SMITHDONIAN agé << INSTITUTION D LIBRARIES Bequest of S. STILLMAN BERRY 7 Us w HISTOIRE NATURELLE * | mg DES ANIMAUX SANS VERTÈBRES. » TOME DIXIÈME. OUVRAGES DE LAMARCK ‘ QUI SE TROUVENT CHEZ J.-B. BAILLIERE. PHILOSOPHIE ZU0OLOGIQUE, OU Exposition des considérations relatives s l'Histoire nature!le des animaux, à la diversité de leur organisation, et des facultés qu’ils en obtiennent, aux causes physiques qui maintiennent en eux la vie, et donnent lieu aux mouvemens qu'ils exécutent; enfin à celles qui produisent, les unes le sentiment, et les autres l'intelligence de ceux qui en sont doués ; deuxième édition. Paris, 1830, 2 vol. in-8. 12 fe SYSTÈME ANALYTIQUE DES CONNAISSANCES POSITIVES DE L'HOMME restrein- tes à celles qui proviennent directement ou indirectement de l'observation. Paris, 1850, in-8. 6f. MÉMOIRE SUR LES FOSS{LES DES ENVIRONS DE PARIS, comprenant la déter- mination des espèces qui appartiennent aux animaux marins sans vertèbres, et dont la plupart sont figurés dans la collection du Muséum. Paris, in-4. 10 f. EXTRAIT DU COURS DE Z0OLOG1E du Muséum d'Histoire naturelle, sur les animaux sans verlèbres. Paris, 1812, in-8. 2 f, bar: Imprimé chez Pauz Renvuarn, rue Garanciére, 5. HISTOIRE NATURELLE ANIMAUX SANS VERTÈBRES, LES CARACTÈRES GÉNÉRAUX ET PARTICULIERS DE CES ANIMAUX, LEUR DISTRIBUTION, LEURS CLASSES, LEURS FAMILLES, LEURS GENRES, ET LA CITATION DES PRINCIPALES ESPÈCES QUI S’Y RAPPORTENT ; PRECEDEE D'UNE INTRODUCTION Offrant !a Détermination des caractères essentiels de l’Animal, sa Distinction du végétal et des autres corps naturels; enfiv, l'Exposition des principes fondamentaux de la Zoologie. PAR J. B. P. A. DE LAMARCK, MEMBRE DE L'INSTITUT DE FRANCE, PROFESSEUR AU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE. Nüihil extrà naturam observalione notum. DEUXIEME ÉDITION. REVUE ET AUGMENTÉE DE NOTES PRÉSENTANT Lu FAITS POUPEE DONT LA SCIENCE S'EST ENRICHIE ide ’A CE JOUR ; . Dar MM. G. P. DESHAYES ET H. MILNE EDWARDS. TOME DIXIÈME. HISTOIRE DES MOLLUSQUES. A PARIS, CHEZ J.-B. BAILLIERE, LIBRAIRE DE L’'ACADÉMIE ROYALE DE MÉDECINE, RUE DE L'ÉCOLE DE MÉDECINE, 17. A LONDRES, H. BAILLIÈRE, 210, REGFNT STREET. 1844, de “| on ; LS à à ES ! KL) Totale pan Mona es M LA LP eupes qe s y sh {y PEL ul délngiitéai( F8 à CAR TI 1 " xe LT dise LR PR f (EM HISTOIRE NATURELLE DES ANIMAUX SANS VERTEBRES. , LES PURPURIFÈRES. Coquille ayant un canal court, ascendant postérieure- ment, ou une échancrure oblique en demi-canal, à la base de son ouverture, se dirigeant vers le dos. Les Purpuniferes n'ont presque plus de canal à la base de leur ouverture, ou n’en ont qu'un qui est court, soit ascendant postérieurement, soit recourbé vers le dos de la coquille ; la plupart même n'offrent à la base de l'ou- verture qu'une échancrure oblique, dirigée en arrière, et qui est très apparente, lorsqu'on regarde la coquille du côté du dos. Il paraït que toutes les coquilles des Purpu- rifères sont operculées. Cette famille est nombreuse en races diverses, et em- brasse au moins onze genres, qu’il a été nécessaire d'éta- blir pour en faciliter l'étude et la connaissance. Je lui ai donné le nom de Purpurifere, parce queles Trachélipodes qui ont produit les coquilles qu’elle comprend, et surtout ceux du genre Pourpre, contiennent dans un réservoir particulier cette matière colorante dont les Romains for- maient cette belle couleur si connue, et qui n’est plus en usage depuis la découverte de la cochenille. Voici la manière dont nous divisons cette famille : Tome X. ï 2 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. (1) Un canal ascendant, ou recourbé vers le dos. Cassidaire. Casque. (2) Une échancrure oblique, dirigée en arriere. Ricinule. Pourpre. Licorne. Concholépas. Harpe. Tonne. Re Buccin. Éburne. Vis. [La famille instituée par Lamarck, sous le nom de Pur- puriferes, est incontestablement très naturelle, et renferme tous les genres qu’elle devait contenir à l’époque où elle a été créée pour la première fois. Tout en la conservant, elle doit actuellement subir quelques modifications de- venues nécessaires par les progrès de la science. Déjà dans plusieurs occasions, nous avons passé en revue les diffé- rens genres adoptés par Lamarck, et rangés dans sa fa- mille des Purpurifères , et cet examen nous a conduit aux conséquences suivantes : | Les genres Ricinule, Pourpre, Licorne, Concholépas, ne constituent en réalité qu'un seul genre, dont toutes les parties sont liées par des espèces transitoires. Le genre Buccin, dont Lamarck avait d'abord séparé les Nasses, à besoin de réformes radicales, qui s’appuieront sur les observations de O. Müller et de Fabricius, et ensuite sut celles de MM. Quoy et Gaimard. Nous-mème avons eu occasion d'observer vivantes un assez grand nombre d’es- pèces. de Buccin, et nous comprenons actuellement que ce genre doit être divisé en plusieurs autres, Nous avons : # ÿ o à LES PURPURIFÈRES. 3 cru, à une autre époque, qu'il serait nécessaire de déta- cher le genre Colombelle de la famille des Columellaires, pour le faire entrer dans celle des Purpuriferes ; maïs la comparaison que nous avons faite des animaux de plu- sieurs espèces de Colombelle avec ceux des Mitres, nous fait renoncer à cette opinion, en admirant une fois de plus cette profonde sagacité de Lamarck qui a si souvent devine les rapports naturels des genres. J. Sowerby, dans son Genera of Shells, a proposé de- puis assez long-temps de démembrer le genre Cassidaire, d'en séparer un genre qu'il nomme Oniscia, et qui a pour type le Sirombus Oniseus de Linné, Cassidaria Onis- cus de Lamarck. Nous avions d’abord rejeté ce genre, le croyant lié aux Cassidaires par quelques espèces intermé- diaires, soit vivantes, soit fossiles; mais de nouvelles espè- ces s'étant jointes au petit nombre de celles qui étaient connues , la constance des caractères s’est manifestée d'une manière assez forte, pour nous déterminer à accep- ter le nouveau genre du zoologiste anglais. Plusieurs personnes ont proposé d'ajouter encore d’au- tres genres à ceux de Lamarck dans la famille des Purpu- riferes. Le genre Trichotrope de Sowerby paraît, en effet, devoir prendre place parmi les Purpurifères. Malheureuse- ment nous n'avons pu encore recueillir de renseignemens suffisans sur l'animal de ce genre intéressant, et nous pensons qu'il ne faut l’admettre, à côté des Pourpres, que d'une manière provisoire. On a parlé aussi des genres Magilus, Leptoconchus, quoiqu il paraïsse extraordinaire de les introduire dans la famille des Pourpres; cependant si l'on s’en rapporte aux observations de MM. Ruppell et Leukard, ainsi qu'à celles de M. Carus, les animaux auraient tous les caractères con- venables pour y être introduits, et leur singulière coquille serait fermée par un opercule semblable à celui des Pou- Le  HISTOIRE DES MOLLUSQUES. pres. Dès-lors, la famille des Purpuracées devrait se com- poser des genres suivans : Cassidaire. Casque. Oniscie. Pourpre (Ricinule, Licorne, Concholépas). Trichotropis. Magile. Leptoconque. Harpe. Tonne. Tritonium. Buccin. Nasse. Éburne. Vis.| (1) Un canal ascendant, ou recourbe vers le dos. CASSIDAIRE (Cassidaria.) Coquille ovoide ou ovale-oblongue. Ouverture longitu- dinale, étroite, terminée à sa base par un canal courbé, subascendant. Bord droit muni d'un bourrelet ou d'un repli; bord gauche appliqué sur la columelle, le plus sou- vent rude, granuleux, tuberculeux ou ridé. T'esta obovata vel ovato-oblonga. Apertura longitudina- lis, angustata, in canalem curvum, subascendentem basi desinens. Labrum marginatum seu margine replicatum ; labium columellam obtegens, sæpius asperulum, granulo- sum, tuberculatum vel rugosum. OBsERvVATIONS. — Le genre des Cassidaires comprend des co- quillages très voisins des Casques par leurs rapports, mais qui n'en ont pas complétement les caractères. Il importe donc de CASSIDAIRE. 5 les en séparer, afin de pouvoir circonscrire plus nettement et avec précision chacun de ces genres, lesquels forment évidem- ment des coupes particulières. La coquille des Cassidaires est en général moins bombée que celle des Casques; mais ce qui la distingue principalement de celle-ci, c’est que le canal plus ou moins court qui termine in- férieurement son ouverture n’est point replié brusquement vers le dos, et n'offre qu’une légère courbure, c’est-à-dire n’est qu'un peu ascendant. La spire des Cassidaires est courte, conoïde, composée de tours convexes, et ne présente point de bourrelets persistans. Le bord gauche est apparent, appliqué sur la columelle, et pres- que toujours chargé de petits tubercules oblongs, transverses, rugiformes, qui concourent à caractériser ces coquillages. Les Cassidaires sont des coquilles marines que leurs rapports avec les Casques, les Harpes, les Buccins, etc., font nécessaire- ment rapporter à la famille des Purpurifères. [ Le genre Cassidaire étant actuellement démembré, les ca- ractères que lui a imposés Lamarck doivent être nécessairement modifiés, et voici de quelle manière nous proposons de les exposer : Animal rampant sur un pied, large, ovalaire, subtronqué en avant, et portant en arrière un opercule corné, aval, oblong, à sommet interne, situé vers le tiers supérieur de sa longueur ; le nucléus est étroit, et il occupe la moitié de la surface inférieure. Cet opercule est lisse, etil est formé, comme dans les Pourpres, d’élémens subécailleux. La tête est assez grosse et épaisse; elle est portée par un cou cylindrique, et se termine en avant par une paire de tentacules allongés et coniques, à la base externe des- quels se trouvent les yeux. La bouche se voit en dessous de la tête ; elle est en forme de boutonnière, et elle laisse passer une trompe cylindracée à laquelle l'animal donne quelquefois la longueur de son pied. Coquille ovale, renflée, à spire médiocre, beaucoup plus courte que le dernier tour; celui-ci terminé à sa base en un ca- nal assez long , courbé , subascendant, à peine échancré à son extrémité ; ouverture longitudinale, rétrécie à ses extrémités, peu large dans le milieu; columelle en S italique très allongée, 6 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. revêtue d’un large bord gauche détaché à sa base en une large expansion foliacée ; bord droit épaissi, renversé en dehors, tan- tôt simple, tantôt plissé, dentelé en dedans. La forme de l'ouverture est, comme on le voit, la principale différence qui existe entre les Cassidaires et les Oniscies ; et ce qui distingue éminemment les Casques des deux genres en ques- tion, c’est qu'ils ont à la base une échancrure profonde, très courte, tout-à-fait comparable à celle des Buccins. Le canal terminal des Cassidaires les rattache à la famille des Murex. Ce canal disparaissant dans les Oniscies, on arrive à l’échancrure des Casques par des nuances peu sensibles. Cependant nous de- vons ajouter que l’animal des Casques ne diffère en rien d’im- portant de celui des Cassidaires, ce qui nous laisse la convic- tion que l’on trouvera sans doute un peu plus tard des espèces intermédiaires, qui détermineront les conchyliologues à réunir deux genres qu’ils ont quelque raison de maintenir tous deux dans la méthode. Nous ne connaissons actuellement que deux espèces vivantes de véritables Cassidaires : la Cassidaire striée et la Cassidaire échinophore; car nous joignons à cette dernière la Cassidaire tyrrhénienne, qui, en réalité, en est une variété; nous avons réuni dans notre collection toutes les variétés nécessaires pour donner la preuve de ce que nous avançons. Les espèces fossiles sont plus nombreuses; nous en comptons quatre aux environs de Paris : il y en a une cinquième à Dax, et une sixième en Italie et en Sicile; mais celle-ci est l’analogue du Cassidaria echinophora. ] ESPECES. 1. Cassidaire échinophore. Cassidaria echinophora. Lamk. (x) C. testé ovato-globosé, ventricosé, cinguliferä, supernè infernèque striatä, pallidè fulva; cingulis quatuor aut quinque tuberculiferis; spiræ anfractibus angulatis : angulo tuberculis crenato. (x) Je rapporte à cette espèce le Buccinum nodosum de Dill- wyn, parce qu'il est une simple variété intermédiaire entre lui et le Tyrrhenum. Cette variété, après avoir été mentionnée Cu CASSIDAIRE, ; À Buccinum echinophorum. Lin, Syst, nat, éd, 12, p. 1198, Gmel, p- 3471. n° 0. Lister. Conch. t. 1003. f. 68. et pl. ro1r, f. 71. Bonanni. Recr, 3. f. 18. 19. Rumph. Mus. t. 27. f. 1. Gualt. Test. t. 43. f. 3. D’Argenv. Conch. pl. 17. fig. P. et Zoomorpbh. pl. 3. fig. H. Favanne. Conch. pl. 26. fig. E 3. et pl, 90. fig. Pr. Seba, Mus. 3. t. 68.f. 18. ett, 70, f. 2. Knorr. Vergn. 1.t, 17. f.1. Born. Mus. p. 238. Vign. fig. a. b. et p. 242. Martini. Conch. 2. Vignette. p. 10. f, 3. ett. 41. f. 407. 408. Cassidea echinophora. Brug. Dict. n° 19. Cassidaria echinophora. Encycl, pl. 405, f. 3, a. b. * Murex. Belon de Aquat. p. 416. * Rondel. Hist, des Poiss. p. 64. * Gesner de Crust, p. 252. f, 2. * Aldrov. de Testac. p. 398. et 399. f. 1. * Fossile. Scilla la vana specul, pl. 15. f, 2. * Ginanni. Op. post. t, 2. pl. 5. f. 43. * Mus. Gottv. pl. 25. f. 164. pl. 27. f, 186. * Blainv. Malac, pl. 23. f, 2. * Buccinum echinophorum. Herbst, Hist, Verm, pl. 47. f, 2. *. Id. Delle Chiaje, dans Poli Testac, t, 3. 2° p, p. 53. pl, 48. * Lin, Syst, nat. éd, 10. p. 735. * Lin, Mus. Ulric, p. 661. * Barrelier, Plant. per Ital, pl. 1325.f. 11, * Echinora tuberculosa, Schum. Nouv. Syst, p. 249. * Buccinum echinophorum. Schrot. Einl, t. 1.p. 313. n° 6. * Zd, Olivi Adriat. p. 143. * Id. Dillw. Cat. t. 2, p. 586, n° 9. * Buccinum nodosum. Dillw. Cat. t, 2, p. 586. n° 10, * Buccinum strigosum. Gmel. p. 3472. n° 26. * Schrot, Ein]. t. 1. p. 380, Buccinum. n° 97. * Payr. Cat, des Moll, de Corse. p. 152. n° 305, * Blainv. Faun. franc. p. 198. n° 1.pl, 7. B.f, 3, par Gmelin dans la Syronymie de l'Échinophore, est reprise par lui sous le nom de Buccinum strigosum, ce qui constitue ainsi un double emploi qu'il faut faire disparaître, 8 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Sow. Genera of Shells. f. r. * Cassidaria tyrrhenum. Sow. loc. cit. f. 2. * Buccinum echinophorum. Wood. Ind. Test. pl. 22. f, 9. Cassidaria echinophora, Kiener. Spec. des Coq. p. 4. n° r.pl. r.f, 2. * Reeve. Conch. Syst. t,2. p.210. pl. 252.f. 1. * Desh. Exp. sc. de Morée. Zool. p. 193. n° 327. Habite les mers Méditerranée et Adriatique. Mon cabinet. Coquille bombée, lézèrement transparente, et cerclée sur le dos : la plu- part des cercles chargés de tubercules verruciformes, Longueur : près de 4 pouces. 2. Cassidaire tyrrhénienne. Cassidaria tyrrhena. Lamk. (1) C. testä ovatä, transversim sulcatd, fulvo-rufescente; spiræ anfrac- tibus convexis, ultimo anfractu supernè sulco unico noduloso; aper- turd albd; columellà rugoso-tuberculata. (1) On ne peut s’y tromper : cette espèce a été connue de Linné, inscrite et décrite par lui dans son Mantissa plantarum, p. 49, sous le rom de Buccinum rugosum. Ce nom de Linné doit donc être préféré à celui de Chemnitz, adopté depuis par tous les auteurs, Gmelin, Bruguière, Lamarck, etc. Dillwyn est excepté, parce qu'il est, en effet, le premier qui ait restitué à l'espèce son nom linnéen. Selon sa coutume, Gmelin fait pour cette espèce plusieurs doubles emplois; il en fait d’abord une variété de l’£chinephorum avec la figure 160 de Bonanni; il la reproduit ensuite sous le nom de Buccinum Tyrrhenum em- prunté à Chemnitz, mettant encore la figure 160 de Bonanni dans cette synonymie; enfin, cette même coquille est encore mentionnée sous le nom de Buccinum ochrolencum, établi pour la figure de Gualtieri. M. Philippi réunit sous le nom de Tyrrhena les deux espèces de Linné, de Lamarck; et de la plupart des conchyliologues ; il pense, en effet, que le Cassidaria echinophora est une variété du Tyrrhena, et en cela nous partageons son opinion, Seulement nous observerons que le Buccinum echinophorum a été institué par Linné, dès la 10° édition du Systema, tandis que le Bucci- num tyrrhenum est une espèce de Chemnitz, de beaucoup posté- rieure à celle de Linné. Dans une bonne nomenclature, l’es- CASSIDAIRE. 9 Lister, Conch. t, rotr. f, 71. e. Bonanni. Recr. 3. f. 160. Gualt. Test. t. 43. f. 2. Favanne. Conch. pl. 26. fig. E. 1. E 2. Chemn. Conch. 10. t. 153, f. 1461. 1462. Cassidea tyrrhena. Brug. Dict. n° ar. Buccinum tyrrhenum. Gmel, p. 3478. n° 180. Cassidaria tyrrhena. Encycl. pl. 405. f, 1. a.b. * Buccinum echinophorum. Var. y. Gmel. p. 3472. * Buccinum ochrolencum. Gmel, p. 3477. n° 32. * Payr. Cat. des Moll. de Corse. p. 153. n° 306. * Cassidaria tyrrhena et echinophora. Phil. Enum. Moll. Sicil. p- 216. * Blainv, Faun. franc. p. 200. n° 2, pl. 3 B. f. 4. * Kiener. Spec. des Coq. p. 5. n° 2, pl. r.f, 1. * Reeve. Conch. Syst. t, 2. p. 210. pl. 210.pl, 252. f..2. 3. * Buccinum tyrrhenum. Delle Chiaje, dans Poli Testac. t. 3. 2° part. p. 54. pl. 48. f, 5. - * Plaucus. de Conch. Min. not. ap. pl. 4. f. A. cum paguro. * Crouch. Lamk. Conch. pl, 18. f. 6. * Ginnani, Op, post, t, 2. pl. 5. f. 44. * Buccinum tyrrhenum. Wood. Ind. Test. pl. 22.f, 11. Habite la Méditerranée, particulièrement la mer de Toscane. Mon cabinet. Coquille élégamment et régulièrement sillonnée, un peu transparente, et bien distincte de celle qui précède, n’ayant qu'une seule rangée de nodosités. Longueur : 3 pouces 9 lignes, 3. Cassidaire cerclée. Cassidaria cingulata. Lamk. C. testà ovata, cingulatd, albo-rufescente; anfractibus convexis su- pernè subangulatis; caudä longiuscula. Martini. Conch. 3.t. 118. f. 1083. An buccinum caudatum? Gmel. p. 3471. n° 6. * Fusus curaceus, Lamk. Encycl. méth. t. 7. Expl. des planches. pl. 427. f. 4. \ * “Triton undosum, Kiener. Spec. des Coq. p. 44. n° 35, pl. 6. f. a. * Buccinum caudatum. Wood. Ind, Test. pl. 22. f. 8. Habite... Mon cabinet. Elle semble avoir quelques rapports avec le Triton cynocephalum, Longueur : à pouces 2 lignes. pèce qui nous occupe doit reprendre le nom de Cassidaria echinophora, et le Tyrrhena doit prendre rang parmi ses variétés. 4 10 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 4. Cassidaire striée. Cassidaria striata. Lamk. C. testé ovatä, transversim et elegantissimè striatä, albido=cineras- cente; anfractibus convexiusculis, spird abbreviatä, subcancellatäs caudé brevi; labro crasso, intus sulcato. Encycl. pl. 405. f. 2. a. b. * Kiener. Spec. des Coq. p. 6. n° 3. pl. 2. f. 3. * Desh, Éncycl. méth. Vers. t. 2. p. 208. n° r. Habite... Elle vient d’une collection de Lisbonne, Mon cabinet. Co- lumelle un peu plissée. Longueur: 20 lignes. b. Cassidaire cloporte. Cassidaria oniscus. Lamk. (1) C, testà parvuld, crassä, costis tribus nodosis cinctä, albo spadiceo fuscoque varid, subtüus rubr&; spirä caudäque brevissimis ; colu- mellä granulosä ; labro intis dentato et sulcato, (1) Linné dit, dans sa courte description de cette espèce, qu’elle a l'ouverture blanche. Lamarck dit qu’elle est rouge; et cepen- dant il admet, dans sa Syronymie, les figures d’une coquille dont l'ouverture est toujours blanche. Il y a deux espèces très voisines qui se distinguent facilement par la coulenr de l’ouver- iure et les dentelures du bord droit. Ces espèces sont toujours confondues à ce point, que dans le plus grand nombre des au- teurs modernes, c’est cette espèce à bouche rose qui est donnée pour l’Oniscus ; nous la séparons sous le nom d’Oniscia Lamarc- kü, et, en comparant la synonymie des deux espèces, on re- marquera facilement ce qui doit être supprimé de l’Oniscus de Lamarck. Le genre Oniscie a été proposé, pour la première fois, par Sowerby, dans son Genera of Shells; la plupart des natura- listes anglais ont adopté ce démembrement des Cassidaires, tandis que la plupart des conchyliologues français ne l’ont admis que d’une manière provisoire. En effet, les coquilles du genre Onis- cie, rapportées par Lamarck à son genre Cassidaire, en présen- tent les principaux caractères; et cette opinion d’un homme aussi clairvoyant dans la science a été cause sans donte que l’on a attendu, avant de se décider à accepter le nouveau genre en question. Il nous semblait nécessaire que des caracteres tirés de l'animal se joignissent à ceux que fournissent les coquilles. On pouvait croire que des espèces intermédiaires viendraient com- CASSIDAIRE. II Strombus oniscus, Lin, Syst. nat, éd. 12, p. 1210, Gmel, p. 3514. n° 18. bler la lacune entre les Cassidaires proprement dites et les Onis- cies, et déjà l’on pouvait regarder comme un de ces intermé- diaires le Cassidaria striata ; maïs depuis, quelques espèces sont venues s'ajouter à celles qui étaient déjà connues, et la constance dans leurs caractères nous détermine actuellement à accepter dans la méthode le genre Oniscie de Sowerby. Genre ONISCIE (Oniscia). Caractères génériques : Coquille oblongue, subcylindrique un peu conoïde, à spire courte, obtuse au sommet, rétrécie à la base; ouverture longitudinale, étroite, à bords parallèles ; co- lumelle droite, simple, revêtue d’un bord gauche assez large et granuleux; bord droit épaissi, dentelé, renflé dans le milieu; canal terminal court, étroit, à peine échancré. Animal inconnu. Opercule ? Linné ne connut qu’une seule espèce du genre Oniscie, et il la rapporta à son genre Strombus, quoiqu'elle n’en ait pas les caractères. Bruguière, le premier, la rapprocha des Casques, et enfin Lamarck, en séparant des Casques les Cassidaires, en- traïna à leur suite le Strombus oniscus de Linné. Par leur forme générale, ces coquilles se rapprochent un peu des cônes, car elles sont allongées, cylindracées, la spire est courte et la base est rétrécie. Ce quiles distingue éminemment des Cassidaires, c’est la forme de l'ouverture: elle est allongée, étroite, à bords parallèles ; la columelle est droite, sans plis, et elle est revêtue d’un bord gauche, large, mince, et appliqué, dans toute son étendue, sur le ventre de la coquille. Dans toutes les espèces ce bord gauche est granuleux irrégulièrement. Le bord droit ressemble, à quel- ques égards, à celui des Colombelles, et peut-être sera-ce près de ce dernier genre que celui-ci trouvera sa place définitive ; le bord droit est renflé dans le milieu, et dentelé dans touteson ue ; le canal terminal est petit, étroit, peu profond, et à peine échan- cré à son extrémité ; caractère qui met une assez grande diffé- rence entre les Oniscies et les Casques. | 12 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Lister. Conch. t. 991. f. 44. Petiv, Gaz. t, 48. f. 16. Nous ne connaissons jusqu’à présent que six espèces apparte- nant au genre Oniscie ; on peut y ajouter une espèce fossile dé- pendant des terrains tertiaires de Bordeaux et de Turin. De ces six espèces, Lamarck n’en a mentionné qu’une. En in- troduisant dans le. genre Cassidaire l’Oniscia cancellata de Sowerby, M. Kiener n’aurait pas dü lui conserver ce nom spé- cifique, puisque déjà Lamarck avait donné le nom de Cassidaria cancellata à une espèce fossile qui n’a pas le moindre rapport avec l'Oniscia cancellata ; ilest vrai que l'espèce fossile doit pas- ser dans le genre Casque, et que l'emploi d’un même nom pour ces deux espèces a, par le fait, moins d’inconvéniens. ESPÈCES. + 1. Oniscie de Lamarck. Oruiscia Lamarckü. Desh. O. testé elongato-oblongä, crass , apicè obtusd; costis tribus qua- tuorve transversim cincid; costé primä bipartitd, albo spadicea fuscoque variä, subtus rubrd ; labro incrassato, fusco fasciato, puncticulis irrorato. Lister. Conch. pl. 39r. f. 44. Knorr, Vergu. t. 6. pl. 15.f. 6P Fav. Conch, pl. 26. f. K? Chemn, Conch. t. r1.pl. 195. A. f. 1872, 18753. Valentyn Amb. pl. 4. f. 33. Brug. Ency. t.1.p. 432. n° 15. Cassidea oniscus. Wood. Ind. Test. pl. 22.f. 21. Strombus oniscus, Oniscia oniscus. Sow. Genera of Shells. f. 4. Id, Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 212. pl. 254. f, 4. Sow. Conñch. Man. f. 409. Cassidaria oniscus, Kiener, Spec. des Coq. p. 9. n° 5. pl. 2. f. 5, Habite les mers de l'Inde, Cette coquille a la plus grande analogie avec le Strombus oniscus de Linné, et presque tous les auteurs ont confondu les deux espè- ces; cependant elle se distingue par plusieurs caractères qui nous ont paru constans, Dans l’Oniscus, le bord droit est plus épais dans le milieu; les dentelures sont plus écartées, plus grosses et ES CASSIDAIRE. 13 Gualt, Test, t, 22. fig. I. Seba, Mus. 3. t. 55. f. 23. fig, plures. ES moins nombreuses Qué dans l’Oniscie de Lamarck. Dans cette der- nière, l'ouverture est constamment d’un beau rose, et dans l’Onis- eus, cette partie est constamment blanche. L'Oxiscus est toujours plus brun, et reste d’une taille moindre que le Lamarckii, Ces différences nous ont porté à séparer ces espèces; peut-être plus tard trouvera-t-on des variétés qui les réuniront , et peut-être aussi les différences que nous remarquons proviennent de la na- ture des sexes, Les grands individus de cette espèce ont jusqu’à 35 millimètres de long et 32 de large, Oniscie tuberculeuse. Oniscia tuberculosa. Sow. O. testé elongato-cylindraced, nigro-fucescente, albo punctatä et maculatä, transversim quinque costatd, tenuè striaté, costis tuber- culosis ; spir& brevi, apice mucronatd; aperturä angustä, albä in medio subcoarctata ; labro extus incrassato, intüs denticulato; columellé rectd, rugosä.. Sow. Genera of Shells. Oniscia, p. 2. Reeve. Conch. Syst. t. 2, p, 211, pl. 253. f, 2, 3. 4. Il habite les mers australes, Cette espèce se distingue facilement de l’Oniscus et du Lamarki avec lesquelles elle à cependant beaucoup de rapport; elle est allongée, cylindracée, à spire courte, et presque plate; la surface du dernier tour présente cinq côtes transverses étroites, distantes, dont la dernière, celle qui est le plus près de la base, est la moins apparente. Sur ces côtes s'élèvent de petits tubercules arrondis ; le reste de la surface est occupé par des stries transverses, fines et rapprochées, et qui disparaissent vers la base, L'ouverture est très étroite ; elle est toute blanche, le bord gauche est mince, et ceux des tubercules qui sont le plus près de son bord sont oblongs, tandis que ceux qui sont sur la columelle sont arrondis; le bord droit présente une disposition toute spéciale ; il est épaissi assez loin de son extrémité; il s’amincit peu-à-peu, et devient tran- chant ; il ne se renverse pas en dehors comme dans les autres es- pèces; cependant on lui trouve quelques dentelures à l’intérieur, vers le milieu de sa longueur, ce qui rétrécit un peu l'ouverture dans cet endroit, ; 14 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Knorr. Vergn. 4.t. 12. f, 4. et 6. t, 15. f. 6, - Favanne, Conch. pl. 26. fig. K. oo SEE ed Cette coquille est ordinairement d’un noir intense, ou d’un brun noiratre très foncé, et elle est irrégulièrement marbrée de blanc, ou seulement pointillée de cette couleur. - Les grands individus ont 37 mill, de long et 22 de large. + 3. Oniscie de Dennisson. Oniscia Dennissoni. Reeve. O. tést& elongato-conoideä, longitudinaliter lamellosé, transversim costatä, spadiced, fusco trizonatà ; spird brevi, ultimo anfractu supernè angulato, basi attenuato ; aperturd elongato-angusté , labio incrassato, rubescente , albo rugoso, labio sinistro, rubro, punctulis albis ornato. Reeve. Conch. syst, 1, 2. p. 211. pl. 253. f. 5. 6. Habite. .… On doit la connaissance de cette magnifique espèce à M. Reeve, qui en a donné une bonne figure dans sa Conchyliologie systémati- que. Gette coquille a la plus grande ressemblance avec l’Oriscia cancellata de Sow., quant à la disposition des lames longitudi- naies et des côtes transverses qui découpent toute la surface extérieure, en un réseau à grandes mailles quadrangulaires. La coloration extérieure a aussi beaucoup d’analogie, puisqu'elle consiste, dans l’une et l’autre espèce, en 3 zones brunes ; sur un fond d'un blanc jaunâtre; mais dans l'Oniscia Dennissoni, ces zones transverses sont placées autrement. Mais c’est dans l’ou- verture que l’on observe les différences les plus considérables, Dans l’espèce qui nous occupe, le bord droit est d’un rouge pâle, et de nombreuses rides un peu anguleuses se montrent nette- ment par leur blancheur ; le bord gauche est d’un beau rouge de laque, sur lequel ressortent des granulations blanches, fines, arrondies , et très multipliées, Cette belle coquille, dont on ne connait jusqu’à présent qu’un seul individu appartenant à la collection de M. Dennisson , a 52 mill. de long et 32 de large, 4 Oniscie cancellée, Oniscia cancellata: Sow. O. testä ovato-oblongä, albo-lute&, fuseo trifasciatd; spird brevi, acutä, anfractibus convexiusculis, longitudinaliter plicatis, trans- versim sulcatis cancellatis, ultimo conoïdeo, basi attenuato; aper- turd alb&; labro intus extusque incrassato intus dentato, labio angusto, granuloso, GASSIDÂIRE, 19 Cassis parva, Martini. Conch. 2. t. 34. f. 367. 358. Chemn. Conch. tr, t: 195. a. f. 1872. 1873. Cassidea oniscus, Brug. Dict, n° 15. * Mus. Gottv. pl. 26. f. 1796. 180. * Strombus oniscus. Born, Mus. p: 279. * Zd, Schrot. Einl, t. 1. p. 434, n° 15. * Jd. Dillw. Cat. t. 2. p. 667. n° 21, exclus. plur, Synonym. Habite les mers d'Amérique. Mon cabinet. Petite coquille assez com- mune, mais très singulière ; car, quoique son ouverture soit celle des Casques, sa queue n’est point brusquement retroussée comme dans ce dernier genre, Longueur: 13 lignes. 6. Cassidaire gaufrée. Cassidaria cancellata. Tamk. (1) C. testà fossili, ovato-inflata, decussalim striatà ; uluimo anfractu Oniscia cancellata. Sow. Generä of Shells, f, 1. à. 5. Cassidaria cancellata, Kiener. Spec. des Coq. p. 7. n° 4, pl. 2. f. 4, Oniscia cancellata, Reeve. Conch. syst. t; à. p. 212. pl. 244. Î. 1. 298. Habite les mers de l'Inde et de la Chine. Coquille ovale oblongue, à spire courte, composée de six à sept tours convexes, étroits, lé dernier est très grand, atténué à sa base, subanguleux à sa partie supérieure; les côtes sublamelleuses longitudinales également distantes, et au nombre de onze sur le ‘ dernier tour, s'élèvent à la surface et s'étendent de la suture à la base; des côtes transverses , étroites, régulières, également espa- cées, traversent les côtes longitudinales et forment avec elles un réseau à grandes mailles quadrangulaires. Aux points d’intersec- tions des deux sortes de côtes s’élève un tubercule subécailleux. L'ouverture est allongée, étroite, toute blanche; le bord droit renversé en dehors est épaissi en dedans , surtout dans lé milieu de sa longueur, il porte une douzaine de dents aiguës dont lés plus grosses sont celles du milieu ; le bord gauche est plus étroit que dans la plupart des autres espèces, et il est chargé de grosses granulations oblongues et transverses, Sur un fond d’un blanc jaunâtre, cette coquille est ornée de trois fascies transverses d’un beau brun marron: la première est placée immédiatement au-dessous de la surface; la seconde un peu au-dessus du milieu du dernier tour ; et la troisième au tiers antérieur de la longueur totale, Les grands individus ont 45 mnillim. de long et 25 de large. (1) Cette coquille n’est point un Cassidaire, mais un Cäsqne ; 16 HISTUIRE DES MOLLUSQUES. supernè angulato, ad angulum infräque cingulo tubereuloso in- structo; spir& breviusculé, acutà; colunielle rugosd ? labro dentato. Cassis cancellata, Annales du Mus. vol, 2, p. 169. n° 2, Rossy. Buf. Moll, t, 6. p. 104, n° 8, * Cassis cancellata, Desh. Coq. foss. de Paris, t. 3, p. 639. n° 2. pl. 86. fr. 2, Habite. Fossile de Chaumont. Mon cabinet, Longueur : 22 lignes. 7. Cassidaire carinée. Cassidaria carinata. Lamk. (1) C, test& fossili, ovatä, transversim tenuissimè striaté ; “cingulis subquinque carinatis ; supremis tuberculosis ; anfractibus sursum complanatis; caudé longiusculé, ascendente, Buccinum nodosum. Brander. Koss, Frontisp. n° 131. Knorr, Foss. t. 39. f. 6. Cassidea carinata, Brug. Dict, n° 20, Cassis carinata, Annales. ibid. n° 3. * Schrot. Einl. t, r.p. 780. Buccinum, n° 97. * Buccinum nodosum. Dillw. Cat. t, 2. p. 586. n° ro. * Id. Wood. Ind, Test. pl. 22. f. 50. * Sow. Min. Conch. pl. 6. f, r. 2. * Roissy. Buff, Moll.t, 6. p. 105. n° 9 * Saw. Genera of Shells. f, 3. * Desh. Coq. foss. de Paris. t, 2. p, 633. n° 1. pl, 85. f. 8.9. pl. 86 f, 7. * Burtin, Oryct, de Brux, pl. 16, f, z, elle doit donc disparaitre de ce genre. Malgré la similitude de son nom avec le Cassidaria cancellata de M. Kiener, ces co- quilles n’ont entre elles aucune analogie spécifique. (1) Cette espèce, comme beaucoup d'autres, a reçu plusieurs noms : le plus ancien, celui qui doit lui être rendu, lui a été donné par Brander, en 1766, dans ses Fossilia hantontensia : c’est le Buccinum nodosum de cet auteur. Bruguière, dans l'En- cyclopédie, au lieu de revenir au nom de Brander, a imposé à cette espèce un second nom que Lamarck a eu le tart d'adopter. Aujourd’hui qu'il est indispensable de soumettre la nomencla- ture à des règles plus sévères, il faut restituer aux espèces leur premier nom, et celle-ci deviendra le Cassidaria nodosa. CASSIDAIRE. Rp * Lyell, Prince, of Geol. 1° édit. t. 3. pl. 5, f, 3. * Galeouti. Brab. p. 146. pl. 3. f, ro. * Bronn, Leth. Geogn. t. 2. p. 109. pl. 42.f. 2, Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Cette coquille semble avoir quelques rapports avec le C. echinophora ; mais, outre ses côtes carinées et plus ou moins noduleuses, son dernier tour est par- tout également strié. Longueur :environ 18 lignes. T 8. Cassidaire couronnée. Cassidaria coronata. Desh, C, testä ovato=inflatà , stris transversalibus numerosissimis ornatä ; spird brevi acuminatä anfractibus supernè planulatis basi carinato- dentatis uliimo tricostato ; carinis duobus inferioribus obtusioribus nodosis ; aperturé ovatä; labio sinistro tenui, expanso, Desh. Coq. foss. de Paris, t. 2. p. 635. n° 2. pl. 85. f. 1.2, * Desh. Encycl. méth, Vers. t, 2. p. 209. n° 3. Habite... fossile aux environs de Laon et de Soissons. Espèce qui a beaucoup d’analogie avec le Cassidaria carinata de Lawarck,-et qui peut-être en est une forte variété. Elle est ovale, _ ventrue, à spire pointue peu allongée, étagée. Les tours sont aplatis en dessus, anguleux ou sub-carinés vers la base, et garnis sur cette carène d’une rangée de tubercules allongés, comprimés, obtus. Sur le milieu du dernier tour, et peu écartées entre elles, on voit deux côtes transverses obtuses sur lesquelles s'élèvent des tubercules très courts et presque effacés, La base de la co- quille, ainsi que tout le reste de la surface, sont couverts de fines stries transverses souvent onduleuses, Le canal terminal est assez grand, un peu comprimé, et relevé brusquement vers le dos. Le bord gauche s'étale sur presque toute la face inférieure de la coquille , et se détache à la base en une lamelle large et mince. L'ouverture est grande, dilatée dans le milieu, sub-canaliculée en son augle supérieur; le bord droit est épais, renversé en dehors, et garni d’un bourrelet ; du côté intérieur ce bord est simple et sans dentelures : le bord gauche est dépourvu également de plis ou de rugosités. La longueur est de 45 millim, la largeur, de 35. CASQUE. (Cassis.) Coquille bombée. Ouverture longitudinale, étroite, terminée à sa base par un canal court, brusquement re- courbé vers le dos de la coquille. Columelle plissée ou ri- dée transversalement. Bord droit presque toujours denté, Tome X. | 2 18 | HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Testa inflata. Apertura longitudinalis, angusta, in ca- nalerm brevem subitoque dorso reflexum desinens. Co- lumella transverse plicata vel rugosa. Labrum sœpissime dentatum. Osservarions. — Les Casques, que Linné rapportait à son genre Buccinum, diffèrent des vrais Buccins, 1° par la forme de leur ouverture, qui est longitudiale, étroite et presque toujouts dentée sur son bord droit; 2° par l’aplatissement de leur bord gauche ou columellaire qui fait une saillie ordinairement consi- dérable sur ce côté de la coquille ; 3° par le canal qui termine leur base, et qui est brusquement replié vers le dos de la co- quille. Ce repli les fait reconnaître au premier aspect, et les distingue des vrais Buccins, qui n’ont aucun canal , mais seule- ment une échancrure à la base de leur ouverture. Les coquilles de ce genre ont en général la spire peu élevée. Celle-ci est souvent interrompue par des bourrelets obliques, cariniformes, et qui sont les sommités persistantes des anciennes ouvertures. Ces bourrelets forment un caractère assez constant dans les espèces en qui on l’observe, pour qu’on puisse l’em- ployer à distinguer ces espèces de celles qui ne l’offrent point, et à former, par son moyen, une section dans le genre. Plusieurs Casques deviennent fort grands, et acquièrent sou- vent une épaisseur considérable. Ces coquillages vivent dans la mer, à quelque distance des rivages, et sur des fonds sablon- neux, où ils trouvent le moyen de s’enfoncer en totalité. [On peut considérer Lister comme le créateur du genre Casque, car on remarquera, dans les planches dé Son Synopsis Conchyliorum, tous les Casques rassemblés en un même groupe. Gualtieri, dans son ndex testarum, imitateur de Lister, fut plus heureux que lui dans la délimitation du genre, en ce qu'il en retira les Cassidaires , que Lister laissait parmi les Casques. Linné, en introduisant ces coquilles dans son grand genre Buc- cin, eut soin d’en former un groupe à part, et c'est ce groupe, auquel Bruguière rendit sa valeur primitive, qui fut élevé au titre de genre, dans l'Encyclopédie méthodique, et bientôt après ramené par Lamarck à l'étendue que lui avait donnée Gual- tieri, par la création du genre Cassidaire. Tel qu'il a été cir- CASQUE. 19 conscrit par Lamarck, le genre Casque à été généralement adopté, et tous les naturalistes, sans exception, l'ont maintenu dans le voisinage des Buccins et des Pourpres. Lamarck n’a pu compléter les caractères du genre Casque. Il ne connul ni son animal, ni son opercule. MM. Quoy et Gai- mard furent les premiers qui donnèrent des figures de l’animal du Cassis glauca ; mais avant eux nous nous étions procuré l'o- percule du Cassis sulcosa de la Méditerranée, et les caractères spéciaux de cet opercule nous avaient fait concevoir, dès cette époque, combien le genre Casque est différent de celui des Buccins. L'animal des Casques rampe sur un pied large, aminci sur les bords ; ce pied est quelquefois aussi grand que la coquille; d’autres fois il la déborde ; il est glossoïde ou ovalaire, sub- tronqué en avant. La tête est grosse et épaisse ; dans l’état or- dinaire de l'animal, elle se prolonge un peu en avant, en un gros mufle obtus, à la base duquel, et de chaque côté, s'élève un tentacule conique, gros et épais , allongé, à la base duquel se trouve l'œil saillant sur un court pédicule. Il paraît que ce pédicule n’existe pas dans l’espèce vue par MM. Quoy et Gai- mard ; mais il est certain qu’il se montre constamment dans l’es- pèce de la Méditerranée que nous avons étudiée. En dessous de la tête, et presque à son extrémité, se voit une fente longitudi- nale : c'est la fente buccale, à travers laquelle l'animal fait sail- lir une longue trompe cylindrique, avec laquelle il suce sa proie. Le manteau revét l’intérieur de la coquille, et vient se ré- fléchir sur les bords de l'ouverture, sur lesquels il s'applique exactement, L’extrémité antérieure de ce manteau se prolonge en un long canal cylindrique, ouvert en avant, passant par l’échancrure de la base de la coquille, et qui sert à porter l’eau dans la cavité branchiale. L’opercule est corné, ilest demi-ovalaire, deux fois plus long que large; son centre est médian et marginal; c’estdece centre que partent, en rayonnant, un grand nombre de stries profondes et ‘comme hachées, accouplées deux à deux ou en plus grand nombre. Le bord de cet opercule est profondément crénelé, et sa face inférieure ou d’adhésion est partagée en deux parties inégales : l’une, lisse, qui forme une zone à la circonférence, f En 20 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. et l’autre, rugueuse, sur laquelle s'insère le muscle du pied. On compte aujourd’hui une quarantaine d’espèces vivantes appartenant au genre Casque, qui, presque toutes, proviennent des mers chaudes du globe. Ces animaux, qui probablement ont, comme les Murex, la facilité de percer les coquilles bi- valves, pour s’en nourrir, se rencontrent, pour le plus grand nombre, sur les plages sableuses, là justement où vivent aussi de nombreuses familles de ces coquilles bivalves. Quand ces animaux sont placés sur un corps solide, ils y rampent diffci- lement, et nous les avons vus très souvent ne pouvoir surmon- ter la pente très inclinée des parois des vases dans lesquels nous les faisions vivre; posés sur le sable, ils parviennent bientôt à s’y enfoncer et à s’y cacher en partie. Les espèces fossiles appartenant au genre Casque sont d’une trentaine environ, et toutes, sans exception, ont été recueillies dans les terrains tertiaires. M. Brongniart, dans sa description du bassin de Paris, trompé sur les caractères d’une coquille du terrain crétacé, qui a beaucoup l'apparence des Casques, lui a donné le nom de Cassis avellana, quoique en réalité, elle soit plus voisine des auricules.] ESPÈCES. [a] Spire ayant des bourrelets. 1. Casque de Madagascar. Cassis madagascariensis. Lamk. C. testà maximd, ovato-ventricos& , elevato-rotundatà | fasciolis transversis nes squalidè albà ; tuberculis dorsalibus transver- sim triseriatis ; infernd facie carnéd; apertur& purpureo-nigri- cante, nitidä, albo-plicatd. * Kiener, Spec. des Coq. p. 7. n° 3. pl. 2. f. 2. * Chenu. Illust. Conch. Cassis. pl. r. Habite les mers de Madagascar, Mon cabinet, Ce casque est PAU le plus grand et le plus gros de tous ceux qui sont connus. Il est très bombé, à dos arrondi et fort élevé, sans mailles réticulaires, et n'offre que des bandelettes transversales et inégales, avec trois rangées de tubercules médiocres. Sa spire est très courte, Lon- gueur : 10-pouces 7 lignes. g Casque tricoté. Cassis cornuta. Lamk. C. testà ovato-ventricosä, scrobiculis reticulatä, cingulis tribus in- ; structé , albidä ; in juniori cingulis duabus lævibus maculatis, CASQUE. 21 in adulté omnibus tuberculos's; tuberculis anticis maximis, cor- _niformibus ; labro intàs citrino. | Buccinum cornutum. Lin. Syst, nat. éd. 12, D. 1198. Gmel, p. 3472. N° 11. Lister, Conch. t. 1006. f, 70.1, 1008, f. 7r. b.ett. 1009, f. 7x. c. Bonanni. Recr. 3. f. 155. Rumph. Mus.t. 23.f. r. et fig, A. Petiv. Gaz. t. 151. f. 9. et Amb, t. 9. f, ro, 14. ett, 11. f, 10. Gualt, Test, t. 40. fig. D. Seba. Mus. 3. t. 73. f. 7. 8. et 17. 18. Knorr, Vergn. 5.t.2.f. 1. Favanne, Conch. pl. 26. fig. À r. Martini. Conch. 2. t. 33. f. 348. 349. ett. 35. f, 362. Cassis labiata. Chemn. Conch, 11. t. 184. f. 1790. et t. 185. f. 1791. Cassidea cornuta, Brug. Dict, n°, 17, * An eadem Spec.? Mus. Cospiano. p. 95. * Mus. Gottv. pl. 24. f. 159. a. a. b. b. * Lin. Syst. Nat. éd. 10. p. 735. * Lin. Mus. Ulric. p. 602. * Roissy. Buf. Moll. t. 6. p. 100. n° 1, * Buccinum corrutum, Born. Mus. p. 243. * Id. Schrot. Einl. t, 1. p. 314.n°08. * Id, Dillw. Cat. t. 2. p. 588. n° 14. * Id, Wood. Ind. Test. pl. 22. f. 14. * Kiener. Spec. des Coq.p. 9. n° 4. pl. 2. f. 3. * Quoy et Gaim. Voy. de l’Ast, Zool. t, 2. p. 590. pl. 43. f. 1 à6. Habite l'Océan indien et des Moluques. Mon cabinet, Ce casque devient aussi fort grand, et il est singulier en ce que son aspect, dans sa jeunesse, est fort différent de celui qu’il offre dans un âge avancé. Sa face inférieure est large, fort plane, calleuse, et pré- sente un bord antérieur qui s’avance d’une manière remarquable. Le fond de l’ouverture est d’un beau jaune-orangé. Les plis de Ja columelle sont peu étendus, et le bord droit est garni d’une ran- gée de dents épaisses. Vulg. le Fer-à-repasser ou la Téte-de-cochon. Longueur : g pouces 5 lignes. 3. Casque triangulaire. Cassis tuberosa. Lamk. C. test& ovato-mentricosä | trigond, decussatim striatä, castaneo fusco nigroque marmoratä ; cingulis tribus tuberculosis ; spird retusà, triangulari, mucronatà ; columellà tuberculiferä , pur- . . 21 e. LJ pureo=nigricante, albo-rugosé ; labro intus dentato, 22 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Buccinum tuberosum. Lin. Syst. nat. éd, 12. p. 1198, Gmel. | p- 3473. n° 13. | Gualt, Test, t. 41. fig. AAA, Seba. Mus. 3.t. 73. f, 2. Knorr. Vergn. 3. t. 10.f. 1. 2, Favanne., Conch. pl. 25. fig. B 2. Martini. Conch. 2. t, 38.f. 381. 382. Cassidea tuberosa. Brug. Encyc. méth. Dict. n° 18. Cassis tuberosa. Encyclop. pl. 406. f, r. et pl. 407. f. 2, * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 735. Lin. Mus. Ulric. p. 602. Murex triangulaire. Rondel. Hist. des Poissons, p. 49. Gesner de Crust, p. 244. Aldrov. de Test, p. 339. Mus. Moscardo. p. 212. f. 4. Buccinum tuberosum, Born. Mus. p. 244, Junior. Buccinum striatum, Grenov. Zooph. p. 302. n° 1345. pl. 19. f. 18? * Schrot. Einl. t. 1. p. 317, n° 10. * Perry. Conch. pl. 33 f. 7. Brookes. Introd. of Gonch, pl. 6, f. 84. Buccinum tuberosum, Dillw, Cat. t. 2. p. 590. n° 16. * Id, Wood. Ind. Test, pl. 22, f, 16. * Blainv. Malac. pl. 23, f. 1. * Kiener. Spec. de Coq. p. 6. n° 1. pl, 3. f. 4. * Sow. Conch. Man. f. 410. Habite l'Océan des Antilles. Mon cabinet. Le tubercule du milieu de la rangée antérieure est beaucoup plus élevé que les autres. Bord columellaire externe marqué en dessus de larges taches noires qui alternent sur un fond jaunâtre, Longueur : 8 pouces 8 lignes. XX + ee + + 4. Casque flambé. Cassis flammea. Lamk. C. testä ovato-irflatä, subtrigond, in juniori longitudinaliter pli- catä, in adultà seriebus quatuor aut quinque tuberculosis cinctä, griseo-violacescente, flammulis rufo-fuscis pictà; spirä convexd, mucronatà ; columellà rufà, albo-rugosa. Buccinum flammeum. Lin. Syst. nat. éd, 12. p. 1199. Gmel. p. 347 3. n° 14. Lister. Gonch. t, 1004, f. 69. ett, 1005. £. 72. Bonanni. Recr, 3. f. 156. Rumph. Mus. t, 23. f, a. CASQUE. : 23 Peliv. Gaz. t, 155. f, 1. Seba. Mus. 3. t. 73. f. 5.6, 10, 11. 14, 15. 16. 19 el 20. Knorr. Vergn. 4.t. 4. f, 1, Favanne, Conch. pl. 25. fig. E. Martin. Conch. 2. t. 34.f. 353. 354, Cassidea flammea. Brug. Dict. n° 13. Cassis flammea. Encyclop. pl. 406. f. 5, a. b. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 736, * Lin, Mus. Ulric. p. 605. * Buccinum flammeum. Born. Mus. p. 244. * Id, Schrot. Einl, t. 1, p, 318. n° 11. * Mus. Gott. pl, 23. f. 150. a. b. * Grew. Mus. Reg. Soc. pl. 9. Lesser persian Wilk. f. 1. 2. * Valentyn, Amboina. pl. 11..f, 101. a, b, * Lessons on Shells, pl. 3. f, 3. * Perry, Conch. pl. 33, f. 2. * Id. Dillw. Cat. t. 2. p. 5gr. n° 17. * Sow. Genera of shells. f, 2. * Wood. Ind. Test, pl. 22. f, 17. * Schub. et Wagn. Chemn. Suppl. p. 69. pl. 323. f. 3085. * Kiener. Spec. des Coq. p. 6. n° 2, pl. 3. f. 5. 5 a. * Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 214. pl. 255. f. 2. * Roissy, Buf, Moll, t. 6. p. 103. n° 6. * Schum. Nouv. Syst. p. 247. Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Dans sa jeunesse, il présente encore une forme très différente de celle qu'il a dans l’état adulte. Longueur : environ 5 pouces et demi. 5. Casque fascié, Cassis fasciata. Lamk. (1) C. testé oblongo-ovatä, tenui, longitudinaliter subplicatä, pallidè fulvd ; fascis quinque transversis albis rufo-maculatis; ultimi (1) Le nom donné par Bruguière à cette espèce, et adopté par Lamarck, devra être changé, car Gronovius l'avait inscrite et figurée dans son Zoophyllacium, sous le nom de Buccinum spi- nosum , dès 1781, c’est-à-dire sept ans avant la publication de la 13° édition du Systema de Gmelin, et onze ans avant la pu- blication du premier volume des vers de l'Encyclopédie métho- dique de Bruguière. Ainsi, cette espèce devra prendre le nom de Cassis spinosa. 24 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. |! anfractus parte anticä spiräque tuberculis graniformibus seriatim muricatis. | Lister. Conch. t. 997. f. 62. Seba. Mus. 3. t. 793. Ê. 1. 12.13. Favanne. Conch, pl. 26. fig. B 1. Martini. Conch. 2. t. 36. f. 36g. et t. 37. f. 574. Cassidea fasciata, Brug. Dict. n° 14. Buccinum tessellatum. Gmel. p. 3496. n° 20. Ejusd. Buccinum maculosum. n° 22. * Rumph, Mus. pl. 25. f. 3. * Schrot. Einl.t. r. p. 356. Buccinum, n° 1, * Buccinum spinosum. Gronov. Zoophyl. p. 302. n° 1344, pl. 19. f, 9. 1 * Buccinum tessellatum. Dillw. Cat. t. 2. p. 596. n° 26. * Buccinum Rumphü. Gmel. p. 3491. n° 90. * Kiener, Spec, des Coq. p. 11. n° 5, pl. 5. f, 8. Habite... la mer du Sud? Mon cabinet, Spire convexe, mucronée, garnie de cercles granuleux. Partie supérieure de la columelle un peu bombhée, Longueur : près de 7 pouces. 6. Casque bezoar. Cassis glaucu. Lamk. C. testé ovalo-turgidä , lævi, glauc&; ultimo anfractu anterius subangulato ; spirä striatd, papillis coronatä, mucronatä, labro busi quadridentato, intüs croceo-fuscescente. Buccinum glaucum. Lin. Syst. nat, éd. 12. p, ra00,Gmel, p. 5478. n° 39: Lister. Conch. t. 996. f. 60. Rumph. Mus, t. 25. fig. À. et f. 4. Petiv. Amb. t. 7.f. 4. ett. ri. f. 18. Gualt. Test. t. 40. fig. A. Seba. Mus. 3. t, 71, f. 11-16. Kuorr. Vergn. 3.t, 8.f. 3. Favanne, Conch. pl. 25. fiz. D 3. Martini. Conch. 2.t. 32. f. 342. 345. Cassidea glauca. Brug. Dict. n° 3, Mus. Gottv. pl. 23. f, 154 a. Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 737. | Liu. Mus. Ulric. p. 606. 12 Roissy. Buf. Moll. t. 6. p. 1or. n° 5. Bezoardica vulgaris. Schum. Nouv. Syst, p. 248. Buccinum glaucum. Born. Mus. p. 249. Id. Schrot, Einl. t, 1. p, 323. n° 16. 4 ee 9 + + CASQUE. 29 \ * Jd. Dillw. Cat.t. 2. p. 600. n° 34. * Kiener. Spec. des Coq. p. 27. n° 19. pl. 1. p. 5. pl, 5. f. 9. * Quoy et Gaim. Voy. de l’Astr. Zool. t. 2. p. 593.pl. 43. f, 9 à 13. * Reeve, Conch. Syst, t. 2. p. 213. pl. 255.f, r. * Sow. Genera of Shells, f, 1. * Wood. Ind, Test. pl. 22. f, 35. Habite l’Océan indien et des Moluques. Mon cabinet, Son dernier tour est lisse, traversé quelquefois par une varice longitudinale, et offre, vers son sommet, un angle émoussé. Ouverture élargie inférieurement. Longueur : 3 pouces 9 lignes. 7. Casque bourse. Cassis crumena. Lamk. C. testé ovatä, crassä, longiludinaliter plicatä, anterius nodiferd, -carne&, flavo aut He nie spird brevè conicd, bercu- OENTER columellé rugosa. Lister. Conch. t. 1002, f. 67. Bonanni. Recr, 3. f, 161. Favanue. Conch. pl. 26. fig. 1. Martini. Conch. 2. t. 37. f. 379. 380. Cassidea crumena. Brug. Dict. n° 12. * Buccinum plicatum. Dillw. Cat. 1. 2. p. 588. n° 13. * Id, Wood, Ind, Test. pl, 22. f, 13. * Cassis TRS Var. Kiener. Spec. des Coq. pl. 4. f. 7. Habite l’Océan atlantique austral, près de l’île de l’Ascension, selon Lister. Mon cabinet, Este, 2 pouces 11 lignes. 8. Casque plicaire. Cassis plicaria. Lamk. (1) C, testà ovato-oblongä, longitudinaliter plicatä, nitidä, albà, strigis longitudinalibus luteis ornatä; ultimo anfractu supernè papillis (1) Nous trouvons dans là 10° et la 12, édition du Systema naturæ un Buccinum plicatum qui nous semble étre la même espèce que celle-ci. Il est vrai que la synonymie linnéenne n’est pas tres correcte ; mais il nous semble qu’en la rectifiant et en admettant uniquement les citations qui sont d’accord avec les caractères donnés dans la phrase caractéristique, on pourrait conserver l'espèce et le nom que Linné lui donna. Linné ap- porta de notables changemens dans la synonymie de son espèce, en la faisant passer de la 10° dans la 12° édition du Systema: aussi nous ne parlerons que de cette dernière. Il y a quatre ci- 26 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. coronalo ; spird conicd, striatd, granosä; labro basi tridentato, margine externo maculato, tations : 1° Bonanni, fig. 156; cette figure est bien celle du Cassis plicaria de Lamarck. 20 Gualtieri, pl. 40, fig. C5 celle-ci n’est plus de la même espèce; elle représente plutôt un jeune individu du Cassis tuberosum ; elle nous semble trop mauvaise pour être rapportée à une espèce quelconque. 3, d’Argenville, pl. 18, fig. D; cette figure, par son ensemble, se rapporte assez bien à celle de Bonanni ; mais, en réalité, elle représente fidèle- ment le Cassis zebra de Lamarck, que probablement Linné ne connaissait pas. 4° Seba, Mus. t. 3,pl. 73, fig. 10; nous pensons que pour cette citation il y a une faute des imprimeurs ou une transposition, car cette figure est bien celle du Cassis flammea, ce qui nous porte à croire qu’il y a là une erreur échappée in- volontairement à Linné, c’est que la même coquille est repré- sentée d’un autre côté, fig. 11 de la même planche, et Linné n'aurait pas manqué ds la citer, s’il avait cru que cette figure se rapportait réellement à son espèce. Martini a aussi donné un Cassis plicata dans lequel il admet un Buccinum plicatum de Linné ; mais il change la synonymie erronée de Linné contre une autre qui n’est pas moins fautive: il prend le type de son espèce dans la fignre 161 de Bonanni, qu’il copie, et à laquelle il donne une couleur de fantaisie; il cite la même figure également copiée dans Lister (pl. 10017, f. 67); et enfin1l ajoute une figure de Knorr qui représente exactement le Cassis plicaria de Lamarck. La figure de Bonanni, copiée par Lister et par Martini, appartient au Cassis crumena de Lamarck. D'après ce que nous venons d'exposer, il nous semble qu'il devient facile de faire les rectifications nécessaires pour rendre bonne l’es- pèce qui nous occupe: il conviendra d’abord de lui rendre son nom linnéen, et ensuite d’en rectifier et d’en compléter la synonymie comme nous proposons de le faire ici. Dillwyn à continué à prendre pour le Plicatum de Linné la figure 164 de Bonanni ; par conséquent le Plicatum de cet auteur doit passer au Cassis crumena. On conçoit dès-lors que Dillwyn, qui a at- tribué le nom de Plicatum à une autre espèce, a dû prendre, pour désigner celle-ci, le nom préféré par Gmelin, Buccinum CASQUE: 27 Seba. Mus. 3. €. 53. f. 1.2. Kanorr. Vergn. 3. t. 26. f. 1. Favanne, Conch. pl. 25. fig. D 4. Chemn. Conch, ro. t. 153. f, 1459. 1460. * Buccinum plicatum. Lin. Syst. nat, éd. 12, p. 1198. Synon, ple- risque exclus. : * Cassis plicata. Pars. Mart, Conch. t. 2, p. 68. * Bonan. Recr, 3. f. 156. * Buccinum fimbria. Gmel. 3479. n° 39. * Id, Dillw. Cat. t, 2. p. 600. n° 33. * Buccinum plicatum. Var. $. Gmel, p. 3472. * Mus. Gottv. pl. 23. f. 158 a. * Buccinum plicatum. Schrot. Einl. t. 1. p. 313, n° 7. * Buccinum fimbria. Wood, Ind. Test. pl. 22. f, 34. * Kiener. Spec. des Coq. p. 14. n° 7. pl. 6. f. 11; Habite... Mon cabinet. Espèce très rare, ayant une varice longi- tudinale qui traverse obliquement son dernier tour. Gette varice et le limbe externe du bord droit offrent des taches orangées. La partie supérieure de la columelle est plissée longitudinalement, et le limbe interne du bord droit est dentelé. Longueur, 3 pouces 2 lignes, 9. Casque pavé. Cassis areola. Lamk. (1) C, testä ovaté, lævi, nitidä, albä, maculis luteis quadratis tessel- latä; spirä brevè conicé, decussatim striatä ; columellà infernè rugos@. Buccinum Meur Lin. Syst. nat, éd. 12. p. 1199. Lister, Conch, t. 1012. f, "6. Bonanni. Recr, 3. f. 154. Rumph, Mus. t, 25, f, 1. et fig. B. fembria ; mais, par tout ce qui précède, nous devons toujours conclure que le nom linnéen de Buccinum plicatum (Cassis pli- cata) doit être maintenu. (1) Lamarck rapporte à tort, selon nous, à cette espèce la figure 1012 de Lister. La coquille de Lister a la spire courte ; elle est striée en travers, et elle offre tous les caractères d’une variété du Cassis saburon: aussi nous la citons dans la synony- mie de cette dernière espèce, en proposant de la supprimer de celle-ci, 28 HISTOIRÉ DES MOLLUSQUES, Petiv. Amb. t, 2. f. 11. Gualt. Test, t. 39. fig. H. D’Argenv. Conch. pl. 15. fig. I. Favanne. Conch. pl. 24. fig. I. Seba. Mus. 3. t. 70. f. 7-0. Knorr. Vergn. 3.t. 8. f. 5. Cassis areola, Martini. Conch. 2.t. 34.f. 355, 356, Cassidea areola. Brug. Dict. n° 8. | Cassis areola. Encycl. pl. 407. f. 3. a. b. * Klein. Ten. Ostrac. pl. 6. f. 102. * Junior Valentyn, Amboina. pl. 9. f. 79. * Lin. Syst. nat. éd. ro. p. 736. 2 * Lin. Mus. Ulric. p. 605. | * Buccinum areola. Born. Mus. p. 247. * Zd, Schrot. Einl. t. 1. p. 321. N° 14. * Id. Dillw. Cat. t. 2. p. 593. n° 20. * Bezoardica areolata, Schum. Nouv. Syst, p. 248. * Id. Wood. Ind. Test. pl. 25. f. 20. * Schub.et Wagn. Suppl. à Chemn. p. 72. n° 1. * Kiener. Spec. des Coq. p. 24. n° 14. pl. 10. f. 19. Habite l'Océan des Grandes-Indes et des Moluques, Mon cabinet. C'est une des espèces les plus jolies de ce genre. Limbe interne du bord droit bien denté. Longueur : 2 pouces 9 lignes. 10. Casque zèbre. Cassis zebra. Lamk. (1) C. testä ovatä, lævigatà, infernè striatä, albidä, strigis longitudina- libus luteis pictä; spirä brevè conicé, decussatim striatä; columellà infernè rugosa. (r) Ce Casque a été reproduit deux fois dans le grand ou- vrage de Martini et Chemnitz. Le premier de ces auteurs l’a nommé Cassis undata: c'est ce nom, le plus ancien, que doit conserver l’espèce. Chemnitz donne à la même coquille le nom de Buccinum cassidum strigatum. Ce dernier nom, préféré par Gmelio, est adopté par Dillwyn. Portant déjà deux noms, nous ne comprenons pas pourquoi Lamarck en a donné un troisième. Il est convenable de revenir à celui de Martini, qui est le pre- mier. Presque tous les auteurs ont cru reconnaître dans cette espèce la variété du Buccinum areola , indiqué par Linné dans le Museum Ulricæ. Nous pensons qu'ils sont dans l'erreur, car nous avons sous les yeux une variété de l’4reola, dont les ta- CASQUE, 20 Lister, Conch. t. ror4. f. 78. Rumph. Mus. t. 25.f. 2. D'Argenv. Conch, pl. 15. fig. D Favanne. Conch. pl. 24. fig. D. . Cassis undata. Martini. Conch. 2. t. 34. f. 356, a. Chemn. Concb, ro.t, 153. f, 1459. 1458. Cassidea areola. Brug. Dict. n° 8, var. [b.] Buccinum strigatum. Gmel, p. 3477. n° 179. * Buccinum rugosum. Gmel. p. 3476. n° 27. * Buccinum strigatum. Lin, Gmel, p, 3477. * Perry. Conch. pl. 53. f. 3, * Cronch. Lamk. Concb. pl, 18. f. 7. * Schub. et Wagn. Suppl. à Chemn, p. 93. n° 2. * Kiener. Spec. des Coq. p. 25. n° 15. pl. 10. f. 18. * Roissy. Buf. Moll, t. 6. pl. 58. f. 7. - * Buccinum strigatum, Dillw. Cat. t. 2. p. 593. n° ar. * Id, Wood. Ind. Test. pl. 22. Î. 21. Habite l’Océan indien et des Moluques. Mon cabinet. Il est très voi= sin du précédent par ses rapports; mais il est moins bombé, moins lisse, et sa coloration est disposée différemment. Son bord droit est aussi garni de dents bien saillantes. Longueur : 2 pouces 8 lignes, 11. Casque treillissé. Cassis decussata. Lamk. ( 1) C. testä ovatä, penitus decussatä, cæruleo-violacescente aut virescente : strigis luteis longitudinalibus undulatis, continuis vel interruptis; spirä brevè conicd. ches sont réunies par des flammules longitudinales onduleuses et peu nettes, comme l'indique Linné. Nous avons, d’ailleurs, une autre raison qui milite en faveur de notre opinion: c’est que Linné cite une très bonne figure du Buccinum strigatum de Gmelin, dans la synonymie de son Buccinum plicatum ; et, quoiqu'il ne l’introduise qu'avec doute, cependant sil l'avait reconnu pour sa variété de l’Areola, il l’aurait mentionnée là, et pas ailleurs. La figure dont il est. dnetos est celle de D’Ar- genville, pl. 15, fig. D. (1) En ajoutant les figures 367 et 368 de Martini dans la sy- nonymie, Lamarck confond deux espèces: ces figures, en effet, représentent le Cassis zebra jeune, et non pas le Decussata; il con- -vient donc de rapporter à l'espèce qu’elles concernent les figures en question. . 30 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Buccinum decussatum, Lin. Syst, nat. éd. ra, p, 1199. Gmel. p. 3474. n° 16. Gualt. Test, t. 40. fig. B. ad dexteram, et fig. B. ad sinistram. Knorr, Vergn. 2.t,10.f. 3.4. Martini. Conch. 2. t.35.f, 360. 36r. etf. 367. 368, Cassidea decussata. Brug. Dict. n° 0. * Bonanni. Recr. 3. f, 157. * Lister, Conch, pl. r000.f. 65, * Buccinum decussatum. Born, Mus. p. 246. à * Id. Schrot. Einl. t, 1, p. 320. n° 13. * Id, Dillw. Cat. t. 2. p. 592. n° 19. * Mus. Gottw. pl. 23. f, 154 b. c. 156. a. b. 1597. a. b. * Lin. Syst, nat. éd. 10, p. 736. 11 * Lin. Mus. Ulric. p, 604. * Wood. Ind, Test. pl. 22. f. 19PP * Kiener. Spec, des Coq. p. 26, n° 16. pl, 9, f. 16. 16 a, * Payr. Cat. des Moll, de Corse. p. 153. n° 508, * Blainv. Faun. franc. Moll. p. 193. pl. 9 c. f, 2. Habite la Méditerranée et l'Océan Atlantique. Mon cabinet. Il a une varice opposée au bourrelet du bord droit, Longueur, 2 pouces 1 ligue. 12, Casque raccourci. Cassis abbreviata. Lamk. C, test& ovato=abbreviatd, subglobosd, decussatim striatä, albd, ma- culis luteis quadratis picti; spira parvé, subgranulosä; CoRe infernè graniferd. | Lister, Conch. t. 1000, f, 65, Bonanni. Recr. 3, f, 157. * Blainv. Faune franc. p. 194. n° 2. * Kiener. Spec. des Coq. p. 33. n° 21. pl. 15. f. 3r. Habite sur les côtes du Portugal, selon Bonanni, Mon cabinet. Co- quille bombée, presque globuleuse, ayant quelquefois une varice qui s’étend en partie sur la spire, et très distincte du C, decussata par sa forme plus raccourcie et par sa columelle, qui est granuleuse inférieurement, Longueur : 13 lignes. [b] Spire sans bourrelets. 13. Casque rouge. Cassis rufa. Lamk. C. testd ovato-ventricosé, crassissimä, ponderosä, tuberculifera, ru- brä; cingulis pluribus tuberculato-nodosis; spird brevi, mucro = natd; columellé labroque intensè purpureis, albo=rugosis. ï CASQUE. ät Buccinum rufum. Lin. Syst. nat. éd. 12, p. 1198. Gmel, p. 3473. n° 12 Bonanni. Recr, 3, f. 328. 329. fig. mediocres. : Rumph. Mus. t. 23. fig, B. Petiv. Amb. t. 5. f. 5. Gualt. Test. t, 40. fig. F. Seba. Mus. 3.t. 73.f. 3-6, 9. Knorr. Vergn. 2. t. 9. f, 2. Regenf, Conch. 1. t. 19. f. 69. Favanne. Conch. pl. 26. fig. D 2. Martini, Conch. a. t, 32. f. 34r ett. 33, f, 346. 347. Cassidea rufa. Brug. Dict. n° 16. * Aldrov. de Test, p. 350. 351. | * Barrelier. Plantæ per Ital, Obs, pl. 1325. f. 20. * Perry, Conch. pl. 33. f, 4. L * Buccinum ventricosum. Gmel. p. 3476. n° a5, * Mus. Gottw. pl. 22, f. 145? * Lin. Syst, nat. éd, 10. p. 736. * Lin, Mus. Ulric. p. 603. ‘Martini. Conch. t, 2. Vign, p. 9. * Buccinum rufum. Born. Mus. p. 245. * Id. Schrot. Einl. t, 1. p. 315.n° 9. * Schum. Nouv. Syst. p. 247. * Id, Dillw. Cat. t. 2. p. 589. n° 15, * Id. Wood. Ind, Test, pl. 22,f, 15. * Kiener, Spec, des Coq. p. 15. n°8. pl. 7, f. 12. 13. Habite l'Océan des Grandes-Indes et des Moluques. Mon cabinet, C’est un des plus beaux Casques qui soient connus. 1l offre à la base de son dernier tour, deux rangées de sillons blancs longitu- dinaux, et il est fort remarquable par la grande épaisseur des deux bords de son ouverture, ainsi que par la vive coloration de cette dernière. Longueur : 5 pouces à lignes, | 14. Casque plume. Cassis pennata. Lamk. (1) C, testä ovato-turbinatä, tenui, glabré, obsoletè decussatà, carneä, flammis longitudinalibus rubris pictd; ullimo anfractu supernè an- (1) Déjà, depuis fort long-temps , Born a inscrit cette espèce sous le non de Buccinum pullum. Ce nom étant le premier donné devrait être rendu à l’espece qui, en conséquence, de- viendrait le Cassis pullus, si elle était conservée dans les cata- 35 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. ; gulato, suprà plano, ad angulum noduloso: spird brevissimé, mu cronatä; labro tenui, acuto, Lister. Conch. t, 1007. f. 71. Rumph. Mus. t. 23. fig. C. Petiv, Amb. t. ro. f. 10. Martini, Conch. 2. t. 36. f, 372.393. Cassidea pennata. Brug. Dict. n° 11. Buccinum pennatum. Gmel. p. 3476. n° 21. * Buccinum pullum. Born. Mus. p. 245. * Buccinum rufum, Junior. Dillw. Cat. t. 2. p. 590. Habite l'Océan Indien et des Moluques. Mon cabinet. Bruguière soupçonnait que cette coquille n’était qu’un individu jeune et im- parfait du C, rufa. Nous pensons différemment, considérant qu’il n'a aucun tubercule sur son dernier tour, et qu'il manque de sil- lons blancs dans sa partie postérieure, Il est d’ailleurs toujours mince et léger, et offre une spire presque plane, mucronée au cen- tre. Longueur : 2 pouces 10 lignes. Mais il acquiert au moins 1 pouce de plus, 15. Casque bonnet. Cassis testiculus. Lamk. C. testä ovato-oblongä, cingulata, longitudinaliter striatä, fulvo-ru= bente aut violacescente, maculis rubris furcatis transversim seriatis pictä; spiré brevi, convexä, mucronatä ; aperturd angustd, rugosä, Buccinum testiculus. Lin. Syst. nat, éd, 12, p. 1199. Gmel. p. 3474« n° 15. Lister. Conch, t. root. f, 66. Bonanni. Recr. 3. f, 162. Rumph. Mus. t. 23. f. 3. Petiv. Gaz.t. 152. f. 17. Gualt. Test. t. 39. fig. C. Seba, Mus. 3.t.72.f. 17-21. Knorr. Vergn. 3.1. 8. f. 2. et 4, t. 6.f. tr, Favanne. Conch. pl. 26. fig. D 3. Martini. Conch. 2.t. 37.f, 375. 376. Cassidea testiculus, Brug. Dict. n° 10. Cassis crumena. Encycl. pl. 406. f. 2. a. b. * Mus. Gotiw. pl. 22. f. 146. a. b. 147. a. b. 148.a.b, c. d, 149. LE logues; mais nous pensons , après avoir étudié attentivement la description de Bruguière, que cette espèce a été faite avec de jeunes individus du Cassis rufa. CASQUE. 33 * Valentÿn, Armuboina, pl. 7. f. 59, * Lin, Syst. nat. éd. 10. p. 736. * Lin. Mus. Ulric. p. 604. * Junior. Martini. Conch. t. 2. p. 67. pl. 37. f. 377. 398. * Buccinum testiculus. Born. Mus. p. 246. * Id. Schrot. Einl, t. 1.p.319.n° 12. * Crouch. Lamk. Conch. pl. 18. f. 7 a. * Roissy. Buf. Moll. t. 6. p. 102. n°5. * Id. Dillw. Cat. t. 2. p.59r. n° 18. * Id, Wood. Ind. Test. pl. 22. f. 18. * Kiener. Spec. des Coq. p. 20. n° 11. pl. 9. f. 17. Habite les mers situées entre les tropiques. Mon cabinet. Ce casque a un peu l'aspect de certain Cypræa, tant par sa forme oblongue que par celle de son ouverture, qui est étroite. Longueur : 3 pouces. 16. Casque agathe. Cassis achatina. Lamk. C. tesià ovato-acuté, ventricosä, lævissimd, nitidä, fulvo aut carneo- violacescente, flammulis rubris ornatä; spird brevi; aperturd dila- tata. Encyel. pl. 407. f, 1.a. b. * Buccinum achatinum, Wood. Ind, Test, pl. 22. f. 22, * Kiener. Spec. des Coq. p. 57. n° 24. pl. 13.f. 24. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. Mon cabinet. Jolie coquille, très lisse, brillante, agréablement colorée, à spire conique, courte et pointue, dont les tours, légèrement convexes, sont continus. Co- Jumelle et bord droit lisses supérieurement, Longueur : 2 pouces 2 lignes. 17. Casque poire. Cassis pyrum. Lamk. C, testä ovato-ventricosäà, lævigatd, basi striatä, allä; ultimo an- fractu penultimoque anterius obtusè angulatis, ad angulum nodu- : losis; spiré exsertä : anfractibus superioribus convexis, striatis; aperturd dilatatä, basi obsoletè striatä et dentatd. [8] Far. testä minore, penitüs lævigatä, pallidè fulvä; ultimo anfractu supernè noduloso. | * Kiener, Spec. des Coq. p. 39. n° 26. pl. 13.f, 25. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande, Mon cabinet. Il est bien moins bombé que le suivant, et a sa spire plus saillante. Bourrelet du bord droit peu épais, maculé de noir. Longueur : 2 pouces 5 lignes. 18. Casque de Ceylan. Cassis zeylanica. Lamk. C. testä subturbinatä, ventricoso-globosé, crassiuseuld, lævi, alba, Tour X. 3 34 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. interdüm fulvo-nebulatä : ultimo anfractu anterius angulato, bise- riatim tuberculato ; spir& brevi, basi planulatä} labro marginato, crasso, subedentulo, intus rufescente. * Kiener. Spec, des Coq. p.58. n° 25. pl, 13. f, 26. * Favanne. Conch, pl. 26.f. F1.F 2. | Habite les mers de Ceylan, près des côtes. Mon cabinet. Espèce très rare, offrant une coquille presque globuleuse, et fort rémarquable par son bord droit ayant à peine quelques vestiges de dents, et par sa columelle en trèsgrande partie lisse. Longueur : 2 pouces 10 lignes et demie. 19. Casque cannelé. Cassis sulcosa. Lamk. (1) C, testä ovato-ventricosd, crassd, cingulat@, grisco-fulvà, flammulis. rufis maculatä; cingulis latis rotundatis; spird exsertä, conico- acutà : anfractibus convexis; columellé basi granosd; labro margi- nato, crasso, tntùs sulcato, rufo. (x) Il existe de la confusion entre cette espèce et le Dolium Jasciatum, de Lamarck, à l'égard de la synonymie. Born est le premier qui ait inscrit dans un ouvrage méthodique le Casque cannelé sous le nom de Buccinum sulcosum. La synonymie men- tionne trois figures : Les deux premières, de Seba et de Ginnani, représentent fidèlement le Cassis sulcosa ; mais la troisième, de Martini, représente une véritable Tonne le Dolium fasciatum. En lisant attentivement la description de Born, on reconnaît qu’elle s’accorde en tout avec le Casque et non avec la Tonne. Par conséquent pour rendre à l'espèce de Born toute sa valeur, 1l suffit d’en retrancher la citation de Martini. C’est ce que ne fit pas Dillwyn qui attribua le nom de Buccinum sulcatum à la Tonne, et non au Casque, Par un hasard singulier, Bruguière, qui ne cite par l'ouvrage de Born, conserve cependant le même nom à l'espèce, et par suite ce Casque doit garder son nom actuel. 1l ne faut donc pas imiter Dillwyn qui préfère pour cette espèce le nom de Gmelin, Buccinum undulatum. M. Kiener confond avec celle-ci plusieurs espèces parfaitement distinctes, et les figures elles-mêmes de M. Kiener nous en fournissent la preuve. Parmi les coquilles figurées dans le Species, sous le nom de Cassis sulcosa, une seule, pl. 12. f. 22, le représente. La fig. 23 porte bien le nom de Casque granuleux dans la légende, et re- présente en effet cette espèce; mais dans le texte, M. Kiener la CASQUE. 35 Bonanni. Recr. 3.f. 159. Lister. Conch. t. 996.f.6r. Petiv. Gaz. t, 15, f. 8. | Gualt. Test, t. 39. fig, B. Seba.Mus. 3. t. 68. Î, 14. 15, Favanne. Conch, pl. 25. fig. À 3. Cassidea sulcosa, Brug. Dict. n° 6. Buccinum undulatum. Gmel. p. 3475. n° 18. * Rondel, Hist. des Poiss. p. 53. * Gesner de Crust. p. 246.f. 1. * Aldrov. de Test. p. 330. f. ï. * Kiener, Spec, des Coq. p. 29. n° 18. pl. 12. f. 22. * Buccinum urdulatum. Delle Chiaje dans Poli. Testac. t, 3, 2° part. p.55. pl. 48. f: 1.2. * Ginnani. Op. post. t. 2. pl. 6. f. 45? * Payr. Cat. des Moll. de Corse. p. 157. n° 307. * Philip. Enum. Moll, Sicil. p. 217. n° 1. * Blainv. Faune franc, Moll. p. 195. n°4. plyc.f, r. * Buccinum undulatum, Dillw. Cat. t, 2, p. 595. * Id, Wood. Ind. Test. pl. 22. f. 25. * Schub. et Wagn. Suppl. à Chemn, p. 73. n° 7. Habite l'Océan des Antilles, Mon cabinet. Celui-ci est cerclé comme une tonne. Longueur : 3 pouces 5 lignes. 20. Casque granuleux. Cassis granulosa. Lamk. (1) C. testà ovato-ventricosé, transversim sulcatä, longitudinaliter striatd, albä, maculis luteis quadratis transversim seriatis tessellat@ ; spiré conico=acuté, subdecussatä; columellé infernè granosé; labro margine dentato. Bonanni, Recr. 3. f, 158. rapporte au Cassis sulcosa. Quant à la figure 33, elle reproduit le Baccinum cassideum, tessellatum, de Chemnitz, qui très pro- bablement est une variété du Cassis granulosa. 11 suffit enfin de comparer la figure 34 à toutes les autres, pour être convaincu à l'instant même qu’elle représente une espèce très différente des deux autres : la forme de la columelle et de l'ouverture suffi- raient pour la distinguer, si elle ne l'était déjà par fous ses au- tres caractères. (x) On voit, par la synonymie, que Martini oÉouldlais plu- sieurs espèces avec celle-ci; mais les figures qu’il en donne ne 1 36 HISTOIRE DES MOILLUSQUES. . Bonanni. Recr, 3. f. 158. Lister. Cench. t. 999. f. 64. ett. 1056. f, o. Favanne. Conch. pl. 25, fig. A 4. Cassis ventricosa. Martini. Conch, 2.t, 32. f. 344. 345. ett. 34. f, 350-352, Cassidea granulosa. Brug. Dict. n° 5. * Buccinum areola. Var. $. Gmel. p. 3475. Buccinum trifasciatum. Gmel. p. 3477. n° 30. *“ Schrot. Einl. t, 1. p. 384. n° rt. * Buccinum granulatum. Dillw. Cat. t. 2. p. 594. n° 23. Blainv. Faune franc. p. 195. n° 5. * Barrelier, Plant. per Ital, pl. 1325. f. 12, * Mus. Gottw. pl. 22.f, 150. a, b. 151. a. b. c. * Buccinum granulatum. Born. Mus. p. 248. * Var. a.) Buccinum inflatum. Schaw. Nat, Mise. t, a2. pl, 959 (Ex. Dillw.) Buccinum cassideum tessellatum. Chemn. Conch. t. 11. p. 76. pl. 186. f, 1992. 17ÿ3? * Buccinum inflatum. Dillw. Cat. t. à. p. bg5. n° 25P * Id. Wood. Ind. Test. pl. 25, f. 26? * Cassis sulcosa, Var. Kiener. Spec. des Coq. pl. 16. f. 33? Habite la Méditerranée, selon Davila. Mon cabinet, Il n’est point lisse comme le C. * L C. areola, ni cerclé comme le C. sulcosa, Lon- gueur : 2 pouces 10 lignes et demie. Casque saburon. Cassis saburon. Lamk. C, testé ovato-globosé, transversim densè sulcat, albido-carned, in- terdüum fulro-maculosä; spira brevi, aaués columeilà infernè ru- gosd; labro margine crenato. Bonanni. Recr. 3. f. 20. peuvent se rapporter qu’à elle. On remarquera également, dans la synonymie plus complète de cette espèce, un double emploi de Gmeïin, qui en fait d’abord une variété du Buccinum areola, et qui la reproduit à la page suivante sous le nom de Buccinum trifasciatum. Je seraïs porté à croire que le Buccinum cassideum tessellatum, de Chemnitz (t. 11: pl. 186, f. 1992, 1993) est une variété du Cassis granulosa. N'ayant point à ma disposition une coquille semblable à celle de Chemnitz, je ne puis décider de l'identité de ces espèces. CASQUE. 37 Rumph, Mus.t. 25. fig. C. Petiv. Amb, t. 0. fig..6. Gualt. Test, t. 39. fig. G. Adans. Seneg. pl. 7. f. 8. Je Saburon. Cassidea saburon. Brug, Dict. n° 4. * Fossilis. Scilla lavana specul. pl. 16. f. 4. * Lister, Conch. pl. ro12.f. 76. * Buccinum saburon. Dillw. Cat. t. 2. p. 594. n° 22, * Payr. Cat. des Moll. de Corse. p. 154. n° 309. * Blainv. Faune franc. p. 196. n° 6. pl. 7 c.f, 3. * Mus. Gottv. pl. 22. f, 152 a. * Buccinum areola. Delle Chiaje dans Poli. Testac, t. 3. 2° part, p. 56. pl. 48. f. 3.4. * Martini. Conch. t. 2. Vignette. p. 10. . 12. * Roissy. Buf, Moll. t. 6. p.102. n° 4. * Cassis areola. Burrow. Elem. of Conch. pl. 16. f. 2. * Wood. {nd. Test. pl. 22. f. 23, * Cassis pomum. Schub. et Wagn. Suppl. à Chemn. p.71. pl. 223. f. 3084. 3085. | * Desh. Exp. sc. de Morée. Zool, p. 193. n° 328. * Kiener, Spec. des Coq. p. 31. no 19. pl. 14. f. 27. Habite l'Océan Atlantique, près de l’ile de Gorée, Mon cabinet. Il n’a point de stries longitudinales, mais seulement des stries trans- verses très serrées, et la base de sa columelle n’est point granu- leuse, Il est quelquefois parqueté de taches fauves quadrangulaires. Longueur : 23 lignes. 22. Casque canaliculé. Cassis canaliculaia. Lamk. C, testà ovatä, pellucidä, transversim sulcatä, albido-rosed, maculis luteolis transversim seriatis pictä; spiré brevi; suturis canaliculatis; columellä infernè rugosd; labro margine crenato. Cassidea canaliculata, Brug. Dict. n° 7. * Schub. et Wagn. Chemn, Suppl. p. 67. pl. 223.f. 3079. 3080. * Kiener. Spec. des Coq. p. 32. n° 20, pl. 14.f.28. Habite sur les côtes de Ceylan. M. Macleay. Mon cabinet. Il res- semble beaucoup au précédent par sa forme; mais il en diffère fortement par ses sutures canaliculées, Longueur : 22 lignes. 23, Casque semi-granuleux. Cassis semigranosa. Lamk. C. testé ovato-acutd, infernè læviusculä, supernè granosd, albä; dorso anterius longitudinaliter plicato: plicis granuliferis ; spirä decussatä, granosä; labro edentulo, intus rufescente. * Buccinum semigranosum., Wood, Ind. Test, Suppl. pl. 4. f. 2. 38 / HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Kiener. Spec. des Coq. p. 36. n° 23, pl 14. f. 20. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. Mon cabinet. Espece sin- gulière, ayant des rapports par sa forme avec le C. achatina, mais qui en est très distincte par les granulations de sa partie supé- rieure, qui commencent sur la partie antérieure du dernier tour, et s’étendent ensuite sur toute la spire. Longueur: 22 lignes et demie. 24. Casque baudrier. Cassis vibex. Lamk. C. testà ovato-oblongä, lævigatä, nitidä, pallidè fulva; spiræ an- Jractibus convexiusculis; apertur& lævi; labro infernè denticulis muricatoe pra Buccinum vibex. Lin. Syst. nat. éd. 12. p. 1200, Gmel. p. 3479. n°.356. RE | Bonanni. Recr. 3. f. 151. Rumph.Mus. t. 25. fig. E. et f. 0. Petiv. Amb. t. 4, f. 9. Gualt, Test. t. 30. fig, F. L. D'Argenv. Conch. pl. 14. fig. H. Favanne. Conch. pl. 25. fig. H 1. Seba. Mus. 3.t. 53. f. 3-7. 10. 18. 19. Knorr. Vergn. 6.t. 11. f. 3. Regenf. Conch. 1. t. 10. f. 40. Martini. Conch. 2. t. 35.f, 364-366. Cassidea vibex, Brug. Dict. n° 1. . * Blainv. Faune franç. p. 197. n° 7. pl. 7 c.f. 4. * Kiener, Spec. des Coq. p.22. n° r2. pl. rr.f. 20. 20 a. * Mus. Gottw. pl. 23. f. 163. b. c. 16r. c. 155 bis. b, 158 bis, * Id, pl. 25. f. 166. a. b, 167. a. b. 168. a, b. * Lin, Syst. nat. éd. 10. p. 737. * Lin. Mus. Ulric. p. 606. * Roissy. Buf. Moll, t. 6. p. 101. n° 2. * Buccinum vibex, Schrot. Einl.t. 1. p. 324, n° 17, * Jd, Burrow. Elem. of Conch. pl. 16. f. 3. et Junior. pl. 25. f, 3, * Id. Dillw. Cat. t. a. p. 600. n° 35. * Payr. Cat. des Moll. de Corse. p. 154. n° 310. Habite dans la Méditerranée, près de l’Egypte, ete. Mon cabinet. Il a quelquefois une varice longitudinale et oblique en manière de baudrier ; mais il est le plus souvent lisse, n'ayant que le bourrelet du bord droit. Longueur: 2 pouces et demi. 25. Casque hérisson. Cassis erinaceus. Lamk. C. testé ovaté, longitudinaliter subplicaté, anteriùs papillis coro- k CASQUE. VE 39 nalä, griseo=fulvé ; ultimo anfractu supernè angulato ; apertur& lœævi; labro crasso, inferrè denticulis muricato. Buccinum erinaceus, Lin. Syst. nat. éd. r2. p. 1199. Gmel.p. 3478. n° 34. | Bonanni. Recr. 3. f. 152. 153. Lister. Conch. t. 1015. f. 73. Rumph. Mus. t. 25. f. 7. et fig. D. Petiv. Amb. t, 9. f. 9. Gualt, Test. t. 39. fig. D. I. D’Argenv. Conch, pl. 14. fig. G. Favanne, Conch. pl. 24.f, G 1? Seba. Mus. 3.t, 53.f, 8, 11. 12. 29, 30. Born. Mus. p. 238. Vign. fig. D. Martini. Conch. 2. t, 35. f. 363. et pl. 38. f. 383 à 386. Schroëtter, Einl. in Conch. 1.t, 2.f. 9. a. b. Cassidea erinaceus, Brug. Dict, n° 2. Buccinum nodulosum, Gmel, p. 3479. n° 38. * Mus, Gottv. pl. 23. f. 168. a. b. e. d. * Lin, Syst. nat. éd, 10. p. 736. * Lin. Mus. Ulric. p. 605. * Buccinum erinaceus, Born. Mus. p. 248. * Id, Schrot. Einl. t. 1. p. 322. n° 15, “ Id. Dillw, Cat.t, 2. p. 598. n° 31. * Buccinum biarmatum. Dillw. Cat. t, 2. p. 599. n° 32. * Wood. Ind. Test, pl. 22. f. 32. * Buccinum nodulosum. Wood. Ind. Test. pl. 25. f, 53. * Kiener. Spec. des Coq. pl. 23. n° 13. pl. 11. f. 21. Habite les mers de l'Inde, comme probablement le précédent, dont il est très voisin par ses rapports; mais sa forme est plus raccour- cie. D'ailleurs son dernier tour est toujours anguleux supérieure- ment, avec des nodulations plicifères, qui se retrouvent quelque- fois sur les tours suivans. Le bourrelet externe de son bord droit est fort large. Longueur : 23 lignes. T 26. Casque frangé. Cassis fimbriata. Quoy et Gaim. C, test& ovato-ventricosé, cingulis tribus nodulosis instruct&, albo fucescente, fusco marmoraté , lineis fucescentibus angustis trans- versis ornatt , longitudinaliter plicat@, plicis irregularibus ; aper- turé angustä, in medio coarctaté, albd; labro incrassato, margi- nato, intus obsoletè denticulato, labio latissimo plano ; columella basi rugosa. | Quoy et Gaim. Voy. de l’Astr, Zool. t, 2. p. 596. pl. 43. f. 7. 8 40 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Kiener. Spec. des Coq. p. 12. n°6. pl. 4. f, 6. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. Ce Casque a, en petit, la forme du Cassis cornuta de Lamarck ; il est ovale, subtrigone; sa spire est courte; elle est interrompue par quatre ou cinq bourrelets, qui sont les traces de l'épaississe— ment du bord droit; le dernier tour est très grand, il est cou- ronné à sa partie supérieure par une rangée de tubercules pointus, rapprochés, et dont le plus grand est ordinairement sur le milieu du dos; au-dessous de cette première rangée, et. vers le milieu de la coquille, s’en élèvent deux autres, dont les tubercules sont plus courts, plus obtus, plus larges, et s'appuient sur une base quadrangulaire; la troisième rangée est celle où les tubercules sont plus petits, et ils disparaissent ordinairement avant d’avoir atteint l’ouverture, Des plis longitudinaux, petits et serrés, ir- réguliers, interrompus, se montrent sur toute la surface de la co— quille, ce qui lui donne beaucoup de ressemblance avec le Cassis cancellata, tossile des environs de Paris. L'ouverture est blanche ; elle est allongée, étroite. Le bord droit est très épais, aplati en avant, renflé en dedans, et surtout dans le milieu de sa longueur, et garni en dehors d’un bourrelet fort épais dans les vieux indi- vidus. Le bord gauche est très grand, il envahit tout le ventre du dernier tour, et en cela cette coquille ressemble aussi au Cassis cornuta, tuberosa, etc. Le canal terminal est plus allongé que dans plusieurs autres espèces; il se relève fortement vers le dos, en s’inclinant un peu à gauche, et il se termine par une échan- crure assez profonde, La couieur de cette espèce consiste en mar- brure d'un beau fauve sur un blanc jaunâtre, et l’on compte sur le dernier tour 6 linéoles interrompues, également distantes, d’un brun assez foncé, Le bord droit est marqué de cinq grandes taches, d’un brun plus ou moins foncé selon les indi- vidus. Les grands individus ont 85 de long, et 60 de large. 27. Casque sans bourrelet. Cassis coarctata. Gray. C. testé ovato-elongaté, cylindraceé, tranversim costis nodulosis cinctä; tenuè striatä, albo grised, maculis rufis subarticulatis or- natä, spir& brevi acutä, anfractibus planis, ultimo supernè angu- lato ; aperturd alba ; columellé recté, dentato-plicaté ; labro intüs incrarsato, extüs non marginato , basi latiore. Buccinum coarctatum. Gray dans Wood, Ind, Test. Suppl. pl. 4. £. 5. Cassis coarctatum. Kiener. Spec. des Coq. p. 19. n° 10, pl. 8. f, 15. Habite les côtes du Pérou, à Acapulco. CASQUE. 41 Cette espèce a beaucoup de rapport avec le Cassis tenuis; elle se distingue cependant par une forme cylindrique ; elle est d’ailleurs toujours plus petite, et son ouverture est constamment dépourvue du bourrelet extérieur qui caractérise les autres Casques. La spire est courte et pointue, on y compte sept à huit tours, dont les premiers sont lisses et d’un brun foncé; les suivans sont aplatis et couverts de petits plis longitudinaux, coupés par des stries transverses, le dernier tour est circonscrit à sa partie supérieure par un angle obtus, sur lequel s'élève un petit nombre de tuber— cules très obtus. Le reste de la surface est divisé par une dizaine de sillons aplatis et transverses, sur lesquels se montrent des tu- bercules longitudinaux pliciformes, très obtus. L'ouverture est blanche; la columelle presque droite, est revêtue dans toute sa hauteur d’un bord gauche peu épais, et elle offre des plistransver- ses, fins et peu apparens; en dedans et profondément, on y trouve des dentelures assez grosses. Le bord droit, comme nous Pavons dit, n’a point de bourrelet en dehors ; il reste assez mince à sa parlie supérieure, et il s’épaissit graduellement en dedans jus- qu'à sa base, où il se dilate d’une manière notable, Cette disposi- tion du bourrelet intérieur rappelle assez ce que l’on trouve dans plusieurs colombelles, Le bord droit est garni en dedans de gros plis dentiformes, qui contribuent encore à rétrécir l'ouverture. Cette coquille est d’un gris perlé ou d’un gris jaunâtre; elle est or née de taches d’un brun marron, dont les unes sont grandes et forment des marbrures irrégulières; les autres, plus petites, sont placées sur les sillons, où elles sont subarticulées. Les grands individus de cette espèce ont 60 millim. de long, et 32 de large. T 28. Casque mince. Cassis tenuis. Gray. C, testà ovato-oblongä, cylindraceà ; spir& brevi, supernè subpla- nulatä, anfractibus angustis, ultimo maximo supernè angulato, transversim sulcato, sulcis inæqualibus, latis, depressis, superio- ribus tuberculosis, maculis rubro spadiceis, inæqualibus articula- tis; aperturd elongato-angustä, labro marginalo reflexo, intus dentato ; columellä subrectä, basi plicatä. Buccinum renuis. Gray dans Wood. Ind, Test. Suppl. pl. 4. f. 4. Cassis messenæ, Kiener, Spec, des Coq. p. 17. n° 9. pl. 8. f. 14, Habite les mers d'Amérique. Fort belle coquille ,rare encore dans les collections et qui se rap-t proche du Testiculus, par l’ensemble de ses caractères. Elle es ovale oblongue, cylindracée ; sa spire très courte est en cône sur- 42 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. baissé : elle est presque plane. Le dernier tour est très grand, il est sillonné en travers, mais les sillons sont très plats, inégaux, et on en compte six qui sont plus larges que les autres: le premier, placé au-dessous de l’angle supérieur, est presque toujours tuber- culeux, et la plupart des autres sillons le sont aussi: les tubercules sont effacés. L'ouverture est blanche en dedans; elle est longue et étroite, et son bord droit est garni en dedans d’un bourrelet large et épais, sur lequel sont disposées avec régularité des lignes ac- couplées deux à deux, d’un beau brun noir, et dont les intervalles sont d’un beau fauve, La columelle est presque droite; elle est ridée transversalement à la base, et elle est garnie dans toute sa hauteur d’un large bord gauche qui cache presque tout le ventre de la coquille. Ce beau Casque est orné de très belles couleurs sur un fond d’un blancgrisâtre, légèrement lavé de fauve; on voit un grand nombre de fascies transverses, aussi larges que les sillons, formés de taches d’un roux brun, subarticulées, dont les plus grandes occupent les sillons les plus larges. ) \ Cette coquille a 90 millim. de longueur, et 50 mill, de large, T 29. Casque cicatrisé. Cassis cicatricosa. Desh. C. testä ovato-turgidä , sublævigatä, apice acutä, transversim ob- soletè striatä, cicatricosd, alb&, fusco irregulariter maculatä, anfractibus convexiusculis ; aperturd ovato angustd, labro mar- ginato, intüus dentato ; columellä basi pauci granulosà. Buccinum cicatricosum. Gronov. Zoophyl. fase. 3. p. 303. n° 1350. pl, 19.f. 1.2. Id, Gmel. 3475. é Zd. Dillw. Cat. t.{2. p. 597. ; Id, Wood, Ind. Test, pl. 25. f. 29. Habite... Cette coquille a de lanalogie, pour ja forme ginelé, avec le Cassis granulosa de Lamarck ; elle est ovaie globuleuse ; son test est mince et transparent; sa spire est proéminente, et l’on y compte huit tours convexes, lisses, et dont le dernier, beaucoup plus grand que les autres, porte “A traces de stries transverses, légèrement saillantes, de sorte qu’il semble que la courbure de la coquille soit formée d’une suite de petits plans limités entre eux par lesstries; outre cette disposition particulière, on remarque encore, sur ces plans, un grand nombre de petits méplats, que l’on peut comparer à ce que produit le martelage d’un métal. L'ouverture est assez grande ; elle est d’un jaune fauve au fond, d’un beau blanc dans le reste de ses parties; son bord droit est CASQUE. 43. assez mince, dentelé en dedans et garni en dehors d’un bourrelet, sur lequel se dessinent, à distances égales, des taches quadran- gulaires d’un brun pâle. La columelle est légèrement excavée dans le milieu. Le bord gauche qui l'accompagne se détache à la base, et il porte un petit nombre de granulations fines et assez ser- rées. La couleur de cette espèce est d’un blanc jaunâtre ou fauve, et elle est ornée de quelques marbrures brunes au sommet des tours; le dernier présente les traces très obscures de quatre oi ciestransverses de taches très pâles. Cette coquille a 50 millim. de long, et 45 de large. T 30. Casque lacté. Cassis lactea. Kiener. C. testä ovato-oblongé, candidé, transversim striatä, anfractibus pla- nulatis, basi arauaies ultimo supernè angulato, tuberculis ro- tundatis coronato ; apertur& subsemilunari ; labro incrassato, mar- ginato , intüs plicato dentato, labio plano ; columellà basi tenuè granuiosä. Kiener. Spec, des Coq. p. 35. n° 22, pl. 16. f, 35. Habite... Coquille qui a quelque analogie avec le Cassis sulcosa, mais qui s’en distingue facilement par la plupart de ses caractères ; elle est ovale oblongue; la spire est assez allongée, pointue, composée de 7 à 8 tours aplatis, granuleuse à la base, et ayant la suture bordée d’un petit bourrelet plissé; le dernier tour est anguleux à sa partie supérieure, et il porte sur cet angle une rangée de tubercules obtus, arrondis, au-dessus desquels, et sur la partie plate de la spire, on compte 3 stries transverses ; sur le reste de la surface, on voit d’autres stries transverses, obsolètes sur le dos, plus profondes à la base, L'ouverture est étroite, subsemilunaire, d’un jaune fauve dans le fond, blanche dans tout le reste de ses parties. Le bord-droit est très épais, il est garni en dehors d’un bourrelet large, et en dedans, d’un grand nombre de plis denti- formes, rapprochés et peu saillans. Le bord gauche occupe pres- que tout le ventre de la coquille; il est épais, il se détache à la base oùil est Éd dun grand nombre de granulations fines et serrées, La plupart des individus de cette espèce sont blancs ou d'un blanc légèrement lavé de fauve; il y en a quelques-uns où l’on remar- que cependant 2 ou 3 fascies de taches quadrangulaires, d’un fauve très pâle. — Gette espèce à 35 à 40 millim. de long, et 23 à 27 de large. 44 HISTOIRE DES MOLILUSQUES. Especes fossiles. 1, Casque en harpe. Cassis harpæformis. Lamk. C. test& fossili, ovato-inflaté, longitudinaliter costulatà, transverse striatd; cinguld suburicä tuberculosä. Cassis harpæformis. Annales du Mus. vol. 2. p. 169. n° 1. * Roissy. Buf. Moll. t. 6. p. 104. n° 7. * Desh. Coq. foss. de Paris. t, 2. p. 638. n° r. pl. 86. f. 3. a. L. Habite. Fossilede Grignon. Mon cabinet. Ses côtes longitudinales sont saillantes, disposées comme les cordes d’une harpe, et for- ment, vers le sommet du dernier tour, une rangée de tubercules bien exprimée et une autre à peine Fu s Longueur, 2 pouces une ligne. Ÿ 2. Casque de Rondelet. Cassis Rondeleti. Bast. C. testà ovato-turgidé, transversim profondè sulcatä, sulcis regula- riter granosis, anfractibus convexiusculis, marginatis, suprà ca- naliculato-planulatis ; apertur& ovato-oblongä, labro incrassato reflexo, simplici, basi triplicato, labio sinistro, crasso, bast irregu- lariter rugoso. Bast. Foss. de Bord. p. 51. n° 2, pl. 3. f. 22, pl. 4. f, 13. Habite. Fossile aux environs de Bordeaux, de Dax et à la Superga près Turin. Très belle espèce de Casque fossile, rare encore dans les collections, et qui se distingue facilement de toutes les espèces actuellement connues. Elle est ovale oblongue, a la spire pointue et assez allongée, et for mée de 6 tours, un peu aplatis à leurs bords supérieurs, et lé gèrement creusés en rigole à l'endroit de cet aplatissement ; bourrelet granuleux assez gros accompagne les sutures. Sur u dernier tour on compte 11 gros sillons transverses, dont la lar— geur et l'épaisseur vont graduellement en diminuant, depuis le sommet jusqu’à la base; sur ces sillons s'élèvent des tubercules ’ rapprochés, obtus, que l'on peut comparer à ceux qui existent sur le Cassidaire échinophore. Dans quelques individus, il arrive que dans la partie profonde du sillon se trouve une strie transverse. L'ouverture est grande, ovalaire; le bord droit est épais, garni d’un bourrelet à l'extérieur, mais en dedans il reste simple, si ce : n’est à la base où il a ordinairement 3 plis peu profonds. Le bord gauche reste mince dans toute sa partie supérieure ; mais à la base, il se détache et forme un feuillet court et épais, à la partie interne duquel se montrent quelques grosses rides. I’échancrure CASQUE. 48 de la base est large et profonde ; aussi cette coquille appartient aux véritables Casques, Les grands individus ont 60 millim. de long, et 42 de large. 10 7 3. Casque bonnet. Cassis calaniica. Desh. C. testé ovato-turgiduld, transversim sulcatä, longitudinaliter plicatd, plicis irregularibus, anfractibus planulatis, marginatis, in medio subangulatis, ultimo anfractu, nodulis coronato; aperturd ovato- angustä, labro incrassato, maroinato, intüs dentato, labio angusto; columellà regulariter arcuatd, transversim plicatä. Desh. Coq. foss. de Paris, t. 2. p. 640, n° 3. pl. 85. f, 19 à 19. Habite... Fossile à Valmondois, près Paris. Cette espèce fort singulière n’a presque point d’analogie avec celles qui sont déjà connues dans le bassin de Paris. Elle est petite, ova- laire. On compte six tours à la spire, et ces tours sont aplatis, et divisés en deux parties égales par un petit angle granuleux ; le dernier tour constitue à lui seul la plus grande partie de la co- quille. Toute la surface est découpée par des petits sillons trans- verses, inégaux et assez réguliers, ainsi que par des plis longitudi- naux, irréguliers, et qui ne se continuent pas dans toute la lon— gueur de ce dernier tour. Il résulte de ces sillons et de ces plis un grand nombre de petits tubercules aplatis, quadrangulaires, iné- gaux, dont une rangée plus large et plus grosse se trouve à la par tie supérieure du dernier tour. L’ouverture est ovalaire, atténuée à ses extrémités. La columelle est régulièrement arquée, et elle est accompagnée d’un bord gauche assez épais, mais étroit et point re- levé à sa base, Sur la columelle se remarque un grand nombre de plis, assez réguliers, que l’on voit s’enfoncer en dedans de l’ouver- ture. Le bord droit est épaissi, plus en dedans qu’en dehors; en dedans, il porte neuf dentelures également espacées. L'échancrure de la base est peu profonde, mais le canal est très court, et par ce caractère, cette espèce péut également servir d’intermédiaire entre les Cassidaires et les Casques. Cettecoquille, très rare, a 28 millim. de long, et 20 de large. 4. Casque strié. Cassis striata. Sow. C, testà, ovato-oblongä, apice acutä, transversim tenuè striat@, an- fractibus supernè depressis, ultimo ad peripheriam subangulato, . nodulis crebris coronato; aperturd ovato-angustä ; labro incrassato, intus dentato; columellà bastirregulariter rugosd, Sow. Min. Conch, p. 24. pl. 6.f.4.5, 6. 7. ÿ Brong. Vicent, p. 66. pl. 3.f, 9. Habite... ’ 46 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Fossile en Angleterre, dans les argiles de Londres et au val de Ronca, dans le Vicentin, d’après M. Brongniart. Coquille plus ovalaire, et à spire plus allongée, que dans la plupart des Casques. Ses tours, au nombre de six, sont creusés d'unerigole peu profonde à leur partie supérieure, et le bord supérieur de cette rigole forme un petit bourrelet qui accompagne la suture; sur le dernier tour, on voit immédiatement, en avant de la dépression, un angle obtus sur lequel s'élève unassez grand nombre de petits tu- bercules obtus et arrondis ; la base du dernier tour se termine in= sensiblement en un canal court, légèrement relevé en dessus, et dont l’échancrure est moins profonde que dans la plupart des autres Casques, de sorte que l'on peut considérer cette espèce comme in- termédiaire entre les Cassidaires et les Casques. L'ouverture est oYalaire, rétrécie à ses extrémités, élargie dans le milieu, princi- palement à cause de l’excavation de la columelle ; celle-ci est gar- nie d’un bord gauche un peu épais, un peu détaché vers la base, et formant, au-dessus du canal, un feuillet mince et étroit. Le bord droit est épaissi en dedanset en dehors; le bourrelet extérieur est très étroit et peu saillant ; à l’intérieur, il l’est davantage, et il est garni, dans sa longueur, d'uu assez grand nombre de petites dents. Toute la surface extérieure de cette coquille est couverte de stries fines, iransverses, régulières, et assez souvent alternes, c’est-à- dire, qu’une plus petite succède à une plus grosse. Cette coquille a 27 millim. de long, et 17 de large. nt. en (1) Une échancrure oblique, dirigée en arriere. | RICINULE, (Ricinula.) Coquille ovale, le plus souvent tuberculeuse ou épi- neuse en dehors. Ouverture oblongue, offrant inférieure- ment un demi-canal recourbé vers le dos, terminé par une échancrure oblique, Des dents inégales sur la columelle et sur la paroi interne du bord LE? rétrécissant, en gé- néral l'ouverture. ; Testa ovata, sæpiùs externe tuberculato-spinosa. Aper- tura longitudinalis, in canalem. brevissimum postice recur- vum, oblique emarginatum. Plicæ vel dentes inæquales ad RICINULE. 47 columellam et ad parietem internam labri, aperturam sæpè coarctantes. Osservarions. — Les Ricinules tiennent de très près aux Pourpres, et cependant en diffèrent assez pour qu'on doive les en distinguer. Ce sont des coquilles en général d’un petit vo- lume, d’une forme ovale, à spire souvent peu élevée, et qui of- frent la plupart des tubercules ou des pointes épineuses comme les fruits du ricin. Leur ouverture présente presque toujours une teinte de pourpre ou de violet, et son bord droit est muni de dents inégales qui assez souvent en resserrent l’entrée. Leur columelle n’est point simple et polie comme dans les Pourpres; ” mais elle offre de faux plis ou des dents inégales. | [ Depuis que l’on connaît l’animal des Ricinules, les conchy- liologues ont supprimé ce genre et l’ont réuni aux Pourpres, à titre de section. L'étude seule des coquilles conduisait égale- ment à cette réunion des deux genres. Dans les généralités sur le genre Pourpre, nous établirons les preuves sur lesquelles on se fonde aujou#d’hui pour joindre aux Pourpres plusieurs des genres qui en ont été démembrés par Lamarck.] ESPÈCES. 1. Ricinule muriquée. Ricinula horrida. Lamk. (1) R, testé obovatà, subplobosd, tuberculis crassis brevibus acutis nigris echinata; interstitiis albis; spird brevissimd; aperturé ringente, vio- laceä. (1) Quelque confusion s’est introduite dans la synonymie de cette espèce. Linné lui-même y a contribué en rapportant à son Murezx neritoideus ( Purpura neritoideu, Lamk.) quelques figu- res représentant celle-ci. Gmelin à dénaturé l’espèce de Linné, en substituant sous son nom trois autres espèces con- fondues dans une synonymie très incorrecte. Dans cette syno- nymie, prédomine le Ricinula horrida, et c’est en rectifiant Gmelin que plusieurs auteurs ont définitivement changé, l’un pour Pautre , les noms des deux espèces. Lamarck n’est point tombé dans cette erreur, et ses noms spécifiques doivent être 45 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Bonanni. Recr, 3. f. 173. Lister, Conch. t. 804.f, 13. Klein, Ostr. t. 1. f. 30. . Knorr. Vergn, 1.t. 25.1, 5, 6. Favanne. Conch. pl. 24. fig. A 1, Martini. Conch. 3.t. ror.f, 972. 973. Murex neritoideus. Gmel. p. 3537. n° 43. Ficinula horrida. Encycel.'pl. 395. f, r. a. b. : FR horrida. Blainv. Pourp.nouv. Ann, du Must. 1. p.208. n° 16, * Quoy et Gaim.Voy. de l’Astr. t. 2. p. 576, pl. 39. f. r à 3. Pur- pura horrida. * Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 215. pl,256, f, r. * Mus. Gottw. pl. 11.f, 81.c. * Blainv. Malac. pl. 22. f, à, * Ricinella violacea. Schum, Nouv. Syst. p. 240, * Murex horridus, Dillw. Cat, t. 2. p. 704. n° 46. *“ Murex neritoideus, Wood. Ind. Test. pl. 26, f. 47. * Purpura horrida. Kiener. Spec. des Coq. p. 8. n° 1, ph. r.f.r. Habite l'Océan Indien. Mon cabinet. Espèce fort remarquable par ses gros tubercules noirs et pointus, par sa spire anti, mucronée, et son ouverture grimaçante et violette. Cette coquille est épaisse et solide. Longueur : 18 lignes. Vulg. la Huüre. 2. Ricinule doucette. Ricinula miticula. Lamk. (1) R. testé obovatd, tuberculiferd, griseo-rubente; tuberculis obfongis obtusis quinquefariäm seriatis ; spiré brevissimd, obtusd; apertur& violaceä; columellé pliciferd; labro intüs dentato. * Blainv. Pourp. nouv. Ann. du Mus. t. 1. p. 211. n° 23. * Purpura clathrata. Junior. Kiener, Spec. des Coq. p.16. pl. 3.f,5. Habite... Mon cabinet. Son ouverture n’est point grimaçante, et les A conservés. Dillwyn attribue à cette espèce le nom linnéen de Murex ricinus. Nous pensons que cette erreur est facile à recti-- fier, et que l'espèce de Linné doit être rapportée au Ricinula! arachnoidea de Lamarck. (1) M. Kiener assure que le Purpura miticula de Lamarck: est une mauvaise espèce, puisqu'elle a été établie sur de jeunes: individus du Ricinula clathrata. Cette opinion nous paraît fon- dée, et, en l’adoptant, nous proposons de joindre à l’avenir les- deux espèces sous le nom de clathrata, RICINULE. 49 tubercules qui hérissent le test ne sont point piquans, Longueur : : 13 lignes. 3. Ricinule gaufrée. Ricinula clathrata. Lamk. R, testé ovatd, muricatä, costis spiniferis longitudinalibus et trans - versis grossè cancellatä, aurantio-luted ; spinis breviusculis canali- culatis; aperturd pallidè violaced; columell& tortuosd, rugiferd; la= bro dentibus validis armato. _ Encycel. pl. 395. f. 5. a. b. * Blainv. Pourp. nouvelles Ann. du Mus. t. 1. p. 211, n° 22. * Kiener. Spec. des Coq. p. 15. n° 5. pl. 3. f. 5. * Martini, Conch. t. 3. pl. ror.f, 974. 975. Habite.., Mon cabinet. Jolie coquille, très rare et fort singulière, Elle est comme gaufrée par le croisement de côtes spinifères, les unes transverses, les autres longitudinales, qui ne sont que des ca= rènes courbées en voûte. Longueur : 13 lignes et demie, 4. Ricinule arachnoïde. Ricinula arachnoides. Lamk. (1) R. test& obovatä, spinis subulatis muricatä, albo-lutescente; spinis basi nigris, inæqualibus, propè labrum longioribus; aperturé rin- gente, albä, luteo-maculata. Rumph. Mus. t. 24. fig, E. Petiv. Amb.t. 11. f. 11. Seba. Mus. 3.t. 60. f. 39. Martini. Conch. 3. t, 102. f. 976. 977. Encyel. pl. 395. f. 3. a. b. * Murex ricinus. Lin, Syst, nat. éd. 10. p. 750. * Id, Lin, Syst, nat. éd. 12, p. 1219. * Zd, Lin. Mus. Ulric. p. 633. * Blainv. Pourp. nouvelles Ann. du Mus. t. 1. p. 209. n° 18. (1) C'est à cette espèce qu'il convient de rapporter le Mu- rex ricinus de Linné, La description qu’il en donne dans le Museum Ulricæ et la synonymie s’y rapportent exactement. Ce- pendant Linné dit que quelquefois l’ouverture est violette, ce qui nous fait croire que, parmi les individus du Murex ricinus, il s'en était glissé quelques-uns du Ricinula horrida. Lamk. Cette confusion, sans importance dans Linné, est devenue plus considérable. chez ses successeurs, qui, sous le seul nom de Linné, ont rassemblé toute la synonymie des deux espèces. Tome X, 4 bo HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Purpura arachnoïdes. Quoy et Gaim, Voy. de VAstr. p. 579. pl. 39. f. 17. 18. 10. * Kiener. Spec. des Coq. p. 10. no 2. pl, 1, f, 3. * Mus. Gottw. pl. 11. f. 81. a. b, | * Murex ricinus. Murray. Fund, Test, Amæn, Acad, p. 144. pl, 2. f. 19. * Id. Schrot. Einl. t. 2. p. 502. n° 53. * Junior, Sow. Genera of Shells, f, 5. * Reeve. Conch, Syst. t. 2, p. 215. pl. 256. f. 5. Habite l'Océan Indien. Mon cabinet. Spire très courtes épines avoi- sinant le bord droit plus longues que les autres ; ouverture gri- macante. Longueur: près d’un pouce. 5. Ricinule digitée. Ricinula digitata. (1) R. testä obovatä, depressä, lutescente; costis transversis tuberculato- nodosis; spirä brevissimd; aperturé angustat&, luteä; labro ante- rius digitis duobus armato. Lister, Conch. t, 804. f. 1. Seba. Mus. 3. t, 6o. f, 48. Martini. Conch. 3, t. 102. f, 979. f. 78. Encycl. pl. 395. f. 7,a. b, * Blainv. Pourp. nouvelles Ann. du Mus. t. ï. p.210. n° r9, * Purpura digitata. Quoy et Gaim. Voy. de l’Astr. t. 2. p. 578. PL 30.f. 20:97, 22. * Cronch. Lamk, Conch. pl. 18. 8. * Murez ricinus. Wood. Ind, Test. pl. 26. f. 5r. * Ricinella dactyloides, Schum. Nouv. Syst. D. 241. * Sow. Genera of Shells. f. 3. * Reeve. Conch. Syst. t.2, pl. 256. f, 3. | (1) M. de Blainville a reconnu que l’on confondait habituel- lement deux espèces sous le nom de Ricinula digitata : une est toujours brune, l’autre est toujours blanche, et a l'ouverture d’un beau jaune. Dans sa phrase caractéristique du Digritata, Lamärck dit: Aperturé luted, testä lutescente. C’est donc à la co- quille à bouche jaune que le nom spécifique doit rester. M. de Blainville a fait ie contraire en donnant à l'espèce brune le nom de Digitata, et à la jaune celui de Zobata. Nous proposons de rendre à chaque espèce le nom qui doit lui appartenir : Di- gitata.à l'espèce jaune, Lobata à l'espèce brune, : RICINULE. Sr * Kiener. Spec, des Coq. p. 16, n° 6. pl. 3,f, 6. Habite... Mon cabinet. Petite coquille, remarquable par les deux grandes digitations que son bord droit présente antérieurement, Longueur : 10 lignes. , 6. Ricinule raboteuse. Ricinula aspera. (1) R. test@ ovata, scabriusculä, transversim sulcatd, cinered; costis lon- gitudinalibus nigris; carinis transversis albis dentato-asperis; apertur& violaced, dentibus validis angustatd. Encycl. pl. 395. f, 4. a. b. * Blainv. Pourp. nouv. Ann. du Mus. t. 1. p. 203. n°4. * Purpura morus, Var. Kiener, Spec. des Coq. p. 21. pl. 4. f. 9. a. Habite... Mon cabinet, Celle-ci, tres distincte de la suivante, nous parait inédite, Longueur : environ 10 lignes, 7. Ricinule mûre. Ricinula morus. R. testà ovatä, nodulis nigris crebris, transversim seriatis cinctä; in- terstitits albidis; spiré obtusiusculä; aperturä violaced, dentibus va- lidis angustatd. Lister, Conch. t, 954. f, 4.5. Petiv. Gaz. t. 48. f, 14. Martini. Conch, 3. t. ror. f. 970. Ricinula nodus, Encycl. pl. 395. f. 6. a. b. * Blainv. Pourp. nouvelles Ann. du Mus. p. 203. n° 5. * Quoy et Gaim, Voy. de l'Astr, t. 2. p. 580. pl. 39. f. 23. 24. Purpura morus. . * Sow. Genera of Shells. f, 2. * Reeve. Conch. Syst. t. 2, p. 215, pl. 256, f, 2. * Kiener. Spec. des Coq. p. 20. n° 9, pl. 4. f, 9. Habite les mers de l'Ile-de-France. Mon cabinet, Elle ressemble à une petite müre, n’ayant que des nodosités en général mutiques, et qui sont disposées sur de petites côtes transverses, Longueur : 11 lignes et demie. 8. Fucinule mutique. Ricinula mutica. R. testà parvul&, ovato-globosä, muticé, crassé, transversè striata, 2 ES (1) M. Kiener regarde cette espèce comme une simple va- riété de la suivante, Ricinula morus; pour nous, ces deux es- pèces sont toujours distinctes , les figures mêmes de M. Kiener appuient suffisamment notre opinion. | 2. Les: 7 52 HISTOIRE DÉS MOLLUSQUES. fusco-nigricante; spiré obtusissimä » ; aperturd angustd, albo=viola= cescente; labro crassissimo, valdè dentato. Encycl. pl. 395. f. 2. a. b. * Blainv. Pourp. nouvelles Ann. du Mus. t, 1. p. 203. n° 2. * Kiener. Spec. des Coq. p. 19. n° 8. pl. 4. f, 8. < Habite... Mon cabinet. 'Elle est courte, très épaisse, à spire presque rétuse, et à ouverture fortement rétrécie par les dents du bord droit. Longueur : 9 lignes et demie. 9. Ricinule pisoline. Ricinula pisolina. R, testä parvä, subglobosä, muticä, transversim striatä, fundo rufes- cente nigro-lineolatä; spird brevi, acutä; aperturé violaceä; labro intüs dentato. * Blainv. Pourp. nouvelles Ann, du Mus. t. 1.p. 202. n° 1, pl, 9.f. 2. * Purpura mutica junior. Kiener. Spec. des Coq. p. 20. pl.4. f. 8 a: Habite les mers de l’Ile-de-France, Mon cabinet. Celle-ci et la pré- cédente ont les seules de ce genre qui soient qe à lexté- rieur, Longueur: 7 lignes un quart. F 10. Ricinule élégante. Ricinula elegans. Brod. R. testé obovatä, albidä, spinis subulatis muricatä, propè marginem longioribus; aperturé ringente, albd, lined castaned concinnè cir- cumdatd,. Brod. et Sow. Zool. journ. t. 4. p. 376. Gray. Zool, of Capt. Beechey.Voy. p. 155. pl. 36. f, 4. Cette petite espèce a beaucoup de ressemblance, d’une part, avec le Ricinula arachnoidea, et de l’autre, avec le Ricinula clathrata de Lamarck, Elle est ovalaire, d’un blanc roussâtre, un peu déprimée, hérissée de tubercules spiniformes, qui s’allongent subitement vers le bord droit, L'ouverture est oblongue, étroite, grimaçante, blan- che. La columelle porte trois dentelures assez grosses et aiguës. Le bord droit est épais, il présente deux dents lobées, et il est orné d’une ligne rouge-orangée, assez foncée. Cette coquille reste petite, elle a 18 millim. de long et autant de lar- geur, en y comprenant la longueur des épines, Ÿ 11. Ricinule à lèvres blanches. Ricinula albo labris, Blainv. R. testé obovaté, spinis subulatis, quadrifariam muricatä ; albé ; spir& brevi, aperturd angusté, albd, ringente ; labro intüs in- crassato, bilobato; columelli basi rugosä, in medio triplicatä. Bonanni. Recr, à, f, 193. RICINULE. 53 Blainv, Pourp. nouvelles Ann, du Mus. t, r. p. 308, n° 17. pl, 9. f. 5. Kiener, Spec. des Coq. p. 12.n0 3. pl. 1.f, 2. Habite l’ile de Ceylan, d’après M. Reynaud. , Cette espèce, comme le dit M. Kiener, paraît être une variété de Ri- cinella arachnoidea de Lamarck. Dans les principaux caractères, il lui en reste cependant quelques-uns, au moyen desquels on la re- connait constamment, Les individus que nous rapportons à cette espèce ont les épines blanches, comme le reste de la coquille. Ces épines sont disposées sur quatre rangées transverses, et dans les in- tervalles on remarque de fines stries, subécailleuses, que nous ne trouvons pas disposées de la même manière dans les individus bien frais de l’arachnoïde. L'ouverture est étroite, elle l’est moins ce- pendantque dans l’espèce à laquelle nous la comparons. Dans l'a- rachnoïde, les dents lobées du bord droit sont au nombre de deux, il y en a quelquefois une troisième bifide chez les vieux individus. Dans l’A/bo labris, ces dents lobées sont en même nombre, mais elles sont beaucoup moins saillantes, Dans l'espèce qui nous oc- cupe, on remarque quatre grosses grapulations sur la partie plate de la columelle, et le milieu, beaucoup moins gonflé que dans l’a- rachnoïde, porte trois plis égaux qui n’ont pas la forme et la proé- minence de ceux que l’on remarque dans d’autres espèces, Ces dif- férences suffisent-elles pour séparer ces espèces ? IL est à présumer que l’on découvrira par la suite quelques variétés, au moyen des- quelles on réunira les deux espèces que M. de Blainville a sé- parées. Cette coquille a 33 millim. de long et 30 de large, en y comprenant la longueur des épines. T 12. Ricinule lobée. Ricinula lobata. Blainville. R. testä obovatä, depressé, castaneo-fucescente, costis quinque trans- versis, tuberculato=-nodosis, interstitiis striato-squamosis ; spird brevissimd, apice mucronaté ; aperturé angustä, castaned; labro incrassato, intus sex-dentato, posticè bidigitato, anticè trilobato, Blainv. Pourp. nouvelles Ann. du Mus.t, 1. p. 210. n° 20. pl. 9.f. 7. Ricinula digitata, Var. Fusca. Sow. Genera ofShells. f. 4. Id. Reeve. Conch, Syst. t. 2. p. 215. pl. 256. f. 4. Purpura lobata. Kiener. Spec. des Coq, p. 18. n° 7. pl. 3.f. 5. Habite. | On confondait cette espèce avec le Ricinula digitata de Lamarck, elle en est constamment distincte par le plus grand nombre de ses ca- ractéres. Celui qui la fait reconnaître le plus facilement consiste 4 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. dans la couleur; le Digitata est une coquille blanché ou jaunâtre, celle-ci, lorsqu’elle est fraiche et bien conservée, est d’un beau brun marron. Le dernier tour est très grand, et il porte cinq côtes transverses et noduleuses, dont les intervalles sont plus pâles, quel- quefois blancs, dans les individus roulés, et l’on y remarque des stries écailleuses qui suivent la même direction; en aboutissant sur le bord droit, ces côtes se prolongent en digitation dont les trois antérieures sont courtes, et presque égales, tandis queles deux pos- térieures sont plus grosses et plus allongées. L’ouvertureest étroite, blanche dans le fond, d’un très beau brun sur ses bords. La colu- melle est simple, mais le bord droit très aplati porte en dedans cinq ou six dentelures égales, mais peu épaisses. Cette coquille, assez commune dans les collections, a 30 millim. de long et 25 de large, 4 13. Ricinule iodostome. Ricinula iodostoma. Lesson. R, testà ovatà, crassd, ponderosä, transversim tenuè striatd, albo lu- tescente, nigro quadri seu quinque fasciata; aperturé angustisst- mâ, purpureo-violaced, ringente ; columellé in medio tumidé, pli- cato-rugosd; labro incrassato, intus quadridentato. Lesson. Magasin de Zool. 1842. Moll. pl. 58. Habite la Nouvelle-Zélande. Cette coquille, signalée pour la première fois par M. Lesson, dans le Magasin de Zoologie, a beaucoup de ressemblance avec le Ricinula horrida de Lamarck, on pourrait même la regarder comme une variété de cette espèce, si elle ne conservait des caractères qui lui sont propres. Elle est ovale, arrondie, déprimée, épaisse, et pe— sante ; sa surface extérieure est constamment dépourvue des gros tubercules qui se remarquent sur l’Xorrida ; elle est ordinairement lisse, ou ornéedestries transverses fines, dans les individus les plus frais. La spire est courte, mucronée au sommet ; les sutures sont simples. Les tours sont aplatis et conjoints; le dernier, atténué à sa base, se termine par un canal étroit, peu profond, et à peine échancré. L'ouverture est très étroite, et elle a la forme d’une S italique un peu allongée; elle est partout d'un très beau rose pourpré, légèrement violacé. La columelle, renflée dans le milieu, porte sur ce renflement quatre plis assez gros, transverses, et même un peu ascendans, Le bord droit est très épais, il est creusé à sa partie supérieure par deux gouttières qui forment entre elles un angle presque droit; la plus longue de ces gouttières sé continue dans l'angle supérieur de l'ouverture ; du côté intérieur, le bord droit porte quatre dents, dont les deux premières sont très grosses, POURPRE. 55 et cependant inégales ; la première est trilobée, la deuxième est bilebée, et les deux dernières sont simples et beaucoup plus pe- tites. Sur un fond d’un blanc jaunâtre, cette coquille est ornée de quatre ou cinq zones transverses, étroites, également espacées et d’un noir foncé. Il y a des individus, et celui figuré par M. Lesson est de ce nombre, où il y a une sixième zone noire qui se montre à la base. k Cette coquille est longue de 35 millim. et large de 30. POURPRE, (Purpura.) Coquille ovale, soit mutique, soit tuberculeuse ou an- guleuse. Ouverture dilatée, se terminant inférieurement en une échancrure oblique, subcanaliculée. Columelle aplatie, finissant en pointe à sa base. Testa ovata, vel mutica, vel tuberculifera aut angulosa. Apertura dilatata, infernè emarginata: sinu obliquo, sub- canaliculato. Columella depresso-plana, basi in mucronem desinens. OsservarTions.— Les Pourpres constituent un genre fort nom- breux en espèces, et nous offrent les dernières coquilles qui aient encore une apparence de canal à la base de leur ouverture. Elles conduisent donc, dans l’ordre des rapports, ainsi que les Licornes et les Concholépas, aux genres Harpe, Tonne, Buccin, etc., dans lesquels l’échancrure de la base n’offre plus le moin- dre indice de canal. La diminution insensible du canal dont il s’agit , jusqu’à sa disparition complète, fut cause que Linné a rangé une partie de nos Pourpres parmi ses Murex , et l’autre parmi ses Buccinum. Mais dans le cas où un caractère qui nous guidait diminue insensiblement, et finit par disparaître en en- tier, c’est toujours d’après la considération de l’ensemble des autres rapports que les objets doivent être rangés. Or, c’est ici précisément celui des Pourpres. Au reste, leur genre est émi- nemment caractérisé par leur ouverture non rétrécie dans son milieu, tant par des rides de la columelle que par des dents du bord droit, comme dans les Ricinules, mais qui est au contraire 56 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. dilatée et à columelle en général nue, aplatie, ét finissant en pointe à sa base. L’échancrure de cette dernière est plus ou moins oblique, et semble encore un peu ascendante postérieu- rement. C'est principalement dans les mollusques de ce genre, et sur-. tout dans certaines de ses espèces, que l’on trouve cette matière colorante dont les anciens formaient leur belle couleur pourpre. En quelque sorte analogue à l’encre des Sèches, ellé est dans un réservoir particulier en forme de vessie, placé près de l'estomac. Mais on prétend que cette matière singulière n’acquiert sa cou- leur rouge qu'après avoir été étendue dans l’eau et exposée au contact de l’air. On a négligé cette teinture depuis la découverte de la cochenille. L'animal des Pourpres a un pied elliptique, plus court que la coquille; deux tentacules coniques, pointus, portant les yeux dans leur partie moyenne et extérieure [Adans. Seneg. 1. pl. 7. f. 1]; un manteau formant, pour la respiration, un tube qui passe au-dessus de la tête, se rejetant sur la gauche, et un oper- cule cartilagineux et semi-lunaire, attaché au pied, près du manteau. s. [L'augmentation considérable des collections, la découverte de matériaux nouveaux, et surtout les connaissances actuelle ment acquises sur un plus grand nombre d’animaux mollus- ques, rendent nécessaires des changemens dans l’étendue des genres, et, par conséquent, apportent des modifications dans leurs caractères: c’est ce qui résulte, pour le genre Pourpre et quelques-uns de ceux qui l’avoisinent, du mouvement scienti- fique qui s’est opéré depuis une dizaine d'années. En effet, La- marck avait mentionné environ soixante espèces dans les genres Ricinule, Pourpre, Licorne et Concholépas : aujourd’hui, dans ces mêmes genres, on compte plus de deux cents espèces, et l'examen seul des coquilles nous a conduit depuis long-temps à ce résultat, accepté par la plupart des autres conchyliologues, que les genres Ricinule, Pourpre, Licorne et Concholépas, doi- vent être réunis en un seul. C’est à l’article Pourpre de l’'Er- cyclopédie méthodique, que nous avons proposé la réunion de ces genres. Depuis, M. de Blainville d’abord, et bientôt après, M. Kiener, ont adopté notre opinion. Cette opinion se justifie POURPRE. 57 par deux moyens : l'étude des coquilles, et celle des animaux. On voit, en effet, l'ouverture si singulière des Ricinules se modifier insensiblement, et passer à celle des Pourpres propre- ment dites. Les Ricinules, comme on le sait, ne diffèrent des Pourpres que par les dents épaisses de la columelle et du bord droit. Ces dentelures diminuent, selon les espèces, tantôt d’un côté, tantôt de l’autre, et quelquefois de chaque côté en même temps. C’est de cette manière que s'établit une transition in- sensible entre deux genres que l'on croyait très nettement sé- parés. Si nous comparons actuellement les Pourpres aux Licornes, nous verrons se réaliser un phénomène comparable dans le ca- ractère qui a servi à fonder ce genre Licorne. Il y a un certain nombre de Pourpres chez lesquels se montre, à la base du bord droit, une petite inflexion dont le bord est quelquefois un peu plus saillant que le reste ; il y en a d’autres où cette portion du bord de l’inflexion devient plus saïllante, prend plus d'épais- .seur et de solidité, et reste cependant concave du côté exté- rieur ; enfin cette inflexion, qui était d’abord en demi-cercle, se change en un circuit fermé, d’où part une dent solide plus ou moins saillante, pointue, et qui porte à la base une petite arete qui indique la clôture définitive de la gouttière, que nous avons signalée comme l’origine de la dent des Monocéros. Il existe encore une autre série d’espèces où l’on voit apparaître la dent des Licornes. Dans ces espèces, elle se montre à l’état rudimentaire; on l’apercoit d’abord difficilement à côté de l’ex- trémité du bord droit, et elle prend successivement plus de dé- veloppement en passant dans d’autres espèces. Comme le savent aujourd’hui tous les conchyliologues, le genre Concholépas a été long-temps incertain dans la méthode. Les premiers voyageurs, supposant que cette coquille devait être bivalve, et ne pouvant en rassortir les deux parties, l’ont rejetée comme incomplète, et cela explique l'extrême rareté de cette es- pèce dans les anciennes collections, tandis qu’elle est si commune dans la nature. Les auteurs méthodiques la rangèrent d’abord parmi les Patelles, et ce fut Bruguière le premier qui détermina les véritables rapports des Concholépas avec les Buccins. En effet, lorsque l'on vient à comparer les Concholépas avec les Pour- 58 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. pres, le Purpura patula, et quelques autres espèces analogues, on reconnaît bientôt que la principale différence qui se montre entre ces coquilles consiste dans un peu plus d’enroulement dans l’une que dans l’autre, et dans la disposition du bord gau- che. On devait s'attendre que l’on découvrirait quelque jour quelques espèces intermédiaires entre le Concholépas et les Pourpres. Nous possédons une de ces coquilles qui a le bord gauche des Concholépas, et le bord droit des Pourpres. Pour comprendre ceci, il faut se rappeler que, dans le Concholépas du Pérou, il existe à l’extrémité antérieure du bord droit, deux dents obtuses qui ne se montrent point dans les Pourpres. L'absence de ces dents, dans la coquille dont nous venons de parler, nous fait dire qu’elle a le bord droit des Pourpres. D’après ce qui précède, l'étude seule des coquilles conduit à la fusion des quatre genres dont il vient d’être question ; l'étude des animaux nous mère au même résultat, et il suffit de consulter l'ouvrage de MM. Quoy.et Gaimard pour s'assurer immédiate-. ment que les animaux des Ricinules et des Pourpres présentent exactement les mêmes caractères ; il en est de même aussi pour le genre Licorne, et M. Lesson, dans ses {llustrations zoologi- ques, en publiant la figure de l’animal du Concholépas, a donné la preuve que cet animal a tous les caractères de ceux des autres Pourpres. Si maintenant nous examinons les opercules de ces quatre genres, nous les trouvons exactement semblables, à ce point qu’il serait impossible de dire qu’un opercule appartient plutôt à l’un qu’à l’autre de ces genres. Nous devons ajouter cepen- dant que la forme générale de cette partie subit une modifica- tion dans celle des Ricinules, qui ont l’ouverture allongée et en- combrée par des dents latérales ; mais la structure intime n’é- prouve aucun changement. L'animal des Pourpres se reconnait facilement et se distingue de celui des Murex et des Buccins par plusieurs caractères constans. La tête est généralement petite, elle se prolonge, en avant, en deux tentacules coniques, souvent obtus à leur extrémité. Au côté externe des tentacules, jusqu’à la moitié, quelquefois jusqu'aux deux tiers de leur longueur, on remar- que un épaississement tronqué à son sommet; l’œil est placé sur POURPRE. 59 cette troncature. Par cette disposition, les tentacules des Pour- pres sont aplatis dans une partie de leur longueur, et arrondis depuis l'œil jusqu’à leur extrémité. Ce caractère, joint à celui de l'opercule , rend facile la distinction du genre Dr iPre de ceux qui l’avoisinent le plus. Comme nous l’avons dit précédemment, les espèces du genre Pourpre sont actuellement très nombreuses : on en compte plus de deux cents qui sort répandues dans presque toutes les mers du globe; cependant ce sont les mers chaudes qui en fournis- sent le plus. Les espèces fossiles sont beaucoup moins abon- dantes. On trouve, dans les terrains oxfordiens des Ardennes, des coquilles qui ont une partie des caractères des Pourpres, mais elles ne les ont pas d’une manière assez complète pour que nous osions, quant à présent, les rapporter à ce genre. Les autres Pourpres fossiles sont particulières aux terrains tertiaires; il n’y en a aucune jusqu’à présent dans le bassin de Paris. Quel- ques-unes proviennent des falunières de la Touraine et des en- virons de Bordeaux; quelques autres se rencontrent dans les terrains subapennins ; il y en a aussi plusieurs dans Île crag d’Angleterre.] : ESPECES. 1. Pourpre persique. Purpura persica. Lamk. P. testà ovatd, transversim sulcatd, asperiusculä, Jusco-nigricante ; sulcis obsoletè asperatis, albo-maculatis ; spir& brevi; aperturà patulä; columellä luted, medio longitudinaliter excavatä; labro margine interiore sulcato, nigricante, et intus albo, lineis luteis picto. Buccinum persicum, Lin. Syst, nat, éd, 12, p. 1202, Gmel. p. 3482. n° 49. Lister. Conch. t. 987, f, 46. Rumph. Mus, t. 27. fig. E, Petiv, Amb. t, 12. f, 7, Gualt, Test. t, 51. fig. H.L. D’Argenv. Conch. pl. 17. fig. E. Favanne, Conch, pl, 27. fig. D 2, Sebaz Mus. 3, t. 72. f, 10. 11. Knorr, Vergn. 3, t. 2. f, 5, Martini, Conch. 3. t. 69. f. 760. Buccinum hauritorium. Chemn. Conch, 10, t, 15a, f, 1449-1450. 60 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Buccinum haustorium. Gmel. p. 3498. n° 175, Purpura persica. Encyclop. pl. 397. f. 1. a. b. * Blainv. Pourpres, nouvelles Ann. du Musée. t, 1. p. 240, n° 8z, * Kiener. Spec. des Coq. p. 93. n° 58. pl. 25.f. 67. : Desh. Encycl, méth. Vers. t, 3. p. 839. n° r, Blainv. Malac. pl. 24. f. 3. Lin. Syst. nat. éd. 10, p. 738. Lin. Mus. Ulric. p. 609. Crouch. Lamk. Conch. pl. 18. f. 9. Roissy. Buf. Moll. t. 6. p. 22. n° Buccinum persicum. Schum. Nouv. syst. p. 211. * Buccinum persicum. Born. Mus. p. 254. (1) * Id. Scbrot. Einl. t. 1. p. 334. n° 27. Exclus. plerisque synon. * Jd. Dillw. Cat.t, 2, p. 608, n°51. Exclus, variet, * Sow. Conch. Man. f. 414. * Wood. Iud, Test. pl, 22. f. 52, Habite l'Océan des Grandes-Indes, Mon toi, Jolie coquille, très connue, et commune dans les collections, Vulg. la Conque persc- que. Longueur : 2 pouces 9 lignes. X # € # « 2. Pourpre tachetée. Purpura Rudolphi. Lamk. ÿ P. testä ovalä, transversim sulcatä, nodulosä, fusco-nigricante, albo-maculatd ; anfractibus supernè angulato - nodosis; spira- exsertiuscula : columellä lutea, Lister, Conch, t. 987. f, 47. Seba. Mus, 3.1. 72.{. 12-16. Knorr. Vergn. 4.t. 5. f. 4. Favanne, Conch. pl. 27. fig. D 3. Buccinum Rudolphi., Chemn. Conch. 10, t. 154. f. 1467, 1468. * Blainv. Pourp. nouvelles Ann. du Mus. t. 1. p. 259. n° 78. * Buccinum persicum, Var. Dillw. Cat. t. 2. p. 609. Kiener. Spec. des Coq. p. 95. n° 59. pl. 25. f. 68. * Desh. Encycl, méth. Vers. t. 3. p. 840. n° 2. Habite l'Océan des Grandes-Indes. Mon cabinet, Quoique très voi- sine de la précédente, on l’en distingue néanmoins par sa spire plus éleyée, ses tours noduleux et anguleux vers leur sommet, son (1) Born rapporte dans la synonymie de cette espèce quel- ques figures qui appartiennent à la suivante, ce qui prouve que cet auteur les confondait : ce qui est arrivé également à Schroeter. POURPRE, 6t ouverture moins dilatée, non rayée dans le fond, et sa columelle plus étroite. D’ailleurs elle est marquée de grosses taches noires et blanches, outre ses fascies articulées. Longueur : 2 pouces 8 lignes et demie. 3, Pourpre antique. Pupura patula. Lamk. P. testé ovatä, transversim sulcatä, tuberculato-nodosä, rufo-ni= gricante; spiré breviusculé; aperturé patuld; columellä luteo= rufescenté ; labro intüs albido, limbo sulcato, Buccinum patulum, Lin. Syst, nat. éd. 1a.p, 1262. Gmel. p. 3483, n° 51. Bonanni. Recr, 3, f. 368. Lister. Conch. t. 989. f, 49. Petiv. Gaz. t. 152. f. 3. D’Argenv. Conch. pl. 17. fig. H Favanne. Conch. pl. 273 fig. D 4. Adans. Seneg. pl. 7. f. 3, le pakel, Knorr. Vergn. 6.1. 24, f, 1, Martini. Conch. 3, t. 69. f, 758. 959. * Buccinum patulum. Dillw. Cat. t. 2, p.609. n° 52. * Blainv. Pourp. nouvelles Ann. du Mus, t. 1. p. 224, n° 48. * Payr. Cat. des moll. de Corse, p. 154. n° 3rr, * Blainv. Faun. franc. Moll. p. 144. n° 5. pl. 6. f, 1, * Sow. Genera of Shells. f, 1. ni * Reeve. Conch. Syst, t. 2, p. 22. pl. 259, f, 1. * Wood. Ind. test. pl. 22.f.53. * Lin. Syst, nat. éd. 10. p. se * Grew. Mus, reg. soc. pl. 9. Flat, liped Snaile. f, 1, 2, * Lio, Mus, Ulric. p. 610, * Gualt. Ind, pl. 51. f. E. * Perry. Conch. pl. 44. f. 4. * Roissy, Buf. Moll.t. 6, pl. 57, f. 5. * Buccinum patulum. Schrot. Einl. t. 1, p. 335, n°28, * Id, Burow. Elem. of Conch. pl. 16. f. 5. * Schub. et Wagn. Suppl. à Chemn. p.146. pl. 233. f, 4087. 4088, * Kiener. Spec, des Coq. p. gr. n° 57. pl. 24. f, 66, * Desh. Expéd. sc, de Morée. Zool, p, 194. n° 329. * Desh. Encycl. méth, Vers. t. 3. p. 840. n° 3. Habite l'Océan atlantique et la Méditerranée. Mon cabinet. Elle est éminemment tuberculeuse dans sa jeunesse, Son ouverture est fort dilatée et même évasée, Selon Columna, c'est de l'animal de » 62 HISTOIRE DES MOLLUSQUES, cette coquille que les Romains tiraient leur couleur pourpre. Longueur de celle qui précède. 4. Pourpre columellaire. Purpura columellanieh Bank. P, testä ovatä, crassd, transversim rugos et striatä, rufescente 5 spiré brevi ; columellà pland, uniplicatä ; labro crassissimo, den- tibus validis intüs muricato. Encycl. pl. 398. f, 3. a. b. * Perry. Conch. pl. 44. f. 3. * Blainv. Pourp. nouvelles Ann, du Mus. t. 1. p. 220, n° 40. pl. 10, f. 7, * Schub, et Wagn. Chemn. Suppl. p. 142. pl. 232.f, 4079.4080. * Kiener. Spec. des Coq. p. 78. n° 49. pl. 20. f. 58. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 3. p. 841. n° 4, Habite... Mon cabinet. Coquille très singulière en ce qu’elle a un pli au milieu de sa columelle, et surtout en ce que son bord droit fort épais, offre en son limbe interne une rangée de dents un peu fortes, ce qui semble particulier à cette espèce. Longueur: 2 pouces. 5. Pourpre cordelée. Purpura succincta. Lamk. P. testä ovatd, crassiusculé, transversim striata, rugis crassis ob tusis elevatis costæformibus cincté, grise ; spiræ anfractibus subintrusis : labro intus sulcato. Ti (1) Gmelin et Dillwyn confondent deux espèces parfaitement distinctes, séparées d’abord par Martyns, dans l’Universal con- chologist, et ensuite par Chemnitz. Bruguière a également évité cette confusion; mais il a eu le tort de donner des noms nou- veaux à ces espèces, lorsqu'elles étaient déjà bien nommées avant lui. Pour concilier la nomenclature, cette espèce devra conserver le nom de Purpura succincta. L'autre espèce, qui est le Buccinum striatum de Martyns, le Buccinum orbita lacunosa de Chemnitz, la variété du Buccinum orbita de Gmelin, devra reprendre son premier nom. Lamarck a connu cette espèce; mais au lieu d'en rétablir la synonymie et la nomencla- ture, il lui a imposé un autre nom: il l’a inscrite au n° 23, sous le nom de Rugosa. Nous renvoyons le lecteur à la note qui con- cerne cette espece. Dans ses observations à la suite des Purpura rugosa, textiliosa et succincta, M. de Blainville dit qu'elles pas- sent de l’une à l’autre par des nuances insensibles; cela peut étre POURPRE. 63 Buccinum succinetum. Martyns, Conch. 2. f, 45. Buccinum orbita. Chemn. Conch, 10. t. ns f. 1491. 1499. Gmel. p. 3490. n° 183. Purpura succincta, Encycl. pl. 398. f. 1.a.b. * Buccinum orbita, Dillw. Cat. t, 2. p. 618. n° 74. Exclus, var. * Zd. Wood. Ind. Test. pl. 23. Ê, 95. * Blainv, Pourp. nouvelles Ann. du Mus. t. 1. p. 249. n° 99. * Kiener. Spec. des Coq. p. 105. n° 66. pl, 27. f, 73. * Purpura orbita. Sow. Genera of Shells. f, 2. * Reeve. Conch, Syst. t. 2. p. 220. pl. 259. f. 2. Purp. succincta. * Desh. Encycl. méth. Vers, t. 3. p. 841. n° 5, Habite les mers de la Nouvelle-Zélande. Mon cabinet. Coquille fort remarquable par les gros cercles très saillans qui l'entourent. Sa spire est courte, et ses lours paraissent comme enfoncés les uus sur les autres par l'effet de la saillie de leurs rides supérieures. Longueur : 2 pouces 3 lignes. 6. Pourpre consul. Purpura consul. Lamk. P. testä ovato-turbinatä, ventricosd, crassä, ponderosä, transversim sulcatä, albidä; ultimo anfractu supernè tuberculis maximis com- pressis coronato; spir& conico=acuté, nodiferd; columellà flavd; labro intüs sulcato, supernè emarginato. Murex consul. Chemn. Conch. 10o.t. 160.f. 1516. 1517. Gmel. p. 3540. n° 159. An buccinum hæmastoma ? Chemn. Conch.rr.t.187.f.1996.1797. * Blainv. Pourp. nouvelles Ann. du Mus. t. 1. p. 236, n° 93. * Murex consul. Dillw. Cat.t.2, p.711. n° 59. * Id. Wood. Ind. Test. pl. 26. f. 61. * Kiener. Spec, des Coq. p. 113. n° 70. pl. 16. f, 48. Habite l'Océan Indien, Mon cabinet, Celle-ci est la plus grande des Pourpres connues. Elle est épaisse, pesante, et remarquable par les grands tubercules comprimés qui couronnent son dernier tour, Columelle parfaitement lisse. Longueur: 3 pouces 10 lignes. TEE ES ee SU US LM DNS I Don CI OU TT EN VTT OI ET NT TISE +. vrai pour les Textiliosa et succincta ; mais le Purpura rugosa reste toujours distinct. L’assertion de M. de Blainville, répétée par M. Kiener, qui donne cependant une figure de ce qu’il croit le Rugosa, mais qui ne l'est pas, me fait croire que ces per- sonnes ne connaissent pas en nature l'espèce en question, La figure de Martyns est d’une admirable exactitude, et peut au be- soin suppléer à la coquille même. 64 HISTOIRE DES MOLLUSQUES, 7. Pourpre armigère. Purpura armigera. Lamk. P, testä ovaté, subturbinaté, transversèm striaté, tuberculis elongatis obtusis transversim PARIS armatd, albido-flavescente; spirä conicd, tuberculato-nodosä; labro tenui, undatim sinuoso. Buccinum armigerum, Chemn. Conch. 11. t. 187.f. 1798. 1799. * Buccinum armigerum. Dillw. Cat. t. 2. p. 612. n° 57. * Plainv, Pourp. nouvelles Ann, du Mus. t. 1. p. 215, n° 3r. * Quoy et Gaim.Voy. de l’Astr, t. à. p, 556. pl. 37. f. 19. 18, 19. * Sow. Genera of Shells. f. 11, * Reeve. Conch. Syst, t, 2. p. 222, pl, 260. f, 11, * Wood. Ind, Test, pl. 22. f. 58. * Kiener. Spec, des Coq. p. 46. n° 28. pl. 11.f. 30: Habite... Mon cabinet. Les tubercules des deux rangées supérieures de son dernier tour sont plus grands que les autres, coniques, épais, et la plupart obtus, Trois plis obsolètes à la base de la co- lumelle. Longueur: 3 pouces et demi, ou environ. 8. Pourpre bituberculaire. Purpura bitubercularis. Lamk. (1) | P, testé ovatä, tuberculis acutis nigris muricatä, albo et nigro longi- gitudinaliter pictä; ultimo anfractu biseriatim tubereulato; cie exsertiusculä; aperturd lœvi, Seba. Mus. 3.t. 52. f. 22. 23. * Blainv. Pourp. nouv. Ann, du Mus. ti. p. 215. n° 32. Habite... Mon cabinet. Ses deux derniers tours offrent chacun deux rangées de tubercules pointus, et elle a à sa base quelques carènes transverses et interrompues qui la rendent rude au toucher. Lon- gueur : 21 lignes. 9. Pourpre marron-d’Inde. Purpura Re Lamk. (2) P. testé ovato-abbreviatd, sulcis subsquamosis cineté, tuberculis (1) L'espèce figurée par M. Kiener sous le nom de Purpura bitubercularis nous paraît différente de celle de Lamarck. La courte description de Lamarck s'accorde trés bien avec la figure de Seba, qu'il cite, tandis que celle de M. Kiener s’en éloigne d’une ma- nière notable, par la forme générale et le plus grand nombre des caractères. Il faut donc s’en tenir pour cette espèce aux figures de Seba, et donner à l'espèce de M. Kiener un autre nom : nous proposons celui de Purpura Kienert. (2) Il y a plus d’une observation à faire sur le Murez hippor= POURPRE. 65 elongatis spiniformibus muricatä, albo et nigro marmoratä; labro sinuoso, intüs Verrucoso, castanum de Linné. Lorsque l’on consulte la synonymie de la 10° et de la 12° édition du Systema Naturæ, on la trouveiden- tique dans les deux ouvrages , tandis que dans le Museum Ul. ricæ deux des citations sont supprimées : celles de Klein et de Regenfuss. Nous allons examiner cette synonymie : la figure C de la planche 24 de Rumphius représente très probablement le Purpura hystrix, variété à longues épines. Cette figure a été re- copiée par Klein, Tent. Ostr., pl. 7, fig, 112. Linné cite cette fi- gure ; nous n’aurons plus à y revenir. La seconde citation de Linné est la suivante : Gualtieri, Test., pl. 31, fig. F. On sera surpris en reconnaissant dans cette figure le Pyrula galeodes de Lamarck, et c'est à cette espèce que Born a consacré le nom de Murezx hippocastanum. La fig. L, pl. 17, de d'Argenville se rap- porte à une Pourpre que Lamarck rapporte à son Héppocastanum, et la fig. 32 de la pl, 3 de Regenfuss représente encore le Murex hystrix. Ainsi, sur cinq citations, en voilà trois qui se rapportent à une même espèce, l’Hystrix ; une seule à ma Pyrule, le Ga- leodes; et la cinquième à un autre Pourpre. Il faut rechercher actuellement comment la description s'accorde avec cette syno- nymie ; la phrase caractéristique reste la même dans les trois ou- vrages, etelle est insuffisante : Testa ecaudata-subovata, striata quadrifariam subspinosa ; apertura transversim striata. Le Mu- seum Ulricæ, qui souvent, par une description complète, sert à détruire les doutes que laisse la synonymie, n’ajoute ici presque rien, et l'espèce reste douteuse. Il n’est pas surprenant que chaque auteur ait choisi dans cette synonymie défectueuse le type de son espèce. En passant dans l'ouvrage de Schroeter d’abord, et ensuite dans celui de Gmelin, cette espèce a été le sujet d’une incroya- ble confusion, dans ce dernier ouvrage surtout. En vérifiant toute la synonymie de Gmelin, nous y avons reconnu vingt- deux espèces parmi lesquelles il y a deux Turbinelles , une Py- rule, le Murex brandaris et un grand nombre de Pourpres. Dil- fwyn a été beaucoup plus réservé, et sa synonymie ne contient que cinq espèces. La première est représentée par Regenf, Tome X, { 66 HISTOIRE, DES MOLLUSQUES. Murez hippocastanum, Lin, Syst nat, éd, 12, p. 1219. Gmel, ! _ p. 3539. n° 48. ; Rumph. a t. 24. fig. C. Petiv. Amb, t. 4. f, 12, Gualt. Test. t. 43. fig. V D'Argenv. Let pl. 14. Êg. L? Seba, Mus. 3. t, 52. f. 27. ett. 60. F. 12. Regetf, Conch. 1.t.2,f. 18: eq qe + À MOIS En 2 ph 2, fig: dé Sebäà, pl. 52, fig. 27, et avec beaucoup de douté par Knorr, t. 2, pl. 2, fig, 3. La secondé; qui est l’Hystréx, est figurée par Rumphius, pl. 24, fig. 5 ; par Klein, pl. 7, fig. vus: La troisième est représentée par la fig. L; pl. 14 de d’Argen- ville, et probablement par la fig. C dé la pl. 24 de Favanne. La quatrième se voit dans les fig. 22 et 23 de la pl. 52 de Seba. En- fin, la cinquième à la figure 28 dé la même planche: Dans la synonymie de Lamarck, on trouve encore trois es- pèces : celle de Rumphius (Hstrés)} celle de d’Argenville et de Gualtieri ; et enfin la troisième, représentée par Seba, Regen= fuss et Martini. Quant à M. Kiener, il rapporte trois espèces à l’Hippocastanum , mais parmi elles ne se trouve pas la troisième de Lamarck ; nous ajouterons que la figure donnée par Wood; de l’Hippocastanum, ne ressemble à aucune des espèces jusqu'ici mentionnées , et paraitrait représenter plutôt un _ Turbinelle qu'une Pourpre. Le lecteur a sans doute déjà prévu à quelle conséquence nous conduit naturellement l'examen auquel nous venons dé livrer lè Purpura hippocastanum. Deja plusieurs fois, dans le cours de cét ouvrage, nous avons rencontré des espèces analogues à celle-ci pour l’incorrection de la synonymie et l’insuffisanée des descriptions, et nous avons fait voir l'impossibilité d'appliquer, d’une manière rationnelle, le nom spécifique à à l’une quelconqué des espèces confondues dans la synonymie. Pour nous; cés espèces, quoique consacrées par Linné et une longue habi- tude , doivent disparaître de la nomenclature parce qu'elles y apportent la confusion conduite par le caprice. Ce qui précède explique pourquoi nous n'avons rien ajouté, rien changé au Parpura hippocastanum de Lamarck, POURPRE, 69 Martini, Gonch. 3, t, 99,f, 945.046, Habite l'Océan des Grandes-Indes, ete. Mon cabinet, Elle est héris= sée de pointes spiniformes comme un marron-d’Inde chargé de son brou. Longueur : 19 lignes, Pourpre ondée. Purpura undata. Lamk. (1) P, testä ovato-acutd, transversèm tenuissimé striatä, muricatä, albo et fusco-nigricante longitudinaliter undatimque pictd; anfractibus supernè anjgulato-tuberculatis : tuberculis brevibus acutis. Lister. Conch, t. 939. f. 34. a. An Murex undatus ? Chenn. Conch. 11. t. 192. î. 186. 1852. * Blainv. Pourp. nouvelles Ann. du Mus. t. 1.p. 217. n° 34. * Kiener. Spec, des Coq. p. 116. n° 73. pl. 34. f. 8r. Exclus var, jun. Habite... Mon cabinet. Elle a des côtes longitudinales interrom- _pues, et son dernier tour offre deux rangées de petits tubercules, Ouverture blanche; bord droit un peu denté et sillonné en son limbe interne. Longueur: 22 lignes. 11. Pourpre hémastome. Purpura hæmastoma. Lamk. (2) P, testä ovato-conicé, crassiusculà, transversim striaté, nodulosä, fulvo rufescente; anfractibus supernè obtusè angulatis, noduliferis : (x) M. Kiener confond trois espèces sous ce nom: l’Undata véritable, auquel il associe le Purpura bicarinata de M. de Blain- ville, qui constitue une espèce très distincte, et enfin le Purpura rustica de Lamk., n° 38; qui est également une espèce très net- tement séparée des deux autres par tous ses caractères. L’exa- men seul des figures de M. Kiener suffit pour justifier ce que nous venons de dire. (2) Genre absolument inutile, proposé par M. Schumacher pour cette Pourpre, l’nn des types du genre, et pour une autre espèce appartenant également aux Pourpres. Le Buccinum hkæ- mastoma de Linné est une espèce propre à la Méditerranée et aux mers d'Europe; elle se trouve aussi au Sénégal ! mais il faut considérer comme des espèces distinctes les coquilles qui proviennent de l’Inde ou du Pérou, et que l’on confond assez généralement avec celle-ci. Cette confusion est telle, que sur les cinq coquilies figurées par M, Kieuer, sous le nom d'Hæmas- de | 65 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. ultimo nodulis quadrifariäm seriatis, cincto: aperlur& luteo-pur- purascente; labro intüs sulcato. Buccinum hæmastoma. Lin, Sÿst, nat, éd. 1a. p. 1202. Gmel. p. 3483. n° 52. Lister, Conch. t. 988. f. 48. Rumph. Mus.t. 24. f. 5. Gualt. Test, t, 51. fig. A. Adans. Seneg. pl. 7.f. 1. le Sakem, Martini. Conch. 3.t. 1ror. f. 064. 065. * Payr. Cat. des Moll. de Corse. p. 155. n° 3r2. * Philip. Enum. Moll. Sicil. p.218. * Coll. des Ch. Cat. des Moll. du Finist. p. 5a. n° r. * Blainv. Faun. franc. Moll, p. 145. n° a, pl, 6. f. 2. * Wood. Ind, Test. pl, 22. f. 57. V * Stramonita hæmastoma. Schum. Nouv. Syst. p. 226. (1) * Buccinum hæmastoma. Born. Mus. p. 254. * Id. Schrot. Einl. t. 1. p. 336. n° 29, * Id, Dillw. Cat.t. 2. p. 611. n° 56. * Schub. et Wagn. Suppl. à Chemn.t. 12. p. 145. pl. 235. f. 4085. 4086. toma, à peine y en a-t-il une que l’on peut rapporter avec cer- . titude au Buccinum hærnastoma de Linné. M. de Blainville, en cela, est allé aussi loin que M. Kiener, puisqu'il rapporte à une même espèce des coquilles de l’Améri- que méridionale, de l'Océan atlantique, des côtes du Sénégal, de la Méditerranée, des côtes de France et de l’Océan indien. Ilest possible de distinguer, avec assez de facilité, au moins trois espèces dont l’une, celle de la Méditerranée, du Sénégal et de nos côtes océaniques, est la seule qui doive porter le nom d'Hæmastoma. On trouve dans le supplément à Chemnitz, par MM. Schubert et Wagner, la figure d’une Pourpre qui participe à-la-fois des caractères du Purpura hæœmastoma et du Mancinella M. Kiener n’hésite pas à la rapporter à cette dernière, cepen- dant les plis dentelés du bord droit qui caractérisent l’'Hæmas- {oma sont dans cette figure, comme ils n’existent pas; dans le Mancinella nous rapportons cette figure à l’Hæœmastoma, comme variété à tubercules plus petits. Il faut ajouter que la figure elle-même est imparfaite et défectueuse dans son exé- cut'on, POURPRE. 69 * Kiener. Spec, des Coq. p. 110, n° 69. pl. 33, f. 79. Exclus, al- teris variet. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 3. p. 842, n° 6. Habite l'Océan atlantique et peut-être celui des Grandes-Indes, Mon cabinet, Coquille assez commune, dont néanmoins on trouve à peine une bonne figure. Longueur : à pouces a lignes. 12. Pourpre bourgeonnée, Purpura mancinella. Lamk. P. testé ovato-ventricosä, crassd, tuberculis subacutis basi rubris transversim seriatis muricalé, albo-rubente; spird conico-acutd ; apertur& flavä ; labro intüs striato : striis rubro coloratis, Murex mancinella, Lin. Syst, nat, éd. 12. p, ra TO Gmel, p. 3538. n° 47. Rumph.Mus. t. 24, f, 5. Murex-pyrum nodosum sylvestre, Chemn, Conch. 11.11.1092. f.184%7, 1848. Purpura gemmulata, Encycl. pl. 397. f. 3. a. b. ‘b] Var. testä minore, oblongä , albido-flavescente ; tuberculis gem- miformibus aurantis, Petiv. Gaz. t, 48. f. 14. Knorr. Vergn. 3. t. 20. f. 6. Born. Mus. p. 304. t. 9. f. 19. 20. * Blainv. Pourp. nouvelles Ann. du Mus. t, 1. p. 222. n° 45. * Martini. Conch, 1. 5. p.275. pl. 101. f. 967. 968. * Lister. Conch. pl. 957. f. 9. * Kiener. Spec. des Coq. p. 66. n° 4r. pl. 16. f. 46. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 3. p. 842. n° 5. Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 751. * Lin. Mus. Ulric. p. 636. “ Murex mancinclla. Schrot, Ein. t. 1. p. 506, n° 27. * Id. Burrow. Elem, of Conch. pl. 18. f. 4. * Quoy et Gaim. Voy. de l'Astr. t, à. p. 568. pl. 37, f. 14 à 16. Murez mancinella. Dillw. Cat, t, à. p. 707. n° 50, : * Id, Wood, Ind.Test. pl. 26. f, 52. Habite les mers des Indes orientales. Mon cabinet. C’est une des belles espèces de ce genre. Les tubercules des grands individus ne sont colorés que sur la spire. Longueur : 2 pouces 4 lignes. 13. Pourpre crapaud. Purpura bufo. Lamk. ( 1) P. testä ovato-abbreviatd, ventricosd, transversim striald, subercu- x (1) M. Kiener confond avec celle-ci deux espèces qui nous Le) HISTOIRE DES MOLLUSQUES. liferd, rufo-nigricante ; ultimo anfractu tuberculis quadriseriatis cincto ; spiré brevissimd, acutiusculé ; aperturd dilatatä, lævis- simd, albo-lutescente. : Petiv. Ge, L'T0. 1. (0: * Blainv. Pourp. nouvelles Ann. du Mus.t. r. p. 225. n° 50, * Purpura tumida. Blainv. loc. cit. n° 52. Habite... les mers de l'Inde? Mon cabinet. Elle n’a point la spire calleuse comme la suivante; mais elle s’en rapproche par sa Le générale. Longueur : 20 lignes et demie. 14. Pourpre calleuse. Purpura callosa. Lamk. P. testà obovatä, ventricosd , transversim striatd , tuberculiferd, griseo-fuscescente ; ultimo anfractu tuberculis biseriatis cincto; spird brevissimd, retusä, callosä, mucronat&; aperturd lævis- simd, albo-lutescente. Seba. Mus. 3. t. 60, f. 11. * Blainv. Pourp. nouvelles Ann. du Mus, t, 1. p. 225. n° 5r. * Purpura tumida.Schub. et Wagn. Chemn. Suppl. p.140. pl. 232. f, 4076. 4077. * Mus. Gottw. pl, 11. f. 80 b. * Purpura bufo. Kiener. Spec. des Goq. p. 80. n° 50, pl. 20. f. 60. Habite... Mon cabinet, Coquille très singulière, large, courte, à spire comme écrasée et calleuse, Vulg. le Cul-de-singe. Longueur : 20 lignes. 195. Pourpre néritoide. Purpura neritoides. Lamk. (x) P. testä ovato-abbreviatd, ventricosd, crassd, transversim striaté, tuberculato-nodosä, squalidè albä ; ultimo anfractu nodis qua- paraissent très distinctes : le Callosa et le Centiquadrata. Nous avons sous les yeux les trois espèces réunies par M. Kiener ; nous avons vu de chacune un assez bon nombre d'individus, et nous les avons toujours reconnus par des caractères constans. Les figures de M. Kiener suffisent à elles seules pour prouver ce que nous venons de dire, et servir à la distinction des trois ” espèces en question, (x) Il est certain que le Murex neritoideus de Linné est de la même espèce que celle-ci. La courte description que Linné en donne ne peut s'appliquer qu’au Purpura neritoides de Lamarck. Ce qui, sans doute, aura empêché Lamarck de faire ce rappro- chement, c’est que Linné a cité dans sa Synonyme des figures "ES POURPRE: 71 driseriatis cancto; spir& brevissimd, retusä; columellä plan, medio bipunctat : punctis nigris inæqualibus. Lister, Conch, t. 990. f. 50. Bonanni. Recr. 3, f, 174. Gualt. Test. t. 66. fig. BB. Martini. Conch. 3. t. roo. f. 959-962. Murez fucus. Gmel. p. 3538. n° 44. * An Gevens. Conch. Lab. pl, 22. f. 216? * Murex neritoideus. Lin. Syst. nat. éd. 12, p. 1219. * MNerita nodosa. Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 777. * Murex neritoideus, Born. Mus. p. 303. * An eadem ? Schrot, Einl, t, 1. p. 504. n° 25. * Purpura fucus. Sow. Genera of Shells. f, 7. * Id. Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 221. pl. 260. f. 7. * Purpura fucus. Blainv. Pourp. nouvelles Ann. du Mus. t, 1. p. 224. n° 47. * Murex neritoideus, Dillw. Cat, t, 2. p. 706. n° 48. * Murex fucus. Wood, Ind. Test. pl, 26. f. 49. * Kiener. Spec. des Coq. p. 87. n° 55. pl. 22. f, 62. * Desh. Encycl, méth. Vers. t. 3. p. 842. n°8. Habite... Mon cabinet. Espèce bien caractérisée par sa forme, qui rappelle celle d’une Nérite, et surtout par sa columelle plane, très large, et biponcluée de noir. Ouverture blanche et lisse, Lon- gueur : près de 2 pouces. Le M. neritoideus de Linné comprend à-la-fois cette espèce et notre Æicinula horrida. 16. Pourpre planospire. Purpura planospira. Lamk. P, testä obovatä, ventricosd, apice retusissimd, crassd, costis sub- acutis distantibus cinctd, albd, luteo-lineata ; spird planä; fauce sulcis aurantiis lineatä ; columellä medio jrofundè excavatd ; labro crasso, Purpura lineata. Encycl. pl. 397. f. 5. a. b. * Perry. Conch. pl, 44, f. 2. qui se rapportent à deux espèces : les unes au Ricénula horrida Lamk,, les autres au Purpura neritoides ; et comme Linné dit, dans sa Caractéristique : Columella planiuscula, ce caractère ne peut convenir qu'au Neritoides , puisque l’Horrida a la columelle plissée et dentée. M. de Blainville rend à l'espèce le nom de Gmelin; mais il eût mieux valu restituer celui de Linné, et par conséquent conserver celui de Lamarck, qui est le même. [es MISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Blainv. Pourp. nouvelles Au. du Mus. p. 225. n° 4ÿ. L 2 x * * * Schub, et Wagn. Sup. à Chemn. t. 12. p, 143. pl. 232, f. 4o8r. 4082. Sow. Genera of Shells, f. 6. Reeve, Conch, Syst. t. 2. p. 22r. pl, 260. f. 6. Kiener. Spec. des Coq. p. 83. n° 52. pl, ar. f. Gr. = Desh. Encycl. méth. Vers, t. 3. p. 843. n°9 [ Habite. Mon cabinet. Coquille très rare, et fort remarquable par sa spire comme tronquée, plane, même un peu enfoncée, et surtout par son ouverture dont les deux bords sont élégamment rayés par des rides, ou sillons colorés d’un orangé rougeâtre très vif, et dont la columelle est fortement excavée dans son milieu. Lon— gueur : 17 ligues et demie, 17, Pourpre callifère. Purpura callifera. Lamk. P. testà ventricosà, semiglobosä, nodulosd, albidä ; ullimo anfractu supernè callis gibbosis subascendentibus coronato; spird brevi, apice mamillari ; aperturà læwvi. * Blainv. Pourp. nouvelles Anu, du Mus. t. 1. p. 234. n° 69. * Purpura coronata. Var. Kiener. Spec. des Coq. p. 72. Habite... Mon cabinet. Elle avoisine la suivante par ses rapporls, mais elle en est très distincte par Ja raugée de callosités gibbeuses qui couronnent son dernier tour, s’avancent au-dessus de la su- ture, et font paraitre la spire comme enfoncée, Long.: 16 lignes. 18. Pourpre couronnée. Purpura coronata. Lamk. P. test ovato-acutä, ventricosd, transversè stria!à, tuberculifer&; an- fractibus angulato-tubereulatis : ultimo cinereo, anterius tubereulis elongatis rectis coronato; spir& conicä, fusco-nigricante; suturis la- cintato-crispis; aperturà lævi, lutescente. Adans. Seneg. pl, 7. f, 2. le Labarin. Encycl. pl. 397. f. 4. Blainv. Pourp. nouvelles Ann. du Mus. t. 1.p. 234. n° 91. * Purpura guinensis, Schub. et Wagn. Chemn. Sup. t. 12. p, 144. * pl. 232. f. 4083.4084. Kiener. Spec. des Coq. p. 70. n° 44. pl. 18. f, 53. 53 a. * Desh. Encvcl. méth. Vers. t. 3. p. 845. n° 10. Habite les mers du Sénégal. Mon cabinet. Jolie coquille, qui ne me parait pas avoir été connue de Martini, quoiqu'il applique le La- barin d'Adanson à une espèce qui ea est différente. Celle dont il s’agit ici a tous ses (ours couronnés de tubercules, mais le dernier. l'est éminemment. Elle est bicolore, et surtout fort remarquable POURPRE, 73 par le caractère de ses sutures, qui sont imbriquées et laciniées, Longueur : 21 lignes. 19. Pourpre carinifère. Purpura carinifera. Bt P. testä ovato-acutä, transversim striatà et carinatä, muricatd, fulvo-rufescente; carinis tuberculato-muricatis : tuberculis distanti- bus; aperturä lævigatä. Seba. Mus. 3. t. 60, f. 30-32? An Martini. Conch. 3.t. 100. f. 951? * Blainv. Pourp. nouvelles Ann. du Mus. t, 1. p.227. n° 55. *_ Purpura carinata, Schub. et Wagn. Sup. à Chem. p.141. pl, 252. f. 4078. pl. 235. f. 4091. 4092. * Mus. Gottv. pl. 38. f. 260. a. b. * An Murex lacerus ? Born. Mus, p. 308. * Murex lacerus. Wood. Ind. Test. pl. 26. f, 55. * Kiener. Spec. des Coq. p. 62. n° 39. pl. 14./f. 58. * Desh. Encycl. méth. Vers. t, 3. p. 844. n° 11. Habite... l'Océan Atlantique austral? Mon cabinet. Tours très anguleux, souvent deux carènes transversales sur le dernier. Lon- gueur : 21 lignes et demie, Si la figure citée de Martini ne repré- sentait pas le canal trop allongé, elle conviendrait assez à notre es- pèce. Pourpre escalier. Purpura scalariformis. Lamk. P. test ovaiä, scalariformi, umbilicatä, albä; anfractibus decussatis, sypernè angulato-carinatis, suprà planis; spirä exsertä; aperturd rotundatä; labro margine interiore sulcato. * Blainv. Pourp. nouvelles Ann. du Mus. t. 1. p. 228. n° 57. * Kiener. Spec. des Coq. p. 74. n° 46. pl. 19. f. 55. Habite... Mon cabinet. Elle est treillissée par des rides, les unes longitudinales, les autres transverses; mais ce treillis est très fin sur l’aplatissement de chaque tour. Cetie coquille est scalariforme, et l’angle du sommet de ses tours est bien cariné. Long.: 15 lignes. Pourpre pagode. Purpura sacellum. Lamk. (1) P. testä ovatä, scalariformi, transversim striatd et cingulatä, fla- 4 . 4 Q 4 vescente,rubro-punctatd; anfractibus supernè angulatis, suprà pla- nus, ad angulum muricatis; labro crenulato., intus sulcato. ? (1) Il y a pour cette espèce nne erreur que nous avons peine à comprendre. Le Murex sacellum de Chemuitz et de Gmelin est une véritable Pyrule voisine du Rapa. Si cette coquille est 74 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Murex sacellum. Chemn. Conch. 10. t. 163. f, 1561. 1562. Gmel. p. 3530. n° 164. | Habite les mers de l’Inde, près des iles de Nicobar. Moncabinet, Elle est encore scalariforme. Ouverture arrondie-ovale, à bord droit légèrement crénelé. Longueur : 14 lignes et demie, Elle devient plus grande, | 2. Pourpre écailleuse. Purpura squamosa. Lamk. P. tesiä ovato-acutä, subdecussatä, scabriusculd, luteo-testacea; striis longitudinalibus tenuibus; sulcis transversis acutis squamu- loso-scabris ; anfractibus convexis; suturis coarctatis; aperlurd albä; labro dénticuiato. Encyclop. pl. 398. f. 2. a. b. * Blainv. Pourp. nouvelles Anv. du Mus. t. 1. p. 250. n° ro. * Kiener. Spec. des Coq. p. 100. n° 63. pl. 29. f, 76. * Desh. Encyc. meth. Vers. t. 3. p. 844. n° 12. Habite... Mon cabinet. Elle est bien distincte de la suivante par ses stries Lransverses comme écailleuses et très âpres au toucher . Lon- gueur : 21 lignes. 23. Pourpre ridée. Purpura rugosa. Lamk, (1) P. teslà ovato-oblongä, transversim rugosä, squulidè albd; rugis ob- bien celle que représente Chemnitz, elle est assez bien figurée dans cet auteur, pour éviter à M. de Blainville le sat bona qu'il ajoute à cette citation. Si ce n’est pas elle, pourquoi Lamarck aurait-il cité Chemnitz? pourquoi M. de Blainville, ainsi que M. Kiener, le citent-ils aussi? Enfin, si ce Purpura est bien la même coquille que celle de Chemnitz, pourquoi ne pas la faire passer aux Pyrules ? La figure que donne M. Kiener, du Sacellum de Lamarck, représente une espèce très différente de celle de Chemnitz, et, pour s’en convaincre, il suffit de mettre en regard les deux figures. Si, comme on peut le croire par la con- cordance qui existe entre la figure de M. Kiener et la descrip- tion de Lamarck, c’est bien là le Sacellum de notre auteur, il faut convenir qu'il a commis une erreur en citant Chemnitz, et que M. de Blainville, ainsi que M. Kiener, l’ont reproduite en citant de confiance cette même figure de Chemnitz. (x) La synonymie de cette espèce atteste qu’elle a déjà recu cinq noms, ce qui provient, sans aucun doute, de l'oubli de POURPRE. 75 soletè imbricato-squamosis, alternis minoribus; anfractibus con- vexis; labro margineinteriore sulcato. Buccinum striatum. Martyns. Conch. r, f. 7. _ Buccinum orbita lacunosa. Chemn. Conch. ro. t. 154. f. 1473. Buccinum bicostatum. Brug. Encyc. Diet. n° 7. Descriptione exclusa. Ejusd. Buccinum lacunosum.n° 19. * Buccinum orbita. Var. 8. Gmel. p. 3490. n° 183, * Jd, Ver, Dillw. Cat. t, 2. p. 618. n° 74. toutes les règles de la nomenclature. De tous ces noms, il n’y en a qu'un cependant qui doive rester, et c’est le plus ancien. Martyns, le premier, a nommé cette coquille Buccinum stria- tum ; elle doit donc prendre rang parmi les Pourpres, sous la dénomination de Purpura striata. Bruguière, contrairement à son exactitude habituelle, fait un double emploi pour cette espèce, double emploi de synonymie, mais non de description. Que l’on compare, en effet, la syno- nymie du Buccinum bicostatum, n° 7, à celle du Zacunosum, n° 19, elle est absolument identique, mot pour mot; mais la description du Bécostatum se rapporte au Purpura succincta de Lamarck, et celle du Zacunosum , empruntée à Chemnitz, se rapporte à l'espèce qui nous occupe. En étudiant le travail que M. de Blainville a publié en 1832, dans le premier volume des Nouvelles Annales du Muséum, et qui est intitulé : Disposition méthodique des espèces récentes et fossiles des genres Pourpre, Ri- cinule , Licorne et Concholépas de Lamarck, nous avons trouvé à la page 200, n° 4x1, un ‘Purpura lacunosa. Nous nous étions imaginé d’abord qu'il s'agissait du Buccinum lasunosum de Bruguière, dont l’histoire nous était familière par suite de nos recherches sur la synonymie. M. de Blainville ne cite qu’une seule figure pour toute synonymie. Nous copions la citation. « P. Rape, Quoy et Gaimard, Astrolabe, Zoolog. pl. 38, f.19-21.» Cette courte citation, en nous faisant recourir à l'ouvrage de MM. Quoy et Gaimard, nous a dévoilé trois erreurs. La pre- miere, c'est que ce Purpura lacunosa n’est point du tout le Buccinum lacunosum de Bruguière. La seconde, c’est que la Pourpre rape n'est pas représentée fig. 19-21, mais aux figures 12 et 13 de la même planche. La troisième erreur, c’est qu'aux 76 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. ë PHpure rugosa. Blainv. Pourp. nouvelles Ann, du Mus. t. 1.p. 248. n° 97. Habite les mers de la Nouvelle-Zélande. Mon cabinet, Elle a deux sortes de côtes ou de rides alternativement grandes, et petites et lé- gèrement imbriquées d’écailles. Dans sa jeunesse, elle a quelques teintes brunes, Longueur : 22 lignes et demie, figures 19-21 se trouve une Pourpre rugueuse de Quoy, laquelle n’a point la moindre analogie avec le Rugosa de Lamarck. Voilà donc actuellement le nom de l'espèce de Bruguière ap= pliqué à une coquille qui n’était point connue de son temps, puisqu'elle a été rapportée pour la première fois par MM. Quoy et Gaimard. Nous avons voulu tracer l’histoire complète de l'espèce et de son nom, pour donner une nouvelle démonstration de l'importance d’une nomenclature établie d’après les prin- cipes inchranlables de la priorité. Ce n’est pas tout, M. de Blainville avait sans doute de bonnes raisons pour donner le nom de Zacunosa à l'espèce déjà autrement nommée par MM. Quoy et Gaimard. Voici ces raisons; nous copions tex- tuellement et sans commentaire : « Cette espèce, dit M. de « Blainville, dont un assez grand nombre d'individus exis- «tent dans la collection du Muséum, nous a paru fort dis- «tincte de celle que M. de Lamarck a nommée P. rugosa , et « qui appartient même à une toute autre division. Nous avons « préféré la rapporter à l’espèce désignée sous le nom de «a P. lacunosa, par Bruguière, mais sans assurer positive- «ment qu'il y ait identité. » L’oubli de toute règle ne peut être porté plus loin; aussi la confusion qui en résulte parle plus haut que nous ne pourrions le faire. Après avoir décrit une espèce sous le nom de ZLacunosa de Bruguière, à la page 220 de son mémoire, M. de Blainville, néanmoins, à la page 248, à l’occasion du Purpura rugosa, reproduit sans changement la synonymie de Lamarck, dans laquelle se trouve justement ce Buccinum lacunosum de Bruguière, auquel M. de Blainville préfère rapporter sa coquille de la page 200. Si cette coquille est le Zacunosa de Bruguière , ce Lacunosa ne devrait plus se trouver dans la sÿnonymie du Purpura TUSOSA. POURPRE. ñ NN 24. Pourpre natiée. Purpura textiliosa. Lamk. P. testé ovato-acutä, ventricosä, rugis crassis elevatis alternis mino- ribus succinctä, striis longitudinalibus tenuissimis decussatä, squa- lidè albä; spiré mediocri; aperturä patuld; labro intùs profundè sulcato. Encycl. pl. 398.f, 4. a. b. * Blainv. Pourp. nouvelles Ann. du Mus. t. 1.p. 249. n° 98. * Quoy et Gaim. Voy. de l’Astr, p. 552, pl. 37. f. 1 à 3 * Kiener, Spec. des Coq. p. 104. n° 65, pl, 27. f. 72. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande, Mon cabinet, Plus ventrue que celle qui précède, les grosses rides dont elle est cerclée ne sont point écailleuses, mais seulement treillissées par de fines stries lon- gitudinales, Longueur: 2 pouces. _25. Pourpre guirlande. Purpura sertum. Lamk. P. testä ovato-oblongd, transversim striato-cranulosä, striis hein dinalibus impressis decussatä, maculis latis albis et rufis inœquali- bus variegatä; anfractibus convexis, supernè depressis; columellà fulva. Lister. Conch. t, 986. f, 45, Klein. Ostr, t. 4 f. 75. Martini. Conch. 3. t. 121. f. 1115. 1116. Buccinum sertum, Brug. Dict. n° 25. Buccinum coronatum. Gmel. p. 3486. n° 68. Purpura sertum. Encycl. pl. 397. f. 2. *_ Blainv. Pourp. nouvelles Ann. du Mus. t. 1, p, 253. n° 166. * Stramonita héderacea, Schum. Nouv. Syst, p. 227. * Schrot. Einl.t. 1.p. 363. Buccinum. n° 24. * Buccinum sertum, Dillw. Cat.t.2,p. 615. n° 64. * Quoy et Gaim. Voy. de l’Astr. t. 2, p. 572. pl. 39. f, 11-13. * Wood. Ind. Test, pl, 23. f, 65. * Kiener. Spec. des Coq. p.133. n° 86. pl. 41.f.96. Exclus, variet. Habite. . . Mon cabinet. Coquille assez jolie, distincte de la suivante par les granulations de ses stries transverses, Columelle fauve, ayant à son sommet un pli qui répond à une dent de la sommité in- terne du bord droit; ce bord, lisse et très blanc à l’intérieur, a une autre petite dent à sa base. Longueur : 2 pouces, 2 lignes. 26, Pourpre Francolin. Purpura Francolinus. Lamk. P. testé ovato-oblongä, læviusculä, striis eæilibus simplicissimis cincta, fulvo-rufescente, maculis albis parvulis sparsis ornatä; anfractibus convexis, sUperne depressis; apertur ut in præcedente, 27. 28. ' HISTOIRE DES MOBLUSQUES. Seba, Mus. 3. t. 53, fig, T. Buccinum Francolinus, Brug. Dict, n° 24. , * Blainv, Pourp. nouvelles Ann, du Mus, t. 1.p. 253. n° ron. * Sow. Géenera of Shells, f, 5. #* Reeve, Conch. Syst, t, 2, p. 221. pl. 259. f. 5. * Purpura sertum. Var, Kiener. Spec. des Coq. p. 13. pl. 4. f. 96 a, b. * Purpura Francolinus. Id. loc. cit. p. 135. n° 87. pl. 42. f. 97. Habite... Mon cabinet. Tres voisine de celle qui précède, elle en diffère par ses stries plus fines et qui ne sont nullement granuleu- ses. Les petites taches blanches qui l’ornent agréablement sont même tout-à-fait lisses. Longueur : 2 pouces, 2 lignes. Pourpre à collet. Purpura limbosa. Lamk. P. test ovato-oblongä, transversim tenuissimè striatà, fulvo-rubente; anfractuüm margine superiore compresso limboso; labro tenui, acut). : * Kiener. Spec. des Coq. p. 127. n° 8r. pl. 40, f, 95. Habite... Mon cabinet. Les tours de spire sont aplatis sous les su- tures et y forment comme des collets appliqués, ce qui caractérise cette espèce, Longueur : 16 lignes et demie, Je n’en ai qué des in- dividus jeunes. Pourpre ficelée. Purpura ligata. Lamk. (x) P. testä ovato-oblongä, rugis convexiusculis succinctä, griseo-rufes- cente; anfractibus convexis, margine superiore plano et adnato lim- bosis; apertur& albä, lævigatä. * Buccinum mexicanum. Brug. Encycl. méth. Vers, t. 1. p. 260. * Buccinum porcatum. Gmel. p. 3494. * Schrot. Einl. t. 1. p. 372. Buccinum. n° 64. * Martini. Conch. t, 4. p. 71. pl. 126. f. 1213. 1214. *_ Buccinum porcatum. Dillw. Cat, t. 2. p.635. n° 113. * Buccinum ligatum. Kiener. Spec. des Coq. p. 7. n° 7, pl. 5. f.15. Habite... Mon cabinet. Longueur : 19 lignes, Æ (1) Si les indications de M. Kiener sont exactes, cette es- pèce serait un véritable Buccin. Connue depuis long-temps cette espèce a reçu plusieurs noms, comme le témoigne notre syno- nymie, parmi ces noms, le plus ancien doit rester; et c’est celui de Gmelin. En faisant rentrer dans le genre ue l'espèce qui nous occupe, elle devra reprendre le nom de Buccinum por- catum. POURPRE. 79 29. Pourpre fustigée: Purpura cruentata Lamk.. (1) P, testà ovato-aculté, strits exilissimis cihcté, grised, maculis irregu laribus rubris aut spadiceis adspersé; anfractibus convexis, suban- gulatis; aperturd testaceo-luted; labro intùs striato: Martini. Conch. 4. t. 193.f, 1143: 1144: Buccinum cruentatum. Gmel, p. 3491. n° 88; * Schrot. Einl. t, 1. p, 365. Buccinum, n° 33. ‘ * Buccinum cruentatum. Dillw, Cat. t. 2. p. 630. n° to2, Habite les mers de la Guiane. Mon cabinet. Longueur : 14 lignes. 30. Pourpre à teinture. Purpura lapillus. Lamk. P. testé ovato-acutä, transversim striatä, sublævigatä, cinereo-lutes- cente, sæpiüs albo-zonatä; anfractibus convexis; spird conicä; labro crasso, intus dentato. Buccinum lapillus, Lin. Syst. nat. éd. ra. p. 1202, mel, p. 3484. n° 58. Lister, Conch. t. 965. f. 18. 19. Bonauni. Recr. 3. f. 52. Adans. Seneg. pl. 7. f. 4. le Sadot. Knorr. Vergn. 6. t. 29. f. 4. Pennant. Zool. Brith. 4. pl, 72. f. 89. Martini. Conch, 3.t.121. f. r111.1112. et 4.1.129. f, 1128.1129. Buccinum lapillus. Brug. Dict. n° 17. * Lister. Anim, ang. pl. 3.f. 5,6. * Réaumur. D'un nous. teint. Mém. de l’Acad,1711, p.166. pl, 6. * Réaumur. De la form. des Coq. Mém. de l'Acad.1709.pl.15.f.12. * Cochlea. N° 1321. Linné. Faun, svecica, p. 378. 1° édit. * Buccinum lapillus, Liu. Syst. nat. éd. 10, p. 739. * 4, Schrot. Einl. t; 1, p. 337: n° 30, * Buccinum lapillus, Linné. Faun. svecica. 2° éd, p. 523, n° 2161. * Id, Gervi. Cat. des Coq, de la Manche. p. 37: n° 2. * Id. Dillw. Cat, t. 2. p. 613, n° 61, | A ———— ————— (1) M. Kiener regarde cette espèce comme une variété du Purpura cataracta de Lamarck; mais nous n’admettons pas cette opinion, d’abord, parce que la description de Lamarck se rapporte exactement à la figure de Martini, à laquelle ii ren- voie, laquelle représente une espèce extrémement différente du Cataracta de Chemnitz; et ensuite parce que la figure de M. Kiener ne se rapporte ni à la description de Lamarck,; ni à la figure de Martini, | 80 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Buccinum filosum. Dillw. Cat. t. 2. p. 614. n° 62, * Brookes. Introd. of Conch. pl. 6. f. 78. * Roissy. Buf, Moll. t. 6. p. 23, n° 2. * Buccinum lapillus. Born. Mus. p. 255. * D'’Acosta. Conch. Brit. pl. q.f, 1.2. 3. 4.9. 12. Rosa delle porpore, f, 6. Buccinum filosum, Gmel. p. 3486. * Zd. Schrot. Einl. t. r. p. 363. Buccinum. n° 23, Id, Dillw. Cat.t. à. p. 614. n° 62. Martini, Conch, t. 3. p.433. pi. 121. f. 1113. 1114. Blainv. Pourp. nouvelles Ann, du Mus, t. 1. p. 249. n° 95, Coll. des Ch. Cat. des Moll. du Finist, p. 53. n° 2, Blainv. Faun. franc. Moll. p. 146. n° 3. pl. 6. f. 3. Bouch. Chantr. Cat. des Moll. du Boulon. p. Gée n° 116. Wood. Ind. Test. pl. 23. f. 62. Buccinum filosum, Wood, Ind. Test. pl. 23. f. 63. Kiener. Spec. des Coq. p. 101. n° 64. pl. 29. f. 99. pl. 30 et 3r. f.77aà77s. * Fossilis Buccinum crispatum. Sow. Min. Conch. pl. 413. Habite les mers d'Europe ; très commune sur les côtes occidentales de la France. Mon cabinet. On l’a confondue avec la suivante, qui y tient, en effet, par de très grands rapports, mais dont elle diffère par son défaut d’imbrications. Toutes deux, suivant leur à âge, va- rient dans leur forme, leur coloration et épec su de leur bord droit. L'animal de l’une et de l’autre fournit une teinture pourpre ou cramoisie, qui était autrefois fort en usage avant la découverte de la Cochenille. Longueur de la coquille : 15 lignes et demie. # # + * * * + € #4 > * 31. Pourpre imbriquée. Purpura imbricata. Lamk. (1) P. testé ovato-acutd, costis imbricato-squamosis cinctä, scabrd, cine- reo-lutescente, sæpits albo-zonald; anfractibus convexis; spiré co= nicä; labro ut in præcedente. ne ms hd ve tte doc mme ur re mme tr (1) Comme l’a supposé Lamarck, cette espèce n’est réel- lement qu’une variété du Purpura lapillus ; nous en avons la preuve matérielle par la série des variétés dans les coquilles, et par la ressemblance absolue des animaux. Dans la synony- mie de cette coquille, Lamarck a commis une erreur: il cite les figures 1136 et 1137 de Martini, qui représentent une véritable Cancellaire voisine del’ Oblonga de M. Sowerby, et pourrait bien être l’Asperella de la collection de Lamarck, | POURPRÉ. 81 Martini, Conch. 4, t, 199,f, 1194, 1195,ett. 123, f,1136.t137; * Coll. des Ch, Cat, des Moll. du Finist, p, 55, n° 3, Habite les mers d'Europe, où elle est aussi très commune. Mon cabi- net, Cette coquille peut n’être qu’une variété de celle qui précède; car, à l'égard des produits de la nature, tous sont des variétés les uns des autres, ce que constate partout observation des avoisinans; néanmoins la coquille dont il s’agit diffère éminemment de la pré- cédente par ses côtes transversés imbriquées d’écailles qui la ren- dent rude au toucher. Au reste, relativement à ces coquillages, voyez le mémoire de Réaumur (actes de l’Académie des sciences, 1711). Longueur : de la coquille 16 lignes un quart. 32. Pourpre calebasse. Purpura lagenaria. Lamk. (1) P. testä ovatä, transversim tenuissimè striat@, fulvd, fasciis albis cinctà, lineolis longitudinalibus undatis spadiceis ornatä; anfrac- tibus supernè angulatis, infrà suturas compresso-planis ; labro te- nui, intüs lævi, fulvo-rubente. Ar Rumph. Mus. t, 24. fig. D? * Kiener. Spec. des Coq. p.128. n° 82, pl. 40. f, 94. Exclus. variet. * Purpura cucurbita, Duclos. Ann. des Sc. nat. t. 26. pl. 2. f, 1% * Martini. Conch. t. 4. pl. 123. f. 1445P Habite... Mon cabinet. Spire courte, un peu obtuse, Longueur : : 16 lignes. 33. Pourpre cataracte. Purpura cataracta. Lamk. (2) P. tesià ovato-acutà, scabriusculä, griseä, strigis longitudinalibus undatis fuscis pictä; striis transversis prominulis strias longitudi- - (1) Le Purpura lagenaria de Lamarck n’est point une Pour- pre, mais un véritable Buccin; nous en avons vu l’opercule, qui est celui de ce dernier-genre. M. Duclos, dans le tome 26 des Annales des Sc. naturelles, \ui donne le nomde Purpura cucurbi- ta, tandis qu’il applique à une autre espèce celui de Lagenaria. Ce Lagenaria de M. Duclos est une véritable Pourpre, et M. Kiener ta rapporte à à l'espèce de Lamarck, à titre de variété, quoiqu’elle ne soit ni de la même espèce ni du même genre; du reste, l'examen des figures 94, 94 a, b, de la planche 40 du spé- cies des coquilles vivantes, suffit seul pour justifier mes obser- vations. (2) Le Buccinum cataracta de Chemnitz nous paraît plutôt Tome X, 6 82 HISTUIRE DES MOLLUSQUES. nales impressas decussantibus ; anfractibus supernè subangulatis; labro intüs striato. Buccinum cataracta, Chem. Conch. 10.t. 152, f, 1455, Buccinum catarrhacta. Gmel, p. 3498. n° 177. * Buccinum cataracta. Dillw. Cat. t, 2. p. 622, n° 82. Habite les mers de la Nouvelle-Zélande. Mon cabinet, Longueur : 19 lignes et demie. 34. Pourpre bicostale. Purpura bicostalis. Lamk. (1) P, testé ovato-acutd, tuberculiferä, transversim striaté, grised, strigis longitudinalibus angulato-flexuosis, rufo-fuscis pictä; anfractibus supernè angulatis, tuberculato-coronatis : ultimo biseriatim tuber= culato; labro intus sulcato, Encycl. FL 398. f, 5, a. b. [6] Var. testä cinered, subimmaculatä; tuberculis biseriatis minoribus. * Blainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus. t. 1. p. 238, n° 76. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 3. p. 844. n° 13. Habite... Mon cabinet. Elle n’a point de côtes; mais les deux ran- gées de tubercules de son dernier tour la font paraître comme bi- costale, Ouverture dilatée. Longueur : 17 lignes et demie, 35. Pourpre plissée. Purpura plicata. Lamk. P, testé ovatd, longitudinaliter et obliquè plicaté, tuberculato-mu- un véritable Buccin qu’une Pourpre. Nous n'avons ja mais vu une coquille que l’on püt rapporter avec certitude à l'espèce de Chemnitz, et aucune de celles représentées par M. Kiener sous ce nom de Cataracta ne peuvent s'identifier avec elle ; et pour s’en convaincre, il suffit de comparer les figures des auteurs que nous venons de mentionner. Nous devons encore observer, que sous ce nom spécifique, M. Kiener rapporte au moins deux es- pèces: la figure 85 a, p. 36, pour l’une; la figure 85 d, pl. 37, pour l’autre. Dans l’incertitude où nous sommes , nous n’osons pas citer M. Kiener dans la synonymie de cette espèce. Cette dernière variété est le Purpura crenulata de Lamarck, d’après le méme auteur. (1) Après avoir joint à cette espèce le Buccinum luteostoma de Chemnitz (t. 11, pl. 139, f. 1800-1801), M. de Blainville propose d’y réunir encore l'espèce précédente, le Purpura cata- racta de Lamarck, Nous avons la conviction que les trois espèces en question doivent étre maintenues. POURPRE, 83 ricatä, albo et nigro per longitudinem coloraté; in ultimo anfractu tuberculis transversim quadriseriatis; spiré brevi, apice obtusä ; la- bro intüs dentato. Martini. Conch, 4.t. 123. f. 1141. 1142, Murex plicatus, Gmel. p. 3551. n° 94. * Blainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus. t. 1. p. 216. n° 33. * Purpura hippocastanum. Var. Kiener. Spec. des Coq. p. 54. Habite... l'Océan Indien? Mon cabinet. Elle est obscurément plis sée, très tuberculeuse, à sommet de la spire obtus, ainsi que celui des tubercules, Longueur : 15 lignes. 