la première de ces parties une tubérosité assez forte ; elles sont échancrées à l’extrémité ; pattes jau- nes; derniers articles des tarses bruns. — Java. 5. THERATES HUMERALIS. Mac-Leay, Annulosa Javanica, 1, 41, 6. — Long. 4 lig. ! Larg. 4 lig.5. — Au rapport de M. Vander Lynden (Jus. de Java , pl. 48), cette espèce difléreroit de la précédentepar lesmandibulesquiseroient noires, la dent latérale du labre plus forte que les autres; il paroît aussi que le bout des élytres n’est pas jaune. — Java, 6. THERATES ACUTIPENNIS. Vanpen-LyNen, Ins. de Java, 1, p. 18, n° 4. — Long, 6. Larg. 4 lig. :. — Tête et corselet d’un violet Die ; élytres d’un noir violätre avec une tache humérale jaune et bilobée, et terminées par une légère épine ; pattes noires; base et dessous des cuisses blancs. — Java. 7. THERATES CYANEA. Lare., Icon. Col. d'Europe, A, 64, pl. 4, fig. 3.— Javanica. Gorx, Mag. d'Entom., pl. 39. — Long. 5 lig. Larg. 1 lig. &. — D’un bleu verdätre ; lèvre jaune, trans- versale, avec six dentelures en avant et une de chaque côté ; antennes noires, avec le premier article jaune; élytres ponctuées ; pattes et abdomen jaunâtres. — Java. 8. THERATES SPINIPENNIS.. Larr. et Des., Icon. des Col. d'Europe, t.. 1, pl. 4, fig. 3. — Long. 5 lig. !. Larg. 4 Lg. :. — D’un bleu violet ; corselet à reflet vert; lèvre jaune ; élytres terminées par une forte épine; pattes dun brun jaune. — Java. DEUXIÈME TRIBU. CARABIQUES, LATREILLE. Caractères. Mâchoires sans onglet arti- culé à leur extrémité, qui est plus ou moins pointue ou crochue, — Mandibules point ou peu dentées.—Languette ordinai- rement saillante hors de l’échancrure du menton. Les Carabiques forment une des plus nombreuses tribus de l’ordre des Coléop- tères. Beaucoup d’entre eux n’ont point d’ailes sousleursélytres. Ils répandent sou- vent une odeur fétide , et quand on lessai- sit, ils dégorgent par la bouche et lancent quelquefois par l'anus une liqueur âcre et caustique qui, introduite dans lœil, y cause momentanément une douleur ttrés- vive, semblable à celle que produit l’action du feu. Plusieurs auteurs ont pensé que les Buprestes des anciens, regardés par eux comme un poison très-dangereux, surtout pour les bœufs, n'étaient autres que les Carabiques. Hs se trouvent sous lespierres, les écorces des arbres, et se cachent même dans la terre, sous le sable, dans les racines des plantes. L’étude des espèces est quel- quefois très-dificile ; celle des genres nom- breux parmi lesquels on les a classés pré- sente aussi de nombreuses difficultés, Ils CASNONIA. sont trés-répandns en Europe, surtout dans le Nord. Les Carabiques ont un tube alimentaire dont la longueur ne dépasse pas deux fois celle du corps ; il offre souvent moins d’é- tendue ; un æsophage court, ordinairement rugueux , un jabot ou un estomac muscu- leux, et qui ne paraît être qu’un renfle- ment de l’œsophage; un gésier , ou second estomac oblong ou sphérique, lisse, glabre, et distinct du jabot et de l’estomac par un étranglement ; les parois internes sont ar- més de pièces cornées, pointus et den- tées, propres à la trituration. Le ventricule chylifique, de forme et de volume varia- bles, a une consistance molle et délicate ; il est renflé à son orifice, plus ou moins . long, et terminé postérieurement par un bourrélet autour duquel s’implantent, par quatreinsertionsisolées, les vaisseaux hépa- tiques au nombre de deux; ils sont simples, grêles, trés-longs, et repliés sur eux-mé- mes. L’intestin prend son origine aprés le bourrelet ; il varie de longueur suivant les genres; il est renflé à sa partie postérieure etforme un cæcum, sillonné et plissé inté- rieurement. Le rectum est très-court. Les organes de la génération se compo- sent, dans les mâles, de deux testicules etde deux vésicules séminales formant chacune une bourse filiforme un peu plus longue que l’abdomen. Les femelles présentent, le Jlong des côtés de labdomen, un faisceau de gaînes ovigères enveloppées dans une membrane commune trés-fine et diaphane. L’oviducte est musculo-mem- braneux, tantôt droit, tantôt courbé ou flé- chi. L’extrémité de l'abdomen présente, dans toutes les femelles, deux appendices pulpiformes, l’un à droite, l’autre à gauche de la vulve; ce sont des crochets qui sor- tent dans l’acte de la copulation, et qui pa- roissent favoriser l’entrée de la verge dans la vulve. Les larves des Carabiques sont en géné- ral allongées, molles; leur corps est formé de douze anneaux ; la tête offre deux cour- tes antennes et une bouche armée de for- tes mandibules. Le premier anneau est re- couvert en dessous d’une pièce écailleuse ; le dernier présente deux appendices coni- ques de forme et de consistance variables. Ces larves vivent en terre pour la plupart ; leur étude est peu avancée. Première comorte. TRONCATIPEN- NES. Palpes extérieurs non subulés, — Côté ° 27 interne des jambes antérieures fortement échancré. — Elytres plus ou moins tron- quées en arrière. Cette cohorte est très-nombreuse en genres; l’on est obligé, pour suivre l’ordre naturel , d’y placer des insectes qui, sous le rapport de la forme des élytres, sem- blent s’en éloigner ; tel est le genre Cténo- dactyla. Elle comprent quatre gsoupes. ODACANTUITES. Tête très-rétrécie en arrière, et formant un col étroit. — Crochets des tarses non dentelés. — Dernier article des palpes non sécuriforme. Genres : Casnonia, Casnoidea, Lasio- cera, Laptotrachelus, Rhagocrepis , Ste- nidia, Stenocheila, Odacantha, Cordistes, Trigonodactyla, Miscelus. CASNONIA ; Attelabus, LINNÉE; Odacantha, FaBr.; Ophionca, KLuc. Antennes composées d'articles presque égaux, le premier toujours plus court que la tête. — Palpes à dernier article ovalaire et presque pointu. — Tarses filiformes, .— Tête prolongée et rétrécie en arriére en forme de col. —Gorselet trés-allongé, étroit, surtout en avant.— Elytres presque carrées. —Pattes moyennes. Insectes de petite taille, revêtus de cou- leurs variées, 4. CASNONIA PENSYLVANICA. Fasr., Mant., A, p. 424, n° 3. — Henssr. Kœrer, X, p. 221, n° 2, pl. 473, fig. 12. — Long. 3 lig. Larg. i. — Noir; élytres d’un rouge ferrugineux, avec une tache noire au milieu, une autre plus grande sur la suture et l’extrémité, de même couleur ; pattes d’un jaune ferrugi- neux; extrémité des cuisses d’un brun noirâtre.— Amérique Septentrionale. 2. CASNONIA RUGICOLLIS. Des., Species, t. 1, p. 173, n° 3. — Long. 3 lig. à. Larg. 4 Lig. — D’un noir bronzé ; corselet avec des rugosités trans- versales; élytres striées, avec une tache jaune, peu distincte en arrière ; anten- pes et pattes d’un brun rougeûtre, varié de blanc. — Cayenne. 3. CASNONIA RUFIPES. Des., Species, t. 1, p. 172, n° 2. — Long. 4 lig. Larg. 1 lig. — Noir, presque bronzé; élytres un peu brupâtres à l’ex- 28 CASNOIDEA. » trémité, avec une petite élévation à Ja base et une autre en arrière ; pattes d’un rouge ferrugineux ; extrémité des cuisses obscure. — Amérique boréale. h. CASNONIA INÆQUALIS. wes., Spec., t. V, p. 280. — Icon.,1, p. 62,t. VII, fig. 4. — Long. 3 lig. Lars. 4 lig. — Noir un peu pubescent; corselet strié transversalement ; élytres échancrées obliquement à l’extrémité , avec des stries longitudinales un peu irrégulières et iné- gales, et une petite tache jaunâtre vers le milieu sur le bord externe; troisième et quatrième articles des antennes ainsi que leur extrémité, base des cuisses et milieu des jambes, d’un blanc jaunâtre. — Brésil. 5. CASNONIA SENEGALENSIS. Leperrier et SÉRVIL., Encyclop., 1. X, part. 2, p. 726. — Long. 4 lig. Larg. 4 lig. — Testacé; tête noire ; élytresstriées avec une bande large, transversale , noire, un peu aprés le milieu. — Sénégal. Nota. M. le comte Dejean, dans son Species, t. V, donne le nom de Senega- Lensis à une espèce de ce genre, qui ne me semble pas différer de celle-ci ; et c’est sans doute par erreur que cette espèce est dé- crite comme nouvelle. 6. CASNONIA TRANSVERSALIS. Laporte, An. Soc. Ent., t. 1, p. 388, n° 3. — Long. 2 lig. £. Larg. 5. — Noir velouté ; élytres avec des stries longitudi- nales très-faibles, et présentant une petite ligne transversale à la base; deux petites lignes longitudinales en arrière, près de la suture, et le bord postérieur d’un jaune pâle ; antennes, à l'exception des trois derniers articles et base des cuisses, de même couleur, — Sénégal. 7. CASNONIA 4-SIGNATA. (PI. 2, fig. 8.) Laporte, An. Soc. Ent.,t. I, p. 387, n° 2. — Long. 4 lig. +. Larg. 4 lig. + — Noir et très-luisant ; élytres avec des stries longitudinales formées de gros points en- foncés et écartés; elles ont chacune deux taches rouges peu apparentes, l’une vers la base, et l’autre en arrière; elles sont échancrées à l'extrémité et offrent au côté externe une dent assez forte ; base des an- tennes et patles d’un brun rougeâtre; ex- trémité des cuisses noire. — Cayenne. 8. CASNONIA QUADRI-MACULATA. Gorx, An. Soc. Ent. , t. 11, p. 479. — Long. 3 lig. Larg. 4 lig. — D’un noir vio- let; corselet lisse ; élytres slriées , avec des points assez profonds et serrés ; sur cha- cune l’on voit deux taches allongées et jau- nes; mandibules, antennes et pattes, d’un fauve clair. — Cayenne, 9. CASNONIA MACULICORNIS. Gory, An. Soc. Ent.. t. 1}, p. 480. — Long. 4 4ig. Larg. 4 lig. — D'un brun noir ; Corselet allongé, presque cylindri- que ; élytres striées, ponctuées, paralléles , trés-échancrées à l’extrémité, avec deux épines, l’une extérieure, l’autre suturale, couvertes de petites élévations qui se con- fondent ; pattes ferrugineuses, avec la base des cuisses d’un bleu sale ; antennes avec le troisième article ferrugineux ; les sep- tième, huitième et neuvième, d’un blanc sale. — Cayenne. 40. CASNONIA GENICULATA. Gorx, An. Soc. Ent. ,t. IL, p. 1480. — Long. 4 lig. Larg. 4 lig.—D’un brun noir, parsemé de quelques poils roussâtres ; corse- let cylindrique, offrant quelquespetites rides à peine visibles; élytres légèrement tron- quées à leur extrémité, offrant quelques petites côtes à la base et à l'extrémité; sur la dernière l’on voit deux petites taches al- longées et blanchâtres ; antennes et pat- tes fauves; genoux noirs. — Brésil. Al. CASNONIA VARICORNIS. Perry, Voyage de Spix et Martius, Ins., p. 2, pl. 4, fig. 4. — Long. 4 lig. :. Larg. 4 lig. :. — D'un brun bronzé ; an- tennes variées de brun, de blanc et de roux ; élytres striées, avec une tache transversale jaune en arrière; pattes brunes, avec la base des cuisses plus claire. — Brésil. Nota. Cette espèce, que je n’ai pas vue, me semble être voisine de la précédente ; mais la couleur des antennes et la forme de la tache des élytres l’en distinguent. CASNOIDEA, Lap.; Casnonia, Des. ; Ophionea, Kiuc; Odacantha, FaBr. Ce genre, que nous retirons des Casno- nia, a le facies de ces derniers, mais s’en éloigne par ses tarses, dont le pénultième article est trés-fortement bifide et presque bilobé. Le type de ce genre est la Casnonia Cya- nocephale de Fabr. A. CASNOIDEA CYANOCEPHALA. Fass., 4, p. 229, n° 3. —- Jcon., 2, p. 130, pl. 8, fig. 6. — Long. 8 lig. ;. STENIDIA. 29 Larg. À lig. — Rougeâtre ; tête d’un bleu noir, à l’exception des parties de la bou- che ; élytres offrant deux bandes transver- sales de même couleur, avec deux peti- tes taches blanchâtres ; avant-dernier article des tarses bifide. — Indes Orientales. LASIOCERA, Des. Antennes hérissées de poils, beaucoup plus courtes que le corps, à articles presque égaux ; le premier moins long que la tête. — Palpes à dernier article de forme ova- laire et pointu à l’extrémité. — Tarses à ar- licles allongés, presque cylindriques ; cro- chets non dentelés en dessous. — Menton avec une forte dent au milieu de son échancrure. — Tête presque triangulaire, rétrécie en arrière. — Yeux très-saillans.— Jorselet presque globuleux, un peu pro- longé postérieurement. — Elytres larges, presque parallèles , tronquées en arrière. — Pattes moyennes; jambes antérieures échancrées. 1. LASIOCERA NITIDULA. ( PI. 2, fig. 9.) Des. , Spec. , t. V, Suppl., p. 284. — Long. 2 lig. +. Larg. 4 lig. — Bronzé ; tête et corselet couverts de gros points trés- serrés; élytres avec des stries ponctuées, et offrant une bande longitudinale d’un jaune pâle, dentelée intérieurement ; an- teunes et jambes jaunes; tarses bruns. — Sénégal. LEPTOTRACHELUS, Larr., Der. ; Odacantha, Fasr. ; Spheracra, Sax. Antennes à articles presque égaux entre eux, le premier plus court que la tête. — Palpes à dernier articleævalaire et presque pointu à l’extrémité. — Tarses presque cy- lindriques, le pénultième article très-forte- ment bilobé.—Tèête ovale, rétrécie en ar- rière, mais non prolongée. — Corselet al- longé, presque cylindrique.— Elytres très- allongées, parallèles, arrondies en arrière. — Pattes de longueur moyenne.—Jambes antérieures échancrées. Ces insectes sont propres à l’Amérique. A. LEPTOTRACHELUS DORSALIS Fagr., 4, p. 229, n° 6. — Long. 3 lig. :. Larg. à lig. — Brun; antennes, pattes et élytres jaunes, ces dernières avec une sulure brune, étroite jusqu’au milieu, où elle s’élargit pour former une grande tache oblongue. — Amérique du Nord. 2. LEPTOTRACHELUS SUTURALIS. Larorte, Ann. Soc. Ent., t. 1, p. 889. Long. 3 lig. -. Larg. 4 lig. — D'un jaune un peu brunätre ; tête noire ; corselet d’un rouge obscur ; élytres avec des stries lon- gitudinales ponctuées; suture d’un brun noirâtre; dessous du corps brun.— Cayenne. 3. LEPTOTRACHELUS BRASILIENSIS. Des., Species, t. V, p. 287. — Long. 3 lig. +. Larg. 4 lig. — Brun; antennes, pattes et élytres jaunes. — Brésil. h. LEPTOTRACHELUS TESTACEUS. Des., Species, t. V, p. 287. — Long. 3 lig. :. Larg. 4 lig. — Jaune ; élytres, an- tennes et pattes plus claires. — Colombie. 5. LEPTOTRACHELUS BASALIS. Perry, Voyage de Spix et Martius (In- sectis), p. 2, pl. 4 fig. 5. — Long. 4 lig. Larg. 1lig. ?. — D'un brun jaune ; tête et une tache autour de l’écusson plus obscu- res; élytres avec des stries ponctuées. — Brésil. Nota. I] faut ajouter à ce genre une au- tre espèce du Brésil, décrite par M. Brullé (Hist. nat. des Ins.,t. 4, p. 150 et 151). RHAGOCGREPIS, EscuscHozrz. Grochets simples. — Palpes pointus, — Pénultième article des tarses bilobé. — Elytres arrondies à l'extrémité. À. RHAGOCREPIS RIEDELII. Escs. , Gray., An. King. Ins., pag. 274, t. 1, pl. 49, fig. 3. — Ferrugineux ; tête brune ; base des antennes et cuisses jaunes ; reste des antennes et tarses noirs; élytres avec des stries crénelées.— Brésil. Nota. Ge n’est qu'avec doute que nous séparons ce genre des Leptotrachelus, avec lesquels il est réuni dans le règne animal anglais; le caractère le plus important de ce genre nous semble consister dans la forme du corselet, qui, chez les Rhagocre- pis, est très-allongé et très-rétréci en avant. M. Brullé réunit ces deux genres dans son Histoire naturelle des Insectes. STENIDIA , BruLté. Le créateur de ce genre le différencie des Rhagocrepis, dont il a le corselet, par ses tarses à pénultiéme article bilobé; la lèvre supérieure est courte et trans- versale ; la tête est moins brusquement rétrécie en arrière, et le corselet est beaucoup plus grand relativement aux ély- tres; ces dernières sont plus larges, moins 30 CORDISTES. allongées et moins parallèles; leur extré- mité est tronquée obliquement, A. STENIDIA UNICOLOR. BruzLé, Hist. nat. Ins., t. IV, p. 452, pl. 4, fig. 7.— Long. 4 lig. +. Larg. 4 lig. :. — D'un brun rouge ; parties de la bouche et antennes plus claires; corselet ponctué ; élytres striées; dessous du corps obscur.— Sénégal. STENOCHEILA, Laporte. Antennes à premier article un peu ren- flé, le deuxième court, les deux suivans assez longs et grêles, les suivans assez courts, un peu élargis.—Palpes assez longs, à dernier article ovalaire , un peu renflé au milieu, pointu à l’extrémité.—Mandibules assez longues, avancées , assez fortes, droi- tes, légèrement arquées à l’extrémité et échancrées intérieurement dans cette par- tie. —Labre transversal un peu relevé anté- rieurement. — Tarses longs, surtout les postérieurs ; le premier article long. —Mà- choires très-épineuses. — Tête assez forte, rétrécie en arrière. — Yeux gros, ronds. — Corselet pentagonal à côtés presque paral- lèles, un peu élargi en avant, convexe ; il est légérement rebordé latéralement, — Ecusson très-petit, presque triangulaire. — Eïytres allongées , convexes, fortement échancrées à l'extrémité. — Pattes et sur- tout les cuisses postérieures, longues. Ce genre se rapproche par son fascies de celui des Casnonia, mais il en diffère essentiellement par, 4° la forme des mandi- bules ; 2° la tête non étranglée en arrière ; 3° la forme des antennes ; 4° celle du cor- selet. 4. STENOCHEILA LACORDAIREI. Laporte, Mag. Zool., t. 1X, pl. 42. — Long. 4 lig. Larg. 4 lig. :. — D'un beau noir velouté ; tête granuleuse ; parties de la bouche brunâtres ; antennes à premier article obscur ; les trois suivans jaunes , les autres noirs; corselet avec un léger sillon longitudinal au milieu ; élytres assez forte- ment striées, avec des taches d’un gris ar- doisé qui forment des bandes transversales, irrégulières, sinueuses; ces lignes sont d’un beau velouté changeant ; l’une est si- tuée vers la base, une autre vers le milieu ; et la troisième, rapprochée de la suture, occupe l'extrémité de l’élytre; cette der- rnièe est peu visible ; dessous du corps d’un noir peu luisant, mais non velouté; pattes » d’un brun noir, avec la base des cuisses et les trochanters, jaunes. — Cayenne. ODACANTHA, Fagricrus. Attelabus, Lin. ; Carabus, Ozrv. Antennes cylindriques à articles à peu près égaux. — Palpes à dernierarticle ova- laire et un peu pointu à l’extrémité.— Tar- ses filiformes, l’avant-dernier article faible- ment bilobé, les antérieurs très-légérement dilatés dans les mâles. — Tête ovalaire.— Corselet formant un ovale trés-allongé.— Elytres allongées, parallèles, tronquées à l'extrémité. — Pattes moyennes. : 4. ODACANTHA MELANURA. Faze. ,4, p. 228, n° 4. — Angustatus, Ouiv., 3, 35, p. 143, n° 459, pl. 4. fig. 7. — Long. 2 lig. =. Larg. à lig.— D'un bleu verdâtre brillant ; élytres d’un jaune testacé, avec l’extrémité d’un bleu noirâtre; base des antennes, poitrine et pattes, jaunes ; abdomen bleu. — Paris et Nord de la France. 2. ODACANTHA SENEGALENSIS. Laporte, An. Soc. Ent., t. 1, p. 388, n° 4. — Long. 3 lig. 1. Larg. 4 lig. £ — Noir; base des antennes, poitrine , pattes et élytres, d’un jaune testacé ; ces dernières avec de fortes stries longitudinales de points, et une tache d’un noirun peu bleuä- tre, arrondie en avant et couvrant le bord postérieur ; une grande tache noire à l’ex- trémité des cuisses. — Sénégal *. CORDISTES , Larr. ; Odacantha; Fasr. ; Calophæna, Kiuc. Ce genre diffère du précédent par ses antennes très-longues, dont le premier arti- cle est presque aussi long que la tête, le suivant trés-court ; les tarses ont leur qua- tre premiers articles élargis en forme de triangle renversé et munis en dessous d’un duvet assez long.— Forme générale assez aplatie.— Tête assez grande, très-rétrécie en arrière, — Corselet presque en cœur.— Elytres planes, assez longues. — Pattes assez longues. Ge genre est peu nombreux en espèces ; 4. Je ne connais pas les Trichis de M. Klug (Symbola Physica, n° 1, pl. 21, fig. 9). Il est pro- bable qu'ils ne doivent pas être placés dans ce groupe, leur tête n'étant pas rétrécie en arrière. Cependant ce savant les dit voisins des Odacan- thes. 11 en décrit deux espèces : l’une d’Arabie et l'autre d'Egypte. MISCELUS. 31 celles que l’on connoît sont propres à l’A- mérique méridionale ; elles ne vivent que sur les feuilles; leur vol est tellement prompt et rapide , qu’il est difficile de les saisir autrement qu'avec un filet. Le C, Bi: fasciatus est commun à Cayenne. 1. CORDISTES ACUMINATUS. (PI. 3, fig. 1.) Ozxv. , 3,35, p. 66, n° 83, pl. 4, fig. 8. — Iconographie, 2, p. 427, pl. 7, fig. 4. — Long. 6 lig. Larg. 4 lig. .— Noir bril- lant ; élytres tronquées obliquement en ar- riére et terminées par une petite dent , si- tuée extérieurement ; elles sont d’un beau bleu et offrent chacune deux taches jau- nes arrondies. — Cayenne, 2. CORDISTES BIFASCIATUS. Fazr., 4, 229, n° 2.—Oxrv., 38, 35, -p. 88, n° 419, pl. 7, fig. 80. — Long. 3 lig. Larg. 4 lig. — Jaunâtre ; deux bandes transversales d’un noir un peu bleuâtre sur les élytres. — Cayenne. 3. CORDISTES MACULATUS. Des., Species, t. 1, p. 180, n° 2. — Iconogr., 2, p. 427, pl. 7, fig. 5. — Long. 5 lig. Larg. 1 lig. 2. — Jaunâtre pâle ; ély- tres noires avec l’extrémité et une large base de jaune interrompue à la suture. — Cayenne. h. CORDISTES QUADRIMACULATUS. Gorx, Mag. d'Entom., pl. 4: — Long. 40 lig. Larg. 2 lig. +. — D’un jaune ferru- gineux ; sur la tête une tache noire de cha- que côté, en arrière des yeux; corselet avec son disque noir; élytres noires, avec deux taches ferrugineuses et arrondies sur chacune , l’une placée un peu avant le mi- lieu et l’autr” en arrière ; bord extérieur de même couleur. — Cayenne. 5. CORDISTES CINCTUS. Gray, Anim. King., p. 272, pl. 43, fig. 2. — Long. 8 lig. — Noir ; tête et cor- selet rouges, élytres fortement sillonnées et recouvertes d’une légère pubescence grise. — Brésil. 6. CORDISTES BICINCTUS. Der., Species, t. V, Suppl., p. 2941. — Bifasciatus, LATREILLE , Voyag. Hux- BOLDT, p. 475, n° 24, t. 17, f. 4. — Long. 5 lig. Larg. 4 lig. à. — D’un jaune pâle ; élytres avec de légères stries ponc- tuées et terminées chacune par une petite épine suturale ; elles offrent deux bandes transversales et noires.—Elle se trouve sur les bords du fleuve des Amazones, et res- semble beaucoup à la Bifasciata. TRIGONODACTYLA , Des. Antennes courles, à premier article assez grand, lesecond court, les suivans à peu près égaux, serrés, pubescens, un peu compri- més.—Palpes grêles ; le pénultième article assez court, le dernier long et presque pointu à l’extrémité. — Tarses à trois pre- miers articles larges, triangulaires; le pénul- tième très-fortement bilobé.—T êteaplatie, presque carrée. — Corselet cordiforme et plane. —Elytres très-allongées, parallèles. — Pattes courtes et fortes. De tous les ca- ractères que présente ce genre, ilen est un bien remarquable, c’est que leurs mâchoi- res sont terminées par un crochet sembla- ble à celui qu’offrent les Cicindelètes. A. TRIGONODACTYLA TERMINATA, Des., Spec., t. V,p. 289.—Long. 4 lig. L. Long. 4 lig. :.—Fortement ponctuée; tête noire ; corselet brunâtre ; les trois premiers articles des antennes et palpes de cette mê- me couleur , ainsi que le dessous du corps; le reste des antennes noirâtre et un peu pu- bescent; élytres d’un jaune ferrugineux, avec de fortes stries ponctuées; une large tache noire sur l’extrémité, qui remonte un peu obliquement sur la suture ; pattes d’un brun clair. —Sénégal. 2 prit Ed PROXIMA. (PI. 3, g. 2. Lap., Etudes En p. 56. — Long. 4 lig. + Larg. 4 lig. +. —Ressemble beau- coup au 7. T'erminata, mais un peu plus large ; corselet plus en cœur et noirâlre, ainsi que la tête et les antennes; une tache de même couleur à l’extrémité des élytres; cette tache s'étendant un peu plus sur les bords qu’au milieu.—Sénégal. 3. TRIGONODACTYLA CEPHALOTES. Des, Spec., t. II, p. 439, n° 3.—Long. 3 lig. ?, Larg. AL. — Aplati, brun; cor- selet en cœur ; élytres testacées, avec une tache grande et oblongue sur la suture, de couleur obscure; pattes d’un jaune ferru- gineux.— Indes Orientales. MISCELUS, kKiuce; Leptodactyla, BruLzLé. Antennes assez longues, à premier ar- ticle épais, le second court, les deux sui- vans coniques, les autres presque cylindri- ques, les derniers plus grêles, le terminal allongé et pointu. — Palpes terminés par un article long, cylindrique, très-légère- ment tronqué à l’extrémité.—Tarses anté- 32 POLISTICHUS. « rieurs à quatre premiers articles courts, égaux, le dernier assez long ; ceux des au- tres paires à premier etdernier article longs; les trois intermédiaires égaux.— Mâchoires très-arquées, terminées par un crochet sou- déavecl’autrepartie.—Léèvre supérieure al- longée et ovalaire. — Tête en ovale long. — Yeux globuleux. —Chaperon échancré. —Corselet en cœur, rebordé latéralement, —Ecusson très-petit. — Elytres un peu al- longées, presque parallèles, tronquées à l'extrémité, ne recouvrant pas le bout de l'abdomen. — Pattes assez longues. 4. MISCELUS JAYANUS. KLuc, Annales. — Leptodactyla api- calis. BRULLÉ, Hist. nat., t. IV, p. 430, pl. 4, fig. 1.— Long. 5 lig. Larg. 4 lig. À, — D'un brun noir; parties de la bouche rougeûtres; élytres striées, avec une tache assez grande et d’un brun rouge, de forme arrondie, et placée sur la suture près de l'extrémité. — Java. DRYPTITES. Tête trés-rétrécie en arrière et formant un col étroit; crochets des tarses non den- telés; dernier article des palpes sécuri- forme. Genres : Zuphium, Polistichus, Diapho- rus, Drypta,Trichognatha, Eunostus, Ga- lerita, Schidonychus. ZUPHIUM, Larr.; Galerita, FABR.; Carabus, Ozry. Antennes filiformes, longues; le premier article aussi long que la tête, le second court. — Palpes à dernier article assez al- longé et sécuriforme. — Tarses à articles cylindriques, très - foiblement dilatés dans les mäles.—T ête de forme triangulaire, ré- trécie en arriére, en forme de col. —Corse- let aplati et en forme de cœur. — Elytres allongées, planes. — Pattes moyennes. Ce genre est peu nombreux en espèces; elles sont toutes de petite taïlle et rares dans les Collections. J’ai donné une note monographique sur ce genre dans la Revue Entomologique de M. Silberman. Ces insectes sont de taille assez petite, se trouvent sous les pierres, et répandent une odeur assez forte; ils sont généralement rares. A. ZUPHIUM OLENS. Fasa., p. 215, n° 4. — Ourv.. 8, 85, p. 94, n° 429 , pl. 43, f. 156. — Long. 4 lig. Larg. 4 lig. +, —D’un rouge ferrugi- neux; têtenoire, aveclespartiesde labouche et les palpes de la couleur générale ; élytres un peu pubescentes, d’un brun obscur, avec une tache arrondie et rouge à la base de chacune, et une autre commune sur la su- ture.— Midi de ia France, Italie. 2. ZUPHIUM CHEVROLATH. (Pl. 3, fig. 4.) Lap., Rev. Ent., t. 1, p. 2514. — Long. 2 lig. +. Larg. 1 lig. — D’un jaune testacé; tête obscure , avec une petite ligne arquée et plus claire en arrière; élytres très-grèles. arrondies et un peu sinuées à l’extrémité , offrant quelques stries longitudinales à pei- ne marquées. — Midi de la France, Bor- deaux. Nota. L’on a dernièrement rapporté de Sicile des insectes qui ne paraissent pas différer de cette espèce; cependant leur taille est sensiblement plus petite. Ils ont été trouvéssous les écorces des oliviers. 3. ZUPHIUM FUSCUM. Gorx, Mag. d’Ent., n° 25, — Long. 4 lig. Larg. 1 lig, +. — D'un brun rouge ; tête noire; élytres de même couleur, avec une large tache ferrugineuse près de la base, qui d’un côté s’étend jusqu’à la suture, et de l’autre suit le bord extérieur dans toute sa longueur; l’on voit de foibles côtes lon- gitudinales ; dessous du corps et pattes d’un brun jaune.—Sénégal. 4. ZUPHIUM TESTACEUM. Kzuc et Enren8erG, Symb. Phil., 1. pl. — Lar., Rev. Ent., t, 1, p. 251. — Long. 5 lig. Larg. 4 lig. i. —Très-légèrement pu- bescent ; d’un brun clair et un peu jaunâtre ; élytres légèrement grisâtres, sans aucune espèce de stries.— Sénégal et Nubie. 9. ZUPHIUM AMERICANUM. Des., Species, t. V, p. 298. — Long. 2 lig. :.—Larg. 4 lig. — Rougeâtre ; tête et disque des élytres bruns; pattes d’un testacé clair. —Amérique du Sud, 6. ZUPHIUM FLEURIASI. Gorx, An. Soc. Ent., t. IL, p. 184. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. — Rouge ferrugi- neux ; sur chaque élytre une grande tache à l'extrémité plus obscure.—Sénégal. POLISTICHUS , Boxer; Galerita, Fagr.; Zuphium , Larr. Antennes longues, presque monilifor- mes ; le premier article moins long que la tête. —Palpes à dernier article fortement sécuriforme. — Tarses à articles courtsf'et DRYPTA. 33 bifides; ceux de devant des mâles légère- ment dilatés. — Tête triangulaire, légère- ment rétrécie en arrière. —Corselet en cœur et aplati.—Elytres allongées, parallèles. — Insectes de taille moyenne ou assez petite. A. POLISTICHUS VITTATUS. BruLLÉ, Hist. nat., t. IV, p. 478; Ca- rabus Fasciolatus, Oziv., Des. — Long. 3 lig. 2 Larg. 4 lig. — Brun; antennes et palpes d’un rouge ferrugineux; élytres avec une bande longitudinale racourcie et ferrugineuse ; poitrine, abdomen et pat- tes, de même couleur. — Midi de la France. 2. POLISTICHUS FASCIOLATUS. Rossr, Faun. Etrusca, t. 1, p. 223, pl. 2, fig. 18; Discoideus, Des., Spec., t. 1, p. 496. — Long. 3 lig +. Larg. 4 lig, — Ne diffère du précédent que par le ven- tre, les antennes, les pattes et les palpes, qui sont rouges, et la bande des élytres, qui est d’un rouge pâle; l’on voit aussi sur la suture une large bande noire. — Italie. 3. POLISTICHUS DISCOIDEUS. STEvEN. , LaTR. et Des., Jcon.,t. Il, p. 425, n° 2, pl. 40, fig. 5. — Long. 3 lig. À. Larg. 4 lig. + — D'un rouge ferrugineux ; tête et corselet d’un brun obscur ; extrémité des élytres de cette der- uière couleur, ainsi qu’une tache située sur la base, et qui descend le long de la suture jusqu’à leur moitié. — Caucase, Italie. 4. POLISTICRUS BRUNEUS. Des., Species, t. V, p. 298. — Long. 3 lig. +. Larg. 1 lig. +. — Corps aptère, brun, pubescent, très-finement ponctué ; élytres avec des siries ponctuées ; anten- nes et pattes d’un jaune roussâtre. — Brésil. Nota. M. Brullé a décrit une espèce de ce genre des îles Canaries, dans son Hist. nat. des Ins., t. 4, p. 179. DIAPHORUS, Des. ; Pseudaptinus, Lar. Antennes assez fortes, presque monili- formes, le premier article plus grand que les trois suivants réunis. — Palpes maxil- laires allongés ; le dernier article assez for- tement sécuriforme. — Palpes labiaux à articles plus petits et plus grêles, le dernier presque cylindrique. — Tarses à articles presque cylindriques. — Menton offrant une trés-forte dent au milieu de son échan- crure. — Lèvre supérieure courte, un peu trausversale.—Corpsallongé.—T ête ovale, Ixsecres, I. rétrécie enarrière, el prolongée en un col assez étroit. — Corselet cordiforme et al- longé. — Elytres presque parallèles, tron- quées à l’extrémité. À. DIAPHORUS LECONTEL, Des., Species, t. V, p. 301. — Long. 2 lig. 2. Larg. À lig. —Brun ; antennes et pat- tes d’un testacé pâle. —Amérique du Nord. Nota. I] faut ajouter à ce genre : 2. Diaphorus Dorsalis, BruLLÉ, Hist. nat. des Insec. 3. Albicornis ( Pseudaptinus), Lap., Etud. entom. h. Leprieuri, Lap., Etud. entom. Ce dernier est de Cayenne et non du Sénégal, comme je l’avais dit par erreur dans cet ouvrage. DRYPTA, Farr., LATR. Cicindela, Oxiv. Antennes filiformes, le premier article très-long, le deuxième fort court. — Pal- pes à dernier article fortement sécuri- forme.—Les trois premiers articles des tar- ses antérieurs des mäles fortement di- latés ; l’avant-dernier article de tous bi- lobé. — Tête triangulaire. — Corselet assez allongé, cylindrique.—Elytres ovalaires. — Pattes assez longues. Ce genre est composé d’espéces assez petites, de forme allongée et gracieuse. — I] paraît propre à l’an- cien continent. A. DRYPTA EMARGINATA. Fagn., t. 1, p. 230,n° 1; Oriv., 2, 33, p. 22, n°35, pl. 3, fig. 38, Stepx., [lust. Brit. ent., t.13, pl. 4, fig. 2.— Long. 4 lig. Larg. 4 lig. +. — Un peu pubescent , d’un beau bleu légèrement verdâtre; parties de la bouche , antennes et pattes d’un jaune fauve ; tarses un peu obscurs. — Paris. 2. DRYPTA LINEOLA. Des. , Species, t. 1, p. 484, n° 2; Mac-Leay, Ann. Javan. (édit. Lequien), p. 128, 52. — Long. 4. lig. Larg.1 lig. 1. — Bleu obscur; tête et corselet d’un rouge ferrugineux ; élytres avec une ligne longitudinale de même couleur sur cha- cune ; antennes et pattes jaunâtres; ge- noux obscurs. — Indes Orientales. 3. DRYPTA CYLINDRICOLLIS. Fagr., t. 1, p. 231, n°2, Icon., 2, p. 419, n° 2, pl. 10, fig. 2. — Long. 4 lig. Larg. 1 lig. — D’un jaune ferrugineux ; élytres 3 54 EUNOSTUS. … avecune large suture raccourcie, d’un bleu obscur, etune petite ligne de même couleur près du bord extérieur ; poitrine et ab- domen d’un bleu foncé. — Italie et Midi de la France. 4. DRYPTA FLAVIPES. Wirenr., Zoologischer Magaz., 2,4, p. 60 , n°90 ; Des., Species, t. 11, p. 442, n° 61. — Long. 4 lig. +. Larg. 4 lig. +. — Etroite, d’un vert bronzé; corselet presque cylindrique, parties de la bouche, antennes et pattes d’un jaune ferrugineux. — Indes Orientales. 5. DRYPTA AUSTRALIS. Mac-Leay, Der., Species, t. I, p. 185, n° 3.— Long. 4 lig. Larg. 4 lig.:,— Un peu pubescent, d’un bleu obscur ; tête, corse- letet une bande longitudinale sur les ély- tres d’un rouge ferrugineux; cuisses jaunes, leur extrémité et les jambes noirâtres. — Indes Orientales. 6. DRYPTA LONGICOLLIS. Des., Species, 1. 1, p. 485, n° 4. — Long. 5 lig. + Larg. 4 lig. !. — Allongé, d’un bleu un peu obscur; corselet allongé et cylindrique ; cuisses jaunes, avec leur extrémité et les jambes noirâtres.— In- des Orientales. 7. DRYPTA RUFICOLLIS. Des., Species,t. V, p. 292. — Long. 5 lig. Larg. 4 lig.£, — D’un brun rouge; tête, à l'exception des parties de la bouche, et élytres, d’un beau vert bleuâtre ; ces dernières sont fortement ponctuées et of- frent des côtes longitudinales assez nom- breuses; extrémité des cuisses et du pre- mier article des antennes noirâtre; abdo- men d’un beau vert métallique. —Sénégal. 8. DRYPTA IRIS. Long. 7 lig. +. Larg. 2 1, — D'un bleu violet; parties de la bouche et antennes d’un brun obscur ; tête presque rugueuse ; corselet très-allongé , presque cylindrique, légèrement anguleux de chaque côté, très- fortement ponctué, presque rugueux, ayant une ligne longitudinale enfoncée au milieu et une impression allongée de chaque côté; élytres fortement échancrées, striées, ponc- tuées, d’un beau vert cuivreux, se chan- geant sur les côtés en un rouge doré ; ab- domen et pattes violets; tarses bruns. Ce magnifique insecte a été rapporté de Madagascar par M. Goudot, et fait partie de la collection du Muséum d'Histoire na- turelle. 9. DRYPTA DORSALIS. d Dw., Species, t. V, p.292. — Long. 4 lig. Larg. 1 lig. :. — D’un jaune ferrugi- neux ; élytres avec une suture bleue, rac- courcie, et qui se dilate au milieu ; poitrine et abdomen d’un bleu obscur. — Sénégal. Nota. J’ai décrit plusieurs espèces nou- velles et remarquables de ce genre dans mes Etudes entomologiques. TRICHOGNATHUS, Larr. Antennes filiformes à premier article très-long et velu; les poils dirigés par en- bas. — Palpes assez longs, tronqués un peu obliquement à l'extrémité; les maxillaires plus longs que les labiaux.—Tarses filifor- mes. — Tête étranglée en arrière. — Lan- guette tridentée à l’extrémité.—Mächoires avec une saillie assez forte et velue au côté externe.—Corselet presque carré , rétréci en arrière , coupé carrément. — Élytres en carré allongé, un peu plus larges en arrière qu’en avant.—Pattes assez longues. 1. TRICHOGNATHUS MARGINIPENNIS. Larr., Regn. an. — Guérin, Icon. Ins., pl. 4,t. V. — Long. 7 lig. Larg. 8 lig. — Rouge; élytres d’un bleu ardoisé , très- légèrement striées, avec une bordure laté- rale et unepostérieure plus large, jaunes. — Brésil. EUNOSTUS , La. Antennes à premier article gros ; le deuxième assez court; les troisième et qua- trième un peu plus longs, ovalaires; tous les suivans égaux, assez épais et serrés.— Palpes longs, un peu ciliés; les maxillaires à premier article court; le second très- long ; le troisième conique, le quatrième long, épais, tronqué un peu obliquement à l'extrémité ; les labiaux à premier article court ; le second long; le troisième grand, fortement en hache, tronqué obliquement à l’extrémité.—Labre court, transversal. — Tarses à quatre premiers articles égaux ; le cinquième long.—Crochetsforts.—Têtear- rondie, étranglée en arrière, à yeux grands et globuleux.—Corselet en cœur, très-élar- gi et arrondi en avant, fortement rétréci en arriére , tronqué postérieurement. —Écus- son très-petit, triangulaire.—Elytres assez larges , tronquées obliquement en arriére , plus courtes que l’abdomen.—Pattesfortes, cuisses grandes , élargies; jambes antérieu- res un peu arquées et très-fortement échan- crées en dedans; cuisses postérieures très- GALERITA. 35 grosses, surtout dans les mâles; chez ceux- ci elles dépassent de beaucoup les élytres sont trés-renflées et offrent en-dessous plu- sieurs dents. Ce genre a de grands rapports avec ce- lui des Trichognathus ; mais s’en distingue par ses antennes beaucoup plus courtes, plus épaisses; le premier article propor- tionnellement moins long ; les palpes maxillaires plus courts, à dernier article beaucoup plus élargi ; le même des labiaux allant toujours en grossissant, et non ré- tréci dans les deux tiers de sa longueur . comme dans les Trichognathus ; la tête ets plus large en arrière ; le corselet beaucoup plus étranglé postérieurement ; les cuisses beaucoup plus fortes , surtout les posté- rieures ; les épines qui garnissent toules les parties de la bouche du Trichognathus sont ici remplacées par des poils. Nous avons établi ce genre dans nos Etu- des entomologiques et l’avons depuis! fi- guré dans notre Histoire naturelle des In- sectes Coléoptères. 1. EUNOSTUS LATREILLEI. Lap., Etud. Ent., p. 442, n° 1.—Long. 4 lig. Larg. 4 lig. . — D’un brun obscur pubescent; parties de la bouche et anten- nes rouges; tête lisse, avec deux impres- sions longitudinales en avant; corselet re- bordé latéralement, sillonné au milieu, inégal, surtout en arrière ; élytres striées ; dessous du corps d’un brun obscur; pattes d’un brun rouge.—Madagascar. GALERITA , Farr. ; Carabus, Oxrv. Antennes très-longues ; l’article de la base de la longueur de la tête.—Palpes très- avancés, à dernier article fortement sécu- riforme.— Tarses antérieurs des mâles à trois premiers articles assez fortement di- latés. — Tête ovalaire , assez allongée, trés- rétrécie en arrière.—Mandibules assez for- tes, maïs courtes, — Corselet cordiforme. — Elytres ovales, allongées, planes. — Pattes fortes et longues. Insectes d’assez grande taille et propres jusqu'ici à l’Amé- rique et au Sénégal. A. GALERITA BOREALIS. Americana , Des., Spec., 1, p. 187. — Long. 40 lig. Larg. 3 lig. 1. — Noir, pu- bescent ; élytres un peu bleuâtres; pattes et antennes d’un rouge ferrugineux ; les dernières avec une tache obscure assez grande sur les second, troisième et qua- triéme articles. — Amérique Boréale. 2. GALERITA CYANIPENNIS. Des., Americana, FaBr., À, p. 214, n°4, —Oiv., 3, 35, p. 63, n° 77, t. VI, f. 72. —Long. 9 lig. Larg. 3 lig. — Noir ; corse- let et premier article des antennes ferru- gineux ; les autres d’un brun noirâtre ; ély- tres un peu allongées et d’un bleu assez clair. — Amérique du Nord, où elle est commune. 3. GALERITA LECONTEI. Des., Spec., t. V, p. 294.—Long. 8 lig. Larg. 3 lig. — Noir; base des antennes, pattes et corselet ferrugineux ; élytres plus courtes que dans la Borealis, et noires. — Amérique du Nord. 4. GALERITA AMERICANA. Lin., H. nat., 2, p.674, n°49. — Decrer, 4, p.107, n° 3,t. XVII, f. 21.— Genicu- lata, Des., Spec., 1. V, p. 297.—Icon., pl. 7, f. 6. — Long. 7 lig., +. Larg, 2 Jig. 1. — Noir ;élytres ovalaires, avec des côtes, dans les intervalles de chacune desquelles l’on voit deux lignes élevées, et antennes et cor- selet rougeätres; pattes d’un jaune ferru- gineux , avec l’extrémilé des cuisses noire, —Guadeloupe et Cayenne. 5. GALERITA BRASILIENSIS. Des. , Spec., t. I, p. 442. — Long. 9 lig L. Larg, 8 lig. ? — D'un noir bleuâtre; tête et corselet d’un rouge sanguin en-des- sus ; élytres ovales, d’un noir obscur, un peu bleuâtre, offrant des côtes élevées, dont les intervalles sont couverts de stries très -fines, très-serrées, et transversales, visibles à la loupe.— Brésil. 6. GALERITA ANGUSTICOLLIS. Dex., Spec., t. V, p.295.—Long. 8 lig. Larg. 2 lig. 1. D’un noir bleuâtre ; tête et corselet rougeûtres; élytres Dares; de couleur presque bleue, offrant des côtes élevées, dont les intervalles sont couverts de stries très-serrées, transversales et visi- bles à la loupe.—Brésil. 7. GALERITA OCCIDENTALIS. Ouiv., 3, 35, p. 64, n° 79, pl. 8, f. 94. —Long. 7 lig. L. Larg.2lig. +.—Allongée; d’un noir bleuâtre; tête et corselet rouges; base des antennes presque noire; le reste roussâtre ; élytres avec des côtes élevées, —Cayenne. 8. GALERITA UNICOLOR. Larr. et Des., Icon. , 2, p. 417, pl.6, ä. 36 CTENODACTYLA. f. 6.—Long. 6 lig. 1. Larg. 2 lig. :.—En- tièrement noir bleuâtre ; élytres avec des côtes élevées, dans les intervalles de chacune desquelles l’on voit deux petites lignes éle- vées. — Cayenne. 9. GALERITA INTERSTITIALIS. Scnoœn., Des., Spec., t. V, p. 295.— Long. 9 lig. 1. Larg. 3 lig.—Noir ; corse- let en cœur ; élytres avec des côtes longi- tudinales élevées; dans les intervalles l’on voit deux petites lignes longitudinales éle- vées et une rangée de points enfoncés, peu marqués. — Sierra-Leone. 40. GALERITA AFRICANA. Des., Spec., 1. I, p. 190, n° 4.—Long. 40 lig. +. Larg. 3 lig. 2.— D'un noir un peu bleuâtre ; élytres avec des côtes élevées, dont les intervalles sont occupés par des poils courts et de petites stries longitudi- nales peu marquées. — Sénégal. A4. GALERITA LACORDAIREI. Des., Spec., t. 11, suppl., p. 443, n° 7. —Long. 6 lig. à. Larg. 2 :.— Un peu pu- bescent , noir ; élytres allongées , avec des côtes dans les intervalles de chacune des- quelles l’on voit deux lignes longitudinales élevées. —Buénos-Ayres. 42. GALERITA COLLARIS. Des. , Spec.,t. 11, p. 444.—Long. 8 lig. Larg. 2 lig. ?.—Ressemble à l’{nsularis, mais un peu plus petite, plus bleuâtre ; corselet plus étroit ; les côtes des élytres plus marquées, avec les lignes intermédiai- res moins visibles. — Buénos-Ayres. 43. GALERITA INSULARIS. Ruficollis, Des., Spec., 1.1, p.191, n° 5.— Long. 8 lig. +. Larg. 3 lig. — Noir; corselet rouge ; élytres un peu bleuâtres avec un grand nombre de lignes longitudi- nales ; extrémité des antennes roussâtre. — Ile de Cuba. Nota. Nous avons dû changer le nom de Ruficollis, donné par M. Dejean à cette espèce, ce nom ayant été déjà employé par M. Latreille pour une autre espèce de ce genre. 44. GALERITA RUFICOLLIS. LarTr., Voyage de Huwsozpr, 2, p. 120, n°449, t. XL, f. 40 et 11.— Affinis, Des., Spec., t. V, p. 296.— Long. 7 lig. Larg. 2 Big. }. — Noir ; corselet rougeàtre ; élytres assez courtes, avec de foibles côtes dont les intervalles offrent deux lignes élevées ; ex- trémité des antennes d’un rouge testacé ob- scur; la base d’un brun noirâtre.— Parties équatoriales de l’Amérique du Sud. 45. GALERITA BRACHINOIDES. Perry, Voyage de Spix et Martius. Ins., p-. 5, pl. 4, t. 14—Long. 40lig. Larg. 3lig. —Tèête noire ; corselet et palpes d’un rou- ge fauve ; antennes et pattes jaunes; tarses plus obscars ; élytres noires, avec des côtes, dont les intervalles montrent deux lignes élevées ; dessous du corps obscur.—Brésil, Nota. L’on trouvera dans mes Etudes entomologiques la description de plusieurs espèces nouvelles de ce genre. SCHIDONYCHUS, Kiuc. Nous pensons que c’est ici que doit ve- nirce genre, qui ne différe de celui de Cte- nodactyle que par les crochets des tarses, qui ne sont pas dentelés, mais divisés en deux dans la moitié de leur longueur. 4. SCHIDONYCHUS BRASILIENSIS. KLiuc, An. d'Ent.— Jaune; tête et cor- selet bruns ; élytres striées, bordées de brun, avec la suture de même couleur jus- qu'aux deux tiers, où cette tache va re- joindre le bord. — Brésil. CTENODACTYLITES. Tête rétrécie en arrière et formant un col étroit, —Crochets des tarses dentelés en des- sous. Genres: Ctenodactyla, Agra. CTENODACTYLA, Der. Antennes filiformes.— Palpes termines par un article ovalaire et un peu pointu.— Tarses à trois premiers articles élargis, triangulaires, l’avant - dernier fortement bilobé. —Tèête arrondie, rétrécie en arrière et formant une sorte de col. — Gorselet plane. — Elytres allongées, un peu élargies vers l’extrémité, où elles sont arrondies. M. Lacordaire nous donne (An. Soc. Ent.,t. 1, p. 357) les détails suivans sur ce genre : « La Chevrolati se trouve dans les bois, courant parmi les herbes; les deux autres (Maculata et Tristis) vivent sur les fleurs d’une plante aquatique de la famille des Pontédériées, et je ne les ai jamais ren- contrées que dans les savanes noyées de l’Affronaque, au mois d'avril, pendant la saison des pluies; leur vol est trés-agile, et le moindre mouvement imprimé à la fleur suffit pour les faire envoler. Ce sont les seuls Carabiques, à ce que je crois, qui fréquentent les fleurs. » AGRA. 37 A. CTENODACTYLA CHEVROLATI. Des., Spec., t. I, p. 227.—Long. 5 lig. Larg. 4 lig. !. — D’un noir un peu bleuà- tre ; corselet d’un rouge ferrugineux ; des- sous du corps brunâtre ; antennes et pattes d’un jaune testacé.—Cayenne. 2. CTENODACTYLA MACULATA. Gorx, An. Soc. Ent., t. Il, p. 182.— Long. 5 lig. 1. Larg. 4 lig. 1. — Tête et élytres noires; corselet, quatre taches sur lesélytres et une petite bande margi- pale sur le bord externe de celles-ci, les trois premiers articles des antennes et pattes fauves.— Cayenne. 3. CTENODACTYLA TRISTIS. Gorx, An. Soc. Ent.,t. IL, p. 183. — Long. 3 lig. Larg. 4 lig. — D'un noir bronzé ; antennes, cuisses, pattes et tarses, d’un jaune pâle. — Cayenne. 4. CTENODACTYLA DRAPIEZI. Gory, An. Soc. Ent., t. II, p. 181. — Long. 5 lig. L. Larg. 2 lig. — D’un brun rouge obscur ; élytres avec des stries ponc- tuées ; leur couleur offre des reflets verdà- tres; antennes, à l’exception des deux premiers articles, qui sont d’un brun rouge, et pattes, fauve clair. — Cayenne. AGRA, Fagr.; Carabus, Oury. Antennes filiformes. — Palpes à dernier article sécuriforme. — Tarses à crochets dentelés en dessous; les trois premiers ar- ticles élargis, cordiformes, l’avant-dernier bilobé.—Tête ovalaire , rétrécie en arrière et formant un cou.—Corselet cylindrique, allongé, rétréci en avant. —Élytres longues. — Pattes assez fortes. PREMIÈRE DIVISION. Espèces à élytres unidentées à l’extré- mité. 4. AGRA CATENULATA. Kiue, Mon., Agra, p. 29, n° 42, pl. 4, fig. 3. — Long. 5 lig. :. — Rougeâtre cui- vreux, brillant ; tête lisse; corselet forte- ment ponctué, presque rugueux; élytres avec des points encavés. — Brésil. 2. AGRA ERYTHROPUS. Des., Spec., t. I, p. 199. — Long. 9 lig. Larg. 2 lig. 1! — Ressemble à l’Ænea, mais plus petit et proportionnellement plus large ; d’un noir bronzé; tête ovale ; corselet foiblement ponctué; élytres avec des lignes ponctuées, presque tronquées à l'extrémité ; antennes et pattes rougeûtres. — Brésil. 3. AGRA BRUNIPENNIS. Gory, An. Soc. Ent., t. II, p. 183. — —Long.7 lig. Larg. 2 lig.—D’un brun fer- rugineux; tête ovale, lisse; corselet lisse, avec un sillon de chaque côté, dans lequel on aperçoit quelques gros points enfoncés; élytres avec des lignes de points; an- tennes et pattes ferrugineuses. — Cayenne. DEUXIÈME DIVISION. Espèces à élytres bidentées à l'extrémité. 4. AGRA ÆNEA. Fagr., À, p.224, n° 4. — Kiuc, Mon., Agra, p. 42, pl. 4, fig. 4. — Long. 41 lig, Larg. 2 lig. +. — Bronzé; tête allongée, brillante ; parties de Ja bouche brunûtres ; corselet allongé aussi et offrant des points enfoncés ; élytres parsemées de points en- foncés et presque rugueuses. — Brésil. 5. AGRA RUFESCENS. Kiuc, Mon., Agra, p. 44, n°2, pl.1, fig. 2. — Des., Spec., t. 11, p. 445. — Long. 10 lig. — D'un brun bronzé; an- tennes et pattes d’un brun de poix ; tête ovale et lisse ; corselet allongé, ponctué, presque rugueux; élytres parsemées de points en- foncés. — Brésil. 6. AGRA INFUSCATA. Kiuc, Mon., Agra, p.15, n° 3, pl. 4, fig. 3. — Long. 9 lig.— Tête allongée et lisse ; corselet d’un noir bronzé, ponctué ; élytres bronzées et ponctuées. — Brésil. 7. AGRA ATERRIMA. Kiuc, Mon., Agra, p. 17, n° 4. — Tris- tis, Des., Spec.,t. V, p. 302. — Long. 7 lig. — Noir; tête très-étroite et lisse; cor- selet allongé, ponctué; élytres avec des stries ponctuées. — Bahia. 8. AGRA VARIOLOSA. Kiuc, Mon., Agra, 4. p. 48, n°5, pl. 4, fig. 5.— Long. 6 lig. —- D’un brun bronzé, pubescent; tête ovale; base excavée ; cor- selet allongé, ponctué; élytres avec des stries ponctuées ; elles sont plissées et pres- que rugueuses. — Bahia. 9. AGRA EXCAVATA. Kiuc, Mon., Agra, p. 21, n°6, pl. 14, fig. 6. — Long. 5 lig. —D’un noir bronzé; tête ovale, excavée à la base; corselet al- longé, ponctué; élytres avec des stries 38 AGRA. poncluées ; dessous du corps et pattesbruns. — Para. 10. AGRA IMMERSA. Kiue, Mon., Agru, p. 21, n° 7, pl. 1, fig. 7. — Long. 4 lig. — Tête ovale, lisse, avec occiput excavé; elle est d’un brun noirâtre ainsi que le corselet, qui est al- longé, ponctué, et un peu pubescent ; ély- tres un peu cuivreuses, avec des stries ponc- tuées. — Para. 11. AGRA CHALCOPTERA. Kiuc, Mon., Agra, p. 23, n° 8, pl. 1, fig. 8. — Long. 5 lig. + — Tête noire, excavée à la base ; corselet allongé, ponctué d’un noir bronzé un peu pubescent; ély- tres d’un vert bronzé et métallique, avec des stries ponctuées et des impressions ir- régulières. — Para. 12. AGRA BREVICOLLIS. Kiuc, Mon., Agra, p. 25, n° 9, pl. 4, fig. 9. — Long. 5 1. — Tête allongée, exca- vée à la base; corselet allongé et ponctué d’un noir bronzé; élytres avec des stries ponctuées; bordure latérale des élytres à reflet violet. — Para. 13. AGRA ATTENUATA. Kzuc, Mon., Agra,p. 26, pl. 2, fig. 4. — Aqra Puncticollis, Des., Spec., t. I, p. 204, n° 4.—Long. 6 lig.—Tête ponctuée enarrière,noire ; corselet de même couleur, allongé, presque cylindrique ; élytres cui- vreuses, avec des stries ponctuées.—Brésil. A4. AGRA GEMMATA. Kruc, Mon., Agra, p. 28, n° 41, pl. 2, fig. 2.— Agra Breuloides, Des., Spec.,t. I, p.200, n° 3. — Long. 7 +. — Tête rétré- cie et lisse; corselet excavé et ponctué d’un brun roussâtre; élytres d’un brun jaune ponctué, avec de petites taches noi- res entre les points, et disposées en stries; pattes rougeûtres. — Brésil. A5. AGRA FILIFORMIS. Des., Spec., t. V, p. 308. — Long. 5 lig. 2, Larg. 4 lig. — Cylindrique, rou- geûtre; tête très-étroite, lisse; corselet avec des points disposés en lignes Jongitu- dinales ; élytres avec des stries qui parois- sent crénelées. — Brésil. 16. AGRA BUQUETI. Gory, An. Soc. Ent., t. II, p. 484. — Long. 9 lig. Larg. 2 lig. — D’un vert bleuâtre obscur ; tête étroite, lisse, parse- mée en arrière de points ; corselet avec des lignes longitudinales de points; élytres | avec des stries poncluées; antennes et pattes d’un rouge ferrugineux, — Cayenne. TROISIÈME DIVISION. Élytres tridentées à l’extrémité. 17. AGRA GENICULATA. Kzuc, Mon., Agra, p. 30, pl. 2, fig. 4. — Long. 6 1. — Brun noirâtre ; tête retré- cie et lisse ; corselet allongé, ponctué ; ély- tres avec de gros points cuivreux disposés enstries ; pattes jaunes ; extrémité des cuis- ses brune. — Para. 48. AGRA RUFIPES. Fagr., p. 225, n° 2.—_Long. 6 lig. +.— Brun ; tête lisse; corselet variolé ; élytres avec desstries ponctuées; antennes et pat- tesrougeâtres ; extrémité des cuisses noire. —Amérique Méridionale. A9. AGRA RUFICORNIS. Kiuc, Monogr., Agra, p.33. n° 15, pl. 2, f. 6.—Long 6 lig. +.—Noir bronzé ; tête allongée, lisse; corselet étroit, avec des pointsrugueux; élytresavec des stries ponc- tuées; abdomen un peu brunâtre ; parties de la bouche, antennes et pattes d’un brun rouge. — Para. 20. AGRA ATTELABOIDES. Fagr., 4, p. 225, n° 3.—Long. 7 lig.— D'un brun noir ; tête impressionnée en ar- rière ; corselet ponctué, presque rugueux et légèrement plissé transversalement ; an- tennes et pattes rougeâtres.—JIndes Orien- tales ? Nota. M. le comte Dejean croit que cette espèce est américaine ainsi que toutes les autres de ce genre. 21. AGRA FEMORATA. Kiuc, Mon., p. 36, n° 17.—Long 7 lig. —Noir bronzé ; tête ovale, lisse; corselet allongé, ponctué, presque rugueux; cuisses très -élargies; jambes et tarses brunâtres, —Para. à 22. AGRA EXCAVATA. Kiue, Mon., Agra , p. 38, n° 48, pl. 2, f. 9. — Long. 8 lig. — Noir bronzé ; têle ovale, lisse, très-légérement impression- née en arrière; corselet allongé, ponctué, presque rugueux ; élytres avec des stries ponctuées; pattes un peu bleuâtres ; tarses bruns.—Para. 23. AGRA MULTIPLICATA. Kzuc, Mon., Agra, p. 39, n°49, pl. 8, f. 4.—Long. 6 lig. i.—Noir bronzé ; tête CYMINDIS. 39 lisse, avec une très-légère impression en arrière ; corselet allongé, ponctué; élytres d’un brun cuivreux, avec des siries ponc- tuées.—Para. 24. AGRA CUPREA. KLuc, Mon., Agra, p. 41, n° 20. — Long. 7 lig.—Tête lisse, impressionnée en arrière ; corselet allongé, d’un noir vio- lâtre, ponctué ; élytres cuivreuses, avec des stries ponctuées; pattes brunâtres. 25. AGRA SPLENDIDA. Larr., {con., 4, p. 76, t. VIII, f. 2,.— Des., Spec., t. V, p. 303.—Long. 9 lig. :. Larg. 2 lig. 1, — Noir; tête assez étroile, lisse ; corselet avec de profondes lignes de points; élytres d’un beau vert cuivreux, avec des reflets d’un rouge métallique très- brillant ; elles présentent des stries ponc- tuées. — Du Pérou. 26. AGRA CANCELLATA. Des., Spec.,t. V, p.304.-—Long.7lig. ?. Larg. 2 lig. — Cylindrique ; d’un ferru- gineux bronzé ; tête étroite, lisse ; corselet avec de profondes lignes de points ; élytres d’un jaune testacé, un peu roussâtre, avec un reflet d’un vert bronzé, assez brillant ; elles présentent des stries ponctuées ; les intervalles sont un peu relevés; les deuxié- me, quatrième et l’extrémité du sixième, sont interrompus par de gros points enfon- cés qui en occupent toute la largeur ; an- tennes et pattes d’un testacé un peu rous- sâtre.—Brésil. 27. AGRA CUPRIPENNIS. Des. , Spec., 1. V, p. 305. — Long. 7 lig. +. Larg. 4 lig. +. — Cylindrique ; d’un noir bronzé ; tête étroite, lisse; cor- selet avec des lignes de points; élytres d’un rouge cuivreux, avec des stries ponctuées; on voit sur le troisième, prèsde la deuxième série, sur le cinquième prés de la qua- trième , et sur le septième près de la sixiè- me, une rangée de points enfoncés et assez marqués; pattes un peu verdâtres.—Brésil. QUATRIÈME DIVISION. Élytres n'ayant pas sensiblement de dents à l'extrémité. 28. AGRA CHEVROLATI. Gory, An. Soc. Ent.,t. Il, p. 486.— Long. 5 lig. £. Larg. 4 lig. 1, — Cylindri- que; d’un vert cuivreux; tête ovale, brune, lisse ; corselet avec de profondes lignes de points ; élytres d’un rouge cuivreux, tron- quées carrément à l'extrémité ; sur leur base de petites lignes enfoncées avec des points; sur le reste, des taches irrégulières, placées avec des points dans leur enfonce- ment; parties de la bouche, antennes, ab- domen et pattes, d’un brun rouge.—Brésil. CYMINDITES, Tête peu ou point rétrécie en arriére, ne formant pas un col.—Crochets des tarses dentelés en dessous.—Palpes labiaux à der- nier article sécuriforme. Genres : Cymindis, Calleida, Plochio- nus , Cryptobatis. CYMINDIS, Larr. ; Carabus, FaBr.; Lebia, Dorr.; Tarus, GLAIRV., STEPH. Antennes assez courtes, filiformes. — Palpes labiaux à dernier article sécurifor- me , élargi dans les mâles. — Tarses à cro- chets dentés en dessous ; les antérieurs un peu dilatés dans les mâles. — Tête ovale, trés-légèrement rétrécie en arrière. — Cor- selet en cœur. — Élytres ovales , planes, tronquées au bout. Insectes de taille moyenne, se trouvant sous les pierres. On en connoît environ cinquante espèces. À. CYMINDIS HUMERALIS. Fasr. , 4, 1484, n° 63.—Orrv. , 3, 35, p. 95, n° 431, pl. 43, f. 454.—Srepn., Ill. Brit. Ents , 1, p. 38, pl. 2, f. 4. — Long. 4 lig. + Larg. 4 lig. À. — Noir ponctué ; élytres striées, avec les bords latéraux et une tache humérale un peu oblique qui se confond avec le bord extérieur, d’un jaune ferrugineux ; parties de la bouche , anten- nes et pattes de cette dernière couleur.— France. 2. CYMINDIS LINEATA. SCHOEN. , Syn., Ins., A, p. 179. n° 64, pl. 3, f. 5.—Long. 4 lig. Larg. 4 lig. +. — Brun; ponctué ; parties dela bouche, anten- nes et corselet rougeûtres; élytres avec des stries profondes, dont les intervalles sont ponctués; latache humérale, se prolongeant jusqu’à l'extrémité de l’élytre et formant une ligne un peu arquée, d’un jaune fer- rugineux, ainsi que le bord externe et les pattes. —Midi de la France. 3. CYMINDIS MELANOCEPHALA, Des., Spec., t. I, p. 210, n° 40.— Long. 3lig. 1. Larg. 4 lg. 5 —Noir ; entièrement ñ0 CALLEIDA. couvert de points très-serrés ; un peu pu- bescent ; corselet rougeâtre ; bordure des élytres, et'une tache humérale qui s’y réu- pit, d’un jaune ferrugineux ; parties de la bouche et antennes d'un ferrugineux un peu foncé; pattes plus claires.—#War. Sans tache humérale.—Pyrénées. L. CYMINDIS AXILLARIS. Fazr., Syst. El., p. 482, n° 66.—Long. A. lig. Larg. 4 lig. :.—Brun ; un peu pu- bescent ; couvert de points très-serrés; COr- selet rougeâtre; bordure des élytres et une ligne humérale d’un jaune ferrugineux ; parties de la bouche et antennes de même couleur; pattes plus claires. — Midi de la France. 5. CYMINDIS MILIARIS. Fasr. , A,p. 182, n° 65.—Long. Alig. 2. Larg. 1 lig. .—Fortement ponctué; pubes- cent; d’un brun obscur; élytres d’un bleu violâtre, striées, avec les intervalles des stries finement ponctués ; antennes, parties de la bouche et pattes, d’un rouge ferrugi- neux. — Autriche, et quelques parties de la Normandie. 6. CYMINDIS VARIEGATA. Des., Spec., t. 1, p. 217, n° 18.—Long. 4 lig. Larg. 1 lig. :. Brun ; un peu pubes- cent; élytres avec des stries ponctuées ; bordure des élytres et plusieurs taches par- semées peu distinctes, d’un jaune ferrugi- neux ; parties de la bouche, antennes et palpes de même couleur.— Antilles. 7. CYMINDIS CINGULATA. Des., Spec., p. 209, n° 8. — Long. 3 lig. ?. Larg. 4 lig. =.— Noir; ponctué, surtout sur la base des élytres; bords laté- raux des élytres et une tache humérale qui s’y joint, parties de la bouche, antennes et pattes ferrugineuses. — Styrie. 8. CYMINDIS COADUNATA. Des., Spec.,t. I, p. 210, n° 9. — Long. 3lign. 1. Larg, 4 lig. &. — Ponctué, noir; corselet d’un rouge ferrugineux ; base des élytres profondément ponctuée ; bords laté- raux et une tache humérale se joignant au bord, d’un jaune ferrugineux; pattes plus pâles. — Pyrénées. 9. CYMINDIS BISIGNATA. (PI. 3, fig. 4.) Des. , Spec., t. V, p. 322. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. 1. — Couvert de points trés-serrés, noir ; corselet élargi et rebordé ; élytres avec de faibles stries longitudinales et une petite lache sur chaque élytre, den- telée sur ses bords et située à la base ; elle est de couleur orange; cuisses de même couleur avec leur extrémité et les jambes brunâtres. — Sénégal. Nota. Les tarses de cette espèce ne m’ayant pas paru dentelés, et sa forme dif férant de celle des autres Cymindis, j'avois établi sur elle une nouvelle conque généri- que, sous le nom de Cymindoida : mais le premier de ces caractères ayant élé mal observé, ce genre ne peut être maintenu. 40. CYMINDIS HOMAGRICA. Dorr., 2, p. 240, n° 4. — Long. 3 lig. Larg. 14 lig. !.— Noir, ponctué; corselet, bordure des élytres, etune ligne humé- rale, d’un jaune ferrugineux; antennes et parties de la bouche de même couleur. — Midi de la France. Nota. M. Stephens a décrit une espèce de ce genre qui lui paroît nouvelle ; C. Læ- vigatus, Illust. Brit. Ent., 4, p. 32, pl. 2, fig. 2. Elle habite l’Angleterre. CALLEIDA. Antennes filiformes. — Palpes labiaux à dernier article fortement sécuriforme. — Tarses à trois premiers articles triangu- laires, l’avant-dernier bilobé ; les crochets dentelés en dessous. —T ête ovale, peu ré- trécie en arrière. — Corseletallongé, cordi- forme.—Élytres longues, parallèles, tron- quées à l’extrémité. Ce genre est formé sur de jolis petits in- sectes tous exotiques : M. le comte Dejean en énumère vingt-une espèces ; M. Gory en a décrit deux nouvelles (Rufula et Splen- dida) dans sa centurie de Carabiques, An. de la Soc. Ent., t. II. A. CALLEIDA MARGINATA. Des., Spec., t. I, p. 222, n° 2. — Long. 4 lig. 1. Larg. 4 lig. ?. — Vert bronzé; tête en partie brunâtre ; bordure des ély- tres d’un beau rouge cuivreux; dessous du corps et cuisses d’un noir un peu ver- dâtre ; pattes d’un brun noïr, — Amérique Boréale. Fr 2. CALLEIDA DECORA. Fazr., 4, p. 181, n° 60. — Jcon. , 2, p. 432, t. VII, fig. 7. — Long. 3 lig. à. Larg. 4 lig. 1. — Vert brillant ; tête d’un brun noir; base des antennes, poitrine et pattes, d’un rouge ferrugineux ; extrémité des cuisses d’un noir bleuâtre ; tarses ob- scurs. — Amérique Septentrionale. 3. CALLEIDA ANGUSTATA. Des., Spec., t. V, p. 338. — Long. ONYPTERYGIA. [A 5 lig. Larg. 4 lig. — Rouge ; tête noire, exceplé en arrière; antennes brunûâtres, à l'exception de la base ; élytres d’un bleu métallique , avec des stries longitudinales; extrémité des cuisses noirâtre ; abdomen de même couleur ; extrémité rouge.— Sé- négal. 4. CALLEIDA RUFICOLLIS. Fapr., 4, p. 185, n° 80. — Long. 5 lig. Larg. Alig. +. par sa forme plus large; abdomen d’un noir luisant. — Sénégal. 5. CALLEIDA FASCIATA. Des., Spec., t. V, p. 337. — Icon., 4, p- 99, t. IL, fig. 4. — Long. 4 lig. + Larg. 4 lig. L — D'un brun rouge ; tête noirà- tre ; base des élytres et leur extrémité d’un bleu métallique ; éxtrémité des cuisses noi- * râtre. — Sénégal. 6. CALLEIDA CYANIPENNIS. Perry, Voyage de Spix et Martius, Ins., p. 5, pl. 4. tabl. 4, fig. 43.— Long. 4 lig. +. Larg. 1 lig. 1. — Tète, antennes, corselet et rebords des élytres d’un ferrugineux ob- scur; élytres bleues, sillonnées ; dessous du corps et pattes d’un noir sanguin. — Brésil. PLOCHIONUS, Der. ; Carabus, Fagr.; Lebia, LATR. Antennes un peu moniliformes et assez courtes ; les sept derniers articles un peu plus gros que ceux qui les précédent. — Palpes labiaux à dernier article sécuri- forme. — Tarses à articles courts, élargis, cordiformes, l’avant-dernier bilobé; cro- chets dentelés en dessous. — Tête triangu- laire , peu rétrécie en arrière. — Corselet presque carré, coupé carrément en arrière. — Élytres planes en carré un peu allongé. — Pattes courtes. L’on ne connoît encore que deux espè- ces de ce genre; elles se trouvent sous les écorces, k " A. PLOCHIONUS BONFILSII. Des., Spec., t. 11, p. 251, n°4. — Long. 4 lig. Larg. 4 lig. 2, — D'un jaune testacé sans aucune tache ; élytres assez fortement striées , avec deux petits points enfoncés entre la deuxième et la troisième strie. Nota. Getinsecte paroît habiter les quatre parties du monde ; M. le comte Dejean le cite du Midi de la France, de l'Amérique du Nord et de l'Ile-de-France, et nous en avons vu un individu venant de l’Inde. — Diffère duprécédent, 2. PLOCHIONUS BINOTATUS. Des., Spec.,t. I, p. 252, n° 2. — Long. 3 lig. 1, Larg. 4 lig. :. — Distinct du pré- cédent par une grande tache plus claire que le fond, située plus près de la base que de l’extrémité. — Iles Mariannes. 3. PLOCHIONUS ÆNEIPENNIS. (PI, 3. fig. 5.) Des., Spec., t. V, p. 362. — Long. 4 lig.£. Larg. 1 lig. à. — D'un brun rouge; élytres d’un vert bronzé, avec des stries profondes; cuisses d’un testacé un peu rougeàtre. — Sénégal. 4. PLOCHIONUS BOIDUVALII. Goryx, An. de la Soc. Ent., t. II, p. 489. — Long. 3 lig. 1. Larg. 2 lig. — Entièrement d’un rouge ferrugineux ; tête plus obscure; élytres striées. — Sénégal. Nota. Cet insecte ressemble au Plo- chionus Bonfilsii, mais en diffère par sa taille plus petite, et ses élytres tronquées plus obliquement à l’extrémité. CRYPTOBATIS, Esex.; Aspasia, Des. ; Lebia, Des., Spec. ,t. I. Antennes filiformes. — Palpes maxil- laires à dernier article cylindrique et tron- qué à son extrémité; crochets des tarses dentelés en dessous; les articles légère- ment triangulaires ou cordiformes, le pé- nultième fortement bilobé. — Corps court et aplati.—Tête ovale, peu rétrécie pos- térieurement.— Corselet transversal, plus large que la tête, légèrement prolongé pos- térieurement dans son milieu.—Élytres lar- ges, presque carrées. A. CRYPTOBATIS CYANOPTERA. Des., t. 1, p. 258.— Lebia Viard, Goryx, An. Soc. Ent.,t. 11, p. 490. — Long. 3 lig. Larg. 1 lig. !. — Jaune; élytres bleues; antennes, jambes et tarses noirs. — Bré- sil. LEBIITES. Tête non rétrécie en arrière, en forme de col. — Crochets des tarses dentelés en dessous. — Palpes labiaux à dernier article non sécuriforme. Genres : Onypterygia, Demetrias, Dro- mius, Lebia, Coptodera, Orthogonius, Hexagonia. ONYPTERYGIA, Des. Antennes filiformes, assez longues. — Palpes à dernier article allongé, presque 42 DROMIUS. cylindrique, un peu ovalaire.—Lèvre plane, transversale, très-légèrement échancrée en avant.—Menton avec une dent simple au milieu de son échancrure. — Tarses à trois premiers articles assez allongés, pres- que triangulaires, et garnis de poils en des- sus; le pénultième fortement bifide et presque bilobé.— Tête ovale, rétrécie der- riére les yeux.—Corselet assez court, pres- que carré, trés-arrondi sur les côtés.—Ely- tres allongées, ordinairement terminées par une pointe sur la suture. Insectes d'Amérique : toutes les espèces connues jusqu'ici sont du Mexique. A. ONYPTERYGIA HOPFNERI, Des., Spec., t. V, p.347. — Long. 6 lig. Larg, 2 lig. 2. D’un vert bronzé brillant ; élytres d’un rouge cuivreux ; antennes, jambes et tarses noirs ; extrémité des ély- tres tronquée. — Mexique. 2. ONYPTERYGIA FULGENS. Des., Spec., t. V, p. 348. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. — D'un vert écla- tant ; élytres avec les côtés d’un rouge bronzé: dessous du corpset pattes d’un vert plus obscur; antennes, à l'exception des premiers articles, jambes et tarses, noirs. — Mexique. 3. ONYPTERYGIA TRICOLOR. Des. , Spec., t. V, p. 349. — Long. 5 lig. Larg. 4 lig. : — D'un bleu vio- let et brillant; élytres d’un brun rou- geâtre à la base, et violettes dans le reste de leur étendue ; antennes, parties de la bouche, jambes et tarses, noirs. — Mexi- que. L. ONYPTERYGIA FULGIPENNIS. Long. 4 lig. !. Larg. 2 lig. — Tête olivätre , avec les palpes et les antennes de couleur brune; mandibules et lèvre supérieure noires ; corselet assez Court, un peu rétréci en arriére, d’un vert ob- seur, avec quelques légères rides ondu- lées et transversales à peine visibles; il offre de chaque côté, en arrière, une im- pression qui se réunit, l’une avec l’autre, par une ligne transversale ; écusson obcur ; élytres d’un cuivreux brillant. à reflets verts et rouges; elles sont striées et arrondies en arrière ; l'intervalle de la troisième strie présente deux points enfoncés ; dessous du corps d’un brun bronzé ; pattes de même couleur, à reflets verdätres.—Mexi- que. DEMETRIAS, Boxer; Lebia, Dur. ; Carabus, Lanx., Fapr., OLrv. Ce genre, qui n’est qu’un démembre- ment de celui de Dromius, s'en éloigne par les tarses, dont les les trois premiers articles sont presque triangulaires , et dent le pé- nultième est très-fortement bilobé. Leur forme est très-allongée : on les trouve sur les broussailles. 4. DEMETRIAS IMPERIALIS. Germar, Col., Sp. Nov., p. 4, n° 4. —Long. 2 lig. : Larg. ilig. — D’un jaune pâle ; tête noire , avec les parties de la bouche et les antennes pâles; corselet ferrugineux, rétréci en arriére ; élytres avec des stries ponctuées très-faibles, 2, DEMETRIAS UNIPUNCTATUS. (PI. 3, fig. 6.) GEermar, Col, Sp. Nov., p..A, n° 2. — Long. 2 lig. Larg. À lig. — Pâle ; tête noire; corselet ferrugineux , un peu rétréci en arrière; élytres avec de faibles stries ponctuées et une suture d’un brun noirâtre , qui est très-étroile à la base , et va en s’élargissant vers l'extrémité, où elle forme une grande tache arrondie.—France. 3. DEMETRIAS ATRICAPILLUS. Linné, Syst. nat., 2, p. 673, n° 42. — Durr., 2, p. 256, n° 25. — Pâle; tête, noire ; corselet un peu ferrugineux , légè- rement rétréci en arrière; élytres avec de trés-faibles stries dont les intervalles sont ponctués; poitrine et base de l'abdomen d’un brun noir. — France. 4. DEMETRIAS ELONGATULUS. Durrt., p. 257, n° 26.— Le Bupreste fauve a tête noire, GEOFFROY , Hist. des Ins., A, p. 453, n° 25. — C. Atricapillus, Ouv., 3, pl. 9, fig. 106.—Long. 2 lig. :. Larg. À lig.— Päle; tête noire; corselet ferrugineux, un peu rétréci en arrière , à angles postérieurs avancés; élytres faible- ment striées avec les intervalles ponctués; poitrine et base de l'abdomen d’un brun noir.— France. Nota. Cette espèce ressemble beaucoup à la précédente, mais s’en distingue par son corselet, dont les angles postérieurs sont relevés et un peu saillants. DROMIUS, Bonxezztr, DEJ.; Carabus , Fas. ; Lebia., LaTR. Antennes assez courtes, filiformes. — Palpes à dernier article cylindrique. — DROMIUS. 43 Tarses à crochets dentés en dessous. —Tête ovale. — Corselet en cœur.— Élytres assez planes. — Pattes assez longues. Ce sont de petits insectes trés-agiles que l’on trouve sous les écorces et au pied des arbres. A. DROMIUS LINEARIS. Ov. , 3, 35, p. 441, n° 456, pl. 44, fig. 467. — Long. 2 lig. Larg. + lig.— Al- longé; ferrugineux ; élytres d’un jaune pâle, avec l’extrémité obscure et des stries ponctuées; pattes et antennes d’un jaune pâle. — France. 2. DROMIUS MELANOCEPHALUS, Des. , Spec., t. I, p. 234, n° 2.—Long. 4 lig. L. Larg. 1 lig. — Tête noire; corse- let carré, d’un rouge ferrugineux ; élytres faiblement striées ; dessous du corps bru- nâtre ; pattes et antennes d’un jaune pâle. — France. 3. DROMIUS 4-SIGNATUS. Des. , Spec., 1. 1, p. 236, n° 4.—Long. 4 lig. à. Larg. ? lig. — Tête noire; corse- let carré, rougeâtre ; élytres faiblement striées, brunes, avec deux taches grandes et pâles, l’une à la base et l’autre terminale; antennes et pattes plus claires; dessous du corps brun. — Paris. 4. DROMIUS BIFASCIATUS. Des., Spec., t. 1, p. 237, n° 5. — Long. 4 lig. 2. Larg. : lig. — Différe du 4-signatus par sa taille plus petite; le corselet un peu plus rouge ; la bande des élytres est dentée au milieu sur ses deux bords; la tache postérieure des élytres n’est pas terminale ; elle est en forme de lunu- le. — Paris. 5. DROMIUS QUADRINOTATUS. Durr. , 2, p. 253, n° 23. — Srers., Jl- lustr. Brit..entom. , t. I, p. 21, pl. 1, fig. 4.— Long. 2 lig. +. Larg. À lig.— Allongé ; tête noire ; corselet couleur de poix, assez allongé , rétréci en arrière , à angles posté- rieurs relevés et un peu saïllans ; élytres brunes, avec de foibles stries longitudinales et deux taches jaunes; dessous du corps couleur de poix ; antennes et pattes d’un jaune päle. — Paris. 6. DROMIUS QUADRIMACULATUS. Fasr., 4, p. 207, n° 203. — Long. 2 lig. !. Larg. 4 lig.—Oblong ; tête noire ; corselet presque carré, rougeûtre, angles postérieurs arrondis ; élytres faiblement striées, brunes, avec deux taches jaunes ; dessous du corps noirâtre ; antennes et pattes jaunes, — Paris. 7. DROMIUS AGILIS. Fas., 1, p. 485, n° 83.—Long. 2 lig. :. Larg. 4 lig. — Oblong ; tête et corselet rougeâtre; ce dernier carré ; élytres bru- nes, avec des stries longitudinales, et deux lignes formées de sept ou huit points en- foncés assez gros ; antennes et pattes d’un jaune un peu ferrugineux.— Paris. 8. DROMIUS FENESTRATUS. Fas., 4, p. 209, n° 210.—Long. 2 lig. à. Larg. 1 lig. — Diffère de l’Agilis par une tache assez grande située vers le milieu des élytres, et qui se prolonge vers la base. L’on voit souvent vers l’extrémité des ély- tres une petite tache peu marquée. Nota. M. le comte Dejean ne regarde cet insecte que comme une variété du Dromius agilis : mais les individus que nous en avons vus avaient des caractères bien tranchés qui ne nous ont pas permis de les réunir, 9. DROMIUS GLABRATUS. Durr., 2, p. 248, n° 16. — Long. 2 lig. 2, Larg. 4 lig. — D'un noir bronzé; corps allongé; corselet carré; élytres à peine striées; jambes et tarses brunâtres. — France. 40. DROMIUS CORTICALIS. Durour, Ann. des Sc. physiques, 6, 48° cah., p. 322, n° 40. — Long. 1 lig. <. Larg.1lig.—Différe du Dromius Glabratus par les antennes, dont les deux premiers ar- ticles sont d’un brun rougeätre , et ses ély- tres qui offrent chacune une tache grande et blanchâätre. — Espagne. A1. DROMIUS PALLIPES. Des., Spec., t. I, p. 246, n° 15. — Long. 4 lig. £ Larg. ? lig. — Oblong ; bronzé obscur ; élytres presque lisses, très- faiblement striées ; dessous du corps noir ; pattes d’un jaune pâle. — Autriche. 42. DROMIUS PUNCTATELLUS. Durr., 2, p. 248, n° 15.—Long. 4 lig. +. Larg. À lig. — Bronzé obscur ; un peu élargi; élytres très-faiblement striées, avec deux points enfoncés sur la troisième strie ; dessous du corps et pattes noirs; tarses brunâtres. — Paris. 43. DROMIUS TRUNCATELLUS. Fagr., A, p. 210, n° 222.—Long. 4 lig. :. Larg. : lig. — Diffère du Punctatellus par sa taille un peu plus petite, sa couleur kh beaucoup plus noire; les élytres n’ont pas de points enfoncés. — Midi de la France. 14. DROMIUS QUADRILLUM. Durr., 2, p. 246, n° 42.—Long. 4 lig. !. Larg. À lig. — Noir un peu bronzé ; corse- let court; élytres striées, avec de petits points enfoncés entre les stries et deux ta- ches blanchâtres sur chacune ; dessous du corps et pattes noirs. — Midi de la France. LEBIA. LarTr. ; Carabus , FABr. ; Lebia et Lamprias, Box., Mac-Leay. Antennes filiformes et assez courtes. — Palpes à dernier article un peu ovalaire.— Tarses à avant-dernier article bifide.—Tête assez petite, ovale, rétrécie en arrière. — Corselet court et prolongé dans son milieu, au bord postérieur, — Élytres larges. — Pattes moyennes. Insectes de taille assez petite, revêtus de jolies couleurs. — Ce genre est très- nombreux en espèces. Il y em a près de quatre-vingts de décrites ans Ss auteurs. A. LEBIA PICTA. Der., Spec., t. I, p. 254, n° 4.—Long. 5 lig. +. Larg. 2 lig. L. —- D’un rouge fer- rugineux, ponctué ; corselet avec deux ta- ches noires; antennes de même couleur, avec la base du premier article rouge; ély- tres jaunes ; suture et deux taches noires, dont l’une à Ja base ; l’autre, plus grande, proche de la suture.—Sénégal. 2. LEBIA PUBIPENNIS. Durour , Ann. S. Phys., t. VI, p.321. —L. Fulvicollis, Des., Spec., t. I, p. 255. —Long. 4 lig. 1. Larg. 2 lig, — D'un bleu noirâtre ; coiselet, dessus de la poitrine et cuisses rouges ; élytres bleues, avec des stries profondes et poncluées, dont les in- tervalles le sont assez fortement ; jambes et tarses noirâtres.—Midi de la France. 3. LEBIA FULVICOLLIS. Fagr. , t. 1, p.193, n° 427. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. 1. —Ressemble beaucoup au précédent, avec lequel il est confondu dans beaucoup de collections; mais s’en dis- tingue aisément par le dessous du corps, qui est entiérement bleu ; les points des élytres sont plus petits et placés de chaque côté des stries.— Alger. 4. LEBIA CYANOCEPHALA. Fanr., 4, p. 200; n° 467.—STepn., Il. LEBIA. Brit. Ent. A, 29, pl. 44,f.4,—Long. 3 lig. aLarg. 1 lig. +. — Vert; corselet et pattes rougeâtres; extrémité des cuisses noirâtre; écusson noirâtre ; élytres avec des stries ponctuées; les intervalles le sont aussi. — Var. Elytres d’un beau bleu.—Paris. 5. LEBIA CHLOROCEPHALA. GxL. ,2, p.180, n° 2.—Long. 3 lig. Larg. 1 lig. 1.—Bleu violet ; corselet, poi- trine et paites rougeûtres; élytres d’un vert brillant, avec des stries ponctuées; les in- tervalles le sont très-finement. — Paris. 6. LEBIA RUFIPES. Des. , Spec., t. 4, p. 258. — Long. 2 lig. 1. Larg. 1 lig. ;.— D'un noir violet ; poitrine etpattesrougeâtres; élytres bleues, avec des stries très-finement ponctuées; les intervalles le sont aussi.—Brésil. 7. LEBIA SELLATA. Des., Spec., 1. 1, p. 259.—Long. 5 lig. Larg. 2 lig. =. — Rouge ferrugineux ; ély- tres d’un jaune brunâtre, avec deux taches dorsales et communes, l’une à la base, l’autre grande, en arrière; et de plus une petite tache noire allongée, en forme de virgule renversée, sur l’angle huméral. —Cayenne. 8. LEBIA CYATHIGERA. Rossr, Faune Etrusque, p. 222, n° 549, pl. 7,f. 3. Long. 2 lig. +. Larg. 4 lig. +. —Noir ; corselet et élytres rougeâtres; sur ces dernières, trois taches noires, dont l’une sur la suture, est double; elles sont striées; pattes rougeàtres. — Midi de la France, Italie. 9. LEBIA CRUX MINOR. Fagr., 4, p.202, n° 177.—Long. 2 lig. =. Larg. 1 lig. 1.— Noir ; corselet et élytres rougeâtres; ces dernières avec des taches, offrant par leur réunion une croix noire ; pattes rouges; extrémité des cuisses et tarses noirs. — Midi de la France; très- rare à Paris. 40. LEBIA NIGRIPES. Dey., Spec., 1, p. 262, n° 10. — Long. 2 lig. à. Larg. 1 lig. .—Noir; corselet et élytres d’un rouge ferrugineux; élytres avec une croix noire; pattes noires; deux premiers articles des antennes et une par- tie du troisième rouges.—Midi de laFrance. A1. LEBIA TURCICA. (PI. 3, fig. 7.) Faër., 4, p. 203, n° 481.—Long 2 lig. Larg. 4 lig.—Noir; corselet d’un rouge ferrugineux ; élytres striées, noires, avec GOPTODERA. une grande tache humérale jaune ; pattes de même couleur. —Midi de la France. 42. LEBIA 4-MACULATA. Des., Spec., t. 1, p. 264.—Long. 2 lig. Larg. 1 lig. — Différe de la Turcica par une tache arrondie , d’un jaune testacé , si- tuée près de la suture, vers l’extrémité de l'élytre.—Midi de la France. 13. LEBIA HUMERALIS. Srurm, Des., Spec., 1, p. 264, n° 43. —Long. 14 lig, à. Larg. à lig. — Noir ; cor- selet rouge ; élytres avec des stries ponc- tuées ; une tache humérale petite et ter- minale ; milieu et extrémité de l’abdomen et pattes, d’un rouge ferrugineux. — Au- triche. ’ A4. LEBIA HOEMORRHOIDALIS. Fagr., 1, p. 203, n° 482.—Long. 2 lig. Larg. 4 lig.—D’un rouge un peu ferrugi- neux ; élytres noires, avec leur extrémité couleur du corps.— Paris. 45. LEBIA BIFASCIATA. Des., Spec., t. I, p. 267, n° 46.—Long. 2 lig. 1. Larg. 1 lig. +.— Rouge ferrugi- neux; têle, élytres, extrémité de l’abdo- men etpattes, vertes; les premières offrent deux bandes rougeûtres , l’une un peu avant le milieu , l’autre terminale, — Cayenne. 46. LEBIA VITTATA. Fagr., 4, p. 202, n° 178.—Orrv., 3, 35, p. 97, n° 43/4, pl. 6, f. 69.—Long. 2 lig. £, Larg. 1 lig. =. — D’un rouge ferrugineux ; élytres d’un jaune testacé, avec la suture etune bande raccourcie, noires; antennes et pattes de cette couleur. — Amérique Sep- tentrionale, 47. LEBIA MELANURA. Des., Spec., t. V, p. 370.—Long. 3 lig. Larg. 2 lig. 1.—Jaune ; tête et extrémité des elytres noires; ces dernières avec de fortes stries ; bande de l’abdomen jaune; le reste noir.—Sénégal. L'on peut réunir aux Lebia le genre que j'ai établi dans mes Etudes entomologi- ques, sous le nom de Chelonodema. Il s’en distingue par ses tarses, très - for- tement dentelés, et la forme élargie et trés- convexe de son corps. Il semble se rappro- cher beaucoup de celui de Cryptobatis1. * Eschscholtz a séparé des Lebia les trois genres suivans : 4° Loxocrepis, qui rentre dans les Simplicimanes ; 2° Lia, crochets dentelés, — Palpes filiformes 45 COPTODERA, Des.; Carabus, Fagr.; Lebia, LATREILLE. Antennes moniliformes.—Palpes à der- nier article cylindrique.—Tarses à avant- dernier article bifide ; les antérieurs à ar- ticles cordiformes; les autres filiformes ; crochets dentelés en dessous. — Tête ova- laire. — Gorselet court et transversal. — lytres presque carrées, un peu allongées , planes. Ce genre est composé d’espèces revé- tues généralement de jolies couleurs. A. COPTODERA FESTIVA. Des., Spec., t. 1, p. 274, n° 4.—Long. 3lig.?. Long. 4 lig. +. —D'un jaune ferrugi- peux ; corselet avec deux taches d’un vert bronzé; élytres d’un vert bronzé, striées, avec deux bandes ondées et interrompues jaunes; extrémité des cuisses et des jambes brunâtre.— Cuba. 2. COPTODERA SIGNATA. Des., Spec., t. 1, p. 275, n° 2.—Long. 2 lig. :. Larg. 1 lig.—Tête noire ; corselet d’un jaune ferrugineux, avec une tache noire dans son milieu ; élytres striées d’un noir bronzé, avec une bande transversale interrompue , située avant le milieu, et jaune; bandule étroite des élytres et une tache assez grande à l’extrémité, de même couleur.— Amérique Septentrionale. 3. COPTODERA EMARGINATA. Des., Spec.,t. I, p. 276.— Long. 4 lig. +, Larg. 2 lig. — Bronzé cuivreux; élytres striées, avec trois points enfoncés à peine visibles. Elles offrent chacune à l’extrémité presque pointus, penultième article des tarses bilobé ; élytres larges, tronquées un peu obli- quement, bord postérieur du corselet un peu prolongé au milieu. Ces insectes correspondent aux Lamprias de Bonelli. 4. Lebia Dorsalis, Dej., Spec. ,t. IT, p. 465. — Long. 5 lig. Larg. 2lig. =. — D'un jaune ferrugineux ; élytres plus päles , avec deux gran- destaches communes sur la suture. — Anten- nes, jambes et tarses, noirs. — Brésil. 3° Physodera. — Palpes labiaux comprimés, dilatés , tronqués ; corselet élargi latéralement; élytres larges, tronquées; penultième article des tarses bilobé. 4. Physodera Dejeanü, Esch. — Long. 4 lig. — Manille. — Nota. Ces genres sont figurés dans l’Animal Kingdom, pl. 29. Nous n'avons pu encore examiner suffisamment ces genres; mais si ces caractères sont réels, le premier, au moins, ne doit plus rester dans ce groupe. . 46 HEXAGONIA, # une dent assez forte, située au côté exté- rieur. Dessous du corps férrugineux ; par- ties de la bouhe , antennes et pattes jau- nes. — Brésil. 4. COPTODERA ÆRATA. Kxocn, Der. , Spec., 1. 1, p. 277. — Long. 2 lig. 1. Larg. 4 lig. 1.—Vert bron- zé ; élytres très-légèrement striées, avec deux points enfoncés ; elles sont tronquées obliquement à l'extrémité; dessous du corps obscur; antennes et pattes brunes. Amé- rique Septentrionale. 5. COPTODERA UNDULATA. Perty, Voyage de Spix et Martius, Ins., p. 5, pl. 4. f. 12. — Long. 4 lig. 1. Larg. 4 lig. +. — Tête, corselet et élytres d’un vert bronzé; ces dernières avec deux ban- des transversales d’un brun jaune, sinueu- ses et peu régulières; dessous du corps , pattes et antennes brunes.—Brésil. Nota. La Coptodera depressa, Dej., Spec., t. V, p. 393, doit peut-être être rap- portée à cette espèce, dont elle nous pa- roît très-voisine. ORTHOGONIUS, Mac-LEay, Des. ; Carabus , SCHOENHER, W IEDEMANN, Antennes assez courtes, un peu compri- mées, plus fortes à la base que vers l’extré- mité. — Palpes à dernier article cylindri- que.—Tarses à articles triangulaires; l’a- vant-dernier bilobé; les crochets dentelés en-dessous. —T ête ovalaire ; corselet court, transversal, tronqué carrément en arrière; élytres larges, très-légèrement convexes. Toutes ces espèces connues sont de l’an- cien continent ; on en connoît huit ou neuf. M. Mac-Leay a le premier décri les ca- ractères de ce genre (Annal. Javan.). Il en décrit trois espèces: 4° Picilabris. 2° Brun- nilabris. 3° Alternans. 4. ORTHOGONIUS DUPLICATUS. Wier., Zool. Mag., 4, 3, p. 166, n° 44. —Long. 7 lig. + Larg. 8 lig.— D'un noir assez luisant ; élytres avec des stries légè- rement ponctuées ; les intervalles offrent alternativement quelques points épars. — Indes Orientales. 2. ORTHOGONIUS SENEGALENSIS. Des., Spec., t. V, p. 399. — Long. 7 lig. Larg. 8 lig. 2.— Noir; corselet trans- versal, un peu rétréci en arrière , avec les angles postérieurs droits; élytres avec des stries poncluées, dont les intervalles offrent de petits points enfoncés, peu marqués et un peu écartés les unsdesautres.—Sénégal. 3. ORTHOGONIUS ACROGONUS. WzEDEmManN, Zool, Mag., 4,3, p.167, n° 45. — Long. 7 lig. Larg. 3 lig. — D'un brun obscur et luisant; avec les côtes du corselet et les élytres d’un brun clair et testacé ; ces dernières avec de fortes stries ponctuées ; leur bord latéral est obscur ; dessous de la poitrine d’un brun clair ; ab- domen et pattes d’un brun obscur et lui- sant ; bords latéraux des segmens de l’ab- domen et cuisses d’un brun jaune.—Java. 4. ORTHOGONIUS HOPEI. Gray, Ann. Kingdom., pag. 273, pl. 13, fig. 4.— Malabariensis,,Gory, Ann. Soc. Ent., t. 11, p. 196. — Long. 8 lig. Larg. 4 lig.—Elytres d’un brun rouge, avec des stries ponctuées ; tête noire, corselet noir, avec les bords latéraux et les cuisses d’un brun rouge ; antennes, jambes et tarses, d’un brun de poix.—Indes. HEXAGONIA, Kimpy. Labre transversal cilié en avant.—Man- dibules sans dents, aiguës.—Lèvre trilobée. — Palpes labiaux à dernier article gros et arqué. — Palpes maxillaires à article ter- minalsemblable aux autres.—Corpstrès-dé- primé.— Tête presque aussi grande que le corselet, en forme de cou en arrière.—Cor- selet rétréci en arrière , avec un angle ob- tus de chaque côté, de manière à figurer une sorte d’hexagone.—Jambesantérieures échancrées.—Elytresnon raccourcies, pres- que échancrées à l’extrémité et extérieure- ment. Nota. Je n’ai pas vu ce genre en nature, et ne le place ici que sur l’opinion de M. Latreille ( Reg. anim. ). M. Kirby le place entre les Lebia et les Galerites. A. HEXAGONIA TERMINATA. Kirey, Trans. of the Linn. Soc. of London, t. XIV. — Long. 4 lig. — Tête semblable à celle des forficules, et noire, avec les parties de la bouche et les anten- nes roussâtres; élytres rousses, avec des stries ponctuées ; leur extrémité est noire ; pattes testacées.-— Indes Orientales. BRACHINITES. Tête non étranglée en arrière, en forme de col. — Crochets et tarses non dentelés ; la plupart jettent, lorsqu'on les inquiète, + Pa HELLUOMORPHA. 47 une liqueur caustique qui souvent produit une explosion. Genres : Helluo, Helluomorpha, Pleu- racanthus, Goniotropis, Ozæna, Icti- nus, Nomius, Physia, Aptinus, Brachi uus, Corsyra, Aploa, Drepanus, Dy scolus, Arsinoe, Promecoptera, Catascopus, Eurydera, Thyreopterus, Nycteis, Eu- cheyla, Pericatus, Colpodes, Graphipterus, Piezia, Anthia. HELLUO, Boxezzi; Galerita, Fasr.; Lebia, LATR. Antennes moniliformes. — Palpes à pé- nultième article un peu conique, le der- nier élargi et tronqué. — Tarses à articles courts, cordiformes; crochets non dente- Jés.—Menton offrant une forte dent au mi- lieu de son échancrure. — Tête rétrécie en arrière.—Corselet cordiforme plane, tron- qué en arriére. — Élytres presque carrées , un peu allongées.— Pattes assez fortes. Insectes de taille assez grande : toutes les espèces sont exotiques", A. HELLUO COSTATUS. Lare., Regn. anim., i. 11, pl. 2, fig. 6, (Lebie à côtes). — Long. 10 lig. Larg. 3 lig. ?, Noir ; revêtu d’un duvet un peu grisätre ; tête parsemee de points; corselet en cœur, court, couvert de points très- serrés ; élytres larges, avec trois côtes trés- fortes, entre chacune desquelles l’on en voit une autre plus foible; dessous du corps, pattes, antennes et parties de la bouche, un peu brunâtres et légèrement velus. — Port-Jakson. 2. HELLUO HIRTUS. Fasn., 4, p. 214, n° 3. — Icon., 2, p. 95, pl. 7, fig. 4. — Long. 7 lig. Larg. 2 lig. i. — Noir ; parsemé de poils assez courts et hérissés ; lèvre supérieure ponc- tuée, transversale, et presque échancrée ; élytres striées, oblongues et ovales. — In- des Orientales. 4. Je ne connais pas le genre Planetes de Mac-Leay. 11 semble ne différer essentiellement des Helluo que par son labre non terminé en pointe. Planetes Bimaculatus, Mac-Leay, Ann. javan. ( édit. Lequien}, p. 134, 56. — Noir; labre, palpes, antennes, pattes et une tache au milieu des élytres, ferrugineux ; ces dernières striées. — Java. Mac-Leay suppose aussi que l’on doit rap- porter à ce genre le Helluo distactus d'Escholiz décrit dans le Magaz, de zoologie de Wiedemann. 3. HELLUO TRIPUSTULATUS. Far., 4, p. 218, n° 6. — Long. 5 lig. Larg. 4 lig. +. — Brun noirâtre; légère- ment pubescent, trés-fortement ponctué ; lévre supérieure arrondie, lisse ; deux ta- ches sur les élytres, et cuisses jaunes ; par- ties de la bouche, antennes, jambes et tarses, ferrugineux.— Java. 4. HELLUO BIMACULATUS. ( PI. 3, fig. 8.) Des., Spec., t. V, p. 402, n° 40. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. — Noir ; for. tement ponctué; corselet court; élytres très-finement ponctuées, avec des stries as- sez fortes, et une tache ronde assez grande sur chaque élytre, près de la suture, avant le milieu; dessous du corps un peu bru- nâtre. — Sénégal. 5. HELLUO IMPICTUS. Waen., Zool. Magas., 2, 4, p. 49, n° 70. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. — Trés- ponctué ; brun ; labre arrondi, lisse ; par- ties de la bouche, antennes, pattes et ab- domen, ferrugineux. — Java. Nota. M. le comte Dejean décrit, dans le Species des Coléoptéres de sa collection, plusieurs autres Helluo, dont quelques-uns apparliennent peut-être au genre suivant. Nota. M. Brullé réunit à ce genre : 1° Les Pleuracanthus de M. Gray, qui ont la lèvre en forme de dent aiguë. 2° Les Planetes de M. Mac-Leay, dont les palpes labiaux sont plus élargis que les maxillaires ; et enfin, 3° Le genre suivant, qui me semble de- voir en être séparé. HELLUOMORPHA ; Helluo, Des., BRULLÉ. Antennes comprimées , s’élargissant beaucoup vers l'extrémité, à dernier ar- ticle cylindrique ; les deux suivans coni- ques, tous les autres comprimés et larges. —Palpes maxillaires à dernier article grand et tronqué ; le même des labiaux allongé, un peuarqué etlégèrement tronqué.—Men- ton offrant une forte dent au milieu de son échancrure. — Tarses à articles un peu allongés, ceux des pattes antérieurs, plus élargis ; les crochets non dentelés en dessous.—T ête rétrécie en arrière.—Cor- selet cordiforme, tronqué postérieurement. — Élytres trés-allongées, paralléles, un peu arrondies en arrière, — Pattes fortes. Insectes d'Amérique, 48 OZÆNA. . 4. HELLUOMORPHA HEROS. (PI. 3, fig. 9.) Goryx, Ann. Soc. Ent., t. 11, p. 497. — Long. A lig. + Larg. 3 lig. +. — Forte- ment ponctué; noir, un peu pubescent ; élytres trés-longues, paralléles, avec des stries ponctuées; dessous de l’abdomen, pattes et antennes, d’un brun rougeûtre. — Brésil. 2. HELLUOMORPHA BELLICOSA. Long. 9 lig. Larg. 3 lig. — Ressemble au précédent, plus petit, mais corselet plus large en avant, plus en cœur; élytres moins longues à proportion, avec des cô- tes plus écartées, et deux rangées de points entre chacune ; dessous du corps et pattes rougeâtres. — Brésil. 3. HELLUOMORPHA PRÆUSTA. Des., Spec., t. I, p. 289. — Long. 7 lig. Larg. 2 lig. — Ferrugineux, trés- ponctué ; labre arrondi; élytres rougeûtres à la base, noires dans le reste de leur éten- due ; elles offrent de foibles côtes longitu- dinales, et sont très-pubescentes; dessous de l’abdomen obscur. — Amérique du Nord. Nota. 11 faut aussi rapporter à ce genre les espèces suivantes du Species des Co- léoptères de la collection de M. Dejean: Clairvillei, Laticornis , Nigripennis, Pygq- mœus; elles sont du Nord de l'Amérique. OZÆNA, Or. ; Ictinus, Lap., Olim. Antennes fortes, assez longues, à pre- mier article renflé ; le deuxième court, les troisième et quatrième presque carrés, les autres moniliformes ; le dernier renflé, plus large que tous les autres, tronqué à l’ex- trémité, qui est amincie de chaque côté en forme de lame. — Chaperon transversal un peu échancré en avant.—Labre transver- sal étroit, à angles antérieurs arrondis. —Mächoires assez grandes, recourbées et pointues à l’extrémité, ciliées intérieure- ment.—Galette à dernier article trés-long, arqué. — Palpes maxillaires à dernier ar- ticle grand , un peu arqué, tronqué à l’ex- trémité ; les deux précédens épais, égaux et courts; les labiaux à dernier article long , un peu arqué el légèrement ova- laire. — Menton avec une forte dent au milieu de son échancrure. — Tarses à qua- tre premiers articles égaux, Courts, un peu transversaux ; le dernier assez long. — Tête assez grande.—Yeux saillans. — Mandibu- les assez fortes, larges, saillantes, aiguës. —Corselet court, en cœur, largement re- bordé latéralement, tronqué carrément en arrière. — Élytres paralléles, étroites, du double aussi longues que la tête et le cor- selet réunis. — Pattes fortes.— Cuisses lon- gues, non renflées. — Jambes antérieures foiblement échancrées. 4. OZÆNA DENTIPES. Encyclop. méthodique, t. VIII, p. 618. — Ictinus Tenebrioides, Lap., Etud. ent., p. 54, pl. 2, fig. 3. — Long. 40 lig. Larg. 2 lig. +. — D’un brun noir, finement ponc- tué ; tête avec deux petites impressions lon- gitudinalesentre les yeux; corselet avecune ligne longitudinale au milieu, et une trans- versale en arrière; élytres offrant, près de l'extrémité et sur le bord latéral, une pe- tite carène tronquée en avant; elles ont des stries longitudinales assez nombreuses ; pis de la bouche un peu rougeäâtres. — ayenne. ICTINUS, Lar.; Ozæna, Des. Antennes courtes, à articles serrés, gros- sissant vers l'extrémité. — Palpes courts, assez gros; les labiaux à dernier article élargi et tronqué.— Menton avec une dent. — Tarses filiformes.— Tête assez allongée. — Lèvre échancrée. — Yeux saillans. — Mandibules courtes, pointues. — Labre étroit, un peu échancré.—Corselet presque carré. — Élytres allongées. — Pattes moyennes. Les insectes de ce genre sont exotiques. Nota. Ce genre avoit été jusqu'ici placé parmi les Scaritides ; il nous semble se rapprocher davantage des Brachinites ; nous nous croyons d'autant plus fondé dans ce changement, que les observa- tions de M. Lacordaire nous font savoir (An. Soc. Ent.,t. I, p. 357) qu'il a, comme les Brachines, la faculté d’émettre par l’anus une fumée caustique accom- pagnée d’explosion; deux espèces surtout lui ont donné un nombre considérable d’ex- plosions; et la vapeur qu’elles émettent a, suivant cet entomologiste, les mêmes pro- priétés que celles des. Brachines: elle exhale la même odeur, et brüle les corps qui y sont exposés. 1. ICTINUS ROGERI. Des., Spec., 4, 434, 4. — Long. 6 lig. Larg. 4 lig. 1. — D’un brun obscur, plus clair en dessous; abdomen noirâtre ; base des antennes d’un brun rougeâtre ; corselet avec une ligne longitudinale enfoncée, et une autre transversale près du bord anté- PIIYSEA. 49 . rieur, peu marquee; élytres avec de for- tes stries, dont les intervalles sont très-lé- gèrement ponctués. — Cayenne. 2. ICTINUS BRUNNEUS. Des., Spec., 4, 435, 2. — Long. 4 lig. Larg. 4 lig. 2. — D’un brun obscur, un peu ferrugineux, plus clair en dessous ; les quatre premiers articles des antennes un peu rougeûtres ; corselet avec une ligne enfoncée au milieu, et deux impressions transversales, l’une à la base, l’autre au -bord antérieur ; élytres avec des stries dont les intervalles sont très-légèrement ponc- tués. — Cayenne. .. 3. ICTINUS PRÆUSTUS. Long. 4 lig. Larg. 4 lig. :. — D’un brun _ rougeâtre ; devant de la tête, bords laté- raux du corselet et suture, plus clairs ; cor- selet en cœur; élytres avec des stries à peine marquées ; bord inférieur des élytres, lepremier article des antennes et les pattes, d’un brun jaune; antennes épaisses. — Cayenne. — Nota. Il faut ajouter à ce genre : les Ozæna Laœvigata , Castanea , Gyllenhalliet Granulata,Dej.,Spec., t. 11 et t. V supplément, ainsi que plusieurs autres décrites dans mes Etudes Entomo- logiques, dans l'Histoire Nat. des Insectes de M. Brullé, les Annales de M. Klug, etc.; suivant ce dernier, les Pachytèles de M. Perty ne seraient que des Ozænes, c’est-à-dire nos Jctines”. Le genre Gonio- tropis de M. Gray (Animal Kingdom) dif- fère de nos Lctinus par la lèvre, qui est en- tiére et non échancrée. L’espèce vient du 14. Pachyteles, Perty.—Antennes presque mo- niliformes allant en grossissant vers l'extrémité ; labre presque carré, un peu transversal ; mandibules courtes, cornées; menton court, transversal, trilobé. — Palpes maxillaires ex- ternes de trois articles, le premier court, le deuxième un peu renflé et courbe, le troisième ovale, cylindrique, plus long que les autres; les internes de deux articles filiformes. — Palpes labiaux de trois articles, le premier très-pe- tit, le deuxième déprimé, le troisième cylin- drique et tronqué à l’extrémité. — Tarses à arti- cles à peu près égaux; les quatre premiers articles courts, obconiques; le cinquième plus long; crochets non dentelés en dessous. Tête assez grande. Corselet en cœur, très-échancré er avant , tronqué en arrière. Ecusson petit, trian- gulaire. Elytres presque parallèles, arrondies à l'extrémité, — Nota. Ce n’est qu'avec beaucoup de doute que nous plaçons ici ce genre, que nous n'avons pas vu en nature. 2. Pachyteles Lœvis, Perty, Voyag. Spix ct Martius (Ins.), p. 4, pl.1, fig. 9. — Long. Insectes. I. Brésil, et se trouve magnifiquement figurée dans l’ouvrage que nous venons de citer, NOMIUS , Lar. Antennes fortes , à premier article assez épais, le deuxième court, le troisième le plus long, tous les autres arrondis, assez serrés et allant un peu en grossissant vers l’extrémité ; le dernier ovalaire et pointu. — Palpes grêles, à dernier article long et un peu ovalaire. — Menton un peu con- vexe et sans dents. — Tarses un peu allon- gés, à premier et cinquième articles les plus longs; les autres épais et triangulaires. — Corps allongé.—Tête assez grande.—Yeux ronds. — Corselet court, en cœur. — Ecus- son petit, triangulaire. —Elytres allongées, parallèles. — Pattes moyennes. —Cuisses un peu renflées. — Jambes antérieures forte- ment échancrées. A. NOMIUS GRÆCUS. Lap., Etudes Entom., p. 145.— Long. 3 lig. Larg. 4 hig. — Corps d’un brun-châ- tain brillant, offrant quelques longs poils; corselet fortement rebordé, avec une strie longitudinale au milieu; élytres offrant des stries ponctuées ; dessous du corps rougeà- tre. — Orient? PHYSEA, BruLLÉ ; Trachelizus, BruLré. Olim. Czæœna, Kzuc. Ce genre diffère, suivant M. Brullé, des Ozœnes (Ictinus), par la forme du corselet, qui est trés-large , très-échancré au bord antérieur, arrondi sur les côtés, et un peu prolongé au milieu en arrière ; les élytres sont renflées et offrent une saillie vers l’ex- trémité ; la lèvre supérieure est échancrée; les cuisses antérieures ne sont pas dentées, mais offrent une forte échancrure. 8 lig. L. Larg. 4 lig. + — D'un brun depoix, brillant ; corselet en cœur rebordé, élytres striées. — Brésil. 3. Pachyteles Striola, Perty, Voyag. Spix et Martius (Ins.), p. 4, pl. 1, fig. 10. — Long. 3 lig. Larg. 1 lig.+.— D'un brun de poix; corselet presque en cœur; élytres avec des côtes élevés, dont les intervalles sont rugueux., — Brésil. 4. Pachyteles Tuberculatus, Perty , Voyag. Spix et Martius (Ins.), fig. 5. — Long. 5 lig. <. Larg. 4 lig. ++ — D'un brun de poix ; corselet , dessous du corps et pattes rougeätres; élytres avec trois rangées de petits tubercules. — Brésil. 4 50 BRACHINUS. A. PHYSEA TESTUDINEA. Kive, Ann. d'Ent. ( Jarbucher.) — Trachelizus rufus, Bruzzé, Hist. des Ins., t IV, p. 259. —Long. 7 lig. Larg. 3 lig. — Brun ; corselet légèrement ridé ; élytres très-faiblement striées. — Brésil. APTINUS, Bonezt ; Brachinus, FABr. Antennes filiformes. — Palpes à dernier article un peu renflé, surtout à l’extrémité. — Tarses antérieurs des mâles fortement dilatés. — Tête ovale. — Lévre supérieure courte.— Mandibules découvertes. — Cor- selet cordiforme. — Elytres plus larges en arrière qu’à la base. Insectes aptéres de taille moyenne, pro- pres, jusqu'ici, à l’ancien continent , et se trouvant sous les pierres. M. Léon Dufour a fait connaître (Mem. du Mus. d’Hist. nat.) les mœurs de l’espèce qu’il nomme Displosor. Elle a, comme les Brachinus, la faculté de produire une forte explosion ; la fumée a une odeur forte qui ressemble à celle de l’acide nitrique; elle change en rouge le papier bleu, et produit sur la peau l’effet d’une brülure dont on se ressent pendant plusieurs jours. 1. APTINUS BALLISTA. GErmar, Coleop. Spec. nov., p. 2, n° 3.— Icon., 2, p. 400, n° 4, pl. 8, fig. 4. —Br. Displosor, Durour, loc. cit.—Long. 6 lig. Larg. 2 lig. +. — Noir; élytres tron- quées un peu obliquement à l'extrémité, avec des stries assez fortes; corselet d’un rouge un peu ferrugineux ; dessous du corps et pattes un peu brunâtres. — Pyrénées. 2. APTINUS NIGRIPENNIS. Fasr. , A, p. 218, n° 5. — Fastigiatus, Oxrv., 3, 35, p. 63, n° 73, pl. 8, f. 93. — Long. 7 lig. Larg. 2 lig. ?. — Ressem- ble beaucoup au Ballista, mais en diffère par sa taille plus petite ; la tête, les antennes, le corselet et les pattes sont d’un brun un peu noirâtre, — Cap de Bonne-Espérance, 3. APTINUS MUTILATUS. Fas., 1, p. 2148, n° 7. — Jcon., 2, p. 404, n° 2, pl. 8, f. 2. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. +.— Noir ; élytres striées ; an- tennes et pattes d’un jaune ferrugineux ; corselet avec une impression transversale en arrière. — Autriche. L. APTINUS ATRATUS. Des., Spec., t. I, p. 294, n° 4. — Long. 5 lig. £. Larg. 2 lig. +.—Ressemble beaucoup au Mutilatus, mais en diflère par la couleur des antennes et des pattes d’un brun noirâtre obscur, et par sa couleur générale plus foncée. — Autriche. 5. APTINUS PYRENÆUS. Icon. , 2, p. 102, n° 3, pl. 8, fig. 3. — Long. 3 lig. £ Larg. 4 lig. + — Noir ; élytres striées; antennes ferrugineases ; pattes d’un jaune testacé. — Pyrénées. 6. APTINUS JACULANS. : Izric., Icon., 2, p. 103, n°4, pl 8, f. 4. — Long. 4 lig. Larg. 4 lig. ?,— Brun ; tête, antennes et corselet, d’un rouge fer- rugineux ; élytres légèrement pubescente striées ; pattes jaunes. — Espagne. | 7. APTINUS ALPINUS. d 4 Des., Spec., 1. V, p. 409, n°40.— | Icon., 4, p. 455, n° 4, pl. 46, f.6. —" Long. 4 lig. +. Larg. 1 lig. À. — Noir ; ély- tres avec des côtes ; extrémité des antennes et tarses d’un brun un peu roussâtre s- L. a 1% ; semble à l’Atratus, et se trouve da partement des Basses-Alpes. BRACHINUS, Fasr. Carabus, Ozxv. « Antennes assez courtes, fortes, filifor- mes. — Palpes à dernier article plus fort que les autres, et allant en grossissant jus- qu’à l’extrémité. — Tarses antérieurs des mâles, non sensiblement dilatés. — Tête ovale. — Mandibules découvertes. — Point de dent sensible au milieu de Péchancrure du menton.— Gorselet en cœur.— Elytres presque carrées, assez allongées, un peu plus larges en arrière qu’à la base. —Pattes | assez fortes. Insectes de taille moyenne ou assez * grande, produisant, lorsqu'on veutJessai- : sir, une détonation par Janus. Kirby, qui a observé l’espèce la plus commune en Europe ( Crepitans), l’a vue échapper, Là | ce moyen, à son ennemi acharné le Calo soma Inquisitor. Ces détonations peuvent se répéter une vingtaine de fois de suite. Le Brachinus Complanatus produit aussi une détonation très-forte, et l’action de la vapeur est si puissante qu’elle occasione une douleur forte et prolongée. (Ann. King. Ins., t. 1, p. 268.) Les Brachines se trouvent ordinaire- ment sous les pierres. Plusieurs espèces de l'Inde (Bimaculatus, Fabr.; Longipalpis, Wied.) habitent sous l'écorce des palmiers. (loy.Westerm., Rev. Ent. de Silbermann.) M. Sollier a. dans ces derniers temps (Ann. Soc. Ent.), partagé ce genre en E e Lg " ‘” : vu he 3 La M Pr > BRACHINUS. 51 plusieurs coupes. Les caractères sur lesquels elles sont établies ne nous ayant pas paru d’une grande valeur, nous renvoyons le lecteur au mémoire de ce savant, car nous n'avons adopté le genre Aptinus, lui-même, que pour nous conformer à l’usage général. PREMIÈRE DIVISION. Elytres à côtes élevées; presque toutes . les espèces sont de grande taille et exoti- d ques, une seule est européenne. À. BRACHINUS JURINEI. Des., Spec., t. I, p. 299, n° 4. — Long. 9 lig. +. Larg. 3 lig. . — D’un jaune testacé ; élytres noires avec les bords laté- raux et postérieurs jaunes ; le premier for- _. me, sur l’angle huméral , une tache assez grande de même couleur. — Sénégal. D à à 2. BRACHINUS BIMACULATUS. L )L1 Na/3,-35,,-p.165 ,/n°:84.; pl. 2,1f a; b,@.—Long. 7lig. ! Larg. 3 lig.— Tête et antennes jaunâtres; une tache allongée et brunâtre au sommet du premier; corselet d’un brun noirâtre, avec une tache jaune et oblongue de chaque côté; élytres striées, noires , avec une tache ronde et jaune à Ja base, une autre large et dentelée latérale- ment au milieu, et l'extrémité de même couleur. — Indes Orientales. 3. BRACHINUS HISPANICUS. Der. , Icon., 2, p. 104, n° 4, pl. 8, | £.5.— Long. 7 lig, Larg. 2 lig. .— Tête, antennes et corselet, d’un rouge ferrugi- neux; élytres striées , noires, avec une grande tache jaune et un peu dentelée sur la base ; la bande du milieu assez large et fortement dentelée, le milieu du bord latéral jaunâtre; pattes jaunes avec une tache brunâtre au bout des cuisses. — Es- pagne ( Algesiras ). 4. BRACHINUS SENEGALENSIS. Des., Spec., t. 1, p. 308, n° 414. — Long. 6 à. Larg. 2 lig. à. — Jaune ; ély- tres striées, noires, élargies en arrière, avec un point huméral jaune ; le bord latéral et la bande médiane dentelée et raccourcie, de même couleur. — Sénégal. 5. BRACHINUS PARALLELUS. Drs., Spec.,t. I., p. 309, n° 15. —— Long. 7 lig. Larg. 2 lig. à, —Diffère du Se- negalensis par les élytres plus larges à la base, presque parallèles; la tache humé- rale est plus allongée , la bande du milieu est plus étroite, et celle du milieu plus large + | ai dans cette espèce. — Sénégal. 6. BRACHINUS CATOIREI. Der Spec., t. 1, p. 301, n°4. — Long. 7 lig. 1. Larg. 3 lig, — Tête et cor- selet d’un rouge ferrugineux ; élytres allon- gées et un peu étroites, striées, noires, avec une tache humérale, une bande mé- diale abrégée sinueuse et jaune ; extrémité de même couleur, ainsi que les antennes et les pattes. — Bengale. 7. BRACHINUS AFRICANUS. Des. Spec.,.t. L,: p. 303, n°1% — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. !, — Tête, anten- nes et corselet, d’un rouge ferrugineux, ce dernier sans points enfoncés ; élytresstriées. noires, avec une bande médiane raccourcie et sinueuse ; extrémité, antennes et pattes, rouges; dessous du corps presque entiére- ment de cette couleur.—Barbarie (Tripoli). 8. BRACHINUS COMPLANATUS. Fagr.,1,p. 217, n° 2.—Planus, Oxrv., 3, 35, p. 62, n° 76, pl. 6, f. 63.— Long. 7 lig. 1. Larg. 8 lig. — Jaune ; angles pos- térieurs du corselet aigus; élytres striées, noires , avec une tache humérale ; le bord extérieur, une bande au milieu raccourcie et sinueuse, et l’extrémité, d’un jaune tes- tacé. — Cayenne. 9. BRACHINUS SEXMACULATUS. Des. , Spec., t. I, p. 313. — Long. 4 lig. : Larg. 1 lig. + — Ferrugi- neux ; élytres striées, d’un brun noirâtre, avec la bordure extérieure d’un jaune testacé; trois taches sur chacune, et les pattes de même couleur. — Indes Orien- tales. DEUXIÈME DIVISION. Elytres striées , mais n’offrant pas de cô- tés élevés comme dans la première division ; espèces de taille généralement assez petite. 10. BRACHINUS CAUSTICUS. (PI. 4, fig. 4.) Lam. , Icon., 2, p. 414, n° 42, pl. 9, fig. 8.—Long. 5 lig. Larg. 2 lig. :.—D’un jaune ferrugineux ; élytres très-faiblement striées ; une large suture, et une grande ta- cheen arrière, brunes.—Midi de la France (Montpellier). 41. BRACHINUS RUFICEPS. Fasr., 4,p. 219, n° 40.—Long. 5 lig. ?. Larg. 2 lig. +. — Brun ; un peu pubescent ; tête d’un jaune ferrugineux; antennes et pattes de même couleur. —Gap de Bonne- Espérance. &. , NS 52 CORSYSA. 22. rachmnus CREPITANS. Fass., 1,p. 219, n° 12. — Ov. 3, 35, p. 64, n° 80. pl. à. fig. 35. — SrEPs. , Tlusts. Brit. Ins.. à. 1, p. 34, pl. 44, £. 6. — Long. 4 lig. Larg. 1 Hg. 5 — D'un rouge ferrugineux ; antennes un peu pu- bescentes, avec une tache 0 et assez grande sur les troisième et qua e arti- cles; élytres d’un bleu quelquefois verdätre. — Paris. 43. BRACHINUS EXPLODENS. Durt., 2, p. 234, n° 3.— Icon. , 2, p. 407, n°53, pl. 8, 6g. 7.—Long. 2 lig. =. Larg. 1 lig. +. — D'un rouge ferrugineux ; élytres bleues avec de faibles stries ; abdo- men obscur, ainsi que les troisième et qua- trième articles des antennes. — Paris. 44. BRACHINUS GLABRATUS. Dss., Icon., 2, p. 108, n° 4.pl. 8, f. 3.— Long. 3 big. + Lars. A kg. : 1.— Ne diffère de l'Explodens que par sa taille plus grande et ses antennes sans taches. — Midi de la France. 45. BRACHINUS PSOPHIA. Des. et Larr., Jcon., 2, p. 408, n° 5, pl. 9. f. 4.— Long. 3 lig. Larg. 4 bg. 1. — D'un rouge ferrugineux; corselet un peu rétréci en avant ; élytres d’un bleu verdâtre avec des côtes assez faibles. — Midi. 16. BRACHINUS BOMBARDA. Iuuxc.., in. Wied. Zool. Arch., 2, p. 112, n°9. — Des. et Larm., Jcon., 2, p. 109, n° 6, pl. 9, f. 2. — Long. 8 lig. :. Larg. 4 Lg. =.— D'un rouge ferrugineux ; élytres faiblement striées. d’un bleu verdâtre., avec une tache rouge et triangulaire autour de lécusson. — Midi de la France. 17. BRACHINUS SCLOPETA. Fasr., 4, p. 220, n° 43. — SrEPx., Illustr. Brit. Ins., t. 1, p. 36. pl. 2, f£. 5. — Long. 2 lig. £. Larg. 4 big. :. — D'un rouge ferrugineux ; élytres faiblement striées, d’un beau bleu, avec Ja suture rouge dans toute sa moitié autérieure. — Paris. + 48. BRACHINUS EXHALANS. Rossi, Mant., 1, p. 84, n° 492, pl. 4, f. B. — Long. 2 lig. Le Larg. 4 lig. : + — D'un rouge ferrugineux : élytres d’un bleu obscur, avec deux taches jaunes, l’une au- dessous de l’angle de Ja base, la deuxième en arrière ; elles offrent des côtes assez fai- bles. — Midi de la France. 19. BRACHINUS CRUCIATUS. Lan. et Des. , Icon., 2, p. 112, n° 40, — D'un noir peu brillant ; ds et pattes d’un jaune ferrugineux ; élytres un peu pubescentes, avec deux grandes taches de la couleur des antennes; l’une à l'angle de la base, l’autre arrondie un peu au-delà du milieu; pattes jaunes, avec une tache brune sur les cuisses. — Caucase. 20. BRACHINUS NIGRICORNIS. Des. , Spec., 5, p. 429. — Icon. , A, ! pr = - me 17, £. 5. — Long. 4 lig. Larg, 4 lig. LL —_R élytres d’un bleu obscur, sec dus gitudinales ; antennes noires, à l des deux premiers articles et de la base troisième ; abdomen noir. — France Méri- dionale. . A4 21. BRACHINUS ETSLANS. Des., Spec., 1. V. p. 430. — Icon., 1, p. 463. n° 6, t. 47, €. 6. — Long. 3 lig. :. Larg. 4 lig. 2. — Resemble au Crepitans, mais plus allongé ; ferru- gineux ; corselet oblong presque en cœur; élytres d’un bleu un peu violet, avec de faibles côtes longitudinales; le reste comme dans Je Crepitans. — Espagne et Barbarie. 22. BRACHINUS GRÆCUS. Des., Spec., t. V, p. 450. — Bruué, Expéd. Sc. de Morée Ins. , pl. DS, LE 2. — Long. 4 lig. <. Larg. 4 lig. &. — Res- semble à lImmaculatus : ferrug.neux : ély- tres d’un bleu verdätre , avec de faibles côtes longitudinales; abdomen obscur. — Morée et Sicile. a 23. BRACHINUS DORSALIS. Drs.. Spec., & V, p. 423. — Lons. 4 lig. Larg. 2 lig. _ D'un j jaune clair ; ély- | tres avec de faibles côtes : suture s'é- | largissant en arrière pour former | tache carrée. — Sénégal. CORSYRA, Srévex: Cymindis, FiscHen. Antennes filiformes et assez couries. — Palpes à dernier article cylindrique. — Tarses cylindriques, les antérieurs dilatés légèrement dans les mâles. — Tête pres- que triangulaire. — Mandibules découver- tes. — Une dent faible et peu avancée dans l'échancrure du menton. — Corselet large et convexe. — Elytresplanes. larges, ova- laires. — Pattes moyennes. 1. CORSYRA FUSULA. Fiscmer, Entomogr. de la p. 123, n° 4, pl. 12, f. 3. — #: ARSINOE. Larg, ? lg. :. é; brun; md de rue mérale qui se confond avec elle, et une bande transversale en arriére, d’un jaune un peu roussätre ; dessous du corps brun ; pattes et antennes plus claires. — Sibérie. APLOA, Hors. Antennes de onze articles, le premier » À . le sm fi 7 les deux suivants égaux , le - quatrième petit, le cinquiéme de la lon- gueur dupremier; crochets simples. —Corps déprimé. — Tête ovale. — Corselet an peu en cœur.—Elytres tronquées, assez larges. - A. APLOA PICTA. "Horz, Transac. of the Zool. Soc. ,t. 1, p- %, pl. 43, fig. 1. — Long. 5 lis. Larg. 2 lig ? e — Jane : = stniées avec deux taches sur la base et une bande irrégulière en arrière, noires. — Indes Orientales. DREPANUS, Irrre. ; Pseadomorphus , Heteromorphus , Ninsy ; Azxinophoras, Lavs., Des. , Gnay. Antennes courtes et filiformes. — Palpes maxillaires à dernier article presque cy- lindrique. — Le même des labiaux très- fortement sécuriforme. — Lèvre courte. — Menton avec une tres-forte dent au milieu de son échancrure. — Tarses presque cy- lindriques.—T ète assez grande.—Corselet presque transversal + un peu rétréci en v 72. DREPANTS EXCRUCIANS. Krmsr, Linn., Transact., 14, p. 101. — Lecontei, Des. , Spec., t. V, p. 435.— Icon. 4, p- 176. n° 4, t. 49, £ 2. — Long. 3 lig. 2, Larg. 4 lg. =. — D'un brun noi- râtre; corselet d'un rouge ferrugineux ; palpes , antennes et pattes d'un testacé rousâire. — Amérique du Nori. brun noir : palpes, antennes et pattes, d'un brun rousstre ; élytres striées. hu en carré long. — Pattes 53 King. Ins., t 1, B 77, F, 2e — Long. 8 lig. — — D'un brus de , luisant; corselet avec un - latéral ; é offrant six for- i zitudi , dont les plus rap- pr de la suture n’atteisnent pas la paties, let ce d’un brun rougeätre.—Brésil. DYSCOLUS, De. Antennes fiiformes. — Palpes à derniez article allongé , un peu cylindrique, lége- rement pointu a l’extremité.—Levre plane, transversale. — Menton avec une forte dent au milieu de son échancruse. — Tarses al- longés , assez grèles , les antérieurs trian- et garnis en dessous de quelques poils. —Tète un peu triangulaire.—Corse- T. DYSCOLUS MEMNONIUS. Der... Spec., E V, p. 439.—_Lons. 7 big. Larg. ? lig. =. — Noir ; tête offrant entre les antennes deux i impressions les et une transversale; élytres avec de profondes stries; l'intervalle de la troisième offre trois points enfoncés; palpes et an- tennes d’un brun roussätre.— Guadeloupe. 2. DYSCOLUS BRUNNEUS. Des., Spec., t V, p. 440. — Lons. 4 Lg. =. Larg. 4 Hg. i. —_ D'un brun rous- sâtre ; tête offrant entre les antennes deux impressions longitudinales; élvtres oblon- gues etovales, striées, avec deux points en- fouces sur le troisième intervalle ; antennes et pattes d’un jaune testacé.— Guadeloupe. 3. DYSCOLUS OENEIPENNIS. Des., Spec.,t. V, p.41. —Long. 5lig.<. Larg. 4 hg. =. — Noir ; tête offrant entre les antennes deux faibles impressions et deux gros points enfoncés ; élytres presque parallèles, d’un bronze obscur, striées, avec trois points enfonces sur le troisième inter- valle. — Java. ARSINOE, Lap. Antennes de longueur moyenne, à pre- mier article grand, le deuxième très-court, les autres à peu près égaux. — Palpes à dernier article fort. allant en grossissant et tronque à l’extrémité.—Labre assez grand, transversal, couvrant en partie les mandi- bules.— Menton avec une forte dent au mi- 54 LA lieu de son échancrure. — Tarses anté- rieurs à deux premiers articles égaux et un peu allongés, les deux suivants trés-courts, triangulaires , le cinquième assez long; ceux des autres paires de pattes plus allon- gés, de même forme, garnis en dessous _ de poils très-serrés. — Tête e. Yeuxsaillants.—Corselel trans ourt, un peu en cœur, tronqué en arrière ; lar- gement rebordé sur les côtés. —Elytres al- longées, plus courtes que l’abdomen ; pattes fortes. Insectes de forme aplatie. 1. ARSINOE QUADRIGUTTATA. Lap., Etudes Entom., p. 58, pl. 2, fig. 6. — Long. 4 lig. L. Larg. 1 lig. 1. — Noir ; partie postérieure de la tête , corse- let, deux taches rondes sur chaque élytre, base et milieu de l’abdomen, d’un brun rouge ; base des cuisses rougeàtre. — Ma- dagascar. PROMECOPTERA, Des. ; Lebia, WIEDMANN. Antennes filiformes. — Palpes à dernier article allongé, un peu ovalaire et légére- ment pointu.—Lèvre plane, transversale. — Menton avec une forte dent au milieu de son échancrure. — Tarses presque cylin- driques.—Tête triangulaire.—Corselet lé- gèrement cordiforme.— Elytres allongées, parallèles , sinuées obliquement à l’extré- mité. A. PROMECOPTERA MARGINALIS. Waen., Zoolgischer Magazin, t. I, 4, p. 614, n° 89. — Long. 3 lig. Larg. 4 lig. — D'un jaune testacé ; élytres striées, avec une bande qui suit le bord extérieur, d’un vert bronzé assez brillant, qui com- mence au-dessous de l’angle huméral et ne va pas tout-à-fait jusqu’à l’extrémité ; an- tennes et paties d’un jaune testacé très- pâle. — Bengale. CATASCOPUS, Kirey ; Carabus, Wien. Antennes courtes, filiformes. — Pal- pes à dernier article cylindrique. — Tarses à articles cylindriques; crochets simples. — Tête forte. — Lèvre recou- vrant presque entièrement les mandibu- les. — Une dent arrondie dans l’échan- crure du menton, — Corselet en cœur, court. — Elytres assez larges, planes, en CATASCOPUS. carré , fortement échancrées à l’extrémité. Insectes revêtus de jolies couleurs, pro- pres, jusqu'ici, aux Indes et à la côte oc- cidentale de l'Afrique. M. Westermann, qui a observé ces in- sectes aux Indes, a trouvé le Catascopus Elegans, Fab. ( Fascialis, Wied), sous l'écorce des palmiers. (Voy. Rev. Ent. de M. Silbermann, n° 4, p. 405.) 1. CATASCOPUS ELEGANS. (PI. 4, fig. 2.) Fagr., 1, p. 184, n° 76. — Mac-Leay, An. Javan. , 1, p. 15, n° 22, — Fascialis, Wien., Zool. Magazin, 4, 3, p.465, n° 42.—Der. , Spec., t. I, p. 329.— Icon., 2,p. 116, pl. 7, f. 8. — Long. 6 lig. £. Larg. 2 lig. :. — D'un beau vert ; élytres offrant une teinte bleue, striées, avec des points dans les stries; dessous du corps et pattes d’un bleu obscur. —Indes Orientales. Nota. Le Catascopus Hardwicki, de Kirby ( Trans. of the Linnean Soc. of London , 14, p. 98, t, 3, fig. 1), quoique très-voisin de cet insecte, me semble de- voir former une espèce distincte. 2. CATASCOPUS ÆQUATUS. Des., Spec., t. V, p. 452. — Long. 6 lig. +. Larg. 2 lig. L — Vert; élytres striées, les siries assez faiblement ponc- tuées , avec les intervalles presque planes; bordure latérale dorée; dessous du corps et pattes d’un bleu verdâtre obscur.— Iles Philippines. 3. CATASCOPUS SENEGALENSIS. Des., Spec., t. V. p. 453. — Long. 4 lig. £, Larg. 4 lig. :, — D’un vert mé- tallique ; corselet anguleux; élytres d’un bleu violet, avecdesstries ponctuées; bor- dure verte ; dessous du corps et pattes bru- nâtres — Sénégal. 4. CATASCOPUS SMARAGDULUS. Des., Spec., t. I, p. 334, n° 2:— Long. 3 lig. 2 Larg. 4 lig. +: — Vert; stries latérales seules visiblement ponc- tuées ; bordure des élytres d’un rouge dore brillant; poitrine, abdomen et pattes, bruns. — Java. 5. CATASCOPUS BRASILIENSIS. Des., Spec. ,t. V, p. 454, n° 5.—Jcon., 4, p. 479, t. 49, £. 4.—Long. 6 lig. Larg. 2 lig. — D'un vert bronzé obscur ; élytres avec des stries foiblement ponctuées dont lesintervalles sont égaux, et presque planes; pattes et dessous du corps d’un brun noi- râtre, avec l'abdomen rougeätre.— Brésil. e THYREOPTERUS. 5 6. CATASCOPUS RUFIPES. Gonyx, Ann. Soc. Ent. ,t. 11, p. 204. — Long. 4 lig. 1. Larg. 4 lig. 2 — D'un vert bleuâtre ; élytres presque parallè- les, striées et fortement ponctuées, avec trois points enfoncés entre la troisième strie ; antennes , abdomen et pattes ferru gineux. — Sénégal. 1. CATASCOPUS QUADRIMALATUS. (PI. 4, fig. 3.) Mac-Leay, Ann. Javan, p. 142. — C. k4-Signatus, Lar., Ann. Soc. Ent., tt I, p. 392, n° 9. — Long. 8 lig. +. Larg. 4 lig. +.— D'un vert cuivreux très-brillant ; corselet étroit; élytres échancrées à l’ex- trémité , et offrant de fortes stries longitu- dinales ; elles ont chacune deux larges ta- ches jaunes dont la postérieure est bilobée ; dessous du corps obscur ; pattes jaunes, an- tennes brunes. — Java. Nota. Ajoutez à ce genre : 8. C. Beauvoisi, Lap., Etudes Entom., p. 60 , d’Oware. 9. C. Nitidulus, Lar., id. , de Java. 40. C. Lateralis, Bruzré, Hist. nat. des Ins., t. IV, p. 233, de la Nouvelle- Hollande. 41. C. Splendidus , Fasr., Syst. El., t. 1, p. 184, du Bengale. EURYDERA, Lar. Antennes de onze articles, grêles, le premier un peu plus fort et le deuxième plus court que les autres , les sept derniers un peu pubescents. — Palpes assez longs, le dernier article ovalaire , allongé.— Une petite dent au milieu de léchancrure du menton. — Mandibules fortes, arquées. — Labre un peu allongé, échancré en avant.— _Tarses allongés, grêles, les premier et nquième articles longs. — Tête assez large, rétrécie en arrière en forme de cou. —Corselet cordiforme, tronqué postérieu- rement. — Elytres presque planes, ovalai- res, rebordées, larges, tronquées en avant. — Ecusson petit, triangulaire. — Pattes moyennes. Toutes les espèces connues sont de Ma- dagascar. On les trouve sous les pierres et sous les troncs d’arbres abattus. A. EURYDERA ARMATA. …. Lar., Mag. d'Ent., pl. 36.—Flavicornis, Gory, Ann.Soc. Ent.,t. 11, p.203.—Long. 6 lig. # Larg. 8 lig.— D'un brun noirâtre ; élytres terminées, chacune en arrière, par une épine assez longue ; elles sont strices longitudinalement et offrent chacune deux taches de couleur orange ; toutes les deux placéessur la suture, l’une, grande, derrière l’écusson, l’autre, transversale, un peu en arrière ; le bord latéral offre aussi quelque- fois une nuance orangée ; dessous du corps, ante 6e pattes ferrugineuses. — Mada- gascar, 2. EURYDERA STRIATA. Guérin, Mag. Zool., cl, IX, pl. 22. — Long. 10 lig. Larg. 4 lig. — D’un noir un peu brillant; derniers articles des an- tennes brunâtres; élytres striées, armées chacune, à l’extrémité, d’une faible dent ; dessous du corps noir avec quelques teintes rougeätres aux bords des segments de lab- domen. — Madagascar. 3. EURYDERA SPINOSA. Goryx , Ann. Soc. Ent., t. II, p. 202. — Long. 9 lig. Larg. 4 lig. — D’un brun noir ;-élytres striées , épineuses à l’extré- mité; sur la suture, une rangée de gros points enfoncés sur les bords, qui sontrele. vés. — Madagascar. 4. EURYDERA SUBLÆVIS. Lar. et Goryx. Hist. nat. des Coléop., Mon. des Eurydera, p. 3, pl. 4, fig. 3. — Long. 8 lig. !, Larg. 4 lig. — Noir; élytres grandes, à peine striées, terminées par une forte épine , et offrant vers les deux tiers postérieurs une tache rouge, grande, trans- versale et bilobée. — Madagascar. Nota. Le genre Eurydera est voisin de celui de Thyreopterus : mais il s’en distin- gue par plusieurs caractères des parties de la bouche ; le corselet, dans les Eurydera, est en cœur, et presque carré dans les Thryreopterus: ces derniers, enfin, ont leurs élytres tronquées presque carrément en arrière , tandis qu’elles vont en se rétré- cissant pour former une pointe dans les Eurydera. J'ai décrit un grand nombre d’espèces de ce genre dans mes Etudes En- tomologiques, et en ai donné une mono graphie complète dans mon Histoire natun relle des Colcopteres. THYREOPTERUS, Des. Antennes filiformes. — Palpes à dernier article allongé et cylindrique. —Labre re couvrant presque entièrement les mandibu les, presque carré, arrondi antérieuremen sur les côtés, etéchancré dans son milieu. — Menton avec une très-forte dent simple au milieu de son échancrure. — Tarses à arli- 56 PERICALUS. » cles presque cylindriques. — Tète triangu- laire.—Corselet cordiforme un peu carré ; élytres assez courtes et assez larges, échan- crées obliquement à l’extrémité. 1. THYREOPTERUS FLAVOSIGNATUS. Des. , Spec. , t. V, p. 440.—Long. 4 lig. Larg. 2 lig. — D’un brun noirâtre; un peu pubescent ; corselet presque carré; élytres faiblement striées, ponctuées, avec trois ta- ches jaunes, dont la dernière sur la suture et commune ; cuisses jaunes; jambes noires ; tarses bruns. — Sénégal. 2. THYREOPTERUS TETRASIMUS. Dazwax, Des., Spec., t. V, p. 448. — Long. 3 lig. Larg. 4 lig. !. — D’un brun noir ; élytres striées, avec chacune deux ta- ches jaunes et arrondies, la première vers l'angle de la base, et la deuxième vers l'extrémité ; sur l'intervalle de la troisième strie l’on voit trois points enfoncés. — Java. 3. THYREOPTERUS UNDULATUS. Des., Spec. , t. V, p. 449. — Long. 2 lig. +. Larg. 4 lig. — D’un brun noir ; élytres striées, avec deux points enfoncés sur le troisième intervalle ; elles offrent deux bandes annelées et interrompues d’un jaune testacé ; antennes et pattes de cette couleur. — Sénégal. Nota. Ajoutez à ce genre : Le Thyreopterus subappendiculatus , Des., Spec., et le T. Ater, LAPoRTE, Etud. Eñnt., p. 149. NYCTEIS, Lap. ; Catascopus, Gory. Antennes filiformes, assez courtes, à pre- mier article grand, le deuxième assez court, les autres égaux.—Palpes à pénultiéme ar- ticle triangulaire , le dernier long, presque cylindrique, un peu arrondi à l'extrémité — Menton sans dent. — Lèvre supérieure avancée, non échancrée en avant.—Tarses presque cylindriques. — Crochets dentelés en dedans. — Tête très-grande, presque triangulaire, très-peu rétrécie en arriére. — Yeux grands, assez saillants. — Mandi- bules fortes, arquées et aiguës. — Corselet court, à peine plus large que la tête, ré- tréci en arrière , rebordé sur les côtés. — Ecusson irés-petit. — Elytres larges, trés- fortement échancrées en arrière. — Pattes moyennes. Nota. La lèvre très-avancée de ce genre le place auprès des Catascopus, mais il en diffère , ainsi que des T'hyreopterus et des Eurydera, par l'absence de la dent du menton ; il se distingue aussi des Pericalus par sa lèvre non échancrée en avant. 4. NYCTEIS MADAGASCARIENSIS. Gory, Ann. Soc. Ent., 1. I], p. 205.— Long. 4 lig. Larg. 2 lig.—Bouche, antennes, bords du corselet et pattes, ferrugineux ; tête, disque du corselet et élytres d’un noir verdâtre; ces dernières avec des côtes éle- vées, échancrées à l’extrémité , offrant une épine de chaque côté de l’échancrure; un point sur la troisième côte, et une rangée de gros le long du bord externe. — Mada- gascar. 2. NYCTEIS BREVICOLLIS. Lar., Etud. Ent. , p. 448. — Hist. nat. des Col., 3: liv., pl. 4, fig. 2.—Long. 4 lig. :. Larg. 2 lig. +. — D'un noir luisant ; parties de la bouche et antennes brunes; élytres fortement striées, avec une grande tache arrondie et rouge.sur chacune , en arrière ; pattes un peu brunes. — Madagascar EUCHEYLA, Des. et Borsn. Antennes filiformes. —Palpes maxillai- res à dernier article cylindrique. — Les mêmes des labiaux presque sécuriformes. — Lèvre grande, avancée, arrondie en avant, et recouvrant entiérement les man- dibules. — Menton sans dent au milieu de son échancrure. — Tête allongée , un peu triangulaire. — Corselet légèrement cor- diforme.—Flytres en carré long, fortement échancrées à l’extrémite. 4. EUCHEYLA FLAVILABRIS. Icon., 4, p. 478, t. VIII, f. 3.— Long. 3 lig. +. Larg. 4 lig. :. — D'un vert cui- vreux et bronzé, ponctué; élytres avec chacune deux points enfoncés; labre, pal: pes, antennes et pattes, jaunes. — Brésil. PERICALUS, Mac-Lear. Tête large, presque plane, rétrécie en arrière, — Chaperon tronqué en avant. — Labre allongé, incisé antérieurement. — Mandibules avancées, presque paralléles, un peu arquées à l’extrémité. — Palpes à peine aussi longs que les mandibules. — Tête large. — Corselet carré, tronqué en arrière. — Elytres tronquées à Ja base, presque planes. — Pattes grêles. —Abdo- men armé de poils épineux. GRAPHIPTERUS. 57 A. PERICALUS CICINDELOIDES. Mac-Leay, Ann. Javan., 1, 2.—GrRaAY, Ann. King. Ins., pl. 15, fig. 2. — Long. 6 lig. Larg. 3 lig.— Bleu; élytres striées, antennes et pattes noires. — Java. 2. PERICALUS GUTTATUS. Cuevrozcar, Mag. Zool., cl. 1X, pl. 46. — Long. 6 lig. Larg. 3 lig. — D’un noir un peu bleuâtre; corselet avec une ligne longitudinale au milieu; élytres striées, avec dix petits points rouges sur chacune ; corps d’un noir mat en dessous. — Java. COLPODES. Mac-Leay. Tarsesantérieurs des mâles à quatre pre- miersarticleslarges, le pénultième bilobé.— - Labre en carré transversal et entier. — L’é- chancrure du menton sans dent. — Tête de la longueur du corselet, celui-ci en cône tronqué, échancré en avant, arrondi et un peu rebordé sur les côtés. — Elytres lé- gèrement échancrées. A. COLPODES BRUNNEUS. Mac-Leay, Ann. Javan. (édit. Lequien), p- 415, pl. 4, f. 3.— Gray, Ann. King. Ins., pl. 15, f. 3. — Long. 6 lig.— Entière- ment brun ; corselet rebordé latéralement ; élytresstriées. — Java. 2. COLPODES HARDWICHII. Gray, Zool. Miscellany, n° 4, p. 21.— Long. 6 lig. 2. Larg. 2 lig. 2. — D'un brun verdâtre, brillant ; parties de la bouche fer- rugineuses; trois premiers articles des an- tennes rouges, les autres bruns et pubes- cens. — Népaul. Indes Orientales. 3. COLPODES BUCHANNANI. Gray, Zool. Miscellany, n° 4, p. 21. — Long. 4 lig. =. Larg. 4 lig. +. — D’un vert bronzé, brillant ; parties de la bouche ferrugineuses; antennes velues et rougeà- tres. — Népaul. Indes Orientales. GRAPHIPTERUS, Larr. ; Anthia, Fasr.; Carabus, Our. Antennes filiformes.—Languette en par- tie membraneuse. — Palpes à dernier arti- cle cylindrique. — Tarses de devant dila- tés dans les mâles. — Lèvre supérieure avancée. — Mandibules en grande partie cachées par la lèvre. — Tête ovale.—Cor- selet cordiforme. — Elytres planes, cylin- driques, larges, arrondies. Insectes de taille moyenne, aptères, ha- bitant les contrées les plus chaudes de V’A- sie et de l'Afrique. M. Lefebvre a donné (Ann. Soc. Ent., t. 4, p. 311) queiques renseignemens sur le Graphipterus Variegatus, qu’il a eu oc- casion d’examiner en Egypte. Get insecte, loin d’être nocturne , comme la plupart des naturalistes le croient, a été trouvé par lui, les premiers jours de mars, au plus fort de la chaleur du jour, à six journées de mar- che du Nil, dans le désert Lybique, à l’oasis de Bahruch, sur les gros monticules de sable qui, à l’ouest, dominent le village de Zabou, ainsi qu’à la petite oasis d’Har- rarah, qui en est peu distante. Ce Cara- bique ne s’y tient jamais dans les parties cul- tivées, mais seulement à leur jonction avec le sol inculte du désert; toujours plus vo- lontiers sur les mamelons ombragés de T'a- maris rabougris, seule végétation qui y paraisse, et aux pieds desquels il semble habiter. On l’entend plutôt qu’on ne le voit, à cause d’un stridulus assez distinct sem- blable au mot xéxé continuellement répété, et qui provient du frottement de la partie interne de la cuisse, des pattes postérieures contre le bord des élytres qui débordent l'abdomen. Renfermés plusieurs ensemble dans une boîte, quelque spacieuse qu’elle soit, ils s’y mutilent de toute maniére , avec une promptitude et une rage plus grande encore que chez les autres Carabiques. Il est fort abondant là où il se trouve; mais, la nuit, M. Lefebvre n’a jamais pu venir à bout de le rencontrer, malgré le soin qu’il y mit. 1. GRAPHIPTERUS VARIEGATUS. Fasr., 4, p. 223, n° 43.— Long. 9 lig. Larg. 4 lig. 1. — Noir ; bordure du corse- let, des élytres, et six taches sur chacune de celles-ci, d’un gris blanc formé d’un du- vet trés-court. La bordure des élytres offre deux fortes dents intérieures. — Egypte. 2. GRAPHIPTERUS MULTIGUTTATUS. Larr. Gen. Crust. et Ins., 1, p. 186, n° 4, pl. 6, fig. 44. — Long. 7 lig. Larg, 3 lig. !, — Noir; bordure du corselet, des élytres et huit taches, d’un duvet blanchà- tre ; celle des élytres avec deux dents. — Egypte. 3. GRAPHIPTERUS LUCTUOSUS, Des. , Spec. , t. 1. p. 334, n° 3.—Long. 7 lig. Larg. 3 lig. 1.—Noir; bords du cor- . selet, quinze à dix-huit taches sur les ély- tres et leurs bordures, d’un duvet gris ; 58 GRAPHIPTERUS. & celles-ci sans dent au côté interne — Bar- barie. 4. GRAPHIPTERUS PELETERI. Long. 7 lig. :. Larg. 3 lig. +. — Cetin- secte ressemble tellement au Luctuosus qu’il n’en est peut-être qu’une variété ; ce- pendant j’ai eu occasion d’en voir un assez grand nombre d'individus, tous absolument . pareils. Il est entièrement d’un noir mat; le corselet a une bordure latérale blanche ; les élytres présentent aussi une bordure laté- rale, étroite, régulière et de même couleur, qui émet en dedans trois petites avances, se dirigeant obliquement par en bas; la der- nière, qui se trouve placée vers le milieu, est la plus longue; ces avances sont des sortes de petits traits étroits, et pas plus lar- ges à la base qu’au sommet ; les élytres ont en outre huit petits points de même couleur placés en ligne oblique : deux sur la base, à la hauteur de la première avance; trois à la hauteur de la seconde ; un en arrière, vers le milieu de la largeur; et deux près du bord postérieur.—Cet insecte se trouve à Oran, et a été envoyé par M. Lepelletier de Saint-Fargeau, oflicier supérieur aux chasseurs d’Afrique. 5. GRAPHIPTERUS BARTHELEMI. (PI. 4, fig. 4.) Des., Spec., t. V, p. 457. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. :. — Noir; bordure du corselet . celle des élytres étroite, égale partout, et neuf ou dix points sur chaque élytre, d’un blanc gris ; elles sont, de plus, en grande partie couvertes d’un duvet cendré. — Tunis. 6. GRAPHIPTERUS MINUTUS. (PI. 4, fig. 5.) Icon., 2, p. 96, pl. 6, f. 4. — Long. 5 lig. L. Larg. 2 lig. +. — Différe du pré- cédent par sa taille plus petite, ses élytres plus planes, rondes, et dont les points sont au nombre de dix-huit à vingt. — Egypte. 7. GRAPHIPTERUS CICINDELOIDES. Ouiv., 3, 35, p. 50, n° 56, pl. 2, f. 125. Long. 7 lig. . Larg. 3 lig. +. — Velu ; d'un brun jaune ; bords du corselet et des élytres d’un jaune clair ; dessous du corps et pattes d’un noir Juisant. — Cap de Bonne-Espérance. 8. GRAPHIPTERUS LIMBATUS. Long. 4 lig. 4, Larg. 2 lig. +. — Différe de la Cicindeloïdes, à laquelle elle ressem- ble, par sa taille beaucoup plus petite ; le duvet serré, dont il est couvert, est aussi beaucoup plus obscur ; les côtés du corse- let et des élytres sont d’un jaune verdäâtre ; dessous du corps et pattes noirs. — Cap de Bonne-Espérance, Envoyé par MM. Ver- reaux. au 9. GRAPHIPTERUS EXCLAMATIONIS. Fasr.,4,p. 223, n° 44. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. à. — Noir, bordé de blanc; élytres avec une bande longitudinale assez étroite, plus près de la suture que du bord extérieur, dont l'extrémité se recourbe vers la suture; et une petite ligne entre cette bande et le bord extérieur, qui ya de la base au quart des élytres; enfin, un point allongé placé au-dessous, un peu au-dela du milieu. — Barbarie. Oran. > 10. GRAPHIPTERUS ANCORA. Des., Spec., t. V, p. 460. — Long. 7 lig. Larg. 3 lig. :. — Noir ; recou- vert d’un duvet jaunâtre en dessus ; cor- selet avec une ligne longitudinale au mi- lieu, noire ; élytres ayant vers la base une tache noire et oblongue, qui descend.jus- que vers le milieu, et vers l’extrémité une ligne oblique légèrement courbée , pres- que parallèle au bord extérieur, et qui ne se prolonge pas jusqu’à la suture ; celle-ci est aussi noire, ne va pas jusqu’à l’extré- mité, et se termine par un crochet qui la joint au milieu de la ligne oblique posté- rieure. — Cap de Bonne-Espérance. 11. GRAPHIPTERUS CORDIGER. Des., Spec., t. V, p. 461. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. =. — Noir; couvert en dessus d’un duvet jaunâtre ; une ligne noire au milieu du corselet ; sur les élytres, une grande tache noire au-delà du milieu: elle est cordiforme et commune ; elle se prolonge sur la suture jusqu’à l’extrémité; la partie de la suture entre la base et la tache du milieu également noire. — Cap de Bonne- Espérance. LE A2. GRAPHIPTERUS TRILINEATUS. Fasr.,41,p. 225,n°9. + Ou. , 3, 35, p. 51, n° 58, t. 9, fig. 40. — Long. 5 lig. Larg 2 lig. :. — Noir ; bords du corselet et élytres couverts d’un duvet blanchâtre ; la suture un peu plus large à la base, et une ligne longitudinale noire.—Cap de Bonne- Espérance. 43. GRAPHIPTERUS ARCUATUS. Gorx, Ann. Soc. Ent., t. 11, p. 206. — Long. 7 lig. Larg. 3 lig. — Ressemble au Trilineatus; noir; couvert de poils jaunes trés-serrés ; une bande longitudinale et large sur la tête ; une autre sur le corse- ANTHIA. 59 let se rétrécissant en arrière; sur chaque élytre une ligne longitudinale n’atteignant ni la base, ni l’extrémité ; cette ligne est recourbée en arrière en forme de cro- chet ; une autre le long de la suture, qui se rétrécit tellement vers les deux tiers, qu’elle devient presque invisible ; toutes ces bandes et lignes noires. — Cap de Bonne- - Espérance. 14. GRAPHIPTERUS HOPPEI. Long. 5 lig. :. Larg. 2 lig. :. — Corps allongé, noir; côtés du corselet couverts d’un duvet cendré trés-serré ; élytres avec une large bordure marginale, et une bande longitudinale assez étroite, rapprochée de la suture, et qui se dilate subitement vers la moitié de sa longueur. — Cap de Bonne- Espérance. 15. GRAPHIPTERUS VITTATUS. Des. , Spec., t. V, p. 461. — Long. 5 lig. :. Larg. 2 lig. 4. — Noir; recouvert en dessus d’un duvet jaunâtre; corselet avec une ligne noire au milieu; élytres avec trois lignes longitudinales noires. — Cap de Bonne-Espérance. 46. GRAPHIPTERUS SENEGALENSIS. Des., Spec., t. V, p. 246. — Obsoletus, Ozxv., 3, 35, p. 56, n° 68, tab. 5, f. 60. — Long. 5lig. ?. Larg. 2 lig. :.—Velu; d’un gris cendré, avec les bords latéraux et cinq lignes longitudinales sur les élytres blan- ches; dessous du corps, pattes et antennes, brunètres. — Sénégal. 17. GRAPHIPTERUS OBSOLETUS. Fagr., Syst. Eleuth., p. 224, n° 46. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. — Brun; tête et dessus du corselet recouverts d’un duvet cendré ; élytres oblongues, avec la bordure et trois bandes d’un duvet cendré. — Cap de Bonne-Espérance. 48. GRAPHIPTERUS INCANUS. Des., Spec., t. V, p. 464. —- Long. 5 lig. +. Larg. 2 lig. £.— Noir ; tête et cor- selet couverts d’un duvet cendré; élytres oblongues, avec la bordure et six bandes ve- lues et cendrées. — Cap de Bonne-Espé- rance. A9. GRAPHIPTERUS VESTITUS. Des., Spec., t. V, p. 464.— Long. 5 lig. Larg. 2 lig. . — Noir; couvert en-dessus d’un duvet cendré un peu roussâtre.— Cap de Bonne-Espérance. 20. GRAPHIPTERUS OBSCURUS. Gorx, Ann. Soc. Ent., 1. 2, p. 207. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. 1, — Noir; corselet et élytres couverts d’un duvet blanchätre, une ligne sur. le corselet et sur chaque élytre; une bande longitudinale large , placée sur le milieu, et noire ; les deux premiers articles des antennes fauves, les autres plus obscures.— Cap de Bonne- Espérance. Nota. 11 faut aussi ajouter à ce genre : 21. L’Anthia Umbraculata, FABr. 22. Le Graphipterus Rouxü, que nous figurons ici, pl. 4, fig. 6, et qui vient de Barbarie. Cette espèce est décrite dans nos Etudes Entomologiques, p. 57, n° 8. 23. Le Graphipterus sennariensis du même ouvrage, p. 449, n° 2. PIEZIA, BruLté. Ce genre forme le passage entre les 4n- thia et les Graphipterus. Les antennes vont en s’élargissant et sont comprimées.—Les élytres sont planes et en ovale allongé. A. PIEZIA AXILLARIS. BRuLLÉ, Hist. nat. des Ins., t. IX, p.272. — Long. 10 lig. Larg. 3 lig. + — Noir; ponctué ; tête et corselet ayant de chaque côté une bande de poils roux, qui se pro- longe sur la base des élytres ; ces dernières avec de forts sillons velus.— Cap de Bonne- Espérance. ANTHIA, Weser, Fagr.; Carabus, Ov. Antennes filiformes. — Palpes à dernier article presque cylindrique. — Languette longue, avancée entre les palpes, cornée en entier. — Tarses de devant un peu dilatés dans les mâles. — Tête grande, dégagée ; lèvre supérieure arrondie, avancée. — Man- dibules en grande partie cachées par la lé- vre., — Yeux saillants.— Corselet en cœur, assez étroit. — Elytres ovales, convexes. — Pattes fortes. Insectes de grande taille, de couleur or- dinairement noire, avec des taches blanches. —Propres à l’Afrique et à une partie de l’A- sie. Leurs mœurs sont à peu prés inconnus. On les trouve dans le sable, ordinairement non loin des étangs salés, ou des rivières, sous les pierres. Quand on les inquiète, ils répandent par l’anus une liqueur caus- tique. L’Anthia Sexguttata se trouve as- sez communément à la racine du bananier 60 ANTHIA. , (Voy. Westermann, Rev. Ent.,t. 1, p. 404). M. Lequien a donné dans le Magasin de Zoologie une notice monographique d’un grand intérêt, sur ce genre. Il décrit une larve qu’il croit être celle de lAnthia Sex- guttata, M. Westermann l'ayant envoyée comme telle à M, Latreille ; cette larve est longue d’environ un décimêtre ; sa largeur est de dix centimètres; elle est entièrement écailleuse; le corps est subcylindrique, plat en-dessous, composé de douze an- neaux. Sa tête n’offre qu’un œil de chaque côté; sa couleur est noire, avec les anneaux bordés de rouge. Nous avouons que cette larve ne nous semble pas être celle d’un Carabique. Nous avons décrit plusieurs nouvelles es- pèces de ce genre dans nos Etudes Entomo- logiques. REMIÈRE DIVISION. Corselet des mâles prolongé en arrière. 4. ANTHIA MAXILLOSA. Fasr., 4, p.220, n° 4.—OLiv., 3, 35, p. 13, 1.— Orrv., 8, f. 90 et pl. 4, t. X.— Long. 10 lig. Larg. 6 !. — Entièrement noir ; avec un léger duvet cendré sur les quatre premiers articles des antennes; ély- tres presque lisses. — Cap de Bonne-Espé- rance. 2. ANTHIA THORACICA. Fagr., 4, p. 221, n° 2.— Orrv., 3, 35, P. 44,n°2,t. IV.— ©, Fimbriatus, Orxv., 3, 35, 14, n° 2, pl. 40, f. 5.— Thumberg, Nov. Ins. Sp., 3, p.70, 83.— Long. 20 lig. Larg. 7 lig. — Noir ; mandibules longues dans les mâles; corselet, dans ce dernier sexe, prolongé en arriére et fortement échancré au milieu dans les deux sexes. 11 offre deux taches blanches ; élytres presque lisses, avec les bords latéraux couverts d’un duvet blanchôtre, très-serrés, formant une bordure.— Cap de Bonne-Espérance. 3. ANTHIA CINCTIPENNIS. LeqQuIEN, Mag. Zool., cl. IX, n° 3, pl. 38. — Long. 18 lig. Larg. 6 lig. — Res- semble beaucoup à la Thoracica, mais plus petite ; le corselet entièrement noir ; élytres presque striées, bordées de blanc.—Cap de Bonne-Espérance. 4. ANTHIA SEXGUTTATA. Fasr., 4, p. 221, n° 4.— Orrv., 3,35, p.15, n° 4, pl. 1,f. 6.— Long. 48 lig. Larg. 6 lig.— Noir; élytres presque lisses + deux taches sur le corselet et quatre sur les élytres, d’un blanc grisâtre , formé d’un duvet court et serré.— Indes Orientales. DEUXIÈME DIVISION. Corselet non prolongé en arrière chez les mâles. convexe. 3, ANTHIA VENATOR. (P1. 4, fig. 7.) Fags., 1, p.222,n° 5.—Cursor, Ourv., 3, 35, p. 16, n° 5, pl. 40, f. 4116.— Long. 23 lig. Larg. 7: — Noir; élytres presque lis- ses, avec une bordure étroite et une tache blanchâtre et palmée, formée de la réunion des cinq petites sur la base, blanchâtres. — Environs de Tripoli et Sénégal. 6. ANTHIA HOMOPLATA. Leourex, Mag. Zool., cl. IX , w6, pl. 39. — Long. 20 lig. Larg. 61. — Res- semble à la Nimrod ; noir ; élytres avec des stries ponctuées ; une tache humérale arron- die et la moitié postérieure du bord ex- terne, blanches et velues.—Cap de Bonne- Espérance. 7. ANTHIA BURCHELLI. Hope, Anim. King., t. XIV, p. 270. pl. 413, f. 4.— Long. 19 lig. Larg. 7 lig. 1, — Noir; trois premiers articles des anten- nes, côtés du corselet et sillons des élytres, garnis de poils courts et jaunätre.—Gafrerie. 8. ANTHIA NIMROD. Fagr., 1, p. 222, n° 6.— Errans, Ourv., 3, 35, p. 46, pl. 40, f. 417, n° 6.— Long. 46 lig. Larg. 5.— Noir; élytres avec des stries longitudinales et deux taches arron- dies, d’un duvet blanc, sur chacune ; la pre- mière vers la base est presque bilobée; la deuxième près de l’extrémité.— Sénégal. 9. ANTHIA SULCATA. Fagr., 1, p. 222, n° 6.—Orrv., 3, 35, p. 24, n° 47, pl. 8, f. 97. — Long. 45 lig. Larg. 5 lig.— Noir ; corselet avec ses bords blancs ; élytressillonnées, avec leur contour et trois taches enfoncées , couverts d’un du- vet blanchâtre.— Sénégal]. 10. ANTHIA SEXMACULATA. Fagr., 4, p. 222, n° 7.— Long. 42 lig. Larg. 4 lig. !.— Noir; bordure du corse- let, moitié postérieure de la bordure des élytres et quatre taches, d’un duvet blanc ; des stries assez fortes sur les élytres. — Egypte et Barbarie. ANTHIA, 61 A1. ANTHIA MARGINATA. Der., Spec., t. A, p. 347, n° 8. — Tcon., 4, p. 182, pl. 19, fig. 5.— Long. 12 lg. Larg. 4 lig.— Noir ; bordure du corse- let, les élytres, et huit taches, d’un duvet serré et blanchätre ; des stries sur les ély- tres.— Nubie. 42. ANTHIA DUODECIMGUTTATA. (PI. 4, fig. 8.) Bow. , Mém. Acad. Turin, t. V, p. 451. — Icon. 9,4, pl. 6, f. 4. — Long. 45 lig. Larg. 5 lig.— Noir, élytres striées avec la bordure postérieure et six taches formées d’un duvet blanchâtre.— Arabie. 13. ANTHIA DECEMGUTTATA. Linn., Syst. nat.,1,p. 669, 10, FABr., 4, p. 223, n° 3.—10-Guttatus, OLI., 8,35, p. - 22, n° 40, pl. 9,f. 45.—Long. 15 lig.Larg. 5 lig.i. — Noir; corselet avec une petite tache blanche de chaque côté ; élytres avec quatre stries profondes et cinq taches d’un duvet blanchâtre ; ces taches sont peu con- stantes, s’effacent souvent, et forment ainsi plusieurs variétés. — Cap de Bonne-Espé- rance. 44. ANTHIA VILLOSA. Taumserc in SCHoEN., Syn. Ins., t. I, p. 233, n° 7.— Decem-Sulcata, Box., Obs. ent., Mém. Acad. Turin, p. 452.— Long. 46 lig. Larg. 5 lig. ?.— Noire; élytres avec quatre sillons revêtus de poils d’un blanc cendré.—Cap de Bonne-Espérance. 45. ANTHIA BIGUTTATA. Box., Obs.ent., Mém. Acad. Turin, t. 5. p. 462. — GErmar, Mag. ,4, p. 108. — Long. 43 lig. Larg. 4 lig. 2.— Noir; ély- tres striées, les intervalles des stries offrant des poils bruns ; l’on voit un point blanc et oblong sur chaque élytre avant le milieu ; labre non dentelé. — Cap de Bonne-Espé- rance. 16. ANTHIA LIMBATA. Des., Spec., 5,466, 45.—Long. 14 lig. Larg. 5 lg. +. — Noir; élytres sillonnées; bordure presque interrompue, velue et blanche ; labre non dentelé. — Cap de Bonne-Espérance. TROISIÈME DIVISION. Corselet déprimé, en cœur. 47. ANTHIA SEPTEMGUTTATA. (l1. 4, fig. 9.) Fagr., 4, p. 222, 8.—Jcon. Col. d'Eur., p. 94, pl. 6,f.2.—Sezx-Notata, Tuumgerc in SCHoENN., Syn. 1, p.233, 6.—Long. 40 lig. Larg. 4 lig.— Brun, velu ; élytres avec huit stries et trois points jaunes et pubescents sur chacune ; dessous du corps et pattes noirs. — Cap de Bonne-Espérance. 18. ANTHIA RUGOSOPUNCTATA. TuumserG in SCHOENN., Syn. ins., À, p. 23h4,17.—LeQuren, Mag. Zool., cl. IX. pl. 40.—Long. 9 lig. Larg. 3 i.—Brun, velu; élytres peu convexes, non terminées en pointes, ayant chacune quatre sillons, dans lesquelles se trouvent deux rangées de points enfoncés, séparées par une côte éle- vée , presque aussi forte que celles qui for- ment les sillons ; ce qui, au premier coup- d'œil, les fait paraître avoir huit stries for- mées par des lignes presque égales; dessous du corps et pattes noirâtres. — Cap de Bonne-Espérance. QUATRIÈME DIVISION. Corselet en cœur allongé, presque cylin- drique. 19. ANTHIA MACILENTA. Ozrv., 3, 35, p. 26, 20, pl. 12, f. 430.— Long. 8 lig. Larg. 3 lig. — Etroit; noir; couvert en dessus d’une pubescence brune ; corselet en cœur , oblong; élytres oblongues, avec des points arrondis , dispo- sés enstries; elles sont presque lisses en ar- rière. — Cap de Bonne-Espérance. 20. ANTHIA GRACILIS. Das., Spec., 5, 468, 17.— Long. 6 lig. 1, Larg. 2 lig. . — Etroit; noir, recouvert en-dessus d’une pubescence brune; corse- let oblong en cœur ; élytres ovales, oblon- gues, avec des sillons profondément ponc- tués.— Cap de Bonne-Espérance. Nota. Gette espèce ressemble beaucoup a la précédente dont elle n’est peut-être qu’une variété sexuelle. DEUXIÈME COHORTE. BIPARTIS , Larr. Scaritides, Des. Caractères. Elytres entières ou légére- ment sinuées à leur extrémité postérieure, — Palpes extérieurs non subulés. — Gôté interne des jambes antérieures fortement échancré.—Tarses semblables dansles deux sexes, ou très-peu différens. Les Bipartis forment une division parti- culière facile à reconnaître. La tête est large ; le corselet grand, séparé de l’abdo- 62 SIAGONA. men par un intervalle; les pattes générale- ment courtes ; les tarses courts; les jam- bes antérieures dentées extérieurement ; l’échancrure du menton offre une dent à son milieu. Ces Insectes sont tous revêtus de couleurs obscures, rarement métalliques; ils vivent tous à terre, et se tiennent cachés dans des trous qu’ils y creusent à l’aide de leurs pattes antérieures. Plusieurs espèces ne quittent leurs retraites que pendant la nuit. SIAGONITES. Caractères : Palpes labiaux terminés par un article grand et sécuriforme. — Le mé- me des maxillaires terminé par un article un peu plus gros. — Menton recouvrant presque toujours le dessous de la tête et inarticulé ; jambes antérieures non pal- mées. ‘ Genres : Enceladus, Siagona. Le corps des Siagonites est trés-aplati, et souvent dépourvu d'ailes. ENCELADUS, Bow. ; Scarites, Ourv., Herssr. ; Carabus, Farr. Antennes filiformes; le premier article cylindrique , assez court ; le troisième plus court que le deuxième. —Palpes maxillaires à dernier article tronqué obliquement. — Tarses filiformes. — Tête assez grande. — Labre fortement échancré. — Languette prolongée dans son milieu.—Lévre soudée. — Corselet cordiforme, largement tron- qué ; ses angles postérieurs un peu dilatés et pointus. — Elytres aplaties. — Pattes fortes. — Les jambes antérieures non pal- mées , sans échancrure au côté interne. 