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EX LIBRIS William Healey Dall

Division of Mollusks Sectional Library

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HISTOIRE NATURELLE

DES COQUILLES.

YMPRIMERIE D'ABEL LANOË Rue de la Harpe, 78.

HISTOIRE NATURELLE DES COQUILLES,

Contenantleur description, les mœurs des animaux quiles häbitent,etleurs usages.

Avec figures dessinées d’après nature. PAR I. A.G. BOSC , Membre de l’Académie des Sciences.

Deuxième édition, augmentée d’une Table alphabétique de toutes les espèces men- tionnées dans cet ouvrage, avec les sy- nonymies de M. Lamanck.

TOME IV.

A PARIS,

Cuez VERDIÈRE, LiBRAIRE, Quai des Augustins , 25.

1924

CN

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HISTOIRE NATURELLE DES COQUILLES.

HÉLICINE, Hzrrcrva, Lamarck.

Coquille subglobuleuse : ouverture entière ; demi-ovale ; columelle calleuse, comprimée inférieurement ; un opercule.

Pre sont les caractères que Lamarck a attribués à un nouveau genre, fait sur une coquille représentée par Lister dans sa Conchyliologie, pl. 71, fig. 59. On ne sait rien sur cette coquille, qui paroit former le passage, ou autrement tenir le milieu entre les hélices et les nérites, et qui, en conséquence , aété appelée hélicine néritelle, par le Na- turaliste français.

Coquilles. IV. 1

2 HISTOIRE. NATURELLE

HÉLICE, HErrx, Linnœus.

Coquiile univalve, orbiculaire ou allongée , à spire obtuse ou concave : l’ouverture en- tière , formant une demi-lune.

Les hélices, dans Linnæus, forment un genre des plus nombreuxetdes plus obscurs, quoique composé, pour la plus grande partie, de coquilles ter- restres ou fluviatiles, dont beaucoup sont indigènes à l'Europe.

Pour le débrouiller convenablement, il faudroit non-seulement une collec- tion considérable , mais encore untra- vail de synonymie immense.

Bruguière avoit déjà commencé cet- te tâche pénible, et son genre bulime, en grande partie formé du démembre- ment des hélices, prouve combien il étoit capable de la remplir avec succès.

Lamarck qui marche sur ses traces, et qui profite de son travail pour l’amé

DES RÉLICES. 3 liorer, vient de diviser les hélices en huit genres; savoir :

Bulime , Bulimus ; coquille ovale ou oblongue, à ouverture entière ; plus longue que large, à columelle lisse , sans plis, sans troncature et sans éva- sement à sa base.

Le bulime hæmastome de Scopoli , forme le type de ce genre.

Lyinnée, Lymnæa; coquille oblon- gue, subturriculée, l’ouverture entie- re, plus longue que large; partie in- férieure du bord droit remontant en rentrant dans l’ouverture, et formant sur la columelie un pli très-oblique.

L'hélice stagnal fait le type de ce genre, qui est nombreux en espèces.

Mélanie, Welania ; coquille turricu- Ice , l’ouverture entière, ovale, ou oblongue, évasée à la base de la colu- melle.

L'hélice amarule et un petitnombre d'autres composent ce genre.

Ampullaire , Ampullaria ; coquille

4 HISTOIRE NATURELLE globuleuse, ventrue, ombiliquée à sa base , sans callosités à la lèvre gauche; ouverture entière ,; plus longue que large.

Il n'entre dans ce genre que l’hélice ampullacée, et deux ou trois autres qui ont été confondues avec elles.

Planorbe, Planorbis ; coquille dis- coïde, à spire non saillante, aplatie ou enfoncée , l’ouverture entière, plus longue que large, échancrée latérale- ment par la saillie convexe de l’avant- dernier tour.

Ce genre déjà fait par Geoffroy , Muller et autres, est fort nombreux , et a pour type l’'hélice planorbe.

Enfin haliotide et janthine , dontila déjà été ou dont il sera question sépa- rément.

Br uguière à rapporté à son genre bulime , les genres mélanie etlymnée, et à son genre bulle, le genre ampul- laire ; son travail sera suivi ici, comme

DES HÉLICES. 5 plus simple , quoique moins exact , peut-être , que celui de Lamarck.

Geoffroy et Muller ont aussi fait des genres avec des coquilles tirées des hé- lices de Linnæus, en prenant leurs ca- ractères des animaux qui les habitent. Ils les ont appelés buccins et planor- bes. Ce sont, à quelques espèces près, les genres bulime et planorbe de Bru- guière et Lamarck; ainsi il n’est pas nécessaire d’en parler avec plus de détail.

Il ne reste donc, dans le genre he- lice proprement dit, que les coquilles globuleuses , à spire convexe ou co- uoide, telles que celles de l’escargot, la livrée , etc. , dont le principal carac- tère est d’avoir l’ouverture échancrée par la saillie de l’avant-dernier tour de la spire; mais les planorbes ont aussi l’ouverture ainsi échancrée , et leur aplatissement , l’enfoncement du cen- tre de leur spire , qui les distinguent si fort des premières, quand com-

6 HISTOIRE NATURELLE pare l’hélice ou planorbe corne de be- lier, avec l'hélice escargot, diminue dans d’autres espèces au point qu’on est incertain à quel genre elles doivent être rapportées. Cette considération détermine à laisser encore ces deux genres confondus , jusqu'à ce qu'une main plus habile ait fixé, d’une manie- re positive, la ligne de démarcation de touteslesespèces connues aujourd'hui.

L’escargot, que tout le monde con- noît, est une coquille obtusément co- nique , d’une dureté peu considérable, ayec une ouverture en croissant , une lèvre demi-circulaire, peu épaisse et relevée. La columelle a un ombilie pro- fond, mais non perforé. Sa surface est un peu inégale, mais nou rugueuse ; sa couleur, d’un gris-brun, qui passe facilement au blanc.

L'animal qui vit dans cette coquille, a une tête obtuse , à peine distincte du pied; une bouche allongée ; armee su- périeurement d’une mâchoire courhe ,

DES HÉLICES. 7 brune, dentée, très-propre à couper les feuilles; quatre cornes inégales , les deux plus petites antérieures, les deuxplus grandes postérieures, et por- tant les yeux à leur sommet, toutes placées sur la partie antérieure etla- térale de la tête. Le pied est ovale, très-allongé,aplati en dessous,convexe en dessus, partout ridé et rugueux. Le corps suit la concavité de la coquille, et ne laisse voir à l’extérieur qu’une membrane circulaire qui est le com- mencement du manteau. !

Les parties de la génération sont si- tuées au côté droit du col, à Pendroit qui touche à la coquille lorsque l’ani- mal marche. Elles sont mâle et femelle dans chaque individu , comme dans la plupart des autres vers à coquille, c’est-à-dire, qu'ils ont tous les deux sexes; mais ici ils sont réciproque- ment fécondans et fécondés.

Lorsque les escargots veulent s’ac- coupler , et cela a lieu au commence-

8 HISTOIRE NATURELLE

ment du printemps, plus tôt ou plus tord, suivant la chaleur de la saison , ils préludent en se piquant avse une espèce de dard ou de flèche à quatre ‘ailes, de substance cassante , assez semblable à ceile de la coquille. Cette flèche sort de l’ouverture des organes de la génération. Ce n’est que lors- qu'ils se sont piqués réciproquement, que le véritable accouplement à lieu : accouplement qui dure plusieurs heu- res, etquise renouvelle plusieurs fois. Chaque fois il se forme un nouvel ai- guillon, car celui qui avoit d’abord été employé, reste attache à l'individu pi-' qué, ou tombe à terre.

Quinze à vingt jours après l’accou- plement , les limacons pondent par la môûme ouverture du col, en différen- tes fois, une grande quantité d'œufs blancs , gros comme de petits pois , re- vêtus d’une coque membraneuse, qui devient cassante en se desséchant. Ils déposent ces œufs dans des lieux om-

Le

DES HÉLICES. 9 bragés ethumides, dansdestrous qu'ils creusent en terre avec leur pied, et qu’ils recouvrent ensuite par le même moyen. Ces œufs ne tardent pas d’é- clore, sur-tout s’il fait chaud, et il en sort des petits en toutsemblablesà leur mère , mais extrêmement délicats, qu’un soleil trop ardent fait fréquem- ment périr , qu’une quantité d'animaux recherchent pour nourriture ; de sorte que peu arrivent à l’âge d’un an, épo- que ils sont déjà assez défendus par la dureté de leur test.

Les hélices de toutesles espèces vi- vent d'herbes et de feuilles d'arbres ; ils font ; parleur nombre, quelquefois de grands dégâts dans les jardins , on ne peut les détruire qu’en les écra- sant l’un après l’autre.

Aux approches de l'hiver, ils se re- tirent dans quelques trous, ils se mettent à Fabri du froid. Ils ferment alors leur coquille avec un opereule calcaire, convexe, soudé au bord in-

10 HISTOIRE NATURELLE

térieur des lèvres ; cet opercule se dé- tache au printemps. Il diffère beau- coup, comme il a êté dit, des opercu- les permanens des coquilles marines, qui sont organisés comme la coquille même.

On mange communément , dans plusieurs parties de l'Europe, et sur- tout en Francé , les deux plus grosses espèces d’hélices. On préfère celles qu’on ramasse en hiver, encore gar- nies de leur opercule ;, ou au printemps avant leur accouplement. On les fait cuire dans l’eau avec leur coquille, et après les en avoir ôtés et lavés, on les assaisonne suivant le goût du consom- mateur. Ce mets passe pour être d’une difficile digestion; mais lorsqu'il est bien préparé, il est fort agréable au goût. Les Romains, vers la fin de la République, lorsque le luxe de la table étoit porté au plus haut degré, esti- moient tant les escargots , qu'ils les engraissoient dans des enclos, et les

DES HÉLICES. 11 payoientquelqueloisdes prix énormes. On ramasse aussi les escargots pour l'usage de la médecine , ou pris en bouillon : on les recommande comme adoucissans et pectoraux.

Nos femmes de bon ton enfont aussi usage comme Cosmétique , pour Con- server leur peau, ou la rendre lisse et brillante.

L’anatomie de l’escargot a été très- détaillée, d’après Cuvier, dans l’In- troduction : on y renvoie le lecteur.

Les planorbes , qui sont conservés dans ce genre, présentent quelque dif- férence dans leur organisation, dont il faut parler. Les animaux qui les ha- bitentn’ontque deux cornes filiformes, allongées , à la base intérieure des- quelles sont placés les yeux. Mais il est à remarquer que les planorbes de Geoffroy , quirenfermentdes coquilles plates et des coquilles allongées ; ont tous des animaux de cette espèce ; et que les planorbes de Lamarck ; qui ne

12 HISTOIRE NATURELLE contiennent que des coquilles plates à enfoncement central, ont beaucoup d'espèces constituées comme les escar- gots.

L’accouplement des planorbes de Geoffroy , qui sont tous aquatiques, se fait comme celui des bulimes , c’est-à- dire, qu'ils font l’oflice de mâle d’un côté, et de femelle de l’autre, sans qu'il soit possible à deux individus de se féconder réciproquement.

Les hélices de Linnæus se divisent en cinq sections :

Les carénées, dont les tours de spire

ont une saillie anguleuse ;

Les rondes ombiliquées ;

Les globuleuses imperforées;

Les allongées en forme de tour ;

Les ovales imperforees.

Ces deux dernières divisions ne con- tiennent que des coquilles qu’on pour- roit rapporter au genre bulime.

DES HÉLICES. 13 A coquilles carénées sur les spires.

Hélice lampe , Helix lapicida.

Ombiliquée, convexe des deux côtés ; la bouche transversale et marginée.

Lister, Goncb. tab. 69. fig. 68. Geoff. Test. 10. Chemmnitz, Conch. 9. tab. 126. fig. 1107.

Se trouve dans les bois en Europe. Elle est rare aux environs de Paris.

Hélice marginée, Helix marginata. Presque ombiliquée , un peu déprimée, obliquement striée , blanche , avec des fas- cies rousses ; la bouche transversale. Mutler, Hist. Verm. 2. pag. 41. Son pays natal est ignoré.

Hélice cicatrisée , Helix cicatricosa.

Ombiliquée, un peu aplatie , un peu ru- gueuse, jaunâtre , avec des lignes concentri- ques rousses ; les tours de spire tournés à gauche.

Dargenvilte, App. pl. 1. fig. C.

On ignore son pays natal.

H. ægophthalme, Hel. ægophthalmos.

Ombiliquée , un peu comprimée, verdä- tre, sans taches, avec sept tours de spire.

Dargenville , pl. 6. fig. E.

Se trouve dans l’Inde , la Barbarie et l’A- mérique australe,

Hél. œil de chèvre, Helix oculus capri.

Ombiliquée, convexe , peu carénée ; la bouche marginée.

Coquilles, LV. 2

14 HISTOIRE NATUREELE

Dargenville, pl.S. fig. F. Se trouve dars les bois en Asie.

Hélice blanche , Helix albella.

Blanche, ombiliquée , aplatie , renflée en dessous; la bouche en demi-cœur.

Lister , tab. 64. fig. 62. tab. 80. fig. Si. et tab. 140. fig. 46, 47. Gualt. Test. tab. 31. fig. Z. Chemn. Conch. 9. tab. 126. fig. 1105, ‘1106.

Se trouve en Europe , dans les lieux incul-

tes.

Hélice maculée, Helix maculata.

Perforée, aplatie, peu carénée; blanche, ponctuée de brun ; le dessous renflé, avec des fascies linéaires.

Muller , Hist. Verm. 2. pag. 25.

On ignore son pays natal.

Hélice albine , Helix albina.

Perforée , aplatie , blanche, renflée en dessous ; la bouche quadrangutaire.

Lister, Gonch. tab. 66, fig. 68.

On ignore son pays natal.

Hélice striatulée, Helix striatula.

Ombiliquée, convexe, peu carénée, striée, un peu renflée en dessous; l’ouverture en

croissant. Mutler, Hist. Verm. 2. pag. 53. Se trouve à Alger et en Italie.

Hélice d'Alger , Helix Algira.

Convexe , ombiliquée , à six spires pres- que anguleuses ; l'ombilic très-ouvert.

DES HÉLICES. 1

Favanne , pl. 65. fig. L. 1, Chemn. Conch. 9. tab. 125. fig. 1093 , 1094. à

Voyez, pl. 29 , fig. 4, elle est représen- tée de grandeur de moitié de nature.

Se trouve aux environs de Montpellier et en Barbarie : elle est terrestre et se mange.

Hélice leucas , Helix leucas.

Convexe, unie , ombiliquée, à spires pres- que carénées ; l’ombilic très-petit ; l’ouvertu- re presque ronde.

Se trouve en Afrique.

Hélice lévipède , Helix lævipes.

Un peu aplatie, les spires tournées à gau- che, un peu carénées , légérement striées en travers , avec des fascies blanches et rousses qui se touchent ; lombilic perforé. -

Chemnitz , Gonch. 9. tab. 108. fig. 915 et 916.

On ignore son pays natal,

Hélice vermiculate, Zelix vermiculata.

Presque globuleuse , comprimée , rude au toucher , imperforée , ponctuée de blanc, avec quatre fascies brunâtres et la lèvre blan- che recourbée.

Favanne , pl. 64. fig. K. 2 et 5.

Se trouve terrestre, en Italie et en Espa-

gne. Hélice mince, Helix exilis. Comprimée , pâle, l’ombilic perforé ; cinq

tours de spire ; presque carénée, striée avec des fascies rousses jointes à des blanches,

L4

16 HISTOIRE NATURELLE

Chemnitz, Conch. 9. tab. 129. fig. 1149. trouve dans l’Inde.

Hélice candide, Helix candida. Ombiliquée , convexe des deux côtés ; lou- verture non marginée. Hart. N. Mannigf. 4. tab. 35. fig. 22. 25. On ignore son pays natal.

Hélice fauve, Ielix spadicea.

Un peu aplatie , ombiliquée, perforée, fau ve pâle; la spire à cinq tours ; la lèvre et l’om- bilic blancs.

Kaemrmer, Cab. Rudolst. tab. 11. fig. 2.

On ignore son pays natal.

Hélice incarnate, Helix incarnata.

Presque globuleuse , très-peu carénée , perforée , couleur de corne ; la lèvre incar- nate.

Schroet, Erdconch. 9. tab. 2. fig. 18. Chemn. Gonch. 9. tab. 133. fig. 1206.

Se trouve terrestre , en Allemagne.

Hélice soyeuse , Helix sericea. Peu globuleuse , peu carénée, perforée , velue. -

Muller , Hist. Verm. 2. pag. 62. Se trouve terrestre , en Danemarck.

Hélice crénelée, Helix crenulata.

Globuleuse , peu carénée , striée, perforée, blanche avec une fascie’ brune.

Lister , Conch. tab. 85. fig. 85.

Se trouve terrestre , en France,

DES HÉLICES. 1”

Hélice planorbe, Æelix planorbis.

Peu carénée , ombiliquée , aplatie ; con- cave en dessus ; l’ouverture ombiliquée avec un angle de chaque côté.

Lister, Anim. angl. tab. 2. fig, 27, Conch. tab. 158. fig. 42. Guatt. Test. tab. 4. fig. E. E. Chemn. Gonch. 9. tab. 126. fig. 1102.

Se trouve en Europe, dans les eaux sta- gnantes, et les rivières.

Hélice aplatie, Helix complanata.

Convexe, ombiliquée ; les spires carénées ; le dessous plat , l’ouverture en demi-cœur.

Chemn. Conch. 9. tab. 127. fig. 1191. et 1123. Geoff. Test. 6. Martini , Conch. 4. tab. 8. fig. 22.

Se trouve en Europe, dans les eaux sta- guantes : elle est commune aux environs de Paris.

Hélice ridée, Helix ringens.

Peu carénée , imperforée , convexe ; lou- verture tournée du côté convexe ; la lèvre postérieure , avec quatre plis.

Lister , tab. 99. fig. 100. Dargenvitle , tab. 25. fig. 13 , 14. Favanne, pl. 63. fig. F. 10. Chemn. 9. tab. 109. fig. 919, 920.

Se trouve terrestre, dans l'Inde.

Hélice sinuée, Helix sinuata.

Imperforée, peu carénée, brune; la carëne blanche ; louverture transversale , dentée avec trois plis postérieurs.

Lister , tab. 97. fig. 98. et tab. 98. fig. 99 Dargenville , pi. 65. fig. F.4.F,8. Favanne ,

+

18 HISTOIRE NATURELLE

- pl. 65. fig. 4. et 8. Chemnitz , Conch. 9. tab. 126. fig. 1110 et 1112. Se trouve en Amérique.

Hélice lucerne, Helix lucerna.

Imperforée, blanche , aplatie en dessus , renflée en dessous ; l’ouverture transversale , à deux dents,

Chemnitz, Gonch. 9. tab. 129. fig. 1108, 1109.

On ignore son pays natal.

Hélice lampas, Helix lampas.

Emperforée , aplatie en dessus , renflée en dessous ; les tours de spire burinés en forme de cicatrices ; le dernier écarté des autres.

Oo ignore son pays natal.

Hélice carocolle, Helix carocolla.

mperforée , convexe des deux côtés, striée ; ouverture triangulaire.

Lister. tab. 63. fig. 6: et tab, 1055. fig. 5. Dargenville, pl. 8. be. D. Favanne , pl. 63. fig. 61.

"Se trouve terrestre ,; dans l’Inde.

Hélice lychnuque , Helix lychnuchus:

Imperforée, blanche, avec des fascies bru- nes ; l'ouverture transversale, bidentée.

Lister, Gonch.tab. 90. fig. 190.

On ignore son pays natal.

Hélice oignon, Helix cepa.

Peu globuleuse, ombiliquée; peu carénée, jaunâtre, avec des fascies blanches ; louvertu- re transverse, à deux dents, le derrière sinué.

DES HÉLICES. 19

Lister , Conch. tab. 88. fig. 89. On ignore son pays natal,

H. cornet militaire , H .cornu militaris.

Peu carénée, imperforée, convexe; l’ouver- ture évasée, marginée.

Guatt. Test. tab.5. fig I. Chemn. Conch. 9. tab. 129. fig. 1142, 1145.

Se trouve terrestre, dans l’Inde.

H.peau de serpent, Hel. pellis ser pentis.

Peu carénée , peinte de fascies et de flam- mes rouges et de blanches, ceintes en des- sous de quatré rangs de pointes ; l’ouverture frangée.

Lister, tab. 66. fig. 64. Favanne, pl. 65. fig. G. 5.

Se trouve terrestre, en Amérique. *

Hélice tourbillon , Helix vertex.

Concave en dessus; l’ouverture ovale, mince.

Lister, tab. 135. fig. 43. Gualt. Test, tab. 4. fig. G.4. Chemnitz , Conch. tab. 127. fig. 1127.

Se trouve en Europe, dans les eaux stag- nantes et les rivières.

Hélice rude, Helix scabra.

Peu carénée, imperforée, ovale, striée, avec une ligne élevée dans la spire inférieure. On ignore son pays natal,

Hélice gualtérienne, Helix gualteriana.

Imperforée, aplatie , striée en sautoir ; » A l'ouverture anguleuse des deux côtés.

20 HISTOIRE NATURELLE

Gualt. Test. tab. 68, fig 'E. Chemnitz , Concb. 9. tab. 126. fig. 11000 1101. Se trouve terrestre, dans l’Inde.

Hélice à 3 carènes , Helix tricarinata.

En forme de toupie ; presque ombiliquée ; trois siries convexes sur les spires, l'ouverture évasée.

Chemn. Gonch. g. tab. 126. fig. 1105, 1104.

On ignore son pays natal.

H.isognomostome, [.isognomostomos.

Aplatie, brune, ombiliquée, imperforée ; ouverture rétrécie , presque triangulaire , marginée , à trois dents.

Lister , Conch. tab. 05. fig. 93, 94. Kiein, Ost. tab. 1. fig. 22.

Se trouve en Virginie et en Allemagne, sous la mousse , les écorces, etc., dans les bois humides.

H. œil commun, Flel. oculus communis.

Aplatie, ombiliquée ; les spires contiguës, la première très-ample ; l’ouverture ovale, allongée ; le bord brunâtre en dedans.

Séba, Mus. 5. tab. 40. fig. 5. 5. Martini, Naturf. 2. tab. 79. fig. 1

On ignore son pays natal.

Hélice voisine, elix afjinis.

Ombiliquée , convexe des deux côtés, va- riée de blanc et de fauve ; l’ouverture avec un rebord large , presque marginé.

Lorn. Mus. cæs. vind. Test, tab. 14. fig. L,— 24

DES HÉLICES. 21 On ignore son pays natal.

Hélice marginée, Helix marginata.

Ombiliquée , striée obliquement , convexe en dessus , aplatie en dessous , le premier tour de spire caréné ; Pouverture triangulaire, transverse, marginée,

Born.Mus. cæs. vindob. Test. tab. 14. fig. 7, 8. Chemnitz , Conch. 9. tab. 125. fig. 1097.

On ignore son pays natal.

Hélice sinueuse, Helix sinuosa.

Presque carénée , imperforée, convexe des deux côtés , ponctuée de trous ; les tours de spire un peu convexes, contigus ; l'ouverture transverse ,‘à sept dents.

Born. Mus. cæs. vindob. Test. tab. 14. fig.

3, 14.

On ignore son pays natal.

Hélice maculeuse, Helix maculosa.

Ombiliquée, peu carénée , obliquement siriée, un peu aplatie , convexe en dessous ; la lèvre marginée.

Re Mus. cæs. vind. Test, tab. 14. fig. 15, 26.

Son pays natal est inconnu. Hélice ponctuée, Helix punctata.

Peu ombiliquée , peu carénée, légérement aplatie, arrondie ; les tours de spire cylindri- ques ; l’ouverture transverse, oblongue ; la lèvre marginée, à trois dents ; la columelle épaisse, émarginée , rougeätre,

Born. Mus. sæs. vind. Test. tab, 14. se 12518.

22 HISTOIRE NATURELLE Son lieu natal est inconnu.

Hélice annulée, Helix annulata.

Ombiliquée , aplatie, blanche, à quatre tours de spire, dont le premier est en bosse, avec deux lignes élevées , carénées.

Schroct. Flusconch. tab. 5. fig. 50.

On ignore son pays natal.

Hélice rhénine , Helix rhenana.

Ombiliquée , blanche , aplatie en dessus ; les tours de spire carénés, parsemés de stries, le dernier brun.

Schroet. Flusconch. tab. 5. fig. 31. a. b.

Se trouve dans le Rhin.

Hélice fileuse, Helix nœvia.

Un peu comprimée, ombiliquée , blanche, maculée de taches longitudinales en dessous, avec cinq fascies noires.

Gualt. Test. tab. 3. fig. Q.

Se trouve à l’ile de Sainte-Croix.

Hélice ridée, Helix corrugata.

Ombiliquée, rugueuse , blanche, strite obliquement ; la ièvre incarnate, relevée.

Chemn. Gonch. 9. tab. 133. fig. 1208.

Se trouve à la Jamaïque.

Hélice fève, Helix faba.

Imperforée , unie, couleur de safran ; les tours de spire et les bords bruns ; l'ouverture bleue.

Mart. Univ. Gonch. 2. tab. 26.

Se trouve dans l'ile d'Otaïti.

DES HÉLIUES. 25

ÏTélice crénelée, Helix crenata.

Ronde, brune, les tours de spire en ca- rène ; l’ouverture sinueuse,

Martyn, Univ. Conch. 2. tab. 69.

Se trouve à la Nouvelle-Zélande.

Æ coquilles rondes et ombiliquées.

Hélice cor-de-chasse, Helix cornea.

Aplatie , noire; quatre tours de spire.

Lister, Conch. tab. 157. fig. 41. Exerc. anàt. tab. 2. fig. 26, Gualt. tab. 4. fig. D. D. Geoff. Test. Dargenville ; pl. 27. fig. 2 et 8. et Zoomorph. pl. 8. fig, 7. Chemnitz, Conch. 0. tab. 127. fig. 115. 1120. Le grand planorbe, Geoff. Coq. 1. -

Voyez pl. 29, fig. 3, elle est représen- tée de grandeur naturelle, avec son animal.

Se trouve très-communément dans les eaux stagnantes, en Europe et en Asie.

Hélice spirorbe, Helix spirorbis.

Aplatie , blanche , concave des deux côtés, avec cinq tours de spire,

Martini , Berl. mag. tab. 4. 7. fig. 20. Le * petit planorbe ,Geoff. Coq. 2.

Sc trouve en Europe : dans les eaux stag- nantes : elle n’est pas rare aux environs de Paris.

Hélice polygyre, Helix polygyra.

Aplatie , l’ouverture ovale , la lèvre de- coupée.

24 HISTOIRE NATURELLE

Chemnitz, Conch. 0. tab. 127. fig. 1124 et 1125, On ignore son pays natal.

Hélice contournée , Helix contorta.

Aplatie des deux côtés; l'ouverture li- néaire , courbe.

Petiver, Gazoph. tab. 92. fig. 8. Geoff. Test. 5. Chemnitz, Conch. 9. tab. 127. fig. 1126.

Le petit planorbe à six spirales : Geoff. Coq. 3:

Se trouve en Europe ; dans les eaux siag- nantes : elle est rare aux environs de Paris.

Hélice brillante, Helix nitida.

Unie, jauntre ; le dessus convexe, le des- sous aplati.

Schroct. Flusconch. tab. 5. fig. 27. Mart. Berol. mag. tab. 8. fig. 22.

Se trouvé dans les eaux stagnantes au nord de l’Europe.

Hélice blanche . Helix alba.

Blanche, ombiliquée des deux côtés ; l’ou- verture très-grande.

Pctiver, Gaz. tab. 92. fig. 7. Schroeter, Flus- conch. tab. 5. fig. 12.

Se irouve en Danemarck dans les eaux aouces.

Hélice simile, Helix similis.

Mince , ombiliquée en dessus, et striée par des points enfoncés.

Martini, Berl, mag. 4. tab. 11. fig. 64, B,

DES HÉLICES. 25

Se trouve en Prusse et en Danemarck, dans les eaux stagnantes. Hél. corne de bélier, Hel. cornu arietis. Aplatie ; l'ouverture ovale.

Séba, Mus. 3. tab. 30. fig. 14 , 15. Lister , Conch. tab 156. fig. 40. Chemn. 9. tab. 1132. fig. 952 , 953.

Se trouve dans les mers de la Chine.

Hélice hérissée, Helix hispida.

Demi-transparcnte, convexe , hérissée de

poils, avec cinq tours de spire, et l’ouverture

presque ronde. Lister, Anim. ang. tab. 2. fig, 12. Petiv.

Gazoph. tab. 03. fig. 13. La veloutée : Gcof- froy , Coq. 11. Chemnitz. Conch. tab. 112.

fig. 1057 , 1058. Se trouve en Europe, dans les bois humi-

des cet les prairies : elle n’est pas rare aux en- virons de Paris. Hélice piscinale, Helix piscinalis. Presque globuleuse , perforée ; d’un roux brun, striée transversalement ; quatre tours

de spire. Se trouve en Danemarck , dans les eaux

douces. Hélice petite, Helix pusilla.

Globuleuse , verdâtre, perforée ; l’ouver-

ture arrondie. Martini, Berl. mag. {4.tab.8. fig. 16. Se trouve dans les lacs de la Prusse,

Hélice sphérique, Zfelix sphærita. Giobuleuse , couleur de corne ; le sommet obtus,

Coquilles. IV. 3

26 _ HISTOIRE NATURELLE

Se trouve rarement en Danemarck, dans les lieux marécageux.

H.des vignes ou escargot, H. pomatia.

Presque ovale, obtuse, fauve sale ; Pouver- ture demi-ronde.

Lister , Conch. tab. 48. fig. 46. Exerc. anat. tab. 1. fig. 1 6. Dargenville, pl 28. fig. 1. et Zoomorph. pl. 0. fig. 4. Gualt. ta b. 1. fig. À. Chemn. 9. tab. 120. fig. 1138. Le vigneron : Geoff. Goq. 1.

Voyez pl. 29, fig. 2, elle est représentée un peu plus petite que nature.

Se trouve, terrestre, dans toute l'Europe, et se mange dans beaucoup de pays.

Hélice glauque, Helix glauca, Presque ronde , et pointue au sommet; la lèvre marginée . l’ouverture ovale. Séba , Mus, 5.tab. 38. fig. S. Knorr, Verg,

tab. 5. fig. 5, On ignore son pays natal.

Hélice citrin, ÆHelix citrina.

Counvexe, obtuse, jaunâtre, avec une fes- cie brunc.

Lister, tab. 54. fig. 50. et tab. 68, fig. 57. Gualt, tab. 2. fig. D. E. Dargenv. pl. 28. Fav. pl. 6. fig. F1. Chemn. Conch. 9. tab. 131. fig. 116. 1179.

Se trouve, terrestre , à la Chine et à la Ja- maique.

Hélice rave , Helix rapa.

Presque globuleuse, percée de petits trous; une fascie rouge ; la plus grande spire supé-

DES HÉLICES. 27 rieuremenñt recourbée en dedans.

Chemn. Conch. 9. tab. 131. fig. 1176. On ignore son pays natal,

Hélice châtaigne , Helix castanea.

Presque globuleuse , couleur de châtaigne obscure ; une fascie rousse, jointe à une blan- che ; les tours de spire striés.

Chemn. Conch. 9. tab. 151. fig. 1177, 1178.

On ignore son pays natal.

Hélice globule , Helix globulus.

Presque globuleuse , blanche , la lèvre re- courbée en dehors.

Lister , tab. 44. fig. 41. Gualt. Test. 2. fig. C. Chemn. 9. tab. 151. Gg. 1159, 1160.

On ignore le pays d’où elle vient.

Hélice lactée , Helix lactea.

Comprimée , grise, ponctuée de blanc ; l'ouverture d’un rouge brun ; la lèvre den- iée,

Chemn. Conch. 9. tab. 150. fig. 1160.

Se trouve en Portugal et à la Jamaïque

Héliceentaillée , Helix incisa. Comprimée, blanche ; le dos des spires en- taillé. Faw. pl. 64. fig. 5. Chemn. Conch. 9. tab. 150. fig. 1166. On ignore son pays natal.

Bélice desarbustes, Helix arbustorum

Convexe , aiguë , l’ouverturc presque ron- de, deux fois marginée , antérieurement allongée.

28 HISTOIRE NATURELLE

Lister, tab. 56. fig. 53. Chemn. Conch. 153. fig. 1200.

Se trouve en Europe , Souvent au pied des arbres, dans la mousse.

Hélice fauve, Helix fulva.

Globuleusé, demi-transparente, fauve ; la lèvre blanche.

Se trouve, mais très-rarement, en Dane- marck. :

Hélice épistylle, Helix epistylium.

Presque imperforée, presque globuleuse ; striée, blanche, avec sept tours de spire.

Lister , Gonch. tab. 62. fig. 60.

On ignore son pays natal.

Hélice ceinte, Helix cincta.

Presque imperforée, presque globuleuse, blanche ; des fascies et la lèvre rousse. On ignore son pays natal.

Hélice ligate, Helix ligata.

Presque globuleuse, blanche, avec des fascies rousses et la lèvre blanche.

Gualt. Test. tab. 1. fig. E, Chemn. 9. tab. 125. fig. 1157.

Se trouve en Italie.

Hélice aspergée , Helix aspersa.

Presque globuleuse, jaune, avec quatre faseies rousses, interrompues par du blanc, la lèvre très-blanche.

Lister , tab. 49. fig. 47. Dargenvilte, tab. 28. fig. 11. Favanne, pl. 65. fig. D. 2. D. 5. D. 4. Chemn. 9. tab. 130. fig. 1156, 1157.

DES HÉLICES. 29

Se trouve en Italie. x Hélice étendue, Helix extensa. Presque globuleuse , pâle sans taches ouverture très-évasée, quatre tours de spire

On ignore son pays natal.

Hélice pisane, Helix pisana.

Perforée, globuleuse , blanche, avec des fascies rouges presque interrompues, et la lèvre rose.

Guatteri , Test. tab. 2. fig. E. Chemn. 7. tab. 152. fig, 1186 , 1187.

Se-trouve dans les parties méridionales de l'Europe, et en Barbarie.

Hélice striée, Helix strigata.

Blanche , perforée ; le sommet aplati avec plusieurs lignes et fascies rousses ; la lèvre blanche en dedans et en dehors.

Lister, Conch. tab. 58. fig. 55, Se trouve en Italie.

Hélice némorenne, Helix nemorensis.

Perforée , globuleuse , blanche , brillante, avec des fascies brunes.

Chemnitz , Conch. 9. tab. 129. fig. 1146. 1147.

Se trouve dans l’Inde.

Hélice zonaire, Helix zonaria.

Convexe, un peu aplatie; l’ouverture allongée , marginée.

Gualt. Test, tab.3. fig. L, L. Séha, Mus. 5. tab. 40. fig. 52,53, 55, Chemn, 9. tab. 152. fig. 1188, 1189.

30 HISTOIRE NATURELLE

_ Se trouve dans l’Éurope méridionale , et en Barbarie.

Hélice striée, Helix striata.

Un peu comprimée, striée , blanche. Sehroet, Erdconch. tab. 2. fig. 20. Se trouve en Allemagne.

iélice des bruyères, Helix ericetorum.

Comprimée,, jaunâtre, avec une ou plu- sieurs fascies brunes.

Lister, Anim. angl. tab. o. fig. 13. Gualt. tab. 5. fig. O. M. L. P. Le grand ruban : Geoff. Co. 13. Chemn. Gonch. 9. tab. 152. fig.1195. 3199.

Se trouve dans l’Europe méridionale : elle est rare aux environs de Paris.

Heélice luisante, Helix nitens.

Un peu comprimée, demi-transparente, un fauve brun, presque striée ; l'ouverture très-large.

Petiv. tab. 93. fig. 14. Dargenvwille , pl. 28. fi. 4. La luisante : Gcoff. Coq. 7. Chemn. Conch. 9. tab. 127. fig. 1150, 1151.

Se trouve dans toutes l’Europe , sous les pierres et dans les bois humides : elle n’est pas rare aux environs de Paris.

Hélice à côtes, Felix costata.

Comprimée, cendrée; les tours de spire carénés ; l’ouverture circulaire, la lèvre blan- che, recourbée.

Se trouve, maïs rarement, en Danemarck.

Hélice pulchelle, Helix pulchella.

Aplatie, blanche, unie; l’ouverture ron-

G Lrd DES HELICES 91

de ; la lèvre cylindrique , relevée.

La petite striée : Geoff. Coq. 6.

Se trouve en Europe, sous la mousse et dans les bois humides : elle est commune aux environs de Paris.

Hélice ronde, Helix rotundata.

Un peu aplatie, avec des Jignes trans- versales élevées et des taches couleur de rouille.

Dargenv. Zoomorph. pl. 0. fig. 10. Le bou- ton : Geoff. Coq. 9. Schroct. Erdconch. tab. 2. fig. 25.

Se trouve dans l’Europe septentrionale, sous les pierres, la mousse, les écorces : elle n’est pas rare aux environs de Paris.

Hélice cellaire, Helix cellaria.

Aplatie, jaunâtre, brillante, blanche en dessous ; l’ouverture évasée.

Schroeter, Erdconch. g. tab. 2. fig. 26. Chemnitz, Conch. 9. tab. 127. fig. 1129.

Se trouve en Allemagne.

Hélice grosses lèvres, Helix obvoluta.

Aplatie des deux côtés, ouverture trian- gulaire ; la lèvre relevée , jaune.

Gualt. tab. 2. fig. 5. Geoffroi, Test. 12. Fa- vanne, pl. 65. fig. F. 2. Chemn. Conch. 9 tab. 127. fig. 1128. La veloutée à bouche triangu- laire : Geoff. Coq. 12.

Se trouve en Europe, sous les pierres et dans les bois humides : elle n’est pas com- mune aux environs de Paris.

Hélice strigosule, Helix trigosula.

Un peu aplatie, striée blanche, fasciee de roux.

92 HISTOIRE NATURELLE

Se trouve en Europe.

Hélice radiée , Helix radiata.

Perforée, un peu aplatie, striée , le des- sous convexe et radié.

Lister, Gonch. tab. 70. fig. 69. Guatt.tab. 2. fig. 3

Se trouve dans l’Europe méridionale, et en Virginie. Hélice cristalline, Felix crystallina.

Aplate , blanche, brillante, diaphane.

Se trouve en Danemarck, dans la mousse et sous les pierres.

Hélice ongulée, Felix ungulina.

Convexe, l’ouverture marginée, presque ronde, allongée en haut.

Rumph. Mus. tab. 27. fig. R. Séba, Mus. tab. 40. fig. 11. Chemn. Conch. 9. tab. 125. fig. 1098 , 1099.

Se trouve dans l’Inde.

Hélice varice, Helix varica.

Globuleuse, d’un jaune blanchâtre; les

tours de spire tournés à gauche. On ignore son pays natal.

Helice fruit, Helix ue

Globuleuse, Pouverture à lèvres non bor- dées.

Sechroet. Erdconch. tab. 2. fig. 19. Chemn. Conch. 9. tab. 155. fig. 1203.

Se trouve dans Le nord de l'Allemagne.

Hélice lucène, Helix lucena.

Un peu globuleuse , le dessous renflé ; la lèvre relevée, blanche. %

DES HÉLICES. 33

Dargenville, tab. 928. fig. 7. Chemnit:, Conch. 9. tab. 130. fig. 1155. Oa ignore son pays natal.

Hélice vittée, Helix vittata.

Presque globuleuse , à peine ombiliquée, blanche , avec des fascies nombreuses, bru- nes ; le sommet bleu ; la lèvre relevée, blan- che. .

Chemnitz, Conch. 9. tab. 132. fig. 1190. 1192.

Se trouve à la côte de Coromandel.

Hélice rosacée, Helix rosacea.

Presque globuleuse , à peine ombiliquée, incarnate , striée transversalement; la lèvre relevée , brune.

On ignoze son pays natal. Hélice italienne, Helix itala.

Convexe, obtuse, à cinq tours ge spire, cylindrique ; l’ombilic évasé et l’ouverture presque ronde.

Se trouve en Italie et autres parties de l’Europe méridionale.

Hélice lusitanienne, Helix lusitanica.

Perforée, convexe , obtuse, cinq tours de spire cylindriques, d’un blanc jaunûtre, Pombilic évasé.

Gualteri, Test. tab. 2. fig. T. Favanne. Ca- tal. tab. 2. fig. 107. Chemnitz, Conch. 9. tab. 105. fig. 913 , g14.

Se trouve dans l’Europe méridionale.

3/ HISTOIRE NATURELLE

Hélice mamillaire, Helix mamillaris. Ovale, à trois tours de spire , striés ; l’ou- verture ovale , grande , attachée à l’ex- trémité, Se trouve dans les rivières d’Afrique.

Hélice hispane, felix hispana. Convexe, cinq tours de spire cylindriques; lombilic très - petit et perforé; ouverture

presque orbiculaire. |

Se trouve dans l’Europe méridionale.

Hélice luth, Helix lutaria.

Ovale, allongée, l’intérieur plus coloré ; l'ouverture presque ronde , blanche en de- dans.

On ignore son pays natal.

Hélice ovale, Helix ovalis. Perforée, ovale, ventrue, striée ; la lèvre rose, et la columelle blanche. Chemnitz , Conch. 9. tab. 119. fig. 1020 et

1021. Se trouve dans l’Inde.

Hélice chapeau, Helix pileus.

