gE?sC^ i' X'Î'PI 11:''.*".'-, f^. '"'li;f|i IL' ^^J. .^" V. i,>ORENCE , MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ d'hiSTOIRT'. NATURELLE UE Paris , etc. JB ®®^ MÉQUIGNON - MARVIS , LIBRAIRE-ÉDITEITR , RUE DU JARDINET, n'' 1 3. i83/i- HISTOIRE NATURELLE DES LÉPIDOPTÈRES ou PAPILLONS DE FRANCE. TRIBU VIL Platyomides. Platjomidœ. Cette tribu correspond au genre Tortrix de Linné; elle comprend tous ces petits Lépidop- tères nocturnes dont le caractère le plus saillant est d'avoir la côte des premières ailes plus ou moins arquée à sa base, ce qui leur donne une physionomie particulière , qui les a fait appeler papillons aux larges épaules par Réaumur et pha- lènes chapes par Geoffroy. La plupart de ces petits Lépidoptères se font remarquer en outre par leurs couleurs vives et variées et quelquefois métalliques. Linné leur avait donné le nom de (> HISTOIRK NATURELLE Tortrices (tordeuses ou rouleuses de feuilles), à cause de la manière de vivre de leurs chenilles ; mais Fabricius , sans respect pour la nomencla- ture de son maître , remplaça ce nom par celui de Pjrcdes , qui donne luie très-fausse idée de ces petits papillons, en ce qu'il fait supposer qu'ils sont du nombre de ceux qui viennent se brûler le soir aux lumières de nos appartements , tandis qu'ils ne quittent jamais les arbres ou les plantes qui les ont vus naître. D'ailleurs, ce nom de Py- rale avait été donné par le naturaliste suédois à un autre genre, que l'entomologiste de Riell ju- gea , il est vrai , à propos de supprimer. Quoi qu'il en soit , le nom de Pjrale a prévalu en France , parce que tous les entomologistes de ce pays, et notre illustre Latreille à leur tête, l'introduisirent dans leurs ouvrages, à une épo- que où Fabricius, qui tenait alors le sceptre de l'entomologie, leur avait en quelque sorte im- posé son système. Cependant le nom de Tor- trix n'a jamais été abandonné par les entomo- logistes anglais et allemands, et M. Latreille lui- même y est revenu dans ses derniers ouvrages, où il a converti en tribu le genre auquel Linné l'avait appliqué. Nous avons dit que ce nom avait été donné aux Lépidoptères qui nous occupent, à cause des habitudes de leurs chenilles : en ef- fet, elles roulent les feuilles des arbres ou des DES LÉPIDOPTÈRES. 7 plantes dont elles se nourrissent, de manière qu'elles en forment des cornets dont elles rongent l'intérieur, et dans lesquels elles se tiennent ca- chées depuis leur naissance jusqu'à leur dernière métamorphose. Cependant, toutes ne se con- duisent pas ainsi : quelques-unes vivent dans l'intérieur des fruits, d'autres réunissent les bouts de plusieurs feuilles en paquet au lieu de les rou- ler; d'autres enfin, et c'est le plus petit nombre, se tiennent à découvert sur la surface des feuilles, comme la plupart des chenilles des autres gen- res. Mais, malgré ces différences de mœurs, leurs papillons n'en ressemblent pas moins à ceux des véritables tordeuses ; de sorte qu'il faut, dans ce cas, ne considérer ces espèces que dans leur état parfait pour les rapporter au genre Torlrix , et c'est ce qu'a fait Linné, qui comprend dans ce genre la Prasinana, dont la chenille est du nombre de celles qui vivent à découvert sur les feuilles et font des coques en bateau (i). (i) Plus on étudie les chenilles, plus on se convainc qu'elles n'offrent pa# moins d'anomalies dans leur forme et leur manière de vivre que les papillons qui en proviennent; c'est donc s'abuser que d'espérer de trou- ver dans leur organisation des bases plus certaines de clas- sification que celles dont on s'est servi jusqu'à présent. C'est d'ailleurs se créer une difficulté de plus, qu'on ne par- viendra jamais à surmonter, attendu qu'il existe une foule 8 IIISTOIRJ': NATURELLE Par suite de cette manière de voir , le nombre des Tordeuses s'est singulièrement accru , et il s'élève aujourd'hui à trois cents et plus. C'est ce qui a déterminé M. Latreille à convertir en tribu le genre qui les renferme ; mais la mort est venue l'enlever à ses travaux avant qu'il ait eu le temps d'établir dans cette tribu les nombreuses coupes génériques dont elle est susceptible. En consé- quence nous avons cherché à remplir la lacune qu'offre sous ce rapport la méthode de notre il- lustre maître; nous avons consulté à cet effet les ouvrages des entomologistes étrangers qui se sont occupés plus spécialement de Lépidoptères, et c'est après avoir fait l'essai de leur classifica- tion sur les espèces de notre collection, que nous nous sommes décidés à en étabhr une de notre côté, dans laquelle nous divisons la tribu des d'espèces dont les premiers états échaj)pcront toujours à nos investigations. Mais, en admettant le conti'airc , est-il bien rationnel d'attacher plus d'importance à des caractères tirés d'un animal dans l'enfance, qu'à ceux qu'il offre dans l'âge adulte ? Or, tel est le cas respectif de la chenille et du papillon. Nous ne prétendons pas dire pour cela qu'il faut négliger l'étude des chenilles; nous la recommandons au contraire comme indispensable pour compléter l'histoire des Lépidoptères, et surtout pour distinguer les espèces des variétés; mais encore une fois, nous pensons qu'il faut re- noncer à y trouver les éléments d'une classilication meilleure que celle qui existe. DES LÉPIDOPTÈRES. g ïordeuses en vingt -trois genres. Mais, avant d'en exposer les caractères, disons un mot de celles dont nous nous sommes aidés, en les citant dans leur ordre chronologique. Les auteurs du catalogue systématique des Lépidoptères des environs de Vienne sont les premiers , à notre connaissance , qui aient établi des divisions dans le genre Tortrix de Linné : ils y rapportent 96 espèces qu'ils partagent en six fiimilles ainsi qu'il suit, savoir: A. Tortrices virides. B melalUcœ. C flavœ. D fe/rugineœ. E cinereœ. F ohscurœ. 11 suffit de remarquer que la couleur fait seule la base de cette classification pour en sentir le vice. Ce n'est pas que la livrée des insectes , sur- tout des Lépidoptères, ne soit, dans beaucoup de cas, un moyen de les grouper naturellement; mais cette livrée consiste moins dans les couleurs que dans la manière dont elles sont disposées sur les ailes, c'est-à-dire dans le dessin. S'en tenir seulement au fond de la couleur, comme l'ont tait les auteurs dont il s'agit, c'est s'exposer à lO HISTOIRE NATURELLE réunir les espèces les plus disparates et à séparer celles qui ont le plus de ressemblance. Aussi ont- ils été obligés de mettre dans la même famille la Viridana et la Prasinana^ par la seule raison qu'elles ont toutes deux les ailes supérieures ver- tes , bien qu'elles diffèrent totalement pour le reste de leur organisation , ainsi que pour la ma- nière de vivre de leurs chenilles, dont l'une est une véritable Tordeuse,et l'autre vit à décou- vert sur les feuilles. Hubner, qui a figuré avec plus ou moins de vérité trois cent cinquante Tordeuses, les par- tage en huit sections ou familles , sous les déno- minations de Verœ. Lascwœ. Genuinœ. Noctuoides. Pyralioides. Tineoides. P s eu do - tortrices. Pseudo- bombjces. Quoique la couleur n'entre pour rien dans cette classification, elle n'est pas plus satisfaisante que la précédente , en ce qu'au lieu d'être fon- dée sur des caractères positifs, elle repose sur des ressemblances avec d'autres familles qu'on est DES LÉPIDOPTÈRES. II censé connaître, ce qui peut fort bien ne pas être. D'ailleurs, ces prétendues ressemblances sont souvent équivoques et ne frappent pas égale- ment tous les yeux. M. Frôlich a publié, en 1828, un petit volume en latin sur les Tordeuses du royaume de Wur- temberg. Il en décrit 249 espèces qu'il répartit en 26 groupes, auxquels il n'a pas donné de noms, ne les considérant que comme des sous- genres. Pour avoir une juste idée de sa méthode, nous l'avons réduite en un tableau synoptique que nous donnons ci-après. Nous avions eu d'abord l'intention de rédiger ce tableau en français ; mais nous y avons renoncé en considérant que beaucoup de mots composés créés par l'auteur n'auraient pu être rendus dans notre langue que par de longues périphrases, dont l'emploi est incompatible avec la forme concise qu'exige nécessairement ce genre de travail. Au reste, pour faire apprécier d'autant mieux la méthode dont il s'agit, nous avons cité à cha- cun des sous-genres de M. Frolich l'une des es- pèces qu'il y rapporte, en choisissant de préfé- rence la plus connue. 12 HISTOIRE NATURELLE O' "^ S s: ■-5 ^ « ^ ^ ^ lo to c^ eo ^ o 0:1 w J— ^ P4 Pd O H I O Q O I— I H O BB ^ PC eu a < < .5 ^ S S ss Q P fc ca se «3 ," « .52 -5 -S =5 o V «-- « ri a =« a SB? e --^ a g S s JS 3 -< ? ^ DES LléPlDOPTiîRES. K .2 O ta û3 O û. 00 o> o Il M « 3 8J «^ P- 1-5 n ,a3 o "Ta O a^C CO P •3 a ^ jS CLi ca rt -^ 9 •« ^ '— C8 a D « M D >_) 1-1 fc. fe ce Si S •S l4 HISTOIllF. NATUm.LLE On voit par ce tableau qu'à Texception des deux premiers groupes, qui sont fondés sur la manière de se transformer des chenilles, les au- tres sont basés sur la forme et le dessin des ailes. Sans doute, cette classification est bien supé- rieure aux deux précédentes: mais on ne peut s'empêcher de la trouver un peu superficielle, et, quoique par son moyen M. Frolich soit par- venu à grouper d'une manière assez naturelle les espèces qu'il décrit, on doit regretter qu'il n'ait pas cherché à la fortifier par des caractères plus essentiels que ceux qu'il donne, et dont l'ex- pression vague laisse beaucoup à désirer dans cer- tains cas. D'un autre coté, nous n'avons pas vu sans étonnement qu'après avoir divisé le genre Tor- trix en Pseudo-tortrices et en Verœ tortrices^ il place dans la première division la Viridana , qui, par sa chenille, appartient évidemment à la se- conde; mais, comme les auteurs du catalogue de Vienne, il a cru devoir donner la préférence à la couleur sur les autres caractères. MM. Curtis et Stephens ont publié chacun de leur côté, en 1828 et 18-29, un catalogue systé- matique des insectes de l'Angleterre. Le premier divise les Tordeuses en vingt-six genres et le se- cond en quarante-deux, dont huit n'ont pas de noms et sont seulement indiqués par des chiffres. Les caractères de ces genres ne nous étant pas DES LÉPIDOPTÈRES. l5 connus, nous ne pouvons en rien dire; seulement, d'après les noms des espèces rapportées à cha- cun d'eux, il nous a paru que M. Stephens avait trop multiplié les siens, et qu'il avait séparé des espèces qui ne présentent , suivant nous , aucune différence générique. Au reste , ces deux auteurs se rencontrent dans presque toutes leurs divisions, et M. Stephens n'a fait qu'augmenter le nombre de celles de M. Curtis, dont cependant il n'a pas toujours adopté les noms. La dernière classification dont il nous reste à parler est celle de M. Treitschke, qui n'a paru qu'en i83o. Parle titre de son ouvrage, cet auteur étant censé donner tous les Lépidoptères d'Eu- rope, il est assez étonnant qu'il ne décrive que i8i espèces de Tordeuses, lorsque M. Frolich, qui se borne à celles d'une très-petite partie de l'Allemagne, en décrit 249. Cela provient-il de ce que le premier a connu m'oins d'espèces que le second, ou de ce que celui-ci Ies«a multipliées mal à propos, en donnant comme telles de sim- ples variétés? C'est ce que M. Treitschke aurait dû dire dans sa préface, puisqu'il cite M. Fro- lich dans sa synonymie. Quoi qu'il en soit, l'en- tomologiste de Vienne divise les 181 espèces qu'il décrit en i4 genres, dont les caractères sont tirés principalement de la forme et du des- sin des ailes, sans en exclure la couleur, et sub- l6 HISTOIRE IVATTIRELLE sidiairement de la forme et des mœurs des clie- ndles lorsqu'elles lui sont connues; mais ces ca- ractères, il nous en c^Diite de le dire, sont énon- cés d'une manière si vague et si peu compara- tive , qu'il nous a été impossible de les réduire en tableau synoptique , comme nous l'avons fait de la classification de M. Frolich. Cependant, malgré cette critique qui porte plus sur la forme que sur le fond , nous devons convenir que les genres établis par M. Treitsclike n'en sont pas moins naturels ; aussi nous nous sommes empressés de les adopter (i), mais en les modi- fiant, c'est-à-dire en leur donnant des caractères plus positifs et en retranchant de quelques-uns d'eux un certain nombre d'espèces qui nous ont paru susceptibles de former de nouveaux genres que nous avons établis lorsque nous n'avons pu les rapporter à ceux que nous avons également empruntés à MM. Stephens et Curtis. Nous alloiis, au reste, exposer notre classifica- tion; voici d'abord comment nous caractérisons les Lépidoptères de la tribu qui nous occupe : (i) A l'exception toutefois du genre Hetcrogcnea qui ne comprend que deux espèces qui appartiennent au genre Limacodcs de M. Lalreille , et que Godart a placées dans sa tribu des Bnmhy cites. Ce sont les Bombyx Testudoet Ascllwà de Fabricius. Ces deux espèces n'ont aucun des caractères des Tordeuses , et nous sommes étonnés que M. Treitsclike les ait rangées parmi elles. DES LEPinOPTKRES. J^ Ailes entières ou sans fissure , en toit plus ou. moins écrasé dans l'état de repos ; les supérieures cachant alors les infé- rieures , qui sont plissées en éventail sous les premières. Celles-ci pins ou moins arquées a leur base , le plus souvent coupées carrément à leur extrémité, et quelquefois ayant leur sommet courbé en faucille. Antennes filiformes dans les deux sexes , et rarement plus longues que le corps. Palpes inférieurs seuls visibles et avancés ; premier article court, mince, obconique , presque nu; le second beaucoup plus grand, ordinairement en massue comprimée, quelquejois fusiforrne , toujours garni d' écailles ou velu; le troisième et dernier article court, cylindrique , tronqué ou obtus, presque toujours nu. Trompe membraneuse très-courte et souvent nulle ou invi- sible. Corselet ovale, lisse, et quelquefois crété /„! J mÀV- ,-\i\-mA\v 4. i(i<-ill .Ici S.iiil.- f ('/i/,>/vui,i / ni.il.-. ;') . idclll l'ii M 1 .1 11 l'.'-r.- / l',//ia/l,i J W-mAV- (). ~. < > . SalTolllll |).l rv<\.n.in.i l /fm///,///,/ J 7'i/i>i- c/ i>ir/i<-/fi.\- . DES LÉPlUOPTKKiiS. '^n trémité. Le premier anneau est bordé de jaune du côté de la tête, et ce jaune est lui-même bordé de carmin. La tête est d'un vert pâle, ronde, unie, avec une légère fente longitudinale dans le milieu. Cette chenille vit principalement sur le héù'e, mais aussi sur le bouleau, l'aune et même le chêne. On la trouve parvenue à toute sa taille en août et septembre. Elle ne tarde pas alors à se renfermer dans une coque semblable pour la forme à celle de la Quercana, mais de couleur feuille morte. L'insecte parfait en sort en avril ou mai de l'année suivante. La chrysalide , ar- rondie à ses deux extrémités, est remarquable par sa couleur : elle est d'un bleu foncé qui se change en rose sur les côtés et l'enveloppe des ailes, et en jaune sur l'abdomen. L'Halias du Hélre se trouve dans toute l'Eu- rope; elle est moins commune que celle du Chêne aux environs de Paris. 38 HISTOIRE JVATUKIiLLE MCXV. HALIAS DU SAULE. HALIAS CLORANA. (PI. 237, fig. 4.) ToRTRix CLORANA. Z/rtrt. fV'ien. Verz. lllig. Schrank.Lang, Kerz. Millier. Brahni. Schwarz. Htibn. tab. 25. fig. 160. (fœm.) Larv. lep. vu. tort. v. pseudo-tort. A. fîg. i. a. d. Frdlich. Enum. tort. Wurtemb. p. 17. n° 3. Stephens. Syst. catalog. of british. insect. pag. 169. n" 6845. Phal. CLORANA. Fiicssl. ScHweiz. Ins. S. 41 • n** 800. A, Mag. II. B. S. 38. Neii mag. m. B. S. 164. n. 199. Roesel. Insect. 1. Th. 4. cl. tab. m. fig. i-5. S. 8. Degeer, tom. 11. pag. 475. tab. 10. fig. 6-9. Réaumur. tom. i. rném. i3. pag. 556. pi. 39. fig. 5, 6. t. 11. niém. 5. pag. a37. pi. 18. fig. 1-7. Pyralis CLORANA. Fabr. Ent. syst. m. 2. 244- 8. La bordée ( p. T. CLORANA ). DcvUl. Entom. linn. tom. 11. pag. 389. n°65i. Pyrale clorane ( p. CLORANA ). St-Fargcau et A. Serville. Encyclop. méthod. tom. x. pag. 256. n** 3. pi. 91. fig. 5-9. fValhenaer. Faune parisienne, tom. 11. pag. 3x5. 0^3. Du- méril. Considérations générales sur la classe des insectes, pi. 43. f. 5. Halias CLORANA. Treits. tom. 8. pag. 10. n° 4- Curtis. pag. 166. Envergure, 10 lignes. Le dessus des premières ailes est vert, avec la DES LÉPIDOPTÈRES. Sq côte et l'extrémité de la frange d'un blanc lui- sant. Le dessous des mêmes ailes est blanc, avec leur extrémité lavée de vert. Les secondes ailes sont entièrement blanches tant en-dessus qu'en-dessous; cependant le bord extérieur est quelquefois légèrement teinté de vert. La tête, les palpes, les antennes et les pattes sont blancs, ainsi que la partie antérieure du corselet, dont le reste est vert. L'abdomen est noirâtre en-dessus et blanc en-dessous. Cette description concerne les deux sexes. La chenille a le corps gros relativement à sa longueur, mais il l'est moins vers le derrière que sur les anneaux du milieu, qui sont comme relevés en bosse. Ses couleurs sont fort bigar- rées : le fond est d'un blanc -verdâtre ou jau- nâtre; de chaque côté du corps, on voit des nuances brunes ou noirâtres, qui font comme une large bande irrégulière et ondée. La tête , assez forte, est moitié brune et moitié grise. Les anneaux du corps ont plusieurs tubercules en forme de mamelons, de chacun desquels part un petit poil noir. Sur chacun des second, troi- sième, cinquième et onzième anneaux, on voit deux tubercules plus élevés que les autres et de couleur brune. Toutes les pattes sont d'un blanc 4o illSTOlUE NATURELLK sale. Immédiatement au-dessus d'elles, règne, de chaque côté et tout le long du corps , une raie plus blanche que le reste de la peau et un peu élevée. Plusieurs rides transversales rendent la peau inégale et comme raboteuse. Cette description ne s'applique qu'à la chenille qui a subi sa dernière mue; jusque-là, sou dos seul est blanc, et le reste est plus ou moins noi- râtre. La tête et les pattes écailleuses sont d'un noir luisant, et les poils qui partent des tuber- cules sont aussi de cette couleur. Cette chenille, comme les deux précédentes, retire sa tête sous le premier anneau, dans l'état de repos. Elle vit sur différentes espèces de saule. Elle se tient toujours au centre de plusieurs feuilles, qu'elle réunit en paquet par des fils, et elle choisit pour cela celles qui sont à l'extré- mité des tiges ou des branches. On la trouve, parvenue à toute sa taille, à la fin de juillet ou au commencement d'août; elle ne tarde pas alors à se construire une coque de soie blanche, à peu près de la même forme que celle de la Quercana^ mais tout à fait tronquée à l'un des bouts, ce- lui par lequel le papillon doit sortir. Ce dernier n'éclôt qu'au commencement de l'été suivant. La chrysalide est d'un brun-jaunâtre obscur, sau- poudré d'une matière farineuse. DES LÉPIDOPTÈRES. 4l L'Halias Cloraiia se trouve dans toute l'Eu- rope ; elle n'est pas rare aux environs de Paris. Nota. M. Treitschke s'est trompé en rapportant à cette espèce la Verte de Devillers, au lieu de la Bordée du même auteur. 42( HISTOIRE NATURELLE MCXYI. HALTAS PRINTANIÈRE. HALIAS VERNANA. ( V\. 287 , fig. 5. ) P\RAL. VERNANA. Fabr. Ent. syst. m. 2. 245. 9. ToRTBix VERNANA. Hubn. tab. 25. fig. 161. (fœm. ) Halias VERNANA. Trelts. toni. 8. pag. 9. n** 3. Envergure, g lignes. Elle est de la même taille que la Clorana. Les ailes supérieures sont en-dessus d'un vert tendre saupoudré à certaines places de vert plus foncé, et traversées au milieu par deux lignes ondulées d'un vert d'herbe , plus rapprochées aux deux extrémités qu'au milieu de l'intervalle qui les sé- pare. Une bordure du même vert, avec im reflet jaunâtre, précède la frange, qui est blanche. Le dessous des mêmes ailes est d'un blanc-verdâtre, avec un peu de brun à leur origine et sur les principales nervures. Les ailes inférieures sont entièrement blanches des deux côtés, y compris la frange , qui est pré- cédée seulement en-dessus d'un liséré vert pâle. La tête, les palpes, les antennes et les pattes sont blancs , ainsi que l'abdomen et la partie an- DES LÉPIDOPTÈRES. 43 térieure du corselet, dont le reste est du même vert que les premières ailes. Cette espèce, dont les premiers états ne sont pas encore connus , se trouve dans les forêts de chênes de l'Autriche et de la Hongrie. Le nom de Vernana lui convient assez mal, si, comme le dit M. Treitschke, elle vole en juillet et août. E"f» est rare dans les collections. 44 HISTOIRE JVA.TUKELLE GENRE S/VRROTHRIPE. 2. GENUS SARROTHRIPA. TORTRIX. Linn. tVien. Ferz. Hubn. , etc. PYRALIS. Fabr. SARROTHRIPUS. Curtis. Stephens. PENTHINA. Treits. CARACTERES GENERIQUES. Palpes allongés , velus et comprimés latéralement ; troisième article aussi long que le deuxième , et sécuriforme. — Trompe mince et très - courte. — , Tête petite. — Corselet crête à sa base. — Abdomen mince et long. — Ailes supé- rieures terminées presque carrément. Chenilles demi-velues , se cachant entre des feuilles réunies en paquet par des fils à l'extrémité des branches , et se métamorphosant dans une coque d'un tissu serré , en forme de bateau. Ce genre, établi par M. Curtis, se borne pour nous à une seule espèce (Reuayana), que M. Treitschke a comprise mal à propos dans son genre Penthina. Elle se distingue de toutes les DES LÉPIDOPTÈRES. 4^ autres tordeuses par la longueur de ses palpes , qui ont empêché M. Frolich de l'admettre dans cette tribu, bien qu'elle en ait tous les autres ca- ractères, dont le plus essentiel est d'avoir la base des ailes supérieures plus ou moins arquée : or ce caractère est peut-être plus prononcé chez elle que chez toutes les autres espèces de la même tribu. Nous l'avons donc comprise parmi les Tordeuses , avec d'autant plus de raison d'ailleurs, que sa chenille a la même manière de vivre et de se métamorphoser que celle de l'Ha- lias Clorana^ ainsi qu'on le verra à son article. Nota. En adoptant le nonn de Sarrothripus donné par M. Curtis au genre dont il s'agit , nous l'avons féminisé pour le mettre en harmonie, par sa terminaison, avec les autres noms génériques de la même tribu. «« 46 HISTOIRE NATURELLE MCXVII. SARROTRIPE DE REVAY. SARROTHRIPA REVAYANA. ( Pi. 287, fig. 6, 7, 8. ) ToRTRix UNDULANA. Hubn. ttib. 2. fijj. 7. ( fœm. ) DiLUTANA. Hubn. tab. 2. lig. 6. (fœm.) DEGENERANA. Hubiî. tab. 2. fig. 8. (fœm. ) Larv. lep. VII. tort. II. Noctuoid. A. a. fig. i. a. b. c. ToRTRix PUNCTANA. Hubii. tab. -X. fig. 9. (mas.) RAMOSANA. Hubn. tab. 2. fig. 10. (mas.) REVAYANA. Wicn. VcTz. IlUg. Schrank. Lang\, Verz. Gotze. Pyralis REVAYANA. Fdbr. Ent. syst. m. 2. 266. lOi. Sarrothripus ramosanus. Curtis. Stephens. DiLUTANUs. Curtis. Stephens. TJNDULANUS. CuTtls. Stephens. . . . . , DEGENERANUS. Curtis. Stephcns. puNCTULANus. Stcpkens. Pf.nthina REVAYANA. Trclts. tom. 8. pag. 22.fam. A. n**T. Réaumur. tom. 11. mém, 5. pag. 25i. pi. 18. fig. 8. Envergure , 11 à 1 2 lignes. Cette espèce varie tellement, et quelques-unes de ses variétés sont tellement tranchées, que Hub- ner, qui en a figuré cinq, les a considérées comme autant d'espèces distinctes, et leur a en consé- quence donné des noms différents; mais il est DES LEPIDOPTERES. 4? reconnu que toutes ces variétés se rapportent à une seule espèce, la Revajana des auteurs. Néan- moins, nous avons cru devoir en figurer trois de notre côté, en choisissant les plus pronon- cées, afin que ceux qui les possèdent dans leurs collections sachent à quoi s'en tenir sur ces pré- tendues espèces. Nous allons les décrire succes- sivement, en commençant par la mieux écrite, celle qu'on peut considérer comme le type des autres. Var. A. Degeneraiva. pi. 237. fig. 6. Ses premières ailes sont en-dessus d'un blanc- verdàtre, et traversées au milieu par une large bande ondulée d'un brun-noir, qui s'éclaircit à partir du milieu jusqu'au bord interne, et qui est longée de chaque côté par deux lignes éga- lement ondulées du même brun. L'intervalle qui existe entre cette bande et le corselet est éga- lement traversé par deux autres bandes d'un noir-brun, très-étroites et composées de plu- sieurs taches contiguës, entre lesquelles serpente une ligne ondulée de la même couleur. Entre la bande du milieu et le bord terminal on voit une série de petites taches noires placées sur une ligne grise ondulée, qui traverse l'extrémité de l'aile, depuis l'angle supérieur jusqu'à l'angle 48 HISTOIRE NATUUF.LLE postérieur. Enfin , la frange est grise et entrecou- pée de noirâtre. Les secondes ailes en-dessus sont d'un gris- brun qui s'éclaircit en se rapprochant de la base , avec la frange plus pâle. Le dessous des quatre ailes est du même gris que le dessus des premières ailes. La tête, les palpes et les antennes sont d'un blanc-verdâtre, ainsi que le corselet, dont le col- lier, les épaulettes et la crête sont bordés de noir. L'abdomen en-dessus est du même gris que les ailes inférieures. En- dessous , il est blanc ainsi que les pattes et la poitrine. Var. B. DiLUTANA. pi. 237. fig. 7. Ses premières ailes en-dessus offrent le même dessin que la var. A, mais comme effacé et sur un fond gris; la bande du milieu est d'un brun- rougeâtre, et le corselet participe de cette cou- leur. Du reste, celte variété ressemble entière- ment à l'autre. Var. C. PuNCTANA, pi. 237. fig. 8. Cette troisième variété se rapproche beaucoup de celle qui précède; mais elle diffère considé- rablement de la première , en ce que la bande DES LÉPIDOPTÈRES. 49 du milieu et les lignes ondulées qui l'accompa- gnent, sont, chez elle, presque entièrement obli- térées , tandis que , d'un autre côté , des points qui s'aperçoivent à peine sur les deux précé- dentes, sont ici très -prononcés, et ressortent d'autant mieux qu'ils sont isolés. Quant aux ailes inférieures et au dessous des quatre ailes , elle ne diffère nullement des deux autres. La chenille est d'un vert pâle, avec de longs poils blancs clair-semés. On la trouve, à la fin de juin, sur le saide-marceau ( salix caprea); elle vit entre des feuilles qu'elle réunit en paquet à l'ex- trémité des branches. Au commencement de juillet, elle se construit une coque d'un tissu blanc de neige très-brillant, ayant la forme d'une nacelle tronquée à l'une de ses extrémités , et le papillon en sort au bout de trois semaines. L'espèce dont il s'agit se trouve partout où vient le saule-marceau. Je la crois néanmoins plus commune dans le nord que dans le midi de la France. iN^OCTURNES, YI. 5o HISTOIRE NATURELLE GENRE TORDEUSE. 3. GENUS TORTRIX. TORTRIX. Linn. JVien. Vcrz. Frolich. Treits. Ciirtis. Stephens. PYRALIS. Fabr. Latr. Duméril. Walchenaer, PHALiENA. Geoff. LOZOT^NIA. Stephens. ARGYROTOZA. Stephens. Curtis. DICTYOPTERIX. Stephens. CARACTERES Gî;NERIQUES. Palpes épais; deuxième article très - garni d'écaillés et en forme de massue. — Trompe très-courte et presque nulle. Télé assez forte, et sur le même plan que le corselet. — Corps mince Ailes supérieures terminées carrément, et parfois légèrement courbées à leur sommet. Chenilles couvertes de points tuberculeux et surmontés cha- cun d'un poil; roulant en cornet ou réunissant en paquet les feuilles dont elles se nourrissent, et s'y changeant en chrysalide sans former de corpie. Les espèces de ce genre appartiennent plus particulièrement aux anciennes Tordeuses des auteurs, par la coupe de leurs ailes et les mœurs DES LÉPIDOPTÈRES. 5l de leurs chenilles, qui sont de véritables rou- leuses de feuilles. C'est dans Réaumur qu'il faut lire l'histoire de ces chenilles, si l'on veut avoir une idée aussi juste que complète des manœu- vres compliquées qu'elles emploient pour con- tourner en rouleaux les feuilles des arbres ou des plantes sur lesquelles elles vivent; nous nous bornerons ici aux principaux faits. Chaque rou- leau de feuille n'est habité que par une chenille, elle y trouve à la fois un abri et sa nourriture. Elle commence par ronger le bout qui a été con- tourné le premier , et attaque successivement les autres tours, àl'exception du dernier, qui reste in- tact. Ce tuyau étant ouvert parles deux bouts, c'est par l'un d'eux qu'elle rejette ses excréments, qui sont de petits grains noirs et à peu près ronds. Comme une partie de feuille et même une feuille entière ne suffirait pas pour la nourriture de notre chenille pendant toute sa vie, elle se fa- brique de nouveaux rouleaux à mesure de ses besoins, qui augmentent nécessairement avec sa taille. Le dernier diffère ordinairement un peu des autres; les tours en sont moins serrés, parce que l'insecte devient plus gros et a besoin d'un plus grand logement. C'est dans ce même rouleau où la chenille a passé sa vie qu'elle se transforme en chrysalide. Lorsque cette époque arrive, elle ne forme point 57. irjsTOini: NATiritELLi: de coque ; elle se contente de tapisser l'intérieur de sa demeure d'une légère couche de soie , pré- caution suffisante pour garantir la jeune chry- salide du contact rude de la feuille qui l'entoure. La forme de cette chrysalide est à peu près la même dans toutes les espèces; c'est celle d'une massue ou d'une poire allongée ; d'abord verte ou jaunâtre, elle devient d'un brun-noir au bout de deux ou trois jours. L'abdomen se termine ordinairement par une longue pointe mousse garnie de quelques petits crochets, et le dessous de chaque anneau est armé de deux rangs de pointes courtes dirigées vers l'anus. Presque tous les arbres et les plantes ont chacun leurs chenilles rouleuses ; cependant c'est sur le chêne et l'orme qu'on en trouve le plus , surtout dans les quinze premiers jours de mai. Elles sont tellement communes sur ces ar- bres, certaines années, que chaque feuille, pour ainsi dire , en renferme une. Ces chenilles sont aussi vives que craintives ; au moindre ébranlement causé à l'arbre ou à la plante qu'elles habitent , on les voit s'échapper de leur rouleau avec la plus grande agilité , en restant suspendues au bout d'un fil qui s'allonge à mesure qu'elles s'éloignent de leur demeure , et qui leur sert à y remonter aussitôt qu'elles croient le danger passé. DES LÉPIDOPTÈR KS. 5'^ L'époque de leur apparition et de leur trans- formation varie suivant les espèces. Ces espèces étant très - nombreuses , nous les partageons en trois sections , ainsi qu'il suit , SAVOIR : 1*"* SECTION. Ailes supérieui'es traversées au milieu par une bande oblique, suivie d'une tache près du sommet. Cratœgana. Croceana. * Adjunctana. * Congenerana. Xylosteana. Reticulana. * Ameriana. Roborana. Cinctana. Sorbiana. Accrajia . Grotiana. Heparana. Laviceana. Pilleriana. Corylana. Alphonsiana. Ochreana. Ribeana. Pronubana. * Cinnamoni eana Cerasana. Gerningana. * Gnomana. Oxyacanthana. Flavana. Adustana. * Oporana. * Consiinilana* Ambustana.* 1^ SECTION. Ailes supérieures unicolores ou nébuleuses , sans taches distinctes. Maurana. Ministrana. Rosetana. Rosana. * Rusticaiia. Viridana. Valleana. * Unicolorana. Vihurnana. Pratana. Herminiana. Senecionana. * 3^ SECTION. Ailes supérieures ornées de lignes ou de taches métalliques. Lecheana. Forshaeleana. Holmiarm. Rolandriana. Bcrgmanninna. Sylvana. * Plumbana. Hoffrnanscggana. Loëfjlingiana, Nota. Les espèces maïquées d'une * nous manquent ; nous les donne- rons plus tard. 54 HISTOIRE NATURELLE i""^ Section, ^iles supérieures traversées au milieu par une bande oblique suivie d'une tache près du sommet MCXVIII. TORDEUSE DE L'ALISIER. TORTRIX CRAT^GANA. (PI. 238, tig. i.) ToRTRix cratjegana. Hubn. tab. 17. iig. 107. ( fœm. ) Frôlich. Enuineratio tort. Wurtemb. p. 32. 11° 43. Treits. Schmett. von Europ. tom. 8. pag. 57. 11° 7. ToRTRix branderiana. C«r/iV. pag. 167. LozoT^NiA BRANDERIANA. Stephens. pag. 170. Envergure, 10 à 11 lignes. Les premières ailes ont leur angle supérieur légèrement courbé en crochet obtus. Elles sont en -dessus d'un gris -noisette, avec leur base et deux bandes obliques brunes, dont celle du mi- lieu est dentée et s'élargit sur le disque. Les se- condes ailes sont en -dessus d'un gris obscur, avec leur sommet d'un gris-fauve. Le dessous des quatre ailes est d'un gris-brun luisant , avec leur extrémité d'un fauve ferru- gineux. DES LÉPIDOPTÈRES. 55 La tête et le corselet sont bruns en -dessus, ainsi que les antennes. L'abdomen est du même gris que les ailes inférieures. Le dessous du corps et les pattes sont d'un gris-jaunâtre. Cette description concerne les deux sexes. La chenille se trouve au printemps sur plu- sieurs arbres fruitiers, mais n'a pas encore été décrite. Le papillon se montre en juillet et août. Il n'est pas rare aux environs de Paris. 56 HISTOIllE NA^TURELLE MCXIX. ÏORDEUSE CONGÉNÈRE. ÏORTRIX CONGENERANA. (PI. 238 ,%. 2.) ToRTRix coNGEWERANA. Hubn. tab. 47- fig- 295. ( mas. ) Treits. Schmett. von Europ. tom. 8. pag. 48. n*' 2. Envergure , 10 à 12 lignes. Les premières ailes ont leur angle supérieur légèrement courbé en crochet obtus. Elles sont en - dessus d'un fauve ferrugineux réticulé de brun , avec leur base , leur extrémité et une bande médiane brunes. Cette bande, placée obli- quement, s'éclaircit dans le milieu. Les secondes ailes en-dessus sont d'un jaune-fauve, avec leur moitié interne d'un gris cendré. Le dessous des quatre ailes est d'un fauve vif, avec leur bord interne lavé de gris. La tête , les antennes et le corselet sont d'un brun-rougeâtre ou ferrugineux en -dessus et fauves en -dessous. L'abdomen est également fauve , mais lavé de gris en-dessus. Cette description ne concerne que la femelle : le mâle nous est inconnu. Cette espèce, dont la chenille n'est pas encore JVi'C^u/yicv , J'iilt>'01111-<' <1(- I.'jVliNJiT ((r,i/,v,/,rn,i I J(l. fu/rfh-rtlftit \ f"cl? i\ /n/t/r . 2. jdoill ■\\\\x\n!f.Kc,m (Xi//os/ejin/ijfhn.. i(1om ,lii Hmivrc (/foburnfui) tnn/e . X idem Ai- (\To\m& (ffnttiii/itt ) J'i-ni . (i idciU (ni OUI 9. idem li. \A/fi/ioii.uan/i) mii/c . \(1 Idem (le J.av nleiTl lili.n.le ( Ffnoima ) J'pin. idem .le l'illéi-ins (j'i7/,-rmt>,i J Ji-m ■ ld(Mn ill. t. II. pag. 3g4. no 664. Clerck. Phal. tab. 11. fig. 12. LopHODERUS MiNisTRANus. Stephcns. pag. 184. Ptycholoma MINISTRANA. Curtis. pag. 172. Envergure, )o lignes. Srs premières ailes sont en-dessus d'un jaune- roussâtre , avec leur base , leur centre et leur ex- trémité lavés de couleur de rouille ou de can- nelle. On remarque en outre, vers leur milieu et sur l'angle d'un pli que l'aile forme dans cet endroit , un petit point blanchâtre de forme triangulaire. Le dessous de ces mêmes ailes est d'un gris cendré et bordé de fauve. Les secondes ailes sont en - dessus d'un gris cendré, avec les nervures noirâtres et la fiange DES LÉPIDOPTÈRES. gy blanche. Leur dessous est entièrement blan- châtre. La tète, les antennes et le corselet sont cou- leur de rouille et l'abdomen d'un gris-noirâtre. Les pattes sont d'un blanc-jaunâtre. Cette description concerne les deux sexes. On trouve la chenille sur le bouleau depuis la fin d'août jusqu'au milieu de septembre. Elle se tient au centre de plusieurs feuilles réunies par des fils. Elle est d'un beau vert semblable à celui des feuilles, avec un grand nombre de petites verrues de la couleur du fond. La tête, l'écusson du cou et les pattes écailleuses sont d'un marron terne , et les pattes membraneuses de la couleur du corps. En octobre , cette chenille ferme hermétique- ment sa demeure, et reste dans cet état tout l'hiver; ce n'est que vers la fin de mars qu'elle se transforme en chrysalide. Celle - ci a l'enve- loppe des ailes très-courte et chaque segment de l'abdomen hérissé de petites pointes. Elle est d'un brun terreux sur le dos et d'un brun plus clair sur le ventre. L'insecte parfait se montre depuis le milieu de mai jusqu'à la fin de juillet. On le trouve assez fréquemment dans les bois de bouleaux des environs de Paris. NOCTURNKS, VI. 7 98 HISTOIRE NATURELLE MCXXXIX. TORDEUSE VERTE. TORTRÏX "VIRIDANA. ( PI. 240 , fîg. 3. ) ToRTRix viRiDANà. Linti. lllig. Schrank. Gotze. Wien. Verz. Lang, Verz. Brahni. Schwarz. Kleertiann. Panzer, Hubn. tab. a5. fig. i56. (mas.) Treils. tom. 8. pag. 96. n^SS. Frœlich. pag. 17.11** 4- Stephens. pag. 169. Ciirtis. pag. 166. PïRALis VIRIDANA. Fubr. Elit. syst. m. 2. i44- 7. ToRTRIX SUTTNERIANA. IVicTl. VcTZ. GolZC. La CHAPE verte. Geojf. tom. 11. pag. 171. n° laS. La VERTE (tort. VIRIDANA ). Devill. Ent. linn. lom. 11. pag. 388. n. 65o. Phal. VIRIDANA. Fuessl. Schweiz. Ins. S. 4i- n" 799. Pyrale verdatre ( p. VIRIDANA). SeivUle. et Lepelleder de St-Fargcau. 'Encyc\. méthod. tom. x. pag. i56. n"* 4- ff^nlcke- naer. Faune parisienne, tom. 11. pag. 3i4. n**2. Roesel. Ins. L Th. 4. cl. tab. i. fig. 1-6. S. 5. Envergure, 9 à 10 lignes. Elle est d'un joli vert uni, avec la côte et la frange blanchâtres sur les ailes supérieures, et d'un gris cendré, avec la frange également blan- châtre, sur les inférieures. Le dessous des quatre ailes est d'un blanc luisant et comme argenté, avec lui léger reflet verdâlre aux premières ailes seulement. DES LEPf DOPTKUfiS. gg Les palpes, les antennes et la tête sont d'un vert-jaunâtre. Le corselet est du même vert que les ailes supérieures, et l'abdomen participe de la couleur des inférieures. Cette description concerne les deux sexes. La chenille est tantôt d'un vert assez pur, tan- tôt d'un vert sale , avec des points noirs verru- queux portant chacun un poil de cette couleur. La tête , l'écusson du premier anneau et les pattes écailleuses sont d'un noir brillant. Les pattes anales sont d'un gris -jaunâtre. On re- marque sur le huitième anneau une tache brune que Roesel a oubliée dans la figure qu'il donne de cette chenille. Elle vit principalement sur le chêne ordinaire i^quercus robur). Elle se transforme en chrysa- Hde à la fin de mai, et son papillon paraît huit ou dix jours après, suivant qu'il fait plus ou moins chaud. La chrysalide est d'un noir -brun, avec deux rangées de dentelures sur chaque anneau de l'abdomen , et son extrémité obtuse et très-allon- ^ée. Elle a pour enveloppe la feuille roulée qui contenait la chenille. L'espèce dont il s'agit est bien certainement la plus commune du genre , du moins aux en- virons de Paris : il suffit, à l'époque de son ap- parition, de secouer les branches des chênes qui 7- lOO HISTOIRE NATURELLE bordent les allées pour en faire partir à la fois des centaines d'individus, qui ne tardent pas à se réfugier sous les feuilles après avoir voltigé pendant quelque temps. Nota. M. Treitschke s'est trompé en rapportant à cette espèce la Bordée de Devillers au lieu de la Verte du même auteur. Quanta son assertion qu'elle a deux générations, dont une resterait sept mois en chrysalide , je n'ai pu en- core en vérifier l'exactitude dans les environs de Paris. DES LÉPIDOPTÈRES. lOI MCXL. TORDEUSE MAURESQUE. TORTRIX MAURANA. (Pi. 24o,fig. 4) ToRTRix MAiTRANA. Hubn. tab. 19. fig. IÎ2. (mas.) Treitt. tom. 8, pag. 91. 11° 3o. Curtis. pag, 166. G. 946. n** 5. PoEciLOCHROMA MAURANA. Stephcns. pag. i83. Envergure, 10 lignes et demie. Les premières ailes sont en-dessus d'un brun- noirâtre soyeux uni , avec une bande médiane obscure et souvent obsolète. Les secondes ailes en - dessus sont du même brun , mais un peu moins foncé. Le dessous des quatre ailes ne diffère du des- sus que par une teinte plus pâle et en même temps plus luisante. La tête , les antennes et le corps sont de la couleur des ailes. Cette espèce , dont la chenille n'a pas encore été observée , se trouve en Allemagne et dans le nord de la France. 101 HISTOIRE NATLIIKLLE MCXLI. TORDEUSE D'HERMINE. TORTRIX HERMINEANA. MUd. (Pi. 240, lig. 5.) Envergure, 11 lignes. Le dessus des premières ailes est d'un brun- rougeâtre , finement strié de brun plus foncé sans aucune lâche ni bande. Celui des secondes ailes est d'un orangé vif, avec le limbe noirâtre. Le dessous des quatre ailes est entièrement orangé. Le corselet et la tête sont d'un brun-rou- geâtre. L'abdomen est d'une nuance moins fon- cée, avec l'extrémité orangée. Cette description est faite d'après un individu mâle : la femelle nous est inconnue. Cette espèce , que nous n'avons pu reconnaître dans Hubner et que nous croyons nouvelle, a été rapportée de Sicile par M. Alex. Lefebvre : nous l'avons dédiée à son aimable et intéressante épouse. P] atA'omides. A^octjunt r/. rcxL. 1. To^dellSP <<>ii]riir .10 3. adcin Allie- 5./, ^,i(l. .rir.-,M,in< '"' . idem Ku-iiiciur (Ûr/,r,;i/)a ) mr!/p . 2. id. Soi-vnnU- fjt/i/u.ffrftfia)fl'mc//<-. { l'iri,/ii/ur ) m,l/r. j. Jd . M.uir<-.-.rni<- (j/,iurmui Inuî/c. (//,■, mwr.„m' „„!/.. . (). id. rnivolo,-,- ( lnuW„rr„„i) JhnM' . {Jù,.N,.|lr ( /{.,.u-^«,„! ) ,„ment argentée qui va rejoindre la côte; l'iafvoiuicles. i\(>i/ii/ J'I.CŒJ ■ I l'./,„,„-,,u,.,: ,r"'/'/rr .IV I . Toi-dcUSO de Rolajxlcr f /'■ "l<"'II i'IoinbrV ( /'/u/ii/>ri/i,i )jriit. 4. J(l. /mia/i,i j /'cm . DES LÉPIDOPTÈRES. FlS celle-ci est teintée de brLin-roii£2;eâtre. I-e dessous des mêmes ailes est jaune et lavé de noirâtre à certaines places. Les secondes ailes sont d'un gjris-noirâtre en- dessus , et d'un gris plus pâle en-dessous. La tête, les antennes et le corselet sont d'un jaune-soufre. L'abdomen est de la couleur des ailes inférieures. La chenille vit sur le rosier des jardins , au- quel elle cause souvent beaucoup de dommage. Elle paraît en avril avec les premières feuilles. Elle se tient cachée au bout des branches dans l'inférieur des jeunes pousses, qu'elle ronge et dont elle réunit les feuilles en paquet en les en- tourant de fils à mesure qu'elles se développent. Elle est d'abord d'un verdâlre-pâle, mais, par- venae à toute sa taille, elle est d'un jaune clair, avec quelques taches vertes sur le dos. La tête et les pattes écailleuses sont d'un noir brillant , les membraneuses de la couleur du corps et l'a- nus brun. On remarque en outre deux petites plaques cornées , noires et contiguës sur le pre- mier anneau, et des poils clair-seméssur toute la surface du corps. Cette chenille tapisse de soie l'intérieur de sa demeure avant de se changer en chrysalide. Cette transformation a lieu dans le courant de mai, un peu plus tôt ou un peu plus tard, suivant la sai- 8. Il6 HISTOIRJÎ NATURELLE son , et son papillon éclôt au bout de quinze jours. La chrysalide, d'abord jaune, ensuite d'nn jaune - brunâtre, devient tout-à- fait brune au bout de quelques jours. Elle a sur chaque an- neau deux rangées d'épines de différentes gran- deurs, et toutes inclinées vers l'anus. L'extrémité de celui-ci est hérissée de plusieurs petits cro- chets divergents. L'espèce dont il s'agit est répandue dans toute l'Europe. On la trouve à la fin de juin et au com- mencement de juillet, dans les jardins plantés de rosiers, autour desquels on la voit voltiger au coucher du soleil. DES LEPIDOPTERES. II7 MCL. TORDEUSE FORSRAEL. TORTRIX FORSKAELEANA. (Pi. 241 , fig. 6. ToRTRix FORSKAELEANA. Litiii. Gotzc. Millier. Frœlîch. pag. 4i- "° 76. Treits. tom. 8. pag. 120. n° Sa. Phal. FORSKAELEANA. Clerck. tab. X. fig. 6. ToRTRix FORSKOLiANA. fVieri. V crz, s. 127. Fam. C. N. 6. ///ig-, Lang, Verz. ToRTRix FORSKOLEANA. Hitbn. tab. 22. fig. 145. ( fœm.) Pyral. forskhaliana. Fabr. Ent. syst. m. 2. 273. i3o. DiCTYOPTERIX FORSKAELEANA. StCpk. pag. 189. G. 275. n** 7110. Argyrotoza FORSKAELEANA. Ciirtis. p. 172. G. 964. H- 6. Envergure , 6 lignes. Les premières ailes en-dessus sont d'un jaune- serin, finement réticulées derougeâtre, avec une tache nébuleuse au milieu d'un brun-noirâtre , qui repose sur le bord interne d'une manière oblique, et de laquelle part en sens contraire un trait de la même couleur qui aboutit à la côte. La frange, de la couleur des ailes, est pré- cédée d'un liséré brun qui se prolonge jusque sur la côte. Le dessous des mêmes ailes est de la couleur du dessus, mais sans taches. Il8 HISTOIRE NATURELLE Les secondes ailes sont du même jaune que les premières sur leurs deux surfaces , mais non ré- ticulées de rouge-brun. La teîe , le corps, les antennes et les pattes sont de la couleur des ailes. Il paraît que la chenille vit sur le rosier, et qu'elle a été confondue avec celle de la Berg- manniana. Le papillon paraît en juin et juillet. Quoiqu'il soit répandu dans divers pays, je ne l'ai pas encore rencontré dans les environs de Paris; le seul individu que j'en possède me vient du département du Nord. fe DES LEPIDOPTERES. II9 MCLI. TORDEUSE DE HOFFMANSEGG. TORTRIX HOFFMANSEGGANA. ( PI. 241 , Hg 7. Cochylis hoffmanseggana. Treils. t. 8. pag. 287. n°i4. ArGVROTOZA HOFFMANSEGGANA. Stcpll. pag. I9O. Curtit. pag. 172. ' Envergure, 6 lignes. Les premières ailes sont en-dessus d'un jaune doré , teinté de brun-ferrugineux vers leur extré- mité, avec quatre rangées transverses de points noirs argentés , dont une précède immédiate- ment la frange; celle-ci est d'un beau jaune orangé, et l'on voit en outre, en se rapprochant de la base, une petite ligne d'or pâle qui part du bord interne et ne va pas au-delà du milieu de l'aile. Les secondes ailes sont en-dessus d'un brun foncé qui s'éclaircit dans le haut , avec la frange grise. Le dessous des quatre ailes est d'un gris lui- sant, avec la frange plus claire. La tète, les antennes et le corselet sont d'un jaune doré, ainsi que les pattes. L'abdomen est d'un brun-noirâtre. 