36. Pourpre corbulée. Purpura fiscella. Lamk. P, testé opato-oblongä, longitudinaliter plicato-nodosd, transversim striatd, albo et nigro per Pan coloratä; pire exsertd, ob= Fit VER labro intus dentato. Murex fiscellum. Chemn. Conch. 10, t. 160. f. 1524. 1525. Gmel. p. 3552. n° 160. * Blainv. Pourp. Nouvelles Ann, du Mus. t, 1, p. 206. n° sr, pl. 10.f. 8? * Murex fiscellum, Dillw. Cat. t. 2. p. 731. n° 99. * Id, Wood. Ind. Test. pl. 27. f. 102. * Kiener. Spec. des Coq. p. 30. n° 16, pl. 6. f, 12,12 a. Excl. var. _ Habite les mers de la Chine, Mon cabinet, Ouverture peu évasée, teinte de rose-violâtre. Longueur : 14 lignes, 37. Pourpre thiarelle. Purpura thiarella. Lamk. P. testä ovato-acuté, ventricosiusculd, transversim striatä, longitu- dinaliter subplicatä, griseo-fulvä; anfractibus supernè MODES supra planulatis, ad angulum tuberculato-coronatis; spiré sv tabulatä; labro intus sulcato. * Blainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus. t, 1, p. 235, n° 72. * Quoy et Gaim. Voy. de l’Astr, t, 2. p. 571. pl. 39. f, 4. 5.6. * Kiener. Spec, des Coq. p. 56. n° 34. pl. 15.f. 41. Habite... Mon cabinet. Longueur : 14 lignes. 38. Pourpre rustique. Purpura rustica. Lamk. (1) P. testé parvuld, ovato-acutd, longitudinaliter plicato-nodosà , (1) Voici encore une espèce à l’égard de laquelle M. Kiener commet une erreur, en la rapportant comme jeune âge du Purpura undata de Lamarck, n° 10. M. Philippi la considère 84 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. transversèm striatd; plicis fuscis; interstitiis plumbeis, plicarum nodulis flavescentibus; anfractibus spiræ angulatis, * Blainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus.t. 1, p. 239, n° 97, * Purpura undata junior. Kiener. te des Coq. p. 118. pl. 34. f. 61 c. Habite... Mon cabinet. Elle est petite, mais fort joues Longueur : 7 lignes et demie, 39. Pourpre semi-imbriquée. Purpura semi-imbricata. Lamk. (1) P. testd ovato-acutd, transversim costatä, asperatd, albä; ultimi an- fractus costis squamoso-imbricatis; spird exserté; aperturd oblon- gd; labro crasso : limbo interiore lato, intüs dentifero. Habite les côtes occidentales du Mexique. M. Bonpland. Mon cabi- net. Son dernier tour est un peu ventru, anguleux supérieurement, et remarquable par ses côtes transverses imbriquées d’écailles, Ou- verture un peu resserrée dans le fond. Longueur : un pouce. 40. Pourpre échinulée. Purpura echinulata. Lamk. (2) P. testé ovatä, ventricosd, transversim tenuissimè striaté, longitudi- naliter plicatä; tuberculis crebris echinulatä, albä; anfractibus su- pernè angulatis; spird brevi, obtusiusculé; apertur& lævi; labro in- tus lutescente. * Purpura mancinelloides. Blainv. Pourp. Nouvelles Ann, du Mus, t.1.p.223.n 45.pl.rr.f. à, * Purpura echinulata. Blainv. loc. cit. n° 46. * Sow. Genera of Shells. f, 4, * Reeve. Conch. Syst, t. 2. p. 221. pl. 259. f. 4. * Kiener, Spec. des Coq. p. 68. n° 42. pl. 16. f, 47. Habite... Mon cabinet. Je l'avais prise d’abord pour le 77. manci- nella de Linné ; mais la description que l’on fait de ce dernier et avec doute comme une variété du Buccinum d’Orbignyi; d’après M. de Blainville ce serait une véritable Pourpre spécifiquement distincte du Buccin. (1) Cette espèce n’est point mentionnée parmi les Pourpres de M. Kiener ; elle nous paraît une espèce très distincte. (2) En rapprochant la figure et la description du Purpura mancinelloides de M. de Blainville du Purpura echinulata de Lamarck, on reconnaît l’identité de ces coquilles, ce qui nous: détermine à les réunir sous une commune dénomination. POURPRE. 85 les synonymes qu'on ÿ rapporte ne conviennent point à ma co- quille. Son dernier tour est assez ventru, et offre quatre rangées de tubercules fréquens et un peu élevés. Longueur : 15 lignes. 41. Pourpre hérisson. Purpura hystrix. Lamk. (x) P. testé obovatà, ventricosd, transversim striatä, spinosd, lutescente; spinis longiusculis, canaliculatis, transversim quadriseriatis; spir brevi, acutä; fauce rosed; labro margine interiore dentifero. Murex hystrix, Lin. sd nat, éd, 12, p. 1219. Gmel, p. 3538, n° 46, Gualt. Test. t, 28. fig. R Knorr. Vergn. 6. t, 24. f. 7. Regenf, Conch. 1. t. 3. f. 32. Martini. Conch. 3.t. ror. Î. 974. 975. * Quoy et Gaim. Voy, de l'Astr. t. 2. p. 595.pi. 39. f. 14. 15. 16. * Murex hystriz. Dillw. Cat. t. 2. p. 706. n° ‘4 * Id. Wood. Ind. Test, pl, 26, f. 50. * Kiener. Spec. des Coq. p. 13. n° 4. pl. 2. f. 4. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 3. p. 845. n° 14e * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 750. * Murezx hystrix, Schrot. Einl. t. 1. p. 505. n° 26. * Blainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus. t, 1, p. 211. n° 24. * Eadem. Purpura spathulifera. Blainv. Pourp, Nouv. Ann. du Mus. LE p.212m0a5.pl;g: f. 8. Habite... Mon cabinet. Son ouverture est teinte de rose. Columelle légèrement ridée à sa base, Longueur : 16 lignes. 42. Pourpre deltoïde. Purpura deltoidea. Lamk. P. testä ovato=-abbreviatä, ventricost, subdeltoided, rubente; ultimo anfractu supernè tuberculis raris majusculis coronato; spirä brevi, obtusiusculä; labro intüs lævigato. * Blainv. Pourp. Nouvelles Ann, du Mus. t. 1. p. 214. n° 29. * Id. Purp. subdeltoidea, N° 30. pl. Er. -* Kiener, Spec. des Coq. p. 54. n° 33. pl. 13. f. 37. Habite... Mon cabinet. Elle a une rangée de nodosités au-dessous de celle de ses tubercules. Longueur : environ 13 lignes. (1) Nous considérons comme variété de cette espèce le Pur- pura spathulifera de M. de Blainville. Nous avons cette coquille dans notre collection: elle se rapproche du Mancinella par plu- sieurs variétés. 86 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 43. Pourpre unifasciale. Purpura unifascialis. Lamk. P. testé ovato-acutà, ventricosé, transversim tenuissimè striaté, r'ufes= cente; ultimo anfractu supernè nodulis transversèm seriatis corora- to, medio fasciä alb cincto ; spira brevi; aperturd dilatatd, albä; labro tenui, intüs striato. Encycl. pl. 397. f, 6. * Blainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus. t. r. p. 230. * Purpura hæmastoma. Var. Kiener. Spec. des Coq. p. 112. pl. 33. f. 79 a. Habite... Mon cabinet. Elle est peu épaisse, légère, très ventrue, et bien distincte de ses congénères. Longueur: 15 lignes. 44. Pourpre rétuse. Purpura retusa. Lamk. P. testä ovatà, lævi, squalidè albidä; ultimo anfractu medio obtusè anguiato, dein excavato, parte superiore turgidä, obsoletè angulo- sd; spiré brevissimd, retusd; columellé supernè calloso=gibbosé, in- Jernè arcuata, An Martini. Conch. 3. t, 94. f. 912? An Buccinum fossile? Gmel. p. 3485. no 58. Habite... Mon cabinet. Notre coquille ne paraît nullement fossile : la forme de son dernier tour est extraordinaire, Ouxerture petite, lisse ; bord droit mince. Longueur : 12 lignes et demie. 45. Pourpre cabestan. Purpura trochlea. Lamk. (1) P, testà ovatà, cingulatä, cinered; cingulis elevatis, latis, convexius- culis, lævissimis, albis, in ultimo anfractu ternis ; interstitits profun- dis, decussatim striatis; spir& exsertiusculd; labro intus lævigato. Petiv. Gaz. t. rot, f. 14, Knorr. Vergn. 3.t. 7. f. 2. Favanne, Conch. pl. 34. fig. E. Martini. Conch. 3. t. 118. f. 1080.a. b. (1) Le Mantissa de Linné, ouvrage peu consulté des zoolo- gistes, contient, à l’endroit que nous citons, une description très exacte de deux variétés de cette espèce, sous le nom de Bucci- num cingulatum : comme ce nom est le plus ancien, et que d’ail- leurs il vient de Linné, il doit être restitué à l’espèce, qui de- viendra le Purpura cingulata. | serait possible que la variété f. 75 a de M. Kiener constituât une espèce distincte; mais novs n'en avons vu qu'un trop petit nombre d'individus pour nous fixer à son sujet, . PRE POURPRE, : 87 Schroter. Einl, in Conch. r1,.t,2.f, 8. a. b. Buccinum trochlea, Brug. Dict. n° 8. Buccinum scala. Gmel. p. 3485. n° 61. Triton trochlea, Encycl. pl, 422. f, 4. a. b, * Buccinum cingulatum. Lin. Mantissa. p. 549 et 550, * Id. Gmel. p. 3506. * Schrot. Eini. t. 1.p. 360. Buccinum. n° 16. * Buccinum scala. Wood. Ind. Test. pl. 23. f. 76. * Kiener. Spec. des Coq. p. 107. n° 67. pl. 28. f, 75. * Davila, Cat. t. r, pl, 8. f, V. * Buccinum scala, Dillw. Cat, t. 2. p. 619. n° 75. * Blainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus. t, 1.p, 249. n° 100. Habite le détroit de Magellan et les mers du cap de Bonne-Espérance. Mon cabinet. Coquille fort recherchée à cause de sa forme singu- lière qui l’a fait comparer à un cabestan chargé de quelques tours de corde, Elle est comme étagée, et offre une rampe spirale scala- riforme, Son bord droit n’a jamais de bourrelet marginal. Lon- gueur : 17 lignes et demie. 46. Pourpre cheville, Purpura clavus. Lamk. P, testé ovato-conicé, scalariformi, apice acutd, transversim elegan- tissimè striatä, longitudinaliter obsoletè costatä, griseo-cærules- cente; labro tenui, intus striato, rubente. * Blainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus. t. 1. p. 251. n° 104. Habite... Mon cabinet. Celle-ci est obscurément unicingulée sur l'angle de chacun de ses tours. Elle est ar presque turriculée, Longueur: 11 lignes et demie. 47. Pourpre fasciolaire. Purpura fasciolaris. Lamk. (1) P. testñ ovato-conicà, transversim tenuissimè striatä, nitidä, albo= cærulescente, fulvo-nebulosä, fascüs crebris albo et fusco articulatis cinctà; columellé supernè uniplicatä; labro intus striato. An Gualt, Test. t, 55. fig. C? Habite... Mon cabinet. Coquille assez jolie, remarquable en ce que les taches de ses fascies forment, par leur disposition, des rangées longitudinales et comme onduleuses sur là spire, Celle-ci est rou- geâtre. Longueur : environ 13 lignes. (x) Nous pensons, avec M. Kiener, que cette espèce a été éta- blie pour une variété du Buccinum maculosum que Lamarck maintient parmi les Buccins ; cette espèce devra donc disparaître des catalogues, et entrer à titre de variété dans le Buccinum ma- culosum. 88 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 48. Pourpre pavillon. Purpura vexillum. Lamk. (1) P. testé ovatä, lævigatä, nitidä, rufo-rubente, fasciis fuscis cinctd; spirä brevi, obtusd; aperturé albd, basi effusä; canali brevissimo. : Strombus vexillum. Chemn. Conch, 10,t. 157. f. 1504. 1505. Gmel. p. 3520. n° 52. * Kammerer Rudolst. Cab. pl. NS PS NE * Strombus vexillum. Dillw, Cat. t. 2. p. 674, n° 56. * Id, Wood, Ind, Test. pl. 25. f. 36. * Cassidaria vexillum. Kiener, Spec, des Coq. p. 10. n°6. pl, 2. f, 6 * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 3. p, 845. n° 15. * Valentyn. Amboina, pl. 9.f, 80. Habite l'Océan Indien. Mon cabinet, Coquille petite, subcylindrique, alternativement fasciée de rouge et de brun, comme ailée à la ma- nière des Strombes, mais sans le sinus du bord droit qui caractérise ces derniers. Ce bord est un peu épais et sillonné à l’intérieur. - Longueur : 9 lignes, 49. Pourpre bizonale, Purpura bizonalis. Lamk. (2) P. testà parvulä, ovato-globos, crassd, lævi, luted, albo-bizonatä; spirä brevi, obtusd; aperturd lævi; canali brevissimo. Habite... Mon cabinet. Elle est fort petite, et remarquable par sa forme globuleuse et son épaisseur, Longueur : 8 lignes. 50. Pourpre noyau. Purpura nucleus. Lamk. (3) - P. testé parvd, ovatä, lævi, nitidä, propè labrum basique transversim (x) M. Kiener retire cette coquille du génre Pourpre pour la ranger parmi les Cassidaires. Nous n’adoptons pas ce change- ment, parce que cette espèce a bien plus les caractères des Pourpres que des Cassidaires. Elle a la columelle aplatie, et ne présente aucun des caractères, soit des Oniscies, soit des Cassi- daires proprement dites. (2) M. de Blainville assure que cette espèce a été établie sur une variété du Purpura lapillus ; M. Kiener ajoute son témoi- gnage à celui de M. de Blainville, et la courte description s’ac- corde assez à l’opinion des personnes dont nous venons de citer les travaux. (3) Cette espèce n’est point une Pourpre, comme l’a cru La- marck; ce n’est pas non plus un Planaxe, comme M. Sowerby l'a supposé, ainsi que nous : c’est un véritable Buccin d'après l'opercule. POURPRE. _ 89 striatä, castanèo -juscescente; aperturé rotundatà ; labro intus striato. Lister. Conch. t. 956, f. 32. Martini. Conch. 4. t. 125.f, 1183. Buccinum nucleus. Brug. Dict. n° 14. * Buccinum nucleus. Dillw. Cat. t. 2. p. 625. n° 90. Habite les mers de Madagascar, selon Bruguière, et celles dela Bar- bade, selon Lister. Mon cabinet. Elle n’est ni entièrement lisse ni totalement striée. C’est la plus petite des espèces connues de ce geure, Longueur : 6 à 7 lignes. + 51. Pourpre monodonte. Purpura monodonta. Quoy et Gaim. P. testä ovatd, depressd, transversim tenuè striatä, albd; spir@ bre- vissimé, obtusä, ultimo anfractu depresso, dilatato; aperturé magnä, ovatä; labro simplici; columelli pland, violaced, basi unidentatä; aperturé basi vix emarginata. Blainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus.t. 1. p.241.n 82. Quoy et Gaim, Voy. de l’Astr. Zool. t. 2. p. 561. pl. 37. f, 9.10.11. Purpura madreporarum. Sow. Genera of Shells. f. 12, Id, Reeve, Conch. syst. 1. 2. p. 222. pl. 260. f. 12. Kiener. Spec, des Coq. p. 84. n° 53. pl. 17.f, 50. 50 a. Habite les mers de l’Inde, sur les Madrépores. Coquille très singulière et qui demande un examen attentif. En effet, elle rappelle assez bien, par sa forme patellaire, le genre Concho- lépas; mais elle se rapproche également du Zeptoconchus de =. M. Ruppel, et aussi des jeunes individus du genre Magile, et elle rattache ainsi aux Pourpres des formes qui paraissent s’en éloigner considérablement. Il est à présumer que cette coquille a une ma— nière de vivre différente de celle des autres Pourpres; ses irrégu- larités feraient croire qu’elle demeure long-temps à la même place, comme font ordinairement les Calyptrées et les Crépidules, dont elle rappelle un peu la forme. Cette espèce est ovale ou oblongue. Sa spire est très courte, et son dernier tour est dilaté et aplati, Les individus frais sont striés à l'extérieur; mais il est rare d’en rencontrer à un bon état de con- servation. L'ouverture est grande, dilatée, La columelle, extrême- ment large, aplatie et tranchante, rappelle celle du Purpura pa- tula, Dans le milieu elle est ornéed’une tache violette assez éten- due, et elle présente consiamment vers la base une petite dent obtuse et triangulaire, Le bord droit est simple, tranchant et tout- a-fait blanc. Une autre particularité qui rend cette espèce remar- 90 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. quable, c’est qu’elle n’a plus qu’une très faible trace du canal anté- rieur de l’ouverture, qui se trouve représenté par une » simple dé- pression. Cette coquille a 20 millim. de long et 17 de large; mais les pro- portions sont variables. F 52. Pourpre élancée. Purpura elata. Blainv. P. testa ovato-oblongä, turbinatä, candidä, transversèm tenuè striatä; spirä longiusculd, apice acuminatä; anfractibus in medio angu- lato tuberculosis ; ultimo transversim quadriseriatim tuberculoso; aperturé ovato-angustà, intus albé vel flavescente; columellé ob- soletè plicatd; labro incrassato, intus dentato, Blainv, Pourp. Nouvelles Ann. du Mus. pl, 11. f, 1. Kiener. Spec. des Coq. p. 45. n° a9. pl.ro.f.27. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. Coquille ovale-oblongue, bucciniforme, ayant sa spire presque aussi longue que le dernier tour; on compte six à sept tours à cette spire; ils sont anguleux dans le milieu, et sur cet angle s'élève une série de tubercules ; sur le dernier tour se montrent quatre séries de tubercules semblables, elles sont également distantes, mais les tubercules les plus gros forment la série supérieure. Toute la sur- face de cette coquille est couverte de fines stries transverses. L’ou- verture est ovale-oblongue, étroite. La columelle, presque droite, est épaisse, et dans les vieux individus, on y voit deux ou trois dentelures, Le bord droit est fort épais, ét garni en dedans de six dents fort rapprochées, Cette ouverture est ordinairement blan- che, elle est d’un beau fauve dans quelques individus. Cette co- quille est toute blanche. Les grands individus ont 35 millim. de long et 20 de large. + 53. Pourpre treillissée. Purpura fenestrata. Blainv. P. testé ovato-turbinatà, costis longitudinalibus et transversis clathra- tà, loculis profundioribus quadratis fenestratä, fulvä; spird conicd, elongatä, acuminatä; anfractibus supernè excavatis, infernè an- gulatis : ultimo conico, basi attenuato ; aperturä ovato-angusté, flavescente; labro incrassato, tridentato, Blainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus. t. 1. p. 221. NS pl. 10. f, La Quoy et Gaim, Voy. de l’Astr, Zool, t, 2. p. 563. pl. 37.f. 15. 16. Habite... | Espèce fort belle et restée très rare jusqu’à présent dans les collec- tions, Elle a des rapports avec le Purpura albo-marginata, mais elle s’en distingue avec la plus grande facilité, Elle est allongée, POURPRE. 91 et elle semble composée de deux cônes réunis base à base, l’un pour la spire, l’autre pour le dernier tour. La spire est un peu moins longue que le dernier tour ; elle est pointue, et se compose de six ou sept tours, légèrement creusés à leur partie supérieure, et an- culeux un peu au-dessus de la suture, Toute la surface de cette coquille est couverte d’un gros réseau de côtes longitudinales et transverses, épaisses et saillantes, et qui viennent se niveler entre elles, dans leur entrecroisement ; aussi les espaces vides qu’elles laissent entre elles sont profonds, quadrangulaires, ce qui fait ressembler la surface de cette espèce à un dé à coudre. L’ouver- ture est fort étroite, ovalaire, d’un beau jaune orangé. La colu- melle est droite, simple, aplatie à sa base. Le bord droit est épais, et il porte ordinairement trois ou quatre dents, dont les deux der- nières sont beaucoup plus grosses que les autres. Toute cette co- quille est d’un jaune orangé, pâle et terne, Il y a des individus où l’on remarque une ou deux zones étroites de points brunâtres. Cette espèce a 32 millim. de long et 17 de large. 54 Pourpre à bord noir. Purpura atro-marpinata. Blainv. P, testä ovato-tarbinatä, atro fuscescente, transversim albo obscurè zonatä ; costis longitudinalibus transversisque cancellatd; aper= turé ovato=semilunari, atraid; labro incrassato, quadridentato; columellé recté, in medio subrugosä. . Blainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus., t. 1. pl ro.f,r, Purpurea cancellata. Kiener. Spec. des Coq. p. 25. n° 12. pl. 7. f. 16. An éadem Purpura tessellata? Sow. Genera of Shells, f, 10. Habite les rivages de l'ile de Ticopia, l’une des nouvelles Hébrides, d’après M. Kiener. Petite coquille à laquelle M. de Blainville, le premier, a imposé le nom que nous lui conservons, quoique M. Kiener ait proposé de le changer, parce qu’il lui paraît peu approprié aux caractères de l’espèce, Aucune raison ne peut justifier un changement comme celui que propose M. Kiener; il préfère pour cette espèce le nom de Cancellata, et un autre naturaliste, par les mêmes raisons que celles qui ont déterminé M. Kiener, pourrait également trouver ce nom peu convenable, car cette Pourpre n’est pas la seule à la- quelle il convient, Il faut donc, comme nous l'avons répété sou— vent, accepter le premier nom spécifique, sans cela la nomen- clature n'aurait jamais rien de fixe et de définitivement arrêté. Cette petite Pourpre est ovale, turbinée, Sa spire est assez allorigée ; 92 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. À on y compile 6 à 7 tours déprimés en dessus, et anguleux vers la base ; le dernier tour est légèrement creusé à sa partie supérieure ; il est conique, et terminé antérieurement par une très pelite échancrure. Toute la surface de la coquille est hérissée par des côtes longitudinales et transverses, saillantes et assez épaisses, laissant entre elles de petits espaces quadrangulaires profonds. Outre ces côtes, on remarque encore des stries transverses, et des stries longitudinales résultant des accroissemens. L'ouverture est d’un noir légèrement violacé, très intense ; elle est ovale, semi- lunaire. La columelle est droite, un peu renflée dans le milieu, et elle présente sur cette partie deux rides blanchâtres ou violâtres, Le bord droit est épais, et garni intérieurement de quatre dents égales, La couleur de cette espèce est assez variable. La plupart des individus sont d’un noir grisâtre; quelques-uns ont plusieurs zones blanchâtres et transverses ; quelques autres n’en ont qu’une seule, Les grands individus ont 25 mill. de long et 15 de large. 55. Pourpre buccinée. Purpura buccinea. Desh. P. testà ovato-oblongä, fuscé, supernè albo-trizonatä, longitudina- liter plicatä, transversim striatä; anfractibus convexiusculis , in \ medio obsoletè tuberculosis ; aperturé ovato-oblongä, flaves- cente ; columellà rectä, basi subumbilicat& ; labro intüs striato, aculo. Quoy et Gaim. Voy. de lAstr. Zool. t, 2. p. 567. pl. 37. f, 12. 13. 14. Purpura striata. Purpura striata. Kiener Spec. des Coq. p. 132. n° 85. pl. 38, f. 88. Habite la Nouvelle-Guinée, Il y a dans Bruguière une espèce qu’il a nommée Striata, et qui fait partie des Pourpres: celle-ci, pour cetle raison, devrait changer de nom; mais long-temps avant Bruguière, Martyns aÿait donné le nom de Buccinum striatum à une autre coquille, qui appartient également au genre Pourpre, et c’est à cette dernière espèce que doit rester le nom de Purpura striata, I\ y avait donc deux raisons pour que le nom imposé à celle-ci par MM. Quoy et Gaimard fût changé. Cette coquille est ovale-oblongue ; par sa forme elle rappelle le Pur- pura francolinus de Lamarck. Sa spire pointue se compose de sept tours convexes, sur lesquels s'élèvent des plis longitudinaux, larges et obtus ; sur ces plis se montrent deux rangées transverses de tu- bercules oblonzs ; blanchâtres, très obtus, et sur le dernier tour, on voit une troisième rangée de ces tubercules au-dessus des deux pre- POURPRE. 93 mières, Indépendamment de ces accidens, on remarque encore à la surface des stries transverses et longitudinales très fines, formant un réseau assez régulier. L'ouverture est ovale-oblongue, d'un fauve pâle, quelquefois rougeâtre. La columelle est droite, aplatie à la base, le bord droit est moins épais que dans la plupart des autres Pourpres; il est tranchant, et il est finement plissé. Toute cette co- quille est d’un brun noirâtre foncé, ét elle est ornée à la partie supérieure de ses tours, de trois petites zones blanchâtres, inter- rompues dans la plupart des individus. Cette coquille à 45 millim. de long, et 20 de large. 7 56. Pourpre de Blainville. Purpura Blainvilleë. Desh. P. testé ovatd, apice acuminatd, pallidè fuscescerte, transversèim tenuè striatä&; anfractibus in medio subangulatis, tuberculosis: ultimo transversim quadricostato, costis inferioribus minoribus ; aperturd ovatä, albä, dilataté; lineä ferrugineé circeumdatä ; labro tenui intus striato; columellà arcuat&, basi depressä, Kiener. Spec. des Coq. p. 99. n° 62. pl. 26. f. nr, Purpura cal- laoensis. Purpura callaoensis. Blainv. Nouvelles Ann. du Mus. t, 1. Habite les côtes du Pérou. 11 faut changer le nom de cette espèce, puisque dès 1828 M. Gray, dans le premier fascicule de ses Spicilegia zoologica, a donné à une autre espèce de Pourpre le nom de Purpura callaoensis, Nous con- sacrons à l’espèce de M. de Blainville le nom du savant profes- seur qui le premier a inscrit cette espèce dans le catalogue des Pourpres, d Gette coquille est bucciniforme, ovale-oblongue, ventrue dans le milieu; sa spire est presque aussi longue que l’ouverture. Cette spire se compose de six à sept tours convexes, partagés en deux parties presque égales par un angle tuberculeux, Toute la surface de la coquille est chargée de stries transverses, fines, serrées, quelquefois pointillées ; sur les premiers tours, ces stries sont régulièrement croisées par petites côtes longitudinales ; le dernier tour est aplati à sa partie supérieure, il est anguleux, et l’on y voit quatre côtes transverses , tuberculeuses, dont les deux anté- rieures sont les moins apparentes : celles-là sont souvent simples et dénuées de tubercules, L'ouverture est ovale , elle est grande, son bord droit, tranchant dans toute son étendue, et finement plissé en dedans; toute la partie extérieure de ce bord est teinte d’un beau rouge ferrugineux ; une petite zone de la même couleur suit le contour du bord gauche, Cette coquille est ordinairement 94 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. d’un brun-marron terne; quelquefois elle est blanchâtre et striée de brun, Les grands individus ont 43 millim. de long et 30 de large. T 57. Pourpre de Ascension. Purpura Ascensionis. Quoy et Gaim. P. testä ovato-ventricosé, abbreviaté , transversim striatä, fusco- castaned ; spir@ brevissimd, subtruncatd, aperturd ovatd, supernè canaliculatd, anticè vix emarginatä, albd; columellé latd, depressd, arcuaté, ir medio nigro tri seu quadri-punctatd ; labro incras- sato, intus plicato, in margine crenulato. Quoy et Gaim. Voy. de l’Astr. Zool, t. 2. p. 559 pl. 37 f, 20 à 23. Blainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus. t. 1, p. 242, n° 85. Kiener. Spec. des Coq. p. 86. n°54. pl. 22. f. 63. Murex mœga. Mart. t. 3,p. 270. pl. 100. f. 961, 962. Habite l’ile de l’Ascension. Martini, ainsi que plusieurs autres conchyliologues confondaient cette espèce avec le Murex neritoideus de Linné, et M. Quoy a eu raison de la séparer, en lui donnant un nom nouveau. Cette Pour- pre a beaucoup d’analogie, par sa forme générale, avec le Pur- pura neritoides de Lamarck. On la distingue au premier abord, par l'absence des tubercules qui caractérisent d’une manière si facile le Weritoides. Cette coquille est ovale, raccourcie, la spire presque plane ou très obtuse ; le dernier tour est très grand, con- vexe, finement strié en travers, à peine atténué à la base, et ter- miné de ce côté par une échancrure très petite. L'ouverture est d'un très beau blanc: elle est régulièrement ovalaire, et son angle supérieur se continue en une gouttière oblique, assez profonde, qui se termine en une sinuosité, ou plutôt une échancrure placée tout près de la suture, Le bord droit est épais, plissé en dedans, et finement crénelé sur sa partie la plus amincie, La columelle est large, très plate, tranchante, et régulièrement arquée en son bord; sur le milieu de cette columelle se montrent constamment trois ou quatre points arrondis, d’un beau noir, légèrement saillans. En dehors, cette coquille est d’un brun marron assez foncé; les stries sont un peu plus pâles. Les grands individus de cette espèce ont 45 millim. de long, et 35 de large, 1 98. Pourpre échancrée. Purpura emarginata. Desh. P. testé ovald; apice acutd, transversim costalé, irregulariter squa= POURPFRE, 99 moso-nodos& , albo-griseä vel fulvé ; apertur& ovato-angustä, utrinquè attenuat@ ; labro acuto, in medio inflexo et emarginato ; columellä arcuatä, compressé, acutä. Desh, Magas. de zool. 1841. Moll. pl. 25. Habite la Nouvelle-Zélande, Espèce fort remarquable, et dont un petit nombre d'individus a été rapporté par M. Chiron, qui s’est empressé d’en enrichir quelques- unes des collections de Paris, Cette coquille est ovale-oblongue, atténuée à ses extrémités; la spire est pointue, et forme à-peu- près le tiers de la longueur totale; on y compte quatre tours et demi; ils sont anguleux à leur partie supérieure, et cet angle est consti- tué par une série régulière de tubercules squamiformes, quel- quefois obtus: ces tubercules ne sont pas espacés régulièrement. Sur le dernier tour, outre cette première rangée, on en remarque encore quatre autres qui, à l'exception d’une seule, ont une ten- dance à s’effacer en s'avançant vers l'ouverture : celle qui persiste est la seconde, et elle est semblable à la première. Outre ces deux rangées principales de tubercules, la surface de la coquille est rendue rugueuse par un grand nombre de tubercules obtus, irréguliers quant à leur grosseur, et que l'on voit disposés suivant des lignes longitudinales d’accroissement , et des lignes transverses , paral- ièles entre elles. L'ouverture est ovale-oblongue , rétrécie à ses extrémités ; elle est d’une couleur chamois foncé, et son canal terminal est court et peu profond. Le bord droit est tranchant, et ce qui rend celte coquille éminemment remarquable, c’est que le milieu du bord offre une échancrure oblique comparable à l'im- pression que l’ongle eüût laissée dans ce bord, s'il eût été ramolli. Cette échancrure singulière correspond à la seconde rangée des tubercules du dernier tour. La columelle est large, aplatie, et ré- gulièrement arquée dans sa longueur. A l'extérieur, toute la co- quille est d’un blanc grisâtre sale, Ÿ 59. Pourpre bordée de blanc. Purpura albo-marginata. Desh. P. tesià ovatä, apice acuminatà, albo-grised, nigro multipunctatd, transversim sulcatà et striaté; aperturd ovatä, intus atro-violas- cente, albo-marginaté; columellä fuscä, angusté , recté basi acutd. Desh. Magas. de zool. 1841. Moll. pl. 44. Habite la Nouvelle-Zélande. Pelite espèce, qui ne manque pas d'élégance dans la disposition gé- nérale de ses couleurs, Elle est ovale-oblongue, ventrue dans le 96 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. milieu, Sa spire, pointue, est plus ou moins proloñgéeselon les indi- vidus ; elle est formée de quatre à cinq tours , dont les premiers sont toujours rongés ; le dernier est subanguleux à sa partiesupérieure, et lon y compte quatre à cinq côtes transverses, tantôt simples, tantôt subnoduleuses et plus ou moins saïïlantes, selon les variétés. Entre ces côtes se trouvent de fines stries, que l’on ne peut apercevoir que dans les individus les mieux conservés. L’extrémité antérieure du dernier tour est terminée par une échancrure très petite, lé gèrement relevée vers le dos et contractée latéralement. L'ouver- ture est ovale-semi-lunaire ; elle est d’un brun violacé-noirâtre très foncé. La columelle est droite, arrondie dans presque toute sa longueur, et aplatie seulement à son extrémité et dans toute la longueur du canal terminal, Cette extrémité de la columelle est trés pointue. Le bord droit est mince et tranchant: il est creusé d’un grand nombre de petites gouttières, qui correspondent aux côles et aux stries de l’extérieur. Tout ce bord est terminé par une pelite zone d’un blanc éclatant, qui est festonnée par les lignes brunes de chacune des gouttières, dont le bord est creusé en dehors. Cette coquille est d’un blanc grisâätre, sur lequel ressortent vivement un grand nombre de points d’un noir foncé, ordinaire- ment disposés suivant les lignes longitudinales d’accroissement. Cette coquille a 20 millim. de long, et 12 de large. T 60. Pourpre kiosquiforme. Purpura kiosquiformis. Duclos. P. testä ovato=oblongé, subscalariformi, transversim tenuè striatà, longitudinaliter tenuissimè lamelloso crispä, ad suturam lamelloso lacunosà, atro-fuscä, albo transversim zonaté ; anfractibus in me- dio carinatis, tuberculatis : ultimo supernè angulato ; aperturd albä, atro-fasciatä; labro tenui acuto, supernè ad suturam sinu soluto; columelld recté& basi subombilicatä. Duclos. Ann. des Se, nat, t. 26. pl. r. f, 5. Kiener, Spec. des Coq. p. 59. n° 36. pl, 15. f. 40. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande, d’après M. Kiener. Fort belle espèce de Pourpre parfaitement distincte de toutes ses congénères. Elle est ovale-oblongue. Sa spire, allongée et poin- tue, est presque aussi longue que l'ouverture elle-même; elle est subscalariforme; les tours sont partagés -en deux parties in- égales par un angle aigu, sur lequel se relèvent des tubercules pointus, comprimés, et très élargis à la base; sur le dernier tour, au-dessous de cette rangée de tubercules, on compte quatre petits cordons transverses, dont le premier est armé de quelques petits tu POURPRE. 97 bercules pointus. Dans les individus bien frais, la surface pré- sente non-seulement de fines stries transverses, égales et régu- lières, mais encore un très grand nombre de fines lamelles longitu- dinales, très serrées et relevées en courtes écailles ; enfin, on voit au-dessous de la suture une série de lamelles arquées, saillantes, et laissant entre elles des lacunes assez profondes, L'ouverture est ovalaire ; la columelle est blanche, et le bord droit présente des fascies alternativement blanches et brunes; ce bord droit est mince et tranchant, à sa jonction à l’avant-dernier tour, une échancrure assez profonde, semblable à celle de certains Pleurotomes, le dé- tache, La columelle est droite, et dans la plupart des individus, elle présente à la base une fente ombilicale au sommet d'un petit espace demi-circulaire, circonscrit par un bourrelet écailleux. Cette coquille est d’un brun foncé, quelquefois terne et un peu grisâtre ; elle est ornée de deux ou trois fascies blanches, dont l'une occupe la rangée supérieure de tubercules. Cette espèce, assez rare encore dans les collections, a 45 millim. de long et 30 de large, mais il y a des individus plus grands. T 61. Pourpre découpée. Purpura lacera. Desh. P. testä ovat& subscalariformi, transversim striatä, striis profundè puncticulalis; spiré acuminatd, anfractibus supernè contabulatis, in medio carinato-dentatis, ultimo anfractu supernè Eicarinato, carini, dentatis, basi umbilicato; aperturä ovatä, supernè dis- Junetd, emarginatd, Murex lacerus, Born, Mus. p. 308. Murez africanus, Martini. Conch. t, 3. p. 266. pl. 100. f. 951? Lister. Conch. pl, 958, f. 11. Seba. Mus, t. 3. pl. 60. f, 32. Murezx lacerus, Dillw, Cat. t. 2. p. 708, n° 53. # Habite... Cette espèce a été distinguée autrefois par Born, sous le nom de Murex lacerus, Elle appartient au genre Pourpre de Lamarck, et si elle n’a pas été mentionnée par la plupart des auteurs, cela vient sans doute de ce qu’ils l'ont confondue avec le Purpura cari- nifera. En effet, ces deux espèces ont entre elles beaucoup d’ana- logie, cependant nous avons reconnu des différences dans tous les individus que nous avons eu occasion d'observer, Le Purpura la- cera est une coquille ovale subturbinée, un peu scalaroïde, ayant - la spire un peu plus courie que le dernier tour, composée de six tours, sur le milieu desquels s'élève une carène saillaute et dente- lée ; cette carène est à la partie supérieure du dernier tour, et Tome X. 7 98 HISTOIRE PES MOELUSQUES. dans la plupart des individus, il y a au-dessous de la première une deuxième carène dentelée, mais moios saillante, Toute la surface extérieure est chargée de stries transverses, inégales, sur lesquelles passent des stries d’accroissement, fines et multipliées, En les ob- servant sous un grossissement convenable, on s’aperçoit que ces stries sont profondément ponctuées, En arrivant vers l'ouverture, le dernier tour est ordinairement disjoint à son angle supérieur, à la base il présente une surface assez large, infundibuliforme, percée d’un petit ombilie au sommet et ayant la circonférence cir- conscrite par un bourrelet épais subécailleux.Vers la base du der- nier tour, on remarque une zone lisse aplatie, qui se termine à l'ouverture par une échancrure médiocre, L'ouverture est régu- lièrement ovalaire; elle est d’un blanc fauve très pâle; son angle supérieur est occupé par une petite échancrure, comparable à celle des Pleurotomes. Le bord droit est mince, tranchant, légè- rement ondulé. Le bord gauche est étroit, assez épais, aplati à sa base. Le canal terminal est court, profond, et il est plus échancré que dans la plupart des autres Pourpres, Toute cette coquille est d'un fauve pâle; quelquefois elle est ornée de quelques flammules ou d’un petit nombre de taches roussâtres. Sa longueur est de 45 millim., et sa largeur de 28. + 62. Pourpre lutéostome. Purpura luteostoma. Desh. P. testä ovatä, acuminatd, fulva, fusco-marmoraté, transversim tenuè striatd; anfractibus suprà planulatis, in medio angulato-nodosis, ultimo quadricostato; costis tuberculosis, tuberculis distantibus ; aperturd lutescente, ovatd, intüs dentatä; columellé subrectä, basi compressa, Buccinum luteostomum. Chemn, Conch. t, 11. p. 83. pl.189.f,1800 1801. Id. Dillw. Cat. t. 2. p. 612. n° 58. Id, Wood. Ind. Test, pl, 22, f. 59. Habite... On distingue assez facilement cette espèce parmi les autres Pourpres. Elle est ovale-oblongue, ventrue dans le milieu. Sa spire, assez allongée, est composée de sept à huit tours aplatis en dessus, et dont les premiers sont divisés en deux par unangle sur iequel se relèvent presque perpendiculairement des tubercules obtus, Le dernier tour est plus allongé que la spire; on voit quatre côtes ob- tuses, dont les deux premières sont les plus grosses et sur lesquelles s’élévent à des distances assez considérables cinq à six tubercules, gros et courts ; les deux dernières côtes plus rapprochées ont des POURPRE. 99 tubercules très courts et très obtus, La surface entière de cette co- quille est couverte de fines stries transverses, serrées, subponc- tuées. L'ouverture est d’un jaune fauve ou rougeâtre; elle est ova- laire. Son bord droit porte ordinairement en dedens cinq dente- lures inégales, dont les trois de la base sont plus petites et plus rap- prochées. La columelle est droite, elle est aplatie à la base, et elle se termine en un canal étroit et profond. Sur un fond d’un fauve grisâtre et blanchâtre, cette coquille est ornée de flammules lon- gitudinales, irrégulières, d’un brun noirâtre foncé, et qui viennent se placer à la base des tubercules. Cette coquille, qui paraît rare encore dans les collections, a 50 millim, de long et 32 de large. 1 63. Pourpre lime. Purpura lima. Desh, P. testä ovatd, apice acuminatä, castaned, transversim inæqualiter sulcatä, sulcis squamulosis; anfractibus conveæis, ultimo basi aite- nuato; aperturd ovatä; labro tenui angulato; columellé recté, albi- dé; basi complanatd; canali longo angusto terminatà. Buccinum lima. Martyns. Univ, Conch, pl. 46. Murex lima, Gmel, p. 3541. n° 196. Habite la Nouvelle-Hollande, au port du roi George, d’après Mar- tyns. Coquille ovale-oblongue, dont on se fera une très juste idée en la com- parant au Monoceros imbricatum de Lamarck, En effet, elle en a à-peu-près la forme et Ja grandeur, la spire est un peu plus al- longée, et l'extrémité antérieure du dernier tour est plus atténuée, et le canal qui le termine un peu plus allongé, Dans presque tous les individus du Honoceros imbricatum, il y a une petite côte entre deux plus grosses, ici ces côtes sont un peu inégales, mais accolées deux à deux, les stries d’accroissement multipliées et lamelleuses se relèvent en petites écailles, en passant sur les côtes. L'ouverture est ovale-oblongue, d’un brun rougeätre pâle et glacé de blanc. Le bord droit est mince, creusé en dedans par autant de petits sillons qu’il y a de côtes à l’extérieur, Cette ouverture se termine antérieurement par un canal long et étroit, ce qui pourrait faire rapporter cette espèce parmi les Fuseaux, si elle n’était retenue entre les Pourpres par les caractères de sa columelle. Celle-ci est presque droite, aplatie, surtout à la base, où elle finit en pointe. Toute cette coquille est d’une belie couleur brun-marron uni- forme, ce qui lui donne une ressemblance de plus aver le Hono- ceros dont nous avons parlé. Quoique le nom de Buccinum lima ait été employé par Martyns, pour l’espèce que nous venons de décrire, cela n’empêcha pas Chemnilz de donner encore le mêma 7e 100 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. nom à une espèce très différente, appartenant aux Buccins, de la section des Nasses de Lamarck. Ce double emploi, ui pouvait avoir des inconvéniens dans l’ancienne nomenclature, n’en a plus aujourd’hui que les coquilles en question appartiennent à des genres différens. Cette coquille a 50 millim. de long, et 30 de large. + 64. Pourpre intermédiaire. Purpura intermedia. Kie- ner. P. testé ovato-turbinatä, transversim sulcato-striaté , rigrescente albo=marmoratä ; anfractibus convexiusculis, ultimo quadricos= tato; costis obsoletè tuberculosis; aperturé ovato-subsemilunari, intüs albd, fauce castaned ; columelld rectà, in medio maculé alb notatä ; labro incrassato , intüs tenuè denticulato, albo quadrima- culato. Kiener. Spec. des Coq. p. 51. n° 3r. pl. 12. f, 34. Habite les côtes du Sénégal, d’après M, Kiener. M. Kiener regarde cette espèce comme intermédiaire entre les Pur. pura hippocastanum et Pica, Elle est constamment distincte des deux espèces en question , quand même on conserverait l’hippo= castanum à la manière de l’auteur du species. Cette coquille est ovale-oblongue ; la spire, assez allongée, mais obtuse au sommet, se compose de cinq tours arrondis et obscurément anguleux dans le milieu ; sur le dernier, on remarque quatre côtes transverses éga- lement distantes, à peines saillantes, et sur lesquelles font saillie un petit nombre de tubercules très obtus. Indépendamment de ces côtes, on remarque encore sur la surface extérieure un grand nombre de fines stries transverses, L'ouverture est ovalaire, subse- milunaire; elle est d’un beau blanc dans le fond , ‘tandis que ses parties extérieures sont d'un beau brun-marron, La columelle est presque droite, légèrement renflée dans le milieu, et elle est or- née d’une tache blanche dans l’endroit même du renflement, Le bord droit est épais, finement dentelé en dedans; il est brun, et l'on y remarque quatre taches blanches qui correspondent aux côtes extérieures Toute cette coquille est d’un brun noirâtre foncé ; elle est marbrée de blanc, et l’on remarque de plus quelques ia- ches blanches qui sont placées sur les côtes, Cette coquille est longue de 35 millim., et large de 23, T 65. Pourpre à lèvre épaisse. Purpura labiosa. Gray. P. testd ovato-acuminaté, albä, lamellis longitudinalibus costulisque transversalibus clathratà ; spirà acutd, anfractibus primis in medio angulatis ; aperturd minimd, ovatd ; labro crassissimo, extüs dila- POURPRE. 101 lato, intus dentato ; columellà basi depressd, canali longo angusto terminatà, Gray. Spicileg. zool. f. 4. pl. 6. f. 9. Murex crassilabris, Poliez et Mich. Cat. de Douai. p. 414. n° 11. pl. 33. f. ro, 11. Murezx crassilabrum. Sow. Jun. Conch. illust. fig. 14. Kiener, Spec. des Coq. p. 86. n° 63. pl. à. fig, 2. Murex la- biosus. Habite les côtes du Chili et du Pérou. Avant que l'en connût l’opercule de cette coquille, il était assez paturel de la ranger parmi les Murex ; elle en a, en effet, presque tous les caractères extérieurs, étant terminée à la base par un ca- nal plus long et plus étroit que dans les autres Pourpres. On pouvait même prendre les lamelles longitudinales dont elle est pourvue pour des varices, assez semblables à celles de plusieurs espèces de Murex; mais l’opercule décide absolument de la place que doit occuper cette coquille : elle doit faire partie des Pourpres. — Elle est ovale-allongée ; sa spire pointue forme le tiers de la longueur totale; les premiers tours sont anguleux dans le milieu ; le dernier présente trois petites côtes transverses, également dis- tantes : elles sont traversées par des lames longitudinales, courtes et tranchantes, de sorte que la coquille est couverte d'un réseau à grandes mailles quadrangulaires. Ce qui rend particulièrement cette espèce facile à reconnaître, c'est l’excessif épaississement que prend le bord droit à mesure que la coquille vieillit, Ce bord se dilate en dehors ; il est plat en avant ; en dedans il portesix petites dents accouplées deux à deux, L'ouverture est ovalaire, étroite, Son canàl terminal est long, étroit et à peine échancré. Cette coquille est toute blanche, quelquefois teintée de jaunätre ou de fauve très pâle. Elle a 35 millim, de long , et 22 de large. 1 66. Pourpre de Kiener. Purpura Kienerii. Desh. P. testà ovato-ventricosä, turbinatä, transversim tenu striatà, fus— cd, albo longitudinaliter strigatäà ; spird acutä, anfractibus in me- dio carinato-dentatis, suprà planuiatis, ultimo tuberculis majori- bus coronato , in medio costul& tuberculos& instructo ; aperturä ovatä, lutescente, fusco-zonaté ; labro tenui denticulato ; columell recté, basi obsoletè canaliculata. Purpura bitubercularis. Kiener, Spec. des Coq. p. 49. n° tr. pl: 32 Habite la Martinique, d’après M. Kiener. M. Kiener ayant donné cette coquille comme le Bitubercularis de 102 HISTOIRE DES MOLLUSQUES, Lamarck, et ce Pitubercularis, comme nous l'avons vu, consti- tuant une espèce très distincte, nous nous trouvons dans l’obliga= tion de changer le nom de l’espèce qui nous occupe, et nous en avons profité pour lui imposer celui de l’auteur du Species des coquilles vivantes, Cette espèce est ovale-ventrue ; Sa spire, poin- tue, se compose de sept tours anguleux, dans le milieu et sur l’angle desquels se relève une rangée de tubercules pointus ; leur partie. supérieure est aplatie; elle représente une petite rampe en plan oblique, qui remonte jusqu'au sommet; le dernier tour présente deux rangées inégales de grands tubercules; les plus grands sontles supérieurs; au-dessous el vers la base, on remarque deux petits cordons , sur lesquels se placent quelques petites taches blanches. Sur toute la surface, on voit un grand nombre de stries trans- verses, fines, qui souvent sont accouplées deux à deux. L'ouverture est ovalaire, d’un jaune fauve ou légèrement safrané. Le bord droit reste mince et tranchant ; il est très finement dentelé, et l'on y remarque deux ou trois fascies d’un brun assez intense. Ia columelle est droite, aplatie à la base, et légèrement creusée en goutlière à son extrémité. La coloration de cette coquille est assez constante, Sur un fond d’un brun foncé, elle est ornée de taches irrégulières, d’un beau blanc, qui descendent dans les intervalles des tubercules. Cette coquille est longue de 45 millim, et large de 35. T 67. Pourpre impériale. Purpura imperialis. Blainv. P. testä ovato-acutà, transversim striaté albo-grised, basi umbi- licatä ; anfractibus in medio carinato-spinosis, suprà planulatis, contabulatis, ultimo spinis longioribus coronato, ir medio angulo tuberculoso instructo, basi umbilico lato, costuld squamosä cir- cumdato; aperturä oblongé, intus fusco-fasciaté, labro tenui striato. Blainv. Pourpres. Nouvelles Annal. du Mus. t, 1. p. 227. n° 54. pl. 11,f, 6, Kiener, Spec. des cop. p.57. n° 35. pl. 14. fe 39. exclus. variet, Juniore. Habite, On pourrait confondre cette espèce avec le Purpura bicarinata, dont elle se rapproche par plusieurs caractères , mais elle s’en distingue constamment par plusieurs autres, M. Kiener con- fond celle-ci avec une autre belle espèce (pl. 14, f. 39, a), que nous avons toujours reconnue comme parfaitement distincte de toutes ses congénères ; il suffit, au reste, d'examiner ;avec POURPRE. 103 quelque soin les figures de l’auteur que nous cilons, pour être convaincu qu'elles représentent deux espèces bien différentes, La pourpre impériale est une coquille ovale-turbinée, pointue au sommet, et ventrue dans le milieu, Sa spire est composée de sept tours, divisés en deux parties par une carène submédiane simple sur les deux ou trois premiers tours, et qui se découpe ensuite en dentelures qui deviennent spiniformes sur le dernier tour. Outre cette rangée d'épines obliquement redressées, le dernier tour pré- sente encore sur le mifieu de sa longueur un angle, ou plutôt une petite côte transverse, sur laquelle se relèvent autant de petits tubercules pointus qu’il y a d'épines à l’angle supérieur. Toute la surface de cette coquille est finement striée en travers ; les stries les plus grosses sont à la base du dernier tour. L'ouverture est petite, ovalaire; la columelle est presque droite, et moins aplatie à la base que dans la plupart des autres espèces, La base de cette columelle présente une surface oblique, large, infundi- buliforme, circonscrite en dehors par un bourrelet assez épais, chargé de six ou sept grosses écailles. Le bord droit est mince et tranchant ; il est orné en dedans de plusieurs fascies d’un beau brun, et l'on y remarque aussi de fines stries qui partent de la partie tranchante du bord. Cette coquille a 30 millim. de long, et 22 de large; T 68. Pourpre à grandes écailles. Purpura squamigera. Desh. P. testä ovato-turbinatä rugosé, transversim coftatä et striatd ; spirä acutä, contabulatä ; costis spinis squamæformibus instruc= ts ; striis rugosis ; aperturä ovato-acutd, rufescente; columella reclä, basi pland et perforald ; colore externo rufo griseoque va- riegato. Desh, Voy. dans l'Inde par Belanger. Zool, p. 426. n° 15, pl. 3. 10: 11: 19. Muller, Synop, Tést. p. 71. n° 4. Cette coquille est ovale-oblongue, turbinée; sa spire est courte, formée d'un petit nombre de tours; elle est pointue au sommet, étagée ; ses tours sont pourvus de deux rangs de grandes écailles spiniformes ; sur le dernier tour on voit quatre côtes transverses, étroites, convexes, sur lesquelles sont disposées régulièrement de grandes écailles pointues, comprimées, canaliculées en dessous, Ces écailles sont graduellement décroissantes d’arrière en avant ; toute la surface est occupée par de très fines stries transverses, sur lesquelles se relèvent de très petites écailles très fines et lamel- 104 HISTOIRE DES MOLILUSQUES. leuses. L'ouverture est ovale-oblongue, rétrécie à son extrémité antérieure; elle est d’un brun rougeûtre, et son bord droit est finement crénelé dans toute sa longueur, La columelle est presque, droite, arrondie à la partie supérieure; elle est aplatie à sa base : . et percée d’un ombilic assez large. Une côte obliquement dé- eurrente circonscrit à l'extérieur cet ombilic: cette côte est ré- gulièrement écailleuse. A l'extérieur, cette coquille est d’un blanc grisâtre, et ornée de grandes taches subquadrangulaires d’un brun rougeâtre assez foncé, Cette espèce, assez rare dans les collections, a été rapportée des iles de la Sonde, par M. Bélanger. Elle a 52 millim, de longueur. T 69. Pourpres à petites écailles. Purpura squamulosa. Desh. | P. test oblongä, apice acutä; subcontabulatä, nigricante, trans- versim sulcatd ; sulcis numerosis, squamosis ; anfractibus convexis, costulis longitudinalibus instructis ; aperturä albä, labro incras- sato, denticulato. Desh. dans Bel. Voy. aux Indes. Zool, p. 4a7. pl. 2. f, 6. 7. 8. Cette Pourpre est oblongue, turbiniforme, atténuée à ses extrémités ; la spire, aussi longue que le dernier tour, est très pointue au sommet; elle est formée de 6 à 7 tours étagés, aplatis au-dessus, carénés dans le milieu et pourvus de côtes longitudinales qui, sur le dernier tour, se prolongent jusqu’à la base; elles sont traver- sées par un grand nombre de sillons inégaux, striés, et chargés d’un très grand nombre de fines écailles, L'ouverture est petite, ovale-oblongue. Son bord droit, épaissi, est dentelé dans toute sa longueur, La columelle est épaisse, presque droite, arrondie à sa partie supérieure, elle est aplalie et pointue à sa base, Le bord gauche est mince, appliqué dans toute sa longueur; il est d’un blanc rosâtre à son extrémité antérieure. L’échancrure qui termine l'ouverture est petite, étroite, et peu profonde. Sur un fond d’un brun noir, cette coquille est ornée, sur le dernier tour, de 2 ou 3 zones étroites, blanches; quelquefois l'intervalle des sillons est blanc, tandis que leur sommet est noir. Dans une variété con: stante, la coquille est toute noire. Cette coquille a été recueillie par M, Bélanger sur les côtes occiden- tales de l'Inde, Les grands individus ont 25 millim. de long. Ÿ 70. Pourpre épineuse. Purpura aculeata. Regen. P. testä ovato-turbinatä, contabulatä, transversim striato-rugosd, albd, nigro-marmoratä seu punctatä; anfractibus supernè plenu- POURPRE. 105 latis, in medio tuberculisculeiformibus coronatis, ultimo anfractu magno , trifariäm tuberculato ; apertur subovatd, intus castaneo zonatà ; labro incrassato, intus dentato. Regenfuss. Conch. t. 1. p. 10. pl. a. f. 18. Seba. Mus, t. 3. pl. 52. f. 27. pl. 60. f, 12. Martini. Conch. t. 3. pl. 99. f. 945. 946. Purpura hippocastanum. Pars. Lamk, n° 9- Murex hippocastanum, Pars. Gmel. p. 3539. Habite. Nous avons trouvé, dans l'ouvrage de Regenfuss, une très bonne figure de cette espèce, désignée sous le nom que nous lui avons conservé, Purpurea aculeata, La synonymie que lui attribue cet auteur est des plus fautives, puisqu'il y rapporte deux espèces de Pourpre, ainsi que le Murex turbinellus de Linné. Cette coquille fait partie du Murex hippocastanum de Linné, Nous avons vu, dans une note relative à cette espèce, à combien d'erreurs syno- nymiques elle avait été sujette, et nous avons fait remarquer que cette confusion s’est continuée jusque dans nos auteurs les plus récens. L'espèce que nous mentionnons actuellement a été con- fondue par Lamarck lui-même, parmi celles qui constituent son Purpura hippocastanum. En démembrant successivement les espèces comprises sous ce nom; le Murex hippocastanum de Linné, et la Pourpre du mêmenom de Lamarck, devront disparaître de la nomenclature, Le Purpura aculeata est une coquille turbinée, ovalaire, à test solide, ayant la spire obtuse et assez allongée; on compte à cette spire six à sept tours, aplatis en dessus, et couronnés, dans le milieu, d’une rangée de gros tubercules spiniformes, dirigés hori - zontalement ; sur le dernier tour, on compte trois, quelquefois quatre rangées de tubercules semblables, mais un peu plus courts, Outre ces tubercules, on voit encore à sa surface des stries trans- verses souvent accouplées à deux ou à trois, et formant des sillons très aplatis. L'ouverture est ovale-oblongue, Sa columelle, légère- ment enflée dans le milieu, présente ordinairement deux grosses rides à peine saillantes. Le bord droit est épais, garni en dedans de cinq à six dents arrondies, desquelles partent autant de zones transverses d’un beau brun, que l’on voit pénétrer dans l'intérieur de l’ouverture. Lorsque cette coquille est bien fraiche, elle est d’un blanc fauve, et ornée de fascies longitudinales, de points ou de taches d’un noir foncé. Les grands individus ont 50 millim. de long et 43 de large, en y comprenant la longueur des épines, 106 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Ÿ 71 Pourpre melon. Purpunæ melo, Duelos, P. tesiä ovatä, crassä, ponderosé, transversim striaté, atro-fusca; albo irregulariter maculatä; aperturd ovatä; labro tenui , tenuè dentato, intus plicato, supernè fusco, anticè lutescenté ; columellä simplici, basi obsoletè canaliculaté , in medio violaceä, supernè 4 ‘rfernèque aurantid. Blainv. Pourp. Nouv. Aïn, du Mus. t.1.p. 24f. n° 83. pl.ro. f. 4. Duclos. Ann. des Sc, nat. t, 26, p. 105. pl, r.f. 5. Sow. Genera of Shells. f, 5. Reeve. Conch. Syst. t, 2. p. 221. pl. 50. f. 5. Kiener. Spec, des Coq. p. 125. n° 80. pl. 30. f. 93. Habite les côtes du Pérou, Cette espèce avait déjà été nommée par M. Duclos, dans les Annales des sciences naturelles, \orsque M. de Blainville lui imposa le nom de Purpura crassa dans sa Monographie des Pourpres, publiée quatre années plus tard. Cette coquille se reconxait facilement ; elle est épaisse et pesante; le plus souvent elle est ovalaire. Dans quelques individus, la spire est très courte et très obtuse; dans les individus bieir conservés, on voit à la surface des stries fines et peu profondes, qui ordinairement se détachent en blanc sur lés parties brunes de la coquille. La spire est conique, composée d'un petit nombre de tottrs aplatis. L'ouverture est petite, régu- lièremetit ovalaire, et son bord droit, mince et tranchant, s’épais- sit assez subitement; presque tout ce bord est d’un brun-noirâtre foncé, il est blanchâtre, ou d’un jaune-crangé pâle à la base ; il est finement dentelé dans toute sa longueur, et chaque dentelure se continue en dedans sous la forme d'un petit pli. Là columelle est-très épaisse, arrondie dans la plus grande partie de sa lon- gueur ; elle est aplatie à la base, et même légèrement creusée en gouttiere, Cette columelle porte au milieu une grande tache vio- lette ; dans les vieux individus elle est d’un beau jaune-orangé à ses deux extrémités. Le canal terminal est court, étroit, peu pro: fond. La plupart des individus sont d’un brun-noirâtre très foncé, avec quelques tâches blanches, irrégulierement éparses, quelque— fois assez grandes pour descendre du haut eh bas du dernier tour. Ce dérhiér tour est toujours pourvu d’une large zone blanche à la base, | Les grands individus de cette espèce ont 58 millim. de long, et 40 de large. 72. Pourpre chocolat. Purpura chocolatum. Duclos. P. testé ovato=turgidé, transversim tenuè striaté, supernè tubercu= POURPRE. 107 lato-dentatä, fucescente; apertur magné, dilatatä; columellä rectä, albä, rubro in medio maculaté, Purpura chocolatta, Blainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus. t. 1. p.240. n° 80. pl. 12. f, 23, Duclos. Ann. des Se, nat, t. 26. pl. 2. f. 7. Kiener. Spec. des Coq. p. 98. n° 61. pl. 26. f. 70; Habite l'Océan Pacifique, sur les côtes du Pérou et du Chili, Grande et belle espèce de Pourpre, dont on connaît actuellement plusieurs variétés remarquables. Elle est ovale, ventrue. Sa spire, peu allongée, est pointue au sommet ; et se compose de sept tours, dont le dernier est très grand, et, dans la plupart des individus, couronné à sa partie supérieure par une rangée de tubercules assez grands et pointus. Lorsque l’on a sous les yeux un grand nombre d'individus de cette coquille, on voit ces tubercules dis- paraître incensiblement, et l’on arrive par des nuances insensibles à une variété ovoide, chez laquelle les tubercules ont compléte- ment disparu. Toute la surface extérieure est couverte de fines - Stries transverses, peu apparentes, qui, en aboutissant sur le bord droit, se terminent par de très fines dentelures, qui le garnissent dans toute son étendue. L'ouverture est grande, ovalaire, d’un brun-violacé en dedans, jaunâtre-blanchätre dans lé fond. Le bord droit, toujours mince et tranchant, est très finement plissé dans toute sa longueur. Le canal de la base est court, large et profond. La columelle est droite, assez souvent blarchâtre ou jau- nâtre; la columelle est ornée ; dans le milieu, d’une tache nua- geuse, d’une belle couleur rouge ocracée, Toute cette coquille est d’un brun terne, tout-à-fait comparable à celle du chocolat. Les grands individus ont 65 millim. de long et 55 de large. T 793. Pourpre puisard. Purpura haustrum. Quoy. P, testâ ovatà, squalidé castaned, transversim striaté ; spird brevi acuminatà, anfractibus convexis , ultimo-maximo basi atlenuato; aperturd amplä, candidä ; columellé latä, pland, extus basi mar- ginatä ; labro tenui acuto, denticulato, Buccinum haustrum, Martyns. Univers. Conch. pl. g. Buccinum hauritorium, Chemn, Conch, t, 10, p. 183. pl, 152. f, 1449, 1450. Buccinum haustorium. Gmel, p: 3498, n° 175. Buccinum haustrum, Dilw. Cat. t. 2.p. 610. n° 54. Purpura haustrum, Quoy. Voy. de PAstr, Moll; t. 2, p. 554. pl. 37. f, 408. Kiener. Spec, des Coq. p. 96: n° 60. pl. 25. f, 69, 108 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Purpura haustorium. Blainv. Pourpres. Nouvelles Ann, du Mus, t. 1. p. 239. n° 99. Wood. Ind. Test. pl. 22.f, 55, Habite les mers de la Nouvelle-Zélande. Cette espèce était rare autrefois dans les collections, et Martyns, le premier, en a donné une très bonne figure, dans son Universal Conchologist, Quelques auteurs, Gmelin, Lamarck, entre autres, ont confondu cette espèce dans la synonymie de Purpura persica. Il est à présumer que ces auteurs ont jugé de cette coquille d’après les figures, car ces espèces sont trop faciles à distinguer lorsqu'on les a sous les yeux. Celle-ci est assez grande, ovale-pyriforme, à spire courte et pointue, atténuée à la base, à la manière du Py- rula melongena. Les premiers tours sont étroits et convexes ; le dernier est très grand. Lorsque la coquille est bien fraîche, ce qui est fort rare, on la voit partout couverte de fines stries trans— verses, assez régulières, et plus ou moins écartées, selon les indi- vidus, L'ouverture est fort grande, ovalaire, d’un beau blanc chez les vieux individus; elle est teintée de blanc sale ou de jaunâtre dans les plus jeunes. La columelle est fort large, légèrement arquée, aplatie à la base, et de ce côté elle est garnie en dehors d’un petit bourrelet décurrent, qui va gagner obliquement l'extrémité du canal. Ce canal est un peu plus allongé que dans la plupart des autres Pourpres ; il est petit, peu profond, et tout-à-fait dénué d’échancrure. Le bord droitest mince et tranchant; il est festonné dans sa longueur, et finement dentelé, Les grands individus ont 65 millim. de longueur, et 40 de large. T 74. Pourpre de Freycinet. Purpura Freycineti. Desh. P. testä ovato-oblongä, subfusiformi, in medio ventricosd; spird brevi acutä; anfractibus primis. supernè carinatis, ultimo trans- versim obsoletè sulcato, rubescente ; aperturä alba ovatd ; columellä in medio arcuatä, cylindraceä, basi compressé acutd. Desh. Magas, de Zool. 1841. Mollusques. pl, 26. Habite le Kamtschatka. Cette espèce curieuse est parfaitement distincte de toutes celles con nues jusqu’à présent; par sa forme extérieure, elle se rapproche du Purpura Rudolphi; mais elle est constamment plus petite; elle est ovale-oblongue, subfusiforme, ventrue dans le milieu. La spire est courte, pointue; on y compte 5 tours, dont les premiers sont carénés à leur partie supérieure, et treillissés par des stries transverses et longitudinales. Sur le dernier tour, ces stries sont presque effacées, et elles sont remplacées par un petit nombre de POURPRE. 109 côtes transverses peu saillantes, distantes, et entre lesquelles se trouvent quelques stries presque effacées ; la base du dernier tour s’atténue assez rapidement et se prolonge en un canal court, ter- miné par une échancrure plus profonde que dans la plupart des autres Pourpres, en se rapprochant, en cela, de celle des Buccins. L'ouverture est ovale-oblongue; elle est blanche sur les bords, et d’un blanc rougeâtre au fond. L’angle supérieur de l'ouverture est creusé en une petite gouttière peu profonde, Le bord droit est mince et tranchant; il est onduleux dans sa longueur. La colu- melle est arquée dans son milieu, arrondie dans cette partie; vers Ja base elle s’aplatit et devient tranchante dans toute la longueur du canal terminal. Le bord gauche est étroit, appliqué dans toute son étendue, rétréci dans le milieu; il est blanc comme le reste de l'ouverture. La couleur de cette espèce est peu variable ; elle est d’un brun rougeâtre, uniforme dans le plus grand nombre des individus. Dans quelques autres, dont on pourrait faire une va- riété, la coquille est d’un blanc rosé, et elle est ornée de à ou 3 fascies transverses d’un brun rougeâtre plus ou moins foncé, Cette coquille a 40 millim. de long, et 28 de large, T 95. Pourpre mosaique. Purpura musiva. Kiener. P, testé elongato-turbinatd, in medio angulatä, apice acuminatd, longitudinaliter costatä, transversim tenuè striatä, costis quinque- fariam granulosis, spiréconicé, anfractibus excavatis, infernè su- pernèque granulosis; aperturd ovato-angusté, intüs nigrescentes ad peripheriam luteo-maculatä; columell in medio inflatä, basi attenuatä; labro simplici acuto, aliquandd quadridentato, Kiener, Spec, des Coq. p. 38. n° 21. pl. 9. f, 22. Habite... Belle et rare espèce de Potrpres, dont on ne connaît encore qu’un petit nombre d'individus bien frais dans les collections de Paris, Elle est allongée, anguleuse dans le milieu, et semble former deux cônes accolés base à base. La spire est formée de sept tours creusés dans le milieu, et garnie de petites côtes longitudinales, au som- met desquelles se trouve une granulation, et une autre s'élève également à la base et contre la suture ; le dernier tour est garni, comme les précédens, de petites côtes longitudinales, obliques, sur lesquelles on compte cinq rangées transverses de granulations ar rondies ; quelquefois il y en à une sixième qui est circonscrite obliquement à Ja base de ce dernier tour, Outre ces parties que l'on remarque à la surface de cette coquille, on y voit aussi un grand nombre de stries transverses, fines et serrées, L'ouverture 110 HISTOIRE PES MOLLUSQUES. est petite, ovalaire, brunâtre en dedans, et ornée de taches jau- nâtres sur son pourtour. Ta columelle est assez épaisse, elle est un peu renflée dans le milieu, et atténuée à son extrémité. Le bord droit est tantôt mince et simple, tantôt il est plus épais, et alors, il est garni de quatre dents presque égales, La coloration de cette coquille est fort remarquable, Les côtes se dessinent en noir sur un fond blanchâtre, mais les rangées de granulation sont alterna= tivement noires et d’un beau jaune orangé. Cette coquille a 30 millim. de long, et 15 de large. T 76. Pourpre nassoïde. Purpura nassoides. Quoy et Gaimard. P. testé ovato-ventricosä, albo-grised, longitudinaliter costaté, trans- versim striaté, anfractibus planis, supernè marginatis; aperturd ovato-angustä, intus pallidè violaced, basi angustè emarginatd; columellé arcuatä, albä, planä; lubro intus tenuè denticulato. Quoy et Gaim. Voy. de l’Astr. t. 2. p. 564, pl. 38, f. 7. 8. o. Exclus, varietate, Blainv. Pourp. Nouvelles Anp. du Mus, t. 1. p. 205, n° 10, Kiener. Spec. des Coq. p. 43. n° 25, pl. 10, f, 28. Habite l’île de Tonga-Tabou. Petite coquille qui a beaucoup les apparences d’une nasse, et qui ce pendant appartient au genre Pourpre, à cause de laplatissement de sa columelle, Elle est ovalaire, courte, épaisse, la spire conique composée de cinq à six tours aplatis, ornés de côtes longitudinales, découpés transversalement, en granulations régulières, par des stries transverses et profondes. La rangée de granulations qui se voit au sommet des tours est un peu plus écartée, et elle formeune bordure à la suture. Le dernier tour est plus grand que la spire, il est globuleux, et comme les précédens, il est orné de côtes dé coupées en granulations. L'ouverture est petite, ovalaire, souvent blanche, quelquefois légèrement teintée de violet, La culumelle est presque droite, aplatie, pointue à sa base, et elle est ordinaire- ment blanche. Le bord droit est peu épais, et il est garni dans toute sa longueur d’unerangée de petites dentelures. Cette coquille est d’une couleur uniforme, d’un blanc jaunâtre ou grisâtre. Les grands individus ont 20 millim. de long, et 13 de large, Ÿ 77: Pourpre pie. Purpura pica. Blainv. P. testä crassd, ponderosé, ovato-subturbinaté, atro fucescente, albo- zonatä, vel maculatä; spiré brevi conicä, anfractibus striatis, su pernè excavatis, infernè tuberculis armatis, ultimo anfractu trans= POURPRE, T11 versim triseriatim tuberculato; aperturé intüus albo-lutescente ; rubro tenuè striatä, ad peripheriam atro-maculatä; columellà in- crassatä, fusco-violaced, Blainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus, t, 1.p, 213. n° 29. pl. 9. f.:9: Murex hippocastanum. Var, 6. Gmel, p. 3539. Kiener. Spec. des Coq. p. 48. n° 29. pl, tr. f, 51, Seba Mus, t. 3. pl. 60. f, xr? Martini. Conch. t. 3. pl. 100, f, 956, 958. Habite les iles de l’Océauie. Cette espèce a été mentionnée par Gmelin, et confondue parmi les variétés du Murex hippocastanum de Linné. Depuis elle a été dis tinguée par M. de Blainville, dans sa monographie du genre Pour- pre, et M. Kiener a adopté cette espèce qui en effet est bien dis- tincte de toutes ses congénères. Elle est ovalaire, subturbinée, pesanie, épaissie, finement striée en travers, Sa spire est conique, courte, obluse au sommet, composée d’un petit nombre de tours concaves en dessus, et remarquables par la manière dont ils se meu- vent et s’amincissent au-dessous de la suture; ils sont anguleux à leur partie inférieure, et sur cet angle s'élève une série de gros tu- bercules coniques, courts, à base élargie; ils se continuent au sommet du dernier tour, et ilsen forment le couronnement. Outre cette première rangée de tubercules, le dernier tour en porte deux autres, mais ils sont plus courts et plus obtus. L'ouverture est assez grande, ovalaire, son bord droit, mince, est tranchant et finement dentelé, et l’on voit en dedans des stries d’un rouge ocreux qui se perdent dans l'intérieur de la coquille ; en dedans, l'ouverture est d’un blanc jaunâtre, et son bord droit est terminé par une zone d’un brun noir, interrompu en deux ou trois endroits. La colu- melle est épaisse, d’un beau bruu violacé, elle est aplatie et poin- tue à la base, Cette coquille a une coloration constante, elle est d'un brun noir foncé, et elle est ornée sur le dernier tour de trois fascies transverses, blanches, qui se dilatent entre les tubercules. Les grands individus ont 60 millim, de long, et 42 de large. f 78. Pourpre rugueuse. Purpura rugosa. Desh. P, testä ovato-biconicä, in medio angulato-dentatä, transversim tenuè strialä, stris eleganter squamosis, atbo rubente, transversim fusco- fasciaiä; spird acuminatà, conicä, anfractibus ir medio angulato- dentatis, uliimo quadricostato, costulis transversalibus nodulosis; apertur& ovatd, albä; columellà rectd, complanatäà ; labro acuto, subplicato, Murez rugosus, Born. Mus, p. 305. pl, 1r, [. 6, 7. 112 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Knorr. Vergn. t. 4. pl. 26.f, 2 P Buccinum armillatum. Gmel. p. 3496. n° 118. Id, Dillw. Cat. t. 2. p. 641. n° 129. Excl. Martini syn, Habite l'Océan Indien. Nous restituons à cette espèce le nom que Born, le premier, lui im— posa. Quoiqu’elle fût déjà nommée, Gmelin l’a désignée sous le nom de Buccinum armillatum, mais selon sa coutume, sous cette dénomination spécifique, il confond deux espèces très distinctes : celle-ci et le Purpura concatenata, de M. de Blainville, Dillwyn commet la mème confusion, et si nous citons dans notre synony- mie les deux auteurs que nous venons de mentionner, c’est d’une maniere restreinte. Long-temps après Born, MM. Quoy et Gai- mard ont aussi donné le nom de Purpura rugosa à une autre espèce très distincte de celle-ci, et à laquelle un autre nom devra être imposé. Cette coquille a la plus grande analogie avec le Purpura sacellum de Chemnitz, cependant elle s’en distingue spécifiquement. Elle est ovale ou plutôt formée de deux cones appliqués base à base, La spire est aussi longue que l'ouverture, et l’on y compte sept tours divisés en deux parties égales par un angle aigu sur lequel s'élèvent des dentelures squamiformes; cet angle se continue sur le dernier tour, et il y occupe la partie supérieure; au-dessous de lui, ce der- nier tour porte trois côtes transverses, étroites, médiocrement sail- lantes, sur lesquelles se relèvent de petites nodosités; outre ces côtes transverses, on remarque encore des ondulations longitudi- nales, larges et peu profondes; enfin dons les individus bien con- servés, toute la surface est ornée d’un très grand nombre de stries transverses, hérissées de très fortes écailles ; l’ouverture est blan- che, ovale, subsemilunaire, et prolongée antérieurement en un ca- pal un peu plus long que dans la plupart des Pourpres. Le bord droit est mince, tranchant, et plissé dans sa longueur, Sur un fond d’un blanc jaunâtre ou rougeätre, cette coquille est ornée de fas- cies brunes, placées sur les côtes transverses, Les écailles des stries sont également brunes, ce qui les rend fort apparentes sur le fond pâle de la coquille. Cette espèce a 32 millim. de long, et 20 de large. Ÿ 79. Pourpre de Savigny. Purpura Savignyi. Desh. P, testä ovato-turgidd, crassä, transversim striatd, quadriseriatim tu- erculatä, nigrä, lineis albis brevibus, subarticulatis ornatä; spirä berculatä, nigrà, | lbis brevibus, subarticulat td; sp brevi obtusä, anfractibus angustis supernè subcanaliculatis ; aperturd albä, ovato-subsemilunari; columellä depressé, in medio inflatà; labro acuto, profundè plicato, in margine nigro, POURPRE: 113 Savigny. Expéd, d'Egypte, Coq, pl, 6. f. 1, Purpura dippocastanum, Var, B. Kiener, Spec. des Coq. pl. 15. f. 36. Habite la mer Rouge. Dans l’explication des planches du grand ouvrage d'Egypte, M. Au- douin rapporte cette espèce au Purpura hippocastanum de La= marck. M. Kiener fait de même, mais nous ne partageons pas l'opinion de ces deux auteurs, Nous avons vu que le Purpura hip- pocastanum devait disparaitre de la nomenclature, et l'espèce à la- quelle nous donnons le nom du savant zoologiste qui a laissé des travaux si remarquables dans la commission d'Egypte, est l’une de celles qui, rapportée dans la synonymie de l’Hippocastanum, doit constituer cependant une espèce à part. Cette coquille est ovale-subglobuleuse, sa spire est courte, assez sou- vent obtuse, et l’on y compte un petit nombre de tours étroits, creu- sés en gouttière à leur partie supérieure. Cette gouttière est placée entre deux séries de tubercules ; l’une qui appartient à la suture, et l'autre qui forme la base des tours; le dernier tour est très grand, on y remarque quatre rangées transverses de gros tubercules py— ramidaux, ordinairement courts et subquadrangulaires. Les ran- gées de tubercules ne sont point égales, la première est la plus grosse, la deuxième vient ensuite, mais la troisième est la plus pe- lle; dans l'intervalle de ces tubercules se montrent quelques stries transverses, larges et peu profondes. L'ouverture est petite, ovale- subsemilunaire, elle est blanche en dedans. La columelle est de la même couleur, cependant il y a des individus où elle est légère- ment leintée de violâtre; cette columelle est aplatie, presque droite, ua peu renflée dans le milieu. Le bord droit s’épaissit assez subite- ment à l’intérieur, il est profondément plissé, ou plutôt taillé en goultière, aux parties qui correspondent aux rangées supérieures des tubercules. La coloration de cette espèce est assez constante, la couleur noire domine, cette couleur est interrompue par des fas- cies blanches longitudinales, étroites, qui descendent obliquement entre les tubercules; les stries offrent un grand nombre de linéoles blanches, quelquefois onduleuses, et assez souvent taillées en crois- sant ou en fer de flèche. Cette espèce est longue de 45 millim., et large de 35. + 80. Pourpre râpe. Purpura scobina. Quoy et Gaimard. P, testä ovato-oblongä, transversim costatä, rugosä, squalidè luted; interstitiis lamellosis imbricatis; aper turd ovali minor e fucescente, labro undulatä, intüs tuberculatä, sulcatä; spirä conicd, crassä, sub- acutä, Tome X. 8 114 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Quoy et Gaim. Voy. de l’Astr. t, a. pl. 38. f. 12. 13. Kiener. Spec. des Coq. p. 119. n° 75. pl. 35. f. 83. Habite la Nouvelle-Zélande. Assez petite espèce, oblongue, à spire épaisse, un peu poilue, dort les tours sont carénés, noduleux; le dernier a trois grosses côtes trausverses, rugueuses, dans les intervalles desquelles sont plusieurs rangées de petites écailles imbriquées, rudes comme une râpe! L'ouverture est uvalaire, assez étroite, ondulée sur le bord droit, qui est denticulé et sillonné, La columelle est lisse et forme un si- nus en arrière, à sa réunion au côté opposé. Cette coquille est d’un jaunâtre en dessus et d’un fauve-violacé dans louverture. Sa lon- gueur est de 27 millim., et sa largeur de 14. + 8r. Pourpre striée. Purpura striata. Desh. P, testà albd ovatä, acuminat, transversim costaté, longitudinali- ter striatä; striis irregularibus; anfractibus conveæiusculis, costa- rum interstitiis lacunosis; aperturà ovatd, albà, violaceo-maculatä; columellà latä, depressä ; labro acuto, intüs plicato. ; Buccinum striatum, Martyns. Univers. Conch, pl. 7. ; Buccinum orbita lacunosa. Chemn. Conch. t, 10. p. 200. pl. 154. f. 1479. Buccinum orbita. Var. 6. Gmel. p. 3490. n° 183. Buccinum lacunosum, Brug. Encycl, méth. Vers. t. 1.p. 258. Buccinum orbita, Var. Dillw. Cat. t. 2. p. 618. n° 74. Buccinum bicostatum, Brug, Encycl. Vers, t. 1, p. 248. n° 7. Descript. exclusa. Habite la Nouvelle-Zélande, A l’occasion du Purpura succincta de Lamarck, nous avons fait re- marquer la confusion qui existait entre cette espèce et celle que nous allons décrire. Nous avons fait remarquer aussi que Bru- guière, ordinairement si exact, avait laissé échapper un singulier double emploi, mais nous n’y reviendrons pas, puisque nous avons traité de ce sujet dans la note que nous venons de citer; nous ajou- terons que MM, Quoy et Gaimard ont donné le nom de Sriata à une Pourpre très différente de celle-ci, mais dont le nom devra être changé. Cette espèce, restée rare jusqu’à présent dans les col- lections, se distingue facilement de toutes ses congénères, et quand on l’a sous les yeux, on reconnait combien sont exactes les figures du magnifique ouvrage de Martyns. Elle est ovale-oblongue et se rapproche, par sa forme, du Purpura lapillus de nos côtes. Sa spire est plus courte que le dernier tour, et l'on y compte six tours convexes, sur lesquels il y a trois "rt 4 POURPRE, 119 larges côtes aplaties, séparées par des sillons étroits et assez pro- fonds; sur le dernier tour, ces côtes sont au nombre de huit ou neuf; elles sont traversées par des stries d’accroissement irrégulières, assez hombreuses, qui sont presque effacées sur les côtes, mais qui se relèvent dans les sillons, et laissent entre elles soit des lacunes, soit des ponctuations assez grandes, L'ouverture est oväle-oblon- gue, elle est blanche, cependant däns le fond on aperçoit une tache nuageuse, d’un brun violacé très pâle. La columelle est assez large et aplatie. Le bord droit est festonné dans toute sa longueur et plissé en dedans. Cette coquille est toute blanche et quelquefois jaunâtre. Notre plus grand individu a 38 millim. de long, et 22 de large. Celui figuré par Martyns est d’un tiers plus grand. + 82. Pourpre triangulaire. Purpura triangularis. Blainv. P. test& minimä, ovato=turbinatä, albé, ferrugineo-tinctä, transver- sim tenuè siriatà, bifariam supernè angulato-tuberculosd ; spird brevissimdä; aperturé albd, minimd; labro acuto, tenuè denticulato: Blainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus. t, 1, p; 223, n° 46. pl.rr. f. 4. Habite l'Océan Päcifique, à Mazatlan. Petite espèce qui avoisine un peu, par sa forme générale, le Purpura neritoides de Lämarck. Elle est ovale-turbinée ; sa spire est très courte, et son dernier tour présente deux, quelquefois trois angles obtus, sur lesquels se relève un petit nombre de tubercules com-- primés et dentiformes, On remarque de plusssur toute la surface, des stries transverses, excéssivement fines et très finement pohctuées, L'ouverture est étroite, ovale-subsemilunaire. La coluimelle est droite, large, aplatie, et l’on remarque dans son milieu quelques rides irrégulières; le bord droit est mince et tranchant, et il est garni en dedans d’une série de petites dents. À la base, on voit un espace ombilicai, assez large et circonscrit par un angle assez aigu. Cette coquille est blanchâtre, et l’on y voit quelques taches nua- geuses, d’un rouge ocreux pâle, cette couleur se montre surtout au sommet des tubercules. Cette petite espèce a 22 millim, de long, et 18 de large. + 83. Pourpre granuleuse. Purpura granulata. Duclos. P, tesid ovatd, crassä, transversim sulcatd, longitudinaliter costatd, tuberculosä, tuberculis nigris, lineis albis separatis; anfractibus an- gustis, supernè excavatis, ultimo basi attenuato; aperturd angusté, albidà vel nitescente; columell& in medio subangulatä; labro in- crassato; dentibus duobus albis majoribus in medio instructo, 8. 116 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Blainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus, t. x. p. 204. n° 8, pl, 9. f133 Kiener. Spec. des Coq. p. 22. n° ro, pl. 5. f, 10. ro a. Purpura granulata. Duelos. Ann, des Sc. nat. t. 26. pl, 2. f. 9. Habite les mers de Madagascar et la mer Rouge. Dès 1826, M. Duclos avait donné le nom de Granulata à cette es- pèce, pour laquelle M. de Blainville proposa plus tard un autre nom, Cette Pourpre appartient à la section des Ricinules; elle est ovale-oblongue, épaisse et ventrue; on la reconnaît facilement aux tubercules quadrangulaires, obtus, peu saillans, d'un noir foncé, qui sont séparés par des lignes blanches transverses et d’autres lignes blanches longitudinales. Les tours sont étroits, comme étranglés dans le milieu; le dernier est plus grand que la spire, il est atténué à son extrémité antérieure, où il se termine par une échancrure étroite et profonde. L'ouverture est étroite, grimaçante, sa couleur est variable selon l'âge des individus ; dans les plus vieux, elle est blanche, et son pourtour seulement est noir. Sa columelle est fort épaisse, aplatie, elle est munie d’un gros pli triangulaire, saillant dans le milieu. Le bord droit est très épais, il porte quatre dents, dont les deux médianes sont grosses et ob- tuses. Cette coquille a 28 millim. de long, et 18 de large. Especes fossiles. T 1. Pourpre anguleuse. Purpura angulata. Duj. P. testä ovato-fusiformi, longitudinaliter plicato-angulatä, transver- sim grossè sulcatä; anfractibus superioribus anpustatis, ad sutu- ram demissis, medio tricinctis; cingulis alternatim elevatioribus; labro crasso intus quinque dentato. Duj. Mém. géol, sur la Touraine, p. 297. pl. 19. f.4. Habite... Fossile dans les faluns de la Touraine et aux environs de Bordeaux. Coquille d’un médiocre volume, qui ne manque pas d’analogie avec le Purpura Edwardsii de Puyraudeau. Elle est ovale-oblongue, à spire conique, composée d’un petit nombre de tours aplatis. Cette spire est plus courte que l'ouverture, Les tours en sont apla- tis ou légèrement anguleux vers la base. Ils sont pourvus d’un assez grand nombre de grosses côtes Jongitudinales qui, en des- cendant du sommet à la base, rendent la coquille anguleuse; sur le dernier tour, ces côtes sont traversées par d’autres pelites côtes transverses, quelquefois subécailleuses, entre lesquelles on remar- LICORNE. I 17 que une fine strie. L'ouverture est ovale-étroite ; sôd bord droit épaissi perte à l’intérieur cinq dentelures, La columelle est à peine arquée, elle est aplatie à la base, et elle montre de ce côté une surface ombilicale, infundibuliforme. Cette coquille assez rare a 27 millim. de long, et 16 de large, 1 2. Pourpre sculptée. Purpura exsculpta. Duïj. P. test ovato-fusiformi, longitudinaliter obsoletè costellatä, trans- versim exquisitè strialé et cingulatä; anfractibus vix convexis, su= perioribus costato-granulatis; aperturd angustd; columellà supernè uniplicatä, ad basim rugosd; labro incrassato, intùs sulcato; dente supernè canalem cum dente columellari efformante. Duj. Mém. géog. sur la Tour. p. 297. pl. 19. f. 8. Habite... Fossile dans les faluns de la Touraine. Celle-ci très rapprochée de la précédente s’en distingue par plu- sieurs bons caractères. Elle est ovale-oblongue, ventrue dans le milieu. Sa spire pointue est composée de cinq tours médiocrement convexes; le dernier, très grand, est atténué à la base et prolongé en un canal étroit, ce qui pourrait faire ranger cette espèce parmi les Fuseaux, si elle n’avait la columelle aplatie. À la surface, on remarque non-seulement des côtes longitudinales, obtuses et peu nombreuses, larges et aplaties, mais encore un assez grand nombre de petites côtes transverses, quelquefois égales, assez souvent al- ternantes, les plus petites se trouvant entre les plus grosses. Dans les individus les mieux conservés, les stries d’accroissement sub— lamelleuses se relèvent en écailles, en passant sur les côtes trans- verses., L'ouverture est ovale, très étroite. Le bord droit est re- marquable par son grand épaississement et par la manière dont il est aplati en avant. Outre ce caractère, il présente encore celui d’être garni d’un assez grand nombre de dents à l’intérieur, et des rides qui séparent ces dents à la base. Cette espèce a 25 millim, de long, et r5 de large. ; LICORNE. (Monoceros.) Coquille ovale. Ouverture longitudinale, se terminant inférieurement par une échancrure oblique. Une dent co- nique à la base interne du bord droit. Testa ovata. Apertura longitudinalis, basi postice emar- ginata: sinu obliquo. Dens conica ad basim internam labri. & 118 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. OsseRvarions. — Les, Licornes ressemblent tellement aux Pourpres par la plupart de leurs carractères et par leurs rap- ports, que je ne les en aurais pas séparées, si plusieurs espèces bien distinctes ne se trouvaient réunies les unes aux autres par ce ca- ractère singulier ; qui consiste en une dent conique à la base in- térieure du bord droit. Leur columelle, en général, est aplatie comme celle des Pourpres ; ainsi, la dent particulière de leur bord droit est le seul caractère qui les en distingue; mais il est constant dans les espèces, et ne laisse jamais de doute sur le genre auquel il faut les rapporter. . On en connaît déjà cinq espèces qui vivent toutes dans les mers de l’Amérique. | ESPÈCES. 1. Licorne cerclée. Monoceros cingulatum. Lamk. M. testé ovato-oblongd, contabulaté, cinguliferd , tvansversim tenuis- simèque striatä, fulvo-rufescente; cingulis lævibus nigris; anfracti- bus supernè angulatis; aperturé candidissimd. Encycl. pl. 396. f. 4. a. D. * Crouch. Lamk, Conch. pl. 18. f. ro. * Schub. et Wagn. Chemn. Supp. p. 150. pl. 233. f, 4096. * Turbinella cingulata. Kiener. Spec. des Coq. p. 36. n° 25. pl. 20. f. ce *# Sow. Genera of Shells. f. 4. * Reeve. Conch. Syst. t. 2, p. 224. pl. 26r. f. 4. * Buccinum pseudodon. Burrow. Elem. of Conch. pl, 26, f. 2. * Wood. End. test. pl. 24. f. 169. Habite les côtes oceïdentales du Mexique. MM. de Humboldt et Bonpland. Mon cabinet, Belle coquille, à tours étagés, ayant la dent conique de son bord droit aussi langue et aussi aiguë que celle de .la suivante, C’est une espèce très rare. Longueur: 25 lignes, 2. Licorne tuilée. Monoceros imbricatum. Lamk. (x) M, testà ovatä, ventricosä, scabriusculd, cinered aut griseo-rufà ; costis transversis confertis imbricato — squamosis; anfractibus convexis ; spir& brevi ; labro crenulato. (1) Depuis Chemnitz, tous les conchyliolognes, sans excep- on, ont rapporté dans la synonymie de cette espèce une co- û rs a Euh LICURNEs 119 Pallas, Spicil. Zool. Fasc. ro. t, 3, f. 3. 4; Martyns. Conch. r. f, ro. et 2. f, 50. Knorr. Vergn. 4. t. 30. f. 1. Favanne, Conch. pl, 27. fig. D tr. Martini. Conch. 5, t: 69. f. 76r. Buccinum monoceros, Chemn. Conch. ro. t, 154. f. MS 1470. Buccinum monoceros. Brug. Dict. n° 11. Buccinum monodon. Gmel. p. 3483. n° 50; Monoceros imbricatum. Encycl. pl. 396. f, 1. a. b. * Blainv. Malac. pl. 22. f. 8. * Davila. Cat, t. 1. pl. 9. f, B. 6. * Schrot. Einl. t. 1. p. 357. n° 5. * Dillw. Cat. t. 2. p. 610. n° 53. Bucc. monodon, * Blainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus. t. 1. p. 246, n° 9o. * Rudolpha monodon. Schum. Nouv. syst. p. 210. * Saw. Genera of Shells. f, 3. * Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 223. pl. 261. f, 3. * Wood, Ind. test. pl. 22. f, 54. . * Kiener. Spec. des Coq. p. 137. n° 89. pl. 43. f. 99. 99a. Habite les mers Magellaniques. Mon cabinet, Coquille fort remar- quable par ses côtes imbriquées. Longueur : 25 lignes. 3. Licorne striée. Monoceros striatum. Lamk. M, testä ovatä, ventricosä , transversim undulato-striatà | sub- decussat&, rufo-castaneé ; anfractibus convexis : ultimo ante- rius obtusè angulato ; spiré brevi, apice albä; aperturé lævi. Monoceros narval, Encyel. pl. 396. f. 3. a. b. * Blainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus, t, 1.p. 246. n° 97. * Kiener, Spec. des Coq. p. 139. n° 90. pl. 43. f. roap Habite... Mon cabinet, Ses stries transverses, légèrement ondu- quille représentée dans le bel ouvrage de Martyns (t. 2, fig. bo). Confiant dans l'exactitude des figures de cet ouvrage, exactitude qui ne s'est d’ailleurs jamais démentie, nous pensons que la fi- gure en question représente une espèce parfaitement distincte de l’Zmbricatum. La spire est beaucoup plus obtuse, l'ouverture plus grande, la columelle plus large , et le bourrelet de sa base est à peine sensible , enfin les côtes squameuses sont alternative- ment grosses et petites. Tous ces caractères ne sont point réu- ris dans le Monoceros imbricatum. HISTOIRE DES MOLLUSQUES. leuses, semblent décussées par d'autres beaucoup plus fines. Longueur : près de 18 lignes. 4. Licorne glabre. Monoceros glabratum. Lamk. 11. testä ovald, lævi, rufo-castaned ; anfractibus convexis: ultimo basi unisulcato ; spirä exsertiusculd ; labro tenui, intüs lævigato, fulvo-rufescente, An buccinum narval ? Brug. Dict. n° 12. Monoceros glabratum. Encycl. pl. 396. f. 5. a.b.. * Blainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus. t. 1. p. 246. n° 92. * Buccinum dentatum. Wood. JInd. test. pl, 249f. 168. * Kiener. Spec. des Coq. p. 140. n° 91. pl. 44. f. ror. Habite... Mon cabinet. La spire un peu élevée et le dérnier tour peu ventru de ma coquille me font penser qu’elle constitue une espèce différente du B. narval de Bruguière. La dent de son bord droit est aussi longue que celle des précédentes, Longueur : 18 lignes et demie. 5. Licorne lèvre-épaisse. Monoceros crassilabrum. Lamk. M, testà ovatd, crassd, lævigatä, cinereo-rubente; anfractibus convexis » Spirä exsertiusculd ; labro crasso, subduplicato, intüs dentato : dente baseos brevi, obtusato. Buccinum unicorne. Brug. Dict, n° 13. Monoceros crassilabrum. Encycl. pl. 396. f. 2. a. b. * Blainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus. t, 1. p. 247. n° 94. * Sow. Conch. Man. f. 417, * Wood, Ind, test, pl. 24. f. 166. * Schub. et Wagn. Chemn. Suppl. p. 149. pl. 233. f. 4095. Kiener. Spec. des Coq. p. 143. n° 93. pl. 45 et 46. f. 104, 104, à. C. C. * Monoceros citrinum. Sow. Jun. Conch. illustr, f. 2. et 12. Monoceros globulus, Sow. Jun. loc. cit. f. 8. Monoceros crassilabrum. Sow. Jun. loc. cit, f. 13. 14. Habite les mers Magellaniques. Mon cabinet. Glabre comme la pré- cédente, celle-ci s’en distingue éminemment par son bord droit qui semble doublé et offre au-dessous du limbe un bourrelet épais, dentelé, ayant la dent conique de sa base peu allongée et à peine aiguë. Longueur : 15 lignes et demie. + * T 6. Licorne géante. Monoceros giganteum. Less. M. testé ovato-oblongä, in medio ventricosé, basi caudaté, rubro- fulvä, transversim obsoletè costatä, costis rubentibus; aperturd ni . a LICORNE, 121 ovatä; columellé basi planulatd; labro simplici, ad basim dente Brevi instructo. Monoceros fusoides. Sow. Conch. illus, f. 7. Lessou. Voy. de la Coq. Zool. Moll. p. 405. pl. 11. f. 4. Purpura gigantea, Blainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus, p. 245. n° 89. Habite les mers du Chili. Voici un Honoceros qui ressemble, pour la forme, à un véritable Fu- seau, sen dernier tour étant prolongé en avant en un véritable ca- nal, assez profond et sans échancrure terminale. On a pu déjà re- marquer des formes analogues parmi les Pourpres, et il n’est pas étonnant qu’elles se représentent dans un genre qui en diffère si peu. Cette coquille est ovale-ventrue, fusiforme. La spire, beaucoup plus courte que l’ouverture, est composée de cinq tours convexes, sur lesquels on remarque des côtes transverses très obsolètes ; vers la base du dernier tour, il y a un sillon assez profond qui se con- tourne depuis le tiers postérieur de la columelle jusque vers la base du bord droit, où il est surmonté par une dent obtuse et courte. La columelle est arquée et assez épaisse, elle est aplatie et tranchante à la base. L'ouverture est d’un fauve pâle, elle est ré- gulièrement ovalaire, et son bord droit, assez épais, est simple dans toute sa longueur. Cette coquille est d’une coloration uni- forme et peu variable, elle passe du fauve pâle et jaunâtre à un fond d'un fauve rougeâtre, les côtes se dessinent en rouge plus foncé. Cette espèce est longue de 85 millim. et large de 60. Nous avons vu des individus plus grauds d’un tiers au moins. F 7. Licorne deuil. Monoceros lugubre. Sow. M. testé ovato-ventricosé, turbinatd, transversim latè sulcatä, longi- tudinaliter striato-lamellosé, in interstitiis costarum lacunosä, cas- laneo-prised, lividä, flammulis longitudinalibus dentatis nigris striatä; anfractibus supernè granulatis; aperturd ovatä, intùs den- tatd, albo-flavicante; labro incrassato: basi dente mucronato, ar- mato, Sow. Genera of Shells, f. 3. Reeve, Conch. Syst. t. 2. p. 224. pl. 261, f. 3. Buccinum armatum. Gray dans Wood. ind. Test, Suppl. pl. 4. f. 12. Monoceros cymatum. Sow. jun. Conch. illus. n° 6. f. 1x. Monoccros lugubris, Kiener. Spec. des Coq. p. 141. n° 92. pl. 44. f, 102. 122 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Habite les mers de Californie. Espèce que l’on distingue très facilement parmi ses congénères. Elle est ovale-ventrue. Sa spire courte et conique est composée d’un petit nombre de tours étagés, aplatis en dessus, sur le dernier on trouve quatre grosses côtes transverses, arrondies, obtuses, dont la première est la plus grosse ; dans les individus jeunes et bien frais, il y a quelques stries entre les côtes, et l’on voit descendre du sommet à la base des stries longitudinales qui sont obsolètes sur les côtes transverses, mais qui se relèvent dans les interstices et y produisent de petites lacunes profondes. L'ouverture est ovalaire, elle est d’un fauve pâle tirant un peu sur la couleur noïsette. Le bord droit s’épaissit subitement, et il porte en dedans quatre petites dents, dont le sommet est blanchâtre; quelquefois plus au fond de l'ouverture, on remarque trois petites dents semblables aux pre- mières, la dent placée à la base du bord droit est grêle et très pointue. La couleur de cette coquille est d’un brun fauve, livide- blanchâtre, et elle est ornée d’un nombre plus ou moins considé- rable de longues flammules longitudinales, noires, irrégulières, sou- vent dentelées, qui descendent du sommet à la base du dernier tour, Cette espèce est longue de 45 millim. et large de 30. Ÿ 8. Licorne éperon. Monoceros calcar. Desh. M. testà ovato-globosà, ventricosd, apice brevi, obtusd, castaned, transversim sulcatä, sulcis inæqualibus, imbricatis alternis minoribus squamoso spird brevissimd; aperturé albä, latä, dilataté, patulä; columellä latà, plan, acutd; labro tenui, intus sulcato; basi dente prælongo, acuminato, instructo. Buccinum calcar, Martyns, Univ. Conch. t. 2. pl. 50. Monoceros breve. Sow. Genera of Shells. f. 2. P Habite le cap Horn. Cette espèce, dont Martyns a donné une très bonne figure, est pres- que toujours confondue par les auteurs, comme variêté du Mono- ceros imbricatum, mais elle s’en distingue éminemment par la brie- veté de sa spire. C’est avec quelques doutes que nous rapportons comme synonyme le Monoceros breve'de M. Sowerby. La coquille figurée par cet auteur a également la spire tres courte, et la forme générale de l'ouverture ne s'accorde pas exactement avec celle de Martyns, car la dent quiest à la base du bord droit paraît en pro- portion plus courte, Il serait possible que ces différences tinssent à l’âge ou au sexe des individus représentés. Le Monoceros calcar est une coquille ovale-subglobuleuse, d’un beau brun-marron. La spire est excessivement courte ; on ÿ compte cinq LICORNE. 129 à six tours très étroits, dont le dernier constitue à lni seul presque toute la coquille, Toute la surface est ornée de nombreux sillons régulièrement écartés, Il y en a un plus petit, placé entre les au- tres. L'ouverture est grande et ovalaire ; elle est d’un blanc roux. La columelle est large, aplatie, tranchante dans presque toute son étendue. Le bord droit est sillonné en dedans, et la dent qu’il porte à la base est très longue et très aiguë. L’individu figuré par Mar- , tyns a 55 millim. de long, et 5o de large. + 9. Licorne cornigère, Monoceros brevidentatum. Gray. M. testé ovato-ventricosä, transversim obsoletè tricostatä, fusco- atré, tuberculis albis obtusissimis in costulis dispositis; spird acutd, exsertiusculä; anfractibus planis, transversim albo-striatis; aper- turé albd, ovatä; columell& recté, in medio angulaté; labro intüs sulcato, basi dente brevi, instructo. Purpura cornigera. Blainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus.t.r. p.213. n° 28. pl. 9. f. 10. Monoceros brevidentatum. Gray. dans Wood. Ind. Test. Suppl. pl. 4. f #00 Id. Sow. junior. Conch. illustr. f, 4. Purpura cornigera, Kiener. Spec. des Coq. p. 123. n° 38. pl. 39. f. 92. Habite les mers du Pérou. Quel que soit le sort du genre Monoceros, qu’il soit maintenu dans la méthode ou qu’il en disparaisse, cette espèce devra toujours con- server le nom que, le premier, M. Gray lui imposa, dans le sup- plément à l'{ndex testaceologicus de Wood. Gette coquille est ovale-ventrue, elle est épaisse et solide, et se distingue facilement parmi ses congénères par les caractères que nous allons exposer : Sa spire est conique, elle est presque aussi longue que l'ouverture; ses tours spnt aplatis ou à peine convexes, sur le dernier, subslo— buleux, se montrent trois côtes transverses, très espacées, égale ment distantes, sur lesquelles se relèvent à peine des tubercules oblongs et très écrasés. Entre ces côtes, se voient quelques stries blanchâtres. L'ouverture est toute blanche en dedans, La colu- melle tombe perpendiculairement ; elle est épaisse, et dans le mi- lieu, on y voit un angle obtus et peu saillant, Le bord droit est mince, il est noir à son extrémité, et il est garni en dedans d’un petit nombre de dentelures evurtes, de chacune desquelles part une petite côte qui s'enfonce dans l'ouverture. A la base de ce bord droit se trouve une dent courte el conique, elle termine un petit sillon qui circonserit la base du dernier tour. 1a coloration de 124 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. celte espèce la rend facile à reconnaitre; elle est d'un brun noir très foncé, les tubercules sont blancs, et quelquefois on remar- que de plus quelques taches blanches irrégulières, Cette espèce a 35 millim. de long, et 25 de large. 10. Licorne unicarinée. Monoceros unicarinatum. Sow. M. test& ovato-oblongä, subfusiformi, grised, fusco-strigatä vel punctatä; spird exsertiusculà, acutä, anfractibus in medio subca- rinatis, transversim tenuè sulcatis, longitudinaliter tenuissimé la- melloso striatis; aperturé albo-crise&; labro intüs obsoletè dentato; basi dente brevissimo instructo. Blainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus. t, 1, p. 252, n° r05, pl. 12. f. 8. Purpura spirata, Kiener. Spec. des Coq. p. 121 n° 96. pl. 38.f. 90. Monoceros unicarinatum. Sow. jun. Conch. illus. f. 5. Habite les îles Sandwich. Petite coquille ovale-oblongue, fusiforme, et qui constitue un passage bien évident entre les Pourpres et les Licornes. Elle est ovale- oblongue, fusiforme. Sa spire assez allongée est composée de cinq tours obliquement aplatis à leur partie supérieure, et portant dans le milieu une carène obtuse et peu saillante; le dernier tour se prolonge à la base en un canal assez long, ce qui rapproche un peu celte espèce du Monoceros giganteum, Toute la surface est occu- pée par de nombreux et fins sillons transverses, entre lesquels se re- lèvent de nombreuses lamelles d’accroissement ; ces lames ne sont point saillantes, en passant sur les côtes. L'ouverture est ovale- oblongue, elle est d’un blanc grisâtre ou verdâtre. La columelle est blanche. Le bord droit est mince, et il est garni en dedans de six petites dents; vers la base et à l’endroit où commence le canal, s'élève sur le bord droit une petite dent rudimentaire, courte et conique, creusée en gouttière en dehors. La coloration de cette espèce est d'un blanc grisâtre ou verdâtre, et elle est ornée de fas— LU cies longitudinales irrégulières, formées de petites zones brunes, qui sont dans les interstices des côtes, Cette petite coquille est longue de 25 millim. et large de 15. Espece fossile. T £. Licorne monacanthe. Monoceros monacanthos. Broc. M. testä ovato-turgidé, brevi, longitudinaliter obsoletè costata trans- versim obtusè rugosä; aperlurd ovatä; columellà arcuatä, pland; labro incrassato, intus obsoletè dentato. E / CONCHOLÉPAS, 1925 Buccinum monacanthos. Brocchi. Conch, foss, subap. t. 2. p. 331. nm _13.pl, 4.1 Fa: Habite... Fossile dans les terrains tertiaires d'Italie. Nous ne connaissons aucune espèce vivante que l’on puisse rapprocher de celle-ci, elle est jusqu’à présent la seule fossiie connue dans ce genre, ce qui la rend par conséquent très facile à distinguer. Elle est ovale-ventrue. Sa spire est cour!e et presque toujours obtuse, On voit sur le dernier tour un petit nombre de côtes longitudinales, obliques, très larges et très obtuses. On y voit aussi un pelit nom- bre de côtes transverses, mais à peine apparentes ; enfin vers la base du dernier tour, se montre un sillon étroit qui va gagner la base de la dent du bord droit. L'ouverture est ovalaire. La colu- melle est assez large aplatie, et le bord droit épaissi est garni, dans sa longueur, d’une rangée de dents obsolètes, il porte à la base une dent courte et conique. Cette coquiile conserve assez sou- vent des traces de sa première coloration, elle est d’une couleur ocracée, et nous avons un individu qui offre des stries transverses de ponclualions d’un rouge ferrugineux assez vif. Gette espèce est longue de 38 millim. et large de 28. CONCHOLÉPAS. (Concholepas.) Coquille ovale-bombée, en demi-spirale, à sommet in- cliné obliquement vers le bord gauche. Ouverture ample, longitudinale, oblique, ayant inférieurement une légère échancrure. Deux dents à la base du bord droit. Un PE cule oblong, mince, corne. Testa ovato-inflata, semi-spiralis ; vertice versus labium oblique inclinato. Apertura ampla, longitudinalis, obliqua, inferne sinu parvulo instructa. Dentes duo ad basim labri. Operculum oblongum, tenue, corneum. OB3ERVATIONS. — Le Concholépas est une coquille fort sin- gulière qu'on a d’abord rapportée au genre des Patelles, quoi- qu'elle en soit tres distinguée par sa conformation, et surtout par l’opercule que porte l'animal. Bruguière, en considérant cette coquille, ainsi que la petite échancrure qui termine son ouverture inférieurement, et l’oper- cule de l'animal, sentit que ses rapports l'éloignaient considé- \ 120 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. rablement dés Patelles, et crut pouvoir l’associer au génre des Buccins. C'était déjà faire un pas convenable vers la rectification des rapports à conserver dans le rang à donner à cette coquille; mais les caractères très particuliers de cette même coquille ne permettent pas de la réunir à aucun des genres déjà établis. Elle doit donc constituer un genre propre qui nous paraît devoir être placé immédiatement après les Licornes, ayant deux dents à la base du bord droit au lieu d’une seule. On ne connait de ce genre singulier Qué l'espèce suivante, qui en est le type. ESPÈCE. r, Concholépas du Pérou. Concholepas peruvianus, Lamk. D'Argenv, Conch. pl. 2. fig. D. Favanne, Coûch. pl, 4. fig. H 2. Chemn, Conch. 10. p. 320. Vign. 25. fig. A. B. Buccinum concholepas. Brug. Dict. n° 10. Patella lepas. Gel. p. 3697. n° 26. * Blainv. Malac. pl. 24.f, 1. * Crouch. Lamk, Conch. pl. 18. f. rr. * Roissy. Buf, de Son. Moll, t. 5: p, 249: pli 53. f. 7. * D'Acosta. Hist. nat. des Coq. pl. 2."f. 7. et pl. 5. f. g. * Buccinum lepas. Burrow. Elem. of Conch. pl. 23. f. £. Buccinum concholepas. Dillw. Cat.t. 3. p. 611. n° 55. * Schrot. Einl, t. 2, p. 466. Patella, n° 64. * Purpura peruviana, Blainy. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus. t: r. p. 243. n° 87. . * Sow. Conch. Man. f. 418. * Sow. Genera of Shells, f. 1: 2. * Reeve. Conch. Syst. t, 2, p. 224: pl. 262. Î. 1.2, * Wood. Ind, Test. pl. 22. f. 56. * Purpura peruviana. Kiener. Spec. des Coq. p. 88. n° 56. pl. 35. f. 65. * Lesson. Illustr. Zool. pl. 27. Habite sur les côtes du Pérou, Rapporté par Dombey. Mon cabinet. | Aucune coquille n’est plus isolée que celle dont il s'agit ici, ses avoisinantes n'étant pas encore connues. Elle est assez grande, et sa spire incomplète et abaissée vers le bord, est sillonnée dans sa longueur. Les deux dents de son bord droit sont courtes et obtuses; le bord gauche représente une columelle aplatie, Longueur de la coquille, 2 pouces 11 lignes; largeur, 45 lignes, HARPE. 127 HARPE, (Harpa.) Coquille ovale, plus ou moins bombée, munie de côtes longitudinales parallèles, inclinées et tranchantes. Spire courte. Ouverture échancrée inférieurement et sans canal. Columelle lisse, aplatie et pointue à sa base. Testa ovata; plis minusve turgida; costis longitudinali- bus parallelis, compressis, inclinatis, acutis. Spira brevis. Apertura longitudinalis, inferne emarginata ; canali nullo, Columella lævis, basi plana et acuta. OBsERVATIONS. — Les Harpes sont dé fort belles coquilles auxquelles il ne manque, pour être précieuses, que d’être plus rares. Quelques-unes, néanmoins, le sont beaucoup, et sont effectivement fort recherchées. Linné les rapportait à son genre Buccinum , et les comprenait presque toutes sous la dénomina- tion de Buccinum harpa, comme ne constituant qu'une seule espece. Nous en connaissons cependant plusieurs qui sont con- stammeni distinctes, et qui offrent autant d’espèces éminem- ment caractérisées. Sans doute elles se réunissent toutes sous le caractère commun d'offrir à l’extérieur des côtes longitudinales parallèles, comprimées, inclinées et tranchantes; dans toutes, même , l'extrémité supérieure de chaque côté forme une petite pointe détachée et saillante, Maigre cette réunion de caractères, laquelle appartient aux espèces de ce genre, chacune d’elles est distinguée par des caractères propres et constans qui ne per mettent pas de la confondre avec aucune des autres. Leur en- semble indique donc l’existence, dans la nature, d’un groupe particulier, offrant ici, comme dans tous les autres genres, une suite d'espèces constantes et distinctes qu’il était nécessaire de faire connaître. Les Harpes se trouvent dans les mers des Indes ; on envoiten abondance dans les parages des îles de la Sonde, ainsi que dans la mer Rouge. On en trouve aussi dans les mers de l'Amérique, principalement dans les climats chauds. [Le genre Harpe a été établi par Lamarck, dans son premier essai d’une classification des Mollusques , publié, en 1799, dans 128 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. les Mémoires de la Société d'histoire naturelle de Paris. Comme” Lamarck lui-même le dit, les coquilles de ce genre etaient con- fondues par Linné parmi les Buccins, et il les réunissait toutes à titre de variétés d’une seule espèce. Lorsque toutes ces espèces sont réunies, On reconnaît qu'en effet elles constituent un genre très distinct et très naturel ; il a incontestablement de très grands rapports avec les Buccins, et comme l’a très bien senti La- marck, il est réellement intermédiaire entre ce genre et celui des Tonnes. Ce que Lamarck avait jugé par lappréciation exact des seuls caractères des coquilles, l'observation de l’ani- mal est venu le confirmer. Presque en même temps deux z00- logistes ont donné des détails intéressans sur l'animal du genre qui nous occupe. M. Reynaud publia en 1829, dans le tome V des Mémoires de la Société d'histoire naturelle de Paris, ses ob- servations sur l'animal de la Harpe, observations qu'il fit pen- dant un voyage dans l’Iude, où il recueillit un assez grand nom- bre de documens importans sur diverses parties de la zoologie. Il résulte des observations de M. Reynaud, que l’animal de la Harpe est un Gastéropode, rampant sur un pied extrêmement grand, coupé demi-circulairement à sa partie antérieure, et ter- miné à la postérieure en une portion glossoïde très épaisse. La tête de l’animal est petite, aplatie, fendue en dessous par une petite ouverture buccale et longitudinale, et portant antérieu- rement deux tentacules coniques, à la base desquels, et du côté externe, se trouvent les yeux. Le manteau forme au-dessus de la tête une Jarge cavité cervicale. On voit la partie antérieure de ce manteau se prolonger en un tube fort long et grêle, cylin- drique , au moyen duquel l’eau est portée dans la cavité bran— chiale. Les sexes sont séparés comme dans les Buccins, et le pied ne porte aucune trace d’opercule, C’est déjà un des caractères par lequel cet animal ressemble à celui des Tonnes. M. Rey- naud a consigné une observation, dont l’exactitude a été un peu plus tard confirmée par MM. Quoy et Gaimard. Come nous l'avons dit, le pied est très grand, et n’a point d’opercule; mais il paraît lui-même tenir lieu de cette partie, car, lorsque l’ani- mal se contracte, la portion postérieure remplit exactement l'ouverture, et il arrive même que, si l'animal est obligé de se contracter vivement, il déchire spontanément une grande por PS HARPE, 120 tion de l’estrémité postcrieure de cet érgane, et la détache pour pouvoir s’enfoncer plus avant dans sa coquille, Il y a peu d'exemples d’un pareil fait parmi les mollusques; mais les zoo- logistes savent combien ces ruptures spontanées sont fréquentes, soit dans les vers, soit dans les Annelides, qui, dans leurs con- tractions violentes,se rompent quelquefois en plusieurs segmens. Nous avons observé plusieurs fois vivante la Tonne de la Méditerranée : elle marche sur un pied extrêmement grand ; mais nous n’avons jamais vu ce pied se déchirer, quoique nous ayons souvent forcé ces animaux à se contracter violemment. ESPÈCES. 1. Harpe impériale. Harpa imperialis. (1) H. testé ovato-turgidd, costis angustis, creberrimis instructé, albidä; zonis interruptis luteo-rubescentibus; spird brevi, apice mucrona— tà : carind spirali minimd, asperatä, spiram obvallante. Buccinum costatum. Lin. Syst, nat. éd, 12. p. 1202. Gmel. p. 3482. n° 48. À D’Argenv. Append. pl. 2. fig. F. Favanne, Concb. pl. 28. fig. À 4. Martini. Conch. 3. t. 119. f. 1093. Cbemn. Conch. 10. t. 152.f, 1452. Buccinum harpa. Brug. Diet. n° 9. [var.e.] * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 738, * Lin, Mus. Uiric. p. 608. * Barrelier, Plant, per Gall. pl. 1326. f. 14?P * Buccinum costatum, Schrot, Einl, t, 1.p. p. 333. n° 26. * Reeve, Conch. Syst, 1. 2, p. 226. pl, 263. f. 1. * Harpa ventricosa.Var. À. Desh. Eucycl, méth.Vers, t 3, p. 186. (1) Depuis Linné cette espèce est connue sous le nom de Buccinum costatum. Tous les auteurs l'ont inscrite ainsi dans leurs catalogues ; c’est donc à tort que Lamarck a changé ce pom spécifique en faisant passer l'espèce des Buccins dans son genre Harpe : il aurait dû la nommer Harpa costata, et c’est sous ce nom que nous proposons de la rétablir dans les ouvrages de conchyliologie. Tour X. | 9 130 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Harpa ventricosa, Var. Kiener. Spec. des Coq p: 6, pl. à. f. a, * Reeve. Conch. Iconica. pl. 2. f. 5, * Harpa muticostata, Sow. Genera of Shells. £: a Habite... les mers de l'Amérique méridionale? Mon cabinet. Très belle coquille, fort rare, précieuse, et recherchée dans les collec- tions. C'est la seule de ce genre qui ait une petite carène spirale autour.de la spire. Vulg, le Manteau-de-Sainit-James, Longueur : 3 pouces et demi. 2. Harpe ventrue. Harpa ventricosa. Lamk. {a H, testé ovato-ventricosd; costis latis, compressis, purpureo tinctis; apice mucronatis, infra mucronem subunidentatis; interstitiis albi- dis, maculis arcuatis spadiceo-fuscis notatis: columell& purpureo et nigro maculatd. Buccinum harpa. Lin, Syst. nat. éd, 12, p. 1201. Gmel, p. 3482. n° 47. Bonanni. Recr. 3. f. r85. Rumph. Mus. pl. 32. fig, K Seba. Mus. 3. t. 70. absque numero. Knorr, Vergu. 2. t. 19.f, —. 2. Regenf, Conch. 2. t. 6. f. 57. Favanne. Conch. pl. 28. fig. A 3. Martini. Conch. 3. t. 119. f. r0go. Buccinum harpa. Brug. Dict. n° 9. [var. a.] Harpa ventricosa, Encycl. pl. 404. f, 1.a.b. * Barrelier. Plant. per Gall, pl. 1326. f. 13. * Mus. Gottv. pl. 15. f. 107. 108. rog a, b. 111. a. c. d. e. f, xr4 a. D: cd. ef. à. * Buccinum harpa, Murray. Fund. Test, Amæn. 2 t. 8.p, 142. pl. 2. f, 14: © Fab, Columna. Aquat. et terr. Observ. p, zxrx. f, 5. Lesser. Testaceothéol. p. 246. n° 59. Lin, Syst. nat. éd. 10. p. 738. Exclus, plur, synon. * Lin, Mus. Ulric. p. 609. + > (1) Sous le nom de Buccinum harpa, Linné et les auteurs qui ont strictement adopté sa nomenclature, confondent toutes les espèces du genre, et souvent, comme Born, sans les distinguer en variétés; de sorte qu'il est impossible de mentionner ces au- teurs, dans la crainte de laisser de la confusion dans la syno- nymie. HARPE it * Perry. Conch, pl. 40. f, 3. * Brookes. Introd. of Conch. pl. 6. f. 83. * Roissy. Buf, Moll. t. 6. p. 43. pl. 58. f. 2. * Schum. Nouv. Syst. p. 208. * Buccinum harpa. Schrot, Eini.t. 1. p. 331. n° ab. HS plur. syno. * Buccinum harpa. Var. À. Dillw. Cat. t. 2. p. 607. n° 48. * Sow. Conch. Man. f. 419. * Raynaud. Mém. de la Soc. d'Hist. nat, de Paris. t. ÿ. pl. 3. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 185.n° * Kiener. Spec. des Coq. p. 6. n°1. pl.r.f.r. né 6. F, da 10: * Lessons on Schells. pl. 3. f. 2, * Buccinum harpa, Wood. Ind, Test, pl. 22. f. 49. * Quoy et Gaim. Voy. de l’Astr. t. 2, p. 611. pl. 42. | EE * Reeve. Conch. Iconica. pl. r. f, 2. Habite les mers des Indes orientales. Mon cabinet. Certes, cette co— quille ne saurait être considérée comme une variété de la précé- dente, non plus que de celles qui suivent. Ses caractères de forme l’en distinguent éminemment, Elle est d’ailleurs vivement et élégam— ment colorée, et remarquable par ses larges côtes pourprées qui se détachent sur un fond lilas, On pourrait même la regarder comme la plus belle de son genre. Vulg. la Cassandre, Longueur, 3 pouces $ lignes et demie. 3. Harpe conoïdale. Harpa conoidalis. Lamk, (1) H. testä ovatä, subventricosd, albidä; costis distantibus, inæqualibus, roseo tinctis, apice submucronatis interstitiorum lineis arcuatis pallidè ts) spird conoideä, exsertiusculd. * Harpa ventricosa, Var. Kiener. Spec. des Coq. p. 6. pl. 3. f, 4. * Harpa ventricosa, Var. D. Desh. Encycl, méth.Vers. t, 2, p. 186. * Buccinum costatum. Wood, Ind. Test, pl, 22. f, 5. * Reeve. Conch. Iconica. pl. 3, f, 7. Habite... Mon cabinet. Celle-ci n’est que médiocrement veñtrue, et se distingue particulièrement par la forme et l’état de sa spire, qui n’est presque pas muriquée, La côte qui suit celle de l'ouverture est beaucoup plus large que les autres, Longueur, 3 pouces 2 lignes et dernie: (1x) Nous avions autrefois considéré cette espèce comme une variété du f’entricosa; maïs depuis nous avons reconnu, avec M. Reeve, qu’elle constitue une espèce très distincte, 9, 132 | HISTUIRE DES MOLLUSQUÉS. 4. Harpe noble. Harpa nobilis, Lamk. H. téstä ovatd, subventricosd, griseo albo et fusco varié, maculis amplis purpureo-sanguineis picta} costis laliusculis : lineis nigris capillaribus transversim fasciculotis; spirä submuricatd. Lister, Conch. t, 992. f. 55. Rumph. Mus, t. 32, fig. L. Gualt, Test, t. 29. fig. C. E. G. D'Argenv. Conch. pl. 17. fig. D. Favanne, Conch, pi. 28. fig. A r. Seba. Mus. 3. t, 70. absque numero, Knorr. Vergn, 1.t. 0.f, 3. Martini, Conch, 3. t. 119. f. 1our, Buccinum harpa. Brug. Dict, n° 9, [var, c.] * Regenf, Conch. t, 1. pl. 2. £. 14. * Blainv, Malac, pl. 23. f. 3. * Buccinum harpa, Var. C. Dillw. Cat.t. 2. p. 607. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 186. n° 2. * Kiener. Spec. des Coq. p. 9. n° 3. pl. 3.f, 5. * Reeve. Conch. Iconica. pl. r.f. 1. Habite l'Océan des Grandes-Indes, Mon cabinet. Ce qui la distingue spécialement, ce sont les faisceaux de lignes noires qui traversent ses côtes, ainsi que ses grandes taches sanguinolentes, Longueur : 2 pouces 7 lignes. 5, Harpe articulaire. Harpa articularis. Lamk. H. test ovatä, subventricosä, grised; costis angustis distantibus albo nigrogue articulatim maculatis; spiré exsertiusculé, muriculatd. Gualt. Test. t, 29, fig. D. Martini, Conch, 3. t. 119. f, 1092. Harpa nobilis, Encycl. pl. 404. f. 3, a. b, * Harpa ventricosa.Var. B. Desh, Encycl. méth. Vers, t, 2, p. 186. * Kiener. Spec. des Coq. p. 8. n° 2, pl, 2. f, 3, * Reeve. Conch. Iconica, pl. 2, f. 4. * Buccinum harpa, Var. E, Dillw. Cat. t. 2. p. 607. Habite... Mon cabinet, Espèce qu’on ne saurait confondre avec au- cune autre de son genre, ayant des côtes étroites, distantes, comme articulées par des lignes noires qui ne sont point groupées par faisceaux. Les interstices de ces côtes offrent des pennations gri- sâtres un peu obscures. Columelle d’un pourpre noirâtre, Lon gueur ; 2 pouces 7 lignes et demie, | HARPE. ii à 133 6. Harpe rose." Harpa rosea. Lamk, H. testà ovatd, subventricosd, tenui, griseä, maculis lalis roseis orna- td; costis angustissimis distantibus; columellé roseo tincta. Martini. Conch. 3.t. 119. f, 1094. Buccinum harpa. Brug. Dict. n° 9. [var, b.] Harpa rosea. Encyel. pl. 404. f. 2, * Kiener. Spec. des Coq. p.rr. n° 5. pl, 15.f. 8. 8 a. * Harpa rivoliana. Lesson illustr, Zool, pl. 36, * Mus. Gottw. pl. 15. f. rr1.f. * Crouch. Lamk. Conch, pl. 19. f. 1. * Buccinum harpa. Var. B, Dillw. Cat. t. 2. p. 607. n° 48. * Buccinum roseum. Wood, Ind, Test. Sup. pl. 4. f. 23. * Reeve, Conch. Iconica. pl, 4. f. 8. Habite... Mon cabinet, Coquille rare, assez jolie, très distincte deses congénères par ses côtes menues et écarlées, ainsi que par les larges taches roses dont elle est ornée. Longueur : 2 pouces une ligne. 7. Harpe allongée. Harpa minor. Lamk. H, testä ovato-oblongé, grised, fusco-maculosd ; costis angustis dis- tantibus nigro-lineatis : lineis geminatis; spird exsertiuscula. Lister, Conch. t. 094. f. 57. Rumph. Mus. t. 32. fig, M. Harpa minor. Petiv. Amb. t, 15. f. 10. Klein. Ostracolog. t. 6.f, 105. Seba, Mus. 3. t. 70. in inferiori ordine utrinquè. Martini. Conch. 3.t. 119. f. 1097. Buccinum harpa. Brug. Dict. n° 9. [var. d.] * Quoy et Gaim.Voy. de l’Astr. Moll. t. 2. p.620. pl. 42. f. 5 à 7. Kiener. Spec. des Coq. p. 10. n° 4. pl, 4. f. 6. 6. a. Reeve. Conch. Iconica. pl. 3. f, 6. Mus, Gottv. pl. 15.f. 108 b, c. f. 100 a. b.c. d. e. f, 113, a. b. Schum. Nouv. Syst. p. 208. Buccinum harpa. Var. D. Dillw. Cat. t. 2. p. 607. Desh. Encycl. méth. Vers. t. 2, p. 187. n° 3. Buccinum minor. Wood. Ind, Test. Suppl. pl. 4. f. 24. Habite l'Océan Indien. Mon cabinet. Longueur : 20 lignes. Æ À * * * * 8. Harpe striée. Harpa striata. Lamk. H, test ovato-abbreviatd, ventricosä, griseo-rufescente; costis angus- tis, remotiusculis, albo rufo et fusco maculatis; interstitiis trans- versè striatis; spira planulatä, mucronatä,. (| 134 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Seba. Mus. 3. t. 70, figura prima in serie ultimä. Bona, Encycl. pl. 404. f. 4. * Harpa,.ventricosa, Var, C. Junior. Desh. Encycl. méth.Vers. t. 2. Pp. 186. * Buccinum cancellatum. Wood. Ind. Test, pl. 22. f. 50. * Harpa ventricosa. Var. Kiener. Spec. des Coq. p. 6. pl. 4. f. 7. Habite... Mon cabinet. C’est la plus petite des Harpes que je con- naisse, Elle paraît avoisiner le Harpa cancellata de Chemnitz, Conch. 10.t. 152. f. 1453, mais ce n’est pas la même, La nôtre a la spire bien plus courte, les côtesautrement colorées, et ne paraît que très peu treillissée dans les interstices. Longueur 10 : lignes trois quarts. 9. Harpe mutique. Harpa mutica. Lamk. H, testé fossili, ovato-oblongd; costis acutis, distantibus, apice mu- ticis; striis intercostalibus decussatis : longitudinalibus majoribus; spird ersertà. Harpa mutica. Annales du Mus. vol, 2. p. 167. n° 1. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 187, n° 4. * Desh. Descrip. des Coq. foss. t. 2. p. 642. n°9 86. f. 14. 15. * Roissy. Buff, Moll. t. 6. p. 44. n° 2. * Sow. Genera of Shells. f, 2. * Reeve. Conch, Syst. t. 2. p. 227: pl. 263. f. 2. Habite... Fossile de Grignon, Mon cabinet. Longueur: 16 lignes. T 10. Harpe élégante. Harpa elegans. Desh. I, testà fossili ovatd, costis longitudinalibus, supernè subspinosis or- natä; costulis transversis, distantibus et longitudinalibus, tenuissimis decussatä; apertur ovato-oblongä; columellà basi subumbilicatä. Habite... Fossile à Valmondois, Coquille fort belle et remarquable, dont nous n’avons vu jusqu’à présent qu’un très petit nombre d'individus, parmi lesquels un seul entier, que nous avons trouvé dans la belle localité que nous ve- nons de citer. 4 Elle est ovale-oblongne, un peu plus cylindracée que l’espèce précé- dente. Sa spire est courte; on y comple six tours très étroits, dont les derniers sont aplatis en dessus, On compte 15 ou 14 côtes longitudinales sur le dernier tour ; ces côtessont plus épaisses que dans l’espèce précédente, et elles s’allongent un peu à leur partie supérieure, comme dans le Farpa nobilis. Les intervalles des côtes préseutent des stries transverses assez grosses, distantes, inégales, une, plus fine, étant placée entre les plus grosses. Ces stries for- ment un réseau élégant avec d’autres longitudinales, régulières et TONNE, 135 beaucoup plus fines. L'ouverture est proportionnellement plus large que dans l’autre espèce. Le bord gauche est beaucoup plus étroit, et surtout à la base de la columelle, où il laisse entièrement * à découvert le bourrelet oblique et écailleux qui vient se terminer à l’échancrure terminale de l'ouverture. Le bord droit est simple et épaissi en dehors par la dernière côte, Le plus grand individu que nous connaissions de cette espèce rare et précieuse est long de 33 millim. et large de 20, TONNE. (Dolium.) Coquille mince, ventrue, bombée, le plus souvent sub- globuleuse, rarement oblongue, cerclée transversalement ; à bord droit denté ou crénelé dans toute sa longueur. Ou- verture oblongue, échancrée inférieurement. Testa tenuis, ventricosa, inflata, sæpius subglobosa, rard oblonga, transversim cingulata ; labro per totam longitudi- nem dentato vel crenato. Apertura longitudinalis, basi emarginata. | OsservaTIONs. — D’Argenville, pénétré de l’analogie qu'ont entre elles toutes les coquilles de ce genre, les avaient distin- guées, et leur avait donné le nom de Tonne, que je leur con- serve. Néanmoins Linné, et depuis, tous les naturalistes qui ont écrit sur les coquilles, ne considérant que l’échancrure de. la base de l'ouverture, ont confondu les Tonnes avec les Buc- cins ; et dès-lors, non-seulement les Harpes furent des Buccins, mais les Vis, les Éburnes, etc., si distinguées des Tonnes par leur forme générale , furent rapportées au même genre. Ainsi, les groupes que je viens de citer, et que la nature a si évidem- ment tracés, semblent disparaître sous la considération isolée d’une échancrure à la base de la coquille. Nous avons préféré de suivre la nature dans le tracé de ces groupes, parce qu’il est extrémement remarquable, et que des Harpes, ni des Vis, etc., pe sauraient étre associées, dans un même genre, avec les Tonnes. Ici, point de côtes longitudinales; ailleurs, une confor- mation allongée ou turriculée contraste fortement avec celle des objets que nous allons mentionner, En effet, les Tonnes 136 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. sont remarquables par leur forme ventrue, bombée, subglobu - leuse, leur spire étant beaucoup plus courte que îe tour infé- rieur ; Ce qui est cause que leur ouverture est très ample, et oc- cupe toujours plus des deux tiers de la longueur de la coquille. Quoique minces, certaines de ces coquilles sont quelquefois très volumineuses. Toutes sont cerclées transversalement en leur surface externe, ce qui les distingue fortement, et rend leur bord droit denté ou crénelé dans sa longueur. On les voit rare- ment tuberculeuses , et même je n’en connais pas qui le soient. Voici les espèces que nous rapportons à ce genre. [Le genre Tonne, que l’on trouve pour la première fois dans Ron- delet, a été mentionné, depuis lui, par presque tous ceux des na- turalistes qui ont traité des coquilles. L'histoire de ce genre pour rait être longue sans avoir beaucoup d'intérêt, et nous nous abs- tiendrons de la présenter ici. Il nous suffira de rappeler que Linné rapportait ces coquilles à son grand genre Buccin, quoique d’Argenville les eût en quelque sorte séparées, en les désignant sous le nom vulgaire de Tonne. Tous les successeurs de Linné, jusqu’à Lamarck,n’apportèrent aucun changement dans la dispo- sition des espèces du grand genre Buccin, et Lamarck, comme nous l’avons répété souvent dans le cours de cet ouvrage, est le premier qui ait porté la réforme dans ce genre rendu plus indi- geste par la mauvaise compilation de Gmelin. Lamarck proposa le genre Tonne, pour la première fois, dans son Systeme des Ani- maux sans vertèbres, publiés en 1802. Dès cette époque,, ce cé- lèbre zoologiste indiqua les rapports naturels des Tonnes avec les Harpes et les Casques; et quoique Cuvier ait modifié l'opinion de Lamarck, en laissant les Tonnes comme sous-genre des Buccins, tous les naturalistes modernes se sont cependant rangés à l’opi- nion de Lamarck, qui se trouve d’ailleurs confirmée par la con- naissance nouvellement acquise des animaux des Harpes et des Tonnes. M. de Blainville, tant dans son Traité de malacologie, que dans son article Tonne du Dictionnaire des sciences natu- relles , a montré quelque vacillation relativement à la place que le genre Tonne doit occuper dans la série des mollusques; mais cette incertitude provient, sans aucun doute, de ce que les travaux que nous mentionnons ont été publiés avant que l’on connût l'animal des Tonnes. L'occasion se présente souvent de TONNE. 137 faire remarquer avec quelle profonde sagacité Lamarck a su devancer une époque plus éclairée de la science; et quoique cela püt paraître fastidieux , nous ne cesserons de mettre en relief les éminens services que ce grand homme a rendus à la zoologie. MM. Quoy et Gaimard sont les premiers qui ont fait con- naître l'animal des Tonnes, dans la partie zoologique du Voyage de l’Astrolabe. M. Delle Chiaje a également fait repré- senter un animal de Tonne dans le troisième volume du grand ouvrage de Poli. Tout récemment encore, nous avons eu occa- sion d’observer vivante l’espèce figurée par le zoologiste italien. Il résulte de toutes ces observations, d'abord, que l’animal des Tonnes ne porte point d’opercule, ensuite que, s’il a beaucoup d’analogie avec l'animal des Buccins, il en diffère cependant d’une manière assez notable pour mériter de constituer un genre à part. il se rapproche des Harpes par la grandeur du pied, mais il en diffère par la forme de la tête, et surtout par la gros- seur de la trompe. L'animal de la Tonne rampe sur un pied ovale-oblong, très large et très épais; ce pied, comme dans les Buccins, est sub- auriculé en avant, et souvent, surtout quand l'animal veut na- ger, il gonfle cet organe d’une énorme quantité d’eau qui s’y introduit au moyen des pores aquifères. Sa tête est assez large et aplatie ; elle est coupée en avant en forme de croissant, et de chacun des angles part un long tentacule conique, à la base extérieure duquel se trouve un point oculaire fort gros et très noir. L’oœil est sans pédicule, et cependant le tentacule est sen- siblement élargi dans toute la partie qui est au-dessous de cet organe. La bouche est placée au-dessous de la tête : elle con- siste en une fente Jongitudinale, médiocre, mais susceptible d'une grande dilatation au moment où l'animal fait sortir sa trompe. Dans les grands individus du Dolium galea, cette trompe est de la grosseur du doigt, et elle a plus de 6 pouces de longueur : l'animal la fait sortir et rentrer avec assez de ra- pidité. Le manteau revêt tout l’intérieur de la coquille, et, en avant, il se prolonge en un tuyau cylindrique assez grand, qui passe par l'échancrure de la coquille, et se relève sur le dos. Les animaux des Tonnes sout assez prompts dans leurs mouve- 138 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. mens; en cela ils se rapprochent des Buccins, surtout de ceux qui constituent les Nasses de Lamarck. Le nombre des espèces connues est peu considérable. La- marck en a inscrit sept, et Brocchi, dans ses fossiles subap- pennins, a donné comme analogue du Dolium pomum une espèce fossile du Plaisantin, qui est bien distincte. M. Valenciennes, dans les observations zoologiques de MM. de Humboldt et Bon- pland, a proposé un genre Malea, pour une espèce des mers du Chili, dont le bord droit est extrêmement épais et considérable- ment dilaté; mais, à bien considérer cette coquille, elle appar- tient aussi bien aux Dolium que le Pomum de Linné,et MM. Quoy et Gaimard, dans l’ouvrage que nous avons cité, ont fait voir que l’animal de ce Pomum ne diffère en rien d’essentiel de ce- lui des autres Tonnes. Cette espece est la seule que M. Kienér ait ajoutée à celle de Lamarck, et cependant on en trouve dans son ouvrage deux autres : l’une qu’il a confondue avec le Dolium variegatum de Lamarck; et l’autre avec le Dolum fas- ciatum. À ces espèces, plusieurs autres doivent être ajoutées : l’une qui vient des mers de la Chine, est le Buccinum chinense de Chemnitz et de Dillwyn; une autre a été figurée pour la première fois par M. John Jay, dans son Catalogue des Co- quilles de sa Collection, publié à New-York, en 1839. Enfin, nous voulons signaler une espèce que nous regardons comme nouvelle, et qui a été figurée par M. Sowerby, dans son Genera of Shells, sous le nom de Dolium olearium. Il résulte de ce qui précède, qu'il existe au moins treize espèces dans le genre Dolium. On a rapporté à ce genre des coquilles fossiles très globu- leuses, que l’on rencontre quelquefois dans la partie moyenne des terrains crétacés. M. d’Orbigny, dans sa Paléontologie fran- caise, a retranché des Tonnes ces espèces, et il en a fait un genre Globiconcha, qu’il rapproche de la famille des Auricules, et particulièrement de son genre Acteonella. Nous avons de- puis long-temps quelques individus de ces coquilles, mais mal- heureusement en trop mauvais état pour pouvoir contrôler l'opinion de M. d’Orbigny.] TONNE. ESPECES. 1. Tonne cannelée. Dolium galea. D, testé maximd, ovato-globosä, ventricosissimd, umbilicatä, tenui, albido=fulod; costis convexis : anteriüs alternis minoribus; anfrac- tibus prope suturas incurpato-excavalis, canaliculatis. Buccinum galea. Lin. Syst, nat. éd, 12. p. 1197. Gmel, p. 3469. n°292" Lister. Conch. t. 808. f. 18. Bonanni. Recr. 3. f. 183. Gualt. Test, t. 42. fig. A. Favanne. Conch. pl. 27. fig. B 1. Schroëter. Einl. in Conch, 1.t. 2.f. 1. Martini. Conch, 3.t. 116.f. 1070. cn galea, Brug, Dict. n° 2. * * * * Tertia'nautili species. Belon de aquat, p. 583. Rondel. Hist. des Poiss, p. 72. Gesner. de Crust. p, 253. Aldrov. de Testac. p. 396. Mus. Calcéol. p. 41, Mus. Moscardo. p. 216. f. 6. Jonst. Hist. nat. de Exang. pl, 10. f, get pl. 12. f. 1. Rariora. Mus. Besleriani. pl.20. f. 1. Buccinum galea. Delle Chiaje dans Poli. Testac. t, 3. 2° part. p. 39. pl. 47. f, 3. 4. et pl, 5o.f, 1 à 17. Lin. Syst. nat, éd. 10. p. 7934. Planc. de Conch. app. pl. 3. Cumpaguro. * Roissy. Puf, Moll. t. 6. p. 39. n * X X * Buccinum galea. Born. Mus. p. 239. Id. Schrot. Einl. t. 1, p. 308. n° 2. Id. Olivi. Zool. adriat, p. 143, Buccinum galea. Dillw. Cat, t. 2. p. 582. n°2. Payr. Cat. des Moll, de Corse, p. 156. n° 314. Phil. Enum. Mol!. Sicil, p. 219. Blainv. Faune france. p.191. n° 1. pl. B.f. 1. Wood. Ind. Test. pl.22. f. 2. Buccinum galea. Desh. Exp. sc. de Morée, Zool, t. 3. p. 195. n° 351. Kiener, Spee, des Coq. p. 7. n° 3, pl, 2, f, 2. Blainv, Malac, pl. 23, £ 4. Habite la Méditerranée. Mon cabinet. C’est la plus grande des es- 140 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. pèces de ce genre; quoique lépère, elle devient aussi grosse que la tête d’un homme. Longueur: 8 pouces 9 lignes, 2. T'onne pelure-d’oignon. Dolium olearium. (1) D. test ovato-globosä, ventricosé, tenui, fulvo-rufescente; costis la- is, complanatis, sulco-impresso separatis anfractibus propè sutu- ras canaliculatis. \ Buccinum olearium. Lin. Syst, nat. éd. 12, p. 1196. Gmel. p. 3460. HAVE Rumph, Mus. t. 27. fig. D. Petiv. Amb, t. 9. f. 7. k Guait. Test. t, 44. fig. T. Seba. Mus. 3. t. 69. Kuorr, Vergn. 5.t.12.f,r, Martini. Conch. 3.t. 117. f. 1096. 1077. Buccinum olearium. Brug. Dict. n° r. Dolium olearium. Encycl. pl. 403. f. 1. * Jin. Syst, nat. éd. 10. p. 734. * Crouch. Lamk, Conch. pl, 19. f. 2. Roissy. Buf, Moll. t. 6. p.39. n° 2. Buccinum olearium. Schrot. Einl. t. 1, p. 307. n° «v. * Id. Dillw. Cat.t. 2. p. 582. n°1. * Id, Wood, Ind, Test. pl. 22. f. 1. Kiener. Spec, des Coq. p.6. n°2. pl. 1.f.r. Habite l'Océan des Grandes-Indes, Mon cabinet. Bien moins grande que celle qui précède, elle est aussi très mince et légère, et est ordinairement maculée de blanc et de brun. Longueur : 4 pouces 7 tignes. *X * 3. Tonne tachetée. Dolium maculatum. (2) D, testä ovato-olobosà, ventricoso-inflatà, tenui, albd; costis con- veais, distantibus, fulvo aut rufo maculatis; interstitiis strid pro- minula divisis, (1) M. Sowerby, dans son Genera of Shells, et M. Reeve après lui, dans son Conchologia systematica, ont représenté sous le nom d’Olearium une coquille qui paraît distincte ; l’Oearium a toujours les sutures canaliculées; ce caractère manquerait complétement, d'après la figure de M. Sowerby. (2) Nous devons faire remarquer que depuis Linné jusqu’au- jourd’hui, deux espèces au moins sont confondues sous une com- dec TONNE. 141 Buccinum dolium, Lin. Syst. nat. éd. 12. p. 1197, Gmal. p. 3470, n°95 Lister, Conch. t. 899. f. 10. Bonanni. Recr. 3. Î. 16.17. et25, Rumph. Mus. t. 27. fig. A. Petit. Gaz. t. 99. f. 11. et Amb. t. 12. f.. 5. Gualt. Test. t. 39. fig. E. D'’Argenv. Conch. pl. 17. fig. C. Favanne. Conch. pl. 27. fig. G 1. C 2. Adans, Seneg. pl. 7. f. 6. le Minjac. Seba. Mus. 3, t. 68. f.9-11.t.69.ett. 70. f. r et5. Kaorr, Vergn. 3. t. 8. f. 4. Martini. Conch. 3.t. 117.f. 1073.ett. 118.f. 108:. Buccinum dolium. Brug. Dict, n° 4. Dolium tessellatum. Encycel. pl. 403. f, 3. a. b. * Sow. Conch. Man. f. 420. * Kiener. Spec. des Coq. p. 8. n°4. pl. 3. f. 4. * Mus. Gottw. pl. 27. f, 1856? * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 735. * Lin. Mus. Ulric. p. 601. * Lessons on Shells. pl, 3. f. 1. mune dénomination de Buccinum dolium ou de Dolium macu- latum : Yune de ces espèces, à laquelle le Minjac d’Adanson peut servir de type, a toujours quatorze côtes transverses sur le dernier tour, et trois sur les premiers; l’autre espèce, figurée par Lister, Gualtieri, d’Argeñville, Seba, Martini, n’a que dix ou onze côtes principales sur le dernier tour, et deux seulement sur les premiers; enfin, il faudra peut-être considérer comme troisième espèce celle figurée par Favanne f.C 2, pl. 27, et que M. Kiener donne à tort, selon nous, comme le jeune âge du Dolium variegatum de Lamarck. M. Sowerby, dans son Genera, et M. Reeve, à son exemple, dans son Conchologia systematica, donnent le nom de Dolium fimbriatum au Minjac d’Adanson. Nous pensons que, malgré leur étrangeté, les noms d’Adanson doivent être conserves autant que le permet la date de leur pu- blication; et c’est pour cette raison que nous proposons de ré- tablir cette espèce sous le nom de Tonne minjac, Dolium minjac, 142 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Bronkes, Introd. of Conch. pl, 6.f. 83. * Roissy, Buf. Moll. t. 6, pl. 58. f. r. * Buccinum dolium. Born. Mus. p. 241: * Id, Schrot. Einl, t. 1. p.311. n° 5. < * Id. Burrow. Elem. of Conch, pl. 16.f, x, * Dillw. Cat, t. 2. p. 584. n° 6. * Wood. Ind. Test. pl, 22. f, 6. Habite l'Océan des Grandes-indes; se trouvé aussi sur les côtes du Sénégal. Mon cabinet, Ses cordeléttes, distantes, très convexes, et maculées de jaune-roussâtre, la font aisément reconnaître. Lon- gueur : 4 pouces 8 lignes. Vulg. le Tonneau. 4. Tonne fasciée. Dolium fasciatum. (1) D. testä ovato -ventricosd, tenuiusculé, albé, fasciis, quatuor fulvo- rufis versus labrum evanidis cinctä; costis convexo-planis, pleris- que confertis, supremis remotiusculis; labro intus dentato, extüs marginato. Seba. Mus. 3. t. 68. f: 17. Favanne. Conch. pl. 27. fig. B 2. Martini, Conch. 3, t. 118,f. 1081. Buccinum fasciatum, Brug. Dict. n° 6. * Buccinum sulcosum. Dillw. Cat. t. 2. p. 584. n° 5. Non. Born. * Id, Wood. Ind. Test. pl. 22, f. 5. * Kiener. Spec. des Coq. pl. rr. n° 6, pl. 3. f. 5. Exclus. var, Habite l’Océan des Grandes-Indes, Mon cabinet. Celle-ci n’est point tachetée; mais elle offre quatre fascies transverses d’un fauve plus ou moins foncé, et qui n’arrivent point jusqu’au bord, L’extrémité de la spire est rembrunie, Longueur : 4 pouces. e . Tonne cassidiforme. Dolium pomum. D. testä ovato-turgidä, crassiusculd, albd, luteo-maculatä; costis convexiusculis, latis, confertis; spird brevi; aperturé coarctatd, utrinquè dentatä; labro crasso, extus marginalo, (1) Cette espèce ayant été citée par Born dans sa synonÿmié du Cassis sulcosa, Dillw. a attribué le nom du Casque à la Tonne, sans que rien justifie cette transposition. Voyez la note du Cas- sis sulcosa. Dans son Species, M. Kiener donne comme variété du Dolium fasciatum une coquiile qui en est constamment dis= tincte. Nous pouvons en attester les figures de M. Kiener, qui, quoique médiocres pour les espèces er question, indiquent ce- pendant d'une manière suffisante leurs caractères spécifiques. TONNE. 143 Buccinum pomum. Lin, Syst. nat, éd. 19, p, 119%. Gmel. 3470, n° 4. Bonanni, Recr, 3. f, 22, Rumph. Mus. t, 27. fig, B Petiv. Amb. t. 12, f, 6. Gualt, Test. t, 51. fig, C. D’Argenv. Conch. pl. 17. fig. L. Favanne. Conch. pl. 27. fig. G. Seba. Mus. 3. t. 70. f, 3. 4. Knorr. Vergn, 6. t. 23, f. 2. Cassis labrosa. Martini. Conch. 2. t. 36. Î. 370. 371. Buccinum pomum. Brug. Dict. n° 6. Dolium pomum. Encycl. pl. 403. f. 2. a. b, * Mus. Gotiw. pl. 27. f, 184 c. 188 a. b. c, * Klein. Tentam. Ostracolog. pl. 5, f. 100, * Buccinum pomum, Lin. Syst. nat. éd. 10, p. 735. * Lin, Mus. Ulric. p. 600, * Roissy. Buf. Moll. t. 6. p. 41. n° 4. * Buccinum pomum, Born. Mus. p.240. * 1d, Schrot, Einl. t. 1. p. 310. n° 4. * Id. Dillw. Cat. t. 2. p.583. n° 4. * Id, Wood. Ind. Test, pl. 22. f. 4. * Kiener. Spec. des Coq. p. 12, n° 1. pl. 5. f. 8. Habite l’Océan des Grandes-Indes. Mon cabinet. Son ouverture est tout-à-fait celle d’un casque; mais elle n’en a point la queue, Lon- gueur, 2 pouces et demi. 6. Tonne panachée. Dolium variegatum. (1) D. testé ovato-globosé, ventricosd, umbilicatä, tenui, albo et rufo variegatä; costis convexis, confertis, aliis albis rufo-maculatis, aliis rufis; spird brevi, * Kiener, Spec. des Coq. p. 9. n° 5. pl. 2. f. 3. Habite les mers de la Nouvélle-Hollande, dans la baie des Chiens- Marins. Mon cabinet, Elie a quelques rapports avec le D. macu- (x) Cette espèce, qui provient, de la Nouvelle-Hollande, paraît avoir quelque analogie avec ie Dolium maculatum, et surtout avec le Minjac d'Adanson. Nous pensons que les deux espèces peuvent être conservées; M. Kiener paraît les confon- dre, M. Kiener rapporte aussi à cette espèce, comme variété jeune, une coquille qui se distingue facilement, 144 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. latum; mais ses cordelettes ou côtes sont serrées, les unes blan ches, les autres roussâtres, et sont couvertes de taches rousses irrégulières qui forment des rangées en zig-zag, à-peu-près longi- tudinales. Longueur : 2 pouces 8 lignes. 7. Tonne perdrix. Dolium perdix. Lamk. D. testé ovato-oblongä, inflatä, tenui, Julvo-rufescente, maculis al- bis lunatisque seriatim notatd; costis convexiusculis confertis; spird exsertiusculä, conic&. Buccinum perdix, Lin. Syst. nat. éd, 12, p. 1197. Gmel. p. 3470. n° 3, Lister, Conch. t. 984. f. 43. Bonanni, Recr. 3. f. 197. Rumph. Mus. t. 27. fig. C. Petiv. Gaz, t, 153. f. 13. et Amb, t. 4.f, 11. Gualt. Test. t. 5r. fig. F. D'Argenv: Conch. pl. 17. fig. A. Favanne. Conch. pl. 27. fig. A 1. Adans, Seneg. pl. 7. f. b. le Tesan. Seba. Mus. 3. t. 68. f. 16. et t. 69. Knorr. Vergn. 3.t.8.f,r. Marüni, Conch, 3.t. 119. f, 1078-1080, Buccinum perdix. Brug, Dict. n° 3. * Mus. Gottv. pl. 27f. n° r. n° 2. * Blainv. Malac. pl, 23. f, 5. Lin. Syst, nat. éd, 10. p. 734. Buccinum perdiz. Roissy. Buf, Moll. t. 6. p. 40. n° 3. Schum, Nouv. Syst. p. 209. Buccinum perdir. Born. Mas. p. 289. Id. Schrot. Einl. t, 1. p. 309. n° 3. Id, Dillw. Cat, t. 2, p. 583. n° 3. Blainv. Faune franc. Moll, p, 192. pl. 7 B.f, 2, * Wood, Ind, Test, pl. 22. f, 3, * Kiener. Spec, des Coq. p. 4. n° r. pl. 6.f. o. Habite les mers équatoriales, indiennes, africaines et américaines. x + * * »* * Mon cabinet. Quoique son dernier tour soit grand et fort renflé, la forme générale de cette Tonne est plus allongée que celle des autres espèces, La coquille d’ailleurs est mince et légère, et agréa- blement émaillée de petites taches blanches, arquées en croissant. Longueur : 4 pouces 3 lignes. + 8. Tonne à côtes. Dolium costatum. Desh. D. testé ovato-ventricosé, transversim regulariter costaté, costis qua TONNE. 145 tuordeeim, albä, costis aliquandd rufescentibus, anfractibus con- vexis, supra planis; aperturà alba, ovatd; labro incrassato, reflexo, profundè emarginato; columella contortä; basi subumbilicatä. Dolium fasciatum. Var. Kiener, Spec. des Co. p. 11. pl. 4. f. 6. Habite... Cette espèce est celle que M. Kiener a confondue avec le Dolium fas- ciatum de Lamarck. Par l’ensemble de ses caractères, elle serappro- cherait plutôt du Dolium maculatum, et nous sommes convaincu qu’elle doit constituer une espèce à part, car nous en avons vu un assez grand nombre d’exemplaires qui tous nous ont offert des ca- ractères identiques. Le Dolium costatum est une coquille ovale- ventrue, dont le test est un peu plus épais que dans la plupart des autres espèces. La spire est courte, et elle est composée de cinq tours seulement, convexes, sur lesquels sont placées, à distances égales, trois côles transverses simples, dont les interstices sont tou- jours dénués de stries; sur le dernier tour, on compte 14 côtes transverses qui vont graduellement en se rapprochant et en s’amin- cissant un peu; la dernière ou la quatorzième circonscrit l’origine de l’échancrure de la base, L'ouverture est assez grande; élargie dans le milieu, elle se rétrécit àses extrémités. Dans les vieux indi- vidus, le bord droit s’épaissit et se renverse en dehors; ce qui le rend remarquable, c’est qu'il est creusé d'autant de gouttières qu'il y a de côtes à l'extérieur. La columelle est assez épaisse, et elle pré- sente à la base un gros pli tordu, derrière lequel est creusée une fente ombilicale, Cette coquille est peu variable dans sa coloration; . tanlôteile est toute blanche, tantôt ses côtes sont teintées de fauve pâle. ” Elle est longue de 80 millim. et large de 5 on connaît des indivi- dus plus grands. + 9. Tonne minjac. Dolium minjac. D. testé ovato-globosé, transversim multicostatä, albo-fulvä, costis albo et fulvo-maculatis; spirä brevi, anfractibus convexis, ad sutu- ram canaliculatis; aperturd magnd, ovatd, intüs fuscescente; colu- melld contorté, basi uniplicatd; labro incrassato, extùs reflexo, pro- fundè denticulato. Bonan. Recreat. part. 3, fig. 16. 17. 25. Rumph. Mus. pl. 27. fig. A. Le Minjac. Adans. Voy. au Sénég. pl, 7. f. 6. Knorr. Vergn, t. 3. pl. 8. f. 4. Dolium tessellatum, Encycl. méth. pl. 403. f. 3, Dolium fimbriatum. Sow. Genera of Shells, f, 2, Tome X. 10 146 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Dolium fimbriatum. Reeve Conch. Syst. t, 2. p. 229, pl. 264rf. 2. Habite les mers du Sénégal et peut-être celles de l’Inde et de l’île de France. | D'après la description que donne Lamarck de son Dolium variega- tum, il nous paraît certain qu’il constitue une espèce très distincte de celles du Sénégal, à laquelle Adanson a donné le nom de Minjac; quoique bizarre, nous avons dû le conserver à cause de sa prio- rité, et il faut rendre à Adanson cette justice, qu’ilavait inventé la nomenclature binaire à-peu-près en même temps que Linné, et qu'il en aurait eu l’honneur, si le savant professeur d'Upsal ne l’a- vait précédé d’un petit nombre d’années, Cette coquille est ovale-ventrue, très globuleuse, elle semble une va- riété du Dolium maculatum, avec lequel Lamarck l’a particulière ment confondue: en comparant les deux synonymies, on verra ce qu'il faut retrancher du Haculatum, et ce qu'il faut rapporter à l'espèce qui nous occupe. Ce qui distingue essentiellement les deux espèces, c’est que dans le Maculatum il y a dix côtes principales, et quelques côtes intermédiaires plus petites, tandis que, dans le Min- jec, il y en a quinze au moins qui vont graduellement en s’amoin- { drissant du sommet à la base, L'ouverture est ovale, subsemilunaire. Le bord droit est épais, blanc, tandis qu’à l’intérieur la coquille est d’un fauve brun; ce bord droit s’épaissit avec l’âge, il se ren- verse en dehors, il est dentelé en dedans et creusé en dehors en autant de gouttières qu’il y a de côtes à l’extérieur. Le bord gauche s'étale sur une portion de l’avant-dernier tour, mais il se détache vers la base en une lamelle mince et horizontale. La columelle est presque droite, tordue, plissée, et terminée par une échancrure large et pr@fonde. Cette coquille est ordinairement d’un blanc fauve, quelquefois grisâtre ; ses côtes sont ornées de taches fauves rouseâtres, quadrangulaires, alternant avec des taches blanches plus longues. Elle est longue de 125 millim. et large de 42; mais il y a des indi- vidus dont le volume est au moins double, | + 10. Tonne de la Chine. Dolium chinense, Desh D.-testd ovato-globosä, ventricosä, tenuè pellucid&, albo fulvoque aliernatim zonatd, zonis albis fusco-punctatis; spird brevi acumi- natä, anfractibus convexis, transversim multicostalis, costis de- pressis, alternis minoribus; aperturé magnd; labro intus marginato; columellà recté; basi umbilicatä. Buccinum australe seu chinense, Chemn, Conch.t,11.p.85.pl.188, f, 1804. 1805, TONNE, 147 Buccinum chinense, Dillw, Cat, t. 2. p. 585. n° 9. Id. Wood. Ind. Test. pl. 22. f, 9. Habite les mers de la Chine, Figurée pour la première fois par Chemnitz, cette espèce ne l’a pas été depuis, et Wood en a emprunté la figure à l’ouvrage cité. Cette coquille a des rapports avec le Dolium olearium, mais elle s’en dis- tingue facilement par l'absence de canal à la spire. Elle est ovale- ventrue, très globuleuse, Sa spire est courte, et l’on y compte un petit nombre de tours convexes, dont le dernier est de beaucoup le plus grand. Sur ces tours, se trouvent des côtes transverses, peu saillantes, à-peu-près comme dans le Dolium perdix. Dans les inlerstices des côtes principales, il y en a une beaucoup plus pe- tite. L'ouverture est très grande, le bord droit est médiocrement épaissi à l’intérieur, mais je soupçonne que les individus que j'ai sous les yeux n’ont pas acquis tout leur développement, et qu’en vieillissant, leur bord droit se serait épaissi davantage, et probable- ment se serait renversé en dehors. La columelle est un peu arquée dans sa longueur ; à la base, elle est creusée en gouttière, et cette gouttière pénètre dans un ombilic assez grand et profond. Le test de cette coquille est mince et fragile ; il est orné de six fascies transverses, blanches, étroites, alternant avec un nombre égal d’autres fascies fauves un peu plus larges ; sur le milieu des fas- cies blanches se montrent, à des distances assez grandes, de gros points d’un brun foncé. On remarque encore sur les fascies brunes des lignes longitudinales, brunâtres, qui suivent la direction des accroissemens, Cette espèce, rare encore dans les collections, a 75 millim. de long et 60 de large, Espèce fossile. + 1. Tonne denticulée. Dolium denticulatum. Desh. D, testé ovato-oblongä, utrinquè attenuaté, transversim regulariter sulcatä, sulcis simplicibus, depressis, convexiusculis; aperturd ar- gustä, ringente; columelld in medio excavatd, plicis tribus majori- bus instructä, alteris minoribus rugæformibus; labro resulariter denticulato, in medio incrassato. Buccinum pomum. Broce, Conch, foss. subap. p. 525. n° 3. Desh. Expéd. de Morée, Moll. p. 194. pl. 25.f. 1. 2. Brocchi, conduit par une fausse analogie, a confondu, sous le nom de Buccinum pomum, deux espèces fort différentes, l’une vivant dans l'Océan Indien, et l’autre actuellement connue fossile seulement dans les terrains subapennins de l’Ltalie et de la Morée, 16: 148 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. En comparant des individus vivans à cet individu fossile, on s’aper- cevra facilement des nombreuses différences qui existententre eux. Cette coquille est ovoide ; sa spire est courte, pointue, formée de huit tours étroits, dont le dernier est beaucoup plus grand que tous les autres réunis ; ils sont légèrement convexes, séparés par une suture un peu profonde; la surface du dernier tour offre une ving- taine de sillons transverses, convexes, déprimés, très réguliers, dont les plus larges sont les médians, Ces sillons sont beaucoup plus nombreux que dans l’espèce vivante, où il n’en existe que dix ou onze. L'ouverture est étroite, grimacçante, un peu oblique. La columelle, excavée dans le milieu, offre, dans cet endroit, trois gros plis transverses inégaux et inégalement espacés ; à côté de ces plis, ou plutôt en avant d’eux, on en remarque un assez grand nombre d’autres, beaucoup plus fins et en forme de rides. Le bord gauche s’étale en une large callosité ; il se relève à sa base au-des- sus d’une fente ombilicale très étroite, et cette partie relevée du bord est profondément dentelée, Le bord droit est fort épais ; il est renversé en dehors comme dans certains Casques; mais ce qui est particulier, c’est qu’il est séparé en dehors du reste de la co- quille par une inflexion profonde du test; inflexion qui corres- pond à l’épaississement intérieur du milieu de ce bord, il est aplati en dessous, pourvu dans sa longueur d’un double rang de dente- lures, l’un sur le bord interne et l’autre sur le bord externe, Ces dentelures sont égales et correspondent à la terminaison des can— nelures extérieures,/dont ie dernier tour est chargé. L'échancrure de la base est profonde et fortement relevée vers le dos. Cette coquille, assez rare, a 80 millim. de long et 50 de large. BUCCIN. (Buccinum.) Coquille ovale ou ovale-conique. Ouverture longitudi- nale, ayant à sa base une échancrure sans canal. Columelle non aplatie, renflée dans sa partie supérieure. Testa ovata vel ovato-conica. Apertura longitudinalis, basi emarsinata : canali nullo. Columella non depressa, superné turgida, undato-curva. OBSERVATIONS. — Les Buccins, beaucoup trop nombreux et trop vaguement déterminés par les auteurs, sont ici considéra-- blement réduits; et cependant ces coquillages offrent encore un 4 BUCCIN. | 149 grand nombre d'espèces. Bruguière, convaincu de la nécessité de réformer le genre Buccinum de Linné, en a séparé les Casques et même les Vis. Depuis, j'ai cru devoir porter plus loin la ré- forme, et, avec d’autres démembremens de cet énorme genre, j'ai établi les Harpes, les Tonnes, les Licornes, les Concholé- pas et les Éburnes. Chacun de ces genres se trouve distingué par des caractères propres que les Buccins réformés n’offrent point. Aïnsi le genre dont il est maintenant question se compose d’un résidu des anciens Buccinum , duquel je n’ai pu détacher aucun groupe convenablement séparable. Les nombreuses es- pèces qu’il embrasse présentent cependant beaucoup de diver- sité dans leur aspect, quoiqu’elles se lient par de grands rap- ports. Les Buccins sont des coquilles marines, littorales, la plupart fort petites, quoique certaines espèces soient d’une taille moyenne ou ordinaire. L'animal de ces coquilles a deux tenta- cules coniques, portant les yeux à leur base externe, un pied plus court que sa coquille, un siphon saillant, sortant par l’é- chancrure de la base du test, et un opercule cartilagineux at- taché au pied. [Lorsque l’on considère dans son ensemble le genre Buccin tel qu’il est actuellement constitué, l’on s'aperçoit bientôt qu’il contient plusieurs sortes de Mollusques, et l’on conçoit que la réforme de ce genre est enfin devenue nécessaire. Déjà quelques zoologistes, et particulièrement en Angleterre M. Gray, ont proposé de démembrer le genre Bucein de Lamarck ; mais avant d'admettre ces démembremens, il est nécessaire d’en examiner la valeur. Il faut voir aussi s’il n’existait pas déjà dans la science quelques-uns des genres que l’on propose aujourd’hui sous d’autres noms. ï A l’époque où Bruguière écrivait le premier volume de l’£n- cyclopédie méthodique, on ne connaissait qu’un bien petit nom- bre d’animaux appartenant au genre Buccin de Linné; mais dans ce genre linnéen se trouvaient réunies des formes si diffé- rentes, que la coquille seule pouvait suffire pour réformer le genre Buccin du célebre professeur d’Upsal. Lamarck se servit des mêmes moyens que Bruguière pour diviser encore le genre 150 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Buccin de Linné; mais entrainé par les idées de ses prédéces- seurs, il présenta, comine tÿpé du genre Buccin réformé, le Buccinum undatum dont O. Muller a vait fait son genre Tritontum, adopté bientôt après par Fabricius dans sa Faune du Groët- land. Voilà donc, dès le commencement, le genre de Müller substitué, pour ainsi dire, à celui des Buccins, dont on lui fait emprunter le nom. Aussi, lorsque Cuvier publia ses divers mé- moires anatomiques sur les Mollusques , il continua à donner le nom de Buccin au 7ritonium de Müller, et à le considérèr comme le type du genre Buccin réformé. Pour n'avoir plus à re- venir sur le genre Zritonium, nous ajouterons d’abord qu’il a été établi le premier, et que, démembré par Müller des Buc- cins de Linné, il doit conserver le nom que lui a imposé le zoo- logiste danois. Ensuite nous dirons que ce genre est suffisam- ment caractérisé par l’animal, sa coquille et son opércule, et que, par conséquent, il doit rester dans la science, et prendre sa place, dans la méthode, entre les Buccins et les Tritons dont il partage, en quelque sorte, les caractères. Le genre Polia de M. Gray me semble en grande partie composé d'espèces qui de- vront entrer dans ce genre Tritonium de Muller. En continuant l'examen des Buccins, nous observons un autre type qui nous paraît intermédiaire entre les Pourpres et les Nasses, C'est à ce groupe que devra être conservé le nom de Buccin, à moins que l’on ne préfère réserver ce nom pour l’ap- pliquer à la partie la plus considérable de l’ancien genre Buccin de Lamarck. Le genre dont nous parlons actuellement est par- faitement caractérisé par un opercule onguiculé qui ferme l’ou- _verture assez complétement, et qui ressemble assez à celui des Turbinelles et des Fasciolaires. M. Gray a proposé récemment, dans la partie zoologique du Voyage du capitaine Beechey, un genre Bullia pour quelques espèces de Buccins (Buccinum lævissimum par exemple) dont l’a- nimal a le pied extrêmement large, un opercule très petit, dentelé, et est dépourvu des organes de la vue qui sont généralement bien développés dans toute la famille des Buccins; mais ce genre se rapproche beaucoup trop de celui des Nasses de Lamarck;, que uous allons examiner; et nous proposerons d’en faire uné section dans ce genre Nasse. 4 BUCCIN. 191 Lamarck proposa son genre Nasse dans le premier essai de classification des coquilles qu'il publia, en 1799, dans le 1% vol. des Mémoires de la Société d'histoire naturelle de Paris. Il con- serva ce genre dans ses différentes méthodes jusqu’à la publication de son grand ouvrage sur les animaux sans vertèbres ; il le sup - prima alors, et le joignit aux Buecins à titre de section. Cela se concevra d'autant mieux, que Lamarck a confondu un assez grand nombre de véritables Nasses parmi ses Buccins. Îl est vrai de dire qu’il est difficile de déterminer une limite exacte entre ces genres, d’après la coquille elle seule, et que, pour les dis- tmguer, il faut être aidé de la connaissance d’un assez grand nombre d'animaux, et c’est alors que l’on voit que le genre Nasse doit être rétabli dans la méthode, et classé dans le voisi- nage des Casques et des Buecins. Si les observations de MM. Quoy et Gaimard sur le Murex senticosus de Linné sont exactes, et s’il est vrai que cet ani- mal porte les yeux sur le milieu des tentacules (ce qui nous paraît assez douteux), il faudrait encore rétablir pour lui un genre proposé autrefois par Montfort sous le nom de Pos, et y réunir quelques espèces qui ont, sur le bord droit, une très légere dépression que l’on a comparée à celle qui caractérise les Strombes. Quoique nous ayons beaucoup de confiance dans les travaux de MM. Quoy et Gaimard, nous dirons cependant que, pour les formes extérieures des animaux mollusques, et particu- lièrement pour celles des Nasses, il leur est échappé quelques erreurs, qui, peut-être , sont le fait de ta mauvaise exécution de plusieurs de leurs planches, plutôt que de l’imperfection de leurs dessins. Nous voyons, en effet, parmi les figures de véri- tables Nasses des animaux dont les yeux ne sont pas à la même place, et cependant nous pouvons affirmer que sur les huit ou dix espèces de la Méditerranée, nous avons toujours trouvé ces organes placés de la même manière. Au reste, par les caractères du pied, par ceux du siphon, de ia formée géné- rale de la tête, ce genre Phos de Montfort se joint aux Nasses par un Si nid nombre-de points de contact, qu'il est difficile de l’en détacher. On trouve encore parmi les Buccins des auteurs un Buccinum plombeum de Chemnitz, dont on ne connaît pas encore l’animal 152 HISTOIRE DES MOLLUSQUES, et l’opercule, et qui, selon toutes les probabilités, deviendra ainsi le type d’un genre nouveau, dans lequel il faudra introduire plusieurs de nos espèces fossiles des environs de Paris. Ce genre est caractérisé par un petit sillon décurrent vers la base du der- nier tour, sillon qui en aboutissant au bord droit, est surmonté d'une petite dent assez semblable à celle des Monoceros , et il est à présumer que ce groupe aurait été introduit parmi les Pourpres, si l’on y eût trouvé une columelle aplatie et pointue comme dans ce dernier genre. Il resterait maintenant à examiner auquel de ces divers groupes le nom de Buccin doit être appliqué. Déjà celui nommé Tritonium par Müller doit être mis hors de cause, La discussion doit s'établir entre les Nasses et le deuxième groupe que nous avons signalé , et il est certain que si le nombre des espèces devait l'emporter, c'est aux Nasses de Lamarck que le nom de Buccinreviendrait, car aujourd’hui elles constituent à elles seules plus des trois quarts de l’ancien genre Buccin. D’apres toutes les observations qui précedent, il nous semble que, dans l’état actuel de la science, le genre Buccin de Lamarck doit se partager en d’autres genres, que l'on pourrait disposer dans l’ordre suivant : 10 Tritonium de Müller; 2° Buccinum ; 3° Nassa. On comprendra que le genre Buccin, après avoir subi des changemens aussi considérables que ceux que nous venons de signaler, devra éprouver dans ses caractères de profondes modifications; et pour les faire mieux comprendre, nous al- lons exposer ici les caracteres des trois genres que venons de mentionner. 1° Genre TRITONIUM, Müller. Caractères génériques : Animal gastéropode, ayant le pied ovale, un peu plus court que la coquille. Tête aplatie , étroite, portant deux tentacules coniques, à la base extérieure desquels se trouvent les points oculaires. Trompe allongée, cylindrique, sortant par une fente buccale, étroite, placée au-dessous de la tête. Opercule corné-ovale, à élémens subconcentriques, ayant le sommet latéral et submédian. Coquille ovale ou ovale-coni- que, épidermée, ayant l'ouverture longitudinale, échancrée à la base, quelquefois subcanaliculée. Columelle arrondie, simple, sans callosités sur Le bord gauche. & BUCCIN. 193 2° Genre BUCCINUM , Lamarck, Caractères génériques : Animal gastéropode, rampant sur un pied étroit, allongé en avant. Tête petite, étroite, aplatie, por- tant deux tentacules cyiindracés, obtus au sommet, au côté externe desquels se relèvent, à la base, de petits pédicules, au sommet desquels sont les yeux. Opercule corné, onguiculé, à sommet pointu, terminal, inférieur. Coquille ovale-oblongue, épidermée, échancrée à la base. Columelle arrondie, sans cal- losités sur le bord gauche. 3° Genre N'ASSA, Lamarck, Caractères génériques : Animal gastéropode, ayant le pied large, mince, ordinairement plus long que la coquille, subsemi- circulaire en avant, et terminé de chaque côté par une courte oreillette; l’extrémité postérieure est bifurquée ou porte deux petits tentacules. Tête aplatie, très large, terminée de chaque côté en un long tentacule conique, renflé au côté externe de la base, et portant le point ocuiaire sur l'extrémité antérieure de ce ren- flement. Opercule corné, mince, petit, toujours trop petit pour fermer l'ouverture , et dentelé sur les bords. Coquille ovale-sub- globuleuse, quelquefois allongée, à ouverture ovale-oblongue, profondément échancrée à la manière des Casques. Colu- melle tantôt simple, tantôt garnie d’une callosité plus ou moins large, formant un bord gauche. Les personnes qui étudient la conchyliologie et qui ont à leur disposition des collections plus ou moins nombreuses, pourront facilement, à l’aide des caractères de ces trois genres, distri- buer les espèces qui s’y rapportent. Nous aurons soin, du reste, de les signaler, de manière à leur permettre de reconstituer les trois genres naturels tels que nous les entendons. Lamarck n’a signalé, dans le genre Buccin,qu'untrèspetit nom- bre d'espèces, et à considérer ce genre de la même manière que lui, on peut y compter aujourd’hui près de deux cents espèces vi- vantes. On en trouve aussi un certain nombre d'espèces à l’état fossile, celles-ci se distribuent dans les terrains tertiaires. On en compte, aujourd’hui, au moins cent cinquante dans 154 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. ce dernier état; ce qui porte à trois cent ciiquante au moins le rombre des Buccins aujourd’hui connus.] ESPÈCES. 1. Buccin ondé. Buccinum undatum. Vin. (Tritonium. Müller). | B, testé ovato-conicä, ventricosd, transversim sulcaté et striatd, striis longitudinalibus tenuissimis decussatä, longitudinaliter plica- td, albidä vel griseo-lutescente; plicis crassis obliquis undatis; an- fractibus convexis; aperturd albd aut flavt . Buccinum undatum. Tin. Sÿst, nat. éd. 12. p, 1204. Gmel. p. 3492. n° 93. Lister. Conch, t. 962. f, 14. 15. Bonanni, Recr, 3. f. 189. 190. Seba. Mus. 3. t, 39. f. 96-80. et t. 83.f, 7. Pennant. Brith. Zaol. 4. t, 73. f. 90. Born. Mus. t, 0. f. 14. 15. Var. sinistra. Favanne. Conch. pl. 32. fig. D. Martini, Conch. 4.t. 126. f. 1206-1211. Chémn. Cônch. 9.t. 105. f. 892. 893. Var. sinistra, Buccinum undatum. Brug, Dict, n° 20, Encycl, pl: 399. f. r. a. b. Küst, Conch. Cab, Chemn. Nov. édit. p, 1664 n° à. pl, 1: f 1=6. ph ». f, 1-2, Cochlea marina. Belon de Aquat. p. 429. Lister, Anim. augl. pl. 3. f, 2. 3. Pontoppidan, Voy. t. 2, p. 270. f. 1. Buccinum solutum. Herman. Naturf, t, 16, pl. 2. f. 3. 4. Olafseu. Voy. en Isl, pl. ro. f, rt. Pérry. Conch. pl. 48° f. 1?. Pennant, Zool. Brit. t, 4. pl. 76. 77. Blainv. Malac. pl. 22. f.4. * Knorr. Delic. nat, Select: t 1. Coq, pl, B, VI, f. 6. Lin. Syst. nat. éd, 10. p. 740. Brookes. Introd. of Couch, pl. 6. f. 79. Roissy, Buf, Mol. t.6. p. 28. n° 1. pl. 57. f. 6. Tritonium undatum. Schum. Nouv. Syst. p. 210. D'Acosta. Conch. brit, pl. 6. É 6: Linné, Fauna suecica, p. 523. n° 2165. Schrot. Einl.t, 1, p. 344. n° 38. NO Æœ * À % * * * HO À % * * BUCCIN, 155 Gerville, Cat, des Coq. de la Matiche, p. 38, n° 3. Tritonium undatum. Mull. Zool. danica Prod, p. 243, n° 2938. Dillw. Cat. t. 2. p. 632, n, 108. Buccinum solutum, Dillw. Cat. t. 2. p. 633. n° ro. Gmel. p. 3493. Coll. des Ch. Cat. des Moil. du Finist. p. 53. n° r. Blainv. Faun, franc. p. 169. n° 2. pl. 6.b..f. 2. 3. Bouchard, Chantr. Cat. des Moll. du Boul. p. 66. n° 117. * Sow. Genera of Shells. f, z. * Wood. Ind. Test. pl. 23. f. 102. * Kiener. Spec, des Coq. p. 3. n° 1. pl. 2. f. 5. Habite les mers de l’Europe, Mon cabinet. C’est la plus grande des espèces de ce genre, La coquille est quelquefois sinistrale, Lon- gueur : 3 pouces 3 lignes et demie. Vulgairemeñt la Bouche- aurore, + X # x *# % * *% 2. Buccin du Nord. Buccinum glaciale. Lin. (Tritonium. Müller). B. testé ovato-conicd, longitudinaliter subplicatä, fulvo-rubente; an- fractibus carinato-noduliferis : ultimo carinis tribus cincto; labro repando, margine reflexo. Buccinum glaciale, Lin. Syst. nat. éd, 12. p. 1204. Gmel. p. 3491. n° 92. Tritonium glaciale, Müller. Zool., Dan. Prodr. n° 2942. Oth. Fabric. Faun. Groënl. n° 397. Chemn. Conch. 10.1, 152.f, 1446, 1447. Buccinum glaciale. Brug. Dict. n° 21, Encycl. pl. 399. f. 3. a. b. * Fabricius. Faun. Groënl. p. 397. * Dillw. Cat, t. 2. p. 63r. n° 105. * Blainv. Faun. franc. Moll. p. 190. n° 3. * Wood. Ind, Test, pl. 23. f, 106. * Kiener. Spec: des Coq. p. 6. n° 5. pl. 2. f. 4. * Linné. Faun, Suec. 1761, p. 525. * Roissy. Buf. Moll. t. 6. p. 2ÿ. n° 2. * Buccinum glaciale. Schrot. Einl. 1. 1. p. 344. n° 37. Habite les mers du Nord. Mon cabinet. Il a un peu le port d’une Siruihioiaire, Ses carenes sout obscurément noduleusés ; chaque tour de la spire n’en a qu’une seule, mais le dernier en offre trois, dont celle du milieu est la plus forte; la dernière esi peu appa- rente, Longueur : 2 pouces 3 lignes, 156 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 3. Buccin anglican. Buccinum anglicanum. Martini. (Buc. cinum. Lamk.). B. testé oblongä, conicä, tenuiusculd, transversim sulcaté et striata, rufo-fuscescente ; sulcis prominulis; anfractibus convexis, supernè depressis; spird apice obtusä; columellà subverrucosd, Lister. Conch.t. 963. f. 17. Buccinum anslicanum. Martini. Conch. 4. t. 126. f. 1212. Buccinum anglicum. Gmel. p. 3494. n° 104. Buccinum norvegicum. Encycl. pl. 399. f. 5 a. b. #3 Buccinum papyraceum. Var. B. Dillw. Cat. t. 2. p. 634. * Schrot. Einl. t.1.p. 371. Buccinum. n° 63. * Blainv. Faun. franc, Moll. p. 171. n°5. * Kiener. Spec. des Coq. p. 7. n° 6. pl. 4. f, 9. Habite les mers d'Angleterre et de Norwège. Mon cabinet. Bord droit mince, tranchent, lisse à l’intérieur, Longueur : environ 23 lignes. 4. Buccin papyracé. Buccinum papy raceum. Brug. (Buc- cinum. Laink.). B, testä ovato-conicd, tenui, transversim striatà, albidä, infernè su— pernèque rufescente; anfractibus convexis, anterius depressiuscu- lis; spirä peracutd; labro tenuissimo, acuto, intüs striato. Buccinum papyraceum. Brug. Dict. n° 22, Encycl. pl. 400.f, 3. a. b.: * Buccinum papyraceum. Var. A. Dillw. Cat. t. 2, p. 634. n° 111. * Kiener, Spec. des Coq. p. 8. n° 8. pl. 4. f. vo. Habite... Mon cabinet, La moitié inférieure de son dernier tour est rousse et fortement striée; la supérieure est blanchâtre et moins striée. Longueur : 22 lignes et demie. ñ. Buccin annelé. Buccinum annulatum., Lamk. (Wassa. Nob.). B, testà ovato-conicd, transversim tenuissimè striatä, albidä, luteo- nebulosä; anfractibus supernè angulatis : angulo annulatim cingu- lifero; aperturü lævi; labro tenui, simplici, infernè repando. Encycl. pl. 399. f. 4. a. b. * Kiener, Spec. des Coq. p. 9. n° 9. pl. 4.f. 1. Habite... Mon cabinet, Coquille rare, et singulière en ce que les tours de sa spire ne sont nullement convexes, el qu’à leur angle supérieur se trouve un bourrelet en forme d’anneau; ce hourrelet est froncé et comme écailleux sur le dernier tour. Long. : 21 lignes, BUCCIN. 157 6. Buccin lisse. PBuccinum lævissimum. Gmel. (Nassa, Nob.). B. testä ovato-oblongä, lævissimd, nitidä, luteo-fulvd et cærules- cente; anfractibus convexiusculis, connatis; spird breviusculd, ob- tusiusculà ; aperturd lævi; labro arcuato, infernè repando. Lister. Conch. t. 978. f. 35. Buccinum lævigatum. Martini. Conch. 4. t. 127. f, 1215,1216. Buccinum flammeum. Brug. Dict. n° 32. Buccinum lævissimum., Gmel. p. 3494. n° 106. Buccinum lævigatum. Encyel. pl. 400. f. r. a. b. * Schrot. Einl.®t. 1. p. 372. n° 66. Buccinum. * Dillw. Cat.t, 2. p. 623. n° 83. Wood. Ind. Test. pl. 23. f, 84. Quoy et Gaim.Voy. de l’Astr, Zool.t, 2. p. 433. pl. 31.f.14à16. Kiener. Spec. des Coq. p. 17. n° 18. pl. 7. f, 20. Habite... Mon cabinet. Les sutures paraissent fort peu, la partie supérieure des tours étant confluente , ceux-ci sont très lisses, bril- lans, ayant quelques nuances bleuâtres sur un fond d’un fauve clair. Longueur : 22 lignes. #%:.%. -* 7. Buccin écaille. Buccinum testudineum. Chen: (x). (Buccinum. Lamk.). B. testä ovato-conicé, lævigaté, cinereo-fuscescente; tæniis transver- sis albo et nigro tessellatim articulatis; aperturd iævi; labro tenui, margine aculo. (1) Tous les conchyliologistes, depuis Martyns jusqu’à La- marck, ont toujours séparé le Buccinum testudineum du Macu- latum- de Martyns. MM. Quoy et Gaimard sont les premiers qui ont confondu les deux espèces, tout en donnant cependant daus leur ouvrage (Zoologie du voy. de l’Astrolabe, Moll. pl. 30) le moyen de les distinguer : en effet, la figure 12, qui représente le Buccinum maculatum à titre de variété du Testudineum, offre un animal fort différent de celui représenté fig. 8. Dans ce der- nier ( Buccinum testudineum), les tentacules sont noirs au som- met; les yeux sont placés aux deux tiers antérieurs de leur longueur ; le canal de la respiration est noir ; Le pied est énor- mément gros, épais, aussi long que la coquille. Dans l’autre ( Buccinum maculatum), les tentacules sont plus courts en pro- 158 | HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Martyns, Conch, 1, f, 8, Buccinum testudineum, Chcdn Conch. 10. t.152.f. 1454. Brug, Dict. n° 37. Gmel. p. 3498. n° 176. Encycl, pl. 399. f, 2. * Quoy et Gaim, Voy. de l'Atr. Zool, t, 2, p, 415. pl. 30. f. 8. 9. 10. 13. * Crouch. Eamk. Conch. pl. 19. f. 3. * Sow. Genera of Shells. f. 3. * Wood. Ind. Test. pl. 23. f. 82. : * Kiener. Spec. des Coq. p. 13. n° 13. pl. 1. f. 1. Habite les mers de la Nouvelle-Zélande, Mon cabinet. Bord droit mince, tranchant. Longueur: 18 lignes et demié. 8. Buccin agathe. Buccinum achatinum. Larmk, (1). (Nassa. Nob.). B, testä ovato-turritd, lævi, luteo-rufescente; anfractibus convexius- culis, supernè RP PA UE spiré apice obtusiusculd; aperturd lœvi, basi latiusculd. Lister. Conch. t. 977. f. 33. Petiv. Gaz. t. 102, f. 15. Martini. Conch, 4.t. 155. f. 1468. 1469. Encycl. pl. 400. f. 4. a. b. * Quoy et Gaim. Voy. de l'Astr. Zool. t. 2. p. 437. pl. 31. f. 17. * Kiener. Spec. des Coq. p.24. n° 25. pl, 9. f. ar. * Buccinum vittatum. Var. f. Gmel. p. 3500. * Buccinum digitale, Meusch. Mus. Gevers. p. 296. n° 507. r | portion, non teintés de noir au sommet ; les yeux sont au tiers postérieur de leur longueur; le pied est beaucoup plus petit, et tout l’animal est d’une toute autre coloration. Ces différences dans lesanimaux ne sont pas les seules ; les coquilles elles-mêmes en offrent de non moins constantes: il faut avouer qu’elles ont aussi des rapports, ce qui est cause sans doute que M. Kiener, qui cependant paraît er avoir examiné un grand nombre d'in: dividus, les a néanmoins confondues. (1) Cette espèce, nommée avant Lamarck, par Meusçchen et par Dillwyn, doit reprendre son premier nom de Buccinume diottale. Là L BUCCIN. 159 * Schrot. Einl. t. 1, p. 404. Buccinum, n° 180, * Buccinum digitale. Dillw. Cat.t.2.p.646. n° r42. Éxclus, varier, Habite... Mon cabinet. Longueur: 22 lignes. 9. Buccin luisant. Buccinum glans. Lin. (Nassa. Nob.). B, testä ovato-conicà, tenui, lævi, nitidd, albä, luteo-nebulosé, lineis spadiceo-fuscis distantibus cinctä ; spir anteriùs longitudinaliter plicatä ; labro basi repando, margine inferiore denticulis muricato. Buccinum glans, Lin. Syst. nat, éd. 12. p. 1200. Gmel, p. 3480. n° Ar. Lister. Conch. t. 981. f. 40. Rumph. Mus. t. 20. fig. P. Petiv. Amb. 1 13. f. 5. Seba. Mus. 3. t. 39. f. 56. 57. 60. Knorr. Vergn. 3.1.5. f. 5. Favanne. Conch. pl. 33. fig. L. Martini. Conch, 4, t. 125.f, 1196-1198. Buccinum glans, Brug. Dict. n° 34. Encycl. pl. 400. f. 5. a. b. * Lin, Syst. nat. éd. 10, p. 737. * Lin. Mus. Ulric. p. 607. * Perry. Conch. pl, 31.f, 7. * Born. Mus. p. 25r. * Schrot. Einl, t, r. p. 326, n° 19. * Dillw. Cat.t. 2. p. 601. n° 57. Var. exclus. * Wood, Ind. Test. pl. 22. f. 38. * Kiener. Spec. des Coq. p. 54. n° 53. pl. 15.f. 52. Habite l’Océan Indien. Mon cabinet. Jolie coquille, constituant une espece très distincte, Les, lignes transversalés dont elle est rayée sont très fines et assez édilement espacées. Longueur : 22 lignes, 10. Buccin tuberculeux. Buccinum papillosum. Lin. (Nussa. Nob.). B. testà ovato-conicd, crassiusculd, ir fundo fulvo-fuscescente tuber- culis albis seriatis creberrimis undiquè obsitä; aperturà albd; labro infernè denticulis muricato. _ Buccinum papillosum. Lin, Syst, nat. éd. 12. p. 1200, Gmel. B- 7499. n° 40, Lister, Conch. t, 969. f. 23. Rumph, Mus. t. 29. fig. M. Petiv, Amb, t. 9, f, 16. Gualt, Test. t, 44, fig, G. 160 LS L HISTOIRE DES MOLLUSQUES, D’Argenv, Conch. pl. 9. fig. I, Favanne. Conch. pl. 31. fig. G 2, Seba. Mus. 3.t. 49. f. 57-59. Knorr. Vergn. 