En forme de toupie , blanche, avec des fas- cies rousses; une ouverture transverse,ample, et une lèvre un peu relevée.

Chemn. Conch. 9. tab. 112. fig. 1046 et

1047. On ignore son pays natal.

Hélice épineuse, elix aculeata.

En forme de toupie, brune, convexe des

DES HÉLICES 35

deux côtés ; les côtes garnies d’épines; la lèvre blanche.

Muller, Naturf. 19. tab. 2. fig. 1,2,5, Chemn. Conch. 9. tab. 133. fig. 1209.

Se trouve dans le Nord de l'Allemagne, sur les branches du hêtre,

Hélice volvule, Helix voloulus.

Fn forme de toupie, aiguë, variée ; l’ou- verture arrondie , la lèvre relevée.

Lister, Conch. tab. 50. fig. 48. Séba, Mus. 3. tab. 4. fig. 18, 19. Chemn. Conch. g. tab. 125. fig. 1064 , 1065.

On ignore son pays natal.

Hélice involvule, H2lx i:volvulus.

En forme de toupie ; aiguë , blanche , avec des stries en spirale, convexe; l’ouverture ar- rondie ; la lèvre relevée.

Lister, Conch. tab. 75. fig. 75. Séba, 3. tab. 40. fig. 56. 58. 61.65.64. Born. Mus. cæs. vind. tab. 14. fig. 25, 24.

On ignore le pays d’où elle vient.

Hélice néritine, Felix neritina.

Glabre, solide, fauve pâle, fasciée de blanc; les tours de spire aplatis en dessous ; Pou- verture ovale, oblongue.

Kaemmer , Conch. rudolst, tab. 11fig. 7. On ignore son pays natal.

Hé]. des tourterelles, Helix turturum.

Arrondie , mince; l’ouverture en demi-

lune. Lister, Anim. angl. lab. 2. fig. 12. Hart,

Berl. magaz, 2. tab. 5. fig. 54.

56 HISTOIRE NATURELLE

Se trouve en Europe, dans les bois, elle est recherchée des tourterelles.

Hél. des olivettes, Helix olivetorum.

Aplatie, jaune ; ; louverture aplatie; le remier tour 8 aplatisant petit à petit. Gualtt. Test. tab. 5. fig. G.

Se trouve en Italie, “dans les plantations

d’oliviers. Hélice bege, ilelix badia.

Presque globuleuse , unie, aplatie en des- sus ; l'ouverture en croissant. Born. Mus. cæs. vind. test. tab. 15, fig. 11,

12. On ignore son pays natal.,

Hélice pilcate, Helix pilcata. Peu ombiliquée, conique, blanche, fas- ciée de fauve pâle; l’ouverture en crois-

sant. Born. Mus. cæs, vind. test. tab. 16, fig. 11,

12. On ignore son pays natal.

Hélice fucescente, Helix fucescens.

Ronde, un peu ombiliquée, mince ; l’ou- verture en croissant.

Schroet. Erdconch. tab. 1. fig. 11.

Se trouve en Allemagne.

Hélice terrestre, Helix terrestris.

La spire obtuse, pointue; le premier tour tres-grand , le reste diminuant progressive- ment ; l'ouverture en croissant, marginée.

Sehroet. Erdconch. tab, 2. fig. 19.

L4 DES HELICES. 37

On ignore son pays natal. Hélice neige, Felix nivea. Arrondie , mince, blanche , brillante ; lPouverture en croissant.

Schroet. Erdconch. tab. 2. fig. 20. On ignore son pays natal,

Hélice aveline, Felix avellana. Presque triangulaire, rude au toucher, plissée, argentée en dedans; l'ouverture unie, auriculée; le premier tour de spire avec un cercle élevé. Spengt. Besch. Berl. naturf. 1. tab. 0. fig. 4

et 5. Se trouve dans l’océan Austral,

Hélice rufescente , Helix rufescens.

Renflée, fragile ; à cinq tours de spire, dont le premier, trés-grand , est presque comprimé, le reste convexe ; ouverture en

demi-lune. Schroet. Flusconch. tab. 5. fig. 35. Se trouve dans les rivières du nord de l’AI-

lemagne, Hélice ouverte, Helix pervia.

Obtusément pyramidale, à quatre tours de spire convexe ; le premier avec un cercle élevé, le reste avec des cercles creux; l’où- verture demi-lunaire.

Schroet, Flusconch. tab. 6. fig. 10.

Se trouve dans les eaux douces.

Hélice très-unie, Helix lævissima.

Oblongue ; les tours de spire cylindriques, unis ; l'ouverture orbiculaire,

Coquilles. iV. 4

58 | HISTOIRE NATURELLE

Sehroet. Fiusconch. tab. 6. fig. 12. Se trouve dars les eaux douces.

Hélice médiate, Helix media.

Aplatie des deux côtés, avec six tours de spire dont le premier est cylindrique ; l’ou- verture presque ronde.

Schroct. Erdconch. tab. 2.fig. 22.

Se trouve en Allemagne.

Hékce tendre, H /lix tenella.

Très-fragile, aplatie, brillante, convexe en dessus ; l’ouverture en demi-lune', com- primée.

Schroet. Erdconch. tab. 2. fig. 26.

On ignore so1 pays natal.

H. crépusculaire, Helix crepuscularis.

Comprimée , blanche ; avec six tours de spire cylindrique, le troisième et le quatriè- me brun, le dernier rouge à la pointe; l’ou- verture en demi-lune unie.

Martin. N. Mannigf. 4. tab. 5. fig. 20 et 21.

Se trouve sur la côte de Guinée.

Hélice transparente, Helyx hyalina.

Transparente, aplatie en dessus, d’un brun clair, hémisphérique et blanche en dessous ; les tours de spire tournés à gauche,

Martin. N. Mannigf. 4. tab. 5. fig. 22, 23. :

Chemn. Conch. 9. tab. 109. fig. 921, 922.

Se trouve , terrestre, sur la côte de Guinée.

Hélice à faisceaux, #/elix fascicutaris.

Demi-fransparente , à trois tours de spire

DES HÉLICES 59 séparés par un canal; ouverture orbiculaire , non-marginée. Schroet. Flus :onch, tab. 16, fig. 11. Se trouve en France, dens les eaux douces, et a deux tentacules semblables à ceux du porte-plumet de Geoffroy.

Hélice velours , Helix holosericea.

Aplatie , un peu convexe en dessus ; le pre- mier tour de spire aplati, velu; l'ouverture triangulaire, marginée.

Gualteri, Test. tab. 2. fig. 5. Martin. Berl. magaz. 2. tab. 3. fig. 37. Schroet. Erd- * conch. tab. 2. fig. 24.

Se trouve en France et en Allemagne, dans les eaux douces.

H lice turgide, Helix turgida. Mince, blanche, fasciée d’un blanc elair ; le preraier lour de spire cylindrique, renflé ; l'ouverture presque ronde, non marginée. Schroet. Flusconch. tab. 5. fig. 28. Se trouve en Allemagne, dans les eaux douces.

Hélix ténue, Helix tenuis.

Demi-transparente , couleur de corne, con- vexe, striée transversalement ; six tours de spire, décroissant petit à petit; l’ouverture en croissant.

Schroet. Flusconch. tab. 5. fig. 52.

On ignore son pays natal.

Hélice coriace, Helix coriacea.

Cartilagineuse, demi-iransparente , jauni- re, bossue ; les spires sillonnées par de sim- ples stries circulaires.

ho HISTOIRE NATURELLE

Paltas, Nov. act. pétrop. 2. tab. 7. fig. 31, 35: Se trouve aux îles Kourilles.

Hélice corne de chasseur, Helix cornu venatorium.

Comprimée , profondément ombiliquée; la lèvre verte.

Chemn. Conch. 9. tab. 127. fig. 1132 et 1133, et tab. 109. fig. 317 et 518.

Se trouve au Sénégal , sur les arbres.

Hélice élégante, Helix elegans.

Pyramidele, blanche ; à six tours de spire aigus et marginés.

Favanne, pl. 64. fig. O.

Se trouve dans l Europe méridionale et en Barbarie.

Éélice de Cook Eelix Cookiana.

Pyramidale, blanche, unie, obtuse, im- perforée, convexe.

Chemn. Gonch. 9. tab. 122. fig. 1049 et 1050.

Se trouve dans les îles de la mer du Sud,

Hélice bidentée, Helix bidentata.

Pyramidale, presque carénée , fasciée, f- nement striée ; la lèvre relevée, à deux dents,

Chemn. Conch. 9. tab. 122. fig. 1052.

Se trouve aux environs de Strasbourg , dans les jardins et les bocages.

Hélice turbo, Helix turbo.

Pyramidale, presque imperforée, jaune, variée de roux.

DES RÉLICES. 4

Chemnitz, Conch. 9. tab. 122. fig. 1059. Se trouve à la côte de Coromandel.

Hélice bontiane , Helix bontia.

Conique, ventrue, perforée, demi -trans- parente ; le sommet noir ; le premier tour de spire avec lrois fascies jaunâtres ; Pouverture ovale. |

Favanne, pl. 75. fig. L.

Se trouve au Bengale.

Hélice trochoïde, Helix trochoides.

En orme de toupie, perforée, luisante, striée longitudinalement; spire tournée à gau- che, le p.emier tour caréné ; l’ouverture an- goleuse ; la columelle brune.

Chemnitz, Gonch. 10. tab. 173. fig. 1686,

1687.

On ignore son pays natal.

Æ coquilles rondes et imperforées.

Hélice jamaïcienne, Helix jamaicensis.

Globuleuse, brane, fasciée de blanc; la lèvre découpée, blanche ; le sommet obtus. Sister, Gonch. tab. 42. fig. 52. Favanne, : pl. 65. fig. M.

Se trouve à la Jamaïque.

Hélice rhodienne , Helix rhodia.

Presque globuleuse , aplatie, concave à sa base ; l’ouverture en croissant.

Chemn. Conch. 9. tab. 137. fig. 1179 et 1180.

Se trouve dans l’ile de Rhodes,

h2 HISTOIRE NATURELLE

Hélice géante, Helix gigantea. Presque ronde, solide , la spire aplatie. Scopoti, Del. Flor. et Fauu. insub. tab. 25.

fig. À.

On ignore le lieu d’où elle vient.

Hélice vivipare, Helix vivipara.

Presque ovale, obtuse, couleur de corne, avec des fascies brunes; l’ouverture presque orbiculaire,

Lister, Conch. 1ab. 126. fig. 26. Gualteri, tab. 5. fig. À. Dargenville, Zoomorph. pl. 8. fig. 2. La vivipare. Gcoffroy, pag. 112.

Favanne, pl. 61. fig. D. 9. Chenmn. Conch. 9. tab. 132. fig. 1182, 1155.

Se trouve en Europe , dans les caux douces : elle est fort commune dans la Seine.

Hélice fasciée, Helix fasciata. Ovale, ventrne, blanche, avec trois fascies rouges, brillantes. Guatt. tab. 5. fig. M. Ginan, op. port. tab. 1. fig. 6. Se trouve en Allemagne et en Italie.

Hélice dissemblable, Helix dissimilis.

Presque ovale, acuminée, d’un jaune blan- châtre ; la ièvre noire.

Schroet. einl. in Conch. 2. tab. 4. fig. 10.

Se trouve dans l'Inde.

Hélice livrée, Helix nemoralis.

Presque ronde , unie, demi-transparente , fasciée, l’ouverture un peu en croissant. Lister, tab. 57, fig. 54. Gualt. tab. 2. fig.

DES HÉLICES. 43

A. D.F. Dargenw. pl. 28. fig. 8, et Zoomorph. pl, 9. fig. 5. Favanne, pl. 65. fig. H. Chom- niz, Conch. 9. tab. 152. fig. 1196, 1197. La livrée : Geoffroy, Coq. pag. 31.

Voyez pl. 29. fig. 1, elle est représentée avec son animal.

Se trouve dans toute l’Europe, dans les jardins et les bois : est très-commune aux en- virons de Paris, et fournit une grande quan- tité de variétés.

Hélice des jardins, Helix hortensis.

Globuleuse ; la lévre blanche.

Chemnitz, Conch. 9, tab. 133. fix. 1199, 1201. Gève. Gonch. tab. 50. fig. 357, 367.

Se trouve cn Europe, dans les jardins.

Hélice des bosquets, Helix lucorum.

Presque ronde, unie, fasciée ; l’ouverture allongée , brune.

Gualteri, tab. 1. fig. GC. Lister, tab. 1058. fig. 1.

Se trouve dans l’Europe méridionale. Hélice grise, Helix grisea.

Presque ovale, obtuse, grise, avec deux fascies pâles ; l’ouverture oblongue.

Gualt. tab. 1. fig. B. Chemnitz , Conch. 9. tab. 130. fig. 1156, 1157.

Se trouve, terrestre, en Europe.

Hélice hémastome, Helix hæmastora.

Presque ronde, brune, avec des fascies longitudinales blanches ; l’ouverture pourpre. Sohroet. einl. in Gonch. 2. tab, 4. fig. 5, 6.

44 HISTOIRE NATURELLE

Chemnitz, Conch. 9. tab, 130. fig. 1050, 1054. Se trouve, terrestre, dans l’île de Ceylan.

Hélice poulet, Helix pulla.

Presque ovale, brune, fasciée; l'ouverture oblique, marginée, blanchâtre.

Lister, Conch. tab. 42. fig. 45. Knorr, Vergn.1.tab. 21. fig. 3.

On ignore le pays d’où elle vient.

Hélice gracieuse, Helix venusta.

Presque ovale, jaune, avec des fascies blanches, bordées de rouge ; la lèvre rele- vée, marginée.

Kaemmer, Conch. rudolst. tab.1 1. fig. 4, 5.

On ignore sou pays natal.

Hélice peinte, Helix picta.

Presque globuleuse, unie, avec quatre tours de spire cylindrique, le premier ven- tru, les autres comprimés; l’ouverture en demi-June.

Born. Mus. cæs. vindob. Test. tab. 15. fig. 17et19. Chemn. Conch. 9. tab. 150. fig. 1162, 1165.

Se trouve en Italie.

Hélice variée, Helix varicgata.

Presque ovale, fasciée de brunâtre ; J’ou- verture blanche en dedans.

Knorr, Vergn. 4. tab. 27. fig. 3. Schroet. ein]. in Conch. 2. tab. 4. fig. 77.

Se trouve dans les parties méridionales de l'Europe.

DES HRÉLICES. 45

Hélice solide, Helix solida.

Solide, ovale , unie, avec six tours de spire contigus ; la columelle très-épaisse.

Born. Mus. cæs. vindob. tab. 15. fig. 18 et 19. On ignore son pays natal.

Hélice ouverte, Helix aperta.

Presque globuleuse, striée finement en long ; trois tours de spire, dont le ‘premier ventru; l’ouverture en demi-lune; la colu- melle en spirale.

Born. Mus. cæs. vindob. tab. 16. fig. 9. Chemn. Gonch. 9. tab. 153. fig. 1204 et 1205.

On ignore d’où elle vient. Hélice versicolore, Helix versicolor.

Presque ronde, striée transversalement ; les tours de spire cylindriques, le premier ventru ; l'ouverture ovale.

Born. Mus. cæs. vindob. Test, tab. 16. fig. 9 et 10.

On ignore son pays natal.

Hélice noix, Helix nucleus.

Ovale, glauque, striée transversalement avec des fascies noires et une ouverture si- nueuse.

Martyn. Univ. Conch. 2. tab. 67. fig. ext.

Se trouve à l’ile d'Otahiti.

Hélice écarlate, Helix coccinea.

- Ovale, unie , rouge ; l’ouverture jaune. Mart. Univ. Conch. 2. tab. 68. fig. ext. Se trouve à la nouvelle-Zélande.

A6 HISTOIRE NATURELLE

A coquilles allongées , en forme de tour.

Hélice escalier, Helix scalaris.

Imperforée; les tours de spire écartés; l’ou- vertare ovale,

Chemn. Conck. tab. 128. fig. 1150.

On ignore d’où elle vient.

Hélice tirebourre, Helix circinata.

Transparente, avec des côtes transversale- ment perforées; les tours de spire écartés; l'ouverture circulaire.

Kaemmer, Gonch. rudoist. tab. 8, fig. 4 el 5,

On ignore s6n pays natal.

Hélice des mares, Helix stagnorum.

Presque perforée, cinq tours de spire peu élevés; l’ouveriure ovale.

Baster, Opusc. subs. tab. 7. fig. 4.

Se irouve en Europe, dans les eaux sta- gnantes.

Hélice tendre, Helix tenera.

Convexe, striée, blanche; les stries rares, fauves ; la columelle sinuée, sans courbure. © Chemn. Conch. 9. tab. 120. fig. 1028 et 1029. On ignore le pays d’où elle vient.

Hélicepelle, Helix pella.

Imperforée, ovale, aiguë , striée transver- salement, brune, fasciée de jaune. $e trouve en Islande.

DES HELICES. 47 Hélice ondulée, Helix undulata.

Très-allongée, unie , finement striée trans- versalement ; les tours de spire cylindriques; l'ouverture ovale.

Born. Mus. cæs. vindob. tab. 16. fig. 15.

On ignore son pays natal.

Hélice Priape, Helix Priapus.

Imperforée , glabre; la columelle non re-

courbée; les tours de spire un peu aplatis. Gronovius , Zooph. 5. tab. 19. fig. 10, 11. On'ignore son pays natal.

Hélice follicule, Helix folliculus.

Pemi - transparente, unie; la columelle presque pliée ; la lèvre mince.

Gronovius, Zooph. 3. tab. 109. fig. 15, 16. Schroet. Erdconch. tab. 1. fig. 1.

Se trouve sur la côte de Barbarie.

Hélice des haies, Helix sepium.

Blanche, longitudinalement striée, avec sept tours de spire contigus; l'ouverture ovale.

Mart. Berl. Mag. 5. tab. 5. fig. 53. Schroet. Erdconch. tab. 7. fig. 1.

Sc trouve en Allemagne, dans les jardins et les bois.

Hélice éclatante, Helix splendidula.

Mince, brillante, demi-transparente, d’an fauve Clair ; l'ouverture oblongue.

Se trouve , terrestre, en France et en Alle- magne.

48 HISTOIRE NATURELLE

Hélice mitre, Helix mitra.

Les tours de spire à côtes et distans; le premier cylindrique, le reste aplati ; l’ouver- ture ovale.

Schroet. Flusconch. tab. 0. fig. 12.

On ignore son pays natal.

Hélice noire, Helix atra.

Noire, très-finement sitriée; les tours de spire convexes ; l’ouverture ovale, oblongue.

Gualt. Test. tab. 6. fig. G.G. Schroet. Flus- conch. tab. 10. fig. A. 5.

On ignore son pays natal.

Hélice pointue, Helix cuspidata.

Couleur de corne; finement striée en lar- geur, plissée en longueur ; l'ouverture ovale; la lèvre aiguë.

Lister , tab. 118. fig. 13. Gualt. Test. tab. 6. fig. H. Chemn. Conch. 9. tab.135. fig. 1228.

Se trouve dans les rivières de l’Inde.

Hélice crénelée, Helix crenata.

Blanche, striée transversalement ; la suture entourée d’un cercle crénelé.

Chemn. Conch. 9. tab. 155. fig. 1230.

Se trouve dans les rivières de l’Inde.

Hélice carinulée, Helix carinula.

Presque ombiliquée, blanche; le premier -tour de spire presque caréné, avec une fascie noirâtre.

Chemn. Conch. 9. 12b. 156. fig. 1265.

On ignore son pays natal.

DES HÉLICES. 49 Hélice safranée, Hclix crocea.

Cylindrique, glabre, d’un jaune orangé ; Pextrémiié obtuse.

Chemn. Conch.9. tab. 155. fig. 1235.

Son pays natal est inconnu.

H. lanschaurique , Helix lanschaurica.

Peu allongée, très-blanche, brune, avec des taches plus foncées; l'ouverture blan- châtre.

Chemn. Gonch. 9. tab. 135. fig. 1243.

Hélice obtusate, Helix obtusata.

Blanche, densément striée, presque cylin- drique ; les"tours de spire convexes; la lèvre marginée.

Kaemm. cab. Rudolst. tab. 11. fig. 5.

On ignore son lieu natal.

Hélice pourpre, Helix purpurea.

-Ovale, oblongue, purpurine, avec des ta- ches carrées plus foncées en couleur ; le dedans gorge-de-pigeon.

Martyn. Univ. Conch. 2. tab. 65. fig. du milieu. Se trouve à la Nouvelle-Zélande.

A coquilles ovales, imperforées.

Hélice de Barbarie , Helix Barbara.

Oblongue , rude au toucher, à huit tours de spire ; ouverture en croissant, presque ronde, Se trouve sur la côte de Barbarie.

Coquilles. 1V. 5

50 HISTOIRE NATURELLE

Hélice tachée, Helix nœvia. Sillonée transversalement , blanche , siriée de noir; la spire aiguë ; les tours de spire aplatis , le premier plus grand et cylindrique. Kaemm. cab. Rudolts. tab. 8. fig. 3. Se trouve dans la mer du Sud.

ilélice mamelon, Helix papille. . Gonique, perforée, avee des stries rugueu- ses; l’ouverture transversale ; la lèvre relevèe. Chermnitz , Goncb. 9. tab. 122. fig. 1053. et 1054. On ignore son pays natal.

Hélice ventrue, Helix ventricosa.

Conique , pâle, striée; l’ouverture sans

d ents. Se trouve en Allemagne.

Hélice brillante, Helix lubrica.

Conique, fauve brillante, demi-transpa- rente, aiguë ; l'ouverture sans dents ; la lèvre rougeâtre.

Lister, An. angl. tab. 2. fig. 7. La brillante, Gesff. Coq. pag. 54. Schroct. Erdconch. tab. 11. fig. 9. |

Se trouve en Europe , sous les mousses et les pierres. Elle n’est pas rare aux environs de Paris.

Hélice limoneuse, Helix limosa.

Allongée, aiguë, demi-transparente ; l'ou- verture ovale.

Brit. zoot. tab. 86. fig. 137. Se trouve en Europe, dans les marais.

>

DES HÉLICES. 51

Hél.contournée, Helix contortuplicata.

GCendrée, un peu perforée; le sommet tron- qué.

Dargenvitle , pl. 28.fig. 24.

Se trouve dans les marais en Europe.

Hélice angulaige, Helix angularis.

Verdâtre ; les tours de spire anguleux ; la gorge blanche.

Lister , Conch. tab. 127. fig. 27. Chemn. Conch. tab. 154. fig. 1222. 1253.

Se trouve dans les rivières de la Chine.

Hélice tentaculate, Helix tentaculata.

Obtuse; l’ouveriure presque ovale; les tours de la spire au nombre de cinq et convexes.

Lister, Conch. tab. 132. fig. 52. Guat. Test. tab. 5. fig. B. Chemn. Conch. tab. 155. fig. 1245.

Se trouve communément en Europe , dans les eaux stagnantes.

Hélice lévigate, Helix lœvigata.

Presque ovale, très-obtuse, très-unie, demi- fransparente. On ignore son pays natal.

Hélice baltique, Helix baltica.

Ovale, aiguë , avec des rides élevées ; l’ou- verlure ovale très-ample. Sc trouve dans la mer Baltique,

Hélice néritoïde, flelix neritoides.

Convexe , longitudinalement striée , avec

52 HISTOIRE NATURELLE

une fente à ombilic et une ouverture presque ronde. On ignore son pays natal.

Hélice transparente, Helix perspicua.

Convexe ; la lèvre nulle ; l’ouverture ou- verte jusqu’au sommet. Se trouve dans la Méditerranée.

Hélice pouchét, Helix muralis.

Un peu aplatie , striée , blanche, tachée de brun : la lèvre blanche.

Lister, tab. 74. fig. 74. Guatt. tab. 5. fig. F. Adanson , pl. 1. fig. 2.

Se trouve , terrestre, en Italie et en Afri- que. ,

Éiélice cartusiane, Helix cartusiana. Un peu aplatie ; blanche, avec six tours de spire. Schroct. Erdconch. tab. 2. fig. 27. Gcoff. Test. 4. Se trouve en France et en Allemagne. Hiélice vertigo, Helix vertigo. Gylindrique, glabre, d’un fauve obscur ; la spire cylindrique , tournée à gauche; l'ouver- ture presque carrée , à six dents.

Se trouve en Danemarck, sous les arbres pourris, la mousse, etc.

Hélice figue , Helix carychium.

Presque conique, transparente , glabre ; l'ouverture ovale, avec trois ou six dents dans l'intérieur.

Se trouve dans les bois AREA au Dane- marck.

DES HELICES. 59

tous les autres ; l’ouverture demi-circulaire, Schroct. Flusconch. tab. 7. fig. 16. Se trouve dans les eaux stagnantes en Al- lemagne.

Hélice opaque, Helix opaca. Ovale , aiguë , solide , très-blanche , opa- que, l’ouverture ovale, oblongue ; le premier tour de spire plus grand que les autres. Schroct. Flusconch. tab. 7. fig. 17. On ignore d’où elle vient.

Hélice turgide, Helix turgida.

Obtuse ; les quatre tours despire du milieu enflés , distans ; l’ouverture ronde, marginée.

Schroet. Flusconch. tab. 8. fig. 7. a. b.

On ignore son pays natal.

Hélice bleuître , Helix cœrulescens.

Ovale , acuminée , bleuâtre ; les tours de la spire un peu ventrus; louverture oblon- gue.

Schroct.Flusconch. tab. 8. fig. 6. a. b.

Se trouve en Allemagne , près Francfort.

Hélice cendrée , Helix cinerea.

Enflée ; quatre tours de spire courts, les deux inférieurs écartés; l’ouverture orbicu- laire , non marginée.

Schroet. Flusconch. tab. 8. fig. 9. a. b.

Se trouve en France et en Allemagne.

Hélice ondée , Felix undata.

Oblongue , blanche , ondulée lougituaina- lement de. rouge; le premier tour de spire

56 HISTOIRE NATURELLE

trois fois pius grand que les autres ; l’ouver- ture ovale.

Guall. tab. 5. fig. N.

On ignore son pays natal. ielice cylindrique, Helix teres. Oblongue, imince, brune ; le premier tour de spire trois fois plus grand que les autres ; lPouverture ovale.

Guatt. Test. tab. 5.fig. N. N. On ignore le lieu d’où elle vient.

Hélice striatulée, Helix substriata.

Presque imperforée , oblongue , très-fine- ment striée , Bliuehe : le premicr lour de spire deux fois plus granû que les autres ; l’ou- verture ovale , marginée.

Gualt. Test. tab. 5. fig. S. 5. Schroet. Fius- conch. tab. 10. fig. À. 6.

Ou ignore son pays natal.

Hel. trigonostome, Felix trigonostoma.

Unie, brune ; ouverture triangulaire, mar- ginée.

Gualt. tab. 5. fig. S. S. Schroet. Flusconch. tab. 10. fig. o.

On ignore son pays natal. à

Kelice bouffe, Helix tumida.

Ventrue , acumiuée , cendrée ; le premier tour de spire plus grand que tous les autres ; l’ouverture ovale, ample ; un des côtés mar- ginc.

Gualt. Test. tab. 5. fig. Q. Schroet. Flus- conch. tab. 10. fig. B. 2

Oa ignore le lieu d’où eile vient.

DES HÉLICES. 55

Hélice fossar, Helix ambipua. Convexe , avec des sillons comprimés , écartés ; Pouverture semi-orbiculaire. Adanson , pl. 13. fig. 1 Se trouve dans la Méditerranée et sur la côte d'Afrique.

Hélice corbeau, Helix corvus.

Noire ; l’ouverture ovale.

Martini, Berl. Mag. 4. tab. 9. fig. 36.

Schroet. Flusconch. tab. 7. fig. 3, 4.

Se trouve en Allemagne ,, dans les eaux douces.

Hélice poire, Helix pyrum.

Presque cylindrique , striée en sautoir, demi -transparente , variée de fauve clair; lextrémité brune ; la spire tournée à gauche ; trois larges im pressions au milieu.

Martini , N. Mannigfalt. 4. tab. 2. fig. 15 , 16,

Se trouve en Guinée.

Héelice marbrée , Helix marmorata.

, Obtuse blanche , variée de bleu et de cen- dré ; les tours de spire cylindriques ; le pre- mier deux fois plus long , renfé dans son milieu , strié longitudinalement ; l’ouverture ovale,

Schroet. Flusconch. tab. 6. fig.'9. Se trouve dans le Rhin à Strasbourg.

Hélice agathe, Helix agathina.

Fauve pâle , transparente, mince : l’ouver- ture ovale. Schroet, Flusconch. tab. 6. fg. 15. a. b.

54 HISTOIRE NATURELLE

On ignore son pays naial,

Hrye « : Hélice lugubre, Helix lugubris.

Ovale , aiguë , demi - transparente , striée trausversalement , noirâtre, ondulée de jaune pâle et de jaune d’ocre : le premier tour de spire deux fois plus grand que le reste; lou- verture ovale , oblongue.

Schroct. Flussconch. tab. 6. fig. 15. On ignore son pays natal.

Eélice minime , Helix minima.

Ovale . conique, presque imperforée ; l’ou- verture orbiculaire ; le premier tour de spire deux fois plus long que les autres.

Schroct. Flusconch. tab. 7. fig. 18.

On ignore son pays natal.,

Hélice enflée, Helix inflata.

Blanche, solide , opaque ; le premier tour de spire deux fois plus grand que les autres ; l’ouverture très évasée , EE

Schroet. Flusconch. tab. 7. fig. 5

Se trouve dans l’eau douce au nord de l’Al- lemagne.

Hélice albâtre, Helix albicans.

Blanche , opaque , acuminée ; l’ouverture ovale.

Schroet. Flusconch. tab. 7. fig. 6.

Se trouve dans les marais du nord de l’Al- lemagne.

Hélice recourbée, Helix repandu.

Ovale, aiguë, presque imperiorée ; le pre- mier tour de spire veutru, plus grand que

eo

DES HÉLICES. 5=

LA Hélice voyageuse , Helix peregrina. Ovule, imperforée ; les tours de spire écar- tés, décroissant également ; l’ouverture ovale. Schroet. einl. in Conch. 2. tab. 4. fig. 11.

Se trouve dans les îles de la côte ouest de l'Amérique.

Hélice danubienne, Helix danubialis.

Gblongue ; les tours de spire ventrus, écar- tés ; l'ouverture ronde.

Schroet. Flusconch. tab. 10. fig. 5. Marsigt. Dan. 4. tab. 31. fig. 1.

Se trouve dans le Danube.

Hélice turbinée, Helix turbinata.

Oblongue , unie, aiguë; les tours de spire renflés; le premier beaucoup plus grand, le reste décroissant également ; l'ouverture presque ovale , marginée.

M arsigl. Dan. 4. tab. 31. fig. 2. Schroet. Flusconch tab. 10. fig. 1.

Se trouve dans le Danube.

Hélice courbée , Helix curvata.

Oblongue, courbée, un peu perforée ; l’ou- verture ovale , marginée.

Marsigt. Dan. 4. tab. 31. fig. 2. Schroct. Flusconch. tab. 10. fig, 3.

Se trouve dans le Danube.

Hélice fluette, Helix eæilis.

Unie, mince, blanche , fasciée de fauve

pâle ; la spire obtuse ; ses tours aplatis. Kaemm. cab. Rudolts. tab. 12. hg. 3. On ignore so pays natal.

58 HISTOIRE NATURELLE VOLVAIRE , V'ocr irr1 , Lamarck. #

Coquille cylindrique ; roulée sur elle-même, sans spire saillante : ouverture étroite, aussi longue que la coquiile; un ou plusieurs plis sur la base de la columelle.

Uxe coquille des côtes d'Angleterre, figurée per Pennant dans sa Zoologie Britannique , volume 4, pl. 70, n°85, et par Dacosta, dans sa Conchyliolo- gie Britannique , pl. 2, n°7, aservi à Lamarck pour établir ce genre. Cette coquille a l’aspect de la bulle cylin- drique, et a trois plis au bas de la co- lumelle. Elle fait le passage des bulles aux bulimes. On ne sait rien de plus sur Son Compte.

DES BULLES 59

BULLE , Buzra, LinnϾus.

»

Coquille bombée , à spire non saillante : ou- verture aussi longue que la coquille ; point d’ombilic.

Ce genre étoit assez nombreux dans

Linnæus, quile premier l’avoitétabli, d’après Rumphius. Mais Bruguière l’a beaucoup réduit, en en plaçant plu- sieurs espèces parmi les bulimes , et en établissant son genre ovule, ovula. - Lamarck , dans sa nouvelle classifi- cation des coquilles, l’a encore plus di- minué en faisant les genres tarière, #e- rebellum; pyrule, pyrula; ampulla, am- poule ; agathine, achatina.

Mais l’agathine a été déjà vue parmi les bulimes , et l’ampoule sera laissée parmi les bulles : ainsi ce genre neres- tera divisé qu’en quatre, savoir :

Lesbulles proprement dites, dont on vient de voir le caractère.

«

60 HISTOIRE NATURELLE,

Les pyrules : coquille subpyri- forme , canaliculée à sa base , sans bourrelets constans, et ayant sa partie ventrue, plus voisine de son sommet que de la base, spire courte , columelle lisse, bord droit sans échancrure.

Les ovules : coquille bombée , plus ou moins allongée aux extrémi- tés, à bords roulés en dedans, ouver- ture longitudinale non dentée sur le bord gauche.

Les tarières : coquille presque cylindrique , pointue au sommet, ou- verture longitudinale, étroite, supé- rieurement échancrée à sa base, colu- melle tronquée.

Les bulles proprement dites, sont

toutes marines; leurs coquilles, une

seule exceptée , sont minces, fragiles ; leur ouverture esttantôt bäillante , tan- tôt rétrécie. par le haut; leur spire , tantôt visible, tantôt cachée.

f

DES BULLES. O1

Plancus, Adanson et Muller ont dé- crit les animaux de quelques bulles. I] en résulte que leurs corps sont, en gé- néral, plus volumineux que leurs co- quilles ; qu'ils ont à leur extrémité an- térieure une bouche ronde, et qu’ils sontentièrementprivés de cornes. Ces animauxs’atc-ochent fortement sur les corps étrangers , et principalement sur les fucus nageans. Plusieurs ont leurs coquilles complétement cachées dans les chairs.

La bulle raboteuse a, suivant Mul- ler, une organisation particulière, Elle contient dans son estomac trois osse- lets prismatiques et triangulaires, qui sont rangés l’un sur l’autre , et atta- chés à sa membrane interne. Ces osse- lets servent probablement à triturer les petits coquillages et les crabes dont l'animal se nourrit.

On trouvera à l’article bullée, dans la classe des mollusques nus, de plus grands détails sur cet objet, et on \

Coquiles. IV. 6

62 HISTOIRE NATURELLE trouvera de plus des motifs de croire que le genre bulle doit êtreentièrement supprimé de la classe des coquilles. On ne connoît pas d'usage aux bul- les, qui partout sont assez rares et ha- bitent les profondeurs des mers. Bruguière a formé deux divisions parmi ces coquilles.

Celles dont la spire est intérieure ;

Celles dont la spire est extérieure. A coquille avec la spire intérieure.

Bulle cylindrique, Bulla cylindrica.

Gblongue, cylindrique, striée , blanche ; sommet ombiliqué.

On ignore son pays natal, mais on la trouve fréquemment fossile à Courtagnon,

Bulle ampoule , Buila ampulla.

Ovale , bombée, opaque , lisse; le sommet ombiliqué.

Lister , tab. 715. fig. 69. Gualt. tab. 12. fig. E. Favanne , pl. 27. fig. F. 6. Hart. 1. tab: 14. fig. 1.

Voyez , pl. 50 , fig. 5 , elle est représen- çée moitié de grandeur naturelle.

Se trouve dans la mer des Indes et dans celles d'Afrique et d'Amérique.

LA

DES BULLES. 63

Bulle striée , Bulla striatu.

Ovale , oblongue , opaque , marquée de stries transverses vers le bas ; le sommet om- biliqué.

Lister, tab. 714. Gig. 72. Gualt. tab. 12. fig. 3 Adanson, pl: 1. fig. 2. Le gosson , Favan-

Pl fig. ee Martini, 1. tab. 22. fig. 202. 204.

Se trouve sur la côte d'Afrique ct dans les Antilles.

Bulle papiracée , Bulla naucum.

Globuleuse , transparente, ombiliquée aux deux bouts , marquée de stiries transverses blanches.

Lister, tab. 714. fig. 75. Gualt. tab. 13. fig. G.G. Dargenvilte 4 pl. 17. fig. Q. Favanne , pl. 27. fig. F. 9. Martini , Conch. 1. tab. 22. fig. 200 , 201.

Se trouve dans la mer des Indes.

‘Bulle épaisse , Bulla solida.

Presque cylindrique, épaisse, blanche ; ses deux extrémités striées transversalement ; ; le haut de sa lèvre droite CE d’un pli.

Favanne, pl. 27. fig. K.5. Martini, 10. tab. 146. fig. 1356, 1357.

Se trouve dans les Grandes-Indes.

Bulle hydatide, Bulla hydatis.

Presque ovale, cornée, transparente, mar- quée de stries longitudinales peu apparen- tes ; le sommet un peu enfoncé.

Gualteri ; Lab. 15. fig: D. D. Martini , 1. lab, 21. fig. 199.

6y HISTOIRE NATURELLE

On la trouve sur les côtes d'Angleterre et dans la Méditerranée.

Bulle ouverte , Bulla aperta.

Presque orbiculaire, légèrement striée, blanche ; l’ouverture très-bâillante,

Guatt. tab. 15. fig. E. E. Favanne , pl. 27. fig. F. 7. art. 10. tab. 146. fig. 1554 , 1355.

Se trouve sur les côtes d’Angleterre , et au Cap de Bonne-Espérance.

Bulle raboteuse , Bulla scabra.

Presque cylindrique, striée transversale- ment, et garnie du petites pointes vers sa base ; le sommet tronqué.

Muller, Zool. dan. tab. 71. fig. 1, 2, 3. Se trouve sur les côtes du Danemarck.

Bulle pointue, Bulla acuminata.

Oblongue, ovale , lisse; l’ouverture ‘très- rétrécie vers le haut , le sommet pointu.

Soldani , tab. 10. fig. 62.11.

Se trouve dans la Méditerranée , et fossille aux environs de Sienne.

4 coquille avec la spire extérieur.

Bulle troncatule , Bulla truncatula.

Cylindrique , lisse, blanche ; Pouverture presque linéaire vers le haut ; la spire tron- quée.

Planeus , de Conch. tab. 2. fig. 5. G. P. I. Sotdani , tab. 10. fig. 62. K.

Se trouve dans la Méditerranée, et fossille à Siennc et à Courtagnon.

DÉS BULLES. 65

Bulle de Norwège, Bulla Norwegica.

Presque ovale , lisse , transparente , cor- pée ; la suture de la lèvre droite fendue; la spire tronquée.

Muller , Zool. dan. tab. 71. fig. 1 —5. Mar- tini, 10. tab. 146. fig. 1358.

Se trouve dans les mers du nord de l’Eu- rope.

Bulle de Ceylan , Bulla Ccylanica.

Presque cylindrique , striée, cornée , dia- phane ; les sutures canaliculées ; la lèvre droi- te fendue en devant ; le sommet de la spire élevée.

Martini, Conch. tab. 146. fig. 1359 et 1361. Kaemmer. Gonch. tab. V. Rudolts. tab. 5. fig. 1 à 3.

Se trouve dans la mer des Indes.

Bulle oublie, Bulla lignaria.

Ovale, oblongue, marquée de lignes trans- verses ; la spire tronquée.

Lister, tab. 715. fig. 74. Martini , Conch. tab. 21. fig. 194, 195.

Se trouve dans les mers d'Europe.

Bulle rayée , Bulla phisis.

Presque ovale , blanche , marquée de ii- gnes transverses brunes, le sommet de la spire enfoncé.

Lister, tab. 715. fig. 75. Guatt. tab. 15. fig. F.F.Favanne, pl. 27. fig. 1. Dargenw. pl. 17. fig. 1. Martini , 1. tab. 21. fig. 196 à 198.

Voyez pl. 50, fig. 6, elle est représentée de grandeur de moitié de nature.

Se trouve dans la mer des Indes.

+

66 HISTOIRE NATURELLE

Bulle fasciée, Bulla fascialu.

Presque ovale, globuleuse , d’un vert jau- nâtre , marquée de quatre bandes brunes; le sommet de la spire enfoncé.

Schroet. Nev. mann. 1. tab. 1. fig. 10 , 11. Martini, Conch. 10. tab. 146. fig. 1348 et 1949.

Se trouve dans la mer des Indes.

Bulle ondée , Bulla undata.

Ovale, marquée de stries tranverses, et de ligres longitudinales onduleuses , rouges ; Ja spireun peu élevée.

Lister , tab. 715. fig. 74. Favanne, pl. 27. fig. F.3. Martini , 1. tab. 14.. fig. 4 , 5.

Oa ignore son pays natal.

Bulle banderolle , Bulla aplustre.

Ovale , lisse , luisante, marquée de deux bandes incarnates et de quatre lignes noirâ- tres ; le bord extérieur de ia columelle recour- ; la spire convexe.

Valentyn , Verk. tab. 2. fig. 9.. Martini, Conch. 10. tab. 146. fig. 1350 et 1551.

