s^^^sety/^ HISTOIRE NATURELLE DES INSECTES COLÉOPTÈRES XII nHlAN !l^r\oHk\. ^' ■ATt-. .. . ■ - -■ ' ^ HISTOIRE NATURELLE n3 ' * ''^ DES ^''- INSECTES GENERA DES COLÉOPTÈRES EXPOSÉ MÉTHODIQUE ET CRITIQUE DE TOUS LES GENRES rROPOSÉS JUSQU'ICI DANS CET ORDRE D'INSECTES. PAR MM. Th. LAGORDAIRE et F. CHAPUIS TOME DOUZIÈME FAMILLE DES ÉROTYLIENS, DES ENDOMYCHIDES ET DES COCCINELLIDES m. F. CHAPUIS Chevalier de l'Ordre de Léopold, Membre de l'Académie royale des Sciences, Arts et Belles-Lrtlres de Belgique, Docteur en Médecine et en Sciences naturelles, etc. PARIS A LA LIBRAIRIE ENCYCLOPÉDIQUE DE RORET, ri;e hautefeuille, l2, 1876 GENERA DES ê COLÉOPÏÈRES ■-5-fTr7t _^^ ,.(^ FAMILLE LXX. --^rttfàt^ ... ËROTYLIENS. Tête petite ou médiocre, enfoncée dans le prothoiax jusqu'au bord postérieur des yeux, rétrécie en un museau tantôt court et obtus, tantôt plus allongé, cunéiforme ou quadrangulaire et plus ou moins étranglé à sa base. — Epistome peu distinct du front; labre trans- versal, échancré ou arrondi, cilié. — Mandibules en général robustes, dépassant peu le labre, trigones, convexes en dehors, brusquement arquées vers l'extrémité, celle-ci fissile ou dentée, à bord interne sou- vent membraneux en totalité ou en partie. — Mâchoires à deux lobes, l'interne grêle, atténué, tantôt inerme, tantôt muni d'une ou de deux spinules cornées ; l'externe subtriangulaire, au moins aussi long que l'interne et couché sur lui; palpes de 4 articles, i grêle, plus ou moins allongé, 2 et 3 toujours courts et obconiques, 4 de grandeur et de forme variables. — Lèvre inférieure composée d'un sous-menton fortement transversal, d'un menton bien développe, de formes très- diverses, transversal ou longitudinalcrncnt oblong, à bord antérieur en général tricuspide, à face externe divisée en trois aires plus ou moins nettement dessinées; d'une languette membraneuse ou cornée, entière ou plus souvent échancrée, en général munie de paraglosses distinctes ; de palpes labiaux de 3 articles, 1 grêle, [tins ou moins al- longé, 2 court, obco:]ique, 3 très-variable. — Yeux ovalaires ou ar- rondis, médiocrement convexes, grossenieut ou finement granulés. — Antennes insérées latéralement, au bord antérieur et interne des Coléoptères. Tome Xlî, 1 2 ÉROTYUENS. yeux, dans des cavités limitées en arrière par un repli du front, en général courtes et robustes, composées de H articles, les 3 ou 4 der- niers formant une massue distincte.— Prothorax grand, subquadran- gulaire ou atténué en avant, à bords latéraux toujours accentués, l'antérieur coupé carrément, le postérieur très-variable. — Ecusson en général médiocre. — Elytres ovalaires ou oblongues, plus ou moins convexes, parfois hémisphériques, à épipleures presque tou- jours distinctes et parfois très-développées. — Prosternum convexe et souvent caréné sur la ligne médiane, légèrement dilaté en arrière, tronqué ou échancré ; mésosternum subquadrangulaire, transversal ou oblong; métasternum généralement très-long, convexe et arrondi sur la ligne médiane, ses épisternums grêles, sublinéaires, dilatés ou atténués en arrière, ses épimères le plus souvent distinctes, rarement invisibles. — Abdomen composé de 5 segments subégaux entr'eux. — Pattes en général robustes, parfois grêles et allongées, par excep- tion dissemblables entre elles ; cavités cotyloïdes antérieures fermées en arrière, ouvertes par exception ; hanches assez rapprochées sans être jamais contiguës; cuisses renflées dans leur partie moyenne, sub- canaliculées en dessus; jambes droites, simples ou faiblement ar- quées ; tarses robustes, pentamères ou subpentamères, terminés par des crochets simples. La grande majorité des Erotyliens peut se caractériser en deux mots, ce sont des Clavicornes subpentamères; quant à ces quelques types, tels que les Engis et genres voisins, qui ont les tarses à peu près pentamères, ils sont caractérisés par la forme du dernier article des palpes ou bien par celle du menton. Plusieurs des notes dlstinctives qui composent la diagnose ci-dessus, sujettes à de très-grandes variations, demandent quelques dévelop- pements. La tète est petite ou médiocre, ovalaire ou transversale, en général convexe en dessus ; elle se termine en avant par un museau court et obtus, ou bien ce museau s'allonge et son extrémité s'atténue, il devient cunéiforme ou bien il conserve une forme quadrangulaire ; dans ce dernier cas, il présente à sa base un étranglement plus ou moins marqué, dû au rapprochement des cavités antennaires; dis- position caractéristique pour certains genres. Le dernier article des palpes, soit maxillaires, soit labiaux, est d'or- dinaire très-développé, celui des premiers plus que celui des seconds; tantôt ovalaire, atténué ou tronqué, tantôt dilaté dans le sens trans- versal ; et dans ce dernier cas, il alfecte la forme d'un triangle ou celle d'un segment de cercle. Cet article n'est pas toujours également conformé aux palpes de la mâchoire et à ceux de la languette ; au contraire, il est le plus souvent dissemblable; ainsi, on sait qu'il est sécuiiformc aux uns et aux autres dans les genres Triplax, ^githus, EnoTYLUS, etc.; qu'il est ovalaire à la mâchoire et sécuriforme à la ÉROTYLIENS. 3 lèvre inférieure dans les Episcapha, Triplatoma ; le contraire a lieu, c'est-à-dire qu'il est sécuriforme à la mâchoire et ovalaire à la lèvre inférieure dans les genres Pselapkacus, Mycotretus, Tritoma; enfin, il est ovalaire à tous les palpes, chez les Engis seulement. Le menton, quoique toujours construit sur un même type, n'est pas sujet à de moins nombreuses variations : il est carré, ou trans- versal, ou oblong, le plus souvent tricuspide à son bord antérieur ; sa face externe paraît toujours divisée, par une carène plus ou moins saillante, en trois aires ou portions distinctes : une aire médiane impaire, ordinairement de forme triangulaire, à sommet dirigé en avant et souvent saillant au bord libre ; deux aires latérales symé- triques, très-variables dans leur étendue, accolées à la partie médiane sur ses bords obliques et anguleuses en dehors; ce sont ces angles latéraux, plus ou moins accusés, qui rendent, avec la saillie de la partie moyenne, le bord antérieur du menton tricuspide. Il faut re- marquer que l'aire médiane est située sur un plan plus externe que les deux latérales, que celles-ci sont souvent repliées vers l'intérieur de la cavité buccale et n'apparaissent que par la dissection des or- ganes buccaux. Ces parties latérales sont creuses dans la majorité des espèces et logent dans leur concavité une partie des palpes labiaux. Telle est la forme générale du menton. En se représentant les mo- difications de ces parties dans leurs proportions réciproques, dans la saillie plus ou moins grande de la partie moyenne, dans l'inclinaison plus ou moins oblique des parties latérales vers la bouche, on aura une idée des diverses formes qu'affecte le menton, et toutes, malgré des apparences bien diverses, conservent quelque chose du type idéal de cet organe. Les Langurides ne font pas exception sous ce rapport. Le menton est supporté par la pièce prébasilaire, toujours bien distincte chez les Erotyliens; cette pièce est séparée de la basilaire qui s'étend jusqu'au trou occipital, par une suture et forme parfois avec elle un angle saillant. A son bord antérieur, elle s'articule avec le menton et le déborde de chaque côté; dans quelques genres, ses extrémités sont fortement recourbées en avant et reçoivent dans leur concavité la pièce cardinale de la mâchoire. La languette est cornée ou membraneuse et translucide ; sa forme varie dans des limites restreintes; elle est d'ordinaire accompagnée de paraglosses pénicilUformes, libres et saillantes ou bien soudées au bord latéral de l'organe qui les supporte. Les mandibules sont consiruites sur un plan très-uniforme. Elles sont courtes, assez robustes, convexes en dehors, leur extrémité est obtuse ou plus ou moins fortement bidentée. Les yeux des Erotyliens sont arrondis ou oblongs, tout-à-fait laté- raux, leur grandeur et leur convexité varient selon les genres. Les facettes ou cornéules, dont ils sont composés, sont tantôt très-petites 4 ÉROTYLIENS. et innombrables, tantôt notablement plus grandes et bien distinctes sous la loupe. U en résulte que l'on peut distinguer des yeux fine- ment granulés et des yeux grossement ou fortement granulés. En général, chacune de ces formes est assez constante dans chaque genre. Les antennes sont insérées au bord antérieur et un peu interne des yeux, dans de profondes cavités plus ou moins latérales, recouvertes en partie par les côtés du front. Dans quelques genres (Zonarius, Priotelus, Bacis, Omoiotelus), les cavités antennaires manquent de rebord supérieur et se rapprochent de la ligne médiane du front, de manière à rétrécir la base du museau, comme nous l'avons vu pré- cédemment. Les articles des antennes sont toujours au nombre de ii, le 3 est presque toujours plus long que les suivants, et les 3 ou 4 derniers constituent une massue courte ou allongée, serrée ou lâche. La forme du prothorax varie beaucoup et doit être prise en consi- dération, à défaut de caractères plus marqués. Dans un seul genre (Triplatoma), cette partie du corps forme un quadrilatère à côtés sensiblement égaux; ailleurs, il est transversal et ses bords latéraux sont tantôt subparallèles, tantôt convergents vers le sommet. Sa sur- face est tout aussi variable et ses bords antérieur et postérieur sont diversement découpés. L'écusson est partout bien distinct et il affecte dans la majorité des espèces la forme d'un triangle curviligne. Ce sont surtout les élytres qui déterminent la forme générale du corps, et comme on peut, selon les espèces, observer tous les passages depuis la forme sublinéaire des Triplacides à la forme subarrondie de quelques Erotylides, les élytres présentent des modifications cor- respondantes. Leur convexité suit une marche analogue; presque planes dans quelques genres, elles deviennent gibbeuses, subhémi- sphériques et même pyramidales dans d'autres. Leur surface est très-rarement lisse et la ponctuation qui les orne est disposée sans ordre et d'une façon spéciale dans quelques espèces seulement; le plus ordinairement les points sont rangés en séries régulières, éga- lement distantes les unes des autres ou bien rapprochées deux à deux. Dans la tribu des Erotylides, les épipleures des élytres prennent xm développement remarquable et dans quelques genres (iËGiiHUs), il est presque comparable à celui des Cassidides. Ces épipleures sont planes, concaves ou convexes ; elles regardent tantôt plus ou moins obliquement eu dehors, tantôt directement en bas. Elles impriment un cachet spécial à quelques types et doivent faire partie de la dia- gnose des genres. 11 existe toujours des ailes sous les élytres, elles sont courtes et leurs nervures fortement dessinées. Le pli se trouve aux trois quarts de la longueur totale. La nervure costale est très-courte et se perd après un court trajet dans la sous-costale; celle-ci est la plus forte, à peu ÉROTTLIENS. S près complètement marginale et présente extérieurement une cellule subtriangulaire; la nervure médiane est aussi longue et accompagnée d'une nervure récurrente très-gréle; les nervules sont au nombre de quatre et dessinent de grandes cellules polyédriques. A la partie inférieure du corps, les trois segments thoraciques sont constitués sur un plan uniforme et ne nous offrent que de légères modifications, à peu près inutiles dans la classification, au contraire de ce que l'on observe chez les Phytophages en général. Le pro- sternum est toujours nettement distinct du pronotum, l'épisternum est très-grand, séparé du sternum par une suture arquée ou flexueuse, très-rarement obsolète ; l'épimôre de ce même arceau n'est pas net- tement limitée; dans les quatre premières tribus, elle se prolonge derrière la hanche pour rejoindre une saillie correspondante du ster- num et compléter ainsi la cavité cotyloïde ; chez les Langurides seu- . lement, les cavités cotyloïdes antérieures sont ouvertes en arrière. Le mésosternum participe dans une certaine mesure au dévelop- pement de l'arceau précédent ; sa partie médiane est quadrangulaire, transversale ou oblongue, parfois en trapèze. Ses épisternums et ses épimères varient dans des limites très-restreintes. Dans les espèces à forme allongée, qui sont les plus nombreuses dans la famille actuelle, le métasternum est aussi très-long, de sorte que la dernière paire de pattes est fortement séparée des deux autres; il s'unit au segment précédent par une ligne droite ou arquée en avant. Ses épisternums sont bien développés et soudés aux épimères, ils constituent une lame allongée linéaire, atténuée en arrière ou bien un peu élargie. Dans les Engidites, les épimères sont réduites à de faibles proportions et dans les Langurides elles disparaissent. L'abdomen est constamment composé en dessous de 5 segments apparents, parfois on observe des vestiges d'un sixième arceau. Le premier est un peu plus grand que les autres et le dernier est ar- rondi. A cause de son uniformité, cette partie du corps n'est d'aucun secours dans la classification. Les pattes, à de légères exceptions près, sont également espacées les unes des autres, dans le sens transversal, à leur base. Les hanches, profondément enfoncées dans les cavités cotyloïdes, sont globuleuses aux deux paires antérieures et transversales prismatiques à la der- nière. Les cuisses, ainsi que les jambes, ne présentent que de légères modifications sur lesquelles il est inutile d'insister. Il n'en est pas de même des tarses. Chez les Engis, Triplatoma, Episcapha, Coptengis, les tarses sont composés de cinq articles; aussi la plupart de ces types ont été, avec raison, rangés parmi les pentamères. Dans les autres Erotyliens, ces organes sont subpentamères. 11 est incontestable que l'importance du nombre des articles des tarses conserve une très-grande valeur au point de vue systématique; mais, daus l'état actuel de nos connais- 6 ÉROTYLIENS. sances, elle ne doit plus primer l'ensemble des caractères résultant de Torganisation; elle a rencontré de trop nombreuses exceptions et son application rigoureuse conduirait à séparer ce qui doit rester uni. Nous avons déjà eu l'occasion de signaler cette exception remar- quable au système tarsal qui nous a été offerte par la famille entière des Platypides. Ici, comme dans ces derniers, le 4 article des tarses est moins développé, mais il conserve néanmoins la forme, quoique réduite, des articles précédents ; dans les genres que nous avons cités, sa face inférieure est seulement recouverte de quelques poils au lieu d'être densément pubescente; mais ce n'est pas non plus un article rudimentaire, et les espèces qui en sont pourvues, ne peuvent pas être qualifiées de subpentamères. Chez les Oarabiques eux-mêmes, si homogènes sous ce rapport, on trouverait des exemples analogues. Quoi qu'il en soit, nous ne séparerons pas ces genres de la famille actuelle, pas plus qu'il ne serait possible de ranger dans des groupes différents les Engis et les Combocerus. Il n'est pas de famille dans la section des Tétramères de Latreille qui ne se rattache par des liens très-intimes à l'un ou l'autre type de la section des Pentamères. Avant de terminer ces généralités, nous signalerons cette curieuse remarque faite par le Prof. Lacordaire de la relation qui existe entre le dernier article des palpes maxillaires et le i article des tarses : la grandeur de ce dernier est en raison inverse de celle du dernier ar- ticle des palpes maxillaires. On ne s'explique pas cette relation. Chez les Erotyliens, les tarses sont en général robustes et varient peu. Les trois premiers articles sont semblables, ciliés sur leurs bords et recouverts en dessous d'une pubescence serrée. Les modifications que l'on rencontre consistent dans le plus ou moins de longueur du premier article, et spécialement aux tarses postérieurs, et ensuite dans la dilatation du 3 qui devient assez fréquemment bilobé à sa face supérieure ; dans le genre Tapinotarsus, ce 3 article est à peine plus long que le précédent. Le 5, qui présente aussi quelques différences dans sa longueur, porte de forts crochets toujours simples, parfois (Triplatoma, Episcapha, Dacne, etc.) séparés par une lamelle mem- braneuse coupée carrément et ornée de quelques poils raides. Les différences sexuelles sont nulles dans la très-grande majorité des espèces; elles sont faibles dans quelques groupes seulement (En- caustes, Erotylus) et portent presque uniquement sur la confor- mation des pattes antérieures. L'anatomie des Erotyliens, qui aurait pu jeter quelque jour sur les affinités de ces insectes, est restée tout-à-fait inconnue. Nous con- naissons mieux leurs états primitifs, quoique la science ne soit pas riche en documents précis sous ce point de vue. On connaît plus ou moins bien les larves de deux Engis, d'un Triplav, d'un Ischyrus, d'un ^GiTHus. 11 serait difficile de les comparer entre elles, plusieurs descriptions étant restées incomplètes; celle du Triplax russica, de ÉROTYLIENS. 7 L. Diifour (1) et celle de VIschyrus A-punctatus (2) publiée dans le Catalogue des larves sont assez détaillées. Nous avons en ce moment sous les yeux la larve d'un Ischyrus qui nous paraît constituer une espèce nouvelle ; cette larve, que le D"" Candèze a reçue du Guate- mala et qu'il a bien voulu nous communiquer, ne diffère pas, au moins pour autant que nous pouvons en juger sur un individu desséché, de celle de 17. i-punctatus, Oliv. Ces larves sont allongées, coriaces, légèrement atténuées aux deux bouts; la tête est bien distincte, ainsi que les trois segments thora- ciques, l'abdomen se compose de neuf segments. La tête porte des ocelles en nombre variable, de petites antennes formées de trois ar- ticles, dont le dernier très-grèle. Les segments thoraciques sont munis chacun d'une paire de pattes normales et de médiocre longueur. Les segments abdominaux, revêtus, comme les segments thoraciques, de disques écailleux, sont dépourvus d'appendices, sauf le dernier qui est subtriangulaire et terminé par une saillie obtuse à extrémité bifide ou échancrée. Vu le petit nombre de larves connues, il est inutile de rechercher leurs analogies; cependant on reconnaît à première vue que les Ero- tyliens sous leur forme première se présentent sous un type qui n'est pas essentiellement différent de celui des Silphales; mais les détails de leur organisation les rapprochent néanmoins davantage des Coc- cinellides; la forme convexe de la lèvre supérieure, la disposition et la composition des antennes et des palpes, le développement du lobe maxillaire étabhssent entre ces deux groupes, les Erotyliens et les Coccinellides, des analogies incontestables. Nous donnerons en leur place la description de YIschirus A-punc- tatus et du Triplax russica; pour le moment nous dirons un mot de leur manière de vivre. Toutes les espèces dont on a eu l'occasion d'observer les mœurs (3) vivent uniquement sur les bolets, sur les agarics, et les larves s'y rencontrent ordinairement en grand nombre; quelques-unes y accomplissent leur développement et y subissent leurs métamorphoses ; d'autres, parvenues à toute leur croissance, se retirent dans la terre pour se changer en nymphes et en insectes parfaits. Le Prof. Lacordaire ajoute qu'il est pleinement convaincu que toutes les espèces de la famille sans exception et sous tous leurs états, vivent de la même manière et que si l'on trouve assez souvent les espèces exotiques sur les feuilles, sur les broussailles, cela ne vient pas de ce qu'elles en font leur nourriture, elles y sont arrivées accidentellement. (1) L. Dufour, Annales Soc. ent. de Fr. 1842, XI, p. 191. (2) Chap. et Cand. Calai, des Larves, p. 282. (3) Lacordaire, Ann, d. Se. Nat. t. XXI, p. 193, cl Nouv. Annales du Mus. 1. 11, p. 89 — Perty, Uelecl. anim. art. p. XX. 8 ÉROTYLIFNS. Tous les Erotyliens, et surtout les grandes espèces, exhalent tout â fait la môme odeur que les Diapeuis, les Allf.cula, qui vivent égale- ment dans les bolets, les agarics. Il en résulte que le genre de vie des Erotyliens les lie très-intime- ment au règne végétal ; aussi ils atteignent leur plus grande taille et leur plus grand développement numérique dans les régions tropicales de l'Amérique, où la végétation se montre dans toute sa splendeur. La 3« édition du Catalogue du comte Dejean mentionne 263 espè- ces, la Monographie des Erotyliens en renferme plus du double, et aujourd'hui les collections doivent en contenir de huit à neuf cents. D'après le Prof. Lacordaire, les 570 espèces qu'il a connues se répar- tissent d'une façon très-inégale entre l'ancien et le nouveau continent, car le premier n'en possède que 65, tandis que le second en a 505, c'est-à-dire près de neuf fois davantage. Dans le relevé qu'il en a fait, 3 espèces seulement appartiennent au continent de l'Asie, 31 aux gran- des îles de l'Archipel malais, 2 à l'Australie. L'Afrique, quoique bien explorée sur certains points, n'a fourni que 16 types, dont 7 du Sé- négal, 2 du Cap et 7 de Madagascar. L'Europe en renferme moins encore, mais les espèces qui s'y montrent, au nombre de 13, habitent la plus grande partie de son étendue; ainsi les Triplex russica et Tri- toma bipustulata sont répandues depuis la Sicile jusqu'en Laponie. On devrait s'attendre à ce que les découvertes faites depuis une trentaine d'années vinssent modifier cette distribution géographique. Cependant le changement dans les proportions relatives n'est pas bien considérable, surtout si l'on tient compte que nous comprenons dans la famille divers genres qui n'y avaient pas été admis jusqu'à ce jour. Le Nouveau-Monde compte actuellement 666 espèces, l'Asie 30 et la Malaisie 48; l'Afrique avec les Canaries 27; l'Australie, en y com- prenant la Nouvelle-Calédonie, la Nouvelle-Zélande, 14; enfin l'Eu- rope 21, ce qui porte à 806 le chiffre des espèces décrites. L'Amérique intertropicale peut donc être considérée avec juste raison comme la métropole de la famille, et celle-ci paraît limitée par une ligne tirée au nord à la hauteur du New-York, et au sud à celle de Montevideo. Le Brésil, la Guyane, la Bolivie, la Colombie, le Mexique, les Antilles, une partie des Etats-Unis sont les seules régions ovi des espèces de la fanùlle aient été découvertes, et parmi ces con- trées, le Brésil et la Guyane sont de beaucoup les plus riches, aussi bien pour le nombre que pour la grandeur des représentants et la vivacité des couleurs dont ils sont ornés. L'exposé complet de l'histoire scientifique des Erotyhens demande- rait de très-grands développements; en effet, les genres qui compo- sent la famille ont subi de nombreuses vicissitudes; d'autre part, les affinités de ces mêmes genres, celles ds la famille elle-même ont été très-diversement Interprétées par les Entomologistes anciens et par les auteurs actuels. ÉROTYIJENS. 9 Tout ce qui a été fait antérieui-ement à la Monographie des Eroty- liens, publiée en 1842, a été longuement exposé dans les généralités qui servent d'introduction à cet excellent ouvrage. Peu de temps après, Guérin-Méneville (1) décrivit, dans l'Iconographie du Règne animal, une vingtaine d'espèces nouvelles appartenant au groupe ac- tuel. En 1847, Erichson (2) terminait la Faune entomologique du Pé- rou, et, outre la description de nombreux types inconnus, proposa une nouvelle division des Erotylènes de Latreille en trois groupes : les Erotyliens proprement dits, les Triplacines et les Engides. Les Langu- RiA et genres voisins rentrent dans cette dernière division. A l'exem- ple d'Erichson, M. J. Le Conte a compris les Engis dans la Famille actuelle, et a publié dans les Mémoires de l'Académie de Philadel- phie (3) une revue des Erotyliens qui habitent les Etais-Unis. A l'oc- casion de la description de quelques insectes très-remarquables, M. J. Thomson (4) expose les caractères de deux genres nouveaux apparte- nant au groupe des Engidides. Le tome VII des Etudes entomologiques (S) de V. de Motschulsky, et la seconde partie des Insectes de la Sibérie et en particulier des Rives de l'Amour (6) du môme auteur, contiennent un nombre assez considérable d'espèces nouvelles et des coupes génériques en général mal définies. M. Fauvel (7), en 1865, donne la description de quel- ques types de la Guyane, et, en 1862 (8), celle des espèces recueil- lies^à la Nouvelle-Calédonie. Dans le Catalogue des insectes des îles Canaries et des îles Madère, M. Wollaston fait connaître quelques types intéressants, et propose deux coupes génériques nouvelles, Xestus (9) et Euxestus (10), qui pa- raissent se rapprocher des Engis ou des Triplax. C'est vers la même époque que M. Kirsch, de Dresde, a entrepris la description des in- sectes appartenant à la Faune de Bogota, et enrichi les Erotyliens d'une coupe générique nouvelle (11). M. L. Bedel a publié, en 1868- 69, un travail monographique des Erotyliens d'Europe dans le lome V (1) Iconogr. du Règ. Anim. Texte, p. 307-314. (2) Archiv. de Wiegm. 1847, t. XIII, p. 175. (3) Le Conte, Synopsis of the Erotylidae of the United States, — dans Proc. Acad. Nat. Se. Phil. 18S4, t. VU, p. 1S8. (4) Ann. de la Soc. Ent. France, 1854, 3" Sér. t. IV, p. 323. (5) Etudes entomologiques, t. VII, 18S8, p. 112. (6) Schrenk's Reis. in Amur-Lande, 1860, II, p. 240. (7) Bull, de la Soc. Linn. de Nornaandie, 1861, V, p. 326. (8) Bull, de la Soc. Linn, de Normandie, 1862, VII, p. 1. (9) Wollaston, Cat. Canar. Col. 1864. (10) Wollaston, Ann. and Mag. of Nat. Hist. 3° S. t. II, p. 41 1. (11) Kirsch, Berl. Entom. Zeits. 18G5, t. IX, p. 40. 10 ÉROTYLIENS. de l'Abeille (1), et, en 4870, dans les Annales de la Société entonlo- logique de France, une révision du genre Aulacochilus (2). Tels sont les principaux travaux dont la science entomologique s'est enrichie depuis la Monographie du Prof. Lacordaire. Dans le dernier volume du Gênera des Coléoptères, l'éminent en- tomologiste que nous venons de nommer avait rappelé, à propos des Cryptophagides (3), les difficultés que l'on éprouve, lorsqu'il s'agit de disposer méthodiquement les groupes et les genres en sauvegar- dant les rapports qu'ils ont entre eux. Malgré l'analogie étroite qu'il avait reconnue entre les Engis et les Cryptophagides, il a cru, à l'exem- ple de divers auteurs dont nous avons énuméré les travaux, devoir comprendre les premiers dans les Erotyliens. Schaum, MM. Kraatz et de Marseul ont adopté le même arrangement dans les catalogues qu'ils ont publiés. Melsheimer (4) , dans la liste des Coléoptères des Etats- Unis, a placé les Engidides, les Triplacides, les Erotylides à la suite des Cryptophagides. Mais les Erolyliens proprement dits ont trop d'a- nalogie avec les Chrysomélides pour pouvoir les en séparer par un intervalle aussi important. Nous laisserons provisoirement les choses dans l'état où elles se trouvent, et le seul changement que nous vou- drions voir adopter consisterait à placer les Erotyliens en tête de la section des Coléoptères subpentamères. Par leurs téguments solides, par la structure des organes buccaux, par les contours nettement dé- finis de leurs parties, par exemple des pièces des sternums, par le rapprochement exact de ces parties constitutives, il paraît évident que leur organisation est plus parfaite que celle de la plupart des Phyto- phages. Leur régime également les rapproche des Silphales. 11 est bien vrai que leurs larves, ainsi que nous l'avons vu, offrent des ana- logies avec celles des Coccinellides ; mais nous ferons observer à cet égard que nos connaissances sur les états primitifs des uns et des au- tres sont encore bien limitées, et que nos conclusions pourraient se modifier par la suite. Quel que soit l'arrangement que l'on adopte, il est impossible de respecter toutes les affinités ; la disposition linéaire que nous devons suivre dans nos ouvrages s'y oppose tout à fait. Telle que nous l'avons admise, la Famille des Erotyliens nous parait se laisser assez facile- ment diviser en trois Tribus, très-inégales entre elles par le nombre des types génériques ou spécifiques de chacun. Les caractères sui- vants les distinguent l'une de l'autre. (1) Bedel, Abeille, t. V, 1868-69, p. 1. (2) Bedel, Ann. Soc. entom. de France, 1871, p. 271. (3) Lacordaire, Gêner, dés Coléop. t. II, p. 421, note. (i) Melsheimer, A Catalog. of the described Coleoptera of the United States. WaslUngton, 1853. LANGUBIDES. 11 A. Epimères métalhoraciques indistinctes. B. Cavités cotyloïiles antérieures incomplètes. I. Langurides. B'. — — — fermées. II. Hélotides. A'. Epimères métathoraciques distinctes des épister- nums par une suture apparente. III. Erotylides.a..^ /' TRIBU I. LANGURIDES. Tête oblongue, engagée dans le prothorax à peu près jusqu'au bord postérieur des yeux ; épistome séparé du front par un sillon arqué, bien distinct ou obsolète ; labre transversal, cilié ; mandibules den- tées; mâchoire à lobe interne armé de deux ou trois spinules; palpes maxillaires 4-articulés, 1 article court, 4 long, fusiforme; lèvre infé- rieure à menton divisé en trois aires distinctes, à languette évasée en avant, à paraglosses soudées. — Yeux finement granulés. — An- tennes de 11 articles, clavif ormes, tantôt courtes, tantôt et par ex- ception très-longues. — Pronotum oblong, subcarré, rétréci au som- met, plus rarement vers la base; écusson distinct. — Elytres tou- jours allongées, à bords parallèles, ou convergents en arrière avec un sommet plus ou moins rétréci, arrondi, échancré ou denté ; à sur- face régulièrement et faiblement convexe, ponctuée confusément ou en stries longitudinales; épipleures latérales effacées ou apparentes, regardant en dehors et embrassant étroitement le corps. — Proster- num allongé, la première paire de pattes reportée en arrière, la partie médiane plane, quadrangulaire, à base subéchanerée; cavités cotyloïdes ouvertes en arrière ; mésosternum oblong, rétréci en ar- rière; métasternum à parapleures étroites, rétrécies en arrière, sans distinction apparente entre l'épisternum et l'épimère. — Abdomen régulièrement convexe, formé de cinq arceaux. — Pattes longues et grêles, semblables entre elles ou dissemblables ; tarses subpentamères, armés de crochets simples. Cette Tribu ne renferme que deux genres seulement, Languria et Macromelea ; ce dernier ne nous apparaît que comme une forme bizarre et exceptionnelle du type Languria, il en possède les princi- paux caractères organiques; nous ne l'avons pas vu en nature, et les quelques généralités que nous allons exposer ne concernent que la forme typique. Les Langurides se distinguent des Erolylides par un ensemble de caractères remarquables, mais d'une manière plus précise par la con- tititution des parapleures métathoraciques, chez lesquelles l'épimère est indistincte. Déjà, Erichson avait signalé les affinités de ce type avec les Engis; à côté de différences assez sensibles, on reconnaît 42 ÉROTYLIENS. entre ces types des analogies évidentes aussi bien dans les organes buccaux, dans les antennes, que dans l'organisation prise dans son ensemble. A leur tour, les Hélotides ont.de nombreux points de con- tact avec les Langurides, par les organes de la bouche, par la struc- ture des antennes, du prosternum, du métasternum; comme chez ces dernières, les épimères du métathorax ne sont pas distinctes des épisternums; elles se rapprochent néanmoins des Engidites par la structure des tarses qui sont pentamères, c'est-à-dire, où le qua- trième article est aussi développé que le précédent. La forme des cavités colyloïdes antérieures qui sont ouvertes chez les Langurides, établit la distinction avec les Hélotides, où ces par- ties sont fermées. Telles sont les considérations qui ont présidé à la disposition sys- tématique de ces trois Tribus, dont les caractères ont été si diverse- ment interprétés jusqu'à ce jour. Comme nous l'avons vu, les Langurides ne renferment jusqu'à ce jour que deux genres, Languria et Macromelea. Nous devons consi- dérer, comme non avenues, les coupes génériques de Motschulsky, désignées sous les noms de Langurites et de Trapezidera (1). La science ne peut se contenter des vagues indications fournies par l'au- teur. Quant au sous-genre Doubledaya, signalé par A. White et publié dans les Transactions de la Sociélé entomologique de Londres (2),- nous devons réserver notre opinion sur la valeur de cette coupe généri- que; l'unique exemplaire de ce type se trouve dans la collection de la Compagnie des Indes orientales, et la description donnée par A. White n'est pas complète. Les deux genres de la Tribu actuelle, qui mérite à tant d'égards de faire l'objet d'une Monographie, se distin- guent de la manière suivante : A. Anlenoes courtes, moins longues que la tète et le pro- notum. Languria. A'. — presque aussi longues que le corps. Macromelea. LANGURIA. Latreille, Gen. Crust. et Ins. 111, p. 63 (3). Tête assez large, terminée en avant par un museau court et obtus; épistome subquadrangulaire, séparé du front par un sillon obsolète, tronqué carrément en avant; labre distinct, transversal, tronqué à son bord libre et longuement pubescent; mandibules médiocres, ar- quées, à extrémité dentée, ciliées à leur bord interne; mâchoires à deux lobes densément ciliés, l'interne armé de deux ou trois spinules (1) Motschoulsky, Schrenk's Reis. in Amur-L. II, p. 243 et 244. (2) A. White, Trans. ent. Soc. of Lond. New. Ser. II, p. 1. (3) Syn. TftocosrrA, Fabricius, Syst. Eteutli. I, p. 152. LANGURIUES. 13 aiguës, l'externe subtriangulaire, plus large, palpes à 1 article grêle, oblong, 2 et 3 courts, obeoniques, 4 aussi long que les trois précé- dents réunis, fusiforme, légèrement tronqué à l'extrémité ; lèvre in- férieure à sous-menton distinct, transversal, menton deux fois plus large que long, à bord antérieur tricuspide, divisé en trois aires, la médiane très-grande, les latérales très-anguleuses et un peu repliées vers la cavité buccale; languette hyaline, translucide, fortement di- latée en avant, à bord libre profondément émarginé, les paraglosses très-grandes, formant les angles latéraux, longuement et densément pubescentes; palpes de 3 articles, 1 grêle, oblong, 2 obconique, 3 plus allongé, subcarré et largement tronqué à l'extrémité. — Yeux latéraux, médiocres, subhémisphériques, finement granulés. — An- tennes insérées au bord antérieur et interne des yeux dans une pro- fonde cavité en partie recouverte par un repli du front, courtes et assez robustes, atteignant en général la base du pronotnm, formées de 11 articles, 1 court et renflé, 2 subglobuleux, les suivants légère- ment oblongs et obeoniques, les derniers formant en nombre variable une massue oblongue, obtuse, à articies transversaux et assez serrés. — Prothorax de forme variable, le plus souvent plus long que large, parfois en arrière, à bords latéraux marginés, droits ou subarrondis, l'antérieur coupé carrément, non échâncré, le postérieur échancré en arc de cercle de chaque côté , avec un petit lobe médian peu sail- lant, à surface légèrement convexe, les angles marqués. — Ecusson plus large que long, subpentagonal. — Elytres très-allongées, 4 et 5 fois aussi longues que larges à la base, légèrement convexes, plus ou moins atténuées en arrière, à extrémité entière ou échancrée, ou den- ticulée, à surface ponctuée-striée ; épipleures latérales effacées et con- fondues avec la surface des élytres ou bien apparentes et regardant tout-à-fait en dehors. — Prosternum convexe, rétréci entre les han- ches, subdilaté en arrière, tronqué et légèrement émarginé, les ca- vités cotylùïdes incomplètes en arrière; mésosternum allongé, étroit entre les hanches; parapleures métathoraciques très-longues, atté- nuées en arrière, les épimères indistinctes ou cachées. — Abdomen de 5 segments, transversalement convexes, diminuant graduellement de longueur du premier au dernier. — Hanches autérieures et moyennes subglobuleuses, peu saillantes, peu distantes de la ligne médiane ; pâlies médiocrement robustes , les antérieures souvent un peu plus allongées que les autres, cuisses débordant fortement les côtés du corps, légèrement renflées dains leur milieu, non canaliculées en des- sous; jambes droites ou légèrement arquées, simples; tarses assez robustes, subdilatés, les antérieurs souvent un peu plus que les au- tres, les articles pubescents en dessous, ciliés sur leurs bords, 1 un peu plus long que les autres aux tarses moyens et postérieurs, 3 bi- lobé, i rudinientaire, inclus dans le précédent, 5 robuste, souvent de la longueur des précédents réunis, armé de forts crochets simples. 44 ÉROTYLIENS. Le genre Languiiia paraît assez riche eu espèces; ce sont des in- sectes de formes élégantes, très-sveltes, ornés, en généra!, de reflets métalliques brillants. Leur coloration varie peu; les élytres sont bron- zées, bleues, vertes ou noires, uniformes ou marquées de quelques taches ou de bandes transversales; le pronotum est de même cou- leur ou rougeâtre, maculé ou immaculé. Les antennes sont renflées vers l'extrémité, le renflement porte sur les 4, les 5 ou les 6 der- niers articles, il débute d'une manière brusque ou progressive. Le pronotum est non moins variable dans sa forme générale; le plus souvent il est légèrement conique et rétréci de la base au sommet; plus rarement quadrangulaire et aussi long que large ou bien rétréci vers la base; les bords latéraux sont droits ou convexes; les angles postérieurs le plus souvent aigus sont prolongés en arrière et em- brassent plus ou moins étroitement la base des élytres. Celles-ci ont une surface faiblement et régulièrement convexe, ornée de points disposés en séries longitudinales ; les bords latéraux sont à peu près droits, rétrécis de la base à l'extrémité ; le sommet lui-même est ar- rondi, échancré ou denliculé. C'est par suite de ces variations tout extérieures que les auteurs ont indiqué difl'érentes coupes génériques; ainsi, Motschulsky a formé le genre Langurites pour les espèces chez lesquelles l'extrémité des élytres est échancrée; le genre Trapezidera pour celles dont les ély- tres ont le sommet tronqué ou arrondi et garni de plusieurs dents. Ces indications banales ne sufflsent pas pour créer des genres et s'em- parer d'une priorité trop facile; cet avantage doit appartenir à celui qui entreprendra la Monographie de ce groupe, qui en rassemblera péniblement les matériaux épars et qui établira ses genres, non sur de vagues indications, mais sur un ensemble de caractères réels, qu'une étude approfondie peut seule donner. 11 en est de même des coupes génériques de Dejean et de M. Chevrolat, dont les caractères n'ont pas été exposés; il dépendra du monographe de les conserver ou de les rejeter. La distribution géographique des Languria est très-remarquble en ce qu'elle s'étend dans l'Ancien et dans le Nouveau continents, et, en outre, parce qu'elle occupe des aires extrêmement étendues. D'après le relevé que nous en avons fait, l'Amérique boréale renferme 19 espèces, l'Amérique centrale 9, l'Amérique méridionale 4. On trouve 4 espèces en Asie, en Sibérie, dans la Chine boréale, aux Indes orientales et à Ceylan; l'Afrique en possède 6, au Sénégal, au Gabon, dans l'Afri- que australe ; les grandes îles de la Sonde, Java, Bornéo, la Malaisie renferment également de nombreuses espèces inédites, dont plusieurs ont été rapportées par Wallace. HÉLOTIDES. 15 MACROMELEA. HoPE, Coleop. Man. III, p. 190 (1). Tête et organes buccaux semblables à ces mêmes parties chez les Languria. — Antennes très-grêles, presque de la longueur du corps, 4 article court et renflé, 2 plus court encore, 3 quatre fois plus long, subdilaté à l'extrémité, 4-7 oblongs, décroissant graduellement de longueur, 8 subcylindrique, 9-H très-courts, un peu dilatés, subtri- gones, formant ensemble une petite massue à peine aussi longue que l'article précédent. — Prothorax oblong, assez fortement atténué en avant, un peu moins large que les élytres à la base. — Elytres allon- gées, atténuées vers l'extrémité qui est arrondie. — Pattes grêles, les moyennes un peu plus longues que les postériem'es, les antérieures beaucoup plus longues que les moyennes; les jambes de la première paire légèrement arquées, tarses un peu dilatés, les deux premiers articles triangulaires, 3 bilobé, 4 rudimentaire, 5 assez long et ter- miné par des crochets simples. Hope a établi son genre Macromelea sur un insecte très-remar- quable, originaire de Tranquebar et décrit eu premier lieu par Wie- demann sous le nom de Languria longicornis. Le genre est bien ca- ractérisé et doit être conservé, mais Hope a eu tort de changer le nom spécifique imposé à l'espèce par "Wiedemann, Hope rapporte au même genre la Languria nigripennis du même auteur. TRIBU II. HÉLOTIDES. Tête grande, dégagée; épistome indistinct; labre très-court, cilié; mandibules trigones, à pointe aiguë ; mâchoires à lobe interne armé de deux spinules; palpes maxillaires de quatre articles, i très-court, 4 allongé, fusiforme, acuminé; lèvre inférieure à sous-menton en triangle subéquilaléral, menton transversal, non tricuspide en avant, largement échancré; languette élargie, presque bilobée en avant. — Yeux oblongs, convexes, finement granulés. — Antennes courtes, de 41 articles, claviformes. — Pronotum à peu près aussi large que les élytres, peu convexe, rétréci en avant ; écussou distinct. — Elytres oblongues-allongées, peu convexes, arrondies ou subaiguës au som- met, à surface peu convexe, striée-ponctuée, les intervalles partiel- lement relevés en côtes. — Prosternum grand, plan, élargi en arrière (i) Syn. Languru, Wied, Zoolog. Mag. 11, p. 48. — Fatua, Dejean, Calai. 3e éd. p. 454. I6 ÉROTYHENS. des hanches, à base émarginée, cavités cotyloïdes fermées ; mésoster- num transversal ; métasternum à parapleures très-étroites, rétrécies en arrière, sans épimères distinctes. — Abdomen réguUèrement con- vexe, de cinq arceaux. — Pattes courtes et robustes, subsemblables; tarses pentamères, terminés par de forts crochets simples. Ce type, représenté jusqu'à ce jour par un petit nombre d'espèces, est l'un des plus intéressants de la Famille entière, aussi bien par l'é- clat de leurs couleurs et la sculpture des élytres que par les détails de leur organisation. Il constitue une forme de transition entre les Langurides et les Erotylides, et plus particulièrement les Engidites; il s'en distingue cependant avec facilité par la structure des para- pleures du métathorax, chez lesquelles les épimères sont indistinctes. Ce caractère lui est commun avec les Langurides, et ne peut être in- voqué pour la distinction; il faut recourir à l'état des cavités coty- loïdes du prosternum qui sont ouvertes chez ces dernières et fermées dans la Tribu actuelle. Le quatrième article des tarses n'est nulle- ment rudimentaire, il est aussi développé que le précédent, de la même forme, cilié comme lui, de sorte que sous ce rapport les He- LOTA sont bien pentamères. Il faut remarquer que le premier article de ces tarses est moins grand que chacun des suivants ; c'est quelque chose d'analogue à ce qui existe chez les Bostrichides. La forme générale rappelle de loin celle de quelques espèces du genre Silpha à forme étroite; l'extrémité des élytres, prolongée à l'angle suturai et subsiuueuse, est découpée sur le même modèle que celle de la Silpha sinuala. Mais ce n'est là qu'une apparence superfi- cielle qui peut être signalée, mais qui n'emporte aucune autre consé- quence, au moins dans l'état actuel des choses. Un seul genre : Helota. HELOTA. Mac-Leay, Annal. Javanic. p. 42. Tête grande, déprimée, portée eu avant, rétrécie en arrière des yeux par une espèce de cou; épistome confondu avec le front, sub- arrondi au bord antérieur; labre presque complètement recouvert, apparaissant sous forme de liseré cilié; mandibules trigones, cornées, en lamelles concaves en dessous, à pointe aiguë, à bord interne cilié; mâchoires à lobes bien développés, l'interne subtriangulaire, inerine, atténué et brièvement cilié, l'externe plus large, obtus, longuement fascicule ; palpes de 4 articles, le 4 très-court, presque indistinct, les 2 et 3 courts, obconiques, 4 aussi long que les précédents réunis, fu- siforme, à extrémité subaiguë; lèvre inférieure à sous-menton très- grand, triangulaire, menton transversal, subémarginé à son bord libre, avec les angles latéraux saillants; languette membraneuse, dia- phane, sauf au milieu, élargie en avant en deux lobes divergents> MÉLOTIDES. 17 profondément émarginée à son bord; palpes de 3 articles, 1 grêle, 2 très-court, annulaire, 3 ovalaire, très-obtus au bout. — Yeux irrégu- lièrement arrondis, très-saillants, très-finement granulés. — Antennes courtes, à peine de la longueur de la tête, insérées latéralement en avant des yeux, 1 article assez gros, subcylindrique, 2 le plus court, obconique, 3-8 diminuant graduellement de longueur et s'élargissant peu à peu, 8-11 dilatés, plus larges que longs, formant une massue comprimée, serrée, très-obtuse. — Prothorax assez grand, bords la- téraux droits, convergents en avant, l'antérieur échancré, le posté- rieur sinueux, émarginé en demi-cercle de chaque côté, ses angles aigus, à surface peu convexe, inégale; écusson très-petit, transversal, à contours arrondis. — Elytres oblongues, presque planes, à peine atténuées en arrière, à extrémité large, arrondie, ou sinueuse-échan- crée. — Prosternum grand, subélargi en arrière des hanches, tronqué et profondément échancré, cavités cotyloïdes complètes; mésoster- num transversal, à bords sinueux ; parapleures métathoraciques très- grèles, atténuées en pointe en arrière, sans trace d'épimères. — Ab- domen formé de cinq segments avec des vestiges d'un 6« arceau. — Pattes médiocres, hanches à peu près également distantes dans le sens transversal, les antérieures et les moyennes globuleuses, cuisses assez longues, renflées au milieu, comprimées, très-peu canaliculées en dessous; jambes antérieures plus courtes et plus arquées que les autres, les postérieures armées, au bord interne de l'extrémité, d'un prolongement spinuliforme longuement cilié; tarses médiocres, de cinq articles, comprimés et très-pubescents, le i plus petit que 2 à tous les tarses, réduit surtout à la paire antérieure, le S notablement plus long que les précédents réunis, garai à son bord interne d'une rangée plus ou moins dense de longs cils raides et terminé par deux crochets simples, séparés à leur base par un prolongement membra- neux de forme carrée. Ce type, parfaitement décrit par Mac-Leay, qui l'a, avec raison, considéré comme devant former une coupe générique distincte, est extrêmement remarquable; il rappelle, en effet, pour le brillant, la sculpture des élytres, la forme allongée, diverses espèces de la Fa- mille des Buprestides; comme pour la forme déprimée, la direction et les contours de la tête, il fait penser à certains Xylophages du groupe des Brontides; mais ce ne sont là que des apparences, en réalité, il suffit de le comparer aux Languria pour être assuré qu'il doit être placé dans leur voisinage ; c'est aussi l'opinion de Mac-Leay. Cet entomologiste distingué constitue sa quatrième Famille des Né- crophages, nommée Engidœ et placée à la suite des Silphidœ, des Ni- tidulidœ, non-seulement avec les genres Dacne, Engis, etc., mais il y introduit encore les Helota, les Languria. On voit ainsi réappa- raître cette question, de savoir si les Erotyliens doivent ou non faire Coléoptères . Tome XU. 21 18 ÉROTYLIENS. partie du groupe des Clavicornes ou des Nécrophages. Le Prof. Blan- chard a placé le genre en question dans le groupe des Ipsites, de la Tribu des Ipsides, qu'il comprend parmi les Erotyliens. Ces différentes opinions s'appuient sur des arguments sérieux. Quoi qu'il en soit, une dissection attentive des organes buccaux nous a permis de reconnaître que le premier article des palpes maxil- laires avait, par sa petitesse, échappé à l'observation de Mac-Leay. Le nombre des espèces n'est pas bien considérable ; outre celle dé- crite par l'Entomologiste que nous venons de citer, la Helota Vigorsii (1. c), deux autres, les H. Servillei et Guerinii, ont été décrites par Hope (1); enfin M. Westwood a fait connaître les E. thibelana et Mel- lii (2). Ces différents types appartiennent aux Indes orientales, au Thibet, à Java. Nous avons vu, dans la Collection du célèbre voya- geur Welwitch, un type de l'Afrique occidentale. TRIBU III. ÉROTYLIDES. Tête médiocre ou petite, en général plus large que longue, plus ou moins profondément engagée dans le prothorax ; épistome en général mal limité; labre tronqué ou échancré.à son bord libre; mandibules peu saillantes, trigones, obtuses ou fendues à l'extrémité; mâchoires à lobe interne inerme ou armé d'une ou deux épines cornées, l'ex- terne petit, accolé au précédent; palpes de i articles, le dernier de formes variables; lèvre inférieure à menton développé, transversal, tricuspide eu avant, sa surface divisée en trois parties; languette pe- tite, non dilatée, sinuée ou échancrée à son bord libre, munie de paraglosses libres ou soudées ; palpes de 3 articles. — Yeux finement ou grossement granulés. — Antennes de médiocre longueur, de H articles, les 3 ou 4 derniers dilatés et formant une massue lâche ou serrée. — Prothorax subquadrangnlaire ou rétréci en avant, le plus souvent transversal, de la largeur des élytres, très-rarement un peu plus étroit; écusson généralement médiocre. — Elytres ovalaires ou obiongues, plus ou moins convexes, parfois hémisphériques. — Pro- sternum convexe et souvent caréné sur la ligne médiane, à cavités cotyloïdes fermées; métasternum à parapleures linéaires, ses épimè- res toujours distinctes. — Pattes en général robustes, terminées par des tarses subpeutanières, plus rarement pentamères, à crochets sim- ples. (1) Hopc, Coleop. Mail, ill, 187. {2) Westwood, Ana. otNat. Hist. 1841, p. 1-23; Cdbiii. of Orient, enlom. pi. XIV, L 8. ENGIDITES. 19 Les généralités placées en tète de la Famille s'appliquent tout par- ticulièrement à la Tribu actuelle; il suffira de rappeler que les Ero- tylides se distinguent des deux premières tribus par la structure des parapleures métasternales, chez lesquelles les épimères sont toujours plHS ou moins apparentes; de plus, les Langurides ont les cavités co- tyloïdes du prosternum incomplètes, tandis qu'elles sont closes dans la Tribu actuelle. Le Prof. Lacordaire avait divisé ses Erotyliens, qui correspondent à la division en question, en deux groupes : les Erotyliens engidijor- mes et les Erotyliens vrais. Dans l'état actuel de la science, il nous parait que cette tribu peut être divisée en quatre groupes de la ma- nière suivante : A. Lobe interne des mâchoires inerme, rarement uni-épi- neux. B. Premier article des palpes maxillaires plus court que les deux suivants réunis. Engidites. B'. Premier article des palpes maxillaires au moins aussi long que les deux suivants réunis. Triplacites, A'. Lobe interne des mâchoires bi-épineux. C. Corps très-allongé, pronotum plus étroit que les ély- tres; menton relevé en pyramide triquètre. Encaustites. C. Corps ovalaire ou oblong, pronotum aussi large que les élytres; menton plus ou moins plan. Ërotylites. Groupe I. Engidites. Mâchoires à lobe interne inerme. — Palpes maxillaires à 1 article moins long que les deux suivants réunis, le dernier ovalaire, atténué ou tronqué. — Languette non dilatée antérieurement, avec des pa- raglosses en général distinctes. — Prothorax subquadrangulaire, aussi large que les élytres à sa base. — Cavités cotyloïdes antérieures fer- mées. — Epimères métathoraciques très-petites et distinctes. — Tarses pentamères ou subpentamères. — Corps oblong ou ovalaire-oblong. Ce premier groupe se distingue des Encaustites et des Ërotylites par la structure du lobe interne des mâchoires qui est toujours inerme. La longueur du premier article des palpes maxillaires, qui est moindre que celle des deux suivants réunis, le différencie des Triplacites, oîi cet article est plus long. En outre, chez les Engidites, le dernier ar- ticle de ces mêmes palpes n'est jamais aussi dilaté, le plus sor.vent il est ovalaire, obtus, parfois tronqué (Pantheropterus), rarement tronqné et subdilaté (Oacne). Oq «loit aussi remarquer (juc k-s tarses des Engidites sont généralement pentamères; ils ne sont seuiblables à ceux des Trijdacites, c'est-à-dire subpentamères, que dans les genres CoMBOGERus, Panthekopterus et peut-^ètre Euxestus. 20 ÉROTYLIENS. Il est assez curieux de remarquer que Latreille, dans la seconde édition du Règne animal, publiée en 1829, a reconnu une tribu des Engidites, dont le genre Dacne forme le type ; il y fait rentrer les Cryptophagus, les Antherophagus, mais aucun type ne porte le nom d'ENGis. M. de Castelnau a admis ce même groupe, qu'il a enrichi du genre Thorictus. M. Bedel lui donne le nom d'Engides dans la Mo- nographie des Erotyliens d'Europe, et il y comprend deux genres, Engis et CoMBOCERUs. Ce dernier est une coupe nouvelle établie pour VEngis sanguinicollis. Les formes exotiques, quoique plus nombreuses et de taille beaucoup plus grande, ne sont cependant pas bien variées; elles constituent sept genres diiférents dont plusieurs ne renferment qu'une ou deux espèces. Les états primitifs de ces insectes sont encore inconnus; on ne pos- sède que de très-brèves indications sur les larves des Engis rufifrons et kumeralis. La première a été découverte en grand nombre dans le Boletus polymorphus. M. Westwood, qui en a donné une courte des- cription (1), dit qu'elle mesure 4 à 5 millim., qu'elle est étroite, cy- lindrique, munie de six pattes courtes; son corps est terminé par deux pointes de peu de longueur et çà et là hérissé de poils épars. M. Bedel (2) a reçu en communication la larve desséchée de VEngis humeralis. A cause de l'état de cette larve, il n'a pu également qu'en tracer une description incomplète : elle est subcylindrique, oblongue, assez parallèle, d'un blanc légèrement jaunâtre, formée de H seg- ments, la tète non comprise. Tête arrondie sur les côtés, dégagée dans son pourtour; tache oculaire noirâtre; mandibules cornées, noirâtres et bifides au bout ; i segment du corps assez gros et large ; 2 et 3 un peu moindres que le 1, plus forts que les suivants. Dernier segment muni à son sommet de deux crochets cornés, recourbés d'arrière en avant; anus saillant. Corps à peine hérissé de quelques poils très- fins et très-courts. Six pattes courtes, terminées par un crochet simple. La larve décrite par M. Bedel pourrait bien appartenir à une es- pèce du genre Cis, qui se montre dans les mêmes conditions et que nous avons fait connaître (3). La distribution géographique des Engidites ne présente aucune particularité digne d'être mentionnée ; un seul genre, Dacne, possède quelques représentants en Amérique, et il se retrouve à Madagascar, au Sénégal. Tous les autres appartiennent à l'ancien continent et principalement aux Indes orientales et aux grandes îles de la Sonde. Les genres qui composent la Tribu actuelle sont nombreux et d'une distinction assez difficile; nous avons tenté d'en faciliter l'étude par le tableau exposé ci-dessous : (1) Introd. to Ihe modem Classif. of Ins. l, p. 147, f. H. (2) Abeille, V, p. 5. (3) Chapuis el Caudèze, Cat. des larves de Coléopt. p. 171. ENGIDITES. 21 A. Elytres tronquées à l'extrémité. Coptengis, A'. — arrondies simultanément à l'extrémité. B. Dernier article des palpes maxillaires largement tronqué à l'extrémité. C. Tarses pentamères. Dacne. C. — subpentamères, 4» article enclavé dans le 3. Pantheropterus . B'. Dernier article des palpes maxillaires ovoide, atté- nué ou légèrement tronqué. D. Dernier article des palpes maxillaires légèrement tronqué. E. Dernier article des palpes labiaux sécuriforme. Episcapha, E'. — — — — fusiforme, tron- qué. Euxestus. D*. Dernier article des palpes maxillaires atténué, non tronqué. F. Prothorax carré, à peu près aussi long que large. Triplatoma. F'. Prothorax transversal. G. Tarses pentamères. H. Paraglosses saillantes. Thallis. H'. — soudées à la languette. Engis. G'. Tarses subpentamères. ' Combocerus (1). DACNE. Latreille, Gêner. Crust. et Ins. Il, p. 20 (2). Tête médiocre, assez large, épistome non séparé du front; labre très-petit, replié en dessous; mandibules robustes, fortement biden- tées à l'extrémité; mâchoires à lobes densément ciliés, palpes à i article grêle, moins long que les deux suivants réunis, 2 et 3 courts, obconiques, 4 dilaté en triangle isocèle, largement tronqué à l'extré- mité, aussi large que long ; lèvre inférieure à menton divisé par une (1) Les deux genres Histanocercs et Hoplaspis créés par V. de Motschulsky pour des espèces indiennes de très-petite taille, mesurant une hgne ou un peu plus, ne sont pas admissibles tels qu'ils ont été définis dans les Etudes entomo- logiques, t. VII, pages 112 et 113. D'autre part, divers caractères signalés dans la description spécifique soulèvent des doutes sur la place assignée par l'auteur aux genres en question; en effet, il les rapporte aux Engidides, uniquement parce que les tarses sont pentamères et les antennes plus ou moins claviformes. La science ne peut se contenter de ces vagues renseignements; en l'absence des types, nous ne pouvons compléter la diagnose de ces genres, et nous devons nous borner à les signaler aux recherches ultérieures. (2) Syn. Ips, Fabricius, Entom. Syst. II, p. 511 ; Syst. Eleuth. II, p. 577. — Engis, Fabr. Syst. Eleuth. II, 582; Castelnau, Hist. nat. Coleop. II, p. 15. — Triplax, Olivier, Entom. V, p. 489. — Erotylus, Oliv. Encyclop. méth. Ins. VI, p. 433. — Episcapua (p.), Dejean, Catal. 3'= éd. p. 137; Guérin-Mén. Rev. zool. 1841, p. 159. — Dacne, Lacordaire, Monog. Erotyl. p. G3. 22 ÉROTYLIENS. carène transversale en deux portions, la postérieure plus grande, subconcave et pentagonale, l'antérieure repliée dans la cavité buc- cale, à bord antérieur échancré, subtridcnté; languette très-petite, à paraglosses bien distinctes, palpes labiaux à dernier article dilaté en dedans, largement tronqué, plus large que long. — Yeux grands, fortement granulés. — Antennes plus courtes que le pronotura, 1 ar- ticle gros, subturbiné, 2 court, 3 de la longueur des deux suivants réunis, 4-8 obconiques, courts, égaux, 9-11 formant une massue ovale-oblongue, serrée, comprimée. — Prothorax transversal, à côtés latéraux tantôt finement rebordés, tantôt épaissis en bourrelet; bord postérieur sinué de chaque côté, "lobé dans son milieu, ses angles aigus, — Ecusson subpentagonal, transversal. — Elytres aussi larges que le prothorax, allongées, subparallèles, arrondies à l'extrémité. — Prosternum assez large, tronqué en arrière et faiblement émarginé; mésosternum en carré très-peu transversal ; parapleures métathora- ciques subparallèles ou légèrement dilatées en arrière. — Pattes mé- diocres, cuisses un peu renflées au milieu, canaliculées en dedans ; jambes subdilatées vers leur extrémité ; tarses à peine dilatés, les 3 premiers articles subégaux, pubescents en dessous, 4 plus étroit, à peu près aussi long que 3, 5 plus court que les précédents réunis, terminé par des crochets divariqués, séparés à leur base par une pe- tite lamelle tronquée. Le genre Dacne a été proposé en 1796 par Latreille et détourné de sa signification primitive en 1842 par le Prof. Lacordaire, dans la Monographie des Erotyliens; en cela, il a voulu, avec raison, res- pecter l'usage qui a consacré le nom d'ENGis, créé postérieurement par PaykuU pour les mêmes insectes. Le nom de Dacne, devenu vacant, a pu ainsi être conservé. La dilatation de l'article terminal des palpes maxillaires le distingue des Episcapha, des Triplatoma, des Enris et des Coptengis, c'est-à-dire des genres qui précèdent et le rapprochent de ceux qui suivent. Les Dacne sont de grande taille ; le Prof. Lacordaire en décrit 9 espèces et ce nombre n'a pas été augmenté depuis; elles présentent une distribution géograpliique très-étendue : 2 appartiennent à l'Amérique du Nord, 1 au Mexique, 1 à la Colombie, 1 à Cayenne, 2 au Brésil, 1 au Sénégal et 1 à Ma- dagascar. EPISCAPHA. Dejean, Lacordaire, Monogr. Erot. p. 48 (1). Tête médiocre, épistome indistinctement séparé du front; labre très-petit, transversal, arrondi; mandibules assez fortes, bifides à l'ex- trémité ; mâchoires à lobes simples, fortement ciliés, l'interne acu- (1) Syn. Episcapha, Dej. Cat. 3« éd. p. 137. — Engis, aiictor. — Plaoiopis- THEN, Thomson, Ann. Soc. ent. de Fr. 1836, p. 321. ENGIDITES. 23 miné, l'externe obtus et dépassant le premier, à palpes à 1 article grùle, presque aussi long que les deux suivants réunis, ceux-ci courts, obconiques, le 4 ovakùre, acuminé et très-brièvement échancré; lèvre inférieure à menton transversal, divisé par une carène transversale' en deux portions, dont la postérieure subconcave, et l'antérieure re- pliée et oblique vers l'intérieur de la cavité buccale, à bord anté- rieur émarginé, tridenté ; languette petite, subentière avec des para- .glosses distinctes ; palpes labiaux à 1 article grêle, 2 cupuliforme, 3 dilaté en dedans, plus large que long, un peu oblique et large- ment tronqué. — Yeux transversalement oblongs, fortement granulés. — Antennes médiocres, 1 article renflé turbiné, 2 très-court, 3 de longueur variable, tantôt subégal à 4, tantôt plus long, 4-8 obconi- ques ou moniliformes, 9-11 formant une massue grande et serrée ou bien médiocre et perfoliée. — Prothorax transversal, parfois subcarré, son bord postérieur sinueux de chaque côté avec un lobe médian et des angles subaigus; écusson transversal, obtusément pentagonal, — Elytres aussi larges que le prothorax, oblongues, peu convexes, fai- blement rétrécies en arrière et arrondies. — Prosternum assez large, tronqué en arrière et très-légèrement émarginé en arc; mésosternum en carré transversal ; parapleures métathoraciques très-peu dilatées en arrière. — Pattes médiocres, simples, cuisses légèrement canali- culées en dessous; tarses un peu dilatés, les 3 premiers articles pu- bescents en dessous, presque semblables, 4 de moitié plus petit, bien apparent, 5 long et armé do crochets divariqués, séparés à leur base par une petite lamelle membraneuse. Comparé aux Dacne qui 'précèdent, le genre actuel se distingue ai- sément à la forme ovalaire-atténuée du dernier article des palpes maxillaires. C'est ce même caractère, qui différencie le genre Pla- GiOPiSTHEN de M. Thomson des Dacne; la longueur relative du 3 ar- ticle des antennes est sujette à varier chez les Episcapha, et la forme subcarrée du pronotum dans l'espèce connue du genre Plagîopisthen ne paraît pas suffisante pour l'établissement d'une coupe générique spéciale. En conséquence, nous avons cru devoir la réunir aux Epi- scapha. Les espèces de ce genre, au nombre de 20, sont réparties comme suit : 7 à Java, 1 à Bornéo, 1 à Manille, 2 à la Nouvelle-Hollande, 3 à la Nouvelle-Calédonie, 1 à Madagascar, 3 au Sénégal, 2 au Gabon. COPTENGIS (1). Tête très-iorte, dégagée du prothorax ; épistome non distinct du front, triangulairement échancré en avant ; labre court, fortement ci- lié; mandibules robustes; mâchoires àlobessabsemblables, oblongs- (1) Syn. Tripiatoma, Pascoe, Joiirn. Entoni. 1, p. 64. 24 ÉROTYIIENS, acuminés, très-densément ciliés, à palpes grêles, 1 article un peu plus long que le suivant, 2 et 3 obconiques, courts, 4 un peu moins long que les deux précédents réunis, atténué et arrondi vers l'extrémité; lèvre inférieure à menton transversal, divisé dans le sens de sa lar- geur par une carène obtuse en deux portions très-inégales, la posté- rieure, la plus grande, plane, l'antérieure courte, repliée en dedans presque à angle droit, à bord libre fortement échancré ; languette petite, dépassée en longueur par des paraglosses saillantes, très-ciliées, palpes labiaux à dernier article dilaté en dedans, un peu plus large que long, tronqué très-obliquement à l'extrémité. — Yeux transver- salement oblongs, fortement granulés. — Antennes robustes, assez longues, dépassant la base du pronotum, 1 article globuleux, renflé, 2 plus petit, de même forme, 3 allongé, aussi long que les deux sui- vants réunis, 4-8 oblongs, décroissant graduellement de longueur, 9-11 dilatés en massue oblongue, serrée, comprimée. — Prothorax plus long que large, un peu rétréci en avant et en arrière, bord pos- térieur échancré en arc de cercle, sans lobe médian, les angles obtus et un peu saillants, un sillon anté-basilaire limité de chaque côté par une fossette irrégulière; écusson fortement transversal, subpentago- nal. — Elytres oblongues, de la largeur du prothorax à la hase, atté- nuées en arrière, tronquées à l'extrémité. — Prosternum assez large, tronqué et échancré triangulaircment en arrière; mésosternum en carré transversal, à surface subégale; parapleures métathoraciques peu ou point dilatées en arrière. — Pattes longues et grêles, cuisses subcylindriques, non canaliculées en dedans, jambes grêles, les an- térieures non échancrées: tarses à peine dilatés, les 3 premiers arti- cles pubescents en dessous, diminuant un peu de longueur du 1 au 3, 4 plus étroit, non enclavé dans le précédent, S plus long que les pré- cédents réunis, terminé par de forts crochets divariqués et séparés par une petite lamelle tronquée. Ce genre est fondé sur deux espèces très-remarquables par leur taille, leur forme et leurs couleurs; l'une est originaire de Morataï, l'autre de Batchian ; la première, que nous nommerons Coptengis splendidus, est en entier d'un bleu verdâtre très-brillant, la seconde a été décrite par M. Pascoe (1. c.) sous le nom de Triploloma Sheppardi; elle est d'un noir bronzé avec les pattes rougeâtres et 2 taches arron- dies jaunes sur chaque élytre. Au point de vue générique, ce type est bien caractérisé par ses antennes, ses organes buccaux, son pro- notum cintré en arrière, ses élytres tronquées au bout, ses cuisses subcylindriques, etc. Par ses tarses, il se rapproche plus des Engis que d'aucun autre genre. EXGIDITKS. 23 TRIPLATOMA. Westwood in Griffith's, Anim. Kingd. Ins. II, p. 60 et 73 (1). Tête forte, dégagée ; épistoine presque indistinct, tronqué en avant; labre très-court, transversal ; mandibules robustes, triquètres, à bord supérieur membraneux, mâchoires à lobe interne très-petit, linéaire, inerme, très-densément cilié, l'externe un peu plus long, cilié ; palpes subcylindriques, à 1 article grêle, 2-3 obconiques, très-courts, 4 pres- que aussi long que les précédents réunis, ovalaire, obtusément ar- rondi au bout ; lèvre inférieure à menton divisé en 2 portions par une carène transversale, anguleuse en avant, au milieu, la portion postérieure plane, l'antérieure comme repliée un peu obliquement en dedans de chaque côté ; à languette cornée, subéchancrée à son sommet, paraglosses distinctes, à palpes à 1 article très-grêle, 2 ob- conique, court, 3 très-dilaté en dedans, 2 fois plus large que long, tronqué. — Yeux transversalement oblongs, fortement granulés. — Antennes fortes, atteignant à peine à la base du pronotum, 1 article gros, subglobuleux, 2 très-court, moniliforme, 3 un peu plus long seulement que 4, 4-8 moniliformes ou turbines, 9-11 formant brus- quement une massue oblongue, serrée, comprimée. — Prothorax subquadranguJaire, aussi long que large, un peu rétréci vers la base, assez convexe; bord postérieur échancré de chaque côté, les angles aigus et saillants, un peu lobé au milieu ; écusson transversal, large- ment arrondi en arrière. — Elytres aussi larges que le prothorax, al- longées, subdilatées et convexes au milieu. — Prosternum très-large, tronqué en arrière et subémarginé; mésosternum en carré subtrans- versal, un peu plus étroit que le prosternum, à surface inégale ; pa- rapleures métathoraciques distinctement dilatées en arrière. — Pattes assez longues et robustes, cuisses canaliculées en dessous, jambes fai- blement élargies vers l'extrémité, les antérieures échancrées à leur face interne; tarses subdilatés, les 3 premiers articles pubescents en dessous, 4 moins développé, toujours visible, 5 robuste, moins long que les précédents réunis, armé de crochets divergents séparés par une petite lamelle en pointe. Ce genre a été créé par M. Westwood, qui a omis de le mentionner dans le texte de son ouvrage, quoiqu'il en eût donné une bonne figure accompagnée de détails. Le Prof. Lacordaire a tracé les ca- ractères du genre, et à l'espèce décrite par l'auteur anglais, il en a ajouté deux autres; nous avons dû préciser les caractères génériques (1) Engis, Perty, Observ. nonnull. ic Col. Ind. or. p. XXIV, f. 6; Wiedeman, Zool. Magaz. II, tas. 1, p. 131, 198 ; Casteln. Hist. nat. d. Col. II, p. 13. — En- CAUSTES et Episcapha, Doj. Cat. 3« éd. p. 137. — Triplatoma, Lac. Monogr. Erot. p. 44. 20 Tf.ROTYLlKNS. et reporter dans un autre genre ces deux dernières espèces; il ne reste dans la coupe actuelle que l'espèce décrite par Perty sous le nom d'Engis picta, belle et grande espèce assez commune à Java. EUXESTUS. WoLLASTON, Ann. a. Mag. of Nat. Hist. 3° S. t. II, p. 411. Tête large, à labre transversal, submembraneux, cilié, à peine émarginé à son bord libre; mandibules triangulaires, cornées, ar- quées, larges, tri-dentées à l'extrémité, à bord interne sinué-denté, muni d'une forte membrane ; mâchoires à lobes étroits, droits, l'in- terne cilié en dedans et plus court que l'externe, à palpes subfusi- formes, 1 article petit, 2 et 3 plus grands, plus épais, 4 allongé, fusi- forme, tronqué; lèvre inférieure à menton corné, transversal, un peu rétréci en avant et légèrement échancré; à languette oblongue, à bord libre membraneux, pubescent, à palpes à 1 article petit, 2 plus grand, plus épais, 3 à peine plus étroit que le précédent, fusiforme et tronqué. — Antennes claviformes, à peine aussi longues que la tète et le prothorax réunis, 1 article très-gros, renflé, subglobuleux, 2 petit, 3 plus grêle, plus allongé (résultant peut-être de la fusion de deux articles), le 4 et les suivants jusqu'à la massue, croissant un peu en largeur, massue grande, très-compacte, subglobuleuse, formée de 2 ou de 3 articles très-serrés, le premier beaucoup plus grand. — Prothorax transversal, élargi en arrière, subsinué et étroitement ap- pliqué contre les élytres; écusson petit, semi-ogival. — Ailes déve- loppées, çà et là nébuleuses, manquant presque de nervures ; élytres? — Prosternum élevé longitudinalement entre les hanches antérieures, formant une plaque subtriangulaire atténuée en avant; mésosternum très-grand, entier et tronqué en avant et en arrière. — Abdomen formé de cinq segments — Pattes courtes, subcontractiles, les anté- rieures rapprochées, les postérieures très-distantes; jambes compri- mées, un peu dilatées vers l'extrémité; tarses de 4 articles (?), le 1 développé, muni en dessous d'une lamelle allongée, pubescente, 2 et 3 (peut-être 4?) petits, simples, le dernier allongé, armé de crochets simples. Ce genre a été créé par M. Wollaston pour une petite espèce des îles Madère, dont trois exemplaires seulement sont connus et qui res- semblent tant pour la forme que pour l'aspect lisse et brillant aux espèces du genre Olibrus. La petitesse de leur taille rend l'examen de leur structure extrêmement difficile, aussi divers points importants sont restés dans le doute, notamment la composition des antennes et des tarses. Cependant, d'après la diagnose ci-dessus, il ne paraît pas douteux que le type actuel ne se rapproche beaucoup des Engis. UEuxeslus Parkii a été découvert dans une fourmilière ; ce fait, de ENGIDITES. 27 même que le doute qui subsiste sur divers points de sa structure, doit engager les entomologistes à étudier à l'occasion cette intéressante espèce. THALLIS. Erichson, Archiv. f. Naturg. VIII, p. 237. Tête petite, engagée dans le prothorax jusqu'au bord postérieur des yeux; épistome non limité en arrière; labre transversal, assez grand, arrondi au bord antérieur; palpes maxillaires filiformes, 4 article grêle, moins long que les deux suivants réunis, 2 et 3 subégaux, 4 presque aussi allongé que les précédents réunis, atténué vers l'extré- mité, un peu obtus. — Menton transversal, à bord antérieur subtri- cuspide, les parties latérales repliées en dedans, languette cornée, paraglosses membraneuses, un peu saillantes latéralement. — Yeux subarrondis, assez convexes, grossement granulés. — Antennes attei- gnant à peine à la base du pronotum, moniliformes, terminées par une massue de trois articles, dont les deux premiers fortement trans- versaux, le dernier suborbiculaire ou ovalaire, atténué au sommet. — Pronotum quadrangulaire, transversal, un peu plus étroit que les élytres, bord postérieur sinué de chaque côté avec ses angles aigus; écusson subpentagonal, plus large que long. — Elytres oblongues- ovalaires, peu convexes, arrondies à l'extrémité, ponctuées-striées. — Prosternum médiocre, convexe entre les hanches ; parapleures du mé- tasternum étroites, obtuses en arrière, à épimères faiblement dis- tinctes en arrière. — Pattes médiocres, simples; tarses allongés, non dilatés, les quatre premiers articles longuement ciliés, décroissant du premier au dernier en largeur et en longueur, article onguéal ro- buste, aussi long que les autres réunis, terminé par des crochets simples. Erichson a créé ce genre pour de petits insectes qu'il a trouvés dans un envoi de la terre de Van Diémen et qu'il a rapprochés, avec raison, des Engis, dont ils s'éloignent néanmoins par la structure de la lan- guette, dont les paraglosses sont distinctes sur les côtés; ea outre, le corps est un peu plus grand, plus linéaire, les antennes sont dif- férentes dans la longueur relative des premiers articles. Les Thallis ont le corps allongé, un peu convexe, glabre ou pubes- cent; trois espèces, originaires de Van Diémen, ont été décrites par Erichson; les collections renferment quelques autres types inédits. ENGIS. Paykcll, Faim. Suée. III, p. 349 (1). Tête assez large, terminée par un museau court et obtus, épistome (1) Syn. Ips, Fabr. Entorn. Syst. II, 5H. — Sylpha, Marsh. Entom. Brit. I, 28 ÉROTYLIENS. confondu avec le front, labre très-court, peu visible, transversal; mandibules dentées à l'extrémité; mâchoires à lobe interne subacu- miné, l'externe obtus, tous deux densément ciliés et inermes, palpes à 4 article un peu plus long que le suivant, 2 et 3 très-courts, cupu- liformes, 4 ovalaire-oblong, beaucoup plus long; lèvre inférieure composée d'un sous-menton transversal, d'un menton formé d'une partie médiane rétrécie en avant et de deux parties latérales trian- gulaires ; à languette cornée, obtuse, munie de paraglosses latérales non saillantes, palpes à 4 article oblong, 2 très-court, 3 ovalaire obtus. — Antennes assez fortes, dépassant un peu la base du pronotum, i article gros, subglobuleux, 2 obconique, 3 du double plus long, 4-8 courts, subtransversaux, obconiques, 9-H dilatés en massue ovale, serrée, obtuse, subcomprimée. — Yeux subglobuleux, arrondis, assez fortement granulés. — Prothorax en carré subtransversal, mar- giné et un peu lobé à son bord postérieur; écusson large, demi-cir- culaire. — Elytres oblongues, subparallèles, médiocrement convexes, arrondies au bout, épipleures subconcaves, entières. — Prosternum plan, subélargi et tronqué carrément au bout, marginé; mésosternum en carré transversal; métasternum à parapleures étroites, linéaires, les épimères distinctes par une strie très-légère. — Abdomen à seg- ments subégaux, le cinquième un peu plus long. — Hanches anté- rieures et moyennes subglobuleuses, pattes médiocres, tarses de cinq articles, les quatre premiers subégaux, garnis sur les bords de longs cils, 5 à peu près égal aux précédents réunis; crochets simples. Ce genre se compose de petits insectes vivant généralement en grand nombre dans les bolets et sous les écorces qui cachent des pro- ductions fongueuses; les espèces, au nombre de quatre, sont propres à l'Europe et à la Turquie d'Asie. Le catalogue du comte Dejean si- gnale une espèce dans l'Amérique du Nord. COMBOCERUS. Bedel, Abeille, t. V, p. 12 (1). Tête assez large, terminée par un museau court et obtus, épistome confondu avec le front, subémarginé en avant, labre très-court, cilié; mandibules arquées, dentées au bout; mâchoires à lobes inermes, ciliés, à palpes de A articles, 2 et 3 transverses, courts, 4 en ovale court; lèvre inférieure à menton court, terminé en pointe en avant, cachant la languette, palpes plus grêles que les maxillaires. — Yeux subglobuleux, assez fortement granulés. — Antennes assez fortes, at- p. 122.— Dacne, Lalr. Gêner. Crust. et Ins. II, p. 20 ; Règne Aniin. IV, p. 507. — Engis, Fabr. Syst. Eleuth. II, p. S88; Redtenb. Faun. Austr, 2» éd. p. 373; Bedel, Abeille, V, p. 6; Fairmaire, Gen. Coleop. Europ. lY, p. 272. (1) D&CNE et Engis (pars), Aiictorum. ENGIDITES. 29 teignant la base du pronotum, articles 1-8 subégaux, moniliformes, serrés, 9-H dilatés, formant une massue lâche, obtuse, subcomprimée. — Prothorax subtransversal, un peu rétréci en avant, marginé sur ses bords, un peu lobé au milieu du bord postérieur. — Ecusson en triangle à base très-large. — Elytres oblongues, peu convexes, sub- dilatées dans leur milieu, offrant à leur base un feston denticulé, ar- rondies au bout. — Prosternum subélargi en arrière, tronqué et échancré à sa base; mésosternum en carré transversal, caréné au milieu ; parapleures métathoraciques linéaires, à épimères distinctes. — Pattes médiocres, cuisses canaliculées en dedans, jambes un peu élargies de la base à l'extrémité qui est anguleuse, tarses un peu élargis, à 4 article nodiforme, enfoui dans le précédent. Le genre actuel, établi par M. Bedel dans sa Monographie des Ero- tyliens d'Europe (l.c), a été fondé suv VEngis sanguinicoUis. Les caractères indiqués plus haut, et notamment les tarses et les an- tennes, justifient la création de cette coupe générique; par sa forme générale, l'espèce unique du genre rappelle, à certains égards, celle des IscHYRUs, et par sa structure il établit le passage des Engis pro- prement dits aux Triplacides. PANTHEROPTERUS. Thomson, Annales Soc. eut. de Fr. 3» Sér. lY, p. 323 (1). Tète forte, épistome non distinct du front, faiblement et triangu- lairement échancré à son bord antérieur; labre peu saillant, arrondi et cilié; mandibules robustes; mâchoires à lobes à peu près égaux, très-densément ciliés, à palpes à 1 article grêle, 2-3 plus courts, obconiques, 4 aussi long que les deux précédents réunis, subcom- primé, dilaté et largement tronqué au bout; lèvre inférieure à men- ton subtrapézoïdal, divisé dans le sens transversal en deux por- tions par une carène élevée, anguleuse au milieu, la portion posté- rieure plane, l'antérieure un peu oblique en dedans et échancrée en arc à son bord libre ; languette subcarrée, subémarginée, à face ex- terne évidée, munie de paraglosses distinctes ; palpes labiaux à i ar- ticle très-grêle, 2 un peu plus large, obconique, 3 dilaté intérieure- ment, un peu plus large que long et tronqué. — Yeux transversale- ment oblongs, fortement granulés. — Antennes robustes, atteignant à peine la base du pronotum, 1 article globuleux, renflé, 2 très-court, 3 un peu plus long que 4, 4-8 légèrement oblongs, diminuant peu à peu de longueur, 9-11 en massue serrée, comprimée, obtuse. — Pro- thorax moins long que large à sa base, subrétréci en avant, peu con- vexe, bord postérieur sinué de chaque côté, un large lobe médian arrondi et des angles subaigus, légèrement saillants eu arrière. — (1) Syn. TR1PL4T0MA (pars), Lacordaire, Monogr. Erotyl. p. 44. 30 ÉUOIYLIENS. Ecusson transversal, arrondi en arrière. — Elytres oblongues, à peine plus larges à la base que le prothorax, subatténuées en arrière, arron- dies à rextrémité. — Prosternum médiocre, tronqué et à peine échan- cré en arrière, mésosternum plus long que large entre les hanches moyennes; parapleures métathoraciques dilatées en arrière. — Pattes robustes, cuisses canaliculées ou aplaties en dedans, tarses dilatés, les trois premiers articles pubescents en dessous, 4 petit, tout-à-fait engagé dans le précédent, visible seulement en dessus, 5 robuste, armé de crochets divariqués et séparés par une lamelle tronquée. Ce genre a été créé par M. Thomson, qui en a tracé trop brièvement les caractères dans les Annales de la Société entomologique de France (1. c). Le Pantheropterus Pfeifferi, pour la forme et le système de coloration, rappelle complètement les Triplatoma 6-notata et Mac- Leayi de Lacordaire; et nous aurions dû rapprocher génériquement ces types, si le Triplatoma picta n'avait offert des caractères suffi- sants pour former une coupe spéciale. Nous ne connaissons du genre actuel que ces trois espèces P. Mac-Leayi, 6-notata et Pfeifferi, origi- naires la première de Malacca, la deuxième de Java, et la troisième de Bornéo. Groupe II. Triplacites. Mâchoires à lobe interne inerme, très-rarement unidenté. — Palpes maxillaires à 1 article aussi long que les deux suivants réunis, 4 di- laté, sécuriforme ou largement triangulaire. — Languette non di- latée antérieurement, munie de paraglosses ordinairement distinc- tes. — Prothorax subquadrangulaire, aussi large que les élytres à la base. — Cavités cotyloïdes antérieures fermées. — Epimères méta- thoraciques bien visibles. — Tarses subpentamères. — Corps oblong ou ovalaire-oblong. Lorsque le lobe interne des mâchoires n'est pas inerme, il ne pré- sente jamais qu'une seule spinule, comme cela a lieu dans quelques espèces du genre Triplax. Ce caractère permet de distinguer avec cer- titude, sinon avec facilité, le groupe actuel des deux suivants, chez les- quels le lobe interne des mâchoires est armé de deux épines. Quant aux groupes qui précèdent, les Engidites seules peuvent offrir quelques difficultés; cependant on remarquera que chez les Triplacites, les tarses sont toujours subpentamères et que le premier article des palpes maxillaires est aussi long que les deux suivants réunis. Les deux au- tres groupes, les Langurides et les Hôlotides, ne possèdent pas d'épi- mères distinctes. Les Triplacites n'ont pas de (actes particulier; leur forme allongée rappelle celle du nos Triplax, mais elle se modifie sensiblement dans les IscHYRus, les Tritoma, lesMïcoTRETus et surtout les Cyrtomorphus. On range dans ce groupe les genres suivants : TRIPLACITES. 31 A. Epistome (luadrangulairement échancré. Pselaphacus. A'. — légèrement émarginé ou coupé carrément. B. Sous-menton subquadrangulaire , aussi grand que le menton. Cyrtomorphus. B\ Sous-menton tout-à-fait transversal. C. Dernier article de tous les palpes largement sécuri- forme. D. Angles postérieurs du pronotum prolongés en ar- rière. Xestus. D'. Angles postérieurs du pronotum aigus ou droits. E. Yeuî fortement granulés dans la très-grande ma- jorité. Ischyrus. E'. Yeux finement granulés dans la très-grande majo- rité. Triplax. C. Dernier article des palpes labiaux ou maxillaires ova- laire arrondi ou triangulaire tronqué. F. Yeux fortement granulés. Amblyopus. F'. — finement granulés. G. Aire médiane du menton très-grande, transversale. H. Massue des antennes de 4 articles^ articles 4-7 obco- niques. Mycolrelus. H'. Massue des antennes de 3 articles, articles 4-8 mo- niliformes. Mycophthorus. G'. Aire médiane du menton en triangle subéquila- téral. I. Massue des antennes d'un blanc de cire. Oocyanus. r. — — de couleur foncée. K. Articles des antennes 4-8 moniiiformes, serrés. Tritoma. K'. — — 4-8 obloiigs, obconiques. Lybas. PSELAPHACUS. Percheron, Gen. des Ins. fasc. 4, n" 6 (1). Tête large, courte; epistome non distinct du front, offrant une pro- fonde entaille, le plus souvent quadrangulaire, qui met le labre le plus souvent à découvert; celui-ci très-petit, subarrondi, mandibules robustes, bidentées à l'extrémité, munies d'une lamelle membra- jieuse à leur bord interne; mâchoires à lobes subégaux en longueur, légèrement ciliés, l'externe trigone et obtus en avant; palpes à 4 ar- ticle très-long, grêle, plus ou moins courbé, plus long que les deux suivants réunis, 2 et 3 courts, obconiques, 4 très-développé, dilaté (1) Syn. Triplas, Oliv. Enlom. V, p. 489, Germ. 1ns. spec. nov. p. 615. — Eroîylus, Heibst, Col. VIII, p. 363. — Encaustes, Guérin, Rev. zool. 1841, p. 138. — Epîscapha, Dejean, Catal. 3« éd. p. 137. — Pselaphacus, LacorUaire Monogr. Erolyl. p. 73. 32 ÉROTYLIENS. en segment de cercle, fortement transversal; lèvre inférieure à men- ton compliqué, divisé par une carène transversale en deux portions, la postérieure grande, subconcave, à bord antérieur oblique de cha- que côté avec ua prolongement médian plus ou moins saillant, la portion antérieure plus courte, repliée vers la cavité buccale et à bord tri-denté; languette coriace, au plus cornée dans son centre, en général tronquée et entière, parfois légèrement sinuée ou un peu acuminée au bout ; paraglosses membraneuses, grandes, trigones, se touchant sur la ligne médiane; palpes labiaux petits, 1 article grêle, oblong, 2 obconique, 3 dilaté en triangle curviligne, fortement tron- qué au bout. — Yeux grands, arrondis, saillants, fortement granulés. — Antennes courtes, atteignant au plus la base du prothorax, 1 article gros, subcylindrique, 2 très-court, 3 au moins aussi long que les deux suivants réunis, 4-8 courts, obconiques, subégaux, 9-H formant brusquement une massue ovale, serrée, comprimée. — Prothorax un peu transversal, subquadrangulaire, peu convexe, bord postérieur si- nué de chaque côté, un faible lobule au milieu ; écusson très-large, subpentagonal. — Elytres oblongues, légèrement rétrécies, arrondies au bout. — Prosternum ordinairement subcaréné au milieu, aigu en avant, dilaté en arrière, tronqué et subémarginé; mésosternum plus étroit, en carré plus long que large; parapleures métathoraciques peu ou point dilatées en arrière. — Pattes assez longues, robustes, cuisses un peu comprimées, fortement aplaties et subcanaliculées en dessous; jambes glabres ou très^légèreraent pubescentes à leur ex- trémité ; les antérieures souvent arquées à leur base et élargies dans leur moitié terminale; tarses subpentamcres, assez dilatés, les 3 pre- miers articles égaux, densément pubescents en dessous, 4 très-réduit, 5 moins long que les précédents réunis, terminé par de forts crochets divariqués. C'est au Prof. Lacordaire que l'on doit l'exposé des véritables ca- ractères du genre et la description complète des seize espèces connues; Percheron, le créateur du nom, n'a pas connu d'une manière exacte les organes buccaux. 11 n'est pas nécessaire de rappeler que le type actuel se distingue des suivants par l'échancrure triangulaire ou sub- quadrangulaire de l'épistome. Des espèces connues, 4 sont du Brésil, 5 de Cayenne, 4 de Bolivie et du Pérou, 3 de Colombie, 1 du Mexi- que; la dernière habite à la fois le Brésil et la Guyane. MYCOTRETUS. CiiEVROLAT, Dej. CatoL 3» éd. p. 452 (1). Tète médiocre, assez engagée dans le prothorax; épistome non sé- (1) Syn. Erotylus, Olhier, Encyclop. méth. 1ns. VI, p. 437; Entom. V, p. 485; Duponchcl, Monogr. du g. Erot. p. 22; Germar, lus. spcc. Nov. p. 614. TRIPLACITES. 33 paré du front, émarginé en avant; labre très-court; mandibules moins robustes que dans les genres précédents, à extrémité dentée; mâchoires à lobe interne acuminé, l'externe plus long, obtus, ciliés tous deux et inermes; palpes à 1 article grêle, long, arqué, 2 et 3 obconiques, très-courts, 4 en segment de cercle, plus ou moins di- laté, très-rarement raccourci et subtriangulaire; lèvre inférieure à menton transversal, à bord antérieur replié vers la cavité buccale, la partie visible coupée carrément ou obliquement de chaque côté, languette petite, subcarrée, paraglosses saillantes aux angles, palpes à 1 article grêle, 2 obconique, 3 largement ovalaire et fortement tron- qué. — Yeux médiocres, finement granulés. — Antennes grêles, at- teignant au plus la base du pronotum, 1 article gros, subcylindrique, 2 globuleux, 3 au moins de la longueur des deux suivants réunis, 4-7 obconiques, plus ou moins oblongs,8 tantôt semblable aux pré- cédents, tantôt élargi et contribuant à former la massue, 9-11 en massue plus ou moins élargie et serrée. — Prothorax transversal, peu convexe. — Ecusson subpentagonal, un peu plus large que long. — Elytres ovalaires ou suboblongues. — Prosternum élargi en arrière, tronqué, échancré en arc de cercle, obtusément caréné en avant; mésosternum en carré subtransversal ; parapleures métathoraciques linéaires. — Pattes médiocres ou courtes, cuisses canaliculées en des- sous, jambes droites, parfois élargies vers l'extrémité et comprimées, tarses subpentamères, 1 article souvent un peu plus long que les sui- vants, 4 petit, plus ou moins apparent, crochets terminaux assez longs. Comparé aux Ischyrus, le genre actuel se distingue par le menton qui est transversal, à bord libre, tronqué, subarrondi ou bien oblique de chaque côté, tandis qu'il est bien tricuspide chez les Ischyrus et en triangle oblong; les antennes diffèrent également dans le genre actuel, chez toutes les espèces, sauf une, les quatre derniers articles concourent à former la massue; enfin les yeux sont finement granu- lés. Le système de coloration est aussi quelque peu différent, le fond est jaune ferrugineux ou rougeâtrc uniforme ou à dessins noirs; tandis que chez les Ischyrus le fond est noir. Lacordaire a décrit 90 espèces, 32 du Brésil, 22 de Cayenne, 1 de Bolivie, 27 de Colombie, et 8 du Mexique. Une seule a été ajoutée, par M. Fauvel, M. unicolor, de Cayenne (1). — Brachymerus et Lybas (p.), Dejean, Catal. 3" éd. p. 451. — Mycotretus, Lacord. Monogr. Erotyl. p. 132. (1) Bull, de la Soc. Lin. de Normandie, V, p. 326. Coléoptères. Tome Xil. 34 ÉHOTÏLIENS. MYCOPHTHORUS. Lacordaire, Monogr. Erot. p. 193. Tête médiocre ; épistome coupé carrément ou échancré angulaire- mentj mâchoires à lobe interne inerme, l'externe petit, subtrigone; tous deux finement ciliés; palpes à dernier article en triangle curviligne, médiocrement dilaté; lèvre inférieure à menton formant une plaque tantôt subquadrangulaire et tronquée obliquement de chaque côté en avant, tantôt subogivale; à languette coriace, légèrement sinuée en avant, à paraglosses presque nulles ; palpes à dernier article très- petit, légèrement sécuriforme. — Yeux médiocres, finement granulés. — Antennes robustes, de la longueur du prothorax, à 3 article de la longueur des deux suivants réunis, 4-8 très-courts, arrondis ou ob- coniques, 9-11 transversaux, formant une massue ovale et serrée. — Prothorax transversal. — El y très oblongues ou subovales, peu con- vexes. — Pattes courtes, élargies dans leur milieu, comprimées et canaliculées en dessous; jambes parfois un peu élargies à leur extré- mité; tarses subpentamères, assez robustes, couiis. Le Prof. Lacordaire a établi ce genre sur deux espèces, l'une de Colombie, l'autre de Cayenne, qui ressemblent aux Mycotretus dans la plupart des détails, mais s'en distinguent par la massue des an- tennes, qui est serrée, régulièrement orale et comprimée. OOCYANUS. HopE, Revue zool. 1841, p. 113 (1). Tète médiocre; épistome indistinctement séparé du front, coupé carrément en avant, labre très-petit; mandibules arquées, médiocre- mont robustes; mâchoires à lobe interne petit, Iméaire, l'externe tri- gone, ciliés tous deux; palpes à 1 article grêle, 2-3 courts, obcouiques, 4 en segment de cercle raccourci; lèvre inférieure à menton trans- versal, tricuspidc en avant, la pointe médiane formant le sommet d'un triangle placé sur un plan plus externe que les deux portions latérales plus ou moins concaves; à languette légèrement échancrée en avant, à paraglosses peu distinctes, à palpes à 1 article f;rè]c, 2 obconique, plus court, 3 relativement plus large que l'article terminal des maxillaires. — Yeux médiocrement granulés. — Antennes assez fortes, atteignant à la base du prothorax, 1 article gros, subcylindri- que, 2 globuleux, 3 de la longueur des deux suivants réunis, 4-6 oblongs, obconiques, 7-8 snbdilatés, 9-11 dilatés 'en massue lâche, d'un blanc de cire, un peu jaunâtre. — Prothorax transversal, peu (1) Syn. Epytos, Dcj. Cat. éd. 3, p. 452. — Erotïlus, Sturm, Cat, 1825, p. 81.— OocYANUS, Lac. Monog. Erot. p. 194. TRIPLACITES. 35 convexe, rétréci en avant, à bord postérieur presque droit, légère- ment lobé dans son milieu; écusson transversal, subpentagonal. — Elytres obiongo-ovalaires. — Prosternum largo , régulièrement con- vexe, à sutures presque droites, tronqué en arrière et très-faiblement émarginé; mésosternum en carré subtransversal, parapleures méta- thoraciques parallèles. — Pattes médiocres, peu robustes, cuisses ca- naliculées en dessons, jambes presque droites, subcomprimées, tarses simples, les trois premiers articles subégaux, serrés, 4 annulaire, peu visible, 5 aussi long que les précédents réunis, armé de crochets ro- bustes. Le genre a été indiqué par Dejean sous le nom d'EPTxus, nom qui a été changé sans motif par Hope en celui d'OocYANus. Ce dernier a dû être adopté par Lacordaire, parce que Dejean n'en avait pas ex- posé les caractères. Les espèces connues, en petit nombre, appartien- nent à l'île de Cuba; elles sont d'un bleu indigo plus ou moins foncé, et la massue des antennes est d'un blanc de cire. Cette dernière par- ticularité rappelle le genre Leucocera parmi les Chrysomélines. Mal- gré l'opinion d'Erichson, nous croyons que ce genre est assez distinct des IscHYRus et peut être conservé; la forme des parapleures méta- thoraciques et la direction des sutures épisternales du prothorax per- mettent la distinction. ISCHYRUS. Chevrolat, Dej. Catal. 3e éd. p. 452 (1). Tête petite, assez profondément engagée dans le prothorax; épis- tome non distinct du Iront, tronqué; labre bien visible, arrondi; mandibules courtes, dentées à l'extrémité, munies d'une lamelle à leur bord interne ; mâchoires à lobe interne acuminé, inerme ou très- rarement armé d'un crochet à son extrémité (2) ; lobe externe trian- gulaire, obtus, cilié ; palpes à 1 article allongé, arqué, 2-3 obconiques, courts, 4 en segment de cercle, plus ou moins dilaté ; lèvre inférieure à menton subquadrangulaire ou obloiig, à bord antérieur tricuspide, la pointe médiane formant le sommet d'une carène bifide qui divise en 3 parties la face inférieure; à languette en cône obtus ou subcar- rée avec le bord entier ou émarginé; paraglosses saillantes; palpes à 1 article grêle, 2 obconique, 3 triangulaire, ou bien en segment de cercle plus ou moins dilaté. — Yeux grands, le plus souvent fortement (1) Syn. Mycotretus et Lybas (pars), Dej. Cat. 3" éd. p. 432-453. — Mor- PHoiDES (pars), Guér. Rev. Zool. 1841, p. 118. — Erotylds (pars), Oliv. Eutom. V, p. 484; Gcrmar, 1ns. spec. Nov.p. 612;Dupoîiche],Monogr. du geure Erotyl. p. 18; Casteîn. Ilist. nat. d. Col. II, p. 520. — Tkiplax, Oliv. Encyel. méth. Ids. YI, p. 434; Entom. V, p. 490. — Ischyrus, Lacord. Monog. Erotyl. p. 89. (2) Nous avons trouvé ce lobe armé d'un crochet dans 1'/. flavitarsis de Cuba. 36 ÉROTYLIENS. granulés (1).— Antennes assez grêles, atteignant à peine àlabase du pro- notum, 1 article gros, subcylindrique, 2 court, subglobuleux, 3 grêle, au moins aussi long que les deux suivants réunis, 4-8 oblongs ou moniliformes, 9-11 dilatés en massue petite, comprimée, lâche ou serrée. — Prothorax transversal, peu convexe, rétréci en avant, bord postérieur sinué de chaque côté, sublobé au milieu, écusson trans- versal, subpentagonal. — Elytres oblongo-ovalaires, ou allongées et à bords subparallèles, parfois presque planes. — Prosternum large, tronqué en arrière, à peine émarginé, souvent relevé en carène lon- gitudinale en avant; mésosternum en carré transversal; parapleures métathoraciques peu ou point dilatées en arrière. — Pattes courtes, assez robustes, cuisses élargies, comprimées, canaliculées en dessous, jambes droites, tarses subdilatés, les 3 premiers articles subégaux, pubescents en dessous, 4 rudimentaire, à peine visible, 5 médiocre, terminé par des crochets divergents. Ce genre a été indiqué par M. Chevrolat et caractérisé par le Prof. Lacordaire ; le faciès des espèces qu'il renferme n'est plus celui des Triplax; à la forme allongée^ suhparallèle, a succédé un contour plus large, plus ovalaire, qui conduit par des passages gradués à celle des Erotylions proprement dits. Quelques espèces sont d'assez grande taille, la plupart de taille moyenne; le plus ordinairement elles sont colorées en noir avec des dessins ou des taches d'un fauve obscur ou d'un brun rougeâtie; aucune ne présente de reflets métalliques. Comme type générique, elles se distinguent surtout par la forme du dernier article des palpes maxillaires et labiaux; cet article est en segment de cercle, fortement transversal ou bien triangulaire et tron- qué au bout. Les Triplax, qui possèdent ces mêmes caractères, s'en éloignent par la structure des yeux, qui sont finement granulés, tan- dis que chez les Ischyrus, au moins la très-grande majorité, les cor- néutes sont beaucoup plus grandes. Nous avons fait connaître (2) la larve de Vhchyrus A-punctatus Oliv., qui présente les caractères suivants : tête médiocre, légère- ment déprimée en dessus, impressionnée de chaque côté ; antennes de 3 articles, 1 court, 2 du double plus long, 3 grêle, de la moi- tié du précédent; ocelles au nombre de six de chaque côté, en deux séries transversales, disposées derrière l'insertion des antennes; labre développé, convexe en avant et recouvrant l'extrémité des mandi- bules; celles-ci médiocres, tridentées au bout; mâchoires présentant un palpe tri-articulé, les deux premiers articles égaux, le 3 aussi long que les deux précédents réunis, et en dedans un lobe carré, cilié, presque aussi long que le palpe; lèvre inférieure à menton allongé, (1) Erichson, dans les Comptes-Rendus des Progrès de l'Eatomologie pour 1842, a déjà fait remarquer que ce caractère admettait des exceptions. (2) Chapuis et Candèze, Catal. des larves des Col. p. 282. TRIPLACITES. 