2.1. 27. f. 2. Martini, Conch. 4.t. 125.f, 1204, 1205. Buccinum papillosum. Brug. Dict. n° 35. Encycl. pl, 400. f. 2. a. b, * Blainv. Malac. pl. 17 bis. f. 4. * Lin. Syst. nat, éd, 10. p. 737. * Lin. Mus. Ulric. p. 607. Born. Mus. p. 250. Schrot, Einl. t, r. p. 325. n° 18. Dillw. Cat. t, 2, p. 60r, n° 36. Nassa papillosa, Sow. Genera of Shells. f. 5. Id, Keeve. Conch. Syst, 1, 2. p. 237. pl. 269.f, 5. Wood. Ind. Test. pl, 22. f. 37. Kiener. Spec, des Coq. p. 58. n° 57. pl. 15. f. 54. Habite l'Océan Indien. Mon cabinet. Ses tubercules sont nodiformes, blancs, et ressemblent à des perles disposées par rangées trans- verses sur un fond rembruni. Longueur : 19 lignes et demie. + * #Ù » * * * 11. Buccin olivâtre. Buccinum olivaceum. Brug. (x). (Nassa. Nob.). B. testä ovato-conicä, longitudinaliter plicaté, transversè striatd, rufo-fuscescente aut olivaced; ultimo anfractu medio lævigato; la- bro crassiusculo, extùs marginato, posticè denticulis muricato, intus sulcato. Favanne. Conch. pl. 33. fig. K 2. Buccinum olivaceum. Brug. pi 38. Nassa olivacea. Encycl. pl. 394. f, 7. * Quoy et Gaim, Voy, de l’Astr. Zool.t, 2, p. 442. pl. 32,f.13àr5, * Kiener, Spec. des Coq. p. 59. n° 58. pl, 15. f. 53. * Buccinum tænia. Gmel. p. 3493. n° 98, * Knorr, Vergn, t. 5. pl. 10. f. 3. * Schrot. Einl. t. 1. p. 395. Puccinum. n° 152, Buccinum reticulatum, Var. Dillw. Cat. t. 2, p. 637. Habite les mers des Antilles, sur les côtes de la Guadeloupe, Mon * + (1) Cette espèce est sans aucun doute le Buccinum tænia de Gmelin ; il faut donc lui restituer son premier nom, qu’elle n’au- rait pas dû perdre. né BUCCIN. 161 cabinet. Il a une fascie blanchâtre un peu obscure sur le dernier tour. Sa columelle est rugueuse. Longueur : 16 lignes 3 quarts. Buccin canaliculé. Buccinum canaliculatum. Lamk. (Nassa. Nob.). B, testd ovato--conicé, supernè longitudinaliter plicaté, basi striata, pallidè fulvé, interdum castaneo-bizonatä; anfractibus supernè canaliculatis : duobus infimis dorso lævibus; aperturé rugosé et sulcatd. * Kiener, Spec. des Coq. p. 61. n° 60. pl. 23 f. 89. Habite... Mon cabinet. Spire pointue; quelques petites dents à Ja base du bord droit. Longueur : 16 lignes et demie, 13. Buccin crénelé. Buccinum crenulatum. Brug. (Nassa. Nob.). B, testà ovato=conicä, longitudinaliter plicatä, transversim tenuis- _simè striatä, pallidè fulvä, maculis rufo-fuscis pictä; anfractibus supernè angulatis, supra complanatis, ad angulum crenulatis; apertur& utrinquè sulcatä, Petiv. Gaz. t, 64. f, 8. Buccinum crenulatum. Brug. Dict. n° 37. Nassa crenulata. Encycl. pl. 394. f. 6. . * Kiener. Spec, des Coq. p. 62. n° 6r. pl, 23. f. 90. pl, 14.f. 49. Habite... Mon cabinet. Coquille assez jolie, luisante, dont les stries fines et transverses passent sous ses plis longitudinaux, L’angle du sommet de ses tours est crénelé, Longueur : 13 lignes 3 quarts. 14. Buccin réticulé. Puccinum reticulatum. Lin. (x). (Nassa. Nob.). B, testé ovato=conicd, longitudinaliter plicatä, striis transversis de- cussatä, subgranulosd, variè coloratä; anfractibus convexo-planis; aperturé rugosé et dentatä, (1) D’après l'éditeur de la nouvelle édition de 18:2 de la Zoologie britannique de Pennant, le Buccinum pullus de cet auteur aurait été établi avec un jeune individu du Reticulatum ; cependant Dillwyn donne ce Buccinum pullus de Pennant dans la synonymie du Buccinum ambiguum de Dorset et de Montagu. Pourrait-on conclure de là que cet ambiguum doit rentrer en entier dans le reticulatum , suivant ainsi le sort du Buccinum pullus ? Dans tous les cas cet ambiguum méritera une réforme, Tome X. 1I 162 HISTOIRE DES MOLLUSQUESS, Buccinum reticulatum, Lin. Syst. nat. édit, ro, p, 740. Gmel. p. 3495. n° 111. Lister, Conch. t, 066. f, ar. a. Petiv. Gaz. t. 75.f, 4. Gualt, Test. t. 44. fig. C. E. Pennant. Brith. Zool. 4. t, 72, f. 92. Born. Mus. p. 260. t. 0. f. 16. Martini. Conch. 4. t. 124, f. 1162-1164. Schroëtter. Ein], in Conch, 1. t. 2. f, 5. Buccinum reticulatum. Brug. Dict, n° 40. Blainv. Malac, pl. 24, f. 2. Pontoppidan. Voy. t. 2. p. 270. f. #4: Buccinum ambiguum? Dillw. Cat. t. 2. p. 638. n° 121. Buccinum pullus. Pennant, Zool, brit. t, 4. p. 118. pl. 72. f. 88. Lin, Syst. nat, éd. 10.p. 740. Buccinum vuloatum. Exclus. var. B. Gmel, p. 3496. n° 120. Dillw, Cat. t, 2. p. 637. n° 120. Var. exclus. Payr. Cat. des Moll. de Corse: p. 156. n° 315. Phil. Enum. Mall. Siciliæ. p. 220. n° 2. Coll, des Ch. Cat. des Moll. du Finist, p. 53. n° 2. Blainv. Faun. franc. Moll. p, 172, n° 5. pl. 6 b.f, 6. Seba. Mus. t. 3. pl. 49. f. Gr. * Delle Chiaje, Dans Poli, Testac. t. 3.2° part, p. 47. pl.47.f.1.2, * Reéaumur, Du Mouvem, Mém. de l’Ac, 1710, pl. 1o.f, 18. D’Acosta. Conch. brit, pl. 70. f, ro. Schrot. Einl, t. 1. p. 346. n° 39, Olivi. Zool. Adriat. p. 144. NOCHOM OO À EX. * * % Le puisqu'il renferme à-la-fois un Réssoa, un Buccin de notre Océan, et un Buccin des mers de l’Inde. MM. Quoy et Gaimard ont figuré sous le nom de Reticula- tum une espèce de Vanikoro, qui, en effet, a de la ressemblance avec la coquille de nos côtes; mais on y remarque facilement une différence considérable. Le Reticulatum porte une callosité sur l’avant-dernier tour, callosité qui n'existe pas dans l'espèce de Vanikoro. Au reste, si les animaux de ces deux ‘espèces ap- partiennent au genre Nasse, ils diffèrent par la coloration, et par ce caractère, présentent les moyens les plus faciles de les dis- tinguer. BUGCIN, - 163 * Burrow. Elem, of Conch. pl, 16. f. 7: * Gerville. Cat. des Coq. dela Manche, p. 38, n° 4. * Pennant, Brit. Zool. t. 4. pl, 95, f. 2, * Bouch. Chantr. Cat, des Moll. du Boul, p. 68: n0 118. * Kiener. Spec. des Coq. p. 67. n° 65. pl. 23. f. or. et pl1o.f.71. Habite les mers d'Europe, Mon cabinet. Il varie beaucoup dans sa coloration, en sorte qu’il y en à de blancs, de jaunâtres, de bleuä- tres, de bruns, etc. Espèce commune. Longueur : 14 lignes et demie. 15. Buccin de Tranquebar. Buccinum tranquebaricum (x). Gmel. (Tritonium ? Muller). B. testä ovatä, ventricosé, longitudinaliter costatä, transversim stria= tä, albä; anfractibus supernè angulatis; spiré contabulaté. Martini. Conch, 4.t.123. f. 1146, 1147. Buccinum tranquebaricum. Gmel. p. 349r. n° 85. * Ryrana flavescens. Schum. Nour. Syst. p. 314. * Sow. Genera of Shells, f, 6, * Kiener. Spec, des Coq. p. 36. n° 37. pl. 23. f. 92. * Mus. Gottw. pl. 26. f. 175. * Dillw, Cat. t, 2. p. 629. n° 100. * Wood. Ind. Test, pl. 23. f. 1or. Habite les mers de l'Inde, sur la côte de Coromandel, Mon cabinet. Longueur : environ 19 lignes. 16, Buccin rayé. Buccinum lineatum. Lamk. (2) B. tesié ovatä, ventricosé, transversim minütissimè striatä, albido= grised, lineis rufis distantibus cinctà ; anfractibus supernè angu- (1) Dillwyn rapporte à tort à cette espèce les figures 1148, 1149 de la pl. 123 de Martini. Ces figures représentent le Buc- cinum coromandelianum de Lamarck. M. Kiener regarde le Buccinum melanostoma de Sowerby comme une variété du Tranquebaricum, M. Kiener aura jugé d’après les figures sans doute, car les deux espèces en question sont toujours distinctes, ce que nous pouvons affirmer après avoir examiné un assez grand nombre d'individus. dd (2) Comme la dit M. Kiener, cette espèce appartient au genre Pourpre, où elle doit se piacer dans le voisinage de l’'Hæ- mastoma, II, 104. : HISTOIRE DES MOTLUSQUES. latis, ad angulum tuberculato=coronatis; aperturæ labiis aurantiis, ad angulum tuberculato=coronatis, Buccinum cingulatum. Encycl. pl, 400. f, 6. a. b. * Kiener. Spec. des Coq. p. 155. n°72. pl. 33. f. 80. Habite... Mon cabinet. Les tubercules qui couronnent son dernier tour sont plus forts que les autres. Bord droit finement strié et d’un beau blanc à l’intérieur, ayant son limbe orangé, ainsi que la columelle. Longueur : 17 lignes et demie, 17. Buccin brunâtre, Buccinum fuscatum. Brug. (Bucci- num. Lamk.). B. testé ovato-conicä, lævigatà ,rufo-fuscä; anfractibus convexis, su- . pernè longitudinaliter plicatis; aperturé lævi, fuscd; labro tenui, simplici, margine acuto. Buccinum fuscatum. Brug. Dict. n° 55. * Kiener. Spec. des Goq. p. 20. n° 21. pl. 8. f, 24. Habite... Mon cabinet. Spire pointue, de la longueur du dernier tour. Longueur de la coquille: 14 lignes 3 quarts. 18. Buccin linéolé. Buccinum lineolatum. Lamk. (Buc- cinum Lamk.) B. testé ovato=conicä, læviusculd, albido-cærulescente, lineols fusco=nigris creberrimis interruptis serialèm cincté; anfractibus convexis, supernè depressis ; labro margine acuto, intüs striato. Encyclop. pl. 400. f. 8. a. b. * Kiener. Spec. des Coq. p. 14, n° 14. pl. 1.f, 3, Habite... Mon cabinet. Longueur : 15 lignes, 19. Buccin truité. Buccinum maculosum. Lamk. (1) (Buc- cinum Lamk.). B. testä ovato=acutä, crassiusculd, transversim tenuissimè strialé, maculis irregularibus albis rufis aut nigris undiquè picté ; ul- timo anfractu spir majore; aperturä angustatd; labro intus dentato, striato: (1) M. Delle Chiaje, dans l'ouvrage que nous citons, prend cette coquille bien connue pour la Columbella mercatoria de Lamarck. Lamarck lui-même ne s’est pas aperçu que son es- pèce était nommée depuis long-temps Voluta striata par Gme- lin; il eût été nécessaire, en la faisant passer dans les Buccins, BUCCIN. | 165 Encyclop. pl. 400. f. 7. a. b. * Voluta striata. Gmel. p. 3455. * Schrot. Einl. t, r. p. 279. Foluta, n° 136. * Martini. Concb. t. 4. pl. 150. f. 1405. * Voluta striata. Dillw. Cat, t, 1. p. 556. n° 135. * Voluta mercatoria. Delle Chiaje dans Poli. Testac. t. 3. 2° part. p. 33. pl. 46. f. 44.45. 46. * Purpura maculosa. Blainv. Nouvelles Ann. du Mus. t, 1, p. 253. n° 108. Payr. Cat. des Moll. de Corse. p. 159. n° 319. pl, 9. f. 21. 22. Bonanni. Recr. part. 3. f. 40. Voluta syracusana. Gmel. p. 3456. n° 78. Buccinum maculosum. Phil. Enum, Moll. Sicil. p. 224. n° 12. Purpura maculosa. Blainv. Faun. franc, Moll. p. 149. n° 5. pl. 6. f. 6. et pl. 6. b. f. 2. * Lister. Conch. pl. 964.f, 49 eP * Purpura variegata. Schub. et Wagn. Chemn. Suppl. p. 148. pl. 233. f. 4093. 4094. * Purpura maculosa, Kiener. Spec. des Coq. p. 136. n° 88. pl. 42. f. 98. Habite la Méditerranée, sur les côtes de Syrie; envoyé par Bruguières sous le nom que je lui conserve. Mon cabinet. Columelle un peu plissée à sa base. Longueur, un pouce. Æ % * #7 À 20. Buccin poli. Buccinum politum. Lamk. (Nassa. Nob.). B, testä ovato-conicä, apice peracutd, lævissimd, nitidä, albo aut luteo cærulescente; anfractibus convexiusculis : supremis obsoletè plicatis; aperturé lævi; labro simplici, margine acuto. * Le Miran. Adans. Seneg, p. 50. pl. 4.f, 1. * Kiener. Spec, des Coq. p. 20. n° 20. pl. 8.f. 27. Habite les mers du Sénégal. Mon cabinet, Longueur : 12 lignes et demie. dont elle a tous les caractères, de lui conserver son premier nom, si déjà il n’y avait cinq espèces de coquilles qui portent le nom de Buccinum striatum : celle-ci deviendrait la sixième. Pour éviter d'introduire cette espèce dans cette confusion, 1l vaut mieux lui laisser le nom que Lamarck lui a imposé. Maigré l’opercule, qui est d’un Buccin, M. de Blainville place cette es- pèce parmi les Pourpres, où elle ne pourra rester. 166 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 21. Buccin sutural. Buccinum suturale. Lamk, (Nassa. Nob.). B, testé ovato-conicä, lævi, nitidä, albà, luteo-nebulosä; anfractibus: convexiusculis, propè suturas noduliferis : supremis longitudinaliter plicatis; aperturd lævi; labro posticè denticulato. * Kiener. Spec. des Coq. p. 55. n° 54. pl. 24.f, 06. * Buccinum glans. Pars. Martini. Conch. t. 4, pl.125, f.1199.1200. Habite... Mon cabinet. Une rangée de petites nodulations près de chaque suture le distingue. Sommet de la spire rougeâtre, Lon- gueur : 12 lignes et demie. 22. Buccin ceinturé. Buccinum mutabile. Lin. (x) (Nassa. Nob.). B, testé ovato=conicé, lævi, nitidé, basi striatä, supernè longitudi- naliter plicatä, fulvo aut luteo nebulosä; anfractibus convexis, propè suturas fascit albo et rufo articulatà cinctis; spird exsertd, apice acutd; labro intüs striato, Buccinum mutabile. Lin, Syst. nat, éd, 12. p. 1201. Gmel. p. 348r. n° 45, Lister. Conch, t. 975. f. 30. Bonanni. Recr. 3. f. 60-63. Gualtieri, Index. Test. t. 44. fig, B, Born. Mus. t. 9. f. 13. (2) (1) Dillwyn n’a pas reconnu bien nettement le Buccinum mutabile de Linné; il distribue une partie de la synonymie sous le nom de Buccinum gibbum de Bruguières, et une autresous ce- lui de Mutabile, mais en apportant de la confusion dans cette dernière espèce, et en attribuant particulièrement le nom lin- néen au Buccinum canaliculatum. Cette erreur de Dillwyn a sa source dans Bruguières lui-même, qui, sous le nom de Buccinum gtbbum, rassemble la plus grande partie de la synonymie du Buccinum mutabile de Linné. (>) D’après la figure et la description de Born, il est évident que son Buccinum mutabile n’est pas celui de Linné. Dans sa synonymie, il rapporte deux figures du Mutabile, et une troi- sième de Martini, qui est le Buccinum canaliculatum de La- marck. Enfin la figure de Born, à laquelle la description s'ac- corde, représente une espèce voisine du Canaliculatum, et qui CRE BUCCIN: 167 Favanne. Conch, pl. 33. fig. S 2. Chemn. Conch. 11. t. 188. f. 1810. 1811. * Fab. Columna de purp. p. 16.f. 2. * Dan. Major. Fab. Colum. de purp. p. 22. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 738. Martini. Conch, t. 2. Vign. pl. 14.f. r, Cassis imperfecta. Martini. t, 2. p. 54. pl. 38. f. 387. 388. Buccinum gibbum. Brug. Encyc.méth. t. 1. p. 267. Delle Chiaje, Dans Poli, Testac, t, 3. 2° part, p. 48. pl. 47. 75760 7. * Nassa gibba, Roissy. Buf, Moll. t, 6. p. 17. n° 2. * Buccinum mutabile. Olivi. Zoologia Adriat. p. 143. * Ginnani, Op. post. t. 2. pl. 6. f. 46. * Buccinum gibbum. Dillw. Cat. t. 2. p. 602, n° 38. * Buccinum mutabile. Pars. Dillw. Cat. t. 2. p. 605. n° 46. x L] * La * * *# x Payr. Cat. des Moll. de Corse. p. 156. n° 316. Philip. Enum. Moll. Sicil. p. 222. n° 8. Collard. des Ch. Cat. des Moll. du Finist. p. 54. Blainv. Faun. franc. Moll. p. 181. pl. 7 À. f, 2. * Buccinum foliosum. Wood. Ind. Test. pl. 22. f. 39. * Kiener. Spec. des Coq. p. 88. n° 87. pl. 21.f. 93. Habite dans la Méditerranée, Mon cabinet. Coquille assez jolie, lui- sante, agréablement variée dans sa coloration. Elle a quelques ru- gosités longitudinales à l’extérieur de son bord droit. Longueur : 10 lignes et demie. 23. Buccin renflé. Buccinum inflatum. Lamk, (1). Vassa. Nob.). B. testé ovato-turgida, ventricosd, lævi, basi striatà, albidä aut pal- lidè fulvé, anfractibus convexis, propè suturas fasciä albo et rufo articulaté cinctis; spird brevi, apice obtusd; aperturd infernè di= latatä; labro basi repando. en est distincte par les sutures simples et non canaliculées. Il ré- sulte de ces observations qu’il faut supprimer cette citation de l'ouvrage de Born de la synonymie du Buccinum mutabile. (zx) Lamarck dit que cette espèce est fort différente du Muta- bile. Nous n’avons pas vu la coquille de la collection de Lamarck, mais les figures qu’il rapporte dans sa synonymie représentent des variétés du Buccinum mutabile ; il est bien à présumer que cetle espèce devra disparaître du catalogue. 168 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Rumph.Mus. t. 29. fig. Y,. Petiv. Amb. t. 13. f. 25. Martini. Conch. 2. t, 38. f. 387. 388. Buccinum tessulatum. Gmel, p. 3459. n° 37. Habite... Mon cabinet. Ce Buccin est fort différent de celui qui précède, quoiqu'il ait de même, sous chaque suture, une fasciear- ticulée de blanc et de roux ; mais sa spire est courte et obtuse, et son dernier tour est fort grand, très enflé. Son ouverture d’ailleurs est bien dilatée inférieurement. Longueur : 15 lignes. 24. Buccin rétus. Buccinum retusum. Lamk. (Nassa. Nob.) B, testé ovato-abbreviatä, transversim minutissimè striaté, luteo-ru- bente; spird brevi, turgidä, apice retusd; apertur aa, ap di- 1 labro intus striato. An Chemn. Conch. 10. t. 153.f. 1465P Nassa ventricosa. Encycl. pl. 394. f. 3. a. b. Kien. Spec. des Coq. p. 87. n° 86. pl. 34. f. 94. Habite... Mon cabinet. Il a à peine quatre tours complets, Sa spire est courte, rétuse et enflée. Dernier tour ceint de deux ou trois fascies articulées et obscures. Longueur : 11 lignes et demie. 25. Buccin ventru. Buccinum ventricosum. Barak. (x À (Nassa. Nob.). B. testà ovatd, ventricosä, læviusculé, rufà; anfractibus convexis : ultimo supernè basique striato; spiré brevi, apice obtusiusculà ; la- bro simplici, infernè repando. Nassa mutabilis. Encycl. pl. 394.f. 4. a. b. * Buccinum rufulum, Kiener. Spec. des Coq. p. 89. n° 88, pl, 24. f. 95. Habite... Mon cabinet. Longueur : 10 lignes 3 quarts. (1) M. Kiener a nommé Puccinum ventricosum une espèce très différente de celle-ci, qui avoisine le Buccinum undatum. Après avoir fait ce double emploi, il propose de changer le nom de Lamarck, et de donner à l’espèce qui nous occupe le nom de Buccinum rufulum. M. Kiener aurait dû faire le con- traire, laisser à cette espèce son nom de Lamarck, et chan- ger celui de Ventricosum, qu’il donne à tort à une autre co- quille. BUCCIN. 169 26. Buccin perlé. Buccinum gemmulatum. Lamk, (IVassa. (Nob.). . P. testé ovali, ventricosd, crassiusculà, longitudinaliter plicato-gra- nosä, striis impressis transversis decussatà, albd, rubra-nebulosä ; suturis excavatis; spird breviusculé ; columellà basi granosd; la- bro intüs sulcato. Nassa clathrata. Encycl. pl. 394. f. 5. a, b. * Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 237. pl. 269. f. 4. * Wood. Ind. Test, pl. 23, f. 114, * Kiener. Spec. des Coq. p. 85. n° 84. pl. 22. f, 84. * An Buccinum clathratum. Born. Mus. p. 261. pl. 9. f, 17. 18? Habite... Mon cabinet. Coquille ventrue, à spire courte, remarqua- ble par ses rangées longitudinales de granulations qui ressemblent à de petites perles. Il ne faut pas la confondre avec le B, clathra- tum de Bruguières. Longueur : 10 lignes et demie, 27. Buccin de Coromandel. Buccinum coromandelianum. Lamk. (Buccinum). B. testà ovaté, longitudinaliter plicatä, transversè sulcutà et striatä, rufescente; plicis nodiferis; ultimo anfractu supernè angulato ; spird exsertiusculä; aperturé albä; labro crassiusculo, intus striato. Martini, Conch, 4.1. 123. f, 1148. 1140. * Klein, Tentam. Ostrac. pl. 3.f. 56. * Kiener. Spec. des Coq. p. 37. n° 38. pl. 22. f, 85. Habite sur la côte de Coromandel, près de Tranquebar. Mon cabi- net. Longueur : un pouce. 28. Buccin fascié. Buccinum fasciatum. (1). (Nassa. Nob.). B, testd ovato-conicé, apice acutà, longitudinaliter plicato-granu- losd, transversim striatä, albd vel cinered aut lutescente; fasciis transversis diversimodè coloratis; labro intus dentato. * Quoy et Gaim. Voy. de l’Astr. Zool. t. 2, p.445. pl. 32. f, 18 à 21, (x) Les coquilles que décrit et figure M.Kiener, sous le nom de Buccinum fasciatum, nous paraissent appartenir à d’autres espèces que celle-ci. Le vrai Fasciatum ne se trouve jamais dans la Méditerranée; 1l ne s’est point montré non plus dans les mers d'Afrique, et ces désignations de localités annoncent la confusion faite par l’auteur du Species des coquilles. 170 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande, près des iles Saint-Pierre et Saint-François, de Diémen, etc. M. Macleay. Mon cabinet. Cette espèce, bien caractérisée par ses petits plis longitudinaux et granuleux, offre beaucoup de variétés, tant dans la couleur du fond de la coquille que dans celle de ses fascies. Son ouverture est ovale-arrondie, Longueur : 8 à 9 lignes. 29. Buccin miga. Buccinum miga. Brug. (1). (Nassa..Nob.) B. testä ovatà, longitudinaliter plicatä, transversim minutissimè stria- tà; albo-lutescente aut rubente, posticè rufo-zonatd; plicis distan- tibus obliquis; anfractibus convezxis; aperturé subrotunda, Adans. Voyage au Sénég. pl. 8. f. 10. le Miga. Martini. Conch. 4. t. 124. f. 1167-1169. k Buccinum miga. Brug. Dict. n° 4r. Buccinum stolatum. Gmel. p. 3496. n° 121. * Kiener. Spec, des Coq. p. 83. n° 82. pl. 22. f. 87. * Buccinum stolatum pars. Dillw. Cat. t. 2. p. 688. n° 123. Habiie surles côtes de Barbarie et de l’Afrique occidentale, Mon ca- binet. Ses stries transverses sont plus apparentes sur la moitié in- férieure de son dernier tour. Longueur : 7 lignes 3 quarts, 30. Buccin en lyre. Buccinum lyratum. Lamk. (Buccinum. Lamk.). B, test ovatä, crassiusculà, longitudinaliter plicatä, supernè infer- nèque transversim striaté, albo-cærulescente; plicis distantibus prominulis, basi obliquis, versus labrum tenuioribus magisque confertis; spirä brevi; labro intüs striato. * Kiener. Spec. des Coq. p. 38. n° 39. pl. 22.f, 88, * Buccinum Desnoyersi, Bast, Foss. de Bord, p, 5o, pl. 2. f, 13. \ (1) Deux espèces sont ici confondues : l’une, celle d’Adan- son, doit conserver ce nom ; l’autre est le Buccinum stolatum de Gmelin, lequel est représenté par les figures 1167-1169 de Martini. Cette confusion se montre dans Bruguiëres, dans Dill- wyn, dans Lamarck. M. Kiener a bien distingué ces especes, mais il a eu le tort de donner un nom nouveau, tout en recon- naissant cependant que déjà l'espèce était inscrite et figurée sous le nom de Stolatum, dans le catalogue de Wood. Cette méthode de faire la nomenclature est blâmable; elle tendrait à jeter une confusion irremédiable dans la science, si elle était suivie. BUCCIN. ; 171 Habite les mers du Sénégal. Mon cabinet. Bord droit un peu épais, Longueur : 8 lignes un quart. 31. Buccin tricariné. Buccinum tricarinatum. Lamk. (1). (Nassa. Nob.). B. testä ovato-conicd, cylindraceo-attenuatä, apice acuté, lævigatä, rufo-fuscescente; anfractibus angulato-carinatis : ultimo tricari- nato; columellà albä; labro tenui, simplicissimo. Buccinum tricarinatum. Brug. Dict. n° 5r. Habite... Mon cabinet. Columelle calleuse supérieurement ; bord . droit très mince. Longueur : 7 lignes et demie. 32. Buccin du Brésil. Buccinum brasilianum. Lamk. (2) B. testé ovato-conicé, crassiusculd, lævissimä, albd; anfractibus convexo=planis, connatis; labri limbo striato. * Kiener. Spec. des Coq. p. 70. n° 69. pl. 17. f. 59. * Buccinum lævigatum. Wood. Ind. Test. pl, 4. f. 29. Habite sur les côtes du Brésil, près de Rio-Janeiro; communiqué par madame Paterson. Mon cabinet. Sutures à peine apparentes. Lon- gueur: 8 lignes, 33. Buccin semi-convexe. Buccinum semiconvexzum. L,. (3) B. testé ovato-conicé, apice peracutd, lævi, basi striatä, pallidè ru- bente; anfractibus supernè fusco-maculatis : duobus infimis con- vexis, superioribus planulatis; labro intüs dentato. (x) M. Kiener ne parle pas de cette espèce, et ne la figure pas dans son Species. La description de Bruguières dans l’Ency- clopédie, en donne les caractères spécifiques; elle nous paraît appartenir au genre Nasse. | (2) Si la figure que donne M. Kiener de cette coquille est exacte, et si elle représente bien l'espèce de Lamarck, il est certain que cette espèce doit passer parmi les Planaxes: c’est le Planaxis mollis de Sowerby, Buccinum lævigatum de Wood. Nous avons décrit cette coquille dans le genre Planaxe. N'ayant pu reconnaître dans le Buccinum brasilianum une espèce d’un autré genre , la phrase courte et l’absence de la synonymie, ren- daient impossible à éviter le double emploi que nous signalons. (3) Il est très probable que cette coquille ne restera pas parmi les Buccins , elle a tous les caractères des Colombelles allongées. 172 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Kiener. Spec. des Coq. p. 49. n° 47. pl. 17. f. 60, Habite... Mon cabinet. Dernier tour un peu déprimé supérieure- ment ; le pénultième plus convexe. Longueur : 8 lignes un quart, 54. Buccin fascioié. Buccinum fasciolatum. Lamk. (x). (Nassa. Nob.). P. testd ovato-conicd, lævigatd, rubente; anfractibus convexiusculis, subconnatis : ultimo zonis duabus cærulescentibus remotis cincto:; labro intüs striato. * Buccinum corniculum, Olivi. Zoologia Adriat, p. 144. * Buccinum olivaceum, Delle Chiaje dans Poli. t, 3. p. 5r. pl. 47. : A NARE CE * Buccinum calmeilii, Payr. Cat. des Moll. de Corse. p. 160, n° 323, pl. 8..f, 7.8.0. * Buccinum corniculum. Phil, Enum. Moll, Sicil. p. 223.n° 9. * Buccinum corniculum. Blainv. Faune franc. Moll. p. 183. pl. 6 B. f: 5, | * Buccinum fasciolatum, Kiener. Spec. des Coq. p. 75. n° 74. pl. 19. f. 61. 62. 63. Habite... Mon cabinet, Les deux zones de son dernier tour sont disposées, l’une vers la base, l’autre près de la suture. Longueur : 7 lignes et demie, 35. Buccin vineux. Buccinum vinosum. (2) B. testä ovato-acuté, transversè rugosä, longitudinaliter tenuissimè striatd, subcancellatä, griseo-cinerascente; anfractibus subangu- latis; fauce violaceo-fuscä; labro intus striato. (1) Cette espece a été nommée depuis très long-temps Buc- cinum corniculum par Olivi; elle n’a point été reconnue de- puis, sicen’est par M. de Blainville qui, dans la Faune française, lui a restitué son premier nom. Nous proposons de suivre l’exem- ple du savant professeur. (2) Nous avons déjà fait observer piusieurs fois, dans diffé- rentes parties de cet ouvrage, combien on doit regretter que M. Kiener, qui dispose de la collection de Lamarck, n’ait pas reproduit toutes les espèces mentionnées dans cet ouvrage, et spécialement celles qui, manquant de synonymie , ne peuvent être facilement reconnues sans une bonne figure et sans une description plus étendue, et nous le manifestons encore ici, BUCCIN, 173 Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. Péron. Mon cabinet. Es- pèce petite, mais très distincte. Longueur : 7 lignes un quart, 36. Buccin petits-plis. Buccinum tenuiplicatum. B, testà parvulä, ovato-conicä, longitudinaliter tenuissimè plicatä, stransversè striatä, fulvo-rufescente; anfractibus convexis : ultimo fascit albä cincto; labro tenui, intis striato. Habite... Mon cabinet. Longueur : 6 lignes, 37. Buccin subépineux. Buccinum subspinosum. Lamk. (Nassa. Nob.). B. testé parvulä, ovatä, longitudinaliter plicato-tuberculatä, trans- persim striatä, griseo-fuscescente; tuberculis acutis, subspinosis ; aperturà rotundatd; labro intüs striato. * Kiener. Spec. des Coq. p. 94. n° 93. pl. 26. f. 105. Habite... Mon cabinet. Deux rangées de tubercules sur le dernier tour, Longueur : 6 lignes. 38. Buccin Ascagne. Buccinum Ascanias. Lamk. (x). (Nassa. Nob.). B. testä ovato-conicé, longitudinaliter plicatä, transversèm striaté, à l’occasion de plusieurs Buccins que l’on cherche en vain dans l’ouvyrage de M. Kiener. Ces espèces sont les suivantes: Buccinum vinosum, n° 35; Buccinum tenuiplicatum, n° 36; Buccinum aciculatum, n° 41; Buccinum zebra, n° 46. (1) Je possède dans ma collection des individus de cette espèce provenant depuis les mers de Norwége jusqu’à la Médi- terranée ; il est évident pour moi que, malgré les variétés que présente cette série, elle appartient tout entière à une seule et même espèce mentionnée pour la première fois par O.Müller sous le nom de 77itonium incrassatum. Une année après Müller, Pennant a donné à la même coquille le nom de Buccinum mi- nutum qui, plus de vingt ans après a été nommée Buccinum macula par Montagu. Quelques années avant Montagu, Bru- guières, dans l'Encyclopédie, avait établi son Buccinum ascanias pour une variété de la Méditerranée, à laquelle il ne rapporie aucune synonymie. Entre ces quatre noms un seul devait être choisi , le plus ancien , celui de Müller, par conséquent. Dillwyn a préféré, je ne sais pourquoi, celui de Montagu; et son exemple a été généralement suivi, non-seulement par les au- teurs anglais, mais encore par les naturalistes français qui ont 174 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. cinereë aut lutéo-fulvé; anfractibus valdë convexis : ultimo spirä breviore; aperturd rotundatd; labro extùs marginato, intüs s striato Gualtieri Index. Test. t. 44. fig, N. Buccinum Ascanias. Brug. Dict, n° 42. * Buccinum macula. Gerville. Cat. des Coq. de la Manche, p. 38. NT * Id. Payr. Cat. des Moll. de Corse. p. 157. n° 318. pl. 7. £. 23. 24, *_ Fossilis. Buccinum asperulum. Brocch. Conch. Foss. Subaäp. p. 339: pl. 5. f. 8. Buccinum macula. Montaigu. Test, p. 241. pl. 8, f.4. Buccinum minutum. Penn. Brit. Zool. t. 4, p.122. pl. 79. Tritonium incrassatum. Müll, Zool. Dan. Prod. n° 2946. Murex incrassatus. Gel. p. 3547. n° 76. Buccinum macula, Dillw. Cat, t, 2. p.638 ."n0 129, Buccinum Lacepedii. Payr. Cat, des Moll. de Corse. p. 157. pl, 7. jf 25724 * Buccinum asperulum. Philip. Enum. Moll, Sicil. p. 220, n° 3. Collard des Ch. Cat. des Moll. du Finist. p. 54. n° 4. Buccinum macula, Blainv. Faun. franc. Moll, p.174.'n° 9. pl. 66. 1.184.109 * Id. Bouch, Chantr. Cat. des Moll. du Boul, p. 69. n° 120. Buccinum Ascanias, Kiener.Spec. des Coq. p. 81. n° 80. pl, 26. f, 104? Habite la Méditerranée, sur les côtes de Naples et celles de la Bar= barie. Mon cabinet. Il a une fascie bleuâtre sur son dernier tour. Longueur : 7 lignes et demie, 39. Buccin varié. Buccinum lœævigatum. (1) B. testä ovato-oblongé, lævi, nitidä, luteo-rufescente, lineolis fuscis * OX * * * * x # dressé des catalogues des productions de nos mers. La coquille nommée Tritonia varicosa par M. Turton, dans le tome 2"du 7 oological journal (pl 13, fig. 7), a beaucoup d’analogie avec celle-ci, et n’en est probablement qu'une variété. Brocchi a trouvé cette espèce fossile en Italie, et l’a décrite sous le nom de di asperulum. Ce nom , adopté par M. Philippi, doit ètre rejeté : l’espèce doit une son premier nom de Buc= cinum incrassalum. (x) Cette coquille n’est point pour nous un Buccin , mais une Colombelle, = ma |: BUCCIN. 170 longitudinalibus flexuosis sæpits ornald; ultimo anfractu spiré lorgiore, medio fascià albo nigroque articulaté cincto; aperturä subdilatatä, lævi, albd. Buccinum uni Lin. Gmel. p. 3407. n° 129. Gualt. Test. t. 52. fig, B. * Payr. Cat. des Moll. de Corse. p. 158. n° 310. pl. 8.f. r. 2. 3, * Blainv. Faun. franc. Moll. p. 184. pl. 7. Î. 3. * Kiener. Spec. des Coq. p. 21. n° 22. pl. 8. f. 26. Habite la Méditerranée, selon Linné. Mon cabinet, Coquille assez jo= lie; Longueur : 7 lignes et demie. 40. Buccin flexueux. Buccinum flexuosum. (1) B, testà oblongé, subfusiformi, basi transversè striatä, albido-fulya, lineis luteis aut fuscis longitudinalibus flexuosis ornatä; aperturd angustiusculd; labro obsoletè striato. * Kiener. Spec. des Coq. p. 44. n° 43. pl. 26. f, 106. Habite les mers de l'Ile-de-France, Mon cabinet. Dernier tour au moins aussi long que la spire. Longueur totale : 8 lignes trois quarts, 41. Buccin aciculé. Buccinum aciculatum. B. testä elongato-subulatä, transversim minutissimè striatä, colore varid, diversimodè fasciatd aut zonatä; anfractibus longitudinaliter plicatis, noduloso-crenulatis : ultimo spiré breviore. Habite... Mon cabinet. Spire aiguë, plus longue que le dernier tour. Longueur totale : 7 lignes trois quarts. 42. Buccin corniculé, Buccinum corniculatum. (2) B. testé parvulä, oblongo-conicé, angustd, lævi, nitidé, basi obso- letè striatä, corneä, maculis fulpis aut rubris ornatd; anfractibus connatis labro intus dentato, (1) D’apres la figure de M. Kiener tout nous porte à croire que cette espèce appartient au genre Colombelle. (2) La figure que donne M. Kiener de cette espèce, de La- marck, ne laisse aucun doute sur son identité avec le Buccirum Linnei de M. Payraudeau. M. Philippi a aussi reconnu cette identité; mais il a eu le tort de conserver le nom de M. Payrau- deau, quoique celui de Lamarck soit antérieur. Nous avons vu vivant l’animal de cette espèce, et nous pouvons affirmer qu’elle appartient au genre Colombelle. M. Philippi regarde comme 176 HISTOIRE DES MOLLUQUES. * Buccinum Linnei. Payr. Cat. des Moll. de Corse, p. 161, PE 8. À. TOs TTe Ta * Zd, Philip. Enum. Moll. Sicil. p. 225. n°13. FER plur, synony. * Murex conulus. Olivi. Zool. Adriat, p.154. pl. 5. f. x. * Columbella conulus. Blainv. Faun. franc. p. 208. n° 3. pl.8 A.f, 5. * Kiener. Spec. des Coq. p. 48. n° 46. pl. 16. f. 56. Habite... Mon cabinet. Sutures peu distinctes. Longueur : 5 lignes, 43. Buccin criblaire. Buccinum cribrarium. (x) B, testé parvuld, oblongä, cylindraced, lævi, ruft, albo-punctatä; anfractibus subconnatis, margine superiore fascià albo et fusco ar- ticulaté cinctis; spird apice truncatd; aperturé angustiuscul@; la- bro intus striato, * Quoy et Gaim.Voy. de l’Astr. Zool. t. 2. p. 421. pl, 30. f. 21. 22, * Kiener, Spec. des Coq. p. 45. n° 44. pl. 16. f. 57. Habite les mers de Java. M. Leschenault, Mon cabinet, Longueur : 4 lignes un quart. 44. Buccin graine. Buccinum grana. Lamk. (Nassa. Nob.). B. testà parvuld, ovatd, crassiusculé, lævi, albä, lineolis rufis inter= ruptis cinctä; spird obtusiusculä;: aper turd lævi,. * Kiener. Spec. des Coq. p. 22. n° 23. pl. 16.f, 58. Habite... Mon cabinet, Longueur du précédent, 45. Buccin coccinelle. Buccinum coccinella. Lamk. (Nas- sa. Nob.). B. testà parvulä, ovato-conicä, crassiusculé, longitudinaliter et oblj- què plicatä, transversim tenuissimèque striatä, colore varid; an- fractibus convexis; labro margine inflexo, crasso, intüs dentato. * Coll. des Ch. Cat. des Moll. du Finist, p. 54. n° 5, Habite sur les côtes de la Bretagne, Mon cabinet. Longueur : 5 lignes et demie, les analogues fossiles de cette espèce, les Voluta turgidula de Brocchi et Nassa columbelloides de Bastérot. Ces espèces fos- siles sont pour nous différentes de l'espèce vivante. (1) D’après la figure de l’animal de cette espèce, donnée par M. Quoy, il est certain qu’elle doit passer du genre Buccin dans celui des Colombelles : les caractères de la coquille pou- vaient faire prévoir ce changement. BUCCIN. 177 46. Buccin zèbre. Buécinum 2ebra. Lamk. B. test parvulé, ovato-oblonsä, albo spadiceoque transversim Jfas- ciatä : fasciis albis subgranosis alternis; spirä obtusd; aperturd angustiuscula, Lister. Conch. t. 929. f, 23. Habite... Mon cabinet, Petite coquille, jolie et très distincte, Lon- gueur : 5 lignes. 47. Buccin dermestoide, Buccinum dermestoideum. Lamk. (1) B, tesià parvd, ovato-oblongä, lævi, nitidä, 1b&, lineis rufis reticu- latä; anfractibus convexiusculis, fascià rubrd ad margines albo- crenat& cinctis; spird obtusiusculä; apertura angustatä * Payr. Cat. des Moll. de Corse. p. 158. n° 32r. * Kiener, Spec, des Coq. p. 52.n° 5r. pl. 25. f. 100. Habite... Mon cabinet. La fascie de chaque tour est placée à la base de ceux de la spire et sur le milieu du dernier. Longueur : 3 lignes trois quarts. 48. Buccin orangé. Buccinum aurantium. Lamk. B. testä minim@, ovato-acutä, longitudinaliter et tenuissimè plicatä, obsoletè decussatä, luteo-aurantiä, apice rubrä; anfractbus con- vexo-planis; aperturd angustiusculd, Martini. Conch. 4. t. 125. f, 1188. 1189. * Kiener. Spec. des Coq. p.50. n° 49. pl. 25. f. rot. Habite... Mon cabinet, Ses plis sont serrés et fréquens. Longueur : 3 lignes. 49. Buccin pédiculaire. Buccinum pediculare. Lamk. (2). (Buccinum. Lamk.). B. testà minimä, ovato-conicd, lævigatä, lineis albidis et spadiceo- fuscis alternis eleganter cinctä; spirä acutd; aperturd rotundatd. * Buccinum lineatum, D'Acosta, Brit. Conch. p, 130. pl. 8. f, 5. (x) Les figures de cette espèce et de la suivante, données par M. Kiener , ne laissent presque point de doute sur le genre au- quel elles appartiennent ; c’est parmi les Colombelles qu’elles doivent trouver leur place. (2) Cette coquille est bien la même que le Buccinum lineatum de d’Acosta et des auteurs anglais ; elle devra donc reprendre son premier nom. Tome X, I D 170 HISTOIRE DES MOLLUSQUES, * Id. Dillw. Cat. t. 2. p. 626. n° 91. * Jd. Wood. Ind. Test. pl. 23. f, 92. * Buccinum pediculare. Kiener. Spec. des Cou. p. 72. n° 71. pl. 25. f. 102. Habite les mers de Java. M, Leschenault, Mon eabinet. Longueur : 2 lignes trois quarts. Columelle calleuse. (Les Nasses.) 50. Buccin casquillon. Buccinum arcularia. Lin. (x). (Nassa. Lamk.). | B. testà ovato-abbreviatä, ventricosd, crassd, cinered aut griseo-cæru- lescente; ultimo anfractu turoido, tuberculis coronats; anfractibus spiræ longitudinaliter grossèque plicatis; labro intüs striato. (1) Linné a beaucoup mieux distingué cette espèce que ses successeurs. On voit, en effet, par sa description dans le Mu- seum Ulricæ, et par la synonymie tres châtiée de ses autres ou- vrages, qu'il avait restreint cette espèce à de très justes li- mites: elle ne contenait que ceux des individus qui sont garnis d’une très large callosité. Depuis, Gmelin a réuni plusieurs autres espèces dans sa Syronymie, confusion qui n’a point été corrigée par Dillwyn. Lamarck ne rapporte plus que deux espèces sous le nom linnéen, et il a du moins le soin de les séparer en va- riétés. L'exemple de Lamarck a été généralement suivi; cepen- dant il nous semble qu’il aurait fallu faire une espèce de sa variété; et pour s’en convaincre, il suffit de comparer avec soin cette variété avec le type de l'espèce: on voit que dans la variété la callosité est toujours beaucoup moins étendue et moins épaisse, elle ne couvre pas tout le ventre du dernier tour; la spire est plus élancée, plus scalaroïde, le sommet des tours étant toujours aplati; sur ces premiers tours, les plis longitu- dinaux sont beaucoup plus nombreux, et une strie profonde détache à leur sommet une rangée de petits tubercules qui deviennent subitement plus gros sur le dernier tour, sans ce- pendant prendre la grosseur et la disposition de ceux de l'Arcu- laria. Toutes ces différences, et il en est d’autres que nous ne BUCCIN. 179 Buccinum arcularia. Lin, Syst, nat. éd. 12, p, 1200, Gmel, p. 3480. n° 42, Lister. Conch. t. 970. f. 24. Bonanni. Recr. 5. f. 195. 340. Gualt. Test, t, 44. fig. O. R. D'’Argenv. Conch. pl. 14. fig. C. Seba. Mus. 3. t. 53. f, 32, 33. 39. 40. Born. Mus. p. 238. Vign. fig. E. Martini. Gonch. 2.t. 4r.f. 409. 410. Buccinum arcularia. Brug. Dict, n° 47. Nassa arcularia. Encyel. pl. 394. f. r. a. b, * Blainv. Malac. pl. 17 bis. f. 5, Kiener. Spec. des Coq. p. 94. n° 94. pl. 28. f, 115. * Wood. Ind. Test. pl. 22, f. 40. Quoy et Gaim.Voyÿ. de l’Astr, Zool. t. 2. p. 438. pl. 32.f. rà4. Mus. Gottv. pl. 26. f. 178 ce. d. 183, a. b. Lin. Syst. nat, éd. 10. pe 737. Lin. Mus. Ulric. p. 608. Brockes, Introd. of Conch, pl. 6. f. 79. Roissy. Buf. Moll. t, 6, p. 16. pl. 57.f. 4. Born. Mus. pl. 25r, Schrot. Einl. t. 1.p. 325. n° 20. * Dillw. Cat. t. 2, p. 603. n° 39. Exclus. var. [è] Var. spirä exsertiore, plicis tenuibus confertis subcancellaës. Rumph. Mus. t. 27. fig. M. Petiv. Amb, t. 12. f. 9. Gualt, Test. t., 44. fig. Q. Seba, Mus. 3. t. 53. f. 34. 35, 41. Knorr. Vergn. 6.t. 22, f, 3. Favanne, Conch, pl. 33, fig. F. 3. Martini. Conch. 2. t. 41. f, 411, 412. Encycl. pl. 394. f, 2, # OÙ Æ * + * x mentionnons pas, nous font regarder cette variété comme une espèce très distincte dont les caractères sont invariables. Nous proposons de désigner cette espece sous le nom de Buccinum Rumphii. Non-seulement M. Kiener a confondu ces deux espè- ces, mais, de plus, il propose d’y joindre le Buccinum pullus, qui en est très distinct, cumme le savent tous les conchylio- logues (Voy. la note du Buccin. pullus, p. 182). d 12, 180 HISTOIRÉ RES MOLLUSQUES, * Reeve, Conch, Syst, t, 2, p. 236. pl. 260. f. 1. * Buccinum totombo. Kiener, Spec. des Goq. p. 96. n6 95. pl. 28. fera Habite l'Océan des Grandes-Indés et des Moluques. Mon cabinet. Coquille ventrue, épaisse, lissé sur le milieu de son dernier tour, mais striée transversalement à sa base. Columelle très calleuse, Longueur : 13 lignes ; de la variété : 15, 5r. Buccin couronne. Puccinum coronatum (Nassa. Lamk.). B. testä ovato-acutä, crassiusculd, dorso lævigatä, basi striatä, pal- lidè olivaced, obscurè zonatä; anfractibus propè suturas tubercula- tis; labro posticè denticulis muricato, intüs striato. Seba. Mus. 3. t. 53. f. 28. 30. Buccinum mutabile. Schroëtter, Einl. in Conch. 1. p. 329. n° 23 COLA UP Buccinum coronatum. Brug. Dict. n° 46. * Wood. Ind. Test. pl, 22, f. 4r. * Quoy et Gaim.Voy. del’Astr. Zool. t. 2, p. 440. pl. 32. f. 8 àro. * Kiener, Spec. des Coq. p. 97. n° 96. pl. 28. f, 110. * Mus. Gottv. pl. 26. f. 183 c. * Dillw. Cat. t. 2. p. 603. n° 40. Habite les mers de Madagascar. Mon cabinet, Longueur : x x lignes. 52. Buccin Thersite. Buccinum Thersites. Brug. (Nassa. Lamk.). B. testä ovatä, dorso valdè oibbà, longitudinaliter partimque pli- catä, basi striatä, olivaced vel pallidè cærulescente, albo aut fusco fasciatd; gibbo lævi, maculato; labro crasso, intüs dentato, » Lister, Conch. t. 971. f. 26. Seba. Mus. 3. t. 53. f. 44-46. An Knorr. Vergn. 6.t. 22.f.5? Martini. Conch,. 2. 1. 41. Î. 413. Buccinum Thersites. Brug. Dict. n° 48. Nassa Thersites, Encycl. pl. 394. f. 8. a. b. * Kiener, Spec, des Coq. p. 99. n° 97. pl. 28, f, r13. * Crouch. Lamk. Conch, pl. 19. f, 4. * Buccinum arcularia. Var. $. Gmel. p. 3480. * Dillw, Cat, t. 2. p. 604. n° 43, * Reeve. Conch, Syst. t. 2. p. 236. pl. 7 f, 2, * Wood, Ind. Test, pl, 22, f, 44, BUCCIN. 181 à Quoy et Gaim, Voy. de l’Astr. Zool. 1, 2. l} un. pl. 32. f. 22 à 24. Habite l’Océan Asiatique. Mon cabinet, Spire pointue; une tache brune au sommet de la bosse; bord droit épais, marginé en de- hors, crénelé en dedans ; columelle blanche et très calleuse. Lon- gueur : 9 lignes, 53. Buccin bossu, Buccinum gibbosulum. Lin. (x). (Vassa. Lamk.). B. test ovaïd, dorso gibbd, lævi, albidä aut olivacea; spir brevi, acutä; marginibus opposilis anterius usquè ad spiram decurren- tibus. Buccinum gibbosulum. Lin. Syst, nat. éd. r2: p. 1201. Gmel. p- 3481. n° 44. Lister, Conch. t. 973. f. 28. Bonanni. Recr. 3.f. 383. Ampliata. Gualt. Test, t, 44. fig. L Knorr. Vergn. 6. t. 22. f, 6. Schroëtter. Einl. in Conch. 1. p. 329. n° 22,t. 2,f, 3, a. b. Martini. Conch. a.t.41. f. 414. 415. Buccinum gibbosulum. Brug. Dict, n° 50. * Kiener. Spec, des Coq. p. 102. n° 100. pl. 28. f. 116. Lin. Syst, nat. éd. 10. p. 737. * Roissy. Buf, Moll. t. 6. p. 17. n° 3. Buccinum pullus. Burrow. Elem. of Conch, pl. 16. f. 4. Dillw. Cat. t. 2. p. 605. n° 45. Payr. Cat. des Moll. de Corse. p. 158. n° 320. Philip. Enum, Moll, Sicil. p. 224. n° 11. Blainv. Faun, franc. p. 185. n° 25. pl. 7 A. f. 3. x % # *« «* * D (x) Il y a deux espèces très voisines qui ont également leur surface inférieure envahie par la callosité columellaire, celle des deux à laquelle le nom appartient se distingue par sa forme plus courte, plus large, par sa bosse du dernier tour et les taches blanches éparses sur une couleur gris-brun ou rougeâtre. Le dernier tour présente aussi une ligne brune transverse vers le tiers antérieur. M. Kiener, dans sa description, comprend les deux espèces, et sa figure peu exacte me paraît par sa forme ap- partenir à l’une, et par sa coloration à l’autre des espèces. — 182 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Wood. Ind. Test. pl. 22. f. 46. ; Habite l'Océan Asiatique. Mon cabinet. Sa bosse est moins élevée que dans celui qui précède. Bord droit lisse en dedans; colamelle encore très calleuse. Longueur : 8 lignes. 54. Buccin totombo. Buccinum pullus. Lamk. (1). (Nassa. Lamk.). B,testä ovato-acutà, plicis longitudinalibus tenuibus striisque trans- versis decussatä, cinereo-cærulescente; anfractibus supernè angu- latis : ultimo ad angulum trituberculato; labro intus striato. Buccinum pullus. Lin. Syst, nat. éd. 12. p. 1201. Gmel, p. 3481. n° 43. Lister. Conch. t. 970. f. 25. Gualt. Test. t. 44. fig. M. Adans. Seneg. t. 8.f. 11. le Totombo. Schroëtter. Einl. in Conch. 1. p. 328. n° 2r. t. 2. f. 2. a. b. Buccinum pullus, Brug. Dict, n° 45, * Dillw. Cat. t. 2. p. 604. n° 42, * Wood. Ind, Test, pl. 22. f. 43P Habite l'Océan des Grandes-Indes. Mon cabinet. Long. : 9 1. et dem. 55. Buccin marginulé. Buccinum marginulatum (2). (Nas- sa. Lamk.). B. test& ovato=acutà, plicis tenuibus longitudinalibus confertis strüs- (1) Toutes les personnes qui étudiént les coquilles depuis Adanson et Linné, ont reconnu avec la plus grande facilité le Totombo d’Adanson (Buccinum pullus. Lin.). La description d'Adanson est tellement précise, que l’erreur et le doute ne se sont jamais glissés dans les ouvrages qui ont mentionné cette es- pèce. Gmelin lui-même l’a conservé dans son intégrité. On sera donc étonné de trouver dans l’ouvrage de M. Kiener une variété du Buccinum arcularia, sous le nom de Buccinum pullus. Cette erreur provient sans doute de la transposition fortuite d’une : coquille à la place d’une autre, dans la collection de Lamarck, et l’auteur l’eût facilement évitée, non-seulement en consultant Linné et Adanson, mais Lamarck lui-même et sa synonymie très correcte. Cette note était nécessaire pour faire comprendre pourquoi nous ne citons pas ici le Buccinum pullus de M. Kiener et pourquoi nous le rapportons à l’Arcularia. (2) M. Kiener confond avec cette espèce notre Buecinum co BUCCIN. 183 que transversis decussatä, subgranulosä, colore varid: anfractuum margine superiore crassiusculo, crenulato; spirà exsertiuscula; la Bro intus striato. * Kiener. Spec. des Coq. p. gt n° 90. pl. 29. f. 115. Habite la Méditerranée, sur les côtes de Barbarie et de Naples. Mon cabinet. Il varie beaucoup dans sa coloration, tantôt blanche, tan- tôt verdâtre, et tantôt fauve ou rose, Longueur : 7 lignes 3 quarts. 56. Buccin pauvret. Buccinum pauperatum (1). (Nassa. Lamk.). B. testà ovatä, ventricosd, crassiusculd, longitudinaliter undatim pli- catà, transversim minutissimè striatä, albà, luteo-fasciatä; ultimo anfractu; spird longiore, macul rufà tincto; labro intüs striato. * Kiener. Spec. des Coq. p. 90. n° 89. pl. 29. f.118. Habite... Mon cabinet. Il a deux rangées de granulations sous les sutures. Longueur : 7 lignes un quart. 57. Buccin polygoné. Buccinum polygonatum (2). (Nas- sa. Lamk.). 7 7 . ° Ô z , à B. test ovaté, longitudinaliter costaté, transversè striatd, rubente; noidale, parce que ce naturaliste prend notre espèce pour le jeune individu d’une autre; mais nos individus sont adultes et ils diffèrent du Marginulatum figuré par M. Kiener, comme il le dit justement lui-même, par la forme et l'étendue de la callosité. (x) Cette espèce nous laisse beaucoup d’incertitudes : Ja phrase de Lamarck ne dit rien d’un caractère très important: la grandeur de la callosité columellaire, quoique cette partie ait des proportions invariables dans chaque espèce; aussi M. Kiener, sous le nom de Buccinum pauperatum , figure une coquiile qui a une callosité assez large sur le ventre de l’avant- dernier tour. MM. Quoy et Gaimard ont figuré et décrit sous le même nom une coquille sans callosité ; nous savons que M. Quoy a vérifié ses espèces dans la collection de Lamarck, Lamarck comprenait-1il dans sa collection deux espèces sous un même nom? M. Kiener ne dit rien à ce sujet, et cependant il adopte comme varièté du Pauperatum V'espèce de M. Quoy; nous pen- sons qu’elles doivent être distinguées; mais à laquelle le nom de Lamarck doit-il rester? (2) M. Kiener commet une singulière erreur, contre laquelle 184 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. costis prominentibus; spir& obtusiusculd; aperturé rotundatä; la bro extüs maroinato, intüs striato. * Kiener, Spec. des Coq. p. 92. n° gr. pl. 29. f. 119. * Menke. Moll. not, Holl. Spec. p. 21. n° 94. Habite... Mon cabinet. La saillie de ses côtes le rend comme poly- gonal, Longueur : 7 lignes trois quarts. 58. Buccin néritoide. Buccinum neriteum. Lin. (x). (Nas-_ sa. Lamk.). B. testä orbiculari, convexo-depressä, lævi, albido-fulvé; ultimo an- fractu ad periphæriam subangulato; spir retusissimä. Buccinum neriteum, Lin. Syst. nat, éd. 12, p. 1201. Gmel. p.348r. n° 46. Gualt. Test. t, 65. fig. C. I. Born. Mus. p. 252.t. 10. f. 3, 4. * Olivi. Adriat. p. 144, Favanne. Conch, pl. 11. fig. Q. Chemn. Conch. 5. t. 166, f. 1602. 1. à. 3. Buccinum neriteum. Brug. Dict, n° 60. Nassa neritoides. Encyclop. pl. 394. f. 9. a. b. * Blainv. Malac, pl. 24. f. 4. nous devons prémunir le lecteur. On trouve dans l'ouvrage de MM. Quoy et Gaimard un petit Buccinum jacksonianum ; M. Kie- ner a également décrit et figuré une petite espèce de Buccin sous le même nom; on aurait pu croire que ces deux coquilles appartenaient à une seule espèce, mais il n’en est rien; après avoir substitué le nom d’une espèce à une autre, M. Kiener donne le véritable Zachksontanum de M. Quoy, comme variété du Buccinum polygonatum ; cependant ces deux espèces sont très différentes, et pour en donner la meilleure preuve, nous prions le lecteur de comparer les figures 107, pl. 27, à celles119, pl. 29, qui, selon M, Kiener, représentent des variétés d’une même espèce. (1) Cette espèce, bien connue des naturalistes, a toujours été maintenue parmi les Buccins, elle en a en effet tous les princi- paux caractères, on doit donc être étonné que M. Schumacher ait fait de cette coquille le sujet d’un genre nouveau, dans lequel il introduit une espèce de Mélanopside. BUCCIN. 185 * Aldrov. de Testac, p. 397. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 738. Plancus de Conch. Min. nat. pl. 3. f, 3. Nana nerila. Schum. Nouv. Syst, p. 226. -* Payr. Cat. des Moll. de Corse. p. 164. n° 328. * Phil. Enum. Moll. Sicil. p. 223. n° ro. * Coll. des Ch. Cat. des Moll, du Finist. p. 54. n° 6. Trochus vestiorius, Var. B. Gmel. p. 3578. Schrot. Einl. t. r. p. 695. Trochus, n° 40, Dillw, Cat. t. 2. p. 606. n° 47. Kiener. Spec. génér. des Coq. viv. p. 103. no 1or. pl. 29.f.120. An eadem spec.? Blainv., Faun. franc. Moll. p. 186. n° 26. pl. 7 A. f. 4. * Massa neritea, Reeve. Conch. Syst, t. 2. p. 336. pl. 269. f. 3. * Wood. Ind. Test. pl. 22. f. 48. Habite dans la Méditerranée, etc. Mon cabinet. Son port lui est tout- à-fait particulier. Diam., 5 lignes un quart. F + x T 59. Buccin tacheté. Buccinum maculatum. Martyns. B. testä ovato-tureidä, griseo-flavä, testand, lœvigatd, transversim serialiter fusco punctatä; anfractibus convexiusculis, primis nodulo- sis et striatis; aperturä ovatd, luteolà, supernè callosd, in angulo canaliculatä ; columellä crassd, basi profundè emarginata. Buccinum maculatum. Martyns. Univ. Conch. t. 2. pl. 49. Buccinum ex-sanguineo adspersum. Chemn, Conch. t, 10, p. 201. pl. 154.f, 1475. 1476. Buccinum turgitum. Gmel. p. 3490. n° 184. Buccinum adspersum. Brug. Encycl. méth.Vers. t, 1.p.265, n° 29. Wood. Ind. Test. pl. 23, f. 80. Buccinum turgitum. Dillw. Cat. t. 2. p. 621. n° 79. Buccinum testudineum. Var. Kiener. Spec. des Coq. p. 13. n° 13. l'UE PA MER Eburna adspersa. Roissy, Buf. Moll.t. 6.p. 32. n° 4. Buccinum testudineum. Var. Quoy.Voy. de l'Astr. Mel, t, 2.p. 415. pl.,30..f: 12. Habite les mers de la Nouvelle-Zélande, Comme le témoigne la synonymie de cette espèce, elle a recu déjà plusieurs noms, et même quelques auteurs l’ont confondue avec une espèce voisine, le Buccinum testudineum. Mais cette espèce se distingue non-seulement par la coquille, mais encore par l’animal dont M. Quoy a donné une figure dans le Voyage de l’Astrolabe. Cette coquille est ovale-ventrue. Sa spire, courte et conique, est for- 186 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. mée de sept à huit tours aplatis, presque conjoints, sur lesquels on remarque à-la-fois des stries transverses et des côtes longitu- dinales, larges et épaisses ; le dernier tour est toujours lisse, il est globuleux, et il est terminé à la base par une échancrure oblique et profonde. L'ouverture est assez grande, ovalaire, profondément canaliculée dans son angle supérieur, et garnie, à cette extrémité, d’une callosité très épaisse formant le sommet de la columelle. Le bord droit est simple, peu épais, il est sinueux dans sa longueur. La columelle est arrondie, très épaisse ; elle est garnie, dans sa longueur, d’un bord gauche assez large, épais et calleux; toute cette ouverture est d’un jaune orangé pâle. À l’extérieur, cette coquille est d’un jaune blanchâtre, terne, testacé, et elle est ornée d’un grand nombre de séries transverses, de ponctuations qua- drangulaires ou oblongues, d’un brun ferrugineux assez foncé. Cette coquille est longue de 55 millim., et largé de 35, + 60. Buccin linéolé. Buccinum lineolatum. Quoy. . B. testà elongatä acuminatä, lævi squalidè grise& vel fucescente l- neolis nigris distantibus æqualibus ornatä; aperturd ovatä, au- rantiacd; labro tenui intüs striato; columellé basi subperforatd. Quoy et Gaim.Voy. de l’Astr. Zool, t, 2. p. 419. pl. 30.f.14 à 16. Kiener, Spec. des Coq. p. 14. n° 14. pl. 1. f, 3, Habite les mers de la Nouvelle-Zélande. Coquille ovale-oblongue, étroite, qui a quelques rapports avec le Buccinum testudineum, mais qui s’en distingue constamment par le plus grand nombre de ses caractères. Sa spire, pointue, est formée de huit tours convexes, dont le dernier est à-peu-près aussi long que la spire; toute la surface est lisse ; le dernier tour, subglobu- leux, est terminé à la base par une échancrure étroite et profonde. L'ouverture est ovalaire, elle est d’un brun noirâtre en dedans, son pourtour est d’un beau rouge oransé. Le bord droit est mince et tranchant, il est strié en dedans; les stries pénètrent profondé- ment. La couleur de cette espèce est peu variable; sur un fond d’un*brun foncé, terne, quelquefois grisätre, se montrent de fines lignes transverses, régulières, d'un brun noir très intense; ces lignes sont plus nombreuses dans Îe jeune äge que chez les vieux individus : aussi on en remarque un plus grand nombre sur Îles premiers tours que sur le dernier. Cette espèce a 37 millim. de long, et 18 de large. T 61. Buccin rampe. Buccinum gradatum. Desh. B. testà ovato=ventricosé, lævigatà, flavé, strigis longitudinalibus fexuosis fuscis ornatä; anfractibus planulatis, supernè spiratis, BUCCIN, 187 marginatis; aperturd ovatd, intus flavescente supernè callosd; labro tenui acuto, simplici; columellä callosä. Baccinum cochlidium. Kiener. Spec. des Coq. p. 10, n° 10. pl. 6: Ê. 17. Habite Ja Nouvelle-Zélande, d’après M. Kiener. Celui-ci diffère du Cochlidium de Chemnitz, pour lequel l’a pris : M. Kiener. En effet, le Cochlidium de Chemnitz, autant qu’on en peut juger d’après la figure et la description, est une coquille d’un blanc sale, qui paraît mince, et dont l'ouverture est dépourvue de cette large callosité qui caractérise l’espèce dont nous allons don- ner la description, Dansle Cochlidium de Chemnitz, le bord de la rampe des tours n’est point saillant, tandis que dans le Buccinum gradatum, cette rampe est suivie par un angle obtus et saillant. Ces différences considérables nous ont déterminé à séparer le Buccinum cochlidium de celui-ci. Cette coquille est ovale-oblongue, ventrue, à spire assez allongée, composée de huit tours, aplatis ou à peine convexes, au sommet desquels se trouve une rampe aplatie qui parcourt tous les tours, de la base au sommet; cette rampe se trouve élargie par l'angle obtus et saillant qui l’accompagne, et dont nous avons déjà parlé; le dernier tour est sensiblement cylindracé, il est arrondi à la base, et il est terminé de ce côté par une échancrure très large et profonde, Toute la surface extérieure est lisse, L'ouverture est grande, ova- laire; à son angle supérieur est creusée une gouttière étroite et profonde. Le bord droit est mince, simple et tranchant. La colu- melle est épaisse, et elle est garnie, dans toute sa hauteur, d’une large callosité qui a quelque analogie avec celle des Nasses et même des Struthiolaires ; celte callosité, dans sa forme et ses caractères, n’a pas la moindre ressemblance avec celles du Buccinum cochili- dium de Chemnitz, Sur un fond d’un jaune orangé pâle ou grisâtre, se dessine un grand nombre de linéoles onduleuses, d’un brun plus ou moins intense; outre ces linéoles, on remarque aussi, sur l’angle des tours, une série de taches de la même couleur. Les grands individus de cette espèce ont 75 millim. de long, et 45 de large. T 62. Buccin escalier. Buccinum cochlidium. Ghemn. B. testé ovato-oblongä, albd, lævi; spirà exerté, acuminatd; anfrac- tibus sex, convexis, suprà planis; aperturd ovali, patuld; labro te- nui, acuto; columellà arcuatd. Perry. Conch. pl, 48. f, 2? Chemn. Conch, t. 11, p. 295. pl. 209. f, 2053. 2054. 188 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Dillw. Cat. t. 2: p. 627. n° 94. Le Buccinum cochlidium de M. Kiener n’est pas de la même espèce que celui de Chemnitz, en conséquence son nom doit être changé, et nous avons proposé celui du Buccinum gradatum. Nous n’avons pas sous les yeux l'espèce de Chemnitz, nous ne la connaissons que par la figure et la description de cet auteur. Nous nous bor— nons à y renvoyer le lecteur, ne voulant pas déroger à la règle que nous nous sommes imposée de ne décrire que les espèces que nous avons en nature sous les yeux. T 63. Buccin à côtes. Buccinum costatum. Quoy. B. testä ovato-conicé, longitudinaliter costato-plicaté, transversim striatä, fucescente; anfractibus in medio angulato subnodosis; aperturd ovato-angustä, intus fusco flavescente. Quoy et Gaim.Voy. de l’Astr, Zool, t. 2. p. 417. pl. 30. f. 17320. Kiener. Spec. des Coq. p. 30. n° 31. pl. 11.f. 36. Menke. Specim. Moll. Nouv.-Holl. p. 20, n° go. Habite la Nouvelle-Hollande. Assez petite espèce, à canal court, à queue allongée, pointue, cou- verte de bourrelets formant des côtes longitudinales traversées par des sillons qui ne deviennent bien apparens que près du canal. Les tours de la spire, au nombre de sept, sont larges et variqueux. L'ouverture est ovalaire, lisse, d’un brun marron clair, Le bord droît est évasé, tranchant, sillonné en dedans, infléchi en arrière pour former un petit sinus. La columelle est calleuse en dehors. Vivante, cette coquille est brune, avec quelques teintes rougeâtres. Morte, elle est réticulée de gris clair ou blanchätre. Une variété moins grande, sur un fond jaunâtre, a des bandes brunes en hélice près des sutures. Une autre variété a des stries transverses, espa— cées et bien marquées (Quoy). Les plus grands individus ont 14 lignes de long, et 6 d'épaisseur. jf 64. Buccin tafon. Buccinum tafon. Desh. B. testd ovatà, utrinquè attenuatà, castaneo-atratà , transversim 0 tenuè striatä, aliquandd griseä, flammulis castaneis ornat ; spiré acuminatd ; anfractibus connatis ; aperturd ovatà, alb&, in angulo superiore angustè canaliculatä; columelld arcuatà, rugosd. Buccinum viverratum. Kiener. Spec. des Coq. p. 35. n° 36.pl.ro.f.35. Le Tafon. Adans. Sénég. p. 133. pl. 9. f. 25. Muller. Svn. Test. p. 65. n° 11. Habite le Sénégal, Malgré l’étrangeté des noms spécifiques d’Adanson, nous les con- servons autant que cela nous est possible, parce qu'il y a peu BUCCIN. 189 d’hotnmes qui aient, autant que lui, contribué, dans le siécle der- pier, à l'avancement de la conchyliologie. Il est juste de conserver dans la nomenclature la trace des espèces qu’il a si bien décrites dans son voyage au Sénégal. Cette coquille est ovale-oblongue, un peu subfusiforme, et se rap- proche un peu du Fusus lignarius, Sa spire, pointue au sommet, compte huit tours à peine convexes, légèrement déprimés à leur partie supérieure ; le dernier est plus grand que la spire, il s’atté- nue à son extrémité antérieure, où il se termine en une échan- crure étroite, un peu profonde, Toute la surface est couverte de siries transverses, très fines, serrées, inégales ; presque toujours il y en a une plus fine entre deux grosses. Il ÿ a des individus chez lesquels les premiers tours de la spire sont chargés d’une rangée de nodosités plus ou moins saillantes. L'ouverture est d’un blanc lai- teux, un peu bleuâtre vers le fond. Le bord droit est mince, den- telé à l'intérieur, et souvent linéolé de brun. La columelle porte un bord gauche étroit, sur lequel se montrent des rides et quel- ques granulations. Dans l’angle supérieur de l’ouverture, est creu- sée une goutlière étroite et profonde, limitée à droite et à gauche par de petits bourrelets décurrens, La coloration de cette espèce est assez variable; ordinairement elle est d’un gris perlé et flam— mulé de brun. Dans une série de variétés, on voit le brun prédo- miner insensiblement, devenir plus intense, et finir par envahir toute la coquille. ette espèce est longue de 35 millim.., et large de 20, T 65%: Buccin Delalande. Buccinum Delalandi. Kiener. B. testé ovato-acuté, angustà, cinereä, longitudinaliter ferrugineo, fuscoque strigatä, transversim tenuè striatä; aperlurd ovatà, extre- milatibus attenuaià, intus albidä; labro basi dilatato, simplici, acuto intus tenuè plicato. Kiener, Spec. des Coq. p. 15. n° 15. pl. 5, f, 14. Muller, Syn. Test. p. 63. n° 86. Habite le cap de Bonne-Espérance. Après avoir cité le Buccinum cataracta de Chemnitz, au Purpura ca- taracta de Lamarck, M. Kiener rapporte encore ici à son Bucci- num Delalandi, la même figure de Chemnitz. Dans une note rela- tive au Purpura cataracta, nous avons dit que l'espèce de Chemn- nitz, contre le sentiment de M. Kiener, nous paraissait un Buccin et non une Pourpre. M, Kiener justifie eu quelque sorte notre opi- nion par le double emploi que nous venons de signaler, On ne peut contester l’analogie qui existe entre le Buccinum Delalandi 190 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. et le Cataracta de Chemnitz; nous pensons néanmoins que ces co- quilles constituent deux espèces bien distinctes. Cette coquille a 37 millim. de long, et 21 de large. + 66. Buccin ficelé. Buccinum porcatum. Gmel. B. testà ovaiä, castaneu, transversim latè sulcatä, et tenuè striaté ; anfractibus convexis supernè depressis primis trisulcatis : ultimo septem octove sulcato; aperturé ovaté intùs rubescente, supernè in angulo canaliculatd. Buccinum porcatum. Gmel. p. 3494. Schrot. Einl, t, 1. p. 372. Buccinum. n° 64. Martini. Conch. t. 4. p. 71. pl. 126. f. 1213. 1214. Buccinum mexicanum, Brug. Encycl. méth.Vers. t. 1. p. 260. n° 23. Buccinum ligatum. Kiener. Spec. des Coq. p. 7. n° 7. pl. 5. f, 15. Habite le cap de Bonne-Espérance, d’après M. Kiener. Nous restituons à cette espèce le premier nom qu’elle a recu. Bru- guière, qui a décrit cette coquille, ne s’est point sans doute aperçu que Gmelin l'avait déjà nommée avant lui. M. Kiener, en l’intro- duisant dans sa monographie des Buccins, a proposé un troisième nom, celui de Buccinum ligatum ; il eût été plus naturel de reve- nir à l'un des deux noms précédemment publiés.” Cette coquille est ovale-cblongue ; sa spire, obtuse, est formée d’un petit nombre de tours convexes, dont le dernier constitue à lui seul les deux tiers au moins de toute la coquille ; sur ces tours, creusés à leur partie supérieure, on remarque de fines stries transverses, ainsi qu’un petit nombre de grosses côtes qui suivent laggême di- rection ; il y en a deux surles premiers tours, on en compte sept ou huit sur les derniers. Ces côtes sont également distantes, larges, peu convexes, plus étroites que les intervalles qui les séparent. L'ouverture est grande, ovalaire, blanche ou rougeâtre. Son bord droit est mince, tranchant, simple, La columelle est peu épaisse et bordée, dans toute sa longueur, d’un bord droit et peu épais, À l'angle supérieur aboutit une gouttière étroite et peu profonde, La base de l’ouverture est occupée par une échancrure large et peu profonde. Sous un épiderme épais et tenace, d’un brun verdûtre, quelquefois très foncé , cette coquille est d’un brun rouge uniforme. Les grands individus ont 58 millim. de long, et 30 de large, + 67. Buccin d'Orbigny. Buccinum d’Orbignyi. Payr. B, testä ovato-angustä, fuscä, in medio albo univittaté, longitudi- naliter plicatä, transversim suleatä, et tenuè striatä; anfractibus convexis : ultimo aleris longiore; aperturé ovato-angusté, albà; labro acuto, intüs plicato, BUCCIN. 191 Payr. Cat, des Moll. de Corse. p. 159. n° 322. pl, 8, f, 4.5.6. Philip. Enum, Moll, Sicil, p. 222, n° 5. R Cancellaria d'Orbignyi. Blainv. Faun, franc. Moll. p, 140. n° 2. Bb ete ple GR 'F. 1: Kiener, Spec. des Coq. p. 42. n° 41. pl. 13. f. 42. Habite la Méditerranée. Coquille d’un médiocre volume, ovale-étroite, à spire pointue, plus courte que le dernier tour, et à laquelle on compte sept tours étroits et convexes. Sur toute la surface s'élèvent des côtes longitu- dinales qui sont découpées iransversalement par des stries nom- breuses et inégales. L'ouverture est petite, ovalaire, rétrécie, blanche; elle se prolonge à la base, en un canal assez long, terminé par une échancrure étroite et peu profonde. Le bord droit est épais, sillonné en dedans. La columelle est garnie d’un bord gau- che, étroit et à peine saillant. La coloration de cette espèce est assez variable. Il y a des individus d’un brun assez foncé, ornés d’une fascie blanche, à la base des premiers tours, et sur le milieu du dernier, Chez d’autres individus, le sommet des côtes devient d’un blanc jaunâtre, les intervalles seuls restent bruns, et quel- quefois on distingue plusieurs fascies transverses sur le dernier tour. Cette coquille, fort commune sur tous les points de la Méditerranée, a 20 millim. de long, et 10 de large. + 68. Buccin à collier. Buccinum moniliferum. Kiener. B. testà ovato-elongatà, lævigatä, allé, transversèm fusco bifasciatä; anfractibus planis, suprà spiratis angulato-dentatis dentibus ali- quando spinæformibus; aperturd ovatä, columellä valdè arcuatd, callosä, apertur& angulo superiore canaliculata. Kiener. Spec. des Coq. p. 11. n° 11. pl. 3.f, 8. Reeve. Conch, Syst. t. 2, p. 234. pl. 268. f, 4. Habite Terre-Neuve, Coquille ovale-oblongue, à spire longue et pointue, composée de huit à neuf tours, au sommet desquels règne une rampe aplatie, un peu oblique, limitée en dehors par une rangée de tubercules spi- niformes, au nombre de onze ou douze sur chaque tour; ces tu- bercules sont dirigés presque horizontalement. L'ouverture est médiocre, elle est régulièrement ovalaire, son angle supérieur est non—seulement creusé d’une goutlière intérieure et décurrente, mais encore échancrée dans lextrémité du bord droit. Ce bord droit est mince et tranchant, il est simple et lisse. La columelle est épaisse, et elle est garnie, dans les vieux individus, d’une large callosité qui se fond particulièrement par ses bords avec le reste 102 HISTOIRE DES MOLLUSQUES, du test. Cette disposition nous fait croire que cette coquille appar= tient plutôt aux Nasses, La coloration est peu variable; elle con- siste en deux fascies brunes, transverses, larges, qui occupent une grande partie du dernier tour, et dont la supérieure remonte sur les tours qui précèdent jusqu’au sommet de la coquille. Cette espèce a quelquefois 5o millim. de long, et 23 de large, + 69. Buccin scie. Buccinum pristis. Desh. B. testà elongatä, subturrité, apice acuminaté, lævigatd, politä, flavo fucescente; anfractibus convexiusculis, ad suturam subdepressis primüs longitudinaliter nodosis transversim striatis : ultimo basi striato; aperturé ovatd; labro expanso, tenui denticulato, serrato. Buccinum serratum. Kiener, Spec. des Coq. p. 23. n° 24, pl. 9. f. 28. Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 235, pl. 268. f. 5, 6. Habite les mers de Californie. Nous nous trouvons dans la nécessité de changer le nom donné à celle espèce par M. Kiener, parce qu’il y a déjà une autre espèce décrite sous le même nom par Brocchi dès 1814, parmi ses fossiles subapennins. Belle espèce, bien distincte, dont les caractères sont suffisamment tranchés pour qu’on la reconnaisse facilement. Elle est allongée, étroite, subturriculée. Sa spire, très pointue, se compose de dix tours convexes, légèrement creusés au-dessus de la suture. Sur les cinq ou six premiers tours, on remarque non-seulement des côtes longitudinales, mais encore des stries transverses très fines ; les unes et les autres disparaissent insensiblement, et les quatre ou cinq derniers toursrestent complétement lisses ; le dernier tour est subcanaliculé à la base, et terminé par une échancruré large et profonde. L'ouverture est ovale, son angle supérieur offre une pe- tite rigole fort étroite et peu profonde. Le bord droit est mince, renversé en dehors, et il est garni, dans toute sa longueur, d'une série de fines dentelures, comme celles d’une scie. La columelle est peu épaisse; elle est d’un brun jaunâtre, peu foncé. Toute la co- quille est d’un brun grisâtre, uniforme; à l’intérieur, l'ouverture est un peu violacée. Cette coquille est longue de 55 millim., large de 20; maisilyena de plus grands individus. 70. Buccin difforme. Buccinum distortum. Gray. B, testä ovato-ventricosä, albä, fusco longitudinaliter flammulatd, transversèm striatä, aliquando striato-sulcatä, aliquantisper sulcis 1 subnodulosis; aperturd albä, ovato-angustä, aliquando callo cras= sissimo supernè canaliculato distortä; labro acuto, intus striato, BUCCIN. 193 Gray, dans Wood, Ind. Test. Suppl, pl. 4: f. 7, Kiener, Spec. des Coq. p. 43. n° 42, pl. 18. f. 64 et 65, Habite les mers du Chili. M. Kiener rapporte à cette espèce une figure de Chemnitz (pl. 94, f. 913). Cette figure représente une coquille fossile qui appartient au genre Mélanopside. C’est le Melanopsis Chemnitzii de Férussac. Coquille extrêmement variable, et dont il faut avoir un grand nom- _bre d'individus pour en apprécier tous les caractères. Elle est ovale-ventrue, Sa spire, plus où moins allongée, est composée de sept à huittours, médiocrement convexes, sur lesquels il y a tout à-la-fois des stries transverses et des côtes longitudinales obtuses, et en petit nombre; dans le plus grand nombre des individus, le dernier tour est lisse, ou présente seulement quelques stries vbso- lètes ; souvent on voit les accidens des premiers tours se continuer sur le dernier, et l’on reconnait,que des coquilles si différentes ap- partiennent à la même espèce, parce qu’elles se lient par un grand nombre de variétés. L'ouverture est d’un beau blanc laiteux ; elle est ovalaire, Le bord droit, peu épais, est faiblement plissé en de- dans. Dans le plus grand nombre des individus, l’angle supérieur de l'ouverture est occupé par une petite rigole peu profonde ; mais dans d’autres, il s'établit dans cet angle une callosité énorme qui rend irrégulière cette partie du dernier tour, et une gouttière, large et peu profonde, est creusée dans cette callosité. La colora- tion n’est pas moins variable que le reste de la coquille. Il y a des individus qui, sur un fond blanc, ont un petit nombre de linéoles ou de flammules d’un brun marron plus ou moins foncé ; dans d’autres individus, quelques fascies transverses de ponctuations viennent interrompre ces linéoles; peu-à-peu les ponctuations et les flammules se confondent, et l’on arrive ainsi insensiblement à des individus d’un brun marron foncé uniforme, Cette coquille a 45 millim, de long, et 25 de large, maiselle est va- riable dans ses proportions. + 71. Buccin damier. Buccinum alveolatum. Kiener. B. testà ovatä, apice acuté, transversim striatd, albo lutescente ma- culis nigrescentibus quadratis seriatièm ornatd; spird acuminatd ; anfractibus longitudinaliter plicatis, ad suturam depressis; aper- turd ovatd, intus violascente et striatä; columelld albd. Kiener. Spec. des Coq. p. 31. n° 32, pl, 10, f, 34. Habite la Nouvelle-Hollande. Par sa coloration, cette espèce a beaucoup d’analogie avec le Bucci- num testudineum, mais elle s’en distingue facilement par tous ses Tome X. 15 194 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. autres caractères. Sa spire pointue compte huit tours sur lesquels se relèvent des côtes longitudinales assez épaisses et convexes. Sur le dernier tour, elles s’amoindrissent et disparaissent insensiblement. Sur la surface de cette coquille on remarque aussi des stries trans- verses, fines, écartées, Ses tours sont convexes, mais ils sont dépri- més en dessous de la suture, et légèrement creusés en gouttière. L'ouverture est ovalaire, d’un blanc violacé en dedans ; le bord droit est mince et strié en dedans; l’échancrure terminale est large, oblique et profonde. Sur un fond d’un blane jaunâtre ou grisâtre, cette coquille est ornée d’un grand nombre de taches quadrangu- laires, régulières, formant des séries transverses, et dans l’ensemble, elles sont disposées comme les cases d’un damier, Cette coquille a 30 millim, de long, et 15 de large. 11 ya des indivi- dus un peu plus grands, 2° SECTION. — LES NASSES. T 72. Buccin court. Buccinum abbreviatum. Chemn. B. testä avato-globosä, alb&, lineolis undulosis longitudinalibus ornatä, transversim regulariter sulcat&; spir& obtusd; anfracti- bus angustis, convexis, ad Suturam subcanaliculatis; aperturd ovatä, fucescente, labro incrassato, dentato; columella brevi, la- bio sinistro calloso. Chemn. Conch. t. ro. p. 194. pl. 153.f, 1463. 1464. Gmel. p. 3478. n° r8r. Dillw, Cat, t. 2. p. 587. n° 12. Exclus, variet, Wood. Ind. Test. pl. 22. f, 12. Nassa globosa. Sow. Genera of Shells. £. 6. Zd, Reeve, Conch. Syst. t. 2.p. 237. pl. 269. f. 6. Kiener. Spec. des Coq. p. 86. n° 85, pl. 26, f. 105. Habite l'Océan Indien. Coquille curieuse et intéressante, qui se rapproche des Casques par sa forme, mais qui, par ses autres caractères, appartient bien aux Nasses. Elle avoisine le Buccinum retusum de Lamarck, mais beau- coup plus encore le Buccinum conglobatum de Brocchi, fossile du Plaisantin, On pourrait même croire à l'identité des deux espèces; mais en les étudiant dans tous leurs détails, on s'aperçoit qu'elles sont toujours distinctes. Cette coquille est ovale, globuleuse, à spire obtuse, courte, composée de sept tours convexes, étagés et subcanaliculés à la suture; le der- pier est globuleux et terminé à la base en une échancrure courte, large et profonde, subitement relevée vers le dos. Toute la surface En BUCCIN. 105 est occupée par un assez grand nombre de sillons transverses égaux, réguliers, assez fins, L'ouverture est petite, ovale, arrondie, jau- nâtre en dedans ; le bord droit est épais, fortement dentelé en de- dans ; le bord gauche s'étale en une callosité assez large, très net— tement circonscrite, La columelle est courte, et le bord gauche qui se continue dans sa hauteur est épais et calleux. Cette coquille est souvent blanche, quelquefois jaunâtre, et elle est ornée de linéoles longitudinales, onduleuses, d’un brun assez foncé. Sa longueur est de 30 millim., sa largeur de 24. + 73. Buccin globuleux. Buccinum globosum. Quoy. B. testà globosà, turpidd, in medio aliquantisper gibbosä, fuscä, albo * basi fasciatä, longitudinaliter plicaté, transversim striat&, obsoletè granulosä; spird brevi, apice acuminatdä; anfractibus convezxis : ul- timo maximo basi obliquè emarginato; aperturd minimd, ovatd, albä; callo columellari, albo, maximo, incrassato, plano. ; Quoy et Gaim. Voy. de l’Astr. Zool, t.2, p. 448. pl. 32. f. 25 à 27. Buccinum clathratum. Kiener. Spec. des Coq. p.1or. n° 99. pl. 27. f. 108. Babite l’île Vanikoro, et la Nouvelle-Irlande. k M. Kiener, après avoir emprunté à cette espèce son nom, pour l’ap- pliquer à une antre qui n’a point la moindre analogie, propose de donner à celle-ci le nom de C/athratum, Si de tels exemples étaient suivis, jamais il n’y aurait de nomenclature faite dans la science : il faudrait plaindre le naturaliste qui aurait des recherches à faire, car il devrait consacrer un temps très considérable et entièrement perdu en rectifications préalables. Cette petite espèce est fort remarquable; elle est courte, très globu- leuse, Sa spire, pointue, est composée de neuf tours étroits, con- vexes ; le dernier, beaucoup plus grand que la spire, présente or- dinairement sur le milieu du dos une gibbosité comparable à celle du Buccinum thersites de Lamarck, Toute la surface est chargée de côtes longitudinales, régulières, élevées, et de stries transverses, également espacées, qui, en passant sur les côtes, les découpent en granulations quadrangulaires aplaties. L'ouverture est ovalaire, toute blanche; son angle supérieur se termine en une petite échan- crure oblique et fort étroite. Le bord droit est assez épais, et l’on compte en dedans sept plis transverses, Le bord gauche est repré- senté par une très large callosité blanche, très épaisse, aplatie, et qui envahit tout le ventre du dernier tour, La plupart des indivi- dus de cette espèce sont d’un brun rouge peu foncé; ils ont pres- 19. 196 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. que tous une linéole blanchâtre vers le milieu du dernier tour, La base est toujours blanche, | Cette petite coquille a 19 millim. de long, et 1 : de large. T 74. Buccin granifère. Buccinum graniferum. Kiener. B. testà ovalo-globosd, albà, transversim quadrifariaäm granulosa; spirä acuminatä; anfractibus primis supernè granulosis ; apertur& minimd, ovatd; labro incrassato, extùs marginato , intüs plicato; columellé incrassatä, callo maximo, crassissimo, usquè ad apicem testæ decurrente indutd. Kiener.Spec, des Coq. p. 100. n° 98. pl. 27. f.rur., Müller. Syn. Test. p. 70, n° 1. Habite les mers des Indes orientales, d’après M. Kiener. Petite coquille très singulière, fort rare jusqu’à présent dans les col- lections; elle est ovale, globuleuse. Sa spire, conique et pointue, - compte neuftours médiocrement convexes, sur le sommet desquels s'élève une rangée de grosses granulations ; le dernier tour est ven- tru et globuleux. Sa surface présente quatre rangées transverses de grosses granulations, au nombre de cinq où six par rangée. L’ou- verture est très petite, relativement à la grosseur de la coquille. Le bord droit est épais, bordé en dehors et un peu infléchi en de- dans. L’angle supérieur de l'ouverture est occupé par une très pe- tite échancrure, sur le côté drait de laquelle s'élève une dent ob- tuse qui la surmonte, En dedans du bord droit, on trouve huit petits plis transverses aigus. La surface inférieure de la coquille est occupée par une énorme callosité qui remonte jusque près du som- met de la spire; cette callosité, très épaisse, est aplalie en dessous et arrondie sur les bords, Toute cette coquille est d’un blanc lai- teux. Elle est longue de 20 millim., et large de 10. + 95. Buccin conoïde. Buccinum conoidale. Desh. B, testä ovatà, in medio ventricosä, apice acutà, regulariter decus- sata; anfractibus planis, suturd canaliculaté separatis; aperturé rotundatä, albä; labro profundè sulcato; margine sinistro cal- loso, verrucoso, basi elevato. Desh. dans Bélanger. Voy. aux Indes. Zool. p.433. pl. 5. f. 6. 9. Müller, Synop. Test, p. 61. n° 4. Ce Buccin a beaucoup d’analogie avec une espèce fossile qui se trouve aux environs de Bordeaux et d'Angers, Il est très ventru. Sa spire est pointue, composée de sept à huit tours aplatis, séparés entre eux par une suture assez profonde et canaliculée; toute la surface est très régulièrement treillissée par des stries longitudinales obliques, et par d’autres, transverses, non moins régulières que les BUCCIN. 197 premières, L'ouverture est obronde, un peu oblique, blanche. Le bord droit est épais et fortement sillonné à l’intérieur, La colu- melle est fortement excavée dans le milieu; elle présente, à sa par- tie supérieure, une petite callosité décurrente; à la base, elle est cylindracée et terminée par un petit pli saillant et fort oblique. Elle est revêtue, dans toute sa longueur, d’un bord gauche assez épais, calleux, rédressé dans une partie de son étendue, et présen- tant vers son extrémité antérieure quelques petites rides granu- leuses, irrégulières. La coloration de cette coquille est d’un fauve pâle uniforme, présentant quelquefois sur le dernier tour une fascie blanchâtre, médiane et transverse. Cette coquille, fort rare, a été trouvée par M. Bélanger dans les mers de la Sonde. Elle est longue de 21 millim. j 76. Buccin de Bélanger. Buccinum Belangeri. Kiener. B. testé elongatä, subturritä, albà, apice acutä ; anfractibus con- vexis, sutur marginatà separatis : ultimo basi striato ; aperturä ovatà ; columellé arcuatd, basi uniplicatd. Buccinum politum. Bast. Foss, de Bord. p. 48. n° 5. pl. 2. f. 11. Id. Desh. dans Bél. Voy. aux Indes. Zool, p. 431. pl. 3.f, 1.2. Buccinum Belangeri. Kiener. Spec. des Coq. p. 34. pl. 14. f. 48. Buccinum politum. Müller. Syn. Test. p. 6r. Cette espèce est allongée, étroite, subturriculée, toute blanche. Sa spire, allongée et pointue, se compose de sept à huit tours légère- ment convexes, séparés entre eux par une suture marginée; le dernier tour est plus court que la spire; il est lisse à sa partie supérieure, et pourvu à sa base de quelques stries transverses ré- gulières, L'ouverture est ovale-oblongue; le bord droit est mince et tranchant, strié en dedans. La columelle est régulièrement ar- quée, et se termine, à la base, par un pli saillant et très oblique. Cette coquille, dont nous n'avons jamais vu qu’un petit nombre d'exemplaires vivans, se trouve assez communément fossile à la Superga, près de Turin, et aux environs de Bordeaux. Sa lon- gueur est de 20 millimètres, 7 77. Buccin de Gay. Buccinum Gayi. Kiener. B.testà ovato-angustä, acuminatä, fuscescente longitudinaliter plicatd, transversim striatä, granulosä; anfractibus convexiusculis ad su- turam marginatis ; aperturd albd, ovatä; labro intus obsoletè plicato ; columellä wix callosd. Kiener. Spec. des Coq. p. 71. n° 70. pl. 21. f. 79. Müller, Synop. Test. p. 68. n° 19. Habite les côtes du Pérou. 103 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Petite coquille ovale, conique, ayant la spire aussi longue que le der nier tour. On compte six ou sept tours à cette spire; ils sont peu convexes, et leur suture est bordée d’unerangée de granulations plus grosses que celles dureste de la surface. Toute la sûrface est garnie de petites côtes longitudinales, régulières, un peu flexueuses, qui sont découpées en granulations par des stries transverses régulières et» nombreuses. Sous le rapport des stries et des côtes, il y a de nota- bles variations dans cette espèce ; il y a des individus chez lesquels les côtes longitudinales disparaissent peu-à-peu, et où il ne reste plus sur le dernier tour que les stries transverses ; il y a des in dividus chez lesquels les stries transverses s’amoindrissent à leur tour, etil arrive que le dernier tour est presque lisse, L'ouverture est blanche, ovalaire ; le bord droit est mince et plissé en dedans; le bord gauche est peu épais, et il s’étale en une petite callosité peu étendue sur le ventre du dernier tour. Toute cette coquille est d’un brun terne foncé et rougeâtre. Cette espèce à 18 mil- lim. de long, ét ro de large. T 78. Buccin de Roissy. Buccinum Roissyi. Desh. B. testà elongatä, subturritä, angustà, pallidè fulvé, clathrata ; anfractibus convezis : ultimo brevi; aperturä minimd, alb& ; labro intüs incrassato, striato ; columellé obliquè truncatd, Desh. dans Bél, Voy. aux Indes, Zool. p. 432. pl, 3, fi 3. 4. Kiener. Spec. des Coq. p. 80. n° 78. pl. 21, f, 82, Müller, Syn. Test. p. 61. n° 3. Ce Buccin est allongé, subturriculé, Sa spire est longue et pointue ; on y compte huit à neuf tours très convexes, treillissés par des côtes longitudinales très régulières, et des stries transverses assez épaisses, non moins régulières que les côtes ; le dernier tour est très court; il est subglobuleux ; l'ouverture qui le termine est fort petite, ovale-oblongue et blanche dans toutes ses parlies. Son bord droit, épaissi à l’intérieur, est finement sillonné dans toute sa longueur. La columelle est plus courte que lextrémité du bord droit ; elle est cylindracée obliquement, tronquée et terminée par une échancrure profonde, qui se relève vers le dos de la coquille. La coloration est peu remarquable; elle est d’un fauve pälé uni- forme, interrompu sur le dernier tour par une zone blanchôtre, obscure et transverse, Ce petit Buccin, fort rare, ne s’est encore rencontré que dans l’O- céan Indien, Il a 15 millimètres de longueur. + 79. Buccin muriqué. Buccinum muricatum. Quoy. B. testä minimd, ovato-globosé, luted, apice acutà, longitudinaliter BUCCIN. 199 plicatä, transversim echinatä ; aperturd alba, granulosa, intùs striatä; columellé uniplicatä. Quoy et Gaim. Voy. de l’Astr. Zool. t, 2. p. 450. pl. 32.f. 32, 33. Kiener. Spec. des Coq. p. 93. no 92. pl. 27. f. 110. Habite la Nouvelle-Irlande, Très petite espèce, arrondie, subglobuleuse à la base, à sommet co- nique et pointu, plissée en long, hérissée de nombreux petits tu bercules transverses, comme certaines Ricinules. Son ouverture, ovalaire, grande, est granuleuse dans son contour, et sillonnée en dedans du bord droit. La columelle porte à sa base un pli commun à presque toutes les Nasses. La couleur de cette coquille est jau- nâtre très clair ou rougeûtre. Son ouxerture est blanche. Lamarck en possédait une dans sa collection, qu’il n’a pas décrite, On la xoit également au Muséum, sous le nom de Nucléole. Les indivi- dus en sont blancs ou maculés. Elle est longue de 13 millim. et large de 6. + 80. Buccin paré. Buccinum stolatum. Gmel. B. testà ovato-turgidé, apice acuminata, albo-grised, fusco transver. sim fasciatä, longitudinaliter costatä, basi transversim pauci- striatä; spir exsertiusculd; anfractibus convexis; aperturd angus- tà, ovatd; labro intus extusque marginato; columellé obsoletè gra- nulosä, cylindraced, callo albo tenui brevi vestita. Buccinum stolatum. Gmel. p. 3496. n° 121. Schrot. Einl. t. 1. p. 368, Buccinum, n° 44. Martini. Conch. 1. 4. p. 43. pl. 124. f, 1167 à1169. Dillw. Cat. t. 2. p. 368. n° 123. Exclus, Brugu. Synony. Buccinum ornatum, Kiener. Spec. génér. des Coq. viv. p. 80. n° 70. pl. 21. f. 83. Habite les mers de l’Inde. Lorsque M. Kiener a donné à cette espèce le nom de Buccinum or— natum, il n'ignorait pas que déjà avant lui elle avait recu ur nom différent, puisqu'il cite le catalogue de Wood, où elle est mention- née sous le nom de Buccinum stolatum. Avec celte indication, il eüt été facile à M. Kiener de retrouver l’auteur original de ce nom spécifique, et il l’eût trouvé en consultant la table alphabétique de la treizieme édition du Systema naturæ, Nous sommes donc obligé de restituer à cette espèce le nom que Gmelin lui avait d’a- bord imposé, Cette jolie espèce a quelque analogie, pour la coloration, avec le Buc- cinum miga de Bruguières, Elle est ovale-pointue, La spire, un peu plus courte que le dernier tour, est composée de neuf tours: 200 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. convexes, étroits, sur lesquels se relèvent des côtes longitudinales, grosses et obtuses, égales, sur le sommet desquelles on voit deux ou trois stries obsolètes; sur le dernier tour, ces côtes descendent du sommet à la base, mais elles diminuent peu-à-peu, et vers l'ouver- ture il n’en reste plus que la partie supérieure, et sous la forme de deux ou trois tubercules; à la base de ce dernier tour, il y a con- stamment un petit nombre de stries transverses, graduellement dé- croissantes. L'ouverture est petite, d’un blanc jaunâtre très pâle ; en dedans, elle est ornée de deux fascies brunes qui correspondent à celles du dehors. Le bord droit est épaissi de chaque côté ; en de- dans, il est pourvu de six dentelures, dont les deux premières sont les plus grosses. La columelle est cylindracée; son bord gauche, saillant à la base, porte un petit nombre de granulations obsolètes; une callosité peu épaisse et fort courte s'étale sur le ventre du der- nier tour, La coloration de cette espèce est assez constante ; elle consiste en une ou deux fascies d'un beau brun, sur un fond d’un blanc grisâtre. Elle a 22 millim, de long, et 14 de large. 81. Buccin lime. Buccinum limatum. Chemn. B, testä ovato-oblongä, longitudinaliter costatd, stris elevatis,trans- versis, creberrimis, costas decussantibus; labio supernè uniplicato; aperturd basi effusa, emarginatä ; testé albà, anfractibus bas, ultimo in medio, zond fuscä ornatis. Buccinum limatum. Chemn. Conch, t. 11. p. 87. pl. 188. Î. 1808. 1809. Buccinum scalariforme. Kiener. Spec. des Coq. p. 79. n° 797. pl. 21. f. 80. Habite la Méditerranée. Nous considérons cette espèce de Chemnitz comme l’analogue d’une coquille que l’on rencontre fréquemment à l’état de fossile dans les terrains tertiaires d'Italie, ainsi que dans ceux plus récens des environs de Palerme, et qui n’est peut-être qu’une variété du Brc- cinum prismaticum . Cette coquille est ovale-conique. Sa spire est plus allongée que le dernier tour ; elle est composée de huit tours larges et convexes, sur lesquels descendent, du sommet à la base, un assez grand nom- bre de côtes longitudinales, peu épaisses, quelquefois même un peu tranchantes à leur sommet, et plus étroites que les intervalles qu’elles laissent entre elles, Ces côtes se succèdent d’un tour à l’autre, assez régulièrement, de maniere à rendre la coquille po- lygonale, De plus, toute la surface est chargée d’un très grand BUCCIN. 201 nombre de fines stries, des plus régulières, qui passent sur les côtes, saus éprouver de changement. L'ouverture est très petite, proportionnellement à la coquille ; elle est régulièrement ova- laire, toute blanche, et son bord droit aminci est très finement plissé en dedans. La columelle est régulièrement arquée; elle est accompagnée d’un bord gauche saillant à la base, mais dépourvu de callosité. Sur un fond d’un blanc jaunâtre, cette coquille est ordinairement ornée de deux fascies violâtres, Les grands individus ont 28 millim. de long, et 16 de large. , 4 82. Buccin olive. Buccinum olivæforme. Kien. B. testé ovato-oblongd, incrassatä, solidä, longitudinaliter costata, transversim striatä, granulosä, atro-fuscd; spird exsertiusculd, acutä; anfractibus convexiusculis, marginatis; aperturd ovalä, ni grescente; labro intus denticulato; columellà brevi, basi truncatd, callosä. Kiener. Spec. des Coq. p. 70. n° 68. pl. 25. f, 99. Müller. Synop. Test. p. 63. n° 18. Habite les mers de l'Amérique septentrionale. Coquille ovale-oblongue, à spire presque aussi longue que le dernier tour. Cette spire est pointue et composée de neuf tours médiocre- ment convexes, sur lesquels se montrent des granulations assez sou- vent obsolètes, qui résultent de l’accroissement de petites côtes longitudinales et obliques, avec des stries transverses, régulières et peu profondes, L'ouverture est petite, elle est d’un brun noirâtre très intense; son bord droit, peu épais, est garni en dedans d’un petit nombre de dentelures, dont les trois premières sont les plus grosses. La columelle présente un singulier caractère : elle est courte et obliquement tronquée long-temps avant d’être parvenue à la base de la coquille. Te bord gauche s'étale à la base et sur le ventre du dernier tour, en une callosité peu épaisse, d’un noir brillant, Cetie coquille est d’une couleur uniforme, d’un brun _ marron noirâtre, toujours terne, Elle est longue de 25 millim., et large de 14. 83. Buccin tissu. Buccinum textum. Gmel. B. testà elongatä, apice acutd, albo-grised, costulis lonpitudinalibus et strüs transversis decussatä; anfractibus angustis, in medio cari- natis; aperturd minimd, ovalà, violascente; labro intüs tenuè striato; columellé apice rugosd. Buccinum textum, Gmel. p. 3493. Schrot, Einl.t, c.p. 371. Buccinum. n° 61. 202 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Martini, Conch. t. 4. p.62. pl. 125.f, 1201. 1209. Buccinum texium. Dillw. Cat. t. 2. p. 635. n° 116. Buccinum Blainvillei. Desh. Voy. aux Indes par Bélanger, Zool. pe 408.pl.2. f. 1. 2. Buccinum cancellatum. Quoy et Gaim. Voy. de l’Astr. t. 2. p. 449. pl,.32:.£ 30, 34, Wood. Ind, Test. pl, 23. f. 113, Buccinum Blainvillei, Kiener. Spec. des Coq. p. 29. n° 30. pl. 17. f, 38. Habite les mers de l’Inde et la Méditerranée. On verra, d’après la synonymie de cette espèce, qu’elle a reçu plu- sieurs noms, lorsque déjà elle était inscrite dans le catalogue de Gmelin sous celui que nous lui restituonsaujourd'hui; nous-mêmes, en décrivant les espèces de M. Bélanger, rapportées de son voyage aux Indes, n’avons pas reconnu le Buccinum textum de Gmelin, ce qui est cause d’un double emploi que nous nous empressons de recüfier actuellement. Il est bien à présumer que le Buccinum po- lygonum de Brocchi, que l’on trouve fossile dans les terrains sub— apennins, est une variété du Buccinum textum de Gmelin. Cette coquille devrait faire partie du genre Phos de Montfort, si ce genre était maintenu dans la méthode. Cette coquille est ovale-oblongue. Sa spire, allongée, est très pointue au sommet ; on y compte sept à huit tours étroits, peu convexes, anguleux dans le milieu ; le dernier est presque aussi grand que la spire; comme ceux qui précèdent, il est chargé d’un grand nombre de petites côtes longitudinales fort régulières, arrondies et con- vexes, dans les intervalles desquels on voit, à des distances égales, des stries transverses assez aigués, entre lesquelles s’en montrent de beaucoup plus fines. L'ouverture est fort petite, ovale-oblongue, d’un brun violacé, obscur à l’intérieur ; son bord droit est tran- chant, et pourvu, dans toute sa longueur, d’un grand nombre de fins sillons transverses. La columelle est arrondie, munie de deux taches nuageuses, d’un brun très intense. À sa base, on remarque: un petit pli très oblique. Cette coquille est longue de 21 millim. T 84. Buccin mélanoïde. Buccinum melanoides. Desh. B. testà elongatä, turritä, angustä; spir exsertä, aliquando inflexd; anfractibus convexiusculis, decussatis : ultimo in medio lævigato, basi transversim striato; aperturd minimd, ovatä, albidä fuscäve, basi latè emarginatä; colore externo rubro, violascente vel fusco- griseo, et uliquandd fusco-bifasciato. BUGGIN. 203 Desh. dans Bél, Voy. dans l'Inde, Zool. p. 430, pl. 2. £, 3,4. Müller. Synop. Test. p. 60. n° 2. Cette coquille se rapproche de celle que Lamarck, confondant à tort parmi les Vis, a nommée Terebra viltata. Elle est allongée, turri- culée, souvent infléchie dans sa longueur, comme cela arrive à quelques Mélanies, Sa spire, très longue et pointue, est composée de neuf à dix-tours peu convexes, sur lesquels se montrent de très petites côtes longitudinales, découpées par des stries transverses fines et profondes ; les premiers tours sont minces, transparens et un peu plus enflés que ceux qui suivent. L'ouverture est fort pe- tite , elleest ovalaire, blanchätre en dedans, et terminée à la base par une très large échancrure, Les côtes longitudinales sont très courtes sur le dernier tour ; sa partie moyenne reste lisse, et on remarque à sa base quelques stries transverses régulières. Il existe plusieurs variétés de coloration: dans celles qui sont d’un brun pâle, on remarque une ou deux fascies transverses d’un brun rou- geàtre; dans les autres, les fascies deviennent plus larges et plus obscures ; el dans quelques individus elles se réunissent, et sont d’un brun violacé assez intense, Cette espèce intéressante de Buccin, qui établit plus qu'aucune autre les rapports de ce genre avec les Vis, a été trouvée dans les mers de Ceylan. Elle est longue de 22 millim. Ÿ 85. Buccin ampullacé. Buccinum ampullaceum. Desh. B. testä ovato-turgidä, flavé vel flavescente, fusco absoletè bifas- ciaté ; spird acuminatä; anfractibus convexiusculis, supernè sub- marginatis; aperturd ovatd, flavescente, intus pallidè violaced, basi latè profundèque emarginaté ; columellà incrassatä, callosd, pallidè luteä. Buccinum globosum. Kiener. Spec. des Coq. p. 12. n° 12. pl. ro. £ 53. Müller. Synop. Test. p. 63. n° 8. Habite, Nous nous trouvons dans l'obligation de changer le nom que M. Kiener a imposé à cette espèce, Il y avait déjà un Buccinum globosum publié par MM. Quoy et Gaimard, plusieurs années avant que M. Kiener donnât celui-ci sous un nom qui a trop d’a- nalogie avec l’autre pour ne pas entraîner à sa suite de la confu- sion, et c’est pour cette raison que nous proposons d'y substituer celui de Buccinum ampullaceum. Cette coquille est ovale-ventrue. Sa spire, beaucoup plus courte que le dernier tour, est composée de sept à huit tours médiocrement 204 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. convexes, un peu déprimés au-dessous des sutures. Toute la sur- face de la coquille est lisse. L'ouverture est grande, ovalaire, d’un jaune fauve à son entrée; elle est d’un violet blanchâtre très pâle dans le fond. Le bord droit est épais; il est simple dans toute son étendue. Son extrémité supérieure s'appuie sur une épaisse callo- sité columellaire, en laissant entre eux une gouttière étroite et profonde. La columelle est épaisse; elle est régulièrement arquée en portion de cercle, et sa base est creusée en échancrure large et profonde. La coloration de cette espèce est assez variable ; il y a des individus d’un brun fauve, assez intense, sur lesquels règne, à la base et au sommet du dernier tour, une large fascie d’un brun foncé. D’autres individus sont plus pâles et sont d’un fauve jaunâtre. D’après l’ensemble de ces caractères, il est très probable que cette coquille doit faire partie du genre Bullia de M. Gray, dont nous avons eu occasion de parler dans les généralités sur le genre qui nous occupe. Cette coquille est longue de 42 millimètres et large de 26. T 86. Buccin calleux. Buccinum callosum. Gray. B. testä ovato-oblongd subcylindraceä; spird acutä; anfractibus in medio subangulatis, lœvigatis; sutur& supra angulum positd; aper- turd ovatä, supernè angustaté; labro tenui, simplici; columellä callo latissimo, angulato, castaneo indutd. Gray, dans Wood. Ind, Test. Suppl. pl. 4. f. 14. M. Kiener, dans son Species, décrit et figure sous le nom de Callo- sum une autre espèce de Buccin qui a bien quelque ressemblance avec celui-ci, mais qui s’en distingue toujours par ses caractères spécifiques ; par conséquent, cette espèce devra prendre un autre nom, celui de Callosum appartient à l’espèce de M. Gray pie droit de priorité. Cette coquille est très singulière; elle est ovale-oblongue; sa spire, pointue, compte six tours divisés dans le milieu par un angle ob- tus, La suture se fait sur la partie la plus saillante et la plus aigué de l’angle. Sur le dernier tour il y a une notable dépression au-dessous de la suture; toute la surface est lisse ; l'ouverture est ovale, très rétrécie en une gouttière élroite à son angle supérieur. L'échancrure de la-base est large et assez profonde ; le bord droit, mince et tranchant, reste simple, Une énorme callosité brune dans toute sa partie antérieure, blanchâtre dans la postérieure, angu- leuse à son tiers postérieur. C’est à cet angle que se fait le par- tage des deux couleurs et c’est sur lui que se fait la suture, Cette disposition rend le Buccinum callosum très particulier parmi les BUCCIN. 205 autres espèces du même genre. Cette callosité envahit toute la base du dernier tour, Malgré l'allongement de sa spire, celte coquille a beaucoup d’analogie avec le Buccinum neriteum; elle est d’un gris cendré ou jaunâtre; sa longueur est de 38 millimètres, sa lar- : geur de 18. 3° SECTION, — LES MONODONTES. + 87. Buccin pesant. Puccinum plumbeum. Chemn. B. testà ovato-globosd, turgidä, crassä, ponderosd, lœvigatà, rufa, vel castaned ; spird brevi, anfractibus angustis, convexis : ultimo basi sulco impresso circumdato ; apertur& ovato-oblongä, pallidè flavä ; labro tenui, acuto, basi unidentato ; columellà regulariter arcuat&, callosa. Buccinum plumbeum. Chemn. Conch. t. 11, p. 86. pl, 188. f, 1806. 1807. Id, Dillw. Cat. t. 2. p. 617. n° 60. Id. Wood. Ind. Test. pl. 23. f. 70, Eburna plumbea. Sow. jun. Conch. illustr. f, 4. 5. Habite. Cette coquille curieuse devient pour nous le type d’une section particulière parmi les Buccins ; elle n’est pas la seule vivante qui présente le caractère sur lequel cette section est fondée : nous en connaissons deux autres qui se trouvent à la suite de celle-ci. Le Buccinum plumbeum de Chemnitz est une coquille ovale, glo- buleuse, ventrue, toute lisse, à spire courte, composée de six tours convexes, étroits, et dont la suture est un peu déprimée; vers la base du dernier tour, on remarque un sillon étroit et assez pro= fond, qui descend obliquement, depuis le milieu de la columelle, jusque vers la base du bord droit, où il est surmonté d’une petite dent triangulaire, canaliculée en dehors, L'ouverture est d’un fauve jaunâtre très pâle; son bord droit est simple, mince et tranchant. La columelle est régulièrement arquée, à sa partie supérieure elle est chargée d’une grosse callosité, dans laquelle est creusée une petite rigole qui la sépare du bord droit ; son ex- trémité antérieure est amincie et pointue, mais elle est arrondie comme dans les Buccins, et non aplatie comme dans les Pourpres, L'échancrure terminale de l'ouverture est large et profonde, Toute cette coquille est d’une couleur uniforme, d’un roux-brun plus ou moins foncé, selon les individus. Elle est longue de 40 millim., et large de 30, 206 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. + 88. Buccin sépimente. Buccinum sepimentum. Rang. B. testà ovatä, utrinquè attenuatä, grised, lævigatä, basi sulco im- presso circumdatà » spir& Brevi acuté, anfractibus convexis $ aperturd obovato-angustä; labro acuto ad basim unidentato ; columellà arcuatä, basi acuminatd, supernè callosä; angulo su- periore callo transverso separato. Rang. Magas. de Zool. 1832. pl. 18. Kiener. Spec. des Coq. p. 57. n° 56. pl. 18. f. 66. Habite l’île au Prince, | | Coquille très singulière, dont on doit la découverte à M. Rang, eonnu par ses divers travaux sur la conchyliologie. Elle appar- tient à cette section des Buccins, dans lesquelles nous avons fait remarquer un sillon étroit et plus ou moins profond, situé à la base du dernier tour, et qui est surmonté d’une petite dent aiguë lorsqu'il arrive sur le bord droit, Cette coquille est ovale-ob- longue, atténuée à ses extrémités. Sa spire pointue se compose de six tours étroits, convexes, tout-à-fait lisses. Le dernier tour est pointu vers l'extrémité antérieure ; il se termine de ce côté par une échancrure dont le côté gauche est plus proéminent, ce qui est crdinairement le contraire dans les autres Buccins. Toute la surface de la coquille est lisse. L'ouverture est d’un blanc rou- geâtre en dedans; elle est ovalaire, étroite, et son bord droit est mince, simple et tranchant; il est pourvu, vers la base, d'une petite dent étroite quisurmonte l'extrémité du sillon dont nous avons parlé. La partie la plus remarquable de l’ouverture est l'angle supé- rieur. Dans un grand nombre de coquilles, cet angle est changé en rigole intérieure par un petit bourrelet décurrent qui s’ap- puie’sur le sommet de la columelle, et qui fait une saillie plus ou moins considérable selon les espèces, Mais l'intervalle qui existe : entre ce bourrelet et le bord droit est toujours assez large : ici ce bourrelet prend une saillie inaccoutumée ; il s’avance horizon- talement à la rencontre du bord droit, qui lui-même s’infléchit un peu en dedans dans cet endroit, de sorte qu'il ne reste plus qu'une fente extrêmement étroite entre ces deux parties; au- dessus de cette sorte de cloison, l’angle supérieur de l'ouverture laisse une lacune triangulaire, profonde. La columelle est ré- gulièrement arquée; elle est calleuse, garnie d’un bord gauche, blanc, et elle se termine à la base en une pointe aiguë. Toute cette coquille est d'un gris cendré, quelquefois un peu rougeätre. Les grands individus ont 25 millim. de long, et 13 de large. + 89. Buccin melanostome. Buccinum melanostoma. Sow. B, testä ovato-turgidä, aurantid, vel fuscescente, longitudinaliter- BUCCIN. 207 costatd, transversim sulcaté : costis crassis obtusis, sulcis, inæqua- libus; aperturd ovat& | Nabro incrassato aurantiaco, dentato, intus profundè sulcato ; columellä incrassatä, nigrescente. Sow. Genera of Shells, f. 5. Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 235. pl. 268. f, 7. Wood. Ind. Test. Suppl. pl. 4. f. 3. Habite. Espèce qui a beaucoup d’analogie avec le Buccinum tranquebaricum de Lamarck, mais que l’on distingue facilement, C’est une coquille épaisse, solide, ovale, ventrue, à spire un peu moins longue que le dernier tour. Les tours sont souvent aplatis à leur partie su- périeure ; ils sont chargés de grosses côtes longitudinales obtuses, peu écartées sur le dernier tour. Ces côtes ne descendent pas jusqu’à la base. Sur toute la surface il existe un grand nombre de sillons transverses inégaux, quelquefois alternes, et sur lesquels il y a aussi des stries assez fines. L'ouverture est petite propor- tionnellement à la coquille; elle est ovale, d’un blanc jaunâtre en dedans; le bord droit est très épais, dentelé dans toute sa longueur et plissé en dedans. Parmi les dentelures du bord droit il y en a une plus grosse et plus saillante, située vers la base : elle correspond à un sillon plus profond que les autres, et qui est semblable à celui du Buccinum punderosum. Son bord est d’un beau jaune orangé; la columelle est très épaisse ; elle est d’un brun noir très intense. Toute la coquille est d’un brun jaunnâtre ou rougeâtre. Les grands individus ont 58 millim. de long et 38 de large, Espèces fossiles. 1° SECTION. — BUCCINS. 1. Buccin stromboïde. Buccinum stromboides. B. testä oblongo-ovatà&, lævi; anfractibus convexis : ultimo spird mulio longiore; labro extus subcostato, supernè soluto, Buccinum stromboides, Gmel, p. 5489. n° 82, Annales du Mus. vol, 2.p. 164. n° 1, + x + * * Buccinum stromboides, Herman, Naturf. t,16, p. 59, pl. 2.f, 5.6, Seba Mus. t. 4. pl. 96. f. 22? Desh. Coq. Foss, de Paris. t, 2, p. 647. pl, 86. f. 8. 9. ro, Roissy. Buf, Moil. t. 6. p. 29, n° 4. Sow. Genera of Shells. f, 8. Habite.., Fossile de Grignon, Mon cabinet, Il est légèrement sil- 208 HISTOIRE DES MOLLUSQUES, lonné à sa base, et son bord droit, un peu amplé, lui donne l'as pect d’un Strombe ; ce bord est lisse en dedans, Longueur : près de 2 pouces. . Buccin fines stries. Buccinum striatulum. (Buccinum. | Lake.) B. testé elongatä, transversim ne anfractibus rotundatis. Buccinum striatulum. Annales, vol. 2, p, 164. n° 2. [2] Var, strits obsoletis, vix perspicuis. * Desh. Coq. foss. de Paris. t. 2. p. 649. n° 4. pl. 94 bis. f. 24 à 26. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Ses stries sont transverses et très fines. Longueur : 8 ou 9 mill. 3. Buccin térébral. Buccinum terebrale. Lamk. B. testä elongatä, lævi, basi transversim obsoletèque striatà, Buccinum terebrale, Ann. ibid. n° 3. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Il est long de 15 mill., lisse, et a sa spire un peu turriculée. 4. Buccin TE Buccinum decussatum. { Buccinum. Lam.) B. testé ovato-conicd, striis creberrimis decussatä; anfractibus con- vexis; apertur& subdentatd. Buccinum decussatum. Ann, ibid. p. 165. n°4. * Desh. Coq. foss, de Paris. t, 2. p. 650. n° 6. pl. 87. f. 4. 5. 6. Habite... Fossile de Grignen, où il est commun, Mon cabinet. Il n’a que 10 à 12 mill. de longueur, Ses stries fines et croisées le ren— dent assez élégant, | Buccin doubles-stries. Buccinum bistriatum. Lamk. (1) B. testà ovato-oblongd, transversim striatä; strüs alternis minoribus ; majoribus sobbrio PP Hors Buccinum bistriatum. Ann. ibid, n° 5. ett, 6. pl. 44.f, ta, * Desh, Coq. foss. de Paris, t. 2, p.648. n° 3. pl. 86.f.11,12.13. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Belle et rare espèce, qui a plus de 3 centimètres de longueur. Elle est mince, fragile, et offre un bourrelet peu élevé sur le bord droit de son ouverture. 6. Buccin clavatulé. Buccinum clavatulatum. Lamk. B, test elongatd; striis transversis tenuissimis; labro brevi, rotun= dato, supernè emarginato, (x) Cette coquille ést très probablement d’un autre genre; son canal, un peu relevé, lui donne un peu des caractères des Cassidaires. BUCCIN:, 309 Buccinum clavatulatuñi, Ann. ibid. n° 6, Habite... Fossile de Grignon, Cabinet de M. Defrance. Il n’a que 4 millim, de longueur. Buccin ovale. Bhcninn ovatum. Desh. B. testä ovatä, brevi, transversim substriatä; spir& brevi, acutd; ul- timo anfractu breviore; aperturé ovatd ; columellä supernè subcal- losä; basi profundè emarginatä. Desh, Dese. Coq. foss. env. de Paris. t, 2, p. 652, pl. 94. f.14.16. Localité : Rétheuil. Ce Buccin est ovale-oblong. Sa spire, conique et Conte) est plus courte que le dernier tour ; elle est formée de sept tours peu con- vexes, sur lesquels on aperçoit un réseau qui semble effacé, de stries transverses et longitudinales, obsofètes. Le dernier tour, ventru dans le milieu, est terminé à la base en une échancrure assez large et profonde. La columelle est régulièrement arquée. Le bord gauche s'étale sur sa partie supérieure. Le bord droit est mince, simple et tranchant, Il a 12 millim. de long, et 8 de large. Buccin intermédiaire. Buccinum intermedium. Desh. B. testä ovato-subventricosé, transversim tenuè et eleganter striatd ; spird acuminatä; ultimo anfractu breviore; RUN convexis, sutur& simplici, profundà, separatis; aperturd ovatä; labro tenuis— simo, simplici. Desh, Desc. Coq. foss. env. de Paris. t, 2. p. 649. pl. 87.f. 2. 3. Localités : Grignon, Parnes. Nous avions d’abord pris cette espèce pour le Buccinum striatulum de Lamarck ; il suffira de comparer les figures et les descriptions pour s'assurer qu’elles constituent deux espèces bien distinctes; peut-être n’en est-il pas de même par rapport au Buccinum de- cussatum, avec lequel celui-ci a beaucoup d’analogie, Cependant, comme dans celui-ci la surface n’est point treillissée, que la co- quille est plus ventrue, l'ouverture proportionnellement plusgrande, que son bord droit est simple et mince, nous avons pensé que ces différences étaient suffisantes pour séparer cette espèce, sans nous dissimuler la possibilité de sa réunion avec le Buccinum decussa= tum, lorsque l’on viendra à découvrir des variétés intermédiaires. Le Buccin intermédiaire est ovale-oblong, ventru dans le milieu. Sa spire, très pointue, est composée de huit tours très convexes dont le dernier est plus grand que tous les autres réunis. Ce der- nier tour est subglobuleux, atténué à la base, terminé par une échancrure assez large et profonde. L'ouverture est ovale-oblon- Tome X. 1,4 210 HISTOIRE DES MOLLUQUES. gue, proportionnellement plus grande que dans le Buccinum cla- thratum., La columelle est faiblement arquée dans le milieu; elle est cylindracée et accompagnée d’un bord gauche, mince et étroit. Le bord droit est simple, mince et fragile, Toute la surface exté- rieure de la coquille est ornée de stries transverses fines, régu- lières, rapprochées, qui, sur les premiers tours, sont traversées par de petites côtes longitudinales, Nous ne connaissons jusqu’à présent qu’un petit nombre d'individus de cette espèce fragile, Leur longueur est de 14 millim., et leur largeur de 8. f 9. Buccin d'André. Buccinum Andreï, Bast, : B. testà elongatä; spird conicä, acuminatä, transversim striaté, longi- tudinaliter costellis plus minüsve proeminentibus ornatä; anfracti- bus planis, ad suturam submarginatis; aperturd ovato-angustä; columellé contortä, rugosä; labro acuto, intüs sulcato. Nasssa Andrei. Bast, Bass. tert. du S. O. de la Fr. p. 5o. n° 7. pl 441f617 Desh. Desc, Coq. foss. env. de Paris. 1. 2. p. 651. pl. 89. f. 7-10, Var. a. Desh.) Testà angustiore, transversim sulcatä; costis longitu= dinalibus, obsoletis. Var. 4. Desh.) Testé minore, sulcis costulisque clathratd. Var. c. Desh.) Testé majore, costis longitudinalibus, eminentioribus; striis transversis, crenulatis. Localités : Senlis, Lévemont, Valmondois, les environs de Bordeaux. Cette espèce est variable, et nous prenons comme type les individus que l’on rencontre le plus fréquemment. Ils sont ovales-oblongs, La spire, à-peu-près aussi longue que le dernier tour, est conique pointue, et l'on y compte sept à huit tours aplatis ou à peine con- vexes ; le dernier tour est ventru dans le milieu ; il est terminé à la base par une petite échancrure oblique et profonde. L'ouverture est étroite, ovalaire. La columelle est courbée en S italique al- longée ; le bord gauche dont elle est revêlue est épais, ridé, mais étroit et calleux vers la base, où il cache en partie une fente om- bilicale. Le bord droit est tranchant, mais épaissi à l’intérieur et sillonné transversalement dans toute sa longueur. Toute la surface extérieure de la coquille est chargée de petits sillons transverses, réguliers, dont un ou deux plus gros bordent la suture. Sur ces sillons descendent obliquement de petites côtes longitudinales ob - solètes, presque effacées, et dont plusieurs individus manquent tout-à=fait. Notre première varièté a les sillons transverses plus gros et plus profonds, et à peine si l’on remarque quelques côtes BUCCIN. 211 longitudinales. Dans la deuxième variété, la coquille, plus petite, a les côtes et les sillons presque égaux, tandis que dans la dernière les côtes sont devenues proéminentes, et elles semblent crénelées par les sillons transverses. Lorsqu’on examine à la loupe des individus bien conservés de cette coquille, outre les accidens dont nous avons parlé, on remarque encore à la surface un réseau extrêémement fin de stries transverses et longitudinales. Commune dans les grès marins : les grands individus de cette espèce ont 30 millim. de long, et 15 de large. T 10. Buccin aplati. Buccinum patulum. Desh. B, teslä ovato-inflatä, lævigatä; depressä, patulä; spir& brevi, acu- minatd; aperturd magnä, ovaté, basi latè profundèque emargi- natä; columell® arcuatä, callosu; labro tenui, acuto, simplici. Desh. Desc. Coq'foss. env. de Paris. t. 2. p. 646. pl, 88. f, 5. 6. Localité : Valmondois. Ce Buccin a beaucoup des apparences des Ancillaires, mais il n’a I ms pas, comme dans ces dernières, la spire cachée par la couche ver- nissée que l’on voit dans toutes les coquilles de ce dernier genre, Ce Buccin, remarquable par sa forme, se rapproche par ses carac- tères de l’espèce vivante, nommée Buccinum lævissimum par La- marck. Il est ovale-ventru, très déprimé. Sa spire est très courte, pointue, formée de trois ou quatre tours très étroits ; le dernier est si grand qu’il constitue à lui seul presque toute la coquille, Sa surface est lisse, et sa base présente une zone oblique limitée en dessus par un angle vif et aboutissant à l’échancrure terminale; cette échancrure est large et profonde. L'ouverture est ovale, di- latée; la columelle, creusée dans toute sa longueur, est revêtue d'un large bord gauche, sur lequel s'étale une large callosité épaisse; sur celte callosité vient s’appuyer l’extrémité du bord droit, Entre elle et le bord est creusée une gouttière peu profonde, dont l’extrémité vient aboutir à un petit sillon qui circonserit ex- térieurement la base de la spire ; le bord droit est mince et tran- chant; il est simple dans toute sa longueur. est très rare de rencontrer des individus bien conservés de cette espèce. Les plus grands ont 40 millim. de long, et 32 de large, 2° SECTION. — NASSES. + 11. Buccin de Dujardin. Buccinum Dujardinü. Desh. B. lesté ovato-turgidä, lævi; spirä conicd; anfractibus convexiusculis : 14, 212 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. ultimo ventricoso, varice obliqué sæpè ornato; infernè 3-5 striato! aperturd ovali callosé dimidiam longitudinem æquante; supernè angulatd; labro incrassato, intùs sulcato. Buccinum callosum. Dujard. Touraine, p. 88. n° 5. pl. 20. f.5et7. Nassa lævigata. Pusch. Pol. Paleon. p. 122. n° 3. pl.rr, f. 8. Habite... Fcessile de la Touraine, des environs de Vienne, en Au- triche, et des environs de Bordeaux, Déjà il existait un Buccinum callosum dans l'ouvrage de Wood, lors- que M. Dujardin a publié l'espèce que nous venons de décrire, sous ce même nom de Callosum que nous lui avions imposé dans uotre collection. Comme l'ouvrage de M. Dujardin est postérieur à celui de Wood, nous changeons le nom spécifique et nous pro- posons d'y substituer celui de l’auteur, auquel la science est rede- vable de l’excellent mémoire sur la géologie de la Touraine. Espèce singulière qui, par l’ensemble de sa ferme, rappelle un peu sous un plus grand volume, l’Auricula ringens de Lamarck, au- jourd’hui le 1ype de notre genre Ringicule. Cette coquille est ovale-globuleuse, Sa spire pointue est plus courte que le dernier tour, elle est composée de huit tours étroits et convexes, dont les premiers sont ordinairement plissés. Le dernier tour est globu- leux, il se termine à la base en une échancrure large et peu pro- fonde qui est subtrigone. Son sommet aboutit à une petite carène qui circonscrit le bourrelet terminal; au-dessus de cette carène, le dernier tour est pourvu de deux ou trois stries transverses. Tout le reste de la coquille est lisse. L’ouverture est ovale et très petite, proportionnellement à la grosseur de la coquille. Son bord droit est épaissi et garni à l'extérieur d’un bourrelet comparable à celui des Casques. La columelle porte à son extrémité supérieure une grosse callosité que l’on peut comparer à celle du Buccinum ma- culatum, par exemple, ou bien encore à celle du Buccinum distor tum de Gray. Le bord droit, en s'appuyant sur cette callosité, y laisse une petite rigole assez profonde, Les grands individus de cette espèce ont 16 millim. de long, et 10 de large. T 12. Buccin arrondi. Buccinum conglobatum. Brocchi. B. testà solidä, transversim crebrè sulcatä, anfractu primo globoso; spirä abbreviatä; labro dextro intus plicato; altero adnato, rugo- so; basi reflexä; profondè obliquè emarginatà, Brocchi. Conch. Foss. subap. t. 2.p, 334. pl. 4. f. 15. Borson, Oritt. Piémont. p. 56. n° 6. Habite, ,. Fossile du Plaisantin, 7 BUCCIN. 213 Espèce fort remarquable par sa forme et ses caractères, Elle est ovale-ventrue, subglobuleuse, épaisse et solide, Sa spire pointue est moins longue que le dernier tour, et est composée de huit tours étroits, convexes, sur lesquels s'élèvent un grand nombre de petites côtes transverses, convexes, lisses, serrées, et entre lesquelles se montrent des stries longitudinales, assez régulières ; le dernier tour est globuleux, il se termine en avant, en une échancrure très oblique, profonde, dont le bord droit est fortement relevé vers le dos. L'ouverture est très petite relativement à la grosseur de la coquille, elle est ovale-obronde, Le bord droit tranchant s’épaissit subitement à l’intérieur, et quelquefois il est épaissi en dehors, sans cependant former un bourrelet, comme dans les Casques; à l'intérieur, ce bord droit porte douze plis assez-gros, entre lesquels il y en a un plus petit et plus court. La columelle est profondé- ment arquée dans le milieu ; elle est garnie d’un bord gauche, sur lequel on remarque quelques rides irrégulières, et à la partie su— périeure une petite côte décurrente. A la base, le bord gauche se relève en une lamelle épaisse, dont l’extrémité vient se confondre avec le pli saillant qui limite, à l’intérieur, l’échancrure termi- nale, Il y a plusieurs variétés dans cette espèce. Dans le plus grand nombre des individus, les petites côtes transverses sont égales et serrées ; dans d’autres, une petite côte alterne avec les grosses ; dans d’autres enfin, cette petite côte intermédiaire disparaît compléte- ment, et cette variété semblerait constituer une espèce distincte, si elle ne se rattachait au type de l’espèce par les variétés intermé- diaires que nous venons de mentionner. Les grands individus ont 40 millim. de long, et 32 de large. Ÿ 13. Buccin maillot, Buccinum pupa. Brocchi. B. testà solidä, ovato-oblongä, inflaté, transversim .obsoletè striatd, labro dextro intüs sulcato, altero membranaceo supernè uniplicato; basi brevi reflexd, profundè emarginatd. Brocchi, Conch. Foss. subap. t. 2. p. 335, pl. 4. f. 14. Borson. Oritt. Piémont. p. 37. n° 7. Habite... Fossile du Plaisantin. Cette espèce a beaucoup d’analogie avec le Buccinum conglobatum ; elle est plus allongée. Sa spire est aussi longue que le dernier tour, les sept ou huit tours dont elle est formée, sont plus aplatis. Toute la surface est finement striée transversalement. L'ouverture est ovale-obronde et très pelite relativement à la grosseur de la coquille. Son bord droit s'épaissit subitement et il porte à l’intérieur sept à huit grosses dentelures. Le bord gauche est court, il s’étale et se 214 HISTOIRE DES MOBLUSQUES, renverse sur la columelle, il est lisse et sans rides, L'échancrure terminale est très courte, fort oblique et très profonde, D'après les observations de M. Michelotti, de Turin, cette espèce ne serait qu'une variété de la précédente, Les grands individus ont 45 millim. de long, et 26 de large. + 14. Buccin oblique. Buccinum obliquatum. Brocchi. B. teslà ovatä, transversim sulcatä, anfractibus spiræ supremis longi- tudinaliter rugosis; labio dextro extus incrassato, altero dilatato, calloso, granulis plicisque exasperato, Brocchi. Conch. Foss, subap. t. 2. p. 336. pl. 4.f. 16. a. b. Buccinum mutabile. Var. j. Bronn. Lethea, Geogn.t. 2. p. 1099. Borson. Oritt. Piémont, p.37. n° 8. Habite... Fossile du Plaisantin et des environs de Perpignan. Par l’ensemble de ses caractères, cette coquille se rapproche beaucoup du Buccinum mutabile, Elie est ovale-oblongue, à spire coniqueet pointue, à laquelle on compte huit tours convexes, dont les trois ou quatre premiers sont ordinairement plissés dans leur longueur, tandis que les suivans sont lisses et ne présentent que deux ou trois stries transverses au-dessous de la suture. Ce qui est re- marquable, c’est que le dernier tour est couvert de stries transverses dans toute sa hauteur; ces stries sont peu pro- fondes, également distantes, et les intervalles qui les séparent restent aplatis. L'ouverture est étroite, ovale-obronde, son angle supérieur est très rétréci et très profond. Le bord droit est lé- gerement festonné dans sa longueur, il est un peu sinueux vers la base, et il s’épaissit subitement à l’intérieur; de ce côté, il est pourvu de nombreux sillons simples qui pénètrent au fond de l’ou- verture. La columelle est profondément excavée dans le milieu, elle est garnie d’un bord gauche qui s’étale sur le ventre du der- nier tour, en une callosité large et épaisse, sur laquelle on remar- que quelques rides irrégulières sur la partie comprise dans l’inté- rieur de l'ouverture. Cette coquille est longue de 24 millim., et large de 16. 15. Buccin interrompu. Buccinum interruptum: Brocchi. B. test ovato-acutà, inflatä, anfractu primo infernè sulcato, sulcis 5, 6 scrobiculatis; spirä cancellaté, hinc indè veluti decorticä; labio dextro intus granulato, altero supernè ruguloso. Buccinum mutabile, Dub. de Montp. Conch, Foss, p. 26. n° 2. pl.r. f. 30. 3r. Brocchi. Conch, Foss. subap. t. 2. p. 340. pl. 5. f. 3. a. b. Habite... Foss. du Plaisantin ; on la trouve aussi à Sales, près Bordeaux. BUCCIN. 215 Cette coquille a beaucoup d’analogie avec le Buccinum obliquatum d'une part, el avec le Hutabile de l’autre. Elle est ovale-globuleuse. Sa spire est courte et pointue, et l’on y compte sept à huit tours étroits et convexes ; sur le dernier s'élève quelques côtes longitu- dinales qui disparaissent peu-à-peu et sont remplacées sur le der- nier tour par une ou deux stries transverses qui avoisinent la su- ture. Le dernier tour est globuleux ; il est lisse dans le milieu, mais il est profondément sillonné à la base. L'ouverture est ova- laire ; le bord droit tranchant s’épaissit subitement en dedans, et de ce côté, il est garni de plis aigus qui pénètrent assez avant dans l'ouverture. La columelle est assez épaisse, le bord gauche l’est aussi, mais il est court et sans callosité, ce qui distingue éminemment cette espèce du Wutabile et de ses variétés; Cette coquille est longue de 25 millim., et large de 18. 16. Buccin quadrillé. Buccinum clathratum. Born. B. testä ovato-ventricosä, longitudinaliter plicatä, transversim sul- catd; spirä exsertiusculd, apice acutd; anfractibus convexis, ad su- turam canaliculatis : ultimo anfractu globoso, basi profundè emar- ginato; apertur@ ovatä; labro acuto, intus plicato, labio sinistro, angusto, callo destituto. Born. Mus. p. 261. pl. 9. f. 17. 18. Schrot. Einl. t, 1. p. 397. Gmel, p. 3471. n° 8. Buccinum clathratum. Gmél. p. 3495. n° 110. Brug. Encycl. méth. Vers. t. 1. p. 275. n° 43. Dillw. Gat. t. 2. p. 636. n° r17. Knorr. Test. diluv.t. 2. pl. ©. 4. f. 9. Broechi. Conch. Foss. subap. p. 338. n° 21. Bronn, Leth. géog. t, 2. p. 1102. n° 6, pl.4r.f,32.a.b. Borson. Oritt. Piémont. p. 36. n° 5. Habite... Fossile en Italie et aux environs de Perpignan. Born, le premier, a mentionné cette espèce et en a douné une figure dans son Testacea musæi cæsarei vendobomensis. Si l’on en croit cel auteur, la coquille qu'il décrit, est vivante et provient des mers de l’Inde. Ceux des Conchyliologues qui ont suivi et qui ont men- tionné cette espèce, ont admis l’opinion de Born, et il en est résulté que la plupart des auteurs récens recherchent encore une coquille vivante dont les caractères s’accorderaient avec ceux assignés par Born à son espèce, On trouve, dans les mers de l’Inde, une Nasse subglobuleuse qui a la plupart des caractères de celle de Born, et plusieurs personnes ont pensé qu’il fallait lui imposer le nom de 216 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Buccinum clathratum. Nous pensons que les deux espèces mises en regard doivent avoir leur nom, car elles se distinguent constam- ment. Dans notre conviction, la coquille, décrite par Born, était fossile, et sa figure a conservé à cette espèce la teinte grisâtre qu’elle a ordinairement, lorsqu'elle a été retirée des terrains argi- leux où on la rencontre en Italie. Il est bien à présumer que Bru- guières, entrainé par l'opinion de Born, aura cru que cette espèce vivait encore dans l’Océan de l’Inde, mais sa description est telle- ment exacte qu’elle ne peut s'appliquer qu'aux individus fossiles, et non à l'espèce vivante qui en est voisine. Nous ferons remarquer un double emploi assez singulier de Gmelin, qui reproduit la même espèce, non pas sous deux noms, comme ce pourrait arriver, mais sous le même nom de Clathratum emprunté à Born. Cette coquille est ovale-globuleuse, ventrue; elle est largement qua- drillée par des plis Jlongitudinaux et par des sillons transverses plus ou moins écartés, selon les individus, au nombre de onze ou douze, sur le dernier tour. L’ouverture est ovalaire, sillonnée en dedans; les sillons sont presque tous bifides vers l’extrémité du bord droit; le bord gauche est très étroit et sans callosité, Les grands individus ont 35 millim, de long., et 25 de large. Ÿ 17. Buccin prismatique. Buccinum prismaticum. Broc. B. testé ovato-oblongä, longitudinaliter costatä; striis transversis crebris, elevatis, labro columellari supernè uniplicato, basi reflexä, emarginatà. Philip. Enum, Moll. Sicil. p. 225. n° Brocchi. Conch. Foss. subap. t. 2. p. 4, pli à Fa Desh. Exp. de Morée. Moll. p. 196. n° 333. Borson. Oritt. Piémont. p. 36. n° 4. Habite... Fossile du Plaisantin et de l’Astesan. Très belle espèce, ovale-conique, à spire très pointue, un peu plus longue que le dernier tour; elle est formée de onze tours très con- vexes sur lesquels on voit un grand nombre de côtes longitudi- nales qui descendent un peu obliquement du sommet à la base ; quelquefois les côtes sont un peu anguleuses; obtuses dans quel- ques individus, elles sont souvent un peu tranchantes à leur bord. Outre ces côtes, toute la surface est ornée d’un très grand nombre de stries transverses, régulières, également espacées, au nombre de treize ou quatorze sur les premiers tours. L'ouverture est régu- lièrement ovalaire; son bord droit peu épais est sillonné en de- dans ; et le bord gauche court et mince sort à peine de l'ouverture pour former une courte callosité lisse et sans rides. BUCCIN. 217 Cette espèce a 37 millim. de long, et 21 de large. Il existe en Sicile, aux environs de Palerme, une coquille fossile qui a beaucoup d’a- nalogie avec celle-ci, mais elle est constamment plus longue, les plis longitudinaux sont plus nombreux, et son ouverture est plus arrondie. Il faudra probablement en faire une espèce distincte, à moins que l’on ne trouve des variétés intermédiaires pour la réu- nir au Buccinum prismaticum de Brocchi. 18. Buccin allongé. Buccinum elongatum. Sow. B. testä ovato-conicd, elongatä, apice acuminatd; spird exsertä; an- fractibus convexiusculis, longitudinaliter tenuè plicatis, transversim striatis; aperturé ovato-angustä, basi subcanaliculatä, profundè emarginatd; labro tenui, simplici; labio tenuissimo, supernè di- latato. Sow. Min. Conch. pl. 110. f, 1. Habite... Fossile dans le crag d'Angleterre. Coquille qui par sa forme rappelle un peu le Buccinum reticulatum de Linné, mais elle est toujours plus grande, et son test est constam- ment mince et fragile. Elle est ovale-conique, à spire allongée et pointue au sommet; elle est à-peu-près aussi longue que le der- nier tour ; elle se compose de huit tours médiocrement convexes, sur lesquels se relèvent de petites côtes longitudinales étroites et serrées qui disparaissent habituellement sur le dernier tour ; elles sont remplacées par des stries; des stries transverses, uombreuses, forment avec les côtes un réseau à mailles quadrangulaires, mais oblongues. Le dernier tour est ovale-globuleux, il se prolonge à la base en un canal très court que termine une échancrure large et profonde. L'ouverture est ovale-oblongue. Le bord droit reste mince et simple. Sa columelle est revêtue d’un bord gauche assez large, mais très mince, qui s'étale en un feuillet à peine apparent sur une petite portion du ventre du dernier tour. Celle espece est longue de 5o millim., et large de 23. ni | | Buccin croisé. Buccinum reticosuum. Sow. B. tesiä ovato-conicä, spirä exsertä; anfractibus numerosis con- vexis, eleganter decussatis ; aperturd ovato- angusté ; labro tenui, simplici. Sow. Min. Conch. pl. 110. f, 2. Habite... Fossile, dans le crag d'Angleterre. Cette belle espèce de Buccin se distingue facilement, Il est ovale- conique. Sa spire, aussi longue que le dernier tour, est aiguë au sommet et composée de 8 (ours très convexes; le dernier est subglobuleux, et il se termine à la base par une échancrure large et 218 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. profonde, Toute la surface de la coquille est couverte d’un réseau rendu élégant par sa régularité, Il est formé par l’éntrécroisement de petites côtes où de stries longitudinales et de stries transver- sés ; toutes celles-là ne sont pas égales, il y en a ordinairement une plus fine entre deux plus grosses. L'ouverture est ovale. oblongue; son bord droit est tantôt mince et tantôt un peu épaissi en dedans’, mais il reste toujours simple. La columélle est res- serrée vers la base, et elle est accompagnée d’un bord gâauclie fort étroit et très mince, qui s’élargit un peu sur le ventre du dernier tour, et prend la forme d’une callosité très mince, Cette coq. a 42 millim. de long et 23 de large. + 20. Buccin rugueux. Buccinum rugosum. Sow. B. testä ovato-conicä, elongatä, spird acutä ultimo anfractu lon- giore; anfractibus convexiusculis, costulis longitudinalibus angustis distantibus ornatis, striis transversis numerosis decussatis ; aper- turd ovato-angustä; labro tenui simplici; columellä arcuatà, labio brevi tenui vestita. Sow. Min. Conch. pl. 110. f. 3. Habite... Fossile du crag d’Angleterre. Espèce allongée, étroite, subturriculée, ayant la spire plus longue que le dernier tour. Les tours sont larges, médiocrement con- vexes, et l’on y remarque un petit nombre de côtes étroites et longitudinales, séparées par des espaces plus larges qu’elles; outre ces côtes, on trouve encore sur la surface extérieure un grand nombre de stries transverses fines, serrées, obsolètes, que l'on pourrait comparer à celles du Buéoute prismaiteum de Broc- chi. L'ouverture est ovale, courte petite; son bord droit est mince et simple à l'intérieur. La columelle est épaisse, et le bord gauche qui la revêt est assez large, mais très mince el coupé dans toute son étendue. Cette coquille a 35 millim. de long et 17 de large. + 21. Buccin dentelé. Buccinum serratum. Brocchi. B. tesiä ovato-oblongé, longitudinaliter costatä, strüs elevatis transversis, costas longitudinales decussantibus ; basi erectiuscula emarginatd. Philip. Enum. Mall, Sicil. p. 225. n° 2. Brocchi Conch. foss. subap. t, 2. 338, pl. 5 f. 4. Borson. Oritt, Piémont. p. 88. n°9. Habite... Fossile du Plaisantin. M. Kiener, dans son Species des coquilles vivantes, à dorné le . BUGCIN, 219 nom de Serratum à une espèce très distincte de celle-ci, à laquelle vous avons dû imposer un nom nouveau, l'espèce de Brocchi de- vant rester en possession du nom que le savant italien Jui a donné le premier, Le Buwcinum serratum est une coquille ovale-oblongue, à spire allongée et pointue, un peu plus longue que le dernier tour. Toute la surface est élégamment treillissée par l’entrecroise- ment de petites côtes longitudinales égales, de stries transverses, à-peu-pfrès aussi grosses que les côtes. Les tours sont très con- vexes, leur suture est subcanaliculée, et des côtes longitudinales se terminent en dentelures, petites, qui couvrent la suture. L'ou- verture est régulièrement ovalaire; le bord droit tranchant s’é- paissit assez subitement; il est chargé, en dedans, d’un grand nombre de plis qui se prolongent jusqu’au fond de l’ouverture, La columelle est régulièrement arquée dans sa longueur, et elle est accompagnée, dans toute sa hauteur, d’un bord gauche, mince et étroit. Cette belle espèce a 38 millim. de long et 13 de large. Nous con- naissons une variété beaucoup plus ventrue, car sur 30 millim, de longueur elle en a 18 de large. T 22. Buccin élégant. Buccinum elegans. Duj. B. testé oblongä, subturrité, longitudinaliter costaté, argutè stria- tâ ; anfractibus rotundatis, interdüm varicosis costis 1-15 inter- stitid non œquantibus ; aperturd subrotundé ; labio surpernè uni- dentato ; labro crasso intus sulcato. Dujardin. Tour, p. 88. n° 7, pl. 20. f, 3 et ro. Habite... Fossile de la Touraine, Le Buccin élégant est une petite coquille ovale-conique, à spire pointue, un peu plus longue que le dernier tour; on ÿ compte 8 tours convexes, dont le dernier est arrondi et terminé à la base par une échancrure assez large et profonde. De petites côtes lon- gitudinales sont rangées régulièrement sur toute la surface de la coquille, et elles sont traversées par un grand nombre de stries fines, très serrées, et dont les 2 ou 3 premières sont un peu plus grosses que les autres, L'ouverture est ovale, elle est petite. Le bord droit est épais, il est régulièrement strié en dedans. [Le bord gauche est étroit, simple, et sans callosité. Cette petite coquille n’a pas plus de 14 millim. de long et 8 de large. + 23. Buccin flexueux. Buccinum flexuosum. Brocchi. B, testé turritä, costellis longitudinalibus flexuosis sulcis transversis fi- liformibus ; labio dextro intüs sulcato, altero lævi, basi reflexa, emarginalà, 220 HISTOIRE DES MOLLUSQUES, Borson Oritt. Piémont. p. 38. n° ro. Brocchi. Conch. Foss. subap. t. ap. 330. pl. 5 f. 10. Habite... Foss. du Plaisantin, Jolie petite espèce, allongée, conique, que l'on reconnaît facilement par les petites côtes longitudinales, légèrement courbées en S ita- lique, dont elle est ornée; ces côtes sont régulières, serrées et étroites, et elles sont traversées par un grand nombre de stries transverses, très fines, capillaires, et des plus régulières. La spire est plus longue que le dernier tour, elle compte 8 tours convexes, étroits, à suture subcanaliculée. L'ouverture est pelite, ovalaire. Son bord droit est mince, et finement sillonné en dedans. La co- lumelle, assez profondément arquée dans le milieu, est accompa- guée d’un bord gauche très mince et très étroit, Cette coq. est longue de 18 à 20 millim, et large de 9 à ro. T 24. Buccin costulé. Buccinum costulatum. Brocchi. B. testà ovato-acutä, longitudinaliter plicatä, transversim sulcata; anfractibus marginatis ; labro intus sulcato. Brocchi. Conch. foss. subap. t, 2. p. 343. pl. 5 f, 9. Borson Oritt. Piémont, p. 38. n° 13. Habite... Fossile du Plaisantin, Petite coquille qui a quelque analogie avec une espèce vivante de la Méditerranée, et dont Gualtieri a donné une médiocre figure. Mais cette analogie, au dire même de Brocchi, n’est point assez parfaite pour que l’on regarde comme identique les deux espèces. Celle-ci est ovale-conique, à spire pointue, un peu plus longue que le dernier tour. On compte 8 tours à cette spire; ils sont à peine convexes et nettement séparés entre eux par une suture canaliculée et bordée d’un petit bourrelet assez large, Toute la surface est ornée d’un réseau formé par l’entrecroisement de pe- tites côtes longitudinales et de stries transverses, L'ouverture est | petite, ovalaire; son bord droit est tranchant et profondément sil- | lonné à l’intérieur. Le bord gauche est mince, et il sort un peu de l'ouverture pour former une callosité étroite. Cette petite coquille est longue de 18 millim. et large de 9. Ÿ 25. Buccin natté, Buccinum intexium. Duij. B. testé ovato-turritä, sulcis longitudinalibus striisque transversis decussatä ; spirä elongatä; anfractibus convexis, versus Su- turam strüs profundioribus exaratis, cingulatis : ullimo sæpé va- ricoso ; aperturé bis quintam partem longitudinis æquante ; labio vix calloso ; labro crasso, intus striato. Dujardin. Touraine. p. 88. n° 4. pl. 20. f. 9. BUCCIN. 221 Habite... Fossile de! la Touraine. Jolie espèce qui a la plus grande analogie avec le Buccinum mu sivum de Brocchi, peut-être même devrait-on la considérer comme une simple variété de l'espèce d'Italie; cependant elle présente quelques différences constantes que nous allons signaler. Elle est toujours plus petite, sa spire est en proportion plus courte ; les côtes longitudinales et les stries transverses sont dis- posées de manière à laisser entre elles de petits espaces qua- drangulaires enfoncés, tandis qu'au Musivum ces espaces sont remplis ; dans l’Zrtextum, les sutures sont bordées et élégamment crénelées par une strie transverse plus profonde qui détache l’ex- trémité supérieure des côtes. L'ouverture est ovalaire, le bord droit est mince, finement dentelé en dedans, le bord gauche est plus large vers la base de l’ouverture que dans le Musivum ; la callosité occupe la même place, et a à-peu-près la même forme. Cette coquille est longue de 15 millim., et large de 7. + 26. Buccin mosaïque. Buccinum musivum. Brocchi. B. testà oblongä; anfractibus omnibus reticulatis, areolis qua- dratis ; labro intüs rugoso, labio glabro; basi reflexä. emarginatä. Philip. Enum. Moll. Sicil. p. 226. n° 3. Brocchi. Conch. Foss, subap.t. 2. p. 340. pl. 5.f. tr, Borson. Oritt. Piémont. p. 36. n° 2. Habite. Fossile du Plaisantin. Ce Buccia a son analogue vivant dans la Méditerranée, et parti culièrement dans les mers de Sicile. Nous l'avons vu entre les mains d’un marchand d'histoire naturelle qui, ayant long-temps habité la Sicile, en rapporta des ccllections nombreuses, Je crois que l’individu vivant fait actuellement partie des collections du Muséum ; ne l'ayant pas sous les yeux, nous décrivons l’espèce d’après les individus fossiles. On les trouve aussi bien dans le Plaisantin, que dans les terrains plus récens de la Sicile, Cette coquille est allongée, conique. La spire est plus longue que le dernier tour ; elle est formée de huit à neuf tours peu convexes, dont toute la surface est découpée en petites portions subqua- drangulaires, par l’entre-croisement de stries longitudinales et transverses , presque égales, L'ouverture est ovalaire, étroite ; son bord droit, peu épais, est garni en dedans de sillons peu an- parens. La columelle est régulièrement arquée, et le bord gauche qui la garnit, très étroit dans sa moitié autérieure, s'étale en une callosité demi-circulaire, étroite, et monte sur la partie du ventre du dernier tour qui est la plus voisine de l'ouverture; la forme 222 HISTOIRE DES MOLLUSQUES,. de cette callosité est tellement particulière, qu'elle rend très fa- cile l'espèce à séparer de ses congénères. L’échancrure terminale est médiocre, elle est très oblique, et plus profonde que large. Les grands individus de cette espèce ont 3r millim, de long, et 15 de large. T 27. Buccin de Vénus. Buccinum Veneris. Bast. B. testà ovato-oblongd, angustä, spird exsertd, acuminatä; an- . fractibus in medio angulatis, crenatis, transversim regulariter, striatis ; aperturd ovatä, supernè acuminaté, basi latè et obliquis- simè smarginatà ; labro incrassato, intüs sulcato, Faujas. Mém. du Mus. t. 3. pl. 10. f. 2. Bast, Foss. de Bord. p. 47. n° 1. pl. 2. f. 15. Habite. Fossile aux environs de Dax et de Bordeaux. Fort belle espèce de Buccin que l’on rencontre abondamment dans les deux localités que nous venons d'indiquer. Elle est allongée, ovale-conique; sa spire, longue et pointue, a une longueur égale à celle du dernier tour. On y compte dix tours, anguleux dans le milieu, obliquement déprimés à leur partie supérieure, et ayant l’augle médian élégamment crénelé. Toute la surface est ornée d’un grand nombre de stries transverses, plus ou moins serrées, selon les individus, L'ouverture est ovalaire, rétrécie supérieurement en un angle assez profond. L'échancrure ter- minale présente des caractères tout particuliers : elle est large, mais extrêmement oblique ; lorsqu'on la regarde par la base, on la trouve dilatée et subinfundibuliforme de ce côté. Le bord droit est tranchant, il s’épaissit en dedans, et de ce côté il est garni de sillons dans toute sa hauteur. Le bord gauche est étroit, mince appliqué dans toute son étendue. Les grands individus de cette espèce ont 53 millim, de long, et 25 de large, a8. Buccin à collier. Buccinum baccatum. Bast. B. test elongato-acuminalé, transversim basi striaté ; anfractibus in medio angulato tuberculosis, supernè marginatis, tuberculosis ; apertur& ovatä ; labro tenui simplici. Bast. foss, de Bord, p. 47. n° 2, pl. 2. f, 16. Dujardin. foss. de Tour. p. 87. n° r. pl. 20. f.8. Dub. de Montp. Conch. foss, p. 28, n° 6. pl. 1 f. 24-25, Habite... Fossile, à Dax, à Bordeaux , aux environs de Vienne, en Autriche, et dans les faluns de la Touraine. Cette coquille ressemble au Buccinum Veneris du même auteur ; elle BUCCIN. 223 est ordinairement plus petite, et toujours plus étroite. Sa spire, al- longée et pointue, est plus longue que le dernier tour ; elle se compose de dix tours, anguleux dans le milieu, un peu creusés à leur partie supérieure, et ornés d’un double rang de tubercules, dont l’un garnit la suture, et l’autre est placé sur l’angle des tours. Ces tubercules sont égaux et arrondis; le dernier tour est sensiblement atténué à la base; il porte à cette extrémité des stries transverses qui vont graduellement, en s'amoindrissant, à me- sure qu’elles remontent vers le dos. Il y a des variétés dans lesquelles toute la coquilleest striée. L'ouverture est ovalaire; le bord droit, légèrement dilaté, est mince et simple; l’échancrure terminale est large, profonde, mais moins oblique que dans le Buccinum Veneris. Les grands individus de cette espèce ont 45 millim. de long, et 20 de large. Il existe un assez grand nombre de variétés : dans les unes, le nom- bre des tubercules est beaucoup plus considérable: dans les au- tres, 1ls ont une tendance à s’effacer, et c'est cetle variété que l'on rencontre le plus spécialement en Touraine. Ÿ 29. Buccin de la Touraine. Buccinum Turonense. Duïj. B. testä oblongä, subturritä, longitudinaliter costatd, lineis transver_ sis elevatis cinctä ; costis 11-13 exsertis, angunlis, graniferis ; an- fractibus convexis, nonnunquam varicosis ; aperturà roduntatä ; labio supernè unidentato; labro crasso 5-6 dentato. Bucciuum graniferum. Duj. Touraine, pl, 89 .n°8, pl. 20.f. 1r. 12, Habite... Fossile dans les faluns de la Touraine, Petite coquille ovale-oblongue, à spire pointue, un peu plus longue que le dernier tour, On compte huit tours à cette spire; ils sont convexes, et ils portent un nombre assez considérable de petites côtes longitudinales qui descendent perpendiculairement d’une suture à l’autre ; ces côtes sont traversées par un petit nombre de stries qui s'élèvent au sommet des côtes sous forme de petits tu- bercules : le dernier tour est globuleux, et présente les mêmes accidens que ceux qui précèdent. L'ouverture est petite, ovale- oblongue. Le bord droit épaissi, en dehors, par la dernière côte, est garni, en dedans, de six dentelures égales, et également dis- ‘antes. La columelle est courte, régulièrement arquée, et elle est accompagnée d’un bord gauche étroit, et assez épais, L’é- chancrure terminale est large et profonde, Cette petite espèce, assez commune dans le terrain tertiaire de la Touraine, a 10 millim. de long. et 5 de large. 224 HISTOIRE DÉS MOLLUSQUES. M. Kiener, ayant employé le nom de Buccinum graniferum dans son Species des coquilles vivantes, et ce nom ayant été publié quelques années avant le mémoire de M. Dujardin, nous nous trouvons dans l’obligation de changer le nom de l’espèce fossile, pour éviter toute espèce de confusion entre des espèces qui ont entre elles peu d’analogie. + 30. Buccin granulé. Buccinum granulatum. Sow. B. test ovato-conicd, apice acuté ; anfractibus convexis, suturd pro- Junda& simplici separatis, costhfis longitudinalibus, striisque trans- versalibus decussatis; costulis granulosis; aperturd minimä, ovato= rotundd; labro incrassato, intüs pauci-dentato; columellà callosd, Sow. Min, Conch. pl. 110. f. 4. Habite... Fossile dans le grag d'Angleterre, Petite coquille qui, par l’ensemble de ses caractères, se rapproche beaucoup du Buccinum macula des auteurs anglais, qui vit encore dans les mers d'Europe. Cette coquille est ovale-conique, La spire, pointue au sommet, est formée de huit tours, dont le dernier est un peu plus court que tous les autres réunis. Toute la surface est treillissée par de petites côtes longitudinales obliques, et des stries transverses un peu plus fines que les côtes, au point d’intersection desquelles s’élève une petite granulation, L'ouverture est petite, arrondie; son bord droit, épaissi en dedans, porte un petit nom- bre de dentelures, dont les moyennes sont les plus grosses, La columelle est garnie, dans sa longueur, d’un bord gauche assez épais, qui s'étale en une callosité qui garnit la partie la plus voi- sine de l’ouverture. L'échancrure de la base est petite et peu pro- fonde. Cette coquille est longue de 12 millim., et _. de. + 3r. Buccin demi-strié. Buccinum semi-striatum. Brocc. B, testä ovato-acufä ; spirä exserlà, acuminatä; anfractibus con- vexiusculis, primis ons Alter plicatis, alteris supernè stria- tis : ultimo basi striato, in medio lævigato; aperturd ovato-angustä; labro tenui, intüs striato; columellà supernè, callo tenui angusto vestitä, Buccinum corriculum, Brocchi. Conch. Foss. subap. t. 2. p. 342. Buccinum semistriatum., Brocchi, Loc. cit. Suppl.p.65r, pl.15.f.15. Nassa semistriata, Borson. Oritt. Piémont. p. 39. n°15, pl.1.f. 10. Id, Brong, Vicent, p. 65. pl. 6. f. 8. Desh. Exp. sc. de Morée, Zool. p. 197. n° 538. Philip. Eaum, Moll. Sicil. p. 227. n° 11, Habite... Fossile dans les terrains subapennins, en Italie, en Sicile, en Morée, aux environs de Perpignan, BUCCIN. 295 Brocchi avait d'abord confondu cette espèce avec le Buccinum corni- culum; plus tard, il s’aperçut de son erreur, et la rectifia dans le supplément de son ouvrage sur les fossiles subapennins. Cette co- quille est d’un médiocre volume, elle est ovale-conique. Sa spire pointue est un peu plus courte que le dernier tour : les tours de spire sont médiocrement convexes ; les quatre ou cinq premiers sont chargés de petits plis longitudinaux. Les suivans ne présen- tent plus que des stries transverses à leur partie supérieure, et l'une d'elles, plus grosse que les autres, forme un bourrelet au- dessous de la suture; le dernier tour est ovalaire, il est lisse dans le milieu, et strié à ses deux extrémités, L'ouverture est médiocre, ovale-oblongue, atténuée à ses extrémités. Le bord droit, mince et tranchant, est sillonné à l’intérieur, La columelle est arquée dans le milieu, et la callosité dont elle est revètue, mince et étroite, s'étale sur la partie du ventre qui avoisine le plus l'ouverture, elle forme dans cet endroit une languette semi-lunaire, à-peu-près de la même forme que celle du Buccinum musivum. Cette espèce pré- sente un assez grand nombre de variétés, car on trouve des indivi- dus presque entièrement lisses, et d’autres dont toute la surface est couverte de stries ; entre ces deux états, on trouve tous les in- termédiaires. Les grands individus de celte espèce ont 2v millim. de long, et 12 de large. 32. Buccin de Dale. Buccinum Dalei. Sow. B. testä ovato-globosé, apice obtusä; anfractibus convexis, transver- sim obsoletè striatis : ultimo basi latè et profondè emarginato; aperturé ovatä, supernè angulatä; labro tenui, simplici; columellà regulariter excavatä; labio sinistro tenuissimo FRERIÉE Sow. Min. Conch, pl. 486. f. 2. Habite... Fossile dans le Crag d'Angleterre. Par l’ensemble de sa forme, cette espèce ressemble un peu au Bucci- num mutabile, elle est plus grande et beaucoup plus mince, et elle se distingue du reste par tous ses caractères spéciaux. Elle est ovale-globuleuse. Sa spiré, courte et obtuse, est composée d’un petit nombre de tours convexes, sur lesquels on remarque un assez grand nombre de stries transversès, obsolètes, presque effacées, qui souvent disparaissent sur le dernier tour. L'ouverture est assez grande, ovalaire; son bord droit reste mince et simple, dans toute son étendue. La columelle est excavée régulièrement en segment de cercle; elle est accompagnée d’un bord gauche extrêmement mince, étroit et appliqué dans toute son étendue. L'échancrure de Tour X. 15 226 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. la base est élargie et profonde, et un peu moins relevée vers le dos, que dans beaucoup d’autres Buccins. Cette espèce paraît assez commune dans les terrains tertiaires, connus en Angleterre sous le nom de Crag. Elle est longue de 45 millim., et large de 27. Il y a des individus plus grands. 4° SECTION. — LES MONODONTES. + 33. Buccin à fissure. Buccinum fissuratum. Desh. B. testé ovato-ventricosä, lævigatä; spird brevi, conicd; ultimo an- fractu ad basim sulco unico cincto; aperturd ovatdä; columellé ar= cuatä, callosd; labro tenui, simplici, ad basim unidentato. Desh. Desc, Coq. foss. env. de Paris. t. 2, p. 656. pl. 87. f. 21.22. Localités : Noaiïlles, Abbecourt. Cette espèce est ovale-oviforme, à spire très courte, à laquelle on compte quatre ou cinq tours très étroits, en partie recouverts par l'expansion supérieure de la callosité columellaire ; le dernier tour est terminé à la base par une échancrure large et profonde, et il présente, un peu au-dessous du milieu, un sillon profond, oblique, aboutissant au bord droit et se terminant par une petite dent peu saillante. Toute la surface est lisse; cependant, dans la plupart des individus, on remarque des sortes d’accroissement irrégulières, onduleuses, indiquant le contour du bord droit. L'ouverture est ovale-oblongue. La columelle, arquée dans sa longueur, est termi- née en pointe à son extrémité : elle est recouverte par un bord gauche épais et calleux, sur l’extrémité supérieure duquel le bord droit vient s'appuyer. Ce bord est un peu onduleux dans sa lon- gueur, mais il est mince, simple et tranchant. Cette espèce est celle qui a le plus de ressemblance avec le Buccinum crassum de Chemnitz, mais on ne peut la considérer comme son analogue, car la position du sillon est tout-à-fait différente, aussi bien que la forme du bord droit. Cette coquille est longue de 42 millim., et large de 30. + 34. Buccin obtus. Buccinum obtusum. Desh. B. testà ovato-globulosä, lævigatä, basi substriatd ; spirä bre- vissimd, obtusä; uliimo anfractu ad basim unisulcato ; aperturd ovatä; columellä arcuatä, callosà ; basi planulatà ; labro sim- plici, supernè incrassato. Desh. Descr.des Coq, foss. env. de Paris, t. 2. p, 657. pl, 88. f.1.2. Localité : Chaumont. On distingue facilement cette espèce de la précédente, avec laquelle BUCCIN:. 227 ellea de l’analogie: elle est beaucoup plus globuleuse ; sa spire, très courte, est presque entièrement enveloppée par le dernier tour et la callosité columellaire ; Ja surface extérieure offre quel- ques stries d’accroissement irrégulières, et vers la base un petit nombre de stries transverses obsolètes; vers le tiers inférieur se montre le sillon oblique ; mais ce sillon est moins profond et plus étroit que dans les autres espèces, il est placé un peu plus bas; sa terminaison sur le bord droit a lieu un peu plus vers l’extré- mité. L'ouverture est ovale-oblongue : son extrémité supérieure est terminée par une gouttière oblique, placée entre une grosse callosité columellaire et l'extrémité du bord droit; la columelle est arquée dans sa longueur, aplatie à son extrémité, à la ma- nière de certaines Pourpres, et recouverte dans toute sa longueur par un bord gauche, épais, recouvrant inférieurement un om= bilic, circonscrit en dehors par un petit angle saillant, Le bord droitest épaissi à sa partie supérieure, et dans le reste de son étendue, il est simple et tranchant, Cette espèce est longue de 4r millim., et large de 30, + 35. Buccin semicostulé. Buccinum semicostatum. Desh. B. testé ovato-ventricosà, depressé, lævigatd ; supernè ultimo an- frattu semicostato, ad basim transversim obsoletè striato, pro= fundè unisulcato; costis undulosis , plicæformibus ; aperturd ovatd ; columellé arcuata, supernè callosd, basi contortä, planu- latä ; labro incrassato, simplici. Desh. Descr. Foss. env. de Paris. t. 2, p, 657. pl. 88. f. 3. 4. Localité : Soissons. Cette espèce a beaucoup d’analogie avec le Buccinum fissuratum, et elle s'en distingue non-seulement par les côtes, mais beaucoup mieux par la forme de la columelle. Cette coquille est ovale- ventrue, à spire courte, composée de cinq ou six tours étroits, en partie recouverts par les restes de [à callosité columellaire, A sa parlie supérieure, ce dernier tour est nu, orné d’un petit nombre de côtes longitudinales, un peu onduleuses, en forme de plis, et qui s'arrêtent assez brusquement vers le milieu de la lon- gueur, un peu au-dessus du sillon transverse ; ce sillon est moins profond que dans la plupart des espèces précédentes, et au- dessous de lui, on remarque quelques stries transverses, peu profondes. L'ouverture est ovale; elle est proportionnellement plus large que dans les autres espèces. La columelle, arquée dans sa longueur, se termine en pointe.à son extrémité, et cette ex- trémité est sensiblement contournée, Le bord gauche est large- 15. 228 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. ment étalé, fort épais à sa partie supérieure. Le bord droit est épaissi supérieurement, et il est creusé, entre son extrémité et la callosité columellaire, en une petite goutlière oblique. Ce bord est mince et tranchant dans le reste de son étendue. La base de la columelle est aplatie comme dans les Pourpres. Cetie coquille, non moins rare que les précédentes, est longue de 42-millim., et large de 31. + 36. Buccin tiare. Buccinum tiara. Desh. B. testé ovatä, transversim striatd; spird acutà, contabulaté ; an- fractibus angustis, transversim tenuè striatis, supernè nodulis bre- vibus regulariter coronatis; ullimo anfractu ad basim suleo profundo cincto ; aperturd ovaté ; columellà arcuat4, subcallosä ; labro tenui, supernè emarginato, infernè unidentato. Desh. Descr. Foss. env. de Paris. t, 2. p. 655, pl. 87. f. 23, 24. Localités: Abbecourt, Noailles. _ Coquille singulière, que M. Defrance prit pour une Struthiolaire, lorsqu'il n’en connaissait qu'un seul individu mutilé. Depuis, ayant recherché cette espèce dans les deux localités où on la rencontre très rarement, nous avons pu obtenir un individu dont le bord droit était assez bien conservé. Nous avons pu dès-lors nous as- surer que cette coquille n’appartenait point au genre Struthiolaire, mais qu’elle se rapprochait des Buccivs par la plupart de ses caractères. Elle est ovale-oblongue, ventrue. Sa spire, conique, est formée de sept à huit tours, dont la partie supérieure est plane, et forme une rampe spirale, remontant jusqu’au sommet. Le bord externe de cette rampe est couronné de tubercules obtus en forme de grosses crénelures; le dernier tour est beaucoup plus grand que la spire; il est ventru dans le milieu, et l’on y. remarque, vers le tiers inférieur de sa longueur, un sillon oblique, étroit et profond, dans le fond duquel se trouvent des écailles irrégulières, dont le contour indique la forme que devrait avoir la dent saillante sur le bord droit ; ce sillon aboutit, en effet, sur le bord, et se termine par une petite dent comparable à celle des Monoceros, ou plutôt à celle de certaines Turbinelles (Turbi- nella leucozonalis et cingulifera Lamk.). La base de la coquille est terminée par une échancrure large et profonde. L'ouverture est ovale-oblongue, rétrécie à ses extrémités, La columelle est courbéc en arc de cercle; elle est revêtue d’un bord gauche fort épais, appliqué dans toute son étendue, plus mince et plus large dans sa partie supérieure, Le bord droit, par son extrémité su- périeure, vient s'appuyer sur une callosité columellaire, dont il est séparé par une échancrure comparable à celle du Buccinum BUCCIN. 229 stromboides, mais moins profonde ; ce bord est mince et simple dans toute son étendue. Les grands individus de cette espèce, très rare et très fragile, ont 75 millim. de long, et 40 de large. M. Kiener conciliera difficilement les deux opinions qu’il a publiées au sujet du Purpura nassoides de MM. Quoy et Gaimard: en effet, à la page 43 des Pourpres de M. Kiener, on trouve la Pourpre nassoïde, et l’auteur renvoie à la planche 38, fig. 7 à 9 du Voyage de l’Astrolabe. M. Kiener, dans cette partie de son ouvrage, décrit cette coquiile comme une Pourpre. Dans le genre Buccin, nous trouvons, à la page 69, un Buccinum gual- terianum , après la description duquel M. Kiener ajoute l’ob- servation suivante : « Nous rapportons à cette espèce une co= quille décrite et figurée par MM. Quoy et Gaimard sous le nom de Purpura nassoides » (Voyage de lAstrolable, pag. 564, pl. 38, fig. 7-10). » L'individu qui a servi à ces naturalistes - nous paraît être une coquille seulement plus petite et moins fraîche de conservation ; mais elle présente exactement les mé- mes caractères que celle dont nous venons de donner la des- cription. A cette note, nous ajouterons celle que donne M Kie- ner pour le Purpura nassoides : « Cette espèce, dit-il, établie par MM. Quoy et Gaimard, et décrite dans leur Voyage de l’Astrolabe, pag. 564, est bien distincte des autres Pourpres par la forme, qui a quelques rapports avec certains Buccins nas- ses. » À laquelle de ces opinions de M. Kiener doit-on s’arrêter ? Les figures de M. Kiener, mises en regard, ne paraissent pas représenter la même espèce, quoiqu'il y ait entre elles beaucoup d'analogie: elles devraient cependant être identiques, puis- qu’elles ont été faites sur une même espèce. Pour nous, l'espèce dont il est question est une Poupre; nous l’avons sous les yeux, et nous pensons que le Buccinum gualterianum doit rentrer dans la synonymie du Purpura nassoides, Cette note aurait dù être jointe à la description du Purpura nassoides ; mais, lorsque nous avons décrit cette espèce, nous n'avions pas remarqué le double emploi de M. Kiener, et nous le signalons ici, dans le dou- ble but d'éviter au lecteur la recherche infructueuse du Bucci- num gualterianum , et pour rendre plus complète la synonymie du Purpura nassoides. 230 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. ÉBURNE. (Eburna.) Coquille ovale ou allongée, à bord droit très simple. Ouverture longitudinale échancrée à sa base. Columelle ombiliquée dans sa partie supérieure, et canaliculée sous l’ombilic. Testa ovata vel elongata : labro simplicissimo. Apertura longitudinalis, bast emarginata. Columella supernè umbili- cata, infra umbilicum canaliculata. OBSERVATIONS. — Le genre que nous présentons ici, quoique tenant de très près aux Buccins par ses rapports, en est émi- nemmert distingué par la position singulière de l’ombilic de la columelle, et surtout parce que cet ombilic se prolonge inférieu- rement en un canal qui occupe le reste du bord gauche, ce qui ne se rencontre, ni dans les autres genres de cette famille, ni ailleurs. Or, ce caractère nous a paru si éminent, que nous avons jugé convenable d’établir le genre dont il s’agit, quoiqu'il soit peu nombreux en espèces. Les Éburnes sont des coquilles lisses à l'extérieur, assez sem- blables aux Buccins par leur forme générale, ainsi que par l’é- chancrure de leur base, mais qui en sont très distinctes par le caractère que l’on vient de citer. [En ivstituant le genre Éburne, Lamarck lui donne pour type le Buccinum glabratum de Linné, qui est une coquille lisse, po- lie, ayant la columelle ouverte par un ombilic assez grand qui se continue en gouttière jusque près de la base de cette colu- melle. A cette espèce type, Lamarck en joignit quelques autres, qui, dans les aneiennes collections , étaient toujours dépouillées de leur épiderme, et polies artificiellement. Ces coquilles ont, comme la première que nous avons mentionnée, un ombilic ou- vert, quelquefois même calleux ou canaliculé; mais elles n’ont jamais naturellement ce vernis brillant qui revêt le Buccinum glabratum. I y avait donc deux sortes de coquilles dans le genre Éburne de Lamarck, et cependant les zoologistes acceptèrent ce genre, sans y apporter de changemens, jusqu’au moment où de ÉBURNE. 231 nouvelles explorations firent connaître un nombre considérable d’espèces dans le genre Ancillaire : alors on s’aperçut, et ce fut M. Suwerbÿ le premier, que le Buccinum glabratum devait ap- partenir à cegenre. Les autres Éburnes fhrant également mieux connues ; on eut leur opercule, on les vit recouvertes d’un épi- derme semblable à celui des Buccins, et enfin l'animal décrit par MM. Quoy et Gaimard ne laisse plus de doutes sur la place que devaient occuper les espèces en question. De toutes ces ob- servations, il résulta le démembrement et Ia disparition com- plète du genre Éburne de Lamarck, car la première espèce va dans le genre Aucillaire, comme nous l'avons dit, tandis que toutes les autres doivent aller dans le genre Buccin, parmi les Buccins proprement dits, ayant un opercule corné presque aussi grand que l'ouverture, et onguiculé au sommet. Il nous reste à faire quelques observations sur plusieurs es- pèces attribuées par les auteurs au genre Éburne de Lamarck. M. Kiener admet que le Buccinum glabratum est une véritable Ancillaire; il conserve en même temps le genre Éburne, qu’il réduit à quatre espèces, parmi lesquelles il y a quelques con- fusions. M. Sowerby le jeune, dans son Conchological illustra- tion, admet neuf espèces dans le genre Éburne réformé; mais parmi ces espèces, il y en a deux qui ne pourront rester dans le genre, car l’une est le Buccinum plumbeum de Chemnitz, qui n’a aucun des caractères des Éburnes proprement dites, et l’autre est l’Eburna australis, pour laquelle l’auteur a fait un singulier double emploi. On retrouve, en effet, la même espèce dans la Monographie des Cancellaires, publiée par le même au- teur sous le nom de Cancellaria spirata. Ce qui paraîtra singu- lier, c’est que cette même espèce, représentée deux fois dans le même ouvrage, dans deux genres différens, n’a pas conservé les mêmes caractères sous la maïn du dessinateur et du graveur. En effet, dans la Cancellaire, il y a trois plis à la columelle, tandis que dans celle de l'Éburne il n'y aucune trace de ces plis. M. Sowerby peut seul apprendre comment ces modifications se sontopérées dans cette espèce, en passant de l’un à l’autre genre. Nous ne terminerons pas ce qui a rapport au genre Éburne sans dire quelques mots de l’animal. Il présente tous les carac- tères des Buccins : il rampe sur un pied épais et robuste, ova- 232 HISTUIRE DES MOLLUSQUES. laire en avant, pointu en arrière, et portant à l'extrémité pos- térieure un opercule assez grand qui clôt l'ouverture assez exactement. La tête est grosse; elle se bifurque en avant en deux tentacules allongés et coniques, à la base extérieure des- quels se montrent les points oculaires. La bouche est armée d’une trompe cylindrique, et le manteau se transforme en avant en un canal cylindracé assez long, qui est destiné à porter l’eau sur les branchies.] ESPÈCES. 1. Eburne allongée. Eburna glabrata. Lamk. (1) E. testd ovato-elongatd, basi bisulcatd, lævissimä, nitidd, pallidë lu- ted; anfractibus convexiusculis, supernè confluentibus; suturis ob- soletis. Buccinum glabratum. Lin. Syst, nat, éd. 12. p, 1203. Gmel. P. 3489. n° 8r. Lister, Conch, t. 974. f. 29. Bouanni. Recr. 3. f. 149. Gualt. Test. t. 43. fig. T. D’Argenv. Conch. ple 9. fig. G. ad sinistram. Favanne. Conch. pl. 31. fig, F 1. Knorr. Vergn, 2,t. 16.f. 4. 5. Martini. Conch. 4.t, 122. f. 1117. Buccinum glabratum. Brug. Dict. n° 28. Eburna glabrata. Encyel. pl. 4or.f. r. a. b. * Wood. Ind. Test, pl, 23. f, 79. Sow. Genera of Shells. f, 1. Ancillaria glabrata, Sow. Spec. Conch. 1"° fase. p. 10. pl. 2. f. 60 à 64. * Id. Sow. Conch. Man. f. 455. | * Desh. Encyc. méth. Vers. t. 2. p. 105, n° sr. Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 739. * Klein. Tent. Ostrac. pl. 2. f. 47. (1) Cette coquille, comme l’a très bien senti M. Sowerby, ‘n'appartient pas au genre Éburne, mais présente tous les carac- tères des Ancillaires par la forme de la columelle, par le poli de la surface extérieure, et enfin par la manière dont les sutures sont cachées. ÉBURNE. 233 * Lin, Mus. Ulric. p. 611. * Perry. Conch. pl. 31. f. 4. * Brookes. Introd. of Conch. pl. 6. f. 80. * Crouch. Lamk. Conch. pl. 19. f. 5. * Roissy. Buf. Moll. t. 6. p. 31. n° 1. pl. 59. f, 9. Eburna fluvida. Schum. Nouv. Syst. p. 206. Buccinum glabratum. Born. Mus. p. 257. Id. Schrot. Einl. t. 1. p. 340. n° 33. Id. Dillw. Cat. 1. 2, p. 6a1. n° 78. Habite l'Océan Américain et peut-être celui de l'Inde, Mon cabinet, Belle coquille, extrêmement lisse, vulg. nommée l’Jvôire. Long. 3 pouces. 2. Eburne de Ceylan. Eburna zeylanica. Lamk. £. teslà ovato-conicd, apice acutà, lævi, albà, maculis luteo-fulvis #X # * * pictä; anfractibus convexis; suturis distinctis; spird apice cæruled, columellæ canali squammifero. Lister. Conch.t. 982. f. 42. Klein. Ostr. t. 2, f, 47. Gualt. Test, t. 51. fig. B. Martini. Conch. 4.t.129,.f, 1119. Buccinum zeylanicum. Brug. Dict. n° 27. Eburna zeylanica. Eucycl. pl. 4or. f. 3. a. b. * Desh, Encycl. méth. Vers. t. 2, p. 106. n° 2. * Kiener. Spec. des Coq. p. 3. n° r. pl. 2. f. 4. * Roissy. Buf. Moll, t. 6. p. 32. n° 3. * Buccinum glabratum. Schrot. Einl, t, 1. p. 341. Var. * Id. Gmel. p. 3489. * Buccinum zeylanicum. Dillw. Cat. t. 2, p. 621. n° 77. * Blainv. Malac. pl. 28. f. 1. * Wood. Ind. Test. pl. 23.f. 78. * Sow. Conch. Man. f. 426. Habite sur les côtes de Ceylan. Mon cabinet. Celle-ci est remarquable par les écailles violacées qui garnissent le canal de sa columelle. Longueur : 2 pouces 4 lignes, 3. Eburne canaliculée. Eburna spirata, Lamk. (1) E. testé ovato-acuté, ventricosé, lævi, albd, maculis luteo-fulvis pictä; anfractibus supernè canaliculatis : canalis margine externo Le (1) Les auteurs confondent, sous le nom de cette espece, plu- sieurs autres Éburnes qu’il est possible de distinguer par les ac 234 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. acuto; spird apice cæruled ; callo columellæ umbilicum partim ob= tegente. Buccinum spiratum, Lin. Syst. nat, éd, 12. P. 1203. Gmel. p. 3487. n° 70. Lister. Conch. t. 983. f. 42. c. Bonanni. Recr. 3. f, 370. Rumph. Mus.t. 49. fig. D. Petiv. Gaz.t. rot. f. 13. et Amb. t, 9.f. 2r. D’Argenv. Conch. pl. 17. fig, N. Favanne. Conch. pl. 33. fig. E 1. Seba. Mus. 3.t. 93. f. 21. 29. 24, 25. Knorr. Vergn. 2.t, 6. f. 5. et 3.t. 3.f. 4. Martini, Conch. 4.1.122.f.1118. Buccinum spiratum. Var. [a]. Brug. Dict. n° 26. Eburna spirata. Encycl, pl, 4or. f. 2. a. b. Regenf. Conch.t. 1. pl. 10. f. 4£. Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 739. Lin. Mus. Ulric. p. 611. Perry, Conch. pl. 31. f. 3. Roissy. Buf. Moll. t. 6. p. 32. n°2. Buccinum spiratum. Born. Mus. p. 256. Id. Schrot. Einl. t.r.p. 338. n° 32. Var. 1. Desh. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 106. n° 5. Reeve. Conch, Syst, 1, 2. p. 240, pl. 271. f. 3. Kiener. Spec, des Coq. p. 7. n° 4. pl. 1.f,1.. 3 Æ NO NO * * * * cidens de la columelle. Nous remarquons, en effet: 1° des indi- vidus qui ont à la base un large ombilic simple et sans callosité; 2° des individus à ombilic plus étroit, du centre duquel descend une callosité comparable à celle des Natices; 3° des individus ayant l’ombilic étroit ou fermé, simple, mais leur columelle est canaliculée. Ces trois groupes devront constituer trois espèces avec leurs variétés, à moins que plus tard la connaissance des animaux ne vienne prouver que ces coquilles sont seulement des variétés d’un seul type. M. Kiener rapporte à cette espece, comme jeune âge, une jolie coquille, rare encore dans les collec- biens, et qui, selon nous, doit être séparée en espèce distincte: elle est plus globuleuse; le canal de la spire est beaucoup plus étroit, enfin la coloration est différente pour le nombre et la dis- position des taches, qui ici sont plus régulières. ÉBURNE. 235 * Zd. Burrow. Elem. of Concb. pl. 16. f. 6. * Id. Dillw. Cat. t. 2. p. 620. n° 96. Exci. var. * Zd, Wood. Ind. Test. pl. 23. f. 97. * Quoy et Gaim.Voy. de l’Astr, Zool.t. 2, p. 458. pl. 31. f.1oà13. Habite les mers de Ceylan. M. A/acleay. Mon cabinet. Coquille grosse, ventrue, pesante, très canaliculée, Le bord externe de son canal, étant aigu, la distingue éminemment. Longueur : 2 pouces 3 lignes. \ 4. Eburne parquetée. Eburna areolata. Lamk. E, testé ovato-ventricosä, lævi, albd, maculis rufis quadratis triseria- tis tessellatä; anfractibus supernè angulatis, suprà planocavis : angulo obtuso; spirä apice albä; columellæ canali nudo. Lister. Conch. t. 981. f, 4r. Bonanni. Recr. 3. f. 70. Rumph. Mus. t. 49. fig. C. Petiv. Amb. t, 9. f. 20. Seba, Mus. 3. t. 73. f, 23. 26. Favanne. Conch. pl. 33. fig. E 2. Martini, Conch. 4. t, 122. f. 1120. 1121. Buccinum spiratum, Var. [b]. Brug. Dict. n° 26. * Buccinum spiratum. Var. 2. Schrot, Einl. t. 1. p. 339. * Buccinum spiratum, Var. Dillw. Cat. t. 2. p. 620. n° 76. Eburna tessellata. Swain. Zool. illustr. 1°° série. t. 3. pl. 145. Desh. Encycl. méth. Vers, t. 2. p. 106. n° 4, Kiener. Spec. des Coq. p. 4. n° 2. pl. 2. f. 3. Habite les mers de la Chine. Mon cabinet. Ses caractères distinctifs sont constans; ainsi c’est une véritable espèce. Longueur : 2 pouces. 5. Eburne boueuse. Eburna lutosa. Lamk. E. testé ovato-acutà, subventricosä, lævigatd, squalidè albidä; zonis duabus aut tribus obscurè fulvis; anfractibus supernè angulo ob- tusissimo præditis; umbilico semi-obtecto, Encycl. pl. 401. f. 4. a. b. * Eburna pacifica. Swain. Zool, illustr. 