Se trouve dans la mer des Indes.

DES JANTHINES. G7

JANTHINE , J'ynruiwa, Lamarck.

Coquille presque globuleuse , presque dia- phane ; l’ouveriure presque triangulaire , avec un sinus anguleux au bord droit.

LA coquille qui forme ce genre avoit été confondue avec les hélices par Lin- næus et tous ceux qui en ont parlé après lui. Lamarck est le seul qui, dans ces derniers temps, ait vu qu'il falloit l'en distinguer. Il est certain que le caractère sur lequel il fonde ce nou- veau genre, qui ne contient qu'une espèce, peut paroître insuffisant aux yeux de quelques naturalistes , mais il n’en estaucun qui ne l’approuve, lors- qu'il voudra y joindre celui que four- nit l’animal. En effet, la janthine n’é- tant point destinée à ramper, mais à nager, n'a pas le pied fait comme ce. lui des hélices. Il est couvert de vési-

(ETS) HISTOIRE NATURELLE cules aériennes, que l’animal enfle à _sa volonté, ce qui est certainement ca- ractéristique. Brown, Sloane , etapres eux Forskal ontdécrit et figuré cet ani- mal. Bosc, qui l’a observé également fournira les matériaux de cet article. La coquille est très-mince, presque transparente , presque ronde , très-ob- tuse , à quatre tours de spire, striée transversalement et longitudinale- ment, d’une couleur bleue, plus ou moins intense. Son ouverture est pres- que triangulaire, avec un sinus assez profond à l’angle du côté droit, etune légère échancrure au milieu de la lè- vre. La columelle n’est pas visible. L'animal qui l’habite a une tête qui paroît demi-cylindrique , mais qui, développée, montre un corps clavifor- me, enveloppé par deux membranes ou deux lèvres, pour se servir de Pex- pression de Forskal,allongées, presque ovales, ciliées postérieurement; ces lèvres cachent une bouche ronde, et

DES JANTHINES. Go s’implantent , ainsi que le corps clavi- forme, par un pédicule très-épais et très-court, sur un col cylindrique en- core plus épais, et tronqué circulai- rement.

Forskal parle de quatre cornes re- courbées, subulées, que Bosc n’a pu voir, mais de l’existence desquelles il ne doute pas.

Le pied ne sort jamais en entier de la coquille. IL est plat du côté qui re- garde la tête, arrondi du côté opposé. Le côté plat est garni d’une membrane transparente , qui se prolonge bien au- delà de son extrémité, et qui saille un peu du côté opposé; elle est composée d’une grande quantité de loges d’iné- gales grandeurs , celles du milieu étant les plus larges, qui se remplissent d’air etse gonflent à la volonté de l'animal.

La liqueur contenue dans le réser- voir de la pourpre est bleue, teint de cette couleur toutes les parties de l’a- nimal, et la coquille même. I peut lé-

70 HISTOIRE NATURELLE

vacuer àvolonié, enassez grande quan- tité pour colorer l’eau à ladistance d’un décimètre et plus.

Lorsque la mer est calme, on voit les janthines, souvent en très-grandes bandes , nager, la coquille renversée sur Ja surface de l’eau, au moyen de leurs vésicules aériennes. Alorslatôte, qui est située à l’échancrure du milieu de lalèvre, esttrès-saillante , etle pied se porte dans le sinus du côte droit ; de manière que la ligne des vésicules forme un angle avec le milieu de la co- quille. La mer commence-t-elle à s’a- giter, l’animal absorbe l'air de ses vé- sicules ,; change la direction de son pied, contracte enfin tout son corps ; et se laisse couler à fond. Un poisson, telqu’une dorade, coryphæna hippuris, paroïit-il, l’animal fait la même ma- nœuvre , et de plus, lâche sa liqueur , qui obscurcit les environs, et lui don- ne les moyens de cacher sa marche. Bosc avoit rassemblé plusieurs de ces

DES SANTINES. VA. coquilles dans un grand baquet plein d’eau de mer, et ila observé que leurs animaux lächoient leur liqueur dès qu’on les touchoit , mais qu’il falloit plusieurs heures de repos, pour qu’il s’en produisit de nouvelle.

Les janthines sont éminemment phosphoriques pendant la nuit, etleur marche surleseaux est quelquefois un spectacle brillant. Malheureusement on en voit peu de grosses dans la haute mer; leurs ennemis sont nombreux, non - seulement parmi les poissons , mais encore parmi les oiseaux, qui les enlèvent avec une grande dextérité , malgré la vivacité qu’elles peuvent donner à leur retraite.

La couleur que donne cetanimal est fort voisine de celle de Ia pourpre, et peut être certainement employée de même à la teinture. Un linge sans pré- paration, taché par elle, a conservé

une partie de la vivacité de sa nuance.

72 HISTOIRE NATURELLE

Janthine fragile, J'anthina fragilis.

Lister, tab. 572. fig. 24. Brown. Jam. tab, 39. fig. 1. Gualt. tab. 64. fig. O. Forshal, Descript. anim. pag. 127. Chemn. 5. tab. 166. fig. 1577 ;, 1575.

Voyez , pl. 51, fig. 4, elle est représen- iéeun peu plus petite que nature , avec son animal. La fig. 5 montre le dévelopement de la tête.

Se trouve dans toutes les mers des pays chauds.

DES TURRITELLES. 75 TURRITELLE, T'onrrezrs, Lam.

Coquille turriculée; l’ouve,ture arrondie , entière , mais ayant un sinus au bord

droit.

Linvæus avoitréuni aux turbos , des coquilles , dont la bouche étoit presque semblable à celle des autres espèces de ce genre, mais qui en étoient fort dif- férentes par leur forme beaucoup plus allongée. Il les avoit placées à la fin du genre, sous'le titre divisionnaire de tours proprement dites. Plusieurs co- quilles de cette division ont été regar- dées par Bruguière comme apparte- nant à son nouveau genre bulime ; et Lamarck a reconnu ; dans la plupart des autres , un caractère suffisant pour les séparer des turbos. Ce sont ces co- quilles, placées parmi les vis par Dar- genville et Favanne, dont il va être ici question.

Les coquilles des turritelles sont for-

Coquilies IV. 7

JL

4 HISTOIRE NATURELLE méesparun grand nombre de tours de spire, au moins douze, et quelquefois vingt, allant en grossissant progressi- vement de la pointe à l’ouverture, et séparées par un sillon profond. E’ou- verture est presque ronde et a une lé- gère échancrure à son bord droit.

Les animaux qui les habitent, ont une tête garnie en avant par une petite frange dont les fils ontun mouvement propre etalternaiif; on y remarque de plus deux longues cornes, plus gros- ses à leur base , qui portent extérieu- rementles yeux ; le col est fortiong; le pied estépais, sinueux dans son pour- tour ; et un opercule semblable à l’ou- verture de la coquille, mais un peu plus petit, y est attaché postérieure- ment.

Dargenville, de qui cette descrip- tion est empruntée, a de plus figuré une tentaculeen forme de pinceau, sor- tant de la base du coi, inférieurement; mais il n’en parle pas dans le texte. Il

DES TURRITELLES. ES

ne parle pas non plus du manteau qui paroît cependantavoir un caractère dif- férent de celui des coquilles voisines.

Les turritelles sont peu nombreuses en espèces, mais les individus ne sont point rares dans les cabinets. On n’a aucune connoissance de leur manière de vivre, ni de l'utilité que l'homme en peut retirer.

Turr. imbriquée, Turritella imbricata.

Strice , granuleuse ; les tours de la spire se

recouvrant par leur partie inférieure.

T'urbo imbricatus, Linn. Gualt. Test. tab. 58. fig. E. Séba , Mus. 5. tab. 56. fig. 26,51,33,34. Martini, 4. tab. 152. fig. 1422.

Se trouve dans les îles de l’ouest de lAmé- rique.

Turrit. replée, Turritella replicata.

Unie; les tours de la spire se recouvrant par leur partie supérieure.

T'urbo replicatus, Linn. Bonani, Mus. Kircher, tab. 5.fig. 24. Dargenvilte, pl. 11. fig. E. art. Conch. tab. 590. fig. 55.

Se trouve dans la mer des Indes.

Tur. acutangle , Turritella acutangula.

Les tours de la spire ayant dans leur milieu une carène aiguc. T'urbo acutangutus, Linn. Lister , tab.

\

HISTOIRE NATURELLE

PÈAE 591. fig. B. Gualteri, Test. tab. 56. fig. B.' Martini, Conch.4. tab. 151. fig. 1415.

Se trouve dans la mer des Indes.

Turr. duplicate , Turritella duplicata.

Les tours de la spire ayant dans leur milieu deux cärènes aiguës et rapprochées.

Turbo duplicatus, TLinn. Lister, Anim. angl. tab. 5. fig. 7. Gualt. Test. tab. 58. fig. C. Martini, 4. tab. 151. fig. 1414.

Se trouve dans la mer des Indes.

lTurritelle exolète, Turritella eoxleta,

Striéte transversalement; les tours de la spire ayant deux carènes obtuses et écar- tées.

Turbo obsotetus, Linn.—List. tab. 591. fig. 58. Dargenv. pl. 11. fig. 10. Martini, Conch. 4. tab. 151. fig. 1424, 1425.

Se trouve sur les côtes de Guinée.

Turritelle tarière, Turritella tercbra.

La spire chargée de cinq à neuf carènes aiguës.

Turbo terebra, Linn. Lister, tab. 500. fig. 54. Gualt. tab. 58. fig. À. Adans. tab. 10. fig. 6, 7. Dargenville, pl. 11. fig. D. et Zoom. pl. 4. fig. F. Martini, 4. tab. 151. fig. 1415— 2419.

Voyez pl. 32, fig. 4 et 5, elle est repré- sentée, avec son animal, au quart de sa gran- deur naturelle.

Se trouve dans les mers d'Europe, d’Asie et d'Afrique.

Furritelle variée, Turritella variegata.

La spire un peu aplatie, avec sept stries peu marquées.

DES TURRITELLES. ra

Se trouve dans les eaux stagnantes de l’Europe : elle n’est pas rare aux environs de Paris.

Turritelle obsolète, Turritella obsoleta.

Les tours de spire avec deux carènes ob- tuses et rapprochées.

Born. Mus. cæs, vind. Test, tab. 15. fig. 17.

On ignore son pays natal.

Turrit. à 5 dents, T'urritella5 dentata.

Presque ombiliquée , blanche ; l’ouverture à cinq dents.

Born. Mus. cæs. vind. Test. tab. 15. fig. 9.

On ignore son pays natal.

Turr. pyramidale, Turr. pyramidalis.

- Couleur de corne, demi-transparente, ven- true, pyramidale ; l'ouverture un peu com- primée en dessus,

Schroet. Erdeconch. tab. 1. fig. 8.

Se trouve en Allemagne.

850 HISTOIRE NATURELLE CYCLOSTOME, Crcrosrou:, Lam.

Coquille de diverses formes ; louverture presque ronde ; les deux bords réunis cir- culairement.

UxE des coquilles qui forment ce genre, est fort célèbre sous le nom de scalata, par sa rareté et sa cherté. Les naturalistes ont beaucoup varié sur la place qu’elle devoit avoir dans l’ordre conchylologique. Rumphius en fai- soit un buccin , Dargenville, une vis, Gualteri, Davila, Guétard et Favanne l’ont mise au nombre des tuyaux, par- ce qu’elle n’a point de columelle, par- tie qu'ils regardoient comme le carac- ière essentiel des coquilles univalves. Linnæus, sans s'arrêter à cette consi- dération , l’a rangée parmi les turbos, et mème l’a presque regardée comme une variété de la fausse scalata , turbo clathrus ; qui est pourvue d’une colu- imelle. Lamarck enfin vient d’en faire

DES TURRITELLES, wir

#1

Turbo varicgatus, Lion. Séba, Mus. 5.

tab. 56. fig. 50 , 57, 58. Martini, Conch. 4. tab, 153. fig. 1423.

Se trouve dans la Méditerranée et sur les côtes d'Amérique.

Furrit, onguline, Turritella ungulina.

Les tours de la spire avec dix stries peu marquées.

T'urbo ungutinus , Muller.

Se trouve dans la Mediterranée et dans les mers G’Europe.

ur. cristalline , T'urritellu crystallina.

Les tours de la spire avec dés côtesélevées; l'ouverture ovale.

Turbo crystallinus, Muller.

Se trouve dans la mer du Nord.

Turrit. blanchâtre, T'urritella albula.

Glabre ; les tours de spire arrondis, striés. Turbo atbutus, Fabricius. Se trouve dans la mer du Nord.

Turrit. annulée , Turritella arnulata.

Les tours de spire à suture marginée et proéminerte.

Gualt. Test. tab. 58. fig. L.

Se trouve fossile à Courtagnon.

Turrit. petit fuseau , Turritella fusula.

Obtuse , striée en lignes courbes; l’ouver- ture sans dents ; onze tours de spire, On ignore son pays natal.

mn

78 HISTOIRE NATURELLE

Turrit. grand fuseau, Turritella fusa.

Obtuse, sillonnée en lignes droites; Pouver- ture dentée ; neuf tours de spire.

Bonani, Récréat. 5. fig. 140. :

On ignore son pays natal.

Turritelle sillonnée, Turritella sulcata.

Obtuse, obliquement sillonnée , blanche ; lPouverture presque carrée ; la lèvre rele- vée:

Chemn. Conch. 9. tab. 135. fig. 1231 et 1232,

On ignore son pays natal.

Turritelle obtuse , Turritella obtusa.

Fragile, cinq tours de spire striés trans- versalement , et fasciés de blanc.

Scopol. Deli. fl. insub. 1. tab. 25. fig. C.

On ignore son pays natal.

T. cure-oreille, Turritella auriscalpia.

Blanche, unie, la lèvre épaisse, aplatie , concave et obtuse. Se trouve dans la Méditerranée.

Turritelle polie, Turritella polita.

Imperforée, très-unie, blanche; l’ouver- ture ovale. Se trouve dans la Méditerranée.

Turritelle nautile, Turritella nautilea.

Aplatie; les tours de spire ayant sur le dos des plis transverses découpés.

Ræsel, Ins. 5. tab. 97. fig. 6,7. Le planorbe tuilé : Geoffroi, pag. 97.

DES CYCLOSTOMES. 81 un genre particulier , dans lequel il ne fait pas entrer pour caractère l'absence ou la présence de la columelle.

La cyclostome est une coquille fort élégante, à sept tours de spire, allon- gés et séparés par un intervalle vide , avec dix à douze côtes longitudinales, élevées, qui se réunissent pour former un bourrelet autour de la lèvre. Elle n’a point de columelle; les côtes en tiennent lieu extérieurement.

On a cru, pendant long-temps que la cyclostome venoit des Grandes In- des et de la Chine. On disoit que sa ra- reté provenoit de ce qu'elle servoit d'ornement aux femmes riches de ces pays. Mais on sait aujourd’hui qu’elle se trouve dans la Méditerranée, sur la côte de Barbarie , eton doute qu'il s’en trouve à Amboine, malgré l'autorité de Rumphius et de Valentyn.

Plancus a prétendu que e’étoitde la fausse cyclostome que les anciens re- tiroient la pourpre violette.

82 HISTOIRE NATURELLE On ne connoil pas encore l’animal des cyclostomes.

Cyclostome scalata, Cyclost. scalaris.

Conique; les tours de spire distans, di- visés par dix côtes longitudinales, conti- nues.

Turbo scalaris, Linn. Rümph. tab. 49. fig. A. Guatt. tab. 10. fig. Z.7. Dargenv. pl. 11. fig. V. Martini, Conch. 4. tab. 152 et 155. fig. 1426, 1427, 1450, 1453.

Voyez pl. 32, fig. 3, elle est représentée de grandeur naturelle.

Se trouve dans la Méditerranée.

Cyclostome grille, Cyclostoma clathra.

Turriculée , non ombiliquée ; les tours de spire contigus, et divisés par quinze côtes longitudinales.

Turbo clathrus, Linn.— Rumph. tab. 29. fig, W. Lister, tab. 588. fig. 50, 51. Guatt. Test. tab. 58. fig. H. Hartinr, 4. tab. 155. fig. 1434 ,1438.

Se trouve fréquemment dans la Méditerra- née et dans la mer des Indes.

Cyel. ambiguë, Cyclostoma ambigua.

Turriculée . ombiliquée ; les tours de spire contigus , avec des côtes longitudinales, et deux ou trois lignes ferrugineuses.

Turbo ambiquus, Linnæus.

Se trouve dans la Méditerranée.

Cyclost. crénelée, Cyclostoma crenata

Turriculée, à huit tours de spire conti-

DES CYCLOSTOMES. 83

gus ; des côtes à peiue saillantes et créne- lées.

T'urbo crenatus, Linnæus.

Se trouve dans la Méditerranée,

Cyclostome lactée, Cyclostoma lactea.

Turriculée , avec des stries longitudinales élevées.

Turbo lacteus, Linnæus. Ginann. Adr. tab. 6. fig. 55.

Se trouve dans la Méditerranée.

Cyclost. striée, Cyclostoma striatula.

Turriculée, presque treillissée ; les tours de spire contigus , coupés de stries membra- neuses, très-petites.

Turbo striatulus , Linnæus.

Se trouve dans la Méditerranée,

Cyclost. crénelle, Cyclostoma crenella,

L’ombilic très-ouvert , aplati; les tours de spire cylindriques ; les stries crénelées. On ignore son pays natal.

Cyclost. thermal, Cyclost. thermalis.

Ombiliquée, oblongue, obtuse; les tours de spire cylindriques unis. Se trouve dans les bains chauds de Pise.

84 HISTOIRE NATURELLE

BULIME , Bszruus, Bruguicre.

Coquille ou globuleuse, ou ovale , turri- culée, dont l’ouverture est entière, point échancrée àsa base, et toujours plus longue que large.

CE nouveau genre , introduit par Bruguière , a principalement été éta- bli aux dépens de ceux des hélices et des bulles de Linnæus. Il comprend les genres auricule, pyramidelle , mé- lanie , Iymnée , agathine, maillot, et enfin bulime,de Lamarck. L'ouverture des bulimes , plus grande en longueur qu’en largeur, au contraire des véri- tables hélices , forme le caractere es- sentiel du genre qui comprend des co- quillesterrestres,fluviatiles etmarines, mais plus des premières que des autres.

Les animaux des espèces terresires, que l’on connoît , différent peu ou pas de ceux des hélices, comme il a déjà été dit à l’occasion de ces derniers.

DES BULIMES. S5

Les animaux des bulimes fluviatiles différent des premiers, et sont de deux sortes. Lesuns,commele bulime stag- nal, n’ont que deux cornes aplaties, presque triangulaires en forme d’o- reille, et les yeux situés à la base in- terne. Les autres, comme le bulime cordon bleu, et le bulime œil d’am- mon ,n’ontque deux cornes linéaires, elles veux fixés à leur base extérieure, ce qui les rapproche des genres buccin et planorbe de Geofiroy, dont plu- sieurs font en effet partie.

Les espèces, qui ont des tentacules plates, sont hermaphrodites comme les autres , mais leur accouplement ne se fait pas de même. Geoffroy a obser- que la position des organes de la ge- nération ne permet pas un coit double, comme dans les escargots ; mais qu’un individu fait l'office de mâle avec un autre , qui fait le même office avec un troisième ; de sorte qu'ils sont tous fé- condans et fécondés , excepté les deux

Coquilles. IV. 8

86 HISTOIRE NATURELLE

derniers qui n’agissent que comme mâle ou comme femelle. On trouve quelquefois, dit Geoffroy, de longues séries du bulime stagnal, ainsi accou- plées, en avril, époque de leurs amours. Cette espèce n’est point oper- culée, et on ignore si elle est ovipare.

Les espèces dont les cornes sont li- néaires , sont les seules qui soient operculées; leurs opercules sont cal- caires oumembraneux. On soupconne que les sexes sont séparés ; mais on manque encore, sur ces espèces, d’ob- servations précises à cet égard.

Les bulimes aquatiques se nourris- sent des plantes qui croissent ou tom- bent dans l’eau. Ils ont besoin de res- pirer, et viennent fréquemment à la surface de l’eau pour se pourvoir d’une nouvelle-provision d'air, que proba- blement ils gardent en réserve dans leur coquille. Bruguière a constaté qu'ils mouroient lorsqu'ils étoient pla- cés dans des vases l’air ne se renou- veloit pas.

DES BULIMES. 87

L'homme ne fait nulle part aucun usage des bulimes comme aliment , sans doute uniquement à cause de la petitesse de la plupart des espèces; mais dans quelques cantons d’Angle- terre, les bulimes aquatiques sont en grande abondance, on les ramasse pour en fumer les terres. Par opposi- tion , dans les parties meridionales de l'Europe , les bulimes terrestres sont également fort abondans, ils cau- sent souvent de grands ravages dans les jardins et les vergers.

Bruguière a divisé les bulimes en 3 sections :

Les bulimes dont l’ouverture n’a ni dents, ni plis, et dont l’axe n’est point tronqué à la base.

Les bulimes dont la lèvre droite, ou la columelle , ou toutes les deux à la fois sont dentées ou plissées.

Les bulimes dont l’axe ou la base de la columelle est terminée par une troncature oblique.

83 HISTOIRE NATURELLE Bulimes a ouverture semple.

Bulime œil d’'Ammon, Bulimuseffusus.

Orbiculaire, ombiliqué, ventru, fascié; le somimnet de laspire élevé ; l’ouvertare couleur de safran.

Lister, Synop. tab. 120. fig. 29. Mart. 9. tab. 120. fig. 1144, 1145.

Se trouve dans les eaux douces de l’Inde et des Antilles.

Bulime noisette, Bulimus avellana.

Orbiculaire, perforé , strié, plat en dessus et sillonné, convexe en dessous ; le bord supé- rieur de la lèvre droite échancré.

Martini, Conch.5. tab. 155. fig. 1919 et 1920.

Se trouve à la Nouvelle-Zélande.

Bul. cordon bleu, Bulimus ampullaceus.

Globuleux , perforé, ventru, bleuâtre, fas- cié ; le sommet obtus ; l’ouverture large et brune,

Helix ampullaceus , Linn. Lister, tab. 150. fig, 30. Gualt. tab. 1. fig. 5. Favanne, pl. 61. fig. D. 8. Mart. 9. tab. 128. fig. 1133. 1199:

Se trouve dans les eaux douces de l'Inde et

es Antilles.

Bulime idole, Bulimus urceus.

Globuleux, perforé, épais, ridé, brun; 2 ' l’ouvertare blanche, évasée,

DES BULIMES. 89

Lister, tab. 125. fig. 25. Favanne, pl. 61, fig. D. 10. Hartini, 9. tab. 128. fig. 1156.

Se trouve dans les fleuves de l’Amérique.

Bulime vitré , Bulimus vitreus.

Ovale, perforé, ventru, lisse, transparent , brun , flambé de jaune ; les tours de la spire carénés.

Born. Mus. cœs. vindob. tab, 15. fig. 15, 16.

On ne connoît pas sa patrie.

Bul. de Lyonet, Bulimus Lyonetianus.

Conique , ridé , blanchâtre , marqué &’un angle sur le côté opposé à l’ouverture; le som- met obtus.

Patlas , Spicil. Zoolog. tab. 5. fig. 7, 8. Martini, 5. tab. 160. fig. 1513.

Se trouve dans les Grandes-[ndes.

Bulime sillonnée, Bulimus sulcatus.

Ovoïde, perforé , blanc, marqué de sillons obliques ; l’’ouverture demi-ovale ; le bord de la lèvre droite recourbé en dehors,

Lister, tab. 588. fig. 47. Martini, Conch. 9. tab. 155. fig. 1232.

Se trouve terrestre, aux Grandes-Indes.

Bulime trochoïde , Bulimus trochoides. Conique , perforé , épais ; le bord inférieur des tours de la spire caréné ; le sommet aplati. Se trouve terrestre, à Madagascar. Bulime carénée, Bulimus carinatus.

Ovale , imperforé , vert; je milieu du tour

k

Go HISTOIRE NATURELLE inférieur garni d’une caréne aiguë ; le som- met poin!u. Lister, Synop. tab. 111. fig. 5. et 112. fig. 6. Se trouve dans les eaux douces, en Vir- ginie.

Bulime allongée, Bulimus peregrus.

Ovale, corné, fragile; la spire longue , pointue; Îe tour inférieur allongé.

Martini , Gonch. 9. tab. 155. fig. 1244. 1,2:

Se trouve amphibie , en Europe : il n’est pas rare aux environs de Paris.

Bul. des mousses, Bulimus hypnorum.

Ovale, transparent; la spire longue , tour- née à gauche; l’ouverture ovale, oblongue.

Butla hypnorwn, Linn.— Lister , tab. 5. fig. 5. Dargenville , pl.51.fig. 6. n°7. Mari. g. tab. 105. fig. 882. 553.

Se trouve en France et en Allemagne, parmi les mousses.

Bulime des marais, Bulimus palustris.

Oblong , brun, strié; les tours de la spire convexes ; l'ouverture ovale.

Le petit buccin, Geolff. pag. 75. Lister , Anim. angl. tab. 2. fig. 22, Dargenv. pl. 5. fig. 6. 4. Gualt. tab. 5. fig. E. Favanne , tab. at à F.9. Martini, 9.tab.155. fig. 1259, 1240.

Se trouve en Europe , dans les eaux dou- : ces : il est commun aux environs de Paris, Bulime stagnal, Bulimus stagnalis. Oblong

g, ventru, transparent; spire lon-

DES BULIMES,. 91 gue, étroite, efllée; le bord de la lévre droite onduleux.

Hilix stagnatis , Linn. Lister, Anim. angl. tab. 0. fig. 21. Guatt. tab. 5. fig. 1. Fa- vanne, pl 61. fig. 16. Martini, 9. fig. 1237, 1258.

Voyez la pl. 30. fig. 1 et2, il est re- présenté, de grandeur naturelle, avec son animal.

Se trouve dans les eaux slagnantes, en Europe : il n’est pas rare aux environs de Fa- ris.

Bulime radis, Bulimus auricularius.

Ovale, ventru, obtus, corné; la spire irès- courte, pointue ; l’ouverture grande.

Heliæ aurieularia, Linn. List. Anim. angl. tab. 22. fig. 25. Gualt. 13b.5. fig. G. Le radis Geoff. pag. 77. Dargenvilte , pl. 31. fig. 7. Favanne, pl. 61. fig. E. 3. E. 11. Martini , 9. tab. 155. fig. 1241 , 1242.

Se trouve dans les eaux stagmantes en Eu- rope : il est commun aux environs de Paris.

Bulime ouvert, Bulimus patulus.

Ovale, ridé, comprimé ; la spire très-cour- te, obtuse ; l'ouverture grande, presque car- rée.

Se trouve à la Guadeloupe.

Bulime glutineux, Bulimus glutinosus.

Ventru, diaphane; la spire obtuse; l’ouver- ture grande.

Favanne , pl. 61. fig, E.6.

Se trouve dans les eaux douces du nord de l’Europe.

02 HISTOIRE NATURELLE

Bul. des fontaines, Bulimus fontinalis.

Ovale, transparent ; la spire courte, obtuse; l’ouverture oblongue , tournée à gauche.

B'ulla fontinatis, Linn. Lister, Anim. angl. tab. 2. fig. 25. Gualt. tab. 5. fig. CG. C. Za bulle aquatique , Geoffroy, pag. 101. Favanne , pl. 61. fig. E. 5. Martini, tab. 105. fig. 877, 878.

Se trouve très-abondamment dans les fon- taines en Europe, et principalement aux en- virons de Paris.

Bulime amphibie , Bulimus succineus.

Oblong , ovale , jaune , diaphane ; la spire composée de trois tours.

Helix putris,Lign.— Lister, Anim. angl. tab. 2. fig. 24. Gualt. tab. 5. fig. H. Mart. 9. tab. 135. fig. 1246. L’amphibie, Geoff. pag. 60. Dargenw. pl. à8. fig. 23.

Se trouve en Europe, dans les marais : ïl est commun aux environs de Paris.

Bulime tiare, Bulimus amarula.

Ovale, oblong, noirâtre ; le bord supérieur des tours de la spire garni d’épines coniques; l’ouverture blanche.

Hetix amarula, Linn. Lister, Mant. tab. 1055. fig. S. Gualt. tab. 6. fig. B. Dargen- ville, pl. 27. fig. 6. 6. Favanne, pl. 61. fig. G. 5. Mart. 9. tab.134, fig. 1220 , 1221.

Se troute dans les eaux stagnantes del’Inde.

Bulime tronqué, Bulimus truncatus.

Ovale , oblong ; le bord supéricur des tours de la spire tronqué ; ouverture ovale.

DES BULIMES. O9

Se trouve dans les caux douces en Allema- gne.

Bulime pygmée, Bulimus pygmæus. Cylindrique , très petit, blanc ; ouverture ovale avec un bourrelet. Se trouve dans les eaux douces en Allema-, gne.

Bulime aiguillette , Bulimus acicula.

Cylindrique, blanc, luisant; louverture oblongue , sans bourrelet,

L’aiguillette , Geoff. pag. 59. —Guatt. tab. 6. fig. B. B.

Se trouve en Europe sur les vieux murs,

dans la mousse : il n’est pas rare aux environs de Paris.

Bulime brillant, Bulimus lubricus.

Cylindrique, roux, très-brillant ; l’ouver- ture ovale, blanche.

Hetix subeytindrica, Linn.—La brillante, Geoffroy , pag. 53. Lister, Anim. angl. tab. 2. fig. 7. Hart. 9. tab. 135. fig. 125.

Se trouve sur le bord des eaux, en Europe : il n’est pas rare aux environs de Paris.

Bulime lisse, Bulimus glaber.

Cylindrique , corné , le tour inférieur gar- ni d’une bande à réseau noir ; l’ouverture ovale.

Se trouve en Allemagne, dans les prairies marécageuses.

Bulime radié , Bulimus radiatus.

Ovale, oblong, perforé, blanc, marqué de

94 HISTOIRE NATURELLE

flammes longitudinales brunes ou cendré, Pou- verture légérement évasée.

Lister , tab. 108. fig. 1. Gualt. tab. 5. fig. 5.

. 0 D

5. Favanne, pl. 65. fig. B. 1. Martini , 9. tab. 134. Hg. 1225.

Se trouve, terrestre , dans le midi de l’Eu- rope.

B. de la Guadeloupe, B.Guadelupensis.

Oblong , perforé, blanc, marqué d’une ou plusieurs bandes brunes ; le milieu de la lèvre droite renflé à l’intérieur.

Lister , Synop. tab. 8. fig. 1. Martini, o, tab. 134. fig. 1224.

Se trouve terrestre, dans l’île de la Guade- loupe.

Bulime citron ,; Bulimus citrinus.

Ovale , lisse, de couleur citron; la spire tournée à gauche ; la lèvre gauche bordée à l'extérieur par un bourrelet blanc.

Helix perversa, Linn. Lister , tab. 54. fig. 35. Gualt. tab. 5. fig. P. Dargenv. pl. 9. fig. G. Martini , 9. tab. 110. fig. 928 , 929.

Se trouve terrestre, dans l’Amérique méri- dionale.

Bulime inverse, Bulinus inversus.

Ovale , oblong, marqué de flammes lon- gitudinales, et d’une bande blanche au mi lieu du tour inférieur ; la lèvre gauche recour- bée en dehors ; la spire tournée à gauche.

Petiver , tab. 76. fig. 5. Gualt. tah. 5. fig. O. Favanne , tab. So. fig. N. Hartini , 9. tab. 110. fig. 925 , 920.

On ignore son pays natal.

DES BULIMES. 99

Bulime incarnat, Bulimus virgineus.

Oblong, ridé , incarnat ; le bord de la lèvre droite blanc et évasé,

Martini, Conch. tab. 121. fig. 1042.

On ignore son pays natal.

Bul. interrompu, Bulimus interruptus.

Ovale oblong, lisse, blanc marqué de deux ou trois rangs de taches quadrangulaires ; la lèvre droite blanche , recourbée en dehors.

Favanne, pl, 65. fig. À. b. Hartini, 9. tab, 111. fig. 935, 939.

On iguore sa patrie,

Bulime gauche, Bulimus lævus.

Ombiliqué , oblong, diaphane, blanc, fascié ; l'ouverture tournée a gauche et allon- gée vers le bas,

Lister , tab. 44. fig. 51. Favanne, pl. 65. fig. A. 5. Martini, 9. tab. 111. fig. 940. 949.

Se trouve terrestre, aux Grandes-Indes,

Bulime trifascié, Bulinus trifasciatus.

Ovale, presqueconique, ombiliqué, blanc; le tour inférieur marqué de trois bandes noi- râtres ; le bord de la lèvre droite blanc, très- évasé.

Martini, Conch. tab. 154. fig. 1215.

Se trouve terrestre aux Grandes-[ndes.

Bulime ovale, Bulimus ovatus. Ovale , ventru, ridé ; le sommet de la

spire et la lèvre droite couleur de rose ; la columelle blanche,

90 HISTOIRE NATURELLE

Lister, Mant. tab. 1055. fig. 1. Martini, Conch. tab. 28. fig. 1020 et 1021.

Se trouve, terrestre , aux Grandes-Ïndes.

Bulime oblong, Bulimus oblongus.

Ovale, oblong , garni de stries longitudi - nales ; la lèvre droite et la columelle cou- leur de rose.

Lister, tab.27.fig. 21. Favanne, pl. 65. fig. I. 1. Martini, 19. tab. 119. fig. 1022, 1025.

Se trouve dans les forêts de Cayenne.

Bulime colombe, Bulimus columba.

Ovale, irès-mince, strié, blanc et dia- phane ; les tours de la spire peu convexes.

Séba, Thes. 3. tab. 71. fig. 6.

On ignore son pays natal.

B. oreille de Malchus, B. auris Malchi.

Ovale, granuleux, bianc; l'ouverture ovale > , , + 7 : r Paxe échancré et bâillant à l’intérieur. Aartini , Gonch. 9. tab. 121. fig. 1058. . On ignore son pays natal.

Bulime péruvien, Bulimus peruvianus. Ovale, mince, ridé, marqué de flammes longitudinales et de bandes iransverses bru- nes ; la lèvre droite tranchante. Se trouve, terrestre, au Pérou.

Bul. poule sultane, Bulimus undatus.

Ovale, ventru, lisse, marqué de flammes Jongitudinales, onduleuses, brunes ; l’ouver- ture et le sommet de la spire bruns,

Séba, Thes. 3, tab. 30. fig. 54, 55. Fav.

DES BULIMES. 97

pl. 65. fig. M. 4. Mart. 9. tab. 118. fig. 1015, 1016.

Se trouve, terrestre, aux Grandes -Indes.

Bulinre petit deuil, Bulimus funéralis.

Oblong , ovale, blanc, marqué de bandes iransverses noires; la lèvre droite tranchante. Se trouve , terrestre , à Cayenne.

Bulime kambeul, Bulimus kambeul.

Oblong , ovale, treillissé, blanc, flambé de brun ; la columelle droite ; l’ouveriure rétré- cie vers le bas.

Adanson, pl.1.fig. 1.

Se trouve, terrestre, au Sénégal.

Bul. flamboyant, Bulimas flammes.

Conique, oblong, blanc, flambé de brun ; la columelle oblique ; Pouverture élargie vers le bas.

Lister , tb. 578. fig. 35. Hartini, Çonch. 9. tab. 119. fig. 1024 et 1025.

Se trouve, terrestre, sur la côte d'Afrique.

Bulime aigu, Bulimus acutus.

.. GÇonique, oblong, strié, gris, marqué de deux bandes bruses sur le tour inférieur; l’ou- verture presque ronde. , Lister, tab. 19. fig. 14. Gualt, tab. 4. fait: L. N. Se trouve, terrestre, en Barbarie. 4

Bulime liné, Bulimus lineatus.

Conique, turriculé, strié, lui-ant ; marqué de cinq lignes transve rses et de flammes jou- Coquilles. IV. (el

98 HISTOIRE NATURELLE

gitudinales sur chaque tour ; l'ouverture pres- que ronde.

Martini, Gonch. 9. tab. 136. fig. 1265. 1—4.

Se trouve, terrestre, à la Guadeloupe.

Bulime tourelle, Bulimus turricula.

Conique , turriculé , marqué de stries trans- versales très-profondes ; les tours de la spire aplatis et canaliculés en dessus ; l’ouveriure garnie d’un bourrelet.

Se trouve fossile à Courtagnon et en Pié- mont.

Bulime lacté, Bulimus lacteus.

Turriculé, épais, blanc; les tours de la spire peu convexes, ceux du sommet mar- qués de stries élevées; l'ouverture sans bour- relet.

Se trouve, fossile, à Courtagnon.

Bul. septenaire, Bulimus septenarius. Tarriculé, perforé, transparent, blanc; la spire composée de sept tours. Petiver, Gazoph. tab. 15. fig. 4. Se trouve, terrestre, au Pérou.

Bulime octone, Bulimus octonus.

Cylindrique, turriculé, corné; la spire composée de huit tours ; le sommet oblus.

Lister, tab. 20. fig. 15. Martini, Conch. 9. tab. 136. fig. 1264.

Se trouve, terrestre, aux Antilles.

Bul. consolidé, Bulimus consolidatus.

Turriculé, épais, marqué de stries trans-

DES BULIMES. 09

verses profondes ; le bout de la spire tronqué. Martini, 9. tab. 156. fig. 1258.

Se trouve dans l’intérieur de l'Amérique méridionale.

Bulime décollé, Bulimus decollatus.

Turriculé , blanc, marqué de stries longitu- dinales ; le bout de la spire tronqué. <

Helix decotlata, Lino. Zister, tab. 17. fig. 12. Gualt. tab. 00. fig. O. P. Q. Favan. pl. 65. fig. B. 8. Martini, 9. tab. 155. fig. 204» 1295.

Se trouve, terrestre, dans les parties mé- ridionales de l’Europe : il cause quelquefois de grands dégâts dans les jardins. : Bulime calcaire, Bulimus calcarceus.

Turriculé, épais, blanc, marqué de stries longitudinales ; la spire entière; le sommet obtus.

Lister, tab. 14, fig. 9. Favanne, pl. 80. fig. O. Martini, g.tab. 155. fig. 1226.

Se trouve, terrestre, aux Grandes - Indes.

Bulime vissé, Bulimus terebralis.

Turriculé, brun; les tours de la spire mar- qués au bas, de sept stries profondes ; l’ou- verture bleuâtre.

Lister, Synop. tab. 116. fig. 11.

On ignore son pays natal.

Bulime plissé, Bulimus plicarius.

Turriculé, transparent, lisse, jaunâtre ; taché de blanc; les tours de la spire garnis de plis longitudinaux.

Born. Mus. cæs. test. tab. 16. fig. 14.

On ignore son pays natal,

100 HISTOIRE NATURELLE Bulime peint, Bulimus pictus.

Torriculé, lisse, blanc, marqué de flammes jaunâtres , ondulées ; la columelle droite , re- courbée en dehors.

Gualteri, tab.6. fig. G. Born. Mus. cæs. test. tab. 16. fig. 15.

Se trouve, fluviatiie, à Geylan.

Bulime épineux, Bulimus muricatus.

Turriculé, transparent, brun, marqué de stries transverses; le milieu des tours de la spire épineux.

On ignore son pays natal.

Bulime âpre, Bulimus scaber.

Ovale, oblong, cendrée, marqué de stries transverses, pointillées de flammes longitu- dinales, couleur de sang.

Martini, Gonch. 9. tab. 136. fig. 1259 ct 1200.

Se trouve, dans les marais, aux Grandes- Indes,

B. tuberculeux, Bulimus tuberculatus.

Turriculé, cendré, marqué de stries trans- verses, de tubercules au milieu de chaque tour et de flammes longitudinales couleur de sang,

Hlartint, Gonch. tab. 156. fig. 1261 et 1 62.

Se trouve, fluviatiie, aux Grandes-Indes.

Bulime auricule, Bulimus auritus.

Turriculé, fasoié de brun; le milieu de

DES BULIMES. 101

chaque tour de la spire garni de tubereules obliques, écartés, plats et saillans.

Lister, tab. 121. fig. 16. Martini, Conch. 9. tab. 156. fig. 1265 et 1266.

Se trouve, fluviatile, en Afrique.

Bulime cordonné, Bulimus torulosus.

Turriculé , blanc, marqué de stries trans- verses peu apparentes, et d’un cordon cré- nelé , au-dessus des sutures.

Martini, Conch. tab. 155. fig. 1230.

Se trouve, fluviatile, dans Îles Grandes- Indes, et à Madagascar.

Bulime rembruni, Bulimus fuscatus. Turriculé, brun , luisant, marqué de stries transverses très-fines ; l’ouverture cendrée. Martini, Gonch. 9. tab. 155. fig. 1229. Lister, tab. 116. fig. 11. Se trouve , fluviatile, aux Grandes-Indes.

Bulime flambée, Bulimus columnu.

Gylindrique, blanc, taché de jaune ou de brun ; les tours de la spire gauche concaves an milieu ; le sommet coloré.

Lister, tab. 58. fig. 57 et 59. fig. 57. b. Favanne, pl. 61. fig. H. 15. Martini, 9. tab. 212. fig. 954 , 955.

Se trouve, fluviatile, sur la côte de Guinée.

Bul. grain d'orge, Bulimus hordeaceus. V4

Oblong, couleur de marron, l’ouverture ovale, bordée de blanc.

