/ !WJ ~v LIBUAHY OF THE U N IV ERS ITY Of 1 LLI NO 15 From the Library of Professor Henry F. Wickham University of Iowa Presented in 1942 59576 v\4 y Digitized by the Internet Archive in 2011 with funding from University of Illinois Urbana-Champaign http://www.archive.org/details/histoirenaturell14ilmuls COLÉOPTÈRES DE FRANCE. *.,yon. - Unpr. de F. DIMUL'LliN, rue Si-Pierre 20. HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES DE FRANCE, $lar €. tftntantt, Sous-Bibliothécaire de la ville de Lyon, Professeur d'Histoire naturelle au Lycée, Président de la Société Linnéenne, Membre de l'Académie Impériale des Sciences, Belles-Lettres et Arts, des Sociétés Impériale d'Agriculture, et Littéraire de la même ville , etc. MOLL1PEMVES. PARIS. MAGNIN, BLANCHARD et O, successeurs de LOUIS JANE'J\ Rue Honoré-Chevalier, 3 , près la place St-Su!pice. 18G2. A MONSIEUR HELLMUTH DE KIESENWETTER , CONSEILLER DU ROI A BAUTZEN (SAXE), MEMBRE DE DIVERSES SOCIETES SAVANTES. Monsieur, {>■ Le talent remarquable avec lequel vous avez traité les Insectes j> dont il est ici question et facilité par là leur étude, devait naturel- mT lement me porter à vous dédier ce travail, dans lequel j'ai essayé de 60 ^ suivre vos traces. <£ Puisse cet hommage vous redire avec quel bonheur je- \ 95 i conserve le souvenir de l'hospitalité si cordiale trouvée au sein de ** votre famille, lors de mon passage dans vos contrées. Puisse-l-il aussi vous offrir l'assurance nouvelle des sentiments affectueux avec lesquels J'ai l'honneur d'être Votre tout dévoué E. MULSAST. Lyon, le 16 mai 1862 TABLEAU MÉTHODIQUE DES COLÉOPTÈRES MOLLIPENNES DE FRANCE. PREMIER GROUPE. LYCIDES. Première famille. e,1'ciens. J.ygistopterus , (Dejean) . sanguineus. Dictyopterus, Lalreille. aurora, rubens, minulus, Mercki, affinis. Deuxième famille, oihalisiens. Omalisus, Geoffroy. Yictoris, sanguinipcnnis, suturalis. SECOND GROUPE. LAIIPYRIDES. Première famille. i,4>ii»yiub;\^ Première branche. Lampyraircs. Pelama, Mulsant. mauritanica. Lampyris , Geoffroy, noctiluca, Zenkeri, Raymondi, Lareynii, bicarinata, Reicliii. Lamprouuiza, de Motschulsky. Mulsanti, Boieldieui, Delarouzei, splendidula. Deuxième branche. Pliosphaéoaircs. Piiosphaenus, de Laporte. hemiptcrus. Deuxième famille, lvcioliens. Luciola, de Laporte. lusitanica, italiea. TABLEAU METHODIQUB. TROISIÈME GROUPE. TÉLÉPHORIDEg. Première famille, téléphoriens. Première branche. Téléphoraires Podabrtîs, Fischer, alpinus, lapponicus. Telephorus, Schaeffer. abdominalis, violaceus, Erichsoni, sudeticus, clypealus,discoideus, illyricus, oculatus, fuscus, rusticus, Reidiii, fuscipennis, lividus, assimilis, brevicornis, figuratus, rufus, bicolor, pellucidus, Genei, nigricans, xanthoporpa, linealus, albomarginatus, fibulatus, pulicarius, obscurus, tristis, paludosus, flavilabris. fulvicollis, thoracicus, lateralis, Ariasi. Absidia. pilosa. Rhagontcha, Eschschollz. fossulata, suïcicollis , sulcata , signata , ericeti, nigriceps , translucida, fuscicornis, nigritarsis, melanura, terminalis, Meisteri, testacea, femoralis, nigripes, pallida, opaca, galiciana, elongata, atra. Ptgidia, Mulsant et Rey. laeta, denticollis, laricicola, punctipennis. Deuxième branche. Silialres Silis, Latreille. ruûcollis, nitidula. Deuxième famille, *i\i.tiii\ie\* Malthiisus. Latreille. biguttulus, fasciatus, glabellus, bilineatus, flaveolus, striatulus, scriptus, rubricollis, frontalis. Malthodes, de Kiesenwetter. trifurcatus, spathifer, minimus, guttifer,mysticus, marginalus,flavoguttatus, dispar, debilis, alpinus, pellucidus, meridianus, maurus, misellus, nigellus, brevicollis, nigriceps, hexacanthus , chelifer , spretus , afûnis, procerulus, crassicornis, forcipifer, apterus. QUATRIÈME GROUPE. DIULIDES. Driles, Olivier, flavescens, concolor. TRIBU DES MOLLIPENNES. Caractères. Antennes insérées sur le front ou sur îes côlés de l'épi - stome ; non insérées dans des sillons à l'état de repos ; ordinairement de onze articles; filiformes, sélacées, dentées ou parfois flabellées au moins chez le a". Epistome confondu avec le front. Mandibules courtes. Mâchoires ordinairement à deux lobes membraneux ou sub- coriaces , ciliés. Palpes maxillaires plus longs que les labiaux ; de quatre articles : le dernier de forme variable. Menton souvent peu distinct. Palpes labiaux de trois articles. Yeux généralement entiers. Prosternum sans mentonnière. Hanches antérieures ordinairement subconiques-, rapprochées ou jamais complètement séparées par un prosternum saillant. Hanches intermédiaires conico-cylindriques ou subcylindriques, souvent déprimées. Hanches postérieures transverses ; non canaliculées postérieurement pour recevoir la cuisse, quand celle-ci se rapproche d'elles. Trochanters des premières hanches, au moins, visibles. Trochanters postérieurs généralement très-développés ; de forme variable. Cuisses postérieures insérées d'une manière va- riable sur les trochanters. Jambes à éperons courts ou parfois indis- tincts. Tarses pentamères (les postérieurs du moins); non munis de lamelles en dessous : le quatrième article avancé en dessous en forme de sole, souvent échancré ou même bilobé ; sillonné ou excavé en dessous : le cinquième article inséré plus ou moins près de la base du quatrième. Ventre de sept ou plus rarement de six arceaux Corps allongé ou suballongé; à téguments plus ou moins flexibles; le plus souvent planiuscule ou peu convexe en dessus. 1 2 UOLLirENN::S. La forme du corps, la flexibilité des téguments, surtout des élytres, donnent à ces insectes un certain air de famille, en dépit de la varia- tion de leurs autres caractères , et justifie le nom de Mollipenncs donné par M. Duméril. Etude des parties extérieures du corps. La tête penchée, chez les uns, perpendiculaire ou un peu inclinée chez les autres, varie dans son développement. Tantôt enfoncée plus ou moins dans le prolhorax , ou même complètement voilée par cet organe chez les Lampyres, elle s'en dégage parfois au point de pré- senter postérieurement un rétrécissement ou une sorte de cou , comme on le voit chez les Podabres et les Malthines. Souvent petite ou tranverse, elle prend d'autres fois la figure triangulaire, ou pres- que en lozange. Le front varie dans sa grandeur, suivant le développement des organes de la vision-, très-.'esserré par ceux-ci, chez les Lam- pyres ç/1, il offre une surface généralement assez étendue chez les Téléphores. Uépistome se confond toujours avec le front, ou n'est pas séparé de celui-ci par une suture distincte. Souvent il voile complètement le labre , comme chez les Téléphores : d'autres fois il le laisse distinct, comme chez les Lyques : parfois presque plan, il est d'autres fois convexe ou bombé. Les antennes, souvent insérées sur le front, le sont d'autres fois sur les côtés de l'épistome. Parfois très- rapprochées ou presque conliguës à leur naissance, comme chez les Lampyres, elles sont d'autres fois notablement écartées, comme les Téléphorides en offrent l'exemple. Leur forme est variable jusque chez les deux sexes d'une même espèce. Ordinairement filiformes ou sétacées, elles sont presque fusiformes chez les Driles £ -, comprimées et plus ou moins dentées chez plusieurs-, flabellées chez les Driles J>. Elles sont habituellement composées de onze articles chez nos insectes de France : le premier est généralement le plus gros : le deuxième plus ou moins petit : le troisième, rarement court , comme chez certains Lycides, se montre habituellement allongé, ainsi que les suivants; mais les proportions de quelques-uns de ces articles , particulièrement des deuxième et troisième, sont sujettes à varier suivant les sexes. La longueur de ces organes , chez quelques-uns , atteint ou dépasse à peine les angles introduction. — Etude des parties du corps. 3 postérieurs du prothorax; chez d'autres, elle excède la longueur du corps. Lesyeu.r, situés sur les côtés de la tête, sont généralement entiers : chez les Lampyres , elles s'insèrent au côté externe , près de l'angle postérieur. Chez les Lampyres et les Driles J, où le côté externe se montre plus ou moins raccourci , et oblige le côté postérieur à prendre une direction oblique, elles s'attachent à ce dernier. Chez les Téléphores, chez qui les trochanters ont pris la figure d'un ovale allongé ou d'une ellipse, leur point d'attache est rapproché de la base, au côté externe. Les jambes sont simples, droites ou parfois un peu arquées sur leur tranche externe , surtout près de la base (chez les Lyques , par exemple), peu élargies d'arrière en avant, plus ou moins corn- introduction. — Elude des parties du corps. primées, longilutlinalement sillonnées chez quelques-uns; munies d'éperons médiocres, el le plus souvent courts ou peu apparents. Les tarses sont composés de cinq articles très-distincts, au moins aux pieds postérieurs. Le premier, ordinairementplus long que chacun des trois suivants, est tantôt plus grand que le dernier, tantôt plus court, comme on le voit chez les Driles. Le quatrième s'allonge en dessous en forme de sole rarement anguleuse à son bord postérieur , comme chez les Driles •, souvent il est tronqué ou faiblement échancré en arc , parfois bilobé, comme chez les Téléphores. En dessus , le qua- trième article est creusé d'un sillon longitudinal ou excavé, et le cinquième s'insère plus ou moins près de sa base. Les ongles, généralement simples chez les Lycides el les Lampy- rides, présentent chez les Téléphorides des caractères particuliers, va- riables non-seulement suivant les genres ou sous-genres, mais parfois jusque chez les deux sexes de la même espèce. Ainsi, ils sont munis, chez les uns, d'une dent à la base, soit de l'une des branches, soit de toutes les deux; ainsi encore , ils sont, chez d'autres, bifides ou di- visés en deux, à l'extrémité des dites branches, ou seulement de l'une des deux. L'abdomen offre sur le dos huit ou neuf arceaux ; parfois ils sont en partie au moins débordés par ceux du ventre; d'autres fois ils voilent complètement ou en partie ces derniers. Dans ce dernier cas, leur angle postérieur se prolonge en arrière en forme de dent, particuliè- rement chez les Lampyres. Le pygidium ou dernier arceau offre souvent des caractères impor- tants. Régulièrement convexe chez les uns, il est longiludinalement bissillonné chez la plupart des Lampyres. Son bord postérieur est arrondi ou en ogive chez un grand nombre ; bissinué chez d'autres ; entaillé ou échancré chez les Lamprorhyzes ; tronqué presque carré- ment ou avec la partie médiane un peu plus prolongée en arc, et les angles postérieurs vifs et reclangulairement ouverts, comme chez les Pygidies. Chez les Mallhiniens n a imprimé par erreur la deuxième famille. introduction. — Historique. 23 2o Cëbrionides Palpes non renflés vers le boul. Mandibules terminées en pointe simple. Corps plus ou moins convexe, de consistance assez solide. Les premiers, qui se rapportent seuls à nos Mollipennes d, étaient divisés en cinq groupes : 1° Malachites ( étrangers à notre tribu ). 2° Téléphoriles Antennes filiformes ou en dents de scie. Corselet large, plus ou moins avancé sur la tète. Palpes maxillaires très-courts. G. Tèléphore, Silis, Malthine. 3° Drilites. Antennes en dents de scie. Corselet large, ne s'avançanl pas sur la tète. ? aptère. G. Dr il us- 40 Lampyrites, Antennes filiformes ou endenlsde scie. Corselet en forme de bouclier, cachant presque toujours la tête. Palpes maxillaires beaucoup plus longs que les labiaux. G. Luciola, Lampyris, Phosphaenus. 3° Lycites. Antennes filiformes ou comprimées et en dents de scie, Irès- rapprochées à leur base. Tète toujours découverte. G. Ornai isus, Dictyoptera. 18Zi5. La même année, dans ses Gatlungen cler deidschen Kaefcr- Fauna,M. L. Redtenbacheriudiquait, d'après sa méthode analytique, les moyens de reconnaître nos Mollipennes : Élylrcs entières. Tarses postérieurs de cinq articles. Un palpe à chaque mâchoire. Antennes filiformes ou sétacées, dentées ou pectinées. Froslernum sans mentonnière. Mésoslernum sans cavité. Ongles sans appendice mem- braneux. Avant-dernier article des tarses bilobé ou fendu. Corps allongé, étroit. Élylres n'embrassant pas les côtés du ventre, non convexcmenl décli- \esà l'extrémité, molles, parcheminées. Il constituait deux familles avec les insectes présentant ces carac- tère a. Tète plus ou moins cachée sous le prolhorax. Antennes souvent dentées. Lampyrides. aa. Tète avancée. Antennes jamais dentées. Télèphorides. \ M0LL1PENXES. La première famille fut divisée ainsi qu'il suit : a. Tète enlièrement cachée sous le prothorax qui est ar- rondi en devant. p. Dernier article des palpes presque triangulaire. Elytres du ç? beaucoup plus courtes que l'abdomen. pp, Dernier article des palpes en alêne. Élylres du J1 aussi longues que l'abdomen. o.i. Tète enfoncée jusqu'aux yeux dans le prothorax qui est tronqué en devant. 7. Bouche avancée en forme de museau. 77 Douche non avancée en forme de museau. &. Deuxième et troisième articles des antennes pres- que égaux en grosseur et beaucoup plus petits que les suivants. 88, Troisième article des antennes plus grand que le deuxième. e. Dernier article des palpes sécuriforme. Antennes comprimées, à peine dentées, n. Dernier article des palpes ovalaire, tronqué. Antennes fortement dentées. GEi\nns. Phosphaenus. Lampyris. Lygistopterus. Homalisus Dictyoplerus. Drilics. La seconde ou celle des Téléphoiides se composa des genres sui- vants : a. rrolhorax offrant, de chaque côté, près des angles posté- rieurs une profonde entaille. Silis. aa Frolhorax non entaillé. I) Elytres couvrant entièrement le ventre et les ailes. Dernier article des pulpes maxillaires sécuriforme. c. Ongles divisés chacun en deux dents plus ou moins égales. Podabrus. ce. Ongles simples, ou seulement munis à la base de l'un d'eux d'une dent qui n'atteint pas la moitié de l'ongle. Telephorus. bb. Elylres visiblement plus courtes que l'abdomen , dépassant de beaucoup les élylres. Dernier article des palpes maxillaires ovalaire , un peu rétréci en pointe à l'extrémité. Malthinus introduction. — Historique. 25 1847. Erichson, dans son Conspectus (*) des Coléoptères du Pérou, publié dans le treizième volume des Archives éditées d'abord par Wiegmann (2) et continuées par lui, répartit nos Mollipennes dans trois familles, celles des Lampyrides , des Lycidcs, et des Téléphorides. iS/|9. Un peu plus tard, dans sa Fauna austriaca,M. L Redtenbacher réunit dans une seule famille, celle des Téléphores, nos Mollipennes divisés auparavant en deux, et, à l'exemple d'Esehschollz, séparait des autres espèces du genre Telcphorus, sous le nom de Bhagonycha, celles dont les ongles sont fendus ou divisés chacun à l'extrémité. 1851. M. de Kiesenwetter, dans son Enumération des Coléoptères trou- vés dans le midi de la France et en Catalogne, insérée dans le tome 9 de la deuxième série des Annales de la société enlomologique de France, fit connaître la coupe nouvelle établie dans le genre Telephorus , sous le nom d'Ancistronycha, par M. Maerkel. Dans le même travail, avec ce tact qui lui est particulier, il re- marquait qu'une autre coupe pouvait encore être fondée avec les es- pèces dont nous avons fait le genre Pygidia. 1851. La même année , dans les procès-verbaux de l'Académie des sciences naturelles de Philadelphie, M. Leconle a donné un Synopsis des Lampyrides de la zone tempérée de l'Amérique du nord. Nous nous bornerons à reproduire la partie de ce travail qui peut se rapporter aux genres de notre faune. La famille des Lampyrides de cet auteur a pour caractères : Mandi- bules entières. Labre caché. Abdomen de six ou sept segments : ceux, ci toujours libres. Tarses de cinq articles : le quatrième muni d'une sole , plus ou moins bilobé. Cuisses insérées vers la base et le côté des trochanlers. i" division. Photophores. Abdomen le plus souvent de sept segments : les derniers ordinairement phosphorescents. Antennes rapprochées. Quatrième article des tarses muni en dessous d'un lobe. ( Celte division comprend les Lampyrides.) 2ms division : les Téléphores. Abdomen le plus souvent de six segments : aucun d'eux phosphorescents, Antennes écartées. Quatrième article des tarses fendu jusqu'à la base. (') Conspectus insectorum Coleopterorum quœ in republica Termina obser- vala sunt, p. 79 et suiv. (2) Archiv fuer Nnturgeschichle. k 26 KI0LL1PEXNES. GFMiES. a. Deuxième article des antennes court. Prolhorax pro- fondément incisé sur les côtés près de l'angle postérieur -, inférieurement muni d'un appendice en massue. Ongles à peine dentés à la base. Silis-, aa. Deuxième article des antennes assez grand, b. Dernier article des palpes sécuriforme. c. Deuxième article des antennes de moitié plus court que le troisième. Tète à peine rélrécie après les yeux. Prothorax entier sur les côtés. Telephnrus. ec. Deuxième article des antennes à peine plus court que le troisième. Tête très-rétrécie après les yeux. Prothorax tronqué ou échancré au sommet. Podabrus. bb. Dernier article des antennes ovale, en pointe à son extrémité. Antennes grêles , à deuxième article à peine plus court que le troisième. Tarses postérieurs à articles graduellement plus courts : le quatrième de tous bilobé : l'onguiculaire, court. Ongles entiers. Tête rétrécie après les yeux. Élytres plus courtes que l'abdomen. Malthinus. 1852. M. de Kiensenwetler dans ses Malériauxpour une monographie des Mallhines, insérés dans le tome YII, de la Linnœa entomologicat créa, aux dépens des Malthinus de Latreille, le genre Malthodes, outre deux autres coupes dont l'Europe n'offre pas jusqu'à ce jour de repré- sentants connus. 1852. M. Bach, dans sa Faune des Coléoptères pour le nord et le milieu de l'Allemagne (!) réunissait tous nos Mollipennes dans sa famille des Téléphores, ayant pour caractères : Antennes de M et rarement de 10 articles; sélacées ou filiformes, dentées ou pectinées. Ventre de six segments. Hanches des pieds antérieurs cylindro-coni- ques, saillantes hors des cavités colyloïdes et contiguës à leur extrémité. Tarses do cinq articles : le pénultième cordiforme ou bilobé. (1) Kaeferfauna fuer Aord und Mit tel Deutsc/tland. ïmtroduction. — Historique. 27 Il partageait cette famille en trois tribus ou sous-familles, et suivait à peu près M. Piedtenbacher, pour la division en genres : Lycidks. Tête enfoncée seulement jusqu'aux yeux , dans le prolhorax qui est tronqué en devant. $> pourvues d'ailes et d'élytres. (G. Lygistopterus, Homalisus, Dictyoptei-us.) Lampyrides. Tète plus ou moins^cachée sous le prolhorax. £ sans ailes ni élytres, ou celles-ci squammiformes. (G. Phosp/iaenus, Lampyris, Drilus.) TÉLÉpiioniDEs Tète avancée. (G. Silis, Podabrus, Rhagonycha, Telcphorus, Malthvms. ) 1853. M. Molschulsky, dans un travail daté du Ier juillet 18S2, mais imprimé seulement en 1853, dans l'un des cahiers d'Etudes entomolo- gû]ues{le 2rae des Eludes de 1852) , essayait aussi une division de l'an- cien genre Mallhinus, et au milieu des diverses coupes nouvelles étran- gères à notre travail, établissait sous le nom de Haploderus un genre analogue à celui de Mallhodes. 1853. Dans le même cahier d'Etudes entomologiqucs , l'auteur don- nait la première partie d'un travail divisionnaire des Lampyrides, tra- vail dont la continuation remplit une partie des deux cahiers suivants (1853 el 1854). Nous ne suivrons pas l'auteur dans cet essai, où l'ancien genre Lam- pyris se trouve divisé en 64 coupes , en partie fondées sur des caractè- res propres seulement à l'un des sexes et sur le nombre équivoque de segments phosphorescents. Yoici seulement les principaux caractères divisionnaires conduisant aux coupes^renfermanl les espèces propres à notre pays : A. Tète courte, sans col, enfoncée dans le corselet et complètement recou- verte. a. Femelles à élytres et ailes complètes (exotiques). aa. Femelles avec des élytres raccourcies, rudimentaires ou nulles, et sans ailes. Yeux très-grands. Corselet déprimé. b Elytres plus longues que l'abdomen chez les b. Hanches intermédiaires conliguës. Tête re- couverte par le prolhorax. Lampykieks. Lycicns. Gemies. a. Antennes insérées sur le front , au devant des yeux et à la base de la bouche. b. Tête prolongée en un rostre. Lycus. bb. Tête non prolongée en rostre. Dictynptera. na. Antennes insérées entre les yeux ; dentées. Prothorax non caréné. Eros. Lampy riens. a. Tête entièrement recouverte par le prothorax. Làmpyris. na. Tête seulement en partie recouverte par le prothorax. Luciola. TèlÉphop.idss. Gemies. a. Elytres couvrant entièrement les ailes. b. Suture cervicale confluenle. Prolhorax tronqué en devant. Podabriens. bb. Suture cervicale séparée. Prothorax arrondi en devant. TélépJwriens. na. Élylres raccourcies. Ailes étalées. Malthiniens. Téléphoriens. G vu ues. a. Dernier article des palpes maxillaires dilaté et sécuriforme. bb. Angles postérieurs du prolhorax arrondis. Tête médiocrement allongée. c. Front large et arrondi au sommet. Ongles fendus. iïhogonychct. ce. Front échancré au sommet. Ongles munis d'un dent basilaire, rarement fendus. Te'ep/iorus. bb. Angles postérieurs du prolhorax incisés. Tôle el front courts. Silis. 32 MOLLIP£K?(ES. Malthiniens. a. Antennes filiformes , éloignées des yeux. Mandi- bules armées d'une dent. aa. Antennes rapprochées des yeux. Mandibules simples. Malthinus. Malthodes. I8GI. Enfin , dernièrement , M. Rey et moi avons séparé du genre Rhagonycha d'Eschschollz , pour en constituer une coupe nouvelle sous le nom de Pygidia, des espèces remarquables par la forme du dernier arceau du dos de l'abdomen. Nous diviserons nos Mollipennes en quatre groupes ïi -s Croupes 'D 3 O ir. a c — ' o - t ^ c " « 2 '2 a tJ ï Ç s- g rt g g; "S. c £ g. 1 2 o .ï on S"3 . ci a • - s s 2 2® «-, S -3 S 'S. 1 4< -3 S ■O -o 3. — Perkis, Ann. de la Soc. entoin. de Fr. (184(>) , t. 4, p. 353, pi. îx, lig. 5. — Chu'lis et Candèze, Catal. des Larves des Coléopt. p. 100, pi. 5, fig. 8. — Lacor». Gencr. , t. 4, p. 21)1. — De Kieseis mettes , [\aturg. der lnsect. Deutscli. , t. 4, p. 43ô. lycides. 35 palpigères soudées à leur base et porlant des palpes labiaux courts, bi-arliculés. Segments thoraciques semblab'es aux segments abdomi- naux. Pattes assez courtes, formées de hanches distantes les unes des autres, courtes, obliquement dirigées en dedans et en arrière; de trochanlers courts, de cuisses et de jambes plus longues, et de tarses formés d'ongles uniques, simples. Segments abdominaux au nombre de neuf, recouverts en dessus chacun d'un écusson corné, en dessous île trois taches cornées; présentant latéralement des renflements saillants, cylindriques, de même nature: le dernier entièrement corné, très-saillant en arrière, muni de deux pointes recourbées l'une vers l'autre ; anus conique, saillant, servant à la progression. Stigmates au nombre de neuf paires, dont huit sur les premiers segments abdominaux, situées en avant des prolongements coniques sur les bourrelet* latéraux : la neuvième placée inférieurement sur les côtés du bord antérieur du mésothorax. Ces larves se trouvent sous les écorces, ou quelquefois dans les copeaux entassés de bois. Elles sont chasseresses et vivent aux dépens des Mollusques ou de diverses larves d'insectes. Les Lycides se partagent en deux familles. FAMILLES' presque conliguês au bord antérieur de l'anlépectus : ce bord presque linéaire. Yeux voilés à leur partie postérieure par le bord antérieur du protliorax. Repli du protliorax réduit sur sa partie externe à une lame foliacée, avec le côté interne subperpendiculaire. * Ventre au moins de sept arceaux apparents, parais- sant souvent en offrir huit chez le J1. LrcrENS. séparées du bord antérieur del'anlépectus par un espace au moins aussi grand que le tiers de la largeur du dit bord. Yeux non voilés leur partie postérieure par le protliorax. Repli du prothorax non foliacé sur les côtés. Ventre de six arceaux apparents ; parais- sant parfois en avoir sept chez le J*, Omausii^s. 56 HOLLlPliXKES. PREMIÈRE FAMILLE. LYCIENS. CMKkcihws Hanches antérieures presque contiguës au bord anlérieur de l'antépeclus : ce bord presque linéaire. Yeux voilés à leur parlie postérieure par le bord antérieur du prolhorax. Repli du protliorax réduit sur sa partie externe à une lame foliacée, avec le côté interne subperpendiculaire. Ventre au moins de sept arceaux apparents : paraissant en avoir huit chez les Antennes plus épaisses, un peu moins longuement prolongées que la moitié du corps ; à deuxième article au moins aussi long que la moitié du suivant: le troisième ordinairement à peine aussi grand que le troisième. Sixième arceau ventral e>i ligne droite à son bord postérieur : le septième presque en demi-cercle, couvrant plus de la moitié médiaire de la largeur du précédent; offrant à son extrémité une entaille profonde, presque parallèle, souvent arrondie à la partie basilaire. Cantharis sanguinea, Linn. Faun. Suce. p. 202. 70* ( Voy. Illig. Mag. t. 3, p. 177. 29. ) Le ver luisant rouge. Geoffr. Ilist. abr. t. 1, p. IG8. 3. Lampyris sanguinea, Likn. Sysl. nat. t. I, p. 646. -18. — Beckiimann, G. a Linn. Syst. nat. p. -142. — Mûlleu( P. L. S.). C. a Likn. INaturs. 5,ne part. t. I, p. 303. 17. — Goeze, Ent. Beylr. t. I, p. 522. 17. — Fodrc. Ent. par. t. 1, p. 59. 3. — Gmel. C. Linn. Syst nat. t. \, p 1833-17. — Brahm, Ins. Kal. t. 1, p. ^ 53. 490. — Bazoum. Ilist nat. t. 1, p. 157. (13. Lampyris villosa, de Geer, Mém. t. 4, p. 47. 4. Pyrochroa sanguinea, Fabr. Syst. entom. p. 202. 2. — Id. Spec. ins. t. 1,p. 234.2. — Id. Mant.ins. t. 1. p. 163.4. — l'.ossi, Faun. etr. t. !, p. I6G- 402. — Id. éd Helw t. -I, p. 188. 412. — Pr.Ess. Bolim. ins. p. 83. 77. Telep/torus savguineus,,WùLLEi\, Zool. Dan. Prodr. CI. 555. Lampyris coccinea, de Vilt,. C. Linn. Entom. t. 1, p. 2S7. pi. 1. fig. 31. Lycus sanguineus, Fabr. Ent. Syst. t. 1,2. p. 108. 10, — Id. Syst. Eleutli. t. 2, p, 116. 29. — Oliv. Entom. t. 2, ne 29. p. h. 1. pi. 1. fig. \ a, b, e. — Id Encycl.mélh. t. 7, p. 594. 1.— Id. nouv. Dict.(l803) t13, p. 457. — Id.(-I817) t. -18, p. 30I, pi. G. 3. fig. >I3. — Panz. Ent.germ.p. 211.-1. — Id. Faun. germ. 41. 9. — Id. Index p. 149. — Id. Schaeff. icon. p. 36. pi. 24. fig. \. — Cuv. ïabl. élém. p. -197. 1. — Cederh, Faun. ingr. Prodr. no 221. — Payk, Faun. Suec. t. 2, p. -174. 1. — Tign'y, Ilist. nat. t. 6, p. 18Zi. — Walck. Faun. par. t. I, p. 170. 1. — Latr. Ilist nat. t. 9, p. S7. 1. pi. 75. f.O, — Id. Bègn. anim. (1 S 1 7} t. 3, p. 237. — Gyllenh. Ins. Suec. t. I, p. 320. 1 — ScnOxn. Syn. ins. t. 3, p. 74. 32. — Lamarck, Anim. S. vert. t. 5, p i")0 I. — Duuép.il, Dict des se. nat. t. 27, p. 442. 1. — lyciens. ' — Lygisloptervs. 39 Zetterst. Faun. lapp. p. 107. 1. — Id. Insect. lapp. p. 80. 1 — Muls. Lellr. t. 1, p. 316 1 — Sahlb. Ins. fcnn. p. -III. 1. — L. Dufour, Excurs. p. 43. 223. Lycus rufipennis, Latr. Gênera, t. I. p. 256. 2. Dictyoptera sanguinea,, Latr. Règn. anim. de Cuv. (1829) t. 4. p. 464. — Id. édit. Fort. Mass. p. 28-1. pi. 32. fig. 2. — de Casteln. llist. nal. t. -I, p. 201. 2. pi. 17. fig. 8. — de Kiesenwetter, Nalurg. d. Ins. Deutsch. t. 4. p. 437. 1. Dictyopterus sanguineus, Guérin, Règn. anim. de Cuv. p. 45. pi. 15. fig. 2. (lèle). — Lacord. Gen. t. 4. p. 290. Lygistopterus sanguineus, (Dejean), Calai. (I833) p. 98. — Id. (I837) p. 111. — Muls. Tabl. Synopl. des Lyc. wAnn. d. la Soc. d'agr. de Lyon t.1, (1838) p. 79. pi. 5. fig. 1. — Id. Opusc. entom. t. 1 1. p, 165. — Stephens, Man. p. 188. 1477. — Kuster, Kaef. Eur. -I. 18. — L. Redtenb. Faun.auslr. p. 3I8- — Id. (1858) p. 521. — Bach, Kaeffaun. t. 3, p. 59, — Rouget, Catal. in Métn. de Tac. deDijon (IS5G) p, 200. 924. — Macqcuerys, Enum. in Ballet, de la Soc. Linn. de Norra. (1856-57) p, 103, — de Marseul, Calai, p. 99. long. 0,0067 à 0,0112 (3 à 5 I.). Larg. 0,0016 à 0,0033 (2/3 à 1/2 1.) Corps garni de poils fins, soyeux el serrés, en dessus. Tête noire'' luisanle; rayée sur la ligne médiane d'un sillon prolongé depuis la base des antennes jusqu'au vertex ; en toit sur l'épislome ; à peine poinlillée; garnie de poils fins et peu serrés. Palpes el antennes pu- bescenls; noirs; celles-ci. à deuxième article, de moitié à peine plus long que le suivant : le onzième, appendice. Prothorax faiblement arqué en devant ; avec les angles antérieurs arrondis; élargi en ligne droite d'avant en arrière sur les côtés; en ligne faiblement arquée en arrière et à peine subbissinuée à la base; émoussé aux angles pos- térieurs ; d'un quart ou d'un tiers plus large à celle-ci qu'il est long sur son milieu ; rayé d'une ligne longitudinale médiaire; relevé en rebord en devant, rebordé sur les côtés el à la base; un peu inégal; ebargé de chaque côté d'un pli saillant, naissant vers les deux tiers du rebord marginal, irrégulièrement et obliquement avancé d'ar- rière en avant et de dehors en dedans, jusqu'aux deux cinquièmes antérieurs de la longueur du segment, sans arriver jusqu'à la ligne médiane, paraissant presque diviser sa surface en deux aréoles trans- versales; soyeux; d'un rouge sanguin ou d'une nuance rapprochée; paré sur la ligne médiane d'une bande longitudinale noire, inégale, très-rélrécie vers les deux cinquièmes de sa longueur, comme formée de deux taches unies dans ce point par un lien étroit: l'antérieure 40 MOLL1PENNES. parfois réduile au quarlou au cinquième médiairedu bord antérieur, ou parfois même presque effacée , d'aulres fois couvrant la moilié médiaire du même bord : la postérieure plus large que longue, élargie d'avant en arrière, couvrant tantôt la moitié médiaire. tantôt les trois cinquièmes médiaires ou un peu plus du bord posté- rieur ; garni d'un duvet fin, serré, soyeux, concolore. Ecusson noir. Èlytres marquées d'une fossette humérale; tantôt presque unies, ordi- nairement rayées de stries très-légères, séparées par des côtes étroites et à peine saillantes; d'un rouge sanguin ou d'une teinte rapprochée ; couvertes d'un duvet concolore, soyeux, fin et serré. Dessous du corps et pieds d'un noir luisant; paraissant presque glabre, garni de poils fins. Tibias arqués. Premier article des tarses postérieurs à peu près aussi long que le quatrième. Celte espèce habite la plupart des zones de la France, principa- lement les régions boisées, froides ou tempérées. On la trouve au printemps sur les bois et principalement sur les Heurs. Sa larve, dont nous avons donné ci-devant la description, est linéaire, aplatie, noire, avec le dernier anneau rouge. Obs. — Linné en faisant la description de cet insecte paraît avoir eu sous les yeux un Lygist. sanguineus et un Diclyopt. aurora ; mais, si ma mémoire est fidèle, c'est bien le Lyg. sanguineus qui est inscrit sous le nom de Lampyris sanguinea dans sa collection, conservée à la Société linnéenne de Londres. Schœnberr rapporte à celle espèce le Cantharis sanguinea de Foda (sanquinea par erreur typographique), mais les expressions suivantes de cet auteur : clytris quatuor elevatis inter duas lineas elevatas puncta excavala duplici série, indiquent évidemment que Poda a eu sous les yeux le D. aurora ou le rubens. Genre Dictyoptcrus ; Dictyoptère ; Lalreille ('_). (JtV.Tuov, roseau; tttsjôv, aile.) Caractères. Epislome transversal très-court. Labre transversal : ces deux pièces réunies beaucoup plus courtes que la partie visible du reste de la têie el ne constituant pas un museau. Antennes 0) Latueille, Règne animal de Cuvier , 2° c cl i t . t. A , p. 4r,4. Cet auteur avait écrit Dicfyoplera. MM. Guérin et Dejean onl donné à ce mot une terminaison masculine qui a été adoptée el qui semble plus convenable. lvciens. — Diclyopterus. 41 insérées sur le front, entre les yeux, un peu plus avant que la moitié de la longueur du côté interne de ceux-ci. Prothorax aréole en dessus. Dernier article des palpes maxillaires comprimé; à peine élargi de la base à l'extrémité ; tronqué à celle-ci. A ces caractères, ajoutez , au moins pour les espèces suivantes : Antennes un peu épaisses ; un peu comprimées ; presque de môme grosseur ou à peine amincies vers l'extrémité , et parfois subdentées à partir du quatrième article : le deuxième article ordinairement moins long que large : le troisième de longueur variable, générale- ment plus court que le suivant : les quatrième à dixième notablement plus longs que larges : le onzième, deux ou trois fois aussi long que large, appendice. Elylres d'un quart environ plus larges chacune après les épaules, que le prothorax à ses angles postérieurs; cinq ou six fois aussi longues que lui -, linéaires et subparallèles ou très-faiblement élargies jusqu'aux trois quarts ou quatre cinquièmes de leur longueur, rélrécies ensuite en ligne courbe jusqu'à l'angle suturai; munies d'un rebord suturai et d'un marginal, et chargées chacune de quatre nervures longitudinales soit seules, soit plus sail- lantes, quand il en existe d'autres : la quatrième ou plus extérieure, naissant de l'épaule : la troisième , passant sur le calus humerai : la deuxième, passant sur la fossette numérale : la première, naissant entre celle-ci et le rebord suturai ; planiusculcs, avec la partie en dehors de la quatrième nervure perpendiculaire en dehors du calus humerai et graduellement moins déclive, constituant une sorte de gouttière. Intervalles réticulés par des nervures transversales, for- mant, avec les côtes, des espèces de petites mailles. A. Troisième article des antennes notablement moins court que le 2% au moins aussi grand que la moitié du 4e (s. g. Dictyoftemjs). B. Élytres offrant chacune , outre les quatre principales côtes longitu- dinales , cinq autres côtes ou lignes élevées plus faibles. C. Prothorax en majeure partie rouge; à cinq aréoles : celle du milieu en losange. \, S>. auroi'a; Herbst. Noir ou noir brun luisant: prothorax et élytres d'un rouge écarlatc soyeux : le premier rebordé et chargé de reliefs qui divisent sa surface en cinq aréoles à fond noirâtre : celle du milieu en losange. Elylres à quatre côtes longitudinales principales. G 42 MOLI.IPEXNES. lntervallei divisés chacun par une ligne longitudinale et par des lignes transversales élevées , en deux rangées de pelilcs mailles plus larges que longues. tf Anlennes à peine prolongées jusqu'à la moitié de la longueur du corps; à troisième article égal à peu près aux trois cinquièmes du suivant. Septième arceau ventral profondément échancré, presque en demi-cercle à son extrémité, sur le tiers médiaire environ de sa largeur, à parties latérales de celte échancrure en forme de lobes : le huitième en cône obtus; logé à sa base dans l'échancrure du précédent. 5 Antennes à peine prolongées au delà des trois septièmes de la longueur du corps ; à troisième article plus grand que la moitié du suivant. Septième arceau ventral en ogive ou presque en demi-cercle, aussi large à la base que les deux tiers médiaires de l'arceau précé- dent; d'un quart ou d'un tiers moins long sur son milieu qu'il est large à la base ; souvent suivi par un oviducte membraneux terminé par deux corpuscules divergents. Canlharis sanguinea, l.ixx. Faun. Suec. p. 202. 70Z|. var. (voy. Teliger, Mag. t. 3, p. 177. 29) — Poda, Ins. mus. graec. p. 40.3. [Sancjuinea) Lampyris coccinea, Linn. Syst. nat. t. -1, p. G48. 4 S. — Mïiller ( L. P. S. ) C. a Linn. Naturs. 5mc part. t. 1, p. 305. 18. Cassida sanguinea , ScorOL. Ent. carn. p. 38. '119. Lampyris sanguinea, Scopol. Ann. Ilist. nat. part. 5. p- 93. 49. — de Geer, Mena. t. 4, p. 455.2. — Sulzer, Gesch. d. Ins. p. 49. pi. G, fig. 4.— Sciirank, Enum. p. 172. 322. — Ici. Faun. boic. t. 1, p. 577. 734. — de Vill. C. Linn. Entom. t. 1, p. 286. 6. — Goeze, Eur. Faun. t. 8. p. 029. 3 Pyrochroa aurora, Herbst, in Fuessly's Arch. 5. cahier, p. -105. 4. Lampyris aurora; Gmel. C. Linn. Syst. nat. Il, p. -1887. 37. Lycus aurora, Fabr. Eut. Syst. t. -I, 2. p. -108. 11. — Id. Syst. Eleulh. t. 2. p. ^ 16. 30. — Oliv. Encyc. melh. t. 7. p. 597. -10. — Panz. Ent. germ. p. 211. 2. — Id. F. germ. 41. -10. — Id. Index p. -149. 2. — Payk. Faun. suec. t. 2, p. -175. 2. — Cederh. Faun. ingr. prodr. p. 422. — Tigny, Ilist. nat. t. 6, p. 189. — Latr. Ilist. nat. t. 9, p. 89. 5. — Id. Gen. t. 1, p. 257. 2. nol. — Gyllenh. Ins. suec. t. \, p. 32I. 2. — Schoenh. Syn. ins. t. 3, p. 7G. 3G. — Zëtterst. Faun. Iapp. p. -1 07. 2. — Id. Ins. lapp. p. 81. 2. — Sahlu. Ins. terni, p. \ 12. 2. Dictyopterus aurora (Dej.) Calai. (1833) p. -ICO. — Id. (1837) p. 112. — Mdls. Tabl. in Ann. d. 1. Soc. d'agr. de Lyon t. -1, p. 80. pi. 5 ; fig. 3. — Id. Opusc. cnlora. II cah. p. 1GG. — Kuster, Kaef. Europ. 2. 9. — L Hed- lïciens. — Dictyopterus. 43 tend. Faim, auslr. p. 319. — Id. 2"»e edit. p. 522. — Bach, Kaeferfauna, t. 3, p. GO. — Rouget, Calai, in Mem. de l'Aead. de Dijon (485S) p. sOG. 923. — de Marseul, Calai, p 99. Dictyoptera aurora, de Casteln. llist. nat. t. 1, p. 251. 1. —Lucas, Explor. se. de l'Alg. p. 175. 489. Eros aurora, Lacord. Geu. t. 4, p. 301. — ps Kiesenw. Naturg. d. insect. Deulscli. t. 4, p. 433. 1. long. 0,CG90 à 0,0112 (4 à 51.)Larg. 0,0025 à 0,0029 ( 1 1/7 à 1 1/31. ; Corps garni de poils fins, peu apparents sur les élylres. Tcterouge ou d'un rouge brun ; creusée d'un sillon transverse sur le verlex. Labre, mandibules et mâchoires d'un rouge pâle. Palpes noirs. Antennes de même couleur; à cinquième article court, plus grand que la moitié du suivant. Prothorax avancé en ligne arquée et légèrement bifeslonnée sur les deux tiers médiaires de son bord antérieur ; sinué à chacune des extrémités de cette partie avancée ; à angles de devant subar- rondis ; élargi en ligne droite jusqu'aux angles postérieurs qui sont assez vifs et un peu moins ouverts que l'angle droit ; en ligne droite, assez faiblement trisinuce, à la base ; de moitié plus large à celle-ci, qu'il est long sur son milieu ; rebordé à la ba-e ; relevé de chaque côté sur le cinquième de sa largeur; relevé en toit en devant sur la partie avancée; chargé de deux reliefs linéaires, longitudinale- ment arqués en sens inverse, convergents dans le milieu de son bord antérieur et de sa base, et largement séparés dans leur milieu, de manière à constituer une aréole en losange ; chargé de chaque côté de cette aréole, d'un relief un peu obliquement transversal, naissant du milieu des cùlés de celle aréole et aboutissant vers les trois cin- quièmes des bords latéraux : ces reliefs ou plis saillants, divisant sa surface en cinq aréoles : la médiane en losange : les autres irréguliè- rement quadrangulaires ; d'un rouge sanguin soyeux, avec le fond des aréoles en partie brun ou noir. Ecusson noir. Elytres d'un rouge sanguin soyeux; chargées chacune de quatre cotes longitudinales prin- cipales : la quatrième ou externe, dirigée vers le milieu du bord pos- térieur qu'elle n'atteint pas: la troisième, ordinairement un peu raccourcie à son extrémité : la deuxième, incourbée postérieurement et dirigée vers la suture ou presque vers l'angle suturai qu'elle n'at- teint pas ; intervalles existant entre ces côtes, divisés chacun par une ligne longitudinale et par des lignes transversales moins élevées ou sensiblemnt plus faibles, constituant, sur chaque intervalle, uve double rangée de petites mailles en parallélogramme, plus larges que 44 M0LL1PENNES. longues. Dessous du corps, lame verticale du repli du prothorax et pieds noirs, d'un noir brun, ou bruns. Bord antérieur de Vantépectus étroil; en angle dirigé en arrière. Premier article des tarses postérieurs h peine aussi long que le demi er. Cette espèce habite principalement les parties froides ou élevées. On la trouve à Pilât, dans les Alpes, etc. Obs. — Elle se distingue facilement du D. affinis par la longueur du troisième article de ses antennes, par la couleur de son pro- thorax ; par ses élytres à neuf eûtes longitudinales, dont cinq plus faibles; du D. Merki, par le nombre des côtes des élytres, par la forme, la largeur et les aréoles de son prothorax -, du D. minulus, par ses antennes entièrement noires ; du D. rubeus, par les dispositions aréolaires de son prolhorax ; par ses élytres moins soyeuses, à mailles plus nettement dessinées. ce. Prolhorax rouge; divisé par une saillie transversale et par une carène longitudinale médiane en quaire aréoles. 2. 1>. s*ubcns; Schoenhgrh. An ternies, palpes et dessous du corps d'un noir luisant. Prothorax et élytres d7 un rouge sanguin soyeux: le premier rebordé; chargé d'une carène longitudinale médiaire, croisée par- mi relief saillant irrégulièrement transversal, divisant sa surface en quatre air es, obscur es près delà base des reliefs. Elytres ci quatre côtes longitudinales principales. Intervalles existant entre celles-ci, divisés chacun par une ligne longitudinale, et par des lignes transversales moins élevées, en deux rangées de petites mailles carrées. tf. Antennes prolongées un peu plus longuement que la moitié de la longueur du corps ; à troisième article au moins aussi grand que la moitié du suivant. Septième arceau ventral bifestonné à son extré- mité, profondément entaillé dans son milieu : le huitième conique ou en triangle plus long que large, logé à sa base dans lechancrure du précédent. ? Un peu moins longuement prolongées que la moitié de la lon- gueur du corps ; à troisième article, au moins aussi grand que la moitié du suivant. Septième arceau ventral en ogive, ou presque en demi cercle, aussi large à la base que les deux, tiers médiaires du sixième arceau ; moins long sur son milieu qu'il est large à la base ; souvent suivi de deux corpuscules courts et divergents, terminant l'oviducle ordinairement caché. lycibns. — Diclyopierus. 45 Lycus rubens, Scfioenherr, Append. ad Syn. Ins. t. 3. p. 31. 50 (décrit par Gyllenhal. ) Dictyopterus rubens. ( Dejean ) Calai. (1833) p. 100. — kl. (I837) p. H2. — Mols. Tableau, etc. in Ann. de la Soc. d'agr. de Lyon t. 1, p. 80. pi. 5. flg. 3. — Id Opusc, entora. Il cah. p. 166. — ■ L. Kedtene. Faim. aust. p . 318. — Id. 2me cdit. p. 52t. — Bach, Kaeferfauna, t. 3, p. 59, — de Mar- seul, Calai, p. 90. Eros rubens, L^cord. Gen. des coléopl. t 4, p. 301. — ds Kiesexw. Nalurg. d.Inscct. Deulsch. t. h, p. 439. Long 0,0072 à 0,0100 (3 l/l à '• 3/4 1.) Larg. 0,0016 à 0,0033 [3/4 à 1 \\l 1 ) Corps garni de poils fins, soyeux, assez épais sur le prolhorax. Têle d'un brun rouge ou d'un rouge brun ; creusé, sur le verlex, d'une fosselle ou d'un sillon Iransverse. Mandibules et mâchoires d'un rouge ilave. Palpes noirs. Antennes noires-, à deuxième article court : le troisième une fois moins court, à peine plus grand ou moins grand que la moitié du suivant. Prothorax anguleusement avancé à son bord antérieur, sur les deux tiers médiaires de sa largeur, et subsinué à chacune des extrémités de cette partie anguleuse; à angles antérieurs émoussés; subparallèle sur les côtés jusqu'à la moitié de sa longueur; puis élargi en ligne droite jusqu'aux angles postérieurs qui sont vifs ; offrant, par là, un angle rentrant vers la moitié de la longueur de ses côtés; à peu près en ligne droite à la base; d'un tiers environ plus large à celle-ci qu'il est long sur son milieu; inégal ; rebordé à la base ; relevé latéralement sur un sixième de sa largeur ; relevé en toit sur sa partie antérieure, anguleusement avancée ; chargé d'une carène longitudinale, moins saillante dans sa seconde moitié : celle carène croisée par un relief ou pli saillant, irrégulièrement trans- versal, naissant des trois cinquièmes des bords latéraux , obliquement un peu avancé jusqu'au quart externe de la largeur et la moitié de la longueur, transversal dans ce point sur sa moitié médiaire : ces reliefs divisant sa surface en quatre aires : les deux postérieures ordinairement chargées d'un faible carène transversale, un peu au devant du rebord basilaire -. d'un rouge sanguin soyeux, noirâtre ou obscur sur les parties des aréoles voisines de la base des reliefs. Ecusson noir, brun rouge ou rouge, et obscur sur son disque ; soyeux. Elytrcs d'un rouge sanguin soyeux ; chargées chacune de quatre eûtes longitudinales principales : la quatrième ou externe incourbée posté- rieurement et aboutissant vers le milieu du bord postérieur : la troi- 40 MDLLÎPESSSS. sième prolongée, en s'incourbaul postérieurement, jusqu'à la suture un peu avant l'angle suturai, après avoir reçu un peu avant l'union de la deuxième : chacun des intervalles existant entre ces côtes, divisé par une ligne longitudinale et par des lignes transversales moins élevées ou beaucoup plus faibles, constituant, sur chaque inter- valle, une double rangée de petites mailles carrées. Dessous du corps et pieds d'un noir luisant; garnis de poils fins, soyeux, courts, peu épais. Premier article des tarses postérieurs à peine aussi long que le dernier. Celte espèce se trouve au printemps dans la plupart de nos pro- vinces orientales; elle n'est pas rare dans les Alpes du midi, sur le Pilât, dans le Yivarais. Elle est commune à la Chartreuse dans les pre- miers jours de juin. J'ai vu un jour des Q déposant leurs œufs dans des copeaux entassés près d'une scierie. Obs. ■ — Elle s'éloigne du D. aurora par la disposition aréolaire de son prothorax; par ses élytres plus soyeuses, etc.; du D. minutas par ses antennes entièrement noires; des D. Mercki elafjinis, par ses élytres chargées, entre les rebords suturai et marginal, de neuf côtes dont quatre plus prononcées; du dernier, par la couleur de son prothorax, par les proportions du trois'ème article de ses antennes. ccc. Prolhorax noir, divisé par une saiï'ie transversale en deux parties: l'an- térieure partagée en quatre aréoles. 3. I&. misa alésas ; Fabiugius. Noir, avec le dernier article des antennes orangé, cl les élytres d un rouge sanguin soyeux. Prolhorax noir, rebordé, chargé d'un relief irrégulièrement transversal, le divisant en deux moi- tiés : l'antérieure chargée de trois lignes longitudinales partageant sa sur- face en quatre aréoles, dont les deux latérales plus grandes : la secon- de moitié rayée d'an sillon sur la ligne médiane, concave près des angles. Elytres chargées chacune de quatre côtes longitudinales principales. Inter- valles divisés chacun par une ligne longitudinale et par des lignes trans- versales moins élevées, en deux rangées de petites mailles. ^ Antennes prolongées jusqu'aux deux tiers ou trois quarts de la longueur du corps; à troisième article égal aux deux tiers ou trois quarts du suivant. Septième arceau ventral profondément entaillé en angle aigu, dans le milieu de son bord postérieur: le huitième en lyciexs. — Diclyopterus. 47 cône ou en triangle plus long que large el logé à sa base dans l'é- ehancrure du précédent. $ Anlo.nnes prolongées jusqu'à la moitié de la longueur du corps , à troisième article presque aussi grand que le suivant. Septième arceau ventral, rétréci d'avant en arrière, largement tronqué à l'extrémité, un peu moins long sur son milieu qu'il est large à sa base. Lampyris nigro-rubra, de Geer, Mem. t. 4, p. 46. 3. var. J*. — Retz. Gen. p. 564. — Goeze, Ent. Beylr. t. 4, p. 525. Pyrochroa minuta,FABR. Mant. t. I. p. 4(3. 0. — Panzer, Einig. Selt. Inscct. in Nalurf. t. 24, p. 31 , n° 45, pi. 1, G'g. 45. Lampyris pus Ma, Gmel. C.Linn. Syst. nat. t. 4, p. 188G. 32. — Marsh. Ent. brit. p. 363, 3. Lampyris minuta, De Vill. C. Likn. Enlom. 1.1, p. 286. 5. — Scduàkk, Faun. boic. t. 1, p. 577. 735. Lycvs minutus, Facu. Ent. syst. t. 1, 2, p. -108. -13. — Id. Syst. Eleut. t. 2. p. -H7. 34. — Oliv. Entom. t. 2, n° 29 , p. 14. 13, pi. 1 , fig. 1 3. — kl. Encycl. mélh t. 7, p. 596. -13. — Ta>z. Ent. germ. p. 211. -1. — Id. Faun. germ. p. 41. 44. — Id. Index, p. 449. — Paye. Faun. suec, t. 2, p. -176. 4. — Tigny, Ilist. nat, t. 6, p. -188. — Latr. Ilist. nat, t. 9, p. 88. 3 Ici. Gen. t. -1, p. 257.2 not. — Gyllenh. Ins. suec, t. -1, p. 323. 4. — Sciioekh. Syn. iris. t. 3, p. 75. 35 — Dumiïrie, Dict. d. se. nat. t. 27, p. 442. — Zetterst. Faun. lapp. p. 107. 3. — kl. Ins. lapp, p. 81. 3. — Ccrtis., Brit. entom. t. 6, fig. 263. — Stepii. Illustr. t. 3, p. 291. 1.— Saiilr. Ins. fenn. p. -112. 4. — L. DurouR, Excurs. p. 43. 224. Dictyoplerus minutus, (Dejean), Calai. (1833), p. 100. — Id. (1837), p. 112. — Mui.s. Tabl. Synopt. d. Lyc. in Ann. de la Soc. d'agr. de Lyon, t. 4. (1838) p. 80, pi. 5, fig. 4. — Id. Opusc. entom. -11e cah, p. -166. — Steph. Man. p. -187. 1476. ■ — Kuster, Kaef. Europ, 2. -10. — Bach, Kaeferfauna, t. 3, p. 60. — Rohcet, Calai, in Mem. de l'Acad. de Dijon (1856), p. 204. 926. — de Marsedl, Catal. p. 100. Dictyoptera minuta. Latr. Regn. anim. de Cm. (1829), t. 4, p. 404. — Id. édit. fout. mass. (insectes) p. 217. — de Casteln. Ilist. nat. t. 4, p. 264. 3. Fros minxdus, Lacorr. Gencr. t. 4 , p. 301. — de Kiesemyett. Naturg.de Insect. Deutsch. t. 4, p. 440. 3. Long. 0,0067 à 0,0078 (3 à 3 1/2 1.) larg 0,0024 à 0,0028 (7/8 h i 1/2 1.). Corps garni de poils fins, apparents sur les élylres. Télcelpartics de la bouche, noires. Antennes de même couleur, avec le dernier article oran- gé; à troisième article presque aussi grand que le suivant. Prolhorax 48 MOLLIPESMES. arqué en devant; à angles antérieurs émoussés ; élargi d'avant en ar- rière, en faisant un angle rentrant dans le milieu de ses côtés ; à an- gles postérieurs assez vifs, en ligne presque droite ou à peine arquée en arrière et à peine sublrissinuée, à la base ; de moitié environ plus large à celle-ci qu'il est long sur son milieu ; rebordé à la base, re- levé en rebord en devant et sur les côtés; chargé d'un relief irrégu- lièrement transversal, naissant du milieu de chaque bord latéral, un peu plus avancé vers la ligne médiane, et divisant sa surface en deux parties ; l'antérieure, chargée de trois lignes élevées longitudinales, partageant sa surface en quatre aréoles, dont les latérales plus larges que les médiaires: la moitié postérieure, rayée d'un sillon sur la ligne médiane; subconvexe près de celle ligne et concave près des angles postérieurs: la partie subconvexe, creusée d'une ligne ou d'un sillon moins profond que celui de la ligne médiane, oblique- ment transverse, plus rapproché de la moitié de la longueur que du bord postérieur; noir; garni de poils fins, courts et couchés. Ecusson noir. Elytres d'un rouge sanguin ou écarlate soyeux ; chargées chacune de quatre côtes longitudinales principales, affaiblies à leur extrémité et n'arrivant ni au rebord apical, ni au suturai; chacun des intervalles existant entre les côtes , divisé par une ligne longi- tudinale et par des lignes transversales . moins élevées ou sensible- ment plus faibles, constituant sur chaque intervalle une double rangée de petites mailles, soit presque carrées, soit plus larges que longues. Dessous du corps, repli du prothorax et pieds, d'un noir luisant. Bord antérieur de Vantépectus étroit, un peu en angle dirigé en arrière. Premier article des tarses postérieurs à peine aussi long que le dernier. Celte espèce se trouve au printemps, dans les parties froides ou élevées. On la trouve à Pilât, à la Grande-Chartreuse. Elle est médiocrement commune. Obs. — Ses antennes, dont le dernier article est flave ou d'un flave orangé, suffisent pour permettre de la distinguer facilement enlre toutes les autres espèces. Elle a été connue pour la première fois par de Geer, qui la regar- dait comme la 2 duD. minulus. BB. Elytres n'offrant enlre les rebords suturai et marginal que quatre cô- tes longitudinales. Mailles en partie triangulaires on irrégulières, Pro tho- rax noir sur son disque, orangé en devant et sur les côtés. lvciens. — Dictyopterus. 