1"° série, t, 3. pl, 146. * Desh. Encyel. méth, Vers. t. 2. p. 107. n° 5. * Reeve, Conch. Syst. t. 2. p. 240. pl, 20. f. 5. * Kiener. Spec. des Coq. p. 6. n° 3. pl. 3. f. 6. Habite... Mon cabinet. Celle-ci est encore très distincte des pré- cédentes, et n’est plus que légèrement planulée au sommet de ses tours, Sa coloration n'offre rien d’agréable, Longueur : 23 lignes. * x * 296. HISTOIRE DES MOLLUSQUES. VIS. (Terebra.) Coquille allongée, turriculée, très pointue au sommet. Ouverture longitudinale, plusieurs fois plus courte que la spire, échancrée à sa base postérieure. Base de la colu- melle torse ou oblique. Testa elongata, turrita, apice peracuta. Apertura longi- tudinalis, spirä duplo vel ultra brevior, basi posticè emar- ginata. Columellæ basis contorta vel obliqua. OBsErvATIONs. — C’est Bruguières qui a établi ce genre aux dépens du genre Buccinum de Linné; et il l’a fait avec d’autant plus de raison, qu'indépendamment de la forme très turriculée de la coquille des Vis, la columelle très courte offre un carac- tère particulier, et que l’animal, selon Adanson, n’a point d'o- percule. Les Vis se reconnaissent facilement au premier aspect. Leur forme générale est à-peu-près la même que celle des Turritelles ; mais leur ouverture et l'échancrure de leur base postérieure les en distinguent. Elles n’ont point un ombilic canaliculé , comme les Éburnes, et elles diffèrent des Buccins par une ouverture plusieurs fois plus courte que la spire. Ces coquilles sont ma- rines, lisses où munies de stries transverses, avec ou sans créne- lures. On en connaît un assez grand nombre d'espèces. [Tel que Bruguières l’a réformé, le genre Terebra est très naturel. On pourrait en juger d’après les coquilles elles seules, car elles ont un ensemble de caractères qui leur sont propres. Il était donc utile d'abandonner la méthode linnéenne, d’après laquelle les espèces du genre Vis constituent une simple section des Buccins. Pour que le genre qui nous occupe ait définitive- ment acquis toute sa valeur, il lui manquait une sanction, celle que donne la connaissance de l’animal. Pendant long-temps on crut le connaître, parce que Adanson avait décrit, comme ap- partenant à ce genre, un animal qui, en effet, en est voisin, et qui dépend évidemment du genre Buccin. Adanson, et non Bruguières, comme on le croit ordinairement, est le créateur du genre Terebra. Malheureusement, trompé par des caractères superficiels, parmi les cinq espèces qu’il a introduites dans son VIS. 237 genre, iln’y en a réellement que deux qui doivent y rester. Cette confusion ,de la part d’un observateur aussi attentif qu’Adanson, en a déterminé une autre de la part de M. de Blainville qui, prenant le Buccin décrit sous le now de Terebra, par Adan- son, pour le type du genre Terebra, a cru nécessaire d'établir, sous le nom de Subula, un genre nouveau qui devenait inutile, puisqu'il correspond avec la plus grande exactitude au genre Terebra réformé de Bruguières, et tel que Lamarck lui-méme l’a caractérisé. Sur nos observations, M. de Blainville reconnut le double emploi qu’il avait fait, et le supprima à l'article T'e- rebra, du Dictionnaire des sciences naturelles. Depuis cette épo- que, MM. Guoy et Gaimard firent connaître l'animal véritable du genre Vis, et l’on s’aperçut qu’il avait la plus grande analo- gie avec celui des Buccins. Cependant il offre aussi des diffé- rences qui sont assez notables, et qui méritent d’être prises en considération. C’est un animal qui rampe sur un pied court et très épais, beaucoup moins long que la coquille; sa longueur dépasse même rarement celle du dernier tour, et il contracte en marchant une adhérence très solide avec les corps sous-jacens, de ma- nière à pouvoir soulever la coquille longue et pesante qu’il porte sur lui. Sa tête est grosse, proboscidiforme, cylindracée, et elle porte de chaque côté un tentacule court et conique, ayant l’œil placé au côté externe de la base. Le manteau, après avoir re- vêtu l’intérieur de la coquille, se prolonge en avant en un canal charnu, cylindrique, qui passe par l’échancrure antérieure de la coquille. Contrairement à l'opinion depuis long-temps rccue, l'animal porte à l'extrémité postérieure de son pied, un oper- cule corré, ovale-onguiculé, formé d’élémens imbriqués : cet opercule a la plus grande analogie avec celui des Eburnes. M. de Blainville lui-même est un des premiers naturalistes qui donna des détails anatomiques sur le genre qui nous occupe. Ces détails sont consignés dans le Voyage autour du monde ; commandé par M. Freycinet; on les trouve à la pl. 69 de la partie zoologique, publiée par MM. Quoy et Gaimard. Lamarck n’a inscrit qu'un petit nombre d’espèces dans le genre Vis; elles sont au nombre de vingt-quatre, mais les deux dernie- res, comme nous l’avons dit depuis long: temps, sont de véritables 238 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Buccins. Dans les Proceedings of the z0ol. soc. (1834), M. Gray a donné des renseignemens sommaires sur les espèces du genre Terebra ; aux espèces décrites, il en ajoute vingt autres, mais au lieu de rejeter parmi les Buccins les deux dernieres espèces dont nous parlions tout-à-l’heure, il les maintient dans le genre Vis, et y ajoute quelques espèces qui dépendent évidemment du même groupe; mais rien ne justifie jusqu'à présent l'opinion de M. Gray: aussi elle est restée sans partisan. M. Kiener a ajouté un moins grand nombre d’espèces dans sa Monographie. Tout récemment M. Hinds a publié, dans les Proceedings de la Société zoologique de Londres, le prodrome d’une mono- graphie du genre Terebra, et il porte le nombre des espèces connues vivantes à 108. À ces espèces vivantes, nous pour- rons en ajouter trente-deux de fossiles, qui toutes, sans excep- tion, appartiennent aux terrains tertiaires. ESPÈCES. 5. Vis tachetée. Terebra maculata. Lamk. T., testé conico-subulatä, crassd, ponderosd, lævi, albé, maculis fusco-cæruleis seriatis cinctä, versùs basim pallidè luteo-macula -| td; anfractibus planulatis. Buccinum maculatum. Lin. Syst. nat. éd, 12. p. 1205. Gmel. p. 3499. n° 130. Lister, Conch. t. 846. Ê. 74. Bonanni. Recr. 3. f. 317. Rumpbh. Mus. t. 30. fig. A. Petiv, Amb. t. 5. f. 4. Gualt, Test. t. 56. fig. I. D’Argenv. Conch, pl. 11. fig. A. Favaune. Conch. pl. 39. fig. A. Seba. Mus. 3.t. 56.f. 4.6. Knorr, Vergn. 3.t.23.f.2.ett, 19, Î. 6. Martini. Conch, 4.t. 153. f. 1440. Terebra maculata, Encycl. pl. 402. f, 1. a. b. * Quoy et Gaim.Voy. de l’Uranie, Zool. pl. 69. f, 6. * Desh. Encycl. méth.Vers. t. 3. p. 1128. n° 1. * Kiener. Spec. des Coq. p. 4. n° x. pl. 1.f.r. * Küster. Conch. Cab. p. 11. n° x. pl. 2.f. 9. pl. 3. f. 1, Alène tachetée. Blainv. Malac. pl. 16. f, 2. Fab. Columna, Aquat. et terrest. Observ. p. zutt. 1. 3. Li * VIS. 239 Lin. Syst. nat. éd. 10, p. 741. Excl. plur, synon. * Lin. Mus. Ulric. p. 613. Brookes. Introd, of Conch. pl. 6. f, 81. Roissy. Buf. Moll. t, 6. p. 35. n° 1. Subula maculata. Schum. Nouv. Syst. p. 233. Buccinum maculatum. Born. Mus. p. 261. Id, Schrot. Einl. t. 1. p. 348. n° 42. * Id, Dillw. Cat. t. 2. p.642. n° 132. Variet, exclus. : Id, Wood. Ind. Test, pl. 24. f. 129. Hinds. Proc. of zool. soc. 1844, p. 159. n°r. Habite l'Océan des Moluques et la mer Pacifique. J'en possède un exemplaire recueilli sur les rives de Owyhée, l’une des iles Sandwich, où le capitaine Cook fut tué par les sauvages, Mon ca- binet, Cette Vis est la plus belle de son genre, et c’est du moins la plus grosse à son dernier tour. Sa surface lisse et bien maculée la rend fort remarquable. Longueur : 4 pouces 9 lignes. 2. Vis flambée. Terebra flammea. Lamk. T. test& turrito-subulatä, prælongd, longitudinaliter undatimque striatä, albidä, flammis longitudinalibus rufo-fuscis pictä; anfrac- tibus convexiusculis, medio sulco impresso divisis et infrà trans- versim excavalis, Lister. Conch. t. 841.f.69. Martini. Conch, 4.t. 154, f. 1446. * Kiener. Spec. des Coq. p. 12. n° 8. pl. 5.f. ro. * Küster. Conch. Cab. p. 6. n° 4. pl. 1. f, 7. * Schrot. Eini. t. 1. p. 400. Buccinum. n° 168, *“ Buccinum subulatum. Var. Dillw. Cat. t. 2. p. 643. * Desh. Encycl. méth. Vers. t.3.p. 1128. n° 2. * Hinds. Proc, of zool, soc. 1844. p. 160. n° 3. Hab. l'Océan des Grandes-Indes. Mon cab. Long, : 5 pouces une lig. 3. Vis crénelée. Terebra crenulata. Lamk. T. testà turrito-subulatd, lævi, albidä; anfractibus margine superiore plicato-crenatis, punctis rufis biseriatèm cinctis : supremis sulco impresso transversèm divisis. Buccinum crenulatum. Lin. Syst, nat, éd. 12. p 1205. Gmel. p. 3500. n° 132. Lister, Conch. t. 846, f. 75, Rumpbh. Mus. t. 30. fig, E. Petiv, Amb. t. 8.f, 13. Gualt. Test, t, 57, fig. L. Seba. Mus. 3. t. 56. f. 9. 10. * # # # # + 240 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Knorr. Vergn. 1. t. 8. f, 7. Favanne. Conch. pl, 40. fig. A 1. Martini. Conch. 4.t. 154. f. 1445. Terebra crenulata, Encycl. pl. 402. f. 3, a. b. * Lin. Syst, nat, éd. 10. p. 741. * D’Argenv. Conch. pl. 14. fig. Y. * Lin. Mus. Ulric, p. 613, * Perry. Conch. pl. 16. f. 2, * Crouch. Lamk. Conch. pl. 19. f. 6. * Buccinum crenulatum. Born. Mus. p. 263. * Id. Schrot. Einl.t. 1.p. 350. n° 44. * Id, Dillw. Cat. t. 2, p. 644. n° 136. Excl. var. * Id, Wood. fnd. Test. pl. 24. f. 133. * Desh. Encycl. méth.Vers. t. 3, p. 1129. n° 3. Kiener, Spec. des Coq. p. 13. n° 9. pl. 5.n° 9. 94. * Küster. Conch. Cab. p. 8. n° 6. pl, 1. f. ro. pl. 3.f.7. 8. * Hinds. Proc. of zool. soc. p. 160. n° 7. Habite l’Océan des Grandes-Indes. Mon cab. Espèce remarquable par les crénelures de la sommité de ses tours. Long. : 4 pouces 3 lign. * 4. Vis polie. Terebra dimidiata. Lamk. T, testé turrito-subulatä, lœvi, luteo-carne&, maculis albis longitu- dinalibus undaris subbifidis ornatd; anfractibus planulatis, supernè sulco impresso divisis : supremis longitudinaliter striatis, Buccinum dimidiatum, Lin, Syst. nat, éd. 12, p. 1206. Gmel. p. 3501. n° 138. Lister, Conch.t. 843. Î. 9x. Bonanni. Recr. 3. f. 107. Rumph. Mus. t. 30. fig. C. Petit. Amb. t. 13.f, 17. Gualt, Test. t. 57. fig. M. Seba. Mus. 3.t, 56.f, 15.19. Knorr.Vergn. 1.t. 23. f. 5.et 6.t. 18, f. 5. Martini. Conch, 4.t. 154. f. 1444. * Kiener, Spec, des Coq. p. 6. n° 3. pl. 2. f. 2. a. b. * Küster, Conch, Cab. p. 7. n° 5. pl. 1.f. 8. pl. 4. f. 23. * B.hecticum. Chemn. Conch. t. 11. p. 95. pl. 188.f. 1817. 1818. * Id. Küster. Conch, Cab. p. 13. n° 12. pl. 3. f. 9. 10. * Perry. Conch. pl. 16. f. 1. * Subula dimidiata. Schun, Nouv. Syst. p, 233. * Buccinum dimidiatum. Var. 8. Born. Mus. p. 266. * Hinds. Proc, of zool. sec, p. 160.n°8. VIS. dAÂ1 * Id. Schrot. Einl. t, 1. p. 355. n° 50. * Dillw. Cat. t. 2. p. 649. n° 150. Excl. variet. * Quoyet Gaim.Voy. de PAstr, Zool. t, 2. p. 461. pl, 36.f. 17. 18. * Desk. Encycl. méth.Vers. t, 3. p. 1129. n° 4. Habite l'Océan des Grandes-Indes et des Moluques. Mon cabinet, Ses tours sont trés lisses et divisés dans leur partie supérieure par un sillon transverse. Elle est élégamment maculée de blane, sur un fond couleur de chair. Longueur : 4 pouces et demi. 5. Vis mouchetée. Terebra muscaria. Lamk. (1) T, testd turrito-subulatt, lævi, albidd; anfractibus planulatis, sin - gulis supernè sulco impresso divisis, maculis rufo-fuscis inæqua - libus triseriatim cinctis. Seba.Mus. 3. t. 56. f. 16. 23. 24. 27. Knorr. Vergn. 1. t, 23. f. 4. Martini. Conch. 4.t, 153. f, 1441.ett. 154.f, 1443. Terebra subulata. Encyel. pl. 402. f. 2. a. b, * Kiener, Spec. des Coq. p. 9. n° 5. pl. 3. f. 4. 4a. Excl. var. 4 b. * Küster. Conch. Cab. Terebra. p. 4. n° 1. pl. 1. f, r. pl. 2. f, 8. * Chemn. Conch. t. 11. p. 95. pl. 188. f. 1817. 1818. * Buccinum dimidiatum, Var. «. Born. Mus. p. 266. * Réaumur. De la form. des Coq. Mém. de l’Ac, 1509, pl.14. f. 3, * Desh, Encycl, méth. Vers. t. 3. p. 1129. n° 5. Habite l’Océan des Grandes-Indes. Mon cabinet. Outre qu’elle est (1) M. Kiener rapporte à cette espèce, comme simple va- riété, une jolie coquille qui doit constituer une espèce bien distincte. Cette espèce est déjà inscrite dans les catalogues: c’est le Buccinum tigrinum de Gmelin, Buccinum felinum de Wood ; nous lui avons donné le rom de Terebra tigrina. M. Küster, dans sa nouvelle édition de Martini et Chemnitz, commet la même er- reur que M. Kiener, relativement au Buccinum tigrinum de Gme- lin; mais il faut que, par suite d’une incorrection typographi- que échappée à l’auteur, il ait cité, pour le Terebra muscaria, les figures 4 et 5 de la planche 3 : ce serait probablement les figures 9 et 10 qu'il aurait voulu indiquer; cependant l’auteur cite ces figures 9 et 10 au Terebra hectica, puis il cite encore les figures 4 et 5 au Terebra asiculina, p. 16, n° 15. Cependant ces figures ne peuvent représenter à-la-fois deux espèces aussi différentes que celles dont il s’agit (Voir la note du n° 12). TomE X. 16 242 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. moins effilée que ja suivante, et que son dernier tour est aussi plus ventru, elle s’en distingue encore par ses taches disposées sur trois rangées et qui sont très inégales entre elles, celles des rangées inférieures étant toujours les plus grandes. Longueur : à pouces 5 lignes et demie. 6. Vis tigrée. Terebra subulata. Lamk. T. testé turrito-subulatä, angusté, lævigaté, albidd; anfractibus con- vexiusculis, maculis quadratis rufo-fuscis bisériatèm cinctis : supre- mis sulco impresso divisis. Buccinum subulatum, Lin. Syst, nat. éd. 12. p.1205. Li p. 3499: 1 LOT. Lister. Conch. t. 842. f. no. Bonanni. Recr. 3. f. 118. Rumph. Mus. t. 30. fig. B. Gualt. Test. t. 56. fig. B D’Argenv. Conch. pl. 11. fig. X. Favanne. Conch. pl. 40. fig. D. Seba. Mus. 3.t. 56. f. 28. 30. Born. Mus. p. 262.t. 10. f. 9. * Desh. Encycl. méth. Vers, t. 3, p. 1130. n° 6. Terebra muscaria. Sow. Genera of Shells. f. 1. * Kiener. Spec. des Coq. p. 10. n° 6. pl. 4. f. 6. * Küster. Conch. Cab. p. 23. n° 27. pl. 6.f. r. * Lessons on Shells. pl. 3. f. 4. * Perry, Conch. pl. 16. f. 3? * Roissy. Buf. Moll. t. 6. p. 35. n° 2, pl. 57. f. 8. Buccinum subulatum, Schrot. Einl, t. 1.p. 349. n° 43. Id. Dillw. Cat.t. 2. p. 643. n° 134. Variet, exclus. Reeve, Conch. Syst. t. 2. p. 245. pl. 275, f. r. Quoy et Gaim. Voy. de l'Astr. t. 2. p. 465. pl. 36. f. 19. 20. * Wood. Ind, Test, pl. 24. f. 131. Habite l'Océan des Grandes-Indes., Mon cabinet. Coquille longue, grêle, effilée, très pointue, remarquable par les taches carrées et bisériales de chacun de ses tours, sauf le dernier qui en a trois. Celui-ci n’est presque point ventru. Longueur : 4 pouces 3 lignes et demie. + 7. Vis oculée. Terebra oculata. Lamk. T. testä turrito-subulaté, peracuté, lævigatä, pallidè fulvé, infrà suturas maculis albis rotundatis unicé serie cinctä; anfractibus su- pernè convexis, ferè marginatis, infernè planulatis. Rumph, Mus. t. 30. fig. D, VIS. 245 Petiv. Amb, t. 2. f. 4. Seba. Mus. 3=t. 56. f. sr. Favanne, Conch. p!. 40. fig. Z. Buccinum maculatum. Var. Schrot. Einl. in Conch. 1, t, 2.f, 6. Martini. Conch. 4.t. 153. f. 1442. Buccinum maculatum. Var. ; Gmel. p. 3499. Buccinum oculatum. Dillw. Cat, t. 2.p. 642. n° 133. Wood, Ind. Test. pl. 24. f. 130. | Desh. Encycl. méth. Vers. t. 3. p. 1130. n° 7. Kiener. Spec. des Coq. p. 11. n° 7. pl. 4. f, 7. * Küster. Conch. Cab. p. 13. n° 11. pl. 2, f. 9. Habite l'Océan des Grandes-Indes et des Moluques. Mon cabinet, Jolie espèce, bien caractérisée par ses taches oculaires, et à spire très aiguë, blanche vers son sommet. Longueur : 3 pouces 4 iignes trois quarts. 8. Vis tressée. Terebra duplicata. Lamk. T. testé turrito-subulatä, longitudinaliter striatä, cinereo-cærules- cente; anfractibus planulatis supernè"sulco impresso cinctis, ferè duplicatis, basi fascià albà in margine superiore maculis nigris quadratis pictà notatis; striis suturisque impressis. Buccinum duplicatum, Lin. Syst. nat. éd, 12, p. 1206. Gmel. P. 3501. n° 136. Lister. Conch. t. 837. f. 64. Bonanni. Recr. 3. f. 110. Gualt. Test. t. 57. fig. N. Knorr. Vergn. 6. t. 18.f. 6. ett. 24.f. 5. Martini. Conch. 4. t. 155. f, 1455. [ô] Far. testà luteo-fulva. Desh. Encycl. méth, Vers, t. 3. p. 1130, n° 8. Kiener. Spec. des Coq. p. 32. n° 27. pl. 12. f, 26. 26 a. Küster. Conch. Cab. p. 15. n° 14, pl. 3. f. 3. Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 742. Lin. Mus. Ulric. p. 614. Buccinium duplicatum. Born. Mus, p. 265. Id. Schrot. Einl, t. 1. p. 354. n° 48. Id. Dillw. Cat. t. 2. p. 648. n° 145. * Id, Wood. Ind. test. pl. 24.f. 142. Habite l'Océan indien. Mon cabin=t. Longueur : 3 pouces; de sa va- riété : 3 pouces 4 lignes trois quarts. * + * * g. Vis Tour-de-Babel. T'erebra babylonia. Lamk. T, testé turrito-subulaté, longitudinaliter undatimque plicaté : 16. 244 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. rlicis retusis albis; interstitiis luteis ; anfractibus supernè con- vexis, infra planulatis, transversim tristriatis : ultimo infernè rufo, minutissimè striato, Eacÿclop. pl. 402. f. 5. * Küster, Conch. Cab. p. 14. n° 13. pl. 5. f.6. * Desh. Encycl. méth, Vers. t. 3. p. 1131, n°9. * Kiener. Spec. des Coq. p. 38. n° 33. pl. 14. f. 35, Habite... Mon cabinet. Longueur : 2 pouces 7 lignes et demie. 10. Vis froncée. Terebra corrugata. Lamk. T. testà turrito-subulatä, luteo-fulvé ; anfractibus supernè sulco impresso divisis, infernè planulatis, biseriatim spadiceo-punc- tatis; suturis marginatis : margine tumido, plicis transversis fimbriato ; plicarum interstitiis spadiceis. Kiener. Spec, des Coq. p. 25. n° 20. pl. 13. f. 31. * Küster. Conch. Cab. p. 30. n° 36. pl. 6. f. 14. Habite... Mon cabinet, Les deux rangées de points de chaque tour et le bourrelet \frangé qui accompagne chaque suture la rendent remarquable. Longueur : 2 pouces 4 lignes et demie, et un peu plus, la pointe de mon exemplaire étant cassée. 11. Vis du Sénégal. Terebra senegalensis. Lamk. (1) T, testà turrito-subulatä, longitudinaliter striatd, parte superiore castaneo-rubrä, inferiore luteo-rufescente : anfractibus convexius- culis, supernè sulco impresso divisis : ullimo obsoletè striato. Buccinum ferrugineum. Born. Mus. p. 263. f, 7. Lister. Conch, pl. 843. f. 71? Le Faval, Adaus. Seneg. p. 54. pl. 4, f. 5. Buccinum dimidiatum. Var. Dillw. Cat, t. 2, p. 650. # # + à (1) La Vis Faval d’Adanson est certainement la même espèce que le Terebra senegalensis de Lamarck ; il en est de même du Buccinum ferrugineum de Born. Aïnsi, de toute manière, le nom de Senegalensis ne pourra pas rester, et comme le nom d’Adanson est le plus ancier, nous proposons de reitituer à l'espèce la dénomination de Terebra faval. Selon des circon- stances qui ne sont pas bien connues et qui tiennent probablement à la nature des caux, on a du Sénégal une variété qui est d’une couleur ocreuse et rutilante : c’est celte variété qui constitue le Buccinum ferrugineum de Born. VIS. 245 Kiener. Spec. des Coq. p. 27. n° 22. pl. 8. f, 15 a,b, c. Küster, Conch. Cab. p.22. n° 25. pl. 5.f, 9. 8. 10. Terebra plicaria. Bast. Mém. sur les foss. de Bord. p. 52. n° r. pl. 3. f. 4. Terebra faval. Dujardin. Touraine, p. go. n° t. Terebra fuscata. Bronn. Leth. Geogn. t. 2.p. 1103. pl. 42. f. 5. Exclusis plerisque synonymis. Habite les mers du Sénégal. Mon cabinet. Espèce distincte par les proportions de ses parties et sa coloration ; elle n'a que quelques maculations brunâtres, et est comme veinée dans sa moitie infé— rieure, Longueur : 2 pouces 4 lignes trois quarts. 12. Vis bleuâtre. Terebra cœærulescens. Lamk. (1) T, testä turrité, lævigatd, cærulescente aut albo cæruleoque varià ; + * * * * anfractibus planiusculis, indivisis, subconnatis, longitudinaliter et undatim venosis ; suturis obsoletis. * Buccinum cinereum. Born. Mus, p. 267. pl. 10. f. 11. 12. * Id. Gmel. p. 3405. * Id. Dillw, Cat.t, 2. p. 648. n° 146. Exclus. plur. synoym. (1) Le Buccinum hecticum de Linné ne serait-il pas de la même espèce que celle-ci? Linné rapporte dans sa synonymie deux figures : celle de Gualtieri, pl. 56, f. C, pourrait se rap- porter avec assez de certitude au Cærulescens ; l’autre figure est le n° 21 de la planche 56 de Seba; elle se rapporte à une toute autre espèce que celle de Gualtieri. Cette seconde figure a des rapports avec le Terebra dimidiata, mais elle est trop dou- teuse pour qu'on puisse la citer à cette espèce ou à toute autre. Dans sa phrase malheureusement trop courte, Linné dit anfrac- tibus bifidis, ce qui ne saurait se rapporter au Terebra cœrules- . cens. Le Buccinum cinereum de Born nous paraît être la même coquille que le Terebra cærulescens de Lamarck; aussi pen- sons-nous que le nom spécifique de Born doit être substitué à celui de Lamarck. Nous ne savons sur quoi Chemnitz se fonde pour rétablir le Buccinum hecticum de ;Linne sur une variété du Terebra dimidiata de Lamarck; rien ne justifie cette opi- nion à laquelle M. Küster s’est rangé. Selon nous, le Buccinum hecticum est au nombre de ces espèces qu’il faut abandonner, à cause des incertitudes qu’elles entraînent toujours avec elles dans la nomenclature. 246 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Zd, Wood. Ind. Test. pl, 24. f. 143. * Kiener. Spec. des Coq. p. 17. n° 12. pl. 6. f. 12 à 12 d. * Küsier. Conch, Cab. p. 1o. n° 9. pl. 2. f, 1 à 6. Habiie les mers de la Nouvelle-Hollande. Mon cabinet. Longueur : 25 lignes un quart. 15. Vis striatule. Terebra striatula. Lamk. (1) T. testà turritä, longitudinaliter et obliquè striatä, squalidè albida aut pallidè fulvd, maculis fusco-cærulescentibus signatä; anfrac- tibus convexiusculis, supernè sulco impresso divisis. Martini. Conch. 4,.t. 154. f. 1447. * Küster, Conch. Cab. p. 5. n° 2. pl. 2, f. 2. Habite... Mon cabinet. Longueur : 2 pouces 4 lignes. 14. Vis chlorique. Terebra chlorata. Lamk. T, testä turritd, lœvigatä, squalidè albidd, maculis et venis luteolis obscurè pictä; anfractibus convexiusculis; supernè sulco impresso divisis, infrà suturas appressis, planis; Spiré versùs ettrémitatem longitudinaliter striatä. An Buccinum hecticum ? Lin. Gmel. p. 3500. n° 133. * Kiener. Spec. des Coq. p. 8. n° 4. pl. 4. f, 8. 8 a. * Terebra Knorrü. Gray. Proc. of Zool. Soc. 1834. p.59. * Küstér. Conch. Cab. p. 24. n° 28. pl. 6. Î. 2. * Knorr. Vergn. t. 3. pl. 23.f. * Hinds. Proced. of Zool. Soc. 1843. p. 161. h° 52. Habite... Mon cabinet. Longueur : 22 lignés un quart. 15. Vis céritiné. Zerebra cerithina. Laïk. T. testä turrito-acutä, infernè lævigatä, supernè longitudinaliter striatä, squalidè albidä, lineis longitudinalibus pallidè lateis pictä; anfractibus convexo-planis; supernè sulco impresso divisis; jeu suluras marginatis . * Kiener. Spec. des Coq. p: 33. n° 28. pl. 11. f. 25, * Küster, Conch. Cab. p. 17. n° 17. pl. 4. f. 6. * Hinds. Proc. of Zool, Soc. 1843, p. 161. n° 24, Habite les mers de Timor, Mn cabinet, Longueur : 2 pouces une ligue et demie. 16. Vis petite-rave. Terebra raphanula. Lamk. T. testà turrito-subulatä, glabré, nitiduld, albd; anfractibus con- (1) Cette espèce ne se trouve pas dans l'ouvrage de M. Kie- ner, d’ aprés la figure de Martini, à laquelle Lamarck renvoie ; elle paraît une variété du Faval d’Adanson. VIS. 247 véemiusculis, supernè sulco impresso divisis, infernè læbibus; suturis unimarginatis : cingulo planulato, lævi. * Kiener. Spec, des Coq. p. 2r. n° 16. pl. 10. f. 20. * Küster. Conch. Cab. p. 16. n° 16.pl.4.f. 1. * Hinds.. Proc. üf Zool. Soc. 1843, p. 161. n° 25. Habite... Mon cabiñet. Coquille bien distincte de la suivante. Lon- gueur : 23 lignés et demie. 17. Vis cingulifère. Terebra cingulifera. Lank. T, testà turrito-subulatä, longitudinaliter striatä, albida; striis te- nuissimis, undulatis ; anfractibus convexiuseulis, supernè sulco impresso divisis, infrà striis tribus minoribus impressis cinctis, propè suturam marginalls. * Kiener, Spec. des Coq. p. 39. n° 34. pl. 13. f. 3. * Küster. Conch. Cab. p. 18. n° 19. pl. 4. f. 8. * Hinds, Proc, of. Zool. Soc. 1843. p. 161.n° 56. Habite... Mon cabinet. Le renflement de la partie supérieure de chaque tour la fait paraître comme cerclée sous les sutures, Lon- gueur : 2 pouces 8 lignes. 18. Vis queue-de-rat. Terebra myuros. Lamk. T, testä turrito-subulatä, gracili, perangustä, acutissima, longitudi- naliter et obliquè striatä, rufo-rubente ; anfractibus planulatis, trisulcatis, subdecussatis, pi opè suturas bimarginatis. Lister, Conch. t, 845. f. 73. Rumph. Mus. t. 30. fig. H Petiv. Amb. t. 5. f, 12. Knorr. Vergn. 6. t: 22. f. 8.9, Martini. Conch. 4.t. 155. f. 1456. Buccinum Strigilatum. Gmel. p. 3501. n° 135, exclus. darietatibus. * Baccinum strigilatum. Wood, Ind. Test. pl. 24. f, 140. * Désh. Encycl, méth, Vers. t, 3, p. 113r.n° 10. * Kiener. Spec. des Coq. p. 40. n° 35. pl. 14. f. 34. * Küster. Conch. Cab, p. 20. no 23. pl. 3. f. 2, pl. 5. f. 3. 4. Habite l'Océan des Grandes-Indes et des Moluques. Mon cabinet. Ses doubles bourrelets et son défaut de maculations, ainsi que sa forme particulière, la distinguent du B. strigilatum de Linné, avec lequel Martini et Gmelin l’ont confondue, Vue. l'An, Longueur: 2 pouces 9 lignés un quart. 19. Vis scabrelle. Terebra scabrella. Lamk. T, testa turrito-subulatd, angustd, scabriusculd, longitudinaliter minutissimè striaté transversimque sulcatä, subdecussatä, albido- 248 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. cinered, flammulis fuscis pictd; anfractibus convexo-planis; sutu= ris bimarginatis : cingulis asperatis. * Terebra myuros. Var. Kiener. Spec. des Coq. pl. 14.f. 34 a. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. M. Macleay. Mon cabi- net. Les deux cordonnets qui accompagnent chaque suture sont comme tressés par de petits plis longitudinaux et obliques qui les rendent un peu rudes au toucher, Cette espèce a de grands rap- ports avec celle qui précède, et n’en diffère presque que par les légères aspérités que l’on remarque à sa surface, outre celles de ses sutures. Longueur: 25 lignes et demie. 20. Vis forêt. Terebra strigilata. Lamk. (1) T, testä turrito-subulatä, longitudinaliter et obliquè striatä, nitidulà, in Junioribus cinereo-cærulescente, in adultis luteo-rufescente; an- (1) Il est évident que Linné a confondu deux espèces sous le nom de Buccinum strigilatum. La figure citée de Rumphius re- présente le Terebra myuros de Lamarck, tandis que les figures de Gualtieri et de d’Argenville doivent se rapporter à une autre espèce très distincte à laquelle Lamarck a cru devoir conserver de préférence le nom linnéen. Quant à Gmelin, il fait, pour cette espèce, une confusion qu’il est utile de signaler. En effet, sous le nom de Buccinum stri- gilatum , il réunit plusieurs espèces à titre de variétés: la pre- mière a été nommée Terebra myuros par Lamark; la seconde (Var. $. Gmel.) constitue le Terebra strigilata du même auteur. De la synonymie de cette variété, il faut en retrancher la figure de Chemnitz (fig. 1, p. 235, vign., f. 1). Quant aux deux autres variétés, elles appartiennent à deux espèces très distinctes, qui n’ont point de rapports avec les deux précédentes. Ce n’est pas là tout ce qu’il faut relever dans l'ouvrage de Gmelin: on trouve, en effet, à la page 3502 un Buccinum commaculatum qui est un double emploi de la variété « du Strigilatum qui, comme nous venons de le dire, est le T'erebra myuros. Le Buccinum commaculatum étant un double emploi, doit être supprimé, et, pour éviter dans l’avenir de fâcheuses confusions de nomencla- ture , il serait peut-être utile de supprimer aussi le Sérigilatum lui-même, puisqu'il contient deux espèces dans Linné et au moins quatre dans Gmelin. M. Hinds, dans le travail qu'il a pu- VIS. 249 fracübus plano-convexis, propè suturas fascià albà fusco-maculatä cinctis : maculis quadratis, Buccinum strigilatie Lin. Syst. nat, 2. p. 1206. n° 484. Plur. syn. exclus. Gualt. Test. t. 57. fig. O. D’Argenv. Conch. pl. 11. fig. R. fig. mediocris, Favanne, Conch. pl. 39. fig. L r. idem. Born. Mus. t. 10. p. 264. f. 10, icon optima. An Martini. Concb, 4.t. 235.Vign. 40. f. 3? Murex strigilatus, Gmel. p. 3564. Wood. Ind. Test. pl. 24. f. 141. Buccinum cominum. Desh. Encycl. méth.Vers, t. 3.p. 1131. n° 11. Kiener. Spec. des Coq. p. 29. n° 24. pl. 9. f. 18. a. b. c. Küster. Conch. Cab, p. 28, n° 33, pl. 4. f. 8. 9. Lin. Mus. Ulric. p. 614. Scbrot. Einl, t. 1,p. 353. n° 47. Buccinum strigilatum. Dillw. Cat.t.2.p.647. n° 143. Var, excl, Habite l’Océan des Grandes-Indes. Mon cabinet. Jolie coquille, très distincte par la rangée de taches brunes qui occupent le bord infe— rieur de la fascie blanche de chaque suture. Le sommet de sa spire est bleuâtre, Longueur : 23 lignes et demie. 21. Vis linéolée. Terebra lanceata. Lamk. (1) T. testé turrito-subulaté, glaberrimd, alb@, pellucidä, lineis luteis longitudinalibus remotis, ad suturas interruptis; anfractibus indi- visis, planulatis, lævibus : supremis longitudinaliter striatis. Buccinum lanceatum. Lin. Syst, nat, éd. 12. p,1206. Gmel. p. 3501. n° 137. DU mi MO ÉTE blié l’année dernière sur le genre Terebra, propose de rétablir le Buccinatum commaculatum , et de lui donner comme synony- mie le Terebra myuros de Lamark. Nous pensons que le nom de Lamark doit rester, puisque, comme double emploi, le Com- maculatum doit disparaître. | (x) Nous n’admettons pas dans cette espèce les diverses va- riétés que M. Kiener y introduit; la forme de l'ouverture, les accidens du bourrelet de la columelle, les plis des premiers tours diffèrent dans ces coquilles, et pour nous, les variétés 22 a et 22 b constituent une espèce toujours distincte du véri- table Terebra lanceata, dont M. Kiener ne donne qu'une seule figure. 550 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Rumph. Mus. t. 30. fig. G, Petiv. Amb, t. 13. f, 20. + D'Argenv. Conch. pl. 11. fig. Z. Knorr. Vergn,. 6.t. 24.f, 4. Martini. Conch. 4. t. 154.f. 1450. * Küster. Conch. Cab. p. 6. n° 3. pl. r. f. 4.5, 6 *_ Buccinum lanceatum. Born. Mus. p. 266. Id, Schrot. Einl. t. 1. p. 354. n° 49. Id. Dillw. Cat, t. 2. p. 649. n° 149. Desh. Encycl. méth. Vers, t. 3. p. 1132. n° 12. Kiener. Spec. des Coq. p. 20. n° 15, pl. 10. f. 22. Excl, variet, Habite l’Océan des Moluques. Mon cabinet. Jolie coquille. Longueur : 19 lignes et demie. X #4 # Vis aiguillette. T'erebra aciculina. (x) Lamk. T. testä turrito-subulatä, glabrä, pellucidé, albido cintred; anfrac- tibus indivisis, planulatis, præsertim propè suturas longitudinaliter striatis. Petiv. Gaz, t. 75.f. 6, Buccinum cinereum. Born, Mus. t, 10: f. 11, 12. Gmel. p. 3505. n° 167. * Desh. Encyel. méth, Vers. t. 3. p. 1132. n° 13. * Kiener. Spec. des Coq. p. 18. n° 13. pl. 7. f. 13. Habite... Mon cabinet. Longueur : 15 lignes. 23. Vis granuleuse. Terebra granulosa. Lamk. T. testä conico=acutä, subturritä, longitudinaliter et obliquè striatä, striis minutis impressis distantibus cinctd, ciner é0-litescente aut cœrulescente ; anfractibus convexis, Pr ‘opè suturas biseriatim gra- nulosts : ultimo lœvigäto, basi striato, * Buccinum vittatum, Var. Kiener. Spec. des Coq. p. 25. pl. 9: À 30. (x) Si cette coquille de Lamarck est lä mêmé que le Bucci- num cinereum de Born, comme l’établit là sÿnonymie, Lamärek auräit eu tort de chänger son nom PEUE Mäis il se pour- rait que ce Buccinum cinereum appartint à une autre éspèce, le Tercbra cœrulescens de Laarék. Les figures que donne M, Kie- ner de l’Acicülina noüs confirment dans cétte opinion, que le Büccinum cinereurn est la même espèce que le Cæruléscens. La citation de Born doit donc disparaftré de là sÿnonÿmie du Zere- bra aciculina. <- VIS. | 251 Habite les mers du Sénégal. Mon cabinet. Elle à quelquefois une pe- tite fascie bleuâtre au sommet de ses tours. Longueur: 14 lignes. , 24. Vis buccinée. Terebra vittata. Lamk. (1) T. testä conico-acutä, subrurritä, albido-cornea vel cinereo-cæru- lescente ; anfractibus convexis, strits impressus tenuibus distan- tibus ce supernè bicingulatis : * cingulis plicato-granulosis ; fauce fulvo-fuscescente, Buccinum vittatum. Lin. Sysi. nat. éd, 12. p. 1206, Gmel, p. 3500. n° 134. Lister, Conch. t. 977. f. 34. Petiv. Gaz, t. 98. f. 15. Klein, Ostracol. t. ». f. 121. Favanne. Conch. pl. 40. fig. C. 2. Knorr, Verg. 6. t. 36. f. 4. Buccinum vittatum. Schroëtter, Einl, in Conch, r, p. 352, n° 46. t. 2. f. 7. icon optima. Martini. Conch. 4. t. 155.f. 1461. 1462. Terebra vittata, Encyclop. pl. 402. f. 4. a. b. * Vis buccin. Blainv. Malac, pl. 16. f. 3. * Perry. Conch, pl. 31.f, 1. * Eburna morilis, Schum. Nouv. Syst. p. 206. * Buccinum vittatum. Born. Mus. p. 264. * Id. Dilw. Cat. t. 2. p. 646, n° r4r. * Jd, Kiener. Spec, des Coq. p. 25. n° 26. pl. o. f, 29. * Wood. Ind. Test, pl. 24. f. 138. Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Espèce en quelque sorte (1) Cette coquille n'appartient pas au genre Terebra; quoi- que plus sllongée que la plupart des Buccins, c’est dans ce genre cependant qu’elle doit prendre place. M. Kiener dans ses planches donne le nom de Buccin Vis à cette espèce : dans le texte, on la trouvé sous celui de Buccin granuleux, nor attri- bué dans les planchés à une coquille dont l’auteur a fait plus tard une variété de là première. M. Kiener prend mon Bucci- num melanoïides pour üne variété de celui-ci; mais il se trompe, cè Melanoïdes a des caractères qui lui sont propres. On doit approuver M. Kiener d’avoir fait passer ces espèces parmi les Buccins ; mais, contrairement à son Opinion, il fdut les régarder comme trois espèces distinctes. 252 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. moyenne entre les Buccins et les vis; néanmoins la longueur de la spire, comparée à celle de l'ouverture, décide son genre. Lon- gueur totale: 2 pouces une ligne. T 25. Vis zébrée. Terebra strigata. Sow. T, test& conico-subulatä, crassd, lævigatä, apice plicatd, albä, Jlammulis castaneis undulatis pict&; anfractibus planulatis, in medio suleo bipartitis ; aperturé ovato=oblongä, basi latè pro- fundèque emarginatä, alb& ; columell& cylindraceä, brevi, bast uniplicat. Sow. Tank. Cat. app. p. 23. Reeve. Conch. syst, t. 2. p, 245. pl. 247. f, 5. Buccinum elongatum. Wood, Ind. Test. Suppl. pl. 4. f. 25, Terebra zebra, Kiener. Spec. des Coq. p. 5. n° 2. pl. 3. f. 5. Terebra flammea. Lesson. Illustr. de Zool. pl. 18. Terebra zebra. Küster. Conch. cab. p. 25. n° 29. pl.*6, f. 5. Terebra strigata, Hinds. Proc. of Zool: Soc, 1843. p. 160. n° 2. Habite Panama. Quoique cette espèce ne soit répandue dans les collections que de- puis un petit nombre d'années, elle a cependant recu plusieurs noms; nous lui conservons le plus ancien, celui que M. Sowerby lui a donné dans le Catalogue de Tankarville. Cette belle espèce, par sa forme, se rapproche du Terebra maculata. Elle est allongée, conique, très pointue au sommet, et formée de seize à dix-huit tours, dont les premiers sont plissés longitudina- lement, tandis que Les suivans sont lisses; tous sont divisés en deux parties presque égales, par un sillon transverse. L'ouverture est assez grande, oblongue : son angle supérieur est très profond. Elle est blanche en dedans, et la columelle, assez épaisse et cy- lindracée, présente, près de la base, un petit pli oblique, assez semblable à eelui du Terebra maculata. Cette coquille est remar- quable par sa coloration. Sur un fond d’un beau blanc, elle est ornée de belles flammules onduleuses assez régulières, d’un brun marrov, plus ou moins foncé. Cette coquille est longue de 90 millim., et large de 23. 1 26. Vistigrine. Terebra tigrina. Desh. T. testé turrito-subulatd, lævi, allé, nitidé, rubro uniseriatim ma- culatä ; maculis quadrangularibus, anfractibus planulatis, trans- versim bipartitis : ultimo biseriatim maculato ; aperturé angustä, columellà brevi, conicé, basi unipliraté. Buccinum tigrinum. Gmel. p. 2602. Schrot. Einl.t, 1. p. 4or. Bucçinum n° 170. vis. 253 Gualt. Index. pl. 56. f. G. Seba, Thes. t. 3. pl. 56.f. A. Martini. Conch. t, 4. p. 297. pl. 154. f. 1448. Buccinum felinum. Dillw. Cat. t, 2. p. 644. n° 135. Buccinum tigrinum., Wood. Ind. Test. pl. 24. f. 132. Terebra muscaria. Var. £. Kiener. Spec. des Coq. pl. 3. f. 46. Id, Küster. Conch, Cab. pl. 1. f. 3. Habite... Comme le témoigne cette synonymie, cette espèce, connue de quel- ques-uns des anciens conchyliologues, a été inscrite par Gmelin, dans son Catalogue, sous le nom de Buccinum tigrinum, que nous conservons à l'espèce. Depuis, M. Dillwin lui a donné celui de Buccinum felinum , et enfin M. Kiener, et à son exemple M. Küster, ont regardé cette espèce comme une variété du Te- rebra muscaria. Cependant elle se distingue très nettement, et nous avons déjà vu un assez grand nombre d'individus pour nous permettre de constater l'identité et la constance de ses ca- raclères. : Cette espèce reste toujours beaucoup plus petite que le Muscaria, elle est aussi en proportion plus large à la base ; elle est allongée, subulée ; ses bords sont aplatis et partagés en deux parties iné- gales par un sillon transverse. Dans Ja plupart des individus et surtout dans les jeunes, ce sillon est ponctué. La suture l’est également, et quelquefois elle est garnie de très fines écailles. Son ouverture est oblongue, courte, et un peu dilatée; son bord droit est très mince, très oblique, à l'axe longitudinal, et sinueux en forme d’S italique très allongée. La columelle est conique, large à la base, pointue au sommet. Elle présente, à la base et du côté interne, une sorte de méplat, résultant d'une érosion que l'animal fait subir à sa coquille, Cette columelle, qui est plus courte que l'extrémité du bord droit, porte, à son extrémité, un petit pli oblique, Toute cette coquille est d’un beau blanc ; elle a, dans ses reflets, quelque chose d’opalin ; elle est ornée immé- diatement au-dessus de la suture, d’une seule rangée de taches quadrangulaires, d’un rouge ferrugineux, A la base du dernier tour, se montre un second rang de taches semblables aux pre. mières. Assez rare dans les collections, Cette espèce a 64 millim, de long, et 17 de large. L D 1 27. Vis ornée, Terebra ornata. Gray. T. testä conico-subulaté | crassé , ponderost lœvigatä, maculis 254 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. fuscis quadratis triseriatim picté; anfractibus planulatis, sulco transverso bipartitis ; aperturd angustd, luteolé, vel aurantiacä ; labro incrassato ;. columellé brevissimé, contortä, basi obliquè truncata. Graÿ. Proc. Zool. Soc. 1834. p. 62. Reeve, Conch. Syst. t. 2. p. 245. pl. #74 AA Hinds. Proc, Zool. Soc. 1843. p. 160. n° 6. Habite la mer de Panama. Très belle espèce qui, par sa coloration, a quelque rapport avec le Terebra subulata. Elle est allongée, épaisse, plus large à la base que la plupart de ses congénères. Par cette forme , elle se rap- proche du Terebra maculata. Ses tours sont Ron e ne. à peine convexes, et ils sont partagés en deux moitiés égales par un sillon transverse : toute leur surface reste lisse. L'ouverture est d'un jaune-orangé, plus ou moins intense, selon les individus. Le bord droit s 'épaissit avec l’âge, et il est ane sinueux dans sa longueur. La columelle est de la même couleur que l’ouverture, elle est très épaisse, cylindracée, tordue dans sa longueur , très courte et obliquement tronquée à la base, L’échancrure terminale est large, profonde, très oblique, et un peu prolongée en canal. La coloration de cette espèce la rend facile à distinguer: sur un fond blanc, d’un blanc jaunâtre, se dessinent trois rangées trans- verses de taches quadranoulaires, d'un brun foncé; le troisième rang est coupé en deux par la suture. Sur le dernier tour, à ces trois rangs vient s’en ajouter un quatrième, qui occupe la base de la coquille. Les grands individus de cette espèce ont 93 millim, de Jong, et 23 de large. i 28. Vis perlée. Terebra gemmulata. Kiener. T, testä turrito-subulatä, peracutd, flavd, albo cinctä; anfractibus subplanulatis, longitudinaliter obsoletè costatis, ad suturam de- pressis, biseriatim granulosis ; aperturd ovato-angusté ; labro te- nui arcuato; columellé rectà, fuscescente, basi profundè emar- ginatd ; ultimo anfractu zond albd basi circumdato. Kiener, Spec. des Coq. p. 15. n° sr. pl. 5. f. 11. 17 a. Küster. Conch. Cab. p. 26. n° 30. pl. 6. f. 6. Hinds. Proc. of Zool. Soc. 1844. p. 161. n° 18. Habite. Espèce fort remarquable, et dont nous ne connaissons jusqu’à présent qu'un petit nombre d'individus. Comme toutes les autres espèces du mème genre, elle est allongée, subulée, à spire très pointue, VIS. 235 Les tours sont au nombre de 14; sur les premiers se montre un assez grand nombre de côtes longitudinales, relevées et rappro— chées ; sur les derniers tours, elles ont une tendance à s'éloigner et as effacer. Ces côtes sont légèrement courbées dans leur longueur. Cette courbure est semblable à celle du bord droit de l'ouverture. Immédiatement au-dessous de la suture, il y a un sillon transverse, bordé de chaque côté d’une rangée de petites perles blanches, régulièrement disposées. Les granulations de la rangée süpérieure sont les plus petites. Celles de l’autre rang occupent une petite zone blanche qui circonscrit le sommet des tours. Le dernier tour présente à la base une zone blanche étroite, semblable à la pre- mière; ces zones blanches ressortent agréablement sur le brun fauve de la coquille. L'ouverture est oblongue, son échancrure terminale est profonde ; sa columelle est presque droite, d’un brun plus foncé que le reste de l'ouverture, et elle est circonscrite en dehors par un petit bourrelet oblique qui va gagner l'extrémité antérieure de la lèvre droite de l’échancrure. Cette espèce a 50 millimètres de long, et 11 de large. T 29. Vis chevillette. Terebra hastata. Kiener, T. testé elongato-turrité, acuminatä, longitudinaliter plicatä, albä, fusco unizonat&; anfractibus planulatis, suturis crenulatis, con- Junctis ; aperturé angustä, brevi ; columellé incrassatä, brevi, con- tortä, basi carinatä. Buccinum hastatum. Gmel. p. 3502. Schrot. Einl. t. 1. p. 402. Buccinum, n° 176. Dillw. Cat.t. a. p. 651. n° 153. Buccinum hastatum. Martini. Conch. t. 4. p. 300. pl. 154.f, 1453. 1454. Kiener. Spec. des Coq. p. 22. n° 17. pl. 10.f. 23. Küster, Conch. Cab. p. 9. n° 9. pl. 1. f, 11. 12. Hinds. Proc, of Zool, Soc, 1844. p; 162. n° 43. Habite, Petite espèce bien distincte parmi ses congénères; elle est allongée et un peu subcylindracée. La ligne de son profil n’est point droite, comme dans les autres espèces, mais sensiblement cour- bée, surtout vers l'extrémité postérieure. Les tours sont aplatis; ils sont chargés d’un grand nombre de petits plis très réguliers, qui, commencant à la suture, y forment des crénelures régulières. La forme de l’ouverture donne des caractères toujours propres à distinguer facilement cette espèce, En effet, elle est courte et étroite; l'extrémité de Ja columelle est dépassée par celle du bord droit ; cette columelle est conique, très courte, épaisse, et divisée 256 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. en deux parties bien distinctes : l’une comprend deux petits plis obliques ; l’autre une carène qui circonscrit presque horizontale- ment la base de la columelle, La coloration de cette espèce consiste en une zone d’un brun plus ou moins foncé qui occupe la moitié antérieure des tours de spire, tandis que l’autre moitié reste blan- che. Sur le dernier tour, on voit deux zones brunes, interrom- pues par une petite zone blanche, Cette espèce est longue de 25 millim. et large de 8. + 30. Vis de Dussumier. Terebra Dussumieri. Kiener. T. test turrito-subulatä, angustà, fuscescente, albo in medio uni- zonatä, longitudinaliter plicaté ; anfractibus planulatis, in medio sulco bipartitis ; aperturd elongato-angustä, fuscescente, in medio albo-zonaté ; columellà contort&, basi latè emarginatä. Kiener. Spec. des Coq. p. 31. n° 26. \ Küster. Conch, Cab. p. 20, n° 22. pl. 5. f, 2. Hinds, Proc. of Zool. Soc. 1844. p. 161. n° 14. Habite les mers de Chine. Belle et grande espèce qui a beaucoup de rapport avec le Terebra duplicata de Lamarck. Elle s’en distingue constamment, non- seulement par sa taille qui est plus grande, mais encore par la disposition particulière des plis qui couvrent les tours. Ces tours sont aplatis et ils sont divisés en deux parties presque égales par un sillon transverse, sur lequel règne une zone blanchâtre, Les plis longitudinaux sont assez brusquement interrompus par ce sil- lon, et l'on voit les stries d’accroissement former une inflexion assez profonde au point d’intersection. La portion inférieure des plis est courbée ; la portion supérieure est droite, et sur le dernier tour ces plis s'arrêtent insensiblement un peu avant la base, L’ou- verture est allongée, étroite, deux feis aussi haute que large. Le bord droit est simple, d’un brun foncé en dedaus, divisé en deux par une fascie d’un beau blanc. La columelle est arquée, convexe, brune en dedans; elle est circonscrite par un angle assez aigu, qui se contourne à la base de la coquille, et va se confondre avec l'extrémité antérieure du bord droit. Toute cette coquille est d’un brun marron un peu foncé, et les tours sont ornés de deux zones blanchâtres : l’une à la suture, l’autre au milieu des tours. Cette espèce, assez rare encore dans les collections, a 95 miilimètres de long, et 15 de large. Ÿ 31. Vis de Lamarck. Terebra Lamarki. Kiener. T. testä turrito-subulatä, longitudinaliter undatim et tenuè costatä, Jusco-griset ; anfractibus sulco transverso bipartitis, basi propè VIS. 297 suturas fascià alb& fusco-maculatä distinctis ; aperturd-elongatä- angustä, fuscescente, zon& albä intus interruptä, Kiener. Spec. des Coq. p. 30. n° 25. pl. 9. f. 19. Küster, Conch. Cab. p. 21. n° 24, pl. 5. f, 5, Terebra duplicata. Var. Hinds. Proc. Zool. Soc. 1843. p. 161. n°, 23 Habite... M. Kiener a eu raison de séparer cette espèce du Terebra duplicata de Lamarck, avec laquelle elle a en effet beaucoup de rapport. M. Hinds, dans le Prodrome d’une Monographie du genre Te- rebra, qu’il a publiée dans les Proceedings Zoo. Soc., n’a point adopté cette espèce. Il est à présumer qu’il n'a point assez fait attention à la constance de ses caractères. Le Terebra Lamarckii est une coquille allongée, subulée, et brunätre au sommet, Ses tours sont légèrement convexes, et divisés en deux parties presque égales par un sillon transverse. Toute la surface est couverte de petites côtes longitudinales, aplaties, en proportion plus larges et moins nombreuses que dans le Terebra duplicata. Dansie Du- plicata, la suture est creusée d’un canal très étroit; daus le La- marckii, ce canal manque toujours. L'ouverture est allongée, étroite ; elle est d’un brun assez foncé, et la lèvre droite, légère- ment sinueuse, est simple et tranchante. La columelle des deux espèces présente quelques différences, La carène qui .circonscrit la base du Lamarckic est plus large, plus empâtée, et laisse un bour- relet terminal, plus étroit que dans l’autre espèce. La ligne blanche qui se voit à l’intérieur de l'ouverture, est plus dans le milieu du bord droit, que dans le Duplicata où elle occupe le côté antérieur. Une coloration constante vient s'ajouter à ces caractères et con= firme l’espèce, Tous les individus que nous avons vus, sont d’un brun grisâtre-päle, et les tours de spire sont ornés, immédiate= ment au-dessus de la suture, d’une zone blanche sur laquelle sort rangées en une seule série, des taches quadrangulaires, d’un brun rouge assez foncé. Cette belle espèce a 70 millim, de long, et r2 de large, Ÿ 32. Vis striée. Terebra striata. Quoy. T, testà turrité, basi leviter ventricosd, albido fulvoque marmoratä ; anfractibus convexiusculis, supernè sulco divisis, longitrorsim se- paratim striatis : ullimo anfractu lined rufa bicincto. Quoy et Gaim. Voy. de l’Astr.t. 2. p. 468. pl. 36.f. 23.24. 1833, Terebra affinis. Gray. Proc. of Zcol. Soc. 1834. p. 60. Id, Hinds. Proc. of Zool. Soc. 1844. p. 164. n° 66. Tome X. 17 208 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Habite les Carolines? Petite espèce, conique, assez peu pointue, légèrement ventrue à la base, dont les tours de spire sont larges, bifides, et tous séparé- ment striés en long par des sillons profonds, rougeätrés, écartés lés uns des autres, et qui, en passant d’un tour à l’autre, ne se correspondent pas toujours. Le ruban qui borde chäque tour près des sutures devient tuberculeux vers la pointe de la Spire. Une strie décurrente, doublé ou même triple sur le dernier tour, se perd insensiblement sur les autres. L'ouverture est allongée, la columelle tordue, avec un pli très oblique à la base. Le fond de Ja coquille est brun, avec dés maculatures fauves, quadrilatères, allongées. | Cette coquille a 55 millimètres de long, et 9 de large. f 33. Vis chapelet. Terebra monilis. Quoy. T. testé elongato-subulatä, angustä, acuminaté, flavä; anfractibus planulatis, basi supernè marginatis, albo-maculatis, transversim obsoletè striatis ; apertur& angusté, basi profundè et obliquè emarginatà ; labro simplici; columell& brevi; labio angusto, subcalloso indutd. Quoy et Gaim. Voy. de l’Astr. Zool, t. 2. p. 467. pl. 36. f. 21, 22. Kiener. Spec. des Coq. p. 26. n°27. pl. 12. f. 29. Küster, Conch. Cab. p. 29. n° 35. pl. 6, £, 10. Hinds. Proc. of Zool, Soc, 1844. p. 163. n° 55. Habite les îles Mariannes ou les Carolines? d’après M. Quoy. Espèce remarquable, qui, par sa forme, ne manque pas d’analogie avec le Terebra myuros de Lamarck.' Elle est allongée, étroite, composée d’un grand nombre de tours, aplatis et ornés, au sommet, d’un bourrelet quelquefois saïllant dans certains individus, sur lequel sont disposés avec assez de régularité une rangée de tuber- cules obsolètes, d’un beau blanc. Tout le reste de la coquille est d’un jaune fauve. Au-dessus de ce bourrelet, les tours portent habitueliement trois stries transverses peu apparentes. L'ou- verture est de la même couleur que le reste de la coquille; elle est petite, étroite, et son angle supérieur est coupé par une petite gouttière antérieure. L’échancrure terminale est très oblique, et elle se prolonge un peu sous forme de canal, La colu- melle est fortement tordue dans sa longueur, et elle est toujours accompagnée d’un bord gauche qui se détache dans presque toute son étendue, sous la forme d’une lamelle courte et assez épaisse. Cette espèce à 55 millim. de long, et 8 de large. | VIS. | 239 T 34. Vis parée. Terebra concinna. Desh. T. testâ subulatä, angustä, anfractibus planulatis, longitudina- liter, profundè striatis suturis subcrenulatis ; aperturd mi- nimä elongatä, angustà, anfractibus supernè zonulé albé punc- tisque fuscis ornatis : ultimo basi zon& alb& instructo. Buccinum strigilatum, Var. $. Gmel, p. 3507, Schrot. Ein]. t. 1. p. 4o:. Buccinum. n° 173. D’Argenv. Conch. pl. 11.f.R. Buccinum concinnum. Dillw, Cat, t. 2. p. 647. n° 144. Habite Amboine. Espèce voisine du Sérigilata, mais distincte, La seule figure de d’Ar- genville en donné une idée satisfaisante: c’est une des trois es- pèces confondues par Linné dans son Buccinum strigilatum. Elle est une des espèces les plus étroites | proportionnellement à sa longueur. Elle se compose de dix-sept ou dix-huit tours à peine convexes, sur lesquels s'étendent, d’une suture à l’autre, des stries étroites, mais enfoncées, d’une parfaite régularité, et se suivant, d’un tour à l’autre, du sommet à la base, Il n'existe aucune trace de stries transverses, et les tours ne sont point di- visés par un sillon médian, comme dans la plupart des autres es- pèces. L'ouverture est petite, étroite, près de deux fois aussi lougue que large. Sou bord droit est brun en dedans, et divisé ä-peu-près, par le milieu, par une zone étroite d’un beau blanc. La columelle est oblique; elle est accompagnée à la base d’un petit bourrelet blanc, qui la contourne jusqu’à l’extrémité de l’échancrure terminale. On remarque à son extrémité un petit bourrelet brun, décurrent, en forme de pli, et qui circonserit en dedans l’échancrure de la base, de la même manière que dans les Buccins. La coloration de cette espèce la rapproche beau- coup du Terebra strigilata de Lamarck. Elle est d'un brun violacé pâle, quelquefois grisâtre, et les tours sont ornés, à leur sommet, d’une zone blanche plus ou moins large, selon les in- dividus, sur laquelle sont rangées, en une seule série, des ponc- tuations d'un brun rouge, assez grosses, arrondies ou subquadran- gulaires. A la base du dernier tour, à l’endroit même où s’ap- plique l'extrémité du bord droit, se trouve une autre zone blanche, étroite et sans ponctuation, Cette espèce est longue de 35 millim., et large de 6. : = 260 HISTOIRE DES MOLLUQUES. Espèces fossiles. 1, Vis plicatule. Terebra plicatula. Lamk. T. testé subulaté; anfractibus plicatis ; plicis crebris : inferioribus obsoletis, Terebra plicatula. Annales. vol. 2. p. 166. n° . * Roissy. Buf. Moll. t. 6, p. 36. n° 3. * Desh, Encycl. méth. Vers. t. 3. p. 1132. n° 14. Habite. Fossile de Grignon. Mon cabinet. Cette Vis acquiert prés d’un pouce de longueur. Le dernier tour de la spire est à-peu-— près lisse; les autres, surtout les supérieurs, sont plissés longitu— dinalement. 2. Vis scalarine. Terebru scalarina. Lamk. (1) T. testä conicä, longitudinaliter costatä, apice basique transversim striatä ; anfractibus convexis, subturgiis. Terebra scalarina. Ann. ibid. n° 2. * Fusus scalarinus. Desh. Coq. Foss. de Paris. t. 2, p. 574. n° 56. pl. 73. f. 27. 28. * Roissy. Buf, Moll. t. 6. p. 36. n° 4. Habite... Fossile de Parnes. Cabinet de M. Defrance. Très belle espèce de Vis fossile découverte dans le sable coquillier de Parnes. Sa masse présente un cône beaucoup moins allongé que dans les autres Vis. Par sa forme générale, et par les côtes longitudinales parallèles et distantes dont elle est ornée, elle ressemble, au pre- mier aspect, à un jeune Scalata [Turbo scalaris de Linné]; mais sou ouverture, sa columelle torse, et l’échancrure de sa base, nous obligent de la ranger parmi les Vis. La longueur de cette coquille est d’un pouce et un peu plus. Son sommet est en mame- lon lisse; ses côtes longitudinales, sur le ventre de chaque tour, sont un peu plus élevées et comme pincées ou comprimées laté- ralement. (x) Cette coquille n’est point un Terebra, elle est courte, costulée, terminée par un canal court et un peu relevé. Ces caractères nous l'ont fait placer parmi les Fuseaux ; mais peut- être n’appartient-elle pas non plus à ce genre, car elle a dans l'ouverture quelque chose qui rappelle les Cassidaires. ae ns COLUMELLAIRES. 261 LES COLUMELLAIRES. Point de canal a la base de l'ouverture, mais une échan- crure subdorsale, plus ou moins distincte, et des plis sur la columelle. | Dans la coquille de ces Trachélipodes, le canal de la base de l'ouverture a tout-à-fait disparu, etla columelle, offrant constamment des plis dentiformes, a dû servir à caractériser la famille. | Les Columellaires effectivement constituent une famille naturelle, nombreuse en races diverses, et fort remarquable par la beauté des coquilles qui y appartiennent. Ces co- quilles faisaient partie du genre Voluta de Linné, genre immense en étendue, auquel Linné associait des coquilla- ges de familles différentes. Maintenant réduite, dans notre méthode, et ne com- prenant plus, parmi les coquilles qui ont des plis sur la columelle, celles dont l’ouvertureest essentiellement entière à sa base, ni celles qui se terminent inférieurement par un canal, cette belle famille embrasse encore cinq genres distincts qui sont les suivans : Colombelle, Mitre, Folute, Marginelle et Volvaire. [{ La plupart des conchyliologues n’ont point adopté la famille des Columellaires de Lamarck. Cette famille, créée pour la première fois en 1809, dans sa Philosophie zoologique , était alors composée des cinq genres : Cancellaire, Marginelle, Co- lombelle, Mitre, et Volute. Dans l’ordre général, Lamarck lui avait assigné sa place entre la famille des Purpurifères et celle des Enroulées. Dans l’extrait du cours publié en 1812, La- marck fit subir à cette famille une seule modification qui con- siste dans la création du genre Volvaire, et le rapprochement de ce genre des Marginelles. Du reste, cette famille reste dans les mêmes rapports que dans sa méthode précédente. G. Cuvier, dans la 1°° et dans la 2° édition du Règne animal, conserva au genre Volute de Linné à-peu-près toute son étendue, en le 262 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. subdivisant en un assez grand nombre de sous-genres, parmi lesquels figurent tous ceux que Lamarck a compris dans sa fa- mille des Columellaires. Les rapports que Cuvier donne à ce groupe sont, du reste, assez semblables à ceux de Lamarck, mais dans un ordre inverse. Dans ses tableaux systématiques, M. de Férussac modifia la famille des Enroulées de Lamarck en la réduisant aux trois genres : Vis, Mitre et Volute; # trans- porta les Marginelles et les Volvaires dans la famille des En- roulées, et le genre Colombelle fut compris dans la famille des Pourpres. M. de Férussac démembra le genre Volute, réformé par Lamarck, adopta le genre Yèt d’Adanson, et fit de ce seul genre une pelite famille qui suit celle des Columellaires. Nous- même, sans partager entièrement les opinions de M. de Fé- russac, avions pensé que les Colombelles se rapprochent plus des Buccins que des Mitres et des Volutes, et en conséquence, nous avions proposé de faire passer le genre Colombelle dans la famille des Purpurifères. Depuis, nous avons pu nous assurer que Lamarck avait deviné mieux que personne la place du genre que nous venons de mentionner, car son animal se dis- tingue à peine de celui des Mitres. Quand on considère, dans leur ensemble, les coquilles qui constituent la grande famille des Columellaires de Lamarck, on est naturellement porté à les rassembler, comme l’a fait ce célèbre zoologisle, et l’on se per- suade aisément qu’elles constituent un ensemble naturel. Si l’on vient à considérer les animaux seuls, cette opinion se trouve un peu ébranlée, parce que ces animaux ne présentent pas dans tous les genres des caractères semblables, soit pour la forme des tentacules et la position des yeux, soit pour l’étendue du pied et du manteau. Il faut ajouter, cependant, que malheureuse- ment on ne connaît encore qu'un bien petit nombre d’ani- maux dans les divers genres de la famille des Columellaires; cependant, avec ceux qui sont connus, on peut établir une sé- rie dans laquelle on voit s’opérer des changemens remarqua- bles dans certaines parties extérieures, sans que les parties principales de l'organisation aient éprouvé des changemens aussi notables. L'animal des Colombelles n’a pas le manteau plus développé que celui des Buccins, mais ii a la tête petite, les tentacules VIS. 263 grèles, et les yeux placés à la base externe , exactement comme dans les Mitres. Dans les Mitres, le pied et le manteau restent également petits, mais la trompe s’allonge outre mesure ; tandis que dans les Volutes il y en à qui ont le pied réduit, comme dans les deux genres précédens ; mais déjà le lobe gauche du manteau s'élargit et sécrète un bord gauche calleux qui ne se voit pas dans les genres précédens. Dans le genre Volute lui- même, on voit le pied se développer insensiblement, se relever sur la coquille, et en couvrir une partie, et c’est de là que pro- viennent ces dépôts vernissés qui couvrent quelquefois une grande partie de la surface extérieure des Volutes. Dans le genre Cymbium de Montfort, le pied principalement preud un développement énorme; le lobe gauche du manteau ne prend pas uve extension aussi grande que dans les Volutes propre- ment dites. Enfin, dans les Marginelles et les Volvaires, qui établissent un passage entre la famille des Columellaires et celle des Enroulées, les deux lobes du manteau se dilatent pour couvrir la plus grande partie de la surface de la coquille. Les observations qui précèdent conduisent naturellement à cette double conséquence, que la faille des Columellaires est naturelle, et doit rester telle que Lamarck l’a composée, et en- suite qu’elle sert véritablement de groupe intermédiaire entre la famille des Purpurifères et celle des Enroulées. Dans notre opi- nion, la famille des Columellaires ne doit subir qu’une seule mo- dification, qui consiste à faire rentrer le genre Volvaire dans celui des Marginelles. | COLOMBELLE. {Columbella.) x Coquille ovale, à spire courte, à base de l'ouverture plus ou moins échancrée et sans canal. Des pis sur la columelle. Un renflement à la paroi interne du bord droit, rétrécissant l'ouverture. Testa ovalis ; spira brevis. Aperturæ basis subemarginata: canali nullo. Columella plicifera. Labrum internè gibbum, aperturam coarcians, 264 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. OgsERvATIONS. — Les Colombelles sont des coquilles cour- tes, petites, assez épaisses, souvent striées transversalement, et très variées dans leurs couleurs. Elles paraissent avoisiner les Mitres. Linné les a confondues parmi ses Volutes; mais elles s’en distinguent essentiellement par le renflement de la paroi in- terne de leur bord droit, renflement qui rend l’ouverture de la coquille étroite et sinueuse, et parce que l’animal qui les pro- duit est muni d’un petit opercule. Ces coquilles sont marines, littorales, et les espèces déjà con- nues sont fort nombreuses. L'animal des Colombelles est un Trachélipode, dont la tête est munie de deux tentacules portant les yeux au-dessous de leur partie moyenne. Un siphon au-dessus de la tête pour la respiration. Un très petit opercule elliptique et fort mince, at- taché au pied. [ Dans nos observations générales sur la famille des Columel- laires, nous avons déjà donné quelques détails sur le genre Co- lombeile ; mais ils sont trop insuffisans, et nous devous actuelle- ment les compléter. Le genre Colombelle, fondé par. Lamarck ; rassemble un assez grand nombrede petites coquilles qui toutes présentent ce caractère commun d’une ouverture étroite, à bords parallèles, et presque toujours rétrécis par un renflement du bord droit. À ce caractère, Lamarck en avait joint un au- tre, celui de plis columellaires, semblables à ceux que l’on voit dans les Mitres ; mais Lamarck, à ce sujet, s’en est laissé impo- ser par une simple apparence dans un grand nombre d'espèces, et aussi par l'introduction de véritables Mitres dans le genre Co- lombelle. Il existe, en effet, des Mitres qui ont le bord droit épaissi en dedans, et qui, sous ce rapport, ont beaucoup d’ana- logie avec les Colombelles; mais si l’on vient à user ces coquil- les, de manière à mettre à nu la columelle dans toute son éten- due, on reconnaît que, dans les Mitres, les plis se continuent jusqu’au sommet; tandis que, dans les Colombelles, ces plis n'existent réellement pas: il faut donc croire que Lawarck avait pris pour des plis, dans les Colombelles, les tubercules ou les crénelures qui se voient sur la columelle, ét que l’on peut com- parer à ce qui se remarque aussi, soit dans les Casques, soit dans certaines Pourpres. Ces observations rendent nécessaire la COLOMBELLE, 26 réforme des caractères génériques, et en même temps la sépara- tion en deux parts des espèces de Colombelles de Lamarck: celles sans plis qui restent dans le genre réformé, et celles qui passent dans le genre Mitre. Nous avons fait remarquer précédemment que, malgré l'er- reur de Lamarck, à l’occasion des plis des Colombelles, ce savant zoologiste avait discerné, avec la plus grande sagacité, la place que ce genre doit occuper dans la série. Nous avons vu les ani- maux de plusieurs espèces appartenant à deux groupes bien distincts de Colombelles, les unes courtes et renflées, telles que le Columbella rustica; les autres, Buccinoïdes et allongées, telles que le Columbella conulus {Buccinum Linnæi, Payraudau). Ces animaux ont la plus grande ressemblance avec celui des Mitres. Leur pied est allongé, étroit, peu épais, tronqué en avant, un peu dilaté à cette extrémité , exactement comme dans les cônes et les Mitres. La tête est petite, aplatie ; elle ressemble à un V, dont le sommet serait appuyé sur un col étroit et court. Les tentacules forment les deux branches du V; ils sont cylindracés, coniques ; ils sont pédiculés à la base, dans le tiers de leur lon- gueur environ, et c’est au sommet de ce pédicule que se trouve placé l’organe de la vision. Ces pédicules sont soudés dans toute leur longueur au côte externe des tentacules. La bouche est située en avant et en dessous de la tête ; elle se présente sous la forme d’une petite boutonnière, au travers de laquelle l'animal fait sortir une trompe cylindracée très longue, dépassant souvent en longueur celle de l'ouverture de la coquille. Le manteau est mince, diversement coloré, suivant les espèces ; il revêt tout l'intérieur de la coquille, et il se prolonge en avant en un tube cylindrique assez gros, que l'animal porte souvent en avant, et qui passe par l’échancrure terminale de la coquille. A l’extré- mité postérieure du pied, l'animal porte un petit opercule corné, assez comparable à celui des cônes. . Les Colombelles sont des animaux de rivages ; il y en a quel- ques-unes, cependant, qui vivent plus profondément, et que lon ne peut obtenir qu'au moyen de la drague. Toutes sont petites, d’un médiocre volume ; souvent elles sont ornées de très agréables couleurs, et délques: unes prennent des formes très élégantes. Le plus grand nombre des espèces vivent dans les mers 266 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. chaudes; on en connaît quelques-unes dans les mers tempérées ; nous n’en connaissons point encore dans les mers glaciales. La- marck n’a connu qu’un petit nombre d'espèces de ce genre; il en confondait quelques-unes dans son genre Buccin, et quel- ques autres parmi les Mitres. Depuis que le goût de la con- chyliologie s’est répandu, et que les mers sont accessibles aux voyageurs, on a ajouté un nombre très considérable d'espèces, que M. Kiener a porté d’abord à cinquante-troïs, et M. So- werby, plus récemment, en a décrit cent deux espèces dans la quatrième partie de son Thesaurus conchyliorum. Nous croyons que ce nombre pourrait s’accroître encore, car, dans notre seule collection, nous comptons une vingtaine d'espèces qui n’ont point été décrites dans les oùvrages que nous venons de men- tionner. Les espèces fossiles sont peu nombreuses: nous en con- naissons quatorze seulement qui appartiennent, sans exception, aux deux étages supérieurs des terrains tertiaires, car jusqu’à présent aucune espèce de ce genre n’est connue dans le bassin de Paris. ] } ESPECES. 1. Colombelle strombiforme. Columbella strombiformis. Lamk. (1) C. teslà ovato-turbinatä, subulatä, læviusculé, castaned, strigis albis longitudinalibus breviusculis ornatä}; anfractibus supernè angula- is; spir exsertiusculd; labro majusculo, crasso, intüs denticulato. * An eadem ? Sow. Genera of Shells. f, r. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 251. n° 1. * Reeve. Conch. Syst, t. 2. p. 218. pl. 257. f. 1? * Kiener. Spec, des Coq. p. 3. n°1. pl.r.f. 1. * Sow. Thes. Conch. p. 110, n° r. pl. 36, f, 1. 2. (1) Dans la plupart des collections, on réunit au Columbella strombiformis de Lamarck , une coquille qui lui ressemble beau- coup ; M. Sowerby la distingue d’après des caractères qui pa- raissent de peu de valeur, -mais qui en acquièrent par leur coustance. Cette espèce, à laquelle le zoologiste anglais donné le nom de Columbella major, est la variété de M. Kiener du $trom- bilormis de Lamarck. Ni COLOMBELLE, 267 * Buccinum strombiforme; Wood. Ind. Test. Sup. pl. 1. f. 18. * Blainv. Malac. ]. 20. f. 3. Habite la mer Pacifique, sur les côtes d’'Acapulco. MM. de Hum- boldt et Bonpland. Mon cabinet. Elle est striée transversalement à sa base, et a deux plis sur la columelle. Longueur : x pouce. 2. Colombelle étoilée, Columbella rustica. Lamk. (1) C. testä ovato-turbinatä, lævi, albo spadiceoque reticulaté, propè su- turas maculis albis angularibus stellatis ornatä; labro intus den- ticulato. Voluta rustica, Lin. Syst. nat. éd. 12. p. 1190. Gmel. p. 5447. n° 36. Lister, Conch. t. 825. f. 46. ett, 826. f. 49. Petiv. Gaz. t. 30. f. 6. Gualt. Test, t. 43. fig. E. G. H. Adans, Voyage au Sénég. pl. 9. f. 28. le Siger. Knorr. Vergn. 6, t. 18. f. 4. Martini. Conch. 2.t. 44. f. 469. 470. * Philip. Enum. Moll, Sicil. p. 228. n° 1. * Blainv. Faune franc. p.205. n° 1. pl. 8. f. 8. g. 10. * An eadem? Sow. Genera of Shells, f. 3. * Desh. Encyel. méth. Vers. t, 2. p, 251. n° 2. * Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 218. pl. 257. f. 3? * Kiener, Spec. des Coq. p. 7. n° 5. pl. r.f. 3. 3 a. pl.a.f, r. * Sow. Thes, Conch. p. 114. n° 10. pl. 36, f, 19.22. 24. * Voluta rustica. Delle Chiaje dans Poli. Testac. t, 3. 2° part. p. 32. pl. 4 6. f. 39. 40. 41. * Voluta rustica, Lin, Syst. at. éd, 10. p. 731. (1) M. Kiener rapporte à cette espèce le Columbella reticu - lata de Lamarck : maïs cette espèce, qui est des mers du Brésil, se distingue toujours, et doit être conservée dans les catalogues. M. Kiener sépare du Rustica, sous le nom de Columbella spon- gtarum , une coquille plus allongée, il est vrai, que la plupart des individus du Rustica, maïs qui cependant doit y rentrer à litre de variété, Nous avons eu occasion d'observer le Columbella rustica sur une grande étendue de côtes, et nous nous sommes assuré, par une foule de variétés, que ces individus allongés ne peuvent constituer une espèce à part: ils sont habités par un animal identique avec celui des individus à spire courte. w HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Roissy. Buf. Moll, t. 6.p. 6. n° ». *_Voluta rustica. Born. Mus, p. 222. * Jd. Olivi. Zool. Adriat, p, r4r. * Id. Dillw. Cat. t, 1, p. 532. n° 75. * Payr. Cat. des Moll, de Corse, p- 164. n° 320. Habite l'Océan Atlantique et celui des Antilles, Mon cabinet, Jolie coquille, lisse, réticulée de rouge-brun, comme ponctuée de blanc et marquée contre les sutures de taches blanches, irrégulières et stelliformes, Longueur : 9 lignes un quart. . Colombelle commune. Columbella mercatoria. Larmk. C. testa ovalo-turbinatd, transversim sulcatä, albä, lineolis rufo- fuscis transversis subfasciculatis pictä, interdim fasciatd; labro intus denticulato. Voluta mercatoria. Lin. Gmel. p, 3446, n° 35, Lister. Conch.t. 824. f. 43. Bonanni. Recr, 3. f. 36. Ampliata. Petiv. Gaz. t. 9. f, 4. Gualt. Test. t. 43. fig. L. Adaus. Sénég. pl. 9. f. 29. le Staron, Kuorr. Vergn, 4,.t. 12. f. 5. Martini, Corch,2.t. 44. f. 452-458. pi né pl3#5. #4. a. /b. * Mus. Gottv. pl. 16. f. 120. b. d.e. * Voluta mercatoria. Lin, Syst. nat. éd. 10. p. 730. * Brookes. Introd, of Conch. pl. 6. f. 72. * Roissy, Buf, Moll. t.6. p.6. n° 5. *_Columbella variabilis. Schum. Nouv. Syst. p. 245. Voluta mercatoria Born. Mus. p. 222. * Zd. Schrot. Einl, t. 1. p. 215. n° «8. * Voluta mercatoria, Dillw. Cat. t. 1. p. 532. n° 74. * Blainv. Faun. franc. p. 207. pl. 8. f. 6. * Var. scalaris, Sow. Genera of Shells, f, o. * Desh. Encyel. méth. Vers. t. 2, p. 252, n° 3. * Var. scalaris, Reeve. Conch, Syst, t. 2. p. 219. pl. 258. f. 9. * Kiener, Spec. des Coq. p. 23. n° 19. pl. 5. f.r. ra.rb, * Sow. Thes. Conch. p. 115. n° 14. pl. 36,f, 28 à 32. Habite l'Océan Atlantique, sur les côtes de l’île de Gorée, et les mers des Antilles. Mon cabinet, Petite coquille assez jolie, et commune dans les collections. Longueur : 9 lignes. 4. Colombelle jannâtre. Columbella flavida, Lamk. C, testà ovato-turbinatä, lœvi, basi striat4, flavicante; spird exser- tiuseuld ; labro intus denticulato. COLOMBELLE. 269 Buccinum flavum, Brug. Dict. n° 53. * Kiener. Spec, des Coq. p. 34. n° 30. pl. 8. f, 3, * Columbella punctata. Sow. Genera of Shells, f. 5. * Id. Reeve. Conch. Syst, t. 2. p. 218. pl, 257. f, 5. * Sow. Thes. Conch. p. 118. n° 22. pl. 37, f. 55. 56. Habite... Mon cabinet. Longueur : 9 lignes un quart. 5. Colombelle semi-ponctuée. Colombella semipunctata. Lamk. (1) C. testé ovato=turbinatdà, turgidä, lævi, basi striatä, parte inferiore rufä, albo-punctatà, superiore pallidiore, maculis albis irregulari- bus picté; spirä obtusiusculd; labro intus denticulato, Lister. Conch. t. 826. f. 48. Gualt, Test, t, 43. fig. D. Martini, Conch. 2, t. 44. f. 465. 466. Buccinum punctatum. Brug. Dict. n° 52. * Voluta torva, Pars, Dillw. Cat. t, 1.p. 533. n° 76. * Foluta discors, Gmel. p. 3455. | * Schrot. Einl, t, 1. p. 279. n° 135. * Martini. Conch. t. 4. pl. 150. f. 1400. * 1d, Wood Ind. Test, pl. a1.'f. 131. * Voluta discors, Dillw, Cat. t, 1. p. 556. n° 134. * Kiener. Spec. des Coq, p. 38. n° 34. pl. 8. f. c. Exclus. varier, * Sow. Thes. Conch, p. 119. n° 23. pl. 37. f. 58 à 61. Habite sur les côtes orientales de l’Afrique, Mon cabinet. Jolie co- quille luisante et agréablement colorée, Longueur : 9 lignes. 6. Colombelle bizonale. Colombella bizonalis. Lamk. (2) C. testé ovato-turbinatä, lævi, basi striatd, albä; strigis longitudina- (1) Nous rapportons à cette espèce le Voluta discors de Gmelin, parce qu’elle lui est identique, et cette identité uous conduit à proposer de substituer le nom plus ancien de Gmelin à celui de Lamarck. (2) Cette coquille est une véritable Mitre : elle a des plis à la columelle, tandis que les Colombelles proprement dites n’en ont point ; il est à présumer que Lamarck se sera laissé tromper par le bord droit, très épais dans cette espèce, ce qui lui dunne de la ressemblance avec les Colombelles : maïs elle n’est pas la seule des Mitres qui offre le même caractère. Lamarck a repro- duit cette espèce dans le genre Mitre, sous le nom de ZLüteruta. 270 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. libus luteo-rufis confertis in zonas duabus dispositis :columellé quadriplicatd. Martini. Conch. 2. t. ab 463, 464, Encycl. pl. 395, f. 7. a. b. Habite... Mon cabinet. Ouverture un peu dilatée SEA it dE Longueur : 10 lignes et demie, 7. Colombelle réticulée. Columbella reticulata. FEAT (a) C. testä ovato-turbinatä, lævi, basi striaté, alba, lineis spädiceis re- ticulatä; plicis columellæ obsoletis. AE pl. 375. f. 2. a. b. * Columbella rustica. Var. Kiener. Spec. des Coq. p. 8, pl, 2. f. 2. * Sow. Thes. Conch. p. 115, n° 12. pl. 36. f. 23. 26, Habite... Mon cabinet. Longueur : 8 lignes. 8. Colombelle hébraïque. Columbella hebræa, Lamk. (2) C testé ovato-oblongä, lævi, basi striatä, alba, litturis fuscis longi- tudinalibus interruptis fasciatä; columella quadriplicatä. Habite... Mon cabinet. Longueur : 8 lignes un quart, 9. Colombelle panthérine. Columbella pardalina. Lamk. C. testä ovali, lœvi, basi striatà, albd, maculis rufo-fuscis pictä; co- lumellä obscurè plicata., * Quoyet Gaim.Voy. de l’Astr. Zool. t,2. p. 586.pl, 40. f, 29. 30. * Desh, Encycl. méth.Vers. t. 2. p. 252. n° 4. * Kiener. Spec. des Coq. p. 36. n° 32. pl. 4. f. 3, Sow. Thes. Conch, p. 124. n° 38. pl. 38. f. go. g1. 92. Habite... Mon cabinet, Le fond blanc de cette coquille ressort en taches rondes entre ses maculations brunâtres. Long. : 7 lignes, 10, Colombelle écrite. Columbella scripta. Lamk. (3) C. testà ovali, lævi, basi striatd, albà, litturis fuscis minimis fascia- * tim cinctä; columelli biplicatä, extus denticulatä . (1) M. Kiener rapporte cette espèce au Columbella rustica à titre de variété: pour nous, elle nous paraît distincte, opinion que partage aussi M. Sowerby. (2) Cette coquille est une véritable Mitre: Colin Masuihré plcata , dit Lamarck, le prouve suffisamment. D'après M.Kiener, cette espèce ne serait qu'une aûtre variété du Métra litterata , dont le Colombella bizonalis serait aussi une variété impor- tante. (3) M. Sowerby, dans son Thesaurus conchyliorum, donne COLOMBELLE. 271 * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 253. n° 6. * Kiener. Spec. des Coq. p. 50, n° 45. pl. 6.f, 3. 3 a. * Colombella versicolor. Sow. Proc. of Zool, Soc. t. 2. p. 119. * Zd, Sow. Thes. Conch. p. 117. n° 18. pl, 37. f. 47 à 46. Habite... Mon cabinet. Petite coquille, ayant des fascies transverses de linéoles brunés verticales ressemblant à des caractères d'écriture, Longueur : 5 lignes 3 quarts. 11. Colombelle ovulée. Columbella ovulata. Lamk. C. testä oyali, nitidä, transversim et minutissimè striatä, rufo-cas- taneä, maculs albis irregularibus sparsis ornatä; spird brevi, ob- fusiusculà. * Desh. Eneycel. méth. Vers. t, 2. p. 253, n° 7. * Kiener. Spec. des Coq. p. 40. n° 36, pl. 14. f, 3, * Sow. Thes. Conch. p. 120. n° 239. pl. 37. f. 67.68. 69. Habite... Mon cabinet. Plis de la columelle obsolètes; bord droit légèrement denté. Longueur : 6 lignes. 12. Colombelle luisante. Columbella nitida. Laïak. (1) C. testä ovato-oblongä, lævi, nitidd, albä, maculis punctisque fulvis 2 ——————— à cette espèce un nom nouveau, celui de Columbell versicolor. M. Sowerby veut justifier ce changement en disant que l'espèce de Lamarck a été établie avec une seule variété, peu impor- tante, dans une espèce qui en contient plusieurs autres; mais ce motif ne paraîtra pas suffisant aux yeux des zoologistes qui adoptent les principes rigoureux de la nomenclature. Si ce pré- texte de changemens, dans les noms spécifiques, était changé en principe, il y a une foule d’espèces qui, déjà établies sur de bonnes observations, devraient changer de nom à mesure qu'elles seront mieux connues, et cela est inadmissible. (1) Plusieurs conchyliologues, et M. Sowerby entre autres, attribuent à cette espèce le Buccinum nitidulum de Linné : en effet, la plupart des caractères assignés par Linné, à son es- pèce, conviennent au Columbella nitida de Lamarck; mais pour nous l'identité n’est pas parfaite, parce que Linné dit : Jongitu- dinaliter striato-rugosä, ce qui ne peut pas convenir à une co- quille lisse et polie, qui entrerait dans le genre Marginelle si elle avait des plis à la columelle. 272 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. aut rubris irregularibus pictd; spird brevi; columellä subbiplicatä. Lister, Conch, t. 829, f, 49. b. * Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 219. pl. 258. f. 7, * Kiener. Spec, des Coq. p. 39. n° 35. pl. 15. f, 1. * Sow. Thes. Conch. p. 121. n° 29. pl. 40.f, 162. * Colombella nitidula. Sow. Genera of Shells. f, 7. * Desh, Encycl. méth. Vers. t. 2. p.253. n° 5. Habite les mers des Antilles. Mon cabinet, Jolie coquille, très variée dans la disposition et la couleur de ses taches. Longueur : 7 lignes et demie. 13. Colombelle foudroyante. Columbella fulgurans. Lamk. C, testà ovatà, dorso lævi, basi striatd, spadiceo-nigricante; strigis albis longitudinalibus angulato-flexuosis fulmen æmulantibus; spirä brevi, obtusd; aperturd ringente, subviolacet. Petiv. Gaz. t. 49. f. 9. 10. Encycl, pl. 3794. f. 7. a. b. * Voluta flammea.Var, fi. Gmel, p. 3435. n° 2. * Lister, Conch. pl. 827. f. 49 e. * Desh, Encycl. méth. Vers, t. 2. p. 253. n° 8, * Sow. Thes. Conch. p. 125. n° 40. pl. 38. f. 94. 95. 96. * Buccinum fulgurans. Wood. Ind. Test, Supp. pl. 4. f. 19. Habite... l'Océan Indien ? Mon cabinet, Jolie coquille, remarqua- ble par sa coloration, à bord droit épais, gibbeux, très denté. Lon- gueur : 7 ligues 3 quarts. 14. Colombelle rubanée. Columbella mendicaria. Lamk. C. testä ovatä, ventricosä, nodulosä, transversim striatä, tæniüs al- ternè nigris et albis A tie cinctd; aperturd subcinnamome ; labro crasso, dentato. Voluta mendicaria. Lin. Syst. nat, éd, 12, p. 1191. Gmel. p. 3448. n° 38. Lister. Conch. t. 826. f. 47. Petiv. Gaz. t. 11. f, 5. Guall. Test. t, 52. fig. E. Knorr.Vergn. 4.t, 16. f. 3. Bona, Martini, Couch. 2, t. 44.f, 460. 461. Encyel. pl. 375. f. 10, a. b. * Voluta mendicaria, Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 731. * Voluta mendicaria. Born. Mus. p. 224. * Id, Schrot, Ein]. t. 1. p. 218. n° 21. * Id, Dillw, Cat. 1. 1. p. 536. n° 82. COLOMBELLE. 27 3 * Quoy et Gaim. Voy. del’Astr. Zool.t, 2. p. 584. pl. 40.f. 27.28, * Sow. Genera of Shells. f. 4, * Desh. Encycl. méth.Vers.t. 2. p. 254. n° 9. * Reeve. Conch. Syst. t, 2. p. 218. pl. 257. f. 4. * Kiener. Spec. des Coq. p. 48. n° 43. pl. 6. f.1.1a. Habite les mers de l'Inde. Mon cabinet. Petite coquille, comme zébrée par des rubans alternativement blancs et noirs qui la ceignent, Elle est obscurément noduleuse. Spire tantôt obtuse, tantôt plus saillante et pointue. Longueur : 9 lignes 3 quarts. 15. Colombelle tourterelle, Columbella turturina. Lamk. C. testà ovato-turbinaté, superné lævigatä, infernè transversim striaté, albd, lineolis punctisque fulvis pictä; spirä brevi; aperturé rin- gente subroseé. Encyci, pl. 374. f, 2. a. b. * Desh, Encycl. méth.Vers. t. 2, p. 254. n° 10. “ Kiener, Spec. des Coq. p. 16. n° 13. pl, zr.f, 3. * Sow. Thes. Conch. p. 116. n° 17. pl. 37. f. 38.39.40. Habite... Mon cabinet. Ouverture fortement dentée, tant sur la columelle que sur le limbe interne du bord droit, Longueur : 6 lignes et demie. 16. Colombelle ponctuée. Columbella punctata. Lamk. C. tesiä cvato-turbinatà, infernè transversim striatä, in fundo spa- diceo-nigricante punctis albis laxè dispersis pictä; spird brevi, ob- tusd; labro crasso, dentato. Pet. Gaz C8. for. Martini. Conch. 2.t, 44. f, 471. Encycl. pl. 374. f. 4. a. b. * Columbella fulgurans.Var. Kiener. Spec. des Coq. p. 35. n° 35, ne mEse. * Desh. Encycl. méth,Vers.t.2. p.255. n° 11. Habite l'Océan Indien. Mon cabinet. Les points blancs de son der- uier tour sont ronds; mais sur la spire, on ne voit que de petites taches blanches et oblongues. Longueur : 6 lignes et demie. 17. Colombelle unifasciale. Columbella unifascialis. C. testä ovatä, infernè transversim striatä, fulvo-rufescente; ultimo anfractu supernè fasci& obscurè albà cincto; spir& breviusculä, obtusd, [O] Var, testé penitüs et exquisitè striatd ; fasciä nullä; spirä exser- tiusculd,. FE Habite les mers de l'Ile-de-France. Mon cabinet, Quatre plis à la co— lumelle, Longueur : 6 lignes un quart Tome X. 18 274 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 18. Colombelle zonale. Columbella zonalis. Lamk. (x) -C. testà parvd, ovato-oblongä, transversim striatä, longitudinaliter et obsoletè costulaté, subnodulosä, fasciis alternè albis et nigris cincté; spiré exsertd. Martini. Conch. 2. t. 44, f. 459. * Voluta costica. Var. d, Gmel, p. 3447. * Schrot, Einl. t. 1. p. 273. Voluta, n° 110, * Voluta nana. Dillw. Cat. t. 1. p. 536. n° 83. Habite... Mon cabinet. Celle-ci est distincte, par sa forme, du C. mendicaria, sa spire étant presque aussi longue que le dernier tour. Elle lui ressemble d’ailleurs par sa coloration. Longueur : 4 lignes un quart. T 19. Colombelle grande. Columbella major. Sow. C. testd ovatä, medio gibbosd, castaned, albido-punctulatä; spirä breviusculé, pyramidali, acuminatd; anfractibus lævigatis; ultimo maximo, supernè rotundato=turgido, infrà spiraliter sulcato; aperturd elongatäà, flexuosé, albä, supernè obtusè angulatd; labro albo, intüs denticulato; labio columellari supernè callifero, infra plicato-rugoso. Sow. Proc. of Zool. Soc. Lond. 1832. p. 119. Columbella strombiformis. Var. Kiener. Spec. des Coq. p. 3. pl. t. L. 1edù Columbella major. Sow. Thes. Conch. p. 110, n° 2. pl. 36. f. 3.4.6. Habite les mers de l'Amérique Méridionale. Presque tous les auteurs confondent cette espèce avec le Co/umbella strombiformis de Lamarck. M. Sowerby, le premier, l’a distinguée d’après des caractères constans, dont on saisit bien la valeur lors- qu’on vient à les comparer avec ceux de l’espèce que nous venons de mentionner. Par sa taille et par sa forme, elle se rapproche considérablement du Strombiformis; elle a proportionnellement la spire plus étroite et plus allongée. Les tours sont à peine convexes et ne sont point subanguleux dans le milieu. L'ouverture est toute blanche ; elle est étroite; son angle supérieur est un peu porté en dehors, comme dans le S/rombiformis. Son bord droit est in- (1) Cette espèce avait déjà reçu le nom de V’oluta nana de Düll- wWyn, avant que Lamarck la mentionnät: elle doit donc repren- dre son premier nom , et sera inscrite sous celui de Columbella nana. COLOMBELLE. 275 fléchi dans sa longueur, irès épaissi en dedans, et chargé d'une douzaine de grosses dentelures, dont les moyennes sont les plus épaisses. La columelle, outre les granulations irrégulières, présente deux plis profonds, Une coloration assez constante vient à l’ap- pui des caractères propres à cette espèce, Sur un fond d'un brun -rougeâtre, plus ou moins foncé, toute la base du dernier tour est ornée de fines ponctuations blanches, ou d’un fauve pâle, Vers le sommet des tours, et principalement à l’angle de l'ouverture, il y a quelques grandes taches d’un beau blanc. Cette coquille est longue de 30 millim. et large de 18. 4 20. Colombelle de Payta. Columbella Paytensis. Lesson. C, testä oblongd, castaned, albido maculatà et guttatd; spirä acu- minatd; anfractibus 7, poslicè angulatis : ullimo ventricoso, infrà spiraliter sulcato; aperturd latä, oblongd, intus violascente, su- pernè angulatd; labio externo subflexuoso, subinerassato, intus denticulato; columellà infra unituberculatä; labii interni margine ad basin denticulis 6. Lesson. Revue Zool. 1842. p. 184. n° 2. Sow. Thes, Conch. 4° fase. p. 116. n° 16. pl. 36. f. 36. 37. Columbella vaytalida. Kiener. Spec. des Coq. p. 5. n° 3. pl, r.f. 2. Habite les côtes du Pérou. Celle-ci est une des plus grandes espèces du genre, Elle est ovale- ventrue, elle a de l’analogie avec le Columbella strombiformis, mais elle s’en distingue par un grand nombre de caractères, Sa spire conoïde compte sept à huit tours creusés, au-dessous de la suture, d’une rigole assez large et peu profonde. Le dernier tour est ven- tru, et il est sillonné à la base. Tout le reste de la coquille est lisse. L'ouverture est allongée, plus large en proportion que dans la plupart des autres espèces. Elle est d’un violet päie en dedans. Son bord droit, médiocrement épaissi dans le milieu, porte de grosses dentelures inégales. La columelle présente, à la base d’un bord gauche très court, une rangée de six gros tubercules aplatis ; enfin cette columelle présente, versôn milieu, un seul pli assez profond. Toute cette coquille est d’un brun marron foncé, et elle est toute couverte de très fines ponctuations arrondies, d’un blanc fauve, irrégulièrement éparses. Cette coquille a 30 millim. de long, et 17 de large, + 21. Colombelle de Plee. Columbella Pleei. Kiener. C, testä brevi, crassiusculd, lævigatd, albicante, maculis variis auran- . Q Q A C7 Q 4 A . tiaco-brunneis pictä; spir& brevi, submucronatd, propè apicem gra- nosä; anfractu ultimo maximo, lævi, ad basin et propè externam di 18% 276 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. partem labii externi transversim sulcato; aperturd subsinuosä, pur- purascente rose&, ad basin columella denticulis parvis 5 externis, internis duobus validis. Kiener. Spec. des Coq. p. 24. n° 20, pl. 5.f, 2. Columbella rudis, Sow. Thes, Conch. p. 116. n° 15. pl. 36. f. 33. 34.135: | Habite Masbate et Dumaguette. On confondrait facilement cette espèce avec le Columbella mercato-- ria. Elle en a toutes les apparences; on pourrait même croire qu’elle constitue une simple variété; mais il suffit d’en observer un certain nombre d’individus pour se convaincre qu'elle doit for- mer une espèce toujours distincte. Sa spire, courte et conique, compte sept à huit tours étagés, aplatis, divisés en deux parties à- peu-près égales : l’une supérieure et aplatie, l’autre inférieure, for mant un angle presque droit avec la première. Le dernier tour est élargi au milieu, atténué à la base, et se termine par une ouverture étroite, sinueuse dans le milieu; le bord droit, infléchi vers le milieu de sa longueur, est très épaissi en dedans; il est garni de petites dents aiguës, dans toute sa longueur. Le columelle présente vers la base un pli très profond. Toute la surface de cette coquille est couverte de petits sillons inégaux, subgranuleux. La coloration est assez variable, et elle a beaucoup de rapports avec celle du Mercatoria, tantôt jaunâtre, tantôt brune, avec des points blancs ou des flammules de la mème couleur. Les grands individus ont 27 millim, de long, et 16 de large, 22. Colombelle rembrunie. Columbella fuscata. Sow. C. testd ovato-acuminatä, medio ventricosd, castaned, albidä guttu- latä, epidermide fitèé indutd; spird acuminatà ; anfractibus 7; chimio maximo; apertur& elongatd, flexuosd; peritrematis albidi aut violacei medio intüs denticulatä; columellæ dimidio inferiore denticulato. Sow. Proc. of Zool. Soc. Lond. 1832. p. 117. Columbella meleagris. Kiener. Spec. des Coq. p. 10. n° 7. pl. 3:68: Sow. Thes. Conch. p. 114. n° r1, pl. 36. f. 20. 25. Habite l'Amérique méridionale (Panama, Sainte-Hélène, Monte- Christi). Espèce très voisine, pour la forme et la coloration, du Columbella rustica de Lamarck. On rencontre, parmi les individus de la Mé- diterranée, quelques-uns que l’on pourrait confondre avec le Co- lumbella fuscata, sans quelques caractères constans qui servent à reconnaître ces espèces. Celle-ci est ovale-ventrue, à spire courte COLOMBELLE, 297 et conique, composée de six à sept tours, dont les premiers sont violacés ; le dernier est renflé dans le milieu, atténué à la 5ase ; il est lisse, comme le reste de la surface. L'ouverture est d’un blanc rosé ou violacé : elle est en fente très étroite. Le bord droit, renflé dans le milieu, présente dix ou onze dentelures peu saillantes : les antérieures sont obsolètes, La columelle est épaisse, garnie vers la base d’un petit bord gauche renversé, demi-circulaire, sur lequel on compte quatre ou cinq dents qui ressemblent à des plis. A l’ex- térieur, cette coquille, sur. un fond d’un beau brun marron, est ornée d’un très grand nombre de ponctuations blanches, irrégu- lièrement éparses, Vers le milieu du dernier tour, il arrive souvent que les taches se réunissent et forment une zone transverse de taches blanches irrégulières. Enfin, au sommet des tours, et immé- diatement au-dessous de la suture, se montre une zone dentelée, blanche, qui forme une sorte de collier à plaque triangulaire, Cette espèce est longue de 25 millim., et large de r4. 7 23. Colombelle aranéeuse. Columbella araneosa. Kien. C. test& oblongä, lævigatä, pallescente, strigis maculisque castaneis undatis punctisve albis ornatd; spiræ apice nigricante; anfracti- bus 6, posticè subnodulosis : ultimo magno, anticè transversim strialo; apertur& latiusculd, labio externo extüs striato, interno denticulis externis 8-9, internis 2-3; canal: latiusculo. Kiener. Spec. des Coq. p. 49. n° 44. pl. 9. f. 4. C. bidentata. Sow. Thes. Conch. p. 118. n° 21. pl. 37.f. 53. 54. Habite la rivière des Cygnes à la Nouvelle-Hollande. Par sa forme , cette espèce se rapproche du Columbella mercatoria, cependant elle est en proportion plus allongée et plus étroite. Sa spire est allongée, conique, noire au sommet, un peu plus courte que l'ouverture, composée de sept à huit tours convexes, lisses, dont le dernier, très atténué à la base est à peine strié à son extré- mité antérieure. L'ouverture est blanche, allongée, étroite. Le bord droit, peu épaissi dans le milieu, porte sur l’épaississement cinq ou six petites dentelures. La cotumelle est presque droite, et pré- sente un pli assez saillant dans le milieu. Sur un fond d’un beau blanc transparent, cette coquille est ornée d'un fin réseau, irrégu- lier, formé de petites linéoles onduleuses qui s'entrecroisent diver- sement. Ces linéoles sont d’un brun fauve plus ou moins fonce. Cette coquille est longue de 17 millim., et large de huit. ‘ 24. Colombelle de Duclos. Columbella Duclosiana. Sowerby. C. testä ovatd, utrinquè acuminatä, longitudinaliter costatä, satio- 278 HISTOIRE DES MOLLUSQUES, ratè fuscä, zonis binis pallidioribus; spiré acuminatä; anfracti- bus 6, wostatis ; ultimi magni parte ventrali longitudinaliter cos - tato, interstitiis costarum transversèim striatis, dorsali lœvigatà, anticè transversim striatà ; aperturd latiuscul@, flexuosd, nigri- cante; labio externo crasso , intüs denticulis 8-9, posticis majori- bus ; interno posticè callifero ; canal breviter acuminato, subre- flexo; epidermide crassiusculd. Sow. Thes. Conch, p. 113. n° 8, pl. 36. f. 15-16. Habite sur les côtes de Malacca. Espèce fort belle, et bien facile à distinguer : elle à un peu l'appa- rence d’une Cancellaire. Elle est evale-oblongue, renflée dans le milieu. Sa spire, courte et conique, se compose de six tours étroits, sub-anguleux dans le milieu , ornés de côtes longitudi- nales régulières, entre lesquelles se montreut des stries trans- verses , fines et serrées; ces côtes et ces stries diminuent peu-à- peu et disparaissent sur le dos du dernier tour; cependant les stries transverses se montrent à la base de ja coquille, et se con— tinuent le long du bord droit : celui-ci est épaissi en dedans et en dehors; l'ouverture est étroite, un peu contournée en S; elle est brunâtre. L’épaississement du bord droit est d’un blanc vio- lätre, et il porte huit à neuf dentelures obtuses, dont les trois ou quatre premières sont les plus grosses. La columelle est sensible- ment renflée dans le milieu, et elle est garnie d’une série de iu— bercules très effacés. Cette coquille est d’un beau brun marron foncé, couleur qui est interrompue dans le milieu du dernier tour par une ou deux zones d’un brun plus pâle, Elle est longue de 20 millim. et large de 9. Ÿ 25. Colombelle pâle. Columbella pallida. Desh. C. testä minimé ovato-ventricosd, transversim tenuè striatä, albé vel subflavd, flammulis rubescentibus ad basin picté ; anfractibus angustis in medio sub-angulatis, longitudinaliter costatis : ultimo supernè tuberculato ; aperturd angustä, albi, sinuosà, Columbella nana, Kiener. Spec, des Coq. p. 53. n° 48.pl.r4. f. 4. Habite. La Colombelle zonale de Lamarck devant reprendre le nom de Nana puisque Dillwyn lui avait donné cette épithète, il est nécessaire d'imposer un autre nom au Columbella nana de M. Kiener. Petite coquille qui, par sa forme générale, se rapproche un peu du Columbella mercatoria. Elle est ovale-ventrue. Sa spire est plus courte que le dernier tour ; elle est composée de sept tours sub- anguleux à leur partie supérieure, et sur lesquels sont disposées COLOMBELLE. 279 avec régularité un assez grand nombre de petites côtes longitudi- nales, Sur le dernier tour, un tubercule peu saillant s'élève sur l'angle, et le plus souvent ce tubercule est d’un blanc mat et opa- que, tandis que le reste de la coquiile est d’un blanc jaunâtre et transparent. Outre ces côtes, toute la surface est envahie par un grand nombre de stries transverses, régulières, et obscurément ponctuées, L'ouverture est petite, très étroite, toute blanche, et infléchie en $ italique très allongée. Le bord droit est infléchi dans toute sa longueur, et très épaissi en dedans, et fortement denté. Toute cette coquiile est blanche, ou d’un blanc fauve, et les individus qui ont conservé quelque fraicheur sont ornés, à la base du dernier tour, de flammules étroites, d’un fauve rougeûtre, Cette petite coquille a 8 millimètres de long , et 5 de large. + 26. Colombelle des Philippines. Columbella Philippi- narum. Reeve. C. testé ovato-turbinatä, lævi, albé, nigro-undatim variegatä; spira breviter conicä; anfractibus 7 : ultimo maximo, posticè rotundato- angulato , anticè conico, basi transversim striato ; labit externi medio crassimento, denticulato, labio interno laminam sublevatam columellarem efformante ; canali reflexo. Reeve. Proc. of Zool. Soc. 1842, Id, Conch, Syst. t. 2. p. 218. pl. 257. f, 0. Sow. Thes, Conch. p. 122. n° 31. pl. 37. f. 74, 95. 76. Habite l’ile de Lucon. Espèce conoïde qui, par sa forme, semblerait rattacher les colom— belles aux cônes : elle est allongée, conique, La spire, pointue, forme à-peu-près le tiers de la longueur totale. Les tours sont étroits, séparés par une suture légèrement canaliculée ; ils sont lisses, et le dernier, atténué à l'extrémité antérieure, porte des sillons transverses à cette extrémité seulement, L'ouverture est blanche, allongée, très étroite. La columelle est à peine creusée dans le milieu, Le bord droit est médiocrement épaissi à l’inté- rieur, justement vis-à-yis de l’excavation de la columelle. Il ré- sulte de cette disposition que les bords de l’ouverture restent parfaitement parallèles. Sur le bourrelet du bord droit se relèvent quatorze ou quinze dentelures, petites et inégales, A l’extrémité antérieure de la coquille se voit une échancrure assez allongée, et relevée obliquement, un peu à la manière des Cassidaires. Sur un fond d’un beau blanc, cette coquille est ornée d’un grand nombre de flammules onduleuses, quelquefois confuses, du plus beau brun. Il y a des individus où ces flammules étant petites et éparses, le 280 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. fond blanc domine; il y en a d’autres où elles s’élargissent , se confondent, et ces individus deviennent presque entièrement bruns. Cette espèce, l’une des grandes du genre, a 28 millimètres de long, et r4 de large. + 27. Colombelie splendide, Columbella splendidula. Sowerby. C. testà oblongé, lævi, aurantiacä, maculis albis castaneisque vartiegatä ; spir& breviusculd, subacuminatà ; anfractibus 7-8;. brevibus ; ultimo magno, anticè after striato; aperturd subfleruosä, albd; labio externo extüs varicoso, margine tenuius- culo; labio interno anticè laminam levatam columellarem in- structo; canal brevi, subreflexo. Sow. Thes, Conch. p. 120. n° 26. pl. 37.f. 65. 66. Habite Manille. Coquille ovale-oblongue, qui, par ses caractères, se rapproche assez du Columbella semi-punctata de Tamarck ; elle a également des rapports avec le Co/umbella flavida, Elle a la spire moins courte que la première, et elle est un peu plus ventrue que la seconde. Sa spire est vbtuse, convexe, formée de sept à huit tours, à peine convexes, rentrés les uns dans les autres comme les tuyaux d’une lunette. Le dernier tour est plus grand que la spire : il porte à la base cinq à six côtes transverses, et il y en a quatre ou cinq autres qui se montrent seulement sur la partie extérieure du bord droit; tout le reste de la coquille est parfaitement lisse. L'ouverture est blanche, très étroite, Le bord droit, renflé dans le milieu, est armé de sept à huit dents, dont les trois moyennes sont les plus grosses, La columelle est épaisse, cylindracée, revêtue d’un bord gauche très court, à la base duquel on remarque une rangée de petits tubercules très effacés. La coloration de cette espèce est assez variable. Les deux principales variétés ont été figurées par M.Sowerby. Dans la première, sur un fond d’un jaune fauve, assez foncé, se montrent quelques zones transverses d’un brun noir, dont l’une, entre autres, borde les sutures, Dans les in- tervalles, il y a quelques linéoles blanches onduleuses, ou en zigzag. Dans la seconde variété, les zones brunes sont rem- placées par les inflexions que prennent régulièrement les linéoles blanches ; il y a de plus, vers les sutures, une pe de grandes taches blanches irrégulières, Cette coquille, assez rare dans les collections, a 20 millim. de long, et 11 de large, \ COLOMBELLE. 281 + 28. Colombelle de Boivin. Columbella Boivini, Kiener. C, testé ovatda, crassé, lævi, nigrä, albo-guttaid ; apice acumi- nato, anfractibus 6-7 , brevibus, tribus ultimis posticè tubercu- latis ; ultimi magni parte ventricali nonnunquam rugis non- nullis instructo; apertur& latiusculd, posticè angulatä, intus albä; margine interno labi externo fusco, denticulato. Kiener, Spec. des Coq. p. 47. n° 42. pl, 11.f. 1. Sow. Thes. Conch. p. 126. n° 43. pl. 38. f. 100. Habite l'Amérique centrale, dans le golfe de Nocoiÿo. Très jolie coquille ovale-ventrue, buccinoïde, à spire courte et co- nique, formée de sept à huit tours, dont les premiers sont lisses, à peine convexes, tandis que sur les derniers s’élève, vers la base, une rangée de gros tubercules coniques, pointus au sommet, Le dernier tour est conoïde, attenué à la base. On remarque, a la surface, des stries transverses, peu apparentes , et de la base des tubercules part une petite côte longitudinale, qui ne dépasse pas le milieu du dernier tour. L'ouverture est ovale-oblongue. Le bord droit est dilaté, à son angle supérieur, en une oreillette comparable à celle de certains Strombes. Dans le reste de la longueur, le bord droit est épaissi de chaque côté; il est d’un brun vineux en dedaos, et il porte de ce côté une série de petits plis transverses. La columelle est blanchâtre, cylindracée, poin- tue à la base, et accompagnée d’un bord gauche mince et étroit, Sur un fond d’un brun noirâtre, très intense, toute la surface de cette coquille est parsemée d’un grand nombre de petites taches blanches arrondies, irrégulièrement éparses. Chacun des tubercules est marqué en dessus d’une tache blanche, Cette jolie coquille est longue de 17 millim., et large de r1. T 29. Colombelle fauve. Columbella fulva. Sow. C, testà ovato-subulatä, fulva 1 epidermide minutissimè reticulata, indutà ; anfractibus 10, superioribus lonsitudinaliter costatis ; ultimo infra spiraliter striato, supernè longitudinaliter costato ; aperturæ labio externo dentibusque externis albis. Sow. Proc. of Zool. Soc. Lond, 1832. p. 115. 5ow. Thes, Conch, p. 138. n° 80. pl. 39. f. 148. Habite à Panama, sous les pierres. Cette coquille a quelques rapports avec la Colombelle scalarine. Elle est allongée, buccinoïde. Sa spire, pointue, est plus longue que le dernier tour. Ses tours, au nombre de neuf ou dix, sont peu couvexes, mais nettement séparés par uue suture un peu bordée; ils sont ornés de petites côtes longitudinales, régulières, élégam- 282 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. ment contournées dans leur longueur. Sur les premiers tours, ces côtes sont traversées par de petits sillons transverses qui dispa- raissent sur les trois ou quatre derniers tours ; le dernier est at tenué à la base, strié transversalement ; l’ouverture qui le ter- mine est allongée, fort étroite. Le bord droit est à peine épaissi en dedans, et il est pourvu d’un petit nombre de dentelures qui diminuent graduellement vers l’extrémité antérieure. La colu- melle est blanchâtre comme le reste de l’ouverture, et elle est accompagnée d'un bord gauche très étroit, et à peine saillant. Toute cette coquille est d’un brun fauve uniforme, plus ou moins foncé, selon les individus, et souvent elle est ornée sur le dernier tour d’une petite zone blanche qui en occupe le milieu. Les grands individus ont 32 millim. de long, et 12 de large. 30. Colombelle unicolore. Columbella unicolor. Sow. C. testà ovatä, medio ventricosé , castaned ; anfractibus 6-7, lœvi- bus ; suturd profundiusculo ; aperturä latiusculä, ad basin subef- fusé ; canal brevissimé ; labio externo extüs subincrassato , intus denticulis obsoletiusculis nonnullis. Sow. Proc, of Zool. Soc. 1832. p. 119. Sow. Thes. Conch, p. 133. n° 64. pl. 39. fig. 129. Habite les îles Gallopago. Petite espèce buccinoïde, à spire allongée, conique, composée de six à sept tours convexes, lisses, dont le dernier est finement strié à la base, L'ouverture est petite, courte, rougeätre ; son bord droit, peu épaissi dans le milieu, est tantôt simple, tantôt pourvu d’un petit nombre de dentelures obsolètes. La columelle est blan- châtre; vers la base elle est garnie d’un petit bourrelet longitudi- nal , au-dessus duquel se relève un bord gauche très court. Cette petite coquille est d’une couleur uniforme, d’un brun corné, plus ou moins foncé selon les individus, Les grands individus ont 14 millim. de long et 6 de large. + 31. Colombelle variée. Columbella varia. Sowerby. C. testä oblongä, decussato=-costaté, apice acuminatd ; anfractibus 8-0 fuscis ; albido variegatis , longitudinaliter costatis ; intersti- tiis costarum sulcatis ; aperturd subovali ; labii externi extus in- crassati margine supernè emarginaio, Sow. Proc. of Zool, Soc, 1832.p. 116. Sow. Thes. Conch. p. 130. n° 54. pl. 116. 117. Habite à Panama , sous les pierres. | Tres belle espèce, aliongée , buccinoïde , à spire pointue, aussi lon- COLOMBELLE, 283 gue que l'ouverture, et à laquelle on compte dix tours nettement séparés par une suture bordée d’un petit bourrelet. Toute cette co- quille est ornée de côtes longitudinales, onduleuses , entre lesquelles on remarque des stries transverses, obsolètes; ces stries dispa— raissent même quelquefois sur le dernier tour. L'ouverture est allongée, étroite. Le bord droit est peu renflé dans le milieu, et il est garni de petits plis peu apparens. La columelle est presque droite, cylindracée, et accompagnée d’un bord gauche étroit et peu apparent. Cette coquille présente un assez grand nombre de va- riétés, Il y a des individus d’un brun fauve uniforme et d’autres marbrés de blanc et de brun. Il y en a aussi qui sont marbrés de brun sur un fond d’un jaune fauve. Cette espèce, assez rare encore dans les collections, a 23 millim. de long et 10 de large. 32. Colombelle couronnée. Columbella coronata. Sow. C, testä oblongo-acuminatä, albä, brunneo-variegata ; anfractibus 7-8 lævibus, tribus ultimis serie unicä tuberculorum mucronatorum coronatis ; labio externo intus denticulato. Sow. Proc. of Zool. Soc. Lond. 1832. p. 114. Sow. Thes. Conch. p. 135. n° 70, pl. 39.f. 134. Habite l’isthme de Panama, sous les pierres. Coquille ovale-oblongue , cylindracée, ayant la spire aussi longue que le dernier tour. On ÿ compte sept à huit tours peu convexes , dont les quatre premiers sont lisses, tandis que les derniers sont couronnés par une rangée de petits tubercules pointus. La base de ces tubercules se prolonge en une petite côte obsolète. La co- quille est lisse ,si ce n’est à la base du dernier tour, où elle offre des stries transverses peu profondes. L'ouverture est étroite, d’un brun violacé. Le bord droit, épaissi en dedans et en dehors, porte à l'intérieur six dents, qui vont graduellement en diminuant , du sommet jusqu’à la base. La columelle est épaissie, cylindracée, et elle présente à la base d’un bord gauche très étroit une rangée de cinq petits tubercules, La coloration de cette espèce consiste en petites taches irrégulières, quelquefois réticulées, d’un brun foncé, sur un fond blanc. Cette espèce est longue de 20 millim. et large de 9. 1 33. Colombelle flexueuse. Columbella fluctuata. So- werby. C. testé oblongué , albd, nigro vel castaneo-maculatä et fluctuaté ; epidermide fuscä ; spiræ apice plerümque eroso ; anfractibus 7, lon- gitudinaliter costatis ; ultimi costis abbreviatis ; aperturd medio 284 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. coarctatä ; labio externo supernè emarginato, interno infra den- ticulato, Sow. Proc. Zool. Soc. p. 1:10: Sow. Thes, Conch, p. 138. pl. 39.f. 1ù Gray dans Griff. Anim. Kingd, pl. 4r.f. 6. Kiener. Spec. des Coq. p. 45. n° 46. pl. 9. f. 2. Habite le golfe de Nocoiyo, Très jolie espèce de Golombelle, à laquelle nous rendons le premier nom qui lui a été donné par M. Sowerby. Elle est allongée , sub— cylindracée, Sa spire, à-peu-près aussi longue que l'ouverture, est très pointue au sommet , et ses tours, au nombre de douze, sont étroits, médiocrement convexes et ornés de petites côtes lon- gitudinales assez régulières. Sur le dernier tour , ces côtes des- cendent un peu obliquement jusqu’à la base. L'ouverture est allongée , très étroite et toute blanche, Son bord droit est sensi- blement infléchi, et il est médiocrement épaissi en dedans. Sur un renflement assez court, il porte trois ou quatre dents obsole- tes et inégales. La columelle est assez épaisse; elle est accompagnée d’un bord gauche, mince, très étroit, à peine saillant , à la par- tie antérieure duquel on voit une petite rangée de quatre ou cinq petits tubercules. La coloration de cette espèce la rend très re- marquable. Sur un fond d’un brun noir très intense se dessinent avec élégance des lignes blanches très obliques, qui quelquefois s'infléchissent en zigzag. Il y a des individus chez lesquels ces lignes [blanches sont coupées par d’autres non moins obliques, mais qui parcourent Ja coquille dans un sens opposé. Il en résulte alors un réseau dont les mailles sont trapézoïdes ; une zone blan- che règne le long de la suture. Cette belle espèce a 22 millim. de long et 12 de large. + 34. Colombelle buccinoïde. Columbella buccinoides. Sow. C. testä, oblongä, lævi, piceo-nigrä, propè suturas pallidè maculata ; spird acuminatä; anfractibus 8; ultimo infrd spiraliter strialo; labio externo extus subincrassato , intus obsoletè denticulato; aperturd margine superiori subemarginatä, canali brevissimo. Sow. Proc. of Zool. Soc. 1832.p. 114. Sow. Thes. Conch. p. 133. n° 63. pl. 39. f. 128. Habite les rivages du Pérou, Coquille allongée, étroite, à spire aussi longue que le dernier tour, composée de 7 à 8 tours, à peines convexes, lisses, dont le dernier seul presente à la base quelques stries obsolètes. L'ouverture est d’un blanc violacé. Son pourtour est d’un brun assez foncé. Le bord COLOMBELLE. 285 droit est à peine infléchi en dedans et peu épaissi, et les dente- lures à peine apparentes qui s’y trouvent sont au nombre de quatre ou cinq. La columelle est cylindracée, pourvue d’un bord gauche très mince et à peine apparent. Cette coquille se distingue parti- culièrement par sa coloration, qui est d’un brun noir très foncé, sur lequel se dessinent deux rangées de petites taches blanches, l’une sur le milieu du dernier tour, l’autre près de la suture. Cette espèce à 17 millimètres de long, et 7 de large. +35. Colombelle jaune. Columbella lutea. Quoy. C, testé ovato-conicä ; apice peracutd, lævi basi striatä, flavä; colu- mellé tantisper rugosd. * Quoy et Gaim. Voy. Astrol. t, 2. p. 586. pl. 40. f. 23, 24, * Kiener. Spec. des Coq. p. 3r. n° 27. pl, 16. f. 3. Habite les îles de la mer du Sud ? Cette espèce ressemble beaucoup, pour la forme, au Buccin semi- convexe; mais sa couleur est bien différente, puisqu'elle est d’un jaune clair uniforme, Elle est allongée, conique, à spire très pointue, lisse, excepté le dernier tour, qui présente quelques stries transverses à sa base. Le bord droit est arrondi sans renflement, et la columelle a quelques plis transverses qu’on ne voit bien qu'à la loupe. Le canal s’allonge, et se recourbe un peu plus que dans les autres espèces. Cette coquille est longue de 22 millim., large de 7. 7 36. Colombelle terpsichore. Columbella terpsichore. So- werby. C, testä oblongä, crassiusculd, costellatä, albicante, maculis strigilis- que fuscis concinnè ornatä; spird pyramidali, snbacuminatä, apice obtusiusculo ; anfractibus 6, lævibus, primis longitudinaliter costel- latis : ultimo primim costellato, deindè lævigato, posticè tuberculis parvis instructo, ad basin spiraliter tenuiter sulcato ; aperturä latiusculä, labio externo intüs denticulato (nullo modo tumido), rugis ad basin columellæ parvis. Sow. Gener. of Shells. f. 6. Reev, Conch, Syst, t. 2. p. 219. pl. 258. f. 6. Kiener. Spec. des Coq. p. 58, n° 52. Sow. Thes. Conch. p. 126. n° 42. pl, 38, f. 98. 99. Habite les Indes occidentales, Très jolie espèce qui se rapproche du Columbella lyra de M. So- werby, ainsi que du Lineolata de M. Kiener. Si l’on s'en rappor- lait aux figures que donne M, Sowerby de cette espèce, dans les deux ouvrages que nous avons cités, on trouverait de notables dif 286 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. férences avec la coquille figurée par M, Kiener sous le méme nom; mais il en existe de non moins grandes entre la figure du Genera et celle du Thesaurus, et nous concluvns naturellement que cette co- quille est très variable ; s’il en était autrement, on pourrait croire que plusieurs espèces différentes ont été représentées sous un même nom. La Colombelle terpsichore appartient au groupe des espèces Buccinoïides. Elle est allongée, la spire est presque aussi longue que le dernier tour, et est composée de 9 àro tours convexes, sensible ment étagés, et sur lesquels sont disposées avec régularité des côtes longitudinales, droites, qui se correspondent régulièrement du sommet à la base, L'ouverture est petite, étroite, d’une teinte vio- lette très pâle. Le bord droit, peu épaissi en dedans, présente un petit nombre de plis qui ne sont bien apparens que dans Jes vieux individus. Le dernier tour est atténué à la base; il présente de ce côté, des stries transversales fines et serrées. La coloration de cette coquille la rend très élégante. Sur un fond blanc jaunâtre, les premiers tours sont ornés de deux rangées de points, d'un brun très intense, placés, l’une à la base, l’autre au sommet, Sur le der- nier tour, il y a quatre, quelquefois cinq rangées de ces ponctua- tions, et elles alternent avec des points d’un blanc pur et opaque, d’une autre nuance que le blanc du reste de la coquille. Cette jolie espèce, rare encore dans les collections, a 20 millimètres de long et ro de large. + 37. Colombelle rougeâtre, Columbella rubicundula. uoYy. C, testä ovato-conicd, apice crassiusculd, transversim striatä; fusco- rubente, epidermide piloso tectä; anfractibus turriculatis. Quoy et Gaim. Voy. Astr.t. 2. p. 588. pl. 40. f. 25-26. Kiener. Spec, des Coq. p. 30. n° 26. pl. 16. f. tr. Habite Tonga-tabou. Coquille conique, un peu ventrue, dont le canal assez allongé est recourbé, le sommet épais, ‘pointu, les tours ide spire saillans, turriculés un peu, comme dans les Mitres, avec lesquelles plusieurs espèces de Colombelles ont la plus grande ressemblance, Il en est même dont la connaissance seule de l’animal peut indiquer le genre. Notre espèce est striée assez largement en travers, Les sil- lons sont à peine visibles au commencement de Ja spire. Ce sont eux qui forment les bourrelets de la columelle, Sa couleur est un rouge brun uniforme, assez vif, recoouvert par un épiderme sca-— rieux, poilu sur le relief des stries. L'ouverture est resserrée et rouge violacé. Cette coquille est longue de 20 millim., et large de 10. COLOMBELLE. 287 + 38. Colombella unizonale. Columbella unifasciata. Sow. C. testä oblongo-pyramidali, lævi, castaneo-nigricante ; anfracti- bus sex medio spiraliter albido unifasciatis ; apertur@ brevius- culà ; peritremate intùs denticulis nonnullis. Sow. Proc. of Zool, Soc, Lond. 1832. p. 114. Sow. Thes. Conch. p. 133. n° 65. pl, 39. f. 130. Columbella unizonalis. Gray Becch. Voy. Zool. Habite à Valparaiso. Très petite espèce, ovale-conique, buccinoïde, toute lisse, si ce n'est à la base du dernier tour, où elle est finement striée, L'ouverture est petite, subquadrangulaire : elle est d’un blanc violacé; son bord droit, médiocrement épaissi, porte un petit nombre de den- telures, et l’on voit sur la columelle quatre ou cinq petits tuber- cules qui simulent assez bien les plis des Mitres, Cette petite coquille est d’un brun marron foncé, et elle est ornée, sur le mi- lieu du dernier tour, d'une petite zone étroite et très nette, d’un blanc jaunûâtre. Elle est longue de 8 millim., et large de 3 et demi, + 39. Colombelle à petites rides. Columbella rugulosa. Sowerby. C. testä obovatä, rugulosé , crassd ; violaceo-nigricante, fascié an- ticä maculisque parvis albidis ornatä ; anfractibus 5, longitudina- liter costatis, tenuiter densatim striatis, Striis anticis fortioribus ; apertur& latiusculä, dentibus internis labiï externi paucis, majus- culis. Sow, Thes. Conch. p. 133. n° 66, pl. 39, f. 13t. Habite l'ile de Chatham. Coquille buccinoïde, ovale-eblongue, ayant la spire courte, convexe et obtuse. Cette spire se compose de cinq à six tours, peu con- vexes, sur lesquels sont disposées, sans beaucoup de régularité, de petites côtes longitudinales, un peu arquées dans leur lon- gueur. Ces côtes sont quelquefois interrompues par des espaces lisses. On remarque aussi à la surface un assez grand nombre de stries transverses, régulières, rapprochées et très peu profondes, L'ouverture est petite, d’un brun violâtre, quelquefois livide, Le bord droit porte en dedans cinq dentelures obtuses, blanchâtres. La columelle est épaisse, simple, et revêtue d’un bord gauche peu saillant, sur lequel il y a quelques rides. La coloration de cette espèce est assez variable. Il y a des individus d’un brun presque 288 HISTOIRE DES MOLIUSQUES. noir, et ornés sur le dernier tour d’une petite fascie transverse, blanchâtre ; chez d’autres la fascie moyenne est plus large, et elle est irrégulièrement découpée sur ses bords; de plus, dans l’in- tervalle des stries, il y a souvent des points d’un blanc bleuâtre. Cette petite espèce, assez commune, a 12 millim. de long, et 6 de large. T 40: Colombelle scalarine. Columbella scalarina. Sow. C. teslä ovatd, longitudinaliter costatä, apice pyramidali ; anfracti- bus 8-9 supernè contabulatis, longitudinaliter costatis, interstitiis costarum decussatis; costis ad basin continuis ; aperturd coarc- tatä, supernè emarginatd; peritremate intüs denticulato, denticulis majoribus superioribus. Sow. Proc. of Zool. Soc. Lond. 1832. p. 116. Sow. Thes. Conch. p. 1:30. n° 55. pl. 39. f. 118. Habite Panama, sous les pierres. Cette coquille a beaucoup de rapports avec le Columbella varia ; elle s’en distingue cependant d’une manière très nette. Elle est allon- gée, buccinoïde ; sa spire est très pointue, et l’on y compte neuf tours étroits, peu convexes, et nettement séparés par un pelit re- bord qui accompagne la suture. Toute la coquille est ornée de côtes longitudinales droites, non infléchies, sur lesquelles passent un petit nombre de fins sillons transverses qui forment un réseau sur les premiers tours, et qui disparaissent insensiblement sur les derniers; cependant il en reste un certain nombre à la base ; ils sont même généralement plus gros que ceux des premiers tours. L'ouverture est étroite, blanche en dedans. Le bord droit , peu épaissi, porte quatre grosses dentelures. La columelle présente, à l'origine du bord gauche, sept à huit tubercules arrondis, d'un blanc rougeâtre. Gette coquille, sur un fond d’un blanc jaunâtre, est ornée sur le dernier tour de deux fascies inégales, d’un brun assez foncé. Il y a des individus qui sont bruns et ornés, dans le milieu du dernier tour, d’une seule fascie blanchâtre, Cette belle espèce a 21 millim. de long, et 14 de large. + 41. Colombelle élégante. Columbella elegans. Sow. C. testà elongato-subulatà, albä, fusco-variegaté et reticulatä, epi- dermide tenui fulva indutd; anfractibus 11-12 primis lævibus, cæ- teris longitudinaliter costatis ; ultimo infrà spiraliter sulcato; labio externo incrassato; peritremate subreflexo, supernè intüs emargi- nato, demüm dentibus nonnullis internis; labio interno lamellari; canali incrassato. Sow. Proc, of Zool. Soc. Lond. 1832, p. 114. PRE COLOMBELLE. 289 Kiener. Spec. des Coq. p. 56. n° 50. pl. 12. f, 2. Sow. Thes. Conch. p. 136. n° 74. pl. 39. f. 139. Habite Guacamayo, dans l'Amérique centrale. Coquille allongée, étroite, blanche, variée de fauve et réticulée ; épi- derme léger, jaunâtre. La spire porte onze ou douze tours : les pre- miers sont lisses, les autres couverts de côtes longitudinales ; le dernier est sillonné en dessous. Le bord droit est épaissi ; le con- tour de l’ouverture est réfléchi en dessous, marginé à l’intérieur, et garni de quelques dents. Le bord gauche est lamelleux. Le canal terminal a ses bords épaissis, Cette coquille a 36 millim. de long, et 13 de large. + 42. Colombelle aibine. Columbella albina. Kiener. C. test oblongo-acuminata, lævi, albidä, coloribus variüs ornatä ; spiré elongatiusculä, anfractibus 9, breviusculis, subcylindraceis : ultimo magno, antè suturam tumidiusculo, posticè nonnunquäm subtuberculifero; apertur& breviusculä, latiusculd; labio externo subincrassato, intus denticulato; canali brevi, lato, Kiener. Spec. des Coq. p. 32. n° 38. pl. 13. f. 4. Sow. Thes, Conch, p. 123. n° 34. pl. 38. f. 8r. 82. Habite Puerto-Galero, ile de Mindoro. Espèce facile à distinguer, et qui ne manque pas d’analogie avec une _ coquille fossile que l’on rencontre quelquefois dans les faluns de la Touraine. Elle est allongée, étroite. La spire est aussi longue que le dernier tour; elle est pointue ; les tours sont aplatis et net— tement séparés par un bourrelet convexe et une suture assez en- foncée, L'ouverture est très petite et fort étroite; elle est blanche en dedans; son bord droit est épaissi en dedans, et il porte, dans sa longueur, cinq à six dentelures, dont les quatre premières sont les plus grosses. La columelle est cylindracée, épaisse; elle a un pli oblique vers la base, et elle porte ordinairement trois ou quatre petits tubercules alignés dans la direction longitudinale, Toute cette coquille est polie, brillante, sans stries, si ce n’est vers la base du dernier tour. Elle est blanche et ornée de deux ou trois fascies transverses, jaunâtres, d’un brun verdâtre : ces faseies sont com— posées de taches interrompues et sont très variables, quant à leur largeur et à la disposition des taches. Cette coquille est longue de 18 millim., et large de 7, + 43. Colombelle tachetée. Columbella maculosa. Sow. C. testä oblongo-subulatä, albidä, irregulariter fulvo maculatd; spirä acuminato-pyramidali ; anfractibus 9-10; primis 7-8 lævigatis; Tome X. 10 290 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. cæteris tuberculorum serie unicä coronatis; uitimg serie aller ad jectä; aperturé brevi, canali subrecurvo. Sow. Proceed. of Zool. Soc. Lond. 1832. p. 116. Sow. Thes, Conch. p. 135. pl. 39. f. 135. Habite les rivages de l'Amérique centrale. Celle-ci est très allongée et fort étroite. Sa spire, très pointue, compte douze tours, dont les neuf premiers sont entièrement lisses, tandis que sur les trois derniers, il y a une rangée de tuber- cules subspiniformes au sommet; un second rang de tubercules semblables existe sur le dernier tour, un peu au-dessous du pre- mier. L'ouverture est allongée, très étroite. Le bord droit est peu épais; il est garni en dedans, de trois ou quatre plis, et il présente à sa partie supérieure une petite échancrure comparable à celle des Pleurotomes. La columelle est droite, cylindracée et revêtue d’un bord gauche court et assez épais. Sur un fond blanc, cette coquille est ornée de marbrures fauves ou brunâtres. Elle est longue de 25 millim., et large de 8, 7 44. Colombelle turriculée. Columbella turrita. Sowerby. C. testé elongato-pyramidatä; spirä subulatä; anfractibus 10 albidis Jusco reticulatis ; et propè suturam articulatis ; apertur& oblongä supernè acuminatä, subcanaliferd; labio externo incrassato ; peri- tremate albo, subreflexo, intus lævi ; columellé arcuatä. Sow. Proceed, of Zool. Soc. Lond. 1832. p. 115. Sow. Thes. Conch. p. 135. n° 93. pl. 39. f. 137. 138. Habite les rivages de l'Amérique centrale. Très belle espèce, allongée, subturriculée, à spire longue et pointue, composée de 12 ou 13 tours à peine convexes, qui paraissent lisses, mais qui, examinés sous un grossissement suffisant , se montrent charges d’un très grand nombre de stries transverses , excessivement fines, un peu onduleuses, ou plutôt tremblées. Par son dernier tour, cette espèce se rapproche un peu du Columbella lanceolata ; en effet, il y a, à l’opposite de l’ouverture, un indice de varice, et le bord droit est très saillant en dehors, tandis qu’en dedans il est simple, et non renflé, comme dans le plus grand nom- bre des Colombelles. Toute l'ouverture est du plus beau blanc. La columelle, régulièrement arquée dans sa longueur, se prolonge en un canal court, relevé vers le dos, et terminé par une échancrure profonde. La coloration de cette espèce consiste le plus ordinaire- ment en fines linéoles, d’un brun noir, en zigzag, formant des angles très aigus; elles sont serrées quelquefois à ce point que la coquille paraît être brune. M. Sowerby a figuré une variété re- COLOMBELLE. 291 marquable qui , sur un fond d’un blanc jaunâtre, est ornée de linéo- Jes brunes très fines, très régulières , mais peu apparentes à cause de leur finesse. Cette belle espèce a 30 millim, de long et 1 1 de large. La variété est un peu plus grande. Ÿ 45. Colombelle dorsale. Columbella dorsata. she C. testà oblongo-pyramidali, albd, lineis irregularibus, flexuosis, con- fertis, castaneïs obtectä; anfractibus 8 lævibus, supernè turgidulis ; ultimi lateribus inflatis, dorso prominente ; suturd distinctd; aper- turd angustä, flexuosd, albä; peritremate extus incrassato ; labio columellar: exarato. Sow. Proc. of Zool. Soc. Lond. 1832. p. 120. Sow. Thes. Conch. p. 136. n° 75. pl. 39. f. 140. 141. Habite les rivages de la Colombie. Cette espèce est du voisinage du Columbella lanceolata. Elle a la spire allongée, pointue, aussi longue que le dernier tour; celui-ci est gros, subglobuleux, dilaté latéralement, non-seulement par l’é- paississement considérable du bord droit, mais encore par une sorte de grosse varice éloignée de l’ouverture. On trouve de plus, sur le milieu du dos, une grosse gibbosité; aussi quand on regarde cette coquille par la base, le milieu du dernier tour a un profil triangulaire. L'ouverture est singulière, elle est toute blanche. Son angle. supérieur est long et étroit. Le bord droit, médiocre- ment épaissi en dedans, porte 4 ou 5 dentelures oblongues et peu saillantes, La columelle est droite, elle est accompagnée d’un bord sauche, appliqué, peu épais, et subitement interrompu vers le mi- lieu de la longueur totale de l’ouverture, Cette coquille semble toute brune ; lorsqu'on l’examine à la loupe, on voit que cette coloration est due à un grand nombre de linéoles onduleuses, très rapprochées, sur un fond blanchätre ou brunâtre. Cette espèce, assez rare encore dans les collections, à 25 millim, de long et 12 de large. + 46. Colombelle recourbée. Columbella recurva. Sow. C.testà oblongé, turritd, fulvd ; spird acuminato - pyramidali ; anfractibus 10-11; primis 6 longitudinaliter costatis ; cæteris serie tuberculorum unicd instructis ; ultimi dorso subgibbo ; parte inferiore transversim striatd ; aperturæ elongatæ canali longius - culo, recurvo:: labio externo reflexo, incrassato. Sow. Proc. of Zool, Soc. Lond. 1832, p. 115. Sow. Thes. Conch, p. 139. n° 84. pl. 40, p. 152, Habite les rivages de l’Amérique méridionale, 19: 292 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Celle-ci avoisine plus qu'aucune autre le Columbella lanceolata de Sowerby. Elle est allongée, étroite. Sa spire, très pointue, est formée de dix tours, dont les premiers, à peine convexes, sont chargés de petites côtes longitudinales. Sur les quatre derniers, ces côtes sont plus largement espacées, et elles portent, vers le milieu de leur longueur, un tubercule assez gros et blanchatre. Sur le milieu du dos du dernier tour, se trouvent trois petits tubercules, rapprochés, après une petite interruption des tuber— cules des tours précédens. L'ouverture est très étroite, contour- née en S italique très allongée : elle est blanche en dedans. Le bord droit est jauvätre, épaissi de chaque côté. Le bourrelet in- térieur est dénué de dents. La columelle est gonflée dans le mi- lieu de sa longueur, et elle est accompagnée d’un bord gauche, étroit, épais et peu saillant. Le dernier tour se termine en un canal très étroit, relevé vers le dos, terminé par une échancrure oblique, dont une des lèvres, celle qui prolonge la columelle, est la plus longue, Cette coquille est d’un bran rougeätre uniforme. Elle est longue de 30 millim., et large de 12. + 47. Colombelle bossue. Columbella gibberula. Sow. C. test ovalo-pyramidali; spird subulatä ; anfractibus 8-9 , pal- lidis, brunneo nubeculatis, ultimi dorso supernè gibberulo , ad 2 ntrumque latus varicoso ; apertur& breviusculd ; peritremate in- crassato , expanso, intus denticulis nonnullis ; labio interno su- pernè calloso, medio arcuato; canal brevi, reflexo. Sow. Proc. of Zool. Soc. Lond, 1832. p. 115. Kiener. Spec. des Coq. p. 44. n° 39. pl. 15.f. 3. Sow. Thes. Conch. p. 136. n° 96. pl. 39. f. 142. 143. Habite les rivages de i' Amérique méridionale et centrale. Espèce très singulière, qui, par sa forme générale, se rapproche du Columbella dorsata de Sowerby, et est constamment plus petite. Sa spire est allengée-pointue, subturriculée, composée de huit tours aplatis, à suture simple, et faiblement canaliculés. Le dernier tour diffère des précédens, non-seulement parce qu'il s’aplatit latéralement, mais encore par une grosse gibbosité, qu'il porte sur le milieu du dos. L'ouverture est petite, étroïte, un peu en forme de losange. Le bord droit est très épaissi en dehors ; en de- dans il est un peu renflé, et il est à peine dentelé; ce bord droit s'appuie, par son sommet, sur une grosse callosité blanche qui appartient à la columelle. Celle-ci est cylindracée, simple, poin- lue à son extrémité antérieure, et accompagnée d’un bord gauche MITRE. 293 blanc, étroit, mais très épais. Toute la coquille est lisse, si ce n’est à la base du dernier tour, où il y a quatre ou cinq stries transverses. La coloration de cette espèce consiste en un réseau de ponctuations ovalaires blanches, sur un fond d’un fauve jau- nâtre pâle. On remarque aussi une linéole d’un brun rougeätre, sur la gibbosité dorsale, immédiatement au-dessous de la suture. Cette curieuse espèce a 14 millim, de long, et 7 de large. 48. Colombelle lancéolée. Columbella lanceolata. Sow. C. testà oblongä , turritä, albida fulvo varid ; spirä acuminato-py- ramidali ; anfractibus 10-12 ; primis 6-7 lævigatis; cæteris serie unicä tuberculorum instructis ; ultimi dorso subgibbo , parte in- feriore transversim striatä ; aperturæ elongatæ canali breviusculo, subrecurvo; labio externo incrassato, variciformi, Sow. Proc. of Zool. Soc. fond, 1832. p. 116. Kiener. Spec. des Coq. p. 43. n° 38. pl. 15. f. 2. Sow. Thes. Conch. p. 139. n° 85. pl. 40. f. 153. 154.155. Habite les îles Gallopagos. Coquille fort remarquable, allongée, étroite, à spire pointue, pres- que aussi longue que le dernier tour : ceite spire est d’un brun noirâtre au sommet, Les premiers tours sont chargés de plis lon- giludinaux, qui se changent peu-à-peu en côtes, sur chacune des- quelles s'élève un tubereule; ces tubercules forment un angle sur le milieu de chaque tour. Sur le dernier, les côtes disparaissent, les tubercules eux-mêmes ne sont plus qu’au nombre de deux : lun, oblique, opposé à l’ouverture; l’autre, gros et obtus, situé au milieu du dos; par cette disposition, le dernier tour devient réellement triangulaire. L'ouverture est longue et étroite; elle est blanche, si ce n’est à la base où elle est jaunâtre ou brunâtre. Le bord droit est très épais en dedans, mais il est dénué de den- telures, si ce n’est dans quelques individus, où l’on en voit quel- ques-unes de très obsolètes. La columelle est simple, elle est revè- tue d’un bord gauche, qui s’élargit en une callosité qui, comme dans les Nasses, occupe une partie du ventre du dernier tour. Sous un épiderme d’un brun verdâtre et qui est singulièrement découpé en un réseau très fin, la coquille est blanchâtre, quelque- fois linéolée, assez souvent marbrée de fauve. Celte espèce remarquable est longue de 37 millim. et large de 15. . 294 HISTOIRE DES MOLLUÜSQUES. MITRE, (Mitra.) Coquille turricutée ou subfusiforme, à spire pointue au sommet, à base échancrée et sans canal. Columelle char- gée de plis parallèles entre eux, transverses , et dont les inférieurs sont les plus petits. Bord columellaire mince et appliqué. Testa turrita vel subfusiformis, apice acutä, basi emar- ginatà ; canali nullo. Columella plicata : plicis omnibus pa- rallelis, transversis ; inferioribus minoribus. Labium colu- mellare tenue, adnatum. | Les Mitres forment un genre très naturel, nombreux en es- pèces, et qui est bien distingué des Volutes. Non-seulement elles en diffèrent par une forme plus allongée, la plupart étant tur- riculées ou subfusiformes, mais en outre par des caracteres précis. En effet, les Mitres diffèrent constamment des Volutes: 1° parce que le sommet de leur spire est véritablement pointu, et non terminé en mamelon; 2° parce que les plis de leur coiumelle vont insensiblement en diminuant de grandeur vers le bas, de manière que les inférieurs sont toujours plus petits que les au- tres. Ces plis sont transverses et tous parallèles entre eux. Ici, le bord columellaire existe: 1l est mince, appliqué, et quelquefois ne paraît que vers la base de la columelle. Le drap marin n’est pas non plus entièrement nul dans les Mitres, car j'en possède plusieurs qui en sont encore munies. Quoique les Trachélipodes qui produisent ces coquilles ne soient pas encore connus, leurs rapports prochains avec ceux qui forment les Volutes indiquent qu'ils doivent être aussi privés d’opercule. Les Mitres sont agréablement variées dans leurs couleurs. Elles vivent, comme les Volutes, dans les mers des pays chauds. Parmi les espèces connues de’ce genre, plusieurs sont rares, précieuses et fort recherchées. En France, les conchyliolo- gistes nomment Minarets celles qui sont grêles, allongées, fort pointues. ; MITRE: 299 On en connaît un assez grand nombre d’espèces dans l’état fossile, et même dont les analogues vivans n’ont pas été ob- servés. [Lorsque Lamarck sépara le genre Mitre des Volutes de Linné, il se laissa guider par les caractères extérieurs des co- quilles des deux genres. En effet, malgré leur analogie, on re- marque entre elles des différences constantes, non-seulement dans la forme générale, mais encore dans la disposition des plis de la columelle, Lorsque l’observation se borne à un petit nombre d’espèces, lorsque surtout on néglige les espèces fos- siles, les caractères du genre Mitre paraissent d’une constance suffisante pour prendre beaucoup d'importance, malgré leur peu d'apparence. Le caractère dominant qui sépare les Mitres des Volutes consiste en ce que, dans le premier de ces genres, les plis columellaires vont graduellement en diminuant d’ar- rière en avant, tandis que, dans les Volutes, ces plis diminuent d'avant en arrière, par conséquent, dans un sens diamétrale- ment opposé. Si à ce caractere on joint celui de la forme exté- rieure, plus cylindracée dans les Mitres que dans les Volutes, on trouve la limite des deux genres d’une manière nette et tranchée; mais si l’on vient à rassembler les espèces vivantes et fossiles des deux genres que nous comparons, on verra, d’un côté , les Volutes s’allonger et prendre la forme extérieure des Mitres, et d’un autre, un certain nombre de coquilles ambiguës, qui, en prenant des formes plus trapues, ont les plis columel- laires égaux entre eux, et ne pourraient appartenir ni à l’un ni à l’autre des genres en question, si on admettait leurs caractères en touterigueur. [l est évident pour nous que ces espèces à plis égaux, dont les formes participent à-la-fois de celles des Volutes et des Mitres, établissent le passage entre les deux genres, et font voir que Linné, en les réunissant, avait montré, comme à son ordinaire, une grande sagacité. Avant de décider si ces deux genres devaient être maintenus dans une méthode naturelle, les zoologistes sentaient le besoin d'appuyer leur opinion sur des faits plus importans. Adanson avait fait connaître l'animal d’une Volute, mais celui des Mitres n’avait point été mentionné, et personne n’en avait donné de figures. MM. Guoy et Gaimard, dans leur second voyage de circumnavigation, furent les premiers 206 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. qui donnèrent des figures et des descriptions de plusieurs espèces de Mitres, dont ils observèrent les animaux. D’après ces savans voyageurs, les Mitres sont des animaux extrêmement apathi- ques, qui marchent sur un pied petit et étroit, peu épais, dilaté en avant dans quelques espèces. La tête que porte l'animal est très petite; elle est en forme d’un grand V, dont les tentacules formeraient les deux branches : ces tentacules sont gréles, coniques, pointus au sommet; les veux n’y occupent pas la même place; leur position paraît varier, selon les espèces: ainsi ils sont, à la base des tentacules, dans les Mitra marmorata, episcopalis, zebra, nigra etretusa, d’aprèsles figures de MM. Quoy et Gaimard ; ils sont placés plus en avant, vers le tiers ou le mi- lieu de la longueur, dans les Mitra concvula, adusta et rugosua. Quant à nous, qui avons observé plusieurs espèces de la Méditerranée, nous avons toujours trouvé des tentacules courts, subcylindracés, pédiculés à la base, le pédicule remontant jus- que vers le tiers de la longueur du tentacule, et soudé dans toute sa longueur; le point oculaire est placé au sommet du pédicule, Une particularité bien remarquable, dans l’orga- nisation du genre qui nous occupe, c’est que l’animal est pourvu d’une trompe dont la longueur excède de beaucoup celle de tous les autres Mollusques. Dans la Mitre épiscopale, par exem- ple, la trompe a au moins une fois et demie la longueur de la coquille ; elle est cylindracée dans presque toute sa longueur ; son extrémité libre se termine en un renflement ovalaire, fendu dans une partie de sa longueur, et dans lequel se trouve un su- coir. Le manteau revêt l’intérieur de la coquille, comme dans tous les autres Mollusques, et il se prolonge en avant en un ca- nal charnu plus ou moins long, cylindrique, qui passe par l'é= chancrure de la coquille, et qui sert à porter l’eau dans la ca- vité branchiale. MM. Quoy et Gaimard ont observé combien les animaux des Mitres sont apathiques: ils en ont eu de vivans pen- dant plusieurs jours, et il leur fallait un temps considérable de tranquillité pour îes décider à se mouvoir. Pendant cette im- mobilité, ces animaux se contentent de lancer leur iongue trompe dans différentes directions , pour reconnaître, à ce qu'il paraît, les corps qui les environnent, et peut-être chercher leur nour- riture, sans se donner la peine de se déranger. MITRE. 297 Depuis la publication de l’ouvrage de Lamarck, les espèces du genre Mitre se sont considérablement accrues. Ce n’est point en exagérer le nombre, que de le porter à 250 espèces vivantes, et il est à présumer que ce nombre s'accroitra encore, car il n’est presque point de collections, où l’on n’en remarque quelques espèces nouvelles, Quant aux espèces fossiles ;f elles sont moins nombreuses; nous en comptons 70 environ, ce qui porte au moins à 320 les espèces actuellement connues, dans le genre qui nous occupe. À mesure que nous avons étudié la synonymie des espèces aujourd’hui inscrites dans les ouvrages, nous nous sommes aperçu d’un ässez grand nombre d'erreurs que nous avons cherché à rectifier dans les notes. Nous nous sommes attaché particulièrement à l'ouvrage de M. Kiener, dans lequel nous recherchons avec empressement les especes de Lamarck. Malheureusement ici, comme dans plusieurs des genres que nous avons déjà annotés, l'ouvrage de M. Kiener iaisse de fà- cheuses lacunes. C’est pour cette raison que nousn’avons pu don- ner de renseignemens sur cinq ou six espèces de Lamarck. Nous espérions rencontrer ces reuseiynemens dans l’ouvrage que pu- blie M. Küster. Ce naturaliste s’est malheureusement trop atta- che à suivre l'ouvrage de M. Kiener, et s’est borné à faire copier les figures des espèces qu’il re possédait pas, et n’a fait aucune rectification, soit dans les déterminations spécifiques, soit dans la synonymie de l’auteur qui lui a servi de guide.] ESPÈCES. 1. Mitre épiscopale. Mitra episcopalis. Lamk. (1) M. testä turritä, lævi, albd&, rubro-maculatä : maculis inferioribus quadratis transversim seriatis : supertoribus irregularibus; anfrac- tuum margine superiore integro; columellé quadriplicata; labro posticè denticulato. (1) Peut-être faudra-t-il distinguer comme espèce une co- quille que l’on confond avec celle-ci; elle est cependant tou- jours plus petite, en proportion plus étroite : elle n’est pas le jeune âge , elle n’en a pas la forme et le peu d’épaisseur ; au lieu de huit ou neuf séries transverses de taches que porte le der- 298 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Voluta episcopalis. Lin, Syst: nat. éd. 12. p. 1193. Gmel, p. 3459. n° 94. Lister. Conch. t. 839. f. 66. y Bonanni. Recr. 3. f. 120. Rumph. Mus, t. 20. fig. K. - Petiv. Amb, t. 13. f.rr. Gualt, Test. t, 53. fig. G. D’Argenv. Conch. pl. 9. fig. C. Favanne. Conch. pl. 31, fig. C 2. Seba. Mus. 3. t. 51. f. 8-10. Knorr. Vergn. 1.t.6.f.2,. Regenf. Conch. 1. t. 3. f, 33. Martini. Conch. 4.t. 147, f, 1360. 1360 a. Encycl. pl. 369. f. 2 et 4. Mitra episcopalis. Ann. du Mus. vol. 17. p-197. n°1. * Swain. Zool. illus, 2° série, t. 2. pl. 4. * Desh, Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 449. n° 4. * Wood. Ind. Test. pl. 121. f. 143. * Reeve. Conch. Syst. t, 2. p. 252. pl. 2709. f. r. * Kiener. Spec. des Coq. p. 3. n° r. pl. 1. f. 1. Küster. Conch. Cab. mitra. p. 34, n° r. pl, 7. f. 9-10. Knorr. Deli. nat. Select. t. r. Coq. pl. BIII. f. 3. Swammerd, Biblia nat. pl. 7. f. 4, Voluta mitra episcopalis. Lin, Syst. nat. éd. 10. p. 732. * Lessons on Shells. pl. 2. f. 10. * Perry. Conch, pl. 39. f. 4. * Roissy. Buf. Moll. t. 5. p- 442. n° r. * Voluta mitra episcopalis. Born. Mus. p. 228. * Id, Schrot. Einl. t. 1. p. 230. * Voluta episcopalis, Dillw. Cat. t. 1. p. 559. n° 146. nier tour des grands individus, ceux-ci en ont seulement cinq. Les figures de d’Argenville, Favanne, celles de Seba, pl. 5r. f. 8, 9, 15, 16, 17, et d’autres encore donnent une idée suff- sante de l’espèce que je propose d'établir. Nous avons vu avec surprise que M. Küster joignait à la synonymie de cette espèce le Voluta Schrætert. Cette coquille est extrémement différente de l’'Episcopalis ; ; pour le prouver il suffit de dire que ce Mitra Schræteri est la même espèce que celle nommée Mitra cornicularis par Lamarck, n° 36. MITRE. 209 * Mitra episcopalis. Sow. Genera of Shells. f. 1. * Blainv. Malac. pl. 28 bis. f. 1. * Quoy et Gaim.Voy. de l’Astr, Zool. t. 2. p. 634. pl. 45.f.rà 7. Habite l'Océan des Grandes-Indes. Mon cabinet. Très belle coquille, remarquable par la vivacité de la couleur de ses taches. Ses der- niers tours sont très lisses; mais les supérieurs présentent des stries transverses très fines, munies de points enfoncés. Longueur : 3 pouces rr lignes. 2. Mitre papale. Mira papalis. Lamk. M. testà turrité, crassä, ponderosd, striis impresso-punctatis remo= tiusculis cinctä, albä, rubro maculatä : maculis irregularibus trans- versim seriatis; anfractuum margine superiore plicis dentiformibus coronato; columellà subquinqueplicatd; labro posticè denticulato, Voluta papalis. Lin. Syst. nat, éd.12, p.1194. Gmel. p. 3459. n° 95. Lister. Conch. t. 839. f. 67. Bounanni. Recr. 3. f. 119. Rumph. Mus. t. 29. fig. I, Petiv. Amb. t. 13. f, 12, Gualt. Test, t, 53. fig. I. D’Argenv. Conch. pl. 9. fig. E. Favanne, Conch. pl. 31. fig. D 2. Seba. Mus. 3. t.51.f. 1-5. Kanorr. Vergn, 1.t. 6. f. 1. Regenf. Conch. 1. t. 1. f. 1. Martini, Conch, 4. t. 147. f, 1353. 1354. Encycl. pl. 370. f. 1. a. b. Mitra papalis. Ann. ibid. n° 2. Voluta papalis. Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 732. Perry. Conch. pl, 39. f. 1. Roissy. Buf, Moll. p. 442. n° 2. Schum, Nouv. Syst. p. 239. Voluta mitra papalis. Born. Mus. p. 229. Voluta papalis. Dillw. Cat. t. 1. p. 560. n° 147. Desh. Encycl, méth.Vers. t, 2. p. 449. n° 5. Wood. Ind, Test. pl. 21, f. 144. Kiener, Spec. des Coq. p. 8. n° 6. pl. 2. f. 3. 3 a. * Küster, Conch. Cab. p. 36. n° 2. pl. 7.f: 1. 2. Habite l'Océan des Grandes-Indes, les côtes des Moluques. Mon ca- binet, C’est la plus grande et Ja plus belle de son genre. Ses taches sont d’un rouge de sang très vif, et les plis dentiformes qui cou- ronnent la sommité de ses tours la caractérisent, Vulg. là Thiare. Longueur : 4 pouces 6 lignes. x ONE ONE Le * À 300 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 3. Mitre pontificale. Mitra pontificalis. Lam. M. testä ovato-turritä, striis impressis cincld, punctis majusculis per- foratä, alba, ets aurantio=-rubris irregularibus pictä; anfrac- tuum margine superiore elevato, But crassis coronato; colu- mellé quadriplicatà. Lister. Conch,. t. 840. f. 68. Petiv, Amb. t. 9. f, 15. Gualt, Test. t. 53. fig. I. ad dexteram. Seba. Mus, 5.t, 5r.f. 37. figuræ quatuor. Knorr.Vergn, 4. 1. 28. f. 2. Martini. Conch, 4.t.145.f. 1355. 1356. Encyel. pl. 370. f. 2, a: D. Ur Dontifoals, Ann. ibid. p. 198. n° Voluta papalis. Var. 6. Gmel. p. ice * Voluta thiara, Dillw. Cat.t.r. p. 561.n°148. Ex Man. solandert, * Desh. Encycl. méth, Vers. t. 2. p. 450. n° 6, * Wood. Ind. Test, pl, 21. f. 145. Kiener. Spec. des Coq. p. 7. n° 5. pl. 1. f, 2. * Küster, Conch. Cab. p. 39. n° 4. pl. 7. f. 6.7 * Valeutyn. Amboina, pl. 5.f. 45. * Perry. Conch. pl. 39. f. 2. 3. * Brookes, Introd, of Conch. pl, 6.f. 71. * Voluta papalis. Var. $. Schrot. Einl.t.r. p. 233. *_ Mitra coronata. Schum. Nouv. Syst. p. 239. * Mira papalis. Burrow. Elem, of Conch. pl. 15. f. 4. Habite l’Océan de; Grandes-Indes. Mon cabinet. Espèce voisine de la précédente par ses rapports, mais qui en diffère constamment par sa taille et par les caractères précités. Vulg. la Petite Thiare. Longueur : 2 pouces 2 lignes. 4. Mitre pointillée. Mitra puncticulata. Lamk. M. testä ovato-acutà, transversim striatà, luteo-rufescente, inferné al- bido-zonaté, flammulis fuscis longitudinalibus pictä; striis impres - sis, punctatis, subdenticulatis; anfractibus tuberculato-coronatis; columellé quadriplicatä. Seba. Mus. 3. t. 50.f. 29. 30. Favanne., Conch. pl. 51. fig. D 3. Mitra puncticulata. Ann. ibid. n° 4. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 450, n° 7. | * Kiener. Spec. des Coq. p. 10. n° 8. pl. 7.f. 20. * Küster. Conch. Cab. p. 120, n° 115. pl. 19 d.f. 1.2. * Kammerer., Rudelst, Cab. pl. 9.f. 8. +2 A MITRÉ. 301 * Voluta digitalis. Var. Dillw. Cat, t. 1. p. 559. Habite l'Océan Indien, Mon cabinet. Cette espèce se distingue de la suivante, en ce que les tubercules qui couronnent ses tours sont assez grands pour faire paraître la spire comme muriquée et éta- gée. Ces mêmes tubercules sont un peu pointus. Long. : 17 lignes. 5. Mitre millépore. Mitra millepora. Lamk. (1) M. testé ovalo -oblongä, transversim striati, albo luteo rufo et fusco varid; striis impressis, excavato-punctatis; anfractuum margine superiore tuberculis parvis obtusis coronato; columellà quinquepli- catä. An voluta pertusa? Lin. Syst. nat. 2.p. 1193. n° 424. Seba. Mus. 3. t. 50. f. 28. Voluta digitalis, Chemn. Conch. ro.t. 151. f, 1432. 1433, Encyel. pl. 370."f. 5. Mitra millepora. Ann. ibid. n°5. * Voluta pertusa.Var. 7. Gmel. p. 3458. * Voluta digitalis. Dillw. Cat. t. 1. p. 559. n° 145, Exclus. var. * Id. Wood. Ind. Test. pl, 21. f. 142. * Kiener. Spec. des Coq. p. 11. n° 9. pl. 7. f. 19. * Küster. Conch. Cab. p. 45. n° 13. pl. 8. f. r1. 12. Habite l'Océan Indien. Mon cabinet. Celle-ci a ses stries plus serrées et plus régulièrement piquetées que l’espèce précédente, Sa spire n’est point étagée, et les tubercules qui en couronnent les tours sont petits et obtus. Longueur : 21 lignes 3 quarts. 6. Mitre cardinale. Mitra cardinalis. Lamk. (2) M. test ovato-acutà, transversim striatä, punctis minutis perforatà, albd; maculis spadiceis ut plurimüm tessellatis seriatis; columellä quinqueplicatä. (x) Ce nom de Witra millepora doit être changé contre celui de Mitra digitalis, parce que ce nom est le premier que l’espèce ait recu; 1l a été donné par Chemnitz, comme le constate la sy- nonymie de Lamarck lui-même. (2) Nous avons plusieurs questions à discuter dans cette note : d’abord qu'est-ce que le Voluta pertusa de Linné? On trouve pour la premiere fois ce Pertusa dans la 10° édition du Systema naturæ. La phrase qui le caractérise est si courte et si vague qu'elle pourrait s’appliquer à un assez grand nombre d’espèces. Linné renvoie à une seule figure de Gualtieri, la- 302 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Lister. Conch. t. 838. f. 65. Gualt. Test. t. 53. fig, G. ad dexteram. quelle, assez douteuse elle-même, me paraît représenter une va- riété du Mira versicolor. En passant dans le Museum Ulricæ, cette espèce prend un tout autre caractère : la description est plus complète, la phrase caractéristique plus étendue; mais Linné soupçonna alors que ce Pertusa pourrait bien être une simple variété du Voluta mitra. On pourrait croire néanmoins qu'il est plus facile de déterminer l’espèce linnéenne. Pour y parvenir, j'ai mis en regard les trois espèces auxquelles les ca- ractères de Linné peuvent s'appliquer, v’est-à-dire le Mitra millepora, le Mitra cardinalis et le Mitra versicolor. Il résulte de cette recherche faite avec la plus scupuleuse attention, que l’on peut appliquer le nom de Pertusa à l’une quelconque de ces espèces, tant les caractères sont peu précis. J’engage les naturalistes, que de telles questions intéressent, de recommen- cer la même épreuve pour s'assurer de l’exactitude de ce que j'avance. Dans la 12° édition, la confusion augmente par l'addi- tion, dans la synonymie, de trois figures de Seba (t. 3, pl. 5o, f. 28, 47, 48). La figure 28 pourrait, à la rigueur, convenir au Mitra millepora de Lamarck. Quant aux figures 47 et 48, elles représentent bien évidemment des variétés du Mitra scabrius- cula. Il n’est pas étonnant qu’une espèce rendue aussi vague occasionne tant de divergence dans les opinions des natura- listes. Gmelin commence par introduire, sous le nom de Linné, cinq espèces bien distinctes. Dillwyn rejette le Pertusa , tel que Gmelin l’a fait, mais il prétend que le Pertusa de Linné est le Voluta cardinalis de Gmelin, et en même temps les Witra car- dinalis et archiepiscopalis de Lamarck. Quant à Lamarck , il a encore une autre opinion que ses prédécesseurs : il rapporte, il est vrai, avec doute, le Pertusa de Linné à son Mitra millepora, qui est le Digitalis de Chemnitz. Pour faire voir combien cette divergence a été générale, j'ajouterai encore que Born a cru trouver l’espèce de Linné dans le Versicolor. M. Sowerby, dans son Genera, applique ce nom au Mira cardinalis tandis que M. Anton, dans son catalogue, adopte la manière de voir de MITRE. 303 Seba. Mus, 3. t, 5o.f. 50.57. Knorr. Vergn,. 4.t.28. f. 3. Voluta pertusa. Born. Mus. t. 9.f. 11.712. Martini. Conch. 4. t. 147.f. 1358. 1359. Voluta cardinalis. Gmel. p. 3458. n° 93. Encyel. pl. 369. f. 3. a. b. Mitra cardinalis. Ann. ibid. p. Fou n° 6. * Foluta pertusa. Dillw. Cat. t. 1. p. 558. n° 144. Non Linnei. * Mitra pertusa. Sow. Genera of Shells. f. 2. * Zd. Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 252. pl. 279, Ê. 2. Id. Swainson, Exot. Conch. p. 24. pl. 30. Desh. Encycl. méth.Vers. t.2. p. 448. n° 2. Wood. Ind.Test. pl.21.f, 147. Kiener, Spec. des Coq. p. 4. n° 2. pl. 3. f. 6. 6 à. Mitra Lamarkü. Id. p. 5.u° 3. pl. 3.f. 7. Küster. Conch. Cab. p. 38. n° 3. pl. 7.f. 3. 4: Habite l'Océan Indien, Mon cabinet. Plus grande et moins rare que les deux Mitres qui précèdent, celte espèce est éminemment dis- tinguée par ses petites taches carrées et d’un rouge brun, disposées par rangées transverses sur un fond blanc, avec quelques nébulo- sités violâtres. Longueur : 2 pouces une ligne. 7. Mitre archiépiscopale. Mitra archiepiscopalis. Lamk. M, testé ovato-acutd, fulvd; maculis rufis inæqualibus subseriatis; striis transversis puncticulatis; labro crenulato; columellà quinque- plicatä. MSN 2 ww À à Lamarck : tot capita quot sensus. J'ai insisté avec quelque détail sur cet exemple de confusion, pour faire sentir la nécessité de la réforme que j'ai déjà proposée plus d’une fois, dans le cours de mes annotations, et qui consiste à supprimer définitivement des catalogues ces espèces incertaines de Linné, dont le nom peut s'appliquer à plusieurs de nos espèces plus sévèrement ob- servées et circonscrites. Une autre question se présente: qu'est-ce que le Mitra ar- chiepiscopalis de Lamarck ? C’est un mélange de plusieurs espë- ces, une variété du Scabriuscula, Gualt. 53. fig. L. Seba bo, 47, une variété du Versicolor, Gualt. 54, H; unc variété du Cardi- nulis, Encycl. 369, f. 1. a. b. D'où nous concluons à la suppres- sion de l’espece et à la distribution de la synonymie, de [a ma- nière que nous venons de l'indiquer. 304 HISTOIRE DES MOLLUSQUES, Gualt, Test. t, 53. fig. LL. et t, 54. fig. H. Seba. Mus.3,.t. 50. f. 47. Favanne. Conch, pl. 31. fig. C 5. Eocyÿcl. pl. 369. f. 1. a. b. Mitra archicpiscopalis, Ann. ibid. n° 5. Habite Océan Indien, Mon cabinet. Voisine de la précédente par ses rapports, mais plus petite et moins belle, cette espèce s’en distin- gue par ses stries plus serrées, régulièrement pointillées, par sa couleur sombre, blanc-fauve nué de brun, avec des taches rousses inégales, subsériales, et surtout par son bord droit crénelé. Ton- gueur : 22 lignes, 8. Mitre fleurie. Mitra versicolor. Martyns. ( 1) M. testä subfusiformi, lutescente, albo rufo fuscoque maculatä et ne- bulosd; striis transversis puncticulatis; labro crenulato; columellä quadriplicatd, Mitra versicolor. Martyns. Conch. 1. f. 23. Voluta nubila. Gmel. p. 3450. n° 143, Mitra versicolor. Ann. ibid, n° 8. * Voluta nubila. Chemn. Conch.t,r1.p.19.pl.197.f.1705,1906, * Voluta nubila. Dillw. Cat, t. 1. p. 558. n° 143. » Kiener. Spec. génér. des Cou. p. 6. n° 4. pl. 7. f. 18. * Desh. Encyel. méth. Vers, t, 2. p. 448. n° 3, * Küster, Conch. Cab. p. 5. 135. n° 122. pl. 19 d, f. 10. 11. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande et sur les côtes des îles des Amis. Mon cabinet. Cette espèce est différente du 7, nubila de Chemnitz. Elle est munie transversalement de stries un peu dis- tantes, et finement pointillées, Les interstices de ces stries forment (1) Le Voluta nubila de Chemnitz est exactement la même espèce que le Mitra versicolor de Martyns. Ce qui a pu faire croire à Lamarck que ces espèces sont différentes, c’est que les figures de Chemnitz sont incorrectes, et faites d’après des indivi- dus d’une coloration plus intense que ceux que l’on voit le plus habituellement dans les colléctions. S’il était possible de déter- miner exactement le Voluta ruffina de Linné, ce serait, je pense, plutôt à cette espèce qu'au Mitra adusta de Lamarck qu'il fau- drait la rapporter. Dillwyn pense que ce Voluta ruffina et Je Mitra adusta ne sont qu’une seule et même espèce, MITRE. 305 des rides aplaties qui sont traversées par des stries longitudinales très fines. Longueur : 22 lignes trois quarts. 9. Mitre sanguinolente. Mitra sanguinolenta. Lamk. (1) M. testà ovato-fusiformi, albd, maculis flammulisque sanguineis pictä; sulcis transversis excavato-punctatis; columellé quinqueplicatä. Voluta nubila. Chemn. Conch.rr. t. 197. f. 1705.1706.syr, excl, Mitra sanguinolenta. Ann. ibid. p. 200. n° 9. * Kiener. Spec. des Coq. p. 19. n° 16. pl, 14. f. 45. * Küster. Conch. Cab. p. 88. n° 67. Exclus. Chemn. synom. Habite... l'Océan austral ? Collect. du Mus. Espèce fort jolie et très rare. Sa superficie offre des sillons transverses munis de gros points enfoncés, et des rides ou très petites côtes longitudinales qui la font paraitre un peu granuleuse, Longueur : 33 millimètres. 10. Mitre ferrugineuse. Mitra ferruginea. Lamk. M. testà ovato-fusiformi, albä, aurantio vel ferrugineo maculatä ; sulcis transversis elevatis ; columell subquinqueplicatt. An Martini. Conch. 4. t. 149. f. 1380 ? 1381? Mitra ferruginea. Ann. ibid. n° 1o, ë [6] Var. testé elongatä, subturrité. Voluta mitra abbatis. Chemn. Conch. 11.1, 197. f. 1909. 1910, * Swain. Zool. Illust. ur° série. t, 1. pl. 66. f. 2. “ Desh. Ency. méth, Vers.t. 2, p. 461. n° 37. * Kiener. Spec. des Coq. p. 24. n° 21. pl. 8. f, 23. * Küster. Conch. Cab. p. 68. n° 42. pl. 13.f. 1.2. * Voluta vitulina, Dillw. Cat. t, 1.p. 553. n° 124. Voluta abbatis. Diliw. Cab. t, 1.p. 557. n° 140. # (1) Si la figure que donne M. Kiener, du Mitra sanguino- lenta, représente fidelement, comme je le crois, l'espèce de La- marck, il en résulterait pour moi, du moins, que Lamarck aurait entendu une espèce dans sa description, et l’aurait confondue avec une autre dans sa synonymie; ou pour être plus net, la description et la synonymie comportent deux espèces: celle de la synonymie me paraît être une variété de la précédente (Fo- luta nubila, Chemn.); Mitra versicolor, la seule figure de M. Kie- ner, représente pour moi le Mitra sanguinolenta. M. Küster admet à la fois, sous le nom de Sunguinolenta les deux espèces, en question, puisqu'il introduit dans sa synonymie les figures de Chemnitz et celles de M, Kicuer. Tome X, 20 306 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Wood. Ind. Test. pl. 2r.f. 137. Habite... Mon cabinet. Celle-ci est dépourvue de points enfoncés, et offre des sillons élevés qui la traversent. Longueur : 13 lignes et demie ; l’exemplaire du Muséum a 46 millimètres. Le mien est un ARE jeune. 11. Mitre térébrale. Mitra be des Lamk. M. testd turritä, prælongä , lutescente, flammulis spadiceis longi- tudinalibus ornat& ; sulcis transversis elevatis ; costis longitu— dinalibus crebris parvulis inæqualibus sulcos decussantibus ; co= lumella sexplicatä. Mitra terebralis, Ann. ibid. p. 201. n° tr. * Kiener, Spec. des Coq. p. 23. n° 20. pl. 8. f, 27. * Küster. Conch. Cab. p. 70. n° 44. pl. 13. f, 5. 6. Habite... Mon cabinet. Cette espèce très remarquable semble tenir le milieu entre la précédente et celle qui suit. Elle est allongée , turriculée, et offre huit tours de spire, Son ouverture est blanche. Longueur : 3 pouces une ligne. 12. Mitre rôtie. Mitra adusta. Lamk. (1) M. testé fusiformi-turrit&, albido-lutescente, maculis rufo-fuscis longitudinalibus ornatd; striis transversis impressis remotius- culis puncticulatis; suturis crenulatis » columellé quinquepli- catd. Lister. Conch. t. 822, f, 40. Seba. Mus. 3. t. 5o, f. 49. Knorr. Vergn. 2. t. 3. f. 5. Martini. Conch. 4.t. 147. f. 136r. Voluta pertusa. Gmel. p. 3458. n° 92. Encyclop. pl 569. f. 5. a. b. Mitra adusta. Ann. ibid. n° 12. [6] Var. testà breviore , ventricosiore ; maculis nigricantibus. * Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 252. pl. 270. f. 3. am (1) Schroëter et Gmelin ont commis une erreur en appliquant - à cette espèce le nom de Voluta pertusa, qui appartient à une autre. Dillwyn lui-même a eu tort d’assimiler au Mira adusta de Lamarck le Ruffina de Linné, quoique la trop courte des- - cription linnéenne laisse beaucoup de doute. En s’aidant de sa synonymie, il y aurait plus de raisons de penser qu: le Wersi- color est la même espèce que le Ruffina. MITRE. 307 * Kiener. Spec. des Coq. p. 22. n° 19. pl. 6. f. 15. * Küster. Conch. Cab. p. 40. n° 5. pl. 7.f, 5. * Voluta pertusa. Schrot. Einl. t. 1. p. 228. n° 33. Non Linnæi, * Voluta Ruffina. Dillw. Cat. t. 1. p. 845. n° 106. Non Linnæi. * Mitra adusta. Sow. Genera of Shells. f. 3. * Quoy et Gaim. Voy. de PAstr. Zool. t, 2. p. 638. pl, 55. f. 8. 9. * Encyclop. méth. Vers. t, 2. p. 460. n° 36. * Wood. Ind. Test. pl. 20. f. 103. Habite les côtes de Timor. Mon cabinet. Bord droit un peu crénelé postérieurement. Longueur : 2 pouces 8 lignes. La variété [b] est plus raccourcie, plus ventrue, en fuseau court, et offre sur un fond roussâtre des taches brunes, presque noires, Long. : 23 lignes. 13. Mitre granulée. Mitra sranulosa. Lamk. (1) M. testé subturritä, decussatä, granosä, rufo-fucescente ; granis confertis, crassiusculis, transversim et longitudinaliter ordina- tis ; columelld quadriplicata. Martyns. Conch. r. f. 19. Martini. Conch. 4.t. 149. f, 1390. Encyclop. pl. 370. f. 6. Mitra granulosa, Ann. ibid, n° 13, * Kiener. Spec. des Coq. p. 25. n° 23, pl. 8. f. 22, * Küster. Conch. Cab, p. 69. n° 43. pl. 13. f. 3.4. * Voluta nodulosa. Gel. p. 3453. n° 58. Var, £. * Schrot, Einl. t. 1. p.277. Voluta n° 125. * Voluta nodulosa. Dillw. Cat. t. 1.p. 544. n° 103. Variet, exclus. * Desh. Encyclop. méth. Vers. t, 2. p. 460. n° 35. Habite l’Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Ses tours sont lé- gèrement étagés. Longueur : 20 lignes trois quarts. 14. Mitre safranée. Mitra crocata. Lamk. M. testé ovato-turrité , decussatä, granulosé, croced; anfractibus (x) Nous avons plusieurs observations à faire au sujet de cette espece : 1° le nom de Granulosa, donné par Lamarck doit être changé pour celui de Wodulosa, proposé pour la première fois par Gmelin; 2° Lamarck introduit dans la synonymie de l'espèce la figure 19 de Martyns, qui pour nous constitue une espèce à part; 4° Dillwyn confond à tort avec le Modulosa le Mitra crocata de Lamarck, qui est toujours parfaitement dis- tinct. 20. 308 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. basi lineä albä cinctis, supernè angulatis : angulo granis emi- nentioribus coronato ; columelld quadriplicatà. Mitra crocata. Ann. ibid. p. 202. n° 14. Voluta nodulosa, Var. Dillw. Cat. t. 1.p. 544. Syn. pl. exclus. * Kiener, Spec. des Goq. p. 89. n° 87. pl. 27. f. 85. * Küster. Conch. Cab. p. 32. n° 119. pl. 17. d.f. 6. Habite... Les mers des Indes orientales? Mon cabinet. Cette espèce, plus petite, mais plus élégante que celle qui précède, est très rare, et parait même inédite, Sa spire est étagée, et chacun de ses tours est terminé inférieurement par une ligne blanche trans- verse ; mais le dernier porte cette ligne vers sa martie supérieure, Longueur : 15 lignes. 15. Mitre bicolore. Mitra casta. Lamk. (1) M. test turritä, lævi, bruned, albo-fasciatä; spiræ fasciis seriatim punctatis, subplicatis; columeilä sexplicatd. Mitra fasciata. Martyns. Conch. r. f, 20. Voluta casta. Chemn. Conch. 10. p. 136. Vign, 20. fig. C. D. Gmel. p. 3453. n° 137. Mitra casta. Ann, ibid, n° 15. * Mitra matronalis. Schum. Nouv. Syst. p. 239. *“ Alitra casta, Swain. Zool. Illustr. 1° série. t. 1. pl. 48. * Voluta casta, Dillw. Cat.t, 1. p. 554. no 127, * Mitra casta. Kiener. Spec. génér. des Coq. p. 105. n° 103. pl. 33, f, 109. “ Desh. Ency. méth. Vers. t. 2, p. 460. n° 34. * Swain. Zool. Illustr. 1'e série, f, 1. pl. 48. * Wood. Iud, Test, pl, 20. f. 124. (1) Malgré l'habitude où l’on est de donner à cette espèce le nom que Chemnitz lui a imposé, nous proposons de lui resti- tuer un nom plus ancien de plusieurs années, celui de Martyns : cela serait d'autant plus convenable que l’auteur anglais a eu le mérite en même temps de désigner le genre Mitre, de la ma- nière la plus précise. Toutes les espèces de ce genre sont dé- signées sous le nom de Mitra, et celle-ci sous celui de Mitra fasciata. M.-Kiener attribue à tort à Swainson l'introduction de cette espèce dans le genre Mitre: c’est Lamarck, le premier, qui l'a placée dans son véritable genre, en publiant sa Mono- graphie des Mitres, dans le tome 15 des 4rnales du Museum. MITRE, 309 Küster. Conch. Cab. p. 60: n° 3r. pl. 11. f. ro. tr. Habite les côtes septentrionales de l’île d’'Amboine, Longueur, selon les figures de Chemnitz : 2 pouces et un peu plus. 16. Mitre rayée. Mitra nexilis. Lamk. (1) M. testà subfusiformi, transversim fusco-lineatd, punctis albis cincta. Martyns. Conch. r. f. 22. Mitra nexilis, Ann, ibid. n° 16. Habite sur les côtes des iles des Amis. Cette Mitre et la précédente offrent tant d’intérêt par leurs caractères, que j'ai dû les men- tionner, quoique je ne les connaisse pas. 17. Mitre olivaire. Mitra olivaria. Lamk. (2) M. testä ovato-fusiformi, læviuscul&, albidä, fusco-fasciatd; strirs transversis obsoletis ; columellà quinqueplicatä. An Lister. Conch. t. 813. f. 23. a? Encyclop. pl. 37r.f. 3.a.b. Mitra olivaria, Ann. ibid. n° 137, * Voluta Nucea. Dillw. Cat. t, 1. p.538. n° 87. * Voluta olivaria. Dillw, Cat. t. 1. p. 558. n° 142. * Wood. Ind. Test. pl. 20, f. 84. * Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 252. pl. 280. f. 6. Voluta nucea. Gronov. Zooph. p. 398. n°,1319. pl. 18.f, xr. Wood. Ind. Test. pl. 21. f. 138. Id. Gmel. p. 3449. Schrot. Einl. t. 1. p. 301. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 459. n° 32. x * (x) Ilest évident pour moi que cette espèce doit être sup- primée : elle ne diffère en rien du Mira filosa, n° 33 ; en les réunissant, on fera disparaître un double emploi fâcheux. (2) Si Lamarck avait consulté l’ouvrage de Gronovius, il y aurait trouvé cette espèce, inscrite et figurée sous le nom de Fo- luta nucea : 1 faut donc rendre à l’espèce le nom de Gronovius, puisqu'il est le premier donné. Dillwyn fait, à l’occasion de cette espèce, un double emploi bien évident; pour s’en convaincre il suffit de comparer les figurés de Gronovius et de l'Encyclopédie. Ce qui a pu tromper Dillwyn, c’est que la figure de Gronovius représente un individu sans couleur, tandis que celle de l’Ency- clopédie en représente un très beau, tel qu’il est tres rare d’en voir dans les collections. 310 HISTOIRE DES MOLLUSQUES, * Kiener. Spec. des Goq. p. 107, n° 99: pl. 38r. f. ro2. * Küster. Conch, Cab, p. gr. n° 70, pl, 16, f. 1 à 4. Habite... Mon cabinet. Espèce rare, ayant un peu la forme d’une olive, et à spire pointue, beaucoup plus courte que lé dernier tour. Longueur: 23 lignes. 18. Mitre scabriuscule. Mitra scabriuscula. Lamk. M. testà fusiformi, longitudinaliter striatä, transversè rugosd : rugis ut plurimum albo fuscoque articulatis ; caf actibus convexis ; co— lumelli quadriplicatd, per foratà ; labro crenulato. Voluta scabriuscula. Lin. Syst. nat, éd. 12. p. 1192. Gmel. p. 3450. n° 48. Mitra sphærülata. Martyns. Conch. 1. f. 21. Encyel. pl. 371. f, 5. a. b. Mitra scabriuscula. Ann. ibid. p. 203. n° 18. * Kiener. Spec. génér. des Coq. p. 14. n° 12. pl. 4. f, 9. ga. * Voluta scabriuscula, Born. Mus. p. 225? * Schub. et Wagn. Suppl. à Chemn. p. 80. pl. 225. f. 3090. 3091. * Desh. Encycl. méth. Vers, t, 2. p. 459. n° 33. * Wood, Ind. Test. pl, 20. f. 96. Küster. Conch. Cab. p. 41. n°6. pl. 7. f. 8, pl. 9. f. 1.2, Knorr. Vergn. t. 4, pl.ar.f. 3. Gualt. Ind. Test. pl. 53. f, L. Buccinum scabriculum. Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 740, Voluta exaspsrata, Var. 6. Gmel. p. 3453. Voluta.leucostoma. Gmel. p. 3457. n° 88. Gualt. Ind. pl. 54. f, LP Seba. Mus. t. 3. pl. 50, f. 47. 48. * Schrot. Einl. t, 1. p, 297. n° 213. * Voluta scabricula, Dillw. Cat. t. 1. p. 542. n° 99. Exclus. variet. Habite l’Océan des grandes Indes, les côtes des îles des Amis. Mon cabinet. Très belle et très rare espèce, qui paraît plus ou moins pérfectionnée dans ses caractères, selon qu’elle vit, ou dans l'Océan Pacifique, ou dans les mers de l’Inde. Elle est allongée, fusiforme, à tours arrondis, Dans les individus de la mer Pacifique, les rides transverses sont toutes articulées de blanc et de brun; mais-dans ceux de l'Océan indien, la moitié supérieure de la coquille est grisâtre, légèrement nuée de fauve, et ce n’est que sur le dernier tour, principalement sur la zone du milieu, que les rides sont ar=— ticulées de blanc et de rouge brun, L’exemplaire que je possède est au nombre de ces derniers. Longueur : 25 lignes. MM % M ARE + 19. Mitre granatine. Mitra granatina. Lamk. M. testà fusiformi, longitudinaliter striatä, albidé, sa MITRE, SLI cingulis elevatis, angustis, granulatis, albo spadiceoque articulatis ; columellà subquinqueplicatä, Rumpb, Mus, t. 29. fig. T. Petiv. Amb. t. 9. f, 18. Eacyel. pl, 371. f. 4. a. b. Mira granatina. Ann. ibid, n° 19. Knorr. Vergn. t. 5. pl. 15. f, 8. Voluta scabricula. Var. Dillw, Gat. t. 1. p. 542. n° 99. Kiener. Spec. des Coq. p. 16. n° 135. pl. 4.f. ro. Desh. Encycl, méth. Vers. 4. f, 2, p. 458. n° 30. Küster. Conch. Cab. p. 127. n° 113. pl. 17 c.f, 11, Habite l’Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Voisine de la pré-- cédente par ses rapports, celle-ci s’en distingue par ses cordelettes transverses qui, au lieu d’être aplaties, sont distinctement granu- leuses, Elle est d’ailleurs moins grande et moins vivement colo- rée. Longueur : 22 lignes. Æ % # *X * 20. Mitre à créneaux. Mitra crenifera. Lamk. (1) M. testä fusiformi, albä, spadiceo seu fusco fasciatä ; fascits mar- gine superiore lobatis; rugis transversis granulatis ; columellä quadriplicatä. Seba. Mus. 3. t, 49. Î. 19. 20. Encycl. pl. 370. f. 3. a. b. Mitra crenifera. Ann. ibid. p. 204. n° 20. * Knorr. Vergn. t. 3. pl. 27. f. 3. * Voluta clathrus, Gmel. p. 3457. n° 86. * Schrot. Einl. t. 1. p. 296. Voluta. n°208, Voluta clathrus. Dillw. Cat.t. 1, p. 541. n° 97. Voluta crenifera. Dillw. Cat, t. 1. p. 542, n° 98. Desh. Encycl. méth. Vers.t. 2. p. 459. n° 3r. + *X (x) Peut-être le Voluta ruffina de Linné (Syst. nat. édit. 12. p. 1192. n° 418) est-il la même espèce que celle-ci: on lui trouve quelques caractères communs, mais l'identité ne peut être établie, parce que la description de. Linné est trop courte, et n’est point accompagnée d’une synonymie suffisante. Nous joignons au Mi- tra crenifera de Lamarck le Voluta clathrus de Gmelin et de Dillwyn. Ce Clathrus a été établi sur une figure de Knorr, qui représente un individu du Crenifera, plus jeune et plus pâle; au reste cette espèce a la plus grande analogie avec le Mitra sca- briuscula, n° 18. 312 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Wood. Ind. Test, pl. 20.f. 94. 95. * Kiener. Spec. des Goq. p. 18. n° 15. pl. 4. f. rt. * Küster. Conch. Cab. p. 126. n° 112. pl. r7'c. f. 10. Habite les mers de l'Inde. Mon cabinet. Elle est fort jolie, vivement colorée, peu ventrue, et remarquable par les crénelures du bord supérieur de ses zones, lesquelles ressemblent à celles des ancien- nes fortifications. Longueur : 14 lignes 3 quarts. 21. Mitre serpentine. Mütra serpentina. Lamk. (1) M, testà subfusiformi, albä, aurantio-zonaté, lineis spadiceis longi- tudinalibus undatis pict&; striis transversis excayato-punctatis ; columellà quinque seu sexplicatä. Eacycl. pl. 370. f. 4. a. b, Mitra serpentina. Ann. ibid. n° 21. * Knorr. Vergn. t. 5. pl. 18. f. 6. * Schrot. Einl. t. 1. p. 298. V’oluta. n° 215. *_ F'oluta variegata. Gmel. p. 3457. n° 89. * Voluta variegata. Dillw. Cat. t. 1. p. 545. n° 107. * Voluta serpentina. Dillw. Cat. t. 1.p. 557 n° 147, * Id, Wood. Ind. Test. pl. 21.f. 138. * Schub. et Wag. Chemn. Supp. p. 86. pl. 225.f, 4004. a. b. * Desh. Encycl. méth.Vers. t. 2. p. 458. n° 28. * Kiener. Spec. des Coq. p. 13. n° sr. pl. 6. f. 17. * Küster. Conch. Cab, p. 50. n° 20, pl. 9. f. 13. 14. Habite l’Océan Indien. Mon cabinet, Plus jolie encore, et au moins aussi rare que la précédente, cette espèce est remarquable pr ses lignes longitudinales, ondées, colorées d’un rouge brun. Les in- terstices de ses stries offrent des cordelettes lisses, un peu aplaties, et ses tours de spire présentent un angle obtus vers leur sommet. Longueur : 15 lignes et demie. 22. Mitre rubanée. Mitra tæniata. Lamk. (2) M. testä elongatä, fusiformi, angustä, zonis alternatim luteis et al- bis ornatä : earumdem marginibus nigris; costis longitudinalibus (1) Cette espèce avait été déjà nommée par Gmelin Voluta vartegata, elle doit donc ne son premier nom et devenir le Mitra variegata. Dillwyn fait à son sujet un double emploi, en la reproduisant plus loin sous le nom de Serpentina. (2) Lamarck confond sous ce nom deux espèces : l’une de Chemnitz, nommé Regina par M. Sowerby; l’autre de l'Encycio - MITRE. 313 obtusis; interstitiis transversè striatis; columellä quadriplicata; la- bro internè striato. Chemn, Conch. 1o.t.151r.f. 1444, 1445. Encycl. pl. 373. f. 9. a. b. Mitra tæniata, Aun. ibid, n° 22. * Valentyn. Amboina. pl. 2. f, 12. * Voluta tæniata. Dillw. Cat. t,x, p. 550.n°117. Excl. dans. syn. *_Kiener. Spec. des Coq. p. 68. n° 67. pl. 19.f. c. Habite l'Océan Indien. Mon cabinet. Très belle espèce, toujours dis- tüincte de la suivante par sa forme et sa coloration. Elle est fort allongée, et sa base forme une espèce de queue un peu ascendante. C’est une de celles auxquelles on donne vulgairement le nom de Minarets. Longueur : 23 ligues et demie, Mais elle devient plus grande. 23. Mitre plicaire. Mitra plicaria. Lamk. M. testé ovato-fusiformi, longitudinaliter plicatä, albidd, fasciis fusco-nigris interruptis cinctä; plicis elevatis, remotiusculis, anticè subspinosis; anfractibus supernè angulatis : ultimo zonû lividä cincto; columellä quadriplicatä; labro intüs striato. Voluta plicaria. Lin. Syst. nat. éd, 12, p. 1193. Gmel. p. 3452. n° 55. Lister. Conch. t. 820. f. 37. Bonanni. Recr, 3. f. 65, Petiv. Gaz. t. 56. f. r. Gualt, Test. t. 54. fig. F, D’Argenv. Conch. pl. 9. fig. Q. Favanne. Conch. pl. 31. fig. I. Seba. Mus, 3. t. 49. f. 23. 24. Knorr.Vergn. 1.t. 15. f. 5. 6. ét 3. t. 27, f. 4. Martini. Conch, 4.t. 148.f, 1362. 1363. Encycl. pl. 373. f. 6. Mitra plicaria. Ann. ibid. p.205. n° 23, * Voluta plicaria. Lin. Syst. nat, éd. 10. p. 732. * Id, Lin, Mus. Ulric. p. 596. pédie, à laquelle reste le nom de Tæniata. MM. Schubert et Wagner rapportent au Tæniata de Lamarck, une espèce qui nous parait différente de celles comprises par Lamarck, dans sa synonymie ; cependant elle se rapproche plus de la figure de l'Encyclopédie que de celle de Chemnitz. 314 HISTOIRE DES MOLLUSGUES. * Schum, Nouv. Syst. p.238: * Voluta plicaria. Born. Mus. p. 227. * Id. Schrot. Einl.t. 1.p. 229. n° 32. Id. Dillw. Cat. t. r. p. 550. n° 118. Desh. Encycl. méth.Vers. t. 2. p. 457. n° 26. * Wood. Ind. Test. pl, 20. f. 115. * Kiener. Spec, des Coq. p. 75. n° 73. pl. 20. f. 63. * Küster. Conch, Cab. p. 53. n° 24. pl. ro. f. x: 2. Habite l'Océan Indien, Mon cabinet. C’est une des moins effilées et des plus communes parmi les Winarets, Bien plus raccourcie et autrement colorée que la précédente, elle est fortement plissée, et a sa spire bien étagée, presque muriquée, l’extrémité des plis formant une saillie un peu pointue à l'angle des tours. Elle est ri- dée transversalement vers sa base. Long. : 23 lignes un quart. + :*% 24. Mitre ridée. Mitra corrugata. Lamk. (1) M. testä ovato-fusiformi, longitudinaliter plicatä, transversè rugo- s&, albidä; fasciis cingulisque fuscis; anfractibus supernè angula- tis: ultimi anfractüs angulo submuricato; columell& quadriplicatd. Rumph. Mus. t. 20, fig. S. Petiv. Amb: t. 15.1. 7. Gualt, Test, t. 54. fig. A. E. Seba. Mus. 5. t. 49. f. 31, 32. 35. 56. 38. 43. 44. Encycl. pl. 373. f. 8. a. b. Mitra corrugata. Ann. ibid. n° 24. [È] Far. testà rubente; zonis albis. Knorr.Vergn. 6,t. 12. Î. 5. Martini. Conch. 4. t. 148, f. 1364. * Klein. Tentam. Ostrac. pl. 5. f. 87. * Küster. Conch, Cab. p. 54. n° 25. pl. ro. f. 3P pl. 11, f. 4. * Voluta rugosa. Gmel. p. 3456. n° 82. * Schrot. Einl. t. 1. p. 201. Voluta. n° 186. * Voluta rugosa. Dilw. Cat. t. 1. p. 551. n° 119. * Quoy et Gaim.Voy. de l’Astr. Zool.t. 2. p. 641. pl. 45.f, 10. * Desh. Encyc. méth. Vers. t..5. p. 457. n° 29. * Wood. Ind. Test, pl. 20. f. 116. _ (1) Gmelin ayant établi cette espèce dans la 13° édition ëu Systema naturæ, sous le nom de V’oluta rugosa, il sera nécessaire de substituer cette dénomination à celle de Lamarck, quiest de beaucoup postérieure. MITRE, 315 * Kiener, Spec, des Coq. p. 71. no 70, pl 22. f. 67. Exci. var. Habite l'Océan Indien. Mon cabinet. Celle-ci n’est pas moins com- mune que la précédente, et s’en rapproche beaucoup par ses rap- ports; mais elle est un peu moins ventrue, et s’en distingue sur- tout par ses rides transverses, quoique petites, et par sa colora- tion, offrant, sur un fond blanc, des zones brunâtres et des fascies de même couleur, qui né sont jamais interrompues, Longueur : 19 lignes. 25. Mitre costellaire. Mira costellaris. Lamk. (1) M, testà fusiformi, transversè striatd, fuscatä, albo-fasciatä; costs longitudinalibus crebris; anfractibus supernè angulatis, ad angu- lum crenato-muricatis; columellé quadriplicatä. Gualt. Index. Test, 1, 54. fig, D, Chemn. Conch. 10. t. 151. f. 1436. 