37 charnu, à palpes biarticulés, à languette petite, conique. — Segments thoraciques un peu plus longs que les segments abdominaux, le pro- notum recouvert d'une plaque cornée, rugueuse; les deux autres segments thoraciques semblables aux segments abdominaux, au nom.- bre de 9, présentant chacun en dessus un écusson corné, muni de deux carènes saillantes transversales, confondues en une seule sur les derniers arceaux et surmontées de pointes cornées, plus nombreuses et plus développées sur les parties latérales et postérieures. En dehors de cet écusson, chaque segment porte de chaque côté un tubercule charnu, muni aussi de trois à quatre pointes, mais non cornées; en dessous, les segments abdominaux sont recouverts de séries transver- sales de poils fauves peu allongés. Segment terminal plus étroit que les précédents, muni sur ses bords de 3 à 4 pointes et à l'extrémité de deux petites cornes subparallèles, relevées en avant et aussi gar- nies de quelques pointes; ce même segment prolongé en dessous eu un appendice charnu divisé en deux parties sur la ligne médiane par un léger sillon et servant, selon toute probabilité, à la progression ; l'anus s'ouvre derrière cet appendice. — Pattes de médiocre longueur, formées d'une hanche obconique, dirigée en dedans et un peu en arrière; d'un trochanter et d'une cuisse d'égale longueur; d'une jambe un peu moins longue, terminée par un crochet simple. — Stigmates au nombre de 9 paires; la 1'"'= située au bord antérieur et inférieur du mésothorax, les huit autres, portées sur de petits prolon- gements coniques, sur les huit premiers segments abdominaux. Cette larve mesure 4 à 5 lignes de longueur; elle est un peu ré- trécie en avant et en arrière, obtuse aux deux bouts ; la face supé- rieure de la tête et les écussons dorsaux sont d'un brun rougeâtre foncé, le dessous est d'un blanc jaunâtre sale. Si 1 on recherche les analogies de ces larves, on ne peut mécon- naître les points de contact qu'elles offrent avec celles des Coccinella. La forme et l'organisation sont formées sur le même type; mais le rapport est plus frappant encore, si l'on se rappelle la forme convexe de la lèvre supérieure dans Tune et l'autre famille, la structure des antennes et des palpes et surtout le développement du lobe des mâ- choires. Une autre larve du même genre, que nous avons actuellement sous les yeux, diffère de la précédente par quelques particularités : le deuxième article des antennes est très-allongé, subclaviforme, et quatre fois plus long que le troisième qui est très-grêle; les "arceaux dorsaux de la poitrine et de l'abdomen manquent de carènes trans- versales et de tubercules latéraux; les écussons sont coriaces, chagri- nés; la coloration est d'un rouge-brun assez clair; les deux premiers arceaux thoraciques et les deux derniers de l'abdomen sont ornés de grandes taches noires, au nombre de quatre, disposées transver- salement; les arceaux intermédiaires sont presque entièrement noirs 38 ÉROTYLIENS. par l'extension de ces taches. Pour la forme générale et l'organisa- tion, elle ressemble à celle que nous avons décrite précédemment. Cette larve appartient à VIschyrus Candezei, espèce nouvelle décou- verte au Guatemala. Pour le Prof. Lacordaire, les Ischyrus étaient des Erotyliens ex- clusivement propres à l'Amérique ; 52 types sont décrits dans sa Mo- nographie, 14 du Brésil, 4 de Cayenne, 5 de Bolivie, dS de Colombie, 9 du Mexique, 1 des Etats-Unis, 4 de Cuba et 3 de Haïti. Depuis la publication de cet ouvrage, Motschulsky (1) a décrit quatre espèces nouvelles, dont deux appartiennent aux Indes orientales, une à la Colombie, une à l'Amérique centrale; l'habitat exceptionnel des deux premières demande une nouvelle détermination générique. Anté- rieurement, Guérin-Méneville (2) avait fait connaître également quatre types nouveaux rapportés de Colombie, et dans la description des in- sectes du Pérou, Erichson a inséré celle de trois espèces du genre en question (3). AMBLYOPUS. Chevrolat, Dej. Catal. 3' éd. p. 453 (4). Tête large, engagée dans le prothorax à peu près jusqu'au milieu de la largeur des yeux; épistome non distinct du front, assez forte- ment échancré en demi-cercle ; labre en grande partie à découvert, cilié ; mandibules subsaillantes, bifides à l'extrémité, membraneuses •ni dedans; mâchoires à lobe interne grêle, linéaire, droit, l'externe subtrigone, atténué à sa base, ciUés tous deux, palpes à 1 article grêle, 2 court, obconique, 3 plus long, de même forme, 4 grand, dilaté en segment de cercle ou parfois en triangle inéquilatéral ; lèvre infé- rieure à menton subcarré, tricuspide en avant, la pointe médiane formant le sommet d'un triangle placé sur un plan plus externe que les pointes latérales; languette semi-ovalaire, atténuée en avant, à paraglosses sondées, légèrement saillantes, ce qui fait paraître la lan- guette échancrée; palpes h 4 article oblong, 2 obconique, 3 ovale, fortement tronqué ou bien subsécuriforme. — Yeux grands, forte- ment granulés. — Antennes assez grêles, dépassant un peu la base du prothorax, 4 article gros, subcylindrique, 2 subglobuleux, 3 de la lon- gueur des deux suivants réunis, 4-8 oblongs, obconiques, 9-44 dila- tés, comprimés, formant une massue allongée. — Prothorax court et très-large, bord postérieur sublobé au milieu; écusson large, arrondi ou subpentagonal. — Elytres oblongues, subparallèles. — Prosternum (î) Etudes entomolog. t. Vil, p. 116. (2) Guérln-Mén. Icon. Règ. Anim. Texte, p. 310. (8) Erichsou, Arch. f. Naturg. XIII, p. 180. (4) Syu. Triplax (p.), Olivier, Entom. V, p. 490; Dejean, Catal. 3* c'd. p. 453. — Ambi.ïopos, Lacordaire, Monogr. Erotyl. p. 197. TRIPIACITES. 39 en triangle allongé, à sommet antérieur, à base tronquée, subémar- ginée ; mésosternum en carré transversal ; parapleures métathoraci- ques légèrement dilatées en arrière. — Pattes courtes, cuisses cana- liculées en dessous, jambes tantôt faiblement, tantôt fortement dilatées à leur extrémité ; tarses courts, les 3 premiers articles subégaux, pu- bescents en dessous, longuement ciliés sur tous leurs bords, 4- rudi- mentaire, 5 grêle, plus long que les précédents réunis, terminé par des crochets faibles. Comparé aux Triplax, ce genre se distingue par sa forme plus convexe, par la longueur du 3 article des antennes, par ses yeux plus grands et fortement granulés. Il se rapproche davantage des Tritoma, mais ces dernières n'ont pas i'épistome aussi fortement échancré, et leur prosternum est plus large et plus court. Les Aulacochilus, qui affectent la même forme générale, ont le lobe interne des mâchoires armé de deux crochets. Les Amblyopus sont propres à l'ancien continent. Le Prof. Lacor- daire a décrit six espèces, 2 du Bengale, 2 de Java et 2 du Sénégal. On n'a rien découvert depuis. XESTUS. WoLLASTON, Catalog. Canar. Coleop. 1864, p. 420, 248 (1). Tète dégagée; labre submembranoux, transverse, à peine échancré au sommet, à angles antérieurs arrondis, ciliés; mandibules forte- ment recourbées au sommet, crochues, aiguës, armées d'une petite dent au-dessous du crochet et immédiatement au-dessous de cette dent, pnbescentes et membraneuses; mâchoires bilobées, lobes courts, pubescents, l'interne recourbé et crochu au sommet, palpes à 1 article allongé, subcylindrique, 2-3 plus courts, plus épais, presque en forme de coupe, dernier très-grand, sécuriforme; lèvre inférieure à menton en carré long, largement, mais légèrement échancré au bout et pro- bablement muni d'une petite dent médiane, languette membraneuse, presque carrée, un peu échancrée au bout, à angles antérieurs ar- rondis, cihés; palpes à i article com'be, 2 beaucoup plus large et à peine plus long, dernier grand, subsécuriforme. — Antennes de 11 articles, robustes, à massue médiocre, insérées sous les bords de la tête, contre le devant des yeux et pendant le repos couchées sur le bord du prothorax, mais non dans des sillons ; articles 1 et 2 courts, 3 suballongé, 4-8 croissant à peine en largeur, le reste formant une massue lâche, perfoUée, non brusque, de trois articles, 9 en forme de coupe, 10 plus transverse, 11 arrondi. — Prothorax subconique, tronqué au sommet, tri-sinué à Ja base, angles postérieurs saillants; éousson assez grand, scuiiforme, transverse. — Elytres convexes sur (1) Bédé!, Abeille, t. V, p. 41. 40 ÉROTYLIENS. le disque, élargies subangulairement aussitôt après la base, puis ré- gulièrement acuminées jusqu'à l'extrémité. — Prosternum tronqué au sommet, parallèle et légèrement avancé entre les hanches antérieures, un peu échancré à la base. — Abdomen composé de 5 segments. — Pattes épaisses, légèrement distantes à la base ; tibias tronqués oblique- ment et ciliés à l'extrémité externe, terminés à l'angle interne par de petites épines à peine visibles; tarses de 5 articles, longuement ciliés en dessous, articles 1, 2, 3 subégaux en longueur, 3 échancré en dessus, enfermant le 4 qui est petit, S suballongé, muni de crochets simples. Ce genre a été fondé par M. Wollaston sur un petit insecte d'un noir de poix pris à Tenériffe au mois de mai 1839 ; il a été découvert dans des bois de laurier, et paraît vivre dans des champignons et sous des écorces pourries que recouvraient de petits cryptogames. Il ressemble à un grand Throscus, et pourrait bien appartenir à la même Famille, quoique les détails de son organisation, des organes buc- caux et des antennes le rapprochent évidemment des Triplacides. TRIPLAX. Paykull, Fauna Suec. III, p. 346 (1). Tête assez large, courte, épistome non séparé du front, indistinc- tement émarginé; labre court, cilié; mandibules arquées, à extré- mité bidentée, membraneuses au bord interne; mâchoires à lobes subégaux en longueur, ciliés, l'interne acumirié, l'externe subtrigone, obtus; palpes à 1 article grêle, arqué, notablement plus long que les deux suivants réunis, ceux-ci obconiques, 4 transversal, de forme va- riable, triangulaire, sécuriforme ou en segment de cercle; lèvre infé- rieure à menton tricuspide en avant , la pointe médiane formant le sommet d'un triangle curviligne placé sur un plan plus externe que les parties latérales; languette oblongue, entière, munie de petites paraglosses distinctes ; palpes à 4 article grêle, 2 plus court, 3 trans- versal, sécuriforme, plus ou moins dilaté. — Yeux subglobuleux, fine- ment granulés. — Antennes assez robustes, atteignant à la base du pronotum, 1 article gros, subcylindrique, 2-8 suboblongs ou monili- formes, le 2 souvent un peu plus long que 3, 9-H dilatés et formant une massue comprimée, pubescente, plus ou moins allongée et per- foliée. — Prothorax quadraugulaire, bords latéraux presque droits, (1) Syn. SiLPHA, Linné, Faun. Suec. 2" éd. p. 449; Marshani, Entom. Brit. 1, 122. — Ips, Fabric. Entom. Syst. II, p. 513. — Erotylus, Olivier, Encycl, méth. VI, p. 438. — Tritoma, Latr. Hlst. nat. des Crust. et des Ins. XII, p. 89. — Triplax, Fabr. Syst. El. 11, p. 581 ; Olivier, Entom. V, p. 491 ; Redtenb. Faun. Austr. 2" éd. p. 375; Bedel, Abeille, V, p. 19 ; Fairmaire, Gen. Col. Europ. IV, p. 290; Lacord. Moaogr. Erotyl. p. 202. TRIPLACITËS . 41 le postérieur un peu lobé au milieu. — Ecusson transversal, en triangle curviligne. — Elytres oLlonguos ou oblongo-ovalaires, parallèles ou subrétrécies en arrière, peu convexes. — Proslernum régulièrement convexe, tronqué subcarrément en arrière; mésosternum en carré transversal; parapleures métathoraciques parallèles. — Pattes courtes, assez robustes, cuisses épaisses, subcanaliculées en dessous, jambes peu ou sensiblement élargies vers Textrémité; subprismatiques à quatre pans, ciliées; tarses assez larges, les trois premiers articles pubescents en dessous, subégaux, 4 rudimentaire, 5 moins long que les précédents réunis, armé de crochets simples. Le genre ci-dessus a été créé par Paykull en 1800; les espèces qui le composent avaient été confondues par les anciens auteurs, Linné, Fabricius, Panzer, avec les Silpha, les Jps, les Erotylus. Fabricius, dans ses travaux subséquents, adopta le genre de l'auteur suédois ; Oli- vier en fît autant, mais il en altéra les caractères en y faisant rentrer des Tritoma, des Pselaphacus, des Dacne, etc. Latreille le consi- déra d'abord comme une division des Tritoma, puis adopta les deux genres Triplax et Tritoma, et finalement ne conserva que le premier, tout en y comprenant le second. Aujourd'hui le genre est générale- ment admis, tel que l'a créé Paykull. Quant à la place assignée à ce genre, elle a subi de nombreuses vicissitudes que nous avons précédemment exposées. Les Triplax vivent à l'état parfait, comme à l'état de larve, dans les champignons, agarics et bolets; ils se trouvent aussi, mais plus rarement, sous les écorces ovi végètent des productions fongueuses; on les rencontre par petits groupes de 25 à 30 individus, et ils exha- lent cette odeur caractéristique qui est si manifeste chez les Diaperis. Ce sont des insectes nocturnes qui fuient la lumière, ils volent vers le soir. Ces petites larves rosées ou blanchâtres que l'on rencontre si fré- quemment en nos contrées dans les bolets, appartiennent à la Tri- plax russica, elle a été décrite d'abord par M. Westwood (1) et d'une manière plus complète par L. Dufour (2); voici ses principaux carac- tères empruntés à la Monographie de M. Bedel : « Cylindrique, oblongue, subparallèle, formée de 11 segments, la tête non comprise; portant neuf paires de stigmates situés sur la membrane intersegmentaire, 8 abdominales et une thoracique, placée entre le 1 et le 2* segment. Tète arrondie sur les eûtes, bien dégagée dans son pourtour, subcornée, offrant quelques poils rares, présentant dans son milieu un espace rond, plus foncé, entouré d'une dépres- sion. De chaque côté, à la place que doivent occuper les yeux, quatre ou cinq petits points noirâtres et saillants. Antennes très-petites, laté- (1) Introd. to the modem. Classif. of Ins. I, p. 393, fig. 49. (2) Ann. de la Soc. entom. de Fr. 1842, p. 191, pi. VII, II. 42 ÉROTYLIENS. raies, conico-subulées, de 3 articles, dont le dernier Irès-fin. Labre demi-circulaire. Mandibules cornées, robustes, bifides au bout, mu- nies en arrière au bord interne d'un angle dentiforme. Mâchoires oblongues, pressées contre le labre, obtuses à l'extrémité. Palpes maxil- laires latéraux, externes, de 3 articles; lèvre bifide, à lanières aiguës; palpes labiaux invisibles. Premier segment du corps épais, couvert sur sa surface dorsale d'une large bande brunâtre, formée d'aspérités saillantes, étroite- ment interrompue dans son milieu; segments suivants moins épais que le premier, à peu près égaux entre eux, hérissés, sur les côtés surtout^ de quelques poils courts, traversés dans leur région dorsale par des bandes semblables à celles du premier segment, mais moins larges, interrompues de même dans leur milieu ; intervalles entre les bandes beaucoup plus clairs, très-finement et très-régulièrement gra- nulés; dernier segment atténué en arrière, offrant des aspérités pili- fères et spiuuleuses, échancré à son extrémité et terminé de chaque côté par un petit crochet corné courbé d'arrière en avant. Anus sail- lant, conoïde. Pattes courtes, dépassant à peine le corps, terminées par un crochet simple. Long., 9 mill. » Arrivée à l'état parfait, la larve abandonne le bolet qui a servi à sa nourriture, et s'enfonce dans la terre pour y subir sa métamor- phose en nymphe. Celle-ci ne présente rien de spécial, elle mesure seulement 6 mill. Ce genre compte des représentants en Europe, en Asie, en Afrique et en Amérique; ces espèces ont généralement un habitat assez étendu; ainsi, la Triplax russica habite toute l'Europe, depuis la Si- cile jusqu'à la Laponie, le Caucase, l'Algérie et les Etats-Unis d'Amé- rique. Le Prof. Lacordaire n'a décrit que 20 types dans sa Monogra- phie des Erotyliens, ce nombre est à peu près doublé actuellement et les espèces se répartissent de la manière suivante : les espèces euro- péennes ont, été tout récemment l'objet d'un travail monographique par M. L. Bedel (1) ; elles sont au nombre de douze. Le Prof. Lacordaire a publié les descriptions de cinq espèces de Madagascar, de trois ty- pes de l'Amérique du Nord et de celte dernière contrée, MM. Le Conte et Horn ont publié chacun une forme nouvelle (2). La Monographie des Erotyliens ne fait connaître qu'une seule espèce du Brésil ; une autre espèce orginaire du Chili a été décrite par le D"" Philippi (3), et m.a collection renferme une espèce remarquable des environs de Montevideo. Motschoulski (4) a publié les descriptions de six types (1) Bedel, Abeille, t. Y, p. 23. (2) Le Conte, Proceed. Acad. Se. Nat. Phil. 1861, p. 358. — Horn, Prceeed. Ent. Soc. Phil. I, p. 188. (3) Piiilippi, Entom, Zeit. Stett. XXV, p. 400. (4) Motsciioulski, Etud. entom. VH, p. 114. TRIPLA CITRS. 43 nouveaux découverts aux Indes orientales et à Ceylan ; un contingent d'espèces tout aussi important est dû aux recherches de M. Montrou- zier (1) dans les îles Woodlark. TRITOMA. Fabricius, Syst. entom. p. 370 (2). Tète médiocre, engagée dans le prothorax jusqu'au milieu des yeux ; épistome non distinct du front, h bord libre finement marginé, très- légèrement échancré; labre très-court, cihé; mandibules arquées, membraneuses en dedans, bifides à l'extrémité; mâchoires à lobes subégaux en longueur, ciliés, inermes, palpes à 1 article grêle, al- longé, aussi long que les deux suivants réunis, ceux-ci courts, obco- niques, 4 très-dilaté, subsemicirculaire ou subtriangulaire; lèvre in- férieure à menton légèrement transversal, tricuspide à son bord libre, la saillie médiane formant le sommet d'un triangle placé sur un plan plus externe que les parties latérales; languette atténuée en avant, paraglosses très-petites, très-diaphanes, palpes à 1 article grêle , 2 court, obconique, 3 en ovale subtronqué ou légèrement sécuriforme. — Yeux médiocres, finement granulés. — Antennes courtes, rigi- dules, 1 article gros, 2 subglobuleux, 3 au moins aussi long que les deux suivants réunis , 4-8 moniliformes, serrés, 9-14 formant une massue ovale, obtuse, subpubescente. — Prothorax transversal, rétréci en avant, coupé obliquement de chaque côté à la base sublobée au milieu; écusson en triangle transversal ou curviligne. — Elytres ovales, plus ou moins rétrécies vers l'extrémité, ordinairement assez convexes. — Prosternum large, plan, marginé, affectant assez régu- lièrement la forme d'un triangle équilatéral, à somm.et arrivant au bord céphalique du prothorax; mésosternum en carré fortement trans- versal ; parapleures métathoraciques sublinéaires. — Pattes courtes et robustes, cuisses comprimées, élargies au milieu, jambes tantôt distinctement trigones, tantôt simples ; tarses courts, les trois pre- miers articles subégaux, 4 rudimentaire , 5 médiocre, terminé par des crochets simples. Le nom de Tritoma a été employé pour la première fois par Geof- froy, en 1762, dans son Histoire des Insectes des environs de Paris. Fabricius a détourné ce mot de son acception primitive pour l'appli- quer aux insectes actuels. Ainsi que nous l'avons vu, son histoire est intimement liée à celle des Triplax ; les espèces de l'une et de l'autre {!) Monlrouzier, Ann. Soc. Agric. Lyon, VU, I. (2) Syn. Dermestes, Marsh. Entom. Brit. I, p. 67.— Trïplax, Olivier, Entom. V, p. 492; Dejean, Catal. 3° éd. p. 454. — Triplax (p.), Fairraaire, Gen. Col. Eiirop. IV, p. 270. — Tritoma, Latr. Gen. Ciust. et Ins. III, p. 09; Lacordaire, Monogr. Erotyl. p. 270; Bedel, Abeille, V, p. 67. 44 ÉROTYLIENS. coupe se rapprochent beaucoup non-seulement au point de vue de l'organisation, mais encore pour les mœurs qui sont semblables. Indépendamment d'autres caractères, la forme du prosternum éta- blit une différence tranchée entre les deux genres. Les Tritoma ont une forme courte, ovalaire, assez convexe; l'espèce européenne peut donner une idée exacte du faciès des espèces exoti- ques, leur coloration chez la plupart est uniforme, foncée ou ornée de deux grandes taches humérales d'un rouge plus ou moins vif. L'Amérique boréale paraît être la patrie spéciale des insectes de ce genre. Le Prof. Lacordaire décrit 9 espèces de cette contrée, Mels- heimcr (1) en a ajouté doux autres, et M. Le Conte (2) cinq. Deux es- pèces seulement du Brésil sont connues, une seule habite toute l'Eu- rope. Dans ces derniers temps, M. Walker (3) a signalé deux types nouveaux, originaires de Ceylan, ce qui porte à 21 le nombre des espèces actuellement connues. LYBAS. Chevrolat^ Dej. Catal. 3e éd. p. 453 (4). Tète médiocre, parfois impressionnée en dessus; épistome tronqué carrément ou légèrement échancré; labre petit, plus ou moins à dé- couvert; mandibules membraneuses à leur côté interne; mâchoires à lobe interne très-petit, hnéaire, obtus à son sommet; l'externe uii peu plus grand, trigone; tous deux légèrement ciliés; palpes à dernier article assez fortement dilaté; lèvre inférieure à menton tricuspide en avant, la pointe médiane formant le sommet d'un triangle plus ou moins subéquilatéral et placé sur un plan plus externe que les pointes latérales; languette légèrement échancrée à son sommet, mu- nie de deux petites paraglosses dépassant un peu ses angles latéraux, palpes à dernier article petit, en triangle inéquilatéral ou ovale. — Yeux médiocres, finement granulés. — Antennes plus courtes ou à peine aussi longues que le prothorax, à 1 article gros, subglobuleux, 2 court, obconique, 3 de la longueur des deux suivants réunis, 4-7 obconiques, presque égaux, 8 plus court et plus gros, 9-11 formant ime massue médiocre, oblongue, assez serrée, à articles plus ou moins transversaux. — Prothorax assez grand chez les uns, coupé oblique- ment de chaque côté de sa base et recouvrant en partie l'écusson de son lobe médian, plus court chez les antres et laissant l'écusson en- tièrement à découvert; écusson en triangle curviligne, tantôt simple, (1) Melsheimer, Proc. Acad. N. Se. Philad. III, p. 175. (2) Le Conte, Proceed. Acad. N. Se. Philad. N. S. 1. 1, p. 71. (3) Walker, Ann. a. Mag. of Nat. Hist. 3" Sér. III, p. i259. (4) Syn. Erotylus, Olivier, Entom. V, p. 482. — Bkachymerùs, Guér.-Mén. Revue Zool. 1841, p. 153. — Lybas, Lacord. Monogr. Erotyl. p. 228. TRIPLACITES. 45 tantôt déprimé dans sa moitié antérieure. — Elytres ovales ou ovales- oblongues, plus ou moins bombées. — Pattes courtes, assez robustes; cuisses comprimées et canaliculées en dessous ; jambes simples, tarses courts, assez robustes et déprimés chez les uns, linéaires chez les au- tres; leurs 3 premiers articles subégaux, le 5 plus court ou presque aussi long que les précédents réunis. « Constitué de la sorte, dit le Prof. Lacordaire, ce genre ne pré- sente, à vrai dire, ni dans les parties de la bouche, ni dans ses an- tennes, ni dans les pattes, aucun caractère qui le sépare nettement des genres qui précèdent ou qui suivent, et cependant la forme courte, ovale, plus ou moins convexe de ses espèces, leurs téguments sohdes, luisants, très-souvent comme vernissés, et le système de co- loration de la plupart d'entre elles, no permettent pas de le confondre avec aucun d'eux. » Nous ajouterons que ce genre a la plus intime analogie avec les Mycotretus ; cependant , en y regardant de près, ces derniers présentent des différences dans la forme du menton, dans la structure de la massue des antennes. La distinction avec les genres Mycophthouus et Oocyanus est plus facile à saisir. Tous les Lybas sont américains; la Monographie des Erotyliens renferme la description de 18 espèces, dont 4 sont du Brésil, 8 de Cayenne, 4 de Colombie et 2 du Mexique. Erichson a publié la des- cription d'une espèce nouvelle du Pérou (1), et dans ces derniers temps, M. Kirsch, une seconde appartenant à la Faune de Bogota (2). CYRTOMORPHUS. Chetrolat, Dej. Catal. 3° éd. p. 453 (3). Tète médiocre, engagée dans le prothorax j usque vers le milieu des yeux; épistome indistinctement séparé du front, à bord antérieur échaucré triangulairement ; labre bien visible, en losange transversal, convexe dans son milieu ; mandibules épaisses, excavées à leur face externe, bifides à l'extrémité, non men)braneuses en dedans; mâ- choires à lobes assez robustes, ciliés, palpes à 1 article grêle, oblong, les 2 suivants obconiques, courts, 4 fortement dilaté en triangle trans- versal ; lèvre inférieure portée sur un pédoncule de la pièce préba- silaire saillant et carré, à menton à peu près aussi large que long, tricuspide en avant, la pointe médiane formant le sommet d'un trian- gle équilatéral placé sur un plan plus externe que les deux portions latérales; languette semi-ovalaire, subéchancrée en avant, à para- glosses assez saillantes, palpes à dernier article petit, subovale, à peine (1) Erichson, Arch. f. Naturg. XIII, p. 180. (2) Kiiscli, Berlin, Entom. Zeitsch. IX, p. 97 et s. (3) Syn. Erotylus, Guérin-M. Icon. Règ. Anitu. Texte, p. 307. — Cyrto- MORPUOS, Lacord. Monogr. Erotyl. p. ^40. 16 ÉROTYLlliNS. tronqué. — Yeux grauds, fortement granulés. — Antennes grêles, atteignant la base du pronotum , 1 article gros, subcylindrique, 2 sub- globuleux, 3 grêle, au moins aussi long que les deux suivants réunis, 4-8 obconiques, décroissant peu à peu de longueur en grossissant, 9-il formant une massue serrée, pubescente, obtuse, 9 article sub- triangulaire, dO en croissant à pointes tronquées, 11 très-réduit, sub- circulaire, caché dans l'échancrure du précédent. — Prothorax for- tement transversal, rétréci en avant, déclive, à bord antérieur large- ment émarginé, le postérieur bisinueux de chaque côté ; écusson en triangle curviligne. — Elytres brièvement ovales ou ovales-oblon- gues, subdilatées latéralement avec des épipleures très-larges sous les épaules. — Prosternum médiocre, distinctement échancré en arrière; mésosternum en carré transversal; parapleures métathoraciques courtes, subdilatées en arrière. — Pattes assez fortes, cuisses canali- culées en dessous, jambes subarquées, tarses subdéprimés, 1 article plus étroit et un peu plus court que les suivants, tous trois pubes- cents en dessous. Ce genre indiqué dans le Catalogue du comte Dejean et caractérisé dans la Monographie des Erotylieus, est l'un des mieux tranchés du groupe actuel. La forme de la pièce prébasilaire qui porte le menton, celle de la massue des antennes, la largeur des épipleures et la struc- ture des tarses sont des notes distinctives facilement appréciables pour reconnaître cette coupe générique. Elle ne renferme que trois espèces, originaires de Java, et ne parait pas s'être enrichie depuis le travail du Prof. Lacordaire. Groupe III. Encaustites. Mâchoires à lobe interne bidenté. — Palpes maxillaires à 1 article aussi long que les deux suivants réunis, le 4 largement sécuriforme. — Languette subquadraugulaire non dilatée en avant. — Menton à face externe divisée en trois aires, la médiane triangulaire équilaté- rale, située sur un plan beaucoup plus externe que les latérales. — Prothorax subquadraugulaire, plus étroit à sa base que les élytres.— Cavités cotyloïdes antérieures fermées. — Parapleures métathoraci- ques médiocres, à épimères distinctes. ■— Tarses subpentamères. — Corps allongé. Ce groupe ne se compose que d'un seul genre, originaire des Indes orientales. C'est le seul Erotylien à forme d'ENGis, dont la mâchoire soit armée d'une double épine; à ce titre, il fait le passage des Tri- placites aux Erotylites. On sait que le Prof. Lacordaire avait regardé le lobe interne des mâchoires comme armé d'une seuie épine; Erich- son, dans les Comptes-rendus des Progrès de l'Entomologie pour 1842, avait déjà relevé celte erreur. De même, en disséquant les or- ENCAWSTITES. 4"7 ganes buccaux de VEncaustes Dehaanii, pour nous rendre compte de la forme bizarre du menton, nous avions reconnu que le lobe interne des mâchoires était bien réellement armé de deux crochets; nous avons voulu dissiper toute espèce de doute à cet égard, en soumet- tant également à la dissection l'E. Javanica. Il faut remarquer que quand les deux lobes maxillaires sont rapprochés, un fascicule épais de cils raides, situé à l'angle interne du lobe externe, cache entière- ment l'un des crochets; disposition qui explique l'erreur du Prol. Lacordaire. A ces caractères de la mâchoire et de la forme générale, il faut ajouter que le menton affecte une forme tout à fait remarquable, que le pronotum est plus étroit à sa base que les élytres, ce qui ne s'ob- serve dans aucun autre type. Un seul genre : Encaustes. ENCAUSTES. Deiean, Cafal. 3» éd. p. 137 (1). Tète forte, dégagée du prothorax; épistome confondu avec le frout, échancré en arc de cercle; labre très-petit, à bord antérieur arrondi; mandibules épaisses, robustes, concaves en dessous, à extrémité for- tement dentée ; mâchoires à lobe interne armé de deux forts crochets aigus, lobe externe plus obtus, de même longueur, densément cilié, palpes à 1 article grêle, aussi long que les deux suivants réunis, ceux-ci très-courts, obconiques, le dernier en segment de cercle, for- tement transversal; lèvre inférieure composée d'un sous-menton tra- pézoïdal, d'un menton en section de prisme oblique, plus épais que large, sa face externe formant un triangle parfois légèrement bifide à son sommet; d'une languette échancrée à son sonunet, munie de deux paraglosses pénicilUformes, dépassant ses angles latéraux, de palpes triarticulés, le dernier article triangulaire, renflé, parfois sub- cylindrique et un peu comprimé. — Antennes robustes, atteignant la base du prothorax, à i article gros, subcylindrique, 2 très-court et obconique, 3 de la longueur des deux suivants réunis, 4-8 turbines, submonilif ormes, 9-H formant brusquement une grande massue ovale, comprimée, à articles serrés. — Yeux grands, oblongs, perpen- diculaires et fortement granulés. — Prothorax en carré plus ou moins transversal, ordinairement un peu moins large à la base que les ély- tres ; écusson en triangle curviligne. — Elytres allongées, subparal- lèles, arrondies en demi-cercle à l'extrémité. — Prosternum assez large, tuberculeux en avant, dilaté en arrière, tronqué et profondé- (1) Syn. Engis, Mac-Leay, Annal. Javan. p. 41 ; (kstelnau, Hist. natur. des Coléop. Il, p. U. — PsELAi'HACCS, Guériu-M. Rev. Zool. 1841, p. 137. — En- caustes, Lacord. Monogr. Erotyl. p. 33. ■48 . érOtyliens. ment émarginé ; mésosternum en carré transversal. — Pattes robustes, cuisses un peu renflées dans leur milieu, légèrement comprimées et canaliculées en dessous, jambes droites, tarses un peu dilatés, i° ar- ticle nodiforme, rudimentaire, 5 aussi long que les précédents réunis, muni entre ses crochets d'une petite lame membraneuse. Indiqué par le comte Dejean, ce genre a été décrit par le Prof. La- cordaire, dans l'excellente Monographie des Erotyliens qu'il a publiée en 1842. 11 se compose de grands et beaux insectes qui, sur un fond noir, sont ornés de taches fauves; ils sont à peu près exclusivement propres à Java et à la presqu'île de Malacca. Aux espèces décrites par Lacordaire, Boheman a ajouté l'E. gigantea de Malacca, ce qui porte à 12 les espèces connues. Groupe IV. Érotylites. Mâchoires à lobe interne bidenté. — Palpes maxillaires à 4« article dilaté transversalement, subtriaogulaire ou sécuriforme. — Menton à. face externe divisée en trois aires, la médiane plus grande, située sur un plan plus externe que les latérales. — Languette non dilatée antérieurement, souvent atténuée, munie de paraglosses. — Prothorax transversal, souvent conique et atténué en avant, de la largeur des élytres à sa base. — Cavités cotyloïdes fermées. — Epimères méta- thoraciques bien visibles. — Tarses subpentamères. — Corps ova- laire, ou subhémisphérique, très-rarement oblong-ovalaire. Ce dernier groupe, presque aussi important que les précédents réunis, correspond point pour point à la Tribu des Erotyliens pro- prement dits du Prof. Lacordaire; celle-ci n'a guère subi de change- ment depuis la publication de la Monographie de cet auteur, éditée en 1842; deux genres seulement ont été ajoutés, l'un par Erichson (Prepopharus), l'autre par M. Kirsch (Tapinotarsus). Les deux spinules, dont le lobe interne des mâchoires est muni, permettent de distinguer avec certitude les Erotyliens vrais des En- gidites et des Triplacites; les trois autres divisions présentent, il est vrai, des mâchoires semblables, mais la forme de la languette seule, indépendamment d'autres notes distinctives, établit une limite assez tranchée : cet organe est plus ou moins atténué en avant dans les Erotylites, il est de forme subcarrée dans les Encaustites, et large- ment évasée dans les Hélotides et les Langurides. En outre, le dernier article des palpes maxillaires est toujours plus ou moins largement sécuriforme, tandis qu'il est en fuseau dans les deux premières coupes, chez lesquelles, en outre, les epimères méta- thoraciques sont indistinctes, tandis que nulle part ailleurs dans la famille actuelle, elles ne sont aussi développées que dans les Eroty- lites. Les épipleures des élytres sont aussi remarquablement dilatées. itUOTYLlTES. 49 Les Erotyliens vrais, malgré le grand nurabre de types qu'ils ren- ferment, se reconnaissent en général avec facilité; mais précisément ce faciès un peu uniforme amène de grandes difilcultés lorsiju'il s'agit de distinguer les genres les uns des autres. Le tableau suivant, emprunté à la Monographie des Erotyliens, pourra faciliter cette étude : A. Yeux fortement granulés. B. Massue des antennes courte et serrée. B'. — — grêle, allongée, formée d'ar- ticles lâchement unis. C. Pattes longues et grêles. C. — médiocres ou courtes. D. Prothorax grand, à peine échancré en avant. D'. — court, fortement échancré en avant. A'. Yeux finement granulés. E. Museau cunéiforme, court, non rétréci à sa base (sauf chez quelques GocciMORrHus). F. Corps orbiculaire, ou largement ovale, ou hémi- sphérique. G. Pronotum coupé carrément à sa base, médiocre- ment échancré en avant. G'. Pronotum coupé obliquement de chaque côté de sa base, fortement échancré en avant, ayant plus ou moins la forme d'un V, à branches très- écartées. F'. Corps de forme variable, mais jamais orbiculaire ou hémisphérique. Prothorax toujours coupé carrément à sa base, celle-ci tantôt largement, tantôt étroitement lobée dans son milieu. E'. Museau quadrangulaire, à côtés parallèles chez quelques-uns, étranglé à sa base dans le plus grand nombre. H. Elytres fortement cordiformes. H'. — de forme variable^ mais non cordifoi mes. I. Pronotum bi- ou quadrisinué à S3 base ; celle-ci lar- gement lobée dans son milieu. K. Pronotum ayant en dessus des impressions plus ou moins marquées. K'. Pronotum sans impressions en dessus. I'. — non sinué .'i sa base. L, Pronotum étroitement lobé au milieu de sa base; antennes médiocres, corps oblong ou ovalaire, en général pou convexe. M. Languette acuminée, prosternum plus ou moins caréné. Coléoptères . Tome XII. AtUacochilus. Thonius. Euphnnixtes. Cyclomorphus. Coccitnorphus. Aegilhus. Brachysphœnus. Eurycardius. Erotylus. Zunarius. l'repupharus. 4 50 ÉROTYLIENS. M'. Languette échancrée, prosternum convexe. Scnphidomorphus. V. ProDOtuna largement lobé au milieu de sa base. N. Antennes courtes. 0. Cuisses dépassant plus ou moins les côtés du corps. Bacis. 0'. Cuisses très-courtes, ne dépassant pas les côtés du corps. Tapinotarsus. N'. Antennes dépassant notablement la base du pro- notum, souvent de la longueur du corps bu de la moitié du corps. P. Corps plus ou moins elliptique. Priotelus. P'. Corps ovale, fortement et également rétréci à ses deux extrémités. Omoiotetus. AULACOCHILUS. Chevrout, Dej. Catal. S" éd. p. 453 (1). Tête petite, à museau court, très-obtus, épistome séparé du front par uue fine strie arquée; labre très-court, tronqué ou subarrondi; maiidibules épaisses, robustes, à extrémité dentée, à bord interne un peu membraneux ; mâchoires à lobe interne armé de deux épines subégales, lobe externe subtriangulaire, atténué à sa base, palpes à 1 article grêle, aussi long que les deux suivants réunis, 2 et 3 courts, obconiques, 4 dilaté en segment de cercle ; lèvre inférieure à menton oblong, tricuspide à son bord antérieur, sa face externe divisée en trois portions par une carène élevée; à languette échaucrée au mi- lieu, ses paraglosses non saillantes, à palpes à 1 article grêle, 2 très- court, 3 transversal, à peine sécuriforme, largement tronqué. — Yeux arrondis, fortement granulés. — Antennes courtes, 1 article gros, sub- cylindrique, 2 court, obconique, 3 subclaviforme, aussi long que les deux suivants réunis, 4-8 oblongs, décroissant de longueur, 9-11 for- mant brusquement une massue ovale, serrée, à articles transver- saux. — Prothorax plus large que long, échancré en avant, sinué de chaque côté en arrière; écusson médiocre, subpeutagonal , à côtés curvilignes. — Elytres oblongo-ovalaires. — Prosternum assez large, en triangle à sommet antérieur et en pointe saillante, dilaté en ar- rière, tronqué et subémarginé ; mésosternum transversal, à bord an- térieur en saillie obtuse, parapleures métathoraciques subdilatées en arrière. — Pattes courtes, à cuisses fortement canaliculées en dessous, (1) Syn. TniPLAX, Germar, Faun. 1ns. Eur. fafc. 12, n» 15; Castelnau, Hist. natur. des Coléopt. [I, p. 5:Î0. — Erotylus, Fabric. Syst. Eleuth. II, p. 6; Schônh. Synon. Ins. II, p. 3"27. — Engis, Mac-Leay, Annal. Jav. p. 42. — AuLACocHEiLUS, Lacord. Monogr. Erotyl. p. 245; Bedel, Abeille, V, p. 34; Red- tenb. Faun. Austr. H"- éd. p. 374; Fairmairo, Gcn. Coleopt. Euiop. IV, p. 270. — AuLACOCHiLus, Bedcl, Aiin. Soc. cutom. Franco, 1872, p. 271. ÉROTYLITES. 51 jambes simples , tarses à articles un peu dilatés , les trois premiers égaux, pubescents en dessous, le 5 plus court que les précédents réunis. Le corps de ces insectes est de forme oblongue, ovale-elliptique, atténuée en arrière, il est glabre en dessus et souvent brillant. Il est surtout caractérisé par la forte granulation des yeux, ce qui indique des habitudes nocturnes, et par la massue des antennes dont les ar- ticles sont serrés les uns contre les autres et transversaux. Le Prof. Lacordaire a connu et décrit huit espèces de ce genre ; dans un travail récent, M. L. Bédel (1. c.) a porté le nombre des types à quinze. La plupart habitent les grandes îles de l'Archipel indien; plusieurs se retrouvent simultanément dans plusieurs de ces îles et la presqu'île de Malacca. Deux types appartiennent à l'Afrique, l'un à l'Afrique australe, l'autre à l'Algérie j une espèce, connue de- puis longtemps, a été découverte par le comte Dejean dans les Alpes de la Croatie et décrite pour la première fois par Germar. THONIUS. Lacordaire, Monogr. Erotyl. p. 232. Tête grande, terminée par un museau cunéiforme, très-court; épis- tome séparé du front par une Ugne très-fine, émarginé en avant; labre arrondi et cilié à son bord libre; mandibules épaisses, cornées à leur bord interne, dentées à l'extrémité; mâchoires à lobes subégaux, ciliés, l'interne armé de deux crochets, palpes à \ article très-grêle, long, 2-3 obconiques, 4 médiocrement dilaté en segment de cercle; lèvre inférieure à menton subcarré, tricuspide en avant, languette subéchancrée, à paraglosses distinctes, palpes à dernier article semi- ovalaire, largement tronqué. — Yeux médiocres, arrondis, assez for- tement granulés. — Antennes grêles, dépassant la base du prothorax, 4 article gros, subcylindrique, 2 court, oljconique, 3 aussi long que les deux suivants réunis, 4-8 subégaux, 9-H dilatés en massue al- longée, lâche, son 1 article en triangle, le 2 en croissant, le 3 petit, subcirculaire. — Prothorax presque aussi long que large, fortement échancré en avant, coupé presque carrément à son bord postérieur, un peu rétréci vers l^base qui est moins large que les élytres; écusson en triangle curviligne. — Elytres oblongues, subdilatées vers le mi- lieu, presque planes en dessus chez les mâles, subglobuleuses en ar- rière chez les femelles. — Prosternum médiocrement large, convexe, obfusément saillant en avant et cachant une partie des organes buc- caux, tronqué carrément on arrièic ou subémarginé; mésosteruum transversal, à bords droits ; parapleures métathoraciques subparal- lèles. — Pattes longues et grêles, cuisses dépassant les côtés du corps, à peine déprimées à leur face interne, jambes linéaires; tarses anté- 52 ÉROTYLIENS. rieurs subdilatés, les autres grêles, plus allongés, 5 article aussi long que les précédents réunis. La forme de ces insectes est tout-à-fait caractéristique ; elle est due au rétrécissement qui se voit à Tunion du pronotum et des élytres; en outre, le corps est assez convexe, brillant, protégé par des tégu- ments d'un aspect assez résistant. Les antennes rappellent, par leur massue, celles des Cyrtomorphus, mais les deux types ne peuvent être confondus, ils appartiennent à des sections différentes. Les épipleures des élytres, eu égard à celles des autres genres, sont étroites et re- gardant obliquement en dehors ; dans la plupart des autres types du groupe actuel, ces épipleures sont très-larges , surtout en avant et brusquement rétrécies en arrière, elles regardent en général directe- ment en bas. Aucun autre genre ne présente non plus des pattes aussi grêles et aussi allongées. On connaît quatre espèces originaires de la Colombie; l'une a été décrite par Lacordaire, les trois autres par Guérin-Méneville dans l'Iconographie du Règne animal (p. 308). EUPHANISTES. Lacordaiue, Monogr. Erotyl. p. 25S. Tète terminée par un museau cunéiforme très-court ; épistome ar- rondi en avant, tantôt entier, tantôt légèrement échancré en demi- cercle; labre arrondi et cilié; mandibules assez robustes, cornées à leur bord supérieur interne; mâchoires à lobe interne armé de deux spinules, dernier article des palpes médiocrement dilaté, trigone; lèvre inférieure a menton en triangle allongé, tricuspide à son bord antérieur ; à languette entière à son bord libre, ses paraglosses pres- que nulles; palpes à dernier article de même forme que l'article ter- minal des palpes maxillaires, mais beaucoup plus petit, — Yeux assez grands, arrondis et fortement granulés. — Antennes grêles, de la lon- gueur du prothorax ou un peu plus longues, à i article assez gros, subcylindrique , 2 très-court, 3 de la longueur des deux suivants réunis, 4-7 décroissant peu à peu, 8 pareil aux précédents ou globu- leux, 9-11 formant une massue grêle, oblongue, à articles séparés.— Prolhorax grand, à peine rétréci et faiblement échancré en avant, tombant brusquement sur ses bords latéraux, faiblement lobé ou sinué à sa base, écusson en triangle curviligne. — Elytrres ovalaires, à dé- clivité postérieure tantôt s' abaissant peu à peu, tantôt perpendicu- laire et arrondie. — Prosternum caréné ou non. — Pattes médiocres, assez robustes; cuisses comprimées et canaliculées en dessous; jam- bes grêles, très-légèrement arquées; tarses simples, le 1 article des postérieurs tantôt un peu, tantôt beaucoup plus long que 2, 3 non dilaté, 5 plus court que les précédents réunis. Le corps est ovalaire, assez convexe, protégé, comme chez les Tho- KROTYLITES. 53 mus, par des téguments solides et brillants. Les deux espèces connues, originaires de la Colombie, présentent entre elles des différences dans la forme du prosternum et dans celle des élytres; dans l'opinion du Prof. Lacordaire, elles pourraient peut-être former deux coupes gé- nériques distinctes; pour le moment, nous laissons les choses telles qu'il les a établies. CYCLOMORPHUS. HoPE, Rev. Zool. 1841, p. 114 (1). Tête terminée par un museau cunéiforme, très-court; épistome in- distinctement séparé du front, subémarginé en avant; labre arrondi et cilié à son bord; mandibules cornées à leur bord interne; mâchoires à lobes subégaux, ciliés, l'interne armé de deux épines, l'une longue, aiguë, l'autre tiès-petite , à peine distincte, palpes à dernier article dilaté en triangle transversal; lèvre intérieure à menton oblong, tri- cuspjde en avant, languette très-petite, subémargiaée avec des para- glosses presque nulles, palpes à dernier article transversal, un peu dilaté en dedans. — Yeux médiocres, arrondis, fortement granulés. — Antennes atteignant la base du pronotum, grêles, i article court, renflé, 2 moniliforme, 3 plus long que le suivant, 4-8 allongés, grêles, 9-11 dilatés en massue oblongue, lâche. — Prothorax transversal, ré- tréci en avant, à échancrure antérieure profonde, droite dans son fond et oblique sur ses bords, coupé plus ou moins carrément à sa base, celle-ci largement, mais faiblement lobée dans son milieu; écusson à contours arrondis en arrière. — Elytres largement ovalaires, épipleures dilatées vers leur base, planes, regardant en bas. — Pro- steruum triangulaire, tronqué en arrière, subcaréné en avant et ter- miné par une saillie plus ou moins marquée; mésosternum transver- sal, subquadrangulaire ; parapleures métathoraciques subparallèles. — Pattes médiocres, cuisses canaUculées en dessous, jambes légère- ment arquées, subdilatées à leur extrémité; tarses un peu dilatés, 1 article des postérieurs plus long que 2, 3 subcordiforme, S plus court que les précédents réunis. Chez ces insectes, le corps est largement ovale, convexe, à tégu- ments en général solides, luisants et comme vernissés; les uns res- semblent à certaines Chrysomèles, d'autres à des Coccinelles. Ils représentent en Amérique les Cyrtomorphus de l'Inde, et se rencon- trent tous dans la Colombie; le Prof. Lacordaire en a décrit 10 types différents. Dans les espèces que nous avons examinées, le lobe interne des mâchoires paraît armé d'une seule épine, la seconde est, comme le dit Lacordaire, à peine distincte ; ce caractère distingue le type actuel des Aulacochilus, qui ont, du reste, une forme plus allongée. (1) Lacord. Monogr. Erolyl. p. 258. 34 ÉROTTLIENS. Quant aux Euphanistes, aux Thonius^ la grandeur du pronotum ne permet pas la confusion. Il est plus difficile d'en séparer les Bra- chyspHjEnus, on ne peut guère avoir recours qu'à la granulation des yeux, caractère bien faible et d'une application souvent difficile. Aux espèces contenues dans la Monographie des Erotyliens , il faut ajouter un type du Pérou, publié par Erichson, et un second des en- virons de Bogota, par M. Kirsch. COCCIMORPHUS. HoPB, Rev. Zool. 1841, p. 114 (1). Tête courte, plane ou excavée en dessus, terminée par un mu- seau tantôt cunéiforme et court, tantôt en quadrilatère plus ou moins allongé j épistome séparé du front par une strie fine, subéniarginé ; labre assez grand, transversal, entier ; mandibules robustes, courtes, convexes en dehors, submernbraneuses au bord interne, extrémité bi- ou tridentée ; mâchoires à lobe interne armé de deux spinules très- inégales; palpes à dernier article dilaté, sécuriforme, du double plus large que long; lèvre inférieure à menton transversal, légèrement tricuspide en avant, divisé en trois aires, les latérales petites; lan- guette subéchancrée, paraglosses visibles, palpes à dernier article di- laté, un peu plus large que long. — Yeux médiocres, finement gra- nulés. — Antennes courtes, n'atteignant pas la base du pronotum, subrigidules, grossissant peu à peu vers l'extrémité, 3 article un peu plus long que le suivant, 4-7 obconiques, décroissant graduellement de longueur, 8-11 dilatés en massue assez grande et assez serrée, les articles 9-10 semblables. — Prothorax très-court, à échancrure anté- rieure droite dans son fond et oblique sur les côtés, coupé presque carrément à sa base avec des angles latéraux subaigus et distincte- ment recourbés en arrière ; écusson semi-ogival, presque aussi large que long. — Elytres largement ovales, souvent un peu élargies pos- térieurement, épipleures subconcaves, très-larges en avant, regar- dant directement en bas. — Prosternum convexe, non élargi, tronqué en arrière; mésosternum transversal, plus large en avant; parapleures métathoraciques parallèles. — Pattes courtes, faibles, cuisses canalicu- lées en dessous, jambes droites, tarses subdilatés, i article des posté- rieurs aussi long que les 2 suivants réunis, 3 subcordiforme, S plus court que les précédents réunis. Ce genre a été indiqué par M. Chevrolat, puis par Hope, et carac- térisé par le Prof, Lacordaire. Il se rapproche beaucoup des Aegithus (1) Sya. Strongylosomos, Chevrolat, Dej. Catal. iJ" éd. p. 431. — JEcnavs, Guérin-Mén. Revue Zool, 1841. — Erotylus, Duponch. Monogr. du g. Erotyl. p. 33; Olivier, Entom. V, p. 481. — Coccimorphus, Lacord. Monogr. Erotyl. p. 266. ÉROTYLITES. 33 aussi bien pour la forme générale que dans les détails d'organisation; les différences résident, ainsi qu'on le verra ci-après, dans les con- tours du pronotum et la longueur des antennes. Il est propre à l'A- mérique méridionale ; on connaît 6 espèces du Brésil, 3 de Cayenne, 2 de Colombie et une du Pérou. AEGITHUS. Fabricids, Syst. El. II, p. 9 (1). Tête petite, légèrement aplatie en dessus, terminée par un mu- seau cunéiforme; épistomo incomplètement séparé du front, plus ou moins émarginé en avant; labre transversal, arrondi et cilié à son bord libre; mandibules épaisses, rugueuses sur leur côté externe, légère- ment membraneuses au bord interne ; mâchoires à lobe interne bi- épineux, dernier article des palpes sécuriforme, plus ou moins allongé transversalement; lèvre inférieure à menton oblong, très-légèrement tricuspide en avant, supporté par un sous-menton, en général, plus développé que dans les autres genres ; languette subentière à para- glosses petites et distinctes, dernier article des palpes de même forme que l'article correspondant des palpes maxillaires, mais plus petit. — Yeux arrondis, peu saillants, finement granulés. — Antennes grêles, dépassant la base du pronotum, grossissant peu à peu vers l'extré- mité, 3 article un peu plus long que le suivant, 4-7 obconiques, dimi- nuant graduellement de longueur, 8-H formant une massue oblon- gue, assez serrée. — Prothorax très-court, très-rétréci et fortement échancré en avant, coupé très-obliquement de chaque côté en arrière, les angles mousses, non prolongés en arrière; écusson semi-ogival, plus ou moins allongé. — Elytres de la largeur du prothorax à leur base, du double plus larges dans leur milieu, cordiformes, largement ovales, très-convexes, hémisphérico-ovales ou hémisphériques; épi- pleures subconcaves, regardant directement en bas, remarquable- ment larges et offrant leur plus grande largeur un peu en arrière des épaules. — Prosternum obtusément caréné sur la ligne médiane, sub- dilaté en arrière et échancré; mésosternum convexe, dilaté d'arrière en avant; parapleures métathoraciques parallèles ou subrétrécies vers l'extrémité. — Pattes tantôt assez longues, tantôt médiocres ou cour- tes, peu robustes; cuisses fortement canaliculées en dessous, jambes presque droites; tarses légèrement dilatés, 1 article plus long que 2, surtout aux postérieurs, 3 subcordiforme, S moins long que les pré- cédents réunis, à crochets divariqués. Les insectes qui composent ce genre, empruntent un faciès spécial à la forme du corps, ovale ou hémisphérique et à celle du pronotum. (1) Syn. Erotylus, Olivier, Latreille, Germar, Duponchcl. — iTlciiHos, De- jcan, Cat. éd. 'S, p. iSl ; Lacord. Monogr. Erotyl. p. 27G. 56 ÉROTYITENS. Ce dernier est très-petit, très-r(''tréci en avant, si profondément échaucré antérieurement et coupé si obliquement de chaque côté à la base, qu'il ressemble presque à un V dont les branches formeraient un angle très-ouvert; par suite les angles postérieurs sont en général mousses et non saillants en arrière comme chez les Coccimorphus. La tête et le prothorax ne sont jamais pointillés et les élytres sont éga- lement imponctuées, dans la moitié environ des espèces. La Monographie des Erotyliens contient les descriptions détaillées de 31 espèces, qui se répartissent comme suit sur le continent Amé- ricain, 1 paraît répandue dans toute l'Amérique intertropicale, 8 sont du Brésil, 2 de la Bolivie, S de Cayenne, 10 de Colombie, 4 du Mexi- que, la patrie exacte de la dernière est inconnue. Depuis la publica- tion de ce travail, le genre s'est enrichi d'une espèce de la Colom- bie il), de deux du Pérou (2), d'un même nombre de l'Amazone (3), et tout autant des environs de Bogota (4). BRACHYSPH^NUS. Lacordaire, Monogr. Erolyl. p. 296 (5). Tète médiocre, plane ou légèrement convexe ; épistome ordinaire- ment confondu avec le front, éraarginé à son bord libre; labre ar- rondi et cilié; mandibules robustes, partiellement membraneuses à leur bord interne, bidentées à leur extrémité; mâchoires à lobe in- terne bi-épineux, dernier article des palpes dilaté, sécuriforme ; lèvre inférieure à sous-menton assez long, supportant un menton quadran- gulaire oblong, tricuspide eu avant et divisé en trois aires subégales, les latérales situées sur un plan plus interne; languette très-petite, subémarginée, à paraglosses distinctes, à palpes à dernier article di- laté, transversal, du double plus large que long. — Yeux médiocres, convexes, finement granulés. — Antennes grêles ou robustes, attei- gnant la base du pronotmn, souvent plus courtes, 3 article allongé, plus long que le suivant, 4-7 oblongs ou obconiques, une massue (1) Guérin-Mén. Icon. du Règ. An. Texte, p. 308. (2) Erichs. Arch. f. Naturg. XIII, p. 1, p. 179. (3) Guérin-Mén. Verhand. il. Zool-Bot. Verein, zu Wien. 1855. (4) Kirsch, Berlin, enlom. Zeitscli. IX, p. 99. (5) Syn. Chrysomei.a, Linné, Syst. nat. II, p. 590. — Galeruca, Fabricius, Entom. Syst. II, p. 16. — Erot-vlos, Duponch. Monogr. du g. Erotyl. p. 39; Gernaar, Ir.s. Sp. Nov. p. 613; Casteinau, Hist. nat. d. Col. II, p. 520; Olivier, Encyd. métli. VI, p. 436; Entom. V, p. 477; Fabric. Syst. El. II, p. 7. ^ Mycotretus, Alloiotelus, Ischyuus, Bkachymerus (p.), Guérin-M. Rev. Zoot. 1841, p. 119, 154. — MoRPHOiDES, Hope, Revue Zool. 1841. — Barytopus, iPHicLus, Saccomobphus, Amphh.ocus, Typocepualus, Delphus, Brachymerus (p.)^ Clievrolat et Dejean, Catal. 3' éd. p. 449 et sniv. JÎROTYLnES. S7 grêle, lâche, formée par les trois ou par les quatre derniers articles. — Prothorax transversal, peu convexe, plus ou moins long et plus ou moins rétréci en avant, à bord postérieur lobé dans son milieu, non échancré comme dans les Aegithus, ses angles postérieurs plus ou moins saillants; écusson en triangle curviligne. — Elytres ovales ou oblongues, non subhémisphériques, épipleures très-médiocres, leur plus grande largeur en avant et regardant directement en bas. — Prosternum tantôt médiocrement convexe, tantôt caréné sur la ligne médiane avec une saillie tuberculiforme au bord antérieur, subdilaté en arrière et plus ou moins échancré; mésosternum transversal, un peu convexe, tronqué carrément en avant ou subarrondi ; parapleures métathoraciques linéaires ou subdilatées en arrière. — Pattes courtes, cuisses grêles, canaliculées en dessous, jambes plus ou moins flexueu- ses, tarses subdilatés, le premier article de longueur variable. Le genre actuel, tel qu'il est délimité dans la Monographie des Erotyliens, renferme environ 150 espèces; dans ce grand nombre de types, la forme générale du corps est sujette à de grandes variations, mais jamais il ne présente le contour brièvement ovalaire ou subhé- misphérique des CocciMORPHus et des Aegithus; en outre, le prono- tum ne présente en aucun type cette forme en V ouvert, si remar- quable chez les Aegithus; les épipleures des élytres sont aussi cons- truites sur un plan différent. D'autre part, le genre actuel se distingue des suivants par la forme du museau, qui est chez ces derniers, au moins dans la très-grande majorité des espèces, distinctement étran- glé à sa base. Le Prof. Lacordaire, après un examen prolongé et très-minutieux des riches matériaux qu'il avait sous les yeux, n'a pas cru devoir éle- ver au rang de genres les groupes qu'il a formés parmi ces nombreu- ses espèces; il s'est borné à établir onze divisions auxquelles il a, par exception, imposé des noms et qu'il considère comme des sous-genres. Dans l'état actuel de la science entomologique, cette manière de pro- céder nous paraît la plus conforme à la nature des choses, parce qu'on évite par là de créer des genres dont la trop grande multiplication a pour effet de détruire des analogies intimes et d'obscurcir la science, lorsque les coupes génériques ne peuvent pas être caractérisées d'une façon précise. Il n'est pas impossible que de nouvelles études permet- tront de séparer les BRACHYSPH.^l:NUS en plusieurs genres; nous som- mes porté à croire que les formes du prosternum et du mésosfernum, si importantes dans le groupe des Phytophages, n'ont pas encore été suffisamment appréciées, et il est à désirer qu'un entomologiste re- prenne l'étude de ce groupe avec des matériaux suffisants. Tous les BrachysfHvENUS' appartiennent à l'Amérique centrale et surtout à l'Amérique du Sud ; à propos des sous-genres, nous donne- rons d'une manière plus précise leur distribution géographique. S8 ÉROTYLIENS. Sous-Genre. MEGAPROTUS. Lacordaire, Monogr. Erotyl. p. 297. Corps court, ovalaire, plus ou moins convexe. — Antennes grêles. — Prothorax transversal, très-rétréci et fortement échancré en demi- cercle en avant, arrondi sur les côtés, coupé carrément à sa base qui est munie dans son milieu d'un lobe étroit assez prononcé, plus ou moins convexe en dessus et très-lisse. — Prosternum caréné ou non. — Pattes courtes, jambes et tarses grêles, 1 article des postérieurs au moins aussi long que les deux suivants réunis, ceux-ci en général très-courts. Insectes de petite taille, de forme ovalaire plus ou moins atténuée aux deux bouts, différant des Habrodactylus par l'échancrure en arc de cercle régulier du bord antérieur du pronotum. La Monographie des Erotyliens contient la description de 18 espèces, 3 du Brésil, ii de Cayenne, 3 de Colombie; la patrie de la dernière est inconnue. Sous-Genre. HABRODACTYLUS. LacordairEj Monogr. Erotyl. p. 3H. Corps de forme un peu variable, en général ovalaire ou ovale-ellip- tique, toujours plus ou moins court, tantôt assez, tantôt médiocre- ment convexe. — Prothorax fortement transversal, plus ou moins ré- tréci en avant, à échancrure antérieure droite dans son fond et oblique sur les côtés, coupé carrément à sa base qui est tantôt étroitement, tantôt largement lobée dans son milieu, peu convexe et souvent pres- que plane en dessus. — Pattes courtes, en général assez fortes ; tarses grêles ou médiocrement robustes, i article de la longueur au moins des deux suivants réunis, rarement un peu plus court ; ceux-ci tantôt très-courts, tantôt un peu plus longs. Insectes également de petite taille, comme les précédents, en diffé- rant par la forme de l'échancrure du bord antérieur du pronotum. Le Prof. Lacordaire en a décrit 32 types : 40 du Brésil, 15 de Cayenne, 4 de Colombie, 2 du Mexique ; la patrie de la dernière lui est restée inconnue. Sous-Genre. ACRONOTUS. Lacordaire, Monogr. Erotyl. p. 332. Corps ovalaire, également atténué à ses deux extrémités, convexe. — Pro thorax assez, long, un peu rétréci .en avant, à échancrure an- térieure droite dans son fond et oblique sur les côtés, coupé carré- ment à sa base qui est largement lobée dans son milieu, presque plane en dessus. — Prosternum caréné sur la ligne médiane en avant. — ÉROTYLITES. 59 Pattes courtes, tarses robustes, allongés; i article des postérieurs de la longueur des deux suivants réunis, ceux-ci bien développés; le 5 long à tous les tarses. Deux espèces, originaires de Colombie, constituent cette division; l'une a été décrite par Lacordaire, l'autre par Guérin-Méneville dans l'Iconographie du Règne anim. Texte, p. 3H. Sous-Genre. STERNOLOBUS. GuÉRiN-M., Revue Zool. 1841, p. 118 (1). Corps, prothorax et tarses de forme variable. — Prosternum forte- ment caréné, surtout en avant. Le caractère essentiel de cette division réside dans la forme du pro- sternum, qui est fortement relevé en avant, comprimé et terminé par un fort tubercule qui s'avance vers la cavité buccale. Quatre des espèces connues, originaires de la Colombie, sont d'un jaune plus ou moins vif, avec deux taches foncées sur les élytres; la cinquième, rencontrée au Pérou, quoique de la même nuance géné- rale, a les taches des élytres autrement dessinées. Sous-Genre. IPHICLUS. Lacordaire, Monogr. Erotyl. p. 337. Corps de forme variable, le plus souvent elliptique, parfois très- régulièrement ovale-oblong, — Prothorax transversal, court, à échan- crure antérieure droite dans son fond et oblique sur les côtés, tantôt largement, tantôt étroitement lobé au milieu de sa base, qui est cou- pée carrément, peu convexe en dessus. — Pattes de longueur varia- ble ; tarses plus ou moins robustes ; 1 article des postérieurs très-ra- rement aussi long que les deux suivants réunis. Ce sous-genre est très-faiblement caractérisé et les espèces qu'il renferme diffèrent parfois sensiblement les unes des autres, tantôt le prosternum est caréné, tantôt convexe; les jambes sont droites ou flexueuses (/. G-punctatus), les sutures épisternales peuvent s'effacer (/. varians) au prosternum ; enfin on observe des nuances sensibles dans les dimensions des articles qui forment la massue des antennes. Une étude comparative des espèces permettrait peut-être de mieux caractériser ce type. On connaît 22 espèces, 16 du Brésil, 2 de Cayenne, 4 de Colombie. (1) Lacordaire, Monogr. ErotyL p. 333. 60 ÉROTYLIENS. Sous-Genre. MORPHOIDES. Lacord. Monogr. Erotyl. p. 356. Corps généralement oblong ou elliptique, souvent subparallèle et alors très-peu convexe, très-rarement ovalaire et court. — Prothorax en général assez long, faiblement rétréci et fortement échancré en avant, échancrure droite dans son fond et oblique sur les côtés ; mani au milieu de sa base qui est coupée carrément, d'un lobe médiocre- ment large, tronqué dans la plupart des espèces ; plan ou très-peu convexe en dessus. — Tarses assez robustes; 1 article des postérieurs souvent aussi long que les deux suivants pris ensemble. La coloration peut tout aussi bien servir à reconnaître ces insectes que les caractères ci-dessus : ils sont ordinairement noirs avec les élytres et l'abdomen d'un rouge de brique ; ces dernières sont sans taches ou en ont chacune une ou deux, grandes ou petites, situées vers le milieu du disque ; chez d'autres les élytres sont testacées avec une ou deux taches allongées sur chacune ; parfois la coloration est uniforme et rouge, sauf les pattes et les antennes. Le prosternum est tantôt caréné, tantôt simplement convexe. Le Prof. Lacordaire décrit 49 espèces, Jl du Brésil, i de Cayenne, i de Bolivie et 6 de Colombie. Erichson en a ajouté deux autres du Pérou (1 ). Sous-Genre. AEGITHOMORPHUS. Lacobdaire^ Monogr. Erotyl. p. 374. Corps largement ovalaire, atténué à ses deux extrémités, convexe. — Prothorax trapézoïdal, assez fortement échancré en avant, l'échan- crure étant droite dans son fond et oldique sur les côtés ; coupé car- rément à sa base, qui est assez largement lobée dans son milieu; pres- que plane en dessus. — Tarses robustes, 1 article des postérieurs plus court que les deux suivants réunis. Corps noir avec l'abdomen ferrugineux, élytres noires avec une grande tache commune ferrugineuse. On connaît deux espèces seule- ment, originaires du Brésil. Aux caractères indiqués, nous ajouterons que le prosternum est caréné, comme pincé, seulement vers le bord antérieur, que les jambes ne présentent pas de stries en dehors. Sous-Genre. SPHENOXUS. Lacordaire, Monogr. Erotyl. p. 376. Tète terminée par un museau aussi court, mais plus rétréci que chez les précédents et paraissant conique à la vue simple. — Protho- (1) Erichs. Arch. f. Natiirg. Xlll, p. 1, p. 178, / ÉROTYLITES. 61 rax trapézoïdal, long, fortement échancré en demi-cercle en avant, largement lobé au milieu de sa base qui est coupée carrément, plane en dessus. — Pattes assez longues et robustes; tarses allongés; 1 ar- ticle des postérieurs plus court que les deux suivants réunis ; le 5 aussi long que les trois premiers pris ensemble. — Corps ovalaire. Cette division, caractérisée par la forme du museau et la longueur du dernier article des tarses, ne comprend qu'une seule espèce, ori- ginaire de Colombie; c'est un bel insecte à élytres d'un bleu d'acier traversé par deux bandes jaunes. Sors-GENRE. OOGASTER. Lacordaire, Monogr. Erotyl. p. 377. Corps ovalaire, également rétréci à ses deux extrémités, assez con- vexe. — Prothorax court, très-rétréci et largement échancré en demi- cercle en avant, coupé carrément à sa base, qui est munie dans son milieu d'un lobe large et arrondi , presque plane en dessus. — Pattes médiocres, assez robustes, ainsi que les tarses; 1 article des posté- rieurs notablement plus court que les deux suivants réunis. Deux petites espèces, rencontrées toutes deux à la Guadeloupe, for- ment cette division. Nous ajouterons à la diagnose que le prosternum est convexe sur la ligne médiane, que les jambes sont distinctement striées en dehors. Ce sont des Habrodactylus pour la forme générale, mais ces derniers ont l'échancrure antérieure du pronotum droite dans son fond et le 1 article des tarses postérieurs beaucoup plus long. Sous-Genrk. BARYTOPUS. Lacordaire, Monogr. Erotyl. p. 379. Corps de forme variable, tantôt régulièrement ovalaire et convexe, tantôt subparallèle, aussi large en arrière qu'en avant ou oblong- elliptique, et dans ces deux derniers cas peu convexe. — Prothorax en général long, médiocrement rétréci en avant, à échancrure antérieure droite dans son fond et oblique sur les côtés, coupé carrément à sa base qui est assez étroitement et assez fortement lobée dans son mi- lieu, un peu convexe sur le disque chez la plupart, presque plane chez les autres. — Pattes courtes ou médiocres, plus ou moins robustes, ainsi que les tarses; 1 article des postérieurs très-rarement aussi long que les deux suivants réunis. Les Barytopus sont ornés de couleurs vives, qui presque toujours sont disposées en bandes transversales, tantôt entières, tantôt formées de taches. Le prosternum est le plus souvent caréné sur la hgue mé- diane, et les jambes striées en dehors ou arrondies. I.a Monographie des Erotyliens contient la description de 33 types. 62 ÉnOTïLIENS. dont 9 du Brésil, dO de Cayenne, 6 de Bolivie et 8 de Colombie. Deux autres ont été publiées par Erichson dans les insectes du Pérou (1. c). Sous-Genre. BRACHYMERUS. Lacordaire, Monogr. Erotyl. p. 405. Corps ovalaire ou légèrement oblong, rarement elliptique, parfois assez fortement rétréci en arrière, peu ou médiocrement convexe. — Prothorax tantôt court, tantôt assez long, plus ou moins rétréci en avant, à échancrure antérieure presque toujours droite dans son fond et oblique sur les côtés, toujours coupé carrément et étroitement lobé à sa base. — Pattes courtes, plus ou moins robustes; tarses médiocres ou courts, 1 article des postérieurs plus court que les deux suivants réunis. La brièveté des tarses rapproche cette division des Barytopus, mais le système de coloration est différent, quoique très-variable selon les espèces. Quelques espèces, primitivement séparées de la coupe ac- tuelle, à cause de Texcavation de la tête en dessus, y ont été réunies par le Prof. Lacordaire. Cet auteur décrit 15 espèces, dont 3 du Bré- sil, 8 de Cayenne, 1 de Démérari, 3 de Colombie. L'iconographie du Règne animal contient la description d'un nouveau type (1) de la Co- lombie et un autre a été découvert au Pérou (2). EROTYLUS. Fabricius, Gêner. Insect. p. 36 (3). Tête médiocre, un peu convexe en dessus, terminée par un mu- seau large, quadrangulaire, ordinairement un peu rétréci à sa base, vis-à-vis de l'insertion des antennes; épistome séparé du front par un sillon distinct, émarginé en arc de cercle; labre assez saillant, fortement arrondi en avant, cilié sur ses bords; mandibules épaisses, ayant à leur bord interne une échancrure quadrangulaire occupée par une lame membraneuse, à extrémité fortement bidentée ; mâchoires à lobe interne bi-épineux, l'externe triangulaire, de même longueur, tous deux ciliés, palpes à 1 article grêle, 2 et 3 courts, obconiques, 4 dilaté, sécuriforme, deux fois aussi large que long; lèvre inférieure à sous-menton médiocre, menton subquadrangulaire, tricuspido en (1) Guérin-M. Icon. du Règ. An. Texte, p. 311. (2) Erichson, Arch. f. Naturg. XIII, p. 1, p. 179. (3) Syn. Chrysomela, Linnô^ Syst. Nat. II, p. 586. — Zonarius (p.), Gnérin- M., Rev. Zool. 1841^ p. 117. — Erotylos ci Hypselonotus, Hopc, Rev. Zool. 1841, p. 110. - Erotylus, Fabr. Syst. El. H, p. 4; Olivier, Entom. V, p. 468; Duponcliel, Monogr. du g. Erotylus, dans Mém. du Muséum, t. Xli; Dejcan, Catal. 3° àd. p. 449; Lacordaire, Monogr. Erotyl. p. 416. ÊROTYLITES. 63 avant, sa face externe divisée par des carènes en trois aires subéga- les, les latérales situées sur un plau plus interne; à languette mé- diocre, subéchancrée en avant, munie de paraglosses distinctes, dé- passant les angles latéraux; palpes à 1 article grêle, 2 court, trans- versal, 3 fortement dilaté, sécuriforme ou triangulaire, toujours moins développé que le dernier des maxillaires. ^- Yeux médiocres, peu sail- lants, un peu oblongs et perpendiculaires, finement granulés. — An- tennes peu robustes, dépassant le prothorax chez presque tous ; 1 ar- ticle assez gros, subcylindrique, 2 très-court, obconique, 3 de la lon- gueur des deux suivants réunis, 4-7 cylindriques et un peu renflés à leur sommet, 8 concourant le plus souvent à former la massue; celle- ci médiocre, allongée, ayant ses articles peu serrés. — Prothorax en trapèze transversal, profondément et carrément échancré en avant, bi-sinué de chaque côté à sa base, plus ou moins inégal en dessus avec des dépressions ou des sailUes plus ou moins marquées ; écusson en triangle curviligne. — Elytres bi-sinuées à leur base, de forme très-variable, tantôt médiocrement, tantôt très-convexes, souvent même gibbeuses ou pyramidales, à ponctuation forte, toujours plus ou moins irrégulière ; épipleures médiocres ou très-larges, parfois subdilatées en arrière des épaules, subconcaves et regardant directement en bas. — Prosternum en général caréné sur la ligne médiane en avant, tub- dilaté en arrière, tronqué et échancré: mésosternum en carré trans- versal; parapleures métathoraciques subdilatées à l'extrémité. — Pattes longues, grêles; cuisses faiblement canaliculées en dessous, compri- mées; les antérieures assez souvent renflées chez les mâles; toutes dépassant notablement les côtés du corps; jambes grêles, légèrement arquées ; tarses assez robustes ; 1 article des postérieurs plus long que 2, 3 fortement cordiforme, 5 faible, plus court que les précédents réunis. Ce genre, le plus remarquable de la Famille, par la taille, par l'é- clat et la variété des couleurs, par les formes souvent singulières des espèces, possède un faciès particulier, qui permet souvent de le re- connaître à la première vue. Les caractères qui le distinguent, con- sistent dans la forme du pronotum, dans celle du museau et dans la longueur des pattes. Le pronotum est presque plan, à surface inégale; ses bords latéraux sont légèrement arqués et convergents en avant, le bord postérieur est sinué et parfois bi-sinué de chaque côté; les angles postérieurs sont aigus et parfois un pou recourbés en arrière. La tête se termine en avant par un museau plus ou moins allongé, dont la base est rétrécie par les insertions antennaires. Les pattes sont longues et grêles, le plus ordinairement dissemblables entr'elles, surtout chez les mâles, qui ont les cuisses antérieures plus longues ou plus renflées, et les tibias de la môme paire plus arqués. A ces caractères, il faut ajouter que la ponctuation des élytres est toujours plus ou moins irrégulière, même chez les espèces où elle montre une tendance à se ranger eu séries longitudinales. 64 ÉROTYLIENS. Le Prof. Lacordaire a reconnu qu'il existe des différences sexuelles, au moins dans un certain nombre d'espèces ; elles consistent, comme il a déjà été dit, dans le renflement et l'allongement des pattes anté- rieures chez les mâles j dans le renflement ou l'épaississeraent des bords latéraux du pronotum; dans une légère sinuosité du bord pos- térieur du dernier segment abdominal La Monographie des Erotyliens contient la description détaillée de 55 espèces, en grande partie nouvelles à l'époque de sa publication ; 14 types appartiennent au Brésil, 13 à la Guyane, 15 à la Bolivie, 8 à la Colombie et 5 au Mexique. Depuis cette date, ce genre déjà si riche en espèces, s'est encore augmenté de onze types, 7 du Pérou (1), 1 de la Guyane anglaise (2), 3 de l'Amazone ou du Brésil (3) (4), 1 de Bogota (5). ZONARIUS. HoPE, Revue Zoolog. 1841, p. 111 (6). Tête petite, terminée par un museau fortement rétréci à sa base ; épistome assez grand, séparé du front par un sillon fin, échancré en avant; labre développé, transversal, arrondi et cilié à son bord libre; mandibules médiocres, membraneuses à leur bord interne; mâchoires à lobe interne biépineux, palpes à dernier article sécuriforme, trois ou quatre fois aussi large que long; lèvre inférieure à sous-menton très-couri, menton subquadrangulaire, tricuspide en avant, sa face externe divisée en trois aires, la médiane plus externe; languette pe- tite, subémarginée, munie de petites paraglosses; dernier article des palpes dilaté, sécuriforme, assez petit. — Yeux subarrondis, convexes, finement granulés. — Antennes grêles, dépassant la base du prono- tum, 1 article assez court, renflé, 2 de moitié moins long, 3 beaucoup plus grêle, trois fois aussi long que le précédent, 4-7 subcylindriques, décroissant peu à peu de longueur, massue allongée formée par les trois ou quatre derniers articles. — Prothorax transversal, rétréci en avant, fortement échancré antérieurement, bisinué à la base avec un lobe médian court et peu large, presque plane avec quelques fos- settes obsolètes; écusson en triangle allongé. — Elytres oblongues, (1) Erichs. Aich. f. Naturges. XIII, p. I, p. 176. (2) Erichs. Die Insekt. in Schomburgk's Reise in Guyana, 1848. (3) Guér.-Méu. Verh. de Zool.-Bot. Verein zU Wien. 18S3. {\) Tliomson, Rev. et Mag. de Zool. VIII, p. 476. (5) Kirscli, Berl. entom. Zeits. IX, p. 100. (6) Syn. Chrysomela, Linné, Syst. Nat. éJ. Gmelin, IV, p. 1685, 155. — Alloiotelus, Hope^ Rev. Zooi. 1841, p. 112. — Barytopus et Oligocorynus (p.), Ciievroiat, Dej. Cat. 3° éd. p. 449. — Erotylus, Fabric. Syst. Eieutli. II, p. 6; Olivier, Entom. V, p. 474; Duponch. Monogr. du g. Erotjl. p. 38; Geimar, lus. spcc. Nov. p. 611; Lacordaire, Monogr. Erotyl. p. 468. ÉROTYHTES. 65 plus ou moins convexes, à côtés arrondis ou subparallèles. — Proster- num convexe ou faiblement caréné en avant, élargi en arrière, tron- qué et subémarginé; mésosternura en carré transversal; parapleures métathoraciques très-peu élargies en arrière. — Pattes assez longues, peu robustes, cuisses dépassant un peu les côtés du corps, élargies et comprimées dans leur milieu, canaliculées en dessous; jambes grêles, presque droites; tarses assez robustes; le 1 article des postérieurs plus long que 2, 3 cordiforme, 5 plus petit que les précédents réunis. Le prof. Lacordaire, le créateur de ce genre, a décrit 9 espèces, 2 du Brésil, 3 de Cayenne, i de Bolivie, 2 de Colombie, 1 du Mexi- que, Erichson en a ajouté une dixième du Pérou (1). La coloration des élytres, sauf chez le discoîdeus, est difïérente de celle des Eno- TYLus; sur un fond blanc ou j.îunâtre, elle est fonuée de largos bandes noires; en outre, la forme des antennes, l'étranglement marqué du museau, la forme et la sculpture du prouotum caractérisent aussi nettement ce type que beaucoup d'autres de la section actuelle, où les distinctions sont si fugitives. EURYCARDIUS. Lacord. Monogr. Erotyl. p. 479 (it). Tête petite, terminée par un museau fortement rétréci à sa base ; épistome assez grand, séparé du front par un sillon très-fin, émar- giué en arc de cercle en avant; labre arrondi, cilié; mandibules non membraneuses en dedans; mâchoires à lobe interne armé de deux spi- nules très-petites et aiguës, dernier article des palpes dilaté assez lar- gement; lèvre inférieure à sous-menton court, menton subcarré, tri- cuspide en avant, divisé en trois aii-es, dont l.i médiane assez grande et située sur un plan plus externe; languette petite, légèrement échancrée, paraglosses visibles; dernier article des palpes petit et sécuriforme. — Yeux saillants, subarrondis, finement granulés. — Antennes grêles, plus longues que le pronotum, 1 article court, renflé, 2 obconique, 3 aussi long que les deux suivants réunis, 4-7 oblongs, décroissaMt successivement de longueur, 8-H formant peu à peu une massue allongée. — Prothorax court, transversal, à échancrure anté- rieure droite et subsinueuse au fond, oblique sur les côtés, un peu rétréci en avant, distinctement bisinué à la base de chaque côté, à surface plane; écusson semi-ogival. — Elytres cordi formes, larges eu avant, fortement rétrécies en arrière, légèrement subsinueuses laté- ralement avant l'extrémité, qui est en pointe mousse, ne présentant en dessus aucune trace de ponctuation; épipleures très-larges en (1) Erichson, Archiv. f. Naturg. XIII, p. 1, p. 177. (2) Syn. iï;GiTHUS, Dej. Catal. 3« éd. p. 4SI. Coléoptères. Tome XIL 5 66 ÉROTYLIENS. avant, assez rapidement rétrécies en arrière. — Prosternum convexe, subélargi en arrière, tronqué et émarf^iné; mésosternum en carré transversal, subconvexe; parapleures métathoraciques parallèles. — Pattes longues, grêles, cuisses débordant les côtés du corps, à peine renflées, canaliculées en dessous; jambes allongées, grêles, droites; i article des tarses postérieurs presque aussi long que les deux sui- vants, 3 bilobé, 5 plus court que les précédents réunis. Cette coupe générique, qui ne renferme qu'une seule espèce décou- verte à Cayenne par le Prof. Lacordaire, est parfaitement reconnais- sable à la forme du pronotum et des élytres, jointe à l'absence com- plète de ponctuation sur l'une et l'autre de ces parties. Le système de ponctuation , aussi bien que la coloration des élytres, peut être pris en considération dans certains groupes, chez lesquels des carac- tères plus importants nous font défaut. SCAPHIDOMORPHUS. HoPE, Revue Zoolog. 1841, p. 111 (1). Tête petite, atténuée en avant des yeux en un museau grêle, allongé, fortement réti'éci à sa base par les insertions des antennes qui sont ainsi assez rapprochées; épistome confondu avec le front, émarginé en avant; labre assez grand, arrondi; mandibules médiocres, étroi- tement membraneuses à leur bord interne; mâchoires à lobe interne bi-épiueux, dernier article des palpes dilaté en segment de cercle, quatre fois aussi large que long; lèvre inférieure à sous-menton as- sez allongé, menton oblong, tricuspide en avant, divisé en trois aires, dont les latérales très-petites, repliées en dedans, la médiane plane, assez longue; languette évasée en avant, écbancrée au sommet, pa- raglosses bien distinctes, dernier article des palpes très-dilaté à son bord antérieur, deux fois aussi large que long. — Yeux assez grands et convexes, finement granulés. — Antennes grêles, dépassant la base du pronotum, 1 article renflé et court, subgiobuleux, 3 presque aussi long que les deux suivants réunis, 4-8 oblongs, décroissant peu à peu de longueur, 9-11 formant une massue grêle, lâche. — Prothorax grand, parfois presque aussi long que large, fortement rétréci et échancré eu demi-cercle eu avant, arrondi sur les côtés, échancré en arc de chaque côté de la base, qui est étroitement lobée au milieu, les angles postérieurs aigus, à surface un peu convexe et très-lisse; écusson en triangle curvihgne. — Elytres oblongues et assez convexes, (1) Syn. Chrysomela, Linné, Syst. Nat. II, p. S8G. — Iphiclus et Baiiytopus (p.), Chevrolat, Dej. Cat. 3'éd. p. 450. — Erotylus, Fabric. Syst. Elciitli. II, p. 5; Olivier, Enicin. V, p. 470; Dupouch. Monogr. du g. Erot. p. 12; Lacor- daire, Mouogr. Erolyl. p. 481. ÉROTYLITES. 6*7 épipleures relativement étroites et regardant un peu en dehors. — Prosternum convexe sur la ligne médiane; mésosternum court, for- tement transversal; parapleures métathoraciques très-légèrement di- latées en arrière. — Pattes grêles, allongées; cuisses un peu élargies dans leur milieu, comprimées et canaliculées en dessous; jambes li- néaires, presque droites ; tarses faibles, i article des postérieurs plus long que 2, 3 cordiforme, 5 plus court que les précédents réunis. La forme du pronotum, qui est relativement plus long que dans les genres précédents, jointe à celle du museau et au rapprochement des cavités antennaires, permet de reconnaître assez facilement cette coupe générique. Nous ajouterons encore que les épipleures des ély- tres, qui, dans les genres précédents, sont plus développées et regar- dent directement en bas, alîectent ici une direction oblique et regar- dent un peu en dehors. Il se distingue du genre qui su il par la forme évasée et échancrée de la languette, par l'absence de carène au pro- sternum. 11 ne renferme que deux espèces décrites par Lacordaire et découvertes dans la Guyane et la Colombie. « PREPOPHARUS. Erichson, Ârchiv. f. Naturg. XIII, p. I, 1847, p. 177 (1). Tête petite, terminée en avant par un museau distinct. — Organes buccaux semblables à ces mêmes parties dans le genre précédent, sauf la lèvre inférieure; celle-ci présentant un sous-menton très-court, séparé de la pièce basilaire par un sillon obsolète, une languette très- petite, acuminée en avant, munie de paraglosses grêles, peu saillan- tes. — Elytres régulièrement ovales et peu convexes, épipleures assez larges, subconvexes et regardant directement en bas. — Prosternum tantôt obtusément caréné sur la ligne médiane, tantôt muni d'une carène aiguë et tranchante, continue depuis le sommet jusque près de la base entre les pattes antérieures ; mésosternum subquadrangu- laire, un peu dilaté en avant et subconvexe. — Pattes assez longues ou médiocres, 3 article des tarses postérieurs souvent aussi long que les deux précédents réunis. La forme du corps est plus régulièrement ovalaire, moins allongée et moins convexe que dans les Scaphidomorphus. Erichson, qui a constitué cette coupe générique aux dépens des divisions 2 et 3 du genre précédent, donne, comme caractère distinctif principal, la forme de la languette. En effet, dans le goure actuel, cet organe est très- petit et subacuminé en avant; dans les Scaphidomorphus proprement dits, elle est évasée, son bord libre est profondénitnt échancré et muni latéralement d'assez grandes paraglosses. Eu outre, la forme (1) Syn. Scaphidomorphus (pars), Lac. Monogr. Erolyl. p. 48-i et 486. 68 EROTYLIENS. du corps est plus ovalaire et le prosternum plus ou moins fortement caréné. La Monographie des Erotyliens renferme la description de H es- pèces, découvertes, à la Guyane 4, en Colombie 3, au Mexique 1, au Brésil 2 , dans la Bolivie 1 . Erichson en a décrit deux autres appar- tenant à la Faune du Pérou. BACIS. Chevrolat, Dej. Caial. 3" éd. p. 451 (1). Tète petite, transversale, perpendiculaire, plane entre les yeux, terminée par un museau aussi long qu'elle et fortement étranglé à sa base; épistome légèrement échancré en avant; labre fortement transversal, coupé carrément ou légèrement échancré à sa partie an- térieure ; mandibules peu épaisses, un peu membraneuses à leur bord interne ; mâchoires à lobe interne muni de deux petites épines ob- tuses; dernier article des palpes maxillaires fortement dilaté en seg- ment de cercle; lèvre fnférieure à menton divisé en trois aires, la médiane en triangle allongé, faiblement tricuspide en avant; lan- guette un peu échancrée à son sommet, paraglosses presque nulles. — Yeux médiocres, un peu oblongs, assez saillants et linement granulés. — Antennes très-grêles, un peu plus longues que le prothorax, à 3 article de la longueur des deux suivants réunis; 4-7 obconiques et terminés par une massue formée insensiblement des quatre derniers articles, tantôt assez, tantôt peu serrés. — Prothorax très-court, assez rétréci en avant, à échancrure antérieure peu profonde, légèrement arrondi sur les côtés, à peiiie lobé au milieu de sa base qui est ar- rondie ou coupée carrément, presque plane en dessus. — Ecu.^son en triangle fortement arrondi à son sommet. — Elytres largement ovales ou un peu oblongues, et subparallèles sur les côtés, médiocrement convexes. — Pattes grêles, assez longues, cuisses dépassant plus ou moins les côtés du corps, légèrement élargies et comprimées dans leur milieu, un peu canaliculées en dessous; jambes linéaires, presque droites; tarses grêles, 1 article des postérieurs de la longueur au moins des deux suivants réunis, 3 cordiforme, assez dilaté, 5 plus court que les précédents pris ensemble. Ce genre diffère des Oaigigtelus par la brièveté relative des anten- nes, par la forme du pronotum et par les pattes. La forme du corps est ovale ou oblongue, médiocrement convexe. Quatre espèces ont été décrites par le Prof. Lacordaire, trois de Cayenne et une de Bolivie. (1) Syn. Erotylus, Diiponchel, Monogr. du g. Erotylus, p. 36. — Omoiotelus (pars), Guér. Rev. Zool. 1841, p. 119. — Bacis, Hope, Rcv. Zool. 1841, p. 113; Lacord. Monogr. Erotyl. p. 502. ÉROTYLITES. 69 Erichson en a fait connaître deux autres appartenant à la Faune du Pérou (1), et M. Kirsch une dernière trouvée aux environs de BO' gota (2). TAPINOTARSUS. Kirsch, Berlin. Entom. Zeits. 1865, IX, p. tOO. Tète petite, subarrondie, prolongée en avant par un museau obtus fortement étranglé à sa base ; épistome séparé du front par un sillon, subémarginé en avant, labre très-petit, subarrondi ; mandibules fai- bles, non saillantes; dernier article des palpes maxillaires très-grand, en segment de cercle, celui des labiaux beaucoup plus petit, prolongé en avant et transversal. — Yeux petits, irrégulièrement arrondis, fine- ment granulés.— Antennes grêles, atteignant à peine la base du pro- ^ notum, 1 article renflé, subcylindrique, 2 court, obconique, 3-8 oblongs, un peu renflés à l'extrémité, diminuant graduellement de longueur et gagnant insensiblement en largeur, 9-11 dilatés, formant une massue oblongue, lâche, subcomprimée. — Prothorax fortement transversal, deux fois au moins aussi large à la base que long; bord antérieur émarginé, le postérieur échancré de chaque côté en arc de cercle, peu convexe et à peine impressionné; écusson en triangle curviligne. — Elytres ovalaires, à peine atténuées en arrière, épi- pleures assez larges, subconcaves, regardant à peu près directement en bas. — Prosternum caréné sur la ligne médiane en avant, tron- qué, émarginé en arrière ; mésoslernum en carré transversal ; para- pleures métathoraciques subdilatées vers l'extrémité. — Pattes assez grêles, cuisses en ovale allongé, canaliculées en dessous, très-courtes et n'atteignant même pas les bords latéraux du corps; jambes subar- quées, surtout les antérieures; tarses très-étroits, \ article des posté- rieurs plus long que les deux suivants réunis, celui des antérieurs égal à ces deux derniers, le 3 à peine plus large que le 2, 5 faible et plus court que les précédents réunis. Ce genre se distingue entre tous les Erotyliens par la forme grêle du 3 article des tarses, ainsi que par la brièveté des cuisses. Il se rap- proche des Priotell's et des Zonarius et doit être placé dans le voi- sinage de ces genres; il se distingue néanmoins du premier par la massue tri-articulée des antennes et du second par la forme du pro- notum, du prosternum et des pattes. Le corps de la seule espèce con- nue, originaire de Bogota, est ovalaire, assez convexe; les élytres sont ornées d'une ponctuation tout à fait spéciale et qui rappelle celle des Chrysomélides, du genre Zygogramma.. Seules, les deux premières séries de points sont à peu près complètes et bien visibles; les sui- (t) Eiichs. Archiv. f. Naturg. XIII, p. 1, p. 177. (2) Kirsch, Berl. entom. Zeits. IX, p. 102. 70 ÉBOTYLIENS. vantes, au nombre de quatre, sont seulement indiquées à la base; sur le disque des taches obscures sont entourées de points, aux épaules et vers l'extrémité, on remarque quelques groupes de points translu- cides. PRIOTELUS. HoPE, Revue Zoolog. 1841, p. H2 (1). Tête rétrécie en avant des yeux en un museau grêle, fortement ré- tréci à sa base ; épistome peu distinct du front, assez long, subémar- giné ; labre plus développé que dans les genres précédents, arrondi et cilié; mandibules peu robustes, un peu membraneuses à leur bord interne ; mâchoires à lobe interne armé de deux spinules grêles et aiguës, l'externe faible, sublinéaire, ciliés tous deux ; dernier article ►des palpes dilaté en triangle transversal; lèvre inférieure à sous- menton court, à menton subquadrangulaire, tricuspide en avant; la partie médiane assez grande et située sur un plan plus externe; lan- guette atténuée en avant , subémarginée, munie de paraglosses sail- lantes aux angles latéraux, dernier article des palpes transversal, di- laté en avant, deux fois plus large que long. — Yeux subarrondis, convexes, finement granulés. — Antennes très-grêles, atteignant en général le quart et même la moitié de la longueur des élytres, \ ar- ticle gros et court, 2 obconique, 3 de la longueur des deux suivants réunis, 4-7 subcylindriques, 8-H formant une massue très-grê!e, al- longée, à articles peu serrés. — Prothorax transversal, fortement ré- tréci en avant, échancrure antérieure en demi-cercle, base échancrée en arc de chaque côté, angles postérieurs aigus, surface inégale; écusson semi-elliptique. — Elytres oblongues ou elliptiques^ peu con- vexes, souvent échancrées à leur extrémité avec l'angle suturai épi- neux, parfois, en outre, dentelées en scie dans leur quart postérieur. — Prosternum convexe, dilaté en arrière, tronqué et légèrement émarginé; mésosternum en carré transversal; parapleures métatho- raciques à peine dilatées vers Textrémité. — Pattes assez longues, grêles ; cuisses légèrement élargies dans leur milieu, comprimées et canaliculées en dessous; jambes linéaires, presque droites ; tarses fai- bles, 1 article plus long que 2, 3 légèrement cordiforme, 5 plus court que les précédents réunis. Ce genre est caractérisé par la gracilité des antennes et en particu- lier de la massue qui les termine ; toujours assez longues, elles va- rient cependant beaucoup sous ce rapport dans les différentes espèces. Les pattes participent plus ou moins à la gracilité des antennes. Ce sont, en un mot, les formes les moins massives de la famille actuelle. (1) Syn. Erotylus, Olivier, Entorn. V, p. 476; Chevrotât, Coléop. du Mexi- que, 2' cent. 5 fasc. — Iphiclus (p.), Prionocbeilus, Chevrotât, Dej. Catai. 3' éd. p. 450. — Priotelus, Lacord. Monogr. Erolyl. p. 493. ÉHOTYllTES. 71 Les spinules et les dentelures qui ornent l'extrémité des élytres peu- vent seulement servir à établir quelques divisions parmi ces insectes, qui sont peu nombreux. Ou connaît 1 espèce du Brésil, 6 de Cayenne et 2 de Colombie. A ces espèces, décrites dans la Monographie des Erotyliens, Erichson en a ajouté une dixième, originaire du Pérou (1), et M. Kirsch une dernière, qu'il a reçue des environs de Bogota (2). OMOIOTELUS. HoPE, Rev. Zool. 1841, p. 112 (3). Tête petite, oblongue, terminée en avant par un museau allongé, fortement rétréci à sa base et atténué en avant; épistome indistinc- tement séparé du front, subémarginé en avant; labre assez long, fortement arrondi eu avant; mandibules médiocres, extrémité ter- minée par deux dents aiguës et membraneuses en dessous; mâchoires à lobe interne biépineux, l'externe petit, subtriangulaire, dernier ar- ticle des palpes fortement dilaté en segment de cercle ou subtriangu- laire; lèvre inférieure à sous-menton assez long, menton oblong, di- visé en trois aires à peu près égales, la médiane située sur un plan plus externe, languette échancrée àson bord libre, munie de paraglosses distinctes et saillantes à ses angles latéraux, dernier article des palpes fortement dilaté en avant, deux fois aussi large que long. — Yeux très-petits, ovalaires, peu saillants, finement granulés. — Antennes grêles, de la longueur au moins du tiers du corps, insérées à décou- vert sur le front au bord interne et uu peu en avant des yeux, 1 ar- ticle court, renflé, 2 très-court, 3 aussi long que les deux suivants réunis, 4-8 subcylindriques, oblongs, décroissant peu à peu, 9-11 formant une massue très-grêle, très-allongée, à articles libres et en général plus longs que les précédents. — Prothorax petit, conique et fortement rétréci en avant, bords latéraux presque droits; écliancrure antérieure peu profonde, droite dans son fond, oblique sur les côtés; Lord postérieur sinué en arc, de chaque côté, du lobe médian peu prononcé; écusson en triangle équilatéral curviligne. — Elytres très- régulièrement et plus ou moins largement ovales, très-rarement sub- parallèles sur les côtés, médiocrement convexes, épipleures assez larges, un peu dilatées eu arrière des épaules, regardant à peu près directement en bas. — Prosternum presque toujours caréné sur la li- (1) Erichs. Archiv. f. Naturg. XIII, p. I, p. 177. (2) Kirsch, Berl. entom. Zeits. IX, p. 103. (3) Syn. Cryptocephalus, Linné, Sysl. Nat. éd. Gmélin,lV, p. 1727. — Cale- nos, Dejean, Catal. 3° éd. p. 451. — Ellipticus, Chevrolat,Dej. Cat. 3° éd. p. 450. — Eroïylus, Fabr. Syst. Eleuth. II, p. 4; Duponch. Monogr. du g. Erotyl. p. 31 ; Olivier, Eulom. V, p. 428. — Omoiotelus, Lacord. Monogr. Erolyl. p. 506. 72 ÉROTYLIENS. gne médiane, subdilaté en arrière, tronqué et à peine échancré; méso- sternum presque carré ; parapleures métathoraciques un peu dilatées vers l'extrémité. — Pattes longues, grêles; cuisses dépassant forte- ment les côtés du corps, légèrement renflées dans leur milieu, arron- dies ou planes en dessous; jambes presque droites; tarses courts, faibles; 1 article des postérieurs du double plus long que 2, 3 cordi- forme, 5 presque aussi long que les précédents réunis. Ce genre, dit le Prof. Lacordaire, est un des meilleurs de la famille actuelle, ses caractères sont fortement tranchés et résident dans la forme générale du corps, la gracilité et la longueur des antennes et de la massue qui les termine, dans la petitesse des yeux, etc. Les es- pèces peu nombreuses et décrites dans l'ouvrage de cet entomologiste sont au nombre de 9, 2 du Brésil, 2 de Cayenne, 4 de Bolivie, 3 de Colombie; la dernière paraît répandue dans la plus grande partie de l'Amérique du Sud intertropicale. Depuis la publication de cette Mo- nographie, ce genre s'est enrichi de 7 types nouveaux, 3 de Colom- bie (1), i du Pérou (2), 1 des bords de l'Amazone (3) et 2 des envi- rons de Bogota (4). APPENDICE. ORESTU. Chevrolat, Dejean, Catal. 