120 HISTOIRE NATIIUKLLE Cette jolie espèce , dont la chenille n'est pas connue, se trouve dans plusieurs parties de la France et, entre autres, en Normandie, où elle a été prise sur la fin de juillet par M. Alexandre Lefebvre. Nota. M, Treitschke a placé cette espèce dans son genre Cochylis. Elle nous a paru avoir trop de rapport avec la Bergmanniana, qui appartient au genre Tortrix , pour en ytre séparée. DES LEPIDOPTERES. 121 MCLII. TORDEUSE DE HOLM. TORTRIX HOLMIANA. (Pi. 241, fig- 8.) ToRTRix HOLMiANiA. Liuii. Wieu. Verz. Illig. Schrank. Muller. Brahm. Hiibn. tab. 87. fig. Sg. (fœni.) Larv. lep. vu. tort. IV. germin. D. b. fig. 2. a. b. Frœlich. pag. 75. n° 176. Treits. tom. 8. pag. 124. n° 54- Pyral. holmiana. Fnbr. Ent. syst. m. 2. 264. gS. Phal. holmiana. Fuessl. Schiveiz. Ins. S. 41. n- 807. La HOLM (t. holmiana). Devill. toni. 11. pag. 397. n"672. Clerck. phal. tab. x. fig. 7. LoZOTiENIA HOLMIANA. Stepk. pag. I72. Argyrotoza HOLMIANA. Ciirtls. pag. 17a. Envergure, 7 lignes. Les premières ailes sont en-dessus d'un jaune- ferrugineux, teinté de brun le long de la côte et vers l'extrémité, avec une tache blanche trian- gulaire au miheu de la côte. Entre cette tache et le bord terminal , on aj3erçoit quelques stries argentées, dont une longe la frange, qui est d'un jaune orangé. Les secondes ailes sont en -dessus d'un gris- cendré, avec la frange fauve. Le dessous des quatre ailes est d'un gris lui- 123 lIISTOiHH NATURELLE sant, avec la même tache blanche qu'en -dessus aux ailes supérieures. Les antennes, la tête et le corselet sont de la couleur des premières ailes, et l'abdomen parti- cipe de celle des ailes inférieures. Cette description concerne les deux sexes. La chenille, extrêmement petite, est d'un jaune uni, avec la tête rougeâtre et l'écusson da pre- mier anneau noir. Elle vit sur \e poirier et plu- sieurs autres arbres fruitiers. La chrysalide est d'un rouge-fauve. L'insecte parfait paraît en juillet et au commencement d'août. On le trouve assez fréquemment dans les jardins des environs de Paris. DES LEPIDOPTERES. 19.3 GENRE GLYPHIPTERE. 4. GENUS GLYPHIPTERA. iW/Ai. (i). TORTRIX. Linn. Wien. Fcrz. Trcits. Frœlich, etc., etc. PYRALIS. Fahr. Lalr. Duméril. Walchenaer, etc., etc. PHAL.ENA. Geoff. SCIAPHILA. Treits. FERAS. Treits. DITULA. Steph. LEPTOGRAMMA. Curtis. Steph. PARAMESIA. Steph. PERONEA. Curtis. Steplt. LOZOT^NIA. Steph. CARACTERES GENERIQUES. Palpes éjjais; deuxième article très-garni d'écaillés ou très- velu et en forme de massue — Trompe nulle ou invisible. Corps mince Ailes supérieures terminées carrémemt, et dont la sur/ace est plus ou moins rugueuse ou hérissée de plusieurs fascicules d'écaillés relevées. ( Premiers états inconnus. ) Nous réunissons ici plusieurs espèces que (1) De yXiicpr,, sculpture, et de TTTïpôv, aile. ia4 J[lSTOIKE N A TU II KL LE MM. Treitschke, Stéphens et Ciirtis ont dissé- minées dans différents genres , bien qu'elles se ressemblent toutes par un caractère qui leur est particulier, et qui ne permet pas de les con- fondre avec aucune autre. Ce caractère est d'a- voir la surface de leurs premières ailes hérissée, çà et là, de plusieurs fascicules d'écaillés rele- vées , dont les unes forment des lignes et les au- tres des pomts isolés, et le tout avec beaucoup de symétrie. Une autre particularité qu'elles pré- sentent, mais qui n'est pas également prononcée chez toutes, c'est d'avoir la côte des mêmes ailes garnie de poils roides dans. presque toute sa lon- gueur, mais surtout au milieu. Aucune de ces espèces n'a encore été observée à l'état de chenille; mais tout porte à croire que, sous cette forme, elles ont la même manière de vivre que les Tordeuses. A l'état parfait , elles se tiennent toujours sur le tronc des arbres, où elles échappent facilement à la vue de leurs ennemis par leur couleur qui se confond tantôt avec celle des écorces , tantôt avec celle des lichens dont ces mêmes écorces sont couvertes (i). (i) C'est ce qui m'avait détermina' à leur donner le nom générique àePhlœophita^Ae cpXoioç, écorce, et de cptXc'to, aimer, dans mon Tableau méthodique, page 19 de ce volume; mais drpnis«(uo ce tableau a paru, j'ai reçu imc lettre de M. Curtis, DES LÉPIDOPTÈRES. 125 Toutes les espèces que nous rapportons à ce genre peuvent être partagées en trois groupes, ainsi qu'il suit : A. Ailes supérieures à fond vert. Literana. Sqnamana. B. Ailes supérieures à fond blanc ou gris. Boscana. Ulmana. Spectrana. Lucidana* Treveriann. Logiana* Nebulana. Cerusana* D. Ailes supérieures à fond brun ou testacé. Scabrana. Radiana. Tripunctana. Hastiana* Sudorana. Opacana* Ferrugana. Mayrana* Umbrana. Nota. Les espèces marquées d'une * nous manquent en ce moment; nous les donnerons plus tard. de Londres, dans laquelle il me fait observer que les ento- mologistes anglais ont déjà employé le nom de Phloiophilus, pour désigner un genre de Coléoptères de la famille des Clavicornes; j'ai dû en conséquence y renoncer et le rem- placer par celui de Gljphiptera , ailes sculptées. Celui de Trachyptera, ailes rugueuses, eût mieux convenu, mais il a reçu depuis long-temps son application en entomologie. ia6 HISTOIRE NATURELLE A. Ailes supérieures à fond vert. MCLIII. GLYPHIPTÈRE IMPRIMÉE. GLYPHIPTERA LITERANA. ( PI. 242, fig. i. ) ToRTRix LITERANA. Zi'««. fVlen. Vcrz. IlUg .Golze. Bralwi. Hubn. tab. i5. fig. 8g, 90. (mas.), fig. 88, gi.(^(œm.)Frœlich. pag. 18. n°5. Pyral. LITERANA. Fabr. Ent. Syst. m. 2. 271. 122. Phal. LITERANA. FucssL Schweiz. Ins. S. 4^' "** 801. L'imprimée ( t. literana). Decill. ^ntom. llnn. tom. 11. pag. 389. n'^eSï. Sciaphila LITERANA. Treïts. tom. 8. p. 184. n° 14. Leptogramma LITERANA. Curtis. pag. 173. Steph. pag. 187. Envergure, 9 lignes. Les premières ailes sont en -dessus d'un joli vert-d'eau, parsemé de plusieurs petits traits et points noirs, imitant des caractères. Ces carac- tères sont plus ou moins bien écrits suivant les individus; mais dans tous on en voit deux plus marqués que les autres , dont un au milieu de l'aile, et l'autre un peu plus bas en se rappro- chant de la base, le premier ayant cette forme !> , et le second celle-ci *—. P] atv()ini(1<.\s. j\t). GJ\plljplère Imprinu-c (Li/. laeill l'-caiUpuse ( Sifiia/nam' ) rnà/t' ft /im .) . idclU Aa \ioso (Auto/m) mà/c;. 4- lipt(>IV I?al.,-t.-„s<- >' S,„/,nma ) m/i/r . h . OUyhipCnv OmUnr ' /■,n/,nu,a ),„.U<: O. idem .Su.Hilc ^ S,„/onimi ) m.i/r. " . l'cVofirc ( „M,,,.ijr(. (Cim/mramijm/i/,: '^' "''■'" \'nyn>^"U-»^i-( /■ri7ia/,im,i /;■/„ . îi. idem ,1,- .Slwllo i S, /,„//,;, . l'i'i-oiiéc r.iirii.iirc <'/■;„',//,„■,■„„„ > „„:/,■ ,/ /,„,,■//,■ DES LÉPIDOPTÈRES. l43 MCLXIII. GLYPHIPTÉRE FERRUGINEUSE. GLYPHIPTERA FERRUGANA. (PI. 243,%. 4. ToRTRix FERRUGANA. Wien. Ft'Tz. IlUg. Gotze. ToRTRix RUFANA. Hubii. tab. 20. fig. 127. (mas.) Frœlich. pag. aS. n" aS. Teras FERRUGANA. Trcits . tom. 8. pag. 263. n" 12. Envergure , 7 lignes et demie. Les premières ailes sont en-dessus d'un testacé luisant, avec une tache costale ferrugineuse à peine marquée de plusienrs petits points blancs élevés, dont celui du milieu de l'aile, plus gros, est seul bien visible. Le dessous des mêmes ailes est d'un gris -cendré, avec la côte blanche et rayée de gris, et la frange fauve. Les secondes ailes sont en -dessus d'un gris- cendré, avec la frange blanche; leur dessous est blanc et réticulé de gris. La tête , les palpes, les antennes et le corselet sont de la couleur des ailes supérieures, et l'ab- domen participe de celle des inférieures. Cette espèce, que nous avons reçue d'Alle- magne, se trouve en octobre sur les hêtres , d'a- près M. Frœlich. Ses premiers états sont inconnus. l44 HISTOIRE NATURELLE MCLXIV. GLYPHIPTÈRE OMBRÉE. GLYPHIPTERA UMBRANA. ( PI. 243 , fig. 5.) ToRTRix UMBRANA. Hubii. tab. 10. fig. 69. (mas.) Frœlich. pag. 2T. 11*' 1 3. Teras UMBRANA. Ticits. tom. 8. pag. 253. n** 5. Peronea UMBRANA. Steplicns. pag. i85. Cwrto. pag. 174- Envergure, 9 lignes. Les premières ailes sont en - dessus d'un tes- tacé luisant et soyeux, avec une ligne épaisse d'un brun -noir qui les traverse dans toute leur longueur depuis leur base jusqu'à l'angle apical, en se courbant un peu dans le milieu. Les fas- cicules d'écaillés dont elles sont hérissées for- ment autant de points élevés qui paraissent d'un roux clair du côté de la lumière, et d'un brun- noir du côté de l'ombre. Les secondes ailes sont en-dessus d'un blanc- roussâtre très-luisant. Le dessous des quatre ailes est également de cette couleur, avec quelques petits points et atomes noirs le long de la côte des supérieures et du bord antérieur des inférieures. DES LÉPIDOPTÈRES. l45 La tête , les palpes , les antennes et le corselet sont d'un brun -roussâtre, et l'abdomen de la couleur des secondes ailes. Cette espèce, dont nous ne connaissons que le mâle , se trouve en août dans les bois taillis. Ses premiers états ne sont pas connus. L'individu figuré nous a été communiqué par M. Lefebvre , qui l'a reçu du département du Nord. NOCTURNFS, Yl. lo l46 HISTOIRE NATURELLE MCLXV. GLYPHIPTÈRE RAYÉE. GLYPHIPTERA RADIA.NA.( PI. 243, fig. 6.) ToRTRix RADiANA. Hubn. tab. 28. fig. 177. Peronea RADIANA. Curtis. pag. 174. Stephens. pag. i85. Envergure, 9 lignes. Les premières ailes sont en-dessus couleur de vieux bois, et traversées dans toute leur lon- gueur par un grand nombre de lignes noires très -fines, lesquelles partent toutes de la base et aboutissent en divergeant au bord terminal. On remarque au centre des mêmes ailes une pe- tite éclaircie blancliâtre, et sur leur surface plu- sieurs points saillants qui paraissent noirs ou blanchâtres , suivant qu'ils sont dans l'ombre , ou tournés du côté de la lumière ; ces points ne sont autre chose que les fascicules d'écaillés re- levées qui caractérisent principalement toutes les espèces du genre. Les secondes ailes sont en - dessus d'un gris- cendré luisant, et il en est de même du dessous des quatre ailes , dont les supérieures ont leur DES LÉPIDOPTÈRES. 1 l^'J côte marquée de quatre ou cinq points d'un roussâtre clair. La tête , les palpes , les antennes et le corselet sont d'un brun foncé , et l'abdomen de la cou- leur des ailes inférieures. Cette espèce, dont nous ne connaissons que le mâle, nous a été communiquée par M. Alex. Lefebvre, qui l'a reçue du département du Nord. A^ota. Malgré les différences qui distinguent la Radiana de XUmhraua, nous sommes portés à croire qu'elles ne font qu'une espèce ; en effet , en les comparant entre elles avec attention , on aperçoit sur la première des vestiges de la ligne épaisse qui caractérise la seconde, et sur celle-ci les rudiments des nombreuses lignes qui se remarquent sur l'autre. 10. "l48 MIStOinE NATURELLÏ GENRE PÉRONÉE. 5. GENUS PERONEA.. TORTRIX. Linn. Wien. Verz. Frœlich, etc. PYRALIS. Fabr. Latr. Dumer. Walckenaer , etc. PHALiENA. Geoff. TERAS. Treits. PERONEA. Curtis. Stephens. CRACTÈRES GÉNÉRIQUES. Palpes assez longs , très -garnis d'écaillés et sans articles distincts , ayant la forme d'un couperet. — Trompe nulle ou invisible. ■ — Corps mince. — Jiies supérieures coupées carrément à leur extrémité et parfois légèrement falquées ou courbées à leur sommet, offrant au milieu de leur sur- face un faisceau de poils ou d^ écailles relevées. ( Premiers états inconnus. ) En adoptant ce genre établi par M. Curtis (i), nous y avons rapporté celles des espèces du genre Téras de M. Treitschke, qui se distinguent des (i) C'est par erreur que nous avons attribué la formation de ce j^enre à M. Stephens dans notre tableau méthodique, page 20 de ce volume. DES LÉPI DOPTÈRES. 149? aiilres par un faisceau d'écaillés unique, placé sur le disque de leurs premières ailes. Aucune des espèces du genre qui nous oc- cupe n'a encore été observée dans ses premiers états. A l'état parfait , leur manière de vivre est la même que celle des Gljphiptères ^ c'est-à-dire qu'elles se tiennent, pendant le jour, appliquées sur le tronc des arbres. Toutes celles que nous connaissons peuvent être partagées en deux groupes, ainsi qu'il suit, savoir : 1*"^ GROUPE. Ailes supérieures marquées d'une tache costale. Comparana. Schalleriana. Favillaceana. Schreheriana. Rufana. 1^ GROUPE. Ailes supérieures sans tache costale. Cristana. Combustana. Sericana. Ahildgaa rdana. Fariesana. Confixana. * Dimidiana. * Dîvisana. * Lefebvriana. jiquilana. * Lipsiana. * Apiciana. * Hastiana. * Vmhrana. * Lorquiniana. Nota. Les espèces marquées d'une "* nous manquent en ec moment; nous les donnerons plus tard. j5o histoire natuhjïlle i^' GROUPE. Ailes supérieures marquées d'une tache costale. MCLXVI. PÉRONÉE COMPARÉE. PERONEA COMPARANA. (Pi. 243, fig. 7.) ToRTRix COMPARANA. Hubn. tab. 46. fig. 284. (mas.) Teras COMPARANA. Trcïts. tom. 8. p. 264. n° i3. Peronea COMPARANA. Curtïs. pag. 173. Envergure, 8 lignes. Les premières ailes sont en-dessus d'un roux- ferrugineux , avec une grande tache d'un brun- noirâtre au milieu de la côte. Cette tache est oblongue et ne descend pas au-delà du milieu de l'aile. Le dessus des secondes ailes et le dessous des quatre ailes sont d'un gris-blanchâtre. La tète , les palpes, les antennes et le corselet sont d'un roux-ferrugineux, et l'abdomen de la couleur des ailes inférieures. Cette espèce, dont les premiers états ne sont pas connus , se trouve en août et septembre DES L^PIDOPTÈKES. i5j dans les endroits abondants en fougère , suivant M, Treitschke. M. Alexandre Lefebvre l'a prise le 8 août, dans sa campagne d'Amécourt en Nor- mandie. L'individu représenté nous vient du départe- ment du Nord. l5a HISTOIRE NATURELLE MCLXVII. PÉRONÉE DE SCHILLER. PERONEA SCHALLERIANA. ( Pi. 243 , fig. 8. ) ToRTBix scHALLERiAifA. Li/in. Gotzc. Hubti. tab. [\S. fig. a88. (mas.) fig. iSg. (fœm.) Pyralis SCHALLERIANA. Fabr. Ent. syst. m. 2. 263. 86. La schaller ( T. schalleriana ). Devill. Ent. syst. tom. 11. pag. 400. n"679. Teras SCHALLERIANA. Treits.\.om. 8. pag. 265.11'' 14. Peronea SCHALLERIANA. Steplicns. p. 187. Ciirlls. p. 173. Envergure, 8 lignes. Les premières ailes sont en-dessus d^un gris- blanchâtre, avec une grande tache ferrugineuse à leur extrémité. Cette tache couvre presque la moitié postérieure de l'aile , qu'elle coupe obli- quement au milieu. Les secondes ailes en-dessus et les quatre ailes en-dessous sont d'un blanc- roussàtre luisant. La tête, les palpes, les antennes et le corselet sont d'un blanc-bleuâtre, et l'abdomen d'un blanc légèrement roussâtre. Cette espèce, dont les premiers états sont in- connus , se trouve en août et septembre dans les mêmes endroits que la Comparana , suivant M. Treitschke. L'individu représenté nous vient du département du Nord. DES LÉPIDOPTÈRES. lÔ^ MCLXVIII. PÉRONÉE ENFUMÉE. PERONEA FAVILLACEANA. ( PI. 243 , fig. 9. ) ToRTRix FAVILLACEANA. Hubn. tab. II. fig. fi2. (fœra. ) /'/•a'/ic//. pag. 23.n°ao. Teras FAVILLACEANA. Treits. tom. 8. pag. 260. n" 10. Peronea FAVILLACEANA. Stcphcns. p. 1 86. Curtis. p. 173. Envergure , 9 lignes et demie. Nous possédons quatre individus de cette es- pèce, qui tous diffèrent l'un de l'autre plus ou moins : nous nous bornerons à décrire les deux plus tranchés. La variété A , que nous considérons comme type , a le dessus de ses premières ailes d'un blanc légèrement teinté de violâtre , avec une grande tache de couleur cannelle , au milieu de la côte. Cette tache, dont le centre est plus clair que les bords , est de forme triangulaire. Les mêmes ailes ont en outre une petite tache de la même couleur, et sont traversées par trois lignes ondulées grises , dont celle du milieu est une continuation de la tache costale précitée. Enfin leur extrémité est légèrement réticulée de gris.^ l54 HISTOIRE NATURELLE La tête, les palpes et les antennes sont gris , le corselet d'un brun-cannelle, et l'abdomen d'un blanc-roux. La variété B a le dessus des premières ailes entièrement d'un gris-violâtre ou légèrement ar- doisé , et traversé par trois lignes ondulées fer- rugineuses, mais à peine marquées. Du reste, elle ressemble entièrement à la première. Tous les individus que nous possédons de cette espèce nous viennent du département du Nord. L'insecte parfait se trouve au printemps sur le saule et le bouleau^ d'après M. ïreilschke. DES LÉPIDOPTÈRES. I 55 2^ GROUPE. Ailes supérieures sans tache costale. MCLXIX. PÉRONÉE GRÊTÉE. PERONEA CRISTANA. ( Pi. 244 , fig. i.) ToRTRix CRISTANA. Wicti. Verz. Illig. Gotze. Hubn. lab. a8. fig. 176. (mas.) Pyralis CRISTANA. Fobr. Ent. syst. m. 2. 267. 109. Teras CRISTANA. Trcits. tom. 8. pag. 253. n'^G. Peronea variegana. Stephens. pag. 187. CH/7/.y. pag. 173. Envergure, 10 lignes. Les premières ailes sont en-dessus d'un brun- violâtre - nébuleux , avec une tache d'un brun- noir à la base. Cette tache, qui forme un angle, est bordée extérieurement d'une petite bande blanche , à laquelle vient se réunir un trait de la même couleur qui part de la côte. Comme dans toutes les espèces du même genre, on voit s'éle- ver du centre de l'aile un fascicule de poils ou d'écaillés , qui participe de la couleur du fond ; mais ce fascicule est ici beaucoup plus saillant que dans les autres espèces. L'angle supérieur ou apical est marqué d'une tache noirâtre pré- l5G HISTOIRE NATURELLE cédée d'un point blanc. Une ligne brune qui part de cet angle longe le bord terminal. Enfin , la frange est roussâtre, et brune à son extrémité. Les secondes ailes sont en -dessus d'un bistre pâle, avec leur extrémité lavée de noir. Le dessous des quatre ailes est d'un gris lui- sant , plus foncé aux ailes supérieures qu'aux in- férieures, avec trois ou quatre petites lignes obli- ques blanches à l'extrémité de la côte. La tête, les palpes et le corselet sont blancs ,^, ainsi que les pattes. Les antennes sont roussâtres, et l'abdomen participe de la couleur des ailes inférieures. Cette espèce , dont nous possédons plusieurs individus tous mâles , varie en ce sens que la bande blanche de ses ailes supérieures est plus ou moins marquée , et disparaît quelquefois en- tièrement. Nous ne savons rien de ses premiers états , ni de l'époque de son apparition comme insecte parfait. Elle nous vient du département du Nord. i3ES LÉPIDOPTÈRES. J Si MCLXX. PÉRONÉE BRÛLÉE. PERONEA COMBUSTANA. (Pi. 244 , %. 2 ToRTRix COMBUSTANA. Hubn. tab. 27. fig. 234. (fœm.) ToRTRix BYRiNGERANA. Hub/iAsh. lo.fig. 6i. (fœm.) lab. 34. fig. 216. (fœm.) ToRTRix SPARSANA. fVîert. Verz. Gotze. ToRTRix HASTiANA. FrœUch. pag. a3. n** 18. Teras SPARSANA. Treits. tom. 8. pag. 257. n" 8. Peronea COMBUSTANA. Stcphens. pag. 186. Peronea BYRiNGERANA. Stepheus. p. i86. Ciirtis. p. 173. Envergure , ïo lignes. Quoique la plupart des auteurs aient séparé cette espèce de la précédente, il est plus que probable qu elle n'en est qu'une variété : elle n'en diffère en effet que par l'absence de la bande blanche, et parce que le bord interne est d'un jaune -fauve. Du reste, les deux espèces présentent absolument le même dessin , et chez l'une comme chez l'autre, la tête, les palpes et le corselet sont blancs. Enfin, elles se trouvent toujours ensemble, ce qui est encore une pré- somption en faveur de notre opinion. L'insecte parfait se montre en avril et juillet , suivant M. Frœlich. L'individu représenté nous vient du départe- ment du Nord. l58 HISTOIRE NATURELLE MCLXXI. PÉRONÉE SOYEUSE. PERONEA SERICANA. (Pi. 244,% 3.) ToRTRix SERicANA. Hiibn. tab. i4- fig. 83. Peronea deseontainiana. Steph. p. i85. Curtis. p. 174. Envergure, 10 lignes. Elle a aussi beaucoup de rapport avec la Cris- tana , et n'en est peut-être qu'une variété, comme la Combiistana. Ses premières ailes sont en-des- sus d'un brun-roux qui s'éclaircit en se rappro- chant du bord interne , avec une bande étroite ferrugineuse qui part de la base, et finit un peu au - delà du bouquet de poils du milieu qu'elle englobe et qui participe de sa couleur. Cette bande est surmontée et débordée de beaucoup par une autre bande d'un brun -noir qui part également de la base et aboutit en mourant presque au sommet de l'aile. Du reste, cette es- pèce ressemble en-dessus comme en-dessous aux deux espèces précédentes, ce qui nous dispense d'en donner une description plus détaillée. L'individu figuré nous a été communiqué par M. Alexandre Lefebvre, qui Ta pris en septembre, en Normandie , dans sa campagne d'Amécourt. n al\ oinidos. l.l¥l'HS//ui,7 Jniti/e. ~. uloill <\r\.mx\\\W'L f/.ort/iiùiiiiiia)mâie, ). Kicni Sinciiso ( ScririT/ia Jriit')/c Ji. Icras Hojuvi'c f (}ut,/,i/ni )mâ/e- 4.. Klein (l'.\l>ilg;aajd (.JMi/iwri/unii )nii'i/i-. (). ic/-a/iii )m,i/f H), idcill CoMl.uMirK'r f(<>/i/,t//t///a/uiJmA/<'. 11. TcVaS I\lioinl)(>i<)c ''/!/i,'/ii/>,ui,i I ///,//<■. i(l( 1»ES LÉPIDOPTÈRES. 1 5^ MCLXXII. PÉRONÉE D'ABILDGAARD (i). PERONEA ABILDGAARDANA. (PI. 244, fig. 4-) Pyralis ABILDGAARDANA. Fàbr. Ent. syst. III. 2. 274. l38. ToRTRix CRISTANA. Hubu. tab. ïo. fig. 55. (fœiîi.) TORTRIX ABItUGAARDANA. Fra?//C^. pag. I9. Il^p. TeRAS ABILDGAARDANA. TrcîtS. tOID. 8. pag. 268. Il" 16. Peronea CRISTANA. Stcph. pag. l85. Envergure, 7 lignes et demie. Le dessus des premières ailes est blanc depuis leur base jusqu'au milieu, et brun quant au sur- plus. Sur la partie blanche, on voit une tache triangulaire brune , qui repose sur le milieu du bord interne, et qui est accompagnée, du côté extérieur , d'atomes d'un gris-bleuâtre. C'est du sommet de cette tache que surgit le fascicule d'écaillés ou de poils qui caractérise le genre. Quant à la partie brune , elle est traversée obli- quement par deux lignes onduleuses d'un gris- roussâtre , lesquelles sont bordées extérieure- (i) Secrétaire de l'Académie des Sciences de Copenhague, mort en janvier 180 1. l()0 HISTOIRE NATURELLE ment d'atomes d'un noir-bleuâtre, et se terminent à la côte par trois points blancs. Le dessus des secondes ailes est d'un gris- cendré, avec la frange blanche. Le dessous des quatre ailes est du même gris , mais plus foncé aux ailes supérieures, dont la côte est marquée de plusieurs points jaunâtres. La tête , les palpes et les antennes sont d'un gris -brun. Le corselet est d'un blanc de neige, et l'abdomen de la couleur des secondes ailes, avec la houpe de poils qui termine celui du mâle , roussâtre. Cette espèce , dont je ne possède que des mâles, varie beaucoup ; la partie blanche des premières ailes est plus ou moins chargée d'atomes gris, suivant les individus, et quelquefois elle est en- tièrement lavée de cette couleur. De même , la partie brune est plus ou moins mélangée de roux, et les points blancs de la côte participent de la même nuance lorsqu'ils n'ont pas entière- ment disparu. Se trouve en août et septembre dans les jar- dins fruitiers et les vergers. Ses premiers états ne sont pas connus. Les individus que je possède me viennent du département du Nord. DES LÉPIDUPTKRFS. |()I MCLXXllI. PERONEE APRE. PERONEA ASPERANA. (Pi. 94/,, fi-. 5.) Pyralis variegana. Fabr. Ent. syst. m. 2. 254. 5o. ToRTRix VARIEGANA. Wu'u. Vciz. ItUg. Gotze. Fiœlic/i. pag. 20. n° 10. Peronea VARIEGANA. Curùs. pag. 173. Pyralis ASPERANA. Fabr. Ent. syst. m. 2. 26g. 114. Peronea ASPERANA. Curds. pag. 178. TORTRIXNYCTEMERANA. Hubll. tub. 38. fig. 24o. (fœm.) TeRAS ABILDGAARDANA. VUT. 7VeiVj. tom. 8. pag. 288. Il" I G. La chagrinée (t. asperana). Devill. Ent. linn. toni. ii. pag. 409. n° 708. Envergure , 7 lignes et demie. La moitié des premières ailes en -dessus, à partir de la base, est entièrement blanche, sans aucun atome ni tache; le reste est d'un brun- noirâtre parsemé d'atomes roussâtres et bleuâ- tres, avec la frange moitié grise et moitié rousse. Le dessus des secondes ailes est d'un gris -cen- dré, comme le dessous des quatre ailes. La tête, les palpes et les antennes sont d'un brun-noir, le corselet blanc et l'abdomen gris. Nocturnes, VI. 11 l6'2 HISTOIRE NATURELLE Nous j)ensons , comme M. Treitschke , que cette Péronée n'est qu'une variété de la précé- dente; cependant, comme elle est très-tranchée, et que tous les autres auteurs en ont fait une espèce distincte, nous avons cru devoir en don- ner une figure séparée , en lui conservant le nom (ï^sperana sous lequel Fabricius l'a décrite le premier. M. Frœlich dit que l'insecte parfait se trouve en septembre dans les jardins et les vergers. L'individu figuré nous vient du département du Nord. JJKS LÉPIDOPTKRKS. |6:) MCLXXIV. PERONEE DE LEFEBVRE. PP:R0NEA i.f.febvriana. Mihi. (PI. 244, fig. 6. Envergure, 9 lignes. Les premières ailes sont en-dessus crun brun- noirâtre, avec le bord interne et un point cen- tral d'iui blanc de neige. Ce point n'est autre chose que le fascicule de poils ou d'écaillés qui caractérise principalement toutes les espèces du genre. Les secondes ailes sont en - dessus d'un gris- foncé, avec la frange plus pâle. Le dessous des quatre ailes est d'un gris-clair luisant. La tête, les palpes et le corselet sont d'un blanc de neige, les antennes noirâtres , l'abdo- men d'un gris-foncé, les pattes et le dessous du corps d'un gris-clair. Cette description ne concerne que le mâle : la femelle nous est inconnue. Quoique cette espèce soit très -remarquable par la simplicité de son dessin et le contraste de 1 1. l64 HISTOIRE NATURELLE ses deux couleurs, nous n'avons pu la rapporter à aucune de celles représentées dans Hubner ou décrites par les auteurs ; d'où nous concluons qu'elle est inédite. Nous l'avons dédiée à notre honorable ami M. Alexandre Lefebvre , secré- taire de la Société entomologique de France, qui a bien voulu nous la communiquer. Elle lui vient du département du Nord. Nous ignorons l'époque de son apparition. DFS LÉPIDOPTÈRES. l65 MCLXXV. PÉRONÉE DE LORQUIN. PERONEA. LORQUINIANA. Lefehv. ( Pi. 244 , fig. 7. Envergure, 7 lignes et demie. Les premières ailes en -dessus sont blanches dans leur partie supérieure , depuis lenr base jusqu'à l'angle apical , et légèrement roussâtres sur le reste de leur surface. La partie blanche est parsemée de points noirs extrêmement fins. La partie roussâtre est rayée longitudinalement par la couleur brune ou noirâtre des nervures. Le dessous des mêmes ailes est d'un roussâtre luisant. Les secondes ailes sont entièrement d'un gris- clair luisant sur les deux surfaces , avec la frange blanche. La tête et le corselet sont de la couleur des ailes supérieures , et l'abdomen participe de celle des inférieures. Cette espèce , que nous n'avons pu recon- naître dans aucun auteur, nous a été commu- niquée par M. Alexandre Lefebvre; il l'a reçue de M. Ijorquin, entomologiste zélé, qui réside à Valenciennes, et auquel il Va dédiée. l66 HISTOIRE NATIJKELLK GENRE TER AS. 6. GENUS TERAS. TORTRIX. Linn. IVien. Verz. Frœlick, etc. PYRALIS. Fabr. Latr. Dumcril. Walckenaer, etc. PHAL^NA. Geojjr. TERAS. Traits. Curtis. ARGYROTOZA. Curtis. r.LYPHISlA. Steph. DICTYOPTERIX. Steph. CARACTERES GENERIQX3ES. Palpes larges, en forme de losange, sans articles distinctSy et très-garnis (F écailles. — Trompe courte , mais visible. — Corps mince. — Ailes supérieures dont le sommet se courbe en crochet plus ou moins aigu , et dont la côte est quelquefois échancrée dans son milieu. ( Premiers états inconiuis ). Ce genre, créé par M. Treitschke, se réduit pour nous à quatre ou cinq espèces , au moyen de ce que nous en avons retranché toutes celles qui offrent un faisceau de poils unique , au centre de leurs premières ailes , pour les ratta- cher au genre Peronea de M. Curtis. DES LÉPIDOPTÈRES. \(jn Aucune des espèces dont il s'agit n'a encore été observée dans ses premiers états. A l'état parfait, elles se tiennent de préférence sur les haies. On peut diviser en deux groupes toutes celles qui sont connues , SAVOIR : 1^"" GROUPE. Côte des premières ailes cchancrée. Emarf^ana. Effractana* Caudana. 1^ GROUPE. Côte des premières ailes entière. Contaminana. Rhomhann. Nota. Tout porte à croire que X EJfractaita, marquée d'une ^, n'est qu'une variété de la Caudana. Toutefois nous la donnerons plus tard si nous parvenons à nous la pro- curer. i()8 nrsToiRK naturelle MCLXXVI. TERAS RONGÉE. TERAS CAIJDA.NA. (PI. a44, fig.8.) Pyral. caudana. Fabr. Ent. syst. m. 2. 271. la/J. ToRTUix EFFRACTANA. Hubn. tab. 28. fig. 175. (mas.) ToRTRix CAUDANA. FrocUch. pag. 27. n° 29. Tkras CAUDANA. TrcÀts. tom. 8. pag. 248. n^i. Cnrtis. pag. 173. Glyphisia EFFRACTANA. Stephetis. pag. 188. Envergure, 9 à 10 lignes. Li:s premières ailes, dont la côte est fortement écliancrée an milien, sont en - dessus d'un gris- bleiiâtre teinté de ferrugineux vers l'extrémité et au bord interne , avec trois stries transverses de points élevés qui paraissent d'un blanc brillant du côté du jour. Le dessous des mêmes ailes est d'un gris -bleuâtre luisant. Les secondes ailes sont entièrement d'un gris- blanchâtre des deux côtés. La tête , les antennes et le corselet sont de la couleur des ailes supérieures , et l'abdomen de celle des inférieures. Cette description concerne les deux sexes. DES LÉPIDOPTKRKS. 1 69 Cette espèce, que je n'ai pas encore rencontrée aux environs de Paris, m'a été envoyée d'Avesnes par M. Lavice, Elle vole en août dans les vergers et les forêts de chênes, suivant M. Treitschke et M. Frœlich. Ses premiers états sont inconnus. 170 HISTOIRE NATURELLE MCLXXYIT. TERAS ECHANCREE. TERAS EMARGANA. (PI. a44,fig.9.) ToRTRix EMARGANA. Hiibti. tab. 37. fig. 233. ( mas. ) Frœlich. pag. 26. n° 28. PyRALIS EMARGANA. i^^îèr. Ent. SJSt. 111. 27I. L'ÉCHANCRKE (p. TORT. EMARGANA ). DevUl. EntOlU. lillH, tom . II. pag. 4 1 o. n'' 7 II . TeRAS EMARGANA. CultlS. pag. 173. Envergure , 8 à g lignes et demie. Les premières ailes, dont la côte est échancrée au milieu , sont en -dessus d'un jaune-paille lui- sant et réticulé de brun, avec une large tache terminale de cette dernière couleur, qui couvre la moitié de leur surface, à l'exception du som- met, qui reste de la couleur du fond. Le dessous des mêmes ailes est entièrement d'un gris -jau- nâtre faiblement réticulé de brun. Les secondes ailes sont d'un blanc-jaunâtre , faiblement réticulé de gris des deux côtés. La tête, le corps, les antennes et les pattes sont du même jaune que le fond des premières ailes. DES LÉPIDOPTÈllliS. I y I Cette description concerne les deux sexes. Cette espèce , qui n'est pas décrite dans l'ou- vrage de M. Treitschke , m'a été envoyée d'Aves- nes par M. Lavice. On la trouve fréquemment en août et septembre , sur les haies , dans les en- virons d'Elwangen , suivant M. Frœlich. Je ne l'ai jamais rencontrée autour de Paris. Ses premiers états sont inconnus. 172 HISTOIRE NATURELI.E MCLXXVIII. TER AS CONTAMINÉE. TERA.S CONTAMINANA. (Pi. 244,%. ïo.) ToRTRix CONTAMINANA. Hubn. tab. 22. fig. 142. (fœm.) Froelich. pag. 26. n" 26. ToRTRix ciLiANA. Hiihit. tab. 27. fig. X71. ( fœm. ) var. Pyralis reticulana. Fabr. Suppl. pag. 879? Teras CONTAMINANA. Treits. tom. 8. pag. 25o. n" 3. DiCTYOPTERIX CONTAMINANA. StephcTlS. pag. 189. Argyrotoza CONTAMINANA. Curùs. pag. 172. DiCTYOPTERIX CILIANA. .Sfe/j/te/zi'. pag. 189. Envergure, 8 à 9 lignes. Les premières ailes, dont la côte est entière , sont en -dessus d'nn jaune-clair, fortement ré- ticulé de ferrugineux , avec une grande tache brune au milieu, qui se divise en deux avant d'arriver à la cote. Le dessous des mêmes ailes est d'un jaune beaucoujD plus pâle , avec la même tache qu'en-dessus , mais comme effacée. Les secondes ailes sont d'un blanc-jaunâtre , et faiblement réticulées de gris sur leurs deux surfaces. La tète, les antennes et le corselet sont d'un DES LÉPIDOPTÈRES. 1^3 jaune - clair, ainsi que les pattes ; l'abdomen est gris , avec son extrémité jaune. Cette description concerne les deux sexes. Cette espèce , que je n'ai pas encore rencon- trée dans les environs de Paris, m'a été envoyée d'Avesnes par M. Lavice. On la trouve fréquem- ment, en juillet et août, sur \q poirier sauvage , dans les environs d'Elwangen , suivant M. Frœ- lich. Sa chenille, qui vit probablement sur cet arbre , n'a pas encore été observée. f^QPX m^ 1^4 IIISTOIUE N ATIIHKLLK MCLXXIX. TÉRAS RHOMBOÏDE. TERAS RHOMBANA. (PI. 2/,4, fig. 1 1.) TouTBix RHOMBANA. Vieil. Verz. Illig. Gotze. Hubrt. tal). i'], lig. 175. (fœm.) Treits. tom.8. pag. 71. n°i5. Envergure, lo lignes. Les premières ailes , dont la cote est entière , sont en-dessus d'un testacé ferrugineux , réticulé de brun , et traversé au milieu par une bande noirâtre qui forme un angle très -prononcé du côté externe , et donne naissance , extérieure- ment, à une ligne de la même couleur formant un coude et aboutissant à la côte près du som- met de l'aile. Les secondes ailes en - dessus sont d'un gris- cendré , avec la frange blanche. Le dessous des quatre ailes est entièrement d'un gris luisant. La tète , les antennes et le corselet sont d'un brun -ferrugineux. L'abdomen participe de la couleur des ailes inférieures. Cette description ne concerne que la femelle : le mâle nous est inconnu. DFS LÉPIUOPTKRF.S. inf) La chenille , suivant les auteurs du Catalogue systématique des Lépidoptères des environs de Vienne, vit sur lacoronille variée. Mais elle n'est décrite ni figurée dans aucun auteur. L'insecte parfait se trouve en août, mais rarement, dans plusieurs contrées de l'Allemagne et de la France. L'individu figuré a été pris dans le département du Nord. Nota. Si , comme nous le présumons, cette espèce est la même que la Rhombana de M. Treitschhe , c'est à tort qu'il l'a placée dans son genre Tortrix : elle nous a paru ap- partenir à son genre Teras. l'jt) niSTOIRE NATURELLF. GENRE ASPIDIE. 7. GENUS ASPIDIA. TORTRIX. Linn. fFien. Verz. Illig. Gotze. Frœlich , etc. PYRALIS. Fabr. Latr. Duméril. Walchenaer , etc. PHAL^NA. Geojfr. ASPIS. Treits. Ciirtix. PENTHINA. Treits. SPILONOTA. Stephens. TARACTERES GENERIQUES. Deuxième article des palpes très-large , très -velu et spatuli- forme ; troisième article très - court et à peine visible. — . Trompe nulle. — Corps mince. — Ailes supérieures très- larges, et dont la côte est très-arquée dans toute sa lon- gueur. Chenilles vivant en société dans des feuilles réunies en pa- quet, et se métamorphosant dans un tissu commun recou- vert de mousse et de feuilles sèches. Ce genre se borne, chez M. Treitschke, à une seule espèce ( Solandiiana ) ; nous lui avons réuni la Roborana, que nous avons retranchée du genre Penthina^ du même auteur, où elle n'é- tait pas à sa place : en effet, ces deux espèces DES LÉPIDOPTÈRES. 1 -J 'J présentent les mêmes caractères et la même manière de vivre dans leurs divers états, ainsi qu'on le verra à leur histoire respective. Nota. Le nom à^Aspis, donné par M. Treitschke au genre dont il est ici question, ayant déjà été employé dans l'ordre des Coléoptères, nous l'avons altéré dans sa terminaison pour éviter la confusion. m.\ Nocturnes, VI. 12 7^ HISTOUIE NATURELLli MCLXXX. ASPIDIE DE L'ÉLTANTIER. ASPIDIA CYNOSBANA. (Pi. 245, fig. i.) ToRTRix AQUANA. Hubn. tûb. 4- lîg- ï?- ( fœni. ) Larv. lep. VII. tort. II. noctuoid. B. b. fig. i. a. b. ToRTRix ROBORANA. JVien. Verz. lllig. Gotze. ToRTRix CYNOSBANA. Frœlick. pag 5o. n** io4. Pyralis CYNOSBANA. Fiïbr. Ent. syst. m. 2. 283. 167. Penthina ROBORANA. Ticits. tom. 8. pag. 3o. n° 5. Spilonota AQUANA. Steph. pag. 173. Curtis. pâg. 168. Envergure , 9 lignes. Les premières ailes sont en-dessus d'un blanc nuage de gris -bleuâtre ou plombé, avec trois taches brunes, dont une basilaire, une dorsale et une apicale. La première est surchargée de points d'im brun plus foncé ; la seconde est marquée très -distinctement de trois ou quatre points ou petites lignes noires , cernées de blanc; la troisième est coupée par une ligne blanche ondulée. Enfin la cote, qui est d'un gris-bleuâtre, est entrecoupée dans toute sa longueur de lignes blanches ou de points noirs. Le dessous des mêmes ailes est d'un gris-cendré , avec quelques DES LÉPIUUPTKRJÎS. l'J^ vestiges des lignes et points de la eôte dont nous venons de parler. Les secondes ailes sont d'un gris - pâle luisant sur leurs deux surfaces. La tête, le corselet et les antennes sont d'un gris -brun. L'abdomen et les pattes participent de la couleur des ailes inférieures. Cette description ne concerne que le mâle : la femelle nous est inconnue. La chenille est courte et ramassée comme celle de la Solandriana , dans l'âge adulte ; elle est d'un brun terreux, avec la veine dorsale quelquefois d'un brun plus foncé, la tête d'un jaune-fauve, les pattes écailleuses noirâtres, l'é- cusson du premier anneau et le chaperon de l'anus d'un noir brillant. Les pattes membra- neuses et le ventre sont d'un brun un peu plus clair que le dos. La peau paraît plissée, et les petites verrues placées dans l'ordre ordinaire, et surmontées chacune d'un poil brun , ne sont guère visibles qu'à la loupe. Enfin , on remarque que l'écusson du col dont .nous avons parlé plus haut est coupé par une ligne blanche. C'est à tort que les auteurs du Catalogue de Vienne ont dit que cette chenille vivait sur le chêne : on ne la trouve jamais que dans les feuilles réunies en paquet de Xéglantier [ rosa canina)^ depuis le commencement de 12 . l8o HISTOIRE NATURELLE mai jusque dans les premiers jours de juin. Sa métamorpliosc a lieu comme celle de la Solan- driana , dans une coque blanche recouverte de feuilles sèches ou de mousse , et son papillon paraît du i 5 juin au 1 5 juillet. Sa chrysalide a la même forme que celle de sa congénère, La Cjnosbana est plus rare que la Solandriana aux environs de Paris ; mais il paraît qu'il n'en est pas de même dans le département du Nord. Nota. Nous n'avons pu conserver à cette espèce le nom de Roborana, qu'elle a reçu des premiers auteurs qui en ont parlé, attendu que déjà nous avons donné ce nom à une autre espèce du genre Tortrix. Nous l'avons donc appelée 6y/îo*i««a d'après Fabricius, avec d'autant plus de raison que sa chenille ne vit pas sur le chêne , mais sur Xéglanùer. DES LKPÏDOPTKllES. 101 MCLXXXI. ASPIDIE DE SOLANDER. ASPÏDIA SOLANDRIANA. ( Pi. 245 , fîg. i. ) ToRTRix SOLANDRIANA. Liiiii . Gotze. Frœlicli. p. !^'i. n*^ 85. Pyral. SOLANDRIANA. Fobr. Ent. syst. m. 2. 254- 4^. ToRTRix UDMANNiANA. ^Icn. Vcrz. UUg. N. Ausg. dess. II. B. S. 6i.n"8. Pyralis UDMANNIANA. Schwarz.^Gy\x . \.i\\). 24. (ig. 12. 14. s. 195. Phal. rubiana. Scopoli. Ent. carn. pag. 233. n° 585. La SOLANDER? (PH. T. SOLANDRIANA ). DcvUL ElltOm. UllU. tom. II. pag. 398. n" 674. ToRTRix ACHATANA. Hitbn. tab. 9. fig. 49- ( rœm.) POECILOCHROMA UD3IANNIANA. StCph. pag. l83. Aspis SOLANDRIANA. 7/-ezV.y. pag. i57. n^3. Aspis UDMANNIANA. Curtïs. pag. 168. G. 951. n" I. Envergure , 9 lignes. Les premières ailes en - dessus sont d'un gris- marbré, avec une tache dorsale, rhomboïde, d'un brun-puce, et cernée de blanchâtre. Une autre tache, d'un gris -foncé et coupée obliquement par une Hgne d'un gris plus pâle, se remarque à l'angle apical. Le reste de la surface des mêmes ailes est traversé par un grand nond^re de lignes l8ci HISTOIRE NATURELLE blanchâtres, flexueuses ou ondulées, et aboutis- sant toutes à la côte, où elles sont séparées par une série de points bruns. Les secondes ailes sont d'un gris-cendré sur leurs deux surfaces , de même que le dessous des premières. La tête , le corps sont du même gris , ainsi que les antennes et les pattes. Cette description concerne les deux sexes. La chenille est courte , cylindrique , et atté- nuée à ses deux extrémités. Dans son jeune âge, elle est d'un brun presque noir ; mais à mesure qu'elle grandit elle devient d'un brun-terreux, et l'on distingue alors les points verruqueux dont son corps est garni, comme toutes les au- tres chenilles de la même tribu ; ces points sont d'un brun plus foncé que le fond, et surmontés, chacun , d'un poil de la même couleur. La tête , l'écusson du premier anneau et le chaperon de l'anus sont d'un noir brillant. Cette chenille, dont la marche est très-lente, vit en société , dans les feuilles réunies en paquet àiw framboisier, de la ronce et de V ortie, de ma- nière cependant que chaque individu a sa de- meure séparée. On la trouve pendant les quinze derniers jours de mai et les premiers jours de juin. Dans le courant de ce dernier mois , elle s'en- veloppe d'un tissu blanc revêtu de feuilles sèches JMalvojiudos. Ni>ihifne.i l't. CCXLV. ./Mrl.,,,1,- ,„„.,. .ff"'l'/n- ... 1. Aspidic .IcI'K.^I.inhrr '/,/„„.r/„„Mj iiiri/r. (S .Vvn\\\\\W \ ixncc H irr,cf/n/in j m,i/f . 2. Kl. lie Sol.inilcr .\',i/,i/ii//iii/ui j mti/t- " . id . Av\;\Ç}e\\\\xy\i! f^>e/i/l'a/Mila)mti/r., .T.PcinllillC - id. Hn rn.iiicr C/'m/iitiiuiJ /lui/r JO. ]'d. V>m-"A. Stephens. ^A'^. 173. Pesdtiîa tripcscta:\a. Curtis. pag. 167. n^'4. Envergure, 9 lignes. Les premières ailes en - dessus ont les deux tiers de leur longueur, à partir de la base, d'un brun -noirâtre, varié de roux et de bleuâtre, et le reste de leur surface d'un blanc sale, avec la frange d'un gris -bleuâtre et précédée de plu- sieurs petites taches dun gris luisant. Le bord interne de la partie brune est maillé de roux, de blanc et de noir, et l'on voit au milieu de son bord extérieur , deux ou trois petits points noirs isolés. Enfin, la côte est finement ponc- tuée de noir. Le dessous des mêmes ailes est ]3. 196 HISTOIRE NAtURELLE d'un gris foncé, avec la côte d'un blanc -rous- sâtre et ponctuée de gris. Les secondes ailes sont d'un gris foncé en- dessus et blanchâtres en-dessous, avec la frange de cette dernière couleur. La tète est brune ; le corselet est également brun, mais avec les épaulettes rousses; la poi- trine et les pattes sont blanchâtres ; l'abdomen participe de la couleur des ailes inférieures. Cette description concerne les deux sexes. La chenille est d'un vert foncé, avec la tête , l'écusson et les jointures des anneaux d'un brun- noirâtre. On remarque une double rangée de points noirs sur les anneaux intermédiaires, et une seule sur les autres. Cette chenille vit sur toute espèce d'arbres fruitiers, ainsi que sur le chêne. On la trouve en mai, et son papillon paraît à la fin de juin ou en juillet. Elle fait son tissu entre des feuilles , et s'y transforme en une chrysalide d'un brun foncé, et de la même forme que celle des es- pèces voisines. Cette espèce est presque aussi commune que la Pruniana , avec laquelle on la trouve ordi- nairement. DES LÉPIDOPTÈRES. 1 97 MCLXXXVI. PENTHINE DE LA GENTIANE. PENTHINA GENTIANANA. (PI. 245, (ig. 7- ToRïRix GENTiAN^ANA. Huhii. tab. 3. iig. 12. ( fœui. ) Larv. Icp. vii. tort. ii. noctuoid. B. a. fig. i. a. b. ToRTRix GENTIANANA. Frœlicli. pag. 49. n" io3. Penthina GENTIANANA. Treits. tom. 8. pag. 36. 11 ** 8. A.NTITHESIA GENTIANANA. StCpll. pag. 173. Pendina GENTIANANA. Curùs. pag. 167. 11° 3. Envergure, 9 lignes. Les premières ailes en-dessus ont les deux tiers de leur longueur, à partir de la base, d'un brun- noir, et le reste de leur surface, y compris la frange, d'un blanc-roussâtre, ou couleur nankin, avec quelques atomes gris vers leur sommet. La partie brune est plus ou moins striée de noir et de bleuâtre, et son bord antérieur décrit une ligne droite qui coupe l'aile obliquement. Enfin, la côte est très-légèrement ponctuée de gris. Le dessous des mêmes ailes est d'un gris luisant, avec la côte roussâtre et ponctuée de gris. Les secondes ailes sont entièrement d'un gris- ronssâtre , avec la frange plus claire sur les deux surfaces. 