49 4L 1>. llerckî; Milsant. Noir ou d'un noir brun: bords antérieur et latéraux du prothorax et élytres, d'un jaune rouge ou rougeâtre. Prothorax rebordé, chargé d'un relief transversal ondulé et d« lignes longitudinales élevées, divisant sa surface en sept aréoles: quatre sur la moitié antérieure : trois sur la postérieure. Elytres à quatre côtes longitudinales. Intervalles divisés chacun par des lignes transversales élevées, constituant une rangée de mailles en majeure partie en paral- lélogramme tra7isversal, et parfois irrégulicres. J1 Antennes un peu plus longuement prolongées que la moitié du corps; à troisième article presque aussi long et parfois aussi large que le suivant. Septième arceau ventral profondément entaillé dans le milieu de son bord postérieur: le huitième en cône ou en triangle plus long que large, logé à sa base dans l'entaille ou échancrure du ]) recèdent. %. Antennes prolongées jusqu'aux trois septièmes ou un peu plus de la longueur du corps; à troisième article ordinairement un peu moins long que le suivant. Septième arceau ventral presque en demi- cercle aussi large à sa base que les deux tiers médianes du bord pos- térieur de l'arceau précédent , moins long sur son milieu qu'il est large à sa base. Dictyopterus Merki, Muls. Tabl. synopt. des Lycides, in Ànn. Soc. d'agr. de Lyon, t. 1, p. 80, pi. 5, flg. 5. — Id. Opusc. enlom. 11e cah. p. 166. Dictyopterus Cosnardi, Chevrolat, in Guérix, Iconogr. du Regn. anira. de Cuvier (Insectes), p. 46. Dictyopterus flavescens , L. Redtenb. Faun. austr. p. 319. — Id. 2e edit. (1838), p. 522. — Bach, Kaeferfauna , t. 3, p. 60. — de Marsecl , Cat- p. 100. Eros Cosnardi et flavescens, Lacord. Gen. t. 4, p. 301. Eros (osnardi, de Kiesemvetter, Naturg. d Insecl. Deutsch. 1.4, p. 442.5. Long. 0,0067 à 0,0078 (3 à 31/21.) Larg. 0,0014 à 0,0017 (2/3 à 3/4 1.). Corps garni de poils fins, presque glabre en dessus. Tête noire; triangulaire et creusée d'une fossette en dessus; avancée entre les antennes en angle un peu tronqué. Palpes et antennes noirs : celles- ci, à deuxième article très-court, à peine égal au tiers du suivant: Prothorax presque tronqué ou à peine arqué, en devant; à angles 7 50 MOLLÎPENNtf*. antérieurs assez vifs et rcclangulairemenl ouverts; parallèle jusqu'à la moitié de ses'côtés, puis un peu élargi en ligne droite jusqu'à ses angles postérieurs qui sont vifs ; par là , un peu incourbé ou très-faiblement en angle rentrant très- ouvert dans le milieu de ses côtés; en ligne à peu près droite ou à peine sublrissinuée, à la base, en carré un peu élargi à celle dernière et à peu près aussi long que large; étroitement rebordé à la base, relevé en rebord en devant et sur les côlés; chargé d'une nervure ou d'un relief transversal ondulé divisant sa surface en deux moitiés; l'antérieure, chargée de trois côles ou lignes élevées longitudinales, divisant sa surface en qua" tre aires- les deux médianes plus étroites : la moitié postérieure chargée de trois côtes ou lignes élevées longitudinales , divisant sa surface en trois aires: la médiane étroite, sulciforme • d'un jaune rouge ou rougeâlre, parfois d'un jaune teslacé, avec le fond des aréoles noir ou d'un noir brun. Ecusson noir. Elytres d'un jaune rouge ou rougeâlre, parfois d'un jaune testacé : chargées chacune de [quatre côtes longitudinales: la quatrième aboutissant vers le milieu du bord postérieur: la deuxième, arrivant à peu près à la suture, peu au devant de l'angle suturai: les première et troisième un peu plus courtes. Intervalles existant entre les côle*, divisés par des lignes le plus souvent transversales, d'autres fois obliques, et cons- tituant des mailles soit en parallélogramme transversal , soit triangulaires ou irrégulières : les premières ne constituant sur cha- que intervalle qu'une rangée d'aréoles : les secondes paraissant par- fois former deux aréoles sur le même intervalle. Dessous du corps. lame verticale du repli et pieds, noirs ou d'un noir brun. Bord anté- rieur de Vantépecius, en angle très-ouvert et à peine dirigé en arrière. Premier article des tarses postérieurs au moins aussi long que le dernier. J'ai pris celle espèce à Pilai, à la Grande-Chartreuse, dans les mon- tagnes du Lyonnais. Elleaélé trouvée à Fontainebleau par M. Cosnarrt. Obs. Elle se distingue de loules les autres par son prothorax à peu près carré, à anglesde devant prononcés et rectangulairement ouverts, noir, bordé d'orangé en devant et sur les côtés. Elle s'éloigne d'ail- leurs des D. aurora, rubens et minulus par ses élytres chargées seule- ment de quatre côtes longitudinales ; du D. affinis, par la longueur du troisième article de ses antennes, par la couleur de son prolhorax, par la forme de quelques-unes des mailles de ses élytres. lyciexs. — Diclyopterus. 5Î A.V. Troisième article des antennes à peine moins court que le deuxième, visiblement moins grand que la moitié du suivant. {G. Pyropterus Mclsant.) £». D. affinis; Paykull. Noir. Elytres d'un rouge sanguin. Prothorax rebordé ; chargé de deux lignes longitudinales en relief, arquées en sens contraire , convergentes sur le milieu du bord antérieur et de la base , et d'une ligne élevée transversale, de chaque côté de celles-ci : ces reliefs divi- sant sa surface en cinq aires : la médiane ovalaire ou elliptique. Elytres à quatre côtes longitudinales : la troisième aboutissant à l'angle suturai. Intervalles chargés de lignes transversales en relief, constituant une seuh rangée d'aréoles en parallélogramme transversal. J> Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes ou deux tiers des côtés du prothorax ; à troisième article à peine moins court que le deuxième, à peine égal au tiers du quatrième. Septième arceau ven- tral profondément entaillé dans le milieu de son bord postérieur : le huitième en triangle plus long que large, logé à^sa base dans l'en- taille du précédent. £ Antennes prolongées jusqu'à la moitié de la longueur du corps ; à troisième article faiblement moins court que le deuxième, un peu moins grand que la moitié du quatrième. Septième arceau ventral rétréci d'avant en arrière en ligne presque droite ou peu courbe, lé- gèrement échancré à l'extrémité, couvrant au moins les deux tiers médiaires du bord postérieur de l'arceau précédent, moins long sur son milieu qu'il est large à sa base. Lampyris nigro-rubra, de Geer, Mem. t. 4, p. 46. 3. — - Iîetz. Ccm p. 564. — de Vill. G. Linn. Entom. I. \, p. 288. 9. L/jcus, n. sp. ? Towns. Voy. en llongr. t. 3. p. 177. -160. Lycus affinis, Paye. Faun. Suec. 1.2. p. 170. 3. — Gyllexh. Ins. Suec. t. 1, p. 322. 3. — Schoenh. Syn. ins. t. 3, p. 76. — SAHf.B. 1ns. fenn p. 1 1I. 3. Lycus aurora, var, Fab. Syst. Eleulh. t. 2, p. 116. 30. Dlctyopterus affinis, (Dejeaix) Catal. (-1833) p. 100 —M. (1837) p. -112."— L. IIedtenb. Faun. aust. p. 319. — Id. 2me edit. p. 1322. —Bach, Kaefer- faun. t 3, p. 60. ~ de Marseul, Catal. p. -100. Pyropterus affinis, Muls. Tabl. in Ann. d. 1. Soc d'agr. de Lyon, t. 1 , p. 8!. pi. ï. fig. 6. — Id. Opusc. entom. II cah. p. 167. Eros affinis, Ucord. Gen. t. 4, p. 301. — de Kiesewv. Naturg. d Iuscei. Dcutscli. t. tx, p. 441. 4. MOLLI PEXXES. Long. 0,0009 à 0,0078 (2 3/4 à 3 -1/2). Larg. 0,0017 à 0,0022 (3/4 à 1 I.). Corps garni de poils fins; paraissant presque glabre sur les élytres. Tête noire ; luisanle ; creusée d'un sillon longitudinal après les an- tennes. Labre, mandibules et mâchoires d'un rouge flave. Palpes noirs. Antennes noires ; à deuxième article à peine égal au tiers du qua- trième, un peu plus court que le troisième. Prothorax arqué en de- vant, avec le milieu de son bord antérieur très-faiblement entaillé ; à angles antérieurs arrondis ; un peu élargi ensuite en ligne droite jusqu'à la moitié de ses côtés, puis peu sensiblement en ligne droite jusqu'à ses angles postérieurs, qui sont vifs et aigus ; offrant ainsi un angle rentrant très-ouvert dans le milieu de ses côtés ; un peu en arc bissinué, dirigé en arrière et entaillé dans son milieu, à la base; près de moitié plus large à celle-ci qu'il est long sur son milieu ; relevé en rebord dans sa périphérie ; chargé longitudinalement de deux lignes en relief, arquées en sens contraires, unies sur le milieu du bord antérieur et sur celui de la base, et graduellement plus sé- parées dans leur milieu ; chargé de chaque côté d'une ligne en relief transversale, étendue depuis le milieu du côté de chaque ligne arquée jusqu'au milieu du bord latéral : ces divers reliefs divisant sa surface en cinq aréoles : une longitudinale médiaire, ovalaire ou elliptique, et de chaque côté de celle-ci, deux autres sur la moitié antérieure, et deux sur la postérieure ; entièrement noir. Ecussou de même couleur. Elytres d'un rouge sanguin ; chargées chacune de quatre côtes :1a troi- sième, postérieurement incourbée et arrivant à l'angle suturai : la quatrième, un peu plus courte, dirigée vers le bord apical: la deuxième, arrivant ordinairement à la suture, un peu au devant de l'angle sulural , parfois liée à la troisième : la première , plus courte, isolée. Intervalles existant entre ces côtes, divisés chacun par des li- gnes élevées transversales, constituant sur chacun d'eux une rangée de mailles, assez régulièrement en parallélogramme transversal, une fois plus larges que longues. Dessous du corps et pieds, garnis de poils fins; noirs. Piepli du prothorax de même couleur. Premier article des tarses postérieurs à peine aussi long que le dernier. Celte espèce paraît au printemps, dans les parties froides ou monta- gneuses. On la trouve à Pilât, en Auvergne, à la Grande Chartreuse, etc. Obs. Elle s'éloigne de toutes les autres par le troisième article de ses antennes presque aussi court que le deuxième : elle semble , par là, faire le passage des Lyciens aux Omalisiens. OM.vLisiENS. — Omalisus. 53 SECONDE FAMILLE. OMALISIGJNS. Caractères. Hanches antérieures séparées du bord antérieur de l'anlépeclus, par un espace au inoins aussi grand que le tiers de la largeur de ce bord. Yeux non voilés par le prolhorax. Repli du protho- rax tranchant sur le côté externe et non foliacé sur les côtés; déclive à son côté interne. Ventre ordinairement de six arceaux apparents; le dernier en cône ou triangle obtus; mais offrant souvent (chez le c/1) un septième arceau très-court, entre le dernier et l'avanl-dernier. Cette famille est réduite au genre suivant : Genre Omalisus, Qmalise, Geoffroy (J). (cp.aXt£, j'aplanis) Caractères. Ajoutez à ceux de la famille: Antennes situées sur le front, entre les yeux; subfiliformes ou à peine amincies vers l'ex- trémité; de onze articles ; le premier élargi de la base à l'extrémité, beaucoup plus court que le quatrième: les deuxième et troisième, presque égaux, à peine aussi longs que larges : les quatrième à dixième, presque égaux, notablement plus longs que larges : le onzième, le plus long, appendice- Front déprimé entre la base des antennes. Prolhorax plus large que long; offrant les angles pos- térieurs terminés en une pointe dirigée en dehors. Ecusson en triangle allongé, à côtés un peu émoussés à la base, et paraissant par là un peu rétréci près de celle-ci. Elytres subparallèles jus- (') Ilisl abr. des Ins. t. \ p. 179. Fabricius avait estropié l'orthographe de ce nom en substituant un y à Vi (omalysus). llliger (Mag. t. 1. p. -I39J a rec- tifié cette erreur, cl a ajouté une H au commencement du mol à cause de l'esprit rude dont la lettre grecque est marquée ; nous avons cru devoir con- server à ce genre l'orthographe donnée par Geoffroy et adoptée par Lalreillc et les autres auteurs français. £4 MOLMPENXFS. qu'aux trois quarts ou quatre cinquièmes de leur longueur, ré- trécies ensuite en ligne courbe jusqu'à l'extrémité ou jusqu'à l'angle suturai ; munies d'un rebord suturai et d'un marginal ; offrant entre ceux-ci neuf côtes élargies séparées par des points enfoncés ou de petites mailles : la sixième côte à partir du rebord suturai, servant de limite au calus humerai, moins légère, plus saillante; planes jusqu'à cette sixième côte; déclives en dehors. Repli du prolhorax tranchant extérieurement ou formé d'une partie horizontale très-étroite, et d'une partie penchée beaucoup plus large, rétréci après les hanches,et non perpendiculaire à son côté interne. Postépisternums rétrécis d'avant en arrière; quatre fois au moins aussi longs qu'ils sont larges à la base. Tarses assez allongés ; garnis de poils peu épais, sous les quatre premiers articles. Ces insectes se trouvent sur les bois ou sur les fleurs. a. Prolhorax rouge, au moins en partie, b. f'rotliorax entièrement rouge. fl. O. Victoris; Mulsant. D'un rouge écarlate un peu pâle, en des- sus, et sur les anlé et médipectus ; antennes, postpcctus et ventre bruns . Pieds d'un brun rougeâtre, avec les extrémités des cuisses et les tarses plus rouges. Tête creusée d'un sillon transversal, entre les yeux. Prothorax offrant près de chaque bord latéral une ligne élevée un peu obliquement longitudinale, aboutissant à l'angle postérieur. Elytres subrèliculeusement ponctuées. cf. Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes de la lon- gueur du corps. Ventre offrant ordinairement un arceau court et plus ou moins apparent entre le cinquième et le sixième ou dernier; celui-ci sans appendice. 5 Je ne l'ai pas vue. tlomalisus Victoris, E. Mdlsant, Opusc. cnloin. 1er cah. (1852) p, 79. — Ann.de la Soc. Linn. de Lyon (1850-1832) p. GO. — de \Jap.seul, Calai, p 100. Long. 0,0067 à 0,0078 (3 à 3 1/2 1.) Larg. 0,0020 (7/8 1.) Corps allongé; garni de poils fins, peu apparents. Tête d'un rouge ccadale un peu pâle, et parfois un peu obscur ; creusée entre les OMALisir.AS — Omulisits. l>b yeux d'un sillon transversal; avancée et longiludinalement sillonnée au devant de ce sillon ; peu profondément ponctuée. Labre, mandi- bules el palpes d'un rouge écarlale pâle : les palpes ordinairement en partie un peu obscurs. Yeux noirs. Antennes pubescentes; noires ou brunes. Prothorax tronqué en devant ; arrondi aux angles antérieurs; sensiblement rétréci à partir du tiers ou des deux cinquièmes de ses côtés, jusque vers les angles postérieurs qui sont terminés en pointe dirigée en dehors; en ligne presque droite, assez faiblement bissinué, à la base; d'un quart ou d'un tiers moins large à celle-ci qu'il est long sur son milieu ; sans iebord à la base ; étroitement re- bordé ou relevé en rebord tranchant sur les côtés ; pîaniuscule, un peu inégal ; creusé, après son bord antérieur, qui est relevé, d'un sillon transversal, un peu en angle dirigé en arrière ; chargé, près de chacun de ses bords latéraux, d'une ligne élevée, naissant très- faible près du sillon précité, vers le sixième environ de la largeur, longiludinalement et un peu obliquement prolongée jusqu'à l'angle postérieur près duquel elle est incourbée, en se montrant graduelle- ment plus prononcée; transversalement déprimô ou largement et peu profondément sillonné entre ces reliefs vers les trois cinquièmes de sa longueur: celte dépression paraissant souvent produite par l'union de deux fossettes ; longiludinalement convexe entre celte dépression transversale et le sillon antérieur; souvent marqué d'une petite fossette au devant du milieu de la base; rayé longiludinale- ment sur la ligne médiane, d'un sillon prolongé depuis le sillon transversal antérieur jusqu'à la fosselle antébasilaire ; assez finement ponctué ; d'un rouge écarlale pâle, paraissant parfois plus ou moins obscur sur la partie discale de sa moitié postérieure. Ecusson d'un rouge écarlale pâle; plus de moitié plus long que large ; rayé d'une ligne longitudinale plus ou moins faible. Elytres d'un rouge écarlale pâle ; à neuf slries ponctuées ou plutôt finement réticulées, c'est à- dire offrant neuf rangées de petites mailles, séparées par des lignes éle vées ou côtes légères: la rangée externe double: la sixième côte, à partir du rebord suturai, plus saillante. Dessous du corps garni de poils fins d'un jaune roussàtre, clairsemés; ordinairement d'un rouge écar- lale pâle sur l'anlépectus et un peu obscur sur le médipectus ; brun sur le poslpectus et sur le ventre. Pieds d'un brun rouge, avec la base et l'extrémilé des cuisses el les tarses plus sensiblement rongea très. Celte jolie espèce a été trouvée, dans la forêt de Faillefeu (Basses- Alpes) par mon fils l'abbé Victor Mulsant, à qui je l'ai dédiée. 5G M0I.L1PEXXES. qos% — Elle se distingue des deux espèces suivantes par son pro- Ihorax entièrement d'un rouge écarlale; chargé près de chacun des bords latéraux d'une ligne obliquement longitudinale, non prolongée jusqu'à la base, mais incourbée à sa partie postérieure, pour aboutir à l'angle de derrière- bb. Prolliorax noir en devant. S. O. saiig'HÎnîpeiniïs ; Kuster. Allongé; noir: base du pro- thorax d'un rouge sanguin: ély très d'un rouge écarlale. Prothorax chargé, près de chacun de ses bords latéraux, d'une ligne élevée subpa- rallèle. Ely 1res subréticuleusement ponctuées. Omalisus sanguinipennis, (Dejeax) Catal. (1833) p. 100 — Id. (1837) p. 113. — Mocquerys, Enum. ( Buflet. de la Soc. Linn. de Normand. (1856-57) p. 1 63. — de Marseul. Catal. p. 1 00. Homalisus sanguinipennis, Kuster, Kaef. Europ.6. 31. Long. 0,0078 (3 1/2 1.). Larg. 0,0022 (1 1.) Corps allongé ; garni de poils presque indistincts. Tête noire, avec la bouche d'un rouge fauve ; marquée sur le front de points grossiers et rugueux. Palpes bruns. Antennes presque aussi longuement pro- longées que les élytres; noires; garnies à partir du deuxième article d'une pubescence rougeàtre fine , mais plus épaisse sur le dernier article. Yeux bruns; saillants; presque hémisphériques. Prolliorax presque aussi long qu'il est large à la base; presque quadrangulaire ; tronqué en devant; à peine échancré en arc à la base; rétréci en devant; arrondi aux angles de devant; prolongé aux angles posté- rieurs en une petite pointe un peu dirigée en dehors; relevé en rebord sur les côtés ; chargé près de chacun des bords latéraux d'une ligne élevée presque parallèle à ce bord; presque plan sur le reste de sa surface: déprimé transversalement au devant de la base ; marqué d'une dépression après le bord antérieur, un peu relevé sur le milieu ; marqué de points plus faibles et moins ruguleux sur ce der- nier que sur le reste; noir, avec la base d'un rouge de sang. Ecusson noirâtre; en triangle allongé , étroit, arrondi au sommet ; finement ponctué. Elytres plus larges que le prolliorax; un peu élargies après ovialtsiens.— Omalisus. 57 les épaules , subparallèles, un peu rélrécies vers la moilié de leur longueur; arrondies à l'extrémité (prises ensemble ) ; presque planes en dessus; à neuf stries ponctuées ou plutôt finement réticulées, c'est à-dire offrant neuf rangées de petites mailles, séparées par des lignes élevées ou côtes légères : la rangée externe double: la sixième côte, à partir du bord suturai, plus saillante; d'un rouge écarlale. Dessous du corps noir; luisant; ponctué; garni de poils courts et fins, Postpectus rayé d'une ligne profonde sur son milieu : côtés du prolborax et de la poitrine rougeâtres. Pieds noirs, avec la base des cuisses rougeàlre : tibias garnis extérieurement d'une pubes- cence écarlale. Tarses d'un brun noir. Cette espèce a été prise à Dieppe par M. Mocquerys; mais je ne l'ai pas vue en nature. J'en donne la description d'après celle de M. Kiisler. Obs. — Elle s'éloigne de VO. Victoris par son prothorax noir en devant, et chargé, près des bords latéraux, d'une ligne élevée presque parallèle à ce bord : elle se dislingue de VO. suturalis par son pro- thorax rouge postérieurement et par ses élytres 6ans bande sulurale noire. a a. Prolhorax noir. 3. ©. suturalis; Olivier. Allongé; noir: élytres d'un rouge écarlale pâle, ornées d'une large bande suturale noire, prolongée en se rétrécissant presque jusqu'à l'extrémité. Tarses testacés et en partie obscurs. Prothorax chargé , près de chacun de ses bords latéraux , d'une ligne élevée subparallèle. Elytres striément ponctuées. ,/> Anlennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes ou deux tiers de la longueur du corps. Ventre offrant ordinairement entre le der- nier et l'avant dernier arceau , un arceau court plus ou moins appa- rent : le septième, sans appendice. 2 Anlennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes de la longueur du corps. Ventre n'offrant pas ordinairement d'arceau apparent entre le cinquième et le sixième : le sixième, pourvu de trois appendices, en forme de rayons divergents. rOmalise, GEOrrR. Hist. abr. t. 1, p. -180. -I. pi. 2. fig.9. Omalisus fontis-bellaquœi, Founcn. Ent. par. t. -I, p. CA. 1. 53 1I0ELIPEXXE>. Necydalis suturalis, de Vill. C. Likh. Entom. t. 1, p. 282. -12. Omalisus suturalis, Oliv. Enlora. t. 2, (1790) no 24. p. 4.1. pi. -I. fig. 5.4. a, b, c, d, c. — Id.Encycl.mélh. t. S. p. 483. \ .— Id. Kouv.Dicl. d'hist. nat. (1803; t. 10, p. 22S. — Id. (ISIS) t. 23, p. 4S7. pi. M. 5. fig. 0. — Fabr. Ent. Syst. t. 1,2. p. 403. !. — Id. Syst. Eleulh. t. 2, p. 408. 1. - Pahz. Ent. germ. p. 209. 1. — Id. Faun. gcrm. 3"i. 12. — ld. Index, p. 148. — Tigny, Ilist. nat. t. 0, p. 468. I. — Làtr. ïlist. nat. t. 9. p. 83. 1. pi. 75. gg.5i _ ]d. Gen. t. 1, p. 257. -1. — Id. Règn. anira (1817) t. 3, p. 238. Id. (1 829) t. 4. p. 405. — Id. edit. Fortin Masson (insectes) p. 2I7.pl. 32, ilg. 3, ( antennes). — Doiéril, Dict. d. se. nat. t. 3ô. p. 85. Allas pi. 9. fig. 3. _ i.amarck, Anim. s. vert. t. 4, p. 461. 1. — Mlls. Lettr. t. 1, p. 346, j. — id. Tableau, etc. in Ann. d. 1. Soc. d'agr. de Lyon, t. 1 , p. 81. pi. 5. fig. 7. — Id. Opusc. entom. Ile cah. p. -107. — Guéri», Iconogr. pi. 46. pi. 15. fig. 5. — de Castelx. Ilist. nat. t. 4, p. 263. 4. pi. 47. fig. 9.— Kûster, Kaef. cur. 6. 30. — L Redtehb. Faun. aust. p. 320. — Id. 2me edit. p. 522. — Bach, Kaeferfaun. t. 3, p. 61. — Rouget, Calai, p. 200. 927. — Mocquerys, Enum. p. 103. — de "Harsedl, Catal. p. 100. — Lacord. Gêner. t. A, p 303. — de Kiesenw. ÎValurg. d. Ins. Deulsch. t. 4. p. 444. Lycus suturalis, Schômi Syn ins. t. 3, p. 73. 31. Var. a. Elytres entièrement noires ou brunes, de Kiese.wv. loc. cit. var. Long. 0,C0o0 (2 4/2 1-) Larg. 0,0013 (3 5 1.) Corps allongé; garni de poils fins , courts, peu apparents. Télé noire; avancée et sillonnée sur le front, entre la base des antennes; ponctuée peu profondément et comme réticulée. Labre, mandibules et mâchoires testacés. Palpes noirs, à dernier article moins obscur ou parfois leslacé. Yeux bruns. Antennes brièvement pubescentes ; noires ou brunes , à deuxième el troisième articles parfois moins obscurs ou plus clairs. Prothorax presque tronqué ou très-obtusé- ment arqué en devant; à angles antérieurs arrondis ou subarrondis ; assez faiblement élargi d'avant en arrière, sur les côtés , jusqu'aux angles postérieurs qui sont terminés en pointe dirigée en dehors ; assez faiblement bissinué à la base; d'un quart ou d'un tiers plus large à celle-ci qu'il est long sur son milieu ; sans rebord à la base ; étroitement rebordé ou relevé en rebord tranchant sur les côtés; planiuscule, un peu inégal; transversalement sillonné après son bord antérieur qui est relevé en rebord tranchant; chargé près de chacun de ses bords latéraux el parallèlement à ceux-ci, d'un relief linéaire naissant très-faible près du sillon précité, et prolongé, en se montrant plus prononcé, jusqu'à la base; marqué entre ces LAMPYIUDES. 59 reliefs, vers les quatre septièmes ou trois cinquièmes de sa longueur, de deux fossettes arrondies, ordinairement unies de manière à cons- tituer un sillon transversal ; souvent marqué d'une autre fossette au devant du milieu de la base; noir; assez grossièrement ponctué , mais plus légèrement sur la partie discale de la seconde moitié. Ecusson noir ou brun; de moitié environ plus long que large; sillonné, FAylrcs à neuf stries ponctuées ou plutôt finement réticulées, c'est-à- dire offrant neuf rangées de petites mailles longiludinalement sépa- rées par des lignes élevées ou côtes légères : la rangée externe , double: la sixième côte à partir du rebord suturai plus saillante ; d'un rouge pâle ou lestacé ; ornées d'une bordure sulurale noire ou noirâtre, couvrant en devant jusqu'à la quatrième cote, prolongée, en s'alfaiblissanl de teinte et en se rétrécissant un peu , jusqu'aux sept huitièmes environ do leur longueur. Dessous du corps noir. Pieds d'un fauve testacé ou tes la ces , avec la majeure partie des cuisses, l'extrémité des tibias et parfois les tarses moins clairs et un peu obscurs. Celte espèce paraît habiter toutes les parties de la France. Obs. — Elle s'éloigne de YO. Victoris , par la couleur noire de sa tête, de son prolhorax et de la bande suturale des élylres ; par la ligne élevée, voisine du bord latéral du prolhorax, subparallèle à ce bord. Elle se distingue de YO. sanguinipennis par son prolhorax enliè- rement noir et par la bande sulurale noire des élytres. DEUXIEME GROUPE. LAMPVIUDES. Caiuctères. Antennes insérées sur le front; rapprochées à la base. Trochanters des pieds postérieurs en triangle à côtés inégaux ou en ovale plus ou moins allongé. Yeux voilés, au moins en partie, par le bord antérieur du prothorax. Ventre ordinairement pourvu d'un appareil phosphorescent. Cuisses el jambes plus ou moins comprimées, souvent canaliculées. Eperons des tibias nuls ou à peine distincts. Ongles simples. Corps allongé; planiuscule ou peu convexe. Ajoutez à ces caractères : Tête plus étroite que le prolhorax. Antennes courtes ou médiocres; 60 MOLLU'ENNES. de grosseur presque égale ou amincies vers l'extrémité; souvent comprimées ; de onze articles : le deuxième le plus court. Labre géné- ralement distinct, mais souvent petit ou peu apparent. Mandibules simples, inermes, grêles. Palpes maxillaires robustes ; à dernier ar- ticle ordinairement conique ou rétréci dans sa seconde moitié. Ecusson distinct. Elylres minces et flexibles et voilant le plus souvent le dos de l'abdomen , cbez le . Repli des elylres élargi en gouttière à sa partie antérieure , offrant son bord interne caché : l'externe constituant le bord extérieur des éluis. Ailes le plus souvent développées chez le ç/\ nulles ou rudi- mentaires chez la J. Hanches intermédiaires tantôt parallèles ou subparallèles, tantôt obliquement disposées et postérieurement con- vergentes; parfois con ligués ou presque conligués, d'autres fois plus ou moins séparées, surtout chez la ? . Tarses à quatrième article échancré ou bilobé. Les Lampyrides (') , ceux de notre pays du moins , sont loin d'offrir sur leur cuirasse la beauté des Lycides. Condamnés à une vie terrestre ou nocturne , tous ont des elylres obscures qui s'accordent avec leurs conditions d'existence ou avec leur genre de vie. Ceux de la première famille, ou les Lampyriens , dont le corselet voile complètement la tète , ont ordinairement ce bouclier protecteur en partie d'une teinte moins sombre, et paré en devant de deux espaces vitrés ou translucides , pour faciliter dans ces points l'usage de la vision. Les Lucioliens dont le premier segment thoracique offre moins de développement , montrent en général sur cet anneau la couleur plus agréable d'un rouge rosat ou orangé. Mais la Nature a dédommagé amplement ces insectes de l'indigence de leur manteau, en douant les derniers arceaux de leur ventre d'une propriété phosphorescente (2) ; chez les Lampyres, cette faculté (t) Ces insectes étaient nommés par les anciens Lampyris, Xoctiluca , Lucio, Cicindela, Incendula, Lucernala, Luciola, etc. (2) Les Lampyrides paraissent souvent augmenter ou affaiblir à volonté la vivacité de leur lumière. Suivant Tréviranus, ce pouvoir en apparence volon- taire tient à la respiration; mais diverses circonstances , telles que la chaleur : ont de l'influence sur l'intensité de cette phosphorescence. L'humidité parait lui cire indispensable. La soutraclion de l'oxygène, ou l'immersion des parties lumineuses dans l'huile, le gaz acide-carbonique de l'hydrogène, l'éteint. Son éclat devient, au contraire, éblouissant pour un moment dans des substances LJMPYEIDES. Gl est l'apanage exclusif des femelles ('), que leur défaut d'ailes attache à la terre. Chez les Lucioles elle est aussi le partage des mâles . Ces insectes se montrent, eu général, dans la seconde moitié du printemps, ou dans le commencement de l'été, sous leur forme parfaite. Dans celte dernière phase de leur existence, à peine ont- ils hesoin de prendre de la nourriture : la brièveté et la faiblesse de leurs organes masticateurs suffit pour montrer combien elle leur est peu nécessaire. Comme divers Lépidoptères nocturnes, la plupart semblent n'arriver à leur dernier état que pour remplir leur destinée; et ils se bornent tout au plus à demander aux végétaux quelques aliments délicats ou les produits de leurs nectaires. Quand on cherche à s'emparer des Lampyrides, ils infléchissent le ventre et essayent, comme une foule d'autres insectes timides et inoffensifs, à détourner le danger dont ils sont menacés, en contre- faisant l'état de mort. Les individus destinés à se traîner sur le sol ont la démarche lente et s'avancent souvent comme par secousses : ceux qui peuvent s'élever dans les airs, les parcourent avec une certaine rapidité. Tous, à part les Phosphaènes, semblent exclusivement réservés à une ac- tivité nocturne. Durant le jour, les individus pourvus d'ailes se tien- nent immobiles parmi les feuilles ou sur les branches des arbres et très-oxygénées comme le gaz rutilant. Le contact des parties lumineuses avec l'alcool, les alcalis et autres substances capables de coaguler ou de dénaturer l'albumine, détruit pour toujours la phosphorescence. Voyez sur cette pro- duction de lumière : Tood ( m Journal of Science and art. — Macaire et Macartney in Gilbert's Animais, t. Gl et 70. — Peters, liber das Leuclilen der Lampyris italica, Archiv. fucr Anatomie, Physiologie und Wissenschafftticbe Medicin, 1841, p. 229,233. — Blanciiet. De la production de la lumière chez les Lam- pyres (Bibl. univ. de Genève (sciences nalur),xxxi, p. 213). — Mat- teucci. Lampyris italica. Leçons sur les phénomènes physiques des corps vivants, p. 151, et comptes-rendus de l'Institut, 1843, (18), p. 3(>9. — Tre- mramjs. Biologie, t. 5, p. 97. — Tiedemann. Physiologie, t. \. — Gmelin, Chimie xxr, p. 81-SG. — Cauus. Anateslen , -1829, p. -1G9. — Peters. Muller Archiv., 1841, p. 229. etc. (J) Plusieurs mâles appartenant â des espèces dont les ? sont privées des organes du vol ou n'en ont que des rudiments, montrent aussi à l'extrémité de leur ventre des points lumineux, et laissent échapper une lueur plus ou moins faible, mais souvent, peu perceptible. G2 mollipkxnes. des arbrisseaux; les autres se cachent dans l'herbe ou au pied des buissons ; mais dès que le crépuscule du soir commence à laisser découvrir la voûte éloilée du firmament , les femelles de nos Lam- pyres sortent de leur retraite, et se hâtent de faire briller la lumière d'un blanc verdàlre chargée de révéler leur présence (')• Les mâles des mêmes espèces se laissent facilement séduire par d'autres clartés, et dans les ténèbres ils accourent avec empressement à la lueur de nos flambeaux. Quant aux Lucioles, connues sous les noms de Mou- ches à feu, Mouches lumineuses , dont les mâles possèdent aussi la propriété phosphorescente, ils sont le plus magique ornement de la nuit, dans les contrées les plus chaudes de notre Midi. Dans leur vol onduleux , les parties de leur ventre sont tour à tour voilées ou ap- parentes, et semblent faire croire à un caprice de leur part, de cacher et de montrer alternativement le flambeau brillant qu'ils portent avec eux. Les Lampyrides déposent leurs œufs sur les herbes ou sur la terre; il en naît une larve ayant beaucoup d'analogie avec la femelle, et dont celle du Lampyris nocliluca décrite plus loin, pourra donner une idée. Ces larves (') désignées, comme les femelles aptères, sous le nom de Ver luisant, sont carnassières et font particulièrement la guerre aux mollusques terrestres; elles jouissent aussi de la propriété phospho- rescente. Pendant l'hiver, elles restent cachées dans la terre, et après avoir repris leur activité sous l'influence de la chaleur renaissante , se changent en nymphe vers le milieu du printemps, et un peu plus tard en insectes parfaits. (') De Geer a fait observer que les larves des Lampyres jouissant aussi de la propriété phosphorescente , la lumière produite par les £ ne semblerait donc pas avoir le but indiqué; mais la facilité avec laquelle les J* sont attirés par les flambeaux, montre évidemment l'intention qu'a eue la nature , en douant les J de celte admirable propriété. (M Voy. sur les larves des Lampyrides en général Latr. Hist. nat. des Crust. etdeslnsect. l. 9, p. 98.-ER[oiisoN,inArcliivfuer Naturg (4841), p. 90. Cuapiis et Laisdèze, Calai, p. L57. - Lvcohd. Gêner, t. 4, p. 307, etc. lampyiuexs. Ces inseclcs se divisent en deux familles 63 complètement recouverle par le prolhorax : celui-ci , en ogive ou en demi-cercle , en devant ; creusé de deux sillons prothoraciques , avancés depuis la base jusque vers le rebord anléro-latéral. Ventre non ré- gulièrement convexe ; de sept ou huit arceaux , en partie dentés en scie sur les côtés. La.mpyrif.ns. en grande partie découverte. Prolhorax soit presque tronqué, soit arqué assez faiblement en devant; bis- sinué à la base, mais non creusé de sillons protho- raciques avancés depuis celle-ci jusque vers le rebord antéro-luléral Ventre régulièrement convexe; de six arceaux apparents , non dentés en scie sur les CÔléS. LuCiOLIENS. PREMIÈRE FAMILLE. LAMPYRTE>rS. Caractères, léle complètement recouverle par le prolhorax : celui-ci en ogive ou en demi-cercle, en devanl; rayé ou creusé de deux lignes ou sillons (sillons prothoraciques), naissant chacun en dehors de la ligne médiane, au devant du rebord basilaire, sur un point variable de la base, avancés vers le rebord anléro-latéral. Elylrcs et ailes développés chez les cf1, nulles ou ruclimentaires chez les $. Ventre non régulièrement convexe. Pygidium convexe ou en loit sur sa partie longitudinale médiaire, avec les côtés relevés et séparés par une gouttière de la partie médiane. À ces caractères, ajoutez pour les espèces de noire pays : Repli du prolhorax offrant sa partie foliacée, c'est-à-dire la partie horizontale comprise entre le rebord latéral et la gouttière qui la sépara de la partie plus interne, plus large que cette dernière : cette partie située en dedans de la gouttière, constituant une lame ver- ticale. f.nES. des prolongées , ou à peu près, jusqu'à l'extrémité de l'abdomen: celles des $ représentées ordinaire- ment par des moignons ; parfois nulles , mais alors pygidium non écliancré à l'cxirémilé. Lampyraires. des J* prolongées à peine au-delà de l'extrémité du w I premier arceau de l'abdomen : celles des $ rudi- mentaires ou presque nulles. Pygidium écliancré à l'extrémité, ou offrant chaque partie posléro-exlerne plus prolongée en arrière que le milieu. Phosphaenaires . MEMIERE BRANCHE. LAMPYSAIHES. Caractèiies. Elylres des J* voilant ou à peu près le dos de l'abdo- men : celles des £ ordinairement représentées par des moignons; quelquefois nulles, mais alors pygidium non échancré à son extré- mité. Antennes h peine prolongées jusqu'au bord postérieur du pro- thorax, ou à peine prolongées au delà (d* £)• Yeux des çf très- gros, globuleux; presque conligus, ou étroitement séparés au-dessous des parties de la bouche; séparés en dessus, après les antennes, par un front canaliculé, moins large que le diamètre transversal de l'un d'eux: ceux des femelles, petits ou médiocres ; séparés, soit au-des- sous des parties de la bouche , soit au-dessus par un espace au moins double du diamètre transversal de l'un d'eux. Ventre de 8 (?) ou de 7 ( çf) arceaux ; offrant souvent chez ce dernier sexe une sorte de segment anal plus ou moins apparent. Postépislernnms rétrécis d'avant en arrière à partir du tiers au moins de leur lon- gueur. Quatrième article des tarses plus court que le premier. LAMrYBAIHES. Oj Ajoutez à ces caractères, au moins pour les espèces suivantes : Antennes comprimées ; graduellement amincies à partir de l'ex- trémité du troisième ou quatrième arlic'e; garnies de poils assez fins; offrant les quatrième à dixième articles ordinairement plus longs que larges. Prot/iorax à sillons prolhoraciques, naissant chacun vers la cinquième externe du rebord basilaire ; avancé en ligne droite vers le rebord anléro latéral: sans traces, ou offrant à peine en devant des traces de lunules translucides. Ecusson médiocre ; plus long que large, en triangle tronqué ou subarrondi à son extrémité. Elytres voi- lant le dos de l'abdomen ; assez convexes ; à repli creusé en devant ;•..;, ver-luisaill.) Caractères. Lame verticale du repli du prothorax anguleuse ou tron- quée vers les hanches de devant; offrant dans ce point sa plus grande largeur, rélrccie après celle-ci jusqu'au bord postérieur du segment prothoracique. Pygidium souvent bissinué à son extrémité ; olfranl le (!) Llist. abr. des Ins , 1. 1, p. -1G3. 72 ÎIOLUrEXNES. milieu de son bord postérieur plus prolongé en arrière que les an- gles postérieurs. Dernier arceau du ventre terminé d'une manière variable, mais ni brusquement rétréci avant la moitié de sa longueur, ni réduit ensuite à une sorte de demi-gaîne étroite el échancrée à l'extrémité. Cuisses toutes à peu près de même largeur : les antérieu- res, non ovalairement élargies dans leur milieu. Bord antérieur de lantépectus obtriangulairement épaissi sur sa partie slernale G/'), ou uniformément épais sur toute sa largeur (£). Corps planiuscule. 7R\ihES. — Lampyris. 75 Lampyris noctiluca. Li.\.\. Syst. Nat. t. 4, p 043. \. . — Beckhakn, C. ;i Linn. Syst. Nat. p. 142. 1. — MUller ( L. P. S. )'C. a Linn. Nature. 5mc part t. 1, 287. 1. pi. G fig. 7 ($), S (z. Ent. Germ. p. 209. 1. — Id. Faun. germ. 41.7^ (mais il a représenté, comme la 2 <1« Lampyre, une larve de Silpha). — Id Index, p. 448. — Cuv. TabL elem p 49C. 4. — Pa\k. Faun. suec. t. 2, p. 470. 1. — Walcr. Faun. paris, l. I, p. 407. 4. — Map.su. Eut. brit. p. 364. 1. — Blimekb. Handb. 8e cdil. p. 336. 1. — Id. Irad. fr. p. 415. — Latii. Iîist. nat. t. 9, p. 401.2. — Id. Règn. anim. t. 3, p. 240. — Id. (4329) t. 4, p. 407. — Gï-llemi. Ins. suec. t. 4, p. 3134. — Schoenh. Syn. ins. t. 3, p. 59. 1. — Lamabck, Anim. s. vert. t. 4, p. 448. 1. — Duméuil, Dict. d. se. nat. t. 25, p. 217. 4. — Stepli. lllusl. t. 3, p. 290. 1. — Id. Man. p. 487. 1474. — Ménétr. Calai, p. 161. 64. — DoixcAN, Enlom. edin. p. 202. Larve, p. 201-203. — Saiilb Ins. fenn. p. 410.4. — Coutis, Brit. Enlom, t. 15, p. G98. — Westwood, Inlrod. t. 1. p. 2^7. ,/> J — De Casteln. Ilist. nat. t. I, p. 267. 4. — Kûster, Ka-ef. europ. 9.25. ^ 2 — L- Redtenb. Faun. aust. p. 320. — Id. 2e édit. p. 523. — Bacu, Kaeferfauna, t. 3, p. Gl. — De Motsch. Etud. enlom. (1854) p. 30. — Rouget, Calai, in Mem. de FAcad. d. se. de Dijon (185G) p. 20(>. 928. — De Marseul, Calai, p. 100. — Mocqueius, Enum. in Bullet. de la Soc. Linn. de Norra. (1836-57) p. IGZi. — J.vcqoelin du Val, Gîanurcs ent 1e caîi. p. 7. 2, fig. 2. (pygidium du Corps planiuscule. Tête brune. Parties de la bouche testacées ou d'un leslacé nébuleux ou brunâtre. Yeux noirs, Antennes ordinaire- 76 MOLLIPKXXES. ment brunes ou d'un brun testacé, quelquefois lestacées ; à troisième article plus long que large , ordinairement un peu plus long que les suivants: les quatrième à dixième tantôt plus longs que larges, tantôt plus larges que longs : le onzième , appendice. Prothorax arrondi ou subarrondi en devant, subparallèle ou faiblement élargi en ligne droite dans sa seconde moitié; tantôt presque en ligne droite , à la base , ordinairement avec les angles plus ou moins sensiblement dirigés en arrière , et alors moins ouverts que l'angle droit; d'un quart environ plus large à la base qu'il est long sur son milieu; muni à la base d'un rebord assez faible sur les côtés , sensiblement relevé en toit sur les cinq neuvièmes médiaires de sa largeur; cbargé d'une ligne longitudinale médiaire à peine élevée et parfois réduite , surtout sur sa seconde moitié , à une trace lisse; d'un teslacé livide, avec la partie de la moitié postérieure comprise entre les sillons , brune; offrant ordinairement au devant de celle partie les traces d'une ligne enfoncée transversale, dirigée des sillons vers la ligne médiane; paré près du bord antérieur de deux tacbes translucides étroites, souvent à peine distinctes. Ecusson brun, souvent avec l'extrémité d'un flave testacé, quelquefois d'un brun lestacé. Elytrcs un peu moins larges ou à peine aussi larges au côté externe du calus humera! que le prolhorax à ses angles posté- rieurs; Irois fois et demie aussi longues que lui ; subparallèles jus- qu'aux quatre cinquièmes de leur longueur, rélrécies ensuite en ligne courbe jusqu'à l'angle suturai; planiuscules sur le dos; à trois ner- vures ordinairement assez saillantes: la première ou interne naissant généralement assez loin du niveau de l'extrémité de l'écusson ; à gouttière numérale réduite au rebord à peine apparent, depuis la base jusque vers le quart de la longueur du calus humerai ; entière- ment brunes. Repli, même quand on l'examine un peu de côté, paraissant canaliculé jusque vers l'extrémité du poslpeclus, ou quel- quefois un peu plus loin ; réduit à une tranche obtuse, postérieure- ment; brun, avec les bords à peine plus paies. Ailes brunes. Dessous du corps d'un flave grisâtre, d'un teslacj fauve ou d'un brun teslacé, avec le dernier ou les deux derniers arceaux du ventre, quelquefois même partie du cinquième , et le bord postérieur des précédents , plus pâle: lame verticale du repli protboracique, et poitrine, brunes ou brunâtres. Bord antérieur de lantépectus en ligne à peu près droite ou à peine arquée en arrière, ordinairement un peu entaillée dans son milieu; linéaire, avec le quart ou le tiers médiaire un peu épaissi en prosternum obtriangulairement dirigé en arrière. Ventre offrant l.vupyuaires. — Lampyris. 77 les trois premiers arceaux élargis latéralement d'avant en arrière et terminés en angle aigu : les trois suivants émoussés à leur angle postérieur : le septième tantôt presque en ligne droite , tantôt pa- raissant entaillé en angle très-ouvert, à son bord postérieur. Pygi- dium anguleux et plus prolongé en arrière dans le milieu de son bord postérieur, sinué de chaque côté de celle partie anguleuse, avec les angles arrondis; subparallèle ou légèrement arqué sur ses côtés, avec la parlie basilaire de ceux-ci un peu rélrécie : les deux arceaux précédents du dos de l'abdomen prolongés en arrière en forme de dent ou parfois presque en lanière, à leur angle postérieur. Pieds brunâtres ou d'un llave grisâtre, avec les cuisses antérieures au moins d'un leslacé flave, parfois d'un flave roussâlre. Premier article des tai'ses postérieurs moins long que les deux suivants réunis. ? Long. 0,0123 à 0,0157 (5 1/2 à 7 1.) Larg. 0,00-52 à0,00jl (I 7/8 à 2 \\h 1.) Corps, en dessus, un peu veloulé ; ordinairement brun , avec les parties anlérieure et latérales du prolhorax , le rebord basilaire de celui-ci, d'un teslacé fauve. Côtés des méso et mélathorax lestacés ou rosés : côtés et bord postérieur des sept premiers arceaux du dos de l'abdomen paies d'une étroite bordure d'un leslacé fauve ou d'un flave teslacé ou rosat. Pygidium soit entièrement d'un livide les- lacé, soit avec la partie médiane brune ou brunâtre. Prolhorax chargé d'une ligne médiane à peine saillante sur sa moitié anlé- rieure, rayé d'un sillon linéaire sur la seconde. Ecusson indistinct. Dos du mésothorax trois fois au moins aussi large à la base qu'il est long sur les côtés; un peu arqué ou plutôt en angle très-ouvert et peu prolongé en arrière à son bord postérieur, de moitié environ plus long sur son milieu que sur les côtés. Moignons des élytres comme nuls, confondus avec le mésolhorax ; représentés de chaque côté par une parlie d'un flave leslacé, élargie d'avant en arrière, presque squammiforme, déclive sur les côlés , et détachée à ceux-ci du segment mésolhoracique ; sans traces ou offrant à peine de légères traces d'une gouttière sur son repli, Dos du mélathorax moins court que le précédent; en ligne à peu près droite et parfois un peu entaillée dans son milieu à son bord postérieur; à peine trois fois aussi long qu'il est large ; un peu relevé cl subarrondi à ses angles postérieurs ; rayé d'un sillon étroit sur la ligne médiane. Dos de l'abdomen à angles des sept premiers arceaux en général émoussés ou peu vifs; à bord postérieur des dits arceaux à peu près 7 S M0LL1PE:. Septième arceau ventral ni festonné à son bord postérieur, ni pro. longé en pointe dans le milieu de ce bord. J. Moignons des élytres coupés d'une manière un peu obliquement transversale et sinuée à leur bord postérieur. D. cf. Bord antérieur de l'anlépèctus un peu anguleusement avancé dans son milieu. Elytres parallèles. 5 . Ecusson aussi large à sa partie postérieure qu'il est long sur son milieu ; de moitié environ plus large à sa base qu'il est long sur son milieu. Moignons des elytres dépassant à peine le bord pos- térieur du mésolliorax. 1è. Ij. ISaTBSBOsatSI ; Mllsant et Cl. Rey. d*. Prothorax cVan leslacé livide, avec la partie discale de sa moitié postérieure, brune. Elytres parallèles ; à nervures ordinairement pronon- cées et tranchantes ; brunes avec les rebords suturai et externes flavcs- cents. Pygidium en ogive arrondie et bissinuée. Dessous du corps d'un teslacé fauve. Bord antérieur de l'anlépeclus anguleusemenl avancé dans son milieu. Septième arceau ventral un peu en arc dirigé en arrière , à son bord postérieur. Q. D'un brun fauve ou d'un fauve brun en dessus, avec la partie anté- rieure et les côtés du prothorax, le bord postérieur du mêla thorax- et des 83 MOLLIPENNKS. sept premiers arceaux du dos de l'abdomen, d'un fauve teslacé. Moignons des éfytres détachés du mésothorax ; sinués et plus larges à leur bord pos- térieur; un peuplas larges que longs. Ecusson aussi large à son bord postérieur qu'il est long. Bord antérieur de l'antépectus en angle dirigé en arrière. Dessous du corps rosé sur la poitrine, fauve sur le ventre. Lampyris mauritanien , Kû.st. Kaef. Eur. 9. 2f>. . Prolhovax d'un flave roussàlrc, avec la partie discale de sa moitié postérieure, brunâtre. Elytres réirécics à partir du cinquième environ de leur longueur ; à nervures non tranchantes ; brunes ou d'un brun testacé, avec les rebords suturai cl externe, (laves. Pygidium en ogive bissinuée , soit pointue, soit subarrondie à son extrémité. Dessous du corps d'un ics- tacé flave. Bord antérieur de l'anlépectus en ligne droite, ou ), (suivant le type existant dans la collect. de M. Reiehe). f Long 0,0100 à 0,0133 (4 1/2 à G 1.). Larg. 0,0033 à 0,0042 (1 I 2 à 1 7/8 !.) Corps un peu atlénué à partir du cinquième ou du sixième de la longueur des élylres ; planiuscule. Tête brune ou noirâtre ; parties de la bouche leslacées ou d'un flave ou fauve testacé. Yeux noirs. Antennes testacées ou d'un flave ou roux leslacé : à troisième article moins long que le suivant : le onzième assez distinctement et peu brièvement appendice. Prothorax arrondi en (lésant , parallèle dans sa seconde moitié ; ordinairement en ligne presque droite à la base, quand il est vu perpendiculairement en dessus, mais paraissant échancré en arc, sur sa partie médiane, quand il est examiné d'ar- rière en avant; quelquefois coupé en angle très-ouvert et dirigé en devant; assez souvent à peine plus large|à sa base qu'il est long sur LAMPYRAIÎÎES. — LcimpyrtS. 91 son milieu ; muni à sa l>ase d'un rebord a IFa ! b 1 i sur les côtés, aussi relevé et souvent précédé d'un sillon sur les cinq neuvièmes ou trois cinquièmes médîaires de sa largeur; offrant, sur la moitié antérieure de la ligne médiane , une ligne faiblement élevée, ordinairement j)îus affaiblie ou même réduite à une faible trace, postérieurement; d'un flave roussâtre ou d'un leslacé pâle, avec la partie de la moitié postérieure comprise entre les sillons, moins les tubercules juxta- basilaires, brunâtre ou d'un lestacé brunâ re ; offrant, près du rebord antérieur, deux taches souvent à peine translucides, et peu nette- ment limitées. Ecusson d'un flave testacé, avec la base souvent bru- nâtre. Elylres à peine plus larges, au côté externe du calus humerai, que le prolhorax à ses angles postérieurs; près de quatre fois aussi longues que lui; un peu élargies depuis les épaules jusqu'au sixième ou presque cinquième de leur longueur, puis faiblement rélrécies jus- qu'aux quatre cinquièmes ou lin peu plus, rélrécies plus sensiblement ensuite en ligne courbe jusqu'à l'angle suturai, plus étroites, par suite de leur rétrécissement antérieur, que chez les espèces voisines; pla- itiuscules sur le dos; à gouttière marginale nulle aux épaules, nais- sant vers la moitié de la longueur du calus humerai; munies d'un rebord suturai et d'un rebord latéral, un peu relevés postérieurement: le marginal au moins aussi prononcé que le suturai; à trois nervures ordinairement médiocrement saillantes; brunes, avec les rebords suturai et marginal flaves. Repli, quand il est vu un peu de côté , ré- duit à une tranche obtuse, ordinairement à partir de la moitié de la longueur du poslpeclus. Ailes brunes ou brunâtres. Dessous du corps d'un lestacé flave ou roussâtre. Bord antérieur de l'anlépeclus à peu près en ligne droite, à peine ou faiblement entaillé dans son milieu : gra- duellement épaissi en son prosternum anguleusement dirigé en ar- rière, soit presque depuis les cotés, soit au moins depuis chaque quart externe de sa largeur. Ventre offrant le septième arceau tantôt pres- que en ligne droite, tantôt sensiblement échancré en arc, à son bord postérieur : les deux ou trois premiers arceaux, assez faiblement di- latés en angle presque droit : les deux derniers èmoussés ou un peu obliquement coupés. Pygîdium terminé en espèce d'ogive bissinuée, tantôt avec la partie médiane subarrondie, tantôt avec celle partie anguleuse et poinlue ; subparallèle ou à peine arqué sur les côtés^ sur la moilié basilaire de sa longueur; les trois ou quatre arceaux précédents dilatés sur les côtés : l'anlépygidial , échancré en arc, à son bord postérieur, avec les angles plus ou moins prolongés en forme de dent, en arrière : les au 1res coupes orcsiiie en ligne droite à leur 92 M0LL1FENNKS. boni postérieur, un peu prolongés en arrière : dos de l'abdomen tes- lacé, avec le milieu d'un fauve teslacé. Pieds d'un leslacé pâle ou roussâlre : premier arlicle des tarses postérieurs tantôt un peu moins long, tantôt à peu près aussi long que les deux suivants réunis. ?. Long 0,0157 à 0,0170 (7 à 8 1.) Larg. 0,0036 à 0,0045 (1 2/3 à 21.) Corps presque glabre. Tcte variant du fauve leslacé au brun, après les antennes. Prothorax cbargé sur les deux cinquièmes antérieurs icai°ÎBia4a; Melsant et Revelièse, t/1 Parallèle; planiuscule ; peu pubescent. Antennes et bouche d'un flave {estacc. Prothorax plus pâle ; arrondi en devant, subparallclc ensuite; muni sur la moitié médiaire de sa base d'un rebord plus saillant dans lampyraihes . — Lauipyris. 