2" éd. p. 440 (5). Tète médiocre, engagée dans le prothorax jusqu'au bord postérieur des yeux; labre légèrement transversal, subsinué à son bord libre. — Mandibules oblongues, légèrement recourbées en dedans au bout, à extrémité large et munie de deux ou trois dents. — Mâchoires à lobes subégaux, l'interne terminé par un petit faisceau de poils, l'externe recouvert de quelques soies raides; palpes de 4 articles, le 4 très- petit, 2 obconique, 3 de même forme, un peu plus grand, le dernier en cône aigu. — Lèvre inférieure à sous-menton transversal, trapé- zoïdal; à menton transversal, échancré en arc de cercle à son bord antérieur, languette semi-ovalaire, à extrémité antérieure arrondie (1) Guérin-M. Icon. du Ilèg. Au. Texte, p. 312. (2) Ericlis. Arcliiv. f. Naturg. XlII, p. I, p. 177. (3) Thomson, Archiv. entomol. I, p. 410. (4) Kirsch, Berl. entom. Zeits. IX, p. 102. (5) Orestia, Chevrolat, Dt^j. Cal. 3" éd. p. 464; Chevrolat, Dict. Hist. Nat. D'Oibigny, t. IX, p. 190; Germur^ Faun. Ins. Europ. fasc. XXIII, p. 17; Red- tenbacher, Failli. Auslr. 2° éd. p. 372; Fairmaire, Gen. Col. Europe, t. IV, p. 247; Allard, Monogr. des Allicides, p. 32; Kutschera, Beitr. z. Kenatoiss. der Eiirop. Haltic. 1864, p. 100. ÉHOTYLITBS. 73 et subsinuée au milieu; palpes de 3 articles, les deux premiers sub- traasversaux, le dernier pointu, beaucoup plus grêle. — Yeux petits, arrondis, grosseraent granulés. — Antennes robustes, mesurant en- viron la moitié de la longueur du corps, 4 article oblong, 2-4 grêles, subégaux, les suivants obtriangulaires, légèrement épaissis, le der- nier tronqué obliquement à l'extrémité. — Pronotum subquadrangu- laire, presque aussi large que les élytres, transversal, assez convexe, pourvu vers la base de chaque côté d'un sillon longitudinal, parfois reliés l'un à l'autre par un sillon transversal ; écusson en triangle équilatéral. — Elytres oblongues, présentant leur plus grande lar- geur eu avant du milieu, légèrement rétrécies en arrière, arrondies ou subacuminées,ponctuées-striées. — Prosternum assez large, un peu rétréci entre les hanches, dilaté en arrière, marginé sur les bords, à base tronquée; mésosternum invisible; métasternum avancé, touchant la base du prosternum et cachant l'arceau moyen de la poitrine. — Abdomen do 5 arceaux, le premier et le dernier assez longs, les trois autres subégaux. — Hanches antérieures subglobuleuses, ne dépas- sant pas la hauteur du prosternum ; cuisses semblables entre elles, très- peu dilatées au milieu; tibias grêles, non mucronés au bout; tarses longs et grêles, 1 article allongé, 2 triangulaire, 3 bilobé, 4 appendi- culaire, article onguéal armé de crochets simples. Les Orestia sont de petits insectes de 2 à 3 mill. de longueur, or- dinairement bruns et luisants; ils vivent sous la mousse ou bien dans le bois en décomposition, et appartiennent à la Faune circummé- diterranéenne. Six espèces ont été décrites dans la Monographie de M. Allard. Le genre Orestia a été indiqué par M. Chevrolat et caractérisé pour la première fois par Germar. Les entomologistes qui ont eu à s'occu- per de ce type sont loin d'être d'accord sur la place à lui assigner dans la série naturelle. M. Chevrolat le rapporte à la Famille des Erotyliens, et il ajoute que Dejean l'a placé à tort parmi les Trimères et dans la Famille des Fungicoles. Lorsque Germar en traça les caractères, il fit remarquer qu'il ne pouvait le placer parmi les Endomychides, à cause de ses palpes maxillaires terminés en pointe et de ses tarses quadriartlculés dont le pénultième article est bilobé; qu'il fallait, à cause de la struc- ture de ses tarses, le considérer comme un Erotylien. Erichson (1), à son tour, en enregistrant la description de Germar, exprime l'avis que le genre Orestia doit ôtre compté au nombre des Halticides et placé dans le voisinage des C»epidodera. L'opinion de M. Redtenbacher semble se rapprocher davantage de celle de Germar que de celle d'Erichson; il a transporté le genre Orestia dans sa Famille des Cryptophagides. On a déjà fait remar- (1) Erichson, Bericht iiber die Leistiuig. 1843, p. 76. 7* ÉROTTLIENS. quer que cette famille était composée d'éléments hétérogènes, au nombre desquels le genre actuel n'est pas le moins saillant, quoique ses espèces, vivant dans le bois en décomposition, paraissent se rap- procher par ces mœurs des Cryptophages proprement dits. Si l'auteur de la Faune d'Autriche avait eu à traiter des Coléoptères exotiques, il est probable que son groupe des Cryptophagides eût compris non- seulement les formes typiques, c'est-à-dire les Cryptopuagus, les Atomaria, mais encore les Erotyhens et les Endomychides, puisque les genres européens compris dans ces deux derniers groupes, se trouvent énumérés à la suite des Cryptophagus. A la première vue, ce rapprochement paraît hasardé, parce qu'il heurte une manière de voir qu'un long usage paraît avoir consacrée ; il pourrait néanmoins s'étayer d'arguments très-plausibles. Nous n'entreprendrons pas en ce moment cette discussion; elle exigerait des développements qui trouveront mieux leur place ailleurs que dans l'histoire du genre Orestia. Dans sa belle Monographie des Endomychides, M. Gerstaecker (1) a consacré quelque réflexions sur la place systématique du genre qui nous occupe. Ses organes buccaux, d'après cet auteur, rappellent à un haut degré ceux des Phytophages en général; la languette en par- ticulier, par suite de l'insertion latérale des palpes, reproduit assez exactement la structure de celle des Galérucides ; ses tarses, d'un autre côté, sont évidemment subpentamères. D'après ces considérations, le Prof, de Berlin admet que le genre Orestia doit faire partie de la Famille des Phytophages, et il le range parmi les Eumolpides, parce que ses antennes ne sont pas rapprochées à leur base comme chez les Galérucides; il ajoute, en outre, qu'il doit prendre place à côté do ces genres dont les crochets des tarses sont simples. Les Eumolpides à crochets simples ne sont pas nombreux; jusqu'ici on ne connaît guère que les Spilopyra, Chloropterus et Pales, et ces formes n'ont aucune analogie avec le genre qui nous occupe. La manière de voir d'Erichson a été adoptée par M. Fairrnaire dans la rédaction du Gênera des Coléoptères d'Europe. Cet entomologiste admet un grand genre Haltica, divisé en huit groupes, dout l'un, constitué par les Crepidodera, renfermerait le genre Orestia, à titre de simple subdivision. MM. Allard et Kutschera, qui ont publié des Monographies des Halticides européennes, ont adopté cette opinion, seulement le premier de ces auteurs conserve le genre Orestia qu'il range à côté des Crepidodera. D'après ce qui précède, on voit que ^eux avis se sont partagé les entomologistes ; pour les uns, le genre Orestia est un Erotylien; pour les autres, c'est un Phytophage. Au premier aspect, lorsqu'on exa- mine une Orestia dans sa forme générale, on remarque que ses (1) Gerstaecker, Monogr. d. ËDdoœych. p. 32. ÉROTYLITES. 7S contours, sa convexité, son brillant métallique, rappellent une foule d'Halticides. Cette première impression s'accentue davantage encore par la découverte du sillon basilaire du pronotum, parfois bien mar- qué et limité de chatjue côté. Nous ne pouvons nous ranger à l'opinion de l'illustre Erichson, ni des éminents monograplies qui l'ont suivi , et considérer les Orestia comme des Halticides. Sans doute, la composition des tarses subpen- tamères, la structure des organes buccaux appuient cette manière de voir ; mais le caractère si important fourni par le rapprochement des cavités articulaires des antennes, fait défaut chez les Orestia ; il est bien vrai que nous connaissons une Halticide chez laquelle les an- tennes sont tout aussi écartées à leur base que chez les Chrysomèles; mais cette anomalie, la seule que nous connaissions, coïncide avec une organisation si complètement identique avec celle des Halticides, qu'il est impossible d'éloigner de ce groupe le type exceptionnel qui nous le présente. La même raison n'existe pas pour les Orestia, puisque rangées à côté des Crepidodera, elles présenteraient, par la conformation des cuisses postérieures, une anomalie au moins aussi saillante que celle de l'insertion des antennes. En outre, si l'on considère les pattes des Orestia dans leur ensemble, on peut se convaincre que ces organes, paF leur brièveté, leur gracilité, ne sont pas appelés à rendre les mêmes services que ceux dont sont douées les Halticides. Enfin, pour autant que nos souvenirs soient exacts^ nous n'avons rencontré dans l'immense tribu des Galérucides aucun type chez lequel les yeux fus- sent grossement granulés, ce qui est le cas chez les Orestia et ce qui indique, ainsi que chacun le sait, un genre de vie différent. La présence de sillons longitudinaux et transversal au pronotum, qui nous porte de prime abord à rapprocher les Orestia des Haltici- des, devrait avec plus de fondement nous faire penser aux Endomy- chides; car, si l'on veut bien y regarder de près, on observera que les sillons longitudinaux, au moins dans l'O. alpina, dépassent en avant le point où le sillon transversal vient les couper perpendicu- lairement. Cette disposition est en quelque sorte normale chez les Endomychides et inconnue chez les Halticides. Quoique nous n'ayons pas non plus suivi la manière de voir du Prof. Gerstaecker, il est plus difficile d'en exposer les motifs. Les Orestia ne présentent le faciès, la forme générale d'aucun des nom- breux types que nous avons eus à examiner en étudiant la Tribu des Eumolpides. Ceux-ci ont le corps plus massif, moins long, moins dé- primé, pourvu ordinairement de pattes longues et robustes; les cro- chets des tarses sont presque toujours ou bifides, ou appendiculés, simples dans trois types seulement, et ces types n'ont pas la moindre analogie avec les Orestia. Dans aucun Eumolpide, nous n'avons trouvé des élytres subacuininées en arrière, comme cela a Heu dans 76 ÉROTTLIENS. VO. alpina; en outre, leurs antennes sont d'ordinaire plus grêles et le dernier article n'est jamais tronqué. Chez les Orestia, les hanches sont bien peu saillantes, c'est le contraire chez les Eumolpides; ces derniers, en effet, jouissent dans leurs pattes d'une grande mobilité, ils vivent à l'air libre. D'après ce que nous connaissons des Orestia, leurs mœurs sont différentes; elles vivent à couvert, soit sous la mousse, soit dans le bois en décomposition; leurs besoins de locomo- tion sont très-limités. Par suite de raisons semblables, puisées soit dans la forme des an- tennes ou la structure des organes buccaux, le type en question n'est à proprement parler ni un Erotylien, ni un Endomychide ; nous in- clinons à le considérer comme une forme intermédiaire; mais nous n'avons pas voulu le classer, il nous a paru préférable d'attendre la solution de cette question des découvertes ultérieures; peut-être la connaissance des états primitifs de ces insectes pourra-t-elle dissiper nos doutes à cet égard. LITHOPHILUS. Frohlich, Naturforscher, 1799, p. 28. Ce genre, tout aussi difficile à classer que le précédent, a égale- ment été soumis à de nombreuses vicissitudes. Sous d'autres points de vue, il donnerait lieu à des considérations analogues; nous nous abstiendrons de les exposer. Comme pour les Orestia, il faut espérer que la découverte des larves et l'étude attentive de leurs mœurs, nous dévoileront des affinités qui nous échappent en ce moment. Les espèces, au nombre de 3 ou 4, appartiennent à la Faune euro- péenne. FAMILLE LXXL ENDOMYCHIDES. Tète petite ou médiocre, engagée dans le prothorax plus ou moins profondément, étranglée en avant des yeux et prolongée en un petit museau quadrangulaire, obtusément arrondi. — Epistome étroit, sub- carré, séparé du front par un sillon très-mince; labre transversal, plus ou moins saillant, arrondi ou émarginé à son bord libre. — Man- dibules cornées, oblongues, convexes en dehors, arquées vers l'extré- mité, plus ou moins membraneuses et ciUées à leur bord interne, à extrémité aiguë ou obtuse, simple ou dentée. — Mâchoires à lobes distincts et ciliés, l'externe assez grand, l'interne plus grèle et plus court, de consistance moins solide, plus ou moins densément cilié à son bord interne et souvent muni en outre de quelques soies plus longues et plus raides; à palpes de 4 articles, les 3 premiers variables, ordinairement assez courts, 4 jamais sécuriforme, le plus souvent at- ténué ou ovalaire, rarement élargi et tronqué au bout. — Lèvre in- férieure composée d'un sous-menton indistinctement délimité, d'un menton transversal, de forme triangulaire ou rhomhoïdale, d'une languette coriaeée à sa base, membraneuse vers l'extrémité, tantôt plus large que longue et échancrée, tantôt plus longue que large et arrondie au bout (Endomychites); de palpes épais et courts, rappro- chés à leur base, de 3 articles, 1 trcs-conrt, 2 obconique et transver- sal, 3 le plus grand et de forme variable. — Yeux latéraux, transver- salement oblongs, assez grands, à bords suljsinués, rarement (Leicstites) petits et arrondis; en général assez grossement granulés. — Antennes insérées sur le front, près de ses bords latéraux et assez distantes l'une de l'autre, mesurant en moyenne la moitié de la longueur du corps, formées de 11 articles, rarement moins, 1 oblong, épaissi, les suivants variables dans leur longueur relative, les 3 derniers toujours plus ou moins développés et formant une massue distincte. — Prothorax mé- diocre ou petit, en carré transversal, bords latéraux droits ou subar- rondis, l'antérieur presque toujours fortement échancré avec les an- 78 BNDOMYCHIDES. gles saillants de chaque côté de la tête, à surface modérément con- vexe, munie, dans la grande majorité des cas, de trois sillons : un transversal, longeant la base, n'atteignant pas les bords latéraux; deux autres, plus ou moins longs, disposés parallèlement à Taxe du corps, à chaque extrémité du sillon transversal ; très-rarement ces sillons effacés en totalité (Panomœa). — Ecusson toujours apparent, triangu- laire, semi-circulaire ou subarrondi. — Elytres recouvrant le corps en entier, contiguës à la suture, non soudées, marginées sur les bords latéraux, parfois très-dilatéesj épipleures larges en avant, rétrécies en arrière; très-variables dans leur forme, oblongues ou subcirculaires, tantôt déprimées, tantôt très-convexes et subgihbeuses ; à surface en général confusément ponctuée, ornée, dans quelques cas, de tuber- cules ou d'épines aiguës. — Ailes inférieures rarement nulles (Mtce- tœa), parfois atrophiées (Lycoperdinœ Sp.), en général bien dévelop- pées, deux fois aus^i longues que les ailes supérieures, plissées dans leur milieu, à nervures fortement accusées dans les grandes espèces, et disposées sur un plan uniforme. — Prosternum peu développé, hanches antérieures parfois contiguës sur la ligne médiane, parfois légèrement séparées par la prolongation du prosternum qui s'arrête au niveau des hanches ou s'avance en pointe mousse vers le méso- sternum; cavités cotyloïdes antérieures toujours largement ouvertes. — Mésosternum oblong ou transversal dans sa partie moyenne, ses épisternums distincts, triangulaires, ses épimères quadrangulaires en rhombe ou en trapèze. — Métasternum à parapleures très-longues, grêles, linéaires, coupées obliquement et en pointe à leur extrémité an- térieure. — Abdomen légèrement convexe transversalement, composé de 5 segments libres entre eux, quelquefois un rudiment de sixième segment à l'extrémité; 1 segment plus développé et quelquefois aussi long que les suivants réunis. — Pattes grêles et longues, débordant le plus souvent les côtés du corps ; hanches antérieures et moyennes globuleuses et à moitié dégagées des cavités cotyloïdes, celles de la dernière paire transversales; les antérieures plus rapprochées l'une de l'autre que celles des autres paires, la paire postérieure très-éloi- gnée de la paire moyenne; cuisses en général robustes, renflées et subcomprimées dans leur milieu, non canaliculées en dessous ou d'une manière très-incomplète ; jambes grêles, droites ou légèrement ar- quées, subdilatées vers l'extrémité, celles des deux premières paires présentant souvent des différences sexuelles prononcées; tarses tétra- mères ou subtétramères, La diagnose ci-dessus permettra toujours de distinguer les insectes qui composent la famille des Endoniychides des autres Coléoptères. Dans la très-grande majorité dos cas, il suffit d'examiner la structure des tarses; il n'y a guère, dans l'ordre entier des Coléoptères, que les Coccinellides qui aient ces organes conformés de la même manière. Mais chez les Endomychides, les antennes sont frontales, allongées, ENDOMYCHIDES. 79 non rétracliles, le dernier article des palpes maxillaires n'est pas sé- curiforme, le pronotum est orné de sillons, les épimères du méso- sternum sont en trapèze, les hanches antérieures glohuleuses, les cuisses non sillonnées en dessous, les crochets des tarses sont sim- ples. On voit par ces caractères que les deux familles, quoique voisines dans la série naturelle, présentent néanmoins dans les détails de leur organisation des différences qui ne permettent pas la confusion. Le Prof. Gerstaecker, qui a étudié la famille actuelle d'une manière très-approfondie, y a compris un certain nomhre de genres très-dif- férents au premier abord du type normal, et qu'il a désignés sous le nom à'Eyidomychidœ adsciti; ce sont, en effet, de ces formes excep- tionnelles dont les affinités nous échappent dans l'état actuel de nos connaissances et que l'on peut laisser dans ce groupe, parce qu'ils s'y trouvent moins étrangers que partout ailleurs. Cependant les quelques considérations qui suivent ne les concernent pas et ne regardent que les Endomychides proprement dits. Chez ces derniers, le prosternum est en général peu développé; une suture bien marquée le sépare du pronotum; cette suture part du bord antérieur du prothorax, un peu en dedans de l'angle latéral, se dirige en ligne droite en arrière, puis, formant un coude presque à angle droit, gagne l'angle antero-externe de la hanche. C'est la seule suture bien apparente que l'on reconnaisse au prosternum ; de sorte que les épisternums et les épimères sont confondus avec le sternum. Celui-ci présente sur la ligne médiane des modifications nombreuses et importantes au point de vue systématique. Dans plusieurs genres, les hanches antérieures sont contiguës et le sternum se termine, en pointe, en avant de ces dernières; ailleurs, il est réduit à une lame très-mince et qui se prolonge plus ou moins loin en arrière. En gé- néral, le sternum est bien visible entre les hanches, sa surface est creusée en gouttière, ou plane ou snbcarénée, son extrémité posté- rieure est parfois bifide (Amphisternus), le plus souvent en triangle, mais jamais élargie pour rejoindre les épimères; de sorte que les ca- vités cotyloïdes sont toujours largement ouvertes en arrière. Une autre particularité remarquable .«e présente au luésosternum : les épimères sont assez grandes, disposées obliquement et quadran- gulaires, affectant, tantôt la forme d'un rhombe, tantôt celle d'un trapèze. Cette disposition parait très-constante et doit être notée, parce que chez les Coccinellides, ces épimères sont triangulaires et autrement placées. Les tarses affectent une structure spéciale, qu'aucune famille jus- qu'ici ne nous a présentée : les deux premiers articles sont toujours grands, parfois plus larges que longs (Saula, Meilichius), ordinaire- ment plus longs que larges; garnis en dessous d'une pubescence. ser- rée et sur les bords de cils plus longs; le second article est articulé 80 ENDOMYCHIDES. dans une entaille peu profonde de la face supérieure du premier, et lui-même oftre sur toute la longueur de sa face supérieure une pro- fonde rainure médiane à la base de laquelle vient s'articuler le 3 ar- ticle rudimentaire et l'article onguéal lui-même j de sorte que les ar- ticulations des 4 articles se trouvent rapprochées les unes des autres. Cet article onguéal est ordinairement assez allongé, libre sur une partie de sa longueur, et terminé par des crochets médiocrement ro- bustes, simples, par exception, dentés (Aphorista). Si l'importance des différences sexuelles devait être prise en consi- dération pour déterminer le degré de perfection de l'organisme, il faudrait assigner un rang assez élevé aux Endomychides, car chez eux ces différences sont plus accentuées que chez les Coccinellides, que chez les Erotyiiens et même la plupart des Phytophages. Les an- tennes qui si souvent sont le siège de ces différences, varient à peine dans la famille actuelle, parfois les articles sont un peu plus longs chez le mà!e, la massue parfois plus large. Rappelons cependant que nousn'avuns en ce moment en vue que les Endomychides vrais ; des différences sensibles dans ces organes nous seront révélées chez les Leicstites. Le prothorax et les élytres présentent, principalement chez les Eumorphites, des différences sexuelles plus marquées ; les angles latéraux postérieurs du premier sont souvent prolongés en arrière; les bords marginaux des secondes présentent dans certaines espèces une expansion considérable, ou bien la convexité du disque prend une forme pyramidale. Mais ce sont surtout les pattes et en premier lieu les tibias qui présentent, chez les mâles, les différences les plus remar- quables. Tantôt, c'"est la première paire seule, tantôt les deux pre- mières paires (Eumorphus), tantôt les trois (Spathomelus) qui se trou- vent modifiées. Ces modifications consistent dans l'allongement et la courbure de ces organes, dans le renflement, dans la présence de dents ou d'échancrures variées. Il est rare que les cuisses, les trochan- ters présentent des différences sexuelles, comme cela a lieu cepen- dant dans les genres Amfhisternus, Spathomelus, Cymbachus. L'ab- domen offre à son tour des modifications sexuelles, mais elles va- rient selon les genres et seront mentionnées dans la diagnose de ces derniers. Depuis la publication de l'excellente monographie du Prof. Gers- taecker, la science s'est enrichie d'un précieux mémoire de M. Bâtes, qui a séjourné de longues aunées dans la vallée de l'Amazone. Ce célèbre voyageur a eu l'occasion d'observer les mœurs des Endomy- chides aussi bien à l'état d'insectes parfaits qu'à l'état de larves. Comme on le sait depuis longtemps, nos espèces européennes se nourrissent de productions fongueuses ; les Lycoperdina vivent dans les différentes espèces du genre Lycoperdon ; les Endomychus, sous les ccorces des arbres morts et soulevées par des champignons mi- croscopiques; les Mycetœa sur les douves recouvertes de moisissu- ENDOMYCHIKES. 81 res. Quant aux espèces exotiques, le Prof. Lacordairo (1) avait déjà fait connaître que diverses espèces des contrées chaudes de l'Améri- que se tenaient cachées sous les Uchens et les mousses qui végètent sur les troncs d'arbres morts. Ces renseignements ont été précisés et com- plétés par M. Bâtes : il a souvent rencontré ces insectes, lents dans leur démarche et réunis en société, sur les tronçons d'arbres morts, sur les branches tombées des arbres de la forêt, sur de vieux troncs écorcés et servant de palissades, soit dans la forêt même, soit dans son voisinage. Dans ces différentes conditions, les Endomychides, à l'état de larves ou d'insectes parfaits, semblent faire leur nourriture de ces petites productions fongueuses ou de cette substance lichenoïde qui partout et eu peu de temps se développent sur le bois mort sous l'influence de l'humidité. Les grandes espèces de la famille des cham- pignons semblent constituer plus spécialement la nourriture des Ero- tyliens; c'est sur ces grands bolets, sur ces gigantesques agarics, qui, dans les forêts équatoriales de l'Amérique et dans la saison humide, arrivent à leur complet développement avec tant de rapidité, que Ton rencontre ces magnifiques Coléoptères. Partout où il y a du bois mort, sur lequel l'humidité et la chaleur font apparaître des productions cryptogamiques variées, on est presque certain de rencontrer, soit des Endomychides, soit des Erotyliens. Ces insectes boletophages sont extrêmement multipliés, aussi bien comme espèces que comme indi- vidus, dans les régions chaudes et humides; aux Erotyliens sont dé- volus les grands bolets à texture ferme et ligneuse ; aux Endomychi- des, les petites espèces à consistance plus molle ; et certains types do moindre taille, comme les Efopterus, les AmoRVTUS, les Phalantha, ne se rencontrent guère que sur les branches mortes, dont l'écorce se revêt rapidement de minuscules champignons. On trouve fréquemment réunis les larves et les insectes parfaits ; aussi M. Bâtes nous fait connaître deux types intéressants des pre- mières, dont nous allons brièvement transcrire la description (2) à titre de forme typique. La larve du Corynomalus discoïdens est ovalairo et convexe, char- nue en dessous, recouverte en dessus d'un tégument rude, granuleux, parsemé de squamules; les bords des segments thoraciques et abdo- minaux sont dilatés et foliacés; les parties supérieures, d'un noir de suie avec une bordure fauve, sont ornées d'une double série dorsale de taches ovalaires d"un noir velouté, entourées d'une bordure de fines écailles d'une nuance claire; de semblables écailles formant en- core vers les bords des lignes transversales. Le prothorax est large- ment et peu profondément émarginé, en arc de cercle, à son bord (1) Essai sur les Coléoptères de la Guyane française, dans les Nouvelles An- nales du Muséum d'histoire naturelle, t. II, ji. 90. (2) The journal of Entomology, l. i, p. 158. Coléoptères. Tome XII, (i 82 ENDOMYCHIDES. antérieur. Les mandibules sont siniples et obtuses, les palpes atténués vers l'extrémité; les maxillaires formés de 3 articles; le lobe de la mâchoire est étroit, atténué et courbé en dedans à son extrémité, cilié vers la base. Les antennes sont allongées, cylindriques, formées pro- bablement de trois articles, 1 et 2 très-courts, ce dernier séparé du suivant par un étranglement circulaire, 3 très-long. Les ocelles, au nombre de 4 de chaque côté, 3 disposés en triangle au-dessus de la base des antennes, le 4 en dessous. — Tarses formés d'un seul article terminé par un crochet simple. La nymphe de cette larve est ornée de tubercules charnus ou cor- nés, des spinules plus ou moins allongées, simples ou branchues, or- nent la face dorsale aussi bien que les côtés du corps. La larve du Stenotarsus obtusus est oblongue, ovale, élargie en arrière, recouverte de longs poils pâles ; les huit premiers segments abdominaux sont prolongés latéralement de chaque côté par un lobe obtus. Les parties supérieures sont d'une couleur fauve, les segments thoraciques ornés chacun de deux taches discoïdales noires, les seg- ments abdominaux portant chacun sur les côtés une large strie éga- lement noire, laissant le milieu fauve et traversé par une fine ligite dorsale de la couleur des taches. Le corps est moins convexe que dans l'espèce précédente, et le bord antérieur du prothorax est arrondi. Lorsque ces larves veulent se métamorphoser, elles se fixent par l'extrémité anale, à la surface du bois, souvent dans quelque crevasse. Aux lieux oiî vivent les insectes parfaits, on découvre fréquemment les dépouilles de ces nymphes disposées en grappes et réunies en grand nombre. Pour établir une comparaison exacte entre ces larves exotiques et celles qui se rencontrent en Europe, il faudrait de toute nécessité avoir les types sous les yeux; on voit bien que ces diverses larves sont construites sur le même plan, mais les différences d'organisation sont très-considérables lorsqu'on les examine en détail; d'ailleurs, ce n'est pas de la connaissance plus ou moins complète de cinq à six larves que l'on peut conclure à leurs caractères généraux (4). Comme toutes les grandes familles de l'ordre des Coléoptères et qui ont dans l'harmonie de la nature une distinction spéciale, les En- domychides sont répandus sur toute la surface du globe. Leur répar- tition est extrêmement inégale et on quelque sorte en rapport avec leur genre de vie ; nous avons vu que ces insectes se nourrissent, pour la très-grande majorité , de ces petites productions fongueuses qui se développent à la surface du bois privé de vie; a priori, il est (1) Aux indications renseignées dans le Catalogne des larves par Chapuis et Caudèze, p. 287, il faut ajouter : Blissou, Ann. Soc. ent. de Fr. 18i9, t. VU, 2" Sér. p. 315, pi. IX (Mycotœa hirta). — L. Dufour, Ann. Soc. ent. de Fr. 1854, II, p. 647 {Lycoperdma bovistœ). KNÛOMYCHIDES. 83 évident que les espèces seront d'autant plus variées et représentées par des individus d'autant plus nombreux que les conditions clima- tériques seront plus appropriées à la multiplication des champignons de moindre taille; en effet, quoiqu'il y ait encore beaucoup de dé- couvertes à faire, nous voyons que les Endomychides atteignent leur plus grand développement numérique dans les régions équdtoriales de l'Amérique et dans les grandes îles de l'Archipel indien; c'est, en effet, dans les vastes forêts qui recouvrent ces contrées que se trou-, vent réunies au plus haut degré la chaleur et l'humidité si favora- bles aux productions cryptogamiques dont nous avons parlé. D'après le dernier catalogue des Endomychides, les espèces con- nues s'élèvent actuellement au nombre de 304, réparties en 48 genres; le Nouveau-Monde, et plus spécialement les parties les plus chaudes de l'Amérique du Sud, est la contrée la plus riche, 132 espèces en ont été rapportées; en second lieu vient l'Asie, y compris les grandes îles de la Sonde, qui en a environ 86 ; puis l'Afrique 30, l'Europe 27, l'Amérique du Nord 19, enJîa l'Australie et la Malaisie 8 ou 9. En conséquence des observations exposées plus haut, on constate, en effet, que les contrées les plus chaudes de l'Ancien et du Nouveau continents sont aussi les plus riches eu Endomychides : ainsi, le groupe des Eumorphites, qui renferme les espèces les plus grandes et les plus belles de la Famille, est à peu près exclusivement propre aux grandes îles de la Sonde et aux contrées du continent indien qui l'avoisinent; deux genres seulement de médiocre importance, eu égard au nombre, ont été retrouvés en Afrique. L'Amérique ne nourrit aucune espèce de ce groupe, mais par contre, elle possède en propre le genre si nombreux des Corynomahis, qui représentent sur ce continent les Eumorphites de l'Ancien. De plus, le Nouveau-Monde renferme toutes les espèces du groupe des Epipocites; les unes, eu très-petit nombre, habitent les parties mé- ridionales des Etats-Unis, d'autres l'Amérique centrale, la grande ma- jorité les pays tropicaux de l'Amérique du Sud, Il en est de même du groupe des Stenotarsites : trois des genres qui le composent, c'est-à-dire les Ephebus, les Rhymbus, les Cremnodes, sont originaires du Nouveau continent et la très-grande majorité des espèces du qua- trième, le genre Stenotarsus, n'a pas d'autre patrie; quelques espèces seulement ont été découvertes en Afrique et dans l'Asie insulaire. Les autres groupes, les Lycoperdites, les Endomychides, les Leies- tites, sont disséminés çà et là à la surface du globe , de préférence dans les régions tempérées de l'hémisphère boréal, et quelques types ont des aires de distribution très-ésendues : ainsi, VAncylopus mela- nocephalus, a été découvert eu Sicile, retrouvé dans l'Afrique aus- trale, à Ceylan, à Java, aux Indes orientales, et dans ces derniers temps sa présence a été constatée au Japon. Les espèces du genre Trochoï- DEus ont une distribution géographique non moins remarquable. 84 ENDOMYCHIUES. l'une habite la Colombie, une autre l'île de Madagascar, une troi- sième a été trouvée à l'île Maurice, dans l'Inde transgangétique et aux îles Philippines. La quatrième existe à l'état fossile dans le copal. Tout ce que nous connaissons de l'organisation interne des Endo- mychides, est dû aux recherches de M. Gerstaecker. Le Professeur de Berlin a fait l'anatomie de VEumorphus A-notatus, grande et ma- gnifique espèce de Java, Il a étudié ces parties externes que recou- vrent les élytres, c'est-à-dire les arceaux supérieurs du mésothorax, du métathorax et de l'abdomen; ensuite, il a procédé à la dissection du système des organes respiratoires et digestifs, des organes de la génération chez le mâle et la femelle. Le résultat de ces recherches la- borieuses se trouve consigne dans l'Introduction de sa Monographie des Endomychides ; mais les détails étendus, dans lesquels il faudrait entrer pour les exposer convenablement, sortent du cadre de cet ou- vrage, et nous devons nous borner à les signaler à l'attention des lecteurs. Dans le même ouvrage, M. Gerstaecker a nettement tracé les limites de la Famille actuelle; il eu a éliminé certains genres qui y avaient été introduits à tort, et d'autres, qui avaient été placés dans des Familles très-éloignées, en font actuellement partie; la plupart de ces der- niers, réunis sous le nom d'Endomychides aberrants, en constituent deux groupes, celui des Leiestites et celui des Trochoïdites, dont le type s'éloigne beaucoup plus que le premier de la forme normale et bien connue des Endomychides. Lorsque nous aurons à parler de chacun de ces groupes, nous reviendrons sur les vicissitudes aux- quelles ils ont été soumis. La manière de voir du Prof. Gerstaecker, au sujet des lÙTiites de la Famille, paraît acceptée par les Entomolo- gistes modernes; son livre réalise un progrès marqué dans la science. Néanmoins, il n'a pas fallu moms d'un siècle pour obtenir ce ré- sultat, et il ne sera pas hors de propos de donner quelques rapides indications sur les travaux dont ces insectes ont été l'objet. Linné, De Geer, Fabricius ont admis les quelques espèces qu'ils ont con- nues, au nombre des Chysomela, des Galeruca, des Silpha; Marsham et Panzer, au nombre des ïenebuio. La science fit un premier pas, lorsque Panzer eut créé le genre Endomychus, Latreille celui de Ly- COPERDINA, et Weber celui d'EuMORPHUS. A peu d'intervalle, le cé- lèbre entomologiste français que nous venons de citer, réalisa un double progrès : le premier, en réunissant les trois genres dans un même groupe, qu'il plaça, vu la structure de leurs tarses, dans la Famille des Coccinelles; le second, en séparant de ces dernières son nouveau groupe qu'il délimita d'une manière plus précise sous le nom de Fungicoles et qu'il enrichit du genre Dapsa, indiqué antérieu- rement par Ziegler. Le nom d'Endomychides, introduit dans la science par Leach, a été substitué à celui de Fungicoles, parce que ce der- nier peut s'appliquer à beaucoup d'autres espèces qui ont les mêmes ENDOMYCHIDES. 85 mœurs et qui ne font pas partie de ce groupe. C'est à peu près à, cette époque que parut la 2" Edition du Catalogue du comte Dejean; les 6!j espèces de sa riche collection sont réparties en des genres nom- breux, dus pour une bonne partie à M. Chevrolat. mais dont les ca- ractères n'ont pas été publiés. Gonuar, à l'article Eumorphus de YEn- cyclopédie d'Histoire naturelle d'Ersch et Grober, reprit l'étude de cette Famille dans son ensemble et créa le genre Amphisternus. Parmi les nombreuses publications qui suivirent, les unes ne contiennent que la description d'espèces encore inconnues et peuvent être passées sous silence dans ces généralités; d'autres, plus importantes, ont rap- port soit à la délimitation et à la division systématique de la famille, soit à la création de genres nouveaux. A de courts intervalles, on vit apparaître les travaux de MM. Redtenbacher (1), Mulsant (2), Costa (3) et Le Conte (4). Enfin, en 1857, époque qui doit marquer dans l'his- toire scientifique des Endomychides, des travaux plus étendus furent publiés presque simultanément en Allemagne et en France. Et d'a- bord, nous rappellerons pour mémoire la notice de M. J. Thomson intitulée : « Description d'un nouveau genre de la Famille des Eu- mcrphides » (5), l'auteur n'a pas reconnu que cette coupe générique, distincte des Eumorphus par le prosternum, avait déjà été signalée par Germar sous le nom d'AïupHisTERNUS. Le tome XXIII des Archives d'Histoire naturelle^ fondées par Wieg- mann, contient un travail important du Prof. Gerstaecker, sous le titre de : Essai d'une division systématique des Genres Eumorphus et Endomychus (6). Là, se trouvent exposés les caractères généraux de la Famille et sa division en différents groupes, la création de genres nombreux établis sur des caractères positifs. C'est, en un mot, le pro- drome de la Monographie des Endomychides que l'auteur allait pu- blier l'année suivante. En France et à peu près à la même date, Guérin-Méneville insé- rait dans les Archives entomologiques un Mémoire intitulé : Matériaux poîir une Monographie du groupe des Eumorphides et plus spéciale- ment du genre Eumorphus (7), Ces recherches déjà faites et manus- crites en 1834, au rapport de l'auteur, contiennent la description des espèces du genre Eumorphus connues de l'auteur, et, en outre, quel- (t) Tentamen dispositionis generum et specierum Coleopterorum pseudotri- raerorum Austriae, dans Germar Zeitsc. f. d. Entomolog. t. V, p. 113, 1844. (2) Histoire naturelle des Coléoptères de France, Sulcicolles, Paris, 1846. (3) Fauna del regno di Napoli, Endomichidei, Naples, 1849. (4) Synopsis of the Endomychldai of the United States, dans Proc. of the Acad. of ihe N. Se. of Philadelp. VI, p. 357-360, 1833. (5) Archives entomologiques, I, p. 153-137, 1857. (6) Wiegm. Arch. f. Naturgesch. t. XXIII, 1, p. 211-243, 1837. (7) Archiv. entomologiq. t. I, p. 237-280. 86 ENDOMYr.HIDES. ques renseignements sur les genres voisins inscrits dans le Catalogue Dejean. Quelques mois à peine se sont écoulés, que l'auteur insère dans la Revue et Mag. de Zoologie (1), une seconde notice sur le même sujet. Evidemment ici, il y avait en jeu une question de priorité. 11 est à regretter que Guérin-Méneville, à qui l'Entomologie doit tant d'ob- servations intéressantes, ait cru pouvoir publier en 1857 un travail composé en 1834, en négligeant de le mettre à la hauteur de la science, et que l'idée de réparer cette erreur l'ait amené à en com- mettre une autre; sans recherches bibliographiques, sans étude atten- tive de la nature, il a donné le jour à un second opuscule, dont le souvenir, inscrit dans les Annales de la Science, servira seulement à une seule chose, c'est-à-di^re à démontrer que l'intelligence ne peut se passer de l'observation, du travail; ni le succès des efforts les plus soutenus. Il a fallu beaucoup de travail , beaucoup de persévérance, unis à une intelligence distinguée pour produire un ouvrage tel que la Mo- nographie des Endomychides, qui a paru dans le cours de Tannée 1858. 11 serait superflu de faire l'analyse de cet excellent travail; le meil- leur hommage que nous puissions lui rendre, c'est d'indiquer qu'il a servi de base aux études que nous rédigeons en ce moment; nous n'avons eu qu'à en disposer les matériaux selon les règles générales adoptées dans la rédaction du Gênera des Coléoptères, et, en second lieu, à y intercaler les découvertes contemporaines. En effet, depuis l'apparition de la Monographie des Endomychides, la science s'est en- richie d'un mémoire de l'illustre voyageur Bâtes sur les Corynoma- Lus de l'Amazone. En second lieu, a paru peu après la Monographie des Endomychides d'Europe par M. l'abbé de Marseul; outre la des- cription fidèle de plusieurs espèces nouvelles, elle renferme la des- cription d'un genre nouveau. En dernier lieu, nous avons à mention- ner les études consciencieuses du Rev. M. Gorham, qui nous a donné, dans le Recueil mensuel de l'Entomologiste, divers mémoires renfer- mant, soit des espèces, soit des coupes génériques nouvelles, et qui vient de publier ses Endomycici recitati, travail plus important et qui résume les découvertes et les vues de l'auteur sur la Famille dont il est ici question. De notre côté, nous n'avons eu à ajouter qu'un seul type générique, le genre Mycella, jusqu'à ce jour le seul Endomychide propre à la Nouvelle-Hollande. La classification que nous avons suivie est au fond celle du Prof. Gerstaecker, légèrement modifiée par M. Gorham et dans laquelle nous avons, à notre tour, introduit quelques changements, non pour la satisfaction d'innover, mais pour la modeler sur le même plan qui régit les autres Familles du Gênera. (1) Revue et Mag. de Zoolog. IX, p. 565-581. EUMORPHTTKS. 87 Les divers groupes qui se partagent les 48 genres des Endomychi- des peuvent se distinguer de la manière suivante : A. Tarses subtétramères. B. Languette au moins aussi large que longue, tron- quée ou échancrée à son bord libre. C. Antennes à massue très-comprimée, subfoliacée. D. Palpes labiaux à dernier article transversal. D'. — — — — carré. C. Antennes à massue cylindroide ou subcompri- mée. E. Antennes à 9 et 10 articles aigus et prolongés au côté interne. E'. Antennes à 9 et 10 articles non prolongés au côté iuterne. F. Corps oblong ou allongé. F'. — brièvement ovalaire ou arrcndi. B'. Languette oblongue, arrondie à son bord libre. A', Tarses tétramères. G. Antennes de 11 articles. G'. - 4 - 1. EumorphUes. 2. Corynomalites. 4. Epipocites. 3. Lycoperdites. 5. Sténotar sites. 6. Endomychifes. 7. Leiestites. 8. Trochoïdéites. Groupe I. Eumorphîtes. Tête assez grande, toujours bien visible d'en haut, à museau assez développé. — Labre grand, légèrement émarginé à son bord libre; mandibules oblongues, à bord interne peu concave, muni d'une mem- brane mince, linéaire, à extrémité longue ou courte, simple, tron- quée ou bidentée; mâchoires à lobe interne grêle, très-court, cilié en dedans et muni inférieurement de trois fortes soies; lobe externe plus long et plus large, coriace à la base, membraneux vers l'extré- mité, densément cilié; dernier article des palpes maxillaires plus long ou au moins aussi long que le précédent, tantôt subcylindrique et largement tronqué, tantôt atténué vers l'extrémité avec une petite troncature; lèvre inférieure à sous-menton court, arrondi en avant; menton transversal, subhexagonal , ses bords latéraux dilatés-angu- leux; languette également transversale, coriacée à sa base seulement, à bord libre, en général profondément émarginé ; palpes très-courts, 2 article toujours transversal, le dernier de même forme et parfois trois fois aussi large que long, tronqué. — Antennes allongées, dé- passant souvent la moitié de la longueur du corps, à 2 article le plus court, le 3 toujours le plus long, les trois derniers formant une mas- sue très-comprimée, subfoliacée, à articles serrés ou plus ou moins lâchement imis. — Youx grands, transversalement oblongs, grosse- ment granulés. — Pronotum médiocre ; en général plus étroit que les 88 ENDOMYCHIDES. élytres, à surface peu convexe et toujours marquée d'un sillon trans- versal à la base et de sillons longitudinaux plus ou moins allongés. — Ecusson toujours transversal, à sommet arrondi ou obtus. — Elytres tantôt arrondies, tantôt ovales ou ovales-ob'ongues, plus ou moins convexes, à bords latéraux tantôt faiblement, tantôt largement dilatés, à sculpture et coloration remarquablement constantes selon les genres. — Ailes développées. — Prosternum assez large (Encymon excepté) et séparant les hanches, tantôt les dépassant en arrière, tantôt plus court ; mésosternum parfois fortement transversal. — Pattes allongées, débordant d'une longueur variable le pourtour du corps; tarses à d et 2 articles allongés, article onguéal dilaté vers sou extrémité et armé de crochets simples. Sans recourir à l'examen des organes buccaux, c'est-à-dire sans se rendre un compte exact de la forme de la languette et de ses palpes, de la structure des lobes de la mâchoire, il n'est pas toujours facile de reconnaître avec certitude les insectes qui appartiennent à ce pre- mier groupe. Cependant on remarquera que toujours l'abdomen, dans l'un et l'autre sexe, est formé de cinq segments, que les antennes ont une massue fortement comprimée, subfoliacée et que le 3 article est toujours plus long que les suivants. Du reste, le faciès est souvent caractéristique; d'autre part, l'uni- formité du dessin et de la coloration des élytres permet souvent de préjuger le genre d'une espèce. Ainsi, chez toutes les espèces du genre Amphisternl's, ces organes sont ornés d'épines ou de tuber- cules; chez les Eumorphus et les Pedanus, ils offrent quatre taches plus claires; et chez les Eugonius et Trycherus, ce sont des bandes transversales. Les insectes qui composent ce groupe sont remarquables par leur grande taille, par leur belle coloration et par les particularités qui distinguent les sexes. En général, chez les mâles, les articles des an- tennes sont plus allongés que chez les femelles, parfois la massue est plus large. Chez les Eumorphis, le corselet du mâle a ses angles pos- térieurs prolongés en arrière, et dans quelques espèces les élytres ont une convexité en cône surbaissé; chez le mâle de tous les Spatho- MELES connus, les élytres sont munies d'épines aiguës. Toujours, les jambes présentent des différences sexuelles, soit par leur longueur ou leur courbure, soit par les dents ou les échancrures dont elles sont munies. Dans quelques types, on observe des caractères sexuels aux trochanters, aux cuisses, aux segments abdominaux. Les Eumorphites sont propres aux régions intertropicales et n'aban- donnent pas la zone des palmiers et des bananiers. Les îles de la Sonde paraissent être le berceau de ces insectes, de là ils irradient aux îles Philippines, au continent indien et jusque dans l'île de Ceylan. Les genres offrent une distribution géographique remarquable par les li- mites précises qui les circonscrivent; sur les neuf genres du groupe. EIIMORPHITES. ^9 sept appartiennent au continent et à l'Archipel indiens; les deux au- tres ont été découverts, l'un à Madagascar, l'autre sur les eûtes occi- dentales de l'Afrique, en Guinée et dans la Sénégambie. Les genres sont extrêmement difiiciles à distinguer les uns des autres ; pour le plus grand nombre, il est indispensable d'étudier la structure des mandibules. Le Prof. Gerstaecker en a tracé le tableau synop- tique suivant : A . Dernier article des palpes labiaux transversal. B. Prosternum large, bifide à la base. Amphisternus. B'. — simple, dépassant les hanches en arrière. C. Mandibules unidentées au bord interne, tronquées au sommet. D. — à extrémité allongée; massue des antennes serrée. Spathomeles. D'. Mandibules à extrémité courte ; massue des antennes à articles séparés. Engonius. C MandiL'Ules unidentées à leur bord interne, à sommet fissile. Trycherus. C". Mandibules à bord interne non denté. E. — acuminées. Eumorphus. E'. — obtuses, arrondies. Pedanus. B". Prosternum tronqué enlre les hanches. Diûedes. B"'. — à peine visible, les hanches presque contiguës. Encymon. A*. Dernier article des palpes labiaux ovalaire. Cymbachus. AMPHISTERNUS. Germar, Ersch und Grober, Allg. Encycl. d. Wissensch. t. 39, p. 85 (1). Tète en général assez enfoncée dans le prothorax, mandibules il face externe oblique, arquée, à extrémité fissile, et paraissant triden- tée par le rapprochement de la dent du bord interne; dernier article des palpes maxillaires subcylindrique, comprimé, tronqué au bout, de moitié plus long que le précédent; celui des labiaux en segment de cercle, très-largement tronqué et deux fois plus large que long. — Yeux transversalement oblongs, assez convexes. — Antennes grêles, à 3 article presque aussi long que les deux suivants réunis, massue oblongue, assez serrée. — Prothorax variable, atténué vers la base, moins large que les élytres, à surface peu convexe. — Elytres oblon- (1) EoMORPHUS, Dejean, Cat. S'' éd. p. 439; Guérin, Archiv. entom. I,p. 2S8; Icon. du Règ. An. p. 316, pi. 50, f. 7 ; Thomson, Rev. et Mag. de zool. 2' Sér. VIII, p. 476. — Cacod/Emon, Thomson, Archiv. entom. I, p. 135. — Amphister- nus, Gerstaeclier, Wiegm. Aich. XXllI, p. 216; Monogr. Endom. p. -iS; Gor- ham, Endom. récit, p. 9. 90 ENDOMTf.HIDKS. gues, assez convexes, très-déclives en arrière, ornées tantôt de tuber- cules, de crêtes de couleur plus claire que le fond, tantôt de spinules longues et aiguës. — Prosternum plus ou moins large entre les han- ches, à surface subcanaliculée, muni à son bord postérieur de deux longues spinules coniques; mésosternum transversal, subélargi en ar- rière, avec une saillie tuberculiforme en avant. — Pattes en général assez longues, cuisses claviformes, à renflement plus ou moins marqué selon les espèces. Les différences sexuelles sont très-remarquables dans quelques es- pèces ; ainsi, dans VAmphisternus hamatus, elles se manifestent aux jambes antérieures, aux trochanters, au dernier segment abdominal; chez d'autres, les jambes seulement portent une petite dent vers l'ex- trémité ; parfois encore ce caractère disparaît et le mâle ne se dis- tingue que par la forme ou les appendices du corselet et des ély- tres. Ce genre est très-distinct entre tous par la forme du prosternima aussi bien que par celle des mandibules. 11 se compose d'une dizaine de belles espèces, assez rares pour la plupart dans les collections et originaires soit des îles de la Sonde, soit de l'Inde transgangétique. SPATHOMELES. Gerstaecker, Wiegm. Arch. f. Naiurg. XXIII, 1, p. 218 (1). Tête relativement assez forte; mandibules à face externe convexe, assez large à la base, à bord interne armé d'une dent dans son mi- lieu, à extrémité prolongée, fortement recourbée et tronquée carré- ment. — Dernier article des palpes maxillaires subcomprimé, tronqué à l'extrémité, une demi-fois plus long que le précédent; celui des labiaux en segment de cercle, largement tronqué, deux fois aussi large que long. — Yeux assez convexes. — Antennes de longueur médiocre, 3 article un peu moins long que les deux suivants réunis, massue as- sez large, à articles très-serrés. — Prothorax quadrangulaire, un peu plus large que long, plus étroit que les élytres à la base, à surface peu convexe, souvent très-inégale. — Elytres oblongues-ovalaires, coupées carrément à la base avec les épaules assez marquées, étroi- tement marginées sur les bords latéraux, à surface convexe, ornée de taches ou de bandes rouges ou jaunes ordinairement saillantes. — Pro- sternum à bords latéraux subparallèles ou légèrement rétréci entre les hanches, arrondi en arrière ou prolongé en pointe subaiguë, à surface plane ou subconcave ; mésoslernuui un peu transversal, sub- élargi en arrière, en pointe tuberculiforme en avant. — Pattes lon- (1) Gerstaecker, Monogr. Endomych. p. 61. — Cacod^emon, Thomson, Archiv. eiitom. I, p. 154. — Eumorphos, Guérin, Archiv. eatom. I, p. 255; Gorham, Eiidomy. récit, p. 10. EUMOBPHITES. 91 gues et robustes, cuisses renflées dans leur milieu, jambes grêles et allongées. Ce type est voisin du précédent par la forme générale du corps, par celld du mésosternum ; il s'en distingue néanmoins avec facilité par le bord postérieur du prosternum qui n'est pas bi-épineux. Dans toutes les espèces connues, les mâles présentent aux élytres, près de la suture et un peu en arrière du milieu, deux longues épines aiguës, dirigées en arrière. Tantôt les cuisses antérieures sont dentées, ainsi que les jambes des deux dernières paires, tantôt les cuisses sont iner- mes et toutes les jambes sont élargies et dentées. Chez les femelles, les élytres sont toujours dépourvues d'épines, les cuisses et les jambes, moins allongées et moins robustes, sont inermes. Les espèces, au nombre de 4 seulement, sont répandues dans les îles de la Sonde. Dans ces derniers temps, M. Gorham a fait connaître deux types remarquables, l'un de Bornéo, l'autre des îles Philip- pines (1). ENGONIUS. Gerst. Wiegm. Arch. f. Naturg. XXIII, I, p. 220 (2). Tête assez forte, profondément engagée dans le prothorax. — Man- dibules épaissies à la base seulement dans leur partie externe, atté- nuées vers le bout qui est légèrement obtus, non fissile et la dent du bord interne rapprochée de l'extrémité. — Dernier article des palpes labiaux transversal. — Antennes à 3 article un peu plus court que les deux suivants réunis, à massue formée d'articles peu serrés, légèrement séparés les uns des autres. — Prothorax quadrangulaire, assez fortement transversal, angles antérieurs courts et obtus, bords latéraux légèrement arrondis, bord postérieur un peu moins large que la base des élytres, ses angles assez marqués. — Elytres à base tron- quée carrénient, ovalaires-oblongues, peu convexes. — Prosternum étroit, prolongé au-delà des hanches, reposant sur le mésosternum par son extrémité tronquée ou arrondie; mésosternum subcarré, à peine un peu plus large que long. — Pattes assez courtes, cuisses lé- gèrement elaviformes, jambes moins allongées que dans les genres précédents. La forme générale du corps des insectes de cette coupe ressemble à celle des Spathomeles, le pronotum est notablement plus large, les mandibules et la massue des antennes ont une structure différente. Quftnt aux différences sexuelles, elles se trouvent aux jambes ou au dernier segment abdominal; tantôt les jambes antérieures sont den- (1) Gorham, Eudomy. récit, p. 31. (2) Syn. EuMoiiPHUs, Guérin-Mén. Archiv. entom. I, p. 239. — Engonius, Gerstaecker, Monogr. Endom. p. fi9 ; GoHiam, Kmioni. rccit. p. 10. 92 ENDOMYCHinES. tées vers l'extrémité, tantôt les antérieures et les moyennes portent une dent vers le milieu du bord interne. On ne connaît que 6 à 7 espèces, découvertes dans les îles de la Sonde et à Ceylan. TRYCHERUS. Gerst. Wiegm. Arch. f. Naturg. XXIII, I, p. 222 (1). Tête relativement assez large, fortement engagée dans le protho- rax; mandibules à face externe épaissie seulement à la base, à par- tie antérieure grêle avec l'extrémité légèrement fendue et la dent du bord interne rapprochée du sommet; dernier article des palpes maxil- laires allongé, atténué vers l'extrémité et tronqué ; celui des labiaux en segment de cercle, deux fois au moins aussi large que long, deux fois plus long que le précédent, mais le débordant peu en largeur; sous-menton assez long, menton à bord antérieur rétréci, réfléchi, à face externe subconcave. — Antennes à 3 article un peu moins long que les deux suivants réunis, à massue très-grêle, composée d'articles un peu séparés et tronqués, arrondie à l'extrémité. — Prothorax trans- versal, parfois deux fois aussi large que long, fortement échancré au bord antérieur avec les angles saillants, moins large que la base des élytres; écusson semi-circulaire. — Elytres oblongues-ovalaires, plus ou moins allongées, peu convexes, à épaules peu saillantes. — Pro- sternura étroit, lancéolé et dépassant les hanches en arrière, son ex- trémité reposant sur le mésosternum; celui-ci oblong, notablement plus long que large, de forme subpentagonale, en partie caché par l'arceau précédent. — Pattes médiocres, peu robustes, cuisses un peu renflées dans leur milieu et légèrement comprimées. Dans ce type les mâles ont ordinairement les jambes antérieures dilatées, anguleuses vers l'extrémité, parfois aussi les jambes moyen- nes; chez d'autres, on observe des difl'érences sexuelles dans la mas- sue des antennes ou aux derniers arceaux de l'abdomen. Cinq espèces de ce genre sont décrites, toutes appartiennent à la côte occidentale de l'Afrique, depuis le Sénégal jusqu'à la Guinée. M. Gorham a décrit une nouvelle espèce, originaire de la première de ces contrées (2). EUMORPHUS. Weber, Observât, entom. p. 31 (3). Tête au plus médiocre, fortement engagée dans le prothorax. — (1) Olenus, Dej. Cat. S"" éd. p. 439. — Bauus, Guérin, Archiv. entom. I, p. 262. — Trycherus, Gerst, Mouogr. Endom. p. 79; Gorliam, Endom. récitât. p. to. (2) Gocliain, Endom. récit, p. 33. (3) Syn, EuMORPHUs, Fabr. Sy&t. El. II, p. 12; Olivier, Entomol. VI, p. 1065; EUMORreiTES. 93 Mandibules à corps large, en lame comprimée, dilatées seulement en dehors vers la base, à bord interne assez largement membraneux et dépourvu de dent, à pointe plus ou moins allongée, toujours brus- quement arquée en dedans. — Dernier article des palpes maxillaires linéaire, subcomprimé, tronqué à l'extrémité, et seulement un peu plus long que le précédent; celui des labiaux en carré transversal, trois fois aussi large que long, ne dépassant pas le précédent qui est triangulaire, ni en longueur, ni en largeur; menton fortement rétréci en avant, bord antérieur réfléchi, surface concave. — Antennes à 3 article aussi long et parfois plus long que les deux suivants réunis, à massue toujours large, à articles peu serrés. — Prothorax en trapèze transversal, rétréci de la base vers le sommet, à bord antérieur plus ou moins profondément échancré avec les angles saillants ; les angles postérieurs droits et aigus ou bien prolongés et spinuleux; à surface peu convexe et ordinairement égale; écusson semi-circulaire. — Ely- tres de forme très-variable, tantôt oblongues-ovalaires, tantôt subcir- culaires, à convexité très-faible ou médiocre. — Prosternum étroit, un peu élargi et lancéolé entre les hanches, à pointe plus ou moins aiguë reposant sur le mésosternum; celui-ci à peu près aussi long que large, à surface subconcave. — Pattes grêles et longues, cuisses un peu renflées et comprimées. Ce genre est extrêmement remarquable par la grandeur et la beauté des insectes qui le composent. Tous, sauf une espèce, sont ornés de quatre taches disposées par paires et plus ou moins développées, d'une nuance claire sur un fond obscur; ce qui contribue encore à leur donner un aspect tout particulier, c'est l'élargissement du bord latéral des élytres ; cette expansion lamelliforme et plane commence aux épaules, gagne rapidement d'étendue jusqu'au milieu de la lon- gueur des élytres, puis diminue graduellement, ou bien continue à s'élargir jusqu'à l'angle suturai. A part chez quelques individus mâles, lorsque le bord marginal est fortement dilaté, la convexité est faible; au contraire, celle-ci devient plus forte, lorsque la dilatation latérale n'a pas lieu et que le bord réfléchi des élytres fait à peine saillie. Les différences sexuelles, parfois très-apparentes, portent sur divers organes : le prothorax du mâle est plus large, ses angles postérieurs sont plus saillants, parfois spinuleux; aux élytres, la dilatation laté- rale est plus prononcée chez le mâle, et dans certaines espèces, la con- vexité du disque prend une forme pyramidale. Au point de vue de la forme des jambes antérieures, les espèces forment deux groupes : dans l'un, oiî se trouvent les espèces à élytres très-dilatées, les jambes sont comme tordues sur leur axe, carénées en dehors, sillonnées en Gerslaccker, Wiegm. Archiv. f. Naturg. XXIII, I, p. 2:25; Guérin-M. Archiv. eutoui. I, p. 240; Gerslaecker, Monogr. Ëndom. p. 88; Gorham, Endom. récit, p. 11. y4 ENDOMYCHIDES. dedans et munies d'une dent plus ou moins forte vers le milieu du bord interne; dans l'autre groupe, que constituent les espèces à ély- tres oblongues non dilatées, les jambes, toujours chez le mâle, sont droites, minces, non sillonnées et armées vers leur milieu d'une pe- tite dent. Dans les espèces du premier groupe, les jambes moyennes et postérieures ne sont jamais dentées, mais tantôt comprimées et ci- liées, tantôt arrondies et arquées; en général, terminées par une longue épine. Enfin, le dernier segment abdominal est toujours émar- giné chez le mâle et arrondi chez la femelle. Entre les divers genres de la Tribu actuelle chez lesquels le proster- num déborde les hanches en arrière, celui-ci est le seul chez lequel les mandibules soient allongées, aiguës à leur extrémité et inermes à leur bord interne. 11 est bien vrai que ce caractère est d'une observation difficile et appréciable seulement par la dissection des organes buc- caux; en général, cependant, la forme du pronotum, celle des ély- tres et leur coloration permettront de reconnaître les diverses espèces qui composent cette coupe générique; dans quelques cas douteux seulement, il devient indispensable de se rendre compte de la forme des mandibules. Toutes les espèces décrites, au nombre de 28, ont été découvertes dans les îles de la Sonde, quelques-unes dans les îles Philippines, à Ceylan, dans l'Inde transgangétique. L'île de Java seule en renferme plus de la moitié. La patrie de l'une des espèces décrites dans ces derniers temps, par M. Gorham, est restée inconnue (1). PEDANUS. Gerstaecker, Wiegm. Arch. f. Naturg. XXIII, I, p. 230 (2). Labre profondément émarginé à son bord libre. — Mandibules très- courtes, ovalaires-oblongues, dépourvues de dent à leur bord interne, et de pointe saillante en avant, terminées brusquement par une ex- trémité très-obtuse. — Dernier article des palpes maxillaires un peu plus long et un peu plus grêle que le précédent, largement tronqué; celui des labiaux très-large et court, différant peu du 2. — Menton triangulaiite, plan, ses bords non réfléchis. — Antennes un peu épais- sies, à i article développé, aussi long et du double plus gros que le 3, celui-ci à peine aussi long que les deux suivants réunis. — Prothorax, toute proportion gardée, très-petit, en carré transversal, de moitié moins large que la base des élytres, à côtés latéraux parallèles, an- gles antérieurs courts, fortement arrondis, un peu dirigés en dehors. — Elytres subquadrangulaires oblongues, largement arrondies à l'ex- trémité, peu convexes et à peine déclives en arrière, à bord marginal (i) Gorham, Endom. récit, p. 33. (2) Syu. EuMORPHus, Dej. Cat. 2° éd. p. 438; Guérin, Arch. Ent. I, p. 2b2. — Tedanus, Gerst. Monog. Endom. p. 127. ELIMOBPHITES. 95 à peine rétléchi. — Prosternum étroit, à bords latéraux parallèles, à extrémité arrondie; mésosternum presque carré, à bord postérieur émarginé avec les angles un peu saillants. — Pattes assez robustes, courtes, cuisses subclaviformes, subcomprimées, jambes courtes et droites, tarses à 2 article un peu élargi. Le cf, dans ce genre, se distingue par ses antennes plus longues, ses cuisses plus renflées, ses jambes moyennes dentées en dedans, son dernier segment abdominal émarginé. Les espèces connues, au nombre de 3 seulement et originaires des grandes îles de l'Archipel indien, sont de taille moindre que les Eumorphus, dont elles possè- dent néanmoins le système de coloration. Leur caractère différentiel réside dans la forme des mandibules; ses organes sont très-courts, cachés par le labre, dépourvus de dent à leur bord interne, et leur extrémité, au lieu de présenter une pointe plus ou moins allongée, se termine brusquement par la convergence des bords interne et ex- terne. ENCYMON. Gërstaecker, Wiegm, Arch. f. Naturg. XXIII, I, p. 232 (1). Mandibules très-larges, plus longues, épaissies en dehors à la hase, à extrémité grêle, effilée, à dent du bord interne rapprochée du sommet; palpes maxillaires à articles 2, 3, 4 égaux eu longueur, épaissis vers l'extrémité, le dernier largement tronqué; lèvre infé- rieure à menton dilaté latéralement en pointes obtuses, rétréci, trian- gulaire en avant, avec ses bords épaissis; dernier article des palpes maxillaires très-large, trois fois aussi long que le précédent. — Antennes grêles, 3 article plus long que les deux suivants réunis, massue large, raccourcie, dernier article tronqué transversalement. — Prothorax étroit à la base, élargi en avant du milieu, avec les angles antérieurs arrondis et dirigés en dehors; écusson en triangle obtus. — Elytres très-courtes, à peu près circulaires, très-convexes. — Prosternum fortement rétréci à partir du bord antérieur des hanches, linéaire et tranchant entre ces dernières, un peu renflé et saillant en arrière, profondément enfoncé et reposant sur le mésosternum; celui-ci plus long que large, étroit entre les hanches, coupé carrément en arrière, subémarginé de chaque côté, triangulairement élargi, puis atténué en avant, oii il présente une facette articulaire pour le prosternum. — Pattes grêles, cuisses un peu épaissies vers l'extrémité, jambes minces, les postérieures surtout arquées, tarses médiocrement élargis. La forme générale du corps rappelle un peu celle des espèces du genre Corynomalus, aussi bien par leur brièveté que par leur con- vexité; mais le pronotum ressemble davantage à celui du genre Pe- DANUS. (1) Gerstaocker, Mouogr. Endotn. p. Ï6A. yo ENDOMYCHIDES. Le Prof. Gei'staecker n'a connu qu'une seule espèce, trouvée à Su- matra. Le Révérend M. Gorham en a fait connaître trois autres, originaires, l'anc; des îles Arou, une autre des Moluques, la dernière, de Bornéo. DIOEDES. GERSTAECKfcR, Wicgm. Arch. f. Naiurg. XXIII, I, p. 331 (1). Mandibules très-larges et robustes, à extrémité tronquée et la dent du bord interne rapprochée du sommet; dernier article des palpes maxillaires un peu plus long que le précédent, un peu atténué vers l'extrémité qui est obliquement tronquée; celui des palpes labiaux trois fois aussi large que long, à peu près semblable au précédent pour la grandeur. — Antennes grêles, 3 article au plus aussi long que les deux suivants réunis; à massue étroite. — Prothorax à b«!>rds la- téraux droits et convergents en avant, fortement infléchi. — Elytres •ourtes, assez convexes et très-fortement déclives en arrière. — Pro- sternum étroit, linéaire, en gouttièee dans son milieu, tronqué entre les hanches antérieures, ne reposant pas sur le mésosternum; celui-ci plus large que long, tronqué carrément eu arrière, droit sur les côtés, en pentagone par !a convergence en avant des bords latéraux. — Pattes plus ou moins allongées, cuisses légèrement comprimées, tarses médiocrement élargis. Parmi les différents genres qui ont le dernier article des palpes la- biaux distinctement transversal, celui-ci se distingue par la brièveté et la troncature du prosternum, tandis que chez tous les autres, le prosternum se prolonge en arrière au-delà des hanches. Il ne ren- ferme que deux espèces, rapportées de Madagascar. CYMBACHUS. Gerstaecker, Wiegrn. Arch. f. Naturg. XXIIl, I, p. 233 (2). Mandibules longues et grêles, débordant le labre, arquées en fau- cille, à pointe effilée, tronquée au bout, à dent du bord interne rap- prochée de l'extrémité. — Mâchoires à lobe interne plus grêle que dans les autres genres, très-atténué ; dernier article des palpes maxil- laires deux fois plus long que le précédent, fortement atténué, pres- que subulé, l'extrême pointe seulement tronquée. — Lèvre inférieure à menton court et large, tronqué carrément en avant, anguleusement dilaté vers la base; languette membraneuse, tronquée en avant, en triangle renversé avec les angle» latéraux très-marqués ; palpes à 2 (1) Syn. Aploscelis, Dej. Cat. 2° éd. p. 439. — Eumorphus, Kiug, Coleop. v. Madag. p. 126. — Diokdes, Gerst. Mon. Endom. p. 136; Gorliam, Endom. récit, p. 13. (2) Gerst. Monog. Endom. p. UO. COUVNUMALITIÎS. 97 article transversal, deux fois aussi largo que long, ciipuliforinc, le 3 plus long que large, ovalaire, tronque. — Antennes à 3 article plus court que les deux suivants réunis, seulement de moitié plus long que 4, à raassue large et très-grande. — Prothorax large et court, rétréci en avant, angles antérieurs aigus, peu saillants, dirigés en dedans; écusson en triangle régulier. — Elytres à peine plus laiges que lon- gues, subcordiforaies, très-convexes, très-déclives en arrière. — Pro- sternum tronqué entre les hanches, la troncature profondément échan- crée en triangle; mésosternum en pentagone à partie antérieure en pointe saillante et logée entre les hanches antérieures. — Pattes médio- cres, cuisses subcomprimées, jambes gi'êles et droites, tarses étroits. Quoique les cuisses et les jambes ne soient pas tout-à-fait sem- blables chez le mâle et chez la femelle, les dilférences sont à peine sensibles; chez le premier, les trochanters antérieurs sont brièvement mucronés, et le premier segment abdominal présente une forte im- pression triangulaire. On ne connaît qu'une seule espèce, originaire de l'île de Java. Groupe II. Corynomalites Mêmes caractères que les Eumorphites, sauf les particularités sui- vantes : Mandibules robustes, longues et larges, triangulairement dilatées à la base du bord externe, à pointe assez longue et recourbée en dedans, bord interne muni d*une dent obtuse sous l'extrémité et d'une lamelle assez large. — Palpes labiaux à 2 article court, en croissant, 3 presque carré. — Antennes un peu variables, 3 article moins long que les deux suivants réunis. — Pronotum relativement peu développé, moins large que les élytres à leur base et de moitié moins large que ces dernières dans leur plus grande largeur; ses angles antérieurs peu prononcés, obtus. — Elytres ordinairement aussi larges que longues, très-convexes et presque semi-globuleuses; plus rarement un peu ovalaires et moins fortement bombées. — Pro- sternum étroit, tronqué entre les hanches; raésosternum subpenta- gonal. — Pattes longues et grêles, dépassant faiblement le contour extérieur du corps. Les Corynomalites se reconnaissent aisément par la réunion de ces deux caractères : la massue des antennes comprimée, foliacée, et leur forme courte et semi-globuleuse. Les Eumorphites ont les mêmes antennes, mais, dans aucun de leurs genres, la forme n'est aussi courte et aussi convexe. Une autre particularité qui diiférencie ce groupe du précédent, s'observe dans la coloration des élytres. Plusieurs types sont ornés de reflets métalliques brillants; d'autres ont ces organes bordés de nuance claire soit au pourtour extérieur, soit en même temps le long de la suture ; enfin, quelques espèces sont pourvues de bandes transver- Coléoptères. Tome XIL 7 98 ENDOMYCHIDES. sales OU de taches de teinte sombre sur un fond clair. Cette diversité est en opposition à la constance si remarquable de la coloration ou de la sculpture dans les divers genres du groupe des Eumorphites. De plus, celte variation dans la disposition des couleurs ne se re- marque pas seulement d'une espèce à l'autre, mais encore chez les divers individus d'un même type; ce qui donne lieu à de nombreuses variétés. Les différences sexuelles, si remarquables et si tranchées chez les Eumorphites, sont bien amoindries dans le type actuel, et ne consis- tent guère que dans la forme des pattes. En résumé, les Corynomalites semblent constituer un type diffé- rent, quoique très-rapproché de celui du premier groupe. A ce point de vue, on peut dire que ce sont les Eumorphites du Nouveau-Monde. Un seul genre : Corynomalus. CORYNOMALUS. Chevrolat, Dej. Catal. 3« éd. p. 643 (1). Tête fortement engagée dans le prothorax, médiocre. — Labre à peine émarginé à son bord libre ; mandibules robustes, épaisses à leur base, brusquement atténuées à partir du milieu, lamelle mem- braneuse du bord interne assez large, à dent rapprochée du sommet tronqué; mâchoires à lobe interne très-allongé, très-grèle et linéaire, l'externe large, sa partie membraneuse dilatée et arrondie; palpes à 1 article de moitié aussi large que le dernier, 2 et 3 subégaux en lon- gueur, -4 de moitié plus long que 3, atténué, presque suhulé, l'ex- trême pointe seulement tronquée; lèvre inférieure à menton court et large, anguleusement dilaté sur les côtés à la base, tronqué carré- ment en avant; languette plus large que longue, échancrée à son bord libre ; palpes à 2 article semi-circulaire, 3 presque carré, trans- versal, seulement un peu dilaté en dedans. — Antennes variables en longueur, 3 article toujours plus court que les deux suivants réunis, à massue oblongue, tronquée à l'extrémité, à articles très-serrés, comme soudés. — Prothorax petit, en carré transversal, de moitié moins large que les élytres, à angles antérieurs courts, larges, arron- dis ou obtus, à surface très-peu convexe et déclive en avant, à bord postérieur sinueux avec des angles aigus; écusson en triangle curvi- (1) Syn. Erotylus, Fabricius, Entom. Syst. Siipp. p. 101 ; Schôuherr, Syn. Ins. II, p. 328. — /Egithus, Fabricius, Syst. Eleuth. II, p. 10. — Eomorphos, Olivier, Eulom. VI, p. 1006; HoiTmansegg., Wied. Zool. Mag. I, 2, p. 74. — Amphix, De Castelnau, Hist. Nat. des Col. II, p. 522; Guérin-Mén. Archiv. enlom. I, p. 264. — Corynomalus, Erichson, Archiv. f. Naturg. XIII, Ins. Pcruan, p. 81; Sfliomburgk's, Reis. III, p. 579; Guf'.rin-Mén. Archiv. enlom. I, p. 263, Gerslaockcr, Mouog. Endom. p. 143; Gorham, Endom. récit, p. 14. LTCOPERDINITES. 99 ligne. —• Elytres à peine plus longues que larges, subcirculaires ou cordiformes, très-convexes et presque subhémisphériques, rarement subdéprimées et plus allongées. — Prosternum médiocrement large, linéaire, tronqué ou subéraargiué un peu en avant du bord postérieur des hanches; mésosternum subpentagonal, aussi large que long, ou bien plus large et alors obtus en avant. — Pattes grêles, plus ou moins allongées, cuisses comprimées, jambes subélargies vers l'extrémité, tarses grêles, étroits, 2 article un peu plus long et un peu plus large que le précédent. Les mâles, dans la plupart des espèces, se distinguent des femelles seulement par la conformation des pattes; chez les premiers, les ti- bias de la première paire sont infléchis en dedans vers l'extrémité; ils sont subéchancrés à la paire moyenne et arqués en dedans à la dernière paire. Outre un faciès général assez caractéristique, les espèces de ce genre se reconnaissent assez facilement à la forme subquadrangu- laire du dernier article des palpes labiaux. La coloration est peu uni- forme, elle varie d'une espèce à l'autre et souvent d'une façon très- remarquable selon les exemplaires d'une seule et même espèce, va- riabilité qui a amené des erreurs nombreuses dans la distinction des espèces. La Monographie du Prof. Gerstaecker contient la description de 14 espèces. Peu de temps après sa publication, M. Bâtes a décrit 41 types, dont 7 nouveaux (1), et M. Kirsch (2) en a fait connaître une dernière, ce qui porte à 22 le nombre des espèces actuellement con- nues. Toutes sont originaires de l'Amérique méridionale, où seules, elles représentent le groupe des Eumorphites, et s'étendent depuis la Colombie jusqu'aux parties septentrionales du Pérou. Groupe III. Lyooperdinites. Tête de forme variable, tantôt allongée et dégagée du prothorax, tantôt plus large que longue et engagée au-delà du bord postérieur des yeux. — Antennes grêles et longues ou plus courtes et plus épais- ses, les huit premiers articles de longueurs relatives très-variables, la massue formée de trois articles assez lâchement articulés, jamais comprimée-foliacée comme dans les groupes précédents; les 9 et 10 articles obconiques ou plus larges que longs, jamais triangulairement prolongés au côté interne. — Pronotum transversal ou subquadran- gulaire, ordinairement plus étroit que les élytres. — Celles-ci allon- gées ou oi.longues-ovalaires; glabres, comme le reste du corps, dans la plupart des genres.— Pattes en général grêles et pou allongées. (1) Baies, Journal of Entomology. I, p. 158. (2) Kirsch, Berlin, entom. Zeitsc. IX, p. 103. 400 ENDOMYCHIDES. Ce groupe est le plus riche en types génériques ; il est très-diffi- cile d'en rien dire de général et ses caractères sont plutôt négatifs que positifs. Ainsi on les distinguera des Eumorphites et des Cory- nomalites par la structure des antennes, dont la massue n'est jamais comprimée et subfoliacée comme dans ces deux types. Le groupe sui- vant, celui des Epipocites, se distingue également du groupe actuel par la massue des antennes dont les deux premiers articles sont di- latés et aigus à l'angle interne. La forme oblongue-ovalaire ou allon- gée différencie les Lycoperdinites des Stenotarsites, où cette forme est arrondie ou brièvement ovalaire. Quant aux autres groupes de la Famille, on trouve, pour établir la distinction, des différences orga- niques plus importantes. Les espèces sont des insectes de petite ou de moyenne taille ; cette cause, jointe à leur genre de vie, oppose à la découverte des types des difficultés de plus d'un genre; il est probable que l'avenir nous réserve de nombreuses acquisitions, et il deviendra possible peut-être de subdiviser ce groupe, qui paraît formé d'éléments hétérogènes. Quoi qu'il en soit, le nombre des espèces connues est actuellement de 75, réparties en 18 genres; toutes les contrées du globe en ont quelques représentants, et la seule chose digne d'être mentionnée, c'est le petit numbre des espèces qu'ont produit jusqu'à ce jour les contrées de l'Amérique méridionale, tandis qu'elles sont si riches en espèces des groupes suivants. Les différences sexuelles, sans être aussi prononcées que chez les Eumorphites, n'en existent pas moins; sans parler des diverses par- ties du corps sur lesquelles ces différences peuvent porter, soit pattes ou antennes, soit pronotums ou élytres, il est utile de faire remarquer que chez les mâles des différents genres, l'abdomen se compose de six arceaux en dessous; il y a peu d'exceptions, et, lorsque ce caractère existe, on peut immédiatement en conclure que la forme n'appar- tient ni au groupe des Eumorphites, ni à celui des Corynomalites. Ce caractère distinctif perd sa valeur à l'égard des groupes qui sui- vent. En nous aidant du travail du Prof. Gerstaecker, nous avons élaboré le tableau analytique des nombreux genres de ce groupe : A. Prcsternum ne dépassant pas les hanches en arrière. B. Hanches séparées par le proslernum. C. Prosternuiû assez large, déprimé. D. Deriiier article des palpes labiaux arqué. Acinaces. D'. — — — — ovalaire. Perrisia. C. Piosteinum étroit, caréné; dernier article des palpes labiaux transversal. E. Antennes à 8 article au moins égal à 7; tarses à 2 ar- ticle transversal. Jndalmus. LTCOPERDINITES. 101 E'. Antennes h 8 article moins large que 7; tarses à 2 ar- ticle oblong. Mycella. B'. Hanches antérieures contiguës. F. Antennes à articles 4-8 oblongs. G. Pronotum échancré au sommet, angles antérieurs prolongés. H. Mandibules à dent interne nulle. — Palpes labiaux à dernier article transversal. — Languette à lobes latéraux tronqués. Ancylopus. H'. Mandibules à dent interne subapicale ; palpes labiaux à dernier article ovdlaire; languette à lobes laté- raux acuminés. Dapsa. G'. Pronotum à bord antérieur tronqué. I. Antennes allongées, filiformes. — Labre profondément sinué ; palpes labiaux à dernier article transversal. Phaîantha. r. Antennes assez courtes; labre tronqué; palpes labiaux à dernier article ovalaire. Daulis. F', Antennes à articles 4-8 courts, subglobuleux. K. Antennes à massue formée peu à peu, son premier ar- ticle étroit. Lycoperdina. K'. Antennes à massue brusque, ses articles transversaux. Hyiaia. A'. Prosternum prolongé au-delà des hanches et s'ap- puyant sur le mésosternum. L. Crochets des tarses dentés à la base. Aphorista. L*. — — non dentés à la base. M. Pronotum subtronqué au sommet. Saula. W. — échancré en arc de cercle au sommet. N. — offrant un sillon longitudinal parallèle au bord latéral. 0. Antennes à 9 article très-renflé, plus gros que chacun des suivants. P. Angles postérieurs du pronotum prolongés. Rhabduchus. P'. — — — aigus, non prolongés. Danne. 0'. Antennes à 9 et 10 articles subégaux. Coniopoda. N'. Pronotum dépourvu de sillon longitudinal parallèle au bord externe. Q. Sillons longitudinaux profonds et atteignant à peu près le milieu du disque. Mycetina. Q'. Sillons longitudinaux réduits à des fossettes oblon- gues. R. Massue des antennes à dernier article aussi long que les deux précédents réunis. Polymus. R'. Massue des antennes à dernier article moins long que les deux précédents réunis. Heliuhletus. 102 ENDOMYCHIDES. ACINACES. Gerstaecker, Monogr. Endomych. p. 178 (1). Tête médiocre, uu peu plus forte que dans les genres voisins. — Labre très-légèrement éraarginé ; mandibules robustes, convexes en dehors et dilatées, épaissies vers la base, à pointe courte accompagnée d'une dent au bord interne, à face inférieure concave ; mâchoires à lobe externe très-long, atténué vers l'extrémité, sa moitié basilaire cornée, l'autre moitié membraneuse et pubescente, lobe interne court, linéaire, corné, obliquement tronqué, cilié en dedans; palpes très- longs, filiformes, i article court, 2 arqué, 3 obconique, 4 subfusiform.e, aciculé, de moitié plus long que le précédent; lèvre inférieure à men- ton transversal, arrondi en avant, rétréci en arrière, à languette for- tcmeut cordiforme; palpes à 2 article très-large, arqué, falciforme, à pointe externe, 3 deux fois aussi long que large à la base, très-aci- culé, arqué avec la convexité en dedans, la concavité en dehors. — Antennes mesurant la moitié de la longueur du corps, 1 article ren- flé à l'extrémité, 3 de moitié plus long que 4, les suivants oblongs, diminuant graduellement de longueur; massue étroite, à articles lâ- chement unis, le dernier subquadrangulaire, échancré à son bord libre. — Prothorax court, assez large, rétréci en avant, tous les an- gles subaigus, à surface peu convexe, le sillon basilaire effacé, les latéraux profonds ; écusson semi-elliptique. — Elytres ovalaires, un peu plus longues que larges, assez convexes, atténuées vers l'angle suturai qui est saillant. — Prosternum plan, rétréci en arrière et tron- qué entre les hanches; mésosternum court, un peu plus large que long, subpentagonal, marginé sur les côtés et en avant, impressionné de chaque côté pour loger les hanches antérieures. — Pattes courtes, cuisses un peu renflées, tibias droits, grêles; tarses subdilatés. Les espèces de ce genre ressemblent, dans leur forme générale, à des Coccinelles de taille moyenne ; elles sont originaires des contrées équatoriales de l'Amérique du Sud et au nombre de trois. On n'a pas observé de diff'érences sexuelles. Comme coupe générique, ce type est parfaitement caractérisé par la forme des palpes labiaux et des deux premiers arceaux thoraciques. PERRISIA. Db Marseul, Abeille, t. V, p. 113. Tête courte, fortement engagée dans le prothorax. — Labre court, transversal, subsinué à son bord libre; mandibules débordant le labre; mâchoires visibles en dehors du menton, à palpes assez longs, (1) Syn. CoRYNOMALUs, DeJ. Cat. 3" éd. p. 463. LYCOPERDINITES. 163 i article petit, 2 allongé, renflé au bout, 3 court, en côn« tronqué, 4 en ovale beaucoup plus long; menton transversal, tronqué en avant; dernier article des palpes labiaux ovalaire. — Antennes assez ro- bustes, mesurant la moitié du corps, i article arrondi, 2 et 3 obco- niques, subégaux, 4-8 moniliformes, 9-10 plus larges que longs, di- latés en dedans, H subarrondi. — Pronotura transversal, légèrement rétréci de la base au sommet, angles antérieurs arrondis, les posté- rieurs acuminés; surface un peu convexe sur le disque, ornée d'un sillon transversal et de sillons longitudinaux, atteignant le tiers de la longueur; écusson plan, en cercle. —Elytres brièvement ovalaires, convexes, un peu plus larges que le pronotum, offrant leur plus grande largeur au tiers antérieur, subatténuées en arrière avec l'angle su- turai obtus. — Abdomen formé en dessous de 5 arceaux. — Proster- num fort saillant entre les hanches antérieures, ne les dépassant pas, bordé et élargi en arrière, appuyé sur le mésosternum; celui-ci plus long que laz'ge. — Pattes médiocres; cuisses subclaviformes, tibias élargis en triangle. Le type de ce genre est un petit insecte, originaire de Bône en Al- gérie, et communiqué à l'auteur du genre par M. Perris; il est ovale- oblong, convexe, lisse, luisant, noir de poix avec la tète, les antennes et les pattes d'un rouge ferrugineux; les parties supérieures sont re- couvertes de petits poils jaunâtres. 11 se distingue des Lycoperdina par son prosternum saillant entre les hanches, des Mycetina par cette même partie non saillante au- delà des hanches, par son mésosternum plus long que large, et par ses antennes dont les 2 et 3 articles sont subégaux. INDALMUS. Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 185 (1). Labre légèrement émarginé; mandibules épaissies Jï la base, à pointe effilée, à dent du bord interne petite, aiguë, rapprochée de la pointe; mâchoires à lobe externe allongé, atténué, pubescent, l'in- terne étroit, cilié à l'extrémité et en dessous muni de trois longues soies; palpes à dernier article atténué, aciculé, tronqué seulement à Textrême pointe ; lèvre inférieure à menton subéchancré à sa base, dilaté latéralement, prolongé en avant au-delà de la languette, atténué et à pointe mousse; languette membraneuse, très-courte, échancrée, ses lobes latéraux tronqués obliquement et ciliés, palpes à dernier article plus large que lung, le précédent très-court. — An- tennes grêles, plus longues que la moitié du corps, 1 article gros, (1) SvD. EcMORPHOS, Latreille, Gen. Crust. et Ins. III, p. 72; Olivier, Entomol. VI, p. 1066; Guériu, Arcliiv. entom. I, p. 25i. — Dapsa, Latreille, R»>g. Anim. ' éd. 1, p. 159. — Indalmus, Gorham, Endotu. récit, p. 16. 404 ENDOMYCHrOES. renflé, 3 presque égal aux deux suivants réunis, massue longue et grêle, lâche, dernier article transversalement tronqué. — Prothorax en carré transversal, à surface relevée en coussinet sur le disque, sil- lons bien marqués. — Ecusson semi-circulaire. — Elytres ovalaires, leur plus grande largeur située en arrière du milieu. — Prosternum linéaire, caréné, tronqué au niveau du bord postérieur des hanches et contigu seulement au raésosternum ; celui-ci de forme subpenta- gonale arrondie. — Pattes assez allongées, cuisses subclaviformes, jambes grêles, tarses subdilatés, 2 article plus large que long. On observe ici de légères différences sexuelles : les antennes du mâle sont plus longues, leur massue plus large ; les jambes de la pre- mière paire, souvent aussi celles de la 2", sont dentées à leur bord interne. Voisin pour la forme générale et la coloration des genres Eu- MORPHUS et Pedanus, le type actuel s'en distingue par les articles de la massue lâchement unis, par la forme linéaire et carénée du pro- sternum qui ne repose pas sur l'arceau suivant, mais lui est seule- ment contigu. Quatre espèces sont connues ; deux d'entr'elles sont décrites dans la Monographie des Endomychides, une troisième, de l'Afrique australe, a été décrite par l'auteur de cet ouvrage (1); la dernière, originaire de l'île Timor, est due à M. Gorham (2). MYCELLA. Tête oblongue, terminée en avant par un petit museau quadran- gulaire, obtus. — Epistome tronqué obliquement de chaque côté à son bord antérieur, anguleux au milieu ; labre dilaté, subbilobé, densé- ment cilié; mandibules longues, falciformes; palpes maxillaires al- longés, 1 article court, 2 allongé, cylindrique, 3 à peu près aussi long, obconique, 4 cylindroïde, légèrement atténué au bout et largement tronqué; lèvre inférieure à menton transversal, tronqué eu avant; palpes latéraux courts, épais, 2 article cupuliforme, 3 fortement trans- versal et largement tronqué. — Antennes grêles, mesurant la moitié de la longueur du corps, 1 article allongé, claviforme, 2 court, obco- nique, 3 de la longueur du premier, deux fois plus long que 2 et mesurant à peu près la longueur des deux suivants réunis, 4-8 sub- égaux en longueur, 8 plus grêle que le précédent, 9-H formant une massue lâche, progressive, son 1 article oblong, triangulaire, le 2 plus court, plus large, le 3 subquadrangulairg, à angles arrondis, plus court que les deux précédants réunis. — Pronotum en carré trans- versal, un peu moins large que les élytres, bord antérieur échancré en arc de cercle, bords latéraux presque droits, subconvergents au sommet, (1) Gerstaecker, Monogr. Endom. Supp. p. 410. (2) Gorham, Endorayc. récitât, p. 40. LYCOPERDINITES. lOS fortement marginés ; surface peu convexe, ornée d'un sillon basilaire continu, en s'aflaiblissant jusqu'aux angles postérieurs, et de sillons longitudinaux profonds et atteignant à peu près le milieu de la lon- gueur totale; écusson semi-circulaire. — Elytres ovalaires-oblongues, glabres comme le reste du corps, submarginées au milieu, angle su- turai aigu; surface peu convexe, confusément ponctuée. — Proster- num très-étroit, cariniforme, tronqué entre les hanches; mésosternum fortement rétréci d'avant en arrière, à bord antérieur creusé d'une fossette transversale, partagée en deux parties par une carène longi- tudinale, continue sur une partie de la face inférieure du mésoster- num. — Abdomen à 1 segment aussi long que les trois suivants réunis, le S ou dernier à bord postérieur échancré dans son milieu, arrondi de chaque côté , sa surface ornée , vis-à-vis de l'échancrure , d'un petit tubercule pointu. — Pattes grêles et longues, cuisses renflées et subarquées à leur bord externe ; tibias grêles, les moyens arqués sur le bord interne, les postérieurs moins; tarses à 1 et 2 articles en triangles oblongs, subégaux, 3 aussi long que les 2 premiers réunis, dilaté à sa pointe et terminé par des crochets simples. Par la structure du prosternum, ce type rappelle le genre Indal- Mus; en effet, le prosternum, en forme de carène, sépare légèrement les hanches et ne les dépasse pas en arrière ; néanmoins, il s'en éloi- gne par un ensemble de caractères important; le huitième article des antennes est moins dilaté que le précédent, la massue est autre- ment faite ; le prosternum et le mésosternum présentent plusieurs différences, les tibias sont légèrement courbés ; le deuxième article des tarses est allongé et non pas transversal à tous les tarses comme chez les Indalmus. L'exemplaire que nous avons eu sous les yeux est probablement une femelle; c'est un insecte de moyenne taille et propre à l'Australie, il a été rapporté de Rockhampton(l). ANCYLOPUS. Chetrol&t, Dejean, Catal. 3^ éd. p. 463 (2). Tète médiocre, oblongue, assez dégagée du prothorax. — Organes buccaux semblables à ceux du genre précédent, sauf les particulari- (1) Mycella lineelln. — Oblonga, uitida, piceo-brunnea; elytris vitta longi- tndinali, utrinque abbreviàta, puncto humerali, epipleurisque flavo-bruuneis. — Long. 7 miU. (2) Syn. Endomychus, Olivier, Entom. VI, p. 1073; Percheron, Gênera d. Insectes, liv. 5, 2, pi. 19. — Ecmorphus, Wiedeman, ZooL Mag. II, 1, p. 78. — Ancylopus, Costa, Faun. du Reg. dl Napoli, Endom. p. 14; Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 188; Redtenbacher, Faun. Auslr. 2" éd. p. 957; Fairmaire, Gen. CoL Europ. IV, p. 275 ; De Marseul, Abeille, V^ p. 68 ; Gorliam, Endom. récit, p. 16. 106 ENDOMYCHIDES. tés suivantes : mandibules dépourvues de dent h leur bord interne; menton tronqué carrément en avant, laissant la languette à décou- vert; bord antérieur de celle-ci plus profondément échancré en demi- cercle; palpes labiaux à 2 article moins raccourci; le dernier des palpes maxillaires moins atténué. — Antennes mesurant k peu près la moitié de la longueur du corps, 1 article très-renflé, 2 subglobu- leux, 3 aussi long que les deux suivants réunis, 4-8 diminuant gra- duellement de longueur, 9 oblong, obconique, 10 transversal, 11 épaissi, ovalaire et obtus, les trois derniers formant une massue lâche et assez grêle. — Prothorax en carré transversal, un peu plus étroit que les élytres, à bords latéraux légèrement dilatés et arrondis en avant du milieu, à surface médiocrement convexe, ornée de sillons longitudinaux et transverses bien marqués ; écusson plus large que long, à bord postérieur obtusément arrondi. — Elytres ovalaires- oblongues, arrondies à l'extrémité, légèrement dilatées au-delà du milieu. — Prosternum nul entre les hanches antérieures qui sont coutiguës; mésosternum fortement rétréci d'avant en arrière, à bord antérieur sinué de chaque coté, subtuberculeux au milieu. — Pattes assez longues et grêles, cuisses subfusiformes, arquées en dedans; tibias droits; tarses peu dilatés. Ce genre se compose d'insectes de forme élégante, rappelant de loin la taille, le contour et le système de coloration du Callistes lu- natus. On observe quelques légères différences sexuelles; ainsi, d'or- dinaire, les mâles ont des tibias antérieurs dentés en dedans vers le milieu de leur longueur. A ce caractère s'en ajoutent d'autres un peu variables selon les espèces : ainsi, dans la plus répandue, VA^icylo- pus melanocephalus, les tibias moyens sont également subdentés, les cuisses sont notablement plus arquées que chez la femelle; par contre, celle-ci offre, sur la convexité du pronotum, des sillons qui ne se re- trouvent pas chez le mâle. On connaît actuellement 5 espèces, quatre sont indiquées dans la Monographie du Prof. Gerstaecker, la dernière a été décrite par le R. Gorham. Trois d'entre elles ont été découvertes sur la côte occi- dentale du continent africain , une quatrième à l'extrémité australe de cette partie du monde ; la dernière possède une aire de distribu- tion très-étendue ; elle a été trouvée en Sicile et au cap de Bonne- Espérance; de là elle s'étend aux Indes orientales, à Ceylan, à Java et jusqu'au Japon. DAPSA. Latrfille, Règn. Anim. 2« éd. t. V, p. 159 (1). Tête assez forte, engagée dans le prothorax seulement jusqu'au (1) Syn. Endomychds, Germar, Faun. Ins. Europ. III, p. 8. — Phylira et OiPSA, Mulsant, Ilist. Nat. Col. Sécurip. p. 23. — Dapsa, Zieg. in Dej. (lal. ITCOPERDINITES. 107 bord postérieur des yeux. — Labre subémarginé; mandibules larges, presque quadrangulaires, avec une pointe longue, effilée, et au-des- sous de celle-ci, au bord interne, une petite dent; mâchoires à lobe interne longuement atténué, cilié sur les deux tiers du bord interne et muni, en dessous des cils, de trois longues soies; palpes à dernier article en ovale allongé, tronqué seulement à l'extrême pointe ; lèvre inférieure à menton en carré transversal, deux fois aussi large que long; languette coriace, très-profondément échancrée et presque à angle droit à son bord antérieur, ses lobes latéraux membraneux et aigus; palpes à 2 article cupuliforme, le 3 pyriforme renversé et tron- qué. — Antennes mesurant en longueur la moitié du corps, i article assez gros, 3 un peu moins long que les deux suivants réunis, la mas- sue peu marquée, formée de 3 articles peu dilatés, lâchement unis entre eux, le dernier en ovale court, acuminé. — Prothorax un peu plus large que long, subdilaté en avant, rétréci vers la base, à surface assez convexe, ornée de sillons longitudinaux profonds, d'un sillon transversal peu distinct et très-rapproché de la base, à bord antérieur subsinueux, à peine échancré; écusson court, semi-circulaire. — Ely- tres ovalaires-oblongues, bords latéraux convexes-arrondis, extrémité obtuse, surface régulièrement et médiocrement convexe. — Proster- num nul entre les hanches qui sont contiguës et très-saillantes ; mé- sosternum très-étroit, linéaire, subcaréné en avant. — Pattes courtes, robustes, cuisses épaissies vers l'extrémité, jambes subdilatées, tarses étroits, 2 et 3 articles plus longs que larges. Chez le mâle, les jambes antérieures sont armées d'une petite dent à leur bord interne un peu au-delà du milieu; les jambes moyennes et les postérieures sont plus longues et plus arquées. Parmi les coupes génériques chez lesquelles les hanches antérieures sont contiguës, le genre Dapsa se distingue par les articles 4-8 des antennes qui sont oblongs, par les angles antérieurs du pronotum qui sont prolongés, et par le dernier article des palpes labiaux qui est ovalaire, pyriforme. Les espèces de ce genre, au nombre de H, sont très-semblables entre elles pour la taille, la forme et la couleur; elles vivent dans le sud de l'Europe et dans les contrées voisines de l'Afrique et de l'Asie. Aux types décrits dans les Monographies de MM. Gerstaecker et de Marseui, il faut ajouter le D. spinicollis Fairmaire, du Maroc, et D. inornata, Gorham, de Beyrouth. 2« éd. p. 440; Guérin-Mén. Icon. du Règ. An. Texte, p. 316; Redtenbacher, Faim. Austr. p. 588; Gerstaecker, Monogr. Endomych. p. 196; Fairmaire, Gen. Col. Europ. IV, p. 275; Marseui, Abeille, V, p. 99; Gorham, Eudom. récit, p. 17. 108 ENDOMYCHIDES. PHALANTHA. Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 202. Tête courte et large, non engagée dans le corselet ; labre très-large, profondément émarginé; mandibules très-larges, convexes en dehors, en lamelles minces, translucides, concaves en dessous, à extrémité courte, obtuse, avec une petite dent au bord interne près du sommet; mâchoires à lobes normaux ; palpes à 2 article allongé, grêle, 3 ob- conique, de moitié moins long, -i un peu plus allongé, tronqué dans sa partie la plus large; lèvre inférieure à menton large, court, angu- leusement dilaté sur les côtés, rétréci en pointe en avant, à languette coriace, très-dilatée en avant, à lobes latéraux obliquement tronqués; à palpes à 2 et 3 articles transversaux, le 2 très-court, 3 en segment de cercle largement tronqué. — Yeux saillants. —Antennes longues et grêles, filiformes, 1 article épais, très-allongé, au moins aussi long que les deux suivants réunis, 3 un peu plus long que le suivant, 4-8 oblongs, 9-10 à peine un peu plus larges que les précédents, 11 très- grand, dilaté, tronqué à l'extrémité. — Prothorax presque deux fois aussi large que long, tronqué carrément à la base et au sommet, bords latéraux auguleusement dilatés en avant du milieu ; à sillons du pronotum presque effacés; écusson court, semi-circulaire. — Ely- tres oblongues, dilatées dans leur milieu, fortement atténuées en ar- rière. — Prosternum nul entre les hanches antérieures qui sont peu saillantes; mésosternum très-étroit, linéaire. — Pattes assez longues; cuisses un peu allongées, subclaviformes ; tibias étroits, linéaires; tarses à articles 1 et 2 largement cordiformes. Le type de ce genre a été découvert en Colombie. C'est un petit insecte d'un testacé pâle, mesurant au plus 2 1/2 lignes, assez ana- logue aux Dapsa pour la forme générale. Le mâle se reconnaît à ses jambes antérieures dentées et à l'abdomen composé de six segments. Une seconde espèce a été depuis peu décrite par le R. H. S. Gor- ham (1); elle avait été rapportée des bords de l'Amazone par le cé- lèbre voyageur H. W. Bâtes. DAULIS. Ericuson, Beitrag. zur Insektenfaun. von Van Diem. p. 241 (2). Tête courte et large, dégagée du prothorax. — Labre transversal, non échancré en avant; mandibules larges, presque circulaires, à pointe très-courte, pas de dent au bord interne; mâcbokes à lobe externe arrondi à l'extrémité, densément pubescent; lobe interne (1) Gorham, Endomyc. récit, p. 43. (2) Erichson, in Wiegm. Archiv. f, Natiirg. VIII, I, p. 242; Gerstaecker, Monogr. Endom. p, 205; Gorliam, Endom. récit, p. 17. LYCOPERDINITES. 