4. ENCELADUS GIGAS. Box., Obs. ent., 2, p. 281, n° 4. — Icon., 4, p. 188, t. XX, f. 1. — Long. 49 lig. Larg. 6 lig +. — Aptère, noir; cor- selet un peu en cœur ; élytres striées. — Cayenne. 2. ENCELADUS LÆVIGATUS. Far. , Ent. syst. , A, p. 143, n° 86. — Ouv., 3, 36, p.6, n° 4, t. II. f. 48. — Long. 41 lig. Larg. 4 lig. — Aïlé, noir; corselet en cœur ; élytres lisses. — Ce bel insecte vient probablement de Cayenne. SIAGONA, Larr., Box., Der. ; Cucujus et Galerita, Far. Antennes presque sétacées; le premier allongé, conique, les autres cylindriques, égaux entre eux. — Palpes assez courts, le dernier article des maxillaires extérieurs un peu renflé vers l’extrémité. — Tarses com- posés d’articles entiers, le dernier allongé. — Tête presque carrée. — Menton trés- grand, inarticulé, échancré , avec une dent bifide au milieu. — Corselet cordiforme , échancré en avant, et séparé des élytres par unétranglement. — Elytres très-déprimées. — Pattes moyennes. — Cuisses assez fortes. — Jambes antérieures point dentées exté- rieurement , échancrées au côté interne. Insectes d’assez grande taille, et a cou- leurs sombres ; ils appartiennent à l’ancien continent, PREMIÈRE DIVISION Abdomen ovale.— Angles huméraux des élytres nullement saïllans, — Espèces ap- tères. A. SIAGONA RUFIPES. Far. , 2,93, 7. — Larr., Gen. Crust. et Ins., 4, 109, pl. 7, fig. 9. — Long. 7 lig. + Larg. 2 lg. — D’un brun noir. ponctué ; élytres ovales, planes, rétrécies à la base; antennes et pattes rougeätres.— Barbarie et extrémité méridionale de l’'Es- pagne. - 2. SIAGONA FUSCIPES. Box. , Obs. ent. , 2, p. 26, n° 2.—Long. 8 lig. Larg. 2 lig. +. — Ne diffère de la Rufipes que par sa taille plus grande, les élytres moins planes, moins rétrécies en avant, et par les antennes et les pattes plus obscures. — Egypte. 3. SIAGONA DORSALIS. Des., Spec., t. V, p. 477, m 42. — Long. 3 lig. +. Larg. 4 lig. — Fortement ponctuée ; d’un brun rouge ; tête et corse- let plus foncés, avec quelques poils ; élytres avec une large tache ovale noire sur la su- ture, s'étendant jusqu'aux deux tiers pos- térieurs. — Sénégal. A. SIAGONA SENEGALENSIS. Des., Spec., 1. V, p. 476, n° 40. — Long. 5 lig. Larg 4 lig. 1. —Fortement ponctuée; un peu pubescente; d’un brun noir; élytres avec une large tache ovale rouge occupant toute la partie postérieure. — Sénégal. DEUXIÈME DIVISION. Abdomen ovale, tronqué à la base. — PASIMACHUS. 63 Angles huméraux prononcés, — Espèces ailées. 5. SIAGONA DEPRESSA. Fagr., 4, 215, 5. — Long. 5 lig. Larg. 4 lig. L. — Brun; ponctué ; élytres presque planes , parallèles ; antennes et pattes rougeâtres. — Indes Orientales. 6. SIAGONA FLESUS. Fagr. , 4, p. 216, n° 7. — Long. 4 lig. Larg. 4 lig. £. — D’un brun un peu ferru- gineux; ponctué; élytres presque planes, parallèles, avec le disque noirâtre; an- tennes et pattes rougeâtres.—Indes Orien- tales. 7. SIAGONA OBERLEITNERI. Des., Spec., 5, p. 477. — Icon. , 4, p. 491, n° 2, t. 20, f. 8. — Long. 4 lig. Larg. 4 lig. 1. — D’un brun assez fon- cé ; entièrement et fortement ponctué ; antennes longues , un peu velues; corselet avec une très-foible ligne au milieu et une impression longitudinale de chaque côté ; élytres ovales, aplaties, un peu pubescentes, d’un brun rouge ; abdomen de même cou- leur. — Céphalonie et Morée. 8. SIAGONA EUROPEA. Des., Spec., t. II, p. 468. — Long. 5 lig. Larg. 4 lig. !. — D’un brun noir ; tête et corselet parsemés de points ; élytres presque planes, ovalaires, ponc- tuées ; antennes et pattes d’un rouge ferru- gineux obscur. — Sicile, Sardaigne, elc. Nota. Ge genre est assez peu nombreux en espèces; l’une des plus remarquables est, sans contredit, la Siagona Herculeana (Etu- des Entomologiques , p. 151). Get insecte devrait peut-être former un genre nouveau (Luperca mihi), à cause de ses palpes maxillaires à dernier article entièrement transversal, arqué, arrondi à l'extrémité. Il est plus convexe que les Siagones, et sans impressions sur le corselet. Les jam- bes antérieures ne sont nullement échan- crées. — Il vient du Décan (Indes Orien- tales). SCARITITES. Caractères. Palpes d’égale grosseur par- tout ou amincis à l'extrémité ; les labiaux à dernier article en forme de cône renversé et allongé, ou presque cylindrique et aminci à sa base. — Menton articulé, lais- sant toujours à découvert une grande par- tie de la bouche. — Jambes antérieures palmées, dentées extérieurement. — Labre très-court transversal. — Deuxième article des antennes aussi long ou plus long que le suivant. Genres : Pasimachus, Scapterus, Acan- thoscelis, Scarites, Carenum, Oxygna- thus, Oxystomus, Camptodontus, Cli- vina, Dyschirius. Les Scaritites sont généralement de grande taille ; ils sont fouisseurs comme l'indique la construction de leurs jambes antérieures ; ils fréquentent le bord des eaux douces, les rivages de la mer, etc. PASIMACHUS, Box., LarTr., DJ. Scarites, FaBr., OLiv., PAL. Bauv. Antennes moniliformes ,-insérées au coin interne de l’œil. — Palpes filiformes. — Tarses filiformes. — Tête grande.— Yeux petits. — Mandibules saillantes, dentées in- térieurement. — Màchoires obtuses. — Lé- vre courte, large. — Corselet cordiforme, échancré à ses deux extrémités. — Elytres déprimées, soudées. — Paties moyennes. — Jambes antérieures échancrées, dentées, et comme digitées au côté externe. On présume que les mœurs de ces In- sectes aptères différent peu de celles des autres Scaritites. Toutes les espèces con- nues sont de l'Amérique septentrionale. A. PASIMACHUS DEPRESSUS. Fagr., 4, 123, 4. — Orrv., 3, 36, 4, pl. 2, fig. 45. — Long. 13 lig. Larg. 5 lig. — D'un noir assez brillant, plus obscur en dessous, avec les bords du corselet et des élytres bleuâtres ; celles-ci sont très-lisses , courtes, ovales, déprimées, avec une ligne de petits points élevés le long du bord ex- térieur ; jambes antérieures tridentées. — Amérique Boréale. 2. PASIMACHUS MARGINATUS. Fazr., 4, 123, 2. — Orrv., 3, 36, 2, pl. 2, fig. 20. — Long. 45 lig. Larg. 5 lig. !, — D'un noir assez brillant, bleuä- tre en dessous ; côtés du corselet et des élytres d’un bleu assez brillant ; ces der- niéres ovales, avec sept côtes élevées ; entre les stries qu’elles forment on aperçoit quel- ques points enfoncés assez gros, mais peu marqués, et une ligne de petits points éle- vés le long du bord extérieur. — Amérique Boréale. 3. PASIMACHUS MEXICANUS. Gray, Anim. King., p. 274, pl. 42, fig. 4. — Long. 40 lig. Larg. 4 lig. + — D’un 64 SCARITES. vert obscur; corselet presque cordiforme avec les bords plus clairs; antennes, pattes et mandibules noires. — Mexique. Nota. I] faut aussi rapporter à ce genre le Scarites sublœvis, Palissot Bauv., 7, p. 407, tab. 45, fig. 4, ainsi que le P. sub- sulcatus de Say., Trans. of the am. Phil. Trans., new. serie, p, 49. n° 2. SCAPTERUS. Des. Antennes courtes, moniliformes.— Pal- pes labiaux à dernier article allongé , pres- que cylindrique. — Tarses filiformes. — Tête presque carrée. — Labre court, tri- denté. — Mandibules peu avancées, assez fortement dentées à la base. — Corselet convexe, presque cylindrique. -— Ecusson cordiforme. — Elytres cylindriques paral- léles. — Pattes trés-courtes. — Jambes an- térieures fortement palmées, les intermé- diaires bidentées à l'extrémité. A. SCAPTERUS GUERINI. Des. , Spec. , 2, 472, 1.—GuÉRIN, Icon. Reg. Ann. Ins., pl. 5, fig. 3. — Long. 7 lig. 1, Larg. 2 lig. — D’un noir assez brillant; têle chagrinée antérieurement, avec un tubercule assez fort sur le front ; élytres avec des stries fortement ponctuées; jambes antérieures 4-dentées. — Indes Orientales. ACANTHOSCELIS, Larr., Dey.,LEPEL., SEry. ; Scarites, FABr. Antennes moniliformes, le premier ar- ticle très-grand. —Palpes labiaux à dernier article presque cylindrique. — Tarses fili- formes. — Tête assez grande. — Labre trés-court, tridenté. — Mandibules gran- des, fortement dentées intérieurement. — Corselet convexe , presque carré. — Ecus- son cordiforme. — Elytres courtes, très- convexes. — Pattes courtes. — Cuisses grosses ; les quatre jambes postérieures lé- gérement arquées, concaves au côté in- terne, convexes et chargées de petites épi- nes au côté externe; les trochanters très- grands, renflés. — Jambes antérieures for- tement palmées. 4. ACANTHOSCELIS RUFICORNIS. Fazr., A, 124,11. — Guénix, {con. Rég. anim. Ins., pl, 5, fig. 8.— Long. 8 lig. <. Long. 3, lig. 1.— D’un noir assez brillant ; antennes, palpes, tarses et épines des jam- bes ferrugineux ; jambes d’un brun noirà- tre ; les antérieures tridentées ; élytres avec . une faible dent de chaque côté à la base, fortement striées vers l’exfrémité, granu- leuses latéralement ; l'extrémité ridée transversalement. — Cap de Bonne-Espé- rance. SCARITES, Fazr. Antennes à premier article beaucoup plus grand que lesautres, ceux-cipresque monili- formes. — Palpes labiaux à dernier article cyilndrique. — Tarses filiformes.—Menton trilobé, concave et articulé. — Mandibules grandes , dentelées en dedans. — Tête grande , corselet en forme de demi-cercle, échancré en avant.— Elytres assez aplaties, arrondies en erriére. — Pattes fortes, les jambes antérieures palmées. Ce sont des insectes d’assez grande taille, de couleur noire. PREMIÈRE DIVISION. Deux épines aux jambes intermédiaires. A. SCAPRITES PYRACMON. Rossr, Faune Etrus., 1, p. 227, 567. — Sc. Gigas, Ouxv., 3, 36, 3, pl. 4, fig. 1.— Long. 45 lig. Larg. 5 lig.— Noir et luisant ; élytres élargies en arrière, presque lisses, avec quelques stries peu marqués formées de points; jambes antérieures avec trois dentelures.— Midi de la France. 2. SCARITES BUCIDA. Parras, Îter. 5, p. 493, n° 50 bis.— Long. 45 lig. !, Larg. 5 lig. =.— Ressemble beaucoup au précédent, et n’en diffère pres- que que par ses jambes antérieures, qui ont quatre dentelures, et les élytres un peu plus fortement striées.— Bords de Ja mer Caspienne. 3. SCARITES EXARATUS. Des., Spec., 4, 372, 7.— Long. 43 lig. Larg. 4 lig. — Noir; jambes ‘antérieu- res à trois dentelures, les autres en ayant deux; élytres assez fortement striées, ces stries se réunissant deux à deux vers l’ex- trémité.— Cap de Bonne-Espérance. 4. SCARITES EXCAVATUS. Krrzy, Cent. of Insects, 377, 3.— Long. 46 lig. Larg. 4 lig. + -— Allongé; noir; jambes antérieures à trois dentelures; ély- tres offrant chacune sept stries profondes, dans lesquelles Lon voit de gros points en- foncés. — Brésil. :ARENUM. 65 5. SCARITES CAYENNENSIS, Dex, Spec., 1, 385, 18.— Long. 44 lig. Larg. 4 lig. — Noir ; jambes antérieures à trois dentelures, les postérieures quatre ; élytres allongées, présentant de profondes stries, et trois points enfoncés près de la troisième strie sur chacune.— Cayenne. 6. SCARITES SENEGALENSIS. Des., Spec., t. 1, 386, 20.— Long. 16 lig. {. Larg. 4 lig. +. — Noir ; jambes anté- rieures à trois dentelures, antennes den- ticulées ; élytres assez allongées, avec d’as- sez fortes stries; prés de l’extrémité de la troisième , il y a un point enfoncé. — Sé- négal. 7. SCARITES GLYPTICUS. … Perry, Voyage de Spix et Martius, Ins., p. 8, pl. 2, f. 4.—Long. 46 lig. Larg. 4 lig.— Noir; jambes antérieures tridentées et bié- pineuses ; corselet transversal ; côtés droits, les angles postérieurs tronqués oblique- ment, avec une trés-forte ligne longitudi- pale au milieu ; élytres avec des sillons im- pressionnés comme dans le Scarites exca- vatus, Kirb.; le corps est plus petit et plus déprimé que dans cette espèce, dont il n’est peut-être cependant qu’un des sexes. — Brésil. 8. SCARITES GOUDOTII. Guérin , Mag. Zool. , cl. IX, pl. 5.— Long. 45 lig. Larg. 6 lig.— Noir peu lui- sant ; jambes antérieures tridentées, les au- tres denticulées ; tête carrée; corselet en croissant ; élytres ovales, déprimées, offrant des lignes assez larges, peu marquées, lis- ses, entre lesquelles l’on observe de petits points peu élevés. — Madagascar. 9. SCARITES HEROS. Larr., Ins., Caillaud, n° 5, pl. 1, fig. 5. — Ailé; noir; allongé; convexe ; trois dentelures aux pattes antérieures; mandi- bule gauche unidentée, la droite bidentée ; élytres striées sans points enfoncés sur les stries du milieu, et sans aucuns gros points dispersés sur leur surface; devant de la tête lisse. — Nubie. 40. SCARITES SUBTERRANEUS. Fagr., 4, 194, n° 8; Ouiv., 3, 36,7, pl. 1, fig. 40.— Long. 8 lig. Larg. 2 lig. :. Noir; jambes de devant ayant trois épines, les au- tres denticulées; élytres assez allongées, trés-faiblement ponctuées, mais avec d’assez fortes stries , près de la troisième desquel- les il y a trois points enfoncés.— Cayenne. Insectes. J. DEUXIÈME DIVISION. Une seule épine aux jambes intermédiai- res. A4. SCARITES ROTUNDIPENNIS. Des. , Spec., 4, p. 404, n° 35. — Long. 45 lig. Larg. 5 lig, :.— Noir; jambes anté- rieures ayant trois dentelures; élytres ova- les, presque arrondies, faiblement striées, avec les intervalles des stries très-finement réticulés. — Cap de Bonne-Espérance. Nota. Une variété de cette espèce est fi- gurée par M. Boisduval, Voyage de l'As- trolabe, Ins. Col., pl. 6, f. 2. 42. SCARITES PLANUS. Box., Observ., 2, p.38, n° 43.— Long. 7 lig. !. Larg. 2 lig.— Noir ; jambes anté- rieures ayant trois dentelures, les suivantes deux ; le sommet de la tête fortement ponc- tué ; élytres avec des stries ponctuées, sur la troisième desquelles on voit trois points enfoncés. — Egypte. Midi de la France. 13. SCARITES ARENARIUS. Box., Observ., 2, 40, 25.— Long. 8 lig. Larg. 2 lig. +.— Noir; jambes antérieures ayant trois dentelures, les deux autres pai- res deux; tête présentant des stries longitu- dinales ondulées, assez serrées; élytres as- sez allongées, avec des stries ponctuées ; deux points enfoncés et distincts près de la troisième strie.— Midi de la France. A4. SCARITES TERRICOLA. Box., Obs., 2, p. 39, n° 14. — Long. 8 lig. Larg. 2 lig. L.— Noir; trois petites den- telures aux jambes de devant, trois aux deux autres paires ; tête avec des stries lon- gitudinales ; élytres avec des stries ponc- tuées ; dans les intervalles de ces stries il y a des rides transversales assez peu mar- quées.— Midi de la France. Nota. Les Scarites ne s’écartent pas, vers le Nord, des bords de la Méditerra- née. C’est avec étonnement que nous en retrouvons une espèce en Angleterre, Sca- rites Beckwithii, Steph., Illust. Brit. Ent., A,p. 37, pl. 3, f. 4. Get insecte, qui n’a été trouvé que trois fois en Angleterre, semble être très-voisin du Subterraneus. On avoit aussi cru, mais par erreur, que le Scarites lævigatus se trouvoit en ce pays. CARENUM, Box. , LATR. ; Scarites, FaBr.; Arnidius, LEACH. Antennes moniliformes.—Palpes maxil- ÿ 66 CAMPTODONTUS= laires extérieurs à dernier article renflé, une fois plus long que le précédent; les la- biaux terminés par un article grand, trian- gulaire. — Tarses filiformes. — Tête assez grande.— Menton mobile, laissant à décou- vert une partie de la bouche. — Labre denté. — Mâchoires droites , obtuses. — Maändibules grandes. — Corselet cordifor- me.— Elytres un peu déprimées.— Paltes assez fortes. — Jambes antérieures dentées au côté externe. A. CARENUM CYANEUM. Fanr. , 4 , 425, 43. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig.— D'un bleu lisse, brillant ; an- tennes et pattes noires. — Nouvyelle-Hol- Jande. x 2. CARENUM MARGINATUM. Borsr. , l'oyage de l’Astrolabe, Ins. , 2e part., p. 23. — Long. 42 lig. Larg. & lig. — D'un noir bleuâtre, luisant ; avec les côtés du corps verdätres; dessous du corps noir.— Nouvelle-Hollande. OXYGNATHUS, Der. Antennes moniliformes; le premier ar- ticle très-long, les deuxième et troisième presque coniques, un peu allongés; les au- tres arrondis. — Palpes assez allongés , les Jabiaux plus courts, le dernier article al- longé, presque cylindrique. — Mandibules grandes, arquées, très-aiguës.— Tête assez grande, presque carrée. — Corselet pres- que carré.— Elytres allongées, paralléles, cylindriques, arrondies à l’extrémité, — Jambes antérieures palmées. OXYGNATHUS ELONGATUS. Des. , Spec., 2, 474 ,1.— Long. 5 lig. Larg. 4 Lig. +. — D'un noir plus brillant en dessus qu’en dessous ; antennes et palpes d’un brun ferrugineux rougeûtre ; élytres avec des sillons profonds et ponctués ; les intervalles relevés, arrondis et lisses; pattes d’un brun noirälre ; jambes intermédiaires avec une assez forte épine près de l’extré- mité.— Indes-Orientales. OXYSTOMUS, Lars. Antennes moniliformes, le premier arti- cle trés-grand. — Palpes labiaux presque aussi longs que les maxillaires externes, re- eourbés ayec Je premier article, saïllant, cylindrique ; le deuxième assez court; le dernier fusiforme, long, pointu. — Farses filiformes.— Tête allongée, assez grande. — Menton trilobé, concave.—Labre court, tridenté. — Mandibules grandes, avancées, aiguës, souples. — Corselet presque carré. — Elytres trés-allongées, parallèles. —Pat< tes courtes, jambes antérieures assez forte- ment palmées; les intermédiaires épineuses ou dentées extérieurement. A. OXYSTOMUS CYLINDRICUS. Dey., Spec., 1, 410, 4.— Long. 9 lig. ?, Larg. 2 lig.— D’un noir assez brillant ; cor- selet avec une ligne longitudinale au mi- lieu, et une autre parallele au bord anté- rieur ; élytres fortement striées, pubescen- tes à l'extrémité; les intervalles assez étroits, relevés; jambes antérieures den- tées.— Brésil. 2. OXYSTOMUS GRANDIS. Perty, l’oy. de Spix et Martius, Ins.. pl. 2,f.7.— Long. 16 lig. Larg. 3lig. :.—Noir, lisse, cylindrique ; mandibules très-avan- cées, arquées et pointues ; jambes antérieu- res ayant cinq dentelures; élytres sillon- nées.— Brésil. CAMPTODONTUS, Des., Lame. Antennes filiformes; le premier article plus gros et aussi long que les deux sui- vans; les autres allongés, presque cylindri- ques. — Palpes allongés; les labiaux plus courts ; le dernier article allongé, un peu ovalaire, presque cylindrique.— Mandibu- les grandes, arquées, très-aiguës. — Tête assez grande, ovale, un peu rétrécie posté- rieurement.— Corselet un peu cordiforme, assez plan. — Elytres un peu déprimées, allongées, presque parallèles. —Jambes an- térieures palmées. £ 1. CAMPTODONTUS GAYENNENSIS. Des., Spec., 2,477, 1. — Perry, l’oy. de Spix et Martius, Ins:, p. 9, pl. 41, f. 8.-: Long. 6 lig. Larg. 4 lig. 1.— Noir, assez brillant ; antennes et palpes d’un rouge fer- rugineux ; élytres assez planes, avec des sil- lons larges dans lesquels on voit une ran- gée de très-gros points enfoncés ; les inter- valles minces et assez relevés; jambes in- termédiaires avec une petite épine à l’ex- trémité,— Cayenne. 2. CAMPTODONTUS CLIVINOIDES. Lap., Ann. de la Soc. Ent.,t. 1, p. 393, n° 42.— Long. 8 lig. Larg. 4 lig. ?.—D'’un noir Juisant; corselet avec une ligne longi- tudivale au milieu, et deux petites impres- sions de chaque côté, l’une en arrière, l’au- DISCHYRIUS. 67 tre près du milieu ; élytres ovales, avec des stries lisses ; pattes antérieures bidentées, — Cayenne. CLIVINA, Larr., Bon., DEys.; Scarites, Fanr.; Carabus, Herpsr. Antennes moniliformes, le premier arti- cle très-long. — Palpes labiaux à dernier article presque cylindrique ; le même des palpes extérieurs ovalaire, pointu. — Tarses filiformes. — Tête assez petite, presque triangulaire. — Mandibules cour- tes. — Labre entier. — Languette glabre. — Paraglosses saillantes et membraneuses. — Corselet ‘carré. — Elytres allongées, parallèles, convexes.— Pattes assez fortes. — Jambes antérieures palmées, tridentées extéricurement; les intermédiaires acci- dentées au côté externe. Petits insectes ailés, propres surtout aux régions septentrionales; les lieux humides et sablonneux, le bord des rivières et des eaux, sont leurs demeures de prédilection, A. CLIVINA ARENARIA, Fasr., 4, 425, 45: — Orxv., 3, 36, pl. 4, fig. 6. — Long. 3 lig. Larg. : lig. — D'un brun noirâtre, plus clair en des- sous ; élytres avec des stries ponctuées et quatre points enfoncés, distincts , sur la troisième strie ; pattes d’un rouge ferrugi- neux. — Paris. Var. Collaris, Herest., 4rch., 5, 4M1, 56, pl. 29, fig. 45. — Tête et corselet d’un brun noirâtre ; élytres plus pâles. — Paris. Var. Discipennis, Méc.— Semblable à la précédente, avec une tache commune sur les élytres , de la couleur du corselet. — Paris. Var. Sanguinea, Leacn. — D’un brun ferrugineux rougeâtre. — Paris. Var. Gibbicollis, Méc. — D’un jaune testacé trés-pâle. — Paris. 2. CLIVINA YPSILON. Des., Spec., t. V, p. 502 — Jcon., A; pe 217, n° 2, t XXIIL , fig. 2 — Long. 2 lig. :, Larg. : lig. — Différe de la CL. Arenaria par son corselet impres- sionné latéralement, et offrant une ligne enfoncée au milieu, qui, par sa réunion avec deux petites lignes transversales au bord antérieur, forme une espèce d’ypsi- laire. — Caucase. 3. CLIVINA LOBATA, Bon., Obs. ent., 2, 49, 2. — Long. 3 lig. Larg. ; lig. — Plus étroite et plus cylindrique que la C. Arenaria ; d’un brun ferruginèux; antennes et pattes un peu plus päles. — Indes-Orientales. 4. CLIVINA PICIPES. Bow., Obs. ent., 2, 49, 3. — Long. 3 lig. :. Larg. 1 lig. — Plus grande que la C. Arenaria ; d’un noir assez luisant; stries des élytres trés-marquées, fortement ponc- tuées sous les quatre points enfoncés, dis- tincts sur la troisième strie; dessous du corps noirätre; antennes et pattes d’un rouge ferrugineux. — Amérique. 5. CLIVINA BIPUSTULATA. Farr., 4, 425, 44. — 4-Maculata, Paz. Bauv., 7, 107, pl. 45, fig. 6. — Long. 3 lig. Larg. À lig. — D’un noir assez luisant, plus elair en dessous ; élytres avec des stries de points enfoncés ; la base, une tache à l’extrémité, les antennes et les pattes, rouges.— Amérique-Boréale. 6. CLIVINA CRENATA. Der., Spec., 1, 418, 8. — Long. 3 lig. +. Larg. 4 lig. — D’an brun noir ; devant de la tête beaucoup plus clair ; an- tennes d’un rouge ferrugineux; élytres d’un vert bronzé, avec des stries fortement ponctuées; cinq ou six points enfoncés sur les troisième et cinquième intervalles, et une petite tache jauee prés de l'extrémité ; pattes ferrugineuses, — Cayenne. 7. CLIVINA MANDIBULARIS. Des. , Spec., t. V, p. 498, n° 96. — Long. 5 lig. Larg. 4 lig. — D’un brun rouge ; devant de la tête un peu rugueux ; corselet avec une liene longitudinale au milieu ; élytres striées ; jambes antérieures 4-dentées, — Sénégal. DISCHYRIUS, Bow., Larr.; Clivina, Des.; Scarites, Fapr. ; Misodera, Escuscx. Les Dischyrius se distinguent des Cli- vina par le dernier article des palpes la- biaux , proportionnellement plus gros que dans celles-ci, et presque en massue sécuri- forme ; par le corselet globuleux , par les dentelures ou petites épines très-peu dis- tinctes qui remplacent les dents du côté externe des jambes antérieures. — Le côté se prolonge en une longue pointe, opposée à un fort éperon du côté interue. 5. 68 MORIO. . Les petits insectes de ce genre ont les mêmes mœurs que les Clivines. 4. DISCHYRIUS ARCTICUS. GyLL. , 2, 168, 4. — Long. 3 lig. Larg. 4 lig. .— D'une couleur bronzée, un peu cuivreuse , lisse, brillante; labre, mandi- bules, palpes, antennes et paties, d’un rouge ferrugineux ; dessous du corps d’un brun noirâtre ; élytrestrés-lisses, avec quel- ques stries ponctuées , peu marquées près de la suture, effacées vers l'extrémité et sur les bords latéraux. — Suède, Fin- lande. Nota. Cet insecte forme le genre Miso- dera d’Eschscholtz.— Nova genera Coleop- terorum Faunc« Europeæ, dans le Bulletin de la Soc. imp. des Naturalistes de Mos- cou, an. 4830. M. Curtis en a formé une coupe sous le nom de Leiochiton. 2. DISCHYRIUS NITIDUS. Des. , Spec. , 4, 42#+, 9. — Long. 2 lig. Earg. à lig. — D’une couleur brouzée assez brillante , d’un brun noirâtre un peu bronze en dessous; élytres avec des stries assez fortement ponctuées, et trois points enfon- cés, peu distincts, près de la troisième strie du côté de la suture ; pattes, anten- nes, mandibules et palpes, d’un brun un peu ferrugineux. — Paris. Rare. 3. DISCHYRIUS CYLINDRICUS. Des., Spec., 4, 423, 41. —Long. 2 lig. Larg. + lig. — Plus étroite et plus cylin- drique que Ja €. Nitida, plus foncée, moins brillante ; corselet moins globuleux ; élytres plus allongées, presque parallèles. — Perpignan. Nota. M. Stephens (Illust. Brit. Ent., 4, p. 42, n° 5) décrit, sous le nom d’A4re- nosus, une espèce très-voisine de la précé- dente , dont elle diffère par son corps plus élargi , le corselet moins globuleux, et les stries des élytres plus profondément ponc- tuées. — Cette espèce se trouve en Angle- terre. L. DISCHYRIUS ÆNEUS. Des., Spec., 1, 423, 12. — Long. 4 lig. 1, Larg. + lig. — Sa taille et sa cou- leur plus foncée, moins brillante, la distin- guent de la C. Nitida. — France. Nota. La C. Tristis de M. Stephens (Illustr., t. 1, p. 43, 8) ne me semble être qu’une variété de cette espèce. 5. DISCHYRIUS THORACICUS. Des. , Spec., t. 1,415, 16. — Long. 4 Dig. +. Larg. ? lig. — Bronzé, assez bril- lant; élytres avec des stries légérement ponctuées , et trois points enfoncés, peu distincts, près de la troisième strie ; pattes et antennes d’un jaune brunâtre. — Paris. 6. DISCHYRIUS SEMISTRIATUS. Des., Spec., 4,427, 19.— Long. 4 lig. :. Larg. ? lig. — D’un bronzé obscur ; élytres avec des stries assez fortement ponctuées depuis la base jusque vers le milieu; toute l'extrémité et les bords extérieurs lisses, — Normandie. 7. DISCHYRIUS RUFIPES. Des, Spec., 1, 428, 20. — Long. 4 lig. 3. Larg, + lig. — D’un brun broné ; élytres avec des stries profondes, forte- ment ponctuées ; leur extrémité lisse ; des- sous du corps d’un brun noirâtre; pattes et antennes d’un rouge ferrugineux. — Au- triche. 8. DISCHYRIUS GIBBUS. Fasr., 4, 426, 47. — Ouxv., 3, 86, 49. pl. 2, fig. 46.—Long. 1 lig. +. Larg. + lig. — D'un noir bronzé, brunâtre en dessous; élytres presque globuleuses, avec des stries ponctuées, presque effacées vers l'extrémité et les bords latéraux. — Paris. DITOMITES. Caractères. Palpes d’égale grosseur par- tout, ou amincis à l'extrémité ; les labiaux à dernier article en forme de cône renversé et allongé, ou presque cylindrique et aminci à la base. — Menton articulé , lais- sant toujours à découvert une grande par- tie de la bouche. — Jambes antérieures ni palmées ni dentées extérieurement. — Labre court, transversal. —Deuxième arti- cle des antennes sensiblement plus court que les suivans. Genres : Morio, Hyperion, Catapiesis, Hemiteles, Homalomorpha, Perigona, Ditomus , Aristus, Carterus, Glyptus, Scapterus, Apotomus, Coscinia, Melænus. Les Ditomites sont, le plus souvent, de moyenne taille, revêtus de couleurs som- bres ; leurs mœurs sont à peu prés celles des Scaritides. — On les trouve à terre, -sous les pierres. MORIO, Larr. Antennes moniliformes.—Palpes labiaux à dernier article presque cylindrique, tron- qué à l’extrémité. — Menton présentant une profonde échancrure au milieu de Ia- CATAPIESIS. 59 quelle il y a une petite dent presque bifide. — Labre échancré profondément. — Tête un peu rétrécie en arrière. — Corselet ré- tréci aussi en arrière. — Elytres assez al- longées, presque parallèles. — Pattes assez fories.— Jambes antérieures terminées par deux épines et fortement échancrées en de- dans, mais non palmées en dehors. 4. MORIO MONILICORNIS. LaTr., Gen. Crust. et Ins., 4, p. 206, n° 42. — Long. 7 lig. !. Larg. 2 lig, 1. — Noir brillant ; élytres profondément striées, des stries de la base un peu ponctuées ; pre- mier article des antennes brun. — Etats- Unis, Antilles, Caïenne. 2. MORIO BRASILIENSIS. Des., Spec., 4, 432, 2.—Long. 7 lig. !. Larg. 2 lig. +. — Noir brillant , plus large que le précédent; élytres avec des stries profondes qui paraissent lisses, et offrant un point enfoncé un peu au-delà du milieu, près de la seconde strie du côté extérieur, et une impression assez forte sur le bord extérieur, près de l’extrémité. — Brésil. 3. MORIO ORIENTALIS. Dey., Spec., 4, 432, 3. — Long. 6 lig. Larg. 1 lig. À. — Noir brillant ; pattes rou- getres; élytres un peu déprimées, presque parallèles, et plus courtes que dans les pré- cédents. — Java. Nota. Un Morio du Sénégal, qui ne diffère peut-être pas essentiellement de cette espèce, est décrit par M. Gory sous le nom de Parallelus (Ann. de la Soc. Ent.). 4. MORIO PYGMÆUS. Des., Spec., t. V, Suppl, p. 512. — Long. 2 lig. à. Larg. à lig. — Brun; élytres allongées, presque parallèles, avec des stries ponctuées ; pattes d’un rouge ferrugi- neux. — Amérique-Septentrionale. HYPERION, Lap.; Scarites, Scares. ; Heteroscelis, Borsn. Antennes courtes, à premier article grand ; le deuxième court ; les deux suivans coniques ; les autres à peu près égaux ; le dernier ovalaire. — Palpes filiformes; le premier article des extérieur$ court; le deuxième long, arqué ; le quatrième plus long que le troisième, allongé, et un peu arrondi à l’extrémité ; palpes internes plus grêles, à deuxième article le plus long. —Mächoires fortement arquées, très-velues intérieurement. — Menton large, transver- sal , très-fortement échancré au milieu, et offrant une très-forte dent bifide., — Labre carré, fortement échancré au milieu , avec les bords latéraux arrondis. — Mandibules grandes, arquées, pointues à l'extrémité, offrant une très-forte dent prés de la base. —Tarses antérieurs un peu courts ; les qua- tre premiers articles triangulaires; tarses des autres paires plus allongés ; le premier article le plus grand.—Crochets assez gré- les et arqués. — Corps filiforme et très-al- lorigé. — Tête grande, plane, presque car- rée, rétrécie derrière les yeux. — Ceux-ci assez petits, globuleux, suivis en arriére d’un gros tubercule. — Corselet assez sem- blabie à celui des Scarites, allongé, allant en se rétrécissant en arrière, t'onqué au bord postérieur. — Élytres très-allongées, parallèles, arrondies à l’extrémité, et trés- légérement sinuées.—Pattes assez courtes. — Cuisses moyennes; les postérieures assez longues, dépassant notablement l’extrémité de l’abdomen. — Jambes terminées par trois épines; les antérieures un peu compri- mées, offrant une très-légère échancrure en dessous ; cette échancrure munie à sa par- tie supérieure d’un aiguillon coudé ; jam- bes intermédiaires droites ; les postérieu- res fortement arquées. Â. HYPERION SCHROTERI. (PI. 5, fig. 4.) Scares., Trans. de La Soc. Linn.—Long. 28 lig. Larg. 6 lig. — Entièrement d’un noir luisant ; éiytres fortement striées ; des- sous des tarses garni de poils un peu bru- nâtres. — Nouvelle-Hollande. CATAPIESIS, BRULLÉ; Axinophorus, Gray; Basoleia, WEstTw. Antennes de onze articles comprimés et presque carrés ; le premier gros, le deuxiè- me court, le troisième plus long que les suivans, le dernier pointu. — Palpes à der- nier article en ovale trés-allongé.—Menton à dent tronquée et plus courte que les côtés.—Labre à peine échancré au milieu. — Tarses antérieurs des mâles à quatre pre- miers articles élargis ; celui de la base presque en carré ; les deuxième ettroisième triangulaires, transversaux; le quatrième cordiforme.—Tête ovale.—Gorselet trans- versal, échancré en avant, un peu rétréci en arrière, rebordé sur les côtés. — Élytres grandes, un peu tronquées à l’extrémité. —Pattes assez fortes. — Jambes antérieu- res garnies d’une rangée de cils courts, 70 DITOMUS. # CATAPIESIS NITIDA. Bruzzé, Hist. nat. des Ins., t. V, p. 45, pl, 2, f. 2. — Axinophorus Brasiliensis ? Gray, Anim. Kingdom. — Long. 8 lig. Larg. 3 lig. — D'un noir luisant ; élytres lisses en avant, ayant en arrière des stries longitudinales; celles placées sur les côtés s'étendant seules jusqu’à la base ; dessous du corps brun; pattes et antennes d’un rouge obscur. — Brésil. Nota. C’est peut-être ici que doit venir de genre Melisodera de M. Westwood (Magas. de Zool., 1835). Il ne lui donne pour caractères que d’avoir les bords des élytres entiers, les jambes antérieures échancrées vers le milieu , le corselet très- rétréci en arriére, les lobes du menton ai- gus. D'après la planche qui accompagne ce mémoire, le menton serait unidenté ; le la- bre un peu échancré. 11 ny rapporte qu’une seule espèce : le M. Picipennis, qui est long de sept lignes et demi , d’un brun obscur, et a les élytres fortement ponctuées.—Il vient de la Nou- velle-Hollande. HEMITELES, Bruzté. Ce genre diffère de celui de Catapiesis par ses antennes, dont les articles sont gré- les, cylindriques, et un peu amincis à la base. — La lèvre supérieure moins longue que large. — La dent du menton simple et obtuse. — Les palpes filiformes. — Leur forme est moins aplatie. — Le corselet est moins long que large, un peu rétréci en ar- rière. — Les élytres sont ovalaires. — Les jambes antérieures offrent quelques petites épines sur les côtés, et les tarses de la même paire, à articles triangulaires et pres- que semblables dans les deux sexes, offrent, dans les mâles, une double série de petites écailles. HEMITELES INTERRUPTUS. BruzLé, Hist. nat. des Ins.,t. V, p. 44. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. — D’an noir un peu soyeux; élytres striées en arrière ; celles de ces stries placées sur les côtés at- teignant seules la base ; pattes brunes, — Madagascar. HOMALOMORPHA, BruLié. Antennes lrès-courtes, à articles presque carrés. — Lèvre supérieure très-courte, avec uxe échancrure profonde et triangnleire. — Mandibules presque droites. — Palpes presque cylindriques. — Menton ayant une dent courte et bifide. — Tarses à deuxième et troisième article élargis , triangulaires, garnis en dessous de petites écaillesen forme de houppe. — Corps très-aplati, en carré long. — Corselet aussi long que large, échancré.en avant. — Pattes moyennes. — Jambes antérieures légèrement crénelées en dehors. HOMALOMOPRPHA CASTANEA. BauLzé, Hist. nat. des Ins.,t. V, p. 46. — Long. 6 lig. Larg. 4 lig. +.— D'un chà- tain clair et luisant, un peu plus foncé sur la tête et le corselet ; élytres avec des stries qui n’atteignent pas tout-à-fait la base. — Caïenne. PERIGONA, Lar. Antennes courtes, allant en grossissant vers l'extrémité ; le premier article grand ; les deux suivans triangulaires; tous les au- tres grands ; le dernier un peu ovalaire. — Palpes longs, à dernier article pointu, en- clavé à sa base dans le pénultième. —Men- ton avec une dent assez saillante et pointue. — Lèvre transversale tronquée en avant, très-légérement échancrée. — Tarses anté- rieurs à trois premiers articles fortement élargis; le quatrième moins sensiblement. — Corps plan. — Tête assez grande. — Mandibules fortes et aiguës.— Yeux globu- leux. — Corselet élargi en avant, à angles antérieurs avancés, à côtés arrondis, rétréci en arrière, tronqué au bord postérieur, — Écusson triangulaire, assez grand, tronqué un peu obliquement à l'extrémité. —Pattes fortes.—J ambes antérieures arquéeset for- tement échancrées au côté interne. —Cuis- ses offrant une excavation qui occupe plus de la moitié de leur longueur, PERIGONA PALLIDA. Lar., Etud. entom: ;p. 452. — Long. A lig. !. Larg. ; lig. — D’un jaune rougeä- tre ; tête et corselet un peu plus obscurs ; ce dernier rebordé latéralement, sillonné au milieu, et offrant une impression allon- gée de chaque côté. —Sénégal. DITOMUS, Box., Lam. Carabus, Calosoma, Scaurus, FaBk. ; Scarites, Ouxv., Rossr. Antennes filiformes, à articles allongés , presque cylindriques. — Palpes filiformes, terminés par un article ovale; les labiaux ARISTUS. 71 plus courts que les maxillaires extérieurs. — Tarses filiformes. — Tête assez petite ; celle de plusieurs X portant une corne dans son milieu, et une autre sur chaque mandibule. — Labre assez avancé, très- échancré. — Yeux très-saillans. — Corse- let plus ou moins cordiforme. — Ecusson très-petit, — Elytres déprimées. — Pattes moyennes.—Jambes antérieures assez for- tement échancrées au côté interne.—Gorps assez allongé. Les Ditomus sont de moyenne taille, pourvus d'ailes. Ils ne sont point revêtus de couleurs brillantes, et recherchent les endroits chauds et sablonneux , y creusent des trous assez profonds, et s’y tiennent ca- chés. Leurs larves ont beaucoup de ressem- blance avec celles des Cicindèles, et vivent de la même manière. 4. DITOMUS CALYDONIUS. Fazr., 4, 488, 97. — Rossr, Faun. Etrusca, 1,228, 574, pl. 8,fig. 8,9.—Long. 7 lig. Larg. 2 lig. 1. — Légérement pubes- cent, très-ponctué, d’un noir obscur, plus clair en dessous; corselet avec une ligne longitudinale peu marquee; sa base et ses angles postérieurs coupés carrément; ély- tres avec des stries assez fortement ponc- tuées; pattes d’un brun roussàtre ; tête du avec une corne avancée, échancrée ; mandibules cornues; tête de la © avec une trés- pelite corne aiguë. — Midi de la France. 2. DITOMUS CORNUTUS. Des. , Spec. , 4, 440, 2.— Long. 6 lig. Larg. 2 lig.— 11 diffère du Ditomus Caly- donius par sa taille , la corne de la tête plus avancée, moins relevée dans le 4, avec son extrémité un peu dilatée, pointue et dentée latéralement ; le corselet moins large, et ses angles postérieurs plus arron- dis ; les stries des élytres plus marquées et plus ponctuées ; antennes et pattes plus couges, — Espagne. 3. DITOMUS DAMA. SCHOENN., Syn. Ins., 1, 192, 138. — Rossr, Faun. Etrusca, M., 4, 92, 206, pl. ?, fig. H,h. — Long. 4 lig. Larg. 1 lig.?. — Pubescent, d’un brun noir, plus clair en devant; élytres avec des stries ponc- tuées; les intervalles avec des points très- serrés ; pattes, palpes et antennes d’un rouge ferrugineux ; tête du & offrant de chaque côté, au-dessus des yeux, une pe- tite élévation, et à la base de chaque man- dibule une assez longue corne pointue et recourbée, concave intérieurement, avec une dent extérieure; tête de Ja Ç mut- que ; la base des mandibules un peu rele- vée.— Italie, Rare. 4. DITOMUS FULVIPES. Des. , Spec., 4, 4h44, 6. — Long. 4 lig. Larg. 4 lig. +, —D’un brun noir, très- ponctué ; élytres avec &es stries ponctuées ; les intervalles Je sont trés-fortem'ent; an- tennes et pattes rouges, — Paris. On le trouve ordinairement sur la tige des Gra- minées. 5, DITOMUS SIAGONOÏIDES. BruLLé, Expéd. de Morée, Ins., p. 4118, n° 416.— Long. 8 lig. +. Larg. 4 lig. +.— Très-déprimé , noir, profondément ponc- tué ; élytres avec des stries ponctuées ; pal- pes et pattes ferrugineux; antennes plus obscures; mandibules des mâles armées d’une corne recourhée, celles des femelles n'ayant qu’une petite dent.— Morée. ARISTUS, Zréc. ; Ditomus, Larr.; deuxième division, Des. Les Aristus différent des Ditomus par la tête lrès-grosse, mutique dans les deux sexes , aussi bien que les mandibules. — Le labre peu avancé, trés-peu échancré. — Les yeux peu saillans. — Le corselet court, presque en croissant, très-échancré antérieurement ; ses angles antérieurs poin- tus. — Corps assez court. — Mêmes mœurs que les Ditomus. A. ARISTUS LONGICORNIS. Fagr.,t. 1, p. 214, n° 40. — Dito- mus Robustus, Des., Spec., 5, part. 2, p. 522, n° 47. — Jcon., pl. 27, f. 4. — Bruzzé, Expéd. de Morée, Ins., pl. 34, f. 3. — Long. 7 lig. Larg. 2 lig. +. — D’un noir un peu brunâtre , très-fortement ponc- tué; tête trés-grosse; corselet en cœur très-élargi ; élytres ovalaires, avec les stries ponctuées, dont les intervalles sont cou- verts de points; antennes et pattes d’un brun rouge, Var. Pattes ferrugineuses, un peu obscu- res. — Assez commun en Morée , au mois d’août. s Nota. L'examen de la collection de M. de la Ballardière m’a convaincu que cet insecte est bien le Calosoma Longi- cornis de Fabricius, car un individu de cette espèce y porte encore ce nom, et l'étiquette est de l'écriture de ce célèbre cntomologiste lui même. 72 GLYPTUS. . 2. ARISTUS CYANEUS. Ouiv., Coléopt., 3, 86, p. 41, n° 40, pl. 2, fig. 47. — Des., Spec., 5, part. 2, p. 523, n° 48. — Jcon., pl. 27, fig. 2. — Long. 9 lig. Larg. 3 lig. +. — D’un bleu violet, très-fortement ponctué ; corselet un peu arrondi ; antennes, jambes et tarses d’nn noir un peu brunätre.—Se trouve, au prin- temps, en Morée et dans l’Asie-Mineure. 3. ARISTUS CÆRULEUS. BruLLé, Expéd. de Morée, Ins. , p.116, n° 409.— Long. 8 lig. Larg. 3 lig. — Res- semble beaucoup au D. Cyaneus, Oliv., mais s’en éloigne par : 1° dans le Cyaneus, le corselet est plus carré, plus large que long ; dans l’autre, c’est le contraire; 2° chez le premier, les élytres sont à peine striées, tandis que dans le C«æruleus elles sont marquées de stries profondes; 3° les élytres sont plus étroites, ovalaires, tandis qu’elles sont larges el presque carrées dans l'espèce d'Olivier. En général, l’insecte est beaucoup plus eylindrique. —Morée. 4. ARISTUS CAPITO. Eee. , Des., Spec., 4. 444. '7.—Leong. 6 lig. Larg. 2 lig. :. — Noir, plus foncé en dessous, très-ponctué, pubescent ; ély- tres larges, avec des stries finement ponc- tuées ; les intervalles couverts de points en- foncés, très-serrés; tarses et épines des jambes d’un brun obscur. — Espagne , Midi de la France. 5. ARISTUS OBSCURUS. STEv., Des. , Spec. , 1. 445, 8.— Long. 5 lig. +. Larg. 2 lig.— Noir, très-ponctué ; élytres un peu bleuâtres, avec des stries ponctuées; les intervalles couverts de points assez serrés ; antennes et Larses d’un brun rougeàtre. — Crimée. 6. ARISTUS SULCATUS. FaBr. , 4, 422, 5.— Bucephalus, Ouiv., 3, 36, 44, pl. 1, fig. 3-5. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. — D'un noir assez brillant, un peu brunâtre en dessous; palpes, antennes, tarses et épines des jambes, d’un brun roys- sätre très-ponctué ; corselet avec une ligne . longitudinale peu marquée au milieu et une impression transversale; les angles postérieurs trés-aigus ; élytres avec des stries ponctuées ; les intervalles le sont peu et quelquefois même ils sont lisses, — Midi de la France. 7. ARISTUS NITIDELES. Srev., Des., Spec. , 1, 447, 41.-Long. k lig. 5. Larg. 1 lig. :. — Noir, obscur en dessous, très-ponctué ; élytres allongées, avec des stries ponctuées , les intervalles ponctués ; antennes, tarses et épines des jambes. brunâtres. — Russie-Méridionale. 8. ARISTUS SPHÆROCEPHALUS. Oziv., 3, 36, 15, pl. 1, fig. 4.—Long. 3 lig. :. Larg. 4 lig. ;. — D'un noir bru- nâtre en dessous, un peu plus brillant en dessus; palpes, antennes d’un rouge ferru- gineux obscur ; pattes d’un brun roussâtre ; élytres avec des stries ponctuées; les inter- valles ont des points enfoncés peu serrés. — Espagne , Midi de la France, Sicile. CARTERUS, Icon. Antennes filiformes, à articles allongés et presque cylindriques. —Menton concave et trilobé. — Palpes labiaux peu allongés, le dernier article presque cylindrique. — Tarses antérieurs des mâles à quatre pre- miers articles dilatés,— Tête assez grande, surtout dans les mäles. — Corselet cordi- forme.— Elytres peu convexes. — Jambes antérieures non palnées. CARTERUS INTERRUPTUS. Icon. , 4, p. 233, n° 1, t. XXVI, f. 4. — Des., Spec., 5, p. 516, n° 4. — Long. 6 lig. :. Larg. 2 lig. — D'un noir un peu brunâtre , trés-finement ponctué ; corselet large, en cœur ; élytres avec des stries ponc- tuées , dont les intervalles sont un peu re- levés et entièrement couverts de points ; antennes et pattes d’un brun rougeätre, — Portugal. GLYPTUS, BruLé. Ainsi que les Carterus, ces insectes ont les quatre premiers articles des tarses anté- rieurs des mâles élargis ; leur surface infé- rieure est garnie de deux rangées de papil- les nombreuses. — Les antennes sont très- courtes, moniliformes, élargies au milieu. — Labre court, faiblement échancré. — Mandibules très-arquées, saillantes, peu épaisses , sans dents el assez aiguës. — Menton avec une dent courte et divisée en deux par une petite suture. — Palpes maxillaires à dernier article court et ovale ; le même des labiaux plus long et cylindroï de. — Corps large et aplati. — Corselet en carré, plus large que long, à angles arron- dis. — Jambes élargies à l'extrémité ; les an- térieures aplaties en dehors et ciliées sur COSCINIA. les côtés. — Les cuisses antérieuresrenflées, mais bien moins que les postérieures, qui sont très-grosses, avec les trochanters très- développés. GLYPTUS SCULPTILIS. Bruzé, Hist. nat. des Ins. ,t. V, p. 84, pl. 4, fig. 4. — Long. 9 lig. Larg. 3 lig. £. — D'un noir terne; élytres avec de fortes stries, dont les intervalles sont ciselés en travers; le troisième offre deux points en- foncés.— Indes-Orientales? DAPTUS, Fiscner. Antennes moniliformes. — Palpes à der- nier article cylindrique tronqué à l’extré- mité. — Tarses antérieurs très-peu dilatés - dans leurs quatre premiers articles. —Men- ton n’offrant pas de dent dans son échan- crure.— Tête un peu triangulaire.— Man- dibules assez arqüées. — Corselet un peu en cœur ou carré. — Elytres presque parallé- les, recouvrant les ailes. A. DAPTUS VITTATUS. Fiscu., Ent. de la Russie, p. 38, n° 2, pl. 45, fig. 47. — Long. 8 lig. à. Larg. 4 lig. 2. — Jaunâtre , avec une tache brune et oblongue sur chaque élytre ; cor- selet en cœur.— Dalmatie, Russie. 2. DAPTUS INCRASSATUS. Des., Spec., 4, 21, 2.— Long. 7 lig. Larg. 3 lig.— Plus convexe que le précé- dent, d’un jaune testacé; quelquefois les élytres ont une tache noirûtre ; elles offrent neuf stries; corselet carré ; les pattes plus courtes que dans le Vittatus. — Amérique- Septentrionale. APOTOMUS, Horr. Scarites, Rossr, OLrv. Antennes filiformes, à articles allongés, presque cylindriques. — Palpes labiaux al- longés, à dernier article falciforme; les maxillaires antérieurs sont longs ; les exté- rieurs longs, à dernier article ovoido-cylin- drique. — Tarses allongés , filiformes. — Tête petite.— Yeux saillans.— Labre légè- rement échancré, peu avancé. — Mandibu- les courtes. --Corselet globuleux. — Ely- tres allongées, convexes.— Pattes moyen- nes. — Guisses un peu renflées. — Jambes antérieures échancrées au côté interne. — Les Apotomus sont de petits insectes; on Les trouve sous les pierres. 75 A. APOTOMUS RUFUS, Oziv., 3, 36, 48, pl. 2, fig. 43.— Long. 2 lig. Larg. 3. — D'un rouge ferrugineux , couvert de poils assez longs, de couleur plus claire ; antennes un peu plus obscures ; corselet avec une ligne enfoncée au milieu ; élytres avec des stries fortement ponctuées. — Midi de la France. 2. APOTOMUS TESTACEUS. Des., Spec., 4, 451,2. — Long. 2 lig. Larg. + lig.—Diffère de P 4. Rufus par sa for- me plus étroite et sa couleur plus claire ; il est moins velu, et un duvet trés-court rem- place les poils des élytres; celles-ci sont moins fortement striées, et les points des stries moins profonds. — Russie-Méridio- nale. COSCINIA, Der. Antennes assez fortes, à articles obconi- ques; le premier presque cylindrique, un peu plus gros et plus long que les autres.— Menton assez large, très-court, largement échancré et sans dent au milieu de son échancrure.— Palpes maxillaires à dernier arlicle presque cylindrique et tronqué à l’ex- trémité. — Lèvre presque carrée, échancrée en avant.—Tarsesantérieurs à articles pres- que cylindriques.— Tête grande, ovalaire. — Mandibules peu avancées, non dentées en dedans. — Corselet cordiforme.— Jam- bes antérieures non palmées. A. COSCINIA SCHUPPELII. Des., Spec., t. I, p.365. — Long. 1 lig. À. Larg. ; lig. — Un peu pubescent , forte- ment ponctué, brun ; moitié postérieure des élytres noire , leur base ferrugineuse. — Egypte. 2. COSCINIA FASCIATA. Des., Spec.,t. V, p. 479.— Long. 2 lig. Larg. : lig.— Tête et corselet bruns, très- ponctués; élytres un peu jaunâtres, avec une large bande transversale d’un brun noirâtre vers les deux tiers de leur lon- gueur ; pattes un peu obscures. — Séné- gal, 3. COSCINIA BASALIS. Des., Spec., t. V, p. 480. — Long. 2 lig. à. Larg. i.— D'un brun noir, pubes- cent; tête et corselet trés-ponctués; ély- tres avec des points enfoncés disposés en li- gnes, et près de la base une bande transver- sale un peu oblique et d’un rouge ferrugi- neux,— Sénégal. 74 ACINOPUS. MELCENUS , Des. Antennes longues, à articles cylindriques. — Palpes terminés par un article renflé et tronqué à l’extrémité. — Menton laissant à découvert une grande partie de la bouche, assez court et trilobé.— Tarses longs, gré- les, à articles filiformes. — Tête ovale. — Corselet cordiforme.— Elytres ovalaires, allongées.— Pattes moyennes. MELOENUS ELEGANS. Des., Sypec.,t. V, p.482.—Long.3lig.+. Larg. 4 lig. — D'un noir velouté, mat, fortement ponctué ; élytres avec des stries ponctuées ; antennes, à partir du quatrième article, grises et velues; parties de la bou- che un peu jaunâtres. — Sénégal. TROISIÈME COHORTE.— QUADRIMANES, ‘ Larr. ; Harpaliens , Des. Caractères. Les quatre premiers arti- cles des tarses antérieurs et intermédiaires dilatés dans les 4 ; le dessous de ces arti- cles, à un très-petit nombre d’exceptions près, est garni de deux rangées de papilles ou d’écailles, avec un vide linéaire inter- médiaire. — Corps presque toujours ailé. —-Corselet transversal ou tout au moins iso- métrique. — Mandibules point remarqua- blement fortes. — Palpes extérieurs termi- nés par un article allongé, ovalaire ou fusi- forme.— Languette notablement saillante, obtuse ou tronquée, avec deux paraglosses distincts en forme d’oreillette. — Pattes robustes. — Jambes épineuses. — Crochets des tarses, simples. Les Quadrimanes comprennent le genre Harpalus, tel que Bonelli avait restreint dans sa Distribution générale des Carabi- ques ; ils forment une division nombreuse, et l’une des plus difficiles à étudier sous les rapports génériques ou spécifiques. Ces in- sectes n’alteignent que très-rarement une grande taille; ils aiment les lieux #ablon- peux et exposés au soleil. Plusieurs espè- ces sont très-communes et revêtent des couleurs brillantes et métalliques ; les chan- gemens nombreux qui modifient ces cou- leurs dans les mêmes espèces, viennent en- core ajouter aux difficultés que présente l’é- tude de ces insectes. Les coupes que nous avons proposées, d’après le dernier ouvrage de M. Latreille, en y ajoutant seulement celle des Cyclosomites, sont bien loin d’é- . tre complétement satisfaisantes, et parais- sent même éloigner des insectes qui sem- tleraient devoir être fort rapprochésles uns des autres. ACINOPITES. Caractères. Echancrure du menton uni- dentée. — Labre échancré en avant. — Corps convexe.— Tête très-grosse. — Par- tie antérieure du corps au moins aussi large que les élytres. Genres: Cratacanthus, Acinopus, Geo- dromus. Insectes de moyenne taille, à couleurs sombres et non métalliques. CRATACANTHUS, Der. ; Daptus, LATR. - Antennes filiformes. — Palpes à dernier article très-peu ovalaire et tronqué à son extrémité. — Tarses des mäles à quatre arti- cles antérieurs triangulaires et dilatés. — Menton ayant une dent aiguë au milieu de son échancrure.— Lévre supérieure échan- crée. — Tête forte, non rétrécie en arrière. — Corselet presque carré. — Elytres assez courtes. — Pattes assez fortes, les antérieu- res échancrées,. CRATACANTHUS PENSYLVANICUS. Des. , Spec., t. IV, p. 41, 4.— Long. 4 lig. 3. Larg. 2 lig.— Brun noirâtre; corse- let sinué en arrière; élytres avec neufstries fortes et lisses, et une rangée de points en- foncés aux bords extérieurs; antennes, palpes et pieds d’un rouge ferrugineux. — Amérique-Boréale. ACINOPUS, Larr., Des. ; Scarites, OLxy. Antennes filiformes.— Palpes à dernier article presque cylindrique, allongé, tron- qué à l’extrémité.— Tarses antérieurs des mâles dilatés dans leurs quatre premiers ar- ticles, et triangulaires. — Menton présen- tant une dent obtuse au milieu de son échancrure. — Léèvre supérieure échan- crée.— Tête presque carrée, renflée en ar- rière. — Corselet presque carré.— Elytres assez allongées, convexes. — Pattes assez fortes; les antérieures échancrées. A. ACINOPUS MEGACEPHALUS. Iuic., Magaz. À, p. 353, n° 95.— Pici- pes, Ouv., 3, 36,43, pl 4, fig. 7.—Long. SOMOPLATUS. 75 6dig. Larg. 2 lig. :.— Noir ; élytres striées, avec un point enfoncé, très-peu marqué sur chacune, en arrière; antennes, palpes et tarses rougeâtres. — Midi de la France. Rare aux environs de Paris. 2, ACINOPUS AMBIGUUS. Des., Spec., t. IV, p. 35.—Long. 6lig. !, Larg. 2 lig. ?. — Ressemble beaucoup au précédent, mais ses élytres sont un peu plus courtes, et n’offrent pas le point en- foncé de l’autre espèce.— Sicile. 3. ACINOPEUS BUCEPHALUS. Des. Spec.,t. IV, 36. — Long. 7 lig. Larg. 2 lig. :. — Ressemble au Megace- pPhalus: mais il en diffère par son cor- selet, plus étroit en arrière qu’en avant; les stries des élytres finement ponctuées et n’offrant pas de points enfoncés ; la tête du mâle est fort grande, et son corselet offre en dessous un sternum avancé et formant un tubercule obtus.— Midi de la France. L. ACINOPUS QUADRICOLLIS. BRuLLÉ, Expéd. de Morée, Ins., p. 119, n° 416. — Ressemble beaucoup au Mega- cephalus, mais s’en éloigne : 4° par le cha- peron, qui, comme dans le Minutus, est simplement échancré, au lieu de former un angle rentrant; 2° par le corselet plus carré; 3° par les élytres plus larges — Mo- rée. 5. ACINOPUS MINUTUS. BRuLLÉ, Expéd. de Morée, Ins., p. 118, n° 4147, pl. 33, f. 11. — Ressemble au Megacephalus , mais s’en éloigne par sa taille beaucoup plus petite; son corselet offrant un trés-fort sillon longitudinal au milieu ; son corps beaucoup plus allongé ; le corselet et les élytres plus convexes; épines des jambes postérieures beaucoup plus longues et plus grêles. — Morée. GEODROMUS, Des. . Antennes courtes, filiformes.—Palpes à dernier article allongé, légèrement ova- laire, presque cylindrique et tronqué. — Les premiers articles des quatre tarses an- térieurs fortement dilatés, assez courts, as- sez serrés, et cordiformes dans les 4. — Tête presque triangulaire, un peu rétrécie en arrière. — Mandibules assez avancées, arquées et aiguës. — Corselet transversal, presque carré. — Élytres peu allongées, légèrement ovales, presque parallèles, — Pattes courtes, assez fortes, GEODROMUS DUMOLINII. Des., Spec., 4, 165, 4.— Long. 5 lig. Larg. 2 lig. +. — D’un brun foncé presque noir, roussâtre en dessous; corselet avec une ligne longitudinale au milieu, et deux impressions transversales en arrière, peu marquées; élytres avec des stries lisses; les intervalles presque plans ; antennes, palpes et pattes d’un jaune testacé. — Sénégal. HARPALITES. Caractères. Échancrure du menton uni- dentée. — Labre entier, ou simplement un peu concave. — Corps plus ou moins ova- laire ou ovoïde, un peu rétréci au devant, Genres : Cratocerus, Sômoplatus , Pa- ramecus, Axinotoma, Harpalus, Ophonus, Geobænus, Gynandromorphus, Acupalpus, Tetragonoderus. Les Harpalites forment un groupe très- nombreux. Beaucoup d’espèces offrent des couleurs brillantes et métalliques ; les @ ont toujours moins d’éclat que les {, et sont souvent mates, tandis que ceux-ci sont lisses et luisans, CRATOCERUS, Des. Antennes moniliformes. —Palpes maxil- laires à dernier article ovalaire. — Tarses antérieurs à guatre premiers articles dila- tés. — Menion ayant une dent simple au milieu de son échancrure. — Têle un peu triangulaire. — Mandibules assez fortes, arquées, — Yeux assez saillans. — Corse- let presque carré, avec les côlés arrondis. — Elyires ovales. CRATOCERUS MONILICORNIS. Des., Spec., t. IV, p. 14, 4. — Long. 4 lig. L. Larg. 2 lig. — Noir; antennes, pattes et palpes, d’un rouge ferrugineux; bord inférieur des élytres de même cou- leur ; dessous du corps d’un brun noirûtre ; corselet avec une strie en arrière, de cha- que côté. — Brésil. SOMOPLATUS, Des. Antennes moniliformes. — Palpes à der- nier article cylindrique tronqué à l’extré- mité. — Tarses antérieurs à quatre pre- miers articles très-peu dilatés. — Menton ayant une dent simple dans le milieu de son échancrure. — Tête un peu triangu- laire. — Mandibules assez arquées.— Cor- selet large ct court, — Elytres aplaties, de 76 HARPALUS. » forme un peu carrée. — Pattes peu allon- gées, SOMOPLATUS SUBSTRIATUS. Des., Spec., 4, 46, 1.—Long. 3 lig. :. Larg. 4 lig. !. —- Jaune ferrugineux; ély- tres un peu pubescentes, couvertes de pe- tits points enfoncés, et offrant chacune neuf stries très-peu marquées. — Sénégal. PARAMECUS, Der. ; Acinopus, Escuscu. Antennes courtes, filiformes. — Palpes à dernier article très-légérement ovalaire, presque cylindrique et tronqué.—Les qua- tre premiers articles des quatre tarses an- térieurs légèrement dilatés dans les mâles, cordiformes. — Tête assez grosse, presque carrée.—Mandibules assez fortes. — Labre transversal. — Corselet presque carré, ré- tréci postérieurement. — Ecusson court, wr'iangulaire. — Elytres presque paralléles, assez allongées. — Pattes courtes. A. PARAMECUS CYLINDRICUS. Des., Spec., 4, 44, 4. — Long. 5 lig. L. Larg. 4 lig. À. — D’un noir obscur; légé- rement cylindrique ; corselet avec une ligne longitudinale assez marquée, et une im- pression arquée , transversale en avant, et une autre en arrière peu marquée, avec une petiteimpression longitudinale, courte, de chaque côté de la base; éiytres d’un noir verdàätre un peu bronzé, avec des stries lisses plus marquées à la base ; des- sous du corps d’un brun noirâtre ; palpes, antennes et pattes d’un brun roussätre. — Buénos-A yres. 2. PARAMECUS LÆVIGATUS. Des., Spec., 4,45, 2. — Long. 4 lig. Larg. 4 lig. . — D'un brun noirâtre; corselet couvert de petites rides trans- versales ondulées ; élytres d’un noir verdà- tre peu bronzé, avec des stries lisses; leur bord extérieur et le dessous du corps d’un brun roussâtre ; pattes d’un rouge ferrugi- neux, — Chili. AXINOTOMA, Des. Antennes filiformes. — Palpes à dernier article un peu sécuriforme. — Tarses anté- rieurs des mâles un peu dilatés dans ses qua- tre premiers articles. — Menton offrant upe dent simple au milieu de son échan- crure, — Tête un peu arrondie. — Corse. let presque carré. — Élytres ovales, assez allongées, recouvrant des ailes. — Pattes assez courtes; les antérieures échancrées. AXINOTOMA FALLAX. Des., Spec., t. IV, 30. — Long. & Big. :. Larg. 1 lig. {. — Noir de poix ; palpes et pattes d’un jaune testacé ; lévre supérieure et antennes d’un brun roussä- tre; élytres ayant chacune neuf stries et un point enfoncé en arrière. — Sénégal. HARPALUS, Larr., Bon., Des. ; Carabus, Fagr., Ouiv.; Hypolithus, Des. Antennes filiformes. — Palpes assez saillans, à dernier article légérement ova- laire , presque cylindrique et tronqué. — Les quatre premiers articles des quatre tar- ses antérieurs fortement dilatés dans les 7. — Tête plus où moins arrondie, rétrécie en arrière.—Mandibules peu avancées. — Menton concave.—Corselet plus ou moins carré. — Élytres plus ou moins allongées, presque paralléles.—Paltes assez fortes. — Jambes antérieures assez fortement échan- crées. Les Harpalus sont, à ce qu’il paraît, ré- pandus partout ; mais ils abondent surtout dans les régions tempérées et boréales de l'hémisphère septentrional; ils aiment les endroits arides, sablonneux, et se tiennent ordinairement sous les pierres. Ils sont , en général, d’assez pelite taille , les G* tou- jours un peu plus brillans que les ®. PREMIÈRE DIVISION. (Harpalus, Des.) Les quatre tarses antérieurs moins longs que larges, fortement triangulaires ; élytres plus ou moins convexes. 4. HARPALUS HOSPES. Sruru, 4, 88, 51, pl. 92, fig. c, G. — Long. 5 lig. . Larg. 2 lig. — Ovale- oblong , légèrement pubescent , d’un vert bronzé obscur en dessus, presque noir en dessous; corselet avec deux petites impressions ponctuées à sa partie pos- térieure ; les angles postérieurs arrondis; élytres avec des stries plus finement ponc- tuées dans la © que dans le {, profondé- ment sinuées, et légèrement dentées à l'extrémité ; labre, palpes, premier article des antennes et tarses d’un brun roussâtre, — Hongrie. HARPALUS, 77 . 2. HARPALUS SULCATULUS. Des., Spec., 4, 246, 46.— Long. 5 lig. À. Larg. 2 lig. :. — Ovale; d’un noir bleuà- tre obscur, quelquefois d’un vert bronzé en dessus, très-finement ponctué; corselet avec deux petites impressions en arriére, rétréci en avant ; les angles postérieurs ob- lus ; élytres avec des stries profondes, si- nuées obliquement à l’extrémité ; les inter- valles offrant alternativement de petits points peu marqués, disposés en ligne ; ex- trémité des palpes, premier article des an- tennes et tarses d’un brun roussätre. — Brésil. 3. HARPALUS RUFICORNIS. (PI. 5, fig. 2.). PaeR 2-180., 593: Ov... 3, 35, 67, pl. 8, fig. 91. — Long. 6lig.:. Larg.2lig.1, — Ovale-oblong, légèrement pubescent, d’un brun obscur ; corselet finement ponc- tué en arriére, avec deux petites fossettes peu marquées ; ses angles postérieurs droits; élytres très-finement ponctuées, striées ; palpes, antennes et pattes d’un rouge ferrugineux. — Paris, Fanger, toute l’Europe. 4. HARPALUS GRISEUS. Panz., Faun. Germ., 38, 1. — Long. 4 lig. +. Larg. 4 lig. L.— Plus petit que le Ruficornis ; corselet plus lisse, moins ponc- tué postérieurement ; antennes et pattes d’un rouge ferrugineux plus päle, un peu jaunâtre.— Paris, toute l’Europe. 5. HARPALUS NIGRIPENNIS. Des., Spec., 4, 260, 56.— Long. 4 lig. !. Larg. 4 lig. &. — Oblong; tête et corse- let d’un rouge ferrugineux , le dernier ré- tréci postérieurement, ponctué latérale- ment, et impressionné; ses angles posté- rieurs droits; élytres d’un noir assez bril- lant, striées, légérement sinuées à l’extré- mité; palpes, antennes et pattes d’un jaune testacé ; dessous du corps et bord inférieur des élytres d’un brun rougeâtre.— Améri- que-Boréale. 6. HARPALUS EMARGINATUS. Des., Spec., 4, 263, 58.— Long. 5 lig. Larg. 4 lig. .— Oblong, noir, assez bril- lant en dessus; corselet rétréci en arrière, avec deux petites fossetles latérales; les an- gles postérieurs obtus; élytres avec des stries ponctuées, et profondément sinuées à l’extrémité ; le troisième intervalle des stries avec un point enfoncé ; labre, anten- nes, palpes , pattes et dernier segment de l'abdomen d’un rouge ferrugineux, plus ou moins brunâtre.— 1le-Bourbon. 7. HARPALUS DISPAR, Drs., Spec., 4, 267, 61.— Long. 4 lig. . Larg. 4 Jlig. {.— Oblong ; d’un vert bronzé assez clair, quelquefois très-obscur, ou d’un brun noirâtre, toujours plus brillant dans les 4°; corselet ponctué en arriére, avec deux petites impressions latérales; ses angles postérieurs arrondis; élytres avec des stries et les côtés finement ponctués ; le troisième intervalle ayant un point en- foncé ; antennes, palpes et pattes d’un rouge ferrugineux, ou d’un brun noirâtre. — Midi de la France. 8. HARPALUS ÆNEUS. Fagn., 1,197, 146.— Long. 4 lig. Larg. 4 Big. à.— Oblong ; d’un vert bronzé plus ou moins brillant ou obscur, quelquefois d’un brun noirâtre, mais quelquefois un peu verdâtre en dessous; corselet avec deux impressions latérales ponctuées ; les angles postérieurs presque droits ; élytres avec des stries lisses, fines et assez marquées; les cô- tés très-finement ponctués ; elles sont pro- fondément sinuées et légèrement dentées à l'extrémité ; le troisième intervalle pré- sente un point enfoncé ; base des mandibu- les, palpes, antennes et pattes d’un rouge ferrugineux , quelquefois un peu obscur. — Paris, toute l’Europe. 9. HARPALUS CONFUSUS. Des., Spec., 4, 271, 64.— Long. 4 lig. !. Larg. 4 lig. :. — Diffère de lH. Æneus, par ses antennes d’un brun obs- cur , avec l’extrémité de chaque article un peu roussâtre ; le premier d’un rouge fer- rugineux ; cuisses d’un noir un peu brunä- tre.— France. Nota. 11 varie beaucoup pour les cou- leurs. 40. HARPALUS DISTINGUENDUS. (PI. 5, fig. 3.) STurM, 4, 39, 20, pl. 83, fig. a, A.— Long. 4 lig. :. Larg. 4 lig. .— Différe de l’Harpalus Æneus, par ses antennes d’un brun obscur, avec le premier article d’un rouge ferrugineux; les angles postérieurs du corselet droits; les bords latéraux des élytres tout-à-fait lisses ; les cuisses noires ; les jambes d’un brun roussâtre, quelquefois d’un rouge ferrugineux, avec l’extrémité noirâtre ; Larses d’un brun noirâtre, — Pa- ris. 41. HARPALUS PATRUELIS. Des., Spec., 4, 275, 69.— Long. 4 lig. +, Larg. 4 lig. :. — Différe de l'H. Dis- tinguendus, par les angles postérieurs du 78 HARPALUS. ® corselet, un peu arrondis ; cuisses d’un brun noirâtre ; jambes et tarses d’un brun rous- sàtre.— Midi de la France. 12. HARPALUS MINUTUS. Des., Spec., 4, 277, 72.— Long. 2 lig. À. Larg. 4 lig.— Difére de l’H. Distinguen- dus par sa taille; le corselet couvert de petites rides transversales ondulées ; ses an- gles postérieurs arrondis ; pattes d’un brun noirâtre.— Espagne. 43. HARPALUS LATERALIS. Des., Spec., 4, 278, 731.— Long. 4 lig. Larg. 4 lig. i.— Diffère de l’H. Distin- guendus par une large bordure et l’extré- mité des élytres d’un jaune testacé pâle; palpes . antennes et paties de même cou- leur. — Espagne. 44. HARPELUS CUPREUS. Des., Spec., 4, 281, 75. — Long. 5lig. +. Larg. 2 lig. :. — Diffère de l'A. Distin- guendus par le corselet plus carré, plus large en arrière, avec sa base couverte de petits points enfoncés; pattes d’un brun poirâtre ou d’un rouge ferrugineux, — France. A5. HARPALUS PULCHER. Des. , Spec,, 4, 282, 76. — Long. 7 lig. 1. Larg. 2 lg. & — Ovale- oblong ; tête et corselet d’un vert bronzé ; le dernier avec une impression latérale de chaque côté, en arrière; les angles posté- rieurs obtus; élytres cuivreuses, striées profondément, sinuées à l’extrémité; le troisième intervalle avec quatre points en- foncés ; dessous du corps plus obscur ; jam- bes, tarses et antennes d’un brun noirâtre ; cuisses d’un noir bronzé.— Nouvelle-Hol- lande. 16. HARPALUS 8-PUNCTATUS. Des., Spec., 4, 291, 83.— Long. 4 lig. :. Larg. 4 :.— Oblong ; d’un bronzé obscur en dessus et d’un brun noirâtre en dessous ; cor- selet avec une impression de chaque côté, en arrière ; les anglespostérieurs droits ; élytres striées, sinuées, avec quatre points sur le troisième intervalle ; leur extrémité rou- geûtre; palpes et antennes d’un jaune tes- tacé pâle; jambes et tarses d’un rouge fer- rugineux.-— Buénos-Ayres. 47. HARPALUS HONESTUS. Durrr. , 2, 85, 93. — Long. 4 lig. Larg. 4 lig. :. — Ovale-oblong; d’an vert bronzé, quelquefois d’un bleu violet ou d’un noir plus ou moinsbrillant ; corseletun peu rétréci en arrière, avec deux impres. sions ; les angles postérieurs droits ; élytres striées, légèrement sinuées à l’extrémité ; le troisième intervalle avec un point en- foncé; le septième en oflrant ordinaire- ment plusieurs en arrière ; palpes, premier article des antennes, tarses et épines des jambes d’un rouge ferrugineux ; dessous du corps d’un brun noirâtre ; jambes d’un brun roussâtre. — Paris. 48. HARPALUS IMPRESSIPENNIS. Des. , Spec., 4, 301, 89.—Long. 4 lig. Larg. 4 lig. . — Différe de l'A. Honestus par sa couleur noire assez brillante; tarses d’un rouge ferrugineux. — Espagne. 19. HARPALUS SULPHURIPES. Geru. , Spec. Ins. nov., 4, 24, 39. — Long. 4 lig. Larg. 4 lig. 2 — Difére de l’H. Honestus par l’absence de points enfoncés sur le septième intervalle; les jambes et les tarses d’un rouge ferrugineux ; ilest, en dessus, d’un noir bleuâtre , d’un brun noiratre en dessous ; il est aptère. — France. 20. HARPALUS CONSENTANEUS. Des., Spec., 4, 302, 91.—Long. 3 lig. . Larg. 4 lig.i. — Une forme plus allongée, l'absence de reflet bleuätre, et la présence d'ailes sous les élytres, distinguent cette es- pèce de VA. Sulphuripes. — Espagne. France méridionale. 21. HARPALUS PYGMÆUS. Des., Spec., 4, 303, 92. — Long. 8 lig. Larg. 4 lig. — Oblong; d’un brun noir; corselet ponctué en arrière, avec une im- pression de chaque côté ; les angles posté- rieurs presque droits; élytres striées, légé- rement sinuées à l’extrémité ; le troisième intervalle avec un point enfoncé; palpes, antennes, jambes et tarses d’un brun ferru- gineux ; dessous du corps et cuisses d’un brun noirâtre. — France méridionale. 22. HARPALUS PUMILUS. Des., Spec., 4, 305, 94.—Long. 8 lig. +. Larg. 4 lig. + —Oblong ; d’un noir obscur ; corselet avec deux impressions peu mar- quées ; les angles postérieurs presque droits; élytres striées et sinuées postérieu- rement; le troisième intervalle avec un point enfoncé ; palpes, antennes, base des jambes et tarses, d’un rouge ferrugineux un peu obscur ; dessous du corps et pattes d’un brun noirâtre. — Allemagne. 23. HARPALUS PIGER. GyLL.. 4. 438. 33-34. — Long. 3 lig. {. HARPALUS. 79 Larg. 4 lig. -. — Aptère; ovale-oblong ; noir assez brillant dans les 4; corselet avec une impression de chaque côté, en arrière ; ses angles postérieurs obus ; ély- tres assez courtes, striées, sinuées posté- rieurement; le troisième intervalle avec un point enfoncé ; base des antennes, tar- ses et épines des jambes, d’un ronge ferru- gineux; dessous du corps et pattes d’un brun obscur, — France. 24. HARPALUS PERPLEXUS. GyLiL. , 4, 434, 31-33. — Glaberellus, Sruex, 4, 57, pl. 86, fig. b, B. — Long. 4 lig. !. Larg. 4 lig. £.—Oblong ; d’un brun noirâtre; d’un vert un peu bronzé plus brillant dans les 4‘; corselet ponctué en arrière, avec une impression de chaque . côté; Les angles postérieurs droits; élytres striées, sinuées obliquement en arrière ; un point enfoncé sur le troisième intervalle ; palpes , antennes et pattes d’un rouge fer- rugineux. — France. 25. HARPALUS SICULUS, Der., Spec., 4, 316, 104. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. — Oblong; tête et cor- selet d’un noir obscur légèrement bronzé ; le dernier ponctué postérieurement, avec deux petites impressions; les angles posté- rieurs droits; élytres d’un vert bleuâtre obscur , striées, légérement sinuées à l’ex- trémité; le troisième intervalle avec un point enfoncé ; palpes, premier article des antennes, base des jambes et tarses d’un rouge ferrugineux; dessous du corps et cuisses noirs. — Sicile. 26. HARPALUS PUNCTATO-STRIATUS. Des., Spec., h, 319, 106. — Long. 4 lig. + Larg. 4 lig. !. — Oblong ; d’un brun noirâtre; corselet très-légère- ment ponctué, plus fortement ponctué en arrière , avec deux impressions ; les angles postérieurs droits; élytres d’un vert bronzé obscur, avec des stries ponctuées, sinuées à l'extrémité; un point enfoncé sur le troisième intervalle ; base des antennes, jambes et tarses d’un rouge ferrugineux. — Midi de la France. 27. HARPALUS CALCEATUS. Creurz, Srurm., 4, 23, 11, pl. 814, fig. a, À.— Long, 5 lig. + Larg. 2 lig. 1. — Ovale-oblong ; noir; corselet ponctué en arrière, avec deux légères impressions et quelques rides transversales ondulées ; angles postérieurs droits; élytres profon- dément striées, légérement sinuées à l’ex- trémité; palpes, antennes et tarses d’un rouge ferrugineux ; dessous du corps et pattes d’un brun noirätre, — Paris. 28. HARPALUS FERRUGINEUS. Fasr., A, 497, 450. — Long. 5 lig. à. Larg. 2 lig. +. — Ovale-oblong ; ferrugi- neux; avec les élytres plus pâles; corselet avec une impression ponctuée de chaque côté, en arrière; les angles postérieurs droits; élytres profondément striées, un peu sinuées à l’extrémité; palpes, antennes, d’un jaune ferrugineux pâle. — Allemagne. 29. HARPALUS HOTTENTOTA. Durr., 2, 80, 85. — STEV., 4, 25, 12, pl. 81, fig. c, CG. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. = Ovale-oblong; noir; assez brillant en dessus; corselet sinué de chaque côté, en arrière, avec deux impressions légèrement ponctuées; les angles postérieurs droils; élytres avec des stries lisses assez mar- quées, un peu sinuées à l'extrémité; un point sur le troisième intervalle; palpes , antennes, jambes et tarses d’un rouge ferru- gineux; cuisses d'un brun noirâtre, — France. 30. HARPALUS LIMBATUS. GxLz., 4, 443, 32-33, STE., 4, 50, 27, pl. 85, fig.a À. — Oblong, noir; assez brillant dans les ; corselet bordé latéralement de roux, ponctué en ar- riére, avec deux légères impressions; an- gles postérieurs obtus , élytres courtes , striées ; légérement sinuées en arrière ; un point enfoncé sur le troisième intervalle ; palpes, antennes et pattes d’un rouge ferru- gineux; dessous du corps d’un brun noi- râtre. — France. 31. HARPALUS A-PUNCTATUS. Des., Spec., h, 326, 411. — Long. 4 lig. 1. Larg. 4 lig. i. — Différe de l’H. Limbatus par sa forme plus allongée, le corseletmoins ponctué en arrière; sans bor- dure roussâtre; deux points enfoncés sur le troisième intervalle — France. 32. HARPALUS MAXILLOSUS. Srev., Des, Spec., 4, 329, 4113. — Long. 4 lig. Larg. 1 lig. 5. — Oblong, noir; corselet avec deux impressions ponctuées ; les angles postérieurs droits ; élytresstriées, légèrement sinuées à l'extrémité ; un point enfoncé sur le troisième intervalle; antennes, pattes et palpes d’un rouge fer- rugineux. — France méridionale. 33. HARPALUS LUTEICORNIS. Srurs. , 4, 60, 33, pl. 87, fig. a, A.— 80 HARPALUS. . Long. 3 lig. +. Larg. 4 lig. :.— Différe de PH. Limbatus par sa forme plus raccour- cie, sa couleur d’un brun noirâtre , le cor- selet à peine ponctué à la base, les angles postérieurs moins obtus et coupés plus car- rément. — Allemagne. 34. HARPALUS SATYRUS. Srurm , 4, 422, 70, pl. 96, fig. c, C. — Oblong, d’un brun noirâtre plus ou moins foncé ; corselet légèrement en cœur, avec quelques rides transversales ondulées ; ses bords ponctués; deux impressions ; ses angles postérieurs droits; élytres striées, légèrement sinuées à l’extrémité ; un point enfoncé sur le troisième intervalle ; palpes, base des mandibules, les deux premiers articles des antennes et les pattes d’un rouge ferrugineux ou quelquefois d’un brun roussätre. — France. 35. HARPALUS HERBIVAGUS. Say, Trans. ofthe Americ. Phil. Society, new serie, 44, 29, 6. — Long. 4 lig. Larg. 4 Jig. +. — Oblong, d’un brun noiràtre, quequefois trés-foncé ; corselet avec deux impressions et ses angles postérieurs obtus ; élytres finement striées , légèrement si- nuées à l’extrémité ; un point enfoncé sur le troisième intervalle; dessous du corps d’un brun noirâtre; palpes, antennes et pat- tes d’un jaune testacé.— Amérique-Septen- trionale. 36. HARPALUS SOLITARIS. Des. , Spec., 4, 337, 420. — Long. 4 lig. + Larg. 4 lig. i.— Oblong, noir ; corselet ponctué postérieurement , avec deux légères impressions ; ses angles pos- térieurs obtus; élytres finement striées, légèrement sinuées en arrière; un point enfoncé sur le troisième intervalle ; palpes, antennes, jambes et tarses d’un rouge fer- rugineux ; dessous du corps et cuisses d’un brun noirâtre. — Kamtschatka. 37. HARPALUS MARGINELLUS. Des. , Spec. , 4, 388, 124. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig.— Difére de l’'H. Limba- tus par son corselet, coupé plus carrément à sa partie postérieure , et quatre ou cinq points enfoncés à l’extrémité du septième intervalle. — Styrie. 38. HARPALUS RUBRIPES. (PI. 5, fig. 4.) STuRM, 4, 55, 30, pl. 86, fig. «a, A. — Long. 4 lig. 1. Larg. 2 lig. — Ovale , oblong; corselet ponctué latérale- ment, ridé en arrière, avec deux impres- sions ; ses angles postérieurs droits; quel- ques rides transversales ondulées ; élytres avec des stries lisses, l'extrémité légère- ment sinuée ; le troisième intervalleavec un point, le septième avec plusieurs points en arrière; palpes, antennes et pattes d’un rouge ferrugineux ; G luisant, d’un violet bleuà- tre ou d’un vert bronzé; © noire opaque, avec la tête et le corselet d’un noir légère- ment violet. — France. 39. HARPALUS SOBRINUS. Des., Spec., 4, 341, 4123.—Long. 4 lig. :. Larg. 4 lig. :. — Difère de l'A. Rubripes par sa forme plus étroite, le dessous du corps , les cuisses d’un brun noïrâtre., — Pyrénées-Orientales. 40. HARPALUS ZABROIDES. Der., Spec., 4, 343, 425.— Long. 6 lig. 2. Larg. 2 lig. ?. — Ovale, oblong, large, d’un noir assez brillant; corselet rétréci légèrement en avant, légèrement sinué de chaque côté en arrière , avec deux petites impressions; ses angles postérieurs droits, assez aigus; troisième intervalle avec un point enfoncé ; tarses d’un rouge ferrugi- neux.— Moscou. 41. HARPALUS HIRTIPES, GxL1L., 2, 123, 35, t. IV, 4m, 35. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. 1.— Ovale, assez large , noir, assez brillant dans les {' ; cor- selet assez court, avec deux petites impres- sions en arrière; les angles postérieurs droits ; des rides transversales ondulées peu distinctes; élytres avec des stries lisses, sinuées en arrière, avec un point sur le troisième intervalle ; tarses d’un rouge fer- rugineux; jambes d’un brun noirâtre.— Allemagne. 42. HARPALUS SEMIVIOLACEUS. Des., Spec., t. IV, p. 346, n° 428. Melapsus et Depressus , STURM, 4, pl. 80, fig. A, B. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. — Ovale , d’un noir assez bril- lant, un peu bleuâtre en dessous; corselet d’un vert bleuâtre, violet, noir, elc., un peu rétréci et ponctué en arrière, avec deux lé- gères impressions; ses angles postérieurs presque droits ; élytres siriées, légèrement sinuées; le troisième intervalle avec un point ; le septième avec plusieurs points en- foncés en arriére; extrémité des articles des palpes, premier article des antennes, d’un rouge ferrugineux ; tarses d’un brun noirätre.— Paris. 43. HARPALUS OPTABILIS. Das., Spec., 4, 350, 430. — Long. HA RPALUS. 81 5 lig. 4. Larg. 2 lig. :. Ovale-oblong; noir assez brillant; corselet rétréci anté- rieurement, légèrement ponctué de cha- que côté en arrière, avec deux faibles im- pressions ; les angles postérieurs droits ; élytres striées , légèrement sinuées ; le troi- sième intervalle avec un point enfoncé ; le septième et le cinquième avec plusieurs point enfoncés en arrière; palpes, anten - nes et tarses d’un rouge ferrugineux, jam- bes d’un brun noirâtre — Sibérie. LA. HARPALUS IMPIGER. Durr., Faun. Austr., 2, 103, 124, — Srur, 4, 30, 16 pl. 82, fig. b, B.— Long. ‘4 lig. Larg. A lig. ?. — Ovale; d’un brun noirâtre ; corselet assez court, un peu ré- trécien avant, avec deux petites impressions en arrière; les angles postérieurs droits; . élytres avec des stries fines ; Le troisième in- tervalle avec &eux ou trois points; le sep- tième avec plusieurs points en arsière ; pal- pes, antennes et pattes d’un rouge ferrugi- neux. — France. A5. HARPALUS TENEBROSUS. Desr., Spec., h , 358, 135. — Long. 4 lg. + Larg. 4 lig. ?. — Oblong, noir, un peu bleuâtre en dessus; corselet ponc- tué, un peu rétréci enavant, avec deux peti- tes impressions en arrière ; les angles pos- térieurs presque droits; élytres avec des stries plus marquées à l'extrémité , un point enfoncé sur le troisième intervalle, et un autre assez gros sur le septième, vers l’ex- trémité ; dessous du corps, cuisses et jam- bes d’un brun noirâtre ; les palpes, les deux premiers articles des antennes et les tarses d’un rouge ferrugineux. — France. 46. HARPALUS MALENCHOLICGUS. Des., Spec., 4, 359, 136. — Long. 4 lig. +. Larg. 2 lig. — Ovale-oblong, noir; corselet un peu rétréci en avant, avec une impression finement ponctuée de chaque côté en arrière ; lesanglespostéricurs droits ; élytres avec des stries à peine ponctuées, sinuées en arrière ; un point sur le troisié- me intervalle, plusieurs autres sur le hui- tième; palpes, antennes et tarses d’un rouge ferrugineux ; dessous du corps d’un brun noirätre. — Paris. 47. HARPALUS TARDUS. GyiL., 2, 120, 33, — Fuliginosus, STURM. 4, 91,52 ,pl. 92, fig. d, D. — Long. 4 lig. Larg. 4 lig. +. — Ovale, noir; corselet un peu rétréci en avant, avec une impression de chaque côté en ar- Insectes. I. rière, et quelques rides transversales ondu- lées à peine distinctes; ses angles postérieurs droits ; élytres avec des stries lisses; lex- trémité légèrement sinuée ; un point sur le troisième intervalle ; palpes, anten- nes, base des jambes et tarses d’un rouge ferrugineux ; cuisses et extrémité des jambes d’un brun noirâtre. — Paris. 48. HARPALUS FLAVICORNIS. Des., Spec., h, 366, 441. — Long. 3 lig. +. Larg, 4 lig. £. — Plus court que V’'H. Tardus; les angles postérieurs du corselet plus arrondis ; un point sur le troi- sième intervalle; un autre assez gros sur le septième ; jambes et tarses entièrement d’un rouge ferrugineux. — Dalmatie. 49. HARPALUS CAUTUS. Des., Spec., 4, 367, 443. — Long. 4 lig. , Larg. 4 lig. ?. — Ovale-oblong, d’un noir assez brillant; corselet avec deux impressions en arrière, ses angles postérieurs légérement arrondis ; ély- tres avec des stries lisses, légérement sinuées; un point sur le troisième inter- valle; palpes, le premier article des an- tennes et tarses d’un rouge ferrugineux ; dessous du corps d’un brun noirâtre. — Californie. 50. HARPALUS SERRIPES. STURM , 4, 26, 43 pl. 81. fig. b, B. — Long. 4lig. +. Larg. 2 lig,. — Ovale, légèrement convexe , noir; corselet rétré- ci en avant, avec une impression de cha- que côté en arrière et quelques rides trans- versales ondulées; ses angles postérieurs presque droits ; élytres avec des stries lis- ses, assez fines, légérement sinuées; un point sur le troisième intervalle ; palpes, premier article des antennes et tarses d’un rouge ferrugineux ; dessous du corps d’un noir bleuâtre, — Paris. 51. HARPALUS FUSCIPALPIS. Des, Spec.!, 514," 3781, W'418. — Long. 3 lig. 2. Larg. 4 lig. &. — Ovale- oblong, noir; corselet rétréci en avant; avec deux légères impressions en arrière ; ses angles postérieurs droits; élytres striées, sinuées postérieurement ; un point enfoncé sur le troisième intervalle ; palpes et des- sous du corps d’un brun noirâtre ; premier article des antennes d’un rouge ferrugi- neux. — Autriche. 52. HARPALUS ANXIUS. (PI. 5, f. 5.) STURM, 4, 72, 41, pl. 89, fig. b, B. — 6 32 HARPALUS. æ Long. 4 lig. :. Larg. 2lig. — Ovale-oblong, avant, avec deux légères impressions en noir ; corselet rétréci antérieurement, arrière, ses angles postérieurs droits , lé- avec deux petites impressions en arriére ; ses angles postérieurs droits ; quelques ri- des tiansversales ondulées sur la surface ; élytres avec des stries fines, sinuées à l’ex- trémité ; un point enfoncé sur le troisième intervalle ; palpes, les trois premiers arti- cles des antennes et tarses, d’un rouge fer- rugineux.— Paris. 53. HARPALUS SERVUS. Gyi. , 4, 437, 33, 34. — Long., 4 Jlig. Larg. 4 lig. à — Ovale, d’un brun noir; corselet rétréci en avant, avec deux légères impresions en arrière; angles postérieurs droits ; élytres quelque- fois d’un brun rouge, striées et sinuées à l'extrémité; un point sur le troisème in- tervalle ; palpes , antennes et tarses d’un rouge ferrugineux. — Paris. 54. HARPALUS FLAVITARSIS, Des., Spec., 4, 378, 152. — Long. 3 lig. Larg. 4 lig. =. — Ressemble à l’H. Anœxius, mais ilest plus court; les pal- pes, les antennes et les tarses sont d’un jaune testacé un peu roussâtre; angles postérieurs du corselet obtus.— Allemagne. 55. HARPALUS PICIPENNIS. Durr., Faun. Austr.. 2, 402, 418. — Srur, 4, 75, 43. pl. 90. fig. a, A.— Long. 2 lig. +. Larg. 4 lig. £.— Court, d’un brun noirâtre ; corselet court, large, avec deux impressionsen arrière, quelques rides trans- versales ondulées, ses angles postérieurs ar- rondis ; élytres assez convexes , striées , lé- gèrement sinuées ; palpes, antennes et pat- tes d’un rouge ferrugineux.—- Paris. 56. HARPALUS ÆREUS. Des. , Spec., 4, 384, 456. — Long. 3 lig. Larg. 4 lig. :. — Un peu ovale, court, d’un bronzé obscur , presque noir en dessous; corselet large, court, un peu rétréci en arrière, avec deux légères im- pressions ponctuées, ses angles postérieurs droits; élytres courtes, striées, légèrement sinuées ; un point sur le troisième interval- le ; extrémité des articles des palpes, les deux premiers articles des antennes , base des jambes et tarses d’un jaune-brun rous- sâtre. — Nouvelle-Hollande. 57. HARPALUS EPHIPPIUM. Drs., Spec., 4, 389, 460. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. 1. — Ovale, d’un jaune testacé assez pâle; corselet rétréci en gérement aigus ; élytres siriées, légèrement sinuées en arrière ; les stries sont trés-fine- ment poncluées, un pont sur le troisième intervalle ; suture brune. — Sénégal. 58. HARPALUS XANTHORHAPHUS. Wie», Zool. Mag., 2,1, 55, 80. — Long. 3 lig. Larg. 4 lig. +. — Ovale- oblong, d’un jaune testacé obscur ; la tête, deux taches sur le corselet et trois bandes peu marquées sur les élytres, brunes; cor- selet large , rétréci postérieurement, pres- que cordiforme, avec deux impressions en arrière , ses angles postérieurs droits ; ély- tres striées, légèrement sinuées, un point sur le troisième intervalle ; dessous du corps d’un brun noirätre; palpes, antennes et pat- tes d’un jaune testacé assez pâle, — Cap de Bonne-Espérance. DEUXIÈME DIVISION. (Hypolithus, Des.) Les quatre tarses antérieurs aussi longs que larges, légèrement triangulaires et bi- fides à l’extrémité. — Elytres peu con vexes. 59. HARPALUS TOMENTOSUS. Des. Spec., 4, 168, 4.— Long. 6 lig. : Larg. 2 lig. ?. — D’un brun noirätre, pu bescent, trés-légérement rugueux ; corselet avec ses angles postérieurs arrondis, légé- rement rétréci en avant; élytres sinuées à l'extrémité , striées; palpes, les deux pre- miers articles des antennes et les pattes d’un jaune assez pàle.— Sénégal. 60. HARPALUS SAPONARIUS. Ouiv., 3, 35, 87, pl. 3, fig. 26.—-Long. 5 lig. Larg. 2 lig. 2.— D’un brun noiïrâtre, pubescent, très-légèrement rugueux ; cor- selet d’un brun ferrugineux, avec une ta- che noirâtre au milieu, ses angles posté- rieurs obtus; élytres striées, avec le bord extérieur et de nombreuses taches ferrugi- neuses peu marqués; antennes lestacées ; pattes d’un jaune pâle.— Sénégal. 61. HARPALUS ACICULATUS. Des., Spec., 4,178, 9.— Long. 38 lig. :. Larg. 1 lig. +.— Oblong, d’un brun noirà- tre; tête et corselet trés-finement ponc- tués, Je dernier avec deux légères impres- sions ponctuées en arrière , ses angles pos- térieurs obtus, arrondis ; élytres très-fine- ment ponctuées, striées, les intervalles of. - OPHONUS. 83 frant alternativement une ligne de points eufoncés; palpes et antennes ferrugineux ; paltes testacées.— Sénégal. 62. HARPALUS FUSCUS, Des. , Spec. , 4, 173, 5. — Long. 4 lig. Larg. 4 lig. £, — D'un brun noirâtre ; tête et corselet très-faiblement ponctués , celui-ci avec de légères impressions ; ély- tres très-ponctuées, Jégérement striées ; antennes et patles d’un jaune teslacé pâle, — Sénégal, 63. HARPALUS PULCHELLUS. Das., Spec., 4, 484, 12.— Long. 38 lig. Larg. 4 lig. +. — Très-finement ponctué, testacé ; tête, disque du corselet , une large suture raccourcie et deux taches en arrière d’un bleu verdätre ebscur ; palpes et pattes plus pâles. — Sénégal. 64. HARPALUS RUFILABRIS, Des., Spec., 4, 1485, 15. — Long. 4 lig. Larg. 1 lig. ?.— D'un bleu noirâtre , légé- rement pubescent ; tête et corselet trés-fi- nement ponctués , ce dernier avec deux lé. gères impressions ponctuées en arriére ; ses angles postérieurs presque droits; éiytres très-légèrement rugueuses, striées; labre ferrugineux ; antennes, palpes et palies d’un jaune testacé assez pâle. — Cayenne. Nota. Il faut particulièrement consulter, pour les Harpalus, les ouvrages de Duftch- midt, Sturm, Dejean et Siephens, où un grand nombre d’espèces sont décrites et fi- gurées, OPHONUS, Zrec., LATR, ; Harpalus, Des, Antennes filiformes. — Palpes à dernier article assez allonge , légèrement ovalaire, ou presque cylindrique et tronqué.— Les quatre tarses antérieurs des 4‘ fortement dilatés et garnis en dessous de poils serrés. — Tête arrondie, rétrécie postérieure- ment. — Corselet plus cordiforme ou tra- pézoïde. — Elytres allongées, presque pa- rallèles, —Pattes assez fortes. — Jambes an- térieures fortement échancrées. Les Ophonus sont des insectes agréables à l’œil par leurs couleurs veloutées et soyeuses. Toutes les espècessont ailées très- finement, et fortement ponctuées, pubes- centes ;elles habitent les champs, etsetien- nent cachées sous les pierres, les mottes de terres, etc, Nota. Quoique ces insectes n’offrent pas rigoureusement de caractéres généri- ques, ils présentent cependant un fasciés si différent de celui des Harpalus, que nous avons cru devoir les en séparer. 1, OPHONUS COLUMBINUS. GErMAR, Reisenach Dalmatien, p. 197, n° 84.— Long. 7 lig. Larg. 2 lig. i,— Tête et corselet fortement ponctués, d’un brun noirâtre légérement bleu; angles posté- rieurs du corselet obtus ; élytres d’un bleu violet, trés-finement ponctuées, striées ; palpes. antennes et pattes d’un rouge ferru- gineux.— Paris. Rare. 2. OPHONUS SABULICOLA, STURM, 4, 87, 51,pl. 92, fig. B. — Azureus, Ouiv., 3, 35, 99, pl. 42, fig. 435. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. :.— L'absence de teinte bleuâtre sur la tête et le corselet des élytres, ordinairement d’un bleu verdà- tre; le corselet moins large en avant, et moins arrondi sur les côtés : tels sont les ca- ractères qui distinguent cette espèce de VO. Columbinus. Elle est plus petite. — Paris. Rare, 3. OPHONUS MONTICOLA. Des. , Spec., 4,195, 3.— Long. 6 lig. Larg. 2 lig. .— D'un vert bronzé plus ou moins clair ou obscur ; il ressemble beau- coup à l'O. Sabulicola , mais il est plus al- longé , plus finement et plus fortement ponctué, avec les palpes, les antennes et les pattes moins rouges. — France Orien- tale, 4. OPHONUS DIFFINIS. Des. , Spec., 4,196, 4. — Long. 5 lig. Larg. 4 lig. à. — Ressemble beaucoup à VO. Monticola, dont il diffère par sa taille, la couleur d’un brun noirâtre sur la tête et le corselet, lesélytres d’un bleu verdûtre, et son corselet plus convexe; palpes, antennes et pattes comme dans l'O. Sabulicola.— France Méridionale. 9. OPHONUS OBSCURUS. Henssr, 192, 420.— Srurx, 4, 85, 49, pl. 92, fig. a, A.— Long. 5 lig. Larg. 4 lig. À. — Oblong, légèrement pubescent; tête et corselet d’un brun noirâtre légère- ment violet ; corselet court, légèrement ar- rondi; élytres d’un bleu violet, très-fine- ment ponctuées et striées; palpes, anten- nes et paltes d’un rouge ferrugineux; des: sous du corps brun. — France Méridio- nale. 6. OPHONUS OBILONGIUSCULUS. Des., Spec., 4,498, 6.— Long. 5 lig: £ 6. 84 OPHONES. Larg. 2 lig.— Ovale -allongé , légérement pubescent, d’un brun noirâtre, très-fine- ment ponctué ; corselet rétréci postérieure- ment, un peu convexe, arrondi sur les cô- tés; élytres striées; palpes, antennes et pattes d’un rouge ferrugineux ; dessous du corps et bord inférieur des élytres d’un brun rougeâtre.— Paris. Rare. 7. OPHONUS DITOMOIDES. Des., Spec., 4, 199, 7.— Long. 5 lig. 1. Larg. 1 lig. :.— Diflére de VO. Oblongius- culus par son corselet cordiforme, très- lirge en avant, fort rétréci en arriére; les stries des élytres plus marquées, et le du- vet dont il est couvert beaucoup moins serré, — France Méridionale. 8. OPHONUS INCISUS. Des., Spec., 4, 201, 8 — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. — Oblong, légérement pubes- cent, d’un brun noir; tête et corselet pouctués ; le dernier presque cordiforme, ses angles postérieurs droits ; élytres très- finement ponctuées, avec des stries très- profondes en arrière, légèrement dentées ; palpes , antennes et pattes d’un rouge fer- rugineux ; dessous du corps d’un brun rou- geàtre. — France Méridionale. 9. OPHONUS PUNCTULATUS. SrTurm, 4, 401, 58, pl. 93, fig. d, D. — Long. 4 lig. Larg. 1 lig, ?,—Ovale-oblong, légèrement pubescent ; d’un vert bronzé un peu bleuätre en dessus, d’un brun rougeà- tre en dessous; tête et corselet ponctués, celui-ci légèrement cordiforme , ses angles postérieurs droits; élytres’ très- finement ponctuées, striées; palpes, antennes et pat- tes dun rouge ferrugineux, — France Orientale. 10. OPHONUS CHLOROPHANUS. STURM , 4 , 108, 62. — Panz., Faun. Germ., 73, 3.—Long. 3 lig. Larg. 4 lig. £. — Ovale-oblong , légérement pubes- cent, d’un vert bronzé quelquefois un peu bleuätre, un peu plus obscur sur la tête et le corselet: ces deux parties ponc- tuées , la dernière presque carrée, rétrécie en arrière, avec ses angles postérieurs presque droits; élytres très-finement ponc- tuées, striées; palpes, antennes et pattes d’un rouge ferrugineux; dessous du corps brun, un peu rougeâtre. — Paris. A1. OPHONUS LATICOLLIS. Des., Spec., 4, 203, 10. — Long. 4 lig. Larg. 1 lig. :. — Difère de l'O. Chloro- phanus par saMcouleur bleue un pen vio- lette ,son corselet plus large et plus rétréci en arrière, ses angles postérieurs droits. — Sibérie. 12. OPHONUS AZUREUS. Iure., Mag., 1, 51, 36-37. — Long. 3 lig. :. Larg. 1 lig. :. — Se distingue de VO. Chlorophanus par sa couleur dun bleu violet, rarement un peu verdätre , et son corselet plus arrondi et plus rétréci en arrière. — Midi de la France. 43. OPHONUS CORDICOLLIS. Der., Spec., 4, 209, 15.—Long. 8 lig. :. Larg. 1 lig. ?. — Ovale-oblong, légère- ment pubescent, d’un brun noirâtre ; tête et corselet trés-fortement, quoique fine- ment, ponctués ; le dernier court, cordi- forme , ses angles postérieurs droits; ély- tres très - finement ponctuées , . striées ; palpes, antennes et pattes d’un rouge ferrugineux; dessous du corps d’un brun un peu roussätre. — Russie Méridionale. 14. OPHONUS MERIDIONALIS. Des., Spec., 4, 210, 17.—Long. 3lig.+. Larg. 1 lig. !. — Oblong, légérement pu- bescent , d’un brun noirâtre ; tête et corse- let ponctués, celui-cipresque carré, rétréci en arriére, avec ses angles postérieurs 6b- tus ; élytrestrés-finement ponctuées, striées; palpes. antennes et pattes d’un rouge fer- rugineux ; dessous du corps d’un brun rou- geâtre.— France Méridionale. 15. OPHONUS ROTUNDATUS. Des., Spec., 4, 212, 19.—Long. 3 lig. :. Larg. 1 lig. — Diflére de l'O. Meridiona- lis par sa taille, son corselet plus allongé, plus rétréci en arrière, avec ses angles pos- térieurs arrondis, et ses élytres plus étroi- tes. — France Méridionale. 46. OPHONUS VELUTINUS. Des., Spec., 4, 213, 20.—Long, 3 lig. ?, Larg. 1 lig. £.—Ovale-oblong, légèrement pubescent, d’un brun noirâtre ; tête et cor- selet ponctués, le dernier court, presque carré, rétréci en arrière , ses angles posté- rieurs obtus; élytres trés-finement ponc- tuées, striées; palpes, antennes et pattes d’un rouge ferrugineux ; dessous du corps d’un brun noirâtre. — Sénégal. 17. OPHONUS CORDATUS. (PI. 5, f. 6.) SrurM, 4, 406, 61, pl. 94, fig. e, E. — Long. 4lig. Larg. 1 lig. !.—Ovale-oblong, lérérement pubescent , brun plus ou moins OPHONUS. 85 roussàtre ; tête et corselet ponctués, celui- ci cordiforme, légèrement rétréci en ar- rière , ses angles postérieurs droits; élytres très-finement ponctuées, striées; palpes, antennes et pattes d’un rouge ferrugineux ; dessous du corps d’un brun rougeàtre. — France Méridionale. 48. OPHONUS PUNCTICOLEIS. (P1. 5, f: 7.) Gxz., Ins. Suec., 2, 108, 25.— Long. 8 lig. +. Larg. 4 lig. !. —Ovale-oblong, légé- rement pubescent, brun; tête et corselet ponctués, ce dernier légèrement en cœur, ses angles postérieurs droits; élylres très- finement ponctuées, striées ; palpes, anten- nes et pattes d’un rouge ferrugineux; des- sous du corps et bord inférieur des élvtres d’un brun rougeâtre. — France, toute FEurope. 49. OPHONUS BREVICOLLIS. Des. , Spec., 4, 218, 24. — Long. 3 lig. Larg. 1 lig. :. — Plus petit, plus court que VO. Puncticollis, brun; tête et corselet un peu rougeûtres, corselet plus large, plus court; élytres plus ovales, plus finement ponctuées, moins fortement striées. — France. 20. OPHONUS MACULICORNIS. (PI. 5, f. 8.) Durr., F'aun. Austr., 2, 90, 101. — STuRM, 4, 110, 63, pl. 94, fig. d, D. — Long. 2 lig. 1 Larg. 1 lig. — Ovale- oblong, légèrement pubescent , d’un brun noir; tête faiblement ponctuée; corselet presqué carré, un peu rétréci en arrière, très-ponctué ; ses angles postérieurs droits; élytres très - finement ponctuées, striées ; palpes et pattes d’un rouge ferrugineux ; antennes d’un brun obscur un peu roussà- tre, avec la base d’un jaune testacé ; des- sous du corps d’un brun noirâtre.— France. 21. OPHONUS COMPLANATUS. Des., Spec., 4, 220, 26. — Long. 8 lig. Larg. 4 lig, £. — Difère de l'O. Maculi- cornis par ses antennes entièrement d’un rouge ferrugineux, et son corselet un peu plus large. — Styrie. 22. OPHONUS SIGNATICORNIS. Durr. , Faun. Austr.. 2, 91 , 402. — SrurM, 4, 418, 68, pl. 96, fig. b, B.—Long. 2 lig. +. Larg. 1 lig. £. — Ovale-oblong, lé- gérement pubescent, d’un noir obscur ; tête lisse; corselet court, presque carré, ponctué ; ses bords, ses angles postérieurs presque droits ; élylres assez courtes, très- finement ponctuées, striées ; palpes, jambes et tarses d’un rouge ferrugineux ; et anten- nes de cette couleur, avec une tache obs- cure sur lestroisième et quatrième articles ; dessous du corps d’un brun noirâtre.—Pa- ris, Rare. 23. OPHONUS HIRSULUTUS. Des., Spec., 4, 226, 30.—Long. 3 lig. ?, Larg. 1 lig. ?. — Ovale-oblong, légérement pubescent, d’un brun noirâtre ; tête lisse ; corselet court, presque carré, ponctué laté- ralement ; le disque présque lisse ; ses an- gles postérieurs droits; élytres très-fine- ment ponctuées, striées; palpes, antennes pattes, d’un rouge ferrugineux ; dessous du. corps d’un brun noirâtre.— Italie. 24. OPHONUS FLAVICOLLIS. Des., Spec., 4, 227, 34. — Long. 3 lig. Larg. 1 lig. — Ovale allongé, légèrement pubescent, d’un brun noirâtre ; tête faible- ment ponctuée ; corselet presque cordifor- me, ponctué ; ses angles postérieurs obtus, arrondis ; élytres très-finement ponctuées, striées ; palpes, antennes et pattes d’un rouge ferrugineux ; dessous du corps d’un brun noirâtre. — Italie, Espagne, 25. OPHONUS MENDAXx. Rossr, Faun. Etrusca, 4, 293, 552, pl. 2, fig. 40. — Long. 3 lig. 1. Large. 1 lig: +. — Ovale-oblong, légèrement pu- bescent, d’un brun noirâtre ; tête et corse- let ponctués, ce dernier presque carré, ses angles postérieurs obtus, arrondis ; ély- tres d’un rouge ferrugineux obscur, très- finemeut ponciuées, striées; palpes, anten- nes et pattes d’un rouge ferrugineux. — France Méridionale. 26. OPHONUS GERMANUS. Fagr., 4, 204, 187.—Oxxv., 3, 35, 139, pl. 5, fig. 56.—Long. 4 lig. Larg. 1:lig. :. —Ovale, légèrement pubescent , très-fine- ment ponctué; tête, élytres, palpes, an- tennes et pattes d’un rouge ferrugineux jaunâtre ; corselet cordiforme, d’un bleu violet bordé de brun roussâtre ; une grande tache commune d’un bleu violet sur la par- tie postérieure des élytres; dessous du corps souvent d’un noirbleuâtre.—France. 27. OPHONUS OBSOLETUS. Des. , Spec., 4, 232, 34. — Long. 8 lig. +. Larg. 4 lig. :. — Ovale-oblong, légèrement pubescent, ponctué, d’unjaune testacé; corselet légèrement cordiforme, avec deux impressions latérales en arrière ; élytres striées, avec une grande tache 86 ACUP ALPUS. oblongue, noirâtre, sur chaque élytre ; pal- pes, antennes et pattes d’un jaune testacé pâle, — Midi de la France. 28. OPHONUS PALLIDUS, Des., Spec., 4, 234, 37. — Long. 2 lig. à. Larg. 4 lig. — Oblong, légère- ment pubescent, très- finement ponctué, d’un jaune testacé; corselet cordiforme, avec deux impressions latérales en arrière ; élytres striées, avec une grande tache oblon- gue, noirâtre, sur chacune; pattes assez pâles. — Espagne, France Méridionale, 29. OPHONUS PUBESCENS. Gyzz., 2, 109, 26. — Arhens Faun. Ins. Eur., 9, pl. 8. — Long. 2 lig. ?. Larg. 4 lig. — Oblong, légèrement pubescent, ponctué , brun ou testacé ; corselet cordi- forme, avec deux impressions latérales en arrière; élytres avec des stries finement ponctuées ; palpes antennes et pattes , un peu roussâtres. — Nord de la France. GEOBOENUS, Des. ; Carabus, Truc. ; Calathus, Escuscu. Antennes filiformes. — Palpes assez sail- lans, à dernier article assez allongé, légère- ment ovalaire et tronqué. — Les quatre premiers articles tarses des antérieurs assez fortement dilatés dans les mâles et cor- diformes ; les quatre premiers articles des intermédiaires légèrement dilatés, presque cylindriques. — Tête presque triangulaire, rétrécie en arrière. — Mandibules assez ar- quées et aiguës. — Corselet presque carré, — Elytres un peu ovales, assez allongées. — Pattes assez allongées. — Jambes anté- rieures assez fortement échancrées. GEOBOENUS LATERALIS. Des., Spec., t. IV, p. 403. — Long. 3 Big. Larg. 4 lig. =. — Ovale-oblong , d’un brun noirâtre légérement bronzé; élytres faiblement striées, trois points enfoncés sur le troisième intervalle ; bord du corselet et des élytres, palpes, antennes et pattes d’un jaune testacé plus ou moins pâle. —Cap de Bonne-Espérance. GYNANDROMORPHUS, Des.; Carabus, Sono ; Harpalus, Srurn. Antennes filiformes. — Le premier arti- cle long, renflé .— Palpes assez saillans, à dernier article allongé, légérement ova- laire, presque cylindrique et tronqué. — Les quatre premiers articles des quatre tarses antérieurs fortement dilatés dans les Z ; les deuxième, troisième et quatrième cordiformes; le premier article des tarses antérieurs fortement dilaté dans les ©. — Tête presque triangulaire, rétrécie en arrière. — Mandibules assez arquées et aiguës — Corselet très-légèrement cor- diforme. — Elytres allongées, presque parallèles. — Pattes assez fortes. — Jam- bes antérieures fortement échancrées, GYNANDROMORPHUS ETRUSCUS, Sruru , 4, 97, 56, pl. 98. fig. c, GC. — Long. 4 lig. 1. Larg. 1 lig, 1, — Ponctué, légèrement pubescent; tête d’un brun noir; corselet d’un bleu noirâtre; élytres d’un rouge ferrugineux, avec une grande tache postérieure d’un bleu noirâtre ; pal- pes , antennes et paltes ferrugineux. — Midi de la France. ACUPALPUS, Larr. ; Harpalus, Gxzz.; Trechus , STurM; Stenolophus, Trechus, Carabus, Far. Antennes longues, filiformes; le pre- mier article gros, long; le deuxième très-court; le troisième un peu plus long que les suivants ; ceux-ci légèrement com- primés, le dernier ovalaire. — Palpes à dernierarticle allongé, légèrement ovalaire, et terminé en pointe. — Les quatre pre- miers articles des quatre tarses antérieurs dilatés dans les mâles, et triangulaires ou cordiformes. — Mandibules courtes ar- quées, aiguës. — Tête rétrécie postérieu- rement. — Gorselet plus ou moins çarré, cordiforme ou arrondi. — Elytres allon- gées , presque parallèles, légèrement ova- les. — Pattes peu allongées. — Les in- sectes de ce genre sont tous de petite taille, bruns ou noirâtres; ils vivent sous les pierres et les débris des végétaux, dans les endroits humides et sur le bord des rivières. A. ACUPALPUS DISCICOLLIS. Des., Spec., 4, 436,4. — Long. 2lig. i. Larg. 4 lig. — Ovale-oblong, légèrement pubescent; jaune testacé, roussâtre, avec le labre, une grande tache oblongue sur la tête, une autre très-petite à la base du dernier article des palpes, une presque arrondie sur le milieu du corselet, une oblongue sur chaque élytre vers la suture , et le dessous du corps, d’un brun noirâtre ; tête et corselet avec d’assez gros points en- ACUPALPUS. foncés ; élytres légèrement sinuées à l’ex- trémilé, toutes couvertes de petits points enfoncés; les stries sont lisses. — Russie Méridionale. 2. ACUPALPUS RUFITHORAX. SABLBERG, Diss.Ent.Ins. Fennica, p.260, n° 80.— Long. 2 lig. Larg. à lig.—Très-lé- gèrement pubescent; d’un jaune testacé un peu rougeûtre, avec la tête, l'extrémité des mandibules, une grande tache oblongue sur les élytres vers la suture, et le dessous du corps, d’un brunnoirätre; palpeset premier article des antennes d’un jaune testacé assez pâle ; tête et corselet avec des points enfoncés assez gros; élytres couvertes de petits points enfoncés ; stries fines. — Fin- lande. 3. ACUPALPUS COGNATES. Gy1L., 4, 455, 70-74. — Long. 1 lig. i. Larg. : lig. — Légérement pubescent; d’un brun noirâtre , avec la base des an- tennes , l'extrémité du dernier article des palpes, les pattes et les élytres d’un jaune testacé un peu rougeätre ; les élytresstriées, avec les bords latéraux et l’extrémité couverts de très-pelits points enfoncés. — Suëde. 4. ACUPALPUS PLACIDUS. Gy1z., 4, 453, 69. — Long. 2 lig. Earg. © lig. — Oblong, d’un jaune tes- tacé, avec ia tête, les mandibules, le labre, une tache à la base du dernier article des pal- pes, les antennes ( la base exceptéae ), une grande tache au milieu du corselet , l’écus- son, une grande tache oblongue sur les élytres vers la suture, et le dessous du corps, d’un brun noirâtre ; tête lisse ; ély- tres à stries lisses, avec les bords latéraux el l'extrémité couverts de très-pelits points enfoncés. — Suède , Allemagne. 5. ACUPALPUS CONSPUTUS. Durr., 2, p.148. n° 494.—Srurm, 6,71, pl. 449, fig. a,À.— Long. 2lig. Larg. : lig. —Allongé. testacé, avec la tête, l’extrémité des mandibules, les antennes, à l’exception de la base, l’écusson, une grande tache oblongue sur chaque. élytre vers la suture, et le dessous du corps, d’un brun noirâtre ; labre, mandibales et corselet d’un rouge teslacé ; élytres légèrement sinuées à l’ex- trémité, avec des stries lisses. — France. 6. ACUPALPUS DORSALIS. Faër,, 4,208, n° 207. — Srurx, G. 9, pl. 144, fig. b, B. — Long. 1 lig. :. Larg. : lig. — Oblong, testacé, avec la tête, le labre, 87 les mandibules, les antennes, non compris le premier article , une tache sur le milieu du corselet, lécusson et le dessous du corps, d’un brun noirâtre ; une grande ta- che de cette couleur, souvent un peu bleuâtre sur les élytres; stries des élytres lisses. — Europe. 7. ACUPALPUS BRUNMIPES. SrurM, 6, 88, 42. — Atratus, Des. Spec., t. IV. p. 449. pl. 451, fig. b,B. — Long. 1 lig. =. Larg. : hig. — Ressem- ble à l’4, Dorsalis; d’un brun noirâtre ; palpes d’un brun obscur, avec l'extrémité du dernier article d’un jaune testacé assez pâle; stries des élytres moins marquées ; pas de points enfoncés entre la deuxième el la troisième strie comme dans toutes les espèces précédentes. — France Méri- dionale. 8. ACUPALPUS MERIDIANLS. Lainn., Syst. Nat., 2, 67, 36. — Ouxv.. 3, 35, 148, pl. 43. fig. 453. — Long. 4 lig. ?. Larg. 2 lig. — Oblong, d’'unbrun noirâtre assez foncé; labre et mandibules d’un brun roussètre; palpes, antennes et paites d’un jaune tesiacé, quelquefois un peu obscur: une grande tache à la base des élytres , et la suture de cette même cou- leur; stries Jisses. — Paris. 9, ACUPALPUS FLAVICOLLIS. STuRM, 6, 87, pl. 151, fig. c, C. — Luridus, Des, Spec.,t. IV, p. 454. — Long. 4 lig. !, Larg. + lig. — Oblong, d’un brun roussätre plus ou moins obscur; palpes, premier article desantennes , bords extérieurs et suture des élytres et pattes d’un jaune testacé; corselet de cette cou- leur, plus obscur au milieu ; stries des ély- tres lisses: pas de points enfoncés entre la deuxième et la troisième strie ; dessous du corps d’un hbrnn noiràtre. — France, Espagne. 10 ACUPALPUS NIGRICEPS. Des. Spec., 4, p. 453, f. 12. — Long. â lig. ;. Larg. ? bg. — Tête noire; labre et dessous du corps d’un brun noirâtre; bords du labre, mandibules et corselet d’un brun rougeûtre ; palpes, côtés infé- rieurs du corselet et pattes d’un jaune tes- tace; élytres d’an brun noirâtre, avec un léger reflei bleuâtre, surtout vers l’extré- mité, et la suture un peu roussàtre. — France. 11. ACUPALPUS EXIGUUS. Des., Spec., 4, 456,44. — Long. ! lig. LS 88 TETRAGONODERUS® Larg. : lig. — D'un brun noirâtre assez foncé, presque noir; palpes, antennes et dessous du corps d’un brun noirâtre ; man- dibules et pattes d’un brun un peu rous- sâtre; élytres à stries lisses et assez forte- ment marquées. — France, Sibérie. A2. ACUPALPUS ELONGATULUS. Des., Spec., 4, 457, 15. — Long. 2 lig. Larg. 5lig. — D'un jaune testacé un peu rougeàtre ; extrémité des mandibules, une tache oblongue plus ou moins grande sur le milieu des élytres, etle dessous du corps, d’un brun obscur ou noirâtre; côtés infé- rieurs du corselet etextrémité de l'abdomen roussâtres; palpes et pattes d’un jaune tes- tacé assez pâle ; élytres à stries lisses et for- tement marquées. — Amérique Septen- trionale. | 13. ACUPALPUS COLLARIS. Gy1L., 2, 166, 72, 4, 455, 72. — Long. A lig, £. Larg. ilig.— D'un rouge testacé assez clair, plus foncé sur les élytres; extrémité des mandibules noirâtre ; palpes et pattes d’un jaune testacé assez pâle; poitrine et abdomen d’un brun noirûtre; corselet presque carré; ses angles posté- rieurs obtus et ses impressions latérales ponctuées; élytres assez convexes , légère- - ment sinuées à l'extrémité, à stries lisses et fortement marquées, avec un point en- foncé entre la deuxième et la troisième strie ; point d’ailes sous les élytres. — Al- lemagne. 44. ACUPALPUS FULVUS. Marsnam, Ent. Brit., À, p. 456. — Harpalinus, Des., Spec., 4, 47A, 27. — Long. 2 lig. +. Larg. 1 lig. — Ressemble beaucoup au Collaris: corselet plus court et plus arrondi latéralement ; impressions plus marquées; stries des élytres moinspro- fondes ; les cinquième, sixième et septième très-légèrement ponctuées; des ailes sous les élytres. — Paris. A5. ACUPALPUS RUFULUS. Des., Spec., 4, 470, 26.—Long. 2 lig. 1, Larg. 1 lig. — D’un rouge testacé un peu jaunàtre sur les élytres; dessous du corps d’un brun rougeàtre; pattes d'un jaune testacé assez pâle ; des ailes sous les ély- ires; ressemble beaucoup à l°4. Harpali- nus. -— France Méridionale. 16. ACGUPALPUS DISTINCTUS, Des., Spec., 4: 470,:925.— Long. 2 lig. :. Larg. 4 lig }, — Ressemble à L 4. Harpalinus ; toute 1a base au corselet est ponctuée; il n’y a pas de point enfoncé entre la deuxième et la troisième strie ; dessous du corps d’un brun rougeâtre ; pat- tes d’un jaune testacé assez pâle.— France Méridionale. 47. ACUPALPUS 4-PUSTULATUS Des., Spec., 4, 477, 32.—Long. 2 lig. =. Larg. À lig. — Tête et corselet, labre, mandibules, palpes, les deux premiers ar- ticles des antennes et pattes d’un jaune testacé plus on moins pâle, quelquefois un peu roussâtre ; antennes, poitrine et abdo- men d’un brun roussâtre ; élytres d’un brun noirâtre, avec deux grandes taches : la pre- mière réniforme vers l’angle de la base; la deuxieme arrondie vers l'extrémité; le bord extérieur et terminal des élytres d’un jaune testacé ; ailé. — Sénégal. 18. ACUPALPUS METALLESCENS. Des., Spec., 4, 482, 35.—Long. 1 lig. :. Larg. ? lig. — Noir assez brillant , légère- ment bronzé ; labre, mandibules, palpes, antennes et cuisses d’un brun noirâtre ; extrémité du dernier article des palpes et jambes d’un blanc jaunûtre ; l’extrémité de celles-ci et les tarses d’un brun obseur un peu roussâtre; des ailes sous les élytres ; stries très-peu marquées. — France Méri- dionale. Ce n’est qu'avec doute que cet in- secte est placé dans le genre Acupalpus. TETRAGONODERUS, Der. ; Carabus, Fasr.; Elaphrus, Izzrc.; Bembidium, W ED. Antennes filiformes, assez longues; le premier article gros et long, les trois sui- vans presque coniques; les autres égaux, un peu comprimés, presque cylindriques ; le dernier terminé en pointe obtuse.—Pal- pes à dernier article légèrement oyalaire el tronqué à l’extrémité. — Les six premiers articles des quatre tarses antérieurs dilatés assez fortement dans les °. — Mandibules peu avancées, assez arquées et aiguës. — Tête triangulaire. — Corselet court, plus ou moins carré, et souvent rétréci posté- rieurement. — Elytres légèrement ovales ou presque carrées, presque tronquées à l'extrémité, et légèrement échancrées. — Pattes plus ou moins allongées. — Les in- sectes de ce genre ressemblent un peu aux Dromius et aux Lebia. Toutes; les espèces sont exoliques. STENOLOPHUS. 89 A. TETRAGONODERUS QUADRUM. Faër., 4, 200, 466.—Oxiv., 3, 35, 104, pl. 11, fig. 420.—Long. 3 lig. Larg. 4 lig. !. — Bronzé obscur, noir en dessous; labre, mandibules cuisses d’un brun noirâtre ; palpes, antennes, jambes et tarses d’un jaune testacé un peu roussätre; élytres à stries lisses, avec une large bande longitu- dinale d’un jaune pâle, élargie vers l’extré- mité. — Sénégal. 2. TETRAGONODERUS INTERRUPTUS. Des., Spec., 4, 488, 2. — Long. 3 lig. Larg. 4 lig. 1, — Ressemble au 7. Qua- drum ; palpes et les trois premiers articles des antennes d’un jaune testacé un peu roussâtre ; élytres ayant la bande longitu- dinale interrompue au milieu, et formant Quatre taches oblongues, — Sénégal. 3. TETRAGONODERUS VIRIDICOLLIS. Des., Spec., 4, 489, 3. — Long. 3 lig. Larg. 4 lig. =. — Vert bronzé; élytres à stries très-légèrement ponctuées, avec deux grandes taches d’un jaune pale : la pre- miére composée de cinq taches allongées vers l'angle de la base ; la deuxième en lu- nule vers l’extrémité; pattes d’un jaune testacé. — Sénégal. 4. TETRAGONODERUS /4-NOTATUS. Far. , 4, 186, 84. — Long. 2 lig. à. Larg. 4 lig. +. — Bronzé obscur, noirà- tre en dessous ; palpes, les trois premiers articles des antennes et les pattes, d’un jaune testacé; élytres à stries lisses, avec deux taches d’un jaune pâle : l’une compo- sée de deux autres vers l’angle de la base; la deuxième presque carrée, et composée de quatre vers l’extrémité ; jambes posté- rieures et tarses un peu brunâtres. — Indes. 5. TETRAGONODERUS ARCUATUS. Kzuc, Des., Spec., 4, 495, 7.—Long. 2 lig. +. Larg. 4 lig. =. — Bronzé obscur; les deux premiers articles desantennes d’un jaune testacé un peu roussâtre ; élytres à stries lisses, avec une bande sinuée, légère- ment arquée, d’un blanc jaunâtre vers l'extrémité; dessous du corps d’un noir verdâlre ; pattes d’un brun roussâtre. — Egypte. 6. TETRAGONODERUS BIGUTTATUS. TuunserG, Nov. Ins. Spec., p. 76. — Long. 2 lig. + Larg. 1 lig. —Bronzé pres- que noirâtre ; labre, palpes, mandibules, dessous du corps et pattes d’un brun noi- râtre ; élytres à stries lisses et fines, avec une tache d’un blanc jaunâtre , presque carrée vers l’extrèmité : cette tache com- posée de quatre autres. — Cap de Bonne- Espérance. 7. TETRAGONODERUS LECONTEI. Des., Spec., 4, 499, 10.—Long. 2 lig. +. Larg. 4 lig. — Bronzé obscur; brun noi- râtre en dessous ; les deux premiers articles des antennes d’un jaune testacé un peu roussâtre ; pattes d’un brun roussâtre ; ély- tres à stries lisses, avec une tache oblongue d’un jaune pâle à l’angle de la base, et une bande arquée et sinuée près de l’extrémité. — Amérique Septentrionale. 8. TETRAGONODERUS VARIEGATUS, Des., Spec., 4, 503, 43. — Long. 2 lig. Larg. 1 lig.—Tête et corselet d’un bronzé obscur; palpes, antennes et pattes d’un jaune testacé assez pâle; élytres à stries lisses, d’un blanc jaunâtre, avec une bande bronzée obscure à la base , une autre iné- gale et sinuée vers le milieu, une troisième très-inégale à l’extrémité, et trois points sur le disque, d’un bronzé obscur. — Cayenne. STENOLOPHITES. Caractères. Echancrure du menton sans aucune dent. — Labre entier, ou simple- ment un peu concave. — Corps plus ou moins ovalaire ou ovoïde, un peu rétréci en devant. Genres : Stenolophus, Agonoderus, Amblygnathus, Eucephalus, Platymeto- pus, Gynandropus, Selenophorus, Baryso- mus, Hippolætis. Les Stenolophites sont d’assez jolis insec- tes, de taille moyenne ou petite ; les uns ha- bitent les endroits humides et le bord des eaux; les autres, les champs sablonneux et arides ; quelques espèces grimpent sur les graminées, où, sans doute, elles vont cher- cher leur proie. STENOLOPHUS, Mec. ; Harpalus, Gx11., Srurm ; Carabus, FaBr. Antennes longues, filiformes; le premier article plus gros et aussi long que les deux suivans, le deuxième trés-court, les sui- vans presque cylindriques, très-légérement comprimés ; le dernier ovalaire, pointu.— Palpes assez saillans; le dernier article allongé, presque cylindrique et tronqué, 90 STENOLOPHUS" — Les quatre premiers articles des tarsès antérieurs fortement dilatés dans les males, le quatrième très-fortement bilobé; les quatre premiers articles des tarsesintermé- diaires assez fortement dilatés. — Mandi- bules courtes, arquées, aiguës. — Tête presque triangulaire, rétrécie postérieure- ment. — Gorselet carré, avec ses angles plus ou moins arrondis ou ovalaires, et quelquefois même presque arrondis. — Elytres assez allongées, un peu ovales, presque parallèles. — Pattes allongées. — Corps oblong. — Insectes aïlés, au-dessous de la taille moyenne, pleins de vivacité et d’agilité; vivent sous les pierres, dans les endroits humides et au bord des eaux. PREMIÈRE DIVISION, Corselet carré. A. STENOLOPHUS VAPORARIORUM., Fagr., 1, 206, 498.—Ozrv., 3, 35, 477, pl. 5, fig. 57.—Long. 8 lig, Larg. 4 lig. +. — Tête, poitrine, abdomen, extrémité des mandibules, noirs; corselet et élytres d’un rouge ferrugineux, les dernières à stries lisses, avec une grande tache commune, d’un noir légèrement bleuâtre, allant de- puis le tiers jusqu’à l’extrémité de l’élytre ; deux points enfoncés sur chaque élytre : l'un près de la deuxième strie, vers les deux tiers de sa longueur ; l’autre prés de la septième, vers l'extrémité; palpes, les deux premiers articles des antennes et les pattes d’un jaune testacé päle. — Paris. 2. STENOLOPHUS DISCOPHORUS. Fiscu., Entom. de La Russie, 41, 441, 4, pl. 26, fig. 9.—Long. 3 lig. Larg. 4 lig. !, — Plus allongé que le S. Vaporariorum, auquel il ressemble beaucoup ; palpes, les trois premiers articles des antennes et les pattes d’un jaune testacé pâle; élytres moins rouges, plus jaunes ; la tache moins grande, presque ovale, et placée presque au milieu ; stries des élytres plus profon- des. — Autriche, Espagne. 3. STENOLOPHUS UNICOLOR. Des. , Spec., 4, 411, 4. — Long. 2 lig. + Larg. 4 lig. — D’un brun noirà- tre; corselet et élytres d’un rouge ferrugi- neux; palpes, les deux premiers articles des antennes et les pattes d’un jaune tes- tacé assez pâle. — Californie. L. STENOLOPHUS ELEGANS. Des., Spec., 4, 412, 5, — Long. 2 lig. Larg. ? Hg. — Tête, poitrine et abdomen noirs; corselet et élytres d’un rouge tes- tacé ; les dernières striées, légèrement si- nuées à l’extrémité, avec une grande tache noire un peu bleuâtre, du tiers aux trois quarts de la longueur; les contours sont assez incertains ; palpes, les deux premiers articles des antennes et pattes d’un jaune testacé assez pâle, — France Méridionale, 5. STENOLOPHUS VESPERTINUS. Iuuic., Kæfer Preus., 4, 497, 81, — Long. 2 lig. . Larg. 4 lig. — D’un brun noiràâtre , avec un léger reflet bleuâtre sux le milieu des élytres; corselet avec une bordure latérale d’un jaune testacé pâle ; élytres à stries lisses; leurs bords latéraux d’un brun roussâtre ; pattes d’un jaune tes- tacé assez pâle ; premier article des anten- nes de cette couleur. — Paris. 6. STENOLOPHUS FUGAX. Des., Spec., 4, 429, 17.—Long. 2 lig. :. Larg. : lig. — D'un brun noirâtre, avec les élytres d’un vert bronzé obseur ; labre d’un rouge ferrugineux; palpes, les deux premiers articles des antennes et paltes d’un jaune testacé pâle ; bords latéraux du corselet et des élytres, écusson et bords de la suture roussâtres. — Sénégal, 7. STENOLOPHUS CONCINNUS. Des. Spec., 4, 430, 18.— Long. 2 lig. :. Larg. 4 lig. — D’un brun noirâtre, avec un léger reflet bleuâtre, plus marqué sur les élytres; labre d’un ronge ferrugineux ; palpes, antennes et pattes d’un jaune tes- tacé assez pâle ; base des mandibules, écus- son, extrémité des élytres et de la suture, dessous du corps, d’un brun roussätre. — Ile-de-France. DEUXIÈME DIVISION. Corselet ovalaire ou presque arrondi. 8. STENOLOPHUS VELOX. Des., Spec., À, 416, 7.—Long. 4 lig. :. Larg. 4 lig. À. — D'un brun noirâtre légé- rement bronzé sur les élytres; celles-ci avec des stries lisses ; leur bord latéral, le labre, les palpes et les pattes, les deux ou trois premiers articles des antennes, et quelques petites lignes entre les stries, à l'extrémité des élytres, d’un jaune testacé plus ou moins pâle. — Sénégal. 9. STENOLOPHUS SMARAGDULUS. Fasr., 4 , 209, 211. — Long. 2 lig. :. EUCEPHALUS, 91 Larg. 4 lig.—D’un brun noirâtre, avec un reflet bleuâtre ; palpes , les deux premiers articles des antennes, les bords latéraux du corselet et des élytres, trois petites ta- ches vers leur extrémité et les pattes d’un jaune testacé ; élytres striées assez forte- ment. — Indes. 10. STENOLOPHUS MARGINATUS. Des., Spec., 4, 427, 46.—Long. 2 lig. +. Larg, 1 lig. — D’un vert bronzé plus ou moins obscur, noirâtre en dessous; palpes, premier article desantennes, bords latéraux du corselet et des élytres, extrémité de la suture et pattes d’un jaune testacé plus ou moins pâle. — Espagne. AGONODERUS, Des. ; Feconia, Sax; Carubus, FaBr. Les Agonoderus diffèrent des Stenolo- phus par les quatre premiers articles des quatre tarsesantérieurs, très-légèrement di- latés dans les 4, leurs mandibules assez ai- guës, la tête non rétrécie postérieurement, et le corps lègèrement cylindrique. A, AGONODERUS LINEOLA. Fagr., 4, 497,149 ; Ozxv. , 3, 35, 403, pl. 7. fig. 25.— Long. 3 lig. L. Larg. 4 lig.£. — D'un jaune testacé; une tache noirà- tre entre les yeux; corselet avec quelques rides transversales et deux taches latérales noirâtres ; élytres avec une fascie noire, raccourcie, fourchue antérieurement ; an- tennes, pattes et palpes pâles. — Amérique Septentrionale, 2. AGONODERUS PALLIPES. Fagr. , 4,200, 465; Oxiv., 3,35, 121, pl. 9, fig. 99.— Long. 3 lig. Larg 1 lig. :. — D'un jaune testacé; tête, disque du cor- selet et une grande tache commune sur les élytres noirs. — Amérique Septentrionale. 3. AGONODERUS INFUSCATUS. Des. , Spec., h, 54, 3. —Long. 2 lig, À. Larg. A lig. :, — D’un bronzé obscur en dessus, noirâtre en dessous; élytres avec une large bordure et la suture d’un jaune obscur ; palpes et pattes d’un jaune testacé assez pâle. — Amérique Septentrionale, AMBLYGNATHUS, Des. Antennes assez courtes, filiformes. — Palpes peu saillans, à dernier article assez allongé, un peu ovalaire, presque pointu, quoique tronqué. — Les quatre premiers articles des quatre tarses antérieurs légère- ment dilatés dans les .— Tête assez grande, arrondie, rétrécie postérieurement. — Yeux nullement saillans. — Mandibules assez fortes.— Labre plan. — Gorselet plus ou moins carré et rétréci postérieurement. — Elytres légèrement ovales, presque pa- rallèles.— Pattes moyennes. Insectes de moyenne taille, de couleur noire ou métallique, ayant le fasciès des Harpalus. 4. AMBLYGNATHUS JANTHINUS. Des., Spec.. 4, p.67, n° 4.—Long. 5 lig. Larg. 4 lig. i.— D'un bleu brillant ; corse- let presque carré, rétréci en arrière ; ély- tres striées ; les intervalles offrant alternati- vement une ligne de points très-faibles; antennes et pattes brunes. — Cayenne. 2, AMBLYGNATHUS CORVINUS. Des., Spec., A, p.65, n° 2.—Long. 5lig. Larg. 4 lig. ?. — D’un noir brillant ; corse- let carré, un peu rétréci en avant; élytres striées; les intervalles offrant alternative- ment une ligne de points; antennes et pal- tes brunes, — Brésil. 3. AMBLYGNATHUS CEPHALOTUS. Des., Spec., t. IV, p. 62, n° 4.— Long. 5 lig. 1. Larg. 2 lig.—D’un noir brillant ; corselet carré, un peu rétréci en arrière ; élytres striées ; les intervalles offrent alter- nativement des lignes très-faibles de points enfoncés ; antennes et pattes brunes. — Cayenne. EUCEPHALUS. Antennes courtes, filiformes, à dernier article un peu fort, les autres à peu près égaux. — Palpes à dernier article allant un peu en pointe et tronqué à l’extrémité, — Quatre premiers articles des quatre tarses antérieurs des mâles triangulaires et dilatés. — Labre transversal. — Mandi- bules courtes. — Menton sans dent dans son échancrure. — Corps court, épais. — Tête très-grande dans le mâle. — Corse- let arrondi sur les côtés, très-peu rétréci en arrière. — À angles un peu arrondis. — Écusson trés-petit. — Elytres assez courtes, convexes. — Pattes antérieures fortes, un peu élargies, armées dans les deux sexes, au côté interne , de trois den- telures, et fortement échancrées en dedans. 4. EUCEPHALUS CAPENSIS. Lar., Etudes Entom., p. 66, pl. 2, f. 5. 92 SELENOPHORUS. — Long. 3 lig. Larg. 4 lig. — D'un brun obscur; antennes et parties de la bouche rougeätres ; corselet rebordé, avec un léger sillon longitudinal au milieu ; élytres avec des côtes longitudinales serrées les unes contre les autres; pattes d’un jaune rougeâtre. — Cap de Bonne-Espé- rance. PLATYMETOPUS, Das. : Carabus, Scnoexx. ; Ophonus, Escascn. Antennes filiformes, assez courtes. — Palpes assezsaillans, à dernier article ova- laire, un peu renflé, presque aminci vers l'extrémité, ettronqué. — Les quatre pre- miers articles des quatre tarses antérieurs assez fortement dilatés dans les 4. — Tête arrondie, rétrécie en arrière. — Yeux plus ou moins saillans. — Mandibules peu avan- cées, — Labre un peu arrondi. — Corselet plus ou moins carré, rétréci en arrière. — lytres allongées, légèrement ovales, presque parallèles. — Pattes moyennes. — Le corps peu convexe. — Jambes anté- rieures assez fortement échancrées. A. PLATYMETOPUS TESSELLATUS. Des., 4,p. 78, n°8. — Long. 3 lig. :. Larg. 4 lig. +. — Brun obscur. finement ponctué; tête d’un vert bronzé; corselet d’un jaune à reflets bronzés ; élytres jaunes, avec des stries faiblement ponctuées: chacune offre , en arrière, quatre taches d’un vert métallique dont l’une est très-allongée ; Antennes et pattes jaunes. — Sénégal. 2. PLATYMETOPUS VESTITUS. Des., Spec., 4, p. 76. n° 6. — Long. 4 lig. Larg. 1 lig. ?. — Noir un peu bronzé, pubescent , trés-finement ponctué ; élytres avec des stries finement ponctuées ; inter- valles des stries alternalivement un peu élevés ; base des antenneset pattes jaunes. — Sénégal. 3. PLATYMETOPUS QUADRIMACULATUS. Des., Spec., 4. p. 70, n° 4. — Long. 3 Lg. :. Larg. 4 lig. :. — D’un bronzé obs- cur, ponctué ; élytres avec des stries ponc- tuées et deux taches jaunes sur chacune : l’une à la base , formée de deux ; l’au- transversale , en arrière ; pattes et base des antennes jaunes; l’extrémité de celles-ci noirâtres. —Cochinchine. GYNANDROPUS, Der. Antennes filiformes. — Palpes maxil- laires à dernier article assez allongé, un peu ovalaire et tronqué. à l'extrémité, — Les quatre premiers articles des quatre tarses antérieurs dilatés dans les mâles : le pre- mier des antérieurs très-legérement trian- gulaire ; les trois suivans beancoup plus petits, Lriangulaires et presque cordi- formes ; le premier des tarses antérieurs de la femelle fortement dilaté et très-légé- rement triangulaire. — Tête ovale. — Mandibules courtes, arquées et assez ai- guës. — (Corselet presque carré , arrondi sur les côtés. — Elytres allongées, presque paralléles. 1. GYNANDROPUS AMERICANUS, Des., Spec., t. V, p. 818, — Long. 3 lig. !. Larg. 4 lig. !. — Noir; corselet impressionné de chaque côté en arrière; élytres striées , avec les intervalles offrant alternativement une rangée de points enfoncés; antennes et pattes jaunes, — Amérique du Nord. SELENOPHORUS, Des. Harpalus, Sruru, Gx1z. ; Carabus, FaBr.; Selenophorus et Anysodactylus, Des. Antennes assez courtes, filiformes. — Palpes à dernier article légèrement ova- laire, presque cylindrique et tronqué. — Les quatre premiers articles des quatre terses antérieurs dilatés dans les 4. — Tête plus ou moins arrondie, rétrécie en arrière. — Mandibules peu avancées, — Corselet plus ou moins carré ou trapé- zoïde. — Elytres plus ou moins allongées. — Pattes assez fortes. — Jambes anté- rieures assez fortement échancrées. Insectes de taille moyenne ou petites, de couleurs sombres ou plus où moins métalliques ; leurs mœurs sont celles de tous les genres voisins. PREMIÈRE DIVISION. Selenophorus, Des. Palpes peu saillans. — Les quatre pre- miers articles des quatre tarses antérieurs assez fortement dilatés dans les Z%; les trois premiers aussi longs quelarges, légère- ment cordiformes ; le quatrième avec cette forme assez prononcée, A. SELENOPHORUS SCARITIDES. STURM, 4, p. 81, 47, pl. 94, fig. c, G. — Long. 4 lig. Larg. A lig. +. — Ovale, noir ; corselel presque arrondi, un peu rétréci en arrière , bi-impressionné SELENOPHORUS. 93 en arrière; élytres courtes, avec des stries lisses, antennes et tarses ferrugineux. — Autriche. 2. SELENOPHORUS ÆRUGINOSUS. Des., Spec., t. IV. p. 425, n° 38. — Long. 5 lig. =. Larg. 2 lig. ! — Noir brillant; corselet presque carré, bi-im- pressionné en arrière; élytres bronzées, avec des stries longitudinales dans les troisième et cinquième intervalles, offrant de petits points disposés en lignes ; antennes et pat- tes jaunes..— Cayenne. 3. SELENOPHORUS OCHROPUS. Des. Spec., t. IV, p. 122, n° 493. — Long. 5 lg. 4 Larg. 2 lig. 1 — Noir brillant; corselet presque en cœur, im- pressionné de chaque côté en arriére; ély- tres avec des stries dont le troisième inter- valle présente des points peu marqués et disposés en stries; palpés, antennes et pattes jaunes. — Sénégal, 4. SELENOPHORUS SENEGALENSIS. Der., Spec., t. IV, p. 120, n° 34. — Long. 6 lig. +: Larg. 2 lig. L — Noir brillant; corselet carré, arrondi sur les côtés; élytres presque parallèles, verdà- tres, avec des stries ponctuées, dont les intervalles offrent d’assez gros points dissé- minés çà et là; palpes brunâtres, avec leur extrémité presque rouge, ainsi que le premier article des antennes. — Sénégal, 5. SELENOPHORUS TRICOLOR. GuéRiN, Icon. Reg. Anim., pl. — Specio- sus, Des., Spec., 1. IV, p.117, n° 32.— De- jeuntü, Perty, Voyage de Spix. et Mart., p- 12, pl.3, f. 4. — Long. 8]lig. :. Lare. 3 lig. :.-- Noir, assez fortement ponctué ; ettête corselet d’un beau rouge cuivreux ; élytres ovales, fortes,un peu rougeâtres vers l’extrémité, avec des stries dont les inter- valles sont ponctués ; extrémité des palpes el premier article des antennes jaunes. — Brésil. 6. SELENOPHORUS CALIGINOSUS. Far., 1, p. 188, n° 98. — Oxuiv., 3, 35, p. 49, n° 54, pl. 6, fig. 64. — Long. A1 lig. Larg. 4 lig. !. — Très-grand, oblong, noir; corselet presque carré, très-faiblement ponctué ; angles postérieurs droits; élytres avec des stries profondes ; parties de la bouche, antennes et tarses brunâtres. — Amérique Boréale. 7. SELENOPHORUS CHALYBEUS. «Des, Spec., t. IV, p. 410, n° 96. — Long. 4 lig. Larg. 4 lig. 4, — Noir brillant , à reflets bleus ; corselet carré, avec deux impressions un peu ponc- tuées en arrière ; angles postérieurs obtus; élytres striées , très-faiblement ponctuées ; intervalles des stries offrant alternative- ment des points très-petits et disposés en lignes ; cuisses et jambes brunes; antennes et tarses jaunes. — Antilles. 8. SELENOPHORUS: PULLUS. Des., Spec., t. IV, p. 94, n° 44. — Long. 2 lig.. +. Larg. 4 1. —, Oblong, bronzé obscur; corselet presque carré, ponctué et biüimpressionné en arrière ; ély- tres avec des stries dont les intervalles offrent alternativement des points peu marqués, rangés en stries; base des anten- nes et pattes jaunes. — Brésil, 9. SELENOPHORUS MULTIPUNCTATUS. DEs., Spec., 4, p. 87, n° 6. — Long, 3 lig. Larg. 4 lig. +. — D’un bronzé obs- cur; corselet carré assez plan, biimpres- sionné en arrière ; élytres avec des stries dont les intervalles offrent alternativement de gros points rangés en lignes; base des antennes ,; palpes et pattes jaunes. — Cayennezr "#2". 10. SELENOPHORUS LINEATOPUNCTATUS. Der., Spec., t. IV, p.87, n° 5. — Long. 3 lig. Larg. 4 lig. :. — Brorzé; corselet carré, un peu rétréci en avant, à angles postérieurs droits ; il est biimpressionné en arriére, bordé latéralement d’une couleur roussâtre ; intervalle des stries offrant alter- nativéement une rangée de gros points en- foncés ; base des antennes et pattes jaunes. — Cayenne. A1. SELENOPHORUS STIGMOSUS. GErmar, Sp. Nov., p.25, n° 41. — Im. pressus, Des., Spec., t. IV, 82, n° 4. — Long, 4 lig. =. Larg. 4 lig. À, — Bronzé ; corselet un peu transversal, presque carré, à angles postérieurs obus, et impression- nés de chaque côté en arrière; il a une bordure latérale étroite et jaunâtre ; ély- tres avec dessiries dont lesintervalles offrent alternativement des lignes formées de points enfoncés; base des antennes, palpes et pattes jaunes, — Amérique du Nord. DEUXIÈME DIVISION. Anysodactylus, Des. Palpes assez saillans ; les deuxième , troi- sième et quatrième articles des quatre 94 BARYSOMUS. tarses anlérieurs très-fortement dilatés dans les 4; les deuxième et troisième moins longs que larges, légèrement cordi- formes; le quatrième presque bilobé, très- fortement cordiforme. 12. SELENOPHORUS HEROS. Fasr., 4, p. 204, n° 188. — Long. 4 lig. +. Larg.1 lig. i.— D'un jaune testacé ; corse- let, partie postérieure des élytres et des- sous de la poitrine noirs. — Espagne, Bar- barie. A3. SELENOPHORUS VIRENS. Des., Spec., 4, p. 135, n° 2. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig.— D’un vert bronzé; corse- let carré, avec une impression ponctuée de chaque côté en arrière ; angles postérieurs arrondis ; élytres striées; intervalles de la troisième strie avec deux ou trois points enfoncès en arrière; base des antennes rougeâtre. — Midi de la France. A4. SELENOPHORUS SIGNATUS. Inc, Kæfer Preus, A, p.174, n° h4. — Long. 5 lig. 2 Larg. 2 lig. . — Noir, assez large ; corselet carré, faiblement ponctué en avant, fortement en arrière, impressionné de chaque côté; élytres striées, d’un bronzé obscur ; antennes brunes. — France. A5. SELENOPHORUS BINOTATUS. Late, 4, p. 493, n° 126. — Long. 5 lig. À Larg. 2 lig. — Noir; corselet carré, ponctué en arrière, Où il est impres- sionné de chaque côté ; élytres striées, avec un point enfoncé sur le troisième intervalle; premier article des antennes, quelquefois le deuxième , et les tarses, rougeâtres. — Paris. 16. SELENOPHORUS INTERMEDIUS. Des., Spec., t. IV, p. 439. — Long. 6 lig. :. Larg. 2 lig. =. — Noir; corselet carré, un peu rétréci en arrière, où il est impressionné de chaque côté; élytres striées, avec un point enfoncé sur le troi- sième intervalle des stries; le dessous du premier article des antennes et les tarses rougeâtres. — Midi de la France. 17. SELENOPHORUS SPURCATICORNIS. Das., Spec., 1. IV, p. 142, Carabus Bi- notatus, Var. d. Durt., 2, p. 78, n° 83.— Long. 5 lig. Larg. 2 lig. — Noir ; corselet carré, ponctué, et faiblement biimpres- sionné en arrière ; élytres striées, avec un point impressionné sur le troisième inter- valle ; premier article des antennes brun, ainsi que les pattes. — Pari” A9. SELEKOPHORUS GILVIPES. Des., Spec., t. IV, p. 443, n° 8. — Long. 4 lig. :. Larg. 4 lig. . — Plus al- longé que le précédent ; noir ; corselet car- ré, ponctué et faiblement biimpressionné en arriére ; élytres assez courtes, avec des stries faibles; un point sur le troisième intervalle ; premier article des antennes et pattes jaunes. — Midi de la France. 49. SELENOPHORUS NIGRICRUS. Des. , Spec., t. IV, p. 144, n° 9. — Long. 5 lig.. : Larg. 2 lig. — Noir ; corselet carré, court, ponctué en arrière, où il est biimpressionné ; angles postérieurs obtus ; élytres avec des stries faiblement ponctwées : six petits points sur le troi- sième intervalle ; premier article desanten- nes et cuisses jaunes; jambes et tarses bruns. — Sénégal. 20. SELENOPHORUS XANTHOPUS. Der., Spec.,t. IV, p. 445, n° 10.—Long. 5 lig. 2. Larg. 2 lig. . — Noir brillant ; corselet carré, avec deux impressions ponc- tuées en arrière ; angles postérieurs un peu arrondis ; élytres avec des stries faiblement ponctuées; sur le troisième et le quatrième intervalle l’on voit cinq ou six petits points enfoncés; pattes et anteanes jaunes. — Sé- négal. 91. SELENOPHORUS AGRICOLA. Sax, Transact. of the american phil. Soc. new series, 2, p. 33, n° 45.— Long. 6lig. Larg. 2 lig. +. —Noir; corselet carré, 3 avec deux impressions ponctuées en arrié- re ; élytres très-finement ponctuées, striées, avec un point sur le troisième intervalle des stries; premier article des antennes brun. — Amérique Boréale. BARYSOMUS ; Barysomus et Bradybænus, Des. ; Carabus, FABR., OLIV. Antennes courtes, filiformes. — Palpes assez courts, à dernier article très-légère- ment ovalaire, presque cylindrique et tronqué. — Les quatre premiers articles des quatre tarses antérieurs trés-légèrement dilatés, courts, serrés, plus ou moins cordi- formes. — Tête assez forte. — Mandibules courtes, peu aiguës ou obtuses, — Labre trés-court.—Corselet presque carré, moins long que large. — Elytres assez courles, presque parallèles. — Pattes assez fories. — Jambes antérieures assez fortement. échancrées. Ces insectes ont le faciès des Amara. HIYPPOLOETIS. PREMIÈRE DIVISION. (Barysomus, Des.) Tête courte, large, point rétrécie posté- rieurement ; corps court, assez épais; pat- tes très-courtes. A. BARYSOMUS SEMI-VITTATUS. Fazr., 4, p. 201, n° 472. — Long. 2 lig. +. Larg. 4 lig. 1. — Tête et corselet d'un bronzé obscur ; élytres d’un brun noir plus clair près de la suture, avec une bande longitudinale sur chacune, placée près de la suture : elle est interrompue et blanche ; antennes et pattes brunes. — In- des Orientales, 2, BARYSOMUS GYLLENHALII. Des., Spec., t. IV, p. 59, n° 2. — Long. 3 lig. Larg. 4 lig. !. — Bronzé; corselet avec quatre pointsenfoncés ; élytresstriées; antennes et pattes ferrugineuses. — Indes Orientales. 3. BARYSOMUS HOPFNERI. Des., Spec, 4, p. 57, n° 4. — Long. 4 lig. + Larg. 2 lig. — Bronzé obscur ; élytres striées, avec deux points plus gros sur chacune ; antennes et pattes brunes. — Mexique. DEUXIÈME DIVISION, Bradybænus, Des. Tête presque arrondie, très-légèrement rétrécie en arrière ; Corps Court, peu Con- vexe ; pattes assez courtes. 4. BARYSOMUS CAYENNENSIS. - Lar., Ann. de la Soc. Ent., 4, p. 3895.— Long. 4 lig. L. Larg. 2 lig. 1 — Noir peu brillant ; tête transversale, avec un petit sillon transversal en avant ; lèvre supérieure jaune ; corselet transversal, presque carré, avec deux petites rides transversales au milieu, un petit sillon au milieu, qui ne se prolonge pas jusqu'aux bords, et deux pe- titesimpressions en arriére ; écusson petit ; élytres non ponctuées, avec des stries lon- gitudinales lisses ; jambes, palpes et anten- nes brunes. — Cayenne. 5. BARYSOMUS SCALARIS. Ouiv., 33, 35, p. 78, n° 405, 1. X, f. 114. — Long. 4 lig, 3 Larg. 2 lig, — Brun; corselet avec deux bandes longitudinales courtes, d’un vert bronzé; élytres striées, 95 avec une bande longitudinale d’un cuivreux obscur sur chacune, près de la suture; elle s'arrête avant l’extrémité, et s’élargit un peu après le milieu. — Sénégal. 6. BARYSOMUS FESTIVUS. Des., Spec., t. IV, p. 163, n°2.— Long. 8 lig. +. Larg. 4 lig. ?.—Vert bronzé ; cor- selet avec une large bordure latérale d’an jaune testacé ; une bande longitudinale de même couleur, un peu sinueuse, sur cha- que élytre; pattes et antennes jaunes. — Sénégal. HIPPOLOETIS, Lapr. Antennes courtes, trés-grêles, filiformes, à premier article assez gros, le deuxième très-court, le troisième le plus long, tous les autres linéaires, filiformes. — Palpes à dernier article long, cylindrique, et très- légèrement arrondi à l’extrémité. — Lèvre supérieure courte, arrondie. — Menton échancré, n’ayant pas de dent au milieu de son échancrure. — Tarses des deux pre- mières paires de pattes à quatre premiers articles un peu dilatés dans les mâles; les antérieurs à articles courts et serrés. —Tête trés-grande, arrondie, très-légérement ré- trécie en arrière. — Mandibules fortes, arquées, un peu aiguës, — Yeux ronds. — Corselet très-large, en demi-lune, à angles antérieurs très-aigus, arrondi sur les côtés. — Ecusson petit, triangulaire. — Elytres assez grandes, convexes, anguleuses à l’an- gle huméral, fortement échancrées à l’ex- trémité. — Pattes fortes. — Guisses un peu renflées. A. HIPPOLOETIS RUFA. Lar., Etud. entom., p. 153. — Long. 3 lig. Larg. À lig. +. — D'un brun rouge clair et luisant ; corselet fortementrebordé ; élytres lisses, avec quelques lignes longitu- dinales à peine visibles. — Sénégal. CYCLOSOMITES. Caractéres. Echancrure du menton bi- dentée. — Labre échancré. — Corps ar- rondi ou allongé. Genres : Cyclosomus, Promecoderus. Les deux genres qui viennent prendre place ici semblent, au premier coup d'œil, appartenir aux Simplicimanes ; mais 19 forme des tarses antérieurs ne permit pas de les placer dans celte cohorte. 96 CRATOGNATHUS. + CYCLOSOMUS, Larr. ; Scolytus, FaBr. Antennes filiformes. — Palpes à dernier article presque cylindrique, tronqué à l’ex- trémité. — Tarses à articles triangulaires, à quatre premiers articles dilatés dans les mâles. — Menton offrant une dent bifide au milieu de son échancrure. — Corps aplati et presque arrondi. — Tête triangu- laire. — Corselet trapézoïdal. — Elytres en demi-ovale et recouvrant des ailes. — Pattes courtes. —Jambesantérieureséchan- crées. A. CYCLOSOMUS FLEXUOSUS. Fagr., 4, 247, 4. — Long. 4 lig. Larg. 2 lig. 1 — Brun presque noir; éiytres d’un jaune ferrugineux, avec la base, la suture, une bande au milieu sinuée, rac- courcie, et enfin l'extrémité noires, ainsi qu’un point sur chaque élytre et meufstries; antennes et pieds ferrugineux. — Indes- Orientales. 2. CYCLOSOMUS BUCQUETI. Des. , Spec. , t. V, p. 812. — Long. 3 lig. Larg. 4 lig. à. — Couleur de poix; corselet d’un vert bronzé, avec les bords latéraux jaunes ; élytres de cette derniére couleur, avec la suture, la base et une bande au milieu, sinuée et raccourcie, d’un vert bronzé ; antennes et pattes jaunes. — Sénégal. PROMECODERUS, Des. Antennes filiformes. — Palpes à dernier article presque cylindrique et tronqué à l'extrémité. — Tarses antérieurs à quatre premiers articles triangulaires et dilatés dans les mäles. — Menton offrant une dent un peu bifide au milieu de son échancrure. — Corps allongé. — Tête un peu renflée en arrière. — Corselet ovalaire, — Elytres très-allongées, et ne recouvrant pas d’ailes, à ce qu’il paraît. —Pattes fortes: antérieu- res échancrées assez fortement. PROMECODERUS BRUNNICORNIS. Des. , Spec. , 4, 28, 4. — Long. 7 lig. Larg. 2 lig. + — D’un vert presque noir , à reflets un peu violets; parties de la bou- che, antennes et tarses bruns; corselet trés- lisse ; élytres faiblement striées; les jambes noires, un peu brunâtres. — Nouvelle- Hollande. . CRATOGNATHITES. Caractères. Echancrure du menton sans aucune dent. — Labre échancré. Géüre : Cratognathus. Cette coupe ne renferme qu’un seul genre ; nous n’avons pu le faire entrer dans aucune autre. \ | CRATOGNATHUS, Des. Antennes assez courtes, filiformes. — Palpes assez saillans, à dernier article assez allongé, trés-légèrement ovalaire , presque cylindrique et tronqué. — Les quatre pre- miers articles des quatre tarses antérieurs très-jégérement dilatés, assez courts, cordi- formes. — Tête assez grosse, presque car- rée. — Mandibules fortes, assez avancées. — Corselet presque cordiforme. — Elytres peu allongées, presque parallèles. — Pattes courtes. — Jambes antérieures assez forte- ment échancrées. 1. CRATOGNATHUS MANDIBULARIS. Des., Spec., 4, 48, 4. — Long. 4 lig. !. Larg. 41 lig. +. — D'un brun noir assez brillant; corselet presque en cœur, avec deux impressions latérales en arrière; ély- tres avec des stries lisses, un point enfoncé sur le troisième intervalle ; palpes, anten- nes et pattes d’un rouge ferrugineux, — Buénos-Ayres. 2. CRATOGNATHUS SCARITIDES. Pertx, Voyage de Spix et Martius, p. 43, pl. 3, f. 7. — Long. 6 lig. :. Larg. 2 lig, :. — D'un noir de poix brillant ; la- bre, antennes et pattes ferrugineux ; corse- let transversal, presque en cœur ; élytres striées, avec un point peu visible en arrière, sur la troisième strie. — Brésil. QuaTRiÈME conoRtTEe. — SIMPLICIMA- NES , Larr. ; Feroniens , Des. Caractères. Les deux tarses antérieurs seuls ayant deux ou trois de leurs articles dilatés dans les 4. Ces tarses, ainsi élar- gis, ne forment cependant pas de palette carrée ou orbiculaire : ils sont garnis en des- sous de poils peu serrés. Les Simplicimanes forment une cohorte très-nombreuse , dans laquelle viennent se ranger beaucoup de genres fort différens entre eux, quant aux faciès, mais présen. POGONUS. 97 tant tous les caractères essentiels qui lesdis- tinguent des Quadrimanes. Nous les parta- gerons en petits groupes, et nous ferons en sorte de rapprocherles genres qui ont entre eux le plus d’analogie. Ilestun de ces grou- pes qui excile, etexcitera peut-être encore long-temps, de grands débats entre les natu- ralistes. Les uns, et parmi eux est Latreille, dont l'opinion est d’un si grand poids en cette matière, et M. le comte Dejean, qui a fait une étude toute spéciale des Carabi- ques, veulent laisser dans un seul genre, nommé feronia, une quantité immense d'insectes dont le faciès est quelquefois très-différent, et ils fondent leur sentiment sur l'absence presque totale de caractères pour établir des coupes génériques sur des bases un peu solides. Les autres, et à leur tête est un entomologiste célèbre, M. Bo- nelli, partagent ce groupe en un grand nombre de genres établis, il est vrai, sur des caractères peu importans peut-être au premier coup d’œil, et surtout d’une étude embarrassante et difficile ; mais ces genres, ainsi fondés, ont cependant un très-grand avantage : celui de réunir des espèces dont le port, la tournure, le faciès, enfin, et même les mœurs, sont tout-à-fait sembla- bles. Cet avantage nous a paru trop consi- dérable pourle sacrifier entièrement, etnous avons donc maintenu ces genres. Les per- sonnes qui partageraient l’opinion des pre- miers naturalistes les regarderont simple- ment comme des divisions du grand genre Feronia, et, dans ce cas même, l’établis- sement de ces genres servira à les guider dans la recherche des espèces. POGONITES. Caractères. Les deux premiers articles des tarses antérieurs dilatés dans les Ÿ.— Crochets des tarses simples. Genres : Pogonus, Cardiaderus, Bary- pus, Patrobus, Melanotus, Omphreus. Les Pogonites fréquentent le bord des eaux douces et salées ; ils sont généralement revêlus de couleurs metalliques, et de taille petite ou moyenne. POGONUS, Zréc.; Platysma , Srurm; Carabus, Durr. ; Harpalus, Aurens. Antennes légérement comprimées ; le remier et le second article cylindriques, es premier el troisième plus longs, les au- Insectes. I. trés à peu près d’égale longueur, le dernier en ovale allongé, — Palpes peu saillans, à dernier article assez allongé, légèrement ovalaire, presque pointu. — Les deux pre- miers articles des tarses antérieurs dilatés dans les mâles. —Mandibules assez courtes, un peu arquées et aiguës. — Tête presque triangulaire. — Yeux gros. — Corselet court, presque transversal et carré.—Ely- tres assez allongées, presque parallèles. — Pattes assez courtes. — Insectes de petite taille, habitant exclusivement les bords de la mer et des eaux salées, ét revêtus pres- que tous de couleurs métalliques. 4, POGONUS PALLIDIPENNIS. Des., Spec., 3,7, 1. — Long. 8 lig, !. Larg. 4 lig. +. — D'un vert bronzé; tête et corselet trés-brillans; palpes et antennes roussâtres; pattes et élytres d’un jaune pâle, avec un reflet bronzé qui forme souvent une assez grande tache dorsale; stries pointillées à fondhronzé. — Bords de la Mé- diterranée , France. 2. POGONUS LURIDIPENNIS. AHBRENS, Faun., Ins. Europ., 7, 3. — Long. 3 lig. 1. Larg. 4 lig.!. — Ressem- ble au P. Pallidipennis, est plus petit, d’un vert bronzé plus clair; élytres plus courtes, plus larges, d’un jaune pâle, avec un léger reflet bronzé au fond des stries, et quelquefoissur les élytres, où il ne forme pas de tache. — France Septentrionale, 3. POGONUS LITTORALIS. STurM, 5, 67, 17, pl. 415, fig. a, À. — Long. 3lig. Larg. 4 lig. =. — D’un bronzé obscur, très-brillant en dessous, quelque- fois verdâtre ou cuivreux; palpes d’un brun roussâtre ; antennes de cette couleur avec une tache obscure à l'extrémité de chaque article : le premier, vert bronzé obscur; les troisième et quatrième noirà- tres ; corselet plus large que long , presque lisse , fortement ponctué à la base ; élytres très-légèrement convexes, avec neuf stries ponctuées ; les troisième et quatrième, sixième et septième, se réunissent deux à deux avant l’extrémité des élytres; trois points enfoncés entre la deuxième et la troisième strie; pattes roussätres, un peu bronzées. — Bord de la Méditerranée, France. 4. POGONUS HALOPHILUS. Agrens, Faun, Ins. Europ. 10, pl. 4, — Long. 3 lig. Larg. 1 lig =. — Ressemble # 98 BARIPUS au P. Littoralis, mais un peu plus petit; d’une couleur bronzée, assez brillante, souyent un peu cuivreuse; Corselet avec quelques points enfoncés au bord antérieur; stries des élytres moins enfoncées, surtout vers l’extrémité : les sixième et septième encore moins marquées que les autres ; pattes roussâtres, peu bronzées. — Bords de l'Océan, France. 5. POGONUS GILVIPES. Des. , Spec. , t. IIT, p. 448, — Long. 2 lig. 3. Larg. 4 lig.— Ressemble au P. Litoralis, d’un bronzé obscur, un peu cuivreux; palpes antennes et pattes, d’un jaune roussâtre ou pâle; élytres à stries plus fortement ponctuées;cinq points en- foncés entre la deuxième et la troisième strie, — Bord de la Méditerranée, France. 