1437. Encycl, pl. 373. f. 3. e (1) Chemnitz confond cette espèce avec la suivante, sous le nom de Voluta subdivisa ; je crois que Lamarck, après avoir con- servé ce nom dans les Annales, a eu raison de le rejeter, Pour- quoi, en effet, serait-ce plutôt l’une que l’autre de ces espèces qui conserverait le nom de Chemnitz? C’est le hasard ou l’arbi- traire seul qui pourrait résoudre cette question, et rien dans Ja nomenclature ne doit être livré au hasard ou à l’arbitraire. La nomenclature a ses règles dictées par le bon sens, et je pense que dans cette occasion, et dans tous les cas semblables, il faut suivre l’exemple de Lamarck, donner à chaque espèce un nom nouveau, pour que le nom ancien ne suit plus un sujet de doute et de polémique. M. Kienernomme Witra intermedia , une belle et grande va- riété de cette espece; nous l'avons sous les yeux, et nous n’aper- cevons de différences que dans la taille, et quelques nuances dans la coloration, mais pour nous ces différences sont insuffisantes pour fonder sur elles une bonne espèce. Il serait possible que le Mitra hybrida de M. Kiener ne soit aussi qu’une autre variété du Mitra costellars ; À est vrai que la coquille de M. Kiener est rouge, mais l’on sait que les coquilles brunes ou noirâtres pren- nent cette couleur Jorsqu’elles ont été long-temps exposées aux influences atmosphériques. HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Mitra costellaris. Ann. ibid. p. 206. n° 55, [ô1 Var. costis laxioribus. * Voluta costellaris. Dillw. Cat. t. 1. p.548. n° 113. * Desh. Encycl. méth. Vers. t, 2. p. 456. n° 24, * Wood. Ind. Test. pl. 20, f. 110. Kiener. Spec. des Coq. p. 69. n° 68, pl. r9. f. 6. Mitra intermedia. Kiener, Spec. des Coq. p. 33. n° 71. pl. 22. f. 70. * Küster. Conch. Cab. p. 42. n°8. pi. 8. f. 3.4. Habite l’Océan Indien. Mon cabinet, Quoique voisine des précé- dentes, on l’en distingue facilement en ce qu’elle est allongée, étroite, que sa spire est bien étagée, et que ses côtes sont fré- quentes el menues, Longueur : 21 lignes. LE : 26. Mitre en lyre. Mitru lyrata. Lamk. M. testà fusiformi, angustä, muticd, albidä, fascis spadiceis cincta; costis longitudinalibus angustis creberrimis; interstitiis transversè striatis; anfractibus supernè obtusissimè angulatis; columellé qua- driplicatä. Chemn. Conch. 10.t. 151. f. 1434. 1435. Encycl, pl. 333. f. 1. a. b. Mitra subdivisa. Ann. ibid. n° 26. * Voluta subdivisa, Dillw. Cat. t. r. p. 548. n° 114. * Desh. Encycl. méth. Vers, t. 2. p. 456. n° 25, * Wood. Ind. Test, pl. 20.f. rt. * Kiener. Spec. des Coq. p. 81. no 99. pl. 23. f. 7r. * Küster. Conch. Cab. p. 46. n° 14, pl. 8. f, 15, 16. Habite l'Océan Indien, Mon cabinet. Elle est très différente de celle qui précède, avec laquelle cependant on l’a confondue. C’est, en effet, une coquille tout-à-fait mutique, l'angle de chaque tour étant très obtus et sans aspérités. Elle offre, dans toute sa longueur, une multitude de côtes étroites qui ressemblent, en quelque sorte, aux cordes d'une lyre, Longueur : 20 lignes un quart. 27. Mitre mélongène. Mitra melongena. Lamk. (1) M. testà fusiformi, albidä, rufo-fuscescente fasciatd; costellis longi= tudinalibus creberrimis; striis transversis infrà suturas profundio- ribus; spird peracutd; columellé quadriplicatä. (1) M. Kiener, dans son Species des Coquilles vivantes , ne donne pas la figure de cette espèce; on trouve à sa place, et sous MITRE. Ç 317 Encycl. pl. 373. f. 9. Mitra melongena. Ann. ibid. n° 27. * Voluta melongena. Dillw. Cat. t. r. p. 549. n° 115. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 2. p.455, n° 22. * Wood. Ind. Test. pl. 20. f, 112. Habite... l'Océan Indien? Mon cabinet. Plus ventrue au milieu, et autrement colorée que le M. lyrata, bien disinguée du #. cos- tellaris, par son défaut d’angles et d’aspérités, elle constitue une espèce particulière, rare, et très distincte. Elle a plusieurs zones transverses, les unes d’un roux très brun, les autres d’un fauve li- vide. Longueur : 17 lignes un quart. 28. Mitre sanglée. Mira cinctella. Lamk. M. testä fusiformi, transversè striaté, albidä, zonis lividis lineisque aliis rubris, aliis cœrulèis cinctà; costis longitudinalibus infernè obsoletis; anfractibus supernè obtusè angulatis; columellé quadri- plicatä. | Mitra cingulata. Ann, ibid. p. 207. n° 28. * Desh. Encycl. méth.Vers. t. 2. 456. n° 23. “ Kiener. Spec. des Coq. p. 70. n° 69. pl. 20. f. 62. * Küster. Conch, Cab. p. 116. n° 100, pl. 17 4. f. 7. 8. Habite... l'Océan Indien? Mon cabinet, C’est avec l’espèce suivante que cette Mitre a le plus de rapports, et néanmoins elle paraît devoir en être distinguée. Elle est allongée, fusiforme, blanchâtre, zonée obscurément, et est ornée, sur chacun de ses tours, de deux lignes transverses, l’une rouge, l’autre bleuâtre. Son bord droit est strié intérieurement, Longueur : 2 pouces une ligne. son nom, une variété du Mitra vulpecula. M. Kiener aurait sans doute évité cette erreuren pesant chacun des mots de la phrase caractéristique de Lamarck ; il connaît cette phrase cependant, puisqu'il l’a reproduite textuellement dans l’ouvrage que nous citons, et 1l aurait dû s’apercevoir que les caractères principaux de forme, de coloration, du nombre des côtes données par La- marck au Melongenu, ne s'accordent pas avec ceux de cette va- riété du Vulpecula ; enfin, Lamarck ajoute que cette coquille a des rapports avec les Mitra costellaris et Lyrata, et ne mentionne pas le V’ulpecula. Si, à tous ces renseignemens, on ajoute la fi- gure citée de l'Encyclopédie, on aura de la peine à se rendre compte de l'erreur de M. Kiener. fat 318 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 29. Mitre renardine. Mitra vulpecula. Lamk, M. testà fusiformi, transversim impresso=striatä, longitudinaliter et obtusè costatä, luteo-rufescente, fusco-zonaté; apice basique ni- gricantibus; columellé quadriplicaté; labro intüs striato, Voluta vulpecula. Lin. Syst, nat, éd, 12. p. 1193. Gmel. «pe 3457. u° 54. Ruanph. Mus. t. 20. fig. KR Petiv. Amb.t. 13. f. 6. .Gualt, Test. t. 54.fig. B. C. Seba. Mus. 3. t. 49. f. 27. 28. 29. 30. 39. 40. Knorr.Vergn. 3.t. 15.f, 2, et 5, t. 16. f, 3. Martini. Conch, 4. t. 148. f, 1366. Encycl. pl. 373. f. 2. Hire vulpecula. Ann. ibid. n° 29. * An eadem, Nar.? Mitra vittata, Swain. Zool. illustr, 1"° série, ts Fr. pl 23: * Lin. Syst. nat. éd, 10. p. 732. * Lin. Mus. Ulric, p. 595. * Roissy. Buf. Moll. t, 5. pl. 56. f. a. * Voluta vulpecula. Born. Mus. p. 227. * Id, Schrot. Einl. t. 1, p. 226. n° 31. * Id. Dillw. Cat. t. 1. p. 547, n° 112. * Id, Wood. Ind. Test. pl. 20. f. 109. * Mitra vulpecula. Küster. Conch. Cab. p. 58. n° 29. pl. 10.f, 12. 14-.ph auf, zia.à, Desh. Encycl. méth.Vers. t, 2, p. 454. n° 20. * Mitra vittata. Kiener, Spec. des Coq. p. 67. n° 66. pl. 20.f.6r. Mitra vulpecula. Kiener, Spec. des Coq. p. 76. n° 74. pl. 21. f. 64. Mitra melongena. Kiener. Spec. des Coq. p. 797. n° 95, Pl. 21. f. 65. * Zd. Küster. Conch. Cab. p. 57. n° 27. pl, 10. f. 8. 9. Habite l'Océan Indien. Mon cabinet. On la distingue par ses côtes longitudinales obtuses, lesquelles sont presque nulles vers la base du dernier tour. Sa columelle et son bord droit sont maculés de brun. Lungueur : 22 lignes un quart. 50. Mitre nègre. Mira caffra. Lamk. (x) M. testé fusiformi, medio lævi, zonis alternatim albo-luteis etrufo : * (1) Il est à présumer que le oluta morio de Linné n’est qu'une MITRE. 319 Juscescentibus ornatä; basi transversè rugosdä; spird longitudina- liter plicatà transversimque striatâ; columellà quadriplicatä, Foluta caffra. Lin. a nat. éd. 12. p, 1192, Gmel. 3451. n° he Gualt. Test, t, 53. fig. E Seba. Mus. 3. t. 49. fa 21,22. 4I. Knorr. Vergn. 5. t. 19.f, 4. Martini, Conch. 4. t. 148. f. 1369. 1370. Encyel. pl. 373. f. 4. Mitra caffra. Ann. ibid. p. 208. n° 30. * Voluta caffra. Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 732. * Id. Lin. Mus. Ulric. p. 595. * Voluta caffra. Born. Mus. p. 226. * Id, Schrot. Ein]. t. 1, p. 225. n° 29. * Id. Dillw. Cat. t. 1.p. 546. n° 109. * Mitra bifasciata. Swain. Illust. Zool. t, x. pl. 35. ett. 2, pl. 88. fig. duæ med, Mit. caffra. * An eadem. Var.? Mitra zonalis. Quoy et Gaim. Voy. de l’Astr. Zool. t. 2. p. 654. pl. 45 bis. f, 16. 17. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 455. n° 21. * Wood. Ind, Test. pl. 20, f. 106. * Kiener. Spec. des Coq. p. 93. n° 76. pl. 2r. f. 66. * Küster. Conch, Cab, p. 56. n° 26. pl. 10. f. 6. 7. Habite les mers de l’Asie. Mon cabinet. Bord Ftoe strié à l’intérieur Longueur : 20 lignes un quart. 31. Mitre sangsue. Mitra sanguisuga. Lamk. (x) M. testé fusiformi, transversim impresso-striaté, longitudinaliter cos- tatä, fulvo-cærulescente, albo-zonatä; costis granulatis sanguineis; columellä quadriplicatà. variété du Caffra. Ce qui me porte à le croire, c’est que, pour les deux espèces, Linné, dans sa synonymie, renvoie aux mêmes figures de Seba, citées ainsi deux fois pour des espèces distinctes aux yeux de leur auteur, cependant Linné donne pour caractère au Voluta morio de n’avoir que trois petits plis à la columelle, il y en a toujours quatre au V’oluta caffra. (1) Linné réunissait, sous le nom de Foluta san guisugas toute la synonymie de cette espèce et de la suivante nommée Stigma- taire par Lamarck ; il nous semble que Lamarck aurait dû de préférence donner le nom linnéen à son Stigmataria , et Linné 320 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Voluta sanguisuga. Lin, Syst, nat. éd, 12, p. 1192. Gmel, p. 3450. n° 5e. Lister, Conch, t. 821. f, 38. Petiv. Gaz. t. 4. f. 5. An Gualt. Index. Test. t. 53. fig. F. Seba, Mus. 3.t. 49. f. 11. 12. 15. 16. Martini. Conch. 4. t. 148.f, 13973. 1374, Encycl. pl. 373. f. ro. Mitra sanguisuga. Ann. ibid. n° 3r. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p.732, * Voluta sanguisuga. Born. Mus. p. 226. * Id, Schrot. Einl, t, 1. p.224. n° 28. * Id, Dillw. Cat.t. 1. p. 546. n° 108. Excelus variet, * Desh. Encycl, méth. Vers. t. 2. p. 454. n° 18. * Wood. Ind. Test, pl. 20, f. 105. * Kiener, Spec, des Coq. p. 80. n° 98. pl. 24. f. 75. * Küster. Conch. Cab. p. 58. f. 28. pl. ro. f. ro. 11, Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Espèce très jolie, mais impar— faitement figurée dans la plupart des ouvrages, ce qui la fait confondre avec la suivante. Ses côtes longitudinales sont très menues, granuleuses, et d’un rouge vive. Longueur: r7 lignes, 32. Mitre stigmataire. Mitra stigmataria. Lamk. M. testà cylindraceo-fusiformi, transversim impresso-striaté, lon- gitudinaliter costatä, cinereo-cærulescente, lineis punctatis san— guineis cinctä costis granosis; columell& triplicata. Rumph. Mus.t. 29. fig. V. Petiv. Amb. t. 13. f, 9. Knorr. Vergn. 4.t. 11. f. 4. Regenf. Conch. 1.t.r.f. 5. * Martini. Conch. 4.1. 148. f. 1367. 1368. An voluta granosa ? Chemn. Conch. 10.t. 151. f. 1442. 1443. Mitra stigmutaria. Ann. ibid. n° 32. * Voluta sanguisuga, Var. Dillw. Cat. t. 1. p.546. * Schub. et Vag. Chemn. Supp. p. 85. pl. 225. f. 4002. 4003. * QuoyetGaim. Voy, de l’Astr, Zool, t, 2. pl. 642.pl. 45. f. 11.12. dit que les fascies transverses du Sanguisuga sont formées de points rouges; ce serait donc à celle-ci qui n’a pas de fascies, de points rouges, que conviendrait la dénomination nouvelle, celle de Linné devant appartenir à la suivante. MITRE. 321 * Desh. Encycl. méth. Vers. t, 2. p. 454. n° 19. * Kiener. Spec. des Coq. p. 79. n° 97. pl. 24. Î. 74. * Küster, Conch. Cab. p. 48. n° 17. pl. 9.f. 5. 6. pl. 10. f. 4. 5 Habite l’Océan Indien. Mon cabinet. Jolie coquille, plus grêle que la précédente, et qui s’en distingue par des rangées transverses de points rouges situés sur les côtes, et par sa columelle à trois plis. Longueur : 15 lignes et demie. 33. Mitre filifère. Mitra filosa. Lamk. (1) M. testä fusiformi, tenuissimè cancellatä, cinguliferä, stramined ; cingulis elevatis, angustis, crebris, intensè rubris; columellä qua- driplicatä, Gualt. Test. t. 53. fig. H. Voluta filosa. Born. Mus. p. 225. t. 9.f. 9. 10. Favanne. Conch. pl. 31. fig. C 7. Voluta filosa, Gmel. p. 3465. n° r1r. Mitra filosa. Ann. ibid. p. 209. n° 33. * Voluta filaris. Lin. Mantissa. p. 548. * Id. Gmel. p. 3457. * Id, Dillw. Cat.t.1. p. 540. n° 93. * Mitra filosa. Schub. et Wagn. Supp. à Chemn. p. 81. pl. 225. f. 3092. 3093. * Desh. Encycl. méth.Vers. t. 2. p. 453. n° 16. * Crouch. Lamk. Conch. pl. 19. f. 3. * Mitra nerilis. Martyns. Univ. Conch. pl. 22. * Voluta leucosticta. Var, B. Ginel. p. 3452. n° 85. * Voluta filosa. Dillw. Cat. t, 1. p. 540. n° 94. * Schrot. Einl. t.r.p. 301. n° 225. 4 Kiener. Spec. génér. des Coq. p. 20. n° 17. pl. 5. f, 12, 12 a. * Wood. Ind. Test, pl. 20. f. 91. * Küster. Conch. Cab. p. 47. n° 15. pl. 9.f. 3. 4. pl. 13.f. 11.12. (1) La description que Lirné donne de son Voluta filaris dans le Mantissa ne me laisse aucun doute sur son identité avec le Fo- luta filosa de Born. Je suis étonné que les auteurs qui ont étu- dié Linné avec soin n’aient pas reconnu le fait; aussi nous en- gageons ceux que ces questions intéressent, à revoir le Mantissa, la coquille à la main, et ils seront étonnés de l'exactitude et de la précision d’une description très courte cependant. En consé- quence, nous proposons de rendre à l'espèce son nom linnéen. Nous ajouterons que le Mira nexilis de Lamarck, n° 16, est un double emploi de celle-ci. Tome X. 21 322 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Mitra nexilis. Küster. Conch. Cab. p. 64. n° 36. pl. ra. f, 7. Habite... Mon cabinet. Jolie espèce, facile à reconnaître par les nombreuses cordelettes élevées et purpurines qui lentourent et l’ornent agréablement, Longueur : 16 lignes. 34. Mitre fendillée. Mitra fissurata. Lamk. M, testä fusiformi, lævissimd, pallidè grised; lineis albis obliquis re- ticulatim cancellatis fissuras æmulantibus; columellé quadriplicaté Encycl. pl. 39r. f. 1, a. b, Mitra fissurata. Ann. ibid. n° 34. * Valuta fissurata. Dillw. Cat. 1, 1. p, 541. n° 95. * Desh. Encycl. méth.Vers. t. 2. p. 453. n° 17. * Wood, Ind. Test, pl. 20. f. g2. * Keeve. Conch. Syst. t, 2. p. 252. pl. 280. f. 5. * Kiener. Spec. des Coq. p. 38. n° 397. pl. 33. f, 110. * Küster. Conch. Cab. p. 125. no 110. pl.:7c,f, 8, Habite... Mon cabinet, Espèce rare, très singulière, et dont la sur- face, quoique fort lisse, ressemble, par ses lignes en réseau, à de la faïence légèrement fendillée. Elle est fusiforme-cylindracée. Bord supérieur des tours resserré près des sutures. Longueur : 17 lignes 3 quarts. 35. Mitre lactée. Mitra lactea. Lamk. M. testà fusiformi, sublævigaté, pellucidä, albd; striis transversis ob. soletis subpuncticulatis; columellé quadriplicatä. Chemn. Conch, 11, t. 179. f. 1735. 1736. Encycl, pl. 371. f, 2. a. b. Mitra lactea. Ann. ibid. p. 210. n° 35. * Voluta Schræteri, Var. B. Dillw. Cat, t. 1. p. 539. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 2. p.463. n° 15. * Poluta Schræteri, Wood. Ind.Test. pl. 20. f. 85. * Küster. Conch. Cab. p. 125. n0 xrr, pl. 19 c. f. 9. Habite. .. les côtes occidentales d'Afrique ? Mon cabinet. Cette es- pèce, que Chemnitz regarde comme une variété de la suivante, me paraît en être bien distincte. Non-seulement elle devient plus grande, mais elle est unicolore, et lorsque les individus ne sont pas usés ou roulés, on aperçoit des siries transverses un peu poin- tillées que l’autre n'offre pas. Longueur : 14 lignes un quart. 36. Mitre corniculaire. Mitra cornicularis. Lamk. (1) M. testà subturritä, basi vix emarginatä, lævi, corneä, albo fulvo- que nebulatä; columellé quadriplicatä. (1) Schroëter avait pris cette espèce pour le Corricula de MITRE, 323 Voluta cornicula, Sehvoëtter. Einl. in Conch, 1.t. 1. f. 13. Poluta Schrœteri, Chemn. Conch, 11.t. 179. 17933. 1734. Mitra corricula. Ann. ibid, n° 36. * Voluta cornicula. Gmél, p. 3449. non Linnei. * Voluta Schræœteri. Dilw. Cat. t, 1. p. 539. n° 90. Excl, variet, * Kiener. Spec. des Coq. p. 32. n° 30. pl. 12, f. 38. Habite les côtes occidentales d'Afrique. Mon cabinet, A-t-elle quel- que chose de commun avec le 7, cornicula de LinnéP Ses tours sont à peine convexes et presque continus, et la pointe de sa spire est émoussée. Longueur : 9 lignes et demie, 37. Mitre jaunâtre. Mitra lutescente. Lamk. M. testà subturrité, basi vix emarginatä, lævi, corned, lutescente aut pallidè fulvd, immaculatä; columellä triplicatd. Mitra lutescens. Ann, ibid. n° 35. * Voluta lurescens. Delle Chiaje dans Poli. Testac. t. 3. 2° p. 35. DÉ4U, PT 32. * Voluta Schræteri, Var. G. Dillw. Cat. t. 1. p. 539. Payr. Cat. des Moll. de Corse. p. 164. n° 330. pl,8. f. 19. * Küster. Conch. Cab. p. 89. n° 68. pl. 15.f, 19. 20. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 452.n° 14. * Kiener. Spec. des Coq. p. 31. n°29, pl. 17. f. 32. Habite les côtes occidentales d'Afrique, Mon cabinet, Celle-ci est, sans doute, très voisine de la précédente; mais elle est unicolore et n’a que trois plis à la columelle. Longueur : 9 lignes un quart, 38. Mitre striatule. Mitra striatula. Lamk. (1) M. testà subturritä, acutd, striis elegantissimè cinctä, albido-fulvd; * Linné, maïs le vrai Cornicula est la méme coquille que celle nommée Cornea par Lamarck, n° 40. Chemnitz reconnut l'erreur de Schroëter, et proposa le nom de Voluta Schræteri pour l’es- pèce de cet auteur. Ce nom, à cause de sa priorité, doit être substitué à celui de Lamarck, et l'espèce deviendra le Mitra Schræteri. Sous le nom de Mira tessellata, M. Kiener figure une espèce à laquelle il rapporte, comme synonymie, le Foluta Schræteri de Chemnitz, et il ne s'aperçoit pas que déjà il a men- tionné la même figure à une autre espèce, le WMitra cornicularis de Lamarck. Cependant cette figure de Chemnitz ne peut con- venir à deux espèces à-la-fois. (1) Si la figure citée de Lister, pl. 819, f. 33, représente réel- DA: 324 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. anfractibus margine superiore appressis ; columellä quinque seu sexplicatd, Lister, Conch. t. 819. f. 33. Encycl. pl. 352. f. 6. Mitra striatula. Ann. ibid. n° 38. * Voluta barbadensis. Gmel. p. 3455. n° 5 * Schrot. Einl. t. 1.p. 281. Poluta. n° va * Voluta barbadensis. Dillw. Cat. t. r. p. 54r. n° 06. *“ Desh. Encycl. méth.Vers. t. 2. p. 452. n° 13. * Wood. Ind. Test. pl. 20..f. 73. * Kiener, Spec. des Coq. p. 36. n° 35. pl. 13. f. 41. * Küster. Conch. Cab. p. 75. n° 5r. pl. 14, f. 4. 5, Habite les mers d'Amérique. Mon cabinet. Ses stries fines, serrées, et régulièrement espacées, la caractérisent. Sa base est médiocre— ment échancrée. On en voit beaucoup de petits individus dans les collections, Longueur : 19 iignes. Mais rare, de cettetaille. 39. Mitre subulée. Mitra subulata. Lamk. M, testé fusiformi-turrité, subulaté, longitudinaliter transversimque impresso-striatä, albido-corned, fulvo-nebulosä; caud& subreflexä ; columellä q''adriplicata. An Schroëter. Einl. in Conch. 1.t. 5. f. 17. Mitra subulata. Ann. ibid, p. 21r. n° 30. * Voluta costata. Gmel. p. 3458. * Id. Dillw. Cat. t. 1. p. 543. n° ro, * Küster. Conch, Cab. p. 112. n° 96. pl. 17 8. f, 1.2. Habite... Mon cabinet, Celle-ci estallongée, étroite, subulée, et a l'aspect d’une Vis. La série transverse, voisine de chaque suture, est plus profonde que les autres. Longueur : 16 lignes et demie. 40. Mitre cornée. Mitra cornea. Lamk. (1) M. testà ovato-fusiformi, acutd, medio lævigatä, apice basique transversim striati, corneo=fuscescente; columellä quadriplicatä. lement cette espèce, ce qui n’est pas douteux, il faudra ad- mettre avec Dillwyn que, reconnue par Gmelin, il lui a donné le nom de Voluta barbadensis. Dès-lors, l'identité de l'espèce de Gmelin et de celle de Lamarck se trouve établie, et le nom de Barbadensis , le premier en date, doit rester à l'espèce. (1) Le Voluta corricula de Linné me paraît être exactement la même espèce que le Mitra cornea de Lamarck. Les deux MITRE. 325 Mitràa cornea, Ann, ibid. n° 40. * Voluta cornicula. Lin. Syst. nat. éd, 12. p. 1191.n° 415. * Id. Dillw. Cat.t.r1,. p. 538. n° 89. Synon. Chemn. Exclus. * Id, Olivi. Adriat. p. 141. * Voluta lævigata. Gmel, p. 3455. Schrot. Einl. t. 1. p. 279. Foluta. n° 139. Martini. Conch. t. 4. pl. 150. f. 1408. Voluta lævigata. Dillw. Cat. t. 1.p. 556. n° 136. Mitra cornea. Payr. Cat. des Moll. de Corse, p. 165. n° 352. pl. 8. f. 20. * Zd, Philip. Enum. Moll. Sicil. p. 229. D, 2. * Blainv, Faune franc. p.216. n° 2. pl. 8B. f. 1. Habite les côtes occidentales d'Afrique. Mon cabinet. Son dernier tour est ventru, lisse, mais ridé transversalement à sa base, qui est à peine échancrée. Spire pointue. Longueur : r2 lignes et demie. X XX X * 41. Mitre bigarrée. Mitra tringa. Lamk. (1) M. testé ovato-acutà, lævi, basi rugosä, albä, maculis ferrugineis inæqualibus pictd; columellé triplicatä; labro internè striato, gib- bosulo. courtes phrases de Linné sont tellement précises et s’accordent avec une telle exactitude à l’espèce en question, que je n’hésite pas à réunir, sous une commune synonymie, la coquille de Linné et celle de Lamarck. L'espèce devra naturellement reprendre son nom spécifique et devienara le Mira cornicula. La coquille que Schroëter, Einl. pl. 1, f. 13, donne comme le Cornicula de Linné, en est très différente, et par la forme et par la colora- tion. L'espèce de Schroëter a été donnée comme Cornicula par Gmelin. Dillwyn rejette avec juste raison le Corricula de Schroëter, de la synonymie de celui de Linné, mais il y introduit une autre coquille qui vient des Antilles, qui a en réalité beaucoup d’analogie avec le vrai Cornicula, et qui cependant s’en distin- gue toujours. (x) Si l’on s’en rapportait uniquement à la synonymie de Linné, on ne pourrait se décider à comprendre cette espèce parmi les Mitres, car la figure B de la planche 43 de Gualtieri, conviendrait mieux au Columbella rustica, qu'à une Mitre. Quant au Bigni d’Adanson, si la figure n’est pas très bonne, du 326 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Voluta tringa. Lin. Syst. nat. éd, 12. p. 1191. Exclus. synon, Gmel. p. 3449. n° 4à. Gualt. T'est. t. 43. fig. B. Schroëter. Einl, in Conch. 1. p. 220, n° 23. t. 1. f. 12. Encycl. pl. 374. f. 10. a. b. Mitra tringa. Ann. ibid. n° 4r. * Voluta tringa. Dillw. Cat.t, 1. p. 338. n° 88. * Columbella tringa. Kiener. Spec. des Coq. p. 26. n° 22. pl. 9. f, 3. *,1d, Sow. Thes. Conch. p. 119. n° 24. pl. 37. f. 62. Habite la Méditerranée, sur les côtes d'Afrique. Mon cabinet, Elle a neuf ou dix tours. Les trois plis de la columelle sont peu apparens, et elle semble se rapprocher des Colombelles par le renflement de son bord droit. Longueur : 11 lignes. 42. Mitre mélanienne. Mira melaniana. Lamk. (1) M. testà fusiformi, lævigatd, fusco-nigricante; spird acutd; colu- mellé quadriplicatä. Voluta nigra, Chemn. Conch. 10. t, 151. f. 1430. 1431. Gmel, p. 3452. n° 132. Mitra melaniana. Ann. ibid. p. 212, n° 42. * Voluta nigra. Dillw. Cat.t. 1. p. 553. n° 126. * Wood, Ind, Test, pl. 20. f. 123. * An eadem? Swaiv, Zool. illustr. 2° série, t, 1. pl, 5. * Kiener. Spec. des Coq. p. 27. n° 25. pl. 10. f. 29, moins la description nous apprend qu’elle n’a point de plis sur la columelle. Si cette synonymie n’est point acceptable pour l'espèce en question, la description très courte de Linné ne laisse cependant aucun doute, et son espèce est bien la même que celle de Lamarck. Cette espèce n’est point une Mitre, mais une Colombelle. (1) Voilà encore une rectification à faire dans la nomencla- ture de Lamarck, et que lui-même indique dans sa synonymie. Cette espèce doit donc reprendre son nom de Wigra. M. Quoÿ; par un double emploi, a donné le nom de Mira nigra à une espèce très différente de celle de Chemnitz. Comme cette coquille de M. Quoy doit nécessairement changer de nom, nous proposons de lui consacrer celui du savant voyageur, et de l'inscrire sous le nor de Mira Quoyti. MITRE. 327 * Küster, Conch. Cab. p. 44. n° 10. pl. 8. f. 8. Habite les côtes de la Guiute, de l'Inde, et du Groënland, selon les. auteurs cités. Espèce bien remarquäble, partout brune ou noirâtre et ayant l’aspect d’une Mélanie, Elle est peu ventrue, à tours mé- diocrement convexes, dont le dernier est un peu strié à sa base. Columelle blanche. Tongueur : 46 ou 47 millimètres. Collection du Muséum. 43. Mitre pie. Mitra scutulata. Lamk. T, testé ovato-acutd, transversim striaté, fusco-nigricante, albo-ma- culatä; columellà quadriplicatä, Voluta scutulata. Chemn. Conch. 10.1. 151. f. 1428, 1120 Gmel. p. 3452. n° 131. Hitra scutulata. Ann. ibid. n° 48. * Voluta scutulata, Dillw. Cat. t. 1. p. 553. n° 125. * Wood. Ind, Test. pl, 20, f. 122. * Kiener, Spec. des Coq. p.64. n° 17.f, 57. * Küster. Conch, Cab. p. 42. pl. 8. f, 1. 2. Habite l'Océan Indien. Celle-ci m’est inconnue; ainsi je me borne à la meationner. 44. Mitre dactyle. Mitra dactylus. Lamk. 1. testä oyato-turbinatà, strüs impressis obsoletè punctulatis cincta, albidä, fulvo-nebulosä; spirä brevissimä, subdecussatä; columella sexplicatà, Voluta dactylus. Lin. Syst, nat. éd. 12. p. 1188. Gmel. p. 3445. ne 25. Lister, Conch. t. 813. f. 23. Seba, Mus. 3, t. 53. fig. S. Chemn, Conch. 10. t. 150. f, 1411. 1412. Encycl. pl. 372.f, 5.a.b. Miira dactylus. Ann. ibid, n° 44. * Guait. Ind. Test. pl. 28, fig. P * Voluta dactylus. Born. Mus. p. 210. * Id, Schrot, Einl. t. 1. p. 208, n° 10, * Id, Dillw. Cat. 1, 1. p. 522. n° 47. Variet, excl. * Blainv. Malac. pl. 28 bis. f. 3. * Desh. Encycl. méth.Vers, t. 2, p. 452. n° 12. * Wood. Ind, Test. pl. 19. Î. 47. * Reeve, Conch. Syst. t, 2. p, 253. pl. 280. f. 7. * Kiener. Spec, des Coq. p. 102. n° 100. pl. 31. f, 105. * Küster, Conch. Cab. p. 94, n° 78. pl. 16, £. 7. 8. 328 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Habite dans le golfe du Bengale. Mon cabinet. Coquille peu com- mune, épaisse, turbinée comme un cône, à spire fort courte, lé- gèrement treillissée. Longueur : 17 lignes. 45. Mitre gauffrée. Mitra fenestrata. Lamk. M, téstd ovato-cylindraced, subturbinatä, clathratä, albido-fulva à costellis longitudinalibus obtusis ; cingulis transversis acutiori- bus, fusco-maculatis , costellas decussantibus ; spird brevissimä, acutä ; columelld novemplicatä. Encyclop. pl. 372. f. 3. a. b. Mitra fenestrata. Ann. ibid. n° 45. * Gualt, Ind. pl. 26. f. P. * Voluta fenestrata. Dillw, Cat. t. 1. p. 522, n°48. * Id, Wood. Ind. Test. pl. 19. f. 48. * Kiener. Spec, des Coq. p. 106. n° 102. pl. 31, f. 104. * Küster. Conch. Cab. p. 93. n° 72. pl. 16. f. 5.6. Habite les mers de l’Inde. Mon cabinet. Coquille très rare, précieuse, plus petite, moins turbinée et moins épaisse que la précédente. Spire courte et conique. Longueur : 12 lignes et demie. 46. Mitre crénelée. Mitra crenulata. Lamk. M. testä cylindraceä, striis impresso-punctatis cinctà, alba, luteo- nebulosü ; suturis labroque crenulatis ; spirä brevissimé , conicä ; columella octoplicatd. x Voluta crenulata. Chemn. Conch, ro. t. 150, f. 1413. 1414. Gmel. p. 3452. n° 130. Encyclop. pl. 372. f. 4. a. b. Mitra crenulata, Ann. ibid. p. 213. n° 46. “ Lister. Conch. pl. 813. f. 23. a. * Cylindra coronata. Schum. Nouv. Syst. p. 236. * Schrot. Einl. t, r. p. 258. Voluta n° 39. * Voluta crenulata. Dillw. Cat. t. 1. p, 523. n° 49. * Jd, Wood, Ind. Test. pi. 19. f. 49. Desh. Encycl. méth. Vers. t, 2. p. 451. n° 11, * Kiener. Spec. des Coq. p. 103. n° rot. pl, 32. f. 105. * Küster, Conch. Cab. p. 95. pl. 16. f, 9. ro. Habite l'Océan des Grandes-Indes. Mon cabinet. Celle-ci est plus cylindracée que celle qui précède. Elle est finement striée et treillissée, eta ses sutures marginées et crénelées. Lonptteur : 13 lignes et demie. 47. Mitre tricotée. Mitra texturata. Lamk. M. testé ovato-acuté, ventricosä, albo-ferrugineoque variegatà; COLOMBELLE. 329 sulcis transversis impressis distantibus : interstitiis rugæformi- bus granosis; striis longitudinalibus impressis confertis; colu- mellä quadriplicatd. Lister. Conch. t, 819. f, 36. Encyclop. pl. 372.f.2.a. b. Mitra texturata, Ann. ibid. n° 47. * Voluta texturata. Dillw. Cat. t. 1. p. 523. n° 50. * Schub. et Wagn, Chemn. Suppl. p. 87. pl. 225. f. 4005, a. b. * Desh. Encyclop. méth. Vers. t, 2. p. 451. n° 10. * Wood. Ind. Test, pl, 19. f. 50. * Kiener. Spec. des Coq. p. 12. n° 10. pl. 2. f, 4. * Küster, Conch. Cab. p. 51. n° 21. pl. 9. f. 15. 16. Habite... Mon cabinet, Elle s'éloigne un peu des précédentes par sa forme et le nombre des plis de sa columelle. Spire un peu saillante. Longueur : 14 lignes un quart. 48. Mitre petit-cône. Mitra conulus. Lamk. (x) M. testà obversè conicä , albo=virente , lineis fuscis tenuissimis remotiusculis cinctä; spird brevi, conico-acutà , crenulatä et granosd ; ultimo anfractu basi transversim striato; columellé sexplicatä. Lister. Conch. t. $14.f. 23. b. Voluta conus. Chemn. Conch. 10.t. 150.f. 1415. 1416. Gmel. p. 3449. n° 140. | Encyclop. pl. 382. f. 2. a. b. Mitra conulus. Ann, ibid. n° 48. * Schrot, Einl. t, 1, p. 281. Voluta. n° 148. * Voluta conus. Dillw. Cat.t, 1, p. 325. n° 51. * Id, Wood. Ind. Test. pl. 19. f, 51. * Kiener. Spec. des Coq. p. 109. n° 107. pl. 34. f. 111. * Küster. Conch. Cab. p. 98. n° 78. pl. 16. f. 13. 14. Habite, . Mon cabinet. Coquille turbinée, ayant la forme et l'aspect d’un petit cône, mais dont le genre est caractérisé par les plis de sa columelle, Longueur : 14 lignes trois quarts. 49. Mitre limbifère. Witra limbifera. Lamk. (2) M. testà ovato-fusiformi, lævigatä, basi rugosé, aurantio-fulva ; (1) Ce nom de Conulus doit être changé pour celui de Corus, donné d’abord par Chemnitz à l'espèce. (2) Le Voluta aurantia de Gmelin, que Lamarck cite ici avec 330 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. anfractuum inferiorum limbo albo planiusculo ; columelli qua- driplicatä. An Marüni, Conch. 4, t. 150. f. 1393? 1394? An voluta aurantia ? Gmel. p. 3454. n° Go. Mitra limbifera, Ann, ibid. p. 214. n° 4g. * Voluta aurantia. Dillw. Cat. t. 1. p. 552.n° 123. excl, var. * Desh. Encyclop. méth. Vers. t, 2, p. 451. n° 8. * Kiener. Spec. des Coq. p. 56. n° 55. pl, 17. f. 54, * Küster, Conch.Cab. p. 106. n° 88. pl. 172. f. 1. 2. Habite. Collection du Muséum. Longueur : 38 millimètres. 5o. Mitre orangée. Mitra aurantiaca. Lamk. M. testä ovatä, transversim sulcatä | aurantit , albo-zonatà ; colu- mellà quadriplicatä ; labro crenulato. Encyclop. pl. 375. f. 5. Mitra aurantiaca, Ann. ibid, n° 5o. * Voluta aurantia, Var, Dillw. Cat. t, 1. p. 552. * Desh. Encyclop. méth, Vers. t. 2, p. 451. n° 9. * Id. Mag. de Zool, Coq. 183r. f. 4. * Kiener, Spec. des Coq. p. 59, n° 58. pl. 18.f. 59. * Küster. Conch. Cab. p. 124. n° 109. pl. 17.c.f. 7. Habite... Mon cabinet, Plus petite que la précédente, et simplement ovale, elle est partout sillonnée transversalement, et oflre, vers le sommet de son dernier tour, une fascie blanche. Les autres tours sont blancs inférieurement, et orangés vers leur partie supérieure. Longueur : 10 lignes un quart. 51. Mitre amphorelle. Mitra amphorella. Lamk. (1) D1. testà ovato-acutà, lævigatä, basi transversè sulcaté , olivaceo- Juscä; anfractuum limbo superiare lutescente ; columellé qua- driplicatä, supernè callosä. doute, a été établi pour les figures 1393, 1394 de Chemnitz. Si l'on compare ces figures à celle du Zimbifera que donne M. Kiener, on s'apercevra qu’elles diffèrent; mais ces diffé- rences suffisent-elles pour établir deux espèces? M. Kuster, dons la nouvelle édition de Chemnitz qu'il publie, attache au Mitra Peroni de Lamarck ces figures 1393, 1394. S'il était vrai qu’elles appartinssent à cette espèce, il aurait fallu rétablir le Mira aurantia de Gmelin, et y rapporter le Mitra Peron, comme double emploi. (1) D’après la figure que M. Kiener donne de cette espèce, MITRE, 331 Mitra amphorella. Ann. ibid. n° 51. * Kiener. Spec. des Coq. p. 57. n° 56. pl. 17. f. 54. Habite... Mon cabinet. Coquille ovale, lisse et bombée en son mi- lieu, pointue ei sillonaée aux extrémités, et ayant une callosité blanchâtre au sommet de sa columelle. Long. : près d’un pouce. 52. Mitre couronnée. Mitra coronata.Lamk. M. testà ovato=fusiformi, striis excavato-punctatis, cinctà, fulva vel spadiced; anfractuum limbo superiore albo subcrenato; columella quinqueplicatä, Voluta coronata. Chemn. Conch. 11, t. 198. f, 1719. 1720. Encyel. pl. 371..f. 6. a. b. Micra coronata, Ann. ibid. n° 52, Wood. Ind. Test. pl, 21. f. 146. V'oluta coronota. Dillw. Cat. t. 1. p. 561. n° 149. Desh. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 461. n° 38. Kiener, Spec. des Coq. p. 61. pl. 18. f, 60. Küster. Conch. Cab. p. 88. n° 66. pl. 26. f. 5. 6, Habite... Mon cabinet. Celle-ci est plus allongée et moins bombée que la précédente, et a ses tours bordés de blanc et un peu crêne- lés sous :es sutures. Longueur : 11 lignes trois quarts. # * # * 53. Mitre zébrée. Mitra paupercula. Lamk. (1) * M. testà ovato-oblongä, lævigalà, basi striatä, albd, lineis spadiceis longitudinalibus radiatim pictä; columellà quadriplicatä; labro sinuoso, Voluta paupercula. Lin. Syst. nat. éd. 12, p. 1190. Excl, Bon. syn, Gmel. p. 3447. n° 37. Lister. Conch, t. 819. f. 35. elle nous parait un double emploi du Mira scutulata, n° 43. Nous avons une variété de cette dernière dont les tours sont ornés d’une fascie blanche au-dessous de la suture; elle ne diffère en rien de l’Amphorella figurée par M. Kiener. (1) Dillwyn confond avec le Paupercula, à titre de variété, une espèce tres distincte, à laquelle Lamarck a donné le nom de Mitra retusa, n° 61. De son côté, Lamarck confond aussi avec le Paupercula une autre espece qui est non moins distincte que la précédente, et qui est le Voluta pica de Chemnitz. Il faut donc dégager cette variété de Lamarck, et lui donner place parmi les espèces, sous le nom de Mitra pica. 392 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Gualt. Test. t, 54. fig. L. Knorr, Vergn. 4. t. 26. f. 5. Martini. Conch. 4. t. 149. f. 1386, 1387. Encycel. pl, 372.f. 8. a. b, Mitra zebra, Ann. ibid, p. 215. n° 53. [6] Far. testé penitüs transversim striatä; labro non sinuoso. An Voluta pica? Chemn. Conch. r1.t.178. f. 1721. 1722, Encycl. pl. 372. f. 9. a. b. * Knorr.Vergn. t. 4. pl. 26. f. 5. * Wood, Ind, Test, pl. 20. f. 75. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 731. * Mitra radiata. Schum. Nouv. Syst. p. 238. * Voluta paupercula. Born. Mus. p. 223. Quoy et Gaim. Voy. de l'Astr. Zool. t. 2. p. 643. pl. 45, f. 15 à 15. * Desh. Encycl. méth.Vers. t, 2. p. 461. n° 39. * Kiener. Spec, des Coq. p. 48. n° 47. pl. 15. f. 48. * Küster. Conch. Cab. p. 71. n° 46. pl. 13. f. 9. 10. Habite l'Océan Indien. Mon cabinet. Jolie coquille remarquable par les raies longitudinales, ondées, et d’un beau rouge-brun, dont elle est ornée. Longueur : 16 lignes et demie. 54. Mitre cucumérine, Mitra cucumerina. Lamk. M. testä ovatä, ventricosä, sulcis elevatis cincté, aurantiä; ultimo anfractu fasciä albä subinterruptä cincto; spiré apice obtusà ; co- lumellà quadriplicatä, Martini. Conch. 4. t. 150. f. 1598. 1399. Encycl, pl. 375. f. 1. Mitra cucumerina. Ann. ibid. n° 54. * Schrot. Einl.t. 1. p. 277. Voluta, n° 120. * Voluta ferrugata. Dillw. Cat.t. 1.p. 535. n° 79. * Id, Wood. Ind. Test. pl. 20. f. 77. * Desh. Encycl. méth.Vers. t. 2. p.462. n° 40. * Kiener. Spec. des Coq. p. 62. n° 61. pl. 9. f. 24. * Küster. Conch, Cab. p. 65. n° 38. pi, 12.f, 10. 11. Habite... Mon cabinet. Cette Mitre ressemble à un petit barillet ventru, bien cerclé. Longueur : un pouce. 99. Mitre patriarchale. Mitra patriarchalis. Lamk. M. testà ovatä, transversè striatä, basi granosd, albä, fulvo vel spa- diceo zonatä; anfractibus supernè angulatis, longitudinaliter pli- catis, nodosis : nodis albis; spirä apice obtusé; columelld quadri- plicaia, * MITRE, 333 Chemn. Conch. 10, t. 150. f, 1425. 14206. Voluta patriarchalis. Gmel. p. 3460. n° 138. Encycl. pl. 374.f. 1. a. b. à specimine juniore. Mitra patriarchalis. Ann. ibid, p. 216, n° 55. * Voluta patriarchalis. Dillw. Cat.t. 1. p. 535. n°80. * Desh. Encycl. méth.Vers. t. 2, p. 462. n° 4r. * Wood. Ind. Test. pl. 20. f. 78. * Kiener. Spec. des Coq. p. 93. n° gr. pl. 27. f. 88. * Küster. Conch. Cab. p. zor. n° 82. pl. 16. f. 11, 12. Habite l'Océan Indien. Mon cabinet. Cette Mitre est fort jolie, et ses caractères sont bien prononcés. Sa moitié supérieure ressemble à une Thiare blanche, étagée, et couronnée de tubercules. Une large zone d’un rouge brun orne son dernier tour. Longueur : 9 lignes un quart. 56. Mitre muriculée. Mitra muriculata. Lank. M. testé ovatä, transversè sulcato-granosé, aurantid; anfractibus supernè angulatis : angulo tuberculis coronato; spird brevi; colu- mellä quadriplicatä. Chemn. Conch. ro. t. 150. f. 1428. Mitra muriculata. Ann. ibid. n° 56. * Voluta muriculata. Dillw. Cat, t. 1.p. 535. n°87. * Desh, Encycl. méth.Vers. t. 2. p. 462. n° 42. * Kiener. Spec. des Coq. p.'92. n° 90. pl. 28. f. 92. * Küster, Conch. Cab. p. vo2. n° 83. pl. 16. f. 19. 18. Habite... l'Océan Indien ? Mon cabinet. Moins ornée et plus rac- courcie que la précédente, celle-ci doit être distinguée comme es- pèce. Sa spire est courte et pointue; ses stries granuleuses sont toutes égales, et sa coloration est uniforme, Bord droit crénelé. Longueur : 8 lignes un quart. 57. Mitre toruleuse. Mitra torulosa. Lamk. (1) M. testé ovato-turrité, tenuissimè decussatä, cinercd; anfractibus longitudinaliter plicatis : plicis spadiceis, in ultimo anfraciu su- Pernè eminentioribus, compressis; columellé quadriplicatä. (1) Le Voluta cruentata de Chemnitz a les plus grands rap- ports avec celle-ci, et il est bien fâcheux que la figure tres in- correcte qu'il donne, ne permette pas de l’assimiler avec certi- tude. La phrase caractéristique de cet auteur conviendrait presque entièrement au Torulosa, s’il n’ajoutait que, dans son espèce, la coquille est ceinturée de zones alternes blanches et 334 HISTOIRE PES MOLLUSQUES. Mitra torulosa, Aun. ibid, n° 57. * Kiener, Spec, des Coq. p. 90. n° 88. pl. 25.f. 99. Excl. variet. * Küster. Conch. Cab, p. 84. n° 63. pl. 15. f. ro. Excl, varie, Habite... l'Océan Indien. Mon cabinet. Petite coquille ovale-tur- riculée, à spire allongée, pointue, composée de huit ou neuf tours bien convexes, et ayant l’intérieur du bord droit strié. Elle est jolie et même élégante, Longueur : 10 lignes un quart, 58. Mitre bois-d'ébène. Wiïtra ebenus. Lamk. (1) M, testé ovato-acutd, lævigatä, basi subrugosd, nigrd; plicis longi- tudinalibus obsoletis; anfractibus convexis, infré suturas lined al- bidä obscurè cinctis ; columellé quadriplicata. Mitra ebenus. Ann, ibid. n° 58. * Woluta caffra. Delle Chiaje dans Poli. Testac. 1. 3. part. 2.p. 36. pl. 46. f. 52. * Mitra Defrancii? Payr. Cat. des Moll. de Corse. p. 166. pl. 8. F2 Philip. Enum, Moll. Sicil, p. 229, pl. 12. f. 9. 10. Blainv. Faun. franc. p. 217. n° 3. pl. 8 A. f, 2. Kiener, Spec. des Coq. p. 30. n° 28. pl. 12.f. 35. Küster, Conch. Gab. p. 81. n° 60. pl. 15. f. 4. Habite la Méditerranée, dans le Golfe de Tarente, Mon cabinet. Co- quille remarquable par sa coloration, Long. : 9 lignes et demie. 50. Mitre harpiforme. #itra harpæformis. Lamk. (2) M. testé ovato-turritä, apice obtusä, aurantio-rubrd, albo-fasciatä; X OH % % noires, ce qui ne s’est jamais montré à moi, dans le Mira to- rulosa. M. Kiener rapporte à cette espèce, à titre de variété, une coquille qui en paraît très différente, et pour laquelle La- marck a établi une espèce sous le nom de WMitra arenosa. (1) M. Philippi rapporte à cette espèce, non-seulement le Mitra Defrancii de M. Payraudeau, mais encore le Foluta py- ramidella de Brocchi,et le Mitra incognita de Basterot. Nous pen- sons que ces espèces sont distinctes du Mitra ebenus, si ce n’est le Mitra Defrancü qui pourrait bien en être une variété. Sur trente-cinq individus du Mitra ebenus, que nous avons sous les yeux, il y en a neuf de différentes tailles qui n’ont que trois plis à la columelle; tous les autres en ont quatre. Le Mira plumbea de Lamarck, n° 93, a été établie sur un individu à trois plis de cette espèce, (2) Nous n’osons rapporter à cette espèce la figure qu’en MITRE. | 335 costellis albis longitudinalibus, æqualiter distantibus, in summi- tate nodulosis; interstitiis transversè striatis; columell& subquadri - plicatä. Mitra harpifera. Ann. ibid. p. 217. n° 59. [ô] Var, testé vix turritd, apice acutd, Débende albo-fasciatä; columellà triplicatä,. Habite l'Océan Indien. Mon cabinet. Petite coquille, remarquable par ses côtes longitudinales qui ressemblent aux cordes d’une harpe et qui, près de leur sommet, portent chacune un petit nœud rougeätre ou pourpré. Longueur : 9 lignes. 60. Mitre semi-fasciée. Mitra semifasciata. Lamk. M. testd ovatà, loggitudinaliter costatä, supernè albä, basi fulvo-ru- bente; costellis confertis, in summitate crassulatis; interstitiis trans- versè striatis; columellé triplicatä, Mitra semifasciata. Ann. ibid. n° 60. * Desh, Mag. de Zool. Coq. 1831. f. 36. * Kiener. Spec, des Coq. p. 86. n° 84. pl. 26. f. 81. Mitra rigida, Swain. Zool. ill, 1'° série. pl. 29. * Wood. Ind. Test, Supp. pl. 3. f. 17. * Küster. Conch. Cab. p. 114. n° 98. pl. 17 0. f, 3.4. Habite l'Océan Indien, Mon cabinet, Voisine de la précédente par ses rapports, mais plus petite et moins jolie, ses côles ne portent point de nœuds à leur sommet, et sa coloration est différemment disposée, Une ligne brune, transverse et interrompue, se trouve sur la partie inférieure de chaque tour. Long. : 7 lignes et demie. + * donne M. Kiener, parce que cette figure ne s'accorde pas avec la description ; elle pourrait convenir à la variété, mais cette variété , d’après les caractères que lui donne Lamarck, paraîl devoir constituer une espèce distincte; il est fâcheux que M. Kiener n'ait pas figuré aussi le type de l’espèce. Dans la note relative à cette espèce, M. Kiener prétend que le Mitra Defrancü de M. Payraudean n est qu’une variété du Harpæfor- mis, et doit lui être réuni. Nous ne partageons pas cette opi- mon, et pour nous, le Mitra Defrancii a beaucoup plus de rap- ports avec l’Ebenus. Les motifs qui nous déterminent à ne pas admettre les figures de M. Kiener, nous font aussi rejeter celles de M. Küster, qui nous paraissent copiées dans l’ouvrage de M. Kiener. 336 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 6r. Mitre rétuse. Witra retusa. Lamk. M. testé obovatä, infernè transversim striatd, albä, lineis longitudi - nalibus spadiceis radiatèim pict&; ultimo anfractu fascià albé lineas decussante; spird brevi, obtusd ; columellé quadriplicata. Schroëter, Einl, in Conch. r.t,r1.f. rt. Mitra retusa. Ann. ibid, n° 6r. [8] Var. lineis rubris, * Kiener, Spec. des Coq. p. 49. n° 48. pl. 15. dE 49e * Küster, Conch. Gab. p. 86. n° 64. pl. 15. f, 13. 14. * Quoy et Gaim.Voy. de l’Astr. Zool. t, 2. p. 645. pl. 45. f.19 à 22. * Desh, Encycl. méth.Vers. t. 2. p. 463. n° 43. Habite l'Océan Indien. Mon cabinet, "onstamment distincte du M. paupercula, cette espèce est principalement remarquable par sa spire courte, presque rétuse. Elle a, sur le milieu de son der- nier tour, une fascie blanche qui croise quantité de lignes rou- geâtres et longitudinales. Bord droit épaissi et un peu renflé en sa face interne, Longueur : 9 lignes un quart. 62. Mitre petites-zones. Mitra microzonias. Lamk. M. testà ovatd, longitudinaliter obtusèque costaté, basi transversè rugosd , fusco-nigricante , fasciis albis angustis subinterruptis cinctd; columellà triplicatd. Eucycl. pl. 374. f,. 8. a. b. Mitra microzonias, Ann. ibid. p. 218. n° 62. * Voluta microzonias, Dillw. Cat. t. 1. p.536. * Blainv. Malac. pl. 28 bis. f. 2. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 463. n° 44. * Wood. Ind. Test. pl. 20.f.8r. * Kiener. Spec. des Coq. p. 94. n° 92. pl. 28. f. 89. * Küster. Conch. Cab. p. 104. n° 86. pl. 17.f, 12. 13. Habite l'Océan Indien. Mon cabinet. Spire un peu obtuse ; une seule fascie sur chaque tour. Longueur : 8 lignes un quart. 63. Mitre ficuline. Mitra ficulina. Lamk. M. testä ovatd, transversè striatä, rufo-fuscä seu nigrä; costis lor- gitudinalibus supernè incrassatis, obtusis; columellä subquadripli- catd. Mitra ficulina. Ann. ibid, n° 63. * Kiener. Spec. des Coq. p. 97. n° 95. pl, 27. f. 86. * Küster. Conch. Cab. p. 132. n° 118, pl. 17 à, f. 5. Habite l'Océan Indien. Mon cabinet. Celle-ci est partout striée trans versalement et n’a point de fascies. Spire un peu obtuse.' Lon- gueur : 9 lignes. MITRE, 337 64. Mitre nucléole. Mitra nucleola. Lamk. M. testà ovatä, longitudinaliter et obsoletè costatä, transversim te- nuissimè striatd, luteo-fulvä; spiré apice obtusä; columellà sub quadriplicatà. Mitra nucleola. Ann. ibid. n° 64, * Küster. Conch. Cab. p. 112. n° 95. pl. 19. f. 18, 19. * Kiener. Spec. des Coq. p. 84. n° 82. pl. 26.f. 83. Excl. variet. Habite... Mon cabinet. Elle est moins ventrue que la précédente, et n’offre que des côtes obsolètes, Spire émoussée au sommet. Lon- gueur : 7 lignes et demie. 65. Mitre unifasciale. Mitra unifascialis. Lamk. (1) M. testä ovato-acutd, transversim striaté, longitudinaliter et obsoletè costatä, aurantid; anfractibus fascit albidä cinctis : columellä quadri seu quinqueplicatd. (1) Nous avons quelques observations à faire au sujet de cette espèce. M. Kiener, à la page br de sa Monographie des Mutres, décrit et figure, sous le nom de Mitra unifascialis de Lamarck, une coquille lisse, d’un rouge orangé, et qui porte, en effet, une zone blanche sur les tours de spire; mais cette coquille ne répond pas à un caractère important signalé par Lamarck dans sa phrase caractéristique : /ongitudinaliter et obsoleté costatä; cette espèce, dont nous avons sous les yeux plu- sieurs exemplaires, n'offre aucune trace de côtes longitudinales, si obsolètes qu’on les suppose. Nous soupçonnions une erreur dans la détermination de cette espèce, et en effet, M. Kiener, à la page 85 de l’ouvrage que nous venons de citer, dans la note relative au Mitra nucleola de Lamarck, s’exprime de la manière suivante : « Nous rapportons encore à cette dernière espèce « ( Mitra nucleola) le Mitra unifascialis de Lamarck, qui n’en « diffère que par une légère zone d'un blanc obscur, envelop- « pant la convexité du dernier tour; nous l’avons fait figurer « pl. 26, f. 84.» En consultant les dernières figures citées, on s'attend à trouver une nouvelle figure de l’espèce de la page 53, décrite et figurée sous le nom d’Unifasciale ; mais on est bien déçu, car cette figure n’a pas la moindre analogie avec la première. Le nam de Mitra unifascialis de Lamarck se trouve donc appliqué à deux espèces, et pour s’en convaincre, il suffit Tome X. 22 338 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Mitra unifascialis, Ann, ibid. p. 219. n° 65, * Mitra nucleola. Var. Kiener. spec. des Coq. p. 85. "n° 82. pl. 26. f, 84. Habite... Mon cabinet, Longueur : 8 lignes. 66. Mitre bâtounet. Mira bacillum. Lamk. M, test& fusiformi, subcylindraced, transversè suleaté, fuscescente, albido- undatd ; spir& brevi, obtusiusculä; columellä sexplicatd. Mitra bacillum. Ann. ibid, n° 66. * Desh. Encycl, méth. Vers. t. 2. p. 463. n° 46. * Id, Mag. de Zvol. Coq. 1831. pl. 9. * Kiener, Spec. des Coq. p.114. n° 112. pl. 30. f. 99. Habite... Mon cabinet, Ouverture allongée, étroite. Longueur : 7 lignes et demie. \ 67. Mitre conulaire. Mitra conularis. Lamk. M. testé angusto-turbinatä, albo fuscoque marmoratd; striis trans versis remotis; spirä acuminatd; columellä quadriplicatà. Mitra conularis. Ann. ibid. n° 63. Habite... Collection du Muséum. Longueur : r9 à 20 millimètres. 68. Mitre sablée. Mitra arenosa. Lamk. M. testé ovato-turrité, decussatä, subgranosd, albä; anfractibus fas- cià pallidè fulva tirer columellä quadriplicatä. Mitra arenosa. Ann, ibid, n° 68. * Id. Mitra torulosa.Var. Kiener. Spec. des Coq.p.o9r.pl.25.f.8o. * Küster. Conch. Cab, p. 85, pl. 15.f. 12. Habite... Collection du Muséum. Queue un peu ascendante. Long. : 2 centimètres. 69. Mitre petit-clou. Mitra clavulus. Lamk. M. testà turritd, lævi, albido-lutescente; lineis nigris transversis re- de rapprocher, comme nous l’avons fait, les pages et les planches. Maintenant il faut examiner à laquelle des deux espèces le nom d'Unifascialis doit rester. Déjà nous avons fait pressentir notre opinion, en disant qu'à l'espèce de la page 53 on ne pouvait appliquer toute la phrase caractéristique de Lamarck. Cette phrase convient, au contraire, parfaitement à l'espèce de la page 85,prise par M. Kiener pour une variété du Mucleola: aussi la fi- gure de cette seconde espèce est la seule que nous rapporterons au Mira unifascialis de Lamarck. MITRE. 339 motis; anfractibus complanatis; columellà tri seu quadriplicatà. Mitra clavulus, Ann. ibid. n° 69. Habite... Collection du Muséum. Ses tours sont au nombre de sept et planulés. Longueur : 25 à 26 millimètres. 70. Mitre écrite. Mitra litterata. Lamk. M. testà ovatä, ventricosä , albidä; strits transversis puncticulatis; maculis fuscis oblongis characteriformibus fasciatis. Mitra litterata. Ann. ibid. p. 220, n° 70. * Kiener. Spec. des Coq. p. 5o. n° 40. pl. 16. f, 50. * Küster. Conch. Cab. p. 84. n° 62. pl. 15. f, 9. Habite l'Océan Indien. Collection du Muséum, Long. : 2 centim. 71. Mitre de Péron. Witra Peronii. Lamk. M. test ovato-conicd, transversè sulcatà, aurantid vel fuscd; anfrac- tibus fascià albidä cinctis; columellé quadriplicata. Mitra Peronii. Ann. ibid. n° 91. [8] Var. testà breviore. * Kiener. Spec. des Coq. p. 58. n° 57. pl. 18. f. 58 Habite l'Océan Austral ou des Grandes-Indes. Péron, Mon cabi- net. La fascie des tours de la spire est à leur base; celle du dernier tour est un peu au-dessus de son milieu. Long, : og lignes 3 quarts. 72. Mitre côtes-obliques. Mitra obliquata. Lamk. M. testä ovato-conicd, fulvd; costis longitudinalibus obliquatis, sub- granosis; columellä quadriplicatä, Mitra obliquata. Aun. ibid. n° 72. Habite... Collection du Muséum, Longueur : 15 ou 16 millimètres, 73. Mitre plombée. Mitra plumbea. Lamk. M. testé ovato-conicä, lævi, nitidä, corned; lined albidä transversali; columella triplicatd. Mitra plumbea. Avn. ibid. n° 73. Habite... Collection du Muséum. Coquille lisse, luisante, d’un brun corné et comme plombé. Longueur : 16 millimètres. 74 Mitre larve. Mitra larva. Lamk. M, testä ovato-conicé, basi transversè rugosä, grised, subfulvd; cos- tellis longitudinalibus supernè granosis; columell bi seu triplicatä, Mitra larva. Ann. ibid, n° 74. * Kiener, Spec. des Coq. p. 88. n° 86. pl. 26, f. 82. * Küster, Conch. Cab. p. 145. n° 136. pl, 19e. f. 13. Habite l’Océan des Grandes-Indes. Gollection du Muséum. Bord droit strié intérieurement, Longueur : 17 ou 18 millimètres, 22: 340 | HISTOIRE DES MOLLUQUES. 75. Mitre pisoline. Mitra pisolina. Lamk. M. testä ovatä, longitudinaliter et oblusè costatä, lutescente, nigro- maculatä; striis transversis intercostalibus; columellä bi seu tripli- catä, Mitra pisolina. Ann. ibid. p.22r. n° 75. [8] Var. testä aurantid, albo-maculatä. Voluta biplicata? Gmel. p. 3454. n° 64. * Schrot. Einl.t, 1. p. 278. Voluta. n° 132. * Martini. Conch, t. 4. pl. 149. f. 1375? * Voluta biplicata, Dillw. Cat. t. 1. p. 555. n° 150. * + # Kiener. Spec. des Coq. p. 95. n° 93. pl. 28. f. 90. Küster, Conch. Cab. p. 87. n° 65. pl. 15. f. 15 à 17. Habite l'Océan indien. Mon cabinet, Petite coquille ovale, ventrue, presque globuleuse, jaunâtre ou orangée, et tachetée irrégulière- ment, soit de noir, soit de blanc. Elle est assez jolie. Longueur : 5 lignes 3 quarts; de sa variété : 7. a | 76. Mitre dermestine, Mitra dermestina. Lamk. M. tesiä ovatà, costellatà, inter costas transversè striaté, castaneo et albo variegatä ; plicis columellæ quaternis. Mitra dermestina. Ann. ibid, n° 76. * Kiener. Spec. des Coq. p. 96. n° 94. pl. 28. f. gr. * Küster, Conch, Cab. p. 144. n° 135, pl.r7e.f. 11.12. Habite l'Océan des Grandes-Indes. Mon cabinet, Longueur : 6 lignes un quart. 77. Mitre granulifère. Mitra granulifera. Lamk. M. testà minimé, ovalà ; costis longitudinalibus granosis spadi- ceis; interstitiis cinereis; columellà obsoletè plicatà ; labro intus dentato, Mitra granulifera, Ann. ibid. n° 97. Habite l'Océan des grandes Indes, Mon cabinet. Longueur : près de 4 hgnes:, 78. Mitre cloportine. Mitra oniscina. Lamk. M. testé ovalo-acutd, decussaté, granosd, fusco alboque fasciatà ; columellà quadriplicatä. Mitra oniscina. Ann, ibid, n° #8. * Desh, Encycl, méth, Vers. t, 2. p. 463. n° 45. * Kiener. Spec. des Coq. p. 87. n° 85. pl. 25. f. 79. * Küster, Conch. Cab. p. 139. n° 125. pl. 19e. f. 2. Habite l'Océan des Grandes-Indes, Mon cabinet. Longueur: 6 lignes 2 3 quarts. MITRE. 341 79. Mitre petit-taon. Mitra tabanula. Lamk. M. tesl& ovato-acutà, fulvo rubente ; cingulis elevatis transversis ; interstitiis longitudinaliter striatis; columellà tri seu quadripli- cat ; labro crenulato. Mitra tabanula. Ann. ibid.p. 222, n° 99. * Quoy et Gaim. Voy. de l’Astr. Zool. t. 2, p. 652. pl. 45 bis. f, 1o à 13. À * Kiener, Spec. des Coq. p. 60. n° 59. pl. 9. f. 27. * An eadem? Küster. Conch. Cab. p. 108. n° gr. pl. 17 a. f, 9. FO: tr? Habite l’Océan des Grandes-Indes. Mon cabinet, Celle-ci est re- marquable par ses cordelettes transverses et nombreuses, et par les stries fines et longitudinales de leurs interstices. Long.: 6 lignes. 80. Mitre pou. Mitra pediculus. Lamk. M. testé ovatd, spadiced ; cingulis albis elevatis crebris; columella triplicatä ; labro crenulato. Mitra pediculus, Ann. ibid. n° 80. * Kiener. Spec. des Coq. p. 55. n° 54. pl. 16.f, 55. * Küster. Conch, Cab. p. 146. n° 138. pl. 17e. f. 15. 16. Habite l'Océan des Grandes-Indes. Mon cabinet. Cette Mitre et les six précédentes ont été rapportées par Péron des mers de l'Inde et de la Nouvelle-Hollande. Long.: 5 lignes 3 quarts. F 85. Mitre du Chili. Mitra chilensis. Gray. M. testé ovato-oblongé, lævigatä, nigrd; spirà elongatä ; anfrac- tibus convexiusculis : ultimo basi attenuato, tenuissimè striato ; apertur& alb&; labro tenui, simplici; columellä quadriplicatä, plicis duabus primis majoribus, Griff, Anim. Kingd. pl. 10.f. 28. Kiener. Spec. des Coq. p. 26./n° 24. pl. 10. f, 28. Küster, Conch. Cab. p. 6. n° 30 pl. 11. f. 8. g. Habite les côtes du Chili et du Pérou. Espèce bien facile à distinguer parmi ses congénères, par sa colora - tion constamment d’un noir foncé. Elle est ovale-oblongue. Sa spire est un peu plus longue que l’ouverture ; elle est obtuse au sommet, et formée de sept à huit tours peu convexes, entière ment lisses; le dernier seul offre à la base quelques fines stries obliques. L'ouverture est assez grande, elle est toute blanche et se termine à la base en une échancrure large et profonde. La columelle, presque droite, porte quatre plis très obliques, dont les deux postérieurs sont de beaucoup plus gros que les deux an- térieurs. 342 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Cette coquille, assez commune, est longue de 60 millimètres, et large de 28. + 82. Mitre contractée. Mitra contracta. Swain. M. testé elongato-cylindraced, albä, ferrupineo-marmoraté, trans- versim obsoletè striat@, striis distantibus puncticulatis ; aperturà brevi, angustd, in medio coarctaté ; labro incrassato, simplici, columelld rectä, obliquè quinqueplicatd. Swainson. Zool. illustr. 17° série, t. 1. pl. 18. Sup. et Inf. Wood. Ind. Test, Sup. pl. 3. f. 14. Kiener. Spec, des Coq. p. 24. n° 22. pl. 9. f. 25. Habite... La coquille figurée par M. Küster sous le nom de Contracta est une espèce bien distincte, et par conséquent ne peut entrer dans la synonymie. : Espèce qui a beaucoup d’analogie avec Je Mitra ferruginea de Lamarck. Elle est allongée, étroite, Sa spire, pointue, est aussi longue que le dernier tour ; elle est composée de dix tours étroits, peu convexes, sur lesquels on voit des stries transverses, obso- lètes et à peine ponctuées. L’ouverture est courte, étroite, un peu évasée à la base ; elle est d’un beau blanc jaunâtre. Le bord droit est simple, un peu rentré en dedans comme dans les Colombelles. La columelle est droite et elle porte cinq plis très obliques. Cette coquille, sur un fond d’un blanc jaunâtre, est ornée de deux zones transverses, d’un jaune orangé foncé, passant quel- quefois au brun ferrugineux; ces deux Zones sont traveïsées par quelques flammules longitudinales qui partent presque toujours de larges taches irrégulières. | Cette espèce, encore assez rare, a 40 millimètres de long, et 14 de large. + 83. Mitre de Lamarck. Mitra Lamarcki. Desh. M, testé elongato-turrité, acuminatd, albd, maculis rufis quadratis guinque seriatim cinct&; striis transversis, obsolétis, puhctatis ; apertur& subsemilunari, elongatä, albä ; columellé quadri- plicatä: Desh. Encycl. méth. Vers, t, 2, p. 448. n° Habite... Très belle espèce de Mitre que nous croyons nouvelle, et que nous dédions à la mémoire de lillustre Lamarck, Elle a queiques rap- ports avec la Mitre cardinale, mais elle en diffère d’une ma- nière essentielle, tant par l’allongement plus considérable de sa spire que par une disposition particulière de ses couleurs. Elle est MITRE. | 343 allongée, subturriculéé, pointue au sommet, ayant le dernier tour un peu ventru et un peu plus long que le reste de la spire. Cette spire és{ forinée de huit tours légèrement convexes, ornés princi- palement, à leurs parties supérieures et inférieures, de stries ob- solètes, transverses, ponctuées fortement dans toute leur longueur. La suture est simple, peu profonde. L'ouverture est allongée, un peu oblique, atténuée supérieurement, elle est toute blanche en de- dans ; son bord droit est simple et tranchant. Lä columelle porte dans sa longueur quatre plis obliques et inégaux. En dehors, cette coquille, sur un fond blanc laiteux, est ornée sur le dernier tour, de cinq rangées de grandes taches fauves quadran- gulaires, de grandeurs inégales, Les tourssuivans n’offrent que deux rangées de ces taches. Cette coquille n'ayant point été figurée, M. Kiener, ainsi que M. Küster l’ont prise pour une variété du Mitra cardinalis de Lamarck, dont elle se distingue constamment par la grandeur des taches. Cette belle coquille, exitrèmement rare jusqu’à présent dans les col- lections, est longue de 50 millimètres, ; + 84. Mitreisabelle. Mitra isabella. Swain. 1, test@ elongato-subfusiformi, transversim costulis acutis cingulata, teñué Striatä, striis longitudinalibus decussaté, luteo-flava ; aperturd lutescente; labro crenulato; columellä cylindraceé, quadriplicatä. Swains. Zool. illustr. 2 série. t, 2. pl. 5. f. 1, Kiener. Spec. dés Coq. p. 39. n° 38. pl. 14, f. 43. Küster. Conch, Cab. p. 61. n° 32, pl. sr. f. 11.10. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. Espèce tres belle et fort recherchée dans les collections. Elle est allongée, fusiforme , à spire pointue aussi longue que le dernier tour. Les tours sont au nombre de dix; ils sont larges et peu convexes; les premiers portent trois côtes transverses , aiguës, tranchantes, également espacées, entre lesquelles il y a quelques stries transverses découpées én granulations quadrangulaires par des stries longitudinales très régulières ; le dernier tour est orné de douze ou treize de ces côtes transverses, dont les plus rappro- chées sont sur le milieu, et les plus saillantes, à la base de la coquille; cette base se prolonge en un caral court et un peu con- tourné sur lui-même. L'ouverture est allongée, étroite; elle est par- tout d’un fauve pâle ; son bord droit est mince et tranchant, il est crénelé dans sa longueur, La columelle est épaisse, cylindracée , 544 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. et elle porte quatre plis, dont le dernier est à peine apparent ; ces plis sont obtus et peu säillans. Toute cette coquille est d’un jaune fauve uniforme quelquefois un peu rougeûtre. Les grands individus ont 77 millimètres de long, et 22 de large. + 85. Mitre rose. Mitra ignea. Wood. M. testà elongato-angusté, sublurrité, apice acuminatä, longitudi- naliter tenuè costatà, striis transversalibus decussatà, fulvo-rubente, supernè albo unifasciatä ; aperturä elongato-angustä, flavo-rosed ; labro simpli, intüs tenuè plicato; columellà supernè callosà , tri- plicatä, plicä posteriore bifidä, Mitra rosea, Kiener. Spec. des Coq. p. 83. n° 81. pl. 23. f. 73. Voluta ignea. Gray dans Wood. Ind. Test. Suppl. pl. 3. f. 32. Mitra rosea. Küster. Conch. Cab, p. 72. n° 47. pl. 13..f. 13. 14. Habite les mers de l'Inde et les côtes de Coromandel, d’après M. Kiener. Espèce très élégante, et qu’il est facile de distinguer. Elle est allon- gée , subfusiforme, Sa spire pointue est une fois et demie plus ’ ss C#A longue que l'ouverture ; on y compte dix à onze tours, larges, à peine convexes, sur lesquels descendent perpendicuiairement des petites côtes étroites, de la plus parfaite régularité; elles se re- courbent un peu, au moment où elles partent de la suture; ces côtes sont presque lisses, et elles sont coupées en travers par des stries qui se montrent particulièrement dans leurs interstices. L’extrémité antérieure du dernier tour se termine en un canal court, un peu contourné, et relevé en dessus. L'ouverture est allongée, étroite ; elle est d’un fauve pâle en dedans, légèrement teintée de rose sur le pourtour. Le bord droit est obtus, assez épais, et finement plissé en dedans; avant de se terminer, il se recourbe un peu en arrière, et s'appuie sur une callosité columel- laire qu’il laisse en partie à découvert. La columelle est cylindra- cée, épaisse, et elle porte trois plis très écartés et très inégaux ; le premier est très gros et bifide; le second est médiocre et aplati; le troisième est à peine apparent. Cette coquille est d’un brun rougeätre uniforme, quelquefois elle est ornée de fascies longitu- nales rosätres, et l'on voit, vers le sommet des tours, une ligne étroite, blanchâtre ou blauche. Cette belle espèce, assez rare encore dans les collections, à 35 millim. de long, et 10 de large, T 86. Mitre rude. Mitra exasperata. Desh. M, testà elongato-angustä, subumbilicatä, longitudinaliter costata, MITRE. 345 angulatä, decussatim striatä, granulatä, scabra, alba vel viola- cescente, pallidè fusco-zonatä; columellà quinqueplicatä ; labro crenulato, intus striato. Voluta exasperata. Chemn. Conch. t. 10, p. 172. pl, 151. f. 1440. 14417. Id. Gmel. p. 3453. Id. Dillw. Cat. t. 1. p. 543. n° 100. Id. Wood. Ind, Test. pl. 20. f, 97. Habite... Petite espèce qui a beaucoup d’analogie avec le Mitra torulosa de Lamarck ; elle s’en distingue par ses côtes longitudinales plus nom- breuses, et non prolongées par un tubercule à leur extrémité su- périeure. La surface est striée transversalement et ces stries sont découpées en granulations par d’autres stries longitudinales, La «pire est con'que, pointue, plus longue que l’ouverture, et elle se compose de neuf à dix tours, légèrement convexes. La columelle est large et épaisse; sa base est percée d’un ombilic étroit, dont la circonférence est limitée en dehors par un petit bourrelet oblique et décurrent. Le bord droit est assez épais, crénelé dans sa lon- gueur, et finement strié en dedans. Toute l'ouverture est d’un violet pâle, et la columelle porte cinq plis; il y en a quatre seulement dans le Mitra torulosa. Sur un fond d’un blanc un peu grisâtre, cette coquille est ornée, sur le milieu du dernier tour, d’une fascie d'un brun violacé, plus ou moins foncé, selon les individus ; une autre zone semblable occupe la base du dernier tour. Cette espèce est longue de 25 millim. et large de 12. 87. Mitre reine. Mitra regina. Swain. M. test elongato-angustä, subturritä, fusiformi, longitudinaliter costellatà, transversim striatd, albo-luted, transversim fusco flavo- vel luteo-rubescente fasciaté ; anfractibus convexiusculis : ultimo basi attenuato, canali brevi contorto terminato; aperturé fulva, elongato-angustä; labro obtuso, simplici; columellä in medio qua- driplicata. Voluta plicaria longissima. Chemn. Conch. t. ro. p. 139. et p.173. pl. 151.f. 1444. 1445, Voluta plicaria.Var. 8. Gmel, p. 3452. Mitra tæniata. pars, Lamk. n° 22. Voluta tæniata. Dillw. Cat. t. 1. p. 550. n° 117. Id. Kiener, Spec. des Coq. viv. p. 66. n° 65, pl, 19. f. a. Mitre rubanée. Blainv. Malac. pl. 28. f. à. Mitra tœniata, Nob, Encycl, méth, Vers, t. 2. p. 458. n° 20. 346 HISTOIRE DÉS MOLLUSQUES. Voluta tæniata. Wood. Ind. Test. pl. 20. f. 114. Id.Wood. Supp. pl. 3.f. ro. Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 252. pl. 280. f. 4. Küster. Conch. Cab. p. 43. n° 0. pl. 8. f. 5. 6. Habite les mers de la Chine. En publiant cette espèce, Chemnitz l’a confondue avec une au- tre, et il devint nécessaire de lui imposer un autre noïn. Aussi Lamarck, dans les Annales du Museum, la rapporta au Mira tæniata, figuré dans l’ Encyclopédie, quoiqu’en réalité, le tæniata différät spécifiquement de la coquille de Chemnitz. Il falldit donc conserver au /æniata son nom, et en imposer un qui restât défini- tivement à l'espèce de Chemnitz. D’après M. Sowerby, ce serait M. Swainson, qui, le premier, aurait proposé le nom de Mitra re- gina pour cette belle espèce. Cette Mitre est l’une des plus belles du genre, elle est allongée, étroite, fusiforme. Sa spire pointue est un peu plus longue que le dernier tour. Les tours sont au nombre de onze ou douze; les pre- miers sont un peu convexes, les suivans sont subangüleux vers le milieu ; il s'élève à leur surface des petites côtes longitudinales, rapprochées, régulières, qui se continuent d’un tour à l’autre, et qui parviennent jusqu’à la base du dernier tour, Outre ces côtes, la coquille est encore ornée d'un grand nombre de stries transverses, inégales, assez régulières, plus profondes dans l’interstice des côtes que Sur les côtes mêmes. Le dernier tour est atténué à la base, où il se prolonge en un canal court, légèrement contourné sur lui-même, et relevé en dessus. L'ouverture est allongée, étroite; elle est d’un beau blanc, Le bord droit est obtus, il est presque insenSiblement infléchi en dedans; il porte un petit nombre de taches d’un roux vif, qui correspondent aux zones de la même couleur de l’exté- rieur. La columelle est allongée, cylindracée, et elle porte quatre plistrèsi IRÉPAUR, le su pér ieur est très gros et subbifide, le quatrième est obsolète, et à peine appar ent, Sur un fond ve blanc tantôt grisâtre, tantôt jaunâtre, cette coquille est ornée de zones trans- verses, élégantes, brunes, jaunâtres ou fauves, plus ou moins fon- cees selon les individus, Les grands individus ont 90 millim, de long et 24 de large, + 88. Mitre ambiguë. Mitra ambigua. Swan. M. testà ovato-oblongä, apice acuminatä, fuscescente, transversim te- nuè striatä, stris puncticulatis; anfractibus planis, ad suturam te- nuè crenulatis; aperturé elongato-angustà, fusc ; labro incras- sato, dentato, crenulato; columellé subrectä, albo quinqueplicatä. MITRE. au 347 Swain, Zool. illusir. 2° série. t. r. pl. 30. f. 2. Kiener. Spec. des Coq. p. 40. n° 39. pl. 6. f. 16. An Voluta crassa. Wood, Ind. Supp. pl. 3. f. 18 P Habite les mers de l’Inde et l’île de France, d'après M. Kiener. M. Küster rapporte à tort à cette espèce le Hitra Coffea de M. Wag- ner. Ces deux espèces sont très distinctes, le rapprochement des figures seules le prouve suffisamment. Cette coquille a beaucoup de rapports avec le Mitra adusta de Lamärck; elle s’en distingue constamment par des caractères qui lui sont propres, Elle est oblongue, un peu ventrue dans le milieu, atténuée à ses extrémi- tés. Sa spire, conique et pointue, est un peu moins longue que l'ouverture. Les tours sont au nombre de dix, ils sont aplatis et finement crénelés à leur sommet. Toute la surface est couverte de petites stries transverses, dont les plus profondes sont à la base du dernier tour ; toutes ces stries sont finement ponctuées. P’ouver- ture est allongée, étroite, d’un brun marron clair; son bord droit est épais, obtus, et il est garni, dans toute sà longueur, non-seu- lement d'une rangée de petites dentelures, mais encore de petits plis irréguliers et blanchâtres. La columelle est presque droite, et l’on y voit facilement cinq plis obliques, d’un assez beau blanc. La coloration de cette coquille la rend assez facile à reconnaître ; elle est d’un brun marron foncé uniforme, quelquefois interrompu vers le milieu des tours par une zone mal arrêtée sur ses bords, d'un brun beaucoup plus pâle. Cette espèce est longue de 55 millim. et large de 22: 89. Mitre émaillée. Mitra nitens. Kiener. M, testà elongato-acuminatd, transversim sulcatä, longitudinaliter tenuè striatà, albd, fusco-maculatd, in medio fasciatd; spird acu- minato-subulatä; anfractibus conjunctis, sulcis carinatis, inæqua- libus; aperturä albà, elongato-angusté; labro crenulato; columellé rectâ, sexplicata, Kiener, Spec. des Coq. p. 113. n° 111. pl. 29. f. 96. Habite... M. Küster prend ques celte espèce une coquille différente, qu'il figure sous le même nom. Petite coquille très élégante, et très rare encore dans les collections. Elle est allongée, un peu subcylindracée, Sa spire, un peu plus courte que le dernier tour, est très pointue au sommet. On lui compte onze tours, sur lesquels sont placés avec beaucoup de ré- gularité trois sillons transverses, dont le sommet est aigu et pres- que tranchant. Dans les interstices, on voit de fines stries longitu- 348 ‘HISTOIRE DES MOLLUSQUES. dinales, régulières, imprimées assez profondément. Sur le dernier tour, s'élèvent douze sillons qui vont graduellement en diminuant d’arrière en avant; ce dernier tour est lui-même conique, atté- nué à la base, ce qui lui donne assez le caractère des Conælix de M. Swainson. L'ouverture est très allongée et très étroite, à bords parallèles, Le bord droit est assez épais, et régulièrement festonné ‘ dans toute sa longueur, La columelle est cylindracée, droite, et elle présente, dans Je milieu, six plis imbriqués. La coloration de cette coquille contribue à la rendre plus élégante; elle est d’un beau blanc laiteux, et le dernier tour porte, vers le milieu, une ceinture assez large de grandes taches brunes; de plus il y a de pe- tites taches de la même couleur, parsemées en petit nombre sur tout le reste de la surface. Cette belle Mitre a 23 millim. de long et 8 de large. T 90..Mitre glabre. Mitra glabra. Swan. M. testà elongato-turrité, apice acuminatd, transversim irregula- riter striatä, striis puncticulatis, castaned; aperturé flavä, an- gustä ; labro tenui, simplici; columell& quadriplicatä, obliqué profundèque emarginata. Swains. Exot, Conch. p. 26, pl. 18, Habite... Cette espèce pourrait bien être la même que celle nommée plus tard Mitra buccinata par MM. Quoy et Gaimard. Elle est très allongée, subturriculée ; elle est, de toutes les espèces, celle qui a la spire la plus longue, en proportion du dernier tour, Cette spire a près de deux fois la longueur de l’ouverture; elle se compose de dix tours, larges, à peine convexes, qui paraissent lisses, mais qui, vus sous la loupe, présentent des stries transverses, irrégulières et obsolètes, peu profondes, et finement ponctuées. À la base du dernier tour, il y a un petit nombre de stries écartces, et plus ap- parentes que les autres. L'ouverture est fauve dans toutes ses parties, elle est étroite, un peu dilatée vers la base; son bord droit est simple, mince et tranchant. La columelle est presque droite, et elle porte quatre plis obliques, blanchätres, Toute la coquille est d’un beau brun marron foncé; les stries sont noirä- tres, et l’on remarque des lignes longitudivales d’un brun plus’ intense, qui sont les restes d’anciens péristomes,. Cette espèce, rare encore dans les collections, a 70 millim. de long, et 18 de large, T 91. Mitre de Quoy. Mitra Quoyi. Nobis. M. testà ovato-fusiformi, acutà, lævi, anticè transversim striatä, MITRE. 349 nigra ; aperturd amplé, posticè canaliculatä ; columellà triplicatä. Mitra nigra. Quoy. Voy. de l’Astrol. p. 644. pl. 45. f. 16 à 18. Mitra nigra. Kiener. Spec. des Coq. p. 44. n° 43, pl. 12. f. 37. Habite le havre Carteret, à la Nouvelle-Irlande, : Cette Mitre, qu'il ne faut pas confondre avec la Mélanienne de La- marck, qui est beaucoup plus grande, a des rapports, pour la forme seulement, avec la Cornée du même auteur, Elle est petite, ventrue, pointue, entièrement noire, striée en travers en avant, lisse dans le reste de son étendue, Son ouverture est ovalaire, un peu évasée, formant un canal rétréci en arrière, La columelle a trois plis, le postérieur plus grand et blanchätre, Nous avons vu, à l’occasion du Witra melania de Lamarck, que cette espèce avait été nommée Vigra par Chemnitz, et que, par con- séquent, le nom de Âitra nisra ne pouvait plus être accepté pour une espèce différente. C'est pour cette raison que nous donnons le nom de Mytra Quoryi à l'espèce que ce savant voyageur a décrite le premier, sous le nom de Aitra nigra, Cette coquille est longue de 20 millim., et large de 8. T 92. Mitre fraise. Mitra fraga. Quoy et Gaïimard. M. testä ovato-angustä, utrinquè attenuatä, transversim sulcatä, in interstitits sulcorum longitudinaliter tenuissimè striatä, auran- tiacä, sulcis albo-puncticulatis ; anfractibus conveziusculis ; aper- tur elongatä, angustà ; labro obtuso, dentato ; columell& obliqué, quadriplicatd. Quoy et Gaim. Voy. de l’Astr, Zool. t, 2, p. 660. pl. 45. bis. f. 28. 29. Kiener. Spec. des Coq. p. 63. n° 62. pl. 9. f. 26? Küster, Conch. Cab. p. 133. n° 120. pl. 19 d. f, 7-8. Habite. Après avoir décrit celte espèce à la page que nous venons de citer, M. Kiener donne encore ce même nom de Fraga à une autre Mitre voisine du Patriarchalis, à la page go. Cette dernière de- vra nécessairement changer de nom, Cette espèce est allongée, atténuée à ses extrémités. Sa spire, ob= tuse, est un peu plus courte que l’ouverture; elle se compose de sept à huit tours peu convexes, sur lesquels se voient trois sillons transverses, très réguliers, égaux ; il y en a treize sur ce dernier tour ; lorsqu'on examine à la loupe les intervalles de ces sillons, on y remarque de très fines stries longitudinales. L'ouverture est allongée, étroite; elle ressemble à celle des colombelles, par l'é- paississement du bord droit à l'intérieur, et les dentelures qui 30 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. sont sur ce renflement ; elle est d’un beau jaune orangé. La colu- melle est assez épaisse, CT e et l'on y voit quatre plis, dont le premier est fort gros. Toute la coquille est d’un beau jaune orangé, quelquefois rougeâtre, et elle est ornée de petites taches blanches, disposées assez agréablement sur le sommet des sillons. Cette petite coquille a 16 millimètres de long » #9 de large. Ÿ 93. Mitre de Savigny. Mira ent Payraudeau. M. testé minimä, elongatä, longitudinaliter costatä, fulv& vel fuscä, albo unizonatä, zon& puncticulis fulvis subarticulatä; aperturd angustä, fuscä; labro tenui, intus profundè striato; columellä quadriplicatà. Küster. Conch. Cab. p. 83, n° 63. pl. 15. f. 6. 7.8. Payr. Cat. des Moll. de Corse. p. 166. pl. 8. f, 23, 24. 25: Philip. Enum. Moll. Sicil, p. 230. n° 4. Mitra microzonias. Blainv. Faun, franc. p. 218. n° 4, Kiener. Spec. des Coq. p. 100. n° 98. pl, 28. f, 93. Habite la Méditerranée. A la page 95 de sa monographie des Mitres, dans la note relative au Mitra microzonias, M, Kiener met la phrasesuivante, quemous copions textuellement : « M. Payraudeau, dans son catalogue de la Corse, lui a donné le nom de Mitre Savigny. Les individus de la Méditerranée que cet auteur a décrits sont beaucoop plus pe- tits que ceux de l’Océan indien, mais du reste parfaitement sem— blables, » D'après cette note, la Mitre Savigny se trouve donc réunie au Microzonias, à titre de variété, Cependant cette opi- nion de M. Kiener n’est pas certaine pour lui-même, car à la page 100 du nême ouvrage, on trouve la description de la Mitre Sa- vigny, avec une note dans laquelle l’auteur dit qu’en, effet cette espèce a éré confondue avec le Mitra microzonias, avec laquelle il continue à lui trouver beaucoup d'analogie. Cette observation était nécessaire pour prémunir les personnes qui, en consultant l'ouvrage de M. Kiener, pourraient conserver quelque doute sur la valeur de l'espèce de M. Payraudeau, laquelle doit être conser- vée dans les catalogues. Jolie petite espèce qui se distingue facilement de ses congénères par sa forme el sa coloration. Elle est allongée, étroite, Sa spire est formée de sept tours, sur lesquels on remarque de grosses côtes vbtuses, qui disparaissent presque toujours sur le dernier tour. L'ouverture est très petite, d’un brun intense en dedans; son bord droit est mince, simple, et garni à l’intérieur de stries qui s’enfoncent profondément, La columelle présente constamment MITRE, 351 quatre plis; il y a des individus où le pli antérieur est peu appa- rent, La coloration de cette espèce est assez variable : il y a des individus d'un jaune fauve, d’autres d’une couleur cornée, d’autres d’un brun plus foncé ; tous portent vers le milieu du dernier tour une zone blanche, étroite, qui est accompagnée, de chaque côlé, d’une rangée de ponctuations brunes. La disposition de ces ponc- tuations donne une apparence particulière à la zone blanche qu’elles accompagnent. Cette petite espèce est longue de 9 millimètres, et large de &. + 94. Mitre colombelliforme. Mitra columbelliformis. Kiener. D. testä ovato-elongatä, fuscescente, in :medio zond pallidiore or natà, transversim tenuè striatä, strèts tenuissimè Faces apertur& elongato-angustà, albd; labro incrassato, supernè uni- dentato; columellt alba, GR NEEE Kiener. Spec. des Coq. p. 47. n° 46. pl. 15. f. 46. Küster, Conch. Cab. p. 122. n° 107. pl. 19 c. f. 4. 5. Habite les mers de Madagascar, d’après M. Kiener. Espèce fort intéressante, ovale-oblongue, à spire conique, pointue, un peu plus courte que l'ouverture, et formée de huit à neuf tours, à peine convexes, sur lesquels sont rangées avec régularité un grand nombre de fines stries transverses, sur lesquelles se voient des ponctualions extrémement fines. L'ouverture est toute blan- che, le bord droit, très épais, a de la ressemblance avec celui des Colombelles, mais il en diffère, car il reste lisse en dedans. La co- lumelle étroite, preud plus de la moitié de sa longueur, et elle porte, dans cet endroit, cinq plis du plus bean blanc. La coloration est peu variable; sur un fond d’un brun marron assez foncé, la par- tie supérieure des tours est ornée d'une zone blanchätre. Cette espèce, assez rare encore dans les collections, est longue de 37 millim., et large de 17. T 95. Mitre jaune. Mitra lutea. Quoy et Gaimard. M. testé elongato-acuminatd ; spird conicé, acutissimd ; anfractibus planis, primis tenuissimis striatis : ultimo lævigato ; aperturä alba, elongato-angustd; labro incrassato, coarctato, intüs A columellä rectä, quinqueplicatd. Quoy et Gaim.Voy. de l’Astr. t. 2. p.650. pl. 45 bis. f. 7. 8. 9. An eadem spec, Kiener. Spec. des Coq. p. 51. n° 50, pl. 15. f. 45? Habite la Nouvelle-Guinée. Nous doutons de l'identité de l’espèce de M. Kiener avec celle de MM. Quoy et Gaimard. Celle de M. Kiener est plus grande, plus 392 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. foncée en couleur, et elle a des stries panctuées qui manquent au type de l’espèce. M. Kiener rapporte aussi au Mira lutea le Mitra acuminata de M. Swainson. Nous n’admettons pas cette opinion; l'espèce de M. Swainson doit être conservée, D’après la figure de M. Küster, cet auteur aurait pris pour le J/ra lutea une espèce différente de toutes les autres; il faudra donc la rétablir dans les catalogues sous un autre nom, Quant à la synonymie de M. Küster, elle ne peut être reçue, puisqu'elle rassemble les trois espèces que M. Kiener mentionne. Petite espèce qui, par ses caractères, rentre dans le groupe des'Mitres colombelliformes. Elle est allongée, étroite. Sa spireest aussi lon- gue que l’ouverture, très pointue au sommet, et composée de neuf à dix tours, aplatis, et à suture linéaire et très fine. Sur les pre- miers tours, on remarque des stries transverses, fines et régulières, et très finement ponctuées ; elles s’effacent insensiblement sur l’a- vant dernier tour, et disparaissent presque entièrement sur le der- nier. L'ouverture est blanche, étroite; son bord droit est épais, in- fléchi en dedans comme celui des Colombelles, et épaissi dans l'endroit de son inflexion ; mais ilreste simple et lisse, et n’a point de dentelures comme les Colombelles, La columelle est presque droite ; elle est garnie de cinq plis obliques, dont le dernier est à peine apparent. Sous un épiderme d’un jaune verdâtre, cette co- quille est d’un jaune fauve uniforme ; je ne l’ai jamais vue rouge- orangée, comme celle représentée par M. Kiener. Les grands individus ont 30 millim, de long, et 13 de large, T 96. Mitre zonée. Mitra zonata. Swainson. M. testà elongato-angustä, fusiformi, acuminaté, lævigatä, nigr, supernè zond fuscescente, fusco-marmoratà circumdatä ; aper— turd elongatä, basi latiore; labro tenui, simplici; columellä obliquè sexplicatä. Swains. Zool. illustr. 1°° série. t. 1. pl. 3. Risso. Hist. nat. des Moll. pl. 6. f. 73. Kiener. Spec, des Coq. p. 107. n° 105, pl. 33. f, 108. Wood. Ind. Test. Supp. pl. 3. f. 13. Küster, Conch. Cab. p. 110, n. 93. pl. 17 a. f. 17.18. Habite la Méditerranée, la mer de Nice, et la rade de Toulon. Nous avons vu dans la collection de M. Bonneau, ancien chirurgien de la marine, et amateur distingué de conchyliologie, l'individu de cette espèce très rare, qui a été recueilli dans la rade de Tou- lon. Cette coquille, la plus grande du genre que l’on trouve dans uos mers, paraît habiter à d'assez grandes profondeurs; c’est ce MITRE. 353 qui explique son extrême rareté dans les collections. Par sa forme générale, elle se rapproche beaucoup du YHitra casta où du Mitra fissurata de Lamarck. Elle est ovale-allongée, à spire pointue aussi longue que le dernier tour. Les tours sont à peine convexes, la suture qui les sépare est peu apparente. L'ouverture est médiocre, elle est blanche en dedans ; son bord droit, simple et tranchant, “est un peu dilaté vers la base. La columelle est oblique, pointue à son extrémité, et elle porte six plis très obliques, imbriqués comme dans les Conælix, Toute la surface de cetie coquille est lisse et po- lie; toute sa base est du plus beau noir, et cette couleur se ren- contre sous la forme d’une zone étroite, à la base des tours précé- dens, La partie supérieure des tours est ornée d’une large zone d’un fauve brunâtre, sur laquelle sont distribuées un grand nom- bre de petites taches brunätrés, irrégulières. Cette belle coquille a 65 millim. de long, et 18 de large. Ÿ 97. Mitre conovule. Mitra olivæformis. Kiener. M. testà elongato-cylindraced, lœvisatä, lutescente, basi violaceo- maculatä; spird brevissimd, acutd; aperturd elongato-angustä; la- bro incrassato, simplici ; columellà rectä, basi quinqueplicatä ; plicis imbricatis. Mitra conovula. Quoy et Gaim. Voy. de l’Astrol. t, 2. p. 655. pl. 45 bis. f. 18 à 22. Swain. Zool. illustr. 2° série. t, 2. pl. 6, f. 3. Kiener. Spec, des Coq. p. 108. n° 106. pl, 32. f. ro7. Küster. Conch. Cab. p. 97. n° 76. pl. 27. f. 9. Habite l’île de Vanikoro. Cette espèce appartient à la section des Conælix de M. Swain- son ; son nom indique que par sa forme elle se rapproche des Olives, elle en a même le brillant et le poli. Elle est allongée, étroite, subcylindracée. Sa spire, très courte, est quelquefois ob- tuse, quelquefois elle est pointue, et on y compte cinq à six tours très étroits, sur lesquels il y a une ou deux siries profondément ponctuées. Le dernier tour est conoïde, plus large au sommet qu’à la base, il est entièrement lisse et brillant, L'ouverture est très étroite, sou angle supérieur est très aigu, et creusé d’une petite gouttière triangulaire qui remonte jusqu’à la suture. Le bord droit est épais, simple. La columelle est droite, et forme avec le bord opposé un angle très aigu. Elle porte à la base cinq plis imbri- qués. Toute cette coquille est d’un jaune fauve, quelquefois d’un jaune paille; son sommet est noirâtre, et l'extrémité antérieure de la columelle porte une tache violätre, Cette espèce est longue de 22 millim., et large de 8, Tome X. 23 354 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. T 98. Mitre bicolore. Mitra bicolor. Swainson. M. testä elongato-cylindraced, albà, in medio zon@ fuscé laté or- natd; spird brevi, conicd, apice acutd, fuscescente; anfractibus an- gustis, primis punet'culatis : ultimo lævigato, basi pauci-striato; apertur& angustissimd; labro simplici; columellä rectd, quinque plicatd; apice fuscescente, plicis imbricatis. Swains. Zool. illustr. 2° série, t, r, pl. 19. f, 2. Küster. Conch. Cab. p. 92. n°71. pl. 27.f, 8. Kiener, Spec. des Coq. p. 106, n° 104. pl. 32, f. 106. 106 a. Habite l'Océan Austral. Jolie espèce, dont la forme se rapproche beaucoup de celle des Olives. Elle est allongée, subeylindracée. Sa spire est courte, pointue, brune au sommet, et composée de dix tours étroits, à peine con- vexes, dont les premiers sont pourvus de deux rangées de ponc- tuations assez grosses. Le dernier tour est lisse, si ce n’est à la base, où il présente quelques stries obliques. L'ouverture est fort étroite, l'angle supérieur se termine en une petite rigole lésère- ment renversée à son extrémité. Le bord droit est assez épais, ob- tus. La columelle est épaisse, cylindracée, et elle porte cinq plis obliques, imbriqués, ce qui devrait faire passer cette coquille parmi les Conœlix de M. Swainson; cetle columelle se termine en avant, en une pointe assez aiguë, teintée de brun. La colo- ration de cette espèce la rend facile à distinguer. Elle est d’un blanc jaunâtre, et un peu au-dessous du milieu du dernier tour elle est ornée d’une large zone d’un beau brun, sur laquelle on remarque à l’aide de la loupe un grand nombre de petites linéoles blanchätres. Cette jolie coquille est longue de 20 millim., et large de 8. T 99. Mitre ponctuée. Mitra punctata. Swainson. M. testä oblongo-turbinatä, conoided ; spir& brevissim&, subplanu- lat, ad apicem mucronat@; ultimo anfractu basi attenuato, transversim striato, striis tenuè puncticulatis ; aperturd elongato- angustä, pallidè flavä ; labro incrassato, simplici, obsoletè crenu- lato; columellà basi sexplicatä. Conœlix punctatus. Swains. Zool, ill, 1"° série, t. Tr. pl, 24. f, 3. Habite... Cette Mitre a tout-à-fait la forme d'un cône; elle appartient par conséquent au groupe des Conælix de M. Swainson. Elle est allon- gée, turbinée, à spire plate, pointue au sommet, et composée d’un grand nombre de tours étroits, profondément striés et ponctués ; le dernier tour est très grand; il est subanguleux au sommet, MITRE, 355 atténué à la base, et toute sa surface est ornée de stries trans- verses et régulières, également distantés, au fond desquelles on découvre de fines ponctuations, L'ouverture est allongée, étroite, d’un jaune fauve pâle, ses bords sont presque parallèles; le droit est médiocrement épaissi, un peu infléchi dans son milieu , et il porte dans toute sa longueur des crénelures presque effacées qui correspondent à la terminaison des stries extérieures. La colu- melle est droite, cylindracée, elle est garnie, à la base, de six plis imbriqués. Toute cette coquille est d’une couleur uniforme, d’un jaune fauve pâle, sur lequel les stries sont d’une teinte un peu plus foncée, Cette jolie espèce a 22 millim. de long, et 11 de large. T 100. Mitre marbrée. Mitra conica. Deshayes. = à M. testé conoïded, lævigatà ; spird conico-acuté, brevi ; anfractibus angustis, primis fuscis, transversè striatis, alteris lævigatis : ultimo basi striato, stris puncticulatis; aperturd elongato-angusté, fuscä ; labro obtuso, albo ; columellé rectä, sexplicatä, plicis im- bricatis. Imbricaria conica, Schum. Nouv. Syst. p. 236. pl, 21, f. 5. Mitra marmorata, Quoy et Gaim. Voy. de l'Astr. t. 2. p. 647. pl. 45 bis. f, t à 4. Mitra marmorata, Kiener. Spec, Gén, des Coq. p. 110. pl. 34. f, 112, Mitre décorée. Blainv, Malac. pl. 28 bis. f, 7. Alitra marmorata, Schub. et Wagn. Chemn. Sup. p. 84. pl. 225. f. 4000, 4oo1. Conœliz marmoratus. Swains. Zool, illustr, 1"° série, t, 1, pl. 24. f. T1 Mitra marmorata. Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 253, pl, 280. f, 8. 44, Küster. Conch. Cab, p. 52, n° 22, pl. o.f, 17. 18. Habite l'Océan Austral. M. Küster, dans l’ouvrage que nous venons de citer, donne, sous le nom de Conica, une autre espèce de Mitre qui n’est point le véritable Conica de Schumacher ; il suffit pour s’en convaincre de comparer les figures en question, Nous avons rendu à celte espèce son premier nom, qui, oublié dans l’ouvrage de Schumacher, n’a point été connu de M. Swainson, qui a imposé à l’espèce un autre nom plus généralement adopté, Cette jolie espèce a la forme d’un cône. Sa spire courte, très poin- tue, est formée de huit à neuf tours très étroits, dont les premiers sont bruns et striés, les suivans sont lisses, si ce n’est le dernier, 23, 356 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. qui à la base offre un petit nombre de stries ponctuées. L'ouver- ture est allongée, très étroite ; elle est d’un brun noïrâtre dans le fond; son bord droit est épaissi, obtus, simple et blante. La colu- melle est droite, elle porte six plis, qui semblent imbriqués les uns sur les autres, La coloration de cette espèce est très agréable; elle est ornée de dix à douze linéoles, d’un rouge ferrugineux sur un fond d’un brun gris, sur lequel sont distribuées irrégulie- rement de petites taches assez semblables à des têtes de Notes. Cette jolie espèce est longue de 28 millimètres, et large de 13. Il ya une variété, en proportion plus étroite, et à spire plus allongée, 1or. Mitre de Vanikoro. Mitra Vanikorensis. Ouby. M. testà elongato-turbinatä, coniformi, supernè albo-zonatä, fusces- cente, albo tenuè punctatd, transversim striatä, striis distantibus, tenuissimè puncticulatis; spird brevi, anfractibus numerosis an- gustis; aperturd angusté, intüs flavescente ; labro obtuso, simplici : columell rectä, sexplicatä, plicis imbricatis. “ Quoy et Gaim. Voy. de l’Astr. Zool, t. 2, p. 649. pl, 45 bis, 1. 8.16. Kiener. Spec. des Coq. p. 111. n° rog. pl. 34. f. 113, 1130. Küster. Conch. Cab. p. 148. n° 149.pl. 17e, f, 17. Habite l’île de Vanikoro. Très jolie petite espèce de Mitre, qui, par sa forme, rentre dans le groupe des Conælix de M. Swainson, Elle est allongée, conoïde, subeylindracée, à spire très courte, en cône très surbaissé, et mucroné au sommet, Cette spire compte dix à onze tours, dont la suture linéaire est un peu profonde, et dont la surface est ornée de deux stries profondément ponctuées; le dernier tour est conoïde, subcylindracé, subitement rétréci à son extrémité anté- rieure, où il est terminé par une échancrure profonde , et relevée vers le dos ; toute la surface est chargée de stries très fines qui se rapprochent graduellement vers l’extrémilé anté- rieure; écarlées vers le sommet, elles sont très rapprochées à la base, et toutes sont très finement ponctuées. L'ouverture est pres= que aussi longue que le dernier tour; elle est d’un brun fauve à l'intérieur, blanchâtre vers le pourtour, La columelle est droite, et elle porte six plis à la base. La coloration est d'un brun mar- ron assez vif, sur lequel ressortent agréablement de très fines ponctuations blanches, d’un blanc pur et mat. A: la partie supé- rieure du dernier tour, il ÿ a une zone blanche assez large, au- dessus de laquelle l'angle est couronné par une série de taches alternativement blanches et brunes. MITRE. 397 Cette jolie coquille, rare encore dans les collections, à 20 millim, de long, et ro delarge, Espèces fossiles. 1. Mitre petites-côtes. Mira crebricosta. Lamk. A. testé ovato-fusiformi; costis crebris longitudinalibus, infernè obsoletis ; columellé quadriplicatä, Mitra erebricosta. Annales du Mus, vol. 2. p. 58. n° r. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 464. n° 48. * Desh. Coq. foss. de Paris. t. 2. p. 666. n° 3. pl. 89. f. 21. 22. Habite. Fossile de Grignon. Mon cabinet et celui de M. Defrance. Longueur de l'individu que je possède : 4 lignes et demie. 2. Mitre monodonte. Mitra monodonta. Lamk. M. testé ovato-acutä, læviusculé, supernè longitudinaliter striatà ; labro intus unidentato. Mitro monodonta, Aun. ibid. n° 2. * Desh. Encycl, méth. t. 2. p. 464. n° 49. * Desh. Foss, de Paris, t. 2, p. 691. n0 11. pl. 88. f. 24, 25, 26. Habite. Fossile de Grignon. Mon cabinet. Elle est remarquable par une dent placée sur la face interne du bord droit de son ou- verture, Longueur : 6 lignes trois quarts. 3. Mitre marginée. Mitra marginata. Lamk. M. testé ovaté, læviusculé ; anfractibus margine variculoso crenula- toque subduplicatis. Mitra marginata. Ann. ibid, n° 5. ett. 6. pl. 44.f. 7. a. b. * Desh, Encycl. méth, Vers, t. 2. p. 465. n° 50. * Desh. Coq. foss. de Paris. t, 2. p. 669. n° 7. pl. 88. f. 13. 14. Habite...‘ Fossile de Grignon. Mon cabinet, Le bord supérieur de chaque tour de spire offre un petit bourrelet crénelé qui distin- gue cette espèce. Longueur : 5 lignes. 4. Mitre plicatelle. WMitra plicatella. Lamk. I. testà fusiformi, lævigatä; anfractibus margine subplicatis; colu- mellà quadriplicatd. | Mitra plicatella. Ann. ibid. n° 4. ett. 6. pl. 44. f, 8, * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 465. n° 51. * Desh, Coq. foss. de Paris. t, 2. p.667. n° 4. pl. 88. f. 7. 8. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance, Elle est lisse, un peu plissée sur le bord de ses tours de spire. 358 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 5. Mitre labratule. WMitra labratula. M. tesià ovato-acutä, læviusculé, supernè costulis striisque transver- sis decussatä; labro crasso, marginato. Mitra labratella. Encyel. pl, 392. f. 3. a. b. Mitra labratula. Ann. ibid. n° 5. * Roissy. Buf. Moll. t. 5. p. 443. n°4. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 465. n° 52. * Desh. Coq. foss. de Paris, t. 2. p. 672. n° «2, pl. 88. f, 9! 10. 18. 19. Habite... Fossile de Grignon, où elle est assez commune. Mon ca- binet, Longueur : 10 lignes un quart. 6. Mitres côtes-rares. Mitra raricosta. M. testà ovato=acutä; costis longitudinalibus, distantibus, Autos labro crasso, marginato, intùs subunidentato. Voluta labiata. Chemn. Conch. 11.t. 212. f. 3008. 3009. Mitra raricosta. Ann. ibid. n° 6. * Desh. Coq. foss. de Paris. t.2. p. 675. n° 17, pl. 88. f, 11. 12. * Boissy. Buf. Moll. t. 5. p. 443. n° 5. * Desh. Encycl. méth.Vers.t. 2. p. 466. n° 53. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet, Elle est remarquable par les côtes rares et longitudinales dont elle est ornée à l’exté- rieur, Sa columelle a quatre plis, et laisse voir la lèvre gauche qui la recouvre. Longueur : 9 lignes. 7. Mitre mixte, Mitra, mixta. M, testà fusiformi, lævigatd, basi apiceque obsoletè striatä, aperturd vix emarpinalà. Mitra mixta. Ann, ibid, p. 59. n° 7 * Desh. Encycl, méth.Vers. t. 2. p, 466. n° 54. * Desh. Coq. foss, de Paris, t. 2. p, 670. n° 10, pl. 88. f, 22. 23. 29. 30. Habite... Fossile de Grignon, Mon cabinet, Elle a des rapports avec certaines Marginelles; mais elle a les plis des Mitres, et n’a point de bourrelet marginal. Longueur : 9 lignes un quart. 8. Mitre cancelline. Mitra cancellina. M. testä subfusiformi, lævigatä; labro internè striato; aperturà basi subintegrä. Mitra cancellina. Ann. ibid. n° 8. * Desh. Encycl. méth, Vers. t. 2. p. 466. n° 55. * Desh. Coq. foss. de Paris. t. 2. p. 669. n° 8. pl. 88, f. 15 à 17. Habite... Fossile de Grignon, Cabinet de M. Defrance, Le bord droit de son ouverture est strié intérieurement. MITRE. 359 9. Mitre tarière. Mitra terebellum. Lamk. M, test fusiformi-turrité, lævigaté, infernè striatd; apertur& basi subintegrä. Encyel. pl. 392. f. 2, a.b. c. d. Mitra terebellum. Ann. ibid. n° 9. * Desh. Encyel. méth.Vers. t, 2, p. 467. n° 56. * Desh. Coq. foss. de Paris, t. 2. p. 668. pl. 80. f, 14,15. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet, Coquille grêle, un peu turriculée, et à peine échancrée à la base de son ouverture. Lon- gueur : 7 lignes. 10. Mitre fuselline. Mitra fusellina. Lamk. M. testé ovato-fusiformi, lævi, minutd, basi transversim striatä; an- fractibus supernè marginatis. Mitra fusellina, Ann. ibid, n° ro, * Desh, Encycl. méth.Vers, t. 2. p. 4617. n° 57. * Desh. Coq. foss, de Paris. t. 2. p. 667. n° 5. pl. 89. f.18.19, 20. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Elle est fort petite, et n’a que 4 ou 5 millim, de longueur. 11. Mitre graniforme. Mitra graniformis. Lamk. M. testé ovatä, longitudinaliter costulatd; anfractibus marginatis. Mitra graniformis. Ann, ibid. n° 11. * Desh. Encycl. méth. Vers. t, 2. p. 467. n° 58. * Desh. Coq. foss. de Paris. t. 2, p. 670. n° 9. pl. 89. f.11.12.13. Habite... Fossile de Parnes, près Magny. Mon cabinet. Espèce très petite, fort jolie, et bien caractérisée par ses côtes longitudinales et par les bourrelets de ses tours. Longueur : 2 à 3 lignes. 12. Mitre mutique. Mitra mutica. Lamk. M. testé ovato-acuté, lævigatä; anfractibus undiquè simplicibus; pli. cis columellæ quaternis. Encycl. pl. 392. f. 1, a. b, Mitra mutica. Ann. ibid, p. 60. n° 12. * Desh. Encycl, méth. Vers. t. 2. p. 467. n° 59. * Desh. Coq. foss. de Paris. t, 2. p. 674. n° 15. pl. 88. f. 27.28, Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet, Elle est remarquable en ce que ses tours ne sont nullement striés. Longueur : 1 1 lignes et demie. 13. Mitre allongée. Mitra elongata, Lamk. M. testà fusiformi-turrité, lævigatä; columellà subquinqueplicaté. D'Argenv. Fossiles. pl. 29. [ Buccinite, 2° fig. du n° 6.] 360 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Mitra elongata. Ann. ibid. n° 13. [®] Eadem, strüs transversis vix perspicuis. * Desh. Encycl. méth.Vers. t. 2, p. 468. n° 60. * Desh. Coq. foss. de Paris, t. 2. p. 665. n° r. pl. 89. f. 7.8. Habite... Fossile de Montmirail, en Brie. Mon cabinet. Coquille allongée, turriculée, lisse, et qui a 2 pouces une ligne de lon- gueur. Sa variété est encore un peu plus longue, 14. Mitre citharelle. Mitra citharella Lamk. (1) M. testé ovato-acutà, subventricosd ; costis longitudinalibus, dis- tantibus, muticis ; columelld nudä, quadriplicata. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance, Elle a beaucoup de rapports avec la Mitre côtes-rares; mais elle est plus ventrue, Son bord droit n'a ni bourrelet ni dent inté- rieure, et sa columelle n’est pas recouverte par un bord gauche apparent. 1 15. Mitre de Dufresne. Mira Dufresnei. Basterot. M, testä ovato-oblongä, crassä, ponderosé, lævigatä, vel obsoletè striatä; spir& breviusculà, obtusä; anfractibus convexiusculis : ulimo magno, basi attenuato ; aperturd elongato-angustd ; labro obtuso, simplici; columellà in medio inflatä, quinqueplicatd. Bast. Foss. de Bord. p. 44. n° r. pl. 2. f. 8. Habite fossile à Dax, et aux environs de Bordeaux, Elle est la plus grande espèce fossile connue; par ses caractères, elle se rapproche un peu du Mitra episcopalis ; cependant sa spire reste en proportion plus courte. Cette spire est à-peu-près du tiers de la longueur du dernier tour: elle est obtuse au sommet, et elle est composée de sept à huit tours, larges et médiocrement convexes ; le dérnier se rétrécit à la base, et il est terminé par une échan- crure large et profonde. L'ouverture est étroite, allongée, un peu plus large à la base que dans le reste de son étendue. Le bord droit est obtus, simple, La Columelle est légèrement renflée vers le milieu, dans l'endroit où elle porte cinq plis, dont l’antérieur est peu apparent, Cette coquille est lisse ; il y a des individus où l’on remarque un très petit nombre de stries transverses, dis- tantes, presque effacées. Cette coquille est longue de 97 millim., et large de 33, (1) Cette espèce a été établie par Lamarck pour une variété jeune du Mitra raricosta ; elle devra donc disparaître du cata- logue. MITRE. 361 + 16. Mitre fusiforme. Witra fusiformis. Broc. - M. testä elongato-turritä, angust&, lævigatä; anfractibus numero- sis, convexiuseulis : ultimo basi obliquè substriatä ; columella in- crassalà, quinqueplicatä, plicis obliquis subimbricatis. Aldrov. de Testac. p. 355. f. 5. Brocc. Conch. Foss. Subap. 1. 2. p. 315. n° 16. Desh. Exp. de Morée. Zool. p. 201. n° 365. pl. 24. f. 32. 33. Habite fossile en Italie et en Morée. ï Coquille allongée, étroite, à spire longue, pointue, aussi longue que le dernier tour. Cette spire se compose de onze à douze tours assez étroits , peu convexes, à suture étroite et superficielle; ils sont lisses ; le dernier tour, atténué à sa.base, offre au-dessus de l’é- chancrure qui le termine un petit nombre de stries obliques, obsolftes, qui vont graduellement en se perdant, depuis les supé— rieures jusqu'aux inférieures. L'ouverture est oblonyue, étroite, tres rétrécie supérieurement ; son bord droit est assez épais, simple ’ dans toute son étendue. La columelle est large et épaisse. Le bord gauche ne devient saillant qu’à son extrémité antérieure, au-dessus d’une fente ombilicale, étroite, limitée en dehors par un gros bourrelet décurrent, Sur le milieu de la columelle, on compte cinq plis obliques, presque également espacés, tranchans à leur extrémité, subimbriqués, mais graduellement décroissans depuis le supérieur qui est le plus gros, jusqu’à l’inférieur que l'on voit à peine ; Péchancrure de la base est étroite, oblique, et assez pro- fonde, Les individus fossiles se trouvent en Italie et en Morée. Ils ont 60 millim, de long, et 18 de large. T 17. Mitre de Brongniart. Witra Brongnarti. Desh. M. testà elongatä, fusiformi, acutd, longitudinaliter costatä ; costis supernè undulosis, longitudinalibus, basi evanescentibus ; anfracti- bus convexis, supernè tenuè striatis ; aperturä elongat ; columella subquadriplicatd. Desh. Coq. Foss. de Paris. 1. 2. p. 665. n° 2. pl. 99. f. 9. 10. Desh. Encyc. méth. Vers.t, 2. p. 468. n° 6r. Habite fossile à Parnes, Liancourt, Mouchy-le-Châtel. Cette Mitre est la plus grande des espèces connues aux environs de Paris, et, parmi les fossiles, une des plus grandes du genre, Elle est très allongée, étroite, fusiforme, à spire longue et pointue, plus longue que le dernier tour; on y compte dix à onze tours con— vexes, finement striés à leur partie supérieure, immédiatement au- dessous de la suture. Ces tours sont ornés, dans leur longueur, de 362 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. côtes pliciformes, petites, courtes, plus ou moins nombreuses, selon les individus, et manquant quelquefois sur le dernier tour. Celui-ci, atténué à la base, est ordinairement mutique, et présente rarement de ce côté quelques stries obsolètes. La base de la colu- melle est circonscrite par un bourrelet tendu sur lui-même, dont le centre est occupé par une fente ombilicale , que le bord gauche recouvre ordinairement dans une partie de sa longueur, L'ouver- ture est oblongue, étroite, un peu plus large dans le milieu qu’à ses extrémités ; le bord droit en est mince, tranchant et sinueux à sa partie supérieure : en se joignant à l’avant-dernier tour, il forme une échancrure anguleuse assez profonde. La columelle est presque droite ; sur le milieu elle porte deux à quatre plis obscurs, dont le dernier surtout est presque toujours à l’état rudimentaire, Le bord gauche est mince et appliqué dans toute son étendue, Cette coquille est longue de 85 millim., et large de 25, T 18. Mitre scrobiculée. Mit;u scrobiculata. Broc. M. testà fusiformi, transversè confertim sulcatd, interstitiis crenu- lato-punctatis ; columellé quadriplicata. Aldrov. De Test. p. 355? Brocchi. Conch. Foss. Subap. t. 2. p. 317. pl. 4. f. se Bast. Foess. de Bord. p. 44. n° 2. Desh. Encycl. méth. Vers. t, 2. p. 468. n° 62. Habite. Fossile du Plaisantin, de Crète Sanesi, et du Piémont, Comme l’a reconnu M. Kiener, cette espèce fossile, par l’une de ses variétés, a en effet la plus grande anaïogie avec le Mitra Isabella de M. Swainson; mais l’espèce vivante diffère suffisamment de la fossile pour que toutes deux soient conservées dans la nomencla- ture. Le Mitra scrobiculata de Brocchi est l’une des plus grandes espèces fossiles connues. Elle est très allongée, étroite, subfusi- forme, Sa spire, très pointue, est un peu plus courte que le der- nier tour; elle est formée de onze à douze tours larges, à peine convexes ; le dernier est atténué à la base, où il se prolonge en un canal court et large, terminé par une échancrure large et peu profonde, qui se relève un peu vers le dos. L'ouverture est al- longée, étroite, à bords presque parallèles ; le droit est obtus et simple. La columelle est allongée, cylindracée ; elle porte dans le milieu trois plis obliques, dont l’antérieur est peu apparent. Les accidens extérieurs sont très variables dans cette espèce. Dans le plus grand nombre des individus, la surface est couverte de stries transverses, très écartées et profondément ponctuées; ces stries sont presque effacées sur le milieu du dernier tour, dans les grands MITRE, 363 individus, et elles se changent en rides assez profondes à la base du dernier tour. Dans une série considérable d'individus, on voit les stries s’élargir et se creuser insensiblement, et l’on arrive enfin à une dernière variété, dans laquelle toute la surface est occupée par des: sillons transverses à sommet aigu ; au lieu de ponctuations se trouvent des stries longitudinales, qui découpent la surface en petites portions subquadrangulaires, Les grands individus de cette espèce ont 98 millimètres de long, et 23 de large. + 19. Mitre striatule. Mitra striatula. Brocchi. 11, testä fusiformi, glaberrimä, strüs filiformibus, distantibus, le- viter crenulatis, transversè succinctà ; columellà subtriplicata. Brocchi. Conch. Foss. Subap, t, 2. PL 218. pl. 4. f.8. Desh. Encycl. méth, Vers. t. 2. p. 469, n° 64. Habite... Fossile du Plaisantin, de la Sicile et des environs de Perpignan. Cette Mitre a de l’analogie avec le Scrobiculata, mais elle en diffère constamment par une taille beaucoup plus petite. Elle est allon- gee, fusiforme, étroite. Sa spire est aussi longue que le dernier tour ; elle est très pointue, et composée de dix tours peu con- vexes, sur lesquels sont distribuées un petit nombre de stries transverses, profondément ponctuées; ces stries sont au nombre de deux ou trois sur les premiers tours, il y en a une quinzaine sur le dernier ; leur nombre est variable cependant, car il y a des individus où elles sont pour ainsi dire dédoublées, L'ouverture est allongée, très étroite. Le bord droit est mince, tranchant et sim- ple. La columelle porte, dans le milieu, quatre plis peu obliques. Les grands individus de cette espèce ont 36 millunètres de long, et 11 de large. + 20. Mitre plicatule. Witra plicatula. Brocchi. M. testé fusiformi, glabrd; anfractibus obsoletè plicatis, basi rec- tiusculà ; columellé quadriplicaté ; labro internè striato. ‘ Brocchi. Conch. Foss. Subap, t, 2. p. 318, pl: 4.f. 7. Desh, Encycl, méth, Vers, t, 2, p. 469. n° 66. Habite... Fossile du Plaisantin, Petite espèce fort élégante, allongée, étroite, fusiforme, que l’on re- connaît facilement aux petites côtes longitudinales, plus ou moins étroites, qui sont régulièrement disposées à la surface des tours; ces côtes sont presque toujours un peu infléchies dans leur lon- gueur ; elles sont lisses, ainsi que les intervalles qui les séparent. Le dernier tour est un peu plus court que la spires il se pro- longe, à la base, en un canal étroit, assez long, sur le dos duquel HISTOIRE DES MOLLUSQUES. il y à un petit nombre de petits sillons chliques. L'ouverture est allongée, très étroite; son bord droit est mince, tranchant, fine ment strié à l’intérieur. La columelle porte, dans le milieu, quatre gros plis subtransverses, La longueur de cette espèce est de 20 millimètres, sa largueur de 9. 21. Mitre pyramidelle. Mitra pyramidella. Brocchi. M. testà fusiformi, lævigatä; apice spirä longitudinaliter costula- ti; columellé quadriplicatà, basi longiusculà, leviter incurvd; la- bro internèé striato. | Brocc. Conch. Foss. Subap. t. 2. p. 318. pl, 4. f. 5. Desh. Encycl. méth.Vers. t. 2. p. 469. n° 65, Habite... Fossile Crète Sanesi. Petite coquille qui nefnanque pas d’analogie avecle Mitra ebenus de Lamarck ; cependant elle reste constamment distincte par ses ca- ractères. Elle est allongée, fusiforme, Sa spire, très pointue, est plus longue que le dernier tour; elle se compose de douze tours cylindracés, dort les premiers sont profondément plissés dans leur longueur, tandis que les derniers sont lisses; le dernier est alténué à la base, et prolongé en un canal étroit, sur le dos duquel on re- marque quelques sillons obliques. L'ouverture est allongée, très étroite, Le bord droit est simple, mince et strié en dedans. La columelle est droite, et elle présente dans le milieu quatre gros plis, dont le premier est réellement énorme, en proportion de la grosseur de la coquille. Cette petite espèce est longue de 25 millim., et large de 5: T 22. Mitre cupressine. Mitra cupressina. Brocchi. M. testà turritd, subulatä, longitudinaliter, costatä , transversim striatä, bast eloncatä, flexuosä; columell& triplicatä. ; 5 ; 1ÿ Brocc. Conch. Foss. Subap. t. 2. p. 319. pl. 4. f. 6. Desh. Encycl. méth.Vers. t. 2, p.470. n° 67. Habite. Fossile du Plaisantin. Petite coquille très élégante, et que l’on prendrait pour un Fuseau, tant est prolongé le canal qui la termine. La spire est allongée, pointue, un peu plus longue que le dernier tour ; les tours sontau nombre de onze ou douze, ils sont peu convexes, et les premiers sont bordés d’un petit bourrelet. Toute la surface est découpée en un réseau formé de petites côtes longitudinales obliques, traversées par un grand nombre de stries transverses un peu moins grosses el un peu moins saillantes que les côtes, L'ouverture est pelite, fort étroite, prolongée à la base en un canal assez long, étroit. Le bord MITRE. 365 droit est mince, tranchant, simple, La columelle est munie, dans le milieu, de trois gros plis peu obliques. Gette petite espèce est longue de 15 à 20 millim., et large de 4 à 5. 4 23. Mitre costulée. Mitra costulata. Desh. + M, testé elongato-angustd; costis crebris, longitudinalibus ornatä; anfractibus convexiusculis : ultimo spird longiore, profundè basi emarginato; aperturd oblongä; columellà subarcuatd, quadripli- catd; plicis inæqualibus; labro incrassato, in medio subdentato. Desh. Coq. foss. de Paris. t. 2. p. 673. pl. 90. f. 1. 2. Habite. Fossile à Mouchy, Parnes. On serait tenté de confondre celte espèce avec le Hitra crassidens, à titre de variété ; cepeudant elle se distingue non-seulement par le plus grand nombre de ses plis longitudinaux, mais encore par la co- lumelle et les plis qu’elle porte. Cette Mitre est allongée, étroite; sa spire, un peu plus courte que le dernier tour, est composée de sept à huit tours aplatis ou à peine convexes, sur lesquels sont disposées avec assez de régularité des côtes longitudinales, rapprochées, peu épaisses, légèrement ar- quées dans leur longueur et un peu obliques; la surface n’offre aucune strie transverse ; le dernier tour est terminé à la base par une échancrure profonde relévée vers le dos. L'ouverture est fort étroite. La columeile, à peine arquée dans sa longueur, est munie de quatre plis graduellement décroissans, Le bord droit est épaissi, obtus, et pourvu d’une dent peu saillante à sa partie interne et submédiane. On trouve à Valognes, dans le terrain tertiaire, une variété de cette espèce, remarquable par la régularité de ses côtes et leur plus grande épaisseur. Cette coquille est longue de 27 millim., et large de 11. 24. Mitre à grosse lèvre. Mitra labrosa. Desh. M. testà ovato-angustà , elongalà , utrinquè attenuatd; spird acumi- naté ; anfractibus convexiusculis, supernè obscurè transversim striatis; aperturd angustissimä; columellà quadriplicatä; plicis majoribus; labro extüs incrassato, gibbaso, dilatato. Desh. Coq. foss. de Paris. t. 2. p. 673. pl. 88. f. 20.21. Habite. Fossile à Mouchy. Coquille singulière, et qui diffère essentiellement de la Mitre labra- tule, avec laquelle elle a cependant quelques rapports. Elle est ovale-oblongue, étroite, à spire pointue, plus longue que le der- nier tour, On y compte sept à huit tours à peine convexes, à la partie supérieure desquels il y a quelques stries transverses, peu 366 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. constantes et obsolètes : le dernier tour est atténué à son extré- mité, et terminé par une petite échancrure un peurelevée vers le dos. L'ouverture est très étroite, La columelle est très étroite, épaisse, et garnie de quatre gros plis presque égaux et peu obli- ques. Ce qui rend surtout cette espèce remarquable, c’est la forme de son bord droit: il est garni en dehors d’ün gros bourrelet très épais, dilaté, semblable à celui de la plupart des Tritons; ce bord est simple en dedans et légèrement infléchi à sa partie supé- rieure. Cette coquille, assez rare, est longue de 26 millim., et large de 12, en y comprenant l'épaisseur du bourrelet marginal, 1 25. Mitre subplissée. Mitra subplicata. Desh. M. testà ovato-elongaté ; spird acuminaté , conict , lævigatä , obso- letè longitudinaliter plicatä ; ultimo anfractu lævigato; apertura angustä ; columell& quadriplicatä ; plicis subæqualibus ; labro in- crassato, lævigato ; supernè obscurè unidentato. Desh. Coq. Foss. de Paris, p. 675, pl. 89. f. 1. 2. Habite. Fossile à Grignon, Parnes, Valmondoiïs, Il ÿ a peu de différence entre cette espèce et le Mitra labratula ; et nous l’aurions réunie à ses variétés, si quelques individus, qui ont conservé des traces de leur première coloration , ne nous avaient aidé à trouver des caractères distinctifs, constans pour les deux espèces. La Mitre subplissée est plus ventrue que le Labratule, Sa spire est proportionnellement plus courte, et son dernier tour plus grand. Cette spire est conique, composée de sept tours aplatis, sans stries transverses, mais obscurément plissées dans leur longueur ; les plis, peu réguliers, disparaissent vers le dernier tour, qui est tout- à-fait lisse. L'ouverture est très étroite, rétrécie à ses extrémités. La columelle, oblique, à peine courbée dans sa longueur, est légè- rement renflée dans l’endroit où sont placés les quatre plis presque égaux dont elle est pourvue. Cette columelle est accompagnée d’un bord gauche très mince, plus large à sa partie inférieure qu’à la supérieure, Le bord droit est épais, obtus, évasé , et présentant, dans la plupart des individus, un renflement- court, obtus, et peu marqué à sa partie supérieure. L’angle supérieur de l’ouverture est très aigu, mais non échancré. La coloration consisle en une série régulière de flammules courbées, d’un jaune ferrugineux , placées à la partie supérieure des tours. Les grands individus de cette espèce, plus rare que la plupart de celles du même genre, ont 33 millim. de long, et 15 de large, MITRE. 367 + 26. Mitre à dent épaisse. Mitra crassidens. Desh. M. testé angustä, oblongä, longitudinaliter plicatä ; plicis distanti- bus, subregularibus ; aperturd angustä ; columellé quadriplicatd ; labro incrassato, supernè dente acuto, magno, instructo. Desh. Coq. Foss, de Paris. t. 2. p. 676, pl. 90. f. 3. 4. 7. 8. Habite. Fossile à Grignon, Mouchy. Malgré les rapports de cette espèce avec le Mitra obliquata, nous croyons devoir la séparer, car elle a des caractères que nous avons constamment retrouvés dans tous les individus, Elle est ovale-oblongue, plus ou moins étroite, selon les individus. Sa spire est conique , pointue, plus courte que le dernier tour, et composée de sept à huit tours étroits, aplatis, sur lesquels s’élè- vent un petit nombre de plis longitudinaux, distans, peu réguliers, et rendant la coquille polygouale, lorsqu'ils se succèdent, du som- met à la base. Du reste, la coquille est lisse, et son dernier tour, rétréci à son extrémité, est terminée par une échancrure assez pro- fonde et à peine oblique. L'ouverture est très étroite. La colu- melle, assez épaisse, porte vers le milieu quatre plis presque égaux ; elle est revètue d’un bord gauche mince, également large dans toute sa longueur ; le bord droit est épaissi, et il est singulier par la forme de la dent qu'il porte à sa partie supérieure : il semble que cette dent, relevée sur le bord droit, ayant été ramol- lie, a été infléchie à la partie interne du bord, où elle est saillante. Cette dent est grosse, conique et pointue. D’autres espèces de Mitres sont également dentifères, mais leur dent n’a pas la même forme que celle-ci, Cette espèce est assez commune, et il est à présumer qu’elle à été confondue avec le Mitra raricosta, Elle est longue de 25 millim., et large de 13. T 27. Mitre à côtes obliques. Mitra obliquata. Desh. M. testé ovato-oblongd, longitudinaliter costaté ; costis subarcuatis, obliquis ; anfractibus convezxiusculis ; aperturd oblongä, angustä ; columellä quadriplicaté ; plicis minoribus, bi labro in- crassato, simplici. Desh, Coq. Foss, de Paris. t, 2. P- 677. pl. 89. " 3, 4. pl. go. 15016 Habite. Fossile à Parnes, Mouchy. Coquille ovale-ob!ongue , ayant une spire conique et pointué, plus courte que le dernier tour, et composée de huit tours peu con- vexes, ornés de côtes longitudinales assez régulières, mais assez variables pour le nombre, selon les individus, Ces côtes sont peu 368 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. saillantes ; elles sont pliciformes, à peine courbées et obliques; elles se prolongent jusqu’à la base du dernier tour, et se terminent à un bourrelet oblique, aboutissant à l’échancrure terminale. Cette échancrure est profonde et renversée vers le dos; on y remarque, sur toute sa surface, d’autres stries que celles des accroissemens. L'ouverture est allongée, très étroite. La columelle, épaisse vers le milieu de sa longueur, porte dans cet endroit quatre plis assez gros et presque égaux ; elle est accompagnée d’un bord gauche, large, peu épais, et nettement limité en dehors. Le bord droit est épais, obtus, simple, et un peu renversé en dehors. ; Les grands individus de cette coquille, assez commune, ont 33 millim. de long, et r6 de large. 28. Mitre de Lajoye. Mitra Lajoyi. Desh. M. testä ovatä, utrinquè attenuatd, striis transversis et costulis lon- gitudinalibus clathratä; spird acuminatä, conicä ; anfractibus supernè depressis, convexiusculis ; aperturd oblongä, angusté ; co- lumelld incrassatä, quadriplicatd ; plicis maximis, subæqualibus ; labro incrassato, supernè unidentato. Desh. Coq. Foss. de Paris. t. 2. p. 678. pl. 89. f. 5. 6. Habite... Fossile à Assy, Valmondois. Avant M. Lajeye, à qui nous devons et dédions cette belle espèce, nous n’en conuaissions qu’un seul individu, roulé et mutilé, que nous avions trouvé à Valmondois. Cette coquille est ovale-oblon- gue, ventrue dans le milieu, La spire est conique, moins longue que le dernier tour; les six ou septtours, dont elleest composée, sont peu convexes et légèrement déprimés à leur partie supérieure ; le dernier tour est atténué à son extrémité, où il est terminé par une échancrure profonde et oblique, non relevée vers le dos, Toute la surface extérieure est couverte d’un réseau assez grossier, et à grosses mailles, résultant de l’entre-croissement de stries trans- verses assez grosses, avec des côtes longitudinales, nombreuses , irrégulières, étroites et peu épaisses, L'ouverture est très étroite, et elle est rétrécie par quatre gros plis columellaires peu obliques, presque égaux, et dont le dernier est un peu plus petit que les autres. Le bord droit est épaissi, et il porte à sa partie supérieure une grosse dent obtuse en forme de mamelon, placée vis-à-vis l’eafoucement columellaire qui précède les plis. Celte coquille, rare, est longue de 50 millim., et large de 23, + 29. Mitre parisienne. Mitra parisiensis. Desh. M. testé ovato-oblongä, subventricosd, lævigatd ; spird conicä ; ultimo anfractu supernè tuberculis majoribus coronato ; columelli qua- VOLUTE, 369 driplicaté, in medio inflatä ; labro incrassato, intus supernè uni- dentato. | Desh. Ency. méth, Vers. t. 2. p. 470. n° 69. Desh. Coq. Foss, de Paris. t, 2 p. 677, pl. 89. f. 16. 17. Habite. Fossile à Parnes, Mouchy. Belle coquille remarquable, dont nous ne connaissons qu'un petit nombre d'individus. Elle est ovale-ventrue. Sa spire, à-peu-près aussi grande que le dernier tour, est formée de neuf à dix tours aplatis ou à peine convexes; ils ne sont puint également larges dans toute leur étendue, sa suture, dans son développement, ayant des irrégularités comparables à celles de certains Strombes vivans. Ces tours sont obscurément interrompus d'une manière irrégu- lière par une ou deux côtes longitudinales variciformes; le der- nier tour est couronné, à sa partie supérieure, par un petit nombre de gros tubercules obtus, dont la base se prolonge quel- quefois en une côte longitudinale, courte et obsolète. L'ouverture est étroite, allongée. La columelle est épaisse, cylindracée et ren- flée dans le milieu : c’est sur ce renflement que sont placés quatre gros plis columéllaires, presque égaux. Le bord gauche, mince supérieurement , s’élargit et s’épaissit à sa partie inférieure. Le bord droit est fort épais, et présente, à sa partie supérieure et interne, une dent en mamelon, placée vis-à-vis et un peu au- dessus du premier pli de la columelle. Les individus que nous possédons de cette espèce sont longs de 48 millimètres, et larges de 23. Nous en avons vu de plus grands, VOLUTE. (Voluta.) Coquille ovale, plus ou moins ventrue, à sommet ob- tus ou en mamelon, à base échancrée et sans canal. Columelie chargée de plis, dont les inférieurs sont les plus grands et les plus obliques. Point de bord gauche. Testa ovata, plus minusve ventricosa; apice papillari ; basi emarginata; canali nullo. Columella plicata : plicis inferioribus majoribus et magis obliquis. Lamina columel- laris nulla. Osservarions, — Le genre Voluta de Linné, quoique carac- térisé d’une manière assez distincte, d'après la considération Tour X. 54 370 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. de l'existence des plis sur la columelle de la coquille, est très peu naturel; car il réunit des coquillages de familles diffe- rentes qu'il faut distinguer, séparer et écarter, parce qu’elles ne s’avoisinent point. Il comprend effectivement des coquilles à ouverture entière, comme les Auricules ; d’autres à ouverture canaliculée à la base, comme les Fasciolaires et les Turbinelles qui avoisinent les rochers; enfin, d’autres encore ‘dont l’ouver- ture est simplement échancrée à sa base, comme celle des Buccins, etc., ce qui lui donne une étendue extrêmement cn- sidérable, nuisible à l’étude des espèces, et défectueuse à l’égard des rapports entre les objets réunis. Bruguières avait commencé la réforme de ce genre trop nombreux établi par Linné, en supprimant avec raison les es- pèces dont la coquille n’est pas échancrée à sa base. J’ai en- suite porté plus loin cette réforme, et j'ai séparé du genre Fo- luta de Linné les Mitres, les Colombelles, les Marginelles, les Cancellaires et les Turbinelles, qui sont des genres distingués d’une manière remarquable des véritables Volutes, et dont deux sont d’une autre famille. Le genre des Volutes, tel qu'il est ici caractérisé, est beau- coup plus circonscrit qu'il ne l'était, paraît plus naturel, et n'offre plus d'association disparate, comme auparavant. Il comprend néanmoins un grand nombre d'espèces, parmi les- quelles quantité sont très précieuses par leur rareté, par la beauté, la vivacité et la diversité de leurs couleurs. On peut dire que c’est un des plus beaux genres de la conchyliologie, et qu’il forme un des plus riches ornemens des collections. Les espèces sont en général lisses, brillantes, et il ne paraît pas qu'aucune d'elles soit pourvue de drap marin. Dans les unes, la coquille est très ventrue et presque bombée comme les Tonnes; dans d’autres, elle est simplement ovale et chargée de tubercules plus ou moins piquans; enfin, dans d’autres encore, elle est ovale-conique, allongée, presque fusiforme ou turricu- lée, et se rapproche de la forme des Mitres. Ces considéra- tions fournissent des moyens de diviser le genre, sans rompre les rapports qui lient entre elles les espèces et en facilitent l'étude. | Ces coquillages sont tous marins, et vivent en général dans VOLUTE. 371 les mers des pays chauds. Aucune des espèces connues de ce genre ne vit dans nos mers. C’est avec les Mitres que les Volutes ont le plus de rapports; mais elles en sont éminemment distinguées : 1° par les plis de leur columelle, dont les inférieurs sont les plus gros et les plus obliques ; 2° par l'extrémité de leur spire, qui est obtuse ou en mamelon. J'ai distingué les espèces de ce genre en quatre petites fa- milies, que les rapports indiquent assez bien, mais que l’on ne doit pas séparer, parce qu’elles sont liées entre elles de manière à devoir constituer un seul genre. L'animal des Volutes est un Trachélipode carnassier qui ne respire que l’eau. Sa téte est munie de deux tentacules pointus, portant les yeux à leur base extérieure. Sa bouche est en trompe allongée, cylindrique, rétractile, garnie de petites dents crochues. Ungube pour conduire l’eau aux branchies et sail- lant obliquement derrière la tête; pied fort ample; point d’o- percule. [Lamarck, comme on le sait, est celui des zoologistes qui, après Bruguières, a porté le plus loin la réforme du genre Vo- lute de Linné. Cette réforme arrêtée, selon nous, dans de sages limites, n’a point paru suffisante à quelques personnes, et les conchyliologues anglais, particulièrement, suivant les traces de Denys de Montfort, ont reproduit récemment, non-seulement le genre Cymbium de cet auteur, mais y ont ajouté un genre Melo, qui, à nos yeux, n’est pas plus utile que le premier. Comme nous l'avons déjà dit, les genres ne peuvent être reçus qu'au- tant qu'ils sont mesurés sur des caractères égaux et compara- bles ; ils ne peuvent être introduits dans une méthode naturelle, qu’autant qu’ils portent le cachet d’un ensemble de caractere, dont les limites sont bien déterminées; il faut, en un mot, qu'ils puissent entrer dans la philosophie de la science, et s’harmoniser avec tous les autres genres déjà adoptés dans la méthode. Dans uotre pensée, le genre Volute, tel que Lamarck l’a conçu, est naturel, et mérite d’être conservé dans son ensemble; et il nous suffira, pour le prouver, d’examiner d’une manière gént- rale ce qui est connu sur ce genre. Lorsque Lamarck réformait le genre Volute de Linné, il ne 24 372 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. connaissait qu'un seul animal des Volutes proprement dites : c’est celui du Voluta Neptuni, pour lequel Adanson a fonde son genre Yet. Cette espèce appartient à la section des Vo- lutes à ouverture ample, dont Montfort a fait son genre Cym- bium. Lorsque MM. Quoy et Gaimard revinrent de leur pre- mier voyage de circumnawvigation , ils rapportèrent l'animal du Voluta Ethiopica; M. de Blainville, dans la partie zoolugique du voyage, donna la figure à la description de cette espée. Pour terminer ce que l’on connaît de ce groupe de Volutes, nous ajouterons que M. Kiener, dans son Species des coquilles, repro- duisit une nouvelle figure de l’Yet d’Adanson, figure qui fut reco- piée un peu plus tard par M. Küster, dans la nouvelle édition du grand ouvrage de Martini et Chemnitz. On devait désirer que les animaux d’autres espèces de Volutes, appartenantaux trois autres groupes de Lamarck, fussent observés, et l’on doit à MM. Quoy et Gaimard la connaissance de plusieurs espèce8lintéressantes, auxquelles M. d’'Orbigny en a ajouté quelques autres dans son voyage de l'Amérique du Sud. Au moyen de ces divers maté- riaux, il est permis aujourd’hui d'apprécier la valeur des di- vers genres que l’on a proposés aux dépens des Volutes de Lamarck. Si nous prenons le genre Volute dans son ensemble, nous le voyons commencer par des coquilles amples, minces, ‘à spire très courte, à columelle concave, portant de grands plis obli- ques. Si les coquilles de ce groupe étaient complétement isolées, on comprendrait que l’on ait voulu en faire un genre; mais on voit, dans une série considérable d’espèces, les caractères se mo- difier et passer insensiblement vers un autre groupe, dans le- quel la coquille reste mince, mais la columelle est déjà redres- sée, et la spire élancée; peu-à-peu le test s’épaissit, l'ouverture se rétrécit, et l’on passe aux espèces d’un troisième groupe, au- quel le Voluta musicalis, par exemple, pourrait servir de type. Il est à peine nécessaire de parler du genre Melo, dans lequel on propose de réunir celles des espèces à très grande ouver- ture, et à test mince, qui sont couronnées d’é épines. En nous aidant des matériaux publiés par les voyageurs, sur les animaux des Volutes, nous verrons que les caractères du genre persistent dans les groupes principaux établis par Lamarck, C’est CHAT VOLUTE. 373 ainsi que nous trouvons, dans toutes les especes, le -pied très grand, et toujours dépourvu d'opercule. Nous voyons aussi que le siphon charnu, qui sert à porter l’eau sur les branchies, est très gros et très épais, et prolongé à la base en deux appen- dices tentaculiformes que l’on ne remarque dans aucun autre genre connu. Il est remarquable que ce caractère se montre dans toutes les espèces connues jusqu’à présent. Dans toutes les espèces la tête est large, aplatie, et elle porte en avant une paire de tentacules très écartés entre eux, généralement courts et cylindracés; les yeux sont sessiles en arrière de ces tentacules, et rarement ils sont proéminens ; au-dessous de la tête, se voit une fente longitudinale, par laquelle passe une trompe cylindrique, épaisse et charnue, au moyen de laquelle l'animal attaque d’autres Mollusques', perfore leur coquille, et suce la matière animale qu’elle renferme. D’après la figure de l'Yet, que donne M. Kiener, les tentacules seraient en forme d’oreillette triangulaire, tandis que, d’après Adanson, ces ten- tacules sont courts, mais cylindracés. Il reste à examiner un autre caractère qui paraît particulier à quelques Volutes: c’est celui qui est relatif à l’étendue du manteau. Il y a un certain nombre d’espèces, sur la coquille desquelles le bord gauche n'offre point de limites; on voit ce bord gauche s’étendre plus ou moins loin, et revêtir une grande partie de la spire et du ventre du dernier tour. M. d’Orbigny a fait voir que cela était dù au développement excessif que prend quelque- fois le bord gauche du manteau, qui vient se renverser jus- que sur le dos de la coquille, envahit sa spire dans toute sa longueur, et revêt toutes les parties qu’il touche d’une couche polie et vernissée , tout-à-fait comparable à celle des olives et des porcelaines. Lorsque l’on examine un grand nombre d’es- pèces de Volutes, on remarque tous les degrés entre ce dévelop- pement extrême du manteau, dont nous venons de parler, et la réduction de cet organe aux proportions ordinaires chez les autres Mollusques. Ce développement a lieu, non-seulement dans certaines espèces de Volutes à test épais, mais se montre aussi dans la section des Cymbium, et on le remarque particu- lièrement dans les Voluta porcina et proboscidalis de Lamarck. Ce qui complète l’ensemble des caractères du genre Volute, 374 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. c’est que tous ces animaux, sans excéption, ont la métie mäa- nière de vivre. Adanson a dit, le P'ERREE que les espèces du Sénégal s’enfoncent dans le sable, et s’y cachent entièrement. Cette observation a été répétée par tous lés voyageurs qui ont trouvé des Volutes vivantes. ; Ainsi, comme on le voit d’après ce qui précède, le génre Volute doit rester tel que Lamarck l’a réformé, et il faut réje- ter d’une méthode naturelle les divers genres quiont été proposés par MM. Broderip et Sowerby, ainsi que par M. Swainson, ét que quelques autres naturalistes ont adoptés sans en aVoir suffisamment examiné la valeur. Les caractères des coquilles se nuancent entre eux ; les animaux des divers groupes ont des caractères semblables, tous ont une même manière de vivre: il est donc naturel de voir dans cet ensemble un genre, donit la valeur est comparable à celle d’autres groupes analogues. Le nombre des Volutes est assez considérable, et pour facili- ter leur distinction spécifique, il est uüle de les partager en plusieurs groupes, d’après les caractères extérieurs les plus saillans. C’est ainsi que l’on pourrait adopter la distribution qui a été proposée par M. Sowerby, dans son Genera, en prenant pour caractères principaux les accidens du sommet de la spire. D'autres personnes, à l'exemple de Lamarck, ont préféré dis- tribuer les espèces en trois ou quatre groupes, d’après l’ensem- ble des caractères. Cette méthode est la plus rationnelle, aussi nous pensons que l’arrangement de Lamarck peut être conservé, en apportant quelques modifications dans le rapprochement des espèces. On en connaît aujourd’hui un assez grand nombre à l’é- tat fossile, distribuées pour la plupart dans les terrains ter- tiaires. Il y en a cependant quelques-unes de mentionnées dans les terrains crétacés. | ESPÈCES. [a] Coquille ventrue, bombée. Les Gondolières. [Cémbiolæ.] i. Volute nautique. Voluta nautica. Lamk. (1) V. lestà ventricosissimd , tumidä, fulvo-rufescente ; spira brevis= (1) M. Kiener confond avec cette espèce le Volt tessélata, VOLUTE. 379 sim, spinis brevibus, versus axem penitès inflexis coronatä ; colu- melld triplicata. Seba. Mus. 3. t. 64. f. 2. Martini. Conch, 3.t. 75. f, 585. Eucyclop. pl. 387. f. 2. * Voluta æthiopica. Var. D. Dillw. Cat, t. 1. p. 575. Desh. Encyclop. méth. Vers. t. 3. p. 1135. n° r. * Kiener. Spec. des Coq. p. 5. n° 2. pl, 2. Küster. Conch, Cab. p. 207. n° 2. pl. 43. f. 2. pl. 46. f. 2, Exclus. varietatibus. Habite l'Océan asiatique. Mon cabinet. Grande et belle coquille, très bombée, singulièrement remarquable par la direction des épines qui couronnent sa spire. Ces épines sont courtes, surtout dans les vieux individus, pliées en deux, et toutes couchées hori- zontalement, se dirigeant vers l’axe de la spire. Long.: 7 pouces 9 lignes. 2. Volute diadème. V’oluta diadema. Lamk. (1) V. test& ventricosä, fulvo-auranti&, interdüm albo-marmoratä ; spir& spinis fornicatis, rectiusculis coronatd ; columellé tri- plicata. L_ 4 n° 5, qui est cependant bien distincte par le nombre des plis columellaires. (1) En étudiant cette espèce et la suivante, on reconnaît que, contrairement à l’opinion de M. Kiener, elles doivent être toutes deux conservées. Les phrases de Lamarck les caractérisent suf- fisamment, mais la synonymie n’est point assez correcte, et nous concevons que l'erreur soit facile, lorsque l’on s’en rapporte uniquement à elle. Pour rendre à la synonymie de ces espèces sa netteté, 1l suffit de retirer de celle-ci, pour la transporter au Voluta armata , les citations de Rumphius et de Petiver. Parmi les coquilles figurées par M. Kiener, sous le nom de Voluta ar- mata, se trouve le Diadema, le Ducalis de Lamarck; de plus, une troisième espece, pl. 8, f. 2. Mais le véritable Armata n’est point dans cet ouvrage, quoiqu'il y ait six figures qui portent ce nom. M. Küster, en adoptant l'opinion de M. Kiener, établit trois variétés auxquelles il attribue une synonymie qui est la reproduction de celle de Lamarck, à laquelle il n’apporte au- cune amélioration. 376 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Rumph. Mus. t. 31. fig. B. Petiv, Amb. t. 7. f. 5, Gualt. Test. t, 20. fig. H. An Favanne. Conch. pl. 28. fig. B. 3? spinis nimium longis. Martini. Conch. 3. t, 74. f. 780. Encyclop. pl. 388. f, 2. Voluta diadema. Annales du Mus, vol. 17. p. 57, n° t. * Voluta æthiopica. Dillw. Cat. t, 1. p. 575. Var. E, * Melo diadema. Reeve. Conch. Syst, t. 2. p. 256. pl, 283. f. r. Desh. Encyclop. méth. Vers. t. 3. p. 1135. n° 2, Swains. Conch. Exot. pl. 6. P? Seba. Mus. t. 3. pl. 65, f. 12, pl. 66. f, 13. Kiener. Spec. des Coq. pl. 7. ol, armata. Var. Küster. Conch. Cab, pl. 41. f. 1. 2. Habite l’Océan asiatique, Mon cabinet, Cette belle Volute constitue une espèce très distincte, et qui acquiert aussi un assez grand volume. Elle est marbrée de blanc sur un fond jaunâtre ; mais, dans son plus grand accroissement, elle est presque unicolore. Ses épines sont des écailles concaves, voüûtées, pointues, presque droites, peu fréquentes sur le sommet du dernier tour, et plus grandes à mesure qu’elles s’'approchent du bord droit. Longueur : 7 pouces x ligne. XX OX * * 3. Volute armée. l’oluta armata. Lamk. V. testà ventricosd, supernè attenuatd, luteo-aurantià, anteriüs albo- marmoratd; spird spinis rectis prælongis coronatäà ; columellé triplicatä. Martini. Conch. 3.t 76,f, 787, 988. Encyclop. pl. 388. f, r. Voluta armata. Ann, ibid. n° 2, [6] Var. testé transversim bifasciatd, Seba. Mus. 3. t. 65.f. 1.2. * Voluta æthiopica, Var. F. Dillw. Cat. t, 1. p. 575. * Küster. Conch. Cab. pl. 43. f, 1. 2. Habite les mers du cap de Bonne-Espérance. Collect, du Mus, Elle est distincte de la précédente par les longues épines dont elle est couronnée, et parce que son dernier tour s’amincit davantage vers son sommet. 4. Volute ducale, J’oluta ducalis. Lamk. F. test cylindraceo-ventricosd, albidé, maculis castaneis irregu- laribus biseriatim cinct&, venis rufis longitudinalibus fleruosis VOLUTE. | 377 subreticulata ; spir& spinis brevissimis coronatä; columella quadri- plicatä. Voluta ducalis. Ann. ibid. n° 3. Varietatibus exclusis, * Schub. et Wagn: Suppl. à Chemn. p. 12. pl. 218. f, 3036. 3037. * Voluta armata. Var. Kiener. Spec. des Coq. pl. 9. f. 2. * Jd. Küster. Conch. Cab. p. 212. Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Celle-ci est Raaible par ses épines très courtes, qui ressemblent à des dents ou à de petits tubercules pointus, et qui sont toujours dépassées par le mame- lon très saïillant et très renflé de la spire. Longueur : 2 pouces 8 lignes. 5. Volute mouchetée. Voluta tessellata. Lamk. (x) V, testà ventricosä , albido sulphured; zonis duabus Jusco-tessel- latis ; spiré spinis brevibus incurvis coronatä ; columellä quadri plicatä. Lister. Conch. t. 797. f. 4. Bonanni. Recr. 3. Î. 1. Seba. Mus. 3. t. 65. £. 10. ett. 66. f. 6. Martini. Conch. 3.t. 74. f. 781. Voluta tessellata, Ann. ibid. p. 58. n° 4. * Lesser, Testaceotheol, p. 238. f. n° 55. * Voluta æthiopica. Var. À, Dillw. ci t. 1.p. 574. n°0 178. * Swains. Exot, Conch. pl. 12. * Voluta nautica. Var. Kiener. Spec. des Coq. p. 6. pl. 3. f, 2. * Zd. Küster., Conch. Cab. p. 200. pl. 4r. f. 3. Habite. Collect, du Mus. Elle parait constamment distincte de celle qui suit, en ce qu’elle est plus bombée, et qu’elle offre deux ran- gées de taches brunâtres, presque carrées. Les épines qui la cou-- _ronnent sont moins nombreuses et plus inclinées vers l'axe de la spire. Longueur : 8 centimètres. 6. Volute éthiopienne. Voluta æthiopica. Lin. (2) V. testä. obovatä, ventricosé, aurantio-cinnamomed , immaculata ; (1) Martini n’a pas toujours distingué bien nettement ses espèces de Volutes, et la synonymie en est défectueuse, Iei, il confond avec le Voluta tessellata une variété du FVoluta æthio- pica qui se distingue par tous les caractères les plus es- sentiels. (2) Il est certain que Linné, sous le nom de Voluta æthio- 3738 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. spird spinis brevibus crebris complicati recliusculis coronat& ; columellä quadriplicatd. Voluta æthiopica. Lin. Syst. hat. éd, 15. p. 1195. Gmel. p. 3465. h° 1135. Lister. Conch. t, 8or. f, 7. b. Gualt. Test, t. 20. fig. r. Knorr, Delic. nat. Select ? tab, B. VI. f. 2. Martini. Conch. 3. t, 95. f. 784. Encycl. pl. 389. f. r. Voluta æthiopica. Ann. ibid. n° 5. [8] Var. test fasciä albä transversal, D’Argenv. Conch. pl. 17. fig. F. Seba. Mus. 3, t. 65. f. 4. 1. et t. 66. f. 9. Martini. Conch, 3, t. 73. f. 797-779. [ce] Var, fascüs duabus fuscis: Kanorr, Vergn,. 2. t. 4. f. 1. Martini. Conch. 3.t. 74. f. 782. Encycl. pl. 388. f. 3. * Lin. Syst. nat, éd, 10, p. 733; Excl. plur. synon. * Lin. Mus. Ulric, p. 598. * Roissy. Buff. Moll. t. 5. p, 437. n° 3. * Cymbium æthiopicum. Schum. Nouv. Syst. P 237. * Schrot. Einl, t. 1. p. 242. n° 44. * Voluta æthiopica. Var. B. GC. Dillw. Cat. t, 1.p, 595, * Quoy et Gaim. Voy. de l’Uranie, Zool. pl, 71. f, r, 2 * Wood. Ind, Test. pl. 21:f, 175, * Desh. Encyel. méth, Vers. t. 3, p, 1136. n° 3. * Swains. Exot. Conch. pl. 39, * Kiener. Spec. des Coq. p. 6, n° 3, pl, 5. pica, rassemblait toutes les espèces connues de son temps, qui ont la spire couronnée d’écailles plus ou moins longues et re- dressées. La synonymie de Linné, dans les deux éditions prin- cipales du Systema, les descriptions et surtout celle du Museum Ulricæ, né laissent aucun doute à cet égard. Gmelin à ajouté à la confusion à laquelle Dillwyn a porté remède, en divisant toute cette synonymie en plusieurs variétés qui correspondent assez exactement aux espèces de Lamarck, Iei se réproduit encore une fois l'inconvénient grave de conserver un nom lin- néen auquel il est loisible d'appliquer plusieurs espèces. £- ù e VOLUTÉ, | 379 = Küster. Conth, Cab. p. 208. n° 3. pl. 30, 3: 4. 5. Plar. Î. 4. Habite l'Océan africain, le golfé Persiqué, ete, Mon éabinet, Cette Volute, assez commune dans les collections; n’est jamais marbrée ni tacheïée comme les précédentes. Les jeunes individus n’ont que trois plis à la columelle. Longueur, 4 pouces 2 lignes : elle devient beaucoup plus grande. Vulg. là Couronne d'Éthiopie. 7. Volute melon. V’oluta melo. Soland. V. testà ventricosissimd, apice cvarctatd, albido-lutescente ? ma- . culs fuscis raris subtriseriatis; spird muticä, ferè occultatà ; columellä quadriplicata, Knorr. Vergn. 5, t, 8.f, 1. Favanne, Gonch. pl, 28, fig. F. Martini. Conch. 3. t. 72. f. 772. 993. Voluta indica, Gmel. p. 3467. n° 120. Encycl, pl. 389. f, 1. Voluta melo. Ann. ibid, p. 59. n° 6. * Küster, Conch, Cab, p. 218, n° 10. pl. 4o, f. 2. 3. * Mus. Gottw. ph 10. f. 64, Dillw. Cat, t, 1. p. 580, n° 188. Voluta indica, Wood. Ind, Test. pl, 21. f. 185, Desh. Encycl. métb. Vers. t. 3. p. 1136. n° 4. Swains. Exot. Conch. pl. 22. Melo indicus. Sow. Genera of Shells. f. r. 2. Kiener, Spec. des Coq. p. 14. n° 10. pl. 15. Habite l'Océan indien, Mon cabinet. Espèce très belle et constam- ment distincte de toutes celles que l’on connait. Elle offre une coquille ovoïde, très ventrue, bombée, et tellémént resserrée au sominet, qu’on voit à peine le mamelon de la spire. Sa base est très ridée. Longueur : près de 6 pouces. 8. Volute de Neptune. V’oluta Neptuni. Ginel. V. testä obovatä, ventricoso-tumidd, rufo-fuscescente; spiré pé- nitus obtectä, carinatä; columellé quadriplicata. Lister, Conch. t. 795, f. 2, et t. 802, f, 8. Gualt, Test. t. 27. fig, AA. Adans, Seneg, pl, 3, f, 1, l’yet, Seba. Mus. 3. t. 64, f, 3. t. 65. f. 3. 7. et. 66, f. 4. Martini. Conch. 3.t. 71. f. 767-771. Voluta Neptuni, Gmel. p. 3467. mL, Ejusd. Voluta navicula, p. 3467. n° 118. Encycel. pl. 386. f. 1. Voluta Neptuni, Ann. ibid, n° 7. Æ OX *X X * 380 : © HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Concha persica major. Aldrov. de Testac, p.560. * Fab. Columna aquat. et terrest, Obs, p. LXIX. f, 4: Jonst. Hist. nat. de Exang. pl, 17. f. 15. Mart. Conch. t. 3. p. 13. vignette, Dillw. Cat. t. 1. p. 578. n° 184. Wood. Ind. Test. pl, 21. f..18r. Reeve, Conch. Syst, t. 2. p.257. pl. 284. f. 1. Cymba Neptuni. Desh. Encycl. méth. Vers, t. 3. p. 1137. n° 5, Cymba Neptuni, Sow. Genera of Shells. f, +. Id. Brod. dans Sow. Spec. Conch. p. 5, n° r.f, 2, a. b. c. d. Kiener. Spec. des Coq. p. 13. n° 9. pl. 1. et pl, 9. f. 1. Küster. Conch. Cab, pl. 42. f. 3. pl. 47. f. 2 à 6. pl. B. D'Orbig. dans Web. et Berth. Voy. aux îles du cap Vert. p. 85. n° 114, Habite l’Océan africain, le golfe Persique. Mon cabinet. La spire, entourée d'une carène, caractérise cette espèce. Son mamelon paraît dans les jeunes individus, et se trouve tout-à-fait recouvert dans les vieux, Alors ceux-ci offrent une grande coquille très bombée, ridée à sa base, et d’un roux foncé ou rembruni. Vulg. la Tasse de Neptune. Longueur : 7 pouces une ligne. 9. Volute gondole. Voluta cymbium. Lamk. (1) F’, testé ovatä, albo rufoque marmoratd; spird canaliculaté, mar- ginato-carinaté : mamillé terminali conspicud ; columellæ plicis variis. LH À N % + * (1) Le Voluta cymbium de Linné n’est pas l’espèce qui porte actuellement ce nom dans Lamarck et la plupart des auteurs ; si l’on s’en rapportait uniquement à la synonymie de Linné, il en serait d’elle comme de plusieurs autres ; il faudrait l’abandon- ner, parce que Linné y rapporte plusieurs espèces. Mais en consultant la description dans le Museum Ulricæ, il est facile de reconnaître dans cet ouvrage le V’oluta cymbium. Linné supprime toute la synonymie, et il ne mentionne la figure B de la planche 29 de Gualtieri, que pour lui servir de terme de comparaison, et signaler les différences de son espèce avec celle-là. La des- cription de Linné sert de contrôle à sa synonymie, et permet de la rectifier. Pour nous, nous avons la conviction que le Foluta cymbium de Linné est le même que l’espèce à laquelle Lamarck a donné le nom de Poluta proboscidalis. C'est donc à cette VOLUTE. 381 . Voluta cymbium. Lin, Gmel. p. 3466, n° 114. Lister. Conch. t. 796. f. 3. Gualt, Test, t. 29. fig. B. D’Argenv. Conch. pl. 17. fig. G. Favanne. Conch. pl. 28. fig. C. 4. Seba. Mus. 3,,t. 65. f. 8.9. Martini. Conch. 3. t. 70. f. 762. 763. Encycl. pl. 386, f, 3. a. b. Voluta cymbium. Ann. ibid. p. 60. n° 8. * Mus. Gotiw. pl. 10. f, 68. a. b. Born. Mus, p. 236. Schrot. Einl, t. 1, p. 243. n° 45. Voluta glans. Burrow. Elem. of Conch, pl. 15. Dillw. Cat. t. 1. p. 576. n°181. f. 5. Blainv. Malac. pl. 20. f. 2. Blainv. Faune franc, p. 225. n° 1. Wood, Ind. Test. pl. 2r. f. 178. Swains. Zool. ill. 2° série. t. 2. pl. 84. Desh. Encycl, méth. Vers. t, 3. p. 1137. n° 6, Swains. Exot. Conch. pl. 34. | Cymba cymbium, Sow. Genera of Shells. £. 2, Id. Brod. dans Sow. Spec. Conch. p. 7. f, g.a.b. c. d. Kiener. Spec. des Coq. p. 12. n° 8. pl. 13. Cymbium cisium. Menke, Synop, édit, alt, p. 87. Id. Küster. Conch, Cab, p. 215. n° 8, pl. 41. f. 5. 6. pl. 48 f. 4. 2, Habite l'Océan Atlantique, Mon cabinet. Cette coquille est moins bombée que la précédente, et se distingue par sa spire canaliculée et carénée en spirale, ayant, dans tous les âges, son mamelon a découvert. Les plis de la columelle varient de quatre à six dans les individus, selon leur âge, Longueur : 5 pouces 9 lignes. Vulg. _ le Char de Neptune. 10. Volute bouton. J’oluta ollu. Lin. V. test& ovatä, ventricosä, pallidè luteo-fulvd, immaculatä ; spirä canaliculatä, obtusé : mamillé glandiformi prominente; columellä adultorum biplicatä. M # * À À DO À OÙ ON * dernière que doit revenir le nom de Voluta £ymbium de Linné. Ce sont ces motifs qui probablement auront déterminé M. Menke à proposer le nom de Voluta cisium pour le Crmbium de Lamarck, 382 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. V'oluta olla, Lin. Syst. nat. éd, 12. p. 1196, Gmel. p. 3466. n° 115. Bonanni. Recr. 3. f. 6. . Gualt, Test. t. 29. fig. A. Klein. Ostr. t. 5. f. 97. D’Argenv. Conch. Append, pl, 2. fig, H, Var, marmorala. Favanne. Conch. pl. 28. fig. C. 2, idem, Knorr. Vergn. 6. t, 22. f. 2. Martini. Conch. 3.t, 71. f, 766. | Schroëter, Einl. in Conch, r, p, 245, n° 46, t, 1. f, 14. Fncycl. pl. 385. f. 2, Voluta olla. Ann, ibid. n° 9. [6] Var. labro dilatatissimo, extus sulco transversali distineto. Lister. Conch. t, 794. f. x, * Mus. Gotw. pl. 10. f. 68. * Concha persica minor. Aldrov. de Test, p. 560. Fab. Columna. Aquat. et Terres, Observ. p. x1x. f. 6. Jonst. Hist, n@k, des Exang. pl. 17. f. 14. Lesser, Testaceotheol. p. 238.f, 11, n° 54. Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 734. Lin. Mus. Ulric. p. 599. Crouch, Lamk. Conch. pl, 19, f. 9. * Cymbium papillatum. Schum. Nouv. Syst. p. 237. * Born, Mus. ». 236. * Dillw. Cat, t. r.p. 578. n° 183. Wood. Ind. Test. pl. 21.f, 180. Desh. Encycl. méth.Vers. t. 3. p. 1137. n° 9. Swains. Exot. Conch. pl. 26. Cymba olla. Brod. daus Sow. Spec. Conch. p. 7.f, 1.a. b. e. d, Kiener. Spec. des Coq. p. 11. n° 7. pl. 14. Küster. Conch. Cab. p. 214. n° 7. pl. 47. f. 1. Habite l'Océan des Grandes-Indes. Mon cabinet. Celle-ci est très dis- tincte par la forme de sa spire. Le sommet de chaque tour est ob tus, arrondi, et se replie pour former un canal en spirale. Le ma- melon terminal est allongé, glandiforme, bien saillant. Les jeunes individus seuls ont trois plis à la columelle. Longueur : 4 pouces une ligne. 11. Volute proboscidale. Voluta proboscidalis. Lamk, (1) V, testä elongatä, ventricoso-cylindraceä, pallidè fulvé; suturis rul- (1) Comme nous l'avons fait observer précédemment, à l'occasion du Poluta cymbium, c’est à celle-ci que se rapporte VOLUTE. 383 lis; spir& truncatä, carinaté : mamillé obsoletä; columellé quadri- plicata. Lister. Conch. t. 800. f, 7. Encycl. pl. 380. f, 2. Voluta proboscidalis. Ann. ibid. n° ro. * Voluta cymbium. Lin. Syst. nat. éd. 10, p. 933, n° 394. * Lin. Mus. Ulric. p. 599. * Lio. Syst. nat. éd. 12, p. 1196. n° 436. * Cymba proboscidalis, Sow. Genera of Shells. f. 3. * Id. Brod. dans Sow. Spec. Conch. p, 5. f, 5. a. b. c. d. * Kiener, Spec. des Coq. p. 15. n° 11. pl. rt. * Knorr. Del, nat. Select. t, 1. Coq. pl. avr. f. 3. * Voluta porcina. Var. Dillw. Cat. t, 1,p. 577. * Desh. Encycl. méth.Vers. t. 3, p. 1138. n° 8. * Cymbium proboscidalis, Küster. Conch. Cab. p. 220. n°1 1. pl. 49. Di. é * D'Orbig. dans Web. et Berth.Voy. aux Canäries. p, 86. n° 116. Habite l'Océan des Philippines, Mon cabinet. Grande coquille fort singulière en ce que son dernier tour fait lui seul toute sa longueur. Deux lignes élevées et obsolètes en traversent obliquement le dos. Sa spire est comme tronquée, et, quoique un peu enfoncée, n’a point de canal; ses bords sont bien carénés, et le mamelon qui la termine est presque entièrement recouvert, Longueur : 10 pouces et demi. 12. Volute porcine. Voluta porcina. Lamk. V, testä subcylindricä&, apice truncat&, albidä; spird plano-concavd, margirato-carinatà : mamillà partim tectd ; columelld tri seu qua- driplicatä. Adans, Seneg. pl. 3. f, 2. le Philin, Seba. Mus. 3.1. 65. f. 5. 6. ett, 66. f. 5. Knorr. Delic. Tab, B. 6. f. 3, Ejusd,Vergn. 2.t. 30.f, 1. Martini. Conch. 3,1. 90. f. 764. 765. Encycl. pl. 386, f, 2. Voluta porcina. Ann. ibid. p. 61.n° 11. * Kiener. Spec. des Coq. p. 16. n° 12. pl, 12. * Küster. Conch, Cab. p. 221. n° 12. pl. 48.f, 3. 4. la description du Cymbium de Linné : c’est donc à elle seule que doit revenir le nom linnéen. 384 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * D’Orbig. dans Web. et Berth.Voy. aux Canar. p. 85. n° 115, * Fab. Columna de purp, p. 30. f. 8. * Dan. Major. Fab. Colum. de purp. p. 41. * Dillw. Cat.t, 1.p. 577. n° 182, Excl, var. * Wood. Ind, Test, pl. 21. f, 179. * Desh. Encycl. méth.Vers. t. 3. p, 1138. n° 9. * Swains. Exot. Conch. pl, 25. * Cymba porcina. Brod, dans Sow. Spec. Conch. p. 6. f, 5. a. b. c. e.g.h.i.k. ; * Habite l’Océan africain. Mon cabinet. Linné a confondu cette espèce avec son 7, cymbium, qui en est constamment distinct. Celle dont il s’agit ici n’est jamais marbrée, n’a point sa spire canaliculée, et n’est point bombée comme la V, yondole. C’est avec la V. probos- cidale qu’elle a les plus grands rapports ; mais cette dernière est toujours allongée, devient bien plus grande, et a deux lignes dor- sales qui ne se montrent point dans la V. porcine. Celle-ci a son bord droit dilaté inférieurement. Longueur : 5 pouces 5 lignes, Vulg. la Cuiller de Neptune, 13. Volute pied-de-biche. Foluta scapha. Grnel. V, testé turbinato-ventricosä, crassä, ponderosd, albidä, lineis longi- tudinalibus angulato-flexuosis rufis vel spadiceis undatä; ultimo anfractu anterius obtusè angulato; labro subulato; columellä qua- driplicatà. Lister, Conch. t. 799. f. 6. Bonanni. Recr. 3. f. 10. Gualt, Test. t, 28. fig. S, Klein, Ostr. t. 5, f. 94. Seba, Mus. 3. t. 64. f. 5,6. Martini. Conch, 3.t,72.f.774.ett, 73, f, 795, 776. Voluta scapha. Gmel. p. 3468, n° 121. Encyel. pl. 397. fig. a. b. Foluta scapha. Ann. ibid. n° 12. [61 Jar. testà rubente, subnodulosa. * Schrot. Einl, t. 1.p. 305. Voluta, n° 237. * Dillw. Cat. t, r.p. 573. n° 195. Wood. Ind. Test. pl. 21, f. 172. Desh. Ency. méth. Vers, t. 3. p. 1138. n° 10. * Swains. Exot. Conch, pl. 13 et 48, Voluta fasciata. Schub, et Wagn. Supp. à Chemn, p. 9. pl. 216. f, 3029. 3030. Kiener, Spec, des Coq p. 59. n° 50, pl, 16,17, 18 et 46,f, 2, Li * * VOLUTE. 385 * Küster, Conch. Cab, p.172. n° 21. pi. 30. f, 5. 6. pl. 33.f. 5.6. pl. 59.£:12. pl. 40:f: 2: Habite les mers du cap de Bonne-Espérance; la variété [b] se trouve sur les côtes de Java, Mon cabinet, pour l’espèce principale, Co- quille belle et assez rare, et qui devient très épaisse, pesante, et presque ailée par le développement de son bord droit, qui forme un sinus en canal dans sa partie supérieure, La variété [b] a le fond rosé ou couleur de chair, les lignes ondées et les taches d’un rouge brun. On est tenté à son aspect de la distinguer comme une espèce. Longueur de la première : 5 pouces 11 lignes, 14. Volute du Brésil. V’oluta brasiliana. Soland:(r) V, testä obovaté, subturrinatä, inflatä, pallidè luted ; immacu- lat ; ultimo anfractu supernè obtusè angulato : angulo nodoso ; spird brevi, conicd; columell triplicatd. Voluta colocynthis. Chemn. Conch. 11.t. 176. f. 1695. 1696. Voluta brasiliana. Ann. ibid. p. 62. n° 13. * D'Orbig. Voy. Moll. p. 424. pl. 60. f, 4 à 6. * Wood. Ind. Test. pl. 21, f. 174. * Kiener. Spec. des Coq. p. 6x. n° 5r. pl. 30. * Küster. Conch. Cab. p. 174. n°22. pl. 28. f, 1. 2. Habite les mers du Brésil. Collection du Mus. Cette Volute, très rare, a des rapports évidens avec la précédente ; mais elle est plus petite, moins épaisse, et unicolore, Longueur : 86 millimètres, Vulg. la Coloquinte. [b] Coquille ovale, épineuse ou tuberculeuse, Les Muricines. [Muricinæ]. 15. Volute impériale. Voluta imperialis. Lamk. | V, testä turbinatä, carned, maculis lineisque angulatis rubro-fuscis undatà ; spiré spinis longis erectis subincurvis coronatä; columellä quadriplicata. Martini. Conch. 3. t, 97. f, 934. 935, Encyclop. pl. 382. f. 1. Voluta imperialis, Ann. ibid. n° 14. Ê * Desh. Encycl. méth. Vers. t, 3, p. 1139. n° 11. (1) À ce nom de Brusiliana, emprunté à Solander, il y en a un autre qui doit étre préféré, comme le plus ancien: c’est celui de Chemnitz, mentionné par Lamarck dans sa synonymie. Tome X. 23 386 HISTOIRE DÉS MOLLUSQUES. * Schub, et Wagn. Suppl. à. Chem. p. 6. pl. 214, 215. * Kiener. Spec. des Coq. p. 17. n° 13. pl. 19. * Küster, Conch, Cab. p. 203. n°47. pl. 18. 19. pl. 20. f. 1, 2. * Voluta vespertilio. Var. V. Born, Mus. p. 23r. Dillw. Cat. t. 1. p.564. n° 155. Var. excl, * Wood. Ind. Test. pl. 21. f, 152. Habite l'Océan oriental des Grandes-Indes. Mon cabinet. Volute très rare, précieuse, et June des plus belles de ce genre. Sa spire est courte, et élégamment couronnée d’épines, dont celles du dernier tour sont très grandes, presque droites, un peu courbées en dedans à leur sommet. Sur un fond couleur de chair, elle est ornée de quantité de lignes en zig-zag et de taches angulaires, les unes et les autres d’un rouge brun, avec une disposition dans les taches à former deux zones plus colorées, Longueur : 5 pouces 11 lignes. ; % 16. Volute peau-de-serpent. Voluta pellis serpentis. Lamk. V, testà ovato-oblongä, pallidè carned, lineis maculisque rufis ornatä ; ultimo anfractu supernè obtusè angulato : angulo nodis posticè plicatis instructo ; spird conicd, tuberculis acutis brevibus murivatä; columellà quadriplicata. Rumph. Mus.t. 32. fig. I Petiv. Amb.t, 15, f, 12. Seba. Mus. 3, t, 67. Series infima, An Knorr. Vergn. 2. t. 6. f. 4? Encyclop. pl, 378. f. 1. a.b. Voluta pellis serpentis, Ann. ibid. p. 63. n° 15. * Valentyn, Amboina pl. 1. f, 1. * Lesser, Testaceothéol, p. 246. f. n° 60. * Voluta vespertilio. Var. B. Dillw. Cat. t. 1, p. 564. * Desh. Encyclop. méth. Vers. t. 3. p. 1139. n° r2. * Kiener, Spec. des Coq. p. 22. n° 19. pl. 23. * Küster. Conch. Cab. p. 192. n° 39. pl. 36.f, 3. Habite l'Océan dés Grandes-Indes, Mon cabinet. Cette Volute; fort rare dans les collections, est une des espèces assez nombreuses et constamment distinctes que l’on a confondues avec le F7. vesper- tilio. Elle est grande, allongée, ornée de nébulosités fines et de taches rousses sur un fond de couleur de chair un peu pâle. Son dernier tour est presque mutique, et sa spire est légèrement tuber- culée, Le hord droit ne forme point de pli ou d'angle dans sa Ps VOLUTE. 387 partie supérieure, comme dans l’espèce suivante. Longueur : 4 pou- ces 4 lignes. 17. Volute chauve-souris. ’oluta péspeti nb c ) V. testà turbinatd, tuberculis validis distantibus acutis armatà, albidä vel griseo-fulvd, lineis angulato-flexuosis maculisque éngularibus Le -fuscis pictä ; 5 spirä muricaté ; labro supernè sent instructo ; columellä quadriplicata. Voluta vespertilio. Lin. Syst. Nat. éd. 12. p. 1494. Gmel, p. 3161. n° 97. Lister. Conch. 1. 808. f. 17. Bonanni. Recr. 3. f. 294. Rumph, Mus. t. 32. fig. H Petiv. Amb, t. 15.f. 8. Gualt. Test. t. 28. fig, F.G.I. M. V. Klein. Ostr,t, 5.f, 89. Seba. Mus. 3. t. 67. Serie infimd dempta. Knorr. Vergu, tit, 22, f. 3. Martini, Conch. 3. t. 98. f. 937—939. Encyclop. pl. 358. f, 2, a. b, Voluta vespertilio, Anu. ibid, n° 16. [8] Var testà abbreviatd, Martini, Conch. 3.t. 97.f. 936. è * Mus. Gottv. pl. 17. f. 121. 129. 123. * Knorr. Delic, nat. Select. t. 1, Coq. pl. B. vr. f, 5. (1) Lorsque cette espèce était peu répandue dans les collec- tions , il a été facile de se tromper sur la valeur de ses princi- pales variétés; et comme ses variétés sont nombreuses, il a fallu les rassembler et les étudier avec soin pour s'assurer de leurs véritables rapports. Il est résulté pour nous de cet examen, que trois autres espèces de Lamarck peuvent être réunies à celle-ci, à titre de varicté: c'est le Pellis serpentis que M. Kie- ner attribue à tort à Linné; c’est le Voluta mitis; et enfin le Serpentina. Si Von a sous les yeux un grand nombre d’indivi- dus de ces diverses variétés, on les voit se fondre les unes dans les autres par une foule de nuances, tandis que l’on voit rester constans les véritables caracteres spécifiques, que lon retrouve dans le sommet, l’échancrure de la base, le nombre, la forme et la position relative des plis de la columelie. ed 29: 338 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Valentyn. Amboina, pl. 7. f. 62. * Lin, Syst. nat. éd. 10. p. 733. * Lin. Mus. Ulric. p. 598. * Crouch. Lamk. Conch. pl. 19. f, 10. * Voluta vespertilio. Schum. Nouv. Syst. p. 237. Porn. Mus. p. 230. Schrot. Einl. 1.1. p. 234. n° 37. Dillw. Cat. t, 1. p. 563. n° 154. Variet, exclus. Wood. Ind, Test, pl. 21. f. 151. Quoy et Gaim. Voy. de l’Astr.' Zool. t, 2. p. 629. pl. 44. 12454108 * Kiener. Spec, des Coq. p. 21. u° 16. pl. 20 et 2r. f. 12. * Küster, Conch. Cab. p. 197. n° 44. pl. 20. f. 5, pl, 22, f, r. 2. 3. pl. 28. f. 7. 8. pl. 54. f. 1 à 4. 9. 10: Le] Far. testä fasciàd alb& latissimä transversal. Chemn. Gonch, 10.1, 149. f. 1399. 1400. [d] Var. testé transversim bifasciatä: fasciis albidis spadiceo vel Jfusco maculatis. Chemu. Conch, 11.t. 176. f. 1699. 1700. [e] Var. testà castaneä, immaculatä. Ghemu. Conch. ro. t. 149.f, 1397. 1398. [f] Var. testé reticulo arachnideo pictä, à Novell,-Holl, * Petiv. Gaz, t. 70. f. 10, * Swains. Zool. Illustr. 2° série. t. 2, pl, 84. Habite l'Océan des Grandes-Indes, des Moluques et de ia Nouvelle- Hollande, Mon cabinet. Quelque nombreuses que soient les variétés de cette Volute, on ne saurait la confondre avec la précédente. Elle est toujours véritablement turbinée, moins allongée, à spire bien muriquée, et à tubercules du dernier tour beaucoup plus grands que les autres, et bien écartés. Long. : 3 pouces 9 lignes ; de la variété [f] : 2 pouces 9 lignes. Mon cabinet. * 4 * # *# 18. Volute douce. V’oluta mitis. Lamk. (1) V, testà ovato-oblongä, sublurbinatä, luteo-fulvé, flammis angu- laribus spadiceis ornatä ; anfractibus primariis tuberculato-no- dosis : ultimo mutico ; columelld quadriplicatd, (1) M. Kiener dit justement que cette espèce n’est qu'une variété du Pellis serpentis. Nous avons sous les yeux une série de variétés dans laquelle on voit la disparition insensible des tubercules poiutus de la spire. VOLUTE. 389 Voluta mitis. Ann. ibid. p. 64. n° 17. [b] Var. testà breviore, nunc dexträ, nunc sinistrorsé ; flammis con- fluentibus fuscatis. Seba. Mus. 3. . 57.f, 4. 5. Martini. Conch, 2. t, 98. f. 940. Chemn. Conch, g. 1. 104. f. 888. 889. Testa sinistra. * Voluta vespertilio. Var. C. Dillw. Cat. t. 1. p. 564. * Kiener. Spec. des Coq. p. 24. n° 18, pl. 24. f, 1. 2. * Küster. Conch. Cab. p. rgo. n° 38, pl. 22, f. 4. pl. 33. f, 3. 4. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande et des Grandes-Indes. Col- lection du Mus. et mon cabinet, pour la variété [b]. Cette es- pèce, extrêmement rare, diffère essentiellement de la précédente, en ce que sa spire n’est nullement muriquée, mais simplement noduleuse, et que son dernier tour est tout-à-fait mutique. Lon- gueur : 8 centimètres ; de la variété [b]: 22 lignes et demie, 19. Volute nelgeuse. V’oluta nivosa, Lamk. V. test ovatd, pallidè fulvà seu roseä, maculis niveis adspersä ; fasciis duabus transversis fusco-lineatis : lineolis longitudinalibus ; columellé quadriplicata. Voluta nivosa. Ann. du Mus. vol, 5. p. 158. pl. 12. f,2, a. b. et vol. 17. p.64. n° 18. [6] Var. testä breviore, supernè tuberculiferd. Aun-evot,5#2pl. £24 f. 3° * Roissy. Buf. Moll. t. 5. p. 439. n° 5. * Wood. Ind. Test, pl, ar, f. 171. * Swains, Exot. Conch. pl. 5. * Schub. et Wagn. Suppl. à Chemn. p. 7. pl. 216. f. 3025. 3026. * Kiener, Spec. des Coq. p. 43. n° 36. pl. 34. * Küster. Conch. Cab. p. 155.n° 5. pl. 29.f. 1.2. pl. 30, f. 1. 2, * Dillw. Cat. t. 1. p. 573. n° 174. * Blainv. Malac. pl. 29. f. 1. Habite les côtes de la Nouvelle-Hollande. Péron. Mon cabinet, Jolie coquille, offrant, sur un fond ventre de biche un peu rosé et par- semé de petites taches blanches ou neigeuses, deux fascies trans- verses composées de linéoles brunes verticales , plus ou moins interrompues. L’espèce se divise en deux variétés remarquables : dans la première, la coquille est mutique, à peine tuberculée sur les premiers tours de la spire ; dans la seconde, elle est plus raccourcie, anguleuse et tuberculeuse, même sur lé dernier tour. Longueur : 2 pouces 9 lignes et demie. 390 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 20. Volute serpentine. Foluta serpentina. Lamk. V., testä cylindraceo-fusiformi, anterius obsoletè tuberculatà, alba, lineis fulvis longitudinalibus fleruosis picté; cingulo que granoso ad basim columelle ; columellé quadriplicaté. Voluta serpentina. Ann. du Mus. vol. 17. p. 65, n° 19. * Voluta vespertilio. Var, Kiener. Spec. p. 22. pl. 22. f. r. * Küster. Conch. Cab. p. 193. n° 40. pl. 36. f. 5. 2. Habite l'Océan des Grandes-Indes. Mon cabinet. Peu ventrue, et cylindracée-fusiforme, elle offre une spire courte, légèrement tu- berculeuse. Ses raies colorées sont comme sérpentantes, Espèce très rare. Longueur : 2 pouces 3 lignes. [c] Coquille ovale, subtuberculeuse. Les Musicales, [Musicales]. Volute bois-veiné. J’oluta hebræa. Lin. V. testä ovalo-turbinatà , crassd, albido-fulvd, lineis spadiceis undatis, veniformibus confertim fasciatis cinctà ; ultimo anfractu supernè tuberculis majusculis muricato ; spir& conicd, tubercu- lato nodos&; columellé plicis quinque inferioribus majoribus ; cæteris superioribus minimis. Voluta hebræa. Lin. Syst nat. éd, 12.p. 1194. Gmel.p. 3461. n° 98. Lister, Conch, t. 800. f. 18, Bonanni. Recr, 3, f, 293. D'Argenv. Conch. pl. 14, fig. D Favanne. Concbh. pl. 23. fig. B. Seba. Mus. 3. t. 59. f. 1. 2. 3. 6. Knorr, Vergn, 1.1, 24. f. 1.2.et6.t.1bf, 1. Martini. Conch. 5. t. 96. f. 924. 925. Encyclop. pl. 380. f. 2. Voluta hebræa, Ann. ibid, n° 00. * Le Murex à bec de corbeau. Rondel, Hist, des Poiss, p. 50. * Gessner. de Crust. p. 245. * Aldrov. de Testac, p. 341. * Klein. Ostrac, pl. 5.f.. 88*. * Born. Mus. p. 231. * Schrot, Einl. t. 1. p. 235. n° 38. * Mus. Gottv. pl. 16. f. 118. c, 119. a * Rariora. Mus. Besleriani. pl. 21, f, 7. * Linné, Syst. nat, éd. 10. p. 733. * Lio. Mus, Ulrie. p. 597. * Schum, Nouv. Syst. p. 238. VOLUTE. 391 * Dillw. Cat. t. 1.p. 565. n° 157, * Wood. Ind. Test, pl. 21.f, 154. * Desh. Encÿclop. méth. Vers, t, 3. p. 1140. n° 13. * Kiener. Spec. des Coq. p. 18. n° 14. pl. 25. et pl. 26. £ r. * Küster. Conch. Cab. p. 207. n° 46. pl. 2r. f, 5,6. Habite l’Occan indien et celui des Antilles. Mon cabinet, Belle co= quille, la plus grande des Musicales, et qui serait précieuse si elle n'était cemwune. Sa moitié inférieure est turbinée, terminée par une rangée de grands lubercules non piquans, L'autre moitié conslitue vne spire conique, une peu tuberculeuse, Long.: 4 pou- ces 3 lignes, 22. Volute musique. 7 oluta musica. Lin. V, testé ovato-turbinaté, albidd , quadrifasciatä : fasciis alternis : aliis lineis fuscis transversis parallelis ; alüs punctis compositis, ad margines maculis nigris majoribus instructis ; ultimo anfractu anterius valdè tuberculato ; spiré tuberculis asperaté ; columella plicis sex inferioribus majoribus; cæteris minimis. Voluta musica. Lin. Syst. Nat. éd. 12. p. 1194. n° 427. Gmel, p- 3460. n°. 96. Lister. Conch, t. 805. f. 14. Bonanni. Recr. 3 f. 296. 297. Gualt. Test, t. 28. fig, X. ZZ. D’Argenv. Conch. pl. 14.-fig. F. Favanne. Conch. pl. 23. fig. G. 1. G. 2. Seba. Mus. 3. t. 57. Î. 7—7109. Knorr. Vergn. 1.t. 23.f. 1.et2.t. 15.f. 4. 5. Martini. Conch. 3. t. 96. f. 927-929. Encyel. pl. 380. f. 1, a. b. Voluta musica. Ann. ibid. p. 66, n° 2r. [b] Jar. testà violacescente. * Dumoutet. Cat. de St.-Génev. pl. 44. f, 18. * Wowud. Ind. Test, pl. 21.f. 147. Desh. Encyci. méth. Vers. f, 3, p. 1140. n° 14. Kiener. Spec. des Coq. p. 25. n° 19. pl. 27. Küster. Conch. Cab. p. 189. n° 37. pl. 21. f. 1 à 4. Lin. Mus. Ulric. p. 597. Mus. Gottv. pl. 16. f. 115. a. b. 116. a. b. c. 119. a. b. c. d. 116.4. bAt1g/D. €. de. * Murray. Fundam. Test. Amæn. Acad. t. 8, p, 243, pl. 2.f. 17. * Lesser. Testaceotheol, p. 246. f. n° 58, * Lin. Syst. Nat, éd. 10. p. 733. * LA 392 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Roissy. Buff. Moll. t. 5, p. 436. pl. 56.f, 8, Schum. Nouv. Syst. p. 238. Klein. Tent, Ostrac. pl. 5.f. 88. Born. Mus. p. 230. Schrot. Ein]. t. 1. p. 232. n° 36. Dillw, Cat.t. 1. p. 561. n° 150. Var, exclusis. Habite l'Océan des Antilles. Mon cabinet. Coquille commune dans les collections, et remarquable par les fascies ponctuées et sans lignes, dont les deux bords offrent des taches plus grandes, qui ressemblent à des notes de musique. Les tubercules de son dernier tour se prolongent postérieurement en côtes obtuses. Long. : 2 pouces 8 lignes. OX 6 * * 23. Volute chlorosine. Voluta chlorosina. Larmk. (1) V, testà ovato=turbinatà, anterius tuberculatä, albo-lutescente ; fasciis fulvo-fuscis interruptis ; guttis spadiceis raris ; columellä decemplicatd : plicis inferioribus majoribus. . Voluta chlorosina, Ann. ibid. n° 22, * Voluta musica. Var. Küster. Conch. Cab. p. 190. Habite... Collect. du Mus. On distingue cette Volute de la pré— cédente, en ce qu’elle n’a point de zone ponctuée ni de lignes trans- verses fines et parallèles , et que le fond de sa couleur est jaunâtre. Quant à la forme, c’est à=peu-près celle du 7. musica; mais la coquille est moins grande. Longueur: 55 millimètres. 24. Volute thiarelle. J’oluta thiarella. Lamk. F, testé ovato-oblongü, anteriüs tuberculis obtusis instruct&, albidä, transversim quadrifasciatä : fasciis alternis : aliis lineis transversis parallelis ; aliis punctatis ad margines albo fuscoque articulatis ; columellà decem seu duodecim plicatà : superioribus minimis. Lister. Conch, t. 806. f. 15. Seba. Mus. 3.t. 57. f, 21. Knorr. Vergn. 3. t, 12. f. 1. Chemn. Conch, ro. 1. 149. f. 1401. 1402. Encycl. pl. 380. f. 3. a. b. Poluta thiarella, Ann. ibid, n° 23. [8] Far. zond undato-nebulosa. œ— (1) M. Kiener dit que cette espèce a été établie par Lamarck sur des coquilles en mauvais état, usées et roulées. Malheureu- sement M. Kiener ne donne pas la figure de cette espèce. VOLUTE. 393 Voluta musica, Par, B. Dillw. Cat. t. 1. p. 562: Voluta guinaica. Conch. Lamk. Conch. pl. 19. f, 11, Desh. Encycl. méth. Vers. t. 3, p. 1141. n° 15. Kiener. Spec. des Coq. p. 28. n° 21. pl. 28. f. 1. Küster, Conch. Cab. p. 186. n° 35. pl. 34. f. 5. 6. Habite... les mers d'Amérique? Mon cabinet. Cette espèce dif- fère éminemment des trois précédentes par sa forme allongée, non turbinée, par ses tubercules peu élevés, presque nodiformes , et par les dix ou douze plis de sa columelle, Elle est ornée de lignes musicales transverses et d’une zone étroite, semée de points rouge-brun. Longueur: 2 pouces 7 lignes, 2. Volute carnéolée. J’oluta carneolata. Lamk. V. testä ovatà , muticä, albido-lute& , vel carneä, vel croced, lineis * x * * x punctis maculisque fasciatim cinctä; costis longitudinalibus cras- sis obtusis; columellé decemplicatd : superioribus minimis. Encycl. pl. 370. f. 4. a. b. Voluta carneolata. Ann. ibid, p. 67. n°. 24. [6] Jar. transversim rugosa. [ec] eadem, penitus rubente. Knorr. Vergn. 6. t. 23. f. 1. Martini. Conch. 3.t, 96. f. 930. 93r. * Mus, Gottv. pl. 16. f. 120. c.? * Voluta musica. Var. C. Dillw. Cat. t, 1.p. 562. * Volula guinaica. Brookes. Int, of. Conch. pl. 6, f. 70. * Kiener. Spec. des Coq. p. 29, n° 22. pl. 29, f. 2. * Küster, Conch. Cab. p. 186. n° 34: pl. 21.f. 7.8. Habite... Coilect. du Mus.; et mon cabinet, pour la variété Le]. Elle ne devient jamais grande comme le 7. thiarella, ni large comme le F. musica. On la reconnait au premier aspect par ses côtes longitudinales grosses et obtuses. Elle varie du blanc pâle ou jaunâtre à la couleur de chair, au fauve orangé, et enfin au rouge-brun, Longueur: 46 à 48 millimètres; de la variété [c]: 22 lignes et demie. 26. Volute de Guinée. ’oluta guinaica. Lawk. V, tesiä ovatä, anterius tuberculatä, albidd, violaceo-nebulosä; li- neis fuscis transversim fasciatis decussatis; fasciis Jusco-punctatis; columellé quatuordecimplicatä : superioribus minimis, Voluta musica guineensis. Chemn. Conch. 11.t.178.f,1717.1318, Voluta guinaica, Ann. ibid, n° 25, * Volula virescens, Var. B. Dillw. Cat. t, 1, p. 562. ‘ Kiener, Spec. des Coq. p. 26. n° 20. pl. 29.f. r. 394 HISTOIRE DES MOLLUQUES. * Küster. Conch. Cab. p. 188. n° 36. pl. 26. f. 7. 8. . Iabite... les côtes de la Guinée? Mon cabinet. Espèce très distincte du #, musica par sa forme moins élargie, sa coloration particu- lière, et les plis nombreux de sa columelle, Lengueut à 2 pouces 4 lignes. Vulg. la Musique de Guinée. Volute lisse. Voluta lævigata. Lamk. PV, testé ovatä, muticd, obsoletè nodulosä, albid&, cinereo-violaces- cente; lineis fuscis transversim fasciatis decussatis ; fasciis fusco- punctatis; columellä octoplicatà : plicis minoribus ternis, Encycl. pl. 359. f. 2. a. b. V'oluta lavigata. Ann. ibid. n° 26. * Kiener, Spec. des Coq. p. 30. n° 23, pl. 28. f, 2. * Küster, Conch, Cab. p. 185. n° 33. pl. 38. f. 3. Habite... Mon cabinet. Les nodulations de sa spire sont peu émi- nentes, et le sommet de chacun de ses tours est orné de lignes rouges verticales. Longueur : 23 lignes, Yulgairement, la Musique lisse, 28. Volute polyzonale. Voluta polyzonalis. Lamk. (1) V. test& ovato-turbinaté , cinereo-virescenée | spadiceo-punctatà ; tæniüs pluribus transversis lacteis; gutlis fuscis raris; ultimo an- Jractu supernè angulato, tuberculis subacutis coronato; spir brevi, conicd; columellä duodecimplicatà : superioribus minimis. (1) M. Kiener confond avec le Polyzonalis deux des espèces de Lamarck, les Voluta fulva et sulcata. M. Kiener donne la figure de la première, et non celle de la seconde. Il nous semble que pour appuyer cette opinion, il aurait fallu qu’au lieu d’une simple assertion, M. Kiener discutât chacun des caractères que Lamarck donne à ses espèces; mais il aurait été bien plus es- sentiel encore d'apporter en preuve les figures bien faites des types de Lamarck, dont M. Kiener dispose. Or, cette variété du Polyzonalis, que M. Kiener croit être le Voluta fulva, n’est pas le type de Lamarck, et rien ne prouve que dans cette substitution l'erreur ne vienne pas de M. Kiener. Quant au Voluta costata, à en juger par la description et la figure de Chemnitz, elle -constitue une espèce parfaitement distincte que Lamarck a eu raison de maintenir. En effet, cette coquille a beaucoup plus de rapports avec le Foluta thiarella qu'avec Île VOLUTE. 399 Seba. Mus. 3. 1. 55, f, 22. Martini, Conch. 3. t, 97. f. 932. 933. Encycl. pl. 379. f. 1. a. b. Voluta polyzonalis, Ann, ibid. p. 68. n°27. [é] ar. valdè punctata. | * Voluta virescens. Dillw. Cat. t, 1. p. 562. n° 151, Farict, excl. * Wood. Ind. Test. pl.21.f. 148. À * Kiener. Spec. des Coq. p. 32. n° 25. pl. 32. f. 1 et à, * Kiüster. Conch. Cab. p. 181. n° 30. pl. 20. f. 3, 4. Habite l'Océan Indien. Mon cabinet, Coquille fort rare et très pré- cieuse. Ce qui la rend remarquable, c’est d'offrir cinq ou six ru- bans transverses, et d’un blanc de lait, sur un fond cendré, quel- quefois verdâtre, parsemé de points rouge-brun, et de présenter en outre des taches brunes ou noirâtres, érartées, assez semblables à des notes de musique. Les tubercules de son dernier tour se ter- minent postérieurement en côtes étroites. Cette coquille est striée transversalement à sa base et à son sommet. Longueur : 2 pouces 2 lignes. Vulg. la Musique verte. 