109 faiblement cilié et muni en dessous des cils de deux longues soies ; palpes à 2 et 3 articles subégaux, 4 de moitié plus long, subcylin- drique, largement tronqué ; lèvre inférieure à menton dilaté trans- versalement, tronqué en avant; languette fortement échancrée en avant, lobes latéraux étroits, tronqués, ciliés, palpes à 2 article deux fois plus large que long, 3 grand, brièvement ovalaire, à pointe tron- quée et à bord interne cilié. — Antennes moins .longues que la moitié du corps, article 1 épais, 2 également un peu épaissi, à peine moins long que 3, 4-8 un peu oblongs, 9-11 subdilatés, le dernier ovalaire, acuminé. — Prothorax petit, deux fois aussi large que long, tronqué carrément à la base et au sommet, dilaté latéralement en avant du milieu. — Ecusson triangulaire. — Elytres plus larges que le pro- notum à la base, dilatées jusqu'au milieu de leur longueur, rétrécies et subtronquées vers l'extrémité, à surface revêtue de petits poils squanimiformes. — Prosternum nul entre les hanches ; mésosteruum linéaire, étroit. — Pattes courtes, cuisses épaisses, jambes grêles, tarses à 1 article étroit, 2 plus long que large, subdilaté à son extré- mité. Les différences sexuelles restent encore douteuses. On ne connaît qu'une seule espèce, de Van-Diemen; c'est un petit insecte long de 1 1/4 ligne, d'un testacé pâle et pubescent. LYCOPERDINA. Latreille, Gêner. Crusf. et Ins. III, p. 73 (1). Tête médiocre, engagée dans le prothorax. — Labre court, sub- émarginé; mandibules oblongues, à pointe courte, à dent du bord interne rapprochée du sommet; mâchoires à lobe externe allongé, acuminé, cilié; l'interne de moitié plus petit, subobtus à l'extrémité, cilié et muni de 5 à 6 longues scies raides; palpes à 2 article un peu plus long que 3, 4 aciculé; lèvre inférieure à menton transversal, sinué au milieu du bord antérieur, arrondi latéralement; languette anguleusement échancrée au bord antérieur, avec ses lobes arrondis et ciliés en dedans; palpes à 2 article cupuliforme, 3 obovale, tron- qué. — Antennes au moins aussi longues que la moitié du corps, ro- bustes, pubescentes, 1 article renflé, arqué, 2-3 subcylindriques, ob- (i) Syn. SiLPHA, Linnée, Syst. Nat. éd. XIII, p. 573, 26. — Tenebrio, Mars- ham, Eiitom. Brit. I, p. 478, 11. — Galercca, Fabricius, Entom. Syst. 1, 2, p. 20, 33. — Endomïcuus, Paykull, Faua. Siiec. II, p. 113, 3; Olivier^ Eotoin. VI, p. 1074, 3; Fabricius, Syst. Eieulh. I, p. 503, 4; Latreille, Règ. Anim. V, p. 160. — EuMORPHUs, Say, Journ. Acad. Se. nat. of Phil. V, p. 303. ~ Epi- pocus, Melslieimei-, Cal. ofCol. of United States, p. 132 — Lycopeîidina et GoLGiA, Mulsdnt, Hist. nat. des Coléop. Sécurip. p. 17 et 20. — Lycoperdina, Gylleniiail, Dejean, Guérin-Mén., lledtenbacher, Le Conte, Getstaecker, Monogi'. Endomyc. p. 208; Faiimaite, Gen. Col. Europ. IV, p. 276; Marseul, Abeille, V, p. 88; Gorham, Endom. récit, p. 18. ilO ENDeaiYCHlDES. coniques, 4-8 courts, subtransversaux, 9-11 dilatés en massue peu distincte, le dernier tronqué au bout. — Prothorax un peu transversal, dilaté, arrondi en avant, rétréci vers la base; à bord antérieur échan- cré et bisinué, à surface convexe au milieu, les trois sillons assez marqués. — Ecusson variable, transversal ou arrondi. — Elytres ovales, convexes, plus larges à la base que le prothorax, tantôt acu- minées vers l'extrémité, tantôt plus largement arrondies. — Proster- num nul entre les hanches; mésosternum en carène étroite, p3u sail- lante, échancrée en arrière pour recevoir une pointe du métasternum. — Pattes robustes, assez longues, cuisses subclaviformes, jambes sub- élargies, tarses étroits, 1 article long, 2 plus court. M. Mulsant a divisé les Lycoferdina en deux genres, que M. Gers- taecker a rejetés. Sans reconnaître les affinités nombreuses qui exis- tent entre les deux types sur lequels M. Mulsant a fondé ses deux divisions, nous croyons cependant qu'il y a des différences suffisantes pour motiver une distinction plus nette que celle de la formation de deux groupes dans le genre Lycoperdina; nous avons en diverses circonstances reconnu l'utilité du Sous-genre, et dans le cas actuel, il nous paraît admissible ; le Sous-genre a l'avantage de ne pas dé- truire les affinités que des espèces peuvent avoir entre elles, et néan- moins il indique qu'elles présentent des différences relativement im- portantes et souvent communes à plusieurs espèces. Les Lycopeudina ont des représentants dans les deux Mondes. On connaît une espèce de l'Amérique boréale. Les autres sont largement disséminées dans l'Ancien continent, en Europe, en Algérie, au Cap, à Ceylan,dans la Chine, au Japon, dans la Sibérie; comme on le voit, l'A- mérique méridionale et l'Australie en sont dépourvues jusqu'à ce jour. Onze espèces ont été décrites ; on peut les ranger dans les deux Sous- genres suivants : Sous-Genre. GOLGIA. MoLSANT, Hist. natur. des Col. Sécur. p. 17. Mandibules munies d'une petite dent en dessous de la pointe. — Antennes à 3 article de moitié plus long que 2, massue bien distincte. — Elytres régulièrement ovalaires, largement arrondies en arrière. — Tibias antérieurs munis d'une dent ou d'une saillie dentiforme vers le milieu du bord interne. Cette preruière division a pour type la L. succincla de Linnée; parmi les espèces que nous avons sous les yeux, on peut y joindre les L. ferruginea, mandarinea, dux; et d'après M. Gerstaecker, la L. pallida. Sods-Genre. LYCOPERDINA. Mandibules dépourvues de dent au bord interne, à extrémité simple. — Antennes à 2 et 3 articles subégaux en longueur, massue peu dis- LYCOPERDINITES. ill tincte. — ElytPes rétrécies en arrière, subacuminées, déprimées à la base et à la suture. — Tibias antérieurs sans dent ni saillie au bord interne, les postérieurs arqués et pubescents chez le mâle. Nous n'avons sous les yeux que deux espèces appartenant à cotte subdivision, L. bovislœ et L. validicornis. D'après M. Gerstaecker, la L. sericea devrait y être ajoutée. Les caractères sexuels sont différents dans les deux Sous-genres : chez les GoLGiA, les tibias antérieurs du mâle sont armés d'une dent vers le milieu du bord interne, et les tibias moyens portent une échan- crure à ce même bord; la femelle du même type a les tibias moyens simples, mais les antérieurs portent un renflement médian et plus ou moins pubescent. Chez les Lycoperdina proprement dites, les tibias antérieurs sont simples dans les deux sexes, seulement chez le mâle, les tibias postérieurs paraissent plus arqués et pubescents à leur bord interne. En outre, les antennes, les mandibules présentent quelques détails de structure différents dans l'un et l'autre type. Les élytres surtout sont en quelque sorte caractéristiques : chez les Golgia, elles sont assez régulièrement ovalaires, largement arrondies à l'extrémité, leur convexité est uniforme. Dans l'autre type, les élytres présentent leur plus grande largeur vers le tiers antérieur, de ce point, elles se ré- trécissent modérément vers la base et plus fortement vers l'extrémité postérieure, qui est en quelque sorte acuminée. On observe de plus une forte dépression qui se prolonge le long de la suture jusque vers la pointe ; en même temps, le pronotum est plus rétréci vers la base, de sorte que le contour général du corps est bien moins régulier que chez les Golgia. HYLAIA. Chevrolat, De). Catal. 3^ éd. p. 464 (1). Tête assez forte, engagée dans le prothorax jusqu'au bord postérieur des yeux. — Labre court, émarginé; mandibules grandes, très-larges, coudées et terminées par une longue pointe aiguë, munies vers la base d'une petite dent pointue; mâchoires à lobe externe un peu plus long que large, arrondi au bout, l'interne de moitié plus court, grêle, obliquement tronqué; palpes dépassant longuement les lobes, à. der- nier article long, aciculé ; lèvre inférieure à menton quadrangulaire, tronqué eu avant, les angles latéraux légèrement saillants, à palpes à 2 article court, cupuliforme, 3 épais, subcylindrique, un peu plus long que large, tronqué au bout. — Antennes robustes, 1 article allongé, (l) Syn. Lycoperdina, Dabi. Coleop. Verz. p. 80; Gericar, Faun. Insec. Europ. XXllI, pi. 18. — Ceramis, Gerstaecker, MoLogr. Endomyc. p. 2:20; Fair- maire, Gen. Coleopl. Europ. IV, p. 276.— Hylau, Redtenbacher, Faun. Àustr. 2° éd. p. 960; De Marscul, Abeille, V, p. 116; Gorham, Eudomyc. récit, p. 18. 112 ENDOMYCHiDES. épaissi, 2 et 3 subégaux, obconiques, 4-8 moniliformes, Î)-H dilatés, formant une massue bien distincte, lâche, 9 en carré un peu plus large que long, 10 de même forme, plus court, 41 arrondi, subtron- qué au bout. — Pronotum subquadrangulaire, transversal, légère- ment rétréci vers la base et aussi large que les élytres, bords latéraux finement en scie, subdilatés en avant ; surface convexe sur le disque, ornée à la base d'un sillon transversal, terminé de chaque côté dans une profonde strie longitudinale occupant au moins le tiers de la lon- gueur; écusson semi-circulaire. — Elytres oblongues, offrant leur plus grande largeur au tiers antérieur, rétrécies et subacuminées eu arrière, pubesceutes comme les autres parties du corps. — Proster- num indistinct, hanches antérieures contiguës; mésosternum étroit, en carène mince et tranchante, échancré à sa base pour recevoir le métaslernum. — Pattes médiocres, cuisses un peu renflées vers l'extré- mité; tibias simples; tarses à 1 article un peu plus long que le suivant. Ce genre a été créé par M. Chevrolat pour un petit insecte, décrit primitivement par Dabi, et retrouvé dans la forêt de Fontainebleau. Comme type générique, il se rapproche, par sa forme générale, des Leiestes, des Lycoperdina, des Dapsa; il se distingue néanmoins de ces trois genres par la forme étroite et carénée du mésosternum; en outre, il s'éloigne des Leiestes par les premiers articles de ses tarses qui sont bilobés ; des Lycoperdina par la massue des antennes brus- quement formée, enlin des Dapsa par la forme des élytres qui sont rétrécies et subacumiuées en arrière. A l'espèce de Dabi, qui se trouve en Styrie et en France, il faut en ajouter une seconde, découverte à Batoum, en Turquie d'Asie. APHORISTA. GoRHAM, Endomyc, récit, p. 47 (1). Tête médiocre, fortement engagée dans le prothorax, — Labre court, émarginé à son bord libre; mandibules assez grandes, oblon- gues, arquées à l'extrémité, larges à la base au côté externe, subcon- caves en dessous; palpes maxillaires à 2 et 3 articles obconiques, sub- égaux, le dernier conique, atténué vers l'extrémité, faiblement tron- qué ; lèvre inférieure à menton transversal, subhexagonal; languette large, subémarginée; palpes à dernier arlicle subquadrangulaire, largement tronqué. — Antennes grêles, longues, mesurant un peu plus de la moitié de la longueur du corps, 1 article oblong, subépaissi, 2 obconique, 3 très-long, aussi long que les deux suivants réunis, et plus long que les deux premiers, 4-8 subégaux, obconiques, les trois (1) Syn. Epipocus, Le Conte, Proc. of tlio Ac. Nat. Se. of Phil. VI, p. 358. — Mycetina, Gerstaecker, MoDOgr. Eridom. p. 239; Horn, Trans. Am. Ent. Soc. 1870, p. 96. LYCOPERDINITES. H 3 derniers formant une massue distincte, lâche, 9 et 10 triangulaires, égaux, H semi-ovalaire, obliquement tronqué. — Pronotum forte- ment transversal, un peu moins large que les élytres, bord antérieur profondément échancré en arc de cercle, les latéraux légèrement ré- trécis de la base au sommet, surface relevée sur les côtés latéraux, ornée de sillons profonds, un transversal basilaire, deux longitudi- naux, prolongés au-delà du milieu; écusson semi-circulaire. — Ely- tres ovalaires-oblongues, peu convexes, margiuées, arrondies au bout. — Prosternum très-étroit, dépassant à peine les hanches, subéchan- cré à la base; mésosternum oblong, caréné longitudinalement dans son milieu, l'extrémité de la carène reçue dans l'échancrure du pro- sternum.— Abdomen formé en dessous de S arceaux, le 1 aussi long sur la ligne médiane que les trois suivants réunis. — Pattes assez ro- bustes, cuisses claviformes, tibias subarqués; tarses à 1 et 2 articles subbilobés, le 3 terminé par des crochets subdentés à la base. Ce type remarquable présente des affinités assez intimes avec les genres Mycetina et surtout Epipocus; néanmoins, il s'éloigne de l'un et de l'autre par ses antennes et plus encore par la structure des cro- chets des tarses qui sont distinctement dentés à la base. Les trois es- pèces rapportées à ce genre par M. Gorbam sont toutes trois origi- naires de la Californie; ce sont de beaux insectes de taille moyenne et d'un faciès particulier. SAULA. Gerstaecker, Monogr. d. Endomyc. p. 223 (1). Tète petite, engagée dans le prothorax un peu au-delà du bord postérieur des yeux. — Labre assez large, à peine émarginé à son bord libre; mandibules presque quadrangulaires, à pointe bidentée, à bord interne largement membraneux; mâchoires à lobe externe très-court, large, cilié et recouvrant en partie le lobe interne; celui-ci grêle, linéaire, acuminé au bout, cilié au bord interne; palpes grêles, dernier article de moitié plus long que 2, et du double de. 3, acuminé au bout et tronqué; lèvre inférieure à menton court, large, tronqué en avant et en arrière, dilaté anguleux sur les côtés; languette plus allongée que le menton, large et cordiforme, faiblement émarginée à son bord hbre et ciliée; palpes à 2 et 3 articles allongés, le dernier également tronqué. — Antennes longues et grêles, 2 article subglo- buleux, 3 allongé, 4-8 subégaux, massue très-lâche, articles 9 et 10 subtriangulaires, 11 ovalaire, aussi long que les deux précédents réu- nis et à peine plus large. — Pronotum peu développé, de moitié moins large que les élytres, en carré transversal, les bords antérieur et postérieur presque parallèles, angles postérieurs aigus, surface peu (1) Gorliam, Endom. récit, p. 19. Coléoptères. Tome XII, 8 114 ENDOMYCHIDES. convexe, ornée d'un sillon basilaire et de chaque côté d'une fossette longitudinale peu marquée ; écusson triangulaire, un peu plus large que long. — Elytres ovalaires, peu convexes, pubescentes comme le reste du corps, non marginées, largement arrondies en arrière. — Prosternum assez large, prolongé au-delà des hanches en une saillie arrondie et logée dans une excavation du mésosternum; celui-ci sub- quadrangulaire, de moitié plus long que large. — Pattes courtes, cuisses subcoraprimées, légèrement dilatées vers le bout; tibias sim- ples; tarses dilatés, à 1 et 2 articles largement cordiformes. Dans le groupe actuel, ce genre se distingue par son prosternum prolongé au-delà des hanches, par ses tarses dilatés, ses élytres non marginées et le subparallélisme des bords antérieurs et postérieurs du pronotum. 11 ne renferme que deux espèces originaires de Ceylan. RHABDUCHUS. GoRHAM, Entom. Month. Mag. IX, p. 257. Premier article do la massue antennaire épaissi et denté à son côté interne, beaucoup plus large qua chacun des suivants. — Dernier article des palpes fusiforme. — Prosternum atténué en arrière, dé- passant les hanches, concave dans son milieu, arrondi au sommet. — Mésosternum subquadrangulaire oblong. — Pronotum à bords laté- raux marginés comme dans le genre Stenotausus, marqué d'une ligne transversale à sa base, ses angles postérieurs prolongés. ~ Pattes lon- gues, tarses grêles, les postérieurs allongés. — Corps oblong. M. Gorham, qui a tracé la diagnose précédente, ajoute que ce type rappelle par la structure de ses antennes le genre Danae ; il a aussi des affinités avec les Mycetina et les Stenotarsus. Cependant l'en- semble de ses caractères, c'est-à-dire la structure bizarre des an- tennes, la forme du pronotum, la gracilité et la longueur de ses pattes, eu font un type bien distinct. L'exeu^ plaire étant unique, il n'a pas été possible d'étudier les organes buccaux. C'est un insecte d'un testacé jaunâtre, légèrement pubescent, subponctué, avec les antennes noires, la tête, le prothorax et les pieds nuancés de brun. 11 a été rapporté du Japon par M. Lewis. DANAE. Reiche, Voyage en Abyssinie, par Ferret et Galinier, t. III (1). Tête petite, engagée dans le prothorax jus(iu'au bord postérieur (1) Syn. QEdiarturus, Gcrstaecker, Monogr. Eiidoui. p. 314; Goiham, Eu- doui. récit, p. 19. LYCOPERDINITES. H5 des yeux. — Labre à peine sinué en avant; mandibules étroites, à pointe longue, grêle, bifide, à bord interne étroitement membraneux et denté; mâchoires à pièce cardinale et la moitié de la pièce basi- laire cornée, l'autre moitié de celle-ci coriacée et recouverte d'un duvet velouté; lobe externe long, rétréci vers le sommet et arrondi, peu cilié; lobe interne plus court, terminé par un crochet arqué, ci- lié intérieurement; palpes à 2 article allongé, grêle, 3 aussi large que long, 4- allongé, atténué vers l'extrémité; lèvre inférieure à menton quadrangulaire, transversai, élargi en arrière, brièvement tronqué (le chaque côté à la base; languette coriacée, courte, largement cor- diforme, subémarginée en avant et ciliée ; palpes à 2 article grêle, 3 allongé, aciculé. — Antennes mesurant à peu près la moitié de la lon- gueur du corps, i article ovalaire, 2 globuleux, 3 à peine oblong, 4-8 moniliformes, à massue robuste et lâche, 9 article très-gros, aussi long que les deux suivants réunis, en triangle à angles arrondis, 10 fortement transversal, denté du côté interne, H ovalaire, obtus. — Prouotum subquadrangulaire, presque deux fois aussi large que long, légèrement rétréci vers la base et presque aussi large que les élytres, bord antérieur échancré, fortement sinué de chaque côté, derrière les yeux, bords latéraux subarroodis et rétrécis au sommet; angles postérieurs aigus; surface peu convexe, ornée à la base d'un lin sil- lon transversal terminé de chaque côté dans une fossette oblique, non prolongée en sillon; en outre, le long des bords latéraux et courant parallèlement une fine strie terminée aux angles antérieurs; écusson en triangle curviligne, plus large que long. — Elytres oblongues-ova- laires, à côtes subparallèles, largement arrondies en arrière; surface peu convexe, ponctuée et pubescente comme le reste du corps. — Prosternum étroit, convexe entre les hanches, élargi en avant et creusé en cupule, prolongé au-delà des hanches en une extrémité arrondie et reçue dans le mésosternum ; celui-ci subquadrangulaire, presque deux fois aussi long que large. — Abdomen à premier arceau aussi long que les trois suivants réunis. — Pattes courtes, cuisses subdila- tées au milieu, tibias faiblement dilatés au bout; tarses grêles, à 4 et 2 articles allongés. La conformation bizarre des antennes n'est pas spéciale au mâle, comme cela a lieu dans les genres Phymaphora et Trochoïdeus; elle est identique dans les deux sexes; ceux-ci se distinguent par la con- formation des arceaux inférieurs de l'abdomen; chez la femelle, le cinquième arceau est petit, arrondi; il est plus large chez le mâle, tronqué en arrière et suivi d'un sixième arceau arrondi et rudimen- taire. Ce sont de petits insectes de 3 millimètres de longueur, de forme linéaire, pubescents et d'un fauve jaunâtre avec les antennes, tout ou partie, d'un brun de poix. Trois espèces seulement sont connues, elles habitent l'Afrique; la première, décrite par M. L. Reiche, a été ilG ENDOMYCHIDES. rapportée de TAbyssinie, les deux autres^ dont la connaissance est due au Prof. Gerstaecker, habitent, l'une, le Sénégal, l'autre les en- virons de Port-Natal. Lorsque Schaum a rédigé les Comptes-Rendus des Progrès de l'Entomologie pendant l'année 18S0, il a parfaitement admis, avec M. Reiche, que le genre Danae devait se placer à côté des Lycoper- DiNA ; cependant, dans la suite de son travail, il a placé, par raégarde, le genre Danae dans la Famille des Erotyliens. Cette méprise a été cause que le Prof. Gerstaecker n'a pas connu le genre de l'Entomolo- giste de Paris, et a créé le nom d'CEoiARTHRus qui s'applique, ainsi que le Professeur de Berlin l'a reconnu., au même type. Les choses sont ainsi rétablies dans Tordre réel. CONIOPODA. GoKHAM, Entom. Mont. Mug. IX, p. 205. Tête petite, engagée dans le prothorax au-delà du bord postérieur des yeux. — Labre transversal, subarrondi en avant; mandibules courtes, larges, débordant le labre sur les côtés, très-convexes eu de- hors; dernier article des palpes maxillaires un peu plus long que 2 et fortement atténué au bout. — Antennes grêles, mesurant au moins la moitié de la longueur du corps, \ article épaissi, 2 obconique, 3 plus grêle, un peu plus long, 4-8 submoniliformes, les trois derniers formant une massue bien distincte, lâche, obtusément terminée. — Pronotum presque deux fois aussi large que long, un peu moins large que les élytres, bord antérieur émarginé en arc de cercle, les latéraux dilatés arrondis en avant, fortement rétrécis au sommet, angles pos- térieurs aigus; surface peu convexe, ornée le long des côtés d'un sil- lon atteignant les angles antérieurs, et à la base d'un sillon étroit, terminé de chaque côté dans une strie profonde, de forme sigmoïde; écusson au moins deux fois plus large que long, bord postérieur sub- arrondi. — Elytres oblongues-ovalaires, assez convexes, subatténuées en arrière, ponctuées et pubescentes, comme le reste du corps. — Pro- sternum séparant les hanches, convexe dans sa longueur, les dépas- sant en arrière par une extrémité arrondie, reçue dans le mésoster- num ; celui-ci subquadrangulaire, marginé, son bord antérieur coupé obliquement de chaque côté et creusé axi milieu. — Abdomen formé en dessous de 5 arceaux, le 1 aussi long que les trois suivants réunis. — Pattes médiocres, cuisses un peu dilatées au milieu, tibias sim- ples; tarses à 4 article un peu plus long que le suivant, 2 un peu plus large, subbilobé, 3 terminé par des crochets simples et très- grêles. Ce type se distingue des Lycoperdina par la massue des antennes bien distincte, par la présence du prosternum entre les hanches et LYCOPERDINITES. il7 par sa pubescence; en outre, le pronotum présente une sculpture différente, les bords latéraux sont accompagnés d'une rainure subpa- rallèle, et les sillons longitudinaux de la base, au lieu d'être droits, affectent une forme sigmoïde. Comme le genre précédent, il ne ren- ferme qu'une seule espèce, originaire du Japon. MYCETINA. McLSANT, Hist. nat. Col. Sécurip. p. 15 (1). Tête médiocre, ordinairement engagée dans le prothorax au-delà du bord postérieur des yeux, prolongée en an petit museau obtus, rétréci à sa base, — Labre assez grand, subémarginé à son bord libre ou bien tronqué ; mandibules débordant le labre sur les cotés, à pointe bifide ou bidentée; mâchoires à lobe externe large, allongé, atténué au bout et barbu ; l'interne étroit, deux fois plus court au moins que l'externe, garni en dedans d'une brosse terminée par deux fortes et longues soies et commençant par une seule ; palpes plus courts que le lobe externe, 1 article court, 2 oblong, obconique, 3 transversal, 4 de la longueur de 2, subuliforme ; lèvre inférieure à menton trans- versal, rétréci à la base, dilaté-arrondi sur les côtés, subémarginé en avant; languette profondément échancrée; palpes à dernier article plus ou moins long, toujours largement tronqué. — Antennes mé- diocrement robustes, mesurant environ la moitié de la longueur du corps, i article allongé, renflé, 2 très-court, 3 de la longueur du pre- mier, les suivants décroissant graduellement de longueur ; les trois derniers renflés et formant une massue plus ou moins distincte, à parties étroitement serrées, tantôt lâchement unies. — Pronotum for- tement transversal, un peu moins large que les élytres, bord anté- rieur échancré en arc de cercle avec ses angles assez saillants, bords latéraux flexueux avec les angles aigus ; surface médiocrement con- vexe sur le disque, ornée d'un sillon transversal à la base et de deux sillons longitudinaux, assez courts, à l'extrémité du premier; écusson plus large que long, arrondi en arrière et sur les côtés. — Elytres oblongues-ovalaires, assez convexes, offrant leur plus grande largeur au milieu ou au tiers antérieur, étroitement marginées, arrondies en arrière. — Prosternum variable, tantôt convexe entre les hanches, les dépassant en arrière et reposant sur le mésosternum ; tantôt plus (1) Syn. Opatrum, Gtnel. Lino. Syst. Nat. — Tekebrio, Panzer. — Gai,e- RUCA, Fabricius^ Panzer, de Gastelnau. — Chr-ïsomela, Fabricius^ Shaller. — Endomychus, Paykull, Panzer, Fabricius, Latreille, Olivier. — Lycoperdina, Schônherr, Gyllenhall, Redtenbacher, Germar, Melsheimer. — Mycetina, Red- tabencher, Fauo. Austr. 2° éd. p. 959; Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 226; Fairmaire, Gen. Col. Europ. IV,p. 277 ; De Marseul, Abeilte, V, p. 82; Gorham, Endom. récit, p. 19. 118 ENDOMYCHIDES. étroit, moins élevé que les hanches et à peine prolongé au-delà; mé-' sosternum tantôt dilaté en arrière, rétréci en avant, tantôt subqua- drangulaire. — Abdomen furnié de 5 arceaux en dessous. — Pattes assez robustes, cuisses légèrement renflées au-delà du milieu, tibias subdilatés au bout; tarses à 1 article un peu plus long que 2, l'un et l'autre égaux en largeur, subbilobés. Les différences sexuelles ne s'observent pas dans toutes les espèces; elles consistent dans un élargissement en forme de dent aux tibias antérieurs chez le mâle et dans une échancrure aux postérieurs. Ainsi que le remarque le Prof. Gerstaecker, le genre Mycetina, tel qu'il est actuellement constitué, est peu homogène, tant sous le rap- port du faciès que par les détails de l'organisation , et notamment des antennes et des deux premiers arceaux thoraciques. En effet, M. Gorhara en a déjà génériquement séparé la Mycetina lœta Gerst., que M. J. Le Conte avait inscrite dans le genre Epipocus. Outre cette espèce, la Monographie des Endomychides contient la description de six types ; le Catalogue de M. Gorhara en renseigne 12. L'aire de distribution de ce petit nombre d'espèces est très-étendue; on connaît une espèce en Europe, une autre en Asie-Mineure, deux aux Indes orientales, à Ceylan et à Penang; le même nombre au Ja- pon, une en Sibérie, le reste, c'est-à-dire cinq espèces, font partie do la Faune de l'Amérique du Nord. POLYMUS. MuLSANT, Hist. nat. des Coléop. Sëcurip. p. 10 (1). Tête enfoncée dans le pro thorax jusqu'aux yeux. — Labre court, plus large que l'épistome; palpes maxillaires grêles, à 3 article plus court que 2, 4 atténué et tronqué au bout ; menton transversalement quadrangulaire ; palpes labiaux à dernier article court, subcylindri- que, tronqué. — Antennes à 1 article épais, renflé, 2-8 étroits, un peu épaissis au bout, 2 et 4 subégaux, 3 un peu plus long, les autres diminuant peu à peu de longueur; massue de trois articles plus larges que les précédents, peu serrés, comprimés, 1 et 2 obconiques, de même longueur, 3 ovalaire, presque aussi long que les deux précé- dents réunis. — Pronotum plus large que long, assez convexe, bords latéraux rabattus, arrondis en avant, rétrécis en arrière, bord anté- rieur largement échancré avec les angles peu saillants, angles posté- rieurs aigus; surface convexe sur le disque, ornée d'un sillon trans- versal terminé de chaque côté dans un enfoncement. — Elytres plus larges que le pronotum, pubescentes comme le reste du corps, étroi- tement rebordées, ovalaires, convexes, élevées en bosse à l'épaule, ob- (1) PoLYMUS, Gerstaecker, Monogr. Endomych. p. 3S1 ; De Marseul, Abeille, V, p. m ; Gorham, Endomyc. récit, p. 19. LYCOPERDINITES. H9 tuses à l'extrémité. — Pi-osternum élevé entre les hanches, se pro- longeant au-delà en pointe arrondie reçue dans une échancrure du mésosternum ; celui-ci en carré long, plan, rebordé latéralement, coupé droit à la base, échancré avec les angles arrondis en devant; méta- steruum rebordé en devant, entaillé de chaque côté pour recevoir les hanches, large et long, tronqué postérieurement. — Abdomen formé eu dessous de 5 arceaux. — Pattes assez allongées, grêles; hanches antérieures et moyennes globuleuses, assez rapprochées; les posté- rieures en virgule, canaliculées, distantes entre elles; cuisses longues, un peu épaissies vers le bout; tibias grêles, courts; tarses à 1 et 2 articles bilobés, garnis de poils épais, 3 petit, caché entre les lobes du 2, 4 étroit, allongé, muni de deux petits crochets. Le genre actuel a été créé par M. Mulsant pour un petit insecte trouvé en France, aux environs de Loudun, et actuellement dans la collection de M. Chevrolat. Jusque maintenant, l'espèce n'a pas été rétrouvée et l'exemplaire de M. Chevrolat reste unique. M. Gerstaecker, dans sa Monographie, a reproduit la description tracée par M. Mul- sant, et l'a accompagnée de quelques réflexions. Dans son travail sur les Endomychides d'Europe, M. De Marseul a pu étudier de nouveau cet insecte, et sa description est plus détaillée, c'est celle que nous avons reproduite; malheureusement il n'a pas été possible d'étudier les or- ganes buccaux d'une manière complète, on ignore si la languette est ou n'est pas échancrée à son bord libre, quoiqu'il y ait toute pré- somption de croire qu'elle ressemble à celle des Hylaia, Saula, etc. D'après M. Marseul, le Polymus se rapproche des Dapsa par la forme générale, par la structure des pattes, des antennes , par une pubesccnce analogue ; il s'en éloigne par son prosternum, qui est moins étroit, qui est visible entre les hanches, et les dépasse pour aller s'enfoncer dans une concavité du mésosternum; en outre, celui-ci est en carré long, et il n'y a pas de sillons longitudinaux au pronotum. Les mêmes caractères le séparent des Hylaia. D'après le Prof. Gerstaecker, les analogies du genre Polymus se- raient très-intimes avec les Mycetina et les Stenotarsus, néanmoins, la massue des antennes le distingue du premier de ces types ; la forme et la sculpture du prouotum l'éloigné du second. Ainsi que nous l'avons fait, M. Gorham place ce genre dans le voi- sinage des Hylaia et des Saula. HELIOBLETUS. Gorham, Endomyc. récitât, p. 41. Tête médiocre , assez engagée dans le prothorax. — Labre subar- rondi à son bord libre; dernier article des palpes maxillaires ovalaire, atténué vers l'extrémité et sub:iigu. — Antennes robustes, mesurant 120 KNDOMYCHIDES. la moitié de la longueur du corps, 1 article épais, 2 court, 3 obconi- que, à peine de moitié plus long que le précédent, les suivants sub- moniliformes, les trois derniers épaissis, formant une massue lâche, dont le 4 oblong, triangulaire, le 2 de même forme, transversal, le 3 plus gros et en triangle, à angles arrondis. — Pronotum en carré transversal, un peu plus étroit que les élytres, à bords latéraux sub- dilatés et arrondis en avant, à surface peu convexe, marquée à la base d'un sillon transversal, linéaire, terminé de chaque côté dans une impression bmgitudinale très-courte; écusson plus large que long, en triangle arrondi latéralement et aigu en arrière. — Elytres oblon- gues-ovalaires, pubescentes, présentant leur plus grande largeur au tiers antérieur, atténuées en arrière et arrondies. — Prosternum étroit, à côtes subparallèles; mésosternum également étroit, un peu dilaté en arrière des hanches. — Pattes assez robustes, cuisses subcompri- mées, tibias grêles, les unes et les autres subflexueux, arqués ; tarses courts. Ce type, d'après l'auteur du genre, représente, dans les contrées tro- picales, les espèces du genre Dapsa. 11 s'en distingue au premier coup- d'œil par la présence du prosternum, qui, quoique très-étroit, sépare les hanches antérieures l'une de l'autre. En outre, les antennes sont plus courtes et plus robustes, la longueur du 3 article, comparée à celle du second, est beaucoup moindre que dans le genre Dapsa. En comparant le type du genre Heliobletus, que M. Goiham a eu l'extrême obligeance de nous communiquer, nous lui trouvons éga- ment la plus intime affinité avec le genre Saula qui habite à peu près à la même latitude; le prosternum, la forme générale, le faciès, la sculpture du pronotum, sont les mêmes dans les deux types; la plus grande différence réside dans le bord antérieur du pronotum qui est presque droit dans les Saula, et manifestement échancré dans le genre actuel. Une seule espèce est connue, elle appartient à l'île de Bornéo. Groupe IV. Epipocites. Tête médiocre, profondément engagée et embrassée par les angles saillants du pronotum. — Antennes grêles ou robustes, médiocrement longues, à massue insensiblement formée, ses deux premiers articles distinctement dilatés en dedans et anguleux aigus. — Pronotum trans- versal, un peu moins large que les élytres, à côtés latéraux tantôt réfléchis, tantôt abaissés ; surface régulièrement convexe, ornée de sillons longitudinaux, atteignant à peu près le milieu du disque, le sillon transversal de la base effacé. — Elytres allongées ou ovalaires- oblongues, médiocrement convexes, glabres ou pubescentes. — Pro- sternum toujours apparent, médiocrement large, subdilaté en arrière ÉPIPOCITES. 421 et arrondi. — Abdomen formé eu dessous de S arceaux chez la fe- melle et de six chez le mâle. — Pattes normales. Ce groupe est peu homogène, quoiqu'il ne renferme que trois gen- res : le faciès diffère, dans l'un, la forme est allongée-ovalaire et les parties supérieures sont glabres et brillantes; dans les deux autres types, la forme est plus courte, les téguments sont plus ternes et re- couverts d'une pubescence plus ou moins serrée. Quoi qu'il en soit, ces genres ont un caractère commun et assez remarquable ; il réside dans la forme de la massue dont les deux premiers articles, ou au moins le second, est fortement prolongé à son côté interne terminé par une pointe aiguë. Ces trois genres sont relativement assez riches en espèces : 13 Epi- pociis, 21 Anidrytus et 19 Epopterus, Toutes ces espèces habitent le Nouveau-Monde, le plus grand nombre les contrées chaudes de l'Amérique méridionale, quelques-unes l'Amérique centrale, deux ou trois seulement les Etats du Sud des Etats-Unis. La distinction de ces genres, notamment pour les deux derniers, n'est pas facile. A. Antennes à 3 article très-allongé, côtés du pronotum ré- fléchis. Epipocus. A'. Antennes à 3 article oblong, côtés du pronotum abaissés. B. Mandibules à extrémité simple; lobe externe des mk- choires corné à la base. Anidrytus. B'. Mandibules à pointe fissile; lobe externe des mA,choires membraneux en entier. Epopterus. EPIPOCUS. Chevrolat, Dejean, Calai. 3" éd. p. 463 (1). Tète plus ou moins forte et engagée dans le prothorax. — Labre profondément émarginé; mandibules falciformes, épaisses en dehors, larges à la base, très-aiguës à la pointe, dentées en dedans ; mâchoires à lobe interne de moitié moins long que l'externe, plus ou moins ci- lié ; palpes courts, épais, le dernier article fusiforme, â peine tron- qué au bout; lèvre inférieure à menton dilaté anguleusement sur les côtés, à languette échancrée; palpes à dernier article presque deux fois aussi large que long, tronqué. — Antennes assez grêles, mesu- rant à peu près la moitié de la longueur du corps, 1 article épaissi, 2 obconique, 3 aussi long que les deux premiers ou que les deux sui- (1) Syn, Endomychus, Chevrolat, Coléop. du Mexique, IV et V fasc. — Epi- pocus, Germar, Ersch und Gruber, Aligem. Encyc. d. Wissensch. th. 39, p. 86; Le Conte, Proceed. of the Acad. Nat. Se. of Phil. VI, p. 338; Guérin-Mén. Ar- chiv. entom. I, p. 26S; Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 240; Gorham, Endom. récit, p. 20. 122 ENDOMYCHIDF.S. vants, 4-8 décroissant graduellement de longueur, 9-11 formant une massue peu distincte à 1 et 2 articles triangulaires et fortement pro- longés en dedans, le dernier irrégulièrement arrondi et subtronqué au bout. — Pronotum presque deux fois aussi large que long, un peu plus étroit que les élytres; bord antérieur échancré, le fond de l'é- chancrure presque droit, bords latéraux légèrement rétrécis de la base au sommet ou bien dilatés, arrondis en avant et sinués vers la base, angles postérieurs aigus ou prolongés en arrière ; surface peu convexe, déprimée latéralement par le redressement des bords, ornée de chaque côté d'un sillon longitudinal plus ou moins long, manquant de sillon basilaire; écusson semi-circulaire. — Elytres ovalaires-oblongues, présentant leur plus grande largeur vers le milieu, subacuminées ou non vers l'extrémité, tronquées au bout, tantôt obliquement, tantôt carrément. — Prosternum visible entre les hanches, relevé en carène, souvent à partir du bord antérieur, prolongé au-delà de? hanches en une saillie subaiguë ou subarrondie et reposant sur le mésosternum ; celui-ci déclive en avant, plan ou légèrement concave, trapézoïdal et rétréci en arrière. — Pattes assez robustes, cuisses longues, tibias plus courts, comprimés; tarses terminés par des crochets simples. Ce genre se distingue du précédent par la structure des crochets, par la sculpture du pronotum et par ses antennes dont les deux premiers articles de la massue sont prolongés en dedans. Ce dernier caractère lui est commun avec les deux genres suivants, mais le troi- sième article de ces mêmes organes est comparativement beaucoup plus long dans le genre actuel. Les Epipocus ont un faciès particulier dû en grande partie à leur pronotum et à la troncature postérieure des élytres. La patrie des Epipocus paraît être le Mexique; sur 13 espèces, 6 y ont été découvertes, deux autres, dans le voisinage, au Texas; deux dans les Etats du Sud de l'Amérique boréale, dans le Tennessee et la Géorgie; les deux derniers sont originaires de la Colombie. ANIDRYTUS. Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 256 (1). Tête courte, profondément engagée dans le prothorax. — Labre échancré, subbilobé en avant ; mandibules non dilatées extérieure- ment vers la base, la dent intérieure petite ; dernier article des palpes maxillaires allongé, atténué en alêne ; dernier article des palpes la- biaux variable, toujours plus large que long, souvent du double, (1) Syn. Endomychus, Fabricius, Syst. Eleuth. I, p. 504; Schônherr, Syn. Ins. II, p. 323. — Lycoperdina, Chevrolat, Icon. Règ. An. p. 317. — Epipocus, GuériD, Archiv. enlom. I, p. 267; Dejean, CalaL 3* éd. p. 463. — Aniduytus, Gorliam, Endom. récit, p. 21, p. 46. /.FIPOCITES. 123f obliquement tronqué et de la largeur du précédent. — Antennes as- sez grêles, mesurant la moitié de la longueur du corps, 1 article un peu oblong, épaissi, 2-4 subégaux entre eux, 5-8 graduellement rac- courcis, 9-11 épaissis, dilatés, formant une massue très-distincte et médiocrement serrée, articles 9 et 10 obliquement triangulaires, très- dilatés et aigus en dedans, 11 tronqué au bout. — Pronotum presque deux fois aussi large que long, pas plus étroit que les élytres, bord antérieur échancré en arc de cercle, bords latéraux rétrécis de la base au sommet, angles postérieurs aigus ; surface peu convexe, non dé- primée latéralement par le redressement des bords ; ornée seulement de deux sillons longitudinaux; écussou semi-circulaire. — Elytres brièvement ovalaires, médiocrement convexes, largement arrondies en arrière et jamais tronquées. — Prosternum assez large, relevé en carène en avant, déprimé entre les hanches, élargi vers la base, sub- Ironqué ; mésosternum subquadrangulaire, déclive en avant, un peu concave dans sa moitié antérieure pour recevoir le prosternum. — Pattes courtes et robustes, cuisses un peuépaissies, les antérieures sil- lonnées au bord interne ; tibias plus courts; crochets des tarses simples. Ainsi que l'on peut en juger, ce type ressemble beaucoup au pré- cédent, notamment par la form.e des deux premiers articles de la massue des antennes, mais le troisième article de ces organes est beau- coup plus court et à peine distinct du quatrième; en outre, la massue est plus nettement séparée des autres articles ; enfin, le corps est plus court, le pronotum n'est pas relevé sur ses bords latéraux, les élytres ne sont pas tronquées à l'extrémité. Il s'éluigne davantage des Apiio- RisTA, dont il se distingue aisément par la structure des crochets des tarses. On connaît aujourd'hui 21 espèces; aux 17 qui sont décrites dans la Monographie du Prof. Gerstaecker, M. Gorham en a ajouté 4 (1); toutes appartiennent au Brésil, à la Colombie, aux Guyanes; quelques- unes à i" Amérique centrale. EPOPTERUS. Chevrolat, Dej. Catal. 3^ éd. p. 463 (2), Tête courte, fortement engagée dans le prothorax. — Labre assez grand, non échancré, mais légèrement convexe à son bord antérieur; mandibules offrant en dehors une dépression assez large, triangulaire (1) Gorham, Endom. récitât, p. 46. (2) Syn. Tritoma, Fabricius, Sysl. El. II, p. 570, 2; Illiger, Mag. fur Insekt. VI, p. 316. — EuMORPHus, Olivier, Entom. YI, p. 99, 6. — Endomychus, Perty, Delect. Anim. artic. Bras. p. 111. — Epopterus, Erichs. Aichiv. fur Naturg. XIII, Ins. peniana, p. 181 ; Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 274; Gorham, Endom. récit, p. 22. 124 ENDOMYCHIDKS. à sommet antérieur, à extrémité bidentéo, la dent du bord interne très-rapprochée de l'extrémité; mâchoires à lobe externe entièrement membraneux, pyriforme, arrondi au sommet et longuement cilié; l'interne est grêle, linéaire, coriace; palpes à 2 et 3 articles courts, celui-ci de moitié plus large que long, 4 plus ou moins allongé, aci- culé; lèvre inférieure à menton court, subquadrangulaire, transver- sal, caréné au milieu; languette courte, subbilobée; palpes à dernier article très-court, élargi en avant. — Antennes grêles, un peu moins longues que la moitié du corps, 1 article épaissi, 2 obconique, 3 et 4 un peu plus longs, subégaux entre eux, les suivants graduellement raccourcis, 9-1 d dilatés, formant une massue distincte, assez serrée, 9 et 10 en triangles obliques, dilatés intérieurement, H tronqué-obtus au sommet. — Pronotum variable, tantôt semi-circulaire, tantôt sub- quadrangulaire et fortement transversal; surface peu convexe, non déprimée le long des bords latéraux, dépourvue de sillon basilaire transversal, mais ornée de chaque côté d'un sillon longitudinal plus ou moins apparent; écusson semi- circulaire, ou bien en triangle cur- viligne.— Elytres ovalaires, plus ou moins allongées, arrondies à l'ex- trémité, pubescentes comme le reste du corps. — Prosternum relevé en carène jusqu'au bord antérieur, élargi entre les hanches et au-delà, arrondi à la base, une strie enfoncée parallèle à ses bords; mésoster- num transversal, déprimé en avant. — Pattes assez courtes, cuisses dilatées et subcomprimées, les antérieures sillonnées au bord interne; tibias droits, légèrement dilatés à l'extrémité ; crochets des tarses sim- ples. Comme les genres précédents, le type actuel est dépourvu de sil- lon basilaire transversal, les deux premiers articles de la massue des antennes sont triangulaires et prolongés-dentés en dedans. Il est fa- cile de le distinguer des Epipocus par la comparaison de la longueur relative du 3 article des antennes; il se ditférencie des ânidrytus par les organs buccaux; ainsi le lobe externe des mâchoires est très- différent; chez les Anidrytus, les mandibules sont en quelque sorte tranchantes à leur bord externe, tandis que dans les Epopterus, le côté externe de ces organes présente une partie aplatie et de forme triangulaire. Du reste, il n'est pas môme nécessaire de recourir à ces caractères organiques pour reconnaître les espèces du genre en ques- tion ; toutes, elles possèdent sur les élytres un dessin d'une forme spéciale : sur un fond clair, on remarque d'ordinaire vers la base deux taches noires arrondies, vers le milieu une bande transversale à bords déchiquetés, vers l'extrémité des taches ou des points de même couleur. Aux i S espèces décrites dans la Monographie du Prof. Gerstaecker, il faut en ajouter 4 que M. Gorham a fait connaître (1) dans ces der- (1) Gorham, Endoin. récit, p. 48. STÉNOTARSITES. 125 niei'S temps. Sauf une seule espèce signalée au Texas, elles se trou- vent confinées dans les contrées les plus chaudes de l'Amérique mé- ridionale et s'étendent jusqu'à Montevideo, d'une part, et jusqu'au Pérou, de l'autre. GrooPE V. Sténotarsites. Tête profondément enchâssée dans l'échancrure du pronotum, par- fois invisible d'en haut. — Antennes assez courtes, de 11 articles, quel- quefois de 9 (Rhymbus), à massue lâche, formée d'articles obconiques ou quadrangulaires allongés. — Proaotum à peu près aussi large que les élytres à la base, fortement rétréci vers le sommet, muni le long du bord latéral d'un sillon ou carinule subparailèle (Ephebus excepté). — Elytres arrondies, semi-globuleuses, tout au plus brièvement ova- laires, glabres ou pubescentes. Ce gi'oupe, démembré de celui des Dapsini du Prof. Gerstaecker, est faiblement caractérisé : la forme des deux premiers articles de là massue antennaire permet de le distinguer des Epipocites, de même que la forme arrondie ou brièvement ovalaire du corps, établit la distinction avec les Lycoperdites. Trois des genres sont plus ou moins pubescents, les Stenotarsi:s et les Ephebus d'une manière assez dense, les Rhymbus beaucoup moins; les Cremnodes paraissent glabres; sauf les Ephebus, ces divers genres ont encore en commun soit un sillon, soit une carinule le long des bords latéraux du pronotum. Les espèces de ces coupes génériques appartiennent à la Faune du Nouveau-Monde, à l'exception de quelques formes du genre .si nom- breux des Stenotarsus, qui ont été découvertes en Asie et en Afrique ou bien dans les lies voisines de ces continents. Les quatre genres se distinguent facilement l'un de l'autre. A. Antennes de 9 articles. Rhymbus. A'. — H — B. Pas de sillon parallèle au bord latéral du pronotum. Ephebus. B'. Ua sillon ou carinule parallèle au bord latéral du pro- notum. C. Corps pubescent. Stenotarsus. C — glabre. Cremnodes. EPHEBUS. Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 293. Tète oblongue, fortement engagée dans le prothorax. — Labre en- tier au bord antérieur; mandibules très-larges, arrondies en dehors, à pointe courte, bifide; mâchoires à lobe externe entièrement mem- braneux, large, atténué eu une longue extrémité, l'interne étroit, plus 126 ENDOMYCHIDES. court, coriace, cilié; palpes à 2 et 3 articles courts, transversaux, 4 allongé, fusiforme, terminé par une partie appendiculaire, séparée de l'article par un étranglement; lèvre inférieure à menton trans- versalement quadrangulaire ; languette courte, cordif orme, tronquée carrément en avant, brièvement ciliée de chaque côté; palpes à 2 ar- ticle deiix fois aussi large que long, 3 brièvement ovale, à extrémité obliquement tronquée. — Antennes grêles, mesurant à peine la moitié de la longueur du corps, 3 article un peu plus long que 4, 5-8 gra- diiellement raccourcis, 9-11 formant une massue serrée, peu distincte, 9 et 10 articles subquadrangulaires, non prolongés en dedans, 11 ovalaire et tronqué au sommet. — . Pronotum court, fortement trans- versal, rétréci en avant, les cotés en dehors des sillons non relevés, le bord lui-même étroit et un peu réfléchi; sillons longitudinaux fortement enfoncés et bien limités, le sillon transversal de la base nul; écusson triangulaire. — Elytres brièvement ovalaires, peu con- vexes, densément pubescentes comme les autres parties du corps. — Prosternum tantôt relevé sur toute sa longueur, déprimé et linéaire, tantôt élargi en arrière et déprimé; mésosternum court, transversale- ment quadrangulaire, subconcave en avant. — Abdomen à 1 arceau presque aus^i long que les suivants réunis, le dernier, chez la femelle, largement arrondi et pius long que dans l'autre sexe. — Pattes très- courtes et robustes, cuisses subdilatées, les antérieures sillonnées en dedans; tibias un peu élargis vers l'extrémité; tarses à 1 article al- longé, parfois élargi et subcordiforme à la paire antérieure, 2 article étroit, de moitié plus court, le dernier à peine aussi long que les deux précédents réunis. Les différences sexuelles résident uniquement dans les arceaux in- férieurs de l'abdomen : chez le mâle, on remarque un sixième arceau court et subtriangulaire, le 5 est notablement plus large que chez la femelle et coupé droit à l'extrémité. On distingue aisénumt ce type des Stenotarsus, dont il se rapproche beaucoup par l'absence de sillon transversal à la base du pronotum et par l'articulation serrée des articles qui composent la massue. Les espècefî sont de petite taille, d'une coloration uniforme et assez densément pubescentes; elles habitent uniquement Je Brésil et la Co- lombie. On n'a rien ajouté aux cinq espèces que renferme la Mono- graphie des Endomychides. Le genre Ephebus de M. Chevrolat (1) ne répond nullemon' à celui du Prof. Gerstaecker; les Ephebus du Catalogue Dejean sont des Ste- notarsus de Perty, de Gerstaecker, de Gorham; néanmoins, quoique le genre de l'auteur français ait été brièvement caractérisé dans le Dictionnaire d'Histoire naturelle de D'Orbigny (2), nous croyons de- (1) Dejean, Gâtai. 3" 6J. (2) T. V, 1». 316. p. 463. STÉNOTARSITES. 127 voir accepter les choses telles que les a établies !e Prof. Gerstaecker; à nos yeux, une monographie bien faite et travaillée par un auteur consciencieux, établit, ainsi que l'avait pensé le comte Dejean, un jalon dans la science. STENOTARSUS. Perty, Del. Anim. artic. Bras, p. 112 (1). Tête médiocre, profondément engagée dans le prothorax. — Labre presque tronqué en avant; mandibules plus ou moins robustes, à bord interne lamelleux et cilié, à extrémité bificle; mâchoifcs à lobe ex- terne court, mi-corné, à extrémité arrondie et ciliée> lobe interne grêle, linéaire, court; palpes robustes, peu allongés, 2 article plus long que 3, celui-ci très-court, 4 allongé, aciculé et faiblement tron- qué au bout; lèvre inférieure à menton subquadrangulaire, trans- versal ; languette en trapèze, presque membraneuse, à bord antérieur droit et cilié; palpes faibles, à dernier article grêle, acuminé. — An- tennes à articles très-variables en longueur, tantôt oblongs, tantôt moniiiformes, massue assez distincte, formée de 3 articles lâchement articulés et plus ou moins allongés, le dernier ovalaire-obtus et tou- jours plus long que chacun des deux précédents. — Prouotum à peu près aussi large que les élytres, au moins deux fois aussi large que long; fortement rétréci en arc de cercle de la base au sommet, bord antérieur étruit, profondément échancré ; surface ornée de sil- lons longitu'linaux profonds à la base, s'efFaçant peu à peu, dépourvue mais non constamment de sillon basilaire, marquée, en outre, de chaque côté d'une rainure parallèle au bord latéral, commençant en dedans des angles postérieurs et se terminant au bord antérieur der- rière les yeux; écusson subtriangulaire ou arrondi en arrière. — Ely- tres ovalaires, courtes ou longues, assez convexes, marginées, pu- bescentes, comme les autres parties du corps; surface confusément ponctuée, les points souvent plus gros extérieurement que vers la suture, parfois des stries ponctuées. — Prosternum assez large , dé- primé, saillant un peu au-delà des hanches et à base arrondie ; mé- sosternum transversalement quadrangulaire, déprimé dans sa partie antérieure. — Abdomen à 1 arceau presque aussi long que les sui- vants réunis. — Pattes courtes et robustes; cuisses peu épaissies, les antérieures sillonnées; tibias gré les; crochets des tarses simples. (1) Syn. Ephebus et Qoîrinus, Chevrolat, Dej. Cat. 3» éd. p. 463. — Ephebos, Melshcimer, Cat. of Coleop. Unit. Stat. p. 132 ; Guérin-Méu. Archiv. entom. I, p. 270. — Erotylus, Herbst, Naturs. ail. bek. Ins. Kàf. YHI, p. 374. — IVhcE- TiNA, Le Coûte, Proc. Ac. Nat. Se. ùf l'hil. VI, p. 3S9. — Lycopekdina, Say, Journ. Ac. Nat. Se. of Phil. V, p. 304. — Stenotarsus, Ericlisoa, Schombiirg's Reis. in Brit. Guyan. III, p. 579; De Castclnau^ Hist. nat. Coleop. Il,, p. 5^3; Gerstaecker, Monogr. Endorn. p. 298; Gorhiœ, Endom. récit, p. 24. , , " ^^^j^j,^! 428 ENDOMYCHIDES. Le pi'ineipal caractère du mâie réside dans la présence d'un sixième arceau inférieur à l'abdomen; par suite, le 5 est tronqué presque droit en arrière, tandis qu'il est arrondi chez la femelle. Les espèces, assez nombreuses, habitent les contrées les plus chaudes de l'Amérique, de l'Asie et de l'Afrique. Une particularité digne d'être mentionnée, c'est que les espèces asiatiques présentent des élytres ponctuées-striées. Ces espèces possèdent, en outre, des antennes dont les articles 2-8 sont très-courts; ce caractère qu'elles offrent en com- mun avec celles do l'Afrique, est rare chez les types du Nouveau- Monde. La Monographie des Endomychides renferme la description de 43 espèces; M. Gorham en a ajouté plusieurs, et leur nombre est aujour- d'hui porté à 56; l'Amérique est de beaucoup la plus riche, on compte 1 8 espèces au Brésil, 9 en Colombie, 6 dans les Guyanes, 3 à la Nouvelle- Grenade, 5 au Guatemala et au Mexique, une seule dans l'Amérique du Nord. En Afrique, on a découvert une espèce dans la Guinée, une autre au Sénégal , une troisième à Madagascar. Les types sont plus nombreux aux Indes orientales et dans les îles voisines; ainsi on con- naît quatre espèces à Ceylau et une dans chacune des localités sui- vantes : Penang, Singapore, Japon, Bornéo, Java, dans la Nouvelle- Calédonie. La patrie d'une dernière est restée inconnue. RHYMBUS. Gerstaecker^ Monogr. Endom. p. 347 (1). .,1, ^■ Tête petite, profondément engagée dans le prothorax, au-delà du bord postérieur des yeux. — Labre arrondi sur les côtés, presque tronqué au milieu ; mandibules fortement échancrées en dedans et munies d"une lamelle coriacée de forme triangulaire et ciliée, à ex- trémité bidentée; mâchoires à lobes coriaces, l'externe court, large- ment arrondi et garni de longues soies raides en avant; palpes à 3 article plus long que large, plus court que i, 4 ovalaire, allongé, ob- tusément arrondi; lèvre inférieure à menton arrondi sur les côtés, rétréci en arrière, triangulairement dilaté en avant; languette coria- cée, transversalement cordiforme, tronquée en avant, ciliée de chaque côté ; palpes à 2 article court, transversal, 3 deux fois aussi large que long, obliquement tronqué. — Antennes grêles, atteignant la base du pronotum, formées seulement de 9 articles, 1 article allongé, épaissi, 2 oblong, 3 à peine plus long, grêle, 4-6 graduellement rac- courcis, 7-9 formant une massue très-distincte, lâche, ses 1 et 2 ar- ticles semi-ovalaires, 3 ovalaire, obtus. — Pronotum à peu près aussi large que les élytres, deux fois aussi large que long, rétréci en avant, (1) Syn. Bystus, Guériii-M6n. Arch. cntom. I, p. 270. — Ruymbus, Gotliam, Endom. rccit. p. 27. STÉNOTARSITES. 129 bord antérieur échancré, bords latéraux arqués, bord postérieur lobé- arrondi au milieu, fortement sinué de chaque côté, angles très-obtus, surface peu convexe,- dépourvue de sillon transversal, ornée de chaque côté d'un sillon longitudinal peu enfoncé, arqué en dedans, assez long ; bords latéraux accompagnés de la base au sommet, d'une ca- rinule saillante, plus éloignée du bord en avant qu'en arrière; écus- son en triangle subéquilatéral et curviligne. — Elytres semi-globu- leuses, assez convexes, marginées latéralement, confusément ponc- tuées et pubescentes comme le reste du corps, — Prosternum aplati entre les hanches, dilaté en arrière, arrondi et appuyé sur le méso- sternum; celui-ci court, transversal, rétréci en avant. — Abdomen à 1 arceau moins long que les suivants réunis, le dernier arrondi chez la femelle, échancré chez le mâle. — Pattes grêles, allongées, cuisses subdilatées au milieu; tibias plus longs et sublinéaires; tarses très- étroits, presque filiformes, le dernier article plus long que les deux précédents réunis, terminé par des crochets simples. Le mâle se distingue de la femelle par la présence d'un sixième arceau ventral, un peu visible dans l'échancrure du cinquième. Les Rhymbls sont de très-petits insectes mesurant moins de deux lignes de longueur; mais ils sont remarquables par leur forme qui rappelle tout-à-fait celle des Coccinelles; à la première vue, on s'y tromperait facilement. Quoi qu'il en soit de cette apparence singu- lière, il suffît de remarquer la sculpture du pronotum pour recon- naître le type que Ton a sous les yeux. En effet, les Rhtmbus sont très-voisins des Stenotarsus par l'ensemble de l'organisation, quoi- que des caractères importants les séparent, notamment la structure des tarses, la composition des antennes. Le Prof. Gerstaecker a décrit 3 espèces, Guérin-Méneville deux, et M. Gorham un même nombre. Ces espèces habitent le Brésil, la Guyane, la Colombie, le Guatemala, le Mexique, l'Amérique boréale. CREMNODES. Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 412 (1). Tête médiocre, engagée dans le prothorax au-delà du bord posté- rieur des yeux, fortement infléchie. — Epistome grand, dilaté trans- versalement, tronqué en avant; labre court, subari'ondi à son bord libre ; palpes maxillaires à dernier article grêle, allongé, aciculé au sommet; celui des labiaux plus large que long, dilaté, obliquement tronqué. — Antennes très-courtes, n'atteignant pas la base du pro- notum, 1 article long, grêle, 2 de moitié plus court, 3-8 très-courts, intimement articulés, plus grêles que les précédents, massue aussi longue que les sept articles précédents, très-grosse, son 1 article trian- (1) Gorham, Endom. récit, p. 27. Coléoptères. Tome XII. 9 130 ENDOMYCHIDES gulaire, 2 subquadrangulaire arrondi, 3 ovalaire, de moitié plus long que le précédent. — Pronotum de la largeur des élytres, trois fois aussi large que long, rétréci vers le sommet, bord antérieur échan- cré, le fond de l'échancrure presque droit, bords latéraux à peine convexes, bord postérieur lobé-arrondi au milieu, bisinué de chaque côté ; surface fortement inclinée en avant, dépourvue de sillon trans- versal et de sillons longitudinaux, ornée parallèlement aux bords la- téraux d'une rainure assez profonde et accompagnée en dehors d'un mince bourrelet; écusson très-petit, en triangle rectiligne. — Elytres semi-globuleuses, très-convexes, échancrées en avant pour recevoir le pronotum, épipleures très-larges, concaves; angles huméraux an- guleusement saillants en avant, à surface glabre et presque lisse. — Prosternum relevé en carène saillante, prolongé vers la bouche, dé- primé et un peu rétréci entre les hanches, dilaté en arrière en cuil- leron et arrondi ; mésosternum court, transversal. — Abdomen formé de 5 arceaux subégaux. — Pattes courtes, les cuisses n'atteignant pas le pourtour du corps, assez larges, subcomprimées ; tibias grêles, li- néaires; tarses grêles et filiformes, 1 article très-long, 2 de moitié plus court, article appendiculaire bien visible et non logé dans le précé- dent; le dernier plus court que le second. Par la forme générale du corps, ce genre ressemble beaucoup aux Rhymbus, on dirait même qu'il rappelle encore davantage les Cocci- nelles et plus particulièrement les Exochomus par sa forme obtuse en avant, par sa grande convexité qui semble dépasser celle d'une demi- sphère. Il s'éloigne du genre précédent par le défaut de pubescence et par la composition des antennes qui sont formées de onze articles au lieu de neuf. M. le Prof. Gerstaecker a décrit une seule espèce, découverte dans les contrées méridionales du Brésil. M. Gorham a bien voulu nous communiquer une forme de cette coupe générique, qui parait être une espèce nouvelle, rapportée de Colombie par Goudot. Groupe VI. Endomyohîtes. Tête oblongue, avec un petit museau quadrangulaire, profondé- ment engagée dans l'échancrure du pronotum. — Labre à bord an- térieur variable; mandibules à extrémité bifide, abord interne mem- braneux; mâchoires à lobes cornés ou parcheminés, subégaux en longueur, plus ou moins ciliés; palpes variables, à 2 article plus long ou de niême longueur que le dernier, celui-ci sécuriforme ou ova- laire tronqué ; lèvre inférieure à menton en carré transversal ; lan- guette oblongue, jamais plus large que longue, subélargie en avant, à bord arrondi ou bien insensiblement émarginé; palpes à dernier article allongé, grêle, tronqué. — Yeux oblongs, grossemont granu- ENDOMYCHITES. i3t lés. — Antennes de longueur et de structure variables, les articles 4-8 toujours graduellement raccourcis. — Pronoturn tantôt en carré trans- versal, tantôt en segment de sphère, pourvu ou non des sillons lon- gitudinaux et transversal ; écusson triangulaire ou arrondi. — Elytres ovalaires et médiocrement convexes ou hémisphériques et plus bom- bées, glabres et vivement colorées. — Des ailes. — Prosternum rela- tivement assez* large, prolongé au-delà des hanches. — Pattes de lon- gueur variable, cuisses souvent sillonnées en dedans, tibias subdilatés vers l'extrémité, tarses à 4 et 2 articles toujours larges, quelquefois transversalement cordiformes. Les différences sexuelles sont de moindre importance, et, sauf dans le genre Elcteanus, elles consistent dans la présence, chez le mâle, d'un sixième arceau abdominal. Les quatre genres de ce groupe sont très-différents l'un de l'autre et ne possèdent réellement en commun que les caractères assignés à la languette ; pour le reste de leur organisation, de leur forme géné- rale, ils pourraient constituer autant de groupes divers. Leur distribution géographique ne présente rien de bien remarqua- ble : les EucTEANus habitent les Indes orientales, vers la chaîne de l'Himalaya; l'unique espèce du genre Meilichius a été découverte à Penang; les Panomœa à Java et aux Philippines. Deux Endomychus de l'Amérique boréale sont connus, deux autres habitent l'Europe, la dernière l'Arménie; il faut ajouter cependant que l'une des espèces européennes a été retrouvée dans l'Inde boréale. Les genres se distinguent comme suit : A. Prostemum large, à peine plus étroit que le mésoster- num. B. Corps oblong ; massue des antennes grande, très-com- primée. Eucteanus. B'. Corps hémisphérique; massue des antennes peu sen- sible. Meilichius. A'. Prostemum beaucoup plus étroit que le mésosternum. C. Corps hémisphérique; massue aussi longue que les au- tres articles réunis. Panomoea. C. Corps ovalaire ; massue moins longue que les autres articles réunis. Endomychus. EUCTEANUS. Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 3S6 (1). Tête en coin, engagée dans le prothorax jusqu'au milieu des yeux. — Epistome tronqué ; labre transversal, subémarginé à son bord libre; mandibules courtes, épaisses en dehors jusqu'à l'extrémité, celle-ci (1) Gorham, Ëndom. récit, p. 28. J32 ENDOMYCHIDES. bifide ; mâchoires à lobe interne grêle, falciforme, aigu et densément cilié à l'extrémité, lobe externe de même longueur, arrondi en de- hors, coupé droit en dedans, cilié; palpes à 2 article allongé, 3 à peine plus long que 4, celui-ci plus grêle, presque cylindrique, tronqué obliquement; lèvre inférieure à menton quadrangulaire, 2 fois aussi large que long; languette cornée vers la base, presque carrée, légè- rement arrondie en avant et ciliée; palpes à 2 article transversal, 3 ovalaire, tronqué au bout. — Antennes très-grêles, dépassant en lon- gueur la moitié du corps, 1 article allongé, à peine épaissi, 2 obco- nique, 3 et 4 subégaux, 5-8 décroissant graduellement de longueur, 9-11 formant une massue très-large, fortement comprimée, son 1 ar- ticle triangulaire, à angles pointus, le 2 de même forme, plus large et plus obtus à la base, le 3 irrégulièrement circulaire. — Pronotum peu développé, légèrement transversal, bord antérieur échancré, le fond de l'échancrure concave, subsinueux, les angles très-prolongés en avant et aigus; bords latéraux flexueux, légèrement rétrécis en avant, bord postérieur sinué de chaque côté, ses angles aigus; sur- face inégale, peu convexe, les sillons longitudinaux indiqués par un très-petit pli basilaire, le sillon transversal obsolète; écusson petit, très-obtus en arrière. — Elytres très-amples, fortement dilatées en arrière de la base, à bords subparallèles, puis brusquement et obtu- sément acuminées; les épaules relevées en pli longitudinal. — Pro- sternum assez large, pfu convexe, dilaté et arrondi en arrière des hanches, reposant sur le mésosternum; celui-ci à peine plus large que le prosternum, subcarré et presque plan. — Abdomen à 1 arceau aussi long que les trois suivants réunis. — Pattes très-longues et grêles; cuisses dépassant largement le contour extérieur du corps, grêles à la base, subdilatées et linéaires dans leurs deux tiers externes; tibias grêles, légèrement dilatés à l'extrémité; tarses à 1 article en triangle équilatéral, 2 du double plus grand, largement cordiforme, 3 plus long que les deux précédents réunis, terminés par de forts cro- chets. La structure de l'abdomen distingue fortement les sexes : chez la femelle, cette partie est régulièrement convexe dans le sens transver- sal ; elle est, chez le mâle, divisée en trois parties par deux pHs lon- gitudinaux , la partie moyenne est déprimée, les latérales sont obli- ques et subconcaves. Les deux plis longitudinaux sont à l'extrémité des 4 et 5 arceaux principalement, prolongés en pointes dirigées en arrière ; le dernier arceau est fortement échancré, et les angles de l'échancrure sont étirés en spinules très-longues. En outre, on observe dans les deux sexes un sixième arceau , de contour un peu différent chez le mâle et chez la femelle. Ce genre a été créé pour une belle et grande espèce de l'Himalaya, qui ressemble, par son aspect extérieur et par sa coloration aux plus beaux types du genre Eumorpuus. Néanmoins ce n'est là qu'une ap- ENUOMYCHITES. 133 parence extérieure, en étudiant attentivement son organisation et en particulier celle des organes buccaux, il est facile de se convaincre que ce type remarquable se rapproche bien davantage des autres formes du groupe des Endomycbites, dont elle s'éloigne cependant par la forte dépression de la massue des antennes. A l'espèce décrite en premier lieu par Hope (1) sous le nom de Hardwickii, et que M. Gerstaecker a nommée cœiestinus, il faut ajou- ter un second type que M. Gorham a décrit et qu'il croit originaire de l'Inde (2). MEILICHIUS. Gerstaecker, Wiegm. Arch. f. Naturg. XXIII, I, p. 240 (3). Tète petite, fortement engagée dans le prothorax. — Epistome tron- qué, labre transversal, entier; mandibules longues et grêles, épais- sies en dehors, tronquées obliquement en dedans à l'extrémité, avec une lamelle au bord interne; mâchoires courtes, épaisses, cornées, lobe interne large, quadrangulaire, presque rhomboïdal, cilié; lobe externe un peu plus long, aussi long que large, arrondi en dehors, cilié en dedans et vers l'extréraiié ; palpes robustes, 2 article allongé, 3 très-court, transversal, 4 également très-court, conique, non tronqué au bout ; lèvre inférieure à menton deux fois aussi large que long, à bord antérieur concave, abord postérieur convexe; languette coriacée, plus longue que large, arrondie en avant et longuement ciliée, palpes à dernier article allongé, subulé à l'extrémité. — Antennes mesurant la moitié de la longueur du corps, assez épaisses, les deux articles ba- silaires courts, le premier brièvement ovale, 2 transversal, 3-8 de moitié plus longs que larges, subégaux en longueur, diminuant gra- duellement d'épaisseur, 9-H de moitié plus longs que les précédents, à peine plus épais, le dernier ovalaire-arrondi. — Pronotum très- court, deux fois plus large que long, rétréci vers le sommet, à bords latéraux épaissis et relevés ; surface à sillons longitudinaux apparents, prolongés au-delà du milieu, sillon transversal faiblement indiqué ; écusson en triangle aigu. — Elytres presque arrondies, subacuminées en arrière, légèrement rebordées, — Prosternum remarquablement large, presque carré, subtronqué à la base avec les angles subarron- dis; raésosternum de la largeur de l'arceau précédent, très-court, plus large que long, parcouru dans son milieu par un sillon transversal. — Abdomen à 4 arceau aussi long que les suivants réunis. — Pattes courtes et robustes, cuisses épaissies au milieu ; tibias plus courts que les cuisses, un peu dilatées au bout; tarses courts et larges, i article (1) Hope, Zool. Miscellan. I, p. 22. (2) Gorliam, Endom. récital, p. 56. (3) Gerstaecker, Mouogr. Endom. p. 360; Gorham, Endom. récit, p. 28. 434 ENDOMYCHIDES. en triangle transversal, plus large que le suivant; 3 également court et fort, terminé par des crochets minces. Pour la forme générale, ce type ressemble aux Stenotarsus ; il s'en éloigne tout-à-fait par son organisation, et, malgré sa forme courte et semi-globuleuse, il est très-voisin des Endomychus. On ne connaît qu'une seule femelle; elle provient de Pulo-Penang. PANOMOEA, Geustaecker, Wiegm. Arch. f. Naturg. XXIII, I, p. 241 (1). Tête petite, fortement engagée dans le prothorax. — Epistome tronqué; labre transversal, subentier; mandibules courtes et larges, à extrémité grêle, allongée, fissile, bord extérieur épaissi, bord inté- rieur concave, en partie membraneux; mâchoires cornées, lobe in- terne aussi long que l'externe, subquadrangulaire, allongé, cilié, at- ténué vers l'extrémité, celle-ci presque terminée en saillie dentiforme, lobe externe presque deux fois aussi large, arrondi en dehors et au bout, cilié, coupé droit en dedans ; palpes robustes, courts, 2 article à peine de moitié plus long que 3, celui-ci presque carré, 4 plus grêle, atténué et tronqué au bout; lèvre inférieure à menton quadrangu- laire, transversal, languette coriacée, un peu plus longue que large, arrondie en avant; palpes à 2 article transversal, 3 allongé, un peu courbé, subulé et faiblement tronqué à l'extrémité. — Antennes courtes, mesurant à peine le tiers de la longueur du corps, 1 article allongé, un peu épaissi au bout, 2 aussi large que long, 3 et 4 subégaux, 5-8 courts, subtransversaux ; massue aussi longue que les autres articles réunis, grêle^ 9 et 10 sulîégaux, oblongs, 41 de moitié plus long, sub- pyriforme. — Pronotum plus étroit que les élytres, trois fois aussi large à sa base que long, rétréci en avant, bords antérieur et posté- rieur arqués, subparallèles, les latéraux convexes-arrondis; surface peu convexe, subconcave vers les côtés, tout-à-fait dépourvue de sil- lons longitudinaux et basilaire ; écusson en triangle. — Elytres très- courtes, brièvement cor dif ormes, assez convexes, largement margi- nées aux épaules, plus étroitement sur les côtés et en arrière. — Pro- sternum médiocrement large, relevé en carène longitudinale, obtuse, élargi en arrière des hanches et arrondi ; mésosternum du double plus large, en carré transversal , subconcave et sinué au bord antérieur. — Abdomen à 1 arceau du double plus long que 2, celui-ci aussi long que 3 et 4 réunis. — Pattes courtes; cuisses n'atteignant pas le con- tour extérieur, fortement comprimées, les antérieures sillonnées en dedans; tibias courts, subdilatés et épaissis au bout; tarses courts et larges, 2 article un peu plus long et plus grêle que le 1, cor- (1) Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 363; Gorham, Endom. récit, p. 28. — VCtclotoma, Mulsaot, Mém. Âcad. Lyon^ I, p. 71. ENDOMYCHITES. 43S diforme, 3 plus long que les deux précédents réunis, h crochets mé- diocres. Le mâle se distingue de la femelle par la présence d'un sixième arceau à l'abdomen. On ne connaît que deux espèces, découvertes, l'une à Java, l'autre aux îles Philippines. Ce sont de petits insectes de trois lignes de lon- gueiu' et qui rappellent, à s'y méprendre, certaines Coccinelles du groupe des Cariites, non-seulement par leur forme, mais encore par leur coloration. Le Prof. Gerstaecker a élevé des doutes sur la possibilité de réunir son genre Panomœa au genre Cyclotoma de M. Mulsant; nous ne sommes malheureusement pas en mesure de lever ces doutes, les ma- tériaux indispensables nous font défaut; il nous paraît néanmoins très-probable que cette réunion aura lieu. Quant à l'établissement d'une famille spéciale, sous le nom de Lœvicolles, créé par M. Mulsant, nous sommes^ sous ce rapport, bien d'accord avec l'Entomologiste de Berlin, les Panomœa, malgré leur pronotum lisse, et probablement les Cyclotoma et les Opetius, se rapprochent indubitablement des Endomychites par des caractères fondamentaux. ENDOMYCHUS. Panzer, Entom. Germ. p. 17S (1). Tête médiocre, légèrement engagée dans le prothorax, un peu au- delà du bord postérieur des yeux. — Epistome tronqué, labre trans- versal, arrondi sur les côtés, droit ou à peu près an milieti; mandi- bules assez grandes, à pointe bifide, échancrées en dedans et munies d'une lamelle membraneuse et ciliée; mâchoires à lobe interne grêle et allongé, l'externe de même longueur, beaucoup plus large, plus ou moins ciliés tous deux ; palpes très-robustes, 2 article allongé, obconique, 3 transversal, 4 le plus large, largement et obliquement tronqué au bout, un peu sécuriforme; lèvre inférieure à menton transversal, arrondi sur les côtés, un peu rétréci en arrière, languette membraneuse, plus longue que large, rétrécie vers la base, arrondie en avant, très-légèrement émarginée, ciliée; palpes minces, 2 article transversal, 3 ovalaire, atténué et tronqué. — Antennes assez épaisses, (1) Syn. Chrysomela, Linnée, Faun. Suec. p. 166^ 532; De Geer^ Mémoires, V, p. 301. — Galeruca, Fabricius, Entom. Syst. II, p. 20,31. — Tenebrio, Marstiam, Brit. Entom. p. ill, 10. — Endomychus, Paykull, Faun. Suec. II, p. 112; Fabricius, Syst. Eleuth. I, p. 503; Latreille, Hisl. nat. des Crust. et Ins. XII, 77, 1; Règne Anim, V, p. 160; Redtenbacher, Germar's Zeitscli. V, p. 120; Fauna Austr. 2" éd. p. 958; Mulsant, Hist. nat. Col. Sulcicolles, p. 11; Gerstaecker, Monog. Eudom. p. 368; Fairmaire, Gen. Colecp. Europ. IV, p. 278; De Marseul, Abeille, V, p. 72; Gorham, Endom. récitât, p. 28. 436 ENDOMYCHIDES. mesurant la moitié de la longueur du corps, 1 et 3 articles subégaux entre eux, un peu plus allongés que 2 et que les suivants, ceux-ci un peu plus longs que larges, 9-11 formant une massue peu mar- quée, assez lâche, ses 1 et 2 articles obtriangulaires, un peu compri- més, son dernier semi-ovalaire, obliquement tronqué au bout. — Pro- notum transversal, trapézoïdal, rétréci de la base au sommet,bord an- térieur échancré en arc de cercle, bords latéraux droits, convergents, raarginés, angles antérieurs et postérieurs aigus; surface peu convexe, déprimée vers la base, ornée de sillons longitudinaux fins; subarqués et d'un sillon transversal profond; écusson semi-ogival. — Elytres oblongues-ovalaires, peu convexes, arrondies isolément à l'extrémité. — Prosternum médiocre, plan et légèrement convexe dans sa lon- gueur, un peu prolongé; subdilaté et arrondi au-delà des hanches; mésosternum transversal, un peu rétréci en arrière. — Abdomen à 1 arceau aussi long que les suivants réunis. — Pattes médiocres, cuisses subdilatées au milieu, tibias un peu épaissis au bout, tarses à 2 article un peu plus long et notablement plus large que le 1, article onguéal robuste, armé de crochets simples. On ne connaît pour toute différence sexuelle, que la forme du sixième arceau abdominal; ce dernier est un peu plus long et plus arrondi chez le mâle que chez la femelle. L'espèce européenne, VE. coccineus, est assez répandue, et donne une bonne idée des espèces exotiques pour la taille, la forme et la coloration. Elle vit sous les écorces de certains arbres, lorsqu'elles sont plus ou moins détachées du bois et revêtues de productions cryp- togamiquos. Sa larve est connue depuis longtemps; elle a été décrite d'abord par Kirby et Spence (1), puis par Curtis (2) et par M. West- wood (3); enfin, le Prof. Gerstaecker en a tracé une description com- plète (4) que nous reproduisons ci-après : Tête arrondie, un peu plus large que longue, faiblement convexe en dessus, ornée de deux impressions transversales entre les antennes. — Ocelles nulles. — Antennes courtes, de 2 articles, 1 article court, un peu plus long que large, 2 quatre fois aussi long que le premier, grêle, cylindrique. — Labre, mandibules et mâchoires cornés, lèvre inférieure membraneuse; labre transversal, subémarginé en avant; mandibules courtes, robustes, à pointe échancrée ; mâchoires linéai- res, arrondies au bout, ciliées, palpes de 3 articles; lèvre inférieure à menton très-court, languette un peu oblongue, avec des palpes bi- articulés. — Pronotum semi-circulaire, beaucoup plus large que la tête, du double plus long que les suivants; ceux-ci à peine plus lar- (1) Kirby et Spence^ Introd. to Entom. III, p. 166. (2) Curtis, Brit. Eutom. XII, p. 570. (3) Westwood, Intr. to the mod. class. of lus. l, p. 394. (4) Gerstaecker, Monog. Endoni. p. 372. LF.IESTITKS. 137 ges que les segments abdominaux ; la surface de tous les arceaux granulée, ornés chacun d'une ligne longitudinale médiane, carini- forme sur le premier arceau thoracique, plane et un peu plus large sur les autres. — Segments abdominaux au nombre de 9 , munis latéralement d'un prolongement subconique, large et obtus, dont les bords paraissent crénelés. — Pattes assez grêles, hanches fusiformes, cuisses deux fois plus longues ; tibias dilatés au bout, tarses cylindri- ques, terminés chacun par un crochet simple. Ces larve's sont de forme allongée, presque linéaire, déprimées en dessus, légèrement convexes en dessous; leur couleur est d'un rouge brun à reflets violets, les angles latéraux des 1, 4, 5, 9, et 41 segments sont d'un jaune doré. Elles ressemblent assez aux larves des Lampy- rides, et comme elles assez actives et parcourent avec facilité les sur- faces des écorces revêtues de champignons. Le Prof. Gerstaecker les a trouvées au printemps, vers le mois d'avril, sous l'écorce d'un charme. A l'espèce que l'illustre Linnée a fait connaître, il faut ajouter pour la Faune européenne un autre type qui habite la Hongrie; un troi- sième a été découvert en Arménie ; enfin deux autres habitent l'A- mérique septentrionale. CYANAUGES. GoRHAM, Entom, Monthly Magaz. 1874, p. S4. Antennes à massue lâche, son dernier article obliquement tronqué. — Palpes maxillaires rétrécis à la base, à dernier article acuminé. — Pi'osternum large, déprimé au sommet. Ce type a été décrit au mois d'août de l'année précédente par M. Gorham; l'exemplaire unique qu'il a eu sous les yeux lui paraît appartenir au groupe des Endomychites, mais ce n'est qu'une pré- somption, parce qu'il ne lui a pas été donné d'examiner les organes buccaux. C'est un petit insecte noir, à élytres à reflets bleuâtres, et mesurant un peu plus de 2 lignes. Il a été trouvé à Kawatchi, au Japon, et décrit par M. Lewis, sous le nom de Cyanauges Gorhami. Groupe VII. Leiestites. Tête grosse, large, engagée seulement dans le prothorax jusqu'au bord postérieur des yeux. — Mandibules à extrémité bifide ou tri- dentée, parfois dentées en scie sous la pointe, membraneuses au bord interne; mâchoires à lobes subégaux en longueur, l'interne plus grêle, palpes courts, le dernier article le plus long, acuminé ou tron- qué; lèvre inférieure à menton transversal, à languette arrondie ou subémarginée; palpes courts, à 2 et 3 articles subtransversaux. — Yeux relativement très-petits, latéraux, arrondis ou ovalaires, gros- •138 ENDOMYCHIDES. sèment granulés. — Antennes de M articles, courtes et assez robustes, à massue distincte, parfois anormale. — F'ronotum à peu près aussi large que les élytres, aussi long que large, ou bien transversal, assez convexe, orné de sillons ou d'impressions variables ; écusson en demi- cercle ou en triangle. — Elytres allongées ou oblongues-ovalaires, légèrement dilatées vers le milieu et subacuminées en arrière; sur- face médiocrement convexe, ponctuée-striée ou confusément ponc- tuée, offrant une strie suturale plus ou moins entière; tantôt glabre comme le reste du corps, tantôt longuement pubescente. — Des ailes, sauf dans un seul genre (Mycetœa). — Prosternum variable, sépa- rant ou non les hanches antérieures. — Pattes médiocres, cuisses sub- comprimées; tarses tétramères, le 3 article libre, dégagé du précé- dent, ordinairement un peu plus petit. Les sept genres de ce groupe peuvent se partager en deux séries; dans la première, se trouvent les espèces à forme allongée, à pro- notum subcarré, à téguments solides, luisants, glabres ou revêtus tout au plus d'une pubescence si légère, qu'elle n'obscurcit en rien le brillant du corps. Les espèces de la seconde série sont plus courtes, ovalaires, leurs téguments, le plus souvent d'un fauve ferrugineux, paraissent moins solides, ils sont plus ternes et revêtus d'une longue pubescence jaune et brillante. Les différences sexuelles sont bien sensibles dans plusieurs types et résident soit dans la forme des antennes, soit dans celle des pattes, indépendamment d'un sixième arceau abdominal que l'on retrouve chez les mâles. Les différentes espèces, très-peu nombreuses, habitent principale- ment les régions tempérées de l'hémisphère boréal; les Etats-Unis d'Amérique possèdent en propre les Rhanis, les Phymaphora; l'Eu- rope, y compris le Caucase, nourrit les Leiestes, les Symbiotes, les Mycetœa, les Clemmus; le type du genre Panamomus a été rapporté récemment du Japon. Il faut ajouter cependant qu'une Mvcetoea a été découverte au cap de Bonne-Espérance. Le tableau suivant résume les caractères distinctifs de ces divers genres : A. Corps glabre ou à peine pubescent. B. Hanches antérieures contiguës. C. Pronotum dépourvu de sillons longitudinaux, premier article de la massue antennaire plus grand (|ue le second. Leiesies. C. Pronotum orné de sillons longitudluaux, 1 et 2 articles de la massue subégaux. D. Pronotum subcarré. Panamomus . D'. — élargi en avant. Rhanis. B'. Hanches antérieures séparées, Fhymuiihura. LEIKSTITES. 1?9 A'. Corps longuement pubescent, hérissé. E. Pronolum orné d'un sillon subparallèle au bord latéral. F. Corps subarrondi; élytres confusément ponctuées. Clemmus. F'. — ovalaire; élytres ponctuées-striées. Mycetœa, E'. Pronotum dépourvu de sillon parallèle au bord latéral. Symbiotes. LEIESTES. Chevrolat^ Dejean, Catal. 3' éd. p. 404 (1). Tête oblongue, engagée dans le prothorax seulement jusqu'au bord postérieur des yeux. — Epistome tronqué en avant, limité en arrière par un sillon profond, arqué entre les antennes ; labre court, subar- rondi en avant; mandibules larges et robustes, à bord interne échan- cré, muni d'une lamelle frangée, à pointe courte, fendue ; mâchoires à lobes subégaux, l'interne un peu plus grêle, ciliés tous deux à l'extrémité, palpes courts et serrés, 2 article cupuliforme, 3 en carré transverse, 4 ovalaire, allongé, brièvement tronqué ; lèvre inférieure courte, large, élargie vers la base, arrondie sur les côtés, avec une saillie dentiforme en avant; languette membraneuse au bout, tron- quée en avant, cordiforme sur les côtés et en arrière; palpes grands, épais, 2 article très-large, 3 court, ovale, épais, largement tronqué au bout. — Antennes robustes, dépassant un peu la base du prono- tum, i article ovalaire, 2 et 3 oblongs, subégaux, 4-8 graduellement raccourcis, plus larges que longs, 9-11 formant une massue lâche, subcomprimée, son 1 article de moitié plus petit que le suivant, le dernier brièvement ovalaire, coupé obliquement. — Pronotum légè- rement transversal, de la largeur des élytres, bord antérieur subsinué de chaque côté, derrière les yeux, bords latéraux droits, convergents au sommet, marginés; surface assez convexe en avant, ornée d'un sillon transversal et de deux profonds enfoncements à la base, limi- tés en dehors par un pli longitudinal, élevé et infléchi en avant; écusson arrondi en arrière, plus large que long. — Elytres oblongues- ovalaires, peu dilatées au milieu, arrondies au bout, ponctuation con- fuse, une strie suturale. — Prosternum étroit, terminé en pointe en arrière, entre les hanches, celles-ci contiguës; mésoslernum étroit, acuminé en avant, avec les bords latéraux tranchants et élevés. — Abdomen formé en dessous de 5 arceaux, le 1 plus court que les sui- vants réunis. — Pattes médiocres, cuisses courtes, subcomprimées: (1) Syn. Crîptophagcs, Gyllenhall, Ins. Suec. I, p. 178, 16; Schônherr, Syn. Ins. 11, 99, 17. — Lycoperdina, Gyllenhall, Ins. Suec. IV, p. 221, 4. — Leies- TEs, Redtenbacher, Faun. Austr. 1'" éd. p. 200; 2= éd. p. 373; Guérin-Mén. Archiv. entom. I, p. 276; Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 389; Motschulsky, Bullet. Moscou, 1815, III; De Marseui, Abeille, V, p. 120; Gorhain, Endoui. récit, p. 29. 440 ENDOMYCHIDES. tibias simples ; tarses non dilatés, à 1 article un peu plus long que 2, ciliés tous deux, 3 court, tout à fait libre, 4 terminé par des crochets simples. Le mâle se reconnaît par la présence d'un sixième arceau ventral et par l'échancrure du bord interne des tibias intermédiaires qui est profonde et limitée par deux saillies plus ou moins prononcées. Dans le groupe actuel, que caractérise la structure des tarses, le genre Leiestes se distingue des Phymaphora par la contiguïté des hanches antérieures; des Rhanis par son pronotum non dilaté en avant et dépourvu de sillons longitudinaux; des Panamomus par la structure des antennes, dont le 9 article est beaucoup plus petit que le suivant. Le Prof. Gerstaecker n'a connu que l'espèce décrite depuis long- temps par Gyllenhall et qui habite une grande partie de l'Europe tempérée et boréale ; depuis, Motschulsky en a décrit une seconde, découverte au Caucase. PANAMOMUS. GoRHAM, Entom. Monthly Mag. 1873, p. 207. Antennes à massue formée de 3 articles, dont les deux premiers subégaux entre eux. — Pronotum ample, bisillonné à la base. — Hanches antérieures contiguës. — Tarses tétramères. L'exemplaire unique sur lequel ce genre a été créé, est originaire du Japon, et trouvé à Nagasaki sous une écorce fongueuse d'un châ- taignier d'Espagne. C'est un petit insecte d'une ligne de longueur, d'un brun de poix avec les antennes et les pattes jaunâtres. Comme type générique, il se rapproche évidemment du genre Leiestes, la structure des antennes les différencie; daus le genre actuel, les 9 et 10 articles sont semblables; très - différents en grandeur chez les Leiestes. RHANIS. Dejean, Catal. 3° éd. p. 404 (1). Tête libre, engagée seulement dans le prothorax jusqu'au bord pos- térieur des yeux. — Epistome tronqué en avant, séparé du front par un sillon arqué entre les antennes; labre en carré transversal; man- dibules assez minces, à pointe courte, bifide, abord interne denticulé en dessous de l'extrémité, lamelleux et cilié en arrière ; mâchoires à lobes subégaux, l'interne grêle, l'externe subdilaté au bout, courbé (1) Syn. Ltcoperdina, Ziegler, Proceed. of the Ac. of Nat. Se. of Phil. II, p. 272 ; Melsheimer, id. III, p. 177. — Phymaphora, Guérin-Mén. Arch. entom. I, p. 275; Melsheimer, Catal. Col. of the Unit. Stat. p. 132. — Rhanis, Le Conte, Proc. of the Acad. of Nat. Se. of Phil. IV, p. 360; Geistaeclier, Monogr. Endom. p. 392; Goiham, Eodom, récit, p. 29. LEIESTITES. 141 eu bec en dedans; dernier article des palpes presque cylindrique, de moitié plus long que large, tronqué au bout; lèvre inférieure à men- ton transversal, tronqué en avant, dilaté et dentiforme sur les côtés; languette allongée, à partie basilaire cornée, rétrécie en avant, à par- tie terminale membraneuse, transversalement ovalaire, arrondie eu avant ; palpes à 2 article plus long que large, 3 allongé, obtusément ovale. — Antennes grêles, dépassant peu la base du pronotum, 1 ar- ticle épaissi, 2 plus grêle, aussi allongé, 3-8 diminuant graduellement de longueur, devenant presque moniliformes, 9-11 formant une pe- tite massue, subcomprimée, assez serrée, son 1 article subtriangu- laire, 2 à peu près carré, beaucoup plus développé, 3 ovalaire obtus. — Pronotum presque aussi long que large, rétréci vers la base, dilaté et arrondi en avant, bord antérieur presque droit, bords latéraux marginés, intlécliis en avant; surface assez convexe, ornée à la base d'un fort sillon transversal, limité de chaque côté par une profonde fossette subarrondie, pourvue, en outre, sur la partie discoïdale, de deux sillons parallèles, longitudinaux et dépassant le milieu de la lon- gueur du pronotum ; écusson semi-circulaire. — Elytres oblongues- ovalaires, faiblement dilatées vers leur milieu, subalténuées en ar- rière, arrondies à l'extrémité; éparsément ponctuées avec une strie suturalc. — Pronotum nul entre ies hanches; mésosternum grêle, al- longé, rhomboïdal, marginé sur les côtés. — Abdomen à 1 article un peu plus court que les suivants réunis. — Pattes courtes, cuisses sub- claviformes, tibias dilatés vers l'extrémité; tarses à 1 et 2 articles sub- égaux, ciliés en dessous, 3 court, article onguéal assez long, armé de crochets simples. Chez le mâle, le 5 arceau ventral est légèrement échancré et laisse apercevoir le rudiment d'un sixième; ses tibias antérieurs portent vers le milieu du bord interne une petite dent grêle, aiguë et oblique en dedans. La seule espèce connue habite les Etats du milieu et du sud de l'Amérique boréale; elle ne paraît pas bien rare. Au point de vue générique, ce type, quoique voisin des Leiestes, s'en distingue aisé- ment par les sillons longitudinaux du pronotum; en outre, par la forme de ce dernier et celle des derniers articles des palpes. PHYMAPHORA. Newman, Entom. Magaz. V, p. 389 (1). Tête triangulaire, engagée dans le prothorax jusqu'au bord posté- (1) Syn. Lycoperdina, Ziegler, Pioc. of the Acad. of Nat. Se. of Phil. II, p. 271, H ; Melsheimer, id. III, p. 176, 4, — Rhanis, Dej. Cat. 3* éd. p. 404. — Phymaphora, Le Conte, Proc. of the Ac. of Nat. Se. of Pliil. VI, p. 360, i ; Gué- nn-Mén. Arch. entom. I, p. 275; Gerslaecker, Monogr. Endom. p. 397; Gorhain, Ëndom. récit, p. 29. 142 ENDOMYCHIDES. rieur des yeux. — Epistome tronqué en avant, un peu rétréci et limité en arrière par un enfoncement transversal; labre court, large, sub- arrondi; mandibules à pointe assez longue, bifide, à bord interne denticulé en dessous de l'extrémité, largement lamelleux et cilié ; mâ- choires à lobes grêles, l'externe un peu plus long, élargi et obtus au sommet, avec quelques cils raides; l'interne grêle, tronqué oblique- ment et pointu; palpes courts, 2 article aussi long que large, cordi- forme, 3 transversal, 4 allongé, subulé, faiblement tronqué; lèvre inférieure à menton deux fois plus large que long, subarrondi en avant; languette allongée, subélargie et arrondie en avant, subémar- ginée et ciliée; palpes épais, 2 article très-large, 3 court, ovalaire, arqué en dedans et obtus. — Antennes différentes selon les sexes : chez le mâle, 1 article épaissi, dilaté en avant, 2 globuleux, 3-7 plus courts, transversaux, serrés, 8 deux fois plus large que le précé- dent, dilaté en dedans en une saillie comprimée, 9-11 formant une massue irrégulière, grosse, serrée, plus longue que les articles pré- cédents réunis, concave en arrière, convexe en avant, son premier ar- ticle plus gros et plus convexe que chacun des deux autres; chez la femelle, 1 article oblong, ovalaire, 2 allongé, 3-8 graduellement rac- courcis, 9-11 formant une massue subcomprimée, son 1 article trans- versal, 2 de même forme, le plus élargi, 3 de moitié plus long et en carré transverse. — Pronotum presque aussi long que large, légère- ment rétréci vers la base, à bord antérieur presque droit; surface assez convexe, ornée parallèlement à la base d'un sillon profond li- mité de chaque côté dans une fossette, prolongée en sillon jusqu'au tiers de la longueur; écusson en triangle, à sommet obtus. — Elytres oblongues-ovalaires, subdilatées au milieu, fortement acuminées en arrière, ponctuées-substriées, avec une strie suturale. — Pronotum étroit, convexe et séparant les hanches, prolongé en arrière et légè- rement dilaté; mésosternum grêle et allongé, creusé longitudinale- ment, à bords relevés. ~ Abdomen à 1 segment à peine plus court que les suivants réunis, un sixième arceau rudimentaire. — Pattes assez longues, cuisses épaissies vers l'extrémité; tibias grêles; tarses à 1 et 2 articles légèrement dilatés, surtout aux pattes antérieures, garnis en dessous de cils fascicules, article onguéal aussi long que les trois précédents réunis. Le mâle se distingue de la femelle d'abord par la structure des an- tennes, et ensuite par celle des pattes, les tibias antérieurs sont plus fortement dilatés, et ceux de la paire moyenne sont munis en dedans d'une petite dent. Pour la forme générale et l'ensemble de l'organisation, ce type ressemble aux précédents; néanmoins la forme du prosternum, celle du mésosternum le différencieraient des autres, si la structure anor- male des antennes du mâle ne le faisait reconnaître au premier coup- d'œil. LBIESTITES. 143 On ne connaît non plus qu'une seule espèce, propre à l'Amérique du Nord, où elle ne paraît pas bien rare. SYMBIOTES. RedtenbachkRj Faun. Austr. p. 198 (1). Tête large, engagée dans le prothorax jusqu'au bord postérieur des yeux. — Labre court, presque entier; mandibules à base large, assez longues, subtronquées au bout et partagées en trois dents, ciliées et membraneuses au bord interne; mâchoires à lobe externe pyriforme, pourvu au bout de cils longs, serrés, fascicules; l'interne beaucoup plus court, grêle, cilié à l'extrémité; palpes courts, serrés, 2 et 3 ar- ticles égaux, subcordiformes, 4 plus long, ovalaire-acuminé; lèvre inférieure à menton transversal, tronqué en avant et en arrière; lan- guette de môme plus large que longue, arrondie et subdilatée en avant, -à bord antérieur cilié et subémarginé; palpes à 2 article court, transversal, 3 gros, subglobuleux, tronqué. — Antennes mesurant le tiers de la longueur du corps,! article épaissi, quadrangulaire allongé, 2 de moitié plus court, grêle, 3-8 courts, serrés, 9-11 dilatés et for- mant une massue subcomprimée, ses 1 et 2 articles en triangles trans- versaux, le dernier ovalaire-acuminé. — Pronotum en carré trans- versal, rétréci au sommet, bords antérieur et postérieur presque droits, les latéraux marginés; surface assez convexe, ornée à la base d'un sillon transversal terminé de chaque côté dans une assez grande fossette arrondie; écusson semi-circulaire. — Elytres ovalaires, sufa- atténuées en arrière, à peine dilatées au milieu, marginées latérale- ment; surface assez convexe, à ponctuation irrégulièrement en séries longitudinales, une strie suturale. — Prosternum étroit, linéaire, lé- gèrement en carène, dépassant les hanches et reposant sur le méso- sternum; celui-ci allongé, atténué en avant, tronqué en arrière, lé- gèrement creusé dans sa longueur. — Abdomen à 1 arceau aussi long que les 3 suivants réunis. — Pattes courtes, cuisses assez robustes, tibias grêles; tarses à 1, 2 et 3 articles peu différents, ciliés en des- sous, 4 épais, presque cylindrique, aussi long que les trois premiers réunis. Le mâle se distingue de la femelle par la structure de l'abdomen, son cinquième arceau est tronqué et laisse dépasser un rudiment d'un sixième arceau ; chez la femelle, le cinquième arceau est simplement arrondi. Les Symbiotes sont de très-petits insectes de 2 millimètres de lon- gueur, d'un jaune ferrugineux et longuement pubescents. On en con- naît trois espèces; elles habitent lEurope : l'une se rencontre cà et là, (1) Hampe, Entnm. Zeit. 1850, p. 353 ; Redleubacher, Fauu. Austr. 