6. POGONUS RIPARIUS. Des., Spec., 3, 16, 11. — Long. 3 lig. +. Larg. 4 lig. 1. — Bronzé, quelquefois obscur ou cuivreux; corselet rétréci anté- rieurement, sinué sur les côtés, point ré- tréci en arrière ; élytres à stries peu mar- quées, surtout vers l’extrémité : les sixième et septième le sont très-peu; trois points enfoncés entre Ja deuxième et la troisième ; pattes roussâtres légèrement bronzées. — Bords de la Méditerranée, France. 7. POGONUS MERIDIONALIS. Des., Spec., 3,17, 13. — Long. 3 lig. Larg.1lig. +.—Assez étroit ; d’un bronzé obscur ; les mâles plus brillans ; élytres avec les sixième etseptièmestries aussi marquées que les autres : cinq à sept points enfoncés entre la deuxième et la troisième; deux à quatre points entre la quatrième et Ja cinquième, vers l'extrémité, et deux ou trois entre la sixième et la septième ; pattes roussätres un peu bronzées. — Bords de la Méditerranée, France. 8. POGONUS GRACILIS. Des., Spec., 3, 18, 45. — Long. 2 lig. 1. Larg. À. lig. — D’un vert bronzé obscur; labre, palpes, antenneset pattes, d’un jaune roussâtre ; élytres avec des stries légère- ment ponctuées : trois points enfoncés entre la deuxième et la troisième strie, — Bords de la Méditerranée, France. 9. POGONUS TESTACEUS. Der., Spec., 3, 20, 47. — Long. 2 lig. :. Larg. À}. lig. — D'un jaune testacé, plus obscur en dessous, avec nu reflet bronze, surtout sur la tête et le corselet; élytres à stries légèrement ponctuées ; trois points enfoncés peu marqués entre la deuxième et la troisième strie ; pattes pâles. — Bords de la Méditerranée, France. 40. POGONUS FILIFORMIS. Des., Spec.. 3, 21, 48. — Long. 2 lig. :. Larg. :lig.—Très-étroit ; d’un vert bronzé ‘ obscur; brun noirâtre en dessous; mar- dibules d’un brun roussâtre ; palpes, an- tennes et pattes d’un jaune roussâtre ; élytres à stries légèrement ponctuées ; trois points enfoncés entre la deuxième et la troisième strie. — Sardaigne. CARDIADERUS, Des.; Daptus, Fiscu. ; Pogonus. Srurx. Antennes allongées, filiformes. — Pal- pes à dernier article allongé, presque ova- laire et pointu, — Les deux premiers arti- cles des tarses antérieurs dilatés dans les mâles. — Mandibules grandes, — Tête un peu renflée postérieurement. — Corselet cordiforme , rétréci postérieurement, — Elytres allongées, parallèles, peu convexes. CARDIADERUS CHLOROTICUS, Fisce., Entom. de la Russie, 2, 40,3. pl. 46, fig. 8. — Long. 3 lig. 1. Larg. 4 lig. =. — D'un jaune pâle légérement testacé ; élytres avec une légère teinte bronzée, formant quelquefois une tache sur le disque; stries légèrement ponctuées, et deux points enfoncés sur la troisième extrémité des mandibules, noirâtres. — Sables de la Sibérie. BARIPUS, Des, ; Molops, GErw. Antennes minces; premier et troisième article longs, cylindriques : le deuxième de moitié plus court, le quatrième et les sui- vans en ovale allongé. — Palpes presque égaux, à dernier article cylindrique et tron qué à l’extrémité.—Les deux premiers ar- ticles des tarses antérieurs dilatés dans les mäles. — Mandibules fortes, aiguës. — Tête presque triangulaire. — (Corselet convexe , presque oOvalaire. — Elytres convexes , en ovale allongé. — Pattes courtes. — Ecusson n’atteignant pas la base des élytres. — Point d’ailes. 4. BARIPUS RIVALIS. GEenm., Coléopt., Spec., Nov., 24, 34. — Long. 6 lig. Larg 2 lig. :. — D’un brun MELANOTUS. noirâtre, bronzé obscur en dessus , un peu verdâtre ou cuivreux; palpes et antennes d’un brun roussâtre; élytres avec huit sillons peu enfoncés, à fond vert métallique. — Buénos-Ayres. 2. BARIPUS SPECIOSUS. Des., Spec., t. V,p. 703. — Long. 40 lig. 1. Larg. 3 lig. =. — Tête et corselet d’un noir bleuâtre, varié de rou- geâtre cuivreux; élytres convexes, d’un rougeâtre cuivreux, avec des côtes élevées d’un bleu noir; dessous du corpsbleu, avec les pattes de même couleur. — Brésil mé- ridional. PATROBUS, Mec. ; Platysma, Srurx ; Harpalus, Gy1L. ; Carabus, Far. Antennes filiformes, a articlesallongés, cy- lindriques : le premier plus gros, le deuxie- me très-court. — Palpes saillans, d’égale longueur , à dernier article allongé, cylin- drique et tronqué. — Les deux premiers articles des tarses antérieurs dilatés dans les mâles. —Mandibules assez courtes, ar- quées et aiguës. — Tête triangulaire et rétrécie postérieurement. — Yeux gros. — Corselet cordiforme , aplati, et rétréci par derrière. — Elytres presque planes, en ovale allongé. — Pattes longues, assez fortes. — Insectes de petite ou moyen- ne taille, peu agiles, vivant sous les pierres ou débris de végétaux, appar- tenant presque tous aux régions les plus froides de l’Europe. Espèces privées d’ailes. A. PATRORUS RUFIPES. Fazr., 4, 484, 75. — Long. 4 lig. Larg. 4 lig. !. — D’un brun quelquefois clair, quelquefois très-foncé ; palpes, abdomen et pattes d’un rouge ferrugineux ; labre, antennes, dessous du corselet et poitrine d’un brun roussâtre; élytres avec huit stries : les troisième et quatrième, sixième et septième, se réunissant deux à deux, la base des quatre ou cinq premières assez forte- ment ponctuée; trois points enfoncés entre la deuxième et la troisième strie, et une ligne de points enfoncés entre la huitième et le bord extérieur. — France et Alle- magne. 2. PATROBUS FOVEOCOLLIS. Fiscu., Entom. de la Russie, 2, 199, 2, pl. 49, fig. 5. — Long. 4 lig. !. Larg. 99 4 lig. +. — Ressemble au P. Rufipes; cor- selet moins cordiforme; élytres plus con- vexes; stries moins ponctuées : les deuxié- me et troisième, sixième et septième, se réunissant deux à deux ; quatre points en- foncés entre les deuxième et troisième stries. — Ile d’Ounalaschka. 3. PATROBUS AMERICANUS. Des., Spec., 3, 34. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. £. — D’un brun luisant pres- que noir; palpes et pattes d’un jaune fer- rugineux, testacé ou roussâtre ; labre etan- tennes d’un rouge ferrugineux; élytres striées comme dans le P. Rufipes; der- rière du corselet et poitrine d’un brun noi- râtre ; abdomen roussäire plus clair à l’ex- trémité. — Amérique Septentrionale. Espèces aïlées. 4. PATROBUS SEPTENTRIONIS. ScHoenx., Syn., 3, 29,2.—Long. 4 lig. Larg. 1 lig. :. — Ressemble au P. Rufipes; mais la présence des ailes l’en distingue fa- cilement; en outre, le corselet est plus court, les élytres plus allongées, les stries moins fortement ponctuées, les pattes plus obscures. — Suède et Finlande. 5. PATROBUS RUFIPENNIS. Des. , Spec. , 3, 33, 7. — Long. 5 lig. Larg. 4 lig. à. — Tête et corselet noirs ; labre, palpes, antennes, abdomenet élytres d’un rouge ferrugineux ; poitrine d’un brun roussätre; pattes d’un jaune testacé. — France méridionale, MELANOTUS, Des. Antennes courtes. presque moniliformes; palpes à dernier article assez allongé, pres- que cylindrique et tronqué à l’extrémité. — Menton offrant une dent simple au mi- lieu de son échancrure. — Tête triangu- laire. — Corselet assez court et presque transversal. — Elytres peu allongées et presque parallèles. Nota. A l’exemple de M. le comte De- jean, nous conservons ce genre dans les Féroniens, mais nous croyons qu’il serait mieux placé parmi les Harpaliens. A. MELANOTUS FLAVIPES. . Des., Spec., t. V, p. 700. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. + — Noir, un peu brunâtre; une tache rougeâtre peu marquée entre les yeux ; corselet transversal ; élytres striées, avec un point enfoncé sur le troi- sième intervalle et vers les deux tiers de 5 4 100 l'élytre; antennes et pattes d’un jaune testacé. — Buénos-Ayreset partie méridio- nale du Brésil. 2. MELANOTUS IMPRESSIFRONS. Des., Spec.,t. V,p.701.—Long. 6 lig. i. Larg. 2 lig. :. — Noir; pas de tache rouge entre les yeux, mais deux impressions ar- rondies entre les antennes; corselet pres- que transversal ; élytres striées; antennes, tarses et trochanter d’un brun un peu rous- sâtre, — Partie méridionale du Brésil, OMPHREUS, Das. Antennes filiformes, à articles allongés, un peu comprimés ; le premier trés-long, presque fusiforme. — Palpes assez grands; le dernier article sécuriforme. — Mandi- bules très - aiguës. — Tête assez grande, presque ovale, un peu rétrécie en arrière. — Corselet légèrement cordiforme.—Ely- tres en ovale très-allongé, presque planes. — Pattes grandes et fortes. OMPHREUS MORIO. _ Des., Spec., 3, 94, 4. — Long. 40 lig. Larg. 3 lig. 1.—D'un noir brillant, surtout sur la tête et le corselet ; élytres très-fine- ment striées, avec une ligne de points en- foncés entre la septième et huitième strie ; dessous du corps d’un brun obscur ; palpes et tarses d’un brun noirâtre. — Mon- tenegro: STENOMORPHITES. Caractères. Le premier article des tar- ses antérieurs des mâles seul dilaté. Genre unique : Stenomorphus. STENOMORPHUS, Der. Antennes filiformes, un peu plus cour- tes que la moitié du corps; le premier ar- ticle un peu renflé, le deuxième court, le troisième assez long, les autres égaux. — Palpes maxillaires à dernier article pres- que cylindrique ; celui des labiaux un peu plus court, plus large , presque ova- laire, et l’un et l’autre tronqués à l’ex- trémité. — Menton sans dent au milieu de son échancrure. — Tarses à crochets non dentelés en dessous.—T ête oblongue. —Mandibules courtes, arquées et presque obtuses. — Corselet très-allongé, un peu rétréci en arrière, — Elytres allongées et parallèles. DOLIGHUS. « STENOMORPHUS ANGUSTATUS. Des., t. V, p. 697. — Long. 5 lig. à Larg. 4 lig. +. — Noir; corselet allongé, rétréci én arrière, couvert de rides trans- versales et ondulées, avec une impression longitudinale de chaque côté, en arrière ; élytres allongées, parallèles, avec de fortes stries ; antennes et pattes d’un brun noirä- tre. — Colombie. « CALATHITES. Caractères. Les trois premiers articles des tarses antérieurs dilatés dans les {'; crochets des tarses dentelés en dessous. Genres : Dolichus, Ctenipus, Calathus, Pristodactyla, Taphria. Les Calathites sont des insectes trés- agiles, de moyenne taille, presque toujours de couleurs sombres. Ils habitent au pied desarbresetsous les pierres. Plusieurs espé- ces sont aptères; quelques-unes bivernent sous les écorces des arbres. DOLICHUS , Box.; Harpalus, Gx1L1. ; Carabus, FABR. ; Agonum , GER. Antennes filiformes, à articles allongés, presque cylindriques.—Palpesassez grands, à dernier article presque cylindrique et tronqué à l’extrémité.—Les trois premiers articles des tarses antérieurs dilatés dans les mâles; crochets des tarses dentelés en dessous. — Mandibules un peu avancées, arquées et assez aiguës. — Tête triangu- laire, un peu rétrécie postérieurement. — Corselet ovalaire ou cordiforme.—Elytres planes, sinuées, ovales ou parallèles, On ne conpaît qu'une espèce d'Europe ; les autres sont du cap de Bonne-Espérance. PREMIÈRE DIVISION. Espèces ailées. 1. DOLICHUS FLAVICORNIS. (P]. 6, frg. 4.) Fasr., 4, 481, 56.—STurM, 5, pl. 429, fig. a, n. — Long. 7 lig. Larg. 2 lig. +. — D'un brun noirâtre, plus foncé en dessus qu’en dessous; deux taches sur la tête, en- tre les yeux ; labre et extrémité de l’abdo- men d’un brun ferrugineux ; palpes, anten- nes et pattes d’un jaune testacé ; une grande tache commune d’un rouge ferrugimeux, à la base des élytres. — Get insecte est rare en France; il se trouve cependant CTENIPUS. assez abondamment dans le Dauphiné, au pied des montagnes, sous les pierres. 2. DOLICHUS BADIUS. Germ., Mag., der Ent., 4, 114, 13. — Long. 6 lig. !. Larg. 2 lig. :. — D'un brun noirâtre , avec le devant de la tête et le labre d’un brun ferrugineux; palpes et antennes plus clairs; élytres sinuées et presque tronquées à l'extrémité, d’un rouge ferrugineux : l'extrémité plus ou moins obscure ; poitrine et base des cuisses d’un rouge ferrugineux. — Gap de Bonne-Es- pérance. 3. DOLICHUS STRISTI. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. :. Noir, palpes et antennes d’un brun rouge; pre- . mier article de ces dernières et labre d’un brun obscur; corselet étroit: élytres étroi- tes à la base, élargies en arrière, assez for- tement striées; tarses d’un brun rouge.— Cap de Bonne-Espérance. DEUXIÈME DIVISION. Espèces privées d'ailes. 4. DOLICHUS RUFIPES. Des., Spec., 3, 41. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. ! — D'un brun noirûtre ; bord du labre, palpes, antennes et pattes d'un rouge ferrugineux. — Cap de Bonne- Espérance. 5. DOLICHUS SULCATUS. Des., Spec., 3, 44, 5. — Long. 9 lig. Larg. 2 lig. à. — Allongé, noir; élytres d’un rouge ferrugineux ; stries des élytres formant des sillons profonds; huit points enfoncés entre la deuxième et la troisième strie ; pattes très-grandes.—Cap de Bonne- Espérance. 6. DOLICHUS RUFIPENNIS. Des., Spec., t. V, p. 706. — Long. 6 lig. +, Larg. 2 lig, + — Noir; corselet oblong , presque en cœur; élytres striées et ferrugineuses, — Cap de Bonne-Espé- rance, CTENIPUS, Larr.; Pristonichus, Des. ; Læœmostenus, Bon. ; Sphodrus, Srurm; Harpalus, Gi. ; Carabus, F4Br, OL. Antennes filiformes ; le deuxième arti- cle plus court, le troisième plus long que les autres. — Palpes assez grands, le der- nier article presque cylindrique et tronqué 401 à l'extrémité. — Les trois premiers articles des tarses antérieurs dilatés dans les mâles; crochets des tarses dentelés en dessous. — Mandibules un peu arquées et aiguës, — Tête presque ovale. — Yeux petits. — Corselet cordiforme, allonge. rétréci en arrière. — Elytres plus larges que le corselet, allongées, ovales, un peu sinuées à l’extrémilé. — Pattes allongées, assez fortes. Insectes d’assez grande taille, de cou- leur foncée, habitant les endroits humides, sous les pierres ou dans les troncs des vieux arbres, et paraissant propresà l’ancien Gon- ünent. PREMIÈRE DIVISION. Espèces privées d’ailes. A. CTENIPUS TERRICOLA, Ouiv., 3, 35,68, pl. 41, fig. 194. — D’un brun noirâtre ; palpes d’un brun rous- sâtre ; labre et antennes d’un brun un peu ferrugineux, quelquefois rougeûtre ; ély- tres noires, bleuâtres ou d’un brun noirâ- tre, ou d’un brun violet, avec neuf stries très-légèrement ponctuées : les troisième et quatrième , cinquième et sixième, se ré- unissant souvent deux à deux ; pattes quel- quefois d’un rouge presque ferrugineux ; jambes intermédiaires arquées. — France. 2. CTENIPUS OBLONGUS. Des., Spec., 3, 50, 6. — Long. 7 lig. Larg. 2 lig. =. — Ressemble au P. Terri- cola, mais plus allongé; corselet plus étroit; élytres pius ovales et plus convexes, d’un noir assez brillant ; les stries sont lisses, et les jambes intermédiaires très-légérement arquées, — France méridionale. 3. CTENIPUS ANGUSTATUS. Des., Spec., 3, 50, 7. — Long. 7 lig. £. Larg. 2 lig. i. — Ressemble au P. Terri- cola, mais il est plus allongé, plus étroit, plus déprimé; élytres noires, sans reflet violet, à stries très-légérement ponctuées ; pattes longues et grêles ; les jambes inter- médiaires droites. — France méridionale. 4. CTENIPUS CÆRULEUS. Des. , Spec. , 3, 53, 10. — Long. 6 lig. À. Larg. 2 lig. 1. — Plusallongé, plus étroit et plus déprimé que le P. Terricola ; d’un bleu obscur un peu violet, bleu noi- râtre en dessus; pattes plus courtes, d’un brun noirâtre, avec un léger reflet vio- let sur les cuisses ; jambes intermédiaires droites, — Piémont, 102 5. CTENIPUS ALPINUS. Des., Spec., 3, 56, 43. — Long. 8 lig. Larg. 3 lig. + — D’un bleu obscur pres- que noir ; élytres à stries fines et légèrement ponctuées ; intervalles presque plans ; pattes d'un noir obscur; jambes intermédiaires droites. France méridionale. 6. CTENIPUS ELEGANS. Des., Spec., 3, 59,17. — Long. 5 lig. Larg. 4 lig. ?. — Etroit, allongé; d’un brun ferrugineux un peu roussâtre plus clair en dessous ; pattes trés-longues , d’un rouge ferrugineux; jambes intermédiaires droites. — Carniole. 7. CTENIPUS VENASTUS. Czarrv., Des., Spec., 3, p. 60, 48, 7. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. 1. D’un bleu plus ou moins foncé, plus obscur en dessous; élytres à stries fortement ponctuées, pres- que crénelées : lesintervalles un peu relevés; pattes assez courtes, d’un brun noirâtre ; jambes intermédiaires droites. — France méridionale. DEUXIÈME DIVISION. Espèces aïlées. 8. CTENIPUS COMPLANATUS. Des., Spec., 3, 58, 46. — Long. 6 lig. :. Larg. 2 lig. =. — La présence des ailes et les jambes intermédiaires droites, feront distinguer sur-le-champ cet insecte du P. Terricola, auquelilressemble beaucoup. — France méridionale. CALATHUS, Bonn. ; Harpalus, Gx1z ; Carabus, Fasr., Oury. Antennes filiformes , à articles allongés, cylindriques, un peu comprimés.—Palpes grands, à dernier article allongé, presque cylindrique et tronqué à l’extrémité. — Les trois premiers articles des tarses anté- rieurs dilatés dans les mâles; crochets des tarses fortement dentelés en dessous. — Mandibules peu avancées, légérement arquées et aiguës. — Tête ovale. — Cor- selet trapézoïde. — Elytres légérement ovales, peu rétrécies antérieurement et arrondies à l’extrémité. Insectes de moyenne taille, ordinaire- ment de couleur sombre , très - vifs, habitant sous les pierres, aux pieds des ar- bres, dans les champs, au bord des eaux, et paraissant propres à l’Europe, au Nord de l'Asie, de l'Afrique et de l’Amérique. CALATHUS. PREMIÈRE DIVISION. Espèces privées d’ailes. À. CALATHUS CISTELOIDES. (PI, 6, fig. 2.) Izuc., Kæf. Preuss., 4, 463, 27.—Fla- vipes, Ouiv., 3, 35, 400, pl. 8, fig. 86. — Long. 5 lig. +. Larg. 2 lig. +. — D'un noir brunâtre plus brillant dans le mâle que dans la femelle ; la tête, le corselet et le dessous du corps le sont danslesdeux sexes; élytres avec neuf stries peu profondes et trés-légèrement ponctuées; à l’extrémité de la seconde, à la base et au milieu de la troisième et de la cinquième , au milieu de la huitième, quelques points enfoncés, dont le nombre et la grosseur varient ; antennes d’un brun roussätre ; le premier article plus clair ; bords antérieurs et latéraux du labre roussâtres; palpes d’un ferrugineux obscur ; pattes d’un rouge ferrugineux. — Paris. Quelquefois des individus un peu plus grands ont les antennes plus obscures, les pattes d’un brun noirâtre, les stries encore plus légèrement ponetuées, et les points sur les troisième et cinquième stries très-rares, un peu plus courts et un peu plus longs, ou nuls. Ces insectes sont le C. Frigidus, Dej., que ce même auteur a réuni depuis, comme simple variété, au C. Cisteloides. 2. CALATHUS LATUS. Des., Spec., 3, 65, 2. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. :. — Plus grand et plus large que le C. Cisteloides ; base du corselet en- tiérement et plus fortement ponctuée ; ély- tres à stries plus profondes ; leur ponctua- tion plus distincte ; pattes d’un brun noirä- tre. — France. 3. CALATHUS GLABRICOLLIS. Des. , Spec., 3, 68, 4. — Long. 5 lig. !. Larg. 2 lig. :. — Ressemble beaucoup au C. Cisteloides ; mais il est un peu plus court et plus large, et s’en distüin- gue aisément par la base du corselet pres- que lisse, ayant seulement, près des angles postérieurs, deux ou trois points enfoncés peu marqués. — Trieste. 4. CALATHUS FULVIPES. Gx1., 2, p. 128, n° 39, etp. 4, p. 441, n° 39. — C. Flavipes, Srurx, 5 , 412. 3, pl. 422, fig. a, A. — D'un noirâtre plus brillant dans les mâles que dans les femel- les; palpes, antennes et pattes d’un rouge ferrugineux ; une étroite bordure de même PRISTODACTYLA. couleur sur les côtés du corselet, qui est presque lisse à sa base ; élytres à stries lisses, avec deux points enfoncés entre la deuxième et la troisième, et quelques autres sur la huitième , près de l’extrémité; bord infé- rieur des élytres d’un brun ferrugineux obscur. — France. 5. CALATHUS COMPLANATUS. Des., Spec., 3, 73, 9. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. 2. — D'un brun obscur; devant de la tête roussâtre ; palpes, anten- nes et pattes d’un jaune testacé roussâtre ; élytres avec des stries profondes, lisses; entre la troisième et la quatrième strie, quatre points enfoncés, et une rangée de points enfoncés près de la huitième. — Ile de Madére. 6. CALATHUS METALLICUS. Des., Spec., 3, 74, 40. — Long. 4 lig. !. Larg. 4 lig. ?. — D’un bronzé vert et bril- lant dans les mâles; antennes d’un brun roussâtre, avec le premier article rouge ferrugineux; dessous du corps et cuisses d’un brun noirâtre ; jambes et tarses rous- sâtres. — Hongrie. 7. CALATHUS ROTUNDICOLLIS. Des. , Spec., 3, 75, 41. — Long. & lig. :. Larg. 4 lig. ?.—Brun; angles pos- térieurs du corselet arrondis ; élytres à stries lisses et peu profondes, avec cinq points enfoncés entre la deuxième et la troisième strie ; pattes d’un brun roussâtre.— France, 8. CALATHUS GREGARIUS. Sax, Trans. of the American Phil. Soc., new series, 2, p. 47, n° 24.— Long. 4 lig. Larg. 4 lig. 1 — Ressemble au C. Mela- nocephalus ; d’un noir obscur ; corselet plus allongé ; bords latéraux d’un brun ferrugi- neux ; quelques points enfoncés entre les deuxième et troisième stries; antennes et pattes d’un jaune testacé pâle. — Améri- que-Septentrionale. 9. CALATHUS MELANOCEPHALUS. Fagr., 4, 490, 412.—Oruiv., 3, 35, 124, pl. 2, fig. 44. — Long. 3 lig. <. Larg. 4 lig. +—D'un brun noirâtre ; tête noire; palpes, antennes et pattes d’un jaune tes- tacé pâle ; corselet presque lisse, d’unrouge ferrugineux tant en dessus qu’en dessous ; élytres à stries lisses : trois points enfoncés entre la deuxième et la troisième, une ligne de points enfoncés près de la hui- tième, vers l’extrémité ; bords extérieur et inférieur des élytres un peu roussätres. — Paris. - 403 10. CALATHUS OCHROPTERUS. (PI. 6, fig. 3.) STURM, 5, 415, 5, pl. 123, fig. a, A.— Long. 3 lig. +. Larg. 4 lig. !. — Ressem- ble au C. Melanocephalus ; d’un brun ob- scur ; tête et élytres presque noires; corse- let d’un brun rougeâtre, avec les bords la- téraux roussâtres ; élytres, pattes etantennes comme dans le €. Melanocephalus. — France. 11. CALATHUS MICROPTERES. (PI. 6, fig. 4.) STurM, 5, 443, pl. 422, fig. b, B.— Long. Larg. 3 lig. :. 4 lig. L. — Ressemble au C. Melanocephalus ; d’un noir obscur un peu brunâtre ; angles du corseletun peu arrondis postérieurement ; ses bords latéraux d’un brun ferrugineux; élytres, patleset antennes comme dans le €. Melanocephalus. — France, Allemagne. Nota. Le Calathus Mollis de Marsch. et de Stephens, dont M. Walker m’a en- voyé plusieurs individus, ne me semble pas différer de l’espèce précédente. DEUXIÈME DIVISION. Espèces ailées. 42. CALATHUS FUSCUS, FaBr., 1, 491, 413,—Oriv., 3, 35, 404, pl. 42, fig. 447. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. — Brun; corselet roussâtre sur les côtés, presque lisse ; ses angles postérieurs aigus; élytres presque ovales, à stries peu profon- des, avec deux points enfoncés entre la deuxième et la troisième strie; antennes, palpes et pattes d’un jaune testacé assez pâle. — France, Allemagne. 13. CALATHUS CIRCUMSEPTUS. Germ., Ins. Spec., 15, n° 23. —Limba- tus, Des., Spec., 3, 72,8. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig, — D'un brun noirâtre, avec les bords latéraux du corselet et des élytres d’un jaune testacé brun ; angles postérieurs du corselet obtus ; élytres à stries peu pro- fondes, avec deux points enfoncés entre la deuxième et la troisième ; palpes, antennes et pattes d’un jaune testacé assez pâle. — France méridionale. PRISTODACTYLA, Des. Antennes filiformes, à articles presque cylindriques, allongés. — Palpes allongés, avec le dernier article presque cylindrique et tronqué. — Les trois premiers articles des tarses antérieurs dilatés dans les mâles. —Mandibules un peu arquées, assez aiguës. 104 — Corselet ovalaire, arrondi postérieure- ment. — Elytres ovales-allongées, un peu convexes. PRISTODACTYLA AMERICANA, Des., Spec., 3, 83. — Long. 4 lig. à. Larg. 2 lig. — D’un brun noir; élytres pro: fondément striées, avec deux points enfon- cés entre la deuxième et la troisième strie ; antennes et pattes d’un rouge ferrugineux. — Amérique-Septentrionale. TAPHRIA, Bon.; Synuchus, Gx1L. ; Agonum, STURM. Antennes filiformes, à articles allongés, cylindriques. — Palpes assez grands; le dernier article des maxillaires allongé, presque cylindrique et tronqué ; le dernier des labiaux fortement sécuriforme. — Les trois premiers articles des tarses antérieurs dilatés dans les mâles. — Tête rétrécie en arrière, presque triangulaire. — Yeux sail- lans. — Mandibules un peu arquées, assez aiguës. — Corselet ovalaire, arrondi pos- térieurement. — Elytres en ovale-allongé un peu convexe. — Pattes assez courtes et assez fortes. TAPHRIA VIVALIS. Gyz., 2, 77,41, et 4, 424, 1.—Long. 3 lig. L Larg. 4 lig. +.— D'un brun plus ou moins foncé; bords du labre ferrugineux ; palpes, antennes et pattes d’un rouge ferru- gineux ; élytres à stries lisses, avec deux ou trois points enfoncés entre la deuxième et la troisième strie; poitrine et dessous du corselet d’un brun noirâtre ; abdomen d'un brun ferrugineux. — France , dans les bois et les montagnes, sous les pierres, les mous- ses, etc. FÉRONITES. Caractères. Les trois premiers articles des tarses antérieurs fortement dilatés dans les .—Tarses bifides à l'extrémité , leurs crochets sans dentelures. Genres : Pæcilus, Argutor, Omaseus, Platysma, Pterostichus, Abax, Percus, Omalosoma, Molops, Steropus, Cophosus, Camptoscelis, Cnemacanthus, Cephalotes, Stomis, Zabrus, Mazoreus, Distrigus, Abacetus, Drimostoma, Abaris, Pelor, Polysitus, Acorius, Eutroctes, Rathy- mus, Strigia, Heteracantha. Les Féronites sont des insectes de POECILUS. moyenne taille, ou au-dessous ; leurs cou- leurs varient selon les espèces, depuis le noir le plus foncé jusqu’au vert cuivreux le plus brillant. Les différences sur les- quelles nous établissons les coupes généri- ques où nous rangeons les nombreuses es- pèces de Féronites, étant généralement difficiles à saisir, et de peu d'importance, permettront aux personnes qui ne partage- ront pas notre manière de voir, de réunir toutes ces espèces dans le grand genre F'ero- nia , Latr., Dej., dont tous ces genres se- ront regardés alors comme de simples sub- divisions propres à faciliter la recherche des espèces. POECILUS, Box.; Feronia, LarTr., Des. ; Carabus, Oziv., FABR. ; Pœcilus et Sogines*, LeAcH, Stern. Antennes légèrement comprimées, assez courtes, renflées extérieurement, le troisiè- me article anguleux, le quatrième arti- cle des palpes maxillaires de la longueur du précédent.— Languette courte, légèrement tronquée , les deux soies terminales éloignées. — Mandibules légèrement den- tées à la base. — Corselet rétréci à sa base, avec deux stries latérales, l’extérieure très- petite ou effacée par des points enfoncés.— Espèces généralement ailées ; on en trouve cependant quelques-unes qui sont apté- res ou du moins dont les ailes raccourcies ne sont pas propres au vol. Ce sont des in- sectes de moyenne taille, de couleur verte ou métallique, quelquefois noire.— Leur corps est assez allongé. —Les palpes sont assez minces. PREMIÈRE DIVISION. Espèces ailées. A. POECILUS PUNCTULATUS. Fasr., 4, 494, n° 445.— Long. 5 lig. £. Larg. 2 lig. :.— Noir; corselet assez court, avec un sillon transversal en arrière et de deux petites impressions très-peu mar- quées ; élytres faiblement striées, avec trois points enfoncés distincts sur la troisième strie. — France. Rare. 4 Le genre Sogines des entomologistes anglais estétabli sur le Pæcilus Punctulatus. M ne diffère de ses congénères que par son corps plus aplati. POECILUS. 2. POECILUS CUPREUS. Far. , 1, 195,134. — Ourv., 3, pl. 3, fig. 25.— D’un bronzé un peu verdâtre;im- pressions postérieures du corselet assez for- tement marquées ; élytres assez fortement striées, avec trois points enfoncés sur la troisième, à sa partie postérieure ; les deux premiers articles des antennes rougeûtres ; dessous du corps et pattes noirs. — Paris. Très-commun. 3. POECILUS CURSORIUS. Des., Spec., 3, p. 210. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. 1. — Ressemble beaucoup au précédent, et n’en diffère que par les points de la troisième strie, qui ne sont qu’au nombre de deux, et par sa couleur qui est violette.— Midi de la France. 4. POECILUS DIMIDIATUS. 4 Fagr., 1, 494, 429.— Ovrv., 3, 35, 94, - pl. 2, fig. 421.—Long. 6 lig. Larg. 2 lig. :. Tête et corselet d’un cuivreux rougeûtre ; élytres vertes, fortement striées, avec qua- tre points enfoncés près de la troisième strie ; dessous du corps et pattes noirs. — Paris. Rare. 5. POECILUS STRIATO-PUNCTATUS. Sruru, 5, p. 401, n° 38, pl. 419, fig. b, B.— Long. 6 lig. Larg. 2 lig. — Ressemble au Cupreus, d’un vert bronzé ou bleuûtre ; corselet un peu en forme de cœur; élytres avec des stries ponctuées, et des points en- foncés et distincts.— Lyon. 6. POECILUS INFUSCATUS. Des. , Spec. , t. II1, 224, 47. — Long. 5 lig. Larg. 4 lig. :. — Assez allon- gé, d’un vert bronzé, quelquefois pres- que noir; corselet un peu en forme de cœur, lisse, avec les enfoncemens posté- rieurs peu marqués ; élytres assez fortement striées, avec deux points enfoncés. — Midi de la France. 7. POECILUS PUNCTICOLLIS. Des., Spec.,t. III, p. 228, 21.— Long. 5lig. Larg. 1lig. . — D’un bronzé obscur et verdâtre ; corselet arrondi latéralement, ponctué au milieu; élytres assez allongées, striées, avec deux points enfoncés sur cha- cune.— Midi de la France. 8. POECILUS PERUVIANUS. Des., Spec., t. III, p. 232, 25.— Long. 4 lig. L. Larg. 4 lig. !. — D’un bronzé ob- scur ; corselet presque carré; élytres dépri- mées sur la suture, légèrement sinuées vers l'extrémité, les deuxième, troisième et qua- 105 trième stries, beaucoup moins marquées que les autres ; antennes et tarses un peu rougeâtres.— Pérou. 9. POECILUS SEMIPLICATUS. Long. 6 lig. Larg. 2 lig. — Ressemble beaucoup au Peruvianus ; d’un bronzé ob- scur, avec les parties de la bouche et les antennes brunes; corselet bi-impressionné en arrière ; élytres très-faiblement striées à la base et au milieu, plus fortement sur les côtés et plissées en arrière; elles pré- sentent trois points sur la deuxième strie ; tarses bruns. — Nouvelle-Hollande. Col- lection de M. Gory. 10. POECILUS MARGINATUS. Long. 6 lig. 1. Larg. 2 lig. — D’un noir luisant ; antennes un peu brunâtres; corse- let très-arrondi sur les bords latéraux, avec une belle nuance rouge sur les côtés, une ligne longitudinale au milieu, et deux fortes impressionsen arrière ; élytresovales, d’un noir lisse, assez faiblement striées, présentant deux points enfoncés sur le troisième intervalle en arrière; bords d’an rouge de feu, offrant une nuance verte aux angles huméraux; pattes brunes. — Nou- velle-Hollande. Cetinsecte fait partie de la collection de M. Gory. Il est voisin du P. Kingü, Mac- Leay, J{ns. du Voyage de King, p. 438, n° 2, 41. POECILUS NITIDUS. Der., Spec., 4, 227, 20.—Long. 4 lig. :. Larg. 1 lig. :.— Tête et corselet d’un beau rouge cuivreux brillant; le dernier légère- ment arrondi, avec deux impressions laté- rales en arrière ; élytres d’un vert bronzé, brillantes, avec des stries de points enfon- cés, et deux points enfoncés en arrière, sur le troisième intervalle ; labre, mandibules, palpes et dessous du corps noirs ; antennes d’un brun obscur, les trois premiers articles noirs.— Espagne. DEUXIÈME DIVISION. Espèces non ailées. 42. POECILUS VIATICUS. Ger. , Ins. Sp. Nov., p. 16, n° 26. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. 1.— Violet; élytres fortement striées, avec trois points enfoncés; pattesnoires. —Midi de la France, Grèce. A3. POECILUS LEPIDUS. Fasr., 4, 189, 407.— Long. 6 lig. Larg. 106 2. lig. — Plus allongé que le précédent, d’un vert foncé; élytres assez fortement striées, avec trois points enfoncés ; dessous du corps vert obscur; pattes noires. — Pa- ris. Var. Entièrement noire. — Pyrénées. Al. POECILUS GRESSORIUS. Des., Spec., 3, 220.— Long. 6 lig. Larg. 2 lig. !.— Allongé, d’un bleu violet ; corse- let presque en forme de cœur ; élytres fai- blement ponctuées, avec trois points enfon- cés.— Département des Basses-Alpes. ARGUTOR, Méc.; Pœcilus, Box. ; Feronia, LaTR., Des. ; Platysma, Srurx. ; Carabus, Ozxv., FABr.; Harpalus, GxL1L. Mêmes caractères que les Pæcilus, dont les Argutor se distinguent par leurs anten- nes, plus longues, très-légèrement compri- mées, dont le troisième article n’est pas an- guleux. Ce sont de petits insectes, souvent aptères, de couleurs sombres, très-rare- ment métalliques; on les rencontre sous les pierres; leur corps est assez allongé, quelquefois large et déprimé. Ces insectes ressemblent généralement à de petits Calathus. PREMIÈRE DIVISION. Espèces ailées. 1. ARGUTOR VERNALIS. Fasr., 4, 20, 202.— Long. 3 lig. Larg. 2 lig.— Noir ; antennes et pieds d’un brun obscur ; le corselet est fortement ponctué de chaque côté en arrière; élytres assez fortement ponctuées et offrant chacune trois points enfoncés.— Paris. Commun. 2. ARGUTOR RUBRIPES. Des., Spec., 3, 248, 39. — Long. 3 lig. Larg. 4 lig. 2. —D'un bleu brillant; anten- nes et pieds rougeàtres; corselet un peu en forme de cœur, ponctué en arrière de chaque côté; élytres striées, et n’offrant chacune, qu’un seul point enfoncé.— Midi de la France. 3. ARGUTOR LUCIDULUS. Des., Spec., 4, 239, 30.— Long. 5 lig. Larg. 1 lig. !.— D'un noir brillant, en des- sus, avec un léger reflet bleuätre sous les élytres, d’un noir obscur en dessous ; cor- ARGUTOR. selet carré, ses angles postérieurs arrondis i élytres ovales -oblongues, avec des stries faiblement ponctuées, et un point enfoncé sur le troisième intervalle ; palpes, anten- nes et pattes d’un rouge ferrugineux. — Amérique-Boréale. 4. ARGUTOR ERYTHROPUS, Des., Spec., 4, 243, 33. — Long. 4 lig. Larg. 4 lig. 1. — D’un noir assez brillant en dessus, d’un brun noirâtre en dessous; corselet presque carré, ses angles posté- rieurs arrondis ; élytres ovales - oblongues, avec des stries lisses et trois points enfon- cés sur le troisième intervalle ; palpes d’un brun roussâtre; antennes d’un brun ob- scur, avec le premier article d’un rouge fer= rugineux ; pattes de cette couleur.— Amé- rique-Boréale. DEUXIÈME DIVISION. Espèces aptères. 5. ARGUTOR STRENUUS. Paxz, Faun. Germ., 38, n° 6.—STur, 5 ,p. 71,n°19. — Long. 2 lig.+. Larg. 4 lig. +. — Plus allongé que le Vernalis; an- tennes et pieds plus rouges; corselet plus en forme de cœur. et ponctué dans toute sa partie postérieure , trois points enfon- cés sur chaque élytre. — Paris. 6. ARGUTOR INTERSTINCTUS. Srurm, 5, pl. 146, fig. b, B.— Long. 3 lig. Larg. 1 lig. :.— Ne diffère du précé- dent que par son corselet, qui offre, près de l’angle postérieur, une seconde impres- sion longitudinale trés-courte. — Allema- gne. 7. ARGUTOR AMÆNUS. Des., Spec., t. III, p. 255, 47.— Long. 2 lig +. Larg. 1 lig. —D’unnoir un peu fer- rugineux ; antennes tout entières; palpes et pieds rougeûtres ; extrémité de l'abdomen un peu roussätre; les élytres avec trois points enfoncés, comme dans les espèces précédentes.— Pyrénées. 8. ARGUTOR PUMILIO. Des., Spec., 3, 256, 48.— Long. 3 lig. Larg. }.— Ressemble au Pusillus, mais en diffère en ce qu’il est moins allongé, que son corselet est carré, et qu’il n’a que deux points enfoncés sur les élytres. 9. ARGUTOR DEPRESSUS. Des., Spec., t II, p. 257, 50.— Long. OMASEUS. 3 lig. :. Larg. 4 lig. :.— D’unbrun noirà- tre ; antennes et paltes rougeâtres ; corselet presque carré, déprimé ainsi que les ély- tres, celles-ci striées, avec trois points en- foncés. — France. 40. ARGUTOR SPADICEUS. Des., Spec., t. III, p. 263, 56.—Long. 2 lig. !. Larg. 4 lig. — D'un brun presque noir; antenneset piedsrougeàtres; corselet presque carré, un peu sinué latéralement près de la base; élytres assez courtes, striées, avec les intervalles des stries ponctués et deux points enfoncés sur chaque élytre. — Lyon. A1. ARGUTOR AMAROIDES. Des., Spec., t. III, p. 266, 59.— Long. 8 lig. +. Larg.1 lig. :.— D’un noir un peu ferrugineux; antennes et pattes rougeûtres; corselet presque carré, bistrié en arrière ; élytres avec des stries finement ponctuées et deux points enfoncés sur chacune. — Py- rénées Orientales. 12. ARGUTOR ABAXOIDES. Des., Spee., t. III, p. 267, 50.— Long. & lig. :. Larg. 1 lig. :.— Ressemble beau- coup au précédent, mais il est plus large ; les pattes d’un rouge brunâtre. — Hautes- Pyrénées. 43. ARGUTOR PULLUS. GyzL., 4, p. 429, n° 47-48. — Long. 2 lig. £. Larg, 4 lig. :.— Plus étroit que le Strenuus ; article basilaire des antennes seul ferrugineux.— France. 14. ARGUTOR PUSILLUS. Des., Spec., 3, 225, 46.—Long. 2 lig. :, Larg. 1 Hg. 5. — Noir; antennes, pieds et palpes rouges, une grande tache obscure sur les derniers ; deux premiers articles des antennes rougeâtres ; corselet assez aplati.— Pyrénées. R. 225. 45. ARGUTOR LONGICGLLIS. Durr., 2. p. 180, n° 243. — STURM, 5, p. 80, n° 25, pl. 416, f. d, D. — Negligens, Des. Spec.,t. III, p. 249, 40. —- Long. 2 lig. +. Larg.4 lig.— D'un brun noirâtre, dé- primé ; corselet presque carré, légèrement rétréci, etponctué en arrière ; élytres légère- ment déprimées, ovales-oblongues, avec des striesponciuées et un point enfoncé sur le troisième intervalle , palpes, antennes et pattes d’un rouge ferrugineux; dessous du corps très-ponctué. — Paris. Très-rare. 46. ARGUTOR RUFUS. Durr., 2, p. 405, n° 124. —Srunx, 407 5, 76, 22, pl. 416, fig. a, A. — Long. 3 lig. Larg. : lig. — D’un rouge ferrugineux obscur, avec les élytres plus foncées, celles-ci assez courtes, avec des stries lisses , trois points enfoncés sur le troisième intervalle; corselet presque car- ré; palpes, antennes et patles d’un rouge ferrugineux. — Autriche et France. Nota. Je crois que c’est sur cet insecte que M. Stephens a formé son genre Platy- derus , qu’il distingue des Calathus par les tarses, dont les crochets sont simples. Cet insecte seroit alors le Carabus Rufi- collis de Marsham. Ce genre pourroit peut-être être adopté. Sa forme plus apla- tie, son corselet non rétréci en arrière, lui donnent un fasciès particulier. Il faudroit alors prendre pour type du genre 4rgutor, les espèces nommées Vernalis, Strenuus, Eruditus , etc., et rapporter au genre Pla- tyderus celles que l’on a appelées Rufus, Calathoides, Abaxoides, Barbarus, etc. 17. ARGUTOR BARBARUS. Des., Spec., 4,264, 54. — Long. 4 lig. +. Larg. 4 lig. +. D’un brun noir, obscur, et quelquefois un peu roussâtre en dessous; corselet rétréci en avant, presque carré, légèrement convexe , avec quelques rides transversales ondulées à peine distinctes ; élytres allongées , parallèles, un peu con- vexes, striées, avec deux points enfoncés sur le troisième intervalle ; palpes, antennes et pattes d’un rouge ferrugineux.—Midide la France, Espagne, Egypte, Barbarie, etc. 18. ARGUTOR UNCTULATUS. Durr., 404, n° 423, Srurm, 6, 22, 8, pl. 440, fig. d, D.—Long. 3 lig. Larg. 1 lig. À. — D'un brun noir, plus ou moins roussâtre en dessous ; corselet presque carré, ponctué de chaque côté en arrière, avec quelques rides transversales ondulées à peine dis- tinctes; élytres assez courtes, rétrécies en arrière, avec des stries finement ponctuées et deux points enfoncés à peine marqués sur le troisième intervalle; palpes, an- tennes et pattes d’un rouge ferrugineux, — Autriche. OMASEUS, Zrect. ; Melanius, Bon.; Feronia, LaATR., DEJ. ; Carabus, FaBr., OLIv. ; Harpalus, Sauz., Gy1u.; Platysma, STur». Antennes assez fortes, filiformes. — Pal. pes grêles, le quatrième article transparent a son extrémité, de Ja longueur du troi- 108 sième; languette tronquée. — Anus des avec une fossette ou un point élevé. — Elytres entières très-légèrement ovales, presque parallèles, — Corps allongé. — Pattes assez fortes. Les Omaseus sont d’assez grandsinsectes ordinairement aptères et de couleur noire : c’est sous les pierres qu’on les rencontre ; leur corselet est presque carré et tronqué postérieurement. PREMIÈRE DIVISION Espèces aptères. 1. OMASEUS LEUCOPHTHALMUS. Fasr., p. 477, n° 41. — Melanarius, Iuuic., Kœf. Preus., 4, p. 163, n° 28. — Long. 6 lig. Larg 2 lig. +. — Noir; parties de la bouche brunâtres ; corselet presque carré, avec quelques rides transversales, et, de chaque côté, une assez grande impres- sion fortement ponctuée , et dans laquelle on distingue deux impressions longitudi- pales; élytres allongées, profondément striées, avec deux points enfoncés sur cha- cune. — Paris. 2. OMASEUS MELAS. CReuTz., Ent., Vers., 1, p. 414, n° 6, pl. 2, fig. 18. — Long. 7 lig. Larg. 2 lig. 1, — Ressemble au précédent, mais il est plus gran ; son corselet est plus arrondi; les élytres sont un peu moins allongées, et moins forlement striées. — Midi de la France. Nota. Les Omaseus Italicus de Bonelli, et Depressus de Ziégler, ne sont peut-être que des variétés de cette espèce. 3. OMASEUS COPHOSIOIDES. Des. ,.Spec., 4, 269, 62, — Long. 9 lig. Larg. 3lig. — Assez allongé et assez étroit ; d’un noir assez brillant en dessus ; corselet légèrement rétréci en arrière $ avec deux impressions un peu rugueuses ; élytres presque parallèles, avec des stries lisses bien marquées et deux points enfon- cés sur le troisième intervalle; anus des g' avec une impression assez large , un peu arrondie. — Hongrie. 4. OMASEUS MAGUS. Hummer , Essais Entomol., 4, 23, 6. — Long. 5 lig. À. Larg. 2 lig. L — D'un noir assez brillant; corselet arrondi latéralement, avec deux petites stries en arrière ; élytresassez courtes, ovales-oblon- gues, presque parallèles, avec des stries OMASEUS. éd lisses, et quatre points enfoncés sur le troi- sième intervalle. — Sibérie, 5. OMASEUS STYGICUS. Say, Trans. of the Am. Phil. Soc., new. series. 2, 41,11. — Long. 7 lig. Larg. 2 lig :. — D’un noir assez brillant ; corselet légèrement rétréci en arriére, ses angles postérieurs arrondis ; élytres ovales- oblongues, avec des fortes stries lisses et deux points enfoncés sur le troisième inter- valle; palpes et jambes d’un brun rous- sâtre ou noirâtre ; tarses d’un brun ferru. gineux. — Amérique du Nord. PREMIÈRE DIVISION. Espèces ailées. 6. OMASEUS ATERRIMUS. Faër., 4, ». 498, n° 455. — OLrv., 3, 35, 69, pl. 42, fig. 441. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. ?. — 11 ressemblé beaucoup au Melanaria; mais il en différe en ce qu'il est plus petit, d’un noir plus brillant, par son corselet presque carré et par la pré- sence des ailes sous les élytres. — Paris, 7. OMASEUS NIGERRIMUS, Des., Spec., 3, 291, 85. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. +. — Ne diffère de l’Aterrimus que par son corselet un peu plus étroit en arrière qu’en avant, et par les stries des élytres, un peu plus marquées.—Pyrénées, 8. OMASEUS PENNATUS. Des., Spec.. 3, 270, 63. — Long. 8 lig. Larg. 3lig. Ne diffère du Leucophthalmus que par sa forme un peu plus allongée. et par ses élytres recouvrant desailes ; ce n’en est peut-être qu’une variété. — Paris, Trés-rare. 9. OMASEUS NIGRITA. Fasr., 4, 200, n° 464.—Srurs, 5, p. 64, n° 45. — Long. 4 lig. 1. Larg. 4 lig. 1, — Noir ; diffère du Melanaria par ses ailes et ses élytres, qui offrent chacune trois points enfoncés ; les angles postérieurs de son corselet un peu anguleux. — Paris, 10. OMASEUS ANTHRACINUS. Izuc., Kæf. Preuss., 4, p.484, n° 55.— Long. 4 lig +. Larg. 4 lig. !, — Il a les plus grands rapports avec le Nigrita, mais son corselet est un peu plus long, un peu sinué sur les côtés près de la base, etn’offre pas de dents en arrière. Paris. 11. OMASEUS MINOR. * SauL., Dissert. Entom., Ins. Fennica, PTEROSTICHUS. -p. 224. n° 8 — Long. 8 lig. :. Large. 4 lig. +. — Noir; antennes et pattes d’un brun roussâtre ; corselet un peu en forme de cœur, ponctué de chaque côté, avec deux impressions longitudinales distinctes ; élytres allongées, striées, ses stries presque lisses ; trois points enfoncés sur chaque élytre. — France. Rare. Nota. Le Platysma Gracilis de Sturm (Des., Spec., t. III, p. 287) ne nous paraît être qu’une variété un peu plus grande de cette espèce. 42. OMASEUS MERIDIONALIS. Des., Spec., t. III, p. 289. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. — Noir; corselet court, en forme de cœur, à angles postérieurs arrondis ; élytres allongées, parallèles , . Striées, avec trois ou quatre points enfon- cés sur les élytres. — Midi de la France. Très-rare. PLATYSMA, Bon., STURM; Feronia, LATR., DEJ. ; Carabus, FaBr., OLiv. ; Molops , GErmar. Antennes légèrement comprimées, plus grêles extérieurement. — Languette tron- quée ; quatrième article des palpes aminci à sa base; le même des maxillaires plus court que le précédent. — Tête large. — Corselet cordiforme, avec deux stries de chaque côté à la base, l’extérieure très-pe- tite , les angles postérieurs droits.— Corps déprimé. Insectes de taille généralemertmoyenne, de couleur sombre; ils fréquentent les lieux frais, humides et sablonneux des bois. DEUXIÈME DIVISION. Espèces ailées. 4. PLATYSMA CORINTHIA. GERMAR, Ins. Spec. Nov., 21, 33.—Long. 7 lig. Larg. 2 lig. ! — D’un noir bronzé ; corselet en forme de cœur, arrondi anté- rieurement, trés-rétréci en arrière, avec une petite impression longitudinale de cha- que côté prés du bord postérieur; élytres assez allongées, couvertes de stries dont les trois extérieures presque effacées ; trois points enfoncés sur chaque élylre.—Brésil. 2. PLATYSMA PICIMANA. Durr., t. 41, p. 159, n° 208; — Srurw, 5, p: 48, n° 6, pl. 3, fig. b, B. — Long. 6 lig. 409 Larg. 2.— D'un noir brunâtre ; pattes rou- ges; corselet cordiforme, ridé transversale- ment, avecune impression longitudinale de chaque côté de la base et en arrière; élytres assez aplaties, oblongues, striées, avec trois points enfoncés sur chacune.— Paris. Rare. DEUXIÈME DIVISION. Espèces aptères. 3. PLATYSMA GRAJA. Des., Spec.,t. III, n. 314, 404. — Long. 5 lig. Larg. 4 lig. 2, — Ressemble au Picimana ; mais le corselet est plus court, et seulement deux points enfoncés sur cha- que élytre.— Piémont. 4. PLATYSMA IMPETRICOLA. DersSSpec: TD, p. 331, 192. — Long. 3 lig. =. Larg. 4lig. !.— D’un noir bronzé, base des antennes et pieds rougeä- tres ; corselet cordiforme ; élytres avec des stries assez peu marquées, faiblement ponctuées , et offrant sur chaque élytre quatre points enfoncés et distincts, — Kamschatka. 5. PLATYSMA LUCZOTII. Der., Spec.,t. III, p. 324,442.— Noir; corselet presque carré, anguleux en ar- rière ; élytres assez courtes, ovales, striées, avec chacune cinq points enfoncés, —Terre- Neuve, PTEROSTICHUS, Box., Srurx ; Feronia, Larr., Des. ; Carabus , FABr., OLiv.; Harpalus, Gxz1x.; Platysma, GERMAR. Antennes filiformes, assez fortes, compo- sées d’articles assez allongés, presque obco- niques. — Quatrième article des palpes aminci à la base, de la longueur du précé- dent. — Languette arrondie. — Corselet presque cordiforme, terminé, en arrière, par deux angles aigus. — Elytres le plus souvent tronquées obliquement, et comme échancrées à l’extrémité, avec deux séries, au moins, de trois ou plusieurs points en- foncés. présentant toujours, sur le der- nier segment abdominal, une crête longitu- dinale. C’est dans les pays montagneux que ces insectes se plaisent, c’est là qu’on les trouve ordinairement sous les pierres ; ils sont de taille moyenne ou au-dessus ; leur 110 corps est le plus souvent allongé et dépri- mé, et les pattes sont assez fortes et assez al- longées ; presque toutes les espèces sont pri- vées d'ailes. A. PTEROSTICHUS NIGER. Far. , 4,178, 46. —- STURM, 5, 5, 1. — Long. 7 lig. !. Larg. 2 lig. :.— Ailé, noir; corselet un peu carré, avec deux stries de chaque côté; élytres allongées, profondément striées, et trois points enfon- cés sur chaque élytre.— France. 2. PTEROSTICHUS FASCIATO - PUNCTATUS. Fasr.. 4, 178, 42.— STurw, 5, 7, 2.— Long. 7 lig. Larg. 2 lig. :.— Noir; cor- selet en forme de cœur, impressionné transversalement en avant; l'impression transversale de sa parlie postérieure forte- ment marquée, et ayant de chaque côté une ligne longitudinale enfoncée; élytres ovales, assez planes, fortement striées, avec des rangées de points enfoncés sur les troi- sième, cinquième et septième stries; les bords latéraux des élytres sont relevés presque en forme de carène.— Autriche. 3. PTEROSTICHUS PARUM-PUNCTATUS. GErmar, Coléopt. Spec. Nov. ,p. 49, n° 31. — Long. 7 lig. Larg. 2 lig. :. — Noir; les antennes, à l’exception de leur base, d’un brun foncé; corselet en for- me de cœur, impressionné comme dans le précédent ; élytres obtuses, striées, avec trois points enfoncés. — France, Paris. 4. PTEROSTICHUS HONNORATII. Des., Spec.,t. III, p. 343, 432.— Long. 7 lig. Larg. 2 lig. :.— Noir; pattes bru- nes; corselet cordiforme , avec une petite ligne longitudinale de chaque côté en ar- riére ; élytres planes, oblongues, striées, trois ou quatre points enfoncés sur les ély- tres.— Midi de la France. 5. PTEROSTICHUS FEMORATUS. Des. , Spec., 3, p. 345, 434. — Long. 6 lig. 1. Larg. 2 lig. =. — Noir; cuisses rouges ; corselet cordiforme , avec une petite strie longitudinale de chaque côté en arrière ; élytres planes, oblongues, striées profondément, avec quatre points enfoncés sur chaque élytre.— Auvergne. ô. PTEROSTICHUS RUFIPES. Des., Spec., t. III, p. 345, 433.— Long. 7 lig. Larg. 2 lig. +. — Ressemble beau- coupauFemoratus; mais les élytres sont plus allongées et les stries moins fortes ; les jam- PTEROSTICHUS. # bes et les tarses d’un brun rougeâtre, — Midi de la France. 7. PTEROSTICHUS DUFOURII. Des., Spec., 3, p. 846, 435.— Long. 7 lig. 1. Larg. 2 lig. !. — Diffère du Pa- rum-Punctatus par ses élytres moinsstriées, et par ses points enfoncés qui sont au nom- bre de cinq sur chaque élytre; il est entié- rement noir.— Pyrénées. 8. PTEROSTICHUS TRUNCATUS. Des., Spec., 3, 347, 436. — Long. 6 lig. 1. Larg. 2 lig. !.— Noir; jambes et tarses rougeàtres; corselet cordiforme, bi- strié de chaque côté en arrière ; élytres pla- nes et carrées, allongées, presque tron- quées en arriére; élytres avec des stries profondes et trois ou cinq points enfoncés sur chacune. — Basses-Alpes. 9. PTEROSTICHUS PREVOSTII. Des., Spec., 3, p. 364, 15. — Long. 6 lig. 1, Larg. 2 lig. 2.— D'un cuivreux ver- dâtre; antennes et pattes noires; corselet un peu cordiforme , avec une strie de chaque côté en arrière ; stries assez faibles et très- légèrement ponctuées ; les points enfoncés moins marqués sur les troisième , cinquié- me et septième stries. — Suisse. M. Dejean rapporte à cette espèce, com- me variété, le Pterostichus Duval, des collections; celui-ci est d’une couleur pres- que noire. 40. PTEROSTICHUS XATARTIL. Des., Spec., 3, p. 366, 151. — Long. 5 lig. !, Larg. 4 lig. —- Noir; corselet cor- diforme , bistrié en arrière ; élytres bron- zées, assez planes, faiblement striées ; les points enfoncés du troisième intervalle sont petits et peu marqués. — Pyrénées-Orien- tales. 41. PTEROSTICHUS EXTERNE-PUNCTATUS. Des., Spec., 3, 369 , 453. — Long. 5 lig. +. Larg. 2 lig. =. —Cuivreux, un peu verdâtre ; antennes et pieds noirs; corselet presque carré, arrondi latéralement, bistrié de chaque côté en arrière; élytres assez planes, faiblement striées, avec des ran- gées de petits points enfoncés sur les troi- siéme, cinquième et septième intervalle, de ces stries, et une rangée de points sur le bord.— Basses-Alpés. 42. PTEROSTICHUS YVANII. Des., Spec., 3, 372, 456. — Long. & Hg. !. Larg. 14 lig.!.— Noir: extrémité PTEROSTICHUS. des antennes brunâtre; corselet presque carré, un peu arrondi sur les côtés, bistrié de chaque côté en arrière ; élytres un peu bronzées, oblongues, striées, une rangée de quatre à sept points enfoncés sur la troisième , et une autre de trois à cinq sur la cinquième ; quelquefois il en existe une troisième rangée sur la septième.— Basses- Alpes. 43. PTEROSTICHUS METALLICUS. Fagr., 4, 489, 402. — Srurs, 5, p. 45, n° 6.—Long. 6 lig. Larg. 2 lig. +. — D'un cuivreux un peu bronzé; corseleten carré, court, avec deux petites stries de chaque côté, en arrière ; élytres assez courtes, três- faiblement striées, avec deux points enfon- cés sur chacune; dessous du corps noir; pattes un peu brunâtres.—Partie orientale de la France. 4h. PTEROSTICHUS PANZERI. Méc., Catal., Ins. Vien., 1802, n° 200. — Panz, Faun. Germ., 89, 8. Long. 6 lig. :. Larg. 2 lig. +.—Noir; cor- selet assez légérement rétréci en arrière, avec des rides transversales ondulées assez distinctes ; élytres ovales-oblongues, avec de faibles stries à peine ponctuées, et qua- tre ou cinq points enfoncés sur le troisième intervalle ; palpes d’un brun noirâtre. — Autriche, Piémont, etc. 45. PTEROSTICHUS FLAVO-FEMORATUS. Des., Spec., 4, 352, 140.—Long.6 lig. +. Larg. 2 lig. =. — D'un noir assez bril- Jlant en dessus; corselet légèrement rétréci en arrière, avec des rides transversales on- dulées assez distinctes ; élytres ovales-oblon- gues, légèrement convexes, avec d’assez fortes stries lisses et deux ou trois points enfoncés sur le troisième intervalle ; les trois premiers articles des antennes noirs ; les suivans et les palpes d’un brun obscur ; cuisses d’un jaune testacé. —Piémont, 46. PTEROSTICHUS CRIBRATUS. Des., Spec., 4, 354, 142.—Long.6lig. <. Larg. 2 lig. + — D’un noir assez bril- lant en dessus; corselet légèrement rétréci en arrière, avec des rides transversales on- dulées assez distinctes; élytres presque ar- rondies à l'extrémité, ovales-oblongues, avec des lignes longitudinales de points, fortement marqués, etséparés par des lignes un peu élevées ; palpes d’un brun noirûtre ; antennes de cette couleur, avec les trois premiers articles noirs. — Piémont. an 47. PTEROSTICHUS RUTILANS, Des. , Spec., 4, 356, 144. — Long. 5 lig. ji. Larg. 2 lig. 2. — D'un vert-bronzé brillant, un peu cuivreux sur la tête et le corselet ; celui-ci fortement rétréci en ar- rière, avec des rides transversales ondulées assez distinctes ; élytres ovales .oblongues, avec des stries à peine ponctuées et quatre gros points enfoncés qui occupent toute la largeur du troisième intervalle; labre, mandibules, palpes, antennes, à l'exception des trois premiers articles, et abdomen d’un brun noirâtre. — Piémont, Auvergne. 48. PTEROSTICHUS SELMANNI. Durr., 2,154, 202. — Long. 7 lig. 1. Larg. 2 lig. =. — D'un bronzé cuivreux plus ou moins obscur ; corselet légèrement cordiforme sans rides transversales ; élytres ovales-oblongues avec des stries lisses, les intervalles offrant alternativement des fos- seltes souvent peu marquées; dessous du corps d’un noir verdâtre; antennes et pat- tes noires; jambes et tarses bruns. — Au- triche. 49. PTEROSTICHUS JURINEI, ScHœŒNH., Syn. Ins., 4, 186, 94.—Long. 5 lig. +. Larg. 4 lig. À. — D'un bronzé obscur plus ou moins noirâtre, surtout sur la tête et le corselet ; élytres ordinairement plus claires; corselet presque rugueux à sa base ; élytres presque arrondies à l’extre- mité, avec des stries très-légérement ponc- tuées et quatre ou cinq gros points enfon- cés sur le troisième intervalle; antennes brunes; les trois premiers articles et les pattes noirs. — Autriche, Suisse. 20. PTEROSTICHUS TRANSVERSALIS. Durr., 2, 65, 65. — Srurm, 5, 26, 42, pl. 407, fig. D. — Long. 6 lig. . Larg. 2 lig-£. — Noir, assez brillant en dessous; corselet légèrement rétréci en arrière ; ély- tres assez courtes, avec d’assez fortes stries lisses et trois points enfoncés sur le troi- sième intervalle; les bords des élytres sont légèrement relevés en carène; antennes brunes, à l'exception des trois premiers ar- ticles. — Autriche, 21. PTEROSTICHUS OBLONGO-PUNCTATUS. Farr., 4, 183, 70. — Ozxv., 3, 35, 444, pl. 12, fig. 440. — Long. 4 lig. +. Larg. 4 lig. ?. — Ailé ; d’un bronzé plus ou moins obscur ; corselet légèrement en cœur, avec quelques légères rides transversales ondu- lées; élytres assez courtes, ovales-oblon- gues, avec des stries à peine ponctuée, et 412 cinq ou six points enfoncés sur le troisième intervalle ; dessous du corps et cuisses noirs ; parties de la bouche, jambes et tar- ses d’un brun plus ou moins roussätre, — France, Paris; rare. ABAX, Bon., SrURM; Feronia, LaTr., Des. ; Carabus, Fagr., Ouv. ; Harpalus, Gy11:; Antennes assez fortes, filiformes. —Lan- guette tronquée, courtes. —Corselet grand, subisométrique, presque carré, à angles postérieurs droits, avec deux stries de cha- que côté à la base. — Elytres peu allon- gées, presque parallèles, avec un pli ou re- bord transversal à la base des élytres, de- puis l’angle huméral jusqu’à la suture. — Corps large. — Pattes assez forles, assez allongées. Les Abax sont tous aptères, d’une taille assez grande, de couleur noire et luisante ; on les rencontre sous les pierres, où ils ne paraissent pas faire beaucoup de mouve- mens. A. ABAX STRIOLA. (PI. 6. fig. 5.) Fasr., 1, 188, 99. — Srurm, 4, p. 447, n° 4, pl. 400.—Long. 8 lig. Larg. 3 lig. :* — Noir, large, aplati; corselet bistrié en arrière ; élytres striées ; les troisième, qua- trième, cinquième et sixième stries se réu- nissant deux à deux à l’extrémité ; la septié- me strie est élevée, et forme une sorte de petite carène ; une rangée de point. sur le bord des élytres. — Paris. 2. ABAX PYRENEUS. Des., Spec., 3, 380, 161. — Long. 7 lig. À. Larg. 3 lig. — Difère principale- ment du précédent en ce qu’il est un peu plus allongé , et que les bords latéraux des élytres n’offrent que quelques points à la "+ et à l'extrémité. — Pyrénées-Orien- ta es. 3. ABAX CARINATUS. Durr., 2, p. 66, n° 66.— Srurw, pl. 404, fig. a À. — Long. 6 lig. 1. Larg. 2 lig. à. — Se distingue des autres espèces par ses élytres, dont les intervalles des stries for- ment ordinairement des côtes élevées et presque carénées. — Autriche. 4. ABAX OvALIS. (PI, 6, fig. 6.) Durr., t. 11,p.64,n° 63, Srurw, 4, p-150, n° 2, pl. 402, fig. A.—Long. 6 lig. !. Larg. 2 lig. . Noir, très-large; corselet PERCUS. ” presque carré ; angles antérieurs avancés, bistriés de chaque côté en arrière; élytres courtes, avecune rangée de points enfoncés le long du bord extérieur ; tarses un peu bruns. —Nord de la France, Allemagne. 5. ABAX EXARATUS. Des. , Spec. , h, 381 , 162. — Long. 6 lig. à. Larg. 2 lig. 3. — Noir, plus étroit et plus petit que l4. Striola; corselet un peu rétréci en arrière; stries des élytres lisses; tarses d’un brun roussâtre. — Pié- mont, 6. ABAX PARALLELUS. (PI. 6, fig. 7.) Durr., 2,p. 64, n°64.—SrurM, pl. 402, fig, 6. — Long. 7 lig. Larg. 2 lig. 1 — Allongé, noir; corselet presque carré ; bi- strié. en arrière de chaque côté; élytres presque parallèles, striées; ces stries fai- blement ponctuées ; une rangée de points enfoncés sur les bords latéraux. — Rouen. 7. ABAX AMERICANUS. Des., Spec., 3, p. 392, 172. — Long. 9 lig. Larg. 3 lig. À. — Noir; corselet pres- que carré, arrondi latéralement, bistrié de chaque côté en arrière, où il offre aussi un enfoncement transversal; élytres oblongues, avec des stries légérement ponctuées, un point enfoncé sur chaque élytre. — Amé- rique-Septentrionale. 8. ABAX SCHUPPELII. PALLIARDI, Beschreibung, etc., p. 43, pl. 4, fig. 20, 24. — Long. 41 lig. Larg. 4 lig. :. — Noir; corselet un peu en forme de cœur, arrondi sur les côtés, bistrié en arrière; élytres un peu allongées, avec des stries ponctuées, et les intervalles des stries for- mant alternativement des sortes de côtes élevées. —Bannat. } PERCUS, Box.; Abax, Sruru ; Feronia, Latr. , DEy.; Carabus, FaBr., Oury. Antennes filiformes, assez fortes. — Pal- pes assez forts; le quatrième article des maxillaires plus court que le précédent. — Languette tronquée et comme échan- crée. — Corselet presque toujours cordi- forme. — Elytres entières , sans pli trans- versa] à la base desélytres, avec deux points souvent oblitérés, l’un au-dessous de l’autre. — Mandibules inégales, celle de droite plus courte. Les Percus , propres au Midi de la Fran- OMALCSOMA. ce, à l'Espagne et aux côtes de la Méditer- ränée, sont des insectes de grande taille, toujours aptères, de couleur noire et lui- sante : on les trouve sous les pierres. 1. PERCUS LORICATUS. Des., Spec., t. 3, p. 403, 480. — Long. 43 lig. :. Larg. 4 lig. 1. — Noir; corselet presque carré, un peu rétréci en arrière, avec une strie de chaque côté, et crénelé sur ses côtés ; élytres un peu élargies en arrière presque lisses, très-légèrement ré- ticulées, avec une ligne longitudinale un peu élevée près du bord extérieur. — Corse. 2. PERCUS PATRUELIS. Dur., Ann. Sc. Phys., t. VI, p. 313. — Navaricus, Des., Spec., t. 3, p. 408, 185. — Long. 8lig. Larg. 2 lig. à — Noir; - corselet concave en forme de cœur; élytres ovales, entièrement lisses, convexes, avec une rangée de points écartés aux bords latéraux.— Pyrénées-Orientales. 3. PERCUS RAMBURI. Lap., Ann. dela Soc. Ent.,t. 2, p. 394.— Long. 41 lig. Larg. 3 lig. +. — D’un noir assez brillant ; extrémité des palpes un peu rougeûtre ; corselet court un peu triangu- laire, tronqué en arrière ; élytrès ovales presque lisses, avec un assez grand nombre de petites lignes longitudinales, un peu si- nueusés, et dont plusieurs sont formées de petits points enfoncés. Cette espèce ressemble au P. Loÿicatus, et se trouve en Corse. h. PERCUS NEPALENSIS. Gray, Zool. Miscellany, n° 4, p. 21.— Long. 7 lig. Larg. 2 lig. + — D'un noir bronzé ; élytres avec des lignes impresion- nées de points. — Népal, Indes-Orientales. 5. PERCUS LINEATUS. Sozrer, Ann. de la Soc. Ent.,t. 1, p. 419. — Long. 7 lig. + Larg. 2 lig. :.— D'un noir luisant, avec deux fortes impressions longitudinales entre les yeux; corselet un peu cordiforme, échancré au milieu en ar- rière, rebordé latéralement, avec un sillon longitudinal, au milieu, et une forte im- pression de chaque côté sur le bord posté- rieur ; il présente des rides longitudinales, surtout visiblesen arrière ; élytresovalaires, courtes, d’unnoir terne, avec trois côtes lon- gitudinales, dont l’extérieure. plus forte, at- teint seule l’extrémité ; entre chacune de ces côtes l’on en voit une autre beaucoup plus faible ; elles sont séparées par des Insectes, I. 443 stries longitudinales, très-peu marquées et formées de petits points enfoncés; dessous du corps et pattes d’un noir assez brillant ; tarses brunâtres ; antennes noires à la base. avec quelques poils; le reste un peu velu et un peu cendré.— Bône, côte septentrio- nale d'Afrique. OMALOSOMA, Vicors ; Feronia, BRULLÉ. Antenneslongues, à premierarticle gros, le deuxième un peu plus court, le troi- sième allongé, tous les suivans un peu com- primés, le dernier ovalaire.—Palpes longs, le dernier article élargi et tronqué à l’ex- trémité.— Labre transversal, arrondi sur les côtés, légèrement trilobé en avant. — Tarses assez forts, les quatre premiers arti- cles des antérieurs dilatés.—Tête grande. — Mandibules longues, fortes et arquées. — Yeux petits. — Corselet en cœur, écus- son très-petit.— Elytres ovales, planes. — Pattes fortes. Ce genre est composé de trés-grands in- sectes, propres aux parties chaudes de l’an- cien Continent. 1. OMALOSOMA CYANEA. Long. 13 lig. Larg. 4 lig.— D’un beau bleu luisant; élytres avec des côtes, dont l’une plus forte placée près du bord externe. — Nouvelle-Hollande. Nota. 11 faut rapporter à ce genre l’O- malosoma Vigorsi, Gory, Ann. de la Soc. Eñnt.,de la Nouvelle-Hollande, et les Fe- ronia Striatocollis et Levicollis, Brullé, Hist. nat. des Ins., grands et magnifiques insectes de Madagascar , ayant vingt lignes de long. MOLOPS, Bon. ; Feronia , Latr., DEY. ; Carabus, FaBr., Ozrv. Antennes grenues, presque monilifor- mes. — Palpes assez minces; le quatrième article égal en longueur au précédent ou un peu plus long. — Languette petite, lé- gèrement échancrée.—Mandibules moyen- nes, celle de droite dentée à la base et au milieu. — Corselet rétréci en arrière, ter- miné par deux angles aigus en forme de pe- tites dents, avec une strie de chaque côté à la base. — Corps court, assez épais. — Pattes fortes, assez courtes, 8 414 Insectes de taille moyenne ou au-dessus, toujours aptères, de couleur noire luisante ou tirant sur le brun. On les trouve sous les pierres. MOLOPS TERRICOLA. Fasr., 4, 178, 43.— Srurs, 4, pl. 103, fig. a, A.— Long. 6 lig. Liarg. 2 lig. +.— Noir, un peu brunâtre ; auteunes et pieds de cette derniére couleur; corselet cordi- forme, avec deux impressions longitudina- les de chaque côté; élytres assez courtes, striées.— France. M. le comte Dejean rapporte à cette es- pèce, comme variétés, les Molops Puncta- tus de Dahl, Melas de Ziégler et Brunni- pes de Mégerle. STEROPUS, Mec. ; Pterostichus, Box., STurm; Feronia , Larr., Des. ; Carabus , FaBr., OLxv. Mêmes caractères que les Molops , mais les antennessont pluslongues.— Le corselet est arrondi à ses angles postérieurs. — L’ab- domen est ovalaire, l’angle extérieur de la base des élytres obtus. Ces insectes, de taille moyenne, tou- jours aptères, de couleur noire et luisante, rarement brune ou métallique, ont le corps assez convexe, plus allongé que les Molops. Ils se trouvent sous les pierres. A. STEROPUS CONCINNUS. Srurx, 4, p. 175, n° 7, pl. 404, fig. C. — Long. 7 lig. Larg, 2 lig. + — Noir; corselet arrondi; élytres ovales, striées, avec un point enfoncé sur chacune.— Paris. 2. STEROPUS MADIDUS. (PI. 6, fig. 8.) Fagr., 4, p. 181, n° 59. — Long. 7 lig. Larg. 2 lig. :. — Différe du précédent par ses cuisses rouges. — Paris. COPHOSUS, Zréc.; Pterostichus , STURM; Feronia, Lare., Des. ; Carabus , Fapr., Oz. Un pli ou rebord transversal à la base des élytres. — Corselet court et presque carré, très-légérement rétréci en arrière. — Corps en quadrilatère allongé ou cylin- drique. — Antennes assez courtes. — Pal- pes assez forts. Insectes d’assez grande taille, aptères, noirs et luisans. CNEMACANTHUS,. T. coPnosus MAGNUS. Des., Spec., t. 111, p. 334. — Frés- allongé, noir ; corselet carré ; élytres paral- lèles, fortement striées, avec deux ou quatre points enfoncés. — Hongrie. 2. COPHOSUS CYLINDRICUS. Herssr, Archiv., p. 132, n° 47, pl. 29, f.2.— Sruru, 5, p. 33, n° 46, pl. 108, f.'e. — Un peu plus petit, plus allongé et plus cylindrique que le précédent ; élytres proportionnellement un peu plus longues. — Hongrie. . Nota. Nous croyons que cette espèce n’est qu’une variété de la précédente, de même que la Filiformis; car, ainsi que l’ob- serve M. le comte Dejean, les différences que l’on indique entre elles ne sont pasbien constantes. CAMPTOSCELIS, Des. ; Molops, Germar; Scarites , OLxv. ; Carabus , Fasr. Antennes courtes, à articles presque cy- lindriques légèrement comprimés , le premier gros, le second court, le troisième un peu plus long que les autres. — Palpes courts, à dernier article presque cylindrique et tronqué. — Les trois premiers articles des tarses antérieurs dilatés dans les mâles. — Mandibules courtes, très-arquées, pres- que obtuses.—Tête grosse, presque carrée, un peu renflée postérieurement. — Corse- let tronqué par- devant, arrondi par-der- rière. — Elytres légèremennt convexes et ovales, presque parallèles.— Pattes cour- tes et assez fortes. — Jambes intermédiaires fortement arquées.— Point d’ailes sous les élytres. A. CAMPTOSCELIS HOTTENTOTA. Ouxv., 3, 36, 9, pl. 2, fig. 19. — Long. 8 lig. Larg. 2 lig. :.— D’un noir assez bril- lant en dessus; labres, palpes, antennes d’un brun roussâtre ; élytres à stries lisses, beaucoup plus profondes dans le 4 que dans la © .— Cap de Bonne-Espérance. CNEMACANTHUS, Gray. Antennes moniliformes , de longueur moyenne. — Mandibules saillantes , fai- blement dentelées. — Labre court, trans- versal, presque bilobé. — Palpes maxil- laires à dernier article fusiforme tronqué. — Palpes labiaux terminés par un article ovalaire et tronqué. — Menton avec une dent simple et aiguë. — Tête ovale.—Cor- STOMIS. 415 selet globuleux.—Elytres ovalaires, con- vexes.— Jambes antérieures dilatées, avec deux fortes épines au côté interne. A. CNEMACANTHUS GIBBOSUS. Gray, Ann. Kingdom, Ins. ,t. 1, p. 276, pl. 45, fig. 4.—Long. 7 lig. :. Larg. 3, lig. — Noir, nuancé de vert bronzé; élytres striées; pattes noires; antennes et tarses bruns. — Afrique. 2. CNEMACANTHUS CYANEUS. Bruzté, Hist. Nat. des Ins.,t. IV, p. 376, pl. 45, fig. 4. — Long. 40 lig. Larg. 4 lig. — D'un bleu obscur; élytres très-faible- ment striées ; sur les bords on voit deux rangés de gros points enfoncés ; sur chaque segment de l’abdomen il y a une série transversale de points semblables. — Ge bel insecte est assez commun au Chili. 3. CNEMACANTHUS DESMARESTII. Long. 41 lig, Larg. 5 lig. — D’un brun obscur tirant quelquefois sur le vert; tête ayant quelques lignes longitudinales entre les yeux; parties de la bouche et antennes d’un brun rouge ; corselet transversal, trés-arrondi et légèrement rebordé sur les côtés, rétréci en arrière; élytres très-con- vexes, grandes, offrant quelques lignes lon- gitudinales très-élevées; dessous du corps et pattes d’un brun rouge; jambes anté- rieures ayant une seule dent terminale à l’extrémité, au côté externe, et deux épines intérieurement. — Cordova. Nota. M. Brullé décrit une quatrième espèce du même genre, sous le nom d’Ob- scurus ; elle vient aussi du Chili. CGEPHALOTES, Box. ; Broscus, Panzer ; Harpalus, GY1L. ; Carabus, Far. ; Scarites, Ozxv. Antennes minces, à articles presque Cy- tindriques ou obconiques : le premier plus gros, le deuxième plus court, le troisième un peu plus long que les autres. — Palpes assez courts, le dernier article des maxil- laires allongé, presque cylindrique et tronqué; celui des labiaux un peu sécuri- forme. — Les trois premiers articles des tarses antérieurs dilatés dans les mâles. — Mandibules assez courtes, un peu arquées et assez aiguës. — Tête assez grande, presque ovale. — Corselet convexe, cor- diforme, très-rétréci postérieurement. — Elytres légèrement ovales ou presque pa- rallèles. — Pattes assez grandes et assez fortes. L'espèce que l’on trouve en France s'y rencontre dans les endroits sablonneux, sous les pierres. PREMIÈRE DIVISION. Espèces ailées. 4. CEPHALOTES VULGARIS. Des., Spec., t. III, p. 428. —C. Cepha- lotes, FABR., 4,187,94.— Ourv., 3, 36, 6, pl. 4, fig. 9.—Long. 41 lig. Larg. 3 lig. 1. — Noir, avec le labre et les palpes d’un brun noirâtre ; élytresstriées, trés-peu mar- qués, sinuées par de très-petits points en- foncés. — Paris. 2. CEPHALOTES NOBILIS. Des., Spec., 3, 422, 5. — Long. 7 lig. Larg. 2 lig. =.— D'un vert bronzé assez clair et brillant; antennes d’un jaune ferrugi- peux ; élytres à stries assez marquées et lé- gérement ponctuées ; abdomen brun rous- sâtre. — Asie Mineure, Smyrne, DEUXIÈME DIVISION. . Espèces privées d'ailes. 3. CEPHALOTES LÆVIGATUS, Des., Spec., 3, p. 431, 3. — Long. 40 lig. Larg. 3 lig. ?. Il est un peu plus petit et moins allongé que le C. Fulgaris, avec lequel on pourroit le confondre s’il n’étoit pas privé d’ailes. — Egypte, Syrie. STOMIS, Czarrv.; Carabus, Durr. Antennes à articles presque cylindriques; le premier gros, long, le deuxième court, le troisième un peu plus court que les sui- vans.—Palpes longs; le dernier article des maxillaires presque cylindrique ettronqué, celui des labiaux un peu sécuriforme.— Les trois premiers articles des tarses antérieurs dilatés dans les mâles. — Mandibules gran- des, étroites, un peu arquées, assez aiguës. — Tête presque triangulaire, allongée. — Corselet allongé, un peu cordiforme et convexe. — Elytres un peu convexes, en ovale trés-allongé. — Point d’ailes sous les élytres. — Pattes longues, assez fortes. Insectes de petite taille, propres à l’Eu- rope, et se trouvant presque toujours réunis, en pelite société, sous les pierres et les débris de végétaux, au bords des eaux et dans les endroits humides. 416 PELOR. STOMIS PUMICATUS. Czarrv., Entom. Helv., 2, pl. 48, fig. 6. — Long. 3lig. ! Larg. 4lig. +. — D'un brun noir, avec les palpes, les antennes et les pattes d’un rouge ferrugineux ; labre, mandibules et dessous du corps d’un brun un peu roussâtre ; élytres à stries bien mar- quées et assez fortement ponctuées. — France, Allemagne. ZABRUS, Carry. ; Harpalus, GxLL. ; Carabus et Blaps, FABR. ; Carabus, Durr. Antennes minces, à articles presque cylin- driques; le premier gros,le second court, le troisième un peu pluslong que les autres. — Palpes assez courts, le dernier article pres- que cylindrique et tronqué. — Les trois premiers articles des tarses antérieurs di- latés dans les mâles. — Mention avec une dent simple. — Mandibules assez courtes, arquées, presque obtuses. —T ête assez gros- se, presque triangulaire. — Corselet con- vexe, transversal, carré, trapézoïde ou arrone di sur les côtés. — Pattes courtes et fortes. Insectes de moyenne taille, peu agiles, vivant sous les pierres. PREMIÈRE DIVISION. Espèces privées d'ailes. 4. ZABRUS FERMORATUS. Das., Spec., 3, 441, 1.—Long. 40 lig. +. Larg. 4 lig. =. — Ressemble beaucoup au Z. Blaptoides, mais il est plus grand, plus allongé ; le corselet moins large; les ély- tres moins parallèles, plus ovales; les stries plus distinctes; 4 avec les cuisses posté- rieures légérement renflées; les jambes postérieures un peu dilatées à l’extrémité. — Iles de la Grèce. 2. ZABRUS CURTUS. Des., Spec., 3, 445, 5. — Zimm., Mo- nogr., 40, 4. — Long. 6 lig. Larg. 8 lig. — Noir assez brillant dans les 4, plus terne dans les © ; labre , palpes et tarses d’un brun roussâtre ; élytres sinuées près de l'extrémité , à stries assez marquées et très-légèrement ponctuées. — Paris. 3. ZABRUS INFLATUS. Des. , Spec., 3, 4146,6.—Z1um., Monogr., p. 38. Long. 6 lig. +. Larg. 3 lig. +. — D'un noir brillant dansles , plus terne dans les ® ; labre et tarses d’un brun ün peu roussâtre ; palpes d’un jaune testacé rous- sâtre ; élytres à stries peu marquées, fines et lisses. — Départements de la Gironde et des Landes, sur le bord de la mer. | 4. ZABRUS OBESUS. Des. , Spec., 3, 448 , 7. — Ziux., Monogr., p. 33. — Long. 7 lig. Larg. 3 lig. £ Noir; palpes et tarses d’un brun roussâtre ; labre d’un brun noirâtre; cor- selet légèrement bronzé par-devant, d’un bronzé verdâtre par-derrière et sur les côtés, brillant dans les mâles, obscur dans les femelles ; élytres d’un vert bronzé, souvent un peu cuivreuses, plus terne dans les © ; elles ont des stries assez marquées, presque lisses. — Hautes-Pyrénées. 5. ZABRUS FONTENAYI. Des., Spec., t. V, p. 786. — Robus- tus, Zimm., Monogr. der Carabiden , p. 52. — Long. 8lig. 1. Larg. 4 lig. — Noir ; corselet court, presque carré, ponc- tué en avant et en arrière ; élytres assez courtes, convexes, avec de trés-faibles stries ponctuées; antennes et tarses d’un brun rougeätre, —Morée. DEUXIÈME DIVISION: Espèces ailées. 6. ZABRUS GIBBUS. (PI. 7, fig. 4.) Fagr., 4, 489, 41, 405. — Madidus, Ouv.,.3, 35, 73. pl. 5, fig. 61. — Le Bu- preste Paresseux, GEOFFROY, 1, 459, 34.-— D'un noir assez brillant, souvent un peu bru- nâtre en dessous; labre, palpes jambes et tarses d’un brun un peu roussâtre ; élytres quelquefois légèrement bronzées; antennes peu verdâtres, sinuées à l'extrémité, avec des stries assez marquées et assez fortement ponctuées. — Paris. Nota. 11 faut ajouter à ce genre les Z. Pinguis, Puncticollis et Orsinü, de Dej. (Spec.,t. V), ainsi que le Z. Punc- ticollis, Brullé ( Expéd. sc. de Morée) (ce dernier est différent de celui de M. De- jean), et beaucoup d’autres espèces décri- tes par M. Zimmermann (Monogr. der Carabiden); enfin M. Gory a décrit deux espèces de ce genre dans sa Centurie de Carabiques (Ann. de la Soc. Ent., t. II.) PELOR, Box., Zimw.; Carabus , Far. ; Pelobatus , STEY. Antennes filiformes assez courtes. —= DISTRIGUS. Palpes à dernier article peu allongé et tronqué à l’extrémité. — Tarses antérieurs des mâles dilatés et cordiformes. L'absence de dents aux tibias postérieur des 4; éloigne ces insectes des Eutroctes et les trois prenniers articles des tarses anté- rieurs cordiformes les distinguent des Po- lysitus et des Acorius; enfin la dent du mi- leu de l’échancrure du menton bifide ne permet pas de les confondre avec les Za- brus. 4. PELOR SPINIPES. (PI. 7, fig. 2.) Fasr., A, p.142, n° 5.— Blaptoides. — Zimm., Monogr., p. 66. — Siturmi, Fiscu. Mém. Soc. Nat. Moscou, 1. V, p- 467.—Long. 8 lig. À. Larg. 4 lig.—D’un, noir assez brillant dans les , plus terne dans les © ; labre et palpes d’un brun rougeûtre ; élytres à stries peu marquées, formées par une suite de trés-petits points enfoncés. —Autriche. | POLYSITUS, Zrux. Le mâle sans dent aux quatre jambes postérieures. — Les trois premiers articles des tarses antérieurs triangulaires. — Une dent simple au milieu de l’échancrure du menton. 4. POLYSITUS FARCTUS. Zi. , Monogr. , p. 71. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. 2. — Noir; tête faiblement ponctuée.— Alger. 2. POLYSITUS VENTRICOSUS. Zruw. , Monogr. , p. 72.— Long. 4 lig. Larg. 2 lig. — Diffère du précédent en ce qu’il est entiérement lisse.— Orient. ACORIUS, Zrum. Ce genre diffère de celui de Zabrus par les caractères. — Le mâle sans dent aux quatre jambes postérieures. —Les trois pre- miers articles des tarses antérieurs triangu- laires. — Une dent bifide au milieu de l’é- chancru’e du menton. ACORIUS METALLESCENS. Zu., Monogr., p.'75.— Long. 3 lig. Z. Earg. 1 lig. +. — Métallique; corselet ré- tréci en arrière ; élytres avec des stries ponctuées. — Egypte. EUTROCTES, Zi. ; Pelobatus, Fiscu. ; Blaps, Apaws. Le a une dent aux quatre jambes pos- térieures, 147 A. EUTROCTES AURICHALCEUS. Apams, Mém. de la Soc. imp. nat. Mos- cou, 5, p. 307, n° 24.— Zrmm., Monogr., p. 18.— Pelobatus Adamsii, Fiscu., Mém. Soc. imp. nat. Moscou, 5, p.468. 2. EUTROCTES CONGENER. Zimm. , Monogr. der Carabiden, p. 19. — Diffère du précédent par les stries des élytres, qui sont presque effacées et rac- courcies. Ces deux espèces viennent de la Russie-Méridionale. MAZOREUS, Zrée. ; Badister, Creutzer ; Trechus, STURM. Antennes minces, à articles allongés, presque cylindriques ; le premier plus long et plus gros, le deuxième plus court, le troisième de la longueur des suivans, qui sont légèrement comprimés. — Palpes assez courts, le dernier article assez al- longé, presque cylindrique et tronqué.— Les trois premiers articles des tarses anté- rieurs dilatés dans les mâles. — Mandibules assez arquées et aiguës. — Tête presque triangulaire. — Yeux assez saillans. — Cor- selet très-court, transversal, arrondi laté- ralement, un peu prolongé postérieure- ment dans son milieu, séparé des élytres par un étranglement.— Ecusson atteignant à peine la base des élytres. — Celles-ci presque ovales allongées, arrondies, pres- que tronquées à l’extrémité. Insectes de petite taille, vivant sous les pierres, dans les endroits humides, MAZOREUS WETERHALEÏN. Gx1z. , 3 ,p. 698,n°68-69, et 4, p. 455, n° 68-69. — Luxatus, Des., Spec., t. III, p. 337.—T. Laticollis, Srurm, 6, 103, 22, 450, fig. d, D. — Allongé, d’un brun plus ou moins foncé, plus ou moins roussâtre ; base des élytres, antennes, palpes et pattes d’un jaune ferrugineux un peu roussâtre ; labres, mandibuleset dessous du corps d’un brun roussâtre. — Paris. DISTRIGUS, Des. Antennes à articles allongés, légèrement comprimées ; le premier assez gros, le se- cond court, les autres égaux.— Palpes assez longs, à dernier article presque cylindri- que et tronqué. — Les trois premiers arti- cles des tarses antérieurs dilatés dans les mâles. — Mandibules courtes, un peu ar- quées, assez aiguës. — Tête presque trian- gulaire. — Corselet presque carré, arrondi 418 sur les côtés. — Elytres assez convexes, ovales, allongées. — Pattes courtes, assez fortes. DISTRIGUS IMPRESSICOLLIS. Des., Spec., 3, 493, 1.—Long. 4 lig. 1. Larg. 1 lig. .— D’un noir assez brillant, avec quelques reflets changeans sur les ély- tres, un peu brunâtre en dessous ; labre, pat- tes et tarses d’un brun roussâtre ; élytres à stries légèrement ponctuées. — Indes. ABACETUS, Des. Antennes à articles légèrement compri- més, presque en carrés allongés ; le premier gros, le second court, le troisième un peu plus long que les autres.— Palpes assez courts, à dernier article allongé, presque cylindrique et tronqué. — Les trois pre- miers articles des tarses antérieurs dilatés dans les mâles. — Mandibules courtes, un peu arquées, assez aiguës. — Tête presque triangulaire. — Corselet trapézoïde, pres- que de la largeur des élytres à sa base.— Elytres diminuant de la base vers l’extré- mité ; celle-ci arrondie.—Pattes courtes. ABACETUS GAGATES. Des. , Spec., 3, p. 197, 1, 5. — Larg. 2 lig. — D'un brun noirâtre, noir assez brillant en dessus; labre, palpes et tarses d’un brun roussâtre ; élytres à stries peu profondes.— Sénégal. DRIMOSTOMA, Des. Antennes assez courtes, presque monili- formes, — Palpes maxillaires à dernier article terminé presque en pointe ; palpes labiaux à dernier artiele tronqué à l’extré- mité. — Menton trilobé.—Lobe intermé- diaire en pointe assez aiguë. — Tarses an- térieurs des mâles à trois premiers articles dilatés, aussi longs que larges, un peu cor- diformes. — Tête triangulaire, un peu pointue en avant. — Mandibules assez sail- lantes, légèrement arquées et très-aiguës. — Corselet presque carré. — Elytres ova- laires, un peu allongées, assez convexes. DRIMOSTOMA SCHONHERRI. D. nec... © Y, D-.702 Long. 3 lig. À. Larg. 1 lig. ?. — Brun; corselet à angles postérieurs droits; élytres ovales, avec de profondes stries ponctuées ; anten- nes et pattes jaunes. — Sierra-Léone. ABARIS, Des. Antenues courtes, un peu comprimées HETERACANTHA. et presque filiformes. — Palpes à dernier article presque cylindrique et tronqué à l'extrémité. — Menton avec une dent sim- ple et presque obtuse au milieu de son échancrure. — Tarses antérieurs des mâles à trois premiers articles dilatés et triangu- laires. — Tête triangulaire. — Yeux assez gros. — Corselet carré. — Elytres ovalai- res, allongées. ABARIS ÆNEA. Des., Spec., t. V, p. 781. — Long. 2 lig. +. Larg. 4 lig. =. — Bronzé; élytres avec des stries profondes et un point en- foncé sur le troisième intervalle , un peu au delà du milieu ; antennes, jambes et tarses d’un jaune rougeâtre. — Colombie. RATHYMUS, Der. Ce genre diffère des Abacetus par le dernier article des tarses allongé, large, un peu dilaté à l’extrémité et tronqué. — Les mandibules sont très-fortes, élargies à la base, obtuses. — La tête large, presque carrée. — Les antennes ont leurs premiers articles cylindriques , les derniers presque moniliformes. — Le corselet est presque carré transversal. — Les élytres légèrement bombées. — Les pattes assez fortes. RATHYMUS CARBONARIUS. Des., Spec., t. V, p. 784, 4. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. &.—Noir, très-finement granuleux ; corselet avec une ligne Jongi- tudinale au milieu; élytres avec des stries longitudinales, au fond desquelles on voit desstries très-serrées; antennes un peu ve- lues; palpes et tarses brunâtres.— Sénégal. Y STRIGIA, BruLLé. Ressemble aux Rathymus , mais s’en distingue par le labre très-court et entier, —La dent du menton bifide.—Les mandi- bules grandes, épaisses, arquées et striées. —Les palpes terminés par un article un peu élargi. — Les antennes comprimées, et un peu plus grandes vers le bout. Ils ont la forme des Rathymus. STRIGIA MAXILLARIS. BRuLLÉ, Hist. nat. des Ins., t. IV, p. 383, pl. 15, f. 6. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. 1. — Noir ponctué ; côtés du protho- rax verdâtres; élytres avec des stries ponc- tuées. — Indes-Orientales. HETERACANTHA, Bruzté. Trés-voisins des précédens, mais remar- SPHODRUS. quables par leurs jambes antérieures, dont l’une des grandes épines est située à l’ex- trémité, et élargie de manière à pouvoir creuser la terre. — Les mandibules sont avancées et fortes. — Les palpes grêles.— Le labre court et bilobé. — Corps plat.— Corselet cordiforme. — Elytres larges et courtes. Insectes de forme remarquable. HETERACANTHA DEPRESSA. BRruLLÉ, Hist. nat. des Ins., t. IV, p. 384, pl. 46, fig. 4.— ‘Long. 7 lig. Larg. 5 !.— D'un brun obscur; antennes, pattes et dessous du corps ferrugineux; élytres à peine striées.— Egypte. SPHODRITES. Caracteres. Tous les articles des tarses entiers dans les deux sexes. — Leurs cro- chets sans dentelures.— Les trois premiers articles des tarses antérieurs, dilatés dans les 4.— Dernier article des palpes allongé, presque cylindrique et tronqué.— Troisié- me article des antennes très-long. Genres : Mormolyce, Sphodrus. Les Sphodrites sont encore peu connus ; le premier genre de ce petit groupe a été placé, par quelquesauteurs, parmi les Tron- chatipennes. Nous croyons que c’est à tort, et nous pensons, avec M. Latreille, qu’il doit être rangé ici. MORMOLYCE , Hacens. Antennes filiformes, très-longues, de douze articles ; le premier épais, le deuxié- me trés-court , les suivans, à l’exception du troisième , presque égaux entre eux.— Palpes maxillaires internes gréles, de deux articles, les externes de quatre, le dernier arrondi, obtus, les labiaux à arti- cles arrondis. —Tarses linéaires, le premier article grand, les suivans égaux entre eux. — Les crochets menus, recourbés.— Tête longue , déprimée. —Mandibules fortes , arquées, dentées au milieu, intérieure- ment. — Mâchoires lobées, pointues, ci- liées. —Y eux saillans.— Corselet longs, di- laté sur les bords.— Ecusson long, pointu, en partie caché. — Elytres presque mem- braneuses , leurs bords latéraux trés-dila- tés, et fortement échancréesen arrière, pro- longées au-delà du corps, enveloppant, en dessous, l'abdomen, par l’extension de la dilatation latérale. — Abdomen déprimé , ovale , cylindrique.— Pattes longues, grêé- 419 les. — Cuisses comprimées, presque linéai- res. — Jambes comprimées, presque droi- tes, les antérieures fortement échancrées, avant leur extrémité, celle-ci dilatée. On ne connait qu’une seule espèce de ce genre ; elle est pourvue d’aile ; elle a été l’objet d’un memoire particulier, où ce sin- gulier insecte de forme tout-à-fait insolite, a été représenté. MORMOLYCE PHYLILODES. (P1, 7, fig. 8.) Hacens., Nov. Col. Genus. Nuremberg, 1825, fig. a, b.—Long. 35 lig. Larg. 45 lig. — D'un brun de poix luisant, avec les boras extérieurs des élytres plus clairs, neuf lignes longitudinales enfoncées sur le mi- lieu des élytres, avec des tubercules sur la troisième dilatation latérale articulée. — Java. Nota. Une larve trés-remarquable, figu- rée par Herbs! et par Perty ( Insectes de l'Inde) ne serait-elle pas celle de cet insecte ? SPHODRUS , CLarrv. ; Harpalus, Gy1L.; Carabus, FaBr.; Antennes filiformes, à articles allongés ; le deuxième très-court, le troisième trés- long, les autres égaux entre eux.—Palpes longs, à articles allongés. le dernier presque cylindrique et tronqué, — Les trois pre- miers articles des tarses antérieurs dilatés dans les mâles. — Mandibules avancées, fortes, un peu arquées.—Tête allongée.— Corselet cordiforme. — Elytres ovales- allongées.—-Pattes grandes, assez fortes. — Insectes d’assez grande taille, de cou- leur noire, propres à l’Europe et à l’Asie ; l'espèce de France vit dans les caves, les souterrains, les endroits humides et som- bres. PREMIÈRE DIVISION. Espèces ailées. 4. SPHODRUS PLANUS. (PI. 7, fig. 4.) CLaïIRv., Entom. Helvet., 2, p. 86, fig.12.—Fapr., 4, 179, 47.— D'un noir un peu brillant; les élytres plus ternes, un peu sinuées à l'extrémité et à striesfines très-lé- gèrement ponctuées, troisième et qua- trième, cinquième et sixième, se réunissant deux à deux; palpes d’un brun roussâtre. — Paris. DEUXIÈME DIVISION Espèces privées d’ailes. 420 2. SPHODRUS LATICOLLIS. Des., Spec., 3, 90, 2.—Long. 40 lig. +. Larg. 4 lig. — Plus court et plus large que le Sp. Planus, auquel il ressemble; tête plus grosse; corselet plus grand; élytres moins sinuées; l’absence des aïles jointe à ces caractères comparatifs le fait aisé- ment distinguer, — Sibérie. TRIGONOTOMITES. Caractères. Les trois premiers articles des tarses antérieurs dilatés dans les 7 ; crochets des tarses sans dentelures. — Der- nier article des palpes labiaux sécuriforme. Genres : Myas, Lesticus, Trigonotoma , Catadromus. Les Trigonotomites sont en général de grands insectes. Quelques-uns présentent des couleurs métalliques; on ne sait rien de leurs mœurs. MYAS, Zréc. ; Abax, Pazzrarpr. Antennes à articles courts, en carré, dont les angles sont arrondis; le premier et le deuxième trés-courts, le troisième un peu pluslong.—Palpes courts, à dernier arti- cle sécuriforme. — Les trois premiers ar- ticles des tarses antérieurs dilatés dans les mâles. — Mandibules courtes, un peu ar- quées, assez aiguës. — Tête presque trian- gulaire, avancée.—Corselet presque carré. — Elytres ovales ou parallèles. — Pattes courtes et fortes. — Point d’ailes sous les élytres. 4. MYAS CHALYBEUS. PazLrarnr, Beschreibung zweyer de- caden neuer und wenig bekannter cara- bicinen , M1, pl. 4, fig. 19.—Long. 7 lig. :. Larg. 3 lig. 2. — Noir, avec les élytres d’un beau bleu d’acier quelquefois un peu violet, et un léger reflet de cette dernière couleur sur les côtés du corselet ; élytres à stries très-peu profondes et fort légèrement ponctuées; labre et jambes d’un noir un peu brunâtre ; palpes, antennes, à l'exception de la base, et tarses d’un brun un peu roussä- tre. — Hongrie. 2. MYAS RUGOSICOLLIS. BRuLLÉ, Expéd. de Morée, Ins., p. 122, n° 133, pl. 33, f. 9. — Long. 7 :. Larg. 3 lig. ?. —Ressemble au Chalybeus, mais plus étroit; la couleur des élytres est d’un violet plus éclatant ; le corselet est mar- TRIGONOTOMA. qué de rides transversales profondes. — Morée. C’est peut-être une variété du pré- cédent. LESTICUS, Des. ; Antennes à articles allongés, légèrement comprimées; le premier gros, le second court, le troisième plus long que les autres. — Palpes assez grands, le dernier article des maxillaires presque cylindrique et tronqué, le dernier des labiaux un peu sé- curiforme.— Les trois premiers articles des tarses antérieurs dilatés dans les mâles. — Mandibules peu avancées, arquées, très- aiguës. — Tête arrondie. — Corselet cordi- forme, trésrétréci en arrière. — Elytres allongées , un peu ovales , presque pa- rallèles, sinuées à l’extrémité. — Pattes assez fortes. — Point d’ailes sous les ély- tres. LESTICUS JANTHINUS. Des. , Spec., 3, 190, 1.—Long. 8 lig. Larg. 3 lig.— Noir, brillant; tête, cor- selet et élytres d’un violet pourpre; ély- tres striées et ponctuées, avec quelques points enfoncés entre la deuxième et la troisième strie.— Java. TRIGONOTOMA, Der. ; Omaseus , Mac-Leay. Antennes courtes, à articles cylindri ques: le premier gros, le deuxième court, les autres peu allongés. — Palpes assez grands, le dernier article des maxillaires allongé , presque cylindrique et tronqué ; celui des labiaux grand, beaucoup plus fortement sécuriforme dans les mâles que dans les femelles. — Les trois premiers ar- ticles des tarses antérieurs dilatés dans les mâles.— Mandibules arquées et aiguës.— Tête ovale. — Corselet presque carré ou cordiforme.— Elytres allongées , presque parallèles. — Pattes grandes et fortes. A. TRIGONOTOMA VIRIDICOLLIS. Mac-Leay, Annulosa javanica, 4, 17,28. — Long. 10 lig. Larg. 3 lig. i.— Tête et corselet d’un vert bronzé, tant en dessus qu’en dessous ; labre, mandibules, base des antennes, poitrine, abdomen, cuisses et jambes noirs; tarses d’un brun roussâtre ; élytres violettes, à stries profondes, légère- ment ponctuées, les intervalles lisses. —- Indes. 2. TRIGONOTOMA AUSTRALIS. 1 Long. 9 lig. Larg. 3 lig. — D’un noir AMARA. luisant ; tête un peu bronzée, avec deux impressions entre les yeux; corselet en cœur, rebordé latéralement, avec une ligne longitudinale au milieu, et deux traits au bord postérieur, d’un vert brillant, un peu bronzé au milieu ; élytres bronzées, ovales, striées, avec trois points sur la troisième strie ; le bord extérieur d’un vert éclatant ; dessous du corps et pattes noirs. — Nou- velle-Hollande. Collection de M. Gory. CATADROMUS, Mac-Leay; Carabus, Ozxv. Antennes courtes , à articles cylindri- ques; le premier gros, le second court, le troisième plus long, les autres égaux entre - eux. — Dernier articles des palpes maxil- laires presque cylindrique et tronqué, celui des labiaux un peu sécuriforme. — Les trois premiers articles des tarses antérieurs dilatés dans les mâles.— Mandibules gros- ses, grandes, un peu arquées, assez aiguës. —Tète presque ovale.— Yeux saillans.— Corselet presque carré, ses côtés arrondis. — Elytres allongées, presque parallèles. — Pattes courtes et très-fortes. CATADROMUS TENEBRIOIDES. Ozrv., 3, 35, 18, pl. 6, fig. 67.— Long. 28 lig. Larg. 8 lig. !.—D’unnoir assez bril- Jant ; bords latéraux du corselet et des ély- tres d’un beau vert métallique ; élytres lisses et striées, avec deux points enfoncés près de la deuxième strie , et deux ou trois près de l’écusson. — Java. Nota. J’ai décrit, dans mes Etudes Ento- mologiques , une seconde espèce de ce genre propre à la Nouvelle-Hollande (Ca- tad. Australis) ; elle est sensiblement plus petite que la précédente. M. Boisduval en a depuis décrit une troisième sous le nom de C. Lacordairei, Voy. de L’Astro- labe, Ent., 2° part., p. 34. Cette dernière n’a pas deux pouces de long ; son corselet est en cœur ; elle vient du nord de la Nou- velle-Hollande. AMARITES. Caractères. Les trois premiers articles des tarses antérieurs dilatés dans les . — Crochets des tarses sans dentelures. —Der- nier article des palpes labiaux allongé, lé- gérement ovalaire et tronqué. Genres: Amara, Antarctia, Lophidius. Les Amarites sont des insectes de moyenne laille, presque toujours ailés, de 121 couleurs brunes ou métalliques, très-répan- dus dans nos contrées. Ils vivent sous les pierres, et aiment les endroits sablonneux, les bords des eaux, etc. AMARA, Bonx.; Harpalus, Gxuz. ; Carabus, FaBr., Ouiv.; Amara , Bradytus, et Curtonotus , STÉPHENS, Antennes assez minces, filiformes; le premier article gros, le second court, le troisième un peu plus long que les suivans. — Palpes assez courts, à dernier article assez allongé, un peu ovalaire et tronqué. — Les trois premers articles des tarses antérieurs dilatés dans les mâles. — Man- dibules assez courtes, arquées, peu aiguës. — Tête presque triangulaire. — Corselet transversal, le plus souvent trapézoïde , quelquefois carré ou rétréci postérieure- ment et presque cordiforme, légèrement rebordé sur ses bords latéraux. — Elytres un peu convexes, assez courtes ;'légère- ment ovalaires ; leur extrémité arrondie. Insectes de petite ou de moyenne taille, de couleur métallique ou brune, vivant sous les pierres, et recherchant les endroits arides, secs et sablonneux. L'Europe, le nord de l’Afrique et de l'Asie, et l'Amé- ‘rique-Septentrionale, sont, jusqu’à présent, les seules parties du monde où l’on ait trouvé des insectes de ce genre, fort nom- breux en espèces ayant toutes un faciès bien prononcé, et faciles à confondre en- tre elles. PREMIÈRE DIVISION. Corselet trapézoïde, de la largeur des élytres à sa base, se rétrécissant un peu vers la tête; base du corselet marquée d’impressions assez profondes. 4. AMARA VULGARIS. Fasr., 4, 495, 137. — Long. 3 lig. +. Larg. 1 lig. .— On ne confondra pas cette espèce avec l'A. Trivialis, dont elle a le faciés et les couleurs, si l’on fait attention que le premier article des antennes seule- ment est d’un rouge ferrugineux ou brun roussâtre, que les deux impressions de la base du corselet sont peu marquées et pres- que toujours lisses, et que les pattes sont entièrement ou noires ou d’un brun noi- râtre. — France, Allemagne. 2. AMARA SIMILATA. Srur, 6, 40, 24, pl. 444, fig. a, À. — La 122 Long, 4 lig. Larg. 2 lig. — Deux impres- sions de chaque côté de la base du corselet, couvertes de petits points enfoncés; ses stries plus marquées et moins profondes à la base que versl'extrémité, lesjambesetles tarses d’un brun roussâtre , une tache un peu plus grande, distinguent cette espèce de V4. Vulgaris, dontelle a le facièsetles couleurs. 3. AMARA FAMILIARIS. Sruru, 6, 59,34, pl. 147, fig. a, À.— Ressemble beaucoup à 4. Communis, par la forme, la grandeur et la couleur; les pattes sont entièrement d’un rouge ferrugi- neux un peu jaunâtre. — Paris. 4. AMARA STRIATO-PUNCTATA. Des., Spec., 3, p. 480, 22.— Long. 4 lig. . Larg. 2 lig. — Bronzé , obscur , les trois premiers articles des antennes, les jambes et les tarses d’un rouge ferru- gineux un peu obscur; impressions de la base du corselet bien marquées et ponc- tuées ; stries des élytres plus ou moins for- tement ponctuées, moins profondes à la base qu’à l’extrémité.— France. 5. AMARA BRUNNEA. GxL1L., 2, 143, 52, et 4, 446, 52.—Long. 3 lig. i. Larg. 1 lig. ?,— D'un brun noirà- tre, souvent un peu roussâtre ; palpes, an- tennes et pattes d’unrouge ferrugineux ; im- pressions de la base du corselet assez forte- ment ponctuées; stries des élytres assez pro- fondes et ponctuées.— France Méridionale, DEUXIÈME DIVISION. Corselet plus ou moins rétréci postérieu- rement. 6. AMARA EXIMIA. Des. , Spec., 3, 493, 37. — Long. 3 lig. :. Larg. 4 lig. 3. — D'un brun noi- râtre, roussâtre en dessous ;palpes, antennes et pattes d’un rouge ferugineux; les deux impressions de la base du corselet bien marquées, el toute la base couverte de points enfoncés assez gros; élytres avec neuf stries ponctuées, les troisième et quatrième , cinquième et sixième, se réunissant deux à deux avant l'extrémité. — France. 7. AMARA FUSCA. Des., Spec., 3, 497, 40. — Long. 4 lig. Larg. 2 lig. — Moins large, plus brun et moins bronzé que l 4. Ingenua : palpes an- tennes et pattes d’un rouge ferrugineux AMARA. » plus clair que dans l’Iugenua; dessous du corps brun, plus ou moins roussâtre ; cor- selet un peu plus long. un peu moins ar- rondi sur les côtés. — France Méridionale. 8. AMARA PATRICIA. Durr, 2, 410, 132. — 4. Mancipum, Srurm, 6, pl. 441, fig. €, G. — Long. Alig. :. Larg. 2 lig. :. — D’un brun noi- râtre, plus ou moins roussâtre en dessous; palpes antennes et pattes d’un rouge fer- rugineux ; corselet assez convexe, légère- ment arrondi sur les côtés; impressions de la base du corselet couvertes de points en- foncés ; angles antérieurs presque arrondis, les postérieurs coupés presque carrément ; élytres légèrement ovales, assez convexes, à stries assez fortement marquées et ponc- tuées ; bord inférieur des élytres et labre. d’un brun roussâtre. — Paris, 9. AMARA APRICARIA. Fasr., 4, 205, 193. — Long. 3 lig. à, Larg. 4 lig. =. — D'un brun noirâtre lé- gèrement bronzé ; palpes antennes et pat- tes d’un rouge ferrugineux; labre, bord inférieur des élytres et dessous du corps d’un brun roussâtre ; corselet peu convexe, presque carré ; la base couverte de points enfoncés assez gros; angles antérieurs ar- rondis, les postérieurs avec une trés-petite dent; élytres à stries assez, profondes et plus fortement ponctuées vers la base qu’à l'extrémité. — Paris. 10. AMARA SPINIPES. OLrv., 3, 35, 74, pl. 12, fig. 442.— Au- lica, lzic., Kæf. Preus, À, p. 474, n° 43. —Long. 6 lig. Larg. 2 lig. ?, — D'un brun noirâtre, avec le labre, le bord inférieur des élytres et le dessous du corps d’un brun rougeûtre ; palpes antennes et pattes d’un rouge ferrugineux ; base du corselet marquée de pointsenfoncés, excepté sur les bords ; élytres assez convexes, à stries assez marquéeset ponctuées, surtout vers la base ; les troisième et quatrième, cinquième et sixième, se réunissant deux à deux avant l’extrémité.—Paris. On le trouve, comme les autres espèces, sous les pierres, mais aussi quelquefois dans les têtes de char- dons , au moment de la maturité des graines. Nota. Je n'ai pas cru devoir adopter plusieurs genres formés aux dépens de ce lui-ci par les naturalistes anglais, et qui ne sont établis que sur la forme du corselet ; ce sont les suivans : Bradytus, formé sur l'A. Consularis et Curtonotus , dont l’4. ANTARCTIA. Aulica est le type. Voici, du reste, les ca- ractères que leur assigne M. Stéphens. Corps rétréci en arrière. . + + « 1. Curlons ou convexe Corselet transver- sal. . . 2. Bradytus. pau TP %: M. Mac-Leay ne faisant de tous les genres suiyans que des sousgenres des Amara, je les place ici, en prévenant cependant que je ne les connais pas en nature. COELOSTOMUS , Mac-Lear, Antennes à articles presque égaux, le deuxiè- me plus court. — Labre transversal, plus large à la base, à bord antérieur velu, échan- cré, muni de six soies distinctes, et à lobes ar- rondis. — Mandibules un peu inégales, fortes, arquées, obtuses, crénelées, cachées sous le labre. — Palpes très-courts; le dernier article des maxillaires longs et subulés, — Lèvre très- pelite.—Paraglosses près de deux fois plus lon- gues qu’elle, formant une membrane presque carrée , bilobée en avant, plus étroite à la base, — Menton à dent très-pelite, aiguë, — Corselet échancré, bordé, convexe, presque orbiculaire , tronqué au bord antérieur. — Elytres un peu sinuées à l'extrémité, striées. COELOSTOMUS PICIPES. Mac-Leax, Ann. Jav. (édit. Lequien),123, 43. — Long. 2 lig. ?. — Noir brillant; antennes obscures, avec les deux premiers articles pâles ; pattes brunes ; élytres un peu couleur de poix vers l'extrémité. — Java. Corps . 3. Amara. OEPHIDIUS, Mac-Lear. Antennes deux fois plus longues que la tête, plus grosses à l'extrémité, moniliformes, à deuxième et troisième articles égaux. — Labre en carré, lransversal, à peine échancré en avant. — Mandibules larges, triangulaires, courbées au côté externe. — Palpes maxillaires à dernier article allongé, plus grêle, subulé. — Menton à dent simple. — Tête triangulaire. — Corselet bordé, deux fois plus large que long , échancré en avant, presque sinué, lobé en arrière.—Corps oblong , un peu déprimé. — Elytres un peu échancrées, striées. — Deux dernières paires de pattes un peu épineuses. OEPHIDIUS ADELIOIDES. Mac-Leay, Ann. Jav. (édit. Lequien), 123, 42, — Long. 2 lig. À. — Noir brillant ; labre et pattes un peu brunätres; antennes et palpes ferrugineux ; élytres soyeuses. — Java. ANAULACUS, Mac-Lsayx. Antennes moniliformes, épaisses, à peiñe plus longues que la tête, à deuxième et troisième 123 ANTARCTIA, Des.; Harpalus, GER». ; Carabus , FaBr. Antennes à articles allongés, presque cy- lindriques ; le premier article gros, le articles presque égaux. — Labre court, large, en carré transversal, à angles obtus, presque échancré à l'extrémité. — Mandibules larges, triangulaires , courbées au côté externe. — Palpes maxillaires à dernier article court , cy- lindrique, à peine plus grèles à l'extrémité. — Paraglosses distinctes, membraneuses, minces et cylindriques. — Menton trilobé. — Tête trian- gulaire. — Corselet deux fois plus large que long , échancré en avant, à peine convexe en arrière. — Corps un peu déprimé, large. — Ecüsson non distinct, — Elytres un peu échan- crées. — Quatre pattes postérieures un peu épineuses. ANAULACUS SERICIPENNIS. Mac-Leayx, Ann. Jav. (édit. Lequien), 122, 41. — Long. 2 lig. à — D'un noir brillant; bouche , antennes et pattes ferrugineuses ; élytres très-lisses et soyeuses, avec deux taches rouges, — Java. HYPHARPAX, Mac-Leay. Antennes de la longueur du corselet, plus grosses à l'extrémité, à deuxième et troisième articles égaux. — Labre carré. — Mandibules un peu allongées et pointues. — Palpes maxillaires à troisième article allongé, grêle, un peu conique. — Palpes labiaux à dernier article court, subulé. — Menton tridenté.—Tête trian- gulaire, marquée de deux fossettes entre les yeux.—Corselet court, un peu cenvexe, en carré transversal arrondi sur les côtés. — Elytres striées. HYPHARPAX LATERALIS. Mac-Leay, Ann. Jav., 121, 40 (édit. Lequien). — Long. 2 lig. ?.—D’un noir brillant; bouche, antennes et pattes ferrugineuses ; élytres à ex- trémités ferrugineuses et à stries latérales criblées de points. — Java. DIORICHE, Mac-Leayx. Antennes linéaires, pubescentes, à troisième article plus court que les deux précédens pris ensemble. — Lèvre en carré transversal, avec les angles arrondis. — Mandibules courtes. — Palpes maxillaires à quatrième article subulé, le précédent plus court, presque conique ; palpes labiaux à dernier article aigu , presque subulé. — Menton ayant une dent simple et grêle. —Corselet large, ponctué, bordé, en cœur un peu carré, échancré en avant. — Elytres striées, sinuées à l'extrémité et à peine échan- crées. DIORICHE TORTA Mac-Leay, Ann, Jav., 120, 38 (édit, Lequien), 124 deuxième très-court, le troisième un peu plus long que les autres. — Palpes assez courts, le dernier article allongé, presque cylindrique et tronqué.— Les trois premiers articles des tarses antérieurs dilatés dans les mâles. — Mandibules fortement ar- quées.— Tête presque triangulaire.— Cor- selet court, presque carré ou légèrement cordiforme.—Elytres assez allongées, pres- que parallèles et légèrement sinuées à l'extrémité, — Pattes assez courtes. Insectes de moyenne taille, de couleur métallique , toujours ailés , l'extrémité de l'Amérique Méridionale, et paraissant y tenir la place des Amara et des Harpalus. ANTARCTIA CARNIFEX. Ouiv. , cl. 3, 35, 97, Pluie. 73e Long. 5 lig. Larg. 2 lig. +.— D'un bronzé obscur, verdâtre ou cuivreux, vert en des- sous ; palpes, antennes et pattes d’un jaune testacé ; labre d’un brun roussâtre ; élytres avec neuf stries peu marquées et deux points enfoncés entre la deuxième et la troisième. — Buénos-Ayres. Nota. 11 faut ajouter à ces espèces plu- sieurs autres décrites par M. le comte De- jean, Species, t. V, et par M. Guérin, Partie entomologique du Voyage de la Co- quille. Nous figurons ici, pl. 7, fig. 5, celle qui a reçu le nom d’Ænea. LOPHIDIUS, Der. Antennes filiformes.— Palpes à dernier articte allongé , cylindrique et tronqué à l'extrémité. — Menton offrant une dent simple au milieu de son échancrure. — Tarses antérieurs des mâles fortement dila- tés dans leurs trois premiers articles ; ceux- ci aussi longs que larges, tiangulaires et garnis en dessus d’appendices dentelés. — Tête triangulaire. — Mandibules peu avan- cées, arquées.— Corselet un peu transver- ses.— Elytres ovalaires, un peu tronquées à l'extrémité. LOPHIDIUS TESTACEUS. Des., Spec., t. V, 802.— Long. 2 lig. ?. Larg. 1 lig. !. — D'un jaune testacé ; ély- tres un peu plus pâles, avec de faiblesstries ponctuées.— Sierra-Leone. —Long. 2 lig. +.—D'un noir brillant ; antennes ferrugineuses ; pattes jaunes ; élytres d'un noir bronzé ; les troisième etsixième siries ponctuées. — Java, M. Mac-Leay pense que le Carabus Flavilabris rentre peut-être dans ce genre, propres à. PLATYNUS. CINQUIÈME cORORTE, — P ATELLIMANES À LaTr., De. Caractères. Les deuxième, troisième et quatrième premiers articles des tarses anté- rieurs seuls dilatés dans les d'; formant une palette obiculaire ou un quadrilatère al- longé, dont le dessous est garni de poils serrés ou de papilles formant une espèce de brosse. — Crochets des tarses simples. — Elytres jamais tronquées à l'extrémité. Les Patellimanes forment une division assez nombreuse en espèces ; elles fréquen, tent, pour la plupart, les bords des rivières et les lieux aquatiques et humides. — Leurs pattes sont ordinairement longues.et grêles. ANCHOMENITES. Caractères. Tête rétrécie insensible- ment à sa base. — Mandibules pointues. — Palette des tarses antérieurs étroite, allon- gée, et formée de trois articles, offrant en dessous deux séries longitudinales de papil- les ou de poils, avec un vide intermédiaire. — Une dent simple au milieu de l’échan- crure du menton. — Labre entier ou sans échancrure notable. Genres : Platynus, Cardiomerus. Ago num, Olisthopus, Loxocrepis, Euleptus , Anchomenus. Les Anchoménites sont de jolis petits insectes extrêmement agiles ; quelques es- pèces ont des couleurs métalliques bril- lantes. PLATY NUS, Bon. ; Anchomenus , Srurx ; Carabus, FaBr. Antennes filiformes, longues et minces. — Palpes à dernier article allongé, presque cylindrique et tronqué. — Les trois pre- miers articles des tarses antérieurs dilatés dans les mâles. — Mandibules assez arquées et aiguës. — Tête en ovale un peu allongé. — Corselet cordiforme, rétréci postérieu- rement, angles postérieurs toujours mar- qués, aplatis.— élytres planes, ovales, ré- trécies antérieurement, l’angle de la base n'étant jamais marqué , leur extrémité si- nuée ou tronquée obliquement, — Pattes longues et assez fortes. Insectes aptères, de moyenne taille , de couleur noire ; vivant sous les pierres, au pied des arbres, et paraissant propres à l'Europe et à l'Amérique du Nord. AGONUM. 2. PLATYNUS COMPLANATUS. Bon., Des., Spec., 3, 99, 4. — Long £lig. +. Larg. 2 lig. +. D'un brun noi- râtre , deux taches roussâtres entre les an- tennes; celles-ci ferrugineuses, avec une tache obscure sur les troispremiersarticles ; trochanter, jambes et tarses d’un brun fer- rugineux; angles postérieurs du corselet droits. — Piémont. 3. PLATYNUS SCROBICULATUS. Fasr., 4, 178, 44. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. — D'un brun noirûtre, roussâtre en dessous; labre, palpes, antennes et pattes d’un rouge ferrugineux; déux taches rou- getres entre les yeux.—Autriche, France. CARDIOMERUS , Rossr. Ce genre différe de celui de Piatynus par l’avant-dernier article des tarses pro- fondément échancré, et par la dent du menton, qui est bifide. — Le corselet est presque carré, un peu rétréci en arrière. CARDIOMERUS GENEI. Rossi, Ann.Soc.Ent., 1. 3, p. 320, pl. 8. fig. B. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. — D’un brun obscur; élytres striées, avec deux points sur chacune ; parties de la bouche et antennes rougeàtres. — Sicile. AGONUM, Bon.:; Harpalus, Gx1L.; Carabus, Faër., OLiv. Antennes filiformes, à articles allongés, cylindriques, le deuxième court, le troi- sième à peine plus long que les autres. — Palpes à dernier article cylindrique, ovalaire et tronqué. — Les trois vremiers articles des tarses antérieurs dilatés dans les mâles. — Mandibules légèrement ar- quées, assez aiguës. — Tête petite. — Cor- selet arrondi, point d’angles postérieurs marqués. — Elytres en ovale allongé, sinuées à l’extrémité.— Pattes longues et grêles. Insectes de petite taille, revêtus sou- vent de brillantes couleurs métalliques, vivant au bord des eaux, sous les pierres et les débris de végétaux, et habitant l’Eu- rope, le nord de l'Asie, de l’Afrique, et de l'Amérique Septentrionale. À. AGONUM MARGINATUM. Fagr., 499, n° 462. — OLiv., 3, 35, 445, pl. 9. fig. 98.— Long. 4 lig. +. Larg. 2 lig. — D'un vert bronzé clair, plus 425 foncé en dessous , un peu cuivreuxsur la tête et le corselet ; premierarticle desantennes, base des cuisses, jambes, bords extérieur et inférieur des élytres d’un jaune testacé pà- le; labre, mandibules, palpes, tarses, extré- mité des jambes et cuisses d’un brun noirä- tre; la derniére un peu bronzée; suture des élytres cuivreuse. — Paris. 2. AGONUM MODESTUM. (PI. 7, fig. 6.) STuRM, 5, 205, 6. — Long. 4 lig. Larg. 4 Jig. +. — Vert cuivreux et brillant sur la tête, le corselet et l’écusson; suture des élytres d’un violet cuivreux ; six points en. foncés entre la deuxième et la troisième strie ; dessous du corps vert-bronzé ; pattes noires, avec un léger reflet verdâtre; an- tennes obscures. — Paris. 3. AGONUM SEXPUNCTATUM. Fagr., 4, 499, 459.—Oriv., 3, 35, 444, pl. 5, fig. 50. — Le Bupreste à étuis cui- vreux, GErm., 4, 449, n° 44. — Long. 4 lig, Larg. 4 lig. +, — Tête et corselet d’un vert bronzé clair et brillant; élytres d’un rouge cuivreux brillant, avecles bords d’un vert clair; six points enfoncés entre la deuxième et la troisième strie; base des antennes, labre , dessous du corps etcuisses d’un vert bronzé obscur ; antennes , mandibules, palpes, jambes et tarses d’un brun noirâtre. — Paris. On rencontre quelquefois des individus moins brillans, et presque obscurs. A. AGONUM PARUM PUNCTATUM. Fagr., 4, 199, 453.— Long. 4 lig. Larg. 4 lig. i. — Tête et corselet vert-bronzé, clair ou obscur, quelquefois un peu bleuà- tre; élytres d’un bronzé cuivreux, quel- quefois bleuâtre, quelquefois trés-obscur , avec trois points enfoncés entre la deuxié- me et la troisième strie; labre, mandibu- les, palpes et antennes d’un noir obscur ; dessous du corps d’un vert bronzé obscur ; cuissesobscures, un peu bronzées ; jambes et tarses d’un brun roussâtre obscur; les jambes souvent plus claires au milieu. — Paris. 5. AGONUM VERSUTUM. GyLL., 4, 451,64, 62. Lœve, Des, Spec., & III. —Long. 3lig. 1 Larg. 4 lig. ! — Bronzé obscur, presque noirâtre ; premier article des antennes un peu roussâtre ; cor- selet un peu plus court; élytres un peu moins larges, et stries moins profondes que dans l’4. Viduum , auquel il ressemble beaucoup. — Suède, Allemagne. _ 126 6. AGONUM LUGUBRE. Des., Spec., 3, 454. 23.— Long. 3 lig. :. Larg. 1 lig. :. — L'absence de reflet mé- tallique, une couleur noire assez brillante, le corselet plus étroit et plus arrondi, des élytres moins larges, des stries moins pro-, fondes, sont les seuls caractères qui distin- guent cette espèce de V4. Fiduum. — Paris. 7. AGONUM SORDIDUM. Des., Spec. , 3, 155, 24. — Icon. , pl. 120, f. 5. — BRuLLÉ, Morée, pl. 34, f. 7. — Long. 3 lig. :. Larg. 4 lig. : — Tête et corselet noirs, assez brillans, un peu métalliques ; mandibules, palpes et an- tennes d’un brun roussâtre; élytres d’un jaune obscur brunâtre, à stries poncluées, avec trois points enfoncés entre la deuxié- me et la troisième; dessous du corps brun obscur; pattes d’un jaune testacé pâle. — Iles Ioniennes et Morée. 8. AGONUM ATRATUM. Srurx, 5, 189, 6, pl. 135, fig. a, A. Ni- grum, Des., Spec., t. 111. — D'un noir plus obscur que l'A. Lugubre; corselet plus étroit moins arrondi; élytres moins COn- vexes, astries moins marquées; pattes et antennes d’un brun noirâtre. — France. 9. AGONUM PELIDNUM. Srurx , 5, 494, 9, pl. 435, fig. b, B. — Bronzé obscur un peu verdâtre, noir obscur en dessous; stries des élytres assez pro- fondes; pattes d’un brun roussâtre ; il res- semble beaucoup à V4. Picips: le corse- let est plus large, plus arrondi, les élytres plus convexes, moins allongées.— France. OLISTHOPUS, Der. ; Agonum, Box., STURM ; Harpalus , Gyiz. Antennes filiformes, à articles allongés. — Palpes à dernier article allongé, ova- laire, terminé en pointe. — Les trois pre- miers articles des tarses antérieurs dilatés dans les mâles. — Mandibules un peu ar- quées, assez aiguës. — Tête presque trian- gulaire. — Corselet presque orbiculaire , fortement échancré par devant. — Elytres presque planes, ovales-allongées, forte- ment sinuées à l'extrémité. Insectes de petite taille, assez agiles et vivant sous les pierres. OLISTHOPUS ROTUNDATUS. Srurm, 5, 213, 21. — Long. 3 lig. ;. ANCHOMENUS, Larg. 4 1. +. — Brun obseur, brunâtre en dessus , roussâtre el quelquefois un peu bronzé en dessous; palpes, pattes et base des antennes d’un jaune testacé pâle ; cor- selet un peu roussâtre; élytres à siries très-légèrement ponctuées ; les intervalles lisses, avec trois points enfoncés entre le deuxième et le troisième.—France, Alle- magne. Nota. Ajoutez aux espèces décrites par M. Dejean, l'Olisthopus Græcus, Brullé ; Expédit. scientifique de Morée., Ins., p- 424, pl. 54, f. 5. LOXOCREPIS, Escuscu. Lamprias, M4c-Leay. Palpes filiformes, presque tronquées à l'extrémité. — Tarses prolongés au côté ex- terne, avec les crochets des tarses simples. — Élytres sinuées et pointues en arrière. LOXOCREPIS RUFICEPS. Mac-Leay, Ann. Tav., éd. Leg., p. 126. — Long. 4lig. Larg.1lig. +. — Rouge; ély- tres bleues.— Java. EULEPTUS, Kzuc. Ce genre se distingue par l’absence to- tale de la dent du menton; le corps est un peu allongé; la tête ovale; les antennes lon- gues ; le corselet en cœur long; les élytres ovales et les pattes grêles. EULEPTUS GENICULATUS. KLiuc., 4. des Ins. de Madagascar, p.45, pl. 14,t. VIII. — Long. 5lig. Larg. 4 lig. :. — D'un noir un peu soyeux; élytresstriées; pattes jaunes, avec le bout des cuisses noir. — Madagascar. ANCHOMENUS, Box. Harpalus, Gx1L.; Carabus, F45. Antennes filiformes à articles allongés, presque cylindriques; le premier plus gros, le deuxième le plus court. — Palpes assez grands, le dernier presque cylindrique , ovalaire et tronqué. — Les trois premiers articles des tarses antérieurs dilatés dans les mâles. — Mandibules un peu arquées, assez aiguës. — Tête ovale, rétrécie postérieure- ment. — Corselet cordiforme : les angles postérieurs toujours marqués.— Elytres lé- gèrement convexes, en ovale allongé : an- gles antérieurs arrondis, mais toujours mar- qués; l’extrémité légérement sinuée. — Pattes peu allongées. LORICERA, Insectes au-dessous de la taille moyenne, de couleurs sombres ; vivant sous les pier- res, au bord des eaux et dans les lieux hu- mides, quelquefois sous les écorces d’ar- bres; propres à l’Europe, au nord de l’Asie etau Nouveau-Continent. Espèces ailées. A. ANCHOMENUS ANGUSTICOLLIS. Fagr., A, 4182, 64. —T. V, pl. 130. — D'un noir assez brillant; labre et man- dibules d’un brun noirâtre; palpes d’un brun roussâtre; antennes et dessous du corps d’un brun noirâtre; cuisses et jambes brunes; tarses plus clairs. — France, Alle- magne, Italie. 2. ANCHOMENUS PRASINUS. Fagr., 1, 206, 495.— Oliv., 3, 35, 146, pl. 43, fig. 152. — Long. 3 lig. +. Larg. A lig. 1, — Tète et corselet d’un vert bronzé assez clair ; labre et mandibules d’un brun obscur ; palpes, base des antennes et pattes d’un jaune päle un peu roussâtre ; élytres ferrugineuses, avec une grande tache com- mune , arrondie, d’un vert clair ou bleuä- tre, occupant toute la moitié postérieure, sans se confondre avec le bord , et se pro- longeant sur la suture jusque près de l’é- cusson; dessous du corps et écusson d’un noir obscur un peu verdâtre.— Paris. Espèces privées d'ailes. 3. ANCHOMENUS OBLONGUS. Fagr., 1, 186, 90.— Long. 2 lig. à. Larg. 1 lig, :.—Tête et corselet d’un brun noirâtre ; labre, mandibules plus clairs ; an- tennes, palpes et pattes d’un jaune ferrugi-, neux assez pàle ; élytres d’un brun obscur, plus clair sur les bords et vers l’extrémité ; dessous du corps d’un brun roussätre. — France, Allemagne. CALLISTHITES. Caractères. Tête rétrécie insensiblement à sa base.—Mandibules pointues.— Palette des tarses antérieurs étroite, allongée, for- mée de trois articles, et garnie en dessous d’une brosse de poils serrés et continus, — une dent souvent bifide au milieu de l’é- chancrure du menton. — Labre entier ou sans échancrure notable. Genre : Callistus, Loricera, Vertagus, Oodes, Chlænius, Epomis, Dinodes. De jolies couleurs et des taches souvent brillantes parent les Callistites; ce sont des insectes de moyenne taille, générale- ment veloutés; ils se trouvent au pied des 127 arbres, sous les pierres, au bord des eaux, dans les terrains humides. CALLISTUS, Box., LatR., Des. ; Carabus, FaBr., OLrv. ; Anchomenus, STURM. Antennes filiformes, légèrement compri- mées ; les deuxième et troisième articles presque cylindriques. — Palpes peu sail- lans, le dernier article allongé , presque ovalaire, ponctué.— Les trois premiers ar- ticles des tarses antérieurs dilatés dans les mâles, et garnis d’une brosse en dessous. — Mandibules peu avancées, légérement ar- quées, étroites et aiguës. — Tête presque triangulaire. — Corselet presque en cœur. — Elytres assez allongées, presque paral- lèles.— Pattes de grandeur moyenne. La seule espèce connue de ce genre ; ha- bite sous les pierres, presque toujours en société de quatre à six individus. CALLISTUS LUNATUS. (PI. 7, fig. 7.) Fasr., 4, 205, 494. — Ozrv., 3, 35, 445, pl, 3, fig. 27.— Long. 3 lig. Larg. 4 lig. :.— Tête et abdomen noir-bleuâtre ; base des antennes, bouche et palpes d’un rouge ferrugineux ; écusson entiérement de celte couleur; élytres jaunes, avec trois taches noires, arrondies, l’une à l’an- gle de la base, la deuxième presque trans- versale, au milieu , et la troisième pres- que à l’extrémité des élytres; pattes d’un jaune blanchätre, avec les genoux et l’ex- trémité des jambes noirs. — France , Alle- magne. Nota. I] faut ajouter aux espèces connues de ce genre, le Callistus quadri-pustulatus, Gory, Ann. Soc. Ent., t. 11, p. 245. LORICERA, Lare.; Carabus, Faër., OLiv. Antennes filiformes, les quatre premiers articles plus gros queles suivans, tous nus les six premiers garnis de longs poils roides, les autres pubescens. — Palpes filiformes, avec le dernier article allongé, presque ovalaire et tronqué. — Les trois premiers articles de tarses antérieurs dilatés dans les mâles. — Mandibules courtes et arquées. — Tête ovale, petite. — Yeux très-saillans. — Cor- selet arrondi, rebordé. — Élytres assez al- longées, presque paralléles. — Pattes de longueur moyenne. Les seules espèces connues de ce genre 28 CHLÆNIUS. 4 habitent les bords des eaux et les lieux hu- mides de l’Europe. LORICERA PILICORNIS. (PI. 7, f. 8.) Fagr., 4, 193, 428. — Oriv., 3, 35, 85, pl. 2, fig. 449.— Long. 3 lig. + Larg. 1 lig. :. — D'un vert bronzé un peu obscur, noir en dessous; palpes, base et extrémités du premier article des antennes, jambes et tarses d’un jaune ferrugineux plus ou moins brun. — Paris. Var. — Difére de l’espèce par les bords et l’extrémité des élytres d’un jaune ferru- gineux obscur. — Suède. VERTAGUS, Das. Antennes filiformes.— Palpesmaxillaires très-fortement sécuriformes.—Mentonavec une dent sinrple au milieu de son échan- crure. — Tarses antérieurs desmäles à trois premiers articles dilatés, — Tête presque en losange. — Corselet très-allongé, un peu ovalaire, — Élytres allongées, un peu plus larges vers l’extrémité. VERTAGUS BUQUETI. Des. , Spec., t. V, p. 609. — Long. kg. :. Larg. 1 lig. + — D'un vert bronzé, ponctué ; élytres avec la partie postérieure d’un bleu violet ou obscur, qui se fond avec la couleur verte; elles offrent aussi chacune, vers les deux tiers de la longueur, une grande tache jaune presque carrée et com- posée de plusieurs taches allongées; bouche, antennes et pattes noires. — Sénégal. OODES, Box., Larr., DEy.; Harpalus, Gx1z.; Carabus, Far. Antennes filiformes. — Palpes peu avan- cés, à articles allongés, à peu près égaux: le dernier presque ovalaire et tronqué. — Les trois premiers articles des tarses anté- rieurs dilatés dans les mâles, et garnis de brosses. — Mandibules peu avancées, un peu arquées, assez aiguës. — Tête presque _ triangulaire. — Corselet trapézoïdal, de la … largeur des élytres à la base. — Elytres as- sez allongées, presque parallèles, avec deux petits points enfoncés entre la deuxième et Ja troisième strie. Ces insectes, de moyenne grandeur et de couleur noire ou métallique, fréquentent les bords des eaux, où ils se tiennent sous les pierres et les débris des végétaux. 4. OODES HELOPIOIDES. Farnr., 4, 496, 444. —Long. 3 lig. :. LA Larg. 4 Mg. :. — D'un noir assez brillant ; palpes et antennes d’un brun obser, noi- râtre, slriées et finement ponctuées. — France. Nota. Ajoutez à ce genre les espèces décrites par M. le comte Dejean, dans le cinquième volume du Species, et troïs es- péces que M. Gory a fait connaître dans le deuxième volume des An. de la Soc. Ento- mologique, quelques-unes que j'ai décri- tes dans mes Etudes Entomologiques, et plusieurs autres que M. Buquet a fait con- naître dans les Annales de La Société d’En- tomologie. CHLÆNIUS, Box., Larr., DEs.; Harpalus, Gx11. ; Carabus, Farr., OLiv. Antennes filiformes, le deuxième article court, le troisième de la longueur des au- tres, tous grêles, cylindriques. — Palpes filiformes, allongés, le dernier article un peu ovalaire et tronqué. — Les trois pre- miers articles des tarses antérieurs dilatés dans les mâles et garnis en dessous d’une brosse, — Mandibules peu avancées, assez aiguës.— Tête presque triangulaire. — Cor- selet cordiforme ou trapézoïdal. — Élytres en ovale plus ou moins allongé. — Pattes assez allongées. Jolis insectes, généralement de grandeur moyenne, parés de couleurs métalliques, répandus dans les deux Gontinens, et vivant aux bords des eaux et dans les endroits hu- mides, sous les pierres et les débris des vé- gétaux. PREMIÈRE DIVISION. Élytres ornées de taches jaunâtres. CHLÆNIUS /-NOTATUS. Des., Spec., t. II, p. 299. — Long. 40 lig. Larg. 4 lig. — Tête et corselet d’un vert bronzé brillant; lèvre supérieure, palpes. antennes, bords des élytres et de l'abdomen, deux taches, l’une vers le mi- lieu, transversale, ondulée, l’autre petite, presqu’a l'extrémité ; cuisses, jambes et tarses d’un jaune pâle ou ferrugineux ; ély- tres d’un vert obscur avec un duvet jaunà- tre, court et serré; dessous du corps noirà- tre. — Sénégal, DEUXIÈME DIVISION. Élytres avec une bordure jaune, ou seu- lement une tache de cette couleur à l’ex- trémité. titi tt CHLÆNIUS. | 2. CHLÆNIUS VELUTINUS. Duzr., 2, p. 168, n° 222, — Cincius, Ourv.,3, 35,118, pl. 3, fig. 28.— Long. 7 lig, Larg. 3 lig.— Têle et corselet d’un vert bronzé brillant ; élytres d’un vert obscur, couvertes d’un duvet serré un peu jaunâtre ; labre, palpes, antennes, bords supérieur et inférieur des élytres, bord de l’abdomen et pattes d’un jaune ferrugineux plus ou moins pâle; dessous du corps d’un brun noirâtre.— Paris. 3. CHLÆNIUS FESTIVUS. Fasr., 4, 484, 74. — Long. 6 lig. :. Larg. 2 lig. 2. — Tête et corselet d’un vert métallique un peu cuivreux doré et bril- lant ; élytres d’un vert bronzé, avec un du- vet peu serré; lèvre supérieure, palpes, antennes, bord des élytres et de l’abdomen _et pattes d’un jaune ferrugineux un peu foncé. — France Méridionale. A. CHLÆNIUS BORGIEÆ. Der. ; Spec., t. 11, 311; 43 — Long. 7 lig. Larg. 3 lig. — Tête et cor- selet d’un vert bronzé brillant; élytres d’un vert bronzé, couvertes d’un duvet peu serré; leur bord extérieur, le labre, les palpes, les antennes, les jambes et les tarses d’un jaune un peu ferrugineux et foncé ; dessous du corps et cuisses d’un brun noi- râtre. — Sicile. 5. CHLÆNIUS SPOLIATUS. Fagr., 4, 483, 72. — Long. 6 lig. :. Larg. 3 lig. — D’un beau vert bronzé; élytres glabres; lévre supérieure , palpes, antennes et pattes d’un jaune un peu foncé et ferrugineux; bordure des élytres d’un jaune presque blanchâtre. — France Mé- ridionale. 6. CHLÆNIUS AGRORUM. Ouv., 3, 35, 117, pl. 12, fig. 444. — Long. 5 lig. + Larg. 2 lig. :. — D'un beau vert; tête brillante; corselet et ély- tres avec un duvet un peu jaunâtre; an- ténnes brunâtres; leur base, le labre, les palpes, les bords supérieur et inférieur des élytres, le bord de l’abdomen et les pattes d’un jaune ferrugineux ; poitrine et des- sous du corselet d’un noir verdâtre un peu bronzé ; abdomen brun -noirâtre. — Paris. 7. CHLÆNIUS VESTITUS. Fazr., 4, 200, 463, 3, 35, 116, pl. 5, fig. 49.—Long. 4 lig. +. Larg. 2 lig.—Tète et corselet d’un beau vert brillant; élytres vertes assez brillantes, avec un duvet serré jaunâtre; labre, palpes, antennes, Insectes. I. 129 bord inférieur des élytres et pattes d’un jaune ferrugineux ; les élytres ont une bor- dure de cette couleur plus large, un peu sinuée, et dentelée à l’extrémité; dessous du corps d’un brun noirâtre. — Paris. TROISIÈME DIVISION. Elytres sans taches ni bordures. 8. CHLÆNIUS ÆRATUS. SCHOŒNN., Syst. Ins., 1, 177, 50. — Algerinus, Gory, Ann. Soc. Ent., t. II1.— Long. 6 lig. ?. Larg. 2 lig. :. — Tête et corselet cuivreux ; élytres d’un vert bron- zé, couvertes d’un duvet serré roussâtre ; lèvre supérieure et palpes d’un brun noirä- tre ; dessous du corps et pattes noires. — Barbarie. 9. CHLÆNIUS SCHRANKII. (P]. 8, fig. 4.) STurM , 5, 438, 9, pl. 124. — Tête et corselet d’un vert bronzé un peu cuivreux; élytres vertes, légèrement bleuâtres ; labre, palpes, les trois premiers articles des an- tennes et les pattes d’un rouge ferrugineux; dessous du corps d’un noir obscur, verdä- tre en certaines parties. — Paris. 10. CHLÆNIUS MELANOCORNIS. Der. , 2, 350, 50.— Long. 4 lig. +. Larg. 2 lig.—T êté et corselet d’un vertbron- zé un peucuivreux et brillant;élytres vertes, un peu bleuâtres, avec un duvet serré jau- nâtre ; labre brun-roussâtre ; palpes brunä- tres, avec la base de chaque article d’un rouge ferrugineux ; antennes obscures, avec le premier article et la base des deux suivans un peu ferrugineux ; dessous du corps noir-obscur, verdâtre en certaines parties; pattes ferrugineuses ; tarses avec l’extrémité de chaque article d’un brun noirâtre , ou entièrement de cette couleur. — Paris. A1. CHLÆNIUS NIGRICORNIS. Fagr., 4, 198 156. — Long. 4 lig. à. Larg. 2 lig.— Diffère du Chl. Melanocornis par le labre et les palpes d’un brun noi- râtre ; le premier article des antennes brun- noirâtre ou légèrement ferrugineux, et les pattes entièrement d’un brun noirâtre. — Paris. 42. CHLÆNIUS TIBIALIS. Des. , Spec., 2, p. 352, 52. — Long. 4 lig. À. Larg. 2 lig. — Tête et corselet d’un vert bronzé; élytres vertes, pubes- centes; labre, palpes et les trois premiers articles des antennes d’un rouge ferrugi- ) 430 neux ; cuisses d’un brun très-foncé ; jambes d’un jaune blanchâtre ; leur extrémité et les tarses d’un brun un peu roussâtre. — Frauce. 13. CHLÆNIUS NIGRIPES. Des., Spec., 2, 353, 53. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. :. — Tête et corselet d’un vert bronzé cuivreux; élytres vertes, pu- bescentes; labre, palpes et antennes noi- râtres ; les deux premiers articles de celles- ci d’un rouge ferrugineux obscur ; dessous du corps et pattes noirs; Cette espèce varie un peu pour les couleurs. — France Méri- divonale. -44. CHLÆNIUS HOLOSERICEUS. Srur , 5, 434, 7. — OLrv., 3, 35, 72, pl. A1, fig. 422. — Long. 5 lig. :. Larg. 2 lig. +. — Tête et écusson d’une couleur bronzée obscure; corselet et élytres d’un noir obscur, avec un duvet très-serré, brun, un peu jaunâtre ; labre, palpes, antennes, dessous du corps et pattes noirs. — Paris. 15. CHLÆNIUS SULCICOLLIS. Sruru, 5, 444, 42, pl. 425, fig. B. — Entiérement noir plus ou moins obscur ; corselet et élytres avec un duvet trés-serré d’un brun un peu jaunâtre, et quelques poils blanchâtres; le corselet a trois im- pressions assez profondes à sa partie pos- térieure. — Paris. 16. CHLÆNIUS QUADRISULCATUS. STURM, 5, 442, 41, pl. 126. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. !. — D’un vert bronzé un peu cuivreux ; élytres pubescentes, avec trois côtes et la suture élevées d’une cou- leur cuivreuse brillante ; labre, palpes, an- tennes, dessous du corps et pattes noirs. — Allemagne. 17. CHLÆNIUS CHRYSOCEPHALUS. Rosst, 4, 220, 544, pl. 2, fig. 9.—Long. & lig. Larg. 1 lig. :. — Tête, corselet et écusson d’une belle couleur cuivreuse un peu dorée ; élytres bleues, un peu verdä- tres, avec un duvet court, serré, jaunâtre ; labre, dessous du corps et antennes d’un noir obscur; base des antennes, palpes et pattes d’un rouge ferrugineux. — France Méridionale. 18. CHLÆNIUS CÆRULEUS. SzEv. , Mem. de la Soc. Imp. des Nat. de Moscou, 2, 37, 7.— Long. 6 lig. Larg. 2 lig. +.—- D’un beau bleu violet; corselet cordiforme ; élytres avec des stries profon- des; dessous du corps, antennes et pattes noirs, — Russie Méridionale. EPOMIS, Nota. Cent quatorze espèces de ce genre sont décrites dans le Species de M. le comte Dejean. Il faut y joindre une douzaine d’autres, décrites par M. Gory, Ann. Soc. Ent., t. II. D’autresespéces, en- fin, ont été décrites par Wiedman, Gray (Zool. Miscel.), etc. Le Chlænius Cœsus, Dej., Spec., me pa- raît être l’Analis d'Oliv. EPOMIS, Box., Des. ; Chlænius, Srurs; Carabus, Durr., Rossi, Fagr. Antennes filiformes. — Dernier article des palpes allongé, fortement sécuriforme, plus dilaté dans les mâles.— Les trois pre- miers articles des tarses antérieurs dilatés dans les mâles. — Mandibules courtes , un peu arquées.— Tête presque triangulaire. — Corselet presque carré ou très-légère- ment en cœur. Ces insectes ressemblent beaucoup aux Chlænius , dont ils ont sans doute les mœurs, A. EPOMIS CIRCOMSCRIPTUS, STuRM, 5, 124, 4.— C. Cinctus, Rossr, 4, pl. 4, fig. 9. — Long. 40 lig. Larg. 4 lig. 1, — Tête et corselet d’un vert bronzé obscur ; élytres d’un vert obscur très-foncé ; labre, palpes, antennes, bord extérieur des élytres, bords de l’abdomen et pattes d'un jaune ferrugineux ; dessous du corps d’un brun obscur.— France Méridionale et quelquefois aux environs de Paris, où il a été trouvé par M. le professeur Desmarest. M. Stephens le cité aussi comme un insecte d'Angleterre. 2. EPOMIS CRÆSU5. (PI. 8, fig. 2.) Fazr., 4, 188, 71.—Long. 43 lig. Larg. 5 lig. :. — Diffère de VE. Circumscriptus par sa taille , la bordure marginale des ély tres, plus large en arrière; les stries moins profondes, et les intervalles ponctués et ve- lus.—- Sénégal, | 3. EPOMIS CARBONARIUS. Des., Spec., t. V, p. 669,— Long. 8 lig. Larg. 3 lig. — Large, bombé, noir, fine- ment ponctué; corselet de la largeur des élytres, en arrière; celles-ci avec des côtes longitudinales; les stries ponctuées; extré- mité des palpes rougeätre.— Sénégal. h. EPOMIS DUVAUCELII, Des., Spec., t. V, p. 668.— Long, 9 lig. Larg. 4 lig. — Large, fortement ponctué, d’un violet un peu velouté et obscur ; ély- tresavec desstries formées de points serrés; em, et BADISTER. labre , palpes, antennes , bords latéraux des élytres et pattes d’un jaune clair. — Bengale, 5. EPOMIS DEJEANHN, Sorrer, Des. , Spec., t. V, p. 669.— Bruzé, Exped. sc. de Morée, Ins.,pl. 34, f. 2.— Long. 7 lig. L Larg. 3 lig. — Res- semble à l'E. Duvaucelii; il en diffère par sa forme plus allongée, et par sa couleur d’un beau bleu violet éclatant; abdomen entièrement noir,— Morée. Nota. 1] faut ajouter à ce genre : 4° L’Epomis Goryi, Gray. Anim. King- dom, Ins., 1. T1, p. 276, pl 45, f. 5. Cette espèce, qui vient du Sénégal , est très-voi- sine du Cæœsus, FaBr., mais beaucoup plus allongée ; 20 Capensis, Goryx, Cent. Carab., Ann. Soc. Ent., t. II, p. 228; 3° Senegalensis , Gory , Cent. Carab., Ann, Soc, Ent., t. II, p. 229.1 DINODES, Bon. ; Chlænius, SrTurm, LATR. ; Carubus, Durr. Antennes filiformes, avec les huit der- hiers articles un peu plus gros et légère- ment comprimés. — Palpes avec le der- hier article court et légèrement sécuri- forme. — Les trois premiers articles des tarses antérieurs dilatés dans les mâles, — Mandibules peu avancées, assez aiguës et arquées. — Tête presque triangulaire. — Corselet presque carré ou arrondi. — Les insectes de ce genre ont les plus grands rapports avec les Chlænius. 4. DINODES AZUREUS. (PI. 8, fig. 3.) Durr. 2, p. 232, n° 49.—STurM, 5, 440, * Je ne connais pas le genre Lissauchenus, Mac- Leayx, Ann. Juv., t. I. M. Latreille le place après les Epomis, tandis que le savant qui a créé celte coupe n’en fait qu'un sous-genre des Panagœus. La figure qu'il en donne semble cependant confirmer l'opinion du savant entomologiste français. Voici les caractères que M. Mac-Leay assigne à ce genre. Labre transversal non échancré en avant.— Mandibules aiguës , la gauche la plus grande.— Palpes maxillaires allongés, à quatrième article presque conique et tronqué à l'extrémité ; palpes labiaux à dernier article grand et sécuri- forme.—Menton ayant une dent simple dans son échancrure. LISSAUCHENUS RUFIFEMORATUS. Mac-Leay, Ann. Jav. (édit. Lequien), 409,16, pl. 4, f. 4. — Long. 6 lig. — Noir ; tête et cor- selet d’un vert bronzé; élytres striées, avec une tache jaune située un peu en arrière. — Java. 434 10, pl. 427. —D'’une belle couleur bleue , quelquefois un peu verdàtre, pubescent ; labre , dessous du corps d’un brun obscur ; palpes de cette couleur, avec l’extrémité de chaque article un peu ferrugineuse ; anten- nes d’un brun obscur : leur base et les pattes d’un rouge ferrugineux. — France Méridionale. 3. DINODES MAILLEI. Der., Spec., t. V, p.661,n° 3.—Bruzté, Exped. sc. de Morée, pl. 84,1. VI.—Long. 5 lig. Larg. 2 lig. — D’un bleu violet trés- éclatant, très-fortement ponctué ; élytres avec des côtes longitudinales ; premier arti- cle des antennes, leur extrémité et crochets des tarses d’un brun roux; antennes, pal- pes, dessous du corps et pattes noirs. — Morée ; sous les pierres, surtout en hiver. Cette espèce n’est peut-être qu’une va- riélé du Rufipes. DICOELITES. Caractères. Tête rétrécie insensible- ment à sa base. — Mandibules le plus souvent obtuses, comme tronquées, et bi- dentées ou fourchues à l’extrémité., —- Pa- lette des tarses de plusieurs espèces formée seulement de deux articles , et souvent large et orbiculaire: — Point de dent au mi- lieu de l’échancrure du menton.— Labre distinctement échantcré ou bilobé, Genres : Badister, Licinus, Rembus , Dicælus. Les Dicælites sont des insectes de taille moyenne, quelquefois au-dessous, et leurs couleurs sont généralement sombres. BADISTER, Czraïrv.:; Amblychus, Gxir. ; Carabus, FaBr., Oxiv.: Badister et Trimorphus, STEPHENS. Antennes filiformes, à articles cylindri- ques. — Palpes maxillaires allongés, les Jabiaux courts; dernier article allongé, ova- laire et pointu. — Les premiers articles des tarses antérieurs dilatés dans les mâles. garnis en dessous d’une brosse. — Mandi- bules courtes , arrondies, obtuses. — Tête arrondie, déprimée et échancrée anté- rieurement. — Yeux plus saillans. — Cor- selet cordiforme, échancré antérieure- ment. — Elytres en ovale-allongé, en- tiéres. — Corps ailé. Insectes de petite taille, de couleurs mé- Jlangées : on les rencontre sous les pierres et les débris de végétaux; toutes les espèces connues sont européennes. 9. 432 M. Stcphens a formé un genre particu- lier du Badister Peltatus sous le nom de Trimorphus ; il diffère de ses congénères par la longueur proportionnelle des arti- cles des palpes maxillaires externes. Dans cette espèce le dernier article est beaucoup plus long que les précédens, tandis qu’il est plus court que le troisième chez les Ba- dister. Ce dernier genre est encore très- peu nombreux en éspëces. 4. BADISTER BIPUSTULATUS. Fage., 1, 203, 484.— Car. crux miror. Ouiv., 3, 35, 137, pl. 8, fig. 96. — Long. 2 lig. + Larg. 4 lig. — D’un jaune ferru- gineux, rougeâtre, avec la tête, l’écusson, la poitrine et l'abdomen d’un noir un peu bleuâtre ; à l’extrémité de chaque élytre une tache de même couleur en fer à che- val dont les deux extrémités se rapprochent vers Ja suture, et laissent au milieu une tache arrondie de la couleur des élytres. — France. 2. BADISTER LACERTOSUS. Srurx, 3, 188, 2, pl. 75, fig. 11.— Long. 2 lig. À. Larg. 4 5. — La tête plus grosse, le corselet plus court et plus convexe, l’é- cusson d’un rouge-obscur, et la tache rou- geâtre plus grande et presque transversale au milieu des deux taches noires; l’extré- mité desélytres, distinguent cette espèce du B. Bipustulatus. — France. 3. BADISTER PELTATUS. (PI. 8, fig. 4.) STurM, 3, 189, 3, pl. 76, fig. a, 4. — Long. 2 lig. 1. Larg. 4 lig. — D’un brun foncé, un peu bronzé, avecunreflet bleuâtre ou métallique; derniers articles des palpes blanchâtres; antennes obscures avec le pre- mier article plus pâle ; bords latéraux du corselet et des élytres avec une étroite bor- dure brunûtre trés-claire et un peu jaunâtre; stries des élytres lisses; pattes d’un brun- clair un peu jaunatre. — France. h+ BADISTER HUMERALIS. (PI. 8, fig. 5.) Box., Obs. Ent., 2, 41, 2.—B. Sodalis, STurm. pl. 76. fig. B. — Long. 2 lig. Larg. : lig. — Noirâtre brillant; base et extrémité des palpes d’un jaune pâle ; an- tennes jaunâtres avec les deuxièmes, troi- sièmes et quatriémes articles, brunâtre ; bords latéraux du corselet, ceux desélytres, une grande tache à l’angle huméral, quel- quefois la suture, jaunâtres; pattes d’un jaune pâle. — France. Nota. Nous figurons ici, pl. 8, fig. 6, le Baaister cephalotes, de M. Dejean, que l'on trouve aussi en France. LICINUS. LICINUS, Larr., Des. ; Carabus, Fagr. , OLrv. Antennes filiformes, à articles grêles, cy- lindriques. — Palpes allongés, les labiaux plus courts, le dernier article fortement sé- curiforme, — Les deux premiers articles des tarses antérieurs fortement dilatés, avec une brosse en dessous. — Mandibules cour- tes, arrondies, trés-obluses, avec une dent assez forte près de l'extrémité. — Tête ar- rondie, déprimée et échancrée antérieure- ment, — Yeux peu saillans. — Corselet plus ou moins arrondi, quelquefois presque carré, échancré antérieurement, — Elytres planes, en ovale plus ou moins allongé, si- nuées à leur extrémité, — Pattes assez grandes, Insectes de couleur sombre , affection- nant les terrains calcaires et élevés de l’Eu- rope et du Nord de l’Afrique. Leurs larves ont, dit-on, de grands rapports avec celles des Harpalus. PREMIÈRE DIVISION. Espèces privées d’ailes. A. LICINUS AGRICOLA. … Ourv., 3, 35, 64, pl. 5, fig. 53.—Long. 7 lig. Larg. 3 lig.— Cet insecte ressemble beaucoup au L. Silphoides , dont il diflère par sa taille, sa couleur plus terne, les stries des élytres moins fortement ponctuées, et leurs intervalles couverts de points plus pe- tits et plus serrés. — Rive gauche du Rhône, Ltalie, etc. 2. LICINUS HOFFMANSEGGII. STURM, 3, 481, 4.— Long. 5 lig. +. Larg. 2 lig. :.— D'un noir assez brillant; labre et palpes d’un brun noirâtre , avec l’extré- mité de chaque artiele ferrugineux-brun ; corselet presque en cœur , légèrement ponctué ; élytres rétrécies à la base, élar- gies au milieu, rétrécies et arrondies à l’ex- trémité, avec des stries lisses ; intervalles un peu relevés et légérement ponctués, — France, Allemagne. Cet insecte varie beaucoup pour la taille, même pour la forme; Sturm et Dahl ont fait deux espèces, L. Nebrioïdes, Sturm, L. Separatus, Dalh, de deux de ces princi- pales variétés, 3. LICINUS CASSIDEUS. Fazr., 4,190. 108.—Marginatus, Ourv., 35, 65, pl.143, fig. 450. — Long.6 lig. + Larg. 2 lig. +. — D'un noir mat, plus bril. REMBUS. 45 lant en dessous; corselet presque carré, un peu arrondi sur les côtés, très-ponctué, presque de la longueur des élytres ; celles- Ci coupées presque carrément à l’extré- milé, striées el ponctuées, avec les inter- valles plans, couverts de points enfoncés et peu marqués.— France, 4. LICINUS DEPRESSUS. (PI. 8, fig. 7.) Payx. Fauna Suecica, À, p- 410, n° 48. — Cossiphoïdes, Srurx, pl. 74, fig. o, O. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. — Ressemble beaucoup au L. Cassideus : la tête est plus petite ; son corselet plus arrondi, plus petit, un peu convexe, etau milieu plus fortement ponctué; ses élytres sont moins planes. — France. DEUXIÈME DIVISION. Espèces ailées, 6. LICINUS SILPHOIDES. (PI. 8, fig. 8.) Fasr., 1, 190, 109. — Sruru, 3, pl. 74, fig. À. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. ? D'un noir peu brillant, plus opaque dans la femelle ; palpes d’un brun noirâtre ; ély- tres avec des stries assez fortement ponc- tuées ; leurs intervalles relevés et couverts de points enfoncés assez gros, peu serrés; dessous du corps et pattes d’un noir plus brillant que le dessus. — Paris, etc. Les espèces nommées par M. le comte Dejean, L. Granulatus, L. Siculus , L. Brevicollis, Spec., 2, p. 396 et 397, ne sont peut-être que de simples variétés lo- cales du L. Silphoides. 8. LICINUS ÆQUATUS. Des., Spec., 2, 399, 8. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. {.—Ressemble beaucoup au L. Peltoïdes, dont il se distingue par la tête et le corselet plus petits, les stries des élytres moins enfoncées, et leurs intervalles point relevés, mais couverts de points enfoncés . assez serrés el assez marqués. — France, 9. LICINUS OBLONGUS. Des., Spec., 2, p. 404, 42. — Long. 5 lig. +. Larg. 2 lig. — D’un noir plus bril- lant en dessous qu’en dessus; corselet cor- difarme , légèrement ponctué ; élytres étroites , allongées, assez planes, avec des stries plus enfoncées et finement ponc- tées ; intervalles plans et légèrement ponctués. — France Méridionale. Nous figurons ici, pl. 8, fig. 9, le Licinus Latreillei, de nos Etudes Entomologiques. os REMBUS, Larr., Des.; Carabus, Fasr. Antennes filiformes. — Palpes maxil- laires allongés, les labiaux plus courts ; der- nier article presque ovalaire et tronqué.— Les trois premiers articles des tarses anté- rieurs dilatés dans les mâleset garnis d’une brosse en dessous. — Mandibules courtes, un peu arquées, assez aiguës. — ‘Fête presque triangulaire. — Corselet très-légé- rement convexe, plus étroit que les ély- tres. — Celles-ci assez allongées, presque parallèles. Le faciès des insectes de ce genre sem- ble les rapprocher des Omaseus et des Pte- rostichus dont leurs caractères essentie!s les en éloignent beaucoup. À. REMBUS POLITUS. Far., 4, 189, 416. — Long. 7 lig. Larg. 3 lig,. — D'un noir assez brillant, plus obscur en dessous ; élytres avec des stries lisses, très-légérement. ponctuées ; palpes d’un brun obscur; antennes d’un brun roussätre avec la base noirâtre. — indes Orientales. 2. REMBUS ORIENTALIS. Long. 6 lig. !. Larg. 2lig. !.—D'’un noir luisant, lisse ; élytres aplaties, faiblement striées; corselet transversal très-cour, avec une impression de chaque côté et une faible ligne au milieu ; pattes et antennes row, geâtres. — Java. Nota. On connaît huit ou neuf-espèces de ce genre; la plupart viennent de l’Inde : l’une se trouve en Egypte (Egyptiacus) Dej.), et une autre (/Impressicollis Dej.), vient de l'Amérique du Nord. 1 ? M. Mac-Leay place ici son genre Dirotus, dont il ne fait qu'un sous-genre de celui de Rembus. Nous ne connoissons pas cet insecte. DIROTUS , Mac-Lear, Antennes à premier arlicle obconique et plus gros que les autres, de la longueur du troisième, et deux fois plus long que le deuxième; les derniers articles égaux, filiformes, le onzième subulé. Labre carré; muni antéricurement de six scies, à peine échancré, à angles aigus. — Mandibules très-pointues , avancées, étroites, arquées à l'extrémité, et munies au plus d’une dent à la base. — Mächoires longues , minces, comprimées en forme de faux , armées au côté interne d’épines courtes et pointues. — Palpes maaillaires internes à premier article long et très-mince , le deuxième presque trois fois plus 134 DICOELUS. Bon., Des., LATR. Antennes filiformes. — Palpes allongés , avec le dernier article sécuriforme. — Les trois premiers articles des tarses antérieurs dilatés dans les mâles, garnis de brosse. — Mandibules peu avancées. un peu ar- quées et aiguës, — Tête arrondie en ovale. — Corselet carré ou trapézoïdal, échancré our recevoir la tête. — Elytres peu al- ongées, larges. — Pattes assez fortes. — Insectes propres à l'Amérique du Nord et de couleur noire ou violette. DICOELUS PURPURATUS. Bow., Obs. Ent.. 2, p. 15, n° 4. — Chalybœus, Des., Spec., 2, p. 385. — Long. 41 lig. :. Larg. 4 lig. à. — Noir vio- let, à reflets pourprés ; devant de la tête, labre, mandibules, palpes, base des an- tennes et pattes noirs; dessous du corps d’un noir un peu violet. — Amérique Sep- tentrionale. Nota. Les collections renferment une quinzaine d’espèces de ce genre. PANAGEÏITES. Caractères. Tête rétrécie brusquement à sa base. Genres : Pelecium, Erypus, Cynthia, Asporina, Euchroa, Microcheila , Brachy- gnathus , Panagœus , Coptia , Dercylus , Geobius. Les Panageïtes sont de jolis insectes assez rares dans les collections, et dont court et cylindrique; les maxillaires externes à premier article très-petit, le deuxième gros et ovalaire, le troisième très-mince, un peu conique, plus long que les deux précédens réunis, le qua- trième plus court, un peu conique; palpes labiaux à premier article gros, court et presque cylindrique, le deuxième trèscourt et globu- leux, le troisième grêle , un peu conique, près de deux fois plus long que les précédens réunis; le dernier plus court, légèrement obconique, obtus à l'extrémité. — Lèvre presque carrée, tronquée à l'extrémité , avec deux soies termi- nales. — Paraglosses minces, membraneuses de chaque côté , cylindriques ou plutôt subulées, beaucoup plus longues que la lèvre. — Menton tridenté; la dent du milieu simpie. — Corselet plus long que large, convexe, bordé. DIROTUS SUBIRIDESCENS. Mic-Leax, An. Jav. (édit. Lequien), 144, 26.