Lister, Anim. ang. tab. 2. fig. 8. Le grain

d’orge : Goof. pag. 51. Dargenvr. pl. 28. fig. 15.

102 HISTOIRE NATURELLE

Se trouve dans la mousse et sous les picr- res, en Europe : il n’est pas rare aux envi- rons de Paris.

Buliine mousseron, Bulimus muscorunr.

Cyladrique , fauve, obtus aux deux bouts ; l'ouverture demi-ovale, bordée de blanc.

L'urbo muscorum. Linn. Lister , Anim. angl. tab. 2. fig. 6. Le petit barillet : Geoff. pag. 58.

Se trouve dans la mousse et sous les pierres, en Europe : il n’est pas rare aux envirous de Paris,

Bulime ovoide , Bulimus ovoideus.

Ovale, lisse, ventru , biane ; l’ouverture deuwni-ovale, bordée d’un bourrelet ;-le som- met obtus. -

Lister, Syrop. tab. 15. fig. 8. Kiein, Ostra. tab. 5. fig. 55.

On ignore son pays natal.

Bulime grain de riz, Bulimus oryza.

Cylindrique, treillissé, blanc, briliant ; l'ouverture ovale ; le sommet obtus. On ignore son pays natal.

Bulimes a ouverture dentée ou plis- LA sée.

Bulime sicilien, Bulimus siculus.

Ovale, blanchäâtre, lisse; la columelle garnie d’un pli ; le soumet pointu. Gualt. tab. 5. fig. N. N.

Se trouve , fluviatile , en Sicile.

DES BULIMES. 109

Bul. de Dombey , Bul. Dombeianus. -

Ovale, roux, lisse, ondé de brun ; la colu- melle garnie d’un pli; le sommet carié. Se trouve, fluviatile, au Pérou.

Bulime brocard, Bulimus variegatus.

Ovale, ventra, blanc, marqué de stries transverses et de flammes rougeâtres, ondu- lées ; la columelle garnie d’un pli.

Lister, ab. 814. fig. 24. Favanne, pl. 65. fig. P. 1. Martini , 2. tab. 45. fig. 439.

On ignore son pays natal.

Bulime moucheté, Bulimus solidulus.

Ovale, étroit, blanc, marqué de stries transverses , mouchetées de noir; la colu- melle garnie d’un pli bilobé.

Butla solidula, Linn. Fav. pl. 65. fig. P,2. Martini , 10. tab. 140. fig. 1415.

Se trouve, fluviatile, aux Indes-Oricn- tales.

Bulime tourné, Bulimus tornatilis.

Ovale, brun, marqué de stries transverses, et de deux fascies fauves ; la columelle garnie d’un pli.

Voluta tornatilis , Linn. Lister , tab. 855. fig. 58. Favanne, pl. 65. fig. P. 3. Mar- fini, 2. tab. 43. fig. 442 , 443.

Voyez pl. 50. fig. 3, élle est représentée de grandeur naturelle,

Se trouve dans la mer Adriatique.

Bulime collier , Bulimus monile.

Ovale, lisse, fauve, fascié de blanc; la co- lumelle garnie de deux plis.

104 HISTOIRE NATURELLE

Lister , tab. 854. fig. 6o , 61. Favanne, pl. 65. fig. H. 1. Martini , 2. tab. 45. fig. 444. Se trouve fluviatile, aux Antilles,

Bulime ovule, Bulimus ovulus.

Ovale , lisse, brun ; la columelle garnie de trois plis ; la lèvre droite striée.

Favanne, pl. 65. fig. H. 4. Martini, 2. lab. 45. fig. 446.

Se trouve, fluviatile. aux Antilles.

Bulime coniforme, Bulimus coniformis.

Coniforme , fauve , fascié de blanc; la co- lumelle garnie de trois plis; la lèvre droite striée.

Voluta coffea, Lian. Lister stab. 834. fig. 59. Favanne, pl. 65. fig. H.8. Martini, 2. tab. 43. fig. 445.

Se trouve, fluviatile , en Amérique.

Bulime piétin , Bulimus pedipes.

Ovale, épais, strié, blanchâtre ; l’ouver- ture garaie de cinq dents.

Adanson, pl 1. fig. 4.

Se trouve daus la mer du Sénégal.

Bulime aveline, Bulimus scarabæus.

Ovale , marqué de deux angles longitudi- naux ; l’ouverture garnie de sept dents.

Helix scarabœus , Linn. Lister , tab. 577. fig. 31 , 42. Gualt. tab. 4. fig. 5, Larg. pl. 9. fig. T. Favanne , pl. 65. fig. D. 1,2, 4. Martini, 9.1tab. 156. fig. 1151 à 1155.

Se trouve, terresire, aux Grandes-lndes.

Bulime oreillette, Bulimus auricula.

Ovale, étroit, lisse, blanc; la columelle garnie de deux plis.

DES BULIMES. 105

rs

Gualt. tab. 55. fig. F. Lister, tab. 577. fig. 32. On ignore son pays nalal.

B. oreille de Midas, B. auris Midæ.

Ovale , épais’; les tours de la spire treillis sés ; l'ouverture longue ; la columeile garnie de deux plis.

l’otuta auris Midæ , Linn. Lister, tab. 1058, fig. 6. Dargenville , pl. 10. fig. G. Fa- vanne , pl.635. fig. H.2. Martini , 2. tab. 45. fig. 436. 458.

Sc trouve dans les Indes-Orientales.

B. oreille de chat, Bulimus auris felis.

Ovale, épais, noirâtre , marqué de strics transverses; la columelle garnie de trois dents; la lèvre droite crénelée au milieu.

Favanne, pl. 65. fig. H. 7. Martini, 9. tab. 121. fig. 1043 , 1044.

Se trouve dans la mer du Sud et des Indes.

B. oreille de Judas, Bulim. auris Jude.

Ovale , épais, treillissé ; l’ouverture lon- gue , rétrécie vers le milieu ; l columelle garnie de trois plis.

l’oluta auris judæ, Linn. Lister, Synop. tab. 52. fig. 50, Martini , 2. tab. 44. fig. 449. 450.

Se trouve dans ls Grandes-Indes.

Bulime tortu , Bulimus distortus.

Oblong , ovale, ridé, strié , fauve ; l’ouver- iure étroite , sinueuse, rétrécie vers le bas ; la columelle et la lèvre droite garnies d’un ph.

106 HISTOIRE NATURELLE

Martini, 10. tab. 149. fig. 1395 et 1396. On croit qu’il vient des Grandes-inSes,

Bul. oreille de bœuf, Bulimus bovinus.

Oblong , ovale, ridé, blanc, flambé de brun ; l’ouverture jaune ; la columelle garnie d’un pli.

Lister , tab. 1058. fig. S. Favanne, pl. 65. fig. 5. Martini , 9. tab. 121. fig. 1039 , 1040.

Se trouve, terrestre, à la Nouvelle-Hollande,

B. oreille de silène, Bulim. auris sileni.

Oblong, ovale, fauve , luisant , marqué de rides grenues et de flammes brunes ; l’ou- verture bianche:; la columelle garnie d’un pli.

Lister, Synop. tab, 1058. fig. 9. Martini, 2. tab. 45. fig. 447 , 448.

Se trouve terrestre , à St.-Dominvue.

B. oreille de lièvre, B. auris leporis.

Conique, oblong, granuleux ; la base large, oblique , aplatie, l’ouverture allongée vers le bas ; la columelle garnie d’un pl.

Se trouve, terrestre, à Madagascar.

Bulime austral, Bulimus australis.

Oblong , ovale , perforé , fauve , fascié de brun foncé ; la columelle umie , dentée.

Martini , 9. tab. 121. fig. 104n.

Se trouve, terrestre, à la Nouvelle - Hol- lande.

Bulime d’Othaiti, Bulimus Othaitanus.

Ovale, oblong, perforé, épais, brun ; l’ou- verture tournée à gauche , demi-ovale, unie, dentée.

; DES BULIMES. 107 Martini, Conch. tab. 112. fig. 950 et 951. Se trouve, fluviatile , à Othaïti.

Bulime labié , Bulimus labiosus. Presque cylindrique , lisse, blanc, dia- phane ; l’ouverture très-évasée, unie, den- tée. Gualt. tab. 4. fig. R. On ignore son pays natal.

Bulime fuseau, Bulimus fusus.

Cylindrique, rétréci et obtus aux deux bouts, marqué de stries obliques ; Pouver- ture demi-ovale , unie , dentée.

Lister, Synop. tab. 558. fig. 49. Séba, Thes. 3. tab. 55. fig. 21.

Se trouve , terrestre , dans les Antilles,

Bulime momie, Bulimus numia.

Cylindrique, blanc, marqué de stries obli- ques écartées ; ouverture demi-ovale , rous- se, bidentée.

Lister, Synop. tab. 588. fig. 48. Martini, 1. tab. 155. fig. 1439.

Se trouve dans l’océan Américain.

Bulime maillot, Bulimus uva.

Cvlindri 4 ‘ur, iylindrique , garni de stries serrées, saillantes et droites ; l'ouverture demi-ovale , blanche , unie , dentée,

Turbo uva, Linn. Gualteri, tab. 58. fig. 17. Favanne, pl. 65. fig. B. 11.

Se trouve dans les mers d'Europe.

Bulime poupée, Bulimus pupa.

Cylindrique , strié , blanc ; louverture grande , unie, dentée.

108 HISTOIRE NATURELLE

Hetix pupa, Linnæus. Se trouve, terrestre , sur la côte de Barba- rie.

Bulime barillet, Bulimus doliolum.

Cylindrique, lisse, transparent; l'ouverture tridentée.

Le grand barillet : Geoff. pag. 56.

Se trouve aux environs de Paris, sous la mousse , les pierres, ete. Il n’est pas rare.

Bul. antibarillet, Bulimus quadridens.

Cylindrique, lisse, jaunâtre ; l’ouverture tournée à gauche et garnie de quatre dents.

Lister, Synop. tab. 40. fig. 36. L’antibaril- let : Geoff. pag. 65. Hfartini, 0. tab. 112. fig. 965.

Se trouve en France et en Italie, dans les lieux ombragés : il n’est pas Connu aux environs de Paris.

Bulime nompareil, Bulimus perversus.

Yurriculé, strié, brun; l’ouverture tour” née à gauche, ovale, blanche, garnie de deux

plis.

, Turbo perversus , Linn. —La nompareille, Gecff. pag. 65. Dargenv. pl. 28. fig. 19. et Zoo- morph. tab. 9. fig. 15, 14. Martint, 9. tab. 112. fig. 999.

Se trouve, terrestre, dans touté l’Eu- rope : il est fort commun aux environs de

Paris. Bulime bidenté, Bulimus bidens.

Turriculé, lisse, brun; l’ouverture tour- née à gauche, ovale, blanche, garnie de deux plis.

DES BULIMES 105 Lister, tab. 41. fig. À. Gualt. tab. 4. fig. GC. Favanne, pl. 65. fig. E. 11. Martini, 9.

tab. 112. fig. 960. Se trouve en Europe, dans les lieux humi-

des. Bulime papilleux, Bulimus papillaris.

Turriculé , strié, fauve; les sutures cré nelées; louverture tournée à gauche, et gar-

nie de deux plis. de ds éidens, Linn. Gualt. tab. 4. fig. E. Favanne , pl. 65. fig. E. 9. Marténi, 9.

Pas 112. fig. 963, 964. Se trouve, terrestre , dans les parties mé-

ridionales de P£urope.

Bulime froncé, Bulimus corrugatus. Furriculé , cendré ; le dehors du tour infé- rieur ridé ; ouverture tournée à gauche, et garnie de deux plis.

Martini, 9. tab. 212. fig. 961 , 462. Se trouve , terrestre, dans les parties mé-

ridionales de l'Europe. Bul. atinompareille, Bulimus similis. Turriculé, cendré, strié; l’ouverture ovale, garnie de cinq plis. Gualt. tab. 4. fig. G. Dargenv. pl. 28. fig. 16. Favanne, tab. 65. fig. €. 12. L’antinompa-

reille , Gcoff. pag. 54. Se trouve dans les bois , aux environs de Paris, et dans les parties méridionales de

PEurope.

B. grain d'avoine, Bulimus avenaceus. Conique , turriculé , brun ; l’ouverture

ovale, garnie de cinq plis.

Coquilles. 1V. 10

110 HISTOIRE NATURELLE

Le grain d'avoine , Geoff. pag. 52.

Se trouve , sous la mousse et les pierres, aux environs de Paris.

Bulime forêt, Bulimus terebellum.

Conique, turriculé, ombiliqué, lisse ; la columelle recourbée en dehors, garnie de trois plis ; la lèvre droite unie.

Gualt. tab. 4. fig. M. Lister , tab. 844. fig." 72.

4 Se trouve dans les îles de l'Amérique.

Bulime poli, Bulimus dolabratus.

Conique, turriculé, perforé , lisse ; la co- lumelle recourbée, garnie de trois plis; la lèvre droite striée,

Trochus dolabratus, Linn.— Dargenv. pl. 11. fig. L. Favan. pl. 65. fig. L. Mart, 5. tab. 167. fig. 1603, 1604.

Se trouve, terrestre, en Afrique.

Bulimes dont l'axe est tronqué par la base.

Bulime zèbre, Bulimus zebra.

Ovale, ventru, blanc, marqué de flam- mes noirâtres ; la columelle arquée, blan- che.

Dargenville, Supp. pl. 2. fig. L. Favan. pl. 65. fig. M.5. Martini, 9, tab. 118. fig. : 1014.

Se trouve , terrestre , à Madagascar.

Bulime perdrix, Bulimus achatinus. Ovale , ventru, blanc, marqué de taches

DES BULIMES. 111

et de flammes brunes, ondulees , écartées ; Ja columelle arquee , couleur de rose.

Bulla achatina,Linn.—Lister , tab. 579. fig. 54. Favanne, pl. 65. fig. M.5. Dargen- ville, pl. 10. fig. Gualt.tab. 45. fig. B. Jarti- ni, 9-tab.118. fig. 1015, 1013.

Se trouve , terrestre, dans l'Amérique mé- ridionale.

Bulime bicariné, Bulimus bicarinatus.

Ovale, yentru , fauve , rayé de blanc; la spire tournée à gauche , marquée à son com- mencement de deux carènes émoussées ; la columelle arquée , blanche,

Lister, Synop. tab. 57. fig. 56.

On ignore son pays natal : c’est l’espèce la plus rare et la plus chère du genre.

Bul. pourpré, Bulimus purpurascens. Ovale, ventru, treillissé, verdâtre , flam- de brun ; la columelle arquée ; l'ouverture pourprée. Lister, Synop. tab. 581. fig. 55. Hartini , 9- tab. 118. fig. 1017, 1018. Se trouve en Afrique et dansles Antilles.

Bulime Priam, Bulimus Priamus.

Ovale, ventru, mince, jaunâtre , marqué de cinq à six rangs de points bruns ; la colu- melle arquée.

Favanne, Gaiï. tab. 2. fig. 129. Martini, Conch. 9. tab. 120. fig. 1026 et 1027.

Se trouve sur les côtes d’Afrique.

bulime carié, Bulimus prærosus.

Ovale,sillonné, noirâtre; la columelle droi- te , luisante, blanche ; le sommet carié,

112 HISTOIRE NATURELLE

Buccinum præœrosum, Linn.— Martini, Conch.o.tab.121.fig. 1037 et 1058. : Se trouve, fluviatile, en Espagne.

Bulime raboteux , Bulimus exaratus.

Ovale, ventru , silloné , blanc; le tour in- férieur marqué d’une carène ; la columelle droite.

Martini, Conch. 9. tab. 120. fig. 1031 et

1092. On le croit terrestre,et de la côte de Guinée.

Bulime pavillon, Bulimus vexillum.

Conique, oblong, blanc, marqué de ban- des de diverses couleurs; la columelle droite couleur de rose.

Bulla virginea, Variété : Linn. Lister, tab. 12. fig. 7. Gualt. tab. 6. fig. C. Favanne, pl. 65. fig. G. 2. 5. 6. Dargenv. pl. 14. fig. M. Supp. pl. 1. fig. G. Hartini, 9.tab..117. fig. 1004. 1006.

Vient des Grandes-Indes.

Bulime ventru, Bulimus ventricosus.

Conique, ventru, blanc, fascié de brun; la columelle droïte; la lèvre garnie d’un bourrelet.

Martini, 9. tab. 117. fig. 1007 et 1008.

Se trouve à la Guadeloupe.

Bulime ruban, Bulimus virgineus.

Conique, lisse, blanc, fascié ; la columelle arquée, couleur de rose ; l’intérieur de la lè- vre gauche plissée.

Bulla virginea, Linn. Zister, tab. 15. fig. 10. Gualt. tab. 6. fig. À. Favanne, pl. 65. fig. G.1et 4. Dargenr. pl. 11. fig, N. Marti-

DES BULIMES. 119

mi,9. tab. 117. fig. 1000. 1005. et 175. fig. 1682 , 1685.

Voyez pl.50, fig. 4, il est représenté de grandeur naturelle.

trouve , terrestre, à Cayenne.

Bulime d'Alger, Bulimus Algirus.

Cylindrique , strié ; blanc; les sutures marquées d’une strie transverse; la vcolu- melle presque droite.

Favanne, pl. 61.fig. F. 1.

A 3 Se trouve, terrestre , à la côte d’Alger. ,

Bulime gland, Bulimus glans. Cylindrique , lisse, couleur marron ; la co- lumelle échancrée au bas ; la lèvre droite on- duiée, Martini, 9. tab. 117. fig. 1009 et 1010. Se trouve à la Martinique et à la Guade- loupe.

Bulime taché, Bulimus maculatus.

Oblong, strié, de couleur marron, flam- de brun ; la columelle échancrée.

Martini, 9.pl. 117. fig.1o11.

Se trouve à Saint-Domingue.

Bulime strié, Bulimus striatus.

Turriculé, strié, blanc ; les sutures mar- quées d’une strié profonde ; la columelle échancrée.

Martini, Conch. 9. tab. 120. fig, 1028 et 1029. Kaemmer , tab. 10. fig. 5.

On ne connoît pas son pays natal.

Bulime fauve, Bulimus fulvus.

Presque ovale, fauve, longitudinalement

114 HISTOIRE NATURELLE

et foiblement strié; la columelle couleur

de rose. Lister, Synop. pl. 582. fig. 35. a. On ignore sa patrie : se rapproche beau-

coup du bulime perdrix.

| DES SABOTS. 119

SABOT, Turso, Linnæus.

!

Coquille univalve, conoïde ou turriculée ; Pouverture entière, arrondie, sans aucune dent; les deux bords disjoints dans leur partie supérieure.

Les sabots sont des coquilles qui ont été mises, par Dargenville et Favanne, dans les familles des limacons et des vis, et que Linnæus a placées sous le nom de {urbo, entre les hélices et les toupies.

Ce genre ;, comme la plupart de ceux de Linnæus, contenoit des espèces, dont on pouvoit faire des genres nou- veaux, et d'autres appartenoient à des genres différens.

Aussi Brugnière en a retiré quel- ques-unes pour être placées dans ses bulimes, et. Lamarck à établi, à ses dépens, les genres cyclostome et tur- ritelle , ainsi qu’on l’a déjà vu.

Mais ce genre . quoique diminué ?

116 HISTOIRE NATURELLE

est encore fort nombreux, et semble pouvoir encore fournir des espèces as- _sez caractérisées, pour être décorées d’un nom de genre , comme le cidaris, que Séba , Schroeter et Chemnitz ont déjà pense être dans ce cas.

Les coquilles des sabots sont, en gé- néral, épaisses, dures ; leurs spires sont peu prononcées, peu élevées ; leur bouche peu ouverte , intermé- diaire, pour la position, entre celle des hélices et celle des toupies.

Les animaux, qui les habitent , ont la tête armée de deux cornes grosses et courtes, à la base extérieure desquelles sont placés les yeux; la bouche est ronde ; et placée à la partie inférieure de la tête; le col est fort long; le man- teau se montre comme une bourse, sur la partie inférieure de laquelle on re- marque un amas de glandes; le pied : est ovale, allongé, trop épais pour pou- voir entrer dans la coquille ; il porte , à son extrémité postérieure et latérale,

DFS SABOTS. 117 un opercule de même iorme que l’ou- verture de la coquille , inais un peu plus grand.

Les sabots sont fort communs dans la mer, sur les côtes de France, ils sont appelés vignots , et ils se mangent , sans être fort estimés. Hs s’attachent aux rochers, et restent sou- vent exposés, à l'air, aux basses ma- rées.

Linnæus a divisé les sabots en cinq sections.

Les néritoides, dont le bord de columelle est plat et imperforé.

Les solides à omhilic imperforé.

Les solides à ombilic perforé.

Les treillissés, qui sont les cyclos- tomes de Lamarck.

Les turriculés, qui sont les turritel- les de Lamarck.

Les néritoides,

Sabot obtusate, Turbo obtusatus.

Presque rond, uni, tres obtus ; supèrieu- rement ventru , varié de blanc.

110 HISTOIRE NATURELLE

Knorr, Vergn. 5. tab. 25. fig. 8. Chemn. 5. tab. 185. fig. 1854. Se trouve dans la mer du Nord.

Sabot neritoïde, Turbo neritoides.

Ovale, glabre, un peu obtus; ouverture ovale.

Knorr, Vergn. 6. tab. 25. fig. 9. Cfhemn. 5. iab. 1595. fig. 1854.

Se trouve très-abondamment dans ta Mé- diterranée.

Sabot vignot, Turbo littoreus.

Presque ovale, pointu, strié.

Lister , tab.555. fig. 45. Guait. tab. 45. fig. À. C. G, Dargenvilte, pl. L. fig. 4. et Zoomor- phose, pl. 5. Hg. À. Chemnitz, 5.tab.185. fig. 1852, 1853,1855.

Voyez pl. 52, fig. 1, 2, il est représen- presque de grandeur naturelle, avec son animal.

Se trouve très-abondamment sur les côtes de France.

Sabot boson , Turbo muricatus.

Ombiliqué, presque ovale, pointu, en- touré de rangées de tubercules ; le bord de la columelle obtus.

Lister, tab. 30. fig. 28. Gualt. tab.45. tig. E. Adanson, pl. 12. fig. 1. Chemnitz, 5. tab. 177. AS. 1792, 1700.

Se trouve sur les côtes d'Europe, d’Afri- que et d’Amérique.

Sabot moucheté, Turbo lituus.

Presque ovale, uni; l'ouverture latérale marginée , l’ombilic ouvert.

DES SABOTS. | 119

Martyn, Univ. Conch. 1. tab. 27. Se trouve dans la mer des Iudes.

Sabot ponctué, Turbo punctulatus. Presque ovale , uni, brun , entouré de cer- cles plus pâles, ponctués de brun ; l'ouverture nacrée.

Martyn, Univ. Conch. 1. tab, 56. On ignore son pays natal.

Solides imperforés.

Sabot soni, Turbo cimex.

Oblong, ovale, strié en sautoir avec des points élevés. Gualt. tab. 44. fig. X. Adanson, pl. 10.

fig. 6. Se trouve sur les côtes d’Afrique.

Sabot poulet , Turbo pullus. Ovale , unie ; l’ouverture antérieurement élargie. Born, Mus.cœæs. vind. Test. tab. 12. fig. 17 et 18. Se trouve dans la Méditerranée. Sabot masque , Turbo personatus.

Convexe , uni; l’ouverture élargie. Rumph. Mus. tab, 10. fig. 1. Se trouve daus l'Inde.

Sabot pétholate , Turbo petholatus.

Ovale , uni, brillant ; les tours de spire Presque anguleux vers le haut,

120 HISTOIRE NATURELLE

Lister , tab. 584. fig. 59. Guatt. tab. se fig. Fe Dargen, pl 6. fig. FRA Chemn. 5.tab. 8 fig.

8. 9. fig. 27.

"e nouve dans les mers de l’Inde et de l'Amérique.

Sabot limacon, Turbo cochlus. Ovale , strié ; une strie plus épaisse sur le dos de la spire. Lister, tab. 584. fig. 40. Dargenville , pl. 6. fig. GC. Chemn. 5. tab. 182. fig. 1805, 1506. Se trouve dans la mer des Indes.

Sab.chrisostome, Turbo chrysostomus.

Presque ovale, raboieux; les tours de spire avec deux rangs de pelitesépines recourbées.

Rumph. tab. 19. fig. E. Guatt. tab. 62. fig. H. Dargenv. pl. 6. fig. D. Chemn. 5. tab. 178. fig. 1766.

Se trouve dans la mer des Indes.

Sabot hérisson, Turbo echinatus.

Presque ovale, raboteux ; les iours de spire avec des petites épines obtuses , recourbées ; Ja lèvre élargie, crénelée.

Martyn, Univ. conch. 1. tab. 26 et 50.

Se trouve dans la mer du Sud.

S. toit persique, T'urbo tectum persicum.

Ovale ; les tours de spire avec des épines aplaties ; le dessous mamelorné. Gualt. tab. 6o. fig. M. Dargenv. pl.8. fig. P. Chemnilz , 5. (ab. 163. fig. 1543, 1544.

Se trouve Gen, la mer des ludes.

Sabot pagode , Turbo pagodus.

Comique ; les tours de ja spire avec des épi-

DES SABOTS. 121

nes obtuses, liées entre elles ; le dessous mamelonné et strié.

Rumph. tab. 21. fig. D. Lister, tab. 664. fig. 356. Dargenr. pl. 8. fig. À. Chemmn. 5. tab. 165. fig. 1541 , 1542.

Se trouve dans la mer des Indes.

Sabot sillonné, Turbo sulcatus.

Presque conique, noir, variée de gris, avec des écailles saillantes , recourbées ; l’ouver- ture crénelée et nacrée.

Martyn , Univ. concb. 1. tab. 55.

Se trouve dans la mer du Sud.

Sabot éperon, T'urbo calcar.

Presque imperforé, aplati; les tours de spires rudes au toucher, avec des épines comprimées et recourbées à leur partie supé- ricure.

Lister, tab. 608. fig. 46. Guatt. tab. 65. fig.

P: Dargemville , Pl.6. fig. R.et8. fig. H. Ben. 5. tab. 164. fig. 1552 , RE

Se trouve dans la mer des Indes et dans la

Méditerranée.

Sabot rugueux , Turbo rugosus.

Presque striée ; tous les tours de spire su- périeurement rugueux.

Lister , tab. 647. fig. 41. Gualt. tab. 65. fig. F. H.C. Dargenville , pl. 8. fig. O. Chemn. 5. tab. 190. fig. 1782. 1785. et 181. fig. 1803. 1804,

Se trouve dans Ja Méditerrané.

Sabot marbré, Turbo marmoratus.

Presque ovale , uni ; les tours de la spire avec trois rangs marginaux de tubercules.

Coquilles. IV, It

122 HISTOIRE NATURELLE

Lister, tab. 587. fig. 46. Guatt. Test. tab, 64. fig. À Chemmn. 5. tab. 170. fig. 1775, 1776.

Sabot sarmatique, Turbo sarmaticus.

Convexe, obtus ; les tours de spire avec de gros tubercules et un canal entre eux.

Dargenvilte, pl. 8. fig. V. Chemnitz , Conch. 5. tab. 170. fig. 1777 , 1778 , 1770.

Se trouve dans les mers d'Afrique et des Indes.

Sabot lampe, Turbo olearius.

Gonvexe , obtus , avec des angles saillans et unis.

Rumph. tab. 10. fig. À. B. Guate. tab. 68. fig. À. Chemn. 5. tab. 178. fig. 1771, 1772,

1779, 1774. Se trouve dans la mer des Indes.

Sabot cornu , Turbo cornutus.

Les tours de spire cylindrique , striés en sautoir ; le premier avec trois rangs d’épines imbriquées.

Chemnitz , Gonch. 5. tab. 179. fig. 1779, 1700.

Se trouve dans les mers de la Chine.

Sabot radié , Turbo radiatus.

Rugueux ; les tours de spire cylindriques, distants, striés transversalement , avec de pe- tites épines imbriquées.

£hemnitz , Conch. 5. tab. 180 , fig. 1788, 1789.

Se trouve dans la mer Rouge.

DES SABOTS, 129

Sabot impérial , Turbo impérialis.

Uni, brillant, vert, blanc en dedans; l’ou- verture argentée ; la lèvre supérieure de la columelle tuberculeuse.

Chemnitz , Conch. 5. tab. 180. fig. 1790.

Se trouve dans les mers de la Chine.

Sabot couronné , Turbo coronatus.

Rugueux, blanc, sali de vert; la pointe jaune orange ; les tours de spire couronnés d’épines et de tubercules ; la columelle pro- longée.

Lister, tab. 575. fig. 28. Dargenville, pl. 6. fig. Q. Chemnitz , 5. tab. 160. fig. 1791, 1792 ; 1799.

Se trouve au détroit de Mage lian.

Sabot canaliculé, Turbo canaliculatus.

Sillonné , strié transverselement , varié de vert , de blanc et de fauve ; les tours de spire , très-convexes.

Regenff. Conch. 10. fig. 44. Chemnitz, Conch. 8. tab. 181. fig. 1794.

Se trouve dans la mer ües Indes.

Sabot soyeux, Turbo setosus. Les tours de spire cylindriques , sillonnés, striés transversalement ; la lèvre extérieure crénelée. Rumph. tab. 10. fig. CG. Guadteri , tab. 64. lig. B. Chemnitz , 5. tab. 161. fig. 1795, 1790. Se trouve dans la mer des Indes.

Sabot épineux, Turbol spinosus.

Oblong , strié transversalement , les strics épineuses ; l’ouveriure nacrée,

12/ HISTOIRE NATURELLE

Chemn. Goncb. 5. tab. 180. fig. 1707. Se trouve dans la mer des Indes.

Sabot épervier , Turbo sparverius.

Oblong , largement et uniment strié ; ma- culé de jaune et de brun.

€hemnitz ; Concb. 5. tab. 180. fig. 1797.

Se trouve dans la mer des Indes.

Sabot molkian , Turbo molkianus.

D'un blanc argentin, avec des fascies trans- verses, jaunes et orangées ; les tours de la spire avec des tubercules arrondis en bas ; plissés , épineux et recourbés en haut.

Chemnitz, Conch. 5. tab. 180. fig. 1799 et 1500.

On ignore son pays natal.

Sab. splengerien, Turbo splengerianus.

Blanc, varié de jaune ; les tours de spire cylindriques , striés transversalement avec un Canal intermédiaire.

Chemnitz , Conch. 6. tab. 181. fig. 1801 et 1802.

Se trouve dans la mer des Indes.

Sabot.chatâigne, Turbo castaneus.

Strié transversalement, maculé de blanc et de brun; la spire avec des lignes de tuber- cules.

Chemnitz , Gonch. 5. tab. 180, fig. 1507 : 1810 ; et 1819 ; 1814.

Se trouve dans la mer d'Amérique.

Sabot crénuleux, Turbo crenulatus.

: Blanc argentin , entouré de plusieurs rangs

DES SABOTS. 129

de tubercules ; l'ouverture blanche en dedans. Chemnitz , Gonch. 5. tab. 182. fig. 1811 et 1912. . On ignore son pays natal.

Sabot émeraude, Turbo smaragdulus.

Comprimée, uni, obliquement rugueux ; à quatre tours de spire, dont le premier est plus grand.

Chaiète , Concb. 5. tab. 182. fig. 1815 et

816.

Se trouve à la Nouvelle-Zélande.

Sabot papyracé , Turbo papyraceus.

Demi-transparent, finement annulé ; pre- mier tour de spire très-grand ; des fascies rouges variées de blanc; aux autres l” ouverture ov ale.

Chemnitz, Concb. 5. tab. 182. fig. 1817 -— 1819.

On ignore son pays natal.

Sabot éthiops , Turbo œthiops.

Sillonné transversalement, noir; le pre- mier tour de spire pointu , strié; les autres argentés ; le bord de la lèvre brun des deux côtés.

Chemnitz, Gonch. 5. tab. 182. fig. 1820 ct 1821,

On ignore le pays d’où elle vient.

Sabot de Nicobar, Turbo Nicobaricus.

Presque brun, réticulé; Ja lèvre demi- transparente et verdâtre; la columelle avec un tubercule jaune ; la gorge dorée,

Chemnitz, Conch. 5. tab. 152. fig, 1822 1925,

126 HISTOIRE NATURELLE Se trouve dans la mer des Indes.

Sabot turban vert, Turbo cidaris.

Uni ; les tours de spire arrondis, un peu comprimés » le premier très- grand ; l’ouver- ture comprimve , d’un vert argenté; la colu- melle saillante.

Séba, 3.tab. 74. fig. 13, 14, 15.-Dargen- vêlle, pl. 6. fig. B. O. Chemnitz, 5. tab. 184. fig. 1940 à 1547.

Se trouve dans la mer des Indes.

Sabot noir, Turbo nigerrimus.

Uni, très-noir ; les bords des tours de la spire , creux et distans.

C Po Conch. 5. tab. 195. fig. 1848 et 1549.

Se trouve dans la mer du Sud.

Sabot hélicin, Turbo helicinus.

Presque rond , unt, subimperforé ; les tours de spire convexes , Contigus ; la colu- melle épaisse.

Born. Mus. cæs. vindob. Test. tab. 12. fig. 23 , 24.

On ignore son pays natal.

Sabot marnat, Turbo punctatus.

Ovale , épais, la spire mucronée ; les tours unis , aplatis , les deux premiers très-grands.

Adanson, pl 12. fig. 1.

Se trouve sur la côte d’ Afrique.

Sabot hæmastome, T'urbo hæmastomus.

Ovale , solide, glabre; six tours de spire striés ; l’ouv te marginée, ovale,

DES SABOTS, 197 Scopoti, Delici. fl. insub. 1. tab. 5.fig. B. 2. On ignore son pays natal,

Sabot à collier, Turbo torquatus.

Ovale ,convexe sillonné transversalement , etstrié par des lignes rugueuses ; la spire en- tourée de cercles, de nœuds; gorge argentée.

Chemn. Conch. 10. 6. vign. 24. fig. A. B.

Se trouve à la Nouvelle-Zélande.

Sabot ondulé, Turbo undulatus.

Ovale, convexe , strié onduleusement et longitudinalement ; la spire obtuse ; la gorge argentée,

Chemn. Conch. 10. tab. 196. fig. 1640 et 1641.

Se trouve à li Nouvelle-Zélande.

Sabot blanc, Turbot niveus.

Blanc, diaphane ; strié transversalement ; les tours de la spire souvent détordus.

Chemn. Conch. 10. tab. 165. fig. 1587, 1588.

Se trouve dans la mer des Indes.

Sabot hélicoïde, Z'urbo helicoides.

Presque diaphane , couleur de corne, à trois carènes unies ; le premier tour de spire séparé ; l'ouverture triangulaire.

Chemnitz , Gonch. 10. tab. 165. fig. 1589, 1590.

Se trouve dans la mer des Indes,

128 HISTOIRE NATURELLE Soliles perforés.

Sabot pic , Turbo pictus.

Conique, arrondi, uni; avec une petite dent à l’ombilic.

Lister , tab. 640. fig. 30. Gualt. tab. 68. fig. B. Dargenville, pl. 8. fig. G. Adanson, tab. 12. fig. 7. Chemnitz , 4. tab. 151. fig. 1420 :

ae

Se trouve dans toutes les mers.

Sabot sanguin, Turbo sanguineus.

Convexe, conique , strié , uni; les tours de spire en peu sillonnés.

Chemn. Conch. 5. tab. 177. fig. 1756 et 1757.

Se tronÿe surles côtes d’Afrique.

S.bouched’argent, Turb.argyrostomus. Le, u

Prerque ovale ; avec des lignes dorsales élevées , transversalement striées ; l’ouver- iure nacrée.

Brumph. tab. 19. fig. 2. Gualt. tab. 64. fig. D. tee pi. 6. fige E. Chemn. Gonch. 5 tab. 177. fig. 1758. 1761. 1763. 1765.

Se fes Fun la mer des Tdi

Sabot nacré , Turbo margaritaceus.

_ Presque ovale, avec des lignes dorsales éle- vées, unies.

Eumph. | tab, 10. fig. 5, 4. Dargenville, pl. 6. fig. À. Chemn. 5. tab. 117. be1702.

Se trouve dai us la mer des Indes.

DES SABOTS. 1209 Sabot versicolor , Turbo versicolor. Très-uni, finement strié transversalement ; vert varié de blanc ; les tours de la spire apla- tis, contigus ; le premier très-grand, arrondi. Lister , Conch. tab. 576. fig. 29. Chemnitz, 5. tab. 176. fig. 1740 , 1741, 1747. Se trouve dans l’océan Austral.

Sabot dauphin, Turbo delphinus.

L’ombilic épineux ; lestours de la spine avec des pointes rameuses.

Rumph. tab. 6. fig. H. Lister , tab. 608. fig. 45. Guatt. 65. fig. QG D. Dargenville, pl. 6. fig. IT. Chemnitz, 5. ab. 174. fig. 1725, 1726, 1736.

Se trouve dans la mer des Indes.

Sabot noduleux , Turbo nodulosus.

Comprimé, tuberculeux , strié transver- salement par des suites de petits tubercules ; le premier tour de spire avec une carène dor- sale, inégalement tuberculeuse,

Chemn. Conch. 5. tab. 174. fig.1723 et1724.

Se trouve dans la mer des Indes,

Sabot détordu , Turbo distortus.

Presque pointu , avec une épine unie de

7 1739. Schroct. einl.in Conch. 2. tab. 3 fig. 19. Se trouve dans la mer des Indes,

Sabot étoilé, Turbo stellaris.

À base convexe, verdâtre; les tours de spire avec des épines branchues, le premier avec douze épines plus grandes.

190 HISTOIRE NATURELLE

Chemnitz, Conch. 5. tab. 164. fig. 1554 et 1555. Se trouve dans la mer des Indes.

Sabot épineux , Turbo aculeatus.

À base convexe, les tours de spire couron- nés par des épines branchues ; le premier avec neuf épines plus grandes; l’extrémité élargie.

Chante Conch. 5. tab. 164. fig. 1554— 1997.

Se trouve dans la mer des Indes.

Sabot étoilé, Turbo stellatus.

Jaunâtre, un peu pyramidal; la base aplatie; le bord inférieur des spires un peu epineux.

Knorr, Verg. 4. tab. 4. fig. 5. Chemnitz,

Conch. 5. tab. 164. fig. 1558 et 1559. On ignore son pays natal.

Sabot néflier, Turbo mespilus.

Les tours de spire convexes, marqués de taches carrées , brunes et blanches ; l’ouver- ture nacrée ; la columelle blanche,

Chemmitz, Conch. 5. tab. 176. fig. 1742 et 70e

Se trouve dans la mer du Sud.

Sabot granuie, 7'urbo granulatus.

O 2 le)

Vert foncé; la pointe rougeûtre; l’ouver- ture nacrée; la lèvre de la columelle macu- le de jaune orangé; les tours de la spire avec des séries de petits tubercules.

Lister, tab. 575. fig. 28. Chemn. Conch.5. tab. 176. Re. 17441746.

Se ONE dans la er du Sud,

DES SABOTS. 191

Sabot jeu, Turbo ludus.

Le dessus avec des enfoncémens ; le des- sous concave ; la spire annulée, le premier tour très - grand ; l’ombilic en tire - bou- chon,

Chemnitz , Conch. 5. tab. 156. fig, 1748 et

1749. Se trouve dans la mer du Sud,

Sabot atre, Turbo atratus.

Noir, avec deux rangées de tubercules al- ternativement noirs et cendrés ; la columelle à une seule dent. |

Chemnitz, Conch. 5. tab. 1757. fig.1754 et 1795.

Se trouve dans la mer des Indes.

Sabot denté, Turbo dentatus.

Comprimé, arrondi, blanc varié de brun ; le bord inférieur de la columelle denticulé.

Chemnitz, Conch. 5. tab. 178. fig. 1767 et 1768.

On ignore de quel pays il vient,

Sabot diadème, Turbo diadema.

Vert foncé, varié de brun, presque en- touré de lignes très-rapprochées; quatre tours de spire , le premier très-grand.

Chemnitz, Conch.5. vig. 45. fig. A. B.

Se trouve à la Nouvelle-Zélande.

Sabot cendré, Turbo cinereus.

Uni È presque rond , cendré, varié de noir et de blanc ; les tours de spire presque striés, ventrus , aplatis : à la suture, Le 1

122 HISTOIRE NATURELLE

Born. Mus. cæs. vind. Test. tab. 12. fig. 25, 26. On ignore son pays natal.

Sabot caréné, Turbo carinatus.

Mince, diaphane, pyramidal, arrondi , blanc ; les tours de spire carénés ; ombilic

en spirale. Born. Mus. cæs. vind. Test. tab. 15. fig. Die

On ignore son pays natal.

Sabot daki, Turbo afcr.

Mince, uni; les tours de spire aplatis. Adanson, pl. 12.fig.3, 4. Se trouve au Sénégal,

Sabot planorbe, Turbo planorbis.

Comprimé , uni , brun , opaque. Se trouve dans la mer du Nord.

Sabot marginellé, Turbo marginellus.

Transparent, uni , un peu caréné ; six tours de spire arrondis ; la lèvre relevée et décou- pée.

Chemnitz, Conch. 9. pl. 165. fig. 1065.

On ignore son lieu natal.

Sabot hélicoïde, Turbo helicoides.