198 inSTOIRK NATURELLi: La tête et le corselet sont d'un brun-noir en- dessus , et d'un gris-roussâtre en-dessous , ainsi que les pattes. L'abdomen est de la couleur des ailes inférieures. Cette description concerne les deux sexes. J'ignore pourquoi cette espèce a été appelée Gentiammay car Hubner, qui le premier a fait connaître sa chenille , la représente sur une es- pèce de caixlere {dipsacus). Suivant sa figure, elle est d'un blanc sale ou roussâtre , avec la tête et l'écusson d'un brun-noirâtre, et des raies longi- tudinales brunes accompagnées de petits points noirs. Sa chrysalide est de forme allongée et d'un brun-rougeâtre. L'insecte parfait, suivant M. Treitschke, vole en juillet dans le Tyrol et la Styrie. Les indivi- dus que je possède ont été pris le 20 juin par M. Lefebvre, dans sa campagne d'Amécourt, en Normandie. DES LÉPIDOPTÈRES. 1 99 MCLXXXVII. PENTHINE OCELLÉE. PENTHINA OCELLANA. ( PI. 245, fig. 8. ) TiNEA CYNosBATELLA. Linii. Fuessl. Gotze. Millier. La teigne du rosier? ( p. t. cynosbatella ). Devill. Enl. Hinn. tom.ii. pag. 464- n° 85g. Pyralis tripunctana. Fahr. Enr. Syst. m. 2. 283. 169. ToRTRix TRIPUNCTANA. Wieji. Vcrz. Illig. Gotze. Frœlicli. pag. 5o. n'* io5. ToRTRix OCELLANA. Hiibii. tab. 4- lïg- 18. ( fœm. ) Larv. lep. VII. tort. II. noctuold. B. b. fig. i-a. b. Penthina cynosbana. Trcits. tom. 8. pag. 38. 11° 9. Degeer. tom. 1. pag. 5oi. tab. 34- fig. i-5. t. 11. p. 486. Antithesia cynosbatella. Steph. pag. 173. Spinolota cynosbatella. Curtis. pag. 168. n** 2. Envergure , 9 lignes. Les premières ailes en -dessus ont la moitié de leur surface, à partir de la base, d'un brun- noirâtre, l'extrémité de la même couleur, et la partie intermédiaire blanche. Sur cette partie blanche , on remarque trois taches d'un gris- bleuâtre , et une série de trois petits points pla- cés sur une ligne transverse , près de l'angle anal. 200 HISTOIRE NA^TIIRELLE Les secondes ailes sont en- dessus d'un gris- cendré, y compris la frange. Le dessous des quatre ailes est d'un gris lui- sant, avec deux points jaunâtres à la côte des supérieures. La tête est noirâtre , avec les palpes d'un jaune-fauve. Le corselet est également noirâtre et l'abdomen gris. Les pattes sont blanchâtres. Cette description concerne les deux sexes. La chenille est d'un jaune-brun sale, avec des lignes longitudinales noirâtres sur le dos et sur les côtés, et des lignes transversales de la même couleur sur la séparation des anneaux. Une tache d'un brun foncé, en forme de selle, se remarque entre le septième et le huitième segment. Enfin la tête, l'écusson et les pattes écailleuses sont d'un brun- noirâtre. Cette chenille n'attaque que les boutons de rose, dans l'intérieur desquels elle se cache et se nourrit. Sa métamorphose en chrysalide a lieu au commencement de juin, et son papillon se développe environ trois semaines après. La chrysalide est d'un vert -noirâtre dans sa partie antérieure , et d'un jaune sale dans sa partie postérieure, avec les articulations noires. Cette espèce , qui se distingue de ses congé- nères par la couleur jaune de ses palpes , se trouve dans tous les jardins où il y a des rosiers. DES LliPlDOPTKllFS. iOI MCLXXXVIII. PENTHINE D'HARÏMANIN. PENTHINA HARTMANNIANA. (Pi. 2 ',5, lig. 9. ) TORTRIX HARTMANNIANA. LillH. S. N. I. 2. 878. 3o6. Faun. Suec. éd. 2. n° i322. Treits. tom. 8. pag. 91. n" 3i. TORTRIX LINNEANA. WicU. VcTZ. IlUg . Gotze. ToRTRix scRiPTANA. Hului. tub. 1 7.fig. I lo. (fœiïi.) Fr^f //fÂ. pag. 57. n" 124. Pyralis HARTMANNIANA. Fcibr. Ent. syst. m. 2. 25 1. 36. L'hARTMANN (p. t. HARTMANNIANA ). DcvUl. Eutom. l'uin. tom. II. pag. 396. n° 670. DiTULA SCRIPTANA. Stephcns. pag. 172. Thirates SCRIPTANA. Ciirtis . pag. 167. 11° 4. Envergure, 9 lignes. Les premières ailes sont en -dessus d'un blanc sale, avec le bord interne et une tache costale noirâtres. Cette tache est presque triangulaire, et plus foncée dans sa partie inférieure que dans sa partie supérieure; et en-dessous d'elle, en se rapprochant du bord interne , on voit un petit trait oblong , bleuâtre , entouré de blanc. Le reste de l'aile, depuis la base jusqu'à la tache dont nous venons de parler, est parsemé d'ato- mes gris et de quelques petits points noirs. 201 HISTOIRE NATUHELLK Les secondes ailes sont en -dessus d'un gris- cendré , avec la frange blanchâtre. Le dessous des quatre ailes est d'un gris rous- sâtre luisant, plus foncé aux supérieures qu'aux inférieures. La tête et le corselet sont d'un gris - noirâtre , et l'abdomen participe de la couleur des secondes ailes. Le dessous du corps est blanchâtre, ainsi que les pattes. Cette description concerne les deux sexes. Cette espèce, dont la chenille n'est pas con- nue, paraît en juillet et août. Je l'ai trouvée abondamment une année sur le tronc des saules qui bordent les prairies de la Glacière, près de Paris. Nota. M. Treitschke a placé V Hartmanniana dans son genre Tortrix ; elle m'a paru appartenir plutôt au genre Penthina. DES LÉPIDOPTÈRES. 2o3 i^ GROUPE, ^iles supérieures ayant la base et l'extrémité d'un noir brun , et le milieu blanc. MCLXXXIX. PENTHINE BORGNE. PENTHINA LUSCANA. ( Pi. 245 , fig. lo.) ToRTRix ocELLANA. Lung^ Verz. fVien. Verz. Illig. ToRTRix coMiTANA. Huhi. tab. 3. fig. 16. (mas.) Pyralis LUSCANA. Fnbr. Eut. syst. m. 2. aaS. Sa. ToRTRix LUSCANA, Frœlich. pag. 5o. n** 106. Penthina OCELLANA. Treits . tom. 8. pag. 40.11" 10, Spilonota comitana. Curtis. pag. 168. n° aS. Envergure, 6 lignes et demie. Les premières ailes sont en-dessus d'un blanc sale, avec leur base, leur extrémité et une ta- che anale d'un brun -noir. La partie brune de l'extrémité est coupée par une ligne blanche on- dulée , et l'on remarque deux traits bleuâtres ou couleur de plomb en dehors de la tache anale précitée. La côte est marquée de plusieurs points noirs. Entin la frange est brune. Les secondes ailes sont en -dessus d'un gris- cendré. I^e dessous des quatre ailes est du même gris. ao4 HISTOIRE NATURELLE avec des points blanchâtres à la côte des supé- rieures. La tète et le corps sont d'un brun -noir en- dessus et moins foncé en-dessous, avec les pattes grises. Cette description concerne les deux sexes. La chenille , suivant les auteurs du Catalogue de Vienne , vit sur le charme ; mais elle n'est décrite ni figurée dans aucun auteur. Quant à l'insecte parfait, on le trouve en juin dans les bois des pays de montagnes; il est assez rare. DES LïïPIDOPTl' RES. O.OJ GENRE SERICORE. 9. GENUS SERICORTS. TOB.TRIX. fVicn. Ferz. Gotze. Frœlicli. Hiibn. , etc TINEA. Linn. DeviUers. ^JERICORIS. Treits. ORTHOTtENIA. Stvphem. Cintis. A R (lYROLEPI A. Stephens. CARACTERES GENERIQUES. Deuxième article des palpes , large , velu et triangulaire ; troisième article assez long et fusiformc. — Trompe pres- ([ue nulle. — Corps mince. — Jiles supérieures terminées carrément, et dont la côte est faiblement arquée dans toute Sa longueur. Chenilles vivant et se métamorphosant entre des feuilles réunies en paquet. — Chrysalide allongée , et dont les segments de V abdomen sont garnis de petites pointes. Ce genre, établi |3ar M. Treitschke, comprend à peu près les mêmes espèces que le genre Or- 2oC) HISTOIRE IVATIJRELLE thotœiiia de M. Stephens. Toutes sont plus ou moins ornées de lignes ou de bandes d'un as- pect métallique, sur un fond qui varie du brun- noir au gris-brun, et du gris-brun au ferrugi- neux. Une seule (^V Urticaiia) a été observée dans ses premiers états; nous renvoyons à son article pour ne pas nous répéter, M. Treitschke dit que, dans ce genre , les ailes des femelles sont plus petites et plus étroites que celles des mâles : cette différence ne nous a paru prononcée que dans la Micana^ du moins dans le petit nombre d'espèces dont nous con- naissons les deux sexes. Voici les noms de celles que nous rapportons au genre dont il s'agit, et la manière dont nous les groupons , savoir : 1^^ GROUPE. Ailrs supérieures traversées par des lignes réunies eu bandes. Concluina. Urticana. Cespitana. Histrionann. ' Rifulana. * Mercnriana. * 2^ GROUPE. Ailes supérieures traversées par des bandes simples, Olh'ona. Micaiia. MelalUcaiia. Cliarprntiernna Tcxtnna. Ripunctaiia. ' DES LKPIDOPTKRI S. 207 3* GROUPE. Ailes supérieures traversées par des lignes doubles ou simples, entrelacées l'une dans l'autre. Zinckrnnna. Gemmana. 4^ GROUPE. Ailes supérieures traversées par des bandes romposées de taches contiguës. Forniosana. Nota. Nous donnerons supplémentairemeni les espèces marquées d'une *, lorsque lîbns nous les serons procurées. ao8 HISTOIRE NATUREr.LE i*''^ GROUPF. Ailes supérieures traversées par des lignes réunies en bandes. MCXG. SÉRICORE COQUILLE. SERICORIS CONCHAWA. (Pi. 2/,6, fig. i, ToRTRix CONCHANA. Hubn. tab. 17. lig. 106. ( nias. ) ToRTRix RivELLANA. Frœlick. pag. 6'i. n** 137. Skricoris CONCHANA. Treits. tom. 8. pag. 148. n" 4- Orthot^nia UNDULANA. Stepli. \iA!^. 182. C«r").«,/ ici. l'u illnnlo/^//«///,iymàIeft'fcoi .■>..f./j. ni. du (■.azoiis//,'i./Y///OT/imU-JV lom. -. i (\ .<\v (.'\uuin-n[u-v/i/M/y'r»//,vw„r/mnW DES LKPl JJOPTERES. 2 1,-) '2* GROUPE. Ailes supérieures traversées par des bandes simples. MCXCIll. SÉRICORE OLIVE. SERICORIS OLIVANÂ. ( Pi. 246 , (ig. 4. ) Sericoris OLIVANA. Trcits. tom. 8. pag. i5i. n" 6. Envergure, 7 lignes et demie. Les premières ailes sont en-dessus d'un brun - feuille -morte, finement réticulé de noir; elles sont traversées par deux bandes argentées mê- lées d'un peu de jaunâtre, et dont l'extérieure est bifurquée comme dans les espèces précé- dentes. La frange est également argentée et entrecoupée de brun. Les secondes ailes, sur leurs deux surfaces, et le dessous des premières ailes sont d'nn gris- noirâtre , avec des points jaunâtres séparés deux par deux à la côte de celles-ci. La tête et le corselet sont de la couleur des ailes .supérieures, et l'abdomen de celle des in- férieures. 2l6 HISTOIRE NATURELLE Cette description ne concerne que le mâle : la femelle nous est inconnue. Cette espèce, encore très-rare dans les collec- tions, vole au commencement de juin dans les montagnes de la Saxe et de la Styrie, suivant M. Treitschke, qui l'a décrite le premier. DES LEPIDOPTERES. 2 1 MGXCIV. SÉRICORE BRILLANTE. SERICORIS MICANA. ( Pi. 24(> , %• 5. ) ToRTRix MiCANA. Hiibn. tab. 5. fig. 28. ( fœni. ) F/œ-Zù/*. Sericoris MICANA. Treits. toni. 8. pag. i5o. n" 5. Orthot^enia MICANA. Stcph. j)ag. iSï. Curtis. pag. 171- Envergure, 5 à 6 lignes et demie. Je possède deux individus de cette espèce , l'un mâle et l'autre femelle : celle-ci est beau- coup plus petite que l'autre et plus foncée en couleur. Je vais les décrire séparément. Les premières ailes du mâle sont en - dessus d'un fauve doré, pointillé de noir, et traversées par deux bandes étroites argentées, entre les- quelles on aperçoit un point également argenté. De ces deux bandes, la plus près du bord exté- rieur se divise en deux branches qui se croisent au milieu, de manière à former une croix de Saint-André X. La côte est blanchâtre et entre- coupée de brun, de même que la frange dans sa partie inférieure seulement. JjCs secondes ailes sont d'un £[ris- cendré sur a 10 HISTOIRE NATUTxKLLE leurs deux surfaces, de même que le dessous des premières, dont la côte est marquée de points jaunâtres. I.a tète et le corselet sont de la couleur des ailes supérieures , et l'abdomen de celle des in- férieures. Le dessous du corps et les pattes sont jaunâtres, ainsi que le bouquet de poils qui ter- mine le ventre. Les premières ailes de la femelle sont en-des- sus d'un ferrugineux foncé, pointillé de noir, avec le même dessin que le mâle ; mais les bandes, chez elle, sont teintées de jaune, ce*qui les fait paraître plutôt dorées qu'argentées. Du reste , elle ressemble entièrement au mâle , et elle n'en diffère que par une taille plus petite d'un quart , ce qui nous dispense de la décrire plus longuement. Cette espèce, dont les premiers états ne sont pas connus, se trouve en juin dans les forêts de pins, suivant M. Frœlicli. Cependant M. le major Dormoy, qui a bien voulu nous communiquer les deux individus que nous venons de décrire, les a pris dans les environs d'Avesnes , où il n'existe pas de plantations de pins. DES LEPIDOPTERES. a Kl MCXCV. SÉRICORE MÉTALLIQUE. SERICORIS METALLICANA. ( PI. 246 , fig. 6.) TORTRIX METALLICANA. Hllbl). tab. II. fig. 68. (lliaS.) TORTRIX METALLANA. FrœlLck. pag. 69. 11° l56. Sericoris METALLICANA. Trcits . toiîi. 8. pag. I/|4- 11° -i. Envergure, 5 lignes et demie. Les premières ailes en-dessus sont d'un brun- noir saupoudré de jaunâtre , avec deux bandes transverses de cette dernière couleur. Ces deux bandes, très-étroites, sont bordées des deux côtés par une ligne argentée, ou plutôt couleur d'acier. Une série de points, également couleur d'acier, précède la frange, qui est de la couleur du fond. Enfin, la côte est entrecoupée de jaune et de noir. Les secondes ailes sont d'un noir de suie sur leurs deux surfaces , de même que le dessous des premières ailes, dont la côte est entrecoupée de jaune et de noir comme en-dessus. La tête et le corps sont entièrement d'un noir- brun, avec l'extrémité de l'abdomen jannâtre. Les pattes sont également d'un noir-brun , avec les tarses entrecoupés do jaunâtre. 2'10 HISTOIRE NATURELLE Cette description ne concerne que le mâle : la femelle nous est inconnue. Cette jolie espèce , encore peu répandue dans les collections , vole en août sur les prairies des montagnes en Autriche et en Bavière , suivant M. Treitschke. L'individu figuré nous vient de M. Anderceg, DES LEPIDOPTKRES. 1221 MCXCVr. SERICORE DE CHARPENTIER. SERICORIS CHARPENTIERA.NA. ( Pi. 246, fig. 7. TOUTRIX CHARPENTIERANA. Hltbll. tOIll. 45. f. dSl. (lliaS.) Frœlich. pag. 70. n" 160. ToRTRix BiPUNCTANA. Fvœlich. pag. 70. 11" iSg. SeRICORIS CHARPENTIERANA. /"m^.?. tOIll. 8. pag. 153.11^8. HyVERCAM.IA CHARPENTIERANA. StepJienS. Envergure, 8 lignes et demie. Les premières ailes en-dessus sont d'un brun- noirâtre, et traversées par deux bandes flexueu- ses d'un blanc luisant. La partie foncée de l'aile qui avoisine la base est marbrée de bleuâtre ; celle du milieu est nuancée de roussàtre et mar- quée de plusieurs petits points ou taches d'un blanc-bleuâtre. La bande blanche extérieure est chargée de quelques atomes roussâtres. La côte est marquée de trois ou quatre points noirs à partir de cette bande. Enfin , la frange est blan- che dans sa partie supérieure , et noire ou brune dans sa partie inférieure. Le dessous des mêmes ailes est d'un gris - noirâtre , avec la côte mar- quée de cinq ou six points blancs. 'X>.'2 HISTOIIli: NATURKLLli Les secondes ailes sont d'un gris -cendré sur leurs deux surfaces , avec la frange plus claire. La tête et le corselet sont de la couleur des premières ailes, et l'abdomen de celle des se- condes. Les pattes sont d'un gris clair. Cette description ne concerne que le mâle : la femelle nous est inconnue. Cette belle espèce , que nous avons achetée de M. Ândereeg, se trouve depuis la mi-juin jus- qu'à la mi-août sur les prés des montagnes en- vironnés de forets, suivant M. Treitschke. Ses premiers états ne sont pas coninis. DES LÉPIDOPTÈRES. 2^3 MCXCVII. SERICORE TISSUE. SERICORIS TEXTANA. (Pi. 2/46, %. 8.) ToRTRix TEXTAiSA. -ff«/j/?. pi. /»g, fig- 307-^09. Frœllcli. pag. 54. n" II 5. Envergure, 9 lignes trois quarts. Les premières ailes en-dessus sont jaunâtres de- puis leur base jusqu'au milieu , et d'un brun-fei- rugineux sur le reste de leur surface ; une moitié de la partie jaunâtre, en venant du corselet, est teintée de noirâtre. La partie brune est marquée de lignes et de points d'un bleu d'acier , et offre dans le haut une tache ou éclaircie d'un jaune- fauve contiguë à la côte, et traversée par plusieurs lignes ferrugineuses. La frange est d'un jaune- fauve et entrecoupée de brun-ferru£;ineux. Les secondes ailes en - dessus sont d'un gris- noirâtre , avec la frange blanchâtre. Le dessous des quatre ailes est entièrement gris , avec trois ou quatre points jaunes à la côte des supérieures. La tête et le corselet sont d'un brun-ferrugi- 'ri[\ HISTOIRE NATllRELLK neux et rabdomen noirâtre , avec les pattes blanchâtres. Cette description concerne la femelle: le mâle nous est inconnu. Cette espèce nous a été communiquée par M. Lefebvre , qui l'a reçue xle la Suisse. Nota. M. Frœlich décrit sons le nom de Textana une Tordeuse qni nons a parn se rapporter à celle- ci, et par conséqnent être la même qne celle figurée par Hubner , quoiqu'il ne la cite pas dans sa synonymie. DES LEPIDOPTERES. 223 3** GROUPE. Ailes supérieures traversées par dei lignes doubles ou simples, et entrelacées l'une dans l'autre. MCXCVIIL SÉRICORE DE ZINCREN. SERICORIS ZINCKENANA, ( PL 247, fig- i-) ToRTRix ZiNCKENANA. Frœlich. pag. 71. n° 164. Sericoris ZiNCKENANA. Treits. loin. 8. pag. i43. n" i. ToRTRix piNETANA. Hubn. tab. 10. fig. 07. (mas.) OrthotvENia PINETANA. Stephens. pag. 182. Orthot^enia pentletana. Curtis. pag. 171. n** 10. Envergure, 9 à 10 lignes. Le dessus des premières ailes est d'un brun- cannelle ou terre d'ombre, et traversé irréguliè- rement par cinq doubles lignes flexueuses ar- gentées, dont les deux du milieu se partagent en deux branches avant d'arriver à la cote. Au centre de l'intervalle qui les sépare, on aperçoit un petit anneau également argenté. Enfin , la frange est brune et entrecoupée de blanc. Le dessus des secondes ailes est entièrement d'un gris-roussâtre , avec la frange plus claire. Le dessous des quatre ailes est d'un gris lui- sant, plus foncé aux ailes supérieures , dont la Nocturnes, VL i5 220 HISTOIllK NATURELLE côte est marquée de cinq points blancs géminés qui correspondent aux lignes du dessus. La tête et le corselet sont de la couleur des premières ailes , et l'abdomen de celle des se- condes. Les pattes et le dessous du corps sont d'un gris-jaunâtre. Cette description ne concerne que le mâle : la femelle nous est inconnue. Voici comment s'exprime M. le docteur Zinc- ken, au sujet de cette espèce qui lui a été dé- diée, a Quoique je ne connaisse pas la chenille, <( je puis affirmer hardiment qu'elle ne vit pas « sur le pin ni sur aucun autre arbre de ce « genre : je trouve fréquemment le papillon « tous les ans, sur la brujere commune et le « myrtille^ dans des forets de bouleaux où il « n'existe aucun arbre conifère, et jamais je « ne l'ai rencontré dans des forets de pins ou « de sapins , bien que, rendu attentif par l'épo- « que de son apparition, je l'y aie cherché avec « le plus grand soin. » J'ignore si cette espèce se trouve en France. Les individus que je possède dans ma collection me viennent d'Allemagne. DES LÉPIDOPTÈRES. 22^ MCXCIX. SÉRICORE GEMME. SERICORIS GEMMANA. ( PI. 24? . «g- 2. ; ToRTRix GEMMANA. Hubn. tab. 43. fig. 1^^. Frœlich. pag. 67. n*» i5i. Argyrolepia GEMMANA. Stepkens. ^ag. 173. Envergure, 9 lignes et demie. Les premières ailes sont en-dessus d'un fauve- ferrugineux, et traversées par plusieurs lignes flexueuses d'un blanc argenté , dont les deux plus rapprochées du bord terminal forment un V, en se réunissant à l'angle anal. Entre les deux branches de ce V, on voit un petit trait argenté contigu à la côte. Les secondes ailes , sur leurs deux surfaces , sont d'un gris-cendré luisant, ainsi que le des- sous des premières. La frange des quatre ailes est jaunâtre des deux côtés. La tête et le corselet sont de la couleur des ailes supérieures, et l'abdomen participe de celle des inférieures. i5. 228 HISTOIRE NATURELLE Cette description ne concerne que le mâle; la femelle nous est inconnue : suivant M. Frœlich , elle est près de moitié plus petite, avec les ailes supérieures cendrées, et fauves seulement à l'ex- trémité. M. Alexandre Lefebvre a trouvé cette espèce, le 22 juillet, sur les pins du bois de Boulogne. DES LEPIDOPTERES. 229 4^ GROUPE. Ailes supérieures traversées par des bandes composées de taches contiguës. MCC. SÉRICORE BELLE. SERICORIS FORMOSANA. ( Pi. 24? . «g- 3.) ToRTRix FORMOSANA. Huhn. tab. 5i. fig. 329. 33o. (mas.) Orthot«nia FORMOSANA. Curlis. Envergure , 1 1 lignes. Les premières ailes sont eii-dessus d'un rouge- brique ou ferrugineux très-brillant, avec quatre bandes transverses d'une nuance beaucoup plus pâle, composées de plusieurs taches arrondies qui se confondent l'une dans l'autre. Entre la dernière bande, qui se bifurque avant d'arriver à la côte, et le bord terminal, on voit deux ta- ches irrégulières de la même nuance que les autres, l'une au sommet et l'autre près de l'angle anal. Toutes ces taches et bandes sont cernées de rouge-brun. Enfin, la frange est fauve et en- trecoupée de ferrugineux. Les secondes ailes en- dessus sont grises, avec leur sommet d'un fauve clair. 23o HISTOIRE NATURELLE Le dessous des premières ailes est fauve , avec quelques vestiges des bandes et taches du dessus. Le dessous des secondes ailes est d'un blanc-jau- nâtre , avec leur bord antérieur piqueté de fer- rugineux. Les antennes , la tête et le corselet sont d'un rouge brique ou ferrugineux. L'abdomen est d'un gris- jaunâtre. Les pattes antérieures sont annelées de ferrugineux et de jaune. Les pattes postérieures sont de la couleur de l'abdomen. Cette belle espèce , dont les premiers états ne sont pas connus, se trouve dans la Russie mé- ridionale : elle nous a été communiquée par M. Chardiny de Lyon. Noctiir-nci Platvomidcs. n. ccxLvn. 4- \^mimMf 1 b. 't- w /ItHf'^ PltlflfJlil . I .^/ Z^. Scricort" //•/('//,///,//' (/ 8. l(i . Dj.inc {/h,t/uij Q^ () . ("orCA'X Coiupao-nc ( ('i>i/ii/,i/ui j I. DES LÉPIDOPTÈRES. 23 I GENRE COCCYX. 10. GENUS COCCYX. TINEA. Linn. Fuessly. Gotze. M aller. Schivarz. TORTRIX. IVien. Verz. Hubn. Frœlich. Illig. Gotze. PYRALIS. Fabr. COCCYX. Treits. ORTHOT^NIA. Curtis. CNEPHASIA. Stephens. PSEUDOTOMIA. Stephens. CARACTERES GENERIQUES. Deuxième article des palpes large, velu et triangulaire; troi- sième article très-petit et à peine visible — Trompe nulle. — Corps assez fort. — Ailes supérieures plus étroites que larges, terminées carrément, et dont la côte est à peine arquée dans toute sa longueur. Chenilles vivant dans tintérieur des bourgeons des arbres résineux, et s'y métamorphosant. — Chrysalide contenue dans un tissu blanc et serré. En adoptant ce genre créé par M. Treitschke, nous en avons retranché plusieurs espèces qui nous ont paru y être déplacées , notamment celles qui ont des taches spéculaires à l'extré- aSa HISTOIRE NATURELLE mité de leurs premières ailes, et qui appartien- nent évidemment par leur fades à ses Grapho- Utiles. La plupart de celles que nous conservons dans le genre dont il s'agit , habitent les forêts de pins sylvestres, auxquels leurs chenilles causent les plus grands dégâts, ainsi qu'on le verra à l'histoire de la Tuiionana et de la Resinana. Toutes les espèces de Coccyx que nous con- naissons , en y comprenant celles qui sont figu- rées dans Hubner, et que nous n'avons pu encore nous procurer, peuvent se diviser ainsi qu'il suit, SAVOIR : Sect. A. Premières ailes traversées par des lignes très-fines entrelacées, ou s'anastomosant sur un fond brun, rouge ou fauve. Turionana. Flammcann. Buoliana* Arhutana* Vibrana* Spadiceana* Lineana* Sect. B. Premières ailes traversées par des lignes ou bandes étroites, s'anastomosant sur un fond gris ou noirâtre. Alpicolana. Resinana. Hercyniana.* Comitana* Cinerana* Sect. C. Premières ailes à couleurs variées , avec des lignes ou des points métalliques. Splendana. Nigricana. Relvolana* Zephyrana.* Duplana.* Nota. Les espèces marquées d'une * sont celles qui nous manquent , et que nous donnerons supplémentairement lorsque nous nous les serons procurées. DES LÉPIDOPTÈRES. 233 Sect. A. Premières ailes traversées par des lignes très-fines, entrelacées ou s' anastomosant sur un fond brun - rouge ou fauve. MCCI. COCCYX DES BOURGEONS DU PIN. COCCYX TURIONANA. (PI. 247 , iig. 4- ) ToRTRix TDRioNANA. Huln. tab. 35. fig. 220. 221. (fœni.) Larv. lep. vu. tort. II. noctuoid. C. c. fig. i. a. b. Frœlich. pag. 69. n** i58. TiNEA TURiONELLA. Limi. S. N. I. 2. 2g2. 4o3. Faim. suec. éd. 2. n. 1420. Muller. Faun. frid. p. 67. n. 507. Gotee. Ent. Beytr. III. th. 4. B. S. 106. n. 4o3. Teigne des bourgeons du pin ( t. turionella ). De- vill. Ent. linn. tom. 11. pag. 477- n° 894. Clcrch. Ph. tab. xii. fig. i5. Coccyx turionana. Treits. tom. 8. pag. i36. n^ 8. Orthot^nia resinella. Curtis. pag. 161. n** i5. Chephasia kesinella. Steph. pag. 181. Envergure , 8 lignes et demie. Le dessus des premières ailes est d'un rouge- violâtre foncé , et traversé par une multitude de stries extrêmement fines, d'un blanc- bleuâtre, 234 HISTOIRE NATURELLE qui s'entrelacent l'une dans l'autre. Leur des- sous est d'un gris-noirâtre luisant. Les secondes ailes sont entièrement grises en- dessus comme en-dessous, avec la frange plus pâle. La tète et le corselet sont de la couleur des ailes supérieures, et l'abdomen participe de celle des ailes inférieures, ainsi que les pattes. Cette description concerne les deux sexes. Le papillon se tient en juillet et août sur l'é- corce du pin sylvestj^e , dont la couleur se con- fond tellement avec la sienne qu'on ne l'aper- çoit pas. Sa chenille est d'un rouge-brun , avec les jointures des anneaux plus foncées, et la tète d'un brun luisant ; sa longueur est d'un demi- pouce lorsqu'elle a atteint toute sa croissance. Elle se tient dans les boutons les plus forts de l'arbre précité ; elle les creuse , en même temps qu'elle s'en nourrit , de manière à s'y former une espèce de grotte, où elle se change vers la fin d'octobre en une chrysalide d'un rouge-brun luisant. Cette chenille et celle de la Buoliana sont les plus grands fléaux des forêts de pins , car ce que la première a épargné est attaqué , en mai, par la seconde, lorsque les nouvelles pous- ses ont déjà atteint une certaine longueur. C'est ainsi que dans une forêt où ces deux chenilles se sont propagées, on n'y voit pas un arbre qui soit droit , et qui atteigne sa hauteur naturelle. DES LÉPIDOPTÈRES. ^35 Ces observations sont extraites de l'ouvrage de M. Treitschke , à qui elles ont été communi- quées par M. le docteur Zincken. Cette espèce n'est malheureusement que trop répandue dans plusieurs contrées de l'Allema- gne,etil y a lieu de croire qu'elle se trouve aussi en France. t36 HISTOIRE NATURELLE MCCII. COCCYX FLAMME. COCCYX FLAMMEANA. (Pi. 247, fig. 5. ToRTRix FLAMMEANA. Hub/t. tab. 5i. fig. 321. ( mas. ) Frœlich. pag. 72. n» 166. Envergure, 7 lignes et demie. Cette espèce, qui nous a paru se rapporter à la Flammedna de Hubner et de M. Frœlich , n'est pas décrite dans l'ouvrage de M. Treits- clike. Peut-être n'est-ce qu'une variété de la Turionana. Cependant elle en diffère, 1° en ce que le dessus de ses premières ailes est d'un rouge plus vif, avec la base teintée de brun. 2° En ce qu'elles ne sont pas striées de blanc- bleuâtre d'une manière aussi égale, c'est-à-dire qu'elles présentent par-ci par-là quelques petits espaces sans aucune strie, ce qui forme comme des bandes trausverses irrégulières de la cou- leur du fond. Du reste, les deux espèces se res- semblent parfaitement; seulement celle dont il est ici question est un peu plus petite. Elle nous a été communiquée par M. le baron Feisthamel , qui l'a reçue de M. Prévost Duval de Genève. DES LÉPIDOPTÈRKS. l'^'J Sect. B. Premières ailes traversées par des lignes ou bandes étroites, s'anastomosant sur un jond gris ou noirâtre. MCCIII. COCCYX DE LA RÉSINE. COCCYX RESINAÎfA. ( Pi. 247 , %• 6. ) TiNEA RESiNELLA. Linn. Faessly. Gotze. Muller. Schwarz. Kleemann. ToRTRix RESiNANA. Hubn. tab. 5. fîg. 29. (mas.) Larv. lep. vil. tort. II. noctuoid. C. c. fig. i. a. b. Brahm. Frœlich. pag. 78. n**i8A. Pyralis RESINANA. Fabr. Ent. syst. m. 2. 284. 171. Teigne de la résine ( p. t. resinella ). Devillers. Ent. linn. tom. 11. pag. 477. n° 897. Coccyx resinana. Treits. tom. 8. pag. 128. n°3. Roesel. Ins. I. Th. 4. Cl. tab. xvi. fig. i-5. S. 44. Frisch. Beschr. d. ins. X. Th. tab. ix. S. ii. Envergure , 8 lignes. Les premières ailes sont en-dessus d'un noir- ferrugineux, et traversées par plusieurs bandes étroites argentées et sinueuses, lesquelles for- ment autant de points également argentés le long de la côte. Ces bandes sont au nombre de six et rapprochées deux par deux. Les secondes ailes en -dessus sont de la cou- '^38 HISTOIRE NATURELLE leur des premières , mais un peu moins foncée , avec la frange grise. Le dessous des quatre ailes est d'un fuligineux luisant, avec des points jaunâtres le long de la côte, qui correspondent à ceux du dessus. La tête et le corps sont de la couleur des ailes, avec les pattes grises. Cette description concerne les deux sexes. Nous emprunterons à M. Treitschke l'histoire qu'il donne de cette espèce. « On trouve, dit-il, aux arbres résineux, et surtout à l'extrémité des branches, des tumeurs ovoïdes, composées de résine. C'est la chenille de notre Resinana qui les produit; elle en fait sa demeure et s'y transforme. Le fond de sa cou- leur est d'un jaune d'ocre vif. La tête et le cou sont d'un rouge-brun. Elle possède, comme plu- sieurs chenilles de Tordeuses, la faculté de mar- cher en arrière et en avant. En cas de danger , elle descend le long d'un fil qui lui sert égale- ment pour remonter, lorsqu'elle croit n'avoir plus rien à craindre. Elle atteint en octobre et avant l'hiver toute sa taille, qui est d'un tiers de pouce. Elle s'enveloppe alors d'un tissu blanc, serré, dans lequel sa métamorphose en chrysa- lide n'a lieu qu'au printemps suivant. La chry- salide , d'abord jaunâtre , passe successivement du brun au noir , à l'exception de l'abdomen DES LÉPIDOPTÈRES. aSc) qui reste brunâtre. Cette chenille ne peut sup- porter le grand air, et se dessèche lorsqu'on la tire de sa demeure. » « Son papillon se trouve plus ou moins fré- quemment dans toutes les contrées de l'Europe, et paraît en mai ou juin. La femelle dépose ses œufs sur les jeunes pousses des arbres résineux, alors qu'elles ont environ la longueur du doigt. Au bout de huit jours la jeune chenille éclôt ; elle pénètre dans les jeunes pousses jusqu'à la moelle , et trouve sa nourriture dans la sève qui en sort. Pour cet effet , elle entretient l'écoule- ment par l'ouverture qu'elle a pratiquée , et la tumeur grossit de plus en plus, en durcissant à l'extérieur; ce qui nécessairement arrête la crois- sance de la branche où cette tumeur existe. » Roesel dit que, « dans certaines contrées de l'Allemagne, on emploie avec succès ces tumeurs à faire du noir de fumée; on les coupe à cet effet en juin et juillet, et même encore en août, et en observant bien cette époque, on ne fait tort ni aux arbres ni à la propagation de la chenille. 24o HISTOIRE NA^TURELLE MCCIV. COCCYX ALPICOLE. COCCYX ALPICOLANA. (PI. 247 , fig. 7. ) ToRTRix ALPICOLANA. Hubu. tab. 52. fig. 328. ( mas, ) 32g. (fœm.) Envergure, 8 lignes et demie. Le dessus des premières ailes est noir, sau- poudré de bleuâtre, et traversé par deux bandes noires, angulaires, Tune près de la base et l'autre au milieu, avec la côte ponctuée de blanc, et la frange grise , légèrement entrecoupée de noir. Le dessous des mêmes ailes est d'un noir lui- sant, avec la répétition des points blancs du dessus. Les secondes ailes sont d'un noirâtre luisant sur leurs deux surfaces, avec la frange grise. La tête et le corselet sont de la couleur des ailes supérieures, et l'abdomen de celle des in- férieures. Cette description ne concerne que le mâle : la femelle nous est inconnue. Cette espèce, ainsi que son nom l'indique, ha- bite les Alpes. Ses premiers états nous sont in- connus, et nous ignorons l'époque de son ap- parition. L'individu figuré nous a été envoyé par M, Anderregg. DES LÉPIDOPTÈRES. ^4 f MCCV. COCCYX COMPAGNE. COCCYX COMITANA. ( Pi. 247 , Hg- 9-) ToRTRix COMITANA. Wieu. Vevz. Fam. E. n. ily. S. i3i. Illig. Gotze. ToRTRrx picEANA. Hubu. tab. 12. fig. 72. (fœm.) Coccyx comitana. Treits. toin. 8. pag. i32. n" 5. PSEUDOTOMIA COMITANA. Stepk. pag. I76. Envergure, 6 lignes. Le dessus des premières ailes est d'un noir de suie , et traversé obliquement par trois dou- bles lignes argentées , l'une près de la base , l'autre au milieu, et la troisième à quelque dis- tance du bord terminal. Cette dernière est in- terrompue au milieu et forme comme deux taches , l'une contiguë à la côte et l'autre à l'angle anal. Une troisième tache semblable se voit près de l'angle apical, ainsi qu'un point au milieu du bord interne. Enfin la frange , de la même couleur que le fond de l'aile, est coupée par deux petites lignes argentées. Le dessus des secondes ailes est d'un gris cendré , avec la frange plus claire. Nocturnes, VL i6 l[\1 HISTOIRK NATllUELLK Le dessous des quatre ailes est du même gris, avec la côte des supérieures ponctuée de blanc- jaunâtre. La tête et le corselet sont de la couleur des premières ailes , et l'abdomen de celle des se- condes. Le dessous du corps est d'un gris-jau- nâtre, ainsi que les pattes. Cette description concerne les deux sexes. L'insecte parfait se montre en mai et juin, dans les forêts de sapins. La chenille n'a pas encore été décrite, mais on sait qu'elle vit sur cet arbre. J'ai fait venir cette espèce d'Allemagne, j'i- gnore si elle se trouve en France. It^ DES LÉPIDOPTÈRES. ^43 Sect. C. Premières ailes à couleurs variées, avec des lignes et points métalli(/ues. MCCVI. COCCYX DUNE. COCCYX DIANA. (Pi. 2^7, fig. 8.) ToRTRix DIANA. Huhn . tab. 44. fig. 274. (fœm.) Envergure, 6 lignes. IjES premières ailes sont en-dessus d'un noir tirant sur le violet, avec plusieurs lignes et points d'un bleu métallique. Deux de ces lignes, plus marquées que les autres, sont arquées, et l'une d'elles précède presque immédiatement la frange. Les secondes ailes sont en-dessus d'un noir fuligineux, avec la frange grise. Le dessous des quatre ailes est d'un gris-noi- râtre luisant , avec des petits points jaunes à la côte des supérieures. La tête et le corselet sont d'un gris-jaunâtre, et l'abdomen noirâtre en-dessus. Le dessous du corps est d'un gris - blanchâtre , ainsi que les pattes. 16. 244 HISTOIRE NATURELLE Celte description concerne les deux sexes. Cette espèce , qui nous a paru se rapporter à la Diana de Hubner , nous a été communi- quée comme la suivante par M. le major Dor- moy , qui l'a prise dans les environs d'Avesnes. DES LÉPIDOPTÈRES. 2^(5 MCCVII. COCCYX VIOLETTE. COCCYX JANTHINANA. Mihi. ( Pi. 248, fig. i.) Envergure, 5 lignes et demie. Les premières ailes sont en-dessus d'un violet métallique , et traversées par plusieurs lignes noires, parallèles, formant chacune un angle très-prononcé dans le milieu. La frange est pré- cédée d'une ligne dorée interrompue , et l'on voit au milieu de la côte un petit trait argenté en forme d'U. Les secondes ailes en - dessus sont d'un gris- noirâtre. Le dessous des quatre ailes est d'un gris pâle luisant , avec le sommet des supérieures traversé par plusieurs petites lignes jaunâtres. La tête et le corselet sont d'un gris-roussâtre, et l'abdomen noirâtre en -dessus et blanchâtre en -dessous, ainsi que les pattes. Cette description ne concerne que le mâle : la femelle nous est inconnue. Cette jolie petite espèce nous a été commu- niquée par M. le major Dormoy, qui l'a prise dans les environs d'Avesnos. Nous n'avons pu la reconnaître dans aucun auteur. 246 HISTOIRE NATURELLE GENRE GARPOCAPSA. II. GENUS GARPOCAPSA (i] TINEA, Linn. Devill. Gotze. Muller: PYRALIS. Fabr. Latr.Dtun. IValhenaer. Encycl. inéthod. TORTRIX. Linn. lllig. IVien. Verz. Gotze. Midler. Frœ- îich. Long, Verz. Hubn. Scop. Devill. Brahm. GARPOCAPSA. Treits. Curtis. Stephens. SEMASIA. Stephens. CAKACTÈRES GÉNÉRIQUES. Deuxième article des palpes courbe , long et peu velu ; troi- sième article nu , court et cylindrique. — Trompe courte , mais visible. — Corps mince. — Ailes supérieures plus étroites que larges, terminées carrément , et dont la côte est à peine arquée dans toute sa longueur. Chenilles vivant flans l'intérieur des fruits ou dans le bois des arbres fruitiers, et se transformant entre les écorces, dans un tissu serré, et mêlé de particules de bois rongé. Ge genre se compose d'un petit nombre d'es- pèces très-remarquables, non-seulement par les couleurs métalliques dont elles sont ornées dans (i) De xapTToç, iVuit, el xaTcxto , je mange avidenieut, DES LÉPIDOPTÈRlîS. l[\'J l'état parfait, mais encore par la manière de vivre de leurs chenilles : les unes vivent dans l'inté- rieur des fruits à pépins , et les autres aux dé- pens de la sève des arbres fruitiers, en creusant des espèces de galeries cylindriques entre l'é- corce et l'aubier. Les premières sortent des fruits lorsqu'elles ont atteint tout leur développement, et se cachent comme les secondes sous les écor- ces,et quelquefois dans la terre, pour se changer en chrysalide; au surplus nous renvoyons, pour plus amples détails à cet égard et pour ne pas nous répéter, aux articles de la Pomanana et de la Woeberana. Voici le nom des espèces que nous rappor- tons à ce genre, et qui toutes sont figurées et décrites dans cet ouvrage. Chenilles vivant dans rintérieur des fruits. Pomonana. Splendana, Chenilles vivant entre l'écorce et l'aubier aux dépens de la sève. JVoeherann. Arcuana. Chenilles non encore observées. Pupillano. Simploniana. ^Ê\ \^fe- 248 HISTOIRE NATURELLE MCCVIII. CARPOCAPSA DES POMMES. CARPOCAPSA POMONANA. (Pi. 248,%. 2,3.) TiNEA POMONELLA. L'inn. s. N. e. 12. 892. l\0\. p'aiin. suec. (.'d. 2. il. i4i8. Fuessl. Gotzc. Rleeman. Midlcr. La fruitière ( tinea pomonella ). Devill. Eut- linn. t. n. pag. /176. n° 89Ï. TouTRix POMONANA. JVien. Verz. Schraiih. Lang , Verz. lllig. Huhn. tah. •G. fii:. 3o. (fœm.) Larv. soj). vu. tort. 11. noctiioid. C. b. (ig. 2. a. Frœllch. pag. 78. 11° i8'3. Pyrae. pomana. Fahr. Ent. svst. m. 2. 279. i55. fValke- naer. tom. 11. pag. 3i6. 11°. 9. Lntr. Gêner, crust. et insect. toni. 4- ]'ag. 23o. Pyrale des pommes (p. pomana). Encycl. mélhod. tom. x. 1*'* part. pag. 259. n*^ 19. pi. 92. fig. 8-j3. Carpocapsa POMONANA. y/^/Vi. tom. VIII. pag, 161. n** 1. Semasia POMANA. Steplienn. pag. 179. G. 258. Carpocapsa pomonella. Curtis. pag. 170. G. 957. n° 1. Roesel. Ins. i. Th. 4. Cl. tab. xiii. fig. i-5. S. 33. Frisch. Beschr. D. Ins. vu. Th. tab. x. S. 16. Réaiiin. Ins. tom. 11. tab. 4°. fig. i-io. Envergure, 8 lignes. Les premières ailes sont en-dessus d'un gris- cendré , et traversées par un grand nombre de stries brunes ondtiK^es , avec un écnsson semi- Pla tvomides. i-i. ccxuTn. J./Mtirue ,M I. ("OCCVX Violette (J„n/fyr7i,r7iti ) 2. ( arpornpsn des l'omme.-. ( Pomo/nmn ) 3. 1(1. kI (r,/J V;ii-. //V// f). ("ai-pocapsa AeWoehev (Itf'rfitTM/ia) m/i/f. (). id. Anjuôe ( Artiianii J nui/i- . 1 ■ Kl. du Simplou f', t«y/few/wiw/' /rtw . ^5. id. l'iipilléc (rHfi//il/i,i)Jrm. DES LÉPIDOPTÈRES. u49 lunaire à leur exliémité iufétieure, d'un biun- cliocolat , et dont les contours sont irrégulière- ment arrêtés par une ligne d'or rouge. Les se- condes ailes sont entièrement brunes en-dessus. Le dessous des quatre ailes est brun , avec des atomes plus foncés à leur extrémité. Les antennes, les palpes, la tête et le corselet sont d'un brun foncé; l'abdomen est d'un brun plus pâle qui participe de la couleur des ailes inférieures. La chenille vit dans l'intérieur des pommes et des poires, dont elle mange les pépins avant d'entamer les parties environnantes. Voici com- ment elle se trouve los^ée au centre d'un fruit sans qu'on aperçoive au dehors .par où elle y est entrée ; car les pommes ou les poires dites vé- reuses , c'est-à-dire qui présentent un trou à l'extérieur , ne contiennent pUis de chenilles, comme nous le dirons plus bas. Un de ces fruits esta peine noué que la femelle du papillon dé- pose un œuf dans l'ombilic. Cet œuf ne tarde pas à éclore , et la petite chenille qui en sort perce un trou pour pénétrer jusqu'au cœur du fruit, qui n'en continue pas moins à grossir. Or, ce trou étant proportionné au diamètre de la chenille, qui est à peine grosse comme un crin au moment de son éclosion, on conçoit qu'il s'o- blitère facilement et qu'il n'en reste plus aucune aSo mSTOIKli ÏNATUllELLii trace à l'extérieur au bout d'un certain temps. C'est ici le cas de faire observer qu'on ne trouve jamais qu'une seule chenille dans un fruit. Cette chenille parvient ordinairement à toute sa taille à la fin de juillet ou au commencement d'août, c'est-à-dire lorsque les pommes et les poires sont aux deux tiers de leur grosseur. Elle peut avoir alors trois quarts de pouce de longueur. Sa cou- leur varie du blanc- jaunâtre au rose sale. Ses côtés sont marqués irrégulièrement sur chaque anneau de plusieurs petits points noirâtres, dis- posés deux par deux. Sur la partie antérieure du premier anneau, on voit un écusson ^ris ou brun divisé en deux. La tète est d'un rouge-brun lui- sant, et les pattes sont de la couleur du corps. Lorsque cette chenille est arrivée à l'époque de sa transformation , elle sort du fruit qui l'a nourrie par un trou qu'elle perce du centre à la circonférence , ce qui explique pourquoi les pommes ou les poires qui offrent un trou à l'ex- térieur ne contiennent plus de chenilles. Elle se retire alors sous les écorces , et même quelque- fois dans la terre , où elle se forme une coque d'un tissu blanc et serré, mêlé de parcelles de bois rongé ou de débris de feuilles sèches. Elle passe ainsi toute la mauvaise saison, et ne se change en chrysalide qu'en mai ou juin de l'an- née suivante, pour devenir insecte j)arfiut trois DES LEPlDOPTEllliS. IJ l semaines après. La chrysalide est d'un brun- jaunâtre, avec quelques poils roides à sa partie postérieure. La Pomonana est répandue dans toutes les parties de l'Europe où l'on cultive le pommier et le poirier. Sa chenille attaque quelquefois le prunier. On a remarqué que les fruits rongés à l'intérieur par cette chenille mûrissent plus tôt, et n'ont pas moins de saveur que ceux qui n'ont pas été attaqués. tÔa illSTOlKJi ]\ ATURELLlï MCCIX. CARPOCAPSA ÉCLATANTE. CARPOCAPSA SPLENDANA. ( PI. 248,fig. 4.) ToRTRix SPLENDANA. HubuAnh. G.fig. 3i. {(œm.) Frcslic/i. pag. 94. n** 227. Carpocapsa splf.ndana. Treits. tom. viii. pag. i63.n° a. Ciirtis. pag. 170. n" 2. Semasia SPLENDANA. Stephcns. pag. 179. Envergure, 5 à 6 lignes et demie. Les premières ailes en-dessus sont d'un gris marbré et comme argenté , avec un écusson brun semi - lunaire à leur extrémité inférieure. Cet écusson est presque entièrement cerné par une ligne d'argent qui est bordée de noir ou de brun du côté interne, et son intérieur est oc- cupé par trois ou quatre petites stries noires parallèles aux nervures. Le dessous des mêmes ailes est d'un gris-brun qui s'éclaircit en se rap- prochant de la base. Les secondes ailes sont brunes en -dessus. Leur dessous est d'un gris-jaunâtre et réticulé de brun. La tête, le corselet et les antennes sont de DES LEPIDOPTERES. 9.30 la couleur des ailes supérieures, et l'abdomen de celle des ailes inférieures. Celte espèce a beaucoup d'affinité avec la Po- monana ; on la trouve en même temps et dans les mêmes localités; mais elle est beaucoup plus rare. Tout porte à croire que sa chenille, qui n'a pas encore été observée, vit également dans l'in- térieur des fruits à pépins. 254 HISTOIRF, NATURELLE MCCX. CARPOCAPSA DE VOEBER. CARPOCAPSA WOEBERIANA. ( Pi. 248, fîg. 5. ToRTRix ORNATANA. Hiibn. tab. 6. fig. 32. ( mas. ) ToRTRix WOEBERIANA. Hiihn. Larv. Icp. VII. tort. 11. noc- tuoid. C. a. fig. 2. a. b. c. Wien. Verz. Illig. Gotze. ToRTRix woEBERANA. Biahin. Ins. kal. 11. i. aSa. i45. Froelich. pag. 88. n" 210. Pyralis WOEBERANA. Fcthr. Ent. syst. m. 2. 259. 