— Loug. 4 lig. — D'un noir brillant; palpes, an- tennes et tarses rougeätres ; corselet lrès-court ; élytres striées et irisées. —- Java, ERYPUS. quelques espèces semblent, par leur faciés, appartenir à la cohorte suivante, PELECIUM, Kirex, Larr., Des. Antennes filiformes. — Palpes à dernier article fortement sécuriforme. — Menton trilobé. — Tarses antérieurs dilatés dans leurs quatre premiers articles, au moins, dans les mâles. — Tête ovale. — Mandi- bules fortes, assez avancées. — Corselet un peu en cœur. — Elytres ovales, un peu allongées. — Pattes assez fortes; les anté- rieures échancrées. A. PELECIUM CYANIPES. Kirgy, Century of Ins., 378, 4, pl, 24, fig. 4. — Long. 8 lig. Larg. 2 lig. :. — D'un bleu noirâtre ; palpes brunäâtres, ainsi que l'extrémité des antennes ; corselet avec un enfoncement longitudinal de chaque côté ; élytres striées; pattes d’un bleu un peu plus clair que le reste du corps. — Brésil. 2. PELECIUM REFULGENS. (PI. 9, fig. 4.) Guérin, Mag. d'Ent., n° 23. — Long. 7 lig. Larg. 2 lig. — D’un brun obscur; palpes plus clairs; antennes velues; tête avec deux sillons longitudinaux de chaque côté; corselet ovale, à angles antérieurs non proéminens , avec un sillon au milieu et une impression large de chaque côté en arrière; il est bronzé, avec son bord postérieur vert; élytres ovales, bombées, d’un beau vert cuivreux à reflets métalli- ques , avec de fortes stries longitudinales lisses ; extrémité des jambes et tarses très- velus. — Brésil. ERYPUS, Des. Antennes moniliformées.— Palpes à der- nier article très-faiblement sécuriforme.— Menton trilobé. — Tarses antérieurs dila- tés dans leurs quatre premiers articles, au moins, dans les mâles.— Tête oblongue.— Corselet assez allongé, un peu cordiforme. — Elytres ovales, un peu allongées. — Pattes assez fortes; les antérieures échan- crées. ERYPUS SCYDMÆNOIDES. Des., Spec. , t. IV, 40, 4. — Long. 2 lig. +. Larg. 4 Jig. — D'un noir brillant ; parties de la bouche , antennes et tarses brunâtres; corselet avec un enfoncement longitudinal de chaque côté en arrière ; écusson petit; élytres lisses; le dessous du corps moins brillant, — Mexique. BRACHYGNATHUS. CYNTHIA, Lare. ; Microcephalus, Des., Larr., OLiv. ; Platysma ? Perry. Antennes à articles légèrement compri- més, presque cylindriques : le premier gros, le deuxième court, le troisième un peu plus long que les suivans. — Palpes assez courts; leur dernier article sécuri- forme, — Les trois premiers articles des tarses antérieurs dilatés dans les mâles. — Mandibules assez courtes, un peu arquées, assez aiguës, — Tête presque ovale. — Corselet presque carré, de la largeur des élytres à sa base. — Elytres presque paral- lèles, légèrement ovales, — Pattes assez . Courtes. CYNTHIA DEPRESSICOLLIS. Der., Spec., 3, 499, 4. Long. 7 lig. Larg. 2 lig. À. — Noir assez brillant ; tête, corselet et élytres d’un bleu obscur un peu violet ou verdätre; palpes, antennes, ex- cepté la base, tarses, d’un brun roussâtre ; labre , mandibules, base des antennes, cuisses et jambes d’un noir un peu bru- pâtre; élytres profondément striées. — Brésil. Nota. Ge genre renferme cinq ou six es- pèces, la plupart inédites. Il faut peut-être y rapporter le Platysma Licinoides, PERTY. Voyage de Spix et Martius, Ins., pl. 3, f. 4; mais je crois plutôt qu’il rentre dans le genre suivant. ASPORINA , Lar, Antennes filiformes, de longueur moyenne, à premier article le plus grand, le deuxième court, le troisième long, tous les suivans a peu près égaux et pubescens, — Palpes maxillaires à premier article très- court, le deuxième le plus long, les troi- sième et quatrième à peu près égaux, non renflés, le dernier un peu échancré à l’ex- trémité. — Les labiaux à premier article trés-court, le deuxième long, le dernier très-légèrement élargi et tronqué oblique- ment à l’extrémité ; labre transversal den- telé sur son bord antérieur, fortement ponctué en avant, et garni de poils assez longs; mandibules courtes; menton offrant une dent bifide au milieu de son échancrure. — Tarses de Ja femelle à premier article long. les autres à peu près égaux; tous of- frant des poils épineux en assez grand nom- bre; crochets assez grèles; les tarses anté- 155 rieurs sont un peu plus courts et à articles triangulaires. — Tête assez grande, ova- laire. — Yeux petits et globuleux. — Cor- selet grand, presque carré, arrondi sur les côtés, échancré en avant et un peu en ar- rière. — Elytres grandes, ovalaires, con- vexes. — Pattes moyennes. ASPORINA GIGANTEA. Lar., Etud. Entom., p. 85, pl. 2, fig. 4. — Long. 43 lig. Larg. 5 lig. 1. — Noir; élytres trèés-fortement striées. — Brésil. EUCHROA, BruLté. Très-voisins des Cynthia, mais s’en dis- tinguent par leurs palpes maxillaires cylin- driques et leur lèvre supérieure carrée, un peu plus large que longue, et divisée en deux par une ligne longitudinale. EUCHROA NITIDICOLLIS. Bruzcé, Hist. Nat. des Ins.,t. IV, p. 336, El. 45, t. Il. — Long. 7 lig. Larg. 2 lig. :. — Noir; tête etcorselet d’un cuivreux doré; élytres bleues, striées.— Brésil. MICROCHEILA, BruLré. Trés-voisins des précédens. — Labre court, transverse, laissant à découvert la presque totalité des mandibules. — Men- ton avec une dent aiguë. — Palpes labiaux terminés par un article triangulaire. — Tête ovalaire. — Corselet plus large que long, avec un bord assez large et un peu anguleux en arrière. — Elytres oblongues. MICROCHEILA PICEA. BrüuLzé, Hist. Nat. des Ins. t. IV, p.337, pl. 43, t. III. — Long. 5 lig. Lars. 2 lig. — Brun; élytres finement striées. — Madagascar. BRACHYGNATHUS, Perry. Eurysoma, Des.; Panagœus, LaATR. Antennes filiformes.—Palpes maxillaires à dernier article très-fortement sécuri- forme. — Menton avec une dent simple au milieu de son échancrure. — Tête asstz petite, oblongue; corselet ovalaire, quel- quefois un peu allongé; élytres courtes, ovales, et plus ou moins convexes. Grands insectes de l'Amérique du Sud, à corps glabre et brillant. À. BRACHYGNATHUS FULGIDIPENNIS. LaTR., GUÉRIN, Jcon., Reg. Anim. Ins., 136 pl. 6, fig. 44.— Oxygonus, Perry, Voyage de Spixet Mart., Ins.,t. VII, pl. 44, f. 3.— Fulgidus , Des. , Spec., t. V, p. 595. — Long. 7 lig. Larg. 3 lig. 1. — Noir; corse- let d’un bleu violet, avec des points enfon- cés épars, trés-légèrement échancré en avant , arrondi latéralement , élargi en arrière ; les angles postérieurs relevés, pro- longés en pointe aiguë; il offre en des- sus trois sillons longitudinaux; élytres larges, bombées, d’un brun vert cuivreux, à reflets rouges et dorés, avec des stries crénelées. — Brésil. 2. BRACHYGNATHUS MUTICUS. Penty, Voyage de Spix et Mart., Ins., p. 7, pl. 41, f. 1.— Des., Spec., t. V, p. 597. — Long. 7 lig. Larg. 3 lig. + — Noir; corselet ovale , élargi au milieu, rétréci et arrondi en arrière, avec une forte ligne lon- gitudinale au milieu et une autre de cha- que côté en arriére ; élytres d’un beau vert métallique cuivreux, avec des stries lisses ; bord inférieur des élytres violet.—Brésil. 3. BRACHYGNATHUS FESTIVUS. Der., Spec., t. V, p. 596.—Long. 7 lig. Larg. 8 lig. +. — D’un bleu violet presque noir; corselet d’un violet éclatant, sans points enfoncés, de même forme que dans le B. Fulgidipennis; ses angles postérieurs sont prolongés avec un sillon longitudinal au milieu, et un autre très-large de chaque côté sur la moitié postérieure; élytres bombées, moins larges, d’un beau rouge cuivreux tres-éclatant, avec les hords laté- raux d’un bleu violet et des stries longitu- nales lisses. — Paraguay. 4. BRACHYGNATHUS MINUTUS. Perry, Voyage de Spix et Mart. ( Ins.), p. 7. — Long. 7 lig. :. Larg. 2 lig. 1. — Noir; tête et corselet d’un bleu noir; ce dernier étroit, allongé, faiblement ponctué, avec de fortes impressions longitudinales , ses angles postérieurs trés-aigus; élytres d’un bronzé doré, avec desstries ponctuées. — Brésil. 5. BRACHYGNATUS INTERMEDIUS. Perry, Voyage de Spix et Mart., p. 8.— Long. 9 lig. 1. Large. 3lig.?.— Noir; corse- let un peu arrondi, rétréci en avant, muti- que enarrière; élytres dorées, avec desstries ponctuées, — Brésil. PANAGÆUS, Lartr., Dey.; Carabus, Lixx., OLrv., Faër. Antennes filiformes, à articles cylindri- PANAGÆUS. ques: le premier et le (troisième plus larges, le second court, les autres égaux entre eux. — Palpes allongés, avec le dernier ar- ticle fortement sécuriforme. — Les huit premiers articles des tarses antérieurs di- latés dans les mâles et garnis en dessous de longs poils.— Mandibules courtes, arquées et pointues. — Tête petite. — Yeux sail- Jlans, globuleux. — Corselet orbiculaire. — Elytres assez allongées, un peu con- vexes et presque parallèles. — Pattes de longueur moyenne. — Insectes peu com- muns, vivant au pied des arbres et y pas- sant l'hiver en société, selon quelques auteurs. 1. PANAGÆUS CRUXMAJOR. (PI. 9, fig. 2.) Fagr., 1, 202, 476. — B. Bipustulatus, Ozrv., 3, 35,143, pl. 8, fig. 95. — Long. 4 lig. Larg. 4 lig.5. — Noir, velu, avec le bord extérieur des élytres et deux fascies transversales d’un rouge ferrugi- peux, interrompues par la suture : l’anté- rieure plus large et découpée sur les bords. — France et Allemagne. 2. PANAGÆUS TRIMACULATUS. Des., Spec., t. 11, p. 288, 5. — Long. 3 lig. +. Larg. 4 lig. :. — Ne diffère du ?. Cruxmajor que par le bord extérieur des élytres noirs et par la bande transversale du milieu , remplacée par trois taches, l’unc presque cordiforme sur la suture, les deux autres arrondies, près du bord extérieur des élytres. — France. Cet insecte ne me paraît être qu’une va- riété du précédent. 3. PANAGÆUS /-PUTULATUS. (PI. 9 , fig. 3.) STurM, 3, 172, 2, pl. 73, fig. P. — Res- semble au P. Cruxmaÿjor ; maïs le bord extérieur des élytres est noir et la bande transversale du milieu est remplacé par une tache de même couleur, arrondie, isolée, sur chaque élytre.— France et Allemagne. 5. PANAGÆUS VICINUS. Gory, Ann. Soc. Ent., t. II. p. 214. Long. 3 lig. 1. Larg. 4 lig. :. — Noir, pu- bescent ; corselet rétréci et prolongé en ar- rière ; élytres d’un rouge ferrugineux, avec une tache commune à la base, une bande transversale vers le milieu et une autre ta- che à l'extrémité, noirâtres ; cette der- niére est commune. Nota. Cette espèce, qui ressemble au P. Cruxmajor, se trouve au Brésil. Nota. 11 faut aussi placer ici les espèces suivantes: Fasciatus, Say; Austratis, Cru- GEOBIUS. ciatus, Lætus et Amabilis, Dejean ; quant aux suivantes, qui sont toutes de grande taille, elles nous semblent devoir constituer un genre nouveau , Car leur forme différe de celle des vrais Panagæus et les rapproche des Cychrus. 11 paraît aussi certain que les tarses antérieurs ne sont pas dilatés dans les mâles; n'ayant pu vérifier ce dernier carac- tére sur un assez grand nombre d'individus, nous nous contentons,en ce moment, d’in- diquer ces différences. Si l’on partage notre opinion et que ces espèces soient par la suite érigées en un genre particulier, nous proposons de lui donner le nom de Eudema: ce sont tous des insectes des parties les plus chaudes de l'Afrique et de l’Asie. Fabricius en avait fait des Cychrus. 6. PANAGÆUS REGALIS. Gony, Ann. Soc. Ent.,t. 11, p. 213. — Long. 10 lig. Larg. 4 lig. :. — Allongé, noir, très-fortement ponctué, presque gra- nuleux; corselet très-rebordé , presque rond ; élytres striées, une large tache trans- versale jaune vers le tiers, et une autre versles deux tiers postérieurs de chaque élytre, — Sénégal. 7. PANAGÆUS REFLEXUS. Lin., Syst. Nat.,— Gwezin, 1, 4, p. 1962, n° 56.— Fagr., 4, p. 166, n° 3. —- Ozrv., 5, 36, p. 37, n° 36,t. VII, fig 77.—Nobilis, Des., Spec., t. Il, p. 285. — Long. 7 big. 1. Larg. 3 lig. +. — Noir; élytres ovales, convexes, fortement striées, avec deux taches d’un jaune citron : l’une trans- versale, placée en avant; et l’autre sinueuse, située en arrière ; elles sont formées de pe- tits traits longitudinaux. — Cap de Bonne- Espérance. Nous figurons ici, pl. 9, fig. 4, le Pana- gœus Festivus , décrit par M. Gory, dans les Ann. de la Soc. Ent. COPTIA, BRULLÉ. Panagœus, Lar. Ces insectes différent des précédens par la forme grêle et ovalaire du dernier ar- ticle des palpes maxillaires, qui est tronqué trés-obliquement à l’extrémité, et semble se terminer en pointe. — Le dernier article des palpes labiaux est plus large. et coupé presque transversalement. — Labre court et peu sensiblement échancré. — Tarses an- térieurs des mâles à trois premiers articles élargis. COPTIA ARMATA. Lap., Ann. Soc. Ent., t. I, p. 391. — 137 Long. 4 lig. Larg. 4 lig.£. — Un peu velu, noir, trés-fortement ponctué, surtout le corselet: celui-ci élargi vers le milieu et échancré sur les côtés postérieurs, etofrant deux très-fortes dents de chaque côté; une ligne longitudinale au milieu; élytres avec desstries longitudinales ponctuées; les inter valles ponctués; antennes ettarses brunâtres. — Cayenne. DERCYLUS, Lar. Ce genre diffère des Panagæus par le premier article des palpes renflé, le der- nier très-court, légèrement dilaté, en hache. — Les deuxième et troisième articles des tarses antérieurs très-dilatés, et carrés dans les cinq. Nous n’avons vu de ce genre que deux individus en mauvais état. DERCYLUS ATER. (PI. 9, fig. 5.) Lapr., Ann. Soc. Ent.,t. 1, p. 392. — Long. 6 lig. 1 Larg. 3 lig. :. — Large, noir, assez luisant, lisse; corselet trés-large, coupé carrément en arrière, avec une ligne au milieu, et une impression longitudinale de chaque côté en arriére; élytres avec des pattes striées, lisses; angle huméral saïllant. — Brésil. GEOBIUS, Des. Antennes filiformes.— Palpes maxillaires à dernier article allongé, très-légèrement ovalaire et terminé presque en pointe. — Palpes labiaux à dernier article très-forte- ment sécuriforme. — Menton offrant une dent simple et un peu arrondie au milieu de son échancrure.— Articles des tarses très-légérement triangulaires, le premier un peu plus long que les autres; les crochets des tarses dentelés en dessous.— Tête assez petite, aliongée.—Corselet ovalaire. —Ely- tres un peu allongées, presque paralléles, GEOBIUS PUBESCENS. Des., Spec., t. V, p. 606. — Long. 5 lig. !. Larg. 4 lig. :. — Noir, pubescent: corselet ovale, ponctué, avec une strie de chaque côté en arrière; élytres d’un violet obscur, avec des stries ponctuées dont les intervalles sont ponctués; palpes d’un jaune testacé; antennes et pattes d’un brun rous- sâtre. — Buénos-Ayres. SrxrEmMe comortz. — GRANDIPALPES, LATR.; Simplicipèdes, DeJ. Caracteres. Jambes antérieures sans 158 échancrure, au côté interne ou en offrant une qui forme simplement un canal oblique el linéaire près de l'extrémité, sans avan- cer sur la face antérieure. — Mandibules robustes. — Yeux saillans. — Elytres en- tières ou simplement sinuées. Les Grandipalpes renferment les insectes les plus grands et les plus remarquables parmi tous les carabiques; ils sont souvent ornés de couleurs brillantes et métalliques; leur agilité est remarquable. CYCHRITES. Caractéres. Côtéinterne des mardibules entièrement ou presque entiérement denté dans toute sa longueur ; point de dents au milieu de l’échancrure du menton; corps épais, sans ailes. Genres: Pamborus. Cychrus, Scaphi- notus, Sphæroderus. Les Cychrites sont des insectes rares et recherchés; ils habitent les bois: on les y rencontre sous les pierres et la mousse. PAMBORUS, Larr., Des. Antennes filiformes. — Palpes très-sail- lans, avec le dernier article sécuriforme, un peu ovale. — Tarses semblables dans les deux sexes. — Mandibules courtes, très- courbées et dentées intérieurement. — Yeux gros. — Corselet presque cordiforme, assez grand. — Elytres un peu convexes et allongées. Ce genre remplace les Carabes à la Nou- velle-Hollande. A. PAMBORUS ALTERNANS. Larr., Encyc. méth., 8, 678, 1.—Long. 43 lig. Larg. 4 lig. ?, — Noir ; corselet d’un noir bleuûtre; élytres sillonnées et granu- lées, avec sept côtes élevées, non compris la suture et le bord extérieur ; ces côtes inter- rompues vers l'extrémité. — Nouvelle-Hol. lande. 2. PAMBORUS MORBILLOSUS. Borsn., Voyage de l’Astrol., Ins., t. 1, p.27. — Long. 43 lig. Larg. 4 lig. i. — Noir; corselet d’un bleu obscur ; élytres d’un rouge cuivreux, avec des sillons granuleux dont les intervalles sont trés-éleves et in- terrompus en arrière. — Nouvelle-Hol- lande. 3. PAMBORUS VIRIDIS. Gory, Magas. de Zool. — Long. 44 lig. Larg. 4 lig. À. — D'un noir luisant; côtés du corselet et élytres d’un vert assez bril- CYCHRUS. lant: ces dernieres avec des côtes non in- terrompues, à l’exception de l’avant-der- niére vers le bord extérieur."e bel in- secte vient des bords de la rivière Hunter. Ile Maquarie.— Nouvelle-Hollande. 4. PAMBORUS ELONGATUS. Gorx, Magas. de Zool. — Long. 43 lig. Larg. 4 lig. — Noir; corps un peu allongé; corselet plus étroit que dans les précédens, avec les côtés verts; élytres d’un noir terne un peu bronzé, offrant de fortes côtes lon- gitudinalesinterrompuesenarrière; l’avant- derniére vers le bord extérieur, interrom- pue dans toute sa longueur. — Même loca- lité que le précédent. 5. PAMBORUS GUERINI. Gory, Mag. d'Entom., pl. 26. — Long. 40 lig. Larg. 3 lig. ?.— Noir; élytres avec des côtes parmi lesquelles troisplus élevées que les autres, et interrompues; leur cou- leur est d’un vert obscur, avec les côtés dorés. — Nouvelle-Hollande. , Nota. Ainsi que je l’ai dit dans mes Etudes Entomologiques, cet insecte doit probablement former un genre nouveau ( Callimosoma). Le corseict est très- grand, arrondi sur les côtés, échancré en avant et en arrière ; les élytres sont courtes, ovales, convexes. | CYCHRUS, Fasr.; Carabus , Ouiv.; Tenebrio, Lan. Antennes sétacées, insérées dans une fossette , à articles allongés, cylindriques, le premier fort long, renflé à l’extrémité. — Palpes longs ; le dernier article des maxillaires extérieurs et le dernier des la- biaux sécuriformes, plus dilaté dans les mâles. — Tarses semblables dans les deux sexes. — Mandibules étroites, avancées, dentées intérieurement. — Tête étroite. — Yeux petits. — Corselet cordiforme . plus large que la tête. — Élytres soudées, avec une carène latérale, et embrassant une partie de l’abdomen ; celui-ci ovoide. — Pattes assez longues et minces. Insectes de moyenne taille, de couleur sombre, et paroissant avoir pour habitations les parties froides de l’Europe , de la Russie Asiatique et de } Amérique Septentrionale, où on les rencontre sous les mousses, aux pieds des arbres, sous les pierres, surtout dans les montagnes. 1. CYCHAUS ITALICUS. Box., Obs. Ant., 2, 47, 2. — Ros- SPHÆRODERUS. tratus, Péracna, Ins. cel., p. 25, fig. 24. — Long. 40 lig. :. Larg. 4 lig. + — Noir; tête avec une impression transver- sale entre les yeux ; corselet avec les angles postérieurs presque droits, el une impres- sion transversale en arrière; élytres forte- menl ponctuées , avec trois lignes longitu- pales élevées, assez saillantes. — Ltalie. 2. CYCHRUS ELONGATUS. Des., Spec. , t. 11, 7, 3. — Hopre, Nov. Act: Acad., G. L.G., Nat. Cur., 12, p. 479,2, pl. 4, fig. 3.— Long. 7 lig.:. Larg. 3 lig.-4. — Noir; tête lisse ; corselet légérement échancré postérieurement , avec les angles postérieurs un peu arrondis et relevés, et une impression profonde près de la base; élytres ponctuées, avec trois - ligneslongitudinalesélevées, peu marquées. — France, Allemagne, etc. 3. CYCHRUS ROSTRATUS. (PI. 9, fig. 5.) Fasr., 1,165, 1.—Oriv., 3,35, 46, pl. 4, fig. 37. — Long. 6 lig. + à 7 lig. +. Larg. 2 lig. À à 3 lig. :.—Tète lisse; noir peu bril- Jant ; corselet avec une-impression trans- versale en arrière , et les angles postérieurs arrondis et peu relevés ; élytres fortement ponctuées, avec trois lignes longitudinales élevées, très-peu marquées; dessous du corps plus brillant que le dessus. — France, Allemagne. 4. CYCHRUS ATTENUATUS. Fagr. , 4,166, 2.— Pubescedens, Ou1v., 3,35, 47, pl. , 2, fig. 4128.— Long. 6 à 7 lig. L. Larg. 2 lig. : à 3 lig. 1.— Noir; tête avec une impression et quelques rides transversales ; corselet ovale, ridé transver- salement, avec un enfoncement près de la base et une ligne longitudinale enfoncée , bien marquée, au milieu; élytres un peu cuivreuses, ponctuées, avec trois lignes élevées bien marquées; jambes testacées ; tarses brunâtres. — France, Allema- gne, etc. SCAPHINOTUS, LaTr.; Cychrus, Fagr.; Carabus, Ori. Antennes sétacées. — Palpes avec le dernier article sécuriforme plus dilaté dans les mâles. — Les trois premiers articles des larses antérieurs légérement dilatés dans les mäles. — Mandibulesétroites, avancées, dentées intérieurement.— Tête petite.— Corselet assez grand, à côtés déprimés, relevés et prelongés postérieurement. — 439 Élytres soudées, fortement carénées sur les côtés, et embrassant une partie de l’ab- domen. SCAPHINOTUS ELEVATUS. Fasr., 166, 4. — Ozrv., 35, 48, pl. 7, fig. 82. — Long. 9 lig. Larg. 4 lig. — Noir; tête avec quelques rides transversales; corselet d’un noir violet, avec une ligne longitudinale enfoncée au milieu; élytres striées et ponctuées, violettes, un peu cui- vreuses. — Amérique Septentrionale. SPHÆRODERUS, Des., Larr. Antennes filiformes. — Palpes avec leur dernier article fortement sécuriforme plus dilaté dans les mâles. — Les trois premiers articles des tarses antérieurs dilatés dans les mäles.— Les deux premiers très-forte- ment. — Mandibules étroites. avancées, dentées intérieurement. — Corselet con- vexe, ovale ou orbiculé. — Élyties soudées sur les côtés et embrassant une partie de l'abdomen. Insectes de moyenne taille, dont les espèces connues appartiennent à l’Amé- rique Septentrionale. 4. SPHÆRODERUS LECONTEI. Des., Spec , 2,15, 1. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. ! — Noir; corselet ovale, bleu, avec une impression transversale et deux lignes longitudinales enfoncées ; ély- tres ovales, allongées, un peu cuivreuses, bordées de bleu , ponctuées à la base, ru- gueuses à l’extrémité ; poitrine bleue ; ab- domen et pattes noirs. — Amérique Sep- tentrionole. 2. SPHÆRODERUS STENOSTOMUS. Weger, Obs. Ent., 43, 31. — Long. 5lig. £, Larg. 2 lig. ?. — Noir; tète avec un enfoncement transversal derrière les yeux ; corselet noir-bleuâtre, avec une li- gne longitudinale enfoncée au milieu et deux impressions latérales raccourcies ; ély- tres d’un noir bronzé un peu cuivreux, striées et fortement ponctuées. — Amé- rique Septentrionale. 3. SPHÆRODERUS BILOBUS. Des., Spec., t. 11, 40, 3. — Noir ; cor- selet violet, un peu cuivreux , avec une li- gne longitudinale fortement marquée au milieu, et deux impressions transversales au bord antérieur et près de la base ; ‘élytres ovales, violettes, fortement ponctuées et striées; tarses un peu roussâtres. — Amé- rique Septentrienale. 140 11 faut aussi rapporter à ce genre : 4. Sphæroderus Nitidicollis, magni- fique insecte , figuré par M. Guérin dans son Icon. du Reg. Anim.; il se trouve à Térre-Neuve. 5. Niagarensis de mes Etudes Entomo- logiques. PROCERITES. Caractéres. Mandibules armées au plus d’une ou deux dents situées à leur base. — Une dent entière ou bifide au milieu de l’échancrure du menton. — Corps épais , le plus souvent privé d’ailes. Genres: Te/flus, Procerus, Procrustes, Carabus, Calosoma. Les Procerites sont de grande taille, souvent trés-brillans ; les espèces en sont nombreuses; elles fréquentent les bois, les champs; plusieurs ne se plaisent que sur les montagnes : c’est au printemps et à l'automne qu'on les rencontre en plus grand nombre. TEFFLUS, LeEacu; Carabus, Far. Antennes filiformes. — Paipes très-sail- las, avec leur dernier article fortement sécuriforme, presque ovale, allongé. — T'arses semblables dans les deux sexes. — Mandibules un peu arquées, aiguës. — Corselet presque hexagonal. — Elytres grandes, convexes, en ovale-allongé. — Point d'ailes. — Pattes grandes et fortes. TEFFLUS MEGERLEI. Fagr., 1, 169, 5. — Long. 23 lig. Larg. 8 lig. :.— Noir assez luisant ; tête avec plu- sieurs enfoncemens irréguliers entre les antennes; corselet avec une ligne longitudi- nale enfoncée au milieu , et les bords laté- raux et postérieurs un peu relevés; ély- tres avec sept côtes lissesélevées, non com- pris la suture et le bord extérieur ; l’inter- valle des côtes avec une ligne de petits tubercules élevés. — Guinée et Sénégal, dans les marais. PROCERUS, Mec. ; Carabus, FaBr. Antennes filiformes. — Palpes avec le dernier article fortement sécuriforme et plus dilaté dans les mâles. — Tarses sem- blables dans les deux sexes. — Mandibules PROCERUS, peu arquées, aiguës, avec une dent à leur base. — Corselet presque cordiforme. — Ecusson large.—Elytres en ovale-allongé. — Pattes grandes et fortes. Insectes de trés-grande taille. 1. PROCERUS SCABROSUS. Fas., Ent. Syst., 1, p.16. — Carabus Gi- gas , CreuTzER, Entom. , Versuche, pl. 2, fig. 13.—Long. 20-24 lig. Larg. 8-10 lig.— Noir assez luisant ; tête ridée ; corselet cha- griné,avec les bords latéraux un peu relevés, une ligne longitudinale peu enfoncé au mi- lieu, et une impression transversale près de la base; élytres couvertes de gros points élevés, très-nombreux.— Carniole. 2. PROCERUS OLIVIERI. Des., Spec., 2, 24, 22. — Scabrosus, Ouiv., 3, 35, 7, pl. 7, fig. 83. — Long. 49-22 lig. Larg. 8-9 Jig. — D'un blanc violet en dessus, noir en dessous ; corseiet oklong, tronqué, légèrement en cœur, avec les bords latéraux un peu relevés ; élvires couvertes de gros points élevés, sans ordre. — Constantinople. 3. PROCERUS TAURICUS. ADam, Mém. de La Soc. Imp. des Nat. de Moscou, 5, pl. 40, fig. 4, 2, 4, 5. — Long. 21 lig. Larg. 8 lig. — D’un beau bleu, noir en dessous; corselet rugueux, tronqué, cordiforme ; élytres couvertes de gros points élevés placés en ligne droite ; dessous du corselet, bords de la poitrine et de l’abdomen bleuâtres. — Crimée. B. PROCERUS CAUCASICUS. Des., Spec., t. II, p. 25, 4. — Apams, Mém. de la Soc. Imp. des Nat. de Moscou, 5, pl. 40, fig. 3, 6. — Long. 48. lig. Larg. 7 lig. 1, —- Noir, d’un beau bleu verdâtre en dessus; corselet rugueux, tronqué, cordiforme ; élytres avec de gros points élevés, plus serrés, et placés irrégu- liérement. — Montagne du Caucase. D. PROCERUS DUPONCHELJI. Des., Spec., t. V.—BruLLé, Mag. Zool., et9, pl. 9.—Expéd. de Morée.lns., y. 126, pl. 33, t. IV.— Long. 22 lig. Larg. 8lig. +. — Noir, rugueux; corselet allongé, étroit; élytres couvertes de gros points allongés, disposés en séries presque régulières. Cette espèce, que M. Bruilé a prise an pied du mont Ithome (Morée), au mois de mai, ressemble au Scabrosus, mais s’en dis- tingue aisément par la forme de son cor- seleL. CARABUS. PROCRUSTES, Box.; Carabus, FaBr. Antennes filiformes : deuxième et qua- trième articles les plus courts, les autres égaux entrè eux. — Palpes avec le dernier article fortement sécuriforme et plus di- laté dans les mâles. — Les quatre premiers articles des tarses antérieurs dilatés dans les mâles. — Mandibules légèrement ar- quées, trés-aiguës, avec une dent à leur base. — Lèvre supérieure trilobée. —Une forte dent bifide au milieu de l’échancrure du menñton.—Corselet continu cordiforme. — Elytres en ovale-allongé. Insectes d’assez grande taille, de couleur poire, luisante en dessous; vivant sous les pierres, dans les bois, les champs et les “jardins. 4. PROCRUSTES CORIACEUS. (PI. 9, fig. 7.) Fasr. , 4,168. —Ouiv., 3, 35, pl. 4, fig. 4.— Long. 45-17 lig. Larg. 6-7 lig. — Noir; tête avec deux impressions longi- tudinales entre les antennes; corselet avec des rides transversales et des points enfon- cés peu marqués; élytres couvertes de points irréguliers serrés, qui les font pa- raître chagrinées. — France. Nous rapportons à cette espèce, comme variétés? les : Procrustes Sprœtus et Ru- gosus, Des., Spec. , 1. IL, p. 29, qui n’en différent que par de légères différences de taille, de couleur, et qui se trouvent tous deux en Dalmatie. 2. PROCRUSTES CERYSII. Des. , Spec. , 2 , 30, 4. — Long. 12 lig. Larg. 4 lig. i.— Noir, ovale-oblong ; élytres avec des points enfoncés, petits, presque rangés en stries. — Asie Mineure. 3. PROCRUSTES FOUDRASII. Des. , Spec., t. V,p. 529. — Jco- nogr., 4, p. 280, n° 4, pl. 32, fig. 4. — Long. 44 lig. Larg. 5 lig. = — Noir, ovale, allongé; élytres ponctuées, avec une triple série longitudinale de points enfon- cés. — Iles loniennes et Morée; dans les plaines au mois de mai. 4. PROCRUSTES GRÆCUS. Des., Spec., t. V, p. 530. — Icon., 1, p. 284, n° 5, pl. 33, f. 4 — Long. 42 lig. !. Larg. 4 lig. + — Noir, oblong- allongé ; élytres avec des points entremêlés et un peu rugueux. — Iles Ioniennes et Morée. 141 5. PROCRUSTES BANONII. Des.,Spec:;t: V, p. 530. — Jcon., 4, p. 282, n° pl. 33,f. 3. — Long. 42 lig. Larg. 5 lig. — Noir, ovale-oblong; corselet rebordé, un peu arrondi; élytres très-faiblement rugueuses. — Morée et Iles Ioniennes. CARABUS, Linx. ; Tächypus , WEBER; Plectes, Cechenus, Fiscx. Antennes filiformes, à articles cylindri- ques oblongs, le deuxième et le quatriéme les plus courts, — Palpes assez grands. le dernier article plus ou moins sécuriforme. — Les quatre premiers articles des tarses antérieurs dilatés dans les mâles. — Man- dibules fortes, aiguës, pointues, avec une petile dent à leur base. — Tête grande. — Yeux arrondis, saillans. — Corselet plus ou moins allongé, plus ou moins cordiforme, échancré antérieurement et postérieure- ment, — Ecusson trés-petit. — Elytres en ovale allongé. — Corps aptère. — Pattes fortes. Ce genre renferme de nombreuses es- pèces äe grande taille et fort souvent re- marquables par leurs couleurs brillantes et métalliques; elles semblent propres à l’an- cien Continent et spécialement à l’Europe; l'Amérique Septentrionale en possède quel- ques-unes. Les montagneset les grandes fo- rêts sont l'habitation de prédilection des insectes de ce genre; on les y trouve sous la mousse, les pierres, les feuilles sèches et dans les vieux troncs d’arbres; les champs et les jardins même aux environs de nos villes, en fournissent aussi quelques es- pêces. PREMIÈRE DIVISION. Elytres couvertes de points irréguliers, sans stries distinctes. A, GARABUS COELATUS. Fagr., 4, 1469, 3. — Long. 49 lig. Larg. 7 lig. — D'un noir assez brillant; corselet fortementponctué et comme chagriné , noir quelquefois bleuâtre : angles postérieurs ; prolongés; élytres plus larges quele corse- let, d’un noir bleuâtre, surtout au bord. — Carniole. DEUXIÈME DIVISION. Elytres à stries élevées plus ou moins interrompues. 42 2. CARABUS ALYSSIDOTUS. Izuic., Kæfer Preuss., A, 147. — Long. 9 lig. !. Larg. 4 lig. — Corselet bronzé- obscur, cuivreux vers la base; élytres plus bronzées que le corselet, souvent un peu cuivreuses; bords latéraux violets : elles ont des lignes de points élevés de différentes grandeurs; les quatrième, hui- tième et douzième sont formées de points plus gros ; intervalles ponctués ; dessous du corps et pattes noirs. — France, ltalie. TROISIÈME DIVISION. Elytres avec trois rangées de points oblongs élevés et des stries élevées entre elles. 3. CARABUS CATENULATUS. (PI. 9, fig. 8.) Fasr., 4. 170, 9.— C. Intricatus, Ouxv., 3, 35, 41, pl. 1, fig. 11. — Long. 40 lig. Larg. 4 lig. 1. — D'un bleu foncé, bords latéraux du corselet et des élytres d’un bleu violet ; élytres assez convexes et avec des stries de pointsenfoncés; les intervalles presque interrompus, avec trois lignes de pointsenfoncés sur les quatrième, huitième et douzième ; dessous du corps et pattes d’un noir brillant. — France. Cet insecte varie beaucoup pour la taille, la couleur, la forme et même le dessin des élytres. Deux de ses nombreuses variétés ont été décrites sous les noms de C. Harcyniæ et Cyanescens, Sturm. L. CARABUS MONILIS. FaBr., 4, 174, 4,145.—C. Catenulatus, Ouiv., 3, 35, 34, pl. 3, fig. 29. — Long. 42 lig. Larg. 4 lig. 4. — Varie beaucoup pour la couleur, depuis le vert métallique clair jusqu’au noir ; élytres avec des lignes élevées, lisses : les quatrième, huitième et douzième interrompues; des points oblongs élevés, les intervalles ponctués, quelque- fois presque lisses; dessous du corps et pattes d’un noir brillant.-— France. Les Carabus affinis et Consitus Panzer, au dernier desquels il faut rapporter les C. Granulatus, Oliv., ne sont que des variétés de cette espèce, selon l'observation de M. le comte Dejean qui, dans les nombreux individus qu’il possède, a trouvé tous les passages intermédiaires des uns aux autres. 5. CARABUS ARVENSIS. Far., 4, 474, 25. — Long. 7 lig. £. Larg. 3 lig. +. — Vert-bronzé, ou bronzé- obscur, ou violet- cuivreux; élytres avec des lignes élevées plus ou moins interrom- pus par de petites lignes transversales : les CAR ABUS. quatrièmé, huitième et douzième interrom- pues par despoints oblongsélevés ; dessons du corps et pales noirs; cuisses quelque- fois d’un rouge ferrugineux. — France et Allemagne. 6. CARABUS VAGANS. Ouiv., 3, 35,39, p. 3, fig. 28. — Long. 9 lig. = Larg. 4 lig.— D'un bronzé obscur, quelquefois verdätre sur les bords du cor- selet et des élytres, celles-ci couvertes de lignes élevées : les impaires peu marquées, les quatrième, huitième et douzième, inter- rompues et formant trois lignes de points oblongs élevés; les intervalles avec quel- ques petits points ; dessous du corps et pat- tes noirs, — France Méridionale. QUATRIÈME DIVISION, Elytres avec trois rangées de points oblongs élevés, et des stries élevées entre elles ; tête très-grosse et renflée en arriére. 7. CARABUS LUSITANICUS. Fagr., 24, 471, 46. — Long. 44 lig. Larg. 4 lig. +. — Corselet et élytres d’une couleur bronzée, avec les bords ordinaire- ment un peu verdâtres; élytres couvertes de stries élevées ; les deuxième, sixième et dixième formées par une suite de petits points oblongs ; les quatrième, huitième et douzième plus gros et plus élevés; les in- tervalles marqués de petits points alterna- tivement enfoncés et élevés; dessous du corps et pattes noirs. — Portugal. Le Carabus Luczotii de nos Etudes En- tomologiques rentre dans cette division ; nous le figurons ici, pl. 9, fig. 9. CINQUIÈME DIVISION, Elytres avec trois rangées de points oblongsélevésetune côte élevée entreelles. 8. CARABUS ALTERNANS. PazrrarDr Beschreibung Zweyer 21, pl. 2 fig. 40.— Long. 43 lig. Larg. 5 lig. — Bronzé, un peu cuivreux, quelquefois un peu verdâtre , avec les bords du corsc- let et des élytres cuivreux , plus ou moins brillans ; élytres en ovale trés- allongé, avec trois lignes longitudinales élevées, entre lesquelles une rangée de points oblongs élevés ; intervalles assez larges , avec une ou deux rangées de pe- tits points enfoncés ; dessous du corps et pattes d’un noir brillant. — Corse et Si- cile. CARABUS, 9. CARABUS CANCELLATUS. Auxic., Kæf. Preus., 4, p. 154, n° 18. — C, Granulatus, Fasr., 1, 176, 36. — Long. 10 lig. Larg. 4 lig. — D'une couleur bronzée, plus ou moins verdûtre, quelquefois obscure, souveut un peu cui- vreuse; premier article des antennes rouge- ferrugineux ; élytres avec le bord extérieur sinué près de la suture, et formant dans la femelle une espèce de dent: elles ont trois lignes élevées, lisses; entre elles une rangée de gros points oblongs élevés; les inter- valles sont assez grands, plus où moins granulés ; dessous du corps et pattes noirs ; les cuisses souvent d’un rouge ferrugineux. — France. 40. CARABUS GRANULATUS. Linn., Syst. nat., 1, 668, 2. — C. Can- cellatus, FaBr., 4,176, 37.— Long. 9 lig. Larg. 3 lig. :. — Ressemble au C. Cancel- latus, plus étroit et plus allongé; bronzé- obscur quelquefois verdâtre ; élytres allon- gées, un peu déprimées: leur bord exté- rieur sinué vers l'extrémité; sur chaque élytre, trois lignes élevées; entre elles une rangée de points oblongs élevés; les inter- valles légèrement chagrinés ; dessous du corps et paltes noirs ; quelquefois les cuisses d’un rouge ferrugineux. — France, Alle- magne. SIXIÈME DIVISION. Elytres à côtes élevées et à larges fos- settes entre elles. A1. CARABUS CLATHRATUS, Fasr., 4, 176, 38.—Oriv., 3,35,33,pl.5, fig. 59; et pl. 41, fig. 59 b.—Long. 42 lig. Larg. 5 lig. — Bronzé-obscur quelquefois un peu verdâtre; élytres en ovale treés-al- longé, avec trois lignes longitudinales éle- vées, et entre elles une rangée de très-gros pointsenfoncés, séparés par un point oblong élevé; intervalles un peu chagrinés ; bord extérieur un peu sinué vers l’extrémité ; dessous du corps et pattes noirs. — France Méridionale. SEPT;ÈME DIVISION. Elytres à côtes élevées. 42. CARABUS AURATUS. (PI. 9, fig. 40.) Fasnr., 4,175, 30. — Ouxv., 3, 35, 30, pl. 5, fig. 51.— Le Bupreste doré et sillonné a larges bandes, Georr., 1 ,-p. 442. — Eong, 44 lig. Larg. 4 lig. — D'une belle 143 couleur verte dorée; labre, mandibules, palpes, base des antennes, cuisses’et jambes d’un rouge ferrugineux ; élytres avec trois côtes longitudinales, obtuses, de la couleur des élytres; intervalles très-légèrement gra- nulés ; bord extérieur sinué sur l’extrémité, et formant une dent dans la femelle; des- sous du thorax verdàtre; le reste du corps est noir. — Paris; très-commun. 13. CARABUS PUNCTATO-AURATUS. Des., Spec., 2, 443, 61.— Long. 40 lig. Larg. 4 ïig. — Ressemble beaucoup au C. Aurätus ; maïsil est plus petit et plus con- vexe ; bronzé plus ou moins vert; labre, mandibules, palpes, écusson, dessous du corps, cuisses et tarses d’un brun noirâtre ou obscur ; base des antennes noire; ély- tresavec trois lignes longitudinales élevées, noirâtres ; intervalles légèrement ponctués ; leur bord extérieur n’est point sinué à l’ex- trémité. — France. 44. CARABUS LOTHARINGUS. Des., Spec., 2, 488, 129.— Long. 40 lig. Larg. 4 lig. — Ressemble au C. Auratus ; il est un peu moins allongé ; le corselet un peu plus court, plus rétréci par-derriére, plus large par-devant; les élytres un peu plus courtes, plus arrondies; les trois côtes élevées et la suture sont un peu bronzées et cuivreuses; cuisses et tarses d’un brun noirâtre ; base des antennes rougeûtre ; jambes ferrugineux-rougeätre. — (Get in- secte se trouve aux environs de Montpel- lier et en Bourgogne. 15. CARABUS AURO-NITENS. Fagr., 4, 175, 32.—_C. Auratus, Ozrv., 3, 35, 3, pl. 14, fig. 54. — Long. 40 lig. Larg. 4 lig. — D’un beau vert doré très- brillant; labre, mandibules, palpes, écus- son et tarses d’un brun noirätre; premier article des antennes et cuisses d’un rouge ferrugineux ; jambes d’un brun rougeûtre ; élytres avec trois côtes élevées noires, lisses ; les intervalles très-légèrement cha- grinés; dessous du corps noir. — France, Allemagne. 46. CARABUS FESTIVUS. Des., Spec., 2, 415, 63.—Long. 40 lig. Larg. 3 lig. +. — Corselet d’un rouge cui- vreux; élytres d’un beau vert, avec trois lignes longitudinales noirâtres élevées ; les intervalles très-légérement ponctués, sans rangées de points enfoncés; dessous du corps noir ; cuisses d’un rouge ferrugineux; jam= bes et tarses d’un brun noirâtre, — France, 144 47. CAPABUS FARINESI. Des., Spec., 2, 1145, 62.— Long. 10 lig. Larg. 3 lig. +. — Corselet d’un vert doré, moins brillant que celui du C. Festivus ; élytres vertes, un peu dorées : les trois li- gnes longitudinales élevées, peu marquées. d’un rouge cuivreux ainsi que la suture; intervalles très-finement ponctués ; dessous du corps noir ; cuisses et tarses d’un brun noirâtre ; jambes d’un rouge ferrugineux. — France. 48. CARABUS SOLIERI- Des., Spec. , 2, 119, 67. — Long. 41 lig. +. Larg. 4 lig. !. — D'un beau vert doré; bords latéraux du corselet et des élytres d’un rouge cuivreux; mandibules et palpes d’un noir bleuâtre ; élytres avec les lignes élevées, noires, assez larges; les intervalles assez fortement chagrinés; des- sous du corps et pattes noirs. — France. A9. CARABUS NITENS. Fagr., 4, 177, 40. — Oxiv., 3, 35, 38, pl. 2, fig. 48. — Long. 7 lig. +. Larg. 3 lig. +. — Tête et corselet d’un vert doré cuivreux ; labre, mandibules et palpes brun-noirâtre; élytres d’un beau vert, avec une bordure d’un rouge doré un peu cui- vreux ; suture noire, aussi bien que trois côtes élevées, lisses, très-marquées; les intervalles ridés transversalement; dessous du corps et pattes noirs. — France, Alle- magne. 20. CARABUS MELANCHOLICUS. Fagr., 4, 477, 39. — Long. 141 lig. Larg. 4 lig. — Bronzé-obscur, un peu cuivreux; suture desélytresun peu relevée: elles ont trois côtes relevées assez tran- chantes; les intervalles très-finement ponc- tués, avec quelques points plus gros qui forment trois lignes longitudinales; dessous du corps et pattes noirs.—Midi de laFrance et Espagne. HUITIÈME DI/ISION. Elytres à stries fines et crénelées. 21. CARABUS PURPURASCENS. Fagr., 4, 170, 8.— Ouiv., 3, 35, 42, pl. 4, fig. 40, et pl. 5, fig. 48. — Le Bupreste azuré de Geoff. — Long. 42 lig. !. Larg. 4 lig. L — Assez allongé; noir, légérement bleuâtre, avec les bords latéraux du corselet et des élytres violets; élytres couvertes de stries serrées, forte- ment ponctuées, intervalles minces et CARABUS. relevés, avec trois rangées de points en- foncés sur les troisième, septième et on- zième intervailes; dessous du corps et pattes d’un noir luisant.— France, Paris. NEUVIÈME DIVISION, Elytres presque lisses, finement gra- nulées ou ponctuées, sans stries distinctes. 22. CARABUS VIOLACEUS. FaBr., 4, 170, 7. — Oxiv., 8, 35, 40, pl. 4, fig. 39. — Long. 41 lg. +. Larg. 4 lig.— D'un noir bleuâtre, avec les bords latéraux du corselet et des élytres d’un bleu violet, souvent verdâtre, quelquefois cui- vreux ; élytres couvertes de très-petits points élevés, serrés, sans ordre; dessous du corps et pattes d’un noir brillant, — Allemagne. 23. CARABUS EXASPERATUS. STURM , 3, 88, 34, pl. 63, fig. a À. — Long. 12 lig. Larg. 4 lig. 1. — Ressemble au C. Violaceus ; plus allongé que lui, noir en dessus, avec les bords latéraux du corselet et des élytres d’un violet moins brillant ; ponctuation des élytres plus forte et plus irrégulière ; sous chaque élytre on aperçoit trois lignes longitudinales élevées, assez marquées dans certains individus, peu apparentes dans les autres , interrom- pues par des points enfoncés peu marqués. — France , Allemagne. 24. CARABUS GLABRATUS, Fagr., 470, 6. — Ourv., 3, 35, 32, pl. 40, fig. 412.— Long. 42 lig. Larg. 5 lig. — Noir brillant, un peu bleuâtre en dessus; élytres assez convexes, lisses à Ja vues, simples, mais à la loupe on les aperçoit couvertes de très-petits points élévés , placés en longueur. — Allemagne. DIXIÈME DIVISION. Elytres plus ou moins ponctuées, sans stries distinctes, avec trois rangées de points enfoncés, plus ou moins marqués. 25. CARABUS CARCELI. Gonx, Cent. Carab. Ann. Soc. Enit., t. Il, p.211.— Long. 12 lig. Larg. 4 lig. :. — Ovale, noir, corselet court, large; ély- tres ovales, convexes, granulées, avec trois stries longitudinales de points enfoncés et peu marqués. Cette espèce, qui se trouve à Smyrne; a de grands rapports avec le C. Græcus, mais elle en diffère parson cor- CARABUS, selet plus court, plus large, par les élytres plus longues, plus convexes et plus rétré- cies vers l'extrémité. ONZIÈME DIVISION: Elytres presque striées, et avec trois rangées de points enfoncés plus ou moins marqués. 26. CARABUS HORTENSIS. Fagr., 4, 172, 18. — OLxiv., 3, 35, 22, pl. 4, fig. 33. — Long. 41 lig. Larg. 5 lig. —Bronzé, verdâtre ou cuivreux, quelque- fois noir ou bleuâtre ; élytres assez con- vexes, couvertes de petits points élevés un peu allongés, avec trois rangées de points enfoncés peu marqués; dessous du . corps et pattes d’un noir assez brillant ; femelle plus large et plus convexe que le mâle. — France. 27. CARABUS MONTICOLA. Des., Spec,, 2, 457, 98. — Long. 8 lig. Larg. 3 lig. . — Ressemble au C. Horten- sis, est plus large, plus court, plus convexe, bronzé trés-obscur ; bords latéraux du corselet et des élytres un peu bleuâtres; les élytres paraissent plus lisses que dans l'Hortensis et leurs points élevés forment presque dés stries distinctes. — France. 28. CARABUS CONVEXUS. Fazr., 4, 475, 29.— Le Bupreste azuré var. C. Georr., 4, p. 444. — Long. 7 lig. Larg. 3 lig. — Court, assez convexe; noir assez luisant, quelquefois bleuâtre, avec les bords latéraux du corselet et des élytres d’un bleu un peu violet ; élytres couvertes de stries crénelées, serrées, peu marquées; les intervalles légèrement interrompus, avec trois rangées de points enfoncés peu marqués. — Paris. DOUZIÈME DIVISION. Elytres striées et avec trois rangées de points enfoncés très-marqués. 29. CARABUS GEMMATUS. Fazn., 4, 472, 17. — Oriv., 3, 35, 24, pl. 3, fig. 30. — Long. 42 lig. Larg. 4 lig. 4, — Noir; un peu bronzé en dessus, avec les bords latéraux du corselet et des élytres quelquefois un peu cuivreux; ély- tres couvertes de striés très-serrées, bien marquées, dans lesquelles on voit une rangée de petits points enfoncés; de plus, elles ont chacune trois rangées de points Insectes. I. 445 enfoncés, cordiformes, dorés. — Alle- magne, 30. CARABUS SYLVESTRIS, Far, 4, p.173, 49. — Long. 9 lig. Larg. 4 lig.—D’un noir-bronzé, un peu cui- vreux en dessus; élytres légèrement si- nuées et déprimées vers l’extremité, cou- vertes de stries fort serrées, avec une rangée de points enfoncés dans chacune ; les intervalles un peu crénelés, et, de plus, trois rangées de points enfoncés bien mar- qués. — France. 31. CARABUS LATREILLEI. Des. , Spec., 2, 168, 108. — Long, 6 lig. 2. Larg. 3 lig. — Plus déprimé que le C. Sylvestris ; d’un bronzé-obscur pres- que noir, un peu verdâtre en dessus; élyires couvertes de lignes peu élevées, leurs inter- valles avec des points élevés irréguliers ; trois rangées de gros points enfoncés pres- que cordiformes, éloignés les uns des au-. tres. —Piémont. TREIZIÈME DIVISION. Elytres lisses ou avec trois rangées de points enfoncés. 32. CARABUS SPLENDENS, Fagr., 4, 175, 2. — Oruv., 3, 35, 15, pl. 1, fig. 2. — Long. 12 lig. Larg. 5 lig, — D'un beau vert doré, avec des reflew plus ou moins cuivreux ; écusson noirâtre ; élytres avec quelques petits points élevésle long du bord extérieur ; dessous du corps et pattes noirs. — Vallées et prairies des Pyrénées. 33 CARABUS RUTILANS. Des., Spec., 2, 473, 412. — Long. 44 Big. Larg. 5 lig. — D’un vert doré trés-brillant, avec des reflets d’un rou- ge cuivreux ; écusson noirâtre ; élytres ré- trécies à la base, du double plus larges que le corselet dans le milieu, trés-lisses, avec trois rangées longitudinalesde pointsenfon- cés joints par une ligne d’un rouge cui- yreux ; dessous du corps et pattes très-al- longées, noirs. — France, Pyrénées. QUATORZIÈME DIVISION. Elytres presque planes et un peu ru gueuses. 34. CARABUS HISPANUS. Fasr., 4, 471, 43. — Ouiv., 3, 35, 44, pl. 4, fig. 9.—Long. 43 lig. Larg. 4lig. :. — 10 146 Tête d’un bleu-violet, noire antérieure- ment; corselet d’un bleu un peu violet ; presque cordiforme; écusson noirâtre ; élytres dorées, brillantes, les bords exté- rieurs d’un violet cuivreux , couvertes .de points enfoncés presque rangés en stries, qui les font paraître un peu inégales, avec trois rangées de points enfoncés peu dis- tincts; dessous du corps et pattes noirs. France Méridionale. 35. CARABUS CYANEUS. Faznr., 1,471, 41.— Ouiv., 3, 35,43, pl. 5, fig. 47.— Long. 12 lig. +. Larg.4 lig. :. _— D'un noir brillant en dessous, d’un bleu assez foncé en dessus, avec les bords du corselet et des élytres violets; élytres un peu déprimées, rétrécies antérieure- ment, prés du double plus large que le corselet du milieu, couvertes de gros points enfoncés, presque rangés ep stries, et sé- parés par des points élevés formant des li- interrompues, dont trois plus mar- quées que les autres. — Paris, France. QUINZIÈME DIVISION. Elytres planes, plus ou moins striées, avec trois rangées de points enfoncés. — Corselet cordiforme. — Tête non renflée. 36. CARABUS DEPRESSUS. Aureus, Faun. Ins. Ent., 3, pl. 3.—Long. 40 Jig. Larg. 4 Hg. — D'un noir-bronzé en dessus , avec des reflets cuivreux ; ély- tres couvertes de stries peu marquées, avec trois rangées de gros points enfoncés sur un fond cuivreux. — Suisse et Piémont. SEIZIÈME DIVISION. Elytres planes, plus ou moins striées, avec trois rangées de pointsenfoncés, plus ou moins marqués. — Corselet presque transverse. — Tête renflée. 87. CARABUS IRREGULARIS. - Fagn., 1, 473, 24. — Oriv., 3, 35, 25, pl. 414, f. 431.— Long. 41 lig. Larg. 4 lig. — Noir , d’un bronzé cuivreux en dessus ; corselet transversal ; écusson noirâtre ; ély- tres assez planes, avec des stries peu régu- lières de petits points élevés , et trois ran- gées de gros points enfoncés sur un fond cuivreux. — France et Allemagne. 38. CARABUS PYRENÆUS. Durou, Des., Spec., 2, 488,174.—Long. 9 lig. Larg. 3 big. !. — Noir, d’un bron- zé obscur en dessus, quelquefois vert ou CALOSOMA. d’un bleu-violet, avec les bords lätéraux du corselet et des élytres d’un rouge cui- vreux , souvent d’un violet-purpurin ; cor- selet transversal; élytres larges à la base, presque paralléles, striéesirréguliérement, avec trois rangées de points eufoncés peu marqués; les intervalles entre ces points quelquefois relevés, — Pyrénées. Nota. Nousfigurons pl. 10, fig. 4, le D. Dalmatinus. CALOSOMA, Wezrr, Far. ‘Carabus, Oziv.; Callisthenes, Fiscner. Antennes filiformes, le troisième article plus long, un peu comprimé et tranchant sur le côté extérieur. — Palpes à dernier ar- ticle un peu sécuriforme.— Les quatre premiersarticles des tarses antérieursdilatés dans les mâles. — Mandibules fortes, un peu arquées, sans dents sensibles intérieu- rement. — Tête grande.— Yeux proémi- nens. — Corselet presque orbiculaire. — Ecusson très-petit.— Elytres grandes, pres- que carrées. — Pattes grandes et fortes. — Corps déprimé, oblong. Insectes d’assez grande taille, de couleurs brillantes, exhalant une odeur forte, et vi- vant de chenilles à leurs différens états. 1. CALOSOMA SYCOPHANTA. (PI. 10, fig. 2.) Fasr., 4, 212,5.—Ouiv., 3, 35, 43, pl.3, fig. 31. — Long. 41 lig. : à 43 lig. +. Larg. 5 lig. + à 6 lig. +.—D’un bleu violet-noirà- tre ; antennes et pattes noires; élytres d’un vert doré ou cuivreux, brillantes, avec des stries pointillées et trois lignes longitudina- les de petits points enfoncés; jambes inter- médiaires arquées dans le mâle.—Paris, se trouve dans les bois, où il se nourrit à l’état de larve et d’insecte parfait des chenilles du Bombyx processionea, FaBe. 2. CALOSOMA INQUISITOR. Fagr., 4, 249, 7. — OLrv., 3, 35, 40, pl. 4, fig. 3. — D’un bronzé plus ou moivs cuivreux, quelquefois obscur, même noir ou un peu violet; élytres striées et ponc- tuées, avec des rides transversales bien dis. ünctes, et trois rangées longitudinales de points enfoncés; dessous au corps d’un vert- métalliqueplus ou moins obscur,quelquefois d’un noir violet ; base des antennes, man- dibules, palpeset pattes noirs; jambesinter- médiaires du mâle légèrement arquées. — France. 3. CALOSOMA AURO-PUNCTATUM. Des., Spec., 2, 203, 40.— Long. 9 lig. :- Aa 2lig. Larg. 4 lig. à 5 lig. +.— B’une cou- PR LEISTUS. leur bronzée, verle ou noirâtre; élytres cou- vertes de stries transversalesondulées, dont les intervalles semblent former des stries longitudinales; trois rangées de points en- foncés cuivreux; dessous du corps et pattes noirs; jambes intermédiaires et postérieures arquées fortement dans le mâle, légère- ment dans la femelle. — Suède et Alle- magne. L. CALOSOMA INDAGATOR. Faur., 214, 4.—Ouiv., 3, 35, 44, pl. 8, fig. 88.— Long. 12 lig. Larg. 5 lig.— D’un noir-bronzé ; élytres très-finement striées dans leur longueur, avec de petites stries transversales ondulées, et trois rangées lon- gitudinales de points enfoncés de couleur cuivreuse ou verdâtre. — France, Italie. Nota. Le Calosoma Laterale de Kirby a _été figuré par Perty, Insectes du Voyage de Spix et Martius, pl. 41, t. IX, sous le nom de Calosoma Granulatum. Gette espèce est du Brésil. Nota. Nous avons figuré ici, pl. 40, fig. 3, le Calosoma Sericeum , et pl, 40, fig, 4, le Maderæ. NÉBRIITES. Caractères. Mandibules sans dents nota- bles ; une dent bifide au milieu de l’échan- crure du menton. — Labre entier.—Corps très-peu épais, le plus souvent ailé. —Lan- guette s’élevant en pointe dans sonmilieu. Genres : Leistus, Pteroloma, Nebria, Metrius , Elaphus , Pelophila , Blethisa , Notiophilus, Omophron. Les Nébrütes fréquentent les lieux hu’ mides et aquatiques; les tarses antérieurs sont toujours dilatés dans les ; les palpes extérieurs sont un peu dilatés à leur extré- mité, avec le dernier article en forme de cône renversé et allongé ; les jambes anté- rieures d’un grand nombre ont une courte échancrure au côté interne, ou l’un des éperons inséré plus haut que l’autre; ils sont fort agiles, et souvent revêtus de cou- leurs métalliques. LEISTUS, FRoœEuLICE ; Pogonophorus, Late. ; Carabus, FABr. ; Manticora, JURINE, PANZER. Antennes minces, sétacées, le premier article allongé. —Palpestrès-longs, minces, à articles cylindriques; le dernier des maxillairesun peu dilaté vers l'extrémité, le dernier des labiaux presque triangulaire. — Les trois premiers articles des tarses anté- 447 rieurs dilatés dans les mâles.— Mandibules courtes, dilatées à la base. — Mächoires garnies extérieurement de soies roides, très-fortes. — Tête rétrécie en arrière, avec des soies roides presque épineuses à la base. — Yeux assez gros. —— Corselet cordiforme. — Elytres entières, allongées. — Pattes allongées. — Insectes de petite taille, vivant sous les pierres et les écorces, dans les lieux humides, et paroïissant ex- clusivement propres à l’Europe tempérée. A. LEISTUS SPINIBARBIS. Fasr., 4, 481, 64. — Oxxv., 3, 35, 84, pl. 3, fig. 22. — Long. 3 lig. ! à 4 lig. !. Larg. 4 lig. + à 4 lig. i.—_D'un beau bleu en dessus ; dessous du corps d’une couleur obscure-bleuâtre ; bouche, antennes et pat- tes d’un brun roussâtre , quelquefois plus claires ; mandibules et palpes d’un rouge ferrugineux ; élytresstriées el ponctuées. — France. Var. Lèvre supérieure, les antennes et les palpes d’un rouge ferrugineuxclair. 2. LEISTUS TERMINATUS. Des., Spec., 2, 218, 6.—Long. 3 lig. à 3 lig: :. Larg. 1 lig. + a 4 lig. +.—Diffère du L. Spüulabris par le vertex, l’extré- trémité des élytres et celle de l’abdomen d’un brun noirâtre ; les bords latéraux du corselet forment avec sa base un angle ob- lus; il est droit dans le Spinilabris. — France, Allemagne. 3. LEISTUS FULVIBARBIS. Des., Spec, 21, 215, 2. — Long. 5 lig. + à 3 higi. Larg. 1 lig. à 4 Hg. à. — D'un brun noirâtre un peu bleuâtre ; bouche, antennes et palpes d’un rouge fer- rugineux; élytres ponctuées et striées. — France. L. LEISTUS NITIDUS. Srur, 3, 157, 3, pl. 71, fig. B. — Tête et corselet d’un brun noiïrâtre brillant, un peu bronzé ; élytres d’un verdâtre-bronzé ; dessous du corps d’un brun-noirâtre, avec l'extrémité de l’abdomen, la bouche, lesan- tennes et les pattes rougeâtres. — France Méridionale. 5. LEISTUS SPINILABRIS: Fasr., 4, 204, 489. — Long. 3 lig. à 3 lig. £. Larg. 1 lig. à 4 lig. .—Ferrugi- neux plus ou moins obscur, avec le dessous du corps, surtout les côtés , la bouche, les antennes et les palpes d’un jaune ferrugi- peux assez clair. — Paris. Nota. M. Newmann (Entom. Magazine, 410. . 148 n° 4, p. 286) décrit trois nouvelles espèces de ce genre, dont voici les phrases caracté- ristiques. — Elles sont d'Angleterre. 6. LEISTUS NIGRICANS. Newmanx. — Long.4 lig. Larg. 4 lig. +. — Noirâtre, à reflets un peu irisés; bou- che, antennes et tarses couleur de poix. 7. LEISTUS JANUS. Newman. — Long. 4 lig. Larg. 4 lig. :. — Rougeâtre ; prothorax et tête d’un bleu presque noir, avec une belle bordure rou- geâtre ; élytres de cette dernière couleur, avec une teinte irisée. 8. LEISTUS INDENTATUS. Newmanx. — Long. 3 lig. Larg. 4 lig. — D'un noir pourpre; bouche, antennes et pattes ferrugineuses; élytres avec une strie transversale et commune sur la base. Il faut aussi rapporter à ce genre le Leistus Montanus, SrepHens , 1llust. Brit. Entom., qui est très-voisin du L. Janus. Nota. Nous avons figuré ici, pl. 40, fig. 5, le L. Rufo-marginatus. PTEROLOMA , Das. Antennes allongées et allant un peu en grossissant vers l’extrémité. — Palpes à dernier article presque pointu, un peu ova- laire. — Menton sans dent au milieu de son échancrure. — Labre court, un peu échancré en avant. — Tête ovalaire. — Mandibules peu saillantes. — (Corselet presque en cœur.—ÆElytres ovalaires. A. PTEROLOMA FORSTROMII. GyxL1L., 4, 448, 4. — Escusc., Zool. Atlas, Fasc. 1, p. 7, pl. 4 , f. 3.— Des., Spec., 5, p. 570. — D'un brun-noir; cor- selet rebordé , parsemé, et offrant en ar- rière trois impressions ; élytres oblongues, ovales, avec des stries ponctuées; anten- nes et pattes rougeâtres.—Suëde et Kamts- chatka ; très-rare. 2. PTEROLOMA PALLIDUM. Escuscu., Zool. Atlas, Fasc. 4, p. 7, pl. 8, f. 8. — D'un jaunâtre pâle ; corselet faiblement rebordé ; élytres avec desstries ponctuées. — Kamtschatka. NEBRIA, Larr., Bon.; Carabus, Far. ; Alpœus, Box. Antennes filiformes, à articles allongés, cylindriques. — Palpes filiformes, avec le dernier article allongé, un peu sécurifor- mes, — Les trois premiers articles des NEBRIA. tarses anférieurs dilatés dans les mâles, triangulaires ou cordiformes.—Mandibules peu saillantes, un peu arquées, édentées intérieurement. — Tête assez grande, presque triangulaire. — Yeux saillans. — Corselet court, cordiforme. — Elytres allongées, entières, — Pattes longues. — Corps déprimé. — Insectes de moyenne taille , offrant des espèces ailées et d’autres aptères, dont Bonelli avait composé son genre Alpœus, qui n’a pas été adopté; ils paraissent habiter exclusivement les mon- tagnes, les bords de la mer, leseaux douces courantes. Un petit nombre d’espèces sont étrangères à l’Europe. PREMIÈRE DIVISION. Espèces ailées. 4. NEBRIA ARENARIA. Fasr., 4, 479, 49.— Or. , 3, 35, 62, pl. 5, fig. 54.—Long. 7 lig. : a8 lig. i. Larg. 3 lig. +a 3 lig. i.— D'un jaune testacé, avec les yeux noirs, la suture et plusieurs lignes ou taches oblongues plus ou moins mar- quées de cette couleur, formant deux ban- des noires irrégulières, inégales, quelque- fois réunies, quelquefois séparées sur le disque des élytres, mais n’atteignant point leurs bords latéraux ri leur extrémité ; su- ture des élytres noire. — Bords de la Mé- diterranée et de l'Océan, depuis l'Espagne jusqu’en Bretagne et en Angleterre. 2. NEBRIA SABULOSA. Fasr., 1,179, 50. — Livida, Ozrv., 3,35, 82, pl. 6, fig. 6. — Long. 7 lig. Larg. 2 lig. :. — D'un jaune-brunûtre, avec la tête, les bords antérieurs et pos- térieurs et le dessous du corselet, une grande tache, la base au milieu des élytres, la poitrine et l'abdomen, excepté l’extré- mité, de couleur noire. — Allemagne. 3. NEBRIA BREVICOLLIS. (P]. 40, fig. 6.) Fagr., 4, 494, 114.—Srurm, 3, pl. 57. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. — D'un noir- luisant, avec les antennes, les palpes, les mandibules, les jambes et les tarses d’un brun-rougeûtre ; élytres à stries poin- tillées, avec quatre gros points enfoncés sur le bord de la troisième strie. — Paris. h. NEBRIA GYLLENHALIH, (PI. 10 , fig. 7.) STurM , 3, 142, 3, pl. 68, fig. À. — Long. 4 lig. :. Larg. 2 lig. — D'un noir- luisant surtout en dessus; élytres à stries finement pointillées, avec trois gros points ELAPHRUS. enfoncés entre la deuxième et la troisième strie ; tarses d’un brun-rougeâtre. — Au- vergne. Nota. M. Newmann ( Entom. Maga- zine, n° 1,p. 285 ) pense que l’on doit réunir, comme n’étant que des variétés les unesdes autres, les espèces suivantes : Gyl- lenhali , Nivalis, Arctica, Dejean, et Mar- shallana, Stephens. Le même auteur dé- crit, dans le même endroit, trois nouvelles espèces de ce genre, trouvées en Angle- terre ou dans les montagnes de l’Ecosse ; il les nomme Lata, Varicornis et Impressa ; Ja première est voisine de la Brevicollis, et la deuxième est à peine distinctes de l’He- geri, Dejean, 5. NEBRIA PSAMMOBES. Rossr, Mant. Ins., 1, 85,493, pl. 5, fig. M. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. +. — D'un noir-luisant, avec la tête, lesantennes, le corselet, le bord extérieur et inférieur des élytres et les pattes testacés. — Midi de la France. 6. NEBRIA PICICORNIS. Fagr., 4, 480, 55. — Long. 6 lig. £. Larg. 2 lig. 1. —D’un noir-luisant, avec la tête, les antennes, les pattes et l'extrémité de l’abdomen d’un jaune rougeâtre ou ferrugineux. — Midi de la France. DEUXIÈME DIVISION. Alpœus BoxeuLi. Espèces privées d’ailes. 7. NEBRIA RUBRIPES. Des., Spec., t. II, 241, 48 — Long. 5 lig. 2. Larg. 2 lig. — D'un noir assez brillant , avec les palpes, le premier article des antennes, la base et l'extrémité des deuxième, troisième et quatrième, et les suivans roussâtres; cuisses rougeûtres; jambes et larses un peu plus foncés. — Auvergne. 8. NEBRIA FOUDRASII. Des., Spec., 2 , p. 246, 23. — Long. 5 lig. +. Larg, 2 lig. — Ne diffère de la N. Lafresnayi que par sa taille plus étroite et la couleur rougeätre des antennes et des pattes. — Lyon. 9. NEBRIA CASTENEA. Des., Spec., 2, 250, 29.— Long. 4 lig.1. Larg. 4 lig. ?. — Brune, plus ou moins foncée ; palpes, antennes. jambes, tarses et extrémités des cuisses d’un rouge ferru- 149 gineux. — Alpes de la Suisse et du Pié- mont. Bonelli avait établi deux espèces nom- mées Alpœus Concolor et Ferrugineus sur des individus dont la couleur devient de plus en plus pâle à mesure que lon appro- che du sommet des montagnes. 10. NEBRIA ANGUSTICOLLIS. Bon., Obs. Ent. , 1, 57, 5. — Long. 3 lig. +. Larg. 1 lig. !. — Etroite, allongée, d’un brun noir ou ferrugineux; palpes, antennes et pattes d’un rouge ferrugineux; dessous du corps plus clair que le dessus. — Alpes de la Suisse et du Piémont. Nota. Nous figurons, pl. 10, fig. 8, la N. Nitida, espèce de Sibérie. METRIUS, Escusen. Antennes un peu plus courtes que la moitié du corps, allant en grossissant vers l’extrémité. — Palpes à dernier arti: cle assez fortement sécuriforme.— Tar- ses à articles cordiformes : le premier des antérieurs un peu plus grand que les au- tres. — Menton avec une dent bifide au milieu de son échancrure. — Tête oblon- gue. — Mandibules peu saillantes, non dentelées intérieurement. — (Corselet carré. — Elytres ovales, assez convexes. — Pattes moyennes. METRIUS CONTRACTUS. Escuscu., Zool. Atlas, p. 8, pl. 4, f. 4. — Long. 5 lig. 1. Larg. 2 lig. £ — Noir; corselet carré; élytres ovales, convexes, avec de faibles stries ponctuées; pattes d’un brun noir. — Californie. ELAPHRUS, Fagr., LATR. Antennes courtes, un peu plus grosses vers l’extrémité, composées d’articles en forme de cône renversé. — Palpes filifor- mes, à dernier article cylindrique allongé. — Les quatre premiers articles des tarses antérieurs un peu dilatés dans les mâles. — Mandibules peu saillantes, arquées, édentées. — Tête grosse, rétrécie posté- rieurement.—Yeux globuleux et très-sail- Jans. — Corselet un peu plus étroit que la tête , arrondi et rétréci à ses deux extré- mités. — Ecusson très-petit. — Elytresar- rondies postérieurement, parallèles, un peu convexes, et couvertes de grandes taches rondes enfoncées. — Pattes de longueur moyenne. Insectes de petite taille, courant avec 450 vitesse, et habitant les endroits vaseux et humides des marais, où ils se cachent dans les herbes et près des racines. 4. ELAPHRUS ULIGINOSUS. Fagr., 4, 245, 1. — Long. 38 lig. à. Larg. 1 lig. ?.—D’un bronzé plus ou moins obscur ; mandibules, palpes, extrémité des antennes noirs ou noirâtres : les quatre premiers articles des antérieures d’un bleu verdâtre ; élytres finementponctuées, avec quatre rangs de taches rondes d’un bleu violet ; leurs bords un peu cuivreux, pres- que lisses; dessous du corps et cuisses d’un beau vert bronzé; jambes et tarses d’un bleu-noirâtre. — France et Allemagne. 2. ELAPHRUS CUPREUS. Des. , Spec., 2, 275, 2. — Long. 3 lig. +. Larg. 4 lig. +. — On le distingue de l'E. Uliginosus à ses jambeset à la base des cuisses, d’un jaune testacé un peu rous- sâtre ; tarses d’un bleu noir ; les autres dif- férences sont légères. — France et Al- lemagne. 3. ELAPHRUS RIPARIUS. Fagr., 24,5, 2.—Paludosus, Ozxv., 2, 3h, 2, pl. 4, fig. 4. — Le Bupreste a ma- melons, Grorr.. p. 456. — Long. 3 lig. Larg. 1 lig.£. — Bronzé, plus ou moins verdâtre; élytres couvertes de points en- foncés très-nombreux, avec quatre rangs de grandes taches rondes, violettes et cui. vreuses au milieu, d’un vert bronzé sur les bords ; dessous du corps, palpes, base des antennes et pattes d’un vert-bronzé bril- Jant ; base des cuisses et milieu des jambes d’un jaune testacé. — Paris, h. ELAPHRUS LITTORALIS, Des. , Spec. , 2 , 275, 6. — Long. 3 lig. Larg. 4 lig. 2. — D’un bronzé assez ‘clair; dessous du corps d’un vert bronzé cuivreux; cuisses à base testacée; jambes de même couleur, avec les extrémités et les tarses d’un vert bronzé. — Autriche, Hongrie. D. ELAPHRUS SPLENDIDUS. Fiscu. , Entom. Russ., 3, p. 267, p° 6,t XI V, f. 9. — Das., Icon., t. 11, p.139, pl. 86, f. 4.—Cunris, Entom. Magaz., n° 1, p.38. — Long. 3 lig. :. Larg. 4 lig. i. — D'un vert bronzé, trés- ponctué ; corselet et front impressionné ; élytres avec des côtes interrompues, d’un bronzé brillant; quatre séries de taches ocellées d’un bleu - verdätre; jambes et BLETHISA. # tarses d’un noir-bleuâtre. — Kamtschatka; trouvé aussi en Ecosse, 6. ELAPHRUS LAPPONICUS. GxLL., t. Il, p. 8, n°2. Des., Jcon., t. II, p.134, pl. 86, t. II. Curris rit. Entom., pl. 295. —Cunris Entom. Magaz., n°1, p. 38.— Elongatus, Escuscu., Fisc., Entom. Russ., 3, p. 266, n° 5,.t. XIV, f. 8. — Long. 4 lig. :. Larg. 4 lig. +. — Oblong, d’un cuivreux bronzé; tête et corselet très-ponctués ; élytres parsemées de points, avec quatre séries de taches ocellées et bleues peu marquées. — Lapo- nie et Ecosse, PELOPHILA, Des.; Blethisa, Box.; Nebria, Gxzz. ; Carabus, FaBr., OLrv. Antennes filiformes, courtes. — Palpes avec leur dernier article allongé, presque ovalaire. — Les trois premiers articles des tarses antérieurs des mâles dilatés encœur, trés-larges et très-courts. — Corselet court, presque carré et rétréci postérieurement, Elytres allongées, presque ovales.—Pattes assez courtes et fortes. Les insectes de ce genre habitent les con. trées les plus froides du Nord. PELOPHILA BOREALIS. Fagr., 1, 182, 69. — Ozrv., 3, 39, 440, pl.12, fig. 39. — Long. 4 lig. !, Larg. 2 lig. — D'un bronzé obscur plus ou moins fon- cé ; palpes et antennes d’un bleu noirâtre, avec la base des premiers articles un peu plus claire ; corselet ridé transversalement ; élytres avec desstries lisses, les troisième et cinquième avec quatre ou cinq gros points enfoncés ; dessous du corps noir; pattes brunes, rougeûtres ou noires. — Suède, Si- bérie. M. de Mannerbh. a distingué dans ce genre cinq espèces, sur des différences qui, selon M. le comte Dejean, ne constituent que de simples variétés. Nous ne déciderons pas la question; mais il semble que les individus danslesquels les stries des élytres sont ponc- tuées offrent sous ce rapport un caractère d’une assez grande importance. BLETHISA, Boxnezzr ; Nebria, Gr. ; Carabus, Fagr., Ourv. Antennes grossissant un peu vers Je bout. avec les deuxième et troisième articles aussi gros que les autres — Palpes avec le der- OMOPHRON. #ier article allongé, presque ovalaire, — Les quatre premiers articles des tarses an- térieurs dilatés dans les mâles. — Mandi- bules assez saillantes, — Yeux assez gros et as- sez saillans.—Corselet, rebordé, plan, pres- que carré, plus large que la tête. — Elytres assez allongées, presque parallèles, un peu convexes. L'espèce la plus connue de ce genre ressemble beaucoup aux Elaphrus, tant par Ja tournure que par les caractères plus es- sentiels. BLETHISA MULTIPUNCTATA. Fazr., 482, 68; Ozrv. 3, 35,109, pl. 42, fig. 138. — Bronzée, plus ou moins obscure, bords du corselet et des élytres d’un vert légèrement cuivreux ; antennes brunûtres , avec le premier article d’un vert-bronzé, et les trois suivants d’un noir bleuâtre ; ély- tres stries avec de petits points enfoncés et brillans au fond des stries ; les intervalles assez relevés, le deuxième entrecoupé par quatre ou cinq. et le quatrième par trois ou quatre gros points enfoncés; dessous du corps d’un bronzé-cuivreux, assez brillant ; pattes noires, à reflet d’un vert-métallique. —France, Allemagne. NOTIOPHILUS, Duméru ; Elaphrus, Fagr. Antennes grossissant un peu vers l’extré- mité., — Palpes filiformes, avec le dernier article allongé, un peu renflé, presque ova- laire et tronqué. — Tarses édentés, sembla- bles dans les deux sexes. — Mandibules presque cachées. — Tête large. — Yeux très-grands, point saillans.— Corselet pres- que plane et carré, aussi large que la tête. — Elytres un peu convexes, allongées, pa- rallèles, striées, avec unintervalle lisse entre la première et la deuxième strie. — Ce genre, peu nombreux, renferme de petites espèces européennes fort agiles, et vivant dans les endroits humides, sous les pierres, et au pied des arbres. . À. NOTIOPHILUS AQUATICUS. Far. 4, 246,7; OLiv, 2, 34, 5, pl. 1, — Long. 2 big. :. Larg. 4 lig. — Bronzé, un peu cuivreux, plus ou moins foncé ; pal- pes et antennes noirâtres ; élytres avec un point enfoncé assez marqué sur l’élytre, entre la troisième etla quatrième strie ; des- sous du corps et pattes d’un noir bronzé. — Paris. 2. NOTIOPHILUS BIGUTTATUS. Faër., 1,247, 10,—Ornv., 2, 84, 6. pl. 4, 451 fig. 3.—Long.2 lig. 1. Larg. 4 lig.— D’un bronzé brillant ; base des antennes et milieu des jambes d’un jaune testacé ; deux points enfoncés, l’un vers le tiers, l’autre moins marqué vers le bout des élytres ; l'extrémité de celles-ci d’un jaune testacé. — Paris. 3. NOTIOPHILUS, 4-PUNCTATUS. Des., Spec..2, 280, 3: — Long. 2 lig. :. Larg. 1 lig. — Différe du N. Biguttatus par deux points enfoncés bien marqués, placés l’un au dessus de l’autre, un peu avant le milieu, entre la troisième et la quatrième strie des élytres. — Paris. OMOPHRON, Larr. ; Scolytus, FaBr. ; Carabus, Ozxv. Antennes filiformes, à articles allongés, cylindriqués. — Palpes allongés, filifor- mes. leur dernier article presque ovalaire. — Tarses filiformes, le premier article des antérieurs dilaté dans les mâles en forme de carré allongé. — Mandibules un peu sail- lantes, arquées, édentées intérieurement. — Têteassez large, enfoncée dans le cor- selet.— Yeux peu saillans, quoique grands. — Corselet court, transversal, à peu près de la largeur des élytres; point d’écusson dessous et extrémité des jambes antérieures d’un brun rougeâtre pâle. — Paris. 4. OMOPHRON LIMBATUM. Far. , 1, 247, 2.— Oxiv., 3, 35, 122, pl. 4, fig. 43. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. — D'un jaune ferrugineux, plus foncé en dessous, avec une grande tache échancrée dans son milieu, au bord postérieur de la tête ; une autre sur la base du corselet n’at- teignant ni les côtés ni le bord antérieur, et trois bandes transversales inégales, si- nuées irréguliérement et réunies par Ja su- ture, d’une belle couleur verte et bronzée.— Bords de la Seine, dans lesendroits où crois- sent la potentilla americana et le polygoneus persicaria ; nous l’avons souvent trouvé oc- cupé à manger de petits coquillages fluvia- tiles jetés sur le sable par le mouvement des eaux, 2. CMOPHRON CAPENSE. Gory, Ann. de la Soc. Ent.,t. II, p. 212. Long. 2 lig. Larg. 4 lig. :. — D'un jaune pâle ; bords latéraux du corselet argentés, ainsi qu’une ligne qui borde extérieurement les élytres; le reste de la tête et du cor- selet d’un vert doré; sur les élytres une grande tache irrégulière brune. — Gap de Bonne-Espérance. 452 Nota. Cette espèce est peut-être l’'Omo- phron suturalis, que M. Guérin a figuré dans son magnifique ouvrage, Iconographie du Règne animal. 3. OMOPHRON LECONTEI. Des., Spec., t. V, p. 582 — Long. 2 lig. ?, Larg. 4 lig. i.— D'un brun-jaune ; bord postérieur de la tête, une tache transver- sale sur le corselet; suture et trois bandes ondées sur les élytres d’un vert bronzé. — Amérique du Nord. Nota. 1] faut encore rapporter à ce genre 4° Omophron Americanum, Dej. ; 2° Mi- nutum, du même : ce dernier est du Séné- gal; 3° Tesselatum, Des., Egypte ; 4° La- biatum, Fazr., Amérique Boréale; 5° Va- riegatum, Ozxv., d'Espagne. SePTIÈME COHORTE. — SUBULIP ALPES. Caractères. Jambes antérieures échan- crées au côté interne; pénultième article des palpes maxillaires en forme de cône renversé, se réunissant avec le dernier, et par leur réunion offrant un ensemble ova- laire. Les Subulipalpes comprennent les Cara- biques de la plus petite taille; ils sont très- agiles. BEMBIDIONITES. Palpes extérieurs à pénultième article grand et en forme de toupie; le dernier plus petit et conique; le premier article des tarses antérieurs dilatés dans les mâles. Genres: Tachypus, Bembidium, Phi- lochthes, Peryphus. Ces insectes fréquentent les bords des eaux, et se trouvent sur le sable ou à la ra- cine des plantes; ils courent vite ; par leur forme singulière, ils font le passage natu- rel des carnassiers terrestres aux carnassiers aquatiques. La larve de l’espèce que l’on ren- contre à Paris, et dont la découverte est due aux observations de M. Desmarest, est al- longée, déprimée, conique, composée de douze annéaux ; sa tête est trapézoïdale, avec deux courtes antennes de cinqarticles; cette larve a deux mandibules dentelées, deux mâchoires et six palpes ; elle relève l'extrémité de son corps comme les S{a- phylius. TACHY PUS, Mec.; Elaphrus, Durr., Fasr., OLIv.; Cicindela, Linx. Antennes filiformes ; le premier article BEMBIDIUM. ss assez gros. — Tarses à premier et dernier article plus longs que les intermédiaires. — Tête transversale, plus large que le cor- selet. — Yeux très-gros. — Corselet peu déprimé , rétréci en arriére el un peu en avant, tronqué postérieurement. — Pattes assez grêles. Ce genre est composé de quel- ques petites espèces qui ressemblent assez aux Élaphrus. A. TACHYPUS PALLIPES. Durr., Ann. Austr., 2, 497, 8.—Long. 3 lig. 1. Larg. 4 lig. :.— D’un cuivreux bronzé, un peu pubescent; antennes et pat- tes d’un jaune pâle; corselet de la largeur de la tête; élytres presque lisses, d’un vert un peu irisé. — Paris. 2. TACHYPUS FLAVIPES. FaBr., 4, 246, 6. — Oruiv., Ent., 2, 34, 8, 7, pl. 4, t. II. — Long, 2 hig. +. Larg. 4 lig.— D’un bronzé-brunâtre un peu pu- bescent; élytres d’un gris nébuleux, vague- ment ponctuées; base des antennes, palpes et pattes jaunes. — France. BEMBIDIUN, Mec.; Cicindela, Linx. ; Elaphrus, Durt.; Carabus, FABR.; Bembidion et Lopha, Mec. et Des. Différent des Tachypus par leurs yeux moins saillans, et leur tête moins large que le corselet. PREMIÈRE DIVISION ( Bembidium, Mec.) Corselet non rebordé postérieurement. Insectes de couleurs généralement métal- liques. À. BEMBIDIUM PALUDOSUM. Gxzz.,t. 1, part. 2, p. 34, n° 20, — Long. 2 !. Larg. 1 lig. — D'un vert-métal- lique foncé trés-brillant en dessous,cuivreux; verdâtre presque mat en dessus, avec quel- ques reflets rougeâtres; corselet large, un peu bombé, avec une ligne enfoncée au mi- lieu; les angles postérieurs arrondis; élytres avec des stries de trés-pelits points verts enfoncés et deux plaques presque carrées de même couleur sur l'intervalle de la deuxième à la troisième strie, vers le mi- lieu et les deux tiers postérieurs; premier article des antennes, base des cuisses jau. nâtre. — Elytres courtes , convexes, pres. que en demi-ovale, — Pattes allongées, PERYPHUS. — Corps presquè hémisphérique, convexe en dessus et en dessous. Quelques individus ont le bord des an- tennes et le milieu des jambes jaunûtres ; appartiennent-ils à une autre espèce? 2. BEMBIDIUM STRIATUM. Durr., 2, p. 198, n° 40.— Panz., FABR., VI, pl. 486, n° 50, t. CIII, f. b, B.—Long. 2 lig. Larg. ? lig. — D’un vert métallique foncé, brillant, cuivreux en dessus; tête et corselet ponctués, ce dernier cordiforme, avec une ligne enfoncée au milieu; élytres avec desstries de points enfoncés; antennes brunâtres : leur premier article et lespattes rougeâtres. — Paris. 3, BEMBIDIUM IMPRESSUM. Fasr. 4, 488, 400. — Long. 2 lig. =. Larg. 1 lig.—D’un vert métallique foncé, brillant en dessous, cuivreux, un peu ver- dâtre et mat en dessus; corselet large, avec une ligne enfoncée au milieu ; ses angles postérieurs un peu en pointe; élytres avec des stries de trés-petits points enfoncés, les intervalles larges et aplatis, deux impres- sions presque carrées, d’un vert métallique, sur l'intervalle entre la deuxième et la troi- sième strie, vers la moitié et les deux tiers postérieurs de chaque élytre; antennes bru- nâtres, le premier article, la base despalpes, les cuisses et les jambes d’un jaune päle, avec quelques reflets métalliques. — Dau- phiné. DEUXIÈME DIVISION. (Lopha, Mec.) Corselet rebordé postérieurement, sur- tout aux angles. Insectes généralement de couleurs obscures, avec des taches jaunessur les élytres. 4. BEMBIDIUM 4-GUTTUM. Fagr., 4, 207, 204. — Ourv., Ent., 8, 35, 408, 451, pl. 43, t. CLX. — D'un noir bronzé très-brillant; corselet rétréci en arrière; élytres avec des stries ponctuées à la base et deux taches blanches; pattes jaunes. — Paris. 9. BIMBIDIUM QUADRIMACULATUM. Linn., S. Nat., 2, p. 658, n° 43. — Long. 1 lig. :. Larg. + lig. — D'un noir un peu verdâtre, brillant ; jambes et tarses jau- nes; corselet rétréci en arrière; élytres avec des stries ponctuéessur la base et une tache humérale sur chaque élytre, d’un jaune pale. — France, 153 6. BEMBIDIUM ARTICULATUM. Panz. , Fan., 30, t. XXI. — Long. 4 lig. ? Larg. + — D'un noir bleuâtre, brillant; antennes et pattes jaunes; corselet en cœur un peu allongé; élytres jaunes, avec deux bandes transversales et brunes placées en arrière. — Paris. PHILOCHTHES, Srepmens ; Leja, Méc., Des.; Carabus, FaBr., Ouiv., Elaphrus, Durr. Antennes grossissant un peu vers l’ex- trémité ; le premier article assez grand, les autres courts et épais; corselet très- court, en forme de cœur très-évasé. 4. PHILOCHTHES GUTTULA. Fazr., 4, 208, 209.—GyL1L., Ins. Suec., t. I, part. 2, p. 27.—Long. 1 lig. 1. Larg. + lig. —D'’un noir, un peu verdâtre, brillant ; corselet avec les angles arrondis; élytres avec des stries ponctuées et une tache api- cale ; pattes roussätres. — France. 2. PHILOCHTHES DORIS. Izuc., Col. Bor. , A, 232, 46. — Elaph. minutus, Durr., Faun., 2, 220, 38.—Long. 4 lig. =. Larg. + de lig.— D'un noir un peu bleuâtre et brillant; corselet avec quatre impressions en arrière; élytres avec des stries ponctuées et une tache apicale jaune, ainsi que les pattes. — Paris. 3. PHILOCHTHES CELER. FaBr., 4, 210, 217. — Rufipes, Ourv., Ent., 3, 35, 112, 158, pl. 14, fig. 164. — Long. 1 lig. +. Larg. .— D'un bronzé bril- lant ; corselet court, lisse, arrondi sur les côtés ; élytres avec des stries longitudinales profondes et ponctuées ; antennes et pattes d’un brun-jaune. — Paris. 4. PHILOCHTHES PUSILLA. Gx1L., Ins. Suec., t. I, part. 4, p. 405. — Long. 1 lig. :. Larg. : lig.—D'’un noir- brillant ; antennes, pattes et extrémité des élytres couleur de poix ; disque du corselet très-lisse ; stries des élytres n’atteignant pas l’extrémité. — France, Suède, PERYPHUS; Peryphus et Notaphus, Méc.; Carabus et Elaphrus, Fazr. Les Peryphus diffèrent des deux genres précédents par leur forme aplatie, leurs an- 154 tennes longues, grêles, filiformes; le pre- mier article grand , le deuxième court, les autres de longueur égale; corselet en forme de cœur tronqué, un peu plus long que large. PREMIÈRE DIVISION. (Peryphus, Méc.) Corselet très-rétréci en arrière. A. PERYPHUS EQUES. Srurm, 6, p. 414, n° 4, t. CLV, fig. a. A. — Long. 4 lig. Larg. 1 lig. :.— D'un bleu brillant; corselet avec une faible ligne longitudinale au milieu et une large lache tranversale noire sur son dis- que ; élytres avec des stries finement ponc- tuées qui ne s’étendent pas jusqu’à l’extré- mité ; la base des élytres est d’un brun- rouge; la suture et leur partie postérieure de la couleur générale; jambes et tarses bruns; antennes noirâtres. — Allemagne et département de Basse-Alpes. 2. PERYPHUS TRICOLOR. Fagr. , 4, 485, 81. — J’aricolor, Scx. Syn. Ins., 4,p. 189, n° 410. — Long. 2 lig. Larg. i.— Ressemble à l'Eques, mais en diffère par sa taille plus petite, sa cou- leur d’un vert éclatant, les cuisses et le premier article des antennes jaunes.— Midi de la France. 3. PERYPHUS DELITUS. Des. , Spec., t. V,p. 122. — Long. 2 lig. Larg. À. — D'un vert éclatant; cor- selet avec un sillon au milieu; base des antennes et pattes d’un brun rouge ; élytres avec de fortes stries longitudinales ponc- tuées, et deux taches jaunes sur chacune: Vune grande sur l'angle huméral. l’autre transversale et ovale vers l’extrémité. — Paris. L. PERYPHUS CRUCIATUS. Des. , Spec., t. V, p. 414. — Long. 2 lig. L. Larg. 1 lig.—Diffère des deux pré- cédents par ses élytres, dont la tache jauve de la base est fort grande , touche le bord externe et atteint presque la suture ; celle de l'extrémité touche aussi au bord latéral, ce qui forme, par la réunion des élytres, une sorte de croix au milieu; les élytres offrent des stries faiblement ponc- tuées. — Midi de la France. 5. PERYPHUS COFRULEUS. Des., Spec., t. V, p. 433. — Long. TRECHUS. » 3 lig. Larg. 4 lig 1. — Aplati, d’un vert bleuätre métallique foncé; élytres avec des stries de très-petits points enfoncés, et deux autres plus gros sur la troisième strie, vers le milieu et les trois quarts posté- rieurs de l’élytre; antennes brunätres, le premier article et les tarses un peu rou- geätres. — Paris. 6. PERYPHUS DECORES. Panzer, Faun, Germ., 73, n° 4. — Long. 2 lig. Larg. à. — D’un vert foncé, métallique, brillant, noïrâtre en dessous ; élytres avec des stries de points enfoncés, et deux autres plus gros sur la troisième strie, vers le milieu et les deux tiers pos- térieurs; antennes, palpes ei pattes d’un. jaune testacé. — Paris. DEUXIÈME DIVISION. (Notaphus , Méc.) Corselet peu rétréci en arrière. 7. PERYPHUS USTULATUS. Durr., Faun. Austr., 2, 202, 15. — Long. 2 lig. Larg. !. lig. — Noir, glabre ; tête et corselet d’un vert bronzé; élytres livides, avec des taches et des stries d’un brun clair ; parties de la bouche, base des antennes et pattes tachetées de jaune. — Paris. TRECHITES. Palpes extérieurs à dernier article au moins de la longueur du précédent. Genres: Trechus, Epaphius, Lachno- phorus, Ega, Chalybe, Blemus, Aëpus, Cillenum *. TRECHUS , CLarnv., STEPHENS. Antennes filiformes : le premier article plus gros. — Palpes à dernier article aussi long ou plus long que le précédent , min- ce et pointu, — Tarses antérieurs à deux premiers articles dilatés. — Tête ovale. — Corselet presque carré , trés-peu rétréci en arrière. — ÆEcusson triangulaire. — Elytres assez larges, aplaties. — Pattes : Ne connoissant pas le genre suivant , je le place ici sur le témoignage de l’aateur. GNATHAPHANUS, Mac-Lean. Antennes à arlicles presque égaux : le deuxiè- me plus court, — Labre transversal presque BLEMUS. moyennes. — Insectes de petite taille, habitant les lieux humides. À. TRECHUS RUBENS. Fagr., 4, p. 187, n° 92. — Long. 2 lig. Larg. 4 lig. — D’un brun rouge ; corselet carré ; élytres oblongues, avec des stries lisses. — Paris. 2. TRECHUS COLLARIS. Payx, Faun., 4, 146, 64. — D’un brun noir brillant; corselet roux ; élytres con- vexes ei rougeâtres sur leurs bords la- téraux et postérieurs : elles offrent des stries profondes et lisses ; pattes jaunes. — France, Allemagne. 3. TRECHUS RIVULAPIS Gxzr., Ins. Suec. t. 1, part. 2, p. 33, n° 48. — D’un brun noir-brillant; anten- nes et pattes jaunes ; corselet en cœur ; élytres bleuâtres, avec quelques stries lon- gitudinales , fortes et sans points, qui ne s'étendent pas jusqu’à l'extrémité, à l’ex- ception de la suturale. — Suède. EPAPHIUS. Leacn, STEPHENS; Trechus des Auteurs; Carabus, Oury. Antennes à premier article assez grand. — Palpes maxillaires avec le dernier article plus grand que les précédens, conique et pointu. — Les labiaux ayant leurs deux der- niers articles à peu près égaux. — Labre court, transversal, arqué. — Menton offrant carré, avec les angles antérieurs arrondis. — Mandibules presque cachées sous le chaperon ; celle de gauche visible seulement à la base. — Palpes maxillaires à dernier article presque su- bulé ; le troisième plus court, obconique ; palpes labiaux à dernier article plus court que le pré- cédent, aigu.—Menton court, transversal, avec une dent tres-petite et simple. — Tête trans- versale, presque carrée, plus large que longue, tronquée en avant, avec la face très-courte. — Corselet comme dans les Harpalus, mais marqué de chaque côlé, en arrière, d’une petite fossette linéaire courte.—Corps oblong.—Elytres échan- crées ou découpées à l'extrémité, strjées irrégu- lièrement, avec quelques points sur le centre. GNATHAPHANUS VULNERIRENNIS. Mac-Leax, Ann. Jav., édit. Lequien, 118, 32. — Long. 5 lig. + — Noir; élytres avec six stries; la deuxième courte, et l’espace entre les septième et huitième offrant des points enfon- cés.—Java. M. Mac-Leayx soupçonne que l’Harpalus Tum- bergi de Schœnnher pourrait rentrer dans ce genre. 455 une seule dent au milieu de son échancrure. — Tarses antérieurs des mâles à deux pre- miers articles dilatés. — Tête grande, trian- gulaire.—Mandibules un peu allongées, ar- quées et pointues. — Yeux petits. — Cor- selet transversal, en cœur, convexe, arrondi en arrière. — Élytresas. ez larges, ovalaires, ne recouvrant pas d’ailes. EPAPHIUS SECALIS. Ov. , Ent., 3, 35, 4144, 462, pl. 44, t. CLXI. — Long. 2 lig. Larg. A4 lig. — Fer- rugineux, brillant; corselet convexe, ar- rondi en arrière; élytres avec des stries ponctuées; pattes pâles. — Paris. LACHNOPHORUS, Dex. Antennes filiformes. — Palpes extérieurs assez allongés, un peu renflés vers la base, diminuant insensiblement de grosseur etter- miné en pointe; le pénultième des maxil- laires moins long que le dernier, aussi gros qué lui à son extrémité, assez mince à sa base, et presque en triangle allongé. — Menton avec une dent simple au milieu de son échancrure. — Tête presque triangu- laire. — Mandibules peu avancées, arquées et assez aiguës, — Corselet cordiforme. — Corps oblong. — Elytres presque paral- lèles. Ce genre parait nombreux en petites es- pèces exotiques. A. LACHNOPHORUS PILOSUS. Des., Spec., t. V, p. 25. — Long. A lig. # Larg. ? lig.— Noir, pubescent; élytres avec de profondes stries ponctuées, lisses en arrière, offrant une tache jaune à la partie postérieure ; base des antennes et pattes un peu plus claires. — Brésil. 2, LACHNOPHORUS PUBESCENS. Des. , Spec. , t. V, p. 30. — Long. 2 lig. Larg. À lig. — Noir, pubescent; ély- tres avec de fortes stries ponctuées en avant, lisses en arrière; base des antennes, jambes et tarses plus clairs. — Amérique du Nord. BLEMUS, Zréc., Mec. Ces insectes différent des Trechus par leur forme allongée, leurs mandibules grandes et leur corselet très-retréci en ar- ” rière. Ce sont de très-petits insectes qui habi- tent les bords de la mér. 156 BLEMUS AREOLATUS. Creurz., Entom., Vers, p. 115, n° 71, tab. 2, t. XIX, a. — Long. 4 lig. +. Larg. ? lig. — D'un brun foncé; corselet avec un sillon long au milieu; élytres avec des strics longitudinales assez fortes, avec une grande tache ovale et d’un brun clair oc- cupant tout le milieu; pattes et antennes rou- geûtres. — Allemagne, France. EGA, La. Antennes assez longues : le premier article un peu plus fort, le deuxième court, les autres à peu prés égaux et allant un peu engrossissant; le dernier pointu. — Palpes fort épais, à penultiéme article large, un peu dilaté et anguleux intérieurement : le dernier très-petit et pointu. — Eabre trés-court, transversal, un peu échancré au milieu. — Mandibules assez longues, grêles , arquées.—Tarses grêles, filiformes, à premier article plus long que les autres; crochets très-grêles. — Tête grande, ova- laire. — Yeux petits et ronds.—Corselet trés-petit, beaucoup moins large que la tête , globuleux, rebordé en arrière. — Elytres en carré long, élevées à la base et en arrière. — Pattes assez grêles. EGA FORMICARIA. Lar., Etudes Entom., p. 93. — Long. 2lig. Larg. ?. — D'un brun rouge, pu- bescent; élytres striées, obscures en ar- rière ; dessous du corps d’un brun jaunä- tre ; pattes et base des antennes jaunes : les quatre derniers articles de celles-ci noirs, — Cayenne. AEPUS, Leacn, STEPHENS ; Blemus, Des. Antennes avec le premier article assez grand et découvert. — Palpes maxillaires avec le dernier article plus court que les précédents : les internes avec le dernier ar- ticle plus grêle ; le troisième des externes le plus gros, en massue ; le dernier pointu. CHALYBE. . — Palpes labiaux à deux derniers articles. à peu prés égaux. — Labre bilobé. — Menton faiblement échancré et offrant trois dentelures. — Tarses très-velus, les antérieurs avec une épine courbée sous le pénultième article. — Tête grande, ovale. — Yeux petits. — Mandibules avancées, avec de fortes dentelures en dedans. — Corselet presque en cœur, tronqué. — Elytres déprimées , ne recouvrant pas d'ailes. AEPUS FULVESCENS. StepHens, Brit. Ent., A, 174, 4. — Curtis, 5, pl. 203. — Des., Spec.,t. V, p. 27.—Long. 4 lig. +. Larg. +. lig.—D’un jaune-ocracé, plus clair en dessous; an- tennes et tête plus obscures. — Angleterre. CHALYBE, Lar. Antennes assez longues, ‘filiformes, à, premier article assez long : le deuxième un peu plus court, les suivants à peu prés, égaux, le dernier pointu à l’extrémité. — Palpes externes à premier article long : le deuxième plus court, le troisième grand, renflé et ovalaire, le quatrième très-court, à peine visible, pointu; les autres palpes grêles et filiformes. — Mandibules lon- gues , presque droites et pointues. — La- bre carré, inégal. — Tarses filiformes, à premier article plus long que les autres. — Tête ovalaire. — Yeux très-gros. — Corselet étroit, beaucoup moïns large que la tête, un peu en cœur, trés-allongé. — Elyires en carré long. — Pattes moyennes. CHALYBE LEPRIEURI. Lar., Etudes Entom., p. 92. — Long. 2lig. Larg. £. lig.—Très-fortement ponctué, d’un vert métallique obscur; base des an- tennes jaunes; élytres élevées en arriére, trés-fortement striées, avec deux taches jaunes sur chacune : la plus grande près de la base, l’autre en arrière; dessous du corps d’un vert presque noir; pattes jaunes. — Cayenne. DEUXIÈME FAMILLE. — HYDROCANTHARES, Larnerzze. Caractères. Six palpes dans la plupart. — Pattes propres à la natation; la dernière paire éloignée des autres. — Mandibules presque cachées et arquées.— Corps ovale ou ovoïde.— Corselet transversal. Les Hydrocanthares habitent les eaux douces, à Ja surface desquelles ils s’élévent souvent pour respirer ; ils se nourrissent de proie: leurs larves , longues, étroites et pourvues de fortes mandibules, sont aussi carnassières ,etse métamorphosenten terre, sur les bords des eaux. DYTISCUS. PREMIÈRE TRIBU, DYTISCITES. Caractères. Antennes filiformes, très- rarement en massue dans quelques mâles, allongées.—-Pattes antérieures plus courtes que les autres ou de même longueur. — Les quatre postérieures comprimées , amincies vers le bout, et ciliées.— Yeux en- tiers. 3 Les Dytiscites nagent avec beaucoup de vitesse; ils sont trés-voraces et se jettent avec impétuosité sur les insectes dont ils font leur proie. Au moyen de leurs ailes ils se transportent souvent, pendant la nuit, à de grandes distances, et c’est ainsi que - Von peut expliquer leur présence dans les amas d’eaux causés par les pluies. Leur tube alimentaire ressemble à celui des Carabiques , mais le jabot est terminé postérieurement par un bourrelet annu- laire produit par la saillie de l’orifice du gésier.— Celui-ci est armé antérieurement de quatre pièces cornées et pointues, et de mamelons charnus. — L’intestin grêle est plus long que dans les Carabiques, filifor- me et replié. —Le cœcum est terminé par un appendice vermiculaire contourné en spirale, et s’insère à l’origine du rectum par un rétrécissement en forme de col; le cœcum est une véritable vessie natatoire. — Deux vaisseaux biliaires semblables à ceux des Carabiques ont quatre insertions isolées autour de l’extrémité du ventricule chylifique. — Les ovaires sont deux fais- ceaux d’une trentaine de gaines chacun. — L’oviducte est cylindrique.— 11 n’y a point de crochets vulvaires, mais un labre corné composé de deux lames contiguës. Les larves des Dytiscites sont toujours longues, renflées au milieu; les derniers anneaux forment un cône allongé, garni latéralement de poils flottans.— Deux pe- tits corpscylindriques, placés à l’extrémité, servent à l'introduction de l’air dans les tra- chées; on distingue aussi des stigmates sur les côtés de l’abdomen.— La tête des larves est grande, armée de mandibules arquées. — Six pattes garnies de poils à leur partie inférieure, occupent deux à deux les trois premiers segmens; le premier de ceux-ci porte, tant en dessus qu’en dessous, une plaque écailleuse.—Les larves des Dytisci- tes se déplacent dans les eaux par des mouvemens vermiculaires et rapides, en 157 frappant l’eau de la partie postérieure de leur corps. M. le docteur Erichson a publié un tra- vail sur cette tribu, sous le titre de Genera Dyticeorum, Berlin, 4832. M. Leach avoit auparavant formé plusieurs nouveaux gen- res dans son Zoological Myscellany. Genres : Dytiscus, Trogus, Eunectes, Colymbetes , Agabus , Copelatus , Lacco- philus, Notcrus, Hydraporus, Leucorea, Hyphidrus, Anisomera, Hygrobia, Hali- plus , Cnemidotus. DYTISCUS, Lixx., Fasr., Ozrv. ; Dytiscus, Hydaticus et Acilius, Leacu. Antennes filiformes. — Palpes un peu renflés à l’extrémité. — Tarses allongés, les antérieurs avec les deux premiers arti- cles dilatés en forme de palette dans les 4. — Tête transversale. — Corselet un peu rétréci en avant.— Ecusson assez grand, arrondi postérieurement. — Elytres arron- dies à l’extrémité, assez bombées, souvent sillonnées dans les ©.— Pattes grandes, fortes. — Insectes d'assez grande taille en général, et de couleur le plus souvent obs- cure . PREMIÈRE DIVISION. Palpes maxillaires supérieurs , avec le premier article assez court, le deuxième un peu plus long, le troisième plus long, le quatrième à peu près de la longueur du pré- cédent. — Palpes maxillaires inférieurs à troisième article presque aussi long que le deuxième. — Palette des tarses antérieurs du { orbiculaire, celle des tarses intermé- diaires garnie en dessous de poils roides, serrés. —- Cuisses avec un sillon pour rece- voir la jambe; de chaque côté une rangée de poils roides en forme d’épines. — Jam- bes antérieures garnies, avant le tarse, de deux rangées de poils roides.— Anus échan- cré. (Dytiscus, LEACH.) 1. DYTISCUS LATISSIMUS. (PI. 11, f. 1et 2.) Fasr., 4, 257, 4. OLriv., 3, 40, 1, pl. 2, fig. 8. — Long. 47 lig. Larg. 41 lig. —D'unbrun-verdâtre foncé; élytres élargies sur les côtés, surtout au milieu ; devant de * Au moment de donner le bon à tirer de cette feuille, nous recevons le premier numéro de l’Icomographie des Hydrocanthares d'Europe de M. Aubé. Nous regrettons de n’avoir pu profiter de cet important travail. ç* 158 DYTISCUS, la tête, une petite ligne renversée entre les yeux, tous les bords du corselet, une ligne longitudinale prés du bord extérieur de chaque élytre , et une ligne transversale joignant celle-ci vers l’extrémité, jaunes; dessous du corps et pattes ferrugineux ; élytres des femelles sillonnées ; divisions postérieures du sternum divergentes , acu- minées. — Allemagne et Vosges. 2. DYTISCUS MARGINALIS. Fasn., 4, 258, 3. — Onv., 3, 40, 3, pl. 4, fig. 4.—Long. 43 lig. Larg. 7 lig.— Ovale. brun-verdâtre foncé ; bord antérieur de la tête, une ligne arquée entre les yeux, tous les bords du corselet et ceux des ély- tres, jaunes, avec une petite ligne transver- sale de même couleur avant l'extrémité ; dessous du corps et pattes ferrugineux; bord antérieur des segmens de l’abdomeu avec une étroite bordure noire ; élytres de la femelle sillonnées ; divisions postérieures du sternum courtes, larges, lancéolées. — Paris. 3. DYTISCUS CIRCUMCINCTUS. Gx1L., Ins. Suec., 4, p. 371, — Long. 44 lig. Larg. 7 lig. — Diffère du Margina- Lis par sa forme plus allongée, plus rétrécie antérieurement , et l’absence des sillons sur les élytres des femelles; le devant de la tête entièrement jaune, empêche de le confondre avec le D. Circumductus ; divi- sions postérieures du sternum courtes, acu- minées. — Autriche et Nord de la France. L. DYTISCUS CIRCUMFLEXUS. FaBr., 4, 258, 4. — Flavo-Scutellatus. Larr. , Genera Crust. et Ins., 1, 231.— © Long. 43 lig. Larg. 6 lig. Ne diffère du D. Marginalis que par sa forme ovale- allongée, sa couleur d’un vert plus clair et l’écusson jaune ; bord antérieur des seg- mens de l’abdomen fortement bordé de noir; divisions postérieures du sternum allongées, étroites, subulées. — Paris. 5. DYTISCUS CIRCUMDUCTUS. Zxec.— Long. 43 lig. Larg. 7 lig.—D’un vert-obscur ; ne diffère du D. Marginalis que par sa tête offrant une bande transver- sale jaune , mais dont le bord antérieur est vert; élytres des femelles non sillonnées ; divisions postérieures du sternum assez longues, arquées en dedans, ponctuées. — Paris. ” 6. DYTISCUS PUNCTULATUS. (PI. 11. fig. 3.) Fasr., 4, 259, 5. — Punctatus, Ou , 5, 40, 4, pl. 4, fig. 6. — Long. 42 lig. +. , Larg. 6 lig. *.—D’un brun-verdâtre, foncé, avec le devant de la tête, les bords latéraux du corselet et des élytres jaunes ; dessous du corps noir ; pattes noïrâtres ; élytres de la femelle sillonnées; divisions posté- rieures du sternum courtes, divergentes ou obtuses. — Paris. DEUXIÈME DIVISION. Palpes maxillaires supérieurs, avec le premier article assez court, les trois sui- vans d’égale longueur. — Les maxillaires inférieurs à troisième article moitié plus court que le deuxième. — Palette des tar- ses antérieurs du orbiculaire, celle des tarses intermédiaires garnie en dessous de papilles pneumatiques. — Jambes pos- térieures terminées par deux crochets iné- gaux. — Anus entier. (Hydaticus, Leacu.) 7. DYTISCUS CINEREUS. (PI. 44, fig. 4.) Far., 1, 262, 21. — OLrv., 3, 40, 41, pl. 4, fig. 32.—Long. 6 lig. Larg. 3 lig. A — D'un cendré-obscur ; ovale légérement bombé; devant de latête, deux taches en for- me de V à la partie postérieure , bords laté- raux du corselet, une bande transversale au milieu , et bord des élytres jaunes ; dessous du corps et pattes ferrugineux; divisions postérieures du sternum trés-courtes, di- vergentes, obtuses. — Paris. 8. DYTISCUS TRANSVERSALIS. Fasr., 1, 265, 38. — Orrv., 3, 40, 23 x pl. 3, fig. 22. — Long. 5 lig. !. Larg. 3 lig. —Ovale-allongé, noir ; devant de la tête et toute la partie antérieure du corselet rou- ges ; bord des élytres jaune , avec quelques petites lignes longitudinales qui s’en échap- pent ; une bande transversale jaune inter- rompue près de la base des élytres; pattes noirâtres; corselet lisse dans les mâles, avec quelques petites stries dans la femelle; divisions postérieures du sternum trés- courtes, divergentes, obtuses, — Paris. 9. DYTISCUS HYBNERI. FaBr., 1, 265, 35. — Oxuv., 3, 40, 27; pl. 4, fig. 33. — Long. 6 lig. !. Larg. 3 lig. ?. — D'un brun noir; devant de la tête, bords antérieur et latéraux du corse- let rougeâtres; élytres avec une bande marginale jaune divisée en deux vers le milieu; pattes rougeâtres; corselet lisse dans le mâle, plissé transversalement dans la femelle ; divisions postérieures du ster- num, divergentes; très-courtes, obtuses.— Paris. CYBISTER. A0. DYTISCUS SUCCINCTUS. Long. 6 lig. Larg. 3 lig. :. — Ovale, noir ; bord antérieur de la tête, une petite ligne transversale entre les yeux, bords latéraux du corselet, une bande transversale au milieu de celui-ci, jaunes ; élytres avec une tache allongée à l’angle huméral , une fascie dentée et interrompue à la base , une bande irrégulière et interrompue au milieu, et une petite tache transversale vers l’ex- trémité, n’atteignant pas la suture, jaunes; les quatre pattes antérieures et les antennes jaunâtres; divisions postérieures du sternum trés-courtes , divergentes, arrondies. — Brésil. Nota. Get insecte n’est peut-être qu’une variété du PDytiscus interruptus, Sturm, Catal., p. 56, t. 1, fig. 3; cependant il en différe en ce que ce dernier n’a pas de bande transversale à la base des élytres ; la tache de l’extrémité est aussi de forme un peu différente. Nota. Nous figurons pl. 44, f. 5, le D. Bilineatus de l’Ile-Bourbon. TROISIÈME DIVISION. Palpesmaxillaires supérieurs avec le pre- mier article court, le deuxième un peu plus long, le troisième un peu plus long que le deuxième , le quatrième allongé. — Les maxillaires inférieurs à troisième article plus court que le deuxième. — Palette des tarses antérieurs du 4 ovale al- longée; celle des tarses intermédiaires garnie en dessous et sur les côtés de poils spongieux. —Anus échancré ( Aci- lius, LEacH). 41. DYTISCUS SULCATUS. Fazr., 4, 264, 44. — Oziv., 3, 40, 40, pl. 4, fig. 31.—Long. 7 lig. Larg. 4 lig. i.— Aplati , cendré ; tête et corselet noirs ; de- vant de la tête, tous les bords du corselet, une ligne dilatée à l’extrémité, transversale au milieu, jaunes; une tache irrégulière, transversale, noire à l'extrémité des élytres, etun point de même couleur, vers le milieu du bord extérieur; dessous du corps noir, avec l’extrémité des segmens de l’abdomen jaune ; pattes jaunâtres, jambes et tarses postérieurs noirs; élytres de la femelle, base des cuisses postérieures, avec une tache noire sillonnée; intervalles velus. — Di- visions postérieures du sternumtrès-courtes, obtuses, divergentes. — Paris. A2. DYTISCUS SULCIPENNIS. SABLBERG, Dissert. ent. Fennica.—Zrr- 459 TeRsSreDT, Kongl. Ventenskaps Academiens, année 1824. — Long.6 lig. Larg, 4 lig. — Diffère du Sulcatus par la couleur des ély- tres, plus uniforme ; les cuisses des pattes postérieures entiérement d’un brun jaune. — Nord de la France. QUATRIÈME DIVISION. Palpes maxillaires supérieurs, avec le premier article court; les deux suivans plus longs , égaux entre eux; le quatrième plus long ; les maxillaires inférieurs à troi- sième article plus court que le deuxième ; palette des tarses antérieurs du presque orbiculaire; celle des tarses inter- médiaires garnie en dessous de pelottes ou papilles pendantes. — Anus entier, — ( Meladema.) 43. DYTISCUS CORIACEUS. Lap., Etud. Ent. — Long. 9lig. Larg. 4 lig. = — Tête et corselet trés-larges ; élytres allongées, presque parallèles, cou- vertes de points très-serrés, presque cha- grinées, avec trois rangées longitudinales raccourcies de pointssur chaque élytre ; tout l'insecte est noir ; antennes, pattes et dessous du corps brunâtres. —France Méridionale. CYBISTER, Curtis; Trogus , LEACH; Dytiscus, Ourv., FaBr., LATR. Les Trogus se distinguent des véritables Dytiscus par les articles des antennes plus grêles et plus allongés. — Les jambes in- termédiaires et postérieures sont très-cour- tes, celles-ci élargies, surtout à l'extrémité, découpées à cette même extrémité et gar- nies de petites épines roides en forme de peigne. — Les crochets des tarses pos- térieurs n’ont qu’un seul article. — Point de rangées de poils roides aux cuisses anté- rieures et intermédiaires, mais seulement quelques petites épines raides, courtes, sur la surface de ces dernières. — Une forte épine aux jambes antérieures avant le tarse, dans le X. Palette de celui-ci transverse, ovale-allongé ; l’article qui la suit trés- court.— Les cinq articles des tarses intcr- médiaires dilatés dans le même sexe et di- minuant un peu de grosseur vers l’ex- trémité, avec une rangée de poils roïdes en dessous vers l’extrémité.—Anus entier. — Les élytres des T'rogus sont un peu bom- bées, élargies vers le milieu, rétrécies vers l'extrémité ; celles des $ ne sont jamais sil- lonnées. 160 CYBISTER ROBSELII. Fasn., 4, 259, 7. — Ouiv., 3, 40, 5, p. 3, fig. 24. — Long. 44 lig. + Larg. 7 lig. +. — Ovale-aplati, olivâtre ; devant de la tête, bords latéraux du corselet et des élytres jaunes; élytres du mâle, avec deux stries de points enfoncés peu dis- tincts ; celles de la femelle avec de petites lignes enfoncées, courtes, irrégulières et fort nombreuses ; dessous du corps jaune ; divisions postérieures du sternum très- courtes, divergentes, arrondies. — Paris, EUNECTES, Errcuson ; Eretes, La. ; Dytiscus, Fazr., OLiv., LATR. Les Eretes se distinguent des Dytiscus par leurs palpes maxillaires supérieurs ayant les trois premiers articles très-courts, d’égale longueur ; le quatrième, presque aussi long que les trois autres pris ensem- ble, un peu renflé vers le milieu, obtus et tronqué à l’extrémité. — Les maxillaires inférieurs ont.les deux premiers articles courts, élargis à l’extrémité , le troisième, aussi grand que les deux précédens pris ensemble, arrondi sur une de ses faces, échancré sur l’autre, obtus à l’extrémité. — Le devant de la tête et le labre sont fortement échancrés.— Les yeux sont très- gros, saillans.— Les crochets des tarses sont grands, égaux, presque droits. — Anus échancré. — Elytres terminées par une pe- tite pointe à la suture. EUNECTES STICTICUS. LiNNÉ, Griseus, FaBr., 1, 263, 25. — Oziv.. 3, 40, 16, p. 2, fig. 12. — Long. 6 lig. :. Larg. 3 lig. :. — D'un cendré jaunûtre clair, avec de gros points enfoncés sur les élytres , un point sur le derrière de la tête, deux taches transversales sur le milieu du corselet , un point vers le milieu du bord extérieur des élytres, une tache postérieure transversale dentelée et trois rangées de points longitudinaux noirs; di- visions postérieures du sternum très-courtes, obtuses, divergentes. — France Méridionale J1 se trouve aussi dans les quatre parties du monde. Nota. Le Dytiscus Sticticus de Fabri- cius ne m’en paraît pas différer. COLYMBETES, Czarrv., LATR.; Dytiscus, FaBr.; Colymbetes et Ilybius, Ericeson. Ce genre, généralement adopté par les COLYMBETES, entomologistes, renferme des espèces de taille moyenne, dont les mâles ont leurs trois premiers articles des tarses antérieurs presque également dilatés et formant une petite palette en carré long. — Le corps est parfaitement ovale, peu bombé en dessous. — Les yeux sont très-peu saillans; ils pré- sentent d’ailleurs les caractères et les habi- tudes des Dytiscus. ‘ Nota. M. le docteur Erichson, dans son Genera Dyticeorum, partage les Colym- bètes en deux genres: il sépare, sous le nom d’Ilybius,les espècessuivantes: 4ter, FABR.; Fenestratus, Fazr.; Fuliginosus et Lacus- tris , FaBr.; Guttiger et Angustior , Gates à) Le caractère de ce nouveau genre con- siste dans la longueur proportionnelle des deuxième et troisième articles des palpes labiaux, qui sont à peu près égaux dans les Ilybius, tandis que dans les Colymbètes le deuxième est sensiblement pluslong. M. Say a aussi établi, sur le Dytiscus Interrogatus de Fabricius, le genre Coptotomus; il a en- tièrement la forme des Colymbetes, mais s’en distingue par ses palpes, qui sont tron- qués obliquement et un peu échancrés à l'extrémité. Les crochets des pattes posté- rieures sont inégaux; les trois derniers ar- ticles des antennes sont plus allongés que les autres. À. COLYMBETES FUSCUS. Fasr., 4, 261, 47, — Striatus. OLrv., 5, 40,43, pl. 2, fig. 20. — Long. 7 lig. à. Larg. 3 lig. +. — Ovale-allongé; obscur, avec la tête et le corselet noirs; devant de la tête, côtés du corselet et bords des ély- tres jaunâtres; celles-ci avec de petitesstries transversales, serrées, visibles à la loupe; dessous du corpset pattes noirs : les anté- rieures plus claires ; divisions postérieures du sternum divergentes, courtes, arrondies. — Paris. 2. COLYMBETES BIPUSTULATUS. Fagr., 4, 263, 29. — Ouxv., 3, 40, 48, pl. 3, fig. 26. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. :. — Aplati, finement guilloché ; noir, un peu bronzé; élytres avec quelques rangées un peu irrégulières de points enfoncés, éloi- gnées de la suture; deux pustules rouges peu marquées sur le vertex; bouche et an- tennes rougeûtres; dessous du corps et pattes noirs; tarses un peu bruns. Paris. Var.Jambes antérieures rouges.—Paris. 3. COLYMBETES 2-GUTTATUS. Ourv., 3, 40, 25, pl. 4, fig. 36. — Long. COLYMBETES. 4 lig. Larg. 2 lig. =.—D'’un noir luisant un eu cuivreux; élytres avec quatre stries ongitudinales de points enfoncés, et un en- foncement longitudinal près du bord exté- rieur: une tache rouge sur chacune près de l'extrémité ; antennes rougeäâtres ; paltes brunes. — France Méridionale. L. GOLYMBETES GUTTATUS. Paykuzz, Faun. Suec., 1, 211,20.—Fe- nestratus, Panz., Faun. Germ., 90, 4. — Long. 3 lig.!. Larg. 2 lig.—Trés-finement guilloché ; d’un beau noir luisant ; labre et deux pustules sur le vertex rougeûtres ; ély- tres avec un point ferrugineux vers les deux tiers de l’élytre, près du bord extérieur; an- tennes rougeûtres. — France. 5. COLYMBETES ATER. Fagr., 1, 264,33.—Panz., Faun. Germ., 38, pl. 45. — Long. 6 lig. Larg. 3 lig. !, — Bombé, noir, peu luisant, avec le devant de la tête, deux points entre les veux, un trait velu longitudinal près du bord extérieur, vers les deux tiers de l’élytre, et une autre petite tache velue, oblique, près de l’extré- mité; le bord latéral du corselet et le bord latéral des élytres, à sa base, d’un rouge fer- rugineux obscur; antennes et palpes jaunà- tres; pattes ferrugineuses : les postérieures plus foncées, presque noirâtres; abdomen en partie ferrugineux; élytres légèrement si- nuées vers l'extrémité. — Paris. 6. COLYMBETES FENESTRATUS. Far. 4, 264, 32. — OLiv, 3, 40, 21, pl. 3, fig. 27.— Long. 5 lig. Larg. 2 lig. :. — Bombé , d’un bronzé cuivreux peu bril- Jlant, avec le devant de la tête, deux points entre les yeux, les bords latéraux du corselet et des élytres, untrait velu longitudinal près du bord, vers le milieu ; un point velu près de l’extrémité ; le dessous du corps, les an- tennes et les pattes, d’un ferrugineux plus ou moins rougeàtre; chaque élytre offre deux séries longitudinales de petits points enfoncés irréguliers ; élytres légèrement sinuées à l’extrémité — Paris. 7. COLYMBETES 4-GUTTATUS. Long. 5 lig. +. Larg. 2 lig.i. — Bombé, noir, légèrement bronzé, avec le devant de la tête, deux pointsentre les yeux, lesanten- pes et les pattes rougeûtres, un trait vitré, longitudinal, près du bord extérieur de l’ély- tre ; vers la moitié, une petite tache vitrée près de l’extrémité;antennesjaunes; dessous du corps et pattes postérieures d’un brun rougeâtre très-foncé, surtout le thorax; InsecTEs. I. 401 élytres ayant chacune deux rangées longi- tudinales de petits points enfoncés, distants. — Paris. 8. COLMYBETES FULIGINOSUS. Fazr., 263, 37.—Lacustris, FABR., 4, 264, 34. — Panz., Faun. Germ., 38, 34. — Un peu bombé, allongé, assez brillant, très finement guilloché, avec de petits points enfoncés formant des stries irrégulières sur les élytres ; deux points sur le vertex ; parties de la bouche, pattes et dessous du corps ferrugineux rougeâtre; corselet et élytres bronzés, avec les bords latéraux jaunes. — Paris. Var. Le dessous du corps d’un brun noi râtre. — Paris, 9. COLYMBETES DIDYMUS. Oziv., 3, 40, 26, p. 4, fig. 37.—Vitreus, Payx. — Long. 4 lig. Larg. 2 lig. 1. — Presque lisse, brillant, d’un noir bronzé ; bouche et antennes jaunâtres; deux pus- tules rougeâtres sur le vertex ; bords laté- raux du corselet un peu bruns ; élytres avec deux ou trois rangées longitudinales de points enfoncés, et deux taches jaunes sur chacune : la première formée de deux pe tites lignes vers le milieu du côté externe la deuxième punctiforme, près de l’extré mité; dessous du corps et pattes posté. rieures noirs; les quatre antèrieuresrougeà- tres. — Paris ; plus commun dans le Midi et en Espagne. 10. COLYMBETES ABBREVIATUS. Fasr. , 4, 265, 40.—Ouiv., 3, 40, 27, pl. 4, fig. 38. — Long. 3 lig. +. Larg. 2 lig. — Un peu bombé, finement ponctué, noir, bronzé et assez brillant en dessus; devant de la tête et bords latéraux du corselet rougeûtres ; élytres avec des points enfoncés formant des stries longitudinales irrégu- lières ; le bord externe, une bande dentelée prés de la base, une petite tache vers le mi- lieu près du bord extérieur, et un point ar- rondi vers l’extrémité près du bord, jaunes; pattes de la bouche et antennes rougeûtres. — Paris. A1. COLYMBETES MACULATUS. Fagr., 1, 266, 45.— Ozrv., 3, 40, 29, pl. 2, fig. 46. — Long. 4 lig. Larg. 2 lig. :. — Légèrement bombé, très-finement ponc- tué ; tête noirâtre, avec le devant et deux pustules sur le vertex rougeâtres ; corselet rougeâtre, avec les bords antérieur et pos- térieur noirs: celui-ci dilaté dansson milieu; élytres jaunâtres, avec la suture noire ; une 11 462 bande de meme couleur, raccourcic anté- rieurement, rejoignant la suture à l’extré- mité de l’élytre où elle se dilate ; une autre bande longitudinale, isolée, un peu oblique et dilatée à sa partie antérieure ; trois petites tachesallongées, dont l’une tout près du bord vers le tiers de l’élytre , les deux autres l’une au dessus de l’autre près de la deuxième bande; etenfin une bande moins marquée vers le bord externe; dessous du corps brun; pattes un peu plus claires ; an- tennes et bouche ferrugineuses. — Paris. Trés-rare. Var. Dans certains individus, générale- ment plus petits et moins rares dansles eaux des environs de Paris, les taches prennent une grande extension, et les élytres parais- sent noires avec les bords , une tache à l’an- gle huméral, une autre près de la suture se réunissant à celle-ci, une autre irrégu- liére vers le milieu de l’élytré près du bord, et point arrondi vers l’extrémité, jaunes ; dans cette variété les pattes sont plusclaires; quelquefois les taches sont réunies par de petits traits longitudinaux. A2. COLYMBETES GYLLENHALII. Notatus, Gxzz. , Ins. Suec.— Long. 4 lig. ?. Larg. 2 lig. &. — Tête, antennes, bouche, devant de la tête, deux pointssur le vertex et corselet, ferrugineux, celui-ci avec une tache presque triangulaire au milieu, le bord postérieur noir et ses bords latéraux p&- les; élytres olivâtres,avec uneligne suturale, les bords des élytres et une foule de petites lignes croisées en tous sens, jaunes; pattes jaunes; 9 les deux tiersdes élytres, à partir de la base, marqués d’un grand nombre de petites hachures ou enfoncemensirréguliers; poitrine noire, avec quelques taches noires sur les bords latéraux des segmens. G' Ely- tres plus foncées, sans hachures, avec deux ou trois lignes longitudinales de points en- foncés peu marqués ; dessous du corps noir, avec le bord inférieur des segmens et Panus ferrugineux. — Paris. Très-rare. A3. COLYMBETES INSULARIS. Long. 4 lig. +. Larg. 2 lig. +. — Noir; devant de la tête, bords latéraux du corse- let dilatés au milieu, jaunes; une tache de même couleur sur l’angle huméral, et deux autres sur chaque élytre au bord postérieur; antennes et les deux premières paires de pattes jaunes. — Guadeloupe, A4. COLYMBETES 2-PUNCTATUS. Fagr., 4, 264, 31.— Ouiv., 3, 40, 20, pl. 2, fig. 45. — Long. 38 lig. :. Larg. 2 lig. COLYMBETES. — Presque lisse, assez brillant, un peu: aplati; tête noire, avec la partie antérieure et deux pustules sur le vertex, rougeûtres; corselet court, jaunâtre, avec deux points noirs vers son milieu et quelques lignes de points enfoncés; élytres jaunes, avec un grand nombre de petites tachesirrégulières noires, sur le disque; dessous du corpsnoir; les bords de l’abdomen et l’anus jaunâtres; antennes, parties de la bouche et pattes fer- rugineuses. — Paris. 15. COLYMBETES ADSPERSUS. Fagr., 1, 267. 51.— Panz., Faun.Germ., 38, pl. 48. —- Long. 4 lig. + Larg. 2 lig. :. — Ferrugineux; partie postérieure de la tête, noire, avec deux points ferrugineux; bord postérieur du corselet légérement noi- râtre; élytres brunes, avec les bords exté- rieurs et inférieurs, une ligne prés de la su- ture et une quantité de petites lignes cour- tes transversales quise croisent en diflérens sens, ferrugineux; dessous du corps noir, avec la lame pectorale et le berd postérieur des segmens ferrugineux.— Paris, 16. COLYMBETES COLLARIS. PaykuLL, Faun. Suec.,1, 200, 9.— Long. 4 lig. : Larg. 2 lig. & — Un peu plus grand que le C. Adpersus , auquel il res- semble beaucoup; il est un peu moins foncé; les petites lignes ferrugineuses des élytres sont encore plus nombreuses et leur don- nent une teinte plus claire, le dessous du corps est entièrement ferrugineux.— Pa- ris. 47. COLYMBETES NOTATUS. Fagr., 4, 267, 50.— Ozrv.. 3, 40, 32, pl. 5, fig. 47. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. :. — Noir; parties de la bouche, antennes, devant de la tête, deux points sur le vertex ferrugineux ; corselet de cette couleur, avec une tache transversale plus ou moins allon- gée, raccourcie, et quatre points noirs; ély- tres d’un brunolivâtre, avec les bords, une ligne longitudinale près de la suture et une foule de petites lignes toutes transversales, croisées en différens sens, jaunes; les quatre pattes antérieures jaunes, les postérieures d’un brun noiràtre. — Paris. 48. COLYMBETES AGILIS. Fasr., 4, 266, 44. — Long. 4 lig. :. Larg. 2 lig. 1. — Très-finement guilloché, jauntre ; tête ferrugineuse , avec le vertex noir, deux points ferrugineux sur celui-ci; corselet ferrugineux; écusson noir; élytres d’un brun-olivâtre, avec deux ou trois ran- AGABUS. gées peu distinctes de points enfoncés, une ligne suturale; les bords des élytres et une foule de petits traits croisés en tous sens jaunâtres. — Paris. 19. COLYMBETES BRUNNEUS. Fazr., 1, 266, 46, suppl., 64-34-35. — Long. 3 lig. ?. Larg. 2 lig. — Un peu bombé; tête et corselet d’un brun obscur; élytres d’un brun olivätre, avec trois ran- gées longitudinales de points enfoncés assez irréguliers, et les bords latéraux bruns; bord inférieur des élytres, antennes, parties de la bouche et pattes rougeûtres; les cuisses des quatre antérieures, les postérieures et le dessous du corps noirs. — Paris et Midi de la France. 20. COLYMBETES STURMII. Sonœn., Syn. Ins., 2, 18, 41. — Long. “8 lig. . Larg. 2 lig. — Finement guil- loché ; antennes jaunes ; tête d’un noir bronzé, avec sa partie antérieure et deux pus- tules sur le vertex rougeâtres ; corselet d’un noir-bronzé, avec ses bords latéraux jau- nes ; élytres olivâtres, avec deux rangées longitudinales de points peu marquées, les bords latéraux jaunes; la base des élytres un peu de cette couleur ; pattes brunes ; cuisses intermédiaires et postérieures, et dessous du corps noirs ; bord inférieur des segmens de l'abdomen et anus rougeätres. — France. 91. COLYMBETUS PALUDGSUS. Fagr. 4, 266, 42. — Long. 3 lig. Larg. Alig. = — Un peu bombé, assez brillant, noir ; devant de la tête, deux points sur le vertex, bords du corselet et parties de la bouche rougeûtres; élytres brunes, avec des points enfoncés formant quelques stries irrégulières vers l’extrémité, la base et le bord extérieur ferrugineux; pattes ferrugineuses ; cuisses des antérieures et des postérieures noires. — Paris. 22. COLYMBETES FEMORALIS. Payx.. Faun. Suec., 1, 215, 24.—Long. 3 lig. Larg. 1 lig. ?. — Noir; devant de la tête et deux pointssur le vertex rougeûtres; base des antennes jaune; bords latéraux du corselet jaunâtres; élytres avec des points enfoncés irréguliers, noires, assez brillantes , avec une large tache brune qui commence à l’angle huméral et s’étend le long du bord extérieur sur une grande par- tie de l’élytre ; pattes rougeâtres. — Paris. 23. COLYMBETES OBLONGUS. Iuuc., Mag., 4, 72, 17-18. — Long. 463 3lig. ?, Larg. 4 lig. +. — Allongé, un peu aplati, très-finement guilloché, avec quel- ques points enfoncés formant des siries longitudinales sur les élytres: celles-ci d’un brun -rougeâtre plus foncé dans le milieu; bord postérieur de la tête et une ligne peu marquéeau milieu du corselet, noirâtres; an- tennes, parties de la bouche et pattes fer- rugineuses; dessous du corps noir. — Paris. 24. COLYMBETES CHALCONATUS. Panzer, Faun. Germ., 38, 17. — Long. 3 lig. !, Larg. 2 lig. — Légérement guil- loché, entièrement bronzé ; deux rangées transversales de points enfoncés sur le cor- selet, trois autres longitudinales et un peu irrégulières sur les élytres; deux pe- tites pustules rougeâtres sur le vertex ; bou- che et antennes rougeûtres ; bord in- férieur des élytres de même couleur à sa partie antérieure; dessous du corps noir; les quatre pattes antérieures rougeûtres, les postérieures noires.—France. 25. COLYMBETES SNEWDONIUS. Newman, Entom. Mag., n° 4, p. 55. D'un noir bronzé, lisse ; tête offrant en ar- rière deux points ferrugineux ; antennes et pattes couleur de poix. Getteespèce ressem- ble au €. Bipustulatus, mais plus petite, plus convexe et plus étroite ; les élytres du & offrent de faibles stries. — Trouvé en juin dans les montagnes de Snewdon, en Angleterre. 26. COL YMBETES MEXICANUS. Long. 4 lig. ?. Larg. 2 lig. à — Ovale ; tête jaune, avec une tache transver- sale noire entre les yeux; corselet jaune, avec une ligne transversale obscure au mi- lieu ; écusson triangulaire , large , jaunâtre; élytres obscures, un peu olivàtres, presque poires, ternes, non ponctuées, bordées laté- ralement de jaune ainsi que les côtés; seg- mens de l’abdomen, dessous du coïps, noirs; pattes d’un brun-jaune. — Mexique. AGABUS , Leacx; Dytiscus, FaBr., OLiv. ; Partie des Agabus, Exicasox. Ce genre diffère des Colymbetes par les palpes plus allongés et les antennes dilatées à l’extrémité dans les mâles, en massue, comprimées et dentées en scie.— Le der- nier article est ovalaire. — Les tarses pos- térieurs et intermédiaires sont épineux en 41. 164 dessous dans les © , et garnis dans les d’une membrane comprimée et dentée. AGABUS SERRICORNIS. Payx., Act. Acad. Sc. Stock., 4799, p. 49. — Faun, t. III, p.443.— Long. 4 lig. 1. Larg. 2 lig. :. — Bombé ; antennes ferrugi- neuses d’un noir peu brillant; devant de la tête, parties de la bouche, deux pustules sur le vertex, bords latéraux du corselet, des élytres et pattes d’un brun-rougeâtre ; élytres avec deux ou troisrangées de points enfoncés, distans, irréguliers, peu visibles. —France. COPELATUS, Errcasox; Dytiscus, FaBr. Ecusson visible. — Pattes postérieures ciliées dans les deux sexes. — Crochets des tarses égaux. — Antennes à deuxième et troisiéme articles égaux : le quatrième plus court, les suivans égaux. — Palpes maxil- laires à trois derniers articles à peu près égaux. — Corps ovale, plan. COPELATUS POSTICATUS. Faër., t. 1, p. 298, n° 54. — Noir; ély- tres finement striées à la base et à l’extré- mité. — Iles de l'Amérique. LACCOPHILUS , Leac; Dytiscus, FABR. Ce genre diffère peu de celui des Colym- betes. — L’écusson n’est pas visible , et les tarses antérieurs sont peu dilatés dans les mâles. — La conformation des tarses ne permet pas de les confondre avec les Hy- droporus , auxquels ils ressemblent pour la taille etle faciès. A. LACCOPHILUS MINUTUS. Fagr., 1, 272, 78.— Marmoreus, Ozrv., 8, 40, 28, pl. 5, fig. 49. — Long. 2 lig. 1. Larg. 1 lig. +. — Assez brillant, d’un jaune pâle ; élytres d’un olivâtre pâle, avec plu- sieurs taches vers le bord des élytres et quelqueslignes longitudinalessur le disque, d’un jaune-blanchâtre. — Paris. Var. D'une couleur plus foncée, avec des taches moins distinctes, obscures. Pan- zer. Faun. Germ., 36, 3.— Paris. 2. LACCOPHILUS VAPIEGATUS. Kxoca. — Long. 2 lig. Larg. 4 Jig, — Assez brillant et ferrugineux; extrémité des antennes, bord postérieur de la tête et L -s HYDROPORUS. du corselet ; une large tache au bord anté- rieur de celui-ci, noirâtres; élytres noires, avec une tache sur chacune et le bord ex- térieur jaunes: deux de ces taches placées l’une à côté de l’autre près de la base; la troisième en croissani vers les deux tiers postérieurs ; la dernière, petite, à l’extré- mité ; dessous du corps et pattes roussâtres, — Paris. Trés-rare. NOTERUS, CLarRviLe ; Dytiscus, FABR., OLrv. Antennes un peu dilatées vers le milieu. — Palpes labiaux ayant leur dernier article échancré et comme fourchu. — Farses of- frant cinq articles distincts : les deux pre- miers des quatre antérieurs formant une palette allongée dans les 4, le premier article des antérieurs recouvert, dans le même sexe, d’un large éperon en forme de lance. — Tête moyenne. — Corselet trans- versal. — Elytres assez bombées, rétrécies vers l’extrémité, — Pattes moyennes; la pièce pectorale qui supporte les derniers pieds a, de chaque côté, une coulisse pro- fonde. Les petits insectes de ce genre vivent dans les eaux ; ils sont pourvus d’ailes : on n’en counait qu’un très-petit nombre d’es- pêces. 4. NOTERUS CRASSICORNIS. Fagr., 4, 273, 81. — OLrv., 3, 40, 45, pl. 4, fig. 34. — Long. 2 lig. Larg. 4 lig. — D'un brun rouge; corselel très - large ; élytres avec de gros points enfoncés irrégu- liers, visibles surtout en arrière ; dessous du corps noirâtre. — Paris. 2. NOTERUS CAPRICORNIS. Heresr, Arch., 428, 25, pl. 28, fig. C.— Long. 2 lig. Larg. à: lig. — Trés-allongé, ovale ; corselet moins large que les élytres; celles-ci plus grêles que dans le N. Crassi- cornis, d’un châtain clair; de gros points enfoncés sur le disque. — Paris. HYDROPORUS, CLarrv. ; Hyphidrus, LATR., SCHOx. Antennes assez longues, le premier ar- ticle plusgrand que le. autres, ceux-ciégaux entre eux. — Palpes filiformes, leur dernier article ovoïde et pointu.—Tarses antérieurs et intermédiaires courts, assez épais; leurs trois premiers articles assez grands, spon- gieux en desssus, un peu dilatés dans les mà- HYDROPORUS. 465 les; le quatrième très-pelit, peu distinet et reçu dans une échancrure du troisième ; le cinquième allongé et terminé par deux cro- chetsrecourbés ; tarses postérieurs allongés, diminuant de grosseur de la base vers l’ex- trémité ; le premier article trés-grand, le quatrième un peu plus petit que les autres. —T ête assez large.—Y eux assez grands. — Corselet arrondi latéralement etlégérement prolongé au milieu de son bord postérieur. — Point d’écusson apparent — Elytres de la largeur du corselet à leur base, un peu élargies vers leur milieu et terminées presque en pointe. — Corps ovalaire, peu bombé. Insectes de petite taille, propres, pour la plupart, aux régions froides et tempérées de ‘l'Europe. PREMIÈRE DIVISION. Corps en ovale allongé peu bombé. À. HYDROPORUS 12-PUSTULATUS. Fagr., 4, 270, 64. — Ouiv., 3, 40, 55, pl. 5, fig. 46. — Long. 2 lig. +. Larg. 1 lig. !. — D'un jaune rougeûtre, avec le bord antérieur du corselet et une tache bi- lobée au milieu du bord postérieur, noirs ; élytres noires, ayant chacune six larges ta- ches et les bords rougeûtres ; dessous du corps d’un brun rougeàtre. — France. 2. HYDROPORUS DEPRESSUS. Fagr., 1, 268, 56. — Elegans, Panz., Faun. Germ., 24, 5.—Long. 2 lig. Larg. 4 lig. 1. — Antennes, tête et corselet jaunes, ce dernier avec les bords antérieurs et pos- térieurs noirs; élytres de cette couleur, avec le bord externe, trois taches marginales, deux autres sur le disque et quelques traits longitudinaux, jaunes ; dessous du corps brun ; pattes d’un jaune brunâtre.—France. 3. HYDROPORUS OPATRINUS. Gerw., Spec. Ins. Nov., 1, 31, 50. — Long. 2 lig. à. Larg. 4 lig. + — Pu- bescent, ponctué, noir, assez brillant ; une tache rougeâtre transversale sur le vertex ; antennes, parties de la bouche, genoux et tarses d’un brun-rougeâtre.— France Mé- ridionale. L. HYDROPORUS DORSALIS. Fagr., 4, 267, 59. — Oriv., 3, 40, 34, pl. 4, fig. 3. — Long. 2 lig. +. Larg. 4 lig. — Légérement pubescent, noir, avec la tête, les bords extérieurs du corselet, deux lignes latérales et transversales au milieu , y deux petites taches à la base des élytres, le bord extérieur de celles-ci sinués, et les pattes l’une couleur rougeâtre plus ou moins foncée. — France. Var. Les taches de la base des élytres nulles. Var. Les taches de la base des élytres réunies au bord externe et formant une es- pèce de fasciès. — France. 5. HYDROPORUS ERYTHROCEPHALUS. Fagr. 1,267, 47. — Long. 1 lig. ?. Larg. 4 lig. — Pubescent, noir, avec la base des antennes, la tête, une légère bordure laté- rale du corselet et les pattes rougeàtres ; élytres d’un brun-noirâtre, avec les bords latéraux plus clairs, — Paris. 6. HYDROPORUS PLANUS. Farr., 4, 268, 55. — Mars, Ent. Birt., 1, 425, 30. — Long. 1 lig. i. Larg. 4 lig. — Ressemble beaucoup à l’H. Ery- throcephalus; mais la tête et le corselet sont enliérement noirs; les cuisses sont noires et les élytres moins foncées. — Paris. 7. HYDROPORUS DAHLII. Long. 2 lig. Larg. 1 lig.— Il ressemble beaucoup aux 1. Erythrocephalus et Pla- nus, maisil est plusallongé, plusaplati, d’un noir plus foncé et plus brillant; les élytres paraissent ponctuées et couvertes d’un très- léger duvet grisâtre; pattes el antennes d’une couleur rougeâtre foncée. — Midi de la France et Italie. Nota. Cette espèce a été envoyée par M. Dahl à ses correspondans sous le nom de HA. Auritus. 8. HYDROPORUS GRISEOSTRIATUS. Deceer, 4, 103.— Areolatus, DurT., En. 4, 274. — Long. 2 lig. Larg. 1 lig. — An- tennes, tête, corselet et pattes rougeâtres; bord postérieur de la tête et du corselet noir, ce dernier avec deux taches irrégu- lières raccourcies , longitudinales noires ; élytres d’un jaune pâle, avec la base, la su- ture et plusieurs lignes longitudinales noi- res; on voit aussi sur le disque et vers l’ex- trémité plusieurs points noirs qui réunis- sent souvent entre elles les lignes longitu- dinales; dessous du corps noir. — France. 9. HYDROPORUS PICIPES, Fasr., 1, 269, 61.—Panz., Faun. Germ., 14, 3. — Long. 2 lig. Larg. 4 lig.—For- tement ponctué, noirâtre, avec le devant de la tête, la partie antérieure du corselet, les paltes, plusieurs lignes longitudinales sur 166 HYDROPORUS. les élytres, lesbords externes et inférieurs de celles-ci en grande partie d’un jaune-fer- rugineux, rougeätre. — Paris. 10. HYDROPORUS LINEATUS. Fagr., 4, 272, 73. — Ozrv., 3, 40, pl. 5, f. 43.— Long. 1 lig. +. Larg. à lig. — Lé- gérement pubescent, jaunätre, avec l’ex- trémité des antennes, le milieu du bord antérieur. le bord postérieur du corselet noirätres ; élytres de cette couleur, avec le bord extérieur et quatre lignes longitudi- nales jaunâtres. — Paris. A1. HYDROPORUS LEPIDUS. SCHONN. , Syn. Ins., 2, 30, 8. — Orrv., 3, 40, 37, pl. 5, fig. 51.— Long. 4 lig. =. Larg. 4 lig.— Finement ponctué, noir; base des antennes et pattes ferrugineuses; bords latéraux du corselet jaunes; ceux des élytres jaunes, dilatés près de la base et se réunissant par un petit trait transversal à une tache allongée de même couleur située près de la suture; vers le milieu de l’élytre une petite tache jaune, en croissant, se réu- ait extérieurement par une ligne longitudi- pale au bord extérieur, qui se dilate près de l'extrémité et forme une tache allongée qui ne touche pas cependant à la suture. — Midi de la France. 12. HYDROPORUS 6 PUSTULATUS. - Fagr., 4, 269, 58.— Oriv., 3, 40, 36, pl. 4, fig. 35.— Long. 4 lig. ?. Larg. 4 lig. — Légèrement pubescent et ponctué ; noir, avec la base des antennes, la tête (excepté le tour des yeux), les bords latéraux du cor- selet, une tache en croissant à la base, deux autres à l’extrémité prés du bord extérieur et réunies ensemble, les bords inférieur et extérieur de l’élytre et les pattes, ferrugi- neux.— Paris. 43. HYDROPORUS TRISTIS. Payx., Faun, Suec., 1, 232, 4h.—ILLrc., Mag., 4, 214, — Long. 2 lig. 1. Larg. : lig. — Fortement ponctué, brun en dessus, avec le devant de la tête, le milieu du corselet, le dessous du corps et les pattes ferrugineux. — Paris. 14. HYDROPORUS FLAVIPES, FaBr., 4, 273, 82. — Long. 4 lig. Larg. = lig. — Noir, avec la base des anten- nes, les bords latéraux du corselet, ceux des élytres, et quelques lignes longitudi- nales à leur base et à leur extrémité jaunes; pattes rougeûtres. — Paris. 15. HYDROPORUS GEMINUS, Fapn., 4, 272, :75.-—.PaNt,, Faun. Germ., 26, pl. 2.— Long. 4lig. Larg. ! lig. — Noir, avec la base des antennes, une tache dentée inférieurement à la base des élytres, une autre vers le milieu près du bord, une troisième prés de l’extrémité et le bord ex- térieur jaunes; pattes rougeâtres; la base du corselet offre deux petits enfoncemens Jongitudinaux qui se prolongentsur l’élytre, et la suture a de chaque côté dans toute sa longueur une ligne enfoncée. — Paris. 16. HYDROPORUS AMÆNUS. Long. 1 lig. Larg. lig. — Noir; base des antennes jaunes ; élytres noires, avec une trés-large bordure sinuée jaune, ren- fermant deux lignes longitudinales isolées raccourcies à leurs extrémités, noires; pattes ferrugineuses. — France. 17. HYDROPORUS GRANULARIS. Faër., 4, 270, 67.— Ouxv., 3, 40, pl. 2, fig. 143. — Long. 1 lig. Larg. lig. — Noir, avec le bord des antennes, deux lignes longitudinales sur le disque des ély- tres, leur bord extérieur et les pattes, d’un jaune rougeätre obscur ; les deux lignes des élytres paraissent dorées lorsque l’in- secte nage. — Paris, 48. HYDROPORUS MINUTISSIMUS. GErmAr, Spec. Ins. Nov., 4, 31, 51.— Long. ? de lig. Larg. de ligne. — Noir; corselet jaune ; élytres avec quelques fortes stries longitudinales et trois bandes trans- versales jaunes, ne joignant pas la suture, en forme de fer à cheval; dessous du corps, pattes et antennes rougeàtres. — Midi de la France. DEUXIÈME DIVISION, Corps court, bombé, épais (genre Hy- grotus , Stephens). 19. HYPROPORUS INÆQUALIS. FaBr., 1,272, 77. — Ouv., 3, 40, 44, pl. 3, fig. 29. — Long. 4 lig. 1. Larg. ? de lig. — Ponctué, ferrugineux; bord des yeux et base du corselet noirs; élytres de cette couleur, avec les bords extérieur et in- férieur ferrugineux ; une tache irrégulière ferrugineuse près de l’angle huméral, qui émet une ligne de même couleur qui va re- joindre, vers les deux tiers de l’élytre, le bord extérieur; on voit aussi, près de l’ex- trémité, plusieurs petites lignes de même couleur, qui se réunissent et encadrent les parties noires du disque de lélytre. — Paris. A ANISOMERA. 20. HYDROPORUS FLUVWIATILIS. Leacn, Assimilis, var. B. Kuxze, Ent, Frag., 64.—Long. 1 lig. :. Larg. 4 lig.— Large; antennes jaunes, avec les derniers articles noirâtres; tête jaune, avec le bord postérieur noirâtre; corseletrougeàtre, avec le disque noirâtre et les bords latéraux jaunes; impression profonde près de ces bords ; élytres noires, avec quelques petites stries très-peu marquées ; une grande tache s’arrondissant à la base; deux petits traits près de la suture, vers le milieu; une tache irrégulière près du bord extérieur, vers les deux tiers, réunie à celle de la base par une petite ligne longitudinale ; une autre tache à l’extrémité des élytres, près Ja suture; bord extérieur et inférieur des élytres jaune ; dessous du corps noir ; pattes rougeàtres. — France. 24. HYDROPORUS RETICULATUS. Far. , A4, 273, 80. — Collaris, PAN7., Faun. Germ., 26, 4.—Long. 1 lig. :. Larg. 4 lig. — Ponctué, ferrugineux; élytres noires, avec le bord extérieur sinué et plusieurs lignes longitudinales réunies à leur sommet près de la base, et à leur extrémité près du bord postérieur, d’un jaune ferrugineux. — Paris. 22. HYDROPORUS PICTUS. Fasr., 4, 273, 83. — Ircic. , Mag. 4, 2114. — Long. 1 lig. Larg. : lig. — Ponc- tué, noir, avec la base de antennes, la tête, les bords latéraux du corselet et les pattes, rougeûtres; élytres, avec une tache irrégulière à la base , et une autre crochue vers l’extrémité, jaunes, réunies ensemble par une ligne de même couleur ; bord infé- rieur des élytres jaune. — Paris. Var. La ligne qui réunit les deux taches des élytres manque tout-à-fait. 23. HYDROPORUS CONFLUENS. Fasr., 4, 270, 68. — Ouiv., 3, 40, 44, pl. 5, fig. 44.— Long. 1 lig. ! Larg. 4 lig. — Tête ferrugineuse, avec le vertex noir ; corselet ferrugineux ; elytres d’un jaune pâle, avec quatre lignes longitudinales noi- ressur le disque, réunies avant l’extrémité ; élytres terminées par une pointe aiguë ; des- sous du corps noirs pattes ferrugineuses.— Paris. : LEUCOREA, Lar. Ce genre s'éloigne de celui d’Hydro- porus par sa tête beaucoup plus petite, son corselet étroit , les tarses des quatre pattes 467 postérieures elargis, mais très-Iongs, écartés et non réunis en forme de palette; les élytres sont ovalaires. LEUCOREA TARSATA. Lar., Etud. Ent., p. 106, n° 3.— Long. 2 lig. Larg. 4 lig. — Noir, entiérement granuleux ; corselet presque carré, un peu transversal, beaucoup plus étroit que les élytres ; pattes obscures, milieu des cuisses des deux premières paires, tarsesetantennes rougetres. — Cayenne. HYPHYDRUS, Larr. ; Dytiscus, Lin. ; Hydrachna, FaBr. Quoique peu différens des vrais Hydo- porus, les insectes de ce genre s’en distin: guent facilement par leur corps court; épais, ovale, très-bombé, presque glo- buleux.— Le cinquième article des quatre tarses antérieurs est trés-petit et peu saillant au dela du précédent. 1. HYPHYDRUS OVATUS. Linx., Syst.nat., 2,667.— Gibba, FABr., 4, 256, 2, © .—Hyd. Ovalis, FaBr., 1, 256. —Ouiv.,3, 40, 39, pl. 3, fig. 28.—Long. 2 lig. 1. 8, d. Larg. 1 lig. :.—Ponctué, fer- rugineux, assez luisant, avec les élytres bru- nes; leur bord ferrugineux. g‘ moins dis- tinctement ponctué, presque lisse, peu bril- lant, avec unreflet soyeux ; la base et le bord des élytres d’un jaune ferrugineux obscur ©. Var. Bord postérieur du corselet légé- rement noirätre. 2. HYPHYDRUS VARIEGATUS. Kwocn, New Beytrage, Insektenkunde. — Long. 2 lig. 1. Larg. 4 lig., + — Ponctué, ferrugineux ; bord postérieur de la tête et base du corselet noirs ; élytres de cette couleur, avec une tache jaune à l’an- gle huméral, une autre sur la même ligne, prés de la suture, une bande transversale dentelée , raccourcie au delà du milieu de l'élytre, une autre près de l'extrémité, et les bords sinués , jaunes. — France Méri- dionale. ANISOMERA, BRULLÉ. Ce genre diffère du précédent par ses palpes, dont le dernier article est avalaire, avec le bout tronqué, etses tarses, dont les quatre premiers articles courts, et le der- nier de la longueur de tous les autres réu- 168 nis ; les crochets sont égaux. — Du reste, les parties de la bouche sont comme dans les Hygrobia , et son écusson est apparent. ANISOMERA BISTRIATA. Bruzzé, Hist. Nat. des Ins.,t. V, p. 205. — D'un brun foncé, avec la bouche, les antennes et les pattes d’un jaune roux ; ély- tres un peu nuancées de roussâtre prés de l’écusson, avec deux stries de points enfon- cés, d’où sortent des poils soyeux. — Chili. HYGROBIA, Larr. ; Hydrachna, FaBr., CLAIRY. ; Paælobius, ScHoEnx., ErIcHsON. Antennes assez courtes; le premier ar- ticle grand, cylindrique, renflé; les suivans courts et coniques. — Palpes extérieurs renflés à l'extrémité ; les antérieurs peuvent se replier sous la hanche.—Tarses allongés, composés de cinq articles distincts. — Tête avancée, grande. — Yeux gros. — Mandi- bules saillantes et fortement échancrées. — Corselet étroit, transversal. — Ecusson triangulaire. — Elytres très - convexes. — Corps ovoïde, très-épais.—Pattes grandes. ; — Jambes et tarses garnis de longs poils. , — Palette des X formée des quatre pre- miers articles, en carré long. Insectes de moyenne taille , ailés, et vi- vant quelquefois en grande abondance dans les eaux stagnantes. HYGROBIA HERMANNI. (PI. 11, fig. 6.) Fagr., À, 255, 4. — Orxv., 3, 40, 24, pl. 2, fig. 44.—Long. 5 lig. Larg. 2 lig. 1. —D'’un brun, rougeûtre fortement ponctué; antennes, parties de la bouche et pattes plus claires, presque ferrugineuses ; milieu du bord antérieur du corselet, son bord postérieur, une grande tache commune sinuée latéralement et antérieurement , une tache autour des yeux, poitrine et ex- trémité de l’abdomen, noirs. — Paris, HALIPLUS, Lar.; Dytiscus, Fasr., Ourv. Antennes de dix articles. — Palpes fili- formes, le dernier subulé et très-petit. — Tarses filiformes , presque semblables dans les deux sexes. — Tête avancée. — Point d’écusson visible. — Corps bombé. — Pattes postérieures armées, longues: leurs cuisses recouvertes par une double lame en forme de bouclier. — Insectes de très- HALIPLUS. petite taille, nageant et volant facilement, et se trouvant quelquefois sur lessommités de plantes ; toutes les espèces connues sont propres à l’Europe. A. HALIPLUS ELEVATUS. GxL., Ins. Suec. , A, p. 545. — Paxz. Faun., 14, fig. 9. — Long. 2 lig. Larg. 4 lig. — Corps ovale-allongé ; d’un jaune pâle ; corselet avec deux sillons longitudi- paux ; élytres striées ayant chacune une ca- rène longitudinale vers le milieu, et plu- sieurs lignes noires. — Nord de la France. 2. HALIPLUS OBLIQUUS. Fasr., 4,270, 69. — Amænus, Ozxv., 3, 40, 38, pl. 5, fig. 50. — Long. 4 lig. =. Larg, À de lig. — Jaune ; élytres striées, noires, avec deux bandes ondées interrom- pues et l’extrémité jaunes. Var. Plus foncé ; élytres noires, avec le bord , une tache près de l’extrémité , et plusieurs lignes sur le disque, pâles. — Paris. 3. HALIPLUS FERRUGINEUS. Linx., Syst. Nat., 2, 266.16.— Fulvus, Fasr., Var., 61, 271 , 70. — Long. 14 i. Larg. 4 lig. — Ovale, convexe, ferrugi- neux ; élytres profondément ponctuées et striées, légérement olivätres; corselet ponc- tué. — Paris. Var. Stries des élytres rembrunies, avec des taches éparses, oblongues, d’un brun noir. — Paris. 4. HALIPLUS BISTRIOLATUS, Durr., Fauna.—Lineatocollis, Gy1x. , Ins. Suec., 4, 549.— Ovale, convexe ; tête noire ; corselet pàle, ponctué, avec deux impressions longitudinales courtes à l’ex- trémité, et une petite tachenoire au milieu; élytresolivâtres, fortement ponctuées, avec des stries longitudinales et quelques petites taches noires; dessous du corps et pattes jaunes.— Paris. 5. HALIPLUS IMPRESSUS. Fasr. , 4, p. 27, 71. — Ouiv., 3, 40, 42, pl. 4, fig. 40. — Long. 1 lig. +. Larg. ? de lig.—D'’un jaune-ferrugineux ; élytres avec des stries noires, profondément ponc- tuées, et quelques petites taches foncées.— Paris. Nota. Nous ne connoïssons pas le genre Hydrocanthus de M. Say, formé sur deux espèces de l’Amérique du Nord (Transac. Am. Soc. . t. 11). Il le caractérise par des palpes labiaux à dernier article entier, GYRINUS. élargi et comprimé. Il a la forme des No- terus, mais les hanches conformées comme celles des Haliplus. CNEMIDOTUS, Izzic., Ericu. Différent des Haliplus par le dernier article des palpes maxillaires, qui est grand et conique. Ce genre a été établi par Illiger, dans son Magasin , 4, p. 373. CNEMIDOTUS CÆSUS. Durr., Faun.— Long. 1 lig. :. Larg. A lig. — Tête et corselet jaunes, ce dernier avec quelques gros points enfoncés en arrière; élytres olivâtres, trés-forte- ment ponctuées; dessous du corps et pattes jaunes. — Paris. DEUXIÈME TRIBU. GYRINITES. Caracteres. Antennes courtes en massue, le deuxième article prolongé extérieure- ment en forme d’oreillette; pattes anté- rieures beaucoup plus longues que les au- tres, avancées en forme de bras, les quatre postérieures dilatées en forme de lames membraneuses.— Les tarses des mêmes éga- lement dilatés et disposés en falbalas. — Yeux partagés en deux parles bords latéraux de la tête. — Extrémité de l'abdomen dé- passant les élytres. Les Gyrinites sont des insectes pourvus d'ailes; leurs élytres un peu métalliques reflètent à la surface des eaux la lumière du soleil, de manière à les faire paraître comme autant de points animés et saillans; l’ex- trême agilité de leurs mouvemens dans toutes les directions leur a fait donner le nom de Tourniquet. On les voit presque tou- jours en grand nombre à la surface des eaux, où ils plongent avec une célérité remar. quable dès qu’ils sont menacés du moindre danger. Les Gyrinites ont le tube alimentaire quatre fois aussi long que le corps; l’œso- phage gros, le jabottrès-lisse, membraneux, legésier ovale oblong, garni intérieurement de pièces propres à la suturation; le ventri- cule chylifique est court, hérissé de pupil- les conoïdes; l'intestin grêle est filiforme, deux fois aussi long que le corps, séparé par une légère contracture du cœcum, ce- lui-ci est un peu renflé, avec des plissures transversales; les vaisseaux biliaires ressem- 169 blent à ceux des Dytiscetes; les ovaires sont composés d’une vingtaine de gaines, les crochets vulvaires sont trés-ciliés, Les larves des Gyrinites ont le corps li- néaire, mince, de 43 anneaux, les trois pre- miers portant une paire de pattes, et les six suivans ont de chaque côté de longs fi- lets flexibles, le dernier est trés-petit et ter- miné par quatre crochets; les pattes sont fort longues. Ces larves, pour se métamor- phoser, filent une coque de soie de forme ovale, pointue à ses deux extrémités. Genres: Gyrinus, l’orrorhynchus, En- hydrus, Dyneutes, Adelotopus. Nota. L’on a établi dans ces derniers temps quelques autres genres parmi les Gyriniles, mais leur adoption ne nous a pas paru nécessaire dans un ouvrage élé- mentaire, tels sont ceux : 4° d’Orectochilus, Esch., formé sur des espèces à écusson ap- parent , à labre avancé et à palpes labiaux tronqués, et 2° de Gyretes, Brullé, à écus- son caché, à labre arrondi et à languette échancrée. GYRINUS, Fagr., Ozrv., LATR. ; Palpes filiformes au nombre de six. — Écusson visible, triangulaire. — Corps ovale. — Espèces d’assez petite taille en général, luisant et décrivant sur l’eau des cercles nombreux. 1. GYRINUS NATATOR. Fagr., 1, 274, 1. — Oriv., 3, 41,1, pl. 1, fig. 1.— Long. 2 lig. À. Larg. 4 lig. !. — D'un noir bronzé brillant; élytres striées; leur bord inférieur, le devant de la poi- trine et les pattes rougeûtres. — Paris. 2. GYRINUS MARINUS. Gyzz. , Îns. Suec., À, 143, 4. — Long. 2 lig. À. Larg. 4 lig. ?.— D'un noir bronzé; élytres striées; dessous du corps cuivreux ; pattes rougeûtres. — Paris; on le trouve quelquefois dans les eaux salées. 3. GYRINUS STRIATUS. P'ABR.1 40 027. 40 —1OBIv.. GA p. 1, fig. 2. — D'un vert-bronzé brillant; ély- tres fortement striées , avec leurs bords et les pattes d’un jaune clair. — France. 4. GYRINUS LINEATUS. Horr., Urinator. Germ.—Long. 3 lig. +. Larg. 1 lig. ?.— D'un noir-bronzé, à reflets irisés sur les élytres; celles-ci striées; bord inférieur des élytres, dessous du corps et pattes rougeâtres; poitrine noirâtre. — France. 4 470 5. GYRINUS MINUTUS. (PI. 41, f. 7.) Fasr., 4, 276, 10. — Bicolor, Oxiv., 3, 41, 8, pl. 14, fig. 8. — Long. 1 lig. 4 Larg.: lig.—D’unnoir un peu verdâtre; ély- tres striées ; po inférieur des élytres, des- sous du corps et pattes rougeätres.— Paris. 6. GYRINUS BICOLOR. (PI. 11, fig. 8.) Pavyx., Faun. Suec., 1, 239, 2.— FABr., 4,274, 2. — Long. 8 lig. Larg. 1 lig. — D'un vert-olivâtre luisant, trés-allongé ; ély- tres striées, leur suture et leur bord d’un vert métallique; bouche et pattes rougeà- tres.— France. 7. GYRINUS DEJEANI. Bruizé, Expéd. sc. de Morée, Ins., p. 128, n° 461, pl. 34, t. X. — Long. 3 lig. Larg. 4 lig. — Noir; dessus du corps d’un verdâtre obscur et lisse; élytres avec des stries ponctuées qui diminuent de profon- deur en s’approchant de la suture; antennes vertes; pattes et palpes rougeätres; 4° beau- coup plus allongé, plus étroit que les Q ; les élytres sont presque parallèles. — Laconie, Morée. 8. GYRINUS VILLOSUS. Fasr.,4,276,44.—ILiuc., Kœf. preuss., 4, 274, 2. — Long. 2 lig. i. Larg. 4 lig. +. — Olivätre , couvert en dessus d’un léger duvet gris ; élytres entières ; bord inférieur des élytres; dessous du corps et pattes rou- geâtres. — Paris. Nota. Cette espèce est le type du genre Orectichilus, d'Eschs. 9. GYRINUS ÆNEUS. Bruzzé, Hist. nat. des Ins.,t, IX, p. 241. — Long. 4 lig. Larg. 2 lig. — Cuivreux ; élytres lisses, échancrées à leur extrémité, avec une forte épine au bord extérieur; bord inférieur des élytres et dessous du corps noirs ; pattes rouges, les antérieures plus foncées. — Cayenne. Cet insecte est le type du Gyretes. PORRORHYNCHUS, Lar. Antennes courtes, insérées dans une ca- vité devant les yeux, à articles très-serrés, le dernier grand et tronqué obliquement à son extrémité. — Labre très-grand , trés- avancé en pointe, cilié.