93 son milieu , presque nul sur les côlés. Elytrcs brunâtres à la base, gra- duellement d'un testacé flavescent postérieurement et sur la gouttière : celle-ei nulle à la base. Prosternum entaillé. Ventre caréné de chaque côté de la moitié médiane. Septième arceau trilobé postérieurement. Pygi- diuni obtusément arrondi il l'extrémité avec les côlés inégalement arqués. Les tivis arceaux précédents prolongés en arrière à leur angle postérieur. 5 Inconnue. Long. 0,0133 à 0,(M46 (0 à fi -I 2 I.) Larg 0,0045 (2 1.) Lampyris bicarinata, E. Mils, el Eue. Revelièbe. in Mus. Opusc. 11e cah. p. MO. — kl. Ann. de la Soc. Linn. de Lyon. t. 0 (ISi',0) p. Paikie : la Corse. Oes. Le ç? de celte espèce se dislingue facilement de loules les autres par la forme du bord postérieur de son septième arceau ventral. EE Corps parallèle : planiuseule. Tête brune ou brunâlre. Parties de la bouche , d'un teslacé flave ou fauve sur les parties de la bouche. Yeux noirs. Antennes d'un leslacé flavescent; amincies à parlir de l'extrémité du quatrième article : le onzième , peu sensiblement appendice. Prolhorax arrondi en devant; parallèle dans sa seconde moitié; lanlôl presque en ligne droite ou à peine entaillé en angle très-ouvert sur la moi lié ou les qualre seplièmes rnédiaires de sa base , quand il est vu perpendiculairement en dessus , avec les angles tantôt presque droits , tantôt un peu dirigés en arrière, pa- raissant peu sensiblement coupé en angle dirigé en avant dans sa partie médiaire, et avec les angles postérieurs plus sensiblement dirigés en arrière , quand il est examiné d'arrière en avant; ordi- nairement d'un cinquième ou d'un sixième plus large à la base qu'il esl long sur son milieu ; ordinairement creusé d'une fcsselle vers l'extrémité anléro-interne de la partie longitudinale de chacun dessillons; muni à la base d'un rebord moins prononcé en dehors des sillons, sensiblement plus relevé dans son milieu entre ceux-ci ; chargé, sur la moitié antérieure de la ligne médiane , d'une ligne faiblement élevée, lanlôl continuée , soit d'une manière égale, soit d'une manière affaiblie, sur la seconde moitié, tantôt Irans- formée sur celle-ci en un léger sillon ; d'un flave pâle avec la partie de la moitié postérieure comprise entre les sillons le plus souvent d'un flave orangé, rosée ou d'un flave rosat ; quelquefois marqué de chaque côté de la ligne médiane, vers les qualre seplièmes de la lon- gueur d'une tache brune, oblriangulaire, déprimée, parfois unie à .'a pareille; offrant souvent près du bord antérieur les traces plus ou moins étroites de deux taches translucides. Ecusson ordinairement L4MPYRAIEË5. — Lampyris. 97 leslacé ou d'un flave leslacé, parfois brunâtre ou même brun. Elytres à peine aussi larges au côlé externe du calus humerai que le pro- Iborax à ses angles postérieurs; trois fois ou trois fois et demie aussi longues que lui ; subparallèles jusqu'aux cinq sixièmes de leur lon- gueur, oblusémenl arrondies , prises ensemble , postérieurement; planiuscules sur le dos; à gouttière marginale réduite au rebord depuis la base jusqu'au niveau de la moitié du calus humerai; à trois nervures ordinairement médiocrement saillantes ; tantôt antérieure- ment brunes , avec les rebords d'un flave teslacé , tantôt d'un brun fauve ou d'un brun leslacé, graduellement plus pâle à l'extrémité et sur les côtés, avec les rebords suturai et marginal d'un llave testacé. Repli, quand il est vu un peu de côté, réduit à une tranche obtuse à partir des deux tiers ou trois quarts de la longueur du poslpeclus. Ailes brunâtres. Dessous du corps d'un testacé pâle. Bord antérieur de l'anlèpcclus tantôt en ligne presque droite et un peu entaillée dans son milieu , tantôt un peu en angle Irès-ouverl et faiblement dirigé en arrière-, assez faiblement épaissi dans son milieu en un prosternum anguleuseinenl dirigé en arrière, à peine égal à la moitié médiaire de sa largeur. Ventre offrant le septième arceau faiblement bissinué , et prolongé dans le milieu de son bord postérieur en une pointe obtuse assez longue : trois ou quatre premiers arceaux du vent;e dilatés de chaque côté , avec l'angle postérieur assez vif : les cin- quième et sixième, à angle postérieur émoussé ou subarrondi. Pygidium comme trifeslonné à son extrémité, avec le feston médiaire arrondi, plus large et plus prolongé en arrière; subparallèle ou fai- blement arqué sur les côtés, d'une manière variable, sur le quart ou parfois plus de la moitié basilaire de sa longueur, suivant que les lésions latéraux sont plus prononcés ou s'effacent plus ou moins : les trois ou quatre arceaux précédents dilatés sur les côlés : le propy- gidial, avec les anglss postérieurs prolongés en arrière : les autres, avec les angles peu ou point plus prolongés que le milieu de leur bord postérieur. Dos de l'abdomen d'un flave ou leslacé pâle. Pieds d'un flave leslacé. ? Long. 0,0180 à 0,0270 (8 à 10 1.). 1 arg. 0,00-ï2 à 0.0030 (I 7/8 à 2 I/o 1.). £ Corps presque glabre ; d'un flave roussâlre ; moitié postérieure du prolborax comprise entre les sillons , écusson , méso et mélalbo- rax, une bordure près du bord postérieur des cinq ou six premiers arceaux du ventre, lame verticale du repli du prolborax, majeure 13 f)S mollii'exm:s. partie de la poitrine, côtés du ventre et bord postérieur de la plu- part des arceaux, roses ou rosés. Tête d'un teslacé flavescenl. Protho- rax parfois sensiblement bissinué en devant ; sillonné sur le milieu de sa seconde moitié. Moignons des élytres détachés du mésolborax ; brunâtres ou d'un tesîacé brunâtre ; séparés par l'écusson ; presque parallèles depuis le niveau du milieu de l'écusson, jusqu'à la moitié de la longueur de leur côté interne, obtriangulaires ou rétrécis en- suite en ligne presque droite jusqu'à l'angle postérieur; prolongés jusqu'au premier arceau du dos de l'abdomen, licpli canaliculé en devant, réduit ensuite aune tranche obtuse sur les trois cinquièmes postérieurs de sa longueur. Ailes nulles, ou à peine rudimentaires. Ecnsson sinueusement rétréci d'avant en arrière, tronqué à l'extré- mité ; à peine aussi large à celle-ci que le tiers de la base ; à peine aussi long qu'il est large à la base. Dos du mélalhorax creusé d'un sillon sur la ligne médiane. Dos de l'abdomen offrant son premier arceau ordinairement sinué dans le milieu de son bord postérieur : les deuxième à septième à peu près droits; peu ou à peine dilatés sur les côtés des sept premiers arceaux , avec l'angle postérieur de ceux- ci reclangulâirement ouvert. Pygidium souvent presque en ogive arrondie à l'extrémité , et faiblement sinué de chaque côté de celle- ci. Bord antérieur de Vànlépecius en angle assez fortement dirigé en arrière. Flanches intermédiaires presque conliguës, séparées par une ligne élevée, étroite , souvent non apparente. Mésosternum peu ou point avancé entre les hanches intermédiaires. Ventre à arceaux tous un peu voilés par ceux du dos, et comme ceux-ci reclangulâirement ouverts à leur angle postérieur : le septième arceau entaillé presq* e jusqu'à sa base dans le milieu de son bord postérieur : le huitième coupé à peu près en ligne droite à son bord postérieur, avec les an- gles subarrondis. Pieds d'un llave teslacé. Celle espèce paraît être exclusivement méridionale. Je l'ai prise dans le département du Var. Elle a été trouvée dans les environs de Narbonne, par M. Godait. Elle habile plus communément l'Espagne et l'Algérie. Elle a été dédiée à M. Reiche qui, depuis longtemps, a pris dans la science un rang distingué par ses beaux et nombreux travaux. Ois. Comme la précédente {L. bicarinala), elle a la partie du pro- thorax comprise entre les sillons, rosée ou d'un teslacé rosal , après la mort, au lieu d'avoir celle même partie brune. Le s'éloigne de tous les autres , par le bord postérieur de son dernier arceau ventral prolongé en pointe obtuse assez longue. La ?, tAMPYiwiuES. — Lamprorhiza. 99 par les moignons de ses éiytres détachés du mésotborax , rétrécis graduellement dans la seconde moitié de leur côté interne, et pro- longés, d'une manière oblriangulaire, jusqu'au bord antérieur du pre- mier arceau ventral ; par ses hanches intermédiaires presque conti- gnës, et par des indices d'ailes rudimentaires. Peut-être faut il rap- porter à cette espèce le Lamproneles mauritanica de M. de Molschu's- ky, comme le pense M. Jacquelin du Val ; cependant l'indication des éiytres plus atténuées postérieurement que chez le Lampyris nocliluca , peut en faire douter. Le L. Reichii , par la forme et la moins grande brièveté des moi- gnons des élylres de la , par les ailes représentées par de faibles rudiments, semble faire le passage du genre Lampyre au suivant. Genre Lamprorhiza , Lmshprorhize; V. de Molschulsky ('). Caractères. Lame verticale du repli du prolhorax anguleuse ou tron- quée vers les hanches de devant, offrant dans ce point sa plus grande largeur, rélrécie , après celles-ci, jusqu'au bord postérieur du seg- ment prolboracique. Pygidium plus ou moins profondément échan- cré ou entaillé postérieurement, avec les angles postérieurs ou parties posléro-exlernes plus prolongés en arrière que 'e milieu. Dernier ar- ceau du ventre subparallèle près de sa base , puis brusquement et fortement rétréci, réduit à une sorte de dem'-gaîne , à peine plus large que le tiers de la base et échancrée à sou extrémité. Cuisses toutes à peu près de largeur égale : les antérieures non ovalairement élaigies dans leur milieu. Bord antérieur de Vantépectus généralement mince et en forme de tranche (o*-£). Corps p!aniu*cule. cf. Antennes subftliformes, ou un peu amincies vers l'extrémité , à partir de la moitié ou plus de leur longueur; subcomprimées; garnies de poils assez grossiers ; offrant les quatrième à dixième articles gé- néralement plus longs que larges. Prolhorax à sillons prolhoraciques naissant chacun vers les trois dixièmes externes du rebord basilaire, c'est-à-dire plus près de la ligne médiane que du bord externe, lon- gitudinalement avancés jusqu'aux deux cinquièmes ou trois septièmes du segment prolboracique, puis obliquement dirigés vers le rebord anléro-laléral ; paré de deux lunules vitrées , glabres, p'us ou moins (M Eludes enlomol. 3:nc fasc (1833), p 100 MJLLIPEXNES. rapprochées du boni antérieur et de la ligne médiane, prolongées pu arrière en suivant le bord interne des sillons, jusqu'aux trois sep- tièmes on deux cinquièmes postérieurs du segmenl. Ecusson médiocre; en triangle plus long que large. Elytres voilant tout le dos de l'ab- domen ; à repli offrant ses deux bords visibles jusqu'à l'extrémité, quand l'insecte est examiné perpendiculairement en dessous et même un peu de côté : ces bords constituant d'abord une gouttière plus ou moins prolongée sur les côtés du ventre, puis unis et offrant, au lieu d'une tranche , une sorte de bande plane, presque uniformément étroite jusqu'à l'angle suturai. Ailes développées. Hanches intermé- diaires conliguës, ou à peine séparées par une carène slernale linéaire et moins élevée. Posté pitcrnums rétrécis d'avant en arrière, au moins dans leur seconde moitié. 2 . Antennes un peu plus courtes et plus épaisses ; subcomprimées ; à peu près de même grosseur ou paraissant parfois un peu plus grosses dans le milieu ; garnies de poils lisses; offrant les articles quatrième à dixième moins longs que larges. Prothorax à sillons prothoraciques naissant chacun vers le cinquième externe du rebord basilaire, c'esl- à dire plus près du bord externe que de la lij/ne médiane ; avancés presque en ligne droite vers le rebord antéro-latéral ; à taches ou lu- nules moins vitrées, moins transparentes, parfois seulement translu- cides, plus restreintes. Ecusson en triangle une fois ou près d'une fois plus long que large. Elytres réduites à des moignons, presque obtrian- gulaires ou rétrécis à leur côté interne, depuis le bord postérieur de l'écusson ou un peu pi us, jusqu'à leur extrémité qui est pius ou moins subarrondie ; prolongées ordinairement jusqu'au quart ou à la moitié du premier arceau ventral; à repli creusé d'une gouttière dans sa partie antérieure , puis réduit à une sorte de tranche épaisse et sub- arrondie. Ailes réduites à des rudiments voilés par les moignons des elytres. Hanches intermédiaires séparées par un proslernum un peu moins saillant, subgraduellement rétréci d'avant en arrière. Poslépis- ternums offrant ordinairement vers la moitié de leur longueur leur {dus grande largeur, graduellement rétrécis postérieurement. Ajoutez à ces caractères, au moins pour les espèces suivantes : ). -Id. 2« cah , p. 1 03 ( ? ). Long. 0,0095 à 0,0112 {A \\ï à S 1.). Larg. 0,0033 à 0,0036 (t ^2 à t 2[3 1). Corps parallèle-, planiuscule. Tête brune ou d'un brun noir. Par-* tits de la bouche el antennes d'un fauve ou testacé brun ou d'un brun fauve ou teslacé : les dernières à troisième article plus long que le suivant : le onzième, appendice. Yeux noirs. Prolhorax oblusémcnl arrondi, parfois très-légèremeni échancré, en devaul , élargi dans sa seconde moitié en ligne d'abord droite, puis incombée aux angles postérieurs, qui , parla, sont emoussés ou subarrondis; bissinué à la base, avec les angles en général assez faiblement ou médiocrement dirigés en arrière; de moitié environ plus large à la base qu'il est 14 1(3 MOiXiPE.WTS. lonc sur son milieu ; muni à la base d'un rebord étroit, el à peu près uniforme ; offrant ordinairement au devant de ce rebord, près des sillons, les traces d'une ligne transversale, interrompue dans son milieu; déprimé ou sillonné transversalement sur son disque au de- vant de celle ligne, et vers la moitié de sa longueur ; chargé , sur toute sa longueur , d'une ligne longitudinale élevée, ordinairement affaiblie dans son milieu ; offrant, vers les quatre septièmes de sa longueur, les traces d'un tubercule lié de chaque côté à la ligne médiane , el constituant, avec son pareil , une sorte d'empâtement luisant; brun , paré de deux lunules vitrées, glabres, presque conli- guës en devant à la ligne médiane. Ecusson brun. Elylres un pei» moins larges aux épaules que le prothorax à ses angles postérieurs ; débordées au côté externe du calus humerai, par une partie de la hase, égale ordinairement aux deux tiers de l'espace compris entre l'angle et la sinuosité de cette hase ; quatre fois environ aussi longues que le prolhorax; subparallèles depuis l'épaule ou un peu après, jusque vers les trois quarts de leur longueur, puis rétiécies en ligne courbe jusqu'à l'angle postérieur qui est émoussé ; offrant les traces d'une fossette numérale ; à trois nervures : la troisième ordinairement prononcée sur le calus humerai ou le rendant plus saillant, peu distincte ensuite, puis visible, mais plus ou moins légère postérieu- rement : la deuxième, la plus longue et la plus saillante, affaiblie et à peine avancée jusqu'à la fossette humorale : la première, ou in- terne, légère, mais visible presque à partir de la base, affaiblie ou in- distincte postérieurement ; offrant à peine ou n'offrant pas , dans la gouttière marginale , les traces d'une quatrième nervure ; brunes ou d'un brun peu foncé ou un peu pâle, avec le bord externe étroi- tement leslacé. Repli des élytres brun , avec les bords moins foncés. Ailes brunes. Repli du prolhorax brunâtre. Poitrine de même couleur. Bord antérieur de Vantépcctus en angle dirigé en arrière, avec les côtés faiblement arqués en devant, l'entre brun , avec le bord latéral des arceaux leslacé : le dernier brunâtre à la base, d'un fiave leslacé ou testacé , à l'extrémité : l'avant dernier , marqué d'une tache d'un blanc cendré ou fia ves cent, couvrant la moitié basilaire de sa lon- gueur et la moitié médiaire de sa largeur: segment précédent offrant parfois les traces d'une tache centrale d'un blanc sale : les six pre- miers arceaux reclangulairement ouverts à leur angle postérieur. Pygiclium arqué sur les côtés , c'est-à-dire offrant vers la moilié de sa longueur sa plus grande largeur, îétréci à la base el surtout pos- térieurement; entaillé profondément à son extrémité , avec la parlie luiptr.urés, — Lamprorhiza. 107 mèdiaire de celle entaille tronquée , ou plu lût en angle dirigé en arrière: les Irois ou quatre arceaux précédents prolongés en arrière en forme de dent aiguë : l'avant dernier, arqué sur les côtés : les autres, presque droits. Pieds d'un flave leslacé. Obs — Le L Boieldieui a beaucoup d'analogie avec le L. Mulsanti, par la forme parallèle de son corps. Cette espèce semble cependant, à en juger par deux exemplaires observés dans la collection de M Reiche, se distinguer spécifiquement de la précédente, par son prolliorax au moins aussi large à sa base que les élylres un peu après les épaules ; brun ou brunâtre, même sur les cotés; n'offrant pas, entre les sillons, en devant du rebord basilaire, une petite ligne transversale complète, c'est à dire n'offrant que les deux petits tuber- cules juxla-basilaires ordinaires; montrant 'es deux petits tubercules voisins de la ligne médiane moins prononcés ; par le repli prolhora- cique et la poitrine brunâtres ou d'un brun testacé; par l'avant der- nier arceau du ventre marqué d'une laclie blanchâtre transversale , couvrant la moitié basilaire de sa longueur, au lieu d'une petite tache voisine du milieu de son bord postérieur ; par les arceaux pré- cédents non tachés de leslacé; surtout par le pygidium entaillé, avec la partie mèdiaire de cette entaille tronquée ou plutôt un peu en angle dirigé en arrière, au lieu d'être échancrée en demi-cercle. Le L. Boieldieui s'éloigne des deux espèces suivantes par son corps plus étroit, parallèle; par ses élylres inoins brusquement arrondies aux épaules, c'est-à-dire élargies depuis la base jusque vers le cin- quième de leur longueur , ayant, parla, une figure ovalaire ; du splendidula par l'absence des lâches offrant l'aspect de la cire, sur les cinquième et sixième arceaux du ventre ; parle troisième article des antennes plus grand que le quatrième, etc. ; du Delarouzci par son prothorax au moins aussi large à la base que les élylres ; à a ngles postérieurs moins prononcés; par le cinquième arceau du ventre peu ou pas marqué d'une tache blanchâtre , etc. 5 M. Jasqueum du Yal a donné dans le 2c cahier de ses Glanures cntomol. , p. 103, la description suivante delà Ç : Ovale oblongue ; d'un jaune leslacé clair en entier, y compris les moignons élylraux. Tête à peine plus foncée. Pronolum off ranl la même forme que chez le y. Moignons élytraux bien dév< loppés, assez grands, atteignant au milieu du premier segment abdominal eu couvrant assez largement le métanolum. [[anches antérieures et in- termédiaires comme chez la ? de la L. Dclarouzë i. Long. 0,0100 à 0,0123 (1 1/2 à S 1/2 !.)• IOS MOLLIPflXrïES. VJ'. J>. Prolhorax moins large à la base que les élylres un peu après l'é- paule. Cinquième et sixième arceaux du ventre marqués chacun d'une lâche transverse blanchâtre. 2 . Moignons des élylres d'uu flive teslacé, rapprochés vers l'extrémi té de l'écusson, laissant postérieurement entre eux le cinquième ou le quart médiaire du mésothorax à découvert. Pygiclium tronqué ou faiblement échancré à son extrémité 3. IL. DcSaa^oaasei ; Jacqcelin nu Val. é. (/i. Brun ou bnmâtre en dessus. Troisième article des antennes ordinai- rement moins long que le quatrième. Prolhorax élargi en ligne droite dans sa seconde moitié; bissinué à la base, avec les angles dirigés en arrière et peu émoussés. Elylres oculaires un peu plus larges, après les épaules, que le prolhorax ; à première nervure peu ou pas distincte dans son tiers antérieur. Pygidium profondément entaillé, avec la partie mé- diaire tronquée. Ventre brun , avec le dernier arceau plus pâle , et les deux précédents parés chacun dune large bande transverse, flave , ana- logue (i de la cire. Q. D'un flave teslacé, avec le prolhorax, les antennes et les pattes ordi- nairement d'un flave brunâtre. Prolhorax en ligne droite à la base Moignons des élylres largement séparés par l'écusson, laissant, à décou- vert, après l'extrémité de celui ci , environ le tiers médiaire du dos du viétalhorax , et postérieurement la moitié médiaire. Pygidium échancré profondément en arc avec la partie médiaire de cette échancrure , ob- tuse. J Long. 0,0000 à 0,0l(:u ;4 à h \'l 1.) Larg. 0,0031 à 0,0039 (1 2/5 à 1 3/4 1.) ç/\ Corps planiuscule ou légèrement convexiuscule. Tête d'un noir brun. Parties de la bouche fauves ou d'un fauve teslacé. Yeux noirs. LAMPYRAinrs. — Lamprorh'ua , 113 Antennes d'un fauve ou d'un brun testacé, ou d'un testacé brunâtre à troisième article souvent à peine aussi long ou un peu moins Ion" que le quatrième ; le onzième, près de deux fois aussi long que lar^e; appendice. Prothorax arrondi en devant, élargi en li^ne droite sur sa seconde moitié, jusqu'aux angles postérieurs : ceux-ci tantôt assez aigus, tantôt émoussés ; bissinué à la base, avec les angles plus pro- longés en arrière que la partie médiaire : celle ci sensiblement ar- quée en arrière ; de moitié au moins plus large à la base qu'il est long sur son milieu-, muni à la base d'un rebord étroit et plus sen- sible, cl à peu près uniforme; chargé, sur toute sa longueur, d'une ligne médiane peu élevée-, d'un brun testacé en dehors des sillons prolhoraciques. d'un brun plus foncé entre ces sillons , et même souvent d'un brun noir ou noirâtre sur les tubercules voisins de la ligne médiane ; orné de deux lunules vitrées transparentes, conliguës en devant à la ligne médiane. Écusson brun ou d'un brun fauve ou testacé. Elytres un peu plus larges vers les épaules que le prolhorax à ses angles postérieurs; débordées, au côté externe du calus humerai, par une partie de la base du prothorax égale au tiers de l'espace compris entre l'angle et la sinuosité de ladite base; près de quatre fois aussi longues que le prolhorax ; légèrement ovalaires, c'est-à-dire élargies en ligne courbe depuis la base jusqu'au cinquième de leur longueur, snbparallèles jusqu'aux trois quarts ou quatre cinquièmes, puis rélrécies en ligne courbe jusque vers l'angle suturai , qui est émoussé ou subarrondi ; offrant à peine les traces d'une fossette nu- mérale -, à trois nervures : la deuxième ou médiaire, la plus saillante avancée en s'affaiblissant , ordinairement jusque vers la base, prolon- gée jusqu'aux six septièmes de leur longueur : la troisième et la première plus ou moins faibles, peu distinctes en devant ; brunes ou d'un brun peu foncé. Repli de même couleur, avec le bord externe paraissant souvent plus pâle. Ailes brunes. Repli du prothorax bru- nâtre. Poitrine d'un fauve testacé ou d'un testacé fauve, avec le disque plus obscur ou brunâtre. Bord antérieur del'antépectus étroit, linéaire, et en angle dirigé en arrière. Ventre brun, avec le dernier arceau plus pâle, et les deux précédents ornés chacun d'une grande tache couvrant presque toute la longueur de chaque arceau , presque étendue jusqu'à ses bords latéraux, d'un flave luisant ou d'un blanc de cire flavescent : ces deux arceaux ou du moins le sixième faible- ment échancré dans le milieu du bord postérieur: les deux premiers offrant l'angle postérieur reclangulairement ouvert. Pygidium arqué sur les côtés, plus rétréci postérieurement à partir du tiers ou de la moitié de sa longueur; profondément entaillé à son extrémité, avec le milieu de celte entaille tronqué : les deux ou trois arceaux pré- cédents prolongés en airière en forme de dents foliacées, arquées au côté externe. Pieds d'un brun lestacé ou d'un leslacé brunâtre. Canlharis noctiluca, Poda, Ins. mus. graec. p. 39. 1. Cassida noctiluca, Scopol. Enlom. carn. p. 37. 118. I.ampyris splendiduia, Linn. Syst. nat. t. \, p. 644. 3. — Mïiller (L. P. S.; C. à Linn. A'alurs. 5« part. t. 1, p. 301. 3. — Fabr. Syst. enlom. p. 200. 2. — Id. Spcc. t. 1, p. 251. 2. — Id. Manl. t. 1, p. 161. 2. — Id. Ent. syst. 1. 1, 2, p. 98. 2. — Id. Syst. eleulh. t. 2, p. 99. 2. — Goeze, Entom. Beylr. 1. 1, p. 5I8. 3. — Schrank, Enum. p. 172. 32I. — Id. Faun. boic. t. 1, p. 577. 733. — Gmel. C. Linn. Syst. nat. t. 1, p. 1882. 3. — De Villers, C. Lims. Entom. t. 1, p. 283. 3. — Rossi, Faun. etr. t. 1, p. -163. 411. — Id. éd. Helyyv. t. 1, p. 137. 411. — Oliv. Entom. t. 1, n°28, p. 11.1, pi. 1, fig. 1,b (c^1), a, b, c, d, détails des parties de la bouche, Gg. 1, c (Ç )? — Id. Encycl. métli. t. 7, p. 483. 1. — Id. Nouv. dict. (1803) t. 12, p. 514, Id. (1817), t. 17, p. 285. — Paisz. Ent. germ. p. 209 2. — Id. Faun. germ. 41. 8, J1 et ?. — Id. Index, p. H48. 8. — Id. Schacff. icon. p. 212, pi. 208, fig. 4. — Payk. Faun. suec t. 2, p. 171. 2. — Marsh. Enl. brit p. 362. 2, — Walcken. Faun. par. t. 1, p. 167. 2. — Latr. llisl. nat. t. 9, p. 100. \, pi. 75, fig. 7, (^), fig. 8 (9). — Id. Gen. t. 1, 259. 2. — Id. Règn. anim. (1817), t. 3, p. 240. — Id. (1829), p. 468. — Gyllen. Ins. Suec. t. 1, p. 319. 2. — Schoekh. Syn. Ins. t. 3, p. 61.2.— Lamarck, Anim. s. vert. t. 4, p. 448. 2. — Ddméril, Dict. d. se. nal. t. 23, p. 217. 2. — Mdls. Lellr. t. 1, p. 347. 2. — Stehi. Illuslr. I. 3, p. 290. 2. — Id. Man. p. 187. 1475. — Saiilb. 1ns. fenn. p. 111. 2. — De Casteln. Ilist. nal. 1. 1, p. 2(»7. 2. — Kuster, Kaef. eur. 9. 27. — L. Redtenb. Faun. auslr. p. 320. — Id. 2e édit. p. 523. — Scuaeit. Elem. pi. 74, fig. 1 à 4 [ Lampyris hemiptera, Muller. (P. W. J.), Beytr. z. Nalurg. d. halbdek. Lcuchtkaef. in Illic. Mag. t. 4, p. 173. — Lacokd. Gen. t. 4. p. 332. . J24 MOfctlPESNES. arqué à son côté externe : les palpes maxillaires, robustesses labiaux, grêles. Ecusson en triangle plus long que large; obtus, obtusément tronqué ou subarrondi à l'extrémité. Elytres arrondies ou subarron- dies aux épaules; subparallèles, ou avec une légère tendance ovalaire. lîepli creusé d'une gouttière plus large en devant, prolongée en se rétrécissant jusqu'au niveau d'une partie des arceaux du ventre , puis réduite jusqu'à l'angle suturai à une bande étroite , et ordinai- rement déclive de debors en dedans. Bord antérieur de l'antépectus étroit. Poslépiternums rétrécis à partir des deux cinquièmes de leur longueur jusqu'à l'extrémité ; anguleux vers les deux cinquièmes de leur côté externe. Epimères postérieures peu élargies postérieurement. Pygidium convexe ou en toit. Pieds comprimés ou subcomprimés. Premier article des tarses postérieurs ordinairement plus long au au moins aussi long que les deux suivants réunis : le quatrième à peine aussi long que le deuxième, échancré ou bilobé. Ongles simples ou munis, à la base du côté interne de ebacune de leurs blanches , d'une dent rudimenlaire à peine marquée. Ajoutez encore , pour l'espèce suivante et celles qui s'en rap- prochent : Prothorax rebordé sur la partie médiaire de sa base, sans rebord et ordinairement un peu relevé en debors des sinuosités. Elytres offrant en dehors du ca'us humerai une gouttière étroite, prolongée presque jusqu'à l'extrémité; munies d'un rebord marginal étroit, et d'un suturai plus prononcé; chargées chacune de deux nervures longitu- dinales ordinairement faibles : la deuxième, naissant de la fossette humérale , prolongée jusqu'aux sept huitièmes de la longueur des étuis : la première , entre celle-ci et le rebord suturai , presque aussi longuement prolongée; offrant souvent les traces plus ou moins faibles d'une troisième nervure , naissant en dehors du calus hu • méral. Ces insectes sont exclusivement propres aux contrées méridionales. Leur lumière, ou du moins celle des espèces observées, est fulgurante ou scintillante; et la scintillation se répète, suivant Carus , avec un rhylhme régulier, qui semble coïncider avec les pulsations du vaisseau dorsal, ou avec la respiration, Ij. leasSlasaica. ; Ciiakpentieb. Tête, elytres, et deuxième à (jiia- Iricmc arceaux du ventre, noirs; les elytres brièvement garnies de cils (cslacés. Prolhorax cl écusson d'un jaune orangé : disque du postpectus , llciolmres. — Luciola. 1-5 extrémité au moins des tibias et tarses, obscurs. Deux derniers arceaux du ventre, blancs , ou d'un flave blanchâtre , phosphorescents. J* Antennes prolongées jusqu'à la moitié environ de la longueur des clylres. Espace compris entre les yeux à peine plus large, près du bord antérieur du prolhorax , que le diamètre transversal d'un œil. Front sans tubercule ou chargé d'un tubercule rudimenlaire , der- lière la base de chaque antenne. Cinquième arceau du ventre près de moitié plus long que le précédent, subarrondi ou en ogive obtuse à son bord postérieur. Ç. Antennes prolongées à peine jusqu'au tiers des éîylres. Espace compris entre les yeux à peu près aussi large, près du bord antérieur du prothorax , que le diamètre transversal des deux yeux. Front offrant derrière la base de chaque antenne un tubercule arrondi et assez saillant. Cinquième arceau du ventre faiblement plus long que le précédent; tronqué ou échancré à son bord postérieur. Oviducte ordinairement saillant , terminé par deux appendices divergents , et que la ? utilise au moment de sa ponte pour la disposition des œufs. Lampyrïs italica, Fabr. Syst. enloin. p. 202. 12. — Ll. spec. las. t. -I, p. 253. -IC). — Id. Eut. syst. t. î, 2, p. -102. 20 — ld. Syst. eleuth. t. 2 p. -105. 26. — GotzE, Enlom. Beytr. t. I, p 52!. 1 1. (en partie). — Gmei.. C. Liisn. Syst. nat. t. -I, p. -1884. 1 I. (en excluant la synony. de Linné). — Rossr, Faim, etr. t. 1, p* !G4. 410. — Id. éd. EIejlw. t- 1, p. 187. 410. — Oliv. Enlom. 1.2, n° 28, p. 17. 12. (en partie seulement. Var. à corselet sans lâche), pi. 2, fig. 12, a, 1)?, c, (insecte), tig. 12, c, (larve). — ld. Encycl. mélh. t. 7, p. 48 't. 14. (Var. à corselet sans tache). — Id. JNouy. tlict. d'hist. nat. (-1803) t. 12, p. 514, pi. G, 3, tig. 2. — ld. (-1817), t. -17, p. 283, pi. 3, Gg. 2. — Latu. Hist. ml. t. 1), p. 102 4. — Id. Gen. t. i, p. 230. 4. - ld. Regn. anim. (1817), t. 3, p. 240. — Id. (1829), t. 4, p.463. — Id. edit. Fortin Masson, p. 220. — Lamakck, Anim. s. vert. t. 4, p. 448. 3. — Dumeiul, Diet. d. se nat. t. 25, p. 218. 3. — Mu. s. Letlr. t. I, p. 348. 4. Lampyris lusilatiica , Charpeist. Ilor. enlom. p. 194. pi. G lig. 4. (olop/iotia italica, (Dejeais) Calai. (1833), p. -103. — Id. (IS37), p. lîi'.. Luciola lusitanica, Motsch. Elud. enlom. (1854), p. 52. 142. — De Maksgol, Calai, p. 100. — Lacoru Gen. I. 4, p. 337. — iMui.s. cl Rey, ïNole sur les habitudes de la Luciola lusitanica, Opuse. 13" cah. p. -I Long. 0,0090 à 0,0100 ( i h 5 I.). Larg. 0,0033 à 0,00V5 ( I 1/2 à 2 1.) }2l') W0LLIPESJIE8. Corps allonge, médiocrement ou Liés- médiocrement convexe. Tête noire; luisante; hérissée de poils lins. Labre, mandibules et mâchoires d'un flave ou d'un teslacé orangé. Pulpes noirs, avec l'extrémité au moins d'un flave ou d'un lestacé orangé. Antennes prolongées presque jusqu'à la moitié delà longueur du corps; ordinairement noires, garnies de poils fins; quelquefois brunes, avec le premier article teslacé ou d'un teslacé brunâtre au moins sur la partie inférieure. Prothorax un peu arqué ou plutôt un peu en angle dirigé en avant, à son bord antérieur ; élargi d'abord en ligne courbe , puis plus faiblement en li^ne droite jusqu'aux angles postérieurs; bissinuéà la base, ou offrant une entaille vers chaque sixième externe de celle-ci, avec la partie inédiaire tronquée, et les angles un peu relevés et un peu plus dirigés en arrière; près de deux fois et demie aussi large à sa base qu'il est long sur son milieu; muni en devant d'un bord relevé en rebord; rebordé sur la partie médiane de sa base; à peine relevé en rebord sur les côtés ; médiocrement convexe: rayé d'une ligne médiane; ponctué; d'un jaune orangé ou d'un teslacé orangé ; garni de poils concolores courts et peu apparents. Ecusson d'un jaune orangé ; ponctué. Elylrcs à peine plus larges au côté externe du calus humerai que le prolhorax à ses angles postérieurs; cinq fois environ aussi longues que lui dans son milieu ; subparallèles, avec une légère tendance à se montrer ovalaires ; subarrondies, chacune à l'extrémité; très-médiocrement convexes- marquées d'une fosselle numérale ; d'un noir brun; garnies de poils peu distincts ; ruguleusemeul ponctuées; chargées chacune de deux nervures longitudinales Iris-légères; à rebord suturai affaibli postérieurement ; noires ou d'un noir brun, brièvement ciliées de poils flaves ou teslacés.et parfois avec une partie du bord marginal et même une partie basilaire du rebord suturai, teslacée. Repli et ailes d'un noir brun. Dessous du corps garni de poils lins ; d'un jaune orangé sur le repli du prolhorax et sur la poitrine, avec le milieu de l'anlépeclus noirâtre ou obscur ; ordinairement noir sur les deuxième à quatrième arceaux du ventre , d'un flave blanchâtre sur les deux derniers qui sont phosphorescents : le pre- mier ou même les deux premiers parfois d'un teslacé orangé , chez les individus incomplètement colorés. Cinquième arceau du ventre un peu coupé en angle très court et dirigé en devant, à son bord postérieur: le sixième, rétréci d'avant en arrière, avec l'extrémité obtuse, ou faiblement échancré dans son milieu. Pygidium plus court, largement tronqué ou oblusémenl arrondi à l'extrémité. Dos de l'ab- domen d'un jaune ou teslacé orangé ; souv nt marqué de chaque côlé llciclaip.es. — Luciola. 127 d'une lâche noire, sur les deuxième à sixième arceaux. Pieds d'un flave ou jaune orangé , avec l'extrémité des tibias et les tarses ordi- nairement nébuleux ou noirâtres. Le de celle espèce est commun aux mois de mai et de juin, à Grasse. Il vole le soir et durant la nuit, en produisant des jets de lumière alternativement interrompus , par suite des mouvements onduleux de son corps, qui cachent et découvrent alternativement les parties phosphorescentes de son ventre , comme l'ont observe M VI. Perroud et Arias. La 2 i suivant les observations de M. Peragallo, pendant les allées et venues du q71, se tient sur les arbres, collée et immobile sur la page inférieure d'une feuille. Près de celle espèce vient se ranger la suivante qui paraît avoir été confondue avec elle par la plupart des auteurs. Bj. aialica, Linné. Tête , élytres, et deuxième à quatrième arceaux du ventre, noirs: rebord suturai et marginal des élytres testacé ou d'un testacé nébuleux. Prolhorax et écusson d'un roux testacé ou orangé : le premier marqué sur son milieu d'une tache noire n'atteignant ni le bord antérieur, ni le postérieur. Poitrine et pieds d'un roux testacé. Disque du postpeclus et tarses, obscurs. Deux derniers arceaux du ventre phos- phorescents, d'un roux flave. Long. O.COoC à 0,0007 ( 2 \\1 à 3 1. ) Larg. 0,0015 à 0,1020 ( 2/3 à 7/8 1.) Lampyris ilallca, Linn. Syst. nat. t. I, p. G43. il. — Muller (L. P. S.) C. à Linn. Nalurs. 5e part. t. -1, p. 303. 1 1 . — De Geit., Mem. t. 4, p. 59. 9, pi. 17, fig. 9 et 10 (insecte), fig. 17 (larve). — Goeze, Abg. Geschichle, p. 49, pi. C, fig. 3. — Goeze, Ent. Beytr. t. -I, p 521. -Il (en partie). — Dr Vill. C. Linn. Enlorn. t 1, p. 286. 4. — Oi.iv. Entes». I. 2, n° 28, p. -17. -12 (corselet à tache noire). — Id. Encycl. mélh. t. 7, p. 486. 14 (en partie). — Charpent. Ilor. entom. p. 192, pi. 6, fig. 3 {), fig G (£), fig 10, (larve). Luciola italica, De Lapohte, Essai etc. m Ann. de la Soc. entom. de Fr. t. 2 (1833), p. 147. — Id. (de Casteln ) Flist. nat. t. 1, p. 270. 2. — V. do Motsch. Elud, entom. (1854), p. 148- Patrie : l'Italie. Obs. Les antennes sont brunes ou d'un brun noir, ordinairement avec la base au moins en partie leslacée ou d'un roux leslacé. Les palpes sont tantôt de celte dernière couleur, tantôt bruns ou en 123 MOLLIPESNES. partie lestacés. Le premier arceau du ventre est ordinairement d'un roux lestacé, plus ou moins nébuleux. Celle espèce, par sa taille plus petite, et surtout par la lâche noire du prolliorax , se distingue facilement de la précédente. La grandeur de la tache noire varie. TROISIÈME GROUPE. TÉIÉPHORIDES. Caîiactèues. Antennes insérées sur le front1, écartées l'une de l'autre à leur base. Epislome confondu avec le front, avancé sur la base des mandibules. Labre caché. Tête plus ou moins rélrécie après les yeux : ceux-ci non voilés par le bord antérieur du prolliorax. Hanches inter- médiaires contiguës. Trochanters des pieds postérieurs en ovale allongé. Cuisses postérieures insérées près de la base du côté exlerne des tro- chanters. Tarses à quatrième article généralement bilobé. Ventre de sept arceaux; paraissant en avoir huit chez le 1 épislerauras sinués avant l'extrémité de leur côté '" interne. Téléphoiuires. o { ■o j -§, j caclié, formant avec son bord externe le bord extérieur <~ des él v 1res, i'oslépislernums en ligne droite à leur \ côlé interne. Su i lires. (') Voyez Ephémer. natur. Curiosor. 1073. et 1674, p. 80, etc. {-) Hist. de VAcad. d. sciences, de Paris, 1750, p, 39-ÏO. — Mém. t. 4. p. 05. j »2 MOLLIPENNES. PREMIÈRE BRANCHE. TÉLÉPIIORAIRES. Caiuctèp.es. Repli des élytres extérieurement visible à la base, for- mant avec son bord interne la trancbe extérieure des élytres. Posté- pisternums sinués avant l'extrémité de leur bord interne. Les Télépboraires se répartissent dans les genres suivants : Gemics. ■ échancré en arc à son bord antérieur ou à son bord ' postérieur, souvent à l'un et à L'autre. Tète rétrécie après les yeux en forme de cou. Yeux séparés du bord antérieur du prothorax par un espace au moins égal au diamètre de l'un d'eux. Podabrus. ■= a x a '5 2 ° i? £ o J= o g x P ? - 'T- o — 5.2 yi js _> 's 2 ^ 2 r; "S / Dernier article des palpes maxil- 1 laires à côté basilaire égal I environ à la moitié ou plus ' du côlé externe. Prolhorax plus ou moins arqué en devant. o ÏJ — a — •o SJ O £3 'S ri T3 •o x ' S » _— 2 C — 3 o O o --f. - — _^£ s « .£5 ^ a - s-. o ^. Telephorus. 60 "O -O ïï g 6 -£ Xi "S « ^ 3 -a — ■ Dernier article des palpes maxillaires à peine égal au tiers de la longueur du côlé externe. Prolhorax Ironqué en devant -, creusé de deux fossettes. Absisia. Bord postérieur du dernier arceau du dos de l'abdomen arrondi ou sub- arroadi à ses angles postérieurs. Piepli des élytres réduit à une tranche au moins à partir du ni- veau de la base du ventre. Rhagonijcha Bord postérieur du dernier arceau de l'abdomen à angles vifs et rec- tangulaires. Repli des élytres pro- longé au moins jusqu'au niveau du troisième arceau du ventre. Pygidia, téléphoraikïs. — Podubrus. 133 Genre Podubrus, Podabrus, Fischer ('). ( jï&Sfcëpb;, qui a les pieds légers). Caractères. Tête complètement dégagée du prolhorax ; rétrécie après les yeux el constituant une sorte de cou. Yeux médiocres ; semiglobuleux; saillants; séparés du bord antérieur du prolhorax par un espace au moins égal au diamètre de l'un d'eux. Prothorax un peu moins large en devant que la tôle prise aux yeux ; ordinairement échancré en arc ou au moins tronqué, à la hase ; soit un peu échan- cré en arc , soit en partie tronqué en devant ; à angles postérieurs dirigés en dehors , ou munis d'une petite dent dirigée en dehors. Museau court et large. Antennes insérées vers la partie antérieure du bord interne des yeux ; débordant environ de la moitié de l'épaisseur de leur base le bord antérieur de ces organes. Palpes maxillaires à dernier article médiocrement anguleux à son côté interne, vers la moitié ou un peu plus avant de sa longueur. Fischer de Waldheim a indiqué cette coupe dans son Enlomogr. rhuten. et ses Genres des insectes, dont il donna la liste à la lin du tome 1er de son Entomographie de la Russie ; mais ni dans cet ou- vrage, ni dans son Spicilegium Entomographiœ Puissiœ (inséré dans le Bulletin de Moscou, 1844, Ier cahier, p. 33 et suivante), dans lequel il a décrit plusieurs espèces de Podabrus , il n'a donné les caractères de ce genre. Dejean l'admit dans son catalogue ( 1S33) , p. 105 el 1837), p. 118. M. Weslwood en esquissa brièvement la diagnose dans son Synopsis (Introd. to the mod. class.), p. 27, et M. Leconle, dans son Synopsis of the Lampyrides (proceed. of the Aead. of Philadelph.) t. 5 (1851), p. 343, en a donné les caractères plus précis, étendus et corroborés par M. Lacordaire (Gênera, t. 4, p. 352). (') Fischer de Waldhein , Genres des insectes^ in Entomog. de la lîussir. t. 2, p. 3G-7C». — Westwood , Gêner. Synopsis in introduct., elc, p. 27. — Leconte, Synopsis, etc., in proceed. of the Acad. of Philad. t 5. p. 343, v- Lacord. Gêner, t. 4, p. 3j2. {34 MOIXIPBNiVES. A. Ongles inégalement bifides à l'extrémité de chacune de leurs branches : ' la dent interne plus courte que l'externe. Deuxième et troisième articles des antennes à peu près égaux ; d'un tiers environ plus courts chacun que le quatrième (S. G. Podabrus). 1. P. alpin m» ; Paykdll. Dessous du corps, partie postérieure de la tête, antennes, moins la base, bande longitudinale sur le milieu du prothorax et écusson , nous ; partie antérieure de la tête, base des an- tenues, côtés du prothorax et souvent bord suturai du ventre , testacés. Elytres et majeure partie au moins des pieds , variablement noirs ou testacés: les élytres, àpubescence courte et soyeuse. Prothorax échancré en arc en devant , et en sens contraire à la base ; muni d'une petite dent dirigée en dehors, à ses angles postérieurs. cf. Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes de la longueur du corps; à deuxième article un peu moins grand que le troisième : celui-ci au moins égal aux deux tiers du suivant. Ventre de huit arceaux : le huitième, en cône ou en triangle subéquilatéral. Obs. Le ventre est ordinairement noir, avec les côtés testacés, le bord postérieur des cinquième et sixième arceaux et oblriangulaire- ment le milieu desdits arceaux, également testacés. J . Antennes prolongées jusqu'à la moitié ou un peu plus de la longueur du corps ; à deuxième article presque égal au troisième : celui-ci égal environ aux deux tiers du suivant. Ventre de sept ar- ceaux: le dernier transversal ; entaillé de chaque côté , à son bord postérieur, entre la ligne médiane et les angles postérieurs. Obs. Le ventre est ordinairement noir, avec une bordure latérale plus étroite et le bord postérieur du sixième, et rarement du cin- quième arceau, testacés. Chez les variétés foncées, la bordure latérale, celle du cinquième arceau et parfois aussi celle du sixième , dispa- raissent. État noumal. Antennes d'un brun noir ou d'un noir brun , avec les deux ou trois premiers articles et la base de quelques-uns des suivants, d'un flave teslacé. Tête de cette dernière couleur sur la par- tie antérieure, noire sur la postérieure. Prothorax paré sur son milieu d'une bande longitudinale noire , couvrant en devant le tiers mé- diaire de la largeur, et le quart environ à la base; d'un rouge lestacé ou d'un lestacé rougeâlre sur les côtés de celle bande noire, puis d'un flave teslacé et sublranslucide plus extérieurement. Ecusson noir. télÉpuoiuires. — Podabrus. 135 Klylres teslacées ou d'un ilave d'ocre. Dessous du corps d'un flave leslacé, sur le repli prolhoracique el sur l'anlépectus, noir sur le reste de la poitrine. Ventre noir, avec les côlés et souvent le bord postérieur des cinquième el sixième arceaux d'un flave lestacé. Pieds leslacés , avec une partie basilaire des cuisses postérieures et partie des tarses, obscures, brunes ou d'un brun noir. Variations (par défaut). Quand la matière noire a été incomplètement développée, le;» an- tennes sont teslacées à la base d'un plus grand nombre d'articles qui suivent le troisième; rarement les articles sont tous leslacés à la base : quelquefois alors les premiers sonl noirs ou obscurs; plus ra- rement, les qualre à six premiers sont entièrement leslacés, et les suivants ne sont noirs ou bruns qu'à la parlie supérieure de leur exlrémilé. Le prolborax n'offre parfois , pour vesliges de la bande noire, que quelques lignes longitudinales , ou une tacbe noire liée au bord antérieur et prolongée jusqu'au quart ou au tiers de la lon- gueur du segment, quelquefois avec quelques traces noires, vers la base ; très-rarement le prolborax n'offre aucune marque de celte bande noire. La parlie médiaire du bord postérieur des cinquième et 'sixième arceaux du ventre , offre souvent une tacbe triangulaire tes- lacée, chez le J1. Les pieds sonl parfois leslacés, moins les tarses qui sont au moins en parlie bruns ou obscurs, et souvent la parlie basi- luire supérieure des cuisses, qui est également obscure ou brunâtre. Variations (par excès) . Quand, au contraire, la matière colorante noire s'est développée plus abondamment, les articles des antennes sonl noirs sur le dos ; parfois le premier el le deuxième sont seuls leslacés en dessous, ou plus ou moins brièvement à la base, et les suivants sont tous noirs. La bande noire du prolhonix à acquis plus d'extension, couvre au moins les trois cinquièmes de la largeur du segment, et offre parfois de chaque côté, vers les qualre septièmes de sa longueur, une dila- tation ponctiforme étendue presque jusqu'au bord externe; quelque- fois même chez les individus à élylres noires, la parlie leslacée des côlés du prolborax se montre nébuleuse, obscure ou brunâtre. Les élyircs sont d'un lestacé moins clair, surtout vers l'extrémité; suivant Erichson, elles seraient parfois obscures, avec le côté marginal leslacé; assez souvent elles se montrent entièrement noires , au moins chez 136 MOLLIPENXfiS. la J (je n'ai pas observe celte couleur chez le , 21. — Schoemi. Ins. suec. t '2. p. Gâ, I I. — Zetterst. Faun. lapp , p. -112, 12. — Id Ins. lapp . p. 83, 13. — Sahlb Ins. i'er.n.. p. 1 19, 13. — De Kiesenw. Nalurg. d. Ins. Deulscli t. 4. p, i. 9, 1. Telephorus alpinus, Stepu. llluslr. t. 3, p. 304, 3f>. — De Casteln. Ilist. nat., t. 4, p. 273,42. Podabrus alpinus (Dejean), Calai. ,!833\ p. 105. — Id. (4837), p. 1 18. — STErn. Man. p. 491, 1o09. Yar. -,. Elytres testacces, avec l'extrémité nébuleuse ou brunâtre. TjaÉpiiOKAinrs. — Podabrus. 137 Obs. Les cuisses postérieures el intermédiaires sont, au moins, en majeure parlie noires. Cantharis alpina, iGtli.enh. loc. cil. var. b.etc. Var. £. Elytres noires, avec le rebord marginal ou même une parlie voisine, teslacé. (Voy. Erichs. in Germik's Zeitsch. t. 1. p 368.) Cantharis alpina, de Kieseivw. 1- c. var. c. Var. s. Elylres entièrement noires. Obs. Celle variété est plus particulière et peut-être exclusive aux ?. Les pieds sont ordinairement en majeure partie noirs. Le ventre montre souvent à peine des traces de la bordure testacée, soit sur les côtés, soit à l'extrémité du cinquième arceau. Cantharis annidata, Qummel , Essais entom., n. 4, p. 28, 12. Cantharis alpina, de Kiesemv. 1. c. var. b. Long. 0,0412 à 0,013.) (5 à 6 1.). Larg. 0,0022 à 0,0028 ( 1 à ! 1/4 1. ) Corps allongé; pubescent. Tête testacée ou d'un teslacé rougeâtre sur sa parlie antérieure , noire sur la postérieure ; fortement pon- ctuée sur celle dernière, presque lisse sur l'antérieure; presque plane sur l'épistome , transversalement déprimée sur le cou. Mandibules d'un flave lestacé, avec l'extrémité obscure. Palpes ordinairement lestacés avec la moitié du dernier article noire; parfois avec quel- ques-uns des autres articles en partie obscurs. Antennes atténuées à partir du quatrième article : peu pubescenles ; ordinairement noires, avec les trois premiers articles et la basede quelques-uns des suivants, testacés. Prothorax transverse ; presque quadrangulaire; échaneré en arc en devant, et en général plus fortement en sens contraire à la base; plus ou moins arqué sur les côlés; à angles antérieurs émoussés ou subarrondis; les postérieurs munis d'une petite dent dirigée en dehors; à peine aussi large ou moins large en devant que la tôle, prise aux yeux ; inégalement et faiblement convexe ; relevé sur les côlés en un rebord égal environ au neuvième de la largeur et contribuant à former une gouttière près d'une fois plus large ; rayé d'une ligne médiane prolongée depuis le sillon transversal jusqu'au 18 138 **OLL!PEX>iES. reboril basilaire ; presque glabre; luisant ; un peu superficiellement ponctué; coloré et peint comme il a été dit. Ecusson noir. Elylres débordant la base du prothorax; du tiers environ de la largeur de chacune; notablement plus larges que lui dans son milieu; quatre à cinq fois aussi longues que lui; subparallèles; ruguleusement et finement ponctuées ; garnies d'une pubescence courte et soyeuse; variant du testacé au noir. Ailes nébuleuses chez les variétés claires, brunes chez les autres. Dessous du corps pubescenl ; testacé sur le repli prolhoracique et sur l'anlépeclus; noir sur les médi et post- peclus. Ventre noir, souvent avec les côtés et le bord postérieur des ■cinquième et sixième arceaux testacés. Pieds pubescents ; colorés comme il a été dit. Celte espèce se trouve, en France, dans les parties froides ou du nord, surtout sur les montagnes alpines ; elle n'est pas très-rare en juillet à la Grande Chartreuse. 0fa — Elle offre, comme nous l'avons dit , sous le rapport de la couleur, principalement des élylres et des pieds, des variations remarquables. Ordinairement le bord antérieur du prolhorax est plus faiblement échancré en arc que la base en sens contraire ; quelquefois cette dernière est presque tronquée ou à peine échancrée. Erichson (dans le Zeitschrift fur die Entomologie , édité par Germar, t. 1er, p. 367 et 368) , a cherché à prouver, par des raisonnements spécieux, que la Cantharis lateralis de Linné devait se rapporter à une variété de notre Pod. alpinus. La description suivante de la Fauna suecica , se refuse à celte interprétation ; Thorace marginalo rubro , corpore fusco, elytris margine exteriore flavescentibus. Pana. Fusca sunt caput , antennœ , pedesf abdomen, elytra. liufa vero thorax lotus, anus , elytroramque margo exterior longitudinalis* Le prolhorax de notre 1 0- dabre, au lieu d'être entièrement d'une nuance rouge, montre, presque toujours, au moins des traces de sa bande longitudinale noire, et l'espèce n'est pas, comme le dit Linné, de pelile taille. Erichson attribue, il est vrai, celte épithèle parva a une méprise de l'illustre Suédois-, mais cette supposition est toute graluile. L'exemplaire ty- pique, ainsi que j'ai pu m'en assurer, manque dans la collection, conservée à Londres, de l'auteur du Syslema naturœ. Il est donc impossible aujourdhui de connaître d'une manière positive 1 insecte qu'a voulu décrire le savant naturaliste ; et dans cet état d'incerti- tude, il convient de conserver le nom spécifique donné à ce Podabre par Paykull, dont ^description nejaisse aucun] doute. TKLÉpiioitAiKES. — Podahrus. \*9 Près de celle espèce, vient se placer la suivante, mais qui n'a pas, je crois, été prise encore en France. AA. Ongles armés d'une dent à la partie inférieure de chacune de leurs branches. Deuxième et troisième articles des antennes sensiblement inégaux : le deuxième plus court que le troisième : celui-ci d'un quart à peine plus court que le quatrième (S. G. Auolisus). P. lapponicais ; Gyllexhal. Noir ou brun : partie antérieure de la tête, partie au moins des cuisses et tibias des quatre pieds antérieurs, testacés. Protkorax tronqué sur la partie médiaire en devant , faiblement è chancre en arc, à la base; à angles postérieurs dirigés en dehors; sub- caréné de chaque côté de la ligne médiane, sur la moitié postérieure au moins de sa longueur. Elytres à pubescence cendrée. . Elytres testacées, parées chacune de trois bandes longitudinales noires ou brunes, postérieurement raccourcies. rr. Prothorax blanc dans sa périphérie, avec la partie discale noire : celle-ci aussi large à peu près, vers le tiers de la longueur du segment, que les 'deux tiers de la largeur de celui-ci. t. Pieds testacés ou d'un blanc testacé. avec l'ex- trémité des cuisses postérieures et partie des tibias postérieurs, noirs. ti. Pieds, les quatre postérieurs au moins, en ma- jeure partie noirs. Tète noire après l'insertion des antennes et en grande partie sur l'épistome. u. Prolhorax noir sur son disque, testacé au moins sur les côtés. v. Prothorax noir sur son disque, et paré dans sa périphérie d'une bordure testacée. rr. Prothorax noir longiludinalemenl sur la moitié au moins de sa largeur , d'un roux jaune sur les côtés, et cilié latéralement. uu. Prothorax entièrement noir. x. Pieds entièrement noirs. I4:s nigrkans. xanthoporpa. lincatus. albomarginatus. ftbulatus. pulicarius obscarxis. tristis. ocx. Pieds noirs , avec les genoux et la base des tibias d'un roux testacé , parfois nébuleux. Branche externe des ongles sans dent, chez les $ . patudosus. nu. Deuxième article des antennes à peine aussi long que la moitié du suivant. Elytres très-rugueuses. (Insectes de petite taille.) y. Région noire de la tête avancée jusqu'à la base des antennes, et un peu plus entre ces organes . Ecusson noir. lie. U0LL1PEXNES. %. Cuisses noires , au moins à la base. Pro- Ihorax au moins en partie noir. Jlavilabris. ci. Pieds et prolhorax d'un roux jaune : ce dernier parfois nébuleux sur son disque, fulvicollis. yy. Région noire de la tète non avancée tout à fait jusqu'à la base des antennes Ecusson d'un roux jaune. thoracicus. mm. Elytres noires, mais paraissant d'un noir cendré en rai- son du duvet dont elles sont couvertes, parées d'une bordure d'un roux testacé , sur les côtés et jusqu'à l'angle humerai. laieralis. A. Ongles, du moins ceux des quatre pieds antérieurs , chez la J, armés d'une dent en hameçon , à la base de chacune de leurs branches : ceux du ilomîiialis ; Fabriciks. Noir; elytres violettes ou d'un bleu violûlrc , à pubescence obscure: partie antérieure de la tête , base des antennes , et ventre , d'un roux jaune : base des quatre cuisses anté- rieures , parfois d'un roux testacé. , l'un des ongles n'offre, qu'à une des branches , une dent basilaire. Les deux branches des quatre pieds antérieurs du J1 paraissent parfois sans dent à l'un des pieds, chez les espèces dont tous les pieds ont une dent prononcée à la base de la branche externe. TÊLÉrHOBAiRES. — Telephorus. 