Blanc, varié de lignes brunes en zigzags ; les tours de spire arrondis ; lPombilic pro- fond , large et en entonnoir.

Chemn. Conch. 9. tab. 125. fig.‘1067 et 1068.

On ignore son pays natal.

DES S'ABOTS. 199

Sabot foliacé, Turbo foliaceus.

Pyramidal, avec des rides à lames inéga- les, variées de rose et de blanc; Lmbilic ample.

Chemn. Conch. 9. tab. 135. fig. 1665 et 1070.

On ignore son pays natal.

Sabot anguille, Turbo anguis. Strié transversalement ; vert avec des vir- gules noires ; le dedans nacré. Martyn , Univ. Concb. 2. tab. =o. Se trouve dans la mer du Sud,

Sab. porphyrite, Turbo porphyrites.

Granuleux , noir, varié de vert, de jaune et de blanc ; le dedans nacré. NMartyn, Univ. Conch. 2. tab. 72. . Se trouve à la Nouvelle-Calédonie.

Sabot émeraude , Turbo smaragdus.

Très-uni, strié, vert. Martyn, Univ. ’Conch 2tab:2%, E Se trouve à la Nouvelle-Zélande.

Coquilles. IV, 12

13/4 HISTOIRE NATURELLE

TOUPIE, Trocrus, Linnæus.

Coquille univalve , conique ; l’ouverture presque toujours quadrangulaire , apla- tie transversalement ; la columelle obli- que.

Les coquilles dontil estici question, ont été appelées, par Rondelet, tou- pies, d’après leur forme , c’est-à-dire qu’elles sont coniques, et reposent sur une base circulaire fort large.

Les toupies varient dans leur hau- teur et dans leur diamètre, attendu qu’elles ont depuis cinq jusqu'à qua- torze , et peut-être plus, de tours de spires. Ges spires sont tantôt renflées, tantôt aplaties, tantôt bourrelées à un de leurs bords, tantôt striées, rudes au toucher, plissées, granuleuses et même épineuses, rarement unies. La ligne de leur réunion est quelquefois égale , d’autres fois ondulée et fes- tonnée. |

La base destoupies est convexe dans

DES TOUPIES. 199 quelques espèces, concave dans d’au- tres, et plate dans le plus grand nom- bre. Son contour se présente ainsi sous un grand nombre d’aspects. Il forme un talus dans beaucoup d'espèces; ce talus est tantôt arrondi , tantôt aigu , tantôt garni de tubercules de différen- tes formes.

La columelle est torse, pleine ou ombiliquée : la portion extérieure est plus ou moins prolongée ; elle varie dans sa forme , mais non dans sa direc- tion , qui est toujours oblique.

L'ouverture est égaiement toujours oblique , ou presque parallèle à la base. Elle est plus ou moins comprimée, triangulaire ou parallélogrammique. Le bord de la lèvre est ordinairement mince et tranchant, tantôt lisse, tan- tôt tuberculeux , et quelquefois on voit un coude à sa partie antérieure ; d'autres fois, une échancrure assez profonde , ou des sillons simples ou cannelés.

150 HISTOIRE NATURELLE

Les opercules cartilagineux sont plus nombreux dans ce genre que les pierreux. Les premiers sont minces, flexibles, demi-transparens, luisans , constamment ronds, quelle que soit la forme de l’ouverture; ils sont aussi quelquefois striés en rond, et toujours concaves extérieurement. Les seconds sont convexes extérieurement, fort épais , tantôt lisses, tantôt tubereu- leux, etquelquefois leur circonférence est bordée d’un bourrelet.

Ce genre présente une singularité digne de remarque : c’est la faculté que possèdent quelques espèces, appelées fripières par les Naturalisies francais , d’attacher à leur coquille des corps étrangers , tels que des cailloux, des fragmens d’autres coquilles, de madré- pores, etc., suivant le lieu qu’elles ha- bitent. Cette robe d'emprunt tombe. assez facilement , et on voit souvent, dans les cabinets, des coquilles qui n’en conservent plus que la marque.

LES TOUPIES, 1957

Le test des toupies est, en général , épais, solide, et paré de couleurs bril- lantes de toutes les nuances; la plu- part est nacrée en dedans.

L'animal des toupies a une tête ob- tuse , armée de chaque côté d’une cor- ne , à la base extérieure de laquelle est implanté un œil. Le col est fort long. On voit, à sa partie supérieure, une petite languette charnue, ondée et fer- me, qui paroît sortir du manteau, et qu’Adanson soupconne être un dard vénérien ,; comme dans l’escargot.

Le pied est allongé , aplati en des- sous, convexe en dessus, et porte une bordure assez large de petits points chagrinés , bruns. L’opercule est placé au Côté supérieur et postérieur.

Cet animal a , par la configuration de sa coquille et la grandeur de son pied, la propriété de ne jamais ver- ser, lors même qu'il rampe dans des endroits difliciles.

Adanson appelle toupie, des turbos,

150 HISTOIRE NATURELLE et donne le nom de sabot à des trochus de Linnæus, dont les animaux sont fort différens de celui qui vient Le être décrit.

La tête de Posylin , qui sert de type a son genre, est plus large que lon- que, tronquée obliquement en dessous à son extrémité, et bordée tout autour d'environ denx cents petitsfilets cylin- driques, peu susceptibles de mouve- ment. Elle est encore ornée en dessus d’une petite membrane assez mince , qui en recouvre la moitié posterieure.

Les cornes sont minces et égales à la moitié de la longueur de la coquille : elles sont couvertes de petits filets qui les font paroitre comme velues.

Deux petites saillies à la partie ex- térieure etinférieure des cornes, don- nent support aux yeux.

La membrane du manteau est min- : ce et crénelée en ses bords; elle laisse sur la gauche de l'animal un éanal qui

ue passage aux excrémens , et à

er

DES TOUPIES. 130 une languette triangulaire, semblable à celle citée plus haut. |

Le pied est petit, elliptique , et en- touré de plus de six cents filets sem- blables à ceux des cornes et de la tête. La membrane qui est à sa droite va se terminer à l’opercule , auprès duquel elle est ornée de trois longues cornes de la longueur et de la figure de celles de la tête, et velues comme elles. L’au- tre membrane, qui est sur la gauche, porte , dans sa moitié postérieure, trois cornes semblables, et dans sa moitié antérieure, vingt-quatre filets disposés sur deux rangs.

L’opercule est mince, transparent et tout rond. Il est légérement strie , et attaché à l'extrémité postérieure et supérieure du pied.

On mange quelques espèces de tou- pies. On en trouve plusieurs sur les côtes de France , la plus usitée est appelée sorçière.

Dargenville et Favanne ont placé les

s

140 HISTOIRE NATURELLE toupies dans la famille des limacons . sous la dénomination de limacons à bouche aplatie.

Lamarck a divisé ce genre en quatre autres, dont voici les caractères.

Toupie, trochus. Coquille conique... ouverture presque quadrangulaire ou aplatie transversalement : columelle oblique sur le plan de la base.

La toupie nilotique, trochus niloti- eus, Linn.

Cadran, solarium. Coquille conique, déprimée , ayant un ombilic ouvert ou crénelé sur le bord interne des tours de spire ; ouverture presque quadran- gulaire.

La toupie perspective, {rochus pers- pectivus, Linn.

Monodonte , monodonta. Goquille ovale ou conoïde , ouverture entière. arrondie et munie d’une- dent formée par la base tronquée et saillante de la columelle ; les deux bords disjoints.

1 DES TOUPIES. 141 Latouvnie lèvre, {rochuslabio, Linn.

Pyramidelle, pyramidella. Coquille turriculée , ouverture entière, demi- ovale ; la columelle saillante et perlo- rée à sa base, munie detrois plis trans- versées.

La toupie dolabre , frochus dolabra- tus, Linn.

Linnæus a divisé son genre en trois sections.

Toupies à coquille ombiliquée et droite.

Toupies à coquille imperforée et droite.

Toupies à coquille turriculée.

Ces dernieres font partie du genre cérile de Bruguière.

T'oupies ombiliquées.

Toupie nilotique, Zrochus niloticus, Conique, unie, un peu ombiliquée. Lister, Lab. 617. fig. 5. Guatt. tab, 50. ig.

B. CG. Dargehville , pl. 8. fig. G. Favanne,

142 HISTOIRE NATURELLE

pl. 22. fig. B.2. Chemnitz, Conch. 5. tab. 167. fig. 1605. 1609. Se trouve dans la mer des Indes.

Toupie maculée, Zrochus maculatus.

Conique , tubereulée, l’ombili oblique; la lèvre intérieure avec deux lobes peu mar- qués,.

Lister, tab. 632. fig. 20. Guatt. tab. 61. fig. D. D. Chemn. 5. tab. 165. fig. 1615. 1618.

Setrouve dans les mers d'Asie et dans celles de l’Amérique.

Toupie escalier, Trochus perspectivus.

Convexe , obtusément marginée ; lombilic petit et crénelé.

Lister, tab. 656. fig. 24. Gualt. tab. 65. fig. O. Favanne, pl. 12. fig. K. Chemn. 5. tab. 172. fig. 1691. 1696.

Se trouve dans la mer du Sud ei sur la côte d'Afrique.

Toupie hybride, 7rochus hybridus.

Convexe ; la columelle bidentée ; l’ombilic crénelé.

Chemmn. Conch. 5. tab. 175. fig. 1702 et 1709.

Se trouve dans la Méditerranée.

Toupie cruciate , Trochus cruciatus.

Convexe, striée par des points saillans ; la columelle à une seule dent,

€fhiemn. Conch. 5. tab. 171. fig. 1674.

Sc trouve dans ja Méditerranée.

DES TOUPIES. 149

Toupie vallet, Trochus pharaonis.

Presque ovale, striée, ponctuée par des suites de petits tubercules ; la columelle et J’ouverture dentées ; l’ombilie crénelé.

Lister, tab. 657. fig, 25. Gualt. tab, 63. fig. B. Adanson, pl. 12. fig. 3. Dargenv. pl. 8. fig. L. Q.Chemnitz , Conch. 5. tab. 171. fig. 1672. 1673. 1678.

Se trouve dans la Méditerranée et sur les côtes d'Afrique.

Toupie sorcière, Trochus magus.

Convexe, obliquement ombiliquée ; les tours de spire obtusément noduleux.

Lister, tab. 641. fig. 52. Gualt. tab. 62. fig. L. Adanson , pl. 12. fig. 8. Datal. Dar- genville, pl.S. fig. 5. Chemn. 5. tab. 171. fig. 1656. 1660. |

Voyez pl. 51 , fig. 3, elle est représen- tée moitié de grandeur naturelle,

Se trouve sur les côtes d'Afrique

Toupie module, Trochus modulus.

Striée , plissée en dessus , convexe en des- sous ; ouverture presque ovale avec une seule dent.

Lister, Concb. tab. 155. fig. 52, 53, et 54. Schemn. 5. tab. 171, fig. 1665.

Se trouve dans la mer Rouge.

Toupie muriquée, Trochus muricatus.

Ovale , foiblement ombiliquée , avec: des tubercules épineux. Guatt. Test. tab. 64. Gg. H.

Se trouve dans la Méditerranée.

14/4 HISTOIRE NATURELLE

Toupie rude, Trochus scaber. Presque ovale, avec des silons aliernali- vement grands et petits ; ke fond granuleux. Chemnitz , Conch. 5. t:b. 171. fig. 1665. On ignore son pays natal.

Toupie variée, Trochus varius. Corvexe, obliquement ombiliquée ; les

» tours de spire presque marginés. Se trouve dans la Méditerranée.

Foupie cinéraire, Trochus cinerarius.

Ovale , obliquement ombiliquée; les tours de spire arrondis.

Jfuller, Zool. Dan. 3.1. 102. fig. 1 4. Chemnitz, Conch. 5. 1ab. 171. fig. 1686.

Se trouve dans la Méditerranée et dans la mer du Nord.

Toupiedivariquée, Trochus divaricatus. Ovale , peu ombiliquée ; les tours du spire inférieure écartés,

LE , Se trouve dans la Méditerranée et dans Îles mers du Nord.

T. ombiliquaire, Trochus umbilicaris. Conique, convexe ; lesiours de spire un peu émarginés, Chemn. Conch. 5. tab. 171. fig. 1666. Se trouve dans la Méditerranée.

Toupie solaire, Trochus solaris.

Conique, convexe ; les tours de spireradiés par de larges épines; l’ouverture en demi- cœur.

© DES TOUPIES. 145

Rumphius , tab. 0. fig. K. Zister, tab. 622. fig. 0. Chem. Conch. 5. lab. 175. fig, 1700 ct 1701, et tab. 174. fig. 1716 et 1715.

Se trouve dans la mer des Indes et de Ouest de l'Amérique. .

Toupie couverte, 7rochus teclum.

Comprimée , oblique, blanche, linée de brun : la spirestriée transversalement et ayant des côtes longitudinales, le premier tour ven- tru ; l’ouverture orbiculaire.

Lister , lab. 653. fig. 51. Guatt. tab. C4. fig. 6. Favanne, pl. 8. fig. D.Chemnitz,Gonch. 5. tab. 165. fig. 1567 à 1570 ct 1583, 1554.

On ignore son pays natal.

Toupie cône, Zrochus conus.

Conique, blanche, maculée de rouge ; les tours de spire arrondis , entourés de pelits grains arrondis.

Chemnitz, Conch. 5. tab. 167. fig. 1610.

Se trouve dans la mer des Indes,

Toupie épineuse, Trochus spinosus. Mucronée ; la partie inféricure des tours de spire épineuse ; une fascie accompagnée de chaque côté d’une ligne blanche ct noire ; trois cercles de tubercules. Chenmitz, Gonch. 5. tab. 167. fig. 1611. On ignore son pays na!u’.

Loupie juiubine, Trochus jujubinus.

La base applatie avec des lignes concen- triques de points faisant la chaîne ; les tours de spire caraliculés ; le bord ipféricur avec des taches bianches et fauves en échiquier ,

Couuilles. LV: 13

140 HISTOIRE NATURELLE

entouré de points élevés des deux côtés. C'hemn. Conch.tab. 198. fig. 1612 et 1615. Se trouve dans les îles de la mer des Indes.

Toupie alvéaire, Trochus alveare.

Desplis , des nœuds, des séries transverses de grains, et des chaînes de points; lombi- ic infondibuliforme ; la columeile crénelée.

Gualt. Test. tab. 60. fig. P. Chemnitz, Conch. 5. tab. 168. fig. 1619. 1622.

Se trouve dans la mer des Indes.

Toupie concave, Zrochus concavus.

La base, et par continuation, l’ombilic en

entonnoir ; les tours de la spire contigus et

plissés onduleusement ; le bord de Pouver- ture devticulé.

Gualt. Test. tab. 63. fig. A. Lister, tab. 627. fig. 13. Chemn. 5. tab. 168. fig. 160 et 161.

Se trouve dans la mer des Indes.

Toupie printanière, Trochus vernus.

Verte ct blanche, tachée de noir au som- met, enlourée de grains et de nœuds. Chemnitz, Conch, 5. tab. 169. fig. 1625 et 1626.

Se trouve dans la mer des Indes.

Toupie parsemce, Trochus conspersus.

Tachée de blanc, de vert et de fauve ; le bout rouge , varié de noir ; le dedans nacré ; la base blanche taché de rouge ; les tours de

spire avec plusieurs rangs de nœuds , mais le fond inférieur uni.

DES TOUPIES. 14 Gualt. Test. tab. 60, fig. B. Chemnitz, 5, tab. 169. fig. 1627 Se trouve dans la mer des Indes.

NI

Toupie tente, 7'rochus tentorium.

Rugueuse, plissée, verte sous l’épiderme ; le dedans nacré ; les tours de spire noueux infé- rieurement ; le milieu avec une chaîne de points.

Chemn. Conch. 5. tab. 169. fig. 1628.

Se trouve dans la mer des Indes.

T. ochroleuque, Trochus ochroleucus.

Rugucuse, plissée , obliquement crénelée, transversalement striée ; la base pleine, blao- che , tachée de rouge.

Chemnitz, Conch. 5. tab. 169. fig. 1629 et 1632.

Se trouve dans la mer des Indes.

Toupie étoilée, Trochus stellatus.

Plissée, rugueuse, verte ; les tours de spire avec une chaine de points , le premier avec ép'ves rayonnantes à son bord.

Chemnitz, Conch. 5. tab. 160. fig. 1630.

Se trouve dans {a mer des Indes.

Toupie de Spengler, TrochussS pengleri. Entourée de nœuds et de grains , d'ondes rouges et jaunes ; la base unie d’un côté. Chemmnitz , Conch.5. tab. 169 fig. 1651. On ignore son pays natal. Toupie à côtes, Trochus costalus.

Une chaïne de points élevés , les tours de spire avec des nœuds allongés, blancs à leur

148 HISTOIRE NATURELLE N

pariie inférieure ; les Sillons intermédiaires

rouges.

! Dargenvifte, pl. 8. fig. FT. Fav. pl. 12. fig.

M. Chemnitz, 5. tab. 160. fig. 1635 , 1654. On ignore son pays natal.

Foupie inégale, Zrochus inæqualis. Semée de grains et de nœuds inégaux : ies tours de la spire avec plusieurs rangs de tu- bercules ; les deux latéraux plus gros. Guatt. Test. tab. 6o. fig. O. Chernniiz , 5. tab. 170. fig. 1655 , 1656. On ignore son pays natal.

Toupie royale, Trochus regius.

Transversalement striée, plusieurs rangs de nœuds blancs et roses ; Les tours de la «pire prominulens en leurs bords; l'owbilic en cn- tonnoir.

Chemn. Gonch. 5. tab. 170. fig. 1637.

On ignore son pays natal.

FT. Verruqueuse, Trochus verrucosus.

Conique, blanche, radiée de pourpre ; l'ombilic en entonnoir , sans taches; le bord des tours de spire tuberculeux.

Chemnitz, Gonch. 5. tab. 1970. fig. 1658.

On ignore son pays natal.

T. cylindrique, Trochus cylindricus.

Cylindrique, presque brune; les tours de spire convexes ; des slries transverses créne- lées; Pombilic uu peu crénelé.

Chemnitz, Gonch.5, tab. r70. fix. 163, a. D

On ignore son lieu natal.

DES TOUPIES. 149 Toupie radiée, Trochus radiatus. Pyramidale, radiée de rouge; les tours de spire avec des chaînes de points élevés ; l’om- bilic en entonnoir. Gualtcri, tab. 61. fig. E. Chemn. Conch. 5. tab. 170. fig. 1640. 1641 et 1642.

Setrouve ans la mer du Sud et de l'Ouest

de l'Amérique. Toupie verte, Zrochus viridis.

Verte, le premier tour de spire avec cinq, le second avec quatre rangs de nœuds, les autres unis.

Chemn. Gonch, 5. tab. 170. fig. 1645 et 1644.

On ignore son pays natal.

Toupie rustique, Trochus rusticus.

Obtusément pyramidale ; d’un noir brun.

Chemnitz, Conch. 5. tab. 170. fig. 1645 et 1646.

Se trouve dans les mers de la Chine.

Toupie noire, Trochus nigerrimus.

Très-noire, striée transversalement ; les tours de spire aplatis ; la columelle à une seule dent.

Chemnitz, Conch. 5. tab, 170. fig. 1647.

Se trouve dans les mers de la Chine.

Toupie fanal, Trochus fanulum.

D'un jaune d’ocre ; les tours de spire avec des plis tuberculeux et un sillon rugueux, maculé.

Bonani, Mus. Kircher , 5. fig. 572. Chemn. Conch. 5. tab. 170. fig. 1648 et 1649.

%

150 HISTOIRE NATURELLE

Se trouve sur les côtes d'Amérique.

Toupie sirigueuse, Trochus strigoseus

Pyramidale, striée tranversalement ; variée de jaune et de rouge , et le bout noir; les tours de spire aplats : ; lc bord rouge taché, un peu renflé.

Cherinitz, Gonch. 5. tab. 150. fig. 1650 et 1651,

Se trouve sur les côtes d'Afrique.

Toupie pyrame, Trochus pyramis.

Pyramidale , tachée de fauve et de brun ; le bord des tours de spire en voûte che

Cherinitz , Gonch. 5. tab. 170. Kg. 1652 et

1653. On ignore son pays natal.

Foupie du Cap, Trochus Capensis.

Aplatie, variée de blanc et de fauve ; la base convexe avec un cercle rouge vermil- millon, taché de brun.

Chemnitz, Conch. 5. tab. 171. fig. 661 et 1662.

Se trouve au Cap de Bonne-Espérance.

Toup. ægyptienne, Trochus ægyptius.

Aplatie, maculée de blanc et de rouge: ies tours de spire écartés , striés et plisses transversalement ; la columelle à une seule

dent. 1 ab. LA a . ane & Chemnitz, Gonch. 5.t fig. 1609 ct 1664.

Se trouve dans la mer Rouge.

Founie aplatie, Trochus der

en

Aplate, blacch: radiée de rouge:

DES TOUPIES. 19

pointe rouge ; les tours de spire entourés de petits lubercules ronds.

Chemniz, Conch, 5, tab. 171. fig. 1668 et 1669.

On ignore son pays üalal.

Youpie unie, Trochus lævigatus. D'un brun clair; la base un peu convexe; - les tours de spire unis, finement et transver- salement striés; Pombilic blanc en entonnoir, Chemnitz, Gonch. 5. tab.171. fig. 16 o. On ignore son pays natal.

Tr. du Groënland, 77. Groenlandicus

Demi-transparente , incaruate; la base con- vexc; les tours de spire convexes, transver- salement et finement striés. :

Chemnitz , Conch. 5. tab. 171. fig. 1671.

Se trouve sur la côte du Groënland.

Toupie rose, Trochus roseus.

Convexe , couleur de rose, sillonnée ; l’om- bilice très-petit.

Chemn. Gonch. 5. tab. 171. fig. 168%

Se trouve au Cap de Bonne-Espérance.

Joupie patholate, Trochus patholatus. Anlatie, brune , maculte de blanc.

Chemn. Gonch. 5. tab. 171. fig. 1676. Oa ignore son pays natal.

Toupie verdätre, Trochus viridulus.

, Verdâtre, obliquement radiée de blanc ;

les tours de spire convexes, avec des séries

de tubercules ronds; columelle dentée. Chemuitz, Goach. 5. tab,171. fix, 677.

152 HISTOIRE NATURELLE On ignore son pays natal.

Toupie urbane, Trochus urbanus.

Convexe , avec plusieurs rangées de tuber- cules ronds ; l’ombilic dentelé ; l’ouverture crénelée.

Chemn. Conch. 5. tab. 171. fig. 1679.

On ignore son pays natal.

Toupie de Guinée, Troch. Guineensis.

Obseurcie de brun et de blanc , beaucoup de rangs de grains et de nœuds; l’ouverture crénelée ; l’ombuilic denté.

Chemn. Corcbh. 5. tab. 171. fig. 1680.

Se trouve sur la côte de Guinée.

Toupie noueuse, Trochus nodulus.

Cendrée, entourée de petits tubercules ronds ; lombilic blanc, denté; l’ouverture crénelée.

Chemnitz, Conch. 5. tab, 171. fig. 1681.

On ignore son pays natal.

T. couleur de chair, Trochus carneus

Aplatie, couleur de chair, avec des cercles très-rapprochés ; de petits iubercules arron- dis; Pombilic évasé , à une seule dent.

Chemn. Conch. 5. tab. 171. fig. 1682.

On ignore son pays natal.

Toupie damier, Trochus tessellatus.

Strice transversalement ; les iours de spire écartés , avec beaucoup de taches carrées.

Chemn. Conch. 5. tab. 171. fig. 1655.

Se trouve dans la Méditerranée,

DES TOUPIES. 153 Toupie safrance, Trochus croceus.

Convexe, fauve: les tours de spire con- -vrxes; le dernier couleur de safran.

Chemn. Conch. 5, tab. 171. fig. 1684.

$e trouve sur les côtes d’Afrique.

Toupie oblique, Trochus obliquatus

Convexe , aplatie , avec des rayons obliques

viclâtres ; les Lours de spire convexes. Chemnitz, Conch. 5. tab. 171. fig. 1685. Se trouve dans la Méditerranée.

Toupie vittée, Trochus vittatus.

Convexe, fauve pâle; le bord supérieur des tours de spire avec une bande rouge variée de blanc.

Chemnitz, Conch. 5. tab. 171. fig. 1687. On ignore son pays natal.

Toup. de Schroeter, Troch. Schroëteri.

Pyromidale, aplatie; la base concave ; les tours de spire striés transversalement, avec des côtes obliques ; le premier tour caréné cn ses bords ; Y’ombilic en entonnoir.

Sefirocter, eini. in Concb. 1. iab. 7. fig. 2, 5.

Se trouve, fossile, à Courtagnon.

Toupie indienne, Trochus indicus.

Convexe , conique; les tours de spire sans tubercules ; ouverture en demi-cœur.

Chemmit:, Coach. 5. tab. 172. fig. 1697 et 1698,

Se trouve dans la mer des Indes.

194 HISTOIRE NATURELLE

Toupie infondibuliforme, Trochus in- fundibuliformis.

Comprimée, fauve pâle; les tours de spire aplatis, striés et crénelés transversalement par une grande quantité de séries de petits tuber- cules ; Pombilic petit et crénelé.

Chemnitz, Conch. 5. tab. 175. fig. 1706, 1707.

On ignore son pays natal.

Toupie stramine, Trochus stramineus.

Couleur de paille ; les tours de spire créne- lés, striés en sautoir, avec quelques sillons; , Pombilic très-petit.

Lister , tab. 635. fig. 23. Chemn. Conch. 5. tab. 17. fig. 1699. -

Se trouve dans la mer des Indes.

Toupie variée, Trochus vartegatus.

Blanche, radiée de brun clair, avec des

stries crénelées ; Pombilic petit et crénelé. Chemnitz, Gouch. 5. tab, 173. fig. 1709. On ignore son pays natal.

Toupie aréole, Trochus areola.

Convexe, striée transversalement, blanche, maculée de taches carrées variées de rouge; J’o mbilic crénelé.

Chemnitz, Gonch. 5. tab. 175. fig. 1710 et

1711. On ignore son pays natal.

Toupie inerme, Trochus inermis.

D'un jaune verdâtre, avec des côtes longi-

DES TOUPIES 155

tudinales plissées terminées par des épines ; Jombilic rugueux ; l’ouverture comprimée. Chemnitz, Conch. 5. tab. 175. fig. 1712 et 1719. On ignore son pays natal.

Toupie impériale, Trochus imperialis.

Conique , couleur d'olive, couverte de sé- ries d’écailles violettes en voûte, les tours de spire enflés, radiés par des épines marginales; l'ombilic en entonnoir , blanc.

Chemnitz, Couch. 5. tab. 173. fig. 1714 et 1719,

Se trouve dans la mer du Sud.

Toupie aplatie, Trochus planus.

Aplatie, couleur de paille, avec des côtes obscures ; les tours de spire plissés; Pombilic très-petit.

Chemnitz, Conch. 5.tab. 174. fig. 1723 et 1722.

On ignore son pays natal.

Toupie blanchâtre, Trochus albidus.

Conique, blanche, avec des fascies obli- ques brunes; les tours de spire canaliculés près la suture.

Born. Mus. cæs, vind. Test. lab. 11. fig. 19, 20.

On ignore son pays ratal.

Toupie brunâtre, Trochus fuscatus.

Conique ; la base d’un vert cendré tacheté de brun ; les tours de spire cylindriques ; ’om- bilic cylindrique.

150 HisTOIRE NATURELLE Born. Mus. cæs. vind. Fest. tab. 12. fig 1 s 2 pr ë On ignore son pays natal. !} Joupie fasciée, Trochus fasciatus. Con unie, blanche, miculés de brun et fasciée de rose; les tours de spire cylindri- ques, aplatis vers la suture.

Born. Mus. cæs. vind. Test. tab. 12% fig.

5, 4.

1 a & nye natal On ignore son pays natal.

Toupie fujet, Frochus coralinus.

Conique, rouge, ponciuée de blanc , peu ombiliquée ; les tours de spire cylindriques , le premier avec quinze et les autres avec six rangs de tubercules.

Adanson. pl. 12. fig. 4 et 5.

Se trouve sur la côte d’ Afrique.

Toupie lomir, Trochus griseus. |

Grise, tachetée de blanc; le tour des spi- res te sillonné transversalement.

Adanson, pl. 1:.g.6..

Se trouve sur les côtes d'Afrique.

LC: 7 /THPESFIE à

€. ferrugineuse, Trochus ferrugineus. Convexe; les tours de spire tournés à gauche. ; SV Martin. Nevest. Mannigf. À. tab. 1. fig.r, 2. Chemnitz, Gonch.9.tab. 114. fig. 977. a. b. Se irouve, fossile et changée en mine defer, près de Schaïffhouse.

Toupie neuve, Zrochus novus.

Pyramidale ; les tours despire cylindriques,

1 AA

DES TOUPIES. 197

tournés à gauche ; quatre rangs de tubercules, Je quatrième très-grand et distant.

Spengt. N. Samml. 1. tab, 1. fig, 5. Chemn. Conch. 9. tab. 115. fig. 970. On ignore son pays natal.

. Toupie fragile, Trochus fragilis.

Mince , couleur de cire; le premier tour de spire très-grand , avec une fascie brune au mi- eu. |

Sehroet. einl. in Conch. 1. tab. 5. fig. 16.

On ignore son pays natal.

Toupie calleuse, Trochus callosus.

Pyramidale, obtuse; quatre tours de spiro contigus, élevés et renflés sur leurs bords,

Chemnitz, Conch. 9. tab. 122. fig. 1051. Sechroct , Flusconch, tab. 6. fig. 10, 12.

On ignore son pays natal.

Toupie lonier, Trochus afer. Convexe , grise, tachée de blanc; les tours de spire aplatis. Adanson, pl. 12. fig. 6. Se trouve sur la côte d'Afrique.

Toupie néritoïde , Trochus néritoideus. Presque ovale, convexe ; aplatie unie, rou- geâtre. Se trouve sur les côte du Groënland. Toupie perlée, Trochus perlatus.

Rougeâtre, avec des côtes inégales formées par des tubercules ; les tours de spire con- vexes.

Kaemmen , ab. rudolst. tab. 12. fig. 1.

On ignore son pays natal.

Coquilles. IV, 14

158 HISTOIRE NATURELLE TJoupies timperforées.

Toupie vestiaire, Trochus vestiarius. Conique, convexe ; la base bossue, avec des callosités ; l’ouverture presque er cœur. Lister, tab. 649, 652. fig. 44, 50. Gualt. Test.-tab. 65. fig. A. B. E. H:Chemn 5. tab. 166. fig. 1601, 1602. $e trouve dans la Méditerranée et la mer du Sud.

Toupie retan, Trochus labo.

Ovale, presque striée ; la columelleavecune dent.

Adanson, pl. 12. fig. 2. Rumph. tab. 21. fig. E. Lister, tab. 584. fig. 42 et 645. fig.37. Chemnitz, Gonch. 5. tab. 166. fig.1570, 1580.

Voyez pl. 31. fig. 6, elle est représentée presque de grandeur naturelle.

Se trouve dans la mer des Indeset sur Fa côte d'Afrique.

Toupie truffe, Zrochus tuber.

Un peu aplatie; les iours de spire presque carénés, avec des nœuds à leur bord inférieur et supérieur.

Séba, Mus.3. tab. 74. fig. 12. Dargenw. pl. 8. tig. L.Chemnilz, 5. tab. 164. fig. 1 562 ettab. 156. fig. 1572 à 1576.

Se trouve dans la Méditerranée et sur la côte d'Amérique.

L

Toupie striée, Trochus striatus.

Conique ; le dernier tour de spire presque anguleux ; louverture presque ovale.

#

DES TOUPIES.. 159

Gualt. Test. tab. 61. fig. N. Chemnitz, 5. tab. 162. fig. 1527, 1528. $e trouve dans la Méditerranée.

Toupie petit cône , Trochus conulus.

Conique, unie; les tours de spire avec une ligne élevée ; les derniers tours noduleux.

Lister, anim. angl. fab, 5. fig. 15. Gualt. Test. tab. 61. fig: B. G. M. Chemnitz, 5. tab. 106. fig. 1555. 1591.

Sc trouve dans les mers d'Europe.

Toupie zizyphine, Troch. zizyphinus.

Conique, livide, unie; les tours de spire avec un rebord,

Lister, 1ab. 616. fig. 1. Gualteri, tab. 61. fig. C.. Dargenville, pl, 8. fig. N. Chemnitz, Conch. 5. tab, 166. fig. 1592 à 1508.

Se trouve daus les mers d'Europe.

Toupie obélisque, Trochus obeliscus.

Conique, entourée d’un grand nombre de séries de grains blancs ou verts; columelle à une seule dent.

Knorr, Verg. 1. tab. 12. Chemnitz, Conch. 5. tab, 160. fig. 1510— 1512.

Se trouve dans la me; des Indes.

Toupie détordue, Trochus distortus.

Blanche , solide , brillante, striée ; le bout obtus ; les tours de spire écartés , Le premier bossu ; l’ouverture comprimée , ovale,

l'attas, Spic. z00l.10. tab.3. fig, 7, 8. Chem- nitz, Gouch.5. tab. 160, fig. 1515. a. b,

Oo ignore son pays natal.

160 HISTOIRE NATURELLE Toupie virgate , Trochus virgatus.

Pyramidale, avec des virgules roses et blanches , et plusieurs séries de nodusités; La base avec des cercles concentriques , blancs el rouges,

Lister, tab. 631. fig. 17. Chemnitz, Conch. 5. tab. 160. fig. 1514 et 1515.

Se trouve dans la Méditerranée.

Toupie fovéolate, Trochus foveolatus.

GCendrée, variée de rouge , de blanc et de verd; les tours de spire tuberculés à leur bord inférieur, l'extrémité avec des cercles dentelés.

Chemnitz, Conch. 5. tab. 161. fig. 1516 1919.

Se trouve dans la mer Rouge.

Toupie diaphane, Trochus diaphanus.

Mince, demi - transparente, entourée de petits tubercules arrondis , alternativement blancs et fauves; les tours de spires con- vexes.

S'pengt. Naturf, 9. tab. 5. fig. 2. a. b. C'hem- nitz , Gonch. 5. tab. 161. fig. 1520, 1521.

Se trouve à la Nouvelle-Zélande.

Toupie iridée, Trochus iris.

Frès-unie, bleuâtre, variée de lignes rou- ges, ondulées et anguleuses, et des stries iridées.

Watch. Naturf. 4. tab. 1. fig. 5 , 6. Chem- niéz , Conch. 5. tab. 161. fig. 1522 et 1525.

Se trouve dans l'Océan Austral.

DES TOUPIES. 163

Toupie de Cook, Trochus Cook.

Bleu de ciel, avec plusieurs rangs de tu- bercules et de plis obliques et ondulés ; les tours de spire canaliculés des deux côtés; le premier convexe en dessus et platen dessous.

Spengt. Naturf. 9. tab. 5. fig. 5, 6. Chem- niz, Gonch. 5. tab. 165. fig 1640. a. b.et tab. 164. fig. 1551.

Sc trouve dans la mer du Sud.

Toupie noduleuse , Trochus nodulosus.

Presque brune, la base convexe ; les tours de spire avec une seule série de tubercules, excepté le premier qui en a deux ; la lèvre marginée des deux côtés.

Chemnitz, Gonch. tab. 165. fig.1545, 1546.

Se trouve dans la mer du Sud, sur la côte de l'Amérique méridionale,

T. Mauriciane, Trochus maurilianus.

Pyramidale , blanche , variée de rouge et de vert; les tours de spire obtusément épi- neux en leur bord inférieur; la columelle émarginée et pliée.

Lister , tab. 625. fig. 11. Guatteri, Test. tab. fig. D. F. Chemnitz, Conch. 5. tab. 165. fig. 1547, 1548.

Se trouve dans la mer des {ndes.

Toupie fenestrate, Trochus fenestratus.

Blanche, pyramidale ; les tours de spire longitudinalement garnis de côtes, avec des cercles transverses de petits tubercules verts.

Rumphius , tab. 21. fig. 7. Gualteri, Test. tab. Go. fig. N: Chemnitz, 5, tab. 163. fig. 1949 ; 1950.

164 HISTOIRE NATURELLE

Se trouve dans la mer des Indes et dans celle du Sua. >

Toupie hélicine, Trochus helicinus.

Epaisse , convexe des deux côtés ; la spire unie , les deux premiers tours de spire avec des côtes obliques et le milieu excavé ; l’ou- verlure presque en croissant,

Knorr, Verg. 4. tab. 6. fig. 2. Chemnitz , Conch. 5. tab. 164. fig. 1560.

Se trouve sur les côtes de P Amérique mé- . ridionale.

T. argyrostome, Trochus agyrotomus.

Ovale, avec des côtes ondulées et des stries transverses ; l’ouverture comprimée ; les tours de spire Veutrus ; le premier un peu carénée a sa base.

Chemnaitz , Gonchi. 5. tab. 165. fig. 1562 et 1563.

Se trouve dans la mer du Sud.

Toupie chinoise , Trochus sinensis.

Gbiusément dd , noire; la base fasciée de pourpre ; la columelle Dinches tous les 1ours de spire arrondis.

Knorr..Vera; 5. (ab. 5. lg. 1. Chemnitz .

Conch. 5. tab. 165. fig. 1564°et 1205. Se trouve sur les côtes de la Chine.

Toupie lugubre, Trochus lugubris.

Noire, à base un peu convexe, granuleuse ; les tours de spire sillonnés, avec des séries de petits iubercules alisrnativement blancs et noirs. |

Chemnitz, Gonch.5,tab. 165, fig. 1571.

DES TOUPIES. 16:

Toupie rostrate, Trochus rostratus.

Pyramidale, transversalement striée, va- riée de blanc et de rouge ; l'extrémité demi transparentetel verte.

Chemn. Gonch. 5. tab. 161. fig. 1524 et 1925;

Se trouve dans la mer du Sud.

Toupie notate, Trochus notatus. Striée en sautoir, sillonnée cn dedans ; Pextrémité très-rouge. Schroet , einl, in Conch. tab. 5, fig. 14. Se trouve dans l'océan Austral.

Foupie élégante, Trochus elegans, Pyramidale, striée de pourpre, un peu brune.

Zorn. Naturf. 7. tab. 2. fig. D. 1 , 2. Se trouve dans la mer du Sud.

T, mélanostome, Troch. melanostomu.

Obtusément pyramidale, tachetée de vert; l'ouverture très-noire en dedans.

Chemnitz; Conch. 5 tab. 161. fiy. 1520, a. b.

Se trouve dans la mer du Sud.

T. rouge blanche, Troc. erythroleucos. Pyramidale, siriée de rouge cet de blanc. Chemnitz, Gonch. 5. tab. 162. fig, 1529.

24 D:

Se trouve sur la côte d’Afriaque. Toup. imbriquée ; Trochus imbricatus

Pyramidale , avec des côtes , des sillens ct

162 HISTOIRE NATURELLE des plis longitudinaux; les tours üGe spire élevés en leurs bords.

Lister , tab. 628. fig. 14. Gualt. tab. 60. fig. Q. Chemnitz, Conch. 5. tab. 162. fig. 1001-1099:

Se trouve dans la mer d'Amérique.

T, américaine, Frochus americanus.

Longitudinalement sillonnée , couleur d’o- crc; les tours de spire transversalementsiriés la lèvre denticulée.

Chemnitz, Conch. 5. tab. 162. fig. 1534 et 1935.

Se trouve sur les côtes de PAmérique mé- ridionale.

T. couleur de ciel, Trochus cælatus.

Bleu de ciel, avec des cavités, des plis et des écailles obliques et inégales ; les tours de «pire sillonnés et striés transversalement dans leur milieu ; le premier tour avec des épines à son bord inférieur,

Lister, tab. 646. fig. 58 et tab. 647. fig. 40. Favanne, pl. 70. fig. [. Chemnitz, Conch. 5. tab. 162 fig. 1536. 1537.

Se trouve sur les côtes de l'Amérique mé- ‘ridionale.

Toupie pourpre, Trochus purpureus.

Pourpre; les tours de pire plissés et tuber- culés avec des séries, de petits tubercules ronds ; l'ouverture presque orbiculaire.

Chemnitz ; Conch. 5. tab. 162. fig. 15538, 1559.

On ignore son pays natal.

DES TOUPIES, 165

Se trouve dans la mer du Sud. Toupie âpre , Trochus asper. Obtuse les tours de spire cylindriques , sil- Jonnés et striës transversalement , avec plu- sieurs séries de tubercules ; le columelle den- tée ; l’ouverture en demi-lune.

Chemnitz , Conch, 5. tab. 166. fig. 1582. On ignore son pays natal.

Toupie osilin , Trochus tessellatus.

Conique, convexe, striée transversalement, variée par des séries de taches quadrangulai- res ; l'ouverture large , presque comprimée ; la lèvre tachetée de noir la columelle blan- che , dentiforme,

Lister , tab. 642. fig. 53, 54. Gualteri, tab. 63. fig. D. E. G. Adanson , pl. 12. fig. 1.

Chemnitz, Gonch. 5. tab. 166. fig. 1985 à 1587.

Voyez pl. 51, fig. 1 et 2, elle est repré- sentée de grandeur naturelle , avec son ani- mal.

Se trouve dans la Méditerranée et sur les côtes d'Afrique.

Toupie citrine , Trochus citrinus.