—Palpes maxillaires à trois premiers articles courts, le dernier plus grand et tronqué à son extrémité. — Mandibulesarquéesetaiguës. — Tarsesan- térieurs courts, avec deux poils épineux sous chaque article. — Téte grande , avancée DYNEUTES. en pointe en avant. — Cors sal, à bords latéraux droits qués ; bords postérieurs presque droits, un nr Hd Elytres larges, convexes au milieu. — Pattes antérieures trés-longues, dépassant de beaucoup le corps ; les autres courtes et semblables à celles des Gyrinus. PORRORHYNCHUS MARGINATUS. Lar., Etudes Entom., p.108. — Long. 7 lig. Larg. 3 lig. + — Cuivreux , un peu bronzé; bords latéraux du corselet et ceux des élytres jaunes, ces derniers avec un point noir vers le tiers de leur longueur; les élytres sont dentelées en arrière sur les bords latéraux, et l'extrémité présente trois épines : celle prèsde lasuturetrès-peu mar- quée , et les deux autres très-fortes et trés-aigues; dessous du corps d’un jaune clair; pattes de même couleur, lesantérieu- res plus brunes , finement dentelées au côté interne, avec l’extrémité des cuisses et la base des jambes noires. — Java. ENHYDRUS, Lap.; Gyrinus, W1Eepm., GUÉRIN, PERTY. Ce genre diffère des Gyrinus par ses jam- bes antérieures dilatées à l'extrémité. — Les tarses des mêmes pattes très-élargis, aplatis, spongieux en dessous, avec deux rangées de dents assez fortesau côté interne. — Les deux crochets du dernier article sont forts. ENHYDRUS SULCATUS. Wieox.; GErm., Mag. Entom., 4, p.119. —Guérix, Icon. Reg. Anim., pl. 8,t, VIII, —Perty, /ns. Voy. de Spix. et Mart., p.16, pl. 3,t. XVI. — Long. 8 lig. Larg. 5 lig. — D'un bronzé obscur, à beaux reflets vio- lets; élytres avec des stries longitudinales fortes et nombreuses ; dessous du corps et pattes noirs. — Brésil. DYNEUTES, Mac-Leay ; Gyrinus, Fasr., Ourv., etc. Palpesau nombre de quatre : les labiaux filiformes, les maxillaires un peu en mas- sue. — Point d’écusson visible. — Corps ovale, un peu aplati, légérement élargi postérieurement. Espèces généralement de grande taille el exotiques, &o: ADELOTOPUS. 1. DYNEUTES POLITUS. Mac-Leay, Ann.Jav., édit. Leq., p. 133. — Long. 8 lig. £. Larg. 5 lig. — D’un noir verdâtre cuivreux; élytres lisses, arrondies vers l’extrémité, avec un léger sinus ; bord inférieur des élytres, dessous du corps et pattes rougeâtres. — Java. ‘2. DYNEUTES SINUOSIPENNIS. Long. 6 lig, ;. Larg. 3 lig. ?. — Un peu allongé, noir peu brillant; élytres lisses, offrant au bord extérieur et près de l’extré- mité une petite sinuosité, et terminées par une petite pointe obtuse, arrondie ; dessous du corps et pattes d’un brun rougeâtre, — Thibet. 3. DYNEUTES AMERICANUS. Fagr., 4, 275, 4.—Ouiv., 3, 41, 5,p. 1, fig. 5.—Long. 4 lig. ?. Larg.2lig. ?.—Noir peu luisant; élytreslisses, arrondies au bord extérieur, un peu tronquées à l'extrémité, avec une légère dépression; dessous du corps et pattes d’un brun-rougeûtre. — Amérique du Nord. 4. DYNEUTES VARIANS. Long. 8 lig. Larg. 5 lig. — Noir; ély- tres avec quelques côtes assez faibles vers le bord exterieur et à l'extrémité; pattes d’un brun noir. — Dongola. 174 ADELOTOPUS, Hors. Antennes de onze articles, dont le pre- mier grand, le deuxième petit et arrondi, le troisième petit, menu, tous les autres formant une massue renflée.—Labre trans- versal. — Mâchoires à lobe interne, aigu, garni intérieurement de cils ; le lobe in- terne ovalaire.—Palpes maxillaires courts, de quatre articles, le dernier ovale et tron- qué. — Les labiaux à articie terminal grand et tronqué — Menton grand, corné, émarginé , avec une dent obtuse. — Tarses simples, de la longueur des jambes; cro- chets droits. — Corps oblong. — Tête en- foncée dans le corselet. — Mâchoires fortes et cornées, armées intérieurement de deux dents obtuses.—Corselet conique , tronqué en avant, aussi large que les élytres en ar- rière. — Prosternum pointu, prolongé entre les pattes antérieures. — Pattes courtes, les cuisses dilatées en avant. — Les jambes dans les fossettes. A. ADELOTOPUS GYRINOIDES. Hope, Trans. Soc., Ent. of London, n° 4, p. 12, pl. 4. — Long. 2 lig. :. Larg. 4 lig. — D'un noir brillant ; côtés du corselet et pattes couleur de poix. —Ge singulier in- secte vient des établissements anglais de la rivière des Cygnes, à la Nouvelle-Hollande. TROISIÈME FAMILLE. — BRACHELYTRES, CGuv. Caractères. Quatre palpes. — Antennes ordinairement composées d’articles lenticu- laires. — Presque tous ces insectes ont les élytres beaucoup plus courtes que Pabdo- men. D PREMIÈRE SOUS-FAMILLE, — MICROPTÈRES ; GRAY. Tarses ayant le plus souvent cinq articles visibles extérieurement. — Ils ont le faciès des For ficules. — La tête est généralement grande. — Les mandibules fortes. — Les antennes courtes. — Le corseletassez large. — Les élytres très-courtes, recouvrant des ailes. — Abdomen dépassant notablement les élytres. — L’anus garni de deux vési- cules, que l’insecte fait sortir à sa volonté, et d’où il s'échappe une vapeur subtile qui souvent a l’odeur de l'acide sulfurique. — Les pattes sont fortes. — Les tarses anté- rieurs sont souvent dilatés. Ils sont trés-carnassiers, courent avec vi- tesse , et alors relèvent leur abdomen, Ils vivent dans la terre, sous les pierres, etc. La larve est carnassière et ressemble a l'insecte parfait ; sa forme est conique ; le dernier segment est muni de deux appen- dices coniques et velus. Nous empruntons au travail de M, Léon Dufour ( 4n. Sc. nat., 1824, octobre) le passage suivant sur les organes de la diges- tion de ces insectes. « Dans les Staphylinus proprement dits , le canal alimentaire a tout au plus deux fois la longueur de l'insecte. Il n’offre de dif- férence essentielle avec celui des carnassiers 472 précédens (Carabiques et Hydrocantha- res), que l'absence d’un jabot. L’œsophage, qui est presque capillaire, conserve un dia- mètre uniforme jusqu’à son embouchure dans le gésier. Celui-ci, logé dans le méso- thorax, est ellipsoïde ou oblong , roussä- tre, et ses parois ont une consistance élas- tique. Il est garni en dedans de quatre arêtes brunes , allongées, faiblement cor- nées, composées d’une imbrication de dents trés-acérées, sétiformes, dont les pointes, disposées en brosse, sont dirigées vers l’axe de l’organe. Ces arêtes sont creusées en gouttiére et eflilées en avant, où elles con- vergent pour la formation d’une valvule. Chacune d’elles m’a paru, dans les quatre Staphylius que j'ai désignés, divisible en plusieurs lanières garnies de soies. Cette même organisation existe aussi dans le Sta- phylinus Politus, dont Ramdobr a figuré le canal digestif. Le ventricule chylifique estallongé, hérissé de papilles un peu moins prononcées que celles des Dytiques; elies sont plus longues et plus uniformes dans le S. Olens et le S. Politus, que dans l’'E- rytropterus, où vers la fin de l'organe elles ressemblent à des granulations. Dans le S. Punctatissimus , les papilles se présentent sous la forme de granulations arrondies, ter- minées par un petit bec que la loupe seule rend sensible dans les contours de l'organe. Vers la partie postérieure de celui-ci, elles sont plus rares, plus grêles, plus saillantes, Ces papilles, surtout les granuleuses, qui sont trés-apparentes dans l’insecte vivant ou tout récemment mort, s’effacent presque tout-a-fait après une demi-heure de macé- ration. L’intestin grêle est filiforme, plus ou moins flexueux. Le cæœcum forme, dans le S. Olens etle Punctatissimus, une dilata- tion très-distincte, ovale, arrondie. 1] est allongé et moins ample dans les deux es- pèces. Le tube digestif des Pederes a la même longueur respective que dans les Staphy- lins. On serait tenté de prendre pour un jabot la dilatation allongée qui précéde le ventricule chylifique ; mais un œil attentif, aidé de la loupe, distingue à travers les pa- rois de cette dilatation quelques traits d’un brun päle, que l’analogie, malgré toute ma sobriété pour l'invoquer, doit faire regar- der comme l'indice des écailles intérieures qui caractérisent le gésier des Staphilins. Le ventricule du chyle est fort long. 11 forme à peu près les deux tiers de tout le canal, et est tout chagriné par des points papillaires rendus à peine sensibles par le OXYPORUS. microscope, et qui s’effacent même vers la partie postérieure du ventricule. L’intes- tn grêle est fort court, et le eæcum ob- long et peu distinct.» PREMIÈRE TRIBU. SAPHYLINIDES, MANNERH. Fissilabres, Lara. Labre échancré. — Tête nue et séparée du corselet par un cou ou un étranglement visible. Cette tribu comprend les plus grandes espèces connues parmi les Brachélytres: ils répandent presque tous une odeur plus ou moins désagréable lorsqu'on les saisit, et rejettent une fiqueur contenue dans deux vésicules rétractiles placées près de l'anus. — Les hanches des deux palpes an- térieurs sont très-grandes. — Les mandi- bules sont fortes. — Ils courent avec vitesse, et alors relèvent leur abdomen. — Les tar- ses antérieurs sont généralement dilatés, surtout dans les mâles. — Ces insectes ha- bitent les endroits les plus sales, tels que les matières excrémentielles, les champi- gnons pourris, les matières en putréfaction, les charognes; quelques-uns se trouvent sous les pierres et les écorces des arbres; leur larve est conique et allongée; le der- nier anneau se prolonge en forme de tube : il est muni de deux appendices velus. OCYPORITES. Palpes labiaux sécuriformes. Genres: Oxyporus, Astrapœus. OXYPORUS, Fazr.; Staphylinus, LINNÉ. Antennes courtes, épaissies vers l’extré- mité; le premier article allongé et renflé, le deuxième trés-petit, les troisième et quatrième presque orbiculaires, les suivans transversaux. — Palpes maxillaires filifor- mes, les labiaux terminés par un article transversal et en demi-cercle. — Tarses grèles, le deuxième article un peu plus long que les autres, les antérieurs non dilatés. — Tête grande. — Mandibules longues, très-avancées.— Corselet arrondi, convexe, tronqué en avant. — Ecusson très-petit. — CREOPHILUS. 473 Elytres carrées. — Abdomen épais, large, court, rebordé. — Pattes assez fortes. Insectes de taille moyenne, propres aux contrées tempérées des deux mondes: on les trouve dans les bolets. 4. OXYPORUS RUFUS. (PI. 12, fig. 4.) Lann., Fagr., 9,604, 1.—Oriv., 3, pl. 4, t. 1.— Long. 4 lig. Larg. 4 lig. :. — Rouge; tête, les deux derniers segmens de l'abdomen, dessous de la poitrine et partie postérieure des élytres, noirs, la base de celles-ci jaunes. — Paris. 2. OXYPORUS MAXILLOSUS. Fagr., Ent. Syst, O., n° 2.— Panz., Faun. Germ., H. 16, t. XX. — Grav., Microp., p. 152.— Long. 3 lig. — D’un brun-jaunâtre; tête, corselet etangles posté- - rieurs plus obscurs. — Allemagne. 3. OXYPORUS SCHOENHERRII. SanLBEerG, Ins. Fennica.—M ANNERHEIM, Staph., p.19, n° 3. — Long. 3lig. :. Larg. 4 lig. =.— Noir, glabre ; antennes, jambes, tarses et élytres jaunes; les angles posté- rieurs externes de celles-ci noires. — Fin- lande. ASTRAPOEUS, Grav.; Staphylinus, Rossr. Diffère du genre Oxyporus par ses pal- pes, qui sont tous terminés par un article grand et presque en triangle, et par les tarses, dont les antérieurs sont dilatés. — Les mandibules sont beaucoup moins avan- cées. — Tête assez petite. — Corselet ar- rondi en arrière, tronqué en avant. — Ely- tres moins courtes que dans les Oxyporus ; la forme générale est plus allongée. — Ils habitent sous les écorces. ASTRAPOEUS ULMINEUS. (P1. 12, fig. 2.) Fagr., 2, 595. — Ulmi, Rossr. — OLiv., Eñnt.,t. IL, n° 42, p.17. — Long. 4 lig. £, Larg. 4 +.—D'un noir luisant ; élytres, par- tie de la bouche , antennes et extrémité de l’avant-dernier segment de l’abdomen rou- ges; abdomen un peu irisé. — Europe et Nord de l'Asie. Sous les écorces de Yorme. Nota. L’Astrapœus Rufipes, Latr., Gene- ra, t. 1, p. 285, forme, pour les entomo- logistes anglais, le genre Tasgius, Leach; voyez l’exellent catalogue des insectes d'Angleterre de M. Stephens, ouvrage qui s'éloigne tellement de tous les catalogues de collections, que, sous le rapport de la synonymie , il peut être comparé à l’admi- rable travail de Schænherr. STAPHYLINITES. Palpes labiaux filiformes , de même que les maxillaires. — Antennes insérées de- vant les yeux. — Corps ordinairement un peu renflé. Genres : Velleius, Creophilus, Leistro- phus, Emus, Smilax, Hematodes, Sta- phylinus, Cafius, Physetops , Gyrohypnus. VELLEIUS , Leacn, MANNERGEIM ; Staphylinus, Farr., GyL1L., Payk., Mars, Antennes longues, le premier article long, le deuxiéme court, le troisième long, tous ceux de quatre à dix prolongés inté- rieurement en dents de scie. le dernier ovale et pointu. — Palpes filiformes. — Gorselet presque orbiculaire, tronqué en avant, beaucoup plus large que les élytres. La seule espèce connue habite les nids de frelons; elle est rare. VELLEIUS DILATATUS. (PI. 12, fig. 3.) Fagr., 2, 592, 44. — GyL1z.,Ins. Suec., t. Il, p. 299. — Noir; corselet presque orbiculaire , dilaté sur les côtés; ceux-ci d’un bronzé luisant ; antennes à dernier ar- ticle brunâtre ; élytres velues, l’angle hu- méral brunâtre. — France, CREOPHILUS, Krirey, STEP&. ; MANNERHEIM, Staphylinus, LiNné, FABR., DEGEER, GxLL., Marss. Antennes courtes, les cinq derniers arti- cles élargis, transversaux ; le dernier tron- qué obliquement. — Palpes filiformes. — Tête et corselet glabres. — Corselet élargi en avant, à angles antérieurs saillans; la surface est glabre. Ces insectes se trouvent dans les bouses. 1. CREOPHILUS MAXILLOSUS. LINNÉ, FaBr., 2, 592, 41. — Orrv., 8, 42, 9, pl. 4, fig. 5. — Long. 7 lig. Larg. 2 lig. +. — D'un noir brillant; une bande trausversale sinuée, grise sur les élytres; une autre sur l'abdomen, interrompue dans son milieu; celui-ci gris en dessous, à l’ex- ception des deux derniers segmens. — Paris. 2. CREOPHILUS VARIEGATUS. ManNergEIM, Staph., p. 20, u° 2. — 174 Long. 6 lig. Larg. 2 lig.—Tète et corselet noir, brillant; élytres et abdomen, avec des bandes irrégulières, velues et cendrées, bords postérieurs des élytres jaunes, leur angle Duméral ist d’un noir luisant ; des- sous du corps noir , varié de cendré, avec le rebord inférieur des élytres brun. — Brésil. LEISTROPHUS, Perry ; Schyzochilus, Gray. Antennes assez courtes, grêles; le pre- mier article très-long, trés-grêle ; le deuxié- me court , le troisième long, le quatrié- me de la longueur du deuxième, ler cin- quième un peu plus court ; tous ces arlicles sont très-gréles ; le sixième est court, pres- que grenu; les suivans sont semblables ; le dernier est long et pointu. — Palpesfli- formes , à dernier article court, grêle, pointu; les maxillaires beaucoup plus longs que les labiaux. — Labre très-forte- ment bifide. — Tarses dilatés dans les deux sexes. à quatre premiers arlicles larges, transversaux, cCiliés, et garnis en dessous de fortes pelottes membraneuses, — Les crochets antérieurs sont longs. — Tête large, trés-grande, transversale, presque concave en avant. — Mandibules des mâles très-grandes , trés-avancées, très-arquées, grèles et aiguës, ayant dans leur milieu une avance anguleuse et un peudentelée ; celles des femelles cachées sous le labre. — Corselet beaucoup plus petit que la tête , presque triangulaire, élargi en avant , à angles antérieurs trés - avan- cés, arrondis en arrière. — Elytres beau- coup plus larges que le corselet, presque carrées. — Ecusson grand, arrondi en ar- rière. — Pattes assez longues. Nota. CG genre a été établi vers la même époque, par MM. Perty et Gray ; mais ces deux entomologistes n’ont connu qu’un seul des sexes. LEISTROPHUS GRAVENHORSTEZ. (PI. 42, fig. 4.) Perry, Voyage de Spix et Mart., Ins., p. 32, pl. 7, fig. 6. — Brasiliensis, Gray ; Anim. Kingdow , Ins., p. 304, pl. 32, fig. 3. — Long. 8 lig. Larg. 2 lig., à, — Dessus du corps verdâtre, varié de jaune et de fauve, velu ; abdomen avec les deux premiers segmens jaunes, les cinquième et quatrième bruns, les derniers fauves. — Brésil. EMUS, . EMUS, Leacn, MANNERHEIM; Staphylinus, Linx., Fase., GRAy., Gyziz., Kiry. Antennes courtes, assez fortes, à pre- mier article long, fort ; le deuxième court, le troisième plus long, les deux suivans à peu prés égaux, les sixième, septième, huitiéme, neuvième et dixième transver- saux, le dernier ovalaire et pointu. — Palpes filiformes, à dernier article grêle et pointu. — Tarses antérieurs trés-dilatés , formant une sorte de palette. — Corps gé- néralement velu. — Tête grande. — Man- dibules fortes, aiguës. — Corselet de la largeur de la tête, presque trianguläire, arrondi en arrière. — Elytres presque car- rées. — Pattes fortes. A. EMUS HIRTUS. Fasn., 2, 589, 2.—Orrv., 3, 42,7, pl. 4, fig. 6. — Long. 8 lig. Larg. 2 lig. ! — Noir, légérement velu ; tête, presque tout le corselet et les trois derniers segmens de l’abdomen couverts de poils d’un jaune doré; une large bande transversale grise occupe la partie postérieure des élytres. — Paris. Rare. 2. EMUS NEBULOSUS. Fazr., 2, 590,3. — Long. 6 lig: Earg. 2 lig. — D'un gris jaunâtre varié de brun, pubescent ; écusson noir, avec une petite li- gne jaune au milieu ; les quatre premiers articles des antennes, les genoux et les jam- bes d’un brun clair ; côtés du corselet com- primés et échancrés postérieurement. — Paris. Rare. 3. EMUS MURINUS. Fagr., 2, 590, 4. — Our. , 3, 42, 45, pl. 6, fig. 51,a, b. — Long. 6 lig. Larg. 4 lig. :. — Diffère du S. Nebulosus par sa forme plus allongée , sa couleur légére- ment cuivreuse, ses pattes noires et les côtés du corselet entiers. — Paris. 4. EMUS PUBESCENS. Fasr., 2, 590, 6. — Ourv. , 42, pl. 2, fig. 45. — Long. 4 lig. =. Larg. 4 lig. 1.— D'un brun nébuleux, velu ; tête couverte de poils d’un jaune un peu doré ; base des antennes et pattes rougeûtres; dessous du corps couvert d’un duvet argenté.— Paris. Nota. Ajoutez à ce genre les Emus Speciosus et Inauratus, Mannerheim (Staph.), ainsi que les St. Chrysocephalus et Chloropterus de Grav. | STAPHYLINUS. SMILAX, Lar. Antennes de onze articles, courtes, très- velues, allant en diminuant de grosseur de Ja base à l’extrémité ; premier article gros, un peu triangulaire ; deuxième plus grêle, court; le troisième un peu plus long et plus élargi que les suivans; tous ceux-ci à peu près égaux, courts; le dernier échancré transversalement à l’extrémité.— Palpes maxillaires assez longs, à premier article court, le deuxième long, les deux derniers plus grêles, le pénultième allongé, le quatrième pointu. —Leslabiaux à premier article court, le deuxième grand , renflé, offrant plusieurs poils épineux ; le troisième asssez long, grêle et pointu.—Lèvre presque carrée, un peu élargie en avant, ayant une faible dent au milieu de son bord anté- rieur, munie de paroglosses. — Menton carré. — Mâchoires courtes, un peu ciliées en dedans ; labre très-court, transversal. — Mandibules fortes, peu arquées, très- pointues à l’extrémité.— Tarses antérieurs très-dilatés; les quatre premiers articles formant une sorte de palette très-élargie ; ceux des autres parties des pattes com- posés d’articles presque carrés, un peu allongés. — Tête assez arrondie, plus étroite que le corselet; celui-ci un peu transversal , échancré en avant, légérement arrondi sur les côtés etau bord postérieur, convexe en dessous. — Elyires presque carrées, Courtes, tronquées un peu obli- quement en arrière. —Abdomen déprimé; les articles de la base assez larges, etallant en se rétrécissant jusqu’à l’extrémité. — Pattes moyennes, un peu comprimées. — Jambes garnies d’épines. SMILAX AMERICANUS. Lar., Etud. Entom., p. 117. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. L. — Très-velu; tête et corselet d’un bleu brillant; antennes et palpes un peu rougeûtres; élytres fine- ment granuleuses, entièrement couver- tes de longs poils bruns, et parsemées de petits tubercules ; abdomen noirâtre, velu, avec l'anus rouge ; pattes d’un brun rouge. — Cayenne et Brésil. HEMATODES, La. Antennes très-courtes, pas plus longues que la tête : le premier article grand, le deuxiéme moyen, tous les suivans très- courts, trés-serrés, larges, allant en grossis- sant, et formant une sorte de massue; le 475 dernier échancré au bout. — Palpes assez forts, velus, presque filiformes, le dernier article un peu pointu.—Tarses trés-courts, surtout les antérieurs : ceux-ci à articles transversaux très-élargiss le cinquième presque carré; ceux des autres paires de pattes, courts, presque filiformes.— Tête assez grande, de la largeur du corselet.— Chaperon transversal. — Labre arrondi en avant. — Mandibules assez fortes, arquées, — Corselet un peu avancé au milieu, en avant, presque droit latéralement, arrondi en arrière, — Ecusson trés-petit.— Elytres courtes. — Abdomen assez long, — Pattes larges, comprimées. — Jambes très-élar- gies. HEMATODES BICOLOR. Lar., Etud. Ent., p. 415, pl. 8, f. 6.— Long. 7 lig. Larg. 2 lig. =. — D'un rouge luisant, garni de poils noirs assez longs, placés surtout latéralement; dessous de la tête et côtés du corselet noirs; élytres ponc- tuées, garnies de poils grisâtres ; abdomen noir, velu, avec les deux derniers segmens rouges ; dessous du corps, pattes et anten- nes noirs, ces dernières couvertes de poils un peu brunâtres, de même que les parties de la bouche ; chaperon jaune; pattes anté- rieures dentelées au côté externe, les au- tres munies de poils épineux. — Cette es- pèce se trouve à Buénos-Ayres ;on la prend volant dans les broussailles, STAPHYLINUS, Linw., FaBr. Antennes insérées entre les yeux, de onze articles moniliformes , dont le pre- mier le plus long, le dernier échancré à l'extrémité, — Palpes filiformes.— Tarses antérieurs dilatés fortement, surtout dans les mâles; le premier article le plus long, — Tête convexe. — Ecusson petit, triangu- laire. — Corselet arroudi en arrière, droit sur les côtés et tronqué en avant. — Ely- tres assez courtes. — Abdomen élargi, presque toujours rebordé.— Pattes moyen- nes. Ce genre, trés-nombreux en espèces, semble habiter les cinq parties du monde; on en a trouvé au Groenland et l’on en con- paît des contrées équinoxiales ; elles sont d’une taille assez grande, moyenne ou pe- tite ; quelques espèces habitent les bouses; on en trouve d’autres sous les pierres. La larve du Staphylinus Tristis est décrite par M. Waterhouse, Trans. Ent., Soc. of London, n° 4, p.32, pl. 3, f. 2; 476 elle est longue de six lignes; la tête et le prothorax sont coriaces et d’un noir de poix ; le mésothorax et le métathorax un peu moins durs, d’un blanc jaune ; l’ab- domen très-mou etde même couleur. Elle se change en nymphe vers la fin de mars, et l'insecte parfait appparaît au milieu du mois de mai. PREMIER SOUS-GENRE, Staphylinus proprement dits. Ocypus , KIRBY ; Ocypus et Georius , LEacH. Corselet peu élargi en avant, tronqué antérieurement, avec des points nombreux et irréguliers. — Corps presque glabre, fi- nement pubescent. A. STAPHYLINUS OLENS. Fagr., 2, 591, 8. — Oruv., 3, 42,9, pl. 4, fig. 4, a, b, c. — Long. 10 lig. Larg. 3 lig. — Trés-légérement pubescent, très- ponctué, d’un noir mat. — Paris. 2. STAPHYLINUS ERYPTHROPTERUS. Fagr., 2, 593, 16. — OLiv., 3, 41, 42, pl. 2, fig. 44. —Long: 8 lig. Larg. 2 lig. — D'un noir mat, pubescent, trés finement ponctué ; base des antennes, élytres et pattes rouges; tout le bord du corselet d’un jaune doré ; écusson noir, velouté ; le bord inférieur du premier segment et une tache oblique sur les quatre suivans, d’un jaune doré. — Paris. 3. STAPHYLINUS CARINTHIACUS. Dauc. , in Collect. — Long. 5 lig. Larg. 1 lig. =. — Noir, pubescent; tête et corselet recouverts d’un léger duvet jaune; élytres d’un brun-rouge ; cuisses noires; jambes d’un brun-rouge. — Paris. Très-rare. 4. STAPHYLINUS STERCORARIUS. Grav., Coleop. Micr., 41, 42. — Orv., 3, 42,18, pl. 3, fig. 23. — Long. 6 lig. Larg. 1 lig. !,— D'un noir mat, pubescent ; antennes, élytres et pattes d’un brun clair ; abdomen taché de jaune — Ecusson noir. — Paris. 5. STAPHYLINUS FOSSOR. Fan., 2, 593, 48.—Panz., Faun. Germ., 27, pl. 6.—Long. 6 lig. Larg. 2 lig.—Noir, pubescent; partie postérieure de la tête, corselet, base des élytres, d’un brun violet ; STAPHYLINUS. extrémité fes élytres et jambes jaunes ; antennes et dessous du corps noirâtres. — Paris, Rare. 6. STAPHYLINUS BRUNNIPES. Fagr., 2, 595, 26. — OLrv., 3, 42, 43, pl. 4, fig. 7, a, b.— Larg. 6 lig. Long. 1 lig. . — Noir, très-ponctué; base, der- nier article des antennes et pattes d’un brun 1irès-clair. — Paris. 7. STAPHYLINUS CYANEUS. Fagr., 2, 592. 43. — Ov. , 3, 42, 44, tab. 1, fig. 4. — Long. 8 lig. }. Larg. 4 lig. . — Noir; tête, corselet et élytres trés-ponctués , légérement bleuâtres. — Brésil. 8. STAPHYLINUS POSTICALIS. Long. 6 lig. Larg. 2 lig.—D’un noir lui- sant ; tête tres-fortement ponctuée , verdä- tre ; parties de la bouche, élytres, et deux derniers segmens de l'abdomen rougeà- tres ; pattes et antennes brunâtres.—Brésil. Nota. Cette espèce me semble voisine du Rufipennis de Fabricius ; mais elle s’en dis- tingue surtout par la couleur de l’abdomen. 9. STAPHYLINUS TERMINALIS. Long. 5 lig. Larg. 4 lig. +. — D’un noir obscur ; deux derniers segmens de l’abdo- men oranges; antennes et parties de la bouche rougeâtres. — Brésil ? 40. STAPHYLINUS MORIO. Grav., Coleop. Micr., 6, 4. — Monogr., 442, 424.— Similis, Ourv., Ent. , pl. 5, B2.— Long. 5 lig. Larg. 4 lig. +. — D’un noir obscur ; tête et corselet brillans; ce dernier très-finement ponctué et offrant une carène longitudinale faibe; tarses brunä- tres. — Paris. A1. STAPHYLINUS ÆNEOCEPHALUS. Grav., Monogr., 8,8. — GyxLL. Faun. I, part. 2, p. 292, n° 42.—Long. 6 lig. Larg. 1 lig. i. — Noir, pubescent ; tête et corselet d’un bronzé brillant, trés-finement ponc- tués ; élytres et tarses d’un brun-jaune ; ab- dounen avec des lignes longitudinales cen- drées. — Paris. Rare. 42. STAPHYLINUS LUTARIUS. Grav., Monogr. Micropt. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. — Noir, légérement velu; tête et corselet couverts d’un duvet jaune; élytres d’un brun clair; jambes de même couleur ; cuisses noires; antennes brunes ; le premier article noir; abdomen taché de jaune.— Paris. Rare. STAPHYLINUS. 43. STAPHYLINUS FUSCATUS. Grav., Monogr. Micropt.—Long. 6 lig. Jarg. 4 lig. +. — Noir, trés-fortement ponc- tué ; corselet avec une carène longitudinale; pattes un peu brunes. — Paris. A4. STAPHYLINUS SIMILIS. Fagr., 2, 591, 9. — Ourv., 42, pl. 5, fig. 42. — Long. 6 lig. Larg. 1 lig. +. — Noir mat, trés-ponctué; élytres un peu brunes ; tête et corselet avec une petite ca- réne Jongitudinale au milieu ; corselet lui- sant, — Paris. 45. STAPHYLINUS RUFIPES. Fagr., 2, 600, 61. — Oriv., 42, pl. 4, fig. 35.—Long. 7 lig. Larg. 4 lig. :.—D’un noir brillant , fortement ponctué; élytres avec une teinte bleuûtre; pattes d’un brun noirâtre. — Paris. DEUXIÈME SOUS-GENRE. Philonthus, Philontus, Quedius, Raphirus, Bisnius, Gabrius, LEACH, STEPHENS. Corselet presque rond , avec des séries de points sur les côtés. — Corps générale- ment brillant et de couleur métallique. PREMIÈRE DIVISION. Faciès du premier sous-genre, mais une série de points nombreux de chaque côté. 16. STAPHYLINUS BICOLOR. (PI. 12, fig. 6.) Lap., Etud. Ent., p. 115, 6. — Long. 6lig. Larg. 4 lig. =. —D’un beau bleu clair ; tête fortement ponctuée; corselet lisse au milieu, avec quatre stries longitudinales de points : les deux du milieu droites, les la- térales arquées ; quelques points sur les côtés; élytres très-fortement ponctuées, pubescentes , d’un jaune-châtain ; parties de la bouche, antennes, pattes et abdomen d’un brun clair; ce dernier avec une bande transversale noire. — Cayenne. DEUXIÈME DIVISION. Sect. 1v. Subd. 1, GYLL.; partie du genre Philonthus, Leacu. Corselet presque rond, tronqué en avant, lisse en dessus, avec quelques gros points sur les bords latéraux, et de chaque côté une série de deux ou trois très-gros. A7. STAPHYLINUS SPLENDENS. Farr., 2, 594, 24. — Long. 6 lig. Larg. Insectes. I. 477 4 lig. !,.—Noir et brillant ; élytres d’un vert bronzé ; tête un peu plus large que le cor- selet; celui-ci légérement sinué sur les bords ; son disque trés-lisse. — Paris. 48. STAPHYLINUS LAMINATUS. Grav., Monogr., 16, n° 17. — Long. 6 lig. Larg. 4 lig. =.—Noir; tête assez étroite, arrondie, d’un vert-cuivreux, ainsi que le corselet ; élytres d’un cuivreux un peu bleuâtre ; côtés du corselet arrondis ; son disque très-lisse, — France, Allemagne. TROISIÈME DIVISION. Sect.rv, Subdiv.1r, GyLL.; genre Quedius et partie des Philonthus, Leacu. Séries dorsales de deux ou trois points. 49. STAPHYLINUS MOLOCHINUS. Grav., Micropt., 46, 6.—Long. 3 lig. !. Larg. 4 lig.— Noir et brillant; front lisse ; écusson ponctué ; élytres courtes, d’un brun-châtain ; antennes et pattes d’un brun: ferrugineux. — Paris. 20. STAPHYLINUS IMPRESSUS. Grav., Monogr., 35, 51.—Panz., Faun., 36, fig. 21.— Long. 3 lig. !. Larg. 4 lig.— Noir et brillant ; élytres avec trois rangées longitudinales de points enfoncés ; leurs bords latéraux postérieurs et la suture d’un brun-rouge ; abdomenirisé; bord des segmens brunâtres. — Paris. 21. STAPHYLINUS PRÆCOX. Grav., Monogr., 172, 27. — Long. 22 lig. +. Larg. + lig.—D'un brun-ferrugi- neux brillant; tête d’un brun noir: ély- tres finement ponctuées; dessous du corps plus clair. — Paris. 22. STAPHYLINUS ATTENUATUS. Grav., Monogr., 27 38,—Long. 2 lig. :. Larg. ? lig. — Allongé; d’un brun noir, brillant; antennes et pattes jaunâtres. — Paris. Rare. QUATRIÈME DIVISION. Sect. 111, Subdiv. 1v, Gy1x. ; genres Phi lonthus, Confius et Bisnius, LEAcH. Séries dorsales de quatre points. 23. STAPHYLINUS CYANIPENNIS. Fagr., 2, 597, 37.— Amænus, OLrv., 42, pl. 4, fig. 36.— Long. 5 lig. Larg. 4 lig.:. — D'un noir luisant ; élytres d’un bleu éclas tant, passant quelquefois au vert. — Paris, dans les champignons. Très-rare. 42 178 Nota. Une espèce très-voisine, mais que je crois distincte, se trouve dans l’Améri- que du Nord. 24. STAPHYLINUS ÆNEUS. Rossi, Faun. Etr., n° 613.— Long. 4 lig. Larg. 4 lig.—Noir et luisant ; élytres d’un vert bronzé ; tête petite, carrée; Cor- selet sinué sur les bords, avec un petit en- foncement de chaque côté. — Paris. Très- commun. 25. STAPHYLIHUS POLITUS. Fagr., 2, 594, 22. — OLrv., 3, 42, 25, pl. 2, fig. 10.—Long. 4 lig. Larg. 1 lig.— Noir etbrillant, légérement verdàtre en des- sus ; premier article des antennes rougeâtre en dessous; tête ovale, plus étroite que le corselet. — Paris. 26. STAPHYLINUS MARGINATUS. Fagr., 2, 597, 38. — Orrv., 3, 42, 33, pl. 5, fig. 29.—Long. 3 lig. :. Larg. 1lig. — Noir et brillant; bords latéraux du cor- selet et pattes d’un jaune testacé; tête ovale; élytres un peu velues; d’un cuivreux-bleuà- tre. — Angleterre, Paris. Très-rare. 27. STAPHYLINUS ALBIPES. GrAv., Monogr., 28, 40. — Long. 3 lig. Larg. à lig.—Noiret brillant; tête ovale ; ély- tresbrunäâtres; pattes etsegmens de l’abdo- men en dessous, jaunes.— Allemagne, Pa- ris. Rare. 28. STAPHYLINUS CEPHALOTES. Grav., Monogr., 22, 27. — D'un noir brillant ; pattes, extrémité de l’abdomen et bords de ses segmens d’un brun-ferrugi- neux ; tête grande et orbiculaire. — Paris, Nota. Gette espèce forme le genre Bis- nius de Leach. CINQUIÈME DIVISION. Sect. 1v, Subdiv.1v, GyLL.; genre Phi- lonthus, Leacx. Séries dorsales de cinq points. 29. STAPHYLINUS VERNALIS. Gray. , Micropt., 75, 67. — D'un noir brillant ; tête ovale ; parties de la bouche , base des antennes et pattes d’un brun jaune. — Paris. 30. STAPHYLINUS OCHROPUS. Gray., Monogr., 39, 57. Long. 3 lig. ;. Larg. 4 lig. — Court, d’un noir brillant ; élytres d’un brun un peu verdätre; pattes brunes ; antennes un peu velues. — Paris, Suëde. STAPHYLINUS. 3%. STAPHYLINUS EBENINUS. Gxrav.,Monogr., 170, 21.—Long. 3 lig.!, Larg. + lig. — Allongé, noir, brillant ; tête orbiculaire; élytres d’un cuivreux-verdätre ; pattes d’un brun clair. — Paris. 32. STAPHYLINUS SANGUINOLENTUS. Grav., Monogr., 36, 53. — Long. 3 lig. Larg. : lig.— D'un noir brillant ; tête orbi- culaire ; élytres avec la suture et une ligne sur l’angle huméral rouges ; extrémité des cuisses antérieures et quelquefois des in- termédiaires jaunes. — Paris, 33. STAPHYLINUS BIPUSTULATUS. Grav., Monogr., 37, 54. Long. 3 lig. :. Larg. : lig.— D’un noir brillant ; élytres avec une tache oblique et rouge sur chacune, en arrière; pattes noires. — Paris. SIXIÈME DIVISION. Sect. 1v, Subdiv. v, GyL1z., genre Phi- lonthus, LeacH. Séries dorsales de six points. 34. STAPHYLINUS FULVIPES. Grav., Monogr., p. 24, n° 33.—Cruen- tatus, OLxv., n° 34, pl. V, fig. 49.—Long. 3 lig. Larg. À lig.—Noir, brillant ; base des antennes et élytres d’un brun-jaune; ces dernières un peu velues; tête arrondie. — Paris, Suède, Allemagne. 35. STAPHYLINUS MICANS. Grav., Monogr., 76, 69.— Long. 4 lig. Larg. 1 lig. — Noir, brillant, légérement recouvert d’un duvet soyeux; élytres for- tement ponctuées; paltes jaunes; tête ovale. — Paris, Suëde. 36. STAPHYLINUS VIRGO. Grav., Monogr., 69, 45.— Long. 3 hig. Larg. à lig.— Noir, brillant; parties de la bouche et tarses d’un brun ferrugineux ; élytres trés-finement ponctuées ; tête pres- que ovale. — Paris. SEPT:ÈME DIVISION. Sect. 1v, Subdiv. vr, GyL1z. Séries dorsales composées d’un grand nombre de points (une dizaine). —Espèces de petite taille. 37. STAPHYLINUS PUNCTUS. Panz., Faun. Germ., 2, 27,t. VII. — Long. 3 lig. +. Larg. 4 lig. — D'un noir brillant; côtés du corselet avec un grand nombre de points; élytrescuivreuses; pattes brunäâtres. — Paris. Rare. il GYROHYPNUS. HUITIÈME DIFISION. Sect. v, Gy1z. ; genre Gabrius, LEACH. Corselet ovale-oblong, — Corps linéaire et allongé. 38. STAPHYLINUS CINERACEUS. Grav., Monogr., 49, 74.—Long. 4 lig.— D'un brun presque opaque; parties de la bouche, base des antennes et pattes d’un jaune obscur ; tête carrée; côtés du corselet très-fortement ponctués; élytres un peu pu- bescentes. — Allemagne. Nota. Pour les espèces de ce genre, comme pour tous les Brachélytres, il faut consulter les ouvrages de Gravenhorst, de Gyllenhal, de Mannerheim, etc. M. Arra- gona en a aussi décrit plusieurs espèces . dans un petit travail intitulé : De quibus- dam Colcopteris Italie. CAFIUS, LEacH, MANNERHEIM. Ce genre ne diffère du précédent que par les antennes, dontle dernier article n’est pas échancré à l’extrémité. Ce sont des insectes de petite taille. A. CAFIUS NANUS. GraAv., Micropt., 56, 93. — Long. 3 lig. Larg. 4 lig. — Noir et brillant ; base des an- tennes et pattes d’un brun-jaune; élytres brunes; corselet un peu rétréci en arrière, avec des séries dorsales de cinq points. — Paris. 2. CAFIUS XANTHOLOMUS. Grav,, Micropt., 41, 3.—Long. 3lig. +. Larg. 4 lig. — Noir, un peu brillant ; ély- ires bordées de jaune ; abdomen avec des lignes 1ongitudinales grises ; pattes jaunà- tres. — Allemagne, Angleterre. 3. CAFIUS ATERRIMUS. Grav., Monogr., 41, 62. — Long. 3 lig. Larg. 4 lig.— Noir et brillant ; base des an- tennes brune ; pattes d’un brun-jaune ; tête oblongue; corselet avec des séries dorsales de six points. — Paris. PHYSETOPS, ManNERHEIM ; Staphylinus, PALLAS, STUuRM. Antennes plus courtes que la tête, à pre- mier article un peu allongé, presque en massue : les autres à peu près égaux, les deuxième et troisième presque coniques, les suivans moniliformes , le dernier 179 pointu.—Palpes presque égaux, filiformes, à dernier article un peu plus court que le précédent, tronqué ; le même des labiaux élargi. — Tarses antérieurs des mâles élar- gis. — Corps linéaire allongé. — Tête un peu renflée, tenant au corselet par un col peu distinct, —Corselet élargi en avant, — Elytres carrées, un peu déprimées. PHYSETOPS TARTARICUS, Pazzas, lter., t. II, App., p. 30. — Srurm, Catal., p. 64, pl. 1,f.9, — Tar- taricus, MAnNEeRHEIM, Préc. Brach., p. 33. — Long. 8 lig. Larg, 2 lig. — Corps allongé, entièrement noir. —De la Grande- Tartarie. GYROHYPNUS, KirBy, MANNERHEIM ; Xantholinus, Dauz. ; Staphylinus., FaBr., GRAV., GYLL. ; Xantholinus et Gyrohypnus, Kirsy. Diffèrent des Staphylinus par leurs tar- ses antérieurs non sensiblement dilatés. — Leurs antennes un peu cendrées, compo- sées d'articles plus grenus ; le dernier est ovalaire et pointu. — Le labre est très-pe- üt.— Jambes antérieures épineuses en de- dans. — Forme générale allongée. Les espèces de ce genre sont de taille moyenne. Elles se trouvent particulière- ment sous les pierres, dans les lieux hu- mides. A. GYROHYPNUS ELONGATUS. Grav., Microp. Bruns., p. 46, n° 66.— Long. 2 lig. ?. Larg. = lig. — Noir et bril- lant ; élytres avec des points formant des sortes de stries peu règulières ; pattes bru- nâtres. — Paris. 2. GYROHYPNUS FULGIDUS. Grav., Monogr., p. 48, n° 74. — Long. 6 lig. Larg 1 lig. £. — Noir, avec quelques poils assez longs ; élytres ponctuées, rouges. — Paris. 3. GYROHYPNUS PYROPTERUS. Grav., Monogr. Micropt.—Long. 3 lig. Larg. : lig. — D’unnoir luisant ; élytres d’un rouge brillant, avec des points disposés en stries longitudinales; la rangée de gros points de chaque côté du corselet formant presque une strie. — Paris. 4. GYROHYPNUS ELEGANS. Grav., Micropt. Bruns., p. 46, n° 68, — Long. 5 Lig. Larg. : lig. — Noir; cor- selet, élytres et pattes d’un brun rouge; 42. 180 dessous de l’abdomen et antennes brunà- tres; élytres fortement ponctuées.—Paris. 5. GYROHYPNUS GODETI. Long. 3 lig. !. Larg. : lig. — Noir; cor- selet, extrémité de l'abdomen et pattes d’un brun-rouge ; anternes et élytres un peu brunâtres ; celles-ci fortement porctuées, avec une petite tache jaune à leur extré- mité; — Volhynie. 6. GYROHYPNUS BATYCHRUS. Knocx, GyLL., Ins. Suec.,t. 1, pars 4, p- 480. — Long. 2 lig. +. Larg. ; lig. — Noir ; élytres fortement ponctuées, d’un brun-olivâtre;antennes et pattes rougeàlres. — Paris. 7. GYROHYPNUS ALTERNANS. Grav. , Monogr. , p. 48, n° 72. — Long. 3 lig. Larg. ilig. — D'un brun brillant ; tête, élytres et extrémité de l’abdomen noires ; tête carrée. — Midi de la France. far. Elytres noires. 8. GYROHYPNUS OCHRACEUS. Grav., Monogr., p. 48. n° 64. — Long. 2 lig. 2. Larg. À lig. — D’un brunûâtre bril- lant et variable; corselet oblong. — Sous les écorces des arbres ; Allemagne, Paris, Rare. LATHROBITES. Tous les palpes filiformes. — Antennes insérées devant les yeux, à la base des mandibules. — Corps généralement li- néaire. Genres Eulissus, Sterculia, Platypro- sopus, Lathrobium , Achenium, Crypto- bium , Dolicaon. EULISSUS, MaANNERHEIM ; Staphylinus, PERTY. Antennes insérées devant les yeux, à la base des mandibules, plus courtes que la tête, avec le premier article très-grand, très- long ; le deuxième court, presque conique; le troisième grand, en massue ; les autres courts, lenticulaires; le dernier à peine pointu. — Palpes filiformes. — Tarses à articles bifides, avec le dernier un peu plus long.— Corps allongé. — Tête grande, rétrécie en avant. — Corselet trapézoïde, élargi en avant. — Elytres presque carrées. — Pattes courtes. Ce sont généralement de beaux insectes, STERCULIA. . - x de taille a$sez grande ; tous sont exotiques ; on les trouve dans les bouses. EULISSUS CHALYBEUS. Maxxern., Précis d'un Arrang. des Brachélytres , p. 35, n° 1.— Long. 40 lig. Larg. 2 lig.— D'un beau bleu très-éclatant; corselet avec quelques poils; élytres forte- ment ponctuées, d’un beau violet ; pattes d’un brun -rouge; antennes noires. — Brésil. Nota. Rapportez aussi à ce genre le 54. Fulgens, Fabr., Saphyreus et Rutilus, ue (Ins. du Voyage de Spix et Mar- tius). STERCULIA, Lap.; Staphylinus, Ozrv. Antennes de onze articles, courtes, épaisses, soudées avec le premier ; celui-ci trés-long, le deuxième court, le troisième presque de là longueur du premier, les suivant trés-Courts, transversaux, allant en grossissant ; le dernier fortement échancré latéralement. — Palpes maxillaires à pre- mier article court, le deuxième le plus long, le troisième renflé, le quatrième court, arrondi à l’extrémité ; les labiaux à premier article court, les deux autres à peu près égaux ; le troisième renflé, ova- laire, comprimé. — Menton court, trans- versal, fortement échancré au milieu, à angles arrondis.— Mandibules fortes, avan- cées, arrondies. — Tête grande, plus ou moins ovalaire. — Corselet assez long, ar- rondi en arrière, trés-rétréci en avant. — Ecusson triangulaire, arrondi en arrière, — Elytres plus longues que larges, tron- quées obliquement en arrière. — Tarses à articles à peu près égaux, ceux des anté- rieurs un peu triangulaires, les autres fili- formes. A. STERCULIA VIOLACEA. (PI. 42, fig. 7.) Ouav., t. III, n° 42, n° 3, pl.M, fig. 8. — Long. 42 lig. Larg. 4 lig. 2.— D'un beau bleu-violet, pubescent; mandibules avan- cées, avec une forte dent au côté interne. —Cayenne. 2. STERCULIA LEPRIEURI. Lap., Etud. Ent., p.118.—Long. 42 lig. Larg. 4 lig. 1. — D’un beau bleu mé- tallique trés-éclatant et pubescent ; tête très-fortement ponctuée ; antennes noires, à l'exception des trois premiers articles, qui sont de la couleur générale; corselet avec un léger sillon longitudinal au milieu, e et une large dépression de chaque côté; élytres un peu violettes. — Cayenne. 3. STERCULIA FORMICARIA. Lap., Etud. Ent., p. 419, pl: 3, fig. 8. — Long. 42 lig. Larg. 4 lig. =. — Noir, pubescent, tête couverte de trés-petites élévations irrégulières; corselet avec une ligne longitudinale au milieu ; tarses un peu rougeâtres. — Cayenne. PLATYPROSOPUS, ManNERH.; Metopius, STEY. Antennes plus longues que la tête, fili- formes, insérées devant les yeux, compo- sées d’articles presque coniques; le premier grand, le deuxième ovalaire-oblong. — Palpes courts, filiformes, à dernier article cylindrique et tronqué. — Labre cilié. — Menton profondément échancré. — Lan- guette bifide. — Tarses antérieurs dilatés (peut-être seulement dans les mâles). — Corps linéaire, déprimé. — Tête ovale, tenant au corselet par un cou à peine dis- tinct. PLATYPROSOPUS ELONGATUS. (PI. 42, fig. 8.) ManNERHEIM, Précis Brach., p. 36. — Long. 6 lig. — D’un brun un peu rou- geâtre; élytres et pattes châtaines; tête opa- que; corselet glabre; élytres finement ru- gueuses. — Du Caucase, de la Crimée et de l'Arménie. . LATHROBIUM, Grav.; Pœderus, Far. Antennes insérées devant les yeux, fili- formes; premier etlroisième articles grands, le deuxième court, les autres presque or- biculaires; le dernier ovaleet pointu.—Pal- pes à dernier article plus petit que le pénul- tième et pointu; les maxillaires trés-sensi- blement plus longs que les labiaux.—Tarses courts, à dernier article très-grand , les an- térieurs trés-dilatés dans les deux sexes. —Forme générale allongée. À. LATHROBIUM ELONGATUM. (P]. 12, fig. 9.) Linn., Fapr., 2, 609, 3.—Panz., Faun. Germ.; 9, 12. — Long. 3 lig. +. Larg. + de lig. — Allongé, fortement ponctué, noir; élytres brunes ; pattes et antennes rougeä- tres. — Paris. 2. LATHROBIUM FULVIPENNE. Fagr., 2, 609,4. — Long. 3 lig. : 3" DOLICAON. 481 Larg. © lig.. — Ressemble à l'Elongatum , mais en diffère par ses élytres, dont la base est noire, et la partie postérieure d’un rouge éclatant ; une très-faible carêne longitudi- pale sur le corselet, — Paris. 3. LATHROBIUM TERMINATUM. Grav., Monog., 55, 7. — Quadra- tum, Var., GxLL., Faun., t. 1, part. 2, p. 367. — Long. 3 lig. Larg. +. de lig. — D'un brun-noir; une tache arrondieet jaune à l’extrémité de chaque élytre ; abdomen noir. — Paris. Rare. ACHENIUM , Leacu; Lathrobium, Gray. Ce genre diffère de celui de Lathro- bium par son corps très-déprimé et son corselet en forme de trapèze. ACHENIUM DEPRESSUM. Grav, Micropt. , 812, 6.— Long. 3 lig. Larg. à. lig.—Très-aplati, noir, un peu pu- bescent; partie postérieure des élytres, pattes et antennes rougeûtres. — Paris. Nota. Yai décrit, dans mes Etudes En- tomologiques , une deuxième espèce de ce genre venant du Caucase. CRYPTOBIUM, ManneRs. ; Lathrobium, Grav., GYLL. ; Pæœderus, PAYK. ; Ochthephilum , STEPHENS. Antennes coudées, à premier article très-long ; les autres à peu près égaux; les deuxième et troisième presque coniques ; ceux de quatre à dix lenticulaires; le der- nier arrondi.— Palpes inégaux : les maxil- laires de beaucoup; le plus long avec le dernier article petit et conique, et l’avant- dernier grand et en massue. — Tarses à premier article long.— Corps linéaire , al- longé. — Corselet en carré long. — Abdo- men assez long. CRYPTOBIUM FRACTICORNE, Gray, Monogr. , 130, 3.— Gy1z., Ins. Suec., t. II, p. 369.— Long. 4 lig. Larg. 4, lig.— Noir, brillant ; tête et corselet al- ongés ; premier article des antennes for- mant une massue trés-longue ; pieds d’un brun-jaune.— Autriche, Suède, Russie. DOLICAON, Lar. Antennes assez longues, grêles, non coudées; le premier article de la longueur 182 du troisième ; le deuxième très-court; les autres à peu près égaux. — Les palpes maxillaires à premier article assez court; le deuxième long ; le troisième un peu co- pique ; le quatrième peüt et arrondi. — Palpes labiaux courts, grêles, à deuxième article le plus long; le dernier court. — Lèvre assez courte, un peu arrondie en avant. — Labre court, transversal , un peu échancré en avant.—Tarses antérieurs à quatre premiers articles élargis et tri- angulaires; ceux des autres pattes allon- gés et filiformes; le premier article un peu plus long que les suivans. — Corps al- longé. — Tête grande, ovalaire, plus large que le corselet, non étranglée en arrière. — Mandibules trés-arquées, aiguës. —Cor- selet allongé, presque droit sur les côtés, — Elytres très-courtes. Ce genre a de grands rapports avec celui de Lathrobium, mais s’en distingue par ses palpes maxillaires, dont le dernier ar- ticle est arrondi au lieu d’être pointu; la tête est à peine rétrécie en arrière. DOLICAON LATHROBIOIDES. Lar., Etud. Ent., p. 120, pl. 4,f. 1. — Long. 8 lig. Larg. 2 lig. — Fortement ponctué, noir; une ligne lisse et longitu- dinale au milieu de la tête et du corselet: élytres très-courtes; parties de la bouche, antennes et pattes d’un brun-rouge.— Cap de Bonne-Espérance. DEUXIÈME TRIBU. STENIDES, MANNERHEIM. Longipalpes, Lare. Labre entier.—Tarses de l’article appa- rens.— Dernier article des palpes à peine visible ; Le troisieme article renflé. — Tête dégagée , entièrement nue , et séparée du corselet. POEDERITES. Antennes insérées devant les yeux. Genres : Tœnodema, Pinophilus, Pœ- derus, Stilicus, Procirrus, Eristhetus. TOENODEMA, La. ; Pœderus, PERTY. Antennes insérées au-dessous des yeux, très-grêles , longues , de onze articles : le PINOPHILUS. premier long, le deuxième court, les au- tres filiformes, le dernier ovalaire.— Pal- pes trés-longs, très-avancés ; le dernier article grand, aplati, ovale. —Tarses très- larges, velus; le pénultième article bi- lobé, les antérieurs trés-élargis. — Tête triangulaire. —Mandibules courtes.— Cor- selet un peu plus large que la tête, en demi-cercle en arrière. — Ecusson petit, triangulaire , allongé. — Elytres presque carrées, un peu allongées. — Abdomen très-long, grêle; pattes moyennes. — In- sectes de forme allongée ; ils sont ailés. TOENODEMA SEMI-CYANEA. (P1. 12, fig. 40.) Perry, Voyage de Spix et Martius, p. 33, pl. 7, fig. 8.— Long. 8 lig. Larg. 1 lig. :. — Très-fortement ponctué; d’un bleu-violet ; pattes, dessous du corps et ab- domen noirs; bords postérieurs des seg- mens du dernier, jaunes. — Brésil. PINOPHILUS, Gray. ; Lycidus , Leacu. Antennes assez longues, grêles, insérées devant les yeux, de onze ariicles: le pre- mier assez grand, le deuxième conique, les trois suivans plus allongés, les autres formant un petit renflement à leur extré- mité, le dernier renflé et pointu. — Palpes à pénultième article triangulaire ; le der- nier plus grêle et pointu. — Tarses anté- rieurs très-dilatés dans leurs quatre pre- miers articles, et garnis en dessous de gran- des membranes; ceux des autres paires de pattes plus grêles ;le premier et le dernier article longs, lesautres courts. — Tête dela largeur du corselet. — Yeux moyens, ar- rondis. — Chaperon et labre transversaux ; ce dernier velu. — Mandibules grandes, avancées, très-arquées, n’offrantpas de dent au côté interne.—Corselet en carré-long, un peu rétréci en arriére, à angles anté- rieurs bien marqués. — Elytres en carré- long.— Abdomen trés-long, presque fili- forme. — Pattes assez longues ; les cuisses et les jambes antérieures dilatées ; les jam- bes postérieures anguleuses au-dessous de leur insertion avec les tarses. PINOPHILUS LATIPES. Grav., Monogr., p. 202, n°2. — Ly- cidus Xanthopus, LEacn. — Long. 9 lig. Larg. 4 lig. {.— Noir, pubescent, très- fortement ponctué, surtout sur la tête et le corselet; une ligne un peu élevée et longitudinale au milieu de ce dernier; STILICUS. élytres à points plus petits et plus serrés; abdomen offrant des poils roussâtres assez serrés; mandibules et labre d’un brun-jaune ; pattes et antennes de cette dernière couleur; l'extrémité de chaque article des antennes est obscure. — Amé- rique du Nord. POEDERUS, Fagr., OLiv., Grav., GyLL., MANNERHEIM ; Staphylinus, LinNé, GEOFrr.; Pæderus et Sunius , LEACH, STEPHENS. Antennes insérées devant les yeux, al- lant en grossissant d’une manière insen- sible vers l’extrémité ; le premier article -renflé ; le dernier ovale et pointu. — Pal- pes maxillaires à pénultième article grand; le dernier très-petit et pointu. — Tarses grêles ; avant-dernier article bifide. — Forme générale allongée. — Tête assez grande. — Corselet arrondi, globuleux.— Elytres convexes, de la longueur du cor- selet. — Abdomen allongé. — Pattes assez longues. Insectes de taille assez petite, de forme élégante ; on les trouve dans les lieux hu- mides ; leurs mouvemenssont très-vifs. A. POEDERUS RIPARIUS, Fagr., 2, 608, 4. — Ozrv., 3, pl. 4, f. 2.— Long. 2 lig. 2. Larg. : lig. — D'un rouge clair ; élytres d’un bleu-violet ; tête, deux derniers segmens de l’abdomen et ge- noux noirs ; corselet allongé.— Paris. I1se retrouve sur une grande partie du globe. 2. POEDERUS GOUDOTI. Long. 1 lig. 2. Larg. =. lig. — Diffère du Riparius par sa taille beaucoup plus pe- tite, son corselet plus globuleux, sa tête plus petite, ses élytres plus grenues, ses antennes, dont les quatre derniers articles seuls sont noirs. — Madagascar. 3. POEDERUS LITTORALIS. Gray. — Long. 3 lig. Larg. ? lig.—Dif- fère du Riparius par sa taille plus grande et son corselet globuleux. — Paris. h. POEDERUS AUSTRALIS. Guérin, Voyag. Duperrey, Zool., p. 63. — Atlas, Ins. pl. 4, f. 23.—Long. 2 lig. +. Larg. + lig. — Cette espèce ressemble beaucoup au P. Riparius; sa taille est la méme, ainsi que la disposition de ses cou- leurs; mais les pattes sont entièrement noires. —Port-Jackson. 183 5. POEDERUS BREVIPENNIS, Daur., Collect. — Long. 2 lig. 2 Larg. : lig.—S’éloigne des deux précédens par ses élytres très-courtes; son corselet est un peu globuleux. — Paris. 6. POEDERUS OCHRACEUS. Grav., Monogr., 59,1. — Long. 2 lig. Larg. 1. lig. — Rougeâtre ; tête noire; ab- domen d’un brun-noirâtre; pattes jau- nâtres. — Paris. Nota. Cet insecte formele genre Sunius de MM. Leach et Stephens. 7. POEDERUS KLUGII. Long. 4 lig. Larg. { lig. — Noir; tête et corselet violets; la première ponctuée ; élytres bleues et pubescentes. — Mada- gascar , où il est assez commun. 8. POEDERUS BERNIERI. - Long. 2 lig. + Larg. 1 lig. — Ne dif- fère du précédent que par sa taille, moitié plus petite, et ses élytres plus fortement granuleuses, et à reflets verdàtres. — Ma- dagascar. 9. POEDERUS RUFICOLLIS. Fagr., 2, 608 2.— Oriv., t. III, pl. 4, f. 4. — Long. 3lig. Larg. ? lig. — Noir; élytres violettes ; corselet et base des palpes rouges. — Paris. Nota. M. Arragona a décrit une espèce de ce genre ( P. Melanurus ) dans son travail sur les insectes d'Italie : De quibus- dam Coleopteris Italiæw, p.10 ; et M. Guérin en a fait connaître plusieurs dans sa Partie Entomologique du Voyage de Duperrey. STILICUS, LaTr.; Rugilus, Leacn, MaNNERHEIM; Pœderus, Far., GRAV., GYLL. Ce genre diffère de celui des Pæœderus par ses tarses entiers. — Les dernier arti- cles des antennes sont globuleux. — La tête est beaucoup plus grande. — Le cor- selet est presque ovalaire, rétréci en avant et en arrière. A. STILICUS ORBICULATUS. Fasr., 2, 609, 9. — Orrv., t. 3, pl. 4, fig. 7. — Long. 2 lig. :. Larg. : lig. — Noir, très-fortement ponctué; corselet avec une très-faible carène longitudinale; parties de la bouche, antennes et pattes d’un jaune-rougeàtre ; tête grande, carrée. — Paris. 18% 2. STILICUS ANGUSTATUS. Fasn2, 599, 50. —. Ourv., t. III, 1. 2, 48. — Long. 2 lig. Larg. : lig. — oir, allongé ; parties de la bouche, an- tennes, bords postérieurs des élytres et pattes jaunes. — Paris. 3. STILICUS BICOLOR, Oziv., 3, 447, pl. 4, f. 4. -— Long. A lig.+. Larg. ! lig. — Tête noire; cor- selet rouge; élytres d’un brun-châtain; abdomen noir, un peu pubescent; pattes jaunes ; antennes brunes. — Paris. L. STILICUS FORMICARIUS. Long. 4 lig. Larg. ? lig. — Noir; tête grande,ovalaire, granuleuse; base des palpes etantennes, àl’exception du premierarticle, jaunes; corselet trés-étroit, lisse, tenant à la tête par un long pédoncule; élytres courtes, couvertes de trés-gros pointsenfoncés, avec le bord postérieur Jaune; extrémité de l’ab- domen brunâtre ; pattes d’un jaune clair, avec la seconde moitié des cuisses noire. — Colombie. Nota.Ïl faut ajouter à ce genre les P. Rubricollis et Lœvigatus, Gy11.; Fusculus, ManxerHemM; Fragilis, Gray. ; Immunis et Punctipennis, Curtis. 5. STILICUS CASTANEUS. GRav., Monogr., p. 60, n° 3. — Long. 4 lig. Larg. £lig.— D'un brun un peu bril- lant ; tête etmilieu de l'abdomen noirâtres ; tête carrée; antennes et parties de labouche rougeâtres. — Allemagne, Paris. Trés-rare. PROCIRRUS, Larr. Ce genre diffère des Pœderus par le quatrième article des palpes maxillaires trés-distinct , et se terminant en massue; dernier article des antennes ovoïdo-coni- que, plus grand que le précédent. — Tête jointe au corselet par un pédicule allongé. —Corselet étroit, allongé. — Les deux tarses extérieurs trés-dilatés; premier ar- ticle des autres tarses très-long. — Le pé- nultième bifide. PROCIRRUS LEFEBURI. (P]. 43, fig. 4.) LaTr., Régn. anim., 2° édit., t. 1, P- 436. — GuÉRIN, Icon. Reg. anim.,f. 9, fig. 6. — Long. 3 lig. Larg. ?. — Ponc- tué, d’un brun jaunâtre ; corselet en qua- drilatère allongé.—Sicile. ERISTHETUS, Kwoca, MANNER&. ; Evæsthetus, GRAv., GyLL. Antennes insérées devant les yeux, de STENUS. onze articles, dont les deuxième, qua- trième, cinquième, sixième, septième et huitième, trés-petits ; le dernier plus gros que tous les autres, ovale et pointu à l’ex- trémité. — Palpes maxillaires à dernier ar- ticle plus épais que les autres. — Tarses petits, semblables dans les deux sexes. — Tête arrondie , de la largeur du corselet.— Celui-ci arrondi , un peu retréci posté- rieurement. — Elytres assez larges, pres- que carrées. — Abdomen assez élargi. — Pattes moyennes. Les espèces de ce genre sont de très-pe- tite taille. 1. ERISTHETUS SCABER. Grav., Micropt. , 202, 4. — Gxzz. Ins. Suec., 1, part. 2, p. 461.— Long. : lig. Larg. : Bg.—D'un brun noirâtre, un peu brillant, trés-finement ponctué ; parties de la bou- che, devant de la tête, antennes et pat- tes, d’un brun-jaune ; corselet presque en cœur, avec deux impressions en arrière et une strie suturale sur chaque élytre. — Paris. Très-rare. 2. ERISTHETUS RUFICAPILLUS. Collect. Von Winthiem. — Long. 2 lig. Larg. 4 lig.—Noir, obscur; tête d’un brun rouge ; corselet et élytres brillans et fine- ment ponctués ; le premier offre à son milieu une ligne longitudinale ; antennes et pattes d’un jaune clair, — Versailles ; trouvé par M. Blondel. _ STENITES, Antennes insérées entre les yeux. Genres : Sitenus, Dianous. STENUS, Larr., GRrav., GyLL., LEACR; Staphylinus, Laxn. , Payx.; Pœderus, OLrv. Antennes insérées vers les bords inter- nes des yeux; de onze articles: le pre- mier et surtout le troisième longs: les trois derniers formant la massue, — Palpes maxillaires longs; le pénultièéme article grand, et cachant presque le dernier. — Les labiaux courts, l’avant - dernier article grand et globuleux. — Tarses assez grèles; le premier article plus long que les autres. — Languette très-extensible. — Forme générale allongée et rétrécie. — Tête transversale. - - Yeux très-gros. — Mandi- bules grêles, assez avancées et fourchues.— Lèvres très-extensibles. —Corselet ovoide. STENUS, — Elytres courtes. — Abdomen linéaire. — Pattes grêles et longues. Les espèces de ce genre sont nombreu- ses, de taille assez petite. Elles habitent les lieux humides. M. Stephens, dans son Catalogue des in- sectes d'Angleterre , énumère soixante- cinq espèces de ce pays. Un assez grand nombre d’autres sont décrites dans les ou- vrages de MM. Gravenhorst, Gyllenhal, Mannerheim, Curtis. Espèces à taches jaunes sur les èlytres. À. STENUS BIGUTTATUS. (PI. 13, fig. 2.) -Fazr., 2, 662, 4.—Orrv., pl. 4, f. 3.— Long. 2 lig. Larg. £ lig. — Noir, forte- ment ponctué, avec des poils courts un peu argentés ; élytres avec un point jaune en arrière ; devant de la tête excavé et presque caréné. — Paris. 2. STENUS BIMACULATUS. Cyproins Sue. ot... I. Hparshi A, p. 466, n° 3. — Juno, Grav., Monogr., 4541. — Long. 2 lig. Larg. + lig. — Noir, fortement ponctué, avec un duvet argenté; élytres avec un point jaune en arriére; pattes jaunes; genoux noirs; devant de la tête bicanaliculé. — Paris. Espèces sans taches jaunes. 3. STENUS JUNO. Fasr. , 2, 602, 2. — Boops, GraAv., Micropt. , 226 , 4. — Long. 2 lig. Larg. + lig. — Noir, profondément ponctué; base des palpes jaune; corselet allongé ; abdomen rebordé; devant de la tête bica naliculé. — Paris. 4. STENUS MAURUS. Manneru., Précis d’un Arrang. des Bra- chélytres, p. 41, n° 2.— Long. 2 lig. Larg. 4 lig. !, — Ressemble au précédent; d’un noir opaque, très-profondément ponctué , presque rugueux ; corseletallongé, impres- sionné ainsi que les élytres ; front bicana- liculé ; abdomen rebordé. — Allemagne. 5. STENUS BOOPS. Grav., Micropt., 226, 4, Var. 1.—Long. 2 lig. +. Larg. + lig. — Noir, fortement ponctué ; palpes jaunes; pattes testacées, avec les genoux noirs; abdomen rebordé. — Paris. 6. STENUS CICINDELOIDES. Grav., Monogr.. 155, 4. — Long. 2 lig. Larg. :lig. — Noir, un peu brillant. forte- 185 ment ponctué ; palpes et antennes jaunes ; paties de cette couleur, avec les genoux noirs; abdomen non rebordé., — Paris. 7. STENUS OCULATUS. Grav., Monogr., 455, 3. — Similis, Hensst. , Arch. , 1,1,65, 5. — Long. 2 lig. Larg. {.— Noir, avec des poils courts et blancs, finement ponctué; antennes jaunâtres, avec le premier article noir; pattes jaunes; genoux noirs; abdomen non re- bordé. — Paris. 8. STENUS BINOTATUS. GxLL., Monogr., p. 474, n° 9, — Long. 2 lig. Larg. ? lig. — Allongé, noir, fine- ment ponctué, avec des poils courts et ar- gentés; milieu des antennes et base des palpes ferrugineux ; corselet allongé ; ab- domen faiblement rebordé. — Paris. 9. STENUS BUPHTALMUS. Grav., Monogr., 156, 6. Long, À lig. +. Larg. : de lig. — Noir, très-fine- ment ponctué, avec des poils un peu ar- gentés; corselet oblong, faiblement canali- culé ; abdomen rebordé ; antennes courtes. — Paris. 10. STENUS PROBOSCIDEUS. Oziv., Ent., 3, 4k&,5,, pl. 44 fig. 5:— Long. 1 lig. !. Larg. : de lig. — Noir, un peu brillant ; palpes, antennes et pattes jaunes ; genoux brunâtres ; front canali- culé ; abdomen rebordé. — Paris. A. STENUS PALLIPES. Gray., Monogr., 157, 7.—Long. 1 lig. — Larg. + de lig.— D’un noir-brunâtre , velu, fortement ponctué; milieu des antennes, palpes et pattes jaunes ; corselet court ; ab- domen non rebordé, — Paris. 12. STENUS FUSCIPES. Grav., Monogr., 157, 8.—Long. 1 lig. I, Larg. + de lig. — Noir, un peu brillant, fortement ponctué; palpes, partie posté- rieure des antennes et pattes d’un brun ferrugineux; corselet oblong; abdomen rebordé, — Paris. 43. STENUS CIRCULARIS. Grav., Monogr., 157, 9.— Long. 1 lig, Larg. +. — Noir, presque opaque; parties de la bouche et pattes d’un brun-ferrugi- neux; corselet court, arrondi ; abdomen rebordé ; antennes un peu plus longues que la tête, — Paris, Rare, 486 DIANOUS, Lracu, MANXERE. ; Stenus, GYLL. Différent des Stenus par la languette , qui est cachée , et l’absence des filets de l'abdomen. Cette coupe ne devrait pro- bablement former qu’une simple division du genre Stenus, dont elle a tant le faciès. DIANOUS CÆRULESCENS. (PI. 13, fig. 3.) Gx1z., Ins. Suec., t. I. part. 2, p. 465, n° 4.— Long. 2 lig. £. Larg. ;.— D’un noir-bleuâtre, finement ponctué; élytres avec un point en arrière brun; antennes noires, un peu velues. — Suède, Paris. Trés-rare. TROISIÈME TRIBU. OXYTELIDES, Manxerx. Denticrures, LaTe. Labre entier. — Tarses n'ayant, le plus souvent, que trois ou quatre articles, visi- bles, non dilatés.—Antennes moniliformes ou à articles ovalaires.— Tête dégagée, souvent armée de cornes dans les mâles. — Jambes ordinairement dentelées au côté externe. — Le corps est souvent déprimé. — Mandibules ordinairement avancées et triangulaires. Cette tribu ne comprend qu’un seul groupe, celui des Oxytelites; ses genres sont : Leptochirus, Eleusis, Piestus , Sia- gonium, Bledius, Osorius, Oxytelus, Pla- tystethus , Tragophlœus, Coprophilus, Chasolium. | LEPTOCHIRUS, GEer.; Irineus , Leacu; Oxytelus, OLrv. Antennes assez courtes, filiformes: le premier artiele renflé ; les autres grenus.— Palpes courts et filiformes. —Tarses assez longs. — Tête transversale. — Mandibules grandes, avancées, aussi longues au moins que la tête, dentelées à l’extrémité.—Cor- selet carré , à angles postérieurs échancrés. — Elytres assez courtes.— Forme générale allongée et trés-aplatie. — Jambes anté- rieures élargies et dentelées au côté ex- terne. Ce genre est composé d’un petit nom- bre d’espèces de taille assez grande, et propres à l'Amérique et aux Indes-Orien- ELEUSIS. tales. On les trouve sous les écorces en dé- composition , qu’ils fouillent en tous sens ; ils sont souvent réunis en trés-grande quan- tité. (Lacordaire, Ann. Sc. Nat.,t. XXII, p. 54.) A. LEPTOCHIRUS SCORIACEUS. Gen. , Spec. Ins. Nov., p. 35, n° 58, p. 4, f. 4.—Long. 9 lig. Larg. 2 lig. =.— D'un noir lisse et trés-luisant ; antennes et pattes velues ; une ligne longitudinale en- foncée sur le milieu du corselet; une strie suturale sur les élytres. — Brésil et Mexique. 2. LEPTOCHIRUS LÆVIS. Long. 6 lig. Larg. 4 lig. :.— Entière- ment d’un noir luisant; tête lisse, avec une petite ligne impressionnée et oblique de chaque côté du bord antérieur, non sur- montée de cornes; corselet avec un fort sillon longitudinal au milieu; élytres avec une stries suturale ; antennes parsemées de poils un peu cendrés. — Java. Collection de M. Gory. 3. LEPTOCHIRUS MINUTUS. Long. 4 lig. Larg. à. lig.—Noir; tête al- longée, surmontée de deux cornes dirigées en avant ; mandibules très-avancées; parties dela bouche et antennes brunâtres; corse- let en carré un peu long, sillonné au milieu etgarni de poils sur les côtés; élytres pu- bescentes latéralement, offrant une strie su- turale ; abdomen pubescent ; jambes et tarses brunâtres. — Java. Collection de M. Gory. ELEUSIS , Lar. Ce genre doit être placé entre les Lepto- chirus et les Piestus. — Les antennes sont de la longueur de celles du premier de ces genres, mais vont en grossissant jusqu’à l’extrémité.—Les palpes sont terminés par un article court, grêle et pointu.— Le corps est déprimé.— La tête très-grande et carrée. — Les mandibules avancées et ar- quées. — Le corselet très-court , moins grand que la tête, tronqué en avant, pres- que en demi-cercle en arrière.— Elytres carrées. — Abdomen très-déprimé. ELEUSIS TIBIALIS. (PI. 43 , fig. 4.) Lap., Etudes Entom., p. 131. — Long. 3 lig. Larg. 1 lig. — Entièrement noir; tête très - fortement ponctuée ; corselet lisse, avec quatre impressions punctifor- mes; élytres et abdomen lisses ; jambes et BLEDIUS. parties de la bouche rougeâtres. — Cet in- secte vient de Madagascar. PIESTUS, Grav., PERTY, LEPEL., SERV.; Zirophorus, Daix. ; Oxytelus, Ozrv. ; Tricoryna, GRrAY. Le genre Piestus a été établi par Graven- horst, dans sa Monogr. Coleopt. Micropt. Olivier avoitauparavant décrit, sous le nom d'Oxytelus Bicornis (Encycl. Meth.), un insecte qui présente le même ensemble de caractères génériques; depuis lors, ce genre est tombé en oubli, ou a été confondu avec celui de Leptochirus , de Germar; on a aussi mal à propos réuni à ce dernier les Zirophorus de Dalman (Analecta Entom.), qui sont les véritables Piestus. Nous devons au dernier des entomologistes que nous venons de citer, d’avoir le premier rap- porté à ce genre le Cucujus Spinosus , de Fabricius. (Syst. Eleuth.). Antennes trés-longues, à premier article assez gros; les deux suivans allongés; les quatrième, cinquième et sixième presque carrés; les autres triangulaires; les deux derniers plus courts.— Palpes sensiblement plus longs que les mandibules , à dernier article conique.—Tarses courts, assez forts, à dernier article long.— Tête triangulaire. — Chaperon arrondi en avant.— Corselet plan, presque carré , à angles postérieurs échancrés obliquement. — Ecusson très- petit, triangulaire.— Elytres planes, car- rées, fortement striées. — Abdomen large. — Pattes moyennes.— Jambes antérieures élargies et dentelées. Ce genre a de grands rapports avec celui de Leptochirus ; mais il en diffère par la longueur de ses antennes et par la forme de son abdomen, qui est large et proportion- nellement court. PIESTUS BICORNIS, Ouxv., Encycl. Méth., t. VIII, part. 2, p. 615. — Fronticornis, DALMAN, Ann. Ent., 1828.—Striata, Gray, Anim. King- dom Ins., t. 1, p. 306, pl. 32. f. 5.— Long. 4 lig. Larg. 4 lig.— D'un noir luisant ; par- ties de la bouche et antennes d’un brun- rouge ; tête armée de deux cornes; man- dibules avancées, longues, arquées à l’ex- trémité ; cerselet carré, avec une forte ligne enfoncée et longitudinale au milieu; élytres avec des stries nombreuses et très-serrées; abdomen à deux derniers segmens jaunes et couverts de poils roux; tarses brunâtres. — Colombie. 487 Nota. J'ai denné une monographie de ce genre dans mes Etudes Entomologiques. SIAGONIUM, K:irsy, WEsrwoop, STEPHENS ; Siagonum, GuRTIS ; Prognatha , LaATR., BLONDEL. Mandibules très-étroites , très-arquées ou lunulées, plus grandes, et avec un ap- pendice dentiforme à leur bord interne dans les mâles. — Dernier article des pal- pes cylindrique; ceux des antennes pres- que obconiques , et dont les derniers à peine plus épais. — Antennes longues. — Tête presque carrée. — Corselet arrondi en arrière. — Elytres presque carrées. — Abdomen assez long. SIAGONIUM QUADRICORNIS. (PI. 13, fig. 5.) Kirzy et SPENCE ,14,E,4,pl.1,f.3, 315.—Curris, 4, pl. 23.— WEsrw., Zool. Journ., 3, 61.—Rufipennis, GuÉRiN, Icon. du Régn. Anim., Ins., pl. 40, f. 1.— Long. 2lig. Larg. : lig.— Noir, ponctué ; disque des élytres rouge ; antennes pubescentes, rouges, ainsi que les pattes et l’anus; le a deux cornes arquées sur la tête et dirigées en avant. — Nord de la Franceet Angle- terre. Var. Brunûtre. Nota. L'on doit aussi rapporter à cette espèce le Prognatha, trouvé par M. Blon- del autour de Versailles, et décrit par lui dans les Ann. des Sc. Nat., avril 1827. BLEDIUS, Leacn, MANNERHEIM, CURTIS ; Oxytelus, GRAY., GYLL. ; Staphylinus, Payk. Antennes coudées, allant un peu en grossissant ; le premier article trés-long, un peu courbe.—Palpes maxillaires longs , à premier article presque conique ; le deuxième de même forme, plus épais; le troisième un peu élargi ; le dernier acicu- laire ; les labiaux à premier article petit ; le deuxième allongé et presque conique; le dernier plus court et pointu.—Labre trans- versal.— Mâchoires cornées, courbes , ob- tuses. — Tarses triarticulés. — Corps li- néaire, cylindrique.— Tête armée de cor- nes dans les mâles.—Mandibules dentelées intérieurement.— Corselet armé. dans les mâles, de cornes.—Jambes sans échancru- res; les quatre antérieures comprimées et dentelées en dehors, 188 Nota. C’est à tort que M. le comte de Mannerheim, dans son Précis d'un nouvel arrangement des Brachélytres, travail du reste si remarquable, donne ce genre com- me synonyme de celui de Siagonium, Kirby, ou Prognatha de Latreille. A. BLEDIUS TRICORNIS. Payx., Faun., 3, 396, 38.—Ouir., 3, M1, 42, pl. 6, f. 56. — Long. 3 lig. +. Larg. A lig.— Noir, un peu brillant, fortement ponctué ; élytres rougeätres, avec la base et la suture noires ; têle avec deux cornes ; corselet prolongé au milieu en une corne assez longue; pattes brunâtres ; Ç tête et corselet mutiques. — Midi de la France. 2. BLEDIUS FRACTICORNIS. Payx., Faun., 3, 382, 49. — Long. 4 lig. £. Larg. .—Noir, brillant, parties de la bouche, antennes et pattes rougeätres; corselet fortement ponctué, avec un sillon au milieu.— Paris. Nota. Le genre Esperophilus, de Leach, est formé sur cette espèce, en y joignant la Talpa, Gy1l. 3. BLEDIUS GYLLENHALII. Arenarius, var. GxzL., Ins. Suec., t. 1, part. 2, p. 449.— Long. À lig. Larg. + lig. — Différe du précédent par ses élytres d’un jaune livide, avec la base et la suture noirâtres.— Suëde. Nota. Il faut ajouter à ce genre les : Bledius Taurus, Germ., Fauna Insecto- rum Europæ, 42, 2.— Unicornis, id., 42, 3. —Elongatus , Mannerheim.— Bledius Ste- phensü, Zool. Journ., Westwood, 3, p. 61, 304 et 509, pl. 41, f. 4. Cette espèce est le Bledius Skrimshirii, Curtis, 3, pl. 143, et peut-être, selon Stephens, le Taurus de Germar que nous venons de citer. OSORIUS, Leacu, LaTr. Différent des Oxytelus par leurs tarses, dont quatre articles sont bien distincts. — Leurs mandibules sont courtes et très-poin- tues à l’extrémité. — Le corps est cylin- drique.—Tête presque carrée.—Antennes grenues et courtes. —Corselet presque cor- diforme, tronqué en arrière. — Forme gé- nérale cylindrique. — Jambes élargies et dentelées, Ce genre ne'se compose que de fort peu d’espèces, toutes exotiques. 4. osoRIUS ATER. (PI. 43, fig. 6.) Perty, Ins. Voy. Spix et Martius, p. 30, OXYTELUS. tab. 7, f.4. — Cornutus, Lap., Ann. de la Soc. Ent., t. 1 p. 395.—Long. 5 lig. Larg. 4 lig.:.—Cylindrique, noir; tête avec deux cornes courtes dirigées en avant; élytres un peu élevées prés de la suture— Antennes et pattes rougeâtres.—Brésil. 2. OSORIUS INCISICRURUS. Larr., Nouv. Ann. du Mus., t. 4, p. 85, n°4.—Lar., Etud. Ent., pl. 4, f. 2—Long. 5 lig. 2. Larg. 4 lig. +. — D’un noir très- luisant, avec les tarses roussâtres ; mandi- bules dentées le long du bord interne ; une dent plus forte à l’une des deux; trois au bord antérieur de la tête, dont une au mi- lieu et les autres latérales; corselet point rebordé à son extrémité postérieure, va- guement ponctué sur Jes côtés, avec deux lignes enfoncées, courtes, interrompues, et rapprochées parallèlement au milieu du dos; une impression à chaque angle postérieur ; les deux jambes postérieures fortement et longuement retrécies supérieurement , n'ayant au côté extérieur que des poils, et trois petites épines, dont les deux inférieures réunies à leur base. — Madagascar. OXYTELUS, Grav., GYLL. ; Staphylinus, Lixx., PaAnz., Ov. Antennes assez longues, insérées devant les yeux, à premier article grand, le deuxié- me petit et grêle, les suivans grenus, allant en grossissant jusqu’à l'extrémité ; le dernier ovale et pointu. — Palpes maxil- laires un peu plus longs que les labiaux, à dernier article en forme d’alène. — Tarses de trois articles distincts. — Mächoires membraneuses , obtuses. — Menton tron- qué. — Corps allongé, déprimé. — Tête sans cornes.—Labre presque carré. —Man dibules presque droites, bidentées au côté interne, —Corselet sillonné longitudinale- ment. Ce sont des insectes de taille moyenne. 4. OXYTELUS CARINATUS. Grav., Monogr., 106, 6.—Paxz., Faun., 57, fig. 24. — Piceus, Ourv., 3, 42, 23, pl. 3, fig. 30. — Long. 2 lig. 2. Larg. 4 lig. — Noir, peu luisant; parties de la bouche et pattes d’un brun-rougeâtre; corselet élargi en avant , crénelé sur les côtés, avec trois sillons longitudinaux et raccourcis en dessus, — Paris. 2. OXYTELUS PICEUS. Grav.. Monogr., 405, 5.—Long. 1 lig. :. Larg. :. lig. — Noir, peu brillant ; corselet COPROPHILUS. transversal, arrondi sur ses bords, avec trois sillons longitudinaux égaux; parties de la bouche, base des antennes, élytres ct pattes jaunes. — Paris. 3. OXYTELUS DEPRESSUS. Grav., Monogr., 103, 3.—Long. 1 lig=. Larg.:, — Noir, opaque, très-finement ponctué ; corselet avec des carènes dont les intervalles sont sillonnés; élytres brunâtres; parties de la bouche et pattes d’un brun- rouge.— Paris, Suède. 4. OXYTELUS NITIDULUS. GrAv., Monogr., 107, 8. — Long. + de lig. Larg. à. lig.—Noir, peu brillant, forte- ment ponctué; corselet avec trois sillens longitudinaux presque linéaires ; parties de la bouche et pattes jaunes. — Paris. 5. OXYTELUS COELATUS. Gyr., Ins. Suec., t. 1, part. 4, 2, p. 459, n° 43. — Gray. Monogr., 103, 4, Var. 2. — Long. 4 lig. !. Larg. ! de lig. — D’un brun-noir assez brillant ; corselet trés-court, faiblementrebordé,avec deux lignesarquées en dessus; parties de la bouche , pattes et extrémité de l’abdomen brunes.—Paris. 6. OXYTELUS FULIGINOSUS. Grav., Monogr., 102, 4. — Long. 1 lig. Larg. +. —Noirâtre, un peu brillant, fine- ment ponctué; pattes jaunes; antennes et élytres brunâtres; corselet presque en cœur, très-faiblement bisillonné. — Paris. PLATYSTETHUS, Manxeru. Antennes un peu coudées, courtes, allant en grossissant vers l’extrémité ; le premier article est grand, les deuxième et troi- sième égaux. — Palpes inégaux ; les maxil- laires à premier article trés-court, le deuxième en massue allongée , le troisième de même longueur et presque cylindrique, le dernier légéremert subulé; les labiaux trés-courts, à articles à peu près égaux, le premier et le deuxième presque cylindri- ques, le dernier pointu. — Labre étroit, transversal. — Màchoires presque mem- braneuses, avancées, obtuses. — Menton presque carré. — Tarses de trois articles distincts, le dernier trés-long. — Corps court, déprimé.— Tête et corselet élargis; la première de la longueurdu corselet dans la $ et plus large dans le &. A. PLATYSTETHUS MORSITANS. Gnav., Monogr., 108, 9. — Long. 489 4 lig. L. Larg, ?.—D'un noir brillant, forte- ment ponctué; parties de la bcuche, jambes et larses jaunes; tête inégale et sans cornes ; corselet court et avec un sillon. Nota. Dans son Catalogue, M. le comte Dejean indique cette espèce comme la du Cornutus; nous croyons que c’est à tort, car, outre plusieurs différences qui ne sont pas sexuelles, telles que la ponctuation et la couleur des jambes, l'habitation de ces deux espèces nous semble décider la question: le Morsitans étant commun autour de Paris, et le Cornutus ne s’y trouvant pas à notre connaissance. 2. PLATYSTETHUS CORNUTUS. Grav., Monogr., 109, 40. — Long. 4 lig.2. Larg. +. lig.—Noir, brillant, faible» ment ponctué ; têle avec deux cornes droi- tes; corselet très-court, avec un profond sillon au milieu; parties de la bouche et tarses rougeâtres. — Suède, Allemagne, Nord de la France. TRAGOPHL@OEUS, Manxerx. ; Oxytelus, Grav., GxLr. Antennes coudées, à premier article long et presque cylindrique ; les suivans à peu près égaux, obconiques,tronqués, allant un un peu en grossissant; le dernier grand, ovale. — Palpes maxillaires longs, à pénul- tième article globuleux, renflé; le dernier très-petit, aciculaire ; les labiaux à arti- cles égaux, à dernier article pointu. — La- bre transversal tronqué. — Mâchoires ob- tuses et membraneuses. — Tarses de trois articles, le dernier long. — Corps linéaire, déprimé. — Tête et corselet sans cornes. — Jambes grêles, droites, sans dentelures, TROGOPHLOEUS CORTICINUS. Grav., GyL1r., Ins. Suec. t. II, p. 645. — De Suëde et de Finlande. COPROPHILUS, ZATR ; Omalium, Grav., GyLiz., Staphylinus, Ouiv. ; Elonium, LEAcx. Antennes beaucoup plus longues que Ja tête, grenues, et grossissant d’une manière insensible jusqu’à l’extrémité.—Palpes fili- formes, à dernier article conique — Man- dibules arquées, point lunulées, et sans dents dans les deux sexes.— Corps aplati, — Jambes dentées au côté externe. — Ely- tres courtes. Ces insectes ressemblent sous tous les 190 autres rapports aux Omalium, avec lesquels ils ont été confondus. €COPROPHILUS RUGOSUS. Ouxv., 3, 42, 30, 42, pl. 5, f. 43. — Guér., Icon. Rég. anim., Ins., pl. 40, fig. 2. — Long. 2 lig. 1. Larg. 1 lig. +.—Allongé, linéaire, d’un noir brillant; parties de la bouche et pattes d’un brun ferrugineux ; corselet ponctué, avec trois impressions ; élytres avec des stries crénelées. — Paris. CHASOLIUM, La». Antennes à articles grenus, allant un peu en grossissant jusqu’à l'extrémité; le der- nier ovalaire est pointu. — Palpes termi- nés par un petit article grêle et pointu.— Tarses gréles.— Corps déprimé. — Tête trés-grande, très-déprimée. — Yeux petits, situés sur les côtés. — Mandibules grêles et assez saillantes. — Corselet en cœur, creusé au milieu, trés-élevé sur les côtés. —Ecusson petit. — Elytres très-courtes et carrées. — Pattes moyennes. — Jambes an- térieures offrant vers le milieu un angle as- sez fort, et dans la moitié inférieure, des dentelures à peine sensibles le long du bord externe. CHASOLIUM ERNESTINI. Lap., Etud. Ent., 41,132.—Long. 2 lig. Larg. ? lig. — D'un brun obscur ou lui- sant ; élytres jaunes, avec la base, la suture et l’extrémité obscures ; les parties de la bouche , les antennes et les pattes rouges. — Cet insecte vient de Madagascar. QUATRIEME TRIBU. OMALIDES, MaxxERH.; Aplatis, Larr. Labre entier. — Tarses de cinq articles distincts. — Tous les articles des palpes vi- sibles.—Antennesinsérées devant les yeux. — Pattes non épineuses. — Corps plus ou moins aplati. — Tête dégagée. Cette tribu comprend un seul groupe : celui des Omalites. Les genres sont Phlæo- charis, Tæœnosoma, Cillœus, Omalium , Anthobium, Acidota, Anthophagus, Ino, Proteinus, Micropeplus. PHLÆOCHARIS, ManneuREIM. Antennes à premier article globuleux, le deuxième de même lougueur; ceux de trois 2ILLOEUS. à six préfque coniques ; de sept à neuf glo- buleux, un peu plus forts etlenticulaires; le dixième et le onzième beaucoup plus grands; le dernier globuleux.—Palpesmaxillaires à pénultiéme article grand, renflé, orbicu- laire,ledernier trés-petitetaciculaire.—La- bre transversal un peu arrondi en avant. — Tarses antérieurs dilatés et garnis de pe- lottes ; ceux des autres pattes simples. — Corps petit, presque linéaire. — Tête triangulaire. Pattes courtes. PHLÆOCHARIS SUBTILISSIMA. MaANNERBEIM, Précis Brach. , p. 50. — Larg. 4 lig. — D'un brun obscur , pubes- cent; parties de la bouche, antennes et bord des segmens de l’abdomen rougeûtres, — Sous l’écorce des pins, en Finlande. TÆNOSOMA, MaANGERHEIM ; Aleochara, Grav., GyL1L. Antennes à premier article épais, le se- cond plus court et conique , ceux de 3 à 8 petits et arrondis, les neuviéme , dixième et onzième un peu plus grands et presque orbiculaires. — Palpes maxillaires à pénul- tième article grand et dilaté ; le dernier pe- tit et subulé.—Tarses à premierarticle très- long. — Corps linéaire, allongé. TÆNOSOMA GRACILE. ManNERHEIM, Précis Brach., p.51, n° 4. — D'un noir brillant, trés-finement ponc- tué ; base des antennes et palpes jaunes ; corselet convexe, profondément impres- sionné en arriére ; antennes longues et noi- res vers l'extrémité. — Russie. ota. Ajoutez? Ti Pusillum , Gyzz., Îns. Suec., t. 11, p- 409. CILLOEUS. (PI. 13. fig. 7.) Antennes courtes, de douze articles : le premier grand, le deuxième plus long que les suivants, ceux-ci courts, les quatre der- niers forment une massue renflée. — Man- dibules fortes, arquées, presque entière- ment recouvertes par le chaperon.—Palpes maxillaires terminés par un article grand et conique. — Labre fortement échancré, à côtés trés-avancés et offrant au milieu deux faibles dents. — Tarses à quatre premiers articles de toutes les pattes très-élargis et formant une pelotte spongieuse. — Corps déprimé, trés-allongé, à côtés presque pa- rallèles.— Tête grande, un peuretrécie der- rière les yeux. — Corselet presque carré , ANTHOBIUM. un peu arrondi latéralement. — Ecusson large et triangulaire. — Elytres en carré- long.— Abdomen déprimé.— Pattes fortes. — Cuisses larges. Toutes les espèces de ce genre sont de Madagascar. A l’état de repos, les antennes se couchent sous le thorax. A. CILLOEUS CASTANEUS. Lap., Etud. Ent., p. 133. Long. 4 lig. Larg. ! lig.— D'un brun-châtain, finement ponctué; élytres avec de fortes stries ponc- tuées. 2. CILLOEUS SUTURALIS. Lar., Etud. Ent., p.133.—Long. 2lig. Larg. ! lig. — Noir, ponctué ; élytres avec de fines stries ponctuées, jaunes, avec la suture et le bord postérieur d’un brun-noir; . bords postérieurs des segmens de l’abdo- men et pattes d’un brun jaune. OMALIUM, Grav. ; Megarthrus, KIRBY ; Anthobium et Elonium, LEACH. Antennes allant en grossissant vers l’extré- mité; le premier article grand, le deuxième petit, le troisième assez long, le dernier pointu.,—Palpesfiliformes.—Tarses grêles, avec tous leurs articles bien distincts, sim- ples ; le premier article beaucoup plus long que les autres. — Corps court , assez petit et dégagé. — Corselet transversal, presque carré, à angles arrondis. — Elytres un peu plus longues que larges, assez aplaties. — Pattes moyennes. Ce genre est composé d’un assez grand nombre d’espèces de taille assez petite; leur couleur est généralement brunâtre. PREMIÈRE DIVISION. Corps court, arrondi.—Elytres longues, couvrant presque tout l'abdomen. 1. OMALIUM PICEUM. Gyxax., t. I, pars 2, p. 200, n° 3. — Long. 2 lig. Larg. 1 lig. =.— D’un brun- rougeâtre , brillant; antennes épaisses à l'extrémité ; pattes d’un jaune clair; corselet avec de larges points enfoncés; côtés ar- rondis. — Suëde, France, 2. OMALIUM ASSIMILE. Payr., Faun., 3, 509, 53.—Long. 1lig. Larg. = lig. — D'un brun-jaune, brillant; pattes plus claires; corselet avec de larges 491 points enfoncés, un peu rétréci en arrière ;* côtés arrondis. — Suéde, Paris. 3. OMALIUM TECTUM. Payx., Faun., 3, 41, 56. — Orxrv., 3, 42, 36, 52, pl., 3,f. 21.— Long. 1 lig. Larg. 2 lig.— D'un noir brillant, finement ponctué; côtés du corselet faiblement canaliculés ; base des antennes, élytres et pattes d’un jaune obscur; ces dernières sont grandes. — Paris. 4. OMALICUM OPHTHALMIUM. Payx., Faun., 3, 409, 54.— Long. 4 lig. +. Larg. = lig.— D'un brun-jaune un peu bril- lant, très-finement ponctué; élytres et pattes plus claires; antennes longues, avec leur ex- trémité obscure. — Paris, Allemagne 5. OMALIUM DEPRESSUM. Payx., Faun.,3. 412, 58.—Orrv., 3, 42, 36, 51, pl. 3, fig. 26. — Long. 1 lig !. Lars. + lig.—D’un noir obscur, déprimé, trés-fine- ment ponctué; pattes ferrugineuses; cor- selet profondément canaliculé ; angles pos- térieurs émarginés. — Angleterre, Paris, Suêde. Nota. Le genre Megarthrus de M. Kirby est formé sur cette espèce. DEUXIÈME DIVISION. Corps oblong. — Elytres courtes. 6. CMALIUM CRENATUM. Far., 2, 596, 34. — Long. 2 lig. Larg. 4 lig. — D'un brun ferrugineux brillant, fortement ponctué ; antennes et pattes d’un brun-jaune ; corselet arrondi ; ély- tres avec des stries ponctuées, — Paris. ANTHOBIUM, Leacx, Manner. , STEPH. ; Omalium , GRAv., GYL1L. ; Staphylinus, PAYK., OLrv. ; Partie des Silpha, Marsaan. Les Anthobium différent principalement des Omalium par leur corps court, et leurs élytres longues et recouvrant presque tout l’abdomen. 4. ANTHOBIUM OXYACANTHUM. Gxzz. , Ins. Suec., t. 1, pars 2, p. 247, n° 46.—Long. 1 lig. :. Larg. À lig.—Noir- obscur, finement ponctué, antennes d’ur brun ferrugineux, avec la base noire; pat- tes brunâtres; corselet avec trois impres- sions, et rétréci en arrière.— France. 192 2. ANTHOBIUM RIVULARE. Paykuzz 5" "Faun., 3, 407, 50 — Ouv., Ent., 3, 42, 35, 49, pl. à f.27. — Long. 1 lig. =. Larg. ? lig. — Noir , ponctué, peu brillant ; base des an- tennes et pattes rougeâtres; élytres d’un brun- jaune; corselet avec deux impres- sions longitudinales arquées. — France. 3. ANTHOBIUM VIBURNI. Grav., Monogr., 117. — Long. 1 lig. :. Larg. ? lig. — Un peu déprimé , d’un noir brillant ; parties de la bouche et pattes d’un brun-rougeûtre ; corselet légérement im- pressionné ; élytres avec des “stries longitu- dinales faibles. — France. L. ANTHOBIUM SALICIS. Gy1L., Ins. Suec., 1. L pars 2, p. 2214, n° 24. — Long. 1 lig. +. Larg. +: lig. — Un peu déprimé, d’un Fe brillant , trés- fortement ponctué ; antennes et pattes d’un brun-jaune ; corselet biimpressionné; ély- tres avec des stries poncluées. — France. 5. ANTHOBIUM BRUNNEUM. Payx.. Faun., 3, 404, 47.—Long. À lig. Larg. + lig. —D'’un brun- rougeâtre brillant, ponctué ; tête et extrémité de l'abdomen noirâtres ; élytres avec des stries ponctuées et une tache noire en arrière sur chacune ; corselet transversal faiblement impression- né. — France. 6. ANTHOBIUM STRIATUM. Grav., Monogr., 119, 13. — Minutum, Ourv., 3, 42,38, 56, pl. 6, f. 53.—Long.ilig. Larg. + lig. — Déprimé, d’un noir bril- lant, trés-fortement ponctué; base des an- tennes et pattes jaunes; corselet transver- sal, faiblement canaliculé; élytres avec des stries ponctuées. — Paris. ACIDOTA, Krrey, MANNERH., STEPH. ; Omalium, GRAv., GYLL. ; Staphylinus , Far. Antennesfiliformes.—Palpes maxillaires à dernier article conique.—Tarses simples, à dernier article beaucoup plus long que les autres. ACIDOTA ee ET Monogr., 115, 6. — Long. 2 lig. +. Larg. 1 lig. — Déprimé , d’un brun jaune brillant, profondément ponc- tué ; pattes plus claires; corselet quadran- gulaire ; faiblement canaliculé, et impres- sionné de chaque côté en arrière; élytres INO. avec deslétries ponctuées, — Suède, Al- lemagne, Nord de la France. ANTHOPHAGUS, Grav., Gy1z.; Lesteva, LATR., MANNERH., STEPH. , SAMOUEL. Staphylinus, LiNNÉ, PAYK.; Staphylinus et Carabus, FaBr. ; Carabus , MarsHAM. Antennes filiformes. — Palpes maxil- laires à dernier article conique. — Tarses à premier article de la longueur des sui- vans, Insectes de taille moyenne ou assez pe- tits; ils ressemblent aux Omalium A. ANTHOPHAGUS OBSCURUS. Grav., Monogr., 122, 4.—St. Bicolor, Fagr., 2, 600, 60? — Long. 4 lig. Larg.:lig. — Pubescent, d’un brun-noir, fortement ponctué ; antennes el pattes d’un brun-jaune ; corselet en cœur ; tête sans impresssion. — Paris. 2. ANTHOPHAGUS CARABOIDES. LINNÉ, Syst., 2, 685, 20. — Orxv., 3, 42, 26, pl. 2, 47. — Abbreviatus, FaBr., 4, 209, 215. — Long. 1 lig. ?. Larg. ilig. — D'un brun- rougeûtre, fortement ponctué; élytres et pattes plus claires ; tête et extré- mité de l’abdomen noirâtres. — Paris. INO, Lar. Antennes longues, à premier article gros; tous les autres grenus, le dernier ovalaire. — Palpes maxillaires à dernier article long et pointu. — Tarses très-grêles, à dernier article beaucoup plus grand que les autres. —Corps déprimé.—Tête très-grande , plus large que le corselet, non rétrécie en ar- riére. — Yeux petits. — Corselet plan, arrondi en avant et en arrière, sinueux la- téralement. — Ecusson petit, arrondi pos- térieurement. — Elytres assez longues, planes, arrondies en arrière. — Abdomen court et large. — Pattes moyennes. — Cuisses larges, comprimées. — Jambes mutiques. Ce genre ressemble à celui d’Anthopha- gus, mais s’en distingue particulièrement par la forme très-déprimée du corps, celle des articles des antennes, la tête non ré- trécie en arrière , la forme du corselet, etc. INO PICTA. Lar., Etud. Ent., p. 135.—Long. 2 lig. HYPOCYPHTUS Larg. ? lig. — Noir, finement ponctuée ; élytres avec de faibles lignes longitudinales élevées, jaunes, avec la base, la suture et une bande transversale sur la partie posté- rieure noires ; dessous du corps brun; par- ties de la bouche, antennes et pattes rou- geûtres. — Madagascar. PROTEINUS, Larr., LEACH, STEPHENS ; Dermestes, Far. ; Omalium, Grav., GYLL.; Carteretes, SCHOENNHER. Antennes insérées devant les yeux, épaissies à l'extrémité, un peu perfoliées, à articles grenus, ne se logeant pas dans des fossettes du corselet. — Palpes termi- nés en alène.— Tarses assez grêles, à pre- - mier article de la longueur des suivants. — Corselet court. — Elytres couvrant presque tout l’abdomen. Ce sont de très-petits insectes, ressem- blant pour les faciès aux Omalium. A. PROTEINUS MACROPTERUS. Grav., Micropt., 215, 21.— Long. 1 lig. Larg. : lig.—Noir, un peu pubescent ; an- tennes avec la massue brune, leur hase d’un brun-jaune ainsi que les pattes ; palpes bruns ; corselet très-court , légérement ponclué. — Paris. 2. PROTEINUS BRACHYPTERUS. Fasr., 4, 320, 45. — Long. 2 lig. Larg. 2 de lig. — Noir, un peu pubescent ; an- tennes en massue, avec le premier article, les palpes et les pattes d’un brun-jaune; corselet très-court et lisse. — Paris. Rare. MICROPEPLUS, Larr., MANNERH.; Staphylinus, FaBr., Payk, Ouiv.; Nitidula, Herzst., MANNERK. ; Omalium, GxLL. Antennes se logeant dans des cavités, sous les bords latéraux du corselet, termi- nées par un article plus grand, globuleux, formant à lui seul une massue solide. — Palpes maxillaires très-pelits au milieu, acuminés à l’extrémité; les labiaux point apparens.—Tarses très-courts, tous les arti- cles égaux.— Tête assez forte. —Mächoires bifides.— Lèvre presque carrée.— Menton transversal. —Elytres beaucoup plus courtes que l’abdomen. 4. MICROPEPLUS PORCATUS. Fasnr., 2, 602, 68. — Ouiv., 3, 6, 50, Insectes, I, 193 pl. 4, fig. 33. —Long. 1 lig. Larg. : de lig. — Ovale, d’un brun-noir, pouctué; cor- selet rebordé, avec plusieurs gros points enfoncés, arrondis, dont les bords sont relevés ; élytres avec la suture et trois côtes longitudinales lisses; abdomen avec plu- sieurs gros points presque carrés, fortement enfoncés ; base des antennes, pattes et une petite tache sur les bords latéraux du cor- selet d’un brun-rougeâtre. — Paris. Rare. 2. MICROFEPLUS MAILLEI. Long. 1 lig.Larg. +de lig.—Diffère du pré- cédent par sa forme plus élargie, son corselet qui est arrondi latéralement, ses élytres comprimées, et sa couleur qui est entitre- ment d’un gris clair; avec les côtés du cor- selet et les pattes jaunâtres ; les stries des élytres sont aussi un peu plus fortes que dans l’espèce précédente.— Trouvé autour de Rouen par M. Lebas, qui lui a assigné le nom qu’elle porte. 3. MICROPEPLUS STAPHILYNOIDES. Marsu., Ent., fig. À, 237, 25.— Long. A lig. L Larg. 1 lig. — Noir, un peu bril- lant; corselet inégal ; antennes, dessous de la tête et pattes d’un brun fexrugineux. — Angleterre, Sicile. CINQUIÈME TRIBU. TACHINIDES, MANNERH. Microcephales, LATR. Différent des Omalides par leurs pattes épineuses. — Tête en partie cachée dans le corselet. Ces espèces ont, pour la plupart, la fa- culté de tourner vivement sur elles-mêmes lorsqu'on les saisit. Ici se placent deux groupes. HYPOCYPHTITES. Corps globuleux. Genre Hypocyphius. HYPOCYPHTUS, Scauppez, MANxErK.; Cypha , KiRByY, STEPHENS ; Tachyporus, GRAY.; Scaphidium, Payk., GYLL.; Scaphidium et Silpha', Marsram. Ces petits insectes se distinguent facile- ment de tous les autres Brachélytres , par leur corps globuleux rétréci en arrière ; 13 494 leurs élytres assez longues, qui recouvrent presque tout l’abdomen ; ils ont le faciès de quelques Scaphidium ; leurs palpes sont filiformes et acuminés. 4. HYPOCYPHTUS LONGICORNIS. Payx., GyLL., Ins. Suec., 1.1, p. 191. — Ovale, noir, pubescent, ponctué; an- Lennes et pattes ferrugineuses ; élytres tron- quées en arrière, — Suède, France. 2. HYPOCYPHTUS LÆVIUSCULUS. Manxerx, , Précis, p. 58, n° 2. — Longicorne, Var. Gx11., Ins. Suec., t. 1, p. 191. — D'un noir brillant, lisse; an- tennes et pattes de la couleur générale. — Suëde et Finlande. Nota. On trouve plusieurs autres es- pèces de ce genre autour de Paris. Il faut aussi rapporter à ce genre le St. Agaricina de Linné, qui est peut-être celui de Marsham, Ins. d’Anglet., 4, 429, ainsi que le T. Granulum, Grav., Monogr., qui, selon M. Stephens. est le Sc. Acuminatum, Marsh. 4, 231, et que M. le comte de Man- nerheim confond à tort avec le Longicorne de Payk. TACHYPORITES. Corps non globuleux, plus ou moins al- longé. Genres : Tachinus, Tachyporus. TACHINUS, Gnrav.; Staphylinus, LaNNÉ, OLrv.; Oxyporus, FaBr. Antennes de onze articles : le premier gros, les suivans grêles , les autres plus gros, en cône renversé; le dernier ova- laire.— Palpes filiformes. — Tarses grêles, à articles bien distincts. — Tête petite, engagée en partie dans le corselet, — Cor- selet convexe, à bordslatéraux rabattus. — Elytres un peu plus longues que le corse- let, etconvexes. — Abdomen conique. — Pattesmoyennes. — Jambes ciliées et épi- neuses. Ce genre est composé d’espèces de taille assez petite , qui habitent les bouses et les champignons ; leurs mouvemens sont très- agiles. PREMIÈRE DIVISION. (Tachinus, Manners.) Corps élargi, entiérement et finement ponctué. TACHYPORUS= 1. TACHINUS SUBTERRANEUS. Fasn., 2, 605, 4. — Long. 2 lig. :. Larg. 1 lig. — Oblong, d’un brun-noir, brillant ; pattes d’un brun-jaune; élytres avec une lache humérale allongée et jaune: anus bidenté. — France, 2. TACHINUS MARGINATUS. FaBr., 2, 605, 6.—Long. 2 lig. Larg. : lig. — D'un brun-noir, brillant ; bords du cor- selet , élytreset pattes d’un brun testace ; la suture des premières et une tache mar- ginale noires; antennes longues et grêles. — Paris. 3. TACHINUS RUFIPES. LiNRÉ, Syst., 2, 685, 24. Fapr., 2, 607, 21. — Long. 2 lig. Larg. ? lig. — D’un noir brillant ; pattes rougeâtres: antennes brunes; bords postérieurs des élytres fer- rugineux. — Paris. 4. TACHINUS MARGINELLUS. Fasr., 2, 607, 23. — Long. 4 lig. ?. Larg. : lig. — D'un noir brillant, trés-finement ponctué; base des antennes, pattes, bords du corselet, une ligne al- lant de l’angle huméral à l’extrémité des élytres, d’un brun-jaune.— Paris. DEUXIÈME DIVISION. Bolitobius, MANNeRHEIM, LEACH.; Bolitobius et Megacronus, Srers. Corps étroit, allongé.—Corselet et ély- tres ordinairement lisses ou avec de sim- ples stries de points. 5. TACHINUS ATRICAPILLUS. Fase. ( Staphylinus ), 2, 599, 43. — Oiv., 3, 42, 29, 40, pl. 4, £. 39. — Long. 3 lig. :. Larg. 1 lig. :. — D’un brun-roux, brillant ; tête, poitrine, écusson et extré- mité de l’abdomen noirs; élytres d’un bleu-noirâtre, avec une lunule humérale et l'extrémité jaunes. — Paris. 6. TACHINUS ANALIS. FABR., 2, 598, 45. — OLiv., Ent., 3, L2, 28, 58, pl. 3, f. 24. — Long. 3 lig. :. Larg. 1 lig. +.—D'un noir brillant ; base et extrémité des antennes, élytres et anus, d’un brun-roux. — Paris. TACHYPORUS, Grav.; Staphylinus, Linx., OLrv. ; Oxyporus, FaBe. Cc genre ne diffère de celui des Tachi- nus que par ses antennes, qui, à partir du LOMECHUSA. deuxième article, vont en grossissant jus- qu’à l'extrémité ; et surtout par ses palpes terminés en manière d’alène. Les insectes qui rentrent dans ce genre sont de taille moyenne, revêtus de cou- leurs assez variées , et habitent les cham- pignons. , PREMIÈRE DIVISION. Tachyporus , MANNERH. ; Tachyporus et Conurus, STEPHENS. Corps court, obtus en avant. 1. TACHYPORUS CRYSOMELIUS. Fasr., 2, 606, 44. — Panz., Faun., 9, fig. 44. — Convexe, d’un noir brillant trés-lisse, glabre; corselet, pattes et base des antennes d’un jaune-brun ; élytres jaunes, avec la base et l’angle huméral noirs. — Paris. 3. TACHYPORUS MARGINATUS. Grav., Monogr. , 127, 5. — Convexe, d’un noir très-lisse; antennes, pattes el côtés du corselet jaunes ; élytres d’un brun- jaune , avec la base et l'angle huméral noirs. — Paris. 3. TACHYPORUS BIPUSTULATUS. (PI. 48, fig. 8.) Farr., 2, 606, 9. Panz., Faun., 46. fig. 21. — Convexe, noir, pubes- cent et soyeux, trés-finement ponctué; antennes et pattes d’un brun-jaune ; une tache transversale sur la base des élytres ét extrémité de l’abdomen jaunes.— Paris, L. TACHYPORUS LEPIDUS, Grav., Micropt., 26, 4.—Allongé, d’un noir brillant, lisse; parties de la bouche, base des antennes et pattes d’un brun- jaune ; tête arrondie; élytres avec trois stries ponctuées.—Paris. SIXIÈME TRIBU. ALÉOCHARIDES, MANNERH. Partie des Applatis , LaTR. Labre entier; tarses de cinq articles vi- sibles ; tous les articles des palpes visibles ; antennes situées au bord interne des yeux. Ce sont généralement des insectes de petite taille. Ils se répartissent en deux groupes. 195 LOMICHUSITES. Palpes maxillaires allongés, à dernier article conique. Genre Lomechusa. LOMECHUSA, Gnrav.; Staphylinus, FaBr., Ozxv. ; Dinarda et Lomechusa, LEacx. Antennes de onze articles, les trois pre- miers épais, les autres cupulaires , le der- nier ovale-aigu. — Palpes acuminées. — Tarses grêles.— Tête très-petite.— Corse- let transversal, avec des rebords relevés, à disque convexe et canaliculé, et à angles postérieurs aigus. PREMIÈRE DIVISION. (Lomechusa, Leacx, MANNERx.) Premier article des antennes très-renflé. 4. LOMECHUSA PARADOXA. Grav., Micropt., 411, 3. —- Long. 2 lig. Larg. ? de lig.—D'un brun-rougeâtre peu brillant ; élytres et pattes d’un jaune clair ; antennes Courtes; angles postérieurs du corselet et des élytres un peu avancés; corselet lisse, impressionné de chaque côlé. — Paris. 2. LOMECHUSA EMARGINATA. Fasr., 2, 600, 57. — OLrv., 3, 42, 44, pl. 2, fig. 12.—Long. 2 lig. Larg. + de lig. — D'un brun rougeñtre, très-finement ponctué; élytres d’un jaune clair ; an- tennes longues ; angles postérieurs du cor- selet et des élytres prolongés en pointes aiguës, — Paris, DEUXIÈME DIVISION. (Dinarda, LEAcx.) Premier article des antennes un peu plus grand que les autres. 3. LOMECHUSA DENTATA. Grav., Micropt., 181, 4. — Long. 1 lig. Larg. : lig.—D'unnoir-opaque, trés-forte- ment ponctué, presque rugueux ; antennes courtes; corselet émarginé latéralement ; pattes et élytres d’un brun clair ; leurs angles postérieurs ainsi que ceux du corselet ter- minés en pointe. — Paris. Rare. ALEOCHARITES. Palpes maxillaires courts, à dernier ar: ticle subulé. - 43; 196 Genres : Gymnusa, Aleochara, Sphe- noma, Oxypoda. Microcera, Oligota, Trichophya, Homalota, Gyrophæna, Bo- litochara, Drusillu, Falagria. GYMNUSA , KaARsTEN., MANKNERE. ; Aleochara, GRAY., GYLL.; Staphylinus, Pay. Antennes très-grêles et longues.—Palpes à quatriéme article presque caché. — Tar- ses grêles. — Bouche avancée. — Tête en partie cachée dans le corselet ; celui-ci très- petit, court et convexe , rétréci en avant, — Elytres carrées. — Pattes grêles. — Jambes antérieures épineuses. GYMNUSA BREVICOLLIS. Payx., l'aun.,3, 398, 40. — Long. 2 lig. +. Larg. + de lig. — Noir, peu bril- lant; antennes filiformes; leur base et les tarses jaunes; disque du corselet bombé en avant; élytres finement granuleuses. — Suède. ALEOCHARA, Knock, GRAv., GxLi., MANNERHEIM ; Lomechusa, LaATR., Staphylinus, PAYK. Antennes courtes, épaisses, à deuxième article deux fois plus court que le troisième; tête cachée en partie dans le corselet, plus large que le corselet. — Celui ci convexe, court, rétréci et échancré en avant, à bords latéraux rabattus. — Elytres très-courtes, transversales, arrondies à l’extrémité, — Pattes non épineuses. — Corps très-forte- ment ponctué. Nous croyons que l’on peut réunir à ce genre celui d’Encephalus de M. Kirby ( Stephens , Illust. Brit. Ent., Coleopt. , 1. 3, p. 163). M. Westwood en a figuré une espèce, Complicans (Magas. de Zoolo- gie ). Cet insecte se roule en boule. 4. ALEOCHARA FUMATA. Gray., Monogr., 172, 64.—Long.1 lig. !, Larg. + de lig. — Linéaire, noir, peu bril- lant, trèsfortement ponctué; antennes d’un brun-ferrugineux à base plus claire ; élytres, pattes, extrémité de l’abdomen et bords des segmens du ventre d’un brun jaune. — Paris. 2. ALEOCHARA NITIDA. Ourv., Ent., 3, 42, 43, pl. 5, fig. 44. — Long. 1 lig. Larg. +, de lig. — Linéaire, noir, très-brillant ; élytres avec une tache OXYPODA. terminale rougeätre; pattes d’un brun ferru- gineux;corselet parsemé de quelques points, ‘avec un espace lisse au milieu , et de cha- que côté une rangée de points. — Paris. SPHENOMA, ManNeRGEIM, Antennes coudées , allant un peu en grossissant, à articlès à peu prés égaux, à l'exception du dernier, qui est oblong, ovale el presque pointu. — Palpes maxil- laires à pénultième article en massue, le dernier subulé. — Tarses grêles à articles égaux. — Corps allongé. — Tête cachée. — Corselet convexe, presque tronqué en avant, arrondi sur les côtés. — Abdomen trés-long. SPRENOMA ABDOMIXALE. MaxxeRHEIM, Précis Brach., p. 69, n° 4. — Long. 2 lig. Larg. : lig. — Li- néaire ; d’un brun-jaune , brillant: abdo- men obscur ; corselet convexe, éga}, pres- que tronqué en avant. — Suëde et Finlande. OXIPODA, MANNERHEIM; Aleochara, GRAY., GYLL. Antennes coudées, allant légérement en grossissant, — Palpes maxillaires à der- nier article subulé. — Tarses grêles. — Tête en partie cachée dans le corselet. — Celui-ci court , convexe, rétréci en avant. — Elytres presque carrées. — Abdomen conique, grêle et assez long. 4. OXIPODA RUFICORNIS. Gzav., Monogr., 94, 34. — Long. 2 lig. Larg. = lig.—D’un brun assez brillant, pu- bescent ; base des antennes, élytres, pattes, bords des segmens de l'abdomen et extré- mité de celui-ci, jaunes; corselet avec une impression en arrière. — Ailemagne. 2. OXIPODA OPACA. Grav., Monogr., 89 , 31.—Long. 2 lig. Larg. 2? lig.— D'un brun-noir, opaque, pu- bescent ; base des antennes, pattes , extré- mité de l’abdomen et bords des segmens en dessous ferrugineux; élytres brunes ; corselet convexe el très-légérement im- pressionné. — Allemagne, Paris. 3. OXIPODA UMBRATA. Grav., Monogr., 90, 32. — Long. 1 lig. Larg. + lig. — Allongé, linéaire, noir, presque opaque, pubescent ; pattes jaunes, base des antennes et élytres brunes; ces dernières sont longues; corselet un peu rétréci en avant. — Allemagne, France. GYROPHÆNA. &. OXIPODA ALTERNANS. Grav., Monogr., 85, 26. —Long. 2 lig. Larg. ? lig. — Allongé, d’un brun-jaune brillant, très-finement ponctué ; tête noire; angles huméraux, poitrine et une bande sur l'abdomen en arrière, d’un brun foncé. — Paris, Suëde. MICROCERA, MaANNERHEIM. Antennes courtes, coudées, à premier article assez long et presque cylindrique ; le deuxième grand, globuleux; ceux de trois à six petits , de sept à dix plus épais, transversaux , formant avec le dernier, qui est globuleux, une sorte de massue. — Palpes maxillaires allongés ; pénultième ar- ticle oblong et ovale , le dernier acicu- laire. — Tarses à premier article un peu plus long que les suivans. — Corps con- vexe, rétrécien avant, pluslarge en arrière. — Corselet court, arrondi , convexe, beaucoup plus étroit que les élytres; cel- les-ci convexes, MICROCERA INFLATA. MANNERHEIM, Précis Brach., p.72, n° 4. — Brun, três-finement ponctué et un peu pubescent ; abdomen plus obscur ; base des antennes et pattes jaunes. — Russie. OLIGOTA , MANNERHEIM ; Aleochara, Grav., Ge. Antennes presque coudées, à premier article long , épais, cylindrique ; le deuxié- me globuleux; ceux de trois à six trés- petits, globuleux; les autres subitement plus épais, comprimés, et formant une mas- sue avec le dernier, qui est grand et ar- rondi. — Palpes maxillaires à pénultième article renflé; le dernier aciculaire. — Tarses à articles à peu près égaux.—Corps presque linéaire , déprimé. — Tête cachée sous le corselet. — Corselet court , trans- versal, un peu convexe. — Pattes courtes, OLIGOTA PUSILLIMA. Grav., GyLL., Ins. Suec., t. IV, p. 491. — De Suëde et d'Allemagne. TRICHOPHYA , MANNERHEIM ; Aleochara, Gx1z. Antennes à premier article grand , épais, renflé; le deuxième court, globuleux ; les autres à peu près éganx, trés-grêies, garnis de poils. — Palpes maxillaires à 197 dernier article pointu. — Tarses à articles à peu près égaux. — Corps un peu dépri- mé.—Tête arrondie, renfoncée sous le cor- "selet. — Celui-ci court, transversal, ar- rondi sur les côtés et en arrière. — Pattes longues. TRICHOPHYA PILICORNIS. Gy1L., Ins. Suec., t. II, p. 417. — Noir, un peu brillant, finement ponctué ; pattes d’un brun jaune. — Suède. HOMALOTA, MaANNERHEIM; Aleochara, GxL1L. Antennes courtes, moniliformes, cou- dées, à premier article grand, renflé; le deuxième court, globuleux ; ceux de trois à dix un peu plus grands, allant en gros- sissant et presque globuleux; le dernier ovalaire. — Palpes maxillaires à dernier article très-petit, aciculaire; le pénul- tième conique. — Tarses à dernier article très-long. — Corps linéaire, plan. — Cor- selet un peu plus étroit que les élytres, presque tronqué à la base et à l’extrémité, arrondi sur les côtés. — Pattes courtes. HOMALOTA PLANA. Gy1z., Ins. Suec., 2, p. 402, n° 24. — Long. 4 lig. Larg. 2 lig. — Allongé, li- néaire, déprimé, d’un noir presque opaque, ponctué ; antennes, pattes et anus d’un brun ferrugineux; corselet faiblement ca- naliculé; élytres carrées et brunes. — Suëde, GYROPHÆNA, MANNERHEIM ; Aleochara, GRAv., GYLL. ; Staphylinus, Payk. Antennes longues, à premier article al- longé, renflé ; le deuxième court, presque conique ; troisième et quatrième petits et trés-courts; ceux de cinq à dix courts, transversaux, épais; le dernier ovale. — Palpes maxillaires très-courts, à pénul- tième article presque conique; le dernier pointu à l'extrémité. — Tarses à articles égaux. —Corps court, déprimé, se repliant en boule.—Corselet trés-court, transver- sal, arrondi sur les côtés et en arrière. A. GYROPHÆNA NITIDULA. Gx1z., Ins. Suec., t. 1, pars 2, p. 413, n° 35. — Long. 1 lig. Larg. { lig.—Court, d’un noir brillant; base des antennes, pattes et disque des élytres d’un jaune-rou- 198 geätre ; corselet trés-court, parsemé de points, rebordé à la base. — Allemagne, France. 2. GYROPHÆNA NANA. Payx., Faun., 3, 408, 52.—Long. 1 lig. Larg. + lig. — Court, d’un brun-noir lui- sant; corselet court, parsemé de points, rebordé en arrière ; antennes, pattes, bords du corselet, élytres et base de l’abdomen jaunes.—Suède, Finlande et France. Nota. La variété B de Gyllenhal, Ins. Suec., t. IT, p. 414, a été érigée en espèce par M. le comte de Mannerheim sous le nom d’A/ffinis (Précis Brach., p. 74, n° 3). 3. GYROPHÆNA POLITA. Grav., Monogr., 99, 48. — Long. lig. Larg. + lig. — Court, d’un noir brillant; antennes et pattes d’un jaune päle ; ély- tres et extrémité de l’abdomen d’un brun de poix ; tête ovalaire ; corselet trés-court, lisse , rebordé en arrière. — France. BOLITOCHARA, MaANNERHEIM ; Aleochara , Kwock, GRAv., GyLz., STEPHENS ; Staphylinus, Linx., Payx. Antennes coudées, à premier article plus long, renflé ; le deuxième et troisième al- longés ; les autresallant en grossissant, élar- gis, un peu perfoliés; le dernier oblong et pointu à l’extrémité.—Tarses à premier ar- ticle le plus long; les autres égaux.— Corps un peu déprimé, presque linéaire en arrière. — Corselet large, arrondi sur les côtés. Insectes de taille assez petite; ils courent avec rapidité ; ils sont très-nombreux en es- vèces. PREMIÈRE DIVISION. Tête enfoncée dans le corselet,— Cor- selet presque carré, peu rétréci en arrière, trés-convexe. 4. BOLITOCHARA COLLARIS. Grav., Monogr., 72, 6.— Oxiv., Ent., 3, pl. 2, fig. 43.— Long. 2 lig. Larg. - lig. — D'un brun-jaunâtre, brillant, fortement ponctué ; tête, base des antennes, élytres, poitrine et extrémité de l’abdomen noirs; une impression sur le corselet, en arrière. Paris, 2. BOLITOCHARA ANALIS. Grav., Monogr., 76, 14.— Long. 4 lig. BOLITOCHARA. ” Larg. + lig.—Noir, peu brillant, trés-forte- ment ponctué ; parties de la bouche, base des antennes, élytres, pattes et extrémité de l'abdomen jaunes; corselet impres- sionné transversalement en arrière. — Pa- ris, Suède. 3. BOLITOCHARA LINEARIS. Gnrav., Monogr. , 69, 2. — Long. 1 lig. Larg. +.—D'un brun-noir, un peu brillant ; base des antennes et pattes jaunes; front sans impressions ; côtés du corselet avec une impression large, mais courte. —Paris. 4. BOLITOCHARA ANGUSTULA. GyLL., Ins. Suec., t. 1, part. 2, p. 393, n° 16.— Long. 1 lig. Larg. +.— Noir, un peu brillant ; parties de la bouche, base des antennes, élytres et pattes jaunes; front impressionné ; corselet faiblement canali- culé.— Paris. 5. BOLITOCHARA ELONGATULA. Grav., Monogr., 79, 48.— Long. 4 lig. Larg. + lig.—Noir, presque opaque; anten- nes longues, brunes, ainsi que les élytres ; pattes et abdomen jaunâtres ; corselet pres- que carré, avec une impression transver- sale en arrière. — Paris, Suéde. 6. BOLITOCHARA TERMINALIS. Grav., Micropt., 160, 29.—Long. 2 lig. Larg. ; lig.—D’un noir brillant, un peu pu- bescent ; palpes et antennes ferrugineuses ; élytres brunes; pattes et extrémité de l’ab- domen jaunes. — Paris. DEUXIÈME DIVISION. Différe de la première par le corselet court et transversal ; il est déprimé et ordi- nairement impressionné et canaliculé. 7. BOLITOCHARA DEPRESSA. Grav., Monogr., 400, 49. — Long. 4 lig. + Larg. = lig. — D'un brun-jau- nâtre, brillant; tête, extrémité, desantennes et bords de l’abdomen d’un brun noir ; corselet impressionné et arrondi en ar- riére ; pattes jaunâtres. — France. 8. BOLITOCHARA SERRICANS. Grav., Micropt., 159, 28. — Long. 4 lig. ;. Larg. - lig.—Noiret brillant, très- fortement ponctué, pubescent; corselet faiblement sillonné au milieu ; antennes et élytres d’un brun ferrugineux; extrémité de l’abdomen et pattes jaunes. — France. 9. BOLITOCHARA SOCIALIS. Payr.,Faun., 3,407, 51. — Ourv., 8 FALAGRIA. 42,53, pl. 3, f.25.—Long. :lig. Larg.=lig. — Noir et brillant, faiblement ponctué ; élytres presque carrées, jaunes, avec les angles postérieurs bruns ; écusson de même couleur ; pattes d’un brun-jaune ; corselet déprimé et arrondi en arrière. — France. 40. BOLITOCHARA NIGRITULA. Grav., Monogr., 85, 25. — Long. : lig. Larg. ‘lig.— Noiret brillant; corselet court; élytres d’un brun-jaune, bordées d’une couleur plus obscure; antennes et pattes d’un jaune clair, — France. Al. BOLITOCHARA FUNGI. Grav., Micropt., 157, 24.— Long. À lig. Larg. 1 lig. — Court, d’un noir brillant, trés-fortement ponctué , un peu pubescent; antennes assez longues, jaunes, ainsi que les pattes. — Paris. 12. BOLITOCHARA PUMILIO. Grav., Monogr., 98, 46.—Long. : lig. Larg. 1 lig. — Court, élargi, d’un noir peu brillant, très-fortement ponctué; an- tennes courtes, brunes, ainsi que lesélytres; pattes jaunes; corselet court, sinué en ar- rière. — France. 43. BOLITOCHARA CINNAMOMEA. Grav., Monogr., 88, 30.—Long. 1lig. =. Larg. 2 lig. — Court, élargi, d’un brun opaque , très-finement ponctué; corselet court; élytres déprimées, couleur de ca- nelle ; base des antennes et pattes jaunes. — France. 14. BOLITOCHARA BOLETI. Linné, Syst., 2, 686, 26. — DEGÉER, Ins., 4, 26,13, pl. 4, f.13-17.—Long. i lig, Larg. ! lig. — Court, d’un brun-noir, bril- lant, finement ponctué ; antennes et pattes plus pâles ; élytres brunes; corselet court, rebordé. — Paris. DRUSILLA, Leacn, MANNERHEIM; Aleochara, GRAV., GYLL. ; Staphylinus, PAyx. Ne diffèrent des Bolitochara que par leur corselet allongé, à peine arrondi sur les côtés, et canaliculé. A. DRUSILLA CANALICULATA. (PI. 43, fig. 9.) Fagr., 2, 599, 52. — Ozrv., 3, 42,95, pl. 3, f. 31. — Long. 2 lig. Larg. : lig. — D'un brun clair, fortement ponctué; tête et milieu de l'abdomen noirâtres; ce der- nier plus clair à la base et jaune à Pextré- 199 mité ; corselet canaliculé et impressionné. — Paris, Très-commun. 2. DRUSILLA EXARATA. ManNeRHEIM, Précis Brach., p. 85. — Long. 1 lig. ?, Larg. + lig. — D’un jaune- roussâtre , trés-finement ponctué, couvert d’une pubescence soyeuse; tête et milieu de l'abdomen noirs; corselet court, trés-fai- blement canaliculé. — Finlande. FALAGRIA ; Aleochara, Knoca, GRAV., GYELL. ; Staphylinus, PAYK. ; Falagria et Antalia , LeAcn; Falagria, Antalia et Calodera, MANNERH. Antennes épaisses, à premier article long , épais et cylindrique ; deuxième plus petit et épais; troisième grêle et presque conique; ceux de quatre à dix courts, transversaux, assez épais; le dernier ova- laire et obtus. — Palpes maxillaires à pé- nultième article allongé, presque cylindri- que ; le dernier très-petit, pointu, — Tête dégagée et arrondie, plus large que la base du corselet. — Gelui-ci presque en cœur. — Elytres plus larges que le corselet. PREMIÈRE DIVISION. (Falagria, LEACH , MANNERHEIM,) Elytres non plissées à la base.— Premier article des tarses un peu plus long que les autres. A. FALAGRIA SULCATA. Gray. , Monogr. , 73,9. — Oxrv., 3, pl. 6,f. 52. — Long. 1 lig. Larg. ; lig. — D'un noir brillant, un peu pubescent ; pat- tes d’un jaune pâle; antennes d’un brun ferrugineux ; corselet en forme de cœur, profondément enfoncé au milieu dans sa longueur. Var. Base des antennes jaune. — Paris, 2. FALAGRIA NIGRA. Grav. , Monogr., 75, 12.—Long. 1 lig. Larg. : lig. — D'un noir brillant, fine- ment ponctué ; antennes et pattes d’un brun jaune; corselet un peu en cœur, faible- ment strié au milieu. Var. Elytres jaunes. — Allemagne. DEUXIÈME DIVISION. (Calodera , MANNERHEIM.) Elytres non plissées à la base. — Tous J les articles des tarses égaux. 200 3. FALAGRIA NIGRITA. IMANNERUEIM, Précis, p. 86, n° 1. — Al. Æthiops , Var. Grav. , Monogr., p. 453. — Long. 2 lig. Larg. + lig. — D'un noir obscur, pubescent; corselet canali- culé. — Suëde et France. Ajoutez à cette division les Calod. Pro- tensa et Testacea, Mannerheim (op. cit.). TROISIÈME DIVISION. ( Antalia , LeacA, MANNERHEIM. ) Elytres plissées à Ja base. L: FALAGRIA IMPRESSA. Ouv., 3, 42, 28, pL 5, f. 41. — Long. MARNAX. 2 lig. Larg. + lig. — D'un bruün-jaune, brillant ; tête et deux derniers anneaux de l'abdomen noirs; corselet un peu cordi- forme , avec une strie en avant et quatre impressions oblongues en arrière.— Paris. 5. FALAGRIA RIVULARIS. Gray. , Monogr., 73, 8. — Long. :lig. Larg. + lig. — Noir brillant; antennes et pattes d’un brun ferrugineux; corselet un peu en cœur, avec une strie en avant, et quatre impressions oblongues en arrière ; élytres un peu plissées à la base. — Alle- magne. DEUXIÈME SOUS-FAMILLE. — PSELAPHIENS , Larr. ; Pselaphü, Late. ; Pselaphidea, LEACH Yeux ordinairement visibles. — Palpes au nombre de quatre, inégaux; les maxil- laires de quatre articles. — Labre corné. ronqué ou échancré en avant. — Labre en cœur, corné. — Languette petite, membraneuse, munie de chaque côté d’un appendice membraneux. — Mandibules cornées, avancées, ordinairement dentées. — Mäâchoires membraneuses. — Antennes composées d’articles au nombre d’un à six.—Corselet en cœur ou cylindrique, et allongé. — Elytres tronquées à l’extrémité, plus courtes que l’abdomen , recouvrant des ailes. — Ecusson à peine visible. — Abdo- men grand, obtus. — Pattes allongées. — Cuisses en massue. — Jambes arquées. — Tarses ayant trois articles visibles exté- rieurement : le premier petit, le deuxième allongé , le troisième filiforme. Insectes de très-petite taille, que l’on trouve dans les prés, sous l’écorce des ar- bres et sous les pierres. Ils marchent avec rapidité. surtout le soir; et ils courent alors avec vitesse sur les tiges des grami- nées, Ils sont carnassiers. L'un de nos meilleurs observateurs, M. Aubé, étudie depuis long-temps cette famille , et nous en a donné une mono- graphie aussi complète que possible, ac- compagnée de charmantes figures. Quoi- que venant après les travaux, du reste très- recommandables, de MM. Reïchenbach, Leach, Denny, etc., cet ouvrage n’en est pas moins d’un très-grand intérêt. tant par la connaissance parfaite des espèces des auteurs, que par celle d’un trés-grand nom- ; Pselaphidæe, Dexnx ; Pselaphi, Rercu. bre d’objets nouveaux. Pour notre part, nous devons déclarer que M. Aubé nous a donné beaucoup de renseignemens qui nous ont été trés-utiles pour cette partie de notre travail, et a même bien voulu nous permettre de consulter sa monographie, lorsqu'elle était manuscrite encore. Lis ne forment qu’un seul groupe naturel, celui des PSELAPHITES. Genres : Marnax , Tyrus, Chennium , Ctenistes, Pselaphus, Bryaxis, Bythinus, Tychus, Trimium , Batrisus, Euplectus, Claviger, Articerus. MARNAX, Lap.; Metopias, Gory. Antennes aussi longues que le corps, de onze articles, le premier aussi long que les sept suivans, les trois derniers formant une massue. — T'arses terminés par deux crochets inégaux. ‘ête offrant une avance frontale très-prononcée , et sur la- quelle sont insérées les antennes. — Cor- selet globuleux, presque en cœur, tronqué. — Elytres assez longues. MARNAX CURCULINOIDES. (PI. 44, fig. 4.) Gory, Mag. de Zool., el. 9, pl. 42. — Long. 2 lig. Larg. À lig. — Pubescent, ferrugineux ; élytres finement ponctuées. — Cayenne. Nota. M. Gory avoit donné à ce genre le nom deMetopias ; mais il ne pouvoit être conservé, étant trop voisin de celui de PSELAPHUS. Metopius (Hyménopteres). Je lui ai, en conséquence , substitué celui de Marnax (Etudes Entomologiques). TYRUS, AUEÉ; Pselaphus, Gx1z., RercH. Antennes de onze articles. — Palpes à premierarticle presque conique. — Cro- chets des tarses égaux. — Corselet presque sphérique. TYRUS MUCRONATUS. Gx1z.. Ins. Suec., te IV, 231, 9. — Insi- gnis, Reicu., Monogr., 60, pl. 2, f. 16.— Crassiconis ? Fagr., S. El., 2, 601, 64.— Pubescent , noir; antennes, élylres et pattes - rougeâtres; corselet avec une très-petite ligne demi-circulaire, et placée en arrière. — Suède , Allemagne. CHENNIUM, Larr., LEPELT., SERV. Antennes presque perfoliées, de onze articles; le dernier presque globuleux ; les - autres lenticulaires et à peu près égaux, — Palpes à deuxième article grand et sphé- rique, simples. — Tarses très-courts; le dernier article portant deux crochets égaux. — Tête dégagée. — Mandibules cornées. — Corselet presque cylindrique. — Ely tres recouvrant des ailes, et tronquées à l'extrémité. — Pattes moyennes. — Han- ches allongées et pédiculées. À. CHENNIUM BITUBERCULATUM. Lare., Gen. Crust.et Ins.,t. III, p.77, n° 4. — Long. à lig. Larg. + lig. — D'un brun-châtain; tête bituberculée en avant; corselet bordé en avant, avec une ligne enfoncée et arquée de côté, enarrière; élytres lisses, avec deux stries longitudi- pales, l’une sur la suture, l’autre le long du bord externe. — Midi de la France. CTENISTES, Rercs.; Dionyx, LepeL. et SERV. Antennes de onze articles, assez épaisses. — Palpes avec les trois derniers articles portant un prolongement pointu extérieu- rement. — Tarses ayant deux crochets égaux. 4. CTENISTES PALPALIS. (PI. 14, fig. 2.) Reicn. , Monogr. , pl. 1. fig. A, — Long. 1 lig. :.— Corps pubescent, rou- geàtre ; corselet allongé. — Allemagne. 201 2. CTENISTES DEJEANII. Lærez, et Serv., Encyclop., t. X.p. 221. — Long. 4 lig. Larg. + lig. — Testacé, granuleux, pubescent; corselet avec un . petit sillon transversal; élytres avec une strie suturale et une au bord externe, suture brunâtre. — Midi de la France et Paris. Nota. Cet insecte forme le genre Dio- nyx de MM. Lepeltier et Serville. PSELAPHUS, Hergsr, Denny, Reïcn,, Pselaphus et Kunzea, Leacu !; Anthicus, PANz. Antennes de onze articles moniliformes, les trois derniers renflés, le terminal ovale. — Palpes maxillaires plus longs que la 4 Quoique nous n’ayons pas adopté les gen- res de Leach, nous avons pensé que le lecteur serait peut-être bien aise de connaître les ca- ractères qu'il leur assigne, et nous avons cru de- voir les donner ici. PSELAPHUS, Leacx. Antennes à premier et deuxième article al- longés, légèrement cylindracés; les troisième, quatrième, cinquième, sixième, seplième et hui- tième un peu globuleux, égaux ; les neuvième et dixième presque égaux, légérement globu- leux, un peu renflés, plus gros que les autres ; le onzième allongé, ovale, un peu renflé. — Palpes maxillaires très-longs, à premier article filiforme, dilaté subitement en massue à l’extré- mité ; le deuxième un peu globuleux; le troi- sième filiforme , grossissant peu à peu vers l’ex- trémité., — Corps court, convexe. BRYAXIS, Leacu. Antennes avec les deux premiers articles lé- gérement cylindracés, plus épais que les autres; les troisième, quatrième, sixième et septième al- longés, cylindracés; le cinquième plus long; le hui- tième légérement globuleux, plus petit ; les neu- vième,dixième et onzième allo: gés, formant une massue; le dernier pointu à l'extrémité. —Palpes mauillaires à premier article en massue, très-ré- tréci à la base: le deuxième un peu globuleux; le troisième conique. — Corps court, convexe. — Corselet avec deux fossettes réunies par un sillon. REICHENBACHIA, Leacr. Antennes à premier et deuxième article plus épais que les autres; les troisième, quatrième, cinquième , sixième et septième égaux, courts; le huitième un peu plus long; le neuvième lé- gérement globuleux ; le dixième lenticulaire ; le onzième un peu obtus à l'extrémité. — Palpes maxillaires à premier article en massue, très- 202 tête et le corselet réunis, coudés; le der- nier article ovale, allongé, muni d’une pointe à l’extrémité. — Palpes labiaux courts et filiformes. — Tarses à premier article court, les deuxième et troisième longs, le dernier muni d’un seul crochet. — Tête dégagée. — Corselet tronqué. — Ecusson petit. — Elytres courtes, con- vexes, — Pattes assez fortes. PREMIÈRE DIVISION. Corselet sans impression transversale. (Aubé.) rétréci à la base; le deuxième un peu globuleux ; le troisième conique. — Corps court, convexe. — Corselet, avec des fossettes distinctes. BYTHINUS, Leacu. Antennes de onze articles ; le premier épais, cylindracé; le deuxieme plus épais que le pre- mier, avancé en pointe au côté interne dans le d: les troisième, qualrième, cinquième, sixième septième et huitième articles égaux, lenticulaires; le onzième ovale, tres-ponctué à l'extrémité, — Palpes maxillaires à premier article filiforme , renflé peu à peu; le deuxième ovale; le troisième très-grand, ovale, très-étroit à la base, — Corps court et convexe. ARCOPAGUS, Leacu, Antennes à premier et deuxième article plus épais que les autres : le premier allongé, le deuxième presque globuleux; les troisième, qua- trième, cinquième, sixième, septième el huitième égaux, presque globuleux ; le neuvième plus épais , lenticulaire ; le dixième de même forme, plus grand ; le onzième plus épais, ovale, pointu. — Palpes maxillaires à premier article filiforme, un peu en massue ; le deuxième ovale, allongé; le troisième ovale, très-étroit à la base, KUNZEA, Leacx. Antennes à premier et deuxième articles plus épais que les autres ; premier article allongé, cylindracé, dilaté intérieurement ; le deuxième un peu globuleux ; les troisième , quatrième, cinquième, sixième, seplième et huitième un peu globuleux, égaux ; le neuvième épais, len- ticulaire; le dixième globuleux, lenticulaire ; le onzième plus épais, ovale, pointu. — Palpes maxillaires à premier article filiforme, un peu en massue ; le deuxieme ovale, allongé ; le troi- sième ovale, très-étroit à la base. —Corps court, convexe. KUNZEA NIGRICEPS. Leacu, Zool. Journal, n° 8, 449.—Ferrugineux; antennes, pattes et palpes plus päles; tête noire. — lialie, forêts de pins, Très-rare. BRIAXYS. Le 26. PSELAPHUS HEISEL Herssr, t. IV, p. 409, n.4, tab. 39, fig. a. — Reicuems., Monogr., p. 28, pl. 4, f. 2.— Denxy, Monogr., pl. 9, f. 2.— Eu- rygaster, Bech. Begb. 2, pl. 2, t. VIII. — Long. 1 lig. — D'un châtain presque noir, lisse ; corselet elargi au milieu, rétréci en avant et en arrière ; Cuisses un peu ren- flées. — Paris. 2. PSELAPHUS HERBSTII. Rerce., Monogr., p. 25, tab. 4, f, 1.— Heisei, Hergsr, Coléop.,1V, p. 410, tab. 39, f. 40, a.—Dexxy, Monogr., pl. 19, fig. 4. — Brevivalpis , ScaRANK , B , 1. 438. — Long. 1 lig.— D'un châtain presque noir, un peu pubescent ; corselet allongé, pres- que cylindrique, lisse, brillant ; abdomen triangulaire. — Paris. DEUXIÈME DIVISION. Corselet avec une impression transver- sale (Aubé). L. PSELAPHUS DRESDENSIS. j Her8sr, t. IV, 410. — Leacu., Zoole, Mys. 87.—Denny, Monogr., 47, pl. 40, f. 2. — Heisei, Payk.,f. 3, 364. — Long. 4 lig. — Noir, pubescent; corselet angu- leux, — Paris, BRIAXYS, Kxocn, Dexny; Pselaphus, Panxz., Izuic. , Payk., REICH, Gx1L.; Antichus, FABr, ; Staphylinus, Lans. ; Briaxys et Reichenbachia, Leacx, Antennes composées de onze articles, les derniers renflés, le terminal pointu, — Palpes maxillaires avancés, mais plus courts que la tête et le corselet; le dernier article en forme de cône, un peu dilaté extérieurement. — Palpes labiaux courts et filiformes. =—— Tarses terminés par un seul crochet.— Tête dégagée. —Corseleten cœur, avec trois impressions, — Elytres courtes. —Pattes moyennes. A. Trois impressions presque égales sur le corselet; la médiane quelquefois plus grande que les autres. (Aubé.) PREMIÈRE DIVISION. Impressions réunies par un sillon trans- versal. (Aubé.) BYTINUS. A. BRIAXYS SANGUINEA. Fasr., A, p. 293, n° 22. — Rerc. , Monogr., p. 49, pl. 2, f. 41.—DENny, Monogr., 34, pl. 7,f. 3. — D'un rouge sanguin; antennes, palpes et pattes plus pâles ; tête, corselet et élytres glabres, lui- sants, ponclués. — Europe. Paris. 2. BRIAXYS LONGICORNIS. Leacx, Zool. Journ., 8, 451.—DENNy, Monogr., 34, pl. 7,f. 3. — Ferrugieux; antennes , palpes et pattes plus pâles ; tête, corselet et élytres trés-glabres, bril- lants; avec de nombreux points enfoncés. — Londres, Paris. DEUXIÈME DIVISION. (Reichenbachia, LEACH. ) Impression non réunies par un sillon transversal ; hanches antérieures dépour- vues d’épines. (Aubé.) 3. BRIAXYS FOSSALATA. Rercu., Monogr., 54, 13, pl. 2, f. 43. — Desxx, Monogr., 37, pl. 8, f. 1.— Long. 1 lig. — Châtain, un peu pubescent; palpes, antennes et pattes ferrugineux ; corselet presque en cœur, un peu globu- leux, avec trois impressions fortes et égales. — France. 4. BRIAXYS HÆMATICA. Rercs., Monogr., p. 52, pl. 2, f. 12.— Leacu, Zool. Mag., 3, 86. — DENny, Monogr., 38, pl. 8, f. 2.— Long. 1 lig. +. — Rougeûtre. brillant; corselet presque en cœur, avec trois impressions , dont celle du milieu la plus petite. — Paris. TROISIÈME DIVISION. (Reichenbachia, LeacH.) Impressions non réunies par un sillon transversal ; hanches antérieures dépour- vues d’épines. (Aubé.) 5. BRIAXYS XANTHOPTERA. Rercx., Monogr., p.56, tab.2, fig. 14.— Long. 4 lig. :. — Noir ; élytres rouges; corselet avec une grande impression au milieu et une petite de chaque côté. — Paris, Allemagne. B. Trois impressions inégales sur le cor- selet; la médiane la plus petite. (Aubé.) 6. BRIAXYS IMPRESSA. Panz, , Faun. Germ., 89, 10. — Leacn, 205 Zool. Mag., 3,86.—Dennx, Monogr., 36 , pl. 7, f. 4. — Leacu, EE, IX, 417.— Long. 4 lig. — Noir; élytres d’un rouge obscur; corselet d’un noir luisant; an- tennes obtuses à l’extrémité. — Paris. 7. BRYAXIS JUNCORUM. Leac, Zool. Journ., 452. — DENNY, Monogr., 40, pl. 8,f.3. — Long. 4 lig. — D'un brun marron, couvert d’un léger duvet cendré; antennes et pattes plus claires; cor- selet un peu globuleux ; les fossettes laté- rales plus grandes ; les postérieures très-pe- tites. — Londres, Paris. BYTHINUS, Leacn, Lam., DENNY, LATR.; Pselaphus, Panz., Payx., Rerc., GyLL. ; Arcopagus, LEAcH, DENNY, LATR, ; Kunzea, LEacu, Antennes de onze articles. — Palpes maxillaires à dernier article très-grand, Jong , sécuriforme. — Tarses terminés par un seul crochet. — Corps convexe. — Cor- selet en cœur, avec une impression arquée sur la base. 4. BYTHINUS CURTISIANUS. Leacu. Zool. Journ., 4, 8, 446. — Cur- disù, Leacn, Zool. Miscell.,:II1, 81. — D'un brun varié; bouche, antennes et pattes d’un brun marron; corselet plus large que Ja tête ; élytres ponctuées. — Angleterre, Paris. 2. BYTHINUS BURELLII. Denxny , Monogr., 22, pl. 4, f. 1. — Long. À lig.—Noir, ponctué, un peu bril- lant; deuxième article de l’antenne du très-grand, aplati et un peu en lunule; antennes et pattes d’un ferrugineux pâle, — Londres. 3. BYTHINUS SECURIGER. Rercu., Monogr., 45, pl. 4, f. 45. — LeacH, Zool. Mag., 3, 83. — DENnnyx, Monogr., 21, pl. 3, f. 2. — Long. ilig. — Brun; corselet ponctué et brillanl; deuxié- me article de l’antenne sécuriforme dans les mâles; antennes et pattes d’un ferrugi- peux brillant. — Angleterre, Paris. B. Deuxième article des antennes non prolongé en dedans (4rcopagus , Leach). 4. BYTHINUS BULBIFER. Reicu., Monogr., 37, pl. 37, f. 4. — LeacH, Zoo. Mag., 3, 84. — DEnny, Monogr., 24, pl. 5, f. 4. — Long. : lig.— 204 D'un noir luisant , pubescent ; antennes en massue; palpes d’un ferrugineux pâle; paltes d’un châtain obscur; élytres forte- ment ponctuées, — Paris. 5, BYTHINUS GLABRICOLLIS. Reicu., Monogr., 43, 8, pl. 1, f. 8. — Long. 1 lig. — D’un brun de poix, puhes- cent; antennes, palpes et pattes testacés; corselet globuleux et glabre ; élytres ponc- tuées; devant de la tête biimpressionné. — Paris. 6. BYTHINUS RUFICOLLIS. Leacu, Zool. Journ., n° 8, 448.—D'un brun marron; antennes, palpes et pattes plus päles; tête finement ponctuée; cor- selet légérement rugueux; élylres très- ponctuées, brillantes. — Htalie, dans les forêts. 7. BYTHINUS PUNCTICOLLIS. Denxy, Monogr., 26, pl. 5, f. 3. — Long. À lig. — Ferrugineux obscur, ponc- tué et brillant ; corselet très-large, dilaté en avant, et fortement ponctué; cuisses très-renflées dans la © . — Angleterre. Nota. Ajoutez à cette division le 8. Bythinus Clavicornis. Panz.. Faun. Germ., 99. 3. — Les Kunzea de Leach ne sont aussi, probablement que des Bythinus. TYCHUS, Leacu, STEPH. ; Pselaphus, Reïcu. , Payx. Antennes à premier et deuxième article les plus épais, un peu cylindriques; le pre- mier plus long que le deuxième; les troi- sième, quatrième, cinquième, sixième, septième et huitième subglobuleux; les premier, troisième et quatrieme plus épais, surtout dans les 4 ; les neuvième et dixième globuleux, lenticulaires; le dixième plus grand ; le onzième ovale, plusépais, pointu. — Palpes maxillaires à dernier article sé- curiforme. — Tarses terminés par un seul crochet. — Corps court, convexe. — Cor- selet anguleux latéralement, sans impres- sion en dessus. Nota. Ce genre devroit peut-être être ré- uni avec celui de Bythinus. TYCHUS NIGER. (PI. 44, fig. 3.) Payx., Faun.,3, 365, 4.— Rercu., Mo- nogr., 35, 5, pl. 4, fig. 5.— Long. À lig.— Noir , un peu pubescent; pattes jaunâtres ; corselet lisse ; élytres finement ponc- tuées; antennes brunâtres. l'ar. Disque des élytres &’un brun mar- ron. — France , Angleterre, Suède. EUPLECTUS. * Nota. Le Pselap. Niger, Payk., Faun. 8, 365, n° 4, estle ' de cette espèce ; de même que le Pselap. Nodicornis, Reich., Beyt., 12, pl. 2, f. 40. TRIMIUM, Augé; Pselaphus, Rercu., Gy£L. ; Euplectus, DEenxx, Srerx. Antennes de onze articles, à dernier ar- ticle très-grand. — Palpes maxillaires à dernier article unique, très-légérement di- laté en dedans. — Tarses terminés par un seul crochet. — Corps allongé, cylindri- que. — Corselet ovale, avec un sillon transversal en arrière. 1. TRIMIUM BREVICORNE. (PI. 44, fig. 4.) Rercx., Monogr., p. 47, tab. 4, f. 10.— Dexxyx, Monogr., 18, pl. 2, f. 4. — Long. À lig. — D’un châtain- brillant, un peu pubescent ; antennes de la longueur du corselet; le dernier article trés grand. — Angleterre. BATRISUS, Aug; Pselaphus, Reice. ; Bryaxis, DENNY. Antennes de onze articles, insérées dans une fossette latérale. — Palpes maxillaires à dernier article ovalaire. — Tarses termi- nés par un seul crochet.—Corps allongé, un peu cylindrique. —Corseletavectrois sillons longitudinaux. Ces insectes, qui, parmi ceux de cette fa- mille, sont de la plus grande taille, se trou- vent dans les fourmilières, 1. BATRISUS FORMICARIUS. (PI. 44, fig. 5.) Long. 4 lig. +. Larg. £ lig.— D’un rou- geûtre brillant; tête très-fortement ponc- tuée et inégale ; corselet presque lisse, of- frant un lobe de chaque côté; élytres avec un petit pli longitudinal à la base.— Paris. 2. BATRISUS VENUSTUS. Rercu,, Monogr., p. 65, pl. 2, f. 48.- Nigriventris, Dexnx, Monogr., p. M, pl. 7, f. 4.— Long. 1 lig. +. — D’un ferru- gineux brillant; abdomen noir; corselet globuleux et canaliculé; élytres avec une strie. — Paris. EUPLECTUS, Kimsy, LEACH, STEPHENS ; Pselaphus, Ixzic., Payk., GyL1L., Reicn, ; Staphylinus, Panz., Mars. ; Anthicus, Fasr.; Bryaxis, Curris. Antennes de onze articles. — Palpes maxillaires à dernier article conique.—Tar- CLAVIGER. ses terminés par un seul crochet. — Corps déprimé , très-allongé. —- Corselet ayant souvent une impression en forme de croix. A. Une impression sur le vertex. 4. EUPLECTUS SULCICOLLIS. Rercx., Monogr., 62. tab. 2, f. 17.—Cur- ris, Brit. Ent.,t. VII, n° 545. — Ps. Dres- densis, Izz1G ; Kæff. Preuss.. 1, p. 290,4. — Payx., Faun., 2, 365. — Fapr., s, E, 1, p. 293, n° 22.— Long. 4 lig. :.—Déprimé, rouge, pubescent ; élytres incisées vers l’an- gle externe.— Allemagne. 2. EUPLECTUS NANUS. Rercs., Monogr., 69, 20, pl. 2, f. 20. — Reichenbachii, Leacn, Zool. Misc. , 3, 32.— Denxy, Monogr., 9, pl. À, t. 1.— Long. +. lig.— Allongé, un peu déprimé, ‘d’un châtain brillant, légérement pubes- cent ;, antennes assez épaisses, jaunes, ainsi que les pattes ; devant de la tête avec une élévation triangulaire; corselet en cœur, avec une impression profonde en forme de croix. — Allemagne, Angleterre. B. Vertex non-impressionné. 3. EUPLECTUS KIRBII. DEnnx, Monogr., 14, pl. 2, f. 4. — Long. 4 lig.— D'un châtain obscur, très- allongé, déprimé ; corselet rétréci en avant et en arrière.— Angleterre. 4. EUPLECTUS SANGUINEUS. Denxny, Monogr., p. 10, pl. 4, f. 2. — Long, :.— Allongé, d’un brun marron, _ pubescent ; tête avec deux dépressions con- vergentes qui se joignent en avant. — An- gleterre. 5. EUPLECTUS KARSTENII. Rercn., Monogr., 74, 21, pl. 2, f. 21.— Sanguineus, Panz.. Faun., A1, f. 9.— Long. + lig. — Très-allongé , li- néaire, un peu déprimé, d’un brun testacé brillant, un peu pubescent ; pattes plus pâ- les; corselet en cœur, avec une légère im- pression un peu en croix ; devant de la tête avec deux légers sillons.— Paris, Alle- magne. 6. EUPLECTUS SIGNATUS. Reics., Monogr.,'13, 22, pl. 2, f. 22.— Dex, Monogr., 13, pl. 1, f. 4. — Long. À lig.—Linéaire, allongé, un peu déprimé, pubescent , d’un brun jaunâtre ; pattes plus pâles; devant de la tête avec deux impres- sions et un silon transversal ; corselet en cœur, avec un? légère impression un peu en croix. — Allemagne, Suède, France. LE 205 7. EUPLECTUS BICOLOR. DEny, Monogr., 117, pl. 2, f. 3. Gla- briusculus, Gx1L., Faun., Suec., t. IV, 236, 13. — Long. À lig. — Noir ; corselet large et arrondi, rétréci en arriére, avec trois impressions, dont celle du milieu un peu plus grande que les autres. — Angle- terre, Suède. 8. EUPLECTUS AMBIGUUS. Reicu., Monogr., 67, 19, pl. 2, fig. 49. — Gx1., Ins. Suec., t. 1, pars 4, p. 235, n° 12. — Long. + lig. — Allongé, un peu déprimé, châtain, glabre ; antennes et pattes jaunes ; corselet un peu en cœur, avec trois impressions en arrière. — Allemagne, Suëde. 9. EUPLECTUS PUSILLUS. DeEnny, Monogr. , p. 15, p. 2, f. 2. — Long. À lig.—D’un noir brillant, finement ponctué et pubescent ; corselet arrondi etun peu déprimé ; Ja partie postérieure avec trois impressions réunies par une ligne de- mi - circulaire ; antennes grandes. — An- gleterre. 10. EUPLECTUS LESTERBROOKIANUS. LEaca, Zool. Journal, 2, 445. — D'un brun ferrugineux foncé ; antennes , palpes et pattes plus pâles; corselet légérement rugueux; élytres finement ponctuées., — Danemarck, dans les bois; très-rare; et Angleterre. CLAVIGER, Muzcer, Panz., LATR. Antennes de six articles : les premier et deuxième plus petits, légérement globu- leux , les derniers en massue. — Palpes maxillaires trés-courts, filiformes. armés de deux ongles à l’extrémité.—Tarses mu- nis d’un seul crochet. — Tête dégagée. — Yeux non apparens. — Corselet rétréci en avant el en arrière. — Elytres très-courtes. — Pattes fortes. Insectes vivant dans les fourmilières. PREMIÈRE DIVISION. Clavigéres proprement dits. Antennes grossissant d’une manière in- sensible jusqu’à l’extrémité ; les deux pre- miers articles petits, globuleux ; lestroi- sième, quatrième et cinquième lenticu- laires, perfoliés; le sixième plus grand que les autres, allongé et cylindrique. 1. CLAVIGER TESTACEUS. (PI. 44, fig. 6.) LaTR., Gen., Crust. etIns., t. II, p. 78, 206 n°1 ; Encycl., pl. 372 bis, f. 33. — Long. ë lig. Larg. 2 lig.— D'un brun-testacé ; cor- selet avec une fossette en arrière ; élytres finement striées. — Allemagne , Suède, et Nord de la France. DEUXIÈME DIVISION. Clavifer, Mur. Antennes terminées brusquement en massue; premier article assez grand, deuxié- me trés-pelit, globuleux ; troisième et qua- triéme allongés, presque cylindriques, cin- quième court; sixième trés-grand, formant seul une massue globuleuse. 2. CLAVIGER LONGICORNIS. Germ. , Mag. ant. , 1818 , p. 85. pl. 2, fig. 46. — Long. 4 lig. Larg. + — Tes- MASTIGUS. . tacé un peu roussâtre et pubescent en des- sus ; abdomen formant en dessus deux pe- tits sillons longitudinaux, — Élytres très- courtes. — Odenbach. ARTICERUS, Dar. Antennes d’un seul article terminé par une massue , tronqué à son extrémité, — Yeux distincts, latéraux et saillans. — Forme du Claviger., ARTICERUS ARMATUS. Daru. , Ens. du Copal, p. 23, pl. V, f. 42. — Ferrugineux, massue des anten- nes cylindrique ; tronqué de la largeur de la tête; cuisses intermédiaires bidentées ; toutes les jambes munies d’une seule dent. — Trouvé dans le copal, TROISIÈME SOUS-FAMILLE. — PALPEURS , Lame. ; Scydmenides , Leaca , DENNY, STEPHENS. Quatre palpes inégaux ; les maxillaires longs , de quatre articles, dont le dernier souvent plus petit que les autres. — Lèvre cartilagineuse, presque carrée, hronquée à Ja base. — Languette membraneuse, presque carrée, trilobée à l’extrémité. — Labre tranversal corné , les angles antérieurs arrondis. — Mâchoires cornées , arquées, aiguës. — Mandibules cornées, arquées, avancées en pointe, unidentées à Ja base. — Antennes longues et grêles. — Yeux grands, globuleux , proéminens. — Tête dégagée.— Front plus ou moins convexe.— Corselet de forme variable. — Elytres oblongues, ovalaires, recouvrant des aileset s’étendant sur tout l'abdomen. — Ecusson trés-petit, triangulaire. — Pattes assez grêles et sans épines; cuisses renflées, — Tarses de cinq articles distincts. — On ne connaît pas les mœurs de ces petits in- sectes ; mais ils sont probablement carnas- siers ; ils se tiennent à terre, sous des pierres etsous les écorces des arbres ; on les prend aussi quelquefois dans les fourmilières. Ces insectes ne constituent qu’un seul groupe. SCYDMOENITES. Genres : Mastigus, Scydmænus , Eu- #nicrus, Microdema, Clidicus. MASTIGUS, Izzé., Horr., LATR., Heurw., Kuwz., DeEnny; Ptinus, FaBr., Ouiv.; Notoxus, Tauns. Antennes de onze articles vresque fili- formes , coudées après le premier article ; les deux premiers les plus longs ; les autres presque cylindriques, allant un peu en grossissant ; le onzième ovalaire. — Pal- pes maxillaires grands, avancés; le der- nier article formant avec le précédent une massue ovale ; les labiaux terminés par un article très-petit. — Tarsesà articles cylin- driques, entiers: les quatre premiers égaux ; le dernier plus long. — Tête ovale. — Corselet presque en cœur, tronqué en arrière.—Elytres ovalaires. 1. MASTIGUS PALPALIS. (Pl. 14, fig. 7.) Larr., Hist. nat. des Crust. et Ins.. 74, 486.— Gen. Crust. et Ins., 1, 284, pl. 8, fig. 5. — Long. 3lig.i. Larg.Aligi. — Al- longé, noirâtre , avec de petit poils gris; tête et corselet plus distinctement ponc- tués que les élytres; celles-ci plus brunes, terminées en pointe dans les © , arrondies dans les 4; vertex avec une impression presque triangulaire ; extrémité des an- tennes rougeàtre ; patte d’un brun clair. — Portugal, Sicile. 2. MASTIGUS GLABRATUS. Kzuc, Ent. Monog., 466,2. — Long. 2 lig. à. Larg. 4 lig. — Diffère du M. Palpa- lis par sa taille plus courte, son corselet plus étroit et comprimé, ses élytres tron- quées ; tête très-finement ponctuée, apla- tie en dessus et impressionnée; milieu des antennes rougeâtre; palpes noirâtres; cor- selet à peine ponctué; élytres testacées, tronquées, avec de très-légères stries SCYDM ÆNUS. transversales et des stries longitudinales ponctuées ; paltes noirâtres. — Cap de Bonne- Espérance. 3. MASTIGUS FUSCUS. Kiuc, Ent. Muonog., 167, 3. — Long. 2 lg. + Larg. 4 lig. — Ressemble au M. Glabratus. — Noir, soyeux ; tête trés- finement ponctuée ; vertex aplati, sillonné; base des antennes légérement velue ; corselet fortement ponctué, un peu éle- vé ; élytres un peu plus courtes que l’ab- domen, ovales, avec de très-petites stries transversales et des stries longitudinales à peine ponctuées ; pattes d’un brun foncé. — Cap de Bonne-Espérance. Les auteurs rapportent encore à cegenre les insectes suivans : 4. PTINUS SPINICORNIS. Fasr., Syst. El.; Ouiv., Ins., 2, 40, 44, pl. 4,f. 5.—Mastig. Deustus, SCHOENH., Dunins STILL, p: 99, n°2. ® 5. MASTIGUS FLAVUS. SCHOŒNH., Syn. Ins.,t. 11, p. 59, n° 3. — Notoxus Flavus, Taums. , Nov. Ins. Spec., p. 101. SCYDMÆNUS, Larr. , GyL., Kunze, DENNY ; Pselaphus, Herssr., Payk. , ILLIc. ; Anthicus, Fasr.; Notoxæus, PANz. ; Lytta, Mars. Antennes de onze articles, insérées au- devant des yeux : les sept ou huit pre- miers articles ovales , globuleux, les trois ou quatre derniers subitement plus gros , formant une massue.—Palpes maxil- laires légérement en massue, de quatre articles : le quatrième petit, conique, su- bulé ; les labiaux très-courts. — Tarses al- longés, quelquefois dilatés, à articles cy- lindriques, le premier et le dernier très- longs.—Tête globuleuse.—Yeux assez sail- Jans.—Corselet petit, allongé, de formes di- verses. — Ecusson triangulaire, petit, quelquefois caché. — Elytres ovales ou . oblongues , soudées ; l’angle huméral sail- lant. — Pattes grêles, en massue. — Jambes linéaires, un peu arquées. Insectes de trés-petite taille ; on les ren- contre ordinairement au pied des arbres, sous les pierres, et souvent en société avec les. Pselaphus ; mœurs et transformations ignorées ; les antennes et les pattes des mâles sont plus fortes que celles des fe- melles. 207 MM. Kunze et Denny nous ont donné d'excellentes monographies de ce genre PREMIÈRE DIVISION. Les trois derniers articles des antennes subitement élargis. SCYDMÆNUS QUADRATUS. Kunze, Monog. der Ameürenkæfer, 43, 5, fig. 5. — Wetterhalis, Gyll. ? — Long. ilig. — Noir, brillant , pubescent : corselet presque carré , convexe, velu, avec qua- tre petits enfoncemens à la base; plus étroit antérieureinent ; écusson très-petit ; élytres courtes, ovales, ponctuées, avec quatre légers sillons à leur base. — Alle- magne. DEUXIÈME DIVISION. Les quatre derniers articles des antennes subitement plus grands. 2. SCYDMÆNUS CLAVIGER. Kunze , 14, 6, fig. 6. — Helwigi : Scamin ,Mag., 580 , 2. — Long. ? lig. — D'un brun-noir, brillant; anten- nes, palpes et pattes d’un brun - rou- geûtre clair ; antennes courtes, les premiers articles petits, minces, serrés; les derniers écartés, très-grands ; corselet presque car- ré, tronqué postérieurement, velu latéra- lement, avec une impression transversale profonde à la base; écusson petit; élytres ovales, trés-lisses, avec un enfoncement de chaque côté de la base. — Allemagne, 3. SCYDMÆNUS HIRTICOLLIS. (PI. 14, fig. 8.) Izzic., Kæf Preuss.,1,p. 292.—Payx., Faun., 3, p. 367. — GyLL., Ins. Suec., 4, p. 286. — Kunze, Monogr., p. 16, Sp., 7, f. 7.—Denny, Monogr., p.62, pl. 12,f, 4, —Long. +? lig.—D'un brun noir, brillant; palpes, jambes et tarses un peu plus clairs; antennes grêles, pluslongues que la tête etle corselet pris ensemble, d’un brun plusclair à leur base ; point d’écusson apparent ; cor- selet presque carré, velu, plus étroit an- térieurement, avec un enfoncement à s& base ; élytres ovales, avec une impression profonde de chaque côté. — Suède; bords des lacs. 4. SCYDMÆNUS RUTILIPENNIS. Kunze, Monogr., p. 17, Sp., 8, f. 8,.— Denny, Monogr., pl. 12, f. 2 — Long. 4 lig. — D’un noir luisant ; corselet noir ; pubescent ; antennes longues, pubescentes; 208 rougeätres : les quatre derniers articles uoirs; élytres d’un rouge-marron trés- brillant, avec l’extrémité noirâtre; pattes rougeâtres. — Angleterre, Allemagne, 5. SCYDMÆNUS ANGULATUS. Kunze, Monogr der Ameirenkæfer, 48, 9, fig. 9. — Long. 4 lig. — D’un brun- noir, légérement déprimé, brillant , avecles palpes, les antennes et les pattes rougeä- tres ; antennes de moyenne longueur ; cor- selet presque carré, velu ; les angles anté- rieurs tronqués, sa base carénée, avec qua- tre petites impressions; écusson trés-petit ; élytres ovales-oblongues, légérement ve- lues, avec quatre enfoncemens à leur base et la suture un peu élevée. — Allemagne. 6. SCYDM ÆNUS ELONGATUS. Kunze, Monogr. der Ameirenkæfer , 49, 40, fig. 410.— Dexxy, Monogr., p. 65, pl. 43, f. 2. — Long. À lig. — Allongé, brun, pubescent; antennes, palpes et pat- tes rougeälres ; antennes courtes; corselet allongé, ponctué; ses angles postérieurs arrondis, courbés ; sa base carénée ; avec quatre impressions ; écusson arrondi; ély- tres ovales-oblongues, ponctuées. — Alle- magne. ” 7. SCYDMÆNUS SPARSHALLI. Dennx , Monogr., p. 66, pl. 43, f. 3. — Long. : lig. — Ferrugineux, pubescent et brillant ; tête un peu rétrécie ; corselet avec une impression à la base qui remonte un peu sur les côtés. — Angleterre, 8. SCYDMÆNUS DENTICORNIS. KunzEe, Monogr. der Ameirenkæfer, 20, A1, fig. 41.—Dexxy, Monogr., p. 64, pl. 43, f. 4.—Long. À lig.—Trés-lisse, pubescent, presque velu , d’un brun-noir, avec les an- tennes, les palpes, les jambes et les tarses rougeâtres; les derniers articles des an- tennes inégaux , le huitième et le neuvième denticulés; corselet presque carré, plus étroit à sa partie antérieure, avec deux im- pressions à sa base; son bord postérieur renflé ; écusson trés-petit; élytres ovales- . oblongues, avec six petites impressions à leur base. — Allemagne. 9. SCYDMÆNUS PUBICOLLIS. Kunze, Monogr. der Ameisenkæfer, 21, 42, fig. 12.—Long.A lig.— D'un brun-noir, brillant, pubescent ; avec les antennes, les palpes et les pattes rougeâtres; antennes et pattes fortes ; les quatre derniers articles des premières globuleux, rapprochés; cor- SCYDMÆNUS. 4 selet oblong, cordiforme, tronqué posté- rieurement , avec deux impressions, velu ; point d’écusson apparent; élytres ovales, elliptiques, avec deux sillons à la base. — Allemagnè. 40. SCYDMÆNUS GIBBOSICOLIS. Long. 1 lig. 1. — D’un brun obscur ; cinq derniers articles des antennes élargis ; corselet très-convexe et velu ; élytres lisses, velues en arriére; pattes pubescentes, — Madagascar. 11. SCYDMÆNUS DEFLEXICOLLIS. Long. 4 lig.—D’un brun luisant; quatre derniers articles des antennes élargis ; cor- selet étroit, comprimé latéralement; ély- tres rouges, lisses, un peu pubescentes en arrière. — Madagascar. Ces deux insectes ont été rapportés par M. Goudot. TROISIÈME DIVISION. Articles des antennes grossissant peu à peu. 12. SCYDMÆNUS GODARTI. Larr., Gen. Crust. et Ins.. 282, pl. 43, fig. 6 (la figure est au moins médiocre ).— Long.1 lig.— Ovale, d’un brun-rougeâtre as- sez brillant, pubescent; palpesjaunâtres;cor- selet un peu allongé , carré, rétréci posté- rieurement, avec une impression a sa base; écusson petit; élytresovales un peu courtes, ponctuées, avec quatre petites impressions à leur base. — Paris, 13. SCYDMÆNUS SCUTELLARIS. Kuwze, Monogr. des Ameirenkæfer , 23, 44 , fig. 44. — Dexxy, Monog., p. 67, pl. 42, f. 8.— Long. + lig.—Ovale, pubes- cent. d’un noir foncé; antennes et tarses d’un bcau rouge; tarses rougeâtres; corselet presque carré, convexe, rétréci postérieu- rement; la base marquée transversalement de points enfoncés, ses angles antérieurs arrondis, courbé ; écusson trés-pelit; ély- tresovales, ponctuées, avec quatre petites impressions à la base ; base de la suture et écusson élevés. — Allemagne et Angleterre. Var. Cuisses antérieures dilatées à leur extrémilé, en triangle comprimé. 44. SCYDMÆNUS BICOLOR. Dexxy, Monogr.. p. 68, pl. XIII, f. 4. — Long. : lig. — Allongé, d’un marron foncé, brillant et pubescent; corselet ru- gueux en arrière ; le huitième article des antennes plus petit que le précédent. — Angleterre. CLIDICUS. 15: SCYDMÆNUS PUSILLUS. RUNZE, p. 25,f.45.