71. La woeber ( T. WOEBERANA ). DevUl. Ent. linn. tom. iv. pag. 126, TlNEA UNGUICELLA. Clerch. Carpocapsa WOEBERIANA. Trcils. tom. VIII. pag. i64- n^S. CaRPOCAPSA WOEBERANA. CtUtis. pag. I7O. H" 6. Semasia WOEBERANA. Stcpliens. pag. 178. Envergure, 7 à 8 lignes. Le fond des premières ailes en-dessus est d'un fauve doré, réticulé de brun et traversé au mi- lieu par deux lignes anguleuses métalliques d'un bleu d'acier. A leur extrémité inférieure , on voit un écusson formé par un cercle de cette der- nière couleur et bordé de noir extérieurement, DES LÉPIDOPTÈRES. .i55 dont le milieu est conpé par quatre petits traits noirs parallèles , dans le sens des nervures. La côte est brune et marquée de six à sept points blancs. Enfin la frange est noirâtre, et interrom- pue par deux lignes blanches qui la partagent en trois parties à peu près égales. Le dessus des secondes ailes est d'un brun- noirâtre , ainsi que le dessous des quatre ailes , avec la frange grise. La tête est brune, avec les palpes fauves et les antennes noirâtres. Le corselet est brun, avec le collier et les épaulettes bordés de fauve. L'ab- domen est de la couleur des secondes ailes. La chenille est d'un vert-jaunâtre, avec la tête brune et des poils clairsemés sur tout le corps. Elle vit aux dépens de la sève de plusieurs ar- bres fruitiers, tels que cerisiers, pruniers, abri- cotiers et amandiers. Elle se tient entre l'écorce et l'aubier, où elle se creuse des galeries cylin- driques. La poussière qui s'en échappe à l'exté- rieur sert à trahir sa présence. Elle occasionne souvent des extravasions de sucs qui nuisent à l'arbre, et des excroissances qui occasionnent la mort de l'écorce. Sa transformation en chrysa- lide a lieu dans l'endroit où elle a vécu. Cette chrysahde passe l'hiver, et le papillon n'en sort ordinairement que dans les premiers jours de juillet. uS6 HISTOIRE NATURELLE Cette espèce est répandue partout ; mais elle est moins commune en France qu'en Allema- gne , où sa grande multiplication cause beau- coup de dommage dans les jardins fruitiers , suivant la remarque de M. Treitschke. ni:S LKPIOOPTKRKS. 2.-)' MCCXI. CARPOCAPSA ARQUÉE. CARPOCAPSA ARCUANA. ( Pi. 2/48 , fig. 6. ToRTUix ARCUANA. Hubn. tab. 6. fig. 33. (m^s.) lùnn. JVien. Verz. Illig. Lang, Verz. Gotze. Muller. Frœlich. p;ig. 77. n° 182. Pyralis ARCUANA. Fobr. Ent. syst. m. 2. 260. 72. ToRTRix LAMBERGiANA. Scop. Ent. cam. pag. 254. n°589. L'arqoke ( T. ARCUANA ). DcvUl. Ent. linn. tom. ii. p. 3q2. n° 660. Carpocapsa ARCUANA. Trcits. tom. viii. pag. \(jÇ>. n" [\. Curtis. pag. 170. n° 4. Steph. N. G. pag. 180. Envergure, 8 lignes. Les premières ailes en-dessus sont d'un fauve doré, et traversées par trois lignes méfalliques d'un bleu d'acier, savoir : une presque droite à quelque distance de la base, et deux arquées vers l'extrémité. Le milieu de l'intervalle qui existe entre ia première et la seconde ligne, est occupé par une éclaircie jaiuie, finement striée de noir, et au-dessous de laquelle on voit une petite barre noire marquée de plusieurs points brillants de la même couleur que les lignes pré- NOCTURNES, VL \'2 258 HISTOIRH NATURELLE citées. On aperçoit en outre trois autres petites lignes également couleur d'acier, et qui partent de la base en divergeant. Enfin la frange est grise. Le dessus des secondes ailes est d'un brun- noirâtre, avec la frange grise. Le dessous des quatre ailes est entièrement d'un brun luisant. La tête, les antennes et le corselet sont d'un fauve doré. L'abdomen est d'un brun-noirâtre. La chenille n'est figurée ni décrite dans au- cun auteur à notre connaissance. M. Treitschke dit qu'elle vit comme celle de la Woeheriana , mais dans le tronc du noisetier. L'insecte par- fait paraît en mai et juin. On le fait envoler en battant les buissons épineux. Il n'est pas très- rare aux environs de Paris. DES LÉPIDOPTKRES. 2 5 9 MCCXII. CARPOCAPSA DU SIMPLON. CARPOCAPSA SIMPLONIANA. Mihi (PI. 248 ,fig. 7.) Envergure, 7 ii 8 lignes. Cette espèce, qui n'est pas figurée dans Hub- ner, et que nous n'avons pu reconnaître dans aucun autre auteur, a quelques rapports avec \?^JVœberiana; mais ce qui l'en distingue au pre- mier aspect, c'est une grande tache blanche, placée au milieu du bord interne de ses pre- mières ailes, laquelle est de forme irrégulière, et bordée de plusieurs points noirs. Le fond de ces mêmes ailes est mélangé de gris et de fauve, et l'on voit à leur extrémité inférieure une éclair- cie bleuâtre , sur laquelle sont placés plusieurs petits points noirs les uns au-dessus des autres. La côte est ponctuée de blanc et de noir. Enfin la frange est grise, avec quelques lignes blanches. Le dessus des secondes ailes est gris, ainsi que le dessous des quatre ailes. La tête et le corps sont entièrement d'un gris- brun en-dessus, et plus pale en-dessous. Les pattes sont blanchâtres. '7- 200 HISTOIRE NATURELLE On doit la découverte de cette Carpocapsa à M. le baron Feisthamel ; il la trouva le i^*" juillet 1 833, près du lac d'Andremia, sur le mont de ce nom, à quelques lieues du Simplon, à 6000 pieds de hauteur. Il a observé qu'elle se tenait sur les feuilles des buissons à la manière des jàdeles. Je l'ai nommée Simploniana , pour rap- peler la localité où elle a été trouvée. DE^ LÉPIDOPTÈRFS. 3iGl MCGXIII. CARPOCAPSA PUPILLÉE. CARPOCAPSA. PUPILLANA. (PI. 248,% 8.) Tort, pupillawa. Linn. Syst. nat. éd. 12. p. 880. n. BaS. La prunelle ( t. pui'iLLArcA ). Devill. Ent. linn. tom. 11. pag. 4o3. n° 68g. Tort, absinthiana. Hubn. tab. 6. fig. 34. (mas.) Semasia PUPILLANA. Stepli. pag. i8g. Carpocapsa PUPILLANA. Curtls. pag. 170. n° 19. Envergure , 8 lignes. Ses premières ailes en-dessus sont blanches et traversées obliquement par deux bandes étroites d'un gris -foncé, l'une près de la base et l'autre, vers le milieu de l'aile. De la partie inférieure de cette dernière bande se détache intérieurement un rameau également gris , qui se courbe avant d'aboutir près de l'angle supérieur, et forme à l'extrémité de l'aile , avec le bord extérieur , un écusson ou espace arrondi , dont le centre est occupé par deux petites taches carrées , com- posées chacune de six points noirs sur un fond d'argent. La frange est blanche, et grise seule- ment dans sa partie supérieure. Les secondes ailes en-dessus sont grises , avec la frange blanche. 262 HISTOIRE JNATURELLt Le dessons des quatre ailes est gris au centre , et blanchâtre à Textrémité. Les antennes, les palpes, la tête et le corselet sont blancs, ainsi que les pattes. L'abdomen seul est gris. Cette espèce, figurée dansHubner sous le nom de Jbsinthiana, est évidemment celle que Linné appelle Pupillana (0; nous lui avons en consé- quence restitué ce dernier nom, qui a pour lui l'antériorité. Il paraît au reste qu'elle est assez rare, puisque M. ïreitsclike et M. Frœlich n'en font pas mention. Le seul individu que nous en possédons nous vient de M. Anderregg. Nous ignorons sa véritable patrie, et à quelle époque on la trouve. (1) Voici sa phrase: P. Tortrix aAis albidis , fasciis du abus obliquis fuscescentibus apiceque ocello argenteo pupillari. Habitat in Europa. DES LÉPIDOPTÈRES. ^63 GENRE GRAPHOLITHE. 12. GENUS GRAPHOLITHA. TORTRIX. fTien. Verz. lllig. Gotze. Frœlich. Hubn. TINEA. Linn. lllig. Wien. Verz. Lang. Devillers. PYRALIS. Fabr. CARPOCAPSA. Curtis. GRAPHOLITHA. Treits. SEMASIA. Stephens. PSEUDOTOMIA. Stephens. ZEIRAPHERA. Curtis. COCCYX. Treits. STEGANOPTYCHA. Steph. Curtis. PHOXOPTERIS. Curtis CAHACTÈRES GÉNÉRIQUES. Palpes très-velus, sécuriformes et sans articles distincts. — Trompe nulle. — . Corps mince. — Jiles supérieures plus étroites que larges , et dont le sommet se courbe un peu en crochet. Chenilles de couleurs lii'idcs, vivant de feuilles, de bourgeons ou de graines , et se transformant dans un tissu ferme , revêtu de terre. M. Treitschke divise son genre Grapholilhe en deux petites familles. La première com- prend toutes les espèces dont les ailes supé- a64 HISTOIllJ! NATURELLE rieures sont couleur de marbre ou de bois pétrifié , mais sans taches distinctes ; la seconde se compose de celles qui ont une tache blanche ou jaune bien prononcée au milieu du bord in- terne de ces mêmes ailes. En adoptant le genre dont il s'agit , nous l'a- vons restreint aux espèces de la première fa- mille, et nous avons fait avec celles de la seconde notre genre Ephippiphora.Y.uQ{ïeX.^ce\\e.s-c\ dif- fèrent des autres, non -seulement parce qu'elles portent une tache plus claire que le fond au milieu du bord interne de leurs premières ailes, mais encore parce qu'elles ont le sommet de ces mêmes ailes coupé carrément , tandis qu'il est courbé plus ou moins en crochet chez les au- tres. D'ailleurs il existe aussi une différence no- table dans la forme de leurs palpes. Le genre Grapholithe ainsi réduit renferme encore pour nous vingt -cinq espèces , dont nous ne décrivons et représentons que dix-huit, n'ayant pu jusqu'à présent nous procurer les au- tres, que nous ne connaissons que par les figures de Hubner. Des dix-huit espèces que nous pos- sédons, quatre seulement ont été observées dans leurs premiers états ; mais nous n'en dirons rien ici , attendu que la manière de vivre de leurs chenilles est différente pour chacune d'elles , ainsi qu'on le verra à leur histoire respective. DES LEPIDOPTÈKES. !i65 Les vingt-six espèces forment trois groupes caractérisés , ainsi qu'il suit : i*"^ GROUPE. Ailes supérieures couleur de marbre ou de bois veiné, sans lignes métalliques. Petrana. Triquetrana. Cœcimaculana. Siliceana. Hohenwartiana. a* GROUPE. Ailes supérieures dont la côte est striée de lignes métalliques, avec un écusson anal plus ou moins complet, également métallique. Aspidiscana. Hjpericana. Germana. Monetulana* Zachana. Rhcdiana. Nebritana. Strobilana. Plumbagana* 3* GROUPE. Ailes supérieures de couleurs variées, avec leur milieu plus clair. Lithoxjlana. Dormoyana. Pustulana* Mitterbacheriana. Canipoliliana. Stagnana* Minutana. Succedana. Fappana.* Pygmœana* Decorana* . Nota. Les noms marqués d'une * sont ceux des espèces qui nous manquent, et que nous donnerons supplémentai- rement, si nous pouvons nous les procurer. 206 HISTOinii NATURELLE I**" GROUPE. Ailes supérieures couleur de marbre ou de bois veiné, sans lignes métalliques. MCCXIV. GRAPHOLITHE SILICEUSE. GRAPHOLITHA SILICEANA. ( Pi. 249, fig. i.) ToRTRix siiiicEANA. Hubn. iSih. 3i.fig. ig6.{îœm.) Frœlich. page 95, n<* 229. Grapholitha SILICEANA. Treiis. tom. 8. pag. 210. n" 5. Envergure, 7 lignes et demie. Les premières ailes sont en -dessus d'un gris- cendré nuage de brun , avec un écusson anal, à peine distinct et une tache brune anguleuse près de la base. Le reste de leur surface est tra- versé par un grand nombre de stries brunes qui partent de la côte, et se dirigent toutes vers l'é- cusson dont nous venons de parler. Les secondes ailes en-dessus sont grises, avec leur extrémité brune et la frange blanchâtre. Le dessous des quatre ailes est d'un gris lui- sant , avec la côte des ailes supérieures blan- châtre et ponctuée de brun. La tête, le corps et l'abdomen participent de DES Li£ PIDOFTÈRliS. 267 la couleur des ailes. Les antennes sont brunes et les pattes blanchâtres. Cette espèce , dont les premiers états ne sont pas connus, se trouve dans les bois , sur le tronc des bouleaux, et vole en juillet, suivant MM. Treitschke et Frœlich. Je ne l'ai jamais trouvée aux environs de Paris. L'individu figuré m'a été envoyé d'Allemagne. lIISTOirxE NATURELLE MCCXV. GRAPHOLITHE PIERREUSE. GRAPHOLITHA PETRANA. (Pi. 249, fig. 2.) ToRTRix PETRANA. Hub/i. tab. 3i. fig. 210. [m^s.) FrccUch. page 95. n° 23o. Envergure, 7 lignes et demie. Elle ressemble beaucoup à la précédente, et n'en est peut-être qu'une variété. Elle n'en dif- fère essentiellement que parce que le bord in- terne de ses premières ailes est largement teinté de brun -ferrugineux, depuis le corselet jusqu'à l'angle anal. Du reste, c'est le même dessin et la même couleur du fond, ce qui nous dispense d'en donner une description plus détaillée. M. Alexandre Lefebvre a trouvé fréquemment cette espèce en Normandie, dans les premiers jours de juillet. Je l'ai prise aussi dans les envi- rons de Paris , mais toujours en mauvais état. Platvoniides. jpi. ccnjK. l.dlV'ipholitlie Sili.ruse ( Si7ir,;t/iu ) nui/e I^.ttjr {r|-;iplu)Iillu' doHolicimarl f/Mciimuiia«a)màle et fàiL. - Kl- riciTcusc ( JWniiiii )J'im h.,,,l> 1(1 A\x-u'• '<■ '\r\Mwy\A\w(TriinLi)ni.'i/i-. ^.a,I>. j(|. Y.n\iisoan!v (Mpi nùi/i- t-l frm . DES LtPIDOPTÎ'RÎ-S. 9.69 MCCXVI. GRAPHOLITHE TRIA.NGULA1RE. GRAPHOLITHA TRIQUETRANA. ( PI. 249, fig- 3.) ToRTRix TRIQUETRANA. Hiihu. lab. /(5. fig. 280. ( mas. ) Frœlich. pag. 90. n° 2i5. Envergure, 7 lignes. Les premières ailes sont en-dessus d'un blanc sale , avec trois taches noirâtres , l'une au bord in- terne près de la base , Tautre également au bord interne près de l'angle anal, et la troisième à l'an- gle apical. Entre ces deux dernières taches, on voit une espèce d'écusson informe d'un gris-bleuâtre et marqué de trois lignes noires, tellement fines qu'elles ne sont guères visibles qu'à la loupe. On voit en outre un grand nombre de lignes brunes qui partent toutes de la côte, et qui s'oblitèrent avant d'arriver au milieu de l'aile. La frange est grise dans sa partie inférieure, et d'un brun-noir dans sa partie supérieure , où elle est coupée par une ligne blanche. Le dessous des mêmes ailes est noirâtre, avec quelques points blancs vers l'extrémité de la côte. 270 msToini: NATURi;rLi: Les secondes ailes sont d'un gris-cendré sur leurs deux surfaces , avec la frange plus claire. La tête et le corselet sont d'un gris-jaunâtre, ainsi que les antennes. L'abdomen participe de la couleur des ailes inférieures. Cette espèce nous a paru se rapporter à celle que Hubner a représentée sous le nom de Trique- trana, et à la description qu'en donneM. Frœlich sous le même nom. Ce dernier auteur dit qu'elle est commune en juillet et août dans les bois de sapins des environs d'Elwangen. Les individus que nous possédons nous ont été donnés par M. le major Dormoy , qui les a pris dans le dé- partement du Nord. DFS LÉPIDOPTÈRES. ^Jl MCCXVIL GRAPHOLITHE DE HOHENWART. GRAPHOLITHA HOHENWARTIANA. (Pi. 249 , fig. 4.) ToRTRix. HOHENWARTiANA. Wlcn. FcTZ. Lajig, Vcrz. Gotze, ToRTRix POLiTANA. fp'cc/2. Ferz. Illig. Gotze. Pyralis strigana. Fabr. Eut. syst. m. 2. 282. i65. ToRTRix pupiLLANA. Hubti. tub. 4- fig- 20. (lîias.) GrAPHOLITHA HOHENWARTIANA. TlcitS. t. 8. J). 204. u" I. Semasia fulvana. Slephens. pag. 180. g. 258. Carpocapsa fulvana. Curiis. pag. 170. g. gSy. n°2i. Envergure, 839 ligues. M. Treitschke fait observer que cette espèce est très -sujette à varier. On trouve , dit -il, des individus dont le fond des premières ailes tire sur la couleur d'or , d'autres qui l'ont d'un brun foncé, et quelques-uns qui n'ont ni raies blan- ches ni écusson , de sorte qu'il est difficile , dans ce cas, de les distinguer de \ Hjpericana. Quant à nous, qui avons souvent pris cette même es- pèce aux environs de Paris où elle n'est pas rare, nous ne l'avons jamais rencontrée que d'un gris- fauve, telle qu'elle est figurée et que nous allons la décrire. 9. '7 2 H I S r o I n f, ?« a r u r e l l e Les premières ailes sont en -dessus d'un gris plus ou moins fauve , et striées de brun longi- tudinalement, avec le bord interne ordinaire- ment plus foncé , mais quelquefois aussi plus pâle ; un écusson anal également plus clair et marqué de deux lignes noires; mais cet écusson se distingue à peine du fond dans la plupart des individus. On voit en outre, depuis le milieu de la côte jusqu'à l'angle apical, un grand nombre de raies blanchâtres , qui se dirigent toutes vers l'écusson dont nous venons de parler. Le des- sous des mêmes ailes est d'un gris-brun , avec la côte jaunâtre. Les secondes ailes sont également d'un gris- brun sur leurs deux surfaces , mais plus clair dans le mâle que dans la femelle, avec la frange blan- cliâtre. La tête et le corselet sont d'un gris-fauve, et l'abdomen d'un gris-brun comme les ailes infé- rieures. La chenille de cette espèce n'a pas encore été observée ; mais on croit , dit M. Treitschke , qu'elle vit sur Xhjpericiiin quadran^ulum. L'in- secte parfait paraît en juillet. Comme je l'ai dit plus haut , il est assez commun aux environs de Paris; mais il est rare de le prendre frais. DKS LKPIDOPTKKKS. 27^ MCCXVIII. GRAPHOLITHE AVEUGLE. GRAPHOLITHA C^CIMACULANA. (Pi. 249 , «g- 5. ToRTRix Cjscimaculana. Hubn. lab. 5. fig. 27. Frœlich. pag. 97. n" 237. Envergure , 8 à 9 lignes. Les premières ailes sont en-dessus d'un gris- jaunâtre, avec la côte finement striée de brun , une tache blanchâtre au milieu du bord interne, et un écusson incomplet de la même couleur et marqué de deux lignes noires à peine visibles à l'oeil nu , au-dessus de l'angle anal. Le dessous des mêmes ailes est d'un gris-brun luisant, avec la côte et le bord terminal plus clairs. Les secondes ailes sont d'un gris-brun luisant sur leurs deux surfaces , avec la frange blan- châtre. La tête et le corselet sont de la couleur des premières ailes, et l'abdomen en-dessus participe de celle des secondes. Le dessous du corps et les pattes sont d'un blanc-jaunâtre. Nocturnes, VL t8 2'74 HISTOIRE NATURELLE Il paraît que M. Treitschke n'a pas connu cette espèce , puisqu'il ne la décrit pas. Elle est du reste assez rare , du moins aux environs de Paris. Ses premiers états ne sont pas connus, et j'ignore l'époque de son apparition, qui n'est pas indiquée par M. Frœlich, bien qu'il décrive cette même espèce. DES LÉPIDOPTÈRES. ^^S 2* GKOUPE. Ailes supérieures striées de lignes métalliques à la côte , avec un écusson anal plus ou moins complet , également métallique. MCCXIX. GRAPHOLITHE ÉCUSSONNÉE. GRAPHOLITHA ASPIDISCANA. (PI. 249, %• 6.) ToRTRix ASPiDiscANA. Hubn. tab. 4i- fig- ^56. (fœm.) ToRTRix ASPiDANA. F/"ce//c/i. pag. 96. u° 23 1. Grapholitha ASPIDISCANA. Treits. tom. 8. pag. 208. n" 3. Carpocapsa ASPIDISCANA. Curtis. pag. 170. G. gSy. n° 5. Envergure, 8 lignes. Les premières ailes sont en-dessus d'un brun foncé, un peu ferrugineux, traversées au milieu par une bande grise obsolète et terminées au- dessus de l'angle anal par un écusson argenté, marqué de trois petites lignes noires. On voit en outre , depuis le milieu de la côte jusqu'à l'angle apical, un grand nombre de lignes argentées qui se dirigent toutes vers l'écusson dont nous ve- nons déparier. La frange est blanchâtre, avec son extrémité supérieure brune. Le dessous des mêmes ailes est d'un brim-noirâtre, avec quel- 18. ayf) HISTOIRE NATURELLE ques vestiges des lignes du dessus, le long de la côte. Les secondes ailes sont blanches sur leurs deux surfaces, avec le bord marginal noirâtre dans le mâle, tandis qu'elles sont entièrement brunes en -dessus et d'un gris clair en -dessous dans la femelle. La tête et le corps sont d'un brun - noirâtre en-dessus et grisâtre en - dessous. Les antennes sont de la couleur de la tête. Cette espèce, dont les premiers états ne sont pas connus, nous a été envoyée d'Allemagne, où il paraît qu'elle est assez rare. Elle vole en mai et juin sur les bruyères entre les bouleaux, sui- vant M. Frœlich. On la trouve en Bohême, en Saxe et en Hongrie , suivant M. Treilschke. DES LÉPIDOPTÈRES. S'^y MCCXX. GRAPHOLITHE NÉBRITANA. GRAPHOLITHA NEBRITANA. (PI. aSo, fig. i. ) Grapholitha webritana. Treits. tom. 8. pag. aog. n* 4. Envergure , 7 lignes et demie. Les premières ailes sont en-dessus d'un gris- brun luisant, avec un grand nombre de petites lignes argentées le long de la côte, et un écus- son anal également argenté et marqué de quatre petites lignes noires très-distinctes. Les secondes ailes sont en-dessus d'un brun- noirâtre, avec la frange presque blanche. Le dessous des quatre ailes est entièrement d'un gris-brun luisant plus pâle qu'en - dessus , avec la côte marquée d'un grand nombre de points blancs qui répondent aux lignes du des- sus. La tète et le corps participent de la couleur des ailes tant en-dessus qu'en-dessous. C'est à M. de Tischer qu'on doit la décou- verte de cette espèce , suivant M. Treilschke. Ou la trouve en Hongrie , ainsi que dans les a'jS HISTOIRE NATURELLE environs de Vienne; mais elle est encore rare dans les collections. L'individu unique que nous en possédons, nous a été envoyé d'Allemagne. Ses premier» états sont inconnus. DES LÉPIDOPTERKS. a-yç^ MCCXXI. GRAPH. DU MILLEPERTUIS. GRAPHOLITHA HYPERICANA. (PI. aSo, fig. a.) ToRTRix HYPERICANA. Hubn. tab. 4- fig- 23. (fœm.) Larv. lep. VII. tort. II. noct. C. a. fig. i. a. Frœlich. p. 98. n. 238. Grapholitha HYPERICANA. Treits. tome 8. p. 206. n** 2. Carpocapsa HYPERICANA. Curtis. pag. 170. G. 957. n. 9. Semasia HYPERICANA. Stephcns. pag. 179. G. 258. Envergure, 7 lignes et demie. Les premières ailes sont en-dessus d'un fauve- cannelle, y compris la frange, avec un écusson anal argenté et marqué de trois points noirs. Elles sont en outre traversées, à partir du mi- lieu de la côte jusqu'à l'angle apical ,par un grand nombre de lignes argentées ou couleur de plomb, qui se dirigent toutes vers l'écusson dont nous venons de parler. Le dessous des mêmes ailes est noirâtre, avec quelques points costaux blan- châtres qui correspondent aux lignes du dessus. Les secondes ailes sont, en-dessus comme en- dessous, d'un gris-noirâtre, avec la frange plus, claire. 280 II ISTOIR F NATURELLE La tèle et le corselet sont de la couleur des ailes supérieures, ainsi que les antennes. L'ab- domen participe de celle des ailes inférieures. Le dessous du corps et les pattes sont noirâtres. Nous emprunterons à M. Treitschke l'histoire djétaillée qu'il donne de la chenille de cette es- pèce, d'après MM. Tischer et Fischer qui l'ont fréquemment élevée, et qui reconnaissent qu'elle a été fidèlement représentée par Hubner. On la trouve, dans le courant de mai et jusqu'en juin, sur Yhjpericum perforatum ; elle se trouve tou- jours à la sommité de cette plante , dont elle réunit les feuilles en piquet, et s'y forme une espèce de cavité où elle vit entourée de ses ex- créments. Sa forme est courte et épaisse, amin- cie aux deux extrémités. Elle a les mouvements très-lents. La tête, petite et plate, est d'un jaune de miel brillant. L'écusson du premier anneau est assez large, d'un noir luisant, et coupé longitudi- nalement par une ligne blanchâtre. Le chaperon de l'anus est tacheté de noir. Le corps est ridé, d'un blanc sale ou gris clair ; sa transparence laisse apercevoir la couleur brunâtre des intes- tins. Les points verruqueux sont très -petits, noirs , et surmontés chacun d'un seul poil de couleur claire. Les stigmates sont noirs , les pattes écailleuses noirâtres , et les membraneuses ainsi que le ventre d'une nuance plus claire que D F. s 1. 1- I' I l) O PT K H E S. '1 8 I celle du clos ; dans le dernier Age, le corps est plus lisse, très -épais, et comme juteux; et les intestins s'aperçoivent à peine à travers sa cou- leur, qui est d'un blanc sale. Un peu avant la transformation , la tête devient légèrement bru- nâtre et l'écusson plus clair. Il est toutefois beau- coup d'individus qui conservent la couleur de leur premier âge. La transformation a lieu entre la fin de mai et le milieu de juin, sur la terre, dans un tissu blanc recouvert de mousse et de molécules ter- reuses entremêlées. La chrysalide est d'un jaune- brun , avec l'enveloppe des ailes plus claire , et les anneaux armés de petites pointes aiguës. Le papillon éclôt au bout de quinze jours ou trois semaines. On le trouve partout en Allemagne en société nombreuse. Je ne l'ai jamais rencontré aux environs de Paris; mais il paraît qu'il n'est pas rare dans le département du Nord et la Nor- mandie. M. Froelicli dit qu'on le trouve dans les bois taillis. iSt. nrsToiRE watduJ'Llk MCCXXII. GRAPHOLITHE DE ZACH. GRAPHOLITHA ZACHANA. ( Pl.aSo ,fig.3.) ToRTRix ZACHANA. Hubn. tab. 38. fig. 243. (mas.) TiNEA PETiVERELLA. Wie/i. Verz. Illig. Lang, Verz. Grapholitha ZACHANA. Treits. tome 8. pag. 217.11" 10, Carpocapsa dlicetana. Curlis. pag. 170. G. 957. n°io. Envergure , 5 lignes. Les premières ailes sont en-dessus d'un gris- olive saupoudré d'or, et traversées près du bord terminal par une ligne interrompue d'argent bleuâtre ou couleur de plomb , avec une série de trois points noirs placés entre cette ligne et la frange, au-dessus de l'angle anal. On voit en outre trois rudiments de lignes d'argent bleuâtre sur le bord de la côte , depuis son milieu jusqu'à l'angle apical. Les secondes ailes sont d'un brun - olivâtre sur leurs deux surfaces , comme le dessous des premières , avec la frange plus claire. Les antennes, la tête, le corps et les patte» sont de la couleur du fond des ailes. DES LÉPIDOPTÈRES. 283 Cette espèce varie pour le fond de la cou- leur, qui est tantôt plus clair, tantôt plus foncé. Quelques individus tirent presque sur le noir. Ses premiers états ne sont pas connus. L'insecte parfait se montre en juin. Il est rare aux envi- rons de Paris; mais il paraît qu'il est commun en Allemagne, en Hongrie et en Bohême. ^84 IJISTOIRJ: KATUIlF.LLiî MCCXXIII. GRAPH. DE LA POMME DU PIN. GRAPHOLITHA STROBILANA.. (Pl.25o,fig. 4) TiNEA STROBiLELLA.Zirtrt./^aèr. Wleii.Verz. IlUg. Fuessl. Gotzc. Millier. Clerck. tab. xii. fig. lo. ToRTRix STROBILANA. Hubn. tab. 12. fig.70. {mZiS.) Frœlich. pag. 79. n" 188. Coccyx strobilana. Treits. tome 8. pag. i33. n" 6. PsEUDOTOMiA. Stcpheiis. pag. 175. Zeirahhera FRATERTfANA. Cuvlis. pag. i68. G. qSî. n" 7. Envergure, 5 lignes et demie. Les premières ailes sont en -dessus d'un gris luisant un peu olivâtre, et traversées par deux bandes légèrement argentées , l'une au centre, et l'autre un peu plus loin en se rapprochant du bord terminal. Ces deux bandes forment, chacune, un angle arrondi dans le milieu de leur longueur , et se subdivisent en plusieurs lignes qui s'anastomosent avant d'aboutir au bord interne. Entre la seconde bande et l'angle apical, on voit sur le bord de la côte plusieurs points ou plutôt plusieurs rudiments de lignes obliques d'un argent plus briîlaut que les CiÇ\\^ Platv omidos. IVorhirnes . l'I. CCI.. 2. 3, 4- 5. 6. 1 — 1 — 1 •7. l 8. 9- mai» lO. 1. (Jl-apIloIidjoNcUriliuia. (Se/>r,f,m.i )lèm . 6.(r|-;i|)h<)Jitlu> ,l(lili.yi ( /i7i.;/i,ifi<, )l,'i,i. '2. id. du Mill.-pci-lms (ffi//>,ri..mu)màU. 7. Jd. l.iriiowK^- (/.i//i,u,,/.ui,i ij'"'- 3- id. . Envergure, 7 lignes. Les premières ailes sont en-dessus couleur de cannelle, avec leur base et leur extrémité plus foncées, et le milieu d'un jaune clair. La côte est de cette dernière couleur, et marquée d'un grand nombre de stries obliques d'un brun -ferrugi- neux qui s'étendent jusqu'au milieu de l'aile, et dont la plupart se dirigent vers l'écussonanal, qui se distingue ici à peine du fond , quoique cerné d'une manière incomplète par une ligne argentée ou plombée. La partie foncée de la base est également striée de brun-ferrugineux ^ et forme un angle très -prononcé sur la partie claire du milieu. Le dessous des mêmes ailes est d'un gris-brun luisant , avec la côte ponctuée de jaune clair. '9- af)2 IT I s r (3 I 11 E N A T U 15 K T, LV. Les secondes ailes sont également iVun £;ris- brun sur Jeurs deux surfaces, mais plus foncé en-dessus qu'en-dessous. La tète et le corselet sont de la couleur des ailes supérieures, et l'abdomen en-dessus parti- cipe de celle des inférieures. Le dessous du corps est jaunâtre, et les pattes sont d'un blanc argenté. Nous n'avons pu reconnaître cette espèce dans Hubner, quoiqu'elle soit assez caractérisée; elle nous a paru se rapporter à la LitJioxjlana de M. Frœlich. Elle n'est pas rare sur les haies d'au- bépine aux environs de Paris. Nous ignorons ses premiers états. DES LÉPIDOPTÈRES. SQ^ MCCXXVII. GRAPH. DE MITTERBACHER. GRAPH. MITTERBA-CHERIANA. ( Pi. a5o , lig. 8. ) ToRTRix MiTTERBACHERiANA. JVien. Verz. Gotzc. Frœlich. pag. xoo.u" il\\. Hub/i. tab. So.fig. iga. (mas.) PyRALIS MITTERBACHIANA. Fubr. Elit. SJSt. III. 2. 28 I. I70. GrAPHOLITHA MITTERBACHERIANA. TrcitS. t. 8. p. 214- ".8. Steganoptycha subuncana. Curtis. p. i6g. g. 954. n. 7. Nov. gen. mitterbacheriana. Stephens. pag. 178. Envergure, 6 lignes. Les premières ailes sont en-dessus couleur de cannelle, et traversées au milieu par une bande blanche , souvent obsolète , avec un écusson anal à peine distinct, et circonscrit d'une ma- nière incomplète par une ligne plombée. La moitié postérieure de la cote est marquée d'un grand nombre de petits points blancs, d'où par- tent autant de petites lignes d'un gris-bleuâtre qui se dirigent toutes vers l'écusson dont nous venons de parler. La frange est de la couleur des ailes. \^ç dessous des mêmes ailes est d'un 2q i HISTOIRK WTLIltLLK brwiî-uoirâtre, avec la répétition des points cos- taux du dessus. Les secondes ailes sont d'un brun-roux en-des- sus et d'un gris-brun en-dessous, avec la frange plus pâle. La tète et le corselet sont de la couleur des ailes supérieures, ainsi que les antennes. L'ab- domen participe de celle des ailes inférieures. Le dessous du corps et les pattes sont d'un blanc luisant et comme argenté. M, Fischer de Roslerstamm a élevé plusieurs fois la chenille de cette espèce , et voici le ré- sultat de ses observations cju'il a communiquées à M. Treitschke. On la trouve dès le mois de mars dans les chatons du noisetier avant le dé- veloppement de la fleur; aussitôt qu'elle a con- sommé un de ces chatons ou qu'il s'allonge pour fleurir, elle passe dans les boutons de feuilles non encore développées , et s'y creuse un abri en même temps qu'elle s'en nourrit. Elle est d'un blanchâtre sale , avec des points verru- queux d'une couleur un peu plus foncée, et sur- montés, chacun, d'un poil fin. La tétc, l'écusson du premier anneau et le chaperon de l'anus sont d'un brun -noir brillant. Les pattes écailleuses sont noires, et les membraneuses sont blanchâ- tres, ainsi que le ventre. Elle s'enferme dans une terre meuble pour se changer eu chrysa- DES LÉPIDOPTÈRES. 2^5 lide. Cette transformation a lie» vers la fin d'a- vril, et l'insecte parfait se montre dans le cou- rant de mai. Cette espèce n'est pas rare dans les environs de Paris. tQÔ llltJTOlIlE NATURKLLK MCCXXVIII. GRAPHOLITHE MENUE. GRAPHOLITHA MINUTANA. (Pi. aôo.fig.g.) ToRTRix MINUTANA. Hubii. tub. 12. fig. 78. (mas.) Grapholitha MINUTANA. Trcits. tom. 8. pag. 216. n. 9. Envergure, 5 lignes. Les premières ailes sont en-dessus d'un fauve- roiigeâtre , avec la base et une bande médiane d'un brun foncé, la cote striée de brun entre cette bande et l'angle apical , et un écusson anal incomplet et marqué de trois ou quatre lignes noires extrêmement fines. La frange est de la couleur du fond des ailes, et séparée du bord terminal par un liséré noir. Les secondes ailes sont brunes sur leurs deux surfaces, ainsi que le dessous des premières. La tête et le corps sont d'un brun foncé en- dessus et plus pâle en-dessous. Je ne possède qu'un individu de cette espèce et j'en ignore l'origine. L'insecte parfait vole iso- lément en Autriclie et en Saxe pendant le mois de juin, suivant M. Treitschke. La chenille n'est pas connue. DES LÉPIDOPTl^RES. IÇ^'J MCCXXIX. GRAPHOLITHE DE DORMOY. GRAPHOLITHA DORMOYANA. Mihi. (Pl.aSo, fig. lo.) Envergure, 5 lignes et demie. Les premières ailes sont traversées en-dessus, vers le tiers de leur longueur, par une bande jaune un peu arquée et finement striée de brun. Cette bande est placée entre deux autres bandes d'ini brun-violàtre, dont l'une s'étend jusqu'au corselet, et l'autre couvre une grande partie du restant de l'aile, à l'exception du sommet, c[ui est fauve et traversé obliquement par plusieurs li- gnes dorées qui se dirigent vers l'angle anai , où l'on aperçoit à peine un écusson jaunâtre fine- ment pointillé de brun. Enfin, la cote est mar- quée dans toute sa longueur d'un grand nombre de points bruns , dont ceux de l'extrémité sont plus prononcés que les autres. Le dessous des mêmes ailes est d'un gris luisant, ainsi c[ue les i\e\i\ surfaces des ailes inférieures. La tète et le corselet sont d'un brun foncé saupoudré de fauve, et l'abdomen participe de la couleur des secondes ailes. 2q8 IIISTOIUE NATURELLE Quoique cette espèce soit très - caractérisée , je n'ai pu la reconnaître dans Hubner ni dans MM. Treitschke et Frœlich ; ce qui me fait croire qu'elle est inédite. Elle a été prise dans le dépar- ment du Nord par M. le major Dormoy, qui a bien voulu m'en faire cadeau , et à qui je l'ai dédiée. DES LEi'lDOPTEKES. JJ^g MCCXXX. GRAPHOLITHE CAMPOLILIANA. GRAPHOLITHA CAMPOLILIANA. (PI. aSi. fig. i.) ToRTRix CAMPOLILIANA. fFiefï. Fcrz. Jllig. Gotze. Ciuapholitha CAMPOLILIANA. Trcits. tom. 8. p. aia. n. 7. Envergure, 6 lignes un quart. Les premières ailes sont en-dessus variées de blanc et de noir à la base , d'un blanc plus ou moins pur au milieu, et d'un brun-ferrugineux à l'extrémité , avec un écusson anal d'un bleu bril- lant et marqué de plusieurs petites lignes noires. On voit en outre, depuis le milieu de la côte jusqu'à l'angle apical , un grand nombre de pe- tites lignes blanches séparées deux par deux, et qui se dirigent toutes vers l'écusson dont nous venons de parler. La frange est noirâtre et sé- parée du bord terminal par un liséré blanc. Le dessous des mêmes ailes est noirâtre , avec la côte blanche et ponctuée de noir. Les secondes ailes sont d'un gris-noirâtre en- dessus, et d'un gris plus clair en -dessous avec la frange de la même couleur. La tète est i)lauche, ninsi que le corselel, qui 3{)0 niSTotnr: iv atup. f.t.t,e est jîonctué (le noii'. L'abdonte» est noirâtre, et le dessous du corps est blanchâtre , ainsi que les pattes. Nous emprunterons encore à M. Treitschke l'histoire qu'il donne de la chenille de cette es- pèce , d'après les observations de M. Fischei-. On la trouve sur le saule marceau vers la mi- septembre. Elle se tient à la côte principale et à la partie inférieure des feuilles, dont elle ne ronge que le parenchyme, en se cachant dans le duvet qu'elle arrache à ces mêmes feuilles. Elle a les mouvements très-lents. Sa couleur est d'un vert- jaune , et la transparence de sa peau laisse aper- cevoir ses intestins. Les points verruqueux , vi- sibles seulement à la loupe , sont de la même couleur que la peau, et portent, chacun, un poil unique de couleur claire. La tête est d'un jaune de miel brillant, pâle, avec les mandibules plus foncées, et sous lesquelles est placé un point noir. Un point noir plus petit se voit plus loin vers le premier anneau, mais il est ordinaire- ment caché dans les plis de la peau. L'écusson est brillant et de la même couleur que la tête. La transformation a lieu à la fin de septembre ou au commencement d'octobre, dans un tissu blanc , tantôt entre des feuilles, tantôt dans de la mousse. L'insecte parfait se développe en mai: de l'année suivante. DTS LKi'IDOPTi: !! r S. jOI Il est assez étonnant que cette espèce, qui n'est pas rare, n'ait pas été représentée par Hnbner. Peut-être l'aura-t-il confondue avec la Piamana, qu'il appelle Harpana , et à laquelle elle res- semble beaucoup , bien qu'elle ne soit pas du même genre. Je l'ai trouvée assez communé- ment aux environs de Paris, mais toujours en mauvais état. 302 IIISTOIRI^ ^•ATlRF:LLE MCCXXXI. GRAPHOLIÏHE SUCCÉDANÉE. GRAPHOLITHA SUCCEDANA. (PI. aSi , fig. u. ToRTRix SUCCEDANA. Wien. Verz. Illig. Gntze. Frœlich. pag. 93. n°a24. ToRTRix ASSECLANA. Ilubti. tab. 5o. fig. 194. (mas.) Grapholitha SUCCEDANA. Treits. tom. 8. pag. 211. n. fi. Nov, gen. asseclana. Steph. pag. 178. Phoxopterix asseclana. C«r<«. pag. 170. G. 966. n. 11. Envergure, 6 lignes. Les premières ailes sont en-dessus d'un gris- cendré à la base, et d'un brun-noirâtre à l'extré- mité , avec le centre d'un blanc plus ou moins pur, et un écusson anal argenté et marqué de quatre petits points noirs. Elles sont en outre traversées, depuis le milieu jusqu'à l'angle apical, par un grand nombre de lignes cendrées , qui partent d'autant de points costaux argentés et se dirigent toutes vers l'écusson précité. La frange est noirâtre. Le dessous des mêmes ailes est bru- nâtre, avec quelques points costaux blancs qui correspondent à ceux du dessus. DKS LÉPIDOPTÈRES. 3o3 Les secondes ailes sont grises , avec la marge noirâtre , et la frange plus claire sur leurs deux surfaces. La tête et le corps sont noirâtres en-dessus et blanchâtres en-dessous. Les antennes sont brunes. Cette espèce, dont les premiers états ne sont pas connus, se trouve en Hongrie et en Bohème, suivant M. Treitschke. J'en possède trois indivi- dus, dont un me vient d'Allemagne et les deux autres du département du Nord. Son apparition a lieu en juin; elle vole en société. 3 o4 H I s T o r n V. n a r ii ii e l l k GENRE EPHIPPIPHORE. i3. GENUS EPHIPPIPHORA. Mihi. (i). TINEÂ. Li/in. Fabr. Devill. , etc. TORTRIX. IFien. Verz. îllig. Schrnnk. Hiilm. Frœlich. etc. PYRALIS. Fabr. COCCYX. Treits. PAEDISCA. Treits. GRAPHOLITHA. Treits. Curtis. SPINOLOTA. Stephens. PSEUDOTOMIA. Stephens. STEGANOPTYCHA. Stephens. Curtis. CARACTERES GENERIQUES. Deuxième article des palpes large, velu et triangulaire; troisième article court et cylindrique. — Trompe très-courte , mais visible. — Corps mince. — Ailes supérieures étroites terminées carrément. Chenilles ayant les mêmes moeurs que celles du genre Gra- pholithe. Ce genre a été créé par nous aux dépens des Grapholithes de M. Treitscke. Toutes les espèces (i) De EcpiTTTCiov , selle, et de cpÉpw , je porte. DES LÉPIDOPTÈIIES. 3(>5 qui le composent se reconnaissent facilement à une tache plus claire que le fond , située au mi- lieu du bord interne de leurs premières ailes , de sorte que lorsque celles - ci se trouvent rap- prochées dans "état de repos, ces deux taches se réunissent pour n'en former qu'une, dont la forme ressemble plus ou moins à une selle qui serait placée sur le dos de l'insecte. De là le nom à' Ephippiphora ou porte - selle que nous avons donné à ce genre. Les Ephippiphores ont les mêmes moeurs et habitent les mêmes endroits que les Grapho- lithes, soit sous forme de chenilles, soit dans l'état parfait. Sur vingt-une espèces que nous rapportons à ce genre, il s'en trouve neuf que nous n'avons pu encore nous procurer , et que nous ne con- naissons que par les figures de Hubner ou les descriptions de M. Treitschke. Elles sont mar- quées d'une *. Voici les noms des unes et des autres, savoir: Trauniana. Alpinana. Floricolana.* Ephippana. Fœneana. Sequana* Dorsana, Arcolann. Jnquinatana* Petiverana. Orohnna* Amplana* Composana. Corollana* Arg^rana. * Jungiana. Tenerana* Pygm œana . Scharfensteininno . * Nocturnes, VI. 20 3o6 HISTOIRE NATURELLK MCCXXXII. ÉPHIPPIPHORE DE TRAUN. EPHIPPIPHORA TRAUNIANA. (Pi. aSi, fig. 3. TORTRIX TRAUNIANA. Hubu. pi. 7. fig. 38. (iTiaS.) Pyrale de fraun ( PYR. FRAUNiANA ). Eiicycl. iiiétliod. tom. X. i''*' part. pag. 267. n° 10. Grapholitha TRAUNIANA. Curtîs. pag. 160. n** 8. Envergure, 6 lignes et demie. Les premières ailes en-dessus sont d'un brun foncé, avec une grande tache semi-lunaire d'un jaune d'or, au milieu du bord interne. Entre cette tache et le bord terminal , on voit un écus- son fauve cerné d'une ligne d'argent -bleuâtre, et marqué au centre de trois petits traits noirs. La côte est marquée de cinq petits points jaunes, et la frange, delà couleur du fond, est coupée par une petite ligne jaune près de l'angle apical. Les secondes ailes sont d'un brun un peu moins foncé que les premières, avec leur frange blanchâtre. Le dessous des quatre ailes est d'un gris-brun luisant, avec le même dessin qu'en-dessus , mais comme effacé. m riatvoinidcs. JVoiiwnej: l.Grapholithe Campoliliaiia Uàmpo/Mma ) d' O. EpMppiphorO Sellée (Kphippana) cT Ô.Ephippiphore ,ieT.-aun r/ra,a>u»,a} j 7. i(|. |)or=,ale ( Dorj-mia J 5 G). Ephippiphore Lum.U-e lJu,y„TruiJ ^ DES LÉPIDOPT/.KES. Soy Les antennes, la tête et le corps participent de la couleur des ailes. Cette jolie espèce ne se trouve pas, à ce qu'il paraît, en Allemagne, puisque M.Treitschke et M. Frœlich n'en font pas mention. Elle n'est pas très -rare aux environs de Paris : je l'ai prise plusieurs fois au bois de Boulogne , où elle vole vers le milieu de mai. Ses premiers états ne sont pas connus. 3o8 HISTOIHIi: NATURELLE MCCXXXIII. ÉPHIPPIPHORE SELLÉE. EPHIPPIPHORA EPHIPPANA. (PI. a5i , fig. 5.) ToRTRix EPHIPPANA. Hubn. tab. !^9. fig. 'i,l^6. (fœm.) Grapholitha EPHIPPANA. Treîts. tom. 8. pag. aîB. n* i5. Curtis. pag. i66. n" lo. Envergure, 5 lignes et demie. Les premières ailes sont en-dessus d'un brun- noir à reflet violet , avec une tache blanche pres- que triangulaire au milieu du bord interne, et divisée en deux à sa base. Entre cette tache et le bord terminal, on aperçoit un petit écusson cerné sur les côtés et dans le bas par trois lignes métalliques d'un or pourpre. On voit en outre le long de la côte plusieurs petits rudiments de lignes semblables, dont celle du milieu vient se réunir à l'écusson dont nous venons de parler. La frange est de la couleur du fond. Les secondes ailes sont d'un brun moins foncé que les premières, avec la frange grise. Le dessous des quatre ailes est d'un brun lui- sant , avec le même dessin qu'en - dessus , mais comme effacé. DES LËPrDOPTÈRES. 5o() t.es antennes, la tète et le corps participent de la couleur des ailes. D'après les observations communiquées par M. Fischer de Roslerstamm à M. Treitschke , la chenille ressemble beaucoup à celle de \y4u- gustana, et se trouve aussi comme elle en mai et juin. Elle se nourrit d'abord des jeunes feuilles du saule marceau , et pénètre ensuite dans la tige, dont elle mange la moelle. Ses mouvements sont lents. Sa peau est blanche, ridée, et sa trans- parence laisse apercevoir la couleur verte ou bru- nâtre des intestins. Les points verruqueux, très-pe- tits et à peine visibles, sont de la même couleur que le corps ou d'un gris clair. La tète est plate et noire. L'écusson du premier anneau , divisé par une ligne blanche , est , comme le chaperon de l'anus, d'un brun-noir, ou seulement noirâtre. Chez quelques-unes de ces chenilles, la veine dorsale forme une raie brunâtre. La transformation a lieu dans les quinze der- niers jours de juin, soft dans la terre, soit entre des feuilles, dans une coque très-étroite et allon- gée. La chrysalide, effilée, est d'un jaune-brunâ- tre. L'insecte parfait paraît pendant la seconde moitié de juillet. Celte espèce nous a été envoyée d'Allemagne, et nous ne l'avons jamais rencontrée aux environs de Paris. lO HISTOIRE NATURliLLi; MCCXXXIV. EPHIPPIPHORE DORSALE. EPHIPPIPHORA DORSANA. ( Pi. 25i,fig. 7.) ToRTRix DORSANA. HubnAdh. "j . fig. 36. (mas.) Frœlick. page 86, n** 204. Grapholitha DORSANA. TrcUs. tom. 8. pag. aaS. n° 17. N. G. DORSANA. Steph. pag. 174. Stkganoptycha fimbriana ? Curtis. pag. 169. n° i. Envergure, 5 lignes un quart. Les premières ailes sont en-dessns d'un gris- brun luisant, avec une tache blanche arquée et partagée en deux par une ligne noire au milieu du bord interne. On voit en outre, entre cette tache et le bord terminal , un écusson bordé par une ligne argentée , et marqué au centre de trois petits traits noirs. L'intervalle qui sé- pare cet écusson de la tache est d'un brun- noirâtre. La côte est marquée de plusieurs stries argentées, qui se dirigent toutes vers l'écusson dont nous venons de parler. Enfin la frange, de la couleur du fond, est coupée vers le sommet de l'aile par une petite ligne blanche. Le des- sous des mêmes ailes est d'un gris-pâle luisant. DES LÉPIDOPTÈRES. 3ir avec la répétition affaiblie des lignes et de la tache du dessus. Les secondes ailes sont blanches de part et d'autre, y compris la frange, avec une bordure noirâtre très-étroite qui précède cette dernière. Les antennes, la tête et le corps participent de la couleur des ailes. Cette espèce se trouve en mai et juin sur les prairies des montagnes en Hongrie, et dans plu- sieurs parties de l'Allemagne. Elle est assez rare. 3l2 HISTOIKE NATUKELLK MCCXXXV. ÉPHIPPIPHORE DE PETIVER (i). EPHIPPIPHORA. PETIVERAINA. (PI. aSi , fig. 4.) TiNEA PEïivERELLA.Zi>/«. S. N. 1 . 2. 895.423. Failli, siiec. éd. 2. n° i38i. Fcibr. Ent. syst. m. 2. 