Conique, convexe, citrine, avec des lignes anguleuses noires ; les deux premiers tours de spire d’un brun noir.

Knorr, Verg. 1.1ab.10. fig. 7. Se trouve dans la mer d’Asie.,

Toupie granate , Trochus granatus.

Pyramydale , blanche, variée de rouge; la base un peu convexe ; les tours de spire con-

166 HISTOIRE NATURELLE

vexe avec des séries de petits tubercuies les deux premiers très-grands,

“hemnitz , Conch. 5. tab. 170. fig. 1654 et 1655.

Se trouve dans la mer du Sud.

Toupie crocate , Trochus crocatus.

Unie , conique , blanche; le baul couleur de safran; les tours de spire cylindriques ,” avec un silion peu profond vers la suture.

Porn. Mus. cæs. vind. Test. tab. 12, fig. 11, 12. ;

On ignore son pays natal.

Toupies turriculées.

T. porte coquille, T. conchyliophorus. Les tours de spire cylindriques, on peu plissés ; le premier et l’ouverture aplatis , presque brun; la gorge et la base brunes. Mart. Besch. Bert. Naturf. tab. 12. fig.2, 3. Chemnitz, Conch. 5. tab. 172. fig. 1688 ct 1690. Se trouve dans Pocéan Américain.

Toupie kachin, Frochus pantherinus.

Convexe, blanche, maculée de vert, de brun et de fauve ; les tours de spire avec deux rangs de tubercules , le second tour plisse et ca- réné.

Adanson , pl. 12. fig. get12.

Se trouve sur la côle d'Afrique.

T. grandinate, Trochus grandirialus.

Couverte de globules Jiés ensembie, la

DES TOUPIES. 107

Li

base convexe, avec des cercles concentriques

de globules ; la lèvre deux fois dentée. Chemnitz , Gonch. 5. tab. 169. fig. 1639. Martyn , Gonch. à. fig. 38. Se trouve dans la mer du Sud.

Toupie inégale. Trochus inœquatus.

Aplatie , avec des cercles de points blancs en dessous ; les tours de spire couronnés par des épines et deux rangées de petits tuber- cules,

Martyn , Univers. Gonch. 1. tab. 51.

Se trouve dans la mer du Sud.

Toupie tigre, roclrus tigris. Presque ovale, grise, avec des virgules transversales ; striées de blanc. Hart. Univ. Gonch. 2. tab. 75. Se trouve dans ia mer du Sud.

Toupie tannée, 7rochus pulligo.

Covique , brune , obliquement striée de noir,

Martyn , Univ. Conch. 2. tab. 76.

Se trouve dans la mer du Sud. /

168 HISTOIRE NATURELLE CERITE , Csrrrmiurs Bruguière.

Coquille univalve, turriculée ; Fouverture ter- mivée à sa base par un canal étroit , court , brusquement recourbé , ou subitement tronqué , mais jamais échancré.

Cr genre, quicomprend des rochers, des strombes et des toupies de Lin- næus , à été pris par Bruguière , dans. Adanson. Il diffère des rochers par la forme turriculée es coquilles qui le composent, et des vis, par le défaut d’échanerure à la base du canal. Hréu- nit des coquilles analogues par l’obli- quité de leur ouverture , et par la brie- veté du canal qui les termine du eôte de leur base. Celles de la première sec- tion ne différent de celles dela secon- de, qu’en ce que leur canal inférieur, outre qu'il est un peu plus long, est encore un peu plus recourbé vers le dos de la coquille. Celles de la troisiè- me conviennent ayec celles de la se-

DES CÉRITES. 109 conde par tous les caractères exté- rieurs , mais leur canal est court, pres- que pas saillant au dehors, droit, et jamais incliné vers le dosde la coquille, au moins d’une maniere sensible. La cérite fluviatile seule présente le ca- ractère des vis, mais elle en possède deux autres qui sont assez ordinaires dans les cérites, et qui n’existent ja- mais dans les vis : ce sont une échan- crure assez profonde, placée à l’extré- mité supérieure de sa lèvre droite , et unrenflementsitué au commencement du second tour, et sur le côté gauche de l'ouverture.

Les coquilles des cérites sont fermées par un opercule orbiculaire , cartila- gineux, strié circulairement, et plus petit que leur ouverture.

L'animal qui habite la cérite ratis- soire a, selon Adanson, une tête cy- lindrique , allongée , tronquée en des- sous à son extrémité , et ornée, sur les côtés, d’une petite frange semblable à

Coquilles, IV. 15

170 HISTOIRE NATURELLE

une crête. De son origine partent deux longues cornes terminées en pointe , et renflées considérablement un peu. au-dessous de leur milieu jusqu’à leur racine. Au sommet du renflement des cornes, et sur leur côté extérieur, sont placés les yeux, qui ne saillent pas en dehors. La bouche forme un petitsillon placé au-dessous de la tête. La mem- brane du manteau est épaisse, et ta- pisse les parois internes de la coquille. Son extrémité supérieure se replie en un tuyau cylindrique assez court, cou- ronné de six petites languettes trian- gulaires : ce tuyau sort rarement de la coquille. Le pied est petit, presque rond, de moitié plus étroit que la co- quille, strié et plat en dessous, arron- di en dessus , et portant l’opercule à sa partie postérieure latérale.

Le cérite fluviatile est le seul qui vi- ve dans les eaux douces; les autres se trouvent ordinairement sur les côtes vaseuses ou sablonneuses ; c’est

: /

-DES CÉRITES. 191 peut-être àcette circonstance que l’on doit la parfaite conservation des espè- ces fossiles qui se trouvent fréquem- ment en France et ailleurs.

Cérite à canal très-cour bé.

Cérite obélisque , Cerithium obeliscus.

Varié de brun ; les tours de spise garnis de quatre côles granuleuses; la columelle mar- quée d’un ph.

Lister, tab. 1018. fig. 80. Gualt. tab. 56. fig. M. Dargenvw. pl. 11. fig. F. Martini, Conch. 4. tab. 157. fig.1449.

Voyez le réduit pl. 20. fig. s.

Se trouve dans la mer des Antilles,

Cérite buire , Cerilhium vertagus.

Ventru, lisse, blanc ; le bord supérieur des tours de la spire plissé ; la columelle marquée d’un pli.

Murex vertaqus , Linn. —-Lister , tab. 1020, fig. 83, Guatt. tab. 57. fig. D. /Jargenv. pl. 11. fig. P. Favanne ,pl. 30. fig.C. Martini, 4. tab. 156. fig. 1479. et tab. 157. fig. 1480.

Se trouve dans la mer des Indes.

Cérite strié , Cerithium striatum.

Presque cylindrique ; le bord supérieur des tours de la spire plissé, leur superficie garnie de stries nombreuses ; la columelle marquée

d’un pl,

172 HISTOIRE NATURELLE

Favanne , pl. 66. fig. O.8. Sc trouve, fossile, à Courtagnon.

Ccrite raboteux , Cerithium asperum.

Blanc ; les tours de la spire profondément plissés, et striés transversalement; chaque plis garni de trois tubercules ; la columelle marquée d’an pli.

Murex asper , Linn. Lister , tab. 1020. fig. 54. Favanne, pl. 50. fig. C. 18. Martini, 4. tab. 157. fig. 1483.

Se trouve dazs la mer des Antilles.

Cérite fascié, Cerithium fasciatum.

Presque cylindrique, les tours de la spire plissés longitudinalemert, garnis de trois stries transverses et de trois bandes jaunes ; la co- lumelle , marquée d’un pli.

Lister , tab. 1021. fig. 85. Gualt. tab. 57. fig. H. Favanne , pl. 30. fig. GC. 15. Mart. 4. tab. 157. fig. 1481 , 1482.

Se trouve dans la mer des Indes,

Cér. granuleux, Cer. granulatum.

Etroit , fauve; les tours de spire garnis de stiies transverses et de trois rangs de tubercu- les grenus ; la columelle marquée d'un pli.

Murex granutatus , Linn. Rumphius , Thes, tab. 50. fig. L. Martini, Concb. 4. tab. 167. fig. 1492.

Se trouve dans l'océan Asiatique,

Cérite chenille, Cerithium aluco. Tacbé de brun; les tours inférieurs garnis

vers le milieu d’une côte tuberculeuse , ceux du haut de la spire striés transversalement.

-DES CÉRITES. 173

Murex aluco , Linn, Lister , tab. 1017 fig. 79. Gualt. tab. 57. fig. A. Favanne, PL. 30. fig. C. 10. Martini AUS tab, 156. fig. 1478. Dargenvitle , pl. 11. fig. H.

Se trouve dans la mer des Indes.

‘Cérites a bords du canal légère- ment recourbés.

Céritenoduleux,Cerithium nodulosum.

Epais , pesant , marqué de stries transver- ses ; les tours de la spire garnis d’un seul rang de nœuds convexes , pointus en dessus ; la lèvre droite crénelée, échancrée et sillonnée à l'intérieur.

Lister , tab. 1025. fig. 87. Gualt. tab. 57. fig. G. Favanne , pl. 30. fig. C. 5. Hartini, 4. tab. 156. fig. 1475 , 1474.

Se trouve dans l’océan Asiatique.

Cér. d’adanson, Cerithium A dansonii.

Ventru , strié transversalement ; les tours de la spire garnis d’un seul rang de tubercu- les pointues; la lèvre droite crénelée,

Gualteri , tab. 57. fig. B. Adanson, pl. 10. fig. 2.

°Se trouve dans les mers d’ Afrique.

Cérite massue, Cerithium clava.

Epais, jaunâtre , taché de brun ; les tours de la spire plissés , striés transversalemnt et noduleux ; le dedans de Ja lèvre droite sil- lonnée.

Martini, Conch. 10. vign. 22. fig. A. B.

*

174 HISTOIRE NATURELLE

Se trouve dans la mer des Grande:-Irdes,

Cérite épineux, Cerithium spinosum. Blunc, strié transversalement et marqué de lignes brunes interrompues ; une côte garnie d’épines au milieu de chaque tour. Se trouve dans la mer des Antilles ; et fossille , près de Blois , et à Courtagnon.

Cérite noirci, Cerithium atratum.

Variqueux, noir; les tours de la spire garnis de stries transverses , et de deux côtes tuber- culeuses, la plus grande «iiuée au milieu de chaque tour, la seconde près &e leur bord su- périeur.

Born. Mus. cæs. vindob. Test, tab. 11. fig. LAS A9:

Se trouve daus la mer des Antilles. Cérite goumier , Cerithium vulgatum.

Brun, strié transversalement : Îa moitié in- féricure des tours de 1 spire marquée de plis longitudinasx, terminés nar une pointe ; leur bois supérieur crénelé.

Lister , tab. 1019. fig. 82. Gualt. tab. 56. fig. L. Adanson , pl. 10. fig. 3. Favanne , pl. 0, fig. G. 1.

Se trouve dans la Méditerranée et sur la côte d’Afrique , et aussi fossile en Calabre.

€.érite cordonné, Cerithium torulosum. Bianc , marqué de stries transverses très- fines ; le bord supérieur des tours accompa- gné d’un cerdon trè:-renilé ; le bout ce la spire nodulcux. Biurex tcrulosa, Linn. Kart. Couch. 4. tab. 157. fig. : 466.

DES CÉRITES. 179

Se trouve dans la mer des Grandes-Tndes,

Cérite denticulé, Cerethium serratum.

Blanc , strié longitudinalement ; Les tours de la spire g'rnis de deux côtes à denticules comprimés ; la côte de leur bord inférieur très-pelite,

Mart. Uriv. Conch. 2. tab. 58. Favanne , pl. 66. fig. O. ». réduite.

Se trouve autour des îles de la mer du Sud, et fossile , à Courtagnon, près de Blois

et en Angleterre.

Cérite conique, Cerilhium conulus.

Conique, les tours de la spire garnis de quelques rangs de tubercules; les deux du milieu deux fois plus petits que ceux des bords.

Se trouve , fossile , à Courtagnon,

Cérite télescope, Cerith. telescosium.

Conique , brun; les tours de la spire gar- nis de sillons transverses ; la columeile mar- quée d’un pli.

Trochus telescopium, Linn. Zister, tab. 264. fig. 18. Dargenville, pl. 11. fig. B. Fa- vanne, pl. 5. fig. B. Guatt. tab. 60. fig. D. E. Martini, 5. tab. 160. fig, 1507 à 1509.

Se trouve dans la mer des Grandes-Indes.

ir ts . + Cérites a canal droit et très-court.

Cérite fluviatile, Cerithium atrum.

Très-alongé, noir; les tours de la spire lisses, contigus ; l’extrémité supérieure de la lèvre droite échancrée.

156 _ HISTOIRE NATURELLE

Strombus ater, Linn. Lister, tab. 115. fig. 10. Guait. tab. 6. fig. E. F. Martini, 0. tab. 155. fig. 1227. Favanne, pl. 61. fig. H. Da.

$e trouve, fluviatile, dans les Grandes- Indes.

Cérite cuiller, Cerithium palustre.

Épais, brunâtre ; les tours de la spire gar- nis de plis longitulinaux et de trois De transverses ; le bord de la lèvre droite lége- rement cré nele

Lister, tab.856. fig. 62. Hcene, pl.4o., fig. À Us Martens: 4. tab. 156. fig. 1470.

$e trouve, dans lies marais, aux grandes nes:

Cérite sillonné, Cerithium sulcatum.

Bombé, brun, garni de plis longitudi- naux et de sillons transverses; le canal in- férieur fermé sur le devant de louverture , par la réunion de la lèvre droite avec la gauche.

Lister, tab. 1021. fig. 85. Gualteri, tab. 57. fig. E. Martini, Conch. 4. tab. 157. fig. 1484, 1485.

Se trouve dans la mer des Indes, et fossile, auprès de Montpellier.

Cérite plissé, Cerithium plicatum.

Cylindrique; les tours de la spire garnis de plis longitudinaux et de trois ou quatre stries transversés ; la lèvre droite crénelée.

Se trouve , fossile, dans des couches mar- neuses aux environs de Montpellier.

DES CÉRITES. 177 4“

GC. lamelleux, Cerithium lamellosuin. Garni de plis longitudinaux aigus, et ce cinq stries transverses , saillantes sur chaque tour; celui de Pouverture muni en dessous de trois lames circulaires élevées. Se trouve , fossile, à Courtagmon.

Cérite treillissé, Cérith. decussatum. Variqueux , garni de plis longitudinaux an- guleux , et de stries transverses disposées en treillis; la strie du milieu de chaque tour élevée et presque épineuse, Se trouve, fossile , à Courtagnon,

Cérite tuile, Cerithium imbricatum.

Pyramidal; les tours de la spire angu- leux, garnis de plis longitudinaux >iCreux, écailleux et épineux, et de stries transver- ses.

Se trouve , fossile, à Courtagnon et à Pont- levois.

Cérite denté, Cerithium dentatum.

Pyramidal ; les tours de la spire anguleux, garnis d’un rang de dents; leur partie supé- rieure unie, celle de dessous accompagnée d’une côte transverse.

Se trouve , fossile, à Couriagnon.

Cérite ébène, Cerithium ebeninum.

Noir; les tours de la spire anguleux, gar- nis de stries transverses , et, à leur milieu., d’un rang de gros tubercules; louverture large.

Spengl. Naturf. 9. tab. 5. fig. 3. Favanne ,

158 HISTOIRE NATURELLE

pl. 70. fig. M. Martini, 10, tab. 162. fig. 1548, 1549.

Se trouve autour de la Nouvelle - Hot- lande.

Cérite muriqué, Cerithium muricatum.

Bran ; les tours de la spire garnis de deux côtes inégales, l’une large, armée de grosses épines placées au milieu de chaque tour, l’autre petite, granuleuse , située à leur bord inférieur.

Murex fuscatus, Linn. —Lister, tab. 121. fig. 17. Martini, 9. tab. 136. fig. 1267, 1268. Dargenv. pl. 11. fig.

Se trouve à l'embouchure des rivières d’A- frique.

Cérite ratissoire, Cerithium radula.

Brun ; les tours de la spire garnis de qua- tre à cinq côtes tubercuieuses, les tubercu- les de la seconde côte du côté de la spire, plus gros que ceux des autres.

Murex radula, Linn.— Lister, tab. 122. fig. 18 et 20. Gualt. tab.58. fig. F. Adanson , pl. 10. fig. 11. Popel. Martini, 4. tab. 155. fig. 1459.

Voyez pl. 33, fig. 1, 2, 3, il est repré senté avec son ral Ë presque de grandeur naturelle , en Gessus et en dessous.

Se Houe à l'embouchure des rivières d’A- frique. La coquiile jeune est fort différente de la coquille vieille.

Ccrite bordé , Cérithium marginatum.

Brun; les tours de la spire garnis de deux côtes granuleuses, et d’une troisième tuber-

DES CÉRITES. 179

culeuse, formant un gros tourrelet en dessus; la columelle marquée d’un pli.

Séba, , Thes. 5. tab. 50. fig. 52 et34. Gualt. Test, pl. 56. fig. 11.

Se trouve dans la mer des Indes, et fossile, près Montpellier et dans le Piémont.

Cérite cercle, Cerithium cinctum.

Conique; les tours de la spire garnis de trois côtes granuleuses ; les sutures profon- des, légérement crénelées; la columelle marquée d’un pli.

Se trouve, fossile, près de Tours.

C. hexagone, Cerithium hexagonum.

Hexagone , jaunâtre; les tours de la spire garnis de trois côtes granuleuses ; la côte su- périeure du tour de Pouverture fortement tu- berculeuse ; la lèvre droite épaisse.

Dargenville, pl. 29. fig. 7. F'avanne, pl. 66. fig. O. 14. Martini, 10. tab. 162. fig. 1554, 1995:

Se trouve dans la mer du Sud, et fossile à Courtagnon. :

Cérite couronné, Cerith. coronatum.

Presque cylindrique ; les tours de la spire garnis de quatre côtes inégales; celle du bord supérieure tuberculeuse , les deux du milieu granuleuses, et celle du bord infé- rieur simple.

Se trouve , fossile, à Courtagnon et aux environs de Tours.

Cérite lime, Cerithium lima. Variqueux , étroit, brun ; les tours de la

180 HISTOIRE NATURELLE

pire garnis de trois stries granuleuses ; le de- dans de la lèvre droite uni. Se trouve dans les mers des Antilles.

C. maroquin, Cerithium marrocanim.

Gauche, couleur de corne; les tours de la spire garnis de Geux, trois ou quatre rangs de points granuleux; le canal inférieur de Pouverture sailiant.

Hfartini, Gonch. 9. tab. 112. fig. 958. a. b.

Se trouve sur les côtes d’ Afrique.

C. couleur de rouille, C. ferrugineum.

Bombé , couleur de rouille; les tours de la spire garnis de trois rangs de points granu- leux ; le dedans de la lèvre droite denté.

Trochus punctatus, Linn.

Se trouve dans la Méditerranée. Cérite pervers, Cerithium perversum.

Gauche, bombé ; les tours de la spire par- tagés en quaire zones; les deux du milieu formés de points enfoncés , ceux des bords de points élevés.

T'rochus perversus, Lion. artint, Conch. 9. tab. 115. fig. 968.

$e trouve dans la Méditerrance:

C. canaliculé, Cerit. canaliculatum.

Conique ; ; les deux bords des tours de la spire accompagnés d’un rang de points éle-" vés; les sutures creusées en Fr louverture légèrement quadrangulaire.

Se trouve , fossile , aux environs de Mont-

pellier.

DES CÉRITES 181

Cérite tiare, Cerithium thiara.

Lisse, le bord supérieur des tours inté- rieurs aplati et couronné de tubercules ; le haut de la spire garni de plusieurs rangs de points élevés.

Se trouve , fossile , à Courtagnon, à Pont- levois et près le Havre.

Cérite zonal, Cerithium zonale.

Plissé longitudinalement ; chaque tour de la spire garni de trois stries transverses, et fascié de blanc et de noir.

Trochus striatellus , Linn.

On ignore son pays natal.

Cér. ponctué, Cerilhium punctatum.

Variqueux, blanc ; chaque tour de la spire garni de quatre stries convexes, lisses, ponc- iuces de brun.

$e trouve sur la côte d’Afrique.

Cérite ivoire, Cérithium eburneum.

Blanc, sans taches; les tours de la spire garnis de trois ou de cinq stries granuleuses; celle du milieu trois fois plus forte que les autres.

Se trouve dans la mer des Antilles.

Cérite écrit, Cerilhium litteratum.

Bombé , blanc ; les tours de la spire garnis de stries muriquées et de points noirs; la strie de leur bord supérieur plus forte que les autres et tuberculeuse,

Guatt. tab. 56. fig. N. Born. Mus. cæs. vin- dob, tab. 11. fig. 14, 15.

Cosuilies. 1V. 10

182 HISTOIRE NATURELLE Se trouve dans l'Océan Américain.

Cérite oculé, Cerithium oculatum.

Bombé, noirâtre ; les tours de la spire gar- ais de stries granuleuses et de petits yeux blancs; la strie du milieu de chaque tour saillante et tuberculeuse.

Lisier, Syncp. tab. 1024. fig. 90.

On ignore son pays natal.

Cérite mûre, Cerithium morus.

Bombé, strié transversalement et brun ; chaque tour de la spire garni de deux ou trois rangs de tubercules lisses et noires.

Strombus tubeoculaius , Linn. Lister , tab. 1024. fig. 89. Martini , Gonch. 4. tab, 197. fig. 1490.

Se trouve dans la Méditerranée.

Cérite décollé, Cerithium decolatum.

Fauve , les tours de la spire garnis de plis longitudinaux et de stries transverses dans leurs interstices; le bout de la spire tron- qué.

Murex decotatus , Linn.

On ne connoît pas son pays natal.

DES PYRULES, 189

PYRULE, Prauza, Lamarck.

Coquille subpyriforme , canaliculée à sa base, sans bourrelets constans , et ayant sa partie ventrue plus voisine de son sommet que de sa base; spire courte, columelle lisse ; bord droit, sans échancrure.

IL se trouvoit, parmi les bulles de Linnæus, quelques coquilles qui s’e- loignoient beaucoup du genre par la concavité et le prolongement latéral d’un des côtés de leurlèvre. Brugyière avoit le projet de les réunir avec quel- ques murex, rochers du mêmesauteur, quiavoient le même caractère, et d’en former un genre nouveau sous le nom de fuseau , fusus. Lamarck est allé plus loin, Fondé sur la différence de posi- tion de la partie ventrue de ces co- quilles et sur le plus ou moins de l:n- gueur de la spire, il a faitun genre des bulles de Linuæus, qui avoient le ca- ractère cité, et un autre des rochers ,

murex ; qui l'avoient également, Il a

184 HISTOIRE NATURELLE appeié le premier pyrule, pyrula, eta conservé au second le nom de fuseau, fusus, imposé par Bruguière d’après quelques auteurs antérieurs.

La pyrule est dans la famille des tonnes de Dargenville et de Favanne.

Les coquilles des pyrules sont géné- ralement assez minces, et représen- tent plus ou moins la forme d’une fi- gue ; ieurs spires sont courtes et peu convexes ; leur ouvertureest large, et surtout très-longue ; leur lèvre mince et simple. Leurs animaux ne sont pas

connus. > " 2 Pyrule figue , Pyrula ficus.

En massue, presque ovale, réticulée par des stries ; la spire très-courte,

Bulta ficus, Linn. —Lister, tab. 758. fig. 46. et 751. fig. 46. Guatt. tab. 26. fig. I. M. Dargenville, pl. 17. fig. O. Martini, 3. tab. 66. fig. 733.535.

Voyez la pl. 55, fig. 4 , 5, elle est repré- sentée, en dessus et en dessous, de grandeur de moitié de nature.

Se trouve dans la mer des Indes et dans celle d'Amérique. ,

DES ROCRERS. 189

Pyrule rave, Pyrularapa. Arrondie, un peu striée; le canal de la lévre courbe ; la spire saillante. -Bulla rapa, Linn. —Rumph. Mus. tab. 27. fig. F. Gualt. tab. 26. fig. H. Dargenw. pl. 17. fig. K.

Se trouve dans la mer des Indes.

ROCHER, Murex, Linnœus.

Coquille univalve, ovale ou allongée , le plus souvent feuillée , plissée, épineuse , tuber- culeuse ; l’ouverture prolongée en un canal

droit ou recourbé , toujours entier.

Les rochers sontremarquables, en- tre les coquilles univalves, par les as- pérités de différentes espèces qui Îles couvrent et les déforment, en appa- rence ,extérieurement. Ilsrenferment les pourpres de Dargenville, et un grand nombre d'espèces des familles buccins , rochers et vis du même au- teur. Leurs affinités avec les strombes sont si considérables , qu’ilest presque toujours difficile de les distinguer dans

+

1 86 HISTOIRE NATURELLE

le premier âge, c’est-à-dire , lorsqu'ils n’ont pas encore acquis la plénitude de leurs caractères différentiels.

C’est dans ce genre que sont renfer- mées les coquilles autrefois si prisees et encore aujourd'hui si fameuses, dont on tiroit principalement la pour- pre sur les côtes asiatiquesetafricaines de la Méditerranée. On peut difficile- ment détermireries espèces qu’on em- ployoit de preference, parce que pres- que toutes donnent de la pourpre , ain- sique plusieurs autres coquilles des genres voisins; mais On sait qu'on en distinguoit de trois espèces, celle qui avoit une longue queue recourbce , celle qui en avoit une très-courte , en- fin celle dont la spire n’étoit point sail- lante. On a vu, dans le discours pré- liminaire, la manière de récolter et d'employer la précieuse liqueur de ce coquillage ; en conséquence, on ne par- lera ici que de l'animal qui la fournit.

Laiète de la pourpre, ou du rocher

DES ROCHERS. 187 de la division des pourpres, ne se dis- üingue du col que par un bourrelet très- saillant et strié. Elle est conique , ét dans son milieu se trouve une fente, d'où sort une longue trompe terminée par un sucoir armé de tentacules cour- tes. De chaque côté on voit une corne plate, aiguë, chargée de petits fila- ‘mens semblables à des poils : ces cor- nes ont, contre l’ordinaire, un mon- vement horisontal. Le col est cylin- drique, assez long. |

Le manteau ne déborde point laté- ralement ; mais, en avant, il forme une saillie, presque aussi longue que la coquille , sous la forme d'un tube cylindrique sortant par le canal de la base.

Le piedest ovale, allongé , convexe en dessus, plat et strié en dessous, et porte, à son bord postérieur, un écus- son ovale et strié circulairement.

La fiqueur, qui forme la pourpre, se trouve dans un réservoir place au-

188 HISTOIRE NATURELLE

dessus du col, à côté de lPestomac : elle est épaisse, de couleur rouge fon- cé. et sert probablement à Panimal pour échapper , en la répandant, aux ennemis qui le cherchent.

Les animaux des coquilles des au- tres divisions de ce genre, sont assez différens pour mériter une description particulière.

Celui des pourpres épineuses a une tête petite, cylindrique, arrondie à son extrémité, des côtés de laquelle sortent deux cornes coniques, qui por- tent les yeux à leur base extérieure. La bouche est un irou ovale, d’où sort probablement une trompe; mais elle n’a pas été vue.

Le manteau se replie en haut, com- me un tuyau cylindrique qui se loge dans le canal, et quelquefois en sort pour se jeter sur la gauche.

Le pied est ovale , sillonné en dessous, arrondi en dessus,et por- te, à son côté postérieur ,; un oper-

DES ROCHERS, 189 cule ovale, sillonné, circulairement. Toute la chair de cet animal est rou- ge; sa peau est extrêmement mince et délicate , au point de’se déchirer au moindre effort. La liqueur pourprée est renfermée dans un sac placé au- dessus du col, contre les intestins. Ce sac a été appelé réservoir de la pourpre par Cuvier, et il existe dans tous les gastéropodes; mais il n’y en à qu’un petit nombre dont la liqueur qu'il con- tient, soit colorée en rouge. L'animal des pourpres caudigères est fort remarquable. Sa tête est pla- cée à l'extrémité antérieure et supe- rieure du pied; elle est conique, et est percée en son milieu d’un trou rond, qui donne probablement passage à la trompe. Les cornes sont coniques , courtes, et portent les yeux sur deux petites tubercules placées à la base ex- térieure. Le col ou le pied, comme on voudra Fappeler , est ovale allongé, aplati et strié en dessous, arrondi en

190 HISTOIRE NATURELLE dessus, et porte un opercule ovale à son côte postérieur. Ce pied tient au corps par un gros cylindre charnu, de la moitié de sa longueur et presque perpendiculaire. Le manteau déborde la coquille , et se prolonge, surtouten avant , très-considerablement, en un repli de forme cylindrique, comme dans la plupart des genres voisins : ce manteau est blanc, ponetué de noir. Enfin , les animaux de la division des rochers turriculés, ressemblent si fort à celui du cérite popel, dont on à donné la figure, qu’Adanson a rangé dans un même genre les coquilles qui lui appastiennent et qu'il a connues. Tous les animaux des rochers ai- ment à se tenir dans le sable, ils sont à l'abri de l'agitation des flots, des recherches de beaucoup de leurs ennemis, et d’où ils peuvent s’empa- rer, par surprise , au passage , des ani- maux dont ils font leur nourriture , iels que les petits poissons , les mol-

DES ROCHERS. 101 lusques, les crabes mous, etc. Il est probable que tous les rochers ont une longue trompe rétractile, comme celle de l’espèce du rocher rameux , appe- lée proprement pourpre.

Beaucoup de rochers se mangent, et quelques espèces étoient très-esti- mées des anciens : aujourd’hui on les abandonne à la classe pauvre, en Eu- rope et dans les pays habités par les Européens.

Une des epèces, le rocher trompet- te, a été employée, de tout temps et dans tous les pays voisins dés mers elle se trouve, soit à appeler le peuple à des rass$emblemens , soit à l’exciter au combat ; et en Europe même , l’industrie a substitué à cette coquille des instrumens plus agréables à l’o- reille et plus susceptibles de diversité dans leurs sons, on s’en sert encore, pour appeler les animaux aux pitu- rages. Pour cela, on ne fait que casser la pointe de la spire ; et souffler avec

192 HISTOIRE NATURELLE force par le trou, dans l'intérieur de la coquille, dont les diverses circon- volutions brisent , réfléchissent le son, et en augmentent l'intensité.

Les rochers de Linnæus ont été di- visés par Lamarck en cinq genres dis- tincts, savoir :

Rocher murex : coquille ovale ou oblongue, canalicuiée à sa base, et ayant constamment à l'extérieur, des bourrelets, le plus souvent tubercu- leux épineux.

Rocher chicorée.

Fuseau, fusus : coquille fusiforme, canaliculée à sa base, sans bourrelets constans, et ayant sa partie ventrue, soit également distante des extrémi- tés, soit plus voisine de sa base ; spire allongée; columelle lisse ; bord droit sans échancrure.

Rocher quenouille.

f'asciolaire , fasciolaria : coquille

DES ROCHERS. 193 - presque fusiforme , canaliculée à-sa base, sans bourrelets, ayant sur la co- lumelle deux ou trois plis égaux, très- obliques.

Rocher tulipe.

Pleurotome ,; pleurotoma : coquille fusiforme ou turriculée, canaliculée à sa base , sans bourrelets, et ayant une échancrure ou un sinus vers le som- met de son bord droit.

Rocher babylonien.

Cerite, cerithium : coquille turricu- lée , dont il vient d’être question.

Linnæus a lui-même divisé ses ro- chers en cinq sections :

1°. Les épineux , dont la coquille est armée de piquans et la queue longue.

2°. Les feuillés, dont la coquille est garnie de foliations relevées, déchi- quetées et frisées.

Coquilles, IV. 19.

194 HISTOIRE NATURELLE

3°. Les variqueux , dontla coquille est chargée de gros tubercules allon- gés , inegaux , arrondis Comme des muscles.

4°. Les caudigères , dont la coquille n’a ni épines, ni feuilles, ni tubercu- les, mais a une queue allongée, fer- mée , droite et pointue.

5°. Lesturriculés, quicomprenoient les cérites.

Plusieurs coquilles de ce genre en ont été ôtées par Bruguitre, pour en- trer dans son genre pourpre, quin’est pas composé des pourpres de Dargen- ville, ainsi qu’il est dit à son article.

Rocher épineux.

Rocher bécasse, Murex haustellum.

Ovale , tuberculé; la queue longue, mince pointue , droiie , hérissée de pointes.

Lister, tab. 003. fig. 23. Gualt. tab. 30. fig. E. Dargenviile, pl. 16, fig. B. Martini, Conch. 3. tab. 115. fig. 1066 , 1067.

Se trouve dans la Mer Rouge.

DES ROGHERS. 199 Rocher chaussetrape, Murex tribulus.

Ovale , avec trois rangs de longues épines courbes , minces et inégales ; la queue allon- gée, droite , mince, pointue, également épineuse. ,

Lister , tab. 902. fig. 22. Gualteri, tab, 31. fig. À. 1.5.4. Dargenv. pl. 16. fig. A. Harfi- ni, 9,lab. 115. fig. 1052 à 1056.

Se trouve

iocher bulin, Murex cornutus.

Presque rond , entouré d’épines minces et obliques ; la queue allongée , mince , droite avec quelques épines.

. Lister, Lab. 901, fig. 21. Gualleri, lab. 50. fig. D. Adanson , pl.8. fig. 20. Mart. 3. tab. 114. fig. 1057.

Se trouve sur les côtes d'Afrique et d’A- mérique.

Rocher brandaire, Murex brandaris.

Presque ovale, entouré d’épines droites ; la queuc médiocre, mince , droite avec quel- ques épines obliques.

Lister , tab. 900. fig. 20. Gualt.1ab. 30. fig. F. Dargenv. Zoomorph. pl, 4. fig. C. Favan- ne, pl. 58. fig. E. 1. Martini, 5. tab. 114. fig. 1058 , 1039.

Voyez la pl. 54 , fig. 2, il est représenté avec son animal, au quart de sa grandeur na- iurelle.

Se trouve dans la Méditerranée.

Focher troncule, Murex trunculus.

Ovale, noueux , antérieurement entouré

196 HISTOIRE NATURELLE d'épines ; la queue courte, tronquée , per- forée.

Lister ; tab. 947. fig. 42. Guait. Test. tab. 31. fig. C. Martini , 3. tab. 109. fig. 1018. 1020.

Se trouve dans la Méditerranée, et sur la côte d'Amérique.

Rocher cofar, Murex pomum.

Ovale, noduleux , avec de trois à sept raugs de tubercules ; la queue courte et large.

Lister , tab. 044. fig. 39. Ædanson , pl. 9. fig. 22. Dargenville , Zoom. tab. 5. fig. E. Martini , 5. tab. 1009. fig. 1021 à 1025.

Se trouve sur les côtes d'Afrique.

Rocher jaton, Muïrex decussatus. Ovale, sillonné transversalement , avec. des côtes convexes, en sautoir, et des nœuds perpendiculaires; la queue imperforée, courte. Séba, Mus.5. tab. 49. fig. 65. Adanson, pl. 0. fig. 21. Martini , 3. tab. 110. fig. 1026. 1098.

Se trouve sur Les côtes d'Afrique. Rocher triancanthe, Murextriacanthus.

Renflé, noueux, strié transversalement , avec trois rangs d’épines.

Watch. Petref. 2. tab. C. 1. fig. 5.

Se trouve , fossille ,en Europe.

R. mélanamate, Murex melanamathos.

Strié transversalement, avec huit rangs d’é-: pines creuses et noires; la spire épineuse et noueuse ; la queue mince et pointue.

Martini , Gonck. 3. tab. 108. fig. 1015.

On ignore son pays natal.

DES ROCHERS. 197

Rocher racine, Murex radix. Blanc, avec une grande quantilé de ran- géces de feuilles épineuses ; les feuilles noires, ondulées. On ignore son pays natal.

iocher candide, Murex candidus. Blanc, avec des séries épineuse et la queue irès-courte. Dargenvilte ; pl 16. fig. G. On ignore son pays natal,

Rocher fascié, Murex fusciatus.

Reuflé, avec une série d’épines blanches fasciées de bran; quatre ivars de spire ren- flés et écartés.

Knorr , Vergn. 6. tab. 40. fig. 6.

On ignore son pays natal.

Roc zers feuillés.

Rocher, chicorte, Murex ramosus.

Avec trois rangs de feuilles; la spire con- tiguë ; la queue tronquée.

Lister, tab. 646. fig. 41. Guatt, lab. 37. fig. I. D.G.I. L. et 58. fig. A. Dargenvitte , pl. 16. fig. C. E. ct Zoomorphose , tab. 4. fig. D.

Se trouve dans toutes les mers.

Rocher, feuillé, Murex foliatus,

À trois rangs de feuilles ; l’ouverture à une seule dent.

Chemn, Conch. 10. fig. 155.

Se trouve à la côte ouest de l'Amérique septentrionale.

198 HISTOIRE NATURELLE

Rocher scorpion , Murex scorpio.

À quatre rangs de feuilles; la spire en tête ; la queue tronquée.

lumphius , tab. 26. fig. 2. Séba , Mus. 5. tab. 77. fig. 5. 6. Dargenville , pl. 16. fig. D. Â as tinr, 3. tab. 106. fig. 998. et 1005.

Se trouve dans la mer d’Asie.

Focher des sables, Murex saxatilis.

À cinq rangs de feuilles ; la spire conti- guë ; la queue courte.

Rumphius, tab. 26. fig. 2. Séba, Mus. 5. tab. 77. fig. 5,6. Martini, Conch. 3. tab. 107. fig. 1004 , 1013. 1014.

Se trouve dans la Méditerranée et dans la mer des Indes.

Rocher diaphane, Murex diaphanus.

Blanc, diaphane , à six rangs de feuilles ; les feuilles noires à leur extrémité.

Dargenville , pl. 16. fig. EF

On ignore son pays natal.

Rocher chicorée, Murex cichorium.

D'un jaune d’ocre, strié transversalement, avec un grand nombre de rangs de feuilles.

Dargenville , pl. 16. fig. K.

l'oyez pl. 54, fig. 4, il est représenté au tiers de sa grandeur naturelle , avec son animal.

On ignore son pays natal.

Rocher versicolor, Murex versicolor.

Blanc, varié de rouge; les feuilies aplaties pointues , noires à leur extrémiié.

DES ROCHERS. 199

Knorr, Verg. 5. 1ab. 4. fig. à On ignore son pays patal,.

Rocher hérisson, Murex erinaceus.

Plusieurs rangs de feuilles épinenses ; les tours de spire couronnés par des tubercules ; la queue courte.

Guatt. Test, tab. 50. fig. C.

Se trouve dans les mers "de l'Inde.

Rocher triptère, Murex tripterus.

Alongé, trigone; les angles surmontés d’une urête. *. Born. Mus. cæs.vind.Test.tab.10. fig.18,19. Se trouve , fossile, à Courtagnon.

Rocher chapelle, Murex sacullum.

Ombiliqué , avec des côtes muriquées ; les tours de spire larges, applatis, argus sur leurs bords ; Ja lèvre crénelée ; la queue re- levée.

pere , Conch. 10, tab. 165. fig. 1561, 1562.

Se trouve aux îles de Nicobar.

Rocher fauvette, Murex motacilla.

Triangulaire, noueux , sillonné transversa- lement, à trois rangs de tubercules; la queue mince, allongée, droite; la gorge blanche.

Chemnitz ; Gonch. 10. tab. 165. fig. 1565.

Se trouve dans la iner des Indes.

Rocher triangulaire, Murex triqueter.

Allongé, trigpgulaire, presque aïlé, réti- culé, par des côtes ; la queue longue , fermée,

200 HISTOIRE NATURELLE

Born. Mus.cæs, vindob. ‘'Lest.tab. 11 fige 1, ignore son pays natal.

Roc/hers variqu 'UX.

Rocher Ivre, Murex lyratus.

Des séries de gros tubercules unis se “croisant ; l'ouverture ovale,

Mart;n. Univ. Conch. 2. tab. 43.

Se trouve sur la cote ouest de l’Amérique septentriunale.

ii

Foch ner grenout 1ie s Murex LT ramd.

De gros tubercules, oppoiés, compri- més, rudes au toucher, et des cercles d’é- pines ; l’ouverture ovaie, presque sans dents.

Lister , tab. 955. fig. 58. Guatt. pl. 49. fig. L. Mare. 4. tab. 155. fig. 1268 à 1275.

Se trouve dans la mer des Indes.

iocher gyrin, Murex grrinus.

Des rangées de gros tubercules iaégaux, opposés en grandeur ; des groupes de points tuberculeux ; Pouveriure orbiculaire.

Lister. tab. 950. fig. 54. Gualteri, tab. 49. fig. E. Darseruille > pl 9. fig. P. Mart. 4. tab. 127. fig. 1224, 1227. et tab. 128. fig. 1220, 1229:

Se trouve dans la Méditerranée, la mer des Indes et celle d'Amérique.

Rocher voisin, Murex afjinis.

Rentflé; des rangées de gros tubercules négaux opposés en grandeür ; la spire poin-

DES ROCHERS. 201

tue , les tours couronnés de gros tubercules , l'extrémité seule unie.

V'alent. Abh. tab. 11. fig. 95.

On ignore son pays natal.

Roch. culotte desuisse, Murex lampas.

Des rangées de gros tubercules inéganx , presque opposés en grandeur ; les tuberculcs chargés de petites bosses longitudinales.