2* éd. p. 371 ; Gerstacckcr, Monogr. Ëndoin. p. 398; Gorham, Eudom. récit, p. 30. iU ENDOMYCHIDES. dans diverses contrées de ce continent; la seconde a été trouvée en Sardaigne et aux environs de Vienne; une troisième, décrite depuis peu (1), a été découverte en Italie. Une dernière, encore inédite, m'a été communiquée par M. Gorham. MYCETŒA. Stephens, lUustr. of Brit. Entotn. Mandibulala, III, p. 80 (2). Tète assez grosse, large, dégagée du prothorax. — Epistome tron- qué en avant, limité en arrière ; labre transversal , arrondi sur les côtés, droit en avant; mandibules en carré long, à pointe large, échan- crée, armée en dessous d'une dent, à bord interne échancré, muni d'une lamelle étroite et ciliée en avant, plus large en arrière; mâ- choires à lobe externe élargi et arrondi au bout, cilié-fasciculé, l'in- terne beaucoup plus court, linéaire, à sommet également cilié; palpes assez grêles et courts, 2 article oblong, obconique, 3 court, trans- versal, A allongé, subulé; lèvre iuférieure à menton transverse, suh- élargi en arrière; languette aussi longue que large, subémarginée en avant, avec ses angles saillants et garnis de cils; palpes à 2 article grand, transversal, 3 épais, court, ovalaire, largement tronqué. — Antennes grêles, mesurant environ le tiers de la longueur du corps, i article épaissi, brièvement ovalaire , 2 plus gros et plus long que les suivants, oblong, 3-5 grêles, un peu plus longs que larges, 6 sub- carré, 7-8 globuleux, 9-11 dilatés en massue, celle-ci graduellement élargie, son 1 article plus petit que le suivant, le dernier oblong, tronqué obliquement au bout. — Yeux très-petits, subhémisphériques, grossement granulés. — Pronotum transversal, deux fois aussi large que long, un peu rétréci au sommet, bord antérieur droit, le posté- rieur subsinué de chaque côté, les latéraux un peu marginés et élargis au milieu; surface assez convexe, ornée à la base d'un mince sillon transversal, et de chaque côté d'un sillon longitudinal, subpa- rallèle au bord latéral et limité en dehors par une carinule saillante; écusson très-court, arrondi au sommet. — Elytres brièvement ovalai- res, acuminées en arrière, assez convexes, ponctuées-striées. — Ailes nulles. — Prosternum étroit, séparant faiblement les hanches et ne les dépassant pas en arrière; mésosternum assez large en avant, ré- tréci entre les hanches et tronqué. — Abdomen à 1 arceau à peine plus long que les deux suivants réunis. — Pattes médiocres, cuisses (1) Steinheil, Ath. Soc. Ital. Se. Nat. XII, p. 2S7. (2) Syn. Sii.PHA, Marsham, Coleop. Brit. I, p. 124. — Atomaru, Stephens, Illustr. of Brit. Entom. Mand II!, p. 66. — Crtptophagus, Gyllenhal), Ins. Suer. I, p. 181. — Mycetoea, Redtenbacher, Faun. Austr. 2° éd. p. 371 ; Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 402; Duval, Gen. Col. Europ. II, p. 220; De Maiseul, Abeille, V, p. 132. LEIESTITES. 143 un peu épaissies, tibias grêles; tarses à 1 article un peu plus court que 2, l'un et l'autre ciliés en dessous, 3 petit, très-court, dégagé en dessus, un peu recouvert en dessous par le précédent, article onguéal non rétréci à la base, aussi long que les 3 précédents réunis. La structure de l'abdomen distingue le mâle de la femelle; chez cette dernière, il y a cinq arceaux ; chez le premier, on remarque les rudiments d'un sixième. On ne connaît qu'une seule espèce; elle est propre à l'Europe, elle est d'un fauve brunâtre, brillante, longuement pubescente, sa longueur ne mesure pas 2 millimètres; elle vit dans les lieux humides, obscurs, et se rencontre fréquemment dans les caves sur les bois, les douves recouverts de moisissures. Sa larve a été décrite par Blis- son (1); elle ressemble beaucoup à celle des Endomychus et des Ly- coperdina; le pronotum est plus long que les segments suivants, un peu plus large; les parties supérieures, comme chez les Endomychus, sont recouvertes de petites granulations; sur les côtés, ces granula- tions deviennent de petits appendices allongés en massue. Les an- tennes sont formées de 3 articles; il paraît y avoir deux ocelles de chaque côté; les pattes sont terminées par un crochet aigu. Ce type présente tout-à-fait la même structure que les Symbiotes; néanmoins la forme et la sculpture du pronotum permettent de les distinguer avec la plus grande facilité. CLEMMUS. Hampe, Entom. ZeiL Stett. 1830, p. 333 (2). Tête courte et large, enfoncée dans le prothorax jusqu'aux yeux. — Epistome en carré transversal ; labre petit, arqué; mandibules à pointe bifide, à bord interne cilié; mâchoires à lobes subcoriacés, l'interne court et étroit, l'externe beaucoup plus large et plus long, ovalaire, cilié surtout vers l'extrémité ; palpes développés, 4 article très-petit, 2 épais, brièvement fusil'orme, beaucoup plus long que 3, 4 ovalaire- allongé, acuminé, pas plus épais, mais aussi long que les trois précé- dents réunis; lèvre intérieure à menton transversal, rétréci en avant et arrondi; languette semi-cornée, élargie en avant, et tronquée avec les angles arrondis ; palpes insérés vers le milieu de la languette, à articles peu distincts, 1 très-petit, 2 à peine plus grand, 3 très-gros, court et tronqué. — Antennes de H articles, 1 gros, épais, déprimé, 2 de moitié moins épais, oblong, 3-8 filiformes, subégaux, beaucoup plus minces que 2, 9-il fortement dilatés, formant une massue très- Ci) Blisson^ Ann. Soc. entom. de Fr. 1849, p. 315. (2) Syn. Symbiotes, J. Duval, Gen. Col. Europ. H, pi. LIV, p. 269. — Clem- ^us, Redtenbacher, Faun. Austr. 2' éd. p. 975. — Clemmus, De Marseul, Abeille V, p. 129; Gorham, Endom. récit, p. 30. Coléoptères. Tome XIL 10 146 ENDOMYCHIDES. lâche, son premier article brièvement fusiiorme, le second arrondi, le dernier ovalaire. — Pronotum transversal, plus étroit à la base que les élytres ; bord antérieur échancré en arc de cercle, bord pos- térieur sinué de chaque côté ; bords latéraux rebordés et convergents en avant; surface ornée de chaque côté d'un profond sillon arqué, bien limité en dehors, parallèle au bord latéral et allant en s'atté- nuant jusqu'au bord antérieur; sillon trans verse effacé; écusson trian- gulaire. — Elytres brièvement ovalaires, assez convexes, dilatées- arrondies sur les côtés, avec un étroit rebord élevé, bien net, légè- rement atténuées en arrière et terminées en pointe aiguë, finement rebordées le long de la suture dans leur moitié postérieure ; épipleures larges, planes. — Prosternum assez large, rebordé entre les hanches, les dépassant en arrière, à hase arrondie et appuyée sur le mésoster- num; celui-ci transversal et creusé d'une fossette au bord antérieur, — Abdomen formé de 5 arceaux, le 1 de la longueur des suivants réunis. — Pattes grêles, ne dépassant pas le rebord des élytres; cuisses courtes, ovalaires; tibias grêles, un peu plus longs, atténués au bout ; tarses allongés, filiformes, de 4 articles, 1-3 bien distincts, grêles, le dernier long, armé de crochets minces. Ce type a de grands rapports avec les Mycetœa pour la, structure des antennes, des organes buccaux et du prothorax ; sa forme géné- rale est très-différente, il est presque arrondi à la manière des Scym- Nus, les élytres sont vaguement ponctuées et longuement pubescentes comme le reste du corps ; il mesure 2 millimètres, et sa coloration est d'un rouge ferrugineux. On ue connaît qu'une seule espèce, découverte récemment en Croa- tie ; elle a été retrouvée aux environs de Vienne dans les vieux troncs d'arbres. Groupe VIII. Trochoîdéites. Antennes de 4 articles, le dernier très-grand. — Pronotum trans- versal, subcordiforme, dépourvu de sillons. — Tarses tétramères. Le seul genre de cette division constitue une forme très-aberrante dans la Famille actuelle ; elle n'a rien conservé de ce qui nous frappe dans la conformation des Endomyehides; ni la forme de la tète avec ses antennes claviformes , ni la sculpture si remarquable du prono- tum. Mais, de l'avis du Prof. Gerstaecker, d'accord en ce point avec son prédécesseur, le savant Klug, la structure des organes buccaux, dont l'importance ne peut être méconnue, démontre que ce type doit faire partie de la Famille actuelle. Un seul genre : Trochoideus. TROCHOIDÉITES. 147 TROCHOIDES. Westwood, Trans. ofthe Linn. Soc. XVI, p. 673 (1). Tête large, assez grosse, dégagée du prothorax. — Epistome tron- qué en avant, limité en arrière par une strie fine ; labre très-large, arrondi sur les côtés, subémarginé en avant ; mandibules médiocres, à pointe longue, tridentée, à bord interne largement membraneux et cilié ; mâchoires à. lobe externe grand, élargi vers le bout, à extrémité tronquée ou arrondie, cilié ; lobe interne très-grêle, acuminé, cilié, mesurant seulement la moitié de l'externe ; palpes à 2 article cupu- liforme, 3 de moitié plus court, 4 ovoïde, terminé en pointe et du double plus long ; lèvre inférieure à menton court et large, arrondi en avant, languette coriacée, profondément bilobée, les lobes diver- gents et ciliés ; palpes à 2 article court, transversalement falciforme, 3 gros, plus large que long, largement tronqué. — Antennes de 4 ar- ticles seulement, un peu différentes dans l'un et l'autre sexe i chez le mâle, 1 article court, ovalaire, 2 très-court, transversal, 3 plus grand, obconique, visible seulement à la partie antérieure et inférieure du dernier article, sur la base duquel il semble appliqué ; celui-ci beau- coup plus grand et plus gros que les trois autres réunis, de forme subquadrangulaire, un peu comprimé, offrant une strie enfoncée et flexueuse sur ses bords latéraux et terminal; chez la femelle, le 3 ar- ticle distinct en dessus et en dessous, tantôt de la grandeur du 2, ou bien allongé et aussi grand que le dernier; celui-ci est toujours plus petit, plus grêle que chez le mâle et n'a pas de strie enfoncée. — Pronotum un peu transversal, plus étroit que les élytres, tronqué car- rément en avant et en arrière, bords latéraux dilatés, subanguleux au milieu; surface peu convexe, offrant seulement deux impressions ar- rondies et obsolètes en dedans des angles postérieurs; écusson trans- versal, arrondi en arrière. — Elytres oblongues-ovalaires, un peu dilatées vers le milieu, rétrécies en arrière, extrémité arrondie ou subtronquée; surface peu convexe, ponctuée, avec une strie suturale entière. — Prosternum nul entre les hanches antérieures; mésoster- num sub triangulaire, atténué en arrière. — Abdomen formé de 6 ar- ceaux, le 1 à peine aussi long que les deux suivants réunis. — Pattes plus ou moins grêles, cuisses un peu épaissies, tibias légèrement di- latés au bout, les postérieurs un peu courbés ; tarses à 3 article plus court que le 2 aux deux paires de pattes postérieures, à peu près égal à la paire antérieure. (1) Syu. Pacssus, Dalman, Kongl. Vetensk. Acad. Handling. 1825, p. 400, 3. — Trochoïdeus, Guérin-Méii. Revue Zool. Soc. Cuvier, 1838, p. !22; Westwood, Trans. of thc Eutom. Soc. of Lond. 11, p. 97 ; Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 381 ; Gorham, Endom. rccit. p. 29. 148 ENDOMYCHIUES. Comme il a déjà été reconnu, le mâle se distingue de la femelle par la structure des antennes; en outre, les pattes paraissent un peu plus longues chez le premier, et aux tarses antérieurs les deux pre- miers articles sont plus dilatés que chez la femelle. A cause de la structure des antennes, ce type a été rangé à côté des Paussus et l'une des espèces a été décrite sous ce nom par Dal- man; cependant les organes buccaux sont en tous points semblables à ceux des Endomychides et il n'est pas douteux qu'il ne doive ren- trer dans cette Famille, à titre de forme aberrante. Malgré que les espèces soient peu nombreuses, ce genre possède une aire de distribution très-étendue : on connaît une espèce de Ma- dagascar; une seconde, découverte primitivement dans l'île Maurice, a été retrouvée aux Indes orientales et dans les îles voisines, aux Philippines, à l'île Nicobar. Une troisième espèce appartient au Nou- veau-Monde et a été rapportée de Colombie. La dernière, décrite par Dalman, était renfermée dans le succin. FAMILLE LXXIL COCCINELLIDES. Tête infléchie, courte, enchâssée dans le prothorax, très-rarement libre. — Epistome non séparé du front, à bord antérieur de forme très-variable ; labre court, transversal, apparent ou caché par l'épis- tome. — Mandibules médiocres, peu saillantes, terminées tantôt en pointe aiguë ou fissile, tantôt par 3 ou 4 dents robustes, — Mâchoires à base cornée, offrant deux lobes ciliés, l'interne plus court et plus grêle, l'externe plus variable, subbiarticulé ; palpes de 4 articles, 4 très-court, 2 et 3 de forme variable, 4 très-développé, sécuriforme, rarement oblong et tronqué. — Lèvre inférieure formée d'un menton triangulaire ou trapézoïdal, d'une languette médiocre, ovalaire ou obtuse en avant, rarement échancrée ; de palpes tri-articulés, à dernier article ovalaire, tronqué au bout. — Yeux latéraux, médio- cres, ovalaires ou arrondis, entiers ou échancrés. — Antennes insé- rées dans un point plus ou moins rapproché de l'angle antéro-interne des yeux, à base découverte ou cachée^ formées de 11 articles, parfois de 8, de 9 ou de 10, terminées par une massue variable, en général courtes et rétractiles. — Pronotum transversal, ordinairement plus étroit que les élytres, fortement convexe en travers, rétréci en avant, à bord antérieur presque toujours fortement échancré. — Ecusson triangulaire, médiocre ou très-petit. — Elytres semi-globuleuses, ova- laires ou oblongo-ovalaires, à surface convexe, confusément ponctuée ou lisse, très-rarement ornée de quelques séries de points; épipleures toujours apparentes. — Des ailes bien développées, très-rarement nulles. — Prosternum toujours apparent sur la ligne médiane et sé- parant les hanches aniérieuresj mésosternum ordinairement plus large, ses épimères irrégulièrement triangulaires; métasternum no- tablement plus long, ses épisternums et ses épimères distincts, offrant vers ses angles antérieurs externes une dépression souvent limitée par une carinule. — Abdomen formé de 5 arceaux ventraux, quel- quefois de C ou de 7 ; le premier ordinairement plus développé. iSO COCCINELIIDES. creusé, de chaque côté, d'une dépression pl^us ou moins profonde, li- mitée par une carinule arquée. — Pattes (^urtes, raromeut un peu allongées, le plus souvent pétractiles et inviâbles d'en liaut, rarement les genoux un peu saillants au-delà du pourtour extérieur du corps; les trois paires ordinairement semblables entre elles, les cuisses tou- jours inerraes et subcomprimées; tibias plus variables; tarses subté- tramères, terminés par des crochets appendiculés, assez souvent bi- fides, plus rarement simples. Les Coccinellides ont une forme bien connue et un faciès qui per- met ordinairement de les reconnaître à la première vue; leur corps est hémisphérique, rarement oblong; ordinairement convexe, orné de couleurs assez brillantes, variées de dessins bizarres ou de taches arrondies, parfois très-nombreuses; rarement elles affectent des re- flets métalliques et alors leur coloration est plus uniforme ; elles sont tantôt glabres et nues, tantôt recouvertes d'une pubescence plus ou moins serrée. Cependant, si l'on peut à l'inspection reconnaître une Coccinellide, il se présente maintes circonstances où le doute est possible, et, en conséquence, il est indispensable d'étudier attentivement leur orga- nisation, afin de pouvoir tracer d'une manière plus exacte les limites de cette famille intéressante. Les trois grandes parties du corps, la tète, le prothorax et les ély- tres, quoique bien distinctes, sont très-intimement unies et emboîtées les unes dans les autres. Ainsi, il est très-rare que la tête soit déga- gée , comme cela se voit chez les Hippodamiites ; partout ailleurs, elle est enfoncée dans le profhorax et parfois au-delà même du bord antérieur des yeux ; la position des organes buccaux est en rapport avec celle de la tête, presque toujours la bouche est dirigée en bas, parfois un peu en arrière, et, dans ce cas, elle peut être fermée par une espèce de mentonnière formée aux dépens du prosternum (Cryp- TOLŒMUS, CrYPTOGNATHa). Le vertex est rarement visible et le front est simple. L'épistome n'est pas distinct du front en arrière, son bord antérieur est diverse- ment configuré et fournit quelques bons caractères; sa modification principale se montre chez les Chilocorites. Dans ce groupe, il est très- développé aussi bien en avant que sur les côtés; en avant, il recouvre parfois entièrement le labre et les mandibules; sur les côtés, il se soude aux joues et les entraîne au-delà de la moitié du diamètre des yeux, qui sont ainsi partagés en deux parties chacun; il semble, comme le rebiarque M. Mulsant, former une visière au bord antérieur de la tête. Le labre ne présente pas de modifications bien profondes ; sa forme varie nécessairement d'un genre à l'autre, il est plus ou moins déve- loppé en travers eu en avant, son bord libre est entier ou plus ou moins échancré. Il importe davantage de remarquer qu'il est ou ap- COCCWELIIDES. 1S1 parent, comme c'est le cas ordinaire, ou complètement voilé par l'é- pistome dilaté en chaperon, comme chez les Platynaspis, On sait que certaines Coccinellides sont phytophages, tandis que le plus grand nomhre est aphidiphage. Ces mœurs différentes se tradui- sent principalement dans la forme des mandibules; les espèces phy- tophages possèdent, comme les Chrysomélides, des mandibules ter- minées par trois ou quatre dents distinctes; et ces mêmes organes, chez les autres, sont simples et atténués en une pointe aiguë ou fis- sile, tout au plus bifide. Leur face interne présente, chez ces derniè- res, des tubercules qui rappellent les dents molaires des animaux in- sectivores. Les mâchoires sont cornées à leur base ; elles supportent deux lo- bes subégaui ou inégaux, ciliés sur leurs bords ou à l'extrémité; l'externe, qui paraît bi-articulé, est ordinairement un peu plus long et plus grêle que l'interne ; il se recourbe parfois (Pharus) de manière à recouvrir en partie l'extrémité de ce dernier. Sa forme la plus anor- male se présente chez les Micraspis, oii il est dilaté en demi-cercle et frangé sur ses bords. Les palpes sont toujours apparents, formés de quatre articles et d'une forme caractéristique pour la Famille ac- tuelle ; le 1 est très-petit, les 2 et 3 souvent obconiques et de forme semblable, le 4, le plus développé, est comprimé et en forme de fer de hache, le bord, qui correspond au tranchant, est tantôt droit et tantôt arqué. Les types, chez lesquels cette forme est altérée et où l'article est plus ou moins acuminé, sont tout à fait exceptionnels (Pharus). La lèvre inférieure, peu remarquable, se compose d'un menton en trapèze ou en triangle fortement tronqué ou échancré à son bord an- térieur; la languette est très-médiocre, arrondie en avant, ou plus obtuse et quelquefois échancrée (Micraspis); les palpes sont tri-arti- culés, subfiliformes, avec le dernier article oblong, atténué au bout> ou bien étroitement ovalaire et tronqué. Les yeux sont toujours bien développés, latéraux et plus oii moins prolongés à la face inférieure de la tête. Leur forme est arrondie, ovalaire ou oblongue ; leur pourtour est régulier ou bien sinué à son bord interne; cette sinuosité peut devenir une échancrure plus ou moins profonde et même se poursuivre à ce point, que ces organes paraissent divisés en deux parties (Chilocorites). En général, leur gra- nulation est très-fine; elle est notablement plus forte chez les Cocci- DULA et surtout les Rhizobius. Tout ce qui regarde les antennes est important à noter, parce que ces organes jouent un grand rôle dans la classification. Ainsi, leur insertion, recouverte par le chaperon, chez les Chilocorites, est carac- téristique de ce groupe; ailleurs, elle a lieu à découvert; tantôt vers l'angle aniero-interne des yeux et d'ordinaire très-près de leur pour- tour, tantôt dans un point situé sur la face, à peu près au milieu du 152 COCCINELLIDES. bord interne des yeux , ou du moins de la partie de ces organes vi- sible en dessus ; dans ce dernier cas, les antennes sont situées à quel- que distance des yeux et séparées de leur bord par des ioues longi- tudinales. Elles sont toujours claviformes, mais à des degrés très-divers; la massue est courte ou allongée, en cône renversé ou en fuseau ; les articles, qui la composent, sont transversaux et serrés, ou bien plus longs que larges et lâchement unis; ces articles sont simples en de- dans ou prolongés en dents aiguës. Leur composition varie peu; d'ordinaire elles sont formées de 11 articles; mais ce nombre peut descendre à 10, à 9, chez les Discoto- mites ; et même parfois à 8, comme dans le genre Novius. Le premier article est toujours plus grand que les suivants, il est allongé, ou renflé subclaviforme, ou bien il est dilaté antérieurement en demi- cercle et même davantage ; les autres articles sont filiformes ou ob- coniques, grêles jusqu'à ce qu'ils se renflent pour former la massue, ce qui a lieu ordinairement au 9«, plus rarement au 7« ou au 8" ar- ticle. Une dernière particularité de ces organes, c'est qu'ils sont rétrac- tiles sous les côtés du prothorax, et vu leur grande brièveté, la mas- sue se loge dans une fossette qui est creusée, dans plusieurs genres, sous les angles antérieurs du premier arceau thoracique. Le pronotum est toujours transversal, jamais carré ou oblong; dans la plupart des types, il est notablement plus étroit que les élytres, rarement (Scymnites) à peu près de môme largeur; sa surface est tou- jours régulièrement convexe et ne présente ni sillons, ni impressions bien marquées ; la configuration des bords varie beaucoup, néan- moins, dans des limites assez étroites. Le bord antérieur est, en gé- néral, échancré, plus ou moins profondément selon les genres, et le plus souvent on observe, de chaque côté, une sinuosité en arrière des yeux; le bord postérieur est arqué, il offre un lobe médian plus ou moins prononcé, obtus ou tronqué; de chaque côté une légère ùexuo- sité dans un certain nombre de types. L'écusson ne manque dans au- cune espèce; sa petitesse caractérise le genre Mickaspis; il est seu- lement un peu plus grand chez les Alesia; partout ailleurs, il est médiocre, en triangle équilatéral, ou bien, mais très-rarement, sa lon- gueur dépasse un peu sa largeur à la base. Les élytres ne manquent dans aucune espèce ; dans aucune, elles ne sont notablement raccourcies, ainsi que cela se voit dans tant d'autres Familles ; tout au plus observe-t-on dans quelques types du groupe des Hyperaspites une très-légère troncature de l'extrémité. Ces organes varient de la forme semi-globuleuse à la forme oblongo- ovalaire, par exception, ovalaire-allongée (Coccidula). Leur surface varie peu; eUe est lisse ou confusément ponctuée; dans un seul cas (Cor.cu)iiLA), on observe quelques rangées longitudinales de gros COCCINELLIDES. 153 points, alignés entre ceux qui recouvrent confusément la surface; on ne rencontre jamais ni côtes, ni stries; la seule saillie, dont il puisse Atre question, est le calus humerai. Deux parties plus importantes à considérer dans la structure des élytres, sont les bords et les épipleures. Les bords latéraux peuvent être simples, ornés d'un rebord arrondi, ou dilatés en une lamelle plane, réfléchie ou creusée en gouttière. Le bord basilaire présente deux modifications, peu importantes en réa- lité, mais qui, vu l'absence d'autres caractères, acquièrent une cer- taine valeur, parce qu'elles servent à distinguer deux groupes très- importants. Chez les Cocciueîlites, comme aussi les Hippodamiites et les Discotomites, la base des élytres est légèrement convexe en avant ou anguleuse vis-à-vis du calus humerai ; chez les Cariites, au con- traire, cette base est un peu concave et forme, par le redressement de son tiers externe, un angle ouvert en avant du calus. Les épipleures varient non-seulement dans leur développement, mais encore dans leur degré d'inclinaison par rapport au plan hori- zontal; ces variations n'ont pas besoin de commentaires. Une parti- cularité remarquable de ces repUs des élytres, et presque spéciale à la Famille actuelle, réside dans la présence, sur les épipleures, de fossettes plus ou moins profondes, destinées à loger les genoux des pattes intermédiaires ou postérieures. Ces fossettes s'observent dans divers groupes, mais à des degrés différents; dans aucun, elles ne sont aussi profondes, ni aussi nettement limitées que dans les grou- pes des Hyperaspites, des Bucolites et le genre Cvnegetis. Les ailes membraneuses sont toujours bien développées et fréquem- ment déployées par les espèces qui vivent de proie; moins utiles à celles qui se nourrissent de substance végétale, leur absence est ce- pendant exceptionnelle (Cyxegf.tis). L'étude des parties inférieures du corps jouit d'une importance qui ne le cède en rien à celle des parties supérieures du corps, les arceaux thoraciques, l'abdomen et les pattes exigent un examen ap- profondi. Le prosternum est toujours visible sur la ligne médiane et sépare constamment les hanches antérieures; il est toujours allongé et assez étroit; parfois il est relevé le long de la ligne médiane, et la crête qu'il forme est arrondie ou aplatie; elle s'évanouit avant d'atteindre au bord antérieur, ou bien s'avance et dépasse même ce bord par une petite saillie aiguë ou tronquée. Cette même partie médiane du pro- sternum présente dans plusieurs espèces du genre Rodalia, une dis- position tout à fait spéciale ; elle est d'abord très-courte, et en second lieu, elle est disposée comme un plan incUné et s'abaisse du sommet vers la base; le sommet lui-même est tantôt aigu, tantôt tronqué. Dans les genres Cryptognatha et Cryptolœmus, le prosternum est dilaté en a éd. (1). Tête engagée dans le prothorax au-delà du bord postérieur des yeux; labre grand, transversal, très-légèrement échancré à son bord libre. — Yeux assez grands, ovalaires, souvent échancrés au bord in- terne. — Antennes médiocres, ne dépassant pas le milieu des bords latéraux du pronotum, à massue courte, compacte, formée d'articles transversaux, coupée carrément au bout. — Pronotum transversal, plus étroit que les élytres, à bord antérieur échancré et sinué de chaque côté en arrière des yeux, bords latéraux marginés et fortement con- vergents en avant, bord postérieur arqué, indistinctement sinué en avant du calus humerai; à surface assez convexe; angles antérieurs plus ou moins saillants, mousses, les postérieurs presque droits et ar- rondis au sommet; écusson médiocre, en triangle équilatéral. — Ely- tres brièvement ovalaires, assez convexes, arrondies aux épaules, marginées sur les bords, quelquefois en gouttière étroite; confusément ponctuées ; épipleures médiocres, subconcaves, à bord interne moins relevé que l'externe. — Prosternum médiocre, faiblement convexe entre les hanches; mésosternum à bord antérieur tantôt droit, tantôt échancré. — Abdomen de six arceaux ventraux, à saillie intercoxale large, arrondie. — Plaques pectorales apparentes; les abdominales limitées par un arc irrégulier, à côté externe sinueux, oblique ou oblitéré, ou bien en forme de V; dans le premier cas, généralement liées ou à peu près au bord postérieur de l'arceau. — Pattes courtes et assez robustes, cachées, à crochets des tars^es appendiculés. Le genre, tel que nous l'avons admis, correspond à peu près au groupe des Coccinellates de M. Mulsant, c'est-à-dire que nous avons réuni les Coccinella et les Harmonia de cet auteur, et que nous avons séparé les Cisseis, eu égard à leurs crochets des tarses simples. Ce n'est pas non plus le genre Coccinella de MM. Fairmaire et Redten- bacher, qui, à part les Anisosticta, y comprendraient la totalité des Coccinellaires et des Halyziaires de M. Mulsant, c'est-à-dire 23 à 2i genres. A cause de la longueur de leurs antennes, de la forme de la massue, nous avons conservé le genre Halïzia avec les différents ty- pes qui s'y rattachent sous ce rapport. Nous avons réuni les Cocci- nella et les Harmonia qui ont les mêmes antennes et qui ne se dis- tinguent guère que par la forme du bord antérieur du mésosternum, (1) Syn. Coccinella {pars), Fabricius, Olivier, Illiger et al. auct.; Redtenba- clier, Faun. Austr. 2^ éd. p. 96:2; Fairmaire, Ger.. Col. Europ. IV, p. 282. — Coccinella, Mulsant, Hisl. Nat. des Col. Soeur, p. 71; Spccjes, [». 93; Monogr. Cocc, p. 73. — Haumowia, Mulsdul, Hisl. uat. Col. Sécur. p. 108; Spccics, p. 75; Monogr. Cocc. [). 55. COCCINBLLITBS. 179 parce que les caractères empruntés à cet organe ne sont pas constants et perdent ainsi une partie de leur valeur. Dans le genre Coccinella, les crochets des tarses sont toujours ap- pendiculés et par là, il se distingue d'abord des Adonu et des Mysia. où ils sont bifides ; et ensuite des Anisosticta, des Bulœa, des Cisseis où ils sont simples. Les plaques abdominales sont en forme de V ou bien liées au bord postérieur de l'arceau qui les porte; ce caractère le différencie des Adalia ; enfin la brièveté relative des antennes, la structure de la massue les éloignent des Halyzia, chez lesquelles ces organes atteignent à l'angle postérieur du pronotum et dont la mas- sue, formée d'articles plus longs que larges, est coupée obliquement au bout. De cette façon, les limites du genre paraissent assez nette- ment tracées. Du reste, il est toujours utile de conserver les divisions reconnues par M. Mulsant, et à ce titre nous les changerons en sous-genres. Sous-Genre. HARMONIA. MuLSAHT, Hist. des Col. Trim. Sécur. p. 108. Les espèces de cette première division se distinguent de celles de la suivante par leur méf^osternum échancré, rarement entier ou à peu près ; dans ce dernier cas, les plaques abdominales sont en forme de V, c'est-à-dire peu ou point arquées au côté interne, plus ou moins distantes du bord antérieur de l'arceau. M. Mulsant a décrit, dans sa Monographie des Coccinellides, 28 es- pèces de ce type, répandues à peu près sur le monde entier; un peu mieux représentées au Mexique et dans la Faune européenne que dans les autres contrées. Sous-Genre. COCCINELLA. Ici le mésosternum est toujours entier à son bord antérieur; les plaques abdominales sont limitées par un arc régulier à leur côté in- terne, et généralement elles occupent toute la longueur du premier arceau de l'abdomen. Les espèces sont également disséminées sur tout le globe : i3 ont été décrites dans la Monographie des Coccinellides ; à peu près la moi- tié appartient au Nouveau-Monde, l'autre moitié est Vargemeut dissé- minée dans l'ancien continent; plusieurs habitent en même temps toute rOcéanie, depuis les Indes orientales et Java, d'une part, jus- que dans la Nouvelle-Hollande el la terre de Van-Diémen; d'autres se retrouvent dans l'Amérique du Nord, en Sibérie et, jusque dans les contrées boréales de l'Europe. Sous le nom de Coccinella, on a décrit dans ces derniers temps un certain nombre d'espèces qui peuvent se rapporter à ne sous-genre ou à quelque autre. 180 r.OCCINELLlDES. MYSIA. MuLSANT, Hist. nat. des Col. Trim. Sécur. p. 129 (1). Tête engagée dans le prothorax presque jusqu'au bord antérieur des yeux ; labre assez grand, convexe, tronqué en avant, arrondi sur les côtés. — Yeux subovalaires, sinués en dedans. — Antennes lon- gues, atteignant aux angles postérieurs du pronotum, à massue al- longée, formée d'articles plus longs que larges, lâchement unis, le dernier tronqué en biseau. — Pronotum fortement transversal, un peu plus étroit que les élytres, à bord antérieur échancré en arc de cercle, bords latéraux convexes-arrondis, très-dilatés et subréfléchis, le postérieur légèrement flexueux ; angles antérieurs et postérieurs obtus, émoussés ; surface très-peu convexe ; écusson en triangle. — Elytres brièvement ovalaires, médiocrement convexes, à base légè- rement saillante au-devant du calus humerai; à bords arrondis aux épaules, dilatés et relevés en gouttière sur les côtés; épipleures larges, à bord externe plus marqué que l'interne. — Prosternum médiocre, non convexe entre les hanches ; mésosternum du double plus large. — Abdomen à six arceaux ventraux, à saillie intercosale longue, arrondie. — Plaques pectorales apparentes, les abdominales occupant toute la longueur ou à peu près du premier arceau ; limi- tées en dedans par un arc régulier, mais souvent oblitéré ou peu apparent du côté externe. — Pattes médiocres, assez robustes; cro- chets des tarses bifides, la division interne très-courte et médiane. Dans le groupe des Coccinellites, il n'y a que deux genres à cro- chets des tarses bifides ; le genre Adonia et le genre Mysia ; ces deux types se différencient facilement l'un de l'autre par la forme des pla- ques abdominales et par la structure des antennes. Comme les Halyzia, dont eUes se rapprochent par la forme et la taille, les Mysia sont d'un jaune fauve paré de taches blanches. Les espèces décrites dans la Monographie des Coccinellides sont au nom- bre de 5 ; deux appartiennent à l'Amérique du Nord, une à la Sibérie, une au Brésil et la dernière à l'Europe. HALYZIA. MuLSANT, Monogr. des Col. Trim. Sécur. p. 14« (i). Tête profondément engagée dans le prothorax, au-delà du bord (1) Syn. CocciNELLA (pars)^ Linné, Faun. Suec. p. 158; Fabricius, Paykull, etc.; Fairmaire, Gênera Col. d'Europ. IV, p. 283. — Halyzia (p.), Redtenba- chcr, Fauii. Austr. 2" éd. p. 965. — Myzia, Mulsant, Species, p. lS7; Monogr. p. 107. (2) Syu. CocciNELLA (p.), Limié, Faun. Suec. p. 158; Fabricius, Olivier, etc.; Fairmaire^ Gcn. Col. Europ. IV, p. 283. — Halyzia (p.), Red tenbacher^ Faun. r.or.riNELLiTES. 181 postérieur des yeux et parfois au-delà de ces organes; labre trans- versal, convexe, tronqué en avant, plus ou moins arrondi sur les côtés. — Antennes longues et grêles, atteignant au moins les trois quarts de la longueur des côtés dn pronotum et parfois dépassant ses angles postérieurs, à massue lâche, formée d'articles plus longs que larges, le dernier arrondi ou tronqué, tantôt carrément, tantôt obli- quement. — Yeux recouverts par le pronotum en entier ou en partie seulement, dans le premier cas, visibles par transparence. — Prono- tum transversal, plus étroit que les élytres, échancré à son bord an- térieur, sinueux ou non, de chaque côté, en arrière des yeux; bords latéraux convexes-arrondis, subconvergents en avant, dilatés et légè- rement réfléchis; bord postérieur en arc de cercle, convexe vers l'écusson ou légèrement sinueux de chaque côté; angles obtus, mousses ; écusson médiocre, en triangle. — Elytres brièvement ova- laires, médiocrement convexes, à bords latéraux plus ou moins di- latés, tantôt plans, tantôt creusés en gouttière; à base peu ou point convexe en avant du calus humerai, mais jamais en angle rentrant. — Prosternum étroit, non convexe entre les hanches, parfois subca- réné et terminé en avant par un tubercule aigu ; mésosternum du double plus large, échancré ou non. — Abdomen formé de six ar- ceaux ventraux, le dernier très-petit, à sailUe intercoxale large et arrondie. — Plaques pectorales apparentes; les abdominales à bord interne arqué atteignant le bord postérieur de l'arceau, l'externe ir- régulier, effacé ou formant un V avec le premier. — Pattes assez courtes, robustes, terminées par des crochets appendiculés. Ce genre correspond en entier (sauf Mysia) à la troisième branche des Coccinelliens de M. Mulsant, désignée sous le nom de Halyziaires; cette branche se divise en deux rameaux, assez riches en coupes gé- nériques; celles-ci seront distinguées l'une de l'autre comme sous- genres. Les types spécifiques sont assez nombreux et répandus dans toutes les contrées du globe. Ainsi constitué, le genre Halyzia se distingue des autres types du groupe des Coccinellites au moyen de trois caractères : Par ses crochets appendiculés, il ne peut être confondu avec les Adonia, les Mysia, les Vodella qui ont des crochets bifides; ni avec les Anisosticta, Bulœa et Cisseis qui ont des crochets simples. Le genre Adalia, qui possède aussi des crochets appendiculés, a des plaques abdominales peu développées, ne dépassant pas le milieu de la longueur du premier arceau. Les genres Coccinella et Micraspis ont des antennes courtes, ter- minées par une massue obconique, formée d'articles serrés et trans- versaux; tandis que ces organes sont beaucoup plus allongés dans Austr. 2° éd. p. 965. — Halïzu, Mulsant, Species, p. 163; Monogr, des Coc- cia. p. 124. 1 82 COCCINBLLIDSS. les Haltzia et terminés par une massue à articles lâches et plus longs que larges. Les Halyziaires de M. Mulsant comprennent deux groupes, distin- gués l'un de l'autre par une légère différence dans la longueur des antennes et dans la manière dont est constituée l'extrémité du der- nier article de la massue; ces différences sont très-légères et souvent inappréciables lorsqu'on n'a pas les types sous les yeux ; tout en con- servant l'ordre admis par M. xMulsant, nous n'admettrons qu'une série unique pour les nombreux sous-genres caractérisés ci-dessous : Sous-Genre. ANATIS. M,uLSAMT, Hist. Nat. des Col. Trim. Sécur. p. 133. Massue des antennes à articles courts, quoique aussi longs que larges, les 1 et 2 triangulaires, plus dilatés en dedans, 3 rétréci à sa base, tronqué à son angle antérieur. — Pronotum sensiblement échancré à son bord antérieur. — Elytres bordées d'une gouttière latérale peu large. — Mésosteruum échancré en avant. — Plaques abdominales occupant à peu près toute la longueur de l'arceau. C'est dans ce sous-genre que trouve place la C. ocellata de L., la plus grande de nos Coccinellides européennes; c'est un insecte d'une coloration remarquable. M. Mulsant signale à ce propos la présence d'une courte série de poils vers l'angle postérieur de la suture; il omet d'en parler dans sa Monographie ; ce ne serait probablement qu'un caractère spécifique. Une particularité plus importante nous est offerte par le prosternum; cette partie sur la ligne médiane est re- levée en carène obtuse et se termine au bord buccal par un tubercule saillant et aigu. Nous n'avons pu constater si cette conformation se retrouve chez les espèces exotiques que nous n'avons pas vues et qui sont au nombre de 4; trois habitent le Thibet, la Chine, la Daourie, une autre l'Amérique du Nord. Sous-Genre. CLYNIS. Mdlsant, Species, p. 13S et 1023 (CtEis). D'après l'auteur, ce type paraît se distinguer par la structure des crochets, dont la partie recourbée ne dépasse que faiblement la partie appendiculaire ; le mésosternum est moins échancré que chez les AxATis. Une seule espèce est connue, elle appartient à la Faune de l'île St- Vincent, dans les Antilles. Sous-Genre. SOSPITA. Mulsant, Hist. nat. Col. Sécur. p. 137. Massue des antennes à articles médiocres, à peine plus longs que COCCINEILITES. 183 larges. — Mésosternum simplement et faiblement arqué, non échan- cré à son bord antérieur. — Plaques abdominales occupant toute la longueur du premier arceau. Trois espèces de ce type sont décrites dans la Monographie des Coccinellides; l'une appartient à la Nouvelle-Hollande, l'autre à la Chine et la dernière à l'Europe. A l'égard de cette dernière, le D'^ Suflfrian (i) fait remarquer que la C. viginti-guiLata Linn. doit être considérée comme type normal, et la S. tigrina comme une variété à coloration foncée. V Sous-Genre. MYRRHA. Molsant, Hist. nat. d. Col. Sécur. p. 125. Massue des antennes à articles manifestement allongés. — Méso- sternum entier. — Plaques abdominales non prolongées jusqu'au bord postérieur de l'arceau, ordinairement peu courbées à leur côté interne. Une seule espèce, commune en Europe, est rapportée à ce type. M. Mulsant (2) en signale une autre avec doute trouvée à Madère et décrite par M. Wollaston sous le nom de C. Andersoni (3). Sous-Genre. CALVIA. Molsant, Hist. nat. des Col. Sécur. p. 140. Mésosternum échancré en demi-cercle. — Antennes à massue for- mée d'articles allongés. — Plaques abdominales prolongées ou à. peu près jusqu'au bord de l'arceau. — Elytres ornées de gouttes blanches. Dix espèces sont décrites dans la Monographie des Coccinellides de M. Mulsant; 4 appartiennent à l'Europe, 3 à l'Asie, 3 à l'Amé- rique. Sous-Genre. EGLEIS. Mulsant, Species des Col. Trim. Sécur. p. ISl. Antennes à articles de la massue relativement assez courts, dont le premier très-peu dilaté en dedans. — Plaques abdominales attei- gnant le bord postérieur de l'arceau vers le quart de la largeur. — Mésosternum à peine échancré. — Corps brièvement ovale, marqué de taches ou de signes noirs. Aucun type de cette division n'appartient à l'Europe; M. Mulsant en décrit cinq, deux d'Australie, trois de l'Amérique méridionale et du Mexique. (1) Entomol. ZeituDg. 1860, p. 409. (2) Mulsant, Monogr. des Coccinell. p. 114. (3) Wollaston, Anu. of Nat. Hist. 3" Sér. t. X, p. 227. 1S4 COCCINELLIDES. Sous-Genre. CLEOBORA. MoLSANT, Species des Col. Trim. Sécur. p. IGO. Massue des antennes à articles assez allongés (1). — Mésoslernum échancré au quart. — Plaques abdouiinales arquées au côté interne, mais n'atteignant ou à peu près les bords de l'arceau que vers les côtés du ventre. — Corps ovale-oblong, marqué de taches ou de signes obscurs ou noirs. Une seule espèce est décrite, elle a été découverte à la Nouvelle- Hollande et à Van Diémen. Sous-Genre. HALYZIA. MuLSANT, Hist. nat. Col. Sécur, p. 148. Antennes atteignant aux angles postérieurs du pronotum, celui-ci faiblement échancré en avant, non sinué en arrière des yeux. — Ely- tres à dilatation latérale large et subhorizontale. — Mésosternum entier ou subéchancré. — Corps ovale-oblong. Le dernier article de la massue des antennes est toujours allongé et parfois du double plus long que large ; les bords latéraux des élytres sont un peu relevés en gouttière dans certains types ; le plus ordinai- rement, ils sont plans et môme plus dilatés en arrière que sur les côtés. M. Mulsant a décrit 4 espèces, une de Colombie, une d'Europe, une de Népaul,la dernière des îles Mariannes. Une seule, la première, est marquée de taches noires; les autres, comme l'espèce européenne, sont ornées de taches pâles. Sous-Genre. PSYLLOBORA. Mulsant, Species d. Col. Trim. Sécur. p. 1C6. Pronotum à bord antérieur échancré en arc de cercle régulier, sans sinuosités postoculaires. — Bords latéraux des élytres en gouttière médiocre, régulière. — Mésosternum entier ou subéchancré.' Comme dans les formes précédentes, le dernier article est allongé, tantôt ovoïde, tantôt deux fois pins long que large. Les espèces sont nombreuses et la plupart, c'est-à-dire 31 sur 44 habitent l'Amérique du Sud ; les autres se trouvent disséminées çà et là, dans l'Amérique du Nord (2), dans l'Afrique australe, aux Indes orientales, dans les îles de la Sonde et en Australie. (1) Les caractères de ces nombreux sous-genres sont si fugaces, que l'au- teur leur attribue, sans s'en apercevoir, des qualificiUifs tout-k-fait opposés : ainsi, p. 103 de la Monographie, les articles de la «lassue du g. Cleobora sont assez courts, et à la page 12^, il les dit assez allongés. (2) Boheman, Freg. Eugen. Resa, p. 203, Californie. Le Conte, Entom. Report, p. 70, Californie. nocr.iWETJJTES. 18S Sous-Genre. VIBIDIA, MuLSANT, Hist. nat. d. Col. Sécur. \). 150. Pronotum à bord antérieur faiblement émarginé en arc de cercle, sans sinuosités postoculaires. — Elytres à gouttière étroite. — Méso- sternum entier. — Corps ovale. Comme dans les formes précédentes, les sinuosités postoculaires du pronotum font défaut; la diiférence réside dans la forme de la gouttière latérale des élytres qui est étroite et bien dessinée. On ne connaît que deux espèces, l'une d'Europe, l'autre de l'Arabie et re- trouvée aux Indes. Sous-Genre. THEA. MuLSANT, Hist. nat. d. Col. Sécur. p. 159. Pronotum à échancrure faible et pourvue de sinuosités postocu- laires peu marquées. — Antennes à dernier article comprimé, à peine de moitié plus long que large. — Mésosternum entier. — Corps sub- hémisphérique ou brièvement ovale. Trois espèces sont connues : l'une est européenne, une autre asia- tique, la dernière paraît habiter le cap de Bonne-Espérance et la Nouvelle-Hollande. Sous-Genre. CLEIS. MuLSANT, Species des Col. Trim. Sécurip. p. 208. Pronotum à bord antérieur fortement échancré, à sinuosités post- oculaires profondes. — Elytres en ogive postérieurement. — Méso- sternum à peine échancré. — Corps ovale. Deux espèces du Mexique, une troisième de Chine constituent cette division. Sous-Genre. PROPYLEA. MuLSANT, Hist. nat. des Col. Sécur. p. 152. Pronotum à bord antérieur fortement échancré, à sinuosités post- oculaires profondes. — Elytres subarrondies postérieurement. — Mésosternum fortement échancré. — Corps ovale. M. Mulsant a décrit trois espèces, l'une de la Chine, l'autre des parties boréales de l'Inde, la troisième, connue depuis longtemps, appartient à la Faune européenne et méditerranéenne. "180 COCCINELIIDES. .MICRASPIS Chévrolat, Dei. Catal 3- éd. p. 439 (1). Tête engagée dans le prothorax au-delà du bord postérieur des yeux; labre arrondi antérieurement; mandibules subbidentées à l'ex- trémité, ciliées au bord interne; mâchoires à lobes très-inégaux, l'in- terne subaigu, cilié en dedans, l'externe dilaté à son extrémité et couronné de cils; palpes maxillaires à dernier article largement sécu- riforme; lèvre inférieure à menton large et arrondi, à languette lar- gement échancrée et ciliée à son bord libre avec les angles latéraux saillants. — Yeux ovalaires, échancrés en dedans. — Antennes courtes, à massue obconique, formée d'articles serrés, transversaux, le dernier tronqué. — Pronotum fortement transversal, bord antérieur échan- cré, à peine distinctement sinué de chaque côté derrière les yeux; bords latéraux peu convexes, bord postérieur assez arrondi, sans si- nuosités marquées. — Ecusson très-petit, punctiforme, à peine visible. — Elytres très-brièvement ovalaires, arrondies en arrière, assez con- vexes, à bords latéraux très-étroitement marginés, épipleures larges et subconcaves. — Prosternum étroit, non saillant en arrière des han- ches; mésosternum quatre fois plus large, à bord antérieur entier.— Abdomen à six arceaux ventraux.; saillie intercoxale courte et très- obtusément arrondie. — Plaques abdominales limitées par un arc ré- gulier en dedans et confondu latéralement avec le bord postérieur de l'arceau. — Pattes courtes, très-peu ou point saillantes au-delà du pourtour des élytres ; à crochets des tarses appendiculés. Ce type générique a été signalé depuis longtemps et reconnu par tous les entomologistes qui se sont occupés des Coccinellides posté- rieurement à sa création. Il se fait remarquer tout d'abord par la pe- titesse de l'écusson, qui n'apparaît à la base des élytres que comme un petit point. En outre, les organes buccaux, et notamment la lan- guette, diffèrent de ces mêmes parties dans les autres genres. Comme M. L. Fairmaire le fait remarquer, les téguments sont d'une contex- ture plus solide ; leur coloration est le jaune pâle varié de dessins noirs. Ces insectes sont de petite taille, de forme semi-globuleuse ; on en connaît trois espèces, l'une habite toute l'Europe, la deuxième a été découverte en Sicile et en Algérie, la troisième a été rapportée du désert des Kirghis. (1) Syn. CocciNELLA, Linné, Syst. Nat. p. 581; Fabricius, Olivier, Illiger, Marsham, etc. — Micraspis, Chévrolat, D'Orbigny, Dict. Hist. Nat. t. VIII, p. 194; Redtenbacher, Faim. Auslr. 2" éd. p. 967; Fairmaire, Gen. Col. Europ. IV, p. 283; Mulsant, Hist. Nat. des Col. Sécurip. p. 162; Species, p. 213; Mo- nogr. CocciD. p. 132. niSCOTOMITES. 187 Groupe III. Diteotomîtef. Corps ovalaire ou brièvement ovalaire, glabre. — Epistome séparé des joues. — Antennes à base découverte, de 9 à 10 articles, en partie dentés en dedans, dernier article de forme orbiculaire et discoïdale. — Ecusson médiocre. — Elytres plus ou moins convexes au-devant du calus humerai. — Mésosternum entier. — Plaques abdominales limitées par un arc entier. — Pattes médiocres, crochets appendiculés ou bifides. Ce groupe renferme quatre genres, médiocrement riches en espèces; toutes, elles habitent les contrées chaudes de l'Amérique méridionale ou bien le Mexique. Leur forme générale, ni leur organisation ne pré- sentent rien de remarquable, mais leurs antennes sont tout à fait carac- téristiques, la massue est grande, fortement comprimée et son dernier article est orbiculaire, les deux autres sont plus ou moins distincte- ment dentés en dedans ; en outre, dans les 5 ou 6 articles précédents, tantôt l'un, tantôt l'autre, selon les espèces, est plus développé et pro- longé en dent aiguë au côté interne. Dans une note manuscrite de M. Crotch, qui a fait une étude ap- profondie de la Famille des Coccinellides, le groupe des Discotomites est enrichi de deux coupes : le genre Euseladia, dont le type se trouve au Muséum britannique, et le genre Vodella de M. Mulsant, L'Ento- mologiste de Lyon avait placé son genre dans le voisinage des Anatis, mais il fait remarquer que l'exemplaire unique qu'il avait sous les yeux n'avait que des antennes incomplètes. Quoi qu'il en soit, comme nous n'avons pas vu ces types, nous devons nous borner à produire cette observation. Les quatre genres se distinguent l'un de l'autre de la manière sui- vante : A. Crochets des tarses bifides. Discotoma. A'. — — appendiculés. B. Antennes à articles 8 et 9 seulement dentés. Seladia. B'. — dentées à partir du 3° ou 4° article. C. — à 4 article très-court, dentées à partir du 3°. Pristonema. C. — à 3 et 5 articles très-petits, dentées à partir du 4e. Micaria. SELADIA. Mulsant, Species Col. Trim. Sécurip. p. 216 (1). Tête assez grande, engagée dans le prothorax jusque vers le milieu des yeux, terminée en avant par un petit museau subquadrangulaire (1) Mulsant, Monogr. d. Coccinell. p. 154. 488 r.or.CINELLIDES. et obtus; épistome tronqué, labre assez grand, subconvexe, arrondi h son bord libre. — Antennes insérées à l'angle antero-interne des yeux, atteignant aux angles postérieurs du pronotum, de 10 articles, 1 renflé, 2 subglobuleux, 3 oblong, 4 de moitié plus long, S-7 grêles, raccourcis, 8-9 triangulaires, à angle interne aigu et saillant, 10 très- grand, orbiculaire, comprimé en forme de disque. — Yeux arrondis, assez convexes, entiers. — Pronotum transversal, moins large que les élytres à la base, bord antérieur échancré et sinué de chaque côté derrière les yeux, bords latéraux peu convexes, angles arrondis, bord postérieur tronqué au milieu, sinué de chaque côté; écusson petit, en triangle équilatéral. — Elytres ovalaires, arrondies à l'extrémité, légèrement en gouttière sur les côtés ; épipleures assez larges, sub- concaves, regardant directement en bas. — Prosternum étroit, rétréci d'arrière en avant, déprimé, assez saillant en avant et terminé par une petite pointe au bord antérieur ; mésosternum en trapèze trans- versal, coupé droit en avant. — Abdomen formé en dessous de 6 ar- ceaux, le dernier rudimentaire. — Plaques abdominales limitées par un arc à peu près régulier et entier, n'occupant que les deux tiers de la longueur de Tarceau. — Pattes médiocres, terminées par des cro- chets appendiculés. Le genre actuel se différencie du Discotoma par ses crochets appen- diculés et des deux autres genres du groupe par ses antennes plus simples, dentées seulement à partir des 8 et 9 articles aigus en dedans. Les espèces décrites dans le dernier travail de M. Mulsant, la Mo- nographie des Coccinellides, sont au nombre de 9, 2 du Mexique, les autres du Brésil. Dans la Seladia fastuosa Muls. que nous avons sous les yeux, grâce h l'extrême obligeance de M. Von Bruck, le 4* article des antennes résulte, selon toute probabilité, de la fusion de deux pièces; car sous un certain jour, on aperçoit comme une légère ligne suturale, quoique l'extrémité de l'article effacé ne porte pas de soie à son extrémité, comme cela a lieu pour les autres articles. MICARIA. Dbjean, Catal. 3e éd. p. 438 (1). o Tête engagée dans le prothorax jusqu'au bord postérieur des yeux ; labre subarrondi. — Yeux semi-globuleux. — Antennes courtes, pro- fondément dentées à partir du 4 ou du 6 article, n'en n'offrant sou- vent que 8 ou 9 a pparents, les 3 et 5 ordinairement très-petits ; mas- sue très-comprimée avec le dernier article subarrondi, en forme de (1) Syn. CocciNELLA, Lacordaire, DeJ. Cal. 3" éd. p. 458. — Macaria, Mul- sant, Species, p. 220 ; Opusrul. entom. Ill, p. 29. — Micaria, Muls. Monogr. d. Coce. p. 1S9. DlSCOTOMlîES. 189 disque. — Tronotum transversal, bord antérieur échancré et sinué de chaque côté derrière les yeux, bords latéraux dilatés-arrondis, bord postérieur convexe; écuseon en triangle, médiocre. — Elytres brièvement ovalaires, à bords latéraux dilatés, subréfléchis, un peu en gouttière. — Prosternum médiocrement large, relevé et subtuber- culeux au bord antérieur, canaliculé dans sa longueur; mésosteruum transversal, à surface convexe. — Abdomen formé en dessous de six arceaux, le dernier très-petit. — Plaques pectorales apparentes, les abdominales limitées par un arc régulier, dépassant à peine le milieu de la longueur de l'arceau. — Pattes médiocres, courtes, terminées par des crochets appendiculés. Les antennes sont variables dans le genre actuel, et tout en restant pectinées, elles offrent des modifications remarquables; dans la forme typique, la Micaria serraticornis de Dejean, le i article est allongé, claviforme, 2 globuleux, 3 plus grêle, un peu plus long, 4 en triangle dilaté en dedans et beaucoup plus grand; le 5 est très-réduit et peu différent de 3, les 6 et 7 sont fortement transversaux , longuement dentés en dedans, les 8 et 9 sont de même forme, mais notablement plus développés; enfin le 10 et dernier est subdiscoïdal, obtus et ar- rondi au sommet, rétréci vers sa base, très-comprimé. Comme on peut en juger, cette structure est tout à fait exceptionnelle et caractéris- tique. Ce type se distingue aisément des autres formes de ce groupe : des DiscoTOMA par ses crochets appendiculés, et des deux autres genres par la structure des antennes : chez les Seladia, les deux premiers articles de la massue seulement sont dentés à leur bord interne ; chez les PiusTONEMA, le 4 article est très-court; il est, au contraire, très- grand dans le genre actuel. Les espèces, au nombre de 10, habitent les contrées chaudes de l'Amérique méridionale, la Guyane française, la Colombie, le Brésil. DISCOTOMA. MuLSANT, Species Col. Trim. Sécur. p. 215 (1). Antennes de dix articles distincts, les six premiers grêles, les trois derniers en massue subdentelée. — Ongles bifides. Cette diagnose est empruntée à la Monographie des Coccinellides de M. Mulsant. Nous n'avons pas vu l'espèce unique qui en forme le type ; elle a été rapportée de Cayenne. (i) MuUaut, Moaogr. Cocciu. p. 154. 190 COCCINELLIOES. PRISTONEMA. Erichson, Archiv. f. Naturg. Ins. Peruana, XIII, p. 182 (1). Antennes de 9 ou 10 articles, le 4 très-court, dentées au côté in- terne à partir de 3. — Crochets appendiculés. Dans sa diagnose, Erichson ajoute que les palpes maxillaires sont fortement sécuriformes, que les labiaux sont petits et filiformes. — Il décrit les antennes comme formées de 11 articles. M. Mulsant, qui a vu l'exemplaire unique du Musée de Berlin sur lequel ce genre a été fondé, a signalé cette erreur dans sa Monographie. Cette espèce est originaire du Pérou. Groupe IV. Cariites. Corps arrondi ou brièvement ovalaire, rarement ovalaire, glabre. — Epistome denté de chaque côté ou semi-circulairement échancré. — Antennes à base découverte, de 11 articles, courtes ou médiocrement longues, à massue fusiforme ou en triangle renversé. — Ecusson mé- diocre, parfois très-petit. — Elytres non convexes à la base au-de- vant du calus humerai, mais en angle rentrant, légèrement relevées dans leur tiers externe ; munies d'épipleures larges, parfois munies de fossettes obsolètes. — Mésosternum le plus souvent échancré. — Pattes non saillantes au-delà du pourtour externe ; crochets des tarses rarement bifides, presque toujours appendiculés. Ce qui a été dit du groupe des CoccineUites s'applique en grande partie à celui-ci ; les mêmes caractères le distinguent des autres grou- pes, et la seule chose à mentionner, c'est la différence que l'on peut invoquer pour séparer les Cariites des CoccineUites; elle réside dans la forme de la base des élytres. Dans le groupe actuel, cette base est légèrement relevée dans sa partie externe et forme un angle rentrant plus ou moins apparent vis-à-vis du calus humerai. C'est dans ce groupe que se rencontrent les plus belles Coccinellides et les plus remarquables par leur grande taille j les genres sont ordi- nairement assez riches en espèces et celles-ci se rencontrent dans toutes les contrées du globe, hormis celles de l'Europe, qui en sont tout à fait privées. Les genres se différencient comme suit : A. Antennes mesurant à peine la largeur du front. B. Une fossette sous les angles antérieurs du pronotum. Cydonia. W. Pas de fossette sous les angles antérieurs du prono- tum. (i) MuLsant, Mouogr. Coccinell. p. 158. CAHUTES. 191 C. Ëlytres plus larges que le pronotum. Chilomenes. C — aussi — — Elpis. A'. Antennes sensiblement plus longues que la largeur du front. D. Prothorax creusé en dessous, vers son angle antérieur, d'une fossette de chaque côté. E. Crochets des tarses biQdes. Synonycha. E'. — — appendiculés. F. Epipleures des élytres presque aussi larges que la moitié du métasternHm. Caria. F'. Epipleures des élytres mesurant seulement le quart de la largeur du métasternum, Cœlophora. D'. Prothorax sans fossette en dessous de ses angles asté- rieurs. G. Ecusson médiocre. Neda. G'. — très-petit. Aksia. CYDONIA. MoLSANT, Species Col. Trim. Sécur. p. 430 (1). Tète engagée dans le prothorax au-delà du milieu des yeux; épi- slome denté de chaque côté, émarginé en arc de cercle à son bord libre ; labre transversal, échancré en avant. — Yeux ovalaires, sinués au bord interne. — Antennes courtes et grêles, ne mesurant pas la lar- geur du front, à massue obconique, peu dilatée, subarrondie au bout. — Pronotum fortement transversal, à bord antérieur échancré et si- nué de chaque côté, bords latéraux convergents vers le sommet, fai- blement arrondis, les angles antérieurs assez saillants ; bord postérieur très-arqué et saillant vers l'écusson; celui-ci en triangle équilatéral. — Elytres plus larges à la base que le pronotum, assez convexes, avec une bordure bien limitée, plane ou peu déclive, atteignant ou peu s'en faut l'angle suturai postérieur; à epipleures assez larges, mar- quées de fossettes très-obsolètes. — Prosternum médiocre, plan et bi- sillonné entre les hanches; des fossettes profondes sous les angles antérieurs; mésosternum plus ou moins échancré en avant. — Ab- domen formé en dessous de six arceaux. — Plaques abdominales ar- quées en dedans, occupant presque la totahté de la longueur de l'ar- ceau, hmitées ou non en dehors par une ligne obliquement dirigée vers l'épimère. — Pattes médiocres, terminées par des crochets ap- pendiculés. Dans le groupe actuel, le genre Cydonia se distingue par la réu- nion de deux caractères : la présence de fossettes sous les angles an- térieurs du pronotum et la gracilité, jointe à la brièveté des antennes. (1) Syu. CocciNËLLA, Fabricius, Schouhcrr. — Cheilomenes^ Chevrolat, Gué- riu-Ménev. — Cïdokia, Mulsant, Monogr. Cùccin. p. 283. I'j2 r.OCCINELLIDKS. La structure de ces derniers organes, loin de motiver suflisammenl la création d'un groupe spécial, constitue tout au plus une coupe générique; à la suite d'un examen attentif, on reconnaît, en effet, que la longueur des antennes est moindre que la largeur du front, mais la différence est peu sensible, et d'autre part, dans les autres genres, si les antennes sont plus longues que le front n'est large, il faut y regarder de près pour s'en convaincre. Par suite de la présence de fossettes au prosternum, on ne peut con- fondre les Cydonia qu'avec les Synonycha, Caria, Cœlophora; les premières ont les crochets des tarses bifides, les secondes ont des épi- pleures beaucoup plus larges ; enfin les Cœlophora ont des antennes différentes. Quant au genre Elpis, il se différencie par son pronotum aussi large que les élytres. Les espèces, au nombre de 9, sont orginaires du continent afri- cain et ne s'en écartent pas, sauf une seule qui a été retrouvée dans l'île de Java; les autres habitent les côtes occidentales ou le midi, ou bien les côtes orientales de l'Afrique; plusieurs ont été découvertes en Egypte. CHILOMENES. Chevrolat, Dej. Catal. 3» éd. p. 459 (1). Tète engagée dans le prothorax au-delà du milieu des yeux; épl- stonie échancré en arc de cercle, denté de chaque côté; labre court, transversal, tronqué en avant. — Yeux brièvement ovales, très-peu sinués en dedans. — Antennes grêles, mesurant un peu moins que la largeur du front, à 1 articledilaté et subcomprimé à l'extrémité; à massue grêle, fusiforme. — Pronotum transversal, moins large que les élytres; bord antérieur échancré et sinué, bords latéraux subdi- latés-arrondis, bord postérieur très-convexe et arrondi vers l'écusson ; celui-ci en triangle équilatéral. — Elytres très-brièvement ovalaires, à bordure latérale médiocre, plane ou peu inclinée; épipleures de largeur moyenne, non creusées de fossettes bien distinctes. — Pro- sternum étroit, sillonné entre les hanches; non creusé de fossettes sous les angles antérieurs ; mésosternum sinué en avant. — Abdomen formé en dessous de six arceaux bien distincts. — Plaques abdomi- nales limitées en dedans par un arc régulier, occupant toute la lon- gueur de l'arceau, limitées ou non en dehors. — Pattes médiocres, les genoux atteignant au milieu de la largeur des épipleures, termi- nées par des crochets appendiculés. Les antennes de ce type sont remarquables non-seulement par leur gracilité et leur brièveté, mais encore par le contour fusiforme de la (1) Syn. CocciNELLA, Fabiicius, Olivier, SchouJieir, GmeliD, etc. — Selenites, Hope, Coleop. Man. III, p. 8b. — CutiLOMEKES, Mulsant^ Species Col. Trim. Sé- cur. p. 443; Mouogr. Cocc. p. :288; Opuscules Eulom. VU, p. 63. CAHUTES. 193 massue; ce caractère le sépare des Cydonia qui offrent, en outre, une fossette sous les angles du pronotum; chez les Elpis, la hase des ély- tres n'est pas plus large que celle du prothorax. On connaît quatre espèces, deux ont été découvertes en Egypte (1); les deux autres ont des aires de distrihution très-étendues, depuis l'A- frique australe ou Madagascar, jusque dans les Indes orientales et la Chine d'une part, jusque dans les îles de la Sonde et la Nouvelle- Hollande d'autre part. ELPIS. MuLSANT, Species Col. Trt'm. Sécur. p. 449 (2). Antennes à peine moins longues que la largeur du front; à massue fusiforme. — Epistome échancré ou bidenté. — Prothorax à bord postérieur très-fortement dirigé en arrière ; à peine aussi long sur les côtés que la moitié de sa ligne médiane. — Elytres à peine aussi larges en devant que le prothorax; à repli creusé de fossettes, pour loger l'extrémité des cuisses intermédiaires et postérieures. — Corps hémisphérique. Il ne nous a pas été donné de pouvoir étudier en nature ce type remarquable. Jusqu'ici nous n'avons pas vu de genre chez lequel le pronotum, à sa base, possède la même largeur que les élytres; ce caractère semble rapprocher le genre actuel des Hyperaspites , rap- prochement qui est confirmé par la forme hémisphérique et la pré- sence de fossettes sur les épipleures des élytres. 11 serait même utile de rechercher par l'inspection de ces fossettes si le type no devrait pas faire partie du groupe que nous venons de nommer. Une seule espèce est connue, elle est originaire de Madagascar. SYNONYCHA. Chevrolat, Dej. Catal. 3» éd. p. 460 (3). Tête engagée dans le prothorax au-delà du milieu des yeux ; labre subéchancré. — Yeux ovalalres, assez convexes, émarginés au bord interne. — Antennes grêles, aussi longues que la largeur du front, à 1 article ^^mi-circulairement dilaté à son bord antérieur, les suivants obconiques, 9 et 10 transversaux, dentés à l'angle antéro-interne, 11 subarrondi, très-légèrement comprimé. — Pronotum transversal, peu convexe, beaucoup plus étroit que les élytres, bord antérieur échancré et sinué de chaque côté, bords latéraux convexes-arrondis, un peu (1) Mulsant, Opusc. entom. IX, p. 63. (2) Mouogr. des Coccinell. p. 291. (3) Syn. CocciNELLA, Thunberg, Nov. Ins. Sp. I, p. 12; Fabricius, Syst. Eleuth I, p. 369; Linné^ éd. Gmel. Herbst, Olivier. — Sïkonycha, Mulsant, Species, p. 229; Monogr. Cocciu. p. 165. Coléoptères. Tome XII. 13 194 roCClNELLlDES. convergents en avant; bord postérieur convexe, régulier; écusson triangulaire, un peu plus large que long. — Elytres très-amples, sub- arrondies, convexes, très-dilatées sur les bords, ceux-ci déclives; épi- pleures très-larges, mesurant dans leur plus grande largeur presque la moitié de celle du métasternum, concaves et présentant de légères impressions pour loger les genoux des deux paires de pattes posté- rieures. — Prosternum étroit, sillonné de chaque côté entre les han- ches, subarrondi à sa base, offrant, de chaque côté, sous les angles antérieurs une large fossette obsolète ; mésosternum échancré jusqu'à la moitié de sa longueur. — Abdomen à cinq arceaux ventraux. — Plaques abdominales en arc atteignant presque le bord de rarceau. — Pattes courtes, l'extrémité des cuisses atteignant seulement à la moitié de la largeur des épipleures, terminées par des crochets bi- fides. Ce genre ne renferme qu'une seule espèce connue depuis long- temps, très-remarquable par sa grande taille, sa forme régulière et sa coloration. Son aire de distribution est très-étendue, car on le connaît de la Chine, du Japon, de Java, de Bornéo et des îles Phi- lippines. Comme forme générique, elle est bien caractérisée dans le groupe actuel par ses crochets bilides, par la grandeur des épipleures des élytres, par la présence de larges dépressions sous les bords latéraux du pronotum. Ces dernières, quoique n'ayant pas de bords bien li- mités, n'en existent pas moins et ne paraissent pas plus effacées que dans certaines espèces du genre Caria. CARIA. Mdlsant, Species Col. Trim. Sécur. p. 231 (1). Tète engagée dans le prothorax au-delà des yeux ; labre tronqué CM avant. — Yeux ovalaires, assez convexes, subéchancrés au bord interne. — Antennes mesurant environ la largeur du front, 1 article senii-circulairement dilaté à son bord antérieur, à massue obconique, arrondie au bout, non distinctement dentée antérieurement. — Pro- notum transversal, peu convexe, notablement moins large que les élytres, bord antérieur profondément échancré, sinué de chaque côté, bords latéraux dilatés-arrondis, convergents en avant, sinués près des angles antérieurs qui sont saillants et obtus ; bord postérieur régu- lièrement convexe; écusson on triangle équilatéral. — Elytres amples, arrondies, convexes, à bords latéraux dilatés et obliques; épipleures très-larges, mesurant un peu moins de la moitié du métasternum, très-concaves, marquées de quelques dépressions obsolètes pour loger (1) Syn. CocciNELLA, Fabricius, Olivier, Hope, lUigcr, etc. — Caria, Mulsant, Monogr. Cocciu. p. 166. CARIITES,. 4y5 îes genoux. — Prostoi'uum médioci-e, subcanaliculé dans son milu;u, aiTondi à sa base, offrant en dessous des angles antérieurs une fos- sette subari'ondie ; mésosternum large, échancré au tiers de sa lon- gueur. — Abdomen à cinq arceaux ventraux. — Plaques abdominales arquées et étendues presque jusqu'au bord postérieur do l'arceau. — Pattes médiocres, l'extrémité des cuisses atteignant seulement le mi- lieu de la largeur des épipleures, terminées par des crochets ap- pendiculés. Au premier abord, les espèces de ce genre ressemblent beaucoup à IdiSynonycka grandis; cependant la différence, au point de yue géné- rique, ne résulte pas seulement de la structure des crochets ; le type actuel présente d'autres particularités d'organisation dans la forme du pronotum, dans celle des épipleures des élytres, du prosternum, des antennes. Les espèces, au nombre de 14, présentent une aire de distribution très-étendue ; depuis la Chine et les Indes orientales, elles se retrou- vent jusque dans les grandes îles de la Sonde, aux îles Philippines, aux Célèbes, et d'autre part à Madagascar et le Continent africain. CŒLOPHORA. MuLSANT, Species Col. Trim. Séctir. p. 390 (1). Tête engagée dans le prothorax jusque vers le milieu des yeux; épistome à bord antérieur droit ou échancré, plus ou moins fortement bidenté sur les côtés; labre coupé carrément ou subémarginé. — Yeux médiocres, sinués en dedans. — Antennes un peu plus longues que la largeur du front, 1 article allongé, non dilaté à son bord anté- rieur, à massue grêle, obconique ou subfusiforme. — Pronotum trans- versal, peu convexe, moins large que les élylres, bord antérieur échancré, subsinueux de chaque côté, bords latéraux dilatés-arrondis, un peu convergents en avant, bord postérieur convexe-arrondi vers l'écusson; celui-ci médiocre, en triangle équilatéral. — Elytres sub- arrondies ou très-brièvement ovalaires, assez convexes, à bords laté- raux subdilatés et obliques, à épipleures médiocres, concaves, regar- dant en dedans, mesurant à peine le quart de la largeur totale du métasternum, pourvues parfois de fossettes peu distinctes. — Pro- sternum étroit, subsillonné entre les hanches, arrondi à sa base, offrant de chaque côté, sous les angles antérieurs, une profonde fossette ar- rondie ; mésosternum échancré à son bord antérieur sur le tiers en- viron de sa longueur.—- Abdomen formé en dessous de cinq arceaux, et parfois d'un sixième rudimentaire. — Plaques abdominales grandes, (1) Sjn. GocciNELLA, Fabr. Latr. Dejean, Melly, etc. — Coelophora, Mulsant, Monogr. d. Cocciu. p. 257. — Synia, Lemnu, Artemis, PKOcur.A, Dysis^ Bura, OEnopia, Mulsaut^ Spec. Col. Trim. Sécur. p. 374; Monogr. Coccin. p. 247. 196 (.OCCINELLIDES. régulièrement arquées en dedans et atteignant ou à peu près le bord postérieur do l'arceau. — Pattes médiocres, l'extrémité des cuisses atteignant le milieu de la largeur des épipleures^ crochets des tarses appendiculés. Tel que nous l'avons compris, le genre Cœlophora correspond en entier à la huitième branche des Coccinelliens de M. Mulsant, dési- gnée sous le nom de Cœlophoraires. En étudiant le tableau synop- tique des genres du groupe composé par cet entomologiste distingué, on remarque facilement que les coupes génériques ne sont établies que sur des caractères de médiocre importance; c'est la forme plus ou moins allongée de la fossette sous-prothoracique, c'est l'absence ou la présence de dépressions obsolètes dans la concavité des épi- pleures des élytres, c'est la forme du contour général du corps. Dans notre opinion, ces caractères ne peuvent fournir que des divisions secondaires, dans le groupement des espèces d'un même genre. D'autre part, toutes les espèces, au nombre de 61, appartiennent à l'Ancien-Monde, hormis l'Europe; deux espèces seulement sont exceptées, elles ont été découvertes aux Antilles et constituent deux genres spéciaux, Procula. et Buka ; ces types se différencient des au- tres par la forme de la fossette située sous les côtés du pronotum et pourraient peut-être être conservés, si d'autres caractères accompa- gnaient cette structure particulière; ces deux espèces sont très-rares, et il ne nous a pas été donné de pouvoir les examiner. Le genre Cœlophora, y compris ses subdivisions, s'éloigne des autres coupes du groupe des Cariitcs par la fossette inférieure du prothorax; ce caractère lui est commun avec les Synonycha et les Caria; les premières se distinguent par leurs crochets bifides; quant aux secondes, la distinction est plus difficile et ne peut guère s'établir que par la comparaison de la largeur des épipleures des élytres; dans les Caria, ces épipleures sont presque aussi larges que la moitié du métasternum ; elles sont notablement plus étroites dans les Ccelophora. Les subdivisions des Cœlophora peuvent se caractériser de la ma- nière suivante : Sous-Genre. SYNIA, Mulsant, Species Col. Trim. Sécurip. p. 248. Epîstome échancré en demi-cercle, ses angles prolongés en avant et cachant en grande partie les côtés du labre; celui-ci convexe et fortement émarginé. — Antennes plus longues que le front n'est large, à massue courte. — Fossette sous-prothoracique petite, à bords indécis. — Elytres très-convexes, subhémisphériques, non marginées. Les deux espèces de ce genre, originaires des Indes orientales, res- semblent à de grands Chilocorus, dont elles ont la forme et le bril- lant. C'est l'une des coupes le mieux caractérisées du genre Cœlo- phora. CARIITES. 197 Sous-Genre. LEMNIA. MuLSANT, Species Col. Trim. Sécur. p. 377. Epistome tronqué carrément en avant, offrant de chaque côté une saillie anguleuse et aiguë, recouvrant une petite partie du lahre. — Antennes allongées, à massue grêle et obtuse. — Yeux échancrés au bord interne. — Elytres semi-globuleuses, à bord dilaté et à peu près plan. — Prothorax offrant sous ses angles antérieurs des fossettes pro- fondes, bien limitées, un peu irrégulières. Cette division renferme H espèces, agréablement colorées et comme vernissées; elles appartiennent aux Indes orientales, à la Chine, à Java et à l'Australie. Sods-Genre. ARTEMIS. MoLSANT, Species Col. Trim. Sécur. p. 388. Epistome à peine bidenté. — Antennes grêles, à massue allongée, les 9 et 41 articles, au moins plus longs que larges : celui-ci arrondi à l'exlrémité. — Prothorax arqué sur les côtés, subsinué aux angles de devant. — Ecusson subsinué sur les côtés. — Elytres à tranche assez large et peu inclinée; creusées de fossettes sur les épipleures. — Corps orbiculaire, plus ou moins convexe. Les trois espèces connues et décrites par M. Mulsant, ont été rap- portées de Hong-Kong, en Chine. Nous n'en avons connu aucune. Sous-Genre. CŒLOPHORA. Mulsant, Species Col. Trim. Sécurip. p. 390. Epistome coupé droit en avant, faiblement denté de chaque côté ; labre subémarginé. — Antennes dépassant notablement en longueur la largeur du front, les 9 et 11 articles plus longs que larges, le 10 transversal. — Pronotum à bord antérieur échancré et sinué de cha- que côté derrière les yeux, bords latéraux convexes, légèrement flexuoux vers les angles antérieurs. — Ecusson à bords subsinueux près du sommet qui est aigu. — Elytres semi-globuleuses, les épi- pleures larges et offrant des dépressions obsolètes vis-à-vis des pattes moyennes et pcstérieures. Ce sous-genre, à lui seul, est plus riche que tous les autres pris ensemble; les espèces, au nombre de 37, habitent principalement les Indes orientales et l'île de Java; quelques types ont été trouvés en Chine, dans la Nouvelle-Hollande et aux îles Philippines; trois sont originaires de la côte occidentale d'Afrique, une seule du cap de Bonne-Espérance. La patrie de quelques autres est restée inconnue. 198 COCCIÎTELLIDES. Sods-Genre. PROCULA. MuLSANT, Species Col. Trim. Sécurip. p. 416. Epistome bidente ou presque échancré en demi-cercle. — Antennes à massue obtriangulaire. — Prolhorax creusé sur son repli d'une fossette atteignant le bord externe de celui-ci. — Ecusson en triangle subéquilatéral. — Elytres étroitement rebordées ou relevées en re- bord, sans fossettes sur les épipleures. — Corps brièvement ovale, convexe. Une seule espèce de la Jamaïque. Sous-Genre. DYSIS. Mdlsaht, Species Col. Trim. Sécur. p. 418. Epistome simplement bidenté à ses deux angles antérieurs. — An- tennes à massue courte et subfusiforme. — Prothorax creusé sur son repli d'une fossette n'atteignant pas le bord extérieur. — Ecusson triangulaire à côtés non sinueux. — Elytres sans tranche marginale. — Corps subhémisphérique. Une seule espèce rapportée d'Australie et de l'Ile-de-France. Sous-Genre. BURA. MuLSANT, Species Col. Trim. Sécur. p. 419. Epistome à peine bidenté. — Palpes maxillaires allongés, peu forte- ment sécuriformes. — Antennes assez courtes, à massue assez allongée, subfusiforme. — Tète large. — Prothorax creusé sur son repli d'une fossette étendue à peu près sur toute la longueur de ce dernier. — Elytres étroitement rebordées, très- convexes. — Corps hémisphérique. Une seule espèce de Haïti. Les trois divisions précédentes, fondées chacune sur une seule es- pèce, ont été exposées par M. Mulsant dans son Species et ensuite dans sa Monographie des Coccinellides. Nous n'avons vu aucune de ces formes, et leurs caractères onl été empruntés aux ouvrages cités plus haut. Sous-Genre. ŒNOPIA. Mulsant, Species Col. Trim. Sécurip. p. 420. Epistoaie très-faible m. eut échancré en arc de cercle avec ses angles légèrement saillants; labre assez développé, subarrondi en avant et sur les côtés. — Antennes un peu plus longues seulement que la lar- geur du front, à massue obconique ou fusiforme, formée d'articles plus larges que longs et assez serrés. — Pronotum à fossette inférieure CAHUTES. 499 petite, subarrondie, bien limitée. — Elytres brièvement ovalaires, médiocrement convexes, submarginées; épipleures assez larges, sub- concaves, sans trace de dépression. Cette dernière division ne renferme que cinq types, originaires, l'un de l'Assam, deux des Indes orientales, deux de l'Egypte et de l'Abyssinie. NEDA. MuLSANT, Species Col. Trim. Sécur. p. 274 (1). Tête engagée dans !e prothorax au-delà du milieu des yeux; épi- stome denté de chaque côté ; labre grand, transversal, dilaté-arrondi latéralement, tronqué ou légèrement émarginé à son bord libre. — Yeux grands, subsinués au bord interne. — Antennes un peu plus longues que la largeur du front, à massue obconique, arrondie au bout, avec ses deux premiers articles subdentés en ded'ans. — Prono- tum transversal, notablement moins large que les élytres, abord an- térieur échancré et sinué de chaque côté; bords latéraux convergents en avant, tantôt faiblement, tantôt plus largement dilatés-arrondis, bord postérieur convexe vers l'écusson, légèrement sinué de chaque côté; angles postérieurs obtus, arrondis; angles antérieurs plus on moins saillants; écusson médiocre, en triangle équilatéral. — Elytres à contour subcirculaire ou brièvement ovalaire, largement arrondies à l'extrémité ou subatténuées ; à bord latéral étroitement marginé ou plus ou moins fortement dilaté en tranche horizontale ou un peu ré- fléchie, épipleures grandes ou médiocres, présentant parfois des traces de dépressions. — Prosternum étroit entre les hanches, relevé sur la ligne médiane en carène obtuse, prolongée ou non jusqu'au bord an- térieur, sans trace de dépression circulaire sous les angles antérieurs; mésosternum faiblement échancré à son bord antérieur. — Abdomen formé en dessous de cinq arceaux, avec un rudiment d'un sixième. — Plaques abdominales peu régulièrement arquées en dedans, attei- gnant le bord postérieur de l'arceau. — Pattes médiocres, terminées par des crochets appendiculés. Ce genre, dans lequel nous avons compris cinq coupes de M. Mul- sant, dont nous formerons des sous -genres, se distingue facilement des autres types du groupe des Cariites. Ainsi, la longueur des an- tennes, qui dépasse un peu la largeur du front, le sépare des Chilo- MENES, chez lesquels cette longueur est notablement moindre ; l'écus- son, qui est de grandeur médiocre et en triangle bien défini, les éloigne des Alesu, qui, sous ce rapport, se rapprochent des Micraspis ; enfin l'absence complète de dépression circulaire sous les angles antérieurs (1) Syn. CocciNELLA (sp.), Fabricius, Redtenbacher, Guérin, Dejean, etc. — Leis, Pelin/\, Neda, Daulis, Isora, Mulsant, Species Col. Trim. Sécur. j). 241 et siijv.; Moiiogr. des Coccinell. p. H74 et suiv. 200 (-.OCCINELLIDES. du pronotum les distingue en môme temps des SYNONYr.nx, des Caria et clés Cœlophora. Les sous-genres sont assez riches en espèces, répandues dans les deux Mondes; elles sont cependant tout-à-fait étrangères à l'Europe et assez rares sur le continent africain. Sous-Genre. PELINA. McLSANT, Monogr. des Coccinell. p. 187 (1). Antennes légèrement dentées ou subdentées aux deux premiers ar- ticles de la massue. — Pronotum à bords latéraux peu convexes, très- légèrement sinués vers les angles antérieurs. — Elytres rétrécles en ogive dans leur moitié postérieure. — Prosternum relevé en carène sur la ligne médiane, formant saillie ou non au bord antérieur. Le genre Pelina a été établi par M. Mulsant dans le Species des Coléoptères Trimères Sécuripalpes ; quelques années après, il a créé, dans les Opuscules entomologiques, le genre Ballia. Enfin, dans la Monographie des Coccinellides, sous le nom de Pelina, il a réuni, à titre de sous-genres, les Pelina du Species, les Ballia des Opuscules, et ajouté une nouvelle coupe, les Palla. Le sous-genre, tel que nous l'avons admis, se distingue par la forme subogivale des élytres et par la disposition cariuiforme du proster- num. Ce dernier caractère pourrait motiver la conservation du genre Pelina s'il ne se retrouvait dans quelques types du sous-genre Leis (L. axijridis). Los espèces, au nombre de \\, habitent principalement les Indes orientales; quelques-unes ont été découvertes dans l'Amérique cen- trale ou méridionale. Sous-Genre. LEIS. MoLSANT, Species Col. Trim. Sécur. p. 241. Antennes à massue obtriangulaire, peu distinctement dentée. — Pronotum arqué sur les côtés et souvent d'une manière sinueuse près des angles antérieurs, offrant vers le tiers ou au plus vers la moitié de ceux-ci le commencement du rétrécissement. — Elytres arrondies ou subarrondies en arrière; à bords déclives, peu ou point développés, épipleures assez grandes. Si ce type se distingue avec facilité du précédent, il n'en est pas de même à l'égard du suivant, celui des Cycloneda; les différences sont en réalité minimes : les bords latéraux du pronotum sont plus arrondis, plus dilatés; les élytres sont plus dilatées sur les bords et les épipleures sont relativement larges. (1) Syn. Peuna, Mulsant, Spec. CoL Trim. Sécur. p. 271. —Ballia, Mul- sant^ Opnsc ciitom. III, p. 34. — Palla (s.-i?.), Muls. Monog. Coccin. p. 188. CABIITES. 201 On connaît 25 espèces répandues h peu près partout; elles ont été signalées aux Indes orientales, aux îles Philippines, dans la Nouvelle- Hollande, à Madagascar, au Cap, en Guinée. On en a découvert quatre espèces en Sibérie et même une dans T Amérique méridionale. Sous-Genre. CYCLONEDA (1). MuLSANT, Species Col. Trim. Sécur. p. 296 (Daulis). Antennes à massue obtriangulaire, non dentée.— Pronotum à bords latéraux convergents vers le sommet, en ligne presque droite ou peu courbe jusqu'aux deux tiers de la longueur, arrondis ou subarrondis aux angles postérieurs. — Elytres relevées en un rebord étroit; épi- pleures étroites. Ce genre, qui compte 40 espèces, est plus répandu dans les Amé- riques que partout ailleurs : ainsi, sur ce nombre on ne connaît que 2 espèces aux Indes orientales, 2 à Java, 1 à la Nouvelle-Hollande, i au Japon et 2 dans de petites îles de la Malaisie. Sous-Genre. NEDA. MuLSANT, Species Col. Trim. Sécur. p. 274. Pronotum à bords latéraux convergents en avant, en ligne presque droite sur les trois cinquièmes antérieurs, arrondis aux angles posté- rieurs. — Elytres pourvues d'une tranche plus ou moins large, sub- horizontale ou peu inchnée; à épipleures développées. C'est la forme des bords latéraux qui distingue ce sous-genre ; ce bord présente une tranche assez large, subhorizontale et continue jus- qu'à une faible distance de l'angle suturai. Cette disposition donne aux espèces qui en sont pourvues un cachet particulier. Cette division est également assez riche en espèces et répandues dans les deux Mondes : ainsi, l'Amérique méridionale compte 14 es- pèces; le Mexique une; on en a découvert 4 aux Indes orientales, 1 à Java, i aux îles Philippines. Le cap de Bonne-Espérance et la Nou- velle-Hollande possèdent également chacun une espèce. Sous-Genre. ISORA. MuLSANT, Species Col. Trim. Sdcurip. p. 341. Plaques abdominales en forme d'arc régulier, dépassant à peine les trois cinquièmes de l'arceau. Le caractère indiqué distingue ce type non-seulement des autres (1) Le nom de Dauus a été créé antérieurement par Erichson pour un genre appartenant à la famille des Endomychides. — Beitrag. zur Insektenfauna von Van Diemeo^land, p. 241. 202 COCCINELIIDES. sous-genres que nous venons de passer en revue, mais encore de la plupart des genres de la di-vision actuelle, chez lesquels les plaques abdominales, si elles n'occupent pas toute la longueur de l'arceau, se rapprochent très-près de son bord postérieur. Le type unique appartient à la Faune de l'Afrique australe. ALESIA. MuLSANT, Species Col. Trim. Sécur. p. 343 (1). Tête engagée dans le prothorax jusqu'au milieu des yeux ; épistome subbidenté ; labre transversal, un peu convexe en dessus, tronqué à son bord libre. — Yeux ovalaires, étroitement échancrés au bord in- terne. — Antennes mesurant au moins la largeur du front, à massue obconique, faible, non dentée. — Pronotum fortement transversal, arqué en travers, plus étroit que les élytres; bord antérieur échancré, sinué de chaque côté derrière les yeux; bords latéraux dilatés, con- vexes-arrondis, le postérieur arqué ; écusson en triangle subéquila- téral, très-petit. — Elytres hémisphériques ou très-brièvement ova- laires, à bordure latérale faiblement dilatée, tantôt plane ou déclive, tantôt légèrement relevée en gouttière; épipleures médiocrement larges, sans fossettes. — Prosternum étroit entre les hanches, un peu sillonné sur les bords, non prolongé en carène vers le bord antérieur; sans trace de dépression sous les angles antérieurs ; mésosternum fai- blement sinué à son bord antérieur. — Abdomen formé en dessous de cinq arceaux et d'un rudiment de sixième. — Plaques abdominales arquées en dedans, occupant toute la longueur du premier arceau. — Pattes médiocres, arrivant à peine au milieu de la largeur des épipleures, terminées par des crochets divariqués et appendiculés. Les Alésiaires constituent dans les ouvrages de M. Mulsant, la sep- tième branche des Coccinelliens; elles sont formées des deux genres Alesia et Verania ; leur caractère principal réside dans la petitesse de l'écusson; cette partie est de forme triangulaire équilatérale et sa taille diffère, en réalité, très-peu de celle observée dans les genres précédents; le caractère n'a pas la même valeur que dans les espèces du genre Micraspis. Quoi qu'il en soit, le genre est très-voisin de cer- taines formes du genre Neda et les deux types distingués par M. Mul- sant constituent à peine des sous-genres, comme on pourra en juger ci-après : Sous-Genre. ALESIA. Mulsant, Species Col. Trim. Sécur. p. 343. Corps subhémisphérique. — Elytres extérieurement relevées en (1) Syn. CocciNELLA, Fabricius, Graelin, Schônherr, Olivier, Erichson, etc. — Micraspis, Ciievrolat, Reiclie, Dejeau. — Cueilomenes, Mac-Leay (Dej. Cat.). PORIITES. 203 une tranche nettement limitée, plane, subhorizontale ou peu dé- clive. Des 13 espèces de ce type décrites par M. Mulsant dans la Mono- graphie des Coccinellides, une seule appartient aux Indes orientales, toutes les autres ont été découvertes sur le continent africain, la plupart dans la Cafrerie, une en Guinée, une en Abyssinie. Nous n'avons pas compté cette 14" espèce dont la détermination générique est restée douteuse. Sous-Genre. VERANIA. Mulsant, Species Col. Trim. Sécur. p. 358. Corps ovale ou ovalaire. — Elytres un peu en ogive postérieure- ment, extérieurement relevées en une tranche formant une gouttière assez étroite aux épaules, postérieurement affaiblie et réduite au re- bord, à l'angle apical. Ces caractères paraissent assez tranchés au premier abord, ils le sont moins en pratique et dans tous les cas, non applicables à toutes les espèces; ainsi, dans la Verania afflicta, la forme ogivale est à peine sensible, et la bordure des élytres n'est pas plus en gouttière que certain.s types du sous-genre précédent. Les 12 espèces de cette division ont été découvertes dans la Nou- velle-Hollande, dans la Malaisie, les Indes orientales, la Chine, l'Abys- sinie et l'Afrique australe. Certains types ont un habitat très-étendu, ainsi la V. lineata habite Java, l'Australie et l'Afrique australe. Groupe V. Poriites. Corps de taille moyenne, brièvement ovalaire, médiocrement con- vexe, pubescent. — Epistome entier. — Antennes à base découverte, insérées vers l'angle antéro-interne des yeux, de 11 articles, atteignant aux angles postérieurs du pronotum, à massue lâche, dentée en de- dans, formée d'articles plus longs que larges. — Yeux échancrés ou non. — Elytres confusément ponctuées, plus larges que le pronotum, arrondies aux épaules. — Plaques abdominales limitées par un arc large et entier. — Crochets des tarses bifides. Deux genres seulement, ne renfermant qu'un petit nombre d'es- pèces, composent ce groupe; la plupart habitent les contrées chaudes de l'Amérique méridionale, quelques-unes le Mexique. Elles ressem- blent pour la forme générale, pour les contours aux Halyzia du groupe des Coccinellites. Leur caractère principal et qui permet de les reconnaître entre tous les autres types, réside dans la structure des antennes; ces organes sont allongés, ils atteignent au moins aux angles postérieurs du pronotum ; la massue qui les termine est très- 204 cor.cmELiiDES. lâche, elle est formée de trois articles plus longs que larges, subdentés en dedans. Les deux genres se distinguent par l'inspection des yeux : A. Yeux échaflcrés au bord interne, cantlius en triangle aigu. Porta. A', — subsiuués au bord interne. Eupalea. PORIA. MoLSANT, Species Col. Trim. Sécur. p. 885. Tête triangulaire, engagée dans le prothorax jusqu'au milieu des yeux; épistome simple; labre transversal, subtronqué en avant; der- nier article des palpes maxillaires très-grand, sécuriforme ; languette subélargie en avant et tronquée. — Yeux assez grands, finement gra- nulés, distinctement sinués au bord interne. — Antennes longues, grêles, atteignant les angles du pronotum, insérées vers l'angle an- téro-interno des yeux, 1 article allongé, renflé, 2 beaucoup plus court, 3-8 oblongs, grêles, 9-H allongés, notablement plus longs que larges, en triangle fortement rétréci à la base, formant une massue lâche. — Pronotum un peu plus étroit que les élytres, peu convexe, bord an- térieur faiblement échancré en arc de cercle ; bords latéraux un peu convexes-arrondis; bord postérieur lobé et arrondi au miîieu, obli- quement tronqué de chaque côté ; écusson en triangle équilatéral. — Elytres brièvement ovalaires, peu convexes, largement arrondies en arrière, étroitement marginées; épipleures médiocres, presque planes, regardant en bas. — Prosternum très-étroit, court; mésosternum sub- sinué en avant. — Abdomen formé en dessous de 6 arceaux. — Plaques abdominales limitées par un arc régulier, occupant à peu près toute la longueur de l'arceau. — Pattes asseï longues, les genoux dépassant un peu le contour des élytres; tarses à crochets subbifides, la division interne formée par une lamelle translucide^ tronquée en avant et mesurant les trois quarts du crochet externe. Ce type est fortement caractérisé par ses antennes longues, à massue très-lâche, par son pronotum à peine échancré en avant, par la structure spéciale des crochets des tarses. Ce sont des Coccinellides de taille moyenne, à forme brièvement o val aire, largement arrondie, non atténuée en arrière; la pubescence qui les recouvre est assez longue et assez abondante. Les espèces, au nombre de huit, habitent le Brésil et la Colombie; nous avons reçu un type du Guatemala. EUPALEA. MuLSANT, Species Col. Trim. Sécur. p. 889 (1). Tête subtriangulaire, engagée dans le prothorax jusque vers le (1) Syu. CocciNELLA, Guériu-Mén. Icon. Règ. Anim. p. 319. ORTALIITES. ÔÔ5 milieu des yeux; épistome simple, labre tronqué, mandibules bifides. — Yeux grands, à granulations assez fortes, légèrement sinués au bord interne. — Antennes assez longues, atteignant aux angles pos- térieurs du prothorax, 1 article dilaté, un peu arrondi au bord anté- rieur, à massae formée de trois articles plus longs que larges, en triangle allongé, l'angle interne prolongé, le dernier tronqué. — Pronotum transversal, un peu plus étroit que les élytres, peu con- vexe; bord antérieur très-faiblement échancré en arc de cercle; bords latéraux un peu arrondis; bord postérieur convexe au milieu et ar- rondi, subsinué de chaque côté, écusson petit, triangulaire. — Elytres brièvement ovalaires, largement arrondies en arrière, étroitement marginées, peu convexes; épipleures médiocres, infléchies vis-à-vis des cuisses postérieures. — Prosternum relevé en carène obtuse, subaplatie, saillante au bord antérieur; mésosiernura à peine échan- cré en avant. — Abdomen formé en dessous de 5 arceaux. — Plaques abdominales remarquablement petites, limitées par un arc entier et régulier, occupant seulement les deux tiers de la longueur du premier arceau. — Pattes médiocres, les genoux ne dépassant pas le contour des élytres; tibias subcomprimés, sillonnés en dehors; crochets des tarses bifides, la division interne courte, basilaire, atteignant seule- ment le milieu de la longueur de l'externe. Plusieurs caractères importants séparent ce type du précédent; les yeux sont très-faiblement sinués, la massue des antennes moins lâche; le nombre des arceaux de l'abdomen de cinq seulement ; les plaques abdominales moins développées; enfin les crochets des tarses sont bifides et non lamelleux. Quant à la forme générale, elle est la même que dans le genre précédent. Les espèces décrites sont au nombre de 4 ; elles appartiennent au Brésil, à la Colombie, au Mexique et à la Nouvelle-Hollande (1); une cinquième, originaire de cette dernière contrée, nous a été envoyée par feu M. Crotch. Groupe VI. Ortaliîtes. Corps brièvement ovalaire ou arrondi, assez convexe, pubescent. — Epistome à bord antérieur non échancré. — Antennes insérées vers la partie antéro-interne des yeux, à base découverte, de 11 ar- ticles, atteignant au plus le milieu des côtés du pronotum, à massue formée d'articles moins longs que larges. — Elytres confusément ponctuées, plus larges à la base que le pronotum, arrondies aux épaules, étroitement rebordées; épipleures dépourvues de fossettes. — Plaques abdominales variables. — Pattes courtes, crochets bifides ou appendiculés. (1) Mulsant, Opusc. cutoni. III, p. 1:29. 206 COCCINELLIDES. Des six genres compris dans la famille des Ortaliens de M. Mulsant, nous n'avons pu en étudier, en nature, que la moitié seulement; ce sont des espèces rares dans les collections; deux de ces genres nous ont été généreusement donnés par notre ami, M. Crotch; l'autre nous a été obligeamment communiqué par M. E. Deyrolle. Les caractères de ce groupe sont peu tranchés ; parmi les Coccinel- lides pubescentes, il se rapproche également des Chnoodites et des Scymnites; en réalité, l'organisation de ces trois divisions diffère très-peu ; ainsi, les Ortalites se distinguent des Chnoodites par leur épistome entier, et des Scymnites, sauf le genre Novius, par la largeur du pronotum notablement moindre à sa base que celle des élytres. Le nombre des espèces est très-limité; elles habitent le Nouveau et l'Ancien Monde; quelques genres ont même des représentants dans l'un et dans l'autre. Le tableau suivant, qui n'est autre que celui exposé par M. Mulsant dans son bel ouvrage, le Species des Coléoptères Sécuripalpes, résume les caractères distinctifs des genres : A. Antennes à massue ovoïde. — Yeux échancrés. B. Plaques abdominales n'occupant pas toute la longueur du premier arceau. C. Plaques abdominales incomplètes au côté externe. Ortalia. C". — — complètes — — Prodilis. B'. Plaques abdominales occupant ou à peu près toute la lon- gueur du premier arceau et fermées en dehors par une ligne à angle droit sur le bord de l'arceau. Zenoria. A'. Antennes à massue tronquée à l'extrémité; yeux sans échaucrure. D. Tibias grêles, à bord extérieur ni arqué, ni anguleux, non sillonné. Azoria. D'. Tibias anguleux ou arqués au bord extérieur, canaliculé dans sa longueur. E. Yeux à pourtour régulier. — Joues peu ou point distinctes. Rodalia. E'. Yeux tronqués ou bordés à leur partie antérieure par les joues, transversalement dirigées. Vedalia. ORTALIA. Mulsant, Species Col. Trim. Sécurip. p. 893 (1). Tête engagée dans le prothorax, inclinée, terminée en avant par une espèce de petit museau court et obtus ; labre assez long, arrondi à son bord antérieur. — Yeux très-grands, étroitement échancrés au bord interne. — Antennes insérées à l'angle interne et antérieur des (1) Syn. CocciNELLA, Klug, Abliand. d. K. Akad. d. Wissens. zu Berlin. 1831, p. 214; Guérin-Méo. Icon. Règ. Âniin. p. 320. OUTALUTES. 