29. Volute fauve. Foluta fulva. Lamk. V.. testä ovato-turbinata, transversim striatà, fulvo-rubell, tæniis qua- tuor albidis cinctd; ultimi anfractüs angulo tuberculis coronato; spiré brevi, conicä, nodulosä; columellà duodecim ad quatuorde- cim plicaté : superioribus minimis. Encycl, pl. 382, f. 3. a. b. Voluta fulva. Ann. ibid. n° 28. * Voluta virescens. Var. C. Dillw. Cat. t. 1. p. 562. * Voluta polyzonalis. Var. Kiener. Spec. des Coq. p. 32. pl, 32. f.0, * Id. Küster, Conch. Cab. p. 182, Polyzonalis, et il suffit de consulter le texte de Chemnitz pour s'en convaincre. Il est à remarquer, en général, que les per- sonnes qui font de liconographie conchyliologique, appuyée d’un texte plus ou moins étendu, ne se préoccupent pas assez des travaux de leurs devanciers, et ne se figurent pas les peines, les soins, les études qu’a exigés, par exemple, l'ouvrage de Chemnitz, et ces personnes devraient éviter de porter des juge- mens peu fondés, d'aprés la seule inspection de figures qui, pour étre moins achevées que celles que lon exécute aujour- d’hui, n’en ont pas moins le mérite d’une exactitude naïve. 396 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Habite. . . l'Océan Indien ? Mon cabinet, Coquille aussi et peut-être plus rare que la précédente, avec laquelle elle a les plus grands rapports, quoiqu’elle en soit très distincte, En effet, elle est plus petite, traversée partout par des stries élevées, et n'offre quelques points colorés que vers sa Base, Elle est peu connue. Longueur : 2 1 lignes et demie. 30, Volute sillonnée. J’oluta sulcata. Lamk. (1) V, test ovatà, scabrä, transversim sulcaté, albidd; costis longitudi- nalibus obtusis; spird nodulosd; ore croceo. Chemn, Conch. 10, t, 149. f. 1403. 1404. Voluta sulcata. Ann. ibid. n° 20. * Voluta plicata. Dillw. Cat.t. 1. p. 563. n° 152. * J’oluta musica. Var. d. Gmel. p. 3460. *_ Voluta polyzonalis. Kiener. Spec. des Goq. p. 32. * Volüta plicata. Wood. Ind. Test, pl. 21. f. 149. * Küster. Conch. Cab. p. 183. n° 3r. pl. 34. f. 11.12. Habite. .. Elle appartient encore à la division des Volutes musicales, mais sa coloration n’en offre plus es caractères. Ne la connaissant pas elle-même, je renvoie à l’ouvrage cité de Chemnitz, quien a publié Ja description et la figure. 31. Volute noduleuse. Z’oluta nodulosa. Lamk. (2) V. tesià ovatd, costato-nodulosä, albido-fulvà, maculis rufo-fuscis irregularibus biseriatim cinctd; columellà septemplicatä : superio- ribus minimis. (1) Comme le savent tous les conchyliologues, les Mitres faisaient partie du genre Voluta de Linné, et y ont été mainte- nues par les auteurs linnéens. Il est arrivé qu’une coquiile du genre Mitre à été nommée Voluta sulcata par Gmelin, et adop- tée par Dillvyn. Ce dernier auteur, pour re pas répéter le même nom, en citant le Voluta sulcata de Lamarck, qui n’est point une Mitre, mais une véritable Volute, a été obligé de changer son nom; mais cn conçoit qu'aujourd'hui il peut y avoir à-la-fois un Mitra sulcata pour l'espèce de Gmelin, et un Voluta sulcata pour celle de Lamarck. (2) D’après M. Kiener, cette espèce devrait disparaître, parce que Lamarck l'aurait faite avec des individus en mauvais état du Voluta musica de Linné. VOLUTE. 397 * Voluta musica.Var. B. Küster. Conch. Cab, p. 190. Habite... Mon cabinet. Celle-ci est la dernière de la division des musicales, et, comme la précédente, sa coloration n’en offre pas plus les caractères. Cinq grands plis à la columelle, et deux autres très petits. Longueur : 2 pouces 3 lignes et demie. [d] Coquille allongée, ventrue, presque en fuseau. Les Fusoïdes. [ Fusoideæ ]. : 32. Volute émaillée. V’oluta magnifica. Chemn. V. testé ovato-oblongä, ventricosä, pallidè fulod, fasciis latis tribus aurantio-castaneis albo Juscoque maculatis cinclä: spirä conoideà ; exsertiuscula ; columellà quadriplicatä. Voluta magnifica. Chemn. Conch. 11. t.174. Î. 1693. ett. 175. f. 1694. Voluta magnifica. Ann. ibid. p. 69. n° 30. * Perry, Conch. pl. 18. f. 1. * Dillw. Cat. tr. p. 573. n° 176. * Wood. Ind.Test. pl. 21. f. 175. * Kiener, Spec. des Coq. p. 42. n° 35, pl. 33. * Küster. Conch. Cab, p. 154. n° 4. pl. 23. 24. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande [Péron]|; les côtes de l’ile de Norfolk. Mon cabinet. Grande et très belle coquille, nouvelle- ment découverte dans l’Océan austral, et fort remarquable par les vives couleurs dont elle est émaillée. Elle offre, sur un fond isa- belle ou ventre de biche, trois ou quatre zones transverses, larges, d’un orangé marron, oruées de taches blanches hastées ou en fer de lance, de différentes grandeurs, entremêlées de taches brunes nébuleuses. Columelle orangée, Longueur : 7 pouces 8 lignes. 33. Volute ancille. V’oluta ancilla. Soland. (1) F. testé ovato-oblongä, ventricosius-uld, albidä seu pallidè fulvd, in- terdum flammulis rufis angustis longitudinalibus undatis pictà; suturis anfractuum subplicalis; spiré conoidea, exsertiusculä; co- lumellé triplicata. (1) Nous ne savons comment concilier la description que donne M. Kiener de cette espece avec sa figure; car cette fi- gure a quatre plis à la columelle, tandis qu’elle ne devrait en avoir que trois, d'après la description. Cette observation s'ap- plique aussi à l'espèce suivante, La description dit qu’elle doit 398 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Knorr. Vergn, 4.t, 29. f, 1.9, Favanñe. Conch. pl. 26, fig. E. Voluta spectabilis, Gmel, p. 3468. n° 142, Encycl. pl. 385. f, 3. Voluta ancilla. Ann. ibid, 1° 35. * Davila. Cat. t. 1, pl, 8. f.S. * Kammerer, Rudolst, Cab. pl. 6,f. r. * Desh. Encyÿcl. méth.Vers. t. 3. p. 1141. n° 16. * Kiener, Spec. des Coq. p. 49. n° 33. pl. 51. Voluta magellanica. * Id, Küster. Conch. p. 153. n° 2. pl, 30. f, 4. * D'Orbig.Voy. Moll. p. 425. Habite au détroit de Magellan. Mon cabinet. Elle est voisine de la précédente par sa forme; mais elle est moins grande, moins ven- true, et surtout beaucoup moins belle, Cette coquille n’est pas rare dans les collections. Longueur : 5 pouces 11 lignes, 34. Volute magellanique. Ÿ’oluta magellanica. Chemn. V. testà ovato-oblongä, albidä ; flammis angustis longitudinalibus undatis ferrugineis; spiré conicä, exsertd; columellé quadriplicata, Voluta magellanica. Chemn. Conch. ro. t. 148, f. 1383. 1384. Gmel. p. 3465. n° 110. Encycl. pl, 385,f. 1. a. b. Voluta magellanica. Ann. ibid, n° 32. * Voluta ceramica. Var. $ pars. Gmel. p. 3463. * Voluta magellanica, pars. Dillw. Cat. t. 1. p.591. (1) * Wood, Iud. Test. pl.2r.f. 168. * Voluta ancilla. Kiener. Spec. des Coq. p. 39. n° 32, pl, 52. * Id. Küster. Conch. Cab, p. 152, n° 1. pl, 32. £. x. avoir quatre plis; la figure représente une coquille dont la co: lumelle n’a que trois plis. D’après cela, il serait probable que, par inadvertance, les noms des espèces eussent été transposés dans les planches de M. Kiener. M. Küster, qui a copié les fi- gures de M. Kiener, a commis la même faute ; pour nous, son! Vo- luta anvilla est le Magellanica de Lamarck, et son Magellanica est l’Ancilla. (1) Dillwyn confond avec le Magellanica une espèce tou- jours distincte, et que Lamarck avait déjà séparée avant la pu- blication de l'ouvrage de l’auteur anglais: c’est le V’oluta aavilla, nommé aussi Spectabilis par Gmelin. VOLUTE. 399 * D'Orbig.Voy. Moll, p. 425. Habite au détroit de Magellan. Mon cabinet, Plus rare et moins grande que celle qui précède, elle lui ressemble par sa forme; mais sa columelle est comme tronquée obliquement à sa base, et offre quatre et quelquefois cinq plis tous rapprochés les uns des autres. La coquille est d’ailleurs constamment ornée de flammes rousses longitudinales, plus ou moins en zig-zag. Longueur : 3 pouces. Elle devient néanmoins un peu plus grande. 35. Volute robe-turque. V’oluta pacifica. Soland. V. tesid ovato-fusiformi, anterius tuberculiferd, pallidè fulv& vel carned; faseiis tribus fusco-maculatis; venulis spadiceis; columellä quinqueplicatä. Buccinum arabicum. Martyns. Conch. 2, f. 52, Voluta arabica. Gmel. p. 3461, n° 144. Voluta pacifica. Chemn, Gonch. 11.t. 198. f. 1713. 1714. Voluia pacifica. Ann. ibid. t. 17. p. 70. n° 33, x* + % * % * Dillw. Cat. t. 1. p. 565. n° 156. Wood, Ind. Test. pl. 21, f, 153. Desh. Encycl. méth.Vers. t.3. p. 1141. n° 17. Swains. Exot. Conch. pl. 14 et 43. Quoy et Gaim, Voy, de l’Astr, Zool. t, 2. p.625. pl. 44, f. 6. Kiener. Spec. des Coq. p. 44. n° 37, pl. 37. f,t. 2. Küster, Conch. Cab. p: 157, pl. 26. f, 5, 2. Habite les côtes de la Nouvelle-Zélande. Mon cubinet. Très belle, irès rare et très précieuse Volute. Dans sa jeunesse, elle est d’une couleur de chair presque rosée, avec des veinules d’un rouge brun, ondées ou en zig-zag, et elle offre trois bandes transverses, com- posées de taches irrégulières, brunes ou de couleur marron. Cet état me paraît être celui de sa plus grande beauté ; car, en vieillis- sant, ses coùleurs se rembrunissent et rendent son aspect moins agréable. Son dernier tour est couronné de tubercules inégaux,et sa spire est sigplement noduleuse. Longueur : 3 pouces 4 lignes, 36. Volute foudréyée. ’oluta fulminata. Lamk. (1) V. testà fusiformi, transversim impresso-striatä, obsoletè decussaté, anterius longuudinaliter costatäà, fulyo-carnea; lineis longitudina- libus flexuoso-undatis spadiceis; columellé novemplicatd. (1) Non-seulement M. Schumacher change le nom de cette espèce, mais 1l en fait un genre nouveau, sous le nom de Fufyo- raria, qu'il intercale parmi les quatre démembremens"awil pro= n qua pro 400 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Martini. Conch, 3,t. 98. f. 941. 042. Voluta rupestris. Gmel. p. 3464, n° 106. Encycl. pl. 381. f, 2. a. b. Voluta fulminata, Ann. ibid. n° 34. * Schrot. Einl. t, 1. p.275. Voluta. n° 119. * Voluta rupestris. Dillw. Cat. t. 1. p. 57r. n° 170. * Id, Wood. Ind. Test. pl. 2r. f, 167. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 3. p. 1142. n° 18. * Küster. Conch. Cab. p. 159. pl. 22. f. 5.6. * Perry. Conch. pl, 17. £, 4. * Fulgoraria chinensis. Schum. Nouv. Syst. p. 242. * Kiener. Spec. des Coq. p. 46. n° 39. pl. 42. f. 7. Habite... Mon cabinet. Coquille rare, très précieuse, et fort re- cherchée dans les collections. Sur un fond presque couleur de chair, elle offre des raies longitudinales ondées, en zig-zag, d'un rouge brun, et qui représentent les traits de la foudre. Sa colu- melle a neuf plis éminens, entre lesquels on en aperçoit quelques- uns plus petits. Longueur : 3 pouces une ligne, 37. Volute queue-de-paon. V’oluta junonia. Chemn. F', testà ovato-fusiformi, lœvi, albo-flavescente, maculis subqua= dratis rubris seriatim tessellatä ; spiré sub apice cancellatä ; colu- mellé subseptemplicaté. = Fäivanne, Conch. pl. 79. fig. A. Voluta junonia, Chemn. Conch. 11.t. 197. f. 1703. 1704. Voluta junonia. Ann. ibid, n° 35. * Küster. Conch. Cab. p. 161, n° ro. pl, 27. p. 1. 2. * Dillw. Cat. t, 1. p.672. n° 173. * Wood. Ind, Test. pl. 21. f. 150. * Swains. Exot, Conch. pl. 33. * Kiener. Spec. des Coq. p. 48."n° 41. pl. 45. f.v. Habite.... Mon cabinet. Volute très précieuse, l'une des plus rares que l’on connaisse , et singulièrement remarquable par sa colora- tion. Elle est ovale-allongée, subfusiforme, lisse, striée transversa- lement à sa base, et un peu treillissée au-dessus de son sommet. Sur un fond d’un blanc jaunâtre, elle offre une multitude de taches qe pose pour le genre Turbinelle. Cet arrangement ne peut être adopté. L'on ne peut conserver non plus le nom que donne Lamarcek à cette espèce, puisque long-temps avant, elle avait été nommée Voluta rupestris par Gmcelin. ps — VOLUTE. AO d’un rouge rembruni, les unes rondes, les autres presque carrées, et disposées par rangées transverses, voisines les unes des autres. Longueur : 3 pouces 8 lignes et demie. 38. Volute ondulée. f’oluta undulata. Lamk. ‘ V, testà ovato-fusiformi, lævigatä, albido-flavescente, maculis fulvis aut violaceis nebulatä; lineis spadiceis longitudinalibus crebris undatim flexuosis ; columelle plicis præcipuis quaternis, interdüm duabus minoribus adjunctis, Voluta undulata, Ann. du Mus. vol. 5, p, 157. pl. 12, f. 1. a. b: et vol. 17. p. 71. n° 36. * Crouch, Lamk. Conch. pl. 19.f, 12, Roissy. Buf, Mol. p. 438. n° 4. Dillw. Cat, t, 1. p. 571. n° 160. Wood. Ind. Test. pl. 21. f. 166, Desh, Éncyel. méth. Vers. t. 3. p: 1142. n° 19, Swainson. Exot, Conch, pl. 27. Quoy et Gaim. Voy. de l’Ast. Zool. t. 2. p. 623. pl. 44.f, 1. 2. Perry. Conch. pl. 17. f, 3. Schub. et Wagn. Supp. à Chemn. p. 8. pl. 216, f, 3027. 3028. * Kiener. Spec. des Coq. p. 52. n° 44. pl. 44. f. 1, * Küster, Conch. Cab, p. 163. n° 13. pl. 3.f.3. 4. Habite sur les côtes de la Nouvelle-Hollande, au détroit de Passe, et à Vile Maria [Péron]. Mon cabinet. Espèce fort belle, très distincte, te singulièrement remarquable par ses lignes onduleuses, et qui était inédite et extrémement rare dans les collections, lorsque Péron en a rapporté de beaux individus de son voyage à la Nouvelle-Hol- lande, Longueur : environ 3 pouces, 39. Volute poncticulée, Voluta lapponica, Lin. V, testé ovatä, subfusiformi, lævi, bast transversè striaté, albä, fulvo- nebulatä, punctis lineolisque spadiceis creberrimis seriatim cinctà; spiré infr& apicem longitudinaliter striatä ; columellä septempli- catà : superioribus duabus minoribus. * * *H 4 *% + * Voluta lapponica, Lin, Syst. nat, éd, 12, p. 1195. Gmel. p. 3463. n° 103, Rumph. Mus. t. 37. f, 3, Seba. Mus, 3. t. 57. f. 25. 26. Knorr. Vergn. 6. t. 11.f. 2. + Martini. Conch, 3. t. 89. f, 872. 853. ét t. 95. f, 920. 921. Eccyclop. pl. 381. f. 3.a. b. V'oluta lapponica. Aan. du Mus. vol, 17.p. 71.n° 3m, * Schum, Nouv. Syst, p. 258, Tome X, 2 6 402 See. HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Schrot. Einl. 1. 1. p. 247, n° 43. * Dillw. Cat. t. 1. p. 570. n° 166, * Wood. Ind. Test. pl. 21. f. 163. * Kiener. Spec. des Coq. p. 55. n° 66 pl. 63) £. 1. * Küster. Conch. Cab. p. 166. n° 15. pl. 35, f. x à 4. Habite l'Océan des Grandes-Indes, Mon cabinet. Espèce peu com— mune, ayant à-peu-près la forme du 7. undulata, et offrant, sur un fond blanchâtre, nué de taches fauves, une multitude de très petits points et de linéoles d’un rouge brun, disposés par rangées transverses , nombreuses et serrées, Sa spire, un peu gon- flée à sa base, semble acuminée, malgré le petit mamelon qui la termine. Longueur : 2 pouces 8 lignes et demie. Elle devient plus grande. 40. Volute pavillon. V’oluta vexillum. Chemn. V, testä ovatà, subfusiformi, lævi, nitidä, albid&, tænüs aurantio- rubris numerosis cinctd ; ultimo anfractu supernè tuberculis com- pressis remotiusculis coronato ; columellé sex ad octoplicatd : tribus superioribus minimis, Rumph, Mus, t. 37. fig. 2. D’Argenv. Conch, Append. pl: 2. fig. G. Favanne. Conch. pl. 33. fig. O :. Knorr. Vergn. 5.t. 1.f.t, Martini. Conch. 3.t, 120. f. 1098. Mala. Voluta vexillum, Chemn, Conch. 10. p. 136. Vign, 20. fig. A. B. Voluta vexillum. Gmel. p. 3464. n° 104. Encyclop. pl. 38r.f, a. b, Voluta vexillum. Ann. ibid. p. 92. n° 38. * Desh. Encycl. méth.Vers. t, 3. p. 1143. n° 20. * Kiener. Spec. des Coq. p. 53. n° 45. pl. 44. £. 2. * Küster. Conch, Cab. p. 164, n° 14, pl. 33.f, 1.2. pl. 35. f, 5.6, * Kamsmerer. Rudolst. Cab. pl. 8. f, 1. 6. * Perry. Conch. pl. 18. f. 2, * Roissy. Buf. Moll. t. 5. p. 437. n° 2. Dillw. Cat. t. 1. p. 563. n° 153. Schrot. Einl, t, 1. p. 270, Voluta. n° 162. * Wood. Ind. Test, pl. 2r. f. 150. ' * Swains. Zool. illustr. 2° série. t, 2. pl. 77. Habite l'Océan des Grandes-Indes. Mon cabinet. Coquille très rare, l'une des plus belles et des plus précieuses de son genre, et remar- quable par les rubans transverses, d’un rouge-orangéttrès vif, dont elle est ornée, Sa spire est conique, obscurément noduleuse, et n'est » * VOLUTE. 403 point reconnaissable dans la figure citée de Martini, Vulg. le Pavil- lon d'orange. Longueur : à pouces 11 lignes et demie. 41. Volute volvacée. J’oluta volvacea. Lamk. (1) V, testd ovato-oblongé, subpyriformi, lœvi, albido-flavescente, (1) Gmelin, depuis long-temps, avait donné le nom de Vo- luta flavicans à cette espèce, comme d’ailleurs le témoigne la synonymie de Lamarck lui-même; il faut donc lui restituer cette première dénomination. Un autre changement est égale- ment nécessaire. La variété introduite par Lamarck doit être réintégrée dans les catalogues, à titre d'espèce, parce qu’en effet, elle est toujours distincte de celle-ci. En la rétablissant sous le nom de Voluta voWa, il conviendra d'extraire avec elle la synonymie telle que nous venons de la compléter. M. Kiener a bien distingué aussi les deux espèces de La- marck ; il conserve le nom de ’olvacea à la variété, et cepen- dant il la caractérise avec la phrase caractéristique de Lamarck, qui se rapporte au type de l’espèce; et de plus, M. Kiener ren- voie aux figures de Seba, qui représentent aussi le même type. Eafin, au lieu de restituer à l’espèce le nom de Voluta flavicans, M. Kiener préfère celui de Foluta punctata de Wood (Suppl., pi. 3, f. 19), parce qu’il croit que ce Panctata est de la même espèce; mais en cela il se trompe. Après avoir cité à tort les figures de Séba pour la variété da Volvacea de Lamarck, M. Kiener les mentionne encore pour son Punctata ; et, en eï- fet, c’est à cette espèce seule quelles se rapportent. Je doi; faire remarquer que sans doute, par suite d’une faute typogra- phique, M. Kiener cite la planche 67 de Séba à l’une des es- pèces et la planche 65 à l’autre. Cette planche ne peut être 1ci nfentionnée, puisqu'elle ne contient aucune figure qui se rap porte à l’une des espèces en question, et que d’ailleurs Les fi. gures de cette planche sont toutes numérotées, et non indiquées par des lettres, comme la planche 67. Toutes les observatiuns qui précèdent s'appliquent aussi à l’ouvrage de M, Küster. Ce naturaliste trop confiant, n'ayant point vérifié la synonymis qu'il adopte, y introduit une grande confusion, 26, 404 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. infrà suturas fusco=nebulaté; spirä brevi ; columella quadri plicatd. Seba. Mus. 3. t, 67. fig. A. B, Martini. Conch. 3. t. 95.f, 922. 923. Voluta flavicans. Gmel, p. 3464. n° 105. Voluta volvacea. Ann. ibid. n° 39. Voluta volva. Chemn. Conch. ro. t. 148. f. 1389. 1390. Gmel. p. 3457. n° 126. * Voluta flavicans. Wood. Ind. Test, pl. 21. f. 165. * Reeve, Conch, Syst. t. 2. p. 255. pl. 282, f. 2. * Voluta punctata. Kiener. Spec. des Coq. p. 64. n° 54. pl. 46. f.r. * Id, Küster. Conch. Cab. p, 816, n° 17: pl. 28. f, 5, 6. [é] Far. testé elongatä. * Voluta volva. Dillw. Cat. t. 1. p. 592, n° 172. * Zd.Wood. Ind. Test, pl. 21. f. 169. * Voluta volyacea. Kiener. Spec. des Coq. p. 56. n° 49. pl. 47. f.2. * Zd. Küster. Conch. Cab. p. 169. n° 18. pl. 31. f. g. 10. Habite l’Océan Africain, les côtes de la Guinée. Collection du Mus. Cette Volute est fort rare, mais n'offre rien de bien agréable dans son aspect. Elle a la forme générale d’une grande Marginelle qui serait privée de rebord, Sa couleur est d’un blanc sale, un peu jaunûtre, et elle est nuée de brun sous les sutures de chaque toùr de spire, ainsi que dans le voisinage de la columelle. Longueur : 62 millim. 42. Volute parée. V’oluta festiva. Lamk, 43. V,testà fusiformi, ventricosä, longitudinaliter costaté, carned, fulvo- maculatä, lineolis verticalibus guitisque spadiceis raris seriatim cinctä; columellé triplicaté. Voluta festiva, Ann. ibid. p. 73. n° 40. * Kiener, Spec. des Coq. p. 31. n° 24. pl, 22, f. 2. * Küster, Conch. Cab. p. 184. n° 32, pl, 38. f, 4. #* D'Orbig. Voy. Moll. p. 426. Habite... les mers de l'Amérique Méridionale? Collection du Mus. Très belle ét très rare coquille qui avoisine le Ÿ, magellanica par ses rapports, mais qui en est très distincte et plus ornée, Côtes longitudinales bien exprimées sur la spire, plus effacées dans la moitié inférieure du dernier tour. Longueur : 7r millim, Volute mitrée. ’oluta mitræformis. Lamk. F. testé ovalo-fusiformi, albidä, fusco-maculatä; costis longitudina- libus creberrimis, transversè spadiceo-lineatis; columellä mullipli- cat@ : plicis inferioribus majoribus subternis, VOLUTE. | 405 Voluta mitræformis. Ann. ibid. n° 41. * Kiener. Spec. des Coq. p. 36. no 29. pl. 4r1.f, 2. * Küster. Conch. Cab. p. 178. n°27. pl. 38. f. 2. Habite les mers de Java [M. Leschenault|, et celles de la Nouvelle- Hollande |Péron]. Mon cabinet. Le mamelon bien exprimé qui termine le sommet de la spire, étant fort petit, donne à cette spire l'apparence d’être pointue, à la manière des Mitres. Ce qui dis- tingue singulièrement cette coquille, ce sont les côtes longitudinales nombreuses et serrées dont elle est munie, lesquelles sont maculées de brun et traversées par des linéoles rougeâtres qui lui donnent un aspect fort agréable, Sa base est striée transversalement, Lon- gueur : 21 lignes. 44. Volute noyau. V’oluta nucleus. Lamk. F., testä ovatä, longitudinaliter costatä, fulvà, albo castaneoque ma- culatä; spirä brevi; columelle plicis duabus inferioribus majoribus. Voluta nucleus, Ann. ibid, no 42, * Kiener. Spec. des Coq. p. 37. n° 30. pl. 40. f, 3. * Küster. Conch. Cab. p..179. no 28. pl. 25. f. 45. Habite... Je l’ai acquise avec d’autres venant de la mer du Sud. Mon cabinet. Beaucoup plus petite que l'espèce ci-dessus, et res- semblant par ses couleurs et ses côtes à une très petite Harpe, elle semble être l’analogue vivant du Y. harpula, qui se trouve fossile en abondance à Grignon, quoique sa spire soit un peu plus rac- courcie. Quelques stries transverses très fines s’observent sur la base de la coquille. Longueur : 9 lignes et demie. + 45. Volute de Broderip. V’oluta Broderipi. Gray. F. testä ovato=ventricosé, lævigatä, apice subtruncatd; spir@ bre- vissimd, latè canaliculatä; anfractibus supernè spinis obliquis, squamosis, armatis; aperturd intus lutescente, magnä; labro sim— plici; columellé subrecté, quadriplicaté, plicis inæqualibus, Gray dans Griffith. Anim. Kingd. pl, 26. Suppl, Kiener. Spec. des Coq. p. 7. n° 4. pl. 6. is Küster. Conch, Cab. p. 210. n° 4. pl. 42. f. 2. Habite... Cette espèce appartient encore à la section des Cymbium, elle est ovale-ventrue, Sa spire est tronquée, extrémement courte et à peine saillante au sommet ; ce sommet est formé par un gros ma- melon rougeâtre, lisse, auquel on compte quatre à cinq lours; les tours suivans sont au nombre de trois seulement ; ils sont creusés à leur partie supérieure par une gouttière aplatie, superficielle, bor= dée en dehors par un angle étroit, sur lequel se relèvent très obli= 406 1 46. HISTOIRE DES MOLLUSQUES, quement un grand nombre d'épines squamiformes, aplaties, creu- sées en dessous, et dirigées très obliquement vers le sommet, Le dernier tour, atténué à la base, se termine en une large et profonde échancrure. L'ouverture est très grande, d’un blanc jaunâtre, pas- sant à un jaune plus vif sur son pourtour. La columelle est à peine creusée, elle porte, vers le milieu, quatre plis très inégaux; le premier ou antérieur est énorme, le dernier est très petit. Cette coquille est d’un gris fauve terne, une zone pâle et sans tache se remarque sur le milieu du dernier tour ; en dessus et en dessous de cette zone, la coquille est ornée de belles flammules étroites, assez régulières, d’un beau brun marron; sur les vieux individus, ces flammules disparaissent, elles sont remplacées d’abord par quel- ques gros points qui eux-mêmes s'évanouissent et laissent la co- quille d’un gris brun à-peu-près uniforme. Cette grande et belle espèce a 17 centimètres de long et 12 de large. Volute de Milton. Voluta Miltoni. Gray. V, tesià ovaté, tenui, lævigatä, albido-flavé, lineis flexuosis, macu- lisque fuscis ornatä; spirä brevi, apice obtusd; anfractibus cana- liculatis, spinis fornicatis coronatis; aperturä albo lutescente, am- plissimd; labro tenui, acuto, fragili; columellä triplicata. Gray. dans Griffith. Anim. Kingd. pl. 29. Kiener. Spec. des Coq. F’oluta. p. 10. n° 6. pi. 10. Jay. Cat. on the Shells. p. 126. pl. 10. V. armata. Var. ? Küster. Conch. Cab. p.213. n° 6: pl. 42. f, 7. Habite... Grande et belle espèce de Volute qui appartient à la section des Cymbium et qui a des rapports, par ses caractères, avec le 7o/uta diadema de Lamarck. Elle est régulièrement ovalaire. Sa spire, très courte, commence par un gros mamelon blanchâtre, composé de cinq tours. Le reste de la spire n’en présente que trois autres ; ces derniers tours sont séparés entre eux par une suture creusée en une profonde rigole; sur l’angleobtus qui forme leur sommet, serelèvent à des distances assez égales, de longues épines ployées en deux et creusées en dessous ; ces épines sont un peu infléchies vers le som- met. Tout le reste de la coquille est lisse. Son ouverture est très ample, ovalaire, dilatée dans le milieu ; elle est d’un blanc jau- nâtre, et sa columelle porte, vers le milieu, trois gros plis saillans, mais minces, de la même couleur, Cetie coquille est d’une très belle coloration. Sur un fond d’un brun rougeâtre, un peu nua- geux, se dessinent de grandes taches blanches et plus souvent trian- gulaires, très inégales et irrégulièrement disposées, qui souvent vs VOLUTE. 407 sont bordées de linéoles d’un brun foncé, descendant en zigzag du sommet à la base, Cette belie espèce, rare encore dans les collections, a 18 centimètres de long et 10 de large. T 47. Volute cymbiole. Vôluta cymbiola. Chemn. F', testé ovato-oblongä, ad basim attenuaté, lævigatä, griseo flaves- cente, maculis albis triangularibus ornatd, lineisque fuscescentibus irregulariter aspersd; spird brevi, obtusä; anfractibus basi tuber- culis acutis coronatis; aperturd rabescente. elongato- HrAUSIEs CO lumellä in medio quadriplicata. | Chemn. Conch. t. 10. p. 141. pl, 148. f. 1385, 1386. Sow. Tankarv. Cat. pl. 3. f. 1. Wood. Ind. Test. Suppl. pl. 3. f. 5. Voluta coronata, Kiener. Spec. des Coq. p. 49. n° 42. pl. 4r.f.r, Voluta cymbiola. Reeve. Conch. Syst. t: 2. p. 254. pl. 282. f. x. Dillw. Cat. t. 1.p. 576. n° 180. Voluta coronata. Küster. Conch, Cab, p.162. n°rr, pl. 3r,f. 1.2. Habiié les mers de l’Inde. M. Kiener donne le nom de Coronata à cette espèce, parce que, dit- il, il y a déjà dans Lamarck un Voluta cymbiola qui est différent de celle-ci ; 1l y a là une erreur matérielle, puisqu'en effet il ny a point d’espèce de ce nom dans l'ouvrage en question. Coquille restée très rare en à présent dans les coliections, et dont nous ne connaissons jusqu’à présent que les quatre figures mention- nées dans notre synonymie : ces figures ne se ressemblent pas sous le rapport de la coloration, mais elles sont semblables dans leurs formes et leurs caractères extérieurs. Cette coquille est ovale- oblongue, plus ventrue à sa partie supérieure que dans la plupart des autres espèces, ce qui rapproche sa forme de celle des Pyrules. La spire est conique, très courte; elle commence par un gros ma- melon rougeâtre et lisse; ses tours sont étroits, un peu crensés à leur partie supérieure, et ils portent à la base une rangée de tuber- cules pointus, subspiniformes ; le dernier tour s’atténue à Ja base, où il est terminé en une échancrure étroite et profonde, L’ouver- ture est allongée, étroite, un peu dilatée dans le milieu ; elle est rougeätre ; son bord droit reste mince et tranchant. La columelle est à peine excavée dans le milieu, elle porte dans cet endroit quatre plis obliques presque égaux. Gomme nous le disions précé- demment, la coloration est assez variable, Dans l'individu figuré par Chemnïtz , la coquille, sur un fond d'un fauve rosé très frais, est ornée de taches nuageuses, subtriangulaires, blanches et parse- 408 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. mées irrégulièrement de taches d’un roux brun foncé, La figure de M. Kiener se rapproche de celle de Chemnitz. Seulement, aux points dont nous venons de parler, s'ajoutent des taches allongées, longitudinales, étroites, de la même couleur. Dans la figure de M. Reeve, les points irréguliers n’existent pas, ils sont remplacés par des lignes longitudinales brunes, qui servent de base aux taches triangulaires blanches qui ornent la coquille. Ces taches triangu- laires sont très nettes et ressortent sur un fond d’un fauve rosâtre assez intense. Enfin, l'individu figuré par M. Sowerby diffère de tous ceux que nous venons de citer, car il est d’un fauve brun, orné de taches triangulaires blanches, mais les lignes et les points bruns ont presque entièrement disparu. Cette coquille a 95 millim. de long et 35 de large. T 48. Volute harpe. Voluta harpa. Swains. V, testà ovato-oblongé, longitudinaliter costatä, albé, rubro trans- versim lineatä, maculisque rubris triseriatim pictä; spirä elongato- conicä, apice oblusd; anfractibus supernè emarginatis: aperturd ovato-angustä, albä; labro incrassato, extüs marginato, simplici; columellà arcuatd, triplicatä, transversim rugosd, Voiuta harpa. Swains. Exot. Conch. pl. 4r. Vol, anna. Lesson. Illust. de Zool. pl, 44. Voluta anna. Kiener. Spec. des Coq. p. 34. n° 27. pl. 40.f. 1. Id. Küster. Conch. Cab. p. 176. n° 25, pl. 26.f, 3, 4. Habite... à M. Kiener donne, sous le nom de Harpa, une autre espèce que celle- ci, et qu'il attribue à M. Sowerby. Nous avons inutilement cher- ché le nom et l'espèce dans les ouvrages du naturaliste anglais. Nous sommes obligé de changer le nom que M. Lesson a proposé pour cette espèce, parce que, dès 1820, M. Swainson, dans Ezxot, Conch., lui.avait imposé le nom que nous lui avons con- servé, Cette intéressante coquille a de l’analogie avec une espèce fossile que l’on rencontre aux environs de Paris, et à laquelle on a donné le nom de Voluta turgidula. Elle est ovale-oblongue. Sa spire, obtuse au sommet, forme un peu moins du tiers de la longueur totale, Elle se compose de six tours à peine convexes, et ayant à leur partie supérieure un bord assez large, élégammeut crénelé par le sommet des côtes, qui se prolongent en un petit tubercule pointu. Le dernier tour est atténué à la base , et l’on remarque de ce côté un petit nombre de sillons transverses, le reste de la coquille étant lisse; toute la surface est ornée d’un assez grand Re T 49 VOLUTE. 409 uombre de côtes longitudinales, régulières, légèrement contour- nées à leur extrémité autérieure sur le dernier tour. L’ouverture est d’un blanc laiteux ; eile est allongée, étroite, et son bord droit est ordinairement garni d'une dernière côte plus épaisse que les autres. La columelle est à peine concave: elle porte en avant trois petits plis inégaux, et elle est revêtue d’un bord gauche peu épais, sur lequel se montrent de fines rides transverses. Gette espèce est d’une coloration très élégante, qui consiste en linéoles transverses, étroites, irrégulières, d’un rouge safrané assez vif, et il y a de plus sur le dernier tour trois séries de taches quadran- gulaires, écartées, de la même couleur. Cette espèce, rare encore dans les collections, a 50 millim, de long, et 25 de large. Volute à bouche jaune. V’oluta luteostoma. Ghemn. V, tesià ovato-subcylindracet ; spird brevi, conicd, apice obtusa ; anfractibus in medio angulatis, albä, venis fuscescentibus undulatä, tuberculis acutis, coronatis; aperturé elongato-angustà, lutet ; columellä subrectä, basi quadriplicata. Voluta luteostoma. Chemu. Conch. t, 11. p. 18. pl. 197. fig. 1707. 1705, Walch. Naturf. t. 19. pl. 3. f, 1. Favanne. Cat. rais, pl. 3. f. 636. Voluta imperialis. Variété. Dillw, Cat.t, 1. p. 565. V'oluta Chrysostoma., Swains. Exot. Conch. pl. 45. Küster. Conch. Cab. p. 196. n° 43. pl. 27. f, ro, 11. Habite. Coquille que l’on pourrait confondre avec le 7’oluta vespertilio, si elle ne se distinguait constamment par la couleur de son ouverture, et par quelques autres caractères qui lui sont propres. Elle est ovale-subcylindracée, à spire courte et obtuse au sommet. Les tours sont étroits, anguleux dans le milieu, et ils sont couronnés d’ure rangée de gros tubercules pointus. La surface de la coquille est lisse ; son ouverture est allongée, étroite, et d’une belle couleur jaune. La columelle est presque droite, et elle porte à la base quatre gros plis presque égaux. Sur un fond d’un beau blanc grisä- tre, cette Volute est ornée d’un réseau élégant de linéoles onduleu- ses, irrégulières, d’un brun marron foncé. Elle est assez variable en sa coloration, car cet individu représenté par M. Swainson, au lieu du fin réseau qui se montre ordinairement sur la surface, est marbré de grandes taches brunes, Cette coquille est longue de 50 millimètres, et large de 28. 410 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. + 50. Volute ornée. Voluta pulchra. Sow. V, testà oblongo-ovatà, subfusiformi, lævis nitidä, carneä, albido= maculaté, maculis spadiceis triseriatim irregulariter dispositis ornatä; anfractibus supernè adpressis, tuberculis acutiusculis, sub- compressis, coronatis ; aperturd supernè acutd; columellé quadri- plicatà. Sow. Tankar. Cat. pl. 3. f. 2. Habite. Cette coquille, par sa forme générale, se rappproche du Foluta thia= rella de Lamarck ; mais comme son test est moins épais, elle a éga- lement de l’analogie avec le Voluta vespertilio, Sa spire est conique, courte, obtuse au sommet; les premiers tours sont plissés dans leur longueur, les suivans sont anguleux dans le milieu, et por— tent sur cet angle une rangée de tubercules obtus, dont la base se prolonge sur le dernier tour, jusque vers le milieu de sa longueur ; ce dernier tour est un peu cylindracé:; il s’atténue assez brusquement à la base, où il est terminé en une échancrure étroite et peu pro- fonde. L'ouverture est allongée, à bords presque parallèles ; elle est d’un beau rose pourpré très pâle. La columelle est presque droite, et elle porte à la base quatre plis très obliques et d’un beau blanc. Toule cette coquille est lisse, et elle est remarquable par la frai- cheur de ses couleurs. Sur un :fond d’un fauve rosé pâle, elle est couverte d’un grand nombre de taches subcirculaires d’un beau blanc, et de plus, elle est ornée sur le dernier tour de trois zones transverses et étroites, de poneluations d’un beau brun rouge, Cette espèce, fort rare dans les collections, a 60 millim. de long, et 28 de large. F or. Volute rouge. Voluta rutila. Brod. P. testé ovato-oblongé, rufescente , maculis subtrigonis, confluenti- bus, croceo-rubris varid; spir brevi, sutur& simplici, apice papil- lari, subgranulato; anfractu basali tuberculis armato, fasciisque duabus latis interruptis, rutilis ornato; columellé quadriplicaté. Brod. Zool. jour. t. 2. p. 30. pl, 3. f. r à 3. | Voluta aulica, Kiener. Spec. des Coq: p. 57. n° 48. pl. 47. f. 1. Reeve. Conch. Syst. t. 2. p, 255, pl. 282. f. 3, Voluta aulica. Küster. Conch. Cab. p. 167. n° 16. pl. 32. f. 2. 5. Habite. | M. Kiener a pris cette espèce pour le Foluta aulica de M. Sowerby. Il est facile de les distinguer, et de rectifier cette erreur. M. Küster, Ds h 42% VOLUTE, Aït en suivant Wrop scrupuleusement les opinions de M. Kiener, est tombé dans la même faute que lui. Très belle espèce de Volute, des plus faciles à distinguer à cause de sa coloration, Elle est ovale, à spire courte, conique et très obtuse. Cette spire commence par un mamelon subgranuleux; et il se con- tinue en quelques tours aplatis et lisses; le dernier est ventru dans le milieu, atténué vers la base, où se voit une échancrure subtrian- gulaire peu profonde. L'ouverture est ovale-oblongue, terminée supérieurement en un angle très aigu; elle est d’un fauve rou- geâtre en dedans, et sa columelle, de la même couleur , est un peu excavée, et présente trois plis médiocres très obliques. Toute la surface est lisse, et elle est ornée d’une coloration très vive et très brillante, qui consiste en un réseau de taches subtriangulaires d'un beau rouge vif sur un fond blanc. Le dernier tour présente deux zones transverses, dans lesquelles les taches blanches sont moins nombreuses. Cette belle espèce, très rare il ÿy a quelques années dans les collec- tions, y est aujourd’hui très répandue. Elle a 40 millim, de long, et 30 de large, , + 52. Volute royale. V’oluta aulica. Sow. V, testà ovato=oblongé, apice obtusd, lævigaté, albo luteoque nebu- losä; spir4 brevi, conicé, anfractibus planis : ultimo supernè ob- tusissimè angulato; aperturd magnà, ovato-angusté, profundè basi emarginatd; labro simplici, erpanso, obtuso; columellé qua- driplicatä, plicis albis. Sow. Tankarv. Cat. pl. 6. Reeve. Conch, Syst. t. 2.p. 255. pl. 282. f. 4. Habite l'Océan Austral, d’après M. Kiener ; l’Océan Indien, d’après Solander. Très belle espèce de Volute, rare encore dans les collections, et que M. Kiener a confondu avec une espèce parfaitement distincte, connue sons le nom de 7o/uta rutila. Le Voluta aulica, par sa forme générale et par sa coloration, se rapproche du Foluta pellis- serpentis, ou plutôt du Foluta mitis de Lamarck; seulement elle acquiert une plus grande taille, et sa spire commence par un ma- melon obtus, rougeâtre et lisse. La spire est courte et conique, les tours sont aplatis, conjoints, et le dernier présente à sa partie su-, périeure un angle très obtus, à-peu-près comme dans le 7’oluta mitis; nous avons un exemplaire chez lequel cet angle supérieur est beaucoup plus prononcé ; le dernier tour est atténué à la base, où il se termine en une échancrure profonde et oblique; il est en- 412 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. tiérement lisse comme tout le reste de la coquille. L'ouverture est grande, étroite, un peu dilatée vers la base, blanche ou d’un blanc roussâtre. Le bord droit est simple, assez épais et courbé dans sa longueur. La columelle porte à la base quatre gros plis fort obli- ques et blanchâtres. La coloration de cette espèce paraît peu va- riable, elle consiste en taches nuageuses ou marbrées d’un rouge ferrugineux sur un fond blanc. Les grands individus de cette espèce ont 11 centimètres de longueur, et 5 millim, de large. f 53. Volute allongée. Voluta elongata. Swains. V. lestä ovato-cylindraceé, pallidè fulvà, lineis fuscescentibus, pro- fundè undulatis ornatä; spird conicä, apice obtusä, anfractibus in medio angulatis, Fo A minimis coronaus : HE ovato, basi profundè emarginato; aperturd ovato-angusté, albo fulvd; labro incrassato, reflexo, marginato; columell& rectä, ir medio quadri- plicatä. Swains. Exot. Conch. pl. 20. 2r, Habite les mers Australes, M. Swainson a figuré pour la première fois, dans son Exotic concho- logy, une belle espèce de Volute sous le nom d’Elongata. M. Kie- er a décrit et figuré sous ce même nom une coquille qui diffère d'une manière notable de la première, tant par sa forme que par sa coloration; cependant l’étiteur de la seconde édition de l’ou- vrage de M. Swainson admet la figure de M. Kiener dans la synony- mie de l’espèce, ce qui ferait croire qu’elle est très variable, Quant à nous, nous n’osons introduire dans la synonymie les figures de M. Kiener. Très belle espèce qui ne manque pas d’analogie avec quelques-unes des variétés du Volutu pacifica, mais elle s’en distingue toujours par des caractères qui lui sont propres. Elle est allongée, étroite. Sa spire, couique, commence par un petit mamelon lisse, tandis que les tours qui suivent sont anguleux dans le milieu, et ils por— tent sur l’augle une série de petits tubercules pointus, courts, qui ordinairement disparaissent presque entièrement sur le dernier tour. Celui-ci est ovalaire, dilaté à la base et terminé de ce côté par une échancrure large et profonde, et fortement renversée vers le dos. Toute la surface est lisse et polie, L'ouverture est allongée, étroite. Son bord droit est épais, renversé en dehors et souvent garni d'un bourrelet extérieur; l'angle supérieur se relève sur l’a- vant-dernier tour, un peu à la manière des Strombes, Un bord gauche, large et assez épais, se renverse sur la columelle et vient VOLUTE. 419 déborder à la base de la coquille. Cette columelle est presque droite; on y remarque, un peu au-dessous de l'insertion du bord droit, une callosité assez épaisse, et dans son milieu quatre gros plis blanchâtres. Cette coquille est d’une belle couleur fauve uni- forme, et elle est peinte d’un grand nombre de linéoles brunes pro- fondément anguleuses, Ces linéoles ne sont pas régulières, elles sont plus ou moins serrées, et elles deviennent plus larges sur le milieu et à la base du dernier tour. Cette belle espèce a 11 centimètres de long, et 48 millim. de large, T 54. Volute anguleuse. ’oluta ansulata. Swains. V. testä ovato-oblongdä, lævigatd, fulvd, lineis fuscis angulatis ful- : guratä; spiré brevi, conicä, acuminatä, anfractibus in medio an- gulatis; apertur@ aurantiacd, elongatà, dilataté; columellé tri- plicatä. Swains. Exot. Conch. pl. 3 et 4. Voluta nasica, Schub. et Wagn. Suppl. à Chemn. p. 10. pl. 217. f. 3031. 3032, Kiener. Spec. des Coq. p. 65. n° 55, pl. 38. Küster. Conch. Cab. p. r971. n° 20, pl, 25.f. 1. 2. pl. 36. f, 5. Voluta angulata, D'Orb.Voy. Moll. p. 423. pl. 60. f.r à 3. Habite les côtes de Patagonie. Pendant long-temps, on erut que cette coquille provenait du banc de Terre-Neuve ou des côtes de l’Amérique septentrionale. Elle était connue, dans le commerce, sous le nom de Volute de la péche, et plusieurs personnes, en la voyant revètue dans une partie de sa surface, d’une couche vitrée et terne, supposaient qu’elle était à demi digérée par les Morues, qui en faisaient leur nourriture; mais on sait aujourd'hui par les observations de M, d'Orbigny, que cette espèce est en abondance sur les côtes de Patagonie, et que si elle est reyêtue d’une couche vitrée, elle la doit à la structure de l'animal qui l’habite, Cette coquille est allongée ; par sa forme et ses caractères, elle se rapproche un peu du Voluta magellanica, et elle est véritablement intermédiaire, par la forme et la grosseur de ses plis, entre les Volutes proprement dites et le genre Cym- bium de Montfort. Elle est ovale-cylindracée, Sa spire est courte et pointue et formée d’un petit nombre de tours, dont le dernier est angulaire à son sommet. Ce dernier tour est alténué vers la base, où il se termine en une échancrure large et peu pro- fonde, L'ouverture est d’un jaune orangé pâle; elle est grande, subquadrangulaire, un peu évasée dans le milieu, La columelle est presque droite, et celte partie est remarquable par les trois 414 HISTOIRE DES MOLLUSQUES, gros plis très épais qu’elle porte dans le milieu, Le bord gauche ne présente point de limites déterminées, il se continue sur presque toute la surface de la coquille, en une lame qui s'amincit considé- rablement, qui est blanchâtre et d’un jaune orangé très pâle. Toute la surface est lisse, et les parties que l’animal laisse à dé- couvert sont d’un fauve pâle et ornées de lignes angulaires d'un beau brun, Cette espèce a 14 centimètres de long, et 55 millimètres de large, Il y a des individus qui atteignent une plus grande taille, + 55. Volute éclair. Voluta fulgetrum. Sow. V. testa oblongä, lævi; spir& acuminatä, apice papillosä, lævi, pallidè carned ; spadiceo anguloso-strigatä (quasi fulouratä), anfractu ultimo ventricoso, supernè subangulato ; aperturé ob- longä, supernè acutd; labio columellari tenui, expansissimo ; columella triplicatà. Sow. Tank. Cat, pl. 4. 5. Habite... Comme le dit M. Sowerby, cette espèce a de l’analogie avec le Voluta magrifica. Elle est ovale-oblongue. Sa spire, conique, forme à-peu-près le tiers de la longueur totale. Cette spire com- mence au sommel par un gros mamelon cylindracé trés obtus, que l’on pourrait comparer à celui du Fusus proboscidiferus de Lamarck. Les tours sont convexes, un peu déprimés à leur partie supérieure ; le dernier est ventru dans le milieu, atténué à la base, et terminé en avant par une échancrure large et peu profonde. L'ouverture est allongée, terminée supérieurement par un angle aigu ; elle est rougeâtre en dedans. Son bord droit est simple et tranchant, La eolumelle est arquée dans sa longueur, et elle pré- sente trois plis médiocres vers le tiers antérieur de sa longueur, Toute cette coquille est lisse, et elle est ornée, sur un fond d’un fauve pâle, d’un assez grand nombre de flammules d’un brun in- tense, fortement contournées en zigzags, et comme déchirées ou lascignées sur leurs bords. Cette belle et précieuse coquille a 15 centimètres de. long, et 75 millimètres de large. Espèces fossiles. r. Volute harpe. V’oluta cithara. Lamk: V, testd turbinato-ventricosé, basi transversè sulcaté; costis longitu- dinalübus distantibus supernè bispinosis; spird brevi, aeuminatä, muriculaté; columellé quinqueplicaté, ' VOLUTE, 419 Favanne, Conch. pl. 66. fig, I 4? Citharædus, Chemn. Conch. 11,t, 212. f, 2098. 2099, Encycl. pl. 384. f, 1. a. b. Voluta harpa. Ann. du Mu. vol. 1. p. 496. et vol, 17. p. 74. n° r. * Henkel. Flor, Satur. pl, 5. f. 9. u * Roissy, Buf. Moll. t, 5. p.440. n° 6. * Desh. Encyel. méth. Vers, 1.3, p. 1143. n° ar. * Desh. Coq. foss, de Paris. t. 2. p. 681, n° r, pl. go. f. 11. 12. Habite... Fossile de Grignon, Mon cabinet, Grande et belle Volute tossile dont l’analogue vivant n’est pas connu, Longueur : 3 pouces 9 lignes. 2. Volute épineuse. V’oluta spinosa. Lamk. V. testé turbinaté, basi transversè striatä, longitudinaliter partim costatä; ultimo anfractu spinis peracutis coronato; spiré brevi, acutä, spinosä; columellé quadri ad sexplicata. Strombus spinosus. Lin. Syst, nat. éd, 12, p. 1212. n° 510, Gmel, p. 3518. n° 27. Lister, Conch, t. 1033. f, 9. Gualt, Test. t. 55, fig. E Petiv. Gaz. t. 78. f. 11. D'Argenv. Conch. pl. 29. fig. 10. * Favanne. Conch. pl. 66. fig. I 9. Chemn. Conch, 11.t.212. f, 3002, 3003, Brand. Foss. Hant, t, 5, f, 65. Encycl. pl. 392. f. 5. a. b. Voluta spinosa. Ann, du Mus. vol. 1. p. 477. n° 2. et vol.17. n° 2. * Conus spinosus, Lin, Syst. nat. éd. 10, p. 715. * Strombus spinosus. Schrot. Einl. t, 1. p. 443. n° 24. * Desh. Encycl, méth. Vers. t, 3. p. 1143. n° 29, * Desb. Coq. foss. de Paris. t. 2. p. 690. n° 12, pl, 02, f. 7,8. * Walch. Trait. des Pétrif. pl, 11.f,2a. * Roissy. Buf. Moll. t, 5. p. 440. n° 7. Habite... Fossile de Grignon, où il est très commun, ainsi que le précédent. Mon cabinet, Ses côtes longitudinales s’effacent vers sa base, el se terminent à l’angle de sa spire par des pointes fort ai- guës, Longueur : près de 19 lignes. 3. Volute musicale. l’oluta musicalis. Lamk. V, testà turbinato-fusiformi, longitudinaliter transversimque striatä ; costis longitudinalibus apice spinosis ; spird exsertä, conico -acutä } muricatd; columellæ plicis inferioribus quatuor maximis, 416 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. D'Argenv. Conch. pl. 29. f. 9. fguræ duæ ad dexteram. Strombus luctator, Brand. Foss. Hant. t. 5. f. 64. Voluta musicalis. Chemn. Conch. 11, t. 212. f. 3006. 3007. Encycl, pl. 392. f. 4. a. b. Voluta musicalis, Ann. du Mus. vol. 1. p. 477. n° 3. vol. 6. pl. 43. f. 7. et vol, 17. p. 75. n° 3. * Desh. Encycl. méth. Vers. t, 3. p. 1144. n° 23, * Desh. Coq. foss. de Paris. t. 2. p. 695. n° 18. pl. 94. f. 17, 18. Habite... Fossile de Courtagnon et de Grignon. Mon cabinet, Très belle espèce qui avoisine par ses rapports le 7, musica, Elle est ovale-pointue, à spire conique et muriquée. Son dernier tour, un peu turbiné, est muni de côtes longitudinales qui se terminent à leur sommet par autant de tubercules épineux; en outre, il est fi- nement strié longitudinalement et en même temps treillissé par des rides écartées et transverses. Bord droit sinueux supérieurement, Longueur : 2 pouces 10 lignes et demie. 4. Volute hétéroclite. J’oluta heteroclita. Lamk. V., testé ovatä, infernè lævi; spird costatd, subtuberculatä; columellæ plicis inferioribus majoribus inæqualibus : superioribus minimis, Voluta heteroclita. Ann. du Mus. vol. 17. p. 75. n° 4. Habite... Fossile de Petz, près de Grignon. Collect, du Mus, Cette espèce se distingue de la précédente en ce qu’elle n’est point striée transversalement, que sa moitié inférieure est lisse, à côtes effa- cées, et que sa spire est plus courte, à peine tuberculeuse, Lon- gueur : 68 millim, 5, Volute muricine. l’oluta muricina. Lamk. V', testé ovalo-fusiformi, subcaudaté, infernè lœvi, supernè longitu= dinaliter costato-spinosd; columellé inter plicas sulco lato exa= raté, | Favanne. Conch. pl. 66. fig. Ir, Encycl. pl. 383. f. 1. a. b. Voluta muricina, Ann. du Mus. vol, 1. p, 477. n° 4. êt vol. 17. p. 95. n°5. * Swains. Zool. illustr. 2€ série, pl, 53, f. x, * Desh. Encycl. méth.Vers, t. 3. p. 1144. n° 24. * Desh. Coq. foss. de Paris. t. 2. p. 697. n° 20. pl. 91. f. 18, r9. pl. 05,107 4.004.057 Habite... Fossile de Courtagnon. Mon cabinet. Grande et belle es- pèce qui a presque l’aspect du Wurex, et dont la partie antérieure est hérissée de grands tubercules spiniformes. Spire saillante, py— VOLUTE, . 41 7 ramidale. Le pli inférieur de la columelle est grand et séparé des autres par un sillon assez large. Longueur : 3 pouces 4 lignes. 6. Volute côtes-douces. V’oluta costaria. Lamk. - V, testà fusiformi-turritä, subeaudatä; costis longitudinalibus muti- cis, dorso acutis, remotiusculis; columellà subquinqueplicatd, Lister. Conch. t. 1033. f, 6. Cochlea mixta. Chemn. Conch. 11.t. 212. f. 3010, 3011. Encycl. pl. 383. f. 9. a. b. Voluta costaria, Ann. du Mus. vol. 1,p. 495. n° 5. et vol, 17. p.76. n° 6. [6] Far. testé breviore; costis tuberculiferis, Encycl. pl. 383, f. 7. * Desh, Encyel. méth. Vers. t, 3. p. 1144. n° 25, * Desh, Coq. foss. de Paris. t. 2. p. 698. n° 22. pl. gr. f. 16. 17. Habite... Fossile de Grignon et de Courtagnon. Mon cabinet. Co- quille allongée, à tours convexes sans être très renflés, offrant huit côtes longitudinales séparées, un peu plus élevées et comme comprimées dans leur partie supérieure, lisses et douces au tou- cher. Celles de la var. [b] portent un tubercule court, obtus et comprimé. Longueur de l'espèce principale : 2 pouces 5 lignes et demie; de la var. [b], 27 lignes trois quarts. 7. Volute lyre. Voluta lyra. Lamk. V. testé ovato-oblonzd, supernè subventricosä; costis longitudina- libus crebris muticis, versus apicem denticulatis; spiré brevi, acutà, columellä quadri seu quinqueplicatà, Favanne, Conch. pl. 66, fig. I 10? Encycl. pl. 383. f. 6. a. b, Voluta lyra, Ann. du Mus, vol. 1, p. 478. n° 6. et vol, 17. p. 76. nos * Desh. Encycl. méth. Vers. !, 3, p. 114%. n° 26, * Desh, Coq. foss. de Paris. t. 2. p. 685. n° 5. pl. 92.f. 3. 4. Habite... Fossile que je crois de Courtagnon. Mon cabinet, Lon- gueur : 22 lignes un quart. 8. Volute couronne-double. ’oluta bicorona. Lamk. F, testà ovalo-acutà, transversim striatd, longitudinaliter costat : costis supernè dentatis; spiræ anfractibus supernè angulo duplici dentato bicoronatis; columellà tri seu quadriplicatd. Brand. Foss. Hant, pl. 5. f. 69. Favanne, Conch. pl. 66. fig. I 4. Encycl. pl. 384. f. 6. Tome X. 27 418 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Voluta bicorona. Ann. du Mus.vol.r. p. 478. n° 7. et vol, 17. p. 76. n° 3. * Desh, Encycl. méth.Vers. t. 3. p. r145. n° 27. * Desh, Coq. foss. de Paris. t. 2. p. 692. pl. 90. f. 16. 17. Habite... Fossile de Chaumont et de Courtagnon. Mon cabinet, Es- pèce remarquable par la double couronne de dents qui orne le sommet de chacun de ses tours, Outre ses stries transverses, elle en a de longitudinales assez serrées, Longueur : environ 2 pouces. 9. Volute côtes-crénélées. Voluta crenulata. Lamk. V. testà ovato=acutà, transversim striatd, longitudinaliter costatä : costis granoso=-crenulatis; anfractibus supernè angulo duplici den - tato coronatis; columellé quadriplicatà. Brand. Foss. Hant, t, 5. f. 71? Encycl. pl. 384. f. 5. Voluta crenulata. Ann. du Mus. vol, 1. p. 478. n° 8. et vol, 17. p. 77. n°9: * Brong.Vicent. p. 63. * Bronn, Léth. Géogn. t, 2. p. 1106. pl. 42.f.4. * Desh. Encycl. méth.Vers, t. 3. p. 1145. n°28, * Desh. Coq. foss. de Paris. p. 693. n° 15. pl. 93. £. 7.8. 9. Habite... Fossile de Courtagnon, Mon cabinet, Cette espèce a beau- coup de rapports avec la précédente; mais, outre qu’elle est en- tièrement granuleuse, les intervalles qui séparent ses côtes sont très étroits et n’offrent point de siries longitudinales comme dans le 7, bicorona, Longueur : 18 lignes. 10. Volute petit-dé. Voluta digitalina. Lawk. V.testa ovatdà, decussatä, subgranosd; spird brevi. Voluta digitalina. Ann. du Mus. vol. 17. p. 57. n° 10. * Desh. Coq. foss. de Paris. t. 2. p. 693. n° 16. pl. 93. f, r. 2. Habite... Fossile de Courtagnon. Collect. du Mus. Cette Volute n’est peut-être qu’une variété du 7. crenulata ; mais elle est plus raccourcie, plus bombée, éminemment ireillissée, et moins gra nuleuse. Sa spire est courte, presque obtuse, Le dernier tour forme un bourrelet en couronne à sa suture, Longueur : 26 millim. 11. Volute treillissée. V’oluta clathrata. Lamk. V. testé ovalo-acutà, sulcis transversis longitudinalibusque cancellatä; costis exilibus longitudinalibus remotis; anfractibus supernè an- gulo duplici dentato coronatis; columellä multiplicatd. Murex suspensus, Brand. Foss, Hant, t, 5,f, 70, Voluta clathrata, Ann, ibid, n9 11, VOLUTE. | 419 Habite... Fossile de Courtagnon. Mon cabinet. C’est encore une Volute très voisine des précédentes par ses rapports; néanmoins elle en est réellement distincte. Elle est éminemment treillissée, même entre ses côtes qui sont bien séparées, Longueur : 18 lignes. Volute ambiguë. Voluta ambigua. Lamk. V. testä ovato-oblongä, transversè striaté, longitudinaliter costatä; ultimo anfractu supernè angulato : angulo simplic denticulato; spir& brevi, conico-acuté; labro internè sulcato; columellé tri seu quadriplicatä. Strombus ambiguus. Brand. Foss. Hant. t. 5, f. 60. Foluta ambigua. Ann. ibid. n° r2. * Desh, Coq. foss. de Paris. t, 2. p. 691. pl. 93.f.10. 17. Habite. . . Fossile de Courtagnon. Mon cabinet. Gelle-ci se distingue principalement des trois espèces qui précèdent, par l’angle simple du sommet de son dernier teur, et parce que son bord droit est sillonné en son limbe interne, Longueur : 17 lignes, 13. Volute petite-harpe. V’oluta harpula. Lamk. V, testä ovato=fusiformi, longitudinaliter costatt ; anfractibus su- perné crenatis, subcanaliculatis; columellä multiplicatà : plicis tri- bus infimis majoribus : penultimo Senna Encycl. pl. 383. f. 8. Voluta harpula. Ann. du Mus. vol. 1. p. 478. n° 9. et vol. 17.p. 418: n° 13, [81 Far. testé minore; costis supernè denticulatis. * Desh, Encycl. méth.Vers: t. 3. p. 1146. n° 29. * Desh. Coq. foss. de Paris, t. 2. p.702. n° 27. pl. 91. f. 10. tr. Habite... Fossile de Grignon, où elle est très commune, Mon cabi- net. Côtes fréquentes et disposées à-peu-près comme celles du V. mitræformis. Longueur : 18 lignes et demie. La var, [b] est plus petite, striée transversalement à sa base, ainsi qu’au limbe interne de son bord droit, et à ses côtes denticulées près de leur sommet, On pourrait peut-être la distinguer comme espèce. 14. Volute labrelle. Voluta labrella. Lamk. V. testé ovato-turbinatd, ventricosd, basi transversè sulcatä; ultimo anfractu supernè angulato, suprà plano; spir& brevi, infernè cari- natä, supernè decussatim striatä, acutd; columelld quinque seu sex- Date Encycl. pl. 384, f, 3.a. b. Voluta labrella, Ann, du Mus, vol, 1, p, 478. n° 10, et vol, 17.p. 718, n° 14, 27, 420 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Desh. Encycl. méth. Vers. t, 3. p. 1146. n° 30. * Desh. Coq. foss. de Paris. t. 2. p. 694. n° 17. pl. 9t. f. 1 à 6. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Coquille courte, turbi- née, ventrue, un peu carénée à la base de sa spire, Columelle cal leuse dans sa partie supérieure, et munie de cinq à six plis dont : les deux inférieurs sont les plus grands, Cette coquille est assez épaisse, Longueur : 21 lignes et demie. 1. Volute ficuline. V’oluta ficulina. Lamk. (1) F7. testé ovato-turbinatd, transversè striatà ; ultimo anfractu spinis coronato; spirä brevi, acutä; labro crassiusculo, extus marginato, intüs striato, supernè arcuato; columellæ plicis inferioribus qua- tuor vel quinque majoribus. Voluta ficulina. Ann. du Mus. vol, 17. p. 79. n° 15. [6] Var. testä depressiusculä; stris transversis obsoletis. Voluta depressa. Ann. du Mus. vol. 479. n° 12. * Voluta depressa. Desh. Coq. foss. de Faris. t. 2. p. 688. n°9. pl. 93. f. 14.15. Habite. Fossile des environs de Bordeaux, communiqué par M. Ro- drigues, Mon cabinet. Longueur : près de 2 pouces. La var. [b] est un peu déprimée, surtout du côté de l’ouverture, et se trouve aux environs de Beauvais. 16. Volute rare-épine. Voluta rarispina.Lamk. V, testä obovatà, basi transversè sulcatä; ultimo anfractu superné spinis raris instructo; spird brevissimd, mucronatä ; labro crasso, marginato, intüs striato; columellà callosä, depressd, triplicatä. Encycl. pl: 384. f, 2. a. b, Voluta rarispina. Ann. du Mus, vol. 17. p. 79. n° 16. * Bast. Foss. de Bord. p. 43. pl. 2.f.r. * Phil, Enum. Moll. Sici!. p. 231. * Desh. Encycl. méth.Vers. t. 3. p. 1146. n° 31. * Desh. dans Lyell. 1°° édit. t. 3. pl. 2. f. 1. * Bronn, Léth. Geogn. t, 2. p. 1107. pl. 42.f. 40. SP (1) La variété de cette espèce constitue une espèce très dis- tincte propre aux environs de Paris, et que l’on ne rencontre pas dans les terrains de la Gironde. Lamarck avait d’abord distingué cette espèce, sous le nom de Depressa, dans les 42- nales di Museum. Nous l’avons rétablie dans notre ouvrage sur les fossiles des environs de Paris. 2 RS A +, = »- ’ VOLUTE. 421 Habite... Fossile des environs de Dax. Mon cabinet. Elle est ovoide, et n'offre sur le sommet de son dernier tour que deux ou trois épines distantes. Spire très courte, presque nulle, ne présentant qu'une pointe très aiguë, Longueur : 17 lignes 35 quarts. 17. Volute à bourrelet. V’oluta variculosa. Lamk. V. tesià oblongä, subfusiformi, lævigatd; varice marginali inter- dümque dorsal: notatä; plicis columellæ subquaternis. Voluta variculosa, Anv. du Mus, vol. 1. p. 479. n° 13, et vol. 17. p-79-"a7 17. * Desh. Coq. foss de Paris. t, 2. p. 703. n° 28, pl. 94. f. 8. 9. * Desh. Encycl. méth.Vers. t, 3. p. 1147. n° 392. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Petite coquille, remar- quable par le bourrelet extérieur de son bord droit. Elle parait lisse; mais quand on l’examine à la loupe, on voit qu’elle est fi nement striée transversalement. Longueur ° 7 lignes un quart. 18. Volute mitréole. Voluta mitreola. Lamk. V. testä ovato-acutà, lævi; labro intus obsolète bidentato. Voluta mitreola. Ann. du Mus. vol. 1, p. 479. n° 14. et vol. 17. p=S0-n° 16. * Desh. Coq. foss. de Paris, t. 2. p. 703. n° 29. pl. 94 bis. f, 12 à F4. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance, Longueur : à peine 9 millim, Ÿ 19. Volute antique. Voluta antiqua. Brod. V. testä ovato-fusiformi, costis magnis, longitudinalibus, elevatis ; spiré mediocri, columellé quadriplicatd. Brod, Zool, journ. t. 3. p. 234. pl. Supp. 19. Faujas. Mont. de St.-Pierre de Maëstricht. p. 139. pl. 20. f, 1. 2. Habite... Fossile dans la craie supérieure de la montagne St.- Pierre, pres Moëstricht. En comparant la figure donnée par Faujas à celle de M, Broderip, et en les rapprochant toules deux de l’espèce même dont on n’a ordinairement que le moule, nous nous sommes assuré que les deux figures en question, malgré leur différence, représentent néanmoins une même espèce. Cette coquille est allongée, fusiforme, et elle a un peu de l’appa- rence du Voluta Lamberti. Sa spire, courte et conique, com mence par un gros mamelon obtus, lisse, tandis que sur les tours suivans on remarque des côtes longitudinales, étroites, assez nom- breuses, qui s’élargissent et disparaissent insensiblement sur le 422 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 4 dos du dernier tour; ce dernier tour est lisse à la base, il s’at- ténue et se prolonge un peu à la manière des Fuseaux. La colu- melle était assez épaisse, on le voit par la grandeur de l’impres- sion qu’elle a laissée dans le moule. Elle portait vers le milieu de sa longueur quatre piis proéminens, écartés et inégaux. L'échantillon que nous avons de cette espèce a 13 centimètres de long, et 60 millimètres de large; ceux de M. Broderip sont un peu plus grands, mais ceux qu'a figurées Faujas auraient 18 à 20 centimètres de longueur, s’iis étaient complets. + 20. Volute de Lambert. Voluta Lamberti. Sow. V. testé elongato-angusté, subfusiformi, lævigatä, apice obtusd ; spiré conicä, elongatä ; anfractibus convexiusculis: ultimo basi subcanilaculato, attenuato, vix emarginato ; aperturd ovato-an- gustä, utrinquè angustatä; columellà rectä, quadriplicatä. Sow. Min. Conch. pl. 1209. Parkin. Org. rem. t. 3. p. 26. pl. 5. f. 13. Bast. Coq. Foss. de Bord. p. 43. n° r. Dujard. Touraine. p. 300. Habite. Fossile dans le crag d'Angleterre, les Faluns de la Tour- raine, ceux d'Angers, et aux environs de Dax et de Bordeaux. Belle espèce fossile qui, par sa forme générale, se rapproche du Voluta magellanica de Lamarck; elle avoisine aussi le Voluta papillaris de M. Sowerby ; mais elle reste distincte de toutes les espèces vivantes actuellement connues. Elle est allongée-étroite, ventrue dans le milieu, atténnée à ses extrémités. Sa spire est assez allongée, conique, obtuse au sommet, et composée de cinq à six tours à peine convexes, dont la suture est simple et superfi- cielle; le dernier tour s’atténue vers la base et se prolonge en un canal, dont l'extrémité est à peine échancrée. Par sa forme gé- nérale, et surtout par le caractère du canal terminal, cette co- quille se rapproche du Fasciolaria tulipa de Lamarck. L’ouver- ture est allongée, étroite, rétrécie à ses extrémités. Son bord droit est simple ; il s’épaissit dans les vieux individus. Sa columelle est droite, et elle présente, dans le milieu, quatre plis subtrans- verses, dont l’un est presque effacé et ne se voit bien que lorsque la coquille a été cassée, Les grands individus de cette espèce ont 15 à 16 centimètres de long, et 60 millimètres de large. T 21. Volute ventrue. Voluta ventricosa. Defrance. W. test ovato-turbinatä, supernè ventricosà : spiré brevi, acumi- natd ; anfractibus convexis, longitudinaliter costatis, supernè bi- VOLUTE. 453 fariäm nodoso=spinosis ; ultimo basi striato; aperturé ovato- oblongé ; columellé supernè rugoso-callosé, ir medio plicis tenuibus instructd. Desh, Coq. foss. de Paris. t. 2. p. 683. pl. 92. f. 9. 10. Habite... Fossile de Parnes et Courtagnon. Nous avions d'abord pensé qu’il était nécessaire de réunir cette espèce à la Volute harpe, à titre de variété ; mais, ayant pu en examiner plusieurs individus, et un, entre autres, qui a conservé des traces de sa coloration, nous avons été convaincu de la né- cessité d'en faire une espèce, à laquelle nous avons conservé le nom que lui a donné M. Defrance, dans sa collection. Par ses caractères, cette Volute tient à-la-fois du 7’oluta harpa et du Depressa. Elle est ovale, ventrue. Sa spire, courte, est com- posée de cinq ou six tours, dont les deux ou trois premiers forment au sommet un petit mamelon cylindroïde ; les suivans très convexes, ornés de côtes longitudinales, étroites, régulières, tranchantes au sommet et divisées, à leur partie supérieure, en une double rangée de petits tubercules pointus; le dernier tour est très grand, conique ; les côtes dontil est pourvu, très saillantes à sa partie supérieure, s’abaissent rapidement et disparaissent vers le tiers inférieur. Toute la base de la coquille est couverte de petits sillons obliques, presque égaux et également distans. L’ou- verture est assez grande, oblongue. La columelle, à peine exca- vée dans sa partie moyenne, est garnie, dans cet endroit, de cinq ou six plis très fins ; l’inférieur seul est très gros. Dans les vieux individus, la partie supérieure de la columelle est revêtue d’une callosité ridée. Le bord droit est simple et tranchant. Les vestiges de coloration consistent en linéoles jaunätres onduleuses, qui des- cendent à la base du dernier tour, entre chaque côte; ces linéoles ressemblent à ceiles que l’on voit sur la Volute foudroyée. Dans la Volute harpe, dont nous avons aussi des individus avec les traces de l’ancienne coloration, elles consistent en un grand nom- bre de linéoles transverses, étroites, semblables à celles du Fo- luta spinosa. Cette espèce, assez rare, est longue de 5o millim. et large de 37. f 22. Volute changée. V’oluta mutata. Desh. V, testé ovato-oblongä , tenui, fragili, longitudinaliter costellatd, ad basim tenuè striaté ; spiré brevi, acutd ;' anfractibus convexis, supernè obliquè depressis, ad peripheriam obsoletè spinosis ; aper- turé elongaté, angustà ; columellé rectä, obliquè triplicatä ; labro tenui, simplieï. 424 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Desh, Coq. Foss, de Paris. t. 2. p. 682. pl. 92. f. r. 2. Habite... Fossile de Mary, Tancrou, Betz, Valmondois. On prendrait facilement cette coquille pour une variété modifiée de la Volute harpe; mais lorsqu'on l’étudie avec toute l'attention convenable, on lui reconnaît bientôt des caractères particuliers que n'offre jamais l’espèce dont nous venons de parler. Celle-ci est oblongue, étroite, sa spire est courte et pointue; on y compte six à sept tours convexes, étroits, séparés par une suture formant un petit bourrelet que n’a jamais la Volute harpe, C’est au-des- sous de ce bourrelet que commence une dépression oblique, qui s'étend jusque vers le milieu des tours ; il est limité, ‘en dehors, par un angle obtus, se montrant particulièrement vers le sommet des côtes longitudinales : ces côtes, en nombre variable, selon les individus, se terminent à cet angle supérieur par un tubercule pointu. Le dernier tour est très grand , subcylindracé, les côtes se prolongent jusque vers la base; elles sont remplacées, dans cet endroit, par des stries transverses, onduleuses et peu profon- des, L'ouverture est allongée, étroite. La columelle, à peine inflé- chie, présente vers le milieu trois plis très inégaux. Le bord droit est simple, un peu épaissi dans certains individus, et détaché, à sa partie supérieure, de l’avant-dernier tour, par une petiteéchancrure assez profonde, placée à l’endroit où se termine le petit bourrelet des sutures, est assez rare de rencontrer entière cette espèce. Elle est longue de 60 millim., et large de 32. ee I T 23. Volute dégénérée. Voluta depauperata. Swains. V, testà ovato-oblongä, longitudinaliter costatä, basi tenuè striatä ; spird brevi, conicä; anfractibus supernè depressis, tuberculis bre- vibus, acutis, coronatis. Sow. Min. Conch. pl. 396. f. 4. Desh, Coq. Foss. de Paris. t. 2. p.684. pl. 92. f. 5. 6. Habite... Fossile de Valmondois, Mary, Tancrou et Barton, près de Londres. Petite coquille ovale=oblongue, ayant quelques rapports avec les jeunes individus de la Volute harpe, mais toujours bien distincte par des caractères particuliers, Sa spire est courte et conique, formée de sept à huit tours peu convexes, ayant la suture bordée par un petit bourrelet aplati ; ils sont déprimés à leur partie supé- rieure, ou mieux encore, creusés d’une petite gouttère trans- verse : c’est sur le bord extérieur de cette gouttière, que viennent se terminer, en un tubercule pointu, les côtes longitudinales ; ces VOLUTE. 425 côtes sont plus ou moins nombreuses, selon les individus, et dans quelques-uns elles sont presque effacées ; lisses à leur partie supé- rieure, elles sont traversées à la base du dernier tour par des stries fines et régulières. L'ouverture est allongée, étroite. La columelle, faiblement arquée, porte dans le milieu trois plis inégaux, et elle paraît dépourvue de bord gauche. Le bord droit est mince, tranchant et simple. Les grands individus de cette espèce, assez rare, sont longs de 40 millimètres, et larges de 20. f 24. Volute petite-bulbe. Voluta bulbula. Lamk. W, testà ovato-subfusiformi, lævigatä; spird conicä, acuminatd, brevi; anfractibus convexiusculis, primis tenuè costellatis , aper- turd oblongä; columelli in medio quadri seu quinqueplicatdä; labro tenut, Lamk. Aun. du Mus. t. 1. p. 478. n° 11. Fasciolaria bulbula. Defr. Dict. des Scien. Natur. t. 16. p. 97. Desh. Coq. Foss. de Paris. t. 2. p. 685. pl: 90. f. 13. 14. Habite... Fossile de Grignon, Courtagnon, Parnes. Coquille ovale-oblongue, appartenant réellement aux Volutes et non aux Fasciolaires, comme l’a pensé M. Defrance. Sa spire est convide , peu allongée, pointue ; on y compte sept à huit tours étroits, à peine convexes, et dont les premiers sont ornés d’un réseau assez fin, formé par l’entre-croisement de petites côtes lon- siludinales, étroites, et destries fines et iransverses. Tout le reste de la coquille est parfaitement lisse. Le dernier tour, ventru à sa partie supérieure, s’atténue insensiblement vers la base, où il se termine en une échancrure large et peu profonde, L'ouverture est ovale- obiongue. La columelle, presque droite, parait n’avoir que deux plis vers le milieu de sa longueur ; mais si on la regarde oblique- ment, ou mieux encore, si l’on a cassé le bord droit, on voit que ces deux premiers plis sont accompagnés de deux ou trois autres beaucoup plus fins. Le bord droit est simple, mince et tran- chant, Cette espèce est peu variable, On en voit quelques individus un peu plus ventrus. Les plus grands ont 60 millimètres de long, et 30 de large. T 25. Volute linéolée. V’oluta lineolata. Desh. V,, testà ovato=clavatä, pyruliformi; spird brevi, acutà ; anfrac- tibus convexis, primis longitudinaliter costellatis, alteris levigatis : ultimo supernè ventricoso, ad basim attenuato subcaudato, lineolis rubescentibus, transversis, numerosis, regularibus, ornato ; aper- 426 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. tur& ovatà; columellà rectd ir medio triplicatä; labro tenuissimo ; simplici. Desh. Coq. Foss, de Paris. t. 2, p. 686. pl. 92. f. rr. 12. Habite. Fossile de Parnes et Mouchy. Il ya beaucoup de ressemblance entre cette coquille et la Bulbi- forme. Cependant ces deux espèces se reconnaissent très bien, et elles se distingueraient non moins facilement quand même celle- ci n'aurait conservé, comme l’autre, aucune trace de colo- ration, Par sa forme , cette coquille se rapproche des Pyrules de la section des Ficoïdes. Elle est ovale-oblongue, à spire pointue et propor- tionnellement plus étroite que dans les autres espèces de la même forme. Cette spire est composée de six à sept tours convexes, étroits ; les premiers sont ornés de petites côtes longitudinales très serrées, traversées à leur partie supérieure par quelques stries; ces côtes disparaissent rapidement sur les derniers tours, et elles sont remplacées par une double série de tubercules très petits, placés à la partie moyenne et supérieure des tours. Le dernier tour est très grand, ventru supérieurement, et prolongé à la base en un canal large et court, que termine une échancrure large et peu profonde; toute la surface de ce tour est lisse, et elle est ornée d’un grand nombre de linéoles transverses, d’un rouge ocracé, étroites, régulières, et également distantes. L'ouverture est ovale-oblongue, La columelle est droite, pointue à son extrémité ; elle ne semble avoir de bord gauche qu’à sa partie supérieure, où elle est revêtue d’une callosité large et peu épaisse ; vers le milieu de sa longueur, on remarque trois plis très obliques, minces et distans. Le bord droit est mince, simple et tranchant. Cette coquille est assez rare. Les grands individus ont 55 millim. de long, et 29 de large. f 26. Volute strombiforme. Voluta strombiformis. Desh. V., testé ovato-turbinatä, magnä, lævigatä; spiré brevi, conicä; anfractibus subplanis, angustis; ultimo supernè tuberculis cras- sis longiusculis coronato ; aperturd oblongä, subquadrilaterä ; columellé in medio triplicaté , basi callosä ; labro tenui, supernè profundè emarginato. Desh. Coq. foss. de Paris, t, 2. p. 687. pl. 92. f. 13, 14. Habite... Fossile de Valmondois et Marÿ. Grande et belle espèce, que l’on peut comparer, pour sa forme ex- térieure, au Foluta brasiliana, en supposant cette dernière moins ventrue. Elle est allongée, turbinoïde, et a aussi quelque res- LÉ, 29 VOLUTE. 427 semblance avec certains Strombes, Sa spire est très courte et co- nique, obtuse au sommet. On y compte cinq tours étroits et aplatis, lisses, dont le dernier, subanguleux à sa circonférence, est couronne supérieurement par sept ou huit gros tubercules co- niques, subtriangulaires, obtus au sommet, plus ou moins al- longés, selon les individus; toute la partie inférieure de ce der- nier tour est lisse; il s’atténue à la base, et se termine en une large échancrure peu profonde, L'ouverture est très ample, al- longée, subquadrangulaire, La columelle, presque droite, est pourvue dans le milieu de trois gros plis inégaux et obliques. Le bord gauche s’étale sur toute la surface inférieure du dernier tour, et dans les vieux individus il s’épaissit en une large callo- sité, à bords saïllans, comparable à celle du Foluta rarispina, que l’on trouve aux environs de Bordeaux. Le bord droit est simple, peu épais; à sa partie supérieure il forme ua angle cor- respondant à la rangée de tubereules, et il se détache de l’avant- dernier tour par une échancrure assez large et profonde, com- parable à celle du Foluta proboscidalis, par exemple, et de quel- ques autres espèces analogues. Dans les localités où se trouve cette Volute, toutes les coquilles sont roulées et fatiguées : celle-ci l’est également, et nous n’avons encore vu aucun individu dans cet état de fraicheur qui rend si remarquables les coquilles fossiles du bassin de Paris. Les grands individus de cette belle et rare espèce ont 95 millimètres de loag, et 57 de large. Volute athlète. Z’oluta athleta. Sow. V, testà ovato-turbinatà, muricoided; spirä conicä, acuminatä; an- fractibus superioribus longitudinaliter costellatis, transversim de- pressis : ultimo anfractu supernè spinis longiusculis coronato, ad basim obsoletè striato; apertur elongato-angusté ; columellä triplicatä, supernè callosä ; labro tenui, simplici. Strombus athleta. Brand. Foss. Hant. pl. 5.f. 66. Voluta athleta. Sow. Min, Conch. pl. 396. f. 1. 2,3. Desh, Coq. foss. de Paris. p. 689. pl. 93.f. 12. 13. Habite... Foss. de Monneville, Houdan et de Barton, près de Londres. Par sa forme, cette espèce a quelque ressemblance avec certaines Pyrules : Pyrula vespertilio, par exemple. Elle est ovale-turbi- noïde. Sa spire est courte, conique et pointue, composée de sept à huit tours, dont les deux ou trois premiers forment un petit mamelon lisse, tandis queles deux ou trois suivans sont chargés de petites côtes longitudinales, divisées à leur sommet par une dé- 428 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. pression transverse, des bords de laquelie le sommet des côtes s'élève en petites épines ; les côtes disparaissent dans presque tous les individus vers l’avant-dernier tour, et elles sont remplacées par une série de tubercules spiniformes, plus ou moins allongés, selon les individus. Le dernier tour est conoïde ; il est lisse, si ce n’est à sa base, où l’on remarque quelques stries obsolètes trans- verses. L'ouverture est allongée, étroite. La columelle est revêtue à sa spire supérieure d’une large callosité lisse; à sa partie moyenne, quiest un peu renflée, on trouve trois ou quatre plis inévaux très obliques. Le bord droit est mince et tranchant, et simple dans toute son étendue. Le plus grand individu que nous ayons vu aux environs de Paris est long de 5o millimètres, et large de 43, en y comprenant la lon- gueur des épines, Les individus que l’on trouve en Angleterre sont plus grands. f 28. Volute étroite. Voluta angusta. Desh. V.. testä elongato-subfusiformi , angustà ; spird acuminatd, costato- nodulosà ; anfractibus convexiusculis, supernè tenuissimè striatis : ultimo spira subæquali, supernè noduloso, ad basim lævigato; aper- turd elongatä, angustà ; columell& rectä, obscurè triplicata. Desh. Coq. Foss. de de Paris, t. à. p. 697. pl. 94.f. 5.6. Habite... Fossile de Rétheuil, Guise-Lamothe, Soissons. On prendrait cette espèce pour une Mitre, si on la jugeait d’après sa forme extérieure ; mais les plis de la columelle ne laissent aucun doute; ils ont bien tous les caractères de ceux des Vo- lutes. Cette coquille est tres allongée, très étroite : elle a une res- semblance éloignée avec le Foluta muricina, et peut-être trou- vera-l-on, par la suite, des variétés qui permettront de réunir ce que nous regardons aujourd’hui comme deux espèces distinctes. La spire, allongée, très pointue, est presque aussi grande que le der- nier tour : elle est formée de dix à onze tours peu convexes, assez larges, sur lesquels s'élèvent huit à dix côtes longitudinales peu saillantes, prolongées vers le milieu de chaque tour en un gros tubercule oblus, comprimé latéralement et très court; à leur partie supérieure les tours sont ornés de stries transverses extré- mement fines ; le dernier tour est atténué à son extrémité, et ter- miné en une échancrure assez large et peu profonde. L'ouverture est étroite, à bords parallèles. La columelle est presque droite, et lon n’y voit facilement qu'un seul pli; on n’aperçoit les deux autres que lorsque le bord droit a été cassé. Ce bord droitest simple, mince, fragile et anguleux à sa partie supérieure. VOLUTE. 429 Cette coquille, assez commune, est longue de 67 millimetres, et large de 24. T 29. Volute toruleuse. V’oluta torulosa. Desh. V, testi elongato-angustä, longitudinaliter costatä; costis simpli- cibus, angustis ; spirä acuminatd; anfractibus convexiusculis : ultimo spir& longiore, basi contorto, tenuè strialo ; aperlur& angustä; columellà obscurè triplicaté ; labro simplici incras- sato, Desh. Coq. Foss. de Paris, t. 2. p. 699. pl. gr.f, 12 à 15. Habite... Fossile de Parnes et de Mouchy. Belle espèce de Volute, que nous prenions d’abord pour le Foluta costaria de Lamark, mais qui en est constamment et parfaitement distincte, Cette coquille est allongée, étroite, subfusiforme, à spire longue et pointue, presque aussi longue que le dernier tour, compo- sée, dans les grands individus, de huit à neuf tours à peine convexes, sur lesquels sont, disposées régulièrement neuf à dix côtes étroites, convexes, simples, droites, non courbées dans leur longueur, et se correspondant quelquefois d’un tour à l’autre, de manière à rendre la coquille régulièrement polygone. Quelques stries d’ac- croissement se remarquent entre les côtes, et l’on voit, à la base du dernier tour, un petit nombre de stries transverses très fines ; tout le reste de la surface est parfaitement lisse, La base du dernier tour est un peu prolongée, contournée, et terminée par une échan- crure large et peu profonde. L'ouverture est allongée, étroite. La columeile, presque droite, présente vers la base trois plis obli- ques, très inégaux, et elle est accompagnée d’un bord gauche très mince, mais assez large. Le bord droit est épais, renversé en dehors et simple dans toute son étendue, Les grands individus de cette espèce, assez rare, ont 65 millimètres de long, et 24 de large, + 30. Volute de Brander. Voluta Branderi. Defr. V, teslä ovato=oblongé, glandiformi, longitudinaliter costatä ; costis crassis, convexis ; spira acuminatd ; anfractibus convexiusculis, supernè submarginatis; aperturé elongaté, angustä ; columellä triplicatä, aliquandd rugis transversalibus instructà ; labro incras- sato, simplici. Desh, Coq. Foss. de Paris, p. 701. pl. go. f. 15. 16. Habite... Fossile de Monneville, Valmondois. Cette Volute a beaucoup de ressemblance avec le Zoluta harpula, Elle s’en distingue au premier aspect par ses grosses côtes longitudinales, » ! . beaucoup moins nombreuses sur chaque tour que dans l'espèce 430 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. que nous venons de citer. Elle est ovale-oblongue, atténuée à ses extrémités. La spire est assez allongée; on y compte sept à huit tours à peine convexes, nettement séparés par un petit aplatisse— ment à leur partie supérieure; ses côtes sont simples, épaisses et à peine obliques ; sur la base du dernier tour elles sont traversées par quelques stries onduleuses. L'ouverture est très étroite. La columelle, garnie par un bord gauche assez épais, présente à la base trois gros plis presque transverses, et au-dessus d’eux un assez grand nombre de rides transverses, simulant des plis columellai- res. Le bord droit est fort épaissi à l’intérieur ; il est simple dans toute sa longueur. Nous avons vu un individu sur lequel existent encore quelques traces de coloration : elles consistent, sur le der- nier tour, en trois zones transverses, formées chacune de quatre ou cinq linéoles rapprochées, de couleur de rouille, Peut-être que le Voluta costata de M.Sowerby (Min. Conch. pl. 290. f. 1.2. 4) est de la même espèce que celle-ci; mais nous n’osons l’affirmer, n’ayant, pour nous guider, qu'une ffgure qui nous paraît mé— diocre. Les grands individus de cette espèce ont 38 millimètres de long, et 19 de large. + 31. Volute tourelle. Voluta pertusa. Swains. V. testà elongato-angustä, longitudinaliter et regulariter costatà ; costis simplicibus; spird elongato-conicä; apice papillari ; anfrac- tibus convexiusculis, supernè subdepressis, striatis ; strüs puncti- culatis; aperturd elongato-angustà ; labro simplici ; columellé ir medio biplicatä. Swains. Zool. Illust. 2° série. t, 2. pl, 53. f, 2. Habite... Fossile de Courtagnon. Cette espèce est intermédiaire entre les dernières variétés du 7’oluta muricina de Lamarck et notre Voluta turgidula. Elle est allongée, étroite, sa spire régulièrement conique , est presque aussi longue que l'ouverture, Cette spire commence par un petit mamelon lisse; c’est au quatrième tour que commencent les côtes longitudinales qui se continuent sur tout le reste de la coquille. Ces côtes sont assez nombreuses, simples, à peine contournées dans leur lon- gueur ; elles sont obtuses, peu épaisses et, dans quelques indivi- dus, elles ont une tendance à se prolonger en tubercules vers le sommet du dernier tour. Ce dernier tour s’atténue à sa base, où il se termine en une échancrure peu profonde. L’ouverture est allon- gee, étroite, Le bord droit est simple; il s’épaissit et se renverse en dehors, dans les vieux individus, La columelle est un peu sail= VOLUTE. | A3t Jante dans le milieu, et c’est sur cette portion proéminente que se voient les deux plis qu’elle porte. Outre les accidens dont nous avons parlé, on remarque encore sur les individus bien frais, des stries transverses, fines, profondément ponctuées sur le sommet des tours, Cetie coquille, assez rare, a 85 millimètres de long, et 35 de large. T 32. Volute papillaire. Voluta papillaris. Borson. V. testä ovato-oblongä, lævigatä, vel transversim obsoletè striatä ; spiré acuté ; anfractibus primis longitudinaliter plicatis, alteris lævigatis; aperturd ovato-angust&, utrinquè attenualä, basi sube- marginatd ; columellé arcuatä, biplicatd. Borson., Oryct. Pedem, p. 26. n° 2. pl, r.f. 8. Voluta magorum. Pusch. Pod. pl. 11. f. 2. p. 117 exclus, syno- nymia. Habite... Fossile de Dax, et de la Superga, près Turin. M. Borson avait donné le nom de Papillaris à cette coquille, long- temps avant que M. Sowerby appliquât ce même nom à une es- pece vivante très différente de celle-ci; l’espèce de M, Sowerby devra donc recevoir un autre nom. Cette coquille fossile a un peu l’aspect d’une Mitre. Elle est ovale- oblongue. Sa spire est conique et pointue. On y compte sept à huit tours médiocrement convexes, dont les premiers sont plissés longitudinalement, tandis que les derniers sont entièrement lisses. Dans quelques individus, on remarque des stries trans- verses, qui paraissent dues plutôt à la coloration, car elles ne sont point enfoncées. L'ouverture est petite et étroite; elle est atténuée à ses extrémités : son bord droit est épais et simple. La columelle est médiocrement arquée dans sa longueur; vers la base, elle présente deux plis très obtus, et au-dessus d'eux, quelques rides transverses. Cette espèce, assez rare, a 40 millimètres de long, et 18 de large. + 33. Volute simple. Voluta simplex. Desh. V.. testà elongato-angusté, lævigatä, basi obsoletà striatä ; spiré co= nicd, acuminatà ; anfractibus convexiusculis, primis costellatis; apertur& angustä; columellà rectä, basi triplicatä; labro simplici intus incrassato. Desh. Coq. foss. de Paris. t. 2, p. 904. pl. 94. f. 12. 13 Habite... Fossile de Betz. Nous devons la connaissance de cette espèce à M, Lajoye qui en a fait la découverte dans la localité que nous venops de citer, Cette co- 432 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. quille a beaucoup de ressemblance avec certaines Mitres, et on pourrait la prendre pour une variété &e la Mitre labratule, si l'on ne faisait atiention aux plis de sa columelle, Cette coquille est al- longée, étroite. Sa spire, un peu plus courte que le dernier tour, est formée de sept tours à peine convexes, dont les trois ou quatre premiers sont garnis de petites côtes longitudinales peu saillantes et courbées. Tout le reste de la coquille est lisse, si ce n’est la base du dernier tour, où l’on remarque quelques stries transverse, obsolètes. L'ouverture est étroite, allongée. La columelle, droite, est garnie à la base de trois plis obliques et inégaux, et dans le reste de son étendue; de petites rides transverses comparables à celles du Voluta musica et d'autres espèces. Le bord gauche est étroit et peu épais. Le bord droit est simple et épaissi à l’intérieur. Cette espèce, dout nous n’avons vu qu’un seul individu, paraît très rare, Elle est longue de 39 millimètres, et large de 16, me come 7 MARGINELLE. (Marginella.) Coquille ovale-oblongue, lisse, à spire courte, et à bord droit garni d'un bourrelet en dehors. Base de l’ouverture à peine échancrée. Des plis à la columelle, presque égaux. Testa ovato-oblonga, lævis; spira brevis ; labrum extus varice marginatum. Aperturæ basis subemarginata. Colu- mella plicata : plicis subæqualibus. OBservaTIONs. — Les Marginelies sont des coquilles généra- lement lisses, polies, munies la plupart d’assez belles couleurs, et remarquables par le bourrelet ou le rebord saillant qui gar- nit à l'extérieur le bord droit de leur ouverture. Elles tiennent de très pres aux Volutes par leurs rapports; mais leur colu- melle n’en offre point réellement les caracteres, et bien moins encore ceux des Mitres. D'ailleurs leur ouverture occupe pres- que toute la longueur de la coquille, leur spire étant fort courte, quelquefois même presque nulle. Linné les rapportait. à son genre Voluta ; mais il est évident qu’elies constituent un geure très particulier, tant par leur forme singulière, que par Fétat des plis de leur columelle, et enfin parce que la base de leur ouverture est à peine échancrée, Les Marginelles habitent dans les mers des pays chauds; et déjà l’on en connaît un assez MARGINELLE. 433 grand nombre d'espèces, parmi lesquelles celles qui n’ont pres- que plus de spire semblent faire une transition naturelle à notre famille des Enroulées. L'animal des Marginelles est un trachélipode à deux tenta- cules pointus, qui portent les yeux près de leur base extérieure, et à un tube cylindrique se prolongeant obliquement au-dessus de la tête, formé par un repli du manteau, et qui sert à faire arri- ver l’eau aux branchies. Son disque ventral dépasse postérieu- rement la coquille. Point d’opercule. Depuis la création du genre Marginelle par Lamarck, il sem- blait qu’il ne devait éprouver aucun changement, soit dans sa composition, soit dans ses rapports avec ses genres circonvoi- sins. Il n'en à pas êté ainsi, et cependant rien ne justifie les chan- gemens que l’on a proposés. Linne, comme on le sait, rapportait une partie des Margi- neiles à son genre Bulle; une autre partie, et c’est la plus con- sidérable, à son genre Volute. Dès ses premières classifications, Lamarck rassembla sous un même caractère les espèces qui étaient alors connues, et son genre très naturel a été assez gé- néralement adopté. Cependant nous devons faire remarquer que plusieurs auteurs, attachés à la lettre de Linné, ont conservé ces coquilles parmi les Volutes, tandis que d’autres, tels que M. Schumacher, par exemple, ont démembré le genre en deux autres (Hyalina et Persicula), et un peu plustard, M. Risso en détachait un petit genre sous le nom d’Ærato, Lamarck lui- méme, se fondant sur un caractère incomplétement observé, avait proposé pour des coquilles analogues aux Marginelles, son petit genre Volvaire, dont les rapports, d’abord incertains, ont été enfin fixés dans cet ouvrage. A cette courte histoire des mo- difications apportées au genre Marginelle, nous devons ajouter que, quelques années avant la publication des premiers travaux de Lamarck, Humphrey avait indiqué le genre Marginelle dans le catalogue de la coliection de Calonnes, sous le nom de Cucu- mis. Mais, comme on le sait, ni M. Humphrey ni Lamarck ne sont les créateurs du genre : Adanson l'avait créé bien caracté- risé, dans son Voyage au Sénégal, sous le nom de Pcrcellana. Parmi les genres que nous venons de mentionner, il en est quelques-uns qui ne méritent aucun examen. C’est ainsi que Tome X. 28 434 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. le genre Hyalina de M. Schumacher, correspondant au genre Volvaire de Lamarck, n’a pas besoin d’être autrement men- tionné ; le genre Persicula du même auteur, destiné aux espèces de Marginelles, dont la spire est entièrement cachée, n’a pas besoin d'être examiné non plus, puisqu'il suffit d’avoir sous les yeux un petit nombre d'espèces des Marginelles, pour voir que ces deux groupes se lient de la manière la plus intime. Pour M. Schumacher, le genre Marginelle est réduit à celle des es- pèces dont la spire est saillante. Quant au genre Ærato de M. Risso, adopté par plusieurs zcologistes, il mérite d’être examiné avec plus d'attention, et cet examen nous conduit à le réunir aux Marginelles. En effet, lorsque l’on a sous les: yeux des espèces qui appartiennent à ce petit groupe, on leur trouve un cachet particulier : ce sont des coquilles pyriformes, à spire très courte, ayant l'ouverture très étroite, à bords presque pa- railèles, la columelle droite portant quelques petits plis à la base ; l'ouverture a les bords dentelés de chaque côté, à la manière des Porcelaines; du reste, la coquiile est lisse et polie, comme dans les Marginelles , et l'ouverture est également garnie d’un bourrelet marginal. La seule différence qu'il y aurait entre les Eratos et les Marginelles proprement dites, consisterait princi- palement en ce que, dans les unes, il n’y a pas de dentelure sur les bords columellaires, tandis qu’il en existe dans les autres. Mais ce caractère n’a pas une valeur considérable, car il y a des espèces fossiles chez lesquelles ces dentelures n'existent pas. Pour nous, le genre Erato a besoin d'être confirmé par l'observation de l’animal, avant d’être définitivement adopté, et nous le considérons comme un petit groupe de Marginelles qui sert d’un point de liaison de plus, entre ce genre et les Por- celaines. Les détails que Lamarck a donnés sur lanimal des Margi- nelles sont empruntés à Adanson: c'est là, au reste, que tous les naturalistes les ont puisés, puisque Adanson est le seul qui, jusqu’à présent, ait donné la description de la figure d’une es- pèce de ce genre. Nous avons eu occasion, pendant notre séjour sur les bords de la Méditerranée, d'observer vivantes plusieurs espèces de Marginelles. Ce sont, en général, des animaux ornés des plus vives couleurs; ils rampent sur un pied large, mince, MARGINELLE. 439 qui déborde la coquille dans presque toute sa circonférence, mais principalement en arrière. Comme dans les Porcelaines, le manteau a deux lobes qui se relèvent sur la coquille et la re- couvrent presque entièrement, si ce n’est au milieu du dos, où elle reste à découvert dans un espace généralement. étroit. La tête est aplatie, petite ; elle porte en avant une paire de tenta- cules coniques, assez courts, en arrière desquels sont placés les yeux. Ces yeux sont sessiles ou à peine proéminens; ils ne sont point sur les côtès, comme dans la plupart des autres mollusques, mais ils sont tout-à-fait en dessus. À sa partie an- térieure, le manteau se prolonge en un petit tube charnu très court, cylindracé, et qui porte l’eau sur les organes de Ja respi- ration, Dans quelques espèces, le manteau, renversé sur le des- sus de la coquille, est orné de petits tubercules saillans, com- parables à ceux des Porcelaines. Les Marginelles sont nombreuses, et vivent particulièrement dans les mers des pays les plus chauds ; on en compte au moins 80 espèces répandues dans les collections, et 25 à 30 à l’état fossile. Ces dernières sont propres aux terrains tertiaires. ESPÈCES. [a] Spire saillante. r. Marginelle neigeuse. Marsinella glabella. Lamk. M. tesià ovato-oblongä, griseo-fulvä, zonis rufo-rubentibus cinctd, maculis minimis albis adspersä; spir brevè conicd, apice obtusä; columellà quadriplicatä. Voluta glabella. Lin. Syst; nat, éd. 12, p. 1189. Gmel. p. 3445. m5. Lister, Conch. t. 818.f. 29, Klein. Ostr. t, 5.f, 92. Adans. Seneg. pl, 4. f. 1. la Porcelaine, Knorr.Vergn. 4.t. 21. f, 3. Martini. Conch. 2. 1. 42, f, 420. Encycl. pl. 377. f. 6. a. b. * Voluta glabcllä. Born. Mus. p. 221, * I Sehrot. Fini. t, 1, p.213. n° 16. * Jd, Dillw. Cat. t, T..p. 529. n° 65. * Id, Wood, Ind. Test, pl, 20. f, 64. 436 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Sow. Gener. of Shells. f. r. * Reeve. Conch. Syst. t, 2. p, 250, pl. 278.f, r. * Mus. Gotiw. pl. 25. f. 19r.a, b. 192. a. b. * Voluta glabella, Lin. Syst, nat. éd, 10, p. 730. * Lin, Mus. Ulric, p. 594. * Gualt, Ind. Test. pl. 23.f, I. * Roissy. Buf, Moll. t. 6. p. 8. n° r. . * Schkum. Nouv. Syst. p. 235. * Desh. Encycl. méth. Vers, t. à. p. 409. n°. * Kiener. Spec. des Coq. p. 6. n° 5. pl. 1.f. 1.2. Habite les mers du Sénégal et celles des Antilles. Mon cabinet. Belle espèce, très distincte, et dont on trouve peu de bonnes figures. Limbe interne du bord droit crénelé. Long. : 16 lignes et demie. 2, Marginelle rayonnée. Marginella radiata. Lamk. (1) M. testä ovato-oblongä, albidä, strigis luteo-rufis longitudinalibus angustis undulatis crebris radiatim pictd; spir& brevè conicé, ob- tusä; columellä quadriplicatä; labro intus lævi. Voluta zebra. Leach. Miscell. Zool. 1, t. 12, f, 1, * Voluta zebra, Wood. Ind. Test, pl. 21. f. 164. * Id, Swains. Exot, Conch, pl, 44. * Id, Dillw. Cat. t. 1. p. 570. n° 167. * Mitra zebra. Küster. Conch, Cab. p. 74. n° 50. pl. 11. f. 6.5. Voluta radiata, Kiener. Spec. des Coq. p. 58. n° 49. pl 43.f.a. Desh. Encycl. méth.Vers. t, 2. p. 410. n° 5. Habite... Communiquée par M. Alex. Macleay. Mon cabinet. Belle coquille, d’une forme semblable à celle de la précédente, mais très différente par sa coloration et par l’intérieur de son bord droit. Longueur : 19 lignes. 3. Marginelle nubéculée, Marginella nubeculata. L. (2) M. testé ovato-oblongé, subturbinatä, albidä, flammulis longitudi- nalibus undatis pallidè fulvis uno latere nigrinis; ultimo anfractu superius obtusè angulato; spir& brevè conicd, obtusiusculd; colu- melld quadriplicatä; labro intüs lævi, x x (1) Nous pensons, avec la plupart des conchyliologues, que cette espèce est une Volute. Quel que soit, au reste, le genre où on la place, on doit lui rendre son premier noi spécifique de Voluta zebra, que lui donna Leach avant Lamarck. (2) Gronovius le premier ayant donné le nom de Voluta py- rum à cette espèce, elle devra reprendre cette dénomination MARGINELLE. 437 Lister, Conch. t, 818. f, 32... Martini. Conch. 2.t. 42. f. 434. 435. Encycl. pl. 397. f. 2. a. b. * Klein, Tentam. Ostrac. pl. 5.f. 92. * Knorr. Vergn. t. 5. pl. 23. f. 3. * Voluta. picta, Dillw. Gat. t. 1. p. 529. n° 66. * Id. Wood. Ind. Test. pl. 94. 20. f, 65. Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 249. pl. 277. f. 4. Kiener. Spec. des Coq. p. 8. n° 7. pl. r. f. 3. Voluta pyrum. Gronov. Zooph. p. 298. n° 1318. pl. 19.f.13.14. * Desb. Encycl, méth. Vers. t. à. p, 410. n°2 Habite... Mon cabinet. Elle est très distincte du #. glabella par Vangle obtus de son dernier tour, par le limbe interne de son bord droit qui est lisse, et sa coloration. Long, : 14 lignes 3 quarts. - 4. Marginelle bleuâtre. Maroinella cærulescens. Lamk. (1) M. testà ovato-oblongä, albido-cærulescente; spird brevi, subacutä ; labro intüs castaneo, margine interiore lœvigato; columellà qua— driplicatà. Lister. Conch. t, 817.f. 28. Adans. Seneg. pl. 4. f, 3. l’'Egouen. Martini. Conch. 2.t. 4.f. 422. 423, Voluta prunum. Gmel. p. 3446. n° 33. Encycl. pl. 376. f. 8. a, b. * Crouch. Lamk. Conch. pl, 19. f, 13. * Voluta prunum. Dillw. Cat. t. 1.p. 530. n° 69. * Id, Wood. Ind. Test. pl. 20, f. 68. * Desh. Encycl. méth.Vers. t, 2. p. 411. n° 5. * Kiener. Spec. des Coq. p. 3. n° 16. pl. r.f. 4. Habite l'Océan Atlantique, sur les côtes de l’île de Gorée, Mon ca- binet. Elle est quelquefois un peu zonée, et toujours sans taches. Longueur : 15 lignes. 5. Marginelle cinq-plis. Marginella quinqueplicata. Lamk. M. testé ovato-oblongä, squalidè albidd; immaculatä; spiré brevissi- mû, apice obtusiusculd; plicis columellæ quinis; labro intüs lœvi. dans nos catalogues, et y être inscrite sous le nom de Marzinella pyrum. (1) Le nom que Lamarck donne à ceste espèce devra être également changé, puisque déjà elle avait été nommée Voluta prunum par Gmélin. LA 438 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Encycel, pl. 3796. f. 4. a. b. * Desh. Encycl, méth. Vers. t. 2, p. 410. n° 4. * Schub. et Wagn. Suppl. à Chemn. p, ot. pl. 225, f. 4008. 4009, * Kammerer. Rudolst. Cab, pl. 3.f, 4.5. * Kiener. Spec. des Coq. p. 234 n°. 17. pl. 246,0 Habite... Mon cabinet. Le bourrelet de son bord droit est fort épais. Longueur : 14 lignes. 6. Marginelle galonnée. Maroinella limbata. Lamk. : M. testä ovato-oblongä, albidä, strigis longitudinalibus angustis un- datis pallidè luteis lineatä; spirä brevè conicä; labrointüs crenato, extus varice transversim lineato : lineolis rufo- fuscis; columellä quadriplicata. Encÿcl. pl. 376. f. 2. a.b. * Kiener. Spec. des Coq. p. 9. n° 10. pl. 2. f. 6. * Mus. Gotiv. pl. 25. f. 169 a —h. | Habite... Mon cabinet, Espèce bien remarquable par les caractères de son bord droit. Le sommet de sa spire est un peu obtus. Lon- gueur : 11 ligues 3 quarts. - 7. Marginelle rose. Marginella rosea. Lamk. M. testé ovatd, albo roseoque tessellatä; spird conoided, obtusä ; la- bro intus lævi, extus varice transversim rubro-lineato; columelld quadriplicatd. * Desh, Encycl. méth. Vers, t. 2. p. 4rr. n° 6. * Kiener. Spec. des Coq. p. 8. n° 8. pl, 2. f, 9. Habite... Mon cabinet. Espèce fort jolie, parquetée de rose et de blanc, particulièrement sur le milieu de son dernier tour, où son parquetage imite celui d'un damier, Long, : 10 lignes et demie. 8. Marginelle bifasciée. Marvinella bifasciata. Tamk. M. testé ovato-obiongä, nitidä, anterits longitudinaliter costulata, griseo-fulva, fasciis duabus fuscescentibus cinct&; punctis nigrinis per series transversas dispositis; spird exsertiusculä; labro üntüs crenato; columellà quadriplicatä . An Martini. Conch. 2. t. 42.f.431P Encyel. pl. 377. f. 8. a. b. * Roissy. Buf. Moll. t. 6. pl, 57. f, 2, * Desh. Encycl. méth. Vers. t, 2. p. 411. n° 9. * Kiener. Spec. des Coq.p. 4. n° 2. pl. 2.f. 8. Habite les mers du Sénégal. Mon cabinet. Petite coquille, singulière par les côtes longitudinales de sa partie antérieure, et par ses points noirâtres disposés en lignes transverses. Ses deux fascies sont subinterrompues et distantes. Longueur : près de rx lignes. MARGINELLE, 439 9. Marginelle féverolle. Marginella faba. Lamk. M. testé ovato-oblongä, anterits longitudinaliter costulatd, albidä, fulvo-nebulatä, nigro-punctatä : punctis sæpius oblongis, per se- ries transversas longitudinalesque digestis; spirä exsertiusculd; la- bro intùs crenulato; columellé quadriplicatä. Voluta faba. Lin. Syst. nat. éd.12. p.1189. Gmél.p. 3445, n° 37. Petiv. Gaz. t. 10. f. 5. Gualt. Test, t. 28. fig. Q. Adans. Senes, pl. 4. f. 2. le Narel, . Kanorr.Vergn. 4. t. 17. f, 6. Martini. Conch. 2. t. 42.f. 432. 433. Encycl. pl. 397. f. 1. a. b. * Voluta faba. Dillw. Cat. t. 1. p. 528. n° 63. * Blamv. Malac. pl. 30. f, 5. * Yood. Ind. Test, pl. 20. f. 63. * Desh. Encycl. méth.Vers. t. 2. p. 412. n°8, * Kiener, Spec. des Coq. p. 3. n° 1. pl. 2. f. 7. * Mus. Gotiv. pl. 25. f. #0. à. b. c.d. e. * Voluta faba. Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 730, * M. bifasciata. Sow. tankar. Cat. pl. 2.f, 3. 4, * Roissy. Buf, Moll. t. 6. p.9.n° 2. * Voluta faba. Born. Mus. p.221. Pod, Sebrot.Einl. t.r.p.212. n° 15. Habite les mers du Sénégal. Mon cabinet. Elle est distincte de la précédente par son défaut de fascies, et ses points la plupart oblongs, Longueur : 11 lignes. 10. Marginelle orangée. Marginella aurantia. Lamk. M. testé ovaté, aurantio-rubente; spirä conoideä, obtusiusculd ; la- bro intus crenato; columellé quadriplicatä. * Kiener, Spec. des Coq. p. 9. n° 9. pl. 3, f:11. Habite... Mon cabinet, Sa couleur n’est point uniforme, car elle offre quelques petites maculations blanches et irrégulières, Lon- gueur : 8 lignes. | 11, Marginelle double-varice. Marginella bivaricosa. Lamk. (x) M, testà ovalo-oblongé, albd; varicibus duobus utrisque luteo-au- rantiis, spiré adnatis : labri varice aliarum, altero latere opposito; spiré brevissimä, acutd; columellé quadriplicatà, (1) Il n'eût pas été impossible de laisser à cette espèce le 440 HISTOIRE DES MOLLUSQUES, Voluta marsinata. Born. Mus. p. 220.1, 9,f. 5. 6. Favanne. Conch. pl. 29. fig. E. Chemn, Conch. 10.1, 150o.f, 1421. Voluta marginata. Gmel, p. 3449. n° 42. Eucycl. pl. 376. f. 9, a. b. * Voluta marginata, Dillw. Cat. t, r.p.528. n° Go. * Id, Wood. Ind, Test. pl. 19. f. 62. * Sow. Genera of Shells. f. 3. * Marginella marginata, Reeve. Conch. Syst, t, 2,p. 250, pl. 278. 1.3; * Desh. Encycl. méth.Vers. t. 2. p. 412. n° 9. *. Kiener. Spec. des Coq. p. 20. n° 27, pl.3. f. 10. Habite les mers du Sénégal. Mon cabinet. Les deux varices sont tan- tôt colorées particulièrement, et tantôt ne le sont pas. Celle qui est sur le côté opposé au bord droit est moins prononcée, et ce- pendant assez distincte, Longueur : 10 lignes trois quarts. 12. Marginelle longue-varice. Marginella longivaricosa. Lamk. (1) M, tesiä ovato-oblongä, nitidä, pallidè fulv&, maculis albis minimis irregularibus adspersd; labri varice longo, usquè ad apicem spi ræ adnato, luteo-maculato; spiré brevissimd; columellä quadripli- catd; labro intus obsoletè crenato. nom que Born le premier lui imposa: il y a assez de différence entre le nom générique et le spécifique pour pouvoir accepter dans la nomenclature un Warsinella maroinata. (2) Ce Marginella longivaricosa avait été déjà nommé Guttata par Dillwyn avant Lamarck; il faut donc lui restituer son premier nom de Guitata. Nous avons ajouté à la synonymie de cette espèce les figures 417 et 418 de Martini, parce qu’elles en offrent tous les caractères. M. Kiener est d’une autre opi- nion, il cite ces figures pour son Maroinella Largillieri, mais à tort, selon nous, et pour s'assurer que M. Kiener se trompe, il suffit de mettre en regard les deux espèces et les deux figures citées. Le Marginella Largillieri n’a pas la spire apparente, le bord n’a pas de taches fauves, et les plis de la columelle sont disposés d’une manière toute différente. Dans la coquille de Martini, la spire est saillante et le bord droit est tacheté de fauve, comme l'indique la description et la figure. Au reste, MARGINELLE. 441 Martini. Conch. t. 2, p.104. pl. 42. f, 417. 418. Voluta persicula.Var. G. Schrot. Einl. t. 1. p. 211. Voluta guttata. Dillw: Cat. t. 1. p. 526. n° 57. Desh. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 412. n° 10. Kiener. Spec. des Coq. p. 21. n° 29. pl. 3. f. 12. Habite les mers du Sénégal. Mon cabinet. La varice de son bord droit s'étendant jusqu’au sommet de la spire, caractérise celte es- pèce. Ses petites taches blanches la rendent comme porphyrisée, Longueur : 9 lignes et demie. + *X XX #4 13. Marginelle mouche. WMarginella muscaria. Lamk. I. test parvuld, ovato-oblongä, diaphand, albä, interdèm luteo- aurantid} spir& exsertiusculd, obtusd; columellä quadriplicatà ; labro intüs lævi. *-Desh, Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 413. n° 11. * Kiener. Spec. des Coq. p. 1r. n° 12. pl. 3.f. 14. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande, près de l'ile Maria. Péron, Mon cabinet. Elle est si commune qu’on la ramasse dans son lieu natal par poignées. Longueur : 5 lignes et demie. 14. Marginelle formicule. Marginella formicula. Lamk. AI. testä parv ovato-oblongé, anterius longitudinaliter costatä, al- bidä aut corneo-lutescente; anfractibus supernè angulatis : angulo costis subcrenato; spiré exsertiusculé ; columellà quadriplicatä; labro intus lœvi, * Kiener. Spec. des Coq. p. 6. n° 4. pl. 3. f. 13. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande, près de l’île Maria. Péron. Mon cabinet. Petite coquille, à côtes nombreuses. Long, : à peine 5 lignes. 19. Marginelle éburnée. Marpinella eburnea. Lamk. M. test Jossili, parvd, ovato=-oblongé; spirä exsertiusculd; margini- bus anfractuum confluentibus ; columellé quadriplicatd; labro mu- tico. Marginella eburnea. Ann. du Mus. vol, 2, p. 61. n° 1. * Roissy. Buff. Moll. t. 6.p.9. n° 4. nous nous servirons de M. Kiener contre lui-même, puisque, après avoir cité ces deux figures de Martini, pl. 42, f. 417 et 418 pour le Marginella Largillieri, 1 les mentionne également pour le Marginella longivaricosa de Lamarck. 442 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Brong. Vice. p. 64. n, 1. ett. 6. pl. 44. £. o. * Desh. Encycl. méth. Vers. t, 2. p. 413. n° 13. * Desh. Coq. foss. de Paris. t. 2, p. 707. n° 1. pl. 95. f. 14 à r6. 20 à 22, Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Elle est le plus sou- vent d’un blanc et d’un luisant d'ivoire. Long. : environ 5 lignes. 16. Marginelle dentifère. Marginella dentifera. Lamk. M. testé fossili parvä, gracili; spirä elongaté, subpyramidali; labro brevi, intus unidentato. Marginella dentifera. Ann. ibid. n° 2. * Roissy. Buf. Moll. t. 6. f. ro. n° 5, * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 2, p. 413: n° 12. * Desh. Coq. foss. de Paris. t. 2. p. 707. n° 2. pl 95, f. 27.28.20. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance, Petite co- quille, grêle, à spire allongée en pyramide, et ayant uñe petite dent à l’intérieur de son bord droit. 17. Marginelle ovulée. Marcinella ovulata. Lamk. M. testà fossili, parvä, ovatd; spird brevissimä; labro intus sulcato ; columellé quinque seu sexplicatä. Marginella ovulata, Ann. ibid. n° 3. Encycl, pl. 376. f. a. b. * Roissy, Buf, Moll. t. 6. p. ro. n° 6. * Desh. Encycl. méth.Vers. t. 2. p. 416. n° 50. * Desh. Coq. foss. de Paris. t, 2. p. 709. n° 4. pl. 95. f. 12. 13. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Coquille ayant l'aspect d'une petite ovule ou d’une jeune porcelaine. Sa spire est très courte et un peu pointue; son bourrelet marginal étroit et peu épais. Longueur : à lignes 3 quarts. (b) Spire non saillante. 18: Marginelle dactyle. Marginella dactylus: Lamk. M. testé oblongä, angustà, subtereti, griseo-fulva; apice obtuso; aper- turd angustä; columellà quinqueplicatä; labro intus lævigato. * Kiener. Spec, des Coq. p: 28. n° 39: pl. 4. f. 16; Habite. Mon cabinet. Coquille singulière par sa forme. Longueur : 10 lignes 3 quarts. 19. Marginelle bullée. Marginella bullata. Lamk. (x) M, testé ovato-oblongä, cylindraceé, albidä, fascüs crebris angustis (x) En mentionnant cette espèce, connue depuis long-temps, MARGINELLE. 443 rubro-lividis cincté ; apice obtuso; columell& quadriplicatä; labro intus lœvigato. Lister. Conch. t. 803. f. 11. Knorr. Vergn. 4.t. 23.f, 1.et1,929. f. 1. Martini. Conch. 2. t. 42. f. 424. 425. Chemn. Conch. 10. t. 150.f. 1409. 1410. Lamarck a rendu la synonymie assez exacte; et à l'exception des figures de l'Encyclopédie et de Martini et de Lister, toutes les autres se rapportent au Voluta bullata de Born. La figure de l'Encyclopédie a probablement trompé Lamarck, et c’est à l'espèce qu’elle représente que cet auteur a consacré le nom de Bullata dans sa collection; mais il est évident que cette es- pèce est très différente du vrai Bullata. Il est facile de recti- üfier la synonymie en supprimant les figures 424, 425 de Mar- tini, ainsi que celle de l'Encyclopédie. M. Kiener n’a pas tenté cette rectification: il a laissé sous le nom de Bullata la coquille de l'Encyclopédie, et a donné à tort le nom de Marpinella Bel- langert au véritable Bullata de Born. M. Kiener commet une autre faute : il donne comme synonymie du Marginella bullata de Lamarck la figure de Knorr, Vergnug. t. 4, pl. 23, £. 1, et pour son Marginella Bellangeri une autre figure de Knorr, Vergnug. t. 4, pl. 27 f. 1. Ces deux figures cependant ne repré- sentent qu'une seule et même espèce : l’une la montre en des- sus, la seconde, du côté de l’ouverture. Toutes deux représen- tent très fidèlement le Marginella bullata de Born, et non celle de la collection de Lamarck ; toutes deux représentent le Har- ginella Bellangeri de M. Kiener, qui est la même espèce que le Bullata de Born, comme nous le disions précédemment. Chem- nitz,en reproduisant le F’oluta bullata de Born, a soin de ne citer qu'avec doute la figure de la planche 803 de Lister, et en eela il a raison, et tout le reste de la figure, description et synonymie, s'accorde avec le Bullata de Born, ou le Bellangeride M.Kiener. Aünsi, pour rendre à la nomenclature son exactitude, il con- vient de rendre au Marginella bullata son premier nom, sauf à donner celui de Bellangeri à l'espèce confondue avec la pre- mière, et qui est représentée dans l'Encyclopédie. 444 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Voluta, bullata. Gmel. p. 3452. u° ) Encyel. pl. 376. f. 5. a. b. * Bonan, Observ. Circavivent. Coq. f. 13. * Marpinella Béllangeri, Kiener. Spec. des Coq. pi P. 27. n° 38. pl. 9. f. 43. * Sow, Tankarv, Cat. pl, 2. f, 1. * Voluta bullata. Wood, Ind, Test. pl. 20. f. 79. * Voluta bullata. Born. Mus, p. 218. * Id. Dillw. Cat.t. 1.p. 531. n° 7r. Habite l'Océan Indien. Mon cabinet. Longuenr : 10 lignes; mais il paraît qu’elle devient beaucoup plus grande. 10. Marginelle cornée. Marpginella cornea. Lamk. M. testà ovato-oblongd, nitidä, albido-grised, zonis tribus luteolis obscurè cinctä; apice obtuso; labro intüs crenato, anterius apicem superante; columell@& septemplicatä, * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 2, p.415 n°18. * Kiener, Spec. des Coq. p. 29. n° 4r. pl. 4. f. 17. Habite... Mon cabinet, Lougueur : 9 lignes un quart. 1. Marginelle aveline. Marpginella avellana. Lamk. M. testà obovatd, apice retusc-concavd, nitidä, pallidè fulvä, punctis rufts creberrimis pr ÉRES columellé octoplicatd; labro intüs cre- nulato, Eacycl. pl. 377. f. 5. a. b. * Kiener. Spec. des Coq. p. 22. n° 30, pl. 4. f. 18. Habite... Mon cabinet, Ouverture blanche, quelquefois une ou deux zones obscures sur le dernier tour. Longueur : 9 lignes et demie. 22, Marginelle tigrine. Marginella persicula. Lamk. M. téstà obovatà, apice retuso-concavä, albd, punctis luteis confertis adspersä; columellé septemplicatä; labro intus crenulato. Voluta persicula, Lin. Syst. nat. éd, 12. p. 1189. Excl. var, Gmel. pe 3444. n° 29. Lister. Conch. t. 803. f. 10. Petiv. Gaz, t, 8. f. 2. Bonanni. rec. t, 32 f. 246. Gualt. Test. t. 28. fig. C. D. E, Martini. Conch. 2. t. 42. f. 421. Bona. Encycl. pl. 377. f. 3. a. b. * Voluta persicula.Var. A. Schrot. Einl. t. 1. p. 210. n° 13. * Id, Dillw. Cat. t. 1. p. 525. n° 55. * Id, Wood. Ind. Test, pl. 19. f. 55. MARGINELLE. 445 * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 414. n° 17. * Kiener. Spec. des Coq. p. 23. n° 31. pie 501: Mus. Gottw,. pl. 8. f. 48. a. b. Voluta persicula. Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 730. Barrelier. Plant. per Gall, pl. 1326. f. 33, Roissy. Buf. Moll. t. 6. p. g. n° 3. Persicula fasciata. Schum. Nouv. Syst. p. 235. Voluta persicula. Var. 6. Born. Mus. ». 220. Habite l'Océan atlantique austral. Mon cabinet. Espèce distincte de la suivante, au moins par sa coloration. Long, : 9 lignes et demie. 23. Marginelle rayée. Marginella lineata. Lamk. (1) M. testé obovatd, apice retuso=-concavd, albä, lineis spadiceis remo- tiusculis propè labrum subramosis cinctä » columellà subseptempli- catä; labro intüs striato. ; Voluta persicula. Var. [b]. Lin. Syst, nat. éd. 12. p. 1189. Gmel. P. 3444. n° 29. Lister, Conch. t. 803. f. 9. Petiv. Gaz. t, 8. f. 10. Bonanni. Recr. 3. f. 238. Gualt. Test. t, 28, fig. B. Adans. Seneg, pl. 4. f. 4. le Bobi. Knorr.Vergn. 6.t,21, f, 6. Martini. Conch, 2.t, 42. f. 419. 420. Encycl. pl. 377. f. 4. a. b. * Wood. Ind. Test. pl. 19. f. 56. * Reeve, Conch, Syst, t. 2. p. 250. pl. 278. f, 2. * Desh. Encycl, méth. Vers. t. 2. p. 414. n° 16. Kiener. Spec. des Coq. p. 23. n° 32. pl, 5. f. 22. Mus. Gottw. pl, 28.f, 5o. a. b. c. Crouch, Lamk. Conch, pl. 19. f. 14. Volula persicula, Var. A, Born. Mus. p. 220.Vig. p. 210. f. D. Id. Var. B. Schrot. Einl, t, 1. p. 211. Voluta persicula. Burrow. Elem. of Conch. pl. 15. f, 3, Voluta cingulata, Dillw. Cat.t. 1. p. 525. n° 56, * Marginella bobi, Blainv. Malac. pl. 30. f. 6. YO # * * à OÙ À # * (1) Cinq ans avant Lamarck, Dillwyn avait donné le nom de Voluta cingulata à cette espèce; il convient donc pour être juste de lui restituer ce premier nom, et de linscrire à l'avenir sous celui de Marginella cingulata, Â446 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Marginella persicula. Sow. Genera of Shells. f, 2, Habite les mers du Sénégal, Mon cabinet. Quoique voisine de la pré- cédente, elle en diffère constamment ré les caractères de sa colo- ration. Longueur : ro lignes, 24. Marginelle parquetée. Marsinella tessellata. Lamk. M. testé obovaté, apice retusd, albidé, punctis rufis quadratis trans- versim seriatis tessellatd : seriis confertis ; columelld plicis prœci- puis quinis instructd : suprà aliis duobus seu tribus minimis: labro intus crenulato. An Voluta porcellana? Chemn. Conch. 10. t, 150. f. 1419. 1420. Gmel. p. 3449. u° 139. * Desh. Encycl. méth. Vers. t, 2. p. 413. n° 14. “ Kiener. Spec. des Coq. p. 24. n° 33. pl. 5.f, 20. Habite... Mon cabinet. Ses points ne sont pas sagittés comme dans k figure citée de Chemuitz, mais carrés. Long, : 7 lignes et demie. 25. Marginelle interrompue. Marginella interrupta. L. M. test parvä, obovatä, apice retusä, albidd, lineis transversis con- > fertissimis interruptis purpureis pictä; columellà subquadriplicatä; labro intüs obsoletè crenulato, * Le Duchon. Adans. Seneg, p. 61. pl. 4. f. 5. * Desh, Encycl. méth.Vers, t, 2. p. EURE n? 1 0 * Mus. Gottw. pl, 8. f. 49. Habite... Mon cabinet. Espèce fort petite et très distincte de toutes les autres, Longueur : 5 lignes. 126. Marginelle d'Adanson. Marine PDO Kiener. M. Tesià ovato-oblongä , lævigatä , albo-flavd, lineis nigris, exili- bus undulatis, longitudinaliter piclis ; spird conicd ; anfractibus longitudinaliter Pleauis : ultimo plicis brevibus draell aperturà elongato-angustà, intus albä ; labro reflexo, incrassato, denticu- lato >; columellä recté, quadriplicatä. Kiener. Spec. des Coq, p. 5. n° 3. pl. 7. f. 27. Narel.fAdans. Voy. au Sénég. p. 59. pl, 4. f. 2. Habite les côtes du Sénégal. Comre l’a très bien senti M. Kiener, en établissant cette espèce, elle est extrémement voisine du Marginella bifasciata de Lamarck..Ilest probable que plus tard elle ÿ sera jointe à titre de variété; car, par, sa forme, par les plis de la columelle, elle ne diffère pas du Ab ciata: elle se distingue uniquement par la couleur, et tous ceux qui étudient les coquilles sazent combien ce caractère est peu im- portant, surtout lorsqu'il est pris d’une manière trop absolue. Sur le Bifasciata,on remarque un très grand nombre de ponctuations; MARGINELLE, 447 daus l’Adansoni, il semble que ces ponctuations. ayant pris de la longueur, se soient réunies les unes aux autres pour former des li- gnes longitudinales, onduleuses, et d’un noir assez intense, Nous avons un individu dans lequel on aperçoit les points dans l’épais- seur des lignes; ils y sont plus larges, et d’une nuance plus foncée, Ce qui tend encore à prouver que cette espèce n’est qu’une variété du Bifasciata, c'est qu’il y a des individus chez lesquels, indépen- damment des linéoles, on trouve encore des taches nuageuses, dis- posées en deux zones, et qui caractérisent le Bifasciata. L’ouver- tureest allongée, étroite; elle est d’un beau blanc laiteux. Le bord droit est très épais, renversé en dehors, lisse en dedans, dans les . jeunes individus, crénelé dans toute sa hauteur, dans les vieux. La * columelle est droite, et les quatre plis qu’elle présente sont exac- tement semblables à ceux du Bifascëata. Sur un fond d'un blanc jaunâtre ou fauve, cette coquille est ornée d’un grand nombre de linéoles onduleuses, descendant du sommet à la base des tours. La spire est courte, conique, ponctuée;ses tours sont plissés longi- tudinalement, et sur le dernier, les plis s'arrêtent brusquement à la partie supérieure, Cette coquille est longue de 30 millim. et large de 415, F 27. Marginelle à grosse lèvre, Marginella labiata. Kiener. ; M, testä ovato-conoided, supernè turgidulé, anticè attenuatä, lævi- gatà, albo-rosed, vel pallidè flava; spird brevissimd , obtusd; aper . turai elongato-angusti; labro incrassato, emarginato, intüs denti- culato; columelld quadriplicatä. Kiener, Spec. des Coq. p. 35. n°47. pl, 11. f. 2. Reeve Conch. Syst. t, 2. p.249, pl. 297. f, 7. Habite les mers de l’Tnde, Par sa forme générale, celte espèce se rapproche un peu du HMarpi- nella quinqueplicata de Lamarck. Elle est ovale-oblongue , renflée supérieurement, atténuée à la base, Sa spire est courte et obtuse ; elle est composée de quatre à cinq tours, dont le dernier constitue à lui seul presque toute la coquille. L'ouverture est allongée, très étroite, Par son extrémité postérieure, le bord droit vient s’ap- puyer jusque vers le sommet de la spire ; ce bord est large et épais; il est garni, en dehors, d’un bourrelet marginal, dont le pourtour est d’un jaune orangé pâle ; en dedans , il est garni de fines den telures. La columelle est épaisse, et l’on y compte quatre gros plis, dont les autérieurs sont plus obliques et plus rapprochés. Cette co- quille est d’une couleur uniforme, d’un blanc fauve et grisâtre, A48 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. très pâle, et il y a des individus sur lesquels on distingue difficile ment deux zones transverses un peu plus foncées. Sa longueur est de 28 millim. et sa largeur de 17. + 28. Marginelle helmatine Marpsinella RoT te Rang. M. testa ovato-oblonga, griseo=fulva, fasciis duabus fuscescentibus cinctä, punctis nigricantibus per series transversas dispositis ; spirä brevi, conicä; labro intüs crassato; columellé quadriplicata, Rang. Mag. de Zool. Kiener. Spec. des Coq. p. 10. n° 11. pl.7f.28. Habite vers l'embouchure de la Gambie. Cette jolie petite espèce a été découverte par M. Rang, et décrite par lui, pour la première fois. dans le Magasin de Zoologie. Par sa forme, elle se rapproche du Warginella rosea de Lamarck. Elle est ovale-oblongue. Sa spire, conique et obtuse au sommet, compte cinq à six tours médiocrement convexes; le dernier est atténué à la base. Son ouverture est longue et étroite, d’un très beau blanc. Le bord droit est très épais, fortement renversé en dehors, et fine- ment dentelé en dedans. La columelle est droite, et elle porte qua- tre plis, dont les deux antérieurs sont plus rapprochés que les deux autres, Cette coquille est ordinairement d’un gris rosätre, couleur produite par un très grand nombre de ponctuations grises, dispo— sées en une multitude de linéoles transverses. Le dernier tour est orné de deux fascies de ponctuations, grosses et arrondies, Cette jolie espèce a 18 à 20 millim. de long, et ro à 12 de large. + 29. Marginelle Raccourcie. Märginella curta Sowerb. M. testä-ovata, linerascente fulva ; spirä brevi; labit externi reflexi margine externd castaned , facie alba; labii interni expansi et in- crassati margine castaned ; columellt quadriplicaté, plicis œqua- libus. Sow. Proced. of, Zool, Soc. Loïd. p. 105. Kiener, Spec. des Coq. p. 12.n° 15. pl. 7 f. 30. Habite à Iquiqui et à Payta. Coquille ovale, renflée, à spire courte, composée de cinq à six tours, dont les premiers sont d’un brun foncé; le dernier est renflé à sa partie supérieure, atténué à la base, L'ouverture est oblongue-étroi- te; elle est d’un fauvebrun en dedans, son pourtour est blanc. Le bord droit est large'et épais; il est simple, garni, en-dehors, d’un bourrelet dont le bord supérieur est jaune. Le bord gauche s'étale en une large callosité, assez épaisse, subcalleuse, bordée en dehors d’une zone jaunâtre. La columelle est droite, et elle présente vers sa base quatre plis, dont les deux antérieurs sont plus rapprochés MARGINELLES 449 que les autres. A l'extérieur, cette coquille est d’un fauve grisâtre, et souvent elle est ornée de points d’un blanc mat, et quelquefois épais, et disposés en zones transverses, Cette coquille est longue de 25 millim. et large de 15, T 30. Marginelle de Goodall. Marsinella Goodalli. Sow. M. testé subovatä, extremitatibus subacuminatis, flavido-carneé , albido-guttatä; spird brevi; anfractu ultimo maximo, supernè roturdato-angulato, sutur inconspicud ; aperturd angusté ; colu= mellà quadriplicaté, plicis validis ; labii externi margine interno denticulato. — Marginella Goodalli, Sow. Tank. Cat. pl. 2, f, 2. Wood. Ind. Test. Suppl. pl. 3.f. 7. Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 250, pl. 277. f, 8, 9. Kiener. Spec. des Coq. p. 7. n° 6. pl. 7. f, 29. Habite... Cette espèce, rare encore dans les collections, se distingue facilement parmi ses congénères ; par sa forme générale, elle se rapproche du Marginella bifasciata de Lamarck; elle est cependant plus courte et plus ventrue ; sa spire, courte et obtuse, est formée d’un petit nombre de tours convexes, dont la suture est cachée par la ma- tière vitrée qui revêt toute la coquille ; le dernier tour est atté- nué à ia base. L'ouverture est étroite, d’un beau brun fauve ou canelle, Le bord droit est de la même couleur; il est épais et ob- tus, bordé en dehors et dentelé en dedans. La columelle est droite, et porte à la base quatre gros plis, très écartés entre eux. Toute cette coquille est d’un beau brun fauve, et elle est ornée de grandes taches arrondies, du plus beau blanc. Elle a 25 millimètres de long, et 15 de large, T 31. Marginelle olive. Marginella olivæformis. Kiener. M. tesià ovato-oblongé, angustd, lævigatä, roscd, albo longitudina- liter tenuissimè, strigatà ; spiré brevi, obtusd, aperturä flavescente labro incrassato, simplici, albo ; columellà quadriplicatä, plicis dua- bus anticis, longioribus. Kiener., Spec. des Coq. p. 12. n° 14. pl. 8. f. 36. Habite les côtes du Sénégal. Petite coquille ovale-oblongue , subeylindracée, dont la spire est courte et obtuse, Le dernier tour est peu atténué à la base, où il est terminé par une échancrure large et peu profonde. L’ouver- ture est allongée, fort étroite, un peu dilatée vers son extrémité antérieure; cette ouverture est tantôt blanche, tantôt d'un beau jaune fauve. Son bord droit est simple, fort épais, élargi et comme Tour X. 29 450 HISTOIRE DES MOLLÜQUES. écrasé; il est toujours d’un beau blanc. Sa columellé est droite, calleusé à la partie supérieure; elle présente en avant quatre plis, dont les deux antérieurs se prolongent plus en dehors que les deux autres. Les individus que l’on rencontre le plus abondamment sont d’une couleur rosée ou d’un fauve pâle;sur laquelle, à l'aidé de la loupe, on distingue un grand nombre de petites linéoles longi- tudinales blanches. Il y a des individus chez lesquels la couleur - blanche domine, et d’autres où l’on voit trois zones peu apparentes, d’un rose un peu plus foncé, Cette petite espèce est longue de 17 millimètres, et large de 9. 32. Marginelle élégante. Marpoinella elegans. Kiener. M, testd ovatä, obtusd ; spird brevissimd, albo-grise& , griseo-trans- versim mullifasciatä; aperturä elongato -angusté ; aurantiacé, labro incrassato, marginato, obsoletè denticulato ; columellä rectä, sexplicatà. An Lister. Conch, pl. 803. f, 11? Voluta elegans. Gmel. p. 3448. n° 40. Shrot. Einl. t. 1. p. 269. F'oluta, n° 98, Martini. Conch. t, 2. p. 106. pl. 42. f, 424. 425. Voluta elegans. Dilw. Cat.t. 1. p. 531. n° 70. Marginella elegans. Kiener, Spec. des Coq. p. 1. n° 19. pl. 8. f. 35, An eadem. Wood. Ind, Test. pl. 20. f. 69. Reeve. Conch, Syst. t. 2. p. 249. pl. 297. f. 5: 6, Habite les mers des Indes orientales (Kiener), M. Kiener dit, à la page 19, déjà citée à l’occasion de cette espèce : « Elle a été nommée par plusieurs auteurs Bullata; mais comme ce nom est déjà employé pour une espèce de Lamarck, nous avons cru devoir lui conserver celui d’Elegans, qui lui a été donné par Lister. » Il y à là une grave erreur : Lister, pas plus que les autres naturalistes antérieurs à Linné, n'avait une nomenclature binaire ; cette nomenclature binaire, imaginée par le législateur d'Upsal, est un des plus beaux titres de ce grand génie à la reconnaissance éternelle des naturalistes de tous les temps. Si M. Kiener veut ou- vrir l'ouvrage de Lister à l’endroit que lui-même a cité, il trou vera celte courte phrase latine qui se rapporte à la figure xx en question : Buccinum parvum, sublividum, leviter ex fusco fascia- tum, phrase dans laquelle le mot elegans ne se trouve pas, mais qui peut laisser du doute sur l’identité de cette coquille avec celle de M. Kiener. Belle et rare espèce, ovale, à spire très courte, mais encoreapparenle, elle se trouve sur Ja limite des deux sections des marginelles de RRRÈ. sd TER . MARGINELLE, A5T Lamarck. Son ouverture est presque aussi longue que la coquille même, Son.bord droit est épaissi, et obscurément dentelé chez les vieux individus. Ce bord est d’un très beau jaune orangé. La colu« melle est droite, épaisse : elle porte six plis, dont les antérieurs sont les plus gros ; à partir du troisième pli, on voit une large zone d’un beau jaune orangé, qui se contourne sur la base dela coquille. Sur un fond d’un blanc gris perlé, cette coquille est ornée d'un grand nombre de petites zones transverses, d’un gris plus foncé. Cette coquille est longue de 30 millimètres, et large de 17. 33. Marginelle onduleuse. Marginella undulata. Desh. M. testà ovaté, albo-grised, lineis pallidè nigris, undatis, strigatä ; spird brevi, obtusä ; ultimo anfractu basi zond aurantiacé margi- natc; apertur& elongato-angusté, albà ; labro simplici, marginato lutescente ; columellà quingueplicatä, Voluta glabella undulata. Chemn. Conch. t. 10. p. 166, pl, 150. f, 1423. 1424. Voluta glabella. Var. Gmel. p. 3445. Voluta strigata. Dillwyn. Cat. t, r. p. 530. n°68. Marginella strigata. Kiener. Spec, des Coq. p, 14. n° 18. pl, 8. f. 37. Voluta strigata. Wood. Ind, Test, pl. 20. f. 67. Habite les côtes de Guinée, M. Kiener, dans sa monographie des Marginelles, attribue à Chem- nitz le nom de Strigata, qu'il préfère pour cette espèce; cela prouve que M. Kiener a cité de mémoire, car Chemnitz nomme Undu— lata sa coquille, et c’est Dillwyn le premier qui lui a imposé celui de Strigata ; ce dernier doit être abandonné pouf reprendre celui de Chemnitz, qui est plus ancien. Par sa forme générale, cette espèce rappelle le Marginella elegans de Lamarck. Elle est ovale, presque aussi obtuse à une extrémité qu’à l’autre, Sa spire est très courte, et l’ouverture est presque aussi longue que toute la coquille; cette ouverture est un peu di latée dans le milieu. Son bord droit est simple, renversé en dehors, et d’un jaune orangé pâle. La columelle porte cinq gros plis, dont les deux antérieurs sont les plus rapprochés, et celui du milieu le plus gros; ces deux plis antérieurs sont compris dans ja hauteur d'une zone orangée qui se contourne obliquement à la base de la columelle, et vient se terminer à l’angle antérieur du bofd droit, Cette coquille est d’un blanc gris pâle, et elle est ornée d’un très grand nombre de lignes longitudinales, finement onduleuses. Les grands individus ont 35 millimètres de long, et 20 de large, 2 20; 452 HISTOIRE DES MOLLUSQUES, + 34 Marginelle clandestine. Marginella clandestina. + 35. Brocchi. M. testà minutissimd, ovaio-globosä, albo-griseä ; spir& involuté ; aperturé elongato-angusté ; labro intùs reflexo, tenuè denticulato; columellà rectà, obliquè quadriplicaté. Voluta clandestina, Brocchi, Conch, Foss. Subap, t. 2. p. 642, pl. 15. f. re. Savigny. Descr. de l'Egypte. pl. 6. f. 26. Phil. Moll. Sicil. p. 231. n° a Kiener. Spec. des Coq. p. 39. n° 5r. pl. 13. f. 1. Habite la Méditerranée, principalement les mers de Naples et de Sicile. Elle est la plus petite des espèces connues: elle ressemble, par sa forme, à une très petite Porcelaine ; car son bord droit, au lieu d’être réfléchi en dehors, l’est en dedans, ce qui contribue à rétrécir l'ouverture, exactement comme cela a lieu dans les Porcelaines ; elle est toute lisse, La spire est entièrement involute, et l’extré- milé supérieure du bord droit vient s’appuyer sur son sommet, Ce bord est très finement dentelé en dedans. La columelle est droite, et, à l’aide d’un grossissement suffisant, on y aperçoit quatre plis obliques. Cette petite coquille est toute lisse, d’un blanc gri- sâtre, uniforme et translucide. Brocchi l’a trouvée à l'état fossile, dans les terrains tertiaires d'Italie; on la trouve également aux environs de Palerme, Les grands individus de cette espèce n'ont pas plus de 3 millimètres de long, et un peu moins de large, Marginelle cypréole. Marsinella lævis. Desh. M. test ovato-subturbinatä, lævi, nitidà, alba ; spirä brevi, obtusä; aperturé angustà ; labro incrassato, intüs reflexo, tenuè denticulato; columellà recté, basi quadriplicatä. Cypræa voluta. Montagu. Test, Brit. p. 203. n° 4. pl, 6.f, 9. Voluta lævis, Donovan. Brit. Shells, t, 5, p. 165. Marginella Donovani. Payr. Cat. p. 167. n° 335. pl. 8. f. 26, 27, Poluta lævis, Dillw. Cat. t, 1. p. 527. n° 6x. Erato lævis. Gray, Sow. Cat. of Cypræulæ. p. 15. n° 3. Conch. illustr. f, 57. Id. Reeve. Conch. Syst. p. 260. pl. 285. f. 3. Erato cypræola. Risso. Nice. p. 240. f. 85, Id. Phil. Enum. Moll. Sicil, p. 233. Fossilis-voluta cypræola. Brocchi. Conch, Foss. Subap. t,a, p. 521, pl. 4. f, 10, MARGINELLE, 453 M. Donovani, Kien, Spec. des Coq. p. 16. n° 51. pi. 8. f. 34. Habite la Méditerranée et l'Océan d'Europe, C’est avec cette espèce que M. Risso a établi son petit genre Erato; nous avons dit précédemment pourquoi nousne l’avions pas adopté, ‘ Cette coquille et quelques autres qui l’avoisinent, sont réellement intermédiaires entre les Marginelles et les Porcelaines. Elle est ovale-renflée, et, par sa forme générale, se rapproche un pen du Marginella quadriplicata de Lamarck. Elle est renflée à sa partie supérieure. Sa spire est courte et obtuse, et son dernier tour est très atténué à la base. L'ouverture est allongée, étroite, presque aussi longue que la coquille. Ses bords sont parallèles ; le droit est très épais, infléchi en dedans, comme celui des Porcelaines, mais de plus légèrement bordé en dehors. Ce bord est finement dentelé dans toute sa longueur. La columelle est droite, et souvent, sur- tout dans les vieux individus, elle est garnie de petites dentelures semblables à celles du bord droit; indépendamment de ces dente- lures, la columelle présente à sa base quatre petits plis très obli- ques, dont les deux premiers sont les plus apparens. Ces plis ne paraissent pas pénétrer dans l’intérieur de la coquille, ce qui ajou- terait une ressemblance de plus avec les Porcelaines, Cette coquille est toute blanche, ou d’un blanc grisâtre, Elle est longue de 10 millimètres, et large de 6. + 36. Marginelle fasciée. Marginella zonata. Kiener. M. testä minimd, elongato-angustä, cylindraceä, albä, zond fus- cescente, latissimä, ornatä; apertur& angusté ; labro albo, simplici, intüs reflexo; columellé basi quadriplicatd ; plicis æqualibus. Kiener.Spec, des Coq. p. 41. n° 53. pl. 13.f. 4. Habite. Celle-ci est l’une des plus petites espèces du genre ; elle appartien- drait au genre Volvaire de Lamarck si ce genre était conservé. Elle est allongée, étroite, cylindracée, à spire courte et obtuse. Son ouverture est presque aussi longue que la coquille ; elle est très étroite, un peu plus élargie vers la base. Son bord droit est blanc, un peu épaissi en dehors, infléchi en dedans et simple, et pourvu d’une petite tache rousätre dans son angle supérieur. La columelle est droite, et on y compte quatre plis, dont les an- térieurs sont les plus gros. Cette coquille est facile à reconnaître par sa coloration. Elle est blanche, et le milieu du dernier tour porte une large zone d’un brun roux, plus ou moins foncé, selon les individus. Cette petite coquille a 8 millimetres de long, et 3 de large. 454 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. so 37. Marginelle lactée. Marsinella lactea. Kiener. M. test& minimä, elongato-angusté, cylindraced, albd, translucidä; spird brevi, oblusà ; aperturd elongato-angustissima ; labro in- tus inflexo, simplici ; columelld recté, basi quadriplicaté ; Plicis duabus anticis, geminatis. Kiener. Spec. des Coq. p. 42. n° 54, pl. 13. £. 3. Petite espèce qui se rapproche beaucoup du Marpinella avenacea de M. Kiener : elle est également voisine du Volyaria pallida ; elle se distingue facilement de ces deux espèces, Elle -est petite, al longée, étroite, subcylindracée. Sa spire est courte et obtuse, composée d’un petit nombre de tours étroits, dont les premiers sont d’un blanc mat ; le dernier est cylindracé, atténué à la base, et terminé par une dépression plutôt que par une échancrure, L'ouverture est allongée, très étroite, si ce n’est vers la base, où elle est un peu plus élargie. Le bord droit est simple, un peu in- fléchi en dedans, et médiocrement épais. La columelle est droite, à peine excavée vers son extrémité antérieure. Elle porte quatre plis, dont les deux antérieurs sont les plus rapprochés, et séparés des deux suivans par un intervalle plus profond. Cette petite coquille est d’un blanc laiteux uniforme. Elle est longue de 8 à 9 millimètres, et large de 5. T 38. Marginelle grain d'avoine. Marsinellaæ apena- cea. Kiener. M, testà elongato-angustd, cylindraced, nitidä, pallidè albo-flaves- cente, flavo iransversim trigonatä; spirä brevi, conicd ; anfrac- tibus vix perspicuis : ultimo mazximo basi vix emarginato ; aper- turd elongato-angustä; labro in medio intus coarctato ; co- lumelld quadriplicatä, Kiener. Spec, des Coq. p. 17. n° 23, pl. 6. f, 24. Habite les mers des’IndesOccidentales, d’après M. Kiener. Petite coquille qui a beaucoup d’analogie avec le Voluta pallida des auteurs anglais (V’o/paria pallida TLamarck). Elle est al- longée, cylindracée. Sa spire est courte, obtuse, et ses tours con- joints sont à peine apparens. Le dernier est très grand, atténué à la base, où il est terminé par une échancrure peu profonde, L'ouverture est allongée, très étroite, principalement dans le milieu, Le bord droit est simple, déprimé et un peu infléchi en dedans, à la manière de celui des Colombelles, La columelle porte à la base quatre plis, dont le premier est le plus petit. Toute cette coquille est d’un blanc jaunâtre transparent, et elle.est ornée MARGINELLE, 459 sur le dernier tour de trois zones d’un fauve pâle; les deux su- périeures sont les plus apparentes. Cette petite coquille a 12 millimètres de long, et b de large. T 39. Marginelle ce Le Marginella Largillieri. Kiener. M. testà ovatd, flavescente, albo-punctatd; spird involutä: ultimo an- fractu basi attenuato; aperturd angusté ; labro utroque latere mar= ginato, intùs tenuè denticulato ; columellä callosä, basi quadripli- catä, plicis duabus anticis, inæqualibus, geminatis. Kiener. Spec. des Coq. p. 33, nAtu0 Die TE I: 9: Habite l’Océan Atlantique Austral, la baie de Baïa (M. Kie- ner). Jolie espèce, assez rare encore dans les collections et qui, par sa forme générale, se rapproche du Maroinella sarda de M. Kiener. Elle est ovale, à spire obtuse, complétement involvée. Toute sa sur- face est lisse, L'ouverture est fort étroite, Le bord droit est épaissi en dedans et en dehors; il est d’un jaune orangé, plus ou moins foncé, selon les individus; il est dentelé en dedans. La columelle est droite, calieuse à sa partie supérieure, et chargée, à la base, de qua- tre gros plis peu obliques , dont les deux premiers sont réunis en un seul très gros et comme tordu, à la base de la columelle. La co- loration de cette coquille est peu variable; elle est d’un jaune rou- geâtre, ou brunätre pâle, et toute sa surface est parsemée de nom- breuses taches arrondies ou oblongues, d’un beau blanc mat. Gette espèce a 18 à 20 millim. delong, et 12 à 14 de large. Ÿ 40. Marginelle grain d'orge. Marcinella hordeola. Desh. M, testà minimd, ovato-oblongd ; spirä apice obtusd ; ultimo anfractu æquali seu paulo breviore; anfractibus suturis confluentibus; apertur& angustissim@, quadriplicatä, plicis incrassatis ; labro crassissimo, simplici. Desh. Coq. Foss. de Paris. t. 2, p.708. pl, 95.f. 26-29. Habite. foss. de Grignon et de Parnes. Peut-être cette coquille n’est-elle qu'une variété de la Marginelle Éburnée, Nous la séparons sur plusieurs caractères, qui séparé- ment n’ont pas une grande valeur, mais qui en prennent par leur constance. i Gette coquille est toujours très petite, et comme on la trouve très épaisse et dans un état qui indique l’âge adulte, on ne peut la pren- dre pour les jeunes individus de la Marginelle éburnée ; car, ayant des individus jeunes de cette dernière , ils ont encore le bord droit mince et tranchant, lorsqu'ils ont acquis une taillejdeux ou trois fois 456 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 1 plus grande que celle de l'espèce dont nous nous occupons. La Mar- ginelle grain d'orge a la spire presque aussi longue que le dernier tour, obtuse au sommet, composée de quatre tours à peine convexes, et dont Ja suture est cachée sous la couche vernissée qui couvre toute la coquille ; ce dernier tour est subanguleux à sa partie su— périeure, atténué à sa base ; c’est à peine si l’on peut distinguer la petite échancrure qui la termine, réduite à une petite ondulation, L'ouverture est très étroite, Les bords sont parallèles, ce qui n’a pas lieu d’une manière aussi parfaite dans la Marginelle éburnée. La columelle est droite et garnie de quatre gros plis rapprochés et obtus. Le bord droit est simple, très épaissi et placé de manière* à couvrir un peu l'ouverture. Cette petite espèce est assez commune, Elle est longue de 6 millim. et large de 3. Ÿ 41. Marginelle nitidule. Marginella nitidula, Desh. M. testä ovulatä; spird brevissimä, depressd ; ultimo anfractu conoideo, supernè dilatato, lævigato; aperturé elongato-angustä, columellä quadriplicatä ; plicis æqualibus, subtransversis, angustis ; labro extus marginalo, simplici. Desh, Coq. Foss. de Paris. t. 2.p. 709. pl. 05.f, 10.11. Habite fossile de Parnes. Voisine, par sa forme, de la Marginelle ovulée, celle-ci s’en distingue constamment par detrès bons caractères ; elle a une forme à-peu- près semblable ; cependant elle est plus turbinoïde. Sa spire est plus courte et plus aplatie, formée d’un pelit nombre de tours très étroits, presque entièrement cachés par l’enduit vitreux qui recouvre toute la coquille ; la surface extérieure est lisse et bril- lante. L'ouverture est allongée, étroite. La columelle présente constamment quatre plis transverses très étroits, très saillans, sub- lamelliformes. Le bord droit, à sa partie supérieure, se prolonge au-delà de l’avant-dernier tour, et va s'appuyer presque sur le som- met de la spire. Il est garni , en dehors, dans toute sa longueur, d’un bourrelet très épais, et limité en dehors par un angle aigu 5 il est à peine infléchi en dedans, et simple dans toute son étendue, Une petite coquille que l’on trouve au Sénégal a beaucoup de res- semblance avec celle-ci, et l’on pourrait la prendre pour son ana- logue, si les plis de la columelle étaient semblables. L'espèce fos- sile, rare aux environs de Paris, est longue de 14 millim., et large de 9. + 42. Marginelle angystome. Marginella angystoma. Desh. M. testé elongato-angustä, subeylindraced, lævigaté ; spiré involuta; MARGINELLE, 497 aperturd elengato-angustissimd ; columellé quinque vel sexplicatä, plicis inæqualibus ; labro incrassato, intüs reflexo , tenuè denti- culato, Desh. Coq. foss. de Paris. t. 2, p. 710. pl. 95. f. 23-25, Habite fossile de Parnes, Grignon, Mouchy. On a probablement confondu cette espèce avec la Marginelle ovulée; mais elle s’en distingue constamment par des caractères non équi- voques. Elle est oblongue-subcylindracée, sans spire apparente et ayant le sommet caché sous une petite callosité. L’extrémité an- térieure est peu rétrécie, et terminée par une petite échancrure plus profonde que dans les espèces précédentes. L'ouverture est extrêmement étroite, aussi longue que la coquille. La columelle est garnie de cinq à six plis rapprochés, épais, graduellement dé- croissans. Le bord droit est épaissi, renversé en dedans, et garni, dans presque toute sa longueur, de petites dents obsolètes, Cette petite espèce est longue de 8 millim., et large de 4. T 43. Marginelle ampoule. Marginella ampulla. Desh. M. test minimä, conoideä, subturbinatd ; spirä brevissimd ; ultimo anfractu supernè dilatato, basi attenuato ; aperturé angustissimä ; columellà intus marginatd, obsoletè plicatd ; labro incrassato, intus inflexo, Desh. Coq. foss. de Paris. t, à. p. 711. pl. 95. f. 17-19. Habite fossile de Valmondois, Très petite coquille, qui, par ses caractères, se rapproche du Foluta cypræola de Brocchi, mais qui doit constituer une espèce distincte par ses caractères les plus essentiels, Elle est suglobuleuse, dilatée, à spire courte, formée d’un petit nombre de tours à peine dis- tincts ; le dernier tour est très grand et constitue à lui seul pres- que toute la coquille ; il est lisse, conoïde, très rétréci à sa base et à peine échancré. L'ouverture est droite, extrêmement étroite. La columelle est garnie, dans toute sa longueur, d’un petit bourrelet intérieur , comparable à celui de certaines porcelaines. Nous ne découvrons qu’un seul pli à la base; mais nous sommes convaincu qu’à un âge différent de celui de nos individus, il doit y avoir des plis, comme dans l'espèce de l’auteur italien. Le bord droit est très épais, obtus et placé de manière à faire saillie en dehors et à se renverser un peu à l’intérieur de l'ouverture, On remarque en de- dans quelques dentelures irrégulières. Cette petite coquille paraît fort rare. Elle est longue de 6 millim. et large de 4. 458 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. VOLVAIRE. (Volvaria.) Coquille cylindracée, roulée sur elle-même, à spire presque sans saillie. Ouverture étroite, aussi longue que la coquille. Un ou plusieurs plis sur la partie inférieure de la columelle, Testa cylindracea, convoluta ; spirä vix exsertä. Aper- tura angusta, longitudine testæ. Columella infernè pli- cifera. OgsErvaTions. — Ce genre fait évidemment le passage de la famille des Columellaires à celle des Enroulées ; il appartient à la première par les plis de la columelle des coquilles qu’il em- brasse, et à la seconde par la forme de ces coquilles, lesquelles sont enroulées sur elles-mêmes par des tours dont la largeur égale la longueur de l'axe. C'est avec les Marginelles que les Volvaires ont le plus de rapports; mais en général elles n’of- frent plus de bourrelets à l’extérieur de leur bord droit qui est peu épais, tranchant. Quelquefois seulement on en aperçoit en- core quelques vestiges peu remarquables. Les espèces de ce genre sont la plupart de petite taille, surtout quelques ‘unes d'entre elles. Toutes sont marines. [Dans nos généralités sur les Marginelles, nous avons dit que le genre Volvaire de Lamarck avait besoin d’une réforme con- sidérable, et que le plus grand nombre des espèces devait passer au genre Marginelle, On voit, en effet, que les carac- teres du genre Volvyaire ont très peu de valeur, et qu'il y a, parmi les Marginelles, des espèces auxquelles ces caractères pourraient convenir. Lamarck dit, dans ces caracteres, que dans les Volvaires, il y a un ou plusieurs plis columellaires, et parmi les six espèces qu’il caractérise, toutes ont de trois à einq plis, et nous n’en ayons jamais vu qui n’en aient qu’un ou deux; sous ce rapport, les Volvaires sont donc identiques avec les Margi- nelles ; aussi nous avons dit depuis long-temps que si le genre Volvaire pouvait étre conservé, il ne devait contenir que celles des espèces chez lesquelles le bord droit reste simple et n’est point épaissi. Dans ces espèces, les plis de la columelle sont plus rapprochés à la base et sont en proportion beaucoup plus pe- VOLVAIRE. 499 tits que dans les Marginelles. Ce genre, d’après ce que nous venons de dire, se trouverait réduit à deux espèces fossiles qui sont propres aux terrains Parisiens, auxquelles on pourrait peut-être joindre le Vobaria pallida ( Voluta pallida de Linné). Ainsi réduit, le genre Volvaire est réellement intermédiaire entre les Marginelles et plusieurs des genres de la famille des Enroulées , mais ils appartiennent cependant encore à la famille des Columellaires. | ESPÈCES. 1. Volvaire à collier. 7’olvaria monilis. Lamk. (1) V. test ovatä, subeylindricä, opacd, nitidd, lacted ; spird vix per- spicu ; columellé subquinqueplicatä. Voluta monilis. Lin. Syst. nat, éd. 12, p. 1189. Gmel. p. 3445. n° 27. , * Martini, Conch. t. 2. pl. 42. f. 426, * Voluta monilis, Born. Mus. p. 219. * Id. Schrot. Einl. t. 1. p. 209. n° 12. * Id, Dillw. Cat. t. 1. p. 524, n° 53. * Marginella monilis. Kiener, Spec. des Coq. p. 18. n° 24. pl. 6. Es Habite les mers du Sénégal, et, selon Linné, celles de la Chine. Mon cabinet, Petite coquille opaque, luisante, d’un blanc de lait écla- tant, et qui fait tellement la transition des Marginelles aux 7o/- vaires, qu’on aperçoit encore, sur cerlains individus, quelques ves- tiges de bourrelet, mais sans épaisseur. On s’en sert à faire des colliers ; et j'en possède un assez grand nombre d’exemplaires en- core réunis sous cette forme. Longueur: 4 à 5 lignes. 2. Volvaire hyaline. J’olvariu pallida. Lamk. V., testä ovato-oblongä, cylindraced, tenui, pellucidä, albido-corneä; spiré vix prominulä, obtusd ; columellä basi incurvd, quadripli- catd. : Voluta pallida. Lin. Syst. nat. éd. 12, p. 1189. Gmel. p. 3444. n° 30. Lister, Conch, t, 714, f. 70. (1) La coquille que Wood a figurée dans son Index; sous le nom de Voluta morilis, est une espèce différente, qui a beaucoup plus de rapport avec le Marginella interrupta de Lamarck. 460 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. An Adans. Seneg, pl. 5. f. 2? le Falier, Martini. Conch. 2. 1, 42. f, 426. Schroëtter. Einl, in Conch. r1.p. 211.t. 1. f, 10, a. b. * Voluta pallida. Dillw. Cat. t. 1. p. 327. n° 59. Syn. plur. exclus. * Marginella pallida. Kiener. Spec. des Coq. p. 40. n° 52. pl. 13. fa, * Bulla pallida. Linn. Syst. nat. éd. 10. p. 727, * Zd, Linn. Mus. Ulric. p. 588. * Crouch. Lamk. Conch. pl, 19. f. 15. * Hyalina pellucida. Schuin. Nouv. syst. p. 434. Habite les mers du Sénégal, Mon cabinet. Celle-ci est bien transpa- rente, d’un corné blanchâtre, quelquefois obscurément fasciée de fauve. Longueur : 5 lignes trois quarts. 3. Volvaire grain-de-blé. V’olvaria triticea. Lamk. F. testä ovato-oblongé, subcylindricd, albidä, fulvo-fasciaté ; spird subprominuld ; labro versùs medium depresso ; columellà rectd, subquadriplicatd. Petiv, Gaz. t, 102. f, 13. Adans. Seneg. pl. 5. f. 3. le Siméri. Martini. Conch. a. t, 42. f. 427. Voluta exilis, Gmel, p. 3444. n° 28. [6] Var. testä albidä aut rubente ; fasciis nullis. * An eadem spec.? Voluta exilis, Delle Chiaje dans Poli. Testac. t. 3. p. 30. pl. 46. f. 35. 36. * Schrot, Einl. t. 1. p. 270. Voluta n° 100. * Poluta exilis. Dillw. Cat.t. 1. p. 525. n° 54. Variet, exclus. * Id, Wood. Ind. Test. pl. 19. f. 54. Marginella triticea. Kiener. Spec, des Coq. p. 19. n° 28. pl. 6. f, 25, * Philip. Enum, Moll, Sicil. p. 232. n° 1. pl, ra. f. 15, Häbite les mers du Sénégal, Mon cabinet. Longueur : 4 lignes trois quarts. * 4. Volvaire grain-de-riz. Volvaria ory za. Lamk. F', testé parvd, obovatd, albd, fulvo latè zonatä; spirä vix prominula; columellé recté, quadriplicatd. An Adans. Seneg. pl. 5.f. 4 ? le Stipon. An Martini. Conch, 2.1. 42. f, 428? Encyclop. pl. 374. f. 6. a. b. * Voluta miliaria, Dillw. Cat. t. 1. p. 524.n0 5a. Syr, plur. exclus. * Marginella miliacea. Var. Kiener. p. 20: pl. 6.f. 26. a. Habite... les mers du Sénégal? Mon cabinet. Il paraît que celle pe- —— VOLVAIRE. 461 tite coquille est quelquefois toute blanche; mais je ne la connais qu'avec une large zone, Néanmoins, Adanson dit que la lèvre gauche (la columelle) de son Stipon est munie de huit ou dix dents, tandis que celle de notre espèce n’en offre queq uatre, Long, 3lign. 5, Volvaire grain-de-mil. Folvaria miliacea. Lamk. (1) V. testé minimd, obovatä, albä, subpellucidé ; spiré vix conspicuä; columellé rectä, subquinqueplicatd. An voluta miliaria ? Lin. Syst. nat. éd. 12. p. 1139. Gmel. p. 3443. n° 26. * An voluta miliaria? Schrot. Einl. t, 1. p. 200. * Payr. Cat. des Moll. de Corse. p. 168. n° 337. pl. 8, f. 28. 29. * Kiener. Spec, des Coq. p. 19. n° 26, pl, 6. f. 26, Exclus. va- rietate, * Philip. Enum. Moll. Sicil. p. 232. n° à, * Desh, Expéd, de Morée. p. 202. n° 360. Habite la Méditerranée. .. Mon cabinet, C’est une des plus petites coquilles connues, surtout dans ce genre. Elle est un peu transpa- rente, Longueur : près de 2 lignes. 6. Volvaire bulloïde. J’olvaria bulloides. Lamk. (2) V. testä fossili, cylindricd, transversè striaté : striis impresso-punc- tatis : spirä subinclusé, mucronatä ; columellà basi quadriplicatä. (x) C’est bien à celui-ci que l’on doit rapporter le Voluta miliaria de Linné et non à la précédente, comme a fait Dyllwin: il suffit de lire attentivement les phrases de Linné pour s’en convaincre. Nous avons quelques raisons de douter de l'identité des coquilles figurées par M. Kiener, sous le nom de Miliacea, avec celles que mentionne ici Lamarck. Lamarck mentionne une coquiile toute blanche, M. Kiener , après avoir modifié la phrase caractéristique, figure une espèce linéolée transversalement et d'un jaune fauve: peut-être M. Kiener a-t-il eu raison dans sa substitution, car il serait possible que Lamarck n’eût eu dans sa collection que des individus roulés et blanchis sur les plages, et ayant perdu, comme cela se voit fréquemment, les deux linéoles transverses que portent la plupart des individus. M. Kie- ner propose de plus de joindre à cette espèce le F’olvaria oryza; mais nous pensons que cette espèce doit être conservée : ses ca- ractères sont constans. (2) Dillwyn cite, dans la synonymie de son Zulla cylindracea, 462 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Volvaria bulloides. Ann. du Mus, vol, 5, ps 29. n° «. Encyclop. pl. 384. 1. 4. a. b. * Roissy. Buf. Moll, t. 5. p. 329. pl. 55. f, 2. Habite. .. Fossile de Grignon, Mon cabinet. Elle est cylindrique, à spire comme enfoncée, n'offrant qu’une petite pointe à peine en saillie. Les trois plis de la columelle sont obliques. Long. : 8 lignes, + 7. Volvaire aiguë. Volvaria acutiuscula. Sow. V. testà elongato-cylindraced, supernè acut&, infernè attenuatd, transversim tenuè striatd ; striis tenuissimis, approximatis, punc= ticulatis ; apertur& angustà, supernè leviter arcuatd, irfernè latiore; columellä basi quadriplicata. Desh. {Goq. foss. de Paris. t, 2, p. 712. pl. 95. f. 4. 5. 6. Sow. Min. Conch. pl. 487. Id. Gen. of Shells. f, 3. Habite fossile, dans les environs de Paris, et en Angleterre, dans l'argile de Londres. Ce fut en Angleterre, dans les argiles de Londres, que cette espèce fut d’abord découverte; elle a été retrouvée nouvellement aux en- virons de Paris, dans les parties supérieures du calcaire grossier. Elle est allongée, cylindracée, et son extrémité supérieure n’est point obtuse, ni percée d’un ombilie, Une petite callosité recouvre le sommet, s'élève au-dessus de lui, et c’est sur elle que vient s'appuyer l'extrémité du bord droit. Par cette disposition, l'ou- verture est réellement un peu plus grande que Ja coquille. Gette ouverture est allongée, étroite, courbée à ‘sa partie supérieure, un peu élargie vers la base. La columelle porte, à son extrémité. quatre petits plis obliques, presque égaux. Le bord droit est mince et tranchant, simple dans tonte son étendue. Toute la sur- face extérieure est chargée de stries très fines, rapprochées, lé- gèrement convexes, et très finement poncluées, Cette espèce est longue de 18 millimètres, et large de 6. le Volvaria bulloides de Lamarek: et il a tort, puisqu'il com- pare avec une véritable Bulle vivante une coquille fossile d'un tout autre genre. ENROULÉES, 463 LES ENROULEÉES. Coquille sans canal, mais ayañt la basé dé Son ouverture échancrée ou versanté, et ses tours de spire étant larges, comprimés, enroulés de manière qué le dernier recouvre presque entièrement les autres. Les Enroulées constituent ladernière famille de nos Tra- chélipodes. De même que les columellaires, leur coquille n’a point de canal inférieurement, et la base de son ouver- ture est échancrée ou versante. Ce qui la rend remarqua- ble, c'est que ses tours de spire sont larges, comprimés, et s'enveloppent successivement de manière que le dernier recouvre presque entièrement les autres. Îl en résulte que la cavité spirale de la coquille est large et étroite, ce qui montre que le corps de l’animal est lui-même aplati. Des six genres qu'embrassent les Enroulees, les deux premiers comprennent des coquilles dont le bord droit de l'ouverture est roulé ou recourbé en dedans. Voici ces six genres : Ovule, Porcelaine, Tarière, Ancillaire, Olive et Cône. [ Presque tous les conchyliologues ont adopté ia famille des Enroulées de Lamarck. En effet, il y a peu de familles qui paraissent aussi naturelles que celle-là, surtout lors- qu'on en a retiré le genre Cône qui, évidemment, n'en a pas les caractères. Comme on le sait, toutes les coquilles de cette famille ont un poli naturel qui leur est donné par l'animal qui développe sur son test une large expansion de son manteau qui vient sécréter à la surface une couche vernissée, dont les couleurs sont ordinairement des plus brillantes. Ces caractères ne se montrent pas dans les Cônes, puisqu'ils sont toujours recouverts d’un épiderme quelquefois épais et tenace, que l’on était habitué d'enlever dans les anciennes collections, pour polir artificiellement les coquilles, et rendre, par ce moyen; un vif éclat à leurs 464 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. couleurs. Un autre caractère sépare encore les Cônes des Porcelaines, c'est que chez eux il y a un opercule, tandis que cette partie n'existe dans aucun des genres de la fa- mille des Enroulées. Au reste, ces différences dans la coquille sont suffisamment justifiées par celles qui se mon- trent entre les animaux. L'animal des Cônes, en effet, se rapproche plus de celui des Buccins que de celui des Por- celaines ou des autres genres de la famille qui nous occupe. Maintenant il reste à examiner si parmi les autres genres de la famille des Enroulées, les caractères sont assez uni- formes pour constituer un groupe naturel. Il est certain, comme nous le verrons un peu plus tard, que les Ancil- laires et les Olives n'ont point de rapports immédiats avec les Ovules et les Porcelaines; chez ces animaux, le pied ren- versé sur la coquille remplit le rôle du manteau des Por- celaines; ce pied, prolongé en avant, cache quelquefois entièrement la tête et ne laisse plus paraître au dehors que le siphon branchial. Cette portion antérieure du pied prend une forme triangulaire, et n'est séparée du reste que par un sillon que l’on peut comparer à celui qui divise les Lobaires et les Bulles. Il est vrai que dans les Olives, outre cette disposition du pied, la tête peut se montrer un peu au dehors, et les tentacules sortir de leur enveloppe charnue. Néanmoins, les deux genres dont nous venons de parler présentent de profondes différences, et méritent de former à l’avenir une petite famille naturelle, que l'on ne pourra pas éloigner sans doute de celle des Enroulées, car il serait possible que le genre Tarière, dont nous n'a- vons encore rien dit, eût un animal intermédiaire entre les deux groupes, comme Lamarck semble l'avoir pres- senti. ] | OVULE. (Ovula.) Coquille bombée, atténuée et subacuminée aux deux bouts ; à bords roulés en dedans, Ouverture longitudinale, OVULE. 465 étroite, versante aux extrémités, non dentée sur le bord gauche. Testa turgida, utrinque attenuata, subacuminata ; mar- ginibus convolutis. Apertura longitudinalis, angusta, ad extremitates effusa ; margine sinistro vel columellari edentulo. OssErvaTIONs.— Les Ovules, que Bruguieres a le premier dis- tinguées, et que Linné confondait parmi ses Bulla, forment un genre naturel très voisin des Porcelaines par ses rapports. Ce sont en effet des coquilles bombées, subfusiformes, atté- nuées et quelquefois comme rostrées aux deux bouts, à-peu- près lisses, et fort rapprochées des Porcelaines par leur con- formation. Elles sont enroulées sur elles - mêmes de manière que leur cavité tourne autour de l’axe de la coquille et l’enve- loppe entièrement , en sorte qu’elles n’ont réellement point de spire. Dans la coquille parfaite, le bord droit de l’ouverture est replié et’comme roulé en dedans. Il est quelquefois plissé et comme denté ; maïs le bord gauche ou columellaire ne l’est jamais. Ce caractère du bord gauche jamais denté, et celui d’un dé- faut constant de spire, suffisent pour distinguer les Ovules des Porcelaines. Enfin leur bord droit, replié ou roulé en dedans, ne permet pas qu'on les confonde avec les Bulles, celles-ci ayant toujours le leur bien tranchant. Les coquilles de ce genre n’ont jamais sur leur bord gauche de lame particulière appliquée; il est toujours nu, lisse, et plus ou moins bombé. Il en est de ces coquilles comme des Porce- laines; elles n’ont ni drap marin ni opercule. [ Lorsque Lamarck a adopté le genre ovule de Bruguières, on connaissait à peine l’animal des Porcelaines, et celui des Ovules était entièrement inconnu. Il n’était guère possible d’établir de comparaison entre ces deux groupes, si ce n’est au moyen des coquilles, et par leurs caractères extérieurs, elles ont une ana- logie que personne n’a jamais contestée. Aussi, lorsque MM.Quoy et Gaimard , au retour de leur première circumnavigation, eu- rent rapporté l’animal de l’Ovula oviformis, et lorsque M. de Tome X, 30 Vs 466 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Blainville en eut donné une description etune figure, les zoolo- gistes ne furent point étonnés de trouver, entre cet animal et celui des Porcelaines, une identité complete. M. de Blainville a conclu de l'examen comparatif des deux genres, que celui des Ovules devait disparaître et rentrer comme sous-division dans le genre des Porcelaines. L'examen que nous avons fait d’une espèce vivante de la Méditerranée, nous a convaincu de la jus- tesse de l'opinion de M. de Blainville, et cependant nous avons cruremarquer,entre les Ovules et les Porcelaines, quelques légères nuances qui subsistent dans les animaux aussi bien que dans leurs coquilles. C’est ainsi que dans l’Ovula spelta, par exemple, la tête est beaucoup plus large que dans les Porcelaines figurées par M. Quoy, ainsi que dans les deux Ovules représentées par ce même naturaliste. La tête n’est point prolongée en trompe cylindracée, elle est ouverte en dessous par une ouverture buccale qui donne passage à une trompe cylindracée; les tentacules sont allongés, très pointus, et ils portent les yeux, non sur le tiers inférieur de leur longueur , maïs tout-à-fait à la base externe, sur un renflement à peine saillant. Dans presque toutes les Porcelaines, la partie du manteau qui se renverse sur la coquille est garnie de papilles tentaculiformes plus ou moins nombreuses, Dans l’'Ovule en question, le manteau est parfaitement lisse, ses deux lobes sont très inégaux; le gauche est le plus grand, et à lui seul il enveloppe presque toute la coquille. Lorsque l'animal marche, il étale un grand pied plat, linguiforme, qui dépasse un peu la longueur de la co- quille en arrière. Le tube charnu du manteau, qui passe par l'échancrure antérieure de la coquille, est pet et souvent sort à peine au dehors, Lamarck n’a connu qu’un petit nombre d'espèces appartenant au groupe des Ovules. M. Sowerby, dans une monographie qu'il a publiée en 1830, dans la première partie d’un Species conchyliorum qui malheureusement n’a pas eu de suite, a porté à 27 le nombre des espèces vivantes. Depuis cette époque, quels ques autres ont été répandues dans les collections. Quant aux espèces fossiles, elles sont peu nombreuses. Aux deux espèces mentionnées par Lamarck, nous en avons ajouté UnE propre aux environs de Paris, qui est d'autant plus intéressante, qu ‘elle OVULE, 467 est chargée de gros tubercules, et que par l’ensemble de ses ca- ractères elle devient une liaison de plus entre les Ovules et les Porcelaines, Enfin, nous mentionnerons encore une coquille très remarquable qui appartient aussi au bassin de Paris, où elle est extrêmement rare, elle semble rattacher, par ses caractères, les Ovules aux Tarières; elle est involvée, à la manière de ce der- nier genre, mais sa spire se prolonge en un rostre canaliculé comme celui des Ovules. ] ESPÈCES. [al Bord droit denté par des pls. 1. Ovule des Moluques. Ovula oviformis. Lamk. O. testà ovato-inflatä, medio ventricosd, lævi, lacteä; extremitatibus prominulis, subtruncatis; fauce aurantiacd. Bulla ovum. Lin. Syst. nat. éd. 12, p. 1181, Gmel, p. 3422. n°1. Lister. Conch, t. 911.f, 65, Bonanni. Recr. 3, f. 252, Rumph. Mus. t. 38. fig. Q. Petiv. Gaz. t, 97. f. 7. et Amb, t, 8. f. 6. Gualt. Test, t. 15. fig. À. B. L’Argenv. Conch. pl. 18, fig, A. Favanne. Conch. pl. 30. fig. N. Seba. Mus. 3. t. 76. figuræ tres, Knorr. Vergn. 6. t. 33. f, 1. Martini. Conch. 1,1, 22, f, 205, 206. Encycl. pl. 358, f, r, a, b. Ovula oviformis, Ann. du Mus. vol. 16. p.110. n° 5, Mus. Gottw. pl, 7. f, 43. Lesser, Testacéothéol. p. 135. n° 22. Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 925. Lin. Mus. Ulric. p, 584, Perry. Conch, pl. 53. f, x. Crouch. Lamk. Conch. pl. 19: f. 16. Roissy. Buf, Moll, t.5. p. 421. n° 1. pl. 56. f, 4. Ovula alba, Schum. Nouv, Syst. p. 258, Bulla ovum., Born. Mus. p. 198. Id. Schrot. Einl. t. 1.p. 167. n°1, Bulla ovum. Dillw. Cat, t, 1, p. 472, n° 1, Blainv, Malac, pl. 31. f, x, Bulla ovum, Wood, Ind, Test, pl. 18, f, #, 30: 463 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Quoy et Gaim.Voy. de l’Uranie, Zool. pl. 75. f. 2. 3. * Sow. Genera of Shells, pl, 2. f. 1. 2. 3. * Ovulum ovum. Sow. Spec. Conch. p. 4. f. r à 5. * Kiener. Spec. des Coq. p. 3. n° 1. pl. r. et pl. 3. f. 5. * Quoy et Gaim.Voy. de l’Astr. t. 3. p. 50. n° 1. pl. 47. f, 7 * Desh, Encycl. méth.Vers. t. 3. p. 684. n° 1. Habite l’Océan des Moluques et celui des îles des Amis. Mon cabi- net, Coquille oviforme, d’un blanc de lait en dehors, d’une cou- leur orangée un peu rembrunie en dedans, et ayant ses deux ex- trémités saillantes et tronquées. Dans sa jeunesse, elle est mince, comme papyracée, partout très blanche, et a son bord droit tran- chant, Dans cette espèce, comme dans toutes les autres, l'ouver- ture occupe toute la iongueur de la coquille. C’est, de toutes les Ovules, celle dont le ventre est le plus bombé. Longueur : 3 pouces 5 lignes. 2. Ovule anguleuse. Ovula angulosa. Lamk. (1) O. test ovato-ventricosé, subgibbosä, alb&; ventre medio transver- sim obtusè angulato, lineis prominulis cincto; extremitatibus obtu- sis; fauce roseo-violaced. Ovula costellata, Ann. ibid, n° »2. * Cypræa tortilis. Martyns. Univ. Conch. pl. 60. * Chemn. Conch.t. 10, p. 128. Bulla ovum. Var, $. Gmel. p. 3422. Bulla imperialis. Dillw. Cat, 1. 1. p. 433. n°2. * Id,Wood. Ind, Test. pl. 18. £. 2. * Kiener. Spec. des Coq. p. 4. n° 2. pl. 2. f.r. * Quoy et Gaim. Voy. del’Astr, p. 5. n° 2. pl. 47.f. 3 à 6. * Valentyn. Amboina, pl, 4.f. 32. * Sow. Spec. Conch. p. 6. f.6à 9. * Ovuia columba, Schub. et Wagn. Suppl. à Chemn, p.116. pl. 228, f. 4043. 4044. * Desh. Encycl. méth. Vers. t, 3. p. 684. n° 2. Habite... l'Océan des Grandes-Indes ? Mon cabinet. Cette espèce, quoique très voisine de la précédente par ses rapports, en est con- stamment distincte, et toujours plus petite. Elle est ovale, un peu bossue, comme anguleuse transversalement dans sa partie moyenne, Li * (1) Cette espèce, ayant été nommée Cypræa tortilis long-temps avant Lamarck, doit devenir /’Ovula tortilis dans une bonne nomenclature. OVULE, 469 avec des lignes transverses légèrement en saillie, Elle est blanche en dehors, et offre à l’intérieur une teinte d’un rose violet, Lon— gueur : 17 lignes. gt 3. Ovule à verrues, Ovula verrucosa. Lamk. O. test ovatä, gibbosä, transversè angulatd, albä; verrucä globosà ad utramque extremitatem in foved inclus. Bulla verrucosa. Lin. Syst, nat, éd, 12. p. 1182. Gmel. p. 3423. Dr. Lister. Conch, t. 712. f. 67. Rumph, Mus. t. 38. fig. H. Petiv. Amb, t, 16. f. 23. Gualt, Test. t. 16. fig. F. D’Argenv. Conch. pl. 18. fig. M. Seba. Mus. 3. t. 55. f. 17. Knorr.Vergn. 4. t. 26. f, 7. Martini, Conch. 1.t,23.f,220,2a1, Encycl. pl. 357. f. 5,a. b. Ovula verrucosa. Ann. ibid, p, 111. n° 3, [6] Far. testä cœrulescente. * Lesser. Testacéothéol, p, 135, n° 24. * Bulla verrucosa, Lin. Syst. nat. éd, 10, p, 726. * Id. Lin. Mus. Ulric, p. 585. Roissy. Buff, Moll. t. 5. p. 422. n° 3. Bulla verrucosa, Born. Mus. p. 199. Id. Schrot, Einl. t, 1. p. 170. n° 5. * Jd. Dillw. Cat.t. 1. p.495. n° ro. * Ovulum verrucosum. Sow. Spec, Conch. p. 6. pl. 1,f, 10.11.12. * Blainv. Malac. pl, 31. f. 4. * Wood, Ind. Test, pl, 18. f. 10. * * + XX + Sow. Genera of Shells. pl, 1.f, 2, 3, Reeve. Conch. Syst. t. 2. p.°266. pl. 290. f, à. 3. * Sow, Spec. Conch. p. 6.f.10à12., * Kiener. Spec. des Coq. p. 5. n° 3. pl. 2. f. 3. * Quoy et Gaim.Voy. de l’Astr. t, 3. p. 53. n° 3. pl. 47.f, 8.9. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 3, p. 684. n° 3, Habite l'Océan des Grandes-Indes. Mon cabinet, Coquille ovale, bos= sue, anguleuse sur le dos, d’un beau blanc, teinte de rose à ses ex— trémités, et fort remarquable par la verrue singulière dont elle est munie à chaque bout, Longueur : près d'un pouce. 4. Ovule lactée. Ovula lactea. Lamk. O. tesid ovatd, subgibbosä, lævi, extus intusque candida; columella basi compressä. 430 HISTOIRE DES MOLLUSQUES, Ovula lactea, Ann. ibid, n° 4. [è] Eadem minor, albo-cærulescens. * Sow. Spec. Conch. p. 5. f. 13.14. * Kiener. Spec. des Coq. p. 8. n° 6. pl. 6. 1. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 3. p.685. n° 4. Habite les mers de Timor, Mon cabinet. Petite coquille ovale, à peine un peu bossue, non rostrée aux extrémités, et d’un beau blanc. Longueur : 7 lignes un quart ; de sa variété : 6 lignes trois quarts. | 5. Ovule incarnate. Ovula carnea. Lamk. O. testé ovatä, gibbé, utrinquè subrostratä, carneo-rubente; labro ar- cuato; columellé anterius uniplicatä, Bulla carnea. Poiret.Voy. 2. p.21: Bulla carnea. Gmel. p. 3434. n° 5o. Encycl. pl. 359. f, 2, a. b. Ovula carnea. Ann, t. 16. p. 111. n° 5. * Desh. Encycl. méth.Vers. t. 3. p. 685. n° 5. * Bulla carnea. Delle Chiaje dans Poli testac, t, 3. 2° part. p. 18, pl. 46. f, 1. 2. * Barrelier. Plant, per Gall. pl. 1326. f.'34. * Payr. Cat. des Moll. de Corse. p. 168. n° 338. * Schub. et Wagn. Suppl. à Chemn. p.115. pl. 228. f, 4041. 4042. * Sow. Zool. journ. t. 4. p. 151. * Philip. Enum, Moll. Sicil. p. 234. n° 3. * Wood. Ind. Test. pl. 18. f. 4. Sow. Spec. Conch. p. 5. f. 17. 18. Kiener. Spec. des Coq. p. 10. n° 8. pl. 6. f. 2. Habite la Méditerranée, sur les côtes de la Barbarie. Mon cabinet, Coquille plus petite encore que la précédente, un peu bossue, 1é— gèrement en pointe aux deux bouts, et d’une couleur de chair rou- geâtre ou vineuse, mais plus pâle sur le dos et en dessous. Long. : 5 lignes un quart. 6. Ovule grain-de-blé. Ovula triticea. Lamk. (1) O. testé ovato-oblongä, lævi, rubro-aurantiä; labro albido; columellé anterius uniplicatä, (x) Dillwyn préfère pour cette espèce le nom que Solander lui a imposé dans un ouyrage resté manuscrit, à celui donné et publié par Lamarck dans les Annales du Muséum. Dillwyn au- OVULE,. 471 Petiv, Gaz, t. 66. f, 2? Ovula triticea, Ann. ibid. n° 6, * Bulla lepida. Dilw. Cat. t. 1. p. 474. n°5. * Payr, Cat. des Moll. de Corse, p. 169. n° 339. pl. 8. * Sow. Spec. Conch. p. 6. f. 35. * Kiener. Spec. des Coq. p. 15. n° 13. pl. 6. f, 3. Habite les côtes de l'Afrique. Mon cabinet, C’est la plus petite des Ovules connues, et elle a beaucoup de rapports avec la précédente; mais elle est plus étroite et très peu bombée, Son bordextérieur, presque droit, est blanc, ainsi que le pli tuberculeux du sommet de sa columelle. Longueur : 5 lignes. 7. Ovule grain-d’orge. Ovula hordacea. Lamk. O. testä oblongdä, utrinquè acutiusculd; rubro-castaneà, dorso anticè subangulato ; columellà supernè uniplicatd. Ovula hordacea. Ann. ibid. p. 112. n° 7. * Sow. Spec. Conch. p, 10. Î. 53. * Kiener. Spec. des Coq. p. 16. n° r4. pl. 6.f, 6. Habite les côtes de l'Afrique? Collect. dn Mus. Coquille voisine de celle qui précède, mais plus grêle, presque cylindracée, et an peu anguleuse sur le dos antérieurement, Elle offre un gros pli blanc au sommet de sa columelle, Longueur: 11 à 12 millim. [b] Bord droit lisse, non denté. 8. Ovule gibbeuse. Ovula gibbosa. Lamk. O. testi ovato-oblongd, utrinquè obtusa, angulo elevato obtuso cinc- tä, albo-flavescente. Bulla gibbosa. Lin. Syst, nat. éd. 12, p. 1183, Gmel, p. 3423. n° 6. rait dû se souvenir qu’ün nom spécifique n’a de valeur, dans la nomenclature, qu'autant que par sa publication il peut étre connu de tous ceux qui sont intéressés à le savoir. Si un nom de manuscrit ou de collection de Solander peut être connu à Londres, il ne l’est point à Paris ni ailleurs; il n’existe réelle- ment pas dans la science. On peut exiger de ceux qui écrivent sur les diverses branches de l’histoire naturelle, de connaître tout ce qui est publié dans chacune d'elles; mais on ne peut exiger qu’iis sachent ce qui est en manuscrit, soit dans une biblio- thèque , soit dans diverses collections publiques ou particu- lières. 472 HISTUIRE DES MOLLUSQUES. Column. Purp. p. 29. t. 30 f. 5. Lister. Conch.t, 311. f. 64. Bonanni. Recr, 3. f. 249. 330. Petiv. Gaz. t. 15. f, 5. | k Gualt. Test.t, 15, f, 3. D'Argenv. Conch. pl. 18. fig. Q. Favanne. Conch. pl. 30. fig. G. 1. Seba, Mus. 3, t. 55, f. 18. Kanorr. Verg. 1.t, 14. f. 3. 4. et 6. t. 32. f. 4. Martini, Conch. r1.t.922.f, ar1-214. Encyclop. pl. 357. f. 4. a. b. Ovula gibosa. Ann. ibid, n° 8.\ * Mus. Gottw. pl. 8. f. 46. a. Dan. Major. fab. Colum. de Purp. p. 44. Bulla gibbosa. Lin. Syst. uat. éd. 10, p. 726. Id Lin. Mus. Ulric. p. 585. ” Perry, Conch. pl. 53, f. 2. Roissy: Buf. Moll. t. 5. p, 422, n° 4. Schumm, Nouv, Syst. p. 258. Bulla gibbosa. Born. Mus. p. 200. Id, Schrot. Einl. t. 1. p. 170: n°6. Id. Dillw. Cat. t. r.p. 476. n° r1. Ovulum gibbosum. Sow. Spec, Conch, p. 7. pl. 2. f, 28 à 3r. Blainv. Malac. pl. 31. f, 22. | Bulla gibbosa. Wood. Ind. Test. pl. 18.f. 11. Sow. Genera of Shells. pl. 1. f. 4.. Reeve. Conch. Syst, t, 2. p. 266. pl. 290. f. 4. Sow. Spec. Conch. p, 7. f. 28 à 3r. Kiener, Spec, des Coq. p. 17. n°15; pl. 2. Î. 2. * Desh. Encycl, méth. Vers. t. 3. p. 685. n° 6. Habite les mers du Brésil, Mon cabinet. Coquille ovale-oblongue, obtuse aux deux bouts, et très remarquable par l’angle ou pli transversal qui fait une forte saillie sur son dos. Elle est commune dans les collections. Longueur : 11 lignes et demie. 9. Ovule aciculaire. Opula acicularis. Lamk. (1) O. testà lineari, perangustà, diaphand, cinereo-cærulescente ; extre- mitatibus subacutis, labro vix marginato. (1) Nous ferons, au sujet du nom que Dillwyn consacre à celte A A « L] LJ a espèce, la même observation que pour l’Opula triticea, n° 6. OVULE. 453 Ovula acicularis. Ann, ibid, n° 9. * Lister. Conch. pl. 711. f. 66? * Bulla secale. Dillw. Cat. t. 1. p. 474. n° 5. * Id. Wood. Ind. Test. pl. 18. f, 7. * Sow. Spec. Conch. p. 1o.f, 49 à 52. Kiener. Spec. des Coq. p: 21. n° 18. pl. 5. f. 2. Habite l'Océan des Antilles, Maugé, Mon cabinet, Espèce qui parait très distincte des deux suivantes, dont elle se rapproche par ses rap- ports. Elle est subcylindrique, grêle, d'un cendré bleuâtre, et res- semble à un grain d'avoine allongé et peu renflé. Elle n'offre qu'un sinus léger et oblique sur sa columelle, Longueur: 6 lignes et demie. 