147 £ Antennes prolongées jusqu'aux deux tiers ou trois quarts de la longueur du corps ; à deuxième article égal au moins aux trois cin- quièmes du suivant. Prothorax d'un rouge roux ou d'une teinte rap- prochée , parfois avec le bord antérieur jusqu'au sillon transversal et le sillon anlèbasilaire, noirs. Pieds noirs, avec la base des cuisses antérieures et intermédiaires , d'un roux teslacé. Ventre de sept ar- ceaux : le dernier transversal', bilobé à son bord postérieur. Tarses antérieurs à premier article sensiblement élargi dans son milieu : les deux suivants élargis d'arrière en avant en ligne un peu courbe. Ongles au moins de l'un des quatre pieds antérieurs armés d'une dent très-prononcée, à la base de chacune de leurs branches. J*. Etat normal. Elytres violettes, d'un violet bleuâtre ou d'un noir bleu, à pubescence obscure. Partie au moins du dessous du premier article des antennes, partie antérieure de la tête et ventre, teslacés, d'un roux lestacé ou d'un teslacé livide : le ventre, ordinairement marqué de deux taches brunes, sur chacun des arceaux. Partie postérieure de la tête, antennes à partir du deuxième article, prothorax, médi et post- pectus, et pieds noirs Cantharis abdominalls , Fabr. Suppl. p. 07, 3-4. — Id. Syst. Eleulh. I. 1, p. 295- A. — Scuoemi. Syn. Ins. t. 2, p. 6î. \%2. — Kust. Kaef. eur. 9, 33. Telephorus abdominalls, de Castelx. Ilist. nat. t. I, p. 272, 1«î. Var. «.. Prothorax noir, offrant de chaque côté une tache d'un rouge ■ou roux teslacé. Obs. Les hanches et cuisses antérieures au moins sont parfois alors «n partie d'un roux teslacé. Telephorus abdominalls , de Kiesenwetteb, in Aun de la Soc. entom. de Fr. (1851) p. 5S9. Var. A. Var. P. Prothorax noir, paré, de chaque côté, d'une bordure inégale d'un roux ou rouge teslacé. Obs. Les hanches antérieures et parfois les autres ou partie des autres sont d'un roux livide; partie des cuisses antérieures au moins, souvent une partie des intermédiaires, les genoux des postérieures, et parfois même la base des tibias, sont d'un ïoux teslacé ou d'un les- tacé roussâtre. Le ventre ordinairement sans taches, J'ai reçu de M. Lambert, de Saumur, une de ces variétés, ayant le 148 M0LL1PEKNES. prothorax noir, paré de chaque côlé d'une bordure d'un roux testacé, prolongée depuis le bord antérieur jusqu'à la base, assez étroite à ses extrémités, mais aussi large, vers le sillon transversal, que le tiers au moins de la largeur du segment ; les hanches antérieures et intermé- diaires et l'extrémité des postérieures, les trochanters des pieds anté- rieurs et intermédiaires et la base des postérieurs , d'un roux livide ; les cuisses antérieures d'un roux testacé, avec une partie des côtés et de la tranche dorsale, noire : les intermédiaires noires, avec la base et l'extrémité d'un roux testacé : les postérieures noires, avec les genoux leslacés; tous les tibias noirs, avec la base d'un roux testacé, et moins brièvement chez les antérieurs que chez les autres ; les tarses noirs , avec la base du premier et parfois du deuxième article, lestacée. Var. 7. Prothorax d'un roux testacé , maculé de taches noires ou noirâtres. Cantharis occipitalis, var. passeriana , Gredler, Die Kaef. v. Passeicr. 1, P- 6. Var. £. Prothorax entièrement rouge. Ohs. Les pieds, comme dans la variété précédente, offrent ordinai- rement au moins une partie des hanches, partie ou totalité des cuisses antérieures, partie des intermédiaires et extrémité des postérieures, et souvent base des tibias, d'un roux testacé. L'abdomen est ordinaire- ment d'un roux testacé sans taches. Cantharis occipitalis, PiOsejnh. Beilrag. z. Insectcn Faim. Europ. p. 18. Téléphones consobrinus, Maerkel, Ann Soc. entom. de Fr. (1851) p 589. Telep/torus cynneus, Dietricd , Slelt. Eçtom Zeit. (1857) p. !!9, 3. — Krà.viz, Der!. entom. Zcitscli. 1, p. 17G, \(j. Telcphorus cijanipennis Bach, Kaeferfauna, t. 3, p. 64, 3. Cantharis abdominalis, de Kiese^w. Naturg. d. In>ect. Deutscii. t 4, p. V2, -I. Var. a, b c. Var. £. Epidome noir ou obscur sur le disque. £. Etat normal. Elytres violettes, d'un violet bleuâtre ou d'un noir bleu. Base au moins du premier article des antennes, partie anté- rieure de la tête, prothorax, partie au moins des hanches de devant , d'un roux jaune : reste des antennes, palpes, partie postérieure de la tête, médi et postpectus et pieds, noirs. 'j'ÉLÉPiioiuiRES. — Téléphones. 149 Obs. Le premier article des antennes est ordinairement d'un rou.x flave, avec l'extrémité noire : la base du second est parfois aussi d'un roux flave. Cantharis abdominalis, Panz. Faun. Germ. 8ù, 5. — Id. Index, 91, 2. Telephorus abdominalis, Latk. Hist. nat. t. 9, p, 108, 8. Telephorus eyaneus, Cuktis, Brit. entom. t. G, p. 215. — Stepu. lllust. t. 3 p. 300, 22. — Id. Mail. p. 190, 1495. — Duxcan. Enl. Edin. p. 250. Yar. Z. Base des deux ou quatre cuisses antérieures d'un roux testacé. Obs. Sont ordinairement aussi d'un roux testacé les hanches et Iro- chanlers des pieds antérieurs , une partie des hanches et trochanters intermédiaires et plus rarement des postérieurs. Yar. m. Prothorax d'un roux jaune , avec le bord antérieur jusqu'au sillon transversal, et souvent partie au moins du sillon anléb asilaire , noir ou noirâtre. Obs. Le premier article des antennes est parfois à peine leslacé à la base : les hanches antérieures sont seulement testacées à la base : les autres offrent souvent à peine des traces de celle couleur. edtei\e. Faun. auslr. p. 322. — de Kiesenw. Enum. in Soc. entom. de Fr. (1851) p. 589. — Id. i\aturg. d. Insect. Deulsch. t. 4, p. 472, \. Long. 0,0112 à 0,0140 (5 à 6 1/2 1 ) Larg. 0,0029 à 0,0045 (I -1/3 à 2 1.) Corps allongé; pubescent. Tête noire, pointillée et garnie de poils fins et obscurs sur sa partie postérieure ; au moins en partie d'un roux testacé, presque lisse et garnie de poils concolores plus longs et clairsemés, sur sa partie antérieure; subtuberculeuse sur l'épis- lome. Mandibules d'un roux testacé , avec l'extrémité ordinairement nébuleuse ou obscure Palpes noirs, au moins en majeure partie. Antennes atténuées à partir du troisième ou quatrième article-, co- lorées comme il a élé dit. Yeux noirs; séparés du prolhorax par un espace égal à leur diamètre. Prothorax arqué en devant ; un peu élargi sur les côtés jusqu'aux quatre septièmes de la longueur de ceux ci, puis un peu rétréci ensuite ; en ligne presque droite ou peu arquée en arrière et sinuée dans son milieu , à sa base; plus large à celte dernière qu'il est long sur son milieu ; arrondi aux angles de 150 UOLLirEXNES. devant, émoussé aux postérieurs ; inégalement convexe; relevé laté- ralement en un rebord rétréci d'avant en arrière , jusqu'aux deux tiers de ses côtés, égal , vers le sillon transversal , au quart ou un peu plus de la moitié de la largeur du segment; rayé d'un sillon léger sur les deux tiers postérieurs de la ligne médiane; presque impoinlillé, lisse, luisant ; presque glabre, garni de poils fins, courts, presque indistincts; coloré comme il a été dit. Ecusson noir ou d'un violet obscur; pubescent. Elytres débordant la base du protborax d'un quart au moins de la largeur de chacune ; notablement plus larges que ce dernier dans son milieu (a* $.); cinq fois au moins aussi longues que lui ; subparallè'es ; rugueusement ponctuées; d'un violet bleuâtre; garnies de poils fins et obscurs; chargées d'une ner- vure subhumérale postérieurement raccourcie; offrant ordinairement les traces de deux nervures dorsales. Ailes noires ou noirâtres Dessous du corps plus densement pubescent sur les médi et poslpectus-, noir sur ces derniers, d'un roux ou jaune orangé sur le ventre. Pieds pubescenls; noirs, souvent avec partie des hanches, des trochanters et parfois même la base des cuisses antérieures et intermédiaires, d'un roux leslacé, surtout chez les individus des provinces méridionales. Cette espèce habile les parties froides ou subalpines de la France. On la trouve sur le Mont-Pilat, dans le Bugey, à la Grande-Cbar- Ireuse, dans les Basses-Alpes, les Pyrénées, etc. Obs. Le . État normal. Elytrcs d'un bleu violàlre ou d'un violet ou bleu ou verdâtre : base des antennes , partie au moins des palpes, tête, pro- thorax, ventre et pieds, d'un roux testacé : reste des antennes, écus- son, médi et postpectus, noirs. Var. a. Tête parée sur le vertex d'une tache noire, plus ou moins déve- loppée. Obs. Ordinairement les pieds sont en partie noirs ; quelquefois les cuisses intermédiaires et postérieures n'ont qu'une bande linéaire noire ou noirâtre; mais, d'autres fois , la couleur noire est beaucoup plus développée. Telephorus violaceus, Dietrich , Slet. Entom. Zeit. (18<>7), p. 119. Var. [3. Prothorax d'un roux jaune, soit maculé de noir, soit marqué d'une tache discale ou d' autres signes noirs, soit d'une bordure périphé- rique obscure, brune ou noire. 06s. Dans celte variation, le verlex est ordinairement marqué d'une tache noire, et les pieds sont noirs sur une plus ou moins grande ; étendue; parfois, ils sont à peine teslacés sur quelques-unes de leurs parties. 152 MOLLlPENNES. Cantharls violacea, Payk. Faun. Suec l. \, p. 2(50, 4. — Gyllemi Ins. Suec. I. 1, p- 339, 5. var. b. Telephorus viola cens, Dif.trich. Slet. Entom. Zeit. {1857), p. H9. var. b. Var. 7- Ventre noir sur son disque. Obs. Ordinairement avec cette variation, le vertex est marqué d'une tache noire; les palpes et les pieds sont en partie noirs- Le prolhorax est tantôt entièrement d'un roux testacé, tantôt maculé de noir. Yar. #. Pieds en partie noirs. Obs. Avec cette variation, le vertex est souvent marqué de noir. Les palpes sont en partie au moins de cette dernière couleur. Le prolhorax est sans tache ou maculé de noir. Telephorus violaceus , Dietiuch, Sletl. Enlom. Zeit, (-1857), p. -119. — de Casteln. Hist. nat. t. \, p. 272, -17. Cantharls violacea, de KiesErsw. Naturg. d. Ins. Deutsch. t. 2, p. 474, 2. var. a. $? . Etat normal. Elylres d'un bleu violâtre ou d'un violet ou bleu verdâtre. Base des antennes, partie au moins des palpes, tête, protho- rax, ventre et pieds, d'un roux testacé : reste des antennes, écusson, médi et postpectus, noirs. Obs. Quand la matière noire a été moins abondante, les médi et postpectus sont parfois brunâtres, nébuleux ou même lestacés. Va. t. Partie postérieure de la tête en partie au moins nébuleuse ou noi- râtre. Obs. Les pieds sont ordinairement alors noirâtres sur les tarses et parfois sur une étendue plus ou moins grande de leurs parties. Telephorus tigurinus, Dietiuch, Stet. Entom. Zeit. (1857), p. 119. Cantharls violacea, de Kiesenw. loc. cit. var. a. Va. Ç. Semblable à l'état normal; mais avec les tarses et parfois quelques autres parties des pieds, noirâtres. Cantharls eyanipennis, (Ziegleb) (Dejean), Calai (1837), p. 119. (suivant un exemplaire typique existant dans la collection de M. Reiclie.) ïÉLÉriiORAir.ES. — Telephortis. 15o ^ $ Cantharis violacea, Gyllenh. Ins. Suec. t. \, 333, o. — Fàllen. Monogr. Canlhar. cl Malach. p. -10, 5. — Schoenh. Syn. Ins. t. 2, p. -13.— Kuster. Kaef. Eur. 23, 44. - de Kiesenw. Naturg. d. Ins. Deutsch. t. 4, p. 47t, 2. Telephorus violaceus, Steph. Illustr. t. 3, p. 300, 23.— Id. Man. p. 190, 1490. — de Casteln. Ilist. nat. t. I, p. 272, !7. — L.Redemj. Faun. aust. p. 322.— Rouget, Calai, p. 165. Long. 0,01 12 à 0,0133 (5 à G 1. ) Larg. 0.002S à 0,0030 (I 1/4 h \ 2/3 1. ) Corps allongé-, pubescent. Tête poinlillée et garnie de poils cendrés et fins sur sa partie postérieure, presque lisse et garnie de poils plus longs et clairsemés sur l'antérieure ; d'un roux fauve ou d'un fauve teslacé, avec la partie postérieure parfois nébuleuse ou brunâtre, cbez la $ , ordinairement noire sur une largeur variable du vertex cbez le qu'il est long sur son milieu ; médiocrement convexe; relevé latéralement en une gouttière égale, vers le sillon transversal , au sixième ou cinquième de la largeur du segment , prolong ée en se rétrécissant un peu jusqu'à la base, mais offrant vers les trois quarts ou quatre cinquièmes des côtés, une faible carène transversale : luisant ; à peine pointillé; garni de poils d'un cendré teslacé, courts et peu apparents; d'un roux jaune ou lestacé assez; vi f. Ecusson de même cou! TÉLÉPHORAIRES — TtlcphoniS. 1 j7 leur ; pubescent. Élytres débordant la base du prolhorax d'un cin- quième environ de la largeur de cbacuue ; plus larges que ce dernier dans son diamèlre transversal le plus grand ; près de cinq fois aussi longues que lui; rugnleuses ; d'un roux leslacé, avec l'extrémité d'un noir bleuâtre ou violâlre, ordinairement sur le huitième environ de leur longueur, mais parfois sur le tiers postérieur ou même un peu plus : cette partie noire peu nettement limitée; garnies de poils eoncolores, fins et presque couchés. Ailes roussâtres. Dessous du corps et pieds pubescents ; d'un roux Leslacé. Ongles conformés cbez le , rapproche cet insecte des ffltagonyclia, dont il s'éloigne par sa branche interne simple, par les deux brandies également simples chez la £, et par la dent dont la branche externe est armée chez ce dernier sexe. ce. Elylres entièrement d'un flave [Aie. Dent basilaire de la Lranclic ex- terne des ongles de la J , en majeure partie confondue avec la branche. fi. T. clypcatsîs; Illigeu. Allongé; d'un flave pâle ou d'un tes- tacé livide : pailie postérieure de la tête, une tacite sur le disque du pro- thorax, écusson, poitrine, majeure partie hasilaire cl médiane des arceaux du ventre, et une tache près de l'extrémité des cuisses postérieures, noires: TÉLLl'KOKMHES. 1 elcp'ùOi'US. IÇ"> la région noire de la tête avancée à peu près jusqu'à la base des anten- nes : la tache du prolhorax, obcordiforme, bidentée en devant; déhiscente postérieurement ; comme formée de deux taches unies. Antennes subfili- formes, pâles au moins à la base. f. Antennes prolongées jusqu'aux Irois cinquièmes ou deux tiers delà longueur du corps; à deuxième article égal à un peu plus de la moitié du suivant. Yeux médiocrement saillants. Prolhorax moins oblusément arqué en devant, plus arrondi aux angles de devant, plus parallèle ou plus faiblement et plus régulièrement arqué sur les côlés. Ventre de huit arceaux : le huitième, en cône plus long que large. Ongles édenlés ou n'ayant qu'un léger renflement à la base de leur brandie externe ; celte branche , bifide à l'extrémité. Obs. Le ventre est noir, avec les côlés et le bord postérieur des six premiers arceaux et les deux derniers arceaux , d'un roux orangé ou teslacé. Les bordures sont plus ou moins larges, suivant le développement de la matière noire. Ç. Antennes prolongées à peine au delà de la moitié de la longueur du corps ; à deuxième article égal aux trois cinquièmes ou presque deux tiers du suivant. Yeux peu saillants. Prolhorax presque tronqué en devant, moins arrondi aux angles antérieurs, moins parallèle ou plus sensiblement arqué sur les côlés , souvent très-légèrement sinué à ceux-ci près des angles postérieurs. Yenlre de sept arceaux : le sep- tième transversal ; entaillé dans le milieu de son bord postérieur, lanlôt légèrement sinué entre chacune de ces entailles et les angles postérieurs qui sont arrondis, tantôt sans entaille sensible. Branche externe des ongles, non bifide à son extrémité; munie à sa base d'une dent très-marquée. Obs. Le ventre est noir, avec les bords latéraux et postérieur des six premiers arceaux, d'un roux; leslacé, et le septième arceau entiè- rement de celle dernière couleur. La largeur des bordures, d'un roux teslacé, des six premiers ar- ceaux, varie suivant le développement de la matière noire. Etat normal. Tête noire sur sa partie postérieure, d'un (lave ou leslacé livide , sur l'antérieure : la région noire , avancée jusqu'à la base des antennes et jusqu'au milieu du bord interne des yeux, en- l(Ji U3LUPË3NES. aillée, ordinairement en cane de moitié au moins plus large que long, dans le milieu de son bord antérieur, souvent jusqu'au côté in- terne de la base des antennes. Antennes d'un lestacé livide ou d'un livide lestacé à la base, obscures à l'extrémité; parfois obscures à l'extrémité du deuxième article et des suivants, en nombre variable, qui sont aussi testacés à la base. Prothorax d'un flave pâle, blanchâtre ou livide; paré, sur son disque, de deux taches noires, contiguës sur la ligne médiane, près de leur partie an 1er o-in terne, isolées l'une de l'autre postérieurement, ayant ebacune la figure presque piriforme, naissant ordinairement vers le sillon transversal , plus étroites en de- vant, subgraduellement un peu élargies , et arrondies postérieure- ment ; prolongées , en se dirigeant sensiblement en debors, à peu près jusqu'au sillon antébasilaire , et presque contiguës au rebord latéral , vers leur partie posléro-exlerne : ces deux signes constituant sur le disque une tache un peu bifide en devant, obeordiforme, élar- gie d'avant en arrière, subsinuée vers la partie antérieure de son bord latéral, débiscente, sur la ligne médiane dans son tiers postérieur. Elylres d'un ûave cendré ou d'un testacé livide, l'entre coloré comme il a été dit. Pied» d'un flave roussâtre ou d'un lestacé flavescent, avec les cuisses postérieures enfumées, brunes ou noires vers l'exlrémilé de leur côté interne. Variations (par défaut). Quand la matière noire a eu moins de développement, la partie antérieure de la tète est ordinairement d'un flave plus vif; mais la région noire conserve les mômes limites que dans l'état normal. Les antennes sont pâles sur un plus grand nombre d'articles; parfois eiles ne eont obscures que sur les trois ou quatre derniers; plus rarement elles sont entièrement râles. La lâche discale est plus sensiblement bifide en devant, plus longuement et plus largement divisée posté rieurement; rarement à peu près nulle. Les pieds sont entièrement d'un flave ou lestacé livide, ou n'offrant qu'une tache nébuleuse ou brunâtre vers l'extrémité du côté interne des cuis ses postérieures. Variations (par excès). Quand la matière noire a été plus abondante, la région noire di la tête est échancrée en arc et sur une moindre étendue ; parfois TCUIPIIOKAIRr.S. - TtlcpllOVUS . t G 5 même elle semble envahir la parlie postérieure de l'éptslome, va - rialion qui semble parliculière aux 2. ou être accidentelle. Los as; tenues sont parfois obscures ou noirâtres, au moins en dessus, dès l'extrémité du deuxième article et de quelques-uns des suivants, et noirâtres complètement sur les autres; parfois même ie premier e^l obscur en dessus. La tache discale du prothorax a acquis plus de développement; elle semble une tache unique, au lieu d'être formée de la réunion de deux; elle s'avance plus ou moins en devant. Parfois la parlie postérieure noire de la tête semble, par l'effet delà trans- parence, constituer sur la parlie antérieure du prothorax une tache plus antérieure. La lâche des cuisses postérieures est d'une teinte plus foncée, et acquiert un peu plus d'étendue. Quelquefois les tibias postérieurs sont nébuleux au moins dans leur parlie médiane. Ces variations peuvent être réduites aux variélés suivantes : Var. a. Prolhorax sans iachc ou n'offrant que de légères (races des deux tacites unies. Cantharis h(xmorrhoidalis,Ttv. Kjeîtkw. Naturg.d. Ins. Dculscli. I. 4, p. 492. 18. var. "Var. p. Pieds d'un testacé pâle ou livide , sans tache. Cantharis iestacea , Scoroi.. Ent. carn. p. 30, l:3 Çantharis nivea, Pajnz. Faun. germ. 57, 7. — U. Kril. revis, p. (.3. — Fallés, Monogr. cantli. cl malacu p. -!'./, 25. Telephorus nireus, Latr. Ilisl. nat. l. 9, p. -I !0, !G. — Id. de Cash j.x. Elisl. nat. t. 1. p. 273, 25. Cantharis clypeata , Pakzer, Index , p. 03, 0 — Kust. Kyef. Europ."28, 07, Cantharis hxmorrhoidalis , de Kiesenw. Naturg. (!. Ins. Dcutsdi. t. 4, p. 492, 18. Long. 0,0050 à 0,OOG7 (2 1/2 à 3 I .}. Larg. 0,(50 ! 2 h 0.00 i 5 ( 3 5 à 2, 3 !. ) . Corps allongé; pubescenl. Télé noire sur sa parlie postérieure, d'un flave pâle sur l'antérieure : la région noire, avancée ordinairemenl à peu près jusqu'à la base des antennes et échancrée dans le milieu de son bord antérieur; luisante, superficiellement poinlillée et garnie de poils fins, cendrés, couchés, peu apparents sur la parlie noire; garnie de poils testacés , mi-hérissés, plus longs et plus clairsemés sur la parlie antérieure ; subconvexe ou subcarénée i-wr l'épislome. Mandibules leslacées, avec 1/exlrémilé obscure. Palpes soit ÎGl) MOLLir-fiXNIS. teslacés , suit en partie ou presque en totalité nébuleux ou obscurs. Antennes subfiliformes, à peine allénuées à partir du quatrième ou même du cinquième article ; colorées comme il a été dit. Yeux noirs. Prolhorax très-oblusémeut arqué en devant ; arrondi ou subarrondi aux angles de devant; assez faiblement ou très oblusément arqué sur les côtés; offrant ordinairement vers la moitié de ceux-ci sa plus grande largeur; un peu émoussé aux angles postérieurs; à peine plus large à ceux ci qu'aux antérieurs; un peu arqué en arrière tt sinué au devant de l'écusson , à la base; d'un quart environ plus large à celle-ci qu'il est long sur son milieu; médiocrement convexe; relevé sur les côtés en un rebord égal environ au builième de la largeur du segment, vers !e tiers de la longueur de celui-ci , faiblement rétréci jusqu'aux deux tiers et prolongé ensuite d'une manière uniforme jusqu'à la base ; rayé sur la ligne médiane . depuis le sillon transversal, et parfois muni presque impercepli' blemenl depuis le bord antérieur jusqu'au sillon anlébasilaire, dune ligne transformée en sillon à sa partie postérieure, sur un espace va- riable; coloré et peint comme il a été dit; luisant; presque glabre ; garni de poils courts et à peine distincts. Ecusson d'un noir brun ; pubescent; souvent rayé d'une ligne légère. Elytrcs débordant la base du prolborax d'un cinquième environ de la largeur de chacune ; un peu plus larges que ce dernier dans son diamètre transversal le plus grand ; près de cinq fois aussi longues que lui ; trois fois et demie à quatre fois aussi longues qu'elles sont larges, prises ensemble; rugueuses ou subrugueuses; d'un teslacé livide ou d'un flave livide ; garnies de poils concolores, fins, mi-coucbés, peu serrés ; offrant les traces d'une nervure subbumérale raccourcie, et parfois les traces plus faibles et plus incomplètes d'une ou de deux nervures dorsales. Ailes nébuleuses. Dessous du corps d'un fine ou teslacé livide sur le repli prolboracique et sur l'anlépeclus : noir sur les médi et postpeclus, et garni de poils d'un cendré argenté qui font paraître ces parties d'un noir cendré ou plombé. Ventre coloré comme il a été dit. Pieds pubescenls; d'un flave ou lestacé livide; cuisses postérieures ordi- nairement marquées près du genou , au moins au côlé interne , d'une tacbe noire ou noirâtre. Ongles teslacés; ceux des ^^ sam dent, mais bifides à l'extrémité dû leur branche externe : ceux des J munis à la base de leur branebe externe d'une dent en gé- néral unie à celle-ci jusqu'au tiers ou presque à la moitié de cette branebe, saillante et aiguë à son angle anléro-inlerne. M. Suffrian nous a appris qu'il fallait rapporter à celte espèce le TiaÉrilOHAlRKS. — TclephoiUS. 1G7 Canlharis hœmorrnoidalis de Fabricius; mais la description de cet au- teur n'est pas as«ez reconnaissable , pour changer le nom spécifique de clypeatus , donné par Illiger, el sous lequel elle est généralement connue. Les ongles des ^ manquent de dent ou n'en ont que des rudiments à la base de leur branche externe ; mais ils ont celle branche bifide à l'extrémité : les 2 ont à la base de la même branche, au moins chez les quatre pieds antérieurs, une denl prononcée et conformée comme il a été dit. J'ai trouvé quelques 5 n'ayant qu'une saillie anguleuse ou denl rudimentaire à la base de tous les pieds. De tels individus qui sem- bleraient constituer une espèce différente ( T. ambiguus) , ne sont vraisemblablement qu'une anomalie du T. clypeatus, dont ils ont tous les autres caractères. rF. cïiscoBtSeiss ; Aiirens. Parallèle; d'un roux flave ou d'un flave roussalre en dessus : la télé souvent marquée d'une tache noire sur le ver- tex : le prothorax parfois sans taches, ordinairement paré d'une tache dis- cale presque quadravgulaire, et de deux lignes noires : les élytres pubcs- ccnles, parfois sans taches, habituellement d'un brun ou noir ardoisé sur les cotés et à l'extrémité. Pieds d'un flave orangé , avec l extrémité des cuisses postérieures , noire. Prolhorax presque carré , arrondi aux angles de devant, rectangulaire aux postérieurs ; à rebord latéral égal au sixième de la longueur du segment, graduellement rétréci postérieurement. Ji. Antennes prolongées jusqu'aux trois quarts de la longueur du corps ; à deuxième article égal aux trois cinquièmes du suivant. Pro- lhorax plus sensiblement arqué en devant. Ventre de huit arceaux : le huitième en triangle à peine plus long qu'il est large à la base. Obs. La couleur du ventre varie suivant le développement de la ma- tière colorante. Ordinairement il est noir, avec les bords latéraux et postérieurs des sept premiers arceaux et le huitième entièrement d'un ilave roussalre; souvent le septième arceau est de celle dernière cou- leur ; mais quand la malière noire a plus ou moins fait défaut, il est parfois entièrement d'un flave teslacé ou d'une teinte rapprochée. ? . Antennes prolongées jusqu'aux deux tiers du coips; à deuxième article égal au moins aux trois cinquièmes du suivant. Prolhorax peu arqué en devant. Ventre de sepl arceaux : le septième transversal. 163 MOLLÎPESKES. Obs. La couleur du ventre varie à peu près comme celle du à"- Etat noumal. Tète d'un roux flave , marquée sur le verlex d'une lâche noire, ordinairement élargie d'arrière en avant, el prolongée jusqu'au milieu du front. Antennes d'un flave ou roux lestacé, souvent nébuleuses, plus pâles à la base, moins claires ou plus nébuleuses vers l'extrémité. Prothorax d'un roux flave ou d'un flave roussâlre, avec lies bords translucides; paré , sur son disque, d'une tache noire ou brune , ordinairement en carré allongé. Ecusson d'un roux flave. l'.lytres d'un flave leslacé, d'un flave roussâlre ou couleur d'argile à la hase et longitudinalemenl sur la majeure partie du milieu, avec les lords suturai et externe et l'extrémité d'un nébuleux brunâtre, ou I runs. Dessous du corps d'un roux flave ou teslacé sur le repli protho- racique el sur l'anlépectiu ; noir sur les médi et postpeclus. Ventre noir, avec les côlés et le bord postérieur des six premiers arceaux et le dernier ou les deux derniers d'un roux flave ou lestacé. Pieds d'un :ou\ flave, avec l'extrémité des cuisses postérieures, une partie des tibias postérieurs et souvent une partie des tarses, brunes ou bru- nâtres. Variations (par défaut). Quand la matière colorante noire a été moins abondante, la tache noire du verlex se rapetisse , s'affaiblit ou disparaît. La lâche du disque du prothorax est tantôt réduite à deux lignes parallèles, lantôl nulle. Les côtés et l'extrémité de chaque élylre sont moins obscurs* ou seulement nébuleux ; d'autres fois les éiylres sont entièrement unicolores ou avec une légère leinle ardoisée due à la couleur des ailes. Le médipeelus est souvent d'un roux flave, et le postpeclus , seulement brunâtre. Le ventre est parfois entièrement d'un roux Hâve. 1 es pieds, d'un roux flave. montrent souvent à peine une tache bru- nâtre , sur les cuisses postérieures, près des genoux, et ont les tibias postérieurs à peine nébuleux. Variations (par excès). Quand, au contraire, la matière colorante noire a acquis plus de développement, la tache noire du verlex couvre parfois toute la par- tie postérieure de la lèle ; les antennes sont plus sensiblement obs- cures à l'extrémité. La lâche noire du disque du prolhorax acquiert téléphoraires. — Telephorûs. 169 parfois un peu plus de développement, se déforme un peu, se montre quelquefois presque cordiforme. Les élylres sont parfois brunes ou d'un brun ardoisé, avec la partie longitudinale médiane d'un roux testacé ou couleur d'argile , depuis la base jusqu'aux trois quarts de la longueur, et sa largeur plus ou moins restreinte. Les médi et postpectus sont noirs. Le ventre coloré comme il a été dit. Les pieds d'un roux flave, avec le cinquième ou le quart apical des cuisses postérieures, les tibias postérieurs et la majeure partie des tarses, noirs ou bruns. Ces diverses variations peuvent être réduites aux variétés sui- vantes : Var.a Verlex, prothorax et élytres d'un roux flave ou couleur d'argile, sans tache. Var. (3. Tache du prolhorax réduite à deux lignes noires ou brunes. Obs. Le vertex montre ordinairement une tache brune, et les ély- tres une bordure brunâtre, excepté à la base. Cantharis discoldea , var. notata, Waltl, Yerzeichnis , etc. in Isis, 4S38- p. 270,7. Telephorûs lineatus, Bach, Kceferfauna. 3e livr. -1832, p. 08, 25. Telephorûs desertus, Dietkicii, in Stett. entom. Zeit. 1857, p. -131. état normal, avec les variations en excès. Cantharis discoldea , Ahrens, Beytraege, etc., in Nov. acl. hall. t. 2, 2e cali. p -12, 2, pi. I, fig. 2. — De Kiesenw. Naturg. d. Ins. Deutsch. t. 4, p. 50a, 29. Cantharis slgnata) Falderm, Faun. transe, p. -186, 107. Telephorûs humeralis, L. Redtenb. Faun. aust. -Ire édit., p. 323. Cantharis humeralis, L. Redtenb. Faun. aust. 2e édit., p. 528, 18. Long. 0,0078 à 0,0090 (3 1/2 à 4 1.). Larg. 0,0014 à 0,001 G (3/3 à 2/3 1. ) Corps allongé ; parallèle; pubescent. Tète à peu près aussi large, prise aux yeux, que le prothorax ; un peu rélrécie après ces organes; à peine pointillée; garnie de poils fins, courts et couchés , sur sa partie postérieure, et de poils plus longs et mi-hérissés sur Tante rieure ; marquée, le plus souvent, derrière la base des antennes, de deux petites fossettes, parfois unies en une impression transverse, et d'autres fois obsolètes; ordinairement d'un roux flave ou Icslacé, et 22 170 ÀlOLL'.l'ENNES. parée sur le vertex d'une lâche noire déforme et de développement variables, quelquefois d'un flave roussâtre sans tache. Mandibules d'un flave roussâtre, avec l'extrémité obscure. Palpes d'un flave lestacé ; parfois en parlie nébuleux. Antennes atténuées à partir du troisième ou quatrième article ; colorées comme il a été dit. } eux noirs, assez saillants. Prothorax à peu près aussi long que large; presque carré ; un peu arqué en devant, surtout chez le ^ ; arrondi aux angles an- térieurs ; un peu rétréci d'avant en arrière et en ligue presque droite ou à peine arquée, depuis le quart environ de la longueur de ses côtés jusqu'aux angles postérieurs, qui sont rectangulaires et peu ou point émoussés ; muni , en dessous, à ceux-ci, de quelques poils dirigés en dehors ; tronqué et sinué dans son milieu , à la base ; inégalement et faiblement convexe ; à rebord latéral subhorizonlal , égal environ au sixième de la largeur du segment, vers le sillon transversal, et pro- longé en se rétrécissant jusqu'à la base, où il est plus d'une fois plus étroit; luisant; à peine pointillé ; hérissé de poils courts et pâles ; coloré comme il a été dit. Ecusson d'un roux flave, ou flave; pubescent. Èlytres à peine plus larges en devant que le prolhorax ; quatre à cinq fois aussi longues que lui ; parallèles ; rugueusemenl ponctuées, mais plus légèrement à la base; garnies de poils médiocrement serrés et assez longs, d'un flave teslacé ; colorées comme il a été dit. Dessous du corps flave ou d'un flave roussâtre sur le repli prolhoracique et sur l'anlépeclus; pubescent et coloré comme il a été dit, sur le reste ; la pubescence du postpectus ordinairement à reflet argenté. Pieds pu- bescenls; d'un flave orangé, avec l'extrémité des cuisses postérieures brune : parlie au moins des tibias postérieurs, ordinairement nébu- leuse ou brunâtre. Tarses parfois nébuleux. Je n'ai jamais eu l'occasion de prendre cette espèce en France. On la trouve dans diverses parties de la Suisse. Peut-être , suivant M. lleiehe, se renconlre-l-elle dans les environs de Paris. Obs. Elle a été, pour la première fois, décrite et figurée par Ahrens. M. Dielrich a le premier signalé le caractère singulier que présen- tent les . var. Telephorus îllyricus, Muls. Opusc. entom. 12e cah. 180!, p. ta. — Ann. de la Soc. Linn. de Lyon, L 7, p. I SS. Yar. (3. Prothorax offrant les deux tacites noires , unies. Obs. Les pieds et les antennes sont ordinairement plus noirs que dans l'état normal. Yar. 7. Prothorax offrant les deux taches noires, unies; montrant en outre, au devant du sillon anteb asilaire , deux autres taches noires ponc- liformes. Long. 0,0435 à 0,0i;;7 (G à 7 1.) bar-. 0,0033 à 0,0042 ( ! 1/2 à 1 7/5 1.1 Corps allongé ; pubescen t. Tète à peine aussi large, dans son dia- mètre transversal le plus grand, que le prolhorax à ses angles de devant; d'un noir peu luisant sur sa moitié postérieure, d'un roux ou orangé testacé, sur l'antérieure : la partie noire, extérieurement avancée jusqu'au lorulus ou base des antennes, tronquée ou faible- î 74 MOLLI PEXXES, ment échancrée dans le milieu tle son bord antérieur, el un peu moins avancée dans ce point que le bord postérieur des antennes : la partie testacée, plus luisante, parcimonieusement pointillée, hé- rissée de poils d'un cendré leslacé , mi-relevés. Epistome convexe ou subcaréné. Mandibules d'un roux livide ou testacé à la base, brunes ou noires à l'extrémité. Palpes d'un roux testacé, avec l'extrémité du dernier article, noire. Antennes brièvement pubescentes; atténuées à partir du troisième article; colorées comme il a été dit. Prothorax faiblement et obtusémenl arqué en devant; arrondi aux angles anté- rieurs; irrégulièrement arqué sur les côtés, c'est-à-dire élargi en ligne un peu courbe jusqu'aux trois cinquièmes ou deux tiers de sa lon- gueur, rétréci ensuite en ligne droite ou à peine sinuée jusqu'aux angles postérieurs ; peu ou point émoussé à ceux-ci; sensiblement arqué en arrière, sinué au devant de l'écusson, el moins sensiblement près des angles postérieurs, à la base ; d'un quart ou d'un tiers plus large à la base qu'il est long sur son milieu ; inégalement convexe; offrant sur les côtés une gouttière depuis le bord antérieur jusqu'au trois quarts ou cinq septièmes de la longueur des côtés : cette gout- tière aussi large, vers le sillon transversal , que le quart ou le cin- quième de la largeur totale du segment, graduellement rétrécis jusqu'aux trois quarts ou un peu plus des côtés; rayé , sur la ligne médiane, d'un sillon linéaire, depuis la dépression transversale jus- qu'au rebord basilaire; luisant; d'un roux leslacé ou d'un fauve orangé , ordinairement plus pâle et parfois d'un leslacé livide sur les côtés ; paré , de chaque côté de la ligne médiane , d'une tache noire, ordinairement ovalaire ou rélrécie d'avant en arrière, plus rarement snbponctiforme , alors un peu plus rapprochée du bord antérieur que du postérieur, couvrant, dans son développement nor- mal , le tiers presque médiaire de la longueur du segment, quelque- fois presque réduite au cinquième ou au sixième de celte longueur, d'autres fois unie à sa pareille ; assez finement ponctué ; garni de poils cendrés ou cendrés leslacés, assez courts et médiocrement ap- pareil Is. Ecusson noir; pubescenl. Elylrcs un peu plus larges en devant que le prolhorax à ses angles postérieurs, un peu moins larges que lui dans son développement transversal le plus grand (cf et $?); trois fois et demie à trois fois et trois quarts aussi longues que lui ; rugu- Jeusemenl ponctuées ; garnies d'un duvet d'un gris cendré médiocre- ment épais, fin et couché; noires, mais paraissant d'un noir cendré; offrant ordinairement les traces de trois nervures : la deuxième nais- sant de la fossette , souvent prolongée jusque près de l'extrémité : U TÉLÉI'IIOUAIRES. — 7 f IcjihoihS. 17.") première, entre celle-ci el la suture, plus raccourcie postérieurement: la troisième , subhumérale , variablement prolongée. Ailes brunes. Dessous du corps pubescent; d'un orangé leslacé sur la partie anté- rieure de la tête, sur le repli thoracique et sur l'anlépectus, noir, sur les médi et poslpeclus. Ventre coloré comme il a été dit. Pieds pu- bescenls-, colorés comme il a été dit. Ongles testacés ; munis, à la partie intérieure de la base de cbacune de leur branche externe, d'une dent prolongée avec ladite branche jusqu'aux deux cinquièmes de la longueur de celle-ci, el détachée de celte branche vers son ex- trémité. Cetle espèce n'est pas rare, au printemps, dans les parties méridio- nales de notre ancienne Provence : on la trouve dans les Basses et Hautes-Alpes, et dans le bas Dauphiné. Elle se montre même dans celle province, à quelques lieues de Lyon. Obs. — Elle olïVe diverses variations, sous le rapport de la colora- lion de ses antennes, de ses pieds et du développement des taches noires du prothorax; néanmoins elle est facile à distinguer des espèces de notre pays , par sa taille plus avantageuse, par la couleur de ses diverses parties, el surtout par la largeur de son prothorax et par les deux taches noires dont il est paré. Le comte Dejean , dans son Catalogue, l'avait considérée comme une espèce distincte du T. oculatus de Gebler, avec lequel beaucoup d'auteurs la réunissent. A en juger par les exemplaires de ce dernier, <]iie j'ai reçus de Russie, el par ceux, provenant du même pays, que j'ai pu avoir sous les yeux , elle s'en dislingue par une taille plus avantageuse ; par ses antennes noires sur une plus grande étendue ; par ses cuisses, au moins en partie, noires ; par son prothorax moins régulièrement arqué sur les côtés, un peu anguleux vers les deux tiers, et rétréci ensuite en ligne plus droite ; par la partie noire de sa lêle tronquée ou échancrée dans le milieu de son bord antérieur ; par ses élylres proportionnellement moins étroites, subarrondies à l'angle suturai, au lieu d'avoir cet angle presque rectangulairement ouvert; par la pubescence des élylres plus serrée el donnant à ces parties une teinte plus cendrée. Sous ce rapport, cependant, les individus de nos provinces méridionales se rapprochent beaucoup de ceux de la Russie. Chez le T. illyricus les lobes médianes du bord postérieur du Septième arceau ventral, chez la £, forment, en général, à peine la inoilié de la largeur du bord postérieur de cet arceau : chez le T. oculatus ils en forment ordinairement les deux tiers. J ~{] MOLLIPENNFS. Ce dernier, à en juger par les exemplaires que j'ai eu sous les yeux, peut êlre caractérisé de la sorte: TT. GCisKalsss; Gebler. Noir; élytres non subarrondies à l'angle suturai, à pubescence d'un gris cendré, assez épaisse : majeure partie au moins des antennes, côtés et extrémité du ventre, pieds cl prothorax, d'un roux orangé : le prothorax assez régulièrement arqué sur les côtés , paré sur son disque de deux taches noires : partie noire de la tète un peu arquée en devant dans le milieu de son bord antérieur. Cantharis ocutata. (Gebler) Krynicki, Enum. (Bullet. de la Soc. i. d. nal de Mosc t. 5, (-1832) p. 98. — Gebler, Mém-de Moscou, t. 5, p. 3IG. — Id. Verzeich. in Bullet. de la Soc. d. Nalur. de Mosc. (I8j9) p. 456, I. — Waltl, Isis(IS38) p. 454, 30. — Kùst. Kaef. Eur. 23, 43. — d?: KiesekwJ INalurg. d. Insect. Deutsch. t. 4, p. 470. 4. Loag. 0,01 12 à 0,0135 (5 a 61.). Larg. 0,0030 à 0,0036 (I 4/3 à 1 2 3 1.) Fathie : La Russie asiatique. ff. Prothorax généralement moins large, dans son diamètre transversal le plus grand, que les élytres aux épaules; ordinairement marqué d'une lâche noire. g. Prothorax marqué d'une tache noire, couvrant le tiers médiaire du bord antérieur, et ordinairement prolongée jusqu'aux deux cinquièmes de la longueur du segment, ou rarement jusqu'à la base, mais alors d'une teinte moins obscure postérieurement : celte lâche très-rarement nulle. Pieds noirs, ou parfois avec la base des quatre cuisses anté- rieures, d'un fauve teslacé. % . T. Cbiscfis ; Linné. Noir; élytres à pubescence d'un cendré lui- sant, médiocrement épaisse : partie antérieure de la tête, base des antennes, iôtés et extrémité du ventre et prothorax, d'un roux teslacé ; celui-ci paré d'une tacite noire, liée au milieu du bord antérieur , ordinairement pro- longée jusqu'aux deux cinquièmes, rarement jusqu'à la base, mais alors moins obscure postérieurement. Cuisses antérieures parfois d'un teslacé obscur à la base. ;îo:iaikes — Telephorus. 189 jusqu'à fa moitié du front. Ventre coloré comme il a ôié d'il. Pieds antérieurs teslacés ou d'un roux flave : les intermédiaires de môme couleur sur les hanches et la majeure parlie des cuisses, avec une lâche noire sur celles-ci, vers le genou, les tibias noirs, et les tarses noirs, au moins en parlie : les pieds postérieurs teslacés sur les hanches el sur la moitié ou les trois cinquièmes basilaires des cuisses, noirs sur reste. Variations (par défaut). Quand la matière noire a élé moins abondante, une parlie des articles el parfois la presque totalité des articles se montre teslacée à la hase; les parties noires de ces organes sont parfois d'une teinte moins foncée; la tache noire du verlex est plus ou moins restreinte, parfaite réduite à un trail linéaire, ou presque nulle. Les cuisses intermédiaires sont presque entièrement testacées, el les postérieures le sont sur une plus grande longueur : les tibias intermédiaires, à la base ou même entièrement; les tarses intermédiaires et postérieurs sont en partie noirâtres, en parlie d'un lesiacé nébuleux. Variations (par excès). Quand au contraire la matière colorante a été plus abondante, les antennes n'ont souvent que les deux premiers articles et la base du troisième teslacés. La tache du verlex acquiert plus d'extension, des limites moins précises, une configuration variée ; elle s'étend parfois jusqu'aux yeux ou presque jusqu'à eux, en couvrant presque toute la parlie postérieure de la tète ; mais souvent alors la matière noire, en s'élendant, perd, par celte extension , une parlie de sa teinte et se montre brune, d'un brun fauve ou brunâtre. Les pieds ont les hanches et trochanlers postérieurs et parfois une partie des intermédiaires noirs ou obscurs: les cuisses intermédiaires noires sur le tiers postérieur : les cuisses postérieures noires dans leur moitié postérieure : les tibias et tarses postérieurs noirs ; parfois même, quoique rarement, les pieds sont entièrement noirs, moins une parlie des hanches , et le dessous des cuisses antérieures qui sont d'un fauve tes lacé. Ces diverses variations peuvent être réduites aux suivantes : Var. a. Tète sans tache noire sur sa partie postérieure. 1<)0 hollipennes. Obs. Dans cetle variation par défaut, les pieds sont ordinairement lestacés, ou seulement avec les genoux postérieurs noirs ou obscurs. Lécusson est lui-même parfois lestaeé. Cantharis livida, de Kiesenw. Naturg. d. lus. Deutscli. t. 4, p. 485,14. A.v.b. Yar. |3. Elytres lestacées. Cantharis livida, LrKN. Faun. suce. p. 20 1, 70!.— M. Syst. nat. t. \, p. 047, 3. — Poda, Ins. mus. graec. p. 40, 4. — Mui.ler (L. P. S.) C. à Limî. Nat. 5e part. t. 1, p. 308, 3. — Fabr. Syst. entom. p, 205, 2. — Id. Spec. t. \ , p. 258, 2. — kl. Mant. t. 1, p. -IG7, 2. - Id. Enlom. syst. I. \, p. 213, 2. Id. Syst. Eleulh t. -1, p. 205, 2. — Goeze, Ent. beylr. t. I, p. 520, 3. — Id. Faun. eur. t. 8 , p. 6*6, 2. — Suikalnk, Euurn. p. 176, 320. — Id. Faun. boic. t. -I, p. 580, 740. — Bap.but, Gen. p. 64, pi. G. — Gmee. C. Ljkh. Syst. nat. I. -1, p. 1892, 3. — de Ym.l. C. linn. Entom t. 1, p. 290, 2.— RazObm. Uist. nat d. Joral, 1. 1, p. 161, GG. — îïossi, Faun. elr. t. !, p. -IG7, 415. — Id. éd. 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T£LKPiion«viuES. — Telepliorus, i-)| Var. y- Elytres testacces, plus ou moins nébuleuses ou obscures. Cantharis livida, de Kieseaw. 1. c. B. Yar, £. Elytres testacces, avec l'extrémité noirâtre. Cantharis livida, deKiesenw. 1. c. B. var. a. Var. t. Elytres nébuleuses, avec le bord externe et une tache humêrale, testacés. Cantharis scapularis, L. Redte.nb, Failli, auslr. 2e édil. p. 327, 13. Cantharis livida, de Kieseivw. 1. c. B. var. b. Var. £. Elytres noires. La Cicindèle à corselet rouge, Geoff. Ilist. abr. t. 1, p. 172, 2. var. b. Cantharis fusca, Scofcl. Eut. carn. p. 38, 120. ( l'espèce indiquée par la diagnose.) Telephorus opacus, Zool. Dan. prodr. p. CI, 559. Cantharis canescens, Schall. Abliand. d. bail. Nalurf. Gescll. t. -I, p. 302. — Gmel. C. Likn. Syst. nat. t. i, p. -1894,37. Cantharis rujipes, IIeubst, in Fuessey'.s Arch. p. -107,2. — Gmel. C. Linn. Syst. nal. I. I. p. 1396, 49. Cicindela livida, Fomtcis. Entom. par. I. 1. p. ;j9, 2. var. B. Cantharis média , Mis. I c-k. p. 29, 032.— Gmel. C. Likk. Syst. nat. t. 1. p. 4891, 74. Cantharis fusca , Rossi , Faun. etr. t. 1, p 107, 414. var. B. — Id. édit. Helw. p. 190,414. var. B. Cantharis dispar, Fad. Eut. syst. t.-l, p.213,3.— Id. Syst. eleuth. \..\, p.295,3. — Panz. Ent. germ. 89, 3. — Id. Schaeff. Icon. p. 22, pi. 10, fig. 9. — Cedebii. Faim. ingr. prodr. p. 36, 111. — Fallén , Mon. cantli. et malaeli. p. 9, 3. — Gyu.emi. Ins. suec. t. -I, p. 331,3. — Zetterst. Faun lapp. p. 109, 3. — Id. 1ns. lapp. p. 81, 3. — Saiilis. Ins. fenn. p. 110, 3.— Kûst. Kaef. Eur. 9, 31. — L. RrDTEisB. Faun. au^-lr. 2e edit. p. o27. Cantharis livida, Illig. Kaef. preuss. p. 290, 3. var. a. — De Kiesenw.I.c. C. Telephorus dispar, Steph. Illust. t 3, p. 299, 17. — Id. Mail. p. ÎS9, 1491. — Duncan, Ent. cilin. p. 209. — De Casteln. Ilisl. nal. t. 1. p. 272. 20.— L. Redteab. Faun. auslr. p. 323. — Rouget, Calai, p. 209, 523. Obs. Dans les variations par excès , la tache noire du verlex s'é- tend parfois sur presque loule ou sur toute la surface de la partie postérieure, elles quatre pieds postérieurs sont noirs, moins la base |92 MOLUPENfcES. des cuisses intermédiaires. Quelquefois même lous les pieds sont noirs, moins une partie des hanches et le dessous ou une partie du dessous des cuisses antérieures. Var. m. Partie postérieure delà tête noire. Cantharis livida, De Kiesekw. 1. c. D. Var. 0. Pieds postérieurs au moins entièrement noirs ; parfois tous hs pieds noirs , moins une partie des quatre cuisses ou seulement (es deu c c u isses a ntérieu res. Canth. livida , De Kiesekw. 1. c. D. Long. 0,0100a 0,0435 (4 -1/4 ù G 1.). Larg. 0,0026 0,0033 (I \p\ à I 1/2). Corps allongé ; pubescent. Tête d'un roux flave , ou teslacée ; parée, sur le verlex., d'une tache noire plus ou moins développée ; poinlillée et garnie sur celte parlie de poils fins, cendrés ou testacés ; marquée d'une impression derrière la base des antennes, et souvent d'une fos- sette légère sur le milieu du front; presque lisse et hérissée de poils plus clairsemés sur sa partie antérieure; carénée sur l'épistome. Man- dibules d'un flave teslacé, avec l'extrémité noire ou obscure. Palpes testacés , parfois avec le bord antérieur du dernier article obscur. Antennes atténuées à partir du troisième article ; colorées comme il a été dit. Prothorax arrondi en devant, et élargi en ligne couine jusqu'aux trois cinquièmes ou deux tiers des bords latéraux, offrant dans ce point sa plus grande largeur, assez faiblement rétréci ensuite en ligne presque droite ou à peine sinuée; émoussé aux angles postérieurs; en ligne presque droite et assez faiblement sinuée dans son milieu , à la base ; à peine aussi large à celle dernière, qu'il est long sur son milieu; inégalement convexe ; relevé latéralement en un rebord presque uniformément égal au dixième de la largeur ; dé- primé sur sa surface au côté interne de ce rebord, de manière à le faire paraître creusé, de chaque côté, d'une gouttière égale au ein- quème de la largeur du segment , vers le sillon transversal, c'est-à- dire vers le tiers de sa longueur : celle gouttière graduellement rétrécie jusqu'aux trois quarts des côtés, où elle est presque séparée du sillon antébasilaire par un relief oblique et assez faible : rayé, sur la ligne médiane , depuis le sillon transversal jusqu'au rebord basilaire, d'une ligne postérieurement terminée par une fossette semi-circulaire; lÉLiiraonAïuES. — Telcphorus. -I9.