— Denxy, p. 70, pl. 44, f. 4. — Long. : lig. — Noir, ob- long, un peu pubescent, brillant ; corselet un peu allongé , rétréci en arrière, avec une double rangée de points; élytres ponc- tuées offrant quatre sillons à la base. — France, Allemagne, Angleterre. 16. SCYDMÆNUS COLLARIS. KunzE, Monogr., p. 26; Spec. 16, f. 16. — DEnxy, Monogr., p. 69, pl. XIV, f. 2. —$S. Minutus, GyLz, Ins. Suec.,t. I, p. 285.— Long. :lig.—Oblong, noir, ponc- tué; corselet un peu élargi en avant, ré- tréci en arrière, et offrant dans cette partie une double rangée de points; suture et écusson un peu élevés. — France, Angle- terre, Allemagne, Suède. 47. SCYDMÆNUS WIGHAMII. Dennx, Monogr., p. 71, pl. XIV, f. 5. — Long. 1 lig.— Brun, brillant, un peu pubescent ; corselet tronqué à la base, avec trois impressions ; tête avec deux points sur le front; antennes et pattes rougeätres ; élytres avec quatre dépressions à la base. — Angleterre. EUMICRUS, Lar.; Scydmænus, 1° divis., Kunze, DENNY ; Pselaphus, Payx. ; Notoxœus, PAN7. ; Lytta, Marsan. Palpes maxillaires à quatrième article à peine visible. — Corselet beaucoup plus étroit que les élvtres, et rétréci en avant. — Antennes à articles un peu carrés. 4. EUMICRUS TARSATUS. KuwzE, Monogr., p. 41, sp. 3, f. 3. — Denny, Monogr., p. 57, pl. 44, f. 4, — Hellwigü, LaATR., PAyk.—Minutus, Panz., —Piceus, MarsHam. — Long. 4 lig. =. — Brun , pubescent et brillant ; corselet ova- laire, avec quatre impressions à la base; élytres ovales, avec deux lignes enfoncées à la base ; tarses antérieurs dilatés. — Paris. 2. EUMICRUS RUFICORNIS. Dexxy, Monogr., p. 59, pl. XI, f, 2. — Long. 4 lig. +. — D’un brun noir ; cor- selet allongé. très-pubescent ; antennes et pattes d’un ferrugineux obscur et velues ; élytres très-larges. — Angleterre. 3. EUMICRUS RUFUS. KunzE, Monogr. der Ameisenkæfer, 49, 2, fig. 2.—Long. : lig.—Point d’écusson; Insectes, I. 209 d’un brun-rougeûtre , brillant, légérement pubescent ; corselet légérement globuleux, ponctué ; la ponctuation de la base plus serrée; élytres ovales, un peu convexes, soudées, ponctuées, tronquées à l’extré- mité. — Allemagne, Caucase. 4. EUMICRUS HELLWIGII. Fagr., 1, 292, 21; Henpsr., Coléop., pl. 3; Fagr, 39, fig. 12. — Long. 1 lig. — Point d’écusson ; d’un testacé rougeûtre, brillant, légérement pubescent; corselet ponctué, ovale, renflé, avec deux petites impressions postérieures peu marquées ; élytres ovales, oblongues, soudées, tron- quées à l’extrémité. — Sous l’écorce des arbres. Allemagne. La forme du corselet varie dans cette es- pèce ; il est plus ou moins convexe, plus ou moins déprimé et enfoncé au milieu; quelquefois il est lisse. MICRODEMA, La». Scydmænus, EuNzE, DENXY. Palpes maxillaires à quatrième article à peine visible. — Corselet beaucoup plus large que les élytres, élargi en avant. — Antennes à articles granuleux. a: MICRODEMA THORACICA. KunzE, Monogr., p. 12, f. 4. — DENNy, p. 61, pl. XI, f. 5.— Long. : lig.—Brun- noir, pubescent ; tête petite, penchée ; an- tennes et pattes d’un jaune ferrugineux et velues. — Paris. Très-rare. Se trouve sous la mousse, au pied des arbres. Nota. Cet insecte me semble être le Cephemium Truncorum de Muller, CLIDICUS, Lar. Antennes insérées entre les yeux de onze articles : le premier très-long , le deuxiéme assez petit, les suivans presque coniques et égaux entre eux. — Palpes maxillaires trés-longs, le pénultième infudibuliforme, échancré, recevant le dernier ; celui-ci co- nique et pointu, —Tarses filiformes, à ar- ticles à peu près égaux.—Tête presque tri- angulaire. — Yeux trés-petits, placés sur de gros tubercules. — Corselet très -con- vexe. — Pattes très-longues, surtout les postérieures. — Cuisses un peu renflées à l'extrémité. + CLIDICUS GRANDIS. Lap., Ann. de la Société Ent., 1. I, p.397, 14 210 n° 1,—Etud, Ent., p. 130, n° 1,— Long. 3 lig +. Larg. 4 lig. — Trés-ponctué , presque velu, d’un brun rouge ; élytres TROISIÈME FAMILLE. Caractères. Gorps de consistance tou- jours ferme et solide, droit.—Presternum allongé, dilaté antérieurement, en forme de mentonnière, jusque sous la bouche, et prolongé postérieurement en une pointe re- cue dans un enfoncemement de l'extrémité antérieure du mésosternum. — Tête verti- cale. — Antennes se logeant pendant Je re- pos dans une rainure, sur les côtés infé- rieurs du corselet, près du sternum.—Pattes en partie contractiles; les antérieures éloi- gnées de l’extrémité antérieure du corselet. Les Sternoxes sont une des plus belles familles des Coléopteres pentameres. Tous les insectes qui la composent sont pourvus d’ailes ; les uns atteignent une taille très- grande ; les autres sontextrêmement petits. PREMIÈRE TRIBU. BUPRESTIDES, LATREILLE. Fa. À Caractères. Gorps non propre à sauter. —Saillie postérieure du presternum ne s’en- fonçant point dans une cavité antérieure du mésoternum. — Mandibules entières. — Palpes terminés généralement par un article ou presque cylindrique ou ovoïde, quelquefois globuleux. — Yeux ovales. — Corps le plus souvent ovalaire. Les Buprestides se présentent à nous avec l’éclat des plus belles couleurs ; ils marchent lentement, mais volent avec beaucoup d’agilité dans les temps secs et chauds. Pour éviter d’être pris, ils se lais- sent tomber à terre quand on veut les sai- sir. Les © sont pourvues d’une tarière cor- née composée de trois pièces, au moyen de laquelle elles déposent leurs œufs dans le bois dont leurs larves doivent se nourrir. Celles-ci ont été décrites dans ces derniers temps par MM. Audouin et Aubé; elles ressemblent beaucoup à celles des Longi- cornes. Le tube alimentaire des Bupres- tides a trois fois environ la longueur du corps; leur æsophage est grêle; le ventri- cule chylifique distinct du jabot par un étranglement brusque ; le jabot est allongé, STERNOCERA. + avec des stries formées d’assez gros points enfoncés. — Java. Ca — STERNOXES. tubuleux, flexueux ou replié, parfaitement glabre; l'intestin grêle est court, presque droit ; le cæœcum s’en distingue par une con- tracture, et se fait remarquer par sa forme allongée et cylindroïde; le rectum est droit et court; les vaisseaux biliaires ne paraissent pas différer de ceux des Carabiques. Nous avons publié, M. Gory et moi, une monographie de ces insectes dans notre Hist. nat. des Ins. Coléopt. CHRYSOCHROITES. à Caractères. Pas d’écusson visible. | Genres. Sternocera, Julodis, Acmæodera, Chrysochroa. STERNOCERA, Escs., SOLIER; Buprestis, FaBr., OLIv. Ecusson non apparent. —Menton presque triangulaire, avancé en pointe vers la Jan- guette.— Dernier article des palpes maxil- laires court, arrondi à son extrémité.—Cor- selet trilobé en arrière. — Mésosternum avancé en pointe extérieurement.—Tarses larges , aplatis, à dernier article presque carré et armé de deux petits crochets re- courbés en dessous et peu visibles. — Corps très-bombé, ovalaire. — Corselet et tête très-inclinés en avant. — Troisième article des antennes plus long que les suivans. Insectes de grande taille, très-éclatans ; leur corps est lisse; ils sont propres aux contrées les plus chaudes de l’ancien con- tinent. Ÿ 4. STERNOCERA CASTANEA. Fagr., 2, 191.—Oriv., 2, 32, 28, pl. 2, fig. 8.— Long. 23 lig. Lar. 8 lig. !, — Noir un peu verdûtre ; corselet avec des enfoncemens longitudinaux , irréguliers , profonds, garnis de poils serrés, formant des taches rougeàtres; élytres finement ponctuées, d’un brun-fauve, avec une tache ronde, soyeuse, et plus claire à la base sur chacune , et trois ou quatre autres le long du bord extérieur en arrière; on en voit plusieurs autres petites et irrégulières le long de la suture ; le dessous du corps pré- JULODIS. sente plusieurs taches fauves ; les antennes et les pattes entièrement de celte couleur. — Sénégal. 2. STERNOCERA CHRYSIS. (P1. 45, fig. 6.) FaBr., 2, 494, 4h: Orxrv., 2, 32, 24, pl. 2, fig. 8. — Long. 21 lig. Larg. 8 lig. — D'un vert-cuivreux éclatant ; corselet très-fortément ponctué; élytres lisses, d’un brun-marron un peu violet ; pattes de même couleur ; antennes noires. — Indes Orien- tales. | 3. STERNOCERA STERNICORNIS. Far., 2,193, 43.—Ozrv., 2, 32,29, pl.6. fig. 52. — Long. 15 lig. Larg. 7 lig. — Entièrement d’un beau vert-cuivreux très- éclatant ; antennes noires ; corselet très-for- tement ponctué ; élytrespresque lisses, avec un enfoncement arrondi à la base de cha- cure, et un grandnombre d’autres plus pe- tits et moins marqués sur toute l’élytre; _tarses d’un brun-noirâtre. — Indes Orien- tales. H. STERNOCERA INTERRUPTA. Far. , 2, 193, 42. — OLrv. 32, 2, 30, pl: 4, fig. 28. — Long. 43 lig. Larg. 6 lig. -— Tête et corselet d’un vert-cuivreux ob- scur ; le dernier avec une ligne longitudi- nale au milieu, et de gros points enfoncés garnis de poils grisätres courts et serrés ; élytres couvertes de points d’un noir violet, avec trois enfoncemens longitudinaux à la base, l’un au bord externe, l’autre vers le milieu, le troisième près de l’écusson, en forme de point; tous trois garnis de poils blanchâtres, courts et serrés; à la partie postérieure de l’élytre, une ligne longitu- dinale presque toujours interrompue et garnie de poils blanchâtres, plus près du bord extérieur que de la suture ; dessous du corps et pattes cuivreux, Couverts de poils grisâtres. — Sénégal. JULODIS, Escascn., SOLIER : Buprestis, Fagr., OLrv. Ecusson non apparent.—Menton échan- cré en avant. — Tarses fortement dilatés et comprimés; le dernier article à peu près de la longueur du quatrième.— Corps court, très-convexe en dessus, couvert de poils — Mésosternum non prolongé en pointe. PREMIÈRE DIVISION. Espèces à corps orné de faisceaux de 241 longs poils. — Espèces généralement du cap de Bonne-Espérance, A. JULODIS FASCICULARIS. Far. , 2, 201, 88. — Oriv., 2, 39, 70, pl. 4, fig. 38. — Long. 44 lig. Larg. 6 lig. -— Allongé, d’un vert-cuivreux, bril- lant; tête rugueuse, avec quelques poils jaunes; corselet inégal, parsemé de très- gros points serrés, et offrant des faisceaux de poils jaunes disposés longitudinalement; élytres un peu rugueuses, très-ponctuées, avec de nombreux fascicules de poils jau- nes assez petits, et formant des séries lon- gitudinales; dessous du corps d’un cui- vreux obscur, un peu pubescent, avec trois faisceaux de poils de chaque côté du thorax, et un autre plus petit à chaque ex- trémité des segmens de l’abdomen; pattes de la couleur de ce dernier; antennes noires. — Cap de-Bonne-Espérance. DEUXIÈME DIVISION. Espèces à corps pubescent, mais non recouvert de longs faisceaux de poils, — Espèces de grande taille, généralement propres à l’Orient et aux bords de la Médi- terranée. 2. JULODIS VARIOLARIS. 4 Linn., Sc. Nat., 4, p. 1934, 81. — Fagr., 2, p. 202, 90. — Oxxrv. , Ins., 2, p. 53, tab. 8, fig. 85.— Hergsr, Coléop., p. 63, t. D, f. 2. — Long. 14 lis. Larg. 7 lig. — Un peu allongé, d’un vert obscur, un peu bleuâtre sur la tête et le corselet ; tout le corps revêtu ( dans lesin- dividus bien frais) d’une petite pubes- cence jaune; tête couverte de petites rides longitudinales; corselet couvert de points enfoncés, avec une petite tache formée de duvet blanc, située en arrière, au milieu ; une autre de chaque chaque côté, et les bords latéraux de même couleur; élytres couvertes de points enfoncés, et offrant quatre séries longitudinales de larges ta- ches blanches, formées d’un duvet très- court ; le long du bord extérieur, on voit une autre ligne de points semblables, mais très-petits; dessous du corps à reflets un peu bleuâtres, et couvert de petits points blancs ; pattes couvertes de poils cendrés; antennes noires. — Bagdad. Nota. Gette espèce ressemble beaucoup, d’après la description d'Olivier, à son B. Syriaca: mais il lui indique des côtes éle- vées sur les élytres, qui manquent entière- ment à mon espèce. . 44. 212 TROISIÈME DIVISION. Espèces de petite taille, généralement propres à l'Afrique australe. 3. JULODIS HIRTA. _ Fagn., 2, 202, 93. — Ouiv., 2962, 75 $ pl. 3, fig. 48. — Long. 8 lig. Larg. 4 lig. __ Velu, trésponctué, d’un vert métal- lique , avec les bords latéraux de l’abdo- rnen et le bord inférieur des segmens cui- vreux-rougeâtres ; élytres d’un brun-jau- nâtre, avec la suture et trois côtes longi- tudinalesraccourcies, d’un vert-métallique; celle du bord plus large ; antennesnoires ; pattes d’un brun clair. — Gap de Bonne- Espérance. ACMÆODERA, Escuscx. s Le Antennes de onze articles : le premier un peu allongé, les autres courts et un peu enscie depuis lecinguième.—Palpes maxil- laires à dernier article ovalaire. — Tar- ses étroits, à articles simples : le premier court, le quatrième long. — Tête arron- die. — Yeux grands et ovalaires. — Cor- selet tronqué en arrière. — Elytres con- vexes, allant en se rétrécissant jusqu’en ar- rière. — Mésosternum non prolongé en pointe. , Insectes généralement de taille assez petite. ACMÆODERA TÆNIATA. Fagr., 2, p. 199, n° 76. — Long. 4 lig. Larg. 4 lig. !. — D'un noir cuivreux; ély- tresavec desligneslongitudinales de points, et offrant chacune un point jaune vers la base, et deux bandes transversales de même couleur en arrière. — Allemagne. CHRYSOCHROA, CarceL et Lap. ; Catoxantha, Steraspis, Cyria; Chrysochroa, SoLrer ; Buprestis, FaBr., KLUG. Ecusson non apparent. — Menton tron- qué ou échancré en avant. — Tarses non sensiblement dilatés; dernier article deux fois plus long au moins que le quatrième. — Corselet aplati, bisinué en arrière. — Corps déprimé en dessus. Ces insectes nous semblent propres aux contrées chaudes de l’ancien continent. CHRYSOCHROA. PREMIÈRE DIVISION. (Catoxantha, Des., SERV.) Palpes maxillaires à dernier article pe- tit, cylindrique, plus court que le pénul- tième ; dernier article des labiaux cylin- drique , et notablement plus grand que le premier. — Menton corné à sa base , mem- braneux vers la languette. — Labre bilobé ; lobes atteignant presque la base. — Corps déprimé en dessus, peu convexe. — Yeux allongés. — Corselet subitement rétréci en avant. — Elytres longues, à angles hu- méraux un peu saillans, élargis vers le mi- lieu, — Abdomen large. 1. CHRYSOCHROA OPULENTA. (PI. 45, fig. 5.) Gory, Mag. Zool., cl. 9. pl. 47.—Long. 23 lig. Larg. 8 lig.—D'’un beau vert doré; élytres offrant de fortes côtes longitudinales et une tache transversale jaunesur chacune, situées vers les deux tiers postérieurs; en dessous, une grande partie de la poitrine et de l’abdomen jaunâtre; sur chaque seg- ment de ce dernier , deux taches latérales noires. — Java. : 2. CHRYSOCHROA BICOLOR. Far. , 2,186, 2. — Guérin, Icon. — Long. 30 lig. Larg. 10 lig.—Très-allongé, finement ponctué, d’un vert assez foncé, trés-brillant ; une tache rougeâtre de cha- que côté du corselet, sur les angles posté- rieurs; une large tache transversale d’un jaune-rougeûtre sur les élytres, en arrière ; dessous du corps d’un jaune brun; antennes noires. — Java. DEUXIÈME DIVISION. (Steraspis, DEs., SOLIER.) Antennes courtes, larges, de onze ar- ticles : le premier assez gros, le deuxième très-court, les trois suivanstriangulaires, les autres triangulaires, fortement élargis au côté interne ; le dernier tronqué à l’extré- mité. — Tarses munis en dessous de fortes palettes membraneuses. — Menton très- court, corné. — Corps allongé, peu con- vexe, non velu. — Ecusson non apparent. Cette division a de grands rapports avec la précédente ; mais elle s’en éloigne par la forme de ses antennes, qui sont beau- coup plus courtes, plus fortes et très den- telées. Ces insectes semblent être propres à l'Afrique. Lis sont de grande taille, et re- STIGMODERA. vêtus de couleurs belles, mais non très- éclatantes. 3. CHRYSOCHROA SPECIOSA. Kzuc et Enreneere, Symb. Phys. liv.1, Bupr., n° 4, Zool., 2, Ins., pl. 4, fig. 14. —Scabra, Larr., Voyag. Caiïlliaud, t. IV, p. 279, n° 9, f. 9. — Long. 18 lig. Larg. 6 lig. — D’un vert assez éclatant et cCui- reux ; rugueux; corselet avec un sillon longitudinal et violetau milieu; bords la- téraux de même couleur ; il offre aussi une impression allongée de chaque côté, en ar- riére ; élytres couvertes de rugosités et de stries longitudinales très-serrées et irré- gulières ; dessous du corps d’un beau rou- ge-cuivreux, recouvert d’un duvet épais et jaunâtre ; pattes cuivreuses; antennes noi- res, — Nubie. TROISIÈME DIVISION. (Cyria, SoLier, SERV.) Dernier article des palpes maxillaires obconique ou sécuriforme, aussi long que le pénultième; article terminal sécuriforme. — Menton corné à sa base, membraneux vers la languette ; articles desantennes peu dilatés. 4. CHRYSOCHROA IMPERIALIS. Fasr., 2, 204, 98.—Heresr, Coléop., 9, 32,pl. 146, fig. 3. — Long. 413 lig. Larg. 4 lig. — Noir; côté du corselet jaune; élytres de cette couleur, avec une tache transversale noire à la base, une bande transversale irrégulière et dentelée sur les bords, versle tiers de l’élytre; une autre vers le milieu; enfin une large tache ir- régulière vers l'extrémité, vers la suture ; celle-ci noire ; dessous du corps et pattes couverts d’un duvet gris, avec le milieu de l’abdomen, et une tache arrondie aux bords latéraux de chaque segment, lisses ; ex- trémité des élytres arrondie, — Nouvelle- Hollande. QUATRIÈME DIVISION. (Chrysochroa, Sozrer, Des.) Diffère de la division précédente par le dernier article des palpes maxillaires obco- nique.— Menton échancré ou tronqué, entièrement corné.— Articles de la massue des antennes dilatés. 5. CHRYSICHROA FULGIDA. FaBr,, 2, 197, 60.—Irric., Mag., 4, 213 89, 6.— Long. 18 lig. Larg. 5 lig. 1, — D'un vert très-éclatant ; corselet très-forte- ment ponctué sur les côtés, offrant deux bandes longitudinales d’un rouge éclatant, deux petites impressions sur son milieu, en avant; élytres avec une bande longitudi- nale semblable à celle du corselet, sur chacune ; abdomen à reflets cuivreux et rouges très-éclatans.— Chine. 6. CHRYSOCHROA VITTATA, Far. , 2, 487, 7.— Ouiv., 2, 32,4, pl. 3, fig. 47.— Long. 14 lig. Larg. 5 lig. — D'un vert éclatant; une bande longitudi- nale dorée sur chaque élytre ; celles-ci bi- dentées à l’extrémité des côtes longitudi- nales ; leurs intervalles très-fortement ponctués ; dessous du corps cuivreux, très- éclatant. — Chine. "7. .CHRYSOCHROA OCELLATA. Fazr., 2, 493, 38.— OLrv., 2,32, 31, pl. 1, fig. 3.— Long. 11 lig. Larg. 5 lig.— D'un vert éclatant; bords latéraux du cor- selet avec une large tache à la base de chaque élytre et une autre ovale vers l’ex- trémité, d’un rouge-cuivreux très-brillant; sur le milieu de chaque élytre, une large tache arrondie , d’un blanc jaunâtre, avec une bordure noire; dessous du corps d’un jaune cuivreux ; pattes d’un vert clair ; ély- tres presque tronquées, très-légérement bi- dentées.— Chandernagor. 8. CHRYSOCHROA FULMINANS, Fagr. , 2, 495, 53.—HErgsr; Coléopt., 9, 68, pl. 142, fig. 2.— Long. 45 lig. Larg. 4 lig.— Ponctué, d’un beau vert trés-écla- tant ; antennes noires ; élytres avec de fai- bles stries longitudinales de points enfon- cés , leur extrémité d’un beau rouge-cui- vreux, avec un grand nombre de petites dentelures au bord extérieur; dessous du corps trés-éclatant. — Java. BUPRESTITES. Caractères. Ecusson visible, petit, sub- orbiculaire, souvent ponctiforme.— Corse- let coupé presque droit en arrière. Genres: Stigmodera, Capnodis, Bupres- ts. STIGMODERA, Escuscx. ; Stigmodera et Conognatha, Escuscx. ; Themognatha, Souter. Labre très-avancé, très-pointu , souvent bifide à son extrémité, — Palpes maxillai- 214 CAPNODIS. res à premier article assez long, le deuxié- me très-court, le troisième moyen.— Men- ton grand, corné à la base, membraneux et tronqué en avant. —Mächoires longues, dé- passant l’extrémité des mandibules.— An- tennes gréles : le premier article assez long, les deux suivans moyens, tous les autres à peu près égaux. — Tarses grêles, le qua- trième article le plus court. — Tête assez petite. — Corselet court , transversal, aussi large à sa base que les élytres, se rétrécit en avant.— Ecusson grand, allongè.— Ely- tres aplaties, presque parallèles et dentées en scie à leur extrémité.— Présternum tan- tôt gibbeux et renflé, tantôt déprimé. PREMIÈRE DIVISION. (Stigmodera , Escuscu.) Menton corné à sa base et membraneux antérieurement.— Labre sillonné longitu- dinalement au milieu. — Présternum dé- rimé. Insectes de la Nouvelle-Hollande. A. STIGMODERA GRANDIS. Dowovax, Epit. of the Ins. of New.- Holl.— Long. 48 lig. Larg. 9 lig. — Noir, un peu cuivreux, et velu en dessous ; corse- let rugueux; élytres ponctuées, avec des côtes élevées, arrondies; bords latéraux du corselet et des élytres d’un brun-rougei- tre ; élytres avec une petite dent près de l'extrémité. —Nouvelle-Hollande. DEUXIÈME DIVISION. (Conognatha, Escascu.) Menton corné à sa base et membraneux antérieurement. — Labre bifide.— Préster- num gibbeux et renflé. Insectes d'Amérique. 2. STIGMODERA AMÆNA. Kir8y, Trans. Linn.—Long.11lig. Larg. 4 lig. =.— Aplatie en dessus ; devant de la tête prolongé en pointe, d’un bleu trés-écla- tant ; élytres avec des stries longitudinales peu distinctes à la base, trés-fortes vers l'extrémité, dentelées à l'extrémité jusque passé le tiers de l’élytre; une large bande transverale jaune, en arrière.— Brésil. TROISIÈME DIVISION. (Themognatha, Sox. * Menton entièrement corné. 3. STIGMODERA VARIABILIS, Doxovax, Epit. Ins. New.-Holl.— Long. 45 lig. Larg. 6 lig.— D’un vert bronzé ; cô- tés du corselet fauves; élytres striées, d’un brun-rouge, avec la suture et des bandes transversales souvent interrompues, d’un vert cuivreux. — Cette espèce se trouve à la Nouvelle-Hollande, où elle est fort com- mune ; elle varie beaucoup pour les cou- leurs. CAPNODIS, Escascu., SOLIER ; Buprestis, Fasr., OLiv., KLuG., EuRENBERG. Antennes de onze articles, assez courtes : le premier article un peu renflé, les deux suivans trés-courts , le quatrië assez long, conique ; les autres transversaux, — Palpes maxillaires à premier article al- longé ; les deux derniers courts et ovoïdes, — Tarses à articles larges, aplatis; les quatre premiers en forme de croissant, à angles très-prolongés et très-pointus ; le cinquième élargi, en carré long.— Menton grand , transversal, tronqué en avant , avec trois petites dents peu sensibles. — Labre presque carré, échancré en avant.— Ecus- son très-petit.—Elytres grandes, un peu at- ténuées en arrière. Ces insectes paraissent ne pas s'éloigner beaucoup des bords de la Méditerranée ; ils sont généralement prie taille et noirs. 4. CAPNODIS CARIOSA. FaBr., 2, 205, 108.— Oziv. , 2, 32, 80, pl. 7, fig. 68.— Long. 45 lig. Larg. 6 lig.— Noir; corselet d’un blanc de neige, avec six plaques noires, et deux plus petites en avant ; élytres rétrécies en carène, faible- ment striées, parsemées ainsi que le dessous du corps de taches blanches.— Italie et Morée. 2. CAPNODIS TENEBRIONIS. Fasr., 2, 206, 413. — Ourv., 2, 32, 81; Ozrv.., 5, fig. 27.—Long. 9 lig. Larg. 8lig. à. — D'un noir foncé peu brillant, avec des points allongés, enfoncés , disposés en li- gnes longitudinales sur les élytres; corse- let dilaté et arrondi latéralement, trés-for- tement ponctué, avec plusieurs élévations irréguliéres, lisses, d’un noir brillant ; une forte impression au dessus de l’écusson ; élytres rétrécies vers l'extrémité, tron- quées, avec de petitesstries transversales. — France méridionale. Cette espèce se trouve aussi sur les côtes de la Vendée; mais les individus qui PORN PR an, BUPRESTIS. proviennent de cette localité sont géné- ralement beaucoup plus petits que ceux du Midi. 3. CAPNODIS TENEBRICOSA. Fagr., 2, 206, 412.— Ozrv., 2, 32, 82, pl. 5, fig. 48.— Long. 8 lig. Larg. 3 lig. — D'un brun-noir un peu cuivreux ; corselet avec un enfoncement en arrière et quatre impressions lisses et noires; élytres avec des stries longitudinales de points enfon- cés et de petites taches nombreuses, d’un cuivreux un peu brillant ; dessous du corps et pattes noirs. — Midi de la France, BUPRESTIS, Linw., FaBr. , OLiv., Ricrarps, GECFFR. Antennes courtes, dentées en scie, et semblables dans les deux sexes, à dernier article non échancré. — Labre non avancé en pointe. — Palpes filiformes, avec leur dernier un peu plus gros et ovoïde.— Tar- ses avant leurs articles en forme de cœur renversé, avec l’avant-dernier bifide, le dernier grand et terminé par deux forts crochets. — Tête presque verticale, avec les mandibules épaisses, courtes. — Les màchoires bilobées.— Corselet transversal. — Ecusson petit. — Elytres assez aplaties, assez allongées. — Pattes généralement fortes. — Arrière-sternum non prolongé en pointe, Les insectes de ce genre sont remarqua- bles par leurs couleurs, souvent brillantes et métalliques ; ils sont en général de for- me ovale, allongée; on les trouve sur le bois; ils volent avec une grande facilité, et se laissent tomber quand on veut les sai- sir. PREMIÈRE DIVISION. (Euchroma, SERv., SOLIER.) (Buprestis, FABr. , OLrv.) Antennes de onze articles : le premier fort, renflé ; le deuxième court; le troisiè- me conique; les suivans dilatés en scie ; le dernier échancré à l’extrémité. — Palpes maxillaires à deux premiers articles pres- que égaux; le troisième sécuriforme. — Mandibules fortes, aiguës, dentelées.-— Menton court, transversal.— Labre grand, carré.— Yeux très-grands, ovales, rappro- chés vers le sommet de la tête. — Corselet convexe, sinué en arriére. — Ecusson très- petit.— Elytres grandes.— Abdomen of- 215 frant, au bord postérieur des cinq segmens, une échancrure large et anguleuse dans les <, et profonde et étroite dans les 9 .— Tarses garnis de pelottes beaucoup plus fortes chez les * que chez les ©. Trés-grandsinsectes, des parties les plus chaudes de l’Amérique, revêtus de couleurs métalliques très-brillantes. A. BUPRESTIS GIGANTEA. (PI. 15, fig. 4.) Fagr., 2,187, 6.—Orrv., 2, 32, 3, pl. 4, fig. 1.— Long. 26 lig. Larg. 44 lig.—D’un vert cuivreux à reflets rouges trés-éclatans ; élytres rugueuses, bidentées à l’extrémité, et offrant des stries longitudinales assez ir- régulières, — Cayenne et Brésil. DEUXIÈME DIVISION. (Chalcophora , SErv.) Elytres non rétrécies subitement en ar- rière, — Menton transversal. — Dernier article des palpes maxillaires cylindrique, 2. BUPRESTIS MARIANA. Fasr., 2, 495 , 49. — Ouxrv., 2, 32, 41, pl.4, fig. 4.— D’un brun bronzé, ponctué; corselet inégal, avec plusieurs lignes éle- vées, latérales, irrégulières, etune droiteau milieu ; élytres très-légérement rugueuses , avec la suture, le bord extérieur et quatre côtes élevées, lisses, sur chacune; celles du milieu irrégulières et raccourcies; on voit de plus, sur chaque élytre, deux impressions irrégulières, cuivreuses, l’une derrière lau- tre ; dessous du corps d’un cuivreux doré; anus échancré; pattes cuivreuses; tarses bruns. — Allemagne. TROISIÈME DIVISION. Buprestis, Souxer ; Ancylocheira, Escusc. Elytres non rétrécies subitement en ar- riére. — Menton transversal. — Dernier ar- ticle des palpes maxillaires un peu sécu- riforme. 3. BUPRESTIS RUSTICA. Fagr., 2, 204, 404. —-Oziv., 2, 2, 190, pl. 3, fig. 22.—Verdâtre, d’un vert bronzé toujours brillante, très-ponctuée, surtout vers les côtés ; corselet rétréci et fortement échancré en avant, bisinué postérieurement; élytres avec des stries régulières de points enfoncés, tronquées et bidentées à Pextré- mité. — Midi de la France, h. BUPRESTIS PUNCTATA. Fazr. 2, 191, 27. — Ouv., 2,,32,.44, 216 ed pl. 40, fig. 444. — Long. 7 lig. Larg. 3 lig. — Diffère du B. Rustica par une tache lon- gitudinale d’un jaune orangé sur le bord latéral du corselet, en avant; cinq autres taches aux côtés de l’abdomen, et une au- tre sur le front. — France Méridionale, Var. D'un beau bleu-violet. Cette espèce n’est peut-être que le du B. Rustica. 5. BUPRESTIS MICANS. Fagr., 2, 489, 48. — Ourv., 2, 32, 89, pl. 5, fig. 51. — Long. 9 lig. Larg. 3 lig. — D'un vert trés-éclatant; côtés des ély- tres et leur partie postérieure d’un rouge cuivreux brillant. — Midi de la France. 6. BUPRESTIS AUSTRIACA. Fagr., 2, 263, 96. — OLrv., 2, 32, 20, pl. 40, fig. 413.—Long. 9 lig. Larg. 3 lig. — Ne diffère du B. Micans que par son écusson plus large, enfoncé au milieu, d’un rouge cuivreux ; deux petitspoints enfoncés sur le corselet ; dessous du corps cuivreux- rougeâtre. — France. 7. BUPRESTIS FLAVO-MACULATA. FaBr., 2, 193, 41. — 8-Guttata, Var. Major, Ouv., 2, 32, 86, pl. 4, fig. 36. — Long. 6 lg. Larg. 2 lig. :, — Ponctuée, d’un brun noir bronzé, avec la bouche et plusieurs taches sur la tête, jaunes; l’une d’elles, ordinairement plus grande et de forme carrée , présente deux points noirs ; élytres avec des stries de points enfoncés et quatre taches jaunes de forme et de taille variables sur chacune ; dessous du corps ta- ché de jaune; cuisses antérieures renflées, arquées; les jambes antérieures courbées et armées dans le mâle d’une forte épine. — France Méridionale, TROISIÈME DIVISION. (Polycesta, SEerv). Elytresgaufrées,nonrétréciessubitement en arrière. — Menton presque cordiforme. Corps très-aplati, large. 8. BUPRESTIS PORCATA. Fasr., Syst. Eleut. — Long. 7 lig. :. Larg. 3 lig. — Entièrement couverte de gros points enfoncés, d’un vert mélallique obscur ; corselet plus large que les élytres, arrondi sur les côtés ; élytres avec des côtes longitudinales fortes , qui n’atteignent pas l'extrémité, et dont lacouleurestbronzée ; Jes intervalles sont couverts de très-gros points enfoncés; dessous du corps cuivreux. —Antilles. BUPRESTIS. . QUATRIÈME DIVISION. (Psiloptera, SErv,) Elytres souvent rétrécies un peu subi- tement en arrière, et prolongées à leur ex- trémité. qui est échancrée et épineuse. — Présternum avancé en pointe vers la bou- che. — Palpes à dernier article presque carré. 9. BUPRESTIS COLLARIS. Fasr., 2, 188,10. — Ourv., 2, 32, 6, pl. 2, fig. 9. — Long. 48 lig. Larg. 7 lig. :. — Vert; élytres fortementstriées ; corselet avec une large bande transver- sale noire au mileu; dessous du corps brillant ; ‘milieu de la poitrine et de l’ab- domen d’un rouge-cuivreux éclatant ; ély- tres rétrécies et bidentées à l’extrémité, — Cayenne. CINQUIÈME DIVISION. ( Pelecopselaphus , Serv). Elytres allant en se rétrécissant vers l'extrémité, qui est dentée en scie. — Pré- sternum non avancé. — Labre rectangu- laire. — Quatrième article des tarses à peine visible. 40. BUPRESTIS ANGULARIS. SCHOŒENN., Syn. Ins., 3, 232, 102. — Long. 9 lig. Larg. 4 lg. — D’un brun- verdâtre, à reflets d’un rouge cuivreux, et vert éclatant en dessus; corselet avec un enfoncement longitudinal au milieu; ély- tres rétrécies vers l’extrémité et dentelées au bord extérieur, avec quatre côtes très- élevées; leurs intervalles assez finement ponctués. — Brésil. SIXIEME DIVISION. Dicera, Escu.; (Latipalpis, Socrer ). Différent desprécédens par le quatrième article des tarses, qui est de grandeur moyenne. A1. BUPRESTIS ÆNEA. (PI. 45, fig. 2.) Linn., Syst., 2, 662, 19. — Camelica, Far , 2, 489, 46. — Subrugosa, HenssT, Coléop., 9, 92, 49, pl. 143. 2.—D’un brun- bronzé, cuivreux en dessous; tête et cor- selet très-rugueux ; élytres rugueuses , striées , bidentées à l’extrémité ; quelques taches lisses et noirâtres sur les élytres. — France Méridionale. CHRYSOBOTRIS. A2. BUPRESTIS BEROLINENSIS. Fagr., 2, 1488, 44. — Henrssr, Coléop., 9, 90, 48, pl. 143, fig. 4. — D’un bronzé- verdâtre, cuivreux en dessous; corselet ponctué, légérement canaliculé; élytres très-ponctuées, avec des tubercules noirs, bidentées à l’extrémité, — Allemagne. 43. BUPRESTIS RUTILANS. Fagr., 2,492, 35. —Ouv. , 2, 32,54, pl, 5, fig. 45.— Long. 6 lig. Larg. 2 lig. =. — D'un vert-bleuâtre, granuleux ; élytres avec des stries longitudinales ; leurs bords latéraux-et ceux du corselet d’un cuivreux- rougeâtre; des points noirs plus ou moins nombreux sur le corselet et les élytres; dessous du corps et pattes d’un vert bril- lant. — Midi de la France. SEPTIEME DIVISION. (Chrysesthes, SERV.) Elytres en scie à leur extrémité, — Pré- sternum non avancé, — Labre bilobé. 44. BUPRESTIS TRIPUNCTATA. Fagr., 2,197, 62.—Ozrv., 2, 32, 53, pl. 2, fig. 10,—Long. 9 lig. Larg. 3lig.— Ponc- tuée, d’un vert foncé ; élytres dentelées à l'extrémité, le long du bord extérieur, jus- qu’au tiers des stries longitudinales, et assez irrégulièrement, avec trois points en- ‘foncés sur chacune; dessous du corps et pattes d’un vert éclatant. — Cayenne, HUITIEME DIVISION. (Chrysodema.) Antennes de longueur moyenne ,à pre- mier article allongé, deuxième court, les suivans à peu près égaux. — Tarses à trois premiers articles triangulaires ; le quatriè- me très-fortement cordiforme, garnis en des- sous de palettes. — Corselet presque droit sur les côtés. — Elytres dentelées le long du bord externe, en arrière. — Espèces revêtues de couleurs brillantes, offrant or- dinairement des impressions plus ou moins marquées, surtout sur le corselet, — La tête est fortement avancée en avant. — Ces insectes se trouvent aux Indes Orientales et surtout dans les îles de l’Archipel In- dien. A5. BUPRESTIS RADIANS. Guérin , Voyage d'Urville, Zool., p. 63. — Long. 40 lig. Larg. 4 lig. -- D’un vert 217 doré ; corselet avec deux grandes impres- sions d’un cuivreux doré trés-brillant ; ély- tres avec huit ou dix côtes longitudinales dont les intervalles sont granuleux et dorés; pattes d’un vert doré trés-brillant, — Nou- velle-Irlande. CHRYSOBOTHRITES. Ecusson visible. — Antennes à troisième article au moins deux fois de la longueur du quatrième.— Corps déprimé.— Corse- let bisinué en arrière. Genres : Belionota, Colobogaster, Chry- sobothris. BELIONOTA, Escascorrz. Ecusson en triangle très-allongé, pro- longé et pointu en arrière. — Pattes inter- médiaires peu écariées à leur insertion. — Palpes maxillaires à troisième article nota- blement plus long que le troisième. — An- tennes à deuxième article trés-court, coni- que; le cinquième très-allongé, les suivans triangulaires. — Tarses à troisième article fortement divisé en deux lobes aigus, em- brassant le quatrième abdomen bicaréné, Ces insectes paraissent propres à l’ancien Continent. BELIONOTA SCUTELLARIS. Fasr., 2, 203, 94. — Pyrotis, HERgsr, Coléop., 9, 59, pl. 441, fig. 7.—Long. 41 lig. Larg. 4 lig. — Trés-ponctuée , d’un vert foncé peu brillant, plus clair et cuivreux en dessous; angles postérieurs du corselet avec une tache d’un rouge cuivreux trés- brillant; élytres avec quatre-vingt - dix- neuf lignes élevées, irrégulières ; milieu de l'abdomen avec un large sillon ; bord infé- rieur des segmens bleuâtre. — Ile - de- France, COLOBOGASTER, SoLIER ; Buprestis, FABR. S’éloignent des Belionotes parle troisième article des tarses, qui est à peine échancré. — Ecusson de grandeur moyenne.—Man- dibules courtes. Le type de ce genre est le Buprestis 4-Dentata de Fabricius. CHRYSOBOTHRIS, Escusc. Ecusson petit, triangulaire.—Pattesinter- médiaires peu écartées à leur insertion. — 216 Antennes à premier article allongé, deuxié- me très-court , obconique ; le troisième beaucoup plus long que le quatrième, les suivans courts, épais, peu dilatés, allant en diminuant de largeur jusqu’au dernier. — Palpes à dernier article presque cylindri- que. — Menton court, transversal, à peine échancré en avant. — Tarses à quatrième article trés-petit. — Tète grande. —Corse- let transversal, ordinairement prolongé carrément en arrière au-dessus de l’écus- son.— Elytres grandes, offrant souvent des impressions. — Cuisses antérieures offrant une dent assez forte. — Présternum dé- primé. CHRYSOBOTHRIS AFFINIS. FaBr., 2,199 , 714. — Chrysostigma, Hergsr, Arch., 5, 117, pl. 28, fig. 6. — —Diffère du B. Chrysostigma par la ponc- tuation générale beaucoup plus faible ; les rides transversales du corselet bien moins fortes, et les élytres entièrement de même couleur, avec des rudimens de côtes éle- vées à peine distincts. — Paris. ANTHAXIA, Esonsc. Is différent des Cratomerus par les an- tennes, dont les neuf derniers articles sont trés-peu dilatés et seulement au dehors. —Cuisses des mâles non renflées.— Les cou- leurs sont à peu près semblables entre les deux sexes, 1. ANTHAXIA SALICIS. Fasr., 2, 216, 163. — OLrv., 2, 32, 408, pl. 2, fig. 43. — Long. 3 lig. Larg. 1 lig. —Granuleuse, d’un bleu éclatant; deux taches noires presque carrées sur le corse- let; élytres impressionnées ; d’un rouge- cuivreux, avec la base bleue. ; dessous du corps et pattes d’un vert métallique. —Paris. 2. ANTHAXIA SEPULCHRALIS. FaBr., 2, 188.— Long. 3 lig.:. Larg. 1 lig. +.— D'un noir un peu bronzé, finement rugeux ; corselet avec une impression de chaque côté; élytreslégérement impression- nées ; dessous du corps d’un vert obscur. — Autriche, Paris. Rare. 3. ANTHAXIA VIMINALIS. Long. 2 lig. +. Larg. +: lig. — Tête un peu pubescente, ponctuée, d’un vert- cuivreux ; corselet d’un vert-bleuûtre , avec une très-large tache carrée de cha- que côté, d’un bleu-violet obscur; ély- tres d’un rouge métallique, avec une tache CRATOMERUS. & triangulaire verte à la base, autour de l’é- cusson; dessous du corps ponctué, d’un vert brillant; abdomen un peu bronzé; antennes et tarses obscurs. — Italie et Midi de la France. 4. ANTHAXIA MANCA. (PI, 45, fig. 3.) Fasr., 2, 211, 437. — Orrv., 2, 39, 97, pl. 2, fig. 42.—Long. 4 lig. Larg, 4 lig. :. — Très-finement granuleux, un peu pu- bescent, d’un rouge-cuivreux éclatant, avec deux bandes longitudinales sur le corselet ; les élytres et les antennes d’un brun foncé très-légérement cuivreux. — Paris. 5. ANTHAXIA NITIDA. Rossr, Faun. Etrus. Mant., 41, 63, 154. —Long. 2 lig. +. Larg. li —Vert, trés- finement ponctué ; élytres avec de petites stries longitudinales; corselet avecun grand enfoncement noir de chaque côté. — Midi de la France. Var. Bord des élytres et leur partie pos- térieure d’un rouge-cuivreux éclatant. 1] est sans doute le 6. ANTHAXIA NITIDULA. FaBr., 2, 245, 460.—Orv., 2, 32, 409, pl. 44, fig. 4119. — Long, 2 lig. ! Larg. + lig.—Ovale, déprimé, d’un vert doré as- sez brillant; corselet légérement rugueux, avec une impression transversale de chaque côté au delà du milieu; élytres légérement rugueuses, arrondies à l’extrémité; dessous du corps très-brillant. — Paris, 7, ANTHAXIA CICHORII. Ozxv., 2, 32, 91, 429, pl. 42, fig. 431. — Long. 2 lig. +. Larg. à lig. — Finement ponctué, d’un vert clair métallique; tête pubescent ; abdomen éclatant; l’un des sexes a les élytres d’un rouge-cuivreux. — France Méridionale. 8. ANTHAXIA UMBELLATARUM. Fagr., 2, 201, 131.—OLrv., 2, 32, 412, pl. 3, fig. 23.— Long. 2 lig. !.—Larg. 1lig. —Diffère du Z. Sepulchralis par la taille, la couleur générale plus verdàtre, et l’ab- sence desimpressions latérales du corselet. — Paris. CRATOMERUS, SoLrer ; Buprestis, FaBr., Ovrv. Ecusson apparent, presque triangulaire. — Pattes intermédiaires peu écartées à leur insertion. — Antennes à deuxième article assez petit, presque conique ; les neuf der- AGRILUS. niers comprimés et dilatés des deux côtés. — Tête verticale. — Corselet presque carré, tronqué en arrière. — Elytres tronquées à la base. — Cuisses postérieures renflées dans les mâles. Les deux sexes différent beaucoup sous le rapport des couleurs. CRATOMERUS CYANICORNIS. Fasr., 2, 207, 449. — Ourv., 2, 32, 96, pl. 2, fig. 44.—Long. 5 lig. Larg. 4 lig. !. —g d’un rouge cuivreux trés-éclatant, mi- lieu du corselet et élytres d’un beau vert; deux bandes longitudinales sur le corselet et bords latéraux des élytres d’un bleu-noi- râtre ; antennes et pattes d’un bleu métal- lique; © entiérement d’un vert brillant ; deux bandes noires sur le corselet. — Midi de la France, Italie, AGRILITES. Ecusson visible, plus ou moins triangu- laire. — Corselet prolongé en arrière au- dessus de l’écusson.— Antennes à troisième article au plus de la longueur du quatrième. — Pattes intermédiaires peu écartées à leur insertion. — Deuxième article des palpes maxillaires sensiblement plus long que le troisième. Genres : Sphenoptera, Pœcilonota, Stenogaster, Agrilus, Pseudagrilus, Amor- phosoma. SPHENOPTERA, Souter. Écusson apparent, transversal à la base , pointu en arrière. — Pattes intermédiaires peu écartées à leur insertion. — Antennes à deuxième article obconique , les sept der- niers courts, un peu dilatés. — Tarses à crochets simples.—Palpes maxillaires gros et courts, à deuxième article peu allongé. — Menton non tronqué en avant. Insectes de taille moyenne ou assez pe- tite, généralement de couleur métallique ; la tête est large ; le corselet est bisinué en arrière. SPHENOPTERA LAPIDARIA. BruLLÉ, Expéd. scient. de Morée, Ent., p. 134, n. 178, pl. 35, f. 1.—Long. 5lig.<. Larg. 4 lig. :. — Ressemble au Geminata, mais plus grand, plus allongé; corselet avec trois très-fortes impressions longitudi- nales en dessus ; dessous du corps d’un cui- vreux un peu rougeûtre, brillant. — Sous les pierres en Morée, et très-commun à Smyrne. 219 Nota. I] faut aussi rapporter à ce genre les B. Antiqua, Illig.; Metallica, Fabr.; Tricuspidata , Schœnn.; Pulverulenta , Herbst; Corrugata, Ambigua, Trispinosa, Tamaricis, Dongolensis et Ardens de Klug et Ebrenberg, Symb. Phys., etc. POECILONOTA, Escuseu. Différe du Sphenoptera par le menton tronqué en avant, et les palpes maxillaires dont les articles sont grêles.— Corps étroit, peuconvexe.—Abdomentrès-long, presque parallèle. POECILONOTA INTERROGATIONIS. Kiuc, Bup. Entomol, Brasil., 424,n.6, pl. 40, fig. 4. — Long. 8 lig. Larg. 3 lig. — Trés-allongé, noir; corselet un peu cuivreux, avec ses bords latéraux jau- nes; une ligne jaune un peu courbe sur chaque élytre, partant de l’angle huméral et s'étendant jusqu'à moitié de la lon- gueur; elle est suivie d’un point de même couleur; une large bande transversale rouge prés de lextrémité; celle-ci tron- quée obliquement, avec une pointe prés de la suture et une autre au bord externe ; milieu de la poitrine et une large tache sur les trois premiers segmens de l’abdo- men, jaunes ; antennes très- courtes ; corselet prolongé au milieu, en avant; angles antérieurs pointus. — Brésil. STENOGASTER, SoLtEr; Buprestis, FABR. Ressemblent aux 4grilus par leur forme très-allongée; mais s’en éloignent par leurs tarses, dont le quatrième article seulement est muni en dessous d’une pelotte. STENOGASTER ATOMARIUS. Fasr. — Long. 6 lig. Larg. 4 lig, .— Noir, ponctué, couvert de taches dorées; dessous du corps d’un cuivreux luisant. — Cayenne et Brésil. Nota. Je crois que dans les collections il y a plusieurs espèces de confondues sous ce nom. AGRILUS, Escascn., Soter, CURT. Écusson trés-petit, paraissant divisé en deux parties, l’antérieure transversale , la postérieure aiguë; dernier article des palpes maxillaires ovalaire.--Tarses avec des pe- loties sous les quatre premiers articles; les 220 crochetsarmés d’une dent.—Corps allongé, linéaire, — Petites espèces que l’on trouve sur le bois. 4. AGRILUS UNDATUS. Fagr., 2, 206,109.—HERrgsT, Coléop. 9, 208, pl. 154, fig. 12. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig.— D'un vert cuivreux ; la partie postérieure des élytres d’un noir un peu violet, avec trois bandes transversales en zig-zag bleuâtr?s; près de la base, derrière l’écusson, de chaque côté, une petite élé- vation noirâtre. — Paris. Rare. 2. AGRILUS BIFASCIATUS. Ouv., 2, 32, 58, pl. 11, fig. 123. — Long. 6 lig. +. Larg. 2 lig. +. — D'un vert un peu cuivreux; partie postérieure des élytres d’un vert très-foncé, avec deux bandes transversales sinueuses et blanchä- tres. — Midi de la France. 3. AGRILUS BIGUTTATUS. Fagr., 2, 249, 144; — Ozrv., 2, 32, 404, pl. 5, fig. 75.—Long. 4 lig. +. Larg. 4 lig. 1. — Vert-obscur ; une petite tache blanchesur la suture en arriére, et quelques autres sur les segmens abdominaux. — Paris. 4. AGRILUS VIRIDIS. Fasr., 2, 212, 143; Ourv., 2, 32, 416, pl. A1, fig. 427. — Long. 3 lig. Larg. À lig.— D'un vert bronzé, ponctué ; front convexe; corselet très-court, avec desrugosités et des impressions transversales, et une-autre lon- gitudinale au milieu; élytres trés légére- ment dentées à l’extrémité ; tarses noirä- tres; dessous du corps brillant. — Paris. Var. Tête et corselet dorés. — Paris. Var. Corselet et élytres d’un vert-violet. — Paris. 5. AGRILUS OLIVACEUS. GxL1L. , Ins. Suec., 4,454, 14.—Long. 3 Big. Larg. À lig.— D'un vert olivètre, ponc- tué; corselet presque rugueux, sans rides ni impressions transversales, avec une ligne longitudinale à peine distincte ; élytres lé- gérement crénelées; l’extrémité un peu tronquée. — Paris. Var. D’un-vert bleuâtre. — Paris. 6. AGRILUS 6-GUTTATUS. Henrgsr, Coléop., 9, 265, 183, pl. 153, fig. 3 ab. — Long. 4 lig. +. Larg. 4 lig. — D'un vert obscur ; élytres avec trois taches blanches sur chacune, el quelques petits points blancs sur les bords des segmens abdominaux, — Paris. TRACHYS. ” 7. AGRILUS HYPERICI. Creurz., Ins., 122, 44, pl. 3, fig. 26.— Long. 2 lig. :. Larg. 4 lig. — Ponctué, d’un cuivreux assez éclatant, légérement cylindrique ; corselet avec une petite strie transversale en arrière. — France. AMORPHOSOMA, Lap.; Buprestis, KLuc. Antennes de onze articles: le premier gros, renflé; les trois suivans de même forme, mais un peu plus petits; tous les suivans dentés en peigne. — Tarses larges, dilatés, garnis en dessous de membranes. — Crochets larges et courts. — Corps.tu- berculeux , épais. — Tête assez grande. — Corselet transversal, anguleux sur les côtés. — Écusson assez grand, triangulaire. — Élytres moins larges que le corselet. — Pattes très-courtes. — Cuisses un peu ren- flées. Insectes remarquables, à corps offrant ordinairement des lubercules et deshouppes de poil. AMORPHOSOMA PENICILLATA. (PI. 45, fig. 4.) Kiuc, Ent: Brasil., p. 429, pl. 40, fig. 12. — Long. 4 lig. 1. Larg. 4 lig. :.— Cuiireux, marbré de taches noires; tête avec deux cornes courtes, velues et noi- res; corselet plus long que les élytres, et arrondi latéralement; élytres avec chacune. une côte longitudinale élevée, et plusieurs faisceaux de poils noirs. — Brésil. TRACHISITES. Pattes intermédiaires trés-écartées à leur insertion. —Deuxième article des antennes gros, ovalaire, aussi renflé que le pre- mier. Genres: Trachys, Brachys, Aphanis- ticus. TRACHYS, Fasr.; Buprestis, Linn. Antennei courtes, moniliformes, de onze articles, les cinq derniers en scie, formant une petite massue. — Tarses très-courts, avec les pelottes larges; le dernier article terminé par deux crochets recourbés. — Tête perpendiculaire, enfoncée au milieu. — Mandibules fortes. — Corselet transver- sal, prolongé, dans son milieu postérieur, enun lobe triangulaire. —Écusson en forme de pointe. —Élytres aplaties, triangulaires, courtes, — Pattes assez longues. APHANISTICUS. Insectes de petite taille, pourvus d’ailes, et fréquentant les arbres et les fleurs. A. TRACHYS NANA. Fagr., 2, 220, 49. — Henpsr, Coléop.9, 273, 191, pl. 156, fig. 4. — Long. 1 lig. Larg. = lig.—Glabre, d’un noir légérement bronzé; élytres avec de légères stries de points enfoncés et une ligne latérale éle- vée. — Anjou. 2. TRACHYS PYGMÆA. FaBr., 2, 219, 3. — Ozxv., 2, 32, 419, pl. 4, fig. 34. — Long. 1lig. Larg. +. lig. — Tête et corselet lisses, bronzés; élytres bleues, fortement ponctuées; corps et pattes d’un noir bronzé. — Paris. Trés-rare. 3. TRACHYS MINUTA. . FaBr., 2, 249, 5.—Herssr, Col., 9, 272, pl. 156, fig. 3. — Long. 1 lig. +. Larg. À lig. — D'un noir bronzé assez brillant, un peu velu ; élytres inégales, plus claires, avec quatre fascies ondulées de poils blanchà- tres. — Paris. BRACHYS, Der.; Brachys , Pachyscelus et Taphrocerus , SOLIER ; Trachys, FABR. Ces insectes diffèrent des Trachys, dont ils ont le faciès, par leurs antennes, qui sont reçues dans un sillon profond, creusé dans le présternum. PREMIÈRE DIVISION, (Brachys, Sozrer.) Massue des antennes de six articles. 4, BRACHYS TESSELLATA. Fasr.—Long. 2 lig. Larg. 4 lig.—D’un bronzé obscur, parsemé de poils d’un rouge de brique, et de quelques lignes ondées, transversales et blanchâtres; dessous du corps obscur. — Amérique du Nord. DEUXIÈME DIVISION. (Pachyschelus , SOLIER.) Massue des antennes de cinq articles. — Jambes élargies. 2. BRACHYS SCUTELLATA. Pachyschelus Scutellatus, SOLIER, Ann. Soc.Ent.,t. II, p. 314.—D’unnoirbrillant; corselet et écusson d’un cuivré doré; élytres 2921 vertes, ponctuées; bords et partie posté- rieure de la suture d’un cuivré-rougeâtre ; une impression latérale de chaque côté, un peu au-dessous de l’angle huméral, — Brésil, TROISIÈME DIVISION. (Taphrocerus, Sozrer.) Massue des antennes de cinq articles. — Jambes étroites, linéaires. 3. BRACHYS ALBOGUTTATA. Long. 2 lig. +. Larg. 4 lig. + — Noir; corselet avec quelques rides transversales sur les côtés; élytres fortement ponctuées, avec une côte élevée sur chacune à partir de l’angle huméral jusqu’à l’extrémité ; une autre côte plus près de la suture, visible seulement à la base; plusieurs taches trans- versales ondées, formées de petits poils blancs. — Géorgie d'Amérique. APHANISTICUS, Larr.; Buprestis, FABr., GERMAER, OLiv. Antennes logées dans un canal parallèle à l’épistome, terminées par une massue oblongue, comprimée, formée de quatre articles un peu en scie. — Palpes un peu renflés à leur extrémité. — Tarses filifor- mes ; les crochets unidentés vers la base. — Tête excavée au milieu. —Corselet presque carré. — Élytres très-allongées. — Pattes moyennes.— Insectes ailés, de petite taille; on les trouve dans les clairières des bois sur les bruyères. 4. APHANISTICUS EMARGINATUS. Fagr., 2, 213, 151.—Ozrv., 9, 32, 417, pl. 40, fig. 4116.—Long. 1 lig. +. Larg. = lig. — Noir; corselet avec deux rides trans- versales ; élytres fortement ponctuées, sur- tout à la base. — Paris. 2. APHANISTICUS PUSILLUS. Ouxv., 2, 32, 91, 431, pl. 42, fig. 133.— Long. 1 lig. Larg. + lig. — Noir; corselet avec une ride transversale en avant; ély- tres fortement ponctuées.—Paris. Rare. DEUXIÈME TRIBU, EUCNEMIDES. Caractères. Corps non apte à sauter. — Tête verticale. — Mandibules souvent ter- minées en une pointe simple. —Palpes ter- 222 minés tantôt en ovale, tantôt en hache. — Yeux ronds. — Corps ordinairement cylin- drique. Insectes peu brillans, qui. pour la plu- part, se trouvent dans les bois. : EUCNEMITES. Caractères. Antennes ordinairement re- çues dans des sillons du thorax, quelque- fois libres, le plus souvent pectinées. — Pattes contractiles. — Corps plus ou moins cylindrique. Genres: Xylobius, Nematodes, Eucalo- soma, Silenus, Melasis, Tharops, Scython, Dirhagus, Cephalodendron, Emathion , Fornax, Galba, Eucnemis, Pterotarsus, Galbodema, Epiphanis. XYLOBIUS, Larr., Xylophilus, Maxuer., EscascH.; Elater, Fagr., Oriv., Æmidius, Late, Les antennes des Xylobius sont assez lon- gues, renflées, composées d’articles pres- que carrés; les deuxième et troisième plus petits, le dernier ovale, allongé. — Le front est convexe. — Le chaperon élargi, échancré, presque quadridenté.—Le corse- let transversal. — Les élytres sont dilatées derrière la base, allongées, rétrécies à l'extrémité. — Leurs tarses n’ont pas de lames. — Le corselet est entier en dessous, et les lames pectorales étroites.—Le qua- triéme article des tarses est entier. 4, XYLOBIUS ALNI. Fagr., 2, 246, 127.— Alni et Testaceus, Hergsr, Coll. 10, pl. 4167, fig. 8. — Long. 2 lig. £ Larg. 4 lig. — Noir, lisse, assez brillant, ponctué; élytres avec des stries ponctuées, d’un rouge-brun, avec une grande tache oblongue au delà du milieu ; antennes et pattes d’un brun-rouge. — Suède. 2. XYLOBIUS CRUENTATUS. Gx11., 4, 435, 64, Ann. Sc. nat., pl. 27, fig. 3 et 4. — Long. 3 lig. Larg. 1 lig. =. — Convexe, d’un brun obscur; corselet fine- ment ponctué, avec une fossette trans- versale, oblongue, au milieu, et une autre moins marquée vers la base; élytres avec des stries crénelées, leurs bords latéraux , la suture vers l’extrémité, les angles posté- rieurs du corselet, les pattes, les anten- nes, le bord de l’abdomen, et une ligne oblique sur chaque segment, d’un rouge sanguin. — Finlande. Très-rare. NEMATODES,, 3. XYLOBIUS GIGAS. Mannerx., Ann. des Sc. nat., 3, 429, 4, pl. 27, fig. 4-2.— Long. 41 lig. Larg. 3 lig. — Oblong, ponctué, noirâtre, pubescent ; élytres brunes, avec des stries longitudi- nales ponctuées; dessous du corps d’un brun foncé; antennes, parties de la bou- che et pattes plus claires.— Cap de Bonne- Espérance. Nota. Cette espèce est le type du genre Æmidius de Latreille. NEMATODES, Lare. ; Elater, Fasr., HERBST. ; Eucnemis, MANNERHEIM ; ypocælus et Nematodes, Escuscu. Antennes écartées à leur naissance, ayant le premier article allongé ; le second trés- court, les quatre suivans égaux, en cône renversé ; les cinq derniers plus épais , trés-légérement perfoliés; le dernier cy- lindrique et pointu. — Palpes courts. — Tarses filiformes, composés d’articles cy- lindriques entiers. — Tête enfoncée jus- qu'aux yeux dans le corselet. — Labre et mandibules cachés. — Corselet allongé. — Elytres allongées, parallèles. — Corps li- néaire et très-étroit. — Palpes moyens. — Les deux hañches postérieures fortement prolongées en arrière, PREMIÈRE DIVISION, Un sillon au milieu du corselet, en des- sous, pour la réception des antennes. 1. NEMATODES PROCERULUS, MannERHEIM, Ann. Se. Nat., 3, 432, 9, pl. 27, fig. 17,48,19.—Long. 1 lig. :. Larg. 2 lig. — Allongé, noir, couvert de poils gris; antennes perfoliées en dehors ; jam- bes et tarses rougeûtres; corselet sans fos- settes ; élytres striées. — Suède. 2. NEMATODES SAHLBERGI. ManNERGEIM, Ann. Sc. Nat., 3; 431, 7, pl. 27, fig. 12 et 43.—Long: 3 lig. +. Larg: 4 lig. — Allongé , ferrugineux ; corselet trés-bombé en avant; élytres presque ru- gueuses, légérement striées ; antennes épaisses et en scie dans les deux sexes. — Finlande. Très-rare. DEUXIÈME PIVISION. (Hypocælus, Escu.) Corselet sans sillon pour la réception des antennes. | | | MELASIS. 3. NEMATODES FILUM. Far. . 2 , 240 , 97. — ManNNERHEIM , Ann. Sec. Nat., pl. 27, f. 20 et 21. — Long. 3 lig. Larg. : lig. — Noir ; antennes et pattes testacées ; corselet à peine sillonné au milieu ; élytres striées. — Autriche. EUCALOSOMA. Antennes écartées à leur naissance , assez longues, simples, de onzearticles: lepremier très-gros, le deuxième très-petit, les autres allongés, comprimés; le dernier long et cy- lindrique—Tarses longs, grêles ; les anté- rieurs plus élargis, à premier article assez long, les deux suivans triangulaires; le troi- sième bilobé et prolongé en dessous ; ceux des autres paires à premier article aussi long ‘que tous les autres réunis ; les deuxième et troisième allongés, simples, mais offrant un petite pointe de chaque côté à leurs an- gles inférieurs ; le pénultième bilobé, pro- longé en dessous en palette; tous les cro- chets forts, renflés à la base.—Tète ronde. — Yeux globuleux. — Corselet convexe. — Ecusson un peu oblong. — Elytres ova- laires , allongées , formant sur la suture un angle un peu aigu. — Hanches de la dernière paire de pattes prolongées en an- gle au-dessus de leur insertion, — Pattes moyennes. — Cuisses un peu renflées et comprimées. — Jambes grêles et simples. Les antennes libres de ce genre ne permettent de le confondre qu'avec les Xylobius, les Nematodes, les Hilochares etles Silenus. Il se distingue du premier par ses an- tennes écartées à la base, et dontle troisiè- me article est plus long que touslessuivans, Le dernier article de ces mêmes parties, long, cylindrique et pointu, le distingue des Hilochares et des Silenus, qui l’ont ovoïde ; il ne pourroit donc être confondu qu'avec les Nematodes ; mais il s’en distin- gue par ses antennes sensiblement plus longues que la tête et le corselet réunis, et dont tous les articles, à partir du troisième, sont égaux, presque cylindriques, compri- més; le corps est beaucoup moins allongé. EUCALOSOMA VERSICOLOR. Long. 6 lig. Larg. 2 lig. !,— Noir, fine- ment ponctué, pubescent; corselet d’un jaune-rougeâtre , avec trois taches noires, l’une très-grande, placée au milieu, et une autre allongée, de chaque côté ; écusson et élytres noirs, ces dernières très-faible- ment striées, avec une bande longitudi- 223 naie sur chacune, large et n’atteignant pas l'extrémité; dessous du corps, jambes et tarses d’un noir cendré ; prothorax, partie du rebord inférieur des élytres située sous l'angle huméral et cuisses jaunes ; antennes noires, avec l'extrémité du dixième article et tout le onzième jaunes, —Ce joli insecte vient du Brésil, SILENUS , Larr, Antennes de onze articles : le premier renflé , le deuxième trés-court, les suivans égaux entre eux.— Palpes à dernier article presque globuleux.—Tarses courts, grêles, entiers, avec trois articles garnis en dessous de palettes en forme de lames.— Tête en- foncée dans le corselet.— Mandibules sim- ples, ponctuées. — Mâchoires unilobées. — Corselet convexe , dilaté à ses angles pos- térieurs, avec deux rainures latérales pour loger les antennes. — Ecusson arrondi. — Elytres bombées.— Pattes courtes. —Jam- bes élargies à l'extrémité. — Corps presque cylindrique. SILENUS BRUNNEUS. Larr., Ann. Soc. Ent. , t. III, p. 129. — Long. 4 lig. Larg. 4 lig. 1 — Très- ponctué, couvert d’un duvet gris-cendré ; antennes , à l'exception du premier article, et tarses jaunes.—Amérique du Nord. Nota. J'ai décrit (Rev. Ent., t. III) une espèce de Java, qui me semble se rap- porter à ce genre. MELASIS , Ozrv., Farr. , LATR. Antennes de onze articles : le premier grand, renflé, les suivans grenus et ponc- tués à partir du troisième.— Palpes courts, menus, renflés à l’extrémité., — Tarses en- tiers, presque cylindriques, terminés par deux crochets assez courts. — Tête penchée en avant, grande.— Mandibules courtes. — Mâchoires petites. — Corselet presque carré, bombé, un peu plus large antérieu- rement, ses angles postérieurs prolongés en pointe. — Ecusson petit, arrondi. — Ely- tres plus étroites que le corselet, allon- gées. — Pattes et jambes très-larges , com- primées. Les insectes de ce genre sont pourvus d’ailes; ils sont de taille moyenne, de for- me très-allongée, et vivent sur le bois, où ils percent des trous cylindriques. MELASIS FLABELLICORNIS. (PI. 46, fig. 5.) Fazr., 4, 334,1.— Hergsr, Coléopt., 5, 224 49, 4, pl. 44, fig. 1.—Long. 7 lig. Larg, 4 lig. — Ponctué, trés-légérement pubes- cent, noir; élytres finement striées; jam- bes et antennes brunâtres.— Paris, THAROPS, Lar.; Isorhipis ,;Lacorp. et Boispuva. Antennes à premier article grand, le se- cond très-petit, les deux suivans coniques; les autres émettent chacun un rameau court. — Palpes maxillaires assez épais; le pre- mier article court, le deuxième long, le troisième trés-court, le dernier ovalaire. —. Tarses grêles: le premier article beau- coup plus long que les autres, les deux tarses postérieurs très-longs. — Corps al- longé. — Tête assez grande, — Corselet long, un peu rétréci en avant , arrondi sur les côtés, bisinué au bord postérieur, un peu échancré au-dessus de l’écusson , à an- gles postérieurs trés-pointus. — Ecusson arrondi, un peu allongé. — Elytres très- longues, étroites, un peu arrondies à l’ex- trémité. — Pattes longues, très-grêles. — Jambes nullement comprimées. THAROPS MELASOIDES. Lar., Revue Entom. , t. 111, p. 169, -— Lepaigei, Lacorp. et Bors., Faun. Entom., Paris, 1. 1, p. 623.— Long. 4 lig. :. Larg. A lig. — Très-finement ponctué, d’un brun clair, recouvert d’un duvet jaunâtre ; par- ties de la bouche rougeàtres; antennes et tarses bruns; corselet avec un fort sillon longitudinal au milieu ; élytres très-faible- ment striées. Ce bel insecte habite les Vosges, et a été retrouvé dans la forêt de Fontainebleau. SCHYTON, Lar.; Cryptochile, BorspuvaL. Antennes à premier article grand, le second très-court, le troisième long , trian- gulaire; tous les autres égaux, fortement en scie ; le dernier ovalaire.—Palpes forts, épais; les maxillaires à premier article court, le deuxième gros; le troisième court, le dernier grand , fortement sécuriforme ; les labiaux courts, épais, à articles gros; le dernier sécuriforme, un peu arrondi. — Tarses de toutes les paires à peu près égaux, v’offrant pas de palettes dans leurs articles; les antérieurs à premier article assez long , les deux suivans triangulaires, le quatrième bilobé ; dans les deux autres paires , le pre- uier le plus grand; le second plus lopg DIRHAGUS. que les deux suivans réunis, le quatrième bilobé. — Crochets grêles, arqués. — Corps cylindrique, assez épais. — Tête grande, ronde. — Yeux un peu transver- saux., — Corselet très-convexe , arrondi en avant, à angles postérieurs prolongés et pointus. — Écusson carré. — Elytres assez longues, un peu arrondies à l’extrémité.— Pattes moyennes. SCHYTON BICOLOR. Lar., Revue Entom.,t. 111, p. 470. — C. Melanoptera, Boispuvaz, Voyag. de d’Urville, Ins., 2° part. , p. 402. — Long. 4 lig. !, Larg. :lig.— Finement ponctué, pubescent, d’un brun-rouge ; élytres noi- res. avec des stries ponctuées. —Nourvelle- Guinée. DIRHAGUS, Eses. ; Elater, Fagr. , Ouiv., LATR. Antennes de la longueur du corselet dans les ® , plus grandes dans les (7, assez épaisses, fortement dentées en scie, pres- que pectinées dans les % ; le deuxième article nodiforme. — Tarses sans lames, avec le quatrième article bilobé. — Des sillons au-dessous du corselet, sur les bords latéraux. — Ecusson déprimé. Tels sont les caractères les plus apparens qui distinguent des autres genres voisins les petits insectes qui rentrent dans celui-ci. A. DIRHAGUS MINUTUS. Fazr., 2,242, 106.— Angustus, HER&EST, Coll., 40, 98, pl. 467, fig. 4. — Long. 2 lig. +. Larg. À lig. — Allongé, noir, pu- bescent, ponctué, assez brillant sur le cor- selet ; celui-ci allongé, avec ses angles pos- térieurs obtus, convexe ; élytres déprimées, avec des stries de points enfoncés; les in- tervalles plans; la strie suturale plus mar- quée que les autres, surtout en arrière; tarses bruns. — Allemagne. 2. DIRHAGUS PYGMÆUS. Fasr., 2, 246, 429.— Henzsr, Coléop., 40, 96, pl. 467, fig. 2. — Long. 2 lig. :. Larg. i lig. Oblong, presque cylindri- que, noir, légérement pubescent; jambes et tarses d’un testacé pàle; corselet presque aussi long que large ; ses angles postérieurs allongés, aigus; élytres assez convexes, fortement et irréguliérement ponctuées, presque rugueuses, avec une seule strie suturale assez bien marquée, et des rudi- mens de stries vers l'extrémité; anus tes- tacé. — Allemagne. FORNAX. 3. DIRHAGUS ORNATUS. Long. ? lig. 1, Larg. : lig.—Pubescent, tête et antennes noires; corselet rouge; avec la partie antérieure et le milieu noirs ; écusson de cette dernière couleur ; élytres striées, ponctuées, jaunes, avec la suture et une bordure marginale noires; abdomen brun , avec le bord postérieur des segmens rougeûtres; pattes jaunes. Ce joli insecte vient de la Colombie, et fait partie de la collection de M. Gory. CEPHALODENDRON, Larr. Antennes grêles, à premier article trés- gros, le deuxième trés-court, les autres allongés, émettant chacun un rameau très- long. — Palpes maxillaires à premier ar- ücle court, le deuxième gros, le troisième assez grand, triangulaire; le quatrième grand , arrondi à l’extrémité, arqué exté- rieurement ; les labiaux à dernier article grand, arrondi à l’extrémité. — Tarses longs, grêles, à premier et dernier article les plus longs; les tarses des pattes antérieu- res un peu élargis. — Corps ovalaire. — Tête arrondie. — Yeux ronds. — Corselet arrondi en avant et sur les côtés, élargi en arrière , à angles postérieurs aigus, un peu convexe en dessus. — Ecusson petit, ar- rondi en arrière. — Elytres allongées. — Pattes moyennes. CEPHALODENDRON RAMICORNE. Lar., Revue Ent. ,t. III, p. 170. — Long. 5 lig. 1. Larg. 2 lig. — Entière- ment et fortement ponctué, pubescent, d’un noir-olivâtre; antennesun peu brunes, à l'exception du premier article; élytres striéés ; pattes d’un brun-noir. — Cap de Bonne-Espérance. EMATHION, Lar. Antennes à premier article très-long, grêle; le deuxième trés-court, le troi- sième long , les deux suivans égaux, courts; les autres allant tous en s’élargissant ; le dernier long, conique, pointu, se logeant de chaque côté dans des rainures préster- nales. — Tarses n’offrant pas de pelottes sous leurs articles ; les antérieurs courts, à premier article assez long ; les deux suivans triangulaires, le pénultième en cœur ; ceux des deux autres paires de pattes, longs, grêles, à premier article plus long que tous les autres réunis; les deux suivans égaux, le pénultièmetrès-court. —CGrochets petits, Insecres. I, 225 grêles , arqués. — Corps cylindrique, trés- allongé, — Tête assez grande, — Yeux ronds. — Corselet recouvrant la têle, con- vexe en dessus, arrondi en avant, droit sur les côtés, bisinué en arrière, échancré au-dessus de l’écusson , à angles postérieurs très-pointus. — Ecusson petit et arrondi. — Elytres trés-longues, trés-étroites, pres- que parallèles, terminées en pointe. — Pattes assez longues. — Cuisses un peu comprimées. — Jambes grêles. EMATHION CYLINDRICUM. Lap., Revue Ent., t. III, p. 174. — Long. 6 lig. Larg. 4 Jig. + — Noir, fine- ment ponctué , recouvert d’un duvet doré; élytres offrant quelques trés-faibles lignes longitudinales. — Cayenne. FORNAX, Lap. Antennes longues, grêles, presque fili- formes, à premier article gros, épais; le deuxiéme très-court, le troisième plus long que les suivans, ceux-ci à peu près égaux et allant en s’amincissant jusqu'à l’extré- mité : le dernier est cylindrique et pointu ; elles se logent de chaque côté dans un sil- lon longitudinal et profond , situé immédia- tement sous les bords latéraux du corselet. — Palpes maxillaires à premier article court , le deuxième grand, renflé ; le troi- sième assez grêle, court et triangulaire ; le dernier un peu sécuriforme, à angles ar- rondis; les labiaux terminés par un article gros et un peu arrondi à l'extrémité. — ‘Mandibules offrant une très-forte dent au côté interne. — Chaperon présentant un petitangle au milieu de son bord antérieur. — Tarses antérieurs assez gros: le premier article le plus long, les trois suivans garnis en dessous de pelottes membraneuses, le pénullième un peu cordiforme.—Tarses des deux paires postérieureslongs, grêles: pre- mierarticle plus long que les autres réunis, le deuxième moinslong, letroisième encore plus court, le quatrième large, court, en cœur. — Crochets petits, se rétrécissant vers le milieu, et pointus à l’extrémité. — Corps à côtes parallèles. — Tête grande.— Yeux ronds. —Corselet convexe en dessus, échancré en avant, arrondi sur les côtés, bisinué en arrière , très-légérement échan- cré au-dessus de l’écusson , à angles posté- rieurs très-pointus, —Ecusson grand, large, el un peu arrondi. — Elytres assez longues, un peu élargies vers les deux tiers posté- rieurs, et pointues à l'extrémité. — Pattes 15 226 longues. — Cuisses comprimées. — Jam- bes assez grêles. FORNAX RUFICOLLIS, Lar., Revue Ent., t. III, p. 472. — Long. 6 lig. Larg. 1 lig. :. — Très-fine- ment ponctué, un peu pubescent; tête noire ; antennes, parties de la bouche et corselet d’un brun-rouge un peu obscur ; élytres d’un brun un peu violet, fortement striées , avec les intervalles des stries forte- ment ponctués; dessous du corps et pattes d’un rouge obscur. — Cayenne. GALBA, Larr.; Eucnemis, Escascx. Antennes pectinées, reçues pendant le repos dans une rainure latérale en dessous du corselet. — Palpes à dernier article ovoïde. — Tarses filiformes, à articles cy- lindriques entiers, avec des pelottes en des- sous. — Tête arrondie.—Mandibules poin- tues. — Mâchoires unilobées. — Corselet convexe, bombé antérieurement; ses an- gles postérieurs dilatés en triangle. —Ecus- son arrondi en arriére. — Elytres un peu bombées, de la largeur du corselet à la base, se rétrécissant insensiblement vers l’ex- trémité. — Pattes assez courtes. — Corps presque cylindrique. 4. GALBA ORIENTALIS. Lar., Revue Ent., t. III, p. 173, n° 8. — Long. 5 lig. Larg. 1 lig. à. — Très- ponclué, couvert d’un duvet gris-doré ; élytres siriées; antennes et pattes brunes. — Java. 2..GALBA GRANDIS. Long. 7 lig. :. Larg. 2 lig. :. — Cette espèce est l’une des plus grandes du genre; elle est finement ponctuée, entièrement couverte d’un duvet doré ; le corselet est très-convexe, avec deux petites impres- sions ponctiformes en dessus; les élytres striées; les antennes, à exception de l’arti- cle de la base, et les pattes d’un brun-jaune; les antennes sont simples. — Brésil. EUCNEMIS, ScHoœŒN&., AHRENS, MANNERH. Antennes filiformes, avec le premier ar- ticle grand , renflé ; le deuxième très-court, le dernier ovale. — Palpes cachés, avec le dernier article presque sécuriforme. — Tarses entiers, filiformes, courts; le pre- mier article plus long.—Mandibules fortes, PTEROTARSUS. # courtes, bifides, arquées. — Tête arrondie en avant, inclinée. — Corselet bombé, plus large que la tête et que les élytres. —Ecus- son arrondi.— Elytres allongées, bombées. — Corps elliptique. Insectes de moyenne taille, vivant dans les bois, à l’état de larve. 4. EUCNEMIS CAPUCINUS. AHRENS, Faun. — Mannerx., Ann. Sc. nat., 3, p. 31, 5, pl. 27, f. 9et10.— Long. 3 lig. Larg. 1lig. — Très-ponctué, légére- ment pubescent, noir, luisant; tête avec une ligne élevée dans son milieu ; élytres avec des stries peu marquées; jambes anté- rieures et tarses d’un brun-rougeâtre, — Paris. Rare. 2. EUCNEMIS SERICATUS. Mannerg., Ann. Sc, nat. ,3, 430, 4, pl. 27, fig. 7 et 8. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig.—Brun, pubescent, soyeux; antennes comprimées, presque en scie ; corselet avec deux fossettes à sa partie postérieure; ély- tres avec des stries lisses. — Brésil. 3. EUCNEMIS MONILICORNIS. Mannerx. , Ann. Sc. nat., 3, 431, 6, pl. 27, fig. 411. — Long. 3 lig. Larg. 4 lig. — Noir, légérement pubescent; antennes moniliformes: le premier article et les pattes ferrugineux ; élytres avec de lé- géres stries finement ponctuées. — Amé- rique du Nord. Nota. Je n’ai pas vu en nature le genre Piestocera de M. Perty; mais il me sem- ble peu différer de celui d'Eucnemis. Il lui donne pour caractères essentiels d’avoir onze articles aux antennes, lesarticles com- primés, les tarses antérieurs plus courts que les jambes, à deuxième et quatrième article triangulaires ; le quatrième cordi- forme; les postérieurs de la longueur des jambes, à premier , deuxième et troisième article filiformes ; le quatrième trigone. I1 n’en décrit qu’une espèce. Je crois, du reste, que ce genre est Je même que celui de Galba. PIESTOCERA DIRCÆOIDES. Perry, Voy. Spix et Martius, Ins., p.23, pl. 5, f. 44.— Long. 5 lig. L. Larg. 4 lig. 1. — Soyeux, jaune ; élytres brunes, presque striées; dessous du corps brun. — Brésil. PTEROTARSUS, Escascs. ; Melasis, DaLm, Antennes reçues dans des rainures pré- sternales, de onze articles : le premier long, CRYPTOSTOMA. gros, arqué ; les deux suivans renflés, courts ; les autres petits, flabellés, émettant chacun un long rameau.— Palpes très-pe- tits, à dernier article presque globuleux, — Tarses grêles, leurs premiers articles très- courts, le dernier très long; les premiers sont garnis en dessous de longs appendices allongés, triangulaires et pendans. — Tête perpendiculaire rentrant presque entière- ment dans le corselet.— Mandibules cour- tes , fortes, arquées, pointues. — Corselet convexe, dilaté latéralement ; ses angles postérieurs prolongés. — Ecusson enfoncé, grand , arrondi à ses deux extrémités. — Elytres convexes , cylindriques.— Pattes courtes, fortes, — Jambes comprimées. Les insectes de ce genre ont des ailes; ils sont propres à l'Amérique ; une tarière articulée, souvent externe, indique qu’ils déposent leurs œufs dans le bois. A. PTEROTARSUS TUBERCULATUS. Davm., Ann. Ent., p. 54.— Long. 5 lig. Larg. 2 lig.— Très-fortement ponctué, pu- bescent , noir ; corselet très-inégal ; élytres brunâtres, avec des tubercules noirs; an- tennes jaunes, à l'exception dela base; pat- tes fauves. — Brésil. 2. PTEROTARSUS HISTRIO. Guérin, 1con. Rég. anim., pl. 12, f, 2.— Long. 5 lig. Larg. 2 lig.— Orange, deux petites taches au-dessus des yeux ; une large bande transversale sur le corselet, qui n’atteint pas les bords; et deux autres sur les élytres; extrémité de celles-ci jaune, ainsi que le dessous du corps; dessous du mésothorax noir — Brésil. Nota. Voyez la Revue Entom., t. III, où j'ai décrit plusieurs espèces de ce genre. GALBODEMA ; Pterotursus , GUÉRIN. Antennes flabelliformes , ayant le pre- mier article allongé, et se logeant, pendant le repos, dans deux fossettes profondes situées sous les bords latéraux du corselet, — Palpes à dernier article grand, tronqué obliquement à l'extrémité, et en forme de hache. — Mandibules terminées par trois dents inégales.— Tarses à deuxième, troi- siéme et quatrième article entiers, prolon- gés en dessous en palettes allongées, for- mées par le prolongement inférieur des pe- lottes. — Tête petite, — Corps convexe, presque cylindrique. — Pattes courtes, GALBODEMA MARMORATUM. Guérin, Part, ent, Voy. Duperreÿ 227 p. 68, pl. 2, f, 3. — Long. 6 lig, Larg, 2 lig. + — D'un noir-bleuâtre; corselet globuleux , tuberculeux , profondément échancré en avant, presque pointu en ar- rière ; élytres ponctuées, avec des sillons obliques, épineuses à l’extrémité, avec des taches d’un noir velouté; tarses ferrugi- neux.— Nouvelle-Guinée. EPIPHANIS, Escusex. Antennes ayant le premier et les quatre derniers articles trés-longs, les six intermé- diaires très-courts.— Palpes courts, renflés et tronqués à l’extrémité.— Tarses filifor- mes, cylindriques; le dernier article très- long; les crochets courts et simples.— Tête bombée. — Corselet transversal , rétréci antérieurement ; ses angles postérieurs longs, pointus.— Ecusson rond. — Elytres assez bombées.— Pattes courtes. EPIPHANIS CORNUTUS, Escascn., Zool. Atlas, p. 9, pl. 4, fig. 6. Long. 2 lig. +. Larg. ? lig. — D’un brun- rougeàtre clair; tête noirâtre, fortement ponctuée , avec une petite avance cornue, au milieu ; corselet noir, fortement ponc- tué ; élytres d’un brun-rouge, finement striées, les intervalles très-finement ponc- tués ; dessous du corps d’un brun-noirà- tre ; pattes d’un brun-rouge. — Ile Sitcha. Nota. Nous n’avons pas vu ce genre, CRYPTOSTOMITES. Caractères. Antennes libres, ayant une partie de leurs articles pectinés. — Pattes peu contractiles. — Corps ovalaire. Genres : Cryptostoma , Cerophytum , Phyllocerus. CRYPTOSTOMA, Larr. ; Elater, Fasr.; Ceratogonys, Perry. Antennes de onze articles : le premier grand, renflé ; le deuxième et le quatrième très-petits, les autres cylindriques, plus al- longés dans les G' ; le dernier ovale, court, trés-long dans les (‘; ceux-ci ont les angles internes du sommet du troisième article et des sept suivans prolongés en forme de dents, et une épine droite au côté interne du troisième près de la base, — Palpes très- petits, cachés.— Tarses presque sélacés, entiers. — ‘Tête découverte. — Labre et mandibules cachés par le présternum : celles-ci unidentées sous les pointes, —Mà. 45. 228 choires unilobées, petites. — Corselet ré- tréci en avant, ses angles postérieurs pro- longés en pointe et embrassant l’angle hu- méral, — Ecusson ovale. — Elytres un peu déprimées, arrondies à l’extrémité.—Pat- tes assez longues. CRYPTOSTOMA SPINICORNE. Fazr.,2,235, 70.—Hergsr,Coleopt., 10, 499, 461. — Long. 4 lig. . Larg. 1 lig. :. — Finement ponctuée, noire, peu bril- lante , avec latête, le corselet, l’écusson, la poitrine, la base des cuisses d’un rouge- ferrugineux; élytres avec des stries peu marquées.— Cayenne. Nota. Le Ceratogonys Rufithorax, de M. Perty, Voyage de Spix et Martius, Ins., p.24, pl. 5,f. 12,est une espèce trés-voisine, propre au Brésil. CEROPHYTUM , Larr. ; Melasis, OLrv. Antennes insérées devant les yeux, en scie dans les © , de onze articles, chacun émettant dans les ', à partir du troisième, un rameau assez long, plat et rétréci à sa base. — Palpes à dernier article presque sécuriforme.— Tarses avec les quatre pre- miers articles courts , triangulaires, le pé- nultième bifide. — Tête assez avancée. — Mächoires bilobées. — Corselet un peu bombé.— Ecusson petit, triangulaire. — Elytres un peu bombées, presque parallé- les.— Pattes assez longues. On trouve les Cerophytum sur le bois au printemps ; ils sont rares. CEROPHYTUM ELATEROIDES. LaTr., Gén. Crust. et Ins., 1, 347,4. —Buprestoïdes, OLrv., 2, 304, pl. 4, fig. 4. — Long. 3 lig. Larg. 1 lig.— Noir, trés-lé- gérement pubescent ; corselet et élytres fortement ponctués; les dernières avec des stries de points enfoncés ; antennes et pattes rougeâtres,— Paris. Trés-rare. PHYLLOCERUS, Des., Larr., LePELTIER, SERY. Antennes de onze articles : les premier, troisième et quatrième grands; le deuxié- me petit, les six derniers petits et pectinés, le dernier allongé, également pectiné. — Palpes courts, filiformes. — Tarses filifor- mes, velus en dessous.— Tête dégagée. — Corselet rétréci antérieurement , légére- ment bombé, — Ecusson petit, — Elytres CHELONARIUM. 4 allongées, se rétrécissant jusqu’à l’extré- mité.— Pattes moyennes. PHYLLOCERUS FLAVIPENNIS. Lepectier et Serv. , Encycl. Méth., t. Il, p. 116. — Long. 7 lig. #— Noir. convert d’un léger duvet roussätre ; élytres d’un brun clair, trés-finement ponctuées, et offrant des stries ponctuées dans leur moitié postérieure ; tarses garnis en dessous de poils ferrugineux.— Dalmatie. THROSCITES. Caractères. Chaperon rétréci en avant. — Tarses privés de lames à leur surface in-" férieure. — Antennes terminées par une massue, et reçues dans des sillons du tho- rax. Genres : Chelonarium, Throscus. On ignore les mœurs des Throsciles. CHELONARIUM, Fagr., LATE. Antennes de sept articles : les deuxième est troisième trés-grands, anguleux ; les qua- tre derniers trés-petits, presque cylindri- ques; les deux derniers un peu plus gros. —Palpes égaux, à dernier article sécurifor- me.— Tarses courts, spongieux en dessous; le dernier article allongé, conique.— Tête cachée.—Mandibulestrés-petiles, aiguës. — Corselet semi-circulaire.— Elytres ovales , embrassant l’abdomen, et dilatées à la base. — Pattes courtes, comprimées. — Jambes étroites; les antérieures plus larges que les autres. — Corps ovoïde. Ces insectes, dont les mœurs sont in- connues , sont propres à l'Amérique du Sud. 1. CHELONARIUM HÆMARROUM. PerTyx , Ins. Voy. Spix et Martius, p. 37, pl. 7, f. 16.— Long. 2 lig. i. Larg. 1 lig. :.— Ovale, d’un noir brillant; ély- tres rougeätres à l’extrémité; bord posté- rieur du corselet crénelé. — Brésil. 2. CHELONARIUM SIGNATUM. DaLman, Ephém. Entom., fascic. A, p. 32, n° 3.— Long. 3 lig. — D’un brun- obscur, glabre, brillant, tres-finementponc- tué ; élytres jaunes, avec une tache com- mune dorsale, et d’autres petites sur les cô- tés brunes ; antennes ferrugineuses ; les ar- ticles de la base obscurs. — Brésil. 3. CHELONARIUM UNDATUM. Lar. Rev. Ent.,t. 111, p. 178.--Long. LISSOMUS,. 2 lig. Larg. # lig. — D’un noir brillant; corselet d’un brun-rouge ; élytres avec une fascie de poils blanchâtres vers les deux tiers postérieurs. — Brésil. Nota. Cette espèce est peut-être une va- riété du Chelonarium ornatum, Klug, Spe- cimen Ent. Bras. (in Nov. Act. Physico- Med. Acad. Ces. Car. N. Cur.,t. XIII, p- 431) ;—Perty., Ins. Voy. Spix et Mart., p. 36, pl. 7, f. 45. J'ai cependant beau- coup de doute à cet égard : ce qui m’a dé- terminé à en faire provisoirement une es- pèce séparée. 4. CHELONARIUM PUNCTATUM. SnoEnxu., 4, p.109,2,—Fazr., 4, p.102, 2.—Izuc., Mag., III, p. 154. — DaAL., Ephém., 1, p. 31, n° 4. — Long. 3 lig. — D'un brun obscur, brillant; antennes, à l'exception de la base, et tarses, d’un brun clair; élytres parsemées de points formés de poils blancs. 5. CHELONARIUM ATRUM. Fagr., 1, p. 101, 4. — ScHonx., Syn. Ins., 1, p. 109, 1.—DaLman., Ephem., I, p. 32, n° 2.— Noir, brillant; pattes anté- rieures brunes, — Amérique du Sud. 6. CHELONARIUM BEAUVOISI. Larr., Gen. Crust. et Ins., 2, 45, 1, 8, fig. 7 et 8. — Long. 3 lig. Larg. 1 lig. =. —Noir ,brillant ; bord postérieur du corse- let avec une rangée de points enfoncés élytres avec une fascie transversale de poils blanchâtres située à la partie postérieure de l’élytre ; tarses rougeûtres ; massue des an- tennes pâle. — Saint-Domingue. THROSCUS, Larr. ; Trixagus, KUGEL., GYLLENHAL ; Elater, Linn., OLrv. Antennes de onze articles : les deux pre- miers plus grands que les suivans; ceux-ci, jusqu’au huitèmeinclusivement, granuleux; les trois derniers grands, dilatés au côté interne, se logeant dans une cavité latérale inférieure du corselet.—Palpes en massue ; leur dernier article sécuriforme. — Tarses grêles ; le pénultième article bifide.—Man- aibuies pointues. —T ête enfoncée jusqu’aux yeux dans le corselet. — Celui-ci presque trapézoïdal, — Ecusson transversal, petit. — Elytres allongées, étroites. — Pattes courtes, contractiles, THROSCUS ADSTRICTOR. Fage., 1, 316, 24.-—(lavicornis, Ouiv., 229 2, 31, 78, pl. 8, fig. 85. -— Long. 1 lig. :. Larg.!lig. —D’un brun de poix, pubescent; élytres avec de faibles stries ponctuées; dessous du corps plus clair, — Paris, LISSOMITES. Caractères. Chaperon rétréci en avant. — Tarses munis de lames à leur surface in- férieure. — Antennes filiformes et reçues dans les rainures thoraciques. Genre : Lissomus. LISSOMUS , Dazman ; Lissodes, Larr. ; Drapetes, Méc. Antennes filiformes, courtes. —Côtés du corselet dilatés inférieurement et formant à leur partie extérieure une rainure oblique, et non dans le sens de la longueur du cor- selet.— Palpes courts, avec le dernier ar- ticle sécuriforme.—Tarses courts. entiers, garnis en dessous de pelottes prolongées ef manière de lobes ou de petites palettes. —Tête découverte. —Mandibules courtes, arquées. — Corselet rebordé, très-bombé, large, arrondi sur les côtés, échancré pos- térieurement dans son milieu: ce qui forme vers l’écusson deux petites pointes. —Ecus- son arrondi. — Elytres bombées dans leur milieu, déprimées, et moins larges à leur extrémité ; de la largeur du corselet à la base. — Pattes antérieures logées dans des enfoncemens latéraux du dessous du corse- selet. Insectes de moyenne taille. On en con- naît une seule espèce d'Europe ; les autres sont propres à l’Amérique. A. LISSOMUS PUNCTULATUS. Dacman, Ephém. Ent., n° 1, p. 14.— Long. 5 lig. Larg. 2 lig. :.—® ponctuée, d’un brun rougeûtre, lisse, très-brillant ; élytres avec de très-petits points disposés presque régulièrement, et un enfoncement près de l’angle huméral. — d noir, très- luisant, ponctué ; élytres avec un enfonce- ment au bord antérieur, et l’angle huméral trés-saillant ; elles offrent des points nom- breux formant des stries peu régulières ; pattes et base des antennes rougeâtres. Nota. Les deux sexes de cette espèce diffèrent beaucoup l’un de l’autre. M. La: cordaire, le premier, reconnut qu’ils appar- enaient à la même espèce. On doit peut- têtre rapporter au d! le Lissomus foveola- tus, DALM., Ephém., 1, p. 44, n° 2. 2, LISSOMUS LACORDAIREI. Long. 4lig. Lerg. 4 lig. :.—Noir, luisaut, 230 ponctué ; elytres d’un brun-châtain, avec l’angle huméral trés-saillant , et des points nombreux disposés, sur lesélytres, en stries régulières. — Cayenne. 3. LISSCMUS EQUESTRIS. Fagr., 2, 24%, 4149.— Hergsr, Col. X, 82, pl. 165, fig. 7. — Long. 2 lig. Larg. 4 lig. — D'un noir brillant, ponctué, avec une large fascie transversale rouge sur la moitié antérieure desélytres.— Allemagne. Nota. M. Eschscholtz forme sur cette espèce son genre Drapetes. Les autres, toutes exotiques, sont ses Lissomus. Leur corselet est presque carré, plus large en avant qu’en arrière. TROISIÈME TRIBU. ELATERIDES, . Lare. Caracteres. Corps apte à sauter. —Sail- lie postérieure du présternum s’enfonçant dans une cavité du mésosternum. — Man- dibules généralemeut échancrées.—Palpes généralement terminées en hache.—Yeux ovalaires.—Corps plus ou moins ovalaire. Ces insectes , bien remarquables par la faculté qu’ils ont de sauter à une grande distance, ontété appelés Scarabés à ressort et Taupins par les anciens Entomologistes. Is se tiennent sur les plantes basses et les fleurs. Lorsqu’on veut les saisir, ils se lais- sent tomber à terre , et plient leurs pattes contre le corps. w La larve est composée de douze anneaux, le dernier formant une plaque rebordée et anguleuse , avec deux pointes mousses et courbées en dedans; au-dessous étaient des mamelons, chacun destiné à aider la larve dans ses mouvemens, Six pattes, des palpes et de trés-courtes antennes, étaient les au- tres organes extérieurs de cette larve. Les Elatérides se nourrissent de sub- slances végétales ; le tube digestif a une fois et demie à peu près la longueur du corps ; l’æsophage est fort court, renflé en un jabot conoïde; le ventricule chylifique est allongé, presque droit, terminé brusque- ment par un bourrelet, autour duquel s’in- sèrent les vaisseaux biliaires semblables à ceux des Carabiques ; l'intestin grêle est fili- forme, flexueux, terminé par un cœcum oblong; le rectum est filiforme. Les organes générateurs des femelles sont trés-compli- qués. TETRALOBUS. TETRALOBITES. Caractères. Chaperon dilatéantérieure- ment.—Tarses munis de lames à leur sur- face inférieure. — Antennes filiformes. Genres : Tetralobus, Semiotus, Allo- trius, Eschscholtzia, Pomachilius, Conode- rus, Monocrepidius, Synaptus. Les Tetralobites sont généralement de grande taille; nos contrées n’en fournissent qu’un petit nombre d’espèces ; les plus bril- lantes sont propres à l'Amérique. Leurs mœurs sont inconnues. TETRALOBUS, SERVILLE, LEPEL, ; Elater, FaBr., OLrv. Antennes filiformes, avec le premier ar- ücle long, renflé à son extrémité, arqué ; les deux suivans très-courts, les quatrième, cinquième , sixième, septième, huitième, neuvième et dixième prolongés inférieure- ment en une espèce de feuillet court et incliné sur l’article suivant ; le dernier al- longé, aplati à son extrémité; celles du mâle ayant les mêmes articles prolongés en un long feuillet formant éventail. — Palpes courts, épais, terminés parun article en forme de hache.— Tarses assez longs, filiformes, carénés en dessus ; lesquatre pre- miers garnis en dessous d’appendices ou feuillets membraneux, aplatis, ovalaires. — Tête trés-inclinée, avec la partie anté- rieure du front rebordée. — Corselet ar- rondi sur les côtés, rebordé; ses anglespos- térieurs prolongés en pointe, embrassant angle huméral des élytres.—Ecussonpres- que cordiforme. — Elytres presque paral- léles, arrondies à l’extrémité, et terminées en pointe à la suture , assez bombées. — Crochets des tarses simples. A. TETRALOBUS FLABELLICORNIS. Fagr., 2,224, 2.— Oriv., 2, 31, 4, pl. 28. —Long. 28 lig. Larg, 9 lig.—Ressemble beaucoup aux Cinereus , mais est un peu plus étroit; les élytres sont terminées en arrière en une poiute aiguë. — Java. 2. TETRALOBUS CINEREUS. Goryx, Ann. Soc. Ent., t. 1. — Long. 28 lig. Larg. 40 lig.-—Trés-finement ponc- tué, noir, assez brillant, entièrement cou- vert d’un duvet gris-cendré obscur ; élytres avec quelques côtes longitudinales peu éle- vées, arrondies à l'extrémité, et terminées à la suture en une petite pointe. — Sénégal, ALLOTRIUS. 3. TETRALOBUS GIGAS. (PL: 16, fig. 40.) Fasr., 2, 221, 4. — Long. 26 lig. Larg. 9 lig.—Brun, trés-ponctué, soyeux en des- sous ; élytres avec des côtes longitudinales peu élevées. — Dessous du corps presque noir. — Sénégal. SEMIOTUS, Escusc. ; Pericallus, Lee. et SERY. ; Elater, Fasr., Ouiv., HERBST. Antennes plus courtes que le corselet: le premier article id, arqué, renflé a son extrémité ; le deuxième trés-court ; les sui- vans égaux entre eux, aplatis, formant un peu la scie inférieurement ; le dernier ova- laire, sans appendice. — Tarses filiformes?, carénés en dessus; le quatrième article plus court que tous les autres ; les deuxième, troisième et quatrième garnis en dessous d’un appendice ou feuillet membraneux , aplati, large, ovalaire. — Tête avancée. — Le front prolongé en avant, enfoncé au milieu , et presque toujours armé latérale- ment de deux pointes ou cornes couries et fortes. —Corselet en carré long prolongé au milieu postérieurement ; les angles pos- térieurs prolongés en pointe et embrassant l'angle huméral. — Ecusson presque rond, échancré antérieurement au milieu.—Ely- tres diminuant de largeur jusqu’à l’extré- mité, échancrées et terminées en pointe à la suture.— Crochets des tarses simples. — Jolisinsectes variés de jaune et de noir, très- brillans et propres à l’Amérique. A. SEMIOTUS SUTURALIS. Fazr., 2, 231, 52.— Drury, 65, pl. 47, fig. 2. — Long. 42 lig. Larg. 3 lig. — Tête voire, avec deux petites cornes très-poin- tues ; antennes noires, pectinées ; corselet d’un jaune-rougeûtre, avec deux tubercules au tiers antérieur du bord latéral ; uneligne longitudinale noire, dilatée latéralement vis-à-vis des tubercules; élytres jaunes, avec Ja suture et les trois quarts postérieurs du bord externe noirs ; elles ont des stries de points brunâtres ; dessous du corps jaune, avec deux taches allongées sous le corselet, et deux lignes latérales de même couleur sur la poitrine el l’abdomen. — Cayenne. 2. SEMIOTUS DISTINCTUS. … Hergsr. — Long. 45 lig. Larg. 3 lig. — Ponctué, d’un jaune - rougeätre très- brillant ; une ligne longitudinale noire, as- sez large, au milieu du corselet; élytres lisses, avec de petites rides transversales , 234 une ligne longitudinale près de la suture et une autre près du bord externe, d’un beau rouge; des stries de points bruns en- foncés sur les élytres; antennes noires, le premier article jaune ; base de l’abdon- men noirâtre. — Deux enfoncemens ovales garnis de petites cloisons sur le dernier segment. — Brésil. 3. SEMIOTUS FURCATUS. Fasr., 2, 231, 51.— Henssr., Col., 9, 335, pl. 158, fig. 4. — Long. 9 lig. Larg. 2 lig. !. — Brillant; tête et corselet avec deux points enfoncés, assez profonds, rou- geâtres; corselet avec une bande longitu- dinale noire au milieu ; élytres rougeûtres en avant, jaunes postérieurement, avec leur bande commune sur la suture, et deux bandes latérales raccourcies en avant, réu: nies ensemble postérieurement , et se Con- fondant à l’extrémité avec la suture, noires; suture échancrée et terminée en pointe; antennes. dessous du corps et pattes jaunes. — Brésil. 4. SEMIOTUS INTERMEDIUS. Hersr., Col., 40, 8, 21, pl. 459, fig. 4. — Long. 40 lig. Larg. 2 lign. 5 — Tête et corselet avec de petites lignes courtes, enfoncées en forme de points; ane tache ar- rondie sur le devant et une autre noire sur le vertex; corseletrougeâtre, avec les bords jaunâtres; au milieu deux bandes longitu- dinales noires, racourcies en avant, échan- crées au côté extérieur, et deux taches la- térales noires vers le milieu du bord exté- rieur. — Elytres lisses, avec des stries de points enfoncés jaunes, avec l’écusson,. la suture s’élargissant vers l’extrémité, etdeux bandeslongitudinales raccourcies en avant, au bord extérieur, d’un brun-rougeätre , et quelquefois noires; pattes et dessous du corps jaunes ; avec deux bandes latérales longitudinales noires; antennes noires, avec les deux premiers articles jaunätres ; ély- tres échancrées à l’extrémité de la suture. et terminées en pointes; segment anal échancré, avec deux enfoncemens ovales, garnis de petites cloisons; tout l’insecte est trés-brillant — Brésil. ALLOTRIUS. Les Allotrius différent des Semiotus par leurs antennes un peu plus longues que le corselet; la tête presque cachée dans le cor- selet, coupée carrément ; corselet carré , uu peu rétréci postérieurement ; les an- 232 gles antérieurs de niveau avec le front, et arrondis; élytres arrondies à l’extrémité. ALLOTRIUS QUADRICOLLIS. Long. 7 lig. !, Larg, 2 lig.—Pubescent, d’un brun-rouge marbré de noir; élytres avec des stries longitudinales ponctuées, et offrant vers les deux tiers postérieurs une sorte de fascie transversale peu marquée, souvent interrompue, et formée de poils grisâtres ; dessous du corps noirâtre. — Java. ESCHSCHOLTZIA ; Elater, FaBr., OLiv.; Athoüs, Escascx. Les Eschscoltzia diffèrent des Pericallus par les antennes un peu plus longues que le corselet, par les tarses diminuant de grosseur de la base à l’extrémité, le corse- let non prolongé dans son milieu posté- rieur, l’écusson ovalaire, non échancré, les élytres presque parallèles, arrondies à l'extrémité. Insectes vivant dans les bois. ESCHSCHOLTZIA RHOMBEA. Ozrv., 234, 25, pl. 2, fig .16. —Long. 7lig. Larg. 2 lig. :. — Ponctué, pubescent, brun; élytres avec des stries de points enfoncés plus obscurs; antennes, dessous du corps et pattes plus clairs. — France Méridionale. POMACHILIUS, Escuscx. ; Elater, GERMAR. Une seule lame sous le troisiéme article des tarses, avec le premier article des tar- ses postérieurs un peu plus long que le sui- vant; tel est le caractère assigné par M. Eschscholtz à son genre Pomachilius dans le tableau des Elatérides. POMACHILIUS SUBFASCIATUS. GErMar, Col. spec. nov., 4, 50, 80.— Unendus, Escusca. — Long. 3 lig. Larg. 1 lig.—Linéaire, testacé, pubescent, ponc- tué ; une ligne noire au milieu du corselet; élytres avec des stries de points enfoncés, avec une tache commune à la base ; la su- ture au delà du milieu, et deux fascies étroites et raccourcies, noires; élytres ter- minées en pointe. — Brésil. CONODERUS, Escascn.; Elaler, FaBr., OLrv., GERMAR. Bouche avancée. — Antennes à articles MONOCREPIDIUS. ” comprimés; le deuxième lenticulaire, le troisième cylindrique. — Le quatrième ar- ticle des tarses avec une lame en dessous.— Corselet long et conique. 1. CONODERUS MALLEATUS. GErMar, Spec. ins. nov. 1, 50, 81. — Long. 8 lig. Larg. 2 lig. :. — Finement ponctué, noir; corselet légèrement pubes- cent, avec trois lignes longitudinales et le bord extérieur couverts de poils gris; ély- tres avec des stries ponctuées couvertes d’un duvet brun, avec une bande margi- nale et une autre au milieu, toutes deux raccourcies, testacées, une fascie de même couleur à la partie postérieure; pattes brunes. — Brésil. 2. CONODERUS FORMOSUS. Long. 7lig. Larg. 2 lig. — Noir; tête et dessous du corps couverts d’un duvet cen- dré; corselet allongé, avec les bords et trois bandes longitudinales gris, formés par un duvet serré ; élytres avec des stries ponc- tuées ; une bande longitudinale jaune, par- tant de l’angle huméral et allant jusqu’à la moitié de l’élytre, un petit trait de même couleur sur le bord antérieur ; vers les trois quarts de l’élytre, une fascie en demi-cer- cle de même couleur; extrémité couverte de poils gris. — Brésil. MONOCREPIDIUS, Escascu.; Elaier, Fagr., OLrv. Les Monocrepidius ont une seule lame située sous le quatrième artiele des tarses; les crochets de ceux-ci sont simples. — Le corselet est bombé et un peu dilaté latéra- lement. — Les lames pectorales sont aiguës et dilatées à la base. 1. MONOCREPIDIUS PUBESCENS. Long. 6 lig. Larg. 2 lig.—Très-finement ponctué ; recouvert d’un duvet gris cen- dré ; d’un brun-rougeûtre, avec les anten- nes, les parties de la bouche, et les pattes plus claires. — Brésil. 2. MONOCREPIDIUS PALLIPES. Fagr., 2, 241, 402. — Hergsr, Col., 10, 133, 463.—Long. 3 lig. Larg. 4 lig.—D’un brun testacé, légèrement ponctué; élytres noires, lisses, avec des stries profondé- ment ponctuées; antennes et pattes pâles. — Tranquebar. 3. MONOCREPIDIUS GEMINATUS. GEnmar. Spec. ins. nov., 1, 43, 71. — SYNAPTUS. Perry, p. 22, pl. 5, fig. 7. — Long. 40 lig. Larg. 5 lig. — Noir, fortement ponctué, couvert d’un duvet gris; corselet canali- culé au milieu ; élytres avec des stries ponc- tuées; les intervalles alternativement plus blancs. — Brésil. 4. MONOCREPIDIUS UNIFASCIATUS. Fagr., 2, 245, 125. — Hergsr, Col. 10, 439, 479. — Ferrugineux, brillant; élytres striées, avec une fascie noire au milieu, élargie au bord extérieur. — Amérique Méridionale. fota. Il faut aussi rapporter à ce genre les E. Scalaris, GERM.; Asininus, GERM.; Lividus, DEGEER; Vespertinus, FABR.; 4m- plicollis, Scuoen.; Unifasciatus, FABR. SYNAPTUS, Escuscx.; Elater, Fagr., LATR., OLrv. Les Synaptus appartiennent aux Elatéri- des pourvus de lames au dessous des tarses, mais ils n’en ont qu’une seule sous le troi- sième article. — Leurs crochets sont den- telés ; ce sont les seuls de la division, avec les Estheropus, qui présentent ce dernier caractère. 1. SYNAPTUS FILIFORMIS. Far., 2, 235, 72. — Orv., 2, 31, 65, pl. 4, fig. 41.— Long. 4 lig. !. Larg. 4 lig. —Très-ponctué , entièrement couvert d’un duvet gris-cendré ; brun, avec la tête et le disque du corselet plus foncés; antennes, pattes, et le bord inférieur des élytres et des ‘segmens de l’abdomen, et anus d’un brun-rougeätre clair ; élytres avec des stries de points enfoncés.—Paris, 2. SYNAPTUS UNGULISERRIS. GyL1L.; SCHoEN., Syn. Ins., 3 suppl., 136, 1486. — Long. 3 lig. <. Larg. À lig. — Très-finement ponctué, d’un beau noir, recouvert d’un duvet gris trés-court; an- tennes et pattes testacées; élytres d’un brun-rougeâtre, avec des stries ponctuées,. — Russie Méridionale. Nota. Le genre Estheropus' a été établi sur un insecte du Brésil que nous n’avons pas vu. — La lame est placée sous le qua- rième article des tarses. AGRIOTITES. Caractères. Ghaperon dilaté antérieure- ment, — Tarses privés de lames à leur surface inférieure. — Antennes filiformes, 233 Genres : Hemirhipus, Adelocera, Pyro- phorus, Alaüs , Amaurus, Chalcolepidius, Ctenicera, Pachydera, Megacnemius, Lu- dius, Elater, Agrypnus, Agriotes, Calo- derus, Priopus, Lobæderus, Dicronychus, Campylus, Cylindroderus. Les Agriotites forment un groupe très- nombreux en espèces; ce sont, à l’excep- tion de quelques-unes placées dans les gen- res précédens, toutes celles quicomposaient le genre Elater de Fabricius : M. Eschs- choltz, après de nombreuses observations, y a introduit un grand nombre de genres, que nous avons signalés, soit comme divi- sions du genre Elaler, soit comme suscep- tibles de former réellement des genres; celui qu’il nomme Hemiops nous semble devoir être rangé parmi les Cebrionites. M. Stephens est aussi l’auteur d’un tra- vail sur ces insectes, et les caractéres de ses genres étant publiés, doivent avoir la préférence sur ceux d’Eschscholtz. Nous allons donner ici le tableau des genres qu’il a introduits parmi les Elaterites. A. Tarses simples. a. Antennes à deuxième et troisième ar- ticle allongés ; le dernier allongé et presque pointu. Genre : Cataphagus, Srers. Espèces : El. Limbatus, Fagr., Margi- natus, Linn., Sputator, Linn., Obscurus, Linn., Lineatus, Lin. Genre : Hypnoidus, Stern. ( Hypoli- thus, Escuscn.). Diffère du précédent par le dernier article de l’antenne, qui est court et tronqué obliquement. Espèces. El. Riparius, FaBr., Rivularis, Gy1Lz., Agricola, Zer. , 4-Pustulatus, Fagr., Dermestoides, Hergst., Pulchellus, Lin. b. Antennes à deuxième et troisième ar- ticle très-courts, presque globuleux. Dernier article des antennes allongé et grêle. Perimecus , Escascx.) Espèce, El. Fulvipes, Hess. Dernier article des antenues court et simple. Elater, Linné. Dernier article des antennes terminé su- bitement en pointe, Ludius, Larr. c. Antennes à deuxième article très-Court, presque globuleux, le troisième allongé. Corselet convexe. F 4. Premier article des tarses grand, al- longé. Diwyn ( Melanotus , 234 Eucnemis. 2, Premier article des tarses de gran- deur moyenne, assez court. Corps allongé. Caloderus, Stern. ( Cardiophorus , Escusca.). Espéces. Thoracicus, FABR., Ruficollis, Lainw., Equieti, HERgsT. Corps élargi. Selatosomus, STEPH. Espèces. Æneus, Lin. , Cruciatus , Linx. Corselet presque déprimé. 1. Yeux médiocres, à peine proéminens. Palpes sécuriformes. Ctenicerus, LATR. Palpes filiformes. Aplotarsus, STEPH. Espèces. Testaceus, Fasr., Rufipes, Fasn., Quercus, Oury. 2. Yeux grands, proéminens. Campylus, LATR. B. Tarses dilatés. a. Quatrième article des tarses petit. Crochets pectinés. Ctenonychus, STEPH. Espèces. Hirsutus, STeps., Pilesus, Fage.? Crochets simples. Anathrotus, Dzzwyx (Athous,'Escusc.). Espèces. Æ. Pubescens, Marsnam, Ni- ger, Laxx., Hæmorrhoidalis, Fagr., Elon- gatus, Marsaam, Sub fuseus , GYLL., Vit- lütus, Fagr., Angularis, STEP#., Longi- collis, FABR. b. Quatrième article des tarses bifide. Ceratophytum, LeAcH. Espèce. Latreilli, LeAcH. HEMIRHIPUS, Larr. s Antennes courtes, de douze articles : le premier grand, arqué ; le deuxième globu- leux; le troisième ayant en dessous une dent assez forte et longue ; les huit suivans émettent un anneaux large, aplati; le der- nier ovale-allongé, aplati. — Palpes ter- minés par un article sécuriforme. — Tarses filiformes, allongés, terminés par deux forts crochets. — Tête avancée. — Front avec une carène saillante. — Mandibules arquées. — Corselet un peu bombé, pres- que carré, prolongé postérieurement en son milieu, avec une espèce de tubercule. — Ses angles postérieurs embrassant les élytres. — Ecusson relevé, rond. — Ely- tres déprimées, aplaties, presque paral- lèles, arrondies à l’extrémité. — Pattes assez fortes. ADELOCERA. " A. HEMIRHIPUS LINEATUS. Far. , 2 , 223,12. — Oxrv., 2, 34, 5, pl. 6, fig. 63. — Long. 48 lig. Larg. 6 lig. — Ponctué, très-velouté en dessus, noir, avec le front, les bords antérieur et laté- raux du corselet, une ligne au milieu , de couleur roussâtre ; élytres siriées, avec une tache longitudinale roussätre, raceourcie à son extrémité, et une autre en devant à la base, très-courte. — Brésil. 2. HEMIRHIPUS 5-SIGNATUS, Long. 41 lig. Larg. 3 lig. =. — Ponctué, d’un jaune-rougeâtre, avec deux points sur le front , une ligne longitudinale au milieu du corselet, deux autres latérales, raccour- cies, et deux points près des angles posté- rieurs noirs ; élytres jaunes, avec quelques côtes peu élevées, les deux tiers postérieurs de la suture et des bordslatéraux d’un brun- noir; antennes noires, rougeâtres à la base ; abdomen avec le milieu brun et deux lignes latérales noires. — Brésil. ADELOCERA , Lare.; Elater, Gerw., FABR. Antennes filiformes, en scie, se logeant dans le repos dans une fossette au-dessus du corselet. — Palpes courts. — Tarses entiers sans palettes en dessous. — Tête or- biculaire, cachée. — Corselet transversal, convexe, avec une profonde fossette en dessous, pour loger les pattesantérieures. — Elytres convexes, allongées. — Pattes moyennes. — La base des cuisses recou- verte par une grande lame pectorale. A. ADELOCERA OVALIS. German, Col. Spec. Nov., 4, 49, 79. — Long. 2 lig. !. Larg. 4 lig.— D’un brun-noir , fortement ponctué ; antennes et pattes rouges; élytres avec des stries de points serrés, chacun offrant une scie en forme d’écaille , les intervalles arrondis. — Perse. 2. ADELOCERA BRASILIENSIS. Long. 18 lig. Larg. 4 lig. — Brun forte- ment ponctué, avec de petits poils courts, jaunâtres, soyeux ; premier article des an- tennes, cuisses, jambes et élytres d’un brun-rougeâtre; celles-ci, avec des stries fortement ponctuées; les intervalles avec une rangée de très-petits points; les deux tiers postérieurs de la suture noirâtres. — Brésil. 3. ADELOCERA CHABANNII. Guérix, Icon. Reg. Anim., Ins., pl. 12, PYROPHORUS. fig. 4. — Long. 12 lig. Larg. 3 lig. :. — Très-fortement ponctué, couvert de poils jaunes couchés; d’un brun-jaunâtre ; mi- lieu du corselet avec une tache sinuée sur les côtés et plusieurs autres latérales noirà- tres; suture et bord extérieur des élytres de cette couleur; antennes et dessous du corps noirs ; corselet prolongé dans son mi- lieu postérieur vers les deux tiers de sa lon- gueur en une pointe obtuse relevée. — Cayenne. Ajoutez à ce genre l’Adelocera Caligi- nosa, Guérin, Voy. de Duperrey., pl. 11, f. 7, et suivant M. Latreille (Ann. Soc. Ent.,t. III, p. 444), les Elater Fuscus et Marmoratus de Fabricius. PYROPHORUS, Escuscx. ; Elater, Fagr., LATR., OLiv. Antennes à premier article grand, arqué, très-renflé à l’extrémité ; les deux suivans plus courts que le quatrième; les autres aplatis, allongés et disposés en scie infé- rieurement; le dernier allongé , obtus à l’extrémité. — Palpes peu saillans, à der- nier article sécuriforme. — Tarses filifor- mes; le quatrième article plus petit que tous les autres ; les quatre premiers garnis en dessous d’une brosse épaisse de poils serrés. — Carène du front aiguë. —Corselet presque carré, bombé au milieu, avec deux vésicules phosphorescentes au-dessus des angles du corselet. — Ceux-ci prolongés en pointe et embrassant l’angle huméral. — Point de sillons en dessous pour loger les antennes : deux vésicules phosphores- centes au-dessus de l’angle antérieur, — Elytres assez bombées, diminuant insensi- blement de largeur et terminées en une pe- tite pointe à lasuture.—Crochets des tarses simples. Insectes phosphorescensnocturnes, étran- gers à notre Europe. Ils vivent de cannes a sucre; ils broient les parties ligneuses avec leurs mandibules et parviennent ainsi jusqu’à la matière sucrée. — La lumière qu’ils répandent dépend d’eux; mais elle continue si les vésicules sont séparées de l’a- nimal immédiatement après sa mort. (Voyez Curtis, Zooi. Journ.) M. Lacordaire, dans son excellent mé- moire sur les insectes du Brésil ( Ann. Sc. Nat., t. XXI\), donne les détails sui- vans Sur ces insectes. Il est rare de rencontrer pendant le jour les espèces lumineuses, mais dès que la nuit vient, elles paraissent en assez grande 235 quantité. Leur vol est plus rapide que celui des Elater ordinaires et se soutient plus long-temps. Les espèces en sont assez nom- breuses, et l’on en rencontre jusqu’à Bué- nos-Ayres et au Chili, Le plus grand de tous et le plus com- mun est l'E. Noctiluens, Linné, dont il est parlé dans les plus anciennes relations de voyages, et sur lequel cependant on n’a pasencore donné de renseignemen$ exacis; l’insecte entier n’est pas lumineux, ainsi que l’ont dit quelques auteurs’, et entr’au- tres Brown, cité dans le dernier ouvrage de M. Latreille. Ses réservoirs phosphoriques sont au nombre de trois, dont deux en tor- me de taches arrondies près des angles pos- térieurs du corselet et sans communication l’un avec l’autre; le troisième est situé à la partie postérieure du mésothorax, dans une cavité triangulaire, aplatie et tapissée d’une membrane extrêmement fine et lé- gérement cornée à l’ouverture. On peut, en s’y prenant avec adresse, après avoir passé l'insecte à l’eau bouillante, détacher cette membrane, et alors elle ressemble à une po- che contenant la matière phosphorique. Lorsque l’insecte vole , le mésothorax se sépare du métathorax. et il jette par là une lumiére moins vive que celle des taches du corselel, mais qui paraît plus considérable de loin; elle s’afloiblit et disparoît même entiérement au gré de l’animal. Après sa mort la matière phosphorique perd peu à peu son éclat, et finit par s’éteindre tout-a- fait; on peut la lui rendre au moyen de l’eau bouillante; il est possible, comme on l’a dit, de lire dans l’obscurité la plus profonde, au moyen de cette lumiëre; mais il faut pour cela promener l’insecte de ligne en ligne , et je doute beaucoup de ce que l’on a rapporté sur le parti qu’en ti- raient les Indiens pour s’éclairer dans leurs voyages de nuit, ou pour travailler. Sui- vant le même naturaliste (Ann. Soc. Ent., t. 1, p. 359), ces insectes, ainsi que les Sampyres, sont moins nombreux à Cayenne qu’au Brésil et y produisent une illumina- tion moins brillante. PREMIÈRE DIVISION. Pyrophorus proprement dits. Corselet presque aussi large que long, arrondi sur les côtés. — Tête large, pres- que perpendiculaire, enfoncée au milieu. — Antennes plus courtes que le corselet. A. PYROPHORUS NOCTILUCUS. Fase., 2, 223, 43. — OLIv., 2, 31, 43, 236 pl. 2, fig. 14. — Long. 45 lig. Larg. 5 lig. —Très-ponctué, noir, entièrement couvert d’un duvetépais, court, jaunâtre; élytres terminées par une petite pointe, avec quel- ques stries de points enfoncés très-peu mar- quées sur le disque, plus fortes sur les cô- tés; les deux taches du corselet lisses, d’un jaune pâle, arrondies. — Cayenne. — 11 varie pour la taille, 2. PYROPHORUS PHOSPHOREUS. Fasr., 2, 223, 44. — Orrv., 2, 31, 44, pl. 2, fig. 14. — Long. 12 lig. Larg. 4 lig. — Ressemble beaucoup au P. Noctilucus, dont il se distingue à peine par sa taille plus petite, un peu plus rétrécie vers l'extrémité des élytres, et surtout par un tubercule au- dessus du corselet, sur l’écusson beaucoup plus élevé que dans le Noctilucus, où il est souvent à peine sensible, — Cayenne. — I] varie pour la taille. 3. PYROPHORUS PHOSPHORESCENS. Long. 18 lig. Larg. 6 lig. — Très-ponc- tué, noir-brunâtre , couvert d’un duvet jauâtre ; élytres avec des stries longitudi- nales bien distinctes de points enfoncés ; les deux taches du corselet lisses, d’un jaune pâle, arrondies, ovales ; élytres ter- minées par une pointe courte, obtuse, à peine sensible, — Guyane Française. An- tilles. — Varie pour la taille. DEUXIÈME DIVISION. (Stilpnus.) Corselet plus long que large, ses côtés presque droits et parallèles. — Tête moins large, avancée, presque horizontale, un peu enfoncée au milieu. — Elytres allon- gées. — Antennes aussi longues ou plus longues que le corselet. 4. PYROPHORUS ACUTIPENNIS. Long. 12 lig. Larg. 4 lig. — Ponctué, brun ; corselet plus foncé ; élytres avec des stries de points enfoncés, terminées en pointe : tout l’insecte est couvert d’un assez long duvet gris-cendré, qui cache en par- tie les deux taches du corselet; celles-ci sont d’un jaune pâle, arrondies, avec quel- ques points enfoncés. — Guyane Fran- çaise. 5. PYROPHORUS HAVANIENSIS. Long. 9 lig. Larg. 2 lig. !. — Brun, ponctué, couvert d’un assez long duvet gris- cendré; taches du corselet touchant u ALAUS. bord extérieur, jaunes, avec quelque pointsenfoncés; élytres terminéesenpointe; avec des stries de points enfoncés ; dessous du corps noir, — La Havane. TROISIÈME DIVISION. (Belania.) Corselet presque aussi large que long, incliné à ses bords antérieurs. — Tête très- large , très-enfoncée au milieu. — Bouche avancée, perpendiculaire. — Yeux glo- buleux. 6. PYROPHORUS BUPHTHAEMUS. KLiuc. — Long.,8 lig. Larg. 2 lig. — Finement ponctué, pubescent, brun; tête et corselet plus foncés, élytres avec des stries fortement ponctuées; antennes et pattes jaunâtres; dessous du corps d’un brun foncé, avec les bords de l’abdomen et l'extrémité d’un brun-jaunâtre,— Brésil. ALAUS, Escuses. ; Elater, Fasr., Ouiv., Hope. Antennes plus courtes que le corselet ; le premier article est renflé, le deuxième très-court, les autres égaux entre eux, et le dernier allongé , appendicé. — Tarses gar- nis en dessous de poils couchés; peu épais, ne formant point une brosse et occupant toute la surface inférieure , sans être dispo- sés en rangées comme dans les Payphus.— Tête inclinée, avancée. — Front enfoncé en dessus, avec la carène frontale aiguë. — Corselet plus long que large, presque carré, un peu arrondi aux côtés antérieurs, ses an- gles postérieurs peu prolongés, embrassant l’angle huméral ; dessous du corselet sans sillon pour loger les antennes. — L’écusson ovale.— Elytres un peu courbées, presque parallèles, arronaies sur les côtés posté- rieurs et un peu tronquées, avec des ta- ches ovalaires, formées de poils serrés et ordinairement entourées de poils d’une au- tre couleur.— Ecusson ovale. — Elytres un peu bombées, presque parallèles, arrondies sur les côtés postérieurs el un peu tron- quées.— Crochets des tarses simples. Insectes de grande taille, propres à l’A- mérique. A. ALAUS OCULATUS. FaBr., 2, 222, 9.— Ozrv., 2, 31, pl. 3, fig. 34. — Long. 45 lig. Larg. 4 lig. 1.— Très-ponctué, noir assez brillant ; corselet vec deux taches latérales, ovales, ocellées, CHALCOLEPIDIUS. formées par un duvet soyeux, noir, enca- drées de poils d’un noir-cendré ; tête, bords latéraux du corselet , tant en dessus qu’en dessous, partie antérieure et côtés de la poitrine couverts de poils d’un gris-cendré, une foule de petites touffes de ces mêmes poils sont répandues en forme de petites ta- ches sur les élytres; celles-ci arrondies à l'extrémité. — Amérique du Nord. 2. ALAUS LUSCIOSUS. Hope, Anim. Kingdom, Ins., t. I, p. 363, pl. 31, fig. 5.— Long. 47 lig. — I] ressemble beaucoup à l’Oculatus , mais il est plus large, plus convexe ; il est noir, avec des taches ocellées, d’un noir velouté sur le corselet.—Mexico. 3. ALAUS MYOPS. . Fasr., 2, 222, 8. — Ouiv., 2, 31, 7; pl. 6, fig. 64 — Long. 17 lig. Larg. 5 lig.— Très-ponctué, noir , assez brillant ; corselet avec deux taches latérales, ovales, allongées, étroites (le côté intérieur de lo- vale presque droit), formées d’un duvet soyeux, noir; tout le corps couvert en des- sus d’un duvet gris et brunâtre, qui forme une marqueterie irrégulière de taches bru- nes et en dréeeté au corselet, bords de la poitrine et de l'abdomeñ couverts d’un duvet gris-cendré ; élytres arrondies à l’ex- trémité, terminées en une petite pointe à la suture.— Caroline. Nota. A1 faut rapporter à ce genre l’E- later Goryi, Gory, Mag. Zool., t. XI, f. 30. AMAURUS. Elater, FaBr., Antennes presque aussi longues que le corselet, contourées d’ailleurs comme dans les Pyrophorus, leurs articles un peu plus allongés. — Tarses comme dans les Pyro- phorus , mais les articles garnis en dessous de poils peu serrés, formant une espèce de petite brosse. — Corselet plus long que large, bombé, arrondi à ses angles anté- rieurs, les postérieurs allongés en pointe et embrassant l’angle humèral, point de ta- ches sur le corselet.— Elytres bombées, diminuant de largeur vers l’extrémité et arrondies en pointe, — Ecusson grand, ovale, allongé. Insectes de couleurs sombres et tous exo- tiques. Â. AMAURUS SENEGALENSIS. Long. 44. Larg. 4‘lig.— D'un brun-noi- 237 râtre ; tête et corselet avec de gros points enfoncés; les stries ponctuées ; antennes, partie de la bouche et pattes testacées. — Sénégal. 2, AMAURUS TOMENTOSUS. Fagr., 4, 222.— Long. 415 lig. Larg. 5 lig.— Ponctué , noir, couvert d’un duvet jaunûtre ; élytres avec des stries ponctuées ; antennes et pattes brunes, — Manilles. 3. AMAURUS FUSCIPES. Fagr., 2, 224, 47.— Ourv., 2, 31, 20, pl. 8, fig. 24. — Long. 45 lig. Larg. 5 lig. Très-fortement ponctué, d’un brun-noir très-brillant et comme vernissé ; antennes, parties de la bouche et pattes brunes. — Bengale. CHALCOLEPIDIUS, Escusc. ; Elater, Fagr., LATR. Antennes plus courtes que le corselet; le premier article grand, renflé ; le deuxième très-court; les suivans égaux entre eux, aplatis, formant lascie inférieurement ; der- nier article allongé, ovalaire.—Tarses fili- formes , légérement carénés en dessus; le dernier article le plus court ; les quatre premiers garnis en dessous de rangées de poils serrés formant une brosse. — Tête avancée, inclinée. —Carèné frontale aiguë. — Corselet plus long que large, rebordé, arrondi latéralement en avant, et plus étroit, —Les angles postérieurs trés-peu prolongés, presque droits; il est prolongé au milieu à sa base, et ce prolongement est fortement échancré au milieu pour recevoir la partie antérieure de l’écusson ; point de sillons en- dessous pour loger les antennes. — Ecus- sonen forme de triangle cordiforme, échan- cré au milieu antérieurement et postérieu- rement.—Elytres bombées, diminuant peu vers l’extremité , où elles sont légérement arrondies sur les bords et coupées presque carrément, — Crochets des tarses simples. Insectes de grande taille, avec des stries généralement garnies d’un duvet de couleur différente de celui qui recouvre les élytres; ce qui forme des raies longitudinales. A. CHALCOLEPIDIUS STRIATUS. Fasr., 2, 226, 28.—Ouiv., 2, 31, 414, pl.1, fig. 2.—Long. 45 lig. Larg. Alig, :.— Noir, assez brillant , entièrement couvert d’un duvet d’un gris-rougeâtre un peu doré ; les stries garnies d’un duvet bleu.—Cayenne, 2, CHALCOLEPIDIUS VIRENS. Fasr., 2, 226, 29.—OLrv., 2, 42, pl. 2, 238 fig. 49. — Long. 47 lig. Larg. 5 lig. — Noir, luisant, entiérement couvert d’é- cailles couleur lie de vin, légérement do- rées en-dessous; le fond des élytres avec une rangée étroite, peu marquée, de poils grisâtres. — Amérique. 3. CHALCOLEPIDIUS SULCATUS. Fasr., 2, 226, 27. — Orrv. , 2, 31, 9, pl. 2, fig. 40. — Long. 419 lig. Larg. 6 lig. — Noir, assez brillant, couvert en-dessous d’écailles d’un brun-rougeûtre fonce , tête, écusson et corselet couverts des mêmes écailles, avec les deux tiers du bord exté- rieur du corselet couverts d’un duvet blan- châtre s’élargissant vers la base; élytres avec un duvet d’un blanc-grisâtre ; la suture et trois côtes élevées n’atteignant ni la base ui l’extrémité, noires. — Brésil, 4. CHALCOLEPIDIUS PORCATUS. Fagr., 2, 225, 26. — OLrv., 2, 84, 40, pl. 7, fig. 74. — Long. 15 lig. Larg. 5 lig. — Noir, assez brillant ; corselet noir, avec quelques points enfoncés irréguliers et quelques facettes longitudinales peu pro- fondes sur la surface ; le milieu, les bords externes des élytres et le fond des stries couverts de poils épaisd’ungris-blanchâtre, accompagnés sur les côtés de quelques écailles jaunà orées assez brillantes; dessous s'éOuvert d’écailles d’un brun-rowéeatre. 5. CHALCOLEPIDIUS OBSCURUS. Long. 17 lig. Larg. 6 lig, — Trés- fine- ment ponctué, d’un noir assez brillant, un peu violet, avec de petites écailles d’un gris-violet ; élytres avec cinq côtes élevées, lissses ; trois d’entre elles atteignent l’ex- trémité ; les deux autres très-courtes sont placées alternativemententre les deux pre- mières du côté de la suture.—Guadeloupe. Nota. Je crois que l’on peut réunir à ce genre, comme division, les Campsoster- nus, Latr. (Ann. Soc. Ent., t. IL, p. 441). L’extrémité antérieure du présternum est impressionnée ; ce sont de beauxinsectes, à couleurs métalliques vertes et dorées, qui viennent des Indes-Orientales. Le type est l’Elater Fulgens de Fabr.; l’on doit aussi y rapporter les espèces suivantes : 5. CHALCOLEPIDIUS AUREOLATUS. Gray, Anim. King. Ins., t. 1, p. 363, pl. 31, f. 6.— Long. 15. — Ressemble beaucoup à l’Auratus; antennes noires, comprimées ; corselet large, déprimé, d’un vert à reflets pourpres, avec les bords rele- -aplaties. CTENICERA.@ vés et verts; élytres pointues à l'extrémité, d’un beau vert-bronzé très-éclatant ; elles ont des stries ponctuées.— Indes, côtes de Tanasserine. 6. CHALCOLEPIDIUS AURATUS. Drury. — Long. 13 lig. Larg. 4 lig. — Finement ponctué, d’un beau vert métalli- que, àrefletsbleuâtres, cuivreux en dessous; tête et antennes noires. — Cochinchine, CTENICERA& Lure. ; Elater, FaBr., OLrv.; Agrypnus, Ludius, EscuscuorTz ; Corymbites, Latr. Antennes longues, pectinées dans toute leur longueur , plus fortement dans les 4 que dans les ©. — Palpes terminés par un article sécuriforme. — Tarses fili- formes, soyeux, composés d'articles à peu près d’égale longueur, et terminés par deux crochets simples. —- Tête avancée, — Corselet assez allongé, ses angles posté- rieurs prolongés, divergens, embrassant ati Pattes moyennes. Insectes de taille moyenne, revêtus gé- néralement de jolies couleurs. A. CTENICERA PECTINICORNIS. Faër., 2, 231, 49. — Ovrv., 2,34, 26, pl. 1, fig. 4. — Long. 7 lig. Larg. 2 lig. — Ponctuée; légérement pubescente; d’un beau vert-cuivreux trés-brillant , souvent avec quelques reflets rougeâtres et bleuà- tres ; antennes et palpes noirs ; pattes mé- talliques ; tarses noirâtres; élytres avec des stries de points enfoncés. — Paris. 2. CTENICERA SIGNATA. Panzer, Faun. Germ., 77, 5.—Long. 7lig. Larg. 2 lig. —Ponctuée; pubescente, principalement sur le corselet; d’un vert métallique assez brillant; antennes et pal- pes noirâtres; élytres jaunes, avec des stries de points enfoncés; une tache oblongue d’un vert métallique foncé à leur extré- mité, sur chaque élytre ; bord extérieur de celles-ci de la même couleur. — France. 3. CTENICERA AULICA. Panzer, Faun. Germ.,77,6. — Ressem- ble beaucoup à la Ctenicera Signata, dont elle ne diffère que parses élytresentière- ment jaunes. — France. LOBÆDERUS. 4. CTENICERA CUPREA. Fasr., 2, 231, 54. — Ozrv., 2, 31, 50, p. 5, fig. 50.—Long. 5 lig. ;. Larg. 4 lig.i. — Ponctuée; pubescente, principalement sur le corselet; d’un vert métallique assez brillant, avec quelques reflets cuivreux et violets; élytres avec des stries de points enfoncés verdâtres ; la premiére partie des élytres jaune, avec la suture et une partie du bord d’un vert métallique; la seconde . moitié de cette couleur; antennes, palpes et pattes noirs, légérement métalliques. — France. 5. CTENICERA ÆRUGINOSA. Fasr., 2, 231, 50.— Panzer, Faun. Germ., 87, 3.—Long. 5lig. :. Larg. 1 lig.;. — Fonctuée, légérement pubescente, d’un vert métallique brillant, avec des reflets _cuivreux et violets; élytres avec des stries de points enfoncés; antennes, palpes et pattes noirs. — France. 6. CTENICERA HÆMATODES. Fagn., 2,237, 81. — Ouv., 2, 31, 52, pl. 1, fig. 6. — Long. 5 lig. Larg. 4 lig. ;. — Légérement pubescente, noire, assez brillante ; corselet couvert d’un épais du- vet rougeâtre; élytres d’un beau rouge, avec des stries de points enfoncés et deux côtes élevées. — Paris. Rare. Sa larve vit dans le bois des poiriers et des pommiers. 7. CTENICERA CASTANEA. Fagr., 2, 232, 57. — Ouiv., 2, 31, 51, pl. 5, fig. 5.—Long. 5 :. Larg. 2lig. —Lé- gérement pubescente, noire, assez luisante; corselet couvert d’un duvet épais jaune; élytres jaunes , avec des stries de points enfoncés bruns, et leur extrémité noire.— Paris. 8. CTENICFRA AFFINIS. Long. 5 lig. Larg. 1 lig. +. — Diffère de a Cten. Castanea par son corselet noir, assez brillant, à peine pubescent, et ses élytres plus foncées, presque rougeûtres , un peu élargies au delà du milieu. — Italie et Pyrénées. 6. CTENICERA BOEBERI. GEermar , Spec. Ins. Nov. 4,51, 82. — Long. 4 lig. Larg. 1 lig. — Trés-fine- ment ponctuée, pubescente, d’un noir métallique un peu verdâtre; élytres jau- nes, avec deux taches allongées sur cha- cuve, l’une vers le milieu, l’autre vers les trois-cinquièmes postérieurs : elles offrent 239 des stries ponctuées, et dans la © les deux taches réunies forment une bande longitu- dinale raccourcie. — Sibérie. PACHYDERES, Guérin. Antennes de onze articles, fortement en scie, presque flabellées; les deux pre- miers articles et le dernier simples.—Pal- pes larges, à dernier article fortement sé- curiforme. — Tarses allongés, le pénul- üième article bilobé. — Tête petite. — Corselet arrondi antérieurement, avec ses angles présternaux très-prolongés oblique- ment en arrière. — Élytres plus étroites que le corselet, rétrécies vers l’extrémité. — Pattes assez longues. PACHYDERES RUFICOLLIS. Guérin, Îcon. Reg. Anim. Ins., pl. 12, fig. 5. — Long. 7 lig. Larg. du corselet 3 lig., des élytres 4 lig. £. — Noirâtre ; corselet rouge, avec un léger sillon au mi- lieu ; élytres striées et bidentées à l’extré- mité. — Brésil. MEGACNEMIUS, Escascx.; Tomicephalus, LaTr. Antennes fortes, à trois premiers articles épais, le deuxième trés-court, les autres comprimés, triangulaires, un peu en scie, — Labre échancré. — Palpes longs : les maxillaires à deuxième article long, le troi- sième assez court. le dernier assez élargi, tronqué à l'extrémité, le même deslabiaux plus sécuriforme. — Tarses filiformes: les antérieurs à quatre premiers articles courts; le premier des autres paires long. — Té- te petite.—Corselet long, à côtés presque “droits, à angles postérieurs pointus. — cusson presque rond. — Élytres longues, étroites, presque pointues à l’extrémité. Quoique les caractères de ce genre diffé- rent essentiellement de ceux du précédent, je ne puis m'empêcher de croire qu’il n’est peut-être établi que sur la © des Pachy- déres. MEGACNEMIUS SANGUINICOLLIS. Larr,, Ann. Soc. Ent., t. 3, p. 146. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. — Ponctué ; d’un noir assez brillant; corselet d’un rouge sanguin ;. dessous du prothorax noir au mi- lieu. — Brésil. LOBÆDERUS, Guérin ; Elater, PERTY. Antennes moniliformes, insérées sous lw 240 saillie du chaperon, de onze articles, dont le premier est le plus grand et le dernier le plus petit, ovoïdes. — Labre trés-petit À caché par la saillie du chaperon. —- Mandi- bules fortes, crochues, ayant une dent sous la pointe. — Mâächoires terminées par un lobe membraneux arrondi, formant un peu la pointe intérieurement; très-velues. — Palpes maxillaires courts, de quatre ar- ticles : le premier trés-petit, le deuxième le plus grand, le troisième aussi long que le premier, plus étroit, et le dernier de la même longueur, élargi au bout, et tronqué obliquement pour former la figure d’une hache. — Léèvre inférieure transverse. — Palpes labiaux très-courts, de trois articles, dont le premier petit, le deuxième trois fois plus long, et le troisième aussi grand que les précédens réunis, un peu élargi et tronqué. —Menton très-avancé, cachant presque entièrement Ja bouche. — Tarses à articles cylindriques. — Tête petite. — Corselet ayant un lobe corné, courbé en dehors et arrondi au bout, sous chaque angle postérieur. — Élytres allongées. — Pattes assez longues. LOBÆDERUS MONILICORNIS. Guérin, Mag. d’Entom., n° 9, pl. 9. — El. Appendiculatus , Perry, Ins. Voy. Spix et Martius, pl. 5, f. 13. — Long. 9 lig. Larg. 2 lig. I. — Pubescent, d’un marron-rougeàtre ; élytres striées, garnies d’un duvet jaunâtre plus foncé que celui "du corselet; dessous du corps et pattes d’un rouge-marron,recouverts d’un duvet jaunä- tre. — Brésil. LUDIUS, Larr. ; Elater, Fagr., Ozrv., Gray; Sicaitoderus, Ludius, Beleophorus, Car- diorhinus et Limonius, Escu. ; Selatosomus, Srepu. Les Ludius diffèrent des Elater par l’ab- sence de Ja carène frontale; ils sont d’une forme généralement plus large et de taille assez grande. Nota. Le genre Diacanthus de Latreille (Ann. de la Soc. Ent. , 1.111) correspond en grande partie à celui-ci. 11 y place les Elater Æneus , Latus, Cruciatus. Le gen- re Limonius d’Esch. est formé sur les Ela- ter, Holosericeus, Bipustulatus, ete. La- treille a changé ce nom en celui de Pros- ternon (Ann. Soc. Ent.). 1. LUDIUS RUBIDUS. Long. 10 lig. Larg, 3 lig, — Très-ponc- LUDIUS. tué, surtout sur le corselet; d’un rouge- brun, avec les pattes plus pâles; élytres avec desstries de points bruns enfoncés. — Brésil. G. Steatoderus, Eschscholtz. 2. LUDIUS FUSCUS, Long. 9 lig. Larg. 2 lig. 4. — Très-fine- ment et fortement ponctué, pubescent, d’un brun-noir ; corselet et abdomen rou- geätres. — Amerique Boréale. G. Steatoderus, Eschsc. 3. LUDIUS FERARUGINEUS. FaBr., 2, 225, 25. — Ouxv., 2, 31, 29, pl. 3, fig. 35. — Long. 7 lig. !. Larg. 2 lig. . — Très-ponctué, pubescent; cor- selet ferrugineux, avec ses bords latéraux et postérieurs etses angles noirs; écusson noir ; élytres ferrugineuses, avec des stries ponctuées; tête, antennes et dessous du corps noirs; pattes brunes, surtout les tar- ses. — Paris. Rare. G. Steatoderus, Eschsc, 4. LUDIUS TESSELLATUS, FaBr., 2, 229, 41. — Oxxv., 2, 31, 30, pl. 3, fig. 22. — Long. 6 lig. . Larg. 4 lig. }. — Ponctué, d’un vert-cuivreux , assez brillant, recouvert en dessous d’un duvet gris-cendré , assez serré, et en des- sus de ce même duvet, qui par son mélange avec un autre brun et légérement métalli- que, forme sur les élytres et le corselet des taches cendrées peu marquées ; pattes d’un noir métallique, avec les crochets des tarses roussâtres ; antennes et palpes noirs; élytres striées. — Paris. 5. LUDIUS CRUCIATUS, Fasr., 2, 232, 55. — Ouxv., 2, 31, 41, pl. 4, fig. 40. — Long. 4 lig. :. Larg. 1 lig. ;. — Ponctué, trés-légérement pu- bescent, assez brillant; tête noire; antennes noirâtres, la base un peu brune; corselet rouge , avec les bords latéraux, le bord ct les angles postérieurs el une large tache au milieu noirs; élytres avec des stries de points jaunes enfoncés; suture, une large bande transversale au delà du milieu, le bord extérieur depuis cette bande jus- qu’à l'extrémité, une grande tache allon- gée à l’angle huméral, noirs; dessous du corps noir, avec les bords latéraux de l'abdomen et l’anusrougeâtres; pattes bru- nâtres, avec l’extrémité des cuisses et les tarses noirâtres. — Paris. Trés-rare Get insecte rentre dans le genre Selato- somus de Stephens,. LUDIUS. 6. LUDIUS METALLICUS. Gyu., Ins. Suec., 1, 392, 49. — Nigri- cornis, PANz., Faun. Germ., 61, 5.—Long. hlig. L Larg. 4 lig. :. — Ponctué, très- pubescent , d’un noir - bronzé - verdätre assez brillant; élytres striées; pattes et crochets des tarses testacés; ceux-ci noirà- tres. — Paris. 7. LUDIUS LATUS. Fagnr., 2, 232, 58, — Germanus, Oxrv., 2, 34, 27, pl. 2, fig. 42. — Long. 7 lig, Larg. 2 lig. 1, — Très-bombé, ponctué, pubescent , assez brillant, vert-bronzé, un peu cuivreux-rougetre sur les élytres ; celles-ci avec des stries de points enfoncés; les intervalles larges, un peu arrondis; an- tennes et palpes noirs; pattes brunes; tar- -$es un peu rougeâtres. — Paris. Var. Pattes rougeûtres. — Paris. 8. LUDIUS ÆNEUS. Fagr., 2, 230, 47. — Oriv., 2, 31, 28, pl. 8, fig. 83. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. —Ponctué, moins bombé que le L. Latus, auquel il ressemble; légérement pubescent en dessous, trés-brilllant , d’un vert métal- lique quelquefois éclatant, ayant aussi quelquefois des parties cuivreuses sur les élytres; d’un vert métallique en dessous, quelquefois noir; antennes, et parties de la bouche noires; pattes métalliques; crochets des tarses rougeàtres. — France. Cet insecte fait partie du genre Selatoso- mus de Stephens. 9. LUDIUS MELANCROLICUS. FaBr., 2, 244, 400. — Panz., Faun. Germ., 95, 411.—Long. 6 lig. Larg. 1 lig. à. — Plus étroit, moins bombé que le Z. Æneus, auquelil ressemble beaucoup par la couleur ; la tête et le corselet sont tou- jours d’un noir-bleuâtre ; les pattes quel- quefois rouges. — Laponie. 40. LUDIUS RUGOSUS. Long. 6 lig. Larg. 2 Jig. + — Ponc- tué, légérement pubescent, d’un noir un peu bleuâtre; élytres avec des stries lon- gitudinales et des plissures transverses qui les rendent comme rugueuses; leur cou- leur est d’un rouge cuivreux un peu violet. — Suisse. A1. LUDIUS PYRENÆUS. Long. 7 lig. Larg. 2 lig. !. — D’unnoir métallique verdâtre , très-ponctué ; élytres d’un noir-bleuâtre, assez brillant, avec des stries de points enfoncés et de trés-petites Insectes. I, 241 stries transversales irrégulières entre les in- tervalles. — Pyrénées, 42. LUDIUS IMPRESSUS. x Fasr., 1, 230, 48. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. 1. — Finement ponctué, pubescent, d’un brun obscur bronzé ; élytres avec des stries de petits points enfoncés, assez bril- lantes; dessous du Corps un peu violet, assez brillant; corselet légérement canali- culé au milieu. — Suède, Allemagne. 13. LUDIUS HOLOSERICEUS. Fasr., 2, 228, 39. — Oriv., 2, 341, pl. 3, fig. 33. — Long. 5 lig. Larg. À lig.!. — Noir, peu brillant, entièrement couvert d’un duvet soyeux gris-jaunâtre ou blanchä- tre, avec quelques nébulosités; pattes bru- nes ; jambes et tarses rougeâtres; les cuis- ses ont quelquefois aussi cetté couleur ; ély- tres avec des sries de trés-petits points en- foncés. —Paris. A4. LUDIUS NIGRANS. Long. 7 lig. !. Larg. 2 lig. 1. — D'un noir foncé brillant, légérement pubescent, ponctué ; élytres avec des stries de points enfoncés ; antennes et tarses bruns.— A mé- rique Boréale. 45. LUDIUS INCINCTUS. Panz. — Long. 5 lig. Larg. 4 lig. !. — Très-ponctué , très-légérement pubescent, très-brillant et comme vernissé, d’un noir brunâtre, avec les bords inférieur et exté- rieur des élytres rougeâtres; jambes bru- nes, avec les tarses et quelquefois même les jambes et une partie des cuisses cou- leur de briquê. — Paris. 16. LUDIUS BRASILIENSIS. Long. 6 lig. 1. Larg. 4 lig. +. — Pubes- cent, noir; têteet corselet très-ponctués; le dernier trés-bombé, avec ses bords la- téraux largement jaunes; élytres lisses, de cette couleur, avec des stries de points enfoncés, les intervalles élevés, arrondis ; la suture, l’écusson et le bord extérieur raccourci en avant, noirs. — Brésil. G. Cardiorhinus, Escu. 47. LUDIUS HUMERALIS. Long. 6 lig. Larg. 4 lig. !, — Noir, pu- bescent, assez brillant; tête et corselet très- ponctués ; bords latéraux de celui-ci rou- geâtres; élytres d’un noir-verdâtre, avec une large tache jaune occupant tout le bord, depuis l'angle huméral jusque vers le milieu de l’élytre. — Brésil. G. Cardiorhinus, Escu. 16 242 ” A8. LUDIUS PLAGIATUS. GErm., Spec. Ins. Nov., 4, 51, 83. — Long. 7 lig. Larg. 2 lig.:. — Noir; bou- che avancée ; corselet bombé, testacé, avec une tache noire au milieu; élytres ponc- tuées, avec des stries de points enfoncés, testacées, avec la suture et le bord exté- rieur noirs; dessous du corps noir; pattes brunes. — Brésil. Cet insecte a le labre incisé, etrentre dans le genre Cardiorhinus, Escu. ELATER, Fagr., OLrv.; Limonius, Athous, Aphanobius , Elater, Dresterius , Cryptohypnus, Oophorus, Dolopius, Ectinus, Acolus, Escu. Antennes assez courtes, en scie, de onze articles. — Palpes assez courts, terminés par un article sécuriforme. — Tarses fili- formes, garnis en dessous de poils, et ter- minés par deux crochets simples. — Tête assez petite, avec une carène transversale surle front. — Mandibules découvertes en dessus. — Mächoires courtes. — Cor- selet en carré allongé, avec ses angles anté- rieurs plus ou moins prolongés, — Point de sillons en dessous pour loger les an- tennes. — Ecusson court, arrondi ou ova- laire. — Elytres allongées, un peu bom- bées. — Pattes moyennes. Ces insectes sont de taille moyenne et de couleurs généralement sombres ; ilssau- tent avec facilité et volent, surtout le soir ; on les trouve dans les champs, sur les végé- taux et même sous les pierres. PREMIÈRE DIVISION. (G. Limonius, Escs.) Lames pectorales lancéolées, très-étroi. tes, point dilatées subitement au côté inter- ne.— Tarses soyeux. — Sternum aplati.— Premier article des tarses un peu plus long que le suivant. A. ELATER NITIDICOLLIS. Long.3 lig. +. Larg. 4 lig.—Poncetué, duvet gris, noir-verdàtre. un peu métallique, avec le corselet vert-noirätre métallique , très- brillant; pattes d’un noir-brunâtre ; élytres avec desstries de gros points enfoncés. — Paris. 2. ECATER MUS. Iuure. — Long. 3 lig. !. Larg, 4 lig. — ÉLATER. Ponctué, couvert d’un duvet gris-jaunà tre , vert, noirâtre, métallique, brillant; élytres avec des stries de points enfoncés ; la base des antennes, celles des cuisses et leur extrémité, les jambeset les tarses, fer- rugineux. — Paris. 3. ELATER BIPUSTULATUS. Fasr., 2, 247,134. — Ouv., 2, 34, 69, pl. 2, fig. 43. — Long. 3 lig. Larg. A Ig. — Ponctué, noir, brillant; élytres avec des stries de points enfoncés et un point humé- ral rouge; pattes brunes ; tarses ferrugineux; les jambes participent quelquefois de cette couleur. — Paris. 4. ELATER CYLINDRICUS. Payx., Faun. Suec., 3, 24, 28.—Gx11., Ins. Suec., 4, 394, 22. — Long. 4 lig. +. Larg. 4 lig. +. — Confondu par plusieurs auteurs avec le Rufipes , dont quelques-uns le regardent comme le G'; le Cylindricus en différe par ses antennes plus longues, sa forme plus étroite, plus bombée, ses élytres plus parallèles, moins rétrécies vers l'extrémité , et couvertes d’un duvet plus épais, surtout sur le corselet ; une par- tie du bordinférieur de l’élytre rougeûtre vers le milieu. — Paris. 5. ELATER NIGRIPES. GyLL., Ins. Suec., 4, 395, 23. — Long. 4 lig. +. Larg. 1 lig. L. — Très-ponctué, trés-pubescent , d’un noir un peu verdâtre et métallique, peu brillant; antennes, par- ties de la bouche et cuisses noires ; jambes et tarses moins foncés ; crochets des tarses rougeûtres., — Paris. 6. ELATER MINUTUS. Fazr., 2, 242, 406.— Angustus, HeR&sT, Coléop., 10, 98, pl. 467, fig. 4.—Long. 2 lig. Larg. + lig. — Trés-finement ponc- tué, pubescent, noir; corselet assez bril- Jlant; élytres opaques, avec des stries for- mées de points oblongs; la strie suturale offre des points plus marqués, surtout en arriére. — France. 7. ELATER BRUCTERI. Far. ,2,243,1414.—Herssr, Coléop., 40, 94, pl. 466, fig. 6.—Long. 3 lig. Larg. 4 lig. — D'un brun-bronzé, ponctué ; antennes noires; corselet brillant ; élytres très-fortement pouctuées, avec des stries légérement enfoncées. peu brillantes, fine- ment pubescentes ; cuisses brunes ; jambes et tarses plus pâles. — Allemagne. ELATER. DEUXIÈME DIVISION. (Anathrotus, DILLWYN , STEPHENS ; Athous, Escx.) Différe de la première division par l’ar- ticle basilaire des tarses, égal en longueur aux deux suivans. 8. ELATER CRASSICOLLIS. Der., Coll.—Long. 4 lig. Larg. 4 lig. +. — Très-ponctué, pubescent, bombé ; tête et corselet noirs ; deux taches sur le devant de la tête, au-dessous des yeux, et tous les bords du corselet d’un jaune-rougeûtre , élytres testacées, avec des stries de points enfoncés , la base de la suture brunâtre et deux longues bandes longitudinales rac- courcies, noires, le long du bord extérieur; antennes, parties de la bouche et pattes jaunes; dessous du corps testacé ; poitrine brunâtre. — Paris. 9. ELATER RUFUS. Fasr., 2, 225, 24.—Hersst, Coléop., 40, 24, pl. 460, fig. 6. — Long. 12 lig. Larg. 3 lig. =. — Ponctué, d’unrouge-fer- rugineux; tête et disque du corselet plus foncés; yeux noirs; élytres avec des stries ponctuées ; dessous du corps plus pâle; pat- tes courtes. — Allemagne. 40. ELATER UNDULATUS. Payx., Faun. Suec., 3, 8,10. — Bifas- ciatus , PAN7., Faun. Germ., 3. 14.—Long. 8 lig. Larg. 2 lig. — Très-ponctué, noir, couvert d’un duvet gris cendré qui occupe la base et l'extrémité des élytres, et forme vers leur surface deux fascies ondulées. — Autriche. A1. ELATER SCRUTATOR. Gyi., Ins. Suec., À, 418, 42. —Hrenssr, Coléop. , 40, 73, pl. 164, Gg. 8. — Long. 5 lig. Larg. 4 lig. +. — Pubescent, noir, brillant ; tête et corselet très-ponctués; ély- tres jaunàtres, avec des stries de points en- foncés. — Volhynie. 42. ELATER HIRTUS. Herssr, Arch. , 5, 114, 30. — Niger, Ouv., 2, 81, 34, pl. 6, fig. 65. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. — Ponctué, noir, lui- sant, comme vernissé, recouvert d’un du- vet gris-cendré ; élytres avec des stries de points enfoncés ; écusson très-bombé ; tar- ses brunâtres. — Paris, A3. ELATER LONGICOLLIS. Fazr., 2, 2414, 401. — Orrv., 2, 34, 49, 243 pl. 8, fig. 81. — Long. 4 hig. Larg. 4 lig. — Ponctué, pubescent ; corselet en, carré long, d’un jaune livide, plus clair en des- sous ; tête et corselet avec ses bords infé- rieurs plus foncés, souvent d’un brun-rou- geâtre ; élytres avec des stries de points en- foncés, et une ligne longitudinale noirâtre le long du bord extérieur, à partir de Ja base jusqu'aux deux tiers; cette ligne dis- paraît quelquefois, — Paris. Var. D'un brun-noir, avec le bord anté- rieur du corselet, une partie du bord la- téral et ses angles postérieurs roussâtres ; élytres d’un jaune pâle, avec Ja suture un peu plus obscure et une grande ligne longitudinale noire le long du bord exté- rieur; cuisses brunâtres; jambes et tarses presque jaunes. Quelques entomologistes regardent cette variété comme l’un des sexes. Ù Var. Un peu plus petite, brune, avec une bande étroite longitudinale jaunâtre au milieu de chaque élytre. 44. ELATER VITTATUS. Fagr., 2,234, 53.—Marginatus, OLrv., 2, 34, 43, pl. 3, fig. 29, — Long. 4 lig. Larg. 4 lig. — Ponctué, pubescent, bril- ant, noir; parties de la bouche, deux ta- ches latérales sur le devant de la tête au- dessous des yeux, tous les bords du corselet et ses angles, ferrugineux; élytresavec des stries de points enfoncés, d’un jaune un peu rougeâtre , avec la suture un peu plus foncée , surtout à la base, etune ligne longi- tudinale noire près du bord extérieur, n’at- teignant pas l'extrémité de lélytre ; an- tennes, paites et abdomen, celui-ci en tout ou en partie, ferrugineux. — Paris. Il ressemble à l’Elater Longicollis. Var.; mais il est plus brillant, et beaucoup plus bombe. 15. ELATER HÆMORRHOIDALIS. Fagr., 2, 235, 74. — Ruficaudis, GYLL., 41, 409,38. — Long. 5 lig. Larg. 4 lig. =. — Ponctué, couvert d’un duvet gris-cen- dré, peu brillant ; tête et corselet foncés ; élytres d’un brun de poix, avec des stries de points enfoncés ; abdomen brun, avec les bords latéraux et inférieur des segmens ferrugineux; bord inférieur des élytres rougeâtre ; pattes noirâtres. — Paris. Cette espèce varie beaucoup; les élytres sont quelquefois presque noires, d’autres fois brunes, avec les bords plus foncés; souvent plus claires, avec le point humé- ral jaune; le dessous du corps est souvent , testacé, d’autres fois noir, etc. 16. 244 46. ELATER CERVINUS. Long. 7 lig. Larg. 2 lig. — Allongé, ponctué, pubescent, d’un brun-rougeà- tre ; corselet plus foncé; antennes, jam- bes et tarses plus pâles; élytres avec des stries de points enfoncés. — Nord de la France. 47. ELATER DEJEANII. Yvan., Collection. — Long. 8 lig. Larg. 2 lig. 2. — Assez bombé, ponctué, pubes- cent, noir; élytres d’un brun - rouge, avec desstries de points enfoncés.— France Mé- ridionale. TROISIÈME DIVISION. ( Aphanobius, Escu. ) Lames pectorales dilatées subitement en dedans .— Quatrième article des tarses en- tier,— Poils du dessous des tarses trés-ser- rés. 48. ELATER HEPATICUS. GER. , Sp. Nov., 1,43, 70.— Oblong, très-ponctué, brun, garni de poilsroussâtres; antennes et pattes ferrugineuses; corselet convexe, avec une impression profonde en arrière. —Brésil. 49. ELATER SIMPLEX. Germ., Spec. Nov., 1,42,69.—Oblong, très-ponctué, brun, garni de poils gris; an- tennes et pattes ferrugineuses; corselet convexe canaliculé ; élytres déprimées. — Brésil. QUATRIÈME DIVISION. - (Elater, Escu. ) Tarses soyeux. — Lame pectorale avec une grande dent au côté interne. 20. ELATER MEGERLEI. Long. 4 lig. +. Larg. 4 lig. 1. — Très-ponctué , pubescent, d’un brun- marron assez brillant ; dessous du corps d’un brun-rougeûtre ; antennes et pattes un peu moins foncées, presque ferrugineuses ; élytres avec des stries de points enfoncés. — Paris. Rare. Sa larve vit dans le bois du saule-marceau. 21. ELATER EPHIPPIUM. FaBr., 2, 238, 84. — Ozrv., 2, 34, 54, pl. 5, fig 48.—Long. 5 lig. Larg. 4 lig. 1. — Ponctué, pubescent, noir, assez brillant ; élytres avec des stries de gros points bruns, enfoncés, rouges, avec une grande tache ELATER. , noire , Commune , ovale, sur le milieu du disque ; tarses brunnâtres. — Paris, 22. ELATER SANGUINEUS. FaBr., 2, 238, 83. — OLiv., 2, 31, 53, pl. 4, fig. 7, p. 5, fig. 48. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. — Ponctué, pubescent, noir, trés-brillant en dessus sur le corselet ; ce- lui - ci sillonné au milieu et couvert d’un duvet d’un rouge sanguin ; élytres avec des stries de gros points enfoncés; ex- trémité des jambes et tarses rougeâtres. — Paris. 23. ELATER CROCATUS. ZrecL. — Long. 5 lig. :. Larg. 4 lig. - — Ponctué, pubescent, noir , plus ou moins clair ; corselet trés-brillant en-dessus ; ély- tres d’un jaune-marron plusou moinsfonce, avec des stries de gros points enfoncé: ; tarses rougeâtres. Varie un peu pour la taille. — Paris. 24. ELATER FERRUGATUS. Z1eG. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. —Res- semble beaucoup à l'E. Sanguineus, dont il diffère par le duvet du corselet , qui est noir au lieu d’être jaunâtre. — Paris. 25. ELATER BALTEATUS. Fasr., 2, 239, 88. — Orrv., 2, 31, 56, pl. 8, fig. 77.— Long. 4 lig. Larg. 4 lig.i. —Ponctué, pubescent, noir, assez brillant ; élytres avec des siries de points enfoncés, les deux tiers antérieurs d’un rouge-brun, le tiers postérieur noir ; antennes rougeä- tres ; pattes brunes; tarses rougeûtres. — Allemagne. 26. ELATER ELONGATULUS. Faznr.,2, 239, 90. — Ourv., 2, 31, 57, pl. 6, fig. 58. — Long. 3 lig. Larg. 4 lig. — Très-ponctué, pubescent, brillant, noir ; élytres d’un rouge jaunätre, avec des stries de points enfoncés ; leur extrémité noire; tarses rougeâtres, — Paris. 27. ELATER TRISTIS. Fagr., 2, 236, 75. — Our, 2, 314, 64, pl. 4, fig. 39. — Long. 4 lig. Larg 4 lig. :. — Très-ponctué, très-légérement pubes- cent, noir, avec une tache à l’angle humé- ral ; le bord externe des élytres etles tarses jaunâtres ; élytresavec desstries ponctuées. Finlande. 28. ELATER AUSTRIACUS, Zircer.—Long. 4 lig. Larg. 4 lig. +.— Finement ponctué, pubescent, noir, as- sez brillant ; élytres jaunes , avec des siries ponctuées, une tache noire, ovale, à l’extre- mité de chaçune d’elles, — Allemagne. ELATER. 29. ELATER PRÆUSTUS. Fasr., 2, 238, 85. Herssr., Coléop., 40, 60, pl. 163, fig. 4.—Long. 3lig. :. Larg. 4 lig. — Diffère de l'E. Sanguineus par sa taille, son corselet moins convexe, sans sil- lon longitudinal au milieu ; élytres d’un rouge plus clair, avec l'extrémité plus ou moins noire ; larses d’un brun-ferrugineux assez clair. — Allemagne. 30. ELATER NIGRINUS. Gy1r., Ins. Suec., 1, 421 , 51.—Pilosu- lus, Henzsr., Coleop., 10,69, pl. 164, fig. 2. — Long. 3 lig. Larg. À lig.— Légérement pubescent , finement ponctué, assez bril- lant ; antennes et pattes brunes ; tarses plus clairs ; ; élytres avec des stries ponctuées ; les intervalles rugueux ; anus brun, — Al- Jlemagne. CINQUIÈME DIVISION. (Drasterius, Escasc.) Lames pectorales dilatées subitement et arrondies en-dedans ; tarses avec le qua- trième article entier, soyeux; palpes très- peu sécuriformes, presque acuminés . 31. ELATER AMPLICOLLIS. GyYLL., ScHoEN., Syn. Ins., 3, Suppl., 441, 494.— Long. 6 lig. Larg. 2 lig. — P’un brun de poix, légérement pubescent ; antennes et paties pâles ; corselet grand, déprimé, inégal; élytres avec des stries profondes de points enfoncés. — Amérique Méridionale. 32. ELATER BIMACULATUS. Fagr., 2, 233, 79.— Ouiv., 2, 31, 70, pl. 5, fig. 45. — Long. 2 lig. Larg. À lig. — Ponctué, pubescent, noir, assez brillant; antennes et pattes d’un brun-rougeûtre ; cuisses brunes ; élytres avec des stries de points enfoncés; les deux premiers tiers d’un rouge-brun, avec une tache latérale ou même une petite fascie transversale rac- courcie, noire; le tiers postérieur noir, avec une tache arrondie, rougeàtre ou tes- tacée au milieu. — France. Var. Plus petit; élytres noires, avec quelques points à la base ; une fascie trans- versale oblique, et une tache arrondie à l’extrémité, rougeâtres. — France. SIXIÈME DIVISION. (Hypneidus, Srepu.; Cryptohyponus, Escu.; Hypolithus, Escu.) Diffère de la cinquième division par les 245 palpes plus fortement sécuriformes, et l’é- cusson large et tronqué à la base, 33. ELATER RIVULARIS. Gx1., 4, 403, 32. — Riparius , Panz. , Faun. Germ., 34, fig. 42. — Long. 2 lig. Larg. lig.—Ponctué, noir, un peu bronzé en dessus ; antennes, pattes, angles posté- rieurs du corselet et bord extérieur des élytres d’un brun-ferrugineux ; la suture participe quelquefois de cette couleur ; ély- tres avec des stries de points enfoncés as- sez profonds; les intervalles arrondis, — Suëde. 34+ ELATER PULCHELLUS. Fazr., 2, 243, 444. Ouiv., 2, 34, 73, pl. 4, fig. 38.—Long. 4 lig. !. Larg. ! lig. Ponctué, pubescent, noir, un peu bril: lant; une ligne élevée vers le milieu du corselet; celui-ci assez bombé ; les angles postérieurs un peu rougeàtres; base des antennes, palpes et pattes testacés ; une fas- cie oblique de cette couleur, échancrée en- dedans, depuis l'angle huméral jusqu’à la suture ; une petite lache ronde vers le tiers de l’élytre, et une autre allongée à l’extré. mité ; bord inférieur jaunâtre dans sa par- tie postérieure ; élytres avec des stries pro- fondes de points enfoncés. — France Mé- ridionale. 35. ELATER 4-PUSTULATUS. Fasr.,t. Il, 248, 437. — Long. A lig. !. Larg. ! lig. — Ponctué, pu- bescent, noir, avec la tête et le corselet brillans ; élytres avec des stries assez pro- fondes de points enfoncés, et deux taches testacées sur chacune, l’une à l’angle hu- méral. l’autre à l'extrémité, toutes deux un peu allongées; antennesbrunâtres, pattes et angles postérieurs du corselet testacés. — Paris. 