10. Ovule spelte. Ovula spelta. Lamk. (1) O, testà oblongä, ad utramque extremitatem obsoletè rostratä, lævi, albä; dorso tumidiusculo ; labro arcuato, margine intüs incras- *k sato. Bulla spelta. Lin. Syst. nat. éd. 12. p. 1182. Gmel, p. 3423. n° 4. Lister, Conch, t. 312. f, 68. Gualt. Test. t. 15. f, 4. Martini. Conch. 1.t. 23.f, 215.216. Ovula spella. Ann. t. 16, p. 113. n° 10. * Bulla spelta. Lin. Syst, nat. éd. 10. p. 726. * Id. Oliv. Adriat. p. 157. ie * Id, Dillw. Cat. t, 1.p. 475. n° 0. “ Ovulum secale. Sow. Spec. Couch. p. 8. pl. 2. f.'36. * Payr, Cat. des Moll. de Corse. p. 169. n° 340. * Sow. Zool. Journ. t, 4. p. 158, * Philip. Enum. Moll. Sicil, p. 233. n°9, pl, 12.f. 17. * Desh. Encycl. méth. vers. t, 3. p. 685, n° 7. * Bulla spelta, Born. Mus. p. 199. (1) Mous ne rapportons pas dans la synonymie de cette es- pèce l’Ovulum spelta de M. Sowerby (Spec.Conch., pl. 2, fig. 43), parce que ses caractères ne s'accordent pas avec ceux du Bulla spelta de Linné. Linné dit de sa coquille: Utrinque obtusiuscula denticulo obsoleto ad apicem columellæ. Le Spelta de M. Sowerby n’a ni l’un ni l’autre de ces caractères: ce n’est donc point le vé- ritable Spelta, tandis que les caractères en question se montrent très bien dans l’espèce que M. Sowerby nomme l’Ovulum secale; aussi c’est celle-là que nous rapportons au Spelta, 474 HISTOIRE DES MOLLUSQUES, * Zd. Schrot. Einl, t. 1. p, 169. n° 4. * Blainv, Faun. franc. pl. 9. A. f. 5. * Wood. Ind. Test, pl. 18. f, 9. * Kiener. Spec. des Coq. p. 22. n° 19.pl. 5. f, 4. Habite la Méditerranée. Mon cabinet. Coquille blanche, lisse, un peu renflée sur le dos, et qui n’est ni carénée ni striée transversalement, comme l’indiquent les figures citées de Lister et de Martini. Elle offre un petit pli au sommet de sa columelle, et a son bord droit marginé en dedans. Longueur : 8 lignes un quart. 11. Ovule birostre. Ovula birostris. Lamk. (1) O. testä oblongä, dorso tumidiusculä, ad utramque extremitatem ros- tratä, lœvi, alba ; labro margine exteriore incrassato. Bulla birosiris. Lin. Syst. nat, éd, 12. p. 1182: Gmel. p. 3423. n° 3, An. Lister. Conch. t.711.f. 66P Knorr. Vergn. 6. t, 20.f, 5. Favanne. Conch. pl. 30 fig. K. r. Martini. Conch, 1. t. 23. f, 219. a. b, Encyclop. pl. 357. fr. a. b. Ovula birostris. Ann. ibid, n° 11. * Crouch. Lamk. Conch. pl. 19.f. 17. * Wood. Ind, Test. pl. 18. f. 6. * Sow. Genera of Shells, pl. 1, f, 5. * Reeve. Conch. Syst. t. 2, p. 266. pl. 290. f, 5. * Schub. et Wag. Supp. à Chemn. p. 116. pl. 228, f. 4045. 4046. * Kiener. Spec. des Coq. p. 24. n° 21. pl. 5 f, 1. * Desh. Encycl. méth. vers. t. 3. p. 686. n° 8. Radius brevirostris. Schum. Nouv. Syst. p. 259. * Bulla birostris. Born. Mus. p. 198. * Zd. Schrot. Einl. t. 1. p. 168. n° 5. * Jd. Dillw. Cat. t. 1. p.474, n° 6. LA (1) M. Risso ayant trouvé un jeune individu de lOvula spelta, en a donné une figure grossie, eten a faitun genre sous le nom de Syninia. M. Kiener a pris cette figure pour celle de l'Ovulu birostris. Si la figure du Birostris, que l’on voit dans l’ouvrage de M. Kiener, est fidèle, comme nous le croyons, il suffira de la mettre en regard de celle de M. Risso pour se convaincre qu’elles représentent deux espèces bien distinctes.| oVULE. 475 Blainv. Faune. franc. pl, 0. A. f. 6. Habite les côtes de Java. Mon cabinet, Cette espèce est un peu plus grande que celle qui précède, et s’en distingue principalement en ce qu’elle est birostrée, et que son bord droit est muni d’un bour- relet en dehors. On la nomme vulgairement la Fausse-navette ; mais elle est constamment distincte de l’espèce qui suit, Longueur : 8 lignes un quart; mais je n’ai qu’un jeune individu. 12. Ovule navette. Ovula volva. Lamk. O. testé medio ventricosd, lumidd, utrinquè rostratd, albidä ; rostris prælongis, cylindraceis, oblique striatis. Bulla volya. Lin. Syst. nat. éd. 12. p, 1182. Gmel. p.3423. n° 2. Lister. Conch. t. 711.f., 63, Mala, D’Argenv. Conch. pl. 18. fig. I. Favanne. Conch. t. 30, fig. K 2. Seba. Mus. 3. t. 55, f. 13-16. Knorr. Vergn. 5. t. 1.f.2.8.et6,t.32.f.r. Martini. Conch. 1,t.23.f. 218. Encycl. pl. 357. f. 3, a; b, Ovula volva. Ann, ibid, n° 12. Lè] Eadem albido-rosed, transversim striatd. * te OX M Où % À x * * * X * LS Li Balla volva, Lin. Syst. nat. édit. 10. p. 725. Bulla volva, Herbst. Hist, Vern. pl. 45, f, 1. Lio. Mus, Ulric. p. 584, Lessons on Shells. pl. 2. f. 8, Perry. Conch. pl. 53.f, 3. Roissy. Buf. Moll. t. 5. p. 42. n° 2. Bulla volva, Schrot. Einl. t. 1,p. 168. n° 2. Id. Burrow. Elem. of Conch. pl. 14. f. 5, Id. Dillw. Cat. t. 1.p. 473. n° 2, Blainv. Malac. pl. 31. f. 3. Wood. fnd. Test. pl. 18. f. 3. Sow. Genera of Shells. pl. 1. f 1. Reeve, Conch. Syst, t. 2. p. 266: pl. 290, f. 1. Sow. Spec, Conch. p. 9. f. 56. 57. Desh. Encycl. méth. verss t. 3.p, 686, n° 9. Kiener. Spec. des Coq. p. 26, n° 25. pl. 4. f. 1. Habite l'Océan des Antilles, Mon cabinet. Coquille bien singulière par sa forme, précieuse dans le commerce, assez rare, et toujours fort recherchée dans les collections, surtout lorsqu'elle est bien conservée, Elle est presque globuleuse dans son milieu, et se ter- mine à chaque extrémité par un bec long, grêle, cylindracé et ca- 476 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. ° , e . 1,7 & . naliculé. Longueur ; 2 pouces ro lignes et demie, La variété teinte de rose est fort rare, Je la crois des côtes du Brésil. [Collect, du Mus.] : + 13. Ovule adriatique. Ovula adriatica. Sowerby. O, testä oblongo=ovali, subventricosä, utrinquè subacuminatd, pallidè carned, hyalind; labii externi margine angusto, intùs denticulato; columellä supernè uniplicatä, infrà subdepressd, intüs marginaté. Sow. Zool, Journ, t. 4. p. 150. Sow. Spec. Conch. p. 4. f. 23, 24. Philip. Enum. Moll. Sicil. p. 233. n° r. pl. 12.f, 13. Kiener. Spec. des Coq. p. 9. n° 7. pl. 2.f. 4. Habite dans l’Adriatique et dans la mer de Sicile, Cette espèce a des rapports avec l’Oypula carneola. Elle est plus grande, plus mince, et sa coloration est constamment plus pâle. Elle est ovale-oblongue, enflée vers son extrémité postérieure, at- ténuée en avant, et présentant à l'extrémité opposée un petit rostre très court. L'ouverture est plus longue que le dernier tour, elle est étroite, un peu dilatée vers la base, Le bord droit épais, faiblement bordé en dehors; il est renversé en dedans, et finement crénelé dans toute son étendue. Sur le sommet de la columelle se voit une callosité oblique, d’un blanc rosé qui contribue à former le canal postérieur. La base de la columelle est droite, lisse et un peu tordue vers son extrémité. Toute la coquille parait lisse; mais, vue à la loupe, on remarque des stries transverses très fines au sommet et à la base. Cette coquille est d’un blanc uniforme, dans la plupart des individus; teintée de rose dans une variété assez con- stante; son Îest est mince et transparent. Elle est longue de 23 millim. et large de 11. 1 14. Ovule intermédiaire. Ovula intermedia. Sowerby. O. testé ovato-oblongä, utrinquè subacuminatd; dorso supra medium transversim subangulato; labio columellari propè extremitatem obliquè uniplicato : labii externi margine interno edentulo. Bonan. Observ. Circa. viv. Coq. f, a1P Lister, Conch. pl. 712. f. 68 P Sow. Spec. Conch. p. 9. f. 32. 33. Kiener. Spec. des Coq. p. 23. n° 20, pl. 4. f, 2. Habite... Espèce curieuse, qui sembletenir le milieu entre l’Ovula gibbosa et l'Ovula acicularis, Elle est allongée, un peu enflée dans le milieu, également atténuée à ses extrémités; un angle obtus et transverse la divise en deux parties égales. L'ouverture est allongée, étroite, OVULE. 497 un peu dilatée vers la base; elle est d’un blanc rose, très pâle en dedans ; ses extrémilés sont terminées par des rostres à-peu-près égaux ; le postérieur est très étroit, et à son origine, il porte une callosité en forme de plis très obliques. Le bord droit est très : épais; ilest simple, renversé en dehors, et non involvé en dedans, comme dans beaucoup d’autres espèces. Tout le ventre de la co- quilie est garni d’une couche calleuse très lisse, et d'un blanc d’i- voire, On remarque au sommet et à la base de cette coquille un petit nombre de stries rapprochées et onduleuses. On en voit aussi quelques autres sur la surface : elle sont obsolètes et beaucoup plus espacées, Toute cette coquille est du plus beau blanc, sice n’est le bord droit, qui est jaunâtre. : Elle est longue de 34 millim., et large de 15. 7 15. Ovule perle. Ovula margarita. Sowerby. O. testé ovali-subglobosä, supernè obtusd, infrà subacuminatä, al- bä; columellé intus propè basin depresso-concavd ; labii erterni margine rotundato , intus denticulato, Sow. Spec, Conch. p. 4. f, 19. 20. Kiener, Spec. des Coq. p. 11. n° 09. pl. 6.f. 4. Habite dans la mer Pacifique. Petite espèce ovale-globuleuse, se rapprochant des Porcelaines par sa forme générale, Son extrémité antérieure est atténuée en un bec très court et pointu. L'ouverture est très étroite, un peu dilatée vers son extrémité antérieure, Le bord droit un peu épaissi en dehors, fortement renversé en dedans, est finement dentelé dans toute son étendue ; ce bord droit est fortement courbé dans toute sa longueur; il est semblable à un arc qui embrasserait la coquille par les extrémités de son axe, On voit au sommet dé la columelle une petite callosité oblique qui contribue à circonscrire le canal supérieur de l’ouverture, Toute cette coquille est d’un blauc laiteux ; elle est parfaitement lisse dans toutes ses parties. Elle est longue de 13 millimètres, et large de 8. + 16. Ovule ouverte. Ovxla patula. Sowerby. O. test tenui, ovato-oblongâ, medio subventricosä, superné coarc- talä; aperturä latiuscula; labii externt margine arcuato, acuto; columellé supernè uniplicaté, propè basin longitudinaliter sulcato- impressd. Bulla patula, Pennant. Zool. Brit. t. 4. p. 119. pl. 70. f, 85. A, Id. Dillw. Cat, t. x. p. 475. n° 8. Ovulum patulum. Sow. Spec. Conch, p. 10.pl. 2-f, 58. Habite dans l'Océan Britannique, 478. HISTOIRE DES MOLLUSQUES. … Coquille fort singulière, qui conserve à l'état adulte les caractères du jeune âge. Elle est ovale-oblongue, renflée dans le milieu, at- ténuée à ses extrémités, le rostre de l’extrémité postérieure plus allongé et plus large que le canal de la base. L’ouverture est ob- longue, dilatée dans le milieu, rétrécie et canaliculée à chacune de ses extrémités. Le bord droit est simple, à peine épaissi; il n’est renversé ni en dedans ni en dehors. La columelle est simple, re- dressée à son extrémité antérieure. Toute cette coquille est d’un blanc laiteux, un peu diaphane, quelquefois légèrement teinte de rose, un peu pâle. Sa surface est parfaitement lisse, Cette espèce, très rare, est longue de 25 millimètres, et large de 15. Especes fossiles. Ovule passérinale. Ovula passerinalis. Lamk. O. testà ovato-ventricosä, lævi, vix rostratd; labro arcuato lævissimo. Ovula passerinalis. Annales du Mus. vol, 16, p. 114.n° r. Habite... Fossile des environs de Fiorenzola, dans le Plaisantin. Cabinet de feu M. Faujas. Petite ovule très distincte comme es- pèce, et dont l'analogue vivant n’est pas encore connu. Elle est ovale, ventrue, à peine rostrée, et n'offre ni dents ni plis sur le bord droit. On voit un gros pli vers l’extrémité antérieure de la columelle, La grosseur de cette coquiile est à-peu-près égale à celle d'un œuf de moineau, Sa longueur est de 23 millim, 2. Ovule birostre. Ovula birostris. Lamk. Ovula birostris, Ann. ibid, n° 2 Habite... Fossile des environs de Fiorenzola, dans le Plaisantin, Cabinet de feu M. Faujas. Elle ressemble en tout à son analogue vivant, qui habite sur les côtes de Java. Son bord extérieur est bien marginé en dehors. Elle a un pli oblique sur la columelle du bec antérieur, Longueur : 28 millim. ‘ + 3. Ovule tuberculeuse. Ovula tuberculosa. Duclos. O. testé magné, ovaté, inflaté, lævigatä, dorso bituberculatä ; latere postico subplano, angulis callosis circumdato; apertur& elongaté, angustä, arcuaiä, anticè latiore; labro supernè exserto, subauricu- liformi. Cypræa Deshayesi, Gray. Mon. des Cyp. Zool. Journ. t. 4, p. 85. n° 64. Cyprœa tuberculosa. Sow, Add. et Corr. à la Monog. des Cyp, Zool, Journ, t, 4, p, 221, pl. 30, Suppl. Las OVULE, 479 Desh. Coq. Foss, des env, de Paris, t, 2. p. 919. pl. 96. f,16, pl. 97. LR Habite fossile de Rétheuil et de Guise-Lamothe, M. Duclos, le premier, fitconnaitre cette coquille, en distribuant aux collecteurs une figure lithographiée qui la représente exactement. Cette planche, isolée et sans texte, n’appartenant à aucun recueil connu, n’a été sans doute connue que d’un très pelit nombre de personnes, et nous aurions pu, malgré cette publication peu usi- sitée, donner à cette espèce un autre nom; mais nous avons pré- féré celui-ci, déjà inscrit dans quelques collectiéns. L'Ovule tuberculeuse est une des plus rares et des plus précieuses co- quilles du bassin de Paris. Elle est remarquable par sa taille’et par les caractères qu’elle présente; elle se rapproche à quelques égards du Cypræa mus, ayant comme elle des tubercules sur le dos. Mais elle n'appartient pas aux Porcelaines proprement dites; l’absence des dents sur le bord de l’ouverture lui fait prendre place parmi les Ovules, Elle est ovale-oblongue, très ventrue, fort élargie pos- térieurement, et aplatie de ce côté. Cet aplatissement est rendu plus remarquable, parce qu'il est circonscrit de chaque côté par une callosité oblongue, qui remonte et disparait vers le dos, Sur la ligne médiane et dorsale s'élèvent deux tubercules inégaux : celui qui est le plus en arrière est le plus saïllant, et il est com primé d’avant en arrière; le second tubercule ressemble à une grosse pustule arrondie, placée à peu de distance du premier, La coquille est aplalie en dessous. L'ouverture est allongée, courbée dans sa longueur, et principalement vers son extrémité postérieure ; elle se dilate légèrement vers la base, et dans l’endroit de cette dilatation les bords sont évasés et un peu infundibuliformes, Le bord droit est très épais; il porte du côté de l'ouverture quelques grosses rides irrégulières ; à l'extrémité postérieure de l’ouverture, il se prolonge en une sorte d’oreillette recourbée qui cache toute l’échancrure de ce côté, lorsqu'on la regarde de face, Téute la sur- face de cette coquille est lisse ; mais l’état fossile lui a ôté Le bril- lant qu'elle devait avoir durant la vie de l'animal. Les grands individus ont 125 millim. de long et 92 de large. + 4. Ovule moyenne. Ovula media. Nobis. O, test ovaio-oblongä, minimä, lævigatä, Jragilissimd, apice mucro- natä, basi attenuatd; aperturd angusté ; labro tenuissimo, basi si- nuoso, Desh, Coq. Foss, desenv, de Paris, t, 1, p, 718, pl. 05, f, 34-36, Habite fossile de Griguon et de Beyne. 480 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Ce n'est qu'avec doute que nous plaçons cette coquille parmi les Ovules; elle n’en a pas tous les caractères, et peut-être convien- drait-il de la mettre au nombre des Tarières; mais elle n’a pas non plus exactement les caractères de ce dernier genre. Nous la plaçons ici, en attendant de nouvelles observations. Nous n'avons vu jus= qu’à présent que quatre ou cinq individus de cette espèce : ils étaient tous de la même taille et offraient les mêmes caractères, Nous avions d’abord pensé qu’ils étaient de jeunes individus du Tere- bellum convolutum ; mais dans une de nos dernières excursions à Grignon, ayant eu occasion de voir un assez grand nombre d'in- dividus de tous les âges, nous ne leur avons jamais trouvé, à un de- gré quelconque, les caractères particuliers de l'espèce qui nous oc- cupe. Cette petite coquille est ovale-oblongue, ventrue à sa partie supé- rieure, rétrécie à sa base, Sa surface est lisse, polie, si ce n’est vers l'extrémité antérieure, où l’on trouve, à l’aide d’un grossissement convenable, quelques stries transverses. La spire semble saillante, et ne l’est cependant pas; elle est complétement involvée par le dernier tour. Ce qui donne au sommet de la coquille l'apparence d’une spire saillante, c’est parce que du centre s'élève un petit cône résultant du prolongement des deux bords de l’ouverture et de leur enroulement; ces deux bords, dans le prolongement, ne laissent entre eux qu’une fente extrêmement étroite, et non un ca= y nal élargi, comnie dans les Ovules. L'ouverture est peu élargie, elle est subquadrangulaire ; son bord droit, très mince et très fra- gile, est légèrement courbé en avant et infléchi à son extrémité an- térieure. Cetle inflexion ressemble un peu à celle des Tarières, mais elle n’est pas semblable à celle du Terebellum convolutum, lorsqu'il est encore à la taille de notre coquille, Cette espèce curieuse semble intermédiaire, par ses caracteres, entre les Ovules et les Tarières, et peut servir à indiquer les rapports les deux genres, Sa longueur est de 7 millim., et sa largeur de 4. M. Sowerby ayant, avant nous, donné le nom d’/ntermédiaire à une espèce vivante d'Ovule, nous nous trouvons dans la nécessité de changer le nom de celle-ci. PORCELAINE, (Cypræa.) Coquille ovale ou ovale-oblongue, convexe, à bords roulés en dedans. Ouverture longitudinale, étroite, dentée PORCELAINE, 481 des deux côtés, versante aux deux bouts. Spire très petite, à peine apparente. Testa ovata vel ovato-oblonga, convexa, marginibus in- volutis. Apertura longitudinalis, angustata, utrinque den- tata, ad extremitates effusa. Spira minima, obtecta. Osservarions. — Les Porcelaines sont en général des coquilles lisses, luisantes, agréablement variées dans leurs couleurs, et qui n’ont jamais de drap marin, Elles constituent un genre très natu- rel, bien distinct, fort nombreux en espèces, et singulièrement remarquable par les différens états de la coquille du même indi- vidu, selon l’âge de l'animal et à certaines époques de sa vie. Dans leur état complet, ces coquilles [enroulées autour de leur axe longitudinal, de manière que le dernier tour enveloppe presque entièrement les autres] sont ovales, convexes en des- sus, un peu aplaties en dessous et ont leur spire presque tota- lement cachée ou recouverte. Leur ouverture s’étend dans toute leur longueur, est étroite et dentée sur ses deux bords, lesquels sont roulés en dedans. Mais, dans la jeunesse de l’animal, ces mêmes coquilles pré- sentent une forme bien différente ; car alors leur ouverture est plus lâche, surtout inférieurement, n’est point dentée, et a son bord droit tranchant [Encyclop., pl. 349, fig, a. b.]. Ensuite, lorsqu'une de ces coquilles a acquis la forme générale qui ca- ractérise son genre, elle n’est pas encore complète, parce qu’elle n’a que son premier plan de matière testacée ; que sa spire, quoique très petite, n’est pas encore recouverte, et que les cou- leurs qui doivent l’orner dans son état complet ne sont point encore acquises [Encyclop., pl. 349. fig. c.]. Ainsi les individus de chaque espèce de Porcelaine peuvent être trouvés sous trois états différens : 1° sous l’état de pre- mière jeunesse : la coquille de ces individus est alors très im- parfaite, et ressemble à un pelit cône mince, à columelle cour- bée et tronquée à sa base, ét n’offre nullement le caractère du genre; 2° sous l’état moyen d’accroissement : la coquille, dans cet état, est conformée comme l’exprime le caractère de ce genre; elle est mince, offre une spire saillante, et n’a que son premier plan de matière testacée, muni de couleurs particu- Tour X. 3r 382 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. lières ; 3° enfin sous l’état adulte ou de développeménteomplet: alors la coquille est plus épaisse, a un second plan de matière testacée dont les couleurs sont différentes de celles de son pre- mier plan, et sa spire est recouverte. Le second plan dont est munie la coquille complète lui a èté fourni par les dépôts des deux ailes membraneuses du manteau de l’animal, qui, dans l’état adulte de cet animal, ont pris beau- coup d'accroissement et sont devenues fort grandes. Ces deux ailes se déploient sur le dos de la coquille, au moïns dans les mouvemens de translation, la recouvrent alors entièrement, et y déposent les matériaux de son second plan testacé. Il résulte _des dépôts ou de la transsudation des deux ailes de l’animal sur la coquille, qu’outre que celle-ci en acquiert plus d’épais- seur, elle se trouve alors émaillée de couleurs très différentes de celles dont la coquille inférieure ou premiere était ornée. J'ajoute que l’on a des observations qui tendent à prouver que l'animal des Porcelaines, parvenu à pouvoir former une coquille complète, a encore la faculté de grandir, et qu’alors il est obligé de quitter sa coquille pour en former une nouvelle: il en ré- sulte qu'un même individu a pu former successivement plu sieurs coquilles à plan simple et plusieurs autres à plan double ou complètes, ce que prouvent évidemment des Porcelaines complètes de la même espèce et de différentes grandeurs. Il faut donc distinguer soigneusement trois états très particu- liers, dans lesquels les Porcelaines peuvent se rencontrer dans le cours de leur formation, si l’on ne veut s’exposer à prendre pour espèces différentes trois individus qui appartiennent à la même. Dans quelques espèces, le lieu de la spire présente un en- foncement ou une fossette qui imite un ombilic; mais dans d’autres, cette fossette s’efface insensiblement, et se-prête diffi- cilement à une division des espèces. Il en est de même des deux bords extérieurs de la coquille, dont tantôt l’un et l’autre sont dilatés, tantôt un seul est däns ce cas, ét tantôt ni l’un ni l’autre ne sont saillans ou renflés. L'animal des Porcelaines a sur la tête deux tentaculés coni- ques, effilés, à pointe très fine, portant les yeux près de leur base à leur côté externe, Le tube par lequel cet animal reçoit Le! Ste PORCELAINE, 463 l’eau qu’il respire est court, placé sur le cou, formé par la par- tie antérieure de son manteau, et logé dans l’échancrure de la coquille, qui termine son ouverture du côté de la spire. Enfin son pied est un disque ventral, charnu, linguiforme, sur lequel il se traîne dans ses mouvemens de translation. Les deux ailes amples et membraneuses dont cet animal est muni dans son état adulte sont placées aux côtés du corps, et ne sont que des extensions de son manteau. Lorsque ce Mollus- que sort de sa coquille pour se déplacer et chercher sa nourri- ture, ces ailes se redressent et s'étendent sur la convexité de la coquille, la couvrent où l’enveloppent entièrement, et alors la coquille n’est plus apparente. À l'endroit où ces ailes se joi- gnent par leurs bords, on voit sur la coquille une ligne longi- tudinale d’une couleur particulière qui indique léur réunion; mais commé dans beaucoup d’espèces ces ailes sont inégales , de manière que l’une recouvre l’aütre, alors la coquille complète n'offre point la ligne dont il s’agit. Dans leur état de repos, les Porcelaines se tiennent enfoncées et cachées dans le sable, à quelque distance des rivages de [a mer, dans les climats chaud$ et tempérés. On en connaît beau-- coup d'espèces; mais leur détermination est difficile, parce qüe les caractères indépendans des couleurs de là coquille sont peu nombreux. [ Depuis que Lamarck a publié son travail sur les Porce- laines, beaucoup d’observations ont été faites sur ce genre par divers naturalistes , et il est bon de les présenter ici d’une ma- nière succincte, Comme on à pu s’en apercevoir, Lamarck donné des renseignemens incomplets sur Panimal des Porce- lines; MM. Quoÿ et Gaimard, d’abord à la suite de leur pre- mier voyage de circumnäavigation, et, plus tard, dans lé grand ouvrage qu'ils ont publié au retour de l’expédition de l’Astro- labe , ont fait connaître un assez grand nombre d’animanx de Porcelaines, et c’est au moyen des observations de ces deux la- borieux naturalistes, que l’on peut compléter aujourd’hui les ca- ractères zoologiques du genre. D’un autre côté, plusieurs natu- ralistes anglaïs, et particulièrement M. Gray, ont rassemblé de nombreux matériaux pour compléter la monographié du genre qui nous occupe, Ces matériaux, en jermettant dé mieux ap- De 484 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. précier les rapports des Porcelaines avec les genres environnans, ont donné le moyen de diviser le genre en groupes naturels, et d'indiquer d’une maniere plus exacte les rapports des espèces. On doit à M. de Blainville la première description anatomi- que de l’animal d’une Porcelaine, Cet animal est un Gastéropode qui rampe sur un pied large et aminci par ses bords. En avant, une tête aplatie, porte deux grands tentacules coniques, à la base desquels se montrent des yeux assez grands portés sur un ren- flement généralement peu saillant; ce renflement est tantôt sur le tentacule, tantôt au point de jonction de ce tentacule avec la tête. L’extrémité antérieure de la tête est coupée en arc de cercle, et présente en dessous une petite fente buccale en forme de boutonnière : c’est au fond de cette fente que l’on trouve la véritable bouche garnie de lèvres et renfermant une longue langue armée de crochets, et qui descend jusque dans la cavité viscérale. Le manteau est très ample dans les Porce- laines : il s’élargit en deux larges expansions qui, au moment où l'animal marche, se renversent sur le dos de la coquille, et se rejoignent, tantôt vers le milieu du dos, lorsque les lobes sont égaux, tantôt vers le côté droit, lorsque ces lobes sont inégaux. Comme le savent très bien les naturalistes, ce manteau sécrète sur la coquille une couche particulière qui ne s’y voyait pas dans le jeune âge, et nous n'avons pas à revenir sur le phéno- mène des diverses couches colorées des Porcelaines, qui a été très bien expliqué par Bruguière et par Lamarck ; mais ce qui est particulier aux Porcelaines, c’est que leur manteau est orné, sur toute sa surface, de tubercules saillans qui quelquefois même s’allongent en tentacules plus ou moins nombreux. Il y a même des espèces chez lesquelles ces tentacules sont divisés et ra- meux ; les deux lobes du manteau se joignent en avant pour former un canal qui fait saillie au dehors par l’échancrure anté- rieure de la coquille. Ce canal est généralement court, simple, dans quelques espèces; il est frangé ou cilié dans les autres. Les Porcelaines sont des Mollusques qui ont les sexes séparés sur des individus différens; ils appartiennent par conséquent à la classe des Paracéphalophores dioiques de M. de Blainville. La cavité respiratrice est très grande; elle occupe presque tout le PORCELAINE. 485 dernier tour de la coquille, et elle contient sur le côté gauche un double peigne branchial qui tapisse presque toute la voûte de cette cavité. . Lamarck partageait encore l'opinion de Bruguière relative- ment à la faculté dont les Porcelaines auraient joui de changer leur coquille à mesure de leur accroissement. On sait que, dans une même espècefde Porcelaine, il existe fréquemment des in- dividus de tailles diverses qui sont tous à l’état adulte. Bru- guière s’imagina que l'animal d’un de ces petits individus parfaits n'étant pas arrivé à tout son développement pouvait abandon- ner cette coquille trop petite pour en reconstruire une autre, et répéter plusieurs fois cette opération dans le cours de sa vie. Bruguière s appuyait sùr une comparaison qui n’est pas suffi- samment juste, prise dans la faculté dont jouissent les Crusta- cés, de changer de peau chaque année, à mesure que leur ac- croissement l'exige. D'abord, quoique la coquille soit une dépendance de la peau des Mollusques, on ne peut cependant la comparer à la peau durcie des Crustacés qui constitue leur carapace; tout est différent, non-seulement par la manière dont ces parties solides sont produites, mais encore par les moyens à l’aide desquels l’animal est fixé au corps solide qui le protége. Lorsqu'un Crustacé change de peau, sa carapace se fend, et l’animal en sort dans un état de mollesse qui se conti- nue pendant plusieurs jours; c’est alors que ia nouvelle peau se sécrète partout à-la-fois et se durcit en même temps sur toutes les parties du corps. L’accroissement des Mollusques est tout différent : l’animal est tenu à sa coquille par un muscle columellaire plus ou moins étendu, et c'est son man- teau qui, depuis la sortie de l’œuf, est chargé de l’accrois- sement de la coquille, à laquelle il ajoute des couches très minces qui se dépassent sur le bord droit. Les expériences de Réaumur, que sans doute Pruguière avait mises en oubli, prouvent de la manière la plus irrévocable que le bord du manteau correspondant au bord droit de la coquille est seul chargé de la sécrétion de la partie extérieure du test. Aussi il est de toute impossibilité à un animal mollusque de refaire avec leurs couleurs les premiers tours de sa spire, et 1l périt constam- ment s’il est dépouillé de son test, quelles que soient du reste 486 HISTOIRE DES MOLLU5QUES. les précautions que l’on prenne pour prolonger son existence. Comment admettre, d’ailleurs, dans l’hypothese de Bruguière et de Lamarck, qu'un animal mollusque peut détacher le muscle qui le fixe à sa coquille, pour sortir de cette coquille ? Comment ensuite pourrait-il sécréter à-la- fois de toutes les parties de son corps un test nouveau, coloré comme le premier, lorsque l’organe de la sécrétion est arrivé à un pointe développement qui ne lui permet plus de rétrograder sers l’état du premier âge qu’il lui faudrait pour recommencer ses fonctions. Il nous semble évident, d’après ce que nous venons d’expo- ser, qu'il est impossible aux animaux des Porcelaines de quitter leur première coquille pour en faire une autre, comme l'ont supposé Bruguière et Lamarck. Dans fous les êtres organisés, parmi les plantes comme parmi les animaux, on est habitué à observer de très grandes différences dans la taille des individus d’une même espèce. On n’a pas cherché à expliquer ce phéno- mène par des lois contraires à l’organisation des êtres; on y a vu une règle générale à laquelle les Porcelaines n’ont point été soustraites, et l’on peut dire que, dans une même espèce, des individus adultes, de petite et de grande taille, sont arrivés au même âge et ont subi les mêmes modifications. Ce que l’on n’admettrait pas pour une coquille aussi ouverte qu’une Pa- telle, par exemple, ou pour une coquille turriculée, on ne sau- rait le concevoir pour une Porcelaine, l'accroissement des Mol- lusques étant soumis aux mêmes lois. Nous n’avons plus à revenir sur le genre Péribole d’Adan- son , tous les naturalistes savent aujourd’hui que cet observa- teur, trompé par la différence qui existe entre le jeune âge et l’état adulte des Porcelaines, à fait de ce jeune âge le genre dont nous venons de parler. À mesure que les espèces nouvelles se sont ajoutées à celles que Linné a inscrites dans son catalogue, on a vu combien le genre Porcelaine était naturel; aussi personne n'a songé à le diviser en de nouveaux genres. Cependant M. Gray, après avoir publié une Monographie des Cyprées, dans le Zoo- logical Journal, dans un autre opuscule, a proposé de joindre les Ovules et les Eratosaux Porcelaines, de constituer une famille avec les genres que nous venons de mentionner, et de séparer des Porcelaires de Lamarck trois genres, sous les noms de Zu- PORCELAINE, 487 ponia ; Cypræovula et Trivia. Ces trois genres, rejetés par Îles naturalistes anglais, ne nous paraissent pas fondés sur des ca- ractères assez considérables pour être conservés dans une mé- thode naturelle ; pour nous, ils représentent de petits groupes d'espèces, et peut-êire M. Gray aurait-il pu ajouter encore au nombre de ces nouveaux genres; le genre Trivia, par exemple, contient toutes les espèces qui sont sillonnées, telles que les Cypræa pediculus, europea , australis, elc. M. Gray range lui- même dans ce nouveau genre les Cypræa radians et pustulata ; mais il en écarte le Nucleus et le Madagascariensis, parce que sans doute ces espèces ont les extrémités un peu plus canalicu- lées. Le genre Luponia rassemble ceiles des espèces dont le bord droit vient s’infléchir vers le sommet, et se termine en s'y ap- puyant, comme cela se voit dans le Cypræa elegans, par exem- ple, et le Cypræa dactylosa de Lamarck. Enfin le genre Cypræ- opula ne contient qu’une espèce, c’est le Cypræa capensis, qui ne nous paraît offrir aucun caractère générique qui lui soit propre. En conservant au genre Cypræa les limites que lui ont im- posées Linné et Lamarck, 1l renferme aujourd’hui un nombre très considérable d'espèces, tant vivantes que fossiles. Lamarck, comme on le voit ici, ne connaissait que 68 espèces vivantes et 18 fossiles. Ce nombre a été plus que doublé, de sorte qu’au- jourd'hui on compte tout pres de 200 espèces dans ce beau genre. Comme le dit Lamarck, les espèces sont difficiles à dé- terminer. Si dans les vivantes la forme fait quelquefois défaut, le naturaliste est guidé par la coloration. La difficulté s'accroît pour les espèces fossiles : aussi les naturalistes en ont-ils dimi- nué ou augmenté le nombre, selon qu’ils ont attaché plus ou moins de valeur à des accidens, que les uns ont considérés comme des caractères spécifiques, et d’autres comme de sim- ples variétés. Aujourd’hui que lespèce s'établit non plus sur un seul individu, maïs sur un grand nombre, les conchyliolo- gues considèrent comme de la même espèce les individus qui offrent l'identité la plus parfaite. Si cette manière de détermi- ner les espèces a l'avantage d’être nette et précise, elle fait peut-être passer sous un titre qui ne leur appartient pas, de simples variétés qui deviennent ainsi des parasites dans la no- menclature. ] 488 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. ESPÈCES. 1. Porcelaine cervine. Cypræa cervina. Lamk. (1) C. testd ovato-ventricosä, fulvd aut castaned; guttis albidis parvis numerosissimis sparsis ; lined longitudinali recti, pallidä ; labro intus violacescente. Lister. Gonch. t. 697. f. 44. Bonanni. Recr. 3. f, 265. Knorr. Vergn, 1.t, 5. f. 3, 4. É Martini, Conch, 1.t. 26.f. 257. 258, Chemn. Conch. ro, t. 145. f. 1343. Cypræa ovulata. Gmel. p. 3403. n° 18. ‘ Encyclop. pl. 351.f, 3. Cypræa cervus, Ann, du Mus, vol. 15. p. 447. n° x, * Cypræa cervus, Linné. Mantissa. p. 548. * Perry. Conch, pl, 22. f. 72. * Cypræa cervina. Gray. Monoz, of Cypr. Zool. Journ. t, 1. p. 140. * Desh. Ency. Méth. Vers. t, 3, p. 812. n° r. * Sow. Jun, Conch. Ill. f. 175. * Reeve. Conch. Syst. t. 2, p. 263. pl, 287, 288. f. 17h. * Kiener. Spec, des Coq. pl. 2 et 3. f. Habite les mers de l'Amérique. Mon cabinet. C’est une des plus grandes de ce genre. Elle est ventrue, comme enflée, et se distingue par ses taches petites, nombreuses et d’un beau blanc. Sa raie longitudi- nale est droite, blanchäâtre, ou d’un fauve pâle, et à bords bien ter- minés, surtout dans les individus de taille moyenne. Longueur : 4 pouces une ligne. Vulgairement le Férmament. 2. Porcelaine exanthème. Cypræa exanthema. Lin. (2) C. test& nvato-cylindricä, fulva ; maculis albidis rotundis subocellatis sparsis ; lined longitudinali pallidä ; labro intus violacescente. (1) On ne peut en douter, le Cypræa cerus de Linné est bien la même espèce que celle-ci. Il est remarquable que La- marck, après avoir adopté le nom linnéen dans les Annales du Museum, le rejette ici etle change sans nécessité. Nous propo- sons de rendre à l’espèce le nom de Cypræa cervus. Plusieurs auteurs, et notamment Gmelin et Dillwyn, ont confondu cette espèce avec la suivante. (2) Born confond avec cette espèce la précédente, quoique PORCELAINE. 489 Cypræa exanthema, Lin. Syst, nat. éd. 12, p. 1172, Gmel. p. 3397. ME. Ejusd. Cypræa zebra. p. 3400. n° 8. Lister, Conch. t. 669. f. 15. t. 698. f, 45. et t. 699. f. 46. Bonanni. Recr. 3. f, 257. 266, Gualt, Test. t, 16. fig. N. O. Seba. Mus. 3.t. 76.f. 4. 5. et 15. Martini. Conch. r.t. 28. f, 280. et t. 29. f, 298-300. Encyclop. pl. 340. fig. a, b, c. d. e,. Cypræa exanthema, Ann. ibid. n° 2. [ô] Eadem maculis perparvis ocellatis, Favanne, Conch, pl. 20. fig. B. 1. * Marti, Conch. t. 4. pl. 26. f. 556. * Regenf. Conch. pl. 1o.f. 38. * Wood. Int. Test. pl. 16. * Dillw. Cat. t. 1 p. 436. n° 1.'exel. plus, syn. -* Mus. Goltow. pl. 4. f. 14. a. b, Junior. f. 14. ce. d. e. f, * Valentyn. Amboina. pl. 2. f. 13. Junior, id. pl. 9. f. 85. * Herbst. Hist. Verm. pl. 44. f. 1. * Barrelier. Plant. per Ital. pl, 1325. f. 22. bien distincte : c’est pour cette raison que nous n’admettons la citation de son ouvrage qu’en restreignant et en corrigeant sa synonymie. Le Cypræa zebra de Linné n’est autre chose qu’une variété jeune de l’Exanthème , et quoique séparée par Born et d’autres conchyliologues, nous la réunissons avec toute sa sy- nonymie. Gmelin prend le jeune âge de cette espèce pour des espèces distinctes, et il le reproduit sous trois noms, comme il est facile de le constater. M. Kiener figure, pl. 21 de sa Morno- graphie des Porcelaines, une coquille qu’il donne comme va- riété de l’Exanthema; nous avons de la peine à nous persuader qu'une coquille qui diffère autant du type de l'espèce en soit une variété. La coloration est à-peu-près semblable; mais l’ou- verture est bien différente; elle n’est point dilatée à la base: le bord droit dépasse le gauche à son extrémité postérieure; la forme générale est très différente : ici elle est oviforme ; dans le type, elle est ovale allongée. La coquille de M. Kiener se rapproche du Cypræa nivosa de M. Gray, dont elle reste distincte par plu- sieurs caractères. 4go HISTOIRE DES MOLLUQUES, * Roissy. Puf. Moll, t. 5, p. 4e5,.n0 », Schumm. Nouv. Syst. p, 246, Born. Mus, p. 172. exclus, plur. syn, * Schrot. Einl. t, 1. p. 93. n° r. Cypræa exanthema, * War, Junior. Cypræa zebra. Lin. Syst.'nat, éd, 12. p. r174. n°332. * D'Argenv. Conch. pl, 18. f. 3. Born. Mus. p. 177. pl. 8. f. G. * Schrot. Einl, t. 1, p. 101. n° 8. pl. r.f. 6. * Hlainv. Malac. pl. 30. f. 1. 2. Cypræa bifasciata. Gmel. p. 3405. n° 33. Cypræa plumbea, Gmel. p. 3403. n° 17. Cypræa dubia. Gmel. p. 3405. n° 30. Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. 1. p. 139. “ Desh. Encyel. méth, Vers. t. 3. p. 813. n° 2. * Gray. Desc. Cat. Schells, p. 2. n° 5. Sow. jun, Conch. Ill. f, 170. Kieñer. Spec, des Coq. pl. 4.et pl.5. f. r. Junior. pl. 9.etpl. ro. f, r. Habite l'Océan des Antilles, etc. Mon cabinet. Elle devient aussi fort grande, et est parsemée de taches blanchâtres, rondes , souvent ccu- lées et inégales, sur un fond fauve. Son intérieur est d’un bleu violet, et les dents de l'ouverture d’une couleur marron. Les figures citées de l'Encyclopédie la représentent dans les différens états par où elle passe avant d'arriver à celui où elle est complète. Longueur : 3 pouces 7 lignes, La Vaf. [b] est si particulière qu’on pourrait la distinguer comme espèce. Elle est plus effilée, plus eylindracée, et ses taches sont extrêmement petites, d’un blanc violâtre, et la plu- part oculées, Longueur : 2 pouces 19 lignes. Vulg. le Faux Argus, * 3. Porcelaine Argus. Cypræu Argus. Lin. C. testä ovato-oblongé, subcylindric&, albido-flavescente, ocellis flués adspersä ; subtus maculis quatuor fuscis. Cypræa Argus. Lin. Syst. nat, éd, 12. p, 1173. Ginel. p. ii n° k. Lister, Conch. t. 705. f, 54. Bonnani. Recr. 3.f, 263. Rumph. Mus. t. 38. fig. D. Petiv, Gaz. t, 97. f. 6. et Amb. t. 5. f. 9. Gualt. Test. t. 16. fig. T Klein. Ostr.t. 6. f. 107. D'Argenv. Conch. pl, 18. fig. D Favanne. Conch. pl. 29. fig. B. 2. Knorr. Vergn. 3. t. 11. f. 5. Martini. Conch. 1.t. 28. f. 285, 286. PORCELAINE, 4gt Chemn, Conch, ro,t. 145, f, 1344. 1345. Encyclop. pl. 350 f. r. a. b. Cypræa Argus. Aun. ibid. p. 448. n° 3, Regenf, Conch. pl, 5. f. 57. Valentyn. Amboina. pl. 10 f. 88. Lin. Syst, nat. éd. 10. p. 719. Lin. Mus. Ulric. p. 567. Barrelier. Plant, per Ital, pl. 1525. f. 25. Perry. Conch. pl. 20. f. 7. Roissy. Buf. Moll. t. 5. p. 415. n° 1. Born. Mus. p. 174. Schrot. Ein]. t. 1. p. 97. n° 4. Dillw. Cat. t. 1. p- 440. n° 5. Wood. Ind. Test. pl. 16 f. 5. Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. !. 1. p. 141. n° tx. Desh. Encyel. méth. Vers. t. 3. p. 813. n° 3. Gray. Descr. Cat. Shells. p. 2. n° 6. Sow. jun, Conch. Ill. f. 125. Kiener. Spec, des Coq. pi. 37. et 38. f, 1. Habite l'Océan des Grandes-[ndes, Mon cabinet. Très belle espèce, re- marquable par ses taches assez grandes, lesquelles sont constituées par une multitude de petits cercles d’un fauve brun, dont le centre montre le fond de la coquille; mais plusieurs de ces taches, plus grandes que les autres, sont pleines et tout-à-fait d’un fauve foncé, Le dessous de la coquille offre quatre larges taches d'un brun noi- râtre, deux sur chaque bord de son ouverture. Cette espèce, sans être rare, est recherchée dans les collections. Longueur: 3 pouces 9 lignes. | OT OS RL OS CS Re 4 # 0% * + 4. Porcelaine lièvre. Cypræa testudinaria. Lin. C. testé ovato-oblongä, subcylindricä, albido fulvo castaneoque ne- bulosa, punctulis albidis furfuraceis adspersé ; extremitatibus de- pressis ; aperturd alba. Cyprea testudinaria. Lin, Syst. nat. éd. 12. p. 1173. Gmel. p, 3399. n°. à. Lister, Conch. t. 689. f. 36. Rumph. Mus. t. 38. fig. C. Petiv. Amb.t., 8.f. 7. Knorr, Vergn. 4.t.27.f. 2. Favanne. Conch. pl. 30. fig. O. Martini. Conch. 1. t. 27. f. 271, 272, Encyel. pl. 351. fig. O. 492 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Cypræa testudinaria. Ann. ibid, n° 4. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 719. * Lin. Mus. Ulric. p. 567. * Perry. Conch. pl. 20. f. 1. * Born. Mus, p. 175. * Schrott. Einl. t. 1. p. 98. n° 5. * Dillw. Cat. t. 1. p. 440. n°6. * Wood, Ind. Test. pl. 16. f. 6. ‘ * Gray. Monog. of Cypr. Zool, Journ. t. 1. p. 138, * Desh. Encycl. méth. Vers. t, 3. p. 814. n° 4. * Gray. Descr. Cat. Shells. p. 3, n° 15. * Sow. jun. Conch. Ill. f. 152. * Kiener. Spec. des Coq. pl. 15 et 16.f, r. Habite l'Océan des Grandes-Indes. Mon cabinet. C’est encore une des grandes espèces de ce genre; elle acquiert même un peu plus de lon- gueur que la précédente, et se distingue facilement de toutes les autres par sa forme et ses couleurs. Vulg. le Lièvre, Longueur: 4 pouces. 5. Porceiaine Maure. Cypræa mauritiana. Lin. (1) C. tesi& ovato-triqueträ, gibbà, posterius depressä, subtus planà, dorso fulvo-fuscä, maculatä; lateribus infräque nigerrimis labro intùus cœrulescente. Cypræa mauritiana. Lin. Syst. nat. éd. 12, p. 1176. Gmel. p. 3407. n°47. Lister. Conch. t, 703. f. 52. Bonanni. Recr. 3. f. 261. Rumph, Mus. t, 38. fig. E. Petiv. Gaz. 00 118. (1) Born figure, sous le nom de Cypræa fragilis de Linné, le jeune âge du Mauritiana, et en cela il se ‘trompe, car le Fragilis de Linné est sans le moindre doute le ‘jeune âge du Cypræa arabica, comme il est facile de s’en assurer par la description dans le Museum Ulricæ et la synonymie. Il est curieux de re- marquer les nombreux doubles emplois auxquels cette espèce a donné lieu ; ilest vrai que le jeune âge diffère d’une* manière bien notable de l'adulte; néanmoins, avec un peu d'attention, Gmelin aurait pu en éviter plusieurs : c’est ainsi qu'il cite les mêmes figures pour le Cypræa regina et pour le Bullaovata, etc. PORCELAINE, 493 Gualt. Test, t. 15. fig. S. Seba, Mus, 3. t, 76. f. 19. Knorr. Vergn, 1.1. 13.f. 1. 22, t,27.f, 5, et 6,.t, 18. f. 2. Favanne. Conch, pl. 30. fig, F. 2. Martini. Conch. 1.t. 30, f, 317-319. Cypræa regina. Chemn. Conch. 10.t, 144. f. 1335. 1336, Encycl. pl, 350.f. 2. a. b. Cypræa mauritiana, Ann, ibid. n° 5, * Junior. Cypræa undata. Chemn. Conch, t. 10, p. 102. pl, 144. ur: * Cypræa undulata, Gmel, p. 3406. n° 118. x Crpræa undata. Dillw. Cat. t. 1. p. 445. n° 16. * Cypræa regina. Gmel. p. 3406. * Cypræa fragilis. Born. Mus. p. 179. pl. 8.f. 6. * Cypræa turbinata. Gmel. p. 3404. n° 22. * Cypræa trifasciata. Gmel. p. 3405. n° 3r. * Bulla ovata. Gmel, p. 3432, n° 34. * Mus. Gottw. pl. 6. f. 29. 30. Junior, pl. 7. f. 34. * Lin, Syst. nat. éd, 10. p. 721. * Lin, Mus. Ulric. p. 571. * Perry. Conch. pl, 21. f. 6. 7. * Roissy. Buf. Moll. t. 5. p. 4:17. n° 5. * Junior cypræa fragilis, Born. Mus. p. 179. pl. 8. f, 6. * Senior. Born. Mus. p. 180. * Junior. Bulla cypræa. Born. Mus. p. 206, pl, 9. f, 2, ÆSehrot. Fini: 1-21: p.107; n° 16. * Burrow. Elem, of Conch, pl. 25. f, 1. 2. ÆDillw, Cat.t. 1. p. 447. n° 20. * Wood. Ind, Test, pl. 17. f. 20. * Quoy et Gaim. Voy. de l’Astr. t. 3, p. 35.pl. 48. f, 2. à 4. * Gray. Monog. of Cypr. Z:ol. Journ. t. 1. p. 7a. * Sow. Geuer. of Shells, f. 1.2, * Desh, Encycl. méth, Vers, t. 3. p. 815. n° 5. * Gray. Desc. Cat. Sheïls. p. 5. n° 11. * Sow. jun, Conch. Ill. f. 164. * Kiener. Spec. des Coq. pl. 39 et 40. f, 1. # Gray dans Bechee. Voy. Zool. p. 132. * Menke. Spec. Moll. Nouv. Holl, p. 29, n° 151, Habite les mers de l'Ile-de-France, de l'Inde et de Java, Mon cabi- net, Coquille bien caractérisée par sa forme et ses couleurs, et qui, dans son état parfait, est pesante, ovale, trigone, bombée en dessus, aplatie en dessous, et à côtés comprimés, Les parties noires de cette 404 HISTOIRE DES MOMLUSQUES. coquille ont été d’abord d’un fauve ou roûx lividé, ét l'on én ren- contre beaucoup d'individus qui sont encote dans cêt état: Cette espèce est commune dänis les coilections. Longueur : 3 pouces 10 lignes. 6. Porcelaine géographique: Cypræa mappa:j C. testé ovalo-ventricost, albid&; caracteribus fulois inscripté ; lined longitudinali ramosd; guitis albidis sparsis. Cypræa mappa. Lin. Syst. a ed. 12. p. 1173. Gmél: p. 3397. n°2, Rumph, Mus. t. 38. fig, B. Petiv. Gaz. t. 96. f. 6. et Amb. t. 16, f, 2. D'’Argenv. Conch. pl 18. fig. B. Favanne. Conch. pl, 29: fig. A, 3. Seba. Mus. 3. t. 76. f; 3.13. 17. Knorr. Vergn. 1.t. 26. f. 3. Martini. Conch, 1. t. 25. f. 245, 246. Encyclop. pl. 352. f, 4. Cypræa mappa. Ann. ibid. p. 440. n° 6. [6] Eadem roseo tincta. * Knorr. Delic, nat. select. t. 1. Coq. pl. B. LV. f. * An eadem ? Aldrov. de Test. p. 557. fig. infér. * Lin. Syst. nat. éd, 10.p. 718. * Lin. Mus. Ulric. p: 565. * Perry. Conch. pl. 23. f. 1, * Roissy. Buf, Moll.t. 5. p. 416. n° 3. * Born. Mus. p. 172. * Schrot. Einl. t. 1. p. 95. n° 2, * Wood. Ind, Test. pl. 16. f, 2. * Dillw. Cat. t, 1. p. 438. n° à, * Gray. Monog. of Cypr. Zool, Jour.t, 1, p. 75. n° a. * Sow. Genera of Shells. f. 3. * Desh. Encyclop. méth. Vers, t, 3. p. 855. n° 6. * Gray. Descr. Cat. Shells. p. 2. n° 8, * Sow. jun. Conch. Ill. f. 70. et 99. * Kiener. Spec. des Coq. pl. 20. f. 1. 2. Habite l'Océan des Grandes-Indes. Mon cabinet. Belle espècé sin- gulièérement caractérisée par sa ligne dorsale constamment rameuse, Elle est ovoide, bombée, à côtes bien arrondies, et couleur de chair en dessous, Vulgair, la Carte géographiques Longuear ; 2 pouces 9 lignes, La Var, [b] est fort rare et très belle, PORCELAINE, 495 7. Porcelaine arabique. Cypræa arabica; Lin. (1) C. testé ovato=ventricosä, albidä, cäracteribus fuscis inscripté; lined longitudinali simplici; lateribus fusco-maculatis, obsoletè angulatis, Cypræa arabica, Lin. Syst, nat, éd, 12. p. 1193. Gmel, p. 3398. n°3. Lister. Conch., t: 658, f. 3. Gualt. Test. t. 16. fig. V. Knorr. Vergn, 3.t, 12, f. 2. et 6. |, 20.f, 2, Martini. Conch, 1.t, 31. f. 328. Encyclop. pl. 352, f. 1.2. Cypræa arabica. Ann. ibid. n° 5. [é] Var. laterum angulo eminentiore, dorso maculis irregularibus notalo, D’Argenv. Conch. Append. pl. 2. fig. I, Favanne. Conch. pl. 29. fig. À, 2. Knorr. Vergn, 2:t. 16. f. 1. Martini. Gonch. 1:t. 3r. f. 330. 331. Encyclop. pl, 352. f, 5. * Junior. Rondel. Hist. des Poiss, p. 67. * Junior, Gesner, de Crüst. p. 254. f, 2. * Id, Aldrov, de Testac. p. 555. * Id, Jonst. Hist. nat, de exang. pl. 17. f. 9. * Lin. Mus, Ulric. p. 566. n° 180. * Schrot. Einl. t. 1. p. 95. n° 3, * Cypræa fragilis. Schrot, Ein. t; t. p; 106: n° 14, * Cypræa, fragilis. Lin. Mus. Ulricæ. p, 570. n° 188. * Burrow. Elem. of Conch. pl, 14. f, t. * Wood. Ind. Test, pl. 16. f. 3, * Dillw. Cat. t, 1, p. 438. n° 3. * Linné. Syst. nat. éd. 10. p, 718. * Rariora, Mus. Besleriani. pl, 21, f, 8. * Specim. denu. Herbst. Hist. Verm, pl: 44. f. 8. | # Junior. Cypræa fragilis. Lin. Syst, nat, éd, 10, p. 520. /d, éd, 15. p- 1195. n° 338. (1) Il n’y a pour nous aucun doute, le Cypræa fragilis de Linné a été établi avec de jeunes individus de !’4rabica. K suffit dé lire attentivement la description que donne Limné dans le Maseum Ulricæ ; pour se convaincre de là justesse de notre opinion, 496 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. . * Zd. Gualt. Test, pl. 16. f, Q. * Barrelier. Plant. per Ital, pl. 1325, f , 00. * Lessons. On Shells. pl, 2. f. à. 3, * Junior, Perry, Conch. pl. 22. f, t. * Perry. Conch. pl. 21. f. 1. * Shum, Nouv. Syst. p. 246. * Born, Mus. p. 171. Vig. f. b. etp. 173. Var. f. exclus. * Savigny. Egyÿp. Coq. pl. 6. f. 28. * Quoy et Gaim. Voy. de l’Astr, t, 3. p. 37. pl. 48.f. 5. * Gray. Monog. of Cypr. Zool. Jour. t. 1. p. 76. exclusé varietate secunda, * Desh. Encyclop. méth. Vers. t. 3. p. 816. n° 7. * Gray. Descr. Cat. Shells. p. 2. n° 9. * Sow. Conch. man, f. 445. 446. * Sow. jun. Conch. III. f, 85. * Kiener, Spec. des Coq. pl. 17. f. 1. 2. * Menke. Spec, Moli. Nouv. Holl. p. 29. n° 140. Habite l'Océan des Grandes-Indes, Mon cabinet, Cette espèce est bien distinguée de la précédente per sa ligne dorsale non rameuse, et par les taches brunes ou noirâtres de ses deux bords. Sa face inférieure est aplatie, d'un blanc teiut de fauve, et les dents de l’ouverture sont d'une couleur marron. La coquille imparfaite est cendrée avec des bandes transverses nuées de brun, Longueur : 3 pouces et une demi-ligne ; la Var, [b] a 2 pouces 6 lignes et demie, On rencontre des individus complets et parfaits de cette espèce à différentes tailles, 8. Porcelaine arlequine. Cypæa histrio. Gmel. (1) C, testà ovato-turgidä, fulvd, albido-ocellatà : ocellis subpolygonis; la- teribus nigro-maculatis, Lister. Conch. t. 659. f. 3. a. Bonanni, Recr, 3. f. 260. (1) Le nom de cette espèce doit étre changé. Martyns, en 1785, lui a donné celui de Cypræa reticulata, et c'est deux années plus tard qu’elle est inscrite, sous le nom de Cypræa histrio, dans le Museum Geversianum, nom adopté par Gmelin et en- suite par les autres naturalistes. Gmelin fait encore ici un dou- ble emploi. On trouve un Histrio auquel il rapporte la figure de Martyns, puis un Reticulata pour la figure de Rumphius, pl. 39, f.R, qui représente la même espèce, mais avec moins de perfection. PORCÉLAINE. 497 Rumph. Mus. t. 39. fig. R, Petiv. Amb. t. 16.f. 3, Knorr.Vergn. 2.1, 16. f, 1. Cypræa arlequina. Chemn. Conch. ro. t, 145. f, 1346, 1347. Cypræa histrio. Gmel. p. 3403. n° 120, Eneycl, pl. 351. f, r. a. b. Cypræa histrio, Ann. ibid. p. 450. u° 8. Testa incompleta. Cypræa amethystea. Tin. Gmel. p. 34or. 10. Lister, Conch. t, 662, f, 6. Rumph, Mus. t. 30. fig. Q. Petiv. Amb, t. 16, f. 5. Seba. Mus. 3. t, 56. Î. 32. Knorr.Vergn. 5. t. 28. f. 5. - Märtini, Conch, 1.t,25,f, 247-249. * Mus. Gottw, pl, 2. f. 5. 8. Junior, pl. 3, f. 13, Junior, pl, ro, f. 66, a. b. * Valentyn. Amboina, pl. 4. f, 31. * Cypræa arabica, Var, $, Born. Mus, p. 173, * Wood. Ind. Test, pl, 16, f. 4. * Cypræa reticulata. Martyns. Univ, Conch, pl, 15. > Gmel. p. 3420. * Dillw. Cat. t, 1, p. 439. n° 4. * Quoy et Gaim,Voy, de l'Astr, t, 3. p. 30, pl. 47. f, 10,11, * Cypræa arabica. Var, 2, Gray, Monog, of Cypr, Zool, Journ, p, 97, . * Desh. Encyel, méth, Vers, t, 3, p, 817, n° 8, * Cypræa arabica.Var. Gray. Descr, Gat, Shells, p, 3, * Sow, jun, Conch. Ill, f, Bo. et 166. * Kiener, Spec. des Coq, pl, 4. f. 3, et pl. 18, f, 1: Habite l'Océan Indien, les côtes de Madagascar, Mon cabinet, Cette es« pêce est plus rare que celle qui précède, plus bombée, et s'en dis« tingue aisément par ses taches polvgones et assez serrées. Toutes ces taches sont bien circonscrites, ce qui n’a point lieu dans le Cypræa arabica. Sa face inférieure est un“peu violâtre, légèrement bossue du côté du bord gauche. Lorsqu'elle est incomplète, elle offre, sur un fond bleuâtre ou violet, des bandes transverses, avec des nébulosités en zigzags, Longueur : 2 pouces 5 lignes, 9: Porcelaine bouffonne. Cypræa scurra, Cheran,. C. testà ovato-cylindrud, albo-lividä, caracteribus fulvis inscriptä ; ocellis dorsalibus pallidis incompletis; lateribus fusco-punctatis, Rumpb, Mus, 1. 38, fig, M, Tous X. 32 499 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Martini, Conch, r. t, 27. f. 276. 299. | , Cypræa seurra, Chemn. Conch, 10.t. 144, f. 1338. k ,, Cypræa scurra. Gmel. p. 3409. n° 122. Encycl. pl. 352. f. 3, | Cyp'æa scurra. Ann. ibid, n° 9. À * Rumph. Mus. pl. 39. fig. H. "0, à * Dillw. Cat.t. 1.p. 452. n° 30. ve FT * Wood. Ind. Test. pl. 17. f. 30. URL * Gray. Monog. of, Cypr. Zool. Jour. t, 5. p. 138. SO à * Desh. Encycl. méth. Vers. t, 3. P: 818. 2° LT 0" NET * Gray. Descr, Cat. Shells. p. 3. n° 10. LD : * Sow. jun. Conch, Il. f. 103 et 106. * Kiener. Spee. des Coq. pl. 5. f, 2. et pl. 5o, f. 1.4 * Menke, Spec. Moll. Nouv.-Holl, p. 29. n° 150. 7 Habite l'Océan des Grandes-Indes. Mon cabinet. Espèce très distincte du C. arabica par une taille toujours moindre, par sa forme cylin- dracée, ses extrémités tachées de brun, et parce que ses côtes sont ornées de points bruns et épars, au lieu de grosses taches noirâlres, Elle n’est point commune, Longueur : 22 lignes et demie. 10, Porcelaine rat. Cypræa rattus. Lawk. (1) C. tesiä ovato-ventricosd, turgidä, pallidä, maculis fulvo-fuscis irre- gularibus nebulosd, subiis albido-lividä; dentibus incoloratis. Petiv. Gaz. 1, 96. f. 7, Gualt. Test. t, 15, fig. T Encycl. pl. 351. f. 4, Cypræa rattus, Ann. ibid, p. 451. n° 1. Habite l'Océan Africain? Mon cabinet. Celle-ci ne doit jrs ètre confondue avec le €, stercoraria ; car elle devient plus grande, et quoiqu’eile soit bombée, elle n’est point bossue. D'ailleurs toute sa partie convexe est couverte de taches irrégulières, plus où moins confluentes, d'un roux brun ou marron, sur un fond blanchätre et livide, On aperçoit une grosse tache brune dans le voisinage de la spire, Longueur : 2 pouces 10 lignes, (1) Ilest à présumer que Lamarck a séparé cette espèce de la suivante, parce qu'il n’avait qu'un petit nombre d'individus; aujourd’hui que les collections en rassemblent un grand noïn- bre, il est facile de s'assurer que le Crpræ@ rattus n'est qu'enc variété du Stercoraria, ad PORCELAINE. 499 11. Porcelaine livide. Cypræa stercoraria. Lin. (1) C. testä ovato - ventricosé , gibbà ; albido-virescente; line& dorsali nullä; maculis fulvis sparsis raris; infimé facie dilataté, livida. Cypræa stercoraria. Lin. Syst. nat. éd. 12. p.1174. Excl. plur. synon. Gmel. p. 3399. n° 6. Lister, Conch. t, 687. f. 34. Knorr. Vergn. 4.t.13.f. 1. Adans, Seneg, pl, 5.f, r.a. le Majet. * Schroëtter, Ein], in Conch. 1. p. 99. t, 1.f. 5. Born. Mus. p. 175. t. 8.f. 1. Favanne. Conch. pl. 30. fig. C. Chemn. Conch. 1r.t, 180, f. 1739. 1740. Encycel. pl, 354. f. 5. Cypræa stercoraria, Ann. ibid, n° 11. * Martini. Conch. 1. 1. pl, 3r. f, 332. * Junior, Cypræa fasciata, Chemn. Conch,10.p.100,pl.r144.f.1334. * Mus. Gotiw. pl, 8. f. 10. | * Lin, Syst. nat. éd. 10. p. 919. Excel. synon. Gualt. * Kursten. Mus. Lesk. t. 1. pl. 3. f. 3. Du * Cypræa olivacea. Gmel. p. 3408. n° 46, FA * Cypræa conspurcata. Gmel. p. 3405. n° 31. * Cypræa gibba. Gmel, p. 3403. n° 21. * Cypræa fasciata. Gmel. p. 3406, n° :r6. * Dillw. Cat. t, 1. p. 441. n° 7. * Wood, Ind. Test, pl. 16.'f, 7. * Gray. Monog. of, Cypr, Zool. Journ, p. 80 et 137. * Desh. Encycl. méth. Vers. t, 3, p. 819. n° r2. ; Cypræa otivacea, Gray. Descr, Cat, Sheïlls, p. 3. n° r4. * Sow. jun, Conch. Ill, f, 167. (1) Lorsque lon a lu attentivement la deseription de Linné, de son Cypræa stercorarin, on reconnait facilement l'espèce qui est bien la même que celle de Lamarck. Si l’on s’en tient uni- quement à la synonymie, comme elle est très défectueuse, on est tenté de rejeter l'espèce; cependant elle ne doit pas l’être et elle doit conserver son nom, puisque Linné l’a rendue recon- naissable par sa description : en cela, l'exemple de M. Gray ne doit pas être imité, ce zoologiste ayant adopté pour cette espèce le nom de Cypræa olivacea donné en double emploi à une va- riété de l’espèce par Gmelin, 33: oo HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Cypræa rattus, Kiener, Spec, des Coq. pl, cr. f,r.n, :* Cypræa stercoraria. Kiener, Spec, des Coq. pl. 12. f, r. Habite les mers occ.dentales de l'Afrique. Mon cabinet, Cette Porce- laine, que l'on nomme vulgairement le Lapin lorsqu'elle est parfaite, et l'Écaille lorsqu'elle n'a point sa dernière couche testacée, se dis- tingue de la précédente en ce qu’elle est bussue, d’une couleur livide, x et chargée de petites taches rousses, rares et éparses, Les dents de son ouverture sont blanches, et leurs interstices rembrunis: Long. : a pouces 5 lignes. 12. Porcelaine saignante. Cypræa mus. Lin. C. test ovatä, gibbd, subtuberculatä, cinereä, anterits maculé fusco- sanguined insignitä; lineä dorsali albä, guttis rufo-fuscis utroque la- tere seriatim pictä ; lateribus undatim nebulosis. Cyprœæa mus, Lin. Syst, nat. éd. 12, p, 1176. Gmel. p, 3407. n° 43; Rumph. Mus. t. 39. fig, S. Petiv, Amb, t. 16. f, 4, Seba. Mus, 3.1. 76, f, 33. 34. Knorr.Vergn. 3.t, 12. /f. 3. Favanne. Conch, pl. 30. fig. A. Martini, Conch, 1.1, 23, f, 222, 223, Encycl, pl. 354.f, 1. Cypræa mus, Ann. ibid, n° 12, * Junior, Bulla ferruginosa. Gmel, p, 5432, * Junior. Mus, Gottw, pl. 8, f. 53, * Lin, Syst, nat, éd, 10,p, #21. ® Lin, Mus. Ulric. p, 672, * Perry. Conch, pl, ar, f, 2, * Born, Mus, p, 181, * Schrot, Einl, t,1,p, 110. n° 184 * Dillw. Cat, t. 1. p. 448. n° 22. * Wood, Ind, Test, pl, 17, f, 22. * Kiener. Spec. des Coq. pl. 25, f, 1. * Schrot. Einl, t, 1, p. 188. Bulla.n°3, * Martini: Concb, 1, 1. p: 296. pl. 22. f, 209. a10: * Bulla ferruginosa, Dillw. Cat. t. 1.p. 477. n° 13, * Blainv. Faune franc. p, 239. n° 1.pl. 8B. f. 11. * Bulla ferruginosa, Wood. Ind. Test. pl. 18. f. 13. | * Gray. Monog, of Cypr, Zool. Journ, t.1. p. 496. n° 64. * Desh, Encyel. méth.Vers. 1. 3. p. 820. n° 13. * Gray, Descrip, Cat, Shells, p. 5. n° 33, * Scw, jun, Conch, Ill, f, 156, 157, PORCELAINE. bot Habite l'Océan Américain et la Méditerranée. Mon cabinet, Elle est ovale, presque deltoïde, un peu bossue, et munie antérieurement de deux ou trois iubercules écartés, Elle offre, sur un fond cendré, une ligne dorsale blanche, accompagnée sur les côtés de petites taches très rembrunies, et en avant une autre large et sanguinolente qui la rend remarquable, Les dents de son ouverture sont de couleur mar= ron.Vulg. le Zéopard ou le Coup-de-Poignard, Long. : 2 pouces. 13. Porcelaine gésier. Cypræa ventriculus. Lamk. (1) C. 1est& ovato-ventricosä, castaned, subtus albidä; macula dorsali alba lanceolatä; lateribus cinereo-lividis, transversim lineatis. Cypræa ventriculus. Ann. ibid, p. 452. n° 13, * Cypræa carneola, Martyns. Univ. Conch. t. 1. pl. 14. * Cypræa achatina. Dillw. Cat. t, 1. p. 446. n° 18. * Quoy et Gaim.Voy. de l’Uranie, Zool. pl, 72. f, 6. 7, * Wood, Ind. Test. pl. 17. f. 18. * Cypræa achatina, Gray. Monog: of Cyÿpr. Zool. Journ. t. 1. p. 148. n° 21. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 3. p. 820. n° 14. * Cypræa achatina. Sow. jun. Conch. Ill. f, 73. * Kiener. Spec, des Coq. p. 38. f, 5. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. Collect. du Mus. Nouvelle espèce, voisine des deux précédentes, mais qui en est très distincte, C’est une coquille ovale, bombée sans être bossue, épaisse, pesante, et qui ressemble, en quelque sorte, à un estomac d'oiseau. Longueur : un peu plus de 2 pouces et demi. L (1) Espèce très bien figurée par Martyns, Universal Concho- logyst. Sous le nom de Cypræa carneola, Dillwyn, qui a connu le travail de Lamarck sur les Porcelaines, publié dans le tome xv des Annales du Museum, change les noms spécifiques de Lamarck et de Martyns pour celui d’Achatina donné par Solan- der, dans un catalogue manuscrit de la collection de Portland. Un manuscrit n’étant pas une publication, et la nomenclature devant se fixer sur la date d'ouvrages imprimés, on ne peut ad- mettre un précédent comme celui-là, et cette espèce doit con- server le nom que Lamarck lui a imposé, puisque déjà avant Martyns, Linné avait donné le nom de Curneola à une espèce très différente de celle-ci. 5o3 14. 15. HISTOIRE DES MOLTUSQUES. Porcelaine aurore. Cypræa aurora. Solifider. C. test ovato-ventricosä, turgidä, subglobosé, aurantid, immaculata, lateribus ulbis; fauce aurantid, Crpræa aurantium, Martyns. Conch. 2. f, 50. Favanne, Conch, pl, 30, fig. S. Cyprea aurantium, Gmél, p, 3403. n° 1ar. Cypræa aurcra Solandri. Chemn. Conch, 11, 1. 180, f. 1737. 1738. Cypræa aurora. Ann. ibid. n° 14. * Reeve; Conch, Syst, t. 2, p. 263, pl. 286. Î. 14.0 * Kiener, Spec. des Coq. pl. 26 et 27. f, t. * Dillw. Cat.t. 1.p. 441. n° 8. * Wood. Ind. Test, pl. 16. f. 8. * Gray. Mouog. of Cyÿpr. Zool. Journ, p. 150. n° 24. * Gray. Descr. Cat. Shells. p. 1, n°1, * Sow, jun. Conch. Ill. f. 141. Habite les mers de la Nouvelle-Zélande, des îles des Amis, d'Otaili, etc. Mon cabinet, Coquille très belle, fort rare, bombée, presque globu- leuse, d’une couleur orangée, sans ligne dorsale et sans taches. Ses côtés, ainsi que ses extrémités et sa face inférieure, sont blanes ; mais les interstices des dents de son ouverture sont d’un orangé vif et mème rougeâtre. On la nomme l’Orange: Long, : 3 pouces et demi. Porcélaine tigre. Cypræa tigris. Lin. C, test& ovato-ventricosä, turgidd, albo-cærulescente, subtüs alba ; dorso guttis nigris majusculis numerosis sparsis; lined dorsali-rectà, ferrugined; anticè labiis retusis. Cypreæa tigris, Lin. 6ysts nat, éd.12; p:1176. Gmel. p, 5408. n° 44. Lister. Conch.t. 682. f. 29. Rumph. Mus. t. 38. fig. À. Petiv. Gaz, t. 96. f. 8. Güalt. Test. t, 14. fig. Gi I: L. D’Argenv, Conch, pl: 18. fig. F Favanne. Conch. pl. 30. fig. L 2, Seba, Mus, 3.1, 764: f 7, 9, 14. Kuorr .Vergn. 6. t. 21, f. 4. Martini. Conch. 1,t. 24. f. 252-234, Encycl. pl. 353. f, 3. Cyprœa tigris, Ann. ibid. n° 15. Testa incompleta. Lister. Conch. t. 672. f. 18. À Gualt. Test. t. 16. fig. S. ; PORCELAINE. 5o3 Seba, Mus. 3,t, 76. f. 1, 2.8. Born. Mus, ». 182. t, 8. f.9. Cypræa feminea. Gmel, p. 3409. n°47. +» * Gesner. de Crust, p.254. f, 1. * Aldrov. Test, p, 556. 557. f. 2. 3. 4. * Bonan, Recr. part. 3, f, 231, 232. | * Mus. Gotiw. pl, 1.f. 1,92. 3.4, pl. 2. f. 6. pl. 3.f, 11, Junior, pl. 10. f. 65 a. * Valentyn. Amboina. pl. r. f. 3, pl. 3. f. 29. pl. 4. f, 30. * Lin. Syst, nat. éd, 10. p.721. * Lin. Mus. Ulric, p. 575. * Barrelier. Plant. per Gall. pl. 1326. f. 24. * Schrot. Einl. t. 1. p. 110. n° 19. * Cypræa flammea. Gmel. p. 3408. n° 45. * Cypræa tigrina, Gmel. 3404, n° 29. * Quoy et Gaim. Voy. de l’Astr. t, 3.p. 29. pl. 47. f. 1. 2, * Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. 1. p. 367. n° 27. * Desh, Encycl. méth. Vers. t. 3. p. 819. n° 9, * Gray. Descr. Cat. Shells. p. 2. n° 5. * Sow. jun. Conch. Ill. f. 90. * Menke. Spec. Moll. Nouv.-Holl. p, 28. n° 147. * Var. intensè castanea, Perry. Conch. pl. 19. f. r. “Roissy. Buf. Moll. t. 5. p. 416. n° 4. pl. 56. f. 3. * Schum. Nouv. Syst. p. 246. * Quoy et Gaim.Voy. de l’Uranie. Zool. pl. 7o. f, 1 à 3. * Dillw. Cat. t. 1. p. 449. n° 23. * Wood. Ind. Test. pl. 17. Î. 23. * Knorr. Vergn. t. 5, pl. 8. f. 2. 3. Habite les mers de Madagascar, de l'Ile-de-France, de Java, des Mo- luques, etc. Mon cabinet. C’est encore une des plus belles espèces de ce genre, et à-la-fois une des plus communes dans les collections. Elle est ovale, ventrue, très bombée, épaisse, et devient presque aussi grosse que le poing. Quoique très blanche en dessous, son dos est orné d’une multitude de grosses taches noires, arrondies, éparses sur un fond blanc nué d’un gris bleuâtre. Sa ligne dorsale est ferrugi- neuse, droite, quelquefois ondulée, Longueur : 4 pouces 2 lignes. Cette espèce se trouve dans l’état parfait et complet à différetites tailles ; ce qui prouve qu'après avoir fait uné coquille complète, l’a- nimal grandit encore et en forme d’autres. 304 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 16. 17. —— Porcelaine tigrine. Cypræa tigrina. Lamk. (1) C. test ovatd, ventricosiusculà, albidä, subtüs albd; dorso guttis fusco= nigris parvulis punctiformibus sparsis; lined Morale undosd, fe rugi= ne; anticè labiis prominulis. Lister. Conch. t, 68r.f, 28. Gualt, Test. t. 14. fig. H Knorr. Vergn. 1. t. 26. f. 4. Martini. Conch. 1. t. 24. f, 235-236. Encycl, pl. 353. f. 5. Cypræœa guttata. Ann. ibid. p. 453. n° 16. [&] Eadem castaneo-rubra. * Coquille de Vénus, Rond. Hist, des Poiss, p. 66? * Id. Aldrov. Test. p. 554. * Bonauni. Recr. 3. f. 253. * Barrelier. Plant. per Gall. pl. r325, f, a1. 23, * Dillw, Cat.t, 1.p. 449. n° 24. * Wood. Ind. Test, pl. 17. f. 24. * Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. 1. p. 368. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 3, p. 818, n° 10. * Gray. Descr. Cat. Shells, p. 2. n° 4. * Sow. jun. Conch. Ill, f. 134 et 168. 169, * Kiener, Spec. des Coq. pl. 4r. f. 1. pl. 42.f.1.1a. Habite l'Océan Indien.Mon cabinet, Toujours d’une taille inférieure à celle de la précédente, et bien moins bombée, elle n'offre sur sa par- tie convexe que de petites taches ponctiformes, brunes etéparses, Longueur : 2 pouces 8 lignes ; de sa var.: 2 pouces 5 lignes et demie, Cette dernière est très rare, Toute sa partie convexe est d’un marron rougeâtre et foncé, qui cache, en grande partie, les points dont elle est tigrée. Mon cabinet. Porcelaine taupe. Cypræa talpa. Lin. C. test& ovato-oblongä, subcylindricä, fulva; zonis tribus pallidè albis; subtüs lateribusque fusco-nigricantibus. Cypræa talpa. Lin. Syst, nat. éd, 12. p. 1174. Gmel. p. 3400, n° 9. (1) Gmelin avait déjà donné ce nom à une autre espèce, avant que Lamarck l’imposât à celle-ci. Il est vrai que l’espèce de Gmelin ne restera pas, puisqu'elle a été établie pour une variété jeune de l’espèce précédente. Néanmoins, pour éviter toute confusion, il conviendrait de substituer au nom de Zt- grina celui de Pantherina proposé par Solander et adopté par Dillwyn. 18. PORCELAINE. Lister, Conch. t, 668, f, 14, Rumph. Mus. t. 38. fig. I. Petiv. Amb, t. 16.f. 1. Gualt. Test, t. 16. fig. N. D'Argenv. Conch. pl. 18. fig. H. Favanne, Conch. pl. 29. fig. Cr. Knorr.Vergn. 1. t.27.f. 2. 3. Regenf, Conch. 1. t. ro, f. 37. Martini. Conch. 1.t. a7.f. 273, 274. Encycl. pl. 353. f. 4. Cypræa talpa. Ann. ibid. n° 17. * Sow. jun. Conch. Ill, f. 113. * Mus. Gottw. pl. 5. f, 16. a. b. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 720. * Lin. Mus. Ulric. p. 568. * Born. Mus, p. 177. * Schrot. Einl. t. 1. p. 102. n° 9. * Dillw. Cat. t. 1. p. 442. n° 10. * Wood. Ind, Test. pl. 16.f. 10. * Quoy et Gaim.Voy. de l’'Astr. p. 34. pl. 48.f, 1. * Gray: Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. 1.p. 142. * Desh, Encycl. méth. Vers. t, 3. p. 820. n° 15. * Gray. Deser. Cat. Shells, p. 4. n° 28. * Kiener, Spec. des Coq. pl. r2.f. 2. 505 Habite l’Océan Indien, les côtes de Madagascar. Mon cabinet. Coquille oblongue, peu bombée, à dos d’une couleur fauve, avec trois zones pâles ou d’un blanc jaunâtre, et ayant la face inférieure et les côtés d’un roux très brun, presque noir, Vulg. le Café au lait, Longueur : a pouces 9 lignes. Porcelaine carnéole. Cypræa carneola. Lin. C. testä ovato-oblongd, pallidä, fasciis incarnatis cinctä; lateribus are- noso-cinereis; fauce violaced. Cypræa carneola. Lin. Syst. nat. éd, 12.p. 1174. Gmel. p. 3400, n° 7. Lister, Conch. t. 664. f. 8. Rumph. Mus. 1. 38. fig. K. Gualt, Test. t. 13.fig. H. D’Argenv. Conch. pl. 18. fig. O. Favanne, Conch. pl. 29. fig. C.5. Knorr,Vergn. 6, t.17. f, 4. Born. Mus. t, 8,f, 2, p. 176. Martini, Conch, 1.t, 28, f. 387. 288. 19. o6 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Encycl. pl, 554, f. 3. Cypræa carneola. Ann. ibid. n° 18, à * Sow, jun. Conch. Ill. f, 165. * Kiener. Spec, des Coq. pl. 39. f. 3. * Mus. Cottw. pl. 5. f. 20. * Lin, Syst. nat. éd. 10. p.719. * Lin, Mus. Ulric. p. 568. * Schrot. £ial. t. 1. p. 100, n° y. * Cypræa crassa, Gmel, p. 3421. n° 108. * Dillw. Cat. t, r. p. 442. n° 0. * Wood. Ind, Test, pl. 16. f. 9. * Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. 1. 1. p. 147: * Desh, Encycl. méth. Vers, t. 3. p. 121, n° 16. * Gray. Descr, Cat, Shells. p. 4. n° 21. Habite l'Océan des Grandes-Indes. Mon cabinet. Coquille oblongue, mé- diocrement bombée, non marginée, ayant ‘trois ou quatre zones rou- geâtres ou couleur de chair, et les côtés comme sablés par unemuülti- tude de très petits points blanchâtres sur un fond cendré. Longueur : 23 lignes et demie. Elle devient un peu plus grande. Porcelaine souris, Cypræa lurida. Lin. C. testé ovato-oblongä, luridä; zonis binis pallidis; extremitatibus in- carratis, nigro=bimaculatis. Cypræa lurida. Lin. Syst. nat, éd, 12. p. 1175. Gmel. p. 3401. n° tr. Lister. Conch.t, 671.f,17.ett. 673. f, 19, Bonanui. Recr. 3. f. 251, Gualt, Test, t, 13. fig. E. L. D'Argenv, Conch. pl. 18. fig, C. Adans. Seneg. pl. 5. fig. D. Martini. Conch. 1.ft. 30. f. 315. Encycl. pl. 354. f, 2. Cypræa lusida, Ann. du Mus. vol. 16, ps 89. n° 19. * Philip. Enum. Moll. Sicil. p. 234. n° 1. * Blainv. Faun. franc. pl. 9. f: 2. * Dillw. Cat. t. 1. p. 443. No 11. * Wood. Ind. Test. pl. 16. f, 11e * Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ.t. 14 p, 145, n, 16. * Mus. Gottw. pl. 5. f. 16 c. * Delle Chiaje. Testac. de‘Poli, t. 3: 2° part, p. 10, pl, 45. f, 22. 24. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 720. * Crouch. Lamk. Conch. pl. 19. f. 18, 19. * Sow. jun. Conch. Ill. f. 82. PORCELAINE. 507 * D’Orb, daus Webb. et Berth. Voy, aux Can. p. 85, h° 120, * Kiener, Spec. des Coq. pl. 23, f, r. * Born. Mus, p. 178. * Schrot. Einl.t, 1.p. 103. n°11. * Burrow. Elem, of Conch. pl, 144 f, 8. * Desh, Encycl. méth.Vers, t. 3. p. 821. n° 17, * Gray. Deser, Cat. Shells, p. 5. n° 3r. Habite l’Océan Atlantique, les mers du Sénégal, ete. Mon cabinet. Es- pèce fori remarquable par les deux taches noires qui sont à chacune de ses extrémités. Sa couleur est d’un gris de souris, avec deux zones transversales très pâles, blanchâtres ou bleuâtres. Elle n rest pas très commune. Longueur : 20 lignes et demie. Porcelaine neigeuse. Cypræa vitellus. Lin. GC. testä ovato-ventricosä, subturgidä, fulvd, guttulis a niveis adspersä; lateribus substriatis arenaceis. Cypræa vitellus. Lin. Syst. nat, éd, 12. p.1176. Gmel. p. 3407. n° 42. Lister. Conch. t. 693. f. 40. Bonanni. Recr, 3, f, 254; Rumph. Mus. t. 38. fig. L Petiv. Gaz. t. 80. f. 2. Gualt. Test. t. 13. fig. T.V. Knorr.Vergn. 6. t. 20. f. 3. Favanne. Conch. pl. 30. fig. I 1. I 2. Martini. Conch. 1. t. 23, f. 228. Encycl. pl. 354. f. 6: Cypræa vitellus. Ann. ibid.'n° 20. * Mus. Gottw. pl. 2, f. 0. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 721. * Lin. Mus. Ulric. p. 572. * Perry. Conch. pl. 23. f. 3. * Born. Mus. p: 181, * Schrot. Ein]. t. 1.p. 109. n° 17, * Dillw. Cat. t. 1. p. 448. n° 21. * Wood. Ind. Test. pl, 17. f. 21. * Quoy et Gaim,Voy. de PAstr, t, 3. p, 39. pl. 48, f, 8. 9. * Gray. Monog, of Cypr. Zool. Journ; t, 1. p. 150, n° 26. * Desk, Encycl. méth.Vers. t, 3. p. 822. n° 18. * Gray. Descr. Cat. Shells, p. 3. n° 16. * Sow. jun. Conch, Il], p. 66. * Kiener, Spec. des Coq. p. 19. f, 1. * Meuke, Spec.‘ Mol]. Nouv.+Holl, p. 29. n° 153. 508 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Gray. Add. et Corr. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. 4. p.74. n° 25, Habite l'Océan Indien. Mon cabinet. Jolie Porcelaine, bien caractéri- sée par ses petites taches d'un blanc de lait, éparses sur un fond fauve ou jaunâtre, La coquille jeune, quoique complète, est ovale oblongue, médiocrement bombée ; mais celle qui, par l’âge avancé de l'animal, a acquis son plus grand volume, est alors très bombée, et fort rembrunie sur les côtés. Long. : 2 pouces 4 lignes. 21. Porcelaine tête-de-serpent. Cypræa caput serpents. Lin, C, test ovatä, scutellatà, subtus planulatd; dorso gibbo, maculis punc- tisque albis reticulato; lateribus depressis fusco-nisricantibus ; fauce albidä. Cypræa caput serpentis, Lin. Syst, nat. éd, 10. p, 1175. Gmel. p. 3406. n° 30. Lister. Conch. t. 702, f, 50. Bonanni. Recr. 3. f. 258, Rumph. Mus. t. 38. fig. F. Petiv. Gaz. t. 96. f. 9. 10.et Amb. t, 16. f, 7. Gualt. Test, t. 15. fig. I. ©. Adans. Sénég. pl. 5. fig. G. Knorr,Vergn. 4. t. 9. f. 3. Favaone. Conch. pl. 50. fig. F 1. Martini. Conch, r1.t. 30. f, 316. Encyel. pl. 354. f, 4. Cypræa caput serpentis. Ann. ibid. p. 90. n° ar. * Jonst. Hist. nat. de Exang. pl. 17. f. 13. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 720. * Lio. Mus. Ulric. p. 571. * Perry. Conch. pl. 21. f. 4. * Mus. Gottw. pl. 16.f. 31. et pl. 7.f. 32 a. * Coquille de Vénus. Rondel, Hist. des Poiss, p. 68. * Gesner. de Crust, p. 255. f. 1. * Aldrov. de Testac, p. 555. * Mus. Moscardo, p. 209. f. 2. * Junior. Cypræa reticulum. Gmel. p. 3407. n° 40. * Lister. Conch, pl. 7or. f. 49. * Martini. Couch. pl. 26. f. 259. | * Quoy et Gaim.Voy. de l’Astr. p. 33. pl. 47. f. 14. 15. * Gray. Monog. of Cypr. Zool, Journ. t. 1. p. 495. n° 63. * Brookes. Introd. of Conch. pl. 5. f. Gr. * Roissy. Buf. Moll, t. 5, f. 417: n° 6. PORCELAINE. 569 orn. Mus. p. 171. Vign. f, O. et p. 179. * Shrot. Einl. t. 1. p. 107. n° 15, * Burrow. Elem. of Conch, pl. 14. f, à. * Dillw. Cat. t. 1. p. 446. n° 19. * Wood. Ind, Test, pl. 17. f, 19. * Desh. Encyÿcl, méth. Vers, t. 3. p. 822. n° 19. * Gray. Descr. Cat. Shells. p. 8. n° 63. * Sow. jun. Conch, Ill. f, r27et13r. . * Menke. Spec, Moll, Nouv.-Holl. p. 29. n° 156. 22, Habite l'Océan Indien, les côtes de l'Ile-de-France, du Sénégal, etc. Mon cabinet. Ses deux côtés dilatés, aplatis et presque tranchans, lui donnent la forme d’un écusson. Elle est très commune. Long. : 17 lignes. Porcelaine cendrée. Cypræa cinerea. Gmel. (1) C. testé ovato-oblongä; cinered, immaculatä; fasciis duabus pallidis; lateribus submarginatis; fauce dentibus albidis, Lister, Conch. t. 667. f, tr. Gualt, Test, t, 16, fig. M. Martini, Conch, 1,.t. 25, f, 254, 255. Cypræa cinerea, Gmel, p, 3402, n° 16, Cypræa cinerea. Ann, ibid, n° 22, * Schrot, Einl, t. 1, p, 134, n° 6, * Dillw, Cat,t,1,p,451. n° 27, * Wood, Ind, Test, pl, 17, f, 27, * Graÿ, Monog. of Cypr, Zool, Journ, t; 1, ps 1454 * Cypræa sordida, Desbh, Encycl, méth, Vers. t, 3, p, 823, n6 at * Gray. Descr, Cat, Shells, p. 4, n° 20, * Sow, jun, Conch, 111, f, 163, * Cypfæa sordidé, Kiener, Spet. des Coq. p. 26, f, 2. Habite. ,. l'Océan Asiatique? Mon cabinet, Coquille ovale-oblongue, peu bombée, mince, à côtés un peu marginés sans dilatation, d'un cendré légèrement roussâtre, avec deux fascies transverses d'un blanc pâle ou bleuâtre, et sans aucune tathe. Elle à à-peu-près la forme et la taille du Cypr. lurida, Long, : 16 lignes et demie. (1) Le Cyprœa sordida de Lamarck a été établi avec des in- dividus bien frais et macuiés du Cypræa cinerea äe Gmelin, Ce double emploi une fois reconnu, les deux espèces de Lamarck doivent être réunies sous le nom de Cypræa cinerea, 51o HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 23. Porcelaine fasciée. Cypræa zonata. Chemnitz. (1) C, testé ovatä, cinereo-cærulescente flammis, fulois Br fasciatd; la- teribus albidis, purpureo-guttatis. Cypræa zonata. Chemn. Conch. 10.t. 145. f, 1342. Cypræa zonaria. Gmel. p. 3414. n° 110. Cypræa zonata. Ann, ibid. n° 23. * Dillw. Cat. t. 1. p. 454, n° 36. * Wood, Ind. Test. pl. 17. f. 34, * Gray. Moncg. of Cypr. Zool. Journ. t. 1. p. 388, n° 53 * Desh. Encycl. méth.Vers. t, 3. p, 323, n° 20. * Gray. Descr. Cat. Shells. p. 10. n° 83. * Sow. jun, Conch.Ili. f, 79? Habite les côtes Je Guinée. Collect. du Mus. La coquille de Chemnitz parait être imparfaite ; mais parmi celles du Muséum se trouve un in- dividn complet, qui offre néanmoins trois bandes transverses, com- posées chacune d’une série de flainmes rousses ondées ou en zigzags. Les côtés, sans être marginés, sont blanchâtres, et parsemés de gros points purpurins, La spire est légèrement enfoncée. Longueur : 35 millim, 24. Porcelaine sale. Cypræa sordida. Lamk. C. testä ovato-ventricosä, suboinere& vel pallidè fulva, ad latera ma- culs sordidis minimis res) notatà ; zonis binis albidis. Cypræa sordida, Ann. ibid. n° 24. Habite... Mou cabinet, Sa couleur est d’un fauve très pâle ou d’un gris un pew couleur de chair. Ses deux zones son! peu apparentes, et elle est comme salie sur les côtés par des points noirâtres el irré. guliers, Longueur : 17 lignes et demie. 25. Porcelaine ictérine. Cypræa icterina. Lamk. C, testd ovato=oblongé, pallidè lutescente et viridescente ; lineis dua- bus transversis fuscatis distantibus ; infernd facie albidä. Cypræa icterina, Auu. ibid. p. gi. n° 25, * Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. f, 1, p. 586. n° 50. * Kiener. Spec. des Coq: pl. 34. f. 3. Habite... Mon cabinet. Cetle coquille, que je crois inédite, parait (1) M. Kiener, sous ce nom, figure une espèce différente du Zonata ; elle à des rapports avec quelques variétés du Caurica dont elle se distingue aussi, ‘ PORCELAINE. 5ti complète, et constitue une espèce très distincte, Sa couleur est d'un blanc jaunâtre mêlé d’une nuance de vert. Long. : r pouce. 26. Porcelaine miliaire. Cypræa miliaris. (1) C. testà ovatä, ventricosé, luteo:lividä, punctis albis ocellisque pal- lidis adspersä ; bi albidis, boat Lister. Conch. t. ot. f. 48. Martini. Conch, 1.t. 30, f; 323. Cypæa miliaris, Gmel. p. 3420. n° 106. Cypræa miliaris, Ann. ibid. n° 26, * Cypræa Lamarckii, Gray. Monog, of Cyp. Zool. TeRpR de LP. bo6. n° 76. * Cypræa miliaris. Desh. Encycl. méth. Vers. t. 3. p, 824, n° 22. * Gray. Deser. Cat. Shells. p. 8. n° 60. Cypr. Lamarckii, * Cypræa Lamarckii, Sow, jun. Conch, Ill. f, 12, et 96. * Kiener, Spec. des Coq. pl. 8, f. 2. et pl. 30. f. 2. Habite l’Océan des Grandes-Indes. Mon cabinet, Elle a de grands rapports avec le Cypræa ocellata ; mais, outre qu’elle est beaucoup plus grande, son dos n’est jamais orné de points noirs entourés d’un cercle blanc, Son extrémité postérieure est rayée par des lignes longitudinales d’un roux marrou, Longueur : 20 lignes et demie, 27. Porcelaine rougeole. Cypræa variolaria. Lamk. (2) C. testé ovatd; dorso flavescente, maculis albidis nebulato ; late- ribus incrassatis, albis, purpureo-guttatis. (1) Le Cypræa miliaris de Lamarck est une espèce bien dis- tincte du YWiliaris de Gmelin, avec laquelle elle est ici confondue. Le Miliaris de Gmelin est une variété de l’Erosa, et c'est là qu’elle doit se trouver dans la synonymie. Il é init nécessaire pour éviter toute confusion de donner à la coquille de Lamarck un nouveau nom, et c’est ce que M. Gray a fait en lui imposant celui du célèbre auteur de cet ouvrage. (2) On trouve dans Gmelin un Cypræg cruenta établi sur une figure de Gualtieri. Cette figure laisse beaucoup d'incertitude sur l'espèce qu’elle représente, et ce que Gualtieri en dit ne peut suppléer à lincorrection de cette figure. Dans notre opi- nion , l'espèce Ge Gmelin doit être regardée comme non avenue, et rien ne prouve que M. Dillwyn ait eu raison de lui rapporter le Cypræa variolaria de Lamarck, Aussi, malgré l'opinion du (S.à A D 28, HISTOIRE DES MOLLUSQUES. \ Rumph. Mus. t, 38. fig, O. Petiv. Amb. t. 8.f. 8. Martini, Conch, 1. t. 29. £. 303. Encyclop. pl. 353. f, 2. Cypræa variolaria. Ann. ibid, n° 27. * Cypræa cruenta. Gmel. p. 3420. n° 103P? * Id, Dillw. Cat, t. 1. p. 460. n° 49. * Id. Wood, Ind, Test. pl. 17. f. 47. * Sow. jun. Conch. Ill, f, 112. * Cypræa caurica, Var. Gmel. p. 3415. * Quoy et Gaim. Voÿ. de l’Astr, t. 3. p. 38. pl. 48. f.6, 9. * Cypræa cruenta, Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t, 1, p. 490. n° 58. * Desh. Encycl, méth, Vers. t, 3. p. 824. n° 23, * Gray. Descr. Cat, of Shells, p. 9. n° 74. * Savigny. Egypte. Moll. pl. 6. f. 20. * Kiener. Spec. des Coq. pl. 27. f. 2. 3. Habite l’Océan Indien, Mon cabinet, Espèce bien distincte, la coquille offrant sur ses côtés des taches d’un rouge pourpre, presque violet, éparses sur un fond blanc, et qui imitent celles de la rougeole, Le bord droit de son ouverture est grossièrement denté, Longueur: 18 lignes, Porcelaine roussette, Cypræa rufa, Lamk. (1) C, testé ovald, emarginaté, fulvo = rufescente ; dorso subfasciato et maculis albidis nebulato; lateribus subtüsque fulva-croceis : fauce dentibus albidis, Martini, Conch.t, t, 26. f, 267, 563, Cypréd pyrum, Gmel, p, 3%11. n° 59, Encyclop. pl, 353, fr, Cypræa rufa. Ann, ibid, p, 92, n° 28, * Cypræa pyrum, Delle Chiaje dens Poli, Testac, t, 8. 2 part, p, 52. pl. 45. f, 14 à 17, savant anglais, nous pensons que l'espèce doit conserver le nom que Lamatrck lui a imposé. (1) Cette espèce, à notre connaissance, à reéu déjà cinq à six noms; parmi eux, un seul, le plus ancien doit être préféré, ce devrait être celui de Born; mais Born a appliqué à cette es- pèce un nom linnéen qui ne saurait lui convenir. C’est donc le nom spécifique de Gmelin qui doit être adopté à l'exclusion de tous les autres, puisque après celui de Born il est le plus ancien, Éd ES > 29 (1) La description que donne Linné du Cypræa Vanelli, dans PORCELAINE, * Cypræa flaveola. Born. Mus. p. 190. Non Linnet. * Cypræa cinnamomea. Olivi. Zool. Adriat. p. 134. * Cypræa pyrum. Phil. Enum. Moll. Sicil, p.235. n° 2. * Blainv. Faune franc. pl. 9.f. r. * Bonan. Recr. p. 146. f. 259. * Cypræa maculosa. Gmel. p. 3412. n° 60. * Gualt, Index. Test. pl. 14. f. E. * Schrot. Einl. t. 1. p. 138. n° 16. * Cypræapyrum. Dillw. Cat. t, 1. p. 457. n° 42. * Jd. Wood, Ind. Test. pl. 17. f. 40. b13 * Id. Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t, 1. p. 391. n° 32. * Desh. Encycl. méth. Vers. t, 3. p. 824, n° 24. * Cypræa pyrum. Gray. Descr. Cat. Shells., p. 10, n° 81... * Zd, Sow. jun. Conch. Ill. f, 72. * D'Orb. dans Web et Berth. Voy. aux Canar. p. 87. n° 121. * Kiener. Spec. des Coq. pl. 28. f. 2, Habite l'Océan africain, les côtes du Sénégal, la Méditerranée. Mon cabinet. Elle est ovale, un peu allongée, à bords non dilatés, d’un roux ferrugineux ou rougeâtre. Ses côtés, ses extrémités et sa face inférieure offrent une couleur de safran ou un aurore roussàtre. Dans la coquille très jeune et complète, les côtés sont glauques, et le dessous couleur de chair. J'en ai reçu de très beaux individus du golfe de Tarente. Longueur : 19 lignes et demie, Porcelaine lynx. Cypræa lynx. Lin. (1) C, testé ovatä, ventricosd, albà : dorso nebulato, subpunctato fulvo vel cœrulescente; guttis fuscis raris sparsis ; lined dorsali flaves- cente ; rimd croced. Cypræa lynx. Lin. Syst. nat. éd, 12.p. 1177. Gmel. p. 3409. n° 48. Lister. Conch. t. 683. f. 30, Rumph. Mus. t. 38. fig. N. Petiv. Gaz.t. 93. f, 17. le Museum Ulricæ, ne permet pas de douter que cette espèce a été faite sur de jeunes individus du Cypræa lynx. Ceux des au- teurs qui ont étudié les ouvrages de Linné, avec le plus de soin, rapportent au F'anelli toute la synonymie dans laquelle le jeune Lynx est représenté. A titre de variété du Fanelli, Dillwyn confond d’autres jeunes Porcelaines appartenant certainement à plusieurs autres espèces, Tome X. 514 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. _ Gualt. Test, t. 13. fig. Z.ett, 14. fig, B, C. D. Seba, Mus. 3. t. 55. Knorr. Vergn. 6, t. 23. f, 6. Born. Mus. p. 183. t. 8. f. 8. 9. Martini. Conch, 1.t. 25,f. 230. a31. Encyclop. pl. 355. f. 8. a. b. Cypræa lynx. Ann. ibid, n° 29, Testa incompleta. Lister. Conch, t, 684. f. Gr. Gualt. Test. t, 16. fig. R. Martini, Conch. 1.t. 25, f, 250, a5r. Cypræa squalina. Gmel. p. 3420. n° rer, * Mus. Gotw. pl. z. f, 5. et f. e. Junior, pl. à. F. 18, d.e. f. * Lin. Syst. nat. édit. 10, p. 721. * Murray. Fundam. testac. Amœn, Acad, t, 8:p, 142. pl, 2.f, 10, * Lin, Mus. Ulric. p. 573. * Perry. Conch. pl, 22, f. 3. * Schrott. Ein]. t. 1. p. 112. n° 20. # Dillw. Cat. t. 1. p. 450. n°25, * Wood. Ind, Test. pl. 17. f. 25. # Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t, 11. p, 155, n° 27. * Desh. Encycl, méth, Vers, t. 3. p. 825. n° 25, * Gray. Descr. Cat. Shells, p, 2. n° 5, * Sow. jun. Conch. Ill. f, 107. et 118. * Kiener. Spec, des Coq. pl. 25.f, 2. Junior. pl. 38. f. 2. * Besch. Voy. Zool. p. 132. p. 183. * Menke. Spec. Moll. Nouv. Holl. p. 28. n° 148. * Cypræa Vanelli, Lin. Syst. nat, éd, 10. p. 720. * Id, Lin. Mus. Ulric. p. 569. n° 186, * Id, Lin. Syst. nat, éd. 12, p. 1175. n° 336. * Cypræa Vanelli, Schrot. Einl. t, 1. p. 105. n° 12. * Knorr, Vergn. t, 4. pl. 9. f. 6. * Cypræa Vanelli, Dillw, Cat, t. 1. p. 443. n° 12. * Id, Wood. Ind. Test. pl. 616. f. 12. Habite l'Océan indien, les côtes de Madagascar, de FTle-de-France , etc. Mon cabinet. Coquille commune dans les collections, et d’un aspect assez agréable, surtout lorsqu'elle a acquis son plus grand volume. Alors elle est très bombée. Longueur : 21 lignes et demie. 30. Porcelaine rôtie. Cypræa adusta. Chemn. (5) (1) ILest bien certain pour nous que cette espèce de Ei- PORCELAINE. 515 C, testà ovato-ventricos&, anticè subumbilicatä; dorso fusco-rufes- cente; zonis binis obscuris ; lateribus subtüsque nigris, Lister. Conch. t, 657. f. 2, Cypræa adusta, Chemn. Conch. ro. t. 145.f. 1341. Cypræa adusta. Ann. ibid, n° 30. *x + * * * *+ * Linn, Syst, nat. éd. 12. p. 1177. n° 346. Martini. Conch. t. 1. pl. 26. f, 26g. 270. Cypræa pulla. Gmel. p. 3412. n° 6r, Bhllw. Cat: t. 5° p. 452. n° 31. Wood, Ind. Test. pl. 17. f. 3r. Cypræa onyæ. Linn. Syst, nat. éd. 10. p. 723. 4, Mus. Ulric. p. 574. Gualt, Test. pl. 15. f. N. Cypræa onyx. Schrot. Eial. t. 1.p, 114. n° 22. Syn. plur, exclus. Cypræa onyx. Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ, t, 1, p. 370. pd Fe Desh. Encyclop. méth. Vers. t. 3. p. 825, n° 26, Gray. Descr. Cat. Shells, p. 10. n° 80. Var. Sow. jun. Conch. Ill. f, 17. et 133. Kiener. Spec. des Coq. pl. 44. Habite l’Océan asiatique. Mon cabinet. Coquille assez rare, ovale- ventrue, bombée , enfoncée et comme ombiliquée à la spire, et qui, dans un âge avancé, devient loute brune. Ses côtés et sa face inférieure très noirs la font paraitre comme rôtie, Vulg. Agathe brülée. Longueur: 18 lignes, 31. Porcelaine rongée. Cypræa erosa. Lin. (1) C, testà ovate-cblongd; dorso luteo-virescente, punctis albidis ocellis- que raris ornato; maroinibus incrassatis rugosis maculä=subfusca notatis. Cypræa erosa. Linn. Syst. nat. éd. 12. p. 1179. Gmel, p. 3415. n° 84. marck a été connue de Linné qui l’a désignée , dès la 10° édi- tion du Systema naturæ , sous le nom de Cypræa onyx. La des- cription qu’il donne dans le Museum Ulricæ, ne laisse aucun doute à ce sujet. Au nom de Lamarck il faudra donc substituer celui de Linné. (1) Le Cypræa miliaris de Gmelin est en réalité une variété de celle-ci, tandis que l'espèce inscrite par Lamarck sous ce nom est bien disuncte de l'Ærosa, 33, 516 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Lister, Conch. t. 692. f. 39. Rumph. Mus. t. 39. fig. A. Petiv. Gaz. t, 97.f. 10. Gualt. Test, t, 15. fig. H. Knorr. Vergn. 6. t. 20. f. 4, Born. Mus, p. 189.t. 8.f. 13. Favanne. Conch. pl. 30, fig. E 2? Martini. Conch. 1. t. 30. f, 320. 321. Encyclop. pl. 855, f, 4. a. b. Cypræa erosa. Ann. ibid. p. 93. n° 3r. * Cypræa miliaris, Gel. pe 3420. n° 106. * Gray. Descr. Cat. Shells, p. 8. n° 59. Sow. jun. Conch, Ill, f. 119 et r7r. 192. Kiener, Spec. des Coq. pl. 9. f, 2. 3. pl. ro. f. 2, 3, Mus. Gotiw. pl. 7, f. 37. Lin. Syst. nat. éd, 10, p. 723. Lin. Mus. Ulric, p. 579. Perry. Conch. pl, 22. f, 2. Born. Mus, p. 171. Vis. f.f. Schrot, Einl.t, 1. p, 122. n° 33. Philip. Enum, Moll, Sicil. p. 235. n° 6. * Quoy et Gaim. Voy. de l'Astr, t. 3. p. 31. pl. 47.f, 12. 13. * Dillw. Cat. t, r.p. 6r. n° 5o, » Wood. Ind. Test. pl. 17. f. 48. * Gray. Monog. of. Cypr. Zool. Journ, t. 1. p. 504. n° 74. * Desh, Encylop. méth. Vers. t. 3. p. 826. n° 27. Habite l'Océan indien, les côtes de l'Ile-de-France, etc. Mon cabinet. Coquille très commune, mais bien distincte par sa forme, ses cou- leurs et la large tache de chacun de ses côtés. Cette tache, ordinai- rement très brune, est quelquefois rougeâtre ou violâtre, Longueur : 18 lignes. 32. Porcelaine caurique. Cypræa caurica. Lin. (1) C. testä ovato-oblongä; dorso livido-lutescente , punctis fulvis nebu- lato ; lateribus incrassatis albidis fusco-guttatis. # # # % * CRE ns |, (1) Cette espèce est très variable, comme le savent tous les collectionneurs de coquilles; elle est souvent élargie sur les côtés par des bourrelets, et ce sont ces individus que Lamarck a pris pour type de l'espèce; mais il est d’autres individus chez lesquels ces bourrelets n'existent pas, soit à cause de l’âge, soit PORCELAINE. 17 Cypræa caurica, Liu, Syst, nal. éd, 12. p. 1179. Gmel, p. 3419. ra Lister. Conch. t. 6797. Î. 24. et 1. 678. f. 25, Rumph. Mus.t. 38. fig. P Gualt, Test. t. 15. fig. AA. Favanne, Conch. pl. 30. fig. Er P Martini. Conch. 1.1, 2g. f. 301. 302. Encyclop. pl. 356. f. 10. Cypræa caurica, Ann. ibid. n° 32. * Schrot. Einl. t. 1. p. 122. n° 32. * Dillw. Cat.t. 1. p. 460. n° 47. * Wood, Ind. Test. pl. 17, f. 45. Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ, t. 1. p.491. n° 59. Desh. Encyclop. méth, Vers. t, 3. p. 827. n° 28. Gray. Descr, Cat. Shells. p. 9. n° 73, Mus. Gottw. pl. 7, f. 40, 41. Murray. Fundam. Testac, Amœn, Acad. t. 8. p. 142. pl. 2, f: 13. Schum. Nouv. Syst. p. 246. Born. Mus. p. 188. Cypræc corrosa. Gronov. Zooph. p. 291. n° 1285. pl. 18, f. ro. Var. Cypræa dracæna. Born. Mus. p. 189. pl. 8. f, r2. Martini. Conch. t. 1. p. 372. pl. 28. f, 292. 293. Schrot., Einl. t, 1. p. 125. Gmel. p. 3416, n° 85. Cypræa derosa. Cypræa dracæna. Dillw. Cat. t, 1. p. 460. n° 48. Id, Wood. Ind, Test. pl. 17. f. 46. Cypræa stolida. Cypræa stolida. Gmel. p. 3416, n° 89. (Non Linnei). Schrot. Einl. t. 1. p. 125. * Sow. jun. Conch, Ill, f, 158. 159. 160. * Menke. Spec, Moll. Nouv.—Holl. P. 30. n° 150. Habite l'Océan des Grandes-Indes, les côtes de Madagascar , etc. Mon 26 CR CRT M O% % À € NN + « + *% parce qu’ils constituent une variété constante : cette variété a été considérée par Born comme une espèce à part, et il l’a dé- signée sous le nom de Cypræa dracæna. Dillwyn a adopté cette espèce, et nous proposons de la joindre au Caurica, à titre de variété. C’est encore ici que doit se placer le Cypræa stolida de Gmelin, qui n’est pas la même espèce que celle de Linné, mins qui représente sous un autre nom le Dracæne de Born, et par conséquent la variété du Caurica, 518 33. 34. HISTOIRE DES MOLLUSQUES,. cabinet. Coquille encore très commune. Ses côtés sont ornés chacun de plusieurs taches d’un roux brun ou noirâtre. Sa spire est un peu enfoncée. Vulg. la Peau-d’âne. Longueur: 19 lignes. Porcelaine isabelle. Cypræa isabella. Lin. C. testä ovato-oblongä, subcylindricé ; cinereo=fulva aut incarnata ; extremitatibus aurantio-maculatis ; infimä facie alba. Cypræa isabella. Lin. Syst, nat. éd. 12. p. 1177. Gel, p. 3409. n°49. Lister, Conch. t. 660. f, 4. | Rumph. Mus. t. 30, fig. G. Petiv. Gaz. t. 97. f. 16. et Amb, t. 16. f. 16. D’Argenv, Conch. pl. 18. fig. P Favanne. Conch. pl, 20. fig. C. 6 Knorr. Vergn. 4. t: 9. f. 5: Martini. Conch. t. 27, f. 295. Encyclop. pl. 355, f. 6. { Ce isabella, Ann. ibid, n° 33. * Lin, Syst. nat, éd, 10, p. 522, * Lin. Mus, Ulric, p. 574. Perry. Conch. pl. r9. f. 7. * Born. Mus, p. 183. Schrot. Einl. t, 1. p. 113.n0or. * Quoÿ et Gäim, Voy: de l’Astr. t. 3. pa 47. pl. 48. f. r8. * Dillw. Cat.t. 1. p. 451. n° 28. * Wood. Ind. Test, pl. 17. Î. 28. * Gray. Monog. of Cypr. Zool. Jouïrn.t, 1. p: 143. * Desh. Encyclop. méth. Vers. t, 3, p. 827. n° 29. * Gray, Descr. Cat. Shells, p. 5. n° 34. * Sow. jun. Conch, Ill. f, 98. * Menke. Spec. Moll. Nouv.-Holl. p. 29: n° 154: Habite l'Océan asiatique, les côtes de Madagascar et de l'Ile-de-France. Mon cabinet, Coquille sblongue , cylindracée, d’un fauve cendré ou couleur de chair , et remarquable par les deux taches orangées qui ornent ses extrémités, On aperçoit sur son dos de très petites linéo- les brunes, disposées par rangéés longitudinales et interrompues. Elie n’est pas rare. Longueur : 14 lignes, Porcelaine ocellée, Cypræa ocellata. Lin. C. testà ovatä, turgidä, submarginatä, luted ; dorso albo-punctato ocel- lisque nigris circulo albo circumdatis confertim instructo ; lateribus rufo-punctatis. Cypræa ocellata, Lin. Syst. nat, éd, r2. p. 1180. plur. syÿn, exclus, Gmel, p. 3417. n° gr. OT RE PORCELAINE 519 Lister, Conch. t. 696. f, 45. Bonnani, Recr. 3, f. 359. Petiv. Gaz, t. 9.f. 7, Martini. Conch. 1.t. 3r.f, 335. 334, Encyclop. pl. 355. f. 7. Cypræa ocellatas Ann. ibid. p. 94. n, 34. * Lin, Syst. nat. éd, 10. p. 724. * Lin, Mus. Ulric. p. 580. p. 192. * Perry. Conch. pl. * Born, Mus, p. 192. * Schrot. Einl.t. 1. p. 127. n° 38. * Fav. Conch. pl. 29. f. B. 5. * Dillw. Cat. t. 1. p. 464. n° 5%. * Wood. Ind. Test. pl. 17. f. 54. * Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. 1. p. 505. n° #5, * Desh, Encÿ. méth. Vers. t, 3. p. 828, n° 30, * Gray. Desc. Cat. Shells. p. 8. n° 61. * Sow. jun. Conch. Ill. f, 67. Habite... Mon cabinet. Jolie coquille, ovale, à dos renflé, d’un jaune fauve ou cannelle, parsemée de points blancs, et ornée de petits yeux noirs entourés chacun d’un cercle blanc. Ses côtés, un peu dilatés, offrent des points roussâtres ou purpurins, Élle est blanche en des- sous, et à une ligne dorsale étroite et livide, Longueur: 13 lignes et demie. Porcelaine crible. Cypræa cribraria. Lan. C. testä ovato-oblongd, subumbilicatä, luted vel ciñnamomed ; maculis rotundis albis subæqualibus confertis ; ventre latéribusque albidis. Cypræa cribraria. Lin. Syst. nat. éd. 12, p. 1178. Gmel: p. 3414. n° 80. Lister. Conch. t. 695. f, 42. Petiv. Gaz. t. 8. f, 3. D’Argenv. Conch."pl. 18. fig. X, Favanne. Conch. pl. 20. fig. B. 4. B. 6. Regenf, Conch, 1.t. 12.f, 14. Martini, Conch. 1.t, 31, f. 336, Encyelop. pl. 355, f. 5. Cypræa cribraria. Ann. ibid, n° 35. * Mus. Gottw. pl. 2 £. 9. * Lin, Syst, nat. éd. 10. p. 723, * Lin, Mus. Ulric, p. 579. * An varietas ? Perry. Conch. pl. 21. f, 5. 320 36 HISTOIRE DES MOLLUSQUES, * Born. Mus. p. 186. * Schrot, Fini. 1, 1. p, 119. n° 29. * Quoy et Gaim. Voy. de l'Astr. t 5. p. 41. pl. 48.f, 12. * Dillw. Cat. t. 1.p. 458. n° 44. * Wood. Ind. Test. pl. 17. f. 42. * Gray. Monog. of Cypr. Zool. Jour. t, 1. p. 382. * Desh. Encyclop. méth. Vers, t. 3. p. 828. n° 31. * Gray. Descr. Cat. Shells, p. 10. n° 78. * Sow. jun. Conch. Il. f. 63. * Kiener. Spec. des Coq. pl. 29. f. 1. Habite... Mon cabinet. Coquille oblongue, peu renflée, d’un jaune fauve un peu cannelle, et ornée d’une multitude de taches rondes, d’un blanc de lait, qui lui donnent l'aspect d’un crible. Elle n’est pas moins jolie que la précédente. Vulg. le Petit-Argus, Longueur: 13 lignes. Porcelaine grive. Cypræa turdus. Lamk. C. testä ovato-ventricosd, turgidé, albidä; punctis fulvis inæqualibus sparsis ; aperturd basi dilatatä. Encyclop. pl. 355. f. 9. Cypræa turdus, Ann. ibid. n° 36. * Perry. Conch. pl. 21. f. 3. * Gray. Monog. of Gypr. Zool. Journ, t. 1. p. 5or. n° 70. Wood. Ind, Test. Suppl. pl. 3. f. 6. Desh. Ency. Méth. Vers. t. 3. p. 828. n° 32. Gray. Descr, Cat. Shells. p. 8. n° 62. pi Savigny. Egypt. Coq. pl. 6. f, 3r. Mus. Gottw. pl. 7.f, 33 1. * Var. alba. Sow. jun. Conch. Ill. f, 54. * Sow., jun. Conch. Ill, f, 173. Kiener. Spec. des Coq. pl. 4. f. 2. Habite... Mon cabinet, Coquille ovale, bombée, oviforme , à dos d’uu blanc légèrement bleuâtre, parsemé de points roux, inégaux et épars. Elle est blanche en dessous, et son ouverture est dilatée infé- rieurement. Longueur : 12 lignes et demie, * OX # *# * + 37. Porcelaine olivacée. Cypræa olivacea. Lamk. (x). C. testà ovato-oblongä, flavo-viridescente, punctis fulois confertis (1) La description de cette espèce, dans le Museum Ulricæ (Cypræa errones), ne laisse aucun doute sur son identité avec le Cypræa olivaceca, var. b, de Lamarck. De ce fait il doit résul- SE RES EE PORCELAINE, 521 nubeculatä, lateribus ventreque albidis, immaculatis ; rimd flaves- cente, intüs violaced. Martini. Conch. 1,t. 27. f. 278. 279. Cypræa ovum. Gmel. p. 3412. n° 65. Cypræa olivacea. Ann. ibid. p. 95. n° 37. [6] Var. maculà dorsali rufo-fuscä. Cypræa errones, Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 723, n° 317. * Id, Lin. Mus. Ulric. p. 577. n° 202. Id. Lin. Syst. nat. éd. 12. p. 1178. n° 352. Cypræa erronea. Born. Mus. p. 185. Cypræa erronea, Gmel. p. 3412. Id, Dillw. Cat. t. 1. p. 456. n° 41. Mus. Gottw. pl. 6. f. 28. Cypræa erronea. Schrott. Einl. t. 1.p. 118. no 28. * Quoy et Gaim, Voy. de l’Astr. t. 3. p. 42. pl. 48.f. 15. * Cypræa subflava, Gmel. p. 3413. n° 71. * Schrot. Einl.t. 1. p. 148. n° 54. MH Dily-Cat.t:r:p.4534n0 32. * Id, Wood. Ind. Test. pl. 17. f. 32. * Cypræa errones. Gray. Monog. of, Cypr. Zool, Journ, t. r. p. 385. n° 49. Id. Gray. Descrip. Cat. Shells. p. 11. n° 94. Id. Sow. jun. Conch. Ill. f, 124. 128. 129. 132. Kiener, Spec. des Coq. pl. 29. f. 4. Menke, Spec. Moll, Nouv. Holl. p. 30. n° 160. Habite... Mon cabinet. Espèce bien distincte, ayant un peu l'aspect d’une olive par sa forme ovale-oblongue, cylindracée, et par sa couleur d’un jaune verdâtre , nuée de très pelites taches fauves et serrées. Le dessous et les côtés sont immaculés et d’un blanc pâle. Longueur : 13 lignes trois quarts. * * * *# *# * 38. Porcelaine tète-de-dragon. Cypræa stolida. Linné. C. testä oblongä, albidé; maculis dorsalibus fulvis, albo-punctatis, quadratis, angulis decurrentibus ; anticé extremitate sursüin promi- nul, rimä rufescente. ter deux choses: 1° la variété de Lamarck redevient le type de lespéce ; 2° l’espèce reprend son nom linnéen. Le Cypræa sub- flava de Gmelin, adopté par Dillwyn, nous parait un double emploi de l'espèce de Linné, et nous l’ajeutons à notre syno- nymie. 523 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Cypræa stolida, Lin. Syst, nat, éd. 12. p. 1180. n° 860. Petiv, Gaz. t. 97. f. 18. D’Argenv. Conch. pl. 18, fig. Y. Favanne, Conch. pl, 20, fig. S. Born, Mus. p. 191.t. 8.f. 15, Martini, Conch. 1. t. 29. f. 305. Cypræa rubiginosa. Gmel. p. 3420. n° 105. Chemn. Conch. 11.t. 180.f, 17943, 1744. Cypræa stolida. Ann. ibid. n° 38. * Gray. Monog. of. Cypr. Zool, Journ. t. r. p: 378, n° 4r. * Desh. Ency. méth, Vers. t. 3. p. 829: n° 33. * Gray. Desc. Cat. Shells, p. 9. no 6g. * Sow. jun. Conch. Ill. p. 12 et 91. 92. * Lin. Syst. Nat. éd, 10. p. 724. * Lin. Mus, Ulric. p. 580. * Perry. Conch. pl. 23. f. 4. * Schrot. Einl, t, 1. p. 125. no. 86. synon, plur, etélus, * Dellw. Cat. t. 1. p. 462. no. 58. * Cypræa rubiginosa. Wood. Ind. Test, pl. 17. f: 50, Häbite... Mon cabinet, On a confondu cette espèce avec dés individus de la Var. [c] du C. hirundo, qui s’en rapprochent par leur forme, mais qui ont aux extrémités deux taches brunes ou noires, qu’on ne trouve point dans celle«ci, Elle est oblongtie, cylindräcée, peu ven- true, d’un blanc livide où cendré, et marquée sut le dos d’une ou deux taches carrées, d’un fauve roux, ponctuées de blanc, et dont les arigles se prolongent en formant d’autres taches placées én da- mier. Longueur : un pouce: 3g. Porcelaine hirondelle. Cypræa hirundo. Lin. (r) C. testà ovatd, albido-cærulescente, obsoletè bifasciatd, interdim ma LI , (1) Lamarck a donné beaucoup trop d’extension à cette es- pèce de Linné. Le Cypræa hirundo est très bien caractérisé par Linné dans le Museum Ulricæ, et la seule figure de Petiver qu'il y rapporte, offre bien tous les caractères de l'espèce. La synonymie qui, depuis Linné, a été ajoutée par Schrôtter et Gmelin n’est pas exempte de reproches; celle de Diliwÿn est plus correcte et pourrait être admise sans changemens, mais - Lamarck a rassemblé sous le nom de Cypræa hirundo toutes les espèces qui, d’un médiocre volume, ont deux taches brunes à chaque extrémité de la coquille. Lamarck considérait ce carac- + PORCELAINE. - 593 culé dorsali rufo-fuscescente six natd; extremitatibus maculis duabus fusco-nigris; lateribus subpunctatis. Cypræa hirundo. Lin, Syst. nat, éd. 12, p. 1178. Gmel, p. 3411. ne Lister. Conch. t. 674. f, 20. Peuiv. Gaz. t, 30. f. 3. Knorr.Vergn. 4. t. 25. f, 4 Born. Mus p. 184.t. 8.f. 11. Martini. Conch. 1.t.28.f, 289, Encyel. pl, 356. f, 6 et 15. Cypræa hirundo. Ann. ibid. n° 39. [|] Far. testé ovato-oblongä. Martini. Conch, 1.t,28. f, 283.284. Cypræa felina. Gmel, p. 3412. n° 66. [c] Far, testé elongatä, fulvo=subpunctatä, maculà dorsali rufescente latä signatä. Martini. Conch. 1.t. 28. f. 294, 295. * Lin. Syst. nat, éd. 10.p. 722, * Lin, Mus. Ulric, p. 576. * Schrot. Einl. t. 1, p. 119. n° 26. * Dillw, Cat. t, 1. p.455. n° 57 * Wood, Ind. Test, pl. 17, f, 35. * Gray. Monog. of Cypr, Zool, Journ. t& 1. ps 3773 n° 40. * Gray. Descr. Cat, Sheils, p, 9. n° 68. * Gray. Ad. et Corr, Monog,. of Fi Zool. Journ. t, 4. p. 78. n° 193 * Var. Sow. jun. Conch. ill, f, 12** * Sow. jun, Conch, ill. f, 174. * Kiener, Spec. des Coq. pl. 32. 1.1a. 1 à. Habite Océan Indien, lés côtes des Maldives, Mon cabinet, L'espèce principale est une des plus petites de son genre. Elle est d’un cendré bleuâtre, avec deux zones blanches un peu obscures. Ses deux va= riétés sont plus allongées et plus grandes, et elles offrent à chacune de leurs extrémités deux points noirâtres qui caractérisent l'espèce. Longueur de celle-ci : à peine 8 lignes; de la Var. [ce]: 18 lignes. tére comme le plus essentiel : aussi il rapporte à titre de va- riété le Cypræa felina de Gmelin, qui est une espèce très dis- tincte et une autre qui a les plus grands rapports avec le Cypræa cylindrica de Born. Les deux espèces en question doi- vent être séparées de l’Hrundo et prendre place dans le cata- logue. 52.1 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 40. Porcelaine ondée. Cypræa undata. Lamk. (1) C. testà ovato-ventricosd, umbilicatä, castanea-violaced; zonis binis al- bis; lineis fulvis flexuosis undatim pictis; ventre albido, punctis fuscis notalo, D'Argenv. Conch. pl. 18. fig. N. Favanne, Conch. pl. 29. fig. L Martini, Conch, 1,.t. 23. f. 226, 227. Encycel. pl. 356. f. 11. Cypræa zigzag. Ann. ibid. p.96. n° 40. [#1 Eadem strigis albis longitudinalibus angustis undatis, lineata. * Seba. Mus. t. 3. pl. 55. n° 19. Figuræ quatuor. * Gray. Monos. of Gypr. Zool. Journ. t, 1. p. 372. * Desh. Encycl. méth.Vers. t. 3. p. 829. n° 34. * Gray. Descr. Cat. Shells, p. 12, n° 97. * Mus. Gottw. pl. $. f. 18. h. 1, k. * Perry. Conch. pl. 23. f. 6. * Cypræa zigzag pars. Schrot. Einl. t. 1. p. 116. n°25. * Wood. Ind. Test. pl. 17. f. 18. * Sow. jun. Conch. ill, f. 109. * Kiener. Spec. des Coq. pl. 30. f. 3. Habite... l'Océan Atlantique? Mon cabinet. Coquille fort jolie, com- mune dans les collections, et très distincte de la suivante avec laquelle on l’a confondue, Elle est ovale, bombée, de couleur marron, un peu violâtre, et offre deux zones blanches rayées de lignes fauves brisées et en zigzags, Longueur : 12 lignes et demie; de la Var. [b]: 13 lignes. Cette dernière vient de Lisbonne. Mon cabinet. 41. Porcelaine zigzag. Cypræa zigzag. Lin. C. testä ovatä, cinereo-albidä; lineis flavescentibus undatis flexuosis pallidis; ventre luteo, punctis rubro-fuscis picto. (1) Comme on peut s’en assurer, en lisant la description du Cypræœa zigzag, dans le Museum Ulricæ, Linné confondait cette espèce avec la suivante, ce qui est arrivé aussi à la plu- part des auteurs qui ont suivi. Déjà Chemnitz avait inscrit un Cypræa undata dans son grand ouvrage pour un jeune individu du Cypræa mauritiana. Ce nom, changé en Undulata par Gmelin, ne peut cependant pas être employé de nouveau sans entrainer avec lui de la confusion. Dillwyn a adopté l’espèce de Chem- nitz, tandis que Wood a donné, sous le non d Undata, la même espèce que Lamarck. PORCELAINE. bol Cypræa zigzag. Lin. Syst. nat. éd, 12. p. 1197. Gmel.p. 3410. n° 54. Lister. Conch. t. 661, f. 5. Fetiv. Gaz, t. 12. f. 7. D’Argenv. Conch. pl. 18. fig. R Martini. Conch. 1.t.23.f. 224, 225. Encyel. pl. 356. f. 8. a. b. Cypræa undata, Ann. ibid, n° 41. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 722. * Lin. Mus. Ulric. p. 575. * Roissy, Buf, Moll.t. 5. p. 417. n°5. * Cypræa zigzag pars, Schrot. Einl. t, r.p. 116.n 25, * Id, Dillw. Cat, t. 1. p. 454. n° 35. * Gray. Monog. of Cypr. Zool Journ. t. 1.p. 373. n° 35. * Desh. Encycl. méth, Vers. t. 3. p. 829. n° 35. * Gray. Descr. Cat. Shells. p. 11, n° 06. * Sow. jun. Conch. ill. f, 143. * Kiener. Spec. des Coq. pl. 31. f, 2. 2 a. Habite... Mon cabinet. Elle est peu bombée, n’acquiert jamais la moi- tié du volume de la précédente, et est différent colorée. Sur un fond blanchâtre ou cendré, elle offre des lignes étroites, très pâles, élégamment fléchies en zigzags, tantôt longitudinales, et tantôt in- terrompues par trois bandes jaunâtres. Long. : 8 lignes un quart. 42. Porcelaine flavéole. Cypræa flaveola. Lamk. (1) C. testé ovatä, marginatà, luteo-nebulatà, subtùs alba; lateribus albi- dis, fusco-punctatis. (1) Sous le nom de Cypræa flaveola , Linné, aussi bien dans le Museum Ulricæ que dans la 12° édition du Systema naturæ, à établi une espèce à laquelle il n’ajoute aucune synonymie; mais dans le premier de ces ouvrages il donne une description qui prouve que la coquille voisine de celle de Lamarck en diffère cependant par plusieurs caractères. Lamarck semble le recon- naître, et cependant il a le tort d'appliquer le nom de Linné à une autre espèce que celle de ce grand naturaliste. Il faut laisser à l'espèce de Linné son nom, et il faudrait en donner un autre a l'espèce de Lamarck, si Linné lui-même ne nous évitait ce soin. En effet, comme Dillwyn l’a reconnu le premier, et M. Gray ensuite, le Cypræa spurca de Linné est la même es- pèce que le Flaveola de Lamarck, Dans la synonymie du’ Cy- 220 HISTOIRE DES MOHLUSQUES. -Martini. Conch. 1.t, 3r.f, 335. Cypræa acicularis. Gmel, p. 3421, n° 107. Encycl. pl. 356, f. 14. Cypræœa flaveola. Ann. ibid. p. 97. n° 42. * Cyjpræa spurca. Phil, Enum. Moll. Sicil. p, 235. n° 5. * Cypræa flaveola. Blainv. Faun. franc. p. 240. pl. 8B. f. 7. 8, * Cypræa spurca, Lin. Syst. nat, éd, 12, p. 1179. * Id, Gmel. p. 3416. n° 87. * Mus. Gottw. pl. 5, f. 18 a, b. c.P * Cypræa spurca. Schrot. Eial. t, 1. p. 124, n° 35. * Cypræa flaveola, Payr. Cat. des Moll, de Corse. p. 170, n° 343, * Dillw. Cat. t. 1. p, 462: n9 ho, à * Wood, Ind, Test. pl. 17. f. 49. * Cypræa spurca, Gray, Monog, of Cypr. Zool. Journ. t, 1. p. 5or. n° 71. * Desh. Encycl. méth. Vers. t, 3, p. 830, n° 36. * Gray. Descrip. Cat. Shells, p, 7. n° 59. * Var, alba. Sow. jun. Conch, ill, f, 53. * Sow, Conch, Ill. f, 81. et 104. | * D’Orb. dans Web, et Bert. Voy. aux Can. p. 87. n° 122, * Cypræa spurca. Kiener. Spec. des Goq, p. 30. £, 1. Habite... Mon cabinet, Sous le même nom, Linné mentionne une Por- celaine qui ne m'est pas connue, et dont il n'indique aucun syno- nyme. Celle dont il s’agit ici est peu bombée, à dos jaunâtre, obscu- rément mouchetée de fauve, à côtés dilatés, blancs ainsi que le ven- tre, et ornés de points rouge-brun, parmi lesquels ceux qui sont près du bord sont excavés. Longueur : 10 lignes et demie. 43. Porcelaine sanguinolente. Cypræa sanguinolenta. Gmel. C. testä ovato-oblongé, cinereo-cærulescente, fulvo vel fusco fasciatä; lateribus incarnato-violaceis, sanguineo-punctatis, Martini. Conch, 1.t. 26, f, 265. 266. Cypræa sanguinolenta. Gmel, p. 3406. n° 38. Eucyel. pl. 356, f, 12, præa spurca, nous n’admettons pas celle de Born, qui est une espèce différente de celle de Linné et de Lamarck. Quant au Flaveola de Born, c’est le Cypræa pyrum de Gmelin ou Rufu de Lamarck, et par conséquent ce n'est pas le Æaveola de Linné, PORCELAINE, 527 Cypræa sanguinolenta. Ann. ibid. n° 43. * Adans. Seneg, pl. 5.f. E. * Schrot. Einl. t, r.p. 137. Cypræa. n° 15. * D’Argenv. Conch. pl. 18, f.R. * Dillw, Cat. t. r. p. 445. n° 15. # Wood, Ind, Test. pl. 17. f. 15. * Swains. Zool. ill. 1° série. t, 3, pl. 182. * Gray. Monog. of Gypr, Zool. Journ. t, 1. p. 390. n° 65. * Desh, Encyc!. méth.Vers. t. 3. p. 830. n° 37. * Gray. Descr. Cat. Shells. p. 11, n° go, * Sow. jun. Conch. ill, f. 108. * Kiener. Spec, des Goq. pl. 53. f. r. * Fossilis. Dujardin, Touraine, p. 303. n° r. Habite... Mon cabinet. La coloration de ses côtés rend cette espèce fort remarquable, Longueur : 11 lignes trois quarts. 44. Porcelaine poraire. Cypræa poraria. Lin. (1) C, testé ovatä fulvd; punctis ocellisque albis sparsis : ocellis circulo Jusco cireumvallatis; lateribus ventreque incarnato-purpureis, imma= culatis. An Cypræa poraria ? Lin. Syst. nat, 2, p. 1180. n° 363. Born. Mus. p. 192.i, 8.f. 16, Martini. Conch. 1.1, 24. f. 237. 238. Cypræa poraria. Ann, ibid. n° 44. * Lin, Syst. nat, éd, 10, p. 724. * Schrot. Einl. t, r.p, 128, n° 39. Exclus, synon, * Gray. Descr. Cat. Shells. p. 7. n° 50. * Seba. Mus. t, 3. pl. 55. f. 19. n° 5. * Gmel, p. 3417, n° 92. Ezxclus, plur. synony. * Encycl. méth, pl. 356, f. 4. * Dillw, Cat, t. 1, p. 465, n° 58. * Wood, Ind. Test, pl. 17. f. 55. * Gray. Manog, of Cypr. Zool, Journ. t, 1. p. 509. n° 80. (1) Nous pensons que l'espèce de Linné est bien la même que celle de Lamarck. Si Lamarck avait consulté la description de Liuné dans le Museum Ulricæ, il aurait conçu aucun doute et aurait facilement reconnu l'espèce linnéenne. Gmelin confond avec cette espèce, à l’exempie de Martini, une autre coquille toujours distincte, et que Dillwyn, le premier, a inscrite sous le nom de Cypræa gangrenosa, 528 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Desh, Encycl. méth. Vers, t, 3, p. 835, n° 49. * Lin. Mus. Ulric. p. 581. * Sow. Conch. Ill. f. 68. | Habite les côtes du Sénégal, d’où je lai recue. Mon cabinet. Les indi- vidus de notre espèce n'ont pas la ligne dorsale exprimée dans les f- gures citées. Son dos, d’un fauve roussâtre, offre des points blancs et épars, parmi lesquels plusieurs, cerclés de brun, forment des ocelles peu remarquables, Les côtés et le ventre sont d’un blanc purpurinet légèrement violet. Longueur : 7 lignes et demie, | 45. Porcelaine petit-ours. Cypræa ursellus. Gmel. C. testé ovalto-oblongä, albd; zonis tribus rufis inæqualibus; extremita.- tibus lateribusque fusco-punctatis. Rumph. Mus. t. 39. fig. O. Gualt. Test. t. 15. fig. L. Martini, Conch. 1.t. 24,.f. 241. Mala. Cypræa ursellus. Gmel. p. 3411. n° 58. Encycl. pl. 356.f. 6. Cypræa ursellus, Ann. ibid. p. 98. n° 45. * Dillw. Cat. t. 1. p. 455. n° 38. * Wood. Ind, Test, pl. 17. Î. 36. * Cypræa hirundo.Var. 2. Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. 1. P. 577. * Kiener. Spec. des Coq. pl. 33. f. 4. Habite l'Océan des Grandes-Indes. Mon cabinet. Elle a des rapports avec la suivante, mais elle s’en distingue par la couleur rousse de ses bandes dorsales, et surtout par les points d’un roux brun qui se trou- vent à ses extrémités et le long de ses côtés. Ces points manquent souvent dans les jeunes individus. Longueur : 7 lignes.un quart. 46. Porcelaine aselle. Cypræa asellus. Lin. C. testà ovato-oblongä, albd; zonis tribus fusco-nigris; extremitatibus lateribusque immaculatis; aperturä dentibus inæqualibus, Cypræa asellus. Lin. Syst, nat. éd. 12. p. 1178. Gmel, p. 3411. n° 56. | Lister. Conch. t. 666. f. 10. Bonanni, Recr. 3.f. 236. Rumph. Mus. t. 39. fig. M. Petiv, Gaz. t. 97.f. 11. et Amb. t. 16. f, 18. Gualt. Test. t.15. fig. M. CC. DD. D’Argenv. Conch. pl. 18. fig. T. Favanne, Conch. pl. 29. fig. P. Adans, Sénég. pl. 5. fig. H. È D ES PORCELAINE. b2y Knorr,Vergn, 4:t. 25. f. 5. Martini, Conch, :,t, 27. f. 280. 28. Encycl. pl. 356, f. 5. à Cypræa asellus: Ann. ibid. n° 46. * Mus. Gottw. pl. 6. f. 26. * Lin, Syst. nat. éd. 10. p. 722. * Jin. Mus. Ulric. p. 576. * Barrelier, Plant. per Gall, pl. 1326. f, 27. * Perry. Conch. pl. 19. f. 3. * Born. Mus. p. 171.Vign. fig. D. et p. 185. * Schrot, Einl.t.1.p. 117. n° 27. * Blainv. Fauu. franc, pl. 8 B. f. 9 ro. * Dillw. Cat. t. r. p. 456. n° 40. exclusa var. C. * Wocd, Ind. Test. pl. 17. f. 38. * Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ, t. x. p. 375, * Desh. Encycl. méth.Vers. t. 3. p. 834. n° 48. * Gray. Descr. Cat, p. 9. n° 66. * Sow. jun. Conch. Ill. f. 93. -* Kiener. Spec. des Coq. pl. 3r. f, 3. Habite l'Océan asiatique et celui d'Afrique. Mon cabinet, Coquille très commune, et facile à reconnaitre. Elle est d’un blanc de lait, avec trois zones très brunes, presque noires, qui la traversent et s'inter- rompent près du bord, Vulg, le Peut-Ane, Longueur : 10 lignes, Porcelaine collier. Cypræa moniliaris. Lamk, (1) C, testé ovaté, albd; zonis tribus incarnatis obsoletis: apcrturd dent bus subæqualibus, 3 #18 Petiv, Gaz. ti 97, f, 10. * ETHREE moniliaris, Aun, ibid, n° 47; * Cypræa clandestina, Lin. Syst. nat, éd, 12; P- 1199. * Id. Gmel. p. 3410. n° 52, * Id, Dillw. Cat. t. 1. p. 453. n° 53, * Gray, Deser, Cat, Shells. p. 12, n° 98. * Sow. jun. Conch. Il f, 87... mL NS So “ro — 47 (:) 1l est certain, comme M. Gray l’a reconnu, que cette espèce est la même que le Clandestina de Linne : elle devra en conséquence changer son rom pour celui de Linné. Dillwyn fait un double Bio avec cette espèce, en la citant d’abord sous le nom linnéeu, et en la repr oduisant ensuite come va- riété de l’Asellus dont elle reste lonjours distincte. Tome X, : | EM Vent Le , à 530 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Cypræa asellus. Var. C. Dillw. Catit. r. p. 456. * Cypræa clandestina. Gray, Monog. of Cypr. Zool. Journ. p. 374. n° 36. * Wood. Ind. Test. Suppl. pl. 3. f. 15. Habite l'Océan Asiatique. Mon cabinet. Elle se distingue de la précé- dente par ses trois zones constamment très pâles. Long. : 9 lignes. 48. Porcelaine piqüre-de-mouche. Cypræa stercus mus- carum. Lamk. (1) C. testé ovato-oblongä, exigud, albido-carned; punctis rubiginosis spar- sis; rimd Aascente) Martini. Conch. 1. t, 28. f. 290, 29r. Cypræa atomaria. Gmel. p. 3412. n° 67. Encyclop. pl. 355. f. ro. Cypræa stercus muscarum. Ann. ibid. n° 48, * Diilw. Cat.t, 1. p. 458. n° 45, * Wood, Ind. Test, pl. 17. f. 47, Gray. Mouog, of. Cyp. Zool, Journ. t, 1. p. 380. * Desh. Encycl, méth, vers. t. 3. p. 834, n° 46. Mus. Gottw. pl. 8. f, 51. b? Cypræa punctata, Lin, Maut, p. 548. 14, Gmel. p. 3414. n° 115, * Schrot. Einl. t, 1. p. 140. n° 25. * Cypræa punctata. Gray. Descr. Cat. Shells. p. 9. n° 7o. Id, Sow. juu. Conch. Ill. £. 215, * Cypræa atomaria. Kiener. Spec. des Coq, pl. 39. f, 2. Habite... Mon cabinet. 'Pelite coquille ovale-oblongue, blanche avec une légère teinte couleur de chair, et parsemée de points rouge bruns, écartés ou un peu rares, Longueur: 7 lignes, + + * * 49. Porcelaine pois. Cypræa cicerculu. Lin. C. testd ovato-globosd, turgidä, utrinquè rostraté \. granulosé , (1) Il est certain que cette espèce de Lamarck est spécifique- ment la même que le Cypræa punctata de Linnée : il faut donc lui restituer ce nom. £aimarck avait même reconnu l'identité de son espèce avec le Cypræa atomarta de Gmelin , et il aurait dû appliquer ce nom dans le cas où 1] aurait conçu quelques doutes au sujet du Punctata de Linné, Gmelin fait encore pes cette espèce nn double emploi bien évident, r PORCELAINE. | 531 albä aut pallidè fulvd ; lineä dorsal impr ess “ Due peran= gusta. y Cyprea cicercula. Lin. Syst. Nat. éd. 12. P. i:81 Gmel, fe 3419. n° 98. | Lister. Chnch: t. 710. à 60. Bonanni. Recr. 3. f. 243. Ampliata, Rumph. Mus.t. 39. fs. K. Petiv., Amb. t. 16.f, 21. Born, Mus, p. 195.1.8.f, 19. Martini, Conch. r. t. 24. f, 243.244, Encyclop. pl. 355,f, r, a. b. Cypræa cicercula. Ann, ibid. p. 99. n° 49. [1] Jar. test læviuscula, posticè non rostratä, lacted. * Mus. Gottw. pl. 8.f, e, f. * Lin. Syst. Nat, éd. 10, p. 725. * Perry, Conch. pi. 23. f. 7. * Schrot. Einl, t. x, p. 470. n° 43. * Dillw, Cat, t. 1. p. 470. n° 68. * Wood. Ind. Test. pl. 17. f. 65. | Gray. Monog, of. Cypr. Zool. Journ. t. 1. p. 515, n° 88. * Desh, Ency. méth, Vers. t, 3, p. 834, n° 47, *, Gray. Deser. Cat. Shells. p. 6. n° 43, * Sow. jun, Conch. Ill. f, 84. * Kiener. Spec. des Coqs. pl. 50. f, 3.4. Habite l'Océan des Grandes-Indes , les côtes de Timor, Mon cabinet, Coquille presque globuleuse, bombée, rostrée aux deux bouts, et chargée de points élevés qui la rendent granuleuse, Sa face infé- rieure, ul peu convexe, est striée trausversalement par le prolongement des dents de ouverture. Longueur : 9 lignes. Sa var, vient de Timor, oi elle fut rapportée par M, Leschenault, Mon cabinet, . Porcelaine . Cypræa lota. Lin. (1) C, test ovalü , sublurgidé, lævissimä, alba, mar gine exteriore AUpI@ crenulato. æ (1) Malgré la description que Linné donne de cette espèce dans le Museum Utricæ, il est bien difficile aujourd’hui de la reconnaître. Je n’ai jamais vu dans les collections uneWcoquille qui convint aux caractères du Lofa de Linné. Nous avons vu des coquilies roulées, blanchies au soleil, qui avaient à-peu-près 34e 532 Br. ÿ Se à $ FU à Là 7 HISTOIRE DES NS Crpræa lota. Lin. Syst, Nat. éd. 10. P- 720. n° "296, Gmel. be 3402, no 13, Born. Mus. t. 8. f. 4 Martini, Conch. r. t. 46 322. un à Cypræa lota. Ann. ibid, n° 50. du: US gi * Lin, Mus. Ulric. p. 570. n° 187, Ms ls * Lin. Syst. Nat. éd. 12. p. 1175. n° 335. * Schrot. Einl. t. 1. p. 105. n° 13. * Dillw. Cat. t, 1. p. 444. n° 13, * Gray. Monog. of Cypr. Zool, Journ. t. 3. p. 572: nûrro. Habite l’Océan Asiatique, Mon cabinet. Coquille ovale, bombée, très lisse, blanche, marginée latéralement, surtout à son bord droit, et dont le bourrelet de celui-ci est muni de points enfoncés. Longueur : 7 lignes et demie. Elle devient plus grande. Porcelaine globule. Cypræa globulus. Lin. C. testä ovato-ventricosä, suoglobosd, utrinquè rostrald, luteo- -fuled, punctis rufo-fuscis sparsis, lined dorsali nulla. Cypræa globulus. Lin. Syst. Nat. éd, 12. p. 1181. Gmel, Pa 3419. n° 99. Rumph. Mus. t. 39. fig. L. Petiv, Gaz. 1. 97. f. 14: et Amb. t, 16. f, 19, Gualt, Test, t. 14. fig. M Murray, Testaceol, t. 1, f, 12. Knorr, Vergn, 6.t.21.f, 9. Born. Mus, p. 195, t. 8. f, 20. Optima. Martini. Conch, 1,t, 24. f, 242. Chemn. Conch, 10, t, 145.f, 1339, 1340, Optima. Encyclop, pl. 356. f, 2. À 4 Cypreæa globulus. Ann, ibid. n° 51, * Mus. Gottw. pl. 8, f. 44.0. d. * Lin. Syst, Nat. éd, 10. p. 725, * Lin, Mus. Ulric: p, 583, * Schrot. Einl.t. 1, p. 132. n° 44, * Dillw, Cat. t. £, p. 470. n° 50. tous les cafactèrés du Cypræa lotd, ce qui nous fait penser que depuis long-temps cette espèce devait être rejetée parnit les incertaines. Quant au Lota de Lamarck, M. Gray le rap- porte comme individu blanchi, au Cypræa flaveola, 52. ‘ PORCELAINE. 533 * Wood. Ind. Test, pl. 15. f, 67. f * Gray. Monog. of Cypr. Zoo. Journ. t. 1 p. 517. no de. * Desh. Ency. méth. Vers, t. 3. f. 833. no 45. * Sow. jun. Conch. Ill. f, 58. Habite l'Océan Asiatique. Mon cabinet, Elle est distinguée du C. cicer- cula, principalement parce qu’elle est presque lisse, d’une cou: leur fauve ou rousse, et qu’elle manque de ligne dorsale, Long.: 8 lignes, Porcelaine ovulée. Cypræa ovula. Lamk. C. testà ovato-ventricost, albä: labro extüs marginalo; aperturé laxissimä ; dentibus columellæ minimis. Eacyclop. pl. 355. f. 2. a. b. Cypræa ovuluta. Ann. ibid. no 52. * Reeve. Conch, Syst, t. 2. p, 263. pl. 286, f. 145. * Kiener, Spec. des Cogqs. pl. 5r. f, 3. * Cypræa carnea. Var. Gray. Monog. of Cypr. Zool. un t. 9. p. 569. * Sow. jun. Conch. Ill. f. 145. Habite... Mon cabinet, Celle-ci, quoique très distincte, parait inédite, Elle est ovale-globuleuse, bombée, lisse, mince, marginée seulement sur le bord droit, et a son ouverture fort lâche, dilatée, munie sur le bord gauche de dents très petites et fort courtes, Longueur: 8 lignes et demie. Porcelaine étoilée. Cypræa helvola. Lin. C. testé ovato-turgidä, subtriquetré , marginata; dorso albido, maculis fulvis substellatis picto; lateribus fulvo-fuscis ; ventre aurantio . Cypræa helvola. Lin. Syst. Nat. éd. 12, p. 1180. Gmel. p. 3417. no 90. Lister. Conch. t. 691. f, 38. Rumph. Mus. t. 39. fig. B Petiv. Amb. t. 16. f, 17. Martini. Conch. r. t. 30, f. 326. 327. Encyclop. pl. 366. f. 13. Cypræa helvola. Ann. ibid, p, 100. n° 53. * Lin. Syst. Nat. éd. 10. p. 724, * Lin. Mus. Ulric. p. 579. * Perry. Conch. pl. 19. f. 6. * Born. Mus. p. 191. * Schrot, Einl. t. 1. p. 126. n° 57. * Philip, Enum. méth. Sicil, p. 256, no 7. 534 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. De X #% * * Knorr. Vergn.t. 6. pl, 14. f, 6. 5. Dillw. Cat. t, 1. p. 464. n° 556. “a ne Wood. Ind. Test, pl. 17. LPO FR Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. 1. p. 508. n° 78. * Desh. Encycl. méth, Vers. t. 3, p. 833, n° (TES * Gray. Descr, Cat, Shells, p. 7. n° 55. TRE f * Sow. jun. Conch. Ill, f. 12. * Kiener. Spec. des Coq. pt. 28. f. 1. Habite l'Océan indien, les côtes des Maldives, etc. Mon cabinet Elle a un peu l'aspect du C. caput serpentis ; mais elle est plus petite, et ses côtés, ainsi que sa face inférieure, sont d’un orangé roussätre. On voit sur son dos quantité de points serrés les uns contre les autres, et parmi eux des taches rousses, presque en étoiles et éparses. Lon- gueur : 8 lignes trois quarts. Porcelaine arabicule. Cypræa arabicula. Lamk. C. teslä ovald, marginatd, albidä ; characteribus fulvo-fuscis in- scriptis; marginibus carneis, violaceo-maculatis ; aperturæ dentibus albidis. Cypræa arabicula. Ann. ibid. n° 54. * Gray. Descr. Cat. Shells. p. 3. n, 16. * Sow. jun. Conch. III, £. 77. * Kiener. Spec, des Coq. pl. 28. f. 3. * Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. 1. p.78. pl. ct r2, Fo * Wood. Ind. Test. Suppl. pl. 3. f. 7. Habite les côtes occidentales du Mexique, près d'Acapulco. MM. de Humboldt et Bonpland. Mon cabinet. Cette petite Porcelaine, qui est dans l'état parfait, ressemble beaucoup au C. arabica ; cependant elle est constamment de très petite taille, les dents de son ouverture sout bianchâtres et non de couleur marron, et sa ligne dorsale est un peu rameuse, Sa face inférieure est aplatie et d’un fauve päle. Longueur : 9 lignes. Porcelaine graveleuse. Cypræa staphylæa. Tan. fx) C. testé ovatd, subspadiced , punctis albidis elevatis scabriuscula ; LT a croceis ; ventre sulcato. £ a L s (1) M. Gray, dans sa Monographie des Porcelaines, considère le Cypræa limacina de Lamarck comme une variété de celle-ci. Nous avons vu un assez grand nombre d'individus de l’une et de l’autre espèce, et nous les avons toujours facilement recon- nus à des caractères qui leur sont propres. | ee | ; 36. PORCELAINE, 535 Cypræa staphylea, Lin, Syst, Nat, éd. 12,p, 1181. Gmel, p 3419. 1° 97. , 1 | Gualt. Test. t, 14, fig. T D’Argenv. Conch. pl. 18. fig. S. Knorr. Vergn. 4: t, 16. Î. 2. Born. Mus. p. 194.t. 8.f, 18. Martini. Conch. 1.t. 29.f. 313. 514. Encyclop. pl. 356. f. 9. a. b. Cypræa staphylæa. Ann. ibid. no 55. * Mus. Gottw. pl. 5. f. 18.1. m. n°? * Lin. Syst. Nat. éd. 10. p. 725. * Mus. Ulric. p. 583. * Schrot. Ein]. t. r. p. 131. n° 42. i * Dillw. Cat. t. r. p. 469. n° 67. * Wood. Ind, Test. pl. 17. f. 64. * Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t, 1. p. 514. no 84. exclusa varietate, B. * Desh. Ency. méth. Vers. t. 3. p. 8324. 43. * Gray. Descr. Cat. Shells. p. 6. n, 44. exclusa Cypr. limacina. * Kiener. Spec. des Coq. pl. 36. f, 2. Habite... Mon cabinet. Coquille constamment très petite et toujours bien distincte, Elle est ovale, peu bombée, d’un fauve légèrement pourpré, et chargée d’une multitude de points élevés, granuleux et blanchâtres. Ses deux extrémités sont teintes d’un jaune safran, Le dessous de la coquille est sillonné dans toute sa se Longueur: 7 lignes trois quarts. A pustuleuse. Cypræa pustulata. Larak. C. testä ovatä, cinereo-plumbed, vérrucis croceis exasperatd ; ventre fuscato, sulcis albis transversis striato. An Lister. Conch, 1, 710. f. 62P Cypræa pustulata. Ann. ibid. p. ror. n° 56. * Schrot. Ein]. t, 1. p. 146. n° 47. * Dillw. Cat. t. 1. p. 469. n° 66. * Wood. Ind, Test. pl. 17. f. 63. * Gray. Monog, of Cypr. Zool, Journ, t. 1. p. 513. n 85. * Sow. Genera.of Shells. f, 5. Trivia pustulata. Gray. Descr. Cat. Shells. p. 16. n° 138. * Sow. jun. Conch. Ill, f, 71. * Kiener. Spec. des Coq. pl. 2. f. 3. Habite les côtes occidentales du Mexique, près d’Acapülco. MM. de Humboldt et Boupland. Mon cabinet, Petite Porcelaine qui tient 530 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. & F par ses rapports à la précédente et à celle qui suit, maïs qui en est bien distincte, Son dos est chargé de verrués arrondies, d’ un orangé rouge ou safran, dont les plus grosses sont au À milieu. Longueur: 7 lignes. 57. Porcelaine grenue, Cypræa nucleus. Tan. C. testä ovatd, subrostratä; marginatä, albä, dorsa granosd ; granis lateralibus sulcis coadunatis ; ventre latè ANS NA + Cr nucleus, Lin. Syst, Nat. éd. wep a Gel, D: 3418. 1° 99. je. M Ft. Mus. t. 39. fig. I. Petiv. Gaz. t. 97. f. 12. et Amb. t, 16. f, {te Gualt. Test. t, 14. fig. Q. R.S. D’Argenv. Conch, pl, 18. fig. V, Favanne, Conch, pl, 29. fig. Q. x. Knorr. Vergu. 4. 1.176, 7. Born, Mus, p. 194. 1. 8. f. 18, Encyclop. pl, 355. f. 3. Cypræa nucleus. Auu. Ibid, n° 57. 3 [6] J’ar. testé depressiusculd, albo-vialacescente, * Mus. Gottw. pl. 8. f. 44. a. b. * Lin, Syst. Nat. éd. 10. p.724. * Lin. Mus. Ulric. 582. Perry, Conch. pl. 23, f. 5. Schrot. Einl.t. 1. p. 130. n° 4r. Dillw. Cat. t. 1.p. 468. n° 65. exclusd varietate, Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ, 1, 1: p. 51 5. n° 87. Desh. Ency. méth. Vers, t. 3. p. 682. no 42e Gray. Deser. Cat. Shells. p. 6. n° 45. ” * Sow. jun. Couch. Ill. f, 86. * Kiener. Spec, des Coq. pl. 3. f. 2. ; Habite l'Océan des Grandes-Indes et la mer Pacifique. Mon cabinet. Cette coquiile est chargée de grains inégaux, blancs, dout ceux des côtés sont liés entre eux par des stries élevées, Sa ligne dorsale est un sillan longitudinal très prononcé, Longueur: 13 lignes, Sa var. se trouve sur les côtes d'Otaïti, où ou en forme des colliers. Lon- gueur: 11 ligues, M. Fayole, Mon cabinet. *< * *# * *. ee 58. Porcelaine limacine. Cypræa limacina. Larak. " Yi fr C. testà ovato-oblongé, cinereo-violaceà vel fuscatä, gras al distinctis adspersä; extremitatibus aurantiis ; rimd Due at j dé Lister, Conch, t, 708, f, 55, D ai ti PORCELAINE, 537 Resenf. Conch,,r.t,.12.f 75. LA Martini, Conch, 1.t, 29. f. 3r2. €ypræa limacina. Ann. ibid. n° 58. * Cypræa nucleus, Quoy et Gaim. Voy. de l’Astr. p. 40. pl. 48. L'F0.:FE. * Crpræa nucleus. Var, Dillw. Cat. t, 1. p. 468. . * Cypræa staphylæa. Var. Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. r. L p- 513. * Cypræa interstincta. Wood, Ind. Test. Suppl. pl. 3. f. 9? * Cypræa staphylæa. Sow. jun. Conch. Ill. f. 83, * Cypræa staphylæa junior, Kiener. Spec. des Coq. pl. 22.f. 2. et pl. CHERE F Habite... Mon cabinet. Celle-ci, d’une forme plus ailongée que celle de la précédente, n’a plus ses verrues latérales liées entre elles et comme enchaïnées par des rides transverses, Elles sont d’ailleurs peu élevées, très inégales, et toutes séparées. Ses extrémités sont teintes de jaune-orangé, et les sillons transverses de son ventre n’alteignent pas ses bords latéraux. Longueur : 13 lignes. ba. Porcelaine cauris. Cyprœa moneta. Lin. (1) C. testä ovatà, marginatä, albido-lutescente; marginibus tumidis nodo- sis; ventre planulato, pallido. Cypræa moneta. Lin. Syst, nat. éd, 12, p. 11798. Gmel, p. 3414. n° 85. | Lister. Conch. t. 709. f. 59. Bonanni. Recr. 3. f. 233. Rumpb. Mus. t. 39. fig. C Petiv. Gaz, t. 97. f. 8. et Amb.t. 16.f, 14. _ - (1) Cette espèce est mentiounée dans les catalogues des co- quilles de la Méditerranée: elle se trouverait à Toulon, en Corse, en Sicile; mais personne ne dit avoir vu l'animal vivant, Cette coquille, ainsi que le Cypræa annulus, étaient, il y a peu d'années, l’objet d’un assez grard commerce, parce qu’elles servaient de monnaie dans la traite des noirs. N’est-il pas possible que des événemens maritimes, comme des naufrages, par exemple, soient la cause de la présence de ces espèces dans les régions de la Méditerranée les plus fréquentées par le commerce, car elles ne se rencontrent pas dans les regions sauvages des côtes de Barbarie. 538 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. ÿ Gualt, Test, t. 14, £ 3-5, M D'Argenv. Conch. pl. 18. fig. K. * : | Favanne. Conch. pl. 29. fig. G.. Knorr.Vergn. 4.t. 24, f. 4. Martini. Conch. 1.1. 51. f, 337. 3 338. el specimina decorticata. $. 339. 340. Encycel. pl. 356, f. 3. Cyprœa moneta. Aun. ibid. p. 102. n° 59. * Mus. Gottw. pl. 7.f. 42. *“ Murray. Fund, Test. Amœn. Acad. t. 8. p. 142. pl. 2, f, 11. * Gesner. de Crust. p. 255. f. 3, * Aldrov. de Test. p. 558. f. ro. *“ Jonst, Hist. nat. de Exang. pl. 17. f, 21. * Lin, Syst. nat, éd. 10, p. 523. | * Lin. Mus. Ulric. p. 578. * Barrelier. Plant. per Gall. pl. 1326. f. 26. * Lessons on Shells. pl, 2. f. 4. * Perry. Conch. pl. 22. f. 4. * Roissy. Buf. Moll. t. 5. p. 418. n° 8. * Born. Mus. p.171.Vign. fig. E. et p. 187. * Schrot. Einl. t. 1. p. 120. n° 30. * Burrow. Elem, of Conch. pl. 14. f. 4. * Payr. Cat. des Moll. de Corse. p. 170. n° 342. * Philip. Enum, Moll, Sicil. p. 235. n° 3. * Blainv. Faune franc, pl. 9.f. 3.4. 5. * Quoy et Gaim.Voy. de l’Astr, t, 3. p. 44. pl. 48. f. 17. * Dillw. Cat. t. 1. p. 458. n° 45. exclusä varietatés * Wood. Ind. Test. pl. 17. f. 43. * Gray. Monog. of Conch. Zool. Journ. p. 492. n° 60. * Desh, Encycl. méth.Vers. t. 3. p. 831. n° 40. * * Gray. Descr. Cat. Shells. p. 8. n° 65. * Sow. jun. Conch. Ill. f. 123. 130. * Kiener. Spec. des Coq. p. 34. f. r. * Menke. Spec. Moll. Nouv.-Holl. p. 30. n° 158. Habite les mers de l’Inde, les côtes des Maldives, l'Océan Atlan- tique, etc. Mon cabinet. Petite coquille très commune que l’on con— nait sous le nom de Monnaie-de-Guinée, Longueur : 14 lignes. # 60. Porcelaine à bourrelet, Cypræa obvelata. Lamk. C. testà ovatä, marginatä, dorso cærulescente; marginibus albidis, lœvissimis, mis, dorso elevatioribus; ventre conveziusculos Cypræa ES Ann. ibid. n° 6o. ; E à à. “ ù PORCELAINE, 339 * Mus. Gottw. pl. 5. f, 33, * Cyprea ee NS Dillw. ( r. p. 459. * Gray. Monog. of Cypr. Zool. a t.1p. 493. n° 61. * Sow. jun. Conch. El. f, 13. * Kiener. Spec. des Coq. pl. Se CR Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. Mon DE Cette espece, très voisine de la précédente, en parait constamment distincte, ses bords étant sans nodosités, très renflés et plus élevés que le dos qu'ils recouvrent en partie. Ce dernier est légèrement bleuâtre, et circon- scrit par une ligne jaune peu apparente. Long. : ro lignes et demie. Gr. Porcelaine anneau. Cypræa annulus. Lan. (1) C. testä ovatä, marginatä, albidd; marginibus depressis lœvibus; dorso line flavä cireumdato. Cypræe annulus, Lin. Syst. nat. éd.12. p.179. Gmel. p. 341h.n° 82. Bonanni. Recr. 3. f. 240. 241. Rumph. Mus. t. 39. fig. D Petiv. Gaz. t. 6. f. 8. Gualt. Test. t, 14. f, 2. Knorr.Veren. 4. t. 9. f. 4. Martini. Conch, 1. t. 24. f. 239. 240. Encyel. pl. 356. f. 7. Cypræa annulus. Ann. ibid. n° 6r. * La 4° espèce de coquille de Vénus. Rondel, Hist. des Poiss. p. 68. * Mus. Gotiw. pl. 7. f. 33 g. * Lin, Syst. nat. éd, 10. p. 725. * Lin, Mus. Ulric. p. 578. * Perry. Conch. pl. 22. f. 6.8. * Born. Mus. p. 187. * Schrot. Einl. L. 1. p. 12r. n° 3r. * Payr. Cat. des Moll. de Corse. p. 169. n° 34r. (1) M. Payraudeau ainsi que M. Phtippi V< citent cetle es- pèce dans les mers de Corse et de Sicile; elle se trouverait en même temps dans les mers de l'Inde. Si ce fait est vrai, et j'en doute , ce serait un exemple de plus de l'identité d’une même espèce vivant à de grandes distances et sous des climats assez différens. On a cité cette espèce à l’état fossile, en Piémont, à la Saperga près Turin : elle a eté également mentionnée aux environs de Dax; mais un nouvel examen nous fait croire que les coquilles fossiles constituent une espèce distincte. 540 HISTOIRE DES MOLLUQUES. * Phil, Énum, Moll. Sicil. p. 235, n° 4. %. -* Sow. jun. Conch. Ill. f. 115. du D * Broch.Voy. Zoul. p. 133. * Gesner, de Crust. p. 255. f. 2. * Aldrov. de Test. p. 555. * Mus. Moscardo. p. 209. f. 3. * Blainv. Faune franc. pl. 9. f. 6. * Quoy et Gaim. Voy. de P’Astr. t. 3, p. 45. pl. 48.f, 14 à 16. * Dillw. Cat, 1. 1. p. 459. n° 46. / 7. * Wood. Ind, Test, pl. 17.f. 44. * Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. 1. p.494. n° 6. * Desh, Encycl. méth.Vers. t. 3.p. 832. n0 41. * Gray. Descr. Cat. Shells. p. 8. n° 64. * Kiener. Spec, des Coq. pl. 34. f, 2. * Menke, Spec. Moll. Nouv.-Holl. p. 30. rss Habite les côtes des Moluques. Mon cabinet. Cette espèce a des rap- . ports évidens avec les deux précédentes; mais ses côtés ne sont point renflés en bourrelet, et une ligne jaune ou crangée trace un anneau coloré autour du dos de la coquille. Longueur : 11 lignes. On dit qu'on la trouve fréquemment près d'Alexandrie. Porcelaine rayonnante. Cypræa radians. Lamk. C. testà suborbiculaté, pallidè rubellä; dorso striis Pro NEA utroque latere divaricatis subradiato; lined dorsali i M pREISAE lateribus dilatatis depressis; ventre plano, striato, Cypræa radians. Ann. ibid. n° 62, * Cypræa oniscus, Wood. Ind, Test. pl. 17. f. 58. * Davila. Cat. t, 1. pl. 15. fig. I. * Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. 3. p.364. n° 94. * Trivia radians. Gray. Descr. Cat. Shells. p. 16. n° 137. * Sow. jun. Conch. Ill. f. 146. * Reeve. Conch. Syst, 1. 2. p. 263. pl. 286. f. 146. * Kiener. Spec. des Coq. pl. 23. f. 3. Habite les côtes occidentales du Mexique, près d’Acapulco. MM. de Humboldt et Bonpland, Mon cabinet. Coquille presque orbiculaire, large et aplatie en dessous, avec des stries transverses qui se conti- nuent sur les côtés et remontent sur le dos jusqu’au sillon dorsal, où elles s'arrêtent en formant chacune un épaississement tuberculeux. Le dos est élevé sans être arrondi on enflé. Diam. longit. : 9 lignes: 63. Porcelaine cloporte. Cypræa oniseus. Lamk. CE k 6 4x | 6: (1) Lamarck mentionne pour cette espèce une figure de Lis- PORCELAINE. 541 €. testä ovato-globosà, inflatä, subvesicuiosä, albido-curncä, immacu- latä; striis transversis subramosis; line& dorsali impressa; ventre convexo, striato; aperturé latissima, Bonanni, Recr. 3. f. 230, Lister. Conch. t. 706. f, 55. Favanne, Conch. pl. 20. fig. H 3. Martini, Conch. 1. t. 29. f. 306. 307. Cypræa oniscus, Ann. ibid, p. 103. n° 63. * Cypræa aperta. Gray. Mono. of Cypr. Zool. Journ. t. 3. p. 571. _n° 109. * Wood. Ind. Test. Suppl. pl. 3. f. 10. * Suw. jun. Conch. Il. f. 144. * Kiener. Spec. des Coq. pl. 5r. f, 2. excl. var. * Cypræa pediculus, Var. 6 Gmel. 3418. * Schrot. Einl. t. 1, p. 142. n° 33. * Dillw. Cat. t, 1. p.466. n° 6r. excluso Listeri synon. * Trivia aperta. Gray. Cat. Shells. p. 13. n° 108, Habite l'Océan américain, Collect. du Mus. Quoique cette espèce ait de grands rapports avec la suivante, elle est beaucoup plus grosse, plus vésiculeuse; ses siries dorsales sont lisses et jamais granuleuses ; son ouverture large et très dilatée la caractérise particulièrement, Vulg. la Tortue. Longueur: 21 millimètres, 64, Porcelaine pou-de-mer. Cypræa pediculus. Lin. (1) €, testé ovato-ventricosd, albido-rubellä, fusco-maculaté ; striis transversis subgranosis; lineä dorsali impressé ; ventre convexius= culo ; striato ; rimwæ labiis inæqualibus, ter (pl. 706, f. 55) qui ne la représente pas. Cette figure doit entrer dans la synonymie de l'espèce précédente, le Cypræa radians. Ceite erreur facile à rectifier a été reproduite par Bill: wyn, et c’est sans doute par suite de cette incorrection que Wood dans son catalogue à donné le Radians sous le nom d’Oniscus. (1) Les figures que Linné cite dans sa synonÿmie ne sont pas toutes également bonnes. Néanmoins nous reconnaissons deux espèces sous cette commune dénomination, celle de Rumphius qui est l’Oryza de Lamarck et l'espèce d’Adanson que Lamarck rapporte à l'Oryza, mais qui nous paraît être une espece très distincte des deux autres. Born répète la confusion synonymique de Linné, ainsi que le plus grand nombre des auteurs qui l'ont suivi, tels que Schrôter, Gmelin et même Dillwyn, quoique ce 542 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. "a _ Cypræa pediculus. Lin. Syst. nat. éd. 12. p. 1180. Syn. pler, exclus, Gmel. p. 3468. n° 93. q Lister. Conch. t. 706. f. 56. Gualt, Test, t. 15. fig, P. ; | We D'Argenv. Conch. pl. 6. fig. L. et Zoomorph, pl. 3. fig. I. Ko Favanne. Conch. pl. 26. fig. H r. + MAD 7 0 ROLE? LRU OR PRG LEO î de «4 NES | Lé dernier ait eu le soin de rapporter à la synonymie des variétés qui constituent autant d'espèces distinctes. Lamarck a resserré l'espèce dans de plus étroites limites. Toute sa synonymie se rapporte à une seule espèce ; mais cette espèce doit-elle conser- ver le nom linnéen ? Pour répondre à celte question, il faut étu- dier l’espèce dans le Museum Ulricæ où elle est brièvement décrite. Cette description pouvant s'appliquer à plusieurs.es- pèces, la synonymie elle-même comprenant toutes les espèces sillonnées connues du temps de Linné, notre réponse peut être prévue d’après les principes que nous avons suivis, etpour nous cette espèce doit être de celles qu'il faut abandonner : aussi nous pensons que l’exemple de Dillwyn sera suivi, et un autre nom sera imposé, car celui de sulcata propasé par l’auteur anglais ferait double emploi avec le sulcata de Gmelin qui appartient à une autre espèce. Plusieurs con- chyliologues confondent avec le Cypræa pediculus une espèce des mers d'Europe qui lui ressemble, mais qui reste toujours distincte, c’est le Cypræa europea de Montagu, Cypræa cocci- nella de Lamarck. On a souvent cité le Cypræa pediculus à le tat fossile dans diverses localités des terrains tertiaires de l'Eu= rope ; nous avons examiné la plupart de ces coquilles, et nous avons reconnu qu'à l'exception d’une seule sur iaquelle on : pourrait élever encore quelques doutes, toutes les autres con- stituent des espèces distinctes, La coquille fossile que nous re- gardous comme l’analogue du Pediculis, se trouve en Touraine et se confond habituellement avec les variétés de plusieurs au= tres espèces qui y sont très communes. Quant au Pediculus cité par Lamarck aux environs de Paris, nous avons démontré de- puis longtemps, dans notre ouvrage sur les fossiles de Paris, que la pen fossile est une espèce très distincte et du Pedi- culus et de toutes les autres, | + 65. PORCELAINE. 543 Knorr, Vergn. 6.t. 17. f. 5. Martini. Conch. 1.t. 29. f. 310. 371. Encÿclop. pl, 356. f, x, a. Crpræa pediculus. Ann. ibid, n° 64. * Coll. des Ch. Cat. du Moll. des Finist. p, 55. n° r * Blainv. Faune Franc. pl. 9 A. f. 2? * Cypræa sulcata, Dillw. Cat, t. 1. p. 466. n° 62. excl, varietatibus. * Id, Wood. Ind, Test. pl. 17. f. 50. * Cypræa pediculus, Gray. ue of Cypr. Zool, Jour, t. 3. p. 370. n° 100. Desh. Ency, méth, Vers, t, 3. p. 831. n° 39. Mus. Gottw. pl. 8. f. 45. a. b. c, d. e. Delle Chiaje. Testac. de Poli. t. 3. 2€ part. p. ro. pl. 45. f, 22, 23, Lin. Syst. Nat, éd, 10. p. 724. Lin. Mus. Ulric. p. 582. Lessons on Sheils, pl. 2. f. 3. Roissy. Schrot. Einl, Buf. Moll. t. 5, p. 418. n° o. Born. Mus. t. 1. p. 129. n° 40.p. 193. exclus. plur. syn. Trivia pediculus. Gray. Desc. Çat, Shells. p. 15. n° 132, Sow. Conch, Man, f, 449. 450. Sow. jun, Conch, Ill, f. 29. et 148. Reeve. Conch. Syst. t, 2. p. 263. pl. 286, f. 148. Kiener. Spec. des Coq. pl. 40. f. 2. Fossilis. Duj. Foss. de Touraine, p, 303. n° 6. Habite l'Océan des Antilles, etc. Mon cabinet. Coquille petite et fort commuve. Elle est bombée, marginée au bord droit, d’un gris de lin un peu rosé ou rougeâtre, avec quelques taches brunes irrégulières, Ses siries lransverses sont granuleuses où graveleuses, et son sillon dorsal n’alteint point ses extrémités. Longueur : 6 lignes. + * * NX À 0°ù NON AR. 4 TNT Porcelaine grain-de-riz. Cypræa oryza. Lamk. C. teslä ovalo-globosé, immarginaté, nived j stris tenuissimis transyersis lœvibus ; lineé dorsali impressä ; rimæ labiis subæqua- libus, Rumph, Mus, t. 39. fig. P, Petiv. Amb, 1. 16, f, 22, Uualt, Test, t. 14. fig. P, Adans. Seneg. pl. 5. £. 3, le Bitou. Cypræa oryza. Ann. ibid, p. 204, n° 65. [2] Eadem, minima, fusca, * Mus. Gotiw, pl, 5, f.2r, ec? * Delle Chiaje, Poli, Test. t, 3, 2e part, p, «1, pl, 45, f, 19. 20, RTS TRIER 544 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Cypyæa sulcata, Var. B. Dillw. Cat. t, 1. p. 466. * Gray. Monoz, of Cypr. Zool. Journ. t. 1. p. 369. n° 99. * Trivia scabriuscula, Gray. Descr, Cat. Shells. p.15. n° Tu * Sow. jun. Conch. Ill. f. 38, Habite l'Océan Asiatique, les côtes de Timor, celles nu Sénégal. Mon cabinet. Petite coquille, qui est Gal clobuleres, très blanche, : tou- jours sans taches, et non marginée au bord droit, ‘Ses stries son! ‘ès lisses, jamais granuleuses, et traversent le sillon dorsal, qui néan- moins est bien marqué. Longueur : 4 lignes. Sa var. eùt très brune, et a à peine 2 lignes 3 quarts de longueur. Mon cabinet. 66. Porcelaine coccinelle. Cypræa coccinella. Lamk. (1) C. testà ovato-ventricosd, albido-fulvä aut rubellä; striis transversis lævibus; lined dorsali nullä; labro longiore, extus marginato; rimd infernè dilatatd. Lister, Conch, t. 707. f. 55. NE. Encycl. pl. 356. f. r. b. " Cypræa coccinella. Ann. ibid. n° 66. [61 Eadem minima; dorso sublævigato, * Philip, Enum. Moll. Sicil. p. 236. n° 8. * Coll. des Ch. Cat, des Moll. du Finist, p, 55, Blainv. Faun, franc. pl. 9 A. f. 1. #* Bouch, Chantr, Cat. des Moll. du Boul, p. si An Cypræa pediculus? Gerville, Cat. des Coq, de la Mike. p. 34. n° Te * Mus, Gottw. pl. 8,f, 9. h.P * Delle Chiaje dans Poli, Test, t, 3, p. 2. 12, pl, 45. f, 3, 26, * Cypræa pediculus. Olivi, Zool. Adriat, p, 134. * Payr. Cat, des Moil, de Corse, p, 190, n° 344. 3 Cypræa europea, Mont, Test, brit. Suppl, p. 88. Pennan!. Zool. brit, t, 4, p. 252, pl. 3. D'Acosta. Brit, Conch, p. 32. pl, 2. f, 6. Donovan, Brit, Shells. t, 2, pl, 43. % Cypræa europea, Dillw. Cat, 1, 1.p. 467. n° 63. j ; at * Id. Wood. Ind, Test, pl. 17. f, 60. (1) Celle-ci est une des espèces que Linné a confondues : avec le Pediculus, Lorsque Lamarck sépara cette espèce, 1 iynorail sans doute que Montagu l'avait déjà reconnue et nommée : 4 europea, L'antériorité de ce nom exige qu nl soit restitué à l’es- pèce. | PORCELAINE. | b45 * Id. Gray. Monog, of Cÿpr. Zool. Journ, t, 3. p. 366. n° 96. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 3. p. 830. n° 58, * Trivia europea. Gray. Descr. Cat. Shells. p. 14. n° 118. * Cypræa europea. Sow. jun. Conch. Ill. p. 142. * Desh, Exp. sc. de Morée. Moll. p. 202. * Fossilis, Bronn. Leth. Géog. t. 2. p. 1115. pl. 42.f. 7. Habite... Mon cabinet. Coquille grisâtre, fauve ou rosée, tanlôt ta- chée de brun, et tantôt immaculée, Le bord droit de son ouverture est plus long que le gauche, et courbé antérieurement, Cette coquille se distingue du C. pediculus, en ce qu’elle n’a point de sillon dorsal, et - que ses stries transverses sont toutes et toujours très lisses. Longueur : 6 lignes un quart. Elle est souvent bien plus pelite, 67. Porceiaine australe. Cypræa australis. Lamk. C. testà ovatä, albidä, maculis raris pallidè carneis pictä; extremitati- bus roseis ; striis transversis ante lineam dorsalem interruptis ; labro longiore, extus marginato. * Quoÿ et Gaim.Voy. de l’Astr. t. 3. p. 46. s. 48. f. 19 à 26. * Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. 3: p. 570. n° 108. * Trivia australis. Gray. Descr. Cat. Shells. p. 13. n° 110. * Menke. Spec. Moll. Nouv.-Holl. p. 30. n° 162. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. M. Macleay. Mon cabinet, Elle diffère de la précédente par sa ligae dorsale, quoique faiblement marquée, et par ses stries qui s’interrompent avant d'y arriver, Lon- gueur : 6 lignes. 68. Porcelaine albelle. Cyprea albella. Lamk. C. testä ovatä, lateribus dilatati, lævi; dorso ventreque albis; margi- nibus flavidis; infima facie PE) * Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. 3.p. 552, n° rit. Habite les mers de l’Ile-de-France. Mon cabinet. Elle est un peu scuti- forme, et a les dents de son ouverture raccourcies. Longueur : 7 ligues et demie. * 69. Porcelaine princesse, Cypræa valentia. Perry. C, testé orbiculato -ovalé, giblé, albidä ; dorso lineolis fuscis ornato, line dorsali centrali, simplici, basi planulatä ; lateribus ratundatis, gibbis, pallidè incarnatis fusco-maculatis; extremitatibus concentricè fusco-lineatis. Cypræa valentia, Perry. Conch. pl. 23. Î. 2. Cypræa princeps. Graÿ. Mouog. of Cypr. Zool, Jo LL, pe 75. Id. Gray. Deser. Cat, Shells. p. 2. n° 2, Crpræa valentia, Gray. ad ét Cor, Lo a Mono, of Cypr, Zuol, Journ, t,4,p, 65,101, Tome X, 39 545 HISTOIRE DES MOLLUSQUES, Cypræa princeps. Sow. jun, Conch. IL, n° r. fr. Id. Kiener. Spec. des Coq. pl. 7et8.f. 1. ; Habite le golfe Persique, [Coquille globuleuse, ovale, convexe, blanche; le dos est orné de lignes brunes , diversement recourbées. a partie supérieure des cotés, près du cute il y a deux taches subquadran- gulaires; la ligne dorsale est près du centre et droite; lés côtés sont arrondis, convexes, couleur de chair, avec des taches Er de dif= férentes grosseurs ; les extrémités sont marginées, accompagnées de lignes brunes concentriques ; la base est blanche, arrondie, penchée un peu autour de l'ouverture, Les dents du bord intérieur sont petites, serrées ; la face de la columelle est profonde; les plis du bord extérieur sont plus larges et plus espacés ; les tours sont en partie visibles, coniques, convexes ; le dedans est blanc, Nous empruntous à M, Gray la description de cette coquille, très rare et fort intéressante, Elle n’existe encore dans aucune des collections de Paris; nous n’avons pu la décrire comme nous le faisons des autres espèces. Cette grande coquilie, qui a des rapports avec le Cypræa gris, a 95 millimètres de long et 70 de large, ] + Ÿ 70. Porcelaine mélanostome. Cypræa cameleopardalis. Perry. C, testà ovali, turgidä , subfuscä , transversè obsoletissimè brunneo- fasciatä, guttulis elevatiusculis , niveis conspersä ; ventre convexius- culo, extremitatibusque albidis, lateribus dorsalibus subincrassatis, utrâque extremitale subfoveolatis ; dentibus labit externimediocribus, interni minoribus, interstitiis fusco-violacescentibus, Cypræa cameleopardalis, Perry. Conch, pl. 19.f, 5. Id, Gray. Descr. Cat. Shels. f. 3. n° 19. Cypræa melanostoma, Sow. Tank, Cat. add. p. 31. Id. Zool. Journ. t. 2, p. 495. pl. 18. f. 34. ci Gray, add, et corr. Monog. of. Cypr. Zool, Journ. t. 4. p. 75.n. 25. Cypræa melanostoma, Sow. Jun. Conch. Ill. f, 64. 65. Cypræa cameleopardalis. Kiener. Spec. des Coq. pl. 24. Habite daus la mer Rouge et l'Océan indien, Cette coquille a les plus grands rapports avec le Cypræa vitellus , et il est à présumer qu’elle a été long-temps confondue avec elle a titré de variété, car, considérée d'abord comme rare, cette espèce n’a pas été plus tôt signalée qu'elle s'est trouvée dans presque toutes les collce- tions, Sa forme est semblable à celle du vitellus, et cependant ui peu plus allongée, et ses extrémités sont un peu plus prolongées, Son ouverture est assez large, dilatée vers la base, les bords eu sout PORCELAINE, 547 également dentelés ; le gauche présente une série de sillons qui s’en- foncent en dedans, et dont les interstices sont d’un violet noirâtre , ce qui a valu à l'espèce le nom de Mélanostome que lui a donné M.Sowerby. Les callosités sont blanches, elles s’étalent de chaque côte, sous la forme de languettes demi-circulaires, et elles ne présen— tent jamais les fines stries qui caractérisent le vitellus, Dans les in- dividus jeunes , on voit assez distinctement quatre zones d’un fauve très pâle qui ont une tendance à se confondre avec la couleur d’un gris fauve qui forme le fond, Sur cette coloration sont irrégulière ment éparses un assez grand nombre de taches arrondies , inégales et saillantes, d’un très beau blanc, Quelques personnes persistent à conserver à cette espèce le nom de Cypræa melanostoma ; mais il est évident qu’elle a été très nettement distinguée, dès 1811, par Perry, qui lui a consacré celui de Cameleopardalis. Gette espèce est longue de 68 millimètres, et large de 42. re 4 T 71. Porcelaine cervinette. Cypræa cervinetta. Kiener. C. testä ovato-oblongä, cylindraceä, flavescente, fusco transversim quadrifasciatä, subtus castaned, maculis albulis inæqualibus irregu- _ lariter el densè irroratd ; aperturé subrectà, basi dilatatä, fusco sulcato-dentatä, anticè posticèque profundè emarginatä. Kiener. Spec. des Coq. pl. 6. F. 1. 2. Habite dans l'Océan indien ? Cette espèce, distinguée par M. Kiener, n’est peut-être qu'une variété intermédiaire entre les Cypræa exanthema et cervus de Linné, Elle est ovale-allougée, subcylindracée, toujours plus petite que ces deux espèces, avec lesquelles nous la comparons. Son ouverture est allon- gée et s’élargit graduellement du sommet à la base. Le bord droit est plus étroit que le gauche; il est dentelé en dedans; ses dentelures sont d’un brun foncé , et se continuent en dehors par autant de pe- tites côtes qui atteignent presque la limite extérieure de ce bord droit. Le bord gauche ou columellaire présente à sa partie supérieure une callosité assez grosse, qui complète le canal pos!érieur de l'ouver- ture. Sur la partie interne de la columelle se montrent un assez grand nombre de plis transverses dans le milieu, et obliques en avant et en arrière, peu saillans : les antérieurs sont un peu plus écartés que les postérieurs, Ces plis semblent se prolonger assez loin sur le bord gauche, mais si l’on y applique le doigt , on s’apercçoit qu'ils sont re- présentés par des lignes alternativement blanches et brunes, noyées dans l'épaisseur de la callosité ; il semblerait que les plis existent, mais en dessous de la couche vernissée et transparente, A la base de la columielle se voit un pli brun, détaché de tous les autres par une 9. é, 548 HISTOIRE DES MOLLUSQUES,. x: échancrure large et peu profonde ; ce pli suit une direction presque perpendiculaire à celle des autres. Sur un fond d’un brun fauve, cette coquille offre quatre zones transverses, égales, d’un brunplus foncé, et toule sa surface est ir TEL parsemée de taches blanches, arrondies, au centre desquelles il y a souvent un petit point brun, Le bord auch est d’un brun foncé, passant insensiblement au brun fauve clair; tandis que le bord gauche est d’un fauve un peu rou- - geâtre. Cette espèce se distingue facilement de celles avec lesquelles d nous l'avons comparée, d’abord par sa forme générale et sa colora- tion , et plus spécialement par les caractères de son ouverture, Elie longue de 80 millimètres et large de 40. 72. Porcelaine de Scott. Cypræa Scotti. Brod) à C, testä ovato-oblongä, subpyriformi, gibbà, pallidè ferrugine4, ma= culis atro-ferrugineis, subtus planulatä, fusco-nigricante, intüs al- bidä ; aperturæ albentis latere sinistro ut plurimüum edentulo, articè crenato. Menke. Spec. Moll. Nouv. Holl. p, 29. n° 155, Brod, Zool. Journ. t. 5. p. 330. pl. 14.f, 1. 2. 3. Cypræa friendii. Gray. Desc, Cat, Shells. p. 5. n° 32. Sow. jun, Conch. Ill, f, 44. Kiener. Spec. des Coq. pl, 14. f. 1. Habite le détroit du Sund, au-dessus de Java , et la partie occidentale de la Nouvelle-Hollande. Très belle coquille, qui, par sa forme générale, se rapproche un peu du Cypræa stercoraria. Cependant la plupart des individus sont en pro- portion plus étroits ; mais cette coquille est variable sous le rapport de la forme, car nous avons dans notre collection deux individus beaucoup plus ventrus que tous ceux figurés jusqu’à ce jour. Cette coquille est ovale-ventrue, atténuée à ses extrémités, aplatie en des- sous, et son ouverture assez large est presque médiane, Les flancs sont garnis de bourrelets devenant très épais et très saillans aux ex- trémités. Le bord droit est tout-à-fait aplati en dessous, et ilest li- mité en dehors par un angle plus aigu que dans la plupart des autres espèces ; il est armé en dedans d'un assez grand nombre de dentelures égales , mais les extrémités en sont entièrement dénudées: La colu- melle ne porte qu’un pelit nombre de dentelures vers la à eiles sont irrégulières et obsolètes. Les échancrures qui terminent Mouver. ture sont très profondes, et fortement renverstes vers le dos dedl coquille, Lorsque cette coquille est fraîche, elle est d’une belle co'0- ration, L'ouverture est blanchâtre en dedans, et la base ainsi que les callosités sont d’un beau brun café brûlé, et ornées sur les flancs, de PORCELAINE. 949 grosses taches arrondies d’un beau brun noiratre, En dessus, la co- quille est d’un gris livide , et elle est ornée de taches irrégulières d’un brun très foncé; celles occupant le dos représentent assez exac- tement des caractères hébraïques. Les grands individus ont 75 millimètres de long et 47 de large. f 73. Porcelaine sableuse. Cyprœa arenosa. Gray. C. testä ovali-cvatà, subventricosä, pallidè fusca , quadrifasciata ; basi convexä ; marginibus incrassatis, angulatis, supré arenoso-cinereis ; aperturd dentibusque minutis, albis. Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t, r. p. 147. pl. 8 et 12.f. 6, Wood. Iud. Test. Suppl. pl. 3. f, 5. Gray. Descript. Cat. Sheïls. p. 4. n° 26. Sow. jun. Conch. Il. f. 75. Kiener. Spec. des Coq. pl. 2. f. 4. Habite dans l'Océan Pacifique. Coquille qui, par sa forme générale, se rapproche beaucoup du Cypræa ventriculus de Lamarck. Elle est régulièrement ovalaire, aplatie en dessous, convexe en dessus, élargie sur les côtés. L'ouverture est submédiane en fente très étroite, à peine arquée dans sa longueur, et très peu dilatée à la base. Le bord droit est dentelé dans toute sa longueur, mais les dentelures ne dé- passent pas le côté interne ; il en est de même pour le côté gauche ; mais sur le bord intérieur de Ja columelle les dents se continuent en forme de plis profonds qui se perdent à l'intérieur, Les dents de l’ouverture sont égales des deux côtés, si ce n’est à la base de la colu- melle, où l’on en voit deux ou trois plus grosses que les autres. Toute la surface inférieure de la coquille est d’un beau blanc vers l’ouverture, passant au jaunâtre et au fauve vers les bords. Les bords sont garnis de bourrelets épais, dont la substance est chargée de granulations ‘inégales et blanchâtres qui ressemblent à des grains de sable enfon- cés dansune matière vitrée très polie. Ces callosités laissent à décou- vert une grande partie du dos de la coquille, et l’on voit quatre zones transverses d’un brun reugeâtre sur un fond d’un beau gris perlé. Cette coquille, assez rare encore dans les collections, a 35 millimètres de long et 24 de large. + 7 74. Porcelaine ivoire. Cypræa eburna. Barnes. C. testà oblongo-ovatà, nived; marginibus incrassatis, rotundatis; extre- mitate anteriori suprà obscurè foveolatà. Barnes, Ann. Lyc. Nat. Hist. t, 1. p. 133. pl. 9. f. 2. Cypræa nivea. Gray. Report proc. Zool. Soc, Zool. Journ. t. 1. p. 420. Cypræa eburna, Gray. Monog. of Cypr, Zool, Journ. t. 1. p. 510. n° 82, 550 HISTOIRE DES MOLLUSQUES, Kiener. Spec. des Coq. pl. 8. f, 3. Habite les mers de Chine et l'Océan Pacifique. . 4 Après avoir adopté cette espèce sous le même nom, M. Gray , dans son catalogue descriptif, la rapporte au Ces turdus, à titre de variété très jeune. Belle espèce, facile à distinguer, puisqu'elle est du petit nombre de celles qui sont toutes blanches. Elle est ovale, oblongue, très convexe, atté- nuée à son extrémité antérieure, un peu aplatie en dessous. Son ouverture assez étroite, un peu dilatée vers la base, permet d’aper=, cevoir la couleur d'un beau jaune fauve de l’intérieur. L’ouver- ture est garnie de chaque côté de 14 ou 15 dentelures, grosses, épaisses et courtes. Son extrémité postérieure est un peu inclinée à ja | gauche, et l’échancrure qui la termine de ce côté est oblique, pro- fonde, et ses extrémités sont inégales , celle qui appartient au bord droit étant plus proéminente que l’autre, Le bord droit est un peu saillant en dehors et il est garni, dans toute sa longueur, d'une série de petites lacunes que l’on voit se prolonger sur toute la partie anté- rieure du bord gauche: des lacunes semblables se montrent sur un assez grand nombre d’autres espèces, Toute cette coquille est d'un beau blanc d'ivoire, un peu grisätre en dessus. Cette espèce, assez rare encore dans les collections, a 47 millimètres de long, et 28 de large. + 75. Porcelaine truitée. Cyprœu guttata. Gmel, C, testé ovatä, fulv&, guitulis punctisque niveis CH PeTE basi alba, rufo-fulvo venosä; marginibus subincrassatis, suprà acutis, gere, costato-striatis, Gmel. p. 3402. n° 15. Martini. Conch. 1, r. pl. 25. f. 252, 253, Schrot, Einl. t, 1. p. 134. n° 5. a Dillw. Cat. t. 1.p.444. n°114. ; “1 Wood, Ind. Test. pl, 17.f. 14. dé Gray. Monog. of Cyp. Zool. Journ. 1, 1. p. 5rr.n°83. Sow. Zoot:/Font.it. 2. p. 400. pl ire. (17. 2008 Gray. Descr. Cat. Shells. p. 7. n° 40. Sow. jun, Conch. Ill. f. 176. Reev, Conch. Syst, t. 2. p. 264. pl. 288, f, 176. Kiener, Spec. des Coq. pl, 43, f, 1. PE à Habite la mer Rouge. Très belle et très rare espèce, dont la forme est assez semblable à celle du Cypræa eburna; elle est ovoïde, subpyriforme, atténuée à son extrémité antérieure, rétrécie en dessous, ayant une ouverture assez mA PORCELAINE 531 large el arquée à son extrémité postérieure; celle ouverlnre est dila- tée à son extrémité antérieure, et son bord droit est beaucoup plus étroit que le gauche ; de l’un et l’autre côté, les dentelures se prolon- gent sur toute la largeur des bords ; et sur le côté gauche, elles se bi- furquent souvent avant d'atteindre la limite de ce bord ; ces dente- lures sont d’un très beau brun, sur un fond du plus beau fauve. Sur les extrémités de la coquille les côtes se relèvent et se prolongent en dessus jusqu’à la limite des bourrelets, Les échancrures qui terminent r l'ouverture sont larges et profondes; la postérieure est comprise entre deux lèvres inégales; celle qui dépend du bord droit est la plus proéminente. Sur un fond du plus beau fauve, tirant un peu à l’o- range , cette coquille est ornée d’un petit nombre de petites taches blanchâtres jaunätres, qui, pour leur distribution , rappellent un peu celles du Cypræa cameleopardalis, Cette belle et rare espèce est longue de 65 millimètres et large de 38. f 76. Porcelaine gonflée. Cypræa physis. Brocchi. C. testé ovato-inflatä, anticè.attenuat@, sublus convexiusculé, alba, lateribus aurantiacä , supernè fusco-bizonata, maculis irregularibus fuscis aspersd; aperturd laté, basi dilatatä; labro tenuè dentato ; columella edentulà , basi obsoletè dentatä. Cypræa physis. Brocchi, Conch. Foss. Subap. t. 2. p. 284. n° 5. pl. PRE Sow. jun. Conch. Ill. f. 179. Cypræa achatidea. Reeve. Conch. syst, t. 2. p. 264. pl. 289. f. 179. Cypræa Grayi. Kiener. Spec. des Coq. f. 3, Habite la Méditerranée; fossile dans les terrains subapennins. Nous rendons à cette espèce le nom que Brocchi le premier lui a donné, car-pour nous l’identité de l’espèce fossile avec la vivante est incon- testable. Il est à présumer que M. Sowerby, en inscrivant cette es- pêce sous le nom d’Achatidea, dans ses Illustrations conchyliologiques, n'avait pas reconnu son identité avec le Cypræa physis de Brocchi. Cette coquille, fort rare encore, est ovale globuleuse ; par sa forme elle se rapproche du Cypræa witellus, Elle est convexe en dessous; son ouverture est assez large, blanche ; son bord droit porte un grand nombre de fines dentelures égales. La columelle est dépourvue de dents, si ce n’est vers son extrémité antérieure , où l’on en remarque quelques-unes d’obsolètes, L’échancrure antérieure est large, mais peu profonde; la postérieure, au contraire, est plus profonde et plus étroite, Tout le dessous de la coquille est d’un beau blanc, passant insensiblement au jaune orangé, qui est la couleur des flancs de la coquille ; cette couleur est disposée en une zone qui crconscrit les (SA Qt D HISTOIRE DES MOLLUSQUES. bourrelets. En dessus, la coquille est d'un gris cendré; elle est ornée de deux zones transverses, d’un brun assez foncé, et elle*est parse- mée d’un grand nombre % taches irrégulières, souvent confluentes, d’un brun assez intense, ( Les grands individus ont 38 millim. de long et 25 du his T 77. Porcelaine mignonne. Cypræa puchella. Swains.. C. tesid ovatä, albidä, obscurè fasciaté, fulvo punctatä, maculis dorsalibus duabus fulvis irregularibus signatä ; lateribus albido-fla- vescentibus, nigro fusco-guttatis; basi convexd, striatä, striis ele" vatis, spadiceis. Swains. Exot. Conch. p. 25. pl. 35. Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. 1.p. 379. n° Lu Gray. Descr. Cat. Shells. p. 9. n° 71. Sow. jun, Conch. 11!. f. 40. mat Kiener. Spec. des Goq. pl. 28 f. 2.5. Habite les mers de la Chine. Fort jolie espèce de Porcelaine, restée rare pendant long-temps dans les collections. Elle est oblongue, pyri- forme , plus atténuée à son extrémité antérieure que la plupart des autres du même genre. Elle est convexe en dessous, et ses extrémités sont relevées, de sorte que, placée sur un plan horizontal, ellen”’y tou- che que par son centre. Son ouverture est allongée, très étroite, plus rétrécie dans le milieu a ses extrémités ; elle est terminée par des échancrures profondes; l’antérieure est qilaéà et un peu infun- dibuliforme. Le bord droit est large, convexe, et il est garni, ainsi que le gauche, d’un grand nombre de plis d'un beau brun, se conti- nuant en dehors dans une zone étroite pour le bord droit, beaucoup plus large pour le gauche. Ces plis brans ressortent agréablement sur le fond blanc de la base de la coquille. Sur les flancs , les bourrelets sont peu épais, et ils sont parsemés irrégulièrement de belles taches arrondies, d’un très beau brun. On remarque de plus , en avant et en arrière, de chaque côté des échancrures, une tache brune assez large, En dessus, la coquille est d’un fauve-grisâtre; elle porte sur le milieu du dos une zone assez large de taches brunes quadrangulaires , interrompues; toute la surface est irrégulièrement parsemée de taches inégales, très menues, d’un brun pâle. Cette espèce a 43 milimètres de long et 26 de large. T 78. Porcelaine de Reeve. Cypræœa Reevit. Gray. C. testä ovatä, tenui, fragili, subtus albà, extremitatibus D supernè pallidè flavä, flavo intensiore ar ifasciatü ; Là ÿ an- gusté, basi dilatatä, tenuissimè dentatä. di PORCELAINE. ; 553 Gray. Cat. des Cypr. dans Sow. Jun. Conch. Ill. Sow. jun. Conch. Ill. f. 52. Kiener. Spec. des Coq. pl. 87. f, 2. Menke. Spec. Moll. Nov. Holl. p. 29. n° nd Habite la Nouvelle-Hollande. Coquille qui atteint à-peu- près la gros- seur du Cypræa lurida, et qui constitue une espèce parfaitement distincte de ses congénères. Elle est ovale-ventrue, son test reste mince. Tous les individus que nous avons vus avaient l'apparence d’être jeunes. L'ouverture est étroite, dilatée à la base, et garnie daps toute sa longueur d’un grand nombre de dents très fines. Celles du bord columellaire descendent sur toute la hauteur de la columelle, sous forme de plis. Cette columelle présente à la base un bord inté- rieur blanchâtre, et aussi profondément dentelé que le bord droit, L'échancrure postérieure est plus oblique, plus étroite, et plus profonde que Pantérieure. La spire reste constamment apparente; elle est toujours revêtue d’une couche transparente, de couleur grenat. Le dessous de cette coquille est blanchôtre; elle devient d’un rouge pourpre peu foncé à ses extrémités; en dessus elle est d’un fauve pâle, et la plupart des individus présentent quatre zones iransverses, d’un fauve un peu plus foncé ; deux de ces zones occupent les extrémités ; les deux autres se voient sur le milieu du dos, Celte coquille, rare encore dans les collections, a 40 millimètres de long et 25 de large. T 1 79. Porcelaine tessellée. Cypræœa tessellata. Swains. C. testà ovatä, gibbà, aurantiacd, ad latera tesseris albis fuscisque alternis tessellatä ; basi albidä, dentibus luteo-fuscis. Swain. Zool. illust. 1'© série.t. 2. pl. 3. Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. 1. p. 150. n° 25. Wood, Ind. Test, Suppl. pl. 3 f. 1. Gray. Descript. Cat. Shells. p. 6. n° 39. Gray. Add. et Corr. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. 4. p.74. n° 24. Sow. jun. Conch. Ill. f, 94. Kiener. Spec. des Coq. pl. 22. f. 3. Habite la Nouvelle-Zélande, Fort belle espèce de Porcelaine, rare encore dans les collections; elle se distingue très facilement. Elle est ovale-globuleuse, très convexe en dessus, aplatie en dessous , garnie à sa circonférence de bourrelets assez épais, et subrostrée à ses extrémités. L'ouverture est submédiane , un peu infléchie dans le milieu , à bords parallèles, et finement dentelée de chaque côté ; les dents sont égales, et sont d’un beau brun-roussâtre, tranchant agréablement sur le fond blanc-jaunâtre de l’ouverture, Les échan- 594 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. crures terminales sont égales, élroites et peu profondes, Le dessous de la coquille est d'une beile couleur jaune, nuagée de blanc, Sur les extrémités des bourrelets et en dessus , se voient de chaque côté deux grosses taches arrondies d’un beau brun-marron foncé; deux autres taches plus pelites, et un peu moins foncées, se voient à chaque extrémité, de chaque côté du canal de l’échancrure terminale. Le dos de la coquille présente deux zones blanchâtres transverses, sur un fond d’un beau jaune tirant à l’orangé. Cette belle espèce a 32 millunètres de long ét 22 de large. Fran) 7 80. Porcelaine cylindrique. Cypræa cylindrica. Born. C. testà oblongo-ellipticä, subeylindricé , albido-cœrulescente, obscurè Jusco-trifasciatä , punctisque fulvis nebulata ; spir4 pland; basi sub- cylindricä, semisulcatä, albà ; labro marginaio HéAtibus maximis ; columellé convexiuscula. FA Cypræa cylindrica, Born. Mus. p. 184. pl. 8. f. ro. Schrot, Einl, t. 1. p. 160. n° r09. Gmel. p. 3405. n° 54. Dillw. Cat. t. 1. p. 452. n° 20. Wood, Ind, Test, pl, 17. f, 29? Gray. Monog, of Cypr. Zool. Journ,. t, 1.p. 362. n° 45, Sow. Genera of Shells. f. 4. Gray, Descr, Cat. Shells. p. 9. n° 72. Sow. jun. Conch. Ill, f. or. Kiener. Spec. des Coq. pl. 16. f. 3. Habite les mers de la Chine, Cette espèce mérite bien le nom que Born lui a imposée, Elle est une des plus allongées ; elle est étroite, cylin- dracée. Son ouverture est blanchâtre, sensiblement dilatée à son extrémité antérieure. Le bord droit est étroit, un peu épaissi en dehors, garni en dedans de grosses dentelures écartées, au nombre de 16 ou 17, et se continuant au dehors par autant de petites côtes qui ne dépassent pas la largeur de ce bord. Les dentelures du bor gauche sont bien différentes; celles du milieu sont fines, me peu apparentes et transverses ; à l'extrémité postérieure , elles sont plus longues et plus espacées ; mais à l’extrémité antérieure, elles deviennent graduellement plus grosses et plus séparées entre elles. La dernière forme un gros pli oblique qui occupe l'extrémité de la columelle, Dans les individus encore jeunes, les dents médianes sont très courtes , tandis que celles des extrémités sont , plus longues. Dans les vieux, elles sont presque égales, elles occupent presque toute la surface du bord gauche, Lorsque la coquille est jeune, elle est 3 ? PORCELAINÉ. 555 d'un violet pâle, et elle est ornée de quelques taches d’un brun-roux, ordinairement disposées eu deux ou trois zones transverses ; dans les individus adultes, la coquille est d’un gris-cendré, très finement ponctué de brun, avec queïques taches nuageuses d’un brun plus foncé sur le milieu du dos. La spire est tronquée, subombiliquée, et deux tâches d’un brun foncé se remarquent à chaque extrémité de la coquille sur les parties latérales du canal terminal, dont Ja partie supérieure est blanche, ainsi que tout le dessous de la coquille. Les grands individus ont 32 millimètres de long et 15 de large. T 81. Porcelaine vergetée. Cypræa tabescens. Dillw. C. testä oblongo-ellipticd, subeylindricé, subumbilicatä, albido cœrules- cente, interruptè fusco trifasciaté punctisque fulvis nebulatä ; basi alba; labro marginato, supré fusco maculato ; dentibus approsimatis; columellä concavä. Dillw. Cat. t, 1. p. 463, n° 54. - Cypræa stolida var. B. Gmel. p. 3417. Schbrot. Einl. t, 1. p. 141. n° 26. pl. z. f, 7. Cypræa teres, Gmel. p. 3405. Wood. Ind. Test. pl. 17. f. 51. Gray. Monog. des Cyp. Zool. Journ. t. 1, p. 381. n° 44. Martini. Coneh, t, 1. pl. 22. f. 294. 295. Gray. Descr. Cat. Shells. p. 9. n° 75. Sow. jun. Conch. Ill, f. 14. Kiener. Spec. des Coq. pl. 5. f. 3. Habite l’Océan indien. [Coquille allongée , cylindracée, atlénuée, à ses extrémités, ayant la spire ombiliquée et notablement dépassée par le prolongement en bec du ganal postérieur ; en dessous elle est un peu aplatie, et bordée à la circonférence d'un bourrelet étroit, et assez saillant. L'ouverture est étroite, à peine courbée dans sa lon— gueur, un peu dilatée à la base. Les bords sont garnis dans toute leur hauteur de dentelures très fines, se prolongeant un peu sur le côte droit, et qui, sur le gauche, sont à ras de la surface. Les deux ou trois dernières dents columellaires sont plus écartées et un peu plus grosses que les précédentes ; la dernière, épaisse et assez large, est séparée par une échancrure étroite et profonde. Le dessous de la coquille est d’un beau blanc; les bourrelets sont ornés de grosses ponetuations , d’un brun pâle et violâtre. Sur le dos , celte coquiile présente, sur un fond d’un roux très pâle, quatre zones transverses , étroites, de taches subquadrangulaires d’un brun-roussâtre, peu foncé. Indépendamment de ces zones, il existe souvent une tache irrégu- 556 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. lière sur le milieu du dos, et de plus, toute la surface dorsale est chargée d'une multitude de taches roussâtres, irrégulières et souvent confluentes. i Les grands individus de cette espèce assez rare sont nié de 30 millimètres et larges de 22. 7 82. Porcelairie de Walker. Cypræa Walkeri. Gray. C. testä ovato-oblongä , subpyriformi, anticè attenuatä , subtüs con- vexiusculd ; aperturä multidentatd, violaced ; labro violacescente, latere columellari flavescente, maculis atro- ‘Purp eis, irregulariter sparsis ornato; spird umbilicatä, supernè grise, ASE fasciis angustis maculis subquadrangularibus. Gray. Descr. Cat. Shelis, p. 11. n° 94 a. Sow. jun. Conch. Ill. f. 22. Mediocris. Kiener. Spec. des Coq. pl. 14. f. 3. Habite l'Océan indien et les iles Philippines. [Cette chute ne manque pas de rapports avec le Cypræa sanguinolenta. Elle est ovale-subpy- riforme, alténuée à son extrémité antérieure, médiocrement convexe en dessous et garnie de bourrelets latéraux peu saillans, surtout du côté gauche. L'ouverture est en fente étroite, un peu dilatée à son extrémité antérieure ; elle est fortement recourbée à l'extrémité op- posée; son bord droit dépasse le gauche, se courbe subitement pour venir s'implanter vers le sommet de la spire, L’échancrure posté- rieure est, très oblique et très profonde, l’antérieure l’est beaucoup moins. Les dents du bord droit sont fines, égales; celles du gauche sont beaucoup plus fines et plus serrées ; les deux avant-dernières sont très grosses, et séparées de la dernière par une échancrure large et peu profonde. Ces dents sont jaunâtres et ressortent sur un fond violet du bord droit et du bord columellaire; le côté gauche et sa callo- sité sont d’un fauve clair et un peu livide, Vers la limite supérieure des bourreletsse montre un petit nombre de taches arrondies, d’un brun violâtre un peu foucé. Aux extrémités de la coquille, et sur les parties latérales des échancrures, on voit une tache violette diffuse, moins foncée que les taches arrondies des bourrelets. Sur un fond. d’un gris-verdätre, le dos de la coquille est orné dans le milieu d’une très large zone brune, bordée en dessus et en dessous d'une petite zone de points bruns quadrangulaires, En avant de ces deux zones, on en trouve une troisième un peu plus pâle; de plus, toute la sur- face dorsale est couverte d’une multitude de très petites ponctHaHOns ; souvent confluentes, et assez également réparties. Cette espèce, rare encore dans les collections, a 30 millimètres de long el 27 de large. 