Î luisant ; presque lisse; hérissé de poils clairsemés et peu apparents ; d'un roux leslacc sur le disque, plus pale sur les côtés. Écusson noir; pubescent. Elytres d'un sixième ou d'un cinquième plus larges cha- cune en devant que la moitié du prolhorax à sa base ; à peine aussi larges ou à peine plus larges aux épaules que le prothorax dans son diamètre transversal le plus grand; quatre fois environ aussi lon- gues que lui ; rugueusement ponctuées; tantôt noires et garnies de poils fins, cendrés, couchés et peu épais ; tantôt testacées ou nébu- leuses et garnies de poils concolores ; chargées d'une nervure juxta- marginale postérieurement raccourcie ; offrant parfois les traces affaiblies d'une ou de deux nervures dorsales. Ailes brunes ou brunâ- tres. Dessous du corps d'un roux flave ou leslacé sur le repli protho- racique et sur l'anlépectus ; pubescent et noir sur les médl et postpectus; coloré sur le ventre comme il a été dit. Pieds pubescenls; colorés comme il a été dit. Ongles lestacés; munis à la base de leur branche externe d'une dent détachée de celte branche en forme de hameçon, à peine prolongée jusqu'à la moitié de ladite branche. Cette espèce est commune au printemps et dans le commencement de l'été, principalement sur les fleurs. Elle paraît habiter toutes les parties de la France. Obs. Geoffroy, le premier, avait admis comme variétés de la même espèce les individus à élytres lestacées et ceux à élytres noires ; Fabri- cius crut devoir séparer, sous le nom de C. dispar, ces exemplaires à élytres noires, déjà désignés sous d'autres dénominations spécifique? par des auteurs divers. L'exemple du professeur de Kiel a été suivi par la plupart des entomologistes ; mais depuis assez longtemps, les alliances observées entre ces prétendues espèces et l'élude de leurs caractères distinctifs, ont forcé les naturalistes de revenir à l'opinion de Geoffroy. Les différences de couleur ne sont pas caractéristiques des sexes , comme l'ont pensé quelques écrivains, mais se montrent indifféremment chez l'un et chez l'autre. Quelques auteurs, comme Scopoli, Rossi , etc., ont considéré les individus à élytres noires, comme une variété du T. fuscus; niais celle variété du T. lividus se dislingue, en général , facilement de ce dernier par sa lêle parée seulement sur le verlex d'une tache noire plus ou moins étendue ; par son prolhorax sans tache ; par la couleur de ses pieds. Elle s'éloigne du T. rusticus par sa lêle non complète- ment noire après les antennes, et par son prolhorax sans tache; et de ces deux derniers par le rebord latéral de son prolhorax. Celte variété à élytres noires a plus d'analogie de couleur avec le T. pellucidus; mais 25 ]Ç)i MGLUrEXKES. elle a ordinairement une taille plus avantageuse que ce dernier; elle n'a pas la partie postérieure de la tête complètement noire : et le rebord latéral de son prolhorax forme une gouttière plus prononcée, plus large , égale au moins au quart de la largeur du segment, vers le sillon transversal, rélrécie jusqu'aux trois quarts et non prolongée visiblement jusqu'à la base. Il serait assez difficile de dire à quel insecte doit être rapporté le Cantharis livida de Pauzer. Malgré l'indication de cet auteur qui donne, dans son Index, son insecte pour synonyme de l'espèce dési- gnée sous le même nom par Linné , la mesure de la taille donnée par Panzer semble , comme l'a fait remarquer Gyllenbal , indiquer une espèce moins grande , le Tel. figuralus peut-être, comme l'a supposé M. Dielrich (Stelt. Eut. Zeit. 1857, p. 127). dd. Chacune des gouttières latérales du prothorax tantôt aussi large que le quart ou le cinquième de la largeur totale du segment, vers le tiers de la longueur de celui-ci, mais alors visiblement prolongée jusqu'à la base, quoique un peu rétrécie vers les trois quarts; tantôt visiblement moins large, vers le tiers de la longueur du segment , que le cinquième de la largeur totale de celui-ci. //. Elylres entièrement tcslacées, ou avec l'extrémité à peine obscure. t. Écusson noir ou brun. j. Cuisses noires, soit entièrement, soit au moins à l'extrémité. h. Toutes les cuisses, soit entièrement noires, soit avec la partie basi- laire, d'un roux lestacé. SO.T.aasîiaallBS ; Paykull. Noir; élytres testacées, brièvement pubcs- centes: bords de la bouche (,/') ou tête, moins une tache noire sur la partie postérieure ( 5ji), ordinairement dessous de la base des antennes, côtés et ex- trémitê du ventre, le plus souvent base des cuisses et parfois partie des tibias antérieurs, côtés ou totalité du prolhorax, tcslacés, ou d'un roux jaune ou testucé : le prolhorax arqué en devant. Deuxième article des antennes plus court (y ) ou presque aussi court ( J) que la moitié du troisième. Dcut des onghs liée èi la branche jusqu'à son extrémité. . Télé d'un roux fauve ou teslacé, parée sur le verlex d'une tacbe noire plus ou moins]étendue. Antennes noires, avec le premier article et moins souvent le deuxième, d'un jaune leslacé. Prothorax d'un roux leslacé, avec les côtés d'un flave leslacé. Ecusson obscur. Elytres de couleur d'argile ou d'un flave d'ocre. Dessous du corps noir, avec IDG MOLLII'EÎIRES- l'antépeclus, les côtés du ventre, le bord postérieur des six premiers .-irceaux et le septième ou dernier, d'un roux leslacé. Pieds noirs, avec Ja majeure partie basilaire des cuisses , et les côtés des tibias anté- rieurs, d'un roux testacé. Obs. — Quand la matière noire a été plus abondante, la tacbe noire du vertex, au lieu d'être presque ponctiforme ou ovalaxe, prend un développement variable, jusqu'à se montrer presque carrée, avancée jusqu'au côté posléro-exlerne des yeux, et couvrant toute la partie postérieure, moins les côtés de celle-ci. Le premier article des an- tennes seul est testacé. Le prothorax est paré sur son disque d'une lâche noire, d'un développement variable. Le bord postérieur du sixième arceau ventral ou du précédent , sont seuls parés d'une étroite bordure teslacée. La partie basilaire leslacée des cuisses est plus restreinte; quelquefois même les pieds sont noirs, avec la base, ou brièvement les côtés des quatre cuisses et des deux tibias anté- rieurs, leslacés , ou même entièrement noirs. Ces variations peuvent être réduites aux suivantes : - nog. Canlli. cl Malaed p. 18, 23, var. p. — Gylle.nhal, Ins. suec. t. I , p. 357 , var. c. — de Kieseiwv. Naturg. d. Ins. De.utsch. t. 4 , p. 489 , 10 . var. c. "Var. ?>, Prothorax d'un roux ou jaune testacé, paré longiludinalcmcnt sur son milieu dune bande noire, de largeur plus ou moins inégale. Telcphorus fulvipcnnis, Germ. Ins. spec. nov. p. G8, 114. Cantharis fulvipennis, Kûster, Kaef. eur. p. 9, 37. Cantharis assimilis, L- Redtenb. Faun. aust. 1 re etlit. p. 32-4, variété. — de KlESEfW. 1. c. Var. 7. Pieds entièrement noirs. Cantharis assimilis, Payk. Faun. suec t. 1, p. 202. Obs. — Fallû.v, Monogr. Canlh. et ftlalaeh. p. 48, 23, var. p. — Gyllenh. Ins. suce. I. 1, p. 347, 23, var. b. et c. —de Kieseisw. Nat. d Ins. Deutscli. t. 4, p. 4S0, 16, var. b TÉLÉpnoaAiRES. — Telcpliorus. 197 j. Yar. S". Partie postérieure de la Lcte noire , »jû/jjs îme feïcAc /cs- lacée, derrière chaque œil. Yar. î. Prolhorax paré d'une tache discale noire. Yar. m. Pterfà- jjo/rs, nwi'i/s la base et une partie des quatre cuisses anté- rieures et des tibias de devant. Var. v-.. Pieds entièrement noirs. Etat normal. ç/1 2' Cantharis assimilis, Payk. Faun. suec. I 1, p ICI, 0. — Fallém , Monogr. Canlli. cl Malach. p. I S, 23. — Gyli.emi. Ins. suec. t. \, p. 357, 23. — Schoekii. Syn. ins. t. 2, p. 03, 8. — Saqlb. Ins. fenu. p. 120, \ô. — L. Redtekb. Faun. austr. 2e édil. p Î32S. — de Kiesenw. Nalurg. d. Ins. Deulsch. t A, p. 489, 10. ,/*. Cantharis nigricornis ( Dejean), Calai. (1837), p. 120.— Letznek, Arbei. Verand. d. schles. Géseïlsch. (1840), p. 7î, var. ,7'-. Telephorus assimilis, L. Rf.dtemî. Faun. auslr. -Inédit, p. 325. 9. Telephorus dilatatus, L. Redtekb. Faun. auslr. -Ireédit. p. 32 5. Long. 0,0090 à 0,01 17 (5 à 5 3 4 1.) Larg. 0,022 (II.) ( /») ; 0,0033 (1 1/2 1 ) (?). Cozps suballongé; pubescent. Tête plus large que le prolhorax à son bord antérieur, moins large que lui , surtout chez la $?, vers le tiers de la longueur de celui-ci ; peu rétrécie après les yeux : à peine poinlillée et garnie d'un duvet fin sur la parlie postérieure, nii héris- sée de poils plus longs et moins serrés sur l'antérieure; colorée comme il a été dit. Palpes ordinairement noirs, chez le /*; d'un brun teslacé, chez la 5. Antennes amincies à partir du troisième article ; colorées comme il a été dit. Yeux peu ( Q ) , ou médiocrement (,/>) saillants ; séparés du bord antérieur du prolhorax par un espace moins grand que leur diamètre. Prolhorax arqué en devant ; arrondi aux angles antérieurs ; élargi jusqu'au tiers de la longueur des côtés, subparal- lèle jusqu'aux deux tiers, rétréci ensuite (<-fj ; plus fortement arqué , offrant vers les deux cinquièmes ou près de la moilié sa plus grande largeur, et souvent anguleux vers ce point, chez la ? ; émoussé ( 2) ou peu ou point émoussé aux angles postérieurs, qui sont plus ou moins ouverts (-/"); tronqué et peu faiblement subsinué dans son milieu, à la base; presque aussi long que large (/'), ou visiblement plus large qu3 198 MOLfclPENNES. long (J), médiocrement ((/*) ou assez fortement (j) convexe ; à goul- lière latérale égale au quart ou au tiers de la largeur totale du seg- ment, vers le sillon transversal, rétrécie d'avant en arrière jusqu'aux trois quarts ou un peu plus, puis prolongée très-éiroile jusqu'à la base ; garni de poils cendrés, courls et médiocrement (J1) ou peu (£) ser- rés, parfois usés ou peu apparents chez la Pt ; rayé sur la ligne mé- diane, depuis le sillon transversal, jusqu'au sillon anlébasilaire, d'un .mIIoii postérieurement élargi , parfois très-prononcé sur le disque , d'autres fo'.s à peine distinct; coloré comme il a été dit. Ecusson d'un noir brun ; pubescent. Elylres débordant ordinairement d'un tiers ou d'un quart de la largeur de chacune la base du prothorax, parfois presque aussi larges en devant que cette base ; sensiblement plus lar- ges aux épaules que le prolhorax dans son diamètre transversal le plus grand (çf) ; parfois à peine plus larges ou même moins larges que lui (?); trois ou quatre fois aussi longues que ce dernier ; d'un ilave d'ocre ou couleur d'argile ; garnies d'un duvet concolore, fin , couché, assez épais. Ailes nébuleuses et en partie brunâtres. Dessous du corps d'un flave teslacé sur le repli prothoracique et variablement sur l'antépeclus ; pubescent et noir sur les médi et postpectus. Ventre coloré comme il a été dit. Pieds pubescenls; colorés comme il a été dit. Ongles leslacés-, munis à la base de leur branche externe d'une dent prolongée jusqu'à la moitié de la branche et confondue avec celle-ci presque jusqu'à son extrémité ; à angle anléro-inférieur assez vif et détaché de la branche. Cette espèce paraît assez rare en France. Je l'ai prise, en juillet, à la Grande-Chartreuse; elle a été trouvée, en avril, à la Pape; dans les environs de Lyon, par M. Gabillot. Obs. Le ^ et la Ç. offrent des différences de coloration et de forme souvent si grandes, qu'on serait naturellement tenté d'en faire des espèces différentes, si on n'avait eu p'usieurs fois l'occasion de s'as- surer qu'ils appartiennent bien à la même. Le prolhorax assez faiblement arqué sur les côtés et subparallèle sur la moitié médiaire de ceux-ci, chez le .\v. Inconnu. J. Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes de la longueur du corps; à deuxième article presque égal aux trois cinquièmes du suivant. Yeux médiocrement saillants. Tète à peu près aussi large, prise aux yeux, que le prolhorax à sa partie antérieure, prolhorax oblusément arqué en devant; offrant vers les deux tiers de ses côtés sa plus grande largeur. Ventre de sept arceaux : le septième trans- versal , entaillé peu profondément dans le milieu de son bord pos- térieur. Obs. Le ventre est noir ou d'un noir brun, avec les côtés et le bord du dernier arceau, d'un roux leslacé. Ltat normal. ïêle d'un flave orangé sur sa partie antérieure , noire mr la postérieure : la région noire, avancée à peu prés jusqu'à la 500 MOLLIPJZSNES. base des antennes, cl jusqu'à lt? partie antérieure du bord interne des yeux, entaillée dans le milieu de son bord antérieur. Antennes brunes j ou noires, avec les deux premiers articles d'un flave lestacé : ces arti- cles parfois obscurs sur leur côlé supéro-exlernc Prolhorax d'un flave pâle, orné sur son disque d'une lâche noire, avancée antérieu- rement presque jusqu'au bord antérieur, égale dans ce point aux deux tiers médiaires de la largeur, d'une largeur parallèle jusqu'à] la moitié de la longueur du segment ou un peu rétrécie dans ce point , puis sensiblement élargie avec les côtés arrondis, el prolongée jusqu'au sillon anlébasilaire : cette grosse tache noire laissant dans toute la périphérie une bordure d'un flave pâle, réduite postérieure- ment au rebord, plus étroite ou au moins aussi élroile en devant,' large et inégale sur les côtés, au moins égale en devant au tiers de la largeur du segment, un peu moins postérieurement el élargie vers- la moitié de la longueur. Ecusson noir ou brun. Elytres d'un ilave testacé. Repli prothoracique de même couleur. Médi el postpeclus noirs. j J'entre coloré comme il a été dit. Pieds bruns ou d'un brun noir : extrémité des hanches, partie des trochanlers, base des cuisses anté- rieures et plus brièvement celle des intermédiaires, tibias des quatre pieds antérieurs, ongles et souvent cinquième el même quatrième article des tarses, d'un livide leslacé ou nébuleux. Obs. Les antennes ont la base du troisième article et de quelques- uns des suivants, plus ou moins brièvement, d'un flave leslacé un peu nébuleux. Ces organes doivent nécessairement montrer, comme les autres espèces, des variations de couleur plus ou moins sensibles. La couleur noire ou brune des pieds doit varier aussi dans son extension. Tctep/torus brevicomis, De Kiesemv. Enura. in Ann. de la Soc. entom. de Fi'. 1831, p. 593. f.ong. 0,0090 (ï I.). Larg. 0,0023(1 1.) Corps allongé; pubescenl. Tête à peine poinlillée; garnie de poiU fins et d'un cendré obscur sur la partie postérieure, et de poils con- colores plus longs et p'us clairsemés sur la partie antérieure; d'un llave orangé sur celte dernière, noire sur la postérieure ; subconvexe sur l'épislome. Mandibules d'un llave orangé , avec l'extrémité obs- cure. Palpes d'un flay orangé , avec le dernier article parfois nébu- téléphohaires. — Telepfiorus. 201 Jeux ou obscur. Antennes allénuées à partir du troisième ou quatrième article; colorées comme il a été dit. Prothorax oblusément arqué en devant, médiocrement arqué sur les côtés ; arrondi aux angles an- térieurs et postérieurs-, tronqué et sinué dans son milieu, à la base; d'un quart ou d'un cinquième plus large à celle-ci qu'il est Ion<* sur son milieu ; un peu plus large aux angles postérieurs qu'aux anté- rieurs ; médiocrement convexe; relevé latéralement en un rebord égal environ au huitième de la largeur du segment, vers le tiers de la longueur de celui-ci, rétréci graduellement jusqu'aux deux tiers des côtés , très-étroit ensuite jusqu'à la base ; déprimé sur les côtés du disque, de manière à constituer avec le rebord une gouttière égale, vers le silion transversal , au moins au quart de la largeur, prolongée en se rétrécissant jusqu'à la base; luisant; à peine poin- tillé; garni de poils courts, clairsemés, peu apparents ; coloré comme il a élé dit. Ecusson noir ou brun; pubescent; souvent rayé d'une ligne médiane. Elytres d'un cinquième ou d'un sixième plus larges en devant que la base du prothorax; un peu plus larges que ee dernier dans son diamètre transversal le plus grand; quatre fois environ aussi longues que lui ; d'un flave testacé ; ruguleuses à la base, plus ru- gueuses ou subgranuleuses postérieurement; garnies de poils conco- lores , mi-couchés , assez apparents. Ailes en partie subbyalines, en partie brunes. Dessous du corps d'un flave pâle sur le repli protho- racique, et parfois sur l'anlépeclus ; pubescent et noir sur les médi et postpeclus. Feutre et pieds colorés comme il a élé dit. Ongles munis à la base de leur brandie externe, d'une dilatation triangulaire éten- due jusqu'à la moitié de la longueur de ladite branche , et consti- tuant une dent presque basilaire. Cette espèce, dont M. de Kiesenwelter a bien voulu me communi- quer un exemplaire , a élé découverte par ce savant entomologiste, dans la vallée de Pr.Us d^ Mollo , dans les Pyrénées-Orientales. On ne connaît encore que la Q. Obs. Le T. brevicornis a beaucoup d'analogie avec les T. clypcatut et figuratus. Il s'éloigne du premier, par la forme de la tache noire du disque du prothorax; par la couleur de ses antennes et de son ventre; du second, parla région noire de la tôle d'une teinte uni- forme , avancée jusqu'à la base des antennes et entaillée dans son milieu; de tous les deux, par ses cuisses noires en dessous jusqu'à l'exlrémité, par ses tibias postérieurs et ses tarses, noirs ou obs- curs. L'exemplaire que j'ai eu sous les yeux offrait sur la partie pos* 26 203 MOLLU'EXNES. térieure de la tête, près du bord antérieur du prothorax, deux légère* bosses lisses, peul-êlre accidentelles. jj. Cuisses rarement entièrement teslacécs , ordinairement noires \ la basp , avec l'extrémité leslaeée ou d'un pâle leslacé. Tète marquée, près du bord antérieur du prolliorax, d'un bandeau noir, ordinairement à limites indé- cises, rarement avancé d'une teinte uniforme jusqu'aux antennes. Pro- thorax marqué d'une tache discale noire. f £. Y. fig'urniïBs; Maxneriieim. Allongé : partie antérieure de la tête, prolliorax et. pieds, d'un roux jlave ou teslacé : partie postérieure de la tête, écusson, poitrine et ordinairement ventre, noirs ou bruns : la par- tie noire de la tête à limites indécises : le prolliorax ordinairement marqué sur son disque d'un dessin &u d'une tache noire , en losange ou presque obeordi forme, offrant vers les deux tiers du segment sa plus grande lar- geu7\rarement couvrant tout le disque : les pieds, à cuisses7ioires à la base^ ou marquées d'une ligne dorsale plus ou moins large, non prolongée jus- qu'au genou, et les tarses obscurs. o". Antennes prolongées jusqu'aux trois quarts environ de la lon- gueur du corps ; à deuxième article presque égal aux trois cinquiè- mes du suivant. Yeux assez saillants. Tête aussi large, prise aux yeux, que le prothorax dans son milieu: celui-ci plus arqué et plus sensi- blement rétréci en devant. Ventre de huit arceaux : le huitième en cône plus long que large. Obs. Ordinairement le ventre est noir ou d'un noir brun , mais paraissant d'un noir un peu cendré, par l'effet du duvet, avec le bord postérieur et les côtés des sept premiers arceaux , très-élroilement bordés de flave lestacé. Dans ces variétés par défaut, les bordures des arceaux sont moins étroites, et les deux derniers arceaux sont d'un flave leslacé. Dans les variations par excès, les bordures des arceaux sont à peine marquées. £. Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes ou un peu plus de la longueur du corps : à deuxième article égal aux trois cinquièmes du suivant. Yeux un peu moins saillants. Tête , prise aux yeux, à peine aussi large que le prothorax dans son milieu. Prolliorax un peu moins arqué et moins sensiblement rétréci en devant. Ventre de sept \ TILÉPH01UIR58. TelephûVUS. 203 arceaux : le septième transversal avec le bord postérieur, lobé dans son milieu , et siuné entre ce lobe et les angles postérieurs , qui sont arrondis et moins prolongés en arrière. Obs. Le ventre est ordinairement noir ou d'un noir brun, avec les côtés, et très-brièvement le bord postérieur des six premiers arceaux, et moins brièvement celui du dernier, d'un roux teslacé. La largeur des bordures varie suivant le développement de la ma- tière colorante. Etat nokmal. Tête d'un roux lestacé sur sa partie antérieure, noire sur sa partie postérieure : la région noire, peu nettement limitée , tantôt avancée jusque près des yeux , en affaiblissant un peu sa teinte, tantôt réduite à un bandeau près du bord antérieur du prolborax , mais avancée derrière les yeux jusqu'au bord postérieur de ceux-ci. Epistome souvent obscur sur sa carène. Antennes ordinairement d'un llave teslacé sur les deux ou trois premiers articles, et obscures au moins à l'extrémité des suivants, puis sur la totalité des derniers ; mais d'une coloration très-variable , comme il sera dit. Prolhorax d'un roux llave , d'un flave orangé ou d'un roux teslacé, avec les côtés plus pâles et sublranslucides ; paré sur son disque d'un dessin pres- que en losange, bidenlé en devant et déhiscent postérieurement, nais- sant un peu après le sillon transversal et prolongé presque jusqu'au sillon antébasilaire : ce dessin formé de deux parties unies entre elles, sur la ligne médiane, près de leur extrémité anléro-interne : chacune de ces parties offrant les deux côtés d'un angle dirigé vers le bord latéral : le côté postérieur n'arrivant pas à la ligne médiane par son extrémité interne. Écusson noir. Elytres lestacées ou d'un testacé pâle- Dessous du corps noir ou d'un brun noir. Feutre coloré comme il a été dit. Pieds noirs, avec l'extrémité des hanches, celle des cuisses, et partie des tibias, d'un llave testacé ou pâle lestacé : tarses , au moins en partie, nébuleux. Variations (par défaut). Quand la matière colorante a été abondante, les antennes sont d'un flave lestacé en dessus sur leurs cinq ou six premiers articles, et gra- duellement obscurs sur les derniers, et parfois à l'extrémité de quel- ques-uns des précédents, et plus longuement d'une llave teslacé , en dessous. La région noire de la tête csl réduite à une bordure près du £()i MOLLIPENXE*. bord antérieur du prolhorax, mais avancée derrière les yeux jusqu'au Lord postérieur de ces organes. Le dessin du prolhorax est effacé ou presque effacé. Les pieds sont d'un flave testacé; ou avec la base des hanches obscure , et les cuisses ou seulement les postérieures parées d'une ligne noire, raccourcie vers le genou et souvent à la base, les tarses parfois nébuleux. Variations | par excès). Quand, au contraire, la matière noire a été plus abondante, la ré- gion noire s'avance à peu près jusqu'aux antennes, en perdant ordi- nairement plus ou moins en devant, de l'intensité de sa teinte; l'épis- tome est obscur ou noirâtre sur sa carène. Les antennes sont brunes à l'extrémité des premiers articles ou même entièrement brunes en dessus à la base, et graduellement un peu plus foncées à l'extrémité : d'un flave testacé, parfois même un peu nébuleux en dessous, sur les premiers articles. Le dessin noir du prolhorax, indiqué dans l'état normal, s'enrichit sur la ligne médiane d'un trait noir prolongé depuis sa partie antérieure jusqu'à la moitié de sa longueur; d'autres fois les lignes noires qui constituent ce dessin prenant plus d'extension , dé- naturent le dessin primitif , constituent une tache obeordiforme , bidenlée en devant, et entaillée dans le milieu de son bord postérieur; chez quelques autres exemplaires, celle tache s'avance parfois jusque près du bord anlérieur, occupant à peine plus du tiers médiaire de la largeur jusqu'à la moitié de la longueur, puis élargie avec les côtés arrondis et le milieu du bord postérieur plus ou moins profondément entaillé ou échancré ; enfin d'autres fois celte tache envahit jusqu'aux rebords le disque du prothorax, qui est alors noir ou d'un noir brun, avec la périphérie d'un livide flavescent. Les hanches sont noires 0:1 brunes, avec l'extrémité parfois à peine testacée. Les cuisses sont brunes ou d'un noir brun , jusque près du genou . avec leur partie inférieure d'un flave testacé, ou même entièrement noires jusque près du genou- Les tarses sont bruns; rarement les pieds sont entiè- rement bruns. Nous réduirons ces diverses variations aux variétés suivantes : Yar. k. Prothorax d'un flave testacé sans tache, ou n'offrant que de, faibles traces du dessin normal. tjéléphokaiiies. — 1 elephorus. 205 Cantharis bicolor, I'adu. Suppl. p (9 20-30 — Id. Sysl. eleutb. I. I . p. 303> 48- (Voy. Suifuian, Stell. entom. Zcit. -I85G, p. 250, -48). Cantharis liturata, Zetteust. Faun. lupp. p. 113, W. — Id. Ins. lapp. p. 83, -15. (lesle Suffiuan , Stell. cnlom. Zeit. 1. c). — Dietr. Slelt. cnl. Zeil. 1857, p. 127, 13, var. d. hantharis figurât a, de Kiese;nw. Naturg. d. Ins. Deulsch. t. 4, p. 498, 21, var . b . Var. ?. Prothorax d'un flave testacé ou d'un roux flave, avec les côtes plus pâles; paré sur son disque d'un dessin presque en losange , bidenté en devant et échancré en arrière, ou d'une tache presque obtriangulairc, bi- denlée en devant, et plus ou moins échancrée ou entaillée dans le milieu de son bord postérieur. Cantharis lilurata, Fali.én, Monogr. Canth. cl Malacb. p. 19, 21, var. 8. — Gvllemi. Ins. suec. t. 1, p. 358, 24, var. c. Cantharis firjurata , Mainnerh. Descripl., etc., in Dullet. de la Soc. imp. d. nalur. cl. Mosc. 1813, p. 92, 4. (suivant un exemplaire envoyé par feu le comte Mannerheim, el existant dans la collection de M. Reiclie). Telephorus lituratus, Dietr. Slett. entom. Zeit. -1857, p. -127, -13, var. b. c. Cantharis figurata, de Kiesenw. Naturg. d. ins. Dculscb. t. A, p. 49G, 2!. (suivant des espèces ly pique?) . Var. 7 . Prolliorax d'un roux ou flave Icslacé, avec les côtés plus pâles ; paré sur son disque d'une tache noire, avancée parfois jusque près du bord antérieur, à peine plus large que le tiers médiairc de la largeur du seg- nient, jusqu'à la moitié de la longueur, postérieurement élargie, avec les côtés arrondis et le milieu du bord postérieur ordinairement échancré. Var. S. Prolliorax noir ou d'un noir brun, avec une bordure péri- phérique d'un flave livide, souvent à peine plus large que ses rebords. Var. e. Pieds d'un flave testacé sans tache ou avec quelques traces d'une ligne ou tache noire sur les cuisses, ou seulement sur les postérieures, lu base et l'extrémité de ces cuisses sont alors d'un pâle testacé. Var. £. Pieds d'un flave testacé, avec les cuisses brunes ou d'un noit brun, au moins en dessus, jusque près de l'extrémité, et les tarses obscurs. Var. ïi. Pieds bruns, avec les genoux d'un flave testacé. Cantàarii Jigurala, de Kiesexvv. 1. c var. a. 206 MOLLIPEXNES. Long 0,0067 a 0,0078 (3 à 3 1/2 I.) Larg. 0,C0!o à 0,0017 {2/3 à 3/4 1.) Corps allongé ; pubesceul. Tèlc poinliilée; garnie de poils fins, d'un cendré roussâtre; subconvexe ou subcarénée sur l'épistome ; colorée comme il a élé dit. Mandibules d'un roux flave, avec l'extrémité obs- cure. Palves d'un roux llave. Antennes médiocrement amincies à par- tir du quatrième article; colorées comme il a été dit. Prothorax plus ou moins arqué en devant; arrondi aux angles antérieurs , médiocre- ment arqué sur les côtés; peu ou point émoussé aux angles posté- rieurs; plus large à ceux-ci qu'aux antérieurs ; tronqué et subsinué dans son milieu, à la base ; d'un cinquième environ plus large à celle- ci qu'il est long sur son milieu ; assez faiblement convexe , avec les gibbosilés ordinaires presque nulles ; relevé latéralement en u\i rebord égal au sixième de la largeur du segment vers le sillon trans- versal, graduellement rétréci jusqu'aux trois quarts et prolongé en- suite jusqu'à la base," déprimé sur les côtés du disque, de manière à constituer, avec le rebord , une gouttière égale, vers le sillon trans- versal au quart ou au tiers de la largeur du segment; luisant; garni de poils courts , fins et peu apparents; coloré et peint comme il a été dit. Ecusson noir ou brun ; pubescent; souvent rayé dîune ligne. Elylres débordant la base du prolhorax du cinquième, plus ou moins, de la largeur de chacune; un peu plus larges que ce dernier, dans son développement transversal le plus grand ; près de cinq fois aussi lon- gues que lui; trois fois (^.) à trois fois et demie {^) aussi longues qu'elles sont larges, prises ensemble; d'un flave ou leslacé pâle ; ru- guleuses ou assez finement rugueuses; garnies de poils d'un cendré testacé, mi-couchés, assez longs , assez épais; offrant les traces d'une nervure subbuinérale prolongée au moins jusqu'à la moitié ; ordi- nairement chargées d'une faible nervure dorsale naissant de la fos- sette humérale et prolongée jusqu'aux trois quarts ; montrant souvent les traces d'une première nervure plus raccourcie. Ailes en partie brunes. Dessous du corps d'un flave testacé sur le repli protboracique et ordinairement sur l'anlépeclus ; noir ou d'un noir brun, et garni d'un duvet court , d'un cendré plombé sur les médi et postpeclus. ] cuire et pieds colorés comme il a été dit. Ongles teslacés ; munis à la base de leur branche externe d'une dent épaisse, ovale, arrondie en devant, avancée presque jusqu'à la moitié de la branche et unie à celle-ci presque jusqu'à ce point. téléi'HOiuirms. — Tclephorus. 297 Celle espèce pai ait assez rare en France. On la trouve çà el là , dans diverses provinces. Je l'ai prise autour de Lyon. M. de Kiesenwelter a en la bonté de me communiquer quelques- uns de ses exemplaires typiques; et j'en ai eu sous les yeux un indi- vidu envoyé à M. Reiche par feu le comte Mannerheim. 06s. Elle oflre tant de variations dans la couleur de la partie posté- rieure de sa tête, de son prolhorax, de ses pieds el de son ventre, que ses variétés par défaut doivent se trouver mêlées dans diverses collec- tions avec les T. rufus, bicolor ou clypeatus. Dans l'étal normal, elle ne peut être confondue avec aucune de ces espèces, par ses cuisses noires, au moins en parlie, à la base. Dans ses variétés, même les plus pâles, ayant le prolhorax el les pieds sans lâches, variétés qui sont assez rares, la première surtout , elle s'éloigne du T. ru fus par sa tache prolhoracique plus faible ; par sa tête ayant au devant du bord antérieur du prolhorax un bandeau transversal noir ; par son écusson brun ou noir ; par son ventre, au moins en parlie noir ou brun. Elle se distingue du T. bicolor, par sa tête noire sur sa partie pos- térieure; par son écusson brun ou noir; par ses cuisses postérieures non marquées d'une tache noire près du genou. Elle offre d'ailleurs presque toujours, sur son prolhorax, des traces delà tache discale qui manque au T. bicolor. Elle a plus d'analogie, parla taille, la forme et la couleur, et sou- vent par la configuration de la tache noire du prolhorax, avec le T. clypeatus; mais le c/' au lieu d'avoir, comme celui de ce dernier, la branche externe des ongles bifide à l'extrémité et dépourvue de dent à la base, montre cette branche simple et entière à sa parlie antérieure, et munie en dessous, à sa parlie basilaire, d'une dent ovalaire très-marquée. La région noire de la lêle, quand elle s'avance Jusqu'aux antennes, a ordinairement des limites indécises etuneleinle affaiblie; la tache du prolhorax, quelle que soit sa forme, n'a ordi- nairement que le quart médiaire ou un peu plus de la largeur du segment, vers la moitié de la longueur de celui-ci, et quand elle s'a- vance plus ou moins près du bord antérieur, elle conserve une largeur à peu près égale, au lieu de se rétrécir antérieurement. Les cuisses postérieures, au lieu d'avoir une tache noire près du genou, ont une ligne noire sur l'arête dorsale ou la base noire Quelquefois ces mêmes cuisses, les seules marquées de noir ou de noirâtre , n'ont qu'une tache près du genou , comme chez le T. clypeatus. La présence des 208 A10LL1PESNES. oii"les , chez le , les six pre- miers arceaux soûl toujours noirs ou bruns, bordés de roux testacé. Cantharis llvida , Scopol. Ent earn. p. 39,122. — Hekbst, in Fuessl\'s Arcli. p. 107, 3? Telephorus ru/us, Mûeler, Zool. Dan. prodr. p. 02, 504? — Stepii. Illusl. t. 3, p. 303^32. — Id. Man. p. -191, 1507— De Castei.n. Ilist. nat. t. \ , p. 274, 41. — L. Redtenb. Faun. aust. Ire éd. p. 324. —De Kiesenw. Ann. de la Soc. entom. de Fr. 1851, p 590.— Rouget, Catal. p. 210, 942. Cantharis rufa, Illig. Kaef. preuss, p. -297, 4. — Fallén, Monogr. Cantfa. et Malach. p. 21, 31. — Gyllenh. Ins. suec. t. H, p. 330, 20. — de Kiesekw. Naturg. d. Ins. Deutsch. t. 4, p. 493, 19. Cantharis bicolor, Fabr. Suppl.p. 09, 29-30. — Id. Syst. Eleuth. t. \, p. 303. 48. (Voy. Suffrian, Stett. ent. Zeit. (1850), p- 250, 48- Telephorus griseipennis, Stcmi. llluslr. t. 5, p. 410. — Id. Man. p. 191, 1500. Cantharis rufescens, Letziser, Bericht. etc. -1848, p. 10? Telephorus rufescens, L. Redtenb. Faun- austr. p. 830. — Dietr. Stett. ent. Zeit. (1857), p. 124, 11. Var. p. Tête testacée, marquée, derrière chaque œil, d'une tache noire postérieurement convergente avec sa pareille. Obs. Les pieds sont tantôt teslaeés, tantôt marqués de quelques lignes plus ou moins courtes et p!us ou moins étroites sur les cuisses. Cantharis liturata, Fallén, Monogr. Cantli. et Malach. p. -19, var. 7. Telephorus maculicollis, Stepii. Illustr. t 5, p. Zi15. — Id. Man. p. -191, -1505 = Cantharis rufa, de Kiesekw. 1. c. var. a. État normal. Cantharis liturata, Fallet, 1. cit. p. 18, 24. — Gyelenîi. Ins. suec. t. 1, p. 348, 24. — Zetterst. Faun. lapp. p. 113, 14 — id. Ins. lapp. p. 83, -15. — Ménétr. Catal. p. 101, Gj2. — Saiilb. Ins. fenn. p. 120, 10. — de Kiesekw. Naturg. d. Ins. Deutsch. t. 4, p. 493, 19, var. b. Telephorus lituratus, Stepii. Illust. t. 3, p. 303, 3-1.— Id. Man. p. 190, -I;j04. — L. Redtenb. Faun. austr. p. 323. — Rouget , Calai, p. 211 , 945. — Mocquerys, Enunit p. -105. Telephorus ruf us, var. b. ('/'. lituratus) , Dietr. Stett. entom. Zeit. (IS57) , p. -125, -12. Var. 7. Parties noires plus développées. Tête , soit marquée de deux points noirs, au milieu du front, soit presque entièrement noire après les 212 MOLLJPESSES. antennes, mais ordinairement d'une teinte inégale, signes du prothorax confluents. Pieds noirs au moins sur la majeure partie basilaire des cuis- ses, sur la majeure partie postérieure des tibias et sur les tarses. Cantharis liturata, Fallén, 1. c. var. b. — Gyllemj. Ins. suée. 1. c, var. b. — DE KlESENÏY. 1 C. Val'. C. Long. 0,0084 à 0,0100 (3 3/4 h!\ 1/2 1.) Larg. 0,001<> à 0,0022 (3/4 à 1 \.\ Corps allongé; pubescent. Tête moins large, prise aux yeux, que le prolhorax dans son milieu; pôintillée; garnie de poils cendrés ou roussâtres, couchés sur la partie postérieure, mi-hérissés sur l'anté- rieure ; colorée comme il a élé dit ; ordinairement creusée d'une fos- sette sur le milieu du front; subconvexe sur l'épistome. Mandibules d'un roux flave, avec l'extrémité noire. Palpes d'un roux flave , avec l'extrémité du dernier article parfois obscure. Antennes atténuées à partir du troisième article; colorées comme il a été dit. Yeux noirs; saillants. Prothorax plus ou moins arqué en devant ; arrondi aux an- gles antérieurs; tantôt sensiblement arqué sur les côtés , tantôt sub- parallèle sur une partie de ceux-ci ; offrant variablemenl , vers le quart, la moitié ou même les deux tiers de ces derniers, sa plus grande largeur; peu émoussé aux angles postérieurs; tronqué ou à peine arqué en arrière, peu ou point subsinué , mais un peu relevé dans son milieu, à la base; à peine {a7') ou sensiblement ( ^) plus large à celle-ci qu'il est long sur son milieu ; inégalement et médiocrement convexe; à rebord latéral égal environ au douzième ou au dixième de la largeur vers le sillon transversal, et prolongé jusqu'à la base, en se rétrécissant à peine; déprimé sur les côtés du disque , de manière à former une sorte de gouttière égale au quart ou presque au tiers de la largeur vers le sillon transversal, peu nettement limitée , graduel lement réirécie jusqu'aux trois quarts où elle est resserrée par un relief oblique assez faible, réduite ensuite au rebord; garni de poils fins, presque concolores, assez courts, peu apparents; coloré comme il a élé dit. Ecusson d'un roux flave ; pubescent; ordinairement creusé, près de sa partie postérieure, d'une fossette ou d'une ligne courte non avancée jusqu'à sa base. Elytres débordant ordinairement la base dti prothorax d'un sixième de la largeur de chacune à la hase; un peu plus larges que ce dernier dans son diamètre transversal le plus grand ; quatre fois environ aussi longues que lui ; rugueusement ponctuées : TÉi.ÉrnoRAiEES. — lelephorus. 2\o d'un teslacé cendré ou d'un jaune d'argile; garnies de poils lins, con- colores, couchés, médiocrement épais; offrant les traces d'une ner- vure subhumérale et ordinairement de deux nervures dors aies posté lieurement raccourcies. Ailes en partie nébuleuses ou brunâtres. Dessous du corps d'un roux flave sur le repli protbor acique et sur l'an- iépectus; noir et pubescent sur les médi et postpectus. l'entre et pieds colorés comme il a été dit. Ongles testacés , munis à la base de leur branche externe d'une dent à peine prolongée jusqu'à la moitié de la dile branche, confondue presque jusqu'à son extrémité avec celte dernière, avec son angle antéro-inférieur, détaché et aig i. Cette espèce habile principalement les parties froides et tempérées. On !a trouve dans le nord de la France , dans les environs de Paris , dans les provinces du centre , dans les Alpes , les Pyrénées. Elle est ;>eu commune dans les environs de Lyon. Elle se dislingue facilement par la couleur de ses élylres de loules les espèces précédentes ayant les élylres noires. Elle s'éloigne du T. Uvidus à élylres lestacées, par sa laide moindre ; par sa tôle sans tache ou marquée de deux taches noires postérieurement conver- gentes: par la gouttière latérale du prolhorax moins profonde et plus visiblement, prolongée jusqu'à la base ; par les signes noirs du disque de ce segment, quand ils existent; par la couleur de ses pieds, la forme de la dent de ses ongles, etc. — Sa tôle sans tache ou marquée, sur sa partie postérieure , de deux tachas noires postérieurement conver- gentes empêche de la confondre avec les T. liturutus et autres dont les a" ont les ongles inermes. M. de Kiesenwetter a bien mérité d3 la science, en rattachant à cette espèce les individus connus dans les ouvrages sous le nom de T. lituratus. On trouve en effet loules les transitions entre les varia - lions les plus opposées des T. rufus et liturutus des auteurs. La conformation identique du dernier arceau ventral, chez loules ces variétés, vient confirmer l'unité de l'espèce a laquelle elles se rattachent toutes. Les auteurs regardent, en général, les variétés de celle espèce, sans lâches sur la tète et sur le prothora.*, comme identiques avec le Cun- lliaris rufa de Linné (Syst. nat. p G/j7, 4). L'insecle inscrit sous ce nom dans la collection Linnéenne de Londres, est un Hylœcelus dermes» toides. Le Cnnlhuris dermestoides de l'illustre Suédois Syst. .il. p. 650 , 25) manque. Ces deux insectes étaient-ils identiques ? ou le second aurait-iî élé mis à la place du premier ? Dans tous les cas, la synonymie de Linné doit être supprimée comme Uvs douleuse. 214 MOI.LîrEXXES. //. Tète soit entièrement d'un roux ou flave testacé, soit rarement nébuleuse sur la partie postérieure. Ongles munis, à la base de la branche externe, d'une dent soit ovalairc (,/'), soit en hameçon ( 1 ) . 14. T. BîÎcoIoe»; Panzer. Elylrcs d'un testacé cendré, garnies d 'un duvet concolore médiocrement épais. Tète, base des antennes, prothorax et pieds, d'un roux testacé : la tête, ordinairement sans tache, parfois en- fumée ou noirâtre postérieurement : les pieds marqués d'une tache noire ordinairement sur les quatie genoux postérieurs : tibias et tarses posté- rieurs rarement obscurs. Dent des ongles ovalaire (. Antennes prolongées jusqu'aux deux tiers ou trois quarts de la longueur du corps; à deuxième article ordinairement à peine plus grand que la moitié du suivant. Prolhorax plus sensiblement arqué en devant ; plus faiblement et en général plus régulièrement arqué sur les côtés, offrant vers la moitié de ceux-ci sa plus grande largeur, à peu près aussi large aux angles postérieurs qu'aux antérieurs. Ventre de huit arceaux : le huitième en cône plus long que large. Dent des ongles épaisse, ovalaire, au moins aussi longue que les trois cinquièmes de la branche, liée à celle ci sur plus de la moitié basi- laire de sa longueur. Obs. Le ventre est ordinairement noir ou d'un brun noir, avec les côtés et le bord postérieur des six premiers arceaux , et les deux postérieurs, d'un roux flave ou d'un flave testacé. Quand la matière noire a été moins abondante, elle manque sur quelques-uns des arceaux postérieurs , et les bordures lestacées des autres sont plus larges -, parfois même le ventre est entièrement d'un flave tes'acé. Quand, au contraire, la matière noire s'est développée davantage, le septième et même le huitième arceau sont obscurs, et les bordures lestacées des autres sont plus restreintes. ^.Antennes prolongées jusqu'aux qnatre septièmes de la longueur du corps; à deuxième article ordinairement égal aux trois cinquiè- mes du su'vant. Prolliorax en général moins arqué en devant, moins régulièrement arqué sur les côtés, offrant sa plus grande largeur vers les deux tiers de ces demie'-:; plus large aux angles postérieurs qu'aux antérieurs. Ventre de sept arceaux : le septième transversal, iéléphoraires. — Tclcphorus. 215 graduellement plus saillant d'avant en arrière sur son milieu, jusque près de son bord postérieur, creusé de chaque côté de celle parlie saillante, d'une fossette ou d'un sillon oblique ; bidenlé dans le mi- lieu de son bord postérieur, et assez profondément sinué cnlre ces dents et l'angle postérieur qui est prononcé. Dent des ongles grêle, de grosseur égale , arquée en dehors, en forme de hameçon, déta- chée de la branche, presque dès la base de celle-ci. Obs. Le ventre est ordinairement noir, (paraissant d'un noir cen- dré par l'effet du duvet) avec le sept:ème arceau et les côtés et le bord postérieur des autres, assez étroitement d'un roux teslacé. Quand la matière noire a été moins abondante, les bordures tes- tacéessont plus larges et plus claires, et le sixième arceau ou quel- ques-uns des précédents, sont également testacés. Quand , au con- traire , la matière colorante a acquis plus de développement, le septième arceau est également noir ou brun noir. Etat normal. Antennes d'un roux flave sur les deux premiers ar- ticles et à la base au moins du second, nébuleuses, brunes ou noires, en dessus, à l'extrémité du troisième et des suivants , et noires sur les derniers ; en dessous, d'un flave leslacé ordinairement sur les quatre ou cinq premiers articles, noirâtres ou noires ensuite. Tête et prothorax d'un roux flave, sans tache. Elyires d'un flave cendré. Anlé et médipectus testacés. Postpcctus noir. Ventre coloré comme il a été dit. Pieds d'un roux flave. Cuisses intermédiaires et postérieures mar- quées en dessus, près des genoux, d'une tache noire, moins restreinte sur les postérieures que sur les précédentes. Quatrième article des tarses, en partie noir. Variations (par défaut). Quand la matière colorante noire a été moins abondante, le troi- sième article des antennes et plusieurs des suivants sont à peine né- buleux à l'exlrémilé , en dessus, et en dessous, elles sont d'un flave teslacé sur une plus grande longueur; quelquefois même elles sont entièrement de celle dernière couleur. Le venlre, dont les parlies noires sont plus restreintes chez le ) , ou ordinairement élargi en ligne peu courbe jusqu'aux deux tiers, offrant dans ce point sa plus grande largeur et rétréci ensuite en ligne presque droite (?) ; peu émoussé aux angles postérieurs ; presque tronqué et sinué dans son milieu, à la base; plus large à celle-ci qu'il est long sur son milieu; inégalement con- vexe ; relevé latéralement en un rebord égal environ au huitième ou au neuvième de la largeur du segment vers le sillon transversal, c'est- à-dire vers le tiers environ de la longueur : ce rebord prolongé jusqu'à la base en se rétrécissant un peu ; déprimé sur le disque au côté in- terne de ce rebord, surtout près du sillon transversal, de manière à constituer une sorte de gouttière peu nettement limitée , égale au moins au quart de la largeur du segment vers le sillon transversal » graduellement rétrécie d'avant en arrière jusqu'aux trois quarts des côtés, où elle est un peu étranglée par un faible relief transversal , réduite ensuite au rebord ; rayé sur la ligne médiane, depuis les deux 28 21 S MOLLIFEKKES. cinquièmes de sa longueur, jusqu'au rebord basilaire d'une ligne termi- née postérieurement par une fossette triangulaire ; d'un roux teslacé , plus pâle ou plus livide et translucide sur les côtés ; luisant; garni de poils cendrés ou presque concolores, fins, assez courts, peu apparents. Ecasson d'un roux testacé ; pubescent ; ordinairement rayé d'une ligne longitudinale, souvent raccourcie en devant. Elytres débordant la base du protborax du sixième environ de la largeur de chacune; faiblement ou à peine plus larges que lui dans son développement transversal le plus grand; quatre fois à peine aussi longues que lui ; rugueusemenl ponctuées ; d'un flave ou teslacé cendré; garnies de poils concolores, fins, couchés, assez épais; offrant les traces d'une nervure subbumérale postérieurement raccourcie et ordinairement les traces d'une ou de deux nervures dorsales incomplètes. Ailes en partie brunes ou noirâtres. Dessous du corps d'un roux flave sur le repli prolhoracique et sur les anté et médi-peclus, noir et pubescent sur le poslpeclus; coloré sur le ventre comme il a été dit. Pieds pubescenls; d'un roux flave : cuisses intermédiaires et plus distinctement les pos- térieures, marquées, près des genoux, d'une tache noire ou noirâtre : quatrième article des tarses au moins en partie noir : le troisième parfois obscur. Ongles leslacés: conformés, chez le . T. pclliacidias; Facricius. Noir; elytres à pubescen.ee d'un cendré luisant , médiocrement épaisse : partie antérieure de la tête, base des antennes, prolhorax , ventre et pieds, teslacés : tibias et tarses posté- rieurs, noirs ou bruns : les intermédiaires parfois obscurs. Partie noire de la tête non avancée jusqu'à la base des antennes, entaillée dans le milieu de son bord antérieur. Dent des ongles échancrée à son bord antérieur, en forme de court hameçon. t/1. Antennes prolongées jusqu'aux deux tiers au moins de la lon- gueur du corps ; à deuxième article égal aux quatre septièmes du suivant. Ventre de huit arceaux : le huitième, conique. Premier ar- ticle des tarses antérieurs, sensiblement dilaté. Obs. Le prolhorax est proportionnellement plus long, plus étroit, plus arqué, à son bord antérieur. Ç. Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes de la longueur du corps ; à deuxième article égal aux trois cinquièmes du suivant. Yenlre de sept arceaux : le septième, transversal, long, bilobé à son bord postérieur : côté externe de chaque lobe , à peu près conligu au 220 MOLLI 1>ENXKS. bord latéral du segment, qui est peu sensiblement sinué près de ce bord. Obs. Le prolborax est proportionnellement plus transverse , plus large, plus oblusément arqué, en devant. État normal. Tête noire, sur la partie postérieure, testacée sur l'an- térieure : la partie noire, ordinairement non avancée jusqu'à la base des antennes, dépassant à peine le niveau de la moilié postérieure du bord interne des yeux, entaillée dans le milieu de son bord anté- rieur. Antennes d'un roux ou teslacé livide sur les deux premiers articles, et sur la base du suivant ou de quelques-uns des suivants , biunes ou noires en dessus, d'un roux testacé obscur en dessous, sur les autres. Prothorax testacé ou d'un roux teslacé livide , avec les côtés plus pâles; sans tache. Ventre d'un roux jaune ou teslacé. Pieds de même couleur. Tibias et tarses postérieurs, noirs: les intermédiaires, noirâlres ou obscurs, sur l'arête externo. Variations (par défaut). Obs. Quand la malière noire a été moins abondante, la partie noire de la têle s'étend à peine jusqu'aux yeux sur les côtés, et présente même rarement sur la ligne médiane une trace testacée rélrécie d'a- vant en arrière. Le quatrième article des antennes et plusieurs des suivants, sont teslacés ou d'un testacé livide, presque jusqu'à l'exlré- milé. L'écusson est en parte teslacé. Les tibias et larses intermé- diaires sont de même couleur. Var. «. Partie noire de la tête, maculée de fauve : tibias et tarses in- termédiaires, en partie teslacés (très-rare) . Variations (par excès) . Quand, au contraire, la matière noire a élé plus abondanle , la partie noire de la tête s'avance parfois jusqu'à la base des antennes ; les genoux, tibias et tarses des pieds inlermédiaires et postérieurs sont noirs. Quelquefois même la base du ventre est également d( même couleur. La tranche externe des tibias antérieurs est souvent noire che; Le c*. TÉlÉi>H0RAIBE6,— TelepflOt'US. 22! Var. P. Base du «entre et genoux, noirs. Cantharls pellueida , Gyllemi. Ins. Suec. t. 1, p. 332, \. var. b. — Sciioe.nh' Syn. Ins. t. 2, p. 05, -18. var. p. 'ielephorus cantianus, Stepii. Illustr. t. 3. p 30!, 23. Etat normal. Cantharis pellueida , Fabr. Syst. entom. t. I, p. 214, 7. — Id. Syst. eleulli. t. 1, p. 290, 10. — i'AYK. Faun. Suée. I. 1, p. 201, 3. — Falm'.n , Monogr. Canlli. etMalach. p. 10, h. — Gyu.emi. Ins. Suec. t. 1, p. 33 1, 3 Saiilb. Ins. fenn. p. 110, 4. — Kiisr. Kaef. Europ. 9, 32. — L. Redtexb. Faun. auslr. 2r édit. p. 327. — De KiESErwvETTER , Nalurg. d. Ins. Deulsch. t. A , p. 484 ,13. Telepkorus pellucidu* , Stepii. Illustr. t. 3, p. 301, 24. — Id. Man. p. 190, 1497. — Duncan, Entom. edin. p. 210. — De Casteln. Hist. nat. t. -I, p. 273, 24. — L. Redtekb. Faun. ausl. p. 323. — Rouget, Calai, p. 210, 934. — Dietricii , Stelt. entom. Zeit. (1857), p. 12!, 8. — Mocquerys, Enum. p. -164. Long. 0,0107 à 0,0135 (4 3/4 àGlJ. f.arg. 0,0022 à 0,0029 ( 1 à ! 1/8 L). Corps allongé; assez étroit; pubescenl. Télé un peu plus large prise aux yeux, que le pro thorax à ses angles antérieurs; pointillé*; et garnie d'une pubescence cendrée sur sa moitié postérieure, lui- sante, peu hérissée de poils sur l'antérieure; colorée comme il a été dit; tuberculeuse sur l'épistome. Antennes brièvement pubeseenl es ; garnies de quelques poils; atténuées à partir du troisième ou qua- trième article ; colorées comme il a été dit. Palpes d'un roux livide ou leslacé. Yeux noirs: assez saillants. Prothorax arqué Ce/7-» ou oblu- sément arqué (2) en devant; arrondi aux angles antérieurs; élargi en ligne un peu courbe jusqu'à la moitié ou les deux tiers, à peine rétréci ensuite ; un peu arqué en arrière cl sinué au devant de Fé- cusson, à la base ; souvent peu émoussé aux angles postérieurs; pres- que aussi long (t/1) ou d'un cinquième moins long ($?) sur son mi- lieu, qu'il est large à la base; convexe; avec les côtés sensiblement relevés : le rebord égal environ au cinquième de la largeur du seg- ment, vers le sillon transversal, rétréci d'avant en arrière, égal vers les deux tiers de la longueur des côtés, au quart de la moitié de la largeur, et prolongé ensuite sur une largeur presque égale jusqu'à la base ; peu pubescent ; luisant ; d'un roux leslacé , plus pâle sur les côtés; rayé d'une ligne médiane moins légère postérieurement -, 2 v-2 WOLLIPENSES. prolongée depuis les deux cinquièmes de la longueur du segment, jusqu'au rebord basilaire. Ecusson noir ; pubescent ; rayé d'une ligne longitudinale médiaire. Elytres d'un quart plus larges chacune en devant, que la moitié du protborax à sa base; à peine plus larges (^ ou à peine aussi larges (J),que celui-ci dans sou diamètre transversal le plus grand; quatre fois et demie environ aussi longues que lui; ru- gueusemenl ou ruguleusement ponctuées; garnies d'une pubescence cendrée : offrant les traces d'une nervure juxta-marginale , et rare- ment celles des nervures dorsales , surtout de la seconde. Ailes bru- nes. Dessous du corps d'un roux ou orangé teslacé sur l'anlépeclus et sur le repli prolboracique ; pubescent sur le reste ; noir sur les niédi et postpectus, teslacé ou d'un roux teslacé sur le ventre. Pieds pu- bescents; colorés comme il a élé dit. Ongles leslacés ; munis, à la base de leur branche externe, d'une dent unie à ladite branche jus- qu'aux deux cinquièmes ou à la moitié environ de la longueur de celle ci, échancrée en devant, et offrant, par là , une pointe saillante à son angle an léro -inférieur, et détachée de la branche en forme de court hameçon. Cette espèce est peu commune dans les environs de Lyon. Obs. Elle s'éloigne des espèces de la division cl, par la gouttière latérale des côtés du prothorax moins large en devant et prolongée . en se rétrécissant médiocrement jusqu'au bord postérieur , quoique un peu étranglée vers les trois quarts de sa longueur. Ses élylres noi- res la distinguent du T. assimilis. Son protborax d'un roux teslacé sans tache sert à la faire reconnaître, entre les espèces suivantes, chez lesquelles ce segment offre le disque noir. Elle se rapproche beaucoup des variétés du T. nigricans ayant le protborax sans tache, et l'abdo- men en majeure partie d'un flave orangé; néanmoins elle se dislingue de ce dernier par la région noire de sa lêle non avancée jusqu'au lorulus des antennes, assez brièvement et assez étroitement entaillée dans le milieu de son bord antérieur qui est aussi avancé à peu près sur les côtés de celte entaille que sur les parties plus latérales du même bord ; par son écusson rayé sur la ligne médiane d'un sillon léger: par ses élylres rugueuses, non chargées de petits points tuber- culeux, garnies d'un duvet médiocrement épais et n'offrant pas des points brillants; par son vcnlre entièrement d'un roux jaune ; par ses tibias postérieurs noirs ; par la dent de ses ongles terminée à son angle anléro inférieur par une pointe un peu obtuse détachée de la branche. Le / a d'ailleurs le premier article des tarses sensiblement TÉLÉmoHAiREs. — Telephorus. 