36. ELATER 4-GUTTATUS. Long. 1 lig. +. Larg. + lig. — Trés-fine- ment ponctué, pubescent, noir: tête et cor- selet point brillans ; les angles postérieurs de ce dernier noirs ; élytres avec des stries de points enfoncés, et deux taches testa- cées sur chaque élytre, l’une. à l’angle hu- méral, l’autre arrondie en forme de point vers l’extrémité ; base desantenneset pattes testacées ; cuisses avec un peu plus ou moins de brun ; extrémité des antennes noi- râtre ; confondu avec l'E. 4-Pustulatus , il en diffère par son corselet beaucoup moins bombé, plusallongé, rétréci en avant, point +rondi sur les côtés, avec une ligne longi- 246 tudinale elevée, quelquefois peu distincte daps son milieu ; sa couleur moinsbrillante, d’un noir mat obscur, et par la forme des ta- ches, qui sont aussi un peu plus pâles, sur- tout celles de l'extrémité. — Dauphiné. Var. Point de tache à l’angle huméral. Var. Aucune tache sur les élytres. 37. ELATER MERIDIONALIS. Long. 4 lig. Larg. + lig.— Trés-finement ponctué, pubescent, noir, point brillant; pattes et antennes noirâtres; corselet avec une ligne longitudinale élevée au milieu. — Dauphiné. 38. ELATER RIPARIUS. Fabn., 2, 248,110.—Litioreus, HERgsT, Coleop., 10, 86, pl. 465, fig. 42.— Long. 3 lig. Larg. 1 lig.— D'un noir métallique verdâtre , un peu pubescent; élytres avec des stries longitudinales; premier article des antennes et pattes jaunes.— Suède. 39. ELATER MINUTISSIMUS. Peyroz. — Long. 4 lig. Larg. : lig. — Pubescent, d’un noir un peu brillant. — France. SEPTIÈME DIVISION. (Oophorus, Escascx.) Mêmes caractères que la sixième, avec J'écusson ovale. A0, ELATER SENICULUS. Long. 3 lig. Larg. 4 lig.— Pubescent, fi- nement ponctué, brun; élytres un peu plus claires ; pattes et antennes jaunâtres. — Sénégal. Al. ELATER DORSALIS. Say. —Loug. 3lig. +. Larg.1lig.—Trés- finement ponctué, jaune ; tête, une ligne au milieu du corselet et deux taches sur cha- que élytre, noires ; élytres striées ; poitrine noire ; abdomen brunâtre.— Amérique du Nord. HUITIÈME DIVISION. (Sericus, Escuscs.) Froni convexe, perpendiculaire. —Bou- che située en dessous. — Lames pectorales . larges, presque égales. 42. ELATER FUGAX. Fasnr., 2, 237, 80.-—GyL1L., {ns. Suec., 4, 428, 57,— Long. 4lig, Larg, 1 lig. +. — ELATER. Trés-finement ponctué, soyeux, noir ; ély- tres d’un brun-rougâtre , avec des stries de points enfoncés.— Paris. 43. ELATER BRUNNEUS. Fasr., 2, 237, 79.— Ourv., 2, 31, 58, pl. 3, fig. 30.— Long. 4 lig. Larg. 4 big. :, — Assez bombé, très-ponctué, soyeux, d’un brun-rouge , avec les antennes, la tête, la poitrine, et une ligne au milieu du corselet et ses angles postérieurs, noirs ; élytres avec des stries de points enfoncés. — Alle- magne. NEUVIÈME DIVISION. (Dolopius, Escascs.) Diffère de la huitième par les lames pec- torales rétrécies au côté externe, dilatées subitement en dedans, 4h. ELATER MARGINATUS. Fagr., 2, 236, 76.— Lateralis, Orrv., 2, 31, 71, pl. 8, fig. 80.— Long. 2 lig. à. Larg. à lig. — Très-ponctué, pubescent, brun, avec les bords du corselet, les an- tennes, les pattes et les élytres testacés; celles-ci avec des stries de points enfon- cés, et le bord extérieur brun ou noir, — Paris. Var. Elytres entièrement testacées ; ab- domen jaunätre. — Paris. DIXIÈME DIVISION. (Ectinus , EscascH.) Différe de la neuvième, par les lames pectorales dilatées peu à peu en dedans. 45. ELATER VOLHYNIENSIS. Zrec.— Long. 5 lig. ?. Larg. 4 lig. !. — D’un brun-rouge, fortement ponctué ; tête et le disque du corselet noirs ; élytres avec des stries longitudinales assez fortes ; des- sous du corps un peu velu, noirâtre ; mi- lieu de l’abdomen, pattes et extrémité des antennes rougetres.— Volhynie. 46. ELATER ATERRIMUS. Fagn., 2,227, 34.— Obscurus, Or. 2, 31, 35, pl. 8, fig. 76. —Long. 5 lig. Larg. 4 lig. =. — Assez finement ponctué, d’un noir un peu violet et légérement mé- tallique, très-légérement pubescent; an- tennes et pattes d’un brun obscur.—Paris. 47. ELATER FLAVÉSCENS. Das., Collect. — Long. 5 lig. Larg. AGRYPNUS. 4 lig. :.— Bombé, trés-ponctué, peu bril- lant, pubescent jaunètre, livide ; tête et corselet plus foncés, un peu rougeâtres presque bruns; bords des élytres avec une ligne longitudinale noirâtre raccourcie, — Paris. ONZIÈME DIVISION. (Adrastes , Escascu.) Diflère de la précédente par ses anten- nes filiformes, point en scie. 48. ELATER LIMBATUS. Far. , 2, 242, 409.—Orv., 2, 31 , 75, pl. 7, fig. 73. — Long. 2 lig. Larg. + lig. — Légérement ponctué, pubescent, noir ; an- tennes et pattes d’un brun-ferrugineux , pâle; élytres assez bombées, testacées, avec des stries ponctuées ; la suture et le bord extérieur d’un brun noir.— Paris, Var. Elytres testacées, avec la suture et le bord exbnen à peine plus foncés. E. Pallens, Fabr., 2, 242, 108. Var. Elytres noires , avec une tache hu- mérale oblongue , testacée. E. Lateralis, Herbst, Colcop., 10,101, pl. 167, fig. 9. Minutus, Oriv., 2, 31, 31, 76, pl. 6, fig, 62. DOUZIÈME DIVISION. (Æolus, Escuscx.) Quatrième article des tarses bilobé ; ce caractère sépare cette division de toutes les précédentes. A9. ELATER SCRIPTUS. Fasr., 2, 244, 4116.— Herssr, Coleop., 40, 136,474.—/Æmabilis, Des., Collect.— Long. 3 lig. Larg. 4 lig. — Noir; corselet rouge, ponctué de noir , avec le bord laté- ral très-étroit, et une large ligne au mi- lieu, de couleur noire ; antennes et élytres ferrugineuses ; ces dernières striées, avec trois fascies, noires , les deux antérieures ondulées,la dernière située à l’extrémité.— Amérique Méridionale. 50. ELATER MACULATUS. Fagr., 2,235 , 69.— Ourv. , 2, 31, 48, pl. 2, fig. 48.— Long. 40 lig. Larg. 3 lig. :. — Ferrugineux, plus foncé en dessous ; an- tennes noires ; tête tachée de noire; corse- let ferrugineux, avec une large tache noire au milieu , un point de même couleur de chaque côté; élytres d’un rouge sanguin, 247 lisses, avec trois ou quatre taches foncées disposées dans le sens de la longueur ; elles sont terminées par deux dents, l’antérieure plus longue.— Amérique du Sud. Au 51. ELATER CRUCIFER. < Rossr, Faun. Etrus., 1, 183, 454, pl. 5, fig. 9, édit. Hellwig, 4, 210, 454, pl. 5, fig. 9.— Long. 2 lig. : . Larg. + lig.— Ponc. tué, jaune ; bords latéraux du 'corselet, une ligne longitudinale au milieu , base et côtés des élytres, écusson, suture et une bande transversale vers les deux tiers postérieurs, noirs; poitrine et abdomen de cetté cou- leur.— Italie. Nota. Voyez pour des espèces de plu- sieurs de ces divisions, le bel ouvrage de M. Brullé sur les Insectes de Morée; le premier, et sur les notes que je lui avais communiquées, il a rapporté, dans un ouvrage imprimé, les Elatérides aux gen- res d’Eschscholtz. AGRYPNUS, Escuscr. ; Elater, Far. OLiv. Les Agrypnus différent des Elater par deux sillons profondément creusés sous le thorax, pour loger les antennes dans le repos. 4. AGRYPNUS CONSPERSUS, Gx1L., Ins. Suec., 1, 377, 3. — Long. 8 lig. Larg. 2 lig. :. — D'un brun noir, trés-ponctué, couvert d’écailles pâles; cor- selet inégal, ses angles postérieurs et ses côtés, surtout en dessous, d’un brun ferru- gineux; élytres brunes, variées d’écailles brunes et pàles. — Suède. 2. AGRYPNUS ATOMARIUS. Fagr., 2, 229, 42.—Carbonarius, Oiv., 2, 31, 24, pl. 2, fig. 11.—Long. 8 lig. Larg. 2 lig. +.—Fortement chagriné, noir foncé, peu brillant. avec un grand nombre de pe- tites taches blanches formées de poils de cette couleur ; corselet avec une large dé. pression au milieu, — France. 3. AGRYPNUS FASCIATUS. Fagr., 2, 229, 43. — Ourv., 2, 34, 89, pl. 5, fig: 46, etpl. 1, fig. 5.—Long. 8 lig. Larg. 2 lig. 1. —Trés-ponctué, légérement rugueux, d’un noir foncé ; corselet canali- culé au.milieu, couvert d’écailles d’un gris- jaunâtre assez brillant, qui laissent à nu quelques places noires ; ces mêmes écailles forment sur les élytres différentes petites taches et une fascie ondulée vers les deux 248 tiers postérieurs; elles recouvrent aussi le dessous du corps, — Autriche. 4. AGRYPNUS MURINUS. Fasn. 2, 228, 37. — Ourv., 2, 31, 29, pl. 2, fig. 9.—Long. 6. lig. Larg. 2 lig. 1,— Ponctué, noir, recouvert tant en dessus qu’en dessous d’un duvet serré gris-cendré et brun, qui, par le mélange de ces deux couleurs, forme une espèce de marqueterie irrégulière ; un tubercule peu élevé vers le milieu du corselet; antennes (à l’exception du premier article) et taches rougeätres. — Paris. 5. AGRYPNUS VARIUS. Fanr., 2, 229, 44. — Ourv., 2, 34, 40, pl. 3, fig. 26.—Long. 5 lig. Larg, 4 lig. :. —Chagriné, noir, couvert de poils courts bruns, avec le dessus de la tête, les bords latéraux du corselet, la base des élytres et une fascie transversale vers les deux tiers postérieurs , couverts de poils d’un jaune- doré brillant ; dessous du corps, antennes et pattes d’un brun testacé, avec des poils dorés; ils s’enlèvent trés - facilement, — Paris. 6. AGRYPNUS ORNATICOLLIS, Long. 5. lig. Larg. 1 lig. 1. —Très-ponc- tué, presque rugueux, d’un noir foncé mat; bords latéraux du corselet et devant de la tête couverts de poils d’un jaune-rougeâtre doré. — Brésil. AGRIOTES, Escusox. ; Elater, Fagr., OLiv., LATR, ; Ctenonychus, Stern. Les Agriotes diffèrent des Elater par leurs antennes point en scie, filiformes, composées d’articles cylindriques un peu renflés à l’extrémité. — Leur front est con- vexe, perpendiculaire, et la bouche située tout-à-fait en dessous. Ces insectes vivent à terre. La larve d’une espèce (Segetis) cause en Suède de grands ravages en rongeant les racines des céréales. PREMIÈRE DIVISION. Agriotes, Escuscu, Lames pectoralesgrandes, presque égales. 4. AGRIOTES SEGETIS. Gyir., Striatus, Far. 2, 241, 103. — Lineatus, Ouv., 2, 31,63, pl. 3, fig. 32, AGRIOTES. # — Long. 4 lig. + Larg, 4 lig. L — Très- ponctué, pubescent , noir, avec le corselet et les élytres bruns; celles-ci avec des stries de points enfoncés; les intervalles alternativement bruns et jaunâtres; an- tennes jaunes ; pattes d’un brun-jaunätre. — Paris. LL 2. AGRIOTES GILVELLUS. Z1ec. — Blandus, GErm. — Long. 4 lig. Larg. 1 lig. :.— Ponctué, pubescent, peu brillant; tête et corselet noirs ; dessous du corps brun; premier article des antennes noir, les autres rougeûtres et ferrugineux; l'extrémité et le dessus des cuisses, les jambes, les tarses et les élytres d’un jaune ferrugineux; cuisses brunâtres. — Paris. Var. Entiérement d’un brun-noir, avec les antennes rougeâtres; cuisses brunes ; jambes et tarses ferrugineux. El. Fusculus, Még.—Paris. Var. Elytres d’un jaune ferrugineux, avec l'extrémité brunâtre.—Paris. 3. AGRIOTES SPUTATOR. Fagr., 2, 240, 94.—Variabilis, HER8sT, Coléop. 10, 75, pl. 164, fig. 44. — Long. A lig. Larg. 4 lig. +. — Obscur, ponctué, couvert d’un duvet cendré-gris; élytres un peu soyeuses, avec des stries de points en- foncés; antennes et pattes d’un brun rougeä- tre obscur. — Paris. 4. AGRIOTES VARIABILIS. FaBr., 2, 241, 98.— Decéer, Ins., 4, 447, tab. 5, fig. 49. — Long. 3 lig. Larg. A lig. +. — Ponctué, brun, assez brillant, : couvert d’un duvet assez long, cendré ; élytres avec des stries de points enfoncés ; antennes et pattes testacées.—Paris, Var. Entiérement d’un brun -testace . clair, avec la tête et le dessous du corps plus foncé.— Paris. Var. Elytres entièrement jaunâtres, avec la tête et l’écusson bruns.—Paris. Var. Brun, avec les élytres jaunâtres. — Paris. On trouve une foule de nuances et de passages entre toutes ces variétés. 5. AGRIOTES TIBIALIS. Méc. — Long. 3 lig. 1. Larg. 4 lig. — Très-ponctué, pubescent, noir, brillant sur le corselet; antennes et cuisses noi- râtres ; parties de la bouche, bord inférieur des élytres, extrémité du segment anal, base el extrémité des cuisses, jambes et uarses testacés; élytres avee des stries de points enfoncés.—Paris. CALODERUS. 6. AGRIOTES GALLICUS. (Nouvelle espèce.) Long. 3 lig. Larg. 4 lig.—Brun plus ou moins foncé, ponctué, couvert d’un duvet grisâtre, avec les antennes (à l'exception du premier article) et les jambes ferrugineuses; cuisses un peu plus foncées.—Paris, 7. AGRIOTES PILOSUS. Fagr., 2,244,99.—Leacu, Jtin.,t. 11,4, pl. A, fig. 4.— Long. 6 lig. Larg. 4 lig. =. — Finement ponctué, peu brillant, d’un brun noir, entièrement recouvert d’un du- vet gris-cendré ; élytres avec des stries de points enfoncés; pattes brunes ; antennes et tarses d’un brun rougeätre.—Paris. Cette espèce forme le genre Ctenony- chus de Stephens. DEUXIÈME DIVISION, (Adrastes, Escascx.) Lames pectorales rétrécies au côté ex- terne. Nota. Nous ne connaissons pas les es- pèces qui rentrent dans cette division. CALODERUS, Srers. ; Cardiophorus, Escuscx. ; Elater, Fasr., Ouiv., LATR. Les Cardiophores se distinguent des Elater par leur écusson en forme de cœur, et leur corselet plus bombé, presque glo- buleux. Ces insectes se tiennent sous les écorces et sur les feuilles des arbres; ils sont de petite taille. A. CALODERUS BIGUTTATUS. Fazr., 2, 244, 418. — Orrv., 2, 31, 66, pl. 6, fig. 59.—Long. 3lig. +. Larg.1 lig. +. — Tréslégérement ponctué, pubescent, noir, peu brillant ; élytres avec des stries de points enfoncés, et une tache arrondie, rouge, vers le milieu de chaque élytre, près du bord extérieur; tarses brunâtres. — France. 2. CALODERUS THORACICUS. Fasr., 2, 236, 77. — OLrv., 2, 34, 59, pl. 3, fig. 24.—Long.3lig. =. Larg. 4 lie. L. —Pubescent en dessous, noir, trés-brillant ; élytres striées et ponctuées; thorax rouge, avec le bord postérieur en dessus, et une large ligne au milieu, en dessous, noirs.— Paris. 3. CALODERUS RUFICOLLIS. Fasr., 2, 237, 78. — Ouiv., 2, 341, 60, 249 pl. 6, fig. 64.—Long, 3. lig. Larg. 4 lig.— Très-finement ponctué, pubescent, noir, brillant, surtout sur le corselet ; celui-ci avec la moitié postérieure rouge; élytres avec des stries de points enfoncés.—France Méridionale. Var. Tout le corselet noir, à exception d’une bande transversale assez étroite qui en occupe la base. — France Méridionale. 4. CALODERUS RUFIPES. Fagr., 2, 242, 105. — Ouxv., 2, 84, G2, pl. 7, fig. 72. — Long. 3 lig. Larg. 4 lig. —Pubescent, surtout en dessous, noir, assez brillant ; élytres striées et ponctuées ; pattes rouges; tarses bruns. — Paris ; il passe l’hi- ver sous les écorces des ormes. 5. CALODERUS PICTUS. (Nouvelle espèce.) Long. 3 lig. +. Larg. =.—Très-finement ponctué, pubescent, assez brillant, noir; cor- selet rouge, avec une large ligne au milieu en dessous, et le bord postérieur noir; élytres avec des stries de points enfoncés et une tache transversale isolée, rouge vers le mi- lieu de l’élytre près du bord extérieur; tarses bruns.— France Méridionale. Nota. Gette espèce est, je crois, 1 EL. Ornatus de la collection de M. Dejean. 6. CALODERUS DISCICOLLIS. Herssr, Coléop., 10, 406, pl. 166, fig. 8. — Long. 3 lig. Larg. 4 lig. — Diffère du C. Ruficollis par la tache du corselet, qui, au lieu d’être transversale, a une forme allon- gée et laisse libres les angles antérieurs du corselet.— Allemagne. 7. CALODERUS SUBMACULATUS. ( Nouvelle espèce.) Long. 4 lig. Larg. 4 lig. 1. — Diffère du C. Thoracicus par le duvet gris-cendré dont il est recouvert, son corselet plus. foncé, avec ses angles postérieurs larges, obtus, arrondis.— France Méridionale. 8. CALODERUS 2-PUNCTATUS. Fagr., 2, 245, 420. — Iccic., Mag., 6, 41, 46.—Long. 3 lig. L. Larg. 4 lig. —Trés- fortement ponctué, pubescent, noir; élytres rouges, avec deux grandes taches noires al- longées sur chacune ; elles ont des stries de points enfoncés.—Espagne. 9. CALODERUS STRIATO-PUNCTATUS. (Nou- velle espèce.) Long. 5 lig. Larg. 4 lig. ?, — D’un beau noir, couvert d’un duvet cendré; élytres avec des stries de points enfoncés. — Sé- négal. 250 40. CALODERUS SOBRINUS. ( Nouvelle es- pèce. ) Long. 5 lig. :, Larg. 4 lig. +, — D'un bruv-rouge, pubescent; élytres avec des stries de points enfoncés; pattes et an- tennes d’un jaune-rougeätre. — Indes- Orientales. Nota. Cette espèce etlasuivante portent, dans la Collect. de M. Dejean, les noms que nous leur avons conservés. A1. CALODERUS EXARATUS (Nouvelle es- pêce. ) Long. 2 lig. + Larg. à. lig.— Très- légèrement pubescent, noir; élytres avec des stries assez profondes de points enfon- cés; elles sont brunes aussi bien que les pattes. —Midi de la France. 12. CALODERUS EQUISETI. Hengsr., Coléop., 40, 67, 74, pl. 463, fig. 12.—Long. 4 lig. Larg. 4 lig. .—Noir, avec un léger duvet cendré, très-finement ponctué, presque lisse, assez brillant ; cor- selet avec un sillon trés-léger au milieu; de avec des stries ponctuées ; les inter- valles lisses ; pattes brunes ; base des cuisses, genoux et tarses souvent testacés. — Paris. 13. CALODERUS EBENINUS. Zexrer., GEerm., Collect. Spec. Nov., 4, 58, 94.—Larg. 3 lig. + Larg, 4 1 lig.— D'un noir lisse, brillant ; élytres avec des stries ponctuées; dessous du corps recou- vert d’un très-léger duvet gris; genoux bruns. — Allemagne. 14. CALODERUS G6-PUNCTATUS. Iczic., Mag.,6,9,15.— Signatus, OLiv., 2, 31, 68, pl. 7, fig. 71. — Long. 3 lig. Larg. 4 lig. — Ponctué, d’un brun-noir ; corselet avec une bande transversale rouge à sa partie postérieure ; élytres striées, avec un point gris à la base, une tache rac- courcie près du bord extérieur, vers le mi- lieu de l’élytre, et l'extrémité de celle-ci d’un gris-jaune ; pattes rougeàtres. — Es- pagne. 15. CALODERUS ADVENA. Fasn., 2, 243, 112. — Herssr, Coleop., 10, 443, 188. — Long. 3 lig. Larg. 4 lig. — Noir, peu brillant ; élytres striées, ponc- tuées, d’un gris-cendré foncé; pattes de cette couleur; poitrine noire. — Espagne. CAMPYLUS, Frscn. ; Exophthalmus, ZaATR.; Hammionus, MuuLrELD ; Elater, FaBr., LATR., etc. Antennes dentées comme dans les véri- GAMPYLUS. tables Elater, ayant leursarticlesbeaucoup plus allongés, insérées sous les bords d’une saillie frontale qui est déprimée et arquée antérieurement. — La tête ne s’en- fonce pas postérieurement dans le corselet jusqu'aux yeux. -- Ceux-ci sont globuleux et saillans. — Le corselet est presque car- ré, long, un peu élargi postérieurement. —Lesélytres sont trés-allongées, linéaires, parallèles , arrondies à l’extrémité. — Le menton laisse à découvert toutes les parties de la bouche. — Le dernier article des pal- pes est plus allongé que dans les Elater.— Les tarses sont aussi plus allongés. Ces insectes ne paraissent pas avoir à un aussi haut degré que les Elater la fa- culté de sauter. A: CAMPYEUS LINEARIS. Fagn., 2, 233,62. — Oxry., 2, 34, pl. 7, fig. 67.—Long. 4 lig. ?. Larg. 4 lig. — Ponctué, pubescent, noir; antennes brunâtres : devant de la tête, élytres, par- ties de la bouche et pattes testacés; corselet rougeûire, avec une ligne enfoncéeau mi- lieu et deux impressions obliques assez profondes à sa base, près des angles posté- rieurs ; dessous du corps noirâtre., avec un duvet gris, les bords latéraux des seg- mens de l’abdomenet l’anus ferrugineux; élytres avec des stries de gros points en- foncés. — Paris, Var. Antennes noirâtres; cuisses obs- cures. — Paris. 2. CAMPYLUS DENTICOLLIS. FaBr., 2, 233, 31. — Pyrrhopterus, Fagr., 2, 237, 82. — Oiv., 2, 34, 45, pl. 7, fig. 66. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. — Ressemble beaucoup au €. Linearis ; il est plus grand, noir, brillant; corselet rouge, avec son bord postérieur noir, un enfon- cement longitudinal au milieu et ses angles postérieurs très-pointus; élytres d’un rou- ge sanguin, avec des stries fortement ponc- tuées. — France, Allemagne. 3. CAMPYLUS BOREALIS, Payx., Faun. Suec., 3, 6, 7. — GxyLL., Ins. Suec., 1, 385, 42. — Ponctué, noir, glabre ; corselet avec de gros points con- fluens, légérement canaliculé au milieu, avec une impression transversale de chaque côté au delà du milieu; élytres avec des stries crénelées, les intervalles carénés; dessous du corps un peu bleuâtre ; extré- mité des jambes et tarses bruns. — Suëde. Nota. Il faut aussi rapporter à ce genre l'Elater Mesomelas , Fabr. CYLINDRODERUS. Je crois que c’est ici que doit se placer le genre Macromalocera de Hope, Trans. Soc. Ent. of London, remarquable sur- tout par ses antennes, qui dépassent la lon- gueur du corps, et sonttrès-comprimées. Il en décrit deux espèces propres à la Nou- velle-Hollande. PRIOPUS ; Elater, Fagr., Oziv., LATR.; Aptopus, Melanotus, Perothops, Escx. ; Perimecus, DILLWYN, STEPH. Les Priopus se distinguent essentielle- ment des Elater par leurs crochets destar- . ses dentelés en dessous. — Toutes les es- pèces que nous avons vues appartiennent au genre Melanotus, Eschscholtz; nous y réunissons le genre Aptopus du même au- teur, qui se distingue du Melanotus par les angles du thorax très-courts ; et les Pero- thops, dont les yeux sont ovales, tandis que dans le Melanotus ils sont globuleux. 1. PRIOPUS FRONTALIS. (Nouvelle espèce.) Long. 6 lig. Larg. 1 lig. : — Ponctué, d’un brun-rouge ; front très-avancé; yeux grands ; corselet sillonné au milieu; ély- tres avec des stries de points enfoncés. — Java. 2. PRIOPUS OBSCURUS. Fagr., 2, 233, 63. — Ouiv., 2, 1, pl. 8, fig. 76. — Long. 5 lig. 1. Larg. 1 lig. à. — Ponctué, pubescent, assez brillant ; élytres avec des stries de gros poinis enfoncés ; an- tennes, palpes et pattes d’un brun testacé. — Paris. 3. PRIOPUS NIGER. Fagr., 2, 227, 35. — Aterrimus, Ouiv., 2, 31, 33, pl. 5, fig. 53. — Long. 6 lig. <. Larg. 2 lig. — Trés-ponctué, pubescent, noir, peu luisant; élytres avec des stries de points enfoncés; jambes et tarses d’un brun-noirâtre ; corselet avec une ligne un peu élevée, noire, brillante dans son mi- lieu, souvent peu distincte dans les 4, d’une forme moins bombée et moins large que celle des Q. — Paris. 4. PRIOPUS BRUNNIPES. Méc. , GErm., Spec. Ins. nov., 4,67, MA. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. — Très- ponctué , très-pubescent, noir, peu bril- Jant ; élytres avec des stries de gros points enfoncés ; il diffère du Niger, auquelilres- semble , par sa forme plus rétrécie posté- 251 rieurement, et surtout par les derniers ar- ticles des antennes plus allongés ; le der- nier plus grand que,le précédent. — Paris. 5. PRIOPUS FUSCUS. Fagn., 2, 228, 40. — Hergsr, Coléop., 40,495, 453. — Hirticornis, Heresr, Co- léop., 10, 47, pl. 162, fig. 4. — Orienta- lis, Des., Collect. — Long. 7 lig. Larg. 2 lig. .—Noir, ponctué ; antennes brunes, fortement velues au côté interne; côtés du corselet et bords latéraux des élytres garnis de poils jaunes: ces dernières avec des stries ponctuées à la base, qui disparais- sent avant le milieu ; pattes d’un brun-mar- ron. — Bengale. M. Latreille a rapporté cette espèce au genre Adelocera, G. Melanotus, Escuscu. DICRONYCHUS , Escuscn. Les Dicronychus différent de tous les autres genres des Elaterides par les cro- chets de leurs tarses, qui sont bifides.— Les palpes sont assez longs. — Le front enfoncé, au milieu. — Les antennes longues.—L’é- cusson allongé, ovalaire, et de forme trés- allongée et assez bombée. — Les espèces de ce genre que nous connaissons sont pro- pres au Sénégal. 1. DICRONYCHUS SERRATICORNIS. Des., Collect. — Long. 8 lig. Larg. 2 lig. £. — Très-ponctué, pubescent, d’un brun-noir; élytresavec des stries ponctuées; antennes et pattes d’un brun-jaunâtre, les premières fortement en scie, avec le der- nier article fort long, relevé au milieu. — Sénégal. 2. DICRONYCHUS SENEGALENSIS. Long. 7 lig. £. Larg. 2 lig. :. — Très- ponctué, pubescent, noir ; antennes en scie, avec le dernier article ovale-ollongé ; ély- tres avec des stries ponctuées. — Sénégal. CYLINDRODERUS, Escasox.; Cebrio, GER. Antennes presque aussi longues que le corps : le premier article renflé, les deux suivans très-courts , globuleux , les autres allongés, comprimés. — Palpes filiformes. — Tarses longs, à articles en- tiers, garnis en dessous d’une trés-petite pièce occupant l’extrémité des quatre pre- miers articles. — Tête inclinée. — Man- dibules fortes a l'extrémité. — Yeux peu saillans. — Coxselet allongé, un peu plus 252 large en avant qu’en arriére, avec ses an- gles postérieurs prolongés et divergens. — Ecusson arrondi en arrière. — Elytres très- allongées, presque cylindriques. — Pattes assez grêles. — Portdes Elater. Nota. Ce genre est généralement placé parmi les Cébrionites ; mais il nous semble venir d’une manière plus naturelle avec les Elaterides. DEUXIÈME FAMILLE. Caractères. Corps presque toujours de consistance plus ou moins molle, incliné en avant. — Présternum point dilaté ni avancé antérieurement, en forme de men- tonnière, et très-rarement prolongé en pointe reçue dans une cavité ou lexcré- mité antérieure du mésosternum. — Tête inclinée en avant. —Antennes ne se logeant pas dans une fossette sous le corselet. Les Malacodermes composent une fa- mille nombreuse d’insectes peu remarqua- bles par leur taille, mais souvent ornés de couleurs brillantes et métalliques. Ils fré- quentent généralement les fleuves, les bois; quelques espèces vivent à terre ; d’au- tres nous sont nuisibles par leurs ravages ; presque toutes sont pourvues d’ailes. Le tube alimentaire des Malacodermes est toujours plus long que le corps. — Le jabot court. — Le ventricule chylifique al- longé.—L'’intestin grêle presque toujours filiforme.—Le rectum allongé. PREMIÈRE TRIBU. CÉBRIONITES, Larr. Caractères. Mandibules pointues, sans échancrure ni dent. — Palpes filiformes ou plus grêles à l’extrémité.— Corps arqué ou bombé en dessus.— Tête sans étranglement à sa partie postérieure. Nous connaissons peu de chose des mœurs des Cébrionites. Les espèces les plus communes de nos contrées se tiennent sur les plantes et recherchent les lieux aquatiques ou humides, les prairies, elc.; toutes sont aïlées. On ne sait rien de leurs larves ni de leurs transformations, qui ont lieu probablement en terre. Leur anatomie n’a pas encore été faite, CEBRIO. CYLINDRODERUS FEMORATUS. GErm., Spec. nov., 4, 61, 98. — Long. 6lig. Larg1lig. :. — Ponctué, d’un noir bronzé, trés- légérement pubescent; basedes élytres et cuisses d’un jaune-rougeûtre ; élytres finement striées. — Brésil. — MALACODERMES. CEBRIONITES. 7 Caractéres, Corps oblong.—Présternum terminé en pointe, Genres : Cebrio, Hemiops, Physodacty- lus, Phlegon. CEBRIO, Ouiv., FaBr., LATR. ; Selenodon, LaTr.; Cebrio, Boscia, Tibesia, Dumerilia, Brongniartia, LeACH. Antennes de onze articles , longues, filiformes, un peu en scie dans les 7, courtes, serrées, moniliformes, et termi- nées en massue dans les © .— Palpes allon- gés, filiformes : le dernier article cylin- drique. — Tarses filiformes, sans pelottes. — Tête courte. — Yeux grands. — Mandi- bules fortes, avancées. — Corselet presque trapézoïdal; les angles postérieurs pro- longés. — Ecusson petit. — Elytres assez écartées postérieurement, et plus courtes que l’abdomen dans les © : celles-ci aptères. — Pattes longues. — Cuisses posté- rieures appendiculées à leur base. Ces insectes volent et s’acçouplent par les temps d’orage. M. Leach a donné une Iconographie de ce genre dans le Zoological Journal. PREMIÈRE DIVISION. (Analestesa, LEAcK. ) Corselet carré, presque anguleux anté- rieurement. — Sternum prolongé en avant. — Deuxième article des antennes plus court que le troisième, le dernier brusquement terminé en pointe. —Deuxième article des palpes maxillaires plus long que le troi- sième ; le dernier article de tous les palpes tronqué obliquement à l'extrémité. A. CEBRIO BICOLOR. Fasr,, 2, 44,3, Palis. de Beauv., Ins. CEBRIO. Afr. et Amér., 1, 9, pl. 4, fig. 2.— Long. 8 lig. Larg. 2 lig. ;. — Allongé, brun en dessus; tête et corselet presque noirs, le . dernier presque carré ; élytres faiblement striées ; dessous du corps, pattes, parties de la bouche d’un brun-jaune. — Colombie. Nota. M. Latreille a formé sur cette es- pèce son genre Selenodon. (Ann. Soc. ÆEnt., t. III, p. 164.) 2. CEBRIO TESTACEUS. Long. 7 lig. Larg. 2 1, lig.—Un peu al- longé , d’un brun clair, très-légérement pu- bescent ; tête noire; élytres avec de faibles côtes longitudinales. — Espagne. Nota. C’est près de cette espèce que doit se placer le Cebrio Nigricollis, Laporte (Rev. Ent., t. IV). Il est d'Orient. 3. CEBRIO FUSCUS. Fasr., 2, pl. 44, n° 2. — Guérin, Icon., pl. 43, t. II.—Long. 8 lig. :. Larg. 3 lig.— D'un brun-noir ; corselet rétréci en avant; dessous du corps velu; élytres avec de faibles côtes longitudinales. — (Cap de Bonne-Espérance. DEUXIÈME DIVISION. (Boscia, LEAGH.) Différe de la première par les deuxième et troisième articles des antennes égaux entre eux, les autres plus courts, le dernier graduellement alténué. — Deuxième et troisième article des palpes maxillaires égaux : le dernier acuminé, celui des la- biaux tronqué à l’extrémité. A. CEBRIO PICEUS. Leacu, Zool. Journ., 1, 36. — Long. 5 lig. Larg. 1 lig. ?. — Allongé, entière- ment brun; corselet très-fortement ponc- tué, presque carré; élytres finement striées; antennes, palpes et pattes d’un jaune tes- tacé.—Amérique du Nord. 5. CEBRIO PUNCTATUS. Leacu. , Zool. Journ., 1, 37. — Long. 40 lig. Larg. 3 lig.— D'un noir foncé ; cor- selet presque rugueux ; élylres ponctuées ; antennes, palpes et pattes bruns; dessous du corps et pattes fortement ponctués, — Amérique Boréale. 6. CEBRIO OLIVACEUS. Leacu, Zool. Journ., 4, 37. — Long. 6 lig. À. Larg. 2 lig. L. — Olivätre; an- tennes, palpes et pattes verdâtres ; corselet 253 et élytres légérement ponctués ; dessous du corps glabre, avec quelques très - petits points.—Amérique Boréale. 7. CEBRIO GLABER. Leaca, Zool. Journ., 36, —Long. 4 lig. Larg. 1 lig. +. — Noirâtre, glabre; tête, corselet, élytres, dessous du corps, avec de trés-petits points disséminés. — Amérique Boréale. 8. CEBRIO MINUTUS. Leacn, Zool. Journ., 1, 28. Long. 2 lig. Larg. À lig.—Glabre, d’un brun-rou- geâtre; antennes, palpes et pattes d’un rouge-ferrugineux ; tête et corselet avec de gros points enfoncés; élytres légérement striées ; les intervalles ponctués ; dessous du corps avec de très-petits points. —Amé- rique Boréale. TROISIÈME DIVISION. (Cebrio, Leacu.) Corselet transversal, arrondi en avant.— Slernum concave. — Premier et troisième article des antennes plus courts que les” autres; le dernier subitement acuminé.— Palpes maxillaires de la longueur de la têie; les troisième et quatrième articles égaux en longueur, légérement en massue ; dernier article des labiaux en massue. 9. CEPRIO GIGAS. Fazr., 2,144, 1. — Longicornis, OLrv., 2, 30 bis, À, pl. 1, fig. 4. — © Brevicornis, Oxiv., 2, 30 bis, 2, pl. 4, fig. 2. — Preme- lus, LeacH, 4, 39.—Long. 12 lig. Larg. 8lig. — Pubescent, très-finement ponctué, d’un brun testacé; tête, corselet et antennes noirâtres ; élytres avec des stries longitudi- nales assez faibles et nombreuses; © en- tüièrement jaunâtre.— France Méridionale. 10. CEBRIO ABDOMINALIS. Long. 10 lig. Larg. 2 lig. ?. — Noir, pu- bescent ; élytres striées; abdomen rouge.-— Alger. 41. CEBRIO RUFICOLLIS. Fagr., t. II, p.45, n° 4. — Fabricü, Leacu, Zool. Journ., 4, 40. — Xanthome- rus, Horrm. — Long. 8 lig. Larg. 3 lig.— Velu, noir; élytres avec des stries longitu- dinales; dessous du corps et cuisses d’un jaune-brun ; jambes et tarses brunâtres. — Espagne, Pyrénées. Le Hammonia Melanocephala, Leach, Zoo. Journ., est, selon M. Dejean, la ® de cette espèce. ae. d 254 A2. CEBRIO MORIO. Leacu, Zool. Journ., 4, 40. — Long. & lig. 4. Larg. A lig. +. — D’un noir foncé ; cuisses avec une ligne testacée de chaque côté ; les quatre hanches antérieures testa- cées ; tête, corselet et dessus du corps cou- verts de longs poils noirs ; antennes garnies de poils noirs en dessus, de poils ferrugi- neux en dessous; poitrine, abdomen et pattes couverts de poils d’un brun-ferrugi- ueux ; antennes avec de petites lignes éle- vées.— Espagne, Portugal. Nota. 11 faut aussi rapporter à ce genre le Cebrio Rubripennis décrit par M. Gué- rin dans Ja partie entomologique du Foyage autour du Monde de M. Durville; le C. Suturalis, Boisduv., Voyage de Durville: et une autre espèce du Mexique décrite par M. Chevrolat (Insectes du Mexique *). HEMIOPS, Escs. Antennes courtes, de onze articles : le premier assez grand, le deuxième très- petit, le troisième le plus long de tous, les autres triangulaires, le dernier ovalaire, + terminé par un faux article très-petit. — Palpes forts, épais, terminés par un article un peu arrondi, — Tarses forts, à premier et quatrième article les plus grands. — Tête arrondie. — Corselet convexe. — Ecusson allongé et arrondi en arrière, — Elytres cylindriques. — Pattes moyennes. — Corps épais. L’on connoît de ce genre deux espèces qui, toutes les deux, habitent l’Asie Orien- tale. Lesgenres Dumerilia et Brongniartia, LeAcn, sont probablement fondés sur des individus femelles du genre Cebrio. Voiciles caractères qu'il leur as- signe, Élytres écartées postérieurement, antennes et tarses courts, Dumerilia. Troisième articledes antennes beau- coup plus gros que les autres, le dernier terminé graduellement en pointe. Brongniartia. Antennes moniliformes , le der- nier article pointu. DUMERILIA PULCHRA. Leacn, Zool. Journ. — Tête noire , corselet et élytres d’un rouge sanguin ; pattes brunâtres ; abdomen d'un noir bleuâtre brillant. — Afrique Australe. BRONGNIARTIA ATRA. Leacn, Zool. Journ.—D'an noir foncé; corselet fortement ponctué ; élytres avec des stries ponc- tüées, — Barbarie. PHLEGON. % HEMIOPS PLANA. Long. 7 lig. +. Larg. 2 hig.i.— Jaune, pubescent; antennes et tarses noirs. — Chine. PHYSODACTYLUS, Frscn., LaTe.; Drepanius? PErTY. Antennes de onze articles : le premier épais, les deux suivans moniliformes, les autres dentés en scie. — Palpes labiaux filiformes; les maxillaires plus longs, avec les deux premiers articles sécuriformes ; le dernier cylindrique. — Tarses, leurs trois articles intermédiaires présentant, en des- sous, une pelotte membraneuse,orbiculaire, — Tête arrondie. — Mandibules fortes. — Mâchoires ciliées.—Corselet bombe, trans- versal, — Ecusson grand , ovale. — Elytres allongées, ovales. — Corps oblong.— Pat- tes fortes. — Cuisses postérieures renflées. PHYSODACTYLUS HENNINGII. Fiscn., Ann. des Sc. Nat., 3, 450, pl. 27. — Long. 7 lig. 4. Larg. 2 lig, &. — Noir, ponctué, pubescent; tête brune ; cor- selet rouge ; élytres avec des stries ponc- tuées, un peu brunâtres.— Amérique Mé- ridionale. Nota. Je crois que cet insecte est le Dre- panius Clavipes, Perty, Voyage de Spix et Martius, Ins., p. 25, pl. 5. t. XV. PHLEGON. Antennes assez longues, dépassant nota- blement la tête et le corselet réunis ; le pre- mier article gros, le deuxième trés-petit, les six suivans courts, presque grenus, le troi- sième un peu plus long que les autres, les trois derniers Lrés-longs, prolongés chacun au côté externe en un long rameau ; les trois articles réunis presque aussi longs que tous les autres pris ensemble. — Labre transversal très-court. — Lèvre arrondie. — Tarses à quatre premiers articles garnis en dessous de brosses velues; ceux des pattes antérieures presque égaux; le pre- mier seulement un peu plus long que les autres, ceux-ci triangulaires; aux autres paires de pattes ils sont grêles, avec le premier article presque aussi long que les autres réunis; le pénultième un peu cordi- forme; les crochets grêles et arqués. Ce genre remarquable est établi sur un insecte ayant le port et le corselet du Ce- brio; la tête et les élytres ont la même forme ; les pattes sont grêles; les jambes * CALLIRHIPIS. antérieures n’ont aucune épine à leur ex- trémité ; les palpes manquent au seul indi- vidu que j'ai vu, et qui fait partie de la col- lection de M. Buquet. PHLEGON BUQUETI. Long. 8 lig. Larg. 2 lig. ?. — Entière- ment brun, finement ponctué, et couvert d’une pubescence jaunâtre ; élytres striées. Get insecte vient probablement du Brésil. Nota. C’est peut-être auprès de ce genre que devroit être placé celui d’Epiphanis d’Eschscholtz, que nous avons placé provi- soirement parmi les Eucnemites. RHIPICÉRITES. Caractères. Corps oblong.—Présternum . non avancé en pointe.— Antennes à articles munis de rameaux, au moins dans l’un des sexes.— Un appendice garni de poils entre les crochets des tarses. Genres : Rhipicera, Callirhipis, Ptioce- rus, Chamærhipes , Sandalus, Anelastes, Heliotis, Selasia. RHIPICERA, Larr., KIRBy; Polytomus, Dazman; Ptiocerus, Horr. ; Ptilinus, FaBr. , HERBST, SCROENK. ; Hispa, Fasr., Guec., DruRY. Antennes de vingt articles au moins dans les 4; d'environ quarante-cinq à cinquante dans les © ; le premier gros, les suivants courts, émettant chacun dans les Gun ra- meau linéairetrés-court dansles premiers ar- ticles, très-longs dans les intermédiaires et moyens dans ceux de l’extrémité. — Palpes presque égaux, le dernier article renflé.— Tarses avec les quatre premiers articles couris,encœur,garnisen dessous de pelottes, le dernier allongé, cylindrique, terminé par deux fortscrochets.— Tête avancée,rétrécie avant la bouche.—Mandibules fortes, très- arquées.—Corselet court, convexe. —Ecus- son presque rond; la partie antérieure re- çue dans une petite excavation du corselet. — Elytres allongées, bombées, recouvrant l’abdomén.—Pattes assez longues. — Corps ovale, allongé. J’ai donné une monographie du groupe des Rhipicérites dans le troisième volume des Annales de la Société d’Entomologie. À. RHIPICERA MARGINATA. Darm., Ann. Soc. Ent.,p. 22. n°2, pl. 4. —Kirey, Linn. Trans., t. XVIII.—Long. 255 6 lig. à 4 :. Larg. 2 lig. ? à 42.— Pubescent, d’un noir-verdàtre, suturé ; bords antérieur et latéraux des élytres jaunes; pattes rou- geâtres; une tache bronzée sur les cuisses ; antennes et tarses noirs.-— Brésil. 2. RHIPICERA CYANEA. Guérin, Icon. Reg. anim., Ins., pl. 43, fig. 7. —Long. 10 lig. Larg.3 lig. :—Très- ponctuée, d’un bleu-noirâtre , avec le des- sous du corps et les élytres un peu plus clairs ; ces dernières avec des lignes longi- tudinales élevées; base des cuisses rou- geàtre.—Brésil. 3. RHIPICERA MYSTACINA. Fazr., 4, p. 328. — Druny, Jns. t. 11, pl. 48, f. 7.—Long. 7 lig. Larg. 2 lig. +.— Fortementponctuée, noir, peu brillant, avec upe foule de taches blanches formées d’un duvet court et serré; base des cuisses rouge. — Nouvelle-Hollande. Nota. Je crois qu’il faut rapporter à cette espèce le ÆRhipicera Femorata, Kirby ; Descrip. of the Ins.Collected by R. Brown, n° 9; Boisduval, Voyage de Durville, Ins.; 2° part., p. 114. L. RHIPICERA ABDOMINALIS. Kzuc, Ent. Bras. Spec., p. 42, n° 47. — Long. 9 lig. Large. 3 lig. +. — Diffère de la Rh. Cyanea par l'absence de lignes éle- vées sur les élytres, et par la couleur rouge de son abdomen.—Brésil. Nota. 1 faut rapporter à ce genre : 4° R. Fulva, Lar., Monogr. Ann. Soc. Ent.,t. 111. p. 236, 3. — Espèce peu con- nue, et de l'Amérique du Nord; 90 R. Femorata, Dar. ; Act., Horr., 4,420; Analect. Ent., 1822, p. 21.—Des parties méridionales du Brésil. 4 CALLIRHIPIS, Lame. Antennes très-rapprochées à la base, de onze articles : le premier grand, arqué, renflé ; le deuxième très-petit; les suivans émettant chacun un anneau long, un peu aplati. — Palpes courts , filiformes, à der- nier article ovale, un peu renflé. — Tarses filiformes, sans pelottes, à dernier article trés-long et terminé par deux forts cro- chets.—Tête avancée.—Mandibules cour- tes, fortes.—Corselet presque triangulaire, élargi postérieurement.— Ecusson rond.— Elytres allongées.—Pattes moyennes. Insectes d’assez grande taille, ailés. Ils se distinguent des Rhipicères par les anten- nes droites, non insérées sur un tubercule, 256 À. CALLIRHIPIS GORYI. Guérin, Icon. Règ. anim. , Ins., pl. 43, fig. 5. — Long. 9 lig. Larg. 2 lig. +. — Ponctué , d’un brun-noir ; corselet avec un enfoncement longitudinal au milieu, et un autre arrondi de chaque côté en arrière; élytres avec trois côtes élevées sur chacune; dessous du corps un peu velu; abdomen, pattes et antennes un peu rougeâtres. — Brésil, Collect., Gory. 2. CALLIRHIPIS INSULARIS. Long. 7 lig. Larg. 2 lig. +.—Ressemble beaucoup au Goryi, mais en différe par sa taille plus petite, et son corselet avec un sillon au milieu, mais sans impressions la- térales ; les cuisses sont noires. — Guade- loupe. 3. CALLIRHIPIS SCAPULARIS. Lar., Monogr., Ann. Soc. Ent., t. III, p. 256, n° 43.—Long. 8 lig. Larg. 2 lig. £. —D'un jaune-rougeûtre ; corselet avec une tache assez grande, noire, en arrière; ély- tres de cette couleur, avec trois côtes éle- vées, et une tache jaune qui couvre l’angle Bkuméral et s'étend obliquement sur l’élytre jusque près de la suture ; tarses et antennes noirs, excepté l’article de la base.—Brésil. Nota. Cette espèce ainsi que la suivante sont remarquables par une petite pointe que présente de chaque côté le bord anté- rieur du dessous du corselet. M. Saunders a décrit, dansle troisième numéro des Trans- actions de la Socicté Entomologique de Londres, une troisième espèce présentant le même caractère et la même bigarrure de couleurs. 11 émet l'opinion que ces in- sectes pourraient former un groupe parti- Culier ; si cette manière de voir était par- tagée, je proposerais de donner à cette coupe le nom de Celadonia. A. CALLIRHIPIS BICOLOR. Lar., Monogr., Ann. Soc. Ent., t. III, p. 255, n° 42. — Long. 7 lig. Larg. 3 lig. — D'un jaune rougeâtre; corselet avec deux petits enfoncemens au milieu ; élytres d’un noir un peu violet, avec des côtes éle- vées et longitudinales; abdomen brunûtre ; antennes, à l’exception de l’article basilaire, extrémité des jambes et tarses, noirs. — Cayenne. Nota. Ge genre comprend dix-sept espé- ces, toutes fort rares dans les collections, PTIOCERUS, Taums. ; Microrhipis, Guer.; Melanis, Fasr. Antennes de onze articles, insérées sur CHAMÆRIPHIS. un oudeux tubercules fortement prononcés : le premier grand, le deuxième très-petit, les neuf suivans émettant de longues feuilles aplaties, de même dimension entre elles. — Palpes terminés par un article ovalaire, renflé. — Tarses à quatre premiers articles élargis. — Tête inclinée , grande. — Yeux très-gros. — Mandibules fortes, arquées, pointues, — Corselet un peu rétréci anté- rieurement, — Ecusson arrondi.— Elytres convexes.— Pattes assez fortes. Insectes ailés dont on connoît peu d’es- pèces, qui ont de l’analogie avec les Rhipi- cera, dont ils se distinguent au premier coup d'œil par leurs antennes de onze articles. 1. PTIOCERUS MYSTACINUS. Tauws., Mém. Acad. Stock., f. 27, p. 4. —Fage., t. 1, p. 331.— Dumerilii, Guér., Mag. d'Ent., pl. 4. — Long. 7 lig. Larg. 2 lig. ?.— D'un noir bleuâtre ; corselet avec une ligne longitudinale au milieu ; élytres ponctuées, avec trois lignes longitudinales élevées. — Cap de Bonne-Espérance. 2. PTIOCERUS BRUNNEUS. Lar., Ann. Soc. Ent.,t. 111, p. 265, n° 4.—Long. 9 lig. Larg. 3 lig. £.—Tres- ponctué , pubescent, d’un brun-jaunâtre ; avec le corselet, la tête et le dessous du corps noirâtres. — Brésil, 3. PTIOCERUS VESTITUS. Gorx, Coll.—Long. 6 lig. 1. Larg. 3 lig. — Corps ovale, élargi, d’un brun-rouge, recouvert d’une pubescence cendrée ; cor- selet trés-convexe, avec une très-légére ligne enfoncée au milieu ; écusson arrondi blanchätre ; élytres élargies, convexes, granuleuses, avec des lignes longitudinales assez fortes; elles sont marbrées de brun et de cendré; dessous du corps ét pattes d'un brun cendré. — Nouvelle-Hollande. Cette espèce est voisine de la Goryi (Monogr., Ann. Soc. Ent., t. III, p. 264, n° 3), maïs s’en distingue par sOn corps beaucoup plus élargi, CHAMÆRHIPIS, Lan. ; Eurhipis, Lab. Antennes insérées sur des tubercules , entre les yeux, formées de onze articles, dont le premier assez renflé, le second en coupe , et les suivans émettant chaeun un Jong rameau, qui, parleur réunion, for- ment un éventail — Mandibules avancées, arquées, pointues. —Palpes à dernierarticle ovalaire. — Tarses grêles, fiiformes, mu- SELASIA. nis chacun. en dessous, de deux pelottes membraneuses peu visibles. —T ête grande, ronde. — Yeux trés-gros et globuleux. — Gorselet presque carré, pas plus large que la tête en avant. — Elytres sensible- ment plus larges , a angles huméraux sail- lans. — Pattes assez grèles. CHAMÆRHIPIS SENEGALENSIS. Lap., Ann. Soc. Ent., t. 111, p. 259. — Cendré, pubescent ; élytres acuminées, offrant de fortes côtes longitudinales ; an- tennes rougeûtres, à l’exception de la base. — Sénégal. SANDALUS, Kxocx. Antennes courtes, de onze articles en scie, les quatre derniers grands et formant -une massue. — Palpes à dernier article ovale et velu. — Tarses avec des pelottes sous les quatre premiers articles. Je n’ai pas vu ce genre en nature. 4. SANDALUS NIGER. Exocu, N. Beytræge, p. 440. — Long. 9 lig. Larg. 8 lig.— Entièrement noir; ély- tres impressionnées, et offrant trois nervu- res. — Du Brésil. ANELASTES, Kiry. Antennes filiformes, à articles monilifor- mes; le dernier lunulé. — Palpes très- courts, filiformes ; les maxillaires à dernier article un peu plus grand, oblique et tron- qué.— Labre petit et arrondi en avant, — Lèvre carrée et bifide.—Mächoires courtes, à lobe grand, corné, glabre , et arrondi à l’extrémité. — Menton transversal. — Tête arrondie.— Mandibules avancées, courbes et pointues.— Corselet convexe, trilobé en arrière, à angles postérieurs pointus. — Elytres ovalaires. 4. ANELASTES DRURII. Krrey, Cent. (édit. Lequien), p. 41, n° 45, pl. 4, f. 2. — Long. 6 lig.— D’un brun obscur ; élytres avec des stries ponc- tuées. — Patrie inconnue. HELIOTIS, Lar. Antennes moins longues que le corps, fiiformes, à premier article grand, mais plus courts que tous les suivans; ceux-ci à peu près égaux; le dernier plus long, cy- lindrique, pointu à l’extremité. — Labre grand, arrondi en avant, recouvrant toules IxsecTEs. 1]. 257 les parties de la bouche, — Palpes trés- courts, filiformes. — Mandibules très-ar- quées et pointues à l’extrémité., — Tarses grèles, sans pelottes, à premier article plus grand que les autres, surtout aux tarses des deux dernières paires. — Crochets grêles, non munis entre eux de faisceaux de poils. — Corps allongé.— Tête inclinée. — Yeux ronds. — Corselet un peu convexe, échan- cré au bord antérieur, arrondi sur les côtés, élargi en arriére, à angles postérieurs très- aigus, à bord ‘postérieur avancé dans son milieu. — Ecusson petit, ponctiforme. — Elytres allongées, parallèles. — Pattes as- sez grêles. HELIOTIS HOPEI. Lap., Rev. Ent., t. IV. — Long. 4 lig. Larg. 1 lig. :. — Entièrement d’un brun- châtain, finement rugucux, un peu pubes- cent ; élytres striées; dessous du corps ponctué; pattes et antennes un peu plus claires. — Cet insecte m’a été communi- qué par le révérend M. Hope, qui l’a reçu des établissemens de la rivière des Cygnes, à la Nouvelle-Hollande. SELASIA, Lar. Antennes de onze articles ; le premier très-gros, le second très-court, cupuliforme, tous les suivans portant un rameau, qui, par leur réunion, forment un panache com- me dans les mâles des Rhipicéres.—Palpes forts, épais ; lesmaxillaires à dernier article tronqué. — Tarses assez grêles; ceux des pattes antérieures plus courts que les au-' tres ; le premier article le plus long, les deux suivans égaux, le quatrième trés- court. — Tête découverte, grande, trans- versale, à yeux trés-saillans.— Mandibules fortes, arquées, bidentées à l'extrémité, — Corselet un peu plus étroit que la tête, presque carré, transversal , un peu arrondi au bord postérieur. —Ecusson triangulaire. —Elytres molles, allongées, arrondies à l’extrémité. — Pattes assez fortes. SELASIA RHIPICEROIDES. Lar., Rev. Ent., t. IV.— Long. 8 lig. Larg. : lig. — Pubescent, ponctué, jaune; corselet et antennes un peu rougeâtres; ély- tresavec une large bande longitudinale, ob- scure et un peu oblique, qui part de l’angle huméral et va rejoindre la suture un peu avant l’extrémité, — Sénégal. ATOPITES. Caractères. Corps oblong. — Préster- 17 258 PETALONX. num non avancé en pointe. Antennes non munies de rameaux. — Tarses sans appen- dices, velusentre les crochets. Genres : Ptilodactyla , Lairus , Atopa , Petalon. PTILODACTYLA, Izuic., LATR.; Pyrochroa, DEGEER. Les Ptilodactyla différent des 4topa par leurs antennes fortement en scie ou demi pectinées dans les Œ. Les espèces connues sont ailées et pro- pres à l'Amérique. A. PTILODACTYLA THORACICA. Long. 6 lig. Larg. 3 lig. — Finement ponctuée, pubescente , d’un noir opaque , avec le corselet, les cuisses et les parties de la bouche d’un gris-jaunâtre sale ; corselet bombé en avant, avec un enfoncement trans- versal en arrière. —Cayenne. 2. PTILODACTYLA ELATERINA. Guér., Icon. du Rég. anim., pl. 43, fig. 9.— Long. 4 lig. Larg. 1 lig. 1,—D'un brun obscur; pattes et dessous du corps plus foncés. — Amérique du Nord. LAIRUS. Antennes filiformes, longues, de onze articles : le premier globuleux, les deuxié- me et troisième trés-petits, les autres longs, un peu coniques, à peu près égaux.—Palpes à dernier article sécuriforme. — Tarses à premier article un peu allongé ; les trois suivans triangulaires , munis chacun en dessous de prolongemens membraneux. — Le corps est arrondi, convexe, globuleux. — La tête est enfoncée dans le corselet.— Les yeux globuleux.— Le corselet convexe, échancré en avant , bisinué en arrière. — Ecusson petit, triangulaire. —Elytres gran- des, embrassant le ventre, convexes. — Pattes fortes. — Cuisses et jambes compri- mées; les dernières ciliées au côté externe. Cegenre, composé d’espèces de taille assez petite, semble être propre à l’Amérique du Sud ; il se rapproche de celui de Ptilodac- tyla; mais s’en distingue aisément par sa forme globuleuse et ses tarses prolongés en dessous. A. LAIRUS SULCATUS. Long. 3 lig. Larg. 2 lig. — D’un brun obscur, luisant , finement ponctué , pubes- cent ; élytres fortement striées, ponctuées; dessous du corps et pattes rougeâlres. — Brésil. - 2. LAIRUS MARMORATUS. Long. 3 lig. Larg. 4 lig. +.—D’un brun rouge, finement ponctué, pubescent ; écus- son noir; élytres striées , ponctuées, d’un rouge clair, marbrées de petites taches noi- res; dessous du corps, pattes et antennes d’un brun-rouge. — Cayenne. 3. LAIRUS AFFINIS. Long. 2 lig. Larg. 4 lig. :.—Ressemble beaucoup au précédent, mais s’en distingue par sa taille plus petite, sa couleur un pea plus obscure; le dessous du corps noir, avec les pattes d’un brun foncé. — Cayenne. ATOPA, Far, ; Dascillus, LATR. Antennes de onze articles : les deux pre- miers courts, les suivans égaux entre eux, allongés. — Paipes filiformes; le dernier article plus grand, presque cylindrique, ob- tus. — Tarses avec leurs trois premiers ar- ticles cordiformes, le quatrième profondé- mentbilobé, le dernier très-allongé, terminé par deux forts crochets. —Tête avancée. — Mandibules fortes. — Mâchoires bifides.-— Corselet court, transversal. — Ecusson se- mi-circulaire. — Elytres bombées, ovales. —Pattes moyennes. —Corps ovale, allongé. — Insectes ailés, de taille moyenne, propres à l’Europe. On ignore leurs mœurs. A. ATOPA CERVENA. Fagr., 2, 45, 4.— Donov., Br. Ins., pl. 78, fig. 3.— Long. 4 lig. Larg. 2 lig. — D'un brun - noirâtre, avec les antennes, les élytres, les pattes et le dernier segment de l'abdomen d’un jaune testacé ; tout l’in- secte est couvert d’un épais duvet cendré, — France. 2. ATOPA CINEREA. Fasn., 2, 45, 2. —Cervina, Ouiv., 3, 54, 4, pl. 4, fig. 2.— Long. 4 lig. Larg. 2 lig. — Brune, avec un léger duvet serré d’un jaune pâle ; anus et crochets des tarses testacés; pattes pubescentes, d’un brun noir. — France. PETALON, Perry. Antennes fortes, de onze articles : le pre- mier grand, le second très-petit, les suivans un peu en scie. — Palpes à dernier article ovale, un peu renflé. — Tarses à articles très-larges, très-velus, bilobés ; les quatre premiers portant en dessous des palettes ; CYPHON. crochets des tarses très-recourbés en des- sous. — Tête arrondie. — Mandibules for- tes, surmontées chacune à leur base d’une sorte de disque arrondi et creusé au mi- lieu. — Forme générale des Atopa. A. PETALON FULVULUM. Wzepxm.—Long. 3 lig. Larg. 4 lig. =.— Couvert d'un duvet très-serré , court et jaune ; élytres avec des stries longitudinales de points serrés ; dessous du corps et paltes jaunâtres. — Java. CYPHONITES. Caractères. Corps hémisphérique ou en ovale court et bombé. Genres: Cyphon, Scyrtes, Nycteus, Eu- bria. Les mandibules sont peu ou point appa- rentes, les palpes maxillaires terminés en pointe. Ce sont de petits insectes fort agiles. Ils fréquentent les prairies humides, et se trou- vent sur les plantes au bord des eaux; quelques espèces peuvent sauter. CYPHON, Fasr., Payx. ; Elodes, LaTr. Antennes assez longues, filiformes; le premier article renflé, les deux suivans plus courts et plus petits; les autres égaux entre eux, presque cylindriques. — Palpes assez courts; les maxillaires plus longs, à dernier article subulé ; les labiaux à dernier article un peu renflé, fourchu. — Tarses assez courts; le premier article long ; le pénultième bilobé.—Tête petite, inclinée. —Y eux gros.—Mandibules allongées, min- ces, aiguës.—Corselet transversal, légére- ment bombé, arrondi sur les côtés. —Ecus- son assez grand, presque triangulaire. — Elytres légérement bombées, arrondies à l'extrémité, molles.—Pattes assez longues. Ce genre ne renferme que des insectes de très-petite taille, de couleur sombre ou livide. Toutes les espèces connues sont propres à l’Europe; on les trouve sur les plantes, principalement dans les prairies et les lieux humides des bois; ils sont très- agiles et échappent facilement. On les voit rarement faire usage de leurs ailes. A. CYPHON PALLIDUS. Fasr., 4, 501, 1, 3, 547, pl. 4, f. 40.— Melanurus, ScBœŒN., Var. 6. — Long. 2 Hg. :. Larg. 1 lig.—Allongé, ponctué, pubescent, jaune, avec le dessous du corps 259 noirâtre ; corselet trés-arrondi et rebordé en avant et sur les côtés, coupé carrément par derrière, et prolongé en carré dans son milieu , avec une petite impression à l’ex- trémité de chaque élytre un peu obscure de chaque de ce prolongement; antennes trés-longues, noirâtres, avec les deux pre- miers articles jaunâtres.— Paris. Var. Abdomen, suture et moilié posté- rieure de chaque élytre, noirâtres.—Paris. 2. CYPHON LIMBATUS. Long. ? lig. Larg. 4 lig. :.—Très-ponc- tué , pubescent, d’un brun-gris, avec les bords latéraux du corselet, le devant de la tête , la base des antennes, les pattes et le dessous du corps d’un jaune pâle; corse- let très-large.—Paris. 3. CYPHON GRISEUS. FaBr., 1, 502, 3.— Panz., Ent. Germ., 4,474, 6. — Long. 14 lig. L. Larg. 4 lig. —Très-ponctué, pubescent, assez brillant, brun-noirâtre, avec la tête et le corselet plus foncés; les parties de la bouche, la base des antennes et les pattes d’un jaune livide; extrémité des antennes brune. — Paris. 4. CYPHON PUBESCENS. Fagr., 4, 502, 4.—Gy1z., Ins. Suec., À, 370, 5. — Long. 4 lig. !. Larg. 4 lig. — Très-ponctué, pubescent, livide, assez bril- lant, avec le corselet, la tête, et le des- sous du corps un peu plus foncés; pattes et base des antennes plus päles ; l'extrémité de ces dernières brunes.— Paris. 5. CYPHON OVALIS. Say.—Long. 1 lig. Larg. 2 lig. — Très- finement ponctué, d’un jaune testacé ; cor- selet un peu brunâtre. — Amérique Bo- réale. 6. CYPHON PADI. GxL1z., Ins., Suec., 1, 371, 6.— Long. 3 lig. Larg. + lig. — Ponctué, pubescent, assez brillant, jaunâtre ; corselet brunâtre, avec les bords latéraux jaunâtres ; tête, extrémité des antennes, une tache sur la su- ture à la base, uve autre vers le milieu et dessous du corps un peu noirâtres.— Paris, Var. Presque entièrement d’un brun- gris. — Paris. 7. CYPHON SCRIPTUS. Long. 4 lig. ? Larg. 1 lig. — Trés-fine- ment ponctué, d’un jaune clair ; quelques petites taches sur le corselet brunes ; élytres avec deux bandes transversales très-irrégu- 47. 260 lières, sinueuses et interrompues, el une pe- tite tache à l'extrémité d’un brun foncé ; ex- trémité des antennes et des cuisses noirà- tre. — Sénégal. 8. CYPHON AFRICANUS. Long. 2 lig. :. Larg. 1 lig. :. — Fine- ment ponctué, d’un gris-jaune; élytres avec quatre côtes élevées sur chacune ; base des anlteunes et patles jaunes ; extrémité des antennes noires. — Sénégal. SCYRTES, LaTr.; Cyphon, Far. Ce genre ne formait dans Fabricius qu’une division du genre Cyphon; M. La- treille l’a convertie en genre. En eflet, les différences sont assez notables. — Les cuisses sont grosses, et les postérieures trés- renflées. — Les jambes sont terminées par deux forts éperons dont l’un est très-long. — Le premier article des tarses est long et celui des tarses postérieurs de Ja longueur des autres pris ensemble. — Le corps est plus ovale et plus large. — La tête moins avancée. Insectes de trés-petite taille ; on les ren- contre sur les plantes aquatiques; à les voir sauter on les prendrait pour des Altises. — Leurs larves sont inconnues. A. SCYRTES HEMISPHÆRICUS. Panz., Faun. Germ., 96, fig. 7.— Long. A lig. ?. Larg. 4. lig. — Trés-ponctué, pubescent , noir, brillant ; base des anten- nes pâle ; pattes noirâtres, avec les jambes et les tarses d’un jaune pâle. — Paris. 2. SCYRTES ORBICULARIS. Panz.. Faun. Germ., 8, 6. — Long. 4 lig. ? Larg. 1 lig. + — Orbiculaire, très-finement ponctué, pubescent, d’un brun jaune. — France Méridionale. NYCTEUS, Larr. ; Hamazxobius. Z1E6L. ; Eucynetus, SCRUPPEL. Ce genre, à cause de ses tarses entiers, ne pourrait être confondu qu’avec les Eu- bria. Mais il en diflére par ses antennes, dont le troisième article est beaucoup plus petit que les autres; ceux de l’extrémité sont presque grenus ; toutes les jambes sont terminées par deux éperons assez forts. NYCTEUS HÆMORRHOUS. Zac. — Long. 1 lig. +. Larg. À lig. — EUBRIA. Très-finenfent ponctué, pubescent; d’un brun-noir avec l’extrémité des élytres et les paltes rougeätres; élytres trés-faible- ment striées. — Autriche. 2. NYCTEUS MERIDIONALIS. Long. 1 lig. + Larg. 4 lig. — Diffère du N. Hæwmorrhous par sa forme plus bombée etses élytres entiérement d’un brun-noir. — Espagne. EUBRIA, Zrecz., Larr.; Cyphon, GErmar. Ce genre diffère des Cyphons par ses antennes un peu dentées en scie, le deuxié- me article trés-petit, les deux suivans grands, celui de l’extrémité pointu et échancré, — Les articles des tarses sont entiers. — Les éperons des jambes sont presque nuls. EUBRIA PALUSTRIS. GERMAR, Faun. Ins. Eur., 4, 3.— Long, 4 lig. Larg. À lig.—Très-finement ponctué, d’un beau noir; élytres un peu olivâtres, avec des stries longitudinales assez fortes ; dessous du çorps , pattes et antennes noirs ; base de celles-ci jaunätre. — Paris. DEUXIÈME TRIBU, LAMPYRIDES, Lare. Caractères. Mandibules entières ou uni- dentées. — Palpes plus gros à l’extrémité. — Corps aplati. — Tête sans étranglement à sa partie postérieure. Les Lampyrides composent une tribu nombreuse où l’éclat des couleurs vient se joindre quelquefois à la bizarrerie des for- mes. Lorsqu'ils selcroient menacés de quelque danger ou qu’on les saisit, ils re- plient aussitôt leurs antennes et leurs pieds contre le corps, et restent immobiles dans cet état. Plusieurs espèces recourbent alors l’abdomen en dessous. Les unes se tiennent à terre, les autres fréquentent les arbres et les fleurs; toutes paraissent carnassières ; quelques-unes même attaquent les indi- vidus de leur espèce. L'anatomie de ces insectes a présenté plusieurs différences notables dans les in- sectes soumis aux investigations. Le tube digestif ou intestinal a une fois et deme la longueur du corps; il est revêtu de tu- niques minces et diaphanes; l’œsophage se renfle en un jabot oblong séparé par une CALOPTERON. valvule annulaire du ventricule chylifique. Celui-ci lisse, droit et membraneux. L’in- testin grêle est filiforme, flexueux, avec quelques rides transversales près du cæ- eum; ce dernier allongé; le rectum est peu marqué. Les vaisseaux biliaires, au nombre de quatre, deux en avant et deux en arrière ; chaque ovaire est composé d’une vingtaine de glandes très courtes. L’oviducte s’en- fonce avec le rectum dans un étuicommun, et ilest terminé par deux appendices courts et biarticulés. Dans le Lampyris Splendidula , le canal alimentaire a deux fois la longueur du corps. L’æsophage est d’une telle brièveté qu’il devient inaperçu , il se dilate subite- ment en un sabot court, et il est séparé par un étranglement du ventricule chylifique ; celui-ci est très-long ; l'intestin grêle est fort court , flexueux et offre un renflemént qui représente le cæcum et qui se termine par un rectum allongé. I1 n’y a que deux vaisseaux biliaires, insérés comme dans les carnassiers ; les ovaires sont composés d’une trentaine de gaînes biloculaires. Les Cantharis ont un canal digestif sans aucune inflexion. — L’œsophage est renflé à son issue de la tête. — Le ventricule chy- lifique est allongé. — L’intestin grêle fi- liforme. — Le cœcum peu distinct. — Les vaisseaux biliaires ne différent pas de ceux des Lycus. LYCUSITES. Caractères. Antennes trés-rapprochées à leur base, — Tête découverte, souvent pro- longée en museau. — Yeux petits. — Point de segmens abdominaux phosphorescens. Genres : Dictyoptera, Calopteron, Ly- cus, Omalisus. Les Lycusites sont de beaux insectes de couleurs ternes, mais variées, et souvent de formes bizarres; les plus belles espèces sont étrangères à l’Europe. M. Guérin a introduit dans le genre Ly- cus un grand nombre de subdivisions ; mais son ouvrage étant encore inédit ( Voyage d’Urville, partie entomologique), nous ne pouvons en publier ici les caractères. DICTYOPTERA, Larr.; Lycus, FABR., LATR. Antennes comprimées, avec le premier article renflé à l’extrémité , le deuxième plus court, les autres égaux entre eux.— 261 Palpes courts; les maxillaires plus longs que les labiaux, terminés en massue. — Tarses courts, avec les troisième et qua- trième articles cordiformes.— Tête avan- cée en une espèce de museau court, in- cliné. — Corselet presque carré, rebordé ; ses angles arrondis. — Ecusson grand, triangulaire. — Elytres aplaties, très-lé- gérement élargies à l’extrémité. — Pattes assez grandes, aplaties. — Les jambes ar- quées, — Segment anal échancré dans les ©. Insectes propres à l’Europe, de moyenne taille, vivant du suc des fleurs et fiéquentant les bois. La larve de la pre- miére espèce est linéaire, aplatie, noire, avec le dernier anneau en forme de plaque rouge, terminée par deux cornes cylin- driques comme articulées et arquées. Elle a six pattes, el vit sous les écorces du chêne. 1. DICTYOPTERA AURORA. Fazr., 2, 416, 30. — Panz., Faun. Germ., 41, pl. 40. — Long. 5 lig. Larg. 4 : lig.— Noir, avec les bords latéraux du corselet el les élytres rouges; celles-ci ar- ticulées et striées. — France Méridionale. 2. DICTYOPTERA SANGUINEA. Fagr., 2,410, 29.—Orv., 29, 4, pl.1, fig. 4. — Long. 3 lig :. Larg. 4 ïig. .— D’un noir trés-foncé, luisant, avec les bords la- téraux du corselet et les élytres d’un rouge sanguin; celles-ci soyeuses, avec de lé- gères stries longitudinales, et despoints en- foncés. — Paris. 3. DICTYOPTERA MINUTA. Fazr., 2,117, 34. — Ourv., 2, 29, 43, pl. 4, fig. 143. — Long. 2 lig, :. Larg. 4 lig. . — Antennes à articles plus allon- gés que dans le D. Sanguinea, noires, avec le dernier article roussâtre ; tout l’in- secte est d’un brun-noir luisant , à l’excep- tion des élytres, d’un rouge sanguin. Celles- ci ont la suture et quatre côtes élevées, entre chacune desquelles une double strie de points enfoncés ; dessus de la tête avancé en forme d’écaille relevée; corselet avec deux légers enfoncemens au milieu du bord antérieur. — France. CALOPTERON, Nosts ; Lycus, Fasr., Ourv., Dictyoptera, Late. Les Calopteron diffèrent des Dictyoptera par leur tête non prolongée en museau. — 262 LYCUS. Les antennes larges, comprimées, dente- lées en scie. — Les angles postérieurs du corselet prolongés latéralement et les ély- tres étroites à la base et s’élargissant beau- coup en forme de triangle jusqu’à l’extré- mité; elles ont des côtes élevées, longitu- dinales, et de nombreuses petites sinuosités transversales, Ces insectes sont revêtus de couleurs brillantes, et propres au Nouveau-Monde. A. CALOPTERON BRASILIENSE. Des., Collect. — Long. 8 lig. +. Larg. à la base des élytres, 1 lig. +; à leur extré- mité 6 lig. — Noir, avec les côtés du cor- selet, une large tache à la base de l’ély- tre et une bande transversale vers le mi- lieu, jaunes. — Brésil. 2. CALOPTERON LIMBATUM. Fagr., 2, 445, 25. — Long. 8 lig. !. Larg, 4 lig. ; à la base, 5 à l'extrémité. — Différe du €, Brasiliense par les élytres entièrement noires, a l'exception de la base transversale du milieu et d’une très petite tache sur l’angle huméral ; le milieu des segmens de l'abdomen est ordinairement taché de jaune — Brésil. 3. CALOPTERON FASCIATUM. Fagr., 2, 411, 8; Ourv., 2, 29, pl. 4, fig. 8. — Long. 6 lig. +. Larg. 4 lig. ? à la base, 6 à l’extrémité.— D’un brun-noir, avec les côtés du corselet, l’angle huméral et la base des cuisses jaunes; une bande blanche transversale, sinueuse sur les bords, vers le milieu des élytres. — Cayenne. 4. CALOPTERON BICOLOR. Fagr., 2, 413, 16 ; Ozrv., 2, 29, 9, pl.4, fig. 9. — Long. 5 lig. Larg. 4 lig. + à la base, 3 2 à l'extrémité. — Rouge, avec la moitié postérieure des élytres d’un vert éclatant à reflets bleus ; antennes et tarses noirs: élytres avec une élévation vers l’ex- trémité. — Saint-Domingue. Cuba. Ÿ. CALOPTERON TRICOLOR. Fagr., 2, 442, 45, Ocrv., 2,29, 40, pl. 4, fig. 40. — Long. 4 lig. Larg. 4 Jig. ; à la base, 2 : à l’extrémité. — D'un jaune- brun; élytres avec leur moitié antérieure brune , suivie d’une bande plus claire, et le tiers postérieur noirâtre ; antennes noi- râtres. — Cayenne. Les Calopteron Atratum, Cinctum, Ru- fipenne, Fabr., nous paraissent devoir constituer un nouveau genre à cause de leurs antennes flabellées dans les X, de leur tête prolongée en museau très-long et de leurs élytres parallèles. Toutes les es- péces sont de la Nouvelle-Hollaude; n'ayant pu voir qu’une © en mauvaisétat, nous nous contentons de les signaler ici en les dési- gnant sous le nom générique de Porros- toma. LYCUS, Larr., Fasr., Ourv. Les Lycus différent des Dictyoptera par la tête prolongée en un très-long museau, portant les palpes à son extrémité, — Les antennes en scie, avec le deuxième article remarquablement petit et le troisième trés- allongé. —Les élytres très-dilatées,en forme de feuille dans les 4. — Les cuisses très- grosses, très-renflées, arquées. Ce sont des insectes d’assez grande taille ; nous les croyons propres à l'Afrique. Ils sont ailés ; leurs mœurs sont inconnues, 4. LYCUS FLAVICANS. Long. 12 lig. Larg. 11 lig. 4 ; 4 lig. ? ©. — D'un jaune orangé, avec l’écusson et une tache de chaque côté noirâtres; une autre tache très-grande occupe toute la partie postérieure des élytres; elles se ré- trécissent subitement en arrière dans les ; antennes ( à l’exception des trois premiers articles), jambes et tarses noirs. La © pré- sente sur les élytrestrois côtesélevées qu’on ne voit pas dans les 3; ceux-ci n’offrent que deux lignes longitudinales sinuées. — Sé- négal. 2. LYCUS AFRICANUS, Long. 42 lig. Larg. 41 lig. © .=— Dif- fère du Lycus Scutellaris par sa forme plus aplatie, sa couleur généralement plus noirâtre, son écusson jaune, et l’absence des taches noires qui accompagnent celui ci dans le Scutellaris. — Sénégal. 3. LYCUS SENEGALENSIS. Long. 40 lig. Larg. 9 lig. + ©. — D’un jaune orangé; élytres avec une élévation très-marquée à la base et une autre dans le milieu sur la suture; leur partie posté- rieure offre une très-large tache noire qui suit le bord latéral jusque vers le milieu de l’élytre; antennes (à l'exception des trois premiers articles), jambes et tarses noirs. — Sénégal. 4. LYCUS ROSTRATUS. Fasr., 2, 440, 3.—Oriv. 2, 29, 7, pl. 4, fig. 4. — Long. 8 lig. Larg. 5 lig..Q. — D'un jaune orangé, avec le disque du corse- hs AMYDETES. let, une très-large tache sur la base de l’é- lytre couvrant l’écusson, et une autre cou- vrant la partie postérieure, noirs; dessous du corps, pattes et antennes de même cou- leur, ainsi que le milieu des segmens ab- dominaux. — Cap de Bonne-Espérance. 5. LYCUS TERMINATUS. DaLman, ScHonn., Syn. Ins., 4, pl. 4, fig. 9. — Long. 7 lig. Larg. 2 lig. +? © .— Jaune ; une tache allongée, noire, au milieu du corselet; tout le tour postérieur des élytres de même couleur, ainsi que les an- tennes ; pattes brunes. — Sénégal. Nota. Cette espèce est dans plusieurs collections sous le nom de Fastiditus. 6. LYCUS MIRABILIS. Long. 10 lig. Larg. 6 lig. =. — Noir, un peu pubescent; tête triangulaire, ter- minée en pointe; corselet grand, presque carré, coupé droit en avant; côtés obli- ques, allant en s’élargissant en arrière ; bord postérieur arqué et prolongé au-des- sus de l’écusson ; élytres très-grandes, rondes, très-convexes, embrassant très-lar- gement l’abdomen, rouges, avec une bande transversale sur la base, la suture qui s’é- largit en croix vers son milieu, une grande tache plus près du bord externe et l’ex- trémité noires; jambes très-comprimées ; antennes fortes, très-peu comprimées, den- telées. — Colombie. Nota. Cet insecte devrait probablement former une coupe particulière. (Celiasis, mihi.) La © a les antennes assez courtes et grêles; les élytres sont à côtés parallèles, et les deux taches du milieu sont rempla- cées par une bande transversale, arquée, et qui n’atteint pas le bord externe. OMALISUS, Georrroy, OLrv., FaBr., LaTr. L Antennes filiformes. — Le premier ar- ticle renflé; les deux suivans très-courts ; les autres presque cylindriques, et à peu près égaux entre eux. — Palpes courts ; les labiaux filiformes; les maxillaires plus longs, presque en massue. — Tarses as- sez courts, filiformes ; le quatrième ar- ticle très-petit. — Tête point avancée en museau , en partie découverte, — Mandi- bules minces, très-arquées, assez longues, jointues. — Corselet presque carré, ter- miné postérieurement de chaque côté en pointe aiguë. — Ecusson assez grand, 263 triangulaire. — Elytres noires, aplaties, ar- rondies à l’extrémité. — Corps allongé, déprimé. Insectes de petite taille, faisant rarement usage de leurs aïles. On les rencontre sur différentes plantes, sur les charmes et les chênes. Dés qu’ils s’aperçoivent qu’on veut les saisir, ils se laissent tomber , et rare- ment on les retrouve. La larve et les mœurs de ces insectes n’ont pas encore élé décou- vertes. 4. OMALISUS SUTURALIS. Fazr., 2, 408, n° 4. — Oriv., 2, 24. #, pl. 4, fig. 4. — Long. 2 lig. :. Larg. 4 lig. — Ponctué, noir; élytres avec des stries longitudinales de gros points enfoncés; leurs bords largement d’un rouge obscur, plus étendu vers l'extrémité; parties de la bouche et pattes testacées ; celles-ci, sur- tout les cuisses, souvent noires. — Paris. 2. OMALISUS SANGUINIPENNIS. Long. 3 lig. 1, Larg. + lig. — Noir; ély- tres rouges, avec des stries fortement pone- tuées. — Dalmatie. 2. OMALISUS CRENATUS. German, Sp. Nov., 4, 64, 99. — Long. 8 lig. Larg. 4 lig. 1. — Brun; corselet jau- nâtre ; élytres avec des stries crénelées et trois côtes élevées ; dessous du corps plus foncé ; pattes plus claires, — Etats-Unis. LAMPYRITES. Caractères. Antennes très-rapprochées à leur base. — Tête cachée en tout ou en partie, obtuse ou arrondie. — Yeux très- grands dans les 4. — Des segmens abdo- minaux phosphorescens. Genres : Amydetes, Phengodes, Dryp- telytra, Lamprocera, Calyptocephalus, Me- galophtalmus, Vesta, Ethra, Hyas, Alec- ton, Lucio, Lucidota, Phosphœnus, Lam- pyris, Photinus, Aspisoma, Luciola. Les Lampyris sont souvent aussi remar- quables par l’élégance de leurs formes que par la singulière propriété de répanäre au- tour d’eux une lumiére assez vive dont ils peuvent varier l’action à volonté. On les trouve à terre, dans les endroits humides des bois et des prairies. AMYDETES, HorFMANSEGG, GERMAR. Antennes insérées au-dessous des yeux, composées d’un très-grand nombre d’ar- ticles (une vingtaine au moins), émettant 264 chacun, dans les ®, à partir du troisième, un long rameau en barbe de plume. — Palpes courts, à dernier article un peu sé- euriforme ; les maxillaires terminés par un article ovale-pointu. — Tarses filiformes; le quatrième article trés-eourt, bilobé, — Tête à peine cachée par le corselet. — Celui-ci transversal, semi-circulaire, re- bordé et arrondi en avant; ses angles pos- térieurs prolongés. — Ecusson court. — Elytres trés-allongées, étroites. — Pattes assez longues. Ce genre, propre à l’Amérique du Sud, renferme peu d’espèces ; lelles ont les trois derniers segmens de l'abdomen phospho- rescens et sont pourvues d’ailes. * A. AMYDETES APICALIS. German, Sec. Nov., 67, t. 111, Zoolog. Journ., 47, pl. supp. 41, fig. 4. — Long. 3 lig. +. Larg. 4 lig. =. — D'un jaune tes- tacé; corselet un peu sinueux de chaque côté, en avant ; extrémité des élytres, an- tennes et dessous du corps noirâtres; pattes un peu jaunâtres ; tête noire. — Brésil. 2. AMYDETES PLUMICORNIS. LarTr., Voyage Humboldt, Zool.,t. XVI, p. 4. — Long. 4 lig. Larg. 41 lig. +. — D’un brun-jaune-clair : corselet avec deux taches carrées brunes ; bords et suture des élytres jaunes. — Brésil. 3. AMYDETES VIGORSII. Leacn, Zool. Journ., 17, 64, pl. supp. A1, fig. 2. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. — Fortement ponctué, pubescent, brun ; bords latéraux du corselet et des élytres et lécusson d’un jaune testacé; antennes ct pattes brunâtres ; quatre lignes élevées sur les élytres. — Pérou. Nota. Ajoutez à ces espèces |’ Amydetes Fastigiata, Izzic., Mag., t. VI, p. 342. PHENGODES, HorrMAnsece , LATR., LEAcE ; Lampyris, Fasr., OL. Antennes de onze articles, émettant, à partir du troisième article, deux longs fi- lets ciliés, roulés sur eux-mêmes. —Tarses filiformes; le pénultième article trés-court, à peine bilobé. — Palpes maxillaires très- saillans, presque filiformes. — Tête pres- que entiérement découverte. — Elytres ré- trécies brusquement en pointe. — Ailes étendues et plissées longitudinalement., — Corselet transversal. — Corps étroit, al- longé. LAMPROCERA. A. PHENGODES PLUMOSA, Fasr., 2, 105, 32. — Ouxv., 2, 28, 47, pl. 5, fig. 47. — T'estacea, Latr., Lracu, Zool. Journ., t. I, p. 45. — Long. 3 lig. 1. Larg. 1 lig. — Glabre, d’un jaune testacé ; extrémité des élytres et antennes d’un brun obscur; milieu des segmens abdominaux brunätre ; leur extrémité inférieure pâle. — Amérique du Nord. 2. PHENGODES FLAVICOLLIS. Larr., Leacs , Zool. Journ., 1. 1, p. 45. —Long. 2lig. 1. Larg. À, lig.— Brune; tête noirâtre en dessus ; palpes brunâtres; ailes pâles; dessus de l’abdomen jaune à la base ; extrémité des segmens abdominaux jau- nätre; les deux derniers avec une tache jaune. — Pérou. DRYPTELYTRA, Laporte. Antennes de onze articles; le premier assez grand, le deuxième court, tous les suivans munis chacun d’un rameau Jong et comprimé. — ‘Farses à premier article presque aussi long que les trois suivans réunis; crochets assez forts. — Tête cachée sous le corselet. — Yeux assez petits. — Corselet transversal, plus large que les élytres, arrondi et largement rebordé sur les côtés, et un peu anguleux en avant, — Ecusson triangulaire. — Elytres presque de la longueur de l’abdomen , se rétrécis- sant presque en pointe en arrière, bäil- Jantes et comme échancrées du côté de la suture. — Pattes moyennes. — Jambes non comprimées. 4. DRYPTELYTRA CAYENNENSIS. Lap., Ann. Soc. Ent., t. II, p. 129. — Long. 5 lig. +. Larg. 1 lig. . — Jaune; extrémité des antennes el disque des ély- tres noirâtres; ces dernières bordées à la base, sur la suture et à l’extrémité, de jaune ; extrémité des jambes et tarses un peu obscure. — Cayenne. LAMPROCERA, Laporte; Omalisus, STur. Antennes de onze articles, insérées entre les yeux; les articles, à partir du troisième, émettant chacun, dans les mâles, deux dou- bles rameaux aplatis, longs, divergens; et dans les © , un petit rameau très-court ; le dernier article long.— Palpes labiaux trés- courts, terminés par un article sécuri- forme échancré au milieu ; les maxillaires ETHRA, plus longs, terminés par un article ovale et renflé. — Tarses filiformes. — Tête ca- chée sous le corselet, — Celui-ci rebordé, semi-circulaire, anguleux antérieurement. — Ecusson triangulaire. — Elytres larges, planes, rétrécies peu à peu vers les extré- milés. — Pattes moyennes. Insectes de grande taille, et de l’Amé- rique. LAMPROCERA GRANDIS. STurmM, Catalogue. — LaTR., KirBy, Centuria (édit. Lequien), p. 42, n° 47, pl. 4, f. 4. — Long. 42 lig. Larg. 5 lig. +. — Corselet bisinué en arrière, avec un en- foncement longitudinal de chaque côté du disque, d’un jaune rougeâtre, avec une tache allongée, noire au milieu, et une au- tre large de chaque côté en arrière ; écus- son et élytres noirs; celles-ci avec la su- ture, une large tache couvrant l’angle hu- méral et se prolongeant longitudinalement jusqu'aux deux tiers de lélytre , et deux petites lignes longitudinales raccourcies sur le disque, de la couleur du corselet ; dessous du corps, antennes et pattes noires. Dans les © la tache humérale s'étend transversalement jusqu’à la suture, vers le milieu de l’élytre. — Brésil. CALYPTOCEPHALUS, Gray, Lar. Ne diffère du genre précédent que par le corps allongé; les élytres parallèles ; le cerselet formant au milieu, en avant, un am, ‘e avancé quelquefois aigu; les ra- meaux des antennes plus grêles et plus longs. A. CALYPTOCEPHALUS FASCIATUS. Gray, An. Kingdom, pl. 69, f. 5. — Long. 6 lig. — Gorselet jaune, avec un point noir au milieu ; élytres noires, avec une bande transversale un peu courbe au milieu; antennes noirâtres; pattes pâles. — Guyane anglaise, 2. CALYPTOCEPHALUS GORYI. Lap., Ann. Soc. Ent., t. 11, p. 1430. — Long. 7 lig. Larg. 4 lig. 1. — Noir; côtés du corselet, dessous du thorax et une tache longitudinale sous l’abdomen, d’un jaune orangé. — Cayenne. 3. CALYPTOCEPHALUS THORACICUS. Lap., Ann. Soc. Ent.,t. 11, p. 130. — Long. 6 lig. Larg. 4 lig. :. — Noir; cor- selet, écusson, dessous du thorax et cuisses, à l'exception de l'extrémité, jaunes; deux 265 petites lignes très-courtes et noires sur le disque du corselet, — Cayenne. MEGALOPHTALMUS, Gray, Lapr. Antennes de longueur moyenne, de onze articles : le deuxième très-court, tous les suivans émettant chacun un rameau com- primé, serrés l’un contre l’autre et for- mant un éventail. — Palpes maxillaires longs; les premier et troisième articles courts ; les deuxième et quatrième longs; celui-ci renflé et pointu à l'extrémité. — Palpes labiaux courts, à dernier article grand, renflé et pointu. — Tarses assez forts, à premier article le plus long de tous; le deuxième, moyen; le troisième, court; le quatrième, trés-court, non sensi- blement bilobé; le cinquième, long. — Crochets moyens. — Tête cachée sous le corselet. — Celui-ci tronque en arrière, arrondi en avant, — Ecusson demi-arrondi en arriére, tronqué en avant. — Elytres longues, assez grandes. — Pattes moyennes. 4. MEGALOPHTHALMUS BENNETTI. Gray. Anim. King., Ins., t. I, p. 371. — Long. 4 lig. — D’un brun jaune ; élytres avec des stries élevées; antennes et pattes noïrâtres. — Colombie. 2. MEGALOPHTALMUS MELANURUS. Cuevr., Lar., An.delaSoc. Ent.,t. II, p. 434. VESTA, LAPoRTE. Ce genre ressemble beaucoup à celui de Megalophtalmus. Y1 s’en distingue par ses antennes assez longues. — Le quatrième article des tarses est très - fortement bi- lobé. — Les élytres sont longues et pres- que parallèles. — Les pattes un peu com- primées. VESTA CHEVROLATII. Lap., Ann. Soc. Ent., t. 11, p. 133, 1. — Long. 40 lig. Larg. 3 lig. — Noir; cor- selet et écusson rouges; élytres offrant quelques faibles côtes longitudinales ; des- sous du prothorax rougeûtre ; dernier seg- ment de l’abdomen jaune ; pattes noires, avec le dessous des cuisses d’un jaune rouge ; crochets des larses bruns. — Java. ETHRA, Lapr.; Cladophorus, Gray. Antennes de onze articles : le premier 266 assez grand, le deuxième très-court, les suivans émettant chacun un rameau long, contourné sur lui-même. — Corselet un peu allongé, arrondi en avant. — Ecusson triangulaire. — Elytres allongées, presque parallèles. — Paties moyennes. A. ETHRA MARGINATA. Gray, Anim. King., Ins., pl. 39, fig. 4. — Noirâtre ; les bords latéraux des élytres jaunes dans toute leur longueur. — Brésil, 2. ETHRA LATERALIS. Lar., An. Soc. Ent., 1. 11, p. 133. — Long. 6 lig. Larg. 4 lig. :. — Noirâtre; les bords latéraux des élytres jaune, de- puis l’angle huméral jusque vers les deux tiers de la longueur. — Brésil. 3. ETHRA INTERRUPTA. Lapr., An. Soc. Ent., t. 11, p. 134. — Long. 5 lig. Larg. 4 lig. : — Noir; côtés du corselet et élytres d’un jaune un peu fauve ; ces derniéres avec la suture obscure à la base, et une ligne longitudinale noire placée près du bord extérieur et interrom- pue au milieu. — Brésil. HYAS, Lar. Antennes assez longues, de onze articles: le premier gros, le deuxième très-court ; tous les suivans émettant chacun un ra- meau. — Corselet presque triangulaire, trés-élargi en arrière. — Elytres peu con- vexes, élargies, très-largement bordées. — Jambes comprimées. HYAS DENTICORNIS. GEermar, Spec. Ins., p. 67. — Scis- siventris, Perry, Voyage de Spix et Mart., pl. 6, f. 2. — Long. 40 lig. Larg. 5 lig. — Noir ; corselet triangulaire, tacheté de jaune ; élytres dilatées à la base, avec une tache et une bande jaunes. — Brésil. ALECTON, Lar. Antennes courtes, épaisses, fusiformes, de douze articles : le premier gros, le deuxième trés-court; tous les suivans ser- rés et formant une forte dent de chaque côté ; le dernier ovalaire, court, enclavé en partie. dans le précédent. — Tarses fili- formes, assez courts. — Le premier article un peu plus long que les suivans. — Cro- chets assez forts. — Tête cachée sous le corselet. — Antennes insérées entre les yeux, — Ceux-ci moyens. — Corselet tron- LUCIDOTA. qué en arrière, avancé el formant un angle en avant. — Ecusson presque triangulaire. — Elytres ovales, un peu élargies, presque planes. — Pattes moyennes. Nous ne connaissons qu’une espèce de ce genre; elle a été rapportée de l’île de Cuba par M. Poey, et fait partie de la col- lection de M. Chevrolat, ALECTON DISCOIDALIS. Lar., An. Soc. Ent., t. IL, p. 435. — Long. 4 lig. 1. Larg. 2 lig. +. — Jaune; ex- trémité des antennes et élytres noires; ces dernières avec une bordure latérale jaune qui commence vers le tiers de la longueur. — Ile de Cuba. LUCIO, La». Antennes courtes, larges, comprimées, de onze articles : le premier gros, le deuxième très-court, les huit suivans courts, très-serrés, formant au côté interne une trés-forte dent ; le dernier article ova- laire. — Palpes labiaux courts, à dernier article triangulaire; le premier des maxil- laires très-grand. — Tarses forts; le pre- mier article un peu plus long que le deuxième, le troisième très-court, le qua- triéme fortement bifide. — Crochets assez forts. — Forme des Lamprocères. — Tête cachée sous le corselet.—Gelui-ci large, s’a- vançant un peu anguleusement en avant. — Ecusson légérement arrondi en arrière. — Elytres grandes, larges, dilatées, arrondies en arrière. — Paites fortes, comprimées. — Tout l’abdomen paraît être lumineux dans la seule espèce de cette division que nous avons vue. LUCIO ABDOMINALIS. Lap., An. Soc. Ent., t. 11, p. 436. — Long. 40 lig. Larg. 5 Jig. 1. — Noir ; une tache jaune au bord antérieur du corselet ; elle est séparée en deux par la couleur noire du disque, qui s’avance en pointe au milieu ; les élytres offrent deux petits traits rouges très-courts et peu visibles, placés versle milieu ; abdomen d’un jaune d’ocre. — Brésil. LUCIDOTA, La». Antennes presque aussi longues que le corps, de onze articles : le premier grand, le deuxiéme court, tous les suivans larges, trés-comprimés, munis Chacun, dans les mâles, d’un rameau assez long. — Palpes PHOTINUS. labiaux à dernier article triangulaire ; les maxillaires terminés par un article très- grand et pointu à l'extrémité. — Tarses à premier article aussi long que les deux sui- vans réunis ; le quatrième bilobé ; crochets assez forts. — Corps allongé, — Mandi- bules assez saillantes. — Tête cachée sous le corselet. — Celui-ci un peu anguleux en avant. — Ecusson triangulaire, — Elytres allongées, presque parallèles, — Abdomen ayant ordinairement les deux derniers seg- mens lumineux. — Pattes moyennes, — Jambes comprimées. Cette division ne paraît pas être très- nombreuse en espèces; elles sont toutes étrangères à l’Europe. PHOSPHOENUS, Lar. Antennes de longueur moyenne, d’é- gale grosseur partout, à articles serrés: le deuxième court, tous les suivans à peu près égaux, larges, le dernier ovalaire. — Palpes terminés par un article presque triangulaire. — Tarses assez épais, à trois premiers articles à peu près égaux; le pre- mier du postérieur un peu plus grand, le , quatrième fortement bifide, le cinquième fort ; les crochets petits. —Corselet avancé, recouvrant la tête, arrondi enavant.—Ecus- son triangulaire. — Elytres très-courtes. — Abdomen dépassant de beaucoup les élytres. — Pattes moyennes. PHOSPHOENUS HEMIPTERUS. Fagr., 2, 106, 33. — Ozrv., 2, 28, 95, pl. 3, fig. 25.— Long. 2 lig. 1. Larg. + lig. — D'un brun foncé presque noir; élytres tronquées obliquement à l’extrémité ; der- nier segment de l’abdomen échancré , jau- nâtre ; pattes brunes. — Paris. LAMPYRIS, Farr., LATR. Antennes insérées entre les yeux, de la longueur du corselet, filiformes, de onze articles courts, grenus, — Palpes très- courts ; les maxillaires très-petits, avec le dernier article en pointe, les labiaux épais, le dernier article en massue. — Tarses courts, filiformes. — Tête petite, cachée sous le bord antérieur du corselet. — Yeux très-gros. — Corselet rebordé, arrondi, antérieurement tronqué en arrière, — Ecusson petit, presque triangulaire. — Elytres de la longueur du corselet, pa- rallèles et aplaties. — Pattes courtes. — Abdomen à segmens terminés latéralement 267 en angles aigus. — Femelles aptères ou n’ayant au plus que des moignons d’aile, Insectes de taille moyenne et répan- dant une lumière phosphorescente par les derniers segmens de l’abdomen; leurs larves sont très-carnassières, et vivent de limaçons. A. LAMPYRIS NOCTILUCA. Fazr., 2, 99, 4.—Ouv., 2, 28, 2, pl.4, fig. 2. — Long. 5 lig. +, Larg. 2 lig. — Jaunâtre, avec une tache noirâtre au mi- lieu du corselet; élytres d’un gris noir, ponctuées, avec de petites côtes longitudi- pales élevées; © entièrement aptère, bru- nâtre , avec les bords des segmens jaunà- tres. — Paris. 2. LAMPYRIS SPLENDIDULA. Fagr., 2, 99, 2. — OLrv., 2, 28, 4, pl. 4, fig. 4. — Long. 4 lig. Larg. 2 lig. — Diffère de L. Zenkeri par la taille ; le cor- selet du ‘offre en avant deux taches trans- parentes; les élytres sont plus ovales; la suture jaune est à peine visible; la À courte, élargie, etoffrant des moignons d’élytres ar- rondis. — Midi de la France. 5. LAMPYRIS ZENKERI. Bruzzé, Expéd. sc. de Morée, Ent., p. 43. pl. 35, fig. 43. — Long. 5 lig. Larg. 4 lig. :.—Ne différe dela L. Noctiluca que par sa couleur un peu plus foncée ; les der- niers segmens abdominaux prolongés laté- ralement en pointe; le segment anal plus fortement échancré, et terminé dans son milieu en une pointe arrondie ; la femelle offre des moignons d’aile; elle est plus grande que celle de la L. Noctiluca. — France Méridionale, Italie. h. LAMPYRIS DYLUATIA. Burcnezz. — Long. 8 lig. Larg. 8 lig.— Diffère de La Noctiluca par sa taille beaucoup plus grande; son corselet trés-arrondi en avant, avec une tache foncée assez petite au milieu; élytres finement bordées de jaune ; dessous du corps de cette dernière couleur. Femelle jaune, avec des moignons d’aile. — Cap de Bonne-Espérance. PHOTINUS, Lar. Antennes de onze articles insérés entre les yeux, filiformes, non comprimées, celles des mâles rarement pectinées, le premier article fort, le deuxième trés-court, les autres à peu prés égaux. — Palpes labiaux 268 assez longs, grêles; les maxillaires forts, terminés par un article grand et pointu. — Tarses forts, à premier article sensible- ment plus grand que les suivans, le qua- triéme très-fortement bilobé, crochets assez forts.— Cor, s ovalaire, plan.— Yeux très- gros. — Tête plus ou moins cachée sous le corselet. — Celui-ci rebordé et arrondi en avant, quelquefois un peu anguleux. — Ecusson triangulaire, — Elytres grandes. — Pattes fortes. — Jambes comprimées. Ce sous-genre est très-nombreux en es- pèces; elles sont loutes étrangères à l’Eu- rope. ” A. PHOTINUS FABRICIHI. Long. 42 lig. Larg. 6 lig. — Jaune ; cor- seletavec deux taches vitrées à sa partie antérieure ; une autre plus grande noirâtre eu arrière ; élytres brunes, avec la suture, le bord extérieur et une bande un peu oblique qui part de l’angle huméral et re- jointle bord latéral près de l’extrémité, jaunes ; abdomen noir ; les deux avant-der- niers segmens lumineux; portion et base des cuisses rougeàtres. — Brésil. Nota. J'ai conservé à cette espèce le nom qu’elle porte dans les collections de Paris. 2. PHOTINUS ALBOMARGINATUS. Long. 42 lig. Larg. 7 lig. — Jaune; cor- selet avec deux taches vitrées en avant; la partie postérieure de son disque brunûâtre ; disque des élytres de cette couleur ; une large bordure jaune de chaque côté; des- sous du corps jaunâtre ; jambes et antennes noirâtres. — Buénos-Ayres. 3. PHOTINUS DIAPHANUS. Gers, Ins. Spec. Nov., 1, 64.— Long. 40 lig. Larg. 4 lig. — Allongé, noir; cor- selet jaune , avec deux taches ovales vitrées à sa parlie antérieure, et une tache noi- râtre en arrière; suture des élytres, une bande longitudinale depuis l'angle humé- ral jusqu'aux deux tiers de l’élytre, près du bord extérieur, jaunes; base des cuisses de cette couleur. — Buénos-Ayres. 4. PHOTINUS FENESTRATUS. GErm., Spec. Ins., 4, 66. — Long. 9 lig. 1. Larg. 5 lig. — Noir, avec les bords du corselet, une tache transparente de chaque côté en avant, jaunes; élytres avec une large bordure de même couleur allant au delà des deux tiers de la lon- gueur ; pattes jaunes ; jambes et tarses noirs, — Brésil. PHOTINUS. 5. PHOTINUS INFUSCATUS. Long. 7.lig. !. Larg. 3 lg. :. — D'un brun foncé, avec une petite tache jaune de chaque côté antérieur du corselet, et une autre allongée le long du bord extérieur, depuis la base jusqu'aux deux tiers de chaque élytre; celles-ci d’un jaune brunä- tre , avec la base et les bords extérieurs lé- gérement dilatés à l’extrémité, noirâtres; suture brune ©. — Brésil. 6. PHOTINUS LUCTUOSUS. Long. 7 lig. Larg. 3 lig. — Noir, avec une petite tache jaune de chaque côté an- térieur du corselet, et une autre allongée sur chaque élytre, le long du bord exté- rieur, depuis la base jusqu’aux deux tiers 4. — Brésil. 7. PHOTINUS ALBICINCTUS, Long. 6 lig. Larg. 2 lig. — Noirâtre; bords latéraux du corselet et des élytres, etila suture, jaunes; pattes un peu jaunâtres; antennes plus longues que le corps. — Brésil. 8. PHOTINUS LATICORNIS. Far., 2, 400, 7. — Ourv., 28, pl. 3, fig. 28. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. ?. — D'un brun foncé, avec les bords latéraux du corselet et l'abdomen d’un jaune-rougeâtre; pattes brunâtres; antennes dilatées au mi- lieu. — Amérique du Nord. 9. PHOTINUS PENSYLVANICUS. Deceer, 4, 58, 8, pl. 47, fig. 8. — Ouiv., 2, 28, 8, pl. 1, fig. 8& — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. 1. — Antennes jaunâtres ; tête et corselet jaunes, ce dernier avec le disque rougeâtre etune bande longitudinale poire au milieu; élytres d’un beau noir, avec la suture, le bord latéral et une bande qui s'étend de l’angle huméral jusqu'aux deux tiers de l’élytre, jaunes; dessous du corps noirâtre; cuisses jaunâtres; jambes noires. — Amérique du Nord. 10. PHOTINUS PYRALIS. Fagr., 2, 401, 8. — Oxiv., 2,28, 41, pl. 2, fig. 41.—Long. 5 lig. Larg. 2 lig.— Corselet jaune, avec le disque rougeäâtre, et une tache brune en son milieu ; écusson rougeâtre ; élytres presque noires, avec la suture , le bord extérieur et les pattes jau- nes; dessous du corps et antennes noi- râtres. A1. PHOTINUS COLLARIS. } Long. 4 lig. Larg. 4 lig. :. — Noir, corselet jaune, avec une tache noire à sa LUCIOLA. partie antérieure ; ses angles postérieurs prolongés; base des cuisses jaune. — Brésil. Nota. Les espèces suivantes ont le corps aplati.—Elytres élargies, un peu arrondies . latéralement. 42. PHOTINUS DECORATUS. Long. 5 lig. Larg. 2 lig. i. — Noire; côtés du corselet, bord antérieur des ély- tres, la partie antérieure de la suture et ‘ une bande transversale sur le milieu, jau- nes ; la bande s’élargit un peu près de la suture; devant de la tête jaune; les deux avant-derniers segmens de l’abdomen pho- phorescens.— Brésil. 43. PHOTINUS 5-NOTATUS. Gozx, Collect. —Long. 4 lig. ‘1. Larg. 4 lig. ;. — D'un jaune un peu rougeûtre, “avec une tache noire sur le milieu du cor- selet; une large tache arrondie de même couleur sur l’angle huméral, et une autre trés-grande couvrant toute la partie posté- rieure de l’élytre; extrémité des jambes et antennes noires; celles-ci avec le premier article jaune; une seule tache phophores- cente sur l’antépénultième segment de l’ab- domen ; le milieu des deux derniers noir. — Saint-Domingue. A4. PHOTINUS 4-MACULATUS. Long. 4 lig. =. Larg. 14 lig. i. — Jaune; une tache arrondie noirâtre sur l’angle hu- méral, une autre beaucoup plus grande et ovale vers l’extrémité sur chaque élytre ; extrémité des jambes et antennes noires; celles-ci avec le premier article jaune; les deux derniers +egmens de l’abdomen phophorescens. — Saint-Domingue. ASPISOMA , Nobis; Lampyris, Fasr., Ouiv., LATR. Ce genre diffère des Photinus par le corselet non rebordé. — L’écusson trian- gulaire. — Les élytres bombées, élargies, rétrécies vers l’extrémité et dilatées à la base. — Les segmens del’abdomen ne sont point terminés latéralement en angles ai- gus. Ces insectes sont tous américains. deux sexes ont des élytres. Les 1. ASPISOMA DILATATUM. Long. 7 lig. +. Larg. 4 lig. :.—Bombé, jaune; corselet très-avancé antérieurement, échancré en arrière en dessus de l’écusson ; élytres avec quelques petites côtes Jongi- 289 tudinales peu marquées ; abdomen terminé en pointe, — Brésil. 2. ASPISOMA MACULATUM. Fazr., 2, 406, 34,—Oziv., 2,98, 3, pl. 4, fig. 3.— Long. 7lig. Larg. 3 lig. !. — D'un brun-jaune; corselet de cette derniére cou- leur, avecplusieurs tachesnoïrâtres en arriè- re;élytresrétrécies enarrière, avec une ta- che brune sur l’angle huméral, et deux autres plus grandes sur les bords latéraux ; pattes noires; base des cuisses jaune. — Brésil. 3. ASPISOMA IGNITUM. Fasr. , 2, 407, 40. — Ourv., 2, 28,7, pl. 4. fig. 7. — Long. 5 lig. Larg. 2 lie. ?. — Brun, avec deux taches jaunes au bord antérieur du corselet ; une large tache de cette couleur sur chaque élytre, au bord ex- terne, au-dessous de l’angle huméral, et plu- sieurs petites stries longitudinales plus claires, rapprochées de la suture ; dessous du corps d’un brun-jaune ; antennes noi- râtres ; pattes jaunâtres. — Brésil. LUCIOLA , Lapr. Antennes courtes, inséréesentre les yeux, de onze articles: le premier assez gros, le deuxième court, les neuf suivans allongés, grêles, filiformes. — Tarses filiformes; le premier article plus long que les suivans; le quatrième fortement bilobé. —Crochets forts. — Tête non recouverte par le corse- let. — Yeux trés-gros, très-globuleux. — Corselet transversal, ou un peu cavé. — Ecusson triangulaire. — Elytres générale- ment parallèles. — Pattes moyennes. Ce groupe renferme un assez grand nom- bre d’espèces de taille moyenne ou assez petites. Presque toutes celles qui nous sont connues appartiennent à l’ancien Conti- nent. Les insectes de ce genre que l’on trouve en Europe s’y multiplient à un point vrai- ment prodigieux ; dans plusieurs parties de l'Italie ils présentent, pendant les nuits d'été, un des spectacles les plus curieux que l’on puisse voir; l’air est éclairé d’une multitude d’étincelles ou de petites étoiles errantes qui y forment une illumination na- turelle extrèmement agréable. A. LUCIOLA VITTATA. Lap., Ann. Soc. Ent., t.- II, p. 450, n°46. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. — Tête noire ; corselet d’un jaune-rougeûtre ; ély- tres fortement ponctuées , jaunes, avec une 270 bande longitudinale brune sur chacune ; antennes, écusson et dessous du corps bru- nâtres. — Java; Collect. Gory. 2. LUCIOLA PUNCTICOLLIS. Lar., Ann. Soc. Ent., t. 11, p. 148, 5. — Long. 4 lig. Larg. 4 lig. ?. — D’un jau- ne un peu rougeâtre, surtout le corse- let; celui-ci avec quatre taches noires; élytres trés-fortement ponctuées , plus fon- cées derrière l’écusson et le long du bord extérieur ; tarses noirs. — Sénégal. 3. LUCIOLA ITALICA. Fasr., 2, 104, 26. — Orxrv., 2, 28, 12, pl. 2, fig. 12. — Long. 3 lig. 1. Larg. 4 lig. =. — Tête et antennes noires, velues; corselet et écusson fortement ponctués, jaunes ; élytres fortement ponctuées, d’un brun foncé, avec le bord latéral et la base de la suture jaunes; dessous du corps noi- râtre, avec la poitrine , l’extrémité de l’abdomen et les pattes jaunes. — Italie. h. LUCIOLA PRÆUSTA. L Escuscu., ÆEntom., n° 30. — Long. 3lig. !. Larg. 4 lig. — D'un jaune clair; élytres un peu olivâtres , avec leur extré- mité noirâtre; tête de cette couleur. — Manille. 5. LUCIOLA MELANURA. Lar., Ann. Soc. Ent., t. III, p. 149, n° 40. — Long. 3 lig. Larg 1 lig. +. — Un peu élargie, d’un jaune légérement rou- geâtre; tête, antennes et les deux premiers segmens de l'abdomen noirâtres; élytres fortement ponctuées, d’un jaune un peu livide, avec leur extrémité noire. — Sé- négal. 6. LUCIOLA DISCICOLLIS. Lap., Ann. Soc. Ent., t. II, p. 447, 2. —Long. 2 lig. £. Larg. ? lig.— Tête noire; corselet d’ün jaune-rougeâtre,avec une assez grande tache noirâtre au milieu, prolongée jusqu’au bord antérieur ; élytres fortement ponctuées, d’un brun-noirâtre, avec la su- ture etle bord extérieur jaunes; dessous du corps et pattes de cette dernière cou- leur; premiers segmens de l’abdomen bru- nâtres. — Sénégal. TELEPHORITES. Caractères. Antennes séparées à leur base par un écart notable. — Tête décou- verte. — Yeux assez grands. — Point de segmens abdominaux phosphorescens. DRILUS. Genres Drilus , Malacogaster. Priono- cerus, Idgia, Tylocerus , Cantharodema, Silis, Malthinus, Calochromus, Telepho- rus. Les Téléphorides sont des insectes pour la plupart carnassiers, et ils paraissent sou- vent en grand nombre; leurs couleurs ne sont pas trés-éclatantes, mais leur variété est quelquefois agréable ; on les trouve sur les arbres et les plantes. DRILUS, Oxuv., LaTr. ; Ptilinus, GEorr., FABR. Antennes de onze articles dans les 4: le premier court, renflé ; le deuxième très- petit, le troisième triangulaire ; les suivans presque égaux entre eux et pectinés. — Celles de la © de dix articles: le premier gros, le deuxième trés-petit, les autres granuleux, diminuant successivement de grosseur ; le dernier très-mince. — Palpes du & courts, filiformes; les maxillaires terminés par un article ovoide. — Ceux de la © très-petits, minces; les maxillaires fusiformes. — Tarses allongés dansles X, trés-courts dans les ©. — Tête avancée. — Corselet presque carré dans les ; les trois premiers segmens de l’abdomen en tenant lieu dans les ©. — Ecusson du 4 triangulaire. — Elytres du çX allongées, un peu bombées. — Pattes moyennes dans les 4°, trés-courtes dans les 9. Celles-ci aptères, très-allongées, presque cylindriques. Insectes de petite taille; les © trois fois plusgrandes que les 3‘; ceux-ci volent avec facilité. Leur histoire a été, dans ces der- niers temps, l’objet de nombreux mémoires auxquels nous renvoyons ( voyez Ann. des Sciences nat., janv., juillet, août 4824, Bulletin de la Société Philomatique, avril, 1824, etc., etc.). 4. DRILUS FLAVESCENS. Fagnr., 4, 329, 3. — OLrv., 2, 23, 4, pl. 4, fig. 4. — Œ Long. 8 lig. Larg. 4 lig. +. Q Long. 7 lig. Larg. 2 lig. — noir, pubescent; élytres jaunes; © d’un brun-jaune , avec la base des segmens noi- râtre. — Paris. 2. DRILUS FULVICOLLIS. Aup.. Ann. des Sc. nat., 2, p. 460, pl. 45, fig. 24. — Long. 2 lig. +. Larg. 4 lig. 1. — Gt noir; corselet, antennes et pattes fauves; trois petites taches brunes en ligne droite transversale sur le milieu du corselet. — Dalmatie. TELEPHORUS. 3. DRILUS PECTINATUS. Scnœænx., Syn. Ins., 3, 19, 4. — Alter, Aup., Ann. Sc. nat., 2, 460.—Long 2 lig. Larg, 1 lig. — noir, pubescent ; anten- nes moins fortement pectinées que celles du D. Flavescens ; corselet un peu rugueux ; palpes et tarses bruns. — Dalmatie; © inconnue. MALACOGASTER, Rossr. Antennes de onze articles, en scie, insé- rées devant les yeux. — Palpes filiformes, à dernier article terminé en pointe arron- die. — Tarses à articles entiers et presque cylindriques. — Tête verticale, déprimée. —Corselet presque carré.—Ecusson trian- gulaire. — Elytres beaucoup plus courtes que l’abdomen , arrondies à l’extrémité, ‘recouvrant les ailes. — Les pattes sim- ples et,assez courtes. — Crochets simples. MALACC\STER PASSERINII. Rossr, Mag. de Zool., t. 11, cl. IX, pl. gén.—Long. 6 lig. — Noir; corselet, abdomen, jambes et tarses jaunes. — Si- cile. TELEPHORUS , Ociv. ; Cantharis, FABr. . Antennes filiformes, longues. — Palpes avec le dernier article sécuriforme, — Quatrième article des tarses bilobé. — Tête assez grande. — Corselet discoïde, bords relevés. — Ecusson trés-petit. — Elytres longues, entières, paralléles et molles. — Pattes assez longues. Insectes carnassiers, de taille moyenne, presque tous propres à l’Europe ; larves à tête écailleuse, munie de deux fortes dents, à corps aplati, de douze anneaux. On n’a que des conjectures sur leur nourriture, qu’elles paroissent tirer du règne végétal. M. Fischer a publié ( Bulletin nat. Mos- cou), sous le nom de Rhagonycha, un genre que nous réunissons à celui-ci. Le type est le Telephorus Alpinus, Payk. Il y place aussi le 7. Melanurus de Linné. Les carac- tères de cette coupe sont : Antennes écar- tées, sétacées; palpes sécuriformes; pé- nultième article des tarses bilobé ; extré- mité descrochetsincisée. A. TELEPHORUS ADULTUS. Long. 7 lig. Larg. 3 lig. — Noire; bords du corselet et la moitié antérieure des ély- tres d’un jaune-rougeûtre ; angle huméral noir. — Brésil. 274 2. TELEPHORUS INTERRUPTUS. Iuue , — Long 5 lig. Larg. 4 lig. ! —Noire; corselet rouge, avec une tache transversale noire au milieu; une large bande transversale jaune au milieu des ély- tres ; bords postérieurs et latéraux des seg- mens de l’abdomen brunâtres. — Brésil Méridional. 3. TELEPHORUS CYANOMELAS. Perty, Voy.de Spix. et Martius, Ins., p. 28, pl. 6, t. II. — Long. 5 lig. Larg. 4 lig. = — Noire ; bords latéraux du cor- selet, antennes, à l’exception du premier article, d’un jaune-rougeâtre; une tache ar- rondie , blanche et argentée au milieu de chaque élytre. — Brésil. h. TELEPHORUS CINCTUS, Long. 4 lig. Larg. 4 lig. 1, — Noire; corselet rougeâtre ; élytres un peu velues, jaunes, avec tous leurs bords et l’extré- mité noirs. — Brésil. 5. TELEPHORUS MARGINICOLLIS. Long. 4 lig. Larg. 1 lig. :. — Noire, un peu grisâtre, pubescente : devant de la tête et corselet rouges ; une tache triangu- laire noire et luisante à la partie posté rieure de celui-ci. — Brésil. 6. TELEPHORUS CHALYBEUS. Long. 6 lig. Larg. 2 lig. —— Noire, un peu pubescente; élytres légérement gra- nulcuses, d’un bleu-violet. — Brésil. 7. TELEPHORUS SENEGALENSIS. Long. 4 lig. Larg. 4 lig. 1 — Noire; les deux premiers articles des antennes et le corselet d’un brun-rougeâtre ; ce der- nier avec plusieurs impressions longitudi- nales et une tache noire en arrière ; ses an- gles postérieurs épineux ; élytres et abdo- men jaunes, avec leur extrémité noire. — Sénégal. 8. TELEPHORUS ANTICUS. Mark., C. Fusca, Gy1x., Faun. Suec.— Long. 5 lig. :. Larg. 4 lig. :.—Ponctuée, pubescente, noire, avec le devant de la tête, la base des antennes, celle des cuis- ses antérieures, une tache antérieure à la première paire de pattes, les bords et les derniers segmens de l’abdomen rouges; corselet de cetie couleur, avec une tache assez grande et presque carréesur le devant. — Italie, Paris. 9. TELEPHORUS RUGIFRONS. Long. 5 lig. +, Larg. 2 lig. — Ressem- 272 ble beaucoup à la Cantharis Antica; mais la tête est trèés-rugueuse . entiérementnoire, avec une tache au-dessous des yeux; les mandibules et les palpes rougeûtres; la base des antennes el le corselet sont d’un rouge obscur. — Versailles. Espèce trouvée par M. Blondel. A0. TELEPHORUS IMMACULICOLLIS. Long. 6 lig. Larg. 2 lig. — Trés- ponc- tuée , noire, pubescente ; devant de la tête, base des antennes, corselet, bords latéäut des segmens de l’abdomen, son extrémité, le devant des pattes antérieures et les cro- chets des tarses rouges.— Versailles ; trou- vée par M. Blondel. : A1. TELEPHORUS OBSCURUS. Fagr., 1, 296, 7. — OLiv. 2 26, à; pl. 2, fig. 10.—Long. 5lig. : . Larg. 1 lig. :. — Difltre de la C. Antica par une grande tache noire , brillante, carrée, qui occupe tout le disque du corselet et ne laisse que les bords latéraux rouges. — Paris. 42. TELEPHORUS DISCICOLLIS. Zee. — Long. 2 lig. À, Larg. +. — Dif- fère de la Cant. Obscura par sa forme plus allongée et ses antennes entiérement noires. — Paris. 153. DRE PENESORMREUR, Oxuav., 2, 226, 40, p. 1, fig. 2. — Long. 3 lig. Larg. :lig.—Rougeâtre, avec la par- tie postérieure de la tête, lesantennes, ex- cepté la base ; les élytres, le dessous et la division des segmens abdominaux, noirs ; élytres fortement ponctuées. — Paris, 14. TELEPHORUS LATERALIS. FaBr., 4, 297, 44. — Ov. 2, pl. 3, fig. 12,—Long. 3 lig. Larg. lis. — Devant de la tête, corselet, bord extérieur des ély- tres, bords des segmens abdominaux, base des antennes et pattesrougeàtres; lête noire; élytres d’un gris-foncé. — Paris. 45. TELEPHORUS PULCHELLUS. Mac-Leay, Ins. du Voy. de Ting. ,t. TI, p. 442, ne 38.— Guérin, Joy. de Duperrey, Ins., p.77.—Borspuvas, V'oy. de d'Urville, Ins., t IE, p. 431. — Long. 5 lig. Larg. 4 lig. i. — Noire; partie postérieure du corselet, côtés de la poitrine et de Pabdo- men, jaunes; élytres finement granuleuses, d'un bleu ardoisé, — Nouvelle-Hollande. 16. TELEPHORUS ABDOMINALIS. FaBr., 4, 295, 4. — Long. 4 lig. Larg. 4 lig. — Très-ponctuée, noire, brillante ; TELEPHORUS. devant de a tête et abdomen jaunes; ély- tres d’un bleu-violet assez brillant. — France. 47. TELEPHORUS VIOLACEUS. GxLL., 1, 333, 5.—Payx., Faun. Suec., 4, 260, 4. — Long. 5 lig. Larg. 4 lig. 1, — Noire ; tête rouge, souvent avec un peu de poir sur le vertex dans les mäles; premier article des antennes pâle; abdomen rou- geâtre ; élytres d’un bleu-violet ; pattes rougeûtres, avec les tarses bruns dans les femelles; cuisses du mäle avec une ligne noire à la partie extérieure ou un large an- neau de cette couleur; jambes avec l’ex- trémité noire. — Suëde. 18. TELEPHORUS TRISTIS. Fagr., 4, 297, 46. — Long. 5 lig. Larg. À lig. . — Large, entièrement noire ; base des antennes jaune, et un peu de cette cou- leur aux tarses; élytres fortement’ ponc- tuées. — Allemagne et Grèce. 49. TELEPHORUS FUSCUS. Fasr.. 1, 294, 4. — Pneysz., Bohem. Ins., 4, 61, pl. 3, fig. 4, pl. 4, fig. 4. — Long. 5 lig. +. Larg. 4 lig. :, — Ponctuée, pubescente, d’un noir-grisätre; corselet rouge , avec une tache noire plus ou moins grande au milieu; devant de la tête, base des antennes, côtés de l’abdomen, derniers segmens de celui-ci et base des cuisses rouges; anus du mâle avec le dernier seg- ment plus étroit; celui de la femelle large, obtus, arrondi. — Paris, 20. TELEPHORUS DISPAR. Fazr., 295, 3.—Long.5lig. Larg. 4 lig.£:. — Noire; tête rouge, avec une tache noire sur le vertex; base des antennes testacée ; corselet rouge ; élytres très-ponctuées , avec un duvet cendré ; côtés de l’abdomen et derniers segmens rouges ; pattes rouges, avec les genoux et les jambes postérieures noirs; abdomen du mâle de huit segmens: le dernier petit; celui de la femelle en ayant sept: le dernier grand. — Paris. 21. TELEPHORUS FALLAX. Iuuic., GErm., 4, 72, 422. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. + — Trés-ponctuée, jaune ; vertex et devant de la tête , palpes, antennes, une grande tache isolée sur le milieu du corselet, base des élytres, une grande tache isolée au milieu des élytres, noirs ; suture et pattes mélangées de jaune et de noir; les jambes intermédiaires et postérieures et tous les tarses noirs, — Brésil. TELEPHORUS. 273 22. TELEPHORUS ALPINUS. Gyzc., Ins. Suec., A, 346, 21. — Long. 5 lig. Larg. + lig.— Testacée ; extrémité des antennes noires; corselet avec ses angles prolongés en deux petites dents; élytres beaucoup plus larges que le corselet, for- tement ponctuées, pubescentes ; corps d’un brun foncé, avec les côtés de l’abdomen, les bords des segmens et l’anus testacés ; tarses mélés de brun. — Suède. 23. TELEPHORUS LIVIDUS. Fasr., 4, 295, 2. Ozrv., 2, 26, 2, pl. 2, fig. 8. — Long. 5 lig. Larg. 4 lig. +. — Différe de la Canth. Dispar par la couleur des élytres plus pâle, et la tache noire du verlex, toujours petite et linéaire.—Paris. 24. TELEPHORUS PELLUCIDUS. Faër., 4, 296,40.—Panz., Ent., Germ., 4, 89, 5. — Long. 4 lig. Larg. 4 lig. 1. — Noire, avec un duvet cendré sur les ély- tres; devant de la tête, antennes, corselet, bords latéraux et inférieurs des premiers segmens de l'abdomen, les derniers entiè- rement, et les pattes, rougeâtres; l’extré- mité des cuisses postérieures et les jambes postérieurs brunes. — Paris. Var. Le disque du corselet est quelque- fois un peu obscur, et ses bords latéraux très-pàles ; les antennes un peu obscures vers l’extrémtté, et les pattes intermé- diaires offrant un peu de noir. — Paris. 25. TELEPHORUS NIVEUS. Pawz. , Faun. Ins. Germ. — Long. 3 lig. +, Larg. 4 lig. — Noire; devant de la tête et base des antennes d’un jaune-pâle; corselet jaunâtre, avec une tache triangu- laire noire sur son disque; élytres presque rugueuses, jaunes; pattes de cette couleur. — Bourgogne. 26. TELEPHORUS OPACUS. Gers, Spec. Ins. Nov., 1, 68, 413.— Long. 2? lig. +. Larg. {lig.—Ponctuée, noi- re; mandibules fauves; bords du corselet jaunes ; élytres brunes , pubescentes. —Al- lemagne. 27. TELEPHORUS FULVIPENNIS. Ger., Spec. Ins. Nov., 1, 68, 114. — Long. 4 lig. Larg 4 lig. — Noire ; premier article des antennes jaune; corselet de cette couleur, avec une large bande noire au milieu; élytres pubescentes, testacées. — Styrie. 28. TELEPHORUS SCRIPTUS. Germ., Spec. Ins. Nov., 1, 68, 115.— Insectes. 1. | Long. 5 lig. Larg. 4 lig. 2. — Noire ; pai- tie antérieure de la tête et corselet jaunes; celui-ci avec deux points à sa partie anié- rieure, une lache au milieu et deux pe ütes lignes à la base, noirs; élytres jaunê- tres , avec une fascie noire, raccourcie près de la suture ; bords des segmens abdomi- naux et base des antennes ferrugineux; pattes brunâtres, avec une ligne noire sur les cuisses postérieures. — Buénos-Ayres. 29. TELEPHORUS TESTACEUS. Fazr., 4, 304, 52. — Long. 2 lig. Larg. + lig.— Un peu allongée, noire: base des antennes, tour du corselet, élytres et jambes, jaunes. — Paris. 30. TELEPHORUS ATER. Fasr., 1, 297, 48. — Orzrv., 2, 26, 42, pl. 4, fig. 3.— Long. 2 lig. Larg. : lig. — Noire ; élytres un peu brunes ; base des an- tennes et extrémité des cuisses et jambes jaunâtres ; tarses obscurs. — Allemagne. 31. TELEPHORUS FEMORALIS. Zrec. — Long. 2 lig. !, Larg. 1 lig. — Noire ; base des antennes , élytres, extré- mité des cuisses, les quatre jambes anté- rieures, la base et l’extrémité des posté. rieures jaunes; tarses obscurs. — Paris, Italie. 32. TELEPHORUS NIGRICANS. Fagr., 4, 296, 9. — Obscura, OLxv., 2, 26, pl. 2, fig. 40. — Long. 4 lig. +. Larg. 4 lig. + — D’un brun-noir ; bouche testa- cée ; antennes pâles, avec l’extrémité obs- cure ; corselet pâle, avec le disque élevé , quelquefois sans tache, quelquefois avec le disque noirâtre ; côtés de l’abdomen et bords des segmens pâles; pattes pâles ; ex- trémité des cuisses postérieures et jambes de la même paire d’un brun-noir. — Paris. 33. TELEPHORUS DIADEMA, Fagr., 4, 298, 22. — Long. 4 lig. Larg. A lig. — D'un noir un peu grisâtre ; bords latéraux du corselet, devant de la tête et bords inférieurs du premier article des an- tennes jaunes; pattes antérieures jaunâtres, — Amérique du Nord. 34, TELEPHORUS NIVALIS. Zenker, GErm., Spec. Ins. Nov. , 1, 74, 420. — Long. 3 lig. Larg. + lig. — Noir- brillant, avec un léger duvet gris; parties de la bouche, base des antennes, corselet et pattes fauves; élytres fortement ponte. 18 274 tuées ; abdomen rouge ou seulement avec les bords des segmens fauves. — Saxe. 35. TELEPHORUS ORALIS. - Horr. , Gen. , Spec. Ins. Nov., 1, 70, 448. — Long. 3 lig. Larg. + lig.— Brune, avéc un léger duvet gris; tête jaune , avec lé vertex noir; corselet fauve, sans tache ; élytres avec les bords latéraux et l’extré- mité pâles ; bords des segmens abdominaux et pattes fauves. — Saxe. “ 36. TELEPHORUS FLAVILABRIS. Fazsen, Mon. Canth. — Long. 2 lig. +. Larg. ? lig.—Noire ; devant de la tête, base des antennes, tour du corselet, côtés de l'abdomen, bord des segmens abdominaux, anus, extrémité des cuisses el jambes d’un jaune testacé; tarses brunâtres. — Suède. : 37. TELEPHORUS PULICARIUS. Fazr., 1, 303, 50. — Oziv., 2, 26, 47, 20. — Long. 2 lig. À. Larg. à lig. — Noire ; tour du corselet, bords de l’abdomen et anus jaunes. — Suède. - 38. TELEPHORUS PALUDOSUS. - Fazuen, Monogr. Canth., 44, 10. — Long. 2dlig. :. Larg. : lig. — Allongée, noire ;mandibules, base des antenneset des jambes pâles; tarses obscurs; corselet court, — Paris. 8 39. TELEPHORUS ELONGATUS. . Fazzex, Monogr. Canth., 41, 8. — Long. 3 lig. Larg. + lig.—Allongée, noire, avec la base des antennes et des jambes tes- tacée ; corselet allongé; tarses obscurs; der- niers segmens abdominaux bordés de blanc dans le mâle. — Suëde. 40. TELEPHORUS CLYPEATUS. Izuic., Kaf. Preuss,, 1, 349, 25. — Ni- vea. Panz., Faun. Germ., 67,5. — Long. 3 lig. . Larg. 4 lig. ! — Jaunäâtre; ver- tex, bords du corselet et pattes jaunâtres ; les postérieures brunes; corselet rétréci an- térieurement, — Paris. LA. TELEPHORUS RUFUS. … luc, Kœf. Preuss., 1, 297, 4.—Long. à lig. L. Larg. 4 lig. :.—Entièrement d’un rouge-jaunâtre; élytres jaunâtres ; poitrine noire. — Paris. A2. TELEPHORUS BICOLOR. Fagr., 1, 303.48.—Panz., Faun. Germ., 39, 43.—Long. 4 lig. {. Larg 4 lig.— D’un rougeâtreclair;antennesnoirâtres, testacées à la base ; élytres fortement ponctuées, pu- TELEPHORUS. # bescentes ; poitrine noire; segmens anté- rieurs de l’abdomen d’un brun foncé à la base; jambes et tarses postérieurs foncés. — Paris. 43. TELEPHORUS NIGRICORNIS. Méc.— Long. 2 lig. £. Larg. i lig.—Jau- ne-rougeûtre; lesélytres plus claires ; anten- nes noires , à l'exception de la base; des- sous du corps noir, — Allemagne, 44. TELEPHORUS PALLIDUS. Fagr., 4, 299, 27. — Orurv., 2, 26, 44, pl. 2, fig. 9. — Long. 3 lig. Larg. + lig.— Allongée, noire; base des antennes, ély- tres et pattes jaunes; corselet rétréci an- térieurement, — Paris, 45. TELEPHORUS PALLIPES. Fagr., Syst. El., 4, 299, 24. — Ozrv., 2, 26, 43, pl. 1 fig. 5. — Long. 3 lig: Larg. ?lig. — Différe de la Cant. Pallida par une tache d’un brun-noir à l’extrémité des élytres. — Paris. 46. TELEPHORUS FULVICOLLIS. Fagn., 4, 300, 35. — T. Thoracicus, Ozrv., 2, 26, pl. 1, fig. 2.—Long. 3 lig. :. Larg. 4 lig. — Rougeâtre; derrière de la tête, et les élytres noirs, brillants; celles- ci rugueuses; extrémité des antennes noi- râtre. — Paris. Var. Elytres brunes. — Paris. 47. TELEPHORUS TERMINALIS. Long. 5 lig. Larg. 2 lig, — Trés-ponc- tuée, jaune , avec la tête, les antennes, le disque du corselet, la poitrine, la base des élytres, une grande tache commune de forme arrondie vers l'extrémité de lélytre, noirs ; pattes jaunes, avec la base des cuis- ses antérieures, le devant des intermé- diaires antérieures, des postérieures, toutes les jambes et tous les tarses noirs. — Brésil. LS. TELEPHORUS FUSCICORNIS. Oriv., 2, 26, 9, pl. 4, fig. 4. — Long. 3 lig. +. Larg. 1 lig.—Jaune, avec la tête, les antennes, à l'exception de la base, l’ex- trémité des élytres et le dessous du corps noirs; élytres ocracées. — Paris. 49. TELEPHORUS MELANURUS. Fagr., 1, 302, 3. — Orxv., 2,26, 4, pl. 3, fig. 21. — Long. 5 lig. Larg. 4 lig. —Rougeâtre, avec les antennes, à l’excep- tion de la base, et l’extrémité desélytres noires; corselel rétréci antérieurement ; élytres un peu ocracées; tarses d’un brun- noir. — Paris. LA de mnt et, 6 del do his FYLOCERUS. : 50. TELEPHORUS TRANSLUCIDUS. Long. 4 lig. +. Larg. 1lig. 1. — Rougeà- tre, assez brillante ; élytres jaunâtres, très- ponctuées, presque rugueuses; yeux très- noirs ; abdomen très-légérement obscur ; corselet rétréci antérieurement.— France, Paris, 51. TELEPHORUS LÆTUS. Fazr., 4, p. 300, 24. — Long. 2 lig. L Larg. ? lig. — Jaune-rougeâtre, avec la tête, la base des élytres, leur extrémité et presque tout le dessous du corps noirs. — Italie. 52. TELEPHORUS MARGINATUS, FaBr., 4, 298, 19. — Long. 4 lig. à. Larg. + lig. — Noire avec le devant de la tête, les côtés du corselet, l'angle humé- ral, le bord des élytres, leur suture et la base des cuisses rougeâtres.—Amérique du Nord. 53. TELEPHORUS 2-MACULATUS, Fagr., 4,298, 23. — Orrv. , 2, 26,8, pl. 2, fig. 41.—Long. 5 lig. Larg. 4 lig. £. — Jaune, avec le vertex. le milieu du cor- selet et une tache arrondie à la partie postérieure de chaque élytres, noir; an- tennes, genoux et jambes de cette dernière couleur. — Amérique du Nord. 54. TELEPHORUS NEPALENSIS. Hope, in Gray’s Zool. Miscellany , n° 4, p. 26. — Long. 8 lig. Larg. 2 lig. #. — D'un beau bleu; tête d’un brun-rouge ; cuisses rouges ; jambes et tarses d’un noir- bleuâtre. — Ce magnifique insecte vient du Népaul (Indes Orientales). 55. TELEPHORUS MARGINIPENNIS. Long. 5 lig. Larg. 4 lig. 1. — Corps al- longé, noir ; corselet d’un brun-rouge, élytres d’un gris-blanc , avec la suture, le bord externe et l’extrémité noirs. — Brésil, 56. TELEPHORUS RUBRO-SIGNATUS. Long. 5 lig. 1. Larg. 1 lig.i, — D'un noir mat; corselet avec deux points rou- ges placés un peu en arrière; dessous du prothorax, une tache de chaque côté du mésothorax , et bords postérieurs des seg- mens de l’abdomen jaunes. — Brésil. 57. TELEPHORUS GAUDICHAUDII. Long. 4 lig. Larg. 1 lig. :.—Noir ; man- dibules, côtés du corselet et élytres jaunes; une tache de chaque côté du thorax et ab- domen de même couleur; hanches rou- geûtres. — Brésil. 58, TELEPHORUS TRICOLOR. Long. 4 lig. Larg. 4 lig. +. — Noire; 275 partie postérieure de Ja tête et corselet d’un jaune orange , le dernier presque carré et arrondi en avant; élytres finement granuleuses, et d’un bleu-verdâtre ; abdo- men jaune. — Nouvelle-Hollande, 59, TELEPHORUS PICTUS. Long. 3 lig. +. Larg. À lig. — Corps al- longé, noir ; bord postérieur du corselet et élytres, à l’exception de la base et de l’ex- trémité, jaunes; milieu de l’abdomen de même couleur. — Nouvelle-Hollande. PRIONOCERUS , Perry. Antennes longues, de onze articles: le premier assez gros, le deuxieme court, le troisième long, les autres égaux, trian- gulaires, le dernier long et pointu. — Palpes à dernier article élargi et tronqué très-obliquement. — Tarses velus. — Le corps est allongé, mou. — La tête pro- longée en avant. — Les yeux trés-gros. — Le corselet en carré long. — Les élytres paralléles. — Les pattes grêles. Ce genre contient plusieurs espèces de l'Inde; la suivante, qui est d’Afrique, nous semble nouvelle. PRIONOCERUS SENEGALENSIS. Long. 3 lig.?. Larg. 1 lig.—Jaune; tête noire, à l’exception des parties de la bou- che et de la base des antennes; bout des élytres, jambes et tarses noirs. — Sénégal. Nota. Le type du genre est le P. Ceæ- ruleipennis, Perty, Obs. non. Ins. Ind., p. 33, pl. 4, f. 4.— Guérin, Voyage de Bel« langer, p. 434, pl. 2, fig. 2. IDGIA, Lap. La Trés-voisin des Prionocerus, maisen dif- fère par ses antennes non pectinées et dont le dernier article n’est pas échancré. — Tête trés-prolongée en avant. IDGIA TERMINATA. Long. 4 lig. Larg. 2 lig. .—Pubescente, jaune; tête, antennes, à l’exception de Ja base , extrémité des élytres, bout des cuis- ses, jambes et tarses noirs. — Sénégal. TYLOCERUS, DaLma; Cordylocerus, GuÉrix. Ce genre a le port des Cantharis, mais s’en distingue aisément par ses antennes, qui sont de la longueur du corps, dont le pre- mier article est très-grand, renflé en mas- 48. 256 MALIYHINUS. æ sue; les autres sont coniques et vont en grossissant jusqu’au dernier, qui est oblong, renflé et un peu ovalaire. 1. TYLOCERUS CRASSICORNIS. Dazman, Anal. Entom.—Long. 4 lig. +. Larg. 1 lig. :. — D’un noir un peu cendré ; tête et corselet d’un jaune-orange; antennes ebscures, avec l’article basilaire brun. — Antilles. Nota. Une autre espèce du même genre est décrite sousle nom d’Antennatus par M. Guérin, Voyage de Duperrey, Ins., p. 77. pl. 41, fig. 6. — Elle est entière- ment jaunâtre. — Nous en décrivons ici une troisième : 2. TYLOCERUS ATRICORNIS. Escu.—Long. 4 lig. 1. Larg. 4 lig. +. — D'un jaune clair; antennes, extrémité des élytres, jambes et genoux noirs. — Ma- nilles. Nota. Un insecte très-voisin de celui-ci, mais à pattes entiérement noires, est peut- être sa femelle; le dernier article des an- tennes n’est pas dilaté ; si cet insecte forme une espèce distincte, elle pourrait porter le nom de Terminalis. CANTHARODEMA. Antennes de longueur moyenne, grêles, filiformes. — Palpes à dernier article trian- gulaire. — Lévre arrondie en avant, — Tarses grêles, à premier article cylindri- que, les deux suivans un peu triangulaires, le quatrième cordiforme ; crochets moyens. — Tête ovale, trés-rétrécie enarrière en forme de col.—Yeux petits et globuleux.—Corse- let petil, étroit, — Ecusson triangulaire. — Elytres assez loïgues et molles. — Pattes longues. CANTHARODEMA MARGINIPENNIS. Long. 4 lig. ?. Larg. 2 lig. — D'un noir cendré ; devant de la tête livide; corselet et première moitié des cuisses d’un jaune rougeâtre ; écusson, bordure et suture des élytres jaunes. — Amérique du Nord, CALOCHROMUS, Guér. Antennes se touchant presque à leur in- sertion, plus longues que le corps, aplaties, avec le premier article renfle, le second conique, petit, tronqué obliquement; les suivants, du moins jusqu’au huitième, de Ja longueur du premier, aplaties, un peu dilatées. — Palpes maxillaires beaucoup plus longs que les labiaux, avec le dernier article sécuriforme. — Labre arrondi en avant. — Tarses à pénultième article bi- lobé. — Corps allongé, parallèle. — Tête non prolongée en avant. — Mandibules saillantes, trés-arquées, terminées en pointe simple.—Corselet presque carré.—Élytres allongées , parallèles , recouvrant les ailes. CALOCHROMUS GLAUCOPTERUS. Guérin, Ann. Soc. Entom., t. 2, p. 459, pl. 7, fig. 4. — Long. 5 lig. Larg. 4 lig. :. — D'un bleu obscur ; corselet et base des élytres jaunes; antennes, dessous du corps et pattes d’un noir bleuâtre. — Nouvelle- SILIS, Larr. Ce genre diffère des Telephorus par con corselet offrant de chaque côté en ar- riére une échancrure, et en dessous un petit appendice en forme de massue. — Les antennes sont larges, aplaties, avec les deux premiers articles trés-petits. — Les tarses sont assez courts, élargis. Les mœurs de ces insectes n’ont pas été observées ; ils ont des ailes. SILIS RUBRICOLLIS. Toussaint DE CHARPENTIER, Ho/f., p. 4, et 6, fig. 7. — Long. 2 lig. +. Larg. 1 lig. — Ponctuée, noire, brillante ; corselet rouge, rugueux au milieu, avec deux en- foncemens sur les côtés; abdomen rouge ; jambes rougeâtres. — Dalmatie, France Méridionale. MALTHINUS, Larr., SCHONx. ; Telephorus , Orxv. Les Malthinus ont de grands rapports avec les Telephorus, parmi lesquels ils avaient été placés par Fabricius ; mais les palpes, plus allongés, sont terminés par un article ovoïde. — [Les antennes ont leur premier article plus long, renflé à l’extré- mité.— La tête est rétrécie postérieurement. — Le corselet est en carré long, très-légé- rement bombé. — Enfin les élytres sont plus courtes que l’abdomen, et les ailes, plissées seulement dans leur longueur, dé- passent toujours celles-ci, Les Malihines sont des insectes de petite taille que l’on rencontre sur les plantes et sur les arbres, surtoat dans les bois. On ne sait encore rien de leurs mœurs et de leurs transformations. sd MALTIHINUS. CA À. MALTHINUS LATIPENNIS. Gerwar, p, 44, Spec. Nov.,1,72,493.— Long. 6 lig. Larg. 1lig.i.—Brun; têtenoire, avec le front et les parties de la bouche jaunes ; corselet avec ses bords latéraux pâles; élytres ponctuées, avec leur extré- mité jaune; pattes pâles; extrémité des cuisses et jambes postérieures brunes. — Amérique du Nord. .- 2. MALTHINUS BIGUTTULUS. Payk., Faun., 3, Add., 445, 15. — Long. 2 lig. Larg. 2. lig.— Ponctué, noir; tête grande, bouche jaunâtre ; corselet obscur, avec ses bords antérieurs et posté- rieurs quelquefois testacés ; élytres presque rugueuses; pattes ent pubescentes, avec deux ou trois lignes élevées vers la suture , terminées en pointe; poitrine d’un beau'noir assez brillant ; bord des segmens abdominaux et anus jaunâtres; cuisses jaunes; jambes et tarses brunâtres, — Suède. 3. MALTHINUS SANGUINICOLLIS. FaLzeN, Monog. Canth. et Ins., 45, 47. — Long. 2 lig. Larg. + lig. — Noir; corselet lisse, rouge; élytres d’un beau noir, avec l’extrémité d’un jaune de soufre; côtés de l’abdomen , bords des segmens et anus d’un jaune clair; jambes et tarses jaunâtres. — Paris. h. MALTHINUS FLAVUS. Larr., Gen. Crust., 1, 264, 4. — Mini- mus , Ouv., 2, 26, pl. 1, fig. 6. — Long. 2 lig. Larg. ! lig. — Ponctué, jaune, avec la partie postérieure de la tête noire ; ély- tres obscures, avec le bord extérieur jaune, et une tache d’un jaune citron à l’extrémité de chaque élytre ; élytres arrondies à l’ex- trémité. — Paris. 5. MALTHINUS FASCIATUS. Ourv., 2,226, 20, pl. 3,.fig. 14. — Long. 2 lig. Larg. + lig. — Ponctué, jaune; bord postérieur de la tête et deux taches sur le milieu du corselet noirs; élytres terminées en pointe, avec des stries longi- tudinales de gros points enfoncés jaunes; avec l’écusson, la suture, une tache avant l'extrémité obscurs; extrémité d’un jaune citron ; poitrine obscure. — Paris. 6. MALTHINUS DISPAR. Germar, Spec. Ins. Nov., 4, 73, 424. — Long. 2 lig. Larg. + lig. — Brun; tête noire ; bouche jaunâtre ; antennes noires, brunes à Ja base; corselet lisse, brillant ; élytres finement ponctuées, d’un brun noir assez brillant; l'extrémité d’un jaune de sou- fre ; dessous du eorps noir ; jambes et tarses rougeätres. — Allemagne. 7. MALTHINUS MAURUS. Zar6L. — Long. 1 lig. ?. Larg. + lig. — Allongé, noir, peu brillant; mandibules et bord inférieur des segmens abdominaux jaunes; élytres, pattes et antennes obscures, — Versailles. 8. MALTHINUS MARGINATUS. Lare., Gen. Crust., 4,264, 2. — LEsK., Iler., p. 47, pl. A, fig. 44. — Long. 4 lig. <. Larg. ! lig. — Tête noire, bril- lante, avec les parties de la bouche jau- nâtres; corselet noir, avec tous les bords jaunâtres ; élytres d’un brun jaunâtre, très-ponctuées, avec une tache jaune à leur extrémité; poitrine noire, brillante; abdo- men obscur, avec les bords des segmens jaunes; antennes noirâtres ; leur base tes- tacée, obscure ; pattes d’un brun noirâtre; les jambes plus claires. — Paris. 9. MALTHINUS BREVICOLLIS. Payx., Faun. Ins., 4, 269, 46.—Long. 4 lig. + Larg. : lig. — Noir assez brillant ; parties de la bouche jaunes ; abdomen de cette couleur, avec une rangée latérale de taches noires ; élytres obscures, avec une tache jaune à leur extrémité ; pattes et an- tennes d’un noir obscur; corselet court, — Italie, TROISIÈME TRIBU. MÉLYRIDES, LaTr. Caractères. Mandibules échancrées ou bidentées à l’extrémité. — Palpes filifor- mes, — Corps ovalaire. — Tête sans étran- glement à sa partie postérieure. Les Mélyrides sont généralement très- agiles, et fréquentent les fleurs et les feuil-. les des végétaux ; ils offrent presque tous … des couleurs métalliques assez brillantes; leur taille est au plus moyenne; ils volent avec facilité. Le tube alimentaire de ces insectes a près de trois fois la longueur du corps. L’æsophage serenfle insensiblement, au sortir de la tête, en un jabot allongé, sé- paré par une contracture du ventricule chylifique; celui-ci est oblong. L’intestin grêle est assez long, filiforme. Le cœcum gros et court. Le rectum allongé, filiforme. 278 MALACHIUS, Les vaisseaux biliaires sont au nombre de deux, insérés comme dans les carnassiers. Les ovaires sont composés d’une vingtaine de gaines triloculaires. L’oviducte est ren- flé à son origine, allongé, flexueux. Les larves et les métamorphoses des Mé- - lyrides sont inconnues, MALACHITES. Des vésicules colorées sur les côtés du corselet et des élytres.—Corps allongé et glabre. Genre : Malachius. MALACHIUS, Far, ; Malachius et Laius, Guérin. Antennes sétacées, souvent en scie, et offrant en général des appendices de diver- ses formes dans les mâles. — Palpes fili- formes. — Tarses avec le quatrième arti- cle de même longueur que les autres, — Mandibules filiformes, courbées à l’extré- mité. — Tête de la longueur du corselet. —Celui-ci ordinairement arrondi, presque aussi large que les élytres. —Celles-ci flexi- bles, parallèles. — Des vésicules rouges, enflées, molles, irrégulières et rétractiles, dont l’usage est iguoré, aux côtés du cor- selet et du ventre. — Pattes de grandeur moyenne. Insectes d’assez petite taille, vivant sur les fleurs, et propres à l’Europe. A. MALACHIUS ÆNEUS. Fazr., 1,:306, 3. — Orxrv., 2, 27, 9, pl. 2. fig. 6. — Long. 3 lig. Larg. 1 lig. +, — Veri-cuivreux brillant; devant de la tête jaune ; une tache rouge à l’angle an- térieur du corselet; élytres rouges, avec l'angle humeral et les deux tiers antérieurs de la suture verts. — Paris. 2. MALACHIUS RUFUS. Fagr., 4, 306, 5. — OLrv., 2, 27, 4, 1. fig. 4.— Long. 3 lig. Larg. 1 lig. :.— ouge, avec une tache sur le milieu du cor- elet, le derrière de la tête, le dessous du corps et les pattes d’un vert-métallique brillant ; bouche et tarses antérieurs jaunes. — France Méridionale. 3. MALACHIUS BIPUSTULATUS. Fasr., 4, 306, 4. — Ouxv., 2, 27, pl. 4, fig. 1. —° Long. 2 lig. à . Larg. À lig. — Vert- bleuâtre ; devant de la tête jaune ; une grande tache rouge à l’extrémité des élytres., — Paris. y 4+ MALACHIUS SPINIPENNIS. Zrec., GErx., Spec. Nov, , 4, 75, 127. —Long. 2 lig. i. Larg. 1 lig. — Difère du M. Bipustulatus par sa couleur verte, point bleuâtre, la tache rouge de l’extré- mité des élytres plus petite et n’atteignant pas le bord extérieur , et par un pli des ély- tres formant au bout une espèce de petite épine. — France Méridionale. 5. MALACHIUS DILATICORNIS. Gerx., 1, 74, 426. — Long. 2 lig. Larg, 4 lig.— D'un vert-bleuûtre ; tête fort aplatie, anguleuse au-dessus des yeux; le devant jaunâtre; antennes en scie, avec le cin- quième article et tétraèdre ; une ta- cherouge à l'extré desélytres.—France Méridionale. 6. MALACHIUS LÆTUS. Faër., 4, 305, 2.—Long. 2 lig. + . Larg. Alig, + — D'un “brun-jaune ; tête et extré- mité des antennes noirâtres; une tache longitudinale violette sur le milieu du cor- selet; écusson, une tache un peu arrondie, oblique sur l’angle huméral; une bande si- nueuse en arriére des élytres et leur extré- mité, d’un bleu-violet; dessous du corps et pattes jaunätres. — Indes Orientales. 7. MALACHIUS FESTIVUS. Long. 2 lig. :. Larg. 4 lig. — Très-ponc- tué, pubescent, ‘d’un beau vert tendre, mé- tallique, avec les antennes, les parties de la bouche, les pattes, la base des élytres, les deux tiers de la suture et du bord ex- térieur et l’extrémité, jaunes. — Sénégal, 8. MALACHIUS GENICULATUS. GEr., Spec. Nov.,1, 73, 125.— Long. 2 lig. :. Larg. 1 lig. — Il ressemble beaucoup au M, Elegans, dont il diffère par sa couleur ordinairement bleue, quel- quefois cependant verte etbrillan bord antérieur du corselet n’a TR dans lElegans, de petite tache ee plus y en a-t-ilune légère. 9, MALACHIUS vIRID Fasr., 4, 308, 42.—Long. 2 li A lig. +. __'Trés’large , un tête, corselet, pattes et b rouges; élytres d’un bleu- ME. mité des antennes n de Bonne- Espérance. P à-d pe 40. MALACHIUS 4-MACULATUS. Fasr., 4, 308, 41. — Long. 2 lig. Larg. À lig. — Noir; base des antennes et corselet rougeâtres ; élytres d’un bleu-vio- Nr MALACHIUS. let, avec la suture, une ligne transversale vers la base et l'extrémité jaunes. — Ame- rique Boréale, 41. MALACHIUS BILBERGI. Tuaums., ScHoenn., Syn. Ins., 2, 79, 43, — Long. 2 lig. Larg. 1 lig.—D’un vio- let-bronzé, velu; parties de la bouche, base des antennes, bords antérieurs et pos- térieurs du corselet rouges; élytres bril- lantes ; genoux rougeâtres; jambes et tar- ses pâles. — Cap de Bonne-Espérance. 12. MALACHIUS SANGUINOLENTUS. Fagr., 4, 307, 9. — Oriv., 2, 27, 7, pl. 3, fig. 43. — Long. 2 lig. Larg. =. lig. — Trés-finement ponctué, d’un vert-mé- tallique obscur, avec les bords latéraux du - corselet et les élytres rouges. — France. 413. MALACHIUS HETEROCERUS. Borspuv., Voyag.de Durville ; Ins., 2, P. 436, 2.—Laius Cyaneus, Guér., Voyage de Duperrey, Ins., p. 78.— Long. 2 lig. Larg. 4 lig. — D’un bleu-violet, avec les deux premiers articles des antennes jaunes. — Nouvelle-Hollande. Collect. Dupont. Nota. M. Guérin a établi sur cet insecte son genre Laius. Il lui donne pour carac- tère d’avoir le deuxième article des anten- nes au moins deux fois aussi long que le premier. 11 y place aussi le Paussus Flavi- cornis de Fabricius, que M. Dalman(4n. Entom.) avait déjà reconnu devoir être placé parmi les Malachius. 44. MALACHIUS VIRIDIS. Far. , 4, 307, 8. — Ourv., 2, 27, 6, p. 3, fig. 44. — Long. 2 lig. Larg. À lig. — Entièrement vert, un peu velu ; devant de la tête jaune; front un peu bombé. — Paris. . 15. MALACHIUS ELEGANS. Faën. , 1, 307, "7. — Orrv., 2, 27, 4, pl. 3, fig. 42: — Long. 2 lig. Larg. ? lig. — Vert, un peu velu; devant de la tête “pin e ; élytres avec un petit point jaune à leur extrèm — Paris. ‘ hr MALACHIUS EQUESTRIS. Faznr., 4, 309, 22. — Ou. 2,027;43; pl. 2, fig. one. A lig. L. Larg. { lig. — Vert-obscur; élytres noires, ayec une large tache rouge, triangulaire, à leur base, et l'extrémité de > à couleur. — Paris. 417. MALACHEUS RUBRICOLLIS. Gyiz., 4, 362.—Ruficollis, Orxv., 2, 27, 40, pl. 2, fig. 9, — Long. { lig. +. 279 Larg. : lig, — Vert-bleuâtre ; tête noire ; corselet et extrémité des élytres rouges, — Paris. 18. MALACHIUS PALLIPES, Ourv., 2, 27, 44, pl. 2, fig. 7. — Long. A lig. &. Larg, À lig. — D’un vert-noirûtre, peu brillant ; base des antennes et jambes antérieures et intermédiaires jaunes; cor- selet oblong, rétréci postérieurement, lé- gérement échancré. — Paris. A9. MALACHIUS FASCIATUS, Fagr., 4, 309, 20. — Orxv., 2, 27,49, pl. 1, fig. 2. — Long. 4 lig. !. Larg. : lig. —Bronzé obscur ; élytres noires, avec une bande rouge au milieu, et l’extrémité de même couleur. — Paris. 20. MALACHIUS CARDIACÆI. Payx., FaBr., 1, 304, 54. — Preysr., In Mag. aufs. Bohn. Naturg., A, 65, pl. 5, fig. 5, . —Long. 1 lig. !. Larg, À lig. — D'un noir-bleuâtre métallique, avec l’ex- trémité des élytres rouge sur la suture ; antennes de ja © en scie, celles du X fla- bellées. — Finlande. ” 21. MALACHIUS MARGINALIS. Méc.—Long. 4 lig. Larg. + lig.—Vert, peu brillant; antennes testacées, avec la base noire; bords latéraux du corselet rou- ges, avec un point noir au milieu; extré- mité des élytres rouge. — Paris. 22. MALACHIUS COLLARIS. Long. 4 lig. Larg. + lig. — D’un vert peu brillant, avec le devant de la tête et l'extrémité des élytres d’un rouge-jaunà- tre ; corselet rouge, avec une ligne longi- tudinale raccourcie, noire au milieu; an- tennes noires à base brunâtre. — Paris. 23. MALACHIUS LOBATUS. Oziv., 2, 27, 16, pl. 2, fig. 7. — Long. A lig. Larg. ! lig. — Vert peu brillant; bord postérieur du corselet, bord extérieur des élytres. et leur extrémité d’un jaune pâle ; pattes antérieures et intermédiaires d’un jaune-rougeûtre ; corselet arrondi an- térieurement et latéralement, avec son bor postérieur allonge et relevé, — Paris. 24. MALACHIUS TRORACICUS. Fasr., 4, 308, 44. — Orrv., 2, 27, 14, pl. 2, fig. 40. — Long. 1 lig. Larg. + lig. —Vert-bleuâtre; tête noire; corseletrouge. — Paris. 25. MALACHIUS PULICARIUS. Fasr., 4, 308, 49. — Oziv., 2, 27,9, 280 pl, 1, fig. 5. — Long. 4 lig. :. Larg. : lig. — Vert ; côtés du corselet et extrémité des élytres rouges. — Paris. 26. MALACHIUS PEDICULARIUS. Oiv. , 2, 27, 8, pl. 4, fig. 3. — Long, 4 lig. !. Larg. + lig. — Vert; les trois pre- miers articles des antennes, les pattes ex- cepté Ja base des cuisses, et extrémité des élytres, jaunes; celles-ci terminées par une espèce de petit onglet. — Paris. 27. MALACHIUS ILICIS. Horr. — Long. 1 lig. 1. Larg. ! lig. — D'un brun-noir; bords du corselet, anten- nes et jambes rougeûtres ; tous les bords des élytres jaunes. — Portugal. 28. MALACHIUS ALBIFRONS. Fasr. , 4, 310, 24. — Orxv., 2, 27, A7, pl. 3, fig. 46. — Long. À lig. Larg. ! lig.— Noir-verdätre peu brillant, avec la tête, le devant du corselet et l'extrémité des ély- tres blancs; celles-ci terminées par un petit appendice relevé et dilaté; pattes et base des antennes jaunâtres; leur extré- mité obscure, — Paris. 29. MALACHIUS BIFASCIATUS, Buquer. — Long. 4 lig. 1. Larg. : lig, — D'un bleu-violet, un peu pubescent ; parties de la bouche, antennes et corselet rouges; élytres granuleuses, d’un blanc jaune , avec la base, une bande au milieu qui n’atteint pas la suture, et l'extrémité d’un beau bleu ; dessous du corps noir; pattes jaunes, avec les cuisses obscures. — Sénégal. 30. MALACHIUS TRICOLOR, Long. 1 lig. 1. Larg. À lig. — D’un brun- rouge, pubescent ; élytres jaunes, avec une bande violette sur Ja base, et une autre un peu arquée enarrière; dessous du corps et pattes jaunes. — Sénégal. 31. MALACHIUS QUADRINOTATUS. Long. 1 lig. +. Larg. 2 lig. — Noir ; cor- selet rétréci en arrière et rouge, avec une tache noire au milieu; élytres rugueuses, violettes, avec le milieu de la suture rouge; elles ont chacune une grande tache arron- die et blanche sur la base, et une autre transversale en arrière ; tarses et base des antennes rougeûtres.—Nouvelle-Hollande. Nota. Ge joli insecte est trés-voisin du M. Bellulus, Guérin, Voyag. de Duperrey, Ins., p. 78 ; mais il m’en paraît bien dis- tinct par Ja disposition des couleurs. 1] DASYTES. . doit aussi se rapprocher du M. Ferticalis, Mac-Leay, Voyage de King., t. II, p. 442, 39. DASYDITES. Caractéres. Pas de vésicules coloriées. — Corps ovalaire et plus ou moins velu. Genres : Dasytes, Polycaon, Zygia, Melyris, Pelecophorus. DASYTES, Fager.; Melyris, Oui. Antennes filiformes, souvent en scie. — Palpes inégaux, renflés extérieurement , tronqués obliquement à l’extrémité. — Tarses filiformes; leurs crochets avec un petit appendice en forme de dent. — Cor- selet court, bordé, presque de la largeur des élytres. — Celles-ci flexibles, allon- gées, parallèles. Insectes de taille moyenne ou petite, vi- vant dans le bois à leur premier état; ils sont ailés. 4. DASYTES SPLENDIDUS. Long. 7 lig. 1. Larg. 8 lig. — D’un beau bleu éclätant, ponctué; corselet avec de longs cils noirs de chaque côté; élytres avec une ligne oblique, assez étroite, jaune en arrière, partant du bord extérieur et n’atteignant pas la suture, — Brésil. 2. DASYTES ANTIS. Perry, Voyage de Spix et Mart., Ins., p. 29, pl. 6, f, 43. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. —- D’un bleu violet ; tête, corselet et base des élytres très-velus; une large bande transversale jaune sur le milieu des élytres. — Brésil. 3. DASYTES BIFASCIATUS. Long. 5 lig. Larg. 2 lig. — D'un vert obscur, couvert d’une pubescence noire et longue; antennes et parties de la bouche noires; tout le tour du corselet et une ligne longitudinale au milieu rouges; élytresayeec le bord externe, une bande transversale vers le milieu et une autre en arrière rouges ; Ja partie de la suture qui s’étend entre ces deux bandes de même couleur ; dessous du corps et pattes d’un bronzé obscur. — Brésil. | L2 . 4. DASYTES VARIEGATUS. Germ., Spec. Ins. Nov.. 1, 77, 431. — HV, Long. 3 lig. . Larg. 4 lig. +. bronzé ; corselet verdâtre, finement ponc- DASYTES. tue; élytres avec une ponctuation très-ser- rée, testacées, avec neuf taches et la suture noires ; dessous du corps d’un vert bronzé, pubescent. — Brésil, 5. DASYTES LINEATUS. FABR...2, 79, 5. —OLiv., 2, 24, pl 4, fig. 6. — Long. 3 lig. Larg. 4 lig. +. — Velu, noir, un peu verdâtre ; base des an- tennes, bord des élytres, unp ligne longi- tudinale près de la suture, formant près de la base et de l'extrémité un angle rentrant, et rejoignant celle du bord extérieur, de couleur rouge; une autre ligne de même couleur en forme d’S vers le milieu de l’é- lytre, rejoignant vers la base celle de la suture, et vers le milieu celle du bord ex- térieur ; corselet avec une ligne longitudi- nale blanchâtre au milieu; écusson blan- châtre. — Brésil. 6. DASYTES ATER. Fagr., 2, 74, 4. — Ourv., 2, 24, 9, pl. 2, fig. 8. -— Long. 3 lig. À. Larg. 1 lig. + — Noir, trés-velu; élytres fortement granu- leuses ; cuisses renflées , jambes posté- rieures arquées. — Midi de la France. g' rare. 7. DASYTES SUBÆNEUS. ScHœnx., Syn. Ins., 2,45, 20.— Æneus, Oziv., 2, 24, 44, pl. 3, fig. 44. — Long. 2 lig. Larg. 4 lig. — D’un noir un peu bronzé, velu ; élytres fortement granuleu- ses et presque striées ; cuisses légérement renflées ; jambes droites. — Paris. 8. DASYTES A-PUSTULATUS. Fagr., 2, 596. — 4-Maculatus, OLtv., 2, 24, 44, pl. 4, fig. 2. — Long. 1 lig. À. Larg. À. lig. — Velu, noir, avec une large tache rougeâtre à l’angle huméral et une autre à l’extrémité des élytres. — France Méridionale. _ 9. DASYTES SCUTELLARIS. Fagr., 2, 72, 2. — Iruic., Magaz., 3, 470, 2. — Long. 4 lig. Larg. 1 lig. à. — Diffère du D. Ater par sa couleur d’un noir verdâtre un peu bronzé ; couvert d’un long duvet gris-cendré. — Espagne. 410. DASYTES FUSCULUS. GyLL., Ins., 1, 4, 336. — Ircic., Mag., 4, 82, 2-3. — Long. 3 lig. Larg. À lig. — Allongé, d’un brouzé obscur, pubescent, corselet canaliculé au milieu; élytres légé- rement acuminées, ponctuées et presque rugueuses, avec un duvet cendré et soyeux ; antennes et pattes noires ; jambes testacces ; tarses d’un brun noir, — Suède. 281 A1. DASYTES RUFITARSIS. Gx1L., Ins. Suec., 4,337.—Long. 2 lig.:, Larg. : lig. — Allongé, presque glabre, d’un noir-bleuàtre ; corselet et élytres pro- fondément ponctués; antennes profondé- ment en scie; les dents allongées, trian- gulaires; les trois premiers articles de la base rougeûtres; pattes noires ; tarses fer- rugineux. — Suède. 12. DASYTES PILOSUS. GeErm., Spec. Ins. Nov., 1, 75, 128. — Long. 3 lig. 2. Larg. 4 lig. +. — D’un noir bronzé ; couvert d’un duvet gris assez long ; corselet ponctué sur ses bords, avec deux impressions en avant et de longs poils noirs; élytres presque rugueuses. — Sibérie. 13. DASYTES TRIVITTIS. GErm., Spec. Ins. Nov., 1, 76, 129. — Long. 3 lig. {. Larg. 4 lig. =. — Noir; cor- selet convexe, pubescent, rouge, avec deux taches noires ; élytres avec des stries ponc- tuées, deux bandes de chaque côté et la suture couvertes de poils gris courts; des- sous du corps pubescent. — Amérique Sep- tentrionale. 44. DASYTES NOBILIS. Izuc., Kœf. Preuss., 1, 309.—Not. ad Mus. Cœruleum.— Cyaneus, Oxxv., 2, 21, 8, pl. 2, fig. 9.—Long. 2 lig. +. Larg. + lig. — Allongé, velu, d’un beau vert-bleuâtre brillant ; élytres granulées. — Paris. 15. DASYTES CÆRULEUS. Fagr... 2, 73, 7. — Oxiv..2, 21,42, pl. 2, fig. 9. — Long. 2 lig. +. Larg. À lig. — Très-fortement ponctué, pubescent, d’un vert-bleu brillant ; antennes d’un noir- bleuâtre métallique. — Paris. 46. DASYTES 2-PUSTULATUS. Fagr., 2, 59, 6.— Panz., Faun. Germ., 43, 47. — Long. 2 lig. !. Larg. 4 lig. — Trés-ponctué, velu, noir, brillant, avec une large tache rouge au-dessous de l’angle huméral. — Italie. 47. DASYTES {-LINEATUS. Germ. , Ins. Spec. Nov., p. 76, n° 130. — Long. 2 lig. À. Larg. 4 lig. :. — Très- velu, d’un bleu noir, avec deux lignes lon- gitudinales droites sur chaque élytre. — Buénos-A yres. 48, DASYTES MORIO. Gxzr., Schon., Syn. Ins., 3, app. 41, 44. — Long. 2 lig. 1. Larg. + lig. — Velu noir, sans éclat métallique ; corselet court 282 avec des poils bruns serrés, relevés ; élytres presque rugueuses; dessous du corps pu- bescent ; pattes allongées, grêles. — Bar- barie, 419. DASYTES FLAVIPES. Fagn., 2, 73, 6.—OLrv., 2, 21. 16, pl. 3, Gg. 6, etpl. 2, fig. 12.— Long. 1 lig. =. Larg. 1 big. — Très-allongé, filiforme, d’un noir- verdâtre, velu, finement pointillé ; abdomen noir ; pattes allongées; les antérieures pres- que entièrement testacées ; les postérieures de cette couleur , avec les cuisses noires ; base des antennes jaunâtre; celles du mâle beaucoup plus longues que dans la ©. — Allemagne et Suède. 20. DASYTES FLORALIS. Gy1z., 4, 326, 3. — Oxiv., 2, 924, 43, pl. 3, fig. 43. — Long. 1 lig. . Larg. À lig. — Oblong , noir, velu, ponctué; antennes en scie; les dents triangulaires et aiguës; corselet avec une légère impression trans- versale ; angle huméral élevé; jambes et tarses d’un brun obscur. Mäle beaucoup plus petit. — Suède. 21. DASYTES PLUMBEUS. Oziv., — Long. 1 lig. +. Larg. 4 lig. — Entièrement d’un vert obscur, légérement velu; élytres finement striées ; jambes jau- pâtres; tarses bruns. — Paris. 22. DASYTES LINEARIS. Fasr., 2, 73, 41. — CREUTzER, 4924, pl. 3, fig. 25. — Long. 2 lig. Larg. ! lig. — Très-allongé, filiforme, verdätre, peu brillant, trèés-ponctué ; une ligne enfoncée . au milieu du corselet ; extrémité des ély- tres en pointe ; abdomen vert-brillant ; pat- tes et antennes noires. — Paris. 23. DASYTES PALLIPES. Izuic., Mag., 1, 83, 4. — Panz., Faun. Germ., 6, 41. — Long. 1 lig. :. Larg. ? lig. — Vert-bronzé, recouvert d’un duvet épais et cendré; pattes et antennes jaunes. — Paris. 24. DASYTES NIGRICORNIS. Fagr., 2, 73, 10.— Long. 1 lig. à. Larg. 2 lig. — Ovale, d’un vert-bronzé obscur ; élytres fortement ponctuées, pubescentes; base des antennes, jambes el tarses en grande partie testacés. — Paris. 25. DASYTES NIGER. Fasr., 2, 72, 4. — Melyris Villosa, Ouiv., 2, 24, 40, pl. 2, fig. 40. — Long. 4 lig. +. Larg. : lig. — Allongé, noir, un FOLYGAON. , peu verdätre, velu, finement ponctué ; une impression longitudinale de chaque côté du corselet. Mäle plus petit. — Paris. 26. DASYTES TARSALIS. GyL1L., t. IV, p. 337. — Long. 1 lig. :. Larg. : lig. — Oblong, velu, vert-bleuâtre ; élytres profondément ponctuées; antennes fortement en scie; leur base et les tarses d’un brun ferrugineux. — Suëde.. 27. DASYTES OBSCURUS. GxL1L., Ins. Suec., 1, 3, add. 685, 4-2. — Long. 2 lig. +. Larg. ? lig. — Allongé, d’un noir légérement verdätre ; corselet court; élytres finement ponctuées, un peu dilatées vers leur milieu ; l’angle huméral élevé; antennes un peu en scie; celles du mäle trés-allongées ; pieds allongés, grêles ; jambes et tarses d’un brun ferrugineux. — Suëde, 28. DASYTES PAUPERCULUS. Mec. — Long.i lig. ?, Larg. :lig. — Très-ponctué, velu, noir, peu brillant ; élytres d’un vert cuivreux, assez brillantes ; tarses bruns. — Paris. Très-rare. 29. DASYTES PUNCTATUS. Gerx., Spec. Ins. Nov., 4, 77, 132. — Long. 1 lig. i. Larg. ? lig. — D'un vert bronzé, pubescent, ponctué ; autennes rou- ges, plus obscures à l’extrémité; élytres assez fortement ponctuées; pattes rouges ; cuisses brunes. — Styrie. 30. DASYTES CHALYBÆUS. GErx., Spec. Ins. Nov., 1, 78, 433. — Long. 1 lig. ?. Larg, : lig. — Un peu velu, d’un noir bleu ; antennes et pattes noires ; corselet vaguement ponctué et deux im- pressions transversales; élytres assez forte- ment ponctuées, brillantes; dessous du corps et pattes noires. — Styrie. 