317. i33. ToRTRix PETivERANA. Frœîich. pag. 82. n'' 96. ToRTRix MONTANA. Htibn. tab. 7. fig. 37. (mas.) Wien. Verz. S. 127. Fam. B. n*" 14. lllig. N. Ausg. dess. H. B. S. 44. n. 14. Clerck. tab. xii. fig. 11. Grapholitha PETIVERANA. TreUs. iom. 8. pag. 228. n. 20. PSEUDOTOMIA PETIVERELLA. StepheilS. pag. 182. Grapholitha petiverella. Curtis. pag. 169. n. 3. Envergure, 6 lignes. Les premières ailes sont en-dessus d'un brun- jaunâtre plus ou moins foncé, avec des stries couleur de plomb, une tache semi-lunaire d'un jaune-citron au milieu du bord interne, et trois petits points noirs placés contre la frange au milieu du bord extérieur. On voit en outre une (i) Naturaliste anglais, mort en 1718, moins connu par ses écrits que par son immense collection qui passa, après sa mort, dans le cabinet deSloanc, et qui fait ])artie main- tenant du Muséum britannique. DES LKPI D0PT^:RES. 3li éclaircie fauve rayée de brun au-dessus de la tache semi-lunaire. Enfin la côte est marquée près de l'angle apical de plusieurs petites stries d'un fauve doré. Les secondes ailes sont en-dessus d'un brun- noirâtre , avec la frange d'un gris-jaunâtre. Le dessous des quatre ailes est d'un gris-bru- nâtre luisant , avec quelques vestiges de la tache semi-lunaire du dessus. La tête est d'un gris- jaunâtre, ainsi que les antennes. Le corselet et l'abdomen participent de la couleur des ailes. Cette espèce vole en juillet et août sur les buissons de noisetier. Elle n'est pas rare dans les bois des environs de Paris. 3l4 IIISTOIUE NATURKLLK MCCXXXVI. ÉPHIPPIPHORE DE LA GESSE. EPHIPPIPHORA LATHYRANA. ( PI. aSi , %. 6. ToRTRix LATHYRANA. H/ib/i. [al). 33. fig. 207. Frœlich. pag. 87. n° 207 ? Envergure, 5 lignes. Les premières ailes sont en-dessus d'un noir- pourpre brillant, avec une tache blanche irré- gulière, au milieu du bord interne, laquelle est divisée par une ligne noire qui se bifurque avant d'arriver à ce même bord. Entre cette tache et le bord terminal , on voit deux lignes arquées en sens contraire , et qui tendent à se réunir par leurs extrémités pour former un cercle. Ces li- gnes sont argentées , ainsi que les sept points ou rudiments de lignes qu'on remarque le long de la côte, et dont les cinq dernières se dirigent vers le cercle dont nous venons de parler. Enfin la frange est noirâtre, et marquée d'un peu de blanc près de l'angle apical. Los secondes ailes sont noires, avec leur base largement blanche, un petit point blanc prêt* DES LÉPIDOPTÈRKS. 3l5 de l'angle extérieur et leur frange également blanche. Le dessous des quatre ailes est d'un gris lui- sant , avec une large bordure noirâtre , et la ré- pétition des points costaux aux ailes supérieures. La tête et le corps sont noirs en-dessus et gris en-dessous , ainsi que les pattes. Les antennes sont noires. Cette espèce nous a été donnée par M. le ma- jor Dormoy, qui l'a prise dans les environs d'Avesnes. Elle nous a paru se rapporter à la Lathjrana d'Hubner; mais nous ne sommes pas certain que celle que M. Frœlich appelle ainsi , soit la même ; sa description diffère de la nôtre sur plusieurs points. 3 I (> H I s l O I H r rs A T L! R K L I. K MCCXXXVII. EPHIPPIPHORE (COMPOSEE. KPHIPPIPHORA COMPOSAlNA. ( PI. aSi, lii,'. 8.^ Pyralis composana. Fabr. Ent. syst. La teigne composée (tinea compositella). Devill. Ent. lirin. tom. ii. pai^. 5oo. n** 964. La dousale ( tortrix dorsana ). Devill. Ent. linn. tom. II. p. 4>5. n" 73o. Tortrix composana. Frœlich. page 87. n° 209. ToRTRix GIINDIANA. Hubii. tab. 8. fig. 4'^- (mas.) PSEUDOTOMIA GUNDIANA. 6"^^/»//. pag. I76. Grapholitha gundiana. Curlis. pag. 169. n" ii- Envergure, /j lignes et demie. Lks premières ailes sont en-dessus d'un gris- brun luisant, avec une grande tache blanche semi-lunaire d'un blanc argenté, et partagée par trois lignes noires, au milieu du bord interne. Entre cette tache et le bord terminal, on aper- çoit un écusson incomplet, composé de qiiel- ques atomes argentés. La cote est d'un blanc luisaut ou argentée, et marqué dans toute sa lon- gueur de sept à huit ligues noires obhques. La fïatige est grise. Le dessous des mêmes ailes re- DES LÉPIDOPTÈRES. 'S l H présente la répétition affaiblie des lignes et des taches du dessus sur un fond plus pâle. Les secondes ailes sont blanches sur leurs deux surfaces, y compris la frange, avec leur extrémité lavée de gris-brun. La tête est brune , avec le front et les palpes blancs. Le corselet et l'abdomen participent de la coulieur des ailes. Les antennes sont brunes. Cette jolie petite espèce se trouve en Alle- magne, et dans plusieurs parties de la France. Elle vole en juillet sur les collines herbeuses. Elle n'est pas rare dans le département du Nord. Il paraît que M. Treitschke ne l'a pas connue , puisqu'il ne la décrit pas. i 3l8 HISTOIRE NATURELLE MCCXXXYIII. ÉPHIPPIPHORE LUNULÉE. EPHIPPIPHORA JUNGIANA. (PI. aSi, fig. 9.) TiNEA JUNGiELLA. Lifin. S. N. I. 2. 897. 442. FauD. suec. éd. 2. n. 1410. Pyralis dorsana. Fahr. Ent. syst. m. 2. 282. 164. ToRTRix LUNULANA. Hubn. tab. 7. fig. 35. (mas.) fp'ien. Verz. S. 127. fam. B. n. i5. Schrank. Faun. boic. IL B. 2. Abth. S. 73. n. 1743. Clerck. tab. xii. fig. 9. Illig. N. Ausg. dess. II. B. S. 45.11. i5. ToRTRix JUNGIANA. Frœlich. pag. 84. n. 200. GraphoIiItha JUNGIANA. Treits. tom. 8. pag. 227. n. 19. Pyrale LUNULÉE ( PYR. LUNULANA ). Encycl. méthod. toni. X. i*"** part. pag. 258. n. 18. PsEUDOTOMiA siMPLiciANA. Steplicns. pag. 175. Grapholitha jungiella. Curtis.paig. 169. n. i. Envergure, 6 lignes trois quarts. Les premières ailes sont en-dessus d'un brun- foncé, avec une lunule étroite d'un blanc luisant au milieu du bord interne. Elles sont traversées en outre en avant de cette tache par une ligne courbe argentée qui commence au milieu de la côte, et vient aboutir à l'angle anal. Derrière cette ligne on remarque un petit écusson ar- DES LÉPIDOPTÈRES. 819 genté strié de noir. La côte est marquée de dix petites stries argentées réunies deux par deux. Enfin la frange, de la couleur du fond des ailes, est interrompue vers son milieu par une petite tache blanche. Le dessous des mêmes ailes est d'un gris-noirâtre luisant, avec quelques vestiges des taches du dessus. Les secondes ailes sont également d'un gris- noirâtre sur leurs deux surfaces, avec la frange plus claire. Les antennes , la tête et le corps sont de la couleur des ailes. Cette jolie espèce vole en mai au milieu des broussailles. On la trouve en Autriche et dans plusieurs parties de l'Allemagne. Je ne l'ai jamais prise dans les environs de Paris. 3-20 HISTOIRE NATURELLE MCCXXXIX. ÉPHIPPIPHORE PYGMÉE. EPHIPPIPHORA PYGM^ANA. ( Pi. aSa , fig. i. ) ToRTRix PYGM^ANA ? Ilubn. tab. la. fig. 69. ( fœm.). Frœ- lich. pag. 90. n** 217. Coccyx PYCM/EANA ? Treits. tom. 8. pag. i!î5.ii. 7. Envergure , 6 lignes. Les premières ailes sont en-dessus d'un gris- roussâtre luisant, avec quelques stries brunes et une tache semi-lunàire d'un gris-blanchâtre, au milieu du bord interne. La côte est marquée de plusieurs points également blanchâtres , et la frange , de la couleur du fond, est interrompue vers le milieu par une ligne plus claire. Le des- sous des mêmes ailes est d'un gris-pâle , avec la côte marquée des mêmes points qu'en-dessus. Les secondes ailes sont blanches de part et d'autres , avec leur extrémité noirâtre. La tête est brune, avec le front et les palpes blanchâtres. Le corselet et l'abdomen partici- pent de la couleur des ailes. On voit voUt cette petite espèce depuis la fin DES LÉPIDOPTÈRES. 3a I de mars jusqu'à la fin de mai, sur la lisière des forêts de pins. On la trouve assez fréquemment en Bavière , en Saxe , en Bohême. Nota. M. Treitschke présume que la Permixtana d'Hub- ner, fig. 75, n'est qu'une variété remarquable de la Pyg- mœana ; ne l'ayant pas vue en nature, nous ne pouvons partager ni contredire son opinion. Quant à notre Pyg- mœana , elle nous a été envoyée pour telle par un mar- chand naturaliste d'Allemagne; mais nous devons convenir qu'elle ne ressemble guère à la figure d'Hubner et à la description de M. Treitschke , de sorte qu'il serait très-pos- sible que ce fût une autre espèce qui, cependant, ressemble encore moins aux espèces voisines figurées par Hubner. Nocturnes , VI. 2, i 3aa HISTOIRE NATURELLE MCCXL. ÉPHIPPIPHORE ALPINE. EPHIPPIPHORA ALPINANA. (PI. -iSi, fig. 2. ) Grapholitha alpinana. Treits. lom. 8. pag. 23o. n. ai. Envergure, 5 lignes. Lés pt-emières ailes sont en-dessus d'un jaune- olivâtre ou feuille morte, avec une lunule fauve à peine marquée au milieu du bord interne , et trois petits points noirs placés contre la frange au milieu du bord terminal. La côte est marquée vers son extrémité de plusieurs petits points jaunes, dont les plus rapprochés du sommet donnent naissance à autant de petites lignes plombées qui traversent obliquement cette par- tie de l'aile , où l'on aperçoit avec la loupe une espèce de disque fauve coupé longitudinale- ment par quatre lignes noires. La frange est d'un fauve doré. Les secondes ailes sont en-dessus d'un brun- noirâtre, avec la frange grise. Le dessous des quatre ailes est d'un gris-fauve luisant, avec plusieurs petits points jaunes à l'ex- trémité de la côte des supérieures. DES LÉPIDOPTKRKS. 3^3 La tête est brune, avec les palpes blancs et leur extrémité noire. Le corselet et l'abdomen sont bruns en-dessus et blanchâtres en-dessous , ainsi que les pattes. Les antennes sont brunes. Cette espèce, qui n'est pas figurée dans Hubner, a été trouvée par M. Fischer et communiquée par lui à M. Treitschke qui l'a appelée Alpinana. L'individu que nous possédons nous a été en- voyé d'Allemagne. ai . 3a4 HISTOIRE NATURELLE MCCXLI. ÉPHIPPIPHORE DE L'ORME. EPHIPPIPHORA ULMANA. ( PI. 262 , fig. 3. ) ToRTRix ULMANA. Hubn. pag. a5. fig. 278. (mas.) Envergure , 7 lignes. Les premières ailes sont en-dessus d'un noir marbré de brun et de bleuâtre , et traversées au tiers de leur longueur, à partir de la base, par une bande étroite blanche, dont le milieu pro- jette une petite dent de chaque côté. Entre cette bande et le bord terminal, on aperçoit d'abord un point noir , et ensuite les linéaments d'une seconde bande transverse , dont la largeur est remplie par du brun et du bleuâtre. La frange est d'un gris-roussâtre. Les secondes ailes en-dessus sont noirâtres , avec la frange grise. Le dessous des quatre ailes est d'un gris -brun luisant, avec la même bande qu'en - dessus aux premières ailes , mais comme effacée , trois points blancs à l'extrémité de la côte des mêmes ailes, et la frange grise. Le corselet et l'abdomen sont d'un noir-brun DES LÉPIDOPTÈRES. '6lS en -dessus et gris en -dessous. Les pattes sont blanchâtres et annelées de gris. La tête est grise et les antennes brunes. Cette espèce, qui m'a paru se rapporter à VUl- mana d'Hubner, a été trouvée, le 11 juillet, à Amécourt en Normandie , par M. Alexandre Lefebvre. Peut-être serait-elle mieux placée dans le genre Penthina que dans celui où nous l'a- vons mise. 3a6 HISTOIRE NATURELLE MCCXLII. ÉPHIPPIPHORE EN DEUIL. EPHIPPIPHORA LUCTUOSANA. Mihi. (Pl.aSa,^. 4.) Envergure, 7 lignes un quart. Les quatre ailes sont d'un noir fuligineux de part et d'autre , mais moins intense en-dessous qu'en-dessus, avec une tache blanche triangu- laire au milieu du bord interne des premières ailes : cette taclie ne paraît pas en-dessous. On voit en outre plusieurs petits points blanchâtres accouplés deux par deux, le long de la côte des mêmes ailes. La tête est d'un gris-roussâtre , ainsi que les antennes. Le corselet et l'abdomen sont de la couleur des ailes. Les pattes sont noirâtres, avec leur extrémité plus claire. Cette espèce, que nous n'avons pu rencontrer dans aucun auteur , quoique très - caractérisée , a été trouvée au bois de Boulogne , le 22 juillet, par M. Alexandre Lefebvre. Nous l'avons appe- lée Luctuosana , à cause de sa ressemblance avec XAcontia luctuosa. PlatAoïiiides. I. i'.pliippiphoiv PwpuH- f/'//,/w.,wyM J -^ ,) K])liippiph()i-e du Koiu ^AVw,vv/./y -/. "' 1<1- (lolOrm.. (l'/,„i/tft/fZ//aJ ri". 1 1(1. Kanulii-o (N<7nnifii//<'/-Not/>,r) i' .) id •\v\\'\\\'\n-(/',-/iÂ-/,'r„r/i,r) r,\ I)E5 LÉPIDOPTÈRES. 3/l5 MCCLI. PHOXOPTERIX DU MYRTILLE. PHOXOPTERIX MYRTILLANA. (Pi. a53, fig. 4.) Phoxopterix MyuTiLLAPfA. Trcits. tom. 8. pag. 245. n. 11. Envergure, 6 lignes. Cette espèce ressemble beaucoup à la Ba- diana, et aura sans doute été confondue avec elle par Hubner qui n'en donne pas la figure. Cependant elle s'en distingue au premier coup d'œil par sa tache dorsale, qui est échancrée ou concave dans le milieu, tandis que celle de sa congénère est entière et arrondie. A cette diffé- rence essentielle il s'enjoint beaucoup d'autres, mais tellement minutieuses que nous regardons comme impossible de les décrire d'une manière satisfaisante. C'est pourquoi nous nous bornons à renvoyer à la comparaison des deux figures. Cette espèce vole en mai et juin dans les lieux remplis de bruyères. Elle est moins rare que la précédente. 346 HISTOIRE NATURE LLK MCCLII. PHOXOPTÉRIX DE PENKLER (i). PHOXOPTERIX PENKLERIANA. ( Pi. 253, fit;. 5. ) ToRTRix PENK.LERIANA. JVien, Ferz. lllig. Pyralis penivLeriana. Fabr. Ent. syst. m. 2. 275. 140. La PENKLER (p. T. penkleriana). DcvUl. tom. IV. pag. 53o. Phoxopterix penkleriana. Treits. tom. 8. pag. 241. n. 8. Envergure, 7 lignes. Les premières ailes sont en-dessus d'un fauve- ferrugineux, avec une tache plus foncée àleurbase, et séparée de la couleur du fond par une ligne d'ar- gent. Leur sommet est également plus foncé, et l'extrémité de la côte est marquée de plusieurs pe- tites stries argentées. La frange est d'un gris-jau- nâtre , et précédée d'un écusson à peine formé de la même couleur, au-dessus de l'angle anal. Les secondes ailes sont d'un gris -brun sur leurs deux surfaces , avec la frange plus claire. Le dessous des premières est également d'un gris-brun, avec la côte ferrugineuse et striée de blanc à son extrémité. (i) Baro vioniiensis, in theresiano stiulia et cntoniologiam fûlcnsjdit Devillcrs, tom. iv, pag. 53i. DES LÉPIDOPTÈRES. 3 47 La tête et les palpes sont jaunâtres. Le corselet est d'un brun -ferrugineux , et l'abdomen de la couleur des ailes inférieures. Les antennes sont noirâtres et les pattes blanchâtres, comme le dessous du corps. Cette espèce nous vient d'Allemagne. Elle se trouve en Autriche et en Saxe , où elle est rare suivant M. Treitschke. 348 HISTOIRE NATDRELLK GENRE P^DISCA, ï5. GENUS PiEDJSCA. TORTRIX. Linn. IVien. Verz. lllîg. Gotze. Frœlich., etc. PYRALIS. Fabr. DITULA. Stephens. SPILONOTA. Stephens. Curtis. THIRATES. Curtis. P^DISCA. Treitschke. CAIXACTERES GENERIQUES. Dernier article des palpes large , velu et triangulaire ; troi- sième article nu , court et cylindritjne. — Trompe courte. — Corps mince. — Ailes supérieures assez larges, termi- nées carrément, et dont la côte est arquée dans toute sa longueur. Chenilles a peau transparente et couverte de points venu- queux ; vivant entre des feuilles réunies en paquet et s'y métamorphosant dans un tissu étroit. Ce genre a été établi par M. Treitschke , et nous l'avons adopté comme le précédent sans modification; seulement nous y avons réuni une DES LÉPIDOPTKIî i:S. ij/jf) OU deux espèces qu'il a placées dans son genre Sciaphila, et qui nous ont paru appartenir plu- tôt à celui-ci. La plupart des espèces du genre dont il s'agit ont, comme les Eppiphores , une tache dorsale placée au milieu du bord interne des premières ailes; mais cette tache est proportionnellement beaucoup plus grande, et elle est longitudinale au lieu d'être transversale. Parmi ces espèces il en est une, la Parmatana, qui offre plusieurs variétés tranchées, dont on a fait autant d'es- pèces particulières, ainsi qu'on le verra à son article. Quant à leurs chenilles, on les connaît encore très - peu ; le petit nombre de celles qu'on a eu occasion d'observer sont de couleur livide , et couvertes de points verruqueux comme presque toutes celles des Platjomides. Elles vivent sin- les arbres, cachées entre plusieurs feuilles qu'elles réunissent par des fils, et s'y changent en chry- salides dans un fourreau de soie étroit. Le mois de juillet est celui où l'on trouve le plus de Pœdisca à l'état parfait. Elles se tien- nent de préférence sur les haies et les buissons. Voici la liste des espèces que nous rappor- tons à ce genre, y compris celles que nous ne connaissons que par les figures de Hubner ou les descriptions de M. Treitschlte, et que nous 35o HISTOIRE NATURELLE donnerons plus tard, si nous parvenons à nous les procurer. Celles-là sont marquées d'une * , savoir: Scutuîana. Parmatana. Couleruana. Melaleucana. Profandana, Mediana* Nubilana. FuUgana* Brurtnickiana. Sellana.* Corticana. Divellana* Wellensiana. Steireniana.* Similana. Trochilana* Ophthalmicana. DES LÉPIDOPTÈRES. 35l MCGLIII. P^DISCA ÉCUSSONNÉE. P^DISCA SCUTULANA.. ( Pi. 253 , fig. 6. ) ÏORTRix scuTULANA. fVien. Verz. Illig. Gotze. ToRTRix FLUiDANA. Wien. Verz. JlUg. Gotze. ToRTRix siMiLANA. Wicn. Ferz. lUig. Gotze. ToRTRix ASSECLANA. Hubn. tab. 4- fig- 19' (fœm.) ToRTRix PROFUNDANA. Frœlïch. pag. 46. n. 92. P^DiscA scuTULANA. Trcits. tom. 8. pag. 189. n. i. DiTULA ASSECLANA. Stepheus. pag. 72. Thirates asseclana ? Curtis. pag. 167. G. 948. n. ?>. Envergure, 9 lignes et demie. Les premières ailes sont en-dessus d'un brun- noirâtre plus ou moins foncé suivant les indivi- dus, et traversées par trois bandes d'un blanc luisant ou argenté , et striées de gris - noirâtre , savoir : l'une à la base , l'autre au milieu , et la troisième à l'extrémité. Ces trois bandes sont plus ou moins teintées de gris dans leur partie supérieure, de sorte qu'elles forment comme trois taches blanches dans leur partie inférieure. La côte est blanche et striée de noirâtre. La frange est grise. Le dessous des mémos ailes est 35^ HISTOIHK NATURELLE d'un gris-noirâtre , avec la côte roussâtre et ponc- tuée de noir. Les secondes ailes sont d'un gris-noirâtre en- dessus, avec la frange plus pâle. Leur dessous est d'un gris plus clair, et faiblement réticulé de gris plus foncé dans leur partie supérieure. La tête et le corselet sont d'un gris-brun , ainsi que les antennes. L'abdomen participe de la couleur des ailes inférieures. Les pattes sont d'un gris-clair. Cette espèce vole en juin et juillet dans les forets et les vergers, en Autriche, en Bohême et en Hongrie, suivant M. Treitschke. Je ne l'ai ja- mais rencontrée aux environs de Paris ; mais M. de Villiers l'a prise dans le département d'Eure-et-Loire , et probablement elle se trouve aussi dans d'autres parties de la France. DES LÉPIDOPTÈRKS. 35!5 MCCLIV. PiEDISCA DE COULERU. PiEDISCA COULERU AlNA. Mihi. (PI. 253,fig. 8, Envergure, 8 lignes. Les premières ailes en-dessus sont blanches, avec trois bandes grises, maillées de noir , l'une à la base, l'autre au milieu, et la troisième à l'ex- trémité. La côte est noirâtre et striée de blanc dans toute sa longueur. La frange est également noirâtre et coupée par deux lignes blanches, à quelque distance du sommet de l'aile. Le des- sous des mêmes ailes est d'un gris-foncé, avec la côte striée de blanc comme en-dessus. Les secondes ailes sont d'un gris-clair y com- pris la frange , et réticulées de gris plus foncé sur leurs deux surfaces. La tète et le corselet sont blancs, ainsi que les pattes. L'abdomen est gris , avec son extré- mité blanche. Les antennes se composent d'ar- ticles alternativement noirs et blancs. Cette espèce ressemble un peu à la Scutu- lana, avec laquelle je l'avais d'abord confondue; mais examinée avec attention , on voit qu'elle en Nocturnes, VL a 3 354 HISTOIRE NATUUl'LI.K diffère par plusieurs points, mais surtout par la couleur de la tête et du corselet, qui sont blancs chez elle, tandis qu'ils sont d'un gris-brun chez sa congénère. Elle m'a été envoyée par M. Cou- leru, professeur de dessin à la Neuve -Ville, canton de Berne, lequel s'occupe avec autant de zèle que de succès de l'élude des insectes de la Suisse. Je la lui ai dédiée, en témoignage de ma gratitude pour les beaux envois qu'il m'a faits à différentes époques. Il l'a obtenue, suivant ce qu'il me marque, d'une petite chenille qui se fabrique un four- reau de soie entre les feuilles du serpolet des montagnes. On la trouve en mai , et le papillon éclôt en juin. M'- J)KS I.lh>l UOPTÈRfS. 355 MCCLV. P^DISCA PROFONDE. PiEDISCA PROFUNDANA. ( Pi. 253 , fîg. 7.) ToRTRix PROFUNDANA. fVicn. Veiz. Illig. Gotze. Froslich. pag. 46. n, 92. Pyralis PROFUNDANA. Fabr. Ent. syst. m. 2. 258. 64. ToRTRix poRPHYRANA. Hubn. tab. 5. fig. 16, (fœm.) PjEDisca PROFUNDANA. Trcits. tom. 8. pag. 192. n. 2. DiLUTA poRPHYRiANA. Stcphens. pag. 172. Thibates PORPHYRIANA. CuTtis. pag. 167. G. 148. n. I. Envergure, 8 à 9 lignes. Les premières ailes sont en-dessus variées de gris et de brun, et traversées obliquement par trois bandes d'un brun plus foncé , et finement bordées de blanc argenté, l'une à la base, l'autre au milieu, et la troisième à l'extrémité. Cette der- nière est mal terminée à ses deux bouts, et forme plutôt une tache arrondie qu'une bande. Dans quelques individus , l'intervalle qui sépare les deux premières bandes, s'éclaircit dans le bas, et forme comme une tache blanche dorsale au milieu du bord interne. La côte est ponctuée de blanc , et la frange est d'un brun foncé. q3. 356 HISTOIRE JVATUUliLLE Les secondes ailes sur leurs deux surfaces, et le dessous des premières sont d'un gris-rous- sâtre , avec la côte de celle-ci ponctuée de jau- nâtre. La tête et le corselet sont variés de gris et de brun foncé. L'abdomen participe de la couleur des ailes inférieures. Le dessous du corps et les pattes sont blanchâtres. Les antennes sont noi- râtres. La chenille ressemble beaucoup à celle de la Pruniana , suivant M. Treitschke. Elle est de la même taille , d'un vert foncé , avec des points verruqueux de la couleur du fond. La tête est d'un vert pâle et offre de chaque côté deux points d'un brun-noir. Lespattes écailleusessont noires. Cette chenille vit sur le chêne. Sa transfor- mation en chrysalide a lieu entre des feuilles à la fin de juin, et le papillon se développe dans les quinze premiers jours de juillet. MM. Treitschke et Frœlicli s'accordent à dire que cette espèce est assez rare en Allemagne ; il n'en est pas de même aux environs de Paris, où elle se trouve communément sur le tronc des ^ênes comme la Corticana. UES LÉPiDopriuiES. 357 MCCLVI. PiEDISCA NUAGEUSE. PiEDISCA NUBILANA. { Pi. aSS , fig. /,.) TORTRIXNUBILANA. Hublï. tab. I7. fig. lH. Envergure, 8 lignes. Elle ressemble beaucoup à la Profundana , dont elle n'est peut-être qu'une variété ; cepen- dant outre qu'elle est constamment plus petite et plus foncée en couleurs , les trois bandes brunes qui traversent ses premières ailes sont sinuées autrement, surtout celle de la base, ainsi qtr'on peut le voir en comparant les deux figu- res. Du reste , les deux espèces se ressemblent tellement que la description que nous avons donnée de l'une peut s'appliquer à l'autre , ce qui nous dispense d'entrer ici dans de plus grands détails. La JSubilana se trouve en même temps et dans les mêmes localités que la Profundana. Elle est assez commune aux environs de Paris. 358 HISTOIRE NATURELLE MCCLVII. P^DISCA DE BRUNNICH. PyEDISCA BRUNNICHIANA.. (P1.253, fig. 9. ToRTRix BRUNNICHIANA. Linti. Wien. Verz. Illig. Gotze. Frœlich. pag. 46. n. 93. Pyralis BRUNNICHIANA. Fabr. Ent. syst. m. 2. 258. 65. ToRTRix profundana. Huhn. tab. /|. fig. 21. (mas.) PjEDISCA BRUNNICHIANA. TtcitS. tOm. 8. pag. I94. H. 4- Spilonota sticticana. Stephens. pag. 178. Seilonota pflugiana. Curtis. pag. 168. G. aSo. n. 18. Envergure , 7 lignes et demie. Les premières ailes sont en-dessus d'un brun- foncé , varié de noir et de ferrugineux , et par- semé de stries WlV de points d'un bleu-argenté, avec une tache blanche dorsale au milieu du bord interne, et un écusson anal gris, au centre duquel on distingue trois petites lignes dispo- sées en forme de Z. La tache blanche est mar- quée de deux lignes noires dans sa partie infé- rieure. La côte est striée de blanc-argenté dans la moitié de sa longueur du côté externe. La frange est de la couleur du fond. Les secondes ailes sont d'un gris-noirâtre sur DES LÉPIUOPTÈRES. SSq leurs deux surfaces, ainsi que le dessous des pre- mières, dont la côte est ponctuée de blanc. La tête et le corselet sont d'un gris-roussâtre, ainsi que les antennes. L'abdomen est noirâtre. Les pattes sont blanchâtres. MM. Frœlich et Treitschke s'accordent à dire que cette espèce se trouve fréquemment en mai et juin, sur les haies de prunelliers et autres ar- bustes. Cela peut être en Autriche et en Alle- magne ; mais il n'en est pas de même aux envi- rons de Paris, où je ne l'ai jamais rencontrée. 36o HISTOIRE N A T l U E r> L r. MCCLVIII. P^DISCA DES ÉGORGES. P^DISCA CORTICANA. (PI. 255, fig. 3.) ToKTRix coRTicANA. Hiibu. tab. 33. lig. 107. (mas.) tab. 43. fig. 270. ( fœm. ) Frœlich. pag. 45. n. 91. PjEdisca CORTICANA. Trcits . tom. 8. pag. 193. n. 3. Zeiraphera communana. Curtis. pag. 169. G. 952. n. 10. Envergure , 7 lignes et demie. Les premières ailes sont en-dessus d'un gris un peu verdâtre, et variées de noir et de blanc, avec une tache dorsale blanche au milieu du bord interne , presque carrée et dont le centre est parsemé d'atomes gris. Au-dessus de cette taclie , en se rapprochant du sommet , on en aperçoit une autre plus petite et de couleur grise. La côte est ponctuée de noir et de blanc , et la frange est entrecoupée de gris et de blan- châtre. Le dessous des mêmes ailes est d'un gris- noirâtre, avec la côte ponctuée de blanc et une petite tache blanchâtre presque centrale, cor- respondante à celle du dessus. Les secondes ailes sont entièrement grises sur Jeurs deux surfaces, y compris la frange. DES LÉPIDOPTKIII S. 36 I La tête et le corselet sont d'un gris-noirâtre , ainsi que les antennes. L'abdomen est d'un gris plus clair. Le dessous du corps et les pattes sont blanchâtres. M. Frœlich dit que la tête et le corselet sont blancs : cela n'est pas chez les deux individus que nous possédons, et cependant nous sommes certains qu'ils appartiennent bien à la Corticana. La chenille, suivant M. Treitschke, se trouve en juin sur le chêne. Elle est d'un brun -sale terne , à l'exception des points verruqueux , qui sont luisants et se distinguent par ce moyen du fond. La tête et l'écusson sont d'un brun-jaune. Sa transformation en chrysalide a lieu à la fin du mois précité, dans un tissu entre des feuilles, et le papillon se développe dans le courant de juillet. L'insecte parfait se tient sur le tronc des chê- nes. Je ne l'ai jamais trouvé aux environs de Paris ; mais il paraît qu'il est commun dans toute l'Allemagne. 36a HISTOIRE NATURELLE MCCLIX. P^DISCA DE WELLENS. P.ED1SCA WELLENSIANA. ( PI. 255, fig. 5. ) ToRTRix WELLENsiANA. Hubri. tab. 37. fig. 237. (fœm.) Pjediscal scutclana. var. Treits. tom. 8. pag. 183. n. 1. ToRTRix PROFUNDANA. var. Frœlich. pag. /jG. 11. 92. Thirates WELLENSIANA. CurUs, pag. 167. G. 948. n. 3. Envergure, 7 lignes et demie. Les premières ailes sont en-dessus d'un brun- ferrugineux varié de fauve , avec une petite ta- che blanche dorsale au milieu du bord interne, et un écusson anal cerné par une ligne d'un gris-bleuâtre. La côte est striée de jaune, et la frange entrecoupée de cette même couleur sur un fond brun. Le dessous des mêmes ailes est d'un gris-brun luisant , avec la côte ponctuée de jaune. Les secondes ailes sont également d'un gris- brun sur leurs deux surfaces , avec la frange jaunâtre. La tête et le corselet sont d'un brun -ferru- gineux en-dessus, jaunâtres en-dessous, ainsi que les palpes et les pattes. L'abdomen est également DES LÉPIDOPTÈRES. 363 de deux couleurs, gris en -dessus et blanchâtre en-dessous. Les antennes sont brunes. MM. Treitschke et Frœlich considèrent cette espèce comme une variété de la Scutulana ; cela peut être : mais elle est si différente de couleur et de dessin , que nous n'avons pu nous empê- cher de la faire figurer séparément sous le nom que lui a donné Hubner. Nous en possédons i\eux individus, dont l'un nous vient de la Pro- vence, et l'autre a été trouvé en Normandie, le |5 juillet, par M. Alexandre Lefebvre. 364 HISTOIUE NATURELLE MCCLX. P^DISCA SEMBLABLE. PyEDISCA SIMILANA. (PI. 4 , %> 254 , 8. ToRTRix SIMILANA. Hubn. tab. 7. fig. 41. Frœlich. pag. 47. n" 94. Spilonota strjEmiana. Curtis. pag. 168. G. gSo. n** 16. Envergure , 8 lignes. Les premières ailes en-dessus sont d'nn brun- noirâtre varié de ferrugineux et de bleuâtre , avec deux grandes taches blanches , l'une dor- sale au milieu du bord interne et l'autre à l'angle anal. Ces deux taches sont de formes irrégulières , et la seconde est parsemée de quel- ques atomes gris. La côte est marquée dans sa longueur de plusieurs points roussâtres qui se distinguent à peine du fond. On voit un point noirâtre à l'angle apical. I^ frange est blanche et bordée de gris - roussâtre dans sa partie infé- rieure, et entièrement brunâtre dans sa partie supérieure. Le dessous des mêmes ailes est d'un gris-brun , avec la côte ponctuée de blanc. Les secondes ailes sont grises en-dessus , avec la frange bhnichc et bordée de roussâtre. Leur DES LÉPIDOPTÈRES. 365 dessous est blanchâtre, et faiblement réticulé de gris dans leur partie supérieure. La tête et la partie antérieure du corselet sont d'un brun-ferrugineux, ainsi que les antennes et les pattes. Le reste du corselet est noirâtre. L'ab- domen est de la couleur des ailes inférieures. Cette espèce habite les pépinières ou bois nouvellement plantés , et vole en juillet. Elle est rare aux environs de Paris. Nota. La Similana dont il est ici question n'est pas la même que celle des auteurs du Catalogue devienne, la- quelle n'est qu'une variété de la Scutidana. 366 HISTOIRE NATURELLE MCCLXI. P^DISCA OPHTHALMIQUE. P^DISCA OPHTHALMICANA. (PI. 254 , fig. 7-) ToRTRix OPHTALMicANA. Hubn. tab. 9. fig. 5i.(mas.) ToRTRix opHTHALMANA. Frœlick. pag. 43. n. 85. P^DiscA OPHTHALMiCANA. Treits. toiTi. 8. pag. 198. n. 6. Spilonota maculana. Curtis. pag. i68. G. 95o. n. 6. Envergure , 9 lignes. Les premières ailes sont en -dessus d'un gris- brun, finement strié de bleuâtre et de ferrugi- neux , avec deux taches , l'une près de la base et reposant sur le bord interne , l'autre presque au milieu de l'aile. La première est d'un brun foncé et triangulaire , la seconde est ferrugineuse et en forme de cœur ou de poire , dont la queue se dirige vers l'angle anal. La côte est ponctuée de noir dans toute sa longueur, et la frange est de la couleur du fond de l'aile, et entrecoupée de noirâtre. Le dessous des mêmes ailes est d'un gris noirâtre luisant , avec la côte blanchâtre et ponctuée de noir. Les secondes ailes sont grises en-dessus, avec la frange plus claire. Leur dessous est blanchâtre DES LÉPIDOPTÈRES. 36^ et faiblement réticulé de gris dans leur partie supérieure. La télé et le corselet sont d'un brun-ferrugi- neux, ainsi que les antennes. L'abdomen est du même gris que les ailes inférieures. Les pattes sont blanchâtres. Cette espèce habite les haies et les pépinières d'arbres fruitiers. Je l'ai quelquefois trouvée aux environs de Paris, mais toujours en mauvais état. Elle vole en juillet et août , et même jusqu'en septembre. 368 HISTOIRK WA-TURELLE MCCLXIL P^DISCA BOUCLIER. PiEDISCA PARMATANA. ( Pi. a54 , fig. i. ) ÏORTRix PARMATANA. Hubn. tab. 40. fig. 2 55. (mas.) fig. 254. (fœm.) ToRTRix RATANA. Hubn. tab. 37. fig. 2 36. (fœni.) Frœlich. pag. 44. n. 86. ToRTRix SEMi-MAcuLANA. Hubu. lab. g. fig. 48. (mas.) ToRTRix soRDiDAPïA. Hubn. tab. 47. fig. 292. (mas.) ToRTRix SYLVANA. Huhn. tab. 20, fig. 128. (fœm.) Trcits. tom. 8. pag. 109. n. 44- Curlis. pag. 167, G. 946. n. 32. P^DiscA PARMATANA. TreitsAovR. 8. pag. 199. n.^. Fischer de Rôslerstamm. AbbildungenzurBerichtigung und Ergaen- zung der Schraetterlingskunde , besonders der Microlepi- DOPTEROLOGiE , etc. Ceuturie i, tabl. i-4) fig- a-z, P^DiscA SEMi-MAcuLANA. Trcits. tom. 8. pag. 198. n. 7. Cochylis sordidana. Treits. tom. 8. pag. 278. n. 6. POECILOCHROMA SOLATÎDRIANA. StCphcnS. pag. l83. DiTULA SYLVANA. Stephcns. pag. 172. Spinolota sparmanniana. Curtis. pag. 168. G. gSo. n. 7. Spilonota sordidana. Curtis. pag. 168. G. 45o. n. 9. Spilonota solandriana. Curtis. pag. 168. G. 95o. n. 11. Tortrix semi-lunana. Frœlich. pag. 43. n. 84. Envergure , 9 lignes. M. FiscHF.R, de Roslersiamm , ayant élevé un UKS LÉPIDOPTÈRES. 36c) certain nombre de chenilles, provenant toutes d'une même ponte de la Pœdisca pannatana , dont il est ici question , il en a obtenu vingt- quatre variétés, qui sont tontes représentées dans le premier cahier d'un ouvrage qu'il publie sur les Microlépidoptères, et dont le titre est cité dans la synonymie de l'espèce dont il s'agit. Ces variétés diffèrent plus ou moins du type de l'es- pèce, et quelques-unes s'en éloignent tellement qu'il n'est pas étonnant que les entomologistes qui les ont trouvées isolément, en aient fait au- tant d'espèces distinctes à chacune desquelles ils ont imposé un nom particulier : telles sont celles qu'Hubner a figurées sous les noms de Ratana , Sordidana , SjWana , Sinuana et Semi- maculana. Cette dernière surtout est nn exemple de la presque impossibilité qu'il y a de ne pas commettre de doubles emplois dans la détermi- nation des espèces qui appartiennent à la tribu des Platyomides, puisque les couleurs dont elle est ornée sont absolument inverses de celles qui caractérisent l'espèce typique , c'est-à-dire que ce qui est blanc ou clair dans l'une est noir ou foncé dans l'autre; de sorte qu'il serait difficile de rencontrer deux papillons plus dissemblables. Nous avons cru devoir donner la figure des cinq variétés dont il s'agit, et nous en donne- rons également ici la description après celle de NocTïiRNF.s, VI. 24 370 HIST(ilKE NATURELLE l'espèce qu'on est convenu de considérer comme leur type. PvEDISCA PARMATANA. Pi. 254- FJg- A. Les premières ailes sont en - dessus d'un rouge-brun ou ferrugineux plus ou moins uni, suivant les individus , avec une grande tache blanche , légèrement bordée de noirâtre ou de brun foncé au milieu du bord interne. Cette tache est semi- lunaire ou triangulaire sur cha- que aile prise séparément, lorsqu'elles sont ou- vertes ; mais lorsqu'elles sont fermées dans l'état de repos , les deux taches se réunissent et n'en forment plus qu'une ayant la forme d'un bouclier, tantôt ovale, tantôt en losange. De là le nom de Paimatana donné à cette espèce. Les secondes ailes sont d'un gris légèrement fauve sur leurs deux surfaces, et cette couleur est aussi celle du dessous des premières ailes, dont la côte seulement est légèrement teintée de rougeâtre. La tête et le corselet sont de la couleur des ailes supérieures , et l'abdomen de celle des in- férieures. Les pattes sont blanchâtres comme le dessous du corps , et les antennes fauves. DES I.rÎPIDOPTÈRES. '5'J l PjEdisca smuANA. PI. 254- Fig. B. Les premières ailes sont en - dessus , tantôt d'un gris légèrement rougeâtre et parsemées rà et là de points et d'atomes d'un brun-noir, avec une grande tache dorsale presque carrée , de couleur blanche, ponctuée de noir au bord in- terne, et dont les autres côtés sont bordés de brun-noir; tantôt elles sont d'un blanc de crème, avec les mêmes atomes et la même tache bordée de noir. Le reste comme dans l'espèce typique. P^DISCA SEMI-MACULANA. Pi. 254- Fig. C. Les premières ailes sont en - dessus , tantôt d'un rougeâtre-pâle, tantôt d'un gris-violâtre , et parsemées de quelques légers atomes plus foncés, avec une grande tache dorsale semi-lu- naire d'un brun-rougeâtre ou chocolat, qui oc- cupe la plus grande partie du bord interne. Le reste comme dans l'espèce typique. P^DISCA SORDIDANA. PI. l5l[. Fig. D. Les premières ailes sont en-dessus d'un gris- fauve et finement réticulées de brun , avec quatre taches de cette dernière couleur, donl 24. 372 niSTOIRK IVATLRELLli deux au milieu et deux plus noires au bord in- terne. Le reste comme dans l'espèce typique. "^ P.ÎIDISCA. RATANÂ. Pi. u5/[. Fig. E. Les premières ailes sont en-dessus d'un gris- jaunâtre, finement réticulées de brun comme dans la précédente, et traversées par trois bandes de cette dernière couleur, dont une près de la base formant un angle très-ouvert, la seconde au milieu très-inclinée , et la troisième près du sommet, très -petite et inclinée parallèlement à la seconde. Le reste comme dans l'espèce typique. P^DISCA SYLVANA. Pi. aS/f- Fig. F. Les premières ailes sont en-dessus d'un fauve- rougeâtre, finement réticulées de brun- rouge et traversées par deux bandes noirâtres très- étroites, inclinées en sens contraire et formant un A renversé par leur réunion au milieu du bord interne. Le reste comme dans l'espèce typique. Voici l'histoire et la description de la chenille, telle que la donne M. Treitschke d'après M. Fis- cher, de Roslertamm, qui l'a élevée, ainsi que nous l'avons dit au commencement de cet article. Elle vit depuis le milieu de mai jusqu'à la fin DES LKPLDOPXiiRtS. 3^3 de juin dans des feuilles réunies du noisetier, du bouleau, du tremble et du saule inarceau. Dans le premier âge , la tête et l'écusson sont d'un noir brillant, et le corps d'un blanc sale , avec des points verruqueux noirs , surmontés chacun d'un poil unique. Dans l'âge moyen , la tête devient d'un brun -noir, l'écusson d'un gris-brun, le corps d'un gris-blanc et les points verruqueux d'un gris foncé. Dans le dernier âge, le corps paraît d'un blanc-jaunâtre, et l'on voit à travers sa peau, qui est transparente, la couleur verte ou brune des intestins. Les points verruqueux, extrêmement petits, sont placés sur des taches d'un gris brillant, et surmontés cha- cun d'un poil unique de couleur claire. La tête est plate et de couleur châtain, l'écusson d'un brun -jaune livide et bordé de blanc antérieu- rement. Le chaperon de l'anus n'offre aucun caractère. Les pattes écailleuses sont noirâtres , le ventre et les pattes membraneuses d'un blanc sale. La transformation a lieu vers la fin de juin , entre des feuilles et dans im tissu blanc, sur ou dans la terre. La chrysalide est d'un jaune -brun , assez épaisse dans sa partie antérieure, avec les seg- ments de l'abdomen hérissés de pointes. L'in- secte parfait en sort vers le milieu de juillet. 374 HISTOIIUi JVATUHELLJi Cette espèce est très-commune dans les dé- partements du Nord et de l'Eure; mais je ne l'ai jamais rencontrée aux environs de Paris. Nota. M. Alexandre Lefebvre, ayant trouvé la P. Ratana accouplée avec le P.Semi-maculana, à une époque où l'on croyait ces deux espèces distinctes , en avait conclu avec raison que cet accouplement était adultérin ; mais on voit par le résultat des observations de M. Fischer qu'il était très-légitime. m^ DES LÉPIDOPTÈRES. 3'j 3 MCCLXIII. P^DISCA NOIRE ET BLA.NCHE. P^DISCA MELALEUCANA. MihL ( Pi. aSS, fig. a.) Envergure, 9 lignes. Les premières ailes en -dessus, et prises dans le sens de leur longueur, ont leur moitié an- térieure d'un noir -brun et l'autre moitié d'un blanc-sale. Un peu au-delà du milieu de chaque aile , la partie noire projette inférieuremcnt une dent courbe et aiguë, qui se dirige vers l'angle anal. La partie blanche est parsemée de quelques atomes gris , et le bord interne est porictué de noir. On remarque deux petits points noirs très- rapprocliés au milieu dn bord terminal, un peu avant la frange; enfin celle-ci est brune. Le dessous des mêmes ailes est d'im gris-rous- sâtre luisant, qui s'éclaircit au bord interne. Les secondes ailes sont d'un blanc-roux sur leurs deux surfaces , avec leur extrémité lavée de noirâtre, et la frange d'un blanc-sale. La tête et les antennes sont d'un brun-ferru- gineux. Le corselet noir , l'abdomen de la cou- leur des ailes inférieures , et les pattes noirâtres. 3y6 HISTOirxF VATUIÎKLLF Cette espèce est trop caractérisée pour n'être pasreconnaissable dansHubner, sielleyétaitfigu- rée ; mais j'ai eu beau le feuilleter, je n'ai pu l'y trouver. Je n'ai pu non plus lui appliquer au- cune des descriptions de MM. Treitschke et Frœlich. Ainsi tout me persuade qu'elle est iné- dite , à moins que ce ne soit encore une variété de la Parmatana , ce qui pourrait fort bien être, quoique cependant elle ne se rapporte à aucune des vingt-quatre figures qu'en a données M. Fis- cher, de Roslerstamm. En attendant que la chose s'éclaircisse , je lui ai donné le nom significatif de Melaleucana. Elle m'a été envoyée par M. Couleru , de la Neuveville , déjà cité dans cet ouvrage. Plaivo]iu(l(^s 1. Pœdisca Bouclier ^V7«/?Ar«^ry ^. A. 2. id. id- \'ar (J'iraiafta) ç B. 3. ia J o'. DES LÊPIDOPTÈIIES. Z']'] GENRE SCIAPHILE. i6. GENUS SCIAPHILA. TORTRIX. Linn. IFlen. Verz. Illiger. Frœlich. , et*: PYRALIS. Fabr. SPILONOTA. Curtis. CNEPHASIA. Stephens. Curtis. SCIAPHILA. Treitschhe. PHOXOPTERIX. Curtis. CARACTERES GENERIQUES. Palpes courbées en forme d'S ; deuxième article triangulaire et velu ; troisième article nu , court et cylindrique. — Trompe courte. — Corps mince, mais peu long. — Ailes supérieures étroites , terminées obliquement et dont la côte est également arquée dans toute sa longueur. Chenilles verruqueuses , vivant entre des feuilles roulées ou réunies en paquet et se métamorphosant dans un tissu étroit. M. Treitschke divise son genre Sciaphila en deux familles qui se composent, la première, des espèces à couleurs foncées , et la seconde de celles à couleurs claires , et dont les pre- mières ailes ont un aspect rugueux , à cause des SyS HISTOIRE NATURELLE faisceaux de poils ou d'écaillés qui s'élèvent de leurs surfaces. En adoptant ce genre ,nous l'a- vons restreint aux espèces de la première fa- mille , et nous avons com.pris celles de la seconde dans notre genre Gljphiptera , ainsi que nous l'avons dit pag. laS de ce volume. Le genre Sciaphile,'.nuû réduit, renferme en- core pour nous dix-huit espèces , dont huit ne nous sont connues , il est vrai , que par les descriptions des auteurs ou les figures d'Hub- ner : celles - ci sont marquées d'une * dans la liste ci-après , et nous les donnerons plus tard, si nous parvenons à nous les procurer. Quant à la manière de vivre et de se trans- former des Sciapliiles que nous décrivons , elle est la même que celle des espèces du genre Pœdisca, si nous en jugeons par le petit nombre de celles dont les premiers états nous sont con- nus, et qui se réduisent à trois. Voici la liste de toutes les espèces que nous rapportons au genre qui nous occupe , savoir : Striana. Penziana. Fasciolana* Musculana. Horridana. Griseana* Ncevana. Cretaccana. Hyhridana* Frutetana. Rugosana. Hycniana* Quadrana. Agrestana* Achatana* W ahlhnuiniana . Abietana.* Venustulana. DES LEPIDOPTERES. 379 MCCLXIV. SCIAPHTI.E STRIEE. SCIAPHILA STRIANA. (Pi. a55, fig. 6.) ToRTRix STRIANA. IVieu. Vcrz. Illig. Gotze. Frœlich. png;. ^5. n° 5o. ToRTRix RusTicANA. Hiihn. tab. II. fig. 65. (mas.) SciAPHiLA STRIANA. Tre'us. tom. 8- pag. 178. 11. 8. Spilonota RUSTICANA. Cuitis. pag. 188. G. gSo. n° 19. Envergure, 9 lignes. Les premières ailes sont en-dessus d'ini gris- rougeâtre, finement réticulées de brun et tra- versées au milieu par une bande brune , presque droite , et qui s'élargit dans le bas. Leur extré- mité est longée par une autre bande de la même couleur, beaucoup plus petite et légèrement courbe. La côte est striée de brun, et la frange est de la couleur du fond des ailes. Le dessous des mêmes ailes est d'un brun- noirâtre luisant , avec la côte rougeâtre et striée de noir. Les secondes ailes sont d'un gris -brun sur leurs deux surfaces , mais beaucoup plus clair en -dessous qu'en - dessus , avec la frangée blan- châtre. 38o HISTOIUE NATUttELLy La tète , le corselet et les antennes sont de la couleur des ailes supérieures, et l'abdomen de celle des inférieures. Les pattes sont brunes. Nous avons reçu cette espèce d'Allemagne, où elle est assez commune , suivant M. Treits- chke; elle vole, dit-il , dans des forêts d'arbres à larges feuilles et ombragées , depuis le commen- cement de mai jusqu'au milieu de juillet. Ses premiers états ne sont pas connus. DKS LÉPIDOPTÈRES. 