223 dilaté : la $> n'a jamais le ventre entièrement d'un roux orangé ou leslacé. Celle espèce est-elle comme on l'a cru jusqu'à présent la Cantharis pellucida deFabricius? Illiger, dans ses remarquables critiques sur le Systevia Elculheralorum , ne mentionne pas cet insecte. Suivant M. Suffrian (Slelt. Enlom. Zeit. (1855) p. 248), les deux exemplaires inscrits sous ce nom dans la collection du professeur de Kiel, ne sont, autres que des C dispar de cet auteur. M. de Kiesenweller a observé très-judicieusemenlquelesexpressions deFabricius : caput ferrugineuvi postice nigrum. Thorax marginalus rufus. immaculatus.hlxlra nigra. Pc- des rufi, libiis quatuor posticis nigris, caractérisent suffisamment l'espèce dont il est question. Tandis que les phrases suivantes du même auteur employées pour décrire sa C. dispar : caput rufum puncto medio fusco ■ Pedes nigri, femoribus ferrtigincis ne peuvent s'appliquer à notre T. pellucidits. Fabricius. après avoir décrit ces deux e>pèces , d'après d(s exemplaires soumis à ses observations par Smidt, aurait-il placé dans sa collection des individus différents ? ou les exemplaires primitifs de sa C. pellucida auraient-ils été changés? Quoi qu'il en soit, ce Télé- phore a été décrit d'une manière assez complète par Paykull et par Gyllenhal, pour conserver le nom sous lequel il est inscrit dans les ouvrages de ces auteurs, Près du T. pellicidus vient se placer l'espèce suivante, mais qui n'a pas été trouvée encore en France, à ma connaissance, du moins. T. Genci ; (Dejean) Gêné. D'un noir brun ; élytres à pubcsccncc d'un gris cendré peu épaisse : partie antérieure de la télé et parfois portion an - léricure de la région postérieure, prothorax et abdomen d'un roux jaune : partie basilaire ou presque totalité des cuisses, d'un rouge ieslacé. Picph des élytres d'un ieslacé livide, à la base. Cantharis Genei, (Dejea.n) Géjsk, De quibusd. Insect. in Memor. dcll. Aecatî. d. scienz. d. di Torino, 2e série, t. -I, 1820, p. 53, i3, pi. I, fig. 0. — I ■!. lire à part, 2^ fasc. p. 15, 13. pi. 1, fig. 0. Long. 0,0090 à 0;0!00 {A à k \\t 1.) Larg. 0,C022 à 0,0028 (l à 1 4/4 1.) 22 i MOLUPEKÏXJSS. Patrie : La Sardaigne (colleet. de M. Chevrolal). Celle espèce a beaucoup de rapport avec le T. pellucidus ; mais par sa goullière prollioracique , elle se rattache plutôt à la division d. Celle goullière est à peu près aussi large, vers le sillon transversal , que le cinquième de la largeur totale du segment, et va en se rétré- cissant jusqu'aux trois-quarls, où elle s'arrête à peu près, ou se pro- longe très étroite jusqu'à la base. Elle se distingue du T. rusticus, par son prolhorax sans tache, par sa couleur d'un noir brun, plutôt que noire; par ses palpes et ses antennes noirs ; par le repli des élylres d'un teslacé livide à la base. Ce dernier caractère, joint à celui tiré de la couleur des antennes, suffit pour le séparer du T. pellucidus. Dans l'état qu'on peut considérer comme normal , la partie posté- rieure de la têle est noire ou d'un noir brun, jusque vers la base des antennes, et les pieds sont noirs, avec la moitié basilairc des cuisses, d'un rouge ou roux iestacé. Quand la matière colorante noire a été moins abondante, la lête n'est noire que près du rebord du prolhorax et les cuisses, mais les genoux sont entièrement d'un roux Iestacé livide. Quelquefois la couleur noire de la partie postérieure de la tôle, voi- lée par le prothorax, transperce dans ce point, et fait paraître le seg- ment prothoracique brunâtre ou obscur, en devant, jusqu'au sillon transversal. Ce segment est arqué en devant, avec les angles anléj rieurs arrondis ou subarrondis. qq. Région noire de la partie postérieure de la tète avancée jusqu'à la base des antennes. r. Prolhorax d'un roux jaune ou teslacé plutôt que blanc dans sa périphé- rie; ordinairement marqué , sur son disque, d'une lâche noire: celle-ci (môme dans son élat complet) moins large vers le tiers de la longueur du segment, que le tiers de la largeur de celui-ci. s. Pieds lestacés, avec l'extrémité des cuisses postérieures, et parfois une partie de leurs tibias postérieurs, noirâtres. Prothorax parfois sans tache ; ordinairement marqué d'une tache discale noire, à peine plus large vers le tiers de la longueur du segment, que le tiers de la lar- geur totale de celui-ci. S©. T. nig'vicans ; Fabuicius. Noir; élylres subgranuleuses; à pnbescence cendrée, épaisse, offrant des points brillants d'un plombé an T^.iipuoRAip.Es. — Telepkorus. 225 genté : partie antérieure de la télé, souvent majeure partie basilaire des antennes, bords des arceaux du ventre et pieds {moins une tache noire à l'extrémité des cuisses), d'un roux teslacé. Protliorax testacé parfois en entier, ordinairement avec le disque noir : celte partie noire , é"nle au tiers de la largeur du segment , vers le sillon transversal : région noire de la tête, entaillée carrément dans le milieu de son bord antérieur. Dent des ongles, ovalaire. j. Antennes prolongées au moins jusqu'aux deux tiers de la lon- gueur du corps; à deuxième article égal environ aux quatre cin- quièmes du suivant. Ventre de huit arceaux : le huitième, en cône. Premier article des tarses antérieurs, non dilaté. Obs. Le prothorax est proportionnellement plus arqué, en devanl, et moius sensiblement transversal. Cinq premiers arceaux du venlro latéralement et postérieurement bordés de flave testacé : le sixième, d'un flave testacé, avec deux taches noires basilaircs ; les septième et huitième, d'un flave teslacé. Q. Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes de la lon- gueur du corps : à deuxième article égal aux deux tiers du suivant. Ventre de sept arceaux : le septième, transversal ; bilobé à son extré- mité : ces lobes aussi longs que le tiers ou les deux cinquièmes du segment, sinués à leur côté externe, et laissant un espace vide entre ce bord et le côté latéral du ventre. Obs. Prolhorax plus obtusément arqué en devant, et proportion- nellement plus transverse. Six premiers arceaux du ventre latérale- ment et postérieurement parés d'une bordure étroite, d'un flave tes- tacé : le septième, d'un roux teslacé. Etat normal. Télé lestacée en devanl, noire postérieurement : la région noire, avancée jusqu'au lorulus des antennes, entaillée en carré plus large que long dans le milieu de son bord antérieur, et moins avancée dans ce point que derrière les antennes. Antennes leslacées à la base et en dessous , avec leur partie supérieure brune ou noirâtre, à partir du cinquième article, ou moius obscurément du troisième. Protliorax noir sur son disque, avec une bordure périphé- rique leslacée ou d'un teslacé pâle : la région noire, prolongée en arriôre jusqu'au sillon anlébasilaire, laissant en devant une bordure 29 226 MOLUrENNES. presqu « aussi étroite, à peu près aussi large en devant que la moitié médiaire de la largeur, au moins aussi large en arrière que les trois cinquièmes médiaires de la largeur, sinuée et rétrécie vers le tiers de la longueur du segment , à peine plus large dans ce point (dans son état le plus complet) que le tiers médiaire de la largeur dudil serment. Ventre coloré comme il a été dit. Pieds d'un roux testacé , avec une tache brune ou noire, au moins sur les quatre cuisses pos- térieures , près du genou : cette tache constituant ordinairement presque un anneau sur les cuisses postérieures. Variations (par défaut). Quand la matière colorante noire a été moins abondante , les antennes sont lestacées sur un plus grand nombre de leurs articles basilaires ou parfois entièrement de celte couleur. La région discale noire du prolhorax perd sa forme normale, se rétrécit, se raccourcit en se déformant, tantôt n'offre plus que sa partie basilaire, raccourcie et entaillée en devant, tantôt ne présente que des traces de sa partie antérieure, traces réduites parfois à deux petites taches; quelque- fois enfin le prothorax est sans tache. Le ventre n'offre parfois que la partie médiane plus ou moins large de la base des deux à quatre premiers arceaux, noire. Les cuisses antérieures, et moins souvent les postérieures, manquent de la tache noire voisine du genou, et quel- quefois les pieds sont entièrement d'un roux testacé. Ces varialions peuvent être réduite aux variétés suivantes : Var. a. Prothorax d'un rouge ou roux testacé un peu livide, avec les côtés plus pales ; n'offrant que des traces plus ou moins incomplètes de la bande noire. Cantharis nigrtcans, Gtllékh. Ins. suec. t. \, p. 324, var. h , etc. Var. p. Prolhorax d'un rouge ou roux testacé un peu livide, avec les côtés plus pâles ; sans traces de la bande noire. Obs. Celle variété semble se montrer plus souvent chez la £. Les cuisses sont ordinairement peu tachées de noir. Chez le <**, le ventre est souvent en grande partie d'un roux flave. téléviïohaimes. — Téléphona. 2 S7 Canlharis nigricans, Illig. Kaef. preuss. p 298, :3, var. p. — Gylli.ih. 1. c. var. b. , etc. — de Kiesenw. iNalurg. d. lus. Deulsch. t. 4 , p. 483 , 1*2, var. a. Var. -y. Pieds entièrement d'un rouge ou roux teslacè. Tclephorus nigricans , Muller, Zool. D. prodr. p. 01, 557. — Schaeff. Icon. pi. M, fig. 43? Cantharis nigricans, Panz. Icon. Schaef. p 22. Cantharis nigricans, Illig. Kaef. preuss. p. 298, 5, var. 7. — Fallln, Monog, Canlh et Malach , p. 11,7, var. p. — Gylleisii. Ins. suec. t. 4, p. 339 , C , var. c. Etat normal. Cantharis nigricans , Illig. Kaef. preuss. p. 391?, 5. — Fabh. Syst. Eleutli. t. 1, p. 296, 9. — Fallén, Monogr. Canlh et M.dacli. p. H, 7. — Gyllene. Ins. suec. t. I, p. 333, 6. — Zetteiist. Faun. lapp. p. 109, k- — Id. Ins. lapp. p. 82, 4. — Saiilu. Ins. fenn. p. 113, 5. — Digtrich, Stelt. Eutom. Zéit. (18o7), p. 121, 7. — deKieseaw. Naturg. d. Ins. Deulsch. t. 4, p. 483, \2. Telephorus nigricans, Steph. Illuslr. t. 3, p 299, -18. — Id. Man. p. 189, •1492. — Duncan, Entorn. edin. p. 2^0. — de Casteln. Ilist. nat. t. I. p. 273, 32. — L. Redtemj. Faun. auslr. p. 323. — Rouget, Catal. p. 210, 93G. Variations (par excès). Quand la matière noire a pris plus de développement, elle envahit alors plus ou moins diverses parties. Les antennes sont nébuleuses ou noirâtres, au moins sur le dos des cinq à sept ou même des huit derniers articles. La tache noire montre toujours une couleur foncée et parfois a acquis un peu plus de développement. Non seulement les genoux des pieds postérieurs et intermédiaires, mais parfois les tibias postérieurs, sont aussi en partie no:rs , au moins sur l'arête dorsale. Les tarses postérieurs sont souvent noirs à l'extrémité de la plupart de leurs articles. Quelquefois même les pieds sont noirs, sauf la par- lie basilaire des cuisses, et souvent la tranche inférieure des tibias , qui sont d'un roux leslacé, sur une étendue variable. Ces diverses variations peuvent être réduites à la variété suivante : Var. à. Pieds d'un roux testacc, avec l'extrémité des quatre cuisses 228 K0U.1PEKSES. postérieures et les tarses postérieurs noirs ; ou même noirs, avec la partie basilaire des cuisses, d'un roux testacé. Cantharis nigricans, de KiesiîNw. loc. cit. var. b. Long. 0,0090 à 0,0135 (4 à 6 1). Larg. 0,0023 à 0,0033 (! \\% à i l'2 1.) Corps allongé ; pubescent. Tête noire sur sa parlie postérieure lestacée ou d'un roux livide sur l'antérieure : la parlie noire, avancée jusqu'au torulus des antennes, parfois presque en ligne droite sur toute la largeur de son bord antérieur , ordinairement entaillée en carré large dans le milieu de celui-ci, poïntillée et garnie de poils cendrés , fins et couchés : la partie teslacée subconvexe sur l'épis- tome, luisante et parcimonieusement hérissée de poils. Mandibules d'un roux livide, avec l'extrémité obscure. Palpes d'un roux livide, avec l'extrémité du dernier article noire ou obscure. Antennes briève- ment pubescentes ; atténuées à partir du quatrième article ; colorées comme il a été dit. Yeux noirs ; médiocrement saillants. Prothorax arqué {) ou un peu (Ç) plus larges que ce dernier dans son diamètre transversal le plus grand; près de cinq fois aussi longues que lui ; ruguleuses ; noires ; garnies TÈLliPHouAiHES. — Telephorus . 229 de poils fins, couchés, épais, cendrés, semi-brillanls, leur donnant une teinte d'un noir plombé ; paraissant , à certain jour, parsemées de points brillants; chargées d'une nervure juxta-marginale, posté- rieurement affaiblie et raccourcie, ordinairement sans traces de ner- vures dorsales. Ailes brunes. Dessous du corps testacé sur le repli prolhoracique et sur l'antépectus ; pubescent et noir sur les médi et poslpeclus; coloré sur le ventre comme il a été dit. Pieds pubescents; testacés , avec les cuisses postérieures marquées à l'extrémité d'une tache ou d'un anneau noir : lâches parfois obscures ou noirâtres sur les cotés supérieurs et sur les parties latérales inférieures. Ongles tes- tacés : branche externe de chacun d'eux munie à la base d'une dent ovalaire subarrondie à son extrémité, presque confondue avec la dite branche et prolongée jusqu'aux trois cinquièmes , ou aux deux tiers de la longueur de celle-ci. Cette espèce paraît habiter toutes nos provinces. Elle est commune en mai et juin dans les environs de Lyon, et en juillet dans les Alpes. On la trouve principalement sur les fleurs. Obs. Les individus des provinces méridionales présentent rarement, sous le rapport de la couleur , des variations par défaut ; la tache du disque du prolhorax est ordinairement pins foncée. Malgré ses variations de couleur, le T. nigricans est facile à dis- tinguer des autres espèces voisines qui se trouvent dans notre pays. Il s'éloigne des T. illyricus, fuscus, rusticus et lividus, par la forme de la gouttière des cotés du prolhorax. ; du T. assimilis, par ses élylrcs noires. U a plus d'analogie avec le T. pellucidus, par son port, par sa taille, par la forme de la gouttière latérale du prolhorax ; mais il se distingue de ca dernier, même chez ses variétés à prolhorax sans ta- che, par la partie noire de la tôle avancée jusqu'au lorulus des an- tennes, et presque jusqu'à la partie antérieure du bord interne des yeux, écbancrée en forme de carré large, au lieu de l'être en forme de V, dans le milieu de son bord antérieur; par ses tibias postérieurs souvent testacés, ou n'offrant que quelques traces noires ; par la pubescence de ses élylres plus serrée, plus luisante, paraissant offrir, à certain jour, à l'extrémité de chaque poil , ou entre ceux-ci , un point brillant d'une couleur de plomb argenté; surtout par les deux légères raies convergentes vers les trois quarts ou plus de la ligne médiane du prolhorax ; enfin, par la for. ne de ses ongles. La ? s'éloigne d'ailleurs de celle du T. pellucidus, par le dernier 2^0 M1LLIP3JINES. arceau venlral bissinué postérieurement , c'est-à-dire offrant une sinuosité près de chaque bord latéral du ventre. Sahlberg (Ins. feun. p. ! 17, 5. var. d.) et, d'après lui , Gyllenhal (Ins. suec. t 4, p. 330. var d.), indiquent une variété singulière du T. nigricans, si toutefois elle se rapporte à cette espèce, ayant les cinq premiers articles des antennes bruns; lesélytres ornées chacune d'une bande longitudinale roussâtre , naissant près de la base , prolongée jusqu'à la moitié de la longueur, sans toucher ni à la suture, ni au bord externe. ss. Pieds, du moins les quatre postérieurs, en partie noirs. fiî. T. xautEao|ioi*pa; De Kiesenwetter. Noir;élytres rugueuses, à pubescence courte, d'un gris cendré : partie antérieure de la tête, des- sous aie moins des premiers articles des antennes, partie des bords des arceaux du ventre, dessous au moins des quatre cuisses et tibias anté- rieurs, d'un roux testacé. Prolkorax noir, avec une bordure périphérique d'un jaune orangé : la partie noire, sinuèc et ordinairement égale , vers le tiers de la longueur du segment, à la moitié de la largeur de celui-ci. Partie noire de la tête avancée jusqu'à la base des antennes, entaillée dans le milieu de son bord antérieur. Dent des ongles munie à son angle antéro-exlerne d'une pointe détachée de la branche. ,/>. Antennes prolongées jusqu'aux deux tiers de la longueur du corps; à deuxième article à peine égal à la moitié du suivant. Ventre de huit arceaux : le huitième, en cône. Obs. Le ventre est ordinairement noir ou d'un noir brun, avec les côtés et le bord postérieur des sept premiers arceaux assez largement et le huitième arceau , d'un roux testacé. 5. Antennes à peine prolongées jusqu'aux deux tiers delà lon- gueur du corps. Yenlre de sept arceaux : le septième, transversal , entaillé à l'extrémité de sa ligne médiane, et lobé de chaque côté de celte entaille. Obs. Le ventre est ordinairement noir ou noir brun, avec les côtés et le bord des six premiers arceaux, parés d'une bordure plus ou moins étroite, d'un roux testacé : le septième, entièrement de celle couleur. TÉLÉiniORAïUES. — Telephorus. 2f>l Etat normal. Télé orangée ou d'un roux flave sur la partie anté- rieure; noire, sur la postérieure : la partie noire, avancée jusqu'à la base des antennes, entaillée dans le milieu de son bord antérieur, et ordinairement en ligne presque droite ou peu sinuée derrière les antennes. Antennes noires , avec le dessous et parfois une partie du dessus des deux premiers articles, quelquefois une partie du dessous des articles suivants, et en dessus la base de quelques articles, d'un llave teslacé. Prolhorax d'un jaune pâle dans sa périphérie, noir sur son disque : la bordure jaune de la base réduite au rebord : l'anté- rieure , presque aussi étroite : chacune des latérales, offrant vers le sillon transversal ou un peu après, leur plus grande largeur, égale chacune dans ce point environ aux deux septièmes de la largeur du segment, offrantvers les deux tiers son plus grand rétrécissement, et égale dans ce point au septième environ de la largeur du segment: la partie noire du disque égale environ , en devant, à la moitié de la largeur du bord antérieur du prolhorax, rétrécie ensuite et of- frant, vers le sillon transversal, les quatre septièmes environ ou parfois seulement les trois septièmes de la largeur du segment pro- Ihoracique, élargie ensuite, tantôt presque graduellement, lanlùl en courbe rentrante jusqu'aux deux tiers, égale vers ce point ou vers les trois quarts de la longueur aux trois quarts médiaires environ de la largeur. Ventre coloré comme il a été dit. Pieds ordinaire- ment noirs ou d'un brun noir, sur l'arête supérieure des quatre cuisses et des quatre tibias antérieurs , et sur une partie au moins des tarses, d'un roux livide ou lestacé,au moins sur la partie basilaire du dessous des cuisses postérieures, sur le dessous des quatre cuisses et tibias antérieurs, sur la base ou presque la tolalilé des tarses an- térieurs, et sur une partie des autres. Telephorus xantholoma , De Kiesenyvettei! , Enumcrat. etc. m Ami. de la Soc. enlom. de Fr. 2e série, t. 9(18ijl), p. 590. Cantharis xanthoporpa , De Kieseiwv. Naturg. d. 1ns. Deutscli. t.4,p. 484. note. Variations (par défaut). Quand la matière noire a été moins abondante, les deux premiers articles des antennes sont entièrement d'un flave teslacé : plusieurs des suivants sont, en dessous, d'un flave teslacé graduellement né- 232 M0LL1PEKNÈS. buleux , et en dessus la base du troisième et de quelques-uns des autres, est également leslacée. Les quatre pieds antérieurs sont en grande partie d'un roux flave, avec une ligne nébuleuse ou noirâtre, et incomplète sur les cuisses antérieures, avec la tranche dorsale des intermédiaires plus visiblement noire ou noirâtre, la tranche supé- rieure des tibias antérieurs et intermédiaires, et une partie des tar- ses, noires ou noirâtres. Les pieds postérieurs n'ont parfois qu'un anneau noir vers l'extrémité des cuisses, tandis que les tibias sont noirs, moins leur extrémité qui est teslacée , ainsi que la base dt-s articles des tarsfs. Obs. La partie noire du disque du prolhorax varie un peu dans sou développement, offre les trois ou quatre septièmes de la largeur du segment dans sa partie la plus rétrécie; mais je ne l'ai pas vue com- plètement nulle, comme chez le T. nigricans. Variations (par excès) . Quand, au contraire , la matière noire a pris plus de développe- ment, les antennes sont noires sur le dos des troisième à onzième articles, tachées de noir ou de noirâtre sur une partie au moins du dos des premier et deuxième ; d'un flave leslacé, en dessous et sur les côtés de ceux-ci , d'un flave leslacé graduellement nébuleux sur la partie inférieure des deux à quatre suivants. Les quatre pieds antérieurs sont noirs sur l'arête dorsale des cuisses et des tarses, et sur l'arête externe des tibias : les hanches des mêmes pieds sont en partie noires: les pieds postérieurs ont même une partie des trochan- ters noire ou noirâtre; les cuisses entièrement ou presque entière- ment noires, ou avec la partie inférieure de la base obscurément teslacée ; les tibias et les tarses, noirs sur la majeure partie de leur surface. Long. 0,0090 à 0,0400 (4 à  -1/2 1.) Larg. 0,002-1 à 0,0C2G (-1 à ) 1/3 1. Corps médiocrement allongé ; pubescent. Télé noire sur sa partie postérieure, d'un roux flave sur l'antérieure : la partie noire avancée jusqu'à la base des antennes, entaillée dans le milieu de son bord antérieur, poinlillée et garnie de poils cendrés, fins, couchés , peu serrés : la partie d'un roux flave, suLconvexe sur î'épislome, luisante et parcimonieusement hérissée de poils Mandibules d'un roux flave, TLLi'iMiouAir.rs. — Tcl( jihonts. 233 avec l'extrémité obscure ou noirâtre. Palpes d'un roux flave , avec l'extrémité du dernier article obscure ou brune. Antennes briève- ment pubeseenles; atténuées à pailir du quatrième article ; colorées comme il a été dit. Yeux noirs; médiocrement saillants. Prothorax faiblement et obtusémenl arqué en devant ; arrondi aux angles de devant; assez faiblement arqué sur les côtés; émoussé ou subarrondi aux angles postérieurs ; à peine arqué en arrière et assez faiblement sinué au devant de l'écusson , à la base ; d'un tiers environ plus large que long ; médiocrement convexe ; relevé sur les côtés en un rebord prolongé jusqu'à la base, presque uniformément égal au douzième de la largeur du segment; d'un flave orangé dans sa périphérie . Cant /taris albomarginata , de Kies^w. Kalurg. d. 1ns. Dculsch. t. A p. 48?, M. Variations (| av défaut). Quand la matière coloranle noire a été peu abondante, les antennes sont entièrement leslacées ou d'un flave teslacé pâle; les taches noires des cuisses sont d'une teinte plus ou moins aflaiblie, et presque nulles sur les cuisses antérieures ; les tibias sont d'un lestacé pâle ou nébu- leux ; les bordures des arceaux du ventre sont larges et plus pâles. Variations ( par exiès). Quand au contraire la matière noire a été plus ou moins abondante, les antennes sont noires ou brunes en dessus, à partir du cinquième article ou du deuxième, et ordinairement les premier et deuxième ont en dessus une tache noire ou brune ; les derniers sont brunaln s, en dessous La tache noire des cuisses est bien marquée : les li !>:;>:* 210 MOLL!PEK>ÈS. postérieurs sont souvent bruns on brunâtres sur leur plus grande partie moyenne ou du moins sur celle de leur arête externe; les tarses sont également en partie bruns ou brunâtres. Les cinq premiers ar- ceaux du ventre sont plus étroitement et souvent peu distinctement bordés de leslacé à leur bord postérieur, et le dernier est quelquefois noir, au moins cbez la J . Long. 0,0078 à 0,0100 (3 1/2 à /. 1/2 I.jLarg 0,0013 a 0,0010 (3/5 à 6/7 J. Corps allongé; pubesccnl. Tête plus large aux yeux que le protbu- rax à son bord antérieur; noire sur sa partie postérieure, d'un flave roux ou orangé sur l'antérieure. La partie noire, avancée jusqu'à la base des antennes, généralement arquée et un peu plus avancée entre ces organes , à peine pointillée et garnie de poils cendrés, fins, cou- chés et clairsemés : la partie d'un flave orangé subtuberculeuse on oblusémenl carénée sur l'épislome, luisante, et parcimonieusement hérissée de poils. Mandibules d'un ilave roux, avec l'extrémité obs- cure. Palpes d'un flave leslacé, avec l'extrémité du dernier article obscure ou noirâtre. Antennes brièvement pubescenles ; atténuées à partir du quatrième ou du cinquième article; colorées comme il a été dit. Yeux noirs; assez saillants. Prothorax presque carré, d'un septième ou d'un sixième à peine plus large que long; tronqué ou à peine arqué en devant; tronqué et à peine sinué dans son milieu, à la base; subparallè'e ou à peine arqué sur les côtés ; peu ou fai- blement émoussé aux angles antérieurs et postérieurs; médiocrement convexe; faiblement relevé sur les côtés en un rebord prolongé jus- qu'à la base, d'un tiers moins large que sa bordure latérale blanche vers le sillon transversal, presque aussi large qu'elle postérieurement; noir sur son disque , blanc ou d'un blanc sale ou flavescent dans sa périphérie, comme il a été dit; rayé sur la ligne médiane, depuis la bordure antérieure jusqu'au rebord basilaire , d'une ligne transfor- mée en sillon sur son tiers postérieur; luisant; garni de poils cen- drés, blanchâtres, assez courts, peu épais. Ecusson noir; pubesceul. Elytres d'un quart au moins plus larges, chacune en devant, que la moitié du prothorax à sa base; sensiblement plus larges que lui dans son diamètre transversal le plus grand; près de cinq fois aussi lon- gues que lui ; rugueuses ; chargées de pelits points élevés, parfois peu apparents; noires, mais paraissant d'un noir plombé; garnies de poils cendrés ou d'un cendré argenté, luisants, couchés, assez épais, offrant à leur extrémité, à certain jour, l'aspect de petits points blancs téléphohaires. — Telephorus. 241 argenlés ; hérissées de. poils assez clairsemés, nébuleux; offrant plus ou moins les traces d'une nervure juxta-marginale incomplète ; ordi- nairement sans traces de nervures dorsales. Ailes brunes. Dessous du Corps flave sur le repli prolhoracique et sur l'anlépectus, plus visi- blement pubescent sur le reste ; noir sur les niédi et poslpeclus; co- loré sur le ventre comme il a été dit. Pieds pubescenls; colorés comme il a été dit. Ongles teslacés ; munis, à la base de leur bran- che externe , d'une dent à peine plu s longue que le tiers ou les deux cinquièmes de ladite branche, confondue avec elle jusqu'à son extré- mité, à angle antéro-inférieur ordinairement vif. Cette espèce se trouve dans les Alpes et dans quelques autres par- ties orientales de la France. Obs. Le T. albomarginatus a quelque analogie avec les T. nigriçans et xanthoporpa ; il est ordinairement d'une lai île plus faible; mais il s'éloigne de tous les deux par la région noire de la moitié postérieure de la tête, plus avancée sur le milieu de son bord antérieur, entre les antennes, qu'à la base de ces organes ; par son prolhorax presque carré , peu ou point émoussé aux angles , paré, dans sa périphérie , d'une bordure blanche , peu ou point translucide : celte bordure moins large sur les côtés, que chez les deux autres espèces : la partie discale noire formant une grande tache aussi large environ vers le sillon transversal , c'est-à-dire vers le liers de la longueur du seg- ment, que les deux tiers de largeur de celui-ci; par la raie simple , faillie et linéaire qui existe sur la moitié postérieure de la ligne mé- diane du prolhorax , tandis que dans les deux autres espèces, en y regardant avec attention, on aperçoit deux raies plus légères, naissant chacune de la partie discale, vers le milieu de la longueur, et venant converger, sur la ligne médiane , vers les trois quarts de la lon- gueur du segment ; par ses élylres chargées de petits points tuber- culeux ; par la (orme ou la brièveté de la dent basilaire de la branche externe des ongles. tt. Pieds, les quatre postérieurs, du moins, en majeure partie, noirs. &©. T. fifmlattis ; Maerkel. Noir ; élylres rugueuses en devant, postérieurement chargées de points tuberculeux, et à pubescence cendrée peu serrée : partie antérieure de la télé, dessous des premiers articles des antennes, bords du ventre, partie au moins du dessous des cuisses et des quatre tibias antérieurs, teslacés ou d'un fauve testacé. Prothorax presque, en carré transversal $ noir, paré d'une bordure périphérique blanche: 31 2^2 MOLilPmîlNES. partie noire égale au moins aux deux tiers de la largeur du segment , vers le tiers de la longueur de celui-ci. Partie noire de la tête plus avan- cée entre les antennes que la base de ces organes. Dent des ongles con- fondue avec la branche jusqu'à la moitié de celle-ci, arrondie en devant. cf. Antennes prolongées environ jusqu'aux deux tiers de la lon- gueur du corps ; à deuxième article ordinairement égal aux trois cinquièmes du suivant. Ventre de huit arceaux : le huitième , en cône. Obs. Les arceaux du ventre sont noirs, assez étroitement bordés de roux flave sur les côtés et à leur bord postérieur. Dans les variétés par excès , le ventre n'offre parfois presque point de traces des bordures latérale et postérieure des six premiers arceaux: le septième est brun , bordé de fauve , et le huitième, d'un fauve testacé, quelquefois nébuleux. ^.Antennes à peine prolongées au-delà des trois cinquièmes ou de la moitié de la longueur du corps ; à deuxième article égal en- viron aux deux tiers ou plus du suivant. Ventre de sept arceaux : le septième, étroitement entaillé dans le milieu de son bord postérieur, et sinué entre celte partie médiane et chaque angle postérieur. Obs. Le ventre est ordinairement noir, à peine bordé de fauve tes- tacé sur les côlés. Peut-être le bord postérieur de quelques-uns des segments , est-il parfois brièvement bordé de fauve testacé ; mais je n'en ai pas vu d'exemple. Etat normal 7 été d'un flave leslacé en devant, noire sur sa partie postérieure : celte partie noire avancée jusqu'à la base des antennes, généralement arquée en devant et plus avancée dans le milieu de son bord antérieur, parfois jusqu'au niveau du bord antérieur de la base des antennes. Palpes lestacés , avec l'extrémité du dernier article noire ou obscure. Antennes brunes, avec le dessous des deux ou trois premiers ai licles d'un testacé de nuance variable. Prothorax blanc ou d'un blanc sale ou flavescent et peu translucide sur toute sa périphé- rie, noir sur son disque : la bordure basilaire réduite au rebord : l'an- térieure un peu moins étroite : chacune des latérales peu rélrécie depuis le bord antérieur jusqu'au sillon transversal , à peine égale TéLéruouAïnu». — Telephorus. 24 1 dans ce point au sixième ou au septième Je la largeur du segment , rétrécie ensuite un peu jusqu'à la base : la partie noire, plus étroite dans sa moitié antérieure, plus large dans la postérieure, subsinueuse vers le tiers de la longueur du segment, aussi large en devant que les deux tiers du bord antérieur. Ventre coloré comme il a été dit. Pieds : hanches et trochanters, d'un roux fauve ou testacé : les quatre cuisses antérieures noires sur l'arête dorsale, d'un roux fauve ou tes- tacé sur le reste : les cuisses postérieures noires, ou d'un brun noir, avec la moitié basilaire des parties inférieures et latérales d'un roux fauve. Tibias antérieurs noirs ou d'un brun noir, avec l'arête inférieure d'un roux fauve : les tibias intermédiaires noirs ou d'un brun noir , avec l'arête inférieure à peine fauve : les tibias postérieurs noirs ou d'un brun noir, avec l'extrémité brièvement fauve ou testacé. Tarses noirs ou d'un brun noir. Ongles lestacés. Telephorus fibulatus , Maehkel, Ann. cl. la Soc. entora. de Fr. t. 9 (1851) p. 593. Can'haris fibulaia, L. Redteisb. Faun. auslr. 2e edit. p. 526, G. — ds Kiesemv. SN'aturg. d. Ins. Deutsch. t. 4, p. 481, -10. Variations (par défaut). Quand la matière noire a été moins abondante, le dessous des an- tennes est d'un fïave testacé ou d'une teinte plus pâle que dans l'état normal, et cette teinte se prolonge, en devenant plus foncée, jusqu'au sixième ou seplièmearlicle. La partie noire de la tête dépasse à peine dans son milieu le niveau du bord postérieur de la base des antennes. L'antépectus est d'un flave testacé. La bordure des arceaux du ventre est plus ou moins étroite et plus claire. Les parties d'un roux fauve des pieds sont un peu plus claires et un peu plus étendues. Variations (par excès). Quand au contraire la matière noire s'est développée davantage , le dessous du premier ou des deux premiers articles des antennes, est d'un testacé obscur ou brunâtre, et les suivants sont brunâtres. La partie noire de la lêle s'avance entre les antennes parfois jusqu'au niveau du bord antérieur de la base de ces organes. L'antépectus est. brun. Les bordures testacées du ventre sont étroites ou peu distinctes, 24'» MOLUl'EXISES. chez le c/7; nulles, chez la J . La partie d'un roux fauve des pieds sont moins claires et un peu plus restreintes. Long. 0,0067 à 0,0090 (3 à \ 1.) Larg. 0,001 î à 0,0010(2/3 à 3/4 1. ;. Corps allongé ; pubescent. Tête à peu près aussi large , aux yeux, que le bord antérieur du prothorax; noire sur sa partie postérieure , d'un flave ou livide roussàtre sur l'antérieure : la partie noire, avan- cée jusqu'à la hase des antennes , arquée et plus avancée entre ces organes , à peine poinlillée et garnie de poils cendrés ou d'un blanc cendrés, fins, couchés, très-apparents : la partie d'un flave roussàtre, subconvexe sur l'épislome , luisante et garnie de poils concolores et clairsemés. Mandibules d'un flave roussàtre, avec l'extrémité obscure. Palpes d'un flave ou livide roussàtre, avec l'extrémité du dernier ar- ticle brune. Antennes brièvement pubescentes ; un peu atténuées à partir du troisième ou quatrième article-, colorées comme il a été dit. Yeux noirs ; médiocrement (^) ou faiblement (?) saillants. Prothorax presque en carré d'un quart ou d'un tiers plus large que long; tron- qué (o") ou à peine arqué (^)en devant; faiblement arqué sur les côtés, offrant vers la moitié de ceux-ci ou un peu avant, sa plus grande largeur; tronqué et sinué dans son milieu , à la hase; émoussé ou subarrondi aux angles antérieurs et postérieurs ; faiblement ou Irès- médiocremenl convexe; faiblement relevé sur les côtés en un rebord prolongé jusqu'à la base, presque aussi large que la bordure latérale blanche vers le sillon transversal, à peu près aussi large postérieure- ment; noir sur son disque, blanc ou d'un blanc sale ou llavescent dans sa périphérie , comme il a été dit ; luisant ; rayé sur la ligne médiane, depuis le sillon transversal jusqu'au rebord anlébasilaire , d'une ligne ou sillon léger; garni de poils blancs, fins, clairsemés, mais apparents. Ecusson noir; pubescent. Elytres débordant le pro- thorax, à sa hase, d'un cinquième environ de la largeur de chacune; sensiblement (^ ou parfois à peine ( J) plus larges que lui dans son diamètre transversal le plus grand ; quatre à cinq lois aussi longues que lui ; rugueuses à la base , chargées au moins sur leur seconde moitié de petits points tuberculeux; garnies de poils cendrés, luisants, mi-couchés , ordinairement en partie mi-hérissés , médiocrement épais ; offrant plus ou moins les traces d'une nervure juxta-marginale incomplète ; ordinairement sans traces de nervures dorsales. Ailes brunes. Dessous du corps flave sur le repli prothoracique et souvent snrl'antépeclus; plus visiblement pubescent sur le reste ; noir sur les TÉLÉpnop, iir.K. — 7 éléphants. 241 méili et poslpeclus ; coloré comme il a élc dit. Pieds pubeScents-, co- lorés comme il a été d'il. Ongles testacés ; munis à la hase de leur branche externe d'une dent à peu près égale à la moitié de la lon- gueur de la branche, épaisse, confondue avec la branche presque jus- qu'à son extrémité, arrondie ou obtuse à celle-ci. Cette espèce paraît rare en France. Elle a été prise dans les envi- ions de Lyon par M. Gabillot. Un exemplaire ^ m'a été obligeam- ment communiqué par M. de Kiesenwelter. Obs. Elle a beaucoup d'analogie avec le 7. albomarginatus. Elle a, comme ce dernier, le prothorax bordé de blanc à peu près de la même manière, et la partie noire de la tête également arquée dans le milieu de son bord antérieur et plus avancée dans ce point que derrière la base de ces organes ; mais elle a les antennes noires ou brunes avec le dessous seulement d'un nombre variable de ses pre- miers articles d'un flave roussâtre , teinte qui s'assombrit graduelle- ment sur les suivants; le rebord latéral du prolhorax à peu près aussi large que la bordure blanche ; les élytres plutôt chargées d'aspérités que de rugosités, surtout postérieurement-, un peu moins longues que chez l'espèce précédente, surtout chez la ? ; les pieds noirs, avec i.-'s hanches, le dessous des quatre cuisses antérieures, la partie basi- laire inférieure des postérieures, le dessous des tibias antérieurs et parfois intermédiaires d'un roux fauve, et quelquefois avec les parties ainsi colorées un peu plus réduites. pp. Tète noire après les antennes, cl en grande partie sur Pépistome. u. Prolhorax noir sur son disque, cl lestacé au moins sur les cAlés. v. Prolhorax noir sur son disque, et paré dans sa périphérie d'une bor- dure testacée. SS . pssSieiWBEss ; Fabkicius. Noir; élylres ruguleuses, à pubescence cendrée : joues, base des mandibules , dessous au moins de la base des an- tennes, périphérie du prolhorax, et côtés et extrémité du rentre, d'un roux flave ou testacé. Prolhorax presque carré ; à bordure antérieure presque réduite au bord: la latérale, presque égale au cinquième de la largeur jusqu'au tiers de la longueur, puis un peu rétrécir. -1. Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes ou un peu plus de la longueur du corps -, à deuxième article à peu près égal à la mo i- lié du suivant. Prothorax plus sensiblement arqué en devant; presque 24 G MOLLIT-EWES. araUèle sur les cûlés ; à peine aussi large aux angles postérieurs qu'aux antérieurs : plus rapproché de la forme carrée. Yentre de huit arceaux : le huitième, en cône obtus. Obs. La bordure latérale du prothorax est plus large, ordinairement égale aux deux neuvièmes de la largeur du segment , jusqu'au tiers de sa longueur, souvent peu rélrécie ensuite, si ce n'est vers les deux tiers de sa longueur. Le rebord latéral se prolonge d'une manière presque uniforme jusqu'à la base, ou se montre un peu moins étroit vers le tiers de la longueur ; il n'égale pas ordinairement le tiers de la largeur de la bordure latérale. Le ventre est noir; paré, sur les côtés, d'une bordure d'un roux testacé, avec la partie, postérieure du dernier arceau , de même couleur. Parfois quelques-uns des arceaux offrent les traces d'une bordure lestacée très-étroite ou peu dis- tincte. £. Antennes prolongées environ jusqu'aux quatre septièmes de la longueur du corps: à deuxième article égal aux trois cinquièmes ou presque aux deux tiers du suivant. Prothorax plus oblusément arqué en devant; offrant, vers les deux tiers de sa longueur, sa plus grande largeur; un peu plus large aux angles postérieurs qu'aux antérieurs; relevé aux postérieurs; proportionnellement plus large ou moins rapproché du carré. Yentre de sept arceaux : le septième, transversal; entaillé à son bord postérieur sur la ligne médiane , sinué entre les côtés de cette entaille et les angles postérieurs, à peine aussi prolongé à ceux-ci qu'aux angles voisins de la ligne médiane. Obs. La bordure d'un roux jaune des côtés du prothorax est moins large; elle égale à peine le cinquième ou un peu plus du sixième de la largeur du segment, jusqu'au tiers de sa longueur. Le rebord la- téral du prothorax est presque égal au tiers de la largeur de la bor- dure, offre vers un point variable sa largeur la moins étroite, et paraît souvent nul ou presque nul sur le tiers ou le quart postérieur, d'au- tres lois se prolonge assez distinctement jusqu'à la base. Le ventre est noir, paré sur les côtés d'une bordure étroite d'un roux fauve ou testacé, ainsi qu'à l'extrémité du septième arceau; sans trace de bordure teslacée au bord postérieur des autres arceaux. Etat normal. Antennes ncires, avec le dessous au moins des deux premiers articles , d'un roux testacé. Prothorax noir, paré, dans sa périphérie, d'une bordure d'un roux jaune : l'antérieure, presque "iélephoraires. — Telephorus. 247 réduite au bord de devant : la postérieure, réduite au rebord margi- nal : chacune des latérales de largeur variable suivant le sexe, ordi- nairement égale au sixième ou au cinquième (?) ou aux deux neu- vièmes (,/") de la largeur du segment, jusqu'au tiers de la longueur de celui-ci , un peu rétiécie ensuite, et souvent plus sensiblement vers les deux tiers de sa longueur. Ventre coloré comme il a été dit. Pieds noirs. Ongles lestacés. Variations. Obs. Les antennes ont ordinairement le dessous du premier ar- ticle d'un roux jaune, taché de noir, quelquefois entièrement teslacé. Le deuxième offre parfois en dessous une partie de cette couleur. Le ventre est étroitement bordé de roux fauve ou teslacé sur les côtés chez la 9 , souvent assez largement chez le J*. Chez ce dernier, le bord postérieur de divers arceaux semble offrir les traces d'une bordure testacée. Cantharis pulicaria , Fabk. Spec. Ins. t. 1, p. 2G0, 17. — Mant. Ins. t. 4, p. 4C8, 2L— kl. Eut. Syst. t. L p. 220, 31.— Id. Syst. eleulli. t. 1, p. 303, 50. — Gmel. C. Linn. Syst. nat. U,p. 4894, 36.— De Vile. C. Litin. En- tom. t. 4, p. 297,27. — Paisz. Ent. gerni. p. &l, 48. — Faleén , Monog. Canth. et Malach. p. 43, 42. — Gyllekh. Ins. Suce. t. 1, p. 328,42. — Kûster, Kaef. Eur. p. 23, 46. — De Kiesekw. Naturg. d. Insect. Deutscli. 1.4, p. 480, 9. Telephorus pulicarius, Oliv. Entom. t. 2, n° 26, p. 16, 17, pi. 3, flg. 20, a,b. — Latr. Hist. nat. t. 9, p. 444, 17.— Muls. Letlr. t. 4, p. 3o0, 9. — Steph. lllustr. t. 3, p. 293, 7. — Id. Man. p. 489, \ 585. — De Casteln. Hist. nat. t. 4 , p. 374, 37. — Houcet, Calai, p. 939. Cantharis discicollis, (Ziegler) (Dejean) , Calai. (1821), p. 37. — Id. (1833), p. 106. — Id. (4837), p. 419. Cantharis opaca, Germar , Insect. spec. p. 68, 113. — L. Redtekb. Faun. austr. 1* édit. p. 526, 5. Telephorus discicollis, Brullé, Exped. se. de mor. Zool. p. 447.— De Cash i n. Hist. nat. t. \, p. 372, 12. Telephorus opa eus, De Castelk. Hist. nat. t. \t p. 273, 26. — L. Redtenb. Faun. austr. p. 322. Long. 0,0067 à 0,0090 (3 à a 1.) Larg. 0,0014 à 0,(017 (3/5 à 3/4 1.1 Corps suballongé; pubescenl. Télc d'un noir presque mat; poin- 24S MOLLIPEXNES. lillée et garnie, sur sa partie postérieure, de poils cendrés, courts , fins; plus lisse et hérissée de poils plus clairsemés sur l'antérieure; subconvexe sur l'épistome. Joues d'un lestacé livide. Mandibules d'un teslacé livide, à la base, obscures ou noirâtres à l'extrémité. Antennes brièvement pubescenles ; un peu épaisses: assez faiblement atténuées surtout chez le çf, à partir du troisième article. ; colorées comme il a été dit. Palpes noirs. Yeux noirs; médiocrement saillants. Prothorax presque carré, d'un sixième à peine plus large que long; faiblement et obtusémenl arqué en devant ; arrondi ou snbarrondi aux angles de devant ; subparallèle ou à peine arqué sur les côtés ; presque tronqué ou à peine arqué en arrière, et sinué ou subsinué dans le milieu de son bord postérieur, à la base; peu émoussé aux angles postérieurs ; inégalement convexe ; à rebord latéral étroit . variable suivant les sexes , comme il a été dit ; à peine pointillé ; presque mat ou peu luisant; noir; paré, dans sa périphérie, d'une bordure d'un roux jaune ou testacé : cette bordure, presque réduite en devant au Lord antérieur, réduite à la base au rebord basilaire , d'une largeur presque uniforme sur les côtés, depuis le bord antérieur jusqu'au tiers de la longueur, égale dans ce point au cinquième (c^j ou au deux neuvièmes (£) de la largeur, un peu inégalement rétrécie en- suite, offrant souvent vers les deux tiers son plus grand rétrécisse- ment; garni de poils cendrés, courts et clairsemés; rayé, sur la ligne médiaire, d'un sillon d'abord linéaire, naissant vers la dépression transversale ou plus indistinctement vers le bord antérieur, et pro- longé jusqu'au rebord linéaire, en se montrant graduellement plus prononcé, ordinairement élargi triangulairement à son extrémité pos. térieure. Ecusson noir; pubescent. Elytres débordant là base du pro- thorax du quart de la largeur de chacune; sensiblement (^)ou parfois à peine (çf) plus larges que lui dans son diamètre transversal le plus grand; près de cinq fois aussi longues que lui; ruguleuses ou riigu- leuseinent ponctuées; garnies d'un duvet cendré, assez court et peu serré; noires, mais paraissant d'un noir cendré ou plombé, par l'effet du duvet; chargées d'une nervure juxla-marginale parfois prolongée presque jusqu'à l'extrémité; offrant souvent tes traces plus ou moins distinctes d'une ou de deux nervures dorsales Ailes brunes. Piepli prothoracique d'un roux lestacé. Poitrine noire, garnie d'un duvet cendré. Ventre coloré comme il a été dit. Pieds pubescenls; noirs. Ongles testacés ; munis, à la base de leur branche externe, d'une dent aiguë confondue avec la branche jusqu'à la moitié de la lon- gueur de cebe-ci. , téléfhouaires. — Telcphorus. 249 Celle espèce habite la plupart des parties de la France, principa- lement les provinces tempérées et méridionales. Elle n'est pas très- commune dans les environs de Lyon. Obs. Elle est bien caractérisée parla coloration des diverses parties de son corps; par son protliorax presque carré; muni sur les côtés d'un rebord étroit; paré, dans sa périphérie, d'une bordure d'un roux, flave ou testacé , presque réduite en devant au bord antérieur, d'une largeur presque égale depuis le bord antérieur jusqu'au sillou transversal, égale dans ce point environ au cinquième de la largeur du segment. La forme du bord postérieur du dernier arceau du ventre de la Q sert aussi à distinguer cette espèce de quelques-unes de celles avec lesquelles elle a le plus d'analogie. vv. Protliorax noir longitudinalement , sur la moitié médiane au moins de sa largeur, d'un roux jaune sur les côtés, cilié latéralement. S^. TT. olsscssnis 5 Linné. Noir ; élylres ruguteuses ou rugueuses,, à pubescence cendrée et peu serrée : joues , base des mandibules, dessous au moins des deux premiers articles des antennes , côtés du ventre et du prothorax (qui est cilié sur les côtés), d'un roux jaune ou testacé : chaque, bordure latérale du protliorax égale au sixième ou au quart de la largeur du segment : la partie noire, couvrant la partie médiane des bords an- térieur et postérieur. il est testacé et n'offre qu'une ligne longitudinale noire , sur le côté supéro-interne. Le deuxième suit souvent la même loi, mais montre généralement une plus grande partie de sa surface obscure : les troisième à quatrième ou même à sixième articles sont souvent fauves ou d'un fauve testacé à la base et parfois aussi , mais très- brièvement à l'extrémité. Le ventre offre ordinairement les six premiers arceaux bordés de fauve à leur bord postérieur-, d'autres fois celte bordure étroite est indistincte. 252 MOLLIPEKJKS. Long. 0,0084 à 0,0123 (3 3/4 à H/21.;. Larg. 0,0013 à 0,001 9 ( 3/5 à G/7 L). Corps allongé; pubescent. Te/e noire ; poinlillée et garnie sur sa partie postérieure de poils cendrés, fins, médiocrement épais, presque couchés ; marquée d'une impression derrière la base de chaque an- tenne ; plus parcimonieusement poinlillée et hérissée de poils plus clairsemés sur sa partie antérieure; subconvexe sur l'épistome. Joues d'un roux fauve ou leslacé. Mandibules d'un roux fauve ou lestacé , avec l'extrémité obscure ou noirâtre. Antennes brièvement pubescen- les; atténuées à partir du quatrième ou du cinquième arlicle ; colo- rées comme il a été dit. Prollwrax presque en parallélogramme plus large que long; obluscment et assez faiblement arqué à son bord antérieur ; arrondi ou subarrondi aux angles de devant ; médiocre- ment arqué sur les côtés, subsinué sur le tiers postérieur de ceux-ci ; émoussé aux angles postérieurs; tronqué ou faiblement arqué en ar- rière, à la base, avec la partie médiane de celle-ci faiblement sinuée ; médiocrement et inégalement convexe ; offrant latéralement une gouttière variable , suivant les sexes, comme il a été dit; lisse ou à peine pointillé ; luisant; hérissé de poils cendrés assez courts, fins , médiocrement ou peu apparenls: garni de cils sous les bords latéraux; noir, paré de chaque côté d'une bordure d'un roux jaune près de la partie noire, jaune ou d'un jaune pâle près du bord latéral : cette bor- dure offrant vers le tiers ou parfois vers la moitié de la longueur sa plus grande largeur , généralement plus large chez la J que chez le cf, ordinairement égale au septième ou au sixième de la largeur to- tale du segment chez ce dernier, et au cinquième ou presque au quart de la largeur du dit segment chez la première, rétrécie ensuite jusqu'à la base, en courbe un peu rentrante, près de celle-ci; rayé sur la ligne médiane, à partir du tiers de sa longueur, jusqu'au rebord an- lébasilaire, d'une ligne postérieurement transformée en sillon. Ecus- son noir; pubescent. Elytres débordant la base du prolhorax du quart (ç?) ou du tiers (2) de la largeur de chacune ; à peine plus larges ((/') ou un peu plus larges (9) que ce dernier, dans son diamètre trans- versal le plus grand; cinq fois environ aussi longues que lui; ru- gueuses ; garnies de poils cendrés fins, assez courts, couchés, médio- crement épais ; noires, mais paraissant d'un noir plombé par l'effet du duvet ; chargées chacune d'une nervure juxta-marginale raccour- cie; offrant souvent les traces de deux nervures dorsales, surtout de la seconde. Ailes brunes. Dessous du corps glabre et d'un roux ou TKLtriIORAIRES. — TtltphOTUS. 