31. DASYTES RUBIDUS. GxLz., Schon. Syn. Ins., 3, app. 12, 46. — Long. 14 lig. :. Larg. ? lig. — D’un noir violet, velu, ponctué; élvtres d’un brun marron; leur extrémité plus claire ; an- tennes et pattes ferrugineuses. — Hongrie. POLYCAON. Ce genre diffère des Dasytes par les an- tennes à premier article un peu renflé, Je deuxième court, les autres raccourcis, triangulaires, les cinq derniers formant une massue transversale allant en grossissant jusqu’à l'extrémité ; le dernier arrondi, un D ” PELECOPHORUS. peu pointn à l’extrémité., — Tête allongée. — Corselet arrondi. — Ecusson long. — ds. Elytres assez grandes, beaucoup plus larges _que le corselet, élargies en arriére. POLYCAON CHILIENSIS. Long. 7 lig. Larg. 2 lig. à. — Granu- Jeux, vert, très-pubescent; élytres d’un jaune orangé, avec deux larges bandes transversales d’un noir-bronzé terne ; l’une un peu arquée vers le tiers de la longueur, l'autre plus en arriére et sinueuse ; elles p’atteignent pas le bord externe ; abdomen d’un vert éclatant. — Chili. ZYGIA, Larr. Antennes à deuxième article presque co- nique, troisième un peu cylindrique, qua- trième plus court que le précédent, et les suivans en scie et presque transversaux ; le dernier ovalaire.— La tête longue , incli- née, — Corselet bombé.— Les élytres de consistance solide, — Les paites assez grêles. ZYGIA OBLONGA. FaBr., 2, 29, 4.—Larr., Gen. Crust, et Ins. , 4, 264.— Ouiv., 8, fig. 3.— Rou- geàtre, avec la tête et Les élytres d’un bleu- verdâtre, avec trois côtes élevées. — Orient et Pyrénées. MELYRIS, Fazr., Ouiv., LaTR. Antennes de onze articles, en forme de cônes repversés , et peu dilatées. — Palpes presque filiformes. — Tarses filiformes, leurs crochets avec un petit appendice en forme de dent.—Tète allongée, très-incli- née. — Corselet peu bombé. — Ecusson transversal. — Elytres un peu bombées, de consistance solide. — Pattes assez longues. Jnsectes ailés, propres à l’Afrique. 4. MELYRIS VIRIDIS. Fazr., 4, 311, 2.— Onv., 2, 21, 4, pl. 4, fig. 4.— Long. 5 lig. Larg. 2 lig. +. — Entièrement d’un vert éclatant; très- fortement ponctué; corselet plan; élytres avec trois côtes longitudinales élevées. — Cap de Bonne-Espérance. 2. MELYRIS ABDOMINALIS. Fazr., 4, 310, 4.—Orrv., t. II, 24, 2, pl. 4, fig. 7.— Long. 4 lig. Larg. 4 lig. À. — Plus allongé que le Viridis, bleu, velu; corselet un peu bombé, avec une petite côte longitudinale de chaque côté ; élytres 283 très-fortement ponctuées, avec trois côtes élevées ; abdomen rougeätre.— Sénégal. PELECOPHORUS, Des. , Larr. ; Notoxus, SCHOEN. Ce genre diffère des Dasytes, par le der- nier article des palpes maxillaires, plus grand et sécuriforme. — Les antennes sont sensiblement plus grosses vers leur extré- mité. — Le premier article des tarses est extrèmement court. À. PELECOPHORUS ILLIGERI. Sono. , 4, 2, 53, 6, pl. 4, fig. 7.— Long. 2 lig. :, Larg. À lig.— Noir bronzé, brillant, profondément ponctué ; antennes noires, leur base ferrugineuse , l'extrémité pubescente ; côtés du corselet blanchâtres ; deux bandes sinueuses, de cette couleur, sur les élytres ; dessous du corps et cuisses pubescens, d’un brun-noirâtre ; jambes et tarses pâles; palpes un peu ferrugineux.— Ile-de-France. 2, PELECOPHORUS VITTATUS. Long. 2 lig. !. Larg. 4 lig.— Noir, velu; parties de la bouche, antennes et côtés da corselet jaunes; élytres granuleuses, bru- nes, avec trois bandes longitudinales noi- res ; les bords latéraux jaunes; dessous du corps noir; les pattes jaunes. — Ile-de- France. QUATRIÈME TRIBU. CLAIRONES, LATREILLE. Caractères. Mandibules toujours bifi- des. — Palpes, ou deux d’entre eux au moins, avancés, plus gros à l’extrémité. — Pénultième article des tarses bilobé. — Tête sans étranglement à sa partie posté- rieure. Le corps des Clairones est ordinaire- ment presque cylindrique, avec la tête et le corselet plus étroits que l'abdomen, et les yeux échancrés. On rencontre ces Insectes sur les fleurs, le tronc des vieux arbres ou dans le bois. Les larves, qui ont été obser- vées, sont carnassiéres. On ne peut douter cependant que celles de certains genres ne vivent aux dépens du bois. et nous avons surpris plusieurs fois le Tillus © occu- pé à déposer ses œufs dans des trous cy- lindriques, au moyen d’un oviducte rétraç- tile. 2384 Les Clairones sont de jolis insectes, gé- néralement velus, revêtus de couleurs va- riées, souvent brillantes, quelquefois mé- talliques. Toutes les espèces connues sont pourvues d’ailes.— Le tube alimentaire a environ deux fois la longueur du éorps.— Le jabot est excessivement court, conoïde, et séparé par une valvule annulaire du ventricule chylifique. — Celui-ci est cylin- droïde flexueux.— L’inteslin grêle est fort court. — Le cœcum oblong. — Le rectum bien marqué, filiforme, droit.—Les vais- seaux biliaires sont au nombre de six, insé- rés à l’extrémilé du ventricule chylifique, et à l’origine du cæcum.—L'’ovaire se com- pose d’une trentaine de gaînes biloculaires, réunies en un faisceau, — L’oviducte est as- sez gros, Cylindroïde, et est recu , avec le rectum, dans un étui commun membra- neux. TILLITES. Caractéres. Tarses offrant distinctement cinq articles. — Palpes maxillaires filifor- mes ou ovalaires. Genres: Cylidrus, Latr., Tillus, Oliv., Tilloidea, Lap., Cymatodera, Gray. Ce sont de trés-jolis insectes, dont les couleurs sont vives el agréables; la plupart vivent dans les bois. CYLIDRUS, Larr. ; Trichodes, FABr. Antennes avec leurs quatre premiers ar- ticles cylindriques; les suivans dentés en scie ; le dernier oblong.— Palpes maxillai- res avec le dernier article cylindrique. — Le dernier des labiaux en cône renversé. — Tarses à cinq articles distincts; le der- nier bilobé, — Tête allongée. —Mandibu- les fortes, longues, bidentées au côté in- terne et pointues. — Corselet aminci. — Corps allongé, cylindrique. CYLIDRUS CYANEUS. Fasr., 4,285, 8.— Long. 5 lig. Larg. 4 Lig. à.— D’un beau bleu brillant, avec l'abdomen et les pattes testacées ; antennes noires , avec leur base jaunâtre ; cuisses un peu renflées.— Ile-Bourbon. TILLUS , Ozrv., LATR., PANz., KIRBy ; Chrysomela, Linx. ; Clerus, FaBr. . Antennes de onze articles, allant en gros- sissant vers le bout, et formant une scie TILLUS. sd depuis le quatrième jusqu’au dixième in- clusivement. — Palpes maxillaires filifor- mes, palpes labiaux terminés par un article grand, sécuriforme. — Tarses avec leur troisième et quatrième articles dilatés, en forme de triangle renversé.—Tèête courte, arrondie.— Corselet cylindrique.— Ecus- son petit. — Elytres convexes, allongées, un peu élargies vers l'extrémité. — Pattes assez grandes. Ces insectes, de forme allongée et pourvus d’ailes, subissent leurs métamor- phoses dans le bois; à l’état parfait, ils ne s’éloignent pas des lieux où ils se sont développés. 4. TILLUS ELONGATUS. 4, 284, 1.— Ov. , 2, 22, pl. 4, fig. 4. — Long. 4 lig. +. Larg. 4 lig. +. — D’un bleu presque noir, un peu velu; antennes et paites noires ; corselet rouge ; élytres avec des stries longitudinales formées de points enfoncés ; les intervalles un peu ru- gueux.— Paris. Rare. 2. TILLUS AMBULANS. FaBr., 1, 282, 4.—Panz., Faun. Germ., 8, fig. 9.— Long. 4 lig. + Larg. 4 lig. :. — Ne diffère du T. Elongatus, dont il est peut-être le 4°, que par sa couleur, entiére- ment d’un bleu presque noir.—Paris. Très- rare. 3. TILLUS BIFASCIATUS. KLuc.— Long. 3 lig. !. Larg. 4 lig. !.— Pubescent , d’un brun-rouge; antennes, excepté la base et une tache sur le devant du corselet, noires; élytres jaunes, avec une large tache bleue sur l’angle huméral, etune autre arrondie vers l’extrémité ; paîtes jau- nes.— Cap de Bonne-Espérance. 4. TILLUS LINEATOCOLLIS. Long. 4 lig. !. Larg. 4 lig. +. — D’un jaune-orangé, pubescent, avec trois bandes longitudinales noires sur le corselet ; écus- son, bords latéraux , extrémité des élytres, abdomen, antennes et pattes de même cou- leur ; des côtes élevées sur les élytres.—Sé- négal, À 5. TILLUS TERMINATUS. KLuc.— Long. 4 Larg. 4 lig. :.— Un peu pubescent, rouge; antennes et deux taches transversales sur le corselet, noires ; élytres finement ponctuées , d’un .bleu- noir, avec l'extrémité jaune. — Cap de Bonne-Espérance. FE # PR EURY PUS. TILLOIDES ; Tillus, Fasr. Ce genre diffère des T'illus par ses an- tennes moins allongées, plus élargies et ter- minées, depuis le sixième article, par une massue brusque dentée en scie; le dernier article des palpes maxillaires plus allongé et comprimé.— Le corselet rétréci et comme étranglé postérieurement. — Les élytres ne sont nullement élargies vers l'extrémité. Mêmes mœurs que les T'illus. 4. TILLOIDES UNIFASCIATUS. Fasr., 4, 281, 9, — Ourv., 4, 76, 214, pl. 2, fig. 21.—Long. 2 lig. 1. Larg. : lig. —Ponctué ; la base des élytres l’est forte- ment; noir; base des élytres rouge; une * bande transversale blanche vers le milieu. — Paris. 2. TILLOIDES SENEGALENSIS. Lar., Ann. de la Soc. Ent., 1. 1, p. 399, n° 2. — Long. 5 lig. Larg. 4 lig. L — Fortement ponctué, très-pubescent, d’un brun-rouge; moitié postérieure des élytres noire, avec une bande transversale blan- che qui n’atteint pas la suture. — Sénégal. CYMATODERA , Gray. Ce genre se distingue de tous ceux de ce groupe par sa tête, grande, arrondie.— Son labre échancré. — Ses antennes fili- formes. — Ses palpes maxillaires ova- aires. — Corps allongé. — Pattes assez longues. CYMATODERA HOPEI. Gray, Anim. Kingdom, pl. 48, t. 1. — Long. 5lig. Larg. 4 lig. — D'un brun obs- cur ; élytres couvertes de petites stries lon- gitudinales, formées de points enfoncés ; elles présentent une tache jaune près de la base, une ligne oblique au milieu, allant en remontant vers la suture et près de l’ex- trémité, une autre qui se dirige en descen- dant vers cette partie ; pattes et antennes rougeâtres.— Mexique. Nota. C’est ici qu’il faut placer trois nouveaux genres que je nomme Sodamus , Pallenis et Natalis. Is différent desCyma- todera, le premier par ses antennes à neuf derniers articles dilatés, le second n’en of- frant que six, et le dernier seulement trois. PRIONOCERITES. Caractères. Tarses offrant distinctement 285 cinq articles. —Palpes terminés en massue. Genres : Priocera, KirBy; Axina, Kurgy ; Eurypus, KirBy. PRIOCERA, Kirsy, LaTr. Antennes dentéesenscie.—Palpesmaxil laires filiformes, à dernier article oblong et comprimé; les labiaux terminés par un article sécuriforme. — Tarses avec leurs cinq articles distincts. — Corselet presque cylindrique , trés-resserré, — Corps li- néaire. PRIOCERA VARIEGATA. Kirsy, Trans. Soc. Linn., 42, p. 479, pl. 24, fig. 7.—Long. 6 lig. Larg. 2 lig.— Velue, d’un brun-noirâtre luisant; corselet ponctué ; base des élytres fortement ponc- tuée; deux taches jaunes sur chaque ély- tre, avecune large bande brune, prés d’une autre jaune ; tarses et anus roux, — Brésil, AXINA, KirBy. Diffère du genre Tillus par les quatre palpes terminés par un article grand, sécu- riforme ; les quatre premiers articles des tarses garnis en dessous de pelottes mem- braneuses en forme de lobes. — Le corse- let est presque cylindrique. — Le corps lé- gérement déprimé. — Corps linéaire. 4. AXINA ANALIS. KirBy, Cent. Nov. Ins., 394, pl. 21, fig. 6. — Long. 6lig. Larg. 2 lig. —Velue, d’un jaune-rougeûtre pâle, brune en des- sous; côtés des élytres, deux fascies el les pattes brunes; les derniers segmens de l’ab- domen d’un jaune pâle. — Brésil. à 2. AXINA RUFITARSIS. Perty, Voyag. de Spix et Martius, Ins., - p. 30, pl. 6, f. 46. — Long. 5 lig. + Larg. 4 lig. — D'un brun pâle; élytres jaunes, avec une petile bande ‘ransversale en ar- riére, un peu oblique et brune ; elles sont parsemées de poils de même couleur ; des- sous du corps d’un brun de poix; extré- mité de l’abdomen jaune ; tarses brunâtres, — Brésil. Nota. Mon genre Evenus se reconnaît dans ce groupe, par ses tarses à troisième et quatrième article bifides. I] est remar- quable par son corps très-grêle, filiforme, yeux très-proéminents. Cette coupe est formée sur une espèce de Madagascar. EURYPUS, KirBy , LATR. Différe du genre Tillus par les quatre 286 palpes terminés parun article sécuriforme; les quatre premiers articles des tarses sont entiers; le pénultième bilobé. — Le cor- selet est presque carré, —Le corps déprimé. EURYPUS RUBENS. Kirgy, Cent. Ins., 389, pl. 21, fig. 5.— Long. 6 lig. — ELinéaire, très-ponctué, rougeâtre, avec l’extrémité des antennes, la base des élytres, le côté externe et une petite ligne au sommet près de la suture, noirs. —Brésil. NOTOXITES. Caractères. Tarses n’offrant que quatre articles distincts. — Antennnes grossissant insensiblement. Genres: Notoxus, Fagr. ; Clerus, FABR.; Stygmatium, Gray; Denops, STEVEX. NOTOXUS, Far. ; Opilo, LATREILLE ; Clerus, Ouxv. Antennes filiformes, renflées vers l’ex- trémité. — Palpes terminés par un arli- cle fortement sécuriforme. — Tarses ayant leur premier article peu apparent; lestrois suivans spongieux en dessous, élargis et bi- lobés ; le dernier allongé.—Tête arrondie. — Yeux assez saillans. — Mandibules ar- quées, aiguës, unidentées au côlé interne. — Mâchoires bifides. — Corselet allongé. —Ecusson très-petit. — Elytres allongées. — Pattes moyennes. Les insectes dans ce genre sont ailés; on les trouve sur le bois; leurs mœurs et leurs transformations ne sont pas encore connues. r 4. NOTOXUS MOLLIS. _ Fasr., 4, 287, 3. — OLrv. , 4, 76, 40, pl 40, fig. 40.—Long. 4 lig. Larg. à lig.— . Pubescent ; tête d’un brun-rougeûtre clair, avec une tache humérale, une bande au mi- lieu, et une autre sur l'extrémité , jaunes; base des cuisses et abdomen de même cou- leur ; antennes et tarsesrougeâtres.—Paris. 2. NOTOXUS UNIFASCIATUS. FaBr., 1, 284, 9. — Long. 2 lig. 1. Larg. à lig. — Trés-fortement ponctué, pubescent, d’un brun un peu cuivreux ; élytres avec des stries de gros points enfon- cés, une tache blanche vers les deux tiers postérieurs, et l'extrémité jaunâtre. — Italie, CLERUS, Fasr. ; Tharasimus , LT. Antennes de onze articles : le premier CLER US. . long, en massue ; le deuxième très-petit, les: suivans formant insensiblement un mas- sue, le dernier ovale. — Palpes à dernier article sécuriforme. — Tarses à cinq arti- | cles distincts bilobés. — Tête grande. — Corselet bombé. — Ecusson trés-pelit, ar- rondi en arrière. — Elytres un peu apla- ties, courtes, presque parallèles. — Pattes assez fortes. Insectes de couleur variée, de taille moyenne. Ils vivent sur le bois et volent avec facilité. 4. CLERUS MUTILLARIUS. Fazr. , 1,279, 4. — Orrv., 4,76 ,42, pl. 4, fig. 42. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. — Pubescent, noir ; base des élytres très- fortement ponctuée , rouge, une bande blanche interrompue versle tiers antérieur, et une autre beaucoup plus large vers les deux tiers postérieurs; dessous du corps et pattes avec des poils gris; abdomen rou- geâtre. — Paris. 2. CLERUS ABDOMINALIS. Mec., GER“. , Spec. Ins. Nov. , 4, 80, 438. — Long. 4 lig. i Larg. 4 lig. + — D'un brun-noir , couvert de poils gris ; ély: tres brunes, avec des stries poncluées, et deux fascies testacées, l’une au milieu, di- latée vers la suture l’autre avant l’extré- mité, raccourcie en dehors ; abdomen fer- rugineux ; dessous du corps et pattes bruns. — Bengale. 3. CLERUS FORMIC - Far. , 14,28, 5. — Oriv., 6, 43, pl. 4, fig. 43. — Lo lig. Larg. 4 lig :. — Tête noire; co us du corps et base des élytres, rouges, cette dernière partie trés-ponctuée; une bande étroite blanche se relevant près de la suture au tiers antérieur et une autre trés-large à la paitie postérieure. — Paris, 4. CLERUS ICHKEUMONEUS. Fagr., 4, 280, 3. — Ouiv. , 4, 76, 15, pl. 4, fig. 45. — Long. 4 lig. Larg. 4 lig. :. — Trés-ponctué, pubescent, rouge; poi- trine , pattes, une fascie au tiers antérieur de l’'élytre et leur extrémité, noires. — Caroline. Ps 5. CLERUS MYRMECODES: Horr. — Long. 4 lig. Larg. 4 lig. :. — Très-ponctué, pubescent, noir:élytres avec des stries de points enfoncés, la base rouge etune petite fascietransversale blanche rac- courcie sur le milieu, — Espagne. TRICHODES. 6. CLERUS 4-MACULATUS. Faur., 4,281,8.—-Panz., Faun. Germ., 43, 45. — Long. 2 lig, Larg. à lig.—Très- ponctué, pubescent, noir; parties de la bouche, base des antennes, des cuisses, jambes, tarses et corselet, rouges ; élytres avec des stries ponctuées, et deux taches blanches sur chacune, — Allemagne. 7. CLERUS SANGUINEUS. Say. — Long. 2 lig. Larg. À lig, — Pu- bescent ; tête et corselet bruns ; un enfon- cement longitudinal sur ce dernier: ély- tres fortement ponctuées, d’un rouge clair, ainsi que les pattes. — Amérique Boréale. 8. CLERUS HUMERALIS, GERM., Spec. Ins. Nov., 1, 80, 137. — Long. 2 lig. Larg. À big. — Noir, couvert de poils gris ; antennes et pattes antérieures fauves ; élytres très-ponctuées, avec l’angle huméral testacé. — Amérique du Nord. 9. CLERUS GAMBIENSIS. Long. 4 lig. Larg. 4 lig. + — Corps al- longé, pubescent, rouge; élytresponctuées, striées, avec la base, une bande au milieu et extrémité d’un bleu obscur; pattes et extrémité des antennes noirs. — Sénégal, STYGMATIUM, Gray. Antennes grêles, un peu plus longues que la tête et le corselet , presque filifor- mes, le dernier pointu. — Palpes maxil- laires à dernier article filiforme. — Tarses tres ds. — Pattes fortes, longues. — Les cuisses postérieures dépassant l’extré- mité des élytres, surtout dans les mâles. n 4. STYGMATIUM CICINDELOIDES. Gray, Ann. Kingdom, Ins., pl. 48, f. 2. — Long. 5 lig. Larg. À lig. À. — Noir, pubescent, ponctué ; élytres granuleuses à la base, avec deux petites bandes étroites, irrégulières , grises; extrémité de même couleur ; abdomen rouge; pattes et anten- nes brunes.--Java. Nota. J'ai formé sous le nom de Oma- dius (Rev. Ent. , t. IV) un genre nouveau surdesinsectes qui diffèrent des précédents par leurs tarses grêles. de DENOPS, Seven; Clerus, STEVEN olim. Antennes grossissant vers l'extrémité, en forme de scie ; dermier article ovoïde et acéré à la pointe. — Palpes maxillaires su- 257 bulés ; les labiaux à dernier article très-a!- longé, obconique , tronqué. — Tarses grêles. — Tête d’une grandeur remarqua- ble. — Chaperon large et échancré, — Mandibules fortes, proéminentesetacérées. — Corselet très-long, renflé près de la tête, qui en est entouré comme par un Ca- puchon et trés-rétréci en arrière prés des élytres. DENOPS LONGICOLLIS. STEVEN, Mus. Univers., p. 44, pl. 2.—- Bulletin des Nat. de Moscou, t. 1°.— Long. 3 lig. — Tête, corselet, base des élytres et pattes d’un rouge foncé ; élytres d’un noir luisant, avec une bande jaune au milieu. — Caucase. Nota. Nous n’avons pas vu ce genre en nature; c’est peut-être le même que celui que j'ai désigné sous le nom de Tenerus (Revue Ent., t. IV). CORYNETITES. Caractères. Antennes à trois derniers ar- ticles beaucoup plus gros que les autres. Genres : Trichodes, Corynetes, Eno- plium, Platynoptera. Ce sont de jolis insectes, de taille moyenne ou au-dessous; on les trouve sur les fleurs, dans les bois; quelques espèces fréquentent les corps en décomposition. TRICHODES, Far. ; Clerus, Larr., OLrv. Antennnes avec leurs articles intermé- diairestrès-courts, terminées par une mas- sue presque triangulaire, formée de voi articlestransversaux serrés. — Palpes maxil laires ayant leur dernier article en forme de triangle allongé, le même des labiaux sécuriforme. — Tarses avec le premier ar- ticle caché sous le second, et point appa- rent en dessus; les articles intermédiaires larges, bilobés et garnis en dessous de pe- lottes. — Tête assez large. — Mächoires terminées par un lobe frangé. — Corselet allongé, plus étroit que les élytres.—Ecus- son petit. —Elytresétroites, de la longueur de labdomen. — Pattes de longueur moyenne. — Les cuisses postérieures ren- flées dans quelques mâles. Les insectes de ce genre sont pourvus d’ailes; ils fréquentent les fleurs; ils ont en général des couleurs brillantes et va- riées, et le corps couvert de poils et de du- vet; leurslarves se nourrissent de celles des Hyménoptères. 288 4, TRICHODES APIARIUS. Far. , 4, 284, 6. — Ourv., 4, 76, 4, pl 4, fig. Long. 7 lig. Larg. 2 lig. :.—Très- velu, dun bleu violet; élytres rouges sur l’écusson, deux bandes transversales et une tache près de l’extrémité, d’un noir-violet; la première de ces bandes est située vers le tiers de l’élytre, l’autre vers les deux tiers, et la tache transversale sur la suture, mais ne touchant pas au bout de l’élytre.— Paris. 2. TRICHODES ALVEARIUS. Fagr., 4, 284, 7.—Geotr., 1. 304, pl. 5, Bg. 4. — Long. 6 lig. Larg. 2 lig. — Ne diffère du précédent qu’en ce qu’il est plus velu et que la tache transversale des élytres est terminale. — Paris. 3. TRICHODES CRABRONIFORMIS. Fagr., 1, 285, 9. — Ouiv., 4, 76,4, pl. 4, fig. 4. Long. 7 lig. Larg. 2 lig. — Velu, d’un bleu-violet; élytres rouges, avec deux bandes transversales, et l’extré- mité d’un bleu foncé; cuisses postérieures trés-renflées. — Morée, iles Ioniennes. 4. TRICHODES SIPYLUS. FaBr., 4, 284, 4. — Orrv., 4, 76,7, pl. 4, fig. 7. — Très-ponctué, presque ru- gueux, velu; tête et corselet d’un vert-bleu; dessous du corps, pattes et élytres d’un beau vert; ces dernières, avec la moitié du bord inférieur, et deux caches transversales et latérales sur chaque élytre, d'un jaune- rouge. — Afrique. i 5. TRICHODES 8-PUNCTATUS. 2" Far. , 4, 283, 1. — Ouiv., 4,76.8, pl. 4, fig. 8. — Long. 7lig. Larg. 2 lig. #*—Velu, d’un bleu foncé; élytres d’un rouge de brique, avec quatre points d’un bleu foncé sur chacune ; l’un de ceux-ci est situé vers le tiers de lélytre au milieu; deux autres l’un à côté de l’autre vers les deux tiers, et le dernier prés de l'extrémité. — Espagne. 6. TRICHODES LEPIDUS. BruLzé, Expéd. sc. de Morée, Ins., p.154, n° 230. pl. 37, f. 7. —_Long. 6 lig. Larg. 2 lig. — Trés-velu, d’un vert écla- tant, avec trois bandes transversales rou- ges sur chaque élytres ces bandes n’attei- gnent pas la suture; l’un couvre l’angle hu- méral, et se prolonge, d’un côté derrière l’écusson, et de l’autre le long du bord ex- térieur jusqu’à la seconde bande; celle-ci est vers le milieu ; la troisième est plus loin TRICHOBES. que les deux tiers et se prolonge en forme de lunulele long du bord extérieur jusqu’à l’extrémité. — Egypte et Grèce. 7. TRICHODES APIVORUS. GErm., Spec. Ins. Nov., A, 81, 439. — Long. 7 lig. Larg. 2 lig. L — Velu, bleu; élytres ponctuées, d’un beau rouge, avec deux fascies entières et l’extrémité d'un bleu-noir. — Amérique du Nord. 8. TRICHODES AMMIOS. Fazr., 4,284, 5.—OLiv., 4, 76, 3, pl. 4, fig. 5. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig.—Très- velu, veri; corselet couvert d’un duvet jauvâtre ; élytres ayant chacune trois ban- des transversales jaunes n’atteignant pas Ja suture ; l’une vers le tiers s’élargit subite- ment près de la suture et se prolonge le long du bord extérieur jusqu’à la seconde bande ; celle-ci est au milieu ; la troisième est très-près de l’extrémité et va en remon- tant vers la suture, elle est un peu arquée. — Espagne. " 9. TRICHODES LEUCOPSIDEUS. Ozrv.. 4, 76, 6, pl. 4, fig. 6. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. — Trés-fortement ponc- tué, velu, d’un bleu-verdâtre, avecles an- tennes, les larses et les palpes jaunes ; ély- tres d’un rouge-jaunâtre, avec la suture, un petit point huméral, l'extrémité et deux fas- cies transversales sur le disque d’un beau bleu, la première raccourcie, — Espagne. 10. TRICHODES FAVARIUS. Izure., Mec. 1, 80. — Long. 5 lig. Larg. 4 lig. À. — Tréès-ponctué, velu, d’un beau bleu -verdâtre en dessous; élytres rouges, avec la base près de l’écusson, deux fascies et l’extrémité bleues, — Styrie. A1. TRICHODES INSIGNIS. STRVEN, Bulletin des Nat. de Moscou, t. 1, (édit. Lequien), p. 40, pl. 4, f. 5. Long. 6 lig. Larg. 2 lig. ?. — D’un bleu bronze, couvert de poils jaunes ; élytres jaunes, avec deux bandes et une tache sur l’extré- mité , bleues. — Perse orientale. 42. TRICHODES PUNCTATUS. STEvEN, Bulletin des Nat. de Moscou, t.1, (édit. Lequien), p. 41, pl. 4, £. 6. —Lng. 5 lig. Larg. 2 lig. — Bleu, couvert d’une villosité cendrée, criblé de points; élytres avec la bordure et trois bandes irrégulières rouges. — Crimée. 13. TRICHODES QUADRIGUTTATUS. STEvEN, Bulletin des Nat. de Moscou, t. 4, r ENOPLIUM. (édit. Lequièn), p. 41, pl. 4, f. 7.— Quadri- guttatus, BruLré, Expéd. de Morée, Ins., p. 456, n° 236, pl. 37, f. 40. — Long. 5 lig. Larg. 2 lig. — Bleu, couvert d’une pubescenceserrée et grise; élytresavec deux taches latérales rouges. — Russie méri- dionale et Grèce. Nota. L’on trouve plusiéurs autres bel- les espèces de ce genre décrites et figurées dans le grand ouvrage sur les insectes de Morée de notre ami M. Brullé; une au- tre Nutelli est décrite dans la centurie de M. Kirby; elle est de l’Amérique du Nord. CORYNETES, Fagr. ; Necrobia, Latr., Oui. Antennes de onze articles : le premier très-gros ; les autres presque cylindriques ; . les trois derniers formant une massue. — Palpes courts, avec le dernier article large, triangulaire. — Tarses cylindriques. — Mandibules unidentées intérieurement. — Tête petite. — Corselet arrondi, — Ecus- son petit. — Elytres un peu plus larges que le corselet et légérement aplaties. Insectes de petite taille, de couleurs as- sez éclatantes, vivant aux dépens des corps en putréfaction. Leurs larves sont allon- gées. avec six pates et deux crochets écail- Jeux vers l’anus. PREMIÈRE DIVISION. Massue des antennes courte. — Le der- nier article très-élargi. A. CORYNETES RUFICOLLIS. Fasr., 4, 286, 3. — Ov, 4, 76, 3, pl. 4, fig. 3. — Long. 2 lig. !. Larg. 4 lig. — Violet; corselet, base des élytres, des- sous du thorax et pattes rouges. — France, Indes-Orientales, Brésil. 2. CORYNETES RUFIPES. Fasn., 4, 286, 2. — Ov, 4, 76, 2, pl. 4, fig. 2.— Long. 2 lig. + Larg. 4 lig. 1. — Violet; corselet un peu verdâtre ; base des antennes et paties rouges. — Paris. 3. CORYNETES VIOLACEUS. Fagr., 1, 285, 4. — Ouiv., 4,76,1, pl. 4, fig. 4. — Long. 2 lig. :. Larg. 4 lig. — Violet, fortement ponctué. — Paris. L. CORYNETES BICOLOR. Long. 1 lig. Larg. + lig. — Légérement pubescent, trés-ponctué, bleu, assez bril- ant; élvtres avec des gros points enfoncés ; Insectes. I. 289 corselet, base des antennes et parties de la bouche rouges. — Espagne. 5. CORYNETES COLLARIS. SCHOENH., Syn. Ins., 2, 51, 5. — Long. 2 lig. +. Larg. 4 lig. — Ponctué, noir, velu ; premier article des antennes, parties de la bouche et corselet, rouges ; élytres d’un noir bronzé, fortement ponctuées; pattes d’un brun rouge. — Indes-Orientales. ? ? DEUXIÈME DIVISION. Massue des antennes allongée ; le der- nier article presque de la même grosseur que les autres. 6. CORINETES CHALYBOEUS. Kwocn. — Long. 2 lig. 1. Larg. 4 lig. — Violet, fortement ponctué ; corselet un peu verdâtre. — Paris. Gette espèce s'éloigne par ses mœurs des espèces précédentes : on la trouve souvent dans les maisons, où elle vit à l’état de larve dans le vieux bois. Nota. J'ai formé dans la Revue Entom.. t. IV, deux nouveaux genres qui rentrent dans ce groupe. Tous les deux ont les trois derniers articles des antennes formant une massue ovalaire ; mais dans l’un, Theano, les cuisses postérieures dépassent l’extré- mité des élytres; dans l’autre, Prosymnus:. elles sont beaucoup plus courtes. ENOPLIUM, Lame. ; Tillus, Ouv., Far. ; Corynetes, FaBr. Antennes avec le dernier allongé, ovale ; les deux précédens dilatés au côté interne en forme de dents : ces trois articles for- mant une massue dentée en scie. — Palpes longs, terminés par un article plus grand, comprimé, presque sécuriforme, — Tarses n'ayant en dessous que quatre articles ap- parens. — Tête et corselet plus étroits que l’abdomen, — Celui-ci allongé. Jolis insectes de moyenne taille et pour- vus d'ailes; on les trouve sur les fleurs et le bois; on ne sait encore rien de leurs transformations. 4. ENOPLIUM LIBERATUM. Kirgy, Cent. (édit. Lequien), p. 48, n° 3. — Long. 6 lig. Large. 2 lig. — D'un jaune sale, pubescent; tête et corselet bruns ; une bande longitudinale de chaque côté de ce dernier; élytres finement ponc- tuées, excepté la base, qui l’est assez for- 19 290 tement, avec une bande longitudinale sur chacune, qui part de l’angle huméral et vers les deux tiers postérieurs, se termine en rejoignant le bord extérieur ; une petite tache de même couleur à l’extrémité; an- tennes noires, à l’exception de la base. — Brésil. 2, ENOPLIUM PILOSUM. Forsrer. — Long. 5 lig. Larg. 4 lig. À. — Noir, pubescent, finement ponctué; corselet rouge, avec deux bandes longitu- dinales noires; élytres un peu élargies en arrière. — Amérique Boréale. 3. ENOPLIUM SANGUINICOLLE. FaBr., 1, 287, 5. — Long. 4 lig. :. Larg. A lig. à. — Très-finement ponctué, velu, d’un beau bleu verdätre ; base desantennes, corselet et abdomen rouges; tarses bruns « jambes noires; les deux premiers des ély- tres avec des points enfoncés disposés en stries. — France Boréale. L. ENOPLIUM AMERICANUM. Pausor pe BEAUVOIS, ns. Afr. et Amér. — Long. 4 lig. Larg. 4 lig. 1. — Trés-ponc- tué, presque rugueux, pubescent, noir; corselet rouge. — Amérique. 5. ENOPLIUM SERRATICORNE. Fagr., 4, 282, 5. — OLrv., 2, 224, 2, pl. 4, fig. 2. — Long. 2 lig. +. Larg À lig. — Trés-ponctué, pubescent, noir; élytres testacées. — France. PLATYNOPTERA, Cuevr. Antennes de onze articles : le premier grand ; les sept suivans très-petils, triangu- laires, transversaux ; les trois derniers lar- ges, comprimés, ayant chacun la longueur des huit précédens réunis; le dernier ar- rondi à l'extrémité. — Palpes à dernier ar- ticle très-fortement sécuriforme. — Tarses ayant quatre articles visibles. — Tête ar- rondie. — Corselet presque cylindrique. — Ecusson ponctiforme. — Elytres dila- tées. L’insecte qui compose ce genre a Ja forme des Lycus. PLATYNOPTERA LICIFORMIS. Cuevr.. Rev. Ent., t. II, pl. 30. Long. 6 lig. Larg. 2 lig. — Pubescent, noir ; parties de la bouche, chaperon. un point sur le front, tour du corselet, et une large bande transversale sur les élytres, jaunes, — Brésil. ATRACTOCERUS. Nota. Mon genre Ichnea ( Rev, Ent., t. IV) a le faciès du précédent, mais en diffère par ses antennes, formées de huit articles seulement. CINQUIÈME TRIBU. XYLOTROGUES, LATREILLE. Caractères. Mandibules dentées. — Tête avec un étranglement à sa partie posté- rieure. — Corps allongé, *étroii et presque toujours linéaire. La tribu des Xylotrogues se compose d’un petit nombre d'espèces, généralement assez rares. On les trouve sur le bois, où leurs larves subissent leurs métamorphoses. ATRACTOCÉRITES. Caractères. Palpes maxillaires dépassant de beaucoup les labiaux, formant des es- pèces de peignes dans les , et terminés dans les © par un article grand, ovoïde. — Antennes assez courtes, un peu dilatées au milieu, plus minces à l’extrémité, — Corps mou. Genres : Atractocerus, Lymexylon, Hy- lecætus. Les Atractocérites renferment les plus grands insectes de la tribu des Xilotrogues. Leur corps est très-allongé, et leurs élytres plus ou moins raccourcies. ATRACTOCERUS, Paursor ne BeAUvOIS ; Lymexylon, Far. ; Necydalis, Lann.; Macrogaster , Tauns. Antennes eourtes, presque fusiformes, comprimées. — Palpes maxillaires longs, pectinés au côté interne et en bas; palpes labiaux plus courts, à dernier article tres- grand, arqué. — Tarses filiformes. — Man- dibules trés-courtes, bifides, légérement — Tête ovale. — Corselet carré. — Ecus- son divisé en deux parties. — Elytres rudi- mentaires , en forme de petite écaille , échancrées au bord postérieur. — Ailes dé- ployées et plissées en éventail. — Pattes moyennes ; les deux premières paires trés- rapprochées entre elles. — Corps allongé, linéaire. Les insectes de ce genre ressemblent à certains Orthoptères du genre, et vivent dans le bois. 4. ATRACTOCERUS DIPTERORUM. Perry, l'oyage de Spix et Martius, RITYSODES, p. 25, pl. 5, f. 45. — Brasiliensis, Leper. et Serv., Encycl. Méthod., t. X, p. 309, 4. — Long. 48 lig. Larg. 2 lig. = — Trés- finement ponctué, brun, avec une raie longitudinale jaune sur le corselet et sur le vertex. — Brésil. 2. ATRACTOCERUS NECYDALOIDES. Paz. ne Breauv.—L. Abbreviatum, FaBr., 2, 87, 2. — Long. 43 lig. Larg. 2 lig. — Très-ponctué, noir, avec une raie longitu- dinale jaune sur le milieu du corselet et du vertex ; tête allongée; corps brun. LYMEXYLON, Fasr. Aniennes courtes dans la ©, assez lon- gues dans le 4, légérement renflées au milieu, «et amincies vers le bout; les trois premiers articles un peu plus courts que les autres. — Palpes maxillaires beaucoup plus longs que les labianx, pendans; ses articles allant en grossissant vers le bout dans les © , comme en peigne ou en forme de houppe dans les . — Tarses à articles entiers, filiformes ; les quatre postérieurs très -allongés. — Mandibules courtes. — — Tête inclinée, presque globuleuse. — Corselet presque cylindrique. — Elytres flexibles, presque de la longueur de l’ab- domen, allant en s’amincissant de la base vers l’extrémité., — Corps très-allongé, li- néaire. — Pattes grêles. Insectes ailés, vivant dans l’intérieur du bois, où leurs larves, fort longues et grêles, subissent leurs métamorphoses. Elles font quelquefois de grands ravages dans les fo- rêts de chênes du nord de l’Europe et dans les chantiers de construction. L’insecte parfait se trouve sur le bois. LYMEXYLON NAVALE. Fazn., 2, 88, 4, ®.— Flavipes, 2, 88, 5. — Oviv., 2, 25, 4, pl. 1, fig. 4. — Long. 6 lig. 2. Larg. 4 lig. — D'un jaune fauve, plus pâle en dessous, avec la tête , le bord extérieur et l’extrémité des élytres noirs ; cette dernière couleur domine davantage dans le G*. — Paris. HYLECŒŒTUS, Lare. ; Lymexylon, Fasr., Ozrv. Ce genre, confondu par Fabricius avec les Lymexylon, en diffère par ses antennes en scie, comprimées, à articles transver- saux,et par son corselet presque carré et la tête aplatie antérieurement. — Ecusson 291 grand, triangulaire, relevé et sillonné dans son milieu. Les insectes de ce genre ont les mêmes habitudes et se trouvent dans les mêmes en- droits que les Lymexylon. 4. HYLECIETUS DERMESTOIDES. Fasr.. 2, 87, J.—OLiv., 2, pl. 1, fig. 1, d'-—L. Proboscideum, Fasr., 2, 87, 3, ©. — L, Marci, Ouv., 2, 25, 2, pl. 1, fig. 2, 9. - Long. 5 lig. +. Larg. 4 lig. L.— © D’un fauve pâle, avec les yeux et la poi- trine noirs; extrémité des antennes noirà- tre. & Noir; élytres d’un fauve-roussâtre, avec l’extrémité noire.— Allemagne. 2. HYLECOETUS BRASILIENSIS. Lar., Ann. Soc. Ent. t. L, p. 398. n° 21. — Long. 8 lig. Larg. 4 lig. 1. — Cylindri- qne , trés-allongé, d’un brun clair; pattes et élytres jaunâtres ; corselet très-long ,re- levé en avant; antennes fortement pecti- nées.— Brésil. RHYSODITES. Caractères. Palpes trés-courts, sembla- bles dans les deux sexes, composés d’arti- cles simples. — Antennes filiformes. — Corps de consistance solide. Genres : Rhysodes, Cupes. Les Rhysodites sont des insectes de moyenne taille, de forme allongée, un peu aplatie, avec des élytres solides et entières; leurs larves sont inconnues. RHYSODES, Larr., DaL.; Clinidium, Kirsy ; Ips, Ocrv. Antennes moniliformes; le dernier arti- cle conique. — Palpes très-courts. —Tar- ses entiers. — Mandibules courtes, fortes, presque tridentées à leur extrémité.—Tête dégagée, aplatie. — Gorselet allongé, ré- tréci et légérement déprimé en avant, un peu plus étroit que les élytres. — Ecusson peu visible. — Elytres presque parallèles. —Pattes courtes.— Corps linéaire. Les insectes de ce genre semblent, par leur faciès , se rapprocher de certains genres de la famille des Xylophages : ils ont les mêmes habitudes que ces der- niers. ; RHYSODES EXARATUS,. Dazm., Analect. Ent., p. 93. — Euro- pœus, Des., Collect.— Long. 3 lig. +. Larg. 4 lig.—D’un brun-marron luisant ; tête sil- 49. 292 lonnée ; corselet avec trois enfoncemens Jongitudinaux profonds et ponctués.— E]ly- tres avec sept stries fortement ponctuées , les intervalles lisses. — Pyrénées. Nota. On connoît deux autres espèces de ce genre, propres à l’Amérique du Nord, et une de Madagascar. (Voyez la Re- vue Entomologique t. LV.) CUPES, LarTe., FABr. Antennes longues, à articles presque cy- lindriques ; le premier gros, le deuxième trés-court. — Palpes égaux, courts, à der- nier article tronqué.— Tarses à dernier ar- ticle bilobé. — Mandibules courtes, épais- ses, avec une petite dent intérieure à l’ex- trémité.— Tête dégagée, très-raboteuse.— Corselet court, presque carré, plus étroit que les élytres, avec deux impressions laté- rales obliques, relevé au milieu.— Ecusson petit, arrondi. — Elytres très-légérement bombées, s’arrondissant un peu vers l’ex- trémité. — Pattes courtes. — Corps li- péaire. Insectes de l’Amérique-Septentrionale. Leurs mœurs ne sont pas encore connues. A. CUPES CAPITATA. Fasn., 2, 66; Coq. Ill, 3, 30, 4. — Long. 4 lig. Larg. 4 lig. +. — D’un brun obscur ; tête d’un jaune-roussâtre ; élytres avec neuf stries couvertes de gros points en- foncés, presque carrés ; les intervalles lis- ses; les quatrième et cinquième plus élevés que les autres. — Caroline. 2. CUPES CINEREA. Long. 4 lig. Larg. 4 lig.— Différe du Capitata par sa couleur d’un gris clair, avec de nombreuses marbrures longitudi- nales jaunes, — Géorgie. SIXIÈME TRIBU. PTINIORES, LATREILLE. Caractères. Mandibules dentées.— Pal- pes renflés à l'extrémité. — Corps ovoïde. — Pénultiéme article des tarses entier. — Tête sans étranglement à sa partie posté- rieure. Les Ptiniores sont des insectes de petite taille, de couleurs peu variées et obscures, et connus, pour la plupart, par les ravages qu’ils font dans le bois, les meubles et dans 1es collections d’objets d'histoire naturelle. ANOBIUM. Leurs mouvemens sont lents et timides; lorsqu'ils se croient menacés de quelque danger, ils contrefont le mort, et demeu- rent la tête baissée, les antennes inclinées et les pattes contractées dans une léthargie apparente. Les individusailés font rarement usage de leurs ailes. Les larves vivent dans le bois et les aga- rics. Leur corps est souvent courbé en arc, mou, avec la tête et les pieds écailleux; elles ont de fortes mandibules et se con- struisent, pour la transformation, une coque avec les fragmens de matières qu’elles ont rongées. Les Ptiniores, soumis aux investigations anatomiques, ont présenté un canal digestif trois fois plus long que le corps, avec le ja- bot peu marqué.—Le ventricule chylifique terminé par un bourrelet saillant pour l'in- sertion des vaisseaux biliaires; ceux-ci ont quatre insertions distinctes. — L’intestin gréle est filiforme. — Le cœcum gros, ovoïde, et le rectum allongé, fort grêle. PTINITES. Genres : Anobium, Dorcatoma, Ptili- nus, Xyletinus, Ochina, Ptinus , He- dobia, Gibbium. ANOBIUM, Fazr., Ourv., LATR., Panz., Payx., etc. ; Ptinus, Lins., Decéer ; Byrrhus, Georr.; Dryophilus, Caev. Antennes filiformes, insérées près des yeux, de onze articles; les trois derniers écartés, trés-allongés, épais. — Palpes fili- formes, assez courts.— T'arses filiformes, à premier article long, les autres un peu apla- is, courts, presque cordiformes. — Tête enfoncée dans le corselet. — Mandibules courtes, tridentées à l’extrémité.— Mächoi- res bifides. — Corselet court, bombé. — Ecusson petit. — Elytres convexes, allon- gées.— Pattes moyennes. Ces insectes vivent dans le bois; les pe- tits trous cylindriques qu’ils font leur ont fait donner en françois le nom de Prel- lestes; ils sont connus par leurs ravages et le petit bruit qu’ils produisent lorsqu'ils veulent s’accoupler, et que le peuple dési- gne quelquefois sous le nom d’horloge de la mort. On ignore la manière dont ils pro- duisent ce bruit. Leurs larves sont molles, allongées, avec six pattes courtes, et deux mandibules fortes et tranchantes. ANOBIUM. Ces insectes sont de petite taille, aptes au vol et de couleurs sombres. Les Dryophilus , de M. Cheyrolat, sont des mâles de quelques espèces de ce genre, à trois derniers articles des antennes trés- PREMIÈRE DIVISION. Elytresavec desstries réguliéres de points enfoncés, 4. ANOBIUM STRIATUM. Fasn., 4, 324,2.—Paxz., Faun. Germ., 66, 4.—Long. 2 lig. :. Larg. 4 lig.—Brun pubescent; corselet avec cinq enfoncemens, deux aux bords latéraux, deux autres près de lé , et un en dessus au milieu; bord érieur, avec des poils jaunes; stries des élytres fortement ponctuées. — Allemagne. 2. ANOBIUM CRENUEATUM. Long. 2 lig. 5. Larg. 4 lig. — D'un brun clair, pubescent ; corselet plus étroit que les élytres; celles-ci un peu dilatées à l’ex- trémité, avec des stries de gros points en- foncés presque carrés. — Allemagne. 3. ANOBIUM RUFIPES. Fasn., 4, 322, 4. — Gy1., Ins. Suec., 4, 289. 2. — Long. 2 lig. :. Larg. 4 lig. — Ponctué, pubescent, brun; antennes, pattes et quelquefois les élytres, d’un brun-rouge clair; stries des élytres fortement ponc- tuées. — Vosges. B. ANOBIUM CASTANEUM. Fasn., 4,322, 5. — Ourv. ,2, 46,3, pl. 4, fig. 2. — Long. 2? lig. :. Larg. : lie. —Finement ponctué, d’un brun clair, avec les stries des élytres garnies de points irré- 9 profonds, presque transversaux. — Paris. & Psp > mrccan Zaéc. — Long. 2 lig. :. Larg. 4 lig. — Pubescent, brun-rougeätre ou testacé ; ex- tremité des élytres un peu obscure: arti- cles de la base des antennes très-serrés. — Paris. 6. ANOBIUM ABIETIS. Fass., 4, 323, 40, — Paxz., Faun., Germ. , 67, 7.—Long. 1 lig. !. Larg. 2Eg. 7. ANOBIUM ABIETINUM. Griz., Ins. Suec., 4, 298, 40. — Long. 293 2 lig. !. Larg. : lig. — Trés-fortement ponctué, pubescent, d’un brun clair. — Allemagne. 8. ANOBIUM DENTICOLLE. Paxz., Faun. Germ., 35, 8. — Long. 2 lig. +. Larg. 4 lig.—D’un brun-noirâtre, pubescent ; angles postérieurs du corselet terminés en une petite dent; antennes et pattes brunes. — Paris. Rare. 3. ANOBIUM PERTINAX. Fage. ,4, 322, 6. — Striatum, Ourv., 2,46, 6, pl. 2, 6g. 7. — Long. 2 lig. Larg. + lig. — Brun; couvert d'un léger duvetsoyeux, court, gris; anlepnes, parties de la bouche et tarses plus clairs; corselet relevé dans son milieu postérieur en une espèce de bosse, et comprimé latéralement. SS Paris. so 10. ANOBIUM TRICOLOR Ourv., 2, 46, 7, pl. 2, fig. 40. — Long. 4 lig. +. Larg. : lig. — Pubescent, noir : élytres d’un brun-rougeätre ; écusson brun- noirâtre, arrondi, déprimé antérieurement, avec un enfoncement transversal ; antennes et paltes testacées. — Paris. Fasn., 4, 323, 9. — Ourv., 2, 46, 8, pl. 2, fig. 9. — Long. 4 lig. :. .+ Hg. — D'un brun-rougeitre ou f. ineux, trés-pubescent ; antennes el pattes un peu plus claires. — Paris. 12. ANOBIUM PUSILLUM. Gy1z.. ns. Suec., 4,294, 6.— Long. ‘lig. Larg. = lig. — Trés-finement ponctué, pu- bescent, noir ; antennes et pattes jaunâtres; stries des élytres finement ponctuées. — Suéde. DEUXIÈME DIVISION. Elytres ponctuées irréguliérement. 13. ANOBIUM TESSELLATUM. Fase., 4, 324, 4.— Orrv., 2, 46, 4, pl. 4, fig. 4. — Long. 3 lig. . Larg. 4 big. :. — Trèsponctué, avec un grand nombre de petits faisceaux de poils jaunâtres qui for- ment sur la tête, le corselet et les élytres une espèce de marqueterie ; antennes Les- tacées ; dessous du corps et pattes couverts de poils gris-jaunätres. — Paris. 14. ANOBIUM MOLLE. Fasr., 4, 323, 8 — OLrr., 2, 46, LI ES 5, pl. 2, 6g. 8. — Long. 4 lig. :. Larg. : 5e. 294 — Trés-ponctué, pubescent, rougeâtre ou testacé ; Paris. d’un brun- yeux noirs. — 45. ANOBIUM SERICATUM. Long. 4 lig. +. Larg. ? lig. — Très-fine- ment ponctué, presque lisse, noir , Cou- vert d’un duvet gris-jaunâtre; antennes, parties de la bouche, pattes et extrémité de l’abdomen testacées. — Paris. 16. ANOBIUM BIPLAGIATUM. Long. 3 lig. Larg. 4 lig. + 4, — Couvert d’une pubescence très-serrée ‘et d’un blanc- gris; corselet avec une élévation un peu obscure en arrière ; élytres offrant chacune une grande tache d’un brun obseur, ar- rondie et siluée sur le milieu des élytres près du bord externe; cet espace est for- tement strié, ponctué ; dessous du corps et pattes très-velus, comme le dessus;antennes brunes.—Sénégal. Collect. de M. Buquet. 17. ANOBIUM ELEVATUM. Buo., Collect:, — Long. 3 lig. !. Larg. A lig. +. — Velu, d’un gris-jaune marbré debrun, parsemé de longs poils assez écartés ; corselet très-élevé et terminé presque en pointe au milieu; élytres ru- gueuses, striées, ponctuées; dessous du corps et paltes jaunes. — Brésil. DORCATOMA, Heresr, Fagr., LATR. ; Dermestes, Panz. Antennes de neuf articles: les trois der- niers plus grands, les septièmes et huitièmes dentés en scie. — Palpes terminés par un article sécuriforme ; les maxillaires plus longs. — Tarses filiformes, leurs articles serrés. — Tète presque cachée sous le cor- selet, — Mandibules épaisses, bifides. — Mächoires bilobées.—Corselet transversal. — Ecusson petit. —Elytres bombées, assez larges. — Pattes moyennes. — Corps glo- buleux. Les insectes de ce genre vivent dans les Agarics et sur le bois. A. DORCATOMA RUBENS. ScHœŒNH. ; Ent. Hefte, 2, 403,3, pl. 3, fig. 42. — Long. 1 lig. . Larg. 4 lig. — Entièrement rouge, ferrugineux , très-con- vexe et très-large ; une ligne longitudi- nale, enfoncée sur le milieu de la tête et du corselet; ce dernier très-large et fine- ment ponctué; élytres fortement ponc- luées, ayant chacune une dizaine de côtes élevées, longitudinales, — Rouen; trouvé par M. Lebas. PTILINUS. 2. DORCATOMA STRIATO-PUNCTATUM. Long. ? lig. Larg. + lig. — Globuleux; tête et corselet finement ponctués et noirs; ce dernier trés-large , transversal, d’un brun-rougeûtre ; élytres trés-convexes, très- peu pubescentes, avec des stries longitudi- nales assez fortes, composées de points assez gros; intervalles des stries ponctués; base des antennes et pattes d’un rouge clair. — Paris, forêt de Saint-Germain. 3. DORCATOMA DRESDENSE. Fasr., Ent. Keft., 2, 96, pl. 8, fig. 40. — Bistriatum , Payk. — Long. À lig. Larg. + lig. — Ovale-allongé, d’un brun presque noir, très-pubescent, entièrement ponctué ; élytres avec deux stries Jongitu- dinales sur chacune près de leur bord ex- térieur. — Paris. Rare. 4. DORCATOMA MERIDIONALE. Nob. — Long. + lig. Larg. + lig. — Plus court que le précédent, pubescent ; élytres d’un brun- -rougeûtre; parties ‘de la bouche et pattes jaunâtres ; bord extérieur de cha- que élytre offrant deux stries Jlongitudi- nales comme dans le Dresdense. — Mar- seille. 5. DORCATOMA BICOLOR. Germ., Col. Spec. Nov., p. 79. —Long. 4 lig. + Larg. 4 lig. — Ponctué, noir, pu- bescent; corselet transversal, rouge, ainsi que la tête ; antennes et pieds rougeâtres. — Amérique Septentrionale. 6. DORCATOMA HEDERÆ,. Bzonpez, Coll.—Long. + lig. Larg. ! lig. — Diffère du Dresdensis pat la couleur de ses pattes, qui est d’un jaune testacé, ainsi que les palpes, et par le manque des deux stries du bord de l’élytre. — Versailles. Espèce découverte par M. Blondel. 7. DORCATOMA CASTANEUM. GxL1L., Scnoœnx., Syn. Ins., 2,440, 2.— Long. 1 lig. Larg. + lig. — D’un brun-mar- ron brillant, lisse; corselet très-convexe ; élytres avec une seule strie près de Ja su- ture ; abdomen ferrugineux ; pattes grêles, d’un brun ferrugineux. — Amérique Mé- ridionale. PTILINUS, Georr., Ouiv., LATr. ; Ptinus, Lin. Antennes insérées en avant des yeux, de onze articles; le premier renflé, le deuxième trés-courts ; les neuf suivans dentés en scie PTINUS. dans les © , portent un appendice en forme de rameau dans les .—Palpes filiformes; les maxillaires plus longs, à dernier article pointu. — Tarses ayant leurs articles en- tiers. — Tête verticale, yeux petits, man- dibules courtes. — Corselet bombé. — Elytres allongées, presque cylindriques. — Pattes moyennes. a Les insectes de ce genre vivent dans le bois, à l’état de larve et d’insecte parfait ; ils font peu d’usage de leurs ailes. 4. PTILINUS DENTICORNIS. Collect. — Long. 2 !. Larg, 4 lig. — Corpsun peu élargi, gris, pubescent; élytres avec des côtes longitudinales ; antennes jaunâtres.—Sénégal. 2. PTILINUS FLAVESCENS. Scnoenx., Syn. Ins.,t. 11, p. 112. — Ptilinus flabellicornis, MécerLe, — Long. 2_lig. Larg. ? lig. — Tête et corselet noirs ; élytres brunes, avec des stries régu- lières de points enfoncés et deux ou trois petites côtes trés-peu élevées; antennes, parties de la bouche et pattes fauves; cuis- ses bruuâtres ; premier filet des antennes seulement plus petit que les autres, — Paris. 3. PTILINUS PECTINICORNIS. ÎFazn., 4, 329, 2. — Ortv., 2, 47,4, pl. 4, fig. 4. — Long. 2 lig, Larg. 4 lig, — D'un brun-noir ; élytres avec des stries de points enfoncés peu réguliers ; antennes et pattes jaunes; cuisses brunes; premier et second filet des antennes plus courts que les autres, — Paris, XYLETINUS, Larr. ; Plilinus, FaBr., PANZ., GERM., GYLL. ; Anobium, IzLrc. ; Serrocenus, Kuez. Les Xyletinus diffèrent des Ptilinus par leurs antennes dentées en scie, semblables dans les deux sexes. — Le corps est en ovale court. Les mœurs sont les mêmes que celles des Ptilinus. 1. XYLETINUS PALLIDUS. Gen. , Sp. Nov. , A, 79, 435.— Long. 2 : lig. — Larg. 1 lig. — Testacé, pubes- cent; élytres avec des stries lisses; yeux noirs. — Russie. 2. XYLETINUS PECTINATUS. Fazn., 4, 329,4.—Panz., Faun. Germ., 6, pl. 9. — Long. 1 ; lig. — Larg. !lig. — 295 Légérement pubescent ; d’un brun noir, avec les bords du corselet et des élytres un peu plus clairs; antennes, parties de la bou- che et pattes jaunes ; cuisses obscures ; élytres striées. — Paris. 3. XYLETINUS ATER. Panz., Faun. Germ., 35, 49. — Serra- tus, FaBr., 4, 330, 5. — Long. 1 lig. :. Larg. à lig. — D’un noir mat; élytres avec des stries lisses; pattes rougeâtres. — France. 4. XYLETINUS FLAVIPES. Long. 1 lig, !. Larg. 4. lig.—Très-fine- ment ponctué, pubescent ; d’un brun noir ; élytres striées; cuisses et jambes rougei- tres. — Allemagne. 5. XYLETINUS CASTANEUS. SCHOŒNH., Syn. Ins., append. — Long. 4 lig. # Larg. & lig. — Très- finement ponctué ; d’un brun-noir luisant ; pattes rougeâtres. — Antilles. 6. XYLETINUS VILLOSUS. Des., Collect. — Long. 1 lig. Larg. 1 lig, — Très-finement ponctué , avec un duvet grisâtre ; d’un brun jaunâtre, avec l’extré- mité des élytres et les pattes plus claires. — Dalmatie. OCHINA, Ziécr. ; Xyletinus, LATR., GERM. ; Anobium, Sruru. Les Ochina différent des Xyletinus par leurs antennes, un peu moins dentées en scie, un peu plus longues, avec les deuxième et troisième articles de longueur égale. 1. OCHINA SANGUINICOLLIS. Zrécz. — Long. 4 lig. 1, Larg. ? lig. — Très-ponctuée, pubescente, d’un noir- bleuâtre brillant, avec le corselet, l’extré- mité des élytres et les pattes rouges. — France Méridionale. 2. OCHINA HEDERÆ. Germ. — Long. 4 lig. :. Larg. à lig. — Pubescente ; d’un brun rougeâtre, avec deux fascies transversales, formées de pe- tits poils gris, l’une près de la base, l’autre vers l’extrémité de l’élytre ; antennes, par- ties de la bouche et pattes d’un jaune rou- geûtre. — Paris. PTINUS, Linné; Bruchus, GEOFFROY. Antennes insérées entre les yeux, fili- 296 furmes, de onze articles : le premier ren- flé, le suivant court, les autres presque égaux entre eux, allongés et cylindriques dans les 4, plus courts et presque coniques dans les ® .—Palpes presque filiformes; les maxillaires plus longs, à dernier article un peu renflé; les'labiaux terminés par un article ovale. = Tarses grêles, filiformes, avec tous leurs crochets très-apparens. — Tête assez petite. — Yeux saillans. — Corselet étranglé en arrière, s’avançant dans les © en forme de capuchon sur la tête. — Ecus- son petit. — Elytres oblongues, presque pa- ralléles dans les 4, ovales et bombées dans les ©. — Pattes assez longues. Ces insectes, de très-petite taille, sont en général de couleurs sombres. Les © sont aptères. On les trouve dans les mai- sons, sur le vieux bois, eic. Pour échapper aux dangers qui les menacent, ils contre- font le mort. Les larves ont le corps mou, ridé, un peu velu ; six pattes terminées par un seul crochet. Elles se nourrissent de bois, de plantes et d’animaux desséchés. A. PTINUS CRENATUS. Fazn., 4, 326, 8. — Minutus, Panz., Ent. Germ., 1, 114, 12. — Globulus, Da. — Long. à lig. Larg. + lig. — Brun; couvert d’un duvet gris-jaunâtre ; élytres avec des stries de gros points enfoncés. — Paris. 2. PTINUS MINUTUS. Long. 4 lig. Larg. +. lig.—Brun, pubes- cent; corselet avec deux tubercules velus, et deux pointes latérales en forme de dents; élytres striées, avec l’écusson et deux bandes transversales blanches ; an- tennes et pattes testacées. — Paris. 3. PTINUS 6 - PUNCTATUS. Pawz., Faun. Germ., 4, 20. — GyLL., Ins. Suec., 1, 306, 4. — Long. 4 lig. à, Larg. 4 lig.—Corselet brunâtre, avec deux petits tubercules pointus sur les bords Jaté- raux; élytresnoires, striées, avec l’écusson, une tache au-dessous de l’angle huméral, et une petite fascie près de l'extrémité, blanches ; dessous du corps et devant dela tête couverts de poils blancs. — Antennes et pattes brunes. — Paris. 4. PTINUS ORNATUS. Germ., Spec. Nov., 4, 78, 434. — Pul- chellus, Zréei.—Long. 1 lig. +. Larg. 14 lig. — Pubescent ; corselet sillonné au milieu, très-velu, avec deux tubercules arrondis, et deux petitesélévations latérales en forme HEDOBIA. de dents; Brun ou rougeâtre; élytres ayze des stries de points enfoncés ; l’écusson et deux petites fascies transversales blanches; antennes et pattes testacées. — Paris. 5. PTINUS TESTACEUS. ZiécL. — Long. 14 lig. :. Larg. à lig. — Différe du P. Feer par les tubercules du corselet, peu élevés, point velus, et sa cou- leur d’un brun-rouge, sans fascies sur les élytres. — Paris. ; 6. PTINUS FUR. Fasn., 4, 325, 6. —- OLiv., 2, 47, 3, pl. 4, fig. 4. — Long. 4 lig. 1. Lare. + lig. — Corselet avec deux tubercules au milieu trés-velus, et deux élévations latérales en forme de dents ; pubescent ; d’un brun. rouge, avec l’écusson et deux petites fasci®s blanches; antennes et pattes testacées. — Paris. 7. PTINUS RUFIPES. FaBr. 4, 325, 3. — Ouiv., 2, 47, 7, pl. 2, fig. 8 Œ ®. — Elegans, Farr., 1, 325, 5. — Pubescent; corselet avec qua- tre tubercules et une ligne enfoncée au mi- hiew; tête, corselet, antennes, pattes et dessous du corps d’un jaune rougeûtre , couverts de poils d’un gris jaunâtre ; élytres noires, avec des stries de points enfoncés; l’écusson, deux fascies sur les élytres, et un point à l’extrémité de celles-ci, bleus. Var. &. D’un brun noir, pubescent, avec, les antennes et les pattes rouges. — Paris. Var. ®. Antennes, corselet, dessous du corps, pattes, bord inférieur des élytres, rougeàtres. — Paris. HEDOBIA , Zrécer, LaTR.; Ptinus, Far. Les Hedobia différent des Ptinus par leurs antennes, un peu dentées en scie et plus écartées à leur base; par leurs tarses courts, larges, aplatis, composés d’articles cordiformes; les crochets du dernier petits et cachés. Ces insectes vivent dans le bois, comme les Ptinus ; la larve s’y construit une coque oblongue, soyeuse, revêtue en dessue d’une enveloppe sétacée. Les ® sont ailées, aussi bien que les . 4. HEDOBIA IMPERIALIS. Fan. , 1, 316, 7. — OLrv., 2, 47,2, pl. 4, fig, 4.—Long. 2 lig. 1. Larg. 4 lig. : Très-ponctuée , pubescente, brune ; cor- GIBBIUM. selet relevé postérieurement en carène ar- rondie ; les côtés et le devant de Ja tête, l’extrémité des élytres, le dessous du corps et les pattes couverts d'un duvet assez épais, blanchâtre , qui forme également sur les élytres une tache irrégulièrement bilobée, séparée quelquefois en plusieurs petites taches isolées; écusson blanc; an- tennes, parties de la bouche et pattes fer- rugineuses. — Paris. 2, HEDOBIA PUBESCENS. Fasnr., 4, 324, 4. — QLrv., 2, 47,5, pl. 1, fig. 7.— Long. 3 lig. !. Larg. 4 lig. !. — Très-ponctuée, pubescente, noire; ély- tres testacées, avec des stries couvertes de points enfoncés. — Paris. GIBBIUM, Scopoi ; Ptinus, FaBr., OLIv. ; Bruchus, GEOFFROY. Antennes insérées au-devant des yeux, sétacées, composées d'articles cylindriques très-légérement comprimés : les deuxième, troisième et quatrième plus épais; le der- nier allongé, terminé en pointe. — Palpes filiformes; les maxillaires plus longs. — Tarses courts. — Tête inclinée. — Yeux très - petits et aplatis. — Corselet court, transversal, cylindrique, prolongé au mi- lieu de son bord postérieur. — Point d'é- 297 cusson visible. — Elytres treés-convexes, soudées, embrassant l'abdomen. — Celui-ci très-grand, renflé, comprimé latéralement, — Pattes assez grandes et fortes; les posté- rieures longues. — Les cuisses terminées en massue. — Les jambes postérieures lé- gérement arquées. Insectes de très-petite taille, ayant le faciès d’une araignée, le corps transparent, et vivant dans les endroits peu fréquentés des maisons, dans les débris de végétaux, les vieux papiers, dans les herbiers et les collections d'animaux. 4. GIBBIUM SCOTIAS. Fasr., 4, 327, 44. — Ouv., 2, 47, 9, pl. 1. fig. 2. — Long. 1 lig. +. Larg. 4 lig, — D'un brun-marron très-luisant, lisse ; antennes et pattes pubescentes. — Paris. 2. GIBBIUM AMERICANUM. Long. 4 lig. Larg. 1 lig. — Finement pubescent; d’un gris clair; élytres seules d’un brun foncé luisant ; corseleLavec deux élévations longitudinales, — Pérou. 3. GIBBIUM HIRTICOLLE. Latr. — Long. 4 lig. :. Larg. 4 lig. — D'un brun presque noir, avec le corselet couvert d’un épais duvet gris jaunâtre, for- mant quatre tubercules ; dernier article des antennes plus court que dans le G. Scotias. — Paris. Trés-rare. FIN DU PREMIER VOLUME, + Let L'A1 sd 2: gr Eur er, er * : 4 D edit a terre win à Le «t BU ENT LE ALES Fruta god re A a : “en not or ul PeCTRt * " Ft Se difeg QUE ++ tr vs, ‘em Ni Pat L AMPRIMAGIER MOMIE Æ fnéiiénil fl À: mediisté à pue merite: el fers eut :1m0%endi sy * rh 2 vtstème": tnésiel 008 evrdbris' Hoi — sslsuibutigal rot i) 1 7 ET SIN Motor. 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Fonction de la vie végétale. in Des sécrétions qui n’ont pas De la nutrition. id, rapport à la nutrition. De la digestion. ur De la génération. Organes extérieurs de la digestion, id. — Dans les Crustacés. — Dans les Grustacés. IV — Dans les Arachnides, — Dans les Arachnides. v — Dans les Myriapodes. — Dans les Myriapodes. VI — Dans les Insectes. — Dans les Insectes. id. Organes de la génération dans Appendices de la bouche des In- les mâles. sectes Broyeurs. vil — Dans les femelles. — Dans les Insectes Suceurs. IX Fonction de la vie de relation. Organes intérieurs de la digestion. x De la sensibilité. — Dans les Crustacés. x De l’appareil nerveux. — Dansles Arachnides. xIV Appareil nerveux dans les — Dans les Myriapodes. XV Arachnides. — Dans les Insectes. id. — Dans les Myriapodes, De la circulation. xx — Dans les Insectes. — Dansles Crustacés. id, Système nerveux sous-intestinal. — Dans les Arachnides. xxi1 Système nerveux sympathique, — Dans les Myriapodes. id. Des organes des sens. — Dans les Insectes. xxu1 Du toucher. De la respiration. xxv Du goût. — Dans les Crustacés. id. De l’odorat. — Dans les Arachnides. xxvrr De l’ouie. — Dans les Myriapodes. id. De la vue. — Dans les Insectes. id. De la locomotion. Respiration aérienne des Insectes. id. De la locomotion dans les Crus- Des sécrétions. XXXIII tacés. Organes des sécrétions dans les — Dansles Arachnides. Crustacés. XXXIV — Dans les Myriapodes, — Dans les Arachnides. XXXV — Dans les Insectes. — Dans les Myriapodes. id, Explication des planches. Pages. XXXVI XXXIX XLV XLVE XLIX LI LIE LV LVILE LXIV id. LXV. LXX, id. id, id... EXXIV LXXV LXXVE LXXVIE EXXVIIL LXXIX LXXX LXXXIV id. xc XGI id. CVIE TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES. Pages. Abacetus (genre), Abacete. 118 — Gagates. À. jais. id. Abaris (genre) Abaride. 418 — Ænea, bronzée. id. Abax (genre), Abax. 112 — Americanus, À. américain. id. — Carinalus, À, caréné. id, — Exaratus, À. sillonné. id, — Ovalis, À. ovale. id, — Parallelus, A. parallèle id. — Pyreneus, À. des Pyrénées. id. — Schuppelii, À. de Schuppel. id, — Striola, A. à ligne. id. Acanthoscelis (genre), Acanthocèle 64 — Ruficornis, À. à antennes rousses. id. Acmæodera (genre), Acmæodère. 212 — Tœniata, À. tænia. id, Acorius (genre), Acorie. 417 — Metallescens, À. métallique. id, Achenium (genre), Achénie. 481 — Depressum, À. déprimé. id. Acidota (genre), Acidote. 192 — Rufa, A. rousse. id. Acinopus (genre), Acinope. 74 — Ambiguus, À. ambigu, id. — Bucephalus, À. Bucéphale, id. — Megacephalus, À. à grosse tête. id. — Minutus, À. petit. id. — Quadricollis, À. à cou carré. id. ACINOPITES (groupe de la tribu des Ca- rabiques). 74 Adelocera (genre), Adélocère. 234 — Brasiliensis, À. du Brésil. id, — Chabanii, A. de Chabanne. id, — Ovalis, À. ovale. id, Acupalpus (genre), Acupalpe. 86 — Brunnipes, À. à. pattes brunes. 87 — Cognatus, À. parent. id. — Collaris, À. à collier. 88 — Consputus, À. sale. 87 — Discicollis, À. discicolle. 86 — Distinctus, À. distinct. 88 — Dorsalis, A. dorsal. 87 — Elongatus, À. allongé. 88 — Exiguus, À. exigu. 87 — Flavicollis, À. à cou jaune. id. — Fulvus, À. fauve. 83 — Metallescens, À. métallique, id. -— Meridianus, À. du Midi. 87 — Nigriceps, À. à tête noire. id, — Placidus, À, paisible. id, — Pustulatus, À. pustulé. 88 — Rufithorax, À. à corselet roux. 87 Pages. — Rufulus, À. roussätre. 88 Agabus (genre), Agabe. 163 — Serricornis, À. a antennes en scie. 464 Agonoderus (genre), Agonodère. 92 — Infuscatus, À. enfumé, id. — Lineola, À. linéolé, id. — Pailipes, À. à pattes pâles. id. Agonum, (genre), Agone. 425 — Atratum, À. noir. 126 — Lugubre, A. lugubre. id. — Murginatum, À. bordé, 4295. — Modesitum, A. modeste. id. — Parum-punctatum, À. peu ponc- tué. 425 — Pelidnum, A. pelidne, 126 — Sexpunctatum, À. à six points, 425 — Sordidum, A. sale. 126 — Versutum, A. adroit. 425 Agra (genre), Agre. 37 — /Ænea, À. bronzée. id. — Alerrima, À. très-noire. id, — Attelaboides, A. attelabe, 38 — Altenuata, À. atténuée. id, — Brevicollis, À. à cou court. id. — Brunipennis, À. à ailes brunes. 37 — Buqueti, À. de Buquet. 38 — Cancellata, A. cancellee. 36 — Catenulata, À. à chaînettes, 37 — Chalchoptera, À. à ailes bronzées. 38 — Chevrolati, À. de Chevrolat. 59 — Cuprea, A. cuivreuse. id. —Cupripennis, À. à ailes cuivreuses. id. — Erythropus, À. pattes rouges. 37 — Exarata, À. sillonnée, 38 — Excavata, À. excavée. 37 — Femorata, A. fémorale. 38 — Filiformis, A. filiforme. id. — Gemmata, À. perlée, id, — Geniculata, A. géniculé, id, — Infuscata, À. enfumée. 37 — Immersa, À, immergée. 58 — Multiplicata, A.multipliée. id. — Rufescens, À. roussâtre. 37 — Ruficornis, À. à antennes rousses, 28 — Rufipes, À. à pieds roux. id. — Splendida, À. éclatante, 39 — Variolosa, À, variolée. 37 AcriiTes (groupe de la tribu des Bu- prestides). 219 Agrilus (genre). Agrile. 219 — Bifasciatns, A. à deux bandes, 220 — Biguttatus. À. à deux gouttes. id. — Sex Guttatus, À. à six gouttes, id, TABLE, Pages. —— Hyperici, À. du milpertuis. 220 — Olivaceus, À. olivâtre, id, — Viridis, À, vert. id. — Undatus, À. ondé. id, AcrroTires (groupe de la tribu des Ela- térides). 233 Agriotes (genre), Agriote. 248 = Gallicus, À. francais, 249 — Gilvellus, À. d’un gris jaunâtre. 248 — Pilosus, À. velu. 249 — Segctis, À. des moissons. 248 — Sputator, A. cracheur. 248 — Tibialis, A. tibial, id. — Variabilis, A. variable. id, Agrypinus (genre), Agrypne, 247 — Atomarius, À, à atôme, id, — Conspersus, À. arrosé. id. — Fasciatus, A. à bandes transver- sales. il, — Murinus, À. souris. 248 — Ornaticollis, À. à cou orné. , dde — Varius, À. varié, id, Alaus (genre), Alaude. 236 — Lusciosus, À. borgne, 237 — Miops, A. miope. id. — Oculatus, A. oculé. 236 . Aleochara (genre), Aleochare. 196 — Fumata, À. enfumée. ic, — Nitida, À. brillante. id, Azeocxari®es (tribu de la famille des Brachélytres). 495 AzeocHaRITES (groupe de la tribu des Aleocharides). / 495 Alecton (genre). Alecton. 266 — Discoidalis, A. discoïdal, id, Allotrius (genre), Allotrie. 281 — Quadricollis, À. à cou carré. id. Amara (genre), Amare. — Apricaria, À. des lieux chauds, id. — Brunnea, À. brunâtre, id. — Eximia, À. trés-petite. id. — Familiaris, À. familière. il. — Fusca, À. brune. id, — Patricia, À. patrice. id. — Similata, À, semblable. 424 — Spinipes, À. à pattes épineuses. 122 — Striato-punctata, À, à stries ponc- tuées, id. — Vulgaris, À. vulgaire. 424 AMARITES (groupe de la tribu des Cara- biques). 422 Amaurus (genre), Amaure. 237 — Fuscipes, À. à pattes brunes. id, — Sencgalensis, À. du Sénégal. id. — Tomentosus, A. laineux. id, Amblygnatus (genre), Amblygnate. 91 — Cephalotes, À, à grosse tête. id. — Corvinus, A. corbeau. id. r 304 Pagess — Janthinus, À. violet, 91 Amorphosoma (genre), Amorphosome. 220 — Penicillata, A. à pinceaux. id. Amydetes (genre), Amydete. 262 — Apicalis, À. terminal. 264 — Plumicornis, À. à antennes velues. id, — Vigorsi, À. de Vigors. id. Anaulacus (genre). Anaulaque. 423 — Sericipennis, À. à élytressoyeuses. id. Anchomenus (genre), Anchomene. 426 — Anguslicollis, À. à cou étroit, 427 — Oblongus, À. oblong. id, — Prasinus, À, vert. id. Anelastes (genre), Anelaste. 257 — Druryi, A. de Drury. id- Anisomera (genre), Anisomère. 4167 — Bistriata, À, bistriée. 4168 Anobium (genre), Vrillette. 292 — Abietinnm, À. des sapins. 293 — Abietis, À. du sapin. id, — Biplagiatum, À. à deux taches. 294 — Castaneum, À. marron. 293 — Crenulatum, À. crénelé. id. — Denticolle, À. à cou dentelé. id. — Molle, À. mou.- id. — Oblongum, À. oblong. id, — Paniceum, À. boulanger. id, — Pertinax, A. impertinent. id. — Pusillum, À. très-petit. id. — Rufipes, A. à pattes rousses. id. — Sericatum, À. soyeux. 294 — Striatum, À. strié. 293 — Tricolor, À. tricolor. id, — Tessellatum, A. marqueté. id. — Antarctia (genre), Antarctie Carnifex , bourreau. 424 Anthaxia (genre), Anthaxie. 248 — Cichori, À. de la Chicorée. id. — Manca, À, manchotte. id, — Nitida, À. brillante. id. - — Niütidula, À. nitidule. id. — Salicis, À. du saule. id. — Sepulchralis, À. sépulchral. id. — Viminalis, À. de l’osier. id. — Umbellatarum, A. des ombelles, 14. Anthia (genre). Anthie. 59 — Bigutlata, À. à deux gouttes, 61 — Burchelli, À, de Burchell. 60 —Cinctipennis, À. à élytresbordées. id. — Decemguttata, À. à dix gouttes. 61 —- Duodecimguttata , A. à douze goultes, — Gracilis, À. grêle. id. — Omoplata, À. à larges épaules. 60 — Limbata, À, limbée. 61 — Macilenta, À, maigre. id. — Marginata, À. bordée, id, — Nimrod, À. nimrod. 60 CF. 302 TABLE. . Pages. » , Pages. — Maxillosa, À. àgrandesmächoires. 60 — Unctulatus, À. onctulé. 407 — Rugosopunctata, A. rugo-ponc- Aristus (genre), Atiste. 71 tuée. 61 — Capito, À. à grosse tête. id. —Septemguttata, À. à sept gouttes. id. — Cæruleus, À. bleuâtre, 72 — Sexguttata, À. à six gouttes, 60 — Cyaneus, À. bleu. E. id. — Sexmaculata, À. à six taches. id. — Longicornis, À. à longues anten- — Sulcata, A. sillonnée. id, nes. id. — Thoracica, À. thoracique. id. — Nitidulus, À. brillant. id, — Venator, A. chasseresse. id, — Obscurus, À. obscure. id. — Villosa, À, velue. 61 — Sphæroecphalus, À. à tête ronde. id. Anthobium (genre), Anthobie. 491 — Sulcatus. À.siHonné. id. — Brunneum, À. brune. 492 Arsinoe (genre). Arsinoé. id. — Oxyacanthum, À. à épines poin- —- Quadrigutlata, À. à quatre gout- tues. 492 tes. id. — Rivulare, A. riverain. id. Articerus (genre), Articère. 206 — Salicis, À. du saule. id — Armatus, À. armé. id. — Striatum, À. strié. id, Asporina (genre), Asporine. 435 — Viburni, À. du viorne. id. — Gigantea, À. géante. id. Anthophagus (genre), Anthophage. 492 ÆAstrapæus (genre), Astrapée. 473 — Caraboides, À. caraboïde. id. — Ulmineus. À. de l’orme, | id. — Obscurus, À. obscure. id, Aspisoma (genre), Aspisome. 269 Æpus (genre), Æpe. 156 — Dilatatum, A. dilaté. id. — Fulvescens, A. fauve. id, — Jgnitum, A. de feu. id. Aphanisticus (genre). 221 — Maculatum, À. tacheté. id. — Emarginatus, A. bordé. id. Atopa (genre), Atope. 258 —Pusillus, A. petit. id. — Cervina, À. cerf. id, Aploa (genre). Aploa. 53 — Cinerea, À. cendrée. id. —Picta, A. peinte. id. ATOPITEs (groupe). 257 Apoiomus (genre), Apotome. 73 ATRACTOCÉRITES (groupe ). 290 — Rufus, A.roux. id. Atractacerus (genre), Atractocère. 290 — Testaceus, À. testacé. id. — Dipterorum, À. des Diptères. id. Aptinus (genre), Aptine. ' 50 — Necydaloides, À. necydale. 294 — Alpinus, A. des Alpes. id. Aæina (genre), Axine. 285 — Atratus, À. noir, id. — Analis, À. anal. id. — Balista, À. baliste. id. — Rufitarsis, A. à tarses roux. id. — Jaculans, À. lançant. id. Aæinotoma (genre). Axinotome. 76 —Mutilatus, À, mutilé. id, — Fallaæ, À. trompeuse, id. — Nigripennis, À. à ailesnoires. id. Badister (genre). Badister. 131 — Pyrenœus, À. des Pyrénées. id. — Bipustulatus, B. à deux pustules. 432 Argutor (genre), Argutor. 406 — Humeralis, B. huméral. id. — Abaxoides, A. abaxe. 407 — Lacertopus, B. à pattes de Lé- — Amænus, À. agréable. id, zard. id. — Amaroides, À. amara, id. — Peltatus, B. à bouclier. id, — Barbarus, À. barbare. id. Baripus (genre), Baripe. 98 — Depressus, À. déprimé. 106 — Rivalis, B. riverain. id. — Erythropus, À. à pattes rouges. #4- — Speciosus, B. remarquable. 99 — Interstinctus, distinct. ia. Barysomus (genre). Barysome. 9% — Longicollis, A. à long cou. 407 — Cayennensis, B. de Cayenne. 95 — Lucidulus, A. brillant. 406 — Festivus, B. agréable. id. — Pullus, A. poussin. 407 — Gyllenhalü,B. de Gylenhal. id. — Pumilio, À. petit. 406 — Hopfneri, B. de Hopfner. id. — Pusillus, À. très-petit. 407 — Scalaris, B. échelonné. id. — Rubripes. A. à pattes rougeà- — Semi-vittatus, B. à demi-bande. id. tres, “+ 406 Batrisus (genre). Batrise. 204 — Rufus, À. roux. 407 — Formicarius, B. des fourmis, id, — Spadiceus, À, rougeûtre. id. — Venustus, B. joli. id. — Strenuus, À. courageux. 106 Belionota (genre), Bélionote. 217 — Vernalis, A. printarier, 107 — Scutellaris, B. écussonné. id. : TABLE. 303 Pages, Pages. BewmiproniTes (groupe de la tribu des — Sclopeta, B. pistolet. 52 Carabiques). — Senegalensis, B. du S'négal. 51 Bembidium (genre), Bembidion. 152 — Sexmaculatus, B. à six taches. id. — Articulatum, B. articulé. 453 Brachygnathus (genre), Brachygnate. 435 — Impressum, B. imprimé. id. — Festivus, B. agréable. 4136 — Paludosuw, B. des marais. 152 — Fulgidipennis,B. à élytres éclatan- — Quadri-guttatum,B.à 4 gouttes. id. tes. k 435 — Quadrimaculatum, B. à quatre — Intermedius, B. intermédiaire. 4°6 taches, 4153 — Minutus, B. petit. id, — Striatum, B. strié. | id, — Muticus, B. mutique. id. Bledius (genre). Bledie. 187 Briaæys (genre), Briaxyde. 203 — Fracticornis,B. à antennesbrisées., 188 — Fossulata, B. à fossettes. id. — Gytllenhalii, B. de Gyllenhal. id. — Hæmatica, B. ensanglanté. id. — Tricornis, B. à trois cornes. id. — Impressa, B. imprimé. id, Blemus (genre). Blemus. 155 — Juncorum, B. des joncs. id. — Areolatus, B. aréolé. 156 — Longicornis, B. à longues cor- Blethisa (genre), Blethise. 450 nes. id. — Multipunctata, B. à plusieurs — Sanguinea, B. couleur de sang. id. points, 451 — Xanthoptera, B. à ailes brunes, id. Bolitchara (genre). Bolitochare, 498 Buprestines (tribu de la famille des ©. — Analis, B. anale. id. Sternoxes). 210 — Angustula, B. étroite. id. Buprestis (genre), Bupreste. 215 — Boleti, B. du bolet. 499 — Æñnea, B. bronzée. 216 — Cinnamomea, B. cannelle. id. — Angularis, B. angulaire. id. — Collaris, B. à collier. 198 — Austriaca, B. d'Autriche. id. — Depressa, B. déprimé. id. — Berolinensis, B. de Berlin. 217 — Fungi, B. du champignon. 499 — Collaris, B. à collier. 216 — Linearis, B. linéaire. 198 — Flavo-maculata, B. à taches jau- — Nigritula, B. noirâtre. 499 nes. id. — Pumilio, B. petite. id. — Gigantea, B. géant. 215 — Sericea, B. soyeuse. 4198 — Mariana, B. mariane. id. — Socialis, B. sociale. 199 — Micans, B. brillant. 216 — Terminalis, B. terminale. 198 — Porcata, B,. sillonné, id, — BRACHÉLYTRES (famille de la sec- — Punctata, B. ponctué. 245 tion des PENTAMÈRES). 171 — Rutilans, B. rulilant. 218 BracuiniTes (groupe de la tribu des — Rustica, B. rustique. 215 Carabiques). 46 —Radians, B. rayonnant. 218 Brachinus (genre), Brachine. 51 — Tripunctata, B. à trois points. id. — Africanus, B. africain. id. BurrestiTes (groupe de la tribu des — Bimaculatus, B. à deux taches, id. Buprestides). 213 — Bombarda, B. Bombardier. 52 Bythinus (genre). Bythine. 203 — Catoirei,B. de Catoire. 51 — Bulbifer, B. bulbifère, id. — Causticus, B. caustique. id. — Burellüi, B. de Burell. id, — Complanatus, B. aplani. id, — Curtisianus, B. de Curtis. id, — Crepitans, B. pétillant. 52 — Glabricollis, B. à cou glabre. id. — Cruciatus, B. à croix. id. — Punoticollis, B. à cou ponctué, 204 — Dorsalis, B. dorsal, id, — Ruficollis, B. à cou roux. id. — Etslans, B. lançant. id. = — Securiger, B. porte-hache. 203 — Exhalans, B. exhalant. id, Cafius (genre). Cafe. 479 — Explodens, B. fulminant. id. — Aterrimus, C. très-noir. id. — Glabratus, B. glabre. id. — Nanus, C. nain. | id. — Græcus, B. grec. id. — Xantholomus, GC. jaunâtre. ide — Hispanicus, B. d'Espagne. 51 Calathus (genre), Calathe. 402 — Jurinei, B. de Jurine. id. — Circumseplus, G. entouré. 103 —Nigricornis, B. à antennes noires, 52 — Cisteloides, C. Gisteloïde. 102 — Parullelus, B. parallèle. 51 —Complanatus, C. aplani. 103 — Psophia, B. psophie. 52 — Fulvipes, G. à piedsroux. 102 — Ruficeps, B. à tête rousse. 51 — Fuscus, G. brun, 103 TABLE. , 364 Pages. > Pages, — Glabricoliis, G. à cou glabre. 102 — Scapularis, C. scapulaire, 256 — Gregarius, C. sociable. 403 CazuisTiTes (groupe de la tribu des — Latus, C. élargi. 102 Carabiques). 427 —M elanocephalus, C. à tête noire. 403 Callistus (genre), Calliste. id. — Metallicus, G. métallique. id, — Lunatus, €. lunulé. id. — Micropterus, GC. à ailes petites. id. Camptoscelis (genre), Camptoscéle. 414 —Ochropterus,G.à élytres jaunâtres. id. — Hottentota, GC. hottentote. id. — Rotundicollis, G. à cou arrondi. id, CaLatHites (groupe de la tribu des Carabiques). Calochromus (genre), Calochrome. — Glaucopterus, GC. à élytres verdà- tres. id. 400 276 Caloderus (genre), Calodére. 249 — Advena, G. étranger. 250 — Biguttatus, C. à deux gouttes, 249 — Discicollis, CG. à cou à disque. id, — Ebeninus, C. noir d’ébène. 250 — Equiseti, C, de la prèle. id. — Exaratus, C. sillonné. id. — Pictus, G. peint. 247 — Bi-punctatus, G. à deux points. id. — Sexpunctatus, G.à six points. 250 — Striato punctatus, C. à stries ponctuées. 249 — Sobrinus, G. cousin. 250 — Submaculatus, C. tacheté. 247 — Ruficollis, G. à cou roux. id, — Rufipes, C. à pattes rousses. id. — Thorucicus, C. thoracique. id, Calopteron (genre), Galopteron. 261 — Bicolor, C. bicolore. 262 — Brasiliense, G. du Brésil. id, — Fasciatum, GC. à bandes. id. — Limbatum, G. bordé. id. — Tricolor, GC. tricolore. id, Catosoma (genre), Calosome. 446 — Auro-punclatum ; GC. ponctué d’or. id. — Indagator, C. chasseur, — Inquisitor, G. inquisiteur. — S'ycophanta, CG, sycophante. id. Calyptocephalus (genre), (Calytocé- 265 hale. — Fasciatus, C. à bandes. id, —- Goryi, G. de Gory. id. — Thoracicus, C. thoracique. id. Calleida (genre), Calleide. 40 — Angustata, G. étroite. id. — Cyanipennis, C. à pattes bleues. 41 — Decvra, C. décorée. 40 — Fasciata, C. à bandes. ht — Marginata, C. bordée. 40 — Ruficollis, G. à cou roux. ft Cailirhipis (genre), Callirhipe. 255 — Bicolor, G. bicolore. 256 — Gory, G. de Gory. id. — Insularis. C. insulaire, id. Camptodontus (genre), Camptodonte. 66 — Cayennensis, CG. de Cayenne. id, — Clivinoides, GC. clivine, id. Campylus (genre), Campyle. 240 — Borealis, C. boréal. D id. — Denticollis, C. à cou denté. id. — Linearis, C. linéaire. id. Cantharodema (genre), Cantharodème, 276 — Marginipennis, C. à élytres bor- dées. id. Capnodis (genre), Capnode. 214 — Cariosa, C. cariée,. id. — Tenebrionis, Ténébrion. id. — Tenebricosa, C. ténébreuse. 215 GarRABIQUES (tribu de la famille des Carnassiers). 26 Carabus (genre), Carabe. A1 — Alternans, C. alternant. 4142 — Alyssidotus, C. alyssidote. id, — Arvensis, C. des champs. id. — Auratus, CG, doré. 443 — Auro-nitens, GC. éclatant d’or. id. — Carceli, C. de Carcële. 444 — Catenulatus, GC. à chaînettes. 442 — Cancellatus, GC. cancellé. 143 — Clathratus, C. treillagé. id. — Cœlatus, GC. sculpté. 441 — Convexus, C. convexe. 145 — Cyaneus, C, bleu. 446 — Depressus, C. déprimé. id. — Exasperatus, C. exaspére. 444 — Farinesi, C. de farines. id. — Festivus, G. joli. 443 — Gemmatus, C. perlé. 445 — Glabratus, G. glabre. 444 — Granulatus, G. granule. 143 — Hispanus, C. d'Espagne. 445 — Hortensis, C. des jardins. id. — Irregularis, C. irrégulier. 446 — Latreillei, C. de Latreille, 445 — Lotharingus, G. lorrain. 443 — Lusitanicus, C. lusitanique. 142 — Melancholicus, C. mélancolique. 444 —Monilis, G. à collier. 442 —Monticola, C. des montagnes, 445 — Nitens, C. brillant. 444 — Punctalo auratus, CG. ponctué d’or. 443 — Purpurascens, C. pourpré. 144 — Pyrenœus, CG. Pyrénéen. 446 — Rutilans, G. rutilant. 445 TABLE, 305 Pages. Pages. — Solieri. C. de Solier. 444 — Testaceus, C. testacé. 253 — Splendens, G. éclatant. 445 Cephalodendron (genre), Cephaladen- — S'ylvestris, GC. des forêts. id, dron. 225 — Vagans, GC. errant. 142 — Ramicorne, C. à antennes rameu- — Violaceus, C. violacé. 444 ses, id. Cardiarderus (genre), Cardiadére. 93 Cephalotes (genre), Cephalote. 415 — Chloroticus, C. verdâtre. id, — Nobilis, C. noble. id. Cardiomerus (genre), Cardiomère. 425 — Vulgaris, G. vulgaire. id. — Genei, C. Géné. id. Cerophytum (genre), Cerophyte. 228 Carenum (genre), Carène. 65 — Elateroides, C. élater. id. — Cyaneum, G. bleu. id. Cicindela (genre), Cicindéle. 44 — Marginatum, C. bordé. id. — Analis, C. anale, 20 Carnassrers (famille de la section des — Aprica, C. des lieux chauds. 46 PENTAMÈRES). 8 — Aurulenta, G. dorée. 45 Casnonia (genre), Casnonie. 27 — Barbara, G. barbare. 48 — Geniculata, C. géniculée. 28 — Biramosa , C. birameuse. id. — Inœqualis, GC. inégale. id. — Campestris, C. champêtre. 46 — Maculicornis, G. à antennes tache- — Chalybea, G. bleue. 49 tées. id. — Chinensis, C. chinoise. 45 — Pensylvanica, CG. de Pensylvanie, 27 — Cincta, G. ceinte. id. — Quadri-maculata, G. à quatre ta- — Circumdata, C. entourée. 47 ches. 28 — Concinna, G. gracieuse. 49 — Rufipes, G. à pattes rousses, 27 — Cylindricollis, G. à cou cylindri- 20 — Ruficotlis, G. à cou roux. id. que. — Senegalensis, C. du Sénégal. 28 — Dilacerata, C. déchiquetée. 17 — 4-Signata, C. à quatre taches. id. — Dumolini. GC. de Dumolin. 18 — Transversalis, C. transversale. id, — Festiva, G. agréable. 49 — Varicornis, GC. à antennes variées. id. — Flexuosa, C. flexueuse. 18 Casnoidea (genre), Casnoïde. id. — Funesta, C. funeste. 20 — Cyanocephala, G. à tête bleue. id, — Germanica, G. germanique. 19 Catadromus (genre), Catadroime. 424 — Goudotii, C. de Goudot. 47 — Tenebrioides, C. ténébrioïde. ‘id, — Gracilis, C. grêle. 49 Catascopus (genre), Catascope. 51 — Guttata, C. guttulée, 16 — Æquatus, C. égal. Bd. — H}brida, G. hybride. id. — Brasiliensis, G. du Brésil, sd — Latreillei, CG. Latreille. 18 — Elegans, G. élégant. d — Littoralis, G. des rivages. 47 — Quadrimaculatus, C. à 4 taches. 55 — Longipes, G. à longs pieds. 49 — Rufipes, C. à pattes rousses. id. — Lugdunensis, C.Iyonnaise. a7 — Senegalensis, GC. du Sénégal, 54 — Luctuosa, G. en deuil. 46 — Smaragdulus, G. émeraude. id. — Lugubris, G. lugubre, 45 Catapiesis (genre), Gatapiése. 27 69 — Maura,G. maure. 16 — Nitida, C. brillante. 70 — Mexicana, G. mexicaine, 45 Carterus (genre), Cartere, T2 — Nigrita, GC. négresse, 16 — Interruptus, C. interrompu. id. — Nivea, GC. blanc de neige. 18 CesrioniTes (tribu de la famille des — Paludosa, GC. des marais. 19 MaALACODERMES). 252 — 4-Punctata, G. à quatre points. 2ü Cebrio (genre), Cebrion. 252 — Quadrilineata, CG. à quatre lignes. 44 — Abdominalis, GC. abdominal. 253 — Regalis, G. royale. 15 — Bicolor, G. bicolor, 252 — Riparia, CG. riveraine. 46 — Fuscus, C, brun. x 253 — Sexguttata, G. à six gouttes. id. — Gigas, G. géant. id, — Sinuata, GC. sinuée. 47 — Glaber, G. glabre. id. — Sobrina, C. cousine. 49 — Minutus, G. très-petit. id. — Soluta, G. déliée. 47 — Morio, C. bouffon. 254 — Sylvatica, G. des forêts, id. — Olivaceus, G. olivâtre. 253 — Sylv'cola, G. des bois. id. — Piceus, C. brunâtre. id. — Tenuipes, C. à pattes grêles. 19 — Punctalus, G. ponctué. id, — Transversalis, G. transversale. 46 — Ruficollis, C. à cou roux, id, — Tricolor, G, tricolore, 47 Ins 1. 20 206 TABLE. Pages. Pages. — Trifasciata, C. à trois bandes, 418 — Velutinus, C. velouté. 429 — Trisignata, G. à trois taches. 47 — Vestitus, C. vêtu, id, — Upsilon, C. upsilon. 48 Cratocerus (genre Cratocère). 75 — VF Laser GC. de Vasselet. 45 — Monilicornis, C, à antennes en — Versicolor, GC. versicolore. 20 collier, 75 — Viridula, C. verdâtre. id. Chrysochroa (genre), Chrysocre. 242 — Vitiata, C. à bandes longitudina- — Bicolor, C, bicolore. id. les. 45 — Fulgida, C. éclatante. 213 — Zuwichii, C. Zwick. 18 — Fulminans., G. fulminante, id. CroxpeLeTes (tribu de la famille des — Impcrialis, C. impériale, id. CARNASSIERS). — Ocellata, C. ocellée.,. » id. Cillœus (genre), Cillée. 490 — Opulenta, C. opulente. … 242 — Castaneus, C. marron. 491 — Suturalis, C. suturale. id, Chalcolepidius (genre), Chalcolépidie. 237 — Auratus, G. dorée. 238 — Aureolatus, C. auréolé. id, — Obscurus, C. obscur. id. — Porcatus, C. canaliculé. id. — Striatus, C, strié, 237 — Sulcatus, G. sillonné. 238 — Virens, C. verdâtre. 237 Chamærhipis (genre), Chamærhipe. 256 — Senegalensis, C. du Sénégal. 257 Chalybe (genre), Chalybe. 156 — Leprieuri, C. de Leprieur, id. Chasolium (genre), Chasolie. 490 — Ernestini, GC. d’Ernestine. id. Chelonarium (genre), Ghelonarie. 228 — Atrum, C. noir. 229 — Beauvoisi, C. Beauvais. id. —Hæœmorrhoum, G. hémorrhoïdal. 22s — Punctatum, C. ponctué. 229 — Signatum, C. marqué. 228 — Undatum, GC. ondé. id. Chennium (genre), Chennie. 201 — Bituberculatum, C. à deux tuber- cules. id. Chlænius (genre), Chlænie, 128 — Æratus, C. bronzé. 429 — Agrorum, G. des champs. id. — Borgiæ, C. de Borgia. id. — Cæruleus, C. bleu. 450 — Chrysocephalus, C. à tête dorée, à. — Festivus, G. agréable. 429 — Holosericeus, G.soyeux. 150 — Melanocornis, C. à antennes noires. 429 — Nigricornis, C. à antennes noirà- tres. ul. —Nigripes, C. à patles noires. 1:0 — -Notatus, G. à quatre taches. 42 — Quadrisulcatus, GC. quadri-sillon- né. 150 — Schranki, G. de Schrank. 429 — Spoliatus, C. dépouille, id. — Suleicallis, GC. à cou sillonné. 4:40 — Tibialis, C. tibial. 129 — Speciosa, C. remarquable. — Vittata, GC, à bandes, id. Carysocanoites (groupe de pu, des BUPRESTIDES). ‘ Chrysobothris (genre), Chrysobotride. 217 — Afjinis, C. voisin. Czarmoxes (tribu de Ja famille Fi MALACODERMES), 283 Claviger (genre), Clavigère. 205 — Testaccus, GC. teslacé. id. — Longicornis, G. à longues anten- nes. 206 Clerus (genre), Clere. 286 — Abdominalis, G. abdominal, id. — Formicarius, G, fourmi. id. — Gambiensis, C. de la Gambie, 257 — Humeralis, C. épaulé. id. — Ichneumoneus, C. Ichneumon. 286 — Mutillarius, C. Mutille, 286 — Myrmecodes, C. Myrmécode. id. — Quadrimaculatus, €. à 4 taches. — Sanguineus, C. rouge de sang. id. Clidicus (genre) , Clidique. 209 — Grandis, grand. id. Clivina (genre), Clivine. 67 — Arenaria, C. des sables. id, — Bipustulata, C. à deux pustules. id. — Crenata, G. crénelée, id. — Lobata, C. lobée. id. — Mandibularis, C. mandibulaire. id, — Picipes, G. à pattes brunes, |; id, — Ypsilon, C. ypsilon. id. Cnemacanthus (genre), Chemcnhes 414 — Cyaneus, C. bleu. 415 — Desmarestii, C. de Desmarest, (d. — Gibbosus, C. gibbeux. id’ Cnemidotus (genre), Cnemidote. 469 — Caæsus,:C. ciselé. id, CoréopTères (ordre). h Cælostomus (genre), Cœlostome. 423 — Picipes, C. à pattes brunes. id, Colobogaster (genre), Colobogastre.. 217 Colpodes (genre), Colpode. 57 — Buchannant, C. de Buchannan: id. — Brunneus, C. brun. id. — Hardwichi, C. de Haardwich. id. TABLE. , Pages, Colymbetes (genre), Colymbète. 160 — Abbreviatus, GC. raccourci. 161 — Adspersus, C. arrosé. 162 — Agilis, C. agile. id. — Aer, C. noir. 461 — 9-Gutlatus, G. à deux gouttes. id. — 2-Punctatus, CG. bi-ponctué, 462 — Bipustulatus, C. à deux taches. 160 —Brunneus, GC. brun. 163 —Chalconditus, C. à dos bronzé. id, —Collaris, GC. à collier. 462 —Didymus, C. divisé. 461 — Femoralis, C. fémoral. … 463 — Fenestratus, GC. fenestré. id, — Fuliginosus . C. enfumé, 461 — Fuscus, C. brun, 160 — Guttatus, C. à gouttes. 461 — 4-Guttatus, GC. à quatre gouttes. id, — Gyllenhati, G. de Gyllenhal. —Insularis, G. insulaire. id. — Mexicanus, G. mexicain, 163 — Maculatus, C. tacheté. 461 — Notatus, G. marqueté. 162 — Oblongus, C. oblong. 163 —Paludosus. G. des marais. id. — Snowdonius, C. du Snowdon. 4163 — Sturmü, GC. de Sturm. id. Colliuris (genre), Colliure. 24 — Audouinii, G. d’Audouin. id, — Crassicornis, G. à antennes épais- ses. id. — Elegans, C. élégante, 25 — Horsfieldii, G. d'Horsfield. 24 — Longicollis, C. à long cou. id. — Lugubris, C. lugubre. 25 — Modesta, C. modeste. 24 — Robynsü, C. de Robyns. id. Conoderus (genre), Conodère. 232 —. Formosus, C. beau. id. — Malleatus, C. martelé. id. Cophosus (genre), Gophose. 114 Cylindricus, C. cylindrique. id. — Magnus, GC. grand. id. Copelatus (genre), Copelate. 164 — Posticatus, C. postérieur. D id. Coptia (genre), Goptie. 137 — Armata, GC. armée. id, Coprophilus (genre), Coprophile. 489 — Rugosus, GC. rugueux. 190 Ne (genre), Coptydère, 45 rata, C. bronzée. 46 — Emarginata, C. bordée. 45 — Festiva, C. jolie. id. — Signata, G. marquetée. 45 — Undu'ata, C. ondulée. ü6 Cordistes (genre), Cordiste. 30 — Acuminatus. C. acuminé. 31 — Bicinctus, C. bi-entouré. ‘d. 307 Pages. — Bifasoiatus, C. à deux bandes. 51 — Cinctus, C. ceint. il, — Maculatus, GC. tacheté. id, — Quadrimaculatus, C. à 4 taches. iv. Corsyra (genre), Corsyre. 52 — Fusula, G. Fusule. id, Coryxerites (groupe de Ja tribu des CLAIRONES), 287 Corynetes (genre), Corynète. 289 — Bicolor, G. bicolore. lu. — Chalvbœus, G. bleuâtre. id, — Collaris, C. à cou tacheté, id. — Ruficollis, G. à cou roux. id, — Rufipes. G. à pattes rousses. id. — Violaceus, C. violacé. id. Coscinia (genre), Coscinie, ‘ 73 — Basalis, G. basal, id, — Fasciata, C. à bandes transversales. id, — Schuppeli, C. de Schuppel. . id. CRATOGNATRITES (groupe de Ja tribu des Carabiques). 96 Cratognathus (genre), Gratognathe. id. — Mandibularis, G. mandibulaire. id. — Scaritides, G. Scarite. id. Cratomerus (genre), Cratomère. 218 —Cyanicornis, G. à antennes bleues. 219 Cratacanthus (genre), Cratacanthe. 74 — Pensylvanicus, C. de Pensylvanie. id. Creophilus (genre), Créophile. 173 —Maxillosus, G. à grandesmächoires. id. — Variegatus, G. varié. id. Cyrptostoma (genre), Cyrptostome. 227 —Spinicorne,C. à antennes épineuses.228 CRYPTOSTOMITES (groupe de la tribu des Eucnémides). 227 Cryptobatis (genre), Cryptobate. UE — Cyanoptera, C. à ailes bleues, id. Cryptobium (genre), Cryptobie. 181 — Fracticorne, G. à antennes brisées. id. CTeNODACT YLITES (groupe de la tribu Carabiques). 36 Ctenodactyla (genre), Ctenodactyle. — Chevrolati, G. de Ghevrolat, 37 — Drapiezi, G. de Drapiez. id. — Maculata, G. tachetée. id. — Tristis, C. triste. id. Ctenistes (genre), Cténiste. 201 — Dejeani, C. de Dejean. id. — Palpalis, G. à gros palpes. id. Ctenipus (genre), Cténipe. 404 — Alpinus, G. des Alpes. 402 — Angustatus, C. étroit. 404 — Cæruleus, GC. bleu. id. — Elegans, C. élégant. — Oblongus, C. oblong. — Térricola, G. terrestre id. — Venustus, C. beau. Cteniccra (genre), Gtenicère. TABLE. ‘08 Pages, — Affinis, C. voisin. 259 — Aulica, C. aulique. 238 — Æruginosa, C. rouillé, 239 — Bæberi, C. de Bæber. id. — Castanea, G. marron. id, — Cuprea, C. cuivreuse. id, — Hæmatodes, C. sanglante. id. — Pectinicornis, G. à antennes pec- tinées. 258 — Signata, C. marquée. id. CrTenosTomiTEs (groupe de la‘tribu des Carabiques). 22 Ctenostoma (genre), Cténostore. #2 — Formicarium, G, fourni. id. — Rugosum, C. rugueux. id, — Trinolatum, C. à trois points. id. Cupes (genre), Cupes. 292 — Capilata, GC. à grosse tête. id. — Cinerea, C. cendrée. id, Cybister (genre), Cybister. 459 — Ræselii, C. de Ræsel. 460 CycHriTes (groupe de la tribu des CARABIQUES). 138 Cychrus (genre), Cychre. 138 — Attenualus, G, atténüé. 139 — Elongatus, C. allongé. id. — Ltalicus, G. d'Italie. 438 — Rostratus, G. éperonné. 439 CxcuosomiTes (groupe de la tribu des Carabiques). 95 Cyclosomus (genre), Cyclosome. 96 — Buqueti, C. de Buquet. id. — Flexuosus, GC. flexueux. id, Cylindroderus (genre), Cylindrodère. 251 — Femoratus, CG. fémoral. 252 Cylindrus (genre), Cylindre. 28, — Cyaneus, C. bleu. id. Cymatodera (genre), Cymatodère. 285 — Hopei, C. de Hope. id. Cyminnites (groupe de la tribu des Carabiques). 39 Cymindis (genre), Cyminde. id. — Axillaris, C. axillaire. 40 — Bisignata, C. à deux taches. id. — Cingulata, G. à ceinture. id. — Coadunata, G. confondue. id, — Homagrica, C. Homagrique. id. — Humeralis, CG. humérale. 39 — Lineata, G. à lignes. id. — Melanocephala, G. à tête noire. id. — Miliaris, G. miliaire. 40 = Fariegata, C. variée, id. Cyathia (genre), Cynthie. 435 — Depressicollis, G. à cou déprimé. id. Cypuoxires (groupe de la tribu des Cébrionites). 259 Cyphon (genre), Cyphon. 259 — Africanus, GC. africain. 260 Pages, — Griseus, C. gris. 259 — Limbatus, C. bordé. id. — Ovalis, CG. ovale. id, — Padi, C. du Padus. ‘id. — Pallidus, C. pâle. id, — Pubescens, C. pubescent,. id. — Scriptus, C. écrit. id. Daptus (genre), Dapte. | 73 — Incrassatus, D. épaissi, . “4, — Vittutus, D. à bandes longitudi- nales. id. Dasyritts (groupe de la tribu des Melyrides). 280 Dasytes (genre), Dasyte. id, — Alter, D. noir. 281 — Antis, D. Antis. 280 — Bifasciatus, D. à deux bandes, id. — Bipustulatus, D.à deux pustules. 281 —Chalybœus, D. bleuâtre. IVAR2 — Cæruleus, D. bleu 254 — Flavipes, D. à pattes jaunes. 282 — Floralis, D. des fleurs. id. — Fusculus, D. brunûtre. 281 — Lineatus, D. à lignes, id. — l-Lineatus, D.à quatre lignes. (d. — Linearis, D. linéaire. 282 — Morio, D. bouffon. 284 — Niger, D. noir. 282 — Nigricornis, D. à antennes noires, id. — Nobilis, D. noble, 281 — Obscirus, D. obscur. 282 — Pallipes, D. à pattes pâles. id. — Pauperculus, D. pauvre. id. — Pilosus, D. poilu. 281 — Plumbeus, D. plombé. 282 — Punctatus, D, ponctué. id. — 4-Pustulatus, D. à quatre pustu- les. id. — Rubidus, D. rougeätre. 282 — Rufitarsis, D. à tarses roux. id. — Scutellaris, D. écussonné. td. — Splendidus, D. splendide. 280 — Subæneus, D. bronzé. 251 — T'arsalis, D. tarsal. 282 — Trivillis, D. à trois bandes. 281 — Varicgatus, D. varié. 250 Demetrias (genre), Démétriade. 42 — Atricapillus, D. à poils noirs. id. — Elongatulus, D. allongé. id. — Imperialis, D. impérial. id, — Unipunctatus, D. uniponctué, id. Denops (genre), Denope. 287 — Longicollis, D. à long cou. id. Dercylus (genre), Dercyle. 137 — Alter, D. noir. id. Dianous (genre), Dianoude. 186 — Cærulescens, D. bleuâtre. id. Diaphorus (genre), Diaphore. 53 TABLE. Pages. — Lecontei, D. de Leconte. 33 Picœuites (groupe de la tribu des Ca- rabiques). 431 Dicælus (genre), Dicæle. 154 — Purpuratus, D. pourpré. id, Dicronychus (genre), Dicronyque. 251 — Senegalensis, D. du Sénégal. id. — Serraticornis, Î. à antennes en. scie. id. PDictyoptera (genre), Dictyoptere. 261 — Aurora, D. aurore. id. — Minuta, D. petite. id. — Sanguinea, D. rouge de sang. id. Dioriche (genre), Dioriche. 123 — Torta, D. contournée. id. Dinodes (genre), Dinode. 131 — Azureus, D. azuré, id, — Maillei, D. de Maille. id. — Rufifemoralus, D. à cuissesrousses. cd. Dirhagus (genre), Dirhague. 22/4 — Minutus, D. petit. id. — Pygmœæus, D. Pygmée. id. — Ornatus, D. orné. 225 Dischyrius (genre), Dischyrie. 67 — Æneus, D. bronzé. 68 — Arcticus, D, arctique. id. — Cylindricus, D. cylindrique. id, — Gibbus, D. gibbeux. id, — Nitidus, D. brillant. id. — Rufipes, D. à pattes rousses. id. — Semistriatus, D. demi-strié. id, — Thoracicus, D. thoracique. il. Pistrigus (genre), Distrige.… 417 —Impressicollis, D. à cou imprimé. 118 Drromires (groupe de la tribu des. Carabiques). 70 Ditomus (genre), Ditome. 70 — Calydonius, D. calydon. 74, — Cornutus, D. cornu. id, — Dama, D. daim. id, — Fulvipes, D, à pattes fauves. id. — Siagonoides, D. siagone. id. Dolicaon (genre). 181 —Lathrobioides, D. lathrobion. 182 Dolichus (genre). 100 — Badius, D. brun jaunûtre. 404 — Flavicornis, D. à antennes jaunes. 100 — Rufipennis, D. à ailes rousses. 404 — Rufipes, D. à pattes rousses, cd. — Stristi, D. id. — Sulcatus, D. sillonné. id. Dorcatoma (genre), Dorcatome. 294: — Bicolor, D. bicolore. id, -— Castanca, D. marron. id. — Dresdense, D. de Dresde. id, — Hederæ, D. du lierre. id. — Meridionale, D. méridionale. id. — Rubens, D. rougeàtre. td, _ 309 Pages, — Strialo-punclatum, D. à stries ponctuées,. 295 Drepanus, (genre), Drépan. 53 — Brasiliensis, D. du Brésil. id. — Excrucians, D. tourmenté. id — Lacordairei, D. de Lacordaire. «d. Dromius (genre), Dromie. 42 — Agilis, D. agile. 45 — Lifasciatus, D. à deux bandes, — id. — Corticalis, D. des écorces, id. — Fenestratus, D. fenestré. id. — Glabratus, D. glabre. id. — Linearis, D. linéaire. id. — Melanocephalus; Bi à tête noire. id. — Pallipes, D. à pattes pâles. id. — Punctatellus, D. ponctué. id. — Quadrillum, D. quadrille. 4h — Quadrimaculatus, D.a quatre ta- ches. 43 —Quadripunctatus, D.à quatre points, id. — k-Signatus, D. à quatre signes ids — Truncatellus, D, tronqué. id. Drilus (genre), Drile, 270 — Flavescens, D. jaunâtre.… id. — Fulvicollis, D. à cou fauve. id. — Pectinatus, Ds à. cou en peigne. 271 Drimostoma (genre), Drimostome. 4148 — Schæœnherri, D. de Schœuherr. id. Dromica (genre), Dromique. 24 — Coarclatu, D. rétrécie. id, — Tuberculata, C. tuberculée. id. — Vitiata, D, à bandes. id. Drusilla (genre), Drusille. — Canaliculata, D. canaliculée. id. — Exarata, D. sillonnée. (d. Drypta (genre), Drypte. 34 — Australis, D. australe. ab -— Cylindricollis, G. à cou cylindri- que. 33 — Dorsalis, 34 — Emarginata, D. bordée. 33 — Flavipes, D. à pattes fauves, 54 — Lris, D. Iris. id. — Lineola, D. linéolée. 33 — Longicollis, D. à long cou. 34 — Ruficollis, D. à cou roux. id, Dryptelytra (genre), Dryptelytre, 264 — Cayennensis, D. de Cayenne. id, DeypTiTes (groupe de la tribu. des Carabiques). 32 Dyneutes. (genre). 470 — Amcricanus, D. américain. 471 — Politus, D. lisse, id. —Sinuosipennis, D. àailessinaeuses, id. — Varians, D. variant, id. Dyseolus (genre), Dyscole. 58 — Brunneus, D. brun. id. — Memnonius, D, Memnon. té, 310 Pages. — Æncipennis, D. à ailes bronzées. 33 » Dyrisaites (tribu de la famille des Hydrocanthares). 457 Dytiscus (genre), Dytique. id. — Cinereus, D. cendré. 158 — Circumeinctus, D. entouré. il. — Circumductus, D. environné. id. — Circumfleœus, D. circonflexe, id. — Coriaceus, D. chagriné. 459 — Hybneri, D, d'Hybner. 158 — Latissimus, D. trés-élargi. 157 — Marginalis, D. bordé. 458 — Punctulatus, D. ponctué, id. — Succinctus, D. ceint. 459 — Sulcatus, D. sillonné. id. — Sulcipennis, D.à ailes sillonnées. id. — Transversalis, D. transversal. 158 Ega (genre), Ega. 156 — Formicaria, E. fourmi. id. Elaphrus (genre), Elaphre. 449 — Cupraus, E. cuivré. 150 — Lapponicus, E. Lapon. id. — Litioralis, E. des rivages. id. — Riparius, E. des ruisseaux. id. — Splendidus, E. splendide. id. — Uliginosus, E. marécageux. id. ELATERIDES (tribu de la famille des Sternoxes). 239 Elater (genre), Taupin. 212 — Aterrimus, T,. très-noir. 246 — Austriacus, T. autrichien. 244 — Amplicollis, T. à large cou. 245, — Balteatus,T. ceint. 244 — Biraculatus,'T.à deuxtaches. 245 — Bipustulatus, P, bi-pustulé. 242 — Bructeri, T. de Bructére. id, — Brunneus, T. brun. 246 — Cervirus, T. cerf. 244 — Conspersus, T. arrosé. 247 — Crassicollis, T, à cou épais. 243 — Crocatus, T. jaunâtre. 244 — Crucifer, T. porte-croix. 247 — Cylindricus, T. cylindrique. 242 —Dejeanü, T. de Dejean. 244 — Dorsalis, T, dorsal, 246 — Elongatulus, T. allongé. 244 — Ephippium, T. porte selle. id. — Ferrugatus, T, ferrugineux. id. — Flavescens, T. jaunâtre. 246 — Fugax, T. fuyard. id. — l-Guttatus, T, à quatre gouttes. 245 — Iæmorrhoidalis ,T, hémorrhoï- dal. 243 — Ilepaticus, T. hépatique. 244 — Ilirlus, T, hérissé. 243 — Limbatus, T, limbé, 217 — Longicotlis, T: à long cou. 245 — Maculatus, 'T, tachete. 247 TABLE. d Pages, — Marginatus, T. bordé. 246 — Megerlei, T. de Mégerle, 244 — Meridionalis, T. méridional. 24€ — Minutissimus, T, très-petit. id. — Minutus, T. petit. 242 — Mus, T. souris. id, — Nigrinus, T. noir. 245 — Nigripes, T. à pattes noires. 242 — Mitidicollis, T.à cou brillant, id. — Prœustus. T. brûlé. — Pulchellus, T. gentil. id. —4-Pustulatus,T. à quatre pustules. id. — Riparius, T. riverain. 246 | — Rivularis, T. littoral. 245 , — Rufus, T. roux. 243 — Sanguineus, T. rouge de sang. 244 — Seniculus, T, errant. 246 — Simplex, T. simple. 244 — Scriptus, T. écrit. 247 — Scrutator, T. scrutateur. 243 — Tristis, T. triste. 244 — Undulatus, T. ondulé. 243 — Vittatus, T. à bandes longitudi- pales. id. — Volhyniensis, T. de Volhynie. 246 Eleusis (genre), Eleuside. — Tibialis, E. tibiale. id. Emathion (genre), Emathion. = Cylindricum, E. cylindrique. id. Emus (genre), Emus. 174 — Hirtus, E. hérissé, id. — Murinus, E. souris. id. — Nebulosus, E. nébuleux. id. — Pubescens, E. pubescent. id. Enceladus (genre), Encelade, 62 — Gigas, E. géant. 62 — Lœvigatus, E, poli, id. Enhydrus (genre), Enhydre. 4170 — Sulcatus, E, sillonné. id. Enoplium (genre), Enoplie. 286 — Americanum, E. d'Amérique. : 290 — Liberatum, E. libéré. 289 — Pilosum, E. poilu. 290 — Sanguinicolle, E. à cou ensan- glanté. | id. — Serraticorne, E. à antennes en scie. id. Epaphius (genre), Epaphie. 455 — Secalis, E, du seigle. id. Epiphanis (genre), Epiphanide. 227 — Cornutus, E. cornu. id. Epomis (genre), Epomide, 4530 — Carbonarius, E. charbonnier. id. — Circenscriplus, E. circonscrit, : id. — Cræsus, E. riche, id, — Dejeanii, E. de Dejean. 431 — Duvaucelii, E. de Duvaucel. 130 Eristhetus (genre), Eristhète. 484 TABLE. 311 Pages. Pages. — Ruficapillus, E. à poils roux, 184 — Congener, E. congénére. 117 — Scaber, E. rude. id. Eurydera (genre), Eurydére. 55 Erypus (genre), Erype. 134 — Armala, E. armée. id. — Scydmanoides, E. scydman. id. — Spinosa, E, épineuse. ta Esehscholtzia (genre), Eschscholtzie. 232 — Striata, E, striée. id. — Rhombea, E. rhombe. id. — Sublœvis, E. lisse. id. Ethra (genre), Ethre. 265 Eurypus (genre), Eurype. 235 — Lateralis, E. latérale. 266 — Rubens, E. rougeûtre. 286 — Marginata, E. marginée. id. Falagria (genre), Falagrie. 499 — Interrupta, E. interrompue. id. — Impressa, F. imprimée. 200 ÆEubria (genre), Eubrie. 260 — Nigra, F. noire. 199 — Palustris, E. des marais. ‘id. — Nigrita, F. négresse. 200 Eucalosoma (genre), Eucalosome. 223 — Rivularis, F, des ruisseaux. id. — Versicolor, E. versicolore. id. — Sulcata, EF. sillonnée. 499 Eucephalus (genre), Eucéphale. 94 FeroniTes (groupe de la tribu des — Capensis, E. du Cap. id. Carabiques). 104 Euchey la (genre), Eucheyle. 56 Fornax (genre), Foernace. 225 — Flavilabris, E. à lèvre jaune, id. — Ruficollis, F, à cou roux. 226 Euchrca (genre), Euchroa. 1435 Galbodema (genre), Galbodeme. 24 EucneuiTes (groupe de la tribu des — Marmoratum, G. marbré. id, Euchemides). 222 Galba (genre), Galbe. 226 — Nitidicollis, E. à cou brillant. id. — Orientalis, G. orientale. id. Eucnemines (tribu de la famille des — Grandis, G. grande. id. Sternoxes). 224 Galerita (genre), Galerite. 35 Eucnemis (genre), Eucnémide. 226 — Africana, G. africaine. 26 — Capucinus, E. capucin. id. — Americana, G. américaine. 8 — Monilicornis, E. à antennes en — Angusticollis, G- à cou étroit. id. collier. id. — Brachinoides, G. Brachinoïde. 36 — Sericatus, E. soyeux. id. — Brasiliensis, G. du Brésil, 35 Æuleptus (genre), Eulepte. 426 — Borealis, G. boréale. id. — Geniculatus, E. noueux, id. —Collaris, G. à collier. 36 Eulissus (genre), Eulisse. 180 — Cyanipennis, F, à ailes .bleuà- — Chalybeus, E. bleuâtre, id. tres. 35 Æ£umicrus (genre), Eumicre. 209 — Lacordairei, G. de Lacordaire. 36 —Helwigiis, E, de Helwig. id. * — Lecontei, G. de Leconte. 35 — Ruficosnis, E. à antennes rousses, id. — Insularis, G. insulaire. 36 — Bufus, E, roux. id. — Lulerstilialis, G. interstitiale, id. — Tarsatus, E. tarsé. id. — Oecidentalis, G. occidentale, 35 Eunectes (genre), Eunecle. 460 — Ruficollis, G. à cou-roux. 36 — Sticticus, E. piqueté. id. — Unicolor, G. unicolore. 35 Eunostus (genre), Eunoste. 34 Geobius (genre), Géobie. 137 — Latreillei, E. de Latreille. 35 — Pubescens, G. pubescent. èrl. Euplectus (genre), Euplecte. 204 Geobænus (genre), Geobene. 86 — Ambiguus, E. ambigu. 205 — Lateralis, G. latéral. id. — Bicolor, E. bicolore, id. Geodromus (genre), Géodrome. 75 — Karsteni, E. de Karsten, id. — Dumolinit, G. de Dumoulin, 75 — Kirbyi, E. de Kirby. id. Gibbium (genre), Gibbie, 297 — Lesterbrookianus , E. Lester- — Americanum, G. américain, il. brooke. id. — Hirticolle, G. à cou hérissé. id. — Nanus, E. nain. id. — Socotias, G. naviculaire. ide — Puasillus, E. petit. id. Glyptus (genre), Glypte. 72 — Sanguineus, E. rouge. id. — Sculptilis, G, ciselé. 75 — Signatus, E. marqueté. id. Graphipterus (genre), Graphiptére. 57 — Sulcicollis, E. à cou sillonné. id. — Ancora, G. ancre. 58 Euprosopus (genre), Euprosope. 22 — Arcualus, G, voüté, il. —Quadrinotatus, E, à quaire taches. id. — Barthelemyi, G. de Barthélemy. id. ÆEutroctes (genre), Eutrocte. 417 — Cicindeloides, G. cicindeloïde. id. — Aurichalceus, E. doré. id — Cordiger, G. en forine de cœur, id FABLE. 312 Pages. — Exclamalionis, G. point d’excla- mation. 58 — Hoppei, G. de Hope. 59 — Incanus, G. à poils blancs. id. — Limbatus, G. bordé. 53 — Luctuosus, G. déplorable. 57 — Multisuttatus, G. à plusieurs ta- ches. id. — Minutus, G. petit. 58 — Obsoletus , G. usé. 59 — Obscurus, G. obscur. id... — Peleteri, G. de Peletier. 53 — Sencgalensis, G. du Sénégal. 59 — Trilineatus, G. à trois lignes. 53 — Variegatus, G. varié. 57 — Vestitus, G. fourré. 59 — Vittatus, G. à bandes. id. Gymnusa (genre), Gymnuse. 196 — Brevicollis, G. à cou court. id. Gynandromorphus (genre), Gynandro- morphe. 86 — Etruscus, G. étrusque. id. Gynandropus (genre), Gynandrope. 92 — Americanus, G. américain. [TUE Gyrophæna (genre), Gyrophæne. 197 — Nana, G. naine. 194 — Nitidula, G. brillante. 497 — Polita, G. polie. 198 Gyrohypnus (genre), Gyrohypne. 179 — Alternans, G. alternant. 180 — Batychrus, G. Batychre. id. — Elegans, G. élégant. 479 — Elongatus, G. allongé. id. — Fulgidus, G. éclatant. id. — Godeti, G. de Goudot. 180 — Pyropterus, G. à ailes de feu. : 179 — Ochraceus, G. couleur d’ocre. 180 Gyrinites (tribu de la famille des Hydrocanthares). 169 Gyrinus (genre), Gyrin. id, — /Æneus, G. bronzé. 170 — Bicolor, G. bicolor. 470 — Dejcani, G. de Dejean. id. — Lineatus, G. linée, 169 — Marinus, G. marin. id. — Minutus, G. petit. 470 — Natator, G. nageur. 469 — Siriatus, G, strié. id. — Villosus, G. velu. 470 Holiplus (genre), Haliple. 168 — Bistriolatus, H. bi-suie. id. — Elevatus, H. élevé. id. — Ferrugineus, H. ferrugineux, id. — Impressus, H. imprimé. id. — Obliquus, H. oblique. id. Harpalus (genre), Harpale. 76 — Aciculatus, H. en aiguille, 82 — Æreus, H. bronzé, id, n … Pages. — Æneus, H. cuivré. 77 — Anæinus, H. inquiet. 81 — Calceatus, H. chaussé. 79 — Cautus, H. rusé. 81 — Confusus, H. confus. 77 — Consentaneus, H. conséquent. 78 — Cupreus, H; cuivré. id. — Dispar, H. dispare. “#1 — Distinguendus, H. varié. id. — Emarginatus, H. bordé. id. — Ephippium, H. bâté. | 82 — Ferrugineus, H. ferrugineux. 79 — Flavicornis, H. à antennes jaunes, 81 — Flavitarsis, H. à tarses jaunes. 82 — Fuscipalpis, H, à palpes bruns. 81 — Fuscus, H. brun. 83 — Griseus, H, gris. 77 — Herbivagus, H. des herbages. 80 — Hirtipes, H. à pattes hérissées. id. — Honestus, H. bien fan. 78 — Hospes, H. étranger. 76 — Hottentola, H. hottentot, 79 — Impiger, H. laborieux. 81 — Impressipennis, H. à ailes impri- mées. 78 — Luteicornis, H. à antennes jaunà- tres. 79 — Lateralis, H, Jatéral.s 78 — Limbatus, H. bordé. 79 — Melancolicus, H. mélancolique. 81 — Marginellus, H. marginé. 80 — Maxillosus, H. à grandes mächoi- res. 79 — Minulus, H. petit. 73 — Nigripennis, H. à ailes noires, 77 — Optabilis, H. désirable. 8 — Patruelis, H. parent. 77 — Perplexus, H. embrouillé. 74 — Picipennis, H. à ailes noirâtres., 82 — Piger, H. paresseux. 75 — Pulchellus, H. joli. 83 — Pulcher, H. beau. 78 — Pumilus, H. pain. 73 — Punctalo-striatus, H. puncto-strié. 79 — 8-Punctatus, H, à huit points. 78 — 4-Punctatus, H. à quatre points. 79 — Pygmœæus, H. pygmée. 75 — Rubripes, H. à pattes rousses. 80 — Ruficornis, H. à antennes rousses. 77 — Rufilabris, H. à lévre rousse. 83 — Satyrus, H. satyre. 80 — Saponarius, H. sivonnier. 82 — Semiviolaceus, H. xiolet. 80 — Serripes, H. à paltes eu scie. 81 — Servus, H. esclave. 82 — Siculus, H. de Sicile. 79 — Sobrinus, H. cousin. 80 — Solitaris, H. solitaire. id. TABLE. Pages. — Sulcatulus, H. sillonné. | 2177 — Sulphuripes, H. à pattes soufrées. 78 — Tardus, H. lent. 81 — Tenebrosus, H. ténébreux. id. — Tomentosus, H, velu. \ 82 — Xanthorhaphus, H, à pointes jau- nes, id, — Zabroides, H. zabroïde. 80 Hedobia (genre), Hedobie. 296 — Imperialis, H. impérial. 297 — Pubescens, H. pubescent. id. Jleliotis (genre), Héliotide. 257 — Hopei, H. de Hope. id, Helluo (genre), Helluo. 47 — Bimaculatus, H. à deux taches. id. — Costatus, H. à grosses côtes, id. — Hirtus, H. hérissé. id. ? — Impictus, H. immaculé. id, — Tripustulatus, H. à troistaches. id. Helluomorpha (genre), Helluomorphe. 47 — Bellicosa, H. belliqueuse. 48 — Heros, H. héros. id. — Prœusta, H. brulée. id, Hæmatodes (genre), Hématode. 175 — Bicolor, H. bicolore. id. Hemiops (genre), Hémiope. 254 — Plana, H. plane. id, Hemirhipus (genre), Hémirhipe. 25 — Lineatus, H. linée. id. — 5-Signatus, H, à cinq taches, id, Hemiteles (genre), Hémitele. 70 — Interruptus, H, interrompu. id, Heterachanta (genre), Heterachante. 118 — Depressa, H. déprimée. 119 Hcxasonia (genre), Hexagonie. 46 — Terminata, H, terminée. td. Homalomorpha (genre), Homalomor- phe. 70 — Castanea, H. marron. id. Homalota (genre), Homalote. 197 — Plana, H. lisse. id. Iyas (genre), Hyade. 266 — Denticornis, H. à antennes den- tées. id. HyorocantHares (famille de la section des Pentamères). 456 Iydroporus (genre), Hydropore. 464 — Amaænus, H. agréable. 466 — Confluens, H. confluent. 167 — Dahlii, H. de Dabl. 165 — Dopressus, H. déprimé. id. — Dorsalis, H. dorsal. id. — Erythrocephalus, H. à tête rouge. id. — Flavipes, H. à pattes jaunes. 166 — Fluviatilis, H, fluviatile. 167 — Geminus, H, double, 166 — Granularis, H, granulé. id. — Griseostriatus, H, gris-strié. 465 313 Puges, —Inæqualis, U. inégal. 166 — Lineatus, H. linéé. id. — Lepidus, H, joli. id. — Minutissimus, H. trés-petit. id. — Opatrinus, H. Opatre. 165 — Picipes, H. à pattes brunes. id. — Pictus, H. peint. 167 — Planus, H, lisse. 465 — 6-Pustulatus, H. à six taches. 166 — Pustulatus, H. taché, 165 — Reticulatus, H. réticulé. 167 — Tristis, H. triste. 466 Hygrobia (genre), Hygrobie. 168 — Hermanni, d'Hermann. id. Iylecætus (genre). Hylecæte. 291 — Brasiliensis, H. du Brésil. id. — Dermestoides, H. dermestoide. id. Hyperion (genre), Hypérion. 69 — Schroteri, H. de Schroter. id. Hypharpax (genre), Hypharpace. 423 — Lateratis, H. latéral. id. Hyppolætis (genre), Hyppolétide. 95 — Rufa, H, roussi. id. Uyphydrus (genre), Hyphydre. 167 — Ovatus, H. ovale. id. — Variegatus, H. varié. id. Hypocyeurites (groupe de la tribu des Tachinides). 493 Hypocyphtus (genre), Hypocyphte. 493 —Lœviusculus, M, lisse. 494 —Longicornis, 4. à longuesantennes, id. Ictinus (genre), Ictine. 48 — Brunneus, \. brun. 49 — Prœustus, L, brûlé. id. — Rogeri, 1. de Roger. 48 Idgia (genre\, Idgie. 275 — Terminata, X, terminée. id. Ino (genre), Ino. 492 — Picta, I. peinte. id. Insectes (classe). 4 Tresia (genre), Irésie. 44 — Lacordairei, 1. de Lacordaire. id, Julodis (genre), Iulode. 211 — Fascicularis, 1. à pinceaux, id, —- Variolaris, 1. variolée. id, — Hirta, I. hérissée. 212 Lachnophorus (genre), Lachnophore. 455 — Pilosus, LU. velu. id, — Pubescens, L. pubescent. id. Laccophilus (genre), Laccophile. 464 — Minutus, L. petit. id. — Variegatus, L. varié, id. Lairus (genre), Laire. 258 — Afjinis, L. parent. id. — Marmoratus, L. marbré. id. — Sulcatus, L. sillonné. Lampyripes (tribu de la famille des Malacodermes). id, 314 TABLE Pages. Pages, Lawpyeites (groupe de la tribu des — Dorsalis, L. dorsal. nn. 29 Lampyrides). 263 — Suturalis, L. sutural. id. Lampyris (genre), Lampyre. 267 — Testaceus, L, testacé. id. — Dyluatia, L, Diluatie, id. Lcsticus (genre), Lestique, 420 — Noctiluca, L. flamme de nuit, id, — Janthinus, L, violet, id. — Splendidula, L. splendide. id. Leucorea (genre), Leucorée. 467 — Zenkeri, L. de Zenker. id, — Tarsata, L. à gros tarses. id. Lamprocera (genre), Lamprocère. 264 Licinus (genre), Bicine. 432 — Grandis, L. grand. 265 — Æquatus, L. plane. 433 Lophidius (genre), Lophidie. 424 — Aëÿricola, L. des champs. 132 — Testaceus, L. testacé. id. — Cassideus. L, aplati. id. Lasiocera (genre), Lasiocère. 29 — Depressus, Li. déprimé. 133 — Nitidula, L. brillante. id. -— Hoffinanseggi, L. de Hoffman- Lararogites (groupe de la tribu des Staphylinides). 180 Lathrobium (genre), Lathrobie. 481 — Elongatum, L. allongé. id, — Fulvipenne, L. à ailesrousses. id. — Terminatum, L. terminé. id. Lebia (genre), Lébie. A — Bifasciata, L. à deux bandes. 45 — Chlorocephala, L. à tête dorée. TA — Crux-minor, D. petite croix. id. — Cyanocephala, L. à tête bleuâtre, id. — Cyathigera, L. porte-coupe. id. — Fulvicollis, L. à cou roux. id. — Humeralis, L. humérale. 45 — Hæmorrhoidalis, L. hémorrhoïi- dale. id. — 4-Maculata, L. à quatre taches. id. — Melanura, L. à bout noir. id! — Nigripes, L. à pattes noires. LA — Picta, L. peinte. id. — Pubipennis, L. à ailes velues. id. — Rufipes, L. à pattes rousses. id. — Sellata, L. sellée. id, — Turcica, L. turque. id. — Viltata, L. à bandes. 45 Lesrrres (groupe de Ja tribu des Cara- biques). 1 bi Leistus (genre), Léiste. 447 — Fulvibarbis, L. à poils roux. id. — Indentatus, L. édenté, 448 — Janus, L. Janus. id. — Nigricans, L. noirâtre. id, — Nitidus, L. brillant. 447 —S pinibarbis, L. à barbe épineuse. 447 — Spinilabris, L, à lèvre épineuse, (id. — Terminatus, L. terminé. id. Leistrophus (genre), Leistrophe. 474 — Gravenhorsti, L, de Gravenhorst. id. Lcptochirus (genre), Leptochire. 186 — Lœvis, L, lisse. id. — Minutus, L. petit. id, — Scoriaceus, L. à scories. id. Leptotrachelus (genre), Leptotrachéle. 29 — Basalis, L, basal. id. — Brasiliensis, L. du Brésil, td, segg. 132 — Oblongus, L. oblong. 433 — Silphoides, L. silpba. id: Lissowrres ( groupe de Ja tribu des Eucnemides),. 229 Lissomus (genre), Lissome. 229 — Equestris, L. chevalier. 230 — Lacordairei, L. de Lacordaire. 229 — Punctulatus, L. ponctué. id. Lobæderus (genre), Lobædere, 239 — Monilicornis, L. à antennes en collier. 240 Lomechusa (genre), Lomechuse. 195 — Dentata, L. dentée, id, — Emarginala, LU. bordée, id. — Paradoxa, L. paradoxe, id, Louecausrres (groupe de la tribu des Aléocharides). 495 Loricera (genre), Loricère. 427 — Pilicornis, L. à antennes velues. 428 Loxocrepis (genre), Loxocrépide. 426 — Ruficeps, L. à tête rousse. id. Lucidota (genre), Lucidote. 266 Luciola (genre), Luciole. 269 — Discicollis, L. à cou à disque. 270 — ltalica, L, d'Italie. id. — Melanura, L. à bout noir. id. — Prœusta, L. brûlé. id, — Puncticollis, L, à cou ponctué. … id, — V'ittata;L. à bandeslongitudinales.269 Lucio (genre), Lucio. 266 — Abdominalis, L. abdominal. id. Ludius (genre), Ludie. 240 — Æneus, L. bronzé. 241 — Brasiliensis, L, du Brésik, id. — Cruciatus, L. en croix. 210 — Ferrugineus, L. ferrugineux., id. — Fuscus, L, brun. id, + — Holosericeus, L. soyeux. 24t — Humeralis, L. huméral, id. — Impressus, L. imprimé. id. — Incinctus, L. non entouré, id, — Latus, L. large. id, — Melancolicus, L: mélancolique. id. — Metallicus, L, métallique. id. TABLE. Pages. — Nigrans, L. noir. 244 — Plagiatus, L. marqué. 242 — Pyrenœus, L. pyrénéen, 241 — Rugosus, L. rugueux. id. — Rubidus, L. rougeûtre. 240 — Toessellatus, L, marqueté. id. Lymeæylon (genre), Lymexylon. 291 — Navale, L. navale. id. Lycuswes (groupe de H tribu des Lam- pyrides), 261 Lycux (genre), Lycus. 262 — Africanus, L. africain. id. — Flavicans, L, jaunâtre. id. — Mirabilis, L. admirable, 263 — Rostratus, L. en bec. 262 — Senegalensis, L. du Sénégal. id. — Terminatus, L. terminé. 263 MALACHITES (groupe de la tribu des Mé- lyrides). 278 Malachius (genre), Malachie. 278 — Albifrons, M. à front blanc. 280 — Æneus, M. bronzé. 278 — Bipustulatus, M. à deux pustules. id. — Bifasciatus, M. à deux bandes. 280 — Billbergi, M. de Billberg. 279 — Cardiacæi, M. du chardon. id, — Collaris, M. à cou marqué. id. — Dilaticornis, M. à antennes dila- tées. 278 — Elegans, M. élégant. 279 — Equestris, M. chevalier. id, — Fasciatus, M. à bandes tansversa- les. id, — Festivus, M. agréable. 78 — Geniculatus, M. géniculé, id. — Heterocerus, M. à antennes diver- ses. 279 — licis, M, de l’Ieuse. 250 — Letus, M, gai. 278 — Lobatus, M. lobé. 279 — Marginalis, M. marginal. 279 — Pallipes, M. à pattes pâles. id. — Pedicularius, M. pou. 280 — Pulicarius, M. trés-petit. 279 —4-Maculatus, M. à quatre taches. 278 —Quadrinotatus, M. à quatre notes. 280 — Rubricollis, M. à cou rouge. 279 — Rufus, M. roux. 278 —S pinipennis, M. à ailes épineuses. id. —Sanguinolentus, M. sanguinolent. 279 — Thoracicus, M. thoracique. id. — Pricolor, M. tricolore. 250 — Viridipennis, M. à ailes vertes, 278 — Viridis, M. vert. 279 MaLacopermes(famille de Ja section des Pentamères). Malthinus (genre), Malthine. — Biguttulus, M, à deux gouttes. 252 276 277 315 Pages. — Brevicollis, M. à cou court. 277 — Dispar, M. disparate. id, — Fasciatus, M. a bandes. id. — Flavus, M. jaune. id. — Latipennis. M. a ailes larges. id, — Marginatus. M. bordé. id. — Maurus, M. maure. id, — Sanguinicollis, M, a cou ensan- glanté, id, Mawricorires (groupe de la tribu des Carabiques). Manticora (genre), Manticore. id. — Maxillosa , M. à grandes mä- choires. id. Marnax (genre). Marnace. 200 — Cureulionides, M, Gharançon. éd. Mastigus (genre), Mastige. 206 — Flavus, M. jaune. 207 — Fuscus, M. brun. id, — Glabratus, M. glabre. : 206 — Palpalis, M. à gros palpes. id. —$pinicornis, M. à antennes épineu- ses. 207 Masoreus (genre), Masorée. 417 — Weterhallii, M. de Weterhall. éd. Megacephala (genre), Mégacéphale: 40 — Acutipennis, M. à ailes pointues. 42 — Adonis, M. adonis. | 43 — Æquinoctialis, M. æquinoxiale. éd. — Afjinis, M. voisin. 42 — Brasiliensis, M. du Brésil. id. — Carolina. M. Caroline. 41 — Chilensis, M. du Chili. id, — Distinguenda, M. variée. 42 — Euphratica, M. de l'Eupbrate. 41 — Femoralis, M. fémorale. 42 — Geniculata, M.-géniculée. 41 — Hilarii, M. de Hilaire. 43 — Lacordairei, M. de Lacordaire, 42 — Laminata, M. laminée. 43 — Latreillei, M. de Latreille. 42 — Lebasii, M. de Lebas. id. —Maculicornis, M. à antennes tache- tées. 41 — Marti, M. de Martius. - 43 — Meæicana, M. mexicaine, 42 — Punctata, M. ponctuée. 13 — Quadrisignata, M. à quatre ta- ches. 11 — Senegalensis, M. du Sénégal. id. — Sepulchralis, M. sépulchrale, :43 — Sobrina, M. cousine. 42 — Virginica, M. de Virginie. id. MécacépnauiTes (groupe de la tribu des Carabiques). 40 Megacnemius (genre), Mégacnémie., 239 — Sanguinicollis, M, à cou ensan- glanté, id. 316 TABLE. Pages. Pages. Megalophthaimus (genre), Méga- — Gyllenhalüi, N. de Gyllenhal. 448 lophthalme. 265 — Picicornis, N. à antennes. bruni- — Bennetti, M. de Bennett. id. tres. 449 — Melanurus, M, à bout noir. id, — Psammodes, N. des sables. id. Melanotus (genre), Melanote. 99 — Rubripes, N. à pattes rouges. id, — Flavipes, M. à pattes jaunes. id. —Sabulosa, N, sablonniére. 148 — Impressifrons, M. à front impri- Nésnrires. (groupe de la tribu des Ca- mé. 100 rabiques). 447 Melasis (genre), Mélaside. 223 Nemutodes (genre), Nematode, 222 — Flabellicornis, M. à antennes fla- — Procerulus, N. long. id, bellées, id. — Sahlbersi, N. de Sahlberge, il Melænus (genre), Melæne. 74 — Filum, N. fl. 223 — Elegans, M. élégant. id. Nomius (genre). Nomie. 49 Mezyripes (tribu de la famille des Ma- — Græcus, N. grec. id. lacodermes). 277 Notiophilus (genre), Notiophile. 451 Mclyris (genre), Melyre. 283 — Aquaticus, N. aquatique. id. — Abdominulis, M. abdominal, id. — Biguttatus, N. à deux gouttes, id. — Viridis, M. vert. id. — 4-Punctatus, N. à quatre points. id. Mctrius (genre), Métrie. 449 Noterus (genre), notère. 16/4 — Contractus, M. contracté. id, — Capricornis, N. capricorne, id, Microcheila(genre), Microcheile. 435 — Crassicornis, N.a antennes épaisses. id, — Picea, M. brune. id. Nortoxires (groupe de la tribu des Microcera (genre), Microcère. 197 Cleurones). 286 — Inflata, M. gonfée. id. Notoxus (genre), Notoxe. 286 Microdema (genre), Microdème. 209 _—- Gambiensis, N. de Ja Gambie. 286 — Thoracica, M. thoracique. ul. — Ilumerabis, N. huméral. id. Micropeplus (genre), Micropeple.. 493 — lchneumoneus, N. Ichueumon, 286 — Maillei, M. de Maille, id. — Macula'us, N. tacheté. 287 — Porcatus, M. sillonne, id. — Mollis, N. mou. 286. — Staphylinoides, M. staphylin. id. — Mutillarius, N. mutille. 286 Microptères (sous-famille). Miscelus (genre), Miscèle. 31 — Javanus, M. de Java. 32 Molops (genre), Molope. 113 — Terricola, M. terrestre. 414 Monocrepidius (genre), Monocrépidie. 232 — Geminatus, M. doublé. id, — Pallipes, M. à pattes päles. id. — Pubescens, M. pubescent. id, — Unifasciatus, M. à une seule ban- de. 233 Mormolyce (genre), Mormolyce. 419 — Phyllodes, M. en feuille. id. Morio (genre), Morio. 68 — Brasiliensis, M. du Brésil. 69 — Monilicornis, M. à antennes en collier. id. — Orientalis, M. oriental. id. — Pygmeœus, M. pygmée. id. Myas (genre), Myade. 120 — Chalybeus, M, bleuäuye. id. — Rugosicollis, M. à cou rugueux. td. Nebria (genre), Nebrie. 145 — Angusticollis, N, à cou étroit. 449 — Arenaria, N, dos sables. 4148 — Brevicollis, N. à cou court. id. — Castanea, N. marron. 449 — Foudrasii, N, de l'oudras. id, — Myrmecodes, N, fom mi. id. — Sanguineus, N. rouge de sang, 287 — Unifasciatus, N. à une bande. 286 Nycteis (genre), Nycteide. 56 — Brevicollis, N, à cou court. id. — Madagascariensis, N. de. Mada- gascar. Nycteus (genre), Nyctée. 260 — Hæmorrhous, N. hémorrhoïdal. id. — Meridionalis, N. méridional. id. Ochina (genre), Ochine. 295 — Hederæ, O. du lierre. id, — Sanguinicollis, O; à cou ewsan- glanté. id. Ocxporites (groupe de la tribu des Staphylinides). 472 Opacantuites (groupe), de la tribu des Carabiques. 27 Odacantha (genre), Odacanthe. 30 — Melanura, O. à bout noir, id. — Senegalensis, O. du Sénégal. id. Odontocheila (genre), Odontocheile, 20 — Bipunctata,O. bi-ponctuée. 21 — Cayennensis, O. de Cayenne. id, — Cylindrica, O. cylindrique. id. — Luridipes, G. à paltes jaunâtres. 14, — Margine-gultata, O. bordée de taches, id, TABLE. Pages. + Nitidicollis, O. à cou brillant, 21 — Nodicornis, Q. à antennes ren- flées. id. — Rufipes, O. à pattes rousses. id. — Ventralis, O. ventrale. id. Oligota (genre), Oligote. 497 — Pusillima, O. très-petite. id. Olisthopus (genre), Olisthope. 126 — Rotundatus, O. arrondi. id. CEphidius (genre), OŒEphidie. 423 — Adelioides, O. adelioide. id. Owazroes (tribu de la famille des Bra- chélytres). 490 Omalium (genre), Omalie, 491 —Assimile, O. semblable. id. — Crenatum, O. crénelé. id. — Depressum, O. déprimé. id, — Ophthalmium, O. ophthalmique. id. — Piceum, O. noirûtre. id, — Tectum, O. couvert. id. Omalisus(genre), Omalise. 263 — Crenatus, O, crénelé. id, — Sanguinipennis, O. à ailes rouges. éd. — Suturalis, G, sutural. id, Omalosoma (genre), Omalosome. 143 — Cyanea, O. bleuâtre. td. Omphreus (genre), Ompbrée. 400 — Morio, O. bouffon. id. Omophron (genre), Omophron. 451 — Capense, O. du Cap. id. — Lecontei, O. de Leconte. 452 — Limbatum, O. bordé. 451 Omaseus (genre), Omase. 107 — Anthraeinus, O. lugubre. 408 — Aterrimus, O. noir. id, — Cophosioides, O, Cophosioide. id, — Leucophthalmus, G. à œil gris. id. — Magus, O. magicien. id, — Melas, O. noirûtre. id, — Meridiona!is, O. méridional, 409 — Minor, O, petit. 408 — Nigerrimus, O. très-obscur. id, — Nigrita, O. nègre. id, — Pennatus, O. empenné. id. — Stygicus, O. infernal. id. Omus (genre), Ome. 40 — Culifornieus, O, de Californie. id. Onypterygia (genre), Onypterygia. 41 — Fulgens, O. brillante. "h2 — Fulgipennis, O. à ailes éclatantes, id. — Hopfneri, O. d’Hopfner. id. — Tricolor, O. tricolore. id, Ovdes (genre), Oode. 128 — Helopioides, O. helopioide. id, Ophonus (genre), Ophone. 83 — Azureus, O. azuré. 84 — Brevicolhs, O. à cou court. 85 — Chlorophanus, G. à lèvre dorée, 84 317 Pages. — Columbinus, O. colombin. 83 — Complanatus, O. aplani. 85 — Cordatus, O. porte-cœur. 54 — Cordicollis, O. à cou en forme de cœur. id. — Difjinis, O. différent, 83 — Dilomoides, O. ditoinoïde. 84 — Flavicollis, O. à cou jaunûtre, 85 — Germanus, G. germain, id. — Hirsulutus, O. hérissé, id, — Iâcisus, O. ciselé. 84 — Laticollis, O. à cou élargi. id. —Maculicornis, O. à antennes tache- tées. 85 — Mendax, O. trompeur. id. — Meridionalis, O. méridional. 84 — Monticola, O. des montagnes. 83 — Oblongiusculus, O. oblong. id, — Obscurus, O. obscur. id. — Obsoletus, O. usé. 85 — Pallidus, O. pâle. 86 — Pubescens,O. pubescent. id. — Puncticollis, O. a cou ponctué. 85 — Punctulatus, O. piqueté, 84 — Rotundatus, O. arrondi. id, — Sabulicola, O. des sables. 83 — Signaticornis, O. à antennes mar- quées. 85 — Velutinus, O. velu. 84 Orthogonius (genre). Orthogonie. 46 — Acrogonus, O. anguleux. id. — Duplicatus, O. doublé. id. — Hopci, O. de Hope. id. — Senegalensis, O. du Sénégal, id. Osorius (genre), Osorie. 488 — Alter, O. noir. id. —Incisicrurus, O. à jambes incisées. id. Oxipoda (genre), Oxipode. 496 — Alternans, O. alternante. 497 — Opaca, 0. opaque. 196 —Ruficornis, O. à antennes rousses. id. — Umbrata, O. ombrée. id. Oxycheila (genre), Oxicheile. 43 — Binotata, O. bi-notée. 44 — Bipustulata, O. à deux pustules. id. — Disligma, O. à deux taches. id, — Femoralis, O. fémorale. id, — Tristis, O. triste. id. Oxygnathus (genre), Oxygnathe. 66 — Elongatus, O. allongée. id. Oxyporus (genre), Oxipore. 472 — Maxillosus, O. à grandes mâchoi- res. 473 — Rufus, O. roux. id, — Schœnherri, O. de Schænherr. id, Oxystomus (genre), Oxystome. 66 — Cylindricus, O, cylindrique. id, — Grandis, O. grand. id, . 318 TABLE. Pages. sé Pages, OxyTecines (tribu de la famille des — Nepalensis, P. de Népal. 413 Brachélyÿtres). 186 — Patruelis, P, parent. id. Oxytelus (genre), Oxytéle, 188 — Ramburi, P. de Rambur, id. — Carinatus, O, cariné, id. Pericalus (genre), Péricale. 56 — Cæœlatus, O. ciselé. 489 — Cycindeloides, P. cycindeloïde. 57 — Depressus, O. déprimé, id. — Guttatus, P. moucheté. id. Fuliginosus, O, enfumé, id, Perigona (genre), Périgone. 70 — Nitidulus, O. éclatant. id. — Pallida, P, pâle. id. — Piceus, O. noirâtre. 488 Peryphus (genre), Péryphus. 453 Ozæna (genre), Ozœne, 48 — Cæruleus, P. bleu. 4154 — Dentipes, O. à pattes dentelées: id. — Cruriatus, P. en croix. id. Pachyderes (genre), Pachydère. 236 — Decorus, P. orné. id. — Ruficollis, P. à cou roux. id, — Deletus, P. usé. id, Panacertes ( groupe de la tribu des — Eques, P. chevalier. id. Carabiques). 134 — Tricolor, P. tricolor. id. Pazpeurs (sous-famille). 206 Petulon (genre), Pétalon: 258 Panagæus (genre). 4136 — Fulvulum, P. roux, 259 — Crux major, P. grande croix. id. Phlæocharis (genre), Phlæocharis. 490 — L-Pustulatus, P. à quatre pus- — Subtilissima, P. très-subtile. id. tules. id. Phengodes (genre), Phengode. 264 — Reflexus, P. réfléchi. 137 — Flavicollis, P. à cou jaune. id. — Regalis, P. royal. id, — Plumosa, P. plaumeuse. id. — Trimaculatus, P. timaculé. 436 Phlegon (genre), Phlegon. 254 — Vicinus, P. voisin. id. — Buqueti, P.ide Buquet. 255 Panramèees (section). 8 Philochtes (genre), Philochtés. 453 Pamborus (genre), Pambore. 138 — Celer, P. prompte. id. — Alternans, P. alternant, id. — Doris, P. Doris. id. — Elongatus, P. allongé. id. — Guttula, P. à gouttes. id. — Guerini, P. de Guérin. id. — Pusilla, P. petite. id. — Morbillosus, P. granuleux. id. Photinus (genre), Photine. 267 — Viridis, P. vert. id. — Albicinctus, P. ceint de blanc. 268 Paramecus (genre), Paramèque. 76 — Albomarginatus ; P,. bordé de — Cylindricus, P. cylindrique. id. blanc. id. — Lœvigatus, P. lisse. id. — Collaris, P. à cou marqué. id. Pasimachus (genre), Pasimaque. 63 — Decoratus, P. orné. 269 — Depressus, P. déprimé. id. — Diaphanus, P. transparent, 268 — Marginatus, P. bordé. id. — Fabrici, P. Fabricius. id. — Mexicanus, P. mexicain. id. — Fenestratus, P. fenestré. id. Patrobus (genre), Patrobe. 99 — Infuscatus, P. brunâtre. id. — Americanus, P. américain. id. — Laticornis, P. à largesantennes. id, — Foveocollis, P. à cou imprimé. id. — k-Maculatus, P. à quatre taches. 269 — Rufipes, P. à pattes rousses. id. — 5-Notatus, P. à cinq taches. id, — Rufipennis, P, à ailes rousses. id. — Pensylvanicus, P. de Pensylva- — Septenirionis, V. du Nord, id. nie. 26 Pelecium (genre), Pélécie. 434 — Pyralis, P. pyrale. id. — Cyanipes, P. à pattes bleuâtres. id. Phosphænus (genre), Phosphæne. 267 — Refulgens, P. brillant. id. — Hemipterus, P. hémiptère. td. Pelecophorus (genre), Pelecophore. 283 Phyllocerus (genre), Phyllocère. 228 — Llligeri, P. de Illiger. id. — Flavipennis, P. à ailes jaunes. id. — Viltatus* P. à bandes longitudi- Physea (genre), Physe. 49 nales, id. — Testudinea, P. voûtée, 50 Pclophila (genre), Pélophile. 450 Physodactylus (genre), Physodactyle. 254 — Borealis, P. boréale. id. — Henrengü, P. de Henuing. id. Pelor (genre), Pélore. 416 Pücstus (genre), Pieste. 187 — Spinipes, P. à pattes épineuses. 417 — Bicornis, P. à deux cornes. id, Pireus (genre). 442 Piezia (genre), Piezie. 59 — Lineatus, P. linéé. 113 — Axillaris, P. axillaire. id, — Loricatus, T, cuirassé. id. Pinophilus (genre), Pinophile, 182 TABLE, 319 Pages, Pages. — Latipes, P. à pattes élargies, 182 — Brevipennis, H. à ailes courtes, 183 Platycheile (genre). 9 — Goudoti, P, de Goudot. id. — Pallida, P. pâle. 10 — Klugii, P. de Klug. id. Platynus (genre), Platyne. 424 — Littoralis, P. des rivages, id. — Complanatus, P. aplani, 424 — Ochraceus, P. couleur d’ocre. id. — Scrobiculatus, P. fossoyeur. id. — Riparius, P. des ruisseaux. id. Platysma (genre), Platysme. 409 — Ruficollis, P. à cou roux. id, : — Corinthia, P, de Corinthe. id. Poconires (groupe de la tribu des — Graja, P, grecque. id. Carabiques). 97 — Impetricola, P. des pierres. id, Pogonus (genre), Pogone. 97 — Luezotii, P. de Luczot. id. — Filiformis, P. filiforme. 98 — Picimana, P, à tarses bruns. id. — Gilvipes, P. à pattes cendrées. id. Platymetopus (genre), Platymétope. 92 — Gracilis, P, grêle. id. — Quadrimaculatus, P. à quatre ta- — Halophilus, P. halophile. 97 ches. id. — Liltoralis, P, littoral. id. — Tessellatus, P. marqueté. id. — Luridipennis, P. à ailes jaunâtres. id. — Vestitus, P. fourré. id, — Meridionalis, P, méridional. 98 Plaiynoptera (genre), Platynoptère. : 290 — Pallidipennis, P. à ailes pâles. 97 — Liciformis, P. forme de Licus. id. — Riparius, P. des ruisseaux, 98 Platyprosopus (genre), Platyprosope, 481 — Testaceus, P. testacé. id. — Elongatus, P. allongé. id. Polistichus (genre), Polistique. 32 dlatystethus (genre), Platystèthe. 489 — Bruneus, P. brun. 35 — Cornutus, P. cornu. id. — Discoideus, P. discoide. id. — Morsitans, P., morüant. id. — Fasciolatus, P. à bandes longitu- Plerotarsus (genre), Plerotarse. 226 dinales. id. — Tuberculatus, P. tuberculé. 227 — Vittatus, P. à bandes transversa- — Histrio, P. histrion. id. les. id, P'ochionus (genre), Plochione. 41 Polycaon (genre), Polycaon, 282 — Æneipennis, P. à ailes bronzées. id, — Chiliensis, P. du Chili. id. — Binotatus, P. à deux taches. id. Polysitus (genre), Polysite. 417 — Boisduvali, P. de Boisduval. id. — Farctus, P. engraïssé, id. — Bonfilsii, P. de Bonfils. id. — Ventricosus, P. ventru. id. Physetops (genre), Physetops, 179 Pomachilius (genre), Pomachile. 232 — Tartaricus, P. tartare. id. — Subfasciatus, P. à bandes. id. Pæcilonota (genre), Pæcilonote, 219 Porrorhynchus (genre), Porrorhynque, 170 — Interrogationis, P. point dinter- — Marginatus, P. bordé. id. rogation. id, Privcera (genre), Priocère. 285 Pæcilus (genre), Pæcile. 104 — Variegata, P. variée. id. — Cupreus, P. cuivré. 105 PrronoceRITES (groupe de la tribu des — Cursorius, P. coureur. id. Clairones), 285 — Dimidiatus, P. divisé. id. Prionocerus (genre), Prionocère. 275 — Gressorius, P. marcheur. 106 — Senegalensis, P. du Sénégal, id. — Infuscatus, P. enfumé. 105 Priopus (genre), Priope. 251 — Lepidus, P. joli. id, — Brunnipes, P, à pattes brunes. id. — Marginatus, P. bordé. id. — Frontalis, P. frontal. id. — Nitidus,-P. brillant, id. — Fuscus, P, brun. id. — Peruvianus, P. péruvien. id, — Niger, P. noir. _id. — Puncticollis, P. à cou ponctué. id, — Obscurus, P. obscur. id, — Punctulatus, P. ponctué. 104 Pristodactyla (genre), Pristodactyle. 403 — Semiplicatus, À. demi-plié. 405 — Americana,.P. américaine. 404 —Striato-punctatus, P, à stries ponc- Procephalus (genre), Procéphale. 22 tuées. id. — Jacquieri, P. de Jacquier. 23 — Viaticus, P. voyageur. id, — Metallicus, P, métallique. id. Poeverites (groupe de la tribu des — Succinctus, P. entouré. id. Stapbylinides). 182 PROCERITES (groupe de la tribu des Pœderus (genre), Pédére. 483 Carabiques). 440 — Australis, P. austral. id. Procerus (genre), Procère. 140 — Bernicri, P. de Bernier. id, — Caucasicus, P, du Caucase, id, 320 TABLE, Pages. Puges. — Duponchelt, P. de Duponchel, 440 — Transversalis, P. transversal, 441 — Olivieri, P. d'Olivier, id — Truncatus, P. tronqué. 410 — Scabrosus, P. rude. id. — Xatartü, P. de Xatart. id. — Tauricus, P. du Taurus. id. — Externe-punetalus. P, externo- Procirus (yenre), Procire. 48/4 ponctué. id. — Lefeburi, P. de Lefébure. id. — Yvanii, P. d’'Yvan. id. Procrustes (genre), Procrustes. 441 Pteroloma (genre), Ptérolome. 4118 — Banonii, P. de Banon. id. — Forstromii, P. de Forstrome. éd. — Cerysi, P, de Ceryse. id. — Pa!llidum, P. pâle. td. — Coriaceus, P. coriace, id, Ptilinus (genre), Ptülin. 294 — Foudrasii, P. de Foudras. id. — Denticornis, P. a antennes dente- —Græcus, P. grec. id. lées. 295 Proteinus (genre), Proteine. 493 — Flavescens, P. jaunâtre. id, — Brachypterus, P. à ailes courtes, id, — Pectinicornis, P. a antennes pec- — Macropterus, P. à ailes longues. ‘d. tinées. id. Promecoderus (genre), Promécodére. 96 Pliloductyla (genre), Ptilodactyle. 258 — Brunicornis, P.a antennes brunes. id. — Thoracica, P. thoracique. id. Promecoptera (genre), Promécoptère. 54 — Elaterina, P. Elater. id. — Marginalis, P, marginale. id, Ptiocerus (genre), Püocére. 256 PseLAPHIENS (sous-famille). 200 — Brunneus, P. brun. id. PseLAPHITES (groupe de la famille des — Mystacinus, P. moustache. id, Pselaphiens). id. — Vestitus, P. fourré. id. Pselaphus (genre), Pselaphus. 204 Priniores (tribu de la famille des Ma- — Heisei, P. de Heise. 202 lacodermes). 292 — Herbstü, P. de Herbst. 203 Prinites (groupe de la tribu des Pti- Psi'ocera (genre), Psilocère. 23 niores). 292 — Anthracina, P. lugubre. 24 Ptinus (genre), Ptine. 295 -— Aira, P. noire. bo 23 — Crenatus, P. crénelé. 296 — Bruilei, P. de Brullé. 24 — Fur, P. voleur. id. — Brunnipes, P. à pattes brunes. id. — Minutus, P.très-petit. id. = Cærulea, P. bleuâtre. 23 — Ornatus, P, orné. id. — Elegans, P. élégante. id. — Punctatus, H. ponctué. id. — Goudoti, P. de Goudot. il, — Rufipes, P. à pattes rousses, id. — Pubescens, P. pubescente. id. — Testaceus, P. testacé. id, — Pusilla, P. petite. 24 Pyrophorus (genre), Pyrophore. 235 — Spinipennis, P. à ailes épineuses. 23 — Acutipennis, P. à ailes aiguës. 236 — Viridis, P. verte. id. — Buphthalmus, P. grands yeux. id. Pterostichus (genre), Ptérostique. 109 — Havaniensis, P. de la Havane. id. — Cribratus, P. criblé, au — Noctilucus, P. flamme de nuit. 235 — Dufourii, P. de Dufour. 410 — Phosphorescens, P. phosphores- — Fasciato-punctatus, P. à bandes ponctuées. id. — Femoratus, P. fémoral. id. —Flavo-femoratus, P. à cuisses jau- nes. Ê 411 — Honnorati, P. 410 — Jàùrinei, P. de Jurine. AA4 — Metallicus, P. métallique. id, — Niger, P. noir. 410 — Oblongo-punctatus , P. oblong- ponctué. — Panzeri, P. de Panzer. id. — Parum-punctatus, P, peu. ponc- tué. 410 — Prevostii, P. de Prévost. id. — Rufipes, P. à pattes rousses. id. — Rutilans, P. rutilant. 411 — Selmanni, P. de Selmann. id, cent. 236 — Phosphoreus, P. lumineux. id, Rathymus (genre), Rathyme. 118 — Carbonarius, R. charbonnier. id. Rembus (genre), Rembe. 433 — Orientalis, R. oriental. id. — Politus, R. poli. id. Rhagocrepis (genre), Rhagocrèpe, 29 — Riedelü, R. de Riédel. id, Rhipicera (genre), Rhipicère. 255 — Abdominalis, R. abdominale. id. — Cyanea, R. bleuûtre. id. — Marginata, R. bordée. id. — Mystacina, R. à moustaches. id. Rhysodes (genre), Rhysode, 291 — Exaratus, R. sillonné. id. Ruysonrres (groupe de la tribu des Clairones). 291 Pages. Sandalus (genre), Sandale. 257 — Niger, S. noir. id. SAPAYLINIDES (tribu). 472 Scaphinotus (genre), Scaphiuote. 439 — Elevatus, S. élevé. id. Scapterus (genre), Scaptêre. 64 — Gucrini, S. de Guérin. id. Scarites (genre), Scarile. 64 — Arenarius, $. du sable. 65 — Bucida, S. Bucida. 64 — Cayennensis, S. de Cayenne. 65 — Exaratus, S, déterré. 64 — Excavatus, S. excavé. id. — Glypticus, S. sculpté. 65 — Goudotii. S. de Goudot. id. — Heros, S. héros. id, — Planus, S. plane. id. — Pyracmon, S. Pyracmon. 65 — Rotundipennis, S. a ailes arrondies. 65 — Senegalensis, S. du Sénégal. id, — Subterrancus, S. souterrain. id. — Terricolu, S. terrestre. id, Scaritités (groupe de la tribu des Carabiques). 63 Sehidonychus (genre), Schidonyque. 36 — Brasiliensis, S. du Brésil. id. Schyton (genre), Schyton. 224 — Bicolor, $. bicolore. id. Scydmærus (genre), Scydmone. 207 — Angulalus, S. auguleux. 208 — Bicolor, $, bicolore. id. — Claviser, S. porte-massue. 207 — Collaris, S. à collier. 208 — Defiexicollis, S.à cou fléchi. 208 — Denticornis,S.àantennes dentées, id. — Elongatus, S. allongé. il. — Gibbosicollis, S. à cou gibbeux. id. — Godarti, S. de Godart. id. — Hirticollis, S. à cou hérissé. 207 — Pusitlus, S. petit. 209 — Pubicollis, S. à cou velu. 208 — Quadralus, S. carré. 207 — Rutilipennis, S. à ailes rutilantes. (4. — Scutellaris, S. écussonné. 208 Scypmoeires (groupe de la familledes Psélaphiens). 206 Seyrtes (genre), Scyrte. 260 — Hemisphæricus, S. hémisphéri- que. id. — Orbicularis, S. orbiculaire. id, Selasia (genre), Selasie. 257 — Rhipiceroides, S. Rhipicére. id. Selenophorus (genre), Sélenophore. 92 — Æruginosus, S. rouillé. 93 — Agricola, S, des champs. 94 — Chalybeus, S. bleuâtre. 93 — Caliginosus, S. obscur. id. — Gilvipes, S. à paltes cendrées. 94 Ins LL TABLE. : 321 Puges. — Jeros, S. héros, C4 —Intermedius, S. intermédiaire. id. — Linealo-punctatus, S. à points en lignes. 93 — Multipunctatus, S. multiponctué. id. — Nigricrus, S. à jambes noires. 94 — Ochropus, S. à pattes jaunâtres. #4. — Pullus, S. petit. L id. — Searitides, S. scarite. 92 — Signatus, S. tacheté. 34 — Senegalensis, S. du Sénégal. 93 — Spurcaticornis, S. à anteunes sa- les. 94 — Stigmosus, S. piqueté. 95 —T'ricolor, S. tricolore, id. — Virens, S. vert. 94 — Xanthopus, S. à pattes jaunes. id. Semiotus (genre), Sèmiote. 251 — Distinslus, S. distinct, id, — Furcatus, S. fourchu. id. — Titermedius, S. intermédiaire. id. — Suturalis, S. sutural. id. Siagona (genre), Siagone. 62 — Depressa, S. déprimée. 63 — Sorsalis, S. dorsale. 62 — Europea, S. européenne. 63 — Fiesus, S. Flesus. id. — Fuscipes, S. à pattes brunes. 62 — Oberleilneri, S. d'Oberleitnère. 63 — Rafipes, S. à pattes rousses. id. — Senegalensis, S. du Sénégal. 62 S14GONITES (groupe de la tribu des Ca- rabiques). 62 Siagonium (genre), Siagouie. 187 — Quadricornis, S. à quatre cornes. id. Silenus (genre). Silène. 223 — Bruneus, Srun. id. Silis (genre), Silide. 276 — Rubricollis, S. à cou rouge. id. Smilax (genre), Smilace. 175 — Americanus, S. américain. id. Somoplatus (genre), Somoplate. 75 — Substriatus, S. substrié. 76 Sphæroderus (genre), Sphærodère. 4139 — Bilobus, S. bilobé. id. — Lecontei, S. de Leconte. id. — Stenostomus, S. à bouche petite. id. Sphienoma (genre), Sphénome. 196 — Abdominale, S. abdominale, id. Sphèenoptera (genre), Sphénoptère. 219 — Lapidaria, S. des pierres. id. SPODRITES (groupe de la tribu des Ca- rabiques). 149 Sphodrus (genre), Sphodre. A19 — Laticollis, S. à cou élargi. 420 — Pianus, S. plane. 419 _ STAPHYLINIDES (tribu de la famille des Brachélytres'. 7 4171 2 322 TABLE. D» Pages. Pages Srapuyuinrres (groupe de la tiibu des — Fugaæ, S. fuyard. 90 Stapliylinides). 175 — Maginatus, S. bordé. 91 St .phylinus(genre), Staphyliv. 475 — Smuragdulus, S.émersude. 50 —Æneocephalus, S. à lète bronzée. 176 — Vaporariorum, S. des bains. id. — Æneus, S. bronzé. 175 — Veloxr, 8. rapide. id. — Albipes, S. à pattes blanches. id. — Vesperlinus, S. du soir. id. — Atlenualus, S, alténué. 177 Slenogaster (genre), Stenogaste. 219 — Bicolor, S. bicolore. ul. — Alomurius, S. à atômes. id. — Bipustulalus, S, à deux taches. 475 Stenus (genre), Stène. 184 — Brunuipes, S. à pattes brunes. 476 — Bisutlutus, S.à deux gouites, 185 — Curinthiacus, S. de Carinthie. id. — Cephalotes, S: à grosse tête. 175 — Cineruccus, S. cendré. 479 — Cyaneus, S, bleuätre. 176 — Cyunipennis, S. à ailes bleues. 477 — Ebeninus, S. ébène. 178 —Erypthropterus, S. à ailes rouges. 170 — Fossor, S. fossoyeur. il, — Fulvipes, S. à paltes rousses. 173 — Fuscatus, S. brun. 177 — Impressus, S. imprimé. id. — Laminalus, S. laminé. id. — Lutarius, S, terreux. 476 — Marginalus, S. bordé. 178 — Micuns, S. briljaut. LU — Molochinus, S. vert. 177 — Morio, S. bouffon. 176 — Ochropus, S. à pattes jaurätres. 178 — Olens, S. odorant. 176 — Politus, S. poli. 173 — Posticalis, S. postérieur. 176 — Prærox, S. précoce. 177 — Punclus, S. ponctué. 178 — Rufipes, S. à pattes rousses. 177 — Sunguinolentus, S.sanguinolent. 178 — Similis, S. semblable. — Splendens, S. éclatant. id. — Stercorarius, S. du fumier. 176 — Terminalis, S. terminal. 476 — Vernalis, S. printenier. 175 — Virgo, S. vierge. id. Srexipes (tribu de Ja famille des Bra- chélytres). 182 Stenidia {geure), Sténidie. 29 — Unicolor, S. unicolcre. 50 Srenires (groupe de la tribu des Sté- nides). 484 Stenocheila genre), Sténocheile. 30 — Lucorduirei, S. de Lacordaire. id, Stenomorphiles (génre), Slénomor- phite. 100 — Anguslalus, S. étroit. id. Srexozopurres (groupe de la tribu des Carabiques). 89 Stenolvphites (genre), Sténolophe, 59 — Concinnus, S. joli. 90 — Discophorus, S. discophore. id. — Elegans, S, élégant. id. — Bimaculalus, S. à deux taches. ‘id. — Btnotatus, S. bi-noté. id. — BLoops, S. Boops. id. — Buplithalmus, S. œil de bœuf. id. — Cicindeloides, S. Cicindele. id, — Circularis, S. circulaire. id. — Fuscipes, S. à pattes brunes. id. — Maurus, S. Maure. id. — Oculaius, S. oculé. id. — Pallipes, S. à pates pâles. id. — Proboscideus, S. à becallongé. id. — Juno, S. Junon. id. Sicreulia (genre), Sterculie. 180 — Formicaria, S. fourmi. 181 — Leprieuri, S. de Leprieur. 180 — Violacea, S. violet. id. SreRNoxes (famille de la section des Pentamères). 210 Sicrnoccra (genre), Sternocère. 210 — Custunea, S. marron. ul. — Chrysis, S. dorée. id. — Sternicornis , S. à autennes vali- des. id. — Inlerrupta, S. interrompue. 210 Stropus (genre), Stérope. 114 — Concinnus, S. joli. id. — Madidus, S. humide. id. Sligmodera (genre), Stigmodé. 213 — Amæna, S. agréable. 244 — Grandis, S. grande. id. — Variabilis, S. variable. id. Stilicus (genre), Stilique. 183 — Angulalus, S. étroit. 184 — Bicolor, S. bicolore. id. — Castaneus, S. marron, id. — Formicarius, S. fourmi. il. — Orbiculatus, S. orbicule. 183 S tomis (genre), Stome. 116 — Pumicalus, S. poncé. id. Strista (genre), Strigie. 115 — Maxillaris, S. maxillaire. id. Stygmatium (genre), Stygmatie. 287 — Cicindeloides, S. Cicindéle. id. Synaptus (genre), Synapte. 233 — Filiforris, S. filiforme. id, — Unguliserris, S.à ongle en scie, td. Tuchinus (genre), Tachin. — Anulis, T. anal. [TLA TABLE. 323 Pages. Pages. — Atricapillus, T. à poils noirs. 194 — Nepalensis, T. du Népaul. 275 — Marginellus, T. bordé. id. — Nigricans, T. noïrâtre. 273 — Marginatus, T. marginé. id. —Nigricornis, T.à antennes noires. 274 — Rufipes, T. à pattes rousses. id, — Mivalis, T, nival, 273 — Subterraneus, T, souterrain. id. — Niveus, T. de neige. id. Tuchyporus (genre), Tachypore. 194 — Obscurus, T. obscur. 272 — Bipustulatus, T, à deux taches. 495 — Opacus, T. opaque, il. — Chrysomelius, T. chrysoméle. id. — Uralis , T, oral. 274 — Lepidus, T, agréable. id. — Paludosus, T. des marais. id. — Murginalus, T, marginé. id. — Pallidus, T. pâle, 274 Tachypus (genre), Tachype. 152 — Pallipes, T.aàa pattes päles. id. — Flavipes, T. à pattes jaunes. id. — Pellucidus, T. pellucide. 273 — Pallipes, T. à pattes pâles, id. — Pictus, T. peint. 275 Taupin, voy. Elater. — Pulicarius , T. très-pelit, 274 Trachys (geure), Trachyde. 224 — Pulcliellus, T. joli. sa 272 — Atlbogulluta, B. à gouttes blan- — Rubro-signatus, T. tacheté de ches. id. roux. 275 - — Scutellata, B. scutellée. id. — Rufus, T. roux. 274 — Tessellatu, B. marquetée. il. — Rugifrons, T. à front ride. 274 Taphria (genre), Taphrie. 404 — Scriptus, T. écrit. 273 — Vivalis, T. vivace. id. — Senegalensis, T. du Sénégal. id. Tefjlus (genre), Teflle. 440 — Terminalis, T. terminal. 274 — Megcrlei, T. de Mégerle. id. — Testaceus, T. testacé. 275 TeLePHoRiTES (groupe de la tribu des — Thoracicus, T, thoracique. 272 Lampyrides). 270 — Translucidus, T. transparent. 275 T'elephorus (genre), Téléphore. 274 — Tricolor, T. tricolor. td. — Abdominalis, T. abdominal. 272 — Adultes, T, adulte. 271 — Alpinus, T. des Alpes. 273 — Anticus, T, antérieur. 271 — Ater, T. noir. 273 — Bicolor, T. bicolor. 274 — Chalybeus, T. bleuûtre. 2271 — Cinclus, T. ceint, “271 —Clypealus, T. a bouclier. 274 — Cyanomelas, T. d’un bleu noir, id. — Diadema, T. diadémal. 273 — Discicollis, T. à cou à disque. 272 — Dispar, T. disparate. id. — Elongatus, T. allongé, 274 — Fallax, T. trompeur. 272 — Femoralis, T. fémoral. 273 — Flavilabris, T. à lèvre jaune. 274 — Fulvicollis, T. à cou fauve. 27/4 — Fulvipennis, T. à ailes fauves. 273 — Fuscicornis, ‘T. à antennes bru- nes. 274 — Fuscus, T. brun. 272 —Gaudichaudii, T. de Gaudichaud. 275 — Immaculicollis, T. a cou sans ta- id. ches, 272 = Interruplus, T. interrompu. 271 — Lateralis, T. latéral. CyÉ — Lœætus, T. gai. 275 — Lividus, T. livide. 273 — 92-Maculutus, T. à deux taches. 275 — Muarginatus,'T. bordé. id, — Marginicollis, T. à cou bordé. 271 — Marginipennis, T, à ailes bordées.275 — Mclanurus, T.à bout noir. 274 272 id. — Trislis, T. triste. — Violaceus, T, violet. Tetragonoderus (genre), Tétragonodé- re. 88 — Arcualus, T. voûté. 89 — Digutltatus, T.à deux gouttes. 89 — Interruptus,'T. interrompu. id. — Lecuntei, T. de Leconte. id, — 4-Notatus, T. à quatretaches. id. — Quadrum, T. carré. id. — Variezatus, T. varié. id. — Viridicollis, T. à cou vert. id. TerraLogires (groupe de la tribu des Elatérides). 230 Tetralobus (genre), Tétralobe. 230 … — Cinereus, T. cendré. id. — Flabellicornis, T. à antennes fla- bellées, id. — Gigas, T, géant. 231 Tharops (genre), Tharove. 224 — Melasoides, T. Melasis. id, Therates (genre), Thérate. 25 — Aculipennis, T. a ailes aiguës. 29 — Basulis, T, basal, * id. — Cyarwa, T. bleue. id, — Dimidiala, T. mi-partie. id. — Humera!lis, T. humérale. id. — Labiata, T. Labiée. id. — Payeni, T. de Payen. id. — Spinipennis, T. à ailes épineuses. id. Furoscires (groupe de Ja tribu des Eucnémides). 228 Throseus (genre), Throsque. 229 — Adstrictor, 'T, étranglé. id. 324 TABLE, e g Pages, . Pages Thyreopterus (genre), Thyréoptère. 56 — Cephalotes, T. à grosse tête. #1 — Flavosignatus,T.tacheté de jaune. id. — Proæina,'T. prochaine, - id, — T'etrasimus, T. carré. id, — Terminata, T, terminée. id. -— Undulatus, T, ondulé. id. Tricondyla (genre), Tricondyle. * 25 Tilloides (genre), Tilloïde. 285 — Aptera, T. aptère. id. — Senegalensis, T. du Sénégal. id. — Chevrolatii, 'T, de Ghevrolat. id. — Unifusciatus, T, a une bande. id, Tuurres (groupe de la tribu des Clai- rones). 28/4 Tillus (genre), Tille. 284 — Ambulans, T, ambulant. id. — Bifasciatus, T.à deux bandes. id. — Elongatus, T. allongé. id. _— Lineaticolli is, T, à cou linté, id. — Terminal He pré id. T'anosoma one) he osome. 160 One Taegi 1d. Tænodema (genre), Tœnodéme. 182 — Lemi-cyanea, T. bleuâtre. id. Trachisiles (genre), Trachisile. 220 — Minuta, T. petite, 221 — Nana, T. naine. id. — Pygmeæa, T. Pygmée. id. Tragophlæus (genre), Tragophlée. 189 — Corticinus,'T, des écorces. id. Tnscuires (groupe de la tribu des Ca- rabiques). 454 Trechus (genre), Frechus. 454 — Collaris, T. à collier. 455 — Rivularis, , des ruisseaux. 4155 — Rubens, T. rouge. id. Trichognathus (genre), Trichognathe. 34 — Marginipennis, T. à ailes entou- rées. id. Trichodes (genre), clairon. 287 — Alvearius, T. des alvéoles. 288 — Amomios, T. ammios. id. — Apivorus, T, mangeur d'abeilles. id, _— Apiarius, T. des abeilles. id, — crabroniformis, T. forme de Cra- bro. id. — Fvarius, T, du miel, id. — Insignis, T. remarquable. id. — Lepidus, T, gracicux. id. — Leucopsideus, FT, Leucopside. id. — Punctatus, 'T. ponctué, id. — Quadriguttatus,'T. à quatre gout- tes. id. — Sipylus, T, sipyle. id. Trichophya (genre), Trichophye. 197 — Pilicornis, T, à antennes velues. id. Trigonotoma (genre), Trigonotome, 420 — Australis, T, austral. id. — Viridicollis, T, à cou verdâtre, id. Trigonodactyla (genre), Trigonodac- tyle, FIN — Cyanea, T. bleuâtre. Triconorouires (groupe de la tribu des Carabiques). 420 Trimium (genre), Trimie.s 204 — Brevicorne, T. à antennes courtes. id, TuaoncariPENNES (cohorte de la tribu des Carabiques). 27 T'ichus (genre), Tyche. — Niger, T, noir. id. T'ylocerus (genre), 'Bylocére. 275 — Atricornis, T. à abtennes noires. 276 — Urassicornis, T, à antennes épais: ses. id. Tyrus (genre), Tyre. 201 — Mucronatus, ©. mucroné, id. Velleius (genre), Velleie 173 — Dilatatus, V, dilaté, id. Vesta (genre), Vesta. 265 — Chevrolatii, V, de Chevrolat. id. Vertayzus (genre), VE 428 — Bague ti, V. de Buqne id. — HWighamü, V, de X het 209 A'yletinus (genre), Xyletin. 295 -— Ater, X, noir. id, ce Étere * X. marron, id. — Flavipes, X. à pattes jaunes. id. — Pallidus, X. pâle. id. — Pectinatus, X, pectiné. id. — Villosus, X, velu. id. XyLoTRoGuEs (tribu). 290 Xytobius (genre), Xylobe, 222 — Alni, X. de l’aulne. id. — Cruentalus, X. ensanglanté. id, — Gigas, X. géant. id. Zabrus (genre), Zabre. 416 — Curtus, 2, court, id. — Femoratus, . fémoral. id. — Fontenuyi, Z.de Fontenay. id. — Gibbus, Z. bossu, id. — Inflatus, 2. enfé. id, — Obesus, Z. pesant. id. Zuphium (genre), Zuphie. 25 — Americanim, Z. américain. id. — Chevrolali, Z. de Chevrolat. id. — Fleuriasi, Z. de Fleury. id. — Fuscum, 2. brun, id, — Olens, odorant. id, — Testlaceum, Z. jaunâtre. id. Zygia (genre), Zygie. 283 — Oblonga, Z. vblong. id. EE LA TADLE TE dre © MTS rs nn me FÉVR |: ter GROS LS sin … fbions ÉésmbatnT. SRE S : % soc; BAIE: ‘ FLE GTR FL Ps | ‘étsed- “dé 4e à 4 PTT CARE tÉATERE : FE LE 3 Là cp 1 MAS tra PAL “nr; LÉ CIE CR : | SL FR # F1 ou + al nr de rer, Hynimetr Fe Vyetres AT ù A Le » 07e L (ES DATE Cairn Es re ÉÉOES & l'esatA té ares, Ur Eu Le fo g At. | hods tome Tres D LT Cu À CA rats”, «08 DRE tes de } OA WE del L f nee LS Lt TAB 6 v é sit ACTE +. fs GA Ro" es . CE »7" 08 "7e ECPUET, fa He MERE Étui vé Na à h: Mredpisse es jtd LENS TS er OM ARR EE POS SCT FE CU Are OA CR, EU, h f ROBE Le Peux Le Pt TRPAL Dr ELITE < NAT" E: … PAR CELLULE PPS ER M A. 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