38 I MCCLXV. SCIÂPHILE MUSCULEUSE. SCIA.PHILA. MIJSCULANA. (Pi. aSS, fig. 7.) ToRTRix MuscuLANA. Hubfi. tab. 16. fig. 98. ( fœin. ) Frœ- lich. jiag. 34. n° 49- SciAPHiLA MUSCULANA. Treits. tom. 8. pag, lyS. n^ô. Cnephasia intfrjectana. Stephens. pag. 181. Envergure , 9 lignes. Les premières ailes sont en-dessus d'un gris- brun , finement réticulées de brun plus foncé , et traversées obliquement un peu au-delà du milieu, par une large bande brune, qui se par- tage en deux branches dans sa partie supérieure, dont Textérieure se réunit à une autre bande plus petite et plus étroite , placée au sommet de l'aile. La côte est brune et la frange grise. Le dessous des mêmes ailes est entièrement d'un gris -brun, avec des points d'un gris plus clair le long de la côte. Les secondes ailes sont d'un gris plus clair en-dessous qu'en-dessus et finement réticulées de brun , avec la frange blanchâtre. 382 HISTOIRE NATURELLE La tète, le corselet et les antennes sont de la couleur des premières ailes , et l'abdomen de celle des secondes. Les pattes sont grises. Voici la description que M. Treitschke donne de la chenille, d'après M. Fischer : On l'a trouve en septembre sur le bouleau et le saule niaiceau , dont elle réunit plusieurs feuilles en paquet et au milieu desquelles elle vit, La tète est d'un jaune de miel luisant, avec des taches d'un jaune plus foncé. L'écusson , peu brillant, est d'un gris-brun , avec des taches noires sur les côtés. L'extrémité du chaperon de l'anus est également jaune de miel. Le corps est d'un vert -noir ou d'un gris -noir velouté, avec des verrues blanchâtres , visibles seule- ment à la loupe , et terminées chacune par un point noir d'où part un poil d'un brun clair. Au-dessus des pattes court une ligne d'un blanc sale , peu distincte. Le ventre est d'un vert sale, quelquefois d'un verdâtre pâle. Les pattes sont d'une nuance encore plus claire, et les écail- leuses sont tachetées de noir. A la fin de septembre elle consolide les pa- rois de sa demeure , et y reste sans se transfor- mer jusqu'à la fin de mars que cette transfor- mation a lieu. La chrysalide est d'un brun-noir, avec l'en- DES LÉPIDOPlhRJiS. 383 veloppe des ailes très-courte, et les segments de l'abdomen hérissés de petites pointes. L'insecte parfait paraît en mai, suivant M. Treits- chke , et une seconde fois en août, suivant M. Frœ- lich. Le premier auteur ajoute que cette espèce est rare , et qu'on la trouve dans des forets peu épaisses, en Bohême, en Hongrie et en Suisse. Les individus que je possède me viennent d'Allemagne. (^ 384 MISTOIRK NATURELLE MCCLXVI. SCIAPHILE MARQUÉE. SCIAPHILA N^VANA. (Pi. aSS , fig. 8. ToRTRix NjEVana. H/ibn. tah. l\i. fig. 2(ii. Nov. GEN. N^VANA. Slcphens. pag. 178. PhOXOPTERIX N.EVANA. ClUtîS. pag. 170. G. 956. 11*3. Envergure , 6 lignes et demie. Les premières ailes en-dessus sont d'un blanc- violâtre , avec la base, le sommet et une bande médiane d'un brun-noirâtre. Le milieu de cette bande projette une dent du côté extérieur. La côte est également brune et striée de blanc vers son extrémité. Le dessous des mêmes ailes est gris , avec trois points blancs vers leur sommet , à l'ex- trémité de la côte. Les secondes ailes sont grises sur leurs deux surfaces, y compris la frange. La tête et le corselet sont bruns, ainsi que les antennes. L'abdomen et les pattes sont de la cou- leur des ailes inférieures. Cette espèce, figurée dans Hubner, n'est pas décrite par M. Treitschke, ni par M. Frœlich. Elle nous a été envoyée d'Allemagne. UKS LÉPIDOPTÈRES. 385 MCCLXVII. SCIAPHILE DES ARBUSTES. SCIAPHILA FRUTETANA. (Pi. 255, hg. 9. ToRTRix FRUTETANA. Huhn. tab. 47' fig- 293. ( mas. )%. 294. (fœin.) SciAPHiLA FRUTETANA. Trcits. tom. 8. pag. 170. n^'a. Envergure, 7 lignes et demie. Les premières ailes en-dessus sont grises et finement striées de brun , avec la base , le .som- met et une bande médiane d'un brun-ferrugi- neux. Cette bande est placée obliquement et légèrement sinueuse. La côte est également d'un brun- ferrugineux , avec plusieurs petites stries blanches vers son extrémité. Le dessous des mêmes ailes est d'un brun- noiràtre , avec la côte striée de blanc. Les secondes ailes sont grises en -dessus et blanchâtres en-dessous , avec la frange de cette dernière couleur. La tête est grise, ainsi que les antennes. Les palpes sont blanchâtres. Le corselet est de la couleur des ailes supérieures, et l'abdomen de Nocturnes, VL 2 5 38G lilSÏOlRE JNATUUliLLi: celle des inférieures. Les pattes et le dessous du corps sont blanchâtres. La chenille, suivant les renseignements four- nis par M. Fischer de Roserlstamm à M. Treits- chke , est d'un vert -jaunâtre, avec des points verruqueux d'un gris - foncé , non luisants et surmontés chacun d'un poil brun - clair. La tète est plate, luisante, brune et tachetée de brun plus foncé. L'écusson est d'un brun lui- sant, bordé de noirâtre du côté de l'anneau sui- vant et divisé par une raie blanchâtre à peine marquée. Le ventre et les pattes membraneuses sont d'un brun -jaune, et les pattes écailleuses noires. Cette chenille vit dans des feuilles roulées du bouleau, vers le milieu de septembre, et se trans- forme à la fin du même mois dans une coque blanchâtre, qu'elle file soit dans de la mousse , soit entre des feuilles. Sa chrysalide est d'un brun-clair, et son papillon éclôt en mai ou juin de l'année suivante. Cette espèce se trouve en Saxe, en Bohême et d'autres contrées de l'Allemagne. Nous ne l'avons jamais rencontrée aux environs de Paris. Platvoinides. J^octiiniej'. j'i. cay. 8. u l.Paedisca Bouclier /^Parma^ana J Vav n. 6. Sciaphile Striée f X/rn/fui J d". 2. id. Noire et Blanche fjfe/a/euranaj <^. J. id. Musculeusc (.Ifi/siiiùtria/ -ùraiia J d". ô. id. Marquée ( ya-oiinn J q. 4 iA :s"ua^eusc (NubilafuiJ d q. id. des .Vrbustes //;v//^/rf///7y n. 5. id de Wellens (Wt-afiisiana/ t^. lo. id. C'ai-rée (()iu>^^ Ci. a. ( ) ô.b. ,r.D,-/anu- Sfia|»llilc «le IVn/ f/'rti\i,r/tlltlc ilr \\..lilliaiim fUif/'.V""">"''"''J o'/Nitr. 2. io (/h'/iU-i-iUlil/ <^.^ DES LÉPIDOPTÈRES. 897 MCCLXXIII. SCIAPHILE CRAYEUSE. SCIAPHILA CRETACEANA. (PI. 256 , fig. 5. ) ToRTRix CRETACEANA. Huhn . fab. So. lig. 3 18. (mas.) Frœ- liclt. pag. /j2. n'' 82. Envergure, 6 lignes et demie. Les premières ailes sont en-dessus d'un blanc mat ou de craie , lavées de roussâtre à certaines places, avec deux lâches dorsales noires et presque triangulaires, l'une au milieu du bord interne et l'autre à l'angle anal. Une troisième tache noirâtre, mais beaucoup plus petite, se voit au milieu du bord terminal. Une bande oblique, grise, qui part du milieu de la côte, vient se réunir à la tache anale. L'intervalle qui sépare l'autre tache de la base de l'aile , est légèrement teinté de gris. La côte est marquée de plusieurs petits points noirs ou gris dans sa longueur. Enfin la frange est blanche. Le dessous des mêmes ailes est noirâtre, avec leur pourtour blanc. Les secondes ailes sont d'un gris foiicé sur leurs deux surfaces, avec la frange plus claire. SqS histoire naturelle La tète et le corselet sont blancs, ainsi que les antennes et les pattes. L'abdomen est d'un gris- noirâtre en-dessus et blanc en-dessous. Nous avons reçu cette espèce de la Bourgogne. Elle se trouve aussi en Allemagne, dans les en- virons d'Elwangen , suivant M. Frœlich , mais elle y est très -rare. Nous ignorons l'époque de son apparition. DES LÉPIDOPTÈRES. 3^9 GENRE XANTHOSÉTIE. 17. GENUS XANTHOSETIA. TORTRIX. Linn. Wien. Verz. Illig. Frœlich. Trcits. PYRALIS. Fabr. XANTHOSETIA. Slephcns. Ciirtis. CARACTERES GENERIQUES. Deuxième article dex palpes long , comprimé latéralement et très-velu ; troisième article nu , court et cylindrique , et caché en partie par les poils du précédent. — Trompe presque nulle. — Corps long et mince. — Jiles supé- rieures étroites , terminées oblicpiement , et dont la côte est légèrement aicjuée dans toute sa longueur. ( Premiers états inconnus. ) Ce genre, que nous avons emprunté à M. Sté- phens , ne renferme que quatre espèces , dont deux ont été retranchées par nous des Tor- cleuses de M. Treitschke , savoir : la Zoegana et XHamana. Quant aux deux autres, Amplana et Chrjsitana^ elles sont figurées dans Hubner, mais non décrites dans aucun auteur. 4oO IIISTOIRF NATURELLE Les deux premières habitent la France, où elles sont assez communes; les deux autres n'y ont pas encore été trouvées , du moins à ma con- naissance. Ces quatre espèces ont toutes la même livrée, c'est-à-dire que leurs premières ailes sont jaunes en-dessus, avec des raies et des taches ferrugi- neuses. Elles sont d'assez grande taille et leurs mœurs n'offrent rien de particulier. Du reste, leurs chenilles ne sont pas connues. y^j^y UES LÉPIDOPTÈRES. 4^1 MCCLXXIV. XANTHOSÉTIE ZOÉGA. XANTHOSETIA ZOEGANA. ( Pi. ibq , tig. i. ToRTRix ZOEGANA. Li'nn. Wien. Ferz. Illig. Hubn. lab. 22. fig, i38. (fœm.) Frœlich. pag. 42. n° 80, Treits. tom. 8. pag. 87. 11° 28. Pyralis ZOEGANA. Fuhr. Ent. syst. m. 2. 256. 55. a, Clerck. Phal. tab. iv. fig. 4- La ZOÉGA ( p. T. zoegana). Devill. tom. 11. pag. 3go. 11° 653. Xanthosetia ZOEGANA. Ciirtis. pag. 172. G. 962. n° 3. Stcphens, pag. 192. Envergure , 9 lignes. Les premières ailes sont en-dessus d'un jaune vif, avec un point presque central d'un rouge- brun ou ferrugineux, et un cercle terminal de la même couleur, formé par une bande arquée, dont les deux extrémités se réunissent à la frange, qui est également d'un rouge - brun , ainsi que la côte. Les secondes ailes sont d'un brun-rougeâtre de part et d'autre , ainsi que le dessous des pre- mières. La tête , les palpes et les antennes sont d'un Nocturnes, VL 26 402 HISTOIRE NATURELLE jaune vif. Le corselet est également jaune, avec les épaulettes bordées de rouge-brun. L'abdo- men et les pattes sont d'un brun-rougeâtre. Cette description concerne les deux sexes. J'ai trouvé plusieurs fois cette jolie espèce, dans les premiers jours de juillet, au bois de Boulogne, dans le voisinage des plantations de pins. Ses premiers états ne sont pas connus. DES LÉPIDOPTÈRES. 4^3 MCCLXXV. XANTHOSÉTIE CRAMPON. XANTHOSETIA HAMANA. ( PI. 257, fig. 2.) ToRTRix HAMANA. Lùin. Wien. Verz. IlUg. Schrank. Lang, Ferz.Hubn. tab. 22. fig. 140. (mas.) Frœlieh. pag. 42. n. 81. Treits. tom. 8. pag. 85. ToRTRix TRiGONANA. Wien, Fcrz. Illig. TORTRIX KAECRERITZIANA. LÙin. S. N. I. 2. 876. 29I. ToRTRix DivERSANA. Hubn. tab. 22. fig. 139. (mas.) Le crampon (p. t. hamana). Devill. t. 11. pag. 890. n. 654- La KiEKERITz(p. T. KyEKERlTZIANA ). Dci'Ul. tOm. II. pag. 390. n. 655. Clerck. Phal. tab. iv. fig. 7. Pyralis hamana. Fahr. Ent. syst. m. 2. 256. 55. p. Xanthosetia hamana. Curtis. pag. 172. G. 962. n. i. Xanthosetia DIVERSANA. Curtix. pag. 172. G. 962. 11.2, Steph. p. 192. Envergure, 10 à 1 1 lignes. Les premières ailes sont en-dessus d'un jaune- soufre, y compris la frange, avec un trait ferru- gineux en forme de > couché, ou de crampon, qui part du centre , et dont les deux branches aboutissent , l'une à l'angle apical, et l'autre à l'angle anal. Entre ces deux branches et tout contre la frange , on aperçoit souvent une petite tache ferrugineuse ; d'autres taches de cette cou- 2(1. 4o4 HISTOIRE NATURELLE leur sont placées à l'extrémité delà côte, et clans quelques individus seulement on voit de plus un point ferrugineux , non loin du bord interne et presque au milieu de l'aile. Le dessous des mêmes ailes est d'un brun- rougeâtre, avec la côte et la frange jaunes. Les secondes ailes sont d'un brun-rougeâtre des deux côtés, mais plus foncé en-dessus qu'en dessous, avec la frange grise. La tête , les palpes et le corselet sont jaunes. Les antennes sont ferrugineuses. L'abdomen est d'un brun-rougeâtre, avec son extrémité fauve. Les pattes sont jaunâtres. Cette description concerne les deux sexes. Cette espèce se trouve dans les mêmes en- droits et en même temps que la Zœgana aux environs de Paris ; mais elle est beaucoup plus commune. Elle se tient parmi les chardons et les orties. Ses premiers états ne sont pas connus. Nota. Hubner a donné deux figures de cette espèce, l'une sous le nom de Dh'ersana,el l'autre sous celui de Hamana, lesquelles ne diffèrent entre elles que parce que la pre- mière a plus de taches ou de traits ferrugineux que la se- conde ; mais il est visible que ces différences ne consti- tuent que des variétés , d'autant mieux qu'on rencontre des individus qui tiennent le milieu entre ces deux préten- dues espèces. DES LÉPIDOPTÈRES. /\o5 MCCLXXVI. XANTHOSÉTIE AMPLE. XANTHOSETIA AMPLANA. ( PI. 267 , fig. 3. ) ToRTRix AMPLANA. Hubn. tab. 3i. fig. aoi. (mas.) Envergure , 1 1 à 1 2 lignes. Le dessus des premières ailes est d'un beau jaune , avec une bande médiane et une tache à l'extrémité de la côte , d'un brun-rouge ou fer- rugineux. La bande est sinuée et fortement den- tée au milieu, et s'oblitère avant d'arriver au bord interne. On voit en outre un petit point ferrugineux près de la base, qui elle-même est un peu ferrugineuse. L'angle anal est aussi lé- gèrement bordé de cette couleur. Enfin, la côte est teintée de fauve , et la frange est du même jaune que le fond. Le dessous des mêmes ailes est brun , avec la côte et l'extrémité jaunes. Les secondes ailes sont d'un jaune pâle sur leurs deux surfaces, y compris la frange, avec leur milieu lavé de gris, mais seulement en- dessus. 4o6 llISTOIRi: JVATUllELLL La tête et le corselet sont d'un brun-ferrugi- neux, ainsi que les antennes. L'abdomen est gris, avec son extrémité jaune. Les pattes sont de cette dernière couleur. Cette description ne concerne que le mâle : la femelle nous est inconnue. Cette espèce, très-reconnaissable dansHubner, quoiqu'il en ait outré un peu les caractères, n'est décrite dans aucun auteur à notre connaissance. Elle a été rapportée de Sicile par M. Alex. Le- febvre , qui a bien voulu nous la communiquer. UKS LÉPIDOPTÈRES. l\0'] MCCLXXVII. XA.NTHOSÉTIE JAUNE D'OR. XANTHOSETIA CHRYSITANA. ( Pi. 2 57 , fig. 4.) ToRTRix CHRYSITANA. Hubn. tab. 5o. fig. 317. (mas.) Envergure , 1 1 lignes. Le fond des premières ailes en-dessus est d'un jaune d'or, 3' compris la frange ; mais les deux tiers de leur surface, à partir de la base, sont lavés de gris, et cette partie grise est limitée par une bande oblique et sinuée d'un brun-fer- rugineux , qui s'oblitère avant d'arriver au bord interne. On voit en outre une tache de cette couleur à l'extrémité de la côte et près de l'an- gle apical. Le dessous des mêmes ailes est brun , avec leur sommet jaune. Les secondes ailes sont d'un gris -brun en- dessus et d'un jaune pâle en -dessous, avec la frange de cette dernière couleur. La tête et le corselet sont d'un brun -ferrugi- neux , ainsi que les antennes. L'abdomen man- que dans l'individu que nous décrivons ; mais si 4o8 HISTOIRE NATURELLE nous en jugeons par la figure d'Hubner, il est de la couleur des secondes ailes, avec sa base et son extrémité d'un jaune pâle. Cette espèce a tant de rapports avec la pré- cédente, que les deux pourraient fort bien n'en faire qu'une, c'est-à-dire que \ Amplana serait le mâle et la Chrjsitana la femelle : telle est du moins l'opinion de M. Lefebvre qui les a trou- vées toutes deux en Sicile, et dans la même lo- calité. Cependant comme l'individu de la Chrj- sitana que nous avons sous les yeux manque précisément d'abdomen , partie indispensable pour juger de son sexe, nous nous trouvons dans l'impossibilité de vérifier cette opinion , la- quelle serait d'ailleurs en opposition avec la figure d'Hubner, qui représente bien le mâle de la Chiy- sitana. Ainsi nous croyons devoir distinguer ces deux espèces en attendant plus amples éclaircis- sements. Ni>cùtrru:â l^latyomides. jv.û.wr. J>ehiru£ pûir- . 1. Xanthost'tic Zoéoa ^/ifet/tiyia^ d. 5. Cochylis Citnn<- I rUf-arut. J ^ . 2.a.b. id. (lampoii ^vK^w^^/^^^yc3Wa^. (>• nl V^vl^^KAo (Jwwi^ùma) '^■ 5. id. Ample Limplana.J d". .-]- \à. F.lroiu- f.iru/u^Utna.frf. I id. Jaimo d Or /^^•//.r«^rt7^^^y o'. ft i//e«.y. pag. 191. Cochylis dubitana. Treits. tom. 8. pag. 283. n. 10. Cur- tis. pag. 17a. G. 963. n. 17. Envergure , 4 lignes | à 5 lignes \. Les premières ailes en -dessus ont leur fond d'un blanc luisant , avec la base, l'extrémité et une bande médiane, interrompue, d'un bleu d'a- cier varié de noir. Le reste de leur surface est teinté, à certaines places, de roux-pâle ou de gris. Le dessous des mêmes ailes est noirâtre, ainsi que les secondes ailes sur leurs deux surfaces. La tête et les palpes sont d'un blanc de neige. Les pattes sont blanchâtres. Le corselet est d'un brun -noir. L'abdomen participe de la couleur des ailes inférieures. Cette espèce vole en mai dans les prés sylva- tiques. Elle est assez rare aux environs de Paris. Ses premiers états ne sont pas connus. DES LliPlDOPTÈRES. 4^ ï MCCLXXXiy. COCHYLIS ÉTROITE. COCHYLIS ANGUSTANA. ( Pi. 2^7, fi^. 7.) ToRTRix ANGUSTANA. Hubti. tab. 12. fig. 74. (fœm. ) Cochylis angustana. Treils. tom.S.pag. 284. n. 11. Curtis. pag. 172. G. 963. n. 20. EupoEciLiA angdstana. StephcTis. pag. 190. Envergure, 6 lignes. Les premières ailes en -dessus ont leur fond d'un blanc luisant ou argenté, avec leur extré- mité et une bande médiane d'un brun-violâtre, et le reste de leur surface marqué de plusieurs points ou taches roussâtres ou ferrugineuses. Le dessous des mêmes ailes est brunâtre , avec quelques points jaunâtres à l'extrémité de la côte. Les secondes ailes sont blanchâtres , avec leur bord marginal lavé de brun , sur leurs deux sur- faces. La tête et les palpes sont blancs. Le corselet est brun , et l'abdomen participe de la couleur des ailes inférieures. Les pattes sont blanchâtres et les antennes brunes. Cette espèce est assez commune aux envi- rons de Paris. Elle vole en août sur les bruyères. 422 HISTOIRE NATURELLE MCCLXXXV. COCHYLIS AGRÉABLE. COCHYLIS JUCUNDANA. Mihi. ( PI. 267 , fig. 6. ) Envergure , 7 lignes. Les premières ailes sont en-dessus d'un jaune- d'ocre luisant, et traversées obliquement au mi- lieu par une bande étroite d'un brun feuille morte, qui s'oblitère avant d'arriver à la côte. Leur extrémité se termine par une espèce de disque d'une nuance plus foncée que le reste de leur surface , et coupé par la couleur plus claire des nervures. Le dessous des mêmes ailes est d'un brun lui- sant , avec leur pourtour fauve. Les secondes ailes sont d'un gris -brun des deux côtés, avec la frange d'un jaune-fauve. La tête , le corselet et les pattes sont de la couleur des premières ailes, ainsi que les an- tennes , et l'abdomen participe de celle des se- condes. Cette espèce, que nous croyons inédite, nous a été envoyée par un marchand naturaliste d'Al- lemagne , sous le nom de Jucundana, que nous lui avons conservé. DES LÉPIDOPTÈRES. 4'^3 GENRE ARGYROLÉPIE. 19. GENUS ARGYROLEPIA. TORTRIX. IFien. Ferz. lllig.Gotze.Treits. Frœlich.eic. TINEA. Natiirf. Devillers. PYRALIS. Fabr. COCHYLIS. Treits. Curtis. ARGYROLEPIA. Stephens. CARACTERES GENERIQUES. Deuxième article des palpes large et velu ; troisième article nu, court et cylindrique. — Trompe nulle. — Corps long et mince. — Ailes supérieures étroites , avec leur côte presque droite et leur sommet formant un angle obtus. ( Premiers états inconnus. ) Toutes les espèces de ce genre créé par M. Stephens se font remarquer par l'éclat de leur couleur , qui se trouve encore augmenté par les lignes et les points métalliques dont leurs premières ailes sont ornées. La plupart appartiennent aux contrées méri- 424 HISTOIKE NATURELLE dionales de l'Europe, et aucune d'elles n'a en- core été observée dans ses premiers états. En voici la liste , y compris celles que nous ne connaissons que par les figures d'Hubner ou les descriptions des auteurs, et que nous don- nerons plus tard , si nous parvenons à nous les procurer : elles sont marquées d'une * , SAVOIR : Baumanniana. Schreibersiana. Tesserana. Hojfmanseggana (i). Margarotana. Decimana* Amiantana. Rubigana* Sanguînana. Rutilana* (i) Nous avons placé mal à propos cette espèce dans le genre Tortrix ; elle est décrite et figurée dans ce volume , page 119 et pi. 241- «ES LÉPIDOPTÈRES. 4^5 MCCLXXXVI. ARGYROLÉPIE DE BAUMANN. ARGYROLEPIA BAUMANNIANA. ( Pi. 258, fig. 5.) Pyralis BAUMANNIANA. Fobr. En t. syst. m. 2. 262. 81. ToRTRix BAUMANNIANA. WicTi. Veiz. IlUg. Gotzc. Frœlïch. pag, 72. n. 167. Treits. tom. 8. pag. ii3. n. 47- ToRTRix HARTMANNiANA. Schranh. Faun. boic. 11. B. 2. Abth. S. 77. n. 1753. Hubn. tab. 23. fig. 146. (fœm.) Argyrolepia BAUMANNIANA. Stcphcns. pag. igo. Cochylis baumanniana. Curtis. pag. 172. G. 963. n. i/J. Envergure, 8 à 9 lignes. Les premières ailes en-dessus sont jaunes, avec une tache à la base et deux bandes croisées en forme d'Xet interrompues au milieu, d'un rouge- brun ou cannelle, lesquelles sont bordées par des lignes de points d'argent très - serrés. La frange est de la couleur des bandes. Les secondes ailes sont d'un brun-noirâtre de part et d'autre, avec la frange plus claire. Le dessous des premières ailes est aussi d'un brun-noirâtre , avec la moitié postérieure de la côte marquée de six points jaunes. La tête et le corselet sont d'un rouge - brun , 426 HISTOIRE NATURELLE ainsi que les antennes. L'abdomen est d'un gris- jaunâtre. Cette belle espèce, qui varie pour la taille, est très-commune dans le midi de la France, sur- tout dans les environs de Nîmes, où elle paraît en mai et en juillet, ce qui suppose deux géné- rations. Ses premiers états ne sont pas connus. riatvoiuides. 1 ( 0('hvU5 Doiiloiisc ( Ptihifoiio ) ç Ja.b..^Ç^T0léj)ir ilrlWiiunim/'Atf/«-;/a//,i/ (fo. 4 id (te luiidormaiin iKtiuli-riiiniWii/ia ) o' Ji . id. de Schrcibor:» ^/c/W/Zv, DES LÉPIDOPTÈRES. 4^7 MCCLXXXVII. ARGYROLÉPIE MARQUETÉE. ARGYROLEPIA TESSERANA. (Pi. 258, %. 6.) ToRTRix TESSERANA. fVien. Verz. Illig. Gotze. Treits. tom. 8. pag. III. n. 45. ToRTRix TESSELANA. Hubu. t.ib. '23. fig. 44-(nias. ) Pyralis heiseana. Fabr. Ent. syst. m. 2. 262. 82. TXNEA ALEELLA. Nciturf. IX. St. S. I06. tab. II. L'entourée ( tin. aleella ). Devill. tom. xi. pag. 607. n. 988. Tortrix heiseana. Brahm. ins. Kal. 11. 1. 238. iZli.Frœ- lich. pag. 74- n. 173, Arcyrolepia TESSERANA. Stephcns. pag. 190. Cochylis tesselana. Curtis. pag. 17a. G. 963. n. 23. Envergure , 6 à 7 lignes. Les premières ailes en-dessus sont d'un rouge- brun ou cannelle, avec cinq taches jaunes cer- nées d'argent bleuâtre, et disposées ainsi qu'il suit, savoir: une à la base, deux à la côte, une au milieu du bord interne et une au milieu du bord terminal. La frange est d'un jaune-fauve. Le dessous des mêmes ailes est noirâtre , avec une tache jaunâtre au milieu de la côte. 4^8 HISTOIRK NATURELLE Les secondes ailes sont d'un gris -brun sur leurs deux surfaces , avec la frange plus claire. La tête et le corselet sont d'un rouge-brun , ainsi que les antennes. L'abdomen est noirâtre, avec son extrémité fauve. Les pattes sont grises. Cette jolie espèce a deux générations, comme la Baumanniana , et l'on a remarqué que les individus qui paraissent en juillet sont plus pe- tits que ceux qui éclosent en mai. Elle n'est pas rare aux environs de Paris : on la trouve dans les prés et les endroits humides des bois. Di:S LÉPIDOPTÈRES. ^ig MCCLXXXVIII. ARGYROL. DE MARGAROT. ARGYROLEPIA MARGAROTANA. Lefebvre. ( PI. t.58,fig. 7- ) Envergure , 7 à 8 lignes et demie. Les deux sexes diffèrent beaucoup dans cette espèce par la taille et par les couleurs. Nous décrirons d'abord le mâle. Ses premières ailes en-dessus sont jaunes et surchargées d'un grand nombre de points d'un rouge-brique, qui s'ag- glomèrent à certaines places, de manière à for- mer des stries irrégulières , dont plusieurs sont bordées de points argentés ou métalliques. La frange est fauve et entrecoupée de rouge-brique. Le dessous des mêmes ailes est noirâtre, avec la côte ponctuée de jaune dans toute sa lon- gueur. Les secondes ailes sont également noirâtres en-dessus, et réticulées de gris et de jaunâtre en-dessous, avec la frange grise. La tête et le corselet sont d'un jaune-fauve, ainsi que les antennes. L'abdomen est noirâtre, avec le bord des segments jaunâtre comme les pattes. 43o HISTOIRE NATURELLE Voici la description de la femelle : elle a beau- coup moins d'envergure que le mâle. Ses pre- mières ailes en-dessus ont leur fond également jaune, mais d'un jaune plus pâle et surchargé d'atomes et de points bruns, formant aussi des stries irrégulières par leur agglomération , dont la plupart sont bordées de points métalliques. La frange est jaune et entrecoupée de brun, et la tête et le corselet sont variés de ces deux cou- leurs. Du reste les deux sexes se ressemblent. Cette espèce remarquable n'est pas figurée dans Hubner, et nous n'avons pu la reconnaître dans aucune des nombreuses descriptions de MM. Treitschke et Frœlich, ce qui nous fait penser qu'elle est inédite. Elle a été trouvée dans les environs de Nîmes par M. Margarot , à qui M. Alexandre Lefebvre l'a dédiée. DES LÉPIDOPTÈRES. /^'5l MCCLXXXIX. ARGYROLÉPIE AMIANTE. ARGYROLEPIA AMIANTANA. ( PI. aSg , tig. i. ToRTRix AMIANTANA. flMÔrt. tab. 24- fig- i55. (mas.) Treits. tom. 8. pag. ii5. n. 48. Envergure , 7 lignes. Les premières ailes sont en-dessus d'un jaune- pâle, avec une tache basilaire, une bande mé- diane très-étroite, et le bord terminal, y compris la frange, d'un rouge -brun et lisérés d'argent. La côte est marquée de plusieurs points rou- geâtres dans toute sa longueur, et l'on voit, dans l'intervalle qui sépare la bande médiane du bord terminal, un trait réniforme argenté. Le dessous des mêmes ailes est d'un brun- rougeâtre , avec la côte ponctuée de jaune. Les secondes ailes sont d'un gris - brun sur leurs deux surfaces , avec la frange plus claire. La tête et le corselet sont d'un jaune- fauve, ainsi que les antennes. L'abdomen est de la cou- leur des secondes ailes, avec son extrémité rou- geâtre. Les pattes sont grises. 432 HISTOIRE NATURELLE Cette jolie espèce nous a été communiquée par M. Alexandre Lefebvre. Elle se trouve en Autriche et en Hongrie, où elle est beaucoup plus rare que la Baumanniana^ suivant M. Treitschke. DES LÉPIDOPTÈRKS. 4^3 MCCXC. ARGYROLÉPIE ENSANGLANTÉE. ARGYROLEPIA SANGUINANA. ( Pi. aSg, fig. 2. ToRTRix SANGUINANA. Treits. toni. 8. pag. 116. n. 49- ToRTRix BAUMANNiANA. Hubrt. tal). 23. fig. 148. (mas.) Envergure , 5 lignes et demie à 6 lignes. Les premières ailes en-dessus sont d'un jaune- serin, y compris la frange , et traversées oblique- ment par deux bandes étroites d'un rouge-brique en zigzag, sur lesquelles on voit briller quel- ques petits points métalliques. Ces deux bandes sont parallèles entre elles , et partagent chaque aile en trois parties égales. Le dessous des mêmes ailes est d'un gris- brun , avec leur pourtour jaunâtre. Les secondes ailes sont d'un gris -brun sur leurs deux surfaces, avec la frange d'un blanc- roussâtre. La tète et les antennes sont jaunes. Le cor- selet est aussi de cette couleur, avec les épau- lettes bordées de rouge. L'abdomen est gris et les pattes sont fauves. Nocturnes, VL 28 434 HISTOIRE NATURELLE Cette jolie espèce nous a été envoyée d'Alle- magne. M. Treitschke rapporte comme un on dit que la chenille vit dans la tige de Xeringium cainpestre , sans autres détails. Si cela est en effet, il aurait eu tort de la comprendre dans son genre Tortrix. Au reste, par la coupe de ses ailes très- étroites, il est évident qu'elle ne peut appartenir à ce genre. Quant à nous , elle nous a paru ne pouvoir être mieux placée que parmi ses Co- chylis. DES LÉPIDOPTÈRES. 43'5 MCCXCI. ARGYROLÉPIE DE SCHREIBERS. ARGYROLEPIA SCHREIBERSIANA. ( Pi. 268, fig. 8.) ToRTRix LEDiANA. IVieti. Verz. IlUg. Hubn. tab. 24. fig. i5i. (mas.) ToRTRix SCHREIBERSIANA. /^^a?/^V/(. pag. 53.11. 114. Cochylis schreibersiana. Treitx. toni. 8. pag. 285. n. i3. Envergure , 5 lignes. Les premières ailes sont en-dessus d'un brun foncé chargé de stries et de points d'un bleu brillant ou métallique, avec la base et une tache costale jaunes. Les secondes ailes sur leurs deux surfaces sont brunes, avec la frange plus claire. Le des- sous des premières est également brun , avec la côte jaune, La tête , le corselet et les antennes sont jaunes. L'abdomen est brun. Les pattes sont jaunâtres. Cette jolie espèce nous a été donnée par M. le major Dormoy, qui l'a prise dans le départe- ment du Nord , dans les environs d'Avesnes. 9.8. 436 HISTOIRE NATURELLE Elle paraît en juin et juillet, suivant M. Treits- chke. Nota. L'indication qui se trouve dans le Catalogue de Vienne, et d'après laquelle la chenille vivrait sur \e ledum palustre , se rapporte à la Lediana de Linné , qui est une es- pèce septentrionale , et très-différente de celle dont il est ici question, quoique figurée sous le même nom par Hubner. DES LÉPIDOPTÈRES. 4^7 MCCXCII. ARGYROLÉPIE ROUILLÉE. ARGYROLEPIA RUBIGANA. (PI. i5g , fig. 4.) ToRTRix BADiANA. Hiibn. tab. 23. fig. 147. Frœlich. pag. 39. n° 69. ToRTRix RUBIGANA. Trclts. toiT). 8. pag. ii7.n**5o. NOV. GEN. SMEATHMANNIANA. StCpll. pag. I9I. Cochylis smeathmanniana. Curiis. p. 172. G. 963.11*' 7. Envergure , 7 lignes. Les premières ailes sont en-dessus d'un blanc- jaunâtre, et traversées par deux bandes couleur de rouille , l'une au milieu et l'autre près du bord terminal. La première, légèrement coudée, est interrompue au milieu, la seconde, nn peu sinuée, est d'une nuance plus pâle, excepté dans sa partie supérieure, où elle forme comme une tache brune contiguë à la côte. Entre ces deux bandes, comme dans l'intervalle qui sépare la première du corselet , on voit plusieurs taches roussâtres lisérées de blanc luisant ou d'argent comme les bandes elles-mêmes. Le dessous des mêmes ailes est noirâtre, avec la frange jaune et une tache de cette couleur au 438 HISTOIRE NATURELLE milieu de la côte , laquelle tache est divisée par deux petites lignes noirâtres. Les secondes ailes sont noirâtres en-dessus et grises en -dessous, avec la frange de cette der- nière couleur. La tête et le corselet sont d'un jaune -pâle , ainsi que les antennes et les pattes. L'abdomen est noirâtre, avec son extrémité jaunâtre. Cette espèce m'a été communiquée par M. Alex. Lefebvre, qui l'a reçue du département du Nord. Elle vole à la fin de juillet. DES LÉPIDOPTÈlllîS. 4^9 MCCXCIII. ARGYROLÉPIE DE GUENÉE. ARGYROLEPIA GUENEANA. Lefebvre. ( Pi. aSg, fig. 3.) Envergure, 8 lignes. Les premières ailes sont en-dessus d'un jaune- pâle , et traversées par deux bandes ferrugineu- ses , l'une coudée près de la base et l'autre un peu au-delà du milieu en forme d'Y. La frange est roussâtre, et précédée immédiatement d'une ligne ferrugineuse. Le dessous des mêmes ailes est d'un gris-brun, avec trois lignes brunes longitudinales et la côte jaune. Les secondes ailes sont d'un gris -clair en- dessus et blanchâtres en-dessous, avec la frange de cette dernière couleur. La tête et le corselet sont d'un roux-ferrugi- neux , ainsi que les antennes. L'abdomen par- ticipe de la couleur des secondes ailes. Cette espèce, non figurée dans Hubner, et que nous croyons inédite , a élé trouvée en Sicile par M. Alexandre Lefebvre , qui l'a dédiée à M. Gue- née de Châteaudun , l'un des auteurs des ta- bleaux synoptiques des Lépidoptères d'Europe, 44<> HISTOIRE NA.TURELLE MCCXCIV. ARGYROLÉPIE POSTÉRIEURE. ARGYROLEPIA POSTICANA. ( PI. aSg , fig. 5.) ToRTRix POSTICANA. Hubn. tab. 5o. fig. 3i5. (fœii).) Envergure, 6 lignes. Les premières ailes sont en-dessus d'un blanc luisant ou argenté, avec leur base d'un brun- olivâtre et deux bandes de cette même couleur qui se croisent en forme d'X. Une autre bande, également d'un brun-olivâtre, précède immédia- tement la frange, qui est grise. Le dessous des mêmes ailes est gris, avec quel- ques atomes jaunâtres. Les secondes ailes sont grises en - dessus et blanches en - dessous , avec la frange de cette dernière couleur. La tête et le corselet sont d'un brun-olivâtre , ainsi que les antennes. L'abdomen est noirâtre en - dessus et d'un blanc luisant , ainsi que les pattes. Cette espèce a été trouvée dans les environs de Châteaudun par M. Giienée, et envoyée par lui à M. Alexandre Lefebvre, qui a bien voulu nous la communiquer. riat voniides 1. AvQ-vrolcpic .Aiiiiautc f !mi,r,i/,iii,i I n. O. ArQ^M'olcpio l'o.strridirc //'<.-Aiio<- I l'aritt/ut ; ç^ •2. id. Optili-nli- //,.', vy/.-/rf/?,7/ ç, 7. id. iK-s !'oi-<-ls i&t'morarui , ^ .") id /rl)i'i-f ; /fi'rn/iri o 8. l'Ilih.ilociMT 'ln/-rei7V/. Ent. syst. tom. 2. pag. ■Î9. n. 656. L'hermann ( T. hermanniana ) Devin, tom. iv. pag. 52i. LozoT^NiA OPORANA. Stcphens. pag. 170. Envergure, 10 lignes et demie. Lks premières ailes sont en-dessus d'un rouge- brique , réticulées de briui-ferrugineux, et tra- versées par trois bandes maculaires de cette dernière couleur, une à la base, une au milieu et une à l'extrémité. Cette dernière projette ini petit rameau qui aboutit à l'angle apical. La frange est de la couleur du fond. 47^ IIISTOIUE NATURELLE Le dessous des mêmes ailes est d'un jauiie- f;uive , réticulé de gris-brun. Les secondes ailes en-dessus sont grises , avec leur sommet fauve. En - dessous elles sont de cette dernière couleur, avec une tache et quel- ques atomes bruns à leur extrémité. La tète et le corselet sont de la couleur des ailes supérieures. L'abdomen participe de celle des inférieures. Les antennes sont brunes et les pattes jaunes. Les auteurs du Catalogue de Vienne indiquent \?i ronce frutescente [rubus fruticosus ) comme nourriture de la chenille de cette Tordeuse ; mais c'est une erreur , car, d'après les observa- tions réitérées de M. Tisclier, et autres entomo- logistes allemands, ils se sont assurés qu'elle ne vit que sur le sapin. Elle a la tète brune et cor- diforme, et le bouclier du premier anneau de la même couleur. Le corps est d'un bianc-rou- geàtre et presque couleur de chair. Sur le dos et sur les côtés régnent des lignes longitudinales brunes, qui se croisent sur le milieu de chaque anneau , avec d'autres lignes transversales de la même couleur, de sorte que toute la partie su- périeure du dos semble couverte par les mailles d'un filet. Les stigmates et les pattes écailleuses sont bruns. Elle atteint toute sa croissance en juin, et se transforme en chrysalide entre les DES LÉPIDOPTÈRES. 477 branches, dans un tissu semblable à du papier brouillard. Son papillon éclôt en juillet. On le trouve en différents pays , mais il est rare par- tout. L'individu figuré nous a été envoyé de la Suisse, par M. Couleru, déjà cité plusieurs fois dans cet ouvrage. m 47^ HISTOIRE NATURELLJi MCCCIX. TORDEUSE FERRUGINEUSE. TORTRIX FERRUGANA. Mihi. (Pi. 261 , iig. 1.) Envergure, 10 lignes et demie. Les premières ailes sont en-dessiis d'un gris- roussâtre, avec leur base, leur extrémité et une bande médiane d'un rouge -brun ferrugineux, ainsi que la frange, et la cote jaunâtre. On re- marque en outre, vers le milieu et sur le pli que forme l'aile dans cet endroit, ini petit point jaunâtre de forme triangulaire. Le dessous de ces mêmes ailes est d'un gris- roussâtre, avec la côte el l'extrémité jaunâtres et la répétition du point du dessus. Les secondes ailes sont d'un gris-roussâtre en- dessus et blanchâtre en-dessous , avec la frange de cette dernière couleur. La tête et le corselet sont d'un rouge -brun ferrugineux, et l'abdomen de la couleur des ailes inférieures. Les pattes et le dessous du corps sont d'un blanc-jaunâtre. INous avions d'abord confondu cette espèce avec la Ministrana, qui est la Ferrugana d'Hub- PlciU ornides. I\or^tnn'tr 1. Tordoiise Auloiimalc l ûfioranfi ) o. 5. Tordcu se Hrùloc f Am/'i/J-ta/ia / r^ 2. i(). V'crrwiruwuf.v (/'>rriu//i/ni / o G. u\- de W'alken.icr /^W^f/Xvv///^/w/?<7/ ç. Ô. irr Ic^,/ \ar 4- ill- K.iv.-i- (Slr,„ini,tl C, H ul. M.Mi-o f l'rrni-.rl ,iiui i :^ DES LÉPIDOPTÈRES. 479 ner ; mais en l'examinant avec attention , nons avons vu qu'elle en différait essentiellement, 1° En ce que la couleur ferrugineuse domine davantage sur les premières ailes , à la base et à l'extrémité; '2° En ce que la bande du milieu est mieux arrêtée, et non interrompue ou divisée en trois taches, comme dans sa congénère. Peut-être n'est-ce qu'une variété locale? Elle nous a été communiquée par M. Boisduval, et se trouve en Livonie. /|8o HISTOIRE NATURELLE MCCCX. TORDEUSE RAYÉE. TORTRIX STRIGANA. ( Pi. 261 , iig. 4.) ToRTRix STRIGANA. Htihu. tab. 22. Iig. i4i. (fœin.) Frœ- lich. pag. 38. n. 68. Treits. tom. 8. pag. 80. n. 23. ToRTRix GNOMANA. fVien. Verz. S. 127. fam. C.n. 7. lUig- N. Ausg. dess. II. B. S. 48. n. 7. Envergure, 8 lignes et demie. Les premières ailes sont en-dessus d'un jaune un peu fauve, et traversées obliquement par deux raies ferrugineuses , Tune près de la base et l'au- tre au milieu. Elles sont marquées en outre d'une tache de la même couleur à la côte , et non loin de l'angle apical. La frange est de la cou- leur du fond. Le dessous des mêmes ailes est d'un brun-rou- geâtre. Les secondes ailes sont d'un blanc -jau- nâtre de part et d'autre , y compris la frange. La tête et le corselet sont de la couleur des premières ailes , et l'abdomen de celle des se- condes. Les antennes sont brunes et les pattes jaunâtres. Cette description concerne les deux sexes. DES LÉPIDOPTÈRES. 4^1 La chenille , suivant M. Treitschke , est d'un vert -clair uni , avec la tète et Técusson d'un vert-jaunâtre : elle vit en juin dans des feuilles réunies de Xarmoise champctj^e. Elle se trans- forme eu chrysalide au commencement de juillet, dans un léger tissu attaché à la plante qui Ta nourrie, et le papillon paraît quinze joints après. Nous n'avons jamais rencontré cette espèce aux environs de Paris : les individus que nous en possédons nous ont été envoyés d'Allemagne. M. Treitschke dit qu'elle est assez commune dans les environs de Dresde et en Hongrie , mais qu'elle est plus rare dans les environs de Vienne. On la trouve sur l'orme, suivant M. Frœlich. P -^m' Nocturnes, VI. 3i /j82 HISTOIRE NATURELLi:. MCCCXI. TORDEUSE ENJOUÉE. TORTRIX FESTIVANA. ( PI.261 , fig. 3. ) ToRTRix FESTIVANA. Hubn. tab. 9. fig. 62. (mas.) SCIAPHILA FESTIVANA. TfcitS. tOJÎl. 8. pag. l8l. 11. II. Anchylopera subuncana. Step/iens.pR^. 177. Envergure , 8 lignes. Lks premières ailes sont en-dessus d'un jaune- fauve, qui s'éclaircit et devient d'un jaune pres- que blanc , en se rapprochant de la base: celle-ci est d'un brun-chocolat , et cette couleur tranche d'une manière nette avec celle qui précède. On voit vers l'extrémité une bande d'un rouge-brun, laquelle est marquée au milieu d'un petit omi- cron jaune, et bordée du côté interne par une ligne dentelée de la même couleur, qui revient sur elle-même et décrit un ovale avant d'arriver au bord interne. La frange est d'un jaune-fauve et précédée d'une ligne jaune , ondulée , très-fine. Le dessous des mêmes ailes est d'un gris-brun, avec leur pourtour fauve. Les secondes ailes sont d'un brun-noirâtre en- DES LÉPI nOPTKRES. 4^3 dessus et d'un gris -clair en -dessous , avec la frange fauve, et une petite tache de la même cou- leur à l'angle anal, La tête est fauve , ainsi que les antennes. Le corselet est de la couleur de la base des ailes. L'abdomen et les pattes sont d'un jaune-fauve. Quoique cette espèce s'éloigne beaucoup des autres Tordeuses par son dessin , cependant la coupe de ses premières ailes, larges et terminées carrément, ne permet pas de la placer ailleurs, et nous sommes étonnés que M. Treitschke l'ait mise dans son genre Sciaphila , dont elle n'a nullement le faciès. Elle n'habite que la Hongrie, suivant cet ento- mologiste; cependant l'individu figuré a été pris en Provence. C'est, au reste, une espèce encore rare dans les collections , et qui nous a été com- muniquée par M. Lefebvre. 3r 484 HISTOIRE NATURELLE MCCCXIÏ. TORDEUSE BRÛLÉE. TORTRIX AMBUSTANA. ( Pi. 261 , fig. 5.) ToRTRix AMBUSTANA. Hubii. tab. 52. fîg. 332-333 (mas.) Envergure , 7 lignes. Les premières ailes ont les deux tiers de leur dessus, à jiartir de la base, d'un fauve brûlé, et le reste d'un brun -roux foncé, à l'exception de la frange, qui est d'un fauve-clair. Elles sont tra- versées obliquement par une bande brune , étroite , qui part du milieu de la côte et aboutit à l'angle anal. Le dessous des mêmes ailes est d'un fauve vif, avec le bord interne et l'extré- mité largement teintés de noirâtre. Les secondes ailes sont d'un fauve-gai de part et d'autre , y compris la frange , qui est précédée en -dessus seulement d'une bande noirâtre. La tête , le corselet et l'abdomen sont d'un fauve brûlé, plus foncé en-dessus qu'en dessous. Les pattes et les antennes sont d'une nuance plus claire. DES LÉPIDOPTÈllIiS. 4^5 Cette jolie espèce, figurée dans Hiibiier et non décrite par les auteurs, nous a été communi- quée par M. le capitaine de Villiers , qui l'a prise dans les environs de Chartres , départe- ment d'Eure -et -Loire. Parmi les Tordeuses qui nous ont été confiées par M. Boisduval, il s'en trouvait une sous le nom de Pronubana , qui n'est autre que celle dont il est ici question. 486 HISTOIRE NATURELLE MCCCXIII. TORDEUSE AUGUSTE. TORTRIX AUGUSTANA. (PI. 261 , fig. 7.} ToRTRix AUGusTANA. Hubii. tab. 32. fig. 2o5. (iiias.) Grapholita AUGUSTANA. Trcits . tom. 8. pag. 221. n. \l\. Envergure , 5 lignes et demie à 6 lignes. Les premières ailes sont en -dessus d'un gris- bleuâtre, avec trois bandes d'un brun- marron finement bordées d'argent, une à la base , une placée obliquement au milieu, et une terminale. La première et la troisième sont très-larges; la seconde est plus étroite, et va se réunir avec la dernière à l'angle anal. La frange est de la cou- leur des bandes, à l'exception de sa partie supé- rieure qui est d'un gris-blanchâtre. Les secondes ailes en - dessus sont d'un gris- noirâtre , avec la frange plus claire. Le dessous des quatre ailes est d'un gris lui- sant, avec la frange des supérieures blanche à son sommet. La tête et le corps sont entièrement gris en- dessus et blanchâtres en-dessous. Les pattes sont de cette dernière couleur. Les antennes sont brunes. DES LÉPIDOPTÈRES. 4*^7 Cette espèce varie pour la taille, et pour le fond de la couleur qui est plus ou moins clair: on voit aussi des individus chez lesquels la bande ou tache basilaire est à peine marquée, comme ^hez l'un des individus que nous avons fait re- )résenter. D'après les renseignements fournis à M. Treits- chke par M. Fischer de Roslerstamm, on trouve quelquefois la chenille en abondance dans la partie de la Bohême qui touche à la Saxe. Elle vit sur la même plante que celle de XEphippana, à laquelle elle ressemble tellement que ce n'est qu'avec la loupe qu'on peut bien apercevoir les différences qui existent entre elles. Depuis les premiers jours d'avril jusqu'en mai, elle se nour- rit aux dépens des boutons de feuilles non encore développées du saule niarceau; et quand elle les a entièrement consommés, elle pénètre dans les branches encore tendres, où elle vitaux dépens de la moelle. Elle est très-lente dans ses mouve- ments. Dans son premier âge, elle est d'un blanc sale transparent qui laisse apercevoir à travers la peau la couleur des intestins d\ui brun-clair. Parvenue à toute sa croissance, elle est jaunâtre et quelquefois d'un blanc- verdàtre. Les points verruqueux, à peine visibles , sont de la même couleur que le corps et sont surmontés chacun d'un poil clair. La tète est petite et plate; elle. 488 lilSTOlUE NATURELLE est d'abord d'un noir briilant, comme la plaque écailleuse du premier anneau ; mais ces deux parties deviennent brunes à mesure que la che- nille grandit. Le dos est un peu tacheté de bnni; le chaperon de l'anus n'offre rien de particulier. Les pattes écailleuses sont plus ou moins noires; les membraneuses sont de la couleur du ventre, qui est plus clair que le dos. Cette chenille, vers la fin de mai, se renferme pour se transformer dans ime coque d'un tissu blanc et serré, revêtue à l'extérieur de grains de terre , et qu'elle place sur la terre dans de la mousse ou parmi des feuilles sèches. La chrysalide est effilée, d'un brun-clair, avec l'enveloppe des ailes presque jaune, et les an- neaux garnis d'une rangée transversale de pointes fines. Le papillon se développe vers la mi-juin; mais il se cache si bien qu'il est rare de le rencontrer: aussi ne l'obtient-on facilement qu'en élevant la chenille. C'est probablement par cette raison que je ne l'ai jamais trouvé aux environs de Paris : les individus que je possède me viennent d'Alle- magne. Nota. M. Treitschke a placé cette espèce dans son genre GraphaUtha , probablement à cause delà manière de vivre de sa chenille. Mais cette raison ne nous a |)as paru suffi- sante pour la retirer du genre Tortrix , dont elle a tons les caractères dans l'état parfait. DES LÉPIDOPTK UES. 4^9 MCCCXIV. TORDEUSE MÊLÉE. TORTRIX MIXTANA. ( PI. 261 , iig. 8. ToRTRix MiXTANA. Hubti. talj. 34- fig. 21 5. (fœin.) Cheimatophila mixtana. Stepherïs.