207 yeux, n'atteignant pas au milieu des bords latéraux du proiiotum, à massue petite, serrée, ovoïde. — Pronotum transversal, plus étroit que les élytres, bord antérieur faiblement échancré en arc de cercle, bords latéraux convergents de la base au sommet, arrondis, bord pos- térieur tronqué au milieu, subsinueux de chaque côté; écusson grand, en triangle équilatéral. — Elytres brièvement ovalaires, arrondies aux épaules, étroitement marginées; épipleures étroites, planes, regardant directement en bas. — Prosternum très-étroit; mésosternum tro.nqué en avant. — Abdomen formé en dessous de cinq arceaux, avec des indices d'un sixième. — Plaques abdominales limitées par un arc effacé en dehors, occupant les deux tiers de la longueur de l'arceau. — Pattes médiocres; tibias subsillonnés en dehors; crochets des tarses bifides, la division interne un peu moins longue que l'externe, dirigée en dedans. Le& yeux sont remarquablement développés, leurs bords internes sont droits, parallèles l'un à l'autre, de sorte que le front est presque régulièrement en carré ; la tête se termine en avant par une espèce de petit museau obtus et le labre qui le recouvre est assez allongé. L'insertion des antennes distingue ce genre des Epilachnites ; la forme de la massue les éloigne des Poria, des Eupalea. Les plaques abdominales sont incomplètes eu dehors, elles sont tout-à-fait fer- mées dans le genre suivant, les Produis. Les Ortalia habitent particulièrement Madagascar; ainsi sur 7 es- pèces connues, 5 appartiennent à cette grande île; les deux autres habitent la Cafrerie ou le Gabon. Une dernière espèce a été décrite par M. Mulsant dans les Opuscules entomologiques, mais sa patrie est inconnue (1). PRODUIS. MuLSAMT, Species Col. Trim. Sécurip. p. 898. Plaques abdominales en arc ou presque en demi-cercle régulier et entier, n'occupant pas toute la longueur du premier arceau. — Pro- thorax en angle non bisinueux à la base. — Ongles munis d'une dent à la base de chacun de leurs crochets. Telle est la diagnose tracée par M. Mulsant pour distinguer ce type du genre précédent, les Ortalia. Il ne renferme qu'une seule espèce, découverte dans la Nouvelle-Grenade. ZENORIA. Mulsant, Species Col. Trim. Sécurip. p. 898. Tète triangulaire, engagée dans le prothorax; labre tronqué à son bord libre. — Yeux très-grands, étroitement échancrés à leur bord (1) Opus. eutom. Ill, p. 130. 208 coccmfeLLibEs. interne. — Antennes insérées vers l'angle antéro-interne de ces der- niers, très-courtes, n'atteignant pas à beaucoup près le milieu des côtés du pronotum, à massue petite, serrée, tronquée au bout. — Pronotum transversal, plus étroit que les élytres; bord antérieur fai- blement échancré en arc de cercle ; bords latéraux subcouvexes, for- tement convergents de la base au sommet ; bord postérieur arrondi au milieu, sinué de chaque côté; écussou en triangle équilatéral. — Elytres très-brièvement ovalaires, marginées latéralement, assez con- vexes ; épipleures assez larges, presque planes, regardant directement en bas. — Prosternum très-étroit; mésosternum droit en avant. — Abdomen formé en dessous de 5 arceaux, le dernier un peu plus long et sinué à son bord postérieur. — Plaques abdominales occupant toute la longueur du premier arceau, limitées en dedans par un arc ré- gulier et en dehors par une ligne droite perpendiculaire au bord de l'arceau. — Pattes médiocres, tibias grêles et longs, atténués vers l'extrémité ; tarses à crochets bifides, la division interne un peu plus courte et arquée en dedans. Dans un type inédit que nous avons sous les yeux, les tarses pos- térieurs semblent avoir des crochets simplement appendiculés, tandis que ceux des deux autres paires sont bifides. Cette structure anor- male mérite d'être signalée à l'attention des entomologistes. Le contour des plaques abdominales limitées en dehors par un bord droit et perpendiculaire au bord transversal de l'arceau, est tout-à- fait caractéristique de ce genre. Les espèces, au nombre de 5, ont été découvertes au Brésil ou dans la Colombie. AZORIA. MuLSANT, Species Col. Trim. Sécurip. p. 902. Jambes grêles, ni anguleuses ni arquées sur leur arête externe; sans sillon pour recevoir le tarse. — Antennes prolongées jusqu'à la moitié des côtés du prothorax, à massue subdentelée. — Yeux bordés plutôt qu'échancrés par des joues étroites, très-obliquement dirigées en avant, arrondies, séparées par un front deux fois aussi large que le diamètre transversal de chacun d'eux. — Prothorax en angle très- ouvert et peu ou point sinueux à la base. Cette diagnose, qui est empruntée au Species des Coléoptères Tri- mères Sécuripalpes, permettra de distinguer ce genre des Rodalia et des Vedalia. 11 ne comporte qu'une seule espèce, dont la patrie est inconnue. RODALIA. MuLSANT, Species Col. Trim. Sécurip. p. 902. Tète assez forte, engagée dans lo prolhorax à peu près jusqu'au milieu des yeux; cpistome coupé droit en avant; labre développé. ORTALllTES- 209 convexe, arrondi à son bord libre, subdilat6 sur les côtés. — Yeux assez grands, droits à leur bord interne, très-légèrement sinués vis- à-vis de l'insertion antennaire. — Antennes petites, grêles, à peine aussi longues que la largeur du front, à massue peu marquée, légè- rement ovoïde ou oblongue. — Pronotum transversal, plus étroit que les élytres, bord antérieur échancré, échancrure presque droite dans son fond, bords latéraux dilatés, tombant en avant; bord postérieur arqué, tronqué-obtus dans son milieu; écusson en triangle équila- téral. — Elytres brièvement ovalaires, arrondies en arrière, convexes, très-étroitement marginées; épipleures larges, concaves, regardant un peu en dedans, dépourvues de fossettes. — Prosternum assez large entre les hanches, relevé et rétréci en avant, saillant au bord anté- rieur. — Abdomen formé en dessous de 6 arceaux. — Plaques abdo- minales limitées par un arc entier et régulier, occupant un peu plus de la moitié de la longueur de l'arceau. — Pattes assez robustes, subcomprimées ; tibias à bord externe creusé en sillon, anguleux près du genou; crochets des tarses bifides, la division interne un peu plus courte que l'externe. Les principaux caractères de ce genre résident dans l'absence d'é- chancrure au bord interne des yenx, dans la structure des tibias qui sont canaliculés longitudinalement et anguleux vers la base. Le pro- sternum nous paraît également revêtir une conformation spéciale, il est relevé de la base vers le sommet, ou bien si l'on veut, fortement déclive en arrière ; son sommet est tantôt aigu [R. roseipennis), tantôt tronqué [R. chermesina, R. rufopilosa). Ce sont les seules espèces que nous ayons pu étudier, grâce à l'obligeance de M. E. Deyrolle; de sorte que nous ignorons si le prosternum présente la même structure dans les autres types. On trouve dans le Species des Coléoptères Sécuripulpes et dans les Opuscules entomologiques (1) la description de 9 espèces de ce genre; elles sont disséminées dans l'Ancien et le Nouveau Continents; on en a découvert 2 aux environs de Cayenne, 1 au Brésil, i en Chine, 2 à Java, 2 au Bengale et 1 à Madagascar. M. Thomson a signalé une es- pèce au Gabon (2). YEDALIA. MuLSANT, Species Col. Trim. Sécurt'p. p. 905. Yeux bordés ou échaucrés à leur partie antérieure par des joues transversalement dirigées, subparallèles à leur côté interne. — Elytres arrondies aux épaules. — Jambes arquées ou anguleuses sur leur arête externe. Cette diagnose, également empruntée au Species de M. Mulsant, (1) Mulsant, Opus. entom. 111, p. 130. (H) Tliomsoii, Arcliiv. Eatom. Il, p. 237. Coléoptères. Tome Xi?. 14 210 COCCINBLLIDES. nous paraît appliquée à un type bien peu différent, en réalité, du genre Rodalia. Mais il est impossible de rien préjuger, vu la brièveté des caractères indiqués, sans avoir les espèces sous les yeux, chose que nous n'avons pu obtenir. Du reste, il n'y a que deux types dé- crits, l'un a été rapporté du Mexique, l'autre de la Nouvelle-Hol- lande. Groupe VII. Scymnites. Corps très-brièvement ovalaire, de moindre taille, peu convexe, pubescent. — Epistome entier à son bord libre. — Antennes courtes, atteignant par exception les angles postérieurs du pronotum, formées souvent de moins de 11 articles. — Pronotum ordinairement de la largeur des élytres à sa base. — Elytres non striées-ponctuées. — Pattes courtes et robustes ; crochets des tarses appendiculés. Le groupe actuel, tel que nous l'avons admis, ne correspond ni aux Scymniens, ni aux Scymniaires de M. Mulsant, il est, au point de vue de sa composition, intermédiaire aux uns et aux autres ; moins vaste que la première de ces divisions, il a des limites plus étendues que la seconde. D'après le Species de M. Mulsant et le Supplément à cet ouvrage publié dans les Opuscules, les Scymniens renferment quatorze genres répartis en sept branches. Les Scymnites ne comprennent que sept genres groupés d'après leurs affinités réciproques. Les genres Orys- soMus et Cranaphorus constituent un groupe à part en raison de la forme du pronotum ; les Platynaspis et les Pharus, eu égard à la disposition de l'épistome, ont été reportés dans le groupe des Chilo- corites; enfin les Cryptogonus, avec les Aspidimerl's comme sous- genre, et les Bucalus constituent uu groupe spécial avec les Azya, à cause de la conformation des épipleures des élytres. Par suite de cette disposition, le groupe des Scymnites comprend seulement les geni-es Cryptolœmus, Novius, Scymnus, Clanis, Hazis, Platyomus et Rhizobius. A proprement parler, les Scymnites ne nous offrent pas un type particulier, ce ne sont ni des Chilocorites, ni des Hypéraspites, mais plutôt des Coccinellites pubescentes. Leurs carac- tères sont plutôt négatifs que positifs et de moindre importance ; les antennes sont délicates et terminées par une petite massue à articles serrés; le pronotum est aussi large que les élytres à sa base, excepté dans le genre Novius ; l'épistome n'est pas échancré à son bord an- térieur. Le seul genre Scymnus est assez riche en espèces, et leur distribu- tion géographique, pas plus que celle des autres types, ne présente de particularités dignes d'être mentionnées ici. Quant aux états pri- mitifs, qui nous sont connus, nous avons exposé dans les généralités l'état actuel des connaissances. Le tableau suivant résume les caractères distinctifs des genres : SCYMNITES. $M k. Prosternum avancé en mentonnière et cachant les or- ganes buccaux. Cryptolœmus. A'. Prosternum ne cachant pas les organes buccaux. B. Mésosternum caréné longitudinalement et creusé en avant d'une fossette en losange. Platyomus. B'. Mésosternum non caréné Icngitudinalement. C. Pronotum notablement moins large que les élytres. Novius. C — à peu près aussi large que les élytres. D. Epistome échancré en arc de cercle de chaque côté. Clanis. D'. — obliquement coupé de chaque côté. E. Antennes courtes, atteignant seulement le quart des côtés du pronotum. Scyrmitis. E'. Antennes longues, atteignant la base du pronotum. F. Yeux échancrés au bord interne. Hazis. F'. Yeux entiers. Rhizobius. CRYPTOLŒMUS. Mhlsant, Opuscules entom. Ul, p. 140. Tête large, courte, infléchie, engagée dans le prothorax au-delà du milieu des yeux ; epistome tronqué, labre court, droit à son bord antérieur; organes buccaux cachés par un prolongement du proster- num. — Yeux assez grands, faiblement échancrés. — Antennes in- sérées à l'angle antéro-interne des yeux, atteignant à peine le milieu des côtés du pronotum, de 10 articles, les trois derniers dilatés, for- mant une petite massue subcomprimée et obtuse au bout. — Prono- tum transversal, un peu plus étroit que les élytres, bord antérieur faiblement échancré, distinctement sinué de chaque côté derrière les yeux, bords latéraux presque droits, arrondis et convergents en avant; bord postérieur arqué, tronqué au milieu et subsinueux de chaque côté ; écusson en triangle équi latéral. — Elytres brièvement ova- aires, peu convexes, arrondies en arrière, étroitement marginées; épipleures étroites, rétrécies en arrière, sans fossettes distinctes. — Prosternum étroit entre les hanches, son bord antérieur droit et prolongé de manière à cacher les organes buccaux; mésosternum dis- tinctement sinué à son bord antérieur. — Abdomen formé de 5 ar- ceaux en dessous avec des vestiges d'un sixième. — Plaques abdo- minales limitées par un arc réguher et complet, occupant les trois quarts de la longueur du premier arceau. — Pattes médiocres, cuisses et tibias subcomprimés, les derniers creusés d'un sillon au bord ex- terne; tarses à crochets appendiculés. Cette coupe générique est bien caractérisée par la pubescence des parties supérieures, jointe à la prolongation antérieure du proster- num. Elle ne renferme qu'une seule espèce rapportée de l'Australie 212 COCCINELLIDES. par l'abbé Montrousier; c'est une Coccinellide de forme ovalaire, sub- déprimée, mesurant 5 millimètres, noire, à corselet et extrémité des élytres fauves. NOVIUS. MuLSANT, Species Col. Trim. Sécurip. p. 942 (1). Tête courte, réfléchie en dessous, engagée dans le prothorax au-delà du milieu des yeux; épistome coupé carrément en avant; labre éga- lement tronqué à son bord antérieur, ses bords latéraux dilatés et arrondis; mandibules bifides; dernier article des palpes maxillaires développé, sécuriforme. — Yeux entiers, à bord interne droit. — An- tennes insérées à l'angle antéro-interne de ces derniers, ne mesurant pas la largeur du front, formées de 8 articles. 1 grand, dilaté, 2 semi- globuleux, 3-5 obconiques, 6-8 renflés, dilatés, formant une petite massue cylindroïde. — Pronotum transversal, plus étroit que les ély- tres, bord antérieur non échancré, simplement sinué de chaque côté derrière les yeux, bords latéraux faiblement convexes, bord postérieur simple, arqué; écusson en triangle équilatéral. — Elytres ovalaires, peu convexes, étroitement marginées; épipleures médiocres, offrant des fossettes très-obsolètes pour loger les genoux des pattes moyennes et postérieures. — Prosternum étroit entre les hanches, dilaté en ar- rière et concave; mésosternum tronqué en avant, à surface égale- ment déprimée. — Abdomen formé en dessous de 6 arceaux, le der- nier aussi long que le précédent. — Plaques abdominales limitées par un arc régulier, occupant à peine la moitié de la longueur du premier arceau. — Pattes médiocres, tibias comprimés, tarses à cro- chets appendiculés. Les Coccinellides de cette coupe sont de petite taille, 3 à 4 milli- mètres, d'une forme assez régulièrement ovalaire et faiblement con- vexe ; on ne connaît que trois types, deux sont européens, le troisième australien. Comme forme générique, elle est bien caractérisée par la structure des antennes, formées seulement de 8 articles, par le pronotum, plus étroit que les élytres et à bord antérieur presque droit, par son pro- sternum concave en arrière, etc. MM. Mu'sant, Redtenbacher et Fair- maire donnent les antennes comme formées de 8 ou 9 articles; nous n'avons pu découvrir la cause de ce doute, les différents articles pa- raissent bien distincts l'un de l'autre et dans l'exemplaire que nous avons examiné [N. cruentatus, Berlin), ils sont nettement au nombre de huit. (1) Sya. NoMius, Mulsant, Hist. nat. Col. Sécurip. p. 213. — Novius, Fair- maire^ Gênera Col. Europ. IV, p. 287; Redtenbacher, Faun. Austr. 2» éd. p. 970. SCYMNITES. 213 SCYMNUS. KuGELANN, Scheider's Magaz. V, p. S4S (1). Tête médiocre, engagée dans le prothorax au-delà du bord posté- rieur des yeux; épistome non soudé aux joues, échancré en arc de cercle à son bord antérieur; labre court, tronqué, rétréci d'arrière en avant sur ses côtés; mandibules robustes, à pointe bifide, munies vers la base d'une dent aiguë ; mâchoires à lobes subégaux, ciliés au sommet, à palpes de 4 articles, 1 très-petit, 2 et 3 obconiques, beau- coup plus larges, 4 allongé, subquadrangulaire, tronqué arrondi à son sommet, non sécuriforme ; lèvre inférieure à menton trapézoïdal, languette courte, tronquée en avant, à palpes très-grêles, à dernier article aciculé. — Yeux assez grands, entiers et droits à leur bord interne. — Antennes grêles et courtes, n'atteignant pas le milieu des côtés du pronotum, formées de 11 articles, les trois derniers renflés et formant une massue ovoïde, obtuse au bout; parfois paraissant for- mées de 10 articles seulement, les deux premiers étant plus ou moins confondus. — Pronotum transversal, à peu près aussi large que les élytres, bord antérieur subémarginô, sinué de chaque côté derrière les yeux; bords latéraux faiblement convexes, un peu convergents en avant; bord postérieur arqué, tronqué ou subarrondi vis-à-vis de l'é- cusson, sinué de chaque côté; angles postérieurs presque droits et mousses; écusson petit, triangulaire. — Elytres brièvement ovalaires, médiùcremient convexes, submarginées; épipleures médiocres, regar- dant directement en bas, à fossettes nulles ou peu marquées. — Pro- sternum étroit, subcanaliculé longitudiiialement; mésosternum grand, large, subsinué en avant. — Abdomen formé en dessous de 5 arceaux. — Plaques abdominales variables, limitées ou non par un arc irrégu- lier, occupant une longueur plus ou moins considérable du premier ar- ceau. — Pattes courtes, tibias subcomprimés, subarqués au bord ex- terne, déprimés ou sillonnés; crochets des tarses longuement appen- diculés. A l'exemple de M. L. Fairmaire, nous avons réuni aux Scymnus le genre Cœi-Opterus de M. Mulsant; la présence de fossettes épipleu- rales un peu plus profondes ne suffit pas à la distinction de ce genre; d'autant plus que chez certaines espèces de Scymnus, il est facile de constater la présence de fossettes aux épipleures, non-seu- lement pour les pattes postérieures, mais également pour celles de la paire moyenne. (1) Syn. CocciNELLA, Geoffroy, Fabricins, Rossi, Gylleuhall, Uliger, etc., etc. — Scymnus, Herbst, Nalurs. VII, p. 340; Redtenbdcher, Gertn. Zeits. V, p. 122; Fauu. Austr. 2" éd. p. 970; Mulsanl, Hist. nat. Col. Sécurip. p. 219; Species, p. 950; Fairmaire, Gen. Col. Europ. IV, p. 288. — Coelopterds, Mulsant, Opusc. entom. H, p. 89. 214 COCCINELIIDES. En outre, M. Mulsant a partagé son genre Scymnus en six groupes, auxquels il a attribué les noms génériques de Diomus, Zilus, Nephus, Scymnus, Sidis, Pallus; ils sont basés sur l'état des plaques abdomi- nales qui sont complètes ou incomplètes, qui occupent des espaces diiférents sur la longueur du premier arceau de l'abdomen; ce sont de bonnes divisions à établir dans un genre assez nombreux, mais rien de plus. Nous avons soumis au microscope les antennes du Scymnus analis Fabr. et nous les avons trouvées formées de ii articles; cependant, il n'est pas impossible que la distinction des deux premières pièces soit difficile dans certains cas; leurs rapports, dans l'espèce que nous avons examinée, sont très-intimes et la suture peut être parfois effacée. Le nombre des espèces dépasse actuellement la centaine ; toutes les contrées du globle possèdent des représentants plus ou moins nombreux, mais c'est seulement dans ces derniers temps que les en- tomologistes ont fait connaître plusieurs espèces de l'Océanie et de la Nouvelle-Hollande. Jusqu'à maintenant, l'Europe, comme la mieux explorée, parait la contrée la plus riche en types divers ; vient en- suite l'Amérique du Nord, la Cafrerie, les Indes orientales (1). CLANIS. MuLSAKT, Species Col. Trim. Sécurip. p. 999 (2). Repli des élytres non creusé de fossettes. — Antennes de 41 articles, prolongées au moins jusqu'à la moitié des côtés du prothorax; à massue ovoïde. — Epistome échancré presque en cercle vers la base (le ses côtés, pour l'insertion des antennes. — Corps hémisphérique. — Plaques abdominales incomplètes, en arc atteignant vers son quart externe le bord postérieur de l'arceau, avec lequel elles se confondent ensuite jusqu'au bord latéral. Ce genre est très-voisin des Scymnus, et ne s'en distingue guère que par l'échancrure en arc de cercle des côtés de l'épistome, échan- crure destinée à recevoir l'insertion des antennes. Il ne renferme qu'une seule espèce rapportée des Indes orientales, déjà connue de Fabricius et décrite par lui sous le nom de Coccinella pubescens. Nous n'avons pu l'étudier en nature. (1) Motschulsky, Etudes Entom. VU, p. 117, décrit onze espèces de Ceylan et des Indes orientales. Boheman, Freg. Eug. Resa^ p. 203, fait connaître treize Scymnus de Cali- fornie, de Rio-Janeiro, de Manille^ de Malacca, de Sydney, etc. Walker (Ann. of Nat. Hist. 3^ S, t. IV, p. 174); Brisout de Barneville, dans le Catalogue de Grenier, ont décrit plusieurs espèces nouvelles. (2) Syn. Coccinella, Fabricius, Syst. El. I, p. 357, 5; Schônherr, Syn. Insect. Il, p. 203. SCYMNITES. 215 HAZIS. MoiSANT, Species Col. Trim. Sécur. p. 1001. Antennes longues, atteignant au moins les angles postérieurs du pro- notum, de H articles distincts, les trois derniers formant une massue dentelée, tronquée au bout. — Yeux obliques, grossement granulés, échancrés vers le milieu de leur côté interne, par les joues transver- salement dirigées. — Pronotum faiblement échancré à son bord an- térieur, à sinuosités postoculaires peu marquées. — Plaques abdo- minales complètes, prolongées presque jusqu'à l'extrémité de l'arceau. — Crochets des tarses appendiculés. Ce type que nous n'avons pu étudier en nature, offre les affinités les plus intimes avec les Rhizoeius; néanmoins, il s'en distingue par les yeux qui sont arrondis et échancrés vers le milieu de leur côté interne. Il ne renferme qu'une seule espèce, décrite par M. Mulsant sous le nom de HazisMenouxi; c'est une CoccinoUide de 4 1/2 millimètres de longueur, pubescente, d'un brun noir et ornée de deux bordures d'un rouge carminé, l'une suturale, l'autre marginale. Elle a été décou- verte au Brésil, et rappelle, dans le Nouveau-Monde, les Rhizobius de l'Ancien. PLATYOMUS. McLSANT, Opusc. entomol. III, p. 1S7. Tôte médiocre, engagée dans le prothorax jusque vers le milieu des yeux ; épistome subflexueux à son bord libre, coupé obliquement à l'endroit des joues; labre peu saillant, subémarginé; dernier article des palpes maxillaires largement sécuriforme. — Yeux assez convexes, indistinctement sinués au bord interne. — Antennes à insertion décou- verte, atteignant le milieu des côtés du pronotum, de H articles, les trois derniers renflés en massue obtriangulaire. — Pronotum trans- versal, un peu moins large que les élytres, à bord antérieur sub- échancré, faiblement sinué de chaque côté, bords latéraux un peu convexes, arrondis et convergents en avant ; bord postérieur arqué, tronqué dans son miheu et subsinué de chaque côté; écusson en triangle équilatéral. — Elytres très-brièvement ovalaires, élargies à partir des épaules jusqu'au tiers de leur longueur, arrondies en ar- rière; épipleures assez larges, rétrécies en arrière, dépourvues de fossettes, faiblement impressionnées vis-à-vis des pattes moyennes et postérieures. — Prosternum relevé sur la ligne médiane, la partie relevée offrant une dépression large en arrière, graduellement ré- trécie et se terminant en avant par une saiUie aiguë au bord anté- rieur; mésosternum assez large, caréné longitudinalement sur la ligne médiane, oiTrant eu avant une petite cavité en losange transvei-sal. !216 COCCINELLIDES. — Abdomen formé en dessous de six arceaux. — Plaques abdomi- nales complètes, non prolongées jusqu'au l)ord externe, limitées par un arc régulier, n'occupant que les trois cinquièmes de la longueur de l'arceau. — Pattes médiocres, tibias grêles, subsillonnés en dehors; crochets des tarses appendiculés. Nous avons tracé ces caractères d'après un type que nous devons à l'obligeance de notre ami Crotch et déterminé comme le Platyomus Uvidigaster de M. Mulsant; nous avons vérifié l'exactitude de la des- cription. Nous faisons cette remarque, parce que les caractères énon- cés diifèrent à certains égards de ceux assignés à ce genre par l'au- teur des Opuscules, notamment pour les antennes que nous avons données comme formées de U articles, et pour les yeux dont la gra- nulation nous a paru normale. Cette réserve faite, le genre est très-remarquable par la structure du prosternum et du mésosternum. C'est le seul type où nous ayons trouvé ce dernier caréné longitudinalement. Les plaques abdominales sont également remarquables par leur peu de développement. Deux espèces, originaires de l'Australie, ont été décrites par M. Mul- sant. RHIZOBIUS. Stephens, Illustr. of Brit. Ent. p. 373 (1). Tête subarrondie, engagée dans le profhorax jusqu'au milieu des yeux; épistome droit en avant; labre arrondi, Irès-légôrement émar- giné; dernier article des palpes maxillaires sécuriforme. — Yeux ar- rondis, subentiers, assez grossement granulés. — Antennes insérées à découvert au côté interne des yeux, atteignant presqu'à la base du pronotum, formées de 11 articles, les trois derniers dilatés, formant une massue obconique, subdentée en dedans, le dernier anguleux. — Pronotum transversal, un peu moins large que les élytres, bord an- térieur très-faiblement émarginé en arc de cercle, non sinué de cha- que côté; bords latéraux subarrondis, convergents en avant; bord postérieur arqué, subsinué de chaque côté; angles antérieurs obtus, non saillants, les postérieurs presque droits; écusson très-petit, trian- gulaire. — Elytres ovalaires, ayant leur plus grande largeur au mi- lieu, à surface peu convexe et confusément ponctuée; épipleures étroi- tes, planes, regardant en bas, sans fossettes. — Prosternum subélargi en arrière des hanches, tronqué à la base; mésosternum subsinué en avant. — Abdomen formé eu dessous de 5 arceaux. — Plaques abdominales complètes, n'atteignant pas le bord externe, limitées par (1) Syn. NiTiDULA, Fabricius, Herbst, Rossi. — Dermestes, Stephens. — Strongylus. Sclioiiherr. — Anthribus, Olivier. — Coccinella, Panzer, llliger, Latreille. — NuKDiNA,Dejean, Redtenbacher. — Rhizobius^ Redtenbacher, Faim. Auslr. 2" éd. p. 97i; Wiilsant, Hist. nat. Col Sécurip. p. 261 ; Species, p. 1002; Fairmaire, Gênera Col. Europ. lY, p. 289. CRANOPHORITES. 217 en arc presque régulier, occupant les trois cinquièmes de la longueur du premier arceau. — Pattes médiocres; tibias grêles, non sillonnés en dehors; tarses à crochets appendiculés. . Les mâles, au moins dans les espèces européennes, se reconnais- sent à la présence d'un sixième arceau ventral à l'abdomen et à la plus grande longueur de l'appendice des crochets des tarses. Les Rhizobius sont de petites Coccineliides, de 3 à 4 millimètres de longueur, rarement davantage. Sur les H espèces connues, 6 ha- bitent la Nouvelle-Hollande et les îles voisines; 2 ont été découvertes au Cap, 1 à l'île Madère (1) ; les deux dernières vivent en Europe. Comme on a pu le voir dans la synonymie, la place de ce genre a été controversée et très-diversement interprétée par les premiers En- tomologistes; aujourd'hui on est généralement d'accord à ce sujet. Quoique voisin des Scymnus, ce genre s'en distingue facilement par la longueur des antennes, la forme et la composition des yeux; la gracilité des tibias, par le peu de développement des plaques abdo- minales. M. Mulsant a partagé les espèces en trois groupes, qu'il a désignés sous les noms de genre Axius, Rodatus, Rhizobius, et ce d'après la forme des antennes, ou les angles postérieurs du pronotum. Les dif- férences de ces types sont peu sensibles en réalité et suffisantes pour caractériser des groupes spécifiques. Groupe VIII. Granophorîtes. Corps brièvement ovalaire, pubescent. — Tête entièrement cachée par le prolongement du pronotum. — Antennes de H articles. — Pronotum à bords latéraux et antérieurs confondus sous une même courbure en demi-cercle. — Elytres à épipleures planes, non creu- sées de fossettes. — Abdomen formé en dessous de 5 arceaux ; plaques abdominales parfois difficiles à reconnaître. — Pattes à crochets sim- ples ou bifides. Au premier abord, ce type semble étranger à la Famille des Cocci- neliides par suite de la dilatation antérieure du pronotum ; cependant, à part cette particularité, qui n'influe en rien sur le reste de l'orga- nisme, il présente des affinités étroites avec le groupe des Scymnites. Deux genres seulement sont connus jusqu'à ce jour, l'un habite la Colombie, l'autre, un point à peu près diamétralement opposé, l'Afri- que australe. Us se distinguent l'un de l'autre de la manière suivante : A. Crochets bifides; massue des autennes de 5 articles graduellement renflés. Oryssomus. A'. Crochets simples ; massue des antennes ovoïde, de 3 à 4 articles. Cranophorus. (1) Woliaston, Cat. of Col. Ins. of Madeira, p. 137. 218 COCCINELLIDES, ORYSSOMUS. Reiche, MutSANT, Species Col. Trim. Sécurip. p. 939. Tête petite, invisible d'en liaut, entièrement cachée par le prono- tum; labre très-légèrement échancré à son bord antérieur; palpes maxillaires très-robustes, le dernier article très-dé veloppé, sécuri- forme; palpes labiaux très-grêles, filiformes. — Yeux recouverts, visibles partiellement en dessous. — Antennes assez courtes, de H articles, les cinq derniers progressivement dilatés en une massue ser- rée, obconique, tronquée au bout, comprimée et moins large que le dernier article des palpes maxillaires. — Pronotum un peu trans- versal, plus étroit que les élytres, à bords latéraux et antérieur con- fondus sous une même courbure, avancée et cachant la tête, bord postérieur convexe-arrondi au milieu, subsinueux de chaque côté; surface peu convexe; écusson médiocre, en triangle. — Elytres briè- vement ovalaires, peu convexes, étroitement marginées, épipleures peu larges, planes, regardant directement en bas. — Prosternum étroit, peu convexe; mésosternum droit à son bord antérieur. — Abdomen formé en dessous de 5 arceaux, le dernier du double plus long que le précédent. — Plaques abdominales limitées par un arc régulier et entier, occupant les deux tiers de la longueur du premier arceau. — Pattes faibles; tibias subcomprimés, à bord exterhe droit; tarses à crochets bifides, la division interne courte et médiane. Une seule espèce de ce genre remarquable est connue, elle habite la Colombie. C'est un petit insecte noir marqué de rouge au prono- tum et à l'extrémité des élytres, peu convexe et mesurant 3 à 4 mill. de longueur. CRANOPHORUS. MoLSANT, Species Col. Trim. Sécurip. p. 940. Tête petite, tout-à-fait invisible d'en haut; labre faiblement ar- rondi en avant ; dernier article des palpes maxillaires un peu plus long que large, obliquement tronqué au bout. — Yeux difficiles à voir et seulement en dessous. — Antennes assez longues, terminées par une faible massue ovoïde-allongée, formée de 3 ou 4 articles, cylin- driques, non comprimés. — Pronotum un peu moins large que les élytres, en demi-cercle assez régulier, bords antérieur et latéraux confondus sous une même courbure, bord postérieur faiblement arqué et convexe en arrière; angles postérieurs droits, les antérieurs nuls; écusson en triangle. — Elytres ovalaires, leur jdus grande largeur au milieu, peu convexes, étroitement marginées; épipleures médiocres, planes, regardant directement en bas, offrant une légère dépression vis-à-vis des cuisses postérieures et effacées un peu au- delà. — Prosternum un peu relevé sur la ligne médiane, subdé- COCCIDULITES. 219 primé et sillonné de chaque côté; raésosternum très-court, subsinueux en avant. — Abdomen formé en dessous de b arceaux. — Plaques ab- dominales limitées par un arc régulier, occupant à peine la moitié de la longueur de l'arceau. — Pattes faibles ; tibias subarqués au bord externe, tarses à crochets simples. Les caractères distinctifs de ce genre et du précédent sont nom- breux : la forme générale est plus allongée, plus ovalaire; le prono- tum est moins largement dilaté en avant; les antennes sont cylin- droïdes et terminées par une faible massue fusiforme ; les crochets des tarses sonl simples, etc. Les espèces, au nombre de 3 seulement, sont propres à l'Afrique australe. A propos de deux d'entre elles, M. Mulsant fait observer qu'il n'a pas vu les plaques abdominales ; on doit en conclure qu'elles sont visibles dans la 3" espèce, le C. A-notatus. Nous avons pu étudier cette forme et nous avons recherché les plaques; on pourrait, avec juste raison, douter de leur existence; l'arc régulier que porte le pre- mier arceau ventral, n'est peut-être que le bord marginé de l'échan- crure qui donne passage aux hanches postérieures. Si ce type appar- tient à la Famille des Coccinellides, c'est une forme très-aberrante. Groupe IX. Cocoidulîtes. Corps oblong, peu convexe, pubescent. — Epistome entier. — An- tennes insérées à l'angle antero-interne des yeux, de H articles, at- teignant aux angles postérieurs du pronotum, à massue allongée, de 3 articles. — Pronotum rétréci en arrière, moins large que les élytres. — Celles-ci à côtés parallèles sur leurs deux tiers antérieurs, à sur- face peu convexe, ponctuée et ornée de quelques séries de gros points; épipleures dépourvues de fossettes. — Crochets des tarses bifides. Cette division ne renferme qu'un seul genre ; les deux espèces con- nues, qui appartiennent à la Faune européenne, ne ressemblent, au premier abord, en aucune façon au type des Coccinellides, elles rap- pellent plutôt les Cryptophagides ou les Nitidulaires ; cependant elles rentrent sans aucun doute, dans la Famille actuelle. Un seul genre : Coccidula. COCCIDULA. KcGBLANN, Illiger's Kàf. Preuss. p. 421 (1). Tète petite, triangulaire, engagée dans le prothorax un peu au-del;\ (1) Chrysomela, Herbst, Fabricius. — Nitidula, Fabricius. — Anthribus, Olivier. — Strongylus, Herbsl. — Coccineixa, Illiger, Latreille, Duméril. — Cacidula, Curtis, Brit. Entom. 3, pi. 144. — Coccidcla, Dejean, Catal. 3* éd. 220 COCCCNELLIDES. seulement du bord postérieur des yeux ; épistome tronqué ; labre ar- rondi eu avant; dernier article des palpes maxillaires médiocre, sécu- riforme. — Yeux subarrondis, assez convexes, grossement granulés. — Antennes grêles et longues, dépassant la base du pronotum, de H articles, 1 dilaté, subarrondi en avant, les trois derniers épaissis, for- mant une massue obconique, peu serrée, subdentée en dedans, tron- quée au sommet. — Pronotum transversal, légèrement rétréci vers la base, un peu plus étroit que les élytres, à bord antérieur à peine dis- tinctement émarginé, bords latéraux dilatés-arrondis en avant, bord postérieur faiblement arqué, subsinué de chaque côté; angles anté- rieurs très-obtus, les postérieurs droits, asses pointus; écusson petit, triangulaire, plus large que long. — Elytres oblongues, subélargies, jusqu'aux deux tiers postérieurs, arrondies à l'extrémité; surface peu convexe, fortement ponctuée, ornée, en outre, de quelques séries de gros points ; épipleures planes, obliques en dehors, sans trace de fos- settes. — Prosternum relevé et aplati sur la ligne médiane, tronqué à la base; mésosternum offrant en avant une profonde fossette trans- versale. — Abdomen formé en dessous de 6 arceaux. — Plaques ab- dominales complètes, limitées par un arc régulier, n'atteignant pas le bord externe ni la moitié de la longueur du premier arceau. — Pattes assez longues, l'extrémité des cuisses dépassant le contour extérieur; tibias grêles; crochets des tarses bifides. Le corps de ces petites Coccinellides est oblong-ovalaire, peu con- vexe, orné d'une pubescence assez rare. Le faciès n'est plus celui des autres types de la famille, il rappelle plutôt celui des Nitidulaires ou des Cryptophagides ; aussi les premiers Entomologistes ont placé tan- tôt dans un genre, tantôt dans un autre, les espèces européennes connues. Les affinités de ce genre ont été mises en lumière par Ku- gelann, mais il n'en résulte pas moins que les Coccidula, malgré leur organisation, constituent des formes de transition. La ponctuation des élytres est spéciale à ce genre ; au milieu de points nombreux, il n'est pas difficile d'observer des séries ponctuées, surtout vers la suture ; rien d'analogue n'a été signalé dans le reste de la famille; cela ne suffirait pas pour former de ce genre un groupe à part, si d'autres caractères résultant de la forme exceptionnelle du pronotum, de l'écusson, etc., n'en faisaient un type bien distinct. On ne connaît que les deux espèces européennes; elles se rencon- trent sur les végétaux qui croissent au bord des eaux et font la chasse aux pucerons qui cohabitent avec elles. p. 462 ; Redtenbacher, Germ. Zeits. V, p. 12S; Faim. Aiistr. 2* éd. p. 974; Fairmaire, Gêner. Col. Europ. IV, p. 290; Mulsant, Hist. nat. Col. Sécurip. p. 267; Specles, p. 1007. CHNOODITES. 221 Groupe X. Ghnoodites. Corps subhémisphérique ou brièvement ovalaire, pubescent. — Epistome plus ou moins profondément échancré. — Antennes courtes ou longues, formées de 11 articles, rarement moins, terminées par une massue obconique ou fusiforme. — Elytres médiocrement convexes, à angle humerai plus ou moins prononcé ; épipleures dépourvues de fossettes profondes et bien limitées. — Pattes médiocres, subcompri- mées, tibias simples, crochets des tarses bifides ou appendiculés. Nous avons détaché de ce groupe les genres Azta et Exoplectra qui ont des fossettes profondes creusées dans les épipleures des ely- tres; ces fossettes manquent tout-à-fait dans le groupe actuel ou ne sont indiquées que par des dépressions obsolètes; pour le reste, à part quelques particularités d'une valeur secondaire, l'organisation est la même ; ce sont des Hypéraspites pubescentes, chez lesquelles font défaut les fossettes qui caractérisent les premières. Envisagées de la sorte, les Ghnoodites forment le passage des groupes précédents à celui qui suit immédiatement. Le caractère principal du groupe actuel réside dans la forme de l'épistome qui est toujours plus ou moins distinctement échancré en arc de cercle ; cette partie avancée de la tète est ordinairement assez développée dans le sens transversal, et si son bord antérieur n'était émarginé, il pourrait recouvrir une grande partie du labre; souvent même, par la dilatation de ses angles latéraux, il voile plus ou moins les côtés de la lèvre supérieure. Tous les types connus jusqu'à ce jour habitent la Colombie, le Brésil et le Chili; il n'y a d'exception que pour deux espèces du genre AuLis qui ont été découvertes dans la Cafrerie et le type du genre Hypoceras qui est australien. Les six genres se distinguent comme suit : A. Labre aussi long que large. ' Hypoceras. A'. — transversal. B. Antennes insérées au côté antéro-in terne des yeux, sépa- rées de leur pourtour par des joues longitudinales. Ladoria. B'. Antennes insérées très-près des yeux, à leur angle an- téro-interne. G. Pronotura simplement sinué au bord antérieur. Dioria. C. — échancré au bord antérieur. D. Echancrure antérieure du pronotum droite dans son fond. Chnoodes. D'. — antérieure du pronotum arquée dans son fond et sinuée de chaque côté. E. Pronotum orné en dessous de ses angles antérieurs d'une fossette. Aulis. E'. — orné en dessous d'une rainure parallèle au bord latéral. Siola. 222 COCCINELLIDES. CHNOODES. Chbvrolat, Dej. Catal. 3* éd. p. 461 (1). Tête petite, obtuse, engagée dans le prothorax au-delà du milieu des yeux; épistome distinctement émarginé, ses angles latéraux sub- dilatés, arrondis; labre tronqué en avant. — Yeux étroitement échan- crés au bord interne, — Antennes courtes, mesurant à peine la largeur du front, à \ article semi-circulairement dilaté en avant, massue ob- conique, serrée, tronquée. — Pronotum transversal, plus étroit que les élytres, à bord antérieur échancré, bords latéraux droits, arrondis et rétrécis en avant, le postérieur simple, arqué ; écusson en triangle équilatéral. — Elytres semi-globuleuses, à peine marginées; épipleures médiocres, un peu obliques en dedans, dépourvues de fossettes. — Prosternum étroit; mésosternum droit en avant. — Abdomen formé en dessous de 5 arceaux avec des vestiges d'un sixième. — Plaques abdominales limitées par un arc presque entier, régulier, contigu au bord postérieur de l'arceau. — Pattes médiocres; tibias faiblement comprimés, à bord externe arqué, non denté, les postérieurs «ubsil- lonnés en dehors; crochets des tarses bifides. Dans ce genre, les antennes sont insérées à l'angle antero-interne de la partie des yeux que l'on aperçoit en regardant l'insecte en dessus. Du reste, ce type se distingue très-facilement de Exoplectra et des AzTA par la structure des tibias, par l'absence de fossettes aux épipleures. Le Brésil et la Colombie se partagent les 15 espèces connues; l'une d'entre elles se retrouve dans ces deux contrées. LADORIA. MoLSANT, Species Col. Trim. Sécurip. p. 928. Tête assez large, engagée seulement dans le prothorax jusqu'au bord postérieur des yeux; épistome court, faiblement émarginé; labre également court, assez dilaté transversalement. — Yeux ovalaires, peu convexes, entiers. — Antennes insérées au côté interne des yeux, en deçà de l'angle antero-interne, séparées de leur bord interne par des joues longitudinales, atteignant à peu près le milieu des bords latéraux du pronottun, 1 article renflé, convexe en avant, à massue obconique, arrondie et obtuse au bout. — Pconotum un peu plus étroit que les élytres, à bord antérieur échancré et sinué de chaque côté derrière les yeux, bords latéraux convexes, bord postérieur ar- qué, tronqué au-devant de l'écusson; celui-ci assez grand, en triangle (1) Chevrolat, Dict. Hist. Nat. D'Orbigny, III, p. 612; Mulsant, Species, p. 908. CHNOODITES. 223 équilatéral. — Elytres semi-globuleuses, convexes sur le disque, non marginées, épipleures assez larges, obliques, creusées de dépressions obsolètes. — Prosternum médiocre, non creusé de fossettes sous les angles antérieurs. — Abdomen formé en dessous de cinq arceaux. — Plaques abdominales limitées par un arc régulier, occupant toute la longueur du premier arceau. — Pattes assez robustes, comprimées; tibias légèrement arqués au bord externe, coupés obliquement à l'ex- trémité; crochets des tarses bifides. Dans le groupe actuel, ce genre se distingue assez facilement par l'absence de fossettes sous les angles du pronotum, par l'insertion des antennes au bord interne des yeux, par ses tibias simples exté- rieurement. Il ne renferme qu'une seule espèce, originaire du Brésil. AULIS. MoLSANT, Species Col. Trîm. Sécurip. p. 933. Tête large, engagée dans le prothorax jusqu'au milieu des yeux; épistome développé, émarginé à son bord antérieur, dilaté-arrondi sur ses côtés, labre court, tronqué. — Yeux ovalaires, peu convexes, entiers. — Antennes insérées tout contre l'angle antero-interne des yeux, atteignant à peine le milieu des côtés du pronotum, à 1 article dilaté en avant en demi-cercle ou davantage, massue assez forte, tron- quée-arrondie au bout. — Pronotum un peu plus étroit que les ély- tres, à bord antérieur échancré, non sinué derrière les yeux, bords latéraux droits vers la base, arrondis et dilatés eu avant aux angles antérieurs, bord postérieur arqué, tronqué au milieu; écusson en triangle équilatéral. — Elytres ovalaires, arrondies au bout, assez convexes, étroitement marginées ; épipleures étroites, planes, dépour- vues de fossettes. — Prosternum étroit entre les hanches, creusé de fossettes sous les angles antérieurs. — Abdomen formé en dessous de 5 arceaux. — Plaques abdominales limitées par un arc régulier, oc- cupant les trois quarts et parfois toute la longueur du premier arceau. — Pattes assez robustes, subcomprimées ; tibias simples au bord ex- terne; crochets des tarses bifides, la division interne très-courte et basilaire. M. Mulsant a partagé en deux groupes, sous les noms génériques d'AuLis et de Sidonis, les huit espèces de ce type; les différences sont peu sensibles : dans les unes, la division interne des crochets des tarses est basilaire ; dans les autres, elle est submédiane. Le genre se distingue par l'insertion des antennes à l'angle antero-interne des yeiix, à réchaucrure assez profonde du bord antérieur du pronotum et par la présence d'une fossette sous les angles antérieurs de cet ar- ceau thoracique. Des huit espèces décrites, 3 appartiennent à la Cafrerie, 2 aux In- des orientales, 1 à la Colombie, les dernières au Brésil. 224 COCCINELIIDES. DIORIA. MuLSANT, Species Col. Trim. Sécur. p. 936. Tête courte, très-obtuse en avant, engagée dans le prothorax pres- que jusqu'au bord antérieur des yeux; épistome sinueux-échancré à son bord libre, ses angles latéraux dilatés-arrondis et divergents; la- bre tronqué. — Yeux échancrés au bord interne, à facettes assez gros- ses. — Antennes insérées à l'angle antero-interne des yeux, atteignant environ la moitié des bords latéraux du pronotum, à 1 article très- grand, subquadrangulaire, déprimé, massue obconique, grande, de 3 articles, dilatés en dedans, le dernier en carré transversal. — Prono- tum plus étroit que les élytres, bord antérieur faiblement échancré en arc de cercle, bords latéraux droits vers la base, arrondis et con- vergents en avant, bord postérieur faiblement arqué; écusson en triangle équilatéral. — Elytres brièvement ovaiaires, convexes, mar- ginées, épipleures assez larges, un peu concaves et regardant direc- tement en bas. — Prosternum étroit, mésosternum droit en avant. — Abdomen formé en dessous de 5 arceaux, la dernier aussi long que les deux précédents réunis. — Plaques abdominales limitées par un arc entier et régulier, occupant les quatre cinquièmes de la longueur de l'arceau. — Pattes médiocres, tibias subcomprimés, à bord externe relevé en saillie obtuse vers leur base, sillonné de ce point jusqu'à l'extrémité ; crochets des tarses bifides, la division interne plus courte et submédiane. Dans la Dioria sordida, que nous avons sous les yeux, on observe à la partie inférieure du pronotum, non-seulement une fossette sous les angles antérieurs, mais encore une rainure parallèle au bord la- téral et prolongée jusqu'au milieu du côté de ce segment thoracique. La présence de cette rainure caractérise, d'après M. Mulsant, le genre SiOLA ; comme elle existe au moins dans l'un des deux types du genre DioiiiA, ce caractère perd sa valeur; pour établir la distinction, il faudra recourir à l'échancrure antérieure du pronotum et à la struc- ture des tibias. Les deux espèces habitent le Brésil et le Chili, SIOLA. Mulsant, Species Col. Trim. Sécurip. p. 931. * Prothorax creusé sous son repli d'une rainure étroite, parallèle au bord externe, prolongée jusqu'à la moitié de la longueur. — Yeux échancrés par des joues transversales, qui semblent les border à leur partie antéro-interne. — Prolhorax très-échancré; arrondi aux angles antérieurs; à bords latéraux en ligne droite et subparallèles sur leurs deux tiers postérieurs ; peu ou point émoussé aux angles de derrière; CHNOODITES. 225 en augle très-ouvert et faiblement dirigé en arrière h la base. — Ely- tres notablement plus larges en devant que le prothorax; en ligne droite à la base jusqu'après le culus; subarrondies aux épaules, en ogive postérieurement; relevées en tranche étroite. — Pieds assez grêles; jambes non anguleuses, — Ongles offrant chacun de leurs crochets bifides. Dans une espèce du genre Dioria, il n'y a non plus qu'une rainure sous les bords latéraux du pronotum comme dans le genre actuel ; néanmoins la différence entre les deux types peut s'établir par l'ins- pection du bord antérieur du pronotum, qui est fortement échancré dans les Siola et simplement émarglné dans les Dioria. Ce sont, du reste, des genres extrêmement voisins. Nous n'avons pu étudier en nature le type actuel; la diagnose ci- dessus est empruntée au Species do M. Mulsant, qui a fait connaître deux espèces, originaires l'une et l'autre de la Colombie. HYPOCERAS. Tête courte, large, engagée dans le prothorax jusque vers le milieu des yeux, terminée en avant par un petit museau arrondi au bout et comme rétréci à sa base; épistome peu avancé, faiblement échancré en arc de cercle à son bord libre ; labre aussi long que large, rétréci à la base, subdiiaté sur les côtés, arrondi en avant. — Mandibules assez longues, saillantes sur les côtés du labre, terminées en pointe aiguë. — Palpes maxillaires terminés par un grand article sécuri- forme. — Yeux très-gros, convexes, médiocrement granulés, à bord interne droit, oblique en dedans et rapproché en avant de celui du côté opposé, à bord antérieur faiblement sinué. — Antennes insérées en dessous des yeux, à peu près vers le milieu de leur bord anté- rieur; formées de huit articles, i très-gros, 2-4 obconiques, 5 un peu plus large, 6-8 formant une petite massue cylindroïde et fusiforme. — Pronolum fortement transversal, plus étroit que les élytres, à bord antérieur profondément échancré, le fond de l'échancrure droit ou peu s'en faut, bords latéraux subconvexes, mesurant la moitié de la longueur médiane, bord postérieur très-arqué, ses angles effacés, arrondi au-devant de l'écusson, subsinué de chaque côté ; écusson médiocre, triangulaire. — Elytres semi-globuleuses, médiocrement convexes, à bords latéraux dilatés, obliques, non relevés en gouttière; épipleures larges, subconcaves, regardant obliquement en dedans, présentant des traces à peine sensibles de fossettes. ~ Prosteruum médiocre; mésosternum subsinué en avant. — Abdomen formé de six arceaux en dessous. — Plaques abdominales limitées en dedans par un arc régulier, rapidement confondu avec le bord postérieur de l'arceau. — Pattes assez grêles; tibias simples; tarses à crochets ap- pendiculés. Coléoptères. Tome XII. 15 aab COCCINELLIDES. Le type de ce genre est une pelite Coccinellide originaire de l'Aus- tralie; 11 est remarquable entre tous par l'insertion des antennes, qui a lieu vers le milieu du bord antérieur des yeux; cette position est lout-à-fait exceptionnelle dans la famille actuelle, et résulte, selon toute apparence, du prolongement de l'angle antéro-interne des yeux; ces organes sont, en effet, très-développés, leur granulation est assez forte, moins cependant que chez les Rhizobius; leur bord interne est droit, mais non parallèle à celui du côté opposé, au contraire, les deux bords semblent converger en avant; le bord inférieur forme à peu de chose près un angle droit avec le bord interne; il est droit et son milieu correspond à peu près à la cavité articulaire des antennes, qui est creusée en dessous. L'épistome est légèrement échancré en arc de cercle à son bord libre. Le labre est non moins remarquable; à peu de chose près, il est aussi long que large, sa base est manifestement rétrécie, ses bords latéraux dilatés à l'union du tiers antérieur avec les deux autres tiers, et de là rétrécis en avant; à son bord libre, le labre est faiblement arrondi, sa surface est convexe. Il résulte de cette structure, que la tète parait terminée en avant par un petit museau cunéiforme et lé- gèrement étranglé à sa base. Les antennes, à la loupe simple, nous ont paru formées de 8 ar- ticles; l'une d'elles, que nous avions détachée pour la soumettre au microscope, s'est égarée sur le porte-objet. En tous cas, ces organes sont moins longs que le front n'est large au bord postérieur des yeux; ils sont terminés par une petite massue cyliudroïdo et lusiforme. Le pronotum, les élylres, les pattes ne nous ont offert aucune par- ticularité qui mérite d'être étudiée spécialement. La pubescence des parties supérieures est assez longue et médiocrement serrée. Nous rapportons ce genre au groupe des Chnooditts, parce que son épistome est échancré ; néanmoins, il ressemble plutôt pour la forme générale et les contours au genre Pentilia. Des caractères aussi tranchés n'auraient pu échapper à l'observa- tion de M. Mulsant, aussi nous ne formons aucun doute que ce type ne soit inédit. Quant à l'espèce, c'est une jolie petite Coccinelhde, que nous dédions avec plaisir à ce savant illustre qui a si bien étudié la famille actuelle (1). Groupe XI. Hypéraspites. Corps subarrondi ou semi-globuleux, souvent tronqué et obtus en arrière, glabre. — Epistome médiocrement développé, distinct des (1) Hypoccras Muisanli. — Scmi-slobos;i. subpilosa, Havo-l'crrugiiiea; pro- lliorace iiasi, antc. sculelluiu, iiii^iicaiilo ; clytris viiiilibus, niliiiis, laie lliivo- liiaièjiualis; pccloïc picco.— Lonj;. o mill. Kockiui;liain-i5ay (Australie orient.). HYPÉRASPITES. 287 joues, ne cachant pas les cavités antennaires. — Antennes de 41 ar- ticles, à peine aussi longues que la largeur du front, à massue fusi- forme. — Yeux ovales, peu ou point saillants, entiers ou légèrement échancrés. — Elytres subarrondies, plus ou moins convexes, parfois obtusément tronquées au bout, à repli étroit et creusé de fossettes profondes. — Abdomen formé en dessous de 5, de 6 ou de 7 arceaux. — Pattes courtes, à crochets simples ou appendiculés. Les épipleures des élytres avec leurs fossettes profondes caracté- risent les Hypéraspites, comme la forme de l'épistome permet de re- connaître les Chilocorites. Ce caractère des épipleures n'est pas accidentel, il est lié à un ensemble organique qui mérite l'attention. Ainsi, si les élytres se sont creusées pour loger les genoux des pattes moyennes et posté- rieures, c'est pour permettre à l'insecte une contraction plus com- plète : en effet, nous voyons coïncider avec cette structure, des plaques abdominales et pectorales mieux dessinées et plus ou moins concaves; des cuisses et des tibias plus courts et creusés de sillons oii se logent les tibias ou les tarses; enfin, en analysant telle ou telle espèce, on reconnaît aisément que toutes les parties sont intimement unies et ramassées pour ainsi dire, les unes sur les autres. Cette conformation spéciale se retrouve également chez les Buco- lites, qui ne sont en réalité que des Hypéraspites pubescentes. L'épistome dans le groupe actuel rappelle à un haut degré celui des Chilocorites ; cependant ici, quoique plus grand que dans les au- tres groupes, il est moins développé et ne se poursuit pas, de chaque côté, sur les joues et même sur les yeux eu une lamelle à bord libre; vis-à-vis des joues, il est échancré ou obUque et ne recouvre pas la base des antennes; souvent même, celles-ci sont articulées sur une espèce de saillie, qui continue l'épistome jusque vers le bord interne des yeux. D'ordinaire le pronotum est court, transversal, fortement convexe ; un peu rétréci en avant et souvent aussi large que les élytres en ar- rière. Vers sa base, on observe une fine' strie, bien distincte vis-à-vis de l'écusson et se perdant insensiblement sur les côtés. Cette strie parait plus ou moins éloignée du bord réel du pronotum, selon que ce der- nier est plus ou moins incliné sur les élytres; en effet, les élytres ainsi que l'écusson sont coupés en biseau aux dépens de la face interne, de manière que le bord tranchant soit des élytres, soit de l'écusson, s'avance plus ou moins sur la surface du pronotum et la limite ex- trême de ce recouvrement est indiquée par la strie en question. Pour s'assurer de l'existence ou de l'absence de cette strie, il est nécessaire que le pronotum soit quelque peu séparé des élytres, car si ces deux parties sont intimement accolées, la strie peut exister et échapper à la vue ; du reste, nous l'avons rencontrée dans la plupart des types 228 COCCINELLIDES. que nous avons eu l'occasion d'examiner et chez lesquels les rapports du pronotum et des élytres avaient été légèrement dérangés par la dessiccation. Nous ne croyons pas que l'on puisse accorder à sa pré- sence ou à son absence une valeur réelle, comme caractère distinctif ; ou au moins de nouvelles recherches nous paraissent indispensables. Des neuf genres compris dans ce groupe, les uns sont très-riches en espèces, comme les Cleothera, les Hyperaspis; les autres n'en renferment qu'un petit nombre. Leur distribution géographique ne nous paraît pas se prêter à des considérations particulières ; toutes les parties du monde en possèdent quelques représentants, sauf l'Aus- tralie. Ils se différencient les uns des autres de la manière suivante : A. Abdomen formé en dessous de 6 arceaux, au moins. B. Tibias antérieurs épineux ou anguleux près du ge- nou, profondément sillonnés. C. Tibias antérieurs épineux, yeux échancrés. Brachyacanthu. C. — — anguleux, yeux entiers. Menoscelis. B'. Tibias antérieurs ni anguleux, ni épineux près du genou. D. Ecusson plus long que large. E. Pattes déprimées, cuisses à arête tranchante, Tiphysa. E'. — non déprimées, cuisses à arête non tranchante. Hinda. D*. EcusFon en triangle équilatéral. F. Pronotum à bord postérieur longé d'une strie sub- parallèle. Hyperaspis. F'. Pronotum à bord postérieur non accompagné d'une strie subparallèle. Cleothera. A'. Abdomen formé en dessous de 5 arceaux, G. Parties de la bouche non recouvertes par le proster- Dum. H. Plaques abdominales n'occupant pas toute la lon- gueur du premier arceau. Pentilia. H'. Plaques abdominales occupant toute la longueur du premier arceau. Lotis. G', Parties de la bouche recouvertes par le prosternum dilaté en mentonnière. Cryptognatha. BRACHYACANTHA, Chevrolat, Dejean, Catal. 3° éd, p. 458 (î). Tête assez grande, large, engagée dans le prothorax au-delà du bord postérieur des yeux; épistome subsinué au milieu ou tronqué, coupé obliquement de chaque côté et à certain degré soudé avec les (1) Syn. CocciNELLA, Fabiicius, Sclionhcrr, Olivier, Say. — Braciiïacaktha, Chevrolat, l)icl. univ, Hist. Nat. D'Orbigny, II, p, 705; Mulsant, Si>ecics Coi. Trim. Sécur. p. 520. nVPÉHASPITES. 229 joues de manière à entamer légèrement les yeux et à voiler la cavité antennaire, mais seulement d'une manière incomplète. — Yeux grands, assez convexes, peu profondément échancrés au bord interne. — Antennes à base en partie cachée, très-grêles, à massue peu déve- loppée, cylindroïde et fusiforme. — Pronotum transversal, à peu près aussi large que les élytres; bord antérieur échancré, sinué de chaque côté, bords latéraux presque droits, angles antérieurs tombants, bord postérieur arqué, souvent marginé, obtus ou sublronqué devant l'é- cusson; angles postérieurs marqués; écusson en triangle subéquila- téral. — Elytres brièvement ovales, très-faiblement rebordées, sub- tronquées en arrière et laissant souvent une partie du pygidium à découvert; épipleures très-étroites, marquées de très-petites fossettes et presque effacées en arrière de celles qui reçoivent les genoux des pattes postérieures. — Prosternum médiocre entre les hanches, pres- que plan ; mésosternum sinueux en avant. — Abdomen formé en dessous de 6, quelquefois de 7 arceaux. — Plaques abdominales non concaves, limitées par un arc incomplet en dehors, occupant toute la longueur du premier arceau. — Pattes médiocres, cuisses larges, comprimées, tibias dilatés au bord externe, les antérieurs mu- nis au premier tiers d'une spinule aiguë; tarses à crochets longue- ment appendiculés, parfois presque bifides. Ce genre se distingue aisément de tous les autres du groupe des Hypéraspites par la présence d'une épine aiguë située au bord externe des tibias antérieurs, à l'union du premier tiers avec les deux der- niers; en outre, ii est remarquable par son épistome partiellement soudé aux joues et par l'étroitesse des épipleures des élytres. Par la structure de l'épistome et de ses rapports avec les joues, ce type est plus voisin des Chilocorites qu'aucun autre genre; néanmoins par d'autres caractères importants, il appartient bien au groupe actuel. Les espèces, au nombre de 15, appartiennent à l'Amérique; 8 ont été découvertes au Mexique, 4 ou 5 aux Etats-Unis (1), 1 au Brésil, une dernière paraît habiter dans des contrées diverses du Nouveau- Monde. HYPERASPIS. Chevrolat, Dejean, Catal. 3« éd. p. 459 (2). Tête assez forte, engagée dans le prothorax jusqu'au milieu des yeux; épistome sinueux au milieu de son bord libre, prolongé obli- quement sur les côtés par les joues qui ne recouvrent pas la base des (1) Le Conte, Coleop. of Kansas and East. N.-Mex. p. 28. (2) Syn. CocciNELLA, Fabricius, Olivier, Schôiiherr, Gyllenhall, Panzer, etc. — H-ïPERASPis, Chevrotai, Dict. univ. Hist. Nat. D'Orbig. VI, p. 780; RcLUen- baclier, Germar's Zeits. V, p. 122; Fauna Austr. 2" éd. p. 968; Mulsant, Hist. nalur. Coleop. Sécur. p. 179; Species Col. Trim. Sécur. p. 649; Opuscules entom, 111, p. 99. 230 COCCINELLIDES. antennes. — Palpes maxillaires il dernier article oblong, subquadran- gulaire, tronqué et non sécuriforme. — Yeux grands, entiers. — An- tennes grêles et mesurant à peu près la largeur du front, de H arti- cles, les 3 ou 4 derniers dilatés en massue cylindroïde et fusiforme. — Pronotum transversal, un peu moins large que les élytres, à bord antérieur échancré et sinué de chaque côté, bords latéraux presque droits avec ses angles marqués et tombants ; bord postérieur arqué, à lobe médian tronqué ou arrondi, sinué ou non de chaque côté, ac- compagné d'une fine strie plus ou moins apparente; angles posté- rieurs marqués, droits et pointus; écusson eu triangle équilatéral, à sommet aigu. — Elytres très-brièvement ovalaires, assez convexes, à bordure marginale très-étroite, invisible d'en haut, à extrémité ar- rondie ou très-obtusément tronquée, épipleures étroites, marquées de deux fossettes profondes et brusquement rétrécies en arrière de la postérieure. — Prosternum médiocre, plan; mésosternum sinué en avant. -»- Abdomen formé en dessous de six arceaux. — Plaques ab- dominales limitées en dedans par un arc régulier, confondu avec le bord postérieur de l'arceau, puis dirigé en avant presqu'en ligne droite. — Pattes courtes, cuisses assez robustes; tibias antérieurs à bord externe arqué ; crochets des tarses le plus souvent appendiculés, rarement simples ou bifides. Après avoir tracé la diagnose de ce genre, M. Mulsant ajoute : « Le prothorax, par la raie fine ou légère qu'il présente à la base ou au- devant de celle-ci, par la déclivité de sa troncature au-devant de récusson, quand cette troncature existe, sert à distinguer les insectes de cette coupe de ceux de la précédente; cependant, il faut le dire, ces caractères sont parfois équivoques, peu marqués ou même indis- tincts, chez un petit nombre des premières espèces, de celles qui ont les élytres parées d'une bordure ou de taches allongées, marginales. Quant aux différences que fournissent les ongles, elles pourraient ser- vir de base à deux nouvelles coupes. Je n'ai pas pu utiliser ces ca- ractères, parce que plusieurs des petites espèces confiées à mon exa- men, ou manquaient de tarses, ou avaient ces parties tellement en- gluées par la gomme ayant servi à les coller, qu'il était impossible de distinguer le véritable état des ongles. » Cet aveu, d'un auteur aussi plein de zèle, de patience et de persé- vérance, nous prouve les difficultés sans nombre que renferme l'é- tude des Coccinellides. 11 en résulte néanmoins que le genre Hype- RASPis doit être de nouveau étudié; il est probable que le genre Cleothera devra lui être réuni, et cet ensemble important d'espèces devra être divisé en plusieurs sous-genres. M. Mulsant n'a pas décrit moins de 44 espèces dans le Species et 7 dans un premier supplément à ce travail (1). Plus de la moitié de ces (1) Opuscules entomologiques, III, p. 98. HYPfiRASPITF.S. 231 types appartient au Nouveau-Monde; on a découvert plusieurs repré- sentants du genre au Sénégal et dans l'Afrique australe; plusieurs également en Asie, soit dans la Mongolie, soit dans la Uaourie ou la Chine; enfin, l'Europe et ses contrées limitrophes ont produit 7 à 8 types. Quatre autres ont été décrits dans ces derniers temps par Bo- heman (1), par MM. Chevrolat (2) et Brisout (3), CLEOTHERA. MoLSANT, Species Col. Trim. Sécur. p. 341 (4). Tête médiocre, engagée dans le prothorax au-delà du bord posté- rieur des yeux; épistome distinct des joues, subémarginé à son bord libre; labre invisible. — Yeux assez grands, peu convexes, faiblement échancrés à leur bord interne, quelquefois entiers. — Antennes à base apparente ou très- faiblement cachée par la saillie des joues, grêles et courtes. — Pronotum transversal , de la largeur des élytres à sa base ; bord antérieur échancré et sinué de chaque côté, angles anté- rieurs marqués et tombants; bords latéraux presque droits, égalant presque la moitié de la ligne médiane du disque; bord postérieur lé- gèrement arqué, tronqué dans son milieu et subsinué de chaque coté; non accompagné d'une ligne élevée et parallèle à son pourtour; écus- son en triangle subéquilatéral. — Elytres très-brièvement ovalaires, à peine rebordées sur les cùtés, obtusément arrondies ou subtron- quées à l'extrémité; épipleures très-médiocres, marquées chacune de deux fossettes et fortement rétrécies au-delà de la dernière. — Pro- steruum court, très-étroit entre les hanches. — Abdomen offrant en dessous six arceaux. — Plaques pectorales et abdominales subcon- caves, les dernières limitées par un arc régulier et occupant presque toute la longueur de l'arceau. — Pattes faibles; tibias antérieurs sub- sillonnés au côté externe, le bord postérieur du sillon plus ou moins dilaté et arqué, quelquefois denticulé; tarses à crochets appendiculés. Comparé aux Brachyacantha, le genre CLEOTHERAse distingue aisé- ment par l'absence d'épine aiguë au bord externe des tibias antérieurs; il s'éloigne des Tifhysa et Hinda par son écusson subéquilatéral. Quant auxTHALASSA, elles possèdent des yeux fortement échancrés et des ti- bias antérieurs anguleux en dehors. Le nombre des arceaux infé- rieurs de l'abdomen distingue le type actuel des Cryptognatha et des Pentilia. Ce genre est l'un des plus riches en espèces; ce sont de petites (1) Bolieman, Freg. Eugen. Resa, p. 203 (Californie, Montevideo). (2) Ctievrolat, Rev. et M;tg. de Zool. 3» Sér. t. XVIII (d'Espagne). (3) Brisout, Ann. Soc. entom. de Fr. 4" Sér. t. VI, p. 423 (d'Esiiagne). (4) Syn. Cor.ciNEU.A, Fabricius, Schôniierr. — Hyperaspis, Clieviolal, l)e- jean. 232 r.OCr.lNELLlDES. Coccinellides d'une taille moyenne de 3 millimètres, dont la détermi- nation déjà très-difficile est rendue plus laborieuse encore par les va- riations de couleurs de certains types. Le Species renferme la des- cription de 66 espèces; la très-grande majorité a été découverte dans les contrées chaudes de l'Amérique méridionale, 5 ou 6 seulement s'étendent jusqu'au Mexique; une seule est signalée au Sénégal. Dans un supplément à ce travail, publié également par M. Mulsant, l'au- teur décrit encore 22 types de l'Amérique méridionale et i de l'Amé- rique boréale (1). HINDA. Mulsant, Species Col. Trim. Se'cur. p. 518. Tête large, inclinée; épistome peu développé, sinué sur les côtés, très-faiblement émarginé en avant; labre distinct, subarqué à son bord libre. — Yeux grands, à peine convexes, très-légèrement échan- crés à leur bord interne. — Antennes à base découverte, moins lon- gues que la largeur du front, grêles, à massue un peu obconique. — Pronotum transversal, médiocrement convexe, presque aussi large que les élytres,bord antérieur échancrc, sinué de chaque côté derrière les yeux; bords latéraux peu convexes, d'un tiers moins longs que la ligne médiane du disque, bord postérieur tronqué-obtus vis-à-vis de l'écusson, subsinué de chaque côté; écusson en triangle, un peu plus long que large. — Elytres subhémisphériques, un peu surbaissées, sans bordure latérale; épipleures étroites, marquées de fossettes profondes. — Prosternum étroit, un peu dilaté en avant et tronqué. — Abdomen formé en dessous de six arceaux, le dernier pas plus long que le pré- cédent.— Plaques abdominales légèrement concaves, occupant pres- que toute la longueur de l'arceau. — Pattes assez robustes, cuisses à bord inférieur non tranchant, tibiaï dilatés, arqués au bord externe; denticulés; crochets des tarses appendiculés. Ce type se rapproche davantage des Hyperaspis que d'aucun autre genre du groupe actuel; il s'en éloigne néanmoins par ses yeux dis- tinctement, quoique faiblement, échancrés au bord interne, et par l'écusson qui paraît plus long que large. Le genre Hinda ne renferme qu'une seule espèce, rapportée de Santa Fé de Bogota, et assez rare dans les collections; grâce à l'obligeance de M. E. Deyrolle, nous avons pu l'étudier en nature; c'est un petit insecte de inoins de 4- millimètres de longueur, d'un jaune très-pàle avec quelques dessins noirs. TIPHYSA. Mulsant, Species Col. Trim. Se'cur. p. S17. Epistome émarginé en arc à son bord antérieur; labre apparent, (t) Oiiuscules entomologiqiiesj III, p. 70. HYPÉRASPITES. 233 — Yeux ^'chancr(5s. — Antennes insérées à dérouvert. — Pronotum h peine arqué et étroitement rebordé sur les côtés, tronqué au-devant de l'écusson et sensiblement sinueux de chaque côté de cette ligne médiane; écusson notablement plus long que large. — Abdomen formé en dessous au moins de six arceaux apparents. — Plaques abdomi- nales en demi-cercle obtusémcnt tronqué, atteignant presque le bord postérieiu" de l'arceau. — Pattes déprimées, cuisses à arête tranchante, jambes antérieures écointées ou obliquement coupées sur leur arête externe, mais ni armées d'une épine sur celle-ci, ni dilatées en une tranche arquée et denticulée ; tarses à crochets appendiculés. Nous n'avons pu étudier ce genre en nature, il ne renferme qu'une seule espèce originaire de Cayenne. Les caractères ci-dessus ont été empruntés au Species des Coléoptères Trimères sécuripalpes; ils per- mettent de reconnaître ce type et de le distinguer des autres formes de ce groupe, dont il s'éloigne, comme le genre Hinda, par la dispo- sition du prosternum, par le nombre des arceaux inférieurs de l'ab- domen et par ses yeux échancrés; le genre que nous avons cité en dernier lieu se distingue de celui-ci par ses pieds non déprimés. MENOSCELIS. Dejean, Catal. 3» éd. p. 439 (1). Tête courte, large, profondément engagée dans le prothorax ; épi- stome bien distinct des joues, peu saillant, échancré faiblement sur toute sa largeur, laissant voir partiellement les organes buccaux; joues non relevées en lamelle, ne recouvrant pas la base des antennes. — Yeux grands, peu convexes, entiers. — Antennes courtes et grêles, avec une massue cylindroïde, lusiforme. — Pronotum convexe, for- tement transversal, aussi large que les élytres, un peu dilaté de la base vers le sommet; bord antérieur fortement échancré et sinué, avec ses angles marqués et tombants; bords latéraux faiblement convexes; bord postérieur en demi-cercle, tronqué vis-à-vis de l'écusson et lé- gèrement sinueux de chaque côté ; écusson en triangle équilatéral, à sommet aigu. — Elytres semi-globuleuses, très-convexes, étroitement marginées, obtusément arrondies en arrière de manière à former un angle un peu rentrant à l'extrémité de la suture; épipleures médio- cres, faiblement obliques en dedans, creusées de fossettes assez pro- fondes. — Prosternum étroit entre les hanches. — Abdomen formé en dessous de six arceaux. — Plaques pectorales et abdominales concaves, les dernières limitées en dedans par un arc, occupant toute la lon- gueur de l'arceau. — Pattes assez robustes, logées dans des excava- tions correspondantes des parties inférieures, cuisses larges, compri- (1) Syn. Mknosceljs et Thalassa, Mulsont, Species Col. Trim. Sécnr, p. 508 et fin. 234 COCCINELIIDES. mées, tibias à bord externe arqué, plus ou moins distinctement anguleux vers la base, à peine échancré vers l'extrémité; crochets des tarses appendiculés. Comparé au genre Corystes, le type actuel se distingue facilement par l'épistome qui reste distinct des joues et par la base des antennes qui reste découverte. Nous avons réuni sous un même titre les genres Menoscelis et Tha- LASSA de M. Mulsant; ils ont entre eux les plus intimes analogies, et ne diffèrent, d'après l'auteur même, que par de très-légers caractères; dans l'un, le bord externe des tibias est distinctement anguleux, tandis que dans l'autre ce bord n'est que très-obtusément dilaté; mais cette différence s'efface peu à peu, et telle espèce (M. glauca) établit le passage entre l'un et l'autre. Sous-Genre. MENOSCELIS. Pattes antérieures à tibias fortement anguleux près du genou, échancrés vers l'extrémité et sillonnés en dehors. Les espèces décrites, au nombre de 3, sont originaires de l'Améri- que méridionale. Sous-Genre. THALASSA. Pattes antérieures à tibias obtusément dilatés vers le genou, faible- ment échancrés vers l'extrémité, déprimés en dehors. Les espèces, au nombre de 6, appartiennent au Nouveau-Monde et plus spécialement à l'Amérique centrale, soit au Mexique, soit aux Antilles. PENTILIA. MuLSANT, Species Col. Trim. Sécur, p. 502. Tête large, fortement infléchie; épistome prolongé, distinct des joues, dilaté d'arrière Jen avant, à bord antérieur légèrement émar- giné; labre invisible ou très-peu visible. — Yeux assez grands, peu convexes, étroitement et profondément échancrés. — Antennes à inser- tion découverte, très-grêles et très-courtes, à massue fusiforme. — Pronotum transversal, fortement convexe, plus étroit que les élytres; bord antérieur profondément échancré, sinué de chaque côté derrière les yeux, avec les angles marqués et obtus; bords latéraux subcon- vexes, de moitié moins longs que la ligne médiane du disque ; bord postérieur assez régulièrement convexe ; écusson en triangle subéqui- latéral. — Elytres hémisphériques, arrondies en arrière, sans bordure marginale ; épipleures médiocres, très-obliques et regardant en de- dans, creusées de profondes fossettes. — Prosternum assez large, plan, laissant à découvert les organes buccaux. — Abdomen formé en des- sous de S arceaux, le dernier au moins aussi long que les deux pré- HYPÉRASPITIÎS. 235 cédents réunis. — Plaques pectorales et abdominales profondes, les dernières limitées par un arc régulier, incomplet en dehors, n'occu- pant pas toute la longueur de l'arceau. — Pattes médiocres, crochets des tarses simples. Malgré son développement, l'épistome est loin d'être aussi avancé que dans le genre Cryptognatha; la tète est d'ailleurs moins large; de même, le prosternum n'est pas développé en mentonnière, de sorte que les organes buccaux sont toujours visibles, quelle que soit la flexion de la tête sur le prosternum. C'est ce qui constitue le carac- tère différentiel de ces deux types; pour le reste, leur organisation est assez analogue. On ne connaît que deux espèces originaires du Nouveau-Monde, l'une de la Colombie, l'autre du Brésil. LOTIS. MuLSANT, Species Col. Trim. Sécurip. p. 503 (1). Tête large, fortement infléchie; épistome prolongé, distinct des joues, rétréci d'arrière en avant, sinué à son bord libre; labre bien visiJjle, transversal, subtronqué. — Yeux assez grands, à peine con- vexes, les bords interne et antérieur disposés à angle droit. — An- tennes à insertion découverte, très-grêles, à massue subfusiforme. — Pi'onotum transversal, fortement convexe, à peine plus étroit que les élytres, bord antérieur échancré et sinué de chaque côté derrière les yeux, bords latéraux de moitié moins longs que la ligne médiane du disque, bord postérieur assez régulièrement convexe; écusson triangulaire, un peu plus long que large. — Elytres subhémisphéri- ques, arrondies en arrière, sans bordure marginale ; épipleures larges, obUques en dedans, creusées de fossettes assez profondes. — Proster- num médiocre, un peu creusé dans sa longueur, laissant à découvert les organes buccaux. — Abdomen formé en dessous de 5 arceaux, le dernier aussi long que les deux précédents réunis. — Plaques abdo- minales légèrement concaves, limitées en dedans par un arc régulier, occupant toute la longueur du premier arceau. — Pattes médiocres ; tibias légèrement arqués, tronqués obliquement vers l'extrémité : cro- chets des tarses appendiculés. Non-seulement la forme générale, mais encore d'importants détails d'organisation séparent le genre actuel des Pentilia; ainsi, la première est bien moins convexe et plus arrondie en avant; l'épistome est ré- tréci d'arrière en avant au lieu d'être élargi; le labre est bien visible, les yeux ne sont pas échancrés, les crochets des tarses sont appendi- culés. Les Lotis s'éloignent des Chyptognatha par la forme non pro- (1) Syn. CHir.ocoRus, Dejean, Catal. 3» éd. p. 460. 236 r.OCClNF.LLIDRS, longée du pposternnm et des autres genres par le nombre cinq des arceaux inférieurs de l'abdomen. On ne connaît que deux espèces, originaires de l'Afrique australe. CRYPTOGNATHA. MoLSANT, Species Col. Trim. Sécur. p. 497 (1). Tête large, profondément engagée dans le prothorax, subconcave; épistome très-dilaté en avant, distinct des joues, onduleux à son bord libre; labre et organes buccaux entièrement cachés. —Yeux grands, peu convexes, étroitement échancrés à leur bord interne. — Antennes très-grêles, ne mesurant pas à beaucoup près la largeur du front. — Pronotum fortement transversal, un peu plus étroit que les élytres ; bord antérieur échancré et sinué de chaque côté; bords latéraux très- faiblement convexes, presque droits, tombant en avant, mesurant un peu moins que la ligne médiane du disque, avec des angles an- térieurs saillants et subaigus; bord postérieur arqué, à lobe médian subtronqué, faiblement sinué de chaque côté, avec des angles mar- qués, subarrondis; écusson triangulaire, plus long que large, à som- met aigu. — Elytres semi-globuleuses, arrondies en arrière, à peine rebordées; épipleures regardant obliquement en dedans ou presque horizontales, creusées de profondes fossettes. — Prosternum très-large entre les hanches, dilaté en avant et cachant les organes buccaux ; mésosternmn du double plus large. — Abdomen formé en dessous de 3 arceaux, le dernier de la longueur des deux précédents réunis. — Plaques abdominales très-concaves, limitées par un arc régulier et n'occupant pas toute la longueur de l'arceau. — Pattes médiocres, tibias subsillonnés en dehors, les antérieurs anguleusement dilatés au bord externe, au moins chez le mâle; tarses à crochets simples. Nous avons réuni en un seul, les deux genres Cryptognatha et Œneis de M. Mulsant, qui ne diifèrent l'un de l'autre que par l'inclinaison plus ou moins marquée des épipleures et la largeur des fossettes dont elles sont creusées; tandis que, en regard de ces légères différences, ces genres possèdent en commun des caractères de haute valeur. Ce ne sont en réalité que de légères modifications d'un même type. L'épistome est très-développé, il cache non-seulement le labre, mais encore les autres organes buccaux lorsque l'insecte incline la tête en dessous; dans ce mouvement, l'épistome peut s'appliquer sur le pro- sternum, dilaté en avant en forme de mentonnière. Les yeux présentent à leur bord interne une échancrure étroite et profonde; vis-à-vis se trouvent les joues et l'articulation des an- tennes qui n'est pas voilée, parce que l'épistome n'a pas entraîné les joues dans sa dilatation en avant. (1) Syn. Cryptognatha et Œnëis, Miils, Species Col. Trim. Sécur. p. 497 et 500. BU COUTES. 237 Les élylres sont très-convexes, arrondies en arrière, sans dilatation des bords latéraux ; les épipleures sont étroites, disposées tantôt ho- rizontalement, tantôt regardant obliquement en dedans; elles sont creusées de fossettes profondes pour loger les genoux des pattes moyennes et postérieures; celles-ci sont reçues au repos dans des ex- cavations transversales visibles sur les parties latérales du mésoster- num et du métasternum pour la paire intermédiaire, sur le premier segment abdominal pour la postérieure. Sous-Genre. CRYPTOGNATHA. McLSANT, Species Col. Trim. Sécur. p. 497. Epipleures des élytres très-inclinées, creusées de fossettes dépas- sant à peine les deux tiers de la largeur. M. Mulsant a décrit trois types, l'un de Colombie, l'autre du Mexi- que, le troisième du Brésil, la patrie de deux autres est indiquée comme douteuse. Sous-Genre. ŒNEIS. Mulsant, Species Col. Trim. Sécurip, p. SOO. Epipleures des élytres subhorizontales, étroites, creusées de fos- settes occupant presque toute leur largeur. Deux espèces du Brésil. Groupe XII. BucolUes. Corps de petite taille, brièvement ovalaire, pubescent. — Epistomo avancé et échancré à son bord libre, plus ou moins dilaté latérale- ment, séparé des yeux par une échancrure où sont creusées les ca- vités antennaires. — Antennes à base découverte, de 41 articles. — Yeux entiers ou faiblement échancrés. — Pronotum de la largeur des élytres à la base. — Epipleures des élytres creusées de fossettes pro- fondes et bien limitées. — Pattes courtes et robustes, tarses à crochets appendiculés, rarement bifides. Les genres qui composent ce groupe ne sont en réalité que des Hy- péraspites pubescentes ; c'est la même organisation, ce sent les mêmes modifications d'un type principal; les deux groupes forment en quel- que sorte deux séries parallèles. Leur caractère principal réside dans la présence de fossettes profondes et bien limitées aux épipleures des élytres. M. Mulsant, qui a étudié avec tant de soin l'organisation de ces insectes, n'a pas attribué à, ce caractère loute la valeur que nous lui donnons, et cependant, ainsi que nous l'avons vu, la pré- sence de ces fossettes est l'indice d'une organisation spéciale. Les quriirc gemes do ce groupe sont médiocrement riches eu es- 238 COCCINELLIDES. pèces; l'un appartient à la Faune des Indes orientales, l'autre à la INouvelle-Hollande, les deux derniers habitent les contrées chaudes de l'Amérique, lis se différencient de la manière suivante : A. Abdomen formé en dessous de 6 arceaux. Cryptogomis. A'. — — — 5 — B. Crochets des tarses bifides. Exoplectra. B'. — — appendlculés. C. Pronotum offrant une fossette sous les angles anté- rieurs. Azya. C — sans fossette sous les angles antérieurs. Bucolus. CRYPTOGONUS. MuLSANT, Species Col. Trim. Sécurip. p. 945 (1). Tète courte, infléchie, engagée profondément dans le prothorax; épistome tronqué en avant; labre invisible ou visible seulement par son bord antérieur; mandibules à pointe bifide, armées au bord in- terne d'une grosse dent basilaire; palpes maxillaires courts, 2 et 3 articles obconiques, plus larges que longs, 4 en forme de fer de hache à tranchant convexe; lèvre inférieure à menton très-grand, dilaté en avant, tronqué et échancré au milieu, languette à peine saillante, tronquée en avant, ses palpes à dernier article aciculé. — Yeux en- tiers, non repliés à la face inférieure de la tête. — Antennes très-peu développées, grêles, terminées par une petite massue fusiforme. — Pronotum transversal, presque aussi large que les élytres, à bord an- térieur presque droit, faiblement sinué de chaque côté derrière les yeux ; bords latéraux peu convexes, bord postérieur tronqué dans son milieu, sinué de chaque côté, accompagné dans toute sa longueur d'une fine strie parallèle; écusson en triangle équilatéral. — Elytres semi-globuleuses, indistinctement marginées, à angle humerai pres- que droit; épipleures étroites, effacées en arrière, marquées de pro- fondes fossettes vis-à-vis des pattes moyennes et postérieures. — Pro- stornum étroit, un peu relevé en carène aplatie, à bords subparallèles ; mésosternum extrêmement court et sinué au bord antérieur. — Abdo- men formé en dessous de 6 arceaux. — Plaques abdominales concaves, occupant toute la longueur du premier arceau, limitées en dedans par un arc qui se confond avec le bord postérieur. — Pattes robustes, comprimées, cuisses dilatées à leur bord inférieur, concaves à leur face postérieure, aux paires moyenne et postérieure, à la face anté- rieure de la première paire; tibias assez grêles, subprismatiques, lé- gèrement sillonnés au bord externe, invisibles au repos; tarses à cro- chets appendlculés. (1) Syu. CocciNELLA, Gyllcnhail, in Scliônhcrr, Syn. Ins. Il, p. 305. — Ckyp- rocoNus et Aspidimerus, Mulsant, Species, p. 944 et 945. BUCOLITKS. ^39 J'ai inutilement sacrifié l'unique exemplaire du Cryptogonus orbi- culus, que je devais à l'obligeance de M. Crotch, pour étudier la composition des antennes, que M. Mulsant a passée sous silence. Je n'ai pu voir qu'un article basilaire assez gros et une petite massue fusiforme, les autres articles ont échappé à mes recherches. Quoi qu'il en soit, ce genre est extrêmement remarquable par la structure des pattes; les cuisses assez larges et comprimées latéralement, recou- vrent entièrement les tibias qui deviennent invisibles lorsque l'insecte se contracte ; de plus, le tarse se replie à son tour dans le sillon du bord externe de la jambe ; enfin, lorsque le tibia est replié sur la cuisse et le tarse sur le tibia, l'organe entier se loge dans une pro- fonde dépression correspondante et creusée à la partie inférieure du corps ; en un mot, les pattes sont contractiles, comme nous l'avons vu chez les Chlamydes et les Lamprosomides. Cette structure remarquable et caractéristique est commune aux deux genres Cryptogonus et Aspidimerus de M. Mulsant. En outre, ces genres ont le même faciès, la même taille, la même patrie ; les caractères distinctifs signalés par l'entomologiste distingué que nous venons de citer, sont de minime valeur; que le labre soit caché ou visible seulement par son bord externe, on sait que cela peut dépendre des contractions plus ou moins vives de l'individu dans les derniers instants de sa vie. La forme du proslernum serait plus importante, mais nous avouons n'avoir pu saisir de différence dans les types que nous avons eus sous les yeux. Ils ont des affinités si étroites, que nous ne croyons pas pouvoir en former des sous-genres distincts. Car, pour des différences minimes, il ne faut pas mettre de côté les caractères d'une organisation très-remarquable en réalité. Si nous avonsdonnélapréférenceaumot Cryptogonus, c'est parceque la diagnose générique a été tracée d'après le Cryptogonus orbiculus. Le type Aspidimerus que nous avons sous les yeux, nous a été com- muniqué par M. Deyrolle fils, et nous ne pouvions l'étudier dans tous ses détails comme Je premier. Le Species des Coléoptères Trimères renferme la description d'un Cryptogonus et d'un Aspidimerus, appartenant lun et l'autre à la Fauue des Indes orientales; l'auteur a fait connaître trois autres es- pèces du dernier type dans un supplément à ce grand travail (1); elles ont la même patrie. Enfin, Boheman (2) a décrit deux Crypto- gonus, découverts, l'un à Malacca, l'autre à Java. BUCOLUS. Mulsant, Species Col. Trim. Sécurip. p. 1000. Tète petite, infléchie, engagée dans le prothorax à peu près jus- (1) Mulsant, Opusc. Eiilomol. 111, [i. 137 cl VU, p. 13o. (2) Bohunjau, Frogat. Eug. Res. p. ^03. i40 COCCINELLIDES. i qu'au milieu des yeux; épistome tronqué carrément en avant, ses angles latéraux antérieurs aigus, échancré derrière ces angles et four- nissant la cavité autennaire; labre très-court, tronqué; dernier article des palpes maxillaires sécuriforme. — Yeux médiocres, sinués vers l'angle autéro-interne. — Antennes de 11 articles, insérées sur la tranche élargie de l'épistome, à son union avec la joue, terminées par une massue fusiforme, obtuse, les articles 9 et 10 subdentés en dedans. — Prosternum transversal, aussi large que les élytres et peut- être un plus large, à bord antérieur échancré, sinué de chaque côté; bords latéraux presque droits, convergents en avant, bord postérieur faiblement arqué; écusson en triangle équilatéral. — Elytres briève- ment ovalaires, largement arrondies en arrière, faiblement convexes, submarginées, à épipleures larges, obliques en dedans, marquées do profondes fossettes pour les pattes moyennes et postérieures. — Pro- sternum assez large entre les hanches, prolongé en avant et recou- vrant une bonne partie des organes buccaux ; mésosternum du double plus large, droit en avant. — Abdomen formé en dessous de cinq ar- ceaux, le dernier presque aussi long que les deux précédents réunis. — Plaques abdominales limitées par un arc régulier, un peu ouvert eu dehors, occupant les cinq sixièmes de la longueur du premier arceau. — Pattes courtes ; tibias comprimés, à bord externe anguleux et sil- lonnés entre cet angle et l'extrémité; tarses à crochets appendiculés. Cette forme est bien caractérisée par un ensemble de caractères remar- quables : son épistome soudé avec les joues et supportant les anten- nes; son pronotum aussi large que les élytres, le prosternura cachant une partie des organes buccaux, sa forme générale déprimée, ses ti- bias anguleux en dehors, constituent tout autant de notes distinc- tives qui rendent ce type parfaitement reconnaissable. M. Mulsant a décrit deux espèces, l'une rapportée de la Nouvelle-Hollande, l'autre de Cayenne. Les collections en renferment plusieurs autres inédites. AZYA. Mulsant, Species Col. Trim. Sécurip. p. 928. Tète courte, transversale, infléchie et engagée dans le prothorax au- delà du milieu des yeux ; épistome à bord antérieur, subémarginé ; labre très-court, à peine distinct. — Yeux médiocres, faiblement si- nués au bord interne. — Antennes insérées en deçà de l'angle antéro- interne de ces derniers, de H articles, les trois derniers dilatés en dedans, plus larges que longs, formant une massue tronquée au som- met. — Pronotum transversal, de la largem* des élytres; bord anté- rieur échancré, légèrement sinué de chaque cùté; bords latéraux peu convexes, convergents en avant, de moitié plus courts que la ligne médiane du disque; bord postérieur très-cunvexe en arrière, tronc^ué au milieu, sinueux do chaque cùté; écusson en triangle un peu plus BbCOLlTES. 241 long que large. — Elytres soml-globuleuses, arrondies en arrière, in- distinctement marginées ; épipleures médiocres, creusées vis-à-vis des pattes moyennes et postérieures, de profondes fossettes. — Prosternum étroit, subcaréné au milieu, muni d'une fossette arrondie sous les angles antérieurs; mésosternum subsinué en avant. — Abdomenv formé en dessous de 5 arceaux, le dernier aussi long que les deux précédents réunis. — Plaques abdominales concaves, limitées par un arc régulier occupant les trois quarts de la longueur de l'arceau. — Pattes courtes et robustes; tibias comprimés, armés d'une forte dent à leur bord externe ; crochets des tarses appendiculés. Dans le groupe actuel, ce genre sembb assez bien caractérisé par l'insertion des antennes, par la présence de fossettes aux épipleures des élytres et à la face inférieure du prothorax sous les angles anté- rieurs; en outre, les tibias ont une forme particulière; ces organes sont comprimés, leur bord externe est divisé eu deux parties séparées par une dent aiguë et ciliée ; la première partie ou basilaire est tran- chante , la seconde est creusée d'un sillon large et profond, dans lequel se loge le tarse, lorsque l'insecte se contracte. Les espèces connues sont au nombre de 5 seulement; elles appar- tiennent aux contrées les plus chaudes de l'Amérique méridionale et s'étendent jusqu'au Guatemala, au Mexique et à la Guadeloupe (1). EXOPLECTRA. Chevrolat, Dej. Catal. 3e éd. p. 461 (2). Tête petite, obtuse, engagée dans le prothorax au-delà du milieu des yeux; épistome subdilaté en avant, largement échancré à son bord libre, ses angles latéraux prolongés et saillants; labre subémar- giné. — Yeux grands, échaucrés étroitement à leur bord interne. — Antennes courtes, épaisses, insérées à l'angle antéro-interne des yeux, ne mesurant pas la largeur du front, 1 article renflé, semi-circuïaire- ment dilaté en avant, 2 subglobuleux, 3-8 très-courts, transversaux, 9-11 fortement dilatés, beaucoup plus larges que longs, subdentés en dedans, le dernier tronqué-arrondi. — Prouotum transversal, un peu plus étroit que les élytres, bord antérieur émarginé, les latéraux con- vexes-arrondis; le postérieur arqué, parfois tronqué au miheu et sinueux de chaque côté; écusson médiocre, en triangle. — Elytres hé- misphériques, assez convexes, étroitement marginées; épipleures assez larges, marquées de fossettes plus ou moins profondes. — Prosternum étroit, mésosternum très-large. — Abdomen formé en dessous de cinq (1) Mulsant, Opusc. cntom. III, p. 134. (2) Syn. CocciNELLA, Fabricias, Schônherr, GermaP;, etc. — Exoplectra, Chevrolat, D'Orhig. Dict. Hist. Nat. t. V, p. 545; Mubant, Species Cul. Trim. Sécurip. p. 916. Coléoptères. Tome XI. 16 242 COCCINELLIDES. arceaux et d'un sixième rudimentaire. — Plaques abdominales limi- tées en dedans par un arc plus ou moins régulier, se confondant avec le bord de l'arceau. — Pattes robustes, comprimées; tibias dilatés à leur bord externe en une forte dent, sillonnés entre cette dent et l'ex- trémité ; tarses à crochets bifides. Les genres Exoplectra et Azya possèdent la même organisation, et ne se différencient l'un de l'autre que par des détails de moindre im- portance. L'insertion des antennes par rapport aux yeux, que M. Mul- sant invoque pour diviser les Chnoodiens, est d'une appréciation dif- ficile à cause du prolongement des yeux à la face inférieure de la tête; la structure des crochets des tarses permet une distinction plus facile; ils sont bifides dans le genre Exoplectra, et appendiculés dans les Azïa. Les espèces connues habitent les contrées chaudes de l'Amérique méridionale ou le Mexique; 20 types sont décrits dans le Species de M. Mulsant; de ce nombre trois ou quatre seulement ont été décou- verts dans l'Amérique centrale. Dans un Appendice au Species des Coléoptères Trimères sécuripal- pes (p. 1042), M. Mulsant propose une nouvelle coupe générique, qui serait désignée sous le nom de Coeliaria, pour les espèces du genre actuel, dont le pronotum serait muni sous les angles antérieurs d'une impression plus ou moins profonde. On pourrait peut-être en former un sous-genre. Il est étonnant que M. Mulsant ait réuni dans un même genre des espèces chez lesquelles les épipleures sont à peu près planes, comme chez XE. miniata Germ. et d'autres, oiî ces mêmes épipleures sont ornées de fossettes profondes et bien dessinées. Nous comprenons qu'il puisse exister des passages entre ces formes , mais quel est en définitive le caractère qui demeure constant et ne donne pas lieu à des modifications multiples. Quoi qu'il en soit, les limites de cer- taines coupes peuvent être parfois arbitraires, et, dans le cas actuel, nous comprendrons dans le genre Exoplecta toutes les espèces chez lesquelles les épipleures sont creusées de fossettes, en transportant dans le genre Chnoodes, celles où ces épipleures sont planes ou mu- nies seulement de dépressions obsolètes. [E. miniata.) G!>besirants. Tribu I. PARANDRIDES. Parandra. Tribu II. ERICHSONIIDES. Erichsonia. Tribu m. ANOPLODERMIDES. Mysteria. Anoploderina. Sypilus. Migdalus. 302 TABLE MÉTHODIQUE. Tribu IV. HYPOCÉPHALIDES. Hypocephalus. Tribu V. CANTHAROCNÉMIDES. Cantharocne- Cantharoctenus mis. Tribu VI. SCÉLÉOCANTHIDES. Sceleocantha. Légion II. prionides vrais. Cohorte I. Prionides vrais souterrains. Groupe 1. Psalidocoptides. Psalidocoptus. , Groupe II. Psalidognathides. Psalidognathus. Prionocalus. Groupe III. Micropsalides. Micropsalis. Groupe IV. Polyartkrides. Polyarthron. Groupe V. Méroscélisides. Meroscelisus. Rhodocharis. Prionapterus. Groupe VI. Cyrtognathides. Cyrtognathus. Disosternus. Dorystenes. Cohorte IL Prionides vrais sylvainse Section A. Groupe I. Prionommides. Ancyloprotus. Prionomma. Groupe II. Prionides vrais. Prionus. Otiartes. Groupe III. Catypnides. Catypnes. Groupe IV. Cacoscélides. Cacosceles. Priotyrannus. Groupe V. Hoplidérides. Hoplideres. Groupe VI. Acanthophorides. Tithœs. Dorycera. Acanthophorus. Groupe VII. Derobrachides. Pithocles. Braderochus. Derobrachus. Groupe VIII. Enoplocérides. Enoplocerus. Groupe IX. Orthomégides. Orthomegas. Groupe X. Macrodontides. Macrodontia. Groupe XI. Titanides. Titan us. Groupe XII. Ancistrotides. Ancistrotus. Acanthinodera. Groupe XIII. Aulacocérides, Aulacocerus. Groupe XIV. Cténoscélides. Clenoscelis. Mecosarthron. Jalissus. Xixuthrus. Groupe XV. Callipogonides. Callipogon. Groupe XVI. Ergaiides. Navosoma. Ergates. Groupe XVII. Macrotomides. Macrotoma. Strongylaspis. Erioderus. Groupe XVIII, Aulacopides . Aulacopus. Groupe XIX. Rhésus. Rhaphipodus. Remphan. Agrianome. Euryaassa. Teispes. Cnemoplites. Arimaspes. Remphanides. Dioclides. Olethrius. Mallodontro- plus. MallodoDopsis. Basitoxus. Physopleurus. Xaurus*. TABLE Groupe XX. Mallodontides. Stenodontes. Opheltes. Dendroblaptus. Chiasmetes. Nothopleurus. Archetypus. Mallodon. Cronodagus. Groupe XXI. Zar acides. Neoprion, Zarax, Groupe XXII. Colpodérides. Omotagus. Notophysis. Hystatus. Dorx. Colpoderus. Hoploscelis. Section B. Groupe XXV. Orthosomides. Platygnathus. Orthosoma. Cacodacnus. Hephialtes. Toxeutes. Anacanthus. Stictosomus. Eurypoda. Groupe XXVI. Clostérides. Elaptus. Closterus. Sarmydus. Polyoza. Groupe XXVII. Mgosomides. Baralipton. Megopis. ^gosoma. Nepiodes. Groupe XXVIII. Monodesmides. Delocheiius. Dœsus. Monodesmus. Cyrtonops*. Philus. Crinosoma*. Groupe XXIX, Tragosomides. Micropiophorus Tragosoma. Rhipidocerus. Trichoderes. Prionoplus. Acideres. Cohorte III. Prîonîdes vrais pœoilosonaes. Groupe I. Anacolides. Myzomorphus. Anacolus. Udeterus. Groupe II. Pyrodides. Mallaspis. Esmeraida. Pyrodes. Calocomus. MÉTHODIQUE. Groupe III. Prosternodes. Deraucistrus. Solenoptera. Groupe IV. Ceroctenus. Pœcilosoma. Nicias. Chariea. 