Lister, tab. 1023. fig, 88. Guatt, tab. 50. fig. D. Dargenv. pl. 9. fig. D. Hartini , 4. tab. 120. fig. 1256. 1259.

Se trouve dans la mer des Indes.

Rocher lampe, Murex olearium.

De gros tubercules tuberculés , en grand pombre , et presque alternes ; le dos posté- rieurement uni et strié; l’ouverture sans dents.

Gualt. Test. tab. 49. fig. G. Martini, 4. tab. 150. fig. 1242.

Se trouve dans la Méditerranée et sur les côtes d'Afrique.

Rocher cuisse, Murex femorale.

Des rangées, en sautoir , de gros tubercu- les , trigones, rugueux ; les antérieurs noueux ; l’ouverture sans dents.

Lister, tab. 941. fig. 37. Gualt. tab. 57. fig. C. Dargenv. pl. à 0. fig. B. Martini , 5. tab. 111. fig. 1059.

Se trouve dans les mers des Indes, d’Afri- que et d'Amérique.

Rocher écorce, Murex cutaceus.

De gros tubercules solitaires avec des nœuds

202 HISTOIRE NATURELLE

anguleux, presque rugueux ; l'ouverture den- tée, la colimelle perforée.

Lister , lab, 942. fig. 38. Chemn. CGonch. 10. tab. 165. fig. 1559, 1560. Martini, 3. tab.

18. fig. 1085 à 1088,

Se trouve sur les côtes d’Afrique et d’A- mérique.

Rocher lavandier, Murex lotorius.

De gros tubercuies en sautoir, des nœuds longitudinalement tuberculeux ; la queue faï-. sant un augle ; louverture HÉree

Rumphèus, tab. 26. fig. B. f'argenvitie , pl. 10. lig. M. Martini, 4. tab. 150.fig. 1246, 1217 1249. et 191. fig. 12 252, 1209.

Voyez pl. 54. fig. 5 , il est représenté de grandeur de moitié rs ueture.

Se trouve dans les mers d'Amérique.

Rocher vojet, Murex pileare. De gros tubercules en sautoir, un peu noueux , rugueux ; l’ouverture dentéc ; la queue relevée. Rumphius, lab. 49. fix. A. Guatt. tab. fig. À. Aduns. pl. S. fig. 12. Afurt. Goncn.

tab. 130. fig. 1242 à 1248. Se trouve dans la Mer méditerranée et sur

la côte d'Afrique.

tocher crapaud, Murex bufonius.

Six gros tubercules cpposés, allongés, en voûle ; des eercles üe nœuds : la queue obl.que.

Seba, Mus. 9. tab. 90. fig. 14, 20 Dargen- ville, pl 9. fie. R. Martini vue tab. 120. fig.

Ga ignore son pays natal

49- À.

DES ROCHERS. 203 Rocher poire, Murex pyrum.

De gros tubercules ovales , sillonnés trans- versalement , noueux ; la queue allongée, courbée, pointue.

Rumph. tab. 26. fig. E. Gualt. tab. 57. fig. F. Darg. pl. 10. fig. O. et pl. 16. fig. I. H/ar- tini, 3.tab 112. fig. 1040, 1014, 1C48, 1049, 1050 , 1001.

Se trouve dans la mer des Indes.

Rocher caudate, Murex caudatus.

Finemeént strié transversalement, brun varié de blanc; la queue allongée et poin- tue; la spire saïllante, brune à sa pointe ; les tours de spire canaliculés ; le premier bossu.

Lister, tab. 805. fig. 13. Hartint, Conch. 3. tab. 112. fig. 1045. 1047.

On ignore son pays natal.

Rocher rubécule, Murex rubecula.

De gros tubercules en sautoir , obtus, ru- gueux , noueux ; l'ouverture dentée,

Guali. tab. 49. fig. F. 1. Séba , Mus. 3. tab. 40. fig. 1 3. Jargenv. pl. 9. fig. K. Martini, Corch. 4. t:b. 132. fig. 1259 et 1267.

Se trouve dans les mers d'Asie, d'Afrique et d'Amérique.

Rocher limeur, Murex scrobiculator.

De gros tubercules rugueux ; presque op- posés , le reste uni; l’ouverture dentée.

Gualteri, lab. 49. fig. B. Lister, tab. 945. fig. 59. Favanne, pl. 52. fig. E. Chem- nitz , Conch. 18. tab. 165. fig. 1556 , 1957:

Se trouve dans la Méditerranée

20/4 HISTOIRE NATURELLE Rocher réticulaire, Murex reticularis. De gros iubercules presque opposés , réti- culés; des taches tuberculeuses ; la cotumeile presque sans dents ; la queue relevée. Lister, tab. 935. fig. 50. Gualt. Test, tab. 49. fig. NT. et 50. fig. À. Martini , 2. tab. 41. lig. 405. 406. et 128. fig. 1228, Se trouve dans la Méditerranée et sur les côtes d'Amérique.

Rocher lamelleux , Murex lamellosus.

De gros tubercules membraneux, terminés par des épines.,

Yartyn. Univ. Conch. 2. tab. 42.

Se trouve aux îles Falkland.

Rocher nodate, Murex nodatus.

Les tours de spire noueux; la queue droite; l’ouverture violette; la lèvre dentée.

Hartyn. Univ. conch. 2. tab. 51.

Se trouve à la Nouvelle-Hollande.

Rocher grimace, Murex anus.

Gibbeux, réticuié par des tubercules iné- gaux ; les gros tubercules et la lèvre dilatés en isembrane ; ouverture sinueuse ; la queue droite,

Lister , tab. 57. 855. fig. Gualteri, tab. 37. fig. B.E. Dargenw. pl. 0. fig. H. Mart. 2. tab. 4. fig. 405 , 404.

Se trouve dans la Méditerranée et dans le mers d’Asie.

Rocher miliaire, Murex miliaris. De gros tubercules ; des cercles d’autres

tubercules ; louverture un peu dentée; la queue longue ; les tours de spire ventrus.

DES ROCHERS. 205

Martini, 10. tab. 161. fig. 1532, 1555. Chemn. Conch. 10. tab. 161. fig. 1552 1535. On ignore son pays natal.

Rocher sirat, Murex senegalensis.

De petits tuberculesen rangées transverses, et de gros tubercules épineux ; les épines di- minuant vers le bout.

Adanson, pl.8. tab. 19.

Se trouve sur les côtes d’Afrique.

Rochers sans queue.

Rocher ricin, Murex ricinus.

Presque ovale; des épines pointues ; l’ou- verture et la lèvre dentées.

Rumph. tab. 24. fig. E. Gualt. Test. tab, 28. fig. N. Scba, Mus. 3. tab. Go. fig. 37. 3.42.

Se trouve dans la mer des Indes.

Rocher nœud, Murex nodus.

Presque ovale ; des épines coniques; la lèvre dentée ; la columelle unie et colorée,

Knorr, Verg.6. tab. 24. fig. 7.

On ignore le lieu d’où elle vient.

Rocher néritoide , Murex neritoidus.

Plusieurs rangées de nœuds; la lèvre angu- leuse ; la columelle un peu aplatie.

Lister, tab. 804. 12,fig, 13. Mart. Conch. 3. tab. 101. fig. 972 et 975. et tab. 102. fig. 976 et 979.

Se trouve dans la mer des Indes.

Rocher fucus, Murex fucus.

Rude au toucher, ventru , strié par quatre Coquilles, IV. 18

206 HISTOIRE NATURELLE

rangs iransverses de vodosités ; la columelle avec des enfoncemens ; les derniers tours de spire aplatis.

Lister, tab. 950. fig. 90. Guatt. pl. 66. fig. B.B. Wartini, 5. tab. 100. fig. 959. 962.

Rocher loco, Murex loco.

Presque ovale , antérieurement noduleux ; l'ouverture presque orbiculaire , sans dents.

Se trouve sur la côte du Chili, on le mange , et on entire une couleur pourpre.

Rocher porc-epie, Murex hystrix.

Presque ovale , des épines aiguës ; l’ouver- verture sinueuse.

Gualt. tab. 28. fig. R. et tab. 44. fig. S; Dargenville, pl. 14. fig. A. Martini, 31.

tab. 101. fig. 974 , 975. On ignore le pays d’où elle vient.

Rocher mélongène , Murex melongena.

Presque ovale , verd de mer; les tours de spire épineux ; l'ouverture unie.

Lister , tab. 904. fig. 24. Gualt. tab. 556. fig. F. Dargenville, pl. 15. fig. H. Martini, 2. tab. 39. et 40. fiz. 389. 957.

Se trouve dans les mers des Indes et de PAmérique.

Rocher consul, Murex consul.

Épais , ventru, blanc, sillonné, transver- salement voduieux ; l'ouverture ovale, si- nueuse ; la ièvre sinueuse, denticulée et plis- sée en dedans.

Chemn. Gonch. 10, tab. 160. fig. 1516, 1517

Se trouve dans la mer des Indes.

A]

DES ROCHERS. 207

Rocher lime, Murex lima.

Brun, presque ovale, peu caudé, avec des cercles de nodosités plus claires et très- rapprochés.

M artyn. Univ. conch. 2. tab. 46.

Se trouve sur la côte ouest de l'Amérique septentrionale.

Rochers caudigères. Roch. babylonien, Murex babylonicus.

Turriculé, avec des cercles blancs, et des taches carrées , brunes ; la queue droite; la lèvre fendue. :

Rumph. tab. 20. fig. L. Cuatt. tab. 52. fig. N. Dargenw. pl. 0. fig. M. et Zoomorpb. pl. 4. fig. B. Martini, 4. tab. 145. fig. 1531, 1332, 1334 ; 1335,

Voyez la planche 54, fig. 1 , il est repré- senté au quart de sa grandeur naturelle , avec son animal.

Se trouve dans la mer des Indes.

Rocher javanique , Murex javanus.

Turriculé , entouré de nœuds, sans taches ; la lèvre séparée par une fente.

Lister, tab. 915. fig. 8. Martini, Goncb. 4. pl. 145. fig. 1356 et 1537.

Sc trouve dans la mer des Indes.

+. couleur de paille, Murex stramineus.

Des anneaux élevés, les interstices rem- plis de petits tubercules ; les tours de spire courvnnés de tubercules ; l’ouverture vio- lette ; ialèvre ondulée ct la columelle blanche.

Favanne, pl. 79. fig. 5. Chemm. 10, tab. 100, fig. 1520 , 1621.

208 HISTOIRE NATURELLE Se trouve dans la mer du Sud.

Rocher austral, Murex australis :

Ovale , longitudinalement strié; la lèvre ondulée ; les tours de spire canaliculés, le premier renflé à quatre plis, les autres à trois. ;

Spengt. Naturf. 17. tab. 2. fig. C. D.

Se trouve dans la mer du Sud. Rocher pouce, Murex uncinatus.

La spire aiguë , striée tranversalement ; les quatre premiers tours de spire ayant un tu- bercule armé d’un ongle dans le milieu , le cinquième et le sixième avec des côtes, et les autres unis.

Schroet. Flusconch. tab. 8. fig. 15.

On ignore son pays natal.

Rocher tour, Murex turris.

Turriculé , les tours de spire couronnés de tubercules , et ceints de rangées de grains ; le premier finement strié.

Born. Mus. Kircher. 3. fig. 79.

Rocher costate, Murex costatus.

Queue recourbée , obliquement striée ; les trois premiers tours de spire avec des côtes , fes quatre autres treillissés ; la columelle avec un seul pli.

Knorr, Pétrif. 2. tab. C. 11. fig. 7. Dargen- ville, pl. 29. 10. fig. 3.

Se trouve, fossile, à Courtagnon.

Rocher tafon, Murex sulcatus.

Arrondi, sillonné circulairement ; louver- ture ovale ; Le premier tour de spire renflé.

DES ROCHERS. . 209

Adanson, pl. 9. fig. 25. Se trouve sur la côte d'Afrique.

Rocher âpre, Murex asper.

Plissé longitudinalement, avec des côtes transverses; la spire un peu allongée ; l’ouver- ture ovale ; la lèvre crénelée.

Martini, Coünch. 4. tab. 150. fig. 1396 et 1997:

On ignore son pays natal.

Rocher quenouille, Murex colus.

Turriculé, caudé, presque droit, strié , noueux, caréné.

List. tab. 917. fig. 10. 918. fig. 11. Guatt. 52. fig, L. Dargenv. pl. 9. fig. B. Favanne, pl. 35. fig. À. 5. 55. fig. C. 1. Martini, 4. tab. 144. fig. 1542.

Se trouve dans la mer des Indes.

Rocher nivar, Murex morio.

Ouvert, à queue; noir, avec une fascie blanche ; les tours de spire presque noueux ; Ja coiumelle rugueuse.

Lister, tab. 928. fig. 22. Adanson, pl. 9. fig. 51. J/art. 4. tab. 130. fig. 1500 , 1301. 140. fig. 1502 , 1505.

Se trouve sur les côtes d'Afrique.

Rocher cochlidie, Murex cochlidium.

Ouvert, à queue ; les tours de spire aplatis. en dessus,

Séba, Mus. 3. tab. 52. fig. 6. tab. 57. fig. 27, 28, Pargenville, tab. 9. fig. A. Favan. pl. 55. fig. B. 3. Chemnitz , 10. tab, 164. fig. 1569. =

219 HISTOIRE NATURELLE

$e trouve dans l’océan indien.

Focher spirille, Murex spirillus.

A queue; la spire pointue ; les tours con- vexes en Re

Knorr, Verg. 6. tab. 24. fig. 3. Martini, Conch. 3. tab. 115. fig. 1069.

Se trouve dans le mer des Indes.

Roc. canaliculé, Murex canaliculatus.

Ouvert, à queue; les tours de spire avec un canal distinct,

Séba, Mus. 3. tab. 68. fig. 21, 22. Gualt. Test. ta 47. fig. À. Hartini, 5. tab. 66. fig. 738 à 740 et 67. fig. 742, 743.

Se trouve sur les côtes de l'Amérique sep- teutrionale.

Rocher figue, Murex ficus.

Ouvert, à queue striée ; les tours de spire avce un Canal distinct, dernier brun, le premier couronné de nœuds à sa base.

Gualt. Test. tab. 26. fig. N. Yartini, 5. tab. 66. fig. 741.

$e trouve dans la mer Rouge.

iocher carique, Murex carica.

Ouvert, à queue, strié transversalement ; la spire saillante , les tours couronnés d’épines à leur base.

Lister, tab. 880. fig. 3. Gualt. Test. tab. 47. fig. B. Martini, 3. tab. 67. fig. 744. et 69. fig. 756, 757.

Se trouve sur les côtes de l'Amérique sep-

DES ROCHERS. 21H tentrionale, d’où il a été rapporté par Bosc, Rocher rave, Murex rapa.

Solide, ombiliqué , strié transversalement, à trois rangs de nœuds; l’ouverture ample, striée.

Lister, tab. 894. fig.14,15. Martini, Gonch. 3. tab. 68. fig. 750—753.

Se trouve dans la mer des Indes. Rocher neige, Murex niveus.

Ouvert, à queue, bianc, demi-transpa- rent ; les tours de spire avec un canal dis- tinct, le premier cariné par des côtes trans- verses,

Bonani, Mus. Kircher. 5. fig. 537.

Se trouve dans les mers d'Amérique.

Rocher grain , Murex granum.

Bémisphérique, glabre, demi-transparent ; la queue droite, ouverte.

Lister, lab. 881. fig. 3. Etlis, Coral. tab. 35. fig. A.

On ignore son pays natai.

Rocher aruan, Murex aruanus.

Ouvert, à queue ; la spire couronnée d’é- pines.

Rumph. tab. 28. fig. À. Chemnitz, Conch. 4. vig. 59. fig. D.

Se trouve dans les mers d’Asie.

Rocher unique, Muwrex perversus.

Ouveit , sinué, à queue ; la spire tournée

212 HISTOIRE NATURELLE

à gauche, couronnée d’épines peu appa- rentes,

Lister, tab. 907. fig. 27. Guatt. tab. 30. fig. B. Dargenv. pl. 15. fig. F. Chemnit:, Conch. 9. tab. 107. fig. go4 à 907. * :

Se trouve dans les mers d'Amérique.

Rocher antique, Murex antiquus.

Oblong, ouvert, à queue , avec huit tours de spire cylindriques.

Lister, tab. 962. fig. 15. et 913. fig. 4. Mar- tèni, Gonch. 4. tab. 158. fig. 1292. 1294. 1 296.

Se trouve dans les mers du Nord.

Rocher méprisé, Murex despectus.

Obiong, ouvert, à queue courte; huit tours de spire ayant deux lignes élevées.

Lister, tab. 1507. fig. 1. }/art. Conch. 4. pl. 158. fig. 1295. Chemin. 10. tab. 163. fig. 1558.

Se trouve dans les mers du Nord.

Rocher en voûte, Murex fornicatus.

Ouvert, ovale , oblong , à queue ; les tours de spire ventrus, striés longitudinalement, avec des angles un peu en voûte.

Se trouve dans les mers du Nord.

Rocher épais, Murex incrassatus.

Oblong, transversalement rugueux , lougi- tudinalement strié; la lèvre dentelée inté- rieurement et épaissie extérieurement,:

Acta nidros, 4. tab. 16. fig. 25.

On ignore son pays natal.

DES ROCHERS. 219

Rocher tronqué, Murex truncatus. Oblong

g, avec des côtes longitudinales; la queue un peu relevée, tronquée et échan- crée.

Acta nidros. 4. tab. 16. fig. 26. On ignore son pays natal.

Rocher argus, Murex argus.

Bossu, avec des côtes tuberculeuses, transverses ; brun , avec une fascie plus obs- cure; le dedans blanc ; l’ouverture ovale.

Rumph. tab. 49. fig. B. Knorr , Verg. 5. tab. 5. fig. 5. Wartini, Conch. 4. tab. 127. fig. 1125 et tab, 151. fig. 1255, 1256.

Se trouve dans les mers d’Asie.

Rocher maculeux, Murex maculosus.

Treillissé , jaune, avec des fascies blan- ches et des bandes jaunes alternes ; la colu- melle unie ; onze tours de spire cylindriques.

Lister, tab. 1022. fig. 86. Favanne, pl. 55. fig. X.3. Martini, 4.tab.152. fig. 1257, 1258.

Se trouve dans la mer des Indes.

R. magellanique, M. magellanicus.

Ventru, ombiliqué, strié transversale” ment, cendré , violet intérieurement; les tours de spire avec des côtes parallèles, le premier très-grand.

Wartini, Gonch. 4. tab. 159. fig. 1297. Knorr, Verg. 4. tab. 50. fig. 2,

Se trouve au détroit de Magellan.

Rocher treillissé , Murex cancellalus.

Ovale, solide, opaque, cendré; les tours de spire treillissés; un sillon distinct,

214 HISTOIRE NATURELLE

Knorr, Verg. 2.1ab. 27. fig. 3, On ignore son pays natal.

Rocher scolopace, Murex scolopaceus.

Brun; les tours de spire avec des sillons accompagnés de tubercules ; lextrémité des tubercules et ouverture blanches.

Knorr, Verg. 5. tab. 26. fig. 4, 5.

On ignore le pays d’où il vient.

Rocher saunier, Murex trigonus.

Légèrement trigone, treillissé ; les tours de spire renilés, contigus , le premier avec un gros tubercule,

Adanson, pl.s. fig. 15.

Se trouva sur les côtes d'Afrique.

Rocher solat, Murex semilunaris.

Des côtes longitudinales, des stries trans- verses fines ; les tours de spire aplatis, sépa- rés, avec des séries de tubercules ; l’ouver- ture en demi-lune.

Adanson , pl. 51. fig. 15.

Se trouve sur les côtes d’Afrique,

Rocher sirat, Murex costatus. Strié circulairement; les tours de spire cylindriques, renilés , avec neuf côtes arron- dies , parallèles, épineuses. Adanson, pl. 8. fig. 19. Se trouve sur la côte d’Afrique.

Rocher loset, Murex fusiformis.

Allongé, avec beaucoup de rangées très- rapprochées de petits tubercules.

DES ROCHERS. 219

Adanson, pl. 9. fig. 25. Se trouve sur les côtes d’Afrique.

Rocher trompette, Murex trilonis.

Ventru, oblong, uni; les tours de spire arrondis; louverture dentée; la queue courte,

Rumph. tab. 98. fig. B. Lister, tab. 959.fig. 12. Gualt. tab. 48. fig. À. Martini, {.tab.134. fig. 1277. 135. fig. 1283. 156. fig. 1284 , 1285.

"Se trouve dans les mers ide , la Médi- terranée et sur les côtes d'Afrique : il a servi et sert encore de trompette guerrière.

Rocher nifat, Murex pusio.

Ventru, oblong, uni; la spire striée ; les tours de spire arrondis ; Pouverture unie, la queue courte.

Lister , tab. 914. fig. 7. Gualt. tab. 52. es I. Pre pl. 4 fc. 3. JLartini, 4. tab. 147. fig. 1337.

Se trouve dans la Méditerranée et sur la côte d'Afrique.

Rocher tulipe, Murex tulipa.

Ventru, oblong; uni; les tours de spire arrondis ; la suture double; la columelle à deux plis; la queue très-ouverte, striée.

Lister, tab. 910. fig. 1. 911. fig. 2. Gualt. tab. 46. fig. A. Dargenville, pi. 10. fig.’K. Mart. 4. tab. 136, 157. fig. 1286— 1291.

Se trouve sur les côtes ed’ Amérique.

Rocher à barreaux, Murex clathratus.

Oblong, à queue, sillonné, avec des plis longitudinaux minces.

PT

216 HISTGIRE NATURELLE

Lister, Gonch. tab. 926. fig. 19. Klein, Ort- tab. 3. fig. 63.

Se trouve dans la mer du Nord. Rocher nasse, Murex nassa.

Solide, noir, ou d’un brun clair, avec une fascie blanche , presqu2 diaphane ; les tours de spire noueux ; la columelle un peu plis- séez

Lister , tab. 828. fig. 50. Knorr, Verg. 6. tab. 20. fig. 7. Martini, Gonch. 4. tab. 122. fig. 1151—11954.

On ignore son pays natal.

Rocher plissée, Murex plicatus.

Les tours de spire plissés et noueux.

Lister, tab. 950. fig. 54. Séba, Mus. 3. tab. 49. fig. 70. Martini, Conch. 4. tab. 125. fig. 1141,1142.

Se trouve dans la mer des Indes.

Rocher échelle, Murex scala.

Ombiliqué ; les tours de spire distans , en forme de coin , avec des côtes striées trans- versalement ; l’ouverture en cœur.

Chemnitz, Conch. 4. vign. 37. fig. a. b.c. *

On ignore le lieu d’où il vient.

Rocher panier, Murex fiscellum.

Anguleux , plissé longitudinalement, strié transversalement ; la lèvre dentée ; la gorge. violette ; la queue droite et courte.

Chemnitz, Conch. 10.tab. 160. fig. 1524 et 1929.

Se irouve dans les mer des Indes.

e

DES ROCHERS. 217 Rocher couronne, Murex corona.

Fascié de brun et de jaune ; les tours de spire aplatis en dessus, couverts de lames onduleuses ; la queue droite , entière.

Chemnitz, Gonch. 10. tab.161. fig. 1526 et 1527. Davila, Cat. rais. 1. tab. 0. fig. A.

Se trouve dans le golfe du Mexique.

Rocher tonneau , Murex dolarium.

Ovale , ouvert , à queue ; les tours de spire avec quelques cercles élevés, obtus.

Bonani, Mus. Kircher. 5. fig. 347. Knorr , Verg. 5. tab. 3. fig. 5.

Se trouve dans Océan.

Rocher corné, Murex corneus.

Oblong, inégal; les tours de spire enve- loppés à leur base; le bout tuberculeux ; l'ouverture sans dents ; la queue relevée.

Lister, Anim, angl. tab. 5. fig. 4. Guatt. tab. 46. fig. F.

Se trouve dans la mer du Nord, et fossile.

Rocher bûcheron, Murex lignarius.

Oblong , inégal; les tours de spire obtu- sément noueux; l’ouverture sans dents; la queue courte et droite.

Bonani, Mus. Kircher. tab. 3. fig. 32. Knorr, Verg. 6.tab. 26. fig. 5. Séba, Mus. 5. tab. 52. fig. 4.

Se trouve dans la mer du Nord.

tocher trapèze , Murex trapezium.

Allongé, obtusément anguleux ; les tours de spire un peu noueux ; l'ouverture dentée ; la queue courte et droite.

Coquilies IV. 19

218 HISTOIRE NATURELLE ,

Lister, tab. 951. fig..26. Guatt. tab. 46. fig. B. Dargenville, pl. 10. fig. F.et H. JZart. 4. tab. 139 et 140. fig. 1298 à 1311.

Se trouve dans la mer des Indes.

R. chauve-souris, Murex vespertilio.

Solide, ventru, uni; l’ouverture oblon- gue , ovale ; la queue et la spire couronnées, striées ; les derniers tours de la spire canali- culés.

Lister, tab. 884. fig. 6. et 885. fig. 6. Hart. Conch. 4. tab. 142. fig. 1325 , 1324. 1326, 1927.

Se trouve dans la mer des Indes.

Rocher chicorée, Murex scolymus.

Mince, demi-transparent, ventru, strié .transversalement ; le dos uni en son milieu ; la spire obtuse et onduleusement noduleuse ; la columelle à trois plis.

Gualt. tab. 52. fig. R. J/art. Conch. 4. tab. 142. fig. 1525.

On ignore son pays natal.

Rocher harpe, Murex harpa.

Ventru, avec des côtes longitudinales et transverses ; la spire saïllante ; les tours dis- tans.

Mart. Conch.4.tab. 142. fig. 1328—1350.

On ignore son pays natal.

Rocher tube, Murex tuba.

Fusiforme, blanc, sirié transversalement ; la spire un peu brune ; les tours distans cou- ronnés de nœuds à la base.

Mart. Conch. 4. tab. 145. fig. 1353.

Se trouve dans les mers de la Chine.

DES ROCHERS. 214) R. syracusain, Murex syracusanus.

Oblong ; les tours de spire striés, plissés , carinés par des tubercules ; Pouverture sans dents ; la queue courte.

Bonani, Mus. Kircher, 5. fig. 80...

Se trouve dans la Méditerranée.

Rocher craticulé, Murex craticulatus.

Oblong ; les tours de spire arrondis, plis- sés, transversalement réticulés ; l’ouverture dentée ; la queue courte.

Se trouve dans la Méditerranée.

Rocher écrit, Murex scriptus. Presque sans queue, fusiforme, unie, pâle, avec des stries brunes, longitudinales ; la

lèvre dentée. Sc trouve dans la Méditerranée.

Rocher de Ternate, Murex T'ernatatus.

Strié transversailement; les tours de spire distans ,avec des tubercules onduleux ; l’ou- verture oblonguc: la oueue droite , allongée.

Lister , tab. ëg2. fig. 12. Sébi È Mus. 50 tab. 52. fig. 5. Martin, Conch. 4. tab, 140. fig. 1304 et 1905.

‘Se trouve à l’ile de Ternate.

Roch. entonnoir, Murex infundibulum.

Ombiliqué , noueux onduleusement ; des stries élevées de diverses nuances de brun ; l’ombilic en entonunoir ; la columelle à deux plis.

Bor.ani, Mus. Kircher , 3. fig. 104. Cr nitz, Conch. 4. vign. 59. fig. A.

220 HISTOIRE NATURELLE

On ignore son pays natal. Rocher polygone, Murex polygonus.

Un peu ventiru, avec des tubercules on- duleux : strié et sillonné par beaucoup d’an- gles obtus, noirs ; l’ouverture ovale ; la queue courte,

Lister , tab. 922. fig. 15. Gualt. tab. 52. fig. P. Dargenv. pl. 10. fig. L. artini, 4. tab. 140. fig. 1306. 1509. et tab. 141. fig. 1314. 1516.

Se trouve dans la mer des Indes.

Rocher d'Islande, Murex Islandicus.

Strié transversa'ement, d'un blanc sale ; la spire avec un mamelon à son extrémité ; les tours cylindriques, le premier très-grand et ventru.

Martini, Conch. 4. tab. 141. fig. 1512 et 13153.

Se trouve dans la mer d'Islande.

Rocher uai , Murex lævigatus.

Fusiforme; la spire striée transversalement; les tours distans , aplatis , le premier cylin- drique , uni ; la queue allongée.

Dargenv. pl. 20. fig. 6. 4. Martini, 4 tab. 141. fig. 1319, 1520.

Se trouve , fossile, à Courtagnon.

Rocher fossile, Mrurex fossiles.

Fusiforme, treillissé ; la queue longue. Hartini , Conch. 4. tab. 141. fig. 1921 et

1522. Schroct. einl.in Vest. 4. tab. 8. fig. 5. Se trouve , fossile, à Courtagnon.

DES ROCHERS. 221

Rocher blanc, Murex candidus.

Blanc, strié transversalement ; les ‘tours de spire séparés ; le milieu caréné et couron- de tubt reules ; l’ouverture ovale ; la lèvre intérieuré.*ent sillonnée et denticulée en ses bords.

Bart. Conch. 4. tab. 144. fig. 1559.

On ignore son pays natal. |

Rocher crampon, Murex ansactus.

Brun, strié transversalement; la spire poin- tue; les tours séparés , convexes, noueux à leur base, la queue longue.

Régenf. Conch, 1. tab. 12. fig. 62. A/art. Gonch. 4. tab. 144. fig. 1340.

On ignore son pays natal.

tocher ondé, Murex undatus.

Solide, ventru , ondé , à plasieurs angles, finement strié en travers ; la spire pointue, les tours noueux à ieur base; la lèvre den- ügulée,

Martini, Gonch. 4. tab. 145. fig. 1543.

Se trouve dans la mer des [ndes Racherlongissime, Murex longissimus.

Mince, strié ; la spire obtuse , noueuse ; la queue longue , très-droite.

Martini , Gonch. 4. tab. 145. fig. 1344.

Se trouve dans la mer des Indes.

Rocher lance, Murex lancea.

Aïllongé ; les tours de spire avec des côtes transverses et des crénelures longitudinales ; l'ouverture ovale, en dedans blanche avec des côtes ; la columelle à deux pis.

232 HISTOIRE NATURELLE

Martini , Gonch. 4. tab. 145. fig. 1547. : Se trouve dans la mer des Indes.

Rocher allongé, Murex angustus.

Allongé ; le premier tour de spire avec des plis longitudinaux et des côtes transverses, le reste uni , cylindrique ; la queue avec des côtes transverses.

Valentin, Abh. tab. 1. fig. 6.

On ignore de quel pays il vient.

Rocher versicolor, Murex versicolor.

Presque cylindrique ; la spire obtuse, les tours cylindriques , striés , les inférieurs plus unis que les autres.

Martini, Conch. 4. tab. 147. fig. 1348. Knorr, Verg. 3. tab. 14. fig. 1.

Se trouve dans la mer des Indes.

Rocher verruqueux, Murex verrucosus.

Ombiliqué , entouré de carènes , celles du milieu plus élevées ; les tours de spire couron- nés de tubercules , tachés de bruns; la queue faisant un angle.

Martini, Conch. 4. tab. 146. fig. 1349. 1556.

Se trouve dans la mer Rouge.

Rocher striatule, Murez striatulus.

Mince, strié transversalement ; la spire pointue , les tours cylindriques ; la queue longue , l'ouverture ovale , la lèvre crénelée.

Martini, Conch. 4. tab. 146. fig. 1551, 155%

On ignore son pays natal.

DES ROCHERS. 229

Rocher tigre, Murex pardalis.

Arrondi, blanc, maculé de violet ; des côtes leagitudinales et des stries transverses ; . la spire obtuse , la queue allongée.

Knorr, Verg. 2. tab. 3. fig. 4. Martini, Conch. 4. tab. 1/49. fig. 1384.

On ignore le pays d’où elle vient. Rocher géant, Murex gigas.

Les tours de spire renflés, bossus, noueux, annulés ; la queue relevée; la lèvre denticu- lée inférieurement.

Lister, Conch. tab. 051. fig. a.

On ignore son pays natal.

Pocher ligneux , Murex lignosus.

Bianchâtre ; la spire obtuse, les tours de spire presque couronnés par des tubercules rugueux et inégaux ; la queue striée transver- salement,

Gualt. Test. tab. 52. fig. O.

On ignore le pays d’où il vient.

Rocher gibuleux, Murex gibulus.

Turricülé, orangé; la spire obtuse, les tours disians ; des côtes longitudinales, des stries flexueuses, transverses; la queue courte.

Knorr, Vergn. 5. tab. 10. fig. 4.

On ignore son pays natal.

Rocher granulaire, Murex granularis. Turriculé ; les tours de spire contigus, avec une ligne flexeuse séparée , le premier ven- lu. Knorr, Verg. 5. tab. 14. fig. 4. Se trouve dans la Méditerranée,

224 HISTOIRE NATURELLE

Rocher étendard , Murex vexillum.

Turriculé , avec des côtes transverses ; les tours de spire convexes ; l’ouverture ovale ; la lèvre denticulée; la queue courte.

Knorr , Verg. 6. tab. 26. fig. 5.

On ignore le pays d’où il vient.

Rocher renard, Murex vulpinus.

Oblong , ventru ; les tours de spire striés sur leurs bords; l’ouverture unie; la queue courte , relevée.

Born. Mus. cæs. vindod. tab. 11, fig. 10; 12:

On ignore le pays d’où il vient.

Rocher lipin, Murex afer.

Ovale, strié transversalement; les tours de spire aplatis, couronnés par des rangs de tu- bercules arrondis.

Adanson , pl. 8. fig. 18.

Se trouve sur les côtes d'Afrique.

Roch. champenois, Murex campanicus.

Ventru; la spire obtuse, treillissée; les tours carénés, ke premier ventru, uni; la queue longue , unie.

Darg. pl. 29. fig. 6. 5. Schroet. einl. in Verst. 4. tab. 8. fig. 7.

Se trouve, fossile , à Courtagnon.

Rocher aréneux, Murex arenosus.

Les tours de spireavec des côtes en sautoir, le premier très-orand , et les trois derniers unis ; la queue aiguë ; l’ouverture ovale; la lèvre extérieure dentée.

DES ROCHERS. 223

Spengl.N.Samml. schr.duen. Ges. 1. tab, 2, fig. 8. Re trouve dans la mer de l'Inde,

Rocher marocain, Murex maroccensis.

Allongé , presque brun , strié transversale- ment ; la spire pointue , les tours gauches, distans , cylindrique , avec des côtes longi- tudinales ; la queue saillante ; l’ouvertiure ovale,

Martini , N. Mannigf. 4. tab. 2. fig. 17. 19, Chemnitz , Conch. 9. tab. 105, fig. 896.

Se trouve sur la côte de Maroc.

Rocher liné, Muret lineatus.

Oblong , blanchâtre , strié transversale- ment de roux ; la queue courte et droite. Chemn. Conch. 10, tab. 164. fig. 1572. Se trouve sur les côtes de la Nouvelle-Zé- Jande. > tocher perron ; Murex perron.

Presque turriculé ; les tours de spire caré- nés en dessus, marginés , aplatis ; la queue droite , allonge,

Chemnitz , Gonch. 10, tab. 164. fig. 1575, 1574.

Se trouve dans la mer du Sud.

Rocher larve , Murezæ larva.

Cyliodrique ; ta spire avec un cercle de tu- bercules crénelés, les tours supérieurs plissés, noueux , les inférieurs aplatis ; la queue droi- te, unie, échancrée.

Chemmitz, Conch, 10. tab. 164. fig. 1575, 1976.

On ignore son pays natal.

226 HISTOIRE NATURELLE

Roccher néritoïde, Murex neritoideus.

Solide, épais, inégal; laspire saillante, les tours striés transversalement ; l’ouverture en demi-cercle, striée ; la queue courte, droite.

Chemnitz, Gonch. 10. tab. 165. fig. 1577 et 1578.

On ignore le pays d’où il vient.

Roch. prismatique, Murex prismaticus.

Ovale , anguleux, sillonné et plissé longi- tudinalement , irridé ; la queue droite , la lè- vre aenticulée.

Chemnitz , Gonch. 10. tab. 160. fig. 1635 , 1636.

Se trouve dans la mer des Indes.

Roch. colombier, Murex columbarium.

Des plis et des côtes longitudinales; des sillons transverses , anguleux , épineux ; la carère alternativement blanche et brune ; la queue droite et courte ; la lèvre denti- culée.

Chemn. Conch. 10. tab. 169. fig. 1637, 2658.

Se trouve dans la mer des Indes.

Rocher , raboteux, Murex asperrimus.

Varié de brun, de jaune et de blanc ; des côtes ; les tours de spire à bords tuberculés , avec une fascie brune au milieu, l’autre blan- che ; la queue courte , relevée , large.

Kænvmer, Cab. rudolst. tab. 9. fig. 7.

On ignore le pays d’où il vient.

l . Rocher ondulé, Murex undulatus. Sillonné, blanc , ondulé de jaunes rou-

DES ROSTELLAIRES. 227

geâtre ; les sillons élevés , striés; les tours de spire à bords noduleux ; la queue droite, Kæmmer, Cab. Rudolst. tab. 10. fig, 1. Se trouve dans la mer Rouge.

\

ROSTELLAIRE, Rosrezrarra , La- marck.

Coquille fusiforme ; terminée inférieure- ment par un canal en bec pointu : bord droit entier ou denté, plus ou moins dilaté en aile javec l’âge ; et ayant un sidus con- tigu au canal.

Ox ne connoît encore, dans la mer, qu’une coquille de ce genre ; c’est le strombe fuseau de Linnæus, que ce naturaliste avoit regardé lui - même comme mal placé: mais on en connoît trois espèces fossiles , venant de Cour- tagnon ou de Grignon.

Alex. Brongniard et R. Coquebert ont imprimé dans le 25 du Bulletin de la Société Philomatique , des obser-

226 HISTOIRE NATURELLE

vations sur la formation des coquilles de ce genre, observations dont on a fait usage dans l’Introduction, comme on l’a vu, et à leur suite, ils ont ca- ractérisé les espèces fossiles dont il va être fait mention.

Quant à l'espèce marine, elle est extrêmement rare , et on ne sait rien sur ce qui concerne l'animal qui l’ha- bite.

Rostell. fuseau, Rostellaria subulata.

Unie ; le canal allongé et pointu; la lèvre dentée.

Strombus fusus, Lian. et tab. 916. fig. 9.— Lister , tab. 854. fig. 12. Sébæ , Mus. 5. tab. 56. fig. 2. Darg. pl. 10. fig. D. Favanne , pl. 34. fig. B.3. Hartini, 4. tab. 158. fig. 1405 à 1497. et 159. fig. 1500 à 1502.

Se trouve dans la mer rouge.

Rostell. fissurelle, Rostellaria fissurella.

Sillonnée ; la lèvre entière en son milieu, et se continuant en une fente longitudinale.

Strombus fissurella, Gmel. Syst, —Dar- : genville, pl. 53. fig.G. Petiv. Gaz. tab. 753. fig. 7, 8. Martini, 4. tab. 158. fig. 1498, 1499. Bul. de la Soc. Ph. 25. fig. 3.

Se trouve , fossile, à Courtagaon et Gri- gnon.

DES STROMBES. 229

Rostellaire fendue , Rotellaria fissura.

Unie ; la lèvre entière, prolongée , posté rieurement recourbée ; la base se continuant en une fente longitudinale.

Bul. de la Soc. Ph, 25. fig. 4.

Voyez pl. 35. fig. 1, elle est représentée de grandeur de moitié de nature.

Se trouve à Courtagnon et à Saint-Ger- main.

R. canaliculée, Rostellar. canaliculat a.

Sillonnée ; lalèvre émarginée en son milieu , et sa base se continuant en une fente longitu- dinale ; le canal très-court , recourbé.

Bul. de la Soc. Ph. 25. fig. 5.

Se trouve , fossile , à Grignon.

STROMBE, SrromBu:, Linnœus.

Coquille univalve, ventrue , terminée à sa base par un canal accompagné d’un sinus distinct ; la lèvre droite se dilatant ou s’é- tendant, avec l’âge, en un lobe simple ou digité.

Les strombes de Linnæus font pres- que tous partie de la famille des ro- chers de Dargenville et de Favanne ; ils ne diffèrent, en général, des autres rochers , qui forment le genre murex

Coquilles. IV. 20

230 HISTOIRE NATURELLE du Naturaliste suédois, que par le si- aus distinct du canal de leur base, et par un plus grand élargissement de leur lèvre : ainsi tout ce qui convient aux murex leur convient également.

Ce sont des coquilles très-tourmen- tées dans leurs formes, c’est-à-dire, plissées , courbées, noueuses, épineu- ses, striées, etc. , de toutes manières, tantôt ovales, avec une large base ; tantôt turriculées, avec une base plus rétrécie, mais toujours d’une contex- ture solide, même lourde. Il en est de très-grosses. Quelquefois la lèvre se divise en plusieurs cornes allongées, droites eeurbes'qui produisent un effet singulier aux yeux des personnes qui les voient pour la première fois. Ce genre est principalement composé de coquilles de l’Inde. On n’en trouve que trois à quatre espèces en Europe, dont on mange une, le strombe pied de pélican.

Les strombes, dans leur jeunesse,

DES STROMBES. 291 ne portent pastoujours le caractère du genre; ce n’est qu'à un certain âge que ceux qui sont digités, par exemple, prennentles sailliesquilesdistinguent. L'expérience seule peut mettre en état de juger les changemens que chaque espèce est dans le cas d’éprouver, ain- si on n’entrera pas dans de plus grands détails à cet égard.