\>a<^. 189. G. 277. Argyrotoza mixtana. Curtis. pag. 172. G. 964. n. 10. Envergure , 6 lignes 3 quarts. Les premières ailes sont eu -dessus d'un mar- ron luisant , avec plusieurs taches composées d'atomes d'un blanc - bleuâtre , savoir : une à la base, deux qui partent de la côte, une au milieu An bord interne, une un peu au-delà du milieu, et la dernière qui précède immédiatement la frange, qui est de la couleur du fond. Les secondes ailes en-dessus et le dessous des quatre ailes sont entièrement d'un gris d'acier luisant. La tête et les palpes, qui sont très-longs, sont d'un brun -marron. Le corselet est de la même couleur, avec quelques atomes blancs. L'abdo- men et les pattes sont de la couleur des ailes inférieures. Les antennes sont brunes. 490 HISTOIRE NATURELLE Cette espèce, figurée dans Hiibner, et non dé- crite par M. Treitschke, nous vient d'Allemagne; mais il paraît qu'elle se trouve aussi en Angle- terre, d'après les Catalogues de MM. Curtis et Stéphens. Ses premiers états ne sont pas connus. (^^^' DES LÉPIDOP TÈKES. 49^ MCCCXV. TORDEUSE DE WALRENAER. ÏORÏRIX WALKENAERANA. Mihi.{Vl 261 , %. 6. Envergure, 6 lignes. Les premières ailes sont en-dessus d'un jaune- paille,avec la moitié de leur longueur, à partir de leur base, d'une nuance un peu plus foncée. Elles sont coupées transversalement, au milieu, par une bande d'un brun-roussâtre, légèrement flexueuse et finement bordée de noir du côté interne. Leur sommet est ombré de brun, et leur frange, très-large, est de la couleur du fond. Le dessous des mêmes ailes est d'un gris-rous- sâtre, avec la côte et la frange jaunes. Les secondes ailes sont également d'un gris- roussâtre sur leurs deux surfaces , y compris la frange. La tête et le corselet sont jaunes, ainsi que les antennes. L'abdomen et les pattes partici- pent de la couleur des ailes inférieures. Cette jolie espèce , bien caractérisée , n'est pas figurée dans Hubner, ni décrite par M.Treits- /\g'2 HISTOIRE NATURELLE chke. Elle nous a été communiquée par M. Alex. Lefebvie , qui l'a reçue de Montpellier. Nous l'avons dédiée a M. le baron Walkenaër, membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, président de la Société entomologique de France, pour cette année ( i835 ) , et l'un des collabora- teurs des suites à Buffon pour les arachnides. DES LÉPJDOP'J ÈTiES. 49^ MCCCXVI. TORDEUSE VEUVE. TORTRIX VIDUANA. ( PI. 262 , fig. i. ) ToRTRix VIDUANA. Hubn. tab. 48. fig. 3o3. ([œm.] Frœlic/i. pag. 34. n. 48. Envergure, 11 lignes et demie. Les premières ailes en-dessus sont grises et ré- ticulées de brun , avec deux bandes brunes assez larges, l'une basilaire et l'autre médiane. Celle- ci est plus foncée que l'autre, et beaucoup plus large dans le haut que dans le bas. Le sommet de l'aile est légèrement teinté de brun. La frange est de la couleur du fond. Le dessous des mêmes ailes est brun, avec la côte et le limbe d'un gris-jaunâtre, et faiblement striés de brun. Les secondes ailes sont brunes en- dessus et d'un gris-jaunâtre en-dessous, avec la frange de cette dernière couleur. La tête est grise. Le corselet est brun. L'ab- domen est également brun, mais moins foncé. Le dessous du corps et les pattes sont d'un 494 HISTOIRE NATURELLE gris-blanchâtre ou jaunâtre. Les antennes sont brunes. Cette espèce est bien la même que la Viduana (î'Hubner; mais je ne suis pas aussi certain que ce soit celle de M. Frœlich , bien que sa descrip- tion cadre assez avec la nôtre, attendu qu'au lieu (le citer la figure d'Hubner qui représente la Vi- duana, il cite celle de la Divcrsana , qui est évi- demment une autre espèce. Quoi qu'il en soit , celle dont il est ici question a été trouvée par M. Dormoy dans les environs d'Avesnes. Pla l xoinides. 1. i 2. ''-S^HSj^i'' ^ '.^^I^B^'' 3. ^aki#^ ^^^^r-tr-^^^gt 4- 5. 6. WfSm 'l^ 8. 9- Ji -. ("oclnlis Anil>iji'"P {.4in/>i/^/tti/ia/ O. 4- Olvphipici-O l'i-iiiiulio ll'miiiiltiii,! / j' ft. rafpocaps.l de Uoisamal l/i,'ij;ùn>,i/Mn.i i(^. <) (Mciphollt Ix- V.-riiiiiulcr ir,-rnit,u/,>t„i/a DES LEPIDOPTERES. /jgS MCCCXVII. TORDEUSE DU CYPRÈS. TORTRIX CUPRESSANA. Miln. (Pi. 26a , %. 2.) Envergure , 10 lignes. Les premières ailes sont en-dessus d'un gris- blanchâtre , avec la côte teintée de lie de vin : cette couleur s'étend , en s'affaiblissant, jusqu'à la nervure médiane, et reparaît au bord interne, où elle est mélangée de quelques atomes noirâtres. Chacune desdites ailes est en outre marquée, dans toute sa longueur, de deux lignes brunes, interrompues , qui partent en divergeant de la base pour aboutir, l'une à peu près au milieu du bord extérieur, et l'autre à l'angle anal. Du milieu de la côte jusqu'au sommet, on compte quatre petits points blanchâtres , dont un isolé et les trois autres très-rapprochés. La frange est d'un blanc- roussâtreet finement entrecoupée de noirâtre. Les secondes ailes sur les deux surfaces sont d'un roux pâle , y compris la frange , ainsi que le dessous des premières , dont la côte est mar- quée de plusieurs points jaunâtres. La tête et les antennes sont ferrugineuses , /jgG HISTOIRE NATUKLLLi: avec les palpes fauves. Le corselet est également ferrugineux au centre, avec les épaulettes brunes et bordées de £;ris-b] an châtre. L'abdomen et les pattes sont de la couleur des ailes inférieures. Cette description concerne les deux sexes; seu- lement la femelle est un peu plus grande. Cette espèce, que je n'ai pu reconnaître dans aucun auteur à ma connaissance , a été décou- verte dans les environs d'Aix, en Provence, par M. Boyer de Fons-Colombe, souvent cité dans cet ouvrage. Sa chenille , qu'il a observée , mais qu'il n'a pas eu le temps de décrire , se trouve en mai et juin sur le cyprès, où elle vit au milieu de plusieurs feuilles qu'elle enveloppe d'une toile qui sert aussi d'abri à sa chrysalide. Son papillon paraît en juillet. M. le major Dormoy a trouvé cette même Pla- tyomide dans les environs de Bourg, département de l'Ain, où il ne croît pas de cyprès, mais bien des pins; ainsi sa chenille vit indubitablement sur plus d'une espèce d'arbres conifères. Cependant nous l'avons appelée Cupressana, parce qu'elle a été trouvée pour la première fois sur le cyprès. -*#teR^ DKS LÉPIDOPTÈRES. 497 MCCCXVKI. TORDEUSE INFIDELE. TORTRIX INFIDANA. ( PI. 262, fig. 3.) ToRTRix INFIDANA. Hiibti. tab. 47- ^55- '-^qG. ffœm.) (ig. 297. 298. (mas.) Envergure , 9 lignes. Les premières ailes sont en-dessus d'un gris- roussâtre , avec des stries longitudinales d'un noir-brun qui correspondent aux nervures, et qui sont plus marquées ou plus épaisses à cer- taines places, où elles forment comme des bandes maculaires et transverses, savoir : une à quelque distance de la base, une près de l'angle anal, et une au sommet de l'aile : les deux j)remieres partent du bord interne, et ne s'étendent pas au-delà de la nervure médiane, oii elles tendent à se rapprocher. La frange est de la couleur du fond. Le dessous des mêmes ailes est noirâtre, avec le limbe et la côte roussâtres. Les secondes ailes sont également noirâtres sur leurs deux surfaces , avec la frange d'un NoCTliRNKS, VL 3» 49^ HISTOIRE NA.TURRLLli blanc -jaunâtre , et lavée de gris à l'angle anal. La tête et le corselet sont d'un brun-roussâtre. L'abdomen participe de la couleur des secondes ailes. Les pattes et les antennes manquent dans l'individu que nous avons sous les yeux. MM. Treitschke et Frœlich ne font pas men- tion de cette espèce, qui est très -bien figurée dans Hubner. Elle nous a été communiquée par M. Boisduval, qui Ta reçue de Livonie. DES LÉPIDOPTÈRES. 499 MCCCXIX. GLYPHIPTÈRE PERMUTÉE. GLYPHIPTERA PERMUTANA. Mihi. ( Pi. 262, fig. 4.) Envergure, 8 lignes ^. Les premières ailes en-dessus ont leur moitié d'un blanc- jaunâtre à partir de la base, et le reste couleur de chair. Ces deux nuances sont séparées par une bande maculaire rousse, qui traverse obliquement le milieu de chaque aile , dont le sommet est occupé par ime grande tache rousse mélangée de bleuâtre. Une autre tache d'un bleu -noirâtre se voit au milieu du bord interne, et ces deux taches, ainsi que la bande dont nous venons de parler, sont hérissées çà et là de fascicules d'écaillés noires , formant relief comme dans toutes les espèces du même genre. Enfin la frange est rousse , et légèrement entre- coupée de lignes noires. Le dessous des mêmes ailes est d'un gris-rou- geâtre luisant , avec quelques points costaux plus clairs. Les secondes ailes sont d'un blanc-roussâtre 32. 5oO HISTOIRE NATURELLE sur leurs deux surfaces , avec la frange de la même couleur. La tête, les palpes et les antennes sont d'un noir -brun. Le corselet est d'un blanc rosé ou couleur de chair. L'abdomen est gris, avec son extrémité jaunâtre. Les pattes sont de cette der- nière couleur. Cette espèce , très-remarquable par la variété de ses couleurs, n'est pas figurée dans Hubner. Je l'ai reçue d'Allemagne sous le nom que je lui ai conservé, sans indication d'auteur. 11 paraît qu'elle se trouve eu Hongrie. ^S. DES LÉPIDOPTÈRES. 5o 1 MCCCXX. PENTHINE BLESSEE. PENTHINA SAUCIANA. (PI. 262, fig. 5.) ToRTRix SA.vciAy A. Hubn. tab, 48. fig. "ioS. (mits.) Frœlich. j>ag. 53. n^ 1 14. Envergure, 6 lignes. Les premières ailes en - dessus ont les trois quarts de leur surface, à partir de la base, d'un noir-brun , marbré de bleuâtre , et cet espace est traversé au milieu par une bande sinueuse , grise. Le reste est d'un blanc rosé , avec l'extré- mité d'un noir-brun. On voit en outre plusieurs points noirs semés çà et là sur la surface des mêmes ailes, indépendamment de ceux dont la côte est marquée. Enfin la frange est d'un brun- noirâtre. Les secondes ailes sont noirâtres de part et d'autre, y compris la frange. Le dessous des pre- mières est également de cette couleur, avec plu- sieurs points blanchâtres à la côte. La tête et le corselet sont d'un noir -brun. 302 HISTOIRE NATURELLE ainsi que les antennes et l'abdomen , et les pattes sont de la couleur des ailes inférieures. Cette Penthine ressemble beaucoup à la Va- riegana, dont elle n'est peut-être qu'une variété plus petite. Cependant Hubner et M. Frœlich s'accordent à en faire une espèce distincte. Nous faisons comme eux en attendant de plus amples renseignements. L'individu figuré nous a été envoyé d'Alle- magne. ^^ii^- I DES LÉPIDOPTÈRES. 5o3 MCGCXXI. PENTHINE DE SERVILLE. PENTHINA SERVILLANA. Mihi. ( PI. 262 , fig. 6. Envergure, 6 lignes. Les premières ailes en -dessus sont d'un blanc assez pur, mais semé çà et là d'atomes gris, avec une grande tache basilaire d'un noir -bleuâtre , une tache anale plus petite de la même couleur, et une bordure terminale d'un noir plus intense, sur laquelle on voit briller une ligne de points d'un bleu métallique. La tache basilaire forme au milieu un angle très -avancé, mais arrondi. De la tache anale part une ligne courbe, grise, qui va se terminer à l'angle apical. Le milieu de la côte est marqué d'un point gris. Enfin la frange, qui est très-étroite, est blanche, avec l'extrémité des poils dont elle se compose noirs. Le dessous des mêmes ailes est d'un gris foncé, avec une bordure noire terminale très-étroite , dans laquelle la frange se trouve comprise. Les secondes ailes sont d'un blanc luisant des deux côtés, avec leur sommet lavé de noirâtre, et la frange grise. 5o4 HISTOIIIK NATURELLE La tête et le corselet sont d'un noir-bleuâtre, ainsi que les antennes. L'abdomen est gris en- dessus et blanc en -dessous. Les pattes sont de cette dernière couleur. Cette espèce, que je n'ai pu reconnaître dans aucun auteur , a été prise dans les environs d'Avesnes par M. le major Dormoy. Je l'ai dé- diée à M. Audinel-Serville, ex-président de la Société entomologique de France, souvent cité dans cet ouvrage, et l'un des collaborateurs des Suites à Buffon, pour les Orthoptères, les Né- {'roptèrcs et les Hémiptères. M DES LÉPIDOPTÈRES. 5of MCCCXXII. COCHYLIS AMBIGUË. COCHYLIS AMBIGU AN A. (PI. 262, fi^'. 7.) ToRTRix AMBiGUANA. Frœlick. paj^. i3. n° 112. COCUTLIS AMBIGUANA. TrcitS. tOm. 8. pag. 2S2. 11° 8. Envergure, 6 lignes. Les premières ailes sont en-dessus d'un blanc légèrement roussâtre, avec une bande noire ba- silaire bien arrêtée, et deux petites taches com- posées d'atomes gris et noirs, et placées au mi- lieu, l'une de la côte et l'autre du bord interne. La côte est marquée d'un grand nombre de petits points noirs dans toute sa longueur , et d'autres points également noirs précèdent im- médiatement la frange, qui est grise. Le dessous des mêmes ailes est blanc et saupoudré d'atomes gris. Les secondes ailes sont grises en -dessus et blanches en-dessous. La tête et les palpes sont blancs, les antennes noires, le corselet et l'abdomen gris en -dessus et blancs en-dessous, auisi que les pattes, 5o6 HISTOIRE NATURELLE Cette espèce, non figurée dans Hubner, m'a paru se rapporter à ï Amhiguana de MM. Treits- chke et Frœlich. Elle paraît au commencement de juin dans les forets de la Souabe, de la Fran- conie et de la Bohême, suivant le premier de ces deux auteurs. L'individu figuré m'a été communiqué par M. le major Dormoy, qui l'a pris dans les en- virons d'Avesnes. DES LÉPIDOPTÈRES. So^ MCCCXXIII. CARPOCAPSA DE BOISDUVAL. CARPOCAPSA BOISDUVALIANA. i>///z/. ( Pi. 262, (ig. 8.) Envergure , 7 lignes. Les premières ailes sont en-dessus d'un jaune- fauve finement réticulé de noir , et traversées par cinq lignes métalliques d'un bleu d'acier. La première, en partant de la base, est légèrement arquée du côté externe ; la seconde est droite ; les trois autres sont plus ou moins arquées éga- lement en dehors et placées obliquement. La troisième et la quatrième tendent à se rappro- cher avant d'arriver à la côte. Celle-ci est d'un jaune-clair et ponctuée de noir. La frange est faiive. Le dessous des mêmes ailes est d'un brun foncé , avec la côte comme en-dessus. Les secondes ailes sont brunes en -dessus , jaunâtres et finement réticulées de brun en-des- sous, avec la frange grise. La tête et le corps participent de la couleur du fond des ailes. Les antennes sont brunes et les pattes d'un gris clair. 5o8 niSTOlllE NATURELLE Cette jolie espèce, qui n'est décrite ni figurée dans aucun auteur à notre connaissance , a quel- ques rapports avec XArcuana. Nous l'avons dédiée à M. Boisduval , qui a bien voulu nous la communiquer, comme ve- nant de Russie. ■\aî5'- DES LÉPIDOPTÈRES. Ôoq MCCGXXIV. GRAPHOLIÏHE VERMICULÉE. ORAPHOLITHA VERMICULANA. ;i///^i. (PI. 262, (ig. 9.) Envergure , 6 lignes et demie. Liis premières ailes en - dessus sont finement vermiciilées de brun sur un fond rougeâtre , plus intense à la base et au milieu que sur le reste de leur surface. On voit en outre au-des- sus de l'angle anal un écusson ovale, marqué au centre de deux ou trois petites lignes noires , mais qui ne sont visibles qu'à la loupe. La frange est de la couleur du fond. Le dessous des mêmes ailes est d'un gris-rou- geâtre uni, avec la côte plus claire et striée de brun. Les secondes ailes sont d'un gris -rougeâtre plus foncé en - dessus qu'en - dessous , avec la frange plus claire. La tête et le corselet sont rougeâtres et poin- tillés de brun. L'abdomen est de la couleur des secondes ailes. Les antennes sont brunes. Les pattes sont d'un rougeâtre-pâle, comme le des- sous du corps. Cette petite espèce, que je n'ai pu recormaître dans Hubner, m'a été communiquée par M. Le- febvre. i)io HiSTOiRii naturelle: MCCCXXV. GRAPHOLIÏHE COTE BLANCHE. GRAPHOLITHA. COSTANA. Mihi. (PI. 263, fig. i.) Envergure, 7 lignes. Les premières ailes sont en -dessus d'un noir peu intense, avec une large bande costale blan- che, sur le bord de laquelle on aperçoit quel- ques rudiments de stries noires. La partie noire de l'aile présente deux éclaircies , l'une au mi- lieu du bord interne et l'autre au - dessus de l'angle anal. Cette dernière est marquée au centre de deux ou trois petits traits noirs , et corres- pond à l'écusson qui se retrouve dans presque toutes les espèces du même genre. La frange est noire. Le dessous des mêmes ailes est entièrement gris, avec la côte un peu plus claire et striée de noirâtre. Les secondes ailes sont également grises sur leurs deux surfaces, mais d'une nuance plus claire en-dessous qu'en-dessus. La tête, le corselet, les antennes et les pattes sont du même blanc que la bande costale des DES LEPIDOPTERES. DII ailes supérieures. L'abdomen participe de la couleur des inférieures. Cette espèce,qui n'est peut-être qu'une variété très-prononcée de la Petraiia ou de la Trique- trana, a été trouvée dans les environs d'Avesnes, et m'a été donnée par M. le major Dormoy. • IQl HISTOIRE NATUUF.LLE MCCCXXVI. ÉPHIPPIPHORE DE GUÉRIN(i). EPHIPPIPHORA GUERINIANA. Mihi. (PI. 263 , fig. 2. } Envergure , 6 lignes et demie. Les premières ailes en-dessus sont d'un gris- rougeâtre , avec une tache noire , carrée , ob- longne, qui repose sur le bord interne, et qui s'étend depuis la base jusqu'un peu au-delà du milieu ; elle est divisée par un grand nombre de lignes blanches très - serrées, de diverses lon- gueurs , et dont la réunion forme une figure qu'il serait impossible de caractériser. Au bout de cette tache , et au-dessus de l'angle anal , on voit un écusson marqué de trois petits traits noirs. Le reste de la surface des mêmes ailes est finement strié par un grand nombre de petites lignes métalliques couleur de plomb, qui partent (1) Membre .rtai>tt l i^ 5. PœdisiVI Ci-om-lrr /0<-mi/ur J (^. 2. Epllippiphorc Ac (mutui (liiwmmiui ) o. 0 KphippiphoTC Marcassitc ///■(////w/rf/ç. 3. l'hoxoplcrii Haséc I Dfrii.niun l cf. ". Al'Q^"\Tolopio Di'cinu'-o f/Wimtuia Jd'. 4- l'. l'ÔTOllCl" 1,ij)sii-oisc I I.rfKi-iiuia I Ç 4- Peilthilie hx-Aiiiati- l/ii,;rrntifit>i..5i, fig. 9.) ToRTRix INQUINATANA. Hiihn. tab. 8. fig. /(S. Frœlich. pag. 84. n. 201. Envergure, () lignes trois quarts. Ainsi que nous l'avons dit dans l'article pré- cédent, l'espèce dont il est ici question a été décrite et figurée par erreur sous le nom de Jungiana , page 3i8 et pi. aSi de ce volume. Nous renvoyons donc à cette description pour ne pas nous répéter , et nous ajouterons seule- ment que Xinquinatana se distingue principa- lement de la Jungiana par les caractères sui- vants, savoir : 1° Une ligne d'argent très-prononcée qui part de la côte et vient aboutir à l'angle anal; i° les stries de la côte qui sontréunies deux par deux; et 3° la couleur de la frange qui est interrompue par une ligne blanche près du sommet, comme dans la Dorsana. \J Inquinatana se trouve en mai dans les pépi- nières, suivant M. Frœlich. J'ignore l'origine de l'individu que je possède dans ma collection, 35. 548 HISTUIKK NATURELLE MCCCXLIV. P.EDISC/V PORPHYRE. P^DISCA. PORPHYRANA. (Pi. 264 , fig. 9. ToRTRix PORPHYRANA. Hiibn. tab. 5. fig. 26. (fœm.) ToRTRix PROFUNDANA. var. ^ Frœlich. pag. 46- n. 92. P^DiscA PRoruNiiANA. vai". Treils. tom. 8. pag. 192.11. 2. Envergure, 7 lig. à 9 lig. ^. C'est peut-être avec raison que MM. Treit- schke et Frœlich ont fait de la Porphjrana d'Hubner dont il est ici question , une variété de leur Prq/wwf/tx/ia; cependant, après en avoir bien examiné plusieurs individus qui ne diffè- rent entre eux que par la taille , nous nous sommes déterminés à en faire une espèce dis- tincte qui diffère de la Profundana , 1° En ce que la bande du milieu est plus pro- fondément sinuée , et plus nettement bordée de blanc dans tous ses contours, que dans la Profundana, Et 2° en ce que les palpes, les pattes et le dessous du corps sont aussi d'un blanc plus dé- cidé que dans cette dernière, à laquelle du reste DES LÉPIDOPTÈRES. 549 elle ressemble beaucoup, ce qui nous dispense d'entrer dans de plus longs détails. L'individu figuré nous a été communiqué par M. Boisduval , qui l'a reçu de Russie. Nous en possédons un de notre côté beaucoup plus pe- tit, et dont nous ignorons l'origine. HISTOIRE NA.TURELLE MCCCXLV. SCIÂPHILE HYBRIDE. SCIAPHILA HYBRIDANA. ( Pi. 266 , fig. 6. ) TouTRix hybridana. Frœlich. pag. 60. n. i33. Hubn. tab. 38.fig. 238. (fœm.)? Cnephasia RECTiFASciANA. StephcTis. pag. 181. Envergure , 7 lignes. Les premières ailes sont en-dessus d'un brun- noirâtre , saupoudré de gris , avec trois bandes transverses d'une nuance plus foncée , dont une basilaire , une médiane et une terminale ou api- cale : la médiane est légèrement coudée. La frange est de la couleur du fond et très-luisante. Les secondes ailes sont en-dessus d'un brun- noirâtre uni , avec la frange de la même couleur. Le dessous des quatre ailes est d'un gris-clair luisant. La tête et le corps sont d'un brun - noirâtre en -dessus et d'un gris -clair en -dessous. Les pattes sont de cette dernière couleur. Les an- tennes sont brunes. Cette espèce nous a paru se rapporter assez exactement à VHjbridana de M. Frœlich, bien DES LÉPIDOPTÈRES. 55l qu'il cite à l'appui de sa description une figure d'Hubner, qui ne lui ressemble guère, du moins pour le fond de la couleur. Aussi avons -nous mis un point de doute à la citation que nous faisons de cette dernière. Elle habite la lisière des bois, suivant M. Frœlicli. L'individu figuré a été envoyé par M. Pré- vost Duval de Genève , à M. Boisduval qui a bien voulu nous le communiquer. 55a HISTOIRE WATURJiLLE MCCCXLVI. P^DISCA DE SCHRÉBER. P^DISCA SCR^BERIANA. (PI. -265 , fig. i. ) ToRTRix schrjEberiana. Hubii. tab. 8. fig. 45. (fœm.) Pyralis schrjeberiana. Fabr. Ent. syst. m. 2. aSo. /|0. La SCHRÉBER ( p. T. scHR^BERiANA ).Devill. Elit. Hnn. tom. II. pag. /joo. n. 68o. Envergure, 9 lignes et demie. Les premières ailes sont en-dessus d'un brun- violâtre, mélangé et piqueté de noir et de gris- bleuâtre,}^ compris la frange, avec une grande tache blanche presque triangulaire au milieu de la côte. Les secondes ailes en-dessus sont d'un gris- blanchâtre, avec leur extrémité lavée de brun, et la frange plus claire. Le dessous des quatre ailes est d'un gris-rous- sâtre luisant , et offre aux ailes supérieures la répétition de la tache du dessus , mais d'un gris plus pâle que le fond. La tête et le corselet sont d'un brun-violâtre , Plat vomi de s PI fCIJ\-. Dflarue M . Al"'' /'/,;■ .,;■ 1. Pœdisca de •S^cXwiAn-r iSelirœhei-inmi / r{' . f). Sciapllile Diverse //'«w.'V///^// cf 2.Peronéo du Sapin (Abietana J /V/7///// o DES LÉPIDOPTÈRES. 669 MCGGLVI. ARGYROLÉPIE D'AUDOUIN. ARGYROLEPIA AUDOUINANA. Mihi. ( Pi. iSS, fit,'. 5.) Envergure, 4 lignes et demie. Les premières ailes sont en-dessus d'un brun- café, avec leur extrémité d'un jaune doré, et deux taches de cette même couleur, l'une presqu'au milieu de la côte, et l'autre près de la base, au bord interne. On voit en outre sur la partie brune plusieurs lignes d'un bleu - métallique , dont une, droite , est placée vers l'extrémité, et les autres entourent plus ou moins les deux ta- ches dont nous venons de parler. Le dessous des mêmes ailes est d'un gris-noirâtre , avec leur ex- trémité jaune. Les secondes ailes sont d'un gris-brun sur leurs deux surfaces, avec la frange plus claire. La tête et le corselet sont d'un brun-café , ainsi que les antennes. Les palpes et les pattes sont rougeâtres. L'abdomen participe de la couleur des ailes inférieures. Cette espèce n'est décrite ni figurée dans au- 570 HISTOIRE NATURtLLE CLin auteur à notre connaissance. Elle nous a été donnée par M.Dormoy, qui l'a prise dans les en- virons d'Avesnes. Nous l'avons dédiée à M. le professeur Au- douin , successeur de M. Latreille dans la chaire d'entomologie au Muséum d'histoire naturelle de Paris. DES LÉPIDOPTÈRES. ^J MCCCLVIl. COCHYLIS DE SUDAN. COCHYLIS SUDANA. iJ/////. (PI. 166 , (ig. 6. a. b.) Etivergute , 7 lignes. Les premières ailes sont en-dessus d'un blanc- jaunâtre luisant, parsemé d'atomes roussâtres , et sont traversées au milieu par une bande étroite d'un brun feuille-morte , légèrement cou- dée, et qui s'oblitère avant d'arriver au bord in- terne , où elle se termine par un point isolé. Entre cette bande et le bord terminal, on en voit une autre de la même couleur, et qui se compose de quatre à cinq taches, dont les inter- médiaires sont souvent effacées. La cote est mar- quée de plusieurs petits points bruns dans toute sa longueur. La frange, un peu plus claire que le fond, est précédée d'une ligne brune. Le dessous des mêmes ailes est d'un gris- brun, avec la cote plus claire et poinlillée de brun. Les secondes ailes sont grises en - dessus et blanchâtres en-dessous , avec la frange de cette dernière couleur 5^2 HISTOIRE NATURELLE La tête, le corselet et les antennes sont d'un blanc-jaunâtre. L'abdomen et les pattes partici- pent de la couleur des ailes inférieures. On rencontre quelquefois une variété que nous avons également fait représenter, et chez laquelle les bandes des premières ailes sont entièrement oblitérées. Nous avons cru pendant long-temps que cette espèce était la Fahriciana d'Hubner, ou la Smeath- manniana de Fabricius ; mais ayant reçu cette dernière d'Allemagne, nous avons reconnu que celle dont il est ici question , en diffère assez pour faire une espèce distincte, qui n'est figurée ni décrite dans aucun auteur à notre connais- sance. C'est pourquoi nous l'avons dédiée à M. Sudan , l'un des lépidoptéristes les plus infatigables de la capitale , et auquel on doit la découverte d'une foule d'espèces que l'on croyait étrangères à nos environs. La Sudana se trouve dans les clairières des bois où abonde la bruyère. Elle vole en avril et mai , et n'est pas rare aux environs de Paris. DES LÉPIDOPTÈRES. 5^3 MGCCLVIII. PENTHINE MINEURE. PENTHINA MINORANA. ( Pi. 265 , fig. 7. Pf.nthina minorana. Treits. toni. 8. pag. 45. n. 12. Envergure , 5 lignes et demie. Les premières ailes sont en-dessus d'un noir- brun, avec deux bandes blanches qui tendent à se réunir dans leur partie inférieure avant d'ar- river au bord interne. L'extérieure est marbrée de gris et de bleuâtre. La base et la côte sont marquées de plusieurs points d'un brun-ferru- gineux. Le dessous des mêmes ailes est d'un gris-rous- sâtre, avec la côte blanchâtre et marquée de plusieurs points bruns correspondant à ceux du dessus. Les secondes ailes sont grises en - dessus et blanchâtres en-dessous , y compris la frange. La tête est grise , avec les palpes blancs et les antennes brunes. Le corselet est brun , et les pattes sont de la couleur des ailes inférieures. D'après les observations de M. de Fischer , communiquées à M. Treitschke , la chenille se 574 HISTOIRK NATURELLE trouve en mai sur les branches les plus élevées du noisetier, où elle se lient au centre de plu- sieurs feuilles réunies. Après les avoir consom- mées entièrement, elle pénètre jusqu'à la moelle des petites branches, de manière à interrompre leur croissance. Sa longueur est de trois à quatre lignes. Elle est plus large antérieurement que postérieurement. La tête est petite , l'écusson large et partagé par une raie longitudinale blan- che; l'une et l'autre sont d'un noir brillant, et quelquefois d'un brun foncé. Le corps est d'un blanc-sale , avec des verrues grises ou noirâtres, surmontées , chacune , d'un poil clair. Les pattes écailleuses sont noirâtres. Les pattes membra- neuses et le ventre sont de la couleur du dos, et le chaperon de l'anus n'offre rien de parti- culier. On a remarqué que plusieurs de ces chenilles avaient sur le 8^ anneau deux taches contigués de forme ovale, paraissant à travers la peau. La métamorphose se fait au commencement de juin, sous la mousse, dans un tissu serré et entremêlé de terre. La chrysalide est d'un jaune- brunâtre, et ses anneaux sont hérissés de petites pointes. Le papillon tn sort à la fin de juin , et quelquefois plus tôt. Cette espèce, non figurée dans Hubner, a été découverte en Bohême , par M. Fischer de Rocs- lerstamm. DES LÉPIDOPTÈRES. S'yS MCCCLIX. SÉRICORE FLEXUEUSE. SERICORE FLEXULANA. ( Pi. 265 , fig. 8.) Tortrix FLEXULANA. Frœllch. pag. 64- "• i43. ToRTRix RivuLANA. Hubu. tab. ag. fig. 184. (mas.) Envergiut', 7 lignes et deMiiie. C'est à tort que nous avons considéré cette espèce comme une variété de la Cespitana ( pag. 2i4)- Après un examen plus attentif, nous avons reconnu que M. Frœlich avait eu raison d'en faire une espèce distincte, à laquelle il a donné le nom deFlexulana, et qui est figurée dans Hubner sous le nom de Fdvulana. Les premières ailes sont en-dessus d'un gris- ardoisé et comme argenté , avec deux bandes brunes transverses, l'une basilaire et l'autre mé- diane; celle-ci , placée obliquement , est sinueuse et très-étroite. Entre cette bande et le bord ter- minal, on aperçoit plusieurs lignes brunes, flexueuses, qui partent de la côte où elles for- ment autant de points , et se dirigent vers l'angle anal. La frange est brune , et coupée de blanc dans le milieu de sa longueur. 5^6 HISTOIRE NATURELLE DES LEPIDOPTERES. Le dessous des mêmes ailes est d'un gris-noi- râtre , avec la côte marquée de plusieurs points blanchâtres. Les secondes ailes sont d'un gris -cendré sur leurs deux surfaces , avec la frange plus claire. La tête, le corselet et les antennes sont d'un brun -noirâtre. L'abdomen et les pattes partici- pent de la couleur des ailes inférieures. Cette espèce habite les forêts de pins , et vole en juillet. Elle est rare. TABLE ALPHABÉTIQUE DES NOMS GÉNÉRIQUES ET SPÉCIFIQUES CONTENUS DANS CE VOLUME. Celte table ne comprend que la nomenclature adoptée par l'auteur ; elle est suivie d'une autre pour la synonymie. ARGYROLEPIA {Argyrolépie). p. Ai3. Amiantana (amiante), p. 43i. pi. 259. Audouinana {d' Audoain). p. 56g. pi. %&6. Baiimanniana [de Baumann). p. 425. pi. 258. Decimana [décimée), p. 522. pi. 263. Flagellana (^ûg-e/Zee). p. 44i- pl- ^Sg. Gueneana [de Guénée). p. 4^0. pi. 259. Hoffmanseggana {de Hoffmansegg). p. 1 19. pl. 24 *• Margarotana [de Margarot). p. 429. pl. 258. Posticana [postérieure), p. 44o- pl- ^^9. Rubigana [rouillée). p. 427. pl. 259. Sangninana [ensanglantée), p. 433. pl. 259. NocTiiBNEs , VI. 37 5^8 TABLE Sclireibersiana [de Schreibers). p. 435. pi. a58. Tesserana {marquetée), p. 427. pi. a58. ARGYROPTERA {Argyroptère). p. /,/,9.. Gouana {.de Gouan). p. 444- p'- 2 5g. Lathoniana (nacrée), p. 44^- p'- 260. L.ocu]i\eti\na (opulente), p. 452. pi. 260. Margaritana (perle), p. 45o. pi. 260. Pratana (des prés), p. 446. pi. 259. Zebrana (zébrée), p. 454- p'- 260. ASPIDIA (Aspidie). page 176. Cynosbana (de l'églantier), page 178. planche 245. Solandriana ( de Solander). p. 181. pi. 245. CARPOCAPSA (Carpocapsa). p. 246. Arcuana (arquée), p. 257. pi. 248. Boisduvaliana (de Boisduval). p. 507. pi, 262, Pomonana (des pommes), p. 248. pi. 248. Pupillana (pupillée). p. 261. pi. 248. Simploniana (du Simplon). p. 269. pi. 248. Splendana (éclatante), p. 252. pi. 248. Wœberana (de fFœher). p. 254. pi. 248. COCCYX [Coccyx), p. 23 1. Alpicolana (Alpicole). p. 240. pi. 247. Comitana (compagne), p. 241. pi. 247. Diana (Diane), p. 243. pi. 247. Flammeana ( /aw/nc). p. 236.pl. 247- ALPHABÉTIQUE. 579 Jaiithinana (violette), p. 245. pi. 248. Resinana (de la résine), p. 337. pi. 247- Spadiceana (rouge-brun), p. 524. pl- 263. Turionana ( des bourgeons du pin), p. 233. pl. 247- COCHYLIS (Cochylis), p. 409. Ambiguana (ambiguë), p. 5o5. pl. 262. Anguslana (étroite). ]). 421.pl. 257. Citrana (citrine). p. 41 1- pl. ^Sy. Dubitana (douteuse), p. 420. pl. 258. Juciindana (agréable), p. 422. pl. 257. Kindermannana (de Kindermann). p. 4i5.pl. 258. Roserana (de Roser). p. 418. pl. 257. Rubellana (clairette), p. 416. pl. 258. Smeathmanniana (de Smeàthmann). p. 41 3. pi. 258. Sudana (de Sudan). p. 571. pl. 266. EPHIPPIPHORA (Éphippiphore). p. 3o4. Alpinana (alpine), p. 322. pl. 2 52. Argyrana (marcassite). p. 52o. pl. 263. Composana (composée), p. 3i6. pl. 25i. Fissana (divisée), p. 542. pl. 264. Dorsana (dorsale), p. 3io. pl. 25i. Ephippana (sellée), p. 3o8. pl. 25ii. Fœneana (du foin), p. 317. pl. 252. Gueriniana (de Guérin). p. 5 12. pl. 263. Inquinatana (souillée), p. 547- pl- 25i. Jungiana (lunuléc).p. 3i8 et 544- pl. 25i et 264. Lathyrana (de la gesse), p. 3i4- pl- 25i. Luctuosana (en deuil), p. 326. pl. 252, Mediana (biniaculée). p. 5i6. pl. 263. 37. 58o TABLE Petiverana {de Petiver). p. 3 12. pi. aSi. Pygmaeana [pygméé). p. 320. pi. 1^1. Trauniana {de Traun). p. 3o6. pi. aSi. GLYPHIPTERA {Gljphiptère). p. i23. Boscana {de Bosc), p^ i3i. pi. 24*' Cerusana {céruse). p. 532. pi. 264. Ferrugana(yêr/-«g^irteK^e). p. i43. pi. 243. Literana {imprimée), p. 126. pi. 242. Nebulana {nébuleuse), t^. l'i'j. pi. 242. Permutana {permutée), p. 499- pi. ^62. Radiana (rayée), p. 146. pi. 243. Scabrana {raboteuse), p. i3g. pi. 243. Spectrana {spectre), p. i33. pi. 242. Squamana {écailleuse). p. 128. pi. 242. Sudorana [suante), p. 142. pi. 243. Treveriana {neigeuse), p. i35. pi. 242. Tripunctana {triponctuée). p. 141. pi. 243. Ulmana {de l'orme), p. i38. pi. 242. Umbrana (owèz-ee). p. 144. pi. 243. GRAPHOLITHA {Grapholithe). p. 263. Aspidiscana {écussonnéé). p. 275. pi. 249. Caecimaculana {aveugle), p. 273. pi. 249- Canipoliliana {campoliliana). p. 299. pL 25 1. Costana (cd/e blanche), p. 5io. pi. 263. Dormoyana {de Dormof). p. 297. pi. 25o. Germana {germaine), p. 287. pi. 25o. Hohenwartiana {de Hohenwari). p. 271. pi. 249. Hypericana {du millepertuis), p. 279. pi. 25o. Lithoxyleana {lithoxyléc). p. 291.pl. 25o. ALPHABÉTIQUE. 58 1 Minutana [menue), p. 296. pi. aSo. Mitterbacheriana (f//e). p. 184. Areolana {aréolée). p. 324 et 54i. pi. 254 et 264. Capreana {du saule marceau). p. 189. pi. 245. Gentianana {de la gentiane'), p. 197. pi. 245. Hartmanniana {^Hartmann), p. 201. pi. 245. ^ncAvnA'i&na. {incarnate), p. 536. pi. 264. Luscana {borgne), p. 2o3. pi. 24^- Minorana {mineure), p. 573. pi. 265. Ocellana {ocellée), p. 19g. pi. 2 45. Pruniana {du prunier), p. 192. pi. 245. Salicana {du saule), p. 187. pi. 245. Sauciana {blessée), p. 5oi. pi. 262. Servillana {de Serville). p. 5o3. pi. 262. Ulmana {de torme). p. 539. pi. 264. Variegana (w/r/fV). p. 195. pi. 245. ALPH ABIÏTIQIJ E. 583 PERONEA (Péronée). p. 148. Abietaiia (du sapin), p. 554- pi- 265. AhWdg^àardsina. Çcrjibildgaard). p. i5g. pi. 244- As\)erana. (dpre). p. 161. pi. 244- ('ombustana (brûlée), p. 157. pi. 244- Comparana (comparée), p. i5o. pi. 243. Crisli\na. (crétée). p. i55.pl. 244- Favillaceana (enfumée), p. i53. pi. 243. Lacordairana (de Lacordaire). p. 562. pi. i^^. Lefebvriana {de Lefebvre). p. i63. pi. 244- Lipsiana (lipsicoise). p. 534. pi. 264. Lorquiniana (de Lorquin). p. i65. pi. 244- Schalleriana (de Schaller). p. i52. pi. 243. Sericeana (soyeuse), p. i58. pi. 244- PHIBALOCERA (Phibalocère). p. 464. Fagana (du hélre). p. 466. pi. 260. Nigrana (noire), p. 489. pi. 260. PHOXOPTERIX (Pho.voptérix). p. 32g. Badiana (baie), p. 343. pi. 253. Derasana (/-«i^eV). p. 5 14. pi. 263. Lanceolana (lancéolée), p, 33g. pi. 253. Myrtillana (du myrtille), p. 345. pi. 253. Penklerana (de Penkler). p. 346. pi. 253. Ramana (ramifiée), p. 34o. pi. 253. Siculana (stylet).!^. 33i. pi. 252. Uncana (crochet), p. 335. pi. 252. Unguicana (onguiculée), p. 337. pi. aj2. 584 TABLE SARROTHRIPA {Sarrothripe). p. 44. Degenerana, var. deRevayana. p. 47- pi- 237. fig. A. Dilutana, var. deRevayana. p. 4f^.pl- 2^7. fig. B. Punctana, var. de Revayana. p. 48. pi. 337. fig. C. Ramosana, var. de Revayana. p. 556. pi, 265, fig. D. Revayana (cft^ Revaf). p. 45. pi. 287. SCIAPHILA {Sciaphtle). p. 877. CmcidiH^ {ceinte), p. 70. pi. 238. Cretaceana {crayeuse), p. 897. pi. 256. Diversana {diverse), p. 559. pi. 265. Frutetana {des arbustes), p. 385. pi. 255. Horridana {horrible), p. 389. pi, 256. Hybridana {hybride), p. 55o. pi. 266, Modestana [modeste), p. 528. pi. 256. Musculana [musculeuse). p. 38 1. pi. 255. Naivana [marquée), p. 384- pi. 255. Penziana {de Penz). p. 393. pi. 256. Quadrana {carrée), p. 387. pi. 255. Rugosana {rugueuse), p. 895. pi. 256. Striana {striée), p. 879. pi. 255. Wahlbaumiana {de ff^ahlbaum). p. 391.pl. 256. SERICORIS ( Séricore ). p. 2o5. Cespitana {des gazons), p. 2i3. pi. 246. Charpentierana {de Charpentier), p. 221. pi. 246. Conchana {coquille), p. 208. pi. 246- Elutana {effacée), p. 53o. pi, 264. Flexulana {flexueuse). p. 575. pi. 265. ALPHABÉTIQUE. 585 Formosona (belle), p. 22g. pi. 247. '" ' Gemmana [gemme), p. 227. pi. 247. Metallicana {métallique), p. 219. pi. 246. Micana [brillante), p. 217. pi. 246. Olivana {olive), p. 21 5. pi. 246. Textana (tissue). p. 223. pi. 246. Urticana (de Fortie). p. 210. pi. 246. Zinckenana {de Zincken). p. 225. pi. 247. TERAS (Tcras). p. 166. Caudana {rongée). T^t. 168. pi. 244- Ciliana {ciliée), p. 557. pi. 265. Contaminana {contaminée), p. 172. pi. 244* Emargana {échancrée). p. 170. pi. 244- Rhombana (rhomboïde), p. 174. pi. 244- TORTRIX ( Tordeuse). p. 5o. Acerana {deVérable). p. 76. pi. 289. Alphonsiana {d' Alphonse), p. g3. pi. 289. Ambustana (brûlée), p. 484. pi. 261. Ameriana (de l'osier), p. 58. pi. 238. Augustana (auguste), p. 486.pl. 261. Bergmanniana [de Bergmann). p. 114. pi. 241. Cerasana (du cerisier), p. 72. pi. 238. Congenerana (co/7^e/zère). p. 56. pi. 238. Corylana (du coudrier), p. 60. pi. 238. Crataegana {de l'alizier). p. 54. pi. 238. Cupressana {du cyprès), p. 495. pi. 262. Ferrugana (ferrugineuse), p. 478. pi. 261. Festivana {enjouée), p. 482. pi. 261. Flavana (blonde), p. 87. pi. 239. NOCTCRNF.S, VI. 38 586 TABLE Forskaelana {de Forskael). p. 117. pi. a/ji. Gnomana [gnome), p. 89. pi. 239. Grotiana [de Grotius). p. 85. pi. aSg. Heparana [hépatique), p. 67. pi. 238. Hermineana [d'hermine), p. 102. pi. 240. Holmiana [de Holm).^. 121. pi. 241. Infidana [infidèle), p. 497. pi. 262. Laviceana [de Lavice). p. 83. pi. 23g. Lecheana [de Lèche), p. 108. pi. 241- Loeflingiana [de Loefling). p. 102. pi. 241. Maurana [mauresque), p. 101. pi. 240. Ministrana ( servante), p. 96. pi, 240. Mixtana [mêlée), p. 489. pi. 261. Ochreana [couleur d'ocre). p. gS et 56i. pi. 240 et 265. Oporana [automnale), p. 473. pi. 261. Oxiacanthana [de Vaubépine). p. 74. pi, 238. Permixtana {brouillée), p, 526. pi. 263. Pilleriana [de Pillerius). p. 91. pi, 239. Plumbana [plombée), p, iio. pi. 241. Ribeana [du groseiller). p. 62, pi. 238. Roborana(f/« rouvre), p. 81. pi. 239. Rolandriana [de Rolander). p. 106, pi. 241- Rosetana [rosette), p. io5. pi. 240. Rusticana [rustique), p. 104. pi. 240. Sorbiana [du sorbier), p. 65. pi, 238. Strigana [rayée), p. 480, pi, 261. Unicolorana [unicolore). p. io3. pi. 240. Viduana [veuve), p. 49^- pi- 262. Viridana(v. 456. Fabriciana (de Fabiicias). p. 460. pi. aôo. Nemorana(^e^yb/e^^). p. 462. pi. 260. Pariana [étrange), p. 458. pi. 26. ■IN «E I* TABLE ALPHABETIQUE. TABLE ALPHABÉTIQUE ET SYNONYMIQUE DES LÉPIDOPTÈRES NOCTURNES DECRITS DANS CE VOLUME. Les noms en caractères italiques sont ceux des citations. eeeeeeoeecoceeeec) Abietana (peronea). Dup. p. 554. pi. 265. Âhietana (tortrix). Hubn. Frœlich. y. Sapin (péroiiée du) Abilugaard (péronée d'). p. iSg. pi. 244- Abildgaardana [pyral.) Fabr. F. Abildgaard (péronée d') — [tortrix). Frœlich. V. idem. — [teras). Treits. F. idem. Abildgaardana (peronea). Dup. p. iSq. pi. 244- Abildgaardana (teras). var. Treits. F. Apre (péronéej. Ahsinthiana [tortrix). Hubn. F. Pupillée (carpocapsa). Acerana (tortrix). Hubn. Frœlich. p. 76. pi. a'iy. Acerana [lozotœnia). Steph. F. Érable (torcleuse del'). Achatana [tortrix). Hubn. F. Solander (asj)idiede). Agréable (cochylis), p. 422. pi. 257. Alhidana [tortrix). Hubn. F. Ceinte (tordeuse). 590 TABLE ALPHABÉTIQUE Aliella (tinea). Naturf. Devill. F. Marquetée (argyrolépie). Alizier (tordeuse de l'). p. 54. pi. 238. Alphonse (tordeuse d'). p. 93. pi. 239. Alphonsiana (tortrix). Dup. p. 93. pi. 239. Alpicolana (coccyx). Dup. p. 240. pi. 247. Alpicolana [tortrix). Hubn. V. Alpicole (coccyx). Alpicole (coccyx), p. 240. pi. 247. Alpinana (éphippiphore). Dup. p. 322. pi. 252. Alpinana [grapholitha). Treits. V. Alpine (éphipp.) Alpine (éphippiphore). p. 322. pi. 252. Alternalis [asopia). Treits. V. Fabricius (xylopode de). Ambiguana (cochylis). Treits. p. 5o5. pi. 262. Amhiguana (tortrix). Frœlich. F. Ambiguë (cochylis). Ambiguë (cochylis), p. 5o5. pi. 262. Amhigaella {tinea). Hubn. F. Roser (cochylis de). Ambustana (tortrix). Hubn. p. 484. pi. 261. Ameriana (tortrix). Linn. Schrank.Wien.Verz. Gotze. Treits, p. 58. pi. 238. Ameriana {pyralis). Fab. F. Osier ( tordeuse de 1'). Amiantana (argyrolépie). Dup. p. 43 «• pi- '-»5g. Amiantana {tortrix). Hubn. Treits. F. Amiante (argyr. del'). Amiante (argyrolépie). p. [{hx. pi. 259. Amœnana {penthina). Treits. F. Incarnate (penthine). — [tortrix). Hubn. F. idem. Amplana (xanthosetia). Dup. p. 4o5. pi. 257. Amplana [tortrix). Hubn. F. Ample (xanthosétic). Ample (xanthosétie). p. 4o5. pi. 257. Angustana (cochylis). Treits. p. ti'ii. pi. 257. Angustana [tortrix). Hubn. F. Étroite (cochylis). — [eupœcilia).S\.é^\iens>. F. idem. Apicclla [tinea). W. V. lllig. Gotzc. F. Stylet (plioxopl.) Apre (péronée). p. 161. pi. 244- Aqnana [tortrix). llubiî. F. Églantier (aspidic de 1'). ET SYNONYMIQUE. Dq I Aquana (spilonota). Steph. Curtis. F. Églantier (asp. do (1'). Arbustes (sciaphile des), p. 385. pi. 255. Arcuana (carpocapsa). Treits. Curtis. Step. p. t.B'j. pi. 2/48. Arcuana [(ortrix). Linn. Wien.Verz.Illig. Lang, Verz. Got/.e. Millier. Hubn. Frœlich. F. Arquée (carpocapsa). Arcuana {pyralis). Fab. F. Arquée (carpocapsa). Areolana (penthina). Dup. p. 3^4 et 54i. pi. 254 f't 264. Areolana [tortrix). Hubn. F. Aréolée (penthine). Aréolée (penthine). p. 324 et 54i. pi. 254 et 264. Argcntana [tortrix). W. Verz. Hubn. Gotze. Illig. F. Gouau (argyrolép. de). Argyrana (ephippiphora). Dup. p. 520. pi. 263. Argyrana {tortrix). Hubn. Frœlich. F. Marcassite (éphipp). — {grapholitha). ^Treits. F. idem. Arquée (carpocapsa). p. 257. pi. 248. Arquée (/'). Devill. F- Arquée (carpocapsa). Aspidana {tortrix). Frœlich. F. Écussonnée (graphol.) AspiDiscANA (grapholitha). p. 275. pi. 249. Aspidiscana (tortrix). Hubn. F. Écussonnée (graphol.) — {carpocapsa). Curtis. F. idem. Asperana {tortrix). W.V. Illig. Gotze. F. Écailleuse (glyph.) — {sciaphila). Treits. F. idem. Asperana (peronea). Curtis. p. 161. pi. 244. Asperana [pyralis). Fab. F. Apre (péronée). Asseclana {tortrix). liwhn. F. Écussonnée (psedisca). — {dilata). Stép. F. idem. — {therates). Curtis? F.'iàem. — {tortrix). \lwhn. >^. Succédanée (graphol.) — {nov. gen.) Step. F. idem. — {phoxopt.) Curtis. F. idem. Aubépine (tordeuse de 1'). p. 74. pi. 238. Audouin (argyrolépie d'). p. 669. pi. 266. Audouinanà (argyrolepia). Dup. p. 569. pi. i(\G. 5c)'l TABLE ALPHAB]éTIQU£ AuGusTANA (tortrix). Hubn. p. 486. pi. 261. Augustana {graphol.) Treits. F. Auguste (tordeuse). Auguste (tordeuse). p. 486. pi. 261. Aurana {tortrix). Hubn. F. Rhédi (graphol, de). — [ pseudotomid). Sle^h. /^. Bimaculée (éphipp.) — {grapholitha) . Curtis. F. idem. Automnale (tordeuse). p. 475. pi. 261. Automnale (/'). Devill. F. Automnale (tordeuse). Avellana (/ozo?(5e/?irt). Stepli. F. Sorbier (tordeuse du). — (tortrix). Curtis F . idem. — (jortrix). Frœlich. F. Cerisier (tordeuse du). Aveugle (grapholithe). p. 273. pi. 249- Badiana (phoxopterix). Treits. p. 343. pi. 253. Badiana (tortrix). Hubn. Frœlich. /^. Rouiilée (argvrol.). — (tortrix). W.V. lllig. Gotze. F. Baie (phoxopt.) Baie (phoxopterix). p. 343. pi. 253. Baumanniana (argyrolepia). Steph. p. 4^5. pi. 258. £aumanniana (tortrix). Huhn. F. Ensanglantée (argyrol.) — (pyralis). Fab. F. Baumann (argyrol. de). — (tortrix). W.V. lllig. Gotze. Frœlich. Treits. F. Bau- mann (argyrol. de). — (cochylis). Curtis. F. Baumann (argyrol. de). Baumann (argyrolépie de), p. 425. pi. 258. Bédaude à tête brune (la teigne). Geoff. ^.Variée (penth.) Belle (séricore). p. 22g. pi. 247. Bergmann (tordeuse de), p. 1 14. p'. 