303 Solénoptérides. Elateropsis. Splienostethus. Holonotus. Pœeilosomides. lotheriurn. Phaolus. Calloctenus*. Sous-famille II. CÉRAMBY- CIDES. Légion I. Gérambvcides aber- rants. Tribu I. THAUMASIDES. Thaumasus. Tribu II. DYNAMOSTIDES. Dynamostes. Tribu III. SPONDYLIDES. Spondylis. Scaphinus. Légion IL Gérambycides vrais. Cohorte I. Gérambycides vrais sylvains. Section A. Groupe I. Asémides. Asemum. Tetropium. Nothorina. Criocephalus. Cyamophthal- mus. Groupe II. Saphanides. Opsimus. Biabinotus. Saphanus, Zamlum. Oxypleurus. Groupe II] . (Emides. Hypœschrus. Comasia. Noserias. Ochrus. Prosype. Hyphus. Temnopis. Phrynocris. Tetraommatus. Malacopterus Ciopera. Xystrocera. QEme. Zathecus. Hypomares. Oplatocera. 304 Groupe IV. Achrysonides. Achryson. Allogaster. Eurymerus. Icosium. Nortia. Groupe V. Torneutides. Torneutes. Praxythea. TABLE METHODIQUE. Psygraatocerus. Coccoderus. Métopocœlides. Uragus. Cérambycides vrais. Dymasius. Calpazia. Dialeges. Lachnopterus. Tapinolachnus. Pachydissus. Zatrephus. Rbytidodera. Xoaaodera, Criodion. Xestia. Sebasmia. Diorus. Spathopygus. Diploschema. Groupe VI Metopocœlus, Groupe VII Taurotagus. Cœlodon. Neocerambyx. Cyriopalus. Utopia. Prosphilus. Teraschema. Plocœderus. Hammaticherus Trirachys. Atylostagma. Cerambyx. Massicus. Hoplocerambyx. Groupe VIII. Hespérophanides. Hesperopbanes. Gnatholea. Phacodes. Cerasphorus. Gnaphalodes. Chion. Anoplomerus. Pantomallus. Grammicosum. Phymatioderus iEsiotycbe. Opades. Zoodes. Chlorida. Stromatium. Brathylus. Groupe IX. Éburiides. Styliceps. Erosida. Drymo. Eburodacrys. Eburia. Oncoptera. Dissacanthus. Groupe X. Phoracanthides. Orion. Centrocerum. Elaphidion. Hypermallus. Phoracantha. Thoris. Xypeta. Nyphasia. Epithora. Skeletodes. Atesta. Cordylomera. Coptocercus. Groupe XI. Sphérionides. Nyssicus. Castiale. Sphaerion. Mallocera. Trichophorus. Euryslhea. Mephritus. Appula. Miopteryx. Psyrassa. Peribœum. Atharsus. Nephalius. Terpnissa. Groupe XII. Piezocérides. Gorybia. Piezocera. Haruspex. Hemilissa. Groupe XIII. Ibidionides. Gnomidolon. Lylibœum. Octoplon. Phormesium. Ibidion. Sydax. Compsa. Neocorus. Cycnidolon. Groupe XIV. Eligmodermides. Trichomallus. Limozota. Eligmoderma. Alcyopis. Groupe XV. Rhysium. Œmona. Didymocantha. Sisyrium. Acyrasa. Sidis. Paphora. Porithea. Bethelium. Callidiopsides. Adrium. Thephantes. Lampromerus. Anisogaster. Curius. Ceresium. Diatomocephala Anoplium. Callidiopsis. Groupe XVI. Graciliides. Exilia. Axinopalpus. Gracilia. Groupe XVII. Obrionides. Obrium. Longipalpus. Stenhomalus. TABLE Groupe XVllI. Néostenides. Neostenus. Mystrosa. Aposites. Groupe XIX. Aphanasiides. Aristogitus. Aphanasium. Myrsus. Groupe XX. Phlydenodides. Bardistus. Ancylodonta. Tricheops. Semnus. Diotima. Amimes. Phlyctenœdes. Ophryops. ' Agapauthida. Groupe XXI. Tessarommides. Tessaromma. Groupe XXII. Strongylurides . Heterolepis. Strongylurus. Aprosiclus. Exerœta. Anatisis. Lygesis. Opsidota. Bebius. Piesarthrius. Oxymagis. Groupe XXIII. TJracanthides. Scolecobrotus. Rhinophtha Uracanthus. mus. iËthiora. Groupe XXIV. Psilomorphides. Psilomorpha. Groupe XXV . Holoptérides. Holopterus. Tritomacrus. Chlorethe. Tylonotus. Aracotis. Meroslenus. Dodecosis. Pentomacrus. Niophis. Oxilus. Atenizus. Section B. Groupe I. Rhagiomorphides. Rhagiomorpha. Tritocosmia. Groupe II. Tropocalymmides. Tropocalymraa. Tropis. * Coléoptères. Tome Xll. MÉTHODIQUE. 305) Groupe III. Ptei^ostèiides. Aphiorhynchus. Demomisis. Pterosternus. Calliprason. Syllitus. Groupe IV. Macronides. Macrones. Oroderes. Euchoptera. Brachopsis. Groupe V. Mythodides. Diosyris. Mythodes. Groupe VI. Amétrocephalides. Ametrocephala. Groupe VII. Aphnéopides. Aplineope.' Zorion. Zœdia. Groupe VIII. Lepturides. Type A. Stenocorides Stenocorus. Xylosteus. Rhamnusium. Centrodera. Type B. Toxotides. Capnolymma, Toxotus. 1" Otteissa. Pachyta. Sagridola. Acmocops. Mastododera. Gaurotes. Artelida. Anthophylax. Akimerus. Oxymiris. Type C. Lepturides vraies. Leptura. Asilaris. Œdecnema. Ephies. Neoleptura. Euryptera. Strangalia. Encyclops. Ophistomis. Pyrotrichus, Ocalemia. Groupe IX. Dorcasoîhides. Dorcasomus. Desmocerus. Megacœlus. Groupe X. Dejanirides. Dejanira. Groupe XI. Oxypeltides. Cheloderus. Oxypeltus. 20 306 TABLE METHODIQUE. Groupe XII. Bimiides. Sybilla. Bimia. Adalbus. Akiptera. Phantazoderus. Agapete. Groupe XIII. Thranius. Sphecogaster. Callisphyris. Atelopteryx. Hephaistion. Groupe XIV. Psébiides. Chorotyse. Nephithea. Psebiuaa. Leptidea. Nécydalides. Stenorhopalus. Rhatymoscelis. Necydalis. Ulochaetes. Groupe XV. Epania. Oxycoleus. Stenopterus. MolorcliuSt Brachypteroma- Molorchides. Callimoxys. Callimus. Merionœda. Earinis. Mecynopus. Groupe XVI. Nécydalopsides. Necydalopsis. Sthelenus. Groupe XVII. Phalotides. Phalota. Xystœna *. Groupe XVIII. Rhinotragides. Trichomesia. Charis. Oxylymma. Rhinotragus. Oregostoma. Ommata. Odontocera. Isthmiade. Acyphoderes. Broniiades. Ischasia. Pasyphile. Phygopoda. Tomopterus. Pandrosos. Erythroplatys. iEchmutes. Anteros. Grouj^e XIX. Hesthésides. Hestesis. Groupe XX. Distichocérides. Distichocera. Groupe XXI. Pyrocalymma. Eroschema. Eroschémides. Chaodalis. Groupe XXII. Pyresthides, Pachylocherus. Erythrestes. Pyresthes. Plutonesthes. Erythrus. Dalila. Groupe XXIII. Prothémides. Homalomelas. Blemmya. Prothema. Centrotoclytus * Groupe XXIV. Pythéides. Pytheus. Omophsena. Brachytria. Cartallmn. Pempsamacra. Obrida. Groupe XXV. Déilides. Schizopleurus. Plangone. Telocera. Deilus. Bicon. Eburophora *. Groupe XXVI. Typhocésides. Taphos. Bixorestes. Typhocesis. Hemesthocera. Groupe XXVII. Polyschisis. lonthodes. Compsomera. Coloborhombus Asmedia. Zonopterus. Pachyteria. Aphrodisium. Mecaspis. Phyllocnema. Hypatium. Aroraia. Callichroma. Philematium. Rhopalizus. Groupe XXVIII. Callichromopsis Eurybatus. Rosalia. Hylorus. Orthoschema. Compsocerus. Unxia. Callichromides. Closteropus. Chloridolum. Leontium. Oxyprosopus. PolyzoDus. Nothopygus. Litopus. Promeces. Anubis. Closteromerus. HelymaBus. Ipothalia. Euporus. Osphraateria *. Compsocérides. Euryprosopus. Ethemon. Chariergus. Chenoderus. Brachyrophala. Corernia. Thalusia. TABLE MÉTHODIQUE. 30 Groupe XXU ,. Callidiides. Groupe XXXV. Rhopalophorides Hylotrupes. Lioderes. Rhopalophora. Pelossus. Sympiezocera. CaUidium. Cycnoderus. Ozodes. Semanotus. Phymatodes. Cosmisoma. Ornithia. Calydon. Pyrrhidium. Amphirhoe. Argyrodines*. Dularius. Anisarthron. Elaphopsis. Rhopalopus. Eury optera. Groupe XXXVI. Glaucytides. Groupe XXX. Cîytides. Glaucytes. Iresioïdes. CEdenoderus. Ischnodera. Groupe XXXVII. Eétéropsides. Cyllene. Raphuma. Aridœus. Eburiola. Trichoxys. Amauresthes. Mallosoma. Stenosphenus. Sarosesthes. Rhopalopachys. AUœsia. Batyle. Arhopalus. Dexithea. Euryscelis. Neoclytus. Chrysaprasis. Trichrous. CalUderiphus. Pœciloderma. Ochrestes. Plagionotus. Xylotrechus. Thranodes. Heterops. Pronuba. Agallissus. Plectrocerum*. Clytus. Clytanthus. Perissus. Calanthemis. Microspiloma. Clytosaurus. Sclethrus. Groupe XXXVIII. Ancylocérides Psiloœerus. Cremys. Ancylocera. Cercoptera. Arcyphorus. Araannus*. Callopisma. Grammogra- phus. Plagithmysus''. Groupe XXXIX. Cœlarthrides. Ptycholaemus. Cœlarthron. Groupe XXXI. Anagîyptides. Stenygra. TracheUa. Anaglyptus. Cyrtophorus. Groupe XL . Smodicides. Epodus. Mygalohas. Atimia. Teuthras. Aglaophis. Smodicum. Groupe XXXII. Tillomorphides. Groupe XLI. Pœcilopéplides. Euderces. Ipomoria. Pœcilopephis. Georgia. Homœmota. Epipedocera. Tillomorpha. Mesolita. Groupe XLII. Tropidosomides. Ectosticta. Clytellus. Tropidosoma. Pteracantha. Groupe XXXIII. Sestyrides. Ctenodes. Streptolabis*. CoUyrodes. Sestyra. Groupe XLIII. Stemacanthides. Groupe XXXIV. Cléoménides. Sternacanthus. Cosmocerus. Apiogaster. Artimpaza. Sophron. Nida. Cryptobias. Lophonocerus. Ceragenia. Mydasta. Brachyarthron. Groupe XLIV . Panstémiides. Dere. Zosterius. Evander. Deltosoma. Cleomenes. Ochimus. Paristemia. Pteroplatus. Epianthe. Listroptera. Diastellopterus. Aphylax. Mimistena. Dihammaphora Thelgetra. Prodontia. 308 TABLE MÉTHODIQUE. Groupe XLV. Sténaspides. Nœmia. Heteropalpus. Crioprosopus. Tylosis. Comètes. Phelocalocera* Stenaspis. Chalchocnes- Sr Deltaspis. thes. Groupe II. Hystérarthrides. Tragidion. ^thecerus. Hysterarthron. Phœnicus. Sphaenothecus. Cohorte II. Gérambyoides vrais Brototyche. Ischnocnemis. souterrains. Euryphagus, Galissus. Tribu I. APATOPHYSIDES. Euryclea. Muscidora. Apatophysis. Trypogeus. Philagathes. Entomosterna. Pachyticon. Purpuricenus. Cyphosterna. Eleanor. Gambria. Tribu II. VESPÉRIDES. Sternoplistes. Eriphus. Vesperus. Oxoplus. Perarthrus*. Sous-Famille III. LAMIIDES. Anoplistes. Crossidius*. Tribu I. TMÉSISTERNIDES. Groupe XL VI. Dorcacérides. Buprestomoi - Arrhenotus. Dorcacerus. pha. Traesisternus. Groupe XLVI 1. Trachy dérides. Pascœa. Blapsilon. Desmoderus. Dicranoderes. Elais. Temnosternus. ^goidius. Ancylosternus. SphingQOtus. Phaedinus. Oxymerus. Tribu II. DORCADIONIDES. Basiptera. . Dendrobias. Xyloctiaris. Ozodera. Groupe I. Hexatrichides. Trachyderes. Charinotes*. Blax. Hexatricha. Groupe XL VIII. Lissonotides . Xyloteles. Lissonotus. Gonyacantha. Groupe II. Dorcadidides. Lissouotypus. Rachidion. Deucalion. Echthistatus. Phœnidmus. Stiphilus. Piectrura. Phrynidiun. Division II. 1 Somatidia. Opsies. Dorcadida. Groupe I. Mégadérides. Megaderus. Groupe III . Parménides. Groupe II. Tragocérides. Obages. Parmenonta. Tragocerus. Stychus. Stenoparmena. Groupe III. Spinthériides. Microtragus. Cerœgidion. Dasyerrus. Parmena. Spihtheria. Anasletha. Dioxippe. Ipochus. Groupe IV. Coptommides. Auxa. Bybe. Coptomma. Hoplonotus. Mesolita. Groupe V. Navomorphides. | Athemistus. Apomempsis. Navomorpha. Lepromoris. Tr i c 0 n d y 1 0 ï- Division III. Microcleptes. des. '' Groupe I Disténiides. Groupe IV. Monèilémides. Distenia. Typodrias. Moneilema. Omoscylon. TABLE MÉ1 rnoDiQUE. 309 Groupe V. Borcadionides vrais. Groupe II Agniides. Dorcadion. Hotarionomus. Aguia. Groupe VI. Phantasides. Omocyrius. Acrydocephala. Phantasis. Peribasis. Euthyastus. Combe. Marmaroglyphd Tribu III. LAMIIDES VRAIES. Cycos. Achthophora. Division I. Triammatus. Callipyrga. Section A. Pharsalia. Groupe I. Morimopsides. Groupe III. Batocérides. Morimopsis. Batocera. Metopides. Groupe II Phrissomides. Apriona. Orsidis. Phrissoma. Trachystola. Mégacriodes. Potemnemus. Plectrodera. Calloplophora. Groupe III. Lamiides vraies. Periaptodes. Trenetica. Oriaethus. Velleda. Dorcatypus. Lamia. Groupe IV . Gnomides. Brimus. Morimus. Imantocera. Gnoma. Psectrocera. Amphœcus. Section B. Groupe I. Monohammides. Groupe V. Mésosides. Stratioceros. Hammoderus. Golsinda. Helixea. Epicedia. Mimolochus. iËmocia. Mnemea. Archidice. Cyriocrates. Anancylus. Sorbia. Leprodera. Melanauster. Mesosa. Phemone. Anhammus. Aristobia. Ipocregyes. Anamera. Nemophas. Celosterna. Eleala. Synaphœta. lothocera. Domitia. Cacia. Coptops. Sarothrocera. Thestus. Agelasta. Samia. Enoplia. Goes. Dissossira. iËsopida. Anoplophora. Agnoderus. Syrrhopeus. Clyzomedus. Merges. Cratotragus. Anthriboscyla. Bucynthia. * Epepeotes. Cereopsius. Groupe VI . Metonides. Pelargoderus. Etymestia. Meton. Ancita. Paragnoma. Amechana. Dulichium. Diastamerus. * Diochares. Uraecha. Monohammus. Planodes. Aderpas. Lophoptera. Calymmophis. Groupe VII. Ancylonotides. Echinoschema Ereis. Palimma. Ancylonotus. Nephelotus. Cacoplia. * Goniages. Lasiopezus. Thysimia. Psaromaia. * Mecotragus. Blepephaeus. * Groupe VIII. ?rosopocérides. Ptychodes. Tympanopal- Prosopocera. Zalates. Taeniotes. pus. * Hierogyna. Anoplostetha. Deliathis. Alphitopola. 310 TABLE MÉTHODIQUE. Groupe IX. Sternotomides. Zographus. Geloharpya. Pterochaos. Sternotomis. Stellognatha. Quimalanca. Demagogus. Freadelpha. Division II. Groupe I. Tragocéphalides. Phosphorus. Caltimation. Tragocephala. Tragiscoschema Pœmenesperus. Phymasterna. Nyctopais. Rhapliidopsis. Groupe II. Cliniides. Clinia. Groupe III. CéropJésides. Diastocera. Titoceres. Thysia. Pycnopsis. Ceroplesis, Gnathœnia. Mœcha. Groupe IV. Phrynétides. Cochliopalpus. Homelix. Eurysops. Pacliystola. Phryneta. Mallonia. Inesida. Calothyrza. Groupe V. Barœides. Phrynesthis. Stenobia. Teinnoscelis. Barœus. Groupe VI. Xylorhizides. Cymatura. Xylorhiza. Tylactus. iEtholopus. Groupe VII. Omacanthides. Omacautha. loesse. Ithocritus. Groupe VÏII. Rhodopides. Rhodopis. Iphiote. Groupe IX. Protonarthrides. Protouarthron. Groupe X. Acmocérides. Acmocera, Acrydoschema. Groupe XI. Protorhopalides. Protorhopala. Groupe XII. Dorcaschémides. Cylindrepomus. Dorcaschema. OÎenocamptus. Groupe XIII. Xénoléides. Xenolea. Groupe XIV. Némotragides. Nemotragus. Groupe XV. Anauxésides. Anauxesis. Groupe XVI. Auxésides. Auxesis. Psathyrus. Groupe XVII. Mélhiides. Methia. Dysphaga. Groupe XVIII. Nyctiménides. Nyclimena. Groupe XIX. Amymomides. Amyrnoma. Groupe XX. Homonéides. Trachelophora. Sormea. Mulciber. Homonaea. Anapausa. Urocalymma. Groupe XXI. Crinotarsides. Heteroclytomor- Crinotarsus. pha. Groupe XXII. Bumétopides. Biimetopia. Orinœme. Hestima. Groupe XXIII. Arsysiides. Arsysia. Othelais. Amblymora. Otroea. Groupe XXIV. Leptonotides. Enicodes. Nemaschema. Leptonota. Groupe XXV. Enotides. Enotes. Groupe XXVI. Tapeinides. Tapeina. TABLE MÉTHODIQUE. 3^ Groupe XXVII. Epicastides. Stesilea. Zœera. Epicasta. Ericopis. Aie. Cobria. Dysthaeta. Tropidema. Synelasma. Aprophata. Groupe XXVIII. Théocrides. Zosmotes. , Doliops. TypocaBta. Planodema. Moron. Acronia. Theocris. B. Ischioplites. Dystasia. Groupe XXIX. Atossides. Micracantha. Atybe. Atossa. Grammœchus. Atyporis. Albana. Menillus. Prionetopsis. Groupe XXX. Zygocérides. Symphiletes. Alyattes. Demonassa. Zygocera. Saperdopsis. Phesates. Groupe XXXI. Distemides. Platyomopsis. Elithiotes. Thyada. Nicippe. Anaches. Corrhenes. Disterna. Penthea. Mispila. Daxata. Sodus. Groupe XXXII. Ecyroschémides. Desiaa. Enispia. Ecyroschema. Apatelarthron. ■y Rhytiphora. Athylia. Groupe XXXIII. Crossotides. Depsages. Egesina. Frea. Crossotus. Iphiastus. Gyaritus. Eumimeles. Dichostates. Sthenias. Axinyllium. Pterotragus. Geteuma. Diatylus. Ebaeides. Solymus. Zygrita. Cuphisia. Groupe XXXIV. Hébésécides. Xynenon. Probatodes. Hebesecis. ' Groupe XXXVII . Apomécynides Retilla. Rosacantha. Apomecyna. Euuidia. Phyxium. Ranova. Dymascus. Syessita. Velora. Tetradia. Camira. Vocula. Groupe XXXV. Hécyridides. Mycerinopsis. Hippaphesis. Hecyrida. MsBchotypa. Eremon. Hyagnis. Hapheniastus. Enaretta. Groupe XXXVI. Niphonides. Epopea. Ropica. A. Sotades. Cyardium. Eczemotes. Sesiosa. Groupe XXXVIII. Cloniocérides. Exarrhenus. Etaxalus. Thercladodes. Cloniocerus. Escharodes. Cryptocranium. Groupe XXXIX Agennopsides. Axiothea. Cenodocus. Agennopsis. Perlcthya. Abryna. Nicomia. Tautoclines. Stygnesis. Euclea. Cyphoscyla. Atmodes. Theticus. Groupe XL. Pteropliides. Xiphotheata. Hylobrotus. Steroplius. Rhaphiptera. Niphona. Praonetha. Groupe XLI Ataociides. .iElara. Lychrosis. Prœcha. Esthlogena. Ocheutes. Hathliodes. Ataxia. Rosalba. Camptocnema. Diexia. | Parysatis. 312 TABLE METHODIQUE. Groupe XLII Ptericoptides. Pogonocherus. Colobura. Typophaula. Zorolispe. Aconopterus. Soluta. Atimuropsis. Atimura. Cœdomea. Ptericoptus. Epilysta. Groupe XLVIII. Mégabasides. Bisaltes. Atelais. Megabasis. Tetrarpages. Sybra. Groupe XLIX. Compsosomides. Craspedoderus. Tethystola. Mythergates. Minonoma. Pithodia. Bityle. P y thaïs. Compsosoma. Eusphaerium. Tessarecphora Cornallis. Rhadia. Groupe L. JErméides. Plocia. Oopsis. iErenea. Penessada. Bebelis. Meximia. Laraesima. ^sylacris. Gemylus. Groupe LI. Phacellides. Orcecis. Phacellus. Brachychilus. Groupe XLIII. Desmiphorides. Groupe LU. Oncy dérides. Desraiphora. TherchfiBte^ A. Hypselomus Glypthaga. Pyrracita. Jamesia. ischiocentra. Groupe XLIV. Apodasyides. Tybalmia. Plerodia. Apamanta. Hesycha. Atelodesmis. Belodera. Amblesthis. Unelcus. Phidola. Eriopsilus. Eupogonius. Sophronica. Hypomia. Lydipta. Hesychotypa. Hypsioma. Trachysomus. Tlepolenms. Oplosia. B. Oucideres. Cydros. Apodasya. Aneesthetis. Periergates. Xyloniimus. L 0 Biasmia. Psenocerus. Psyllotoxus. Ecthœa. Esmia. Taricanus. Apocoptoma. Eudesmus. Trestonia. Groupe XLV. Nédinides. Peritrox. Cacostola. Nedine. Cylicasta. Helvina. Groupe XLVI. Estolides. Lacheerus. A. Sulenus. Prymnoptcryx. Groupe LUI. OnocéphaJides. Panegyrtes. Blabia. Onocephala. Perma. Sydonia. Prymnosis. Groupe LIV. Hippopsides. Phaeapate. Estola. A. Pachypeza. Pothyne. Malthonea. Aulaconotus. Hippopsicon. B. TsBlosilla. Zotale. B. Aliboron. Hippopsis. Hallothamus. Styne. Smermus. Calamobius. Tetrorea. Eupromera. Hyllisia. Anandra. Mynonebra. Epectasis. * Amphion. Ectinogramma Diboma. Megacera. Groupe XLVII. Pogonochérides. Groupe LV. Spalacopsides. Bucynthia. OEbaceres. Glcptometopus. Spalacopsis. Ecyrus. Lypsimena. Tetraglenes. Aprosopus.; TABLE Dorcasta. Amphicneia. iEgilopsis. * Aletretia. * Eucomatocera. * Groupe LVI. Ectatosiides. Ectatosia. Groupe LVII. Ischiolonchides. Epaphra. Ischioloncha. Symperga. Nicarete. Groupe LVIII. Emphytœcides. Amillarus. Itheum. Emphytœcia. Groupe LIX. Anisocérides. Trigonopeplus. Acaathotritus. Phacellocera. Demophoo. Thryallis. Cyclopeplus. Chalastinus. Taurolema. Gymnocerus. Onychocerus. Anisocerus. Hoplistocerus*. Xylotribus. Groupe LX. Platysternides. Platysternus. Groupe LXI. Polyraphides. Polyraphis. Groupe LXII. Acrocinides. Acrociuus. Macropophora. Groupe LXI II. Acanthodérides. A. Oreodera. Ozotroctes. ^gomorphus. Diyocteues. ^thiopoctines. Myoxomorpha. Pycnomorphus. Plistonax. Alphus Steirastoraa. ^thomerus. Hedypathes. Myoxinus. Psapharochrus. B. Pteridotelus. Scleronotus. Discopus. Crîopsis. Acanthoderes. Tauroreus. Scythropopsis. Groupe LXIV. Acanthocinides. I. Acanthocinides du Nouveau Continent. A. Acanista. Belœsthes. H ÈTHODIQUE, Tithonus. Lathrœus. Amniscus. Alcidion. Lagocheirus. Laphopœum Cleodoxus. B. Onalcidion. CEdopeza. Anisopodus. Cliaetanes. Ozineus. Trichonius. Parœcus. Oxathres. Leptostylus. Sporetus. Tripanidius. Seriphus. Atrypanius. Graphisurus. Dectes. Hyleltus. Leiopus. Nyssodrys. Hyperplatys. Astynomus. Lepturges. Toronasus. Stenolis. Acanthocinus Palame. Xylergates. Microplia. Eutrypanus. Baryssinus. Erphœa*. Cosmotoma. Callipero*. Probatius. Cobelura*. II. Acanthocinides de l'Ancien Continent. A. Ostedes. ChydaBopsis. Rondibilis. Driopea. Eoporis. B. Pithomictus. CEctropsis. Olmotega. Surnelis. Opsioleus. Ombrosaga. Onioderisus. Xenapta. Nonyma. Clodia. Criodule. ^gocidnus. Acalolepta. MiaBuia. Exocentrus. Sciades. [sse. Phlyarus. Neissa. Camptomyne. ?*entacosmia. Nesomomus. [pochira. Emeopedus. ] Vlyromeus. Blabicentrus*. Contoderus. Illaena*. Eues. Ameipsis*. Groupe LXV . Cyrtinides. Olœssa. Omosarotes. C yrtinus. Scopadus*. 3i3 3i4 TABLE Groupe LXVI. Coîobothéides. Synchyzopus. Carterica. Priscilla. Apechthes. Colobothea. Sparna. Cathexis. Groupe LXVII. Agapanthiides Agapanthia. Groupe LXVIII. Saperdides. Saperda, Neoxantha. Singalia. Eutelopes. Tanylecta. Serixia. Zosne. Bacchisa. Thermistis. Xyaste. Groupe LXIX: Glénéides. Malloderma. Cryllis. Glenea. Daphisia. Chlorisanis. Tephrocoma. Tribu IV . PHYTŒCIIDES. Groupe I. Phytœciides vraies. Stibara, Pilemia. Volumnia. Conizonia. Nupserha. Coptosia. Dystus. Mallosia. Scytasis. Stenostola. Moraegamus. Oberea. Ossonis. Nitocris. Oxylia. Schœnionta. Opsilia. Blepisânis. Phytœcia. Dyenmonus. Cardoria. Linda. Helladia. Dasylinda. Groupe [I. Tétraopides. A.. Astathes. Hecphora. Tropimetopa. Eustathes. B. Cleonaria. Momisis. Chreonoma. Phœa. Ochrocesis. Tetraopes. Plaxomicrus. Tetrops. Cyanastus. Groupe III Amphionychides. Clythraschema. Lycidola. Alicia. Lycaneptia. METHODIQUE. Themistonoe. Hemilophus. Malacoscylus. Tyrinthia. Isomerida. Spathoptera. Zenicomus. Pannychis. Hilarolea. Groupe IV.. Phaula. iErenica. Hydraschema. Dylobolus. Groupe V. Gryllica. Chalcolyne*. Groupe VI, Hemicladus. Chereas. Hastatis. Drycothaea. Groupe VII. Hebestola. Nyctonympha. Saepiseuthes. Gisostoia. Amphionycha. Cirrhicera. Phœbe. Butocrysa. Zeale. Calocosmus. Essostrutha. Dadoychus. Thyrsia. Mrénicides. Antodice. Ischnophygas. Erana. Grylliddes. Eumimesis*. , Calliides. Graminea. Callia. Pretilia. Hébestolides. Udamina. Igualda. Eumathes. Famille LXIX. PHYTOPHA- GES. Section I. EUPODES. Tribu I. SAGRIDES. Groupe I. Mégamérites. Megamerus. Cheiioxena. Duboulaia. Polyoptilus. Prionesthis. Groupe II. Carpophagites. Carpophagus. Diaphanops. Groupe III. Sagrites. Sagra. Atalasis. Groupe IV. Mécynodérites. Mecynodera. TABLE MÉTHODIQUE. 31b Groupe V. AmétalUtes. Ametalla. Groupe VI. Orsodacnites. Orsodacna. Groupe VII. Rhœbites. Rhasbus. Eubaptus. Groupe VIII. Aulacoscélites. Aulacoscelis. Tribu II. DONACIDES. Donacia. Haemonia. Tribu III. CRIOCÉRIDES. Psathyocerus. Lema. Syneta. Crioceris. Zeugophora. Brachydadyla. Plectonycha. Macrolema. Stethopachys. Section II. CAMPTOSOMES. Tribu IV. MÉGASCÉLIDES. Megascelis. Ateledera. Tribu V. MÉGALOPIDES. Mastostethus. Temnaspis. Homalopterus. Pœcilomorpha. Agathomerus. Leucastea. Megalopus. Pedrillia. Tribu VI. CLYTRIDES. Groupe I. Clytrites. Labidostomis. Melitonoma. Miopristis. Gynandropthal- Lachnaea. ma. Titubaea. Cheilotoma. Clytra. Coptocephala. Diapromorpha. Diapericera. Miochira. Groupe II. Mégalostomites. Megalostomis. Euryscopa. Themesia. Prociophana. Coscinoptera. Groupe III. Babiites. Tellena. Dachrys. Dinophthalma. Babia. Pnesthes. Stereoma. Urodera. Aratea. Saxinis. Groupe IV. Ischiopachites. Ischiopachys. Tribu VIL CRYPTOCÉPHALIDES. Groupe I. Stylosomites . Stylosomus. Groupe II. Pachybrachites. Mastacanthus. Metallactus. Sternoglossus. Acolastus. Diandichus. Pachybrachys. Scolochrus. Ambrotodes. Groupe III. Achœnopites. Achaenops. Groupe IV. Monachites. Heptarthrius. Prasouotus. Monachus. Bucharis. Melixanthus. Scaphodius. Atropidius. Elaphodes. Dioryctus. Ditropidas. Cœnobius. Pleomorphus. Groupe V. Cryptocéphalites. Cryptocephalus. Cadpius. Loxopleurus. Chlamydicad- Rhombosternus mus. Tribu \m. CHLAMYDES. Pseudochlamys Exema. Diaspis. Hymetes. Carcinobaena. Poropleura. Chlamys, Tribu IX. SPHiEROCHARIDES. Spbaerocharis. Section III. CYCLIQUES. Tribu X. LAMFROSOMIDES. Lamprosoma. Oomorphus. Lychnophaes. Tribu XI. EUMOLPIDES. Groupe I. Iphiméites. Chrysodina. Lamprosphaerus Chalcoplacis. Chalcophyma. 316 TABLE Phaedra. Noda. Amasis. Lepronota. Chrysolampra. Agbalus. Clisithera. Alittus. Agrianes. Terillus. Alphites. Teaspes. Iphimeis. Groupe II. Colaspites. Metaxyonycha. Agetus. Prionodera. Dermorhytis. Colaspis. Geloptera. Epiphyma. Thasycles. Aletes, Lepronida. Stenolampra. Pales. Groupe III. Chalcophanites. Corysthea. Chalcophana, Groupe IV. Spilopyrites. Spilopyra. Groupe V. Nodostomites. Nodostoma. Nodina. Groupe VI. Callisinites. Callisina. Groupe VII. Tomyrites. Tomyris. ' Groupe VIII. Scelodontites. Scelodonta. Syricta. Groupe IX. Leprotites. Aoria. Brevicolaspis Stasimus. Ncphrella. Damelia. Habrophora. Tricholheca. Piomera. Xanthonia. Hyperaxis. Lypesthes. Leprotes. Neculla. Irenes. Fidia. Demotina. Aulexis. Heniiplatys. Groupe X. Heteraspites. Eryxia. Heteraspis. Casmena. Nerissus. Groupe XI. Pseudocolaspites. Pseudocolaspis. Eurytus. MÉTHODIQUE. Pausiris. Macetes. Pallena. Trichostola. Macrocoma. Enipeus. Himera. Groupe XII. Metachromites. Metachroma. Chrysopida. Pyropida. Groupe XIII. Eumoîpites. Eumolpus. Colasposoma. Groupe XIV. Euryopites. Euryope. Groupe XV. Bromiites. Bromius. Groupe XVI. Edusites. Edusa. Olorus. Abirus. Argolis. Tymnes. Amasia. Groupe XVII. Myochroîtes. Acrothinium. Glyptoscelis. Lophea. Mecistes. Heterotrichus. Pachnephorus. Euraspis. Colaspidea. Myochrous. Apolepis. Dictyneis. Lepina. Neocles. Aulacolepis. Damasus. Groupe XVIII. Merodites. Meroda. Groupe XIX. Typophorites. Typophorus. Eurydemus. Paria. Stethotes. Syagrus. Aulacia. Menius. Chloropterus. Groupe XX. Corynodites. Corynodes. Chrysochares. Chrysochus. Groupe XXI. Endocéphalides. Endocephalus. Dermoxanthus. Melina. Dematochroma. Colaspoides. TABLE METHODIQUE. 317 Tribu XII. CHRYSOMÉLIDES. Colaspidémites. Chrysomélites. Stilodes. Leptinotarsa. Deuterocampta. Cryptostetha. Prosicela. Doryphora. Metastyla. Desmogramma. Strichosa. Ceralces. Cyclomela. . Chalcomela. Agasta. iKsernia. Groupe I. Colaspidema. Groupe II. Gastrophysa. Phœdon. Prasocuris. Plagiodera. Lina. Gastrolina. Paralina. Sphaerolina. Chrysomela. Calligrapha. Zygogramma. Cosmogramma Leucocera. Eugonycha. Groupe III. Elytrosphcerites. Elytrosphaera. Groupe IV. Timarchites. Timarcha. Horatopyga. Groupe V. Clidonotites. Clidonotus. Strumatophyma Groupe VI. Cyrtonites. Cyrtonus. Groupe VIL Entomoscélites. Entomoscelis. Groupe VIII. Lycariites. Lycaria. Groupe IX. Sténomélites. Stenomela. Groupe X. Phyllocharites. Phyllocharis. Lamprolina. Diphyllocera. Microtheca. Chalcolampra. Groupe XI. Australicites. AustTdlica. Stethomela. Platymela. Groupe XII. Gonioctinites. Gonioctena. Controscelis. Groupe XIII. Phratorites. Phratora. Lioplacis. Gavirga. Limenta. Groupe XIV. Pyxites. Pyxis. Trochalonota. Groupe XV. Paropsites. Paropsis. Paropsides. Tribu XIII. GALÉRUCIDES. Sous-Tribu I. Halticides. Groupe I. Elithiites. Elithia. Crimissa. Groupe II. Diamphidiites. Diamphidia. Groupe III. Blépharidites. Notozona. Ophrida. Podontia. Blcpharida. Groupe IV. Amphimélites. Amphimela. Groupe V. Acrocryptites. Acrocrypta. Groupe VI . Arsipodites. Arsipoda. Nisotra. Podagrica. Balanomorpha Groupe VII . Oxygonites. Oxygona. SophicBua. ChalîBnus. Groupe VIII. Plectroscéliies. Plectroscelis. Xenidia. Groupe IX. Crépidodérites. Pseudodera. Clamopliora. Crepidûdera. Systena. Tenosis. Prasona. Iphitrea. Groupe X . Haîticites. Haltica. Pelonia. Phrynocepha Plectrotetra. Cacoscelis. Disouycha. Caloscelis. Ciepoi'is. 318 TABLE METHODIQUE. Groupe XI. Aphthonites. Longitarsus. Phyllotreta. Glyptina. Batophila. Aphthona. Groupe XII. Aspicélites. Aspicela. Sebœthe. Asphœra. Sphœrometopa. Rhopalotoma. Febra. Groupe XIII. (Mdionychites. Omoplioita. Physodactyla. OEdionychis. Eutornus. Physonychis. Lithouoma. Physoma. Groupe XIV. Monoplatites. Monoplatus. Cœlocephalus. Roïcus. Loxoprosopus, Euphenges. Peribleptus. Rhinotmetus. Octogonotes. Tetragonotes. Apalotrius. Pachyonychis. Exartematopus Phaedromus. Hydmosyne. Physimerus. Atyphus. Glenidion. Gethosynus. Hypantherus. Allochroma. Thrasygœus. Cerichrestus. Eupeges. Calypeges. Phylacticus. Omototus. Omammatus. Metriotes. Homotyphus. Pœbates. iEdmon. Hypolampsis. Pleuro chroma. Imatium. Leptotrichus. Sparnus. Pauchrestus. Cyrton. Hylodromus. Groupe X\ . Ladicites. Lactica. Diphaulaca. Hermœophaga. Psilapha. Myrcina. Xuthea. Groupe XVI Mniophilites. Mniophila. Argopus. Hypnuphila. Sphœroderma. Apteropeda. Argopistes. Groupe XVII. Biboliites. Dibolia. Megistops. Groupe XVII 1. Psylliodites. Psylliodes. Groupe XIX. Nonarthrites. Nonarthra. Sous-Tribu II. Galérucides. Groupe I. Adoriites. Adorium. Cerochroa. Groupe II, Aulacophorites. Aulacophora. Idacantha. Rhaphidopalpa Laetana. Groupe 111. Phyllobroticites. Phyllobrotica. Phyllecthris. Groupe IV. Diabroticites. Diabrotica. Groupe V. Agélasticites. Agelastica. Malacosoma. Bonesia. Miltina. Pyesia. Ootheca. Morphosphœra. Atimeta. Groupe VI. Procalites. Procalus. Groupe VII. Ornithognathites. Ornithognathus. Groupe VIII. Agétocérites. Agetocera. Groupe IX. Mimastrites. Cneorane. Sarda. Mimastra. Groupe X. Cérophysites. Cerophysa. CEdicerus. Groupe XI. Apophyliites. Apophylia. Groupe XII. Scélidites. Scelida. Chthoneis. Groupe XIII. Lupérites. Luperus. Luperodes. TABLE Iphidea. Astena. Alopena. Arcastes. Nadrana. Group e XIV. Atysites. Atysa. Trirhabda. Monoxia.. Groupe XV. Schematizites. Schematiza Groupe XVI. Cœlomérites. Cœlomera. Mesodonta. Hyinenesia. Sastra. Monocesta. Doryxena. Dircema. Pachyîoma. Orthoxia. Moniœa. Nestinus. Salamis. Clitena. Nicea. Chorina. Alphidia. Syphaxia. Coraia. Groupe XVII. Métacyclites. Metacycla. Groupe XVIII. Rupiliites. Metalepta. Arima. Cydippa. EUopia. Rupilia. Marseulia. Groupe XIX. Galérucites. Adimonia. Menippus. Galeruca. Buphonida. Groupe ï XX. Sermylites. Sermyia. Galerucida. Aplosonyx. Merista. Leptarthra. Groupe XXI. Cér otomites. Cerotoma. Cynorta. Synodita. Groupe XXII . Antiphites. Antipha. Emathea. Groupe XXIII. Monoleptites. Monolepta. Ochralea. Groupe XXIV . Eyîaspites. Hylaspes. Laphris. MÉTHODIQUE. 319 Eustetha. Callima. Doryida. Groupe XXV. Theopéites. Theopea. lïyphœnia. Groupe XXVI. Platyxardhites. Platyxantha. Palpoxena. Dorydea. Stenoplatys. Groupe XXVII. Gomopleurites. Goniopleura. Section IV. CRYPTOSTOME8. Tribu XIV. HISPIDES. Groupe I. Eurispites. Appoïda. Eurispa. Leucispa. Groupe II. Callispites. Leptispa. Demotispa. Amblispa. CEdiopalpa. Callispa. Gladispa. Stenispa. Octocladiscus. Groupe III. Cephaloléites. Cephaloleia. Xanthispa. Homalispa. Xenispa. Groupe IV. Wallacêites. Wallacea. Groupe V. Hispoleptites. Hispoieptis. Groupe VI. Hispodontites. Hispodonta. Spilispa. Groupe VII. Cryptonychites. Cryptonychus. Octodonta. Oxycepliala. Plesispa. Groupe VIII. Botryonopites. Botryonopa. Groupe IX. Alumites. Alurnus. Groupe X. Anisodérites. Anisodera. Hispopria. Estigmena. Macrispa. 320 TABLE METHODIQUE. Groupe. XI. Arescites. Arescus, Groupe XII. Promecothécites. Promecotheca. Groupe XIII. Erionispites. Erionispa. Groupe XIV. Gonophorites. Gonophora. Distolaca. Cœlœnomeno- Aspidispa. dera. Acentroptera. Groupe XY. Oncocéphalites. Oncocephala. Chœridiona. Groupe XVI. Odotomites. Octotoma. Physocoryna. Groupe XVII. Céphalodontites. Microrhopala. Uroplata. Anoplitis. Acanthispa. Charistena. Cephalodonta. Odontota. Downesia. Groupe XVIII. Monochirites. Monochirus. Groupe XIX. Trichispites. Trichispa. Groupe XX. Hispites. Hispa. Prionispa. Platypria. Tribu XV. CASSIDIDES. Groupe I. Hoplionotites. Hoplionota. Delocrania. Groupe II. Sphœropalpites. Sphœropalpus. Groupe III. Himatidiites. Porphyraspis. Calliaspis. Himatidium. Groupe IV. Spilophorites. Spilophora. Calyptocephala. Groupe V. Prioptérites. Prioptera. Calopepla. Megapyga. Epistictia. Groupe VI. Tauromites. Tauroma. Dolichotoma. Canistra. Groupe VII. Batonotites. Batonota. Groupe VIII. Basiptites. Basipta. Groupe IX. Hybosites. Hybosa. Groupe X. Ischyrosonychites. Ischyrosonyx. Groupe XI. Cassidites. Charidotis. Asteriza. Eurypepla. Cassida. Platycycla. Coptocycla. Physonota. Groupe XII. Mesomphaliites. Calaspidea. Pœcilaspis. Mesomphalia. Groupe XIII. Omo'platites. Omoplata. Selenis. Omaspides. Groupe XIV. Chelymorphites. Chelymorpha. Groupe XV. Elytrogonites. Elytrogona. Groupe XVI. Chiridites. Chirida. Groupe XVII. Aspidimorphites. Aspidimorpha. Ctenochira. Laccoptera. Famille LXX. ÉROTYLIENS. Tribu I. LANGURIDES. Languria. Macromelea. Tribu II. HÉLOTIDES. Helota. Tribu III. ÉROTYLIDES. Groupe I. Engidites. Dacne. Episcapha. TABLE MÉTHODIQUE. 321 Coptengis. Triplatoma. Euxeslus. Thallis. Groupe II. Pselaphacus. Mycotretus. Mycophthorus. Oocyanus. Ischyrus. Amblyopus. Groupe III. Encaustes. Groupe IV. Aulacochilus. Thonius. Euphanistes. Cyclomorphus. Coccimorphus. jEgithus. Brachysphsenus Erotylus. Zonarius. Engis. Combocerus. Pantheropterus Triplacites. Xestus. Triplas. Tritoma. Libas. Cyrtomorphus. Encaustites. . Érotylites. Eurycardius. Scaphidomor- phus. Prepopharus. Bacis. Tapinotarsus. Priotelas. Omoiotelus. Famille LXXI. ENDOMY- CHIDES. Groupe I. Amphisternus. Spathomeles. Engonius. Trycherus. Eumorphus. Groupe II. Corynomalus. Groupe III. Acinaces. Perrisia. Indalmus. Mycella. Ancylopus. Dapsa. Phalantha. Coléoptères. Eumorphites. Pedanus. Encymon. Dioedes. Cymbachus. Corynomalites. Lycoperdites. Daulis. Lycoperdina. Hylaia. Aphorista. Sdula. Rhabduchus. Danae. Tome XII. Coniupoda. Mycetina. Groupe IV. Epipocites Polymus. Heliobletus. Epipocus. Anidrytus. Groupe V, Ephebus. Stenotarsus. Epopterus. Sténotarsites. Rhymbus. Cremnodes. Groupe VI. Endomychites. Eucteanus. Endomychus. Meilichius. Cyauauges. Panomœa. Groupe VII. Leiestites. Leiestes. Symbiotes. Panamomus. Mycetasa. Rhanis. Clemmus. Phymaphora. Groupe Vllî. Trochoidéites. Trochoideus. Famille LXXII. COCCINEL- LIDES. Groupe I. Hippodamiites. Eriopis. Megilla. Hippodamia. Nœmia. Groupe IL Anisosticta. Adonia. Adalia. Bulœa. Cisseis. Groupe III. Seladia. Micaria. Coccinellites. Coccinella. Mysia. Halyzia. Micraspis. Discotomites. Discotonia. Pristonema. Groupe IV. Cariites. Cydonia. Caria. Chilomenes. Cœlophora. Elpis. Neda. Syuonycha. Alesia. Groupe V. Poriites. Poria. Eupalea. 21 322 TABLE MÉTHODIQUE. Groupe VI . Ortaliites. Groupe XL Hyperaspites. Ortalia. Azoria. Braohyacantha. Menoscelis. Prodilis. Rodalia. Hyperaspis. Pentilia. Zenoria. Vedalia. Cleothera. Lotis. Groupe Vil . Scymnites. Hinda. Cryptognath Cryptoleemus. Hazis. Tiphysa. Novius. Platyomus. Groupe XI [. Bucolites. Scymnus. Rhizobius. Cryptogonus. Azya. Clanis. Bucolus. Exopleotra. Groupe VIII. Cranophorites. Groupe XIII Chilocorites. Oryssomus. Cranophorus. Chilocorus. Brumus. Groupe IX. Coccidulites. Egius. Corystes. Coccidula. Exochomus. Pharus, Groupe X. Chnoodites. Orcus. Platynaspis. Chnoodes. Dioria. Groupe XIV. Epilachnites. Ladoria. Siola. Epilachna. Lasia. Aulis. Hypoceras. Chnootriba. Cynegetis. FIN DE LA TABLE METHODIQUE. TABLE ALPHABÉTIQUE DES FAMILLES, DES GROUPES ET DES GENRES CONTENUS DANS LE GENERA DES COLÉOPTÈRES. A Tomes. Pages. Tomes. Pages. Acanthocerus III 157 Abacetus I 315 ACANTHOCINIDES IX 757 Abacobius VII 285 Acanthocinus IX 790 Abaris I 347 Acanthoderes IX 753 Abax I 323 ACANTHODÉRIDES IX 735 Abirus X 310 Acantjiodes XI 323 Ablabera m 211 Acanthogenius I 93 Ablabérides III 208 Acantholophus VI 311 Ablaberoïdes m 212 Acanthomera V 465 Abraeus II 280 Acanthomerus VI 495 Abrobapta IV 46 Acanthomus VI 317 Abropus I 360 Acanthophorus VIII 69 Abroscelis I 17 Acanthoptera VIII 327 Abryna IX 527 Acanthoptenis IX 177 Acalanthis 11 335 Acanthopus V 449-466 Acalles VII 94 Acanthopygus VII 501 Acallopistus vu 23 Acanthoscelis I 194 Acallus III 134 Acanthothorax VII 496 Acalolepta IX 805 Acanthotrachelus VI 223 Acalyptus VI 585 Acanthotritus IX 724 Acanista IX 759 Acanthurus III 567 Acantha IV 23 Accia III 238 Acantharhinus VII 293 Acentroptera XI 307 Acanthinodera VIII 83 Acentrus VII 64 Acanthinomenis VII 326 Acephorus I 201 Acanthiims V 596 Acerus III 415 Acanthispa. XI 323 AOH^NOPITES X 171 Acanthobrachium VI 592 Acliaenops X 171 Acanthobrachys VI 365 Achanius V 82 ACANTHOCÉRIDES III 155 Achelyna III 311 324 TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages. Tomes. Pages. Achenium II 92 Acrothinium X 315 Acherusia IV 63 Acrotrichis 11 232 Achlainoraus VI 438 Acrydocephala IX 349 Achloa III 309 Acrydoschema IX 454 Achryson VIII 232 Actenista IV 315-316 Achthophora IX 351 Actenodes IV 72 Acicneinis VII 31 Actenodia V 667 A cidalia X 144 Actephilus I 323 Acideres VIII 169 Actinolobus m 459 Acidota II 139 Adinophorus m 66-73 Acilius I 430 Acupalpus I 302 Acimerus VIII 437 Acylophorus II 84 Acinaces XII 102 Acyphoderes VII 505 Acinopus I 287 Acyrusa VIII 345 Acis X 301 Adalbus VIII 466 Acisba V 46 Adalia XII 175 Aclees VI 453 Adelium V 437 Adetiis IV 397 Adelohium 11 91 ACLOPIDES III 218 Adelocera IV 140 Aclopus III 219 Adeloides Vi 584 Acmocera IX ' 453 Adelops. II 208 ACMOCERIDES IX 453 A delosia I 323 Acmeedera IV 66 Adelostoma V 99 Acmaeops VIII 441 Adelostomides V 93 Acolastus X 168 Adelotopus 11 519 Aconopterus IX 654 Adelphus V 488 Acorynus VII 513 Adelus VI 584 Acratus VII 463 Aderpas IX 889 A crépis IV 495 Aderus V 584 Acritus II 281 Adesmia V 23 ACUOCINIDES IX 733 Adesmides V 22 Acrocinus IX 734 Adétides. IX 592 Acrocrypta XI 36 Adetus IX 593 ACROCRYPTITES XI 36 Adexius. VI 366 Acrodon I 332 Adimonia XI 220 Acrognathus II 121 Adioristus VI 342 Acromis XI 400 Adolus II 205 Acroniopus IV 218 Adonia XII 174 Acronotus XII 58 Adorétides III 379 Acropia IX 550 Adoretosoma III 328 Acropis II 368 Adoretus m 380 Acrops II 347 Adoriites XI 155 Acropîeron V 426 Adorium XI 156 Acrossus m 115 Adoxus X 274-304 TABLE ALPHABÉTIQUE. 325 Tomes. Pages. Tomes. Pages. Adranes II 181 Mschopalœa IX 460 Adrastus IV 218 JEschrotes III 106 Adrium VIII 348 ^sernia X 405 iEacus I 222 yEsilacris IX 614 iEchmuthes VIII 511 ^siotyche VIII 284 ^ctropsis IX 810 yEsopida IX 385 iEdemonus VII 113 iEthecerus IX 483 Mdilis IX 789 JEtheodactyla X 430 iEdmon XI 107 jEtheomorpha X 423 ^dopeza IX 782 Jïlthefhinus VI 444 iEdophronus VI 47 Mthiessa III 534 ^gialia III 424 ^thina II 342 iEgialites V 738 JEthiora VIII 394 iEgidium III 130 Jîthiopoctines IX 739 ^gilopsis IX 706 ^tholopus IX 446 jEgithomorphus XII 60 ^thomerus IX 742 ^githus XII 55 iEthona XI 249 ^gocydnus IX 813 JEtlîophorus I 447 ^goidus IX 197 Agabus I 424 Mgomomus IX 554 Agalissus IX 433 ^gomorphus IX 738 Agaocephala III 451 Mgoproso'piis VIII 151 Agaocephalides. III 450 iEgopsis III 451 Agaone VIII 502 Mgorhinus VI 413 Agaosoma I 365 JEgorhinus VIII 409 Agapanthia IX 829 yEgosoma VIII 154 Agapanthida VIII 375 Mgostheta m 303 Agapanthiides IX 829 Mgus III 27 Agapete VIII 468 iElara IX 531 Agaricophagus II 218 iËmalodera I 370 Agasma IV 414 ^midius IV 469 Agasta X 405 ^mocia IX 370 Agastus 1 87 ^mylus IX 790 Agathidium II 221-532 Mnictomorpha I 17 Agathomerus X 90 iEnigma I 91 Agatus I 110 iEolus IV 486 Agbalus X 242 ^phnidius I 308 Agelœa I 251 ^pus I 372 Agelasta IX 376 iErenea IX 662 Agelastica XI 168 tErénéidks IX 662 Agélastioites XI 167 ^renica IX 898 Agelia IV 48 ^UÉNICIDES IX 897 Agenius III 500 ^SALIDES III 39 Agennopsis IX 503 iEsalus III 42 Agestrata III 501 326 Agetocera Agétocérites Agetus Aglaophis Aglenus Aglycideres Agnathides Agnathus Agnia Agniides Agnoderus Agnus. Agonocheila Agonodemus Agonoderus Agonum Agra Agraphus Agrianes Agrianome AcniLiDES Agrilus Agriotes Agrodes Agrypnides Agrypnus Agyrtes Akimerus Akiptera. Akis Akisides Alaus Albana Alcathous Alcides Alcidides Alcidion Alcimiis Alcinoe Alcyopis Aldouus Aie Alecton Alegoria TABLE ALPHABÉTIQUE. IV Tomes. Pages. Tomes. Pages. XI 477 Aleochara II 40-527 XI 177 Aleocharides II 26 X 252 Aleptocerus I 218 IX 86 Aleptus IX 26 II 37S Alesia XII 202 VII 607 Aletes X 250 V 531 Aletretia IX 708 V 532 Aleurostictus III 563 IX 348 Aliboron IX 695 IX 340 Alicia IX 883 IX 331 Alictus VI 588 m 36 Alindria II 342 I 140 Alittus X 243 I 323 AllcBocnemis II 340 I 262 Allelidea IV 473 I 349 Allocerus IX 150 I 104 Allochroma XI 116 VI 161 Allœsia IX 124 X 238 AUogaster VIII 235 VIII 109 AUoiotelus XII 54 IV 76 Allorhina m 497 IV 83 AUotisis VIII 306 IV 215 AUotrins IV 201 II 66 Alocerus VIII 207 IV 138 Alocorhinus VI 265 I 139-566 Alopena XI 189 II 211 Alophus VI 397 VIII 437 Alosimus V 682 VIII 468 Alosterna VIII 445 V 119 Alphidia XI 210 V 117 Alphites X 239 V lSl-567 Alphitobius V 333 IX 569 Alphitophagus V 306 IX 761 Alphitopola IX 398 VII 15 Alphus IX 741 VII 14 Alpœus I 50 IX 764 Alticopus VII 593 m 27 Alurnites XI 292 V 44 Alurnus XI 293 VIII 339 Alvarinus III 262 VII 130 Alyattes IX 571 IX 544 Amalactides VI 506 IV 320 Amalactus VI 510 V 325 Amallocerus IX 152 TABLE ALPHABÉTIQUE. 327 Tomes. Pages. Tomes. Pages. Amallopodes VIII 83 Ametrocephala VIII 420 Amalocera II 240 Amilia IX 832 Amalus Vil 209 Amillarus IX 713 Amannus IX 82 Amimes VIII 377 Amara I 332 Amisallus VI 25b Amarygmides V 474 Amitrus VI 72 Amarygmus V 473-731 Ammidium V 232 Amasia X 313 AmmoUm V 284 Amasis X 236 Ammœcius III 119 Amathitis I 332 Animophorus V 432 Amatodes V 193 Ammophthorus V 284 Amauresthes IX 73 Ammosia I 12 Amaurodes III 479 Amniscus IX 761 Amauronia IV 403 Amnodeis V 723 Amaurops II 173 Amomphus VI 93 Amaurorhinus VII 324 Amorbaius VII 265 Ambates VI 813 Amorphocephalus VII 422 Ambatides VI 512 Amorphocerus VII 335 Amblesthis IX 626 Amorphoidea. VI 620 Amblispa XI 271 Amorphorinus VI 318 Amblochilus m 378 Amorphosoma IV 80 Amblycheila I 7 Ampediis IV 187 Amblychus I 234 Amphasia I 277 Amblyderus V 593 Amphibolocorynus VI 496 Amblygenius I 227 Amphibolonarzon I 469 Amblygnathus I 264 Amphibolus I 469 Amblygnathus IV 221 Amphicneia IX 707 Amblymora ÏX 481 Âmphicoma III 165 Amblyopus XII 38 Amphicrania III 268 Amblyptera V 188 Aniphicranus VII 384 Amblyrhinus VI 222 Amphicrossus II 323 Amblystomus i 301 Amphicyllis II 220 Amblytelus I 316 Amphicyrta II 484 Amblyterus m 377 Amphidees VI 242 Ainbrotodes X 170 Amphideritus VI 68 Amechana IX 334 Amphidesmus IX 160 Ameipsis IX 817 Amphidora V 435 Amenophis V 373 Amphilocus XII 56 Amerhinus VII 42 Amphimallus ' III 281 Amei'is VII 42 Amphimela XI 34 Amerismus VII 461 Amphimélites XI 34 Amesisa IX 334 Amphioa IX 697 Ametalla X 46 Ampliionycha IX 890 Ametallites X 46 Amphionychites IX 881 328 TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages. Tomes. Pages. Amphiops I 462 Anarhynchus IV 300 AmphirhoG IX H3 Anaspides V 612 Amphisternus XII 89 Anaspis V 613 Amphistoros m M8 Anastetha IX 221 Amphix XII 98 Anathrotus IV 180 Amphizoa I 409 Anatis XII 182 Amphizoïdes I 409 Auatisis VIII 383 Amphœcus IX 367 Anatista m 321 Amphotis II 308 Anatistides III 321 Amphysus V 443 Anatolica V 41 Amyctérides VI 308 Anatona III 530 Araycterus VI 310 Anatrichis 1 394 Amycdetes IV 334 Anaulacus I 309 Amymoma IX 469 Anauxésides IX 462 Amymomides IX 468 Anauxesis IX 463 Anaballus VII 93 Anchastus IV 176 Anacaiiiptorhiiia III 518 Ancholaîmus V 624 Anacanlha IV 220 Anchoménides I 338 Auacanthus VIII 147 Ancliomenus I 349 Anacerastes Vil 556 Anchonodérides I 373 Anachalcos III 80 Auchonoderus I 375 Anaches IX 564 Anchonus VI 362 Anacolus VIII 174 Anchopthaîmus V 240 Anacypta II 347 Anchylorhynchus IV 519 Anœdochiîus II 372 Anchytarsus IV 266 Anœdus V 396 Ancistria 11 398 Anaernerus VI 84 Ancistropterus VI 621 Afiœrea IX 832 Ancistrosoma III 253 Anœretes ni 242 Ancistrotus VIH 82 AnsBsthetis IX 034 Ancita IX 390 Anse lia IX 880 Ancognatha m 398 Anaglyptides IX 84 Ancylocera IX 136 Anaglyptus IX 84 Ancylocérides IX 135 Anaides III 153 A ncylocheira IV 40 Analompis IV 47 Ancylodonta VIII 375 Analcis VII 97 Ancylognathus V 86 Analestesa IV 241 Anxylonotides IX 391 Analotes VII 526 Ancylonotus IX 394 Anamera IX 382 Ancylonycha II 284 Anammesis III 79 Ancyloprotus vin 57 Anancylus IX 372 Ancylopus XII 105 Anandra IX 700 Ancylosternus IX 203 Anapausa IX 472 Ancylotropis VII 508 Anaplasta m 533 Ancyronyx II 512 TABLE ALPHABÉTIQUE. 329 Tomes. Pages. Tomes. Page."!. Ancystronycha IV 353 Anocerastes VII 556 Anelastes IV 416 Anochilia III 514 Anémia V 283 Anodesis V 21 Anemophilus VI 493 Anodocheilus I 416 Anepsius V 324 Anodus III 463 Aneurhinus VII 570 Anodus II 79 Anhammus IX 306 Anogcodes V 705 Aniara I 13 Anomaea X 118 Aniara V 336 Anomala III 328 Anidrytus XII 122 Anomalides III 322 Anillus I 380 Anomalipus V 257 Anisarthria II 231 Anomalocera III 485 Anisarthron IX 55 Anomalochilus III 258 Anisocera II 291 Anomiopsis III 69 Anisocérides IX 716 Anomiopus III 94 Anisocerus II 396 Anommatus II 376 Anisocerus IX 722 Anomocerus VII 133 Anisocheira III 357 Anomœoarthria VII 234 Anisochelus III 192 Anomœocera II 291 Anisocnemus I 294 Anomœsia IX 585 Anisodactylides I 268 Anomœus I 108 Anisodactylus I 278 Anomognathus II 155 Anisodera XI 295 Anomostomus II 522 Anisodérites XI 294 A noncodes V 703 Anisogaster VIII 351 Anophthalmus I 372 Anisognatha X 130 AnopHs IV 40 Anisognathus VII 411 Anoplistes IX 180 Anisomera I 421 Anoplitis XI 316 Anisonchus III 328 Anoplium VIÏI 353 Anisonyx III 178 Anoplochilus III 529 Anisoplia III 325 Anoplocnemus III 22 Anisopodus IX 769 Anoplodera VIII 445 Anisopus IX 769 Anoploderma VIII 27 Anisorhina III 485 Anoplodermites VIII 25 Anisorhynchus VI 352 Anoplogenius I 304 Anisorus VIII 438 Anoplognathides III 367 Anisosticta XII 173 Anoplognathides VRAIS III 368 Anisotarsus I 279 Anoplognatlms m 369 Anisotelus IV 348 Anoplomerus VIII 279 Anisotoma II 216 Anoplophora IX 310 Anisotomides II 213 Anoplosiagum III 263 Aiiisoxia V 551 Anoplosterniis III 372 Anobiides IV 518 Anoplostethus III 372 Anobiuna IV 519 Anoplostheta IX 400 àSO TABLE ALPHABETIQUE. Tomes. Pages. Tomes. Pages. Anoplus VI 492 Anubis IX 25 Anorops V 456 Anypotactus VI 71 Aiioxia III 293 Aocnus VI 621 Antarctia I 336 Aomus VI 202 Antarctiides I 336 Aonychus VII 114 Antedon III 453 Aoplocnemis VI 475 Anteros V 450 Aoria X 270 Anteros VIII 511 Aorus VII 337 Anthaxia IV 49-563 Aosseteruo VI 623 Antherophagus II 423-537 Apalochrus IV 383 Anthia I 277 Apalonychus III 137 Anthiades I 175 Apalotrius XI 113 Anthicides V 588 Apalus V 686 Anthicus V 596-735 Apamanta IX 674 Anthobates V 613 Aparoprion VII 329 Anthobiam II 145-530 Apate IV 537 Anthobius VI 504 Apatelartron IX 504 Anthoboscus IX 68 Apatenia VII 538 Anthocomus IV 390 Apatetica II 206 Anlhodromius IV 411 Apateum IV 27 Anthonomides VI 575 Apatophysides IX 234 Anthonomus VI 580 Apatopliysis ÏX 234 Anthophagus II 135 Apatura IV 47 Anthophilax VIII 443 Apechtes IX 828 Anthores IX 317 Apeistus II 380 Anthoxenus IV 400 Apelocera IX 89 Anthracias V 342 Apenes I 108 Anthracophora III 540 Aphanarthrurn VII 375 Anthrenus II 470 Aphanasium VIII 369 Anthribides VII 476 Aphanisticus IV 88 Anthribosomus VII 546 Aphanobius IV 207 Anthribus VII 574 Aphelorhina III 479 Anthryboscyla IX 378 Aphtes IX 713 Anthypna III 163 Aphiocephalus VII 277 Antichira III 345 Aphioramphus VII 36 Antichirides III 341 Aphioi'hynchus VIII 411 Antimachus V 330 Aphneope VIII 422 Antinoe IX 227 Aphodiides III 112 Antipa X 116 Aphodius m 115-579 Antipha XI 233 Aphorista XII 112 Antiphites XI 232 Aphotistus IV 209 Antliarhinides VII 180 Aphrastus VI 209 Antliarhiiius VII 182 Aphricus IV 233 Antodice IX 900 Aphrodisimn IX H TABLE ALPHABÉTIQUE. 331 Tomes. Pages. Tomes. Pages. Aphthona XI 11 Apophrena IX 702 Aphthonites XI 69 Aporhina VI 527 Aphylax IX 165 Aporocera X 189 Apiodera I 72 Aposites VIII 365 Apiogaster IX 98 Apostasimerus VII 242 Apion vr 533 Apotomoderes VI 81 Apionides VI 531 Apotomopterus I 54 Aplagiognathus VIII 125 Apotomorhinus VIT 226 Aplasta III 533 Apotomus I 172 Aplectrus IX 133 Appula VIII 322 Aplemonus VI 539 Aprepes VI 202 Aplidia III 290 Apriona IX 356 Aplocentrus I 278 Apristus I 123 Aplochile I 185 Aproida XI 265 Aplocnemus IV 400 Aprophata IX 548 Aplodema III 235 Aprosictus VIII 382 Apîoderus II 117 Aprosopus IX 705 Aploglossa IV 278 Aprosterna III 328 Aplognathus III 365 Api'ostoma VII 413 Aplonycha III 230 Apsedra I 269 Aplopsis III 231 Apsectus III 575 Aploscelis XII 96 Apsis VI 371 Aplosonyx XI 226 Aptema I 11 Apîotarsus IV 482-193 Apteraucolus VIII 43 Aplothorax I 58 Apteranilla II 527 Apocellus II 119 Apterœssa I 24 Apocinocera XI 340 Apteropeda XI 132 Apocoptoma IX 686 Aptinus I 98 Apocrypha V 433 Aptûlemus VI 206 Apocyrtus VI 143 Aptopus IV 193 Apodasya IX 628 Aracanthus VI 391 Apodasyides IX 623 Arcastes XI 191 Apoderus VI 544-628 Arachnobas VII 159 Apogonia III 276 Arachnodes III 82 Apolecta VII 555 Arachnoideus I 323 Apolepis X 325 Arachnopus VII 159 Apolia IX 248 Arachnosphœrus X 303 Apolopha IV 481 Arœcerus VII 590 Apomecyna IX 580 ARjEOCÉRIDES VII 588 Apoméctnides IX 579 AraBOcerus VII 590 Apomempsis IX 278 Arœocerus II 102 Apomœa X 140 Arœocnemis II 66 Apophylia XI 183 AraBocorynus VII 590 Apophyliites IX 182 Arœosaims VII 590 332 TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages. Tomes. Pages, Araeoschizus V 403 Arsinoe I 425 Araeotis VIII 398 Arsipoda XI 38 Aratea X 454 Arsipodites XI 37 Aratharea I 384 Arsysia IX 480 Arathymus I 242 Arsysiides IX 479 Archarias VII 38 Artelida VIII 436 Archetypus VIII 429 Artématopides IV 260 Archidyce IX 305 Artematopus IV 264 Archon III 446 Artemis XII 497 Arcopagus II 476 Arthmius II 476 Arctodium III 464 Arthrobrachus IV 409 Arctylus V 244 Arthroconus V 67 Arcyphorus IX 74 Arthrodeis V 49 Ardistomis I 206 Arthromacra V 574 Areoda III 365 Arthroplatus V 426 Aréodides III 364 Arthropterus II 9 Arescites XI 298 Arthrostenus VII 62 Arescns XI 298 Arthrostomus VII 479 Argaleus VIII 439 Arthrotus XI 250 Argaiia IX 832 Artia III 274 Argutor I 323 Articerus II 484 Argolis X 342 Artimpaza IX 99 Argopjstes XI 436 Artipus VI 429 Argopus XI 433-13S Asaphes IV 498 Argyrodines IX 448 Asbolus V 438 Arhines VI 244 Asceparnus VI 489 Arhipis IV 444 Asclera V 740 Arhopalus IX 64 Asemum VIII 206 Aridœus IX 422 Asida V 460-725 Arima XI 247 Asidides V 453 Arimaspes VIII 444 Asilaris VIII 452 Aristobia IX 327 Asmedia IX 8 Aristogitus VIII 367 Aspasia I 426 Aristopus II 524 Asphaera XI 77 Aristus I 467 Aspicela XI 76 Arithmema V 667 ASPICÉLITES XI 75 Armideus III 444 Aspicephalus V 407 Arnidius I 492 Aspidimeriis XII 238 Aromia IX 44 Aspidiraorpha XI 407 Arpedium II 439-530 Aspidimorphites XI 406 Arrhenocœla XI 53 Aspidiotes VI 93 Arrhenodes VII 429 Aspidiphorus IV 556 A rrhenoplita V 302 Aspidispa XI 307 Arrhenotus IX 247 ^ Aspidocephalus V 407 TABLE ALPHABÉTIQUE. 333 Tomes. Pages. Tomes. Pages. Aspidoglossa I 203 Atimia IX 144 Aspidolopha X 122 Atimura IX 613 Aspidosoma IV 326 Atimuropsis IX 604 Aspisoma IV 326 Atimus III 134 Asporina I 223 Atlantis VI 198 Asporinus I 223 Atmetonychus VI 85 Astœna III 208 Atmodes IX 529 Astathes IX 873 Ato maria II 427-537 Astena XI 190 Atopa IV 269 Astenorhiua III 482 Atopida IV 275 Astenus II 99 Atossa IX 497 Asteriza XI 387 Atossides IX 496 Asthraeus IV 43 Atractocerus IV 501 Astrapaeus II 86 Atractodes IV 173 Astycus VI 94 Atractoaota I 180 Astygis I 315 Atractopterm IV 209 Astylbus II 29 Atractosomus IV 173 Astylus IV 405 Atractus V 497 Astynomus IX 789 Atranus I 228 Atalasis X 43 Atropidius X 175 Ataxia IX 599 Atrypauius IX 773 Ataxides IX 577 Attagenus II 463-537 Atelais IX 614 Attalus IV 389 Atelechira X 110 Attelabides VI 542 Ateledera X 85 Attelabus VI 548 Atelestus IV 393 Atybe IX 568 Atelicus VI 410 Atylostagma VIII 257 Atelodesmis IX 625 Atyphus XI 115 Atelopteryx VIII 473 Atyporis IX 555 Atekmes II 42 Atys III 289 Atenizus VIII 399 Atysa XI 192 Aterpides VI 410 Atysites XI 192 Aterpus VI 412 Aubeonymus VI 473 Atesta VIII 306 Auchenia X 67 Ateuchides III 65 Auchmeresthes VI 621 Ateuchides vrais m 66 Auchmobius V 08 Ateuchus III 66 Augasmosomus I 253 Atharsus VIII 323 Auge IV 313 Athemistus IX 270 Augûderia III 397 Athlia m 218 Augomela X 431 Athous IV 180 Augosoma III 445 Athylia IX 570 Aulacia X 335 Athyreus III 140 Aulacium III 84 Atimeta XI 174 Aulacocerus VIII 85 334 TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages. Tomes. Pages. Aulacoderus X 596 Azoria XII 208 Aulacocheilus XII 50 Azya XII 240 Aulacochilus XII 50 Aulacodus III 384 B Aulaconotus IX 693 Aulacolepis X 327 Babia X 147 Aulacopalpus III 375 Babiites X 141 Aulacophora. XI 158 Bacanius II 471 AULACOPHORITES XI 158 Bacchisa IX 840 Aulacopus. VIII 100 Bacis XII 68 Aulacoscelis X 54 Badister I 234 AULACOSCELITES X 54 Bœoglossa I 178 Aulacosternus. II 255 Baeocera II 240 Aulacus V 217 Bagous VI 485 Auladera V 173 Baladeva VIII 51 Aulametopus VI 264 Balanephagus VI 518 Aularhinus VII 75 Balaninides VI 573 Auletes VI 559 Balaninus VI 574 Aulexis X 276 Balanomorpha XI 42-131 Aulicus IV 451 Balius XII 92 Aulis XII 223 Baralipton VIII 153 Aulocnemis III 114 Barathraea X 114 Aulonium II 372 Bardistus VIII 371 Aurigena IV 27 Baridiides VII 214 Australica X 429 Baridius VII 225 AUSTRALICITES X 428 Baripus I 246 Autalia II 27 Baris VII 225 Authades IX 458 Barissinus IX 779 Autocera V 280-727 Baroeides IX 439 Autocrates VIII 3 Baroeus IX 442 Auxa IX 269 Barybaena X 117 AUXÉSIDES IX 463 Barybas III 260 Auxesis IX 464 Barycerus VII 222 Axima IV 437 Barymerus VII 259 Axinidium I 249 Barymorpha III 350 Axinillium IX 577 Barymorphm I 221 Axinopalpus I 118 Barynotus VI 42 Axinophorus VII 297 Barypeithes VI 59 Axinopsophus I 125 Baryrhynchus VII 428 A xinotarsus IV 385 Barysomus I 290 Axinotoma I 274 Barystethus VII 287 Axiothea IX 526 Barytopus XII 61 Axumia V 51 Basiprionota XI 308 Axyra II 305 Basipta XI 379 TABLE ALPHABÉTIQUE. 335 Tomes. Pages. Tomes. Pages. Basiptera IX 499 Biasmia IX 629 Basiptites XI 379 Bicellonycha IV 338 Basitoxus VIII 119 Bicon VIII 536 BA.SITROPIDES VII 566 Bimia VIII 467 Basitropis VII b67 Biolus V 239 Basodonta IV 127 Biophlœus II 413 Basoleia I 187 Bioplanes V 242 Bassareus X 184 Bipkyllocera III 237 Bastactes VI 247 Biphyllus II 447 Bathycûlpus X 341 Bisaltes IX 606 Bathyscia II 208 Bisnius II 80 Batocera IX 354 Bitoma II 363 Batocérides IX 353 Bityle IX 617 Batonota XI 377 Biurus IV 368 Batonotites XI 377 Bius V 384 Batophila XI 74 Bixorestes VIII 541 Batoscelis I 261 Blaberus VII 584 Batrisus II 171 Blabia IX 642 Batulius V 340 Blabicentrus IX 817 Batyle IX 131 Blabinotus IX 625 Bebelis IX 610 Blabinotus VIII 214 Bebius VIII 387 Blacodes V 259 Bedresia IV 209 BljBsia III 495 Belania IV 204 Blapida V 425 Belenognatha I 142 Blaps V 143 Beleopterus I 141 Blapsilon IX 250 BÉLIDES VI 522 Blapstinus V 250 Belionota IV 71 Blaptides V 139 Beliophorus IV 162 Blastanus V 580 Belodera IX 625 Blastophagus VII 360 Belœsthes IX 760 Blattomorpha IV 388 Belonuchus II 80 Blauta IV 171 Belopherus VII 435 Blax IX 254 Belopœus VII 299 Blechrus I 122 Belorhinus VII 281 Bledius II 114-529 Belorhynchus VII 437 Blemmya VIII 526 Beltista IX 780 Blenosia V 259 Belus VI 524 Blepephaeus IX 339 Bembegenius III 374 BlepharJda XI 32 Bembidiides I 379 Blepharidites XI 26 Bembidium I 382 Blepharotoma III 264 Berecyntha XI 226 Blepharymenus II 156 Berosus I 458 Blepisanis IX 869 Bethelium VIII 347 Blepusa V 499 336 TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages. Tomes. Pages. Blethisia I 46 Brachybamus VI 489 Blosyrus VI 29 Brachycaulus X 188 Bœoscelis IV 346 Brachycérides VI 283 Boisduvalia XI 250 Brachycerus VI 284 Bolax III 382 Brachychilus IX 665 Bolboceras III 142 Brachycnemis VII 43 Boletaria II 444 Brachycœlus I 276 Bùletobius II 57-528 Brachycopris III 97 Bolitochara II 30-527 Brachycrepis IV 177 BOLITOPHAGIDES V 292 Brachydactyla X 77 Bolitophagus V 294 Brachyderes VI eo Bombodes III 510 Brachydérides VI 25 Bomius I 120 Brachydirus II 76 Bouesia XI 168 Brachygenius V 116 Borborocœtes VI 300 Brachygnathus I 210 Boreaphilus II 137 Brachymerus XII 62 Boromorphus V 386 Brachymorphus IV 478 Boros V 385 Brachynotus IV 352 Boscia IV 241 Brachyolus VI 621 BOSTRICHIDES IV 531 Brachyomus VI 130 Bostrichoides IV 433 Brachypalpus I 455 Bostrichus IV 539 Bracbypeplus II 297 Botanebius VI 579 Brachyphylla III 204 Botanochara XI 396 Brachyptérides II 291 Bûthrideres II 378 Brachypteroma VIII 488 BOTHRIDÉRIDES II 376 Brachypterus II 292 Bothrioptems I 323 Brachypus VI 470 Bothriophorus IV 554 Brachyropala IX 41 Bothrobatys VII H7 Brachys IV 86 Bothrorhina III 478 Bracbyscelis XI 143 Bothynoderes VI 424 Bracbysphaenus XII 56 Bothynorhynchus VI 320 Brachystermdes III 372 Bothynus III 413 Brachysternus III 374 Botryoïiopa XI 291 Brachystylus VI 207 BOTRYONOPITES XI 291 Brachyta VIII 439 Brachidia IV 387 Brachytarsus VII 587 Brachidius I 261 Brachytrachelus VI 228 Brachinides I 97 Brachytria VIII 530 Brachinus I 99 Braderochus VIII 74 Brachooyx VI 506 Bradybsenus I 292 Brachopsis VIII 417 Bradybatus VI 581 Brachyarthron IX 105 Bradycellus I 294 Brachyacantha XII 228 Bradyscelis III 401 Brachyaspistes VI 95 Bradytoma IV 277 TABLE ALrilABÉriUlE. 337 Tomes. Pa^es. Tomes. Pa;;es. Bradytus I 332 Bnphonida XI 223 Bradyus V 36 BUPRESTiDES IV 1 Brabmina III 290 BUPKESTIDKS VKAIS IV 33 Brathinus II 190 Buprestis IV 40-563 BRENTHIDES VII 399 Bujjrestomorpha IX 244 Brentiiides vrais VII 404 Bura XII 198 Brenthus VII 442 Bustomus VI 226 Brevicolaspis X 276 Bulocrysa IX 893 Bricoptis III 514 Byastus VII 515 Brinms IX 295 Bybe IX 276 Brithycera IV 278 Byblitea XI 249 Bromiades VIII 506 Bydiscus VI 554 Bromiites X 304 Byrrhides II 479 Bromius X 304 BYRRHIENS II 474 Brongniartia IV 241 Byrrhus II 481 Brontes II 408 Byrsopages VI 337 Brontides II 406 Byrsopolis III 364 Broscosoma I 242 Byrsops V 296 Broscus I 239 Byrsopsides VI 293 Brotheus VI 329 Bystus XII 128 Brothylus VIII 290 Bythinus II 176 Brototyche IX 181 Bylboprotus VII 503 Brucheîa VII 601 Byturus II 459 BRUGHIDES VII 597 c Bruchides vrais VII 602 Bruchus VII 603 Cabii'us V 246 Brumus XII 248 Cacia IX 374 Bryaxis II 174 Cacicus V 112 Bryobius I 323 Cacidula XII 219 Bryocharis II 58 Caciomorpha IX 718 Bu bas III 103 Cacodacnus VIII 142 Bubastes IV 44 Cacodœmon XII 89 Bucerus V 375 Cacoplia IX 338 Bucharis X 178 Cacosceles VIII 64 BUCOLITES XII 237 Cacoscelis XI 62 Bucolus /^ XII 11 Cacostola IX 687 Bucyntliia IX Cacostomus III 22 Bulaea XII 176 Cadrcus X 188 Bulbifer VII 322 Caedius V 261 Bulbocerus III 147 CiBnia IV 299 Bulbogaster VII 467 Ca3pûPis XI 68 Bulis IV 42 Casrosternus II 274 Bumetopia IX 477 Cafius II 63 BUMETOriDES Coléovtères. To IX me XII 477 Cagosima IX 832 33« TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes Pages. Tomes Pages. Calais IV 151 Callirhipis IV 249-568 Calamobius IX 699 Callirhoe VIII 307 Calandra VII 301 Callirhopalus VI 232 Calandrides VII 267 Callisina X 264 Calanthemis IX 80 Callisinites X 263 Calasia V 585 Callispa XI 272 Calaspidea XI 393 Callispites XI 269 Calathus I 342 Callisphyris VIII 472 Calcar V 383 Callisthenes I 60 Calchœnesthes IX 182 Callistethus III 328 Calendyma IV 460 CalUstola XI 288 Calenus XII 71 Callistus I 374 Calipeges XI 118 Calîitheres IV 430 Calleida I 105 CalUzonus VI 120 Callia IX 908 Calloctenus VIII 192 Callianthia IV 350 Callona IX 170 Calliaspis XI 363 Calloodes III 369 Callicerus II 32 Callopisma IX 137 Callichloris III 377 Calloplophora IX 361 Calli chroma IX 15 CaUyntra V 169 Callichromides IX 1 Calochroa I 17 Callichromopsis IX 31 Cdlochi-omus IV 302 Callicnemis III 422 Caloclytus IX 68 Callidema I 16 Calocnemis III 422 Callidemum X 349 Calocomus VIII 178 Callideriphus IX 131 CaJoeosmus IX 894 Callidiides IX 43 Calodactylus III 246 Callidiomorphus VIII 530 Calodema IV 60 Callidiopis VIII 356 Calodera II 36 Callidium IX 52 Caloderus IV 193 Calligrapha X 383 Calodromus VII 407 Calliides IX 905 Calodus IX 212 Callima XI 240 Calognathides V 85 Callimosoma I 66 Calognathus V 86 Callimation IX 421 Calolymus IV 503 Callimoxys VIII 489 Calomela X 429 Callimus VIII 489 Calometopus III 566 Callinotus VII 44 Calomicrus XI 186 Callipechis III 493 Calomorpha X 267 Callipero IX 794 Calonota III 224 Callipogon VIII 92 Calopepla XI 370 Calliprason VIII 414 CalophaBna I 81 Callipyrga IX 352 Caloptoron IV 297 Callirhinus III 337 Caloptcrus 1 323 TABLl : ALPHABETIQUE. Ô^\J Tomes. Pages. Tomes. Pages. Calopus V 702 Caniptotropis VII 541 Caloscelis XI 64 Campuhpus III 560 Calosoma I S8 Campylides IV 223 Calostega V 402 Campylocnemis I 182 Calothyrsa IX 439 Campyloscélides VII 264 Calpazia VIII 162 Campyloscelus VII 265 Calvia XII 183 Campylus IV 226 Calydon IX 48 Canidia IX 774 Calymmaderus IV 526 Canistra XI 375 Calymmaphorus V 211 Cantharides V 662 Calymmophis IX 337 Cantharis V 676 Calyptobium II 435 Cantharocnémides VllI 31 Calyptocephala XI 366 Cantharocnemis VIII 32 Calyptocephalus IV 315 Cantharoctenus YIII 33 Calyptocerus IV 115 Cantkarodema IV 350 Calyptops VI 162 Cantharoplatys VIII 33 Calyptopsis V 45 Canthidium m 96 Calyptorhina X 130 Canthon m 77 Camœna XI 124 Caphora I 309 Camaragnathus I 48 Capaisa V 36 Camaria V 423 Capnodis IV 31 Camaroderes VII 553 Capoolymma Vlll 433 Camarotides VII 25 Carabides 1 48 Camarotus VII 26 GARABIQVES I 34 Camenta III 212 Carabus 1 54 Garnira IX 582 Caranistes II 75 Campa I 382 Caranistes VII 589 Camphonota V 188 Carcinobaîna X 201 Campsia V 424 Cardanus m 35 Campsiura III 543 Cardiadei'us I 367 Campsosternus IV 157 Cardiapus XI 42 Camptocerus VII 368 Cardigeuius V 163 Camptocheirus VI 599 Cardiomera I 354 Camptocnema IX S32 Cardiophorus IV 193 Camptodes II 319 Gard iophthal mus I 245 Camptodontus I 199 Gardioiiiinus IV 203 Camptognathus II 403 Gardoria IX 860 Camptolenes X 113 Caremstylus I 323 Camptomyne IX 315 Garenuni 1 192 Camptorhina III 205 Garia X!l 194 Caraptorhinus VII 8(> Carida V 551 Camptoscelis 1 328 Gariites XII 190 CAMPTOSOMES X 78 Carilia Vlll 442 Camptotoma I 376 Carpalimus 11 118 ÔW TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes Pages. Tomes. Pages. Carphoborus VII 362 Cathammistes II 491 Carphurus IV 39G Catharsius III 96 Carpophagites X 36 Cathexis IX 826 Carpopliagus X 37 CathoriTiiocerus VI 194 Carpophilides II 293 Catoclastus m 363 Carpophilus II 295 Catûgenus II 396 Càrtallum • VIII 532 Catolethi'us VII 338 Cartei'ica IX 827 Catops II 209 Carteromerus VI 495 Catopsimorphus II 210 Carteronyx III 249 Catoptes VI 39 Carterus I • 169 Catoptria I 17 Caryedon VII 603 Catorama IV 525 Caryoborus VII 603 Catoxantha IV 17 Caryopemon Vil 603 Catypnes VIII 62 Carystea X 379 Caulobius III 231 Cascelius I 245 Caulophilus VII 346 Casmena X 284 Caulostrophus VI 61 Casnoidea I 73 Cauîotrupis VII 346 Casnonia I 72 Causima V 676 Cassida XI 388 Cebrio IV 241 CASSIDIDES XI 311 CEBRIONIDES IV 235 Cassidites XI 383 Cebrionides vrais IV 238 Cassidomorphus IV 309 Cechenus I 54 Cassignetus III 11 Cecractes VI 381 Castalia IV 53 Cedius II 166 Castiale VIII 320 Cedus VII 515 Castiarina IV 57 Celadonia IV 250 Catachœnus VI 382 Celebia VI 428 Catadromus I 321 Ceienœphes I 138 Catalalus VI 169 Celetes VI 479 Catalasis III 293 Celeuthetes VI 149 Catamonus VI H7 Celia 1 332 Cataphagus IV 215 Celiasis IV 296 Cataphorticus VI 133 Celidota III 524 Cataphronetis V 335 Celina I 417 Calapiesis I 187 Celosterna IX 328 Catapiestus V 381 Cenocephalus vu 393 Catapionus VI 42 Cenodocus IX 535 Catapycnus VII 129 Centemerus VI 479 Catapyges VII 303 Centor VI 459 Catasarcus VI 249 Centrinus VII 232 Catascopus I 145 Ceutrioptera V 136 Caterectus VI 180 Ceiitrocerum VIII 302 Cateretes II 291 Ccntrocheila I 11 TABLE alphabétique. 341 Tomes, Pages. Tomes. Pages. Centrodera VIFI 432 Ceraspis III 252 Centroglossa II 48 Ceratoi'hina III 479 Centrognathus III 545 Ceratistes IV 385 Centronipus V 3G0 Ceratites IX 430 Centronopus V 360 Ceratobasis X 129 Centrophorus VII 4SI Ceratoderus II 10 Centroscelis X 434 Ceratodirus III 147 Centrotoclytus YIII 527 Ceratognathus III 41 Centrotoma 11 dG4 Ceratogonys IV 125 Centrura IX 268 Ceratophyus III 144 Ceocephalus Vil 451 CÉRATOPIDES VI 589 Ceophyllus II 165 Ceratopus VI 591 Cephalalges VI 403 Ceratorhina IV 561 Cephalobarus VII 441 Ceratupis V 330 Cephalodendi'on IV 125 Cercoptera IX 137 Cephalodesmius III 83 Cerchanotus II 364 Cephalodonta XI 323 Cercidocerus VII 291 Céphalodontites XI 313 Cercopeus VI 192 Cephaloleia XI 277 Cercus II 291 Céphaloléites XI 277 Cercyon I 473 Cephaloon V 683 Cerenopus V 135 Cephalophis VIII 25 Cereopsius IX 333 Cephalostenus V 124 Ceresium VIII 353 Cephalotes I 239 Cerichrestus XI 117 Cephalotrichia III 304 Cerobates VII 418 Cephax III 34 Cerochroa XI 157 Cephennium II 188 Cerocoma V 666 Cepurus VI 398 Ceroctenus VIII 186 Ceracis IV 553 Cerœgidion IX 266 Ceragenia IX 158 Ceroglossus I 54 Ceralces X 402 Ceropachys II 357 CÉRAMBYCIDES VIII 192 Cerophorus II 307 Cér. aberrants VIII 194 Cerophysa XI 181 Cér. vrais VIII 200 Cérophysites XI 181 Cér. vrais sylvains VIII 200 GÉROPHYTIDES IV 244 Cér. vrais souterrains IX 232 Cerophytum IV 245 Cerambyrhynchus VII 492 Céroplésides IX 425 Cerambyx VIII 258 Ceroplesis IX 428 Ceramis XII 111 Ceropogon VIII 285 Cerandria V 322 Ceropria V 307 Ceranota II 32 Cerostena V 170 Cerapterus II 8 Cerostema IX 328 Cerasphorus vin 285 Cerotoma XI 229 Céraspides III 250 Cérotomites XI 229 342 TABLE ALPHABETIQUE. Tomes. Pages. Tomes. Pages. Ceruclms III 40 Chalcophyma X 235 CeryloiJ II 383 Chalcoplacis X 233 CÉRYLONIDES II 381 Chalcoplethis III 357 Cestrinus V 276 Chalcosoma III 448 Cetonia III S34 Chalcothea III 505 CÉTONIDES III 404 Chalepus III 403 Cétonides vraies III 469 Chalepus XI 325 CÉTONIDES VRAIES III 522 Chalicoras IV 394 Ceutorhynchides VII 191 Chalybe I 378 Ceutorhynchidius VII 200 Chamaerhipis IV 254 Ceutorhj'nchus VII 198 Chanopterus V 731 Chaeridiona XI 309 Chaodalis VIII 517 Chaerodes V 287 Charactus IV 297 Chœrodrys VI 78 Charadronota III 539 Chaerorhinus VI 621 Charidotis XI 384 Cheetanes IX 783 Chariea VIII 189 Chœtarthria I 461 Charientopterus IX 184 ChaBtectetoms VII 112 Chariergus IX 39 Chœtocnema XI 48 Chariessa IV 478 ChaBtodes III 136 Charinotes IX 207 Chœlophorus II 480 Chariodema III 255 Chaetopisthes III 123 Charis VIII 507 ChaBtosoma II 399 Charistena XI 317 Chalaenus XI 45 Charitophyllus IV 155 Chalastinus IX 720 Cliaropus IV 392 Chalcanthis III 353 Chartopteryx V 412 Chalcas IV 404 Chasmatoptérides III 220 Chalcimon III 11 Chasmatopterus III 220 Chalcochrous I 323 Chasme « III 178 ChalcoGopris III 96 Chasmodia III 343 Chalcodermus VII 70 Chasolium II 129 Chalcoderus III 107 Chauliognathus IV 350 Chalcodes III 22 Cheilommes XII 192 Chalcoides XI 53 Cheilonycha I 17 Chalcolampra X 425 Cheilotoma X 126 Chalcolépidiides IV 153 Cheiloxena X 34 Chalcolepidius IV 154 Cheirispa XI 338 Chalcolyne IX 904 Cheirodes V 283 Chalcomela X 404 Cheirolasia III 479 Chalconotus III 80 Cheirolonus m 315 Chalcuphana X 258 Cheiroplatys III 411 Chalcophanites X 256 Cheîidonium IX 19 C'iialcophora IV 21 Clieloderus VIII 462 Chalcophorides IV 14 Chelonariides II 487 TABLE ALPHABÉTIQUE. 343 Tomes. Pages, Tomes. Pagss. Chelonariutn II 488 Chloroplisma X 189 Chelonodema 1 130 Chloropterus X 335 Chelorhina III 479 Chlorota III 347 Chelotonyx YI 590 Chnaunanthus III 221 Chelymorpha XI 394 Chnoodes XII 222 Chélymorphites XI 402 Chnoodites XII 221 Chennium II 164 Chnootriba XII 255 Chenoderus IX 40 Chœridium m 93 Cheporus I 323 Chœromorpha IX 376 Chereas IX 906 Chœropsis VIII 499 Cherrus VI 251 Choleva II 209 Chevrieria II 135 Cholides VII 32 Chevrolatia II 184 Cholus VII 37 Chiasmetes VIII 128 Choragus VII 593 Chiasmus VIII 128 Chordodera m 484 Chiasognathides III 10 Chorea IV 245 Chiasognathus III 12 Chorina XI 204 Chilocorites XII 242 Chorotyse VIII 479 Chilocorus XII 244 Chremastodus m 246 Chiloloba III 530 Chreonoma IX 876 Chilomenes XII 192 Chromoderus VI 420 Chiloneus VI 54 Chromonotus VI 420 Chilotomus I 170 Cbromoptilia III 510 Chirida XI 405 Chromosomus Vï 420 Chiridites XI 405 Chrysanthia V 714 Chiron III 125 Chrysesthes IV 25 Chiroscelis V 403 Chrysina III 359 Chirotenon vu 563 Chrysohalus V 409 Chitona V 715 Chrysobothris IV 75-564 ChleBaius I 224 Chrysochares X 342 Chlaenobia III 265 Chrysochloa X 382 CHLAMYDES X 193 Chrysochroa IV 18 Chlamydicadnius X 191 Chrysochus X 341 Chiamys X 202 Chrysodema IV 21 Chlénides I 215 Chrysodina X 232 Chlœbius VI 230 Chrysolampra X 237 Chlorethe VIII 398 Chrysolopus VI 451 Chlorida VIII 289 Chrysoraela X 379 Chloridolum IX 18 CHRYSOMÉLIDES X 351 Chlorima VI 114 CURYSOMÉLITES X 366 Chlorisanis IX 845 Chrysophora III 358 Chlorophanus VI 104 Chrysopida X 299 Chloropholvs VI 400 Chrysoprasis IX 125 Chlorophonis IX 68 Chrysostigma I 58 su TABLE ALPHAB1ÉTIQUE. Tomes. Pages. • Tomes. Pages. Chthoneis XI 185 Clavifer Il 180 Chtonobius III 550 Claviger II 180 Chydœopsis IX 798 Clavigérides II 178 Cibdelis V 362 Clavipalpides m 267 Cicindela I 17 Clavipalpus III 268 CICINDÉLÉTES I 1 Cleadne IX 103 CiCINDELlDES I 14 Cleis XII 185 Cicones II 367 Clemmus XII 145 Cidnorhinus VII 196 Clemnus XII 143 Cilibe V 349 Cleobora XII 184 Cillenum I 382 Cleodoxus IX 763 Cillœus II 297 Cleogonus VII 67 Cimbus VI 98 Cleomenes IX 101 Cinyra IV 45 Cleoménides IX 97 ClONIDES VI 616 Cleonaria IX 875 ClONUS VI 618 Cleonides VI 416 Ciopera VII^ 222 Cleonis VI 430 Circellium III 70 Cleonus VI 430 Cirrhicera IX 892 Cleopus VI 618 Cirsa V 724 Cleothera XII 231 Cis IV 551 Cleptometopus IX 702 Cisseis IV 78 GLÉRIDES IV 415 Cisseis XII 177 Clérides vrais IV 422 CISSIDES IV 543 Cleroides IV 445 Cissites V 665 Cleronomus IV 444 Cistela V 504 Clerota III 504 CISTÉLIDES V 490 Clerus IV 446 CiSTÉLIDES VRAIES V 496 Clidicus II 189 Cladeyterus VI 216 Clidonotites X 414 Cladione VII 474 Clidonotus X 414 Cladiscus IV 427 Clinia IX 425 Cladispa XI 276 Clinidium II 388 Cladocera XI 25 Cliniides IX 424 Cladodes IV 313 Clinocranion V 200 Cladognathus III 22 Clinops V 023 Cladon IV 276 Clinteria III 501 Cladophorus IV 279 Clisithera X 238 Cladotoma IV 276 Clitena XI 203 Clœoderes vil 440 Clitopa III 309 Clambus II 222 Clivina I 204 Clamophora XI 5(5 Clodia IX 812 Claiiis XII 214 Clœotes III 158 Clanoptihis IV 385 Cloniocérides IX 590 Clastocnemis III 560 Cloniocerus IX 592 TABLE ALPHABÉTIQUE. 345 Tomes. Pages. Tomes. Pages. Closteromerus IX 26 COCCINELLITES XII 474 Closteropus IX 48 Coccoderus VIII 243 Closterus VIII 451 Cochleoctonus IV 372 Clunipes III 447 Cochleopalpus IX 433 Cluvia YIII 236 Codocera III 434 Clynis XII 482 Cœciilus IV 32 Clysomedus IX 386 Cœdomaea IX 655 Clytanthus IX 68 Cœlaenomenodera XI 304 Clytellus IX 94 Cœlarthrides IX 438 Clytemnestra IX 669 Cœlarthron IX 442 Clythraschema IX 883 Cœleburia VIII 293 Clttides IX 57 Cœliodes VII 494 Clytosaums IX 70 Cœlocephalus XI 440 Clytra X 420 Cœlocnemis V 363 CLYTRIDES X 95 Cœlocratus III 564 Clytrites X 99 Cœlodera III 342 Clytumnus IX 67 Cœlodes III 435 Clytus IX 67 Cœlodon VIII 249 Clyzomedus IX 386 Cœlûgaster VII 208 Cnecodes XI 250 Cœlomera XI 498 Cnemacanthides I 237 Cœlomérites XI 496 Cnemacanthus I 240 Cœlométopides V 358 Cnemaïobus I 240 Cœlometopus V 364 Cnemargus VII 428 Cœlophora XIl 495 Cnemeplatia V 263 Cœloprosopus 1 447 Cnemida m 351 Cœîopterus XII 243 Cnemidophorus VI 574 Cœlorhina m 479 Cnemocœlus VII 440 Cœloscelis III 76 Cnemopachus VI 579 Cœlosis m 436 Cnemoplites VIII 442 Cœlosternus VII 423 Cneoglossa IV 267 Cœlostoma I 464 Cneorane XI 479 Cœlostomus I 345 Cneorhinus VI 34 Cœlus V 249 Cnodalon V 449 Cœnobius X 477 Cnodalonides V 444 Cœnochilus III 547 Cobelura XI 795 Cœnopsis VI 483 Cobria IX 547 Cœnoptera VIII 487 Coccidula XII 249 Cœnorhinus VI 554 COCCIDULITES XII 249 Coilodes m 435 Coccimorphus XII 54 ColabUô VI 472 Coccinella XII 478 Colaphus X 365 COCGINELLIDES XII 449 Colaspidea X 324 COCCIN. APHIDIPHAGES XII 466 Cûlaspidema X 365 COCCIN. PHYTOPHAGES XII 252 Colaspidémites X 364 346 TABLE ALPHABETIQUE. Tomes. Pages. Tomes. Pages. Colaspis X 248 Colyphus IV 444 ColaspitEs X 245 Combe IX 344 Colaspoides X 346 Combocerus XII 28 Colasposoma X 301 Comètes IX 220 Colastus II 294 Comphosida V 52 Colecerus VI 363 Compsa VIII 333 Colenis II 218 Compsidia IX 832 Coleomerus VII 218 Compsocephalus III 474 Collabismus VÏI 116 COMPSOCÉRIDES IX 30 Collapteryx IX 280 Compsocerus IX 36 Colliuris I 29 Compsomira IX 7 Collops IV 383 Compsomorphus V 433 CoUoramphus VII 63 Compsosoma IX 660 COLLYRIDES I 27 COMPSOSOMIDES IX 659 Collyris I 20 Compsus VI 116 CoUyrodes IX 95 Comusia VIII 224 Colobicus II 365 Conchopterus VIII 486 Colobodera IV 278 Coudylops IV 397 Colobodes VII 57 Coniatus VI 404 Colobogaster IV 73 Conibius V 251 Colobopterus III 115 Coniocleonus VI 420 Coloborhombus IX 7 CONIONTIDES V 217 Colobostoma III 230 Coniontis V 221 Colobothea IX 824 Coniophagus IV 529 COLOBOTHÉIDES IX 821 Coniopholis III 302 Colûbura IX 656 Coniopoda XII 116 Colobus IX 7 Conizonia IX 862 Colon II 211 Conocephalus VII 277 Colophon m 21 Conoderes VII 174 Colophotia IV 335 Conognatha IV 57 Coloptenis II 294 Cononotus V 434 Colorhinus III 422 Conopalpus V 559 Colotes IV 395 Conophorus VII 174 Colpochila III 230 Conoproctus VII 255 Colpodes I 361 Conorhinus VI 621 Colpoderus VIII 136 Conorhynchus VI 420 Colporhina III 260 Conotelus II 298 Colposcelis V 37 Conothorax VI 277 Colpotus V 246 Conotrachelus VII 54 COLYDIENS II 352 Contipus II 259 COLYDUDES II 370 Contodera IX 809 Colydium II 372 Conurus II 53 Colymbetes I 422 Copelatus I 425 COLYMBÉTIDES I 417 Cophosus l 323 TABLE ALPHABÉTIQUE. 347 Tomes. Pages. Tomes. Pages. COPBIDBS III 61 Cormia IX 571 COPRIDES VRAIS m 86 Cornallis IX 609 Coprides vrais III 95 Corotoca m 570 Coprimorphui III H5 Corrhecerus VII 548 Copris m 96 Corrhenes IX 573 Coprobas III 88 Corsyra I m Coprohius III 77 Corthylus vu 385 Coprœcus III 85 Corticaria II 537 Coprophilus II 120 Corticius II 357 Copte ngis XII 23 Cortodera vm 445 Coptia I 213 Corycia X 257 Coptocephala X 127 GORYLOPHIDES XII 259 Coptocephalus VIII 244 Corymbites IV 209 Coptocereus VIII 307 Coryna V 667 Coptocycla XI 390 Corynephorus VII 84 Coptodactyla III 97 Corynetes IV 489 Coptodera I 140 Corynodes X 337 Coptogaster VII 386 CORYNODITES X 336 CoptogDathus III 423 Corynœides X 337 Coptolabrus I 54 CORYNOMAXITES XII 97 Coptomia III 516 Corynomalus XII 98 Coptomma IX 222 Corynophyllus m 426 COPTOMMIDES IX 221 Corynoscelis III 414 Coptops IX 384 Coryphe III 485 Coptoptera I 122 Coryphium 11 137 Coptopterus VIII 385 Coryphocera III 485 Coptorhina m 90 Coryptius III 34 Coptorhinus IV 292 CORYSSOMÉRIDES. VI 594 Coptorhynchus Vî 152 Coryssomerus VI 596 Coptosia IX 862 Coryssopus VII 163 Coptostethus IV 196 Corystes XII 249 Coptotomus I 420 Corysthea X 257 Copturus VII 152 Corythoderus III 123 Corœbus IV 79 Coscinia I 167 Coraia XI 211 Coscinoptera X 139 Corax I 323 Coscinopterus I 323 Cordistes I 81 Cosmema I 26 Cordus VII 422 Cosmesus IV 214 Cordylocera IV 348 Cosmiocomus IV 400 Cordylomera VIII 311 Cosmiomorpha III 482 Cordylaspis II 73 Cosmisoma IX 112 Coremia IX 42 Cosmius IX 112 Corethrogaster VIII 223 Gosmocerus IV 374 Coretrophora IX 374 Cosmocerus IX 157 348 TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. rages i 1 Tomes. Pages. Cosmogramma X 387 Creobius 1 245 CiOsmonota V 305 Creophilus II 76 Cosmorhinus VI 173 Crepicardus IV 145 Cosmotoma IX 780 Crepidodera XI 53 COSSONIDES vil 319 Crépidodérites XI 51 Cossonus VII 339 Crepidogaster 1 101 COSSYPHIDES V 351 Crepidomenus IV 213 Cossyphodes II 362 Crepidophorus IV 195 Cossyphus Y 352 Crepidotus VII 284 Cotalpa III 366 Crigmus IV 208 Cotaster VII 330 Crimissa XI 23 Cotidia III 229 Ci'inosoma VÏII 162 Cotims m 497 Crinotarsides IX 475 Coxelus II 361 Crinotarsus IX 476 Crabronites X 113 Criocephalus VIII 210 Craniotus V 28 CRIOCÉRIDES X 63 Cranophorites XII 217 Crioceris X 76 Cranophorus XII 218 Criodion VIII 270 Crasodactylus I 279 Criodule IX 804 Craspedoderus IX 607 Crioprosopus IX 170 Craspedonta XI 370 Criopsis IX 755 Craspedophorus 1 210 Crocidastus VIII 315 Craspedotus VII 189 Cronodagus VIII 130 Cratacanthus I 288 Crossidius IX 191 Crathoplus III 363 Crossotarsus VII 389 Cratocérides I 257 Crossotides IX 505 Cratocerus I 263 Crossotus IX 508 Cratogaster I 323 Cryllis IX 846 Cratognathus 1 271 Crymodes V 526 Cratohœrea 1 17 Cryobius I 323 Cratomenis IV 49 Cryphœus V 341 Cratomorphus IV 325 Cryphalus VII 378 Cratonychus IV 183 Crypta II 414 Cratoparis VII 579 Cryptadius V 68 Cratopomorphus VI 624 Cryptarcha 11 326 Cratopopsis VI 624 Cryptarchus II 326 Cratopus VI 123 Crypticus V 223 Cratoscelis m 161 Cryptobatis 1 126 Cratosomus VII 145 Cryptobias IX 155 Cratotragiis IX 332 Cryptobiuin II 89 Crémastochilides m 541 CRYPTOCÉPHALIDES X 153 Cremastocliilus III 551 Cryptocéphalites X 183 Cremnodes XII 129 Cryptocephalus X 184 Cremys IX 81 Cryptochiie V 88 TABLE ALPHABETIQUE. 349 Tomes. Pages. Tomes. rages. Cryptochilides V 87 Ctenopus V 689 Cryptocranium JX S34 Ctenoscelis vm 87 Cryptodon m 463 Ctenostoma I 32 Cryptodontes m 463 Cténostomides I 30 Cryptodontides m 462 Ctesias II 469 Cryptodus III 460 CubicorhyDchus VI 314 Cryptogenius m 152 Cubicosomus VI 255 Cryptoglossa V 138 Cucujiues II 400 Cryptognatha XII 236 CUCUJIPES II 390 Cryptogonus XII 238 Cucujus II 401 Cryptohypnus IV 190 Cupes IV 506 Cryptolaemus XII 211 GUPÉSIDES IV 505 Cryptomma I 201 Cuphisia IX 578 Cryptonychites XI 280 Curimus II 481 Cryploaychus XI 287 Curis IV 51 CRYPTOPHAGIDES II 418 Curius VIII 352 Cryptophagus II 424 Curtonotiis I 332 Cryptopleurum I 47o Curtos IV 335 Cryptoplus VI 491 Cyamobolus VII 110 Cryptops V 340 Cyanophthalmus VIII 207 Cryptorhopalum II 469 Cyanastus IX 877 Cryptorhynchides VII 48 Cyanauges XII 137 Cryptorhynchus VII 121 Cyanippeus VI 298 Cryptostetha X 393 Cyardium IX 533 Cryptostoma IV 125 Cyathodera IV 171 CRYPTOSTOMES XI 250 Cybébides VI 539 Crypturgus VII 373 Cybebus VI 540 Crypturus II 266 Cybister I 427 Cteisa V 516 Cybocephalus II 322 Ctenicera IV 150 Cychramides II 318 Ctenidia V 619 Cychramus II 321 Ctenidion IV 371 Cychrea X 258 Cteniopus V 510 Cychrides I 60 Ctenipus 341 Cychrus 1 62 Ctenistes II 165 Cyclidius III 553 Cîenochira XI 409 Cydinus I 439 Ctenodactyla 78 Cydiopleurus VIII 300 Ctenodactylides 76 CYCLIQUES X 209 Ctenodes IX 151 Cycliscus VI 170 Ctenognathus 353 Cyclocephala III 398 Ctenomerus 293 Cyclocéphalides III 393 Ctenomorus VI 496 Cyclocéphalides vraies m 395 Ctenoncus 112 Cyclodema III 69 Ctenonychus IV 183 Cyclodera IX 177 350 TABLI . AU'ia^BÉTIQUE. Tomes. Pages. Tomes. ] Pages. Cycloderus V 709 Cyllene IX 62 Cycloloba I 178 Cyllidium I 461 Cyclomaurus VI 621 Cyllodes II 320 Cyclomela X 403 Cyllœpus II 510 Cyclomera IV 5S9 Cylloramphus VII 63 Cyclomorphus XII 53 Cylloscelis I 289 Cyclomus VI 324 Cymathotes V 476 Cycloneda XII 201 Cymatodera IV 432 Cyclonotum I 471 Cymatura IX 444 Cyclopeplus IX 726 Cymbachus XII 96 Cydophthalmus m 22 Cymbalia IX 897 Cyclopus VI m Cymindis 1 108 Cyclosomus I 2S8 Cymindoidea I 108 Cycloteres VI 366 Cymophorus III 544 Cyclotoma XII 134 Cynegetis XII 257 Cydotrachelus I 323 Cyno X 349 Cy clous I 439 Cynthia I 318 Cycnoderus IX 112 Cyparium II 239 Cycos IX 345 Cypha 11 51 Cydianerus VI 279 Cyphagogus vu 410 Cydippa XI 215 Cyphaléides V 407 Cydonia XII 191 Cyphaleus V 409 Cydros IX 684 Cyphicerus VI 221 Ctlades VI 529 Cyphirhinus vil 225 Cylanca IX 392 Cyphocleonus VI 420 Cylas VI 529 Cyphogenia V 120 Cylicasta IX 682 Cyphogenius I 271 Cylichuus m 192 Cypholoba I 179 Cylidrus IV 424 Ctjphometopus VI 621 Cylind&ra 1 17 Cyphometopus iX 887 Cylindra VII 391 Cyphomorpha XI 402 Cylindrepomus IX 457 Cyphon IV 271 Cylindrinotus V 450 Cyphonistes III 434 Cylindfocerus VII 235 Cyphonocephalus III 477 Cylindrocorynus VII 125 Cyphonota IV 32 Cylindroderus IV 230 Cyphonotus V 479 Cylindromorphus IV 564 Cyphorhynchus VII 54 Cylindronotum I 107 Cyphoscelis VI 198 Cylindrophora IV 51 Cyphoscyia IX 537 Cylindrorhinides VI 339 Cyphosoma IV 32 Cylindrorhinus. VI 341 Cyphosterna IX 188 Cylindrothorides V 494 Cyphus VI 114 Cylindrothorus V 495 Cypriola IX 359 Cylistus II 256 j Cypturus II 266 TABLE ALPHABETIQUE. 354 Tomes. Pages. Tomes. Pages. Cyria IV 19 Damaster 1 61 Cyi'iocrates IX 323 Bamatris V 421 Cyriodera III 524 Damelia X 271 Cyriopalus VIII 251 Damia X 125 Cyrta V 724 Bamicerus VII 392 Cyrtinides IX 818 Banacea IV 400 Cyrtinus IX 819 Danae XII 114 Cyrtocephalus II 222 Daphisia IX 846 Cyrtoderes V 202 Dapsa XII 106 Cyrtoderus I 329 Baptomorphus I 271 Cyrtognathus VIII 51 Paptus I 261 CyHomon VII 161 DASGYLLIDES IV 257 Cyrtomorphus XII 45 Dascyludes vrais IV 262 Cyrton XI 122 Dascyllus IV 269 Cyrtonites X 416 Dasycerus H 438 Cyrtonops VIII 162 DasychsBta III 162 Cyrtonota XI 372 Dasycorynus Vil 560 Cyrtonus X 417 Dasydema VI 236 Cyrtophorus IX 86 Dasyerrus IX 274 Cyrtops VI 53 Dasygnathus III 428 Cyrtorhinus VII 292 Dasylinda IX 870 Cyrtoscelis II 198 Dasyo IX 632 Cyrtosoma V 418 Basystema III 271 Cyrtosphaerus XI 144 Dasytes IV 400 Cyrtostemus VIII 51 Dasyus m 250 Cyrtosus IV 385 Daulis XII 108 Cyrtotrachelus VII 271 Daxata IX 560 Cyptusa II 217 Becamera III 195 Cysteodemus V 661 Decamerus II 465 Cytilus II 483 Decataphanes VII 557 D Becatoma V 667 Dectes IX 774 Dachrys X 146 Deilus VIII 537 Dacne XII 21 Beinopsis II 48 Dacoderus V 100 Dejanira VIII 460 Dactylocrepis VII 258 Dejeania III 255 Dactylosodes IV 56 Deleaster II 122 Daclylotus VI 31 Deliathis IX 323 Dadoychus IX 895 Deliphrum 11 142 Daemon IV 278 Delocheilus VIII 158 Dailognatha V 38 Delocrania XI 358 Bailonotus I 86 Delognatha V 315 Dalila VIII 523 Delophorus III 91 Damasus X 321 Beloplmrus IV 335 352 TABLE ALPHABÉrmUE. Tomes. Pages. Tomes. Pages. Delopyrus IV 33S Dermatodes VI 109 Deloyala XI 385 Dermatoma IV 400 Delphus xu 56 Dermestes il 461 Dellaspis IX 172 DERMESTIN8 II 453 Deltochilides III 78 Dermestoides IV 483 Deltochiliuni ni 79 Dermorhytis X 252 Deltosoma IX i&à Derraoxanthus X 347 Dcmacidia YIII 373 Dei'obrachus VIII 73 Dematochroma X 348 Deroconus VI 268 Demetrida I 116 Deromecus IV 187 Demetrias I 115 Deromma IV 412 Démocrates III 396 Deropîia IX 626 Demodoma III 258 Derosphaerus V 374 Demodocus IV 255 Desera I 80 Demomisis VIII 413 Desisa IX 566 Demonassa IX 499 Desmiphora IX 621 Demophoo IX 725 Desmiphorides IX 620 Demotina X 281 Desmidophorus VII 55 Demotispa XI 274 Desmocerus VIII 459 Dendarus V 241 Desmoderus IX 196 Dendrobias IX 200 Desmogramma X 400 Dendroblaptus VllI 124 Desmonota IX 374 Dendroblax m 15 Desmopachria I 416 Dendrocellus I 80 Deucalion IX 257 Dendrocharis IV 106 Deuterocampta X 392 Dendroctonus VII 360 Deuteromma VIII 221 Dendroides V 603 Dexithea IX 65 Dendropéemon m 102 Dia X 324 Dendropemon VII 564 Diabasis III 348 Dendrophagus II 407 DiABATHRARIIDES VI 407 Dendrophilus II 271 Diabathrarius VI 408 Dendrotrogus VII 564 Diabrotica XI 165 Denops IV 425 DiABROTICITES XI 165 Deporans VI 554 Diacantha IV 209 Depsages IX 562 Diacanthus IV 209 Deracanthus VI 257 Diacheila I 46 Derancistrus VIII 181 Diachroraus 1 277 Derataphrus 11 377 Dialeges VIII 263 Dercylus I 217 Dialithm m 564 Dere IX 100 Dianierus VII 367 DÉRÉLOMIDES VII 9 Diamesus 11 200 Derelomut) VII 10 Diamphidia XI 25 Dereodus VI 100 DlAMPHlDIITES XI 24 Dercstenus IV 443 Diana IV 47 TABLE ALPllABKTiyUE. 353 Tomes. Pages. Tomps. Pages. Diandichus X 165 Dicholonycha . m 242 Dianous II 107 Dichelus III 186 Diapelmus VI 586 Dicherosis XI 134 Diapericera X 131 Dichista III 337 DUPÉRIDES V 298 Diohodontus III 436 Diaperis V 301 Dichomma V 46 Diaphanes IV 330 Dichostathes IX 509 Diaphanops X 38 Dichotomius III 96 Diaphonia III 519 Dichotrachelus VI 334 Diaphoromerus I 273 Dicœlindus I 366 Diaphoroncus I 112 Dicœlus I 232 Diaphoropsophus I 221 Dicordylus VI 523 Diaphorus I 88 Dicraedoa III 136 Diaphylla III 237 Dicrania III 249 Diaplochelus III 186 DiCRANIDES III 248 Diaprepes VI 120 Dicranocemus III 190 Diapromorpha X 121 Dicranocephalus III 477 Diaprosomus VI 273 Dicranoderes IX 202 Diapus VII 397 Dicranognathus VI 561 Diasomus m 125 Dicranoncus I 358 Diaspis X 200 Dicranops VIII 371 Diastamerus IX 391 Dicranorhina III 479 Diastatropis VII 520 Dicrepidius IV 170 Diastellopterus IX 162 Dicrochile I 344 Diastictus m 121 Licfonochilm I 344 Diastocera IX 426 Dicronychus IV 225 Diastochelus VI 421 Dictineis X 319 Diastoleus V 128 Dictyalotus IV 549 Diastrophus VII 425 Dictyopterus IV 295 Diastoraocephala VIII 354 Dicyrtus V 482 Diatylus IX 565 Didetus I 389 Dibolia XI 138 Didymeus IX 196 DlBOLllTES XI 137 Didymocantha VIII 343 Dibolochilus I 222 Diesia V 179 Diboma IX 646 Diestecopus V 461 Dicenopsis X 189 Dietopsis V 502 Dicentriaes III 197 Diexia IX 543 Dicerea IV 35 Diglobicerus IV 384 Dicerca IV 35 Diglossa II 47 Dicerodcres V 350 Diglossotrox VI 80 Diceros III 485 Digrapha IV 297 Dices V 667 Dihammophora IX 108 Dicheinis I 277 Dihammus IX 314 Dichelhoplia m 194 Dila V 147 Coléoptères. Tome XII 23 à6i TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages. Tomes. Pages. Dilychnia IV 318 Diphyllomorpha III 485 Dirna IV 199 Diphyilus II 447 Dinarda II a Diphyrhynchus V 309 Dinema VII 585 Bipieza VII 572 Dineutes I 439 Biplocheila I 233 Dinocentrus VII 506 Biplocœloma XI 304 Dinoderus IV 540 Diplocœlus II 447 Dinodes I 224 Diplognatlia III 538 DlNOMORPHIDES VI 291 Diploharpus I 349 Dinomorphus VI 292 Diploschema VIII 240 Dinomus V 444 DiPLOTAXIDES III 275 Binophorus V 543 Diplotaxys III 275 Dinophthalma X 145 Diplotoma II 366 Biiîoptera VIII 441 Bipropus IV 170 Dinorhina m 325 Diprosopus IV 413 Dinorhopala VII 166 Dircaea V 550 Dinoscelis V 406 Dircema XI 201 Diochares IX 313 Birhagus IV 110 Diochus II 65 Birhina III 514 Dioclides VIII 115 Dirosis V 722 Dioctes I 238 Dirotus I 312 Diodesma II 358 Disaiilax IX 112 Diodontes V 21 Dischyrius II 519 Diodontolobus II 460 Discoderes IV 80 Diodyrhynchus VI 560 Discoderus I 392 Diœdes XII 96 Discoloma II 384 Diouychus VII 41 Biscomorpha XI 375 Bionyx II 165 Biscopeltis III 525 Dioria XII 224 Discopleurus V 105 Diorus VIII 273 Discopus IX 752 Dioryctus X 176 Discotenes VII 502 Diorymerus VII 219 Discotoma XII 189 Biospides VIII 303 DiSCOTOMITES XII 187 Diosyris VIII 418 Bisidœma VIII 521 Diotima VIII 372 Disonycha XI 67 Dioxyppe IX 268 Bisopus X 184 Bioiodes VIII 361 Disphaericus I 249 Dipelicus III 424 Dissaeanthus VIII 295 Diphaulaca XI 127 Dissossira IX 377 Diphucephala III 213 Dissosternus VIII 53 DiPHUCEPHALIDES III 212 Distenia IX 227 Biphucrania IV 78 DiSTÉNIDES IX 225 Diphyllocera III 237 Disterna IX 501 JDiphyllocera X 424 DlSTERNlDES IX 500 TABLE ALPHABÉTIQUE. 355 Tomes. Pages. Tomes. Pages. Distichocera VIII 514 Dorcus m 27 Distipsidera I 24 Dorthesia V 630 Distolaca XI 305 Dorx VIII 138 Distrigus I 316 Dorycera VIII 70 Ditoma II 363 Dorydea XI 248 DlTOMIDES I 165 Doryida XI 239 Ditomus I 168 Dorynota XI 377 Ditropidus X 181 Doryphora X 395 Ditylus V 703 Doryscelis m 507 Diurus VII 471 Dorysterna X 399 Divales IV 400 Dorysthenes VIII 53 Dodecatoma IV 377 Dorytomus VI 477 Dodecosis VIII 398 Doryxena XI 207 Dœothena VII 582 Dûwnesia XI 329 Dœsus vm 161 DozocoUetus IV 442 Dohrnia V 717 Drapetes IV 93 Dûlicaon II 91 Drasterius IV 190 Dolichocera VII 494 Drepanius IV 237 Dolichochtis I 136 Drepanocerus III 111 Dolichoderus V 388 Drepanoderes VI 215 Dolichosoma IV 402 Drepanus I 151 Dolichotoma XI 376 Drilides IV 368 Doliclius I 344 Drilus IV 372 Doliops IX 550 Drimostoma I 313 Doîocerus YIII 488 Driopea IX 799 Dolopius IV 215 Dromica I 26 Domitia IX 329 Dromius I 119 Donacia X 57 Dromoceryx I 122 DONACIDES X 5b Dromochorus I 9 Dorasomus VI 604 Drosochi'us V 460 Dorcacephalum IX 280 Drusilla II 29 DORCACÉRIDES IX 192 Dryala V 543 Dorcacerus IX 193 Drycothea IX 908 Dorcadida IX 260 Drymo VIII 292 DORCADIDIDES IX 257 Drymochares VIII 213 Dorcadion IX 282 Dryocœtes VII 381 DORCADIONIDES IX 251 Dryoctenes IX 744 DORCADIONIDES VRAIS IX 281 Dryophilus IV m9 Dorcaschema IX 459 Dryophthorus VII 322 DORCASCHÉMIDES IX 456 Dryops V 711 Doi'casomus VIII 457 Drypta I 79 Dorcasta IX 705 Dryptelytra IV 314 Dorcatoma IV 524 Dryptomorpha IV 338 Dorcatypus IX 296 Dryusa IX 574 33G Daboulaia Dularius Duiichium Dumerilia Dupoiitiella Bycty optera Byemus Dyenmonus Dylobolus Dyinascus Dyaiasius Dymasia Dymonus Dynamostes Dynamostides Dynastes Dynastides Dynastides vrais Dyoriche Dyorichoderus Dyrpliia Dyschirius Dyschromus Dyscolus Dysides Dysidius Dysis Dysmathes Dysmorphocerus Dysmorphognathus Dysnos Dysphaga Dystasia Dysthœta Dystus Dyticus DYTISÇIDES DlfTlSCIDES Dytiscus TABLE ALPHABÉTIQUE Tomes. Pages. X 33 IX 49 IX 389 IV 241 IV 493 IV 295 IX 575 IX 869 IX 900 IX 581 VIII 261 m 485 V 205 VIII 196 VIII 196 III 444 m 387 III 442 I 300 I 323 IX 867 I 202 I 311 I 356 IV 527 I 323 XII 198 V 60 IV 355 IV 222 VII 592 IX 467 IX 568 IX 492 IX 855 I 428 I 403 1 426 I 428 Ë Earinis Ebaeides EbaBUS Vlil IX IV 491 577 392 Tomes. Pages. Eburia VIII 293 Eburida VIII 343 Eburiola IX 129 Ebariphora IV 456 Eburodacrys VIII 296 Eburophora VIII 538 Eccoptogaster VII 386 Eccoptogenius I 320 Eccoptomenus I 227 Ecelonerus VII 565 Echiaster II 98 Echimathus I 127 Echinocerus IX 68 Echinocnemus VI 470 Echinodera VII 95 Echinosoma VI 375 Echinotus V 203 Echoma XI 386 Echthistatus IX 261 Echyra III 195 Ecnomaeus II 299 Ecphoroma V 188 Ecranus X 349 Eclat ops VI 32 Ectatorhinus vu 53 Ectatosia IX 709 ECTATOSIDES IX 708 Ectalropis VII 490 ECTEMNORHINIDES VI 562 Ectemnorhinus VI 563 Ecthœa IX 685 Ectinogonia IV 27 Ectinograinma IX 700 Ectinobchema IX 318 Edinus IV 215 Ectosemus VII 43i Ectopria IV 274 Ectosticta IX 91 Ecyroschema IX 503 ECYROSCHÉMIUES IX 503 Ecyrus IX 651 Eczemotes IX 52 i Eczesaris VII 520 Edrotes V 31 TABLE ALPHABÉTIQUE. 357 Tomes. Pages. Tomes. Pages. Edusa X 307 Elithiites XI 21 Edusella X 309 Elithiotes IX 572 Eilusina X 309 EUesclms VI 605 Edusites X 306 EUesms VI 605 Ega I 378 EUimenistes VI 172 Egesina IX 576 ElHpoîampis IV 321 Egius XII 245 Ellipotoma IV 472 Ëgleis XII 183 Eliipsodes V 224 Egolia II 335 Ellipticus XII 71 Egoliides II 334 EUopia XI 218 Elais IX 246 Ellychnia IV 321 Elaphidion VIII 300 Elmibes 11 506 Elaphinis III 525 Elmidomorphus VI 485 Elaphocera III 310 Elmis II 508 Elaphodes X 180 Elodes IV 271 Elaphrides I 43 Elonium 11 120 Elaphrosis IX 114 Elophorus I 465 Elaphrus I 44 Elosoma V 738 Elaptus VIII 150 Elpis XII 193 Elasmocerus IV 426 Elytrocallus VI 253 Elasmorhinus VII 249 Elytrodon Vî 197 Elassonyx VI 367 Elytrogona XI 404 Elater IV 187 Elytrogonites XI 403 ELATÉRIDES IV 130 Elytrogonus VI 148 Elatérides vrais IV 166 Elytrosphsera X 407 Elateroides IV 502 ElYTROSPHjERITES X 406 Elateropsis VIII 183 Elytroxys VI 274 Elattocerus VII 175 Elytvurus VI 147 Elattoderes IV 360 Emalodera V 130 Eleala IX 374 Emathea XI 234 Eleale IV 461 Emathion IV 120 Eleanor IX 178 Embaphion V 152 Eledona V 296 Embates VI 513 Elenchus V 646 Embrithes VI 170 Elénophorides V 111 Emenadia V 627 Elenophorus V 113 Enieopedus IX 816 Eleodes V 148 Emidopterus I 191 Elephastomus m 142 Emmaglœus II 369 Elete VllI 310 Emmalas V 266 Eletica V 672 Emmonastus V 59 Eleusis 11 127 Emmepus IV 494 Eleutho VIII 292 Emmesa V 558 Eligmoderma VIII 338 Empecta III 277 Elithia XI 22 Emphania III 205 358 TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages. Tomes. Pages. Emphiastes VI 5H Enicopus IV 400 Emplîilus II 424 Enicotarsus III 102 Emphytœcia IX 714 Enipeus X 294 Emphytœcides IX 713 Enispia IX 575 Emplectus IV 300 Enneadesmus IV 539 Empleurus VII 74 Eunearthron IV 542 Emus II 76 Enodius IV 400 Emyon V 459 Enoplmms I 458 Enaphalodes VIII 278 Enoplia IX 309 Enaphoriis I 89 Enopliides IV 474 Enaptorhinus VI 92 Enoplium IV 483 Enaretta IX 589 Enoplocerus VIII 75 Enaria III 279 Enoploderes VIII 430 Encaustes XII 47 Enoplopus V 449 Encaustites XII 46 Enops VI 550 Enceladus I 164 Enotes IX 487 Encephalus V 345 Enotides IX 487 Enchoptera VIII 416 Enteles VII 128 Encya III 298 Entelopes IX 838 Encyclops VIII 455 Enthora III 298 Encymon XII 95 Entimetopus VI 480 Encyophanes III 186 Entiraus VI 281 Endaeus VI 603 Entius VI 239 Endalus VI 488 Entomochilus V 208 Endecatomus IV 549 Entomoderes V 173 Endemia V 597 Entomogonus V 445 Endocephalites X 343 Entomoscelis X 419 Endocephalus X 344 Entomoscelites X 418 ENDOMYCHIDES XII 77 Enlomosterna IX 187 Endomtchites XII 130 Eoporis IX 797 Endomychus XII 135 Epagrius VI 133 Endophlœus II 360 Epania VIII 484 Endustoraus V 353 Epantius V 134 Euedreutes vu 536 Epaphra IX 710 Enedreytes VII 530 Epectaris IX 649 Enema III 439 Epectinaspis III 326 Enes IX 810 Epepeotes IX 312 Engidites XII 19 Ephebus XII 125 Engis XII 27 Ephies VIII 453 Engonius XII 91 Ephimeropus VI 486 Engyum VIII 335 Epliimerus VI 621 Enhydrus I 438 Ephistemus II 428 Eiiicocerus I 468 Epianthe IX 102 Enicodes IX 484 Epicœrus VI 132 TABLl ALPHABÉTIQUE. 359 Tomes. Pages. Tomes. Pages. Epicalus VI 218 Epithora VIII 306 Epicanta V 676 EPITBAGIDES V 75 Epicasta IX 491 Epitragus V 79 Epicastides IX 490 Epitrix XI 53 Epicedia IX 304 Epixanthis III 512 Epichloris m 374 Eplophorus IX 89 Epichrysus III 372 Epodus IX 85 Epichthomus VI 325 Epomis I 223 Epiclines IV 463 Epopea IX 585 Epicometis III 531 Epopterus XII 123 Epicosmus I 211 Epurea II 302 Epicyrtus IV 261 Epytus XII 34 Epierus II 269 Erana ' IX 901 Epilachna XII 253 Ereis IX 337 Épilachnites XII 252 Erelus ' V 330 Epilampus V 307 Eremasus III 126 Epilasium V 275 Eremnides VI 220 Epilissus III 82 Eremnus VI 226 Epilysta IX 614 Eremœcus V 69 Epimetopus I 467 Ëremon IX 583 Epinectus I 438 Eremotes VII 344 Epipédides VII 186 Erepsiraus VI 336 Epipedocera IX 93 Eretes I 429 Epipedonota V d69 Eretmotus I\ 267 Epipedorhinus VII 120 Ergates ^ VIII 95 Epipedus VII 186 Ericatus' I 305 Epiphaneus VI 204 Erichsonia. VIÎI 2i Epiphanis IV 123 ERICHSOmiDES VIII 23 Epiphlœus IV 467 Eriesthis III 181 Epiphylax vu 266 Erigenés X 340 Epiphyma X 249 Erioderus VIII 99 Epiphysia V 30 Erionispa XI 301 Epiphtsides V 29 Erionispites XI 301 Epiphyta IV 412 Eriopeltastes III 561 Epipocites XII 120 Eriopis XII 168 Epipocus XII 121 Eriopsilus IX 631 Epirhynchus VI 425 Erioscelis III 401 Epirhinus m 81 Eriosoma IX 205 Episcapha XII 22 Eriphus IX 190 Episomus VI 175 Eriphyle X 258 Episteraus II 428 Eripus I 251 Epistictia XI 371 Erirhinides VI 464 Epistoraeatis IV 38 Erirhinoides VI 468 Episus VI 2^ Erirhinus VI 476 360 TABLE ALPHABETIQUE. Tomes. Pages. Tomes. Pages. Erirhipis III mn EuaBstethus II 109 Eris IX 337 Eubaptus X 53 Eristethus II 109 EubJepharus VI 413 Eriulis m 538 Eubractus VII 456 Emoporus VII 378 Eubria IV 283 Erodiides V 17 EUBRIADES IV 283 Erodiscides VI 566 Eubrichius VII 205 Erodiscus VI 567 Eucserus I 393 Erodius V 20 Eucallia 1 16 Eros IV 300 Eucalosoma IV 111 Eroschema VIII 516 Eucalus VII 229 Erosida VIII 295 Eucamptognathus I 322 EROTYLIDES XII 18 Eucamptus IV 155 EROTYLIENS XII 1 Eucanthus III 142 Erotylites XII 48 Eucephalus I 271 Erotylus XII 62 Eucheila I 148 Erphœa IX 79 Euchilia m 513 Ersachus II 486 EUCHIRIDES III 314 Erymanthus IV 457 Euchirus III 315 Erytlirestes VIII 522 Euchîamys I 322 Erythrolychnia IV 321 Euchlora m 328 Erythroplâtys VIII 511 Euchœtes IX 623 Erythrus VIII 521 Euchroa I 319 Eryx V 504 Euchrœa III 523 Eryxia X 283 Euchroma IV 20 Escharodes IX 525 EUCINÉTIDES IV 281 EschschoUzia IV 180 Eucinetus IV 282 Esmeralda VIII 178 Eucirrus III 301 Esmia IX 630 Eudadiscus IV 316 Esocus VII 527 Euclea IX 528 Essûstrutha IX 895 EUCNÉMIDES IV 95 Estenomenus m 543 EUCNÉMIDES VRAIS IV 101 Estenorhinus VII 431 Eucnemis IV 108 Esthesopus IV 218 Eucolus V 237 Esthlogena IX 600 Eucomatocera IX 707 Estiginena XI 296 Eucorynus VII 564 Estola IX 643 Eucranium III 69 Estolides IX 636 Eucteanus XII 431 Etaxalus IX 524 Euctenia V 625 Ethemon IX 39 Eucyphus II 484 Etlineca VII 521 Eucyrtus V 417 Ethon IV 77 Eudactylus IV 185 Ethra IV 316 Eudema I 210 Etymestia IX 334 Euderes vu 18 TABLE ALPHABÉTIQUE. 