Les animaux qui habitentles strom- bes, ne sont point connus des Natu- ralistes ; mais il y a toutlieu de croire, par analogie, que ceux des grandes espèces sont fort peu différents de ceux des rochers.

« Lamarck a divisé le genre de Lin- uæus en trois autres, Savoir : Strombe, strombus : coquille ven- lrue , terminée à sa base par un canal court, échancré ou tronqué; le bord droit se dilatant, avec l’âge, en aile simple, entière, ou à un seul lobe, et

232 * HISTOIRE NATURELLE ayant inférieurement un sinus distinct de l’échancrure de sa base.

Le strombe ceste , Linn.

Ptérocère, pterocera ; coquille ven- true , terminée inférieurement par un canal allongé; bord droit, se dilatant, avec l’âge ,enaile digitée, etayant un sinus vers la base.

Le strombe lambis, Linn.

Rostellaire, rostellaria, qui vient d’être mentionné.

Linnæus a lui-même divisé son gen- re en sections.

La première : les strombes digités, ou dont la lèvre se sépare en décou-

pures linéaires.

La seconde : les strombes lobés, ou dont la lèvre est seulement sinueuse en ses bords.

La troisième : les strombes ventrus:

DES STROMBES. 239 ou dont le premier tour de spire se courbe en voûte.

La quatrième enfin : les strombes iurriculés , ou dont la spire est très- allongée.

Les deux derniers font actuellement partie du genre cérite de Bruguiere,

Strombes dirités.

Strombe massue, $S/rombus clavus.

Turriculé, uni, la queue allongée, mince ; la lèvre simple,

Dargenv. pl. 10. fig. À. Favanne, pl. 54. fig. B. 1. Martini , 4. tab. 159. fig. 15o1 et 1902.

On ignore son pays natal.

S. pied de pélican, Siromb. pes pelicani.

La lèvre palmée, à quatre cornes angulcu- ses ; la gorge unie.

Lister, tab. 865. fig. 20. 866. fig. 21. Guatt. tab, 55. fig. À. B.C. Dargenvilte , pl. 41. fig. M. Favanne, pl. 22. fig. D. 2. Martini, 5. tab. 85. fig. 848. 850.

Se trouve dans les mers d'Europe, d’Afri- que et d'Amérique.

Strombe goutteux, Strombus chiragra.

La lèvre à six cornes courbes ; la queue recourbée,

L

29/{ HISTOIRE NATURELLE

Lister , tab. 780. fig. 24. Guatt. Test. tab, 35.fg. B et À. junior. Martini, tab. 86, fig. 853 , 854. et tab. 87. fig. 856,857.

Voyez la pl. 35, fig. 4, il est représenté au tiers de sa grandeur naturelle.

Se trouve dans la mer des Indes.

Strombe scorpion, Strombus scorpius.

La lèvre à sept cornes noueuses , la posté- ricure très-longue.

Lister, tab. 867. fig. 22. Gualt. tab.56. fig. C. Favanne, pl. 22. fig. B. Martini, tab. 58. fig. 660.

Se trouve dans la mer des Indes,

Strombe lambis, Strombus lambis.

La lèvre à sept cornes presque droites ; la gorge unie.

Lister, tab. 866. fig. 21. Gualt. tab. 56. fig. À. B. Favanne , pl. 22. fig. À. 4. Mart. 3. tab. 86. fig. 855. 01. fig. 888. 87 fig. 558, 859.

Se trouve dans les mers d’Asie , et varie beaucoup.

Str,. mille pieds , Strombus mille peda.

La lèvre à dix cornes droites et courtes ; la gorge un peustriée ; le dos tuberculé, com- primé.

Rumph. tab. 36. fig. EL. Lister , tab. 568. fig. 23. et 869. fig. 24. Dargenville , pl. 15. fig. B. Martini, 3. tab. 88. fig. 86: et 862. et tab. 05. fig. 906 , 907.

Se trouve dans la mer des Indes.,

ΠO1 QT

DES STROMBES. Stromibes lobés.

Str.lentigineux, Strombus lentiginosus. La lèvre antérieurement épaisse , trilobée ; le dos couronné de verrues ; la queue obtuse. Lister, tab. 861. fig. 15. Gualt. tab. 32. fig. À. Dargenvilte , pl. 15. fig. C. Martini, 3. tab. 6o , 51. fig. 825. 828. Se trouve dans la mer des Indes et sur la côte d'Afrique. Strombe fascié, Strombus fasciatus.

La lère entière ; le dos couronné de trois rangs de verrues ; l’entre-deux des verrues couleur de rose

Lisier , tab. 860. fig. 17. 883. fig. 5. Séba , Mus. 3, tab. 62. fig. 6. 8. Martini, Conch. 5. tab. 82. fig. 835 et 834. tab. 90. fig. 550. et 91. fig. 895.

Se trouve dans les mers d’Afrique.

Stronbe grenouille, Strombus rarimus.

La lèvre mince, rugueuse , recourbée en dessus ; le dos orangé, strié transversalement, couronné de verrues ; l’ouverture blanche, brillante.

Knorr, Verg. 6. tab.29. fig. 8.

On ignore son pays natal.

Strombe coq, Strombus gallus. La lèvre très-allongée , avec une pointe en avant ; le dos couronné ; la queue droite. Martini, Conch.3. tab.84. fig, S41 et 842. ct tab. 85 fig. 846, Lister , tab. 874. fig. 50.

236 HISTOIRE NATURELLE

Gualt. tab. 32. fig. M. Dargenville , pl. 14. fig. K. jeune.

Se trouve dars la mer d’Asie et d’Améri- que.

S. oreille de Diane, Sfr. auris Diane.

La lèvre avec une pointe en avant ; le dos avec des épines.

Lister , tab. 872. fig. 28. Gualt. tab. 32. fig. D. H. Dargenville , pl. 14. fig. O. Favanne, pl. 21 fig. À.2. Martini, 3. 1tab.S4. fig. 558 , 839, 840.

Voyez la pl. 55, fig. 2, il est représenté un peu plus petit que nature.

Se trouve dans les mers d'Asie.

Strombe ceste, Strombus pugilis.

La ièvre saillante antérieurement, arrondie, unie ; la spire épineuse ; la queue obtuse , à trois lobes.

Lister , tab. 864. fig. 19. Gualt. tab. 52. fig. B. Dargenvw. pl. 15. fig. A.{/artini, 5.tab. 51. fig. 830 , 831.

Se trouve dans les mers d'Amérique.

Strombe ailé, Strombus alatus.

La lèvre antérieurement proéminente, ar- rondie, unie ; la spire sans pointes ; la queue obtuse , à trois lobes.

Mart. Conch. 3. tab. 79. fig. 816. Schroet. eiol. in Conch. 1. tab. 2. fig. 14.

On ignore son pays ratal.

Strombe marginé, Stromb. marginalus.

La lèvre saillante ; le dos marginé , uni; la queue entière.

DES STROMBES. 297

Mart. Concb, 3. tab. 79. fig. 816. Schroct. einl. in Conch. 1. tab. 2. fig. 10. On igaore son pays natal.

Strombe luhuan, $Strombus luhuanus.

La lèvre proéminente; le dos uni; les tours de spire arrondis , égaux.

Rumph. \ab. 37. fig. 5. Lister, tab. 850. fig. 5. et 851. 1ig. 6. Guatt. Test, tab. 31. fig. H. I. Martini, 3. tab. 77. fig. 789. 791. 799. et 58. fig. 865. 869.

Se trouve dans les mers d’Asie.

Strombe bosselé, Strombus gibberulus.

La lèvre proéminente ; le dos uni ; les tours de spire inégaux , gibbeux.

Lister , tab. 847. fig. 1. Gualt. tab. 51. fig. N. Jargenrville, pl. 14. fig. F. Martini, 5. tab. 85. fig. 792. 708. et 55. fig. 863 , 864.

Se trouve dans la mer d’Asie.

Strombes ventrus. Strombe lucifer, Strombus lucifer.

La lèvre antérieurement arrondie, entière ; le ventre doublement strié; la spire couron- née de tubercules, les supérieurs plus petits.

Lister, tab. S57. fig. S. 88. fig. 89. Gualt. tab. 54. fig. M.et 55. fig. A. B. Favanne, pl. 22. fig. C. 1. Dargenville, pl. 14. fig. 1. Hart. 3. tab. 90. fig. 87 , B7g. 581.585 , 886.

Se trouve dans les mers d'Amérique.

Strombe géant, Sfrombus gigas.

La lèvre arrondie , très - grande ; le veu- ire et la spire couronnés d’épines coniques , écartées. \

238 HISTOIRE NATURELLE

Cotum. Aquat. tab. 60. fig. 5. Guals. Test. tab. 35. fig. A.et tab.34.fig. Mart. 3.-tab. 80. fig. 824.

Se trouve dans l'Océan Américain.

Strom. très-large, Strombus latissimus.

La lèvre arrondie, très-grande; le ventre sans épines ; la spire avec des tubercules très- apparens.

Lister, tab. 855. fig. 10. Rumph. tab. 56. fig. L. Martini, Conch. 3. tab. 82. fig. 532. tab. 83. fig. 555. et tab. 59. fig. 874, 875, 876.

Se trouve dans les mers d'Asie.

Strombe épidrome,Stromb. epidromis.

La lèvre arrondie , courte : le ventre uni ; la spire légèrement noduleuse.

Rumph. tab. 36. fig. M. Lister , tab. 853. fig. 10. Martini, Conch. 5. tab. 79. fig. 821.

Se trouve dans les mers d’Asie.

Strombe, très-petit, Strombus minimus.

La lèvre obtuse bossue ; le ventre et la spire avec des plis noueux ; l’ouverture à deux lèvres unies.

Rumph. tab. 36. fig. P. Gualt. Test. tab. 31. fig. L. Chemnitz, Gonch. 10, tab. 156. fig.

1491. 1492. Se trouve dans la mer des fndes.

Strombe canaris , Strombus canarium.

Presque en cœur ; la lèvre arrondie, cour- te , obtuse , unie ainsi que la spire.

Lister, tab. 853. fig. 9. Rumph. tab. 56. fig. N. Dargenville, pl. 14. fig. Q. Martini , 3. tab, 70. fig. 817 , 818.

DES STROMBES. 239

Voyez pl.35, fig. 3, il est représenté un peu plus petit que nature. Se trouve dans les mers d’Asic.

Strombe vitté, Strombus vittatus.

La lévre arrondie, unie; le ventre uni, Ja spire allongée ; la suture des tours élevée , distincte.

Rumph. tab. 56. fig. O. Lister , tab. 852. fig. 8. 855. fig. 12. 20. fig. A. 8. Dargenv. pl. 0. fig. F. Martini, $. tab, vo. fig. 815. S19, 520.

Se trouve dans les mers d’Asie.

Strombe entouré , S/rombus succintus.

La lèvre arrondie, obtuse ; le ventre uni, avec quatre fascies pâles , linéairement ponc- tuées.

Lister , tab. 850. fig. 16. Gualt. tab. 55. fig. B. Dargenvile, pl. 10. fig. C. Martini,3. lab, 79. fig. 815 , 816.877.

Se trouve dans les mers d'Asie.

Strombe épineux , S{rombus spinosus-

La lèvre mince en ses bords, entière , un peu plissée, couronnée d’épines très-aiguës ; la spire aiguë,

Gualt. tab. 55. fig. E. Petiv. Gaz. tab. 78. fig. 11. Dargenville , pl. 29. fig. 10.

Se trouve, fossile, à Courtagnon et auires lieux,

Strombe cruche, Strombus urceus.

La lèvre amincie , obtuse, courte , striée ; le ventre et la spire plissés et noucux ; Pou- verture à deux lèvres sans épines.

240 HISTOIRE NATURELLE

Rumph. 1ab. 55. fig. T. Lister , tab. 855. fig. 13. Guatt. Test. tab. 52. fig. E.G. Mar- tini , 3. tab. 78. fig. 803 à 806. et tab. 80. fig. 870.

Se trouve dans la mer des Indes.

Stromb.tridenté. Strombus tridentatus.

Mince , blanc , taché d’orangé et de brun; le dos plissé , uni ; la queue violette ; les tours de spire canaliculés ; la lèvre à trois épines.

Lister, tab. 858. fig. 14, Séba , Mus. 3. tab. G1. fig. 54. Gualtcri , Test. tab. 355. fig. C. D. Martini, 3. tab. 78. fig. 810 à 814.

$e trouve dans la mer des Indes.

Strombe denté, Strombus dentatus,

La lèvre mince, courte dentée ; le ventre et la spire plissés.,

Séba, Mus. 3. tab. 61. fig. 25.41. 47. 55, 56. 65. Schroet. einl. in Conch. 1. tab. 2. fig. 12.

On ignore son pays natal.

Strombe costate, Strombus costatus.

La lèvre très-épaisse ; le premier tour de spire couronné de verrues ; lintervalle des verrues plissé ; le second avec des côtes tran- verses ; les autres striés transversalement.

Lister , tab. 563. fig. 18. Hartini, Gonch. 5. tab. 81. fig. 529. et 91. fig. 887.

On iguore son pays natal.

Strombe bryone, Sérombus bryonia.

Conique ; la lèvre avec une pointe à huit dents ; la spire noueuse.

DES STROMBES. 241

Lister , tab. 88». fig. 4. Hart. Conch. 5. tab. 95. fig. go4 et 905, On ignore le pays d’où il vient.

Strombe voisin, S/rombus aflinis.

Bossu, strié transversalement ; la spire sans épines, le premier tour couronné de verrues,

Lister, Conch. tab 889. fig. 10,

On ignore son pays natal,

Strombe étendu, S#rombus latus.

La lèvre saillante , avec deux échancrures à sa partie inférieure ; le premier tour de spire uni dans son milieu , strié en ses bords, les autres couronnés de nœuds obtus.

Siba, Mus. 5. tab. 65. fig. 4, 5.

On ignore son pays natal.

Strombe uni, Strombus lœvis.

Uni, argenté, radié de brun, un peu plissé transversalement; la spire allongée ; les tours renflés et arrondis.

Régenf. Conch.iab. 65. fig. 4, 5.

On ignore le pays d’où il vient.

Strombe étendard, Srombus vexillum.

Solide , presque cylindrique , fascié alter- nativement de roux et de couleur d’ocre ; la lèvre dentelée intérieurement ; la columelle aplatie, unie , émarginte à sa base. Chemnitz, Conch. 10. tab. 157. fig. 1504 et 1505.

Se trouve dans la mer des Indes,

Coyuilles. LV.

21

242 HISTOIRE NATURELLE Str. de Norwége, Strombus Norwegicus. Oblong, blanc; les tours de spire cylin- driques ; ouverture ovale, évasée ; la queue relevée. Chemnitz, Goncb. 10. tab. 15. fig. 1497 , 1498.

Se trouve sur les côtes de Norwége.

BUCCIN, Bscernus , Linnœus.

Coquille ovale ou oblongue, dont l’ouver- ture est terminée à la base par une échan- crure oblique, sans canal sensible, ni re-

bord extérieur.

CE genre , dans Linnæus, compre- noit un très-grand nombre d'espèces, dont les groupes etoient assez différens les uns des autres, par leur forme, pour pouvoir former des genres nou- veaux.

Aussi Bruguière l’a-t-il divisé en quatre, en circonscrivant le caractère . de Linnæus dans des bornes plus étroi- tes, pour le genre auquel il a conser- le nom de buccin.

DES BUCCINS. 243

Ces quatres genres sont les buc- vins, les vis, les casques et les pour- pres.

La mort l’a empêché de terminer son travail, et il à laissé les genres des vis et des pourpres inédits.

Lamarck est allé plus loin. Il a en- core subdivisé le genre buccin de Bru- guière en quatre autres genres; Île genre harpe, dont le type est le buc- cinum harpa; le genre nasse, dont le type est buccinum mutabile, Linn. : le genre tonne, dont le type est le bucci- num galea, Linn.; le genre éburne, dont le type est Le buccinum glabratum, Lion.

Les caractères qu'il a donnés à ces quatre nouveaux pecures sont :

Harpe, harpa; coquille ovale ou bombée , munie de côtes longitudina- les, parallèles et tranchantes; ouver- iure échancrée intérieurement , et sans canal; columelle lisse, à base terminée en pointe.

244 HISTOIRE NATURELLE

Nasse, nassa; coquille ovale; ou- verture se terminant inférieurement par une échancrure oblique, un peu canaliculée ; base de la columelle ca- chant en partie l’échancrure, et pa- roissant tronquée obliquement.

Tonne, dolium; coquille ventrue , subglobuleuse, cerclée transversale- ment, à bord droit, denté ou crénelé dans toute sa longueur; ouverture oblongue, très-ample ; échancrée in- férieurement.

Eburne , éburna ; coquille ovale ou allongée, lisse, à bord droit, tres-en- üer; ouverture oblongüe, échancrée inférieurement ; eolumelle ombiii- quée, subeanaliculce à sa base.

Ces genres comprennent la presque totalité des coquilles figurées par Dar- genville et Favanne, sous les mèmes

noins et sous celui de tonnes.

DES BUCCINS. 245

Les buccins, dont il est ici ques- tion, renferment des coquilles ren- flées , tantôt minces, tantôt épaisses, ayant de trois à dix tours de spire, un sommet plus souvent aplati, une sur- face rarement unie; les couleurs obs- cures sont celles qui y dominent; la lèvre est étendue ou évasée , plus ou moins en arc, rarement dentelée.

Les animaux qui habitent ces co- quilles, ont une tête alongée, échan- trée ou creusée en arc, accompagnée de deux cornes coniques, près de deux fois plus longue qu’elle. C’est au milieu de la longueur de ces cornes, du côté extérieur, que sont placés les yeux. La bouche est située à la partie inférieure et moyenne de la tête ; elle consiste en un petittrou ovale et trans- versal, d’où l’on soupconne qu'il sort une petite trompe.

Le pied consiste en un gros muscle aplati et ridé, qui présente quelques difiérences dans sa forme, suivant les

x

246 HISTOIRE NATURELLE

espèces. L'opercule est essentiel aux buccins; il est ordinairement très- mince, cartilagineux, formé destries concentriques, et de la forme de l’ou- verture de la coquille, qu’il bouche trés-exactement quand l’animal veut s'y renfermer. Il est ordinairement attaché entre le pied et le manteau, et sert, par cette position, à raffermir la marche et à favoriser le mouve- ment progressif de l’animal.

Le manteau est une membrane, qui fait partie du corps de l'animal, et ta- pisse les parois intérieures de fa co- quiile ; ses bords sont simples, crépus ou ondes, suivant les espèces, 11 part, vers la partie postérieure de la tête un tuyau assez long qui sort de la co- quille par l’échancrure de sa base, eten est vraisemblablement la principale cause : ce tuyau ne doit être considéré que comme Île prolongementdes bords | du manteau, étant fendu, en dessous. dans toute sa longueur, et de la mê-

1

me subsiance que lui. Get organe sert

DES BUCCINS. 24 à Panimal pour se fixer aux corps s0- lides:il le porte ordinairement relevé vers le dos de sa coquiile, pendant qu'il rampe au fond de l’eau, à la ma- nitre des hélices terrestres.

Lister a fait connoître, dans ses dis- sertations anatomiques, la structure du buccin couronné; Adanson, celle des buccins perdrix, dentelé , teintu- rier et totombo; Othon Muller, des buccins ondés et du Nord. Les remar- ques de ces Naturalistes sont confor- mes à celles de Bruguière, Dargen- ville, Fabius Columna et autres.

Il est à croire , d’après les observa- tions d’Adanson, queles buccins sont unisexuels et ovipares, et que la co- quille du mâle présente quelques dif- férences avec celle de la femelle. Les buccins mâles ont ordinairement la coquille moins renflée et plus longue, et laissent sortir de la droite du col, une verge semblable à une languette.

1: : C'est de quelques espèces de ce

2/8 HISTOIRE NATURELLE

genre, principalement du buccin tein- turier et du buecin cordonné, que les anciens tiroient Ja pourpre, ainsi qu'il a été dit dans le discours préliminaire. L'analogie porte à penser que la plu- part des autres peuvent fournir cette couleur; mais on manque de moyens pour faire des observations à cet égard, cette teinture étant partout abandonnée (1).

Bruguière a divisé ses buccins en trois sections, relativement à la forme

totale de la coquille, sans égard au volume ni à Pechancrure.

La premiere comprend les buccins à coquille ventrue.

La seconde, ceux à coquilles dont la spire a presque la longueur du tour inférieur.

CÉCAMRAESE ARSENAL CSP CO

(1) Il paraît cependant qu’on en fait en- core usage sur les côtes d'Angleterre, pour

marquer le linge.

DES BUCCINS.. 249

Enfin la troisième, ceux dont la co-

quille est plus allongée, mais non en- core turriculée.

Buccins dont la coquille est vert- irue.

B. pelured’oignon, Buccinum olearium.

Ovale ; les côtes plates, trois fois”’plus lar- ges que les sillons ; Pouverture plisste.

Lister, tab. 985. fig. 44. Gualt. tab. 44. fig. T. Martini, 3.tab. 117. fig. 1076 et 1077.

Se trouve dans la mer des Indes et aux Antilles.

Buccin cannelé, Buccinum galea.

Côtes convexes, inégales vers le bord su- périeur des tours; la spire courte.

Lister, tab. 898. fig. 18. Gualt. tab. 4. Favanne, pl. 27. fig. B. 1. Wartini, 3. tab. 116. fig. 1070.

Se trouve dans la mer des Indes,

Buccin perdrix, Buccinum perdix.

Ovale , oblong ; les côtes serrées, peu con- vexes, ondées de blanc; la lèvre droite lége- rement ondulée.

Lister, tab. 994. fig. 45. Guatt. tab. 51. fig. F.Dargenville, pl. 15. fig. À. Favan. pl. 27. fig. A. 1. Adanson , ta b. 7. fig. 5. Martini, 5. tab. 117. fig. 1078. 1080.

Se trouve dans la mer des Indes et aux Antilles.

250 HISTOIRE NATURELLE

Buccin cordele, Buccinum doliuri:

Ovaie , blanc ; les côtes écartées, tachées de fauve; la lèvre droite ondulée, mn

Lister, Lab. 899. fig. 19. Gualteri, tab. 59. fig. E. Darnules pL. 20. fig. C. Fannes ‘plis GrarCEro: Adanson, pl. 7. fig. 6. Martini, 5. tab. 117. fig. 1075.

Se trouve dans la mer des Indes.

Buccin fascié, Buccinum fasciatum.

Blanc, garni de côtes peu élevées, mar- qué de quatre bandes rousses ; le bord de la lèvre droite saillant, denté à l’intérieur.

Séba, Thes.3. fig. 17. Favanne, pl. 27. fig. B. Re RUR 3. tab. 118. fig. 1081.

Se trouve dans la mer dés Grandes-Indes.

Buccin pomme, Buccinum pomum.

Blanchâtre; les côtes peu convexes, ta- chées de jaune ; l'ouverture étroite, plissée des deux côtés.

Fumph. Thes. tab. 23. fig. 3. Gualieri, tab. 51. fig. C. Favanne, pl. 27. fig. G. Jar- genville, PL. 17. fig. L. Mar fini 2ntab 30: fig. 570 , 371. à

14 oyez pl. 56 , fig. 5, il est représenté au cinquième de sa grandeur naturelle.

Se trouve dans la mer des Indes et aux

Aniülles.

B. double côte, Buccinum bicostatum.

Blanc ; les côtes transverses, légèrement écailleuses ; Les sillons garnis d’une ligne éle- ALLER

Martini, Conch. 10. tab. 194. fig. 1475.

Ù DES BUCCINS. 251

Se trouve sur la côte de la Nouvelle-Zé- lande,

Buccin cabestan, Buccinum trochlea. Ovale, gris, à trois côtes élevées, blan- ches, transverses ; les sillons striés. Petiver , Gaz. tab. 101. fig. 14. Favanne, pl. 54. fig. E. Martini, 3. tab. 118. fig. 1089. Se trouve au détroit de Magellan et au cap de Bonne-Espérance.

Buccin harpe, Buccinum harpa.

Ovale, très-coloré; les côtes longitudi- nales carénées, garnies d’une épine sur le haut des tours ; les interstices striés.

Rumph. Thes. tab. 52. fig. K. L. Lister, tab. 992. fig. 55. Gualt. tab. 20. fig. C. E. G. Favanne, pl. 28. fig. A. 1.5, 4. Dargenv. pl. 17. fig. D. App. tab. 2. fig. F. Martini, 5. tab. 119. fig. 1090, 1091. 1095, 1094. 1097.

Voyez pl. 56, fig. 1, il est représenté au tiers de sa grandeur naturelle.

Se trouve dans la mer des Indes : varie beaucoup. Il est le type d’un nouveau genre dans Lamarck.

Buccin licorne, Buccinum monoceros.

Brun ; les côtes inégales, garnies d’écailles tuilées : la lèvre droite crénelée, armée, près de la base , d’une longue épine.

Paltas, Spicil. Zool. 10. tab. 3. fig. 5, 4. Favanne, pl. 27. fig. D. 1. Hartini, 5. tab. 69. fig. 561.

Se trouve au détroit de Magellan.

Buccin narval, Buccinum narval.

Brun, lisse, marqué à l'extérieur de quel-

252 HISTOIRE NATURELLE

ques lignes iransverses écartées; la lèvre droite, unie, armée au bas d’une longue épine.

Se trouve au détroit de Magellan. Bucein unicorne, Buccinum unicorne.

Très -épais, gris, marqué de quelques lignes transverses écartées; la lèvre droite plissée dans Pintérieur, armée au bas d’une épine courte.

Se trouve au détroit de Magellan,

Buccins dont la spire à presque la

dongueur du tour inférieur.

Bucein noyau, Buccinum nucleus.

Brun , garni de stries ttansverses; la colu- melle plate; Péchancrure de la base com- primée.

Lister, Synops. tab. 076. fig. 52. Mart.4 tab. 125. fig. 1185.

Se trouve à Madagascar et à la Nouvelle- Zélande.

Buccin grive, Buccinum sulcatum.

Sillonné transversalement , taché longitu- dinalement de blanc ou de noir; Péchan- crure de la base pre

List. tab. 976. fig. 31. 980. fig. 59. Born. Mus, c cæs. vind. Test, tab. 10. fig. 5, 6. Mart. 4. tab. 124. fig. 1150, 117

Se trouve “dans les ue et aux Antilles.

Buccin pygmée, Buccinum lineatum.

Srun, marqué de lignes transverses, blan-

DES BUCCINS. 293

ches ; l’'échancrure de la base comprimée. Dacosta, Gonch. tab. 8. fig. 5. Se trouve dans les mers d'Europe.

Buccin teinturier, Buccinum lapillus.

À côtes transverses écailleuses; la lèvre droite plissée ; la columelle aplatie.

Listerstab. 965. fig. 19. Adams. pi, 7. fig. 4. Mart. 4. tab. 122. fig. 1156 et 1137. :

Se trouve sur les côtes ide l'Europe et de PAfrique. Bucecin otahitien, Buccinumotahitense

Gris, garni de côtes transverses ; les sillons ridés et ponctués ; le bord supérieur des tours de la spire finement crénelé.

Alart. Gonch. 10. tab. 154. fig. 1457.

Se trouve dans la mer du Sud.

Buce. lacuneux, Buecinum lacunosum.

À côtes transverses ; les sillons profonds, garnis de fossettes ; l’ouverture ovale; la lè- vre droite ridée.

Mart. Gonch. 10. tab. 154. fig. 1455.

Se trouve sur les côtes de la Nouvelle-%e-

lande. Buccin ondé, Buccinum undatum.

linement strié, treillissé ; les tours supé- isars de la spire plissés. Lister, tab. 962. fig. 14. Séba, Thes. 5. tab. 30. fig. 76 à 8o. Favanne, pl. 32. fig. D. | £ Mart. 4. tab. 126. fig. 1206. 1211. Se trouve sur les côtes de l'Europe, on le mange,

Coquilles. IV. 22

25/4 HISTOIRE NATURELLE

Buccin du Nord, Buccinum glaciale.

A stries transverses, peu élevées; le mi- lieu du tour inférieur avec une carène obtuse.

Mart. Conch. 10. tab. 152, fig. 1446 et 1447.

Se trouve dans la mer du Nord.

Buc. papyracé, Buccinum papyraceum.

Très-mince, garni de stries transverses peu élevées; le bord supérieur des tours de la spire légérement aplati.

Lister, tab. 0965. fig. 17. Mart. Conch. 4. tab. 126. fig. 1212.

Se trouve dans la mer du Nord.

Bucc. mexicain, Buccinum mexicanum

Epais, brun, garni de côtes transverses larges et de sillons striés ; la columelle con- vexe.

Mart. Conch. 4. tab. 196. fig. 1915, 1914.

Se trouve dans le golfe du Mexique.

Bucc. francolin, Buccinum francolinus.

Brun, marqué de lignes blanches trans- verses et de taches éparses de la même cou- leur ; la columelle livide.

Séba, Thes. 3. tab. 53. fig. T.

On ignore son pays natal.

Buccin guirlande, Buccinum sertum.

Brun, garni de stries crénelées; marqué d’une grande bande fauve au milieu du tour inférieur ; la columelle colorée.

Lister, tab. 086. fig. 45. Mart. Conch, 3, 1ab.121.fig. 1115, 1116.

On ignore son pays natal,

DES BUCCINS. 239

Bucc. canaliculé, Buccinum spiratunr.

Ombiliqué , lisse, taché de jaune ; le bord supérieur des tours de la spire creusé en ca- nal de vive arîte.

Lister, tab. 985. fig. 42. C. Rumph. Thes. tab. 49. fig. D. Darg. pl. 171. fig. N. Faw. pl. 93: fig. E. 1.et F2.

Se trouve dans la mer des Indes, et fossile dans les Cévennes. t

Buc. de Ceylan, Buccinum Zeylanicum.

Ombiliqué , lisse, marqué de taches jau- nes en compartimens ; les sutures point ca- naliculées ; Pombilic très-profond , bordé de dents violettes.

Lister, tab. 982. fig. 42. Gualt. tab. 51. fig. B. ; art. Conch.'4. tab. 122. fig. 1119.

Se trouve à l’ile de Ceylan.

Buccin ivoire, Buccinum glabratum.

Très-lisse ,.-ombiliqué, jaunäâtre, sans su- tures distinctes ; le tour inférieur de la spire marqué extérieurement d’un sillon.

Lister, tab. 974. fig. 29. Gualt. tab. 45. fig. T. Dargenville , pl. 0. fig. G. Favan. pl. 51. fig. F. Martini, 4. tab. 122. fig. 1117.

Voyez pl. 57, fig. 4, 5, il est représenté un peu plus petit que nature.

Se trouve dans la mer des Indes et en Amérique.

Buccin tacheté, Buccinum adspersum.

Ombiliqué, lisse, jaunâtre, marqué de plusieurs rangs de taches rouges; la lèvre droite sinueuse,

236 HISTOIRE NATURELLE

Mart. Conch. 10. tab. 154. fig: 1475 et 14-76. Se trouve à la Nouvelle-Zélande.

Buccin bleuet, Buccinum cyanum.

Mince, bleuâtre; garni de stries trans- verses écartées ; la columelle marquée d’un seul pli.

Hart. Conch. 10. tab. 152. fig. 1448.

Se trouve sur les côtes du Groënland.

Buccin écaille, Buccinum testitudinum.

Lisse, marqué de plusieurs rangs de ta- ches alternativement blanches et noirâtres ; la hase un peu allongée en canal.

Lister, tab. 982. fig. 42. Gualt. tab. 51. fig. B. Mart. Conch. 10. tab. 152. fig. 1454.

Se trouve à la Nouvelle-Zélande.

Buc. flamboyant, Buccinum flammeus.

Lisse , fauve, marqué de flammes brunes ondées; les deux lèvres sans dents.

Martini, Conch. 4. tab. 127. fig. 1215, 1216.

On ignore son pays natal.

Buccin bombé, Buccinum gibbum.

Lisse, bombé; la lèvre sœauche étendue en plaque convexe ; le bas de la lèvre droite garni de dents épineuses.

Lister, tab. 955. fig. 50. Gualt. tab. 44. fig. B. Favan. pl. 55. fig. S. 2. et 77. fig. À. 7. BTart. 4. tab. 125. fig. 1195.

Voyez la pl. 36, fig. 4, il est représenté de grandeur naturelle avec Panimal.

Se trouve dans la Méditerranée,

DES BUCCINS. 297

Buccin miran, Buccinum miran.

Ovale, oblong, uni; la spire saillante, sillonné longitudinalement ; la columelle à deux plis.

Buccinum mutabile. Linn. Adanson, 1. 4. fig. I. Gualt. tab. 44. fig. R. Favan. pl. 5. fig. S. 1. Jartini , 4. tab. 55. fig. 5.

Se trouve sur la côte d’Afrique.

P “)

Buccin rayé, Buccinum glans.

Lisse, blanc, marqué de lignes brunes transverses ; le bas de la lèvre droite garni de dents épineuses.

Lister, tab. 981. fig. 40. Rumph. Thes. tab. 29. Hg. P. Favanne, pl.35. fig. L. Martini, 4. tab. 125. fig. 1196, 1198.

Se trouve dans la mer des Indes.

B. tuberculeux, Buccinum papillosum.

Roussâtre, couvert de plusieurs rangs de tubercules arrondis ; le bas de la lèvre droite garni de dents épineuses.

Lister, tab. 960. fig. 25. Gualt, tab. 44. fig. M. Dargenv. tab.0.fig. I. Favan. pl. 53. fig. G. 2. Martini, 4. tab. 125. fig. 1204, 1205.

Se trouve dans la mer des Indes.

Buccin liséré, Buccinum zonale.

À stries transverses très-fines, à plis lon- giludinaux peu marqués, et à une bande noire près les sutures.

Gualt.tab.44.fig. M.

Se trouve à Saint-Domingue.

Buccin crénelé, Buccinum crenulatum. Sirié, plissé; Le bord supérieur des tours

x

2)8 HISTOIRE NATURELLE

de la spire aplati et crénelé ; les deux lèvres dentées.

Lister, tab. 967. fig. 52. Favanne, pl. 55. fig. K.5.

On ignore son pays natal.

Buccin olivâtre, Buccinum olivaceum

Plissé, lisse, strié près de la base ; le ba de ia lèvre droite garni de äents épineuses.

Gualt. tab.44. fig. D. Favanne, pl.35. fig. K°2:

Se trouve dans les Antilles.

Buccin chardon, Buccinum senticosum.

A plis et stries aigus; la columelle mar- quée de plis obliques.

Murexæ senticosus, Linn.— G'ialt. tab. 51. fig. G. I. Dargenc. pl. 0. fig. O. Fav. tab. 51. fig. L. Hart. 4. tab. 155. fig. 1466, 1467.

Se trouve dans Pocéan asiatique.

Buc. cordonné, Buccinum reticulafum,

Jaunûtre , treillissé par des plis longitudi- naux serrés, et des siries transverses; les deux lèvres dentées.

Lister, tab. 966. fig. 21. Gualt. tab. 44. fig. G. Le corvet. Adanson, pl. 8. fig. 9. M art. 4. tab. 124. fig. 1162, 1165, 1164.

Se trouve sur les côtes de l’Europe et de l'Afrique.

Buccin miga, Buccinum nuga.

À plis obliques , ondulés et à stries trans- verses peu profondes; l’ouverture violette, presque ronde.

Séba, Thes. 5. tab. 53, fig. 45. Adanson,

DES BUCCINS, 299

pl.s. fig. 10. Martini, 4. tab, 124. fig. 1167 à 1169.

Se trouve au Sénégal et dans la Méditer- ranée.

Buccin ascagne, Buccinum ascanias.

Garni de plis obliques et de stries trans- verses élevées ; l'ouverture ovale , blanche.

Gualt. tab. 44. fig. N.

Se trouve dans la Méditerranée,

Bucc. treillissé, Buccinum clathratunr.

Bombé, à côtes transverses ondulées, à plis sur la spire; la suture canaliculée ; les deux levres striées,

Bonani , Renel. 3. fig. 62. Born.Mus. cæs. vind. Test, tab. 0. fig. 17, 15.

Se trouve dans la mer des Indes, et fossile à Courtagnon.

Buccin plissé, Buccinum plicatulum.

Garni de plis obliques, écartés, et de siries transverses aiguës; la columelle gre- nue.

Se trouve à la Guadeloupe.

Buccin totombo, Buccinum pullus.

Treillissé par des sitries profondes, ser- rées ; la lèvre gauche étendue en plaque convexe,

Lister, tab. 950. fig. 25. Guatt. tab. 44. fig. M. Adanson, pl.s. fig. 11.

Se trouve dans les Indes et sur la côte - d'Afrique,

260 HISTOIRE NATURELLE

Bucc. couronné, Buccinum coronatum. Lisse, livide ; le bord supérieur des tours de la spire garni d’un rang de tubercules; la lèvre droite épineuse. Séba , Thes. 5. tab. 55. fig. 28, 29. Schroet. ein}, in Concb. r. tab. fig. 4.

Buccin casquillon, Buccinumarcularia.

Stries transverses , et plis obliques termi- nés près la suture par de gros tubercules ; la lèvre gauche étendue en plaques épaisses.

Lister, tab. 970. fig. 24. Guatt. tab. 54. fig. 0. 0.R. here pl. 14. fig. C. Fav. pl. 53. fig. F. Martini, 2. tab. 41. fig. 409. 412

Voyez pl. 36, fig. 2 et 5, il est repré- senté presque de grandeur naturelle.

Se trouve dans la mer des Indes, et fossile en Piémont.

Buccin thersite, Buccinum thersites.

Lisse, bossu; la spire plissée ; la lèvre gauche étendue en plaques épaisses.

Lister, tab. 071. fig.l26. Séba , Thes. 3. tab. 557. fig. 46. Martini, Conch. 2. tab. 41. fig. 413.

Se trouve dans la mer des [ndes.

Bucc'. bossu, Buccinum gibbosulum.

Bossu, lisse partout ; la lèvre gauche éten- due en plaque épaisse. Lister,tab. 973. fig. 28. Gualt. tab. 41. fig. 414 ra Mart. 2. tab. 41. fig. 414, 415. = Se trouve dans l'Océan Asiatique. Buc. tricariné, Buccinum tricarinatum.

Brun, lisse; le tour inférieur de la spire

DES BUCCINS. 261 marqué de trois carènes arrondies ; l’ouver- ture terminée en haut par ün canal très- étroit.

On ignore son pays natal.

B. verruqueux, Buccinum verrucosum.

Gibbeux, tuberculeux; la lèvre aplatie et gibbeuse.

Lister, Synop. tab. 972. fig. 27.

$e trouve dans la mer des Indes.

Buccin ponctué, Buccinum punctatum.

Brun, épais, lisse, marqué de taches et de points blancs; louverture longue et étroite.

Lis: tab. 826. fig. 48. Gualt. tab. 45. fig. D. Mart. Conch. 2. tab. 44. fig. 465, 466.

Se trouve sur la côte d’Afrique.

Buccin jaune, Buccinum flavum.

Jaune, épais, marqué de lignes longitu- dinales blanches; l’ouverture droite ; la lèvre droite bossue dans Pintérieur.

On ne peut indiquer sa patrie,

Buccin velouté, Buccinum nilidulum.

Prun ou olivâtre , marqué de stries trans- versées, articulées de blanc ; la lèvre droite dentée à l’intérieur.

Guatt. tab. 52. fig. G Le big. Adanson, pL. 0. fig. 27.

Se trouve sur la côte d’Afrique,

262 HISTOIRE NATURELLE

Buccins dont la coquille est allon- gée, mas non turriculée.

Buccin noir, Buccinum fuscatum.

Oblong, garni de stries vers la suture; la base faiblement recourbée ; l’ouverture sans dents.

On ignore son pays natal.

Buccin nifat, Buccinum nifat.

Oblong , blanc, lisse, marqué de taches carrées rougetres , disposées sur plusieurs rangs; l'ouverture sans dents.

Lister, tab. 914. fig. 7. Adanson, pl. 4. fig. 3. Favanne, pl. 35. üg. I. Hart. 4. tab. 147. fig. 1.557.

Se trouve dans l'Océan Indien et surla côte d'Afrique.

Buccin nisot, Buccinum nisot.'

Oblong , finement treiilissé ; la lèvre gau- che dentée.

Adanson, pl. 10. fig. 5.

Se trouve sur la côte d’Afrique.

Buccin soni, Buccinum sont.

Oblong, brun, marqué de deux lignes transverses mamelonnées , blanches; la lè- vre droite garnie de deux dents.

Adanson, pl. 10.fg.6.

Se trouve sur la côte d’Afrique.

DES BUCCINS 263

Buccin rac, Buccinum rac.

Oblong; les tours de la spire convexes, garais de plis longitudinaux ; les deux lèvres sans dents.

Adanson, pl. 10. fig. 4.

Se trouve sur la côte d’Afrique.

Buccin néritoïde, Buccinum nerileum.

Presque orbiculaire, aplati , lisse ; la spire tronquée.

Gualt. tab. 85. fig. C. 1. Planous, tab. 5. fig. 3. G.F. Favanne, pl. 11. fig. Q.

Se trouve dans la Méditerranée , aux An- tilles et en Asie.

FIN DU TOME QUATRIÈEME,

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