241- Bcrgmann (la). Devill. F. Bergmann (tordeuse). Bergmanniana (tortrix). Linn. Wien. Verz. lllig. Frœlich. Treits. , etc. p. 114.pl. 241. Bergmanniana (pyralis). Fab. F. Bergmann (tordeuse de). — (phal.) Fuessl. Scopol. Schw. Clerck. F. Bergmann (tordeuse de). j:t sykoa ymique. 5^3 Bergmaiiniana [argjrotoza) . (]urtis. Stepli. /^. Bergmami (tordeuse de). Jiicoloraiia (jtortrix). Gotze. Kléeniann. f. Chêne (haliasdii). — [phal.) FiiessI. F. idem. BiMACULÉE (éphippiphore). p. 5i6. pi. 263. Bimaculée {la). Devill. F. Bimaciilée (éphipp.) Bipanctana [torlrix). Frœlich. F. Charpentier (séricoie de). Blessée (penthine). p. 5oi. pi. 262. Blonde (toi-deuse). p. 87. })1. a^g. BoiSDUVAL (carpocapsa de), p. 507. pi. 2G2. BoiSDUvALiANA (car|)ocapsa 1. Dup. p. 5o7. pi. îGa. Borgne (penthine). p. 2o3. p!. 24^. Bordée {la). Devill. F. Saule (lialias du). Bosc (glyphiptère de), p. l'ji. pi. 242. BoscANA (j;lyphipteraj. Dup. ]). i3i. pi. 242. Boscana {pyralis). Fal). F. Bosc. (givphipt. de). — (yocrowea). Steph. Curtis. /^. idem. Bouclier (paedisca). p. 368. pi. 254. Bourgeons du pin (coccyx des), p. 233. pi. 247. Bourgeons du pin {teigne des). Devill. F. Bourgeons du pin (coccyx des). Branderiana {tortrix). Curtis. F. Alizier (tordeuse de 1'). — {lozotœnia). Steph. F. idem. Brillante (séricore). p. 217. pi. 246. Brouillée (tordeuse). p. 526. pi. 263. Brûlée (péronée). p. 157. pi. 244- Brûlée (tordeuse). p. 484- pi- 261. ^ Brunnich (paedisca de) p. 358. pi. 253. Brunnichiana (paedisca). Treits. p. 358. |)1. 253- Brunnichiana {tortrix). Linn. W.V. Illig. Gotze. Frœlich. /". Brunnich (paedisca de). — {pyral.) Fab. ^. idem. Byri/igertma (lortri.i). Iliibn. /'. Brûlée ip('rnru'c^. Nocturnes, VI. '.Uj 694 TABLI' ALPHABÉTIQUE jBjrinffei-ana (^ peionca). Steph. Cm lis. /'. Brûlée (péront-c). CyEciMACULANA (grapliolitha). Dnp. p. 273. p!. 2/I9. Cœciinacidana [tort) Hubn, V. Aveugle (grapholilhe). Campoliliana (grapholitha). Trcits. p. 299. pi. 25 1. Cnmpoliliana'ilort.) W.Verz. Illig. Gotze. /'. Campoliliana (j^rapholithe). Cancella {tlnca). Hiihn. F. Hêtre (phibalocère diii. Capreana (penthina). Treits. p. 189. pi. 2z'i5. Capreana [tort.) Hubn. V. Saule-marceaii (penthine du). Carpiniana [tort.) Hubn. Curtis. /'. Hépati(]ue (tordeuse). — [lozotœnia). Steph. F. idem. Carrée (sciaphile). p. 387. pi. 255. Caudana (teras). Treits. p. 1G8. pi. 244. Caudana [pyralis). Fab. V. Rongée (téras). — [tort.) Frœlich. T. idem. Cebrana [tort.) Hubn. F. Zébrée (argyropt.) Ceinte (tordeuse). p. 70. pi. 238. Cerasana (tort.) Hubn. Schrank. Treits. Curt. p. 72. pi. 238. Cerasana [lozotœnid). Stepb. V. Cerisier (tordeuse du). Cerisier (tordeuse du), p. 72. pi. 238. Cerusana (glyphipt.)Dup. p. 532. pi. 264. CÉRUSE (glyphipt.) p. 532. pi. 264. Cespitana (sericoris). Treits. p. 21 3. p. 246. Cespituna [tort.) Hubn. Frœlich. V. Gazons (séricore des). — [orthotœrna). Curtis. V. idem. Chagrinée [la). Devill. F. Apre (péronée). Chape brune du lUas [la). Degeer F. Hépatique (tordeuse). — brune [la). Geoff. F. idem. — verte à bande [la). F. Chêne (halias du). Characterana [tort.) Hubn. F. Xytostéon (tordeuse du) Charpentier (séricore de), p. 221. pi. 246. Charpentier iN\ (sericoris). Treits. p. 221. pi. 24G. ET SYNONYMIQUI-;. .)(J3 Cfuirp*;nti.erana [tort.) Hubn. Frœl. V. Charpentier (st-r. de). Chêne (halias du), p. 32. |)I. 9.37. Chêne {tordeuse du). Devill. F. Hêtre (phibalocère du). Chèvrefeuille des haïssons [tord. du). Devill. F. Xytostéou (tordeuse du). CHRisTiERNN(hypercallie de), p. 472. jil. ido. Christiernana (hypercallia). Steph. Curtis. p.47>- pi- ''Go. Christiernana [tort.) Linn. Wien. Verz. Goize. Illit,'. riul)ii. V. Christienin (hypercallie). — [pyralis). F'ab. Fue.ssl. F. Christiernii (liipcir. de. Christiernella [tincii). Huhn. V. idem. — [lampros). Treits. F. idem. Christiernin [pyral.) Encycl. Devill. F. idem. Chrysitana (xauthosetia). Dii|). p. 4'J7- p'- ''*57. Chrysitana {tort.)\\v\)\\. F. Chrvsitana (vaiUhosétie). CiLiANA (teras). Dup. p. .')57. \A. 165. Ciliana{tort.) Hubn. F. Ciliée (léras). — [tort.). Hubn. F. Contaminée (téras). — [dictyoptcri.v). Stejih. F. idem. — (/or/.) Frœlich. F. Clairette (coehylis). CiLiKE (téras). p. 557. pi. aôS. Ciliella [tinea). Hubn. F. Clairette (cochylis). CiNCTANA (?or/). W.V. Illig. FrœHch. ïreits. p. 70. pi. aiS. CiTRANA (cochylis). Treits. p. 411. pi. 257. Citrana [tort.) Hubn. F. Citrine (cochylis). CiTRiNE (cochylis), p. 41 1- pi- 257. Clairette (cochylis), p. 416. pi. 258. Clorane [pyrale). Encycl. F. Saule (halias dui. Clorana (halias). Treits. p. 38. pi. 237. Clorana [tort.) Linn. W. V. Illig. Schrank. Hubn. Frœlich. F. Saule (halias du). — ( pyral.) Fab. Fuessl. F. idem. CoMiïdSTANA (pcroneal .Steph. p. 157. |)l. 244. 3y. 596 TABLK ALPHABÉTIQUE Combuslana (tort.) Hubn. F. Brûlée (péronée). CoMiTANA (coccyx). Ticits, p. 241. pi. 247. Comitana [tort.) W.V. Illig. Gotze. y. Compagne (coccyx'. — [pseudntomia). Steph. V. irlem. — [tort.) Hubn. V. Borgne (pentliine). — {.tpilonota). Curtis. F', idem. CoMPAGNK (coccyx), p. 241. pi. 247. CoMPARANA (peronea). Curtis. p. i5o. pi. 243. Comparana [tort.). Hubn. F. Comparée (péronée). — [teras).Trv\^i. F. '\i\eïXï. Comparée (péronée). p. i5o. pi. 243. CoAiPOSANA (epliipp.) Dup. p. 'iiG. pi. 25l. Coniposana [ pyral.)¥dh. V. Composée (éphipp.) — [tort.) Frœlich. F. idem. Composée (éphippiphore). p. 3iG. pi. 25i. CoNCHANA (sericoris). Treits. p. 208. pi. 246. Concliana {tort.) Hubn. F. Coquille (séricore). CoNGENERANA (tort.) Trcits. Hubn. p. 56. pi. 238. Congénère (tordeuse). p. 56. pi. 238. CoNTAMiNANA (tcras). Treits. p. 172. pi. 244- Contaminana {teras). var. Treits. F. Ciliée (téras). — (tort.) Hubn. Frœlich. F. Contaminée (téras). — {clicty opter Lx). Step. F. idem. — [nrgyrotoza). Cxirlis. F. idem. Contaminée (téras). p. 172.pl. 244- Coquille (séricore). p. 208. pi. 246. CoRTicANA (paedisca). Treits. p. 36o. pi. aSS. Cort'uana [tort.) Hubn. F. Saule-marceau (pentliine du — [pendind). Curtis. F. idem. — [anthithesia). Steph. F. idem. — [ton). Frœlich. Hubn. F. Ecorces (paedisca des). — [zeiraphern). Curtis. F. idem. CoRYLANA Unrt!) Frœlich. Treits. Curtis. p. 60. pi. 238. ET S Y N O i\ Y M 1 Q U K.. J97 Corylana {pyral.) Fab. T\ Coudrier (tordeuse du). — {tort.) Hubn. V. Baie (plioxopt.) CosTANA (grapholitha). Diip. p. 5 10. pi. 263. Costana (tort.) Cuitis. V. Spectre (glyphiptère). — {lozotœnia). Steph. F. idem. CÔTE BLANCHE (grapholitlic). p. 5 10. pi. 26'î. CouDRiEK (tordeuse du), p. 60. pi. 238. CouLERU (psedisca de), p. 353. pi. 253. CouLERUANA Tpaedisca). Dup. p. 353. pi. 253. Couleur d'ocre (tordeuse). p. 9 5 et 56 1. pi. 240 et 265. Crampon (xanlhosétie). p. 4o3. j)l. 257. Crampon (Je). Devill. /^.Crampon (xanthosétie). Crat^gana [tort.) Hubn. Frœlich. p. 5/i. pi. 238. Crayeuse (sciaphile). pi. 397. ])1. 256. Crenana (paedisca). Dup. p. 5 18. pi. 263. Crenona (^o/v). Hub. Fiœlich. V. Crénelée (paedisca). Crenana (plioxopt.). Dup.p. 334- pi. 25». Cr.ÉNELÉE (phoVOpt.) p. 354. pi. 252. Crénelée (paedisca). p. 5 18. pi. 263. Cretaceana (sciapliila). Dup. p. 397. pi. 256. Cretaceniui [tort.) Hubn. Frœlieh. T'. Crayeuse (sciaphile). Cretann [ pyral.) Fab. V. Ceiiite (tordeuse). Crêtée (péronée). p. i55.pl. 244. Crlstana (peronea). Dup. p. i55. pi. 244- Crislana (tort.) W.V. WXvs,. Gotze. Hubn. V. Crétéc (pér.) — (/yvrt/.) Fab. V. idem. — {Icras). Treils. F. idem. — (tort.) Hubn. F. Abihlgaard (péronée de). — (peronea). Steph. F. Abildyaard (péronée d'). Crochet (phoxoptérix). ]>. 335. pi. 252. Crocliiie [la). Devill. /'. Ou!^uiculéc (phoxopt.) Cupressana (tort.) Dup. p. 495. |)l. 262. (^yno.shana ( pcntliliia). Treits. T'. Ocpllée 'p*'"''""^')- 698 TABLE A LPH ACÉTIQLI K Cynosbana (aspidia). Dup. p. 178. pi. 2/1 5. Crnosbnna [tort.) Frœlicli. F. Églantier (aspitlie de I"). — ( pyralis). Fab. F. idem. Cynosbatella [tinen). Linn, FuessI. Gotze. Muller. F. Ocellée (penthine). — [a/itithesia). Steph. F. idem. — [spilonotd). Ciirtis. F. idem. Cyprès (tordeuse du), p. /jqS. pi. 262. Daldorfiana [pyralis). Fab. F, Rhédi (grapliol. de). — (tort.) Frœlich. F. idem. Décimale [la). Devill. F. Décimée (ari^yrolépie). Decimana (arjjyrolepiaj. Steph. ji. 5'22. pi. 263. Decimana [tort.) Vi. Y. l\[ïg. Gotze. Frœlich. Treits. Hubir. F. Décimée (argyfoh'pie). — [pyral.) Fab. F, idem. DÉCIMÉE (argyrolépie). p. 522. pi. 263. Dcgenerana [tort.) Hubn. F. Picvay (sarrotlirip. de). Degeneranus [sarrothrip.) Cuit. .Steph. F. Revay (sarr. de). Délicate (paedisca). p. 568. pi. 26G. Dcntnna [tort.) Hub. F. Fabririus (xylopode de). Dkrasana (phoxopt.) Treits. p. 5i/i. pi. 263. Dcrasana [tort.) Hub. Frœlich. F. Rasée (phoxopt.) Desfontainana [peronea). Steph. Curtis. F. Soyeuse (pér.) Deuil (éphipi)iphore du), p. 326. pi. 252. Diana (coccyx). Dup. p. 2/|3. pi 2/17. Diana [tort.] Hubn. F. Diane (coccyx). Diane (coccyx^ p. 243- pi. 247- Diliitarta [toit.) Hubn. F. Revay (sanot. de). Dilutanus [sarrothripus). Curtis. Steph. F. idem. DivERSANA (sciaphila). Treits. p. ôSq. pi. 265. Dii'crsana [tort.) Hubn. F. Diverse (sciaphile). — [tf>rt.'' l]n])n. ï'. Cj-anipon (xanlhosétie). ET S Y A' f) N Y ]M I Q l! E. 3C)g Diversana [xantliosétie). Ciirlis. Step. F. Crampon (xaiitli.). Diverse (sciaphile). p. 559. pi. 266. Divisée (éphippiphorc). p. 542. pi. 264. DoKMOY (graphol. de), p. 297. pi. 25o. DoRMOYANA (giapliol.) Diip. p. 297. pi. 25o. Dorsale (éphippiphorc). p. 3io. pi. 25 1. Dorsale [la). Devill. F. Composée (éphipp.) DoRSANA (e|)hipp.). Dup. p. 3io. pi. 25 1. Dorsana [tort.) Hubn. Frœlich. F. Dorsale (éphipp.) — [graphol.) Treits. F. idem. — [nov. gen.) Steph. F. idem. — [pjral.) Fab. F. Luniilée (éphipp.) Douteuse (cochylis), p 420. pi. 258. Dubitana (cochylis). Treits. p. 420. pi. 258. Duhitana [tort.) Hubn. Frœlich. F. Douteuse (cochylis). — [eupœcilia). Steph. F. idem. DuMÉRiL (paedisca de), p. 564- pi. 266. Dumeriliana (pcedisca). Dup. p. 564- p'- 266. Écailleose (glyphipt.) p. 128.pl. 242. Ècailleuse (/'). Devill. F. Écailleuse (j^'lyphipt.) ÉcHANCRÉE (téras). p. 170.pl. 244- Èchancrce (/'). Devill. F. Echancrée (téias). Éclatante (carpocapsa). p. 252. pi. 248. Égorges (paedisca des), p. 36o. pi. 255. Ectjpana [tort.) Hubn. F^. Plombée (tordeuse). Écussonnée (paedisca). p. 35 1. pi. 253. — (grapholithe). p. 275. pi. 249. Effacée (séricore). p. 53o.pl. 264. Effractana {tort.) Hubn. F. Rongée (téras). — isfyP^-) Steph. F. idem. Églantier (aspidie de 1'). p. 178. pi. 245. Elevana [pyral.)¥n\). F. Raboteuse (glyph) 60O TA15LK ALPll ARLTIQUE Elutana (sericoris). Diip. p. 53o. pi. 264. Emaugana (teras). Ciirtis. p. 170. pi. 244. Einargana (tort.). Hubii. Frœlich. F. Échancrce (tcrasj^ — îpjial.) Fab. V. idem. Enfumée (péronéc). p. i53. pi. a43. Enjouée (toideuse). p. 482. pi. 261. Ensanglantée (argyrolépie). p. 433. pi. 2J9. Ephippana (ephippiphora). Dup. p. 3o8. pi. 25 1. Epliippana {tort.) Hubn. F. Sellée (éphipp.) — {graphoUtha) Treits. Cuitis. V. idem. Erable (tordeusc de 1'). j). 76. pi. 239. ICtiiange (xylopode). p. 458. pi, 260. Étrange (/'). Devill. /^".Étrange (xylopode). Etroite (cochylis), p. 4'^i. pi- a57. Fabriciana (xylopoda). Dup. p. 460- pi- 260. Fahriciana [tort.) Linn. F. Fabricius (xylopode de). — [simaethis). Steph. V. idem. — [tort.) Hubn. F. Smeathmann (cochylis de). — [cochylis). Curtis. F. idem. Fabricius (xylopode de), p. 460. pi. 260. Fagana (phibalocera). Dup. p. 466. pi. 260. Fagana [cleophora). Steph. F. Hêtre (halias du). — (/y/Yz/Zil. Fab. F. idem. — (to/Y.)W.V. Illig. Hubn. F. Hêtre (phib. du). Faganella [larnpros). Treits. F. idem. Fasciana ( pyralis ). Fab. F. Hépatique (tordeuse). . — [tort.) Hubn. F. Variée (peiithine). — [pliai.) Scop. F. Prunier (penthine du). Favillaceana (peronea). Curtis. Steph. p. i53. pi. 243. Ftu'illaccana [tort.) Hubn. Frœlich. F. Enfumée (péronée). — [teras). Treits. F. idem. Fkrrugana (i:Iy|)liipt.^ Dup. p. i43. pi. 243. ET SYIVONYMIQUE. 6o T Ferrugana [tort.) Hubn. V. Servante (tordeuse). — {teras). Treits. F. Ferrugineuse (glyph.) — [tort.). W.V. Illig. Gotze. V. idem. Ferrugana [tort.) Dup. p. 478. pi. 261. Ferrugineuse (glyph.) i43. pi. 243. — (tordeuse). p. 478. pi. 261. Festivana [tort.) Dup. p. 482. pi. 261. Festivana [sciaph'da). Treits. V. Enjouée (tordeuse). Fimbriana [Steganoptyca) ? Curtis. V. Dorsale (éphipp.) FissANA (ephipp.) Dup. p. 542. pi. 264. Fissana [tort.) Frœlich. V. Divisée (ephipp.) Flagellana (argyrolep.) Dup. p. 44 1- pi- ^^9. Flagellée (argyrolépie). p. 44i- pl- ^Sg. Flamme (coccyx), p. 236. pl. 247. Flammeana (coccyx). Dup. p. 236. pl. 247. Flamnieana [tort.) Hubn. F. Flamme (coccyx). Flavana (tort.) Dup. p. 87. pl. 289. Flavana [tort.) Hubn. F. Grotius (tordeuse de). Flexueuse (séricore). p. 675. pl. 265. Flexulana (sei'icoi'is). Dup. p. 575. pl. 265. Flexidana (for/.) Frœlich. ^. Flexueuse (séricore). Fhddana [tort.) W.V. Illig. Gotze. F. Ecussonnée(p8ed.) Foeneana (ephipp.). Dup. p. 827. pl. 252. Fœneana [pœdisca). Treits. F. Foin (éphipp. du). Fœnella [tined). Linn. Gotze. Fuessl. Muller. Clerck. Fabr, F. Foin (éphipp. du). — [spUonota). Steph. Curtis. F. Foin (éphipp. du). Foin (éphippiphore du), p. 327. pl. 252. Forêts (xylopode des), p. 462. pl. 260. FoRMOSANA (sericoris). Dup. p. 229. pl. 247. Formosana [tort.) Hubn. F. Belle (séricore). — [orthotœnia), Curtis. F. idem. FoRSKAEL (tordeuse de), p. 117. pl. il^t. Nocturnes, VI. 4o (l3oa TABLE ALPHA.BÉTIQUE Forskaleana {tort) Hubn. F. Forskaël (tordeiiso de). FoRSKAELANA (toit.) Linn. Gotze. Muller. Frœlicli. Treits- p. 117. pi. 241- Forskaeleana (p/ial.^j Clerck. F". Forskaël (tordeusede). — [dictyopterix). Steph. V. idem. — {flrgyrotoza). Curtis. V. idem. Forskhaliana ( pyralis). Fab. V. idem. — {tort.) W. V. Illig. Lang. Verz. F. idem. Fraternana ( pseudotomia ). Stephens. V. Pomme du pin (graphol. de la). — {zeiraphera). Curtis. V. idem. Fraun {pyrale de). Encycl. /^. Traun (cpliipp. de). Fruitière {la). Devill. V. Pommes (carpoc. des). Frutetana (sciaphila). Treits. p. 385. pi. 255. Frutetana {tort.) Hubn. F. Arbustes (sciaphile des). Fiilvana {tort.)y^ .Y. Illig. Gotze. Curt. F. Osier (tord. del'). — {lozot.) Steph. F. idem. — {semasia). Steph. F. Hohenwart (graph.) — {carpoc.) Curtis. F. idem. Gazons (séricore des), p. 2i3. pi. 246- Gemmana (sericoris). Dup. p. 227. pi. 247. Gemma/m {tort.) Hubn. Frœlich. F. Gemme (séricore). — (argyrolepia). Steph. F. idem. Gemme (séricore). p. 227. pi. 247. Gentianana (penthina). Treits. 197. pi. 245. Gentianana {tort.) Frœlich. F. Gentiane (penth. de la). — {pendina). Curtis. F.idem. Gentianœana {tort.) Hubn. F. idem. Gentiane (penthine de la), p. 197. 245. Germana (grapholitha). Dup. p. 287. pi. 25o. Germana {tort.) Hubn. Frœlich. F. Germaine (graphol.) Germaine (grapholithe). p. 287. pi. 25o. ET SYNONYMIQUE. 6o3 Gesse (éphipp. de la), p. 3i4. pi. aSi. Gnome (tordeuse). p. 89. pi. aSg. Gnomana (tortrix). Linn. W.V. lUig. Schrank. Gotze. Frœl. Treits. p. 89. pi. l'ig. Gnomana (tort.) Hubn. F. Spectre (glyph.) — (tort.) W. V. Illig. K Rayée (tordeuse). — (/yra/w). Fab. F". Gnome (tordeuse). GouAN (argyroptère de), p. 444- p'- 2^9. Gouan [la). Devill. K. Gouan (argyropt. de.) GouANA (argyroptera). Dup. p. 444. pi. 25g. Gouana [tort). Linn. Gotze. Frœlich. Treits. /^. Gouan(a rg.) — (pyral.) Fab. V. idem, Grotiana (tort). Frœlich. Treits. p. 85. pi. aBg. Grotiana [pjral.) Fab. V. Grotius (tordeuse de). — , [lozot.) Steplî. y. Couleur d'ocre (tordeuse). — {tort.) Curtis. F. idem. Grotius (tordeuse de), p. 85. pi. aSg. Groseillier (tordeuse du), p. 62. pi. 238. Guénée (argyrolépie de), p. 4^9. pi. aôg. GuENEANA (argyr.) Lefebvre. p. 4^9. pi. aSg. GuÉRiN (éphipp. de), p. 5i2. pi. 263. GuERiNiANA (éphipp.) Dup. p. 5i2. pi. 263. Gundiana {tort.) Hubn. F. composée (éphipp.). — [pseudolomia), Steph. V. idem. — {grapholitha). Curtis. V. idem. Hamana (xanthosetia). Curtis. Steph. p. 4o3. pi. 257. Hamana [tort.) Linn. W.V. Illig. Schrank. Lang. Verz. Hubn. Frœlich. Treits. F. Crampon (xanthosétie). — [pf rails). Fab. F. idem. Harpana [tort.) Hubn. F. Ramifiée (phoxoptérix). — . (phoxopt.) Curtis. F. idem. — [noi'. gen.) Steph. F. idem. 40. 6o4 TABLli ALPflABÉTlQUE Hartmann (penthine d'). p. aoi. pi. a/jS. — (/'). Devill. V. Hartmann (penth. d'). Haktmanniana (penthina). Dup. p. 201. pi. 24^. Hartmanniana (tort.) Schrank. Hiibn. F. Baumann (arg. de). — (^or?.) Linn. Ti'eits. ^.Hartmann (penthine d'). — {pyral.) Fah. F, idem. Hastiana {tort.) Frœlich. V. Brûlée (péronée). Heparana (tort.) W.V. Illig. Schrank. Gotze. Treits. p. 67. pi. 238. HÉPATIQUE (tordeuse). p; 67. pi- 238. Herbe {teigne de F). Devill. /^. Foin (éphipp. du). Hermann{l'). Devill. K. Autumnale (tordeuse). Hermanniana {pyral^jYs^a. /^. idem. — {tort^ W.V. Illig. Gotze. V. idem, Hermine (tordeuse d'). p. 102. pi. 240. Hermineana (tort.) Dup. p. 102. pi. 240. Heiseana {pyral.) Fab. F. Marquetée (argyrolépie). — {tort.) Brahm. F. idem. Hêtre (phibalocère du), p. 466. pi. 260. HÊTRE (halias du), p. 35. pi. 237. Hêtre {pyral. .9. pi. 258. Margoratana (argyrolepia). Lefebv. p. 429. pi. 258. Marquée (sciaphile). p. 384. pi. 255. Marquetée (argyrolépie). p. 427. pi. 258. Maurana (tortrix). Hubn. Treits. Curtis. p. ici. pi. 240. Maurana [pœcilocJiroma). Steph. F. Mauresque (tordeuse). Mauresque (tordeuse). p. loi. pi. 240. Mediana (ephipp.) Dup. p. 5i6. pi. 263. Mediana{tort.)yV.Y. Illig. Gotze. Hubn. Frœlich. ^.Bima- culée (éphippiphore). ET SYNOWYMIQUE. 609 Mediana [ pyral.) Fab. V. Bimaculée (épliipp.) — ( pœcUsca). Trcits. K. idem. Melaleucana (paedisca). Diip. p. SyS. pi. a55. MÊLÉE (tordeiise). p. /j8y. pi. 261. Menue (graphol.) p. 296. pi. aSo. Melallana [tort.) Frœlich. V. Métallique (séricore). Metallicana (séiicoris). Tieits. p. 219. pi. 246. MetalUcana [tort.) Hubn. V. Métallique (séricore). MÉTALLIQUE (sericore). p. 219. pi. 246. Micana (scricoris). Treits. p. 217. pi. 246. Mlcana [tort.) Hubn. /^.Brillante (séricore). Millepertuis (grapli. du), p. 279. pi. 25o. Mineure (penthine). p. 673. pi. 265. M1NISTRANA (tort.) Linn. W.V. lUig. Gotze. Frœlich. Treits. p. 96. pi. 240. Minùtrana [pyral.) Fab. V. Servante (tordeuse). — [ptycholoma). Ciirtis. F. idem. Ministranas [lophodorus). Steph. F. idem. MiNORANA (pentl)ina). Treits. p. 673. pi. 265. MiNUTAWA (graphol.) Treits. p. 296. pi. aSo. Minutana [tort.) Hubn. V. Menue (graphol.) MiTTERBACHERiANA (graphol.) Treits. p. 293 pi. 25o. Mitterbacheriana [tort.) W.V. Gotze. Frœlich. Hubn. ^.Mit- terbacher (graphol. de). — («oc. gen.) Steph. V. idem. MiTTERBACHER (grapholitlic de), p. 2g3. pi. 25o. Mitterbachiana[ pyral.) Fab. Fi Mitterbacher (graph. de), MixTANA (tort.) Hubn. p. 489. pi. 261. Mixtana [cheimatophila). Steph. V. Mêlée (tondeuse). M'txtana [argyrotozn). Curtis. V. Mêlée (tordeuse). MoDESTANA (sciaphila). Treits. p. 5a8. pi, 256. Modeste (sciaphile). p. 528 pi, 256, Montana {tort.) Hubn. W.V. Clerck. F. Pétiver (éphipp.de). N0CTUBIfES,VI. 4x 6fO TABLE ALPHABÉTIQUE Murinana [tort.) Hubn. F. Ortie (séricore de Y). MuscuLANA (sciaphila). Treits. p. 38i. pi. 255. Musculana [tort). Hubn. V. Musculeuse (sciaph.) MuscuLEusE (sciaphile). p. 38 1. pi. 2 55. Myrtillana (phoxopterix). Treits. p. 345. pi. aSS. Myrtille (phoxopterix du), p. 345. pi. 253. Nacrée (argyroptère). p. 448. pi. 260. N^VANA (sciaphila). Dup. p. 384. pi- ^55. Nœvana [tort.) Hub. V. Marquée (sciaphile). — [nov. gen.) Steph. F. idem. — {pJioxopterix). Curtis. F. idem. Nebritana (grapholitha). Treits. p. 277. pi. 25o. Webulana (glyphiptera). Dup. p. 137. pi. 242. Nebulana [tort.^Hvhn. Frœlich. /^.Nébuleuse (glyph.) — {ditula). Step. F. idem. Nébuleuse (glyphipt.) p. 137. pi. 242. Neigeuse (glyphipt.) p. i35. pi. 242. Nemorana (xylopoda). Dup. p. 462. pi. 260. Nemora/in [tort.) Hubn. F. Forêts (xylopode des). Nigrana (phibalocera). Dup. p. 469- pi- 260. Niveana [pyral.) Fab. F. Neigeuse (glyphiptère). — Frœlich. F. idem. Noire (phibalocère). p. 469. pi. 260. Noire et blanche (paedisca). p. 375. pi. a55. Nuageuse (paedisca). p. 357. pi. 255. Nubiferana {spilonota). Curtis. F. Walhbaum (sciaph.) NuBiLANA (paedisca). Dup. p. 357.pl. 255. Nubilana [tort.) Hubn. F. Nuageuse (paedisca). Nyctemerana [tort.) Hubn. F. Apre (péronée). OcELLANA (penthina). Dup. p. 199. pi. 245. Ocellana {tort.) Lang. Verz. W. V. lUig. F. Borgne (penth.) ET SYWONYMIQUE. 6l I Ocellana {tort.) Hubn. F. Ocellée (penthine). Ocellée (penthine). p. 199. pi. 245. OcHREANA (tort.) Treïts. p. gS et 56 1. pi. 240 et 265. Octomaculana [cnephasia). Curtis. F. Penz (sciapliile de). Olivana (sericoris). Treits. p. 2i5. pi. 246. Olive (séricore). p. 21 5. pi. 246. Ombrée (glyphiptère). p. i44- pl- ^43. Onguiculée (phoxoptérix). p. 337. pl- ^52. Ophthalmicana (paedisca). Treits. p. 366. pi. 254- Ophthalmicana [tort.) Hubn. Frœl. F. Ophthalmique (psed.) Ophthalmique (paedisca). p. 366. pi, 254- Oporana (tortrix). Linn. Lang. Verz. MuUer. Hubn. Frœlich. Treits. Curtis. p. 475. pi. 261. Oporana [pyral.) Fab. V. Autuninale (tordeuse). — {lozotœnid). Stepli. V. idem. Opulente (argyroptère). p. 452. p. 260. Orme (glyphiptère de 1'). p. i38. pi. il^i. Orme (penthine de 1'). p. 324 <^t SSg. pi. 252 et 264. Ornatana {tort.) Hubn. F. Vœber (carpocapsa de). Ortie (séricore de r). p. 210. pi. 246. Osier (tordeuse de 1'). p. 58. pi. 238. OxYACANTHANA(tort.) Hubn. Curtis. p. 74. pi- 238. Oxyacanthella {tineà). Linn. F. Fabrieius (xylopode de), Padana {tort.) Schrank. F. Hépatique (tordeuse). Parialis {asopia). Treits. F. Étrange (xylopode). Pariana (xylopoda). Latr. p. 458. pi. 260. Pariana {tort.) Linn. W.V. Illig. Hubn. Clerck. F. Étrange (xylopode). — {pyral.) Fab. F. idem. — ' {simaëthis). Steph. Curtis. F. idem. Parmatana (paedisca). Treits. Fischer. p. 368. pi. î54. Parmatana {tort.) Hubn. F. Bouclier (paedisca). 41. 6ia TA. BLE ALPHABÉTIQUE Pasivana (tort.) Hubn. F. Wahlbaum (sciaph. de). Pasqiiayana (tort.) W.V. Frœlich. P'. hépatique (tordeuse). — (pyral.) Fab. F. idem. Pauperana (aphelia)? Curlis. /^.Lancéolée (phoxop.) Peiskler (phoxopt. de), p. 346.pl. 253. Penkleriana (phoxopt.)Treits. p. 3^6. pi. 253. Penkleriana [tort.) W.V. Illig. F. Penkler(phoxopt. de). — (^jr«/.) F. idem. Pentleyana {orthotœnia). Curtis. F. Zincken (séricore de). Penz (sciaphile de), p. 393. pi. 256. Penziana (sciaphila). Treits. p. 393. pi. 256. Penziana {tort.) Hubn. Frœlich. F. Penz (sciaph. de). Perle (argyroptère). p. /iSo. pi. 260. Permutana (glyphiptera). Dup. p. 49g. pi. 262. Permutée (glyphiptère).p. 499- pi- 262. Permixtana (tort.) Hubn. p. 526. pi. 263. Permixtana {argyrntozd).^\ft}^\\. Curtis. ^. Brouillée (tord.). PÉTIVER (éphippiphore de), p. 3x2. pi. 25i. Petiverana (ephipp.) Dup. p. 3 12. pi. 25 1. Petiverana (?or^.) Frœlich. /^. Pétiver(éphipp.) — [graphol^j Treits. F. idem. Petiverella [tinea). Linn. Fab. F. idem. — [pseudotnmin). Steph. F. idem. — (graphol.) Curtis. F. idem. — [tinca). W.V. Illig. Lang. Verz. F. Zach (graph. de). Petrana (grapholitha). Treits. p. 268. pi. 249. Petrana {tort.) Hubn. Frœlich. F. Pierreuse (graphol.) Picana {tort.) Frœlich. F- Saule marceau (penthine du). Piceana {tort.) Hubn. F. Compagne (coccyx). — i^tort.) Frœlich. F. Xylostéon (tordeuse du). — {tort.) Frœlich. F. Rouvre (tordeuse du). PiERRET (graphobthe de), p. 566.pl. 266. Pikrretana (grapholitha). Dup, p. 566. pi. 266. ETSYNONYMIQUK. 6l3 Pierreuse (grapholithe). p. 268. pi. 249- PiLLERiANA (toit.) W.V. IlUg. Gotze. Hubii. Treits. Steph. p. 91. pi. 239. Pilleriana [pyral.) Fab. V. Pillerius (tordeuse de). PiLLERius (tordtiise de), p. 91. pi. 239. Pinetana [tort. )Mwhi\. /-'. Zinckcn (séricore de). — {ortliotœnin). Steph. V. idem. Plombée (tordeuse). p. iio.pl. 241. Plufgiann [spUonnta). Ciirlis. F. Brunnicli (pjed. de). Plumbana (tort.) Hubn.Linn. Frœl. Treits. p. iio.pl. 241. Plumbana [tort.) var. Treits. V. Lœfling (tordeuse de). — [cUctyopterix). Step. V. PIombée (tordeuse). Phunhosana {peronea). Steph. Curtis. ^. Raboteuse (glyp.) Politana {tort.) W.V. lllig. Gotze. ^f '. Hohenwart (graph. de). Pomana ( pyral.) Fab. Latr. Walkenaer. F. Pommes (carpo- capsa des). PoMONANA (carpocapsa). Treits. p. 248. pi. 248. Pomonella {tinea). Linn. Fuessl. Gotze. Kléemann. Muller. V. Pommes (carpocapsa des). — (carpocapsa). Curtis. F. idem. Pommes (carpocapsa des), p. 248. pi. 248. Pommes [pyr. des). V. Pommes (carpocapsa des). Pomme du pin (graphol. de la), p. 284.pl. 25o. PoRPHYRANA (pœdisca). Dup. p. 548. pi. 264. Porphyrana [tort.) Hubii. V. Porphyre (psedisca). Porphyre (psedisca). p. 648. pi. 264. Porphyriana [ditula). Steph. F, Porphyre (paedisca). — (thirates). Curtis. F. idem. Postérieure (argyrolépie). p. 44o. pi. 259. PosTiCANA (argyrolepia). Dup. p. 44o- pl- ^Sg. Posticana [tort.) Hubn. F. Postérieure (argyrolépie). Prasinaire [pyralc). Walkenaer. F. Chêne (halias du). Prasinaïui [pyralis). Panzer. V. idem. Gl4 TABLE ALPHABÉTIQUK Prasinana (cleophora). Steph. F. Chône (halias du). — {tort.) Linn. Illig. Hubn. W. V. Gotze. Fuessl, , etc. V. Hêtre (halias du). Prastnana (halias). Treits. Curlis. p. 35. pi. aSy. Prasinana (pjral.) Fab. F. Chêne (lialias du). Pratana (argyropt.) Dup. p. 446. pi. 259. Prqtana (tort.) Hub. Frœlich. Treits. F. Prés (argyr. des), — (noc. gen.) Step. F. idem. Prés (argyroptère des), p. 446. pi. aSg. Printanière (halias). p. 42. pi. aSy. Profundana (paedisca). Treits. p. 355. pi. a53. Prof undana [tort.) Yrœïxch.. f^. Écussonnée (paedisca). — (tort.) Hubn. F. Brunnich (psedisca de). — (tort.) var. Frœlich. F. Wellens (psedisca de). _ {tort.)MS[ .Y . Illig. Gotze. Frœlich. F. Profonde (p«d.) — [ py rai. ) 'F Sih. F.iàem. Profonde (paedisca). p. 355. p. 253. Prunelle [la). Devill. F. Pupillée (carpocapsa). PrTjniana (penlhina). Treits. p. 192. pi. 245. Pruniana (tort.) Hubn. Frœlich. F. Prunier (penthine du). — {pœdisca). CuYlis. >^. idem. — [antliitesia). Steph. F. idem. Prunier (penthine du), p. 192. pi. 245. Punctana {tort.) Hubn. F. Revay (sarrothrip. de). Punctulanus (sarrothripus). Steph. F. idem. Pupillana (carpocapsa). Dup. Curtis. p. 261. pi. 248. Pupillana (tort.) Hubn. F. Hohenwart (graphol. de). — {tort.) Linn. F. Pupillée (carpocapsa). — {semasia). Steph. F. idem. Pupillée (carpocapsa). p. 261. pi. 248. Pygm.i;ana (ephippiphora). Dup. p. 320. pi. 252. Pygmée (éphippiphore). p. 320. pi. 252. Pyrastrana (tort.) Hubn. F. Osier (tordeusc de 1'). £T SYNONYMIQUE. (j K QuADRANA (sciaphila). Treits. p. 387. pi. aSS. Quadrana (^tort.) Hubn. Frœlich. F. Carrée (sciaphile). Quadripunctana [apJielia). Curtis. F. Prés (argyrop. des). QuERCANA (halias). Treits. Curtis. p. 32. pi. 237. Quercana [tort.) W.V. Hubn. Illig. Brahm. Schrank. Lang. Verz. , etc. F. Chêne (halias du). — [pyral.) YsAi. /^. Hêtre (phibalocère du). — [tort.) Gotze. F. idem. Quercana (phibalocera). Steph. Curtis. p. 466. pi. 260. Raboteuse (glyphiptère). p. iSg. pi. 243. Raboteuse [la). Devill. F. Raboteuse (glyphipt.) Radiana (glyphiptera). Dup. p. 146. pi. 243. Radiana [tort.) Hubn. F. Rayée (glyph.) — [peronea). Curtis. F. idem. Ramana (phoxopt.) Treits. p. 34o. pi. 2,53. Ramana [tort.) Frœlich. F. Ramifiée (phoxopt.) Ramella [tiiiea). Linn. F. idem. Ramifiée (phoxopt.) p. 34o. pi. 253. Ramosana (tort.) Hubn. var, de Revayana. p. 556. pi. 265. Ramosaims [sarroth.) Curtis. Steph. F. Revay (sarr. de). Ramosana [tort. )^A.vài\i. /^. idem. var. D. Rasée (phoxopt.) p. 5i4. pi. 263. Ratana (paed.) var. de Parmatana. p. 372. pi. 254. fig- E. Rayée (tordeuse). p. 4^0. pi. 261. Rayée (glyphiptère). p. 146. pi. 243- Rcctifasciana[cnephasia). Steph. /^.Hybride (sciaph.) Resinana (coccyx). Treits. p. 237. pi. 247. Resinana [tort.) Hub. Brahm. Frœl. F. Résine (cocc. de la), — [pyral.) Fab. ^. idem. RÉSINE (coccyx de la), p. 237. pi. 247. Résine [teigne de /a). Devill. F. Résine (coccyx de la). Resinella [orth.) Curt. F. Bourgeons du pin (coccyx des). 6l6 TABLE ALPHABÉTIQUE Resinella [cneph.) Steph. y. Bourgeons du pin (coccyx des). — [tined). Linn. Fuessl. Gotze. MuUer. Schwartz. Klée- mann. V. Résine (coccyx de la). Revay (sarroth. de), p. 46. pi- 237. Revayana (sarroth.) Diip. p. 4^- pl- 237, Re\>ayana [pyral.) Fab. f'. Revay (sarroth. de). — [penthina). Treits. V.xAem. — {tort.) Hubn. V. idem. Rhédi (graphol. de), p. 289. pl. aSo. Rhédi (la). Devill. T^. Rhédi (graphol. de). Rhediana (grapholitha). Treits. p. 289. pl. aSo. Rhediclla (//«ea). Linn. Fab. Gotze. Mullcr. /^. Rhédi (graph.) — (carpoc.) V. idem. Rhombawa (teras). Dup. p. 174- pl. 244. Rhomhana {tort.) W.V. Illig. Gotze. Hubn. Treits. V. Rhom- boïde (téras). Rhomboïde (téras). p. 174. pl. 244. Ribeana (tortrix). Hubn. Curtis. Frœlich. Treits. p. 62. pl. 238 et 239. Ribeana {lozotœnia). Steph. V. Groseillier (tordeuse du). Rîvellana {tort.) Frœlich. F. Coquille (séricore). Rivalana {tort.) Hubn. V. Flexueuse (séricore). RoBORANA (tortrix). Hubn. Curtis. p. 81. pl. 239. Roborana {tort.) W.V. Illig. Gotze. F. Églantier (asp. de 1'). {penthind). Treits. V. idem. RoLANDER (tordeuse de), p. 106. pl. 241. Rolander {la). Devill. V. Rolander (tord. de). RoLANDRiANA (tort.) Liun, Illig. W. V. Gotze. Muller. Hubn. Treits. p. 106. pl. 241. Rolandriana {pyral.) Fab. V. Rolander (tord. de). Rongée (téras). p. 168. pl. 244. Rosana {tort.) Schwartz. F. Sorbier (tordeuse du). — {tort.) Linn. Frœlich. F. Osier (tordeuse de !')> KT SYNONYMIQUE. 6\n Rosana {tort.) Hubn. F. Bcrgmann (tordeuse de). Rosciclana [tort.]. Hubn. V. Nébuleuse (glyph.) Rosée [pyrale). Encycl. V. Hêtre ( phibalocère du). Roseana {nov. gfn.) Steph. F. Roser (cochylis de). — {cochylis). Curtis. V. idem. Roser (cochylis de), p. 4i8. pi. 257. RosERANA (cochylis). Treits. p. 4 '8. pi. îSy. Roserana (tort.) Frœlich. F. Roser (cochylis de). RosETANA (tort.) Hubn. Frœlich. Treits. p. io5, pi. a4o. Rosette (tordeuse). p. io5.pl. 240. Rosier (teigne du). Devill. F. Ocellée (penthine). Rouge-brun (coccyx), p. 524- pi. 263. RouiLLÉE (argyrolépie). p. 437- pi- 259. Rouvre (tordeuse du), p. 81. pi. 23g. RuBELLANA (cochylis). Treits. p. 4i6.pl. 258. Rubellana [tort.) Hubn. Frœlich. F. Clairette (cochylis). Rubiana [phal.) Scop. F. Solander (aspidie de). RuBiGANA (argyrolepia). Dup. p. 437. pi. 259. Rubigann (tort.) Treits. /^. Rouillée (argyrolépie). Rufana (tort.) Hubn. Frœlich. F. Ferrugineuse (glyph.) Riificiliana (cochylis). Curtis. F, Clairette (cochylis). RuGOSANA (sciaphila). Dup. p. SgS. pi. 256. Rugosana (tort.) Hubn. Frœlich. F. Rugueuse (sciaphile). Rugueuse (sciaphile). p. SgS. pi. a56. RusTicANA (tort.) Treits. p. 104. pi. 240. Rusticanu (tort.) Hubn. F. Striée (sciaphile). — (spilonota). Curtis. F. idem. Rustique (tordeuse). p. 104. pi. 240. Salicana (penthina). Treits. p. 187. pi. 245. Salicana (tort.) Linn. W.V. Illig.Schrank. Lang. Verz. Hubn. Frœlich. F. Saule (penthine du). (anthitesiaj.Sle^h.. F. idem. Nocturnes, VI. 4* 6l8 TABLE ALPHABÉTIQUE Salicella {tlnea). Linn. Fab. Gotze. Hubn. Fuessl. Schwartz. V. Saule (penlliine du). Sanguinana (argyrolepia). Dup. p. 433. pi. aSg: Sctnguinana (tort.) Treits. F. Ensanglantée (argyrolépie). Sapin (péroni'e du), p. 554. p'- 265. Sauciana (penlhina). Hubn. Frœlich. p. Soi. pi. 262. Saule (penlliine du), p. 187. pi. a/jS. Saule (la teigne du). Devill. F. Saule (penthine du). Saule (halias du), p. 38. pi. 237. Saule-marceau (penthine du), p. i8g. pi. 245. ScABRANA (glyphipl.) Dup. p. 139. pi. 243. Scabrana {tortrix). W. V. Illig. Gotze. Hubn. F. Raboteuse (glyphiptère). — (feras). Treits. F. idem. ScHALLER (péronce de). p. i52. pi. 243. Schaller (la). Devill. F. Schallcr (péronée de). ScHALLERiANA (pei'onea). Curtis. Steph. p. i52. pi. 24B. Schallcriana Uort.) Linn. Gotze. Hubn. F. Schaller (pér. de), — (pyral.) Fab. F. idem. — (teras). Treits. F. idem. ScHRÉBER (psedisca de), p. 552. pi. 265. Schrébcr (la). Devill. F. Schréber (paedisca). ScHR>EBERiANA (psedisca). Dup. p. 55?.. pi. 266. Schrœbcriana (tort.) Hubn. F. Schréber (pér. de). — (pyral.) Fab. F. idem. ScHREiBERS (aigyr. de), p. 435. pi. 258. ScHREiBERSiANA (argyrolcpia). Dup. p. 435.pl. 258. Schreibersiana (tort). Hubn. Frœlich. F. Schreibers (argyr.) — (cochylis). Treits. F. idem. Scriptana (tort.) Hubn. Frœlich. F. Hartmann (pent. de). — (ditula). Steph. F. idem. — (therates). Curtis. F. idem. Scopoliana (pyral.) Fab. F. Foin (éphipp. du). Eï SYNONYMIQUE. 619 Scopoliana {tort.) W.V. Schr. Illig. Frœl. V. Foin (éph. du). ScuTULANA (paedisca). Treits. p. 35 1. pi. 253. Scutulana [tort.) W. V. Illig. Gotze. V. Ecussonnée(paedisca). — {pœdisca). var. Treits. F". Wellens (psed. de). Sellée (éphipp.) p. 3o8. pl.25i. Semblable (paedisca). p. 364- pl- 254- Scmi-lunana [tort.) Frœlich. F. Bouclier (paedisca). Semi-maculana [tort.) Hubn. F", idem. — [ pœdisca).var. deParmatana. p. 371. pl. 254- fig. C. Sericana (peronea). Dup. p. i58. pl. 244- Sericana [tort.) Hubn. V. Soyeuse (péronée). Servante (tordeuse.) p. 96. pl. 240- Servante [la). Devill. /^.Servante (tordeuse). Servillana (penthina). Dup. p. 5o3. pl. 262. Serville (pentliine de), p. 5o3. pl. 262. Siculana (phoxopt.) Treits. p. 33 1. pl. 252. Siculana [tort.) Hubn. Frœlich. V. Stylet (phoxopt.) — [anchylopera). Steph. Curtis. V^. idem. SiLiCEANA (graphol.) Treits. p. 266. pl. 249. Siliceana [tort.) Hubn. Frœlich. V. Siliceuse (graphol.) Siliceuse (graphol.) p. 266. pl. 249. SiMiLANA (psedisca). Dup. 364. ph a54. Similana [tort.) W.V. lUig. Gotze. P^. Écussonnée (phox.) — [tort.) Hubn. Frœlich. F". Semblable (psedisca). Simpliciana [pseudotomia). Steph. F. Lunulée (écliipp.) SiMPLON (carpocapsa du), p. 259. pl. 248. SiMPLONiANA (carpocapsa). Dup. p. 25g. pl 248. SiNUANA (psed.) var. de Parmatana. p. 371. pl. 254- %■ B- Srnéath [la). Devill. F. Smeathmann (cochylis de). Smeathmann (cochylis de), p. l\i'i. pl. 258. Smeathmanniana (cochylis). Dup. Treits. p. lyi'i- pl. 258. — ( pjral.) Fab. F, Smeathmann (cochylis de), — [lozopera). F. idem. — (^or?.) Frœlich. F", idem. ÔaO TABLE ALPHABÉTIQUE Smeathmanniana {nov. genr.) Steph. V. Rouillée (argyrol.) — [cochylis). Curtis. V. idem. SoLANDER (asjjicUe de), p. i8i. pi. 24 5. Solander [la). Devill. V. Solander (aspidie de). SoLANDRiANA (aspidia). Diip. p. 181. pi. a^S. Solandriana ( pyrnl. ) Fab. V. Solander (aspidie de). — [aspis). Treits. V. idem. — {tort.) Linn. Gotze. Frœlich. /^. idem. — [pœcilochroma). Steph. F. Bouclier (paedisca). — {spilonota). Curtis. F. idem. Sorbier (tordeuse du), p. 65. pi. 238. SoREiANA (tort.) Hubn. Frœlich. Treits. p. 65. pi. 238. SoRDiDANA (paed.) var. de Parmalana. p. 371.pl. 254. fig- D. Sordidana {spilonota). Curtis. F. Bouclier (paedisca). — {cochylis). Treits. F. idem. Souillée (éphippiph.) p. 547. pi. 25i. Soyeuse (péronée).p. i58. pi. 244. Spadiceana (coccyx). Dup. p. 524. 263. Spadicfana (lort.) Hubn. F. Rouge-brun (coccyx). Sparmanniana {spilonota). Curtis. F. Bouclier (paedisca). Sparsana {tort.) W.V. Gotze. F. Brûlée (péronée). — {teras). Treits. F. idem. — {tort) Frœlich. F. Raboteuse (glyphipt.) Spectrana (giyphjpt.) Dtip. p. i33. pi. 242. Spectrana {tort.) Treits. F. Spectre (glyphipt.) Spectre {gljphipt.) p. i33. pi. 242. Splendana (carpocapsa). Treits. p. 252. pi. 248. Splendana {tort.) Hubn. Frœlich. F. Éclatante (carpoc.) — {semasia). Steph. F. idem. Sqdamana (glyphiptera). Dup. p. 128. pi. 242. Squamana {tort.) Frœlich. F. Écailleuse (glyphipt.) Squamulana {tort.) Hubn. F. idem. Sticticana {spilonota), Steph. F. Brunnich (paedisca de). ET SYNONYMIQUE. 6ll Strœrniana [spilonota). Curtis. F. Semblable (paedisca). Striana (sciaphila). Treits. p. 379. pi. 255. Striana {tort.) W.V. Illig. Gotze. Frœlich. ^. Striée (sciaph.) Striée (sciaphile). p. 379. pi. 255. Strigana (tort.) Hubn. Frœlich. Treits. p. 4f^o. pi. 261. Strigana [pjrol.) Fab. F. Hohenwart (graphol. de). Strobilana (graphol.) Treits. p. 284. pi. 25o. Strobilana [tort.) Hub. Frœl. F. Pomme du pin fgraph. de la). — { pseudotomia). Steph. F. Marcassite (éphipp.) Strohilella {zeiraphera). Curtis. F. idem. — {tinea). Linn. Fab. W. V. Illig. Fuessl. Gotze. Muller. Clerck. F. Pomme du pin (graph. de la). Stylet (phoxoptérix). p. 33i. pi. 252. Suante (glvphiptère). p. 1^2. pi. 2^3. Subuncana [anchylopera). Steph. F. Enjouée (tordeuse). — [stegonoptycha). Curtis. ^.Mitterbacher (graph. de). SuccEDANA (grapholilha). Treits. p. 3o2. pi. 25i. Succedana [tort.) W.V. Illig. Gotze. Frœlich. F. Succédanée (grapholithe). Succédanée (grapholithe). p. 3c2. pi. aSi. SuDAN (cochylis de), p. 571. pL 266. SuDANA (cochylis). Dup. p. 571. pi. iSS. SuDORANA (glyphiptera). Dup. p. 142.pl. 243. Sudorana {tort.) Hubn. Frœlich. K Suante (glyphipt.) Suttneriana {tort.) W.V. Gotze. F. Verte (tordeuse). Sylvana (paed.) var. de Parmatana. p. 372. pi. 254. fig. F. Syhana [ditula).S\.("^\i. F. Bouclier (paedisca). — [pyral.) Fab. F. Hêtre (halias du). Tenerana (paedisca). Dup. p. 568. pi. 266. Tenerana [tort.) Hubn. F. Délicate fpaidisca). Tesselana [tort.) Hubn. F. Marquetée (argyrolépie). — [cochylis). Curtis F. idem. 022 TABLE ALPHABÉTIQUE Tesselana [cochylis), vnr. Curtis. /^.Décimée (argyrolépie). Tesserana (argyrolej>ia). Steph. p. Zjay. pi. 258. Tesserana [tortrix). W.V. IHig. Gotze. Treits. V. Marquetée (argyrolt-pie). Textana (sericoris). Diip. p. 223. pi. 246. Texlana {tort.) Hubn. V. Coudrier (tordeiise du). — [tort.) Hubn. V. Tissiie (séricore). Tihialana [tort.) Hubn. F. Foin (éphipp. du). Tissue (séricore). p. 223. pi. 246. Traun (éphippiphore de), p. 3o6. pi. 25 1. Trauniana (ephipp.) Dup. p. 3o6. pi. 25 1. Trauniana [tort.) Hubn. V, ïrann (éphipp. de). — [grapJioUtJia). Curtis. V. idem. Treveriana (glyphiptera). Dup. p. i35. pi. 24a. Treveriana [tort) Linn. W. V. Illig. Gotze. Hubn. Treits. F. Neigeuse (glyphiptère). Triangulaire (grapholithe). p. 269. pi. 249. Trigonana[tort.) W.V, Illig. F. Crampon (xanthosétie). Triponctuée (glyphiptère). p. 14 1. pi- ^43. Tripunctana (glyphiptera). Dup. p. i4i. pi. 243. Tripunctnna [paramesia). Steph. F. Triponctuée (glyph.) — [leptogrnrnmd). Curtis. F. idem. — [antithesia). Steph. F. Variée (penthine). — ■ [pendina). Curtis. F. idem. — (/pjra/.) Fab. F. Ocellée (penthine). — [tort.) W.V. Illig. Gotze. Frœlich. F. idem. Triquetrana (grapholitha). Dup. p. 269. pi. 249. Triquetrana [tort.) Hubn. rrœlich. F. Triangulaire (graph.) Turionana (coccyx). Treits. Curtis. p. 233. pi. 247. Turionana [tort.) Hubn. Frœlich. f^. Bourgeons du pin (coc- cyx des). Turionella [tinea). Linn. Muller. Gotze. F, idem. ET SYNONYMIQUE. 62 3 Udmanniana (?orr.) W. Illig. /^.Solander (aspidie de). {^pyrnlls). Schwartz. ^. idem. — {^pœcilochromd). Stcph. V . idem. — (cispis). Curtis. F. idem. Vllcetana [carpDcapsa). V . Zach (grapholithe de). Ulmana (penthina). Diip. p. Sa/j et SSg. pi. aSa et 264. — (glyphiptcra). Diip. p. i38. pi. 24^- Ulmana (tort.) Hubn. F. Orme (penthine de 1'). Umbrana (glyphiptera). Diip. p. i44- pl.243. Umbrana [tort.') Frœlich. F. Ombrée (glyphiptère). — [leras). Treits. F. idem. — [peronea). Steph. Curtis. F. idem. Uncana (phoxopterix). Tre.its. p. 335. pi. aSa. Uncana (tort.) Hubn. Frœlich. /^.Crochet (phoxopterix). — {anchylnpera). Curtis. Steph. F. idem. TJncella [tinea). W. V. Illig. Gotze. F. idem. TJnculana [anchjlopera). Curtis. F. Rusée (phoxopterix). Undana (tort.) Frœlich. F. Ortie (séricore de 1'). TJndulana (orthotœnia). Steph. Curt. F. Coquille (séricore). — [tort.) Hubn, F. Revay (sarrothripe de). Undidanus [sarrothripus). Curtis. Steph. F. idem. Unguicana (phoxopterix). Treits. p. 337. pi. iSi. TJnguicana [py rails). Fab. F. Onguiculée (phoxopt.) — [tort.) Frœlich. F. idem. Ungulcella [tlnea). Clerck. /^. "VVœber (carpocapsa). — (tlnea). Linn. F. Unguicellée (phoxopl.) Unicolorana (tort.) Dup. p. io3. pi. 240. Unicolore (tordeuse). p. io3. pi. 240. Urticana (sericoris). Treits. p. 210. pi. 246. Urticana (tort.) F. Fabricius (xylopode de). — (jort.) Hubn. F. Ortie (séricore de 1'). — [orthotœnia). F. idem. 6^4 TABLE ALPHABÉTIQUE Variana [tort.) Frœlich. V. Aubépine (tordeuse de l'). — {pyral.) Fab. F. idem. Variée (penthine). p. igS. pi. 245. Variegana (penthina). Treits. p. igS. pi. 245. Variegana [tort.) Hubn. V. Variée (penthine). — ( pyral.) Fab. F. Apre (péronée). — {i.ort.) W.V. Illig. Gotze. Frœlich. F. idem. — ( peronea). Ciirtis. F. idem. — [peronea). Steph. Curtis. F. Crétée (péronée). Fcrdâtre [pyrale). Encycl. F. Verte (tordeuse). Vermiculana (grapholitha). Diip. p. Sog. pi. 262. Vermiculée (grapholithe). p. 609. pi. 262. Vernana (halias). Treits. p. 42. pi. 237. Fernana [pyraL)Fa.h. F. Printauière (halias). — [tort.) Hubn. F. idem. Verte (tordeuse ). p. 98. pi. 240. Ferle [la). Devill. F. Verte (tordeuse). — [la c/iappe). Geoff. F. idem. — ondée [pliai.) Geoff. F. Hêtre (lialias du). — abondes [pyralf). Encycl. F. Chêne (halias du). Veuve (tordeuse). p. 49^. pi. 262. ViDUANA (tort) Hubn. p. 493. pi. 262. Fidtiana[tort.)?ras.\ich. F. Diverse (sciaphile). Violette coccyx, p. 245. pi. 248. ViRiDANA (tortrix). Linn. Iliig. Schrank. Gotze. Wien. Verz. Lang. Verz. Brahm. Schwartz. Kléemann. Panzer. Hubn. Frœlich. Steph. Curtis. p. 98. pi. 240. Firidana [pyral.) Fab. F. Verte (tordeuse). — (p/ial.) Fuessl. F. idem. ET s YN ONT MI QUE. 62 5 Wahlbaum (scîaphile de), p. 891. pi. aSô. Wahlbaumiana (sciaplîile). Treits. p. Sgi. pi. 256. JVahlbomiana (tor^)Linn. W.V. Illig. MuUer. Gotze. Hubu. Frœlich. V. Wahlbaum (sciaphile de). Walkenaer (tordeuse de), p. 49^- pi- 261. Walkenaerana (tort.) Dup. p. 491- pi- 261. Wellens (paedisca de), p. 362.pl. aSS. Wellensiana (paedisca). Dup. p. 862. pi. 255. Wellensiana {tort.) Hubn. F. Wellens (psedisca de). — [therates). Curtis. V. idem. VoEBER (carpocapsa de). p. 254. pi. 248. Vœher {la). Devill. V. Wœber (carpocapsa de). Wœherana [tort) Brahm. Frœlich. F. idem. — {semasia. ) Steph. F. idem. — {pyral.) Fab. F. idem. WoEBERiANA (carpocapsa). Treits. Curtis. p. 254. pi- 248. Wœheriana (for^r^x). Hubn. Wien. Verz. Gotze. f'. Wœber ( carpocapsa de ). Xtlostéon (tordeuse du), p. 79. pi. 289. Xylosxeana (tortrix). Linn. Wien. Verz. Illig. Gotze. Treits. p. 79. pi. 239. Xylosteana (lozotœnia). Steph. F. Rouvre (tordeuse du). Zach (grapholithe de), p. 282. pi. 25o. Zachana (grapholitha). Treits. p. 282. pi. 25o. Zachana {tort.) Hubn. F. Zach (graphol. de). Zebràna (argyroptera). Dup. p. 454- pi- 260. Zebrana [tort.) Treits. F. Zébrée (argyroptère). Zébrée (argyroptère). p. 454. pi. 260. ZiNCKEN (séricore de), p. 225. pi. 247. ZiNCRENANA (sericoris). p. 225. pi. 247. Zinckenana {tort.) Frœlich. F. Zincken (séricore de). Nocturnes, VI. 4^ 626 TABLE ALPHABÉTIQUE ET SYNONTMIQUK. ZoÉGA (xanthosétie de), p. 401. pi. 257. Zoéga[la). Devill. V. Zoéga (xanthosétie de). ZoEGANA (xanthosctia). Curtis. Steph. p. 401. pi. 257. Zoegana{tort.) Linn. Wien. Verz.lllijj, Hubn. Frcelich. Treits. y. Zoéga (xanthosétie de). — {pyral.) Fab. F. idem. riPf DE LA TABLE. ERRATA ET ADDENDA. TEXTE. Page 27, ligne aS, Yponemeutes , lisez : Yponomeutes. Page 7g. ToRTRixciNCTANA. Cette espèce appartient au genre SciAPHILA. Page 119. ToRTRix hoffmanseggawa. Cette espèce appar- tient au genre Argyrolepia. Page 2 II, ligne 2 3, au lieu de on la voit sur l'orme, etc., lisez: on la trouve sur l'orme , etc. Page 221. Synonymie , effacez ces mo ts: Hypercallia, Char- PENTIERANA, StEPHENS. Page 3o6. Synonymie , ajoutez ces mots : La traune ( p. t. TRAUNiANA ) Devill. tora. iv. pag. 524. Page 334. Phoxopterix crenana. C'est une variété de I'un- CANA. Voir page 5i3, la description de la véritable cre- nana, qui appartient au genre PjEDisca. Page 355. Synonymie, au lieu de dilutaphorphyriawa, Ste- phens, lisez. ; DiTULA poRPHYRiANA, Stephens. Idem. Idem, au Vion de G. 148, n° i , lisez : G. 948, n° \. Page 364. PiEDiscA siMiLAHA., au lieu de (pi. 4. fig. 264, 8. ) lisez : (pi. 254. fig. 8. ) Page 433. Argyrolepia sanguin ana. Cette jolie espèce, que nous avons reçue d'Allemagne , a été trouvée dans les environs de Paris , par M. Janvier. Page 453, ligne 8, au lieu de rivalise de la beauté, lisez : rivalise de beauté. PLANCHES. Planche 202, fig. g, au lieu de Phoxopterix de la Bruyère (ericeana) , lisez : Phoxopterix onguiculée (unguicana). I ■' x<»'' v^ 'V