361 Tomes. Pages. Tomes. Pages. EUDÉRIDES VII 18 Eumorphus Xil 92 Euderus IX 89 Eumycterus VII 251 Eudesmus IX 681 Eunectes I 429 Eudiagogus VI 389 Eunidia IX 585 Eudiceîla III 479 Eunostus I 85 Eudinopus III 74 Euomma V 573 Eudipnvs VI 78 Euomus VI 316 Eudius VI 388 Eupages VI 328 Eudmetes VI 266 Eupalea XII 204 Eudocimus VI 453 Euparia III 119 Eudora III 34 Eupatorus III 447 Eudorus IV H6 Eupeges XI 104 Eudoxilus IX 172 Eupez'dS V 472 Eudromus I 323 Euphanistes XII 52 Eueides '^ VI 272 Euphemus IV 149 Eugaslra III 580 Euphenges XI 98 Eugmysa XI 393 Eupholus VI 128 Eugensis IV 376 Euphoria III 523 Eugigas VII 494 Euplectus II 177 Euglenes V 584 Eupleurus III 115 Eugnamptus VI 556 Euplynes I 131 Eugnathus I 388 Eupocus IV 438 Eugnathus VI 383 EUPODES X 23 Eugnomus VI 500 Eupœcila III 519 Eugnoristus VII 298 Eupogonius IX 631 Eugonus VII 571 Euporus IX 28 Eugonycha X 389 Euprionota XI 320 Eulabis V 133 Eupromera IX 648 Eulachus II 373 Euprosopus I 27 Eulampra I 17 Eupsalis VII 430 Eulasia III 165 Eupsenius II 17S Euleptus I 353 Eupyga III 339 Eulina X 425 Eararaphus VI 463 Eulissv.s II 68 Eurea IV 274 Eumathes IX 914 Eurhin VII 221 Eumerops VI 423 Enrhinus VII 221 Eumerus IV 81 Eurhipis IV 254 Eumicrus II 184 Eurhopalus II 467 Eumimesis IX 904 EURHYNCHIDES VI 526 Eumœa XI 249 Eurhynchus VI 526 EUMOLPIDES X 220 Euraspis X 317 EUMOLPITES X 299 Eurispa XI 268 Eumolpus X 300 EURISPITES XI 264 EUMORPHITES XII 87 Euristhea VIII 321 362 TABLE ALPHABÉTIQin;. Tomes. Pages. Tomes. Pages. Europa IX 67 Euryptera VIII 454 Euryarthron I 17 Euryptychus IV 122 Euryarthrum VIII 526 Eurypygon IX 146 Euryaspis III 259 Eurysaces VI 387 Eurybatus IX 32 Euryscelis IX 75 Eurybia IV U Euryscopa X 140 Eurycardius XII 65 Eurysoma I 210 Eurycephaîus IX 174 Eurysops IX 434 Eurychelus III 233 Euryspilus IX 44 Euryckile I 28 Eurysternus III 105 Eurychirus VI 404 Eurythyrea IV 40 Eurychora V 95 Eurytrichus I 279 Euryclea IX 176 Eurytus X 289 Eurycoleus I 129 Eusarca V 448 Eurycorynus X 340 Eusattus 220 Eurycranus IV 463 Euscapus VI 268 Eiirydactylus I 224 Euscepes VII 100 Eurydemus X 333 Euschatia V 443 Eurydera I 143 Euschides V 162 Euryderus I 266 Euschizomerus I 212 Eurygenius V 578 Eusebis IX 468 Eurygonus V 217 Eusoma III 234 Eurylobus VI 276 Eusommatus VI 55 Eurymerus VIII 233 Eusomus VI 55 Eurymetopon V 66 Eusphœrium IX 661 Eurymetopum IV 463 Eustales Vï 118 Eurymetopus VI 45 Eustalis VI 118 Eurymorpha I 17 Eustathes IX 875 Eurynassa VIII 110 Eustetha XI 239 Eurynotus V 238 Eustolus VI 78 Euryoda I 17 Eiistra I 161 Euryomia III 525 Eustrophus V 541 Euryommatus VI 597 Eustylus VI 207 Euryomus VI 275 Eutecheus VI 621 Euryope X 303 EUTÉLIDES V 354 EURYOPITES X 302 Eutelocera V 216 Euryoptera IX 56 Eutelus V 355 Eurypaipus II 499 Eutheia II 188 Eurypepla XI 384 Eu thorax II 156 Euryphagus IX 174 Euthoron VI 587 Euryphylla III ■ 306 Euthuorus IX 704 Eurypoda VIII 148 Euthyastus IX 349 Euryporus II 80 1 Eidhyrms VI 268 Euryprosopus IX 38 1 Euthyrhinus VII 111 Euthysanius Eutogeneius Eutoma Eutomus Eutornus Eutoxus Eutrachelus Eutrapela Eutrodes Eutrypanus Euxestus Evagora Evander Evaniocera^ EVANIOCÉRIDES EVANIOSOMIDES Evaniosomus Evanos Evaithrus Evenus Evethis Evides Evolenes Exarrhenus Exartematopus Exechesops Exema Exera)ta . Exilia Exillis Exocentrus Exochomus Exophthalmus Exopioides Exoplectra Exops Exopsoides F TABLE ALPHABÉTIQUB. oC3 Tomes. Pages. Febra XI 81 Feronia 1 ='323 Feronides Ï ■ ' 3î7 Feronomorpha I 323 Fidia X 275 FiGULIDES III 33 Figulus III 35 Filotarsus V 213 Formicilla Y 591 Formicomus V 591 Fornax IV 110 Foucartia VI SI Frea IX 506 Freadelpha IX 408 Frixus IX 585 Falacer Falagria Faronus Fatua Faula Tomes. Pages. IV 233 I 235 I 192 VII 369 XI 89 VII 254 VII 439 V 570 I 330 IX 792 XII 26 IV 68 IX 160 V 625 V 618 V 73 V 74 m 385 I 399 IV 469 IX 585 IV 21 I 395 IX 525 XI 114 VIÎ 543 X 204 VIII 386 VIII 358 VII 583 IX 805 XII 246 VI 120 IV 536 XIÏ 241 IV 534 IV 536 V 466 II 28 II 168 XII 15 III 253 80 105 104 107 82 79 221 227 XI 1-145 XI 220 II IV IV IV I I XI XI G Gabrius Galba Galbella Galbodema Galerita Galéritides Galeruca Galerucida GALÉRUCIDES Galérucites Gai issus Gama Gambria Gambrinus Gametis Gasterocercus Gastraulacus Gastrodus Gastrœidea Gastrogyna XI 212 Gastrolina X 376 Gastrophysa X 369 Gastrorhopalus II 154 Gaulodes II 315 Gaurotes VIII 442 Gavirga X 436 Gedeon V 180 IX III IX IV III VII IV 186 264 189 182 525 118 107 VI 41-252 X 369 364 TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages. Tomes. Pages. Geloharpya IX 405 Glénéides IX 841 Geloptera X 253 Gleiiidion XI 103 Gemmatis m 380 Globarid I 460 Gemylus IX 620 Globicomis 11 466 Genethila VII 509 GJochinorhinus VII 103 Geniates m 386 Glycia I 110 GÉNIATIDES III 381 Glyciphana III 525 Genomecus IV 221 Glyphiderus III 69 Gentinadis V 484 Glyphodactyla I 114 Genuchus III 548 Glypthaga IX 673 Genyocerus VII 398 Glyptina XI 71 Genyodonta III 485 Glyptoderus 1 224 Geobaenus I 272 Glyptoma II 148 Geobatus m 215 Glyptopterus - I 323 Geobius I 213 Glyptoscelis ♦ X 322 Geoborus V 77 Glytosomus VI 190 Geodi'omus I 300 Glyptotus V 729 Geonemiotes VI 243 Glyptus I 255 Geonemus VI 131 Gnaphalodes VIII 278 Geonomus VI 131 Gnaphatoryx III 27 Geopinus I 260 Gnaptor V 142 Geopyris IV 332 Gnathaphanus I 299 Georgia IX 148 Gnathium V 692 GEORY8SINS II 490 Gnathocera III 518 Georyssus II 490 Gnathocerus V 322 Geoscopus V 622 Gnathœaia IX 431 Geotragus VI 90 Gnatholabis III 325 Geotrogus III 281 Gnatholea VIII 284 Geotrupes III 144 Gnathophorus VIII 22 Geotrupides III 138 Gnathosiides V 33 GeranorhiDus VI 627 Gnathosia V 38 Geronia IV 38 Gnathoxis I 196 Geta I 189 Giiathymenus II 153 Geteuma IX 509 Gnoma IX 366 Gethosynus XI 116 Gnomides IX 363 Gibbium IV 516 Gnomidolon VIII 530 Gisostola IX 913 Gnophota V 56 GlAPHYRIDES III 159 Gnorimus III 563 Glaphyrus III 164 Gœrius II 79 Glaresis III 154 Goes IX 330 Glaridorhinus VI 621 Golgia XII 110 Glaucytes IX 119 Goliathides III 471 Glalcytides IX 118 Goliathus III 472 Glenea IX 843 Golofa m 443 TABLE ALPHABÉTIQUE. 365 Tomes. Pages. Tomes. Pages. Gûlsinda IX 370 Guaritus IX 577 Goniadera V 392 Gymnétides m 496 Goniages IX 393 Gymnetis III 499 Gouiaspidius III 190 Gymnétrides VII 6 Goriioctena X 432 Gymnetron VII .7 GONIOCTÉNITES X 432 Gymnocerus IX 721 Goniophthalma IV 88 Gymnocheilis II 346 Gouiopleura XI 248 Gymnochila II 346 GONIOPLEURITES XI 247 Gymnochilides II 344 Goniotropis I 157 Gymnodus m 557 GONIPTÉRIDES VI 391 Gymnogaster III 291 Gonipierus VI 393 Gymnognathus VII 525 Gonocephalum V 2G7 Gymnoloma III 189 Gonocnemis V 469 Gymnopleurides III 72 Gonodera V 504 Gymnopleurus III 73 Gonogenius V 129 Gijmnopterion VIII 487 Gonophora XI 300 Gymnurus II 103 GONOPHORITES XI 303 Gyiniiusa II 48 Gonopus V 256 Gynandrocepus VII 568 Gùnyacantha IX 212 Gynandromorphus I 283 Gorgus VII 145 Gynandrophthalma X 125 Gorybia VIII 325 Gynandropas I 284 Gracilia VIII 358 Gynandrorhynchus VII 450 Graminea IX 909 Gynandrotarsus I 283 Grammicosum VIII 280 Gyretes I 440 Grammicus V 104 GYRINIDES I 433 Grammœchus IX 498 Gyrinus I 438 Grammographus IX 71 Gyriodera X 118 Grammophorus IV 187 Gyriosomus V 166 Grammoptera VIII 445 Gyrohypnus .11 63 Graphiptérides I 173 Gyrophaena *II 43 Graphipterus I 174 H Graphisurus IX 786 Graphoderus I 431 Habrissus VII 547 Graphùrhinus VI 433 Habrocerus II 56 Graptodera XI 59 Habrodactylus XII 58 Griburius X 160 Habrophora X 278 Gromilus VI 621 Habrotoma II 466 Gromphas m 100 Hadroceruo III 313 Gronops VI 304 ILidroraerus VI 102 Gryllica IX 903 Hadroplontus • VII 198 GRYLLiniDES IX 902 Hadropus VI 112 Grypidius VI 474 Hadrorhinus VI 168 Guioperus VII 78 Hadrus V 274 im TABJ .E alphabétique. Tomes. Pages. Tomes. Pages, Hœmatodes II 72 Hazis XII 215 Hasmonia X 60 Hebascus II 314 Halecia IV 23 Hebecerus IX 514 Halictophagus V 646 Hébésécides IX 510 Haliplides 1 410 Hebesecis IX 514 Haliplus I 411 Hebestola IX 911 Hallomeuus V 543 HÉBESTOLIDES IX 910 Hailothamus IX 644 Hechinoschema IX 318 Haltica XI 59 Hecphora IX 874 HALTICIDES XI 6 Hectarthrum II 396 Halticites XI 58 Hecyra IX 518 Halyzia XII 180 Hecyrida IX 518 Hamadryades VIII 188 Hécyridides IX 517 Hamaxobium IV 282 Hedobia IV 512 Hammoderus IX 324 Hedybius IV 390 Hammonia IV 241 Hedypathes IX 749 Hammaticherus VIII 255 Hedyphanes V 453 Hamotus II 471 Hegemona V 448 Hapaloderus IV 365 Hegeter V 55 Hapalonychus III 137 Heilipus VI 457 liapheniastus IX 588 Helœus V 347 Haplochile I 185 Heléides V 343 Eaplocœlus I 323 Helichus II 506 Haplonycha III 230 Heliobletus XII 119 Haplonycides VII 16 Heliocantharus III 66 Haplonyx VII 17 Heliocopris III 96 Haplopeza I 133 Heliodromus V 50 Haplopisthius I 269 Helîomanes VIII 486 Haplopus VI 394 Heliopathes V 248 Haptoderus I 323 Heliophîlus V 248 Hargium VIII 428 Heliophugus V 443 Harminius IV 120 Heliotaurus V 511 Harmonia XII 179 Helisteres V 443 Harpacterus VII 315 Helixœa IX 379 Harpactes I 238 Helladia IX 861 Harpalides I 285 Helluo I 92 Harpalus I 295 Helluodes I 92 Harpina III 197 Helluomorpha I 95 Harpognathus II 137 Helluonides I 90 Harposcelis lli 398 Helobia I 50 Haruspex VIII 326 Helobius I 452 Hastatis IX 907 Helochares I 456 Eathlia IX 542 Ilelodes X 372 Hathliodes IX 542 Helœotr échus I 149 TABLE ALPHABETIQUE. 367 Tomes. Pages. Tomes. Pages. Helonychus VI 28 Hesperophanes VIII 275 Helophorides 1 463 Hesperophilus II 114 Helophorus I 463 Hesthesis VIII 312 Hélopides V 429 Hestima IX 478 Hélopinides V 437 Hesycha IX 675 Helopinus V 460 Hesychotypa IX 672 Helops V 430 Hetaerius II 268 Helota XII 16 Heteracantha I 307 HÉLOTIDES XII 15 Eeterachtes VIII 333 Helvina IX 688 Heterarthron IV 334 Helymœus IX 26 Heteraspis X 284 Hemesthocera YIII 342 Hétéraspites X 282 Hemicera V 308 Heterispa XI 321 Hemicladus IX 906 HÉTÉROCÉRIDE8 II 513 Hemicodes IX 484 Heterocerus 11 315 Hemicrepidius IV 198 Heterocheira V 335 Hemicyclus V 411 Heterochelus m 186 Hemideres VII 133 Heteroclita m 491 Hemigaster vu 134 Heteroclytomorpha IX 475 Hemilissa VIII 327 Heterocnemis m 331 Hemilophus IX 884 Heterocrepidius IV 170 Hemiops IV 228 Heterodactylus I 275 Hemipéplides II 404 Heteroderes IV 187 Hemipeplus 11 404 Heterodromia 11 409 Eemipharis m 319 Heterogaster VIII 331 Hemiplatys X 282 Heterogomphus lii 437 Hemipyxis XI 79 Heterolepis Vill 381 Hémirhipides IV 148 Heteromorpha I 151 Hemirliipis IV 148 Heteronychides III 225 Hemisphœrota XI 361 Heteronychus m 406 Hemiteles I 186 Heteronyx m 231 Eenicodes IX 484 Heteropalpus IX 230 Henous V 661 Heterophaga V 333 Hephaestion VIII 474 Heterophana III 492 Hepliebocerus VII 416 Heterophthalmus III 381 Hephialtes VIII 146 Heterophylus V 311 Heplamera m 227 Heteroplia III 328 Heptadonta I 17 Heterops IX 127 Heptarthrius X 173 Heteropsides IX 121 Heptaulacus III 113 Ueteropus IV 171 HernicBophaga XI 123 Heterorhina m 485 Hermerius VIII 112 Ueteroscclis 1 182 Herpiscius V 125 Heteroschoinus VI 40 Herpisticus Vi 8U Heterosoma m 491 368 TABLE ALPH ABÉTIQUE. Tomes. Pages. Tomes. Pages. Heterosternus III 3G0 HlSPlTES XI 332 Heterostomis X 138 Hispodonta XI 284 Heterotarsides V 392 HxSPODONTITES XI 284 Heterotarsus V 398 Hispoleptis XI 283 Heterothops II 83 HiSPOLEPTITES XI 283 Heterotoxus VII 283 Hispopria XI 297 Heterotrichus X 316 Hippuriphila XI 53 Hexagonia I 69 Histei' II 260 Hexagonochilus V 106 HlSTÉRIDES II 252 Hexaphyllum III 38 HISTÉRIENS II 243 Hexaphyllus III 22 Histerûtarsus IX 770 Hexatricha IX 256 Holacanthus VIII 314 Hexatrichides IX 254 Holciophorus I 401 Hexarthrius III 22 Holcorhinus VI 181 Hexarthrum YII 344 Holisus II 64 Hexodon m 392 Holobus II 155 Hexodontides III 391 Holocephalus III 96 Hexoplon VIII 330 Holocnemis II 205 Hicrogyna IX 398 Hololeius I 227 Hilarianus III 270 Hololepta II 249 Hilarolea IX 890 HOLOLEPTIDES II 248 HlLÉTlDES I 47 Hololissus I 187 Hiletus I 48 Holonotus VIII 185 Himantocera IX 364 Holonychus VI 28 HiMATIDIlTES XI 361 Holoparamecus II 435 Himatidiuuî XI 362 Holopterus VIII 394 Himantismus V 80 Holoscelis I 163 Himera X 292 Holotrichia III 285 Hinda XII 232 Holoti'ochus II 113 Hipomelus V 195 Homœotarsus II 90 Hippaphesis IX 587 Homala V 46 Hippodamia XII 168 Homalirhinus V 530 HiPPODAMIlTES XII 167 Homalispa XI 279 Hippolœtis I 305 Homalisus IV 303 Hippomelas IV 27 Homalocerus VI 526 Hippopsicon IX 694 Homalochilus III 270 HlPPOPSlDES IX 690 Homaloderes V 92 Hippopsis IX 698 Ilomalolachnus I 220 HiPPORHINIDES VI 323 Homalomelas VIII 525 Hipporhinus VI 325 Homalomorpha I 187 Hispa XI 333 Homalonotus VII 39 Hispalis I 301 Homalopterus X 90 Uispella XI 334 Homalorhinus VI 338 HISPIDES XI 251 Homalota 11 32 TABLE ALPHABETIQUE. 369 , Tomes. Pages. Tomes. Pages. Homalotrichus II 153 Hormocerus VII 447 Homapterus VI 77 Hormotrophus VI 211 Homelix IX 436 Horonotus III 421 Homethes I H8 Hûstilina III 233 Homocerus II 67 Hotarionomus IX 342 Homocopsis III 97 Hucus VII 339 Homocyrtus V 479 Hyagnis IX 584 Homœomorphus m 426 Hyas IV 313 Homœraota IX 90 Hybalus III 128 Homonea IX 473 Hybauchenia VI 231 HOMONÉIDES IX 469 Hyboma III 79 Homonyx m 361 Hybomorphus VII 141 Homopterus II 10 Hybonotus V 421 Homotyphus XI 106 Hybophorus VII 66 Hoplarioa V 271 Hybosa XI 381 Hoplia III 193 Hybosites XI 380 Hoplideres VIII 67 Hybosorides III 132 HOPLIDES III 174 Hybosorus III 133 HOPLIDES VRAIES III 183 Hyclœus V 667 Hoplionota XI 337 Hydaticus I 431 HOPLIONOTITES XI 337 Hydera II 302 Hopliopsis III 194 Hydmosyne XI 113 Hoplistocerus IX 729 Hydnobius II 216 Hoplitopales VII 29 Hydnocera iV 471 Hoplitotrachelus VI 293 Eydrachna I 412 Hoplitus I 411 Hydreena I 469 Hoplocerambyx VIII 260 Hydraschema IX 899 Hoplocneme VI 621 Hydrium I 382 Hoplogmius I 227 Hydrobiites I 434 Hoplognathus III 363 Hydrobius I 433 Hoplolenus I 229 Hydrocanthus I 419 Hoplonotus IX 270 Hydrocharis I 432 Hoplonyx V 468 Hydrochus I 466 Hoploparoxus VII 23 Eydrodpma I 430 Hoplopteryx VIII 184 Hydronomus VI 484 Hoplopus III 328 Hydrophilides I 447 Hoploscelis m 184 Hydrophilus I 430 Hoploscelis VIII 138 Htdroporides I 413 Hoplosia IX 633 Hydroporomorpha II 319 Hoplosternus III 297 Hydroporus I 415 Hoplosîomus III 346 Hydrosoma I 430 Horatoma V 89 Hydrous I 452 Horatopyga X 412 Hygrobia I 412 Horia V 663 Hygronoma II 38 Coléoptères. Tome XII 24 370 TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages. Tomes. Pages. Hygrotus I 415 Hyperplatys IX 776 Hylaia XII m Hyphaenia XI 242 Hylaspes XI 237 Hypheereon I 284 Hylaspites XI 237 Hyphantus XI 160 Hylastes VII 358 Hypharpax I 282 Hylecthrus V 645 Uypherpus I 323 Hylesinus VII 362 Hyphus VIII 226 Hylethus IX 787 Hyphydrus I 414 Hylithus V 62 Hypnoidus IV 190 Hyllisia IX 696 Hypnophila XI 131 Hylobudes VI 442 Hypoborus VII 379 Hylobius VI 454 Hypocalis V 427 Hylobrotus IX 538 Hypocéphalides VIII 28 Hylochares IV 414 Hypocephalus VIII 30 Hylodroinus XI 109 Hypoceras XII 225 Hylœcetus IV 502 Hypocœlus IV 118 Hylonoma V 325 Hypocolobus VI 299 Hylorus IX 34 Hypocoprus II 426 Hylotorus II 15 Hypocyphtus II 51 Hylotrupes IX 45 Hypocyptus II 51 Hylurgus VII 359 Hypodesis I 202 Hymelania V 504 Hypœschrus VIII 218 Hymenesia XI 199 Hypogena V 336 Hymenontia III 203 Hypoglyptus VI 482 Hymenophorus V 504 Hypolaçnpsis XI 120 Hymenoplia III 203 Hypolithus I 293 Hymenorus V 504 Hypomares VIII 223 Hymetes X 204 Hypomeces VI 99 Hypantherus XI 103 Hypomia IX 716 Hypatium IX 13 Hypophlœus V 338 Hypera VI 400 Hypopholis m 299 Hyperantha IV 54 Hypoptus VI 271 Hyperaspis XII 229 Hyporhagus V 737 Hypéraspites XII 226 Hyporliiza III 261 Hyperaxis (1) X 279 Hyposarothra VII 290 Hypérides VI 395 Ilypotelus II 130 Hyperion I 182 Hypothenemus VII 374 Hyperis III 195 Hypselogenia III 473 Hypermallus VIII 302 Hypselomus IX 669 Hypéropides V 60 Hypselonotus XII 62 Hyperops V 61 Hypselops V 83 Hypselotropis VII 488 (1) Au lieu de Metaxis déjà i em- Hypselus VI 501 ployé. Hypseus VII 529 TABLE ALPHABÉTIQUE. 371 Tomes. Pages. Tomes. Pages. Hypsioma IX 675 Inesida IX 436 Hypsiophthalmus IV 204 Iniopachys I 54 Hypsomus VI 469 Ino II 405 Hypsonotus VI 268 Inopeplus II 405 Hypsophorus VII 132 Involvulus VI 544 Hypsosoma V 49 lœsse IX 449 Hypulus V 553 lole IX 839 Hysia XII 175 lonthocerus VII 414 Hystatus VIII 134 loathodes IX 6 Hystérarthrides IX 231 lotherium VIII 190 Hysterarthron IX 232 lothocera IX 308 Hystrichopus I 114 Iphiastus IX 562 I Iphicei'us V 406 Iphiclus XIÏ 59 lalissus VIII 88 Iphidea XI 188 Ibidiomorphum IX 450 Iphimeis X 240 Ibidion VIII 331 Iphiméites X 230 Ichnea IV 476 Iphiote IX 451 Ichnodes V 682 Iphipus VI 509 Ichthiosoma IX 246 Iphis IV 151 Ichthiosonms IX 248 Iphitrea XI 55 Ichthydion V 578 Iphius V 405 Ichthyurus IV 361 Iphthiraus V 370 Icosium VIII 236 Ipides II 326 Ictinus I 156 Ipidia II 304 Idacantha XI 161 Ipochira IX 808 Idalia XII 175 Ipochus IX 276 Idiocephala X 189 Ipocregyes IX 373 Idiocnema m 338 Ipomoria IX 92 Idiomorphus I 254 Ipothalia IX 27 Idiopus VII 511 Ips II 327 Igenia VIII 344 Irenes X 280 Igualda IX 914 Iresia 1 15 Ileomus VI 440 Iresioides IX 120 lUœna IX 816 Irichroa I 62 lUops IV 388 Irœnus II 127 Ilybius I 424 Isacantha VI 524 Imantocera IX 364 Isalium YIII 385 Imatidium XI 301 Isaniris VI 179 Imatismus V 80 îsarthron VIII 208 Imatium XI 121 Isarthrus IV 110 Imbrus VIII 261 Iscadida X 412 Inca III 556 Ischœna II 306 Indalraus XII 103 Ischasia VIII 508 372 TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages. Ischiocentra IX 673 Isotarsus Ischioloncha IX 711 Isotoma ISCHIOLONCHIDES IX 709 Isotomus ISCHIOPACHITES X 151 Isse Ischiopachys X 153 Isthmiade Ischioplites IX 553 Itamus Ischnocerus VII 505 Itheum Ischnochelus III 188 Ithocritus Ischnocnemis IX 185 Ithycérides Ischnodes IV 187 Ithycerus Ischnodora IX 72 Ithyporus Ischnoîea IX 623 Ithystenus Ischnomera V 710 Ixais Ischnomerus VII 414 Ixodina Ischnophygas IX 902 Ischnopoda II 31 Ischnoscelis III 489 Jamesia Ischnosoma II 59 Jauravia Ischnostoma III 490 Javeta ISCHNOSTOMIDES III 488 Jodamus Ischnotrachelus VI 76 julodia Ischyrotnerus VII 446 JULODIDES Julodis Jumnos Ischyropalp^is V 596 ISCHYROSONYCHITES XI 382 Ischyrosonyx XI 382 Ischyrus XII 35 Korynetes Isocerus V 246 Kunzea Isochnus VI 588 Isodon III 411 Isoraalus II 128 Labidognatha Isomerida IX 887 Labidomera Isomerinthus VI 152 Labidostomis Isomerus VI 420 Labocephalus Isomira V 504 Laccobius Isonotus II 396 Laccophilus Isonychus III 247 Laccoproctus Iso2)Ieiirus I 332 Laccoptera Isopteron V 262 Lacheuus Isora XII 201 Lachndbothra Isorhipis IV 100 Laclinaea ISORUYNCHIDES VII 172 LachiiOci'L'pis Isorliynchus VII 170 Lacbnodera Isosceles IX 864 Lacbnogya Isosoma IV 234 Lachnophorus K Tomes. Pages. I 211 V 572 IX 68 IX 806 VIII 504 I 160 IX 715 IX 448 VI 405 VI 406 VII 57 VII 467 IX 536 III 111 IX 669 XII 258 XI 339 IV 430 VIII 445 IV 10 IV 12 III 482 IV 489 II 176 X 128 X 394 X 106 I 144 I 457 I 420 VI 460 XI 408 I 200 X 191 X 112 I 394 III 302 V 59 I 377 ' TABLE ALPHABÉTIQUE. 373 Tomes. Pages. Tomes. Pages. Lachnopterus VIII 264 Lamppocera IV 311 Lachnopus VI 122 Lamprocleptc' IX 878 Lachnostema III 285 Lamprodes IV 321 Lachœrus IX 683 Lamprolina X 426 Lacon IV 141 Lamprornerus VIII 350 Lacpatica XI 124 Lampronetes IV 330 Lactica XI 124 Lampropterus VIII 489 Lacticites XI 123 Lampropus III 401 Ladoria XII 222 Lamprorhiza IV 330 Laemophlœus II 411 Lamprosoma X 216 Laemosaccus VII 13 LAMPROSOMIDES X 212 Laena V 439 Lamprosphaerus X 234 LfiBtana XI 162 Lamprotomus IV 330 Lagarus I 323 Lampyrides IV 304 Lagenoderus VI 547 Lampyris IV 330 Lagocheirus IX 762 Lamus V 387 Ijagochile III 343 Lamyms VI 593 Lagochirus IX 762 Langelandia II 433 Lagopezus VII 540 Languria XII 12 Lagosterna III 305 LANGURIDES XII 11 Lagostomus VI 109 Langurites XII 14 Lagria V 569 Laparocerus VI 198 LAGRIIDES V 563 Laphris XI 238 Lagriides vraies V 568 Laphyra I 17 Lairus IV 261 Lara II 501 Laius IV 384 Laricobius IV 487 Lalagetes VI 171 Lariniis VI 437 LAMELLICORNES m 48 Larœsima IX 663 Lamell. laparostict - Larvica IX 681 QUES III 59 Lasconotus II 367 Lamell. pleurosticti - Lasia XII 256 QUES III 167 Lasiûcala III 362 Lamia IX 297 Lasiocera I 376 LAMIIDES IX 238 Lasiocnemus VI 268 Lamiides vraies IX 287 Lasioàactylus II 317 Lamiides vraies IX 293 Lasiodera IV 479 Lampetis IV 27 Lasioderus V 238 Lampra IV 36 Lasionota IV 55 Lamprias I 127 Lasiopsis III 280 Lamprigera IV 329 Lasiopus VI 270 Lamprima III 17 Lasiorhynchites VI 544 Lamprimides III 14 Lasiorhynchus VII 469 Lamprinus II 52 Lasiostola V 181 Lamprocantha VIII 314 Lasius IV 400 374 TABLE AlPHABfiTIQUE. Tomes. Pages. Tomes. Pages. LATHRIDIENS II 430 Leontium IX 19 Lathridius II 436 Leontochaeta III 304 Lathrimœum II 141 Lepargus IX 633 Lathrium II 142 Leperina II 345 Lathrobium II 93 Lepidiota III 301 Lathrœus IX 764 Lepidodus III 22 Lathropus II 412 Lepidophorus VI 399 Latipalpis IV 30 Lepidopteryx II 346 Latiphronus VI 584 Lepina X 326 Latometus V 297 Lepisia III 193 Latona II 91 Lepisomus VII 362 Latrinus II 435 Lepispilus V 413 Laziopezus IX 395 Lepitrix III 180 Lebasiella IV 488 Leprodera IX 305 Lebia I 127 Lepromoris IX 271 Lebiides I 102 Lepronida X 255 Lebioderus II 12 Lepronota X 241 Lecanomerus I 280 Lepropus VI 94 Lecriops VII 149 Leprosoma IX 271 Leichenum V 278 Leprosomvs VI 362 Leiestes XII 139 Leprotes X 279 Leiestites XII 137 Leprotites X 268 Leiochiton I 238 Leptacinus II 69 Letocnemis I 332 Leptaleus V 592 Leioderes IX 51 Leptarthra XI 227 Leiodes II 219 Leptia IV 45 Leionota II 250 Leptidea VIII 481 Leiophlœus VI 41 Leptinotarsa X 390 Leiopus IX 775 Leptinus II 207 Leiosomus VI 357 Leptispa XI 270 Leipommata VII 333 Leptobaris VII 247 Leirus I 332 Leptocera IX 119 Leis XII 200 Leptocerus VI 66 Leistostrophus II 76 Leptochirus II 125 Leistus I 52 Leptocnemus IX 185 Leja I 382 Leptodactyla I 146 Lema X 72 Leptodérides II 195 Lembodes VII 99 Leptoderus II 196 Lemidia IV 470 Leptodes V 109 Lemnia XII 197 Leptoridus II 196 Lemodes V 604 Lepdognathus III 463 Lemosacides VII 12 Leptûmorpha V 150 Lemphus IV 396 Leptonemus VII 555 Leocœta III 304 Leptonota IX 485 table alphabétique. 375 Tomes. Pages. Tomes. Pages. Leptonotides IX 483 Licinus I 233 Leptonychus V 18 Ligniperda III 43 Leptophyllus IV 163 Lignyodes VI 604 Leptops VI 253 Ligyrus III 408 Leptopsides VI 232 Limeuta X 438 Leptopus m 310 Limnebius I 460 Leptorhynchus VII 467 LiMNICHIDES II 485 Leptoscelis IX 769 Limnichus II 486 Leptoschoinus vu 237 Limnius II 509 Leptosomus VI 63 Limobius VI 402 Leptostethus VI 2S9 Limonius IV 182 Leptostylus IX 771 Limozota VIII 339 Leptotrachelus I 76 Lina X 375 Leptotrichus XI 108 Linda IX 870 Leptura VIII 445 Li7iomius VIII 486 Lepturges IX 777 Linozosta XI 125 Lepturides VIII 424 Liocleonus VI 431 Leptus 11 414 Lioderes IX 51 Leptynoderes V 127 Liodes II 219 Leptynopterus III 27 Liogenys III 268 Lepyrus VI 452 Lionychus I 123 Lesteva II 137 Liophlœus VI 41 Lesticus I 312 Lioplacis X 437 Lestignathus I 345 Liopterus I 424 Lethonymus V 707 Liopus IX 775 Lethrus m 147 Liostraca III 512 Leucastea X 94 Liparetrus III 227 Leucispa XI 266 Liparocephalus II 529 Leucocelis m 531 Liparochrus III 154 Leucocera X 388 Liparodems V 596 Leucochromus VI 422 Liparthrum VII 376 Leucomigus VI 427 Lipanis VI 356 Leucopholis III 300 Lispinus II 126 Leucorea I 414 Lispodemus VII 244 Leucosomus VI 426 Lissauchenius I 217 Leucothyreus III 384 Lissodema V 529 Leuretra III 308 Lissodes IV 93 Lia I 130 Lissogenius III 550 Liehas IV 267 Lissomus IV 93 Lichenophagus VI 188 LiSSONOTIDES IX 208 Lichnanthe m 166 Lissonotus IX 209 Liehnia m 162 Lissonotypus IX 210 Lichnus VII 245 Lissopterus i 291 LlCINIDES I 231 Lissorhinus VI 80 376 TABLE ALPHABETIQUE. Tomes. rages. Tomes. Pages. Lissotarsus I 323 Lophea X 316 Listrocerum IX 465 Lophidius I 335 Listrochelus III 287 Lophobasis X 109 Listroderes VI 344 Lophocephala VII 117 Listronyx III 240 Lophodes VI 413 Listroptera IX 107 Lophoglossus I 401 Litargus II 445 Lophoma V 46 LiTHINIDES VI 349 Lophonocerus IX 156 Lithinui VI 351 Lophopœum IX 765 Lithocharis II 94 Lophoptera IX 317 Lithocrus II 286 Lophosternus VIII 51 Lithodus VI 307 Lophotus VI 413 Lithonoma XI 90 Lordites II 316 Lithophilus XII 76 Lordops VI 263 Litoborus V 247 Loricera I 214 Litocerus VII 514 Lotis XII 235 Litodactylus VII 205 Loxandrus I 401 Litomerus VII 43 Loxocrepis I 362 Litopus IX 23 Loxomerus I 275 Litorhynchus VII 273 Loxopleurus X 186 Litosomus VII 305 Loxoprosopus XI 411 Litosonycha XI 145 Loxopyga III 382 Liturgus VII 212 Lubentia IX 348 Lixus VI 439 Lu CANIDES III 4 Lobederus IV 169 LUCANIDES VRAIS III 19 Lobetorus VI 224 Lucanus III 22 Lobetus IV 362 Lucernuta IV 317 Lobiopa II 309 Lucidota IV 318 Loboderes VII 223 Lucio IV 311 Lobodontus I 142 Luciola IV 335 Loboglossa V 718 Ludius IV 207 Lobopoda V 500 Lu perça I 163 Lobops VII 59 LUPÉRITES XI 185 Lobotrachelus VII 173 Luperodes XI 187 Lœmosthenes I 341 Luperus XI 186 Lomaptera III 503 Lutochrus II 503 Lomechusa II 42 Lybas XÎI 44 Lonchophorus VI 578 Lycaneptia IX 884 Lonchosternus I 231 Lycaria X 420 Lonchotus III 418 Lycariites X 420 LONGIGORNE8 VIII 5 Lychnacris IV 309 Longipaipus VIII 363 Lychnebius IV 330 Longitarsus XI 69 Lychnogaster IV 318 Lopha I 382 Lychnophaes X 218 TABLE ALPHABÉTIQUE. 377 Tomes. Pages. Tomes. Pages. Lychnuris IV 318 Macrocheirus VII 272 Lychrosis IX 541 Macrochirus III 318 Lycides IV 289 Macrocnema XI 140 Lycidius II 102 Macrocoma X 292 Lycidola IX 884 Macrocorynus VI 213 Lycoides IV 341 Macrocrates III 27 Lycomedes III 452 Macrodactylides III 243 Lycoperdina XII 109 Macrodactylides vrais III 244 Lycoperdinites XII 99 Macrodactylus III 244 Lyctus IV 547 Macroderes m 88 Lycus IV 293 Macrodes IV 223 Lydepta IX 672 Macrodontia VIII 78 Lydus V 681 Macrogaster IV 501 Lygerm IV 363 Macrognathiis III 27 Lygesis VIII 386 Macrolampis IV 321 Lygistopterus IV 295 Macrolema X 78 LylibaBum VIII 334 Macrolenes X 110 Lymantes VII 331 Macroma III 543 Lymexylon IV 503 Macromalocera IV 231 LYMEXYLONES IV 497 Macromelea XII 13 Lymnœum I 382 Macromerus VII 126 Lyperophorus I 323 Macronemus IX 742 Lyperus I 323 Macrones VIII 415 Lypesthes X 273 Macrouota m 506 Lyprops V 397 Macronotides III 504 Lypsimena IX 653 Macronychus II 511 Lyrosoma II 532 Macropalpus II 137 Lyrothorax 1 323 Macrophthalmus V 732 Lystronychus V 514 Macrophylla III 303 Lyterius VII 250 Macrophyllides III 302 Lytta V 676 Macroplœa X 60 M Macropoda VI 622 Macropogon IV 400 Macaria XII 188 Maci'opoides III 360 Macetes X 293 Macropophora IX 734 Machla V 155 Macroprion II 467 Machozetus I 238 Macrops VI 622 Macracanthus I 265 Macropterus VI 103 Macrarthria V 579 Macropus IX 734 Macraspis III 345 Macrorhinus VII 221 Macratria V 579 Macrosiagon V 627 Macrispa XI 297 Macrosoma m 239 Macrobamon VII 158 Macrosternus II 253 Macrocheilus I 93 Macrostethus V 365 378 TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages. Tomes. Pages . Macrostylus VI 56 Margus V 323 Macrotarsus VI 345 Marmarina III 499 Macrotelus IV 426 Marmaroglypha IX 350 Macrotoma VIII 97 Marmaropus vil 203 Macrotops III 201 Mamax II 169 Madarus VII 2S6 Marolia V 554 Madopterus VII 244 Marsœus X 296 Mœchidius III 21S Marseulia XI 219 Mœmactes VII il5 Marsyas I 319 Magdalinidbs VI 570 Mascalodonta IX 711 Magdalinus VI 572 Masoreus I 134 Magdalis VI 572 Massicus VIII 260 Malachius IV 385 Mastacanthus X 164 MALACODERMES IV 285 Mastax I 101 Malacogaster IV 371 Mastigocera IX 438 Malacomacrus VIII 227 Mastigus II 189 Malacopterus VIII 227 Mastinocerus IV 347 Malacoscylus IX 886 Mastododera VIII 435 Malacosoma XI 171 Mastogenius IV 85 Mallaspis VIII 175 Mastostethus X 89 Mallocera VIII 320 Matus I 422 Malloderes VIII 83 Maypa III 240 Malloderma IX 842 Mecaspis VI 429 Mallodon VIII 125 Mecaspis IX 12 Mallodonhoplus VIII 117 Mecedanum 11 371 Mallodonopsis VIII 118 Mechidiides m 214 Mallogaster III 262 Mechistocerus vil 83 Mallonia IX 438 Mecinus VI 481 Mallosia IX 863 Mecistes X 322 Mallosoma IX 123 Mecislostylus VII 136 Mallotarsus III 266 Mecocems vil 496 Malonotus VI 243 Mecocorynus vil 52 Malthaciis IV 352 Mecoglossa IV 405 Malthesis IV 367 Mecoleaus V 541 Malthinus IV 364 Meconiastyx VII 137 Malthodes IV 365 Mecometopus IX 85 Malthonea IX 641 Meconemus VII 505 Malthoptera IV 367 Mecopselaphus V 710 Mandalotus VI 231 Mecopus VII 157 Manopus III 255 Mecosarthron VIII 89 Manticora I 6 Mecosaspis IX 12 Manticorides I 5 Mecostethus X 184 Mantura XI 42 Mecotagus IX 319 Margariuotus II 260 Mecotarsus VII 517 TABLE ALPI ÎABÉTIQUE. 379 Tomes. Pages. Tomes. Pages' Mecothorax IV 187 Megalostomis X 135 Mecotropis VII 493 Mégalostomites X 131 Mecynapus IX 580 Megalostylus VI 114 Mecynodera X 45 MÉGAMÉRITES X 30 Méctnodérites X 44 Megamerus X 32 Mecynopus VIII 492 Megaprodus VII 281 Mecynorhina III 479 Megaprotus XII 58 Mecynotarsus V 595 Megapyga XI 369 Mecysmoderos VII 201 Megarhinus VI 593 Medon II 94 Megarhipis IV 253 Medonia XI 144 Megarthrus 11 147 Mégabasides IX 657 MÉGASCÉLIDES X 82 Megabasis IX 658 Megascelis X 83 Megacantha V 467 Megasoma III 449 MÉGACANTHIDES V 467 Megasternum I 474 Megacephala I 11 Megathopa III 75 MÉGACÉPHALIDES I 9 Megatrachelus V 685 Megacera IX 697 MegUla XII 169 Megaceras m 435 Megischia V 509 Megacerus VII 434 Megislomela X 398 Megacetes VII 196 Megistops XI 139 Megacnemius IV 204 Megodontus I 54 Megacœlus VIII 458 Megopis VIII 155 MegsBrJodes IX 357 Megops VII 211 Megacronus II 58 Meilichius Xîl 133 Mégadéridks IX 215 Meira VI 185 Megaderus IX 216 Meladema I 422 Megadeuterus IV 383 Meladeras V 248 Mégagéniides V 27 Melœnas I 166 Megagenius V 27 Melalgus IV 534 Megagnathitë II 398 Melambia II 342 Megaladenis II 188 Melambius V 273 Megalocera V 573 Melanactes IV 146 Megalometis VI 244 MÉLANACTIDES IV 144 Megalomma I 23 Melanauster IX 326 Megalonychus I 352 Meîancnis V 57 Megalophrys V 71 Melandrya V 555 Megalophthalmus IV 335 MÉLANDRYIDES V 533 MÉGALOPIDES X 86 MÉLANDRYIDES VRAIES V 537 Megalops II 111 Melanesthes V 260 Megalopus X 91 Melanispa XI 339 Megalorhina III 479 Melanius I 323 Megalorhipis IV 160 Melanophila IV 47 Megalosoma m 449 Melanophorus V 74 380 TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages. Tomes. Pages. Melanopterus \ 235 Merium IX 53 Melanostola V 18G Mcrilia X 412 Melanotus I 267 Merimuetes VI 204 Melanoxanthus IV 187 Merionœda VIII 490 Melanterius VII G5 Merionus VI 42 Melantho IV 145 Meriphus VI 503 Melaphorus V 74 Merismoderus II 11 Melasia V 322 Merista XI 228 Mélasides IV 99 Merizodus I 369 Melasis IV 99 Meroda X 328 Melasoma X 375 Mérodites X 327 Melchus VII 300 Merodontus VI 266 Meleus VI 358 Meropachys VIII 379 Meligethes II 313 Meroscelisus VIII 47 Melina X 345 Merostenus VIII 396 Melinopteiiis III H5 Meryx II 368 Melisodera I 186 Mesagroicus VI 72 Melitonoma X 124 Mesites VII 341 Melixanthus X 175 Mesocanthicus I 450 Melobasis IV 46 Mesoclastus vm 30 Meloe V 658 Mesocordylus VII 314 MÉLOIDES V 648 Mesodonta XI 205 Melûides V 666 Mesolampis IV 318 MÉLOIDES VRAIS V 657 Mesolita IX 277 Melolontha III 295 Mesophalacrus X 45 MÉLOLONTHIDES III 169 Mesomphalia XI 394 MÉLOL. VRAIS III 274 MÉSOMPHALIIDES XI 392 MÉLOL. VRAIS III 292 MÉSOPTILIDES VI 563 Melospila XI 227 Mesoptilius VI 564 Mélyrides IV 378 Mesosa IX 372 Melyris IV 407 Mésosides IX 368 Melyrosoma IV 406 Mesostena V 52 Menederes V 462 Mesotopus III 22 MÉNÉMACHIDES VII 27 Mesoxenus vu 325 Menemachus VII 28 Mestorus VI 34 Menephilus V 378 Metabletus I 122 Menillus IX 555 Metachroma X 296 Menippus XI 222 Métachromites X 295 Menius X 332 Metacynops VI 218 Menoscelis XII 233 Metacycla XI 212 Mephritus VIII 316 Métacyclites XI 212 Meracautha V 466 Metadupus VII 101 Méracanthides V 464 Metalepta XI 214 Merges IX 311 Metallactus X 167 TABLE ALPHABÉTIQUE. 381 Tomes. Pages. Tomes. Pages. Metallites VI 77 Microcheila I 310 Metallùnotus V 402 Microchilus III 385 Metallophilus I 323 Microdema 11 188 Metascelis III 313 Microdera V 48 Metastyla X 400 Microderes I 259 Metaxidius I 87 Microdonta XI 328 Metaximorphus I H3 Microdoris III 198 Metaxis X 279 Microlarinus VI 435 Metaxycera XI 326 Microleptes IX 272 Metaxymorpha IV 57 Microlestes I 119 Metaxyonycha X 246 Microlestia I 179 Metius I 337 Microlipus IV 398 Methia IX 466 Micronyx VI 490 Methiides IX 465 Micropeltis m 514 Meton IX 388 Micropeplus 11 150 Metonides IX 387 Microplia IX 778 Metonius IV 86 Microplophorus VIII 164 Metopias 11 169 Microplus III 198 Metopides IX 358 Microps VI 301 Metopocoelus VIII 244 Micropsalis Vlll 43 Metopocoilus VIII 244 Microrhagus IV 112 Metopodonthus III 22 Microrhipis IV 253 Metopon VI 559 Microrhophala XI 315 Metriopus V 26 Microsaunis II 84 Metriorhyuchus IV 297 Microschatia V 457 Metriotes XI 119 Micrositus V 272 Metrius I 51 Microspiloma IX 129 Meximia IX 619 Microsponis II 224 Mezium IV 516 Microstrates VII 252 Miaenia IX 813 Microstylus vil 20 Miarus VII 8 MJcroteius V 104 Micaria XII 188 Microtheca X 427 Miccotrogus VI 607 Microtragus IX 266 Micipsa V 53 Microtrogus VI 607 Micracantha IX 554 Microxylobius VII 326 Micralymma II 134 Microzoum V 277 Micrantereus V 458 Micrus 11 232 Micraspis XII 186 Migadops I 274 Micrelus VII 198 Migdolus VIII 28 Microcephalus I 318 Milothris IX 529 Microcera II 37 Miltina XI 172 MlCROCÉIUDES VI 20 Mimastra XI 179 Microcerus VI 23 MlMASTRITES XI 178 Microchaetes 11 480 Mimaulus VI 33 382 TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages. Tomes. Pages. Mimela III 333 Molobrus I 191 Mimetes VI 39 Molops I 323 Mimistena IX 102 Molorchus VIII 486 Mimographus VI 69 Molosoma II 112 Mimolochus IX 325 Molpus I 148 Minaderus VIII 439 MOLURIDES V 190 Minorus V 239 Moluris V 194 Minota XI 131 Molychnus IV 364 MiNTHOPHILIDES III 80 Molytes VI 356 Minthophilus III 84 MOLYTIDES VI 352 Minturnia X 136 Momisis IX 877 Minurus VI 5S6 Momœa XI 208 Minyops VI 301 Monacantha VIII 232 Minyrus VI 583 MONACHITES X 172 Miochira X 123 Monachus X 174 Miolispa VII 421 Monapus III 107 Miopristis X 107 Moneilema IX 280 Miopteryx VIII 317 MONEILÉMIDES IX 279 Mioteaina III 210 Monius VI 498 Miscelus I 146 Monocerus V 594 Miscodera I 238 Monocesta XI 200 Misetes VI 622 Monochamus IX 314 Misolampus V 442 Monochelus III 188 Mispila IX 574 MONOCHIRITES XI 330 Misthosima VII 591 Monochirus XI 330 Mitocera X 187 Monocrania III 249 Mitomermus VI 192 Monocrepidius IX 177 Mitophoms VI 57 Mouodesmus VIII 158 Mitophyllm III 41 MONOHAMMIDES IX 299 Mitorhynchus VII 182 Monohammus IX 314 Mitosoma VII 395 Monolepta XI 235 Mitreeiabrus V 581 MONOLEPTITES XI 234 Mitragenius V 172 Monolûbus I 362 Mitrephorus VII 61 Monomacra XI 124 Mitrophorus VII 61 Monomma V 737 Mitua V 276 Mononychus VII 193 Mnematium III 66 Monophylla IV 426 Mnemea IX 380 Monopis II 375 Mneside IX 247 MONOPLATITES XI 9J Mniophila XI 130 Monoplatus XI 96 Mniophilites XI 129 Monoplia IX 92 Mochtherus I 137 Monoplius II 267 Mœcha IX 429 Monotoma II 434 Mœchotypa IX 519 Monotropus m 281 TABLE ALPHABÉTIQUE. 38d Tomes. Pages. Tomes. Pages. Monoxia XI 193 Myllaena II 48 Mordella V 609 Myllocerus VI 213 MORDELLIDES V 604 Myllorhinus VI 493 MORDELLIDES VRAIES V 608 Mynonebra IX 646 Mordellistena V 6H Mynonoma IX 616 Morimidiys IX 297 Myochroites X 314 MORIMOPSIDES IX 289 Myochrous X 318 Moriraopsis IX 290 Myoderma III 559 Morimus IX 297 Myodes V 630 Morio I 183 Myodites V 630 MORIONIDES I 180 Mtoditides V 630 Mormolyce I 144 Myorinus VI 371 Morœgamus IX 8S4 Myosodiis I 323 Moron IX 546 Myoxinus IX 742 Morphoides XII 60 Myoxomorpha IX 745 Morphosphaira XI 170 Myrcina XI 126 Morychus II 483 Myrmacioelus VI 530 Muisca IV 451 Myrmechixenus II 439 Mulciber IX 471 Myrmecilla I 33 Mtisaria IX 858 Myrmecinomus 11 426 Muscidora IX 186 Myrmecobius II 451 Myas I 322 Myrmecoptera I 25 Mycella XII 104 Myrmecosoma V 591 Mycerinopsis IX 583 Myrmecoxenus II 439 Mycerinus IX 541 Myrniedonia II 29 Mycetaea XII 144 Myromeus IX 809 Mycetina XII 117 Myrrha XII 183 Mycetochares V 507 Myrsus VIII 368 Mycetoma V 538 Mysia XII 180 MYGÉTOPHAGIDES II 441 Mysopsis IX 742 Mycetophagus II 444 Mystaxus V 553 Mycetoporus II 59 Mysteria VIII 25 Mycophthorus XII 34 Mystroceros III 485 Mycotretus XII 32 Mystropomus I 156 Mycteis VII 528 Mystrops II 294 Myctérides V 718 Mystropterus I 172 Mycteristes III 475 Mystrosa VIII 366 Mycterus V 720 Mythergates IX 608 Mydasta IX 100 Mythodes VIII 419 Mygalobas IX 89 Myzomorphus VIII 172 Mylabris V 667 I\ Mylacus VI 187 Mylaris V 371 Nacerdes V 705 Mylassa X 184 Nadrana XI 190 oo« TABl Tomes. iE ALP Page?. HABETIQUE. Tomes. Pages. Naemia XII 170 Nemognatha V 691 Nalassus V 450 Nemoiciis VI 210 Nanarcta III 309 Nemonyx VI 561 Nanniscus III 191 Nemophas IX 307 Nanodes VI 619 Nemosoma II 339 Nanophyes VI 619 Nemotarsus 1 390 Nanos III 82 Nemotragides IX 461 Nanus VII 179 Nemotragus IX 461 Narycius III 476 Nemotrichus VII 548 Nascio IV 38 Neocerambix VIII 250 Nastus VI 182 Neocles X 320 Natalis IV 440 Neoclytus IX 75 Natrirrica V 611 Neocorus VIII 336 Naupactus VI 66 Neoleptura VIII 450 Navomorpha IX 224 Neomida V 302 Navomorphides IX 223 Neoprion VIII 131 Navosoma VIII 94 Neostenus VIII 364 Nebalis VII 609 Neoxantha IX 839 Nebria I 50 Nephalius VIII 319 Necrobia IV 490 Nephelotus IX 318 Necrobora II 200 Nephilhea VIII 481 Necrodes II 200 Nephodes V 454 Necrophila II 200 Nephrella X 277 Necrophilus II 205 Nepiodes VIII 150 Necrophorus II 198 Nepius XI 308 Necticus I 424 Nepytis III 236 NecuUa X 274 Nerissus X 280 Necydalis VIII 477 Nerthomma VII 554 Necydalopsis VIII 493 Nerthopides VII 19 Neda XII 199 Nerthops VII 21 Nedine IX 636 Nertus VII 240 Nedinides IX 635 Nesiotes VI 376 Neissa IX 807 Nesioticus V 475 Neliocarus VI 49 Nesis XII 176 Nelites V 303 Nesomomus IX 815 Neiîiaglossa I 363 ISessia VII 537 Nomaphorus IV m Nessiara VII 537 Nemaschema IX 486 Nestinus XI 202 Nemasoma IV 220 Netrodera I 180 Nematidium II 374 Nettarhiaus VII 77 Nematocerus VI 58 Nicarete IX 712 Nematodes IV 117 Nicea XI 209 Nematoplus V 582 Nicias VIII 156 Nemocephalus VII 462 Nicippe IX 502 TABLE ALPHABETIQUE. 385 Tomes. ] Pages. Tomes. Pages. Nicomia IX 536 Nothopœus IX 7 Nicotelea IX 851 Nolhopus I 266 Nida IX 104 Nothopygus IX 22 Nigidius III 34 Nothorhina VIII 207 Nilio V 519 Nothrodes VI 348 NILIONIDES V 518 Nothrus VIII 358 Niophis VIII 399 Nûthus V 561 Niphona IX 530 Notibius V 252 NiPHONIDES IX 519 Notiobia I 281 Niptus IV 513 Notiodes VI 488 Nirœus IX 10 Notionomus VI 488 Nisotra XI 41 Notiophilus I 43 Nessiara VII 537 Notioxeuus VII 594 Nitidula II 303 Notoclea X 442 NITIDULAIRES II 287 Notocorax V 237 NlTIDULIDES II 300 Notodoma II 266 Nitocris IX 867 Notolophia IX 539 Nivellia VIII 445 Notostenus IV 487 Noda X 240 Notoxus V 549 Noda XII 201 Notozona XI 27 Nodina X 2G2 Novius XII 212 Nodostoma X 261 Nupserha IX 854 NODOSTOMITES X 261 Nycteis I 141 Noemia IX 228 Nyctelia V 167 Nogrus I 429 Nyctéliides V 165 Nomaretus I 398 Nyctevinus V 150 Nomius I 161 Nycleropus V 390 Nonarthra XI 142 Nycteus IV 282 NONARTHRITES XI 141 Nyctimene IX 468 Nonyma IX 804 Nyctiménides IX 467 Nortia VIII 234 Nyctipates V 146 Noserius VIII 219 Nyctipeta VIII 354 NOSODENDRIDES II 478 Nyctobates V 371 Nosodendron II 478 Nyctochaiis IV 313 Nosoderma V 92 Nyctocrepis IV 313 Nûsognatha X 117 Nyctûiiympha IX 912 Nosophlœus IX 155 Nyctopais IX 421 Nossidium II 235 Nyctopetus V 78 Notaphus I 382 Nyctophanes IV 326 Notaris VI 476 Nyctoporis V 131 Noter us I 418 Nyctoznilus V 350 Nothogaster VII 450 Nyphasia . VIII 308 Nothophysis VIII 137 Nyssicus VIII 314 Nothopleurus VIII 125 Nyssodrys IX 788 Coléoptères. Tome XII . 25 386 o Obages Oberea Obcreopsis Oberopa Obrida Obrium Ocalea Ocalemia Occylotrachelus Ocheutes Ochina OchodaBus Ochralea Ocbrestes Ochrocesis Ochrœstes Ochrosis Ochrosopsis Ochrus Ochtbebius Ochthedromus Ochthenomus Ochthephilum Ocbymus Ochyropus Ocladius Oclandius Ocnera Ocnoscelis Ocnus Octocladiscus Octodonta Ocioglossa Octogonotes Octoplon Odotemna Octotemnus Octotoma OCTOTOMITES Ocybatus Ocydromus Ocypus TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages. | Tomes. Pages. Ocys I 382 Ocythoe III 46 IX 204 Odacantha I 74 IX 864 Odacanthides I 71 IX 867 Odogmius I 169 ïi 880 OdontaBUS III 144 VIII 533 Odontium I 382 VIII 301 Odontocera VIII 503 II 36 Odontocerus IV 292 VIII 452 Odontocheila I 22 VI 321 Odontocnemus VI 257 IX 532 Odontocorynus vu 228 IV 521 Odontoderes VII 44 III 131 Odontùgnathus III 355 XI 230 Odontolabis III 22 IX 05 Odontomachus VI 480 IX 870 Odontomus IV 75 IX 65 Odoatonyx IV 267 XI 53 Odontopus V 401 X 189 Odontorhina III 528 VIII 225 Odontorhinus VI 241 I 468 Odontoscelis I 240 I 382 Odontota XI 318 V 597 Odontria III 234 II 89 (Ebaceres IX 652 IX 106 CEdecerus VII 572 I 194 CEdecneraa VIII 445 VII 80 (Edemera V 712 VI 622 ŒDÉMÉRIDE8 V 693 V 184 GEdémérides vraies V 698 XI 143 (Edemerina V 712 X 349 (Edenoderus IX 61 XI 276 (Ediarthrus XII 114 XI 289 OEdicerus XI 182 IV 268 QEdichirus II 104 XI 113 CEdionychis XI 84 VIII 331 CEdionychites XI 81 m 210 CEdiopalpa XI 274 IV 554 Œdostethus IV 190 XI 311 (Edudes IX 890 XI 310 ORme VIII 222 I 219 Œmoua VIII 343 ' I 219 Œnas V 680 II 79 OEneis XII 237 TABLE ALPHABÉTIQUE. àné Tomes. Pages. Tomes. Pages. (Enemona IX 82 Omaseus I 323 QEaopia XII 198 Omaspides XI 399 CEstodes IV 229 Ombrozaga IX 811 Ogcoosoma V 193 Ometis III 344 Oiceptoma II 200 Oraias VI 186 Oicles XI 1S6 Omma II 416 Oideterus VIII 173 0mm ata VIII 502 Olbius IX 132 Ommatolampus VII 278 Olenecamptus IX 458 Omocera XI 373 Olenus XII 92 Omocrates III 190 Olesterus IV 45S Omocyrias IX 343 Olethrius VIII 116 Omoderisns IX 803 Olibrus II 28S Omodon X 340 Oligocara V 328 Omoides VII 010 Oligocorynus XII 64 Omoionotus VI 275 Oligœnoplus IX 86 Omoiotelus XII ,71 Oligomerus IV b21 Omophaena VIII 531 Oligopsis IX 805 Omophlus V 511 Oligorus V 397 Omophoita XI 83 Oligota II 39 Omophorus VI 022 OUsthœrus II 131 Omophron I 42 Olisthœna V 412 Omophronides I 41 Olisthopus I 352 Omoplata XI 398 Olmotega IX 802 Omoplatites XI 397 Olocrates V 248 Omopsides IX 518 Olœssa IX 819 Omorgus m 150 Ologlyptus V 158 Omosarotes IX 820 Olophrum II 140 Omoscylon IX 281 Olorus \ X 311 Omosita II 309 Oloteîus IV 209 Omostemis I 125 Omacantha IX 447 Omotagus VIII 133 Omacanthides IX 447 Omoteina XI 377 Omadius IV 465 Omototus XI 118 Omala I 382 Omphra I 94 Omaliides II 132 Omphreus I 365 Omalium II 143 Omus I 8 Omalisus IV 303 Onalcidion IX 768 Omalodera I 370 Onchomenis VIII 350 Omalodes II 257 Onchoscelis VII 119 Omalomorpha I 120 Onchosoma X 18S Onialoplia III 204 Oiicideres IX {i77 Omalosoma I 323 Oncidérides IX 666 Omalotrichus I 220 Oncinotiis VIII 143 Omammatus XI 106 Oncocephaîa XI 308 388 TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes Pages. Tomes Pages. Oncocéphalites XI 308 Ootoma III 268 Onccdems I 238 Opades VIII 288 Oncognathus II iU Opatrides V 253 Oncomera V 1\\ Opatrinus V 240 Oncoptera VIII 297 Opatroides V 269 Oncorhinus VI 3GI Opatrum V 267 Oncotus V 231 Opetiopalpus IV 493 Oncylotrachelus VI 321 Ophcltes VIII 127 Oniticellus m 110 Ophiomorphm II 91 Onitides III 103 Ophionea I 73 Onitis III 104 Ophistomis VIII 451 Onocephala IX 689 Ophites II 99 Onocephaljdes IX 688 Ophonus I 295 OnochfiBta III 304 Ophrida XI 31 Ontherus III 97 Ophryastes VI 256 Oflthocharis III 94 Ophryodadylus I 356 Onthœcus III 102 Ophryops VIII 378 Onthophagides m 105 Ophthalmoborus VI 504 Onthophagus III 107 Opilus IV 438 Onthophilus II 279 Opisognathus VIII 51 Onychocerus IX 728 Opisthius I 44 Onychodon IV 110 Oplatocera VIII 231 Onycholips VII 347 Oplocephala V 302 Onyotenus V 689 Oplocheirus V 468 Onypterygia I 358 Oplocnemus VII 31 Oochrotus V 225 Oplomerus V 469 Oocyanus XII 34 Oplophora IX 325 Oodemas VII 328 Oploptera V 486 Oodes I 229 Opiosia IX 633 Oûdoscelis V 229 Oplostemus III 297 Oûgaster V 108 Opsidota VIII 383 Oûgaster XII 61 Opsies IX 262 Oogenius III 367 Opsila IX 858 Oûidius I 292 Opsimus VIII 212 Oomorpha IV 64 Opsiolus IX 803 Oomorphus X 218 Ora XI 144 Oontelus IV 360 Orcesis IX 612 Oophorus IV 177 Orchesia V 542 Oopiestus V 337 Orchestes VI 587 Oops VI 232 Orcus XII 247 Oopsis IX 018 Orectochilus I 441 Oopterus I 243 Oreda VII 113 Oosomus VI 172 Oregostoma VllI 501 Oûlheca XI 173 Oreiua X 382 TABLE ALPHABÉTIQUE. 389 Tomes. Pages. Tomes. Pages. Oreodera IX 737 Oryctes III 430 Oreoderus m 567 Oryctides ni 404 Oreophilus T 323 Oryctides vrais III 427 Orestia XII 72 Oryctoderus III 401 Oricopsis IX 492 Oryctomorphides m 424 Orimus VI 237 Oryctomorphus III 425 Orinœme IX 479 Oryssomus XII 218 Oriœthus IX 293 Oryx III 429 Orion VIII 299 Osdara V 445 Ormiscus vu 552 Osmoderma III 557 Ornithia IX ni Osorius II 112 Ornithognathites XI 476 Osphranteria IX 29 Oruithognathus Xï 176 Osphya V 561 Orobitis VII 71 Ossonis IX 857 Oroderes VIII 4^16 Ostedes IX 796 Orophius IV 553 Ostoma II 349 Oropterus VI 622 Otarionomus IX 342 Orphilus II 472 Othelais IX 482 Orphnides III 127 Othius II 63 Orphnus III 129 Otiartes VIII 61 Orsidis IX 359 Otidocephalides VI 568 Orsilochus m 417 Otidocephalus VI 569 Orsodacna X 48 Otidoderes VI 343 Orsodacnites X 47 Otidognathus VII 273 Ortalia XII 206 Otiocephalvs VI 569 Ortaliites XII 205 Otiorhtnchides VI 144 Orthocerus II 356 Otiorhynchus VI 155 OrthochaBtes VI 334 Otophorus III 115 Orthocnemus VI 267 Otrœa IX 463 Orthogenium I 299 Otteissa VIII 434 Orthognathus VII 311 Ovipalpus IV 220 Orthogonius I 269 Oxathres IX 784 Orthogonoderes V 214 Oxilus VIII 397 Orthomegas VIII 77 Oxoides I 121 Orthomus •I 323 Oxoplus IX 179 Orthopleura IV 482 Oxura V 198 Orthopterus II 9 Oxycara V 57 Orthorhinus VI 462 Oxycephala XI 288 Orthoschema IX 35 Oxycheila I 10 Orthosoma VIII 145 Osycleidius IV 147 Orthostethus IV 207 Oxycnemus II 324 Orthostoma IX 35 Oxycoleus VIII 484 Orthoxia XI 202 Oxycorynides VI 521 Orychodes VII 432 Oxycorynus VI 522 390 Oxycrepis Oxyderces Oxyglossus Oxygnathus Oxygona Oxygonia OXYGONITES Oxygonus Oxylœmus Oxylia Oxyglymma Oxymagis Oxymerus Oxymirus Oxynodera OXYNOPTÉRIDES Oxynopterus Oxynychus Oxyomus Oxyoplithalmus Oxyopisthen Oxyops Oxypeltus Oxypleums Oxypoda Oxyporus Oxyprosopus Oxypselaphus Oxypygus OXYRHYNCHIDES Oxyrhynchus Oxystemon Oxysternus Oxystoma Oxystomus OXYTÉLIDES Oxytelus Oxythyrea Ozœna OzÉNIDES Ozineus Ozodocerus Ozodera Ozûdes TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages. I VI I I XI I XI XI II IX VIII VIII IX VIII XI IV IV XII III VI VII VI VIII VIII II II IX I VII VII VII m II VI I II II III I I IX VII IX IX 314 113 3S8 198 U 16 43 44 375 857 500 388 204 443 375 158 159 258 115 231 282 392 463 214 35 87 20 349 281 308 309 100 251 533 198 Ozotomerus Ozotroctes I PachnaBus Pachnephorus Pachnoda Pacholenus Pachotelus Pachrodema Pachybrachites Pachybrachys Pachycarus Pachycerus Pachychile Pachychirus Pachycnema Pachycnémides Pachycœlia Pacliycolus Pachycraerus Pachycranion Pachydema Pachyderes Pachydissus Pachygaster Pachygastra Pachylides Pachylocerus Pachylomera Pachylopus Pachylotoma Pachylus Pachylychnia Pachymerus Pachymesia Tomes. Pages. VII 572 IX 743 109 Pachymorpha 116 531 156 155 770 406 206 116 Pachymorphus Pachynotelus Pachynotus Pachyonychis Pachyonyx Pachypeza Pachypleura Pachypodides VI 106 X 323 III 534 VI 445 IV 528 III 269 X 163 X 168 I 171 VI 428 V 46 V 706 III 183 III 177 V 413 III 311 II 262 I 54 III 271 IV 185 VIII 265 VI 155 III 311 III 394 VIII 519 III 08 II 276 III 271 III 395 IV 318 III 164 IV 359 I 176 I 323 V 89 VI 90 XI 100 VII 88 IX 692 VIII 155 III 307 TABLE ALPHABÉTIQUE. 391 Tomes. Pages. Tomes, Pages. Pachypterus V 265 Pandeleteius VI 74 Pachypus III 312 Pandrosos VIII 510 Fachyra VI 524 Pancgyrtes IX 639 Pachyrhinus VII 206 Pangus I 295 Pachyrhynchus VI 142 Pannychis IX 889 Pachyscelis V 18S Panolcus VII 85 Pachyschelus IV 86 Panomœa XII 134 Pachysoma III 68 Panoptes VII 162 Pachystethus III 328 Panscopus VI 235 Pachystola IX 437 Pansmicrus VI 407 Pachyta VIII 439 Pantheropterus XII 29 Pachyteles I 157 Pantocometis X 129 Pachyteria IX 10 Pantodinus III 462 Pachyticon IX 235 Pantolia III 514 Pachytoma XI 207 Pantomallus VIII 286 Pachytrachelus I 259 Pantomorus VI 70 Pachytricha III 217 Pantoplan es VI 68 Pachytrichides m 217 Pantopœus VI 347 Pachytrichus VI 626 Pantoteles VII 213 Pachyura VI 524 Pantotélides VII 212 Pacuvia III 269 Fanus VI 572 Paederus II 100 Paphora VIII 346 Paipalesomus VI 444 Parablops VII 584 PalaBstes II 403 Paracaerius VI 331 PalaBstra V 684 Paracairus VI 331 Palaestrida V 687 Parachilia III 513 Palœstrinus II 74 Paracrusis III 333 Palame IX 778 Paraglenea IX 843 Palaminus 11 104 Paragnoma IX 313 Pales X 256 Paralina X 377 Palimna IX 392 Parallelomorphus I 195 Pallena X 991 Parallelosomus VII 246 Pallenis IV 430 Paramecops VI 456 Pallodes II 323 Paramecosoma II 425 PALPICORNES I 443 Paramecus 1 289 Palpoxena XI 246 Parandra VIII 22 Pamborides I 65 Parandrides VIII 21 Pamborus I 66 Paranomus I 355 Panagaeus I 212 Paranonca III 199 Panagéides I 209 Paraphus VIII 51 Panamomus XII 140 Paraspondus VI 268 Panchrestus XI 100 Parastasia m 350 Pandarinus V 242 Paria X 331 Paiidarus V 241 Paristemia IX 161 392 TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages. Tomes. Pages. Paristémides IX 1S9 Pedinus V 244 Parmena IX 275 Pedonœces V 251 Parménides IX 263 Pedrillia X 94 Parmenonta IX 273 Pegylis III 279 PARNIDES II 493 Pelargoderus IX 312 Parnides vrais II 500 Pelecina V 561 Parnus II 503 Pelecium I 253 Taroderus V 243 Pelecophorus IV 410 Parœcus IX 770 Pelfcopselaphus IV 25 Paromalus II 272 Pelecotoides V 620 Paromia II 328 Pelocotoma V 622 Paropsides X 445 Pelecyphorus V 159 Paropsis X 442 Pelenomus VII 206 Paropsites X 441 Pelfiropus VII 23 Parygrus II 505 Peliduota III 355 Paryphus II 3G2 Pelidnotides III 354 Parysatis IX 599 Pelina XII 200 Pascoea IX 245 Peliusa II 44 Pasimachus I 190 Pella II 29 Passalides III 44 Pelmatopus V 557 Passalus III 46 Pelobatus I 330 Passandra II 395 Pelobides I 412 Passandrides II 393 Pelobius I 412 Pasyphile VIII 508 Pelonia XI 64 Patrobus I 367 Pelonium IV 479 Patrus I 441 Pelonomus II 503 Pausiris X 290 Pelophila I 49 PAUSSIDES II I Pelor I 339 Paussus II 14 PeJororhinus VI 415 Paxillus III 46 Pelorurus II 264 Pecteropus IV 388 Pelorus II 264 PECTINICORNES III 1 Pelosoma I 473 Pectocera IV 161 Pelossus IX 115 Pedanus XII 94 Peltarium V 146 Pedai'ia III 89 Peltastica II 535 Pedérides II 88 Peltides II 347 Pedetes IV 180 PeUidion 11 349 Pediacus II 413 Peltis 11 349 Pedilia XI 144 Peltoides V 337 PEDILIDES V 574 Peltolobus V 71 Pedilides vrais V 576 Peltonotus III 402 Pedilophorus II 483 Peltophorus VII 151 Pedilus V 577 Pelyocypas I 116 Pédinides V 226 Pempsamacra VIII 530 TABLE ALPHABÉTIQUE. 393 Tomes. Pages. Tomes. Pages. Penessada IX 664 Perimachelus VI 137 Penestes VI 491 Perimecm IV 183 Penestica VII S77 Periommatus VII 394 Peneta V 319 Periorges VI 386 Penia rv 200 Perissus IX 79 Pentacosmia IX 808 Peritelus VI 184 Pentagonica I 133 Peritrichia III 179 Pentaphyllus V 312 Peritrox IX 682 Pentaplatarthrus II 11 Perma IX 690 Pentaria V 614 Peronomerus II 520 Pentarthrum VII 324 Pérothopides IV 128 Pentatemaus VII 326 Perothops IV 129 Penthe V 4S6 Perotis IV 27 Penthea IX 559 Perperus VI 348 Penthicus V 269 Perrisia XII 102 Penthus I 171 Peryphus I 382 Pentilia XII 234 Pesomacha IX 282 Pentispa XI 322 Petalochilides VI 517 Pentodon III 410 Petalochilus VI 517 Pentodontides III 405 Petalodes VIII 383 Pentomacrus VIII 397 Petalon IV 269 Peperonota III 349 Petalophora II 373 Peploptera X 122 Petauristes X 72 Perarthrus IX 191 Petrobius V 142 Tercosia I 332 Petrognatha IX 447 Perçus I 323 Petrophilm I 323 Periaptodes IX 358 Pezichus VII 126 Peribasis IX 344 Pezodontus V 401 Peribleptus XI 112 Pezoporus IV 442 Peribleptus VI 441 Phacecerus VII 458 Peribœum VIII 319 Phacecorynes VII 289 Pericalides I 137 Phacellides IX 664 Pericallus IV 155 Phacellocera IX 718 Pericalus I 147 Phacellopterus VI 584 Fericompsus I 382 Phacellus IX 664 Pericoptus m 418 Phacelobarus VII 230 Perideraeus vu 47 Phacemastyx VI 515 PÉRIDNÉTIDES VII 209 Phacephorus VI 87 Peridnetus VII 210 Phacûdes VIII 277 Perieges VI 306 Phaea IX 878 Periergates IX 679 Phaeapate IX 640 Ferigona I 134 Phœdimus III 475 Perilopa II 302 Phœdinus IX 198 Perilypus IV 430 Phsedon X 371 394 TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages . Tomes. Pages. Phaedra X 235 Phenolia II 310 PhaBdromus XI 101 Phenomérides III 338 PhsBdropus VI 282 Pherocoma III 179 PhsBnicodera X 117 Pheropsoplms II 99 Phaenicus IX 174 Phesates IX 571 PhaBnidnus IX 211 Phidola IX 630 Phaenithon VII S50 Philagathes IX 176 Phœnognatha m 218 Philax V 272 Phœnognathus VI 93 Philematium IX 16 Phaenomeris III 339 Philernus VI 471 PhfiBnomerus VII 334 Phileurides III 454 Phaenops IV 47 Phileurus III 456 Phaeochrous III 134 Phiihydrus I 456 Phaeocrotes VII 523 Philhyra IV 479 Phailomerinthus VI 217 Philislina III 475 Phaiona V 544 Philo calus IV 425 PHALAGRIDES II 282 PhilochlaBnia III 257 Phalacrus II 284 Philochiénides III 256 Phalangogonia III 370 Philocthecnus I 108 Phalantha XII 108 Philocthus I 382 Phaleria V 286 Philogms I 213 Phalidura VI 313 Philolithus V 157 Phaîops III 107 Philonthus II 80 Phalota VIII 496 Philopedon Vî 34 Phamisus II 168 Philophlœus I 139 PhanaBus III 100 Philorea V 207 Phanerentoïïia V 195 Philorhizus I 119 Phanerops V 339 Philothermus II 382 Phanophorus IV 124 Philus VIII 159 Phantasides IX 285 Phlegon IV 122 Phantasis IX 286 Phlexys III 271 Phantazoderus VIII 466 Phligra V 202 Phaolus VIII 191 Phlœobium II 148 Pharaonus III 336 Phlœobius VII 576 Pharsalia IX 347 Phlœoborus VII 372 Pliarus XII 250 Phlœocharides II 130 Phaula^ IX 897 Phlœocharis II 131 Phaulimia VII 551 Phlœocopus IV 437 Phausia IV 321 Phlœodalis II 364 Phelipara IX 700 Phlœonaeus II 117 Phelister II 263 Phlœonomus II 367 Phelocalocera IX 231 Phlœonomus II 143 Phemone IX 381 Phlœopemon VII 487 Phengodes IV 345 Phlœophagus VII 342 Phlœophilus Phlœophthorus Phlœopora Phlœops Phlœostichus Phlœotribus Phlœotrupes Phlœotrya Phloiotrya Phlyarus Phlyctenodes Plilyctinus Phobelius Phoberus Phodaga Phœbe Phœnicocerus Phœnops Phœoxantha Pholicodes Pholidochlamys Pholidotus Phonius Phoracantha Phormesium Phosphasnus Phosphuga Phosphorus Photiiius Photuris Photuronta Phoxomela Phratora Phratorites Phrenapates Phrénapatides Phr épates Plirynocolus Phrissoma Phrissomides Phryganophilus Prynesthis Phryneta Phrynétides TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages. VII 519 363 38 533 413 364 371 550 550 814 373 164 395 150 674 892 241 47 12 203 473 11 444 303 335 332 200 418 321 338 395 VII II VII II VII VII V V IX VIII VI V IJI V IX VIII IV I VI VII III IV VIII VIII IV II IX IV IV IX III X X V V V V IX IX V IX IX IX 525 435 435 313 312 313 201 291 290 556 440 435 432 Tomes. Pages. Phrynidius IX 262 Phrynocepha XI 62 Phrynocris VIII 226 Phtora V 324 Phygopoda VIII 509 Phyla I 382 Phylacticus XI 105 Phylax V 272 Phylax V 272 Phylethus V 306 Phylira XII 106 Phyllecthris XI 164 Phyllecthrus XI 164 PhyllobaBnus IV 466 Phyllobius VI 210 Phyllobrotica XI 163 Phyllobroticites XI 163 Phyllocerus IV 124 Phyllocharis X 423 Phyllocharites X 422 Phyllocnema IX 13 Phyllodecta X 435 Pbyllodroma I 23 Phyllognathus III 429 Phylloma 11 250 Phyllomorpha VIII 169 Phyllopertha m 327 Phyllophaga III 284 Phyllophila X 425 Phyllophorus IV 165 Phyllotocides m 201 Phyjlotocus III 201 Phyllotrox VI 505 Phymaphora XII 141 Phymasterna IX 422 Phymatioderus VIII 287 Phymatisoma V 487 Phymatoderus IX 027 Phymatodes V 394 Phymatodes IX 53 Phymatopterus II 9 Physauchenia X 128 Physea I 160 Physemus m 570 396 table AlPE [ABÉTIQUE. Tomes. Pages. Tomes. Pages. Physetops II 79 Piazocnemis VII 453 Physimenis XI 102 Piazomias VI 90 Physobrachys IX 648 Piazorhinus VI 601 Physocnemus IX 49 Piazurus VII 147 Physocœlus V 466 Picnopsis IX 430 Physocoryna XI 312 Picnoseus V 674 Physocrotaphus I 181 Pidonia VIII 445 Physodactyla XI 88 Piesarthrius VIII 384 Physodactylides IV 236 Piesmus I 323 Physodactylus IV 237 PlESTIDES II 124 Physodera I 130 Piestocera IV 121 Physodeutera I 23 Piestognathus V 724 Physodroma VIII 406 Piestus II 127 Physogaster V 208 Piezia I 175 Physogastérides V 206 Piezocera VIII 326 Physognathus II 152 Piezocorynus VII 581 Physolœstus I 235 Piezoderes VI 167 Physoma XI 87 Piezonotus VI 151 Physomerus VII 259 Piezophyllus IV 168 Physonota XI 386 Piezorhopalus VII 384 Physonychis XI 86 Piezotrachelus VI 535 Physopleurus VIII 120 Pilemia IX 861 Physoproctus VII 260 Pileophorus VI 446 Physopterus VII 498 Pilinurgus lil 547 Physorhinus IV 175 Pilioloba V 70 Physosterna V 23 Pimelia V 187 Physotorus VII 107 PiMÉLlDES V 174 Phytalus III 287 PiMÉLOPIDES m 416 Phytobœms V 584 Pimelopus III 419 Phytobius VII 206 Pinarus VII 146 Phytodecta X 432 PlNOPHlLlDES II 101 Phytœcia IX 858 Pinophilus II 102 PHYTœClIDES IX '• 847 Pinotus III 97 Phytoeciides vraies IX 849 Piodes VIII 441 Phytolaema 111 226 Piœnia VII 578 Phyton VIII 361 Piomera X 278 Phytonomus VI 400 Pionycha I 77 PHYTOPHAGES X 1 Piosoma I 277 Phytophilus V 82 Pissodes VI 461 Phytoscaphus VI 229 Pithiscus IV 57 Phytosus II 34 Pithocles VIII 72 Phytotribus VI 478 Pithodia IX 617 Phyxelis VI 225 Pithomictus IX 801 Phyxium IX 512 Pityobius IV 179 TABLE ALPHABÉTIQUE. 397 Tomes. Pages. Tomes. Pages. Pityophagus 11 327 Platyderus I 323 Pityoph'ilus II 102 Pldtygenia III 558 Pityphilus IX 653 Platygnathus VIII 141 Placocerus IV 441 Platygonium II 25 Placoderes VI 321 Platyholmus V 215 Placodes II 254 Platylampis IV 309 Placusa II 45 Platymela X 430 Plaesius II 254 Platymerus VI[ 183 Plagiodera X 374 Platyraetopus I 300 Plagiogonus III 115 Platymopsis IX 558 Plagionotus IX 66 Platynaspis XII 251 Plagiopisthen XII 22 Platynocephalus IV 561 Plagiopyga 1 115 Platynocera XI 250 Plagiorhytis I 71 Platynodes I 184 Plagiotelum 1 117 Platynomerus I 341 Plagithmysus IX 82 Platynoptera IV 477 Plagiocorynus VII 98 Platynotus V 236 Planètes I 94 Platynus I 349 Plangone VIII 537 Platyomicus VI 177 Planodema IX 496 Platyomida VI 622 Planodes IX 336 Platyomopsis IX 558 Plastocerus IV 232 Platyomus VI 115 Plastologus VI 305 Platyomus xn 215 Plataraodes V 58 Platyonyx VII 236 Platamus II 408 Platyope V 178 Plateia V 381 Platyphanes V 410 Platesthes V 215 Platypides VII 387 Platisus II 402 Platypria XI 336 Platyarthron IX 142 Platyprosopus II 63 Platyaspistes VI 105 Platypterus I 323 Platyauchenia XI 360 Platypus VII 391 Platycerus III 32 Platyi'hinus VII 532 Platychelus m 186 Platyrhopalus 11 13 Platychile I 7 Platyscelis V 229 Platychora 11 308 Platysma I 323 Platychrus I 54 Platysoma II 255 Platyclerus IV 450 Platysternides IX 720 Platycnemus II 72 Platysternus IX 730 Platycœlia m 371 Platystes IV 338 Platycœlus I 323 Platystethus II 116 Platycopes VI 48 Platylarsus VI 52 Platycorynus X 337 Platytarus I i08 Platycycla XI 385 Platytoma 11 72 Plolydema V 304 Platytrachelus VI 222 S'JS TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages. Tomes. Pages. Platyxantha XI 2U Plutonesthes VIII 522 Platyxanthites XI 243 Pnesthes X 146 Plaxomicrus IX 876 Pneumida VIII 353 Plecamocera IV 468 Pocadius II 317 Plecomera X 411 Podabrus IV 352 Plectes I 54 Podagrica XI 40 Plectonycha X 70 Podalgus III 408 Plectris III 259 Podhomala V 187 Plectrocerum IX 135 Podionops VI 76 Plectrodera IX 360 Podischnus m 438 Plectromerus VIII 352 Podispa XI 335 Plectroscelis XI 48 Podistra IV 366 Plectroscélites XI 47 Podonema IV 221 Plectrosternus IV 227 Podonta V 509 Plectrotetra XI 65 Podontia XI 29 Plectrura IX 258 Pœbates XI 120 Plegaderus II 278 Pœcilaspis XI 396 Pleomorpha X 181 Pœcilesthus V 483 Pleomorphus X 182 Pœciloderma IX 132 PleonoiRus IV 222 Pœcilomorpha X 93 Pleophylla III 207 Pœcilonota IV 36 Plerodia IX 670 PCECILOPÉPLIDES IX 147 Plesia V 506 Pœcilopeplus IX 147 Plesianaspis V 613 Pœcilosoma VIII 187 Plesiophthalmus V 477 Pœcilum IX 53 Plesispa XI 290 Pœcilus I 402 PJeuracanthus I 96 Pœcnia IX 98 Pleuraulaca X 346 Pœmenesperus IX 420 Pleurochroma XI 108 POGONIDES I 364 Pleurocleonus VI 420 Pogonobasis V 96 Pleurophora X 76 Pogonocerus V 603 Pleurophorus m 121 POGONOCHÉRIDES IX 650 Pleuropterus II 10 Pogouoclierus ,ix 653 Plearosoma I 354 Pogonophorus I 52 Pliutheria VII 522 Pogonostoma I 31 Plinthus VI 360 Pogonotarsus III 517 Plistonax IX 747 Pogonus I 368 Ploceederus VIII 254 Polemius IV 359 Plocamocera IV 468 Polimeta IX 797 Plochiocera I 22 Polischnus III 438 Plochionus I 135 PoUendera VI 215 Piocia IX 610 Polloclasis IV 315 Plœsiorhina III 478 Polpocara V 207 Piusiotis III 357 Polpochila I 320 TABLE ALPHABÉTIQUE. 399 Tomes. Pages. , Tomes. Pages. Polpogenia V 187 Polyzonus IX 21 Polposipus V 357 Pomachilius IV 174 Polyacantha IX 515 Poophagus VII 202 PolyartliroQ VIII 45 Popilia III 334 Polybothris IV 27 Poria XII 204 Polybolus II 157 PORIITES XII 203 Polycaon IV 534 Porithea VIII 347 Polycesta IV 62 Porocleonus VI 420 Polychalca XI 372 Poropleura X 205 Polychroma IV 57 Poropterus VII 91 Polydada XI 25 PororhyDchus VI 386 PolyclsBis VI 98 Porpacus VI 166 Polyclasis IV 315 Porphyraspis XI 361 Polycomus VI 119 Porphyronota III 538 Polycorynm VII 569 Porropus III 315 Polydacrys VI 75 Porrorhynchus I 440 Polyderces VII 39 Pori'ostorna IV 296 Polydim VI 280 Porthetes VII 336 Polydrosus VI 78 Porthmidius IV 171 Polydrusus VI 78 Poriis II 29 Polygraphus VII 365 Potaminus II 505 Polyhirma i 179 Potamophilus II 502 Polylophus VII 60 Potemnemus IX 357 Polymus XII 118 Poteriophorus VII 290 Polyodontus II 95 Pothyne IX 694 Polyopsia IX 880 Prœugena V 488 Polyoplilus X 35 Praocides V 210 Polyozoa VIII 152 Praocis V 212 Polyphrades VI 250 Praonetha IX 539 Polyphylla III 294 Prasocuris X 372 Polyphyllum III 306 Prasona XI 57 Polypleurus V 359 Prasonotus X 177 POLTRHAPHIDES IX 731 Praxithea VIII 241 Polyrhaphis IX 732 Prepodes VI 120 Polyschisis IX 5 Prepopharus XII 67 Polyscopus V 99 Prepusa I 17 Polysitus I 330 Pretilia IX 909 Polyspila X 383 Pria II 312 Polystichus I 86 Prinobius VIII 97 Polysticta X 382 Prinotheca V 183 Polystoma II 40 Priobium IV 519 Polyteles VI 280 Priocera IV 436 Polytomus IV 251 Priognathus V 526 Polyxo IX 247 Prionapterus VIII 48 400 TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. ?ages. Tomes. Pages. Prionesthis X 33 Pristonychus I 341 Prionetha IX 539 Proagosternus III 300 Prionetopsis IX 570 Probatius IX 781 PRIONEDES VIII 46 Probatodes IX 511 PRIOiNIDES ABER- Probosca V 715 RANTS VIII 19 PROCALITES XI 175 PRIONIDES VRAIS VIII 35 Procalus XI 175 Prion. vrais souter- Procas VI 467 rains VIII 37 Procephalus I 32 Prion. vrais sylvains VIII 55 Procerus I 52 Prion. vrais pœcilo- Prochelyma III 311 SOMES VIII 170 Prochoma V 42 Prionidium VIII 25 Procirrus 11 105 Priouispa XI 337 Procrustes I 53 Pfionocalus VIII U Procrusticus I 54 Prionocerus IV 412 Proctocera IX 425 Prionocheilus XII 70 Proctophana X 141 Prionodera X 248 Prodophysus X 184 Prionognathus I 229 Procula XII 198 Prionomérides VI 598 Prodector VII 470 Prionomerus VI 600 Prodilis XII 207 Priouomma VIII 58 Prodontia IX 165 Prionophora IV 23 Prœces vu 339 Prionophorus IV 495 Prœcha IX 598 Prionopleura X 188 Proictes VI 48 Prionoplus VIII 166 Promeces IX 24 Prionopus VI 622 Promechilus V 700 Prionotheca V 183 Promechus X 405 Prionus VIII 60 Promecoderus I 2i4 Prionychus V 50i Promecognathus I 252 Prioptera XI 368 Promécopides VI 384 Prioptérites XI 367 Promecops VI 389 Priopus V 405 Promecoptera I 131 Prioscelida V 732 Promecotheca XI 300 Prioscelis V 405 Promécothécites XI 300 Priotolus XII 70 Prometopia II 306 Piiotyrannus VIII 65 PronomaBa II 46 Priscilla IX 823 Pronuba IX 128 Pristilophus IV 209 Prophanes V 410 Pristimerus VII 24 Prophtbalmus VII 427 Pristiptera IV 23 Propomacrus III 317 Pristodactyla I 3i3 Propylea XII 185 Pristodorus II 359 Prorhinus VI 136 Pristonema XII 190 Prosacantha IX 515 TABLE ALPHABETIQUE. 401 Tomes. Pages. Tomes. Pages. Prosayleus YI 46 Psammœchus II 414 Proscarahœus V 658 Psammetichus V 126 Proscephaladeres VI 30 Psammebius III 121 Proscoporhinus VII 545 Psammodes V 195 Prosicela X 394 Psammodius III 121 Prosodes V 156 Psammotrupes III 09 Prosommes V 356 Psapharoclius IX 750 Prosopocera IX 397 Psaromaia IX 339 Prosopocérides IX 396 Psaryphis V 98 Prosopocoilus III 22 Psathyrocerus X 66 Prosopodonta XI 310 Psathyrus IX 465 Prospelates VI 95 Psaumis IX 491 Prosphiîus VIII 253 Psebium VIII 480 Prostenus V 513 Psectrapus V 231 Prosternodes VIII 181 Psectrascelis V 170 Prosternon IV 209 Psectrocera IX 365 Prostomis II 398 Pselaphacus XII 31 Prostomus VI 136 PSÉLAPHIDES II 163 Prosymnus IV 486 PSÉLAPHIENS II 158 Prosype VIII 219 Pselaphus II 169 Protaedus VII 581 Psenocerus IX 634 Protéinides II 145 PSÉPHÉMDES 11 497 Proteinus II 146 Psephenus II 499 Protemnemus IX 357 Psepholax VII 72 Protenomus VI 80 Psephis III 131 Prothema VIII 526 Pseudagrilus IV 82 Protocerius VII 274 Pseuâaptinus I 88 Profœlia III 534 Pseudispa XI 328 Protomantis VI 24 Pseudoblaps V 237 Protonarthrides IX 452 Pseudocblamys X 199 Protonarthron IX 452 Pseudocholus VII 253 Protopalus VII 132 Pseudocolaspis X 288 Protoi'hùpala IX 455 PSELDOCOLASPITES X 287 Protorhopalides IX 455 Pseudodera XI 52 Prymnopsis IX 642 PSEUDO-FERONIDES 1 306 Prymnopteryx IX 641 Pseudohelops V 441 Prypnus VI 137 Pscudoleptura VIII 521 Psalicerus III 27 Pseudolychnuris IV 318 Psalidium VI 139 Pseudoiycus V 708 Psalidocoptus VIII 38 Pseudomaseus I 323 Psalidognathus VIII 40 Psendomeîa X 402 Psalidonota XI 390 Pseudomorpha I 151 Psalidostomus III 27 PSEUDOMORPHIDES I 149 Psalidura VI 313 Pseudomus VII 102 Coléoptères. Tome XII. 26 402 TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes, Pages. 1 Tomes. Pages. Pseudophonus I 29S Pterocolus VII 190 Pseudopsis 11 149 Pterocoma V 182 Pseudorthomus i 323 Pteroglossus I 292 Pseiidoserica III 259 Pterohelaîus V 346 Pseudosteropus I 323 Pterolasia V 189 Pseudexycheila I 11 Pteroloma II 205 Pseudozœna I 157 Pterolophia IX 539 Psilapha XI 128 Pterophorus IV 503 Psilax III 107 Pteroplatus IX 164 Psilocera I 31 Pteroplectus VII 72 Psilodadus IV 315 Pteropliides IX 595 Psilocnemis m 552 Pteroplius IX 596 Psilodema m 165 Pterostichus I 400 Psilodon III 38 Pterotarsus IV 103 Psilomerus IX 70 Pterotragus IX 507 Psilomorpha VÎII 393 Pterotropis VI 70 Psiloptera IV 27 Pterygostomus vil 448 Psilopyga II 315 Ptichopterus IV 441 Psilorhinus VII 11 Ptilinu8 IV 522 Psilorhynchus IV 349 Ptiliola II 232 Psiloscelis II 258 Ptilium II 233 Psilothrix IV 400 Ptilodactyla IV 279 Psilotus II 307 Ptilodactylides IV 275 Psoa iV 536 Ptilophorus V 625 Psomeles VI 154 Ptilophyllum III 41 Psorodes V 465 Ptilopm VI 122 Psychidium II 428 Ptinella II 232 Psychobius I 323 Ptinides IV 512 Psydrus I 184 PTINIORES IV 508 Psygmatocerus VIII 241 Ptiniis IV 513 Psylliodes XI 140 Ptochidius VI 218 PSTLLIODITES XI 140 Ptochus VI 188 Psyllobora XII 184 Ptomaphila II 200 Psyllotoxus IX 680 Ptosima IV 65 Ptenidium II 234 Ptychoderes VII 488 Pteracantha IX 152 Ptychodes IX 321 Pteracanthus VI 514 Ptycolœmus IX 139 Plcraulus V 460 Ptychophorus III 544 Pterichthya IX 594 Ptyocerus IV 255 PlÉRlCOPTlDES IX 602 Purpuricenus IX 177 Ptericoptus IX 605 Pyaiiisia V 476 Pteridotelus IX 751 Pycnidium. II 451 Pterochaos IX 403 Pycnocérides V 399 Pterocolides VII 190 Pycnocerus V 406 TABLE ALPHABÉTIQUE. 403 Tomes. Pages. | Tomes. Pages. Pycnomérides II 379 r*yxis X 439 Pycnomerus II 379 Pyxites X 438 Pyciiomorphus IX 740 Q Pycnopus VII 78 ^uedius 1( 84 Pycnosiphorus Pyctoderes Pyesia III VI XI 31 165 169 Quimalanca Quirinus IX XII 408 127 Pygidiphorus V 728 R Pygolampis IV 321 Rabdota IV 335 Pygora m 514 Rachidion IX 212 Pygurm III 91 Rachiodes VI 493 Pylarus VII 30 Ramphides VII 170 Pylus IV 485 Ramphorhina IV 561 Pyramis I 205 Ramphus VII 171 Pyrectomena IV 321 Ranova IX 516 Pyrectosoma IV 321 Rantus I 422 Pyresthes VHI 520 Ranzania IV 501 Pyrgops VI 153 Raphidopis IX 423 Pyrgotes VIII 326 Raphiptera IX 596 Pyrobolus IX 900 Raphirhynchus VII 436 Pyrocalymma VIII 516 Raphirus 11 84 Pyrochroa V 601 Raphuma IX 72 PYROCHROIDES V 599 Raptor I 368 Pyrodes VIII 177 Rathymus I 329 Pyrogaster IV 338 Rayacheiîa 11 25 Pyronota III 224 Raymondia VII 331 Pyrophorus IV 204 Rechodes II 359 Pyropida X 298 Rembus I 233 Pyropides VII 187 Remphan VIII 107 Pyroptenis IV 300 Remus II 80 Pyropus VII 188 Repsimus m 370 Pyropyga IV 321 Retilla IX 512 Pyrota V 676 Rhabdium VIII 431 Pyvotrichus VIII 455 Rhabdorhynchus VI 420 Pyrracita. IX 622 Rhabduchus XII 114 Pyrrhidium IX 53 Rhacopus IV 56P Pyrrocis V 456 Rhadalus IV 491 Pythais IX 660 Rhadia IX 618 Pytheus VIII 529 Rhadine I 3i7 PYTHIOES V 520 Rhadinocerus vu 174 Pythides vrais V 524 Rhadinosomus VI 63 Pytho V 524 RHjEBITES X 49 Pyticera IV 477 Rhaeboscelis IV 81 Pytiophorus VII 381 Rhaebus X 51 404 TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages. Tomes. Pages. Rhagiomorpha VRI 406 Rhipidiides V 631 Rhagium VIII 428 Rhipidius V 632 Rhagocrepis I 76 Rhipidocerus VIII 165 Rhagodactylus 1 281 Rhipidophorus IV 313 Rhagodera II 358 RHIPIPHORIDE8 V 616 Rhago7iycha IV 353 RhIPIPHORIDES VRAIS V 626 Rhagopteryx m 544 Rhipiphorus V 629 Rhamniisium VIII 430 Rhizobius XII 216 Rhamses IX 312 Rhizonemus III 257 Rhanis XII 140 Rhizopertha IV 541 Rhaphidopalpa XI 160 Rhizophagides II 329 Rhaphidopis IX 423 Rhizophagus II 330 Rhaphipodus VIII 106 Rhizoplatys III 459 Rhatymoscelis VIII 476 Rhizotrachelus I 220 Rhésus VIII 105 Rhizotrogides m 278 Rhexius II 174 Rhizotrogus III 281 Rhigmaphorus IV 111 Rhodocharis VIII 49 Rhigus VI 278 Rhodopides IX 450 Rhina VII 316 Rhodopis IX 450 Rhinaria VI 415 Rhombûdera 1 139 Rhinaspis III 262 Rhombonyx III 328 Rhinastus VII 34 Rhombopalpa XI 156 Rhinobatus VI 437 Rhomborhina IV 482 Rhinobrachys VII 586 Rhombosternus X 187 Rhinochenus VII 130 Rhopalizus IX 17 Rhinocœta III 494 Rhopalobrachium V 699 Rhinocyllus VI 434 Rhopalocerus II 380 Rhinodes VI 572 Rhopalodontus IV 550 Rhinolaccus VI 530 Rhopalornelus I 339 Rhinomacer VI 560 Rhopalomerus VI 5a2 Rhinomacérides VI 551 Rhopalopachys IX 74 Rhinoncus VII 207 Rhopalopalpus I 224 Rhinophthalmus VIII 391 Rhopalophora IX 110 Rhinoplia m 328 Rhopalophorides IX 109 Rhinopteryx VII 449 Rhopalopus IX 50 Rhinoscapha VI 126 Rhopalotoma XI 72 Rhinosimus V 530 Rhopea III 297 Rhinotia VI 525 Rhostax V 44 Rhiuotragus VIII 500 Rhyephenes VII 107 Rhinotmetus XI 99 Rhygmacera II 25 Rhinusa VII 7 Rhymbus XII 128 Rhinyptia m 324 Rhynchites VI 554 Rhipicera IV 251 Rhynchuchus VI 212 RHIPICÉRIOES IV 247 Rhyncodes VII 108 TABLE ALPHABÉTIQUE. 405 Tomes. Pages. Tomes. Pages. Rhyncolus VII 343 Rypocliromus VI 622 Rhyncophorus VII 275 Ryssematus VII 68 Rhyncostomis X 38 Ryssochiton V 425 Rhyparida X 296 Ryssonotus III 16 Rhyparophilus VI 622 Rytinota V 51 Rhyparosomides VI 327 S Rhyparosomus VI 332 Rhypochares II 258 Saccomorphus XII 56 Rhysiam VIII 342 Sœpiseutes IX 912 Rhysodes II 387 Sœrangodes V 484 RHYSODIDES II 385 Sagra X 40 Rhyssemus III 120 Sagrides X 26 Rhyssocarpus VI 137 Sagridola VIII 435 Rhyssomatus VII 68 Sagrites X 39 Rhyticephalus VII 446 Salamis XI 208 Rhytideres VI 421 Salax V 70 Bhytiderus I 124 Salins VI 588 Rhytidodera VIII 468 Salpingides V 527 Rhytidoderes VI 421 Salpingus V 528 Rhytidophœus VI 350 Samia IX 383 Rhytidosomus VII 200 Sandalus IV 253 Rhytiphora IX 561 Saperda IX 832 Rhytirhinus VI 302 Saperdides IX 831 Rhyxiphlœa m 493 Saperdopsis IX 557 Ripidius V 632 Saphanus VIII 213 Rizalus V 243 Saprinus II 274 Robopus IV 321 Saragus V 348 Rodalia XII 208 Sarapus II 212 Roïcus XI 97 Sarda XI 180 Romaleum VIII 302 Sarmydus Vlll 150 Rondibilis IX 797 Sarocesthes IX 63 Ropica IX 590 Sarophorus III 90 Rosacantha IX 515 Sarothrocera IX 308 Rosalba IX 601 Sarothrocrepis I 129 Rosalia IX 33 Sarrotrium II 356 Rupilia XI 216 Sastra XI 206 RUPILIITES XI 213 Saula XII 113 Rutela III 352 Sauriodes II 63 RUTÉLIDES III 318 Saxinis X 150 RUTÉLIDES VRAIES . III 340 Scales I 233 RUTÉLIDES VRAIES III 348 Scalidia 11 397 Rutidosoma VII 200 Scalidion I 135 Rygmodus V 477 Scambus vil 231 Ryparus m 148 Scapanes III 433 406 TABLE ALPHABÉTIOUE. Tomes. Pages. Tomes. Pages. Scapha V 613 Schizochelus III 246 Scaphidema V 303 Schùochilus II 76 SCAPHIDILES II 236 Schizogenius I 207 Scaphidium II 238 Schizognathus III 373 Scaphidoraorphus XII 66 Schizonycha III 288 Scaphigenia X 137 Schizopleurus VIII 535 Scaphinotus I 63 Schizoï'hina III 519 Scaphinus VIll 199 SCHIZORHINIDES III 508 Scaphiodactylus I 346 Schizotrachelus VII 454 Scaphisoma II 240 Schizotus V 602 Scaphium II 239 Schœnherria VII 611 Scaphodius X 179 Schœniocera IX 458 Scaphomorphus VI 439 Schœnionta IX 868 ï5capomegas II 265 Sciaca V 62 Scapterus 1 197 Sciades IX 814 Scaptobius III 549 Sciaphilus VI 53 Scaptodera m 110 Sciobius VI 163 Soaptoleaus IV 243 Scirtes IV 273 Scaptophilus III 412 Scitala III 229 Scaraphites I 193 Sciuropus III 253 Scarites I 194 Sclerocardius VII 318 Scaritidea I 240 Sclerocerus VIII 222 SCARITIDES 1 189 Sclerococcus VI 240 Scatimus m 92 Sclerognathus m 27 Scatobius V 129 Scleron V 263 SCATONOMIDES m 87 Scleronotus IX 754 Scatonomus III 94 Sderostomm III 27 SCAURIDES V 121 Sclerum V 263 Scaurus V 123 Sclethrus IX 80 Sceleocantha VIII 34 Scolecobrotus VIII 390 SCÉLEOCANTHIDES VIII 34 Scoliocerus VI 195 Sceliages m 71 Scolochms X 166 Scelida XI 184 SCOLOPTÉRIDES VI 565 SCÉLIDITES XI 184 Scolopterus VI 566 ScelodoHta X 266 SGOLYTIDES VII 349 SCÉLODONTITES X 266 SCOLYTIDES VRAIS VII 356 Scelœnopla XI 323 Scolytus VIÏ 386 Scelophysa III 193 Scopadus IX 821 Scelosodis V 64 Scopaeus II 95 Schematiza XI 195 Scopodes I 148 SCHEMATIZITES XI 195 Scortizus m 27 Schidonycha I 78 ScotâBus V 417 Schidonychus i 78 Scotasmus VI 237 Schimatocheilus VII 571 Scotias IV 516 TABLE ALPHABÉTIQUE. 407 Tomes. Pages. Tomes. Pages. Scotinus V 464 Semiris II 34 Scotochares V 728 Semiius VIII 376 Scotodes V 537 Senodonia IV 201 Scotœborus VI 342 Sepidium V 204 Scraptia V 585 Serica III 205 SCRAPTIIDES V 583 Sericesthis III 229 Scrobiger IV 454 Séricides m 200 Scutopterus I 422 Séricides vraies III 202 Scydmaenus II 185 Sericoda I 124 8CYDMÉNIDES II 183 Sericogaster IX 100 Scymbalium II 92 Séricoïdes III 216 SCYMNITES XII 210 SéricoÏdes vraies m 238 Scymnus XII 213 Sericoides III 239 Scyphophorus VII 294 Sericosomus IV 217 Scyrtes IV 273 Sericus IV 217 Scytalinus II 67 Seriphus IX 786 Scytasis IX 856 Serisciiis V 226 Scython IV 127 Sei'ixia IX 839 SCYTHROPIDES VI 380 Sermyla XI 224 Scythropus VI 383 Sermylites XI 224 Scyti'opopsis IX 754 Serriger IV 441 Sebaris III 303 Serrocerus IV 524 Sebaethe XI 79 Serropaipus V 347 Sebasius VII 409 Sesiosia IX 533 Sebasniia VIII 272 Sestyra IX 96 Sebasteos III 66 Sestyrides IX 95 Seladia XII 187 Siagona I 162 Selagis IV 51 SlAGONIDES I 162 Selas IV 311 Sibynes VI 615 Selasia IV 375 Sibynia VI 615 Selatosomiis IV 209 Siderodactylus VI 101 Selenepistoma V 238 Sidis VIII 346 Selenis XI 400 Sidomenia VI 621 Selmites XII 192 Sigerpes II 377 Seîenocopris m 97 Silaria V 613 Selenodou IV 241 Silenus IV 116 Selenopalpus V 704 Silis IV 357 Selenophorus I 295 Silopa III 231 Selenopistoma V 238 Silpha II 200 Selmoptera VIII 162 SILPHALES II 192 Selinus V 241 SiLPHIDES II 197 Semanotus III 461 Silphodes III 134 Semanutus IX 47 Silphoides II 444 Semiotus IV 155 Silphomorpha I 153 408 Silusa SlLVANlDES Silvanus Simaetha Simianus Simodontus Simplocaria Sinamora Siogalia Singhala Singilis SlNODENDRIDES Sinodendron Sinolus Sinoxylon Sintor Siola SlPALlDES Sipalus Sisyphus Sisyrium Sitarida Sitaris Sîteytes Sitona Sitones Sitophagus Sitophilus Skeletodes Smeia Smermus Smicorhina Smicronyx Smilax Smilecerus Smodicides Smodicum Sodus Sogines Solenophonis Solenoptera Solenorhinus Solenostemus Solimnia TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages. II 45 II 409 II 415 XI 143 IV 249 I 323 II 485 IX 914 IX 834 III 334 I 110 III 43 III 43 VIII 486 IV 538 VII 510 XII 224 VII 310 VII 313 III 72 VIII 344 V 689 V 688 VI 140 VI 73 VI 73 V 387 VII 301 VIII 310 X 109 IX 696 III 479 VI 490 II 73 IX 171 IX 143 IX 145 IX 574 I 323 VIII 282 VIII 182 VI 369 VII 225 VIII 369 Soluta Solyaius Somanecus Somaticus Somatida Somatodes SOMATODIDES Somoplatus Sophrsena Sophron Sophrouica Sophrorhinus Sorbia Sormea Soronia Sospita Sosylus Sotades Spalacopsides Spalacopsis Sparactus Sparedrus Sparmannia Spaina Sparnus Spartecerus Spartophila Spartycerus Spastica Spathidicerus Spathomeles Spathoptera Spatliopygus Spavius Sperchéides Spercheus Spermologus Spermophagus Sphadasmus Sphseuocorynus Sphaenognathus Sphœracra Sphœrelytrus Spheeridium Tomes. IX IX IV V IX VI VI I XI IX IX VII IX IX II XII II IX IX IX II V III IX XI VI X II V VII XII IX VIII II I I VI VII VII VII III I III I Pages. 657 507 221 197 259 321 319 264 46 103 632 82 380 473 304 182 378 523 701 704 361 703 304 828 122 298 432 380 679 393 90 8S8 239 424 462 464 472 602 161 280 13 76 158 472 TABLE ALPHABÉTIQUE. 409 Tomes. Pages. Tomes. Pages. Sphœriestes V 528 Spilophora XI 365 SphsBrion VIII 315 Spilophorites XI 364 Sphserites II 212 Spilophoms III 545 Sphaîrius II 224 Spilopyra X 260 Sphaerocephalus IV 120 Spilopyrites X 259 SPH^ROCHARIDES X 206 Spilota m 328 Sphaerocharis X 208 Spintheria IX 220 Sphaeroderma XI 135 Spintheriides IX 219 Sphaeroderus I 63 Spirachtha III 570 Spliœrogaster VI 142 Spondyudes VIII 197 Sphaerolina X 378 Spondylis VIII 198 Sphaerometopa XI 80 Spongopus I 279 SphaBromorphus m 158 Sponsor IV 64 Sphœromus VI 149 Sporetus IX 785 Sph^ropalpites XI 359 Sporus VII 175 Sphaeropalpus XI 360 Stagobius II 196 Sphœrophorus II 450 Stalagmosoma III 525 Sphœropterus VI 152 Staphylinides II 61 SphcBrorhinus VI 152 STAPHYLINIENS II 17 Sphaerosoma II 270 Staphylinus II 76 SphaBrotus V 446 Stasimus X 271 Sphœrula VI 619 Statira V 571 Sphalloraorpha I 152 Steatoderus IV 208 Sphecogaster VIII 471 Stegenus IX 336 Sphfigestes IX 67 Stegopterus III 562 Sphenaria V 81 Steira V 97 Spheniscus V 480 Steirastoma IX 747 Sphenogenius V 350 Stelidûta II 310 Sphenoma II 35 Stellognatha IX 404 Sphenophorus VII 294 Stemm oderus 11 389 Sphenoptera IV 68 Stenalia V 611 Sphenoraia XI 249 Stenaspides IX 166 Sphenosoma V 426 Stenaspidius III 141 Splienosthenus VIII 184 Stenaspis IX 171 Sphenoxus XII 60 Stenaxis V 7! 4 Sphenura IX 493 Stene ^ V 323 Sphéridiides I 470 Stenelmis II 510 SPHÉRIENS II 224 Stenhomalus VIII 362 Sphindus IV 529 Stenidea IX 625 Sphingnotus IX 240 Sténides II 106 Sphodrus I 340 Stenidia I 75 Sphœnothecus IX 184 Stenidius V 596 Sphyracus II 264 Stenispa XI 273 Spilispa XI 285 Stenobia IX 442 410 TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages. Tomes. Pages. Stenocara V 25 Stenosis V 102 Stenocarus VII 194 Stenosoma IX 599 Stenocephalus VI 371 Stenosphenus IX 130 Stenocera I 31 Stenostethus II 177 Stenocems VII 523 Stenostola IX 863 Stenocheila I 74 Stenostoma V 716 Stenochia V 484 Stenotarsia III 511 Stenocnema III 182 Sténotarsites XII 125 Stenocnemus I 365 Stenotarsus VI 330 Stenocolus IV 265 Stenotarsus XII 127 Stenocorus VIII 428 Stenotherium VI 62 Stenocorynus VI 252 Stenotis vu 336 Stenocrates III 404 Stenotrachelus V 733 Stenocylidrus IV 431 Stenura VIII 445 Stenodactylus III 74 Stenuris IV 35 Stenodera V 685 Stenus 11 107 Stenoderus VIII 406 Stenygra IX 140 Stenodontes VIII 123 Stephanocleonus VI 423 Stenogaster IV 82 Stephanorhina III 479 Stenoglossa I 141 Stephanucha III 525 Stenognathus I 348 Steraspis IV 15 Stenolampra X 251 Sterculia II 66 Stenolis IX 777 Steremnius VI 364 Stenolophus I 303 Stereocerus I 323 Stenomela X 421 Stereodermus VII 419 Sténomélites X 421 Stereoma X 148 Stenomera IV 536 Stereonychus VI 618 Stenometopus VII 491 Stereopalpus V 579 Stenomorpha V 162 Stereorhyuchus VI 371 Stenomorphus I 365 Stereosomus VII 454 Stenonotum I 107 Steriphus VI 346 Stenoparmena IX 274 Sternacanthides IX 154 Stenopelmus VI 498 Sternacanthus IX 154 Stenopeplus VIII 287 Stemaspis III 100 Stenophantes VIII 394 Sternechus VI 447 Stenoplalys XI 246 Stemocera IV 11 Stenopterus VIII 485 Stemodes V 177 Stenorhinus VI 268 Sternoglossus X 164 Stenorhopalus VIII 475 Sternolobiis XII 59 Stmoria V 688 Sternolophus I 453 Stenoscelis VII 345 Sternoplistes IX 179 Stenosida V 62 Sternotomides IX 401 Sténosides V 101 Sternotomis IX 406 Stenosidss V 158 Stemuchus II 222 TABLE ALPHABlf.TIQUE. 441 Tomes. Pages. Tomes. Pages. Steropes V 580 Strigidia III 355 Steropus I 323 Strigoderma III 336 Stesilea IX 543 Strigoptera IV 53 Stéthaspides III 222 Stringophorus III 560 Stethaspis III 222 Stripsipher III 560 Stethispa XI 327 Stromatium VIII 282 Stethodesma III b02 Stromboscérides VII 306 Stethomela X 431 Stromboscerus VII 306 Stethopachys X 71 Sfrongylurus VIII 385 Stethotes X 334 Strongylaspis VIII 100 Stethoxus I 430 Strongyliides V 478 Sthelenus VIII 494 Strongylium V 484 Sthenias IX 563 Strongylomorphus IV 309 Sthereus VI 374 Strongylopterus VII 74 Stibara IX 8S1 Strongylorhinus VI 409 Sticlosomus VIII 144 Strogylosomus XII 54 Stigmatium IV 464 Strongylotes VII 239 Stigmodera IV 57 Strongylus II 319 Stigmatrachelus Vï 110 Strophosomus VI 49 Stilodes X 390 Strumatophyma X 415 Stilicopsis II 97 Stychus IX 265 Stilicus II 96 Stygnesis IX 594 Stilpnus IV 204 Styliceps VIII 291 Stiphilus IX 214 Styliscus VI 216 Stizocera VIII 322 Stylosomites X 162 StJzopus V 260 Stylosomus X 162 Stomides I 247 Styne IX 648 Stomion V 43 Styphlus VI 333 Stomis I 250 Stypotrupes III 433 Stomodes VI 155 Sulenus IX 638 Stomphax III 131 Sumelis IX 811 Storeus VI 494 Sunius II 99 Strabala XI 124 Suphis I 419 Strabus vu 164 Syagrus X 331 Strangalia VIII 450 Sybaris V 682 Strangalyodes VI 245 Sybilla VIII 465 Strategus III 440 Sybra IX 615 Stratioceros IX 303 Sydonia IX 639 Sèratiotes I 200 Syessita IX 586 Streptocerus III 48 Sygeum VIII 526 Streptolabis IX 153 Syllitus VIII 413 Streptoloma IV 362 Symbiotes XII 143 Strichosa X 401 Symbius V 632 Strigia I •327 Symmathetes VI 37 412 TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages. Tomes. Pages. Symmela III 208 Systellocerus VII 531 Symmenis VII 395 Systellorhynchus Vil 527 Sy mm orpho cerus VII 424 Systena XI 57 Symperosmus IX 750 Systene IX 704 Symperga IX 711 Systenoderes IV 444 Symphiletes IX 556 Systolosoma I 369 Sympiezocera IX 46 m Sympiezopus VII 166 T Syrapiezorhynchus VI 174 Tachinus II 55 Sympiezoscelus VII 129 Tachyerges VI 587 Synaphœta IX 383 Tachtgonides VII 167 Synapte IX 383 Tachygonus VII 168 Synaptonyx VI 372 Tachyopus VII 168 Synaptus IV 215 Tachyporides II 49 Synarmostes III 159 Tachyporus II 54 Syncalypta II 480 Tachypus I 381 Synchita II 366 Tachyta I 382 Synchitides II 354 Tachys I 382 Synchroa V 544 Tachyusa II 31 Synchyzopus IX 822 Taelosilla IX 644 Syndésides III 37 Tœniodera III 506 Syndesus III 37 Taeniotes IX 322 Synelasma IX 544 TcBnodema II 103 Syneta X 67 Tœnosoma II 118 Synia XII 196 Tagenia V 102 Synodita XI 231 Tag-ona V 141 Synonycha XII 193 Talasius IX 685 Syaophthalmus VI 516 Talœpora IX 593 Synopticus V 470 Tanaos VII 610 Synosomus VI 622 Tanarthus V 587 Synthaphocerus VI 178 Tanuria V 454 Synthlibonotus VI 134 Tanybeta IX 835 Synthlihorhynchm VII 52 Tanycerus VI 58 Synthocus VI 297 Tanychilus V 498 Syntomium II 123 Tanygnathus II 60 Syntomus I 122 Tanymecus VI 96 Sïjnuchus I 343 Tanyproctus III 273 Syphaxia XI 204 Tanyrhinus V 531 Sypilus VIII 26 Tanyrhynchides VI 368 Syrichtus III 456 Tanyrhynchus VI 370 Syricta X 267 Tanysphirus VI 487 Syrrhopeus IX 378 Tapeina IX 489 Sysspiîotus IX 555 Tapéinides IX 488 Systaltocerus VII 531 Tapenopsis V 110 TABLE ALPHABÉTIQUE. 413 Tomes. Pages. Tomes. Pages. Taphos \I1I 539 Temnodera II 171 Tapliria l 343 Temnolaimus VII 459 Taphrocerus IV 86 Temnopis VIII 220 Taphroderes VII 4H Temnoplectron m 86 Taphrorhynchus VI 90 Temnoptenis I 450 Tapinolachnus VIII 205 Temnorhopalon II 383 Tapinopsis VI 242 Temnorhyuchus III 421 Tapinotarsus XII 09 Temnoscelis IX 441 Tapinotus VII 203 Temnoscheila II 340 Tarandus III 40 Temnosternus IX 250 Taraxis X 07 Temnostoma IV 292 Taricanus IX 680 Tenebrio V 379 Tarphius II 362 TÉNÉBRIONIDES V 1 Tarsostenus IV 452 Tenébrionides vrais V 365 Tarus I 408 Tenerus IV 475 Tasgius II 79 Tenosis XI 54 Taurhina III 479 Tenthras IX 146 Tauroceras V 371 Tentyria V 50 Taurolema IX 727 Tentyriides V 32 Tauroma XI 372 Tentyriides vraies V 39 Tauromites XI 372 Tephautes VIII 349 Taurorcus IX 756 Tephrasa III 533 Taurotagus VIII 249 Tephrocoma IX 847 Tautoclines IX 594 Teramocerus VII 465 Taxicerus VII 222 Terapopus VII 610 Teaspes X 244 Teraschema VIII 253 Technites VI 622 TerchaBtes IX 623 Teflus I 66 Teredus II 374 Tegrodera V 675 Teretrius II 277 Teinocera X 408 Terillus X 243 Teinodactyla XI 70 Teropalpus II 154 Teispes VIII m Terpnissa VIII 324 Telaugis III 342 Tessarecphora IX 661 Telephanus II 409 Tossarodon III 83 Tétéphorides IV 341 Tessaromma V 726 Telephoroides IV 388 Tessaromrna VIII 379 Telephorus IV 353 Tessaropa IX 467 Tellena X 144 Tesserocems VII 392 Telmatophilus II 422 Tethystola IX 608 Telocera VIII 535 Tetrabothinus VI 121 Telopes II 463 Tctracantha VIII 379 Telura III 236 Tetracanthicus I 450 Temnaspis X 92 Tetracha I 12 Temnochila II 340 Tetradia IX 516 414 TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages. Tomes. Pages. Tetrœchma III 77 Thaumastoraerus X 350 Tetraglenes IX 703 Thaumasus VIII 195 Tetragouoderus I 132 Thea XII 185 Tetragonops VII 16S Theano IV 493 Tetragonopterus VII 528 Thecacerus V 420 ïetragonotes XI 99 Thecesternus VI 307 Tetragonus III 501 Thelgetra IX 163 Tetralobides IV 163 Thelxiope IX 227 Tetralobus IV 164 Themesia X 138 Tetralophus VI 317 Themistonoe IX 884 Tetralychnia IV 338 Themognatha IV 57 Tetraodorhina m 514 Théocrides IX 494 Tetraommatus VIII 221 Theocris IX 495 Tetraonyx V 673 Theogenes m 444 Tetraopes IX 879 Theopea XI 242 Tetraophthalmus IX 873 Theopéites XI 241 Tetraopides IX 871 Therates I 28 Tetraphyllus V 421 Thercladodes IX 591 Tetrarpages IX 606 Therius IV 270 Tetratoma V 536 Thermistis IX 837 Tetratomidks V 536 Thei^monedus I 431 Tetromma V 61 Thermophila I 176 Tetrophthalmus m 12 Thersalus VIII 302 Tetropium VIII 208 Thestus IX 329 Telrops IX 880 Theticus IX 537 Tetrorea IX 645 Theumorus X 339 Teuchestes III 115 Thia IX 466 Thalassa XII 234 TniNOBATIDES V 63 Thalassobius I 380 Thinobatis V 65 Thailis XII 27 Tbinobius II 119 Thalpius I 89 Thinopinus II 75 Thalpophila V 54 Thonius XII 51 Thalusia IX 43 Tboracispa XI 335 Thalycra 11 311 Thoracophorus V 436 Thamiocolus vu 198 Thoraxophorus II 148 Thamnobius VI 582 Thorectes III 444 Thamnophilus VI 572 Thorictides II 449 Thamnurgus VII 382 Tborictus II 450 Thanasiraus IV 445 Thoris VIII 308 Thanatophilus II 200 ïhranius Vlll 470 Thaneroclerus IV 449 ïhranodes IX 79 Tharops IV 100 Thrasygœus XI 104 Thasycies X 254 Threcticiis VI 588 Thaumasides VIII 194 Tbriptera V 185 TABLE ALPHABÉTIQUE. 415 Tomes. Pages. Tomes. Pages. Thronistes m 420 Tmésisternides IX 242 THROSCIDES IV 90 Tmesisternus IX 248 Throscus IV 92 Tmesorhina IV 561 Tbryallis IX 719 Tolyphus II 285 Thyada IX SOI Tomarus III 409 Thyamis XI 70 Tomicephalus IV 204 Thylacites VI 88 Tomicus VII 382 Thylacoderes V 209 Tomochilus I 222 Thylactus IX 445 Tomoderus V 593 Thylodrias IV 568 Tomometopus VI 268 Thymalus II 350 Tomopterus YIII 509 Thyreocephalus II 67 Tomorhinus VI 268 Thyreopterus I 143 Tomoxia V 609 Thyridium III 347 Tomyris X 265 Thyrsia IX 896 TOMYRITES X 264 Thysanodes IX 563 Tophoderes VII 499 Thysanotvs I 144 Tomeuma VII 104 Thysbe X 301 Torneutes VIII 238 Thysia IX 427 Toronœus IX 790 Thysiotes IX 427 Tostegoptera III 285 Tiarocera m 497 Toxeutes VI 568 Tibesia IV 241 Toxeutes VIII 143 Tibionema IV 147 Toxicum V 341 Tillicera IV 440 Toxonotus VII 575 Tilloidea IV 428 Toxorhinus VII 304 Tillomorpha IX 90 Toxosterna IX 328 TiLLOMORPHIDES IX 88 Toxotus VIII 438 Tillus IV 428 Trachelia IX 143 Tilosis IX 181 Trachelizus VII 419 Timarcha X 409 Trachelœum V 200 TlMARCHITES X 408 Trachelolabus VI 551 Timorus VII 154 Tracbelophora IX 471 Tinopus IX 110 Trachelorachis VIII 373 Tiphysa XII 232 ÏRACHÉLOSTÉNIDES V 567 Tiresias II 469 Trachelostemis V 567 Titœna V 428 Trachelus IV 517 Titanus VIII 80 Trachodema VI 335 Tithoes VIII 68 Trachodes VI 374 Tithonus IX 760 Trachyderes IX 201 Titoceres IX 430 Trachydérides IX 194 Titubaîa X 115 Trachyderma V 184 Tiepolemus IX 627 Trachymerus VII 241 Tmesidera V 684 Trachynotus V 199 Tmesiphorus 11 166 Trachypachis 1 47 416 TABLE alphabétique. Tomes. Pages. Tomes. Pages. Trachyphlœus VI 192 Trichispa XI 331 Trachypholis II 36S Trichespites XI 331 Trachypiatys I 382 Tricbius III 564 Trachypteris IV 47 Trichocanthus II 528 Trachys IV 88 Trichocerastes XI 242 Trachyscélides V 281 Trichochrysea X 285 Trachyscelis V 284 Trichocleonus VI 420 Trachysomus IX 677 Trichocnemis VIII 95 Trachystola IX 292 Trichocnemus ,vi 264 Trachytomis IX 684 Trichocoryne II 127 Tragicoschema IX 422 Trichoderes VIII 168 Tragidion IX 173 Trichoderma II 79 Tragiscus IV 557 Trichodes IV 459 Tragocephala IX 419 Trichoferus VIII 275 Thagocéphalides IX 417 Trichognathus I 84 Tragocerides IX 217 Trichogomplius III 432 Tragocerus IX 218 Tricholepis III 301 Tragomorphus IX 722 Trichomallus VIII 338 Tragopus VII 92 Trichomela X 399 Tragosoma VIII 167 Trichomesia VIII 499 Tranes VI 508 Trichonius IX 784 Trapezidera XII 14 Trichonotus III 115 Traphecorynus VII 57 Triclionyx II 172 Trechichus I 393 Tricbophorus IV 223 Trechus I 370 Ti'ichophorus VIII 315 Trematodes III 284 Trichophyus II 57 Trenetica IX 362 Ti-ichoplus III 549 Trestouia IX 686 Trichopoda I 473 Treius VII 52 Trichops m 137 Triacanus II 325 Ti'ichopselaphus I 286 Triacus II 76 TRICHOPTERYGIENS II 226 Triammatus IX 346 Tri chop ter-y X II 233 Triarthroû II 215 Trichopygus II 83 Tribalus II 269 Trichostetha m 534 Tribax I 54 Trichostola X 294 Tribolium V 323 Trichotarsia III 510 Tribolocara V 72 Trichotheca X 272 TUIBOLOCARIDES V 69 Trichûton V 275 Tribostethus III 376 Trichoxys IX 63 Tribotropis VII 490 Trichrous IX 126 Tricheops VIII 372 Ti'icondyla I 28 Trichestes m 285 ïricoadyloides IX 279 Trichides m 554 Tricorynus IV 525 Trichis I 111 Trictenotoma vin 3 TABLE ALPHABÉTIQUE. 417 Tomes. Pages. Tomes. Pages. Trictenotomides VIII i ïriplacites XII 30 Trielasmus IV 171 Triplatoma XII 25 Trientonia V 33 Triplax XII 40 Ti'igiorhynchus VI 159 Tiiplectrus I 278 Trigonarthris VllI 445 Triplogenius 1 312 Tri(j07wcheilus I 140 Triplonycha IV 338 Trigonocolides VI 592 Trirachis VIII 257 Ti'igonocolus VI 593 Trirammatus I 323 ïrigonùdactyla I 70 Trirhabda XI 194 Trigonodactylides 1 69 Tritocosniia VIII 407 Trigonodera V 620 Tritoma XII 43 Trigojioderus IV 241 Tritomacrus vin 396 Trigonogenius IV 515 Tritonus I 455 Trigonopeltastes m 564 Trixagus IV 92 Trigonopeplus IX 717 Trochalouota X 440 Trigonophoiiis II 70 Trochalus III 207 Trigonops VI 150 Trochoidéites XII 146 Trigonoptera IX 480 Trochoideus XII 147 TrigoDopterus VII 247 Trogides III 148 Trigonopus V 234 Trogides vrais III 449 Trigonorhinus VII 579 Trcglops IV 394 Trigonoscelis V 180 Troglorhynchus VI 159 Trigonoscuta VI 36 Trogodendron IV 453 Trigonostomum III 379 Trogoderma II 467 Trigonotarsis VIII 445 Trogophlœus II 118 Ti'igonotarsus V 281 Trogosita II 343 Trigonotarsus VII 288 TROGOSIT AIRES II 332 Trigonotoma I 311 Trogositides II 336 Trigonotomides I 309 Trogus I 427 Trigonurus II 123 Tropidema IX 493 Tfilychnia IV 318 Tfopideres VII 535 Trimium II 177 Tropidérides vil 484 Trimorphus I 234 Tropidopterus V 438 Trimytis V 73 Trûpidosoma IX 150 Trinodes II 471 Tropidosomides IX 149 Triodonta III 203 Tropitnetopa IX 874 Triodontiis III 129 Tropinota III 531 Triœna I 332 Tropiorhynchus III 325 Trionychus III 459 Tropiphovus VI 237 Trioplus III 458 Tropipygus VII 491 Trioropims V 34 Trop irhi nus VI 273 Triotemuus VII 376 Trop i s VIII 410 Ti'ipanidius IX 772 Tropisternus I 452 Triphyllus II 445 Tropocalymma Vlll 409 Coléoptères. romc XII 27 4i8 Tropopsis Tropoptei'us Trotonima Trox Tryclierus Trypancus Trypetes Trypétides Trypherus Trypliocaria Trypocladus Trypodendron Ti-ypogeus Trypopitys Trysibius Trysimia Tubicenus Tybalmia TyCHlIDES Tycliïus Tychus Tylocerus Tyloderes ïylodes Tylomus Tylonotus Tylotarsus Tymnes Tympan opalpus Tympanophorus Typhaea Typhœus Typhocesis Typocephaius Typocerus Typocœta ïypodryas Typophaula Typophoiutes Typophorus Tyrinthi.'i Tynis Tyltliouyx TyUosoma TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages. Tomes. Pages. I 159 I 363 u V 58G Udamina IX 913 III 150 Udeterus VIII 173 XII 92 UJeda V 322 II 276 Uleiota II 408 VII 178 Ulocérides VII 473 vu 177 Ulocerus VII 474 IV 363 Ulochaetes VIII 478 VIÎI 303 Ulodes V 296 IV 538 Uloma V 322 VII 377 Ulomascides VII 184 IX 236 Ulomasous VII 185 IV 521 Ulomenes III 261 VI 356 Ulomides V 316 IX 319 Ulonotus II 359 VI 559 Uloptera III 540 IX 670 Ulosomia V 336 VI 602 Ulosomus VII 100 VI 607 UUiolemur IX 408 II 170 Unelous IX 627 IV 348 Unxia IX 37 VI 158 Upinella V 502 VII 96 Upis V 374 VI 448 Vpocoprus II 426 VIII 396 Uracantlius vni 390 IV 143 Uragus VIII 245 X 310 JJrda V 98 IX 339 Urocalymma IX 474 11 176 Urodera X 149 II . 4i6 Urodoii vil 601 III 144 Urodontides VII 600 VIII 540 Urœcha IX 335 XII 5(, Uropiata XI 319 VIII 445 Uî'opterus VII 457 IX 494 Ui'oxys m 91 IX 228 Vterosomus VII 499 IX 60 i Utiipia VIII 252 X 329 v r X 330 V IX 887 Vadonia VIII 445 II 167 Valgus m 567 IV 363 Variopalpis 1 121 11 188 Vatellus I 414 TABLE ALPHABÉTIQUE. M9 Tomes. Pages. Tomes. Pages. Vedalia XII 209 Xénoléides IX 460 Velleius II 73 Xenorcliestes Vil 595 Velleda IX 294 Xénorchestides vil 595 Velora IX 513 Xenos V 045 Verania XII 203 Xenodermus VII 307 Vertagus I 219 Xestia VIII 271 Vespérides IX 236 Xestobium IV 519 Vesperus IX 237 Xestonotus 1 392 Vesta IV 316 Xestus XII 39 Vibidia XII 183 Xiphodontus m 34 Vieta V 205 Xiphomeîa X 418 Vocula IX 587 Xiphonotus II 278 Vodella XII 258 Xiphoscelis III 495 Volumnia IX 853 Xiphotheata IX 529 Volvoxis II 216 Xixuthnis VIII 90 Volvulus I 459 Xoanodera VIII 269 Vulda II 67 Xulhea XI 129 Xyaste IX 841 li¥ Xyleborus VII 380 Wallacea XI 282 Xylergates IX 792 Wallacéites XI 281 Xyletinus IV 523 Westwoodia VIII 382 Xylinades VII 561 Xylita V 548 X Xylobius IV 119 Xylocharis IX 205 Xanthesta IV 318 Xylodromus II 143 Xanthispa XI 280 Xylœcus IV 119 Xanthoceros IV 453 Xylographus IV 549 Xanthochroa V 705 Xylomimus IX 684 Xantholinides II 62 Xylonotrogus II 450 Xantholinus II 68 Xylonychus III 291 Xanthomus V 450 Xylopemon VII 507 Xanthonia X 273 Xylopertlia IV 539 Xanthopachys X 350 Xylophilus V 584 Xautophœa I 106 Xyloi'hiza IX 445 Xaurus VIII 121 Xylorhizides IX 443 Xenapta IX 812 Xyloryctes III 432 Xenarthra XI 249 Xylosteus VIII 431 Xenidia XI 51 Xyloteles IX 255 Xenispa XI 281 Xylutei'us VII 378 Xenocerus VII 659 XylDtrechus IX 77 Xenoderus III 441 Xylotretus IV 461 Xmodorum IX 46 Xylûlribus IX 723 Xenolea IX 460 Xylotrogus IV 547 420 Xylotrupes Xynenon Xypeta Xysta Xystœna Xystrocera Xystronia Xystropus Yïiotis Yokostyla Zabrus Zadenas Zaîera Zalates Zamium Zanthœmia Zarax ZathecMs Zalrephus Zeale Zemina Zemiûses Zenicomus Zenithicola Zeuoa Zenoiia Zetophloeus Zeugophora Zidalus z TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages. III 446 Zilora IX S67 Zirophorus VIII 305 Zodinus V 148 Zoedia VIII 496 Zographus VIII 229 Zolodinus V 514 Zonarius V 515 Zonitis Zonopterus Zonyptilus IV 485 Zoodes IX 477 ZOPHÉRIDES Zopherus Zophius I 330 Zophobas V 238 ZOPHOSIDES IX 547 Zophosis IX 399 Zorion VIII 215 Zorohspe III 281 Zosmotes VIII 132 Zosne VIII 230 Zosterius VIII 267 Zotale IX 893 Zuphiam IV 55 Zygœuodes vil 408 Zygia IX 889 Zygûcera IV 457 Zygocérides IV 251 Zygogramma XII 207 Zygopides VII 460 Zygops X 67 Zygrita V 241 Zyras Tomes. Pages. V 549 II 425 V 241 VIII 423 IX 402 V 380 XII 64 V 685 IX 9 II 25 VIII 281 V 90 V 91 V 444 V 376 V 15 V 15 Vlll 423 IX 612 IX 545 IX 836 IX 105 IX 647 I 85 VII 543 IV 407 IX 499 IX 498 X 386 VII 142 VII 150 IX 566 II 29 FIN DE LA TABLE ALPHABETIQUE. ÉPILOGUE La rédaction d'une Histoire naturelle des Coléoptères avait été, en 1851, confiée à notre Maître regretté, Théo- dore Lacordaire , professeur de Zoologie et d' Anatomie comparée à l'Université de Liège, et à M. Edouard Gar- reno de Valdès, membre de l'Académie des sciences de Barcelone. Le plan général de l'ouvrage, que devaient renfermer dix volumes, n'était pas encore définitivement arrêté, que la mort enlevait le collaborateur de Lacordaire. Ce- lui-ci restait seul devant cette immense entreprise; il nous explique dans la Préface de son premier volume, paru en 1854, les aspects divers sous lesquels pouvait être traitée l'Histoire naturelle des Coléoptères. On con- naît le plan adopté; il témoigne du jugement droit et de la haute intelligence de l'auteur. Traitée par Lacordaire, 422 ÉPILOGUE. l'histoire des mœurs des Coléoptères nous eût donné un ouvrage très-intéressant sans doute, mais au point de vue scientifique, le Gênera est éminemment supérieur; il est en même temps l'expression de la science à une époque donnée et le point de départ des recherches ul- térieures. L'auteur n'a pas eu la satisfaction de terminer la tâche à laquelle il a travaillé assidûment pendant les dix-huit dernières années de sa vie. En douze tomes, formant quatorze volumes accom- pagnés de cent trente-quatre planches, le Gênera ren- ferme la description détaihée d'environ six mille genres, et chaque volume est suivi, selon la coutume, d'une table alphabétique de ceux dont il traite. Nous avons cru faire chose utile de refondre en une seule ces tables partielles, afm de faciliter la recherche d'une descrip- tion, le nom du genre étant donné. La table générale qui termine le tome XII est le ré- sultat d'un travail très-long et fastidieux au possible. Pour donner toute l'utilité dont elle est susceptible, elle doit être complète et exacte; afin de la rendre telle, nous avons prié nos amis qui ont souvent en mains l'ou- vrage de Lacordaire de vouloir bien nous signaler les er- reurs ou les omissions qu'ils avaient constatées dans les tables partielles; MM. Gandèze, de Borre, Dohrn, Putzeys et Salle ont bien voulu répondre à notre de- mande et grâce à leurs indications la table sera moins 423 ÉPILOGUE. imparfaite. Mais l'illusion n'est pas possible, il y a en- core des erreurs, des omissions et de fausses indications. Pour les découvrir, il faudrait reprendre chaque volume, en vérifier laborieusement la table et s'assurer ensuite que chacune de ces tables partielles se trouve intégrale- ment reproduite dans la table générale. Je prie les en- tomologistes qui y découvriraient des fautes de vouloir bien me les signaler. En examinant cette table générale, on remarquera fa- cilement qu'à diverses reprises le même nom a été donné à des types très-difTérents ; ces noms ont été chan- gés ou doivent l'être. En effet, la nomenclature zoologique est livrée à Ta- narchie ; chacun invente des noms à sa guise et afin de se garer d'un double emploi, il les forme de la façon la plus extravagante. N'est-il pas déplorable d'accorder la consécration à des noms de Skeletodes, d''Aliboron, de Xi- xuthrus; de permettre des transpositions bizarres comme celles de Niptus, de Tipnus, dérivés de Pbinus, etc. Les régies de la nomenclature ont été discutées; elles ont même été plus ou moins formulées, mais l'application n'en a pas été faite; espérons qu'un prochain congrès reprendra ce sujet pour en assurer l'exécution. Un dernier mot. Le manuscrit des tomes XI et XII a été livré à l'éditeur au commencement de 1875. Le temps qui s'est écoulé depuis a été employé à l'impres- sion typographique, à l'exécution des dessins, de la gra- 424 ÉPILOGUE. vure, de l'impression en couleur et du coloris des plan- ches. A la fin de 1874, nous n'avions pas encore reçu les publications de notre malheureux ami, Grotch, ni les derniers mémoires du D*" Baly ; à notre regret, nous n'a- vons pu ni les citer, ni utiliser les savantes recherches qu'ils renferment. F. G. Verviers, mars 1876. BAR-SUR-SEINE. — IMP. SAILLARD. '^se^