2 PORCELAINE, Do + 83. Porcelaine pâle. Cypræa pallida. Gray. C. testà ovato-turgidä, subis albä, in lateribus punctulis pallidè fuscis notatä ; maculà dorsali irregulari fuscescente ornatä, pallidè orised, flavo punctulis minutis irregularibus irrorata. Gray. Descr. Cat. Shells, p. 10 n° 85. Sow. jun. Conch. Il]. f. 19 et 76. Habite... Celte espèce ne manque pas d'analogie avec le Cypræa punctulata. Elle s’en distingue par sa forme plus ovalaire, et par plusieurs parties de sa coloration. Elle est ovale-oblongue, ovi- forme, très bombée en dessus, un peu aplatie en dessous, atténuée à sun extrémité antérieure; elle est garnie, de ce côté, de deux bour- relets qui font une saillie notable. L'ouverture est assez fortement arquée à son extrémité postérieure. Le bord droit est armé, à son côté interne, de 18 ou 19 dents égales; celles du côté gauche sont plus petites, mais elles vont graduellement en s’accroissant vers la base; vers l'extrémité antérieure, l'ouverture est sensiblement dilatée, et l’échaucrure qui la termine de ce côté est plus oblique et plus profonde que celie de l'extrémité opposée. L'ouverture et le dessous ‘de cette coquille sont d’un beau blanc. Sur les flancs, et vers la limite des bourrelets, on remarque un petit nombre d’assez grosses ponc- tuations d’un brun-pâle. En dessus, la coquille est d’un blance-grisâtre ; elle est toute couverte d'un grand nombre de ponctuations très fines, irrégulières, quelquefois confluentes, d’un fauve pâle. On remarque sur le milieu du dos une tache irrégulière, formée de l’assemblage d’un grand vombre d’autres d’un brun assez foncé. Cette espèce est longue de 30 millimètres et large de 17, + 84. Porcelaine peinte. Cypræa picta. Gray. C, testé ovato-oblongt , subumbilicaté , albidä , obscurè trifasciatd , punctis maculisque fuscis nelulatä, basi albido-purpured , margi- nibus livido-purpureis , nigro maculatis ; aperturd albidä , labii den. tibus minutis, inæqualibus ; columellà lævi, Gray. Monog, of Cypr. Zool. Journ, t. 1. p. 389. n° 564, nl, 7.f. ro, Gray. Descr. Cat. Shells, p. 10. n° 82. Sow. jun, Conch, Ill. f. 162. Habite les mers d'Afrique, [Cette coquille a des rapports avec le Cypræa sanguinolenta, Elle est ovale-cblongue, aplatie en dessus, atténuée à son extrémité antérieure, et bordée sur les flancs de bourrelets qui s’épaississent particulièrement à son extrémité antérieure. L'ouverture est à peine arquée dans sa longueur ; elle se dilate graduellement d'avant en arrière, et elle est armée, de chaque côté, de dentelures nombreuses, courtes, égales sur le côté droit, plus fines et plus HISTOIRE DES MOLLUSQUES. rapprochées sur le gauche, Les trois premières dents columellaires sont plus grosses que les autres et plus écartées. Les échancrures terminales de l'ouverture sont peu profondes et peu élargies, Le dessous de la coquille est teinté d’un violet pâle et blanchètre, pas- sant sur les côtés à un violet plus brunâtre qui se termin la limite des bourrelets latéraux. Sur ces bourrelets, se montrent unp ombre de grosses ponctuations d’un brun noirâtre, irrégulièrement distri buées, Les bords intérieurs de l'ouverture sont blancs. En dessus, la coquille est d'un gris-bleuâtre ; elle est ornée de deux zones brunâtres, dont une est médiane, et l’autre occupe l'extrémité pos- térieure de la coquille; outre les deux zones, la coquille est encore M ornée de petites laches ou ponctuations d’un brun plus ou moins foncé. Elles sont quelquefois très rapprochées ou confluentes, et alors le fond bleuâtre disparait presque entièrement, Celte espèce est longue de 30 millimètres et large de 28. + 85. Porcelaine pointillée. Cyprœa irrorata. Gray. C. testà ovato-oblongä, subcylindraceä, anticè angustiore, subtus de- pressä albä, supernè flavo violacescente, punctulis fuscis irregulariter irroratä ; aperturd angustd, dentibus brevibus armatd, anticis emi- nentioribus. ae Gray. Descr. Cat. Shells. p. 12. n° rot. "é. Sow. jun. Conch. Illus. p. 25. ; Habite les mers du Sud, [Petite espèce qui se rapproche un peu du Cy- præa felina, et mieux encore du Cypræa hirundo® Elle est ovale- oblongue, subcylindracée, un peu rétrécie en avant, aple tie en des- sous, Les échaucrures qui termiuent l’ouverture EU étroites, assez profondes, et la postérieure est plus dilatée à sa partie supérieure qu'à son entrée. L'ouverture est en fente fort étroite ; elle est garnie des deux côtés de fines dentelures qui si à peine ses bords, Ce qui rend cette espèce facile à distinguer, c'est que les dents anté- rieures, surtout les columellaires sont plus grosses et beaucoup plus proéminentes que les autres ; la première dent est même séparée des autres par une échaner # tres étroite et très profonde, Toule la base de la coquille est d’un très beau blanc; en dessus, elle est d’un fauve pâle un peu violacé, et toute parsemée de petites taches d’un brun pâle, arrondies et inégales; quelques-unes de ces taches sont plus rapprochées sur les deux extrémités. Cette petite coquille, assez rare, est longue de 14 millimètres, et large de 8,” + 86. Porcelaine flavéole. Cypræa flaveola. Liu C, testé vblongo-ovatd, luteo-fusca, punctis ocellisque albidis con > PORCELAINE. 559 fertis ornatä ; ocellis pupillo fusco-notatis ; basi albd convexius- culé ; maroinibus subincrassatis, supré foveolatis , atro fuscoque maculatis ; dentibus obtusis. Lin. Mus. Ulric, p. 58c. n° 209. Lin. Syst. nat. p. 11709. Gmel. p. 3416. n° 86. Dillw. Cat. t. 1. p. 462. n° 5r. Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t, 1. p. 502. n° 72, Habite les Antilles (M. Hotessier). [Comme nous l’avons vu, Lamarck a attribué le nom de celte espèce à une coquille de la Méditerranée voisine de celle-ci, et nommée Spurca par Linné. La Porcelaine fla- véole est une petite coquille ovale-ventrue, élargie dans le milieu, et aplatie en dessous, à-peu-près de la même manière que le Cypræa hel- vola, Son ouverture est presque médiane; elle est à peine arquée dans sa longueur, et sensiblement dilatée à son extrémité antérieure. Cette ouverture est garnie, de chaque côté, de 14 ou 15 grosplisrayon- nans, courts, épais et rapprochés, Ceux de la columelle sont comme écrasés, L'échancrure antérieure est étroite et peu profonde, Les bords dépassent un peu le dos de la coquille à son pourtour, et l’on voit, à la jonction de ces bords avec le dos, une série de petites lacunes peu enfoncées, dont le fond est teinté d’un brun roux très foncé, Tout le dessous de celte coquille est d’un blanc jaunâtre ; le dessus est fauve, et il est tout parsemé de punctuations d’un fauve plus in- tense, souvent entourées d’une sorte d'iris blanchâtre, Cette coquille a 25 millimètres de long, et 17 de large. Ÿ 87. Porcelaine esontropie. Cypræa esontropia. Duclos. + C. test ovato-oblongé, subumbilicatä, luted vel cinnamomed, ma- culis rotundis , albis, subæqualibus , confertis ornatä , saltus alba , in lateribus fusco-punctatä. Duclos, Mag. de zool, 1835, pl. 36. Kiener, Spec. des Coq. pl. 29, f. 2. Habite,,, [Cette coquille a tellement de ressemblance avec le Cypræa cribraria, qu’on serait tenté de la regarder comme une simple variété, M. Duclos l’a cependant séparée, d’après un caractère qui paraît avoir assez de constance, ce qui rend l’espèce facile à distinguer. Dans le Cypræa cribraria, le dessous et les côtés de la coquille sont du plus beau blanc : ici cette couleur persiste; mais il y a de plus que dans le Cribraria, et principalement vers le bord externe de la cal- losité du bord gauche, un grand nombre de ponctuations arrondies, d'uu beau brun rougeâtre, On remarque encore quelques autres dif férences ; ainsi l'extrémité postérieure de l’ouverture est plus prolon le 560 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. gée, un peu moins subitement tronquée que dans le Cribraria ; l'ou- verture elle-même est toujours plus large, dilatée à l'extrémité ante- rieure ; les dentelures du bord droit sont un peu plus grosses, au nombre de 16 ou 17, tandis que celles du bord gauche sous | en pro- portion un peu plus fines. Cette coquille, assez rare encore dans les collections, a 30 millimètres de long, et 17 de large. T 88. Porcelaine de Beck. Cypræa Beckii. Gask. C. testà ovato-oblongä, subeylindraced, grised, fusco-maculalä, sub- tus albd, castaneo multi-punctaté ; spird umbilicaté ; aperturé an- du gustä, dentatä, utroque latere sulcatä, extremitatibus subrostratä. " Sow. jun, Conch. Ill. f. 97. Habite dans la Mer Rouge et l'Océan Indien. [Petite coquille forbintéres- sante, ovale-oblongue, subcylindracée, ayant des rapports bien évi- dens avec le Cypræa stolida de Linné. Son ouverture est étroite, blanche, et armée, de chaque côté, de grosses dents qui se continuent en dehors; celles du côté droit jusque vers la limite extérieure de ce bord ; celles du côté gauche envabissent presque la moitié exté= rieure de ce bord : on compte 15 à 16 dents sur le bord droit, et12 ou 1 3 sur le gauche. Les extrémités de l'ouverture formentun petit canal terminé par une échancrure. Le sommet de la spire est creusé en un ombilic assez profond. Les callosités latérales sont courtes, peu épais- ses et laissent à découvert tout le dos de la coquille. La coloration de cette espèce la rend assez facile à distinguer de ses congénères. Sur un fond d’un gris pâle et bleuâtre se montrent des taches irrégulières, irrégulièrement disposées, d’un brun fauve peu foncé. Sur le milieu du dos, plusieurs de ces taches réunies forment une figure irrégulière; de chaque côté des extrémités de l'ouverture, eten dessus, on remarque une petite tache brune assez semblable à celle du Cypræa felina, par exemple ; les callosités sont blanches et chargées d’un grand nombres de ponctuations d’un brun marron assez foncé. A Cette jolie petite espèce a 17 millimètres de long et 9 de large, 89. Porcelaine chat. Cypræa felina. Gmel. | C. testä oblongo-ovalà, albido-cærulescente, obscurè fusco-lrifasciaté , punctulisque fulvis nebulatd; basi convexiusculd, marginibus lu- teis nigro-puttatis, Gmel. p. 3412. n° 66. Schræt. Ein]. t, 1, p. 140. n° 24. Lister. Conch. pl. 680. f. 7. Martini, Conch. t. 1, pl, 28.f, 283, 284, Dillw, Cat, t, 7, p.450. n° 26, PORCELAINE. j 961 Wood. Ind, Test, pl, 17. f. 26. _Cypræa hirundo. Var. B. Lamk. Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ, t, 1. p. 384. n° 18. Gray. Descr. Cat. Shells, p. rr, n° 93. Sow. jun. Conch, Ill. f, 135, 137. Kiener. Spec. des Coq. pl. 33, f, 3. Habite dans l’Océau indien et les mers d'Afrique. [Lamarck considère . cétte espèce comme une variété de son Cypræa hirundo; mais elle mérite d'être distinguée, et en complétant sa Synonymie, nous lui avons rendu son premier nom, que Gmelin {ui avait donné, Sa forme est ovale-oblongue, elle est un peu aplatie en dessous, très convexe en dessus, un peu plus atténuée en avant qu’en arrière. La spire est entièrement cachée et non ombiliquée. L'ouverture n’est point mé- diane ; elle est étroite, un peu dilatée à son extrémité antérieure, lé- sèrement arquée dans sa longueur. Le bord droit est largement den- telé dans toute sa hauteur ; les dentelures sont courtes et dépassent à peine le bord intérieur de l'ouverture ; les dents du bord gauche sont plus fines, plus nombreuses, et par conséquent plus rapprochées ; la dernière dent autérieure est séparée des autres par une échancrure étroite, profonde. Les échancrures terminales sont égales, seulement - Vantérieure est plus oblique et plus dilatée, Le dessous de la coquille et les callosités latérales sont d’un beau jaune fauve uniforme, ornées … sur les côtés de grosses pouctuations d’un brun noirâtre, en petit nombre, et irrégulièrement éparses. En dessus, la coquille est d'un gris bleuâtre assez foncé, parsemé d’un très grand nombre de ponc- tuations arrondies, inégales, d’un brun roux assez intense, Quatre zones transverses, quelquefois tres obscurément indiquées, se mon— trent sur le Cos de la coquille ; enfin, à chaque extrémité, on voit, comme dans le Cypræa hirundo, deux grosses taches brunes, Ceite espèce est longue de 22 millimètres, et large de 13. + 90. Porcelaine gangréneuse. Cypræa gansrenosa. Dilw. C. testä ovato-oblongd, viridi-grised , marginatà y Puñctis ocellisque albidis sparsis ; ; ocellis pupillo fusco-notatis ; basi convexiusculé, albidä, margine suprà denticulaté ; extremitatibus brunneis, suprà bimaculatis, Cypræaporaria. var. V.A, Martini. Conch. t. 1.p. 394. pl. 30.f. se 325, Schrot, Einl. t, 1. p. 128. Gmel. p. 3417. Cypræa por aria (pro Martini: synonÿmo), Dillw. Cat, t, 1. p.465. u° 59. Wood. Ind. Test. pl. 17. f. 56, Mala, Gray. Monos. of Cypr. Zool, Journ, t, 1, p.903; n°73, Tome X, 30 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Gray. Descr. Cat. Shells. p. 7. n° 53. +: 2 OR Sow. jun. Gonch. Ill. £ 88. Kiener. Spec. des Coq. pl. 5o f. 2. PAU GE Habite les côtes de la Chine, Pelite coquille bien facile à dist parmi ses congénères. De for me ovale-oblongue, elle est un p u dé- prunes en dessous. Son ouver ture estétroile, dilaiée vers Ja base, est armée, de chaque côté, d'un assez grand nombre de grosses dents éga- les et plus découpées sur le bord droit que surle gauche. La spire est peu saillante, Les bords sont garnis de callosités qui s’étalent plus du côté gauche que du côté droit. L'échancrure antérieure de l'ouver- ture est pelite et dilatée ; la postérieure est étroite et profonde. Le . long du bord droit, on trouve une série de petites lacunes irréguliè- res. La dernière dent columellaire est profondément séparée des précédentes par une échancrure assez large, Toute 14 surface infé- rieure de la coquille est du plus beau blanc ; les échancrures de l’ou- verture sont teintes d’un beau brun rougeûtre, et cette couleur se répète en dessus en deux ponctuations à chaque extrémité. Le fond de la coquille est d’un fauve un peu brunâtre, et il est tout parsemé de taches blanches irrégulières, comparables à celles du Cypræa vi- tellus ; au centre de quelques-unes de ces taches, se montre un peint d’un on livide. Cette jolie espèce a 17 millimètres de long et 10 de large. CS + 91. Porcelaine jaunâtre. Cypræa lutea. Gronov. . C. test& ovato-oblongä, anticè attenuatä, subtüs convexiusculé, luteo fav, fusco multi-punctaté, supernè albo-bizonatdà, flavo puncti- culatä ; aperturd angustà ; columelld dentibus minoribus armalé, Gronov. Zooph. pl, 19. f, 7. id. Schrot. Einl, t. x. p. 168, ; EE EU Gmel. p. 3414. n° 78. | Diilw. Cat. t. 1. p. 456. n° 30. Wood. Ind. Test. pl. 17. f. 37. Cyprea H umphreysii L Id, Gray. Descr. Cat. Shells, p. 11. n° 92. Id, Sow. jun. Conch. Il. f. 55. Kiener. Spec. des Coq. pl. r4® f. 4. : sfr Lt 7 Habite. [Il est à présumer que cette espèce a été établie avec de jeunes “3 individus du Cypræa Humphreyst de M. Gray, Nous avons sous, les yeux une coquilie dont les caractères s'accordent exactement avec la caractéristique de Gronovius, et avec sa figure. Si, comme nous le croyons, elle est une jeune Humphreysü, cette espèce, devra changer de nom, et prendre celui de Lutea, qui ga pu ancieg Ne Lt PORCELAINE. & 563 Petite espèce ovale-oblongue, ayant la spire assez profondément ombi- liquée. Son ouverture n’est point médiane ; le côté droit est plus étroit que le gauche. Les bords en sout presque parallèles ; les dents qui les garnissent sont fines et peu saillautes ; celles du bord gauche sont plus fines et plus rapprochées que celles du côté droit ; une échaucrure large et peu profonde sépare la première dent de celles qui suivent. En dessous, la coquille est d’un jaune fauve quelquefois safraaé, et elie est ornée, de ce côté, d’un grand nombre de ponctua- tions d’un brun assez intense, Dans les jeunes individus, la coquille est d’un jaune fauve, et ornée de deux petites zones blanchâtres fort … écartées, qui divisent la coquille en trois parties presque égales. Des points d’un brun pâle etarrondis, en petit nombre, sont parsemés sur toute la surface de la coquille. ji Cette jolie espèce, fort rare encore dans les collections, a 15 millimètres de long et 9 de large. } 92. Porcelaine ponctulée. Cypræa punctulata. Gray. C. test& ovato-oblongä, emarginatä, albido-griseä, maculis fulvo- Juscis, tenuibus, irregulariter adspersä, marginibus fulois, fusco— maculatis ; aperturd albd, angustä, dentibus crassiusculis armatà, ;; Gray. Deser. Cat. Shells. p. ro. n° 86. Sow. jun. Conch. Ill. £. 20. Kiener. Spec. des Coq. pl. 21.f, 2. Habite Panama. Les pius grands rapports existent entre cetle espèce et le Cypræa arabicula de Lamarck ; elle est de la même taille, et à-peu-près de la même coloration. Elle est ovalaire, élargie sur les côtés par des bourrelets épais. Sa face intérieure est aplatie; l'ouverture la par- tage en deux parties presque égales, car son bord droit est presque aussi large que le gauche, L'ouverture est étroite, faiblement arquée dans sa longueur, et à peine un peu plus large à son extrémité anté= rieure; elle est blanche, et les dents qui la garnissent sont grosses et courtes; celles du côté gauche sont un peu plus fines el plus ? effacées ; la dernière est séparée des précédentes par une échancrure étroite et oblique. Les échancrures terminales sont presque égales ; elles sont peu obliques, étroites et profondes. En dessus, cette coquille est blanche; elle devient fauve sur les flancs, et sur cette couleur des bourrelets ressortent agréablement de grosses ponctuations d’un brun foncé, irrégulièrement éparses. En dessus, la coquille, sur ua fond d’un blanc grisâtre, est couverte d’un très grand nombre de petites taches irrégulières, confluentes, au-dessous desquelles on aperçoit deux zones brunâtres occupant le milieu du dos. 36, LÉ ñ / 4 d 2 di 5GA HISTOIRE DES MOLLUSQUES. # Cette cüquüillé est longue dé 58 millimètres et large de 20. | 93. Porcelaine à petites dents. Cypræa micro: | C. testé ovato-angusté, subcylindraceä, antice angustion albidä, supernè maculis fuscescentibus undulatis bifastiatd flavido irregulariter multipunctaté, maculis duabus violacescentibus uträque extremitate ornatä; aperturd freviee basi dilatatä, res minutissimis armatà, nu Gray. Deser, Cat. Shells. p. 5. n°38, | A Sow. jun, Conch. Ill. pl. 1. f. 3. Ms "An RUE Habite l'Océan pacifique. FER LAN ES Petite espèce très jolie et facile à distinguer. Elle est ovale-oblouede, étroite, subcylindracée, aplatie én dessous, atténuée en avant. Sa spire est ombiliquée, et son ouverture est très élroite postérieure- ment, dilatée vers son extrémité antérieure. Le bord droit est plus étroit que le gauche, et il est garni d’un assez grand nombre de den-. telures fines et égales ; sur le bord gauche, ces dentelures sont plus fines, mais elles vont graduellement en grossissant vers l'extrémité antérieure. Les échancrures terminales sont petites ; l’antérieure est plus oblique, et dilatée; ces parties sont ornées, en dedans et en dehors, de deux petites taches d’un violet obscur, En dessus, la co- quille est ornée de deux petites zones médianes formées de taches onduleuses et brunâtres; le reste de la coquille est d’un blanc jau- nâtre pâle, et toute la surface supérieure est chargée d’un très grand nombre de fines’ ponctuations d’un fauve brunätre. Le dessous, la coquille est du plus beau blanc. Cette espèce est longue de 14 millimètres, et large de 7. + 94. Porcelaine interrompue. Cypræa interrupta. Gray. C, testä ovato-cylindraced, umbilicatä , subtüs albä, supernè, griseo- violacet, densissimè fusco-punctatà, transversim quadrifasciata , fascis maculis subquadratis fuscis subarticulais; apertur& angustd, multidentatä ; columellà intüs plicato-dentatà. Gray. Descr, Cat. Shells, p, 10. n° 76. Sow. jun. Conch. El. f, 15. Kiener. Spec, des Coq. pl. 43. . 2. Habite... Petite coquille se rapprochant, pour la forme, du: Crprea 42 Elle est ovale-cylindracée, presque aussi convexe en dessous qu ’en dessus. L'ouverture est très étroite, et le bord droit, plus élroit que le gauche, semble s’avancer au-dessous de lui, comme sil voulait fermer l'ouverture; ce bord droit est armé, dans toute sà longueur, PORCELAINE. 665 d'un grand nombre de dentelures fines et saillantes , et qui sé pro- longent à peine sur la surface extérieure du bord. Les dentelures du bord gauche sont plus fines et moins apparentes. La columelle est sensiblement creusée en gouttière; les dents descendent perpendicu- lairement sur elle, sous forme de plis, et se montrent encore sur le bord interne, sous forme de dents. Les échancrures terminales de l'ouverture sont très petites et fort étroites. En dessous, cette co quille est d’un blanc laiteux ; en dessus, elle est d’un gris verdâtre, parsemée d'une multitude de ponctuations d’un brun fauve peu foncé. Une tache brune se montre sur l'extrémité antérieure, et deux autres plus petites, de la même couleur, occupent l'extrémité posté -_… rieure. Sur le dos, on remarque quatre zones transverses de laches quadrangulaires, d’un brun marron foncé; les deux zones médianes sont les plus étroites et les plus rapprochées. Celte espèce a 20 millimètres de long et 12 de large. 99. Porcelaine de Madagascar. Cypræa Madagasca- riensis. Gmel. C. testä ovato-oblongä, depressä, albid& basi convexé, costatä ; tuber- culis rotundatis, costis subanastomosis, coadunatis exasperatä ; linea dorsali impressé ; extremitatibus rotundatis depressis. Gmel. p. 3419. no 96. Schrot. Einl. t, 1. p. 146. n° 45. Lister. Conch. pl. 710. f. 61. Dillw. Cat. t, 1. p. 468. n° 64. Wood. Ind. Test, pl. 17. f. 60. Gray. Monos. of Cypr. Zool. Journ, t, r.p. 514, n° 86, Sow. Gener. of Shells. f, 6. Sow. jun. Conch. Il]. f, 116. Kiener. Spec. des Coq, pl. 3. f. 4. Habite l'Océan pacifique. Cette coquille a beaucoup d’analogie avec le Cypræa nucleus de Linné, elle s’en distingue cependant par plusieurs caractères. Elle est ovale, déprimée à la manière du Cypræa monela; plate en dessous, convexe en dessus et dilatée sur les côtés. L'ouverture est submé- diane, elle est un peu arquée dans sa longueur et ses bords sont sensiblement parallèles, Du bord columellaire partent 13 à 14 petites côtes étroites, également distantes, parcourant toute la base, sur les flancs de la coquille, et venant aboutir sur le dos à la limite des bourrelets, Des côtes semblables partent également des dente- lures du côté droit, et viennent se terminer au bord supérieur du bourrelet du même côté, Entre ces côtés, il existe une sirie assez 1 a : : Dr DER 566 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. NN fine, un peu plus grosse à droite qu'à gauche -Tout le dos de la co- quille est parsemé de tubercules irrégulièrement épars, e mparables à ceux du Cypræa nucleus ; enfin on remarque sur le milieux une ligne étroite, enfoncée, qui s’étend d’une extrémité à l’au la coquille. Cette espèce, très dl est d’un blanc jaunâtre Jorqu € est fraiche, Elle est longue de 33 millimètres, ce de 23. mer. ai + 66. Porcelaine de Children, Cypræa Childreni. Gray. C. testä ovatä, subcylindricä, pallidè costatd ; striaté lineé dorsali « subimpressé , ‘indistinctà ; basi in ; eætremitatibus subrostrati compressis, infra carinatis. | à 3% Gray. Monos. of Cypr, Zool. Journ. t, 1. p. 518. n° ot. | Wood. Iud. Test. Suppl. pl. 3. f. 16. Gray. Descr, Cat. Shells, p. 6. n° 46, Sow, jun, Conch. Ill, f, 69. Kiener. Spec, des Coq. pl. 40. f, 3. Habite... Cette coquille est du petit nombre de celles qui, étant ontebe sur toute leur surface, se distinguent facilement de leurs congénères, parcequ’en effet, le nombre des espèces qui présentent ce caractère est très limité. Cette coquille est oblongue-ovalaire, cylindracée, presque également convéxe des deux côtés. Son ouverture est en fente “très étroite. Le bord gauche est presque aussi large que le droit ; tous deux sont parallèles et suivent une ligne presque droite. Les D de l'ouverture sont finement dentelés; les dentelures sont égales des deux côtés, et elles donnent naissance à de très fines côtes qui, dans la plupart des individus, viennent se rejoindre exactement, et sans solution de continuité, presque sur le milieu du dos. On remarque cependant, dans quelques individus, qu'il y a+ des sillons dont les extrémités chevauchent l’une sur l’autre, ce qui produit une espèce de ligne dorsale, comparable à celle du Cypræa australis, par exemple; souvent une strie très fine s’interpose entre ces sillons. Un autre caractère, qui rend encore cette espèce remarquable, c’est la profondeur et l’étroitesse des échancrures qui terminent son ouverture. Toute cette coquille est d’une coloration uniforme, | d’un blanc jaunâtre; les côtes sont d’un jaune un pee plus foncé, LR Cette espèce a 22 millimètres de long et 15 de large. T 97- Porcelaine arrosée. Cypræa suffusa. Gray. ÿ C. testä, ovato-globosä , subtus albo-roseà, supernè pürpurascente, = SF PORCELAINE. | d67 extremitatibus rubescente, maculis fuscescentibus, minimis irregulariter irroratä, transversèm striatà , striis subgranosis, lineä dorsali præ- - long interruptis ; aperturd angustà, arcuatä, basi latiore. Trivia suffusa. Gray. Desc. Cat. Shells, p. 16. n° 134. Sow. jun. Conch. Illustr. f. 4r. Cypræa armandina. Kien. Spec. Coq. pl 46.12. Habite l’Océan pacifique. Pelite coquille qui avoisine le Cypræa quadripunctata ainsi que l’Au= stralis, Elle est ovale-globuleuse, Son ouverture est latérale, étroite, arquée à son extrémité postérieure, sensiblement dilatée vers son extrémité antérieure; il en sort, de chaque côté, un grand es nombre de stries, dont quelques-unes se bifurquent à une petite distance, En arrivant sur le dos, ces stries semblent subgranuleuses; elles ont, en effet, quelques étranglemens , et viennent aboutir à une ligne dorsale étroite et assez profonde, sur le bord de laquelle elle se termine par un petit tubercule. Les échancrures sont petites et peu profondes. En dessous, cette espèce est d'un blanc rosé ; elle devient d’un rose pourpré en dessus, et ses extrémités sont teintes de la même couleur, mais plusintense. Toute sa surface est couverte d'un grand nombre de ponctuations irrégulières d’un brun rou- geätre; une tache plus grande se montre ordinairement vers le milieu du dos, et elle est partagée en deux par la ligne dorsale, Cette petite coquille est longue de 9 millimètres et large de 6. + 98. Porcelaine de Californie. Cypræa Californica. Gray. C. test ovato-globosé, turgidé, rubro-vinosé, in medio albescente, transversim paucisulcatä; sulcis pallidioribus; aperturé angustä, arcuatä, paucidentaté ; line& dorsali impressé, utroque latere tu- berculosä. Trivia californica. Gray. Descr. Cat. Shells. p. 16. n° 135. Sow. jun. Conch. Ill. £, 42. Habite dans la mer de Californie. Ë Petire coquille de la grosseur d’un gros pois, ovale-globuleuse, aplatie en dessous, très convexe en dessus, et portant sur le dos une ligne blanchâtre peu profonde , d’où partent des sillons transverses dont elle est ornée, Ces sillons commencent pour la plupart par un tu- bercule oblong ; ils descendent sur les flancs de la coquille; ceux du côté droit gagnent le côté droit de l’ouverture, et ceux du côté gauche s’enfoncent dans cette ouverture, en passant sur la co- lumelle ; entre ces sillons principaux, il y en a un plus petit qui commence plus bas, sans tubercule, et qui descend parallèlement avec ceux qui l’accompagnent ; en avant et en arrière, il v a d’autres ST D XX HISTOIRE DES MOLLUSQUES. sillons quise détachent des premiers pour couvrir le sommet et la base de la coquille ; ceux-ci sont plus fins que tous les autres. L'ouverture est étroile, arquée dans sa longueur, à bords parallèles. Le bord roi est plus étroit que le gauche. On y compte douze ou treize de te lures ; il y en a seulement neuf ou dix sur le gauche. Toute cette. ‘oi coquille est d’un rouge lie-de-vin assez intense; la ligne dorsale est blanchätre, etle sommet des sillons est plus pâle que le reste. Cette petite espèce a rr millimètres de long et 9 de large. T 99. Porcelaine à côtes. Cypræa costata. Gmel. … C. testé ovato-globosd, inflaté, rosed, immaculatä ; striis longitudina- libus, lævibus ; line dorsali nullé ; be ad amplissima, Lac abbreviaté, dentibus inæqualibus. 4 Me Gmel. p. 3418. n° 94. j Cypræa sulcata. Var. D. Dillw. Cat.t. r. p. 467. Kuorr. Vergn. t. 6. pl. 15. f, 7. ne: Cypræa carnea. Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t, 3. p. 560. nu 106, Exclusà varietate detritä. NOM 7e Cypræa carnea, Gray. Descript. Cat, Shells. p. 13. n° 109. Wood Id, Test. Suppl. pl. 3. f. 15. Crpræa rosea. Trivia carnea. Gray. Deser. Cat. Shells. p. 13. n° 109. Cypræa carnea, Sow. jun. Conch. Il. f. 147. Cypræa rosea. Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 263. pl. 286. f. 147. Cypræa oniscus Var. Kiener. Spec. des Coq. pl. 51,128. 7 + Hu & Habite... NE à Nous avons déjà signalé l'erreur par suite de laquelle le nom de cette espèce a été changé; nous lui restituons actuellement celui qu’elle doit conserver. Cette espèce a de l’analogie avec le Crpraa. oniscus. de Lamark, et c’est elle que M. Kiener a prise pour une variété, Elle est blé -globuleuse, Son testest mince et transparent. Le bord droit est étroit, L'ouverture est large, légèrement arquée dans sa longueur, et à bords parallèles; son pourtour est blanc; elle est fine- ment dentelée de chaque côté, et de chacune de ces dentelures part » uue pelite côte transverse, dont les extrémités viennent se rejoindre sur le dos , sans laisser de solution de continuité. Le plus grand nom- bre de ces côtes sont simples, quelques-unes se bifurquent. La co-, quille est presque aussi convexe en dessous qu’en dessus. L'ouver— d: ture est échancrée en avant, et plutôt déprimée qu’échancréé en arm rière. L’extrémité de la spire produit au dehors une saillie peu apparente, près de laquelle vient s'implanter l’extrémité du ht droit. Les côtes dont cette coquille est couverte sont tres fines, re gulières, simples, et au nombre d’une trentaine au. moins. er cette coquille est d’un beau rose uniforme. ia Male Fe PORCELAINE. 569 Elle est longue de 17 millimètres, et large de r2. T 100. Porcelaine puce. Cyprœa pulex. Gray. C. testd ovatä, subventricosd, fuscä, immaculatä: stris longitudina- libus, lævibus; line& dorsali impressä; aperturd lineari, posticé subproductà ; dentibus subæqualibus basique submarginatà aibis, Kiener. Spec. des Coq. pl. 53.f, r. Sow. jun. Conch. Ill. f. 32 * Cypræa pediculus. Var. D D.Dillw. Gatat ne pe ‘n° Gray. pions of Cypr. Zool. Journ. t. 3. p. 368. no 7e Trivia pulex. Gray. Descr. Cat. Shells, p. 15. n° 131. _. Philip. Encycl. méth. Sic. t. 2. p. 200. n° 39. Habite la Méditerranée, la Sicile et l'Ile-de-France. Petite espèce très commune dans la Méditerranée, et particulièrement dans les mers de Sicile et de Naples. Elle a beaucoup de rapports avec le Cypræa coccinella; elle est finement striée en travers comme elie, mais au lieu d'être d’un blanc rosé , elle est constamment blanche en dessous, et d'un brun foncé un peu livide en dessus. M. Gray attribue à cette espèce yn caractère que nous ne lui avons pas trouvé. Il dit qu’elle a une ligne dorsale submédiane, et maloré le grand nombre d'individus que nous avons vus, nous n’avons point observé cette ligne. L'ouverture est étroite, d’un très beau blanc ; quelques-unes des petites côtes qui en sortent se bifurquent à une pelite distance ; d’abord saillantes sur la base de la coquille, ces petites côtes s’amoindrissent, et finissent par disparaitre sur le dos. La spire reste toujours saillante, et dans le jeune âge, la coquille est mince, transparente, subcornée. Cette petite espèce n’a pas plus de ro millimètres de long et 6 dé large. Ÿ 101. Porcelaine quadriponctuée. Cypræa quadripunc- tata. Gray. C. testa ovaté, ventricosd, rosed, punclis qualuor fuscis notala; striis longitudinalibus confertis, lævibus; lined dorsali angusté, 1m- pressä; basi convexd; aperturé lineari, armaté dentibus æqua- libus, Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. 3. p. 568, n° 98. Trivia quadripunctata, Gray. Descr. Cat. Shells, p.14. n° 20, Habite l'Océan atlantique ? Petite coquille qui se rapproche un peu du Pediculus, et qui s'en dis- tingue constamment, Elle est ovale-globuleuse, convexe en dessous, Son ouverture, très étroite, un peu arquée dans sa longueur , laisse 70 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. sortir um très grand nombre de petites côtes , dont ur ass nombre se bifurque à une petite distance ; ces at aboutir à une petite ligne déprimée occupant le milieu d Toute la coquille est d’un très beau rose pourpré, ples pâ ; dessous qu’en dessus, et elle est ornée, de chaque côté de cette ligue dorsale, de deux taches d’un brun plus ou moins foncé, selon les ie as Ces taches sont alternes, celles de droite be ue dant avec les espaces que laissent celles de gauche, 4 Cette petite coquille, très élégante par. Ja finesse de ses stries et la N richesse de ses couleurs, a 9 millimètres de long et 7 de large. T 102. Porcelaine sanguine. Crpræa sanguinea Gra je C. tesld ovato-globosd, transversim striaté , | subtüs convexd, intens à rubro-sanguinea , striis pallidioribus ; ined dorsali subimpress ; aperturà meurtre ; extremitatibus arcuatä, profundè Ra Gray. Descr. Cat. Shells. p. 14r.n° “119: A D $ ÿ A RL Sow. jun, Conch. Ill. f. 32. mn 2 à An cadem ? Cypræa latyrus. Kiener. Spec. des Coq. pl 22, A is Û Habite l'Océan pacifique. [ [ Betite coquille très rare encore dans les collections, et qui se distingue facilement par sa coloration. Elle est ovale-slobuleuse , convexe en dessous, Son ouverture est étroite et fortement arquée à son extrémité postérieure; il en sort de: chaque. côté un grand nombrede côtes transverses, remontant jusqu’e au : milieu du dos, où elles se réunissent sans interruption ; au point, de let leur À jonction , on remarque une ligne dorsale à peine apparente, un peu blanc hier et de chaque côté de laquelle il ÿ a uné zone d'un rouge. \ plus PERS que le reste de la coquille. Tous les individus que nous avons vus de cette espèce sont d’un rouge trés foncé et obseur, assez semblable à la couleur du sang desséché; les stries transverses, »d dont quelques-unes se bifurquent , sont d’un rouge plus pâle. Cette espèce a 13 millimètres de long, et 9 de large. | hi TPE & Espèces fossiles. Porcelaine Aéporine. Crprea be Lake. Crprea leporina. Ann. di Mus. vol. 16. p. és SAT * Cypræa gibbosa. Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ, Lx, Ps tel n° 22. P * Cypræa leporina. Gray. Dese. Cat. Shells. p. s. ps F4 | * Bast. Coq. foss. de Bord. p. 4 n° 4. SU * Duj. Tour. pe 303. n° 2. 2e PORCELAINE. 571 dans aucune des espèces vivantes que j'ai décrites la forme précise de cette Porcelaine fossile ; cependant c’est de la suivante qu’elle se rapproche le plus. Elle est ovale, un peu bombée sans être bossue, obscurément marginée, à face inférieure un peu convexe, Longueur : 21 lignes. | - Porcelaine saignante. Cypræa mus. Lamk. Cypræa mus. Ann. ibid, p. 105. n° 2. Habite... Fossile des environs de Fiorenzola, dans le Plaisantin. Ca- binet de feu M. Faujas. Elle est parfaitement lanalogue fossile de l’espèce vivante dont elle porte le nom. Quoiqu’elle ait perdu pres- que entièrement ses couleurs, elle offre encore des restes de la trai- née de taches dorsales et sanguinolentes qui caractérisent cette espèce. Porcelaine pyrule. Cypræa pyrula. Lamk. | C. testä ovato-ventricos&, oblusd, posticè angustatd; labro marginato. Cypræa pyrula. Ann. ibid. n° 3. * Cypræa physis. Gray. Descr. Cat. Shells. p. 4. n° 22. Habite... Fossile recueïili dans les mêmes lieux que le précédent, Ca- binet de feu M. Faujas. Sa forme est très rapprochée de celle du C. adusta; mais elle n’est nullement ombiliquée, et au lieu d’être noire en sa face inférieure et sur les côtes, elle y offre une couleur blanche. Son dos est fauve, et sa base n’est presque point échancrée. Longueur : 46 millim. Porcelaine uiriculée. Cypræa utriculata. Lamk. C. testà ovato-ventricosd, inflatä, subumbilicatd; dabro obsoletè margi- nalo., Cypræa utriculata, Ann. ibid, n° 4. Habite... Fossile des environs de Fiorenzola, dans le Plaisantin, Cabi- net de feu M. Faujas. Elle se rapproche aussi beaucoup du C. adusta, et même elle est ur peu excavée près de la spire, qui paraît à peine ; mais elle est plus raccourcie, plus bombée, et toute Planche. Lon- gueur : 37 millim. Porcelaine rousse. Cypræa rufa. Lamk. (1) Cypræa rufa, Ann. ibid, n° 5. De uns (1) Il est à présumer que la coquille fossile que Lamarck re- garde comme l'analogue du Cypræa rufa est le Cypræa porcel- lus de Brocchi., Nous w'apercevons en effet que de très petites différences entre l'espèce vivante et la fossile, el nous pensons qu’elles peuvent étre réunies à titre de variété. 972 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. *-Cypræa porcellus. Brocc. Conch. Foss. Subap. t, pl P.2 AGaz n° 3. pl.2.f. 2, PL AA Habite... Fossile du Plaisantin. Cabinet de feu M. Faujas. lle ne diffère de l’analogue vivant déjà cité que par l'altér ation de ses cou leurs, Lonoueur : 36 millim. à Su 4 4 C. test ovato-oblongä, ventricosd, 1 immarginal, subtus planius— culd; rimd angustatà. Cypræa antiqua. Ann, ibid.-n° 6. Habite... Fossile de la vallée de Ronca, dans le Vicentin. Cabinet de feu M. Faujas. Longueur : 29. millim. STE Va 7. Porcelaine rudérale. Cypræa ruderalis. Larnk. qe C. testà ovato-oblongä, rudi, lateribus obsoletè marginatd. Cypræa ruderalis. Ann. ibid, p. 106, n° 7. Habite... Fossile des mêmes lieux que le précédent. Mon cabinet. Celle-ci n’est point bombée comme celle qui précède, Ses côtés sont. légèrement convexes. Longueur : près de 8 lignes. 8. Porcelaine fabagine. Cypræœa fabagina. Lamk. ( 1) C. testd ovatä, subventricosd, subtüs plano-convexd; uno latere obscurè marginato. Cypræa fabagina. Ann. ibid. n° 8. * Cypræa diluviana. Gray. Monog. of Cypr. Zool, Journ. p. 119,4 n° 23. * Crpræa fabagina. Gray. Descr. Cat. Shells, p. 5. n° 39. Habite.., Fossile des environs de Turin. Mon cabinet. For me rappro- chée de celle du C. flaveola, mais sans enfoncement distinct près de la spire, Longueur : 22 millim. 9. Porcelaine flavicule. Cypræa flavicula. Ds C. testa ovato-oblongä, ventricosä, hinc marginatä; dorso HAE punctis albidis notato. | Cypræa flavicula. Ann. ibid. n° o. Habite... Fossile des environs de Fiorenzola, dans le Plaisantin. Cabi— net de feu M. Faujas. Sa forme est aussi un peu rapprochée de celle du C, flaveola; mais la coquille est un peu plus grande, marginée d’un seul côté, et à dos jaunâtre, parsemé de points blancs. Lon- | gueur : 29 millim, ; (1) M. Gray a changé irutilement, selon nous, le nom de cette espèce inscrite dans les catalogues long-temps avant lan publication de la Monographie publiée en 1824 dans le. Zoolo- gical journal, | VA M) 6. Porcelaine antique. Cypræa antiqua. uk nt PORCELAINE, b13 10. Porcelaine ambiguë. Cyprœa ambigua. Lamk. C., testä ovato-ventricosä , utrinquè altenuatd, subis convexiuscul rimé flexuosd, Cypræa ambigua. Ann. ibid, n° 10. Habite... Fossile des environs de Bordeaux. Collection du Mus, Co- quille se rapprochant, par sa forme, du C. staphylæa, mais un peu plus grande et plus rétrécie aux extrémités, Elle n’est point granu- leuse sur le dos, et sa face inférieure n’est point sillonnée transver= salement, Longueur: 21 millimètres. 11. Porcelaine gonflée. Cypræa inflata (1). Lamk. C. testà ovato-ventricosä | lurgidä , subgibbosä; labro exteriore marginato. Cypræa inflata. Ann. ibid, n° r1.ett. 6. pl. 34. f. x. * Roissy, Buf. Moll. t. 5. p. 419. n° 10. Gray. Descr. Cat. Shells, p. 5. n° 35. Gray. ad. et Corr. Monog. of Cypr. Zool. Journ, t. 4. p. 76. n, 30. Desh. Coq. Foss. de Paris. t. 2. p. 724. n° 14. pl. 97. f. 7. 8. An eadem? Cypræa oviformis. Sow. Min. Conch. pl. 4. Habite.., Fossile de Grignon ; se trouve aussi dans le Plaisantin, Mon cabinet et celui de feu M. Faujas. Coquille très rapprochée, par la forme et la taille, du C. turdus ; néanmoins son ouverture n’est pas aussi dilatée inférieurement. Longueur : 13 lignes. 12. Porcelaine colombaire. Cypræa columbaria. Lamk. C. testé ovato-oblons à, subventricosé; labro externo marginato, anticè prominulo. Cypræa columbaria. Ann. ibid. p. 107. n° 12. Habite... Fossile de. Collect. du Mus. Cette Porcelaine se rapproche entièrement, par la forme et la taille, du C. sanguinolenta ; cepen- dant elle un peu plus bombée, Elle est toute blanche, Longueur : 25 mill. 13. Porcelaine dactylée. Cypræa dactylosa. Lamk. C, test oblongä, ventricoso-cylindraced, obtusd, transversim sulcatd ; labro exteriore marginato, # x # * (1) Brocchi cite cette espèce en Italie, dans les terrains du Plaisantin. Nous avons examiné beaucoup de Porcelaines fossiles de ce pays, et jamais nous n'avons vu d'espèces analogues à celles de Paris. M. Michelotti nous a assuré qu’en effet cette 7r- flata de Brocchi était fert différente de celle de Lamarck, LAN CT 0 RE EN ONU PET ni ES Lu + D PU SR [ ee b74« HISTOIRE DES MOLLUSQUES. PTE A Cypræa dactylosa, Ann, ibid. n° r3. : MEME * Cypræa sulcosa, Lamk. Mém. sur les Foss. de Paris. p. 21. n°. 53. * Id, Desh. sa Foss..de Paris. t. 2. p. 7926. n°17. pl 97: Pi ha * Cypræa gervilei. Sow, Genera of Shell, 8. he. * Gray. Mouog. of Cypr. Zool. Journ, t. $: P. 574. n° 113. * Luponia dactylosa. Gray. Descr. Cat. Shells. p. 15. n° 106, Habite... Fossile très rare, qui parait avoir eté recueilli à Grignon. Mon cabinet, Très belle espèce de Porcelaine, éminemment dis- tincte de toutes celles qui sont connues, et surtout de celles qui composent la division des sillonnées. Elle est oblongue, ventrue, cy- lindracée, obtuse, partout striée ou sillonnée transversalement. Sa face intérieure n'offre aucun aplatissement, et son dos ne présente | aucun sillon longitudinal qui interrompe ses stries, Le bord droit de” l’ouverture est légèrement marginé en dehors, et dépasse antérieu- rement, La spire ne parait point et n’offre aucun enfoncement dans son voisinage. Une strie trés fine se trouve interposée dans chaque interstice des plus grandes, Longueur : 16 lignes. . Porcelaine sphériculée. Cypræa ARCS te C, testä subglobosd, inflatd, transversim striatd ; sulco. dorsali nullo; Le +2 labro exteriore marginato. \ Cypræa sphæriculata. Ann, ibid. n° 14. * Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. 3, p. 567. n° ror. * Trivia sphæriculata. Gray. Deser, Cat. Shell pe rhone 1149 Habite... Fossile des environs de Fiorenzola, dans le Da Col-. lect. du Mus. Cette Porcelaine se rapproche du €, oniseus par sa taille et son aspect; mais elle manque de sillon dorsal, et son ou- verture n’est point dilatée, On peut la confondre avec le C, pedi- culus, ses stries n'étant point graveleuses, et sa forme enflée, presque sphérique, s’éloignant de l’ovale. Elle n’est peut-être qu’une variété fort grosse et plus globuleuse du €. coccinella, Longueur : 22 milli- mètres. ae F . Porcelaine PO RETOER Cypræœa pediculus. Lin, he Te Cypræa pediculus. An, ibid. n° 5, Habite. Fossile de Grignon , et des environs d'Angers, Mon cabinet, 16. Porcelaine coccinelle. Cypræa coccinella. Lamk. Cypræa coccinclla, Ann. ibid, p. 108. n° 16, Habite. Fossile de Grignou. Mon cabinet, # Eu 17. Porcelaine pisoline. Cypræa pisolina. Larmk, 0599 C. testä globosä, pisiformi, dorso lævissimé ; labro exteriore margiaao _ rimd curvd, plicato-dentaté, de É PORCELAINE. ë, 575 Crpræa pisolina. Ann, ibid, n° 19. * Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ, t. 3, p. 567. n° 102. Habite... Fossile des environs d'Angers. M. Ménard, Mon cabinet, Jolie petite Porcelaine, très distincte comme espèce, et dont l’ana- logue vivant n’est pas encore connu, Elle est globuleuse, n'offre sur le dos ni stries transverses, ni sillon longitudinal, m'est point ros— trée aux extrémités comme le C, cicercula, et a le ventre en partie sillonné. Longueur du plus fort individu: 5 lignes. 18. Porcelaine ovuliforme. Cypræa ovuliformis. Lamk. C, testä vvato-turgidä, anticè obtusd, lævi, immarginatä; columellæ dentibus absoletis. Cypræa ovulata, Ann. ibid. n° 18, Habite. Fossile des environs d'Angers. M. Ménard. Mon cabinet, On la prendrait d’abord pour une ovule, les dents de son bord colu- mellaire paraissant à peine. Elle est plus petite encore que le C. pisolina, et quoique très bombée, elle est moins globuleuse, et n’ap- parlient nullement à la division des Porcelaines striées. POAUEURE : & lignes un quart, ŸT 29. Porcelaine de Brocchi. Cypræa Brochii. Desh. C. testä opatt , subius depressä, lateribus marginatä, dilatatä ; aperturä angusté, arcuatä, submedié ; labro incrassato,multi-dentato, dentibus Brevibus ; columellé tenuè plicaté, basi emarginatd. Cypræa annulus, Var. Brocchi. Conch. Foss, Subap. t. 2 p. 282. Phi 2. Pau D Brong. Vicent. p. 62. Cypræa annulus. Id, Bast, Coq. Foss. de Bord, p. 40. n° 2. : Habite... fossile des environs de Dax, de la Superga, près Turin, et du Plaisantin. [ Presque tous les auteurs ont confondu cette espèce avec celle qui vit dans l'Océan indien, et que Linné a nommée Cypræa annulus. I] existe cependant des différences constantes entre ces espèces : c'est ce qui nous détermine aujourd’hui à séparer, sous lenom du savant Brocchi, l'espèce fossile que le premier il a figurée, Par sa forme générale, cette coquille se rapproche beaucoup de l4n- nulus, Elle est ovale, convexe en dessus , aplatie en dessous, Un des premiers caracières qui la distinguent de lArnulus, c’est que l’ex- irémité postérieure du bord droit dépasse lé gauche , ce qui n’a pas lieu dans l'espèce vivante. L'ouverture est submédiane, étroite, à peine dilatée à la base, Les dents du bord dreit sont courtes, mul- tipliées, égales, et ioujours plus nombreuses que dans le Cypræa annulus, Celles du bord gauche sont petites, rapprochées, obsolètes, un peu rayonnantes à l'extrémité postérieure de l’ouverture ; la HISTOIRE DES MOLLUSQUES. première antérieure est séparée des autres par une échancrure étroite et peu profonde, Les différences que nous venons de signaler, nous les avons observées sur un grand nombre d'individus, pour nous assurer qu’elles sont constantes , et peuvent Pa conséquent servir à distinguer les espèces que ee avons comparées, \ | Cette coquille est longue de 29 millimètres, et large de 22. T 20. Porcelaine angistome. Cyprœa angysiomu. Desh. C, testà ovatà , inflaté, lœvigatä; spiré sulco depresso circumdatä ; aperturd elongatä , supernè inflexd, angustissimä , dentato-plicata, infernè dilatatä ; dentibus subæqualibus , regularibus. Deshayes. Coq. Foss. des env. de Paris. t, 2, p. 723. pl. 95. f. 39. 40. Habite. fossile de Chaumont, Cette coquille a incontestablement beau- coup plus de rapports avec le Cypræa inflata de Lamarck, mais plu- sieurs bons caractères la distinguent. Elle est oviforme, plus élargie à sa partie postérieure qu’à l’antérieure, La spire n’est point saillante, mais elle est recouverte d’une callosité circonscrite en dehors par un sillon, Toute la surface est lisse. L'ouverture est sublatérale , très étroite ; son extrémité postérieure est fortement infléchie, et elle se termine par une échancrure étroite et profonde, que n'a pas le Cypræœa inflata. Une callosité placée au sommet de la columelle forme le bord gauche de cette échancrure, tandis que le bord droit, détaché en une sorte d’oreillette, la couvre en partie; à son extré- mité antérieure on voit entre les bords une dilatation remarquable, un peu iofundibuiiforme; cette extrémité se termine aussi par une échancrure plus profonde que la postérieure, étroite et courbée dans sa longueur, Le bord droit de l’ouverture est plus étroit que le gauche ; tous deux sont garuis, dans leur lougueur, de dentelures égales et régulières, Cette coquille est rare; nous n’en avons vu que deux individus, Le plus grand a 47 millimgtées de long et 31 de large. f 21. Porcelaine exerte. Cypræa exerta. Desh. C. test ovato-oblongä, supernè inflatä , basi attenuatä ; spirä exertä, acuminatd ; aperturé angustissimä, basi pauld latiore; labris tenuè léalise Deshayes. Cog. Foss, des env. de Paris, t. 2, p. 725. pl. 94 bis, 35. 36 .: 37. Habite... fossile de Rétheuil. [Cest à M. Lévesque que nous devons la connaissance de cette jolie espèce. Elle est petite, ovale-oblon- gue, renflée supérieurement, atténuée à son exlrémilé antérieure. Sa surface es! toute lisse, brillante, et l’on y remarque quelques linéoles blanchâtresqui pourraient bein être des traces de sa première color a" | dx. pi) PORCELAINE. , 577 tion. Elle est du petit nombre des espèces dont la spire est saillante ; quoique courte, on y compte cependant huit tours très étroits et aplatis. L'ouverture est extrêmement étroite, et ressemble beaucoup à celle du Cypræa globulus. Le bord droit remonte jusqu’au sommet de la spire, dont il.est sépare par une petite échancrure étroite et profonde. Vers la base, à l'endroit où l'ouverture s’élargit un peu , les bords s’évasent et se renversent seusiblement en dehors. Les deux bords de l'ouverture sont garnis, dans toute leur longueur , de dente- lures très fines ; celles de l’extrémité antérieure sont un peu plus grosses que les autres, Nous ne connaissons qu’un seul individu de cette espèces il a 15 millimètres de long et 39 de large. + 22. Porcelaine de Levesque. Cypræa Levesquei. Desh. C. testä ovatä, inflatd, oviformi, lœvigatà ; apertur à magnd, arcualà, posticè vix emarginat@ ; marginibus obsoletè denticulatis. Deshayes. Coq. Fos. env. de Paris. t. 2. p. 922. pl, 94 bis. f. 33, 54. Habite... fossile de Rétheuil et du Soissonnais. Nous ne connaissons encore que deux individus de cette belle espèce : un provient de la collection de M. Petit, de Soissons, et appartient actuellement à la collection de M. Michelin; l’autre nous a été communiqué par M, Levesque. Coquille oviforme, renflée dans le milieu; elle s’atténue de la même manière à ses deux extrémités, Toute sa surface est lisse, Sa spire est involvée complétement, et son ouverture est proportionnellement plus large que dans la plupart des autres espèces. Sous ce rapport, elle a quelque ressemblance avec le Cypræa mus encore jeune, Le bord droit, assez épais et aplati, vient s'incliner au-dessus du sommet, et il n’est point échancré, comme cela a lieu dans les autres espèces du même geure, Il n’en est pas de même du côté de la base, où l’on trouve une échancrure large et peu profonde, Les bords de l’ouverture sont obseurément plissés, et les plis sont peu nombreux et distans, mieux marqués sur le côté gauche que sur le droit, L’individu que nous avons sous les yeux à 5o millimètres de long et 29 de large. + 23. Porcelaine moyenne, Cypræa media. Desh. C, testä ovato-oblong@ , in medio inflatà, æqualier extremitatibus at- tenuatà , lævigald ; aperturd angusté, vix inflexä, intüs plicatä, uträque extremitale emarginatd. Deshayes. Cuq, Foss. env, de Paris. t, 2. p. 723. pl. 95. FAST O8, Habite. .. fossile de Valmondoïs, Coquille ovale-oblongue, toute lisse, enflée dans le iles et presque TouE X, | 37 F7 578 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * également rétrécie à chaque extrémité ; : elle estrcependant un peu plus obtuse du côté postérieur; elle est ne ins enflée que le Cypræa angystoma , et par sa forme se rapproche assez bien € ded'Zr- flata ; mais elle diffère essentiellement de celte dernière par Les Ca ractères de son ouverture. Cette ouverture est placée presque ‘dans l'axe de la coquille ; elle est étroite, presque droite; les borës en sont presque parallèles dans toute sa longueur ; ; à l'intérieur ils sont gar- nis de vingt-deux ou vingt-trois plis égaux, qui ne se prolongent pas à l’extérieur. A l'extrémité antérieure de la columelle, et au des- sous des derniers plis, on voit une petite callosité oblique, formant une partie du bord intérieur de l’échancrure. Les échancrures sont presque égales, étroites, peu profondes, et parfaitement découvertes. Cette coquille, très rare, est longue de 37 millimètres, et large de 25. + 24. Porcelaine crénelée. Cyprœa crenata. Desh. C. test minimd, ovatä | supernè inflatà, transversim eleganter sulcatä, dorso lon Line sulcatä, sulco utroque latere crenulato ; ; turd utrinquè plicatd, UE Deshayes. Coq. Foss, Envir, de Paris. t. 2. p. 728. à, 94. fs 30-32. Habite: .. fossile de Vivray près Chaumont, C’est à notre ami, M. Duchätet , que nous devons la connaissance de celle curieuse cc: Elle a ie caractères ambigus qui la mettent sur les limites des genres Margineile et Porcelaine. La jugeantd'a- # près sa furme, nous l’aurions comprise au nombre des Marginelles, si elle eût eu des plis columellaires, semblables à ceux des ses de . ce genre. 4 Celte coquille est ovale-oblongue, renflée à sa partie supérieure. La spire est un peu plus longue que l'ouverture, et sur le milieu du dos on trouve un sillon longitudinal, bordé de chaque côté par des tuber- cules assez gros, réguliers , desquels partent des sillons, iransverses, simples, qui se MATE vers l’ouverture et ÿ pénètrent, en se con- tournant sur les bords. Il y a quelques sillons de plus de de tuber- cules ; cela tient à ce que deux sillens naissent de la bifurcation d’un tubercule. L'ouverture est allongée, étroite, et à peine échancrée à son extrémité superieure, Le bord droit est unpeu renflé dans le mi- lieu , ce qui doune à l'ouverture plutôt la forme de celle des Men : nee que des Porcelaines. | Nous ne connaissons encore qu'un seul individu de cette jolie c unie Ps di il est long de 4 millimètres et large de 3. T 25. Porcelaine pédiculaire. Crpræa pedicularis.. Den. C, testé minimé, GA subtüs RAR EL AUEUE æqualiter atténuaté, “ NET PORCELAINE. 79 transversèm sulcatä ; suleis simplicibus, angulosis, sulco longitudinali submediano , dorsali, interruptis; aperturé angusté , arcuatd, extre- mitatibus vix emarginatd, Cypræa pediculus. Lamk, Ann, Mus. t. 2. p.20, n° 1, et t. 6. pl. 44. fig. (mala). Deshayes. Coq. Foss. Env. de Paris. t. 2. p. 727. pl. 97. fig. 9. 10. Cypræa Lamarckü, Habite... fossile de Grignon, Valmondois , Tancrou, Lamarck a confondu cette espèce rare et curieuse avec le Cypræa pe- diculus , que l’on trouve communément vivant dans l'Océan euro- péen. Il ne faut pas une comparaison bien longue et bien attentive pour reconnaitre les différences spécifiques qui existent entre ces deux coquilles. Celle-ci est petite, ovale-oblongue, enflée dans le mi- lieu et presque également rétrécie à ses extrémités; sa surface est ornée de gros sillons transverses, au nombre de onze ou douze, parmi lesquels quelques-uns sont bifides ; ses sillons sont gros, angu- leux au sommet et interrompus vers le milieu du dos par un sillon longitudinal , comparable à celui du Cypræa pediculus. En dessous, la coquille est déprimée ; on voit de ce côté des sillons se rapprocher . sensiblement pour entrer dans l’ouverture, en se contournant sur les bords. Cette ouverture est étroite, régulièrement arquée, et ses bords sont parallèles ; ses extrémités sont terminées par une échan- erure lres courte et à peine creusée. Nous n’avons encore vu qu’un petit nombre d'individus de cette es- pèce; les plus grands-ont 13 millimètres de long et 10 de large. T 26. Porcelaine coécinelloïde. Cypræa Dane UE SOW. C. testä ovato-sphæroided, longitudinaliter striatä; strits numerosis,, acutis , continuis ; aperlurd parüum arcuatd, 14 Sow. Min, Conch. t, 4. p. 107. pl. 378. f. r. Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t, 3. p. 567. n° 103. Trivia coccinelloides. Gray, Descript. Cat. Shells. p, 54. n° 117. Habite. . . fossile dans le Crag d'Angleterre. Petite coquille globuleuse qui , ainsi que l'indique son nom , se rappro- che du Cypræa coccinella de Lamarck. Elle est ovale-globuleuse, chargée de fins sillons, au nombre de treize ou qnatorze; ils partent de chaque côté de l’ouverture pour venir se réunir sans interruption * sur le dos; quelques-uns de ces sillons sont bifurqués, et quelques autres plus petits s’échappent des extrémités de l’ouverture pour garnir le sommet et la base. L'ouverture est très. étroite; son bord droit est convexe et à peine bordé en dehors ; le gauche est plus « ee ge 97: # mn SAR 3 : 580 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. large et dénué de callosités, si ce n’est, vers l'extrémité postérieure de J’ouverture, où l’on en remarque une peu saillante; circonscrite dans l’échancrure postérieure. Il existe dans les faluns de là Tou- raine une esp extrémement voisine de celle-ci et qui n’en est peut-être qu’une variété. Cette coquille est longue de 9 millimètr es et ne de 7e F 927. Porcelaine élégante. Cy præa elegans. Defr. C. testä tenui, subovato-oblongä, obtusä, alb&, cancellatä, costato- striatäà ; striis numerosis tenuibus ; interstiliis concentricè striatis. Defrance, Dict. Se. Nat. t. 43. | Sowerby. Genera of Shells. f, 7. A Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ.t. 5, p. 575. n° me Luponia elegans. Gray. Deser, Cat. Shells, p. 12. u° 105, Desh. Coq. Foss. de Paris. t. 2. p. 725.n0 6. pl. 97. f. 3. a. b. Habite. . . fossile de Grignon, Mouchy, Acy, et Hauteville près Valognes, Coquille des plus remarquables que l’on connaisse à. l’état fossile, Elle est ovale-oblongue, peu euflée, plus obtuse du côté postérieur que de l’antérieur. Toute sa surface est couverte par un réseau très élé- gant, formé par l’entrecroisement de sillons transverses, étroits et très réguliers, et de stries longitudinales, un peu plus fines et un peu moins ibn que les sillons. Dans la plupart des individus, surtout dans les plus gros, un sillon un peu plus fin vient se placer entre les plus gros. L'ouverture est allongée, étroite; ses bords sont presque parallèles, et l’on y voit aboutir des sillons extérieurs qui, après s'être infléchis sur les bords, viennent rentrer en dedans ; l'ouverture se termine postérieurement par une dépression comparable à celle du Cypræa inflata ; antérieurement elle se prolonge en une sorle de pe- tit canal dilaté et peu allongé. Cette espèce, assez rare, est longue de 22 millimètres et large de r4. + 28. Porcelaine allongée. Cypræa elongata. Brocchi. C, testà ovato-subcylindrica, oblongd , tenui, fragili, anticè attenuaté, basi angusta ; gReTure angustà , labio in medio latiore , tenuè den- tato ; bnollé parcè dentatà ; Fees obsoletis, de M" ce Conch, Foss. Subap. t, 2. p. vote n°.4.pl. 7.118 ab. Habite... fossile du Plaisantin. Le Cypræa tabescens rappelle celte espèce pour son volume et ses D F générales ; le fossile se distingue cependant de l'espèce vivante par tous ses caractères, el si nous la mentionnons c’est pour en don- ner un aspect général. Cette coquille est ovale-vblongue, étroite, : sub- cylindracée, atténuée à son extrémité antérieure, Son ouverture est assez large, un veu dilatée à à la base, sensiblement rétr écie dans let mi- FR LS REZ er # k F : + PORCELAINE. | 581 lieu, à cause de l'élargissement du bord droit dans cette partie de sa longueur ; ce bord est garni dans toute sa hauteur d’un grand nombre de fines dentelures égales et courtes, qui ne se prolongent pas en de- hors de l’ouverture. La columelle est presque entièrement dénuée de dents ; on en remarque un petit nombre d’obsolètes à la base. L’ex- trémité du bord droit dépasse un peu celle de la columelle, il s’infle- chit fortement pour venir s'appuyer tout près du sommet de la co- quille. Par cette disposition, l'échancrure postérieure est étroite et très oblique ; l’antérieure est plus large et moins profonde. Les grands individus de cette espèce ont 38 millimètres de long et 20 de large. f 29. Porcelaine lyncoïde., Cypræa lyncoides. Brongn. C. testà ovatä, anticè attenuatà, subtus planiusculà, supernè subgibbosd, aperturä submediä, an Se, basi dilatatä ; labro dentibus oblongis, rugæformibus armato ; Son DA obsoletè dentatä ; basi emar Cu Brong. Vicent. p. 62. “ RRURE Bast. Coq. foss. de Bord. p. 41. n° 5. Habite. . . fossile de la Superga, près Turin, et des environs de Bordeaux. Cette coquille offre peu de différence avec le Cypræa leporina ; peut- être pourrait-on la considérer comme une simple variété, cepen- dant elle n’a pas un des caractères prédominans du Zeporina; dans cette dernière , l'ouverture a la forme d'une S$ très allongée; ci, au contraire, l'ouverture est droite, étroite à son extrémité pos- térieure, dilatée à l’antérieure; elle est presque médiane, c’est-à-- dire que le bord droit est presque aussi large que le gauche. Sur le bord interne on compte 20 à 22 dentelures assez épaisses, obtuses , égales , transverses dans le milieu, un peu obliques à l’ex- trémité postérieure. Les dents de la columelle sont moins apparentes, plus courtes et la première antérieure, est séparée des autres par une gouttière un peu oblique, creusée dans toute la hauteur du plan columellaire: l’échancrure antérieure est peu profonde, la postérieure est plus profonde, plus étroite. Cette espèce est longue de 44 millimètres et large de 27. T 30. Porcelaine subrostrée. Cypræa subrostrata. Gray. C, testà ovatä, ventricosd, albd; spird convexd , basi convexius- cula; extremitatibus subproductis | marginatis ; lateribus subincras- salis rotundatis ; columellà lævi, pland, profunda. Gray, Monog. of Cypr. Zool. Journ.t. 1. p. 369. n° 30. Gray, Descr. Cat. Shells, p. 5. n° 36. Habite, ., fossile d'Orglande et de Nehou. Coquille fossile bien distincte de toutes ses congénères, Par sa forme, elle DE ALT" ET CU CAN, AE 582 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. # TE se rapproche un peu du Cypræa ovulata de Lamarek mais elles s’en dis- tingue éminemment par ses autres caractères. Elle est ovale-allongée, subpyriforme, très convexe en dessus, ayant le dessous très étroit ,*et sans apparence de bourrelets RE La spire est saillante, et l'on y compte trois tours. L'ouverture est submédiane, elle est très fa Den arquée dans sa longueur, très étroite, et à peine dilatée vers l'extré- mité antérieure; à chaque extrémité, cette ouverture est prolongée plus que dans les autres espèces ; les échancrures terminales sont plus larges que l’ouverture, elles sont dilatées et renversées sur le dos. Le bord droit est épais, dentelé sur son bord interne, et ses dents sont courtes et égales, Les dentelures du bord _gauche sont moins nom= breuses, elles sont plus obsolètes, et on les voit descendre perpendi- culairement sur Ja face interne de la columelle; la dernière dent du côté antérieur est séparée des autres par une gouitière descendant obliquement sur toute la hauteur du plan columellaire. Toute cette coquille est lisse et polie. Elle a 31 millimètres de long et 29 de large. T 931. Porcelaine de Dates Cypræa Blot Bast. C. testà ovato=oblongä, extremitatibus attenuatd, pustulosd, lined dor- sali in medio impressä; aperturd submediä, angustä; basi latiore, subtus transversim tenu costatä, in lateribus mar ginatà, marginibus sulcatis. Bast. Foss. de Bord, p. 41. pl. 2. f. 9. Trivia Duclosiana. Gray. Descr. Cat, Shells. p, 16, n° 139. Habite. .. fossile de Bordeaux, Dax et de la Superga, près Turin, » Cette coquille a beaucoup d’analogie avec le Cypræa puslulata de La- marck ; elle constitue cependant une espèce bien distincte de la vi- vante. Elie est ovale-oblongue, un peu déprimée, quelquefois élargie sur les flancs par des bourrelets épais, ce qui lui donne assez la forme du Cypræa annulus. L'ouverture est submédiane, très élroite, un peu dilatée vers la base; il en sort un grand nombre de petites côtes transverses que l’on peut comparer pour le nombre el la disp à celles du Cypræa staphylæa. Ces petites côtes, après ayg it traversé la base, remontent sur les flancs et se terminent à la limite des bour- relets, venant rencontrer les pustules du des, où un assez grand nom- | bre d’entre elles aboutissent, Tout le dessus de la coquille est pustu-lit leux ; les pustules sont arrondies, peu épaisses, semblables à celles du | Cypræa pustulata, mais un peu plus petites. Dans un individu des envirous de Dax, ces pustules,« ont conservé une couleur ocracée, ce qui annonce qu'avant la fossilisation, la coloration de PÈRE gore s’approchait beaucoup de celle du Pustulata. | # Cette coquille assez rare , a 18 millim, datons et :3 de large. # AE à Ad i 7 j AU) sh TARTÈRE» had 583 TARIERE., (Tercbellum.) Coquille enrouiée, subcylindrique, pointue au sommet, Ouverture longitudinale, étroite supérieurement, échan- crée à sa base. Columelle lisse, itronquée inférieurement. Testa convoluta, subcylindrica, apice acuta. Apertura longitudinalis, supernè angustata, basi emarginata. Colu- mella lævis, inferné truncata. | OsservarTions. — Il semble que le genre Pulla de Linné fut pour lui une sorte de réceptacle ou de lieu provisoire où il pla- _çait toutes les coquilles univalves qui l’embarrassaient dans leur classification. Aussi les Z'arières, qu'il ne pensa pas à caractériser comme genre particulier, furent-elles regardées par lui comme du même genre que les Ovules, les Bulles proprement dites, les Agathines, certaines Pyrules, etc., malgré la disparité de ces associations. À Les Tarières sont des coquilles enroulées sur elles-mêmes, à bord droit, simple et tranchant, à ouverture longitudinale, ré- trécie dans sa partie supérieure, et à columelle lisse, tronquée à sa base. Elles sont assez jolies, très lisses, dépourvues de drap marin , et ont le test mince, enroulé autour de l’axe longitu- dinal, sous la forme d’un cône allongé, presque cylindrique, pointu au sommet. Vues du côté du dos, ces coquilles sont échancrées irréguliè- rement à leur base. Leurs rapports les plus évidens les rappro- chent des Ancillares, des Olives et des Cônes ; enfin, les Porce- laines, dans leur premier état, leur ressemblent un peu. On ne connaît que trois espèces de ce genre, dont une seule dans l’état vivant ou frais. [Nous n’aurons presque rien à ajouter aux généralités du genre Terebellum. Aucune espèce nouvelle n’a été découverte depuis la publication de l'ouvrage de Lamarck, et les rapports qu'il a in- diques pour ce genre, adoptés par les conchyliologistes, doivent être maintenus, puisque aucun fait n’est veru les infirmer, L’a- nimal des Tarières est toujours inconnu, et l’on peut encore supposer avec Lamarck que le genre en question est intermé- diaire entre la famille des Porcelaines et celle des Olives. 584 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. M) “$ >. KES M. Sowerby, dans son Gexera of Shells , avait pensé que les. Ta- rières ne sont pas éloignées des Strombes, et il fondait.son opi- nion sur les FAppOEEs existans entre le Strombus tercbellatus et les Tarières elles-mêmes. Cette opinion doit rester incertaine, jusqu’au moment où l'animal des Tarières déterminera rigou- reusement la place que ce genre doit occuper dans la méthode‘ ESPÈCES. Tarière subulée. Terebellum subulatum. Lamk. T, testä cylindraceo-subulaté , tenui, lœvi, nitidä ; soirà distinct; labio columellà «dnato. Bulla terebellum. Lin. Syst. Nat, éd. 12. p. 1185. Gmel. p. 3428. n° 22. Terebellum subulatum. Ann. du Mus. vol, 16. p. 3or.n°x. [a] Var. test spadiceo-nchulosd, quadrifasciatä, Mon cabinet. Lister. Conch, t. 736. f. 30. Gualt. Test. t. 23. fig, O D’Argenv. Conch. pl. 11. fig. G. Favanne. Conch. pl. 10, fig. D. Knorr. Vergn, 2. t. 4. f. 5. Martini. Conch. 2. 1. 51. f, 569. Encyclop. pl. 360. f. x. a. b. [à] Var. testé lineis spadiceis flexuosis obliquis transversim picta. Mou cabmet, Lister. Conch. t. 736. f. 3r. Knorr. Vergn. 2. t. 4. f. 4. Encyclop. pl. 360. f. r. c. [c] Var, testà punctatä, Mon cabinet. Lister. Conch. t, 737. f. 32. Rumph. Mus. t. 30. fig. S. Petiv, Amb.t. 13. f. 24. Terebellum punctatum, Chemn. Conch. 10,1. 146, f. 1362, 1363. [d] Var. testä albä. Mon cabinet. Martini. Conch. 2. t, 5r. f. 568. * Blainv. Malac. pl. 27.f, 1. Lesser, Testaceotheol. p. 144.f, n° 34. wi Klein. Tentam. Ostrac. pl. 2. f. 48. 49. Sow. Genera. of Shells. f. 1. 2. Reeve. Conch. Syst. t. 2. p, 267. pl. 29, f. 12. * Sow. Man. Conch. f. 452. * Conus terebellum, Lin. Syst, nat. éd. 10. p. 716. x X x Ke TARIÈRE, 585 * Zd. Lin, Mus. Ulric. p. 564. * Brookes. Introd. of Conch. pl. 5. f. 63. * Crouch. Lamk. Conch. pl. 20. f. r. * Roissy. Buf. Moll. t. 5. p. 424. n° r, pl. 56. f, 5, * Schum. Nouv. Syst. p. 206. * Bulla terebelluim. Born. Mus. p. 20. * Zd. Schrot. Einl. t. 1. p. 182. n° 20. * Mus. Gotiw. pl. 43.f. 53. a. b. * Burrow. Elem, of Conch. pl. 14. f, 8. * Bulla terebellum. Dillw. Cat. t. 1. p. 489. n° 41. * Id. Wood. Ind. Test. pl. 18. f. 41. * Desh. Ency. méth. Vers. t. 3. p. 1004. n0 1. Habite l'Océan Indien. Mon cabinet. Cette belle espèce est la seule con- nue de ce genre comme vivant actuellement dans les mers. C’est une coquille allongée, cylindracée-conique, pointue au sommet, très lisse et à spire distincte. L’ouverture est un peu moins longue que la co- quille, et son bord gauche, tout-à-fait appliqué sur la columelle, est néanmoins bien apparent, Elle offre des variétés si remarquables, sur- tout dans la disposition de ses couleurs, c’est-à-dire des nébulosités, des bandes, des lignes ou des points dont elle est ornée, qu’on pour- rait les distinguer comme des espèces particulières. Sa longueur va- rie de 19 à 22 lignes. 2. Tarière oublie. Terebellum convolutum. Lamk. T, testä fossili, subcylindricä, obtusiusculd; spirä nullä; apertur& lon- giludine teste. Bulla sopita. Brand. Foss. t. 1. f, 29, a. Ejusd. bulla volutata, 1,6.f,75. Encyel. pl, 560. f, 2. a b. Terebellum convolutum. Ann. ibid. p. 302, n° 2. et t. 6. pl. 44. f. 3. * Aldrov. Mus. métall. pl, 211. f, 1,2. * Reeve, Conch, syst, L, 2. p. 268. pl. 29r. Î. 4. * Sow. Conch. Mon. f. 451, * Desh. Coq. foss. de Paris. t, 2. p. 737. pl. 95. f. 32, 33. * Galeotti, Brab. p. 148. * Blainv. Malac. pl. 27. f. 2, * Roissy. Buf. Moll. t. 5, p. 425. n° 2. * Sow. Genera of Shells. f. 4. * Desh, Encycl. méth, Vers, t, 3. p. 1005. n° 2. * Sow. Min. Conch. pl. 286. * Bronn, Leth. Géog, t, 2. p. 1114, pl 42. f. 13. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Coquille mince, fragile, CPR ET AT ON RE AT LE SATA AT LUI AURA 586 HISTOIRE DES MOLLUSQUES: - 5 à cylindracee, légèrement ventrue, roulée en cornet ou en oublie, de manière que Je bord droit de son ouverture s'étend jusqu'à son som- mel, où eile se termine par une pointe fort émoussée, ne laissant Pas ( raîitre aucune spire. Longueur : 2 pouces 2 lignes. me 3. Tarière fusiforme. Terebellum fusiforme. "OM T. testä fossile, cylindraceo-fusifor mi, elongatä; spirä PARUS Terebellum fusiforme. Ann. ibid. n° 3. * Desh. Encycl. méth. Vers, t. 3. p. 1005. n° 3. * Reeve, Conch. Syst. ts 2. p. 268. pl. 297. f. 3. * Desh. Coq. foss. de Paris. t. 2. p. 738. n° 2. pl. 95. f: 50,87. É * Roissy. Buf. Moll, t. 5. p. 426. n° 3. y * Sow. Genera of Shells. f, 3. + | Habite. .. Fossile dont la localité n’est pas bien connue. Mon cabinet. Cette espèce se rapproche beaucoup du T. subulatum; mais elle est fusiforme, moins pointue au sommet, et laisse voir cinq tours de spire, L’individu que je possède n'offre inférieurement que le moule inté- rieur de la coquille; mais il est suffisant pour indiquer les différences qui caractérisent cette espèce. Longueur : x uces 4 ligues. \ ANCILLAIRE, (Ancillaria.) Coquille oblongue, subcylindrique; à spire courte, non canaliculée aux sutures. Ouverture longitudinale, à peine échancrée à sa base, versante. Un bourrelet calleux et oblique, au bas de la columelle. Testa oblonga, subcylindrica; spira brevis, ad suturas non canaliculata. Apertura longitudinalis, basi vix emargina- ta, effusa. Varix callosus et obliquus ad basim columellæ. OBsERVATIONS, — Les Ancillaires ressemblent Lee aux Olives par leur aspect, et elles paraissent en quelque sorte"inter- médiaires entre celle-ci et les Tarières. Mais les tours de leur spire ont leur bord supérieur appliqué contre le tour précédent, et ne sont point séparés par un caval en spiral, comme dans toutes les Olives, c’est-à-dire que leurs sutures sont simples: Le bourrelet calleux et oblique de la base de leur columelle > le s dis- tingue des Tarières, qui toutes ont la columelle lisse, ‘et il les distingue en outre des Buccins , avec lesquels quelques espèces un peu ventrues pourraient se confondre. 7 De SL ANCILLAIRE. hou ou Le L'ouverture des Ancillaires est plus longue que large; mais sa longueur n’égale jamais celle de la coquille. Elle est un peu éva- sée inférieurement, et offre à peine une échancrure à sa base. Les Ancillaires sont marines; mais on n’en connaît encore que peu d’espèces dans l'état frais ou vivant; celles qui sont connues dans l’état fossile sont plus nombreuses. [Dans nos généralités sur la famille des Enroulés de Lamarck, nous avons fait apercevoir que cette famille aurait besoin d’être divisée, et cette division se trouverait justifiée par les diffé- rences considérables qui se montrent entre les animaux des Porcelaines et des Ovules, d’un côté, et ceux des Ancillaires et des Olives, de l’autre. Pour se convaincre de ce que nous avan- cons , 1l suffit de comparer les figures de ces divers genres, que l'on trouve dans le Voyage de l Astrolabe de MM .Quoy et Gaimard, La famille des Cyprées se trouverait réduite aux deux genres Porcelaine et Ovule, et celle des Olivaires comprendrait les deux genres Ancillaire ét Olive. Lorsque l’on consulte la longue liste des auteurs qui ont parlé des Ancillaires ; on s’aperçoit que le premier naturaliste qui ait donné uu renseignement, incomplet, il est vrai, sur l’a- nimal de ce genre, est Forskal, qui en trace une figure, à la planche 40 de son Voyage en Arabie. Cette figure, inscrite sous le nom de Volute, n’a point été mentionnée depuis 1775, elle devait rester incompréhensible, jusqu’au moment où d’autres animaux du même genre seraient observés. Aussitôt que tes figures de MM. Quoy et Gaimard ont été publiées, il a été facile de reconnaître que la Volute de Forskal était une véritable An- cillaire. Lamarck avait d'abord proposé ce genre, sous le nom d’An- cilla, dans ses premières méthodes conchyliologiques; mais l’analogie de ce nom avec celui du genre Ancille qui est fluvia- tile, lui à fait renoncer à cette première dénomination et lui a fait adopter celle qui est actuellement admise chez les auteurs. Dans l'intervalle, F. de Roissy avait proposé pour le genre un autre nom, celui d’Anaulax, que l’on trouve pour la première fois dans les Mollusques du Buffon de Sonnini, que l’on doit à la plume de ce savant naturaliste. Quelques espèces ont été con- fondues parmi les Bulles par Linné d’abord, et par ceux des au- 588 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. | RU L. teurs qui se sont attachés à la lettre du Systema nature. Ces espèces sont inscrites sous le nom de Bulla, dans Jle:Cataloyue de Dillwin et même dans l’Zrdex testaceologicus de M. Wood, pu- blié depuis, en 1838. M. Lea, dans son ouvrage sur les fossiles tertiaires de l'Amérique Septentrionale, ayant observé une petite espèce qui porte une dent vers le sommet de la columelle, en a fait un genre particulier sous le nom de Monoptigma. Ce genre “ ne pouvait être adopté, car depuis long-temps nous connaissons une espèce vivante qui présente ce même caractère et qui con- serve en même temps tous les autres caractères dés Ancillaires. L'animal des Ancillaires est très curieux , il paraît beaucoup trop grand pour pouvoir rentrer dans sa coquille, Son pied est très considérable, beaucoup plus long et plus large que la co- quille, sur laquelle il se renverse de tous côtés pour la cacher. presque entierement. Ce pied est bifurqué à son extrémité pos- térieure, et 1l se prolonge à son extrémité antérieure en une proéminence subcéphalique , de forme pyrabi lale à triangulaire, obtuse au sommet et circonscrite à sa base par un sillon qui la distingue du pied proprement dit. Cette espèce de lobe antérieur peut se comparer à celui des Bulles ou des Bullées. Le dos de la coquille est dégagé de son enveloppe charnue, et son échancrure est assez relevée pour permettre au siphon branchial dese porter au dehors. Ce siphon est un petit canal charnu, cylindracé, ou= vert à son extrémité ; il n’est autre chose qu'un prolongement du manteau destiné à porter l’eau dans la cavité branchiale. Lorsque l’on dégage la partie antérieure de l’espèce de capuchun dont elle est couverte, on trouve au-dessous une tête très petite, en forme de grand V, parce qu’elle se prolonge en avant par deux petits tentacules coniques; de cette tête sort une trompe grêle et cylindracée, dont l'animal se sert pour altaquer sa proie. Vers l'extrémité antérieure du pied, en dessous et vers lesillon qui le sépare du lobe antérieur, on retrouve une ouverture par- ticulière qui est celle des canaux aquifères, au moyen desquels LE l'animal peut se gonfler d’une assez grande quantité d’eau. LÉCRuRe on le voit d’ JE cette me l'animal des An À ANCILLAIRE, hi 589 éloigné de celui-ci, une disposition du pied se rapprochant un peu de celie que l’on remarque dans les Ancillaires ; nous vou- lons parler de l'animal des Natices, dont le pied prolongé en avant, en forme de coin, sert à l’animal à s’enfoncer sous le sable dans lequel il se cache. Les Ancillaires ont une semblable ma- - nière de vivre; aussi il faut les chercher sur.les plages sableuses, et non rate aux rochers, comme la plupart des autres Gas téropodes. Lamarck n’a connu qu'un très petit nombre d’ espèces vivantes appartenant au genre Anciliaire. M. Sowerby, dans la 1° li- vraison (la seule publiée) de son Species Conchyliorum, a donné une monographie, dans laquelle il porte à 20 le nombre des es- pèces vivantes; mais 1l faut dire que dans ce nombre est com- prise l’Eburna glabrata de Lamarck, véritable Ancillaire, comme nous l'avons dit au sujet des Eburnes. Depuis la publication de l'ouvrage de M. Sowerby, quelques espèces ont encore été ajoutées ; quant aux fossiles, elles sont moins nombreuses et se distribuent dans. les différens terrains tertiaires de l’Europe; mais c’est dans ess environs de Paris que l’on en rencontre le plus. | ESPECES. ÂAncillaire canelle. Ancillaria cinnamomea. Lamk. ( 1) À, testä oblongä, ventricoso-cylindraceä, castaneo-fulv&; anfractibus supernè albido-fasciatis; varice columellari rufo, substriatn. Chemn. Concbh. 10. t. 147. f. 1387. (1) Dillwyn rapporte à cette espèce le Bulla Crpræa de Linné, et je partage son opinion. Linné dit, en effet, de sa coquille, qu’elle est ovale, à sutures oblitérées, à sommet peu saillant; l’ouverture plus dilatée postérieurement ; la columelle tordue (il faut se rappeler que le côté postérieur de Linné est vérita- blement l’antérieur par rapport à l’animal) ; elle est de la gros- seur d’un giand et plus. Linné ajoute : Je place ici cette coquille, de peur qu'on ne la confonde avec celle du n° 356 (Cypræa Spurca), qui init, avec l’âge, par rapprocher les bords et y acqué- rir des dents. D’après cette observation, il sera convenable de rendre à l'espèce le nom linnéen. bu) ue” (Te 590 * HISTOIRE DES MOLLUSQUES. noel pl. 5936 8. a. b. hu à du. Mg L: Ancillaria cinnamomea. Ann. du Mus. vol. 16. p. 304. n no 1. \ * Blainv. Malac. pl. 28. f. 3? | +. Re gl. y * Mus, Goltw. pl. 43. f. 4o. d. F1 “SA * Anaulax cinnamomea. Roissy. Buf. Moll. t. # p. er. n° 1. pe LE * Ancilla brunnea. Schum. Nouv, Syst. p.24 700 ii * Bulla cypræa, Lin. Syst. nat. éd. 12. p. 1185. * Id, Dillw. Cat. t. 1. p. 490. n° 42. a Fo Eh * Crouch. Lamk. Conch. pl. 2601 204 AS PC * Ancilla marginata. Sow. Genera of Shells £'e, 0 CN * Sow. Spec. Conch, p. 4. f. 1o à 13. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 41. n° 7. * Sow. Conch. Man. f. 456. * Küster. Conch. Cab. Genre Olive. pl. 5. f. 15. r6. Habite... Mon cabinet. Coquille oblongue, cylindracée, peu vltrue, pointue au sommet; mais sa spire est courte, et elle a I puni petite Olive. Elle est d’un marron fauve, avec uné zone blanche près au bord supérieur de chacun de ses tours; on voit un sillon dorsal | transverse et très oblique vers la partie inférieure du dernier, Son bourrelet columellaire est épais, roussätre t strié. Longueur :10 lignes et demie. Hu ü 1° 2. Ancillaire ventrue. Ancillaria ventricosa: Lamk. (EN A. testé ovatà, ventricosé, aurantio-fulvd; spira apice obtusiuseuld; VA rice columellari albo, Levin ; Martini. Conch, 2. t. 65. f, 731. APT AR 1 M ER Ancillaria ventricosa. Ann. ibid, n° 2 M D * Bulla ventricosa. Dillw. Cat. t, 1. p, 4yo. n° 43. * Wood. Ind, Test. pl. 18. f. 43. * Sow. Spec, Conch. p. 6. f, 26 à 32. * Desh. Encycl. méth. Vers. 1, 2, p. 42. n° 2. AT TOC TE 0) Habite... Mon cabinet. Cette espèce est plus ventrue, et par consé- 4 quent moins cylindracée que celle qui précède. LES sutures deses tours sont comme fondues et indistinctes, et son bourrelet collumel- laire est épais, blanc et presque lisse. Longueur: près de 10 an (x ) Lamarck rapporte à son Ancillaria ventricosa) une fgur de Martini lu, ne pe donner id. une idée Pi exacte di é near yenre “Peribolé d AH el représente) Porcelaine, , | ds _ 7) ANCILLATRE. (4 (PI bgr Peut-être pourrait-on y rapporter le Rhombus brepior croceus de Lis- ter [Conch. t. 746, f. 40]; mais, outre que la figure dont il s’agit représente une coquille beaucoup ne grande, la spire montre des sutures très distinctes que Ja nôtre n'offre pas. GE Ancillaire bordée. Ancillaria marginata. Lamk. A. testa ovata, véntricosd, albidä; spird exser to-acutd, carinulatä; Arte fractibus supernè maculis rufis seriatim marginalis; aperturà basi emarpginatä; callo columellari angusto, striato. qu … Encycl. pl. 393. f. 2. a. b. Ancillaria marginata. Ann. ne ne + > X Sow. Spec. Conch. p. 7. f. 40 à 43. ge * Reeve. Conch. Syst. p.242. pl. 272. £. 5. 4 Habite l'Océan austral, dans le voisinage de la FN Ouvelle Halde. Mon cabinet. Celle-ci s'éloigne un peu, par sa forme, des autres espèces de ce geure, et a tout-à-fait l’aspect d’un Buccin; mais la base de sa co: lumelle offrant un bourrelet oblique, quoique peu épais, m’autorise à la rapporter ici. Longueur : 14 lignes et demie. 4. Ancillaire blanche. Ancillaria candida. Lamk. T 5 À À. testä pee gaté, $ semic) lindricé, candidä; suturis anfractuum obsole- tis; varice columellari substriato. Martini. Conch. BP M65 2. 722. … Voiuta ampla. Gmel, p. 3467. n° 116. Eneycel, pl. 393. f.6. a. b. Anciliaria candida. Anx. ibid. n° 4. * Bulla ampla. Wood. Ind. Test. pl. 18. f. 44? * Desh, Encycl, meth.Vers. t, 2. p. 42. n° 3. L en * Schrot. Einl. t. 1. p. 303. Voluta. n° 232, LR * Voluta ampla, Dillw. Cat. t. 1. p. 490. n° 44. “SowæSpec. Conch, p. 3.:f. 5.6, 7. Habite. ,. Mon cabinet, Coquille allongée, un peu étroite, semi-cylin- drique, pointue au sommet, et à spire courte, dont les sutures des tours sont presque effacées. Elle est toute blanche; mais on aperçoit sur certains individus quelques taches orangées vers leur semmet, L'ouverture est un peu évasée dans sa partie inférieure, Longueur : 13 lignes et demie, g Ar Dire ncillartaichuines De Ho 4” » A. testà ovato-acutd, candidä , intüs flavescente ; spirä ue VE _ acutä; varice ire MinImMo , 7 strialo ; labro dextro si dentifero, Desh, Encycl, méth, Vers, t, 2, p. ke. à er Habite, LE] TA ù 4 { AMI | + JE x: AE L ê "4 4%, *” ? r Ré br ” % 4 RL A x: 4 v: Ce sd C # D ch AA ÿ PA HR CRM + #. Fa | se > : M 1 Dh 1 LOS Ÿ HISTOIRE DES MOLLUSQUES Petite coquille d’un blanc d'ivoire, c'est-à-dire jaunûtre ,. ovalaire® pointue au sommet. Ses tours de spire sont confondus Elle est ob lisse. On voit à la base un double sillon étroit et déprimé, qui aboutit obliquement vers l'angle du bord-droit, où il donne. pais- sance à une pelite dent assez saillante, La spire est allongée .et l'ou- verture assez courte, étroite > peu évasée à sa base, Le bourrelet columellaire est d’un blanc plus éclatant, i! est petit.et strié Um dépôt calcaire se remarque sur la columelle à l'angle postérieur de l'ouverture. En dedans, celte coquille est d’ un fauve très pâle. ae Elle est longue de 17 millimètres. f 6. Ancillaire australe. Ancillaria australis. Sow… A. testà obovalä, fuscé ; spiré acuminatä, albo fuscoque cingulatä F ultimo anfractu propè basim line i inpressd, et balteis duobusicinctä: balteo s super iore fusco , inferiore et varicem columellari albicantibus, sulco supra varicem profundo ; varice suleato ; cool sUpernÈ n. subacuminatä, infrà emarginatà ; labio externo propè basim obsoletè unidentato; callo per ætatem spiram obtesente. PAS Sow. Spec. Conch, p. 7. f 44 à 46. Junior. Quoy et Gaim. Voy. de l’Astr, t. 3. p. 20. n° 2 20: n° 2, pl. 49. f. 13 à 17. Sentor, Reeve. Conch. Syst. t.2.p. 241. pl. 2524f. 1,92: il Habite les bords de la Nobel Hollande ” MM. Quoyet Gaimard ont fait figurer de magnifiques individus de cette belle espèce. Ceux représentés par M. Sowerby étant beaucoup plus petits ne donnent qu’une idée imparfaite du développementque : prend quelquefois cette coquille. T’Ancillaire australe ne manque pas d’analogie avec les variétés allongées d’une espèce fossile connue« sous le nom de Glandiforme. Elle est allongée, étroite, bucéinoïde, atténuée à ses extrémités. La spire est un peu plus courte que l ou- * vertures elle est conique et pointue dans le jeune âge; dans ies vieux individus, elle est revêtue d'une couche calleuse très épaisse qui la recouvre et ne laisse plus saillante que la pointe de la spire, L'ex= trémité antérieure du dernier four est occupée par une large zone, précédée par un sillon peu profond se terminant sun le bord droit en une pelite dent peu saillante. La callosité inférieure est Pr n à gée entre deux paris inégales, snon-seulement par nm Hi92 mais encore spar une, notables différencerde coloration: a prèm zone est blanchâtre; la seconde est d'’un-brun fauve de, verture est S raté SDIORERE elle est d’un beou brun WU n nd dans. La cofumelle est LRO dans Ne ne elle e est garnie € dans sa lepré-: wh 14 es 4 n . L "ANCILLAIRE. 593 sente une callosité peu épaisse, divisée en deux parties égales par un sillon oblique. La coloration de cette‘espèce la rend facile à dis- tinguer. La callosité supérieure est d’un brun fauve; le milieu du dernier tour est d’un brun bleuâtre, et la base protl la couleur de la spire. PT Les grands individus de cette espèce ont 40 millimètres de, long et 20 de large. Év “ ’ T7: Ancillaire tante Ancillaria Mauritiäna. SOW. A. testà FAT He 3 ventricosd, castaneo=fulv, marginibus vali= ne ; spird brevissimd, ce anfractuum marginibus obus. * angulatis; ultimo anfractu balteo solitario et sulco lato suprà varicem ljecto : baltei margine superiore levato ; varice albo, glaberrimo ;. ou apertur vamplissinä , wsupernè obtusiusculé , ù subis effus bio externo supernè emarginato, edentulo. Sow. Spec. Conch. p. 3. £ 1. 2. V ES Ancillaria volutella. Desh, Mag. de Zoo Moil 1831: pl. 3r. Fo Sow. Couch. Mau. 562. n ny " Reeve., Conch. Syste 1. 2, p.245, Pl. 27% 5... gs “à Habite l'ile de Saint-Maurice. | de, NÉ M2 Coquille assez sihgulière, différant ne manière ‘assez sens ible des autres espèces du même genre, et qu'il faut admettre cependant parmi les Aucillaires. Elle est ovale- Fobloggnd un peu cylindracée, -ventrue daus le milieu, {ronquée à ses rue Laspire est courte, we subtronquée, composée d’un petit nombre de tours aplatis à leur partie supérieure, Les suturesgsont cachées sous un dépôt brillant, * d’ Le fauve clair, Le dernier tour.coustitue äMlui seul presque te “. ille: il porte à la base une large bordure oblique, saillante, divisés au sortir de l'ouverture eu trois parties presque a, finissent par se fondre et disparaître, avant que cette bordure aitalte l'extrém é antérieure du bord'droit. Une échancrure très large : peu p' nde termineila coquille à son extrémité antérieure; elle ‘est * si grande qu’elle permet de voi s l’enroulement de la le lors— qu’on | Aie para base. L'ouverture est 1rès: grande, atténuée à son rémité postérieure, où le bord droitse détache de l’avant- î der ier tour par une échancrure peu profonde, de 1 largeur de Eu EE" plate de la spire. Cette ouvertur ‘élést d'un blanc jaunâtre en dan bon rot A mince € et _ présente une légère sinuosité “æoncare ps le milieu. * La base columelle porte un boufrelet L” long, toujour blanc, lisse, et égérement fordu dans sadon- . gueur, Toute ceité coquiile est LR) , d’un beau brun fauve uni= ‘me. La bordure inférieure bd divairemest un peuhplus foncée, - LE X# 4 d EL: 4 ' #. LÀ , + “3 L € ; r #. ’ ‘ à w Te, "4 , A) # Le , M . 38 CA LA 4 Ê 594 HISTOIRE DES MOLÉUSQUES. On connait actuellement dans les collections une belle variété, du blanc le plus pur.. à ñ Celle espèce est longue de ñ7 millimètres et large de a. + 8. Ancillaire sillonnée de blanc. Ancillaria albisul- cata. SOW- | ; À. Lx opato-oblongä, subpentricosé, castaneä; spiré brevissimä, F4 rumque mucronatä, nonnun uäm obtusissimd, ad basim obscurè at bido-fasciatä; anfrettu ultimo ad basim lacteis duobus instr ucto, margine superioris albo : sulco supräwaricem inconspicuo; varice al- * n bo, obliquo, striato; aperturd supernè acuminatd, subis effusä; mar- pu gine labii externi supernè plerümque cr PES infrà acuto, uni dentato. Saw. Spec. Conch. p. 4. f. 14 à 19. … Ancilla marginale. Sow. Gener. of Shells. 7. _ Habite l'Océan Indien. Ù ” MM. Quoy et Gaimard ont décrit et figuré sous ce nom une espèce bien distincte de celle-ci; elle nous paraît avoir beaucoup plus de rapports avèc l’Ancillaria mucronata. Le nom que M. Sowerby donne à son espèce ne lui convient guère, puisque d’après lesfigures de cet auteur, l'espèce en question ne présente presque jamais le caractère que son nom indiquecomme l’un des plus essentiels. M. Sowerby l’admet aussi comme variété ides coquilles qui paraissent assez distinctes les unes des autres, soit par la lougueur de la spire, soit par la disposition des siilons de là callosité inférieure. | A Cette coquille est ovale- oblongue, subcylindracée, à spire courte, en- . tirement envahie par le dépôt vernissé qui caractérisetoutes"les es- pêces , du genre. Une zone blanche, étroite, se monte ordinairement à la place que doit oecuper la suture des côtes. Le dernier tour est # grand, il présente à la base une zone assez large, partant du milieu de la columelle et allant gagner obliquement l’extrémitétantérieure du bord droit ; cette zone, plus saillante que le reste de la surface, est partagée en deux parties égales pæ un sillon oblique qui aboutit au iliéu de l’échancrure inférieure. Cette échancrure est large, peu préfoné: Le bord droit est simple, assez épais. La columelle est creu- . sée dans le iles et se termine en avant par un de à elet blane chargé de fines stries obliques. A son extrémité antérie -des- sous du point où se termine la bordure, le bord, droi FA : dent ün_ peu ‘concave à sa partie externe, Toute celte coquille est d’un fauve brunâtre, plus ou m s foncé, selon ses v Elle est longue de 30 millim., et larg e 15. d e ” L à # 4 La F4 agi & La k #. 2 m1 L #3 ’ ke dé .7# * % “ ES 7 o h bn * + + . g 1 # Là à “€ ; A « "y - à " * r Lu ÿ * 4 " « L ANCILLAIRE. 595 +. Ancillaire exiguë. Ancillaria exIgUA SOW. 7. ll testä exio QUE, oblong: of ; spirä acuminatd, longitudinem aper turcæ æquante; ultimo anfractu balleo basali unico et sulca supr& varicem instructo; varice brevi, obliquè striato; plicä solitariä columellari in superiore aperturæ parte positd; labio externo edentulo. “ Sow. Spec. Conch. p. 6. f. 33. 34. 35. j 4 Habite... %: Pelite copie (rès singulière que l’on distingue avec facrlité parmi les autres espèces du même genre. Elle est pelite, ovalaire, lisse et bril- lante, asant Ja spire et le derpier un couverts d’un même enduit, . sans qu'il soit possible de compter les tours qu'elle ie Ece _spire et pointue au sommet; le dernier tour présente à la base et partant du sommet de la eolumelle, une large zone oblique un peu saillante, maïs sans aucune sorte de division. L'ouverture est petite, ” étroite, plus large à la base, où elle se termine par une échancrure 3 Jarge et ua peu profonde, Le bord droit est simple, sans dent à son extrémité ; s. mais ce qui reud plus particulièrement remar quable cette espèce, € "est qu “elle porte au sommet de la columelle un gros pit tian- gulaire qui obstrue la pariie supérieure de | ouverture ; ce pli ne se | contourne pas sur la célumelle, et en cela il ressemble aux “plis que l’on remarque sur-les Rice Cette petiteespèce, rare encore. dans les collections, est d’un blanc d'ivoire quelquefois nuancé de faure pâle. | Mes Vie Elle estlongue de 11 millim., et large Fe 6. 3 Ÿ 10. Ancillaire oblongue. Ancillaria Let Sow. è A. test oblongä, pallidè brunned; spird ‘acuminatd; apice. obtuso; al= fractu ultimo fusco-marmorato, supernè balteato, balte | lato; infra lineä i impressé obsoletissimä, balleis duobus Jusco-macu- | latis et sulco suprà varicem instructo; varice albo, oblique striato; _aperturd supernè acuminaté, infr& emarginatd; labio externo propè. basim obsoletissimè unidertallf ; 14 mn | we. : Sow. Spec. Conch.p. 7.f. 38. 39° & du # Habite les bords de la Nouvelle-Hollande et L la Nouvelle-Guinée. » Cette espèce a de l’analogie avec l'Ancillaria marginatade Lamarck; “elle en est cependant distinete par sa formewplus Ad et surtot ut, par sa coloration. Ælle est ovale-allongée, buccinoïde ; sa sPire M Le aussi longue que l'ouverture, elle est pointueMeoniqueslet mal la, callosité qui la couvre, on peut. compter les cinq tours*dont elleest composée, parce qu nt bordés d’une zone ässez large de taches fusco-macu *i aliongées d’un très beau brun, qui ressortent sur le ford! ‘un blanc: À $ jaumätre de cette "4 de la coquille, Le dernier tour est ventru Ms " La 7, 31 sg. # % sé led # NL 4 "+ à à 4 4 ni. .. LE ; di + jt ISTOIRE M ou cd Je ne Hé auténué à a sôh ét émité antérieure et tes échancrure étroite et assez profonde, Une zone ass zlarge, d'un beau blanc, part obliquement du milieu de la cold ét va gagner l'ex trémité antérieure du bord droit ; celte zone est partagée’ en deux parties inégales par un si aboutissant au sommet de Véchancrure. » de la base, L'ouverture st Rues blanchetén dedans ; la colu- à, *melle est régulièrement arquée et ter minée par un bacs blanc, LE cylindracé, strié très obliquement et con ourné dans sa longueur. Le dernier tour est orné, sur la partie non occupée par les callosité de fines linéoles fauves, en ZigZag, Où En nt ondulées, : "+. # Cette espèce, fort rare éueure dans les collections, a 85 millim. de long, el 10 de large. à UND: ie: u n .. Espèces fossiles. "à ! A à y + 2. . 4. Ancil 5 cs apé : Ancillaria glandiformis. Lai u k sn, “+ # » testà omfté, ventri uscula, uDaC $. ca llosd; er D actuum occultatis. "à | el, pl: 393. f. 7. a. b. ÿ à ncillaria glandiformis. A nn. du M Me vol. NÉ P. 305. np fs Anci aria inflata,. jprson, Or. in p. 25, n° 5. pl 1. f, 7. CT à : Le f, 12. + z Enffatqua ee 3e » D": Mr Foss. de É e 4 ja n°a. "1 De ycl méih:Vers. & “# P. 42. n° NE ‘ 4 à E « eo e Mos . pl. ï ms h, Pal. Pol, p. “ax + Pt TT2. pl, API. T Fm à Bordeaux. | bineetf Goc i serement ve un peu pointue au somine eu et en q elqu orte glandiforme. Elle est lisse, se ‘de partie (Nes semble un pe imée.. ri . $ ri 5 S ndues et ri ueur ; a à nie. ‘ L4 fs sie bucaiuoïde. 2 ci Lx \ % dues spiram SR ÿ 2” ter#Conchs t. so. 24? NE 395. LE L'oe) 7 dnéilaria bucginoides. au, 4 se be * Roi À Wa” Mo .t@.1 de ; # À uns à Genera of she $, dé à: de avan Qonch. Di. 66. 114. 0 s ‘Pa 1e ANCILLAIRE. 597* + * Desh. Encyel. méth, Vers. t. 2. p. 43. n96. + * Desh. Coq foss. de Paris. t, 2. p. 730. n° r. pl. 97. f. 1x à 14. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Coquille ovales pointue au sommet, et qui ressemble beaucoup à un Buccin; mais’ sa columelle offre inféri ieurement une callosité oblique et striée. Sa spire et sa base : ve luisantes et comme nacrées. Longueur : 19 lignes. cillaire subulée. Ancillaria subulata. Lamk. + _* tà subturritd, pa nitidä; spird elongatä, subulaté; fasciis transversis suturalibus: callo columelle striato. £a à Kanorr. Foss, 2. t. AR À F8. SE Encycl. pl. 393.f.5. a. b. 4 Arcillaria subulata. Ann. ibid. n° 3. 4 # “Roissy. Buf. Moll, t. 5. p.432. n° 4. Habite... Fossile des environs de Villérs-Coterete. “on cabinet, Co- _quilie presque turriculée, moins ventrue, moins blanche et plus Jui- safe que celle qui précède. La orne de l'ouverture égale à peine la moitié de celle de la coquille. Celle-ci a 16 lignes un quart, 4. Ancillaire olivule#4ncillaria olivula. Lamk. A. testà cylindraced, mucronaté; labro basi unidentato; callo'columellæ striato. » NE Encyel. pl. 393: f. 3. a. b. Ancillaria olivula, Ann. ibid, p, 306. n° 4. * Roissy. Buf. Moll.:t. 5. p. 433..n° 6. * Desh. Encycl. méth.Vers, t. 2, p, 45. n° De #4 * Desh. Coq. foss. de Paris. t, 2, p. 735.ên° 6. pl. 96. F. 6. 710. 14 Habite... Fossile de Courtagnon et de Grignon. Mon ‘cabinet, Sutures des tours irrégulières, comme fondues et presque effacées. Long. : 10 lignes et demie. 5, Ancillaire à | gouttière. Ancillaria canalifera. ut (1) A. testä cylindr aced, mucronatä; labro antiquo canalifero; callo colu- mellæ subplicato. FA Encyel. pl. 393. f. 3. a. b. Ancillaria canalifera. Ann. ibid, n° 5. et t. 6, pl. 44. £6. * Bronn. Léth. Géogn. 1. 2. p. 1110. pl, 42. f. 10. 2 F2 a (x) Lamarck a laissé subsister un double emploi au sujet de cette espèce; il la reproduit, en effet, parmi les Olives, sous le nom d’Oliva canalifera. Cette Olive doit donc être supprimée, parce que, en effet, l'espèce dont il est question est une véritable Ancillare. è Per D qu LUE he 598 HISTOIRE DÉS MOLLUSQUES. F” es * Oliva striata. Swain. Zool, ill. 2° série. t, 2, pl, 40. f, 2? ” ra , * Roissy. Buf. Moll. t. 5. p. 433. n°5. j un à * Bast. Foss. de Bord. p. 42. n° 1. ” * Ancillaria turritellata. Sow. Min. Conch. pl. 90. f. La * Desh. Eucycl. méth. Vers. t. 2. P- 46% TT 2. * Desh, Coq. foss. de Paris. t. 2. p. 534. pl. 06. PME YA 15. k Häbite. .. Fossile de Grignon. Mo cabinet. Elle est allongét ’ cée, mucronée au sommet, un peu déprimée inférieureme mumet du bord droit offre une gouttière ou petit ° Je lieu de sa jonction à la spire, Elle a des stries longitudinales ‘accroissement apparentes et un peu sinueuses ou irrég ières, Long. :17 pouce. =; T6. Ancillaire obsolète. Ancillaria ‘bsoleta. Brocch Ï. A, teslä ovato-elongatà, uträque extremitate Aendalo. 5e angusté 3 emarginatä >; spir& acutd, callosd;"aperturd ovdlp-vblongés é labro Simplici, basi dentato; E melli arcuatä, supernè , latissimè callosä, u:" basi callo' angusto cylindraceo tenuè strialo ter minatd, Bucc, obsoletum, Brocc. Conch. Subap. p. 330. pl. 5.f. 6. Habite... fossile dans les terrains subapennins du Plaisantin. Cette espèce fossile a beaucoup d’ analogie avec l'ANCillaria glandiformis de Lamarck; elle en a également avec notre Ancillaria elongata. Elle se PRE, néanmoins par des caractères particuliers, de chacune de ces espèces. Elle est allongée, étroite, buccinoïde. Sa spire pointue et conique est à-peu-près aussi longue Rene elle est entièrement "couverte par uné couche calleuse, sur laquelle semontre: ordinaire- ment un petit sillon transverse qui marque Ja suture du derfier tour. Ce dernier tour porte sur son extrémité antérieure une large zone qui part de la partie supérieure de l'ouverture pour se rendre à l'extrémité antérieure du bord droit; au-dessus dexcette zone on remarque un sillon très déprimé, qui, en 4e tissant sur le bord droit, se prolonge en une petite dent aplatie. L'ouverture st ova- laire. Le bord droit est mince*et tranchant. La columell est réguliè- rement arquée, et de sa partie supérieure s'échappe une norte couvrant une partie du ventre du dernier lou, et vénant se con- fondre avec celle de la spire. A la base, cette columellé é$t Subite- ment tronquée ; sa callosité est “a et chargé se dé stri ê fines et très obliques, L’échancrure qui termine longgrin € ést | D étroite et très profonde, nées flat Cette coquille est longue de 22 millimètres, et large de LQu ENT priés Ÿ 9. Ancillaire rénflée, Æncillaria inflata. Desh. ” vol A, testä ovato-acuté, ventricosà ; spird subbrevi, conicd, 774 niti= | % ANCILLAIRE. 599 dissimä; aperturä LE columella callosä ; varice colu- mellari brevi, striato. "Desh. Encyc. méth. . 1.2. p. 44. Habite... fossile des environs de Paris, qragae voisine de l’Ancillaria buccinoides de Lamarck, cette espèce s’en distingue assez facilement. Quelques personnes cependant l’ont confondue avec elle, et M. Sowerby, dans lé Wineral Conchology, ne les a pes à istinguées ; il les a représentées toutes deux dans la planche 333, ce qui donne un moyen bien facile de les reconnaître, Ce qui me confirme dans l'opinion que l’on doit admettre notre nouvelle espèce, c’est la comparaison que nous avons pu faire de leur coloration qui est fort différente, comme nous le verrons bientôt. L'Ancillaire renflée est toujours Fin moindre volume que la Buccinoïde : elle est ovale, atténuée aux deux extrémités ; elle semble composée de deux cônes soudés base à base: celui Fake: par la spire est régulièrement conique, pointu, très lisse, couvert d’un enduit brillant cachant les suiures ; il forme un angle obtus à l'endroit desa jonction avec le reste de la coquille: l’autre a son sommet à la base de la coquille : il est curvi- ligne, ilcomprend un peu plus de là moitié de la longueur totale, Lé ventre de la coquille n’est point lisse coïnine Ja Spire: il est marqué de stries un peu obliques, irrégulièrément espacées, qui indiquent les accroissemens, La base est revêtue d’une bande oblique divisée en trois dutres par deux sillons : là première est comprise entre le bourrelet et un sillon superficiel aboutissant au milieu de l’échan— crure de la base; la seconde est au-dessus de celle-ci; le sillon qui la sépare de la troisième est quelquefois à peine sensible, il est cepen- dant plus marqué vers la columelle que vers le bord droit, où il disparaît entièrement dans quelques individus. L'ouverture est la moitié de la longueur de la coquille; elle est subquadrangulaire, plus large dans le milieu qu’à ses extrémités ; la lèvre droite est mince et tranchante dans toute son étendue; à sa jonction avec le bord gauche; elle présente un sinus bien prononcé. Dans cet éndroit, la columelle est garnie d’une callosité assez épaisse, lisse et polie; cette callosité descend en s’amincissant sur la columelle jusqu’à l’origine du bourrelet ; celui-ci est médiocre, garni de quelques sillons; sa lo- gueur Ée presque c celle du bord droit, ce qui n’a pas lieu dans le Buccinoïide, ° Nous possédons un individu de cette espèce qui à conservé des traces bien sensibles de sa primitive coloration, La spire est d’un blanc jaunätre; cette couleur à une teinte plus foncée vers lés suturés ; la vallosité columellaire ést de la même couleur, maïs le bourrelet est blanc teinté de jaune à sa base. Le ventre de la coquille est d’un gris dé à 4 cendré, La bande de la base estld’une couleur. orangée et le pour- tour de l’échancrure est un blanc jaunâtre Là clair ; à l'intérieur, elle est blanche et le limbe est jaune. Nous le faisons remarquer encore une fois, cette coloration est-totalement différente de celle de l’Ancillaria buccinoides. + ù Les plus grands individus n’ont que 35 millimètres de longueur. T 8. Ancillaire allongée. Ancillaria elongata. Desh. A. testé ovato-elongatä, uträque extremitate attenuatà à prælongä, obtusd; aperturä ovatà, mediocri ; columellä callosd'arcuatä; varice angusto unistriato, » + Desh. Encycl, méth.Vers. t. 2. p. 45. Habite. Fossile des faluns dela Touraine. s Notre espèce a beaucoup d'analogie avec celle de Brocchi;scependant elle n’est pas tout-à=lait semblable, ce qui nous a forcé de les sépa- rer, L'Ancillaire allongée est fort longue, fort étroite, peu calleuse, rétrécie à ses deux extré nités, ce qui lui donne la formé*d’un ovale très long et très étroit#iSà spire occupe plus de la moitié de la lon- gueur totale, elle est couverte d’une couche lisse qui en cache tous les tours ; son extrémité est arrondie et obtuse. La base est séparée en deux parties inégales par un double sillon descendant de l'ouverture au bord droit ; l’intervalle entre les deux sillons est le plus étroit. L'ouverture est ovalaire, rétrécie à ses deux extrémités ; elleest pl courte que la spire, et à peine calleuse‘sur la columelle : celle-ci # arquée médiocrement et terminée à sa base par un bourrelet oblique, étroit, le plus souvent lisse ou présentant une strie seulement. La é base est échancrée, mais cette échancrure est médiocre. Elle est longue de 33 millim. et large de 12. L * se. 600 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. " Le Coquille subcylindrique, enroulée, lisse ; à spire courte, dont les sutures sont canaliculées. Ouverture lonpitudi- nale,,échancrée à sa base. Columelle striée obliquement. » OLIVE. (Oliva.) Testa subcylindrica, convoluta, lœvis; spirä. brevi; sutus | ris canaliculatis. Apertura longitudinalis, basi emarginata. | Columellaroblique striata. d Osservarions.— Les Olives sont des coquilles très lisses, bril- lantes, agréablement variées dans leurs couleurs, et qui n’ont % OLIVE. 601 “jimais de drap marin. Elles sont distinguées des Cônes cylindra- cés, qu'on nomme vulgairement Rouleaux, par le canal qui e les tours de leur spire et par les stries de leur columelle:. On ne peut les confondre avec les Volutes ni avec les Mitres, les coquilles de ces genres n'ayant les tours de leur w° 174 que par de simples sutures. D'ailléurs, dans toutes les Olives, le bord gauche ou ie mellaire offre, à son extrémité supérieure, une callosité en saillie qui concourt à la formation du canal de la spire, et qui carac > Ù térise éminemment ce genre. Enfin, à la base deleur columelle, on aperçoit les vestiges de la callosité très ob ique qui forme un D des caractères des Ancillaifés, et qui montre les rapports entre 1 Ÿ AE Fes D 4 ces deux genres. Mais les Ancillaires n’ont point leurs sutures" 4 canaheulees, ni leur columelle striée. La coquille de Jl'Olive a l’ ‘ouverturé longitudinale et étroite, commeÿcelle du Cône et des autres coquillés de la’ famille dés Euroulés. Le test s’enroule autour de l’axe longitudinal, laïs- sant un vide à la place de cet axe, et le dernier tour recouvre tellement les autres, qu il ne Mises à découvert que leur partie; supérieure, et conséquemment qu’une spiren fort courte. Or. cette ouverture, étant LEETOME et allongée, montre que la cavité spirale qui contient lanimalest comprimée dans sa largeur. , Il paraîtique, dans la formation de l'Olive, le test se compose è de deux plans différens de matière testacée, presque comme dans les Porcelaines : car, en enlevant le plan extérieur, on trouve, en général, un plan différemment coloré ; et, comme les a sont toujours lisses et privées de drap marin, il est pro- ble que, pendant la vie de l'animal; elles sont souvent enve- loppées ou recouvertes par le manteau: Mais on ne voit pas sur les Olives la ligne dorsale qui indique la jonction des lobes la téraux de ce manteau}, comme on l’observe dans beaucoup de Porcelaines. < Linné n’a pas distingué lès Olives de ses Voluta, et même il lés a réunies presque toutes comme constituant Rs variétés . d’une seule espèce, à Taquellé il a donné le nom de Voluta Oliva. Il est néanmoins certain que les Olives maintenant connues pré- sentent un assez grand nombre d’espèces très distinctes entre elles, indépendamment des variétés’ que chacune d'elles peut Fes 602 ” HISTOIRE DES MOLLUSQUES. M Wa offrir; mais on ne saurait disconvenir que, us. dur: de ces espèces , les variétés ne soient souvent normbreuses Le genre des Olives est facile à reconsaître par les caractères que à ai cités; mais il semble difficile à étudier dans ses es- pèces, Ni que les différences de forme, quoique concou- rant avec les divers modes de coloration à les caractériser, sont souvent peu considérables ou tranchées. Et cependant, ces es- pèces, leurs variétés même, sont constantes dans les lieux d’ha- bitation où on les recueille, ce que le nombre des individus des’, unes.et des autres, que j'ai observés m’a forcé dereconnaître. Aussi chaque espèce de ce genre, y compris ses variétés, est ‘tellement circonscrite par lesicaractères qui la déterminent, qu'en vain voudrait-on lui en ‘assogier aucune autre, onine le pourrait pasÿ tant les Caractères de lui sont propres la sépa- rent de ses congénères. LA Ces coquillages, comme les Cônes et les Volutes, vivent dans les mers des pays chauds. Les animaux qui y donnent lieu sont des Trachélipodes qui ne respirentique l’eau, et, qui probable- ment sont carnassiers. Ils ont la tête munie de deux tentacules longs et aigus les” yeux situés vers le milieu de ces tentaculess un tube au-dessus de la tête, apportant l’eau aux bpénalise Point d’opercule. | [Si l’on voulait tracer l’histoire du genre Olive, on aurait à mentionnertün grand nombre d’auteurs qui ont représenté uri nombre d'espèces plus ou moins considérable: Parmi ceux qui ont précédé Linné, Gualtieri doit plus particulièrement attirer noire attention, Il faut serappeler que dans cet ouvrats, Tour- nefort, notre célèbre bôtanisie, a établi la classification; aussi ondoit être moins surpris d'y trouver un assez bon nombre de genres vraiment naturels. Celui des Olivésest de ce nombre; et il serait irréprochablezsi l’ou n’y remarquait la seule espèce vis vante de Tarière. En présence d’unYÿenre aussi naturel on de reprocher à Linné de ne l'avoir point adopté, d’avoir confon TRS toutes les Olives parmi ses Volutes, et cé’qui est pire nsc » d'avoir rapporté toutes les espèces à une seule. À la mémë époque que Linné, Adanson avait séparé les Olives des Volutes; mais ayañt négligé d'observer complétement l’animal, il les raÿ- porta à son genre Porcelaine, qui représente, comme nous le OFLVE. ‘ 603. déjà, le AÈe Marginelle de Lamarck. Ainsi, pour® AR on, les Otis et les Marginelles appartenaient à ün même SEE on uso qui n'aurait F eu lieu de la pari d'untaussi excellent observateur, s'il avait comparé les animaux des deux wenres C'est Bruguière qui, dans l Encyelopédie,"d Jr” détacha des Volules de Linné le genre qui nousroccupe, et lui i ini posa le nom qu'il porte encore auBt ra hui. Comme nous l'avons dit dans les généralités de la famille des Enroulés, ce genre a beaucoup plus de rapportgavec les Anëillaires qu'avec les Porcelaines, pour la forme de la coquille, étsurtout par les caractères des animaux. Or, nous le répétons,iles Olives et les Ancillaires doivent se dé- tacher de la famille des Porcelaines pour formerwune petite.fa- mille particulière. s Il faut Sd comme non âvenus le peu de détails que Lämarck donne sur l’animal des Olives. Ces détails empruntés 2 Rs; à Adanson ont rapport aux Marginelles. L'animal des Olives n’a été réellement co na qué depuis la publication du Voyage de l 4s- … trolabe de MM. Quoyÿ ét Gaimard. Cet animal est un Gastéropode Nrampant sur Ün pied allongé, étroit, linguiforme, quelquefois un "peu plus court que la coquille, et, dans quelques espèces, plus allongé qu elle. Ce pied, très épais, se relève de chaque côté et “vientss’appliquer sur là coquille, à-peu-pres comme le fait le manteau des Porcelaines , maäis plus exactement comme le fait i des Ancillaires; il se prolonge en avant en une sorte de be triangulaire fendu dans le milieu.et détaché du reste par un sillon assez profond qui le circonserit à la base ; déjà un sem- blable lobe existe dans les Ancillaires; mais il est plus grand que’celui des Olives, il avance daVantage sur l'extrémité anté- rieure dé la coquille et il est dépourvu d’ailleurs des appendices pointus où auriculiformes qui, dans les Olives, le terminent surles cètés Le pied, dans les Olives, couvre beaucoup moins la co- quille ; il laisse la se à E CHRREA et l'extrémité antérieure, plus dégagée, permet à la tête de se montrer. Cette tête est fort petite: elle consiste presque entièrement en deux tentacules ré- unis à la base. Ces tentacules ressemblent un peu à ceux des Strombes, la basé en est plus cpaisse, cylindracée, tronquée au sommet et portant l’œil sur la troncature ; le reste du tentacule est plus gréle, allongé, pointu au Ut et part latéralement 3 004 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. . de l'extrémité antérieure de la base. Cettébase constitue.e près le tiers de la longueur‘du tentacule: Au-dessous”"de la se montre une petite fente buceale, Le manteau offre déux c: ca - ractères particuliers aux Olives ; après s'être roulé en un tuyau cylindriques} pou.porter l'eau aux branchies, il fournit dans l’é- chancrureé même de la coquille une duplicature qui se porte au dehors sous la forme d’une languette triangulaire, libre et flot- tante, plac 6e derriere le se Les tours de la spire dans les. Olives sont toujours séparés Îles uns des autres &" un petit canal étroit et assez profond ; ce canal est destiné à contenir un petitappendice flabelliforme postérieur a mañteau : on ignore l'usage de cet appendice qui ne se trouve’ que dans le genre des Olives. M. Quoy auquel la science estredevable d’une anatomie de l’Olive, fait remarquer l'extrême étroitesse de l’œsophage"dé cet animal, et il se demande comment uñe nourriture me | solide Peut franchir un canal qui ne dépasseguère le volu d’un gros fil. Il faut se souvenir de la dilatabilité des VA ganes des Mollusques, et il est à présumer que dans celui-ci. l'œsophage peut se dilater assez pour admettre des alimens suf- fisans. de . Les Olives sont des animaux ‘tres carnassiers : on les pêche facilement dans les lieux où elles habitent, en ue au fond. de la mer une ligne à laquellelon a attaché des Fa x de chair crue; les Olives s'y attachent et ne quittent au | près de la surface; avancés à la portée d’une poche en file les y fait Ris Les Olives habitent en grands nombre les plages sableuses et nn peu profondes des pays chauds ; elles s’enfoncent sous le sable côtnme font les Natices,.les Ancillair et plusieurs autres Moilusques, qui probablementffle et | Mollusques bivalves ou les animaux mous habitant les m régions. On compte aujourd’hui un grand nombre ie | d’Olives dans les collections, mais on manque encore d'une monographie bien faite de ce genre difficile. Si un certain nombre d’espèces est assez facile à reconnaître, il en Le d’au- tres dont les nombreuses variétés semblent lier à un même type des espèces qui paraissent bien distinctes en l’absence de ces in- termédiaires. Les espèces fossiles sont peu nombreuses, el toutes, sans exception, sont distribuées dans les terrains tertiaires. ] A Ë se J A « 4 | ESPECES. * schum. Nouv. Syst. p. 243. OLIVE.. 60 a ES S'ENS 1. Olive porphyre. Olva porphyria. Lamk. ol ornala ; T2 basique violaceo=tinctis. Voluta porphyria. Lin, Syst. Nat. éd. 12. p. 1187. Pie pl. ercl, Gmel. p. 3438. n° 16. Gualt. Test. t. 24. fig. P D’Argenv. Conch. pl. 13. fig. K Favanne. Conch. pl, 19. fig, K. æ Knorr Delic.’t. B. 4. f. 4. di. Ejusd, Vergn. 1. t,15 f.1, artini. Conch, 22t, &C. f. 485. 486. ett. 47. f. 498. M. pl. 361: f9Le. b. ” # » Oliva Porphyria. Ann, du Mus. vol. 16. p. 309. n° À Voluta porphyria. Lin. Syst, nat, édit, 10. p. 729. plur. ie exclu, * Perry. Conch. pl. 41. f, 3. * Brookes. Introd. of Conch. pl. 6. f. 68. À Roissy. Buf. Mol. t. 5. p.429. n° 1. pl. 56. f, 6. ” PA 5% Li 7 Voluta porphyria. Born, Mus. ' 212. Id. Schrot. Einl. t. de D. 2041. N°7 ® Gad. Dillw. Cat. th 510. n° 29. * Blainv. Malac. pl. BU. f. 4. * Wood. Ind, Test. pl. 19. f, 29. * Sow. Genera of Shells. f, 1, * Desh, Encycel,.Méth. Vers. ce p. 648. n° 8, * Küster. Conch. Cab. p. 10. n° 3, pl. 2. f, 5. pl. 6. f. 1.2. x Reeve, Conch. Syst. 1, 2. p. 243. pl. 275. fr. ; Habite les mers de APE. méridionale, les côtes du Brésil. Mon d 4 cabinet. C'est la pius belle et la plus grande des espèces de cesge — Elleest cylindracte, et se termine supérieurement par uue Le ». courte et acuminée. Sur un fond couleur de chair, cette belle coquille re quautité de lieues d’un rouge brun, malaises ou deltoïdes, ns ales entre elles, etfdes taches rousses ou marfon, irrégulières, et ES LES dont plusieurs sont assez grandes. Vulg. l’Olive de Panama. Lon- s sueur : #3 pouces 11 lignes. J'en possède un individu qui est ceint, ve D pe ME d’é#icordon plissé et élevé. Est-ce une ne ou la d'une Aie de l’animal ? re: + * + l, agnä , albido-carned, rufo-maculatä, lineis rufis Aa © 606%. HISTOIRE DES A UL 2" . Olive textiline. Oliva textilinas Lane O. testä albido-cinere&, lineis punctatisflezuosis subreticulaté fasciis duabus fuscis characteribus inscriptis ; callo canalis prominente. f Lister. Coneh. t. 725. f. 12. PetivaGaz. t. 108: 40:11 si . Martini. Gone. 2. t. 5x4f, 559. 565. ni” Encycl. pl. 362. f. 5. a. b. | Oliva textilina, Ann. ibid. no 2. * Knorr, Vergn. t. 3. pl. 2,f. 4? an Var, à “ Voluta oliva, Var. a, Born. Mus. p. 213. * Id. Dillw. Cat. t. 1. p. Srron° Sn Tarn À | Lx * Küster, Conch. Cab. p. 1EQn° 4: pl. 7.f, 1.2. Le * Quoy et Gaim. Voy. de l'Astr. Zool. t. 3: p. 14. n° 5. p.46. f: x. à Habite l'Océan des Antilles. Mon cabinet, Grande et belle Olive d’u aspect grisâtre, moiré et comme satiné, Elle offre, sur un fond blanchätre, quantité de linévles ponctuées, ea zigzags, irrégulières, diversement serrées, et deux bandes transverses plus ou moins marquées, composées de petites lignes brunes, serrées en zigzags, et qui ressemblent à des caractères d'écriture. Longueur: 2 pouces 9 lignes. 3. Olive érythrostome. O/iva erythrostoma. Lamk. (1) O. testä albidä, lineis luteo-fuscis flexuosis longitudinalibus picta îe fasciüs E anbus fuscis Re ore croceo. Rumph. Mus. t. 39. Î Gualt, Test. t. 24, fig. a O. Regenf. Conch. 1.t.2. f. 15. Martini. Conch,. 2,.t, 45. f. 496. 477. +” Oliva erythrostoma. Ann. ibid, n° 3. | [6] Var. tesl& intensè rufà Mon cab. Encyclop. pl. 361: f. 3. a. b. ' * [c] Var. testä magné ; ore pallido. ft 4 # X 4h08 * Lister. Conch. pl. 727. t. 14. œ * Martini. Conch. t, 2. p. 152, pl. 48. f. 5r9. à d (1) Martini confond plusieurs espèces avec celle-ci, et dansisa synonymie y rapporte le Voluta Porphyria de Linné quäl dé-" 4 crit un peu plus loin sous le nom dr Turici. Celte er- reur de la part de Martini se conçoit ifficilement, car tout | monde sait combien l'espèce linnéenne est facile à th soit par la description, soit par la synonyflie. à W C2 h à EG 607 * Knorr. Vergn. t. 3. pl. 2. bee * Kammerer. Rudoist, Cab. pl. 4. f. 3 ? L * Schum. Nouv. Syst. p. 244. * Voluta Oliva, Var. Born. Mus. p. 212. L, * Joluta erythrostoma. Düllw. Cat. t. 1. p. 511. * Voluta porphyria. Var. B, Schrot. Ein. t. 1.p. 202. k * Zd. Vood. Ind. Test. pl. 19. f. 30. * Küster. Conch, Cab. p..6. n° r. pl. r. f. 508. * Quoyet Gaim. Voy. de l’Astr. Zool. t. 3. p. 8. n° 1. pl. 46. f. 7 à 19. * Menke. Moll. Nouv, Holl. Spec. p.39. n° 139. Habite... Mon cabinet. Grande et belle coquille, distinguée éminem-— ment par la belle ne d’un rouge orangé ou desäfran qui s'ofire à son ouverture, c’est-à-dire à Pintérieur du bord droit, Au dehors, elle présente des lignes d'un brun violâtre et jaune, disposées en zigzags irréguliers sur un fond blanchâtre, Deux zones rémbrunies la traversent, et une troisième, mais impariaile, se montre à son extrémité postérieure. MS à : 2 pouces 7 lignes. Vulg, la Bouche aurore, 4. Oüve pie. Oliva pica. Lamk. L O. testà fusca, clégetacutate maculis s oribe bo ore can- dido, Oliva pica. Ann. ibid. p. 310. n° 4. F Habite les mers de la Nouvelle-Ho'lande, Mon cabinet, Sur une cou- leur brune où d’un fauve très rembruni, cette Olive offre des taches d’un beau blanc, irrégülières, eb dont plusieurs sont trigones ou deltoïides. Ces taches sont plus fréquentes et plus marquées sur ies jeunes individus que sur les vieux, L'ouverture est d’une grande blancheur. Longueur : 3 pouces une ligne, ù 5, Olive trémuline. Oliva tremulina. Lamk. O. testä albido-lutescente ; lineis violaceo-fuscis longitudinalibus fle- zuosis remotiusculis® fascistduabus fuscis; ore pallido. Lister, Conch.t, 725. f. 144 n 1 % Oliva tremulina, Ann. ibid. n° 5. | : # Seba. Mur. t. 3. pl. 53..f, a. b. c. e. Habite... Mon cabinet, Beile Olive, qui paraît avoir des rapports avec l'O, erythrostoma, mais qui s’en disungue constamment par ses lignes longitudinales plus séparées , Jamais nuées de jaune, et par la couleur päle de, son ouxerture, Longueur : 2 poucess-ro lignes. 6. Olive angulguse. ( Oliva angulata. Lamk. (1) Gr) Nous avons déjà fa remarquer ailleurs que Dillwyn a le % sy 608" _« HISTOIRE DES + TES. k O, testä cylindracto-ventricosd , pouderosä, albido-ci _ spadiceo- punctatä ; lineis fuscis irregularibus transver ‘à ‘0 crasso, ob5o- un M lerè angulato Martini. Const 2.t. 47. f. 499. Good 2 + Encyclop. pl. 363. f, 6. a. b. Oliva angulata. Ann. ibid. n° 6. M” *_ Voluta incrassata. Dillw. Cat. t. 1. pe 516. n° 35, F4 *“ Id Wood, Ind, Test, pl. 19. f. 35. # * Desh, Encycl. Méth. Vers. t. 3. p. 649..n° 9. | “ * Küster. Conch. Cab, pl. 2.f. ds, © Eu * Davilas Cat. t. re pl: 15.f, RS " di *_ Voluta oliva, Var, f. GmelAp. 3440 A YA 4 Schrot. Einl.t, 1. p. 2571. Woluta n° 17. ic ee À Habite... Mon cabinet. Coquille épaisse , pesante, ventrue, presque ovale, et dont le dernier tour offre antérieurement un sangle fort obtus. Son bord droit est très épüis et comme anguleux dans sa partie nu. Sur un fond blanchâtre, parsemé de points rouge-brun, A Ile présente des masses inégales de lignes brunes!, Uransver inchnées et irrégulières, La moitié inférieure de chaque 10 ur de r offre un anneau lisse, non tacheté, Cêtte espèce est “extrémement rare et fort recher cs dans ds collections. Longueur : 2 pouces 11 lignes, . Olive maure. Olive maura. « r 78 O. testä crlindricdy, apice ‘retusi , grü ; labro extus subplicato ; ore candido. Fe r : 4 “ + *. Lister. Conchfn;rs. f. 2. ett. 789. f.29. . tumph. Mus. 4 59. f, 2, $ Gualt. Test, 1. 23. fig. B. Seba. Mus. 3. 1. AT re. + , ' | ES tort bien sraté d’adopte® de préféfènce les noms. du manuscrit de Solander à ceux de Lamiarck, Pare publiésiplus tard. Un manuscrit n’est rien dans la science; parce qu'il ne peut étre connu que d’un très petit nombre de personnes; une publi- cation prend son,rang par la date authentique qu’ “elle porte et par sa valeur intrinsèque. La nomenciat tomb rait dans les plus grands désordres, si les naturalistes accor quelconque à des manuscrits qui peuvenffonten choses, mais dout l'autorité ne doit Aater ne du moment de la publication. PR # . + ET d excellentes ? OLIVE. | 609 Knorr. Vergu. 5. 1. 28. 6. et pl. 25. F4. Fe | Martini. Conch. 2, t. 45. f. 472. 473. et pl. 11 f, Sur. 5oz. Encyclop. pl. 366. f. 2. a. b. Oliva maura. Ann. ibid. p. 311. n° 9. [o] Var. testa luteo-olivaced, lineis subfuscis perpaucis cinctä, Mon cabinet. eh Chemn. Conch. 1o,t, 147. î. 1382. a Encycl. pl. 365. f. 2, et pl. 366. f. 1. [e] Far. testà fulvo-castaned, bifasciata. _Kaorr.Vergn. 3. t, 17. f. 3. Regenf. Conch, r.t, 1. f. 2. "Martini. Conch. 2.t, a. à 474. [d] Far. testä Julvo-wirente, undatim pusco-maculatä. Mon cab. Marüni. Conch. 2. t, 47. f. 503. 504. Encycl. pl. 365, f. 3. _* Woluta oliva. Var. A. Born. Mus. P. nes. Re * Woluta oliva. Var. A. Schrot. Einl. t, r. ve 203. * Mus. Gotiw. pl. 43. f. 49. 50. * Valent. Amboina. pl, 8. f. 70. 91, * Voluta oliva. He:bst. Hist. Verm. pl. 46, f. 0. *MPerry. Conch. pl. 414f. 1. * Bivokes. Iutrodue. vf Conch. pl. 6. f. 69. * Crouch. Lamk, Conch. pl, 20. f. 13. * Foluta oliva. Var. M. H. N. O. P. Q. Diliw. Cat. t. r. p. Do 513. * [e] Var. testä fulpd fusco longitudinaliter str rigatd, * Martini, Conch. t. 2, p.167. pl. 47. f. 5oñe. 506. _* Seba, Mus. 1. 3. pl. 53, fig. M. G. * Martini, Conch. !. 2. pl. 47. f, 501. ho2. * Voluta oliva, Var, x. Boru. Mus. p. 215. | | * Voluta oliva. Var, b. Schrof, Einl. t, 1, p. 204, Cu na * Voluta oliva. Wood. Ind. Test, pl. 19. f. 3r. * Oliva maura. Sow. Conch. Man. f. 457. * Desh. Encycl. Méth. Vers. & 3, p.649. n° 10. * Küster. Conch, Cab. p. 7. n° 2, ni 2.0 4e pl. 2.1 04e et re 7. 8: 9- pl. 5.4. 17. * Sow. Genera of Shells, f, 2, | Le é So el Gaim.Voy. de V'Astr, 13, p. 13. n° 4. pl. 46:f, 20. 21. Reeve. Conch. Syst, t. 2, p. 243. pl. 273. f, 2. Habite l'Océan des Grandes-Indes, et la var, D]: sur les côtes de la Nouvelle-Holiande: Mon cabinet. Espèce remarquable par sa forme, et Je saspire qui! El tres courte, réluse et Hucronée, La Lcoquil ile [a] est toute D: nire à :Pexté:! ICUT, Vu; É "I Moreïque. Lon- - Tour X. RACE 59 F à 4H di A 6 À 6ro HISTOIRE DES MOLLUSQUES. - gueur : 2 pouces 5 5 lignes, La var. Cb], ou la Datte cerclée, est d'un jaune olivâtre, avec deux ou plusieurs lignes brunes qui la | ceignent. La var. [c], ou la Veuve éthiopienne, qu’on nomme aussi. le M anteau ‘4 P. » 4 de deuil, est d'un fauve marron, avec deux zones transverses, | rmées Shros par des taches noires angulaires et carrées. Enfin, la var, [a], ou Ja Daite moirée, est d’un fauve verdâtre, et ondée ou moirée de taches rembrunies, dont les unes sont Aire et les autres en Zigzags. … 8. Olive luale Oliva sepulturalis (x). Launk. re O. testä cylindraced, apice retusd, cinereo-virescente ; fascits duabus | nigris ou ore, candido RE, DU Gualt, Test. t, 24. fig, E, x à gs doi. Encycel. pl. 365, f. r. vh d # Oliva sepulturalis. Ann. ibid. n° 8. vers [ô] Jar, testä longitudinaliter nigro-maculaté. Mon cabinet. * Voluta oliva, Var. K. Dillw. Cat. t, 1. p. 513. à M Habite... l'Océan des Grandes-Indes ? Mon cabinet. Sa spire est exté- mement courte, rétuse. Longueur : 2 pouces 3 lignes, | 9. Olive rien à Oliva fulminans. Lamk. cinereo=viridescente; lineis fuscis “6 O. testd cylindraceä, apice retusà, longitudinalibus flezuoso-angulatis; ore candido. Chemn, Conch. 10. t. 147. f. 1374. OUR: Encycl. pl. 364, f. 4. a. b. -Oliva fulminans, Ann. ibid, p. 312. n° 0. re * Voluta oliva. Par, L. Dillw. Cat. t. 1. p.513. Ru * Martini, Conch.t, 2. p. ik pl. 51.1, 563. : Er, 1 * Seba, Mus. t, 3. pl. DS ('e AE « À * Valentyn, ARE Verhand. pl. 8. f, 70. ane D | Habite... Mon cabinet, Spire très rétuse; callosité du sommet de la 4 columelle un peu forte et saillante, Longueur : 23 lignes: 10. Olive irisante. Oliya irisans. Lamk. O, testä cylindricä, lineis luteo _fuscis flexuosis in fundo albido subreti- culatà, bifasciatä; spird acuminatd; columellà basi subcarneä, (1) Cette espèce, ainsi que Ja suivante : Oliva fulminans, | pourront disparaître sans inconvénient de la nomenclature dun , genre Oliva; elles ont été établies sur des variétés de l'Oliva maura. On voit dans une grande série Ces variétés. se rattacher. 4 au type de l'espèce par un grand nombre de nuances insensibles, # la seule différence que Lamarck a aperçue se montre dar: co” loration qui, on le sait, est très ss variable da dans € EE #i ; ait II. 12. 13. OLIVE. , Gt Oliva irisans, Ann. ibid, n° ro, * Voluta oliva. T'ar. B. Dillw. Cat. t, 1. p.512. Habite... Mon cabinet, Elleestélégamment ornée de lignes en zigzags, serrées, brunes et bordées d’un jaune orangé. Deux zones rembrunies et réliculées la traversent. Longueur : 22 lignes et demie, Olive élégante. Oliva elegans. Lamk. O, test& cy rs albidä; lineis flexuoso-angulatis, PIC UbIE es punctatis, luteis fuscis et cœrulescentibus; spird retusé, mucronatà, Encyel. pi. 367. f, 3. a, b. Ouiva elegans. Ann. ibid. n° 11. [b] ar. testà zonis duabus fuscis cinctä, Mon cabinet, Lister. Conch.t. 528. f. 15. Eneychpl, 365%; f%3,2"b: * Voluta oliva. Par. C, Dillw. Cat. t. 1.p. 592. * Quoy et Gaim. Voy. de l’Astr, Zool. 1, 3. p. ro, n° 2. pl. 46. fr. DS. 4. * Menke. Moll. Nouv.-Holl, Spec. p. 28, n°140. Habite... Mon cabinet. Ouverture blanche, teinte de gouleur de ait au bas de la columelle. Longueur: 17 à 18 lignes; de la var, [b|: 9 pouces. Celië-ci vient des mers de Ceylan, M. Macleay. Olive épiscopale. Oliva episcopalis. Lamk. O. testà cylindraced, crassiusculd, albidä, punctis luteo-fusvis nebula- td; ore violaceo. Lister. Conch. t, 719. f. 3. Gualt. Test, t. 23. fig. F, Oliva episcopalis. Ann. ibid, p. 313.n° 12. * Voluta oliva. Var, D. Dillw. Cat. t. 1. p. 512, * Desh. Encycl. méth.Vers. t, 3, p. 649. n° r1. * Menke, Moll. Nouv.-Holl, Spec. p. 28. n° 147. Habite, .. Mon cabinet, Coquille blanche, mouchetée de points bruns mêlés d’un peu de jaune ou d’orangé, et remarquable par le beau violet de l’intérieur de son bord droit. Sa spire est convexe, INSESS en pointe. Longueur: 27 lignes et demie. Olive veinulée. Oliva venulata.Lamk. O. testé cylindraceo-ventricosä, ulbido-lutescente; lineis fleruosis angis latis gs spirä acutd. Martini. Conch. 2. t. 46, f. 488. Encyclop. pl 361. f. ë | Oliva venulat@ Aun. ibld. n° 13, * Voluia ispidula Var, B. ue Mus, p. 216. 612 14. (1) Cette Olva leucophæa de Lamarck West autre chose qu'une varieté blanche et anguleuse de l'Oliva guttata. Si, en HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Desh. Encycl. Méth. Vers. L. 2, p. 650. 1012, à * Küster. Conch. Cab, pl. 6, f. 5, ds de 4 Habite. , .-Mon cabinet, Coquille ovale, LAURE au sommet, et d'un aspect grisâtre. Elle offre , sur un fond d’un blanc jaunâtre, quantité de traits en zigzags, Aphiee de brun, et des taches jaunâtres, triangulaires-aiguës , qui ne sont que les parties nues du fond. Lon— gueur : 22 lignes et demie. ” Olive maculée. Oliva guttata. Lamk. O. testé cylindraceo-ventricosä, albidä ; maculis fusco-violaceis sparsis . spirä acutd ; ore aurantio. Lister. Conch. t. 720. f. 5, Rumph. Mus. t. 39. f. 6. Petiv. Amb, t. 22. f. 5. Gualt, Test. t. 23, fig. L Knorr. Vergn. 2. t, 10. f, 6,7. Martini, Conch. 2, t. 46. f. 491. 492. Encycl. pl. 368. f. 2. a. b. Oliva guttata. Ann, 1bid, n° 54. [#] Var. tesiä maculis minimis fuscais con fertis subnebulaté . Mon cabinet * Mus. Gottw. pl. 42 f. 4. 5. a. bP? * * * * * LS Seba. Mu:, t. 3. pl, 53. f. m. Voluta ispidula. Var. E, Gmel. p. 3443. Voluta cruenta., Dilw. Cat. t. 1, p. 514, n°32, Id, Woo !. Iud. Test. pl, 19. f. 32. Desh, Encyel. méth. Vers. 1. 3, p. 650. n° 13. Küster. Conch, Cab, p. 14. n° 9. pl. 6.f. 12. 15. Habite l'Océan des Grandes-Indes, et sa variété, les mers de la Nouvelles Hollande. Mon cabinet. Cette Olivé est encore une espece bien trau- chée dans ses caractères, et qu’on ne saurait confondre avec aucune de celles déja exposées. Sur un foud blanchâtre, elle offre une multi- tüude de taches ou guultelettes d’un brun rougeâtre ou viclet, et qui sont inégales et éparses. Ces taches, d’un violet plus foucé sur les bords supérieurs des tours, font paraître ces bords comme crénelés. Lon- yueur : 22 lignes et demie, | 15. Olive angulaire. Oliva leucophæa. Lamk. {1}. O. testà cylindraceo-ventricosä, albidä ; ultimo anfractu medio trans « . 4 E] Q versim angulato; spirä acutà ; ore albido. p.44 ‘in APT : 5. É HUE FA Te Fuel ri AS ARRET M 4 < L Lt ah ñ + à 4 he: me d 4 d # AR # L3 # # à Le a. ; “# Re OLIVE. ; 613 Lister. Conch.t. gra f. r. Martini. Conch. 2.t. 5r. f. 564. Voluta annulata, Gmel, p, 34471. n° 18. Encyclop. pl. 363. f. 2. Oliva leucophæa. Ann, ibid. p. 314. n° 15. * Voluta annulata, Dillw. Cat. t. 1. p. 515. no 33. * Id. Wood. Ind. Test. pl. 19. f. 33. Habite. l'Océan Indien ? Collect. du Mus. Son angle transversal la rend très remarquable, 16. Olive réticulaire. Oliva reticularis. Lamk. O. testä cyhindraced, albä, subbifasciatà, lineis fulvo=rufis shHpureietes, flexuoso-angulatis reticulatä ; spird acutä. Encyclop. pl. 36r.f, r.a. b. Oliva reticularis. Ann. ibid. n°. 16. , * Küster. Conch. Cab. p. 13. n° 6. pl. 6. f. 3. 4. Habite... Mon cabinet. Sur un fond blanc, elle offre quantité de lignes en zigzags, rousses, subponctuées. Dans les espaces qu'embrassent deux bandes transverses, ces lignes, plus épaissies et plus colorées, imitent, en quelque sorte, des caractères d'écriture. Le bord supérieur du dernier tour est comme dentelé par des taches d'un brun violet, composées de lignes repliées en faisceau. Longueur : 2 1 lignes et demie, 17. Olive flammulée. Oliva flammulata. Lamk. O. testé cylindraced , Üineis rufis et angulatis undatä ; maculis albis, trigono-acutis, transversis, inæqualibus ; spird acutä. Martini. Conch. 2. t, 49. f. 526. Encyclop. pl. 363. f. 5. Oliva flammulata. Ann. ibid: n° 17. * Le Girol. Adanson. Voy. Sénég. p. 61. pl. 4. £. 6. * Voluta ispidula. Var. À. Born. Mus. p. 216. * Voluta oliva. Var. T. Dillw. Cat. t. 1. p. 513, * Desh. Encycl. Meth. Vers. t. 3. p. 651. n° 14. effet, on rassemble un grand nombre d'individus de ces deux espèces, on trouve des Guttata qui deviennent insensiblement anguleuses, et qui, perdant insensiblement leurs taches, devien- nent entièrement blanches. Dans cette variété blanche, il y a des individus anguleux, comme dans le Guttata ; avec une trentaine d'individus bien choisis, on en a assez pour prouver que les deux espèces dont il est question n'en font réellement qu’une seule, 614 18, 19. 20. HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Mus. Gottv. pl. 42. f.b.c. * Küster. Conch. Cab. p. 12. 0° 5. pl, 4. f. 5. Habite... Mon cabinet, Coquille cylindracée, peu ventrne, d'un gris roussâtre, nuée de linéoles anguleuses d'un roux bran , et oinée de flammules ou taches blanches, trigones, aigués et inégales. Longueur : 14 ligues et demie. Olive granitelle, Oliva granitella. Lamk. O. testà cylindraced, fulvo-castaned, maculis albis rigonls minimis et creberrimis pictä ; spirä bréevissimä, mucronatà ; ore aibo. Oliva granitella, Ann. ibid. n° 18. [6] Var. testà rufo-undulatd ; maculis rariuseulis. Mon cabinet. Habite. Mon cabinet. Belle coquille, fort remarquable par la multitude et la petitesse de ses taches blanches et trigones sur un fond roussätre, Longueur : 2 pouces 5 lignes. Olive aranéeuse. Oliva araneosa. Lamk. O, test cylindraced, fulvo-rufescente, obsoletè undatä ; lineols fuscis aut nigris tenuissimis transversis ; spird acutä ; ore albo. Martini. Conch, 2.t, 48. f. 509, 610. Encyclop. pl. 363. f. r. a. b. Oliva araneosa. Ann. ibid. p. 315. n° 19. Habite. l'Océan Austral ? Mon cabinet. Espèce rare. Ses linéoles trans- verses sont d’une finesse extrême, et imitent en quelque sorte les fils d’une toile d'araignée. Spire un peu saillante et pointue, Longueur: 2 pouces. ; Olive littérée. Oliva litterata. Lamk. O. testà cylindraced, élongaté, cinereo fulvoque undatd ; fasciis duabus characteribus castaneo-fuscis inscriptis ; spird exserlo-acutà. Encyclop. pl. 362. f. 1. a. b, Oliva litterata, Ann. ibid. n° 20, * Mus. Gottw. pl. 42. f. 14. a. * Blainv. Malac, pl. 28 bis. F. 5. * Desh. Encycl. méth, Vers, t, 3. p. 651. n° 15, Habite... l'Océan des Grandes-Indes ? Mon cabinet, Belle et grande Olive, à spire élevée et pointue, remarquable par ses deux zones transverses, lesquelles sont formées de lignes d’un brun marron, interrempues, qui imitent des caractères d'écriture, et qui tranchent sur un fond d’un cendré violâtre, nué de lignes faüves, pâles, et angulaires. De petites taches blanches et trigones paraissent çà et là. DE pa $ 2 pouces 8 lignes. An "0 FRERE 21. 22, 23. OLIVE, 615 Olive écrite. Oliva scripta. Lamk. O. testà cylindraced, reticulo tenui fulvo coloraté ; fascis characterum fuscorum obsoletis ; spirä brevi ; ore cœrulescente. Encycl. pl. 362. f. 4. a. b. Oliva scripta. Ann. ibid. n° 21. [61 Jar. spird elatiore. Mon cabinet. * Desh. Encycl. méth, Vers. t. 3. p. 651. n° 16. * Menk. Moll. Nouv. Holl. Spec. p. 28. n° 143. Habite... Mon cabinet. Celle-ci n’est point rare dans les collections, e cependant je n'en connais de figure que dans l'Encyclopédie. Elle est plus ou moins foncée en couleur, selon que le réseau fin et d’un fauve brun qui la couvre est plus ou moins apparent. Ses deux zones transverses, composées de traits bruns, presque en forme de lettres, sont aussi plus ou moins exprimées, selon les individus. Longueur : 21 lignes et demie; de sa var.: 2 pouces, Olive tricolore. Oliva tricolor. Larmk. O. testä cylindraced, albo luteo viridique subtessellatim maculatd, zonis duabus aut tribus viridibus cinctä ; spiré brevi, variegatd, Lister, Conch. t. 739. f. 26. : | Gualt, Test, t, 24. fig, 1. L. N.. Martini. Conch. 2. t. 48.f. 511, Six. a Encyclop. pl. 365. f. 4. a. b. Olwa tricolor. Ann. ibid. p. 316. n° 22. * Var. pallidior. Martin, Conch. t, 2. p. 154. pl. 45. f. 478. 479. * Voluta Oliva, Var. V. Born. Mus. p. 213. * ]d. Var. E. Dillw. Cat. t. 1. p. 512. * Voluta ventricosa. Var, C. Dillw. Cat, t. z.p. 515. * Martini. t, 2. pl. 45. f. 478. 479. * Desh. Encycl. méth. Vers. t, 3. p. 652. n° 19. Habite l'Océan des Grandes-Indes, les côtes de Java, de Timor, ete. Mon cabinet. Coquille très-commune dans les collections, et fort jolie par les couleurs dont elle est ornée. Sur un fond blanc, presque entière— ment caché par les autres couleurs, elle offre deux ou trois zones verdâtres , et dans leurs intervalles, quantité de petites taches nuées de vert et de jaune. Son ouverture est blanche ou d’un blanc bleuûtre; mais la base de sa columelle est teinte de couleur de chair. Longueur : 21 lignes. Olive sanguinolente. Oliva sanguinolenta. Lamk, O. testà cylindraced, lincolis rufo-fuscis in fundo albo tenuissimè re- ticulatä, zonis duabus fuscis cincti ; columellé aurantio-rubra. 61 G®- HISTOIRE DES MOLBUQUES. Lister, Conch. t. 739. f. 28. Seba. Mus. 3. 1. 53. fig. HE OO. FT Martini. Conch. 2. t. 48. f. 5ra. 513 et 65r (x). “ Oliva sanguinolenta. Ann. ibid, n° 23. [6] Jar. Reticulo laxo. Mon cabinet. * Voluta Oliva. Var, 6. Born. Mus. p. 213. * Voluta oliva, Var. I. Dillw. Cat. t. 1. p. 512. * Desh. Encycel. méth, Vers. t. 3. p. 652, n° 18. * Oliva zebra, Küster. Conch. Cab. pl, 5. f. 5. 6. * Quoy et Gaim. Voy. de l’Astr. Zool, t, 3. p. 11. n° 3. pl. 46. f. 5. 6. Habite l’Océan des Grandes-Irdes, les côtes de Timor. Mon cabinet, Sa spire est très courte, et sa columelle, d’un orangé fort rouge, paraît comme sanguinolente. Elle est encore assez commune. Longueur : environ 18 lignes; de sa var.: 20. 24. Olive mustéline. Oliva mustelina. Lamk. O. testà cylindricä, albido=grised ; lineis rufo-fuscis flexuosis longitu- dinalibus ; spirä brevi ; ore violacea. Lister. Conch. t. 731. f. 20. Martini. Conch. 2. t, 48. f. 515. 516. Oliva mustelina, Ann. ibid, n° 24. * Seba Mus. t. 3. pl. 53, f. À. * Voluta oliva. Var. G. Dillw. Cat, t. 1 p. 512. Habite... l'Océan Américain? Mon cabinet. Elle paraît avoir des rap— ports avec la variété de l'O. glandiformis ; mais son ouverture, d'un beau violet, et sa forme plus cylindrique , ainsi que sa coloration, l'en distinguent, Longueur : 1o lignes trois quarts. 25. Olive de deuil. Oliva lugubris. Lamk. O. testà cylindraced, albidä ; maculis fuscis cæruleo-nebulatis diversi= # Jormibus ; spiré exsertiusculd, acuminatd ; ore violaceo. Oliva lugubris. Ann. ibid. p. 317. n° 25, * Menke, Moll. Nov. Holl. Spec. p. 28. n° 144. Habite l'Océan des Grandes-Indes, Mon cabinet. Il me paraït que cette espèce n’a pas encore été figurée, et cependant elle est assez remar- quable, et n’est point rare dans les collections. Ses taches, disposées (1) Martini cite deux fois cette figure 561 pour deux de ses espèces, et à la même page de son ouvrage; mais pour ce genre, cet auteur a été si mal guidé dans la distinction de ses espèces, il a laissé régner tant d’incertitudes, qu'il faut FégRMEr) cette partie de son travail comme non avenue. + OLIVE. 6 17 les unes par masses , les autres par traits en zigzags , Lui donnent un aspect rembruni. Columelle blanche; bord droit violet à l’intérieur. Longueur : 20 lignes. 26. Olive funébrale. Oliva funebralis. Lamk. O. testà cylindraced, flavidé ; maculis olivaceo-fuscis; spiré brevi ; ore albido. Martini. Conch. 2. t, 45. f, 480. 481. Oliva funebralis. Ann. ibid. n° 26. * Foluta oliva. Var. F. Dillw. Cat, t, 1. p. 512. * Desch. Encycl. méth, Vers. t, 3. p. 653. n° 19. * Küster. Conch. Cab. pl. r. f, 9. ro. Habite l'Océan des Grandes-Indes. Mon cabinet, Elle à quelques rap- ports avec la précédente ; mais ses taches sont disposées sur un fond Jaunâtre, sa spire est très courte, et son ouverture est blanchâtre, Longueur : près de 15 lignes. Olive glandiforme. Oliva glandiformis. Lamk. O. testà ovato-cylindraceä, supernè turgidulé ; maculis exiguis fusco- rubiginosis subtessellatä; spird retusä, mucronaté; ore albo. Oliva glandiformis. Ann. ibid. n° 27. [8] Var. testà rubente, lineis purpureis longitudinalibus flexuosis or- natd. Mon cabinet, | Adans, Seneg. pl. 4. f. 6. Le Girol. Habite... les mers de l'Amérique méridionale ? Mon cabinet. Fille res- semble assez, par sa forme, à un gros gland, et elle est finement marquetée de rouge-brun ou de couleur de rouille sur un fond blan- châtre; quelquefois les mailles de son réseau forment des ondes en zigzags. Cette espèce est peu commune. Longueur : 21 lignes. Sa Var. vient des mers du Sénégal. Elle est moins ventrue, et un peu plus petite, | 29. Olive du Pérou. Oliva peruviana. Lamk. (1) O. testé ovatä, subventricosä, albidä ; punctis fusco-rubris acervatim undatis ; spirä brevi, mucronatä ; ore albo. Encyclop. pl. 367. f. 4. a. b. Oliva peruviana. Ann. ibid. n° 28. [6] Eadem intensiùs colorata. * Kammerer. Rudolst. Cab. pl. 4. f; 4. 5. Fi (x) L'espèce suivante, Oliva senegalensis, n’est qu'une va- riété de celle-ci, à laquelle Lamarck a donné le nom d'un pays où elle ne se rencontre jamais. 618 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Wood, Ind. Test. suppl. pl. 4. f. 35, * D'Orb. Voy. Moll. p. 419. n° 326. “0 * Desh. Encycl. méth, Vers. t. 3. p. 653. n° 20. is Habite les côtes du Pérou. Dombey, Mon cabinet. Cette Olive constitue une espèce bien distincte 1 sa forme et ses couleurs. Longueur : 19 lignes et demie. Olive du Sénégal. Oliva senegalensis. Lamk. O. testà ovatä, anteriùs turgidulé, albid ; lineis rubris longitudinali- bus undatim flexuosis ; spird breviusculd, D’Argenv. Conch. pl. 13. fig. S. | Favanne. Conch. pl. 19. fig. R Encycl. pl. 364. f. 3. Oliva senegalensis. Ann. ibid. p. 318. n° 29. Habite les côtes du Sénégal, Mon cabinet, Coquille ovale, bombée, à spire en cône ‘court et pointu, et fort remarquable par sa colora- tion. Vulg. la Papeline, Longueur: 1lignes trois quarts, Olive fusiforme. Oliva fusiformis. Lamk. O. testä ventricosé , utrinquè attenuatä, alba ; lineis Julvis Enidatime Jflexuosis ; spirä RSI Seba. Mus. 3. t. 53. fig. R. An. Martini. Conch. 2.t. 51.f. 562? Eocycel, pl. 367. f, 1. a. b. Oliva fusiformis, Ann, ibid, n° 30. Habite... Mon cabinet. Elle semble avoir des rapports avec l'O. peru- viana ; mais elle en est très distincte par sa spire élevée et pointue, Sur un fond d’un blanc de lait très brillant, elle est ornée de lignes rousses ondées ou en zigzags, qui lui Fée un aspect agréable. Longueur : 21 lignes et demie, 31. Olive ondée. Oliva undata. Lamk. (1) O. testà ovatä, ventricos&, albido=cinered , lineis fuscis flexuosisque undatä : ; spirä brevissimä ; columella callis compressis tubereylaré. Lister. Courte t. 740. f. 29. Martini. Conch., 2.1. 47. f. 5o7. 508. Chemn. Conch. 10.t, 147.f. 1373. Encycl. pl. 364. f. 7. a. b. | Oliva undata. Ann. ibid. n° 31. l Be 30 LA (x) Martini fait un siogulier Les de cette espèce avec deux autres qui en sont très distinctes : l’une très voisine de l'Oliva irisans de Lamarck, et l’autre est le Fusiformus. V4 R 32. 33. OLIVE. 619 * Mus. Gottw. pl. 42. f. 11. 12. * Valentyn, Amb. Verhaud. pl, 8, f, 77. * Blainv. Malac. pl, 28. bis. f. 4. * Küster. Conch. Cab. pl. 5. f. 7. 8. 12. * Voluta ventricosa. Pars. Dillw. Cat. t. 1. p. 515. n° 34. * Id. Wood. Ind, Test, pl. 19. f. 34. Hbite les mers de Ceylan. M. Macleay. Mon cabinet. Espèce constam- ment distincte et bien caractérisée par sa forme, ainsi que par les callosités de sa columelle, Elle est ovale, ventrue, à spire très courte, - et offre, sur un fond blanchäâtre, des lignes brunes, longitudinales, en zigzags irréguliers, et quelquefois de larges taches d’un brun rous- sâtre. Longueur : 20 lignes trois quarts. Olive enflée. Oliva inflata. Lamk. O. testé ovatä , ventricosä, albido-lutescente, fusco-punctaté ; “pie brevi, Re columellä callis tuberculata. Encre pl. 364. f. 5. a. b. Oliva inflata, Ann. ibid, p. 319. n° 52. * Mus. Gottw. pl. 43. f. 45. a. b. f. 35. Habite... Mon cabinet. Elle ressemble assez à la précédente par les cal- losités de sa columelle, et même par sa forme ovale, un peu ventrue ; mais elle est colorée différemment, et sa spire, quoique très courte, est plus éminemment mucronée. Longueur: 18 lignes. Olive à deux bandes. Oliva bicincta. Lamk. O. testé ovatä, ventricosä, alb&, punctis palhidè cœæruleis adspersd; fasciis duabus transversis fulvo-fuscis ; spird brevi, mucronatd ; co= lumellà tuberculata. Encyclop. pl. 364. f. 1. a. b. Oliva bicingulata. Ann. ibid. n° 33. * Kammerer. Rudolst. Cab. pl. 3. f, 7. 8; * Mus. Gottw. pl. 43. f., 29. 6. 32. 37, b, c. d, 426. * Aldrov. de, Testac. p. 558, f. 5. 6.P ; * Lister. Conch. pl. 735. f. 25. * Klein. Tentam. Ostrac. pl. 5. f, gt. a. b, * Voluta ventricosa, Var, B. Dillw. Cat. t. 1, p. 515. * Menke, Moll. Nov. Holl, Spec. p. 28. n° 45. Habite. Mon cabinet. Elle est bien distincte des deux précédentes, et cependant elle leur ressemble par sa forme générale, par sa spire courte et mucronée, et par les tubercules comprimés de sa columelle, Elle est parsemée de points ou de gouttelettes d'un gris bleuâtre, et offre deux bandes transverses, brunes ou couleur de rouille, qui sont quelquefois interrompues, Longueur : 14 lignes et demie. D 0 UN |. die 620 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 34. Olive harpulaire. Oliva harpularia. Lamk. O. testà cyéndraceg, Julvd aut spadiced, bizonatäà ; maculis albis trigo- nis exiguis; costellis longitudinalibus obsoletissimis ; Le exserto-— acutä ; ore albido, Chemn. Conch. 1o.t, 147.f. 1376. 1377. Oliva harpularia. Ann. ibid, n, 34. * Küster., Conch. Cab. pl. 5. f. 9. 10. ; Habite... Mon cabinet. Elle est d'un roux brun ou d'un Ho rou— geâtre, marquée de très petites taches blanches et trigones, et offre deux zones transversales, Ses petites côtes ne sont que des espèces de stries longitudinales peu sensibles au toucher, et cependant percepti- bles, Longueur : environ 22 lignes. 35. Olive hépatique. Oliva hepatica. Lamk. O. testà cylindraceä, elongatà , castaneo-fuscescente, obscurè zonata ; spirä convexo-acutä, variegatä; ore albo. Oliva hepatica. Ann. ibid. p. 320, n° 35. Habite... Mon cabinet, Celle-ci est allongée, cylindracée, d'un marron brunâtre, presque sans aucune tache. Spire médiocre, pointue, pa- nachée de blanc et de brun. Columelle siriée transversalement dans toute sa longueur, et d’un beau blanc ainsi que le bord droit. Lon- gueur : 23 lignes et demie. 36. Olive rôtie. Oliva ustulata. Lamk. O. testä cylindraceä, fulvo-fuscä, lineis albidis cinctä ; spirä exserto- acutà ; ore albido. Oliva ustulata, Ann. ibid. n° 36. Habite. Mon cabinet. Cette coquille nous parait inédite, et néanmoins elle est réellement distincte par ses lignes blanchâtres transverses, sur un fond très rembruni, Spire un peu élevée et pointue, Lon= gueur : 17 lignes et demie, 37. Olive aveline. Oliva avellana. Lamk. O. testà cylindricä, fulvo rubente, undis minimis vix perspieuis reticu- lat ; spird retusd; ore albo. ' Oliva avellana. Ann. ibid. n° 37. Habite. Mon cabinet. Ses ondes menues et en zigzags, et sa spire ré- tuse , la rendent très remarquable. Longueur : 16 lignes un quart. 38. Olive marquetée. Oliva tessellata. Lamk. O. testä cylindraced, luteä; guttulis violaceo=fuscis sparsis; spird brevi, callosé ; ore violaceo, she Lister, Conch, 1. 721.f.6. . | LS SN “E Gualt, Test, t, 23. fig. T. pie À, 40 . OL1VYE. 621 Martini. Conch. 2.t. 46. f. 493. 494. Encyclop. pl. 368. f. 1. a, b. Oliva tessellata. Ann. ibid. n° 38. * Cylindrus tigrinus. Meusch. Mus. Gevers. p. 370. n° 1120. * Voluta ispidula. Var. Gmel. p. 3443. | * Voluta tigrina. Schrot. Einl. t. 1. p. 247. Voluta, n°4, * Desh. Encycl. méth. Vers. t, 3. p. 654. n° ar. * Mus. Gotiw. pl. 42. f. 5.f. 15. h. Voluta oliva. Var. 1. Born. Mus. p. 215. * Küster, Conch. Cab. pl. 3. n° 8, pl. 6. f, 78. Habite. Mon cabinet. Petite Olive fort jolie, et très distincte de l'O guttata, quoique tachelée de la même manière, Sa spire est calieuse, en sorte que son canal n’est conservé que sur le bord du dernier tour. Longueur : 11 ligues et demie. Olive carnéole. Oliva carneola. Lamk. O. testà cylindraced, luteo-aurantid, subfasciatä ; spird obtusé, semi- callosä ; ore albo, Martini. Conch. 2. t, 46. f. 495. Voluta carneolus. Gmel. p. 3443. n° 24. Eucyel. pl. 365, f. 5. a. b.. Oliva carneola. Ann. ibid. p. 321. n° 39. * Seba, Mus. t. 3. pl. 53.f. k. Voluta oliva, Var. N. Born, Mus. p. 214. Voluta carneola, Dillw. Cat. t, 1. p, 520, n° 43, Id, Wood. 1nd, Test, pl, 19. f, 43. * Desh. Ency. méth, Vers. t. 3. p. 654. n° 22. * Küster. Conch. Cab. p. 16. n° 9. pl. 6. f, ro. 11. Habite... Mon cabinet. Coquille ovale-cylindracée, obtuse au som * * * met, d'un jause orangé, souvent tachée de violet près de la spire. Elle offre tantôt une large zone blauche qui l'entoure, tantôt deux fascies blanches et étroites, ei tantôt une couleur non interrompue par aucune bande. Longueur: 10 lignes. Olive ispidule. Oliva ispidula. Lin. O. test& cylindraced, angustä, colore varia ; spird p romirulà, a acuta ; ore fuscato. Voluta ispidula. Lin. Syst. Nat. éd. 12, p, 1188, Gmel. p. 3442. n° 23. Oliva ispidula, Ann. ibid, n° 40. [a] Var, testä albd, maculis parvis violaceo-fuscis insigniltd ; zond cœruleo-violaced infrà spiram. Mon cabinet, Seba, Mus. 3. 1, 53. fig. x. 622 + HISTOIRE DES MOLLUSQUES. | k P Sn 7) Be Knorr. Vergn. 3.t. 19. f. 3. … Martini. Conch, 2. t, 49.f. 524. 525, Eucyclop. pl. 366. £. 6. a. b. [1] Far. testé albd; zonis duabus vel tribus ccœruleo. furet. Mon binet. Bonanni. Recr. 3. f. 369. Rumph. Mus.t. 39. f. 7. Petiv. Gaz. t. 59. f. 8. et Amb. t, 22. £. 7, Martini. Conch. 2.t. 49. f. 530. [e] Var. testd fulvo-lutescente, violaceo-guitatä. Mon cabinet, Martini. Conch. 2.1, 49.f. 522, 523. et 5a7-599. [4] Var, testé fulvo-cwrulescente nebulatä ; maculis violaceo fuscis. Mon cabinet, Mus. Gottw. pl. 42. f. 21.22.23. 24. Voluta ispidula. Tin. Syst. nat. éd. 10, p. 730. Id, Lin, Mus. Ulr. p. 594. Martini. Conch. t. 2. pl. 49. f. 530.531. el 53% à 538. Voluta ispidula. Born. Mu. p. 216. ecclus, plur. variet, Id. Schrot. Ein!. t. 1. p. 26%. n° 9. Voluta oliva. Var, S. Dillw. Cat, 1. 1. p. 513. Voluta ispidula, Dillw. Cat. 1, 1. p. 519. n° 58. variet. exclus. Id. Wood. Ind. Test. pl. 19.f, 38. Desh. Ency. méth. Vers. t. 3. p. 655. n° 23. Küster. Conch, Cab. pl. 4. t. 1 à 4 et 6 à 10. pl. 6. Ê. 13.14, Habite l’'Océan-Indien. Mon cabinet, Cette Olive offre beaucoup de va- riétés dans ses couleurs ; mais toutes ces variétés appartiennent à une SRE REC # » espèce caraclérisée par une forme cylindracée, une spire un peu élevée et pointue, et la couleur rembrunie, enfumée ou violâtre de l'ouverture. Longueur des plus grandes : 17 lignes, 41, Olive oriole. Oliva oriola. Lamk. O. testé cylindraceä, angustà, castaned; spir& brevi, acutd; ore albo. Martini. Conch..2. t. 49. f.539. 538, Encycl. pl. 366. f, 3. a. b. | Oliva oriola. Ann. ibid, n° 44, 1 ME [6] ar. testä luteä. Mon cabinet. k Martini. Conch, 2.t. 49. f. 534-536. Encyclop. pl. 367. f. 2. a. b. * Poluta oliva. Var. V. Dillw. Cat. t, 1. p. 515. * Desh, Ency. méth. Vers. 1. 3. p. 655. n° 24. * Küster. Conch. Cab. pl. 4.f. 15. 18. 19. 1 Habite... lPOcéan Indien? Mon cabinet. pr rapport qe celte A2. 43 45. OLIVE. 623 Olive ait avec la précédente, elle s’en distingue toujours aisément par sa spire plus courte, et par son ouverture blanche, rarement pâle ou altérée. Longueur : 13 lignes et demie. | Olive blanche. Oliva candida. Lamk. O. test ovato-cylindraced, albä; immaculata ; spiré subacutà; plicis columellæ remotiusculis. Encyclop. pl. 368. f. 4. a. b. Oliva candida. Ann. ibid. p. 322. n° 42, [61 Jar. testä pallidë citrind. Mon cabinet, * Küster, Coach. Cab. pl. 6. f, 9. Habite... Mon cabinet, La forme de celle-ci présente un légér renfle- ment qui n’a point lieu dans les deux précédentes ; et quant à sa coloration , elle est toute blanche, immaculée, sans être néanmoins fossile. Longueur : 15 lignes trois quarts. Olive volutelle. Oliva volutella. Lamk. O. testé ovato-conicä, subcæruleä, ad spiram basimque luteo-fuscata ; spirä validè productä, acuta. | Oliva volutella, Avn. ibid. n°43. : : * Swain, Zool. III, 2° série. t. 2. pl. 40, p. ï, * Gray dans Beech. Voy. Zool. p. 131. * Oliva cœrulea. Wood. Ind. Test. Suppl. pl. r. f. 36. Habite les côtes du Mexique. MM. de Humboldt et Bonpland, Mon cabinet. L’élévation de sa spire, dont les tours sont aplatis, donne à celte Olive une forme tout-à-fait particulière. L'ouverture est d’un roux brun, et occupe à peine les deux tiers de la longueur de la coquille, Celle-ci est bleuâtre; mais sa base et sa spire sont d'un jaune brun. Longueur : 14 lignes. Olive tigrine. Oliva tigrina. Larnk. O. testà cylindraceo-veniricosd, albidä ; punctis lividis lineisque fusci flezuoso-angulatis ; spird brevi. An Gualt. Test, t, 23. fig. PP? Martini. Conch. 2. t. 45. f, 475. Oliva tigrina. Ann. ibid, n° 44. * Wood. Ind. test, pl. 19. f. 42. Habite... Mon cabinet, Coquille cylindracée, ventrue, à spire très courte, mucronée, et à bords des sutures non flambés, Ses points sont d'un cendré livide, et disposés en lignes fléchies. Ouverture blanche, Longueur : 21 lizres, Olive du Brésil. Oliva brasiliensis. Chemn. O. testé turbinata ; strigis longitudinalibus rectis alternatim albidis et So Ro Ann. ibid. n° nos * Kammerer, Rudolst, Cab. pl. k. f. Due * Schumm. Nouv. Syst. p. 17e u * Desh, Encycl. re “Vers. t. * Swain. Zooll. il. 1° € sér. t. 1. Fe Hs * D'Orbig.. Voy. moll. pe 420. n° 327. * Küster. Conch. Cab. Dhs ie, Le ÿ * Voluta pinguis. Dillw. Cat. Pr p. 516. n° L. ai * Id. Wood. Ind, Test. pl, 10. f. 36. DT : Habhite les côtes du Brésil. Mon cabinet. “Gounile . nmulatéÿ 5 sir po ut ol ne na + sr … callosä, albä. du cute Petiv, CE t. 19. sou ss a D'Argenv, Conch. pl. 13. ses Favanne, Conch. pl. 19. fig. E. 3. Koorr, Vergn. 2.1, 12. f: 4.5. Martini, Conch. 2. p. 180. pl. in. f. Fig 3 so. LL $o: 14 : avelit7.57e PS6325 66400 HE ns à Voluta utriculus. Gil. p. ERA n° 19. Far. .pleris. bete PALAU pl. 565. f DL 2 a. b. _ NE Ro N en 2 FES ya ANS " RS DES RE: (a), 1e 7 DO. Fe Gmelin est. an asset 2 4} hérént de cinq à six espèces qui n ont présq e He de entre elles. Parmi ces espèces se trouve le Fo lu Born. Born à très bien caractérisé cette espèce, | et lui. une synonymic irréprochable. qui correspond. à celle de _culus réformé de Lamarck : aussi, pour éviter to 1 Re et rétablir la nomenclature, il convient dé ee AT VE ÉT M 2e $ 47: 48. OLIVE. 625 Oliva utriculus. Ann, ibid, p, 323. n° 46. [8] Var. testé medio fascià alb& cinctd, Oliva cingulata. Chemn. Conch, 10. t, 147. f. 1369. 1370. * Testa arte denudata. Knorr. Vergn. t. 5. pl. 4. f, 4. * Voluta gibbosa, Born. Mus. p. 215. * Schumm. Nouv. Syst. p. 244. * Voluta Schrott, Einl. t. 1. p. 252. n° 0. * Voluta gibbosa. Dillw. Cat. t. 1. p. 517. n. 37. * Voluta utriculus. Wood, Ind. Test. pl. 19. f. 37. * Desh. Encyclop. méth. Vers, t. 3. p. 657. n° 27. * Küster, Conch. Cab. pl. 3. f. 1. 2. pl. 5. f. 3.4. Habite... Mon cabinet. Cette Olive se rapproche de la précédente par ses rapports ; mais sa spire est un peu élevée et pointue, avec un canal qui se propage jusqu'au sommet. Elle est d'un cendré bleuâtre sur le dos, et sa base dorsale offre une zone oblique, large, jaune, et flam-— mulée de brun. Sous son plan testacé extérieur , elle est marbrée de fauve et de blanc, de mañière que lorsqu'on enlève ce plan, on a une coquille différemment colorée, que l’on pourrait prendre pour une autre espèce , si ce fait n’était point connu. Longueur: 2 pouces à lignes et demie. Olive auriculaire. Oliva auricularia. Lamk. (1) O, testà ventricosd, albido-cinered ; basi fascià latà M Le : columellà callosä, complanatä, Oliva NEA Ann. ibid. n° 47. * Klein, Tentam. Ostrac. pl. 5. f. 96? * Oliva patula. Sow, Tank. Cat. app.p. 35. * Guérin Icon. du Règ. anim. Moll. pl. 16. f, 13. Habite les côtes du Brésil. Collect, du Mus. C’est encore une Olive voi- sine de la précédente par ses rapports; mais elle est ventrue dans son milieu, et non près de la spire. Elle a d’ailleurs la columelle très aplatie, et, en général, la coquille est plus déprimée que dans aucune autre espèce, Sa taille est la même que celle de l'O. utriculus, ou un peu au-dessous. Olive acuminée. Oliva acuminata. Lamk. O. testà elongatä, cylindricd, albido cinereoque marmoratd; fasciis (1) M. A. d'Orbigny a confondu avec cette espèce, une co- quille très différente, à laquelle déjà depuis long-temps M. Gray Tome X. 40 626 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. duabus fulvis distantibus; spirä exsertà, acuminatd ; ore albo, Lister, Conch. t, 722. f, 9. Wu Bonanni. Recr. 3. f. 141. Rumpbh. Mus. i. 39. f. o. Petiv. Gaz. t. 102.f. 18. Seba. Mus. 3, t. 53. fig. P. Q. Knorr. Vergn. 3.t. 17.f. 2. et 5.t. 18.f. 1.2. Martini. Conch. 2. t. 50, f, 551-553, Encyclop. pl. 368. f. 3. Oliva acuminata, Ann, ibid. n° 48. * Mus. Gottv. pl. 43. f. 5r. a. * Voluta ispidula, Var. y. Born. Mus. p. 219. * Id. Var. À. Dillw, Cat. ‘t. 1. p. 515, * Desh. Encyclop. méth, Vers. t. 3. p. 646. n° tr. * Küster. Coneh, Cab. pl. 3. Ê. rr. 12. 13. Habite l'Océan Indien, les côtes de Java, ete. Mon cabinet. Espèce re- marquable par sa forme allongée, et par sa spire élevée et pointue. Columelle blanche, calleuse dans sa partie supérieure. Longueur : 2 pouces 8 lignes. 49. Olive subulée. Oliva subulata. Lamk. O. test cylindraceo-subulatä, fusco-plumbeä ; basi zon fulvo-rufes- cente latä et obliqué ; anfractuum margine superiore fusco-maculato ; ore albo-cærulescente. Gualt. Test. t. 23, fig. RR. Martini. Conch. 2. t. 5o. f, 549. 550. Encyclop. pl. 368. f, 6, a, b. Oliva subulata. Ann. ibid. p. 324. n° 49. * Mus. Gottv. pl. 43. f. 5r. b. c. f. h. * Voluta ispidula, Var. B. Dillw. Cat.t, 1. p. 518. * Blainv, Malac, pl. 28 bis, f, 6. * Sow. Conch, Mus. f. 458. * Sow. Genera of Shells, f, 3, * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 3.p. 446. n° 2. * Küster. Conch. Cab, pl. 3. f, 9. 10. * Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 243. pl. 273. f. 3. Habite l'Océan Indien, les côtes de Java. M. Leschenault. Mon cabinet. Celle-ci est constamment plus étroite, moins tachetée, moins veinée, et d’une couleur plus rembrunie que la précédente, Sa spire allon- 1e 4 M! dans le supplément à l'ouvrage de Wood, avait donné le nom d’Oliva biplicata. bo. 5r. bo. OLIVE. . 62 gée en pointe la fait paraître subulée. Columelle un peu ealléuse au sommel. Longueur : 20 lignes, Olive lutéole. Oliva luteola. Latnk. O. testé cylindraced, albido-lutescénte, maculis pallidè fuscis undatà ; spird convexæo-acuiä, immaculatd ; columellä callosa. Güali. Test, t. 24. fig. A. Martini, Conch. 2. t. 5o, f. 554. . Oliva luteola, Ann. ibid. n° 50. [6] Far. testà infra spiram turgidulä. Mon cabinet. * Poluta ispidula. Var. ©. Dillw. Cat. t. 1, p. 518. * Küster. Conch, Cab, pl. 3. Î. 14. Habite... Mon cabinet, Coquille jaunâtre, marquetée ou bndée par des tâches livides ou d’un brun pâle, et ayant à sa base une large zone, oblique, et d’un jaune un peu intense. Longueur : 17 lignes et demie, Olive testacée. Oliva testacea. Lamk. O. testa cylindraceo-ventricosd, dorso testacea ; spirà basique fuscatis ; ore subviolaceo , infernè patulo. Oliva testacea. Ann. ibid. n° 5r. Habite la mer du Sud, sur les côtes du Mexique. MM. de Humboldt et Bonpland. Mon cabinet. Espèce très distincte de toules celles de son genre, ayant la spire courte, très brune, ainsi que la base du dernier tour , et le dos couleur de bois où de terre cuité. Son ouvertüre, par un écartement du bord droit, est graduellement dilatée vers sa base, Columelle calleuse supérieurement. Longueut : environ 2 pouces, Olive hiatule. Oliva hiatula Lamk. (x) O, testé ventricoso-conica, albidä vel cinereo-cœrulescente, venis flexuo- sis fuscis undatd ; spirä prominente, acutä ; ore infernè patulo. An Gualt, Test. t. 23. fig. SSP Encyclop. pl. 368, f. 5. a. b. Oliva hiatula. Ann. ibid. p. 325, n° 59. [6] Far. testé minore, maculis parvis pallidè fuscis notatä, Mon cabinet. Lister. Conch. t. 729. f, 17. Adans. Seneg. pl. 4.f. 7. l’'Agaron. Martini. Conch. 2. t. 50, f. 555. (x) Cette espèce a son analogue fossile aux environs de Bordeaux et de Dax. Lamarck l’a inscrite sous le nom d'Or plicaria. I] sera done convenable de joindre ces deux espèces qui n’en font réellement qu'une seule. A0. 628 59. 53, HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Voluta hiatula, Gmel, p. 3442. n° 20. * Ancilla maculata. Schumm. Nouv, Syst. p. 244, * PVoluta hiatula, Dillw. Cat. t. 1. p. 518. n° 39. * Id, Wood. Ind, Test. pl, 19. f. 39. * Desh. Encyclop. méth. Vers. t. 3, p. 656. n° 25. * Hiatula Lamarkii. Swain. Zool, ill, 2° série. t. 2. pl. 76. f. 2, * Küster. Conch. Cab. pl. 3. f. 15. Habite l'Océan Américain austral et les côtes du Sénégal. Mon cabinet, Elle a beaucoup de rapports avec la précédente par la forme de son ouverture ; mais sa spire plus élevée, et sa coloration bien différente, l’en distinguent. La partie iaférieure de sa columelle est plissée très obliquement, et le pli le plus bas est plus gros que les autres. Ces plis sont très blancs, tandis que dans la var, [b] ils sont d’un brun marron. Longueur de l’espèce principale : 22 lignes. Olive obtusaire. Oliva obtusaria. Lamk. O. testà majusculà, cylindraced, pallidè carnet, maculis rufo-castaneis irregularibus crebris undatä, sub-bifasciatà ; spirä brevi, obtusä, lon- gitudinaliter fusco-lineatä ; ore albido. Habite... Mon cabinet. Graude et belle Olive, remarquable par sa spire courte, obtuse et rayée de brun, Columelle striée inférieurement, non calleuse, Longueur : 2 pouces 11 lignes. Olive de Ceylan. Oliva zeilanica. Lamk. O. testä cylindraceä, aurantio-lutea ; lineis longitudinalibus creberrimis undatim fleruosis fusco-cærulescentibus ; spirä exserto-acutà, fusco- sublineatä. Habite les mers de Ceylan. M, Macleay, Mon cabinet. Espèce fort jolie par sa coloration, offrant, sur un foñd d’un jaune presque orangé, quantité de ligues longitudinales serrées, oudées, légèrement fléchies, un peu en réseau et d’un brun nué de bleu. Ouverture blanche. Lon- gueur : 2 pouces 7 lignes. Olive nébuleuse. Oliva nebulosa. Lamk. O. testä ovato-cylindracea, cinereo luteo cœruleoque nebulosd; basi zoné luteo-fulvà, fusco-flammulatà ; spirä exsertiusculé, acutä : an- fractibus convexis, margine superiore fusco-punctatis; columellà callosä, Martini, Conh. 2. t, 49. f. 539. 540. * Küster. Conch, Cab. pl, 4.f. 11. 12. Habite les côtes de Ceylan. M. Macleay. Mon cabinet, Plus petite et moins jolie que celle qui précède, cette espèce nous paraît néanmoins distincte de toutes les Olives que nous connaissons, Longueur : 15 li- gnes trois quarts. OLIVL. 629 52. Olive féverolle, Oliva fabagina. Lamk. O. testà brevi, ovatä, albo fuscoque vel fulvo-variegatà ; spirä brevi, acuta. Martini. Conch. 2. t. 49. f. 532, 533. Encycl. pl. 363. f. 5. a. b. Oliva fabagina. Ann. ibid. n° 53. * Voluta ventricosa, Var, D. Dillw, Cat. t, 1. p. 515. * Küster, Conch. Cab. pl. 4. f. 13. 14. Habite. Il n’ÿ a point de doute que cette Olive ne soit une espèce très distinguée de celles que l’on connaît, tant sa forme est particulière, Elle est singulièrement courte, relativement à sa largeur, Je ne pos- sède point cette espèce. Olive conoïdale. Oliva conoïdalis Lamk. (1) O. testé ovatc-conicä, cinereo-lutescente aut virescente, venosd ; an— franctuum margine superiore maculato; spiræ canali angustissimo. Lister. Conch. t. 725. f. 13. Petiv. Gaz. t. 152. f. 6. Martini. Conch. 2. t. 50. f. 556. Voluta jaspidea. Gmel. p. 3442. n° 21. Oliva conoïdalis, Ann. ibid. n° 54. [8] Far. testä punctifera. Lister. Conch. t, 726. f. 13. a. [ce] Var. testé graciliore, achatinä. Mon cabinet. * Schrot, Einl. t. 1. p. 254. Voluta. n° 26. * Voluta jaspidea. Dillw. Cat. t. 1. p. 519. n° 4r. * Id. Wood. Ind. Test. pl. 19. f. 41. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 3. p. 656. n° 26. (1)Je ne cesserai de le répéter, si l’on veut avoir une nomen- clature en histoire naturelle, il ne faut, sous aucun prétexte tolé- rer les changemens dans les noms spécifiques. La loi de l’antério- rité doit être inflexible : si elle cessait de l’étre, la confusion s’accroîtrait sans cesse, et deviendrait un obstacle puissant aux progrès de la science. Malheureusement Lamarck n'a pas assez senti la nécessité de la sévérité qui doit régner dans la nomenclature , et il s’est trop souvent permis de changer les noms donnés par ses devanciers. Aujourd’hui il faut restituer à toutes les espèces leur premier nom: celle-ci deviendra donc l’Oliva jaspidea. 630 =. HISTOIRE DES MOLLUSQUES., * Küster. Conch. Cab. pl. 3..f, 16. Habite l'Océan des Antilles, Mon cabinet, Petite Olive ovale-conique, à spire élevée et pointue, et qui a l'aspect d’un Buccin, Elle varie à fond blanchâtre, jaunâtre, ou couleur de chair, obseurément mou- cheté ou veiné. Le bord supérieur des tours offre une zone panachée et lachetée de blanc et de rouge brun, La bande oblique de Ja base présente une zone plus large, et diversement pauachée. Longueur : 8 lignes. La var. [ce] est plus petite, et habite les mers du Sénégal. 58. Olive ondatelle. Oliva undatella. Lamk. {1) Voici encore une espèce à laquelle on devra rendre son O. test& ovato-conicä, fuscescente; anfractuum margine superiore fasciä luted angustà, transversim fusco-lineatà ; zonà baseos latd luteä , li- neis fuscis pictä ; ore fusco. Oliva undatella. Ann. ibid. p. 826. n° 55. * Gray, dans Beech, Voy. Zool. p. 131, pl. 36. f. 23, 27. 26. Habite l'Océan Pacifique, sur les côtes d’Acapulco, MM, de Humboldt et Bonpland, Mon cabinet. Celle-ci, voisine de la précédente, en dif- fére par sa spire mains élevée, par sa colymelle striée différemment, et par ses caractères de coloration. Longueur : 6 lignes. Olive ivoire. Oliva eburnea Lamk. (1) O. testä cylindraceo-conic&, albä, fasciis duabus purpurets interruptis distantibus cinclà ; spird prominente. Martini. Concb. 2,1. 50. f. 557. Oliva eburnea. Ann. ibid. n° 56. [6] Var. penitus glba. Mon cabinet, Martini. Conch. 2. t. 5o. f. 558, Voluta nivea. Gmel, p. 3442. n° 22. * Voluta nivea. Dillw. Cat, t. 1. p.519. n° 4o. * Id, Wood. Ind. Test, pl. 19. f. 40. * Desh, Encycl. méth, t. 3. p.647, n° 4. * Küster. Conch. Cab, pl. 3 f, 17.18. Habite la mer d'Espagne, selon Gmelin. Mon cabinet. Quoique très voisine de lO. conoidalis, cette espèce en est bien distincte par sa spire plusallongée, de manière que l'ouverture n'a que la moitié de la lougueur de la coquille. Elle est blanche, avec deux zones écartées, tachelées de pourpre. Quelquefois on aperçoit des ondes Lt des: entre les deux zones, Longueur : 8 lignes un quart, ñ premier nom, donné par Gmelin, comme Laraarsl Je epnstate lui-même dans sa synonymie. ÉD SA or 1VE. 631 60. Olive naine. Oliva nana. Lamk. O. testä exigud, ovatä, cinereo=lividà , lineis fuscis aut purpuneis un- datä ; spird gibbosulà, prominente : ae callosa. Lister. Corch. t, 333, f. 29. Martini. Conch. 2. t, 50. f. 543. 544. Eseyclop. pl. 363. f. 3. a. b. Oliva nana. Ann. ibid, n° 57. [8] Var. testé minore; spirdvix gibbosulé. Mo éabmét (tr). Martini, Conch. 2. t. 50, f. 545547. * Voluta ispidula. Var. €. DURE Mus. p.217. * Desh. Eneycl. mét, Vérs. t. 3. p.645: AE * Gray. dans Beëch. Voy. p. 131. * Küster. Conch. Cab. pl. 3. £. 3.4. * Voluta micans. Dillw. Cat. t. ï. p. 521.00. 44. * Schrot. Einl. t. r. p. 253. Poluta. n° 9x1. * Poluta nitidula. Dillw: Cat: t, r. pe 521. n° 45, * Schrot. Ein!. t, t. p. 253. Voluta, n° 4. ait ons * Voluta micans. Wood. ind, Test. pl: 19. f. #4. Gr. * Küster. Conch. Cab. pl, 3. f. 6. #. Häbite l'Océan Américain, Collect. du Musç, pour Een rule. mon cab., pour là var. [b]. Longueur de celle-ci: 4 Hignes,: Olive zonale. Oliva zonalis. Lamk. is O: tesié minimé, ovatä, fasciis albis et fuscis, aut fa alternatim z0= “hatd; spiré conicä; aperturé breviusculä.. Oliva #2 Ann. Eu P+..32% 19 584 , * Gray: Dans Beech.Voy. Zool. p. 131. pl. 36. # REY !: Habite les mers du Mexique, près d’Acapulco. MM. de Humboldt et 62. -Bonpland, Mon cabinet. Très petite Olive, d’une forme ovale, un “peu conique, Ouverture de moitié plus courte que la coquille. Longueur de celle-ci : 2 lignes 3 quarts. Olive grain-de-riz. Oliva oryza. Lamk. | O. test minimd, ovato-conica, candidé, immaculaté ; spird conoideä. Martini, Conch. 2. t. 50. f. 548. Oliva oryza. Ann. ibid. n° 59. . “ Voluta oryza. Dillw. Cat. t. 1. p. 522. n° 46. (1) Lamarck confond iei deux espèces très distinctes, La va- riété figurée, il est vrai, d’une manière imparfaite par Martini, constitue une espèce toujours différente de l Okiva nana. Cette variété deviendra l’Oliva nitidula dé Dillwyn. 632 HISTOIRE DESMOLLUSQUES. * Wood. Ind, Test, pl. 19. f. 46. * Küster. Conch. Cab. pl. 3. f. 8. Habite... Mon cabinet. Longueur : 5 lignes. Ÿ 63. Olive téhuelche. Oliva tehuelchana. D'Orb. O, testé elongatä, angustatd, albidä; spiré elongatä, acuminatd; aper- turd triangulari, anticè dilatatà, posticè angustatd; labro columellari lævigato, anticè uniplicato. D'Orbig. Voy: en Am. Moll. p: 418. pl. 49. f. 9-12. Habite la baie de San-Blas, en Patagonie. L'animal, avec les mêmes formes que dans l'O. puelchana, est encore un peu moins volumineux, les lobes du bouclier sont plus étroits, très acuminés, Sa couleur est d’un blanc uniforme; l’opercule est plus étroit, plus allongé. Coquille étroite, très allongée : ; spire allongée, conique, à sommet aigu, composée de cinq tours assez larges, fortement séparés par le canal sutural profond ; bouche large en avant, très étroite en arrières co lumelle pourvue d'un senl pli en avant et légèrement encroûtée en arrière du bord postérieur. Couleur blanche; elle diffère de lO. puelchana par sa forme plus allongée, plus aiguë, par sa couleur blanche uniforme, par son bord columellaire pourvu d'un seul pli, au lieu de trois, Elle s’enfonce profondément dans le sable au niveau des plus basses marées. Elle'est longue de 8 millim., et large de 3. Nous empruntons à M. d'Orbigny la description textuelle de cette es- pèce et de la suivante, ce naturaliste ayant donné les figures intéres- santes des animaux et des détails curieux sur leur manière de vivre. Nous ajouterons ici quelques observations qui n’ont pas trouvé place dans nos généralités, M. d'Orbigny admet une famille pour les Olives, dans laquelie il introduit les trois genres : Olive ‘Ancillaire et Cône. Nous avons eu occasion de discuter la valeur des caractères de ces genres, et nous avons fait voir que celui des Cônes n’avait aucun rapport avec ceux auxquels M. d'Orbigny les associe. () T 64. Olive puelche. Oliva puelchana. D'Orb. O. testä ovato-conicä, fusco-violaced, anticè posticèque albido-cinctà; spir& elongatd, conicé, apice acuminatä; aperturé anticè dilatatd, posticè angustatd; columellà lævigatä, anticè triplicatd. D’Orb.Voy en Am. Moll. p. 418. pl. 49. f. 13-19. Habite la baie de San-Blas, en Patagonie. Animal peu volumineux irc rt seulement la partie antérieure de la coquille; le pied, pers at à se relève sur la coquilles bouclier très étroit, déprimé, pourvu de deux lobes lancéolés et for- OLIVE. 633 tement acuminés latéralement; tube long ; sur la partie postérieure du pied un opercule subtriangulaire, allongé, corné, mince. Couleur de l'animal, d’un jaune très pâle. Coquille ovale, allongée, conique; spire allongée, occupant la moitié de la longueur totale, conique, à sommet acuminé, composé de sept tours aplatis, bien séparés par le canal sutural ; bouche étroite en arrière, élargie en avant; bord columellaire lisse, marquée en avant de trois petits plis obliques; en arrière, il y a un large encroüte- ment peu convexe, sa couleur est variable, blanchâtre, nuagée de fauve ou violet foncé, avec une ligne blanche transversale près du sil- lon antérieur, et une autre sur la suture. Cette jolie petite espèce, bien distincte par son bord columellaire lisse, par sa spire saillante, habite en grand nombre les parties peu agitées des bancs de sable de la baie de San-Blas, en Patagonie, Nous l’a- vons recueillie au niveau des marées basses ordinaires. Elle s'enfonce sous le sable, et laisse en dehors une légère trace. Nous l’avons placée avec du sable dans un vase, où elle vécut plusieurs jours; c’est alors que nous nous sommes aperçu d’un manège assez singulier : souvent, au milieu de sa marche rapide, elle développe tout d’un coup les lobes de son pied, s'élance dans les eaux , y papillonne à la manière des Piéropodes, puis se laisse tomber au fond, où elle recommence à ramper en se cachant sous le sable. Elle est longue de 12 millim. et large de 5. + 65. Olive columellaire, Oliva columellaris. Sow. O. testà oblongä, depressä, fuscd; apice, basique, fasciis duabus albidis; labio columellari albo, incrassato, callosv; callo supernè inter supe- riorem labii externi partem et spiram interposito; plicä unica ad ba- sim internam columellæ; apertur& supernè acutä, subiüs effusd; mar- gine albido; operculo tenui, lanceolato, corne. Sow. Tank. Cat. App. p. 34. Wood. Ind. Test. Suppl. pl. 4. f. 34. D'Orb.Voy. Moll. p. 419. n° 325. Habite les mers du Pérou. Petite coquille très singulière, allongée, très pointue au sommet, dilatée à la base, On compte sept à huit tours à la spire; ils sont aplatis, d'un blane jaunâtre, et séparés entre eux par une suture canaliculée étroite et profonde. L'ouverture est petite, en triangle, très allongée très étroite à son extrémité postérieure et dilatée à sa base ; son bord droit est mince et tranchant ; en dedans il est d’un beau brun mar- rou, avec une zone blanchâtre médiane, La columelle est blanche, chargée dans toute sa longueur d’une énorme callosité, à la base de 634 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. faquelle se trouve l'indice d’un bourrelet très oblique ; celte colu- melle est simple et sans plis: du milieu de sa longueur s échappe une ‘zone d'un blanc d'ivoire venant aboutir obliquement à l’angle anté- rieur du bord droit, Cette petite coquille se reconnait assez bien à la coloration : elle est d’un brun grisâtre foncé, et elle est ornée de trois zones blanches transverses, Il y a cependant des individus blan- châtres, et d’autres presque entièrement bruns, chez lesquels les zones transverses ont disparu à-peu