253 jaune teslacé sur le repli prolhoraeique, avec la partie interne de ce bord souvent obscure ; noir el garni d'une pubescence cendrée sur la poitrine. Ventre coloré comme il a été dit. Pieds noirs; pubescenls : extrémité des hanches , base et côté des tibias antérieurs souvent fauves ou d'un brun fauve ou lestacé, surtout chez le c/1. Ongles les- lacés; munis à la base de leur brandie externe d'une dent confondue avec elle jusqu'à la moitié de sa longueur, et aiguë à son angle anlé- ro-inférieur. Celle espèce habile principalement les régions tempérées el froides. Elle varie assez sensiblement par la taille. Obs. Elle est facile à reconnaître à la coloration des div erses parties de son corps ; à son prothorax noir, paré seulement sur les côtés d'une large bordure d'un roux jaune, ordinairement un peu en arc rentrant sur la moitié postérieure de son bord interne , et garni sur son repli de cils qui dépassent les bords latéraux , quand l'insecle est vu en dessus, Le ^, par son dernier arceau ventral en triangle subéquila- téral bifide à l'extrémité ; la ? , par ce même arceau, offrant à son bord postérieur deux sinuosités séparées par un lobe médian étroit, et à peine aussi avancé que les angles postérieurs du segment, con- tribuent à caractériser l'espèce. Illiger (Mag. t. I, p. 378, 7.) a observé avec raison que la descrip- tion de la Fauna suecica s'accorde peu avec les caractères spécifiques de cet insecle ; mais il rapporte à tort la Cant. obscura de cet ouvrage au Malach. angulatus. Linné, dans la 12e édition de son Syst. Naturœ, a rectifié la description inexacte de sa Faune ; néanmoins , il donne l'insecte désigné dans cet ouvrage sous le nom spécifique il' obscura, comme synonyme de la Canth. obscura de son Systema ; au reste, l'espèce dont nous venons de donner la description est bien celle qui existe, sous le même nom , dans la collection linnéenne conser- vée à Londres, ainsi que nous avons pu nous en assurer. nu. Trothorax entièrement noir. x. Pieds entièrement noirs. S3. rfi\ ta»ï.«*tis; Fabricjus. Noir; èlytres rugueuses , à pubescence d'un gris cendré, courte et peu serrée : joues, base des mandibules et des antennes, côtés du ventre, ongles et parfois extrémité des tibias antérieurs, d'un roux flave ou teslacé. 254 MOU.liMWES. ^.Antennes prolongées jusqu'aux deux liers de la longueur du corps; à deuxième article aussi grand que les trois quarts du suivant. Prothorax plus arqué ou plus arrondi en devant; proportionnelle- ment moins large. Ventre de huit arceau < : le huitième, en cône plus long qu'il est large à la base. Obs. Le ventre est noir, orné, sur les côtés et au bord postérieur de tous les arceaux , même du dernier, d'une bordure d'un fauve leslacé ou d'un roux fauve. L'extrémité et souvent une partie de la tranche des tibias antérieurs, et souvent l'extrémité des autres tibias et des hanches, sont fauves ou testacés. 5 . Antennes prolongées jusqu'aux deux tiers de la longueur du corps ; à deuxième article égal aux deux liers du suivant. Prolhorax moins arqué en devant; proportionnellement un peu plus large. Ventre de sept arceaux : le septième, transversal; profondément bis- sinué de chaque côté de la ligne médiane jusqu'à la moitié de sa longueur, avec la partie médiane séparant ces sinuosités, assez étroite, anguleuse à son extrémité , et à peu près aussi prolongée que les an- gles postérieurs. Obs. Les arceaux du ventre sont plus étroitement bordés, sur les côtés, de fauve lestacé , et parfois seulement sur une partie de leur longueur : le bord postérieur desdils arceaux est souvent noir ou à peine bordé de fauve. Les pieds antérieurs sont ordinairement noirs, comme les autres. Etat normal. Antennes noires, avec le dessous des deux premiers arlicles et une partie au moins de la base du dessus de ceux-ci , d'un roux testacé. Joues, base des mandibules, et côtés du venlre? testacés: tout le reste, d'un noir peu luisant. Variations (par défaut). Quand la matière noire a été moins abondante, les deux premiers articles des antennes sont entièrement d'un flave leslacé, et la base de quelques-uns des articles suivants est de même couleur. L'extré- mité des hanches, celle des tibias et parfois la tranche inférieure des tibias antérieurs, sont d'un roux teslacc. t£l£Vuouaiiii:s. — Telephorus. 25/> Variations (par excès). Quand , au contraire, la matière noire a abondé , les premier et deuxième articles des antennes sont tachés de noir en dessus : I»; deuxième est en partie de cette couleur en dessous : les autres sont noirs. Les pieds sont tout noirs. Cant/iaris triais, Fabr. Suppl. enlom. Syst. p. C8, 11, 42.— Id. Sysl. eleulh. t. i, p. 297. 46. — Id. !'a>z. Faun. germ. 84, 6. — Id. Krit. Revis, t. I. p. 02.— Id. Index, p. 92, 3. — Scuoenh. Syn. Ins. t. 2, p. G6, 27.— Kûsteii, Kaef. Europ. 27, 82. — L. Redtenb. Faun. aust. 2e édit. p. 520, 4.— Dk Kiesenw. ISaturg. d. Ins. Deutsch. t. 4 , p. 478, 7. Telephorus tristis, Lair. Hist. nat. t. 9, p. 407, 7. — De Casteln. Hisl. nal. t. 4, p. 272, 18. — L. Dur. Excurs. p. 44, 2:27. — L. Redtenb. Faun.auslr. p. 322. — Maehkei. , Enum. etc. in Ann. de la Soc. cnl. de Fr. 2e série , t. 9 (1831), p. 592. Long. 0,0078 à 0,0142 (3 1/2 à S 1.). Larg. 0,C017 à 0,0033 (3/4 à 1 1/2 1.) Corps allongé; pubescent. Tête d'un noir presque mat; à peine poinlillée sur la partie postérieure , et garnie d'un duvet obscur et peu serré ; marquée d'une impression arquée en arrière derrière la base de chaque antenne ; offrant parfois les traces d'une raie longi- tudinale sur le verlex; convexe ou presque triangulairement convexe sur Tépistome, luisante et parcimonieusement hérissée de poils. Joues et hase des mandibules d'un roux flave. Palpes maxillaires d'un roux flave, avec le dernier article en partie noir. Palpes labiaux souvent en partie noirs ou obscurs. Antennes très-brièvement pubescenles ; atténuées à partir du troisième ou du quatrième article ; colorées comme il a été dit. Yeux noirs; assez saillants. Prolhorax plus ou moins arqué en devant; arrondi aux angles antérieurs; arqué sur les côtés, c'est-à-dire élargi en ligne courbe jusqu'à la moitié et rétréci ensuite, et quelquefois même d'une manière un peu sinuée (chez la ^.), parfois subparallèle dans sa seconde moitié (surtout cbez le c/1); émoussé ou subarrondi au angles postérieurs; à peine aussi large à ceux-ci qu'aux antérieurs ; tronqué et largement ou légèrement «inné dans son milieu, à la base; d'un sixième ou d'un cinquième plus large que long; médiocrement convexe ; relevé sur les côtés en un rebord prolongé jusqu'à la base, ordinairement égal au dixième ou 25() MOLLIPESNES. plulôt au douzième de la largeur vers le tiers de la longueur, gra- duellement un peu rétréci postérieurement; d'un noir luisant; garni de poils fins, couchés , cendrés , assez courts, peu épais, peu ou mé- diocrement apparents ; rayé sur la ligne médiane, à partir de la moi- tié de sa longueur, d'une ligne postérieurement sulciforme. Ecusson noir; pubescent. Elytres débordant en devant la base du prothorax, du tiers environ de la largeur de chacune; ordinairement un peu plus larges C/'etî) que celui-ci, dans son développement transversal le plus grand ; près de cinq fois aussi longues que lui ; rugueuses ou rugueusement ponctuées-, noires, garnies d'un duvet cendré peu épais qui leur donne une teinte d'un noir plombé ou cendré; offrant les traces d'une nervure juxta-marginale raccourcie, et parfois les traces plus affaiblies d'une ou de deux nervures dorsales. Ailes brunes ou noires. Dessous du corps noir; pubescent. Ventre en partie au moins bordé de roux fauve sur les côtés, et souvent au bord postérieur des arceaux, comme il a été dit. Pieds pubescents ; noirs. Extrémité des tibias et souvent de quelques-uns des articles des tarses,d'un roux fauve ou teslacé. Ongles teslacés; munis, à la base de leur branche externe, d'une dent à peine prolongée jusqu'à la moitié de ladite branche , et en grande partie au moins confondue avec elle. Cette espèce habite les Pyrénées et les Alpes, principalement ies parties méridionales de celles-ci. On la trouve à la Grande-Chartreuse, en juillet ; elle se montre en juin à Uriage. Elle a été prise à Faille- feu (Basses-Alpes), par M. Arias, sur le Senecio cacalioidcs. Obs. Elle se distingue facilement de toutes les espèces voisines par le dessus de son corps entièrement noir. La 9 présente clans la conformation du septième arceau de son ventre, un caractère dislinctif qui éloigne celte espèce de ses voi- sines. Le prothorax offre des variations assez sensibles dans sa configura- tion, suivant les sexes. En général , chez les a-*, il est un peu moins long que large, très-arqué ou presque subarrondi en devant, moins arqué sur les côtés , et souvent subparallèle dans la seconde moitié de ceux-ci. Chez les ?, il est plus sensiblement transversal, c'est-à- dire proportionnellement moins longel paraissant, parla, plus large, moins arqué en devant, plus arqué sur les côtés, et souvent, subsinué à ceux-ci près des angles postérieurs. Comme l'avait observé Panzer (Krit. Revis, t. 1, p. 62), et comme l'a fait surtout remarquer M. Maerkel (Ann. de la Soc. enloui. (1851), TikiirnoiuH'.r.s. — Telephorus. 2 57 p. 592), la description de Fabricius est assez inexacte ; néanmoins, suivant M. Suflrian (Slelt. entorn. Zeit. (185G), p. 249), l'insecte inscrit sous le nom de trislis , dans la collection du professeur de Kiel , correspond bien à l'espèce que nous avons décrite. xx. Pieds noirs, avec la base des tibias d'un roux tesla.ee, parfois nébuleux. Brandie externe des ongles, sans dent chez les ? . £-1. T. paluilosus ; Falléx. Allongé; noir : côtés de Vépistomc, joues , majeure partie des mandibules et base des antennes , d'un roux orangé ou testacé : rebord latéral du prothorax ordinairement d'un roux testacé nébuleux : extrémité des genoux, base et extrémité des tibias, plus ou moins brièvement d'un testacé livide plus ou moins obscur. Elytres ru- gueuses ; garnies de poils d'un gris cendré, peu serrés. . Antennes prolongées jusqu'aux trois quarts ou quatre cinquiè- mes de la longueur du corps; à deuxième article un peu plus grand que la moitié du suivant. Yeux médiocrement ou assez saillants. Yentre de huit arceaux : le huitième en cône plus long que large. Obs. Le ventre est pubescent; entièrement noir ou d'un noir brun. S? . Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes ou deux tiers de la longueur du corps ; à deuxième article égal aux trois cinquiè- mes du suivant. Yeux peu saillants. Yentre de sept arceaux : le sep- tième bilobé ou bidentédans le milieu de son bord postérieur , et entaillé ou sinué entre les lobes et les angles postérieurs qui sont un peu moins prolongés en arrière. Obs. Le ventre est brièvement pubescent ; noir, avec le bord pos- térieur du dernier arceau, souvent d'un testacé rougeâlre. Etat normal. Noir : côtés de l'épisloine , joues, majeure partie basilaire des mandibules, partie inférieure et base au moins des trois premiers articles des antennes, d'un roux orangé parfois nébuleux : côtés du prolhorax, d'un roux testacé nébuleux ou brunâtre : extré- mité des genoux , base et extrémité des tibias, d'un testacé livide ou d'un roux livide et souvent nébuleux. 33 25S MOLLIPEANES. Yarialions (par défaut). Quand la matière noire a été moins abondante, la partie inférieure des quatre, cinq ou six premiers articles des antennes est d'un roux jaunâtre : les trois premiers articles sont entièrement d'un roux né- buleux , ou d'un roux testacé nébuleux, en dessus. Les tibias anté- rieurs sont parfois entièrement d'un testacé livide, et les autres ont leur base et leur extrémité moins brièvement de même couleur. Variations (par excès). Quand au contraire la matière noire a acquis plus de développe- ment, les trois premiers articles des antennes sont brunâtres à l'ex- trémité et parfo:s sur toute leur partie supérieure ; leur partie infé- rieure est moins claire. Le protborax est entièrement noir, ou n'in- dique que par une faible transparence la couleur d'un roux testacé de ses côtés. La base des tibias est d'un testacé ou livide brunâtre sur un espace très-court. Cantharis atra , Tiiiwb. Descrip. Ins. suec. in Acl. Upsal. t. 5 (1702). p. 10G, 34. Cantharis paludosa , Fa lien , Monogr. Candi, et Malacli. p. 12, 10. — Gyllenh. Ins. suec. t. 1, p. 33G, 9. — Schoemi. Syn. Ins. t. 2, p. 67, 50. — Zettost. Faun. lapp. p. -111, 9. — Id. Ins. suec. p. 82, 9. — Saiilb. 1ns. fenn. p. -118, 9. — Rust. Kaef. Eur. p. 28, 72? — de Kiesenw. Nalurg. ■d. Ins. Deutsch. t. 4, p. 503, 27. Telephorus paludosns, de Casteln. Hisl. nat. t. 1, p. 274, 38. Telephorus aethiopes, Ccrtis, Ann. Hisl. nat. t. 5, p. 274, 20 ? Telephorus nigritulus, Dietmch, Slelt. Entorn. Zcil. 1857, p. 129, 17. Long. 0,(056 à 0,0007 (2 1/2 à 3 1.). Larg. 0,0013 à 0,0015 (3/5 à 2'3 1.) Corps allongé; pubescent. Tête noire ou d'un brun noir, avec les côtés de l'épislome et les joues d'un roux orangé, parfois nébuleux ; finement ponctuée, parfois ruguleuse ; garnie sur sa partie posté- rieure de poils fins, courts et d'un cendré obscur; mi-bérissée de poils concolores et plus clairsemés sur l'antérieure; souvent rayée d'une ligne médiane légère sur sa partie postérieure. Mandibules d'un TBLKPllOUAlHliS. — 'i'cltrphoiUi. S?9 roux orangé, parfois nébuleux, avec l'extrémité obscure. Pulpes bruns, ou d'un brun lestacé. Antennes subfiliformes, à peine allénuées à par- tir du quatrième arlicle ; colorées comme il a élé dit. Prothorax peu arqué {^) ou presque tronqué (^>) en devant; arrondi ou subarrondi aux angles antérieurs ; faiblement ou assez faiblement arqué sur les côtés , offrant ordinairement vers lés deux tiers de ceux-ci sa plus grande largeur, émoussé aux angles postérieurs : tronqué ou à peine arqué en arrière, et un peu relevé et à peine sinué dans son milieu , à la base; presque en carré d'un tiers ou de moitié plus large que long-, très-médiocrement convexe ; relevé latéralement en un rebord, égal au huitième ou au dixième de la largeur du segment, vers le tiers de la longueur de celui ci : ce rebord prolongé jusqu'à la base en se rétrécissant faiblement; non rétréci ou comme interrompu vers les trois quarts ; rayé sur la ligne médiane, depuis le sillon transver- sal jusqu'au rebord anlébasilaire, d'un sillon linéaire plus profond et élargi postérieurement , souvent peu distinct dans sa partie anté- rieure; noir ou d'un noir brun, avec le rebord latéral ordinairement d'un roux testacé nébuleux ou d'un teslacé nébuleux livide; à peine pointillé; garni de poils d'un cendré obscur, fins, courts, peu apparents. Ecusson noir , pubescent ; très-obtus postérieurement ; ordinairement rayé d'une ligne médiane souvent raccourcie à ses ex- trémités. Elytres débordant la base du prothorax d'un cinquième en- viron de la largeur de chacune, à peine plus larges ou parfois à peine aussi larges que ce dernier dans son diamètre transversal le plus grand; au moins quatre (î) ou cinq (r/1) fois aussi longues que lui ; deux fois et demie à deux fois et trois quarts ( J) ou trois fois et quart {f/1) environ aussi longues qu'elles sont larges, prises ensemble ; ru- gueuses ; noires ou d'un noir brun, un peu luisantes ; garnies de poils fins, d'un gris cendré, assez courts, mi couchés, peu serrés; offrant les traces d'une nervure subhumérale raccourcie, ordinairement sans traces de nervures dorsales. Ailes brunâtres. Dessous du corps noir ; pubescent. Pieds pubescents ; noirs ou d'un noir brun, avec les tarses bruns : extrémité des genoux , base et extrémité des tibias, plus ou moins brièvement d'un testacé roux livide, souvent nébuleux. Ongles leslacés : ceux de la ?, simples, ou munis d'un faible renflement , à la base de leur branche externe : les postérieurs du ,/', pareillement simples : les antérieurs munis, à la base de leur branche externe, d'une dent prolongée jusqu'à la moitié de la dite branche, confondue jusqu'à ce point avec celte dernière, à angle antéro-inlérieur aigu , 260 moluperkes. mais peu délaché de la branche : les ongles des pieds intermédiaires munis d'une dent moins prononcée. Cette espèce se lient dans les parties humides des bois et sur les plantes des marécages. Elle paraît rare en France. Elle a été signalée dans la Normandie par M. Mocquerys. Elle se dislingue des espèces voisines non seulement par sa couleur, mais par le rebord latéral de son prolhorax d'une largeur presque uniforme, formant une sorte de gouttière non interrompue jusqu'à la base , et par les caractères tirés des ongles. Ce dernier caraclère l'éloigné des R. elongata et atra, avec lesquelles e!le a été parfois confondue. nn. Deuxième article des antennes à peine aussi long que la moilié du sui- vant. El y très Irès-rugueuses. y. Région noire de la tète avancée jusqu'à la base des antennes, cl un peu plus entre ces organes. Ecusson noir. z. Cuisses noires, au moins à la base. Prolhorax , au moins en partie, noir. S5. T. fflavSlaSîB'ïs; Fallé\. S ub allongé : partie. antérieure de la tête, base des antennes, ordinairement la périphérie, parfois de plus, divers espaces du disque du prothorax ou même sa totalité, extrémité et bords des arceaux du ventre, extrémité au moins des cuisses, et partie ou totalité des tibias, d'un roux orangé ou testacé : tout le reste, noir ou brun: région noire de la tête avancée jusqu'à la base des antennes, arquée et plus avancée dans la partie médiane de son bord antérieur. Elytrcs très- rugueuses ; luisantes; garnies de poils d'un cendré obscur, mi-couchés , peu épais. cf. Antennes prolongées jusqu'aux trois quarts de la longueur du corps ; à deuxième article ordinairement égal au tiers du suivant. Yeux médiocrement saillants. Prolhorax plus arqué à son bord anté- rieur, en général régulièrement, mais parfois obtusémenl arqué sur les côtés, offrant, vers la moitié de ceux-ci. sa plus grande largeur. Ventre de huit arceaux : le huitième , en cône plus long que large. Obs. Le ventre est ordinairement noir, avec le dernier arceau d'un roux orangé ou testacé, et les arceaux précédents ornés, sur les côtés el plus étroitement à leur bord postérieur, d'une bordure de même télépiiokauibs. — Telephorus. SOI couleur. Dans les varialions par excès , le huitième arceau se montre brun , el les bordures des arceaux précédents deviennent, plus étroiles el perdent souvent la beauté de leur nuance, au point de se mon- trer de couleur cendrée ou d'un roux cendré, au moins après la mort de l'insecte. . Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes de la longueur du corps; à deuxième article ordinairement égal aux deux cinquièmes du suivant. Yeux peu saillants. Prothorax moins arqué en devant; un peu irrégulièrement et faiblement arqué sur les côtés, offrant, vers les deux tiers ou un peu plus de ceux-ci , sa plus grande largeur, rétréci ensuite d'une manière un peu sinuée. Ventre de sept arceaux : le septième, transversal; faiblement bidenté dans le milieu de son bord postérieur, coupé en ligne droite sur les côtés de ces petites dents, et subarrondi aux angles postérieurs. Obs. Le ventre est ordinairement noir, avec le septième arceau et les bords latéraux et postérieurs des arceaux précédents , d'un roux leslacé. Dans les variationspar défaut, la partie postérieure du sixième arceau est parfois assez largement d'un roux testacé. Dans les varia- tions par excès, les bordures des arceaux se rétrécissent et se montrent d'une couleur moins. vive. État normal. Tête noire sur sa partie postérieure, d'un roux orangé ou testacé , ou d'un roux fauve sur l'antérieure : la région noire avancée jusqu'à la base des antennes, arquée en devant el un peu plus avancée dans la partie médiane de son bord antérieur. Antennes noires , ordinairement avec les deux premiers articles , et la partie basilaire inférieure du suivant, d'un roux testacé. Prothorax souvent plus obscur chez le rp que chez la î; ordinairement d'un noir brun chez celle-ci . avec la périphérie plus ou moins étroitement d'un roux fauve ou d'un roux testacé, el souvent de même couleur sur les deux parties subconvexes du disque; souvent entièrement ou presque entièrement noir, chez le ,/". Ecusson et élytres noirs. Anté- pectus souvent obscur ou noir. Médi etpostpectus noirs. J en Ire coloré comme il a été dit. Pieds d'un roux testacé ou d'un orangé rous- sàlre ou nébuleux : deux tiers basilaires des cuisses brunâtre noirs. 2G2 MOLLU'EXKES. Variations (par défaut). Quand la matière noire a élé moins abondante , la région noire dépasse à peine, dans la partie de son bord antérieur, le bord pos- térieur de la base des antennes : celles-ci ont le quatrième article d'un roux teslacé en dessous et souvent en dessus, à la base. Le protborax offre les variations de couleur les plus diverses; ainsi , il se montre : 1° noir, avec la périphérie plus ou moins étroitement d'un roux ou rouge teslacé: 2° noir ou noirâtre de chaque côté de la ligne médiane, sur le sillon transversal et sur l'anlébasilaire , et d'un roux lestacé sur le reste : 3° noir, avec la périphérie et une tache subarrondie sur chacune des convexités du disque, d'un roux tes- lacé: 4° noir ou noirâtre , sur les sillons transversal et anlébasilaire, el d'un roux teslacé sur tout le reste: 5° d'un roux ou rouge teslacé, avec une tache ou un Irait noir de chaque coté de la ligne médiane : 6" entièrement d'un roux lestacé. L'anlépeclus est teslacé. Les pieds sont d'un roux teslacé , ou d'un orangé nébuleux, avec le tiers ou la moitié des cuisses brunâtre ou brun ; parfois même les cuisses postérieures sont seules enfumées ou noirâtres, à la base. Variations (par excès). Quand, au contraire, la matière noire a élé plus abondante , la région noire de la tête s'avance d'une manière arquée sur la partie médiane de son bord antérieur, jusqu'au niveau du bord antérieur delà base des antennes : celles-ci, sonl parfois entièrement noires, en dessus, à l'exception du premier article, et le dessous des deuxième et troisième est de même couleur. Le prolhorax offre d'une manière plus restreinte que dans l'état normal , les parties d'un roux teslacé ; parfois, il se montre entièrement noir. Le repli prolhoracique prend alors la couleur des cotés du prolhorax, el se montre brun ou noir. Les hanches et trochanlers postérieurs sonl au moins en partie, noirs ou noirâtres : la région noire des cuisses se montre d'une teinte plus foncée, prend plus d'extension , el se rapproche davan- tage du genou. Les tibias , au moins les postérieurs, montrent, sur l'un des côtés ou sur tous les deux , un trait longitudinal , ou la moitié ou les deux tiers postérieurs, noirâtres Les tarses sonl presque entièrement noirâtres. TÉLÉPiionAuiEs. — Telephorus. £G3 Ces variations peuvent être réduites aux variétés suivantes : Var. a. Prothorax entièrement ou presque entièrement , d'un roux testacé, Telephorus mantinus, (Ciibyrolat). Obs. Les cuisses sont parfois seulement nébuleuses à la base : les cuisses antérieures même le sont quelquefois à peine. Le dernier arceau du ventre est d'un roux ou fauve testacé; quelquefois , chez la ?, les six premiers arceaux sont largement bordés de roux orangé sur les côtés et postérieurement. Etat normal. Cantharis flavilabris, Fallén , Mon. Canlli. et Malach. p. 12, \ I.— Gyllemi. Ins. suec. t. I, p. 237, 11.— ScHOENH.Syn.Ins. t. 2, p. 67, 32.— De Kiesejsw. Nalurg. d. Ins. Deulscb. t. A, p. 502, 26. Telephorus flavilabris , Steph. llluslr. t. 3, p. 295, G. — Id. Man. p. -189, 1485. — De Castei.n. Ilisl. nat. t. \, p. 374, 36. Telephorus fuscicollis, De Kiesenw. Enum. in Ann. de la Soc. enlom.de Fr. (1851), p. 598. Yar. p. Prolhorax entièrement noir. Obs. Les cuisses sont alors souvent noires sur un peu plus des deux tiers basilaires de leur longueur; les tibias offrent souvent des traits noirâtres; les tarses sont généralement obscurs. Ion;:. 0,00o6 à 0,0067 (2 1/2 à 31.) Larg. 0,00-13 (3/o 1.) Corps suballongé; pubescent. Tête noire sur sa partie postérieure, d'un roux orangé ou testacé sur l'antérieure : la région noire avancée jusqu'à la base des antennes, arquée en devant, et un peu plus avancée dans le milieu de son bord antérieur; luisante ; pointillés et garnie de poils fins et cendrés sur la partie noire; mi-hérissée de poils concolores sur la partie d'un roux orangé ; convexe ou subcarénée sur l'épislome. Mandibules d'un roux testacé , avec Pex- Irémilé obscure. Palpes d'un roux testacé, ou avec le bord antérieur 264 MOLI-ÏI'EXlSiiS. du dernier article , obscur. Antennes subfiliformes, assez faiblement allén nées à partir du quatrième article; colorées comme il a été dit. Yeux noirs. Prothorax plus ou moins arqué en devant ; arrondi aux angles de devant: assez faiblement et diversement arqué sur les côtés, cbez le ç? et cbez la .£ ; peu ou point émoussé aux angles pos- térieurs; un peu plus étroit à ceux-ci qu'à ceux de devant ; tronqué et faiblement sinué dans son milieu , à la base ; d'un quart plus large (£), ou moins large (ç/7), à la base, qu'il est long sur son milieu; médiocrement ou assez faiblement convexe; relevé latéralement en un rebord formant une gouttière égale environ au huitième de la largeur, vers le tiers de la longueur, prolongée jusqu'à la base, mais graduellement rélrécie jusqu'aux trois quarts ou un peu moins des côtés, où elle semble comme interrompue par un relief faible et quelquefois peu prononcé; rayé sur la ligne médiane , à partir du sillon transversal jusqu'au sillon anlébasilaire , d'un sillon linéaire moins léger postérieurement, mais parfois peu distinct sur la pre- mière moitié du segment; luisant, garni de poils cendrés, courts , peu serrés : coloré comme il a été dit. Ecusson noir; pubescent. Ely- tres débordant la base du prothorax d'un sixième ou d'un cinquième de la largeur de chacune ; un peu plus larges que lui, dans son dia- mètre transversal le plus grand ; près de quatre fois aussi longues que lui ; deux fois et demie (9 ) à trois fois (lus avancée dans le milieu de son bord antérieur. Elylres très-rugueuses ; luisantes ; garnies de poils cendrés, mi-?*elcvés , peu épais. Prolhorax parfois nébuleux ou noirâtre sur son disque. . Entora. t. 1, p 206, 17. (en excluant la synonymie de De Geer) et t. k, p. 320, 17. Cantharis fulvicollis, Faut.. Enlora. sysl. t. I, p. 218, 22.— kl. Enlora. syst. t. 1. p. 300, 33.— Pakz. Ent Gerra. p. 90, 13. — Payk. Faun. suée. t. 1, p. 266, -12 (en partie). — Wiick. Faun. par. t 1, p. 85 , 6. — Schoe.mi. Syn. 1ns. t. 2, p. 70, 50. — GvLi.EMi.Ins. suce t 3, p. 341,43-14. — Zetterst. Faun. lapp. p 83, 12. — Saiilb. Ins. ferm. p. FIS, -12. — de Kiesenw. I\a- lurg. d. Ins. Deulseh. t. 4, p. 50O, 2Zi. Telephorus nivalis, Germar, Faun. Ins. Eur. p. 11,-10. — Id. Ins. Spee. p. 7{, -120. — de Casteln. Hist. nat. I. I, p. î.73, 34. — Kuster, Kaef. Fur. 23, 45 (variation far défaut) et \ar. a. (élat normal). Telephorus tlioracicus, Du.vlril, Dict. d.Sc. nat. t. 55, p. 523.— df Casteln Ilist. nat. t. 1, p. 272, 13, thlephorairbs. — Tclephorus. 267 Telephorus fulticoliis , Stepu. Illuslr. t. 3, p. 29î, :i. — ici. Mail. p. 188, •H*l. — Rouget, Calai, p. 210, DU. Var. a. Prolhorax, soit marqué de deux points noirs ; soit nébuleux ou offrant une tache noire ou noirâtre, sur son disepic. Contharis fulvicollis, Gtllehu. I. c. var. b. — Saulb.. \. c. var. b. — de KiESEN-vv. 1. c. var. Long. 0.005G à 0,0067 (2 J/2 à 3 1.) Larg. 0,001 1 à 0,001 5 (1/2 a 23 1.) Corps suballongé; pubescent. Tête noire sur sa partie postérieure . orangée ou d'un roux flave ou fauve sur l'antérieure : la région noire, avancée jusqu'au torulus des antennes , arquée en devant et un peu plus avancée dans le milieu de son bord antérieur; luisante ; poin- tillée ; garnie sur la partie noire de poils cendrés, fins, couchés, peu apparents ; mi-hérissée de poils plus longs et clairsemés sur l'anté- rieure ; subcarénée sur l'épislome. Mandibules d'un roux flave ou fauve, avec l'extrémité obscure. Palpes d'un roux flave ou orangé avec l'extrémité parfois obscure. Yeux noirs. Prothorax arqué en devant ; arrondi aux angles antérieurs ; assez faiblement et un peu diversement arqué sur les côtés cbez le J1 et chez la J ; peu ou point émoussé aux angles postérieurs; un peu moins large à ces derniers qu'aux anté- rieurs; un peu moins large à ceux-ci que dans son diamètre trans- versal le plus grand; tronqué et à peine sinué dans son milieu , à la base; d'un quart (?) ou d'un cinquième (. Antennes prolongées jusqu'aux deux tiers ou trois quarts de la longueur du corps ; à deuxième article ordinairement à peine égal à la moitié du suivant. Yeux; assez saillants. Prothorax plus arqué à son bord antérieur. Assez régulièrement et faiblement arqué sur les côtés, offrant, vers la moitié de la longueur de ceux-ci, sa plus grande largeur. Ventre de huit arceaux : le dernier en cône plus long que large ; d'un roux flave ou d'un flave lestacé. Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes de la longueur î-ps; à deuxième article égal environ à la moitié du suivant, u saillants. Prolhorax noir, arqué en devant ; plus sensible- ct un peu inégalement arqué sur les côtés, offrant ordinaire- ment, vers les deux tiers de ceux-ci , sa plus grande largeur; rétréci ensuite d'une manière vn peu sinuée. Ventre de sept arceaux : le septième, transversal ; hissinué à son bord postérieur, avec la partie médiane de ce bord anguleuse ou bidentée ; d'un roux flave ou d'un ilave lestacé. État normal, Tête noire sur sa partie postérieure, orangée ou d'un roux flave sur l'antérieure : la partie noire, non avancée lout-à-fait jusqu'au lorulus des antennes, échancrée et moins avancée encore dans le milieu de son bord antérieur. Antennes d'un roux flave sur les trois premiers articles , graduellement brunes et noires , sur la majeure partie postérieure au moins des suivants, en dessus; d'un roux brunâtre, en dessus, sur les troisième à cinquième. Prothorax d'un roux orangé ou d'un roux jaune. Ecusson de même couleur. Elytres noires. Poitrine nébuleuse ou brune. Pieds d'un flave orangé. Variations (par défaut). Quand la matière noire est moins abondante, les antennes sont d'un roux flave sur une grande partie basilaire du quatrième article, et de plusieurs des suivants; quelquefois elles sont en grande partie d'un roux flave, et obscures seulement à l'extrémité. Les élylres sont d'un roux flave sur une partie plus ou moins grande de la base de leur repli. La poitrine est de la couleur de l'abdomen. Variations (par excès). Quand la matière noire a été plus abondante , la région noire de 270 MOLLIPENNES. la tête s'avance d'une manière nébuleuse presque jusqu'à la base des antennes, el se montre moins nettement échancrée dans le milieu de son bord antérieur. Les antennes sont noires sur une plus grande partie du quatrième article et suivants. Le postpeeLus est noirâtre. Les tarses nébuleux ou obscurs , au moins vers l'extrémité. Le pro- lliorax est rarement nébuleux ou obscur sur son disque. Etat normal. Poitrine nébuleuse ou brunâtre. Telephorus thoracicus , Oliv Enlom. t. 2, n° 20, p. 12, M), pi. I, fig. 2. a. b. — La™. Hist. nat. t. 9 , p. -107, G — Mdls. Letlr. I. I, p. 349,6.— L. Redteisb. Fauh. austr. p. 323 ? Cantharisfulvicollis, Duc. Kaef. preuss. p. 302, IL — Payk. Faun. Suec. I. 1, p. 200, -12 (en partie). Cantharis t/ioracica , Gyllenh. Ins. Suec. t. !, p. 338, ^3. — Schoenh. Syn. Ins. t. 2, p. G7, 34. — Zetterst. Faun. lapp. p. -H2, -10.— Id. Ins. lapp. p. 83, 1 1. — Saiilb. Ins. fenn. p. 1 18, IL — De Kifse.mv. Naturg. d. Ins. Dculscli. t. 4, p. 501, ^X>, var. Var. a. Poitrine d'un roux testacé ou dune nuance rapprochée. Telephorus niger, De Geep., Mcm. t 4, p. 72, 5. — Retzius, Gen. p. -105, 582. Cantharis cœruleoiephala , Tuilmj. JNov. Ins. spec. in nov. Act. Lpsal. t. 4, p. -18, 31. Cantharis bicolor, IIerbst, in Fuessly's, Arcliiv. p. 108, 1 1. Cantharis fulvicollis, Illio. loc. c. var. p. Cantharis thoracica, Gyi.le.ru. 1. c. var. b. — Schoenh. 1. c. var. p. — Saiilb. loc. c. var. b. — De Kiesenw. 1. c. Telephorus thoracicus, Steph. Illusl. t. 3, p. 203. 2. — Id. Man. p. 188, 1480. Telephorus fulvicollis, De Casteln. Hist. nat. t. I, p. 374, 40. Var. p. Prothorax nébuleux ou obscur sur son disque. Long. 0,0050 à 0,0061 (2 1/2 à 2 3/'. l.)Larg 0,0011 à 0,0014 (1/2 à 2/31.). Corps suballongé ; pubescent. Tête noire sur sa partie postérieure, d'un roux fhve ou orangé sur l'antérieure : la partie noire, non avan- cée toulà-fait jusqu'au torulus des antennes, arquée, et ordinairement un peu moins avancée encore dans la partie médiaire de leur bord antérieur; luisante ; poinlillée et garnie sur la partie noire de poils cendrés, fins, couchés, peu apparents ; notée sur le milieu du front d'une fossette plus ou moins distincte; mi-hérissée de poils concolores TÉlÉpHOUÀIRES. TcUphorUS. 5:7 I et plus longs sur la parlie orangée ; subconvexe sur l'épislome. Man- dibules d'un roux flave , avec l'extrémité brunâtre ou obscure. Palpes orangés. Antennes subfiliformes , à peine atténuées à partir du qua- trième article ; colorées connue il a été dit. Yeux noirs. Prothorax arqué en devant; arrondi à ses angles antérieurs; assez faiblement et un peu diversement arqué sur les côtés, chez le c* et chez la % ; peu ou point émoussé aux angles postérieurs; un peu plus large à ces derniers qu'aux antérieurs ; ordinairement un peu moins large à ceux-ci que dans son diamètre transversal le plus grand; presque tronqué, et sinué dans son milieu, à la base; d'un quart ( J ) ou d'un cinquième (,/>) plus large que long; médiocrement convexe ; relevé latéralement en un rebord formant une gouttière égale en- viron au huitième ou au septième de la largeur du segment, vers le tiers de la longueur de celui ci , prolongée jusqu'à la base, mais graduellement rélrécie jusqu'aux trois quarts des côtés où elle semble comme interrompue par un relief faible et parfois peu apparent ; sillonné sur la seconde moitié au moins de la ligne médiane, jusqu'au rebord basilaire ; d'un roux orangé, ordinairement sans tache, quel- quefois nébuleux ou brunâtre sur la parlie médiaire du sillon trans- versal , par la transparence de la parlie noire de la tête : luisant ; presque impoinlillé ; garni de poils concolores , courls et peu appa- rents. Ecusson d'un roux teslacé ou orangé ; pubescenl. Elytres débordant la base du prolhorax du cinquième environ de la largeur de chacune; à peine aussi larges ou un peu moins" larges que lui dans son diamètre transversal le plus grand; près de quatre fois aussi longues que lui; fortement rugueuses; d'un noir luisant ou presque brillant; garnies de poils cendrés, mi-relevés, peu serrés; offrant une nervure juxla-marginale raccourcie; ordinairement sans traces de nervures dorsales. Ailes nébuleuses. Dessous du corps orangé sur le repli prolboracique et sur l'antépeclus , ordinairement d'un roux flave sur le médipeclus, variablement de cette couleur, nébuleux ou brunâtre sur le poslpeclus. Venlre d'un roux flave. Pieds pubescenls; d'un roux flave ou d'un flave orangé. Ongles d'un roux flave; munis, à la base de leur branche externe, d'une dent prolongée jusqu'à la moitié de ladite branche , et unie jusqu'à ce point à celle dernière, un peu élargie d'arrière en avant jusqu'à son angle anléro-inférieur qui est assez prononcé : celle dent souvent peu développée aux pieds postérieurs. Celle espèce se trouve dans la plupart de nos provinces. 272 àïOLLIPliNNES, Obs. Elle a clé décrite pour la première fois par De Geer, sous le nom de Teleplwrns niger. Geoffroy avait plus antérieurement appelé petite Cicindcle noire {Cicindela nigra , Fourcroy), le ïéléphore connu aujourd'hui sous le nom de fulvicollis. Pour éviter toute équivoque, nous conserverons à cet insecte le nom donné par Olivier, et soin lequel il est généralement connu. Le T. thoracicus a beaucoup d'analogie avec le T. fulvicollis, et a été confondu avec lui par divers auteurs. 11 se distingue de c< nier par ses antennes ordinairement d'un roux flave sur un ; grand nombre d'articles basilaires, et moins noires sur les autre la région noire de sa lêle non avancée jusqu'au tondus des anten i ou du moins jusqu'à la moitié interne du bord postérieur de celui- ci , et généralement moins avancée encore dans le milieu de son bord antérieur ; par son écusson jaune ; par son ventre d'un roux ilavc, au lieu d'avoir la majeure partie basilaire des cinq ou six pre- miers arceaux noire; par son médipeclus d'un roux flave; par le postpectus souvent de celle couleur, ou tout au plus nébuleux ou brunâtre, mais jamais aussi noir qu'il l'est ordinairement chez le fulvicollis. mm. Elytres noires, mais paraissant d'un noir cendré en raison du duvet dont elles sont couvertes, parées d'une bordure d'un roux teslacé sur les côtés et jusqu'à l'angle suturai. SS. T. ïatfci»a!ïs 5 Schrank. Partie antérieure de la tête, base au moins des antennes, prothorax, bords au moins des arceaux du ventre et pieds, moins un anneau noirâtre aux tibias postérieurs, d'un roux flave ou iestacé : partie postérieure de la tête, écusson, élytres, médi et postpec- tus, noirs : la région noire de la tête non avancée jusqu'à la base des antennes, échancrée dans la partie médiane de son bord antérieur : les élytres, revêtues d'un duvet cendré plombé, et garnies de poils mi-hérissés; parées d'une bordure marginale d'un roux pâle, prolongée jusqu'à l'angle suturai ; chargées de petits points tuberculeux. ^. Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes environ de la longueur du corps ; à deuxième article égal environ aux trois cin- quièmes ou deux tiers du suivant. Yeux médiocrement saillants. Tête au moins aussi large aux yeux, que le prolborax à ses angles antérieurs. Prolborax moins obtusément arqué en devant. Yentre de TÉLÉpnonAiRES. fe- Tclcphorus. 273 Imil arceaux: le huitième, en cône plus long que lar^e. Branche externe des ongles des quatre pieds antérieurs armés, à la base d'une dent en hameçon. Obs. Le ventre est puhescent, noir, mais paraissant d'un noir plom- bé, par l'effet du duvet, sur la majeure partie basilaire dos six pre- miers arceaux, avec les bords latéraux et postérieur desdils arceaux, "et les septième et huitième arceaux, d'un roux pâle. Quand la matière colorante a été peu abondante, le ventre est parfois presque entièrement d'un roux pâle, ou avec la partie mé- diane des deux premiers arceaux , noirâtre. Dans les variations par excès, les deux derniers arceaux sont parfois noirâtres. ? . Antennes prolongées jusqu'aux quatre septièmes environ de la longueur du corps ; à deuxième article égal au moins aux trois quarts du suivant. Yeux peu saillants. Tôle à peine aussi large, prise aux yeux, que le prothorax en devant. Prothorax presque tronqué et très- oblusément arqué en devant. Yenlre de sept arceaux : le sep- tième, transversal, presque tronqué à son bord postérieur, creusé d'un sillon près de chaque bord latéral. Branche externe des quatre pieds antérieurs munie, à sa base, d'une simple saillie anguleuse. Obs. Le ventre est puhescent, noir, mais paraissant d'un noir un peu cendré, par l'effet du duvet, avec les bords latéraux et postérieur des six premiers arceaux, et le septième entièrement, d'un roux lestacé. Quand la matière noire a eu moins de développement, les bor- dures, d'un roux lestacé, des arceaux , se montrent plus étendues. Quand, au contraire, la matière noire s'est développée davantage, la bordure postérieure est parfois à peine apparente. Etat normal. Tête noire sur sa partie postérieure, d'un roux flave ou orangé, en devant : la partie noire, non avancée jusqu'à la base des antennes, échancrée dans le milieu de son bord antérieur, tantôt tronquée, tan ICI arquée en devant dans le milieu de celle échancrure, et même dans ce dernier cas, à peine aussi avancée dans celle partie arquée, que le niveau du milieu du bord interne des yeux. Antennes d'un roux flave ou orangé , sur les deux ou trois premiers articles , graduellement d'un roux brun, d'un brun roussâlre et d'un brun noi- râtre, sur les autres, en dessus; d'un roux brunâtre et graduellement 35 274 MOLLÎPBSSES. d'un brun roussâtre en dessous. Prôlhorax d'un roux flave. Ecusson et élyires noirs, mais paraissant d'un noir cendré, par l'effet du duvet. Repli prothoracîque et antépeclus d'un roux flave. Mécli et poslpectus noirs, mais paraissant d'un noir cendré. Ventre coloré comme il a été dit. Pieds d'un roux flave ou orangé : tibias postérieurs avec un anneau noir. Variations (par défaut). Quand la matière noire a été moins abondante, la région noire de la tète est tronquée dans le fond de l'ècbancrure, au lieu d'être arquée en devant. Les antennes sont d'un roux flave sur un plus grand nombre d'articles, ou du moins à la base du quatrième article et suivants ; parfois elles sont presque entièrement d'un roux flave, avec l'extrémité nébuleuse ou obscure. La partie brune des tibias posté- rieurs est très-reslreint Variations (par excès). Quand au contraire la matière noire a été plus abondante, la région noire de la tête est arquée en devant dans l'ècbancrure de la partie médiane de son bord antérieur. Les antennes sont obscures, en dessus, sur la moitié postérieure du troisième article et de quelques- uns des suivants et complètement obscures sur les derniers. Les tibias postérieurs sont bruns ou noirs sur la majeure partie médiaire de leur longueur. Les cuisses antérieures présentent parfois une ligne obscure. Les tarses sont nébuleux. Cantharh lateralîs, Schkamc, Enum. p. 177, 328. — Id. Faun. bo:c. t. I, p. 381, 744. — Gyli.emi. 1ns. suée. t. A, p. 342, 13-14. — Kûster, Kaef. Eur. p. 22,47. Telephorus lateralîs, Oliv. Ent. n° 26, p. 15, 15, pi. 3, fig. -17, a, b? — Stefii. Musl. t. 3, p. 295, 8. — Ici. Man. p. 189, 486. — de Casteln. Hist. nat. t. -I, p. 272 , 14 — L. Redtekb. Faun. aust. p. 322. — Rouget, Calai. p. 210, 938. — Mocquebts, Enum. p. -105. Telephorus oralls, (Hoefmaissecg) Germar, Faun. Eur. FI, II. — Id. Ins. spec, p. 70, -18- — de Casteln. llist. nat. t. 1, p, 274, 35. tant/taris oralia, de Kieseaw. Naturg. d. 1ns. Deulscb. t. 4, p. 504, 28. Long. 0,0056 à 0,0007 (2 1 -2 à 3 l.) Larg. 0;C009 à 0,0014 ( 2/5 à 2/3 I.) TKLérHORAIRES. — Ttlephorus. '275 Corps allongé {j*) ou suballongé (J) ; pubesccnt. Tête noire sur sa partie postérieure, d'un roux (lave ou orangé sur l'antérieure : la ré- gion noire, non avancée jusqu'à la base des antennes, ordinairement à peine avancée jusqu'au tiers antérieur du bord interne des veux, échancrée dans la partie médiane de son bord antérieur, tantôt tron- quée, tantôt anguleuse ou arquée en devant dans la partie médiaire de cette écbancrure : la partie arquée ou anguleuse à peine aussi avancée que le niveau de la moitié du bord interne des yeux; poin- liilée-. peu luisante; garnie de poils fins coucbés, assez courts et d'un cendré flavescent sur sa partie postérieure; mi-hérissée de poils plus longs sur l'antérieure ; subcarénée sur l'épistome. Mandibules d'un roux flave, avec l'extrémité obscure. Palpes A' un roux flave , parfois avec le bord du dernier article, obscur. Antennes médiocrement allé- nuées à partir du quatrième article ; colorées comme il a été dit. Ytux noirs. Prothorax obtusémenl arqué {/') ou presque tronqué (?) en devant ; émoussé aux angles de devant ; subparallèle sur les côtés; peu ou point émoussé aux angles poslérieurs ; un peu moins large à ceux-ci qu'aux antérieurs ; presque tronqué, et sinué dans son mi- lieu, à la base; d'un sixième à peine plus large à la base qu'il est long sur son milieu ; très médiocrement convexe; relevé latéralement en un rebord formant une sorte de gouttière égale, vers le sillon trans- versal, au douzième ou quatorzième de la largeur totale du segment, prolongée jusqu'à la base, graduellement rélrécie jusqu'aux trois quarts ou un peu moins des côtés, où elle semble comme interrom- pue par un relief transverse assez faible; rayé depuis le sillon trans- versal jusqu'au sillon anlébasilaire d'une raie ou d'un sillon linéaire, souvent apparent seulement sur le tiers postérieur; d'un roux flave ou d'un flave orangé ; à peine pointillé ; brièvement garni de poils fins, cendrés, peu apparents. Ecusson noir, pubescent, paraissant d'un noir cendré. Elylrcs débordant la base du prolhorax du sixième ou du cinquième de la largeur de chacune; plus larges que lui dans son diamètre transversal le plus grand; trois fois à trois fois et demie aussi longues que lui; deux fois et trois quarts ( £) à trois fois et quart (çf) aussi longues qu'elles sont larges , prises ensemble; fine- ment ruguleuses; cbargées de petits points tuberculeux qui semblent dénudés à certain jour; revêtues d'un duvet cendré assez épais ; par- semées de poils d'un roux lestacé, mi-relevés, clairsemés : noires, mais paraissant d'un noir cendré ou plombé , par l'eiïel du duvet ; parées chacune d'une bordure marginale, d'un roux pâle, prolongée depuis l'angle humerai jusqu'à l'angle suturai, limitée sur les deux cinquiè- 276 M0LLIPEMHE8. mes antérieurs par les faibles traces d'une nervure subhiiaiéralè , souvent un peu moins étroite postérieurement-, ordinairement sans traces de nervures dorsales. Ailes brunes. Dessous du corps d'un roux (lave ou orangé sur le repli prothoraeique et sur l'antépectus ; noir , revêtu d'un duvet cendré sur les médi et postpeclus. Ventre coloré comme il a été dit. Pieds d'un roux ilave ou orangé : tibias postérieurs noirâtres ou noirs dans leur partie média ire. Ongles teslacés : les quatre antérieurs armés , à la base de leur brandie externe , d'une dent en hameçon, et les postérieurs presque sans dent ((/>) , ou tous légèrement renllés ou anguleux à la base de leur branche externe (?). Obs. Elle se distingue facilement des espèces avec lesquelles elle peut avoir quelque analogie, par la partie noire de sa tête non avan- cée jusqu'aux antennes ; par ses élylres chargées de petits points tu- berculeux , revêtues d'un duvet assez épais , les faisant paraître d'un noir cendré , et parées d'une bordure marginale d'un roux Ilave ou leslacé , prolongée jusqu'à l'angle suturai, souvent moins étroite à l'extrémité; et enfin par ses ongles à peu près simples chez la $ , et (liez les deux pieds postérieurs du q^, armés à la base de leur branche externe, sur les quatre pieds antérieurs de ce dernier sexe, d'une dent détachée presque dés la base de la branche, en forme de hameçon. Il est assez difficile de dire aujourd'hui à quel insecte se rapporte la description du Cantharis lateralis de Linné. L'insecte typique man- que dans la collection de Londres. Les expressions suivantes de l'il- lustre naturaliste : Fusca snnt caput , àntennae, pedes, abdomen, doivent faire douter que Linné ail eu en vue notre T. lateralis , car les pieds i>e sont pas noirs , et les antennes sont le plus souvent, en majeure partie, d'un roux flave. Linné indique d'ailleurs les environs d'Up- sal pour patrie de son insecte, et l'espèce dont il s'agit ici , paraît ne pas se trouver en Suède. On ne peut dire également à quelle espèce se rapporte le Cantha- ris lateralis de rabricius, qui s'est borné à reproduire la phrase diagnostique de Linné. L'insecte typique manque d'ailleurs aussi dans la collection de ce célèbre entomologiste. Le 7. lateralis d'Olivier se rapporterait, suivant Erichson, à une espèce américaine. Olivier, en donnant à l'espèce décrite par lui le nord de l'Europe et de l'Amérique pour patrie , semble indiquer suffisamment qu'il n'a pas connu l'espèce dont nous venons de donner la description , quoi- qu'elle ne soit pas rare dans notre pays. Quant à Schrank, qui donne les dimensions de l'insecte et qui in- dique les fleurs sur lesquelles il l'a pris en Autriche, il n'y a pas de téléphouaires. — Absidia. 277 doule qu'il ail eu sous les yeux l'espèce dont nous avons donné la description. Nous avons donc conservé à celle-ci le nom de laleralis, sous lequel elle est généralement connue. Près du T. luleralis, vient se placer l'espèce suivante : T. Aa»iasl. Partie antérieure de la télé, base des antennes, prothorax, bords au moins des arceaux du ventre, cuisses et tibias, d'un roux jaune ou orangé : le reste noir, ou d'un noir cendré : la région noire de la tète non avancée jusqu'à la base des antennes, échancrée dans le milieu de son bord antérieur : le prothorax paré, sur son disque, d une tache noire : l'écusson et lesélytres revêtus d'un duvet cendré ou plombé : celles-ci gar- nies de poils mi-hérissés, chargées de petits points tuberculeux, et parées, sur les côtés, d'une bordure d un roux pâle, à peine prolongée jusqu'aux deux tiers. Long. 000,56 (2 1/2). Larg. 0,0009 (2/3}. Patrie : l'Espagne (coll. Reiche). Cette jolie espèce a été découverte par mon ami M. Arias Tejiero si connu par son zèle entomologique, et plus encore par l'honorabilité de son caraclère. Obs. Elle se dislingue du T. lateralis par la bordure latérale d'un roux leslacé des élylres , non prolongée jusqu'à l'extrémité de celles- ci ; par ses tarses noirs ou obscurs ; et plus visiblement par la lâche noire du disque du prothorax. Celle tache est garnie ou revêtue , comme la partie postérieure de la tête et l'écusson, d'un duvet cendré. Dans son état normal , elle paraît couvrir les deux cinquiè- mes médiaires de la largeur, depuis le sillon transversal jusqu'aux deux tiers de la longueur. Le prothorax offre sur ses côlés une gout- lière égale environ au sixième de la largeur vers le sillon transversal, prolongée en se rétrécissant jusqu'aux trois quarts ou un peu plus , nulle ou à peu près, postérieurement. Les ongles du J> sont, au moins en partie, sans dent à la base de la branche externe. Genre Absidia, àiîsidis. Caractères. Prothorax tronqué en devant; élargi en ligne droite ni en arrière jusqu'aux trois cinquièmes des côtés; creusé, pics 278 MOLLlPSXXES. (le la moitié antérieure de ses bords latéraux, d'une fossette plus ou moins profonde. Dernier article de* palpes maxillaires , à côté basilaire très-court ; à côté externe , près de trois fois aussi long que le ba- silaire ; près de trois fois aussi long que l'article est large dans son diamètre transversal le plus grand. Ongles munis, à la base de leur branche externe, d'une saillie anguleuse, ou d'une dent courte el détachée de cette branche, et piligère. L'espèce , sur laquelle cette coupe est fondée, s'éloigne des Télé- phores par tout son faciès. Par son prolhorax muni, sur les côtés, d'un rebord aussi étroit que le basilaire ; tronqué en devant , élargi en ligne droite jusqu'aux trois cinquièmes, creusé de fossettes, elle appartient plutôt aux Rhagonycha. Elle sert donc de transition entre ce genre et celui de Téléphore. S. \, |slS©sa; Paykull. Èlytres d'un flave ou testacé cendré, gar- nies de poils concolores assez longs et mi-hérissés. Tcle, base des antennes et prolhorax, d'un roux (lave : la tête , ruguleusement ponctuée ; creusée, sur le vertex , d'une fossette et parfois d'un sillon transversal ; ordinaire- ment rayée d'un sillon sur le front : le prolhorax cilié latéralement, pres- que en carré un peu rétréci d'arrière en avant; muni d'un rebord latéral au moins aussi étroit dans sa seconde moitié, cjuc le basilaire; creusé d'une fossette, près de la moitié antérieure de chacun de ses côtés. Pieds tcslacés : tarses obscurs. Ç. Antennes prolongées environ jusqu'aux trois cinquièmes de la longueur du corps; à deuxième article ordinairement un peu plus long que la moitié du suivant. Prothorax élargi d'avant en arrière en ligne légèrement courbe; creusé, vers le sillon transversal , de fossettes moins profondes el parfois peu prononcées. Yenlre de sept arceaux : le septième, transversal ; bilobé au milieu de son bord pos- térieur, et sinué entre chacun de ces lobes el l'angle postérieur qui est un peu moins avancé que ceux-ci : ces lobes occupant plus de la moitié de la largeur du bord postérieur. Obs.he ventre est ordinairement brun sut les six premiers arceaux, et d'un roux fauve ou leslacé sur le septième. Quand la matière colorante a été moins abondante, la partie pos- térieure du sixième arceau ou cet arceau tout entier, sont teslacés ; plus rarement quelques arceaux précédents, ou l'abdomen même en t£l£phorair&s. — Absidia. 17'J en entier, sont d'un roux fauve ou teslaeé. Quand , au contraire , la matière noire a eu l'occasion de se développer davantage, tout l'ab- domen esl brun ou brunâtre. RAiRES. — Rhagonycha. 2?5 R. (Ai*mi. Antennes prolongées jusqu'aux Irois cinquièmes ou deux tiers de la longueur du corps; à deuxième article ordinairement égal aux deux tiers ou un peu plus du suivant. Yeux peu saillants. Tète un peu moins large ou à peine aussi large en devant, prise aux yeux, que le prolhorax en devant : celui-ci obtusémenl arqué à son bord anté- rieur. Yenlre de sept arceaux : le dernier presque en demi-cercle, sillonné parallèlement à son bord postérieur. Tibias antérieurs droils. Obs. Les pieds sont d'un roux jaune ou d'un roux teslacé, parfois avec les genoux faiblement nébuleux ou obscurs. Le ventre est d'un roux teslacé, paré, près de chaque côté des premiers arceaux; d'une tache nébuleuse ou obscure : ces lacbes souvent indistinctes. Etat normal. Tête d'un roux jaune ou d'un roux leslacé, avec la partie postérieure noire : cette région noire arrivant au moins jus- qu'au bord postérieur des yeux, à deux échancrures à son bord anté- 58G M0LL1PENNSS. rieur , avec la parlie médiane phis ou moins avancée. Antennes d'un roux jaune ou lestacé, graduellement d'un roux fauve à l'extrémité. Prothorax d'un roux jaune ou lestacé , avec le sillon longitudinal médian noir, (au moins chez le ,/>). Ecusson brun. Elytres d'un roux jaune ou d'un jaune d'ocre. Poitrine noire. Ventre et pieds colorés comme il a été dit. Obf.. Je n'ai point vu de Q ayant la région médiane longitudinale du prothorax, noire. Variations. Quand la matière colorante noire a été moins abondante, la région noire de la tête est peu avancée au devant du bord antérieur du pro- lhorax, à l'exception de la partie médiane : les antennes sont presque unicolores. La poitrine est d'un teslacé nébuleux ou brunâtre. Les lâches du ventre disparaissent. Quand au contraire la matière noire a élé plus développée, la région noire de la tête s'avance sur les côtés jusqu'à la moitié du bord interne des yeux, et, sur la ligne médiane, jusqu'à l'espace compris entre les antennes, et se montre parfois bifide ou échancrée sur cette parlie avancée ; mais elle laisse de couleur lestacée un petit espace derrière les antennes. Celles-ci sont plus obscures sur leur dernière moitié ou un peu plus. Ces variations peuvent être réduites à la variété suivante : Yar. a. Tête entièrement d'un roux jaune ou testacé. Telephorus scutellaris , Lucas, Expl. se. de l'Algérie, p. -I8G, 493, pi. '8, fig- I (?)• Obs. Le prothorax et les pieds sont d'un roux jaune ou testacé. État normal. Tête d'un roux jaune ou testacé, avec la partie posté- rieure noire. Téléphones fossulatus, Loc.\s, Expl se. de l'Algérie, p. 487, 49j, pi. 18, lig. 3 [S). Obs. Le prothorax est noir sur le tiers longitudinal et médian , chez le ^ ; entièrement d'un roux jaune ou testacé, chez la Ç. Les télèmioiiaiiies. — Rhagouycha. 2S7 {lieds sont de celte dernière couleur, chez celle ci, et en majeure par- lie noirs, chez le r/1, comme il a élé dit. Long. 0,0090 à 0,0112 (4 à 5 1.). Tatiiik : l'Algérie. Obs. Celte espèce est remarquable par le large et profond sillon creusé sur la ligne médiane. îfi. (Avniidia) sifllcîcollis ; Bkullé. Télé , elylres et pieds , d'un roux fauve : antennes d'un brun roussâtre : ventre d'un flave les- tacé ; prothorax creusé d'un sillon longitudinal presque égal au tiers de sa largeur ; creusé , de chaque côté, d'une gouttière profonde, pro- longée jusqu'à la base , mais rétrécie vers les deux tiers. Elylres pu- bescentes. Telephorus sulcicollis, Bklli.é, Expéd. se. de Morée, p. Hfi, 2-10, pi. 3G, Gg y. — De Kiiïsinswîm'Eit, Bcilrag. z. Kaeferf. Griechenland, in Berliner Ent. Zcilschr. t. 3, 1859, p. 26. — ld. lire à paît, p. 20. Long. 0,0070 à 0,0078 (3 1/4 5 3 1/2 1 .). Larg. 0,00'J0 (7/8 1.) Patrie : la Grèce. K. (Arnaîdia) stalcaàa. Tête noire : bord antérieur de Vépislouic cl joues, testacés. Antennes brunes, avec les deux ou trois premiers arti- cles, testacés. Prothorax presque atissi long que large; subarrondi aux angles de devant ; transversalement sillonné vers le tiers de sa longueur; sillonné sur la ligne médiane; creusé , de chaque côté, d'une gouttière prolongée en se rétrécissant jusqu'aux deux tiers, et d'une fossette près des angles postérieurs; noir, paré de deux taches orangées sur le sillon transversal. Elylres brièvement pubesccnles ; d'un fauve testacé. Pieds bruns, avec les tibias testacés. Poitrine noire. Ventre noir, avec le bord des arceaux et le dernier, d'un roux jaune. Telephorus barbarus, LtcAS.Expl. de l'Alger, p. 188, 49G. Long. 0,0078 (3 1/2 I ) larg. 0,(015 (2,3 1.) Patkie : l'Algérie. Obs. Quand la matière colorante noire a surabondé, la base des !>8S MOiXIPSNNES. antennes devient nébuleuse; les lâches orangées ou d'un flave orangé du prolhorax disparaissent, et les tibias se montrent obscurs. Obs. Peut-être faut-il, à l'exemple de M. Lucas, rapportera ces variations par excès la Cantharis barbara de Fabricius; nais la des- cription de ce dernier est assez incomplète pour laisser le champ aux conjectures. DR. Côtés du prolhorax élargis d'avant en arriére, seulement jusqu'à la moiîié de leur longueur. a. Deuxième article des anlennes presque égal au troisième. Prolhorax •creusé d'une fossetle très-marquée près de chacun des angles posté- rieurs. I. R. «jlg'iisiis; ; Gehmvii. D'un roux jaune : extrémité des antennes et souvent partie des arceaux du ventre, brunes. Elytrcs, soit d'un noir gris, avec une bordure périphérique plus large à la base, d'un roux jaune ou teslacé , soit entièrement de celle couleur, ou avec une région noire plus ou moins étendue sur leur partie postérieure. Prothorax creusé, sur les côtés, jusqu'aux deux tiers de ceux-ci, d'une fossette profonde , égale au moins au tiers de la largeur du segment. Deuxième article des an- tennes égal au troisième. (/1. Antennes prolongées jusqu'aux Irois quarts ou quatre cinquiè- mes de la longueur du corps; à deuxième article égal au troisième : celui-ci moins long que chacun des quatrième à sixième. Prolhorax moins oblusément arqué en devant : presque aussi long que large. Ventre de huit arceaux : le huitième, en cône plus long que large. Obs. Le ventre est ordinairement noir ou d'un noir gris, par l'ef- fet du duvet, avec les six premiers arceaux parés, sur les côtés et à leur bord postérieur, d'une bordure d'un roux jaune, et les deux derniers arceaux, également d'un roux jaune. Q. Antennes prolongées au moins jusqu'aux deux tiers de la lon- gueur du corps ; à deuxième article aussi long que le troisième : ce- lui-ci moins long que chacun des quatrième à sixième : le premier, le plus long de tous. Prolhorax, peu cl très-oblusément arqué en devant. Ventre de sept arceaux: le septième , transversal, un peu anguleusement avancé dans le milieu de son bord postérieur, et si- nué entre celle partie faiblement anguleuse et chaque angle posté- rieur. télépuoraihes.— Uhagonycha. 289 Obs. Le venlre est ordinairement brun sur les six premiers ar- ceaux, avec les côtés et le bord postérieur de ces arceaux , d'un roux jaune ou leslacé , et le septième arceau , de celte dernière couleur. Dans les variations par défaut, il est quelquefois presque entière- ment d'un roux leslacé. Etat normal. Tête, base des antennes, prothorax , caisson, poitrine cl pieds , d'un roux jaune, Antennes obscures à l'extrémité. Elylres d'un noir gris, avec une bordure pbériphérique d'un roux jaune : celle; bordure, réduite à peu près au rebord à la suture , et à peine moins étroite sur les côtés, moins restreinte à la base, et surtout aux épau- les. Ventre brun , avec le bord des arceaux et l'extrémité, d'un roux leslacé; parfois entièrement de cette couleur. Variations (par défaut). Quand la matière noire a été moins abondante, les antennes sont presque entièrement d'un roux jaune ou lestacé, ou avec l'extrémité nébuleuse ou brunâtre. Les élytres sont tantôt entièrement d'un jaune d'ocre, ou avec une partie plus ou moins étendue, brune ou d'un brun noir, sur leur partie postérieure, au devant de la bordure périphérique : celte parlie noire varie beaucoup d'étendue , jusqu'à disparaître complètement. La poitrine est souvent alors d'une cou- leur lestacée. Variations (par excès). Quand, au contraire, la matière noire a été plus abondante, les antennes sont brunes sur un plus grand nombre des derniers arti- cles ; la parlie leslacée de la base est plus restreinte ; la poitrine offre quelques parties nébuleuses , et quelques-uns des articles des tarses sont obscurs ou nébuleux. Ces variations peuvent être réduites aux suivantes : Var. a. Elytres entièrement testacées, ou d'un jaune d'ocre. Obs. La poitrine , et une partie au moins du ventre, sont alors sou- vent leslacés. Cantharis signa ta, Kûst. Kaef. Europ. L3, 35. var. P>. il 290 MOLLIPENNES. Elytres à l'état normal ou plus ou moins rapprochées de cet état. Cantharis slgnata , Germai». Reis. n. Dalmat. p. 200, 103. — Aiirejns, Faun. Ins. Europ. 2, -10. — Rester , Kaef. Eur. -13, 35, el var. *. — De Kiesenw. r\at. d. Ins. Deutscli. t. 4, p. 507, 30. Cantharis fumigata , (Ziegler) (Dejeajs), Calai. (1837), p. -120. Telephorus siynatus, De Kieseisw. Ann. de la Soc. entom. de Fr. (1851), p. C02. Long. 0,0135 à 0,0U6 (G à 6 Ir2 1.) Larg. 0,0028 à 0,0039 (1 1/4 à 1 3/4 1.) Corps allongé-, pubescent. Tête d'un roux jaune ; luisante; légère- ment pointillée et garnie de poils fins et peu apparents, sur sa partie postérieure, plus lisse el hérissée de poils plus longs sur l'antérieure; creusée d'une fossette sur le milieu du front; offrant parfois sur sa partie postérieure les traces d'une ligne médiane légère; médiocre- ment convexe sur l'épistome. Mandibules d'un roux jaune; à peine obscures à l'extrémité. Palpes d'un roux jaune. Antennes grêles; atténuées à partir du troisième article ; d'un roux jaune sur les pre- miers articles, avec les derniers graduellement bruns ou brunâtres. Prothorax plus ou moins faiblement arqué en devant ; à angles anté- rieurs arrondis ou subarrondis; un peu élargi d'avant en arrière en ligne presque droite jusqu'aux deux tiers des côtés, un peu anguleuse dans ce point, subparallèle et sinuée ensuite , surtout chez la Ç ; non émoussé aux angles postérieurs et muni d'une petite dent dirigée en dehors ; presque tronqué et assez largement sinué au devant de l'écusson, à la base; un peu plus large à celle-ci qu'il est long sur son milieu ; médiocrement convexe ; marqué d'un sillon transversal, vers le quart de sa longueur; relevé latéralement en un rebord presque réduit au rebord ou se confondant avec une gouttière ou fossette profonde située à son côté interne , prolongée au moins depuis le sillon transversal jusqu'aux deux tiers de la longueur des côtés , au moins aussi large ou plus large que le tiers de la largeur du segment, vers la moitié de la longueur de celui-ci : creusé d'un sillon plus ou moins prononcé sur la seconde moitié de la ligne médiane; d'un roux jaune ; luisant ; presque impointillé, si ce n'est sur la partie antérieure au sillon transversal ; garni de poils fins, mi-hérissés, peu apparents. Ecusson d'un roux jaune ; brièvement pubescent. Elytres débordant la base du prolhorax du quart ou du tiers de la largeur thliîhhoiuires. — Rkagoiiyclui. 291 de chacune; quatre à cinq (ois aussi longues que lui ; ruguleusement ponctuées; garnies de poils lestacés, fins, presque couchés, médiocre- ment apparents; colorées connue il a été dit; offrant les traces d'une nervure juxla-marginale et de deux sulurales assez longuement pro- longées. Repli presque réduit à une tranche. Ailes en partie légère- ment leslacées. Dessous du corps et pieds , puhescents ; d'un roux jaune. Ongles lestacés : munis , sous chaque branche , d'une dent avancée au-delà de la moitié de ladite branche. Repli du prolhorax sinué près des hanches. Cette espèce se trouve, mais rarement, dans le midi de la France. Elle a été prise sur le Mont-Serrat (Catalogne) par M. de Kiesenwetler. Obs. Elle se distingue de la R. ericeti , par une taille plus avanta- geuse; par la couleur des élylres ; par la profondeur des gouttières latérales du prothorax; par l'existence d'une fossette près de chacun des angles postérieurs de celui-ci; par le deuxième article des an- tennes à peu près égal au troisième. Elle s'éloigne des espèces étrangères au sous genre Armidia, par la conformation des ongles, munis en dessous de chaque branche, d'une dent avancée au-delà de la moitié de la longueur de celle-ci, au lieu d'avoir cette hranche bifide ou inégalement bidenlée à l'extrémité. aa. Deuxième article des antennes ég.uaux deux tiers du suivant ou à peine plus grand. Protliorax n'offrant pas une fossette bien marquée près de chacun des angles postérieurs. ^. K. eviceil ; de Kiesenwettek. D'un roux flave, avec une lâche brunâtre sur le milieu du prolhorax : yeux noirs cl saillants. Deuxième article des antennes égal au deux tiers du suivant. Prothorax subarrondi en devant, assez faiblement arqué sur les côtés et peu anguleusement vers les deux tiers de ceux-ci, à rebord antérieur faible et à peine égal au hui tième de la longueur, a rebord latéral égal en devant, prolongé en se ré- trécissant jusqu'aux trois quarts, marqué d'un sillon transversal vers les trois septièmes, creusé de chaque côté, jusqu'aux deux tiers, d'une fossette égale au tiers de la largeur. Elylres un peu élargies vers l 'extrémité , pu- bescentes, rugueuses postérieurement. . Antennes prolongées au moins jusqu'aux quatre cinquièmes de la longueur du corps ; à deuxième article égal aux deux tiers du suivant. Tête plus large, prise aux yeux, que le protliorax en devant. Prolhorax un peu oblusément arrondi en devant, arrondi ou su bar- 292 M0LL1PENNBS. rondi aux angles antérieurs ; au moins aussi long sur son milieu qu'il est large à la base. Ventre de huit arceaux : le huitième, en cône plus long que large. Obs. Le ventre est d'un roux jaune ou lestacé, avec le bord posté- rieur des six premiers arceaux nébuleux. ij> Inconnue. Etat normal. Entièrement d'un roux flave ou d'une nuance rap- prochée, plus pâle ou plus teslacé ou cendré sur les deux tiers posté- rieurs des élytres. Yeux noirs : extrémité des mandibules noirâtre. Prothorax marqué, sur le milieu du sillon transversal, d'une tache brunâtre. Ventre coloré comme il a été dit. Variations. Obs. La tache du prothorax doit se montrer plus ou moins foncée çt peut-être disparaître chez quelques individus. Peut-être chez quel- ques-uns les antennes sont-elles nébuleuses ou brunâtres vers l'extré- mité. Cantharis ericeti, DeKiese.wv. Naturg. d. Ins. Deutsch. t. A, p. 508. (\otc à la suite de la description de la /?. signata) (type). Long. 0,0H2à 0,0123 (5à5 l'2 1.;. Larg. 0,0023 à 0;0028 ( \ à 1 1/4 t.) Corps allongé; pubescent. Tête d'un roux flave ou teslacé, à peine pointillée; luisante ; garnie de poils fins et concolores , plus courts sur la partie postérieure ; à peine convexe sur l'épistome. Mandibules d'un roux flave, avec l'extrémité obscure. Palpes d'un flave roux. An- tennes peu amincies, à partir seulement du sixième article; d'un flave roux. Yeux noirs; saillants. Prothorax un peu obtusément arrondi en devant (a7), arrondi aux angles antérieurs; presque régulièrement et peu arqué sur les côtés, un peu élargi jusqu'aux deux tiers, faible- ment anguleux dans ce point, puis un peu rétréci en ligne droite jusqu'aux angles postérieurs : ceux-ci, non émoussés, et à peu près reclangulairement ou un peu plus ouverts; en ligne à peu près droite à la base, mais un peu relevé sur le tiers médiaire du rebord basi- laire; au moins aussi long à celle-ci qu'il est long sur son milieu {^)\ inégalement planiuscule ; marqué d'un sillon transversal vers les tJJléimiokaiubs. — Rhagonycha. ^1)3 deux cinquièmes ou trois septièmes de sa longueur; à peine relevéi en devant, en un rebord égal environ au huitième de la longueur du segment ; relevé latéralement, à peine plus large en devant, gra- duellement rélréci jusqu'aux deux tiers ou trois quarts des côtés, réduit ensuite en un rebord étroit ; déprimé sur les flancs du disque, de manière à constituer, de chaque coté , une fossette prolongée à peu près depuis le rebord antérieur, jusqu'aux deux tiers des bords latéraux, médiocrement profonde, égale au moins au tiers de la lar- geur du segment, vers le sillon transversal, et dont le bord postérieur est obliquement dirigé de ce sillon vers les deux tiers de chaque bord latéral-, presque impoinlillé ; luisant ; garni de poils teslacés, courts et peu distincts-, d'un roux flave, avec le milieu du sillon trans- versal , nébuleux ou brunâtre. Ecusson d'un roux flave ; pubescent. Elyires débordant la base du prolhorax d'un quart de la largeur de chacune; notablement plus larges que ce dernier dans son diamètre transversal le plus grand ; quatre à cinq fois aussi longues que lui ; un peu élargies vers leur partie postéro-externe ; d'un flave teslacé plus roussâlre à la base, ou teslacées sur leur majeure partie posté- rieure ; ruguleuses en devant, rugueuses postérieurement ; garnies de poils concolores , fins, mi-couchés, médiocrement longs; offrant les traces d'une nervure subhumérale raccourcie après la moitié de la longueur, et celles de deux nervures dorsales plus longues : la deuxième, ou celle naissant de la fossette humorale, ordinairement affaiblie en devant, plus évidente postérieurement, et prolongée presque jusqu'à l'extrémité : la première, moins apparente et moins longuement prolongée. Repli réduit à une tranche, à partir des han- ches postérieures. Dessous du corps et pieds pubescents ; d'un roux flave. Ongles teslacés ; munis, sous chacune de leurs branches, d'une dent plus avancée que la moitié de ladite branche. Repli du prothorax un peu sinué près des hanches de devant. Cette belle espèce a été découverte sur le Monl-Scrral, en Cata- logne , par mon savant ami , M. de Kiesenwelter, qui a eu la bonté de me communiquer l'exemplaire unique qu'il a trouvé. Se rencon- tre-t-elle aussi dans les Pyrénées? on n'y a pas encore constaté son existence. Obs. Par la conformation de ses ongles, elle rentre dans le genre ou sous-genre Armidia; par son faciès, elle a de l'analogie avec les // . signala et Iranslucida. Elle se dislingue de la première, par sa couleur plus pâle: son corps un peu plus étroit; par ses élytres sans tache , 294 MOLLU>E^ME«. par le deuxième article de ses antennes égal seulement aux deux tiers ou environ du troisième; par son prolhorax creusé de fossettes moins profondes , obliquement coupées à leur bord postérieur, sans fossette ou à peu près, près de cbaque angle postérieur; offrant un sillon transversal très-marqué , et à peine sillonné sur la ligne médiane. Elle s'éloigne de la /?. translucida par la dent de ses ongles située au dessous, et non au cùlé interne de cbaque branche ; par sa taille plus avantageuse; par son prolhorax moins arrondi en devant, moins an- guleux vers les deux tiers, creusé de fossettes plus marquées, noté d'un sillon transversal beaucoup plus marqué et situé après les deux cinquièmes ou vers les trois septièmes, plutôt que vers le tiers de la longueur du segment : surtout par le deuxième article des antennes égal aux deux tiers du suivant. Ce dernier caractère , joint à celui de la conformation des ongles , suffit pour l'éloigner de la /?. nigriceps. Elle n'a d'ailleurs, comme celle-ci , ni la partie postérieure de la tête noire, ni les fossettes pro- thoraciques aussi prononcées. AA. Ongles bifides ou bidenlés à l'extrémité de chaque branche : la dent in- terne plus courte que l'externe. Deuxième article des antennes plus court que les deux tiers du troisième. Dernier article des palpes maxillaires, ordinairement en ligne droite à leur côté externe (S. G. Rhagonycha.) b. Elytres, au moins en partie, d'un roux teslacé de nuances variables, c. Prolhorax entièrement tcstacé,ou d'une nuance rapprochée. d. Elylres entièrement testacées, ou d'une nuance rapprochée. e. Tète noire sur la moitié postérieure. 3. R. nigriceps ; Waltl. Partie postérieure de la tête, antennes, moins la base, médi et poslpcclus, et majeure partie basilaire du ventre, noirs ou bruns : le reste, teslacé ou d'une nuance rapprochée. Prolhorax creusé, de chaque côté , d'une gouttière ou fossette prolongée environ jus- qu'aux deux tiers de la longueur, presque égale au tiers de la largeur, et relevée un peu en carène à son bord interne; noté d'une autre fossette près des angles postérieurs. Elytres brièvement pubescentes ; un peu élargies postérieurement. . — De Kiesekw. Naturg. d. Ins. Deutscli. t. 4, p. 270, 8. Whagonycha nigriceps, L. Redtenb. Faun. aust. p. 325.— îd. 2* édil. p. 330. Variations (par excès). Qnand, au contraire, la matière noire a pris plus de développe- ment, la partie antérieure de la tête est nébuleuse ou obscure sur l'épistome. Les deux premiers articles des antennes sont nébuleux, et les suivants tantôt nébuleux, le plus souvent bruns ou noirs. Les palpes sont parfois entièrement bruns ou noirs. L'écusson est obscur, brun ou noir. Rhagonycha atricapilla, De Kiesenw. Stelt. entom. Zeit. p. 224. — Id.Ànn. de la Soc. entom. de Fr. (1831), p. 003. Long. 0,0078 à 0,0123 (3 1/2 à 5 1/2 1.). Larg. 0,0016 à 0X023 (3/4 à \ 1/8. Corps allongé ; pubescent. Tête noire sur sa partie antérieure, d'un fauve teslacé sur l'antérieure , avec l'épistome parfois nébuleux, obs- cur ou brun : partie postérieure, presque lisse et presque glabre; par- tie antérieure hérissée de poils assez longs; à peine convexe sur l'é- pistome. Mandibules d'un fauve testacé , avec l'extrémité obscure. Palpes et antennes colorés comme il a été dit : les antennes atténuées à partir du troisième ou du quatrième article. Yeux noirs. Prothorax plus ou moins faiblement arqué en devant; à angles antérieurs non ou peu émoussés , et plus ouverts que l'angle droit ; élargi en ligne à peu près droite, sur les côtés , jusqu'aux deux tiers de ceux-ci , un peu anguleux dans ce point , subparallèle ou sinué, ensuite ; à angles postérieurs vifs , rectangulairement ouverts, un peu relevés et ordi- nairement munis d'une petite dent dirigée en dehors; un peu arqué tÉlÉpWOUAIRES. — Wiagonycha. 297 en arrière et sinué au devant de l'écusson, à la base; un peu plus large que long; relevé, en devant, en un rebord à peine égal au dixième de la longueur du segment; offrant, vers le tiers, les traces d'un sillon transversal; creusé, de chaque côté, d'une fossette ou d'une gouttière , prolongée presque depuis le bord antérieur j us - qu'aux deux tiers environ de la longueur, offrant environ le tiers de la largeur du segment, et même un peu plus, un peu avant la moitié de la longueur : chacune de ces fossettes un peu relevée en carène a son côté interne, jusqu'à la moitié de la longueur du segment; creusé après celte gouttière , près des angles postérieurs, d'une fossette sé- parée de la précédente par une saillie transversale; planiuscule ou déprimé sur la moitié antérieure de la région médiane comprise entre les deux gouttières, plus sensiblement creusé en large sillon sur la moitié postérieure de celle-ci ; luisant ; impointiilé ; presque glabre; d'un roux jaune ou d'un roux flave ou leslacé. Ecusson brièvement pubescent; variablement teslacé ou enfumé. Elytres débordant les angles du prolborax du quart ou du cinquième de la largeur do chacune ; quatre (^.) ou cinq d^) fois environ aussi longues que lui; un peu élargies à partir des quatre septièmes , jusqu'à leur partie postéro- externe ; subarrondies à l'extrémité ; rugueusement ou ru- guleusemenl ponctuées; d'un jaune d'ocre ou d'un ilave testacé lui- sant; garnies de poils fins, concolores, presque couchés, assez courts; offrant les traces d'une nervure juxta-marginale , et ordinairement de deux nervures dorsales assez longuement prolongées. Ailes nébu- leuses ou brunâtres. Dessous du corps d'un flave testacé sur le repli prolboracique et sur l'anlépectus; pubescent et noir sur les médi et poslpeclus, mais paraissant d'un noir cendré, par l'effet du duvet. Ventre coloré comme il a été dit. Pieds d'un jaune ou flave leslacé , avec l'avant ou les deux avant-derniers articles des tarses, obscurs. Ongles leslacés; inégalement bifides à l'extrémité de ebacune de leurs brandies. Celle espèce se trouve dans diverses parties de la France, princi- palement dans les régions du Centre et du Midi , sur les Alpes et les Pyrénées ; elle n'est pas rare dans les environs de Lyon. Obs. Elle offre, dans sa taille, dans sa largeur proportionnelle, dans la profondeur des fossettes du prolhorax et dans la saillie plus ou moins sensible des reliefs du prolborax, dans la coloralion des an- tennes, de la partie antérieure de la tôle, de l'écusson et de la poi- trine, des variations qui altèrent un peu sa physionomie: néanmoins elle se dislingue assez nettement des aulres espèces. 88 29S UOLLIPEXNES. Les fossettes et les reliefs de son prothorax rappellent, mais d'une manière moins prononcée , la conformation de ce segment chez la R. signala; mais elle se dislingue de celle-ci par la couleur des ély- tres, et surtout par la partie postérieure de sa tête, noire, et par la brièveté du deuxième article des antennes. Elle s'éloigne de la R. Iranslucida , par sa tête noire postérieure- ment ; des R. fuscicornis cl fulva, par ses élylres entièrement leslacées; des suivants par son prolhorax teslacé. ee. Tête enlièrcmenl leslacée. 4L II. transliicidn ; Kkynicri. D'un roux teslacé ou d'un roux teslacé livide : yeux et partie du vertex, noirs. Yeux saillants. Prolhorax arrondi () aux angles antérieurs; un peu élargi d'avant en arrière jusqu'aux trois quarts environ des côtés, SOU MOLMPkNNBS. un peu anguleux dans ce point , subparallèle ou à peine rétréci et subsinué ensuite; à angles postérieurs vifs et rectangulairement ou- verts ; tronqué et sinué au devant de l'écusson , à la base ; un peu plus lariie (^) ou à peine aussi large (HOK.uuF.s. — Rhagonycha. 301 5. fsiscicoruis; Ouvre». Joues, base des mandibules, prolhorax, pieds et elylres, d'un (lave leslacé : celles ci, avec l'extrémité brune. Tête, ecusson, poitrine et pieds, bruns ou noirs. Antennes d'un fauve nébuleux ou roussâlre, à base plus claire. Prolhorax creusé, de chaque côté, d'une gouttière peu profonde, prolongée jusqu'aux deux tiers et presque égale au tiers de la largeur ; noté d'une autre fossette près des angles postérieurs. Elylres assez brièvement pubescentes ; non élargies postérieurement. J>. Anlennes prolongées jusqu'aux trois quarts de la longueur du corps; à deuxième article variablement égal à la moitié ou aux trois cinquièmes ou même un peu plus, du suivant. Yeux assez saillants. Tête un peu plus large, prise aux yeux, que le prolhorax à son bord antérieur : ce dernier, moins oblusément arqué en devant. Ventre de huit arceaux : le dernier, en cône plus long que large. Obs. Le ventre est ordinairement d'un brun noir, avec une bor- dure postérieure très-étroite au bord postérieur des six premiers arceaux et les deux derniers, d'un flave testacé. Quand la matière colorante noire a été moins abondante, la couleur brune est moins foncée. Dans les- variations par excès , la bordure des six premiers arceaux disparaît , et l'avant-dernier arceau ou même les deux der- niers sont brunâtres. ljl ; Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes ou un peu plus de la longueur du corps ; à deuxième article égal ordinairement aux trois cinquièmes du suivant. Yeux médiocrement saillants. Tête, prise aux yeux , à peine aussi large que le prothorax en devant : ce- lui-ci très-oblusément arqué en devant. Ventre de sept arceaux : le septième , transversal , presque tronqué ou bissinué à son bord pos- térieur. Obs. Le ventre est ordinairement noir ou d'un brun noir, avec le dernier arceau , au moins en majeure partie, testacé ou d'un roux testacé. Etat normal. Tête noire, avec les joues et la majeure partie basi la ire des mandibules , d'un flave testacé. Antennes d'un roux fauve ou d'un fauve roussâlre ou nébuleux, avec le premier article souvent, au moins en partie , d'un flave Leslacé. Prolhorax d'un roux flave ou d'un flave leslacé. Ecusson brun. Elylres d'un flavo testacé ou les- 302 mollïpïnkms. lacées, avec leur parlie postérieure brune, sur le douzième environ de leur longueur. Poitrine brune ou d'un brun noir. Ventre coloré comme il a élé dit. Pieds d'un flave tcslacé. Variations (par défaut). Quand la matière noire a élé moins abondante, les antennes sont d'un roux tirant sur le fauve, avec les premiers artirles plus clairs; l'écusson est testacé; la partie postérieure des élylres est d'un brun plus pâle ; la poitrine est parfois d'un teslacé nébuleux ou obscur. Variations (par excès). Quand, au contraire, la matière noire a élé plus abondante, les joues sont obscures ; les antennes sont d'un fauve nébuleux, même sur le premier article. Le protborax montre, sur le milieu du sillon transversal, une tache noirâtre. L'écusson est noir. La parlie brune de l'extrémité des élylres el la poitrine, sont plus foncées. Ces diverses variations ne s'écartent pas assez de l'état normal, pour constituer des variétés. Telep/torus fuscicornis , Ouv. Entom. t. 2, n° 20, p. \\, 9, pi. 1, fig. 4, a. b. — Latu. Ilisl. nat. t. 9, p. 107, 5. — Muls. Lelt. t.l,p. 349, 5. — Steph. Illust. t. 3, p. 297, 13.— Dr Casteln. Hist. nat. t. I, p. 274, 47. Cantharis melanocephala , Paisz. Faun. gcrm. 39, -12. Cantharis fuscicornis, Fali.én , Monogr. Canth. el Malach. p. 20, 27. — Gylleish. Ins. suce t. \, p. 352,28. — Sciioemi. Syn. Ins. t. 2, p. 71, 61.— Panzer, Index, p. 92, 6. — Kuster, Kaef. Eur. 28, 05. — De Kiesenw. I\a- lurg. d. Ins. Deutsch. t. 4, p. 51 1, 35. Rhagonycha fuscicornis , Stefh. M an. p. 191, 1512. — L. Redtenb. Faun. austr. p. 325. — P.ocget, Mém. de TAcad. des se. de Dijon (Î85G), p. 211, 949. — Mocqusrts, Bullet.de la Soc. linn de Nortn. (1856-57). p. 165. Rhagonycha Maerkelii , De Kiesenw. Ann. d. 1. Soc. ent. d. Fr. 1851, p. C0G Telephorus melaspis, Chevrol. Mag. et Revue de zool. t. 0, p. 434. Long. 0,(007 à 0,0090 (3 à 4 1.) Larg. 0,0014 à 0,0018 (2/3 à 4/51.) Corps allongé; pubescenl. Tête noire sur sa parlie postérieure; noire ou brune sur l'épistome; presque mate ; superficiellement poin- lillée; garnie de poils d'un cendré obscur, fins, mi-couchés sur la TjkéraonAïuE*. — Rhagonycha. 203 partie postérieure , plus allongés sur l'antérieure; à peine convexe sur l'épistoroe. Joues testacées ou d'un roux teslacé nébuleux. Man- dibules leslacées, avec l'exlrémilé obscure. Palpes lestacés, souvent avec le dernier article ou quelques-uns des autres , en partie obs- curs. Antennes atténuées à partir du troisième article; colorées comme il a été dit. Yeux noirs-, saillants. Prothorax plus ou moins sensible- ment arqué en devant ; à angles antérieurs peu ou point énloussés ; un peu élargi d'avant en arrière jusqu'aux deux tiers ou trois quarts des côtés, subangulcux dans ce point , sensiblement rétréci ensuite jusqu'aux angles postérieurs : ceux ci , à peine plus ouverts que l'an- gle droit, et munis d'une petite dent dirigée en dehors ; tronqué, mais un peu relevé dans la partie médiaire de son rebord, à la base ; souvent légèrement si n ué au devant de l'écusson ; plus large à son bord postérieur qu'il est long sur son milieu ; très-médiocrement convexe ; relevé en devant en un rebord aussi court que le basiiaire: relevé latéralement en un rebord un peu plus développé près des angles de devant, prolongé en se rétrécissant un peu jusqu'aux dvu\ siers, où il est étranglé , interrompu par un relief transversal : ce re- bord se confondant souvent avec une dépression des flancs du disque, constituant avec lui, de chaque côté, une fossette prolongée jusqu'aux deux tiers, et égale environ au tiers de la largeur du segment: of- frant, près des angles postérieurs, une autre fossette plus ou moins évidente ; déprimé ou marqué d'une fossette semi-circulaire sut' le milieu du sillon anlébasilaire; presque sans traces de sillon transver- sal , vers le tiers .de sa longueur ; légèrement déprimé ou planius- cule, et à peine sillonné sur la moitié postérieure de Ja ligne médiane; pointillé; luisant; paraissant presque glabre; garni de poils courts, concolores et peu apparents ; d'un roux flave ou d'un flave teslacé, souvent nébuleux ou brunâtre (par transparence de la partie noire et sous-jacente de la partie postérieure de la tête) vers le tiers mé- diaire de sa largeur, et le quart ou le tiers de sa longueur. Ecusson brièvement pubesceul; teslacé , nébuleux ou noirâtre. Elylres dé- bordant la base du prothorax du sixième ou du cinquième de la largeur de chacune; sensiblement plus larges que lui dans son dia- mètre transversal le plus grand ; quatre ou cinq fois aussi longues que lui; non élargies vers leur partie posléro externe; ruguleur.es près de la base , rugueuses vers leur extrémité: d'un llave teslacé ou lesla- cées, avec leur partie postérieure brune ou brunâtre, à reflet violât re, sur le dernier douzième de leur longueur ; garnies de poils lestacés, mi couchés, peu serrés. Ailes nébuleuses. Dessous du corps d'un Hâve 301 MOU.iPaKNES. testacé sur le repli prolhoracique et sur l'anlépeclus : le premier, faiblement sinué, subarrondi à son angle posléro-inlerne'- pubesceul; brun ou noirâtre sur les médi et postpeclus. Ventre pubescent; coloré comme il a été dit. Pieds pubescenls ; d'un roux flave, ou d'un llave orangé. Ongles de même couleur, bifides à l'extrémité de chacune de leurs branches, à dent interne plus courte que l'externe. Cette espèce paraît habiter diverses parties de la France, principa- lement les parties froides ou montagneuses ; elle est peu commune dans les environs de Lyon. Obs. Elle montre d'une manière plus affaiblie que chez la R. nigri- ceps, les fossettes prolboraciques des côtés du prolhorax , et celles qui sont voisines des angles postérieurs ; elle se dislingue en outre, de celte dernière, par sa tête noire et par ses élylres brunes ou d'un brun violâlre à l'extrémité. Sa lête et la majeure partie de son ventre noires, la couleur moins rouge de ses parties teslacées,et la partie posté- rieure de ses élylres, brune plutôt que noire, l'éloignent , à première vue, de la /?. fulva. Elle a d'ailleurs les fosselles des côlés du prolho- rax, plus larges et moins profondes , et celles des angles postérieurs, ordinairement plus marquées. Son prolhorax , ordinairement sans tache, l'éloigné des autres espèces qui viennent après. Avant la /t. melanura doit être placée l'espèce suivante : Y. nâg'i'itai'sis; Brullé. D'un roux testacé asset vif sur la tête , le premier article des antennes, le prolhorax , l'écusson , les cuisses cl les tibias : élylres, anlé et médipectus et ventre, d'un roux testacé moins vif : reste des antennes , (y compris l'extrémité du premier article) , yeux et tarses, noirs : postpeclus noirâtre ou obscur : prolhorax plus long que large ; un peu élargi en ligne droite jusqu'aux quatre cinquièmes ; creusé de chaque côté d'une dépression ou d'une fossette égale au quart de la lar- geur du segment vers le cinquième de la longueur de celui-ci , subparallèle, jusqu'aux trois cinquièmes , prolongé en se rétrécissant jusqu'aux deux tiers des côtéi : creusé sur la ligne médiane d'un sûlon profond et presque oblriangulaire , prolongé depuis le cinquième jusqu'au sillon anlébasi- lairs : celui ci un peu élargi en fossette à ses extrémités. Telephorus nigritarsis , Brdllé, Expcd. se. de Morèc, p. M'j, 208, pi. 30, lig. 0. Long. 0,0072 (3 1/5 1.) I'atrie : la Grèce. Téuâi'fiOHAiKES. — Wiagonycha. 305 Obs. Celle espèce a beaucoup d'analogie avec la R. sulcicoltit, Brullé. Elle s'en distingue par la forme des ongles ; par les fossettes moins marquées près des angles postérieurs, par une teinte moins claire des parties lestacées -, par l'écusson noir. Le prolhorax présente, longiludinalement sur le dos, une dépres- sion un peu rélrécie d'avant en arrière jusqu'à la moitié de sa longueur (et parfois marquée, sur les limites de cette dépression, de deux légers sillons postérieurement presque convergents ) , élargie d'avant en arrière et graduellement plus déprimée, depuis la moitié de sa lon- gueur, jusqu'au sillon antébasilaire. ff. Tète tcstacée. &. 1%. Eaaclaatao»£a, • Linné. D'un roux orangé ou testacé, plus rouge sur le prothorax, plus pâle sur les élylres : celles-ci, brièvement pubcscen- tes, d'un noir bleuâtre à l'extrémité : yeux , tarses et antennes, moins la base, noirs. Prothorax élargi en ligne droite d'avant en arrière, un peu plus long que large ; creusé , de chaque côté , d'une fossette, égale vers le tiers de la longueur du segment au quart au moins de la largeur de celui- ci, prolongée, en se rétrécissant, jusqu'aux deux tiers des côtés. ^. Antennes prolongées environ jusqu'aux quatre cinquièmes de la longueur du corps; à deuxième article égal aux trois cinquièmes du suivant. Yeux plus saillants. Tête au moins aussi large . prise aux yeux, que le prolliorax à son bord antérieur. Protborax un peu arqué en devant. Ventre de huit arceaux : le huitième en cône plus long que large. 2. Antennes prolongées jusqu'aux deux tiers ou trois quarts des côtés du corps ; à deuxième article aussi long que les trois cinquièmes du suivant. Yeux moins saillants. Tête à peine aussi large, prise aux yeux , que le prolhorax à son bord antérieur : le protborax tronqué ou à peine arqué, en devant. Ventre de sept arceaux : le septième transverse, arqué sur le tiers médiaire de son bord postérieur et en- taillé ou sinué entre cette partie arquée et les angles postérieurs qui sont arrondis : la partie arquée , parfois tronquée ou même un peu entaillée dans son milieu. Etat normal. Tête et prothorax d'un roux orangé. Pieds et destout du corps de leinte un peu moins vive. Elytres d'un roux testacé , avec 80 506 MOLMFEXXES. l'exlrémilé d'un noir bleuâtre sur le dixième environ de la longueur des étuis. Partie au moins des palpes, yeux, tarses et dix derniers articles des antennes, noirs : le premier article de celles ci, d'un roux teslacc. Variations (par défaut). Quand la matière colorante a été moins abondante, les antenne* ont le deuxième article et souvent plusieurs des suivants testacés ou d'un leslacé nébuleux, au moins à la base , et noirs ou noirâtres à l'exlrémilé; les palpes noirs ou obscurs ; qu. Iques-uns des articles des larses, en partie leslacés. Variations | par excès). Quand au contraire la matière noire a abondé , les antennes sont entièrement noires, sur leurs dix derniers articles. Les palpes sont noirs. Le poslpeclus se montre enfumé ou d'un brun fauve ou roussâlre. Les larses sont entièrement noirs. Cantharis melanura , Linn. Faun. suec. p. 205, 719. — ld. Sysl. nat. t. 1, p. 631. — Fabr. Syst. Enlom p. 206, 9- — ld. Spec. Ins. t. 1, p. 260, 16.— Id. Manl.lns. t. 1, p. -1(8, 19. — ld. Eut. syst t. 1. p. 319, 36. - ld. Syst. Eleulh. t, 1 , p. 302, 43. — Gbiel. C. Lims. Syst. nat. t. 1, p. 1897. 37. — Brahm. 1ns. Kal. t. \, p. 180. Ii93. — l'.ossi, Faun. etr. t. I, p. d09, 420. — ld edit. IIelw. t. I, p. 193, 420.— Pa.nz. Ent. germ. I. L p 9L 14. — ld. Faun. germ. p. 83, 6. — ld Index, p. 92, 5. — ld. Scliaefl". Icon. p. 22. — Payk. Faun. suec. t. 1 , p 203; 8. — Illig. Kaef. preuss. p. 299, 6- — ld. ÎMag. t. L p. 380, 43. — Cedekh. Faun. ingr. prodr. p 37, 115. — Maksh. Ent. brit. p. 368, 7. — Waixk. Faun. par. t. 1, p. 85, 7. — Gyllemi. Ins. suec. t. 1, p. 353, 29. — Fallék, Monogr. Canlli. et Malach. p. 20, 26. — Schoïmi. Syn. Ins. t. 2, p. 70, 60. — Méjnétii. Calai, p. loi, 633.— Kuster. Kaef Fur. p 9, 36. La Cieindèle à étuis tachés de noir, Geofir. Hist. nal. t. I, 173, 5. Cantharis fulva, ScorOL. Ent. carn. p. 39, 124. — De Kieseisw. Nalurg. d* Ins. Deulscli. t. 4, p. 509, 32. Telephorus bimaculatus, De Geer, Mém. t. 4, p. 71, 3. — MiiLLER, Zool. Dan. Frodr. p. 62, 505. — Retzids, Gen. p. 105, 580. Cicindela maculata, Focucr. Enlom- paris, t. 1, p. 60, 5. — De Villers, C. Li>N.Entom. t. I, p. 297, 23. Téléphones melanura , Oliv. Enlom. t. 2, n° 26, p. 8, 4, pi. 3, fig. 21. — TiG.NY, Uisl. nat, t. 6, p. 139. — Lath. llist. nat. t. 9, p. 400, 4. — Dumérii.. TÉLÉPHOtuiius. — Hhagonycha. 307 Die. des Se. nat. t 5'J, p. 5*4.— Mui.s. Lettr. t. 1, p. 349, 3.— Steph. Illust. t. 3. p. 297, 14. - D'uNCiN, Enlom. edin. p. 211. - Dr Casteln. llisl. nat. l. 1, p. 274, 48, pi. 17, fig. 10. — L. DcFbnn, Exeurs. p. 44, 230. Rliogonycha melanura , Steph. Man. p. 191, 1311. — L. Redtexb. Faun. austr. p. 324. — Id. 2e edit. p. 530. — Rosenhaueh, Die. Tliier. Andalus. p. -143. —Rouget, Mcm.de FAead. de Dijon (1830, p. 211, 947.— Mocqcehys. Rullet. de la Soc. Linn. de Norm. (1836-57), p 1(55. Long. 0,0071 à 0,0100 (3 174 à 4 1/2 I.Jlarg 0,0014 à0,0022 (2/3 à 1 1.). Corps allongé ; pubeseent. Tête d'un roux orangé; luisante; à peine pointillée et presque glabre sur sa partie postérieure; hérissée de poils plus longs sur l'antérieure : déprimée ou sillonnée sur le front; oblusément et à peine convexe sur l'épislome. Antennes atténuées à partir du quatrième article; colorées comme il a été dit. Yeux noirs. Prothorax presque tronqué ( ) ou faiblement arqué (, 15.— Muller (P. L. S.), C. v. Lijnn. Nalurs. 5* part, t. 1,p.3l0, \o. — Facr. Syst. entom. p. 207, -IL — Id. Spec. Ins. I L p. 26-1, 19. — Id. Mant. t. 1, p. IC8; 23. — Id. Eni syst. t. -1, p. 220, 33.— Id. Sysl. eleutli. t. I, p. 30'., 52 — SciïiiAMi, Enum. p. 180, 333. — Id. Faun. boic. t. 1, p. 382, 747. — IIerbst, Kuz. Einleit. t. 1, p. i43 , 5. pi. 2 , flg 5.— Gmel. C. Likn. Syst. nat. t. I, p. 1893, Id. — De Villers, 0. Linîs. Enlom l. 1, p. 295, -14.— Martyk, Engl. entom. pi. 29, G. — Panz. Eut. Germ. p. 92, 20. — Id. Faun. Germ. 57, 4 — Id. Index, p. 93, 10. — ki.ic. Kaef. preuss. p. 3C0, 8. var. $ — Payk. Faun. suée. t. 1, p. 205, 11. — Cederii. Faun. Ingr. prodr. p. 38, -118. — Goeze, Eur. Faun. t. 8, p. 649. 5. — Walck. Faun. Par. t. 1, p. 86, 9. — Fai.lén, Monogr. Canth. et Malach. p. 21,90. vir. — Gyllehh. Ins. suce. t. 1, p. 335, 32. var. b. — Sciioemi. Syn. Ins. t. 2, p. 72, 69. var. p. — Zetterst. Faun. lapp. p. 1 14, -16. var. b. — Id. Ins. lapp p. 84, 17. var. b. — Saijib. Ins. fenn. p. 122 , 20. var. b.— Kùst. Kuef. eur. 23, 50, var. a. — De KiEsr.wv. Naturg. d. Ins. Deulsch. t. 4, p. 5 1 3, 37. var. b. La Cicindèle noire à étuis jaunes, Geoff. Ilist. t. -I, p. 173, G. var. b. Telephorus tesiaceus, Muli.er, Zool. Dan. Prodr. p. 62, 562. — Oi.iv. Enlom. t. 2, n° 26, p. 12, 11, pi. 3, fig. -19, a, b. — Latr. Hist. nal. t. 9, p. -108,9. — Dumékil, Dict. des se. nat. t. 52, p 524. Cicindela lutescens, Focrcr. Enlom. par. p. 6l, 6. var. B. Cantharh pelhicida , Bhahm , Ins. Kal. t. 1, p. MO, 378. Telephorus ochropus, Steph Illusl. t. 3, p. 296. — Id. Man. p. -189, 1489. téléphorvhes. - RhagOliychd. 315 Etat normal. Telephorus teslaceus, De Geeu, Meiu. I 4 , p. 71, 4.— Retz. Ccn. p. 103, 581.— Steph. Illuslr. t. 3, p. 290 ,10 — Id. Man. p. 189, 1483. — Dcncak, Entora. edin. p. 211. — De Casteln. Uist. nal. I. 1, p. 273, 29. Cant/iaris teslacea , Liinn. (suivant la noie insérée dans l'exempt, interfulié du Syst. nal.) — Illig. Kaef. preuss. p. 300, 8. — Paye. Faun. Suec. i. 1, p 205, -11. — Marsh Enl. brit. p 3J7, 5. — Fallén , Monog. p. 21, 90.'— (jVllenh. Dis. suec. t. 1 , p. 353, 32. — Zf.tterst. Faun. Iapp. p. 114 , 16. — Id. Dis. Iapp. p. 84, 17. — Sahlb. Ins. fenn. p. 122, 20. — Kust. Kaef. Fur. 23, 50. — De Kiesenw. Nalurg. d. Ins. Deulsch. t. 4, p. 5I3, 37. Rhogonycha testacea , L. Hedtekb. Faun. austr. p. 323. — Dn Kiesenw. Ann. de la Soc. enl. de Fr. (1831), p. 007. — Rouget, Méra. de l'Ac. des se. de Dijon (1855-1830), n° 9ùS. — Mocqueuys, Bull, de la Soc. linn.de Norm. (I8jG-57), p. 105. Var. p. Pieds noirs, avec les genoux , les tibias antérieurs, et souvent la base et le côté externe des tibias intermédiaires et postérieurs, testaeés. Cantharis pallidipennis, (Deji:a>), Calai. (Î837), p. IJO. Long. 0,0045 à 0,0050 (2 à 2 1/2 I.). Larg. 0,001 1 à 0,00l/i (1/2 à 2/31.). Corps suballongé ; pubescent. Tête, noire ; peu luisanle; pointillée; garnie de poils obscurs, moins courts sur la partie antérieure que sur la partie postérieure ; à peine convexe sur l'cpislome. Joues et man- dibules d'un flave leslacé ; celles-ci , obscures à l'extrémité. Palpes d'un flave lestacé ; à dernier article ordinairement obscur vers l'ex- trémité. Antennes subfiliformcs ; colorées comme il a été dit. Yeux noirs. Prolhorax presque en carré un peu plus large que long; à peine arqué en devant: un peu élargi d'avant en arrière en ligne à peu près droite, à peine anguleuse vers les deux tiers; à angles an- térieurs peu ou point émoussés : les postérieurs vifs, reclangulaire- menl ouverts et munis d'une très-petite dent dirigée en dehors; Irès- médiocrement convexe; muni, dans sa périphérie, d'un reboni presque également étroit: offrant, vers le tiers de sa longueur, les traces d'un sillon transversal ; déprimé de chaque côté du disque , et sur unt' largeur au moins égale au quart de sa largeur : chacune de ces dé- pressions latérales constituant, de chaque côté , deu\ sortes de fos- settes, séparées par un faible relief transversal : l'antérieure prolongée depuis le bord antérieur, jusqu'aux trois cinquièmes de la longueur : la postérieure, depuis ce point jusqu'au rebord antébasilaire ; rayé, 316 MOLLU'SKNES. sur la ligne médiane, d'une ligne légère non avancée en devant du siilon transversal; superficiellement pointillé; garni de poils fins, courts et clairsemés; coloré et peint comme il a été dit. Ecusson noir, pubesccnl. Elytres débordant la base du prolborax du sixième ou du cinquième de la largeur de chacune; quatre (.$) ou cinq (c/5) fois plus longues que lui ; rugueusement ponctuées ; tcstacées ou d'un lestacé pâle ; garnies de poils concolores , mi-couchés, peu serrés , assez apparents. Ailes brunâtres. Repli du prolhorax d'un llave lestacé, par- lois maculé d'une tacbe brune. Dessous du corps brun ou brunâtre sur i'anlépeclus; noir; pointillé et pubescent sur le reste : dernier arceau ventral parfois en partie lestacé, chez la ? . Pieds pubescenls; colorés comme il a été dit Ongles leslacés; bifides ou bidenlés à l'extrémité de cbaque brancbe : la tient interne, plus courte que l'externe. Celle espèce paraît habiter presque toutes les parties de la France. Elle est commune, dès le mois d'avril , aux environs de Lyon, sur les arbustes et les fleurs des haies. Obs. Elle se dislingue de la /?. Meisteri , par ses antennes teslacées au moins sur les deux premiers articles, et moins obscures sur les autres; par ses genoux et ses tibias lestacés, et par la forme de la bande noire longitudinale du prolborax : celle bande l'éloigné des /{. iiigrice.ps et translucida, et ses élytres sans taches ne permettent pas delà confondre avec les /? fuscicornis et mclanuva . avec lesquelles elle offre bien d'autres différences. f/ff. Prolborax soil entièrement noir, soit au moins noir sur la région longi- tudinale médiane, et sur une partie des bords latéraux. Tète noire. /. Pieds noirs , avec les genoux et les libias leslacés. Yeux médiocrement saillants. Tôle à peine plus large que le protliorax en devant ; rarement tachée de fauve. Elylres un peu élargies postérieurement. O. R. fesaBOB*ali$ ; Brullé. Suballongée; d'un noir mat : base des antennes, joues, élytres. genoux et tarses d'un flave lestacé : le prolhorax presque en carré plus large que long, un peu élargi d'avant en arrière jusqu'aux deux tiers ; marqué, de chaque côté, d une dépression presque égale au tiers de sa largeur, prolongée jusqu'aux deux tiers , séparée par un relief transverse d'une fossette située près des angles postérieurs. Ely- tres un peu élargies postérieurement; à pubescence fine , médiocrement apparente : le prothorax parfois marqué de taches ou d'une bande juxta- latérale, d'un fauve testacé obscur. TÉLÉrnop.Air.ES. — Wiagonycha. zil . Antennes prolongées environ jusqu'aux trois quarts des côtés du corps; à deuxième article égal à plus de la moitié du suivant. Tête, prise aux yeux qui sont saillants, plus large que le prolhorax en devant. Prothorax à peine arqué en devant. Ventre de huit ar- ceaux : le huitième, en cône plus long que large. Corps plus étroit. Obs. Le ventre est noir, paraissant d'un noir gris par l'effet du duvet. $> . An'.ennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes environ de la longueur du corps-, à deuxième article égal aux trois cinquièmes du suivant. Tête à peu près aussi large, prise aux yeux qui sont moins saillants, que le prolhorax en devant. Prolhorax presque tronqué en devant. Ventre de sept arceaux : le septième, transversal, arrondi à son bord postérieur, ou peu sensiblement obtus , ou subéchancré dans le milieu de ce bord. Obs. Le ventre est noir, ou d'un noir brun, paraissant souvent d'un noir grisâtre par l'effet du duvet. Etat normal. Deux premiers articles des antennes, joues, majeure partie basilaire des mandibules, élytres , genoux et tibias, d'un flave teslacé ou d'une nuance rapprochée : tout le reste, noir ou d'un noir brun. Variations (par défaut). Quand la matière colorante noire a été moins abondante , les trois ou quatre premiers articles des antennes, ou même parfois un plus grand nombre sontllaves ou d'un flave teslacé. Le prothorax montre sur les côtés du disque quelques taches fauves ou d'un fauve teslacé plus ou moins obscur, ou quelquefois il offre, de cette couleur, une bande longitudinale, prolongée depuis le bord antérieur, près de.« angles de devant, jusqu'à la base, en laissant noire la partie médiane des bords latéraux. Variations (Jpar excès )• Quand au contraire la matière noire a acquis un peu plus de déve- loppement, les antennes sont noires à partir du troisième article : le prothorax, comme dans l'état normal, est complètement noir, cl le. 318 MOlLII'flNNES. tibias postérieurs, au moins, sont obscurs ou noirâtres , vers l'extré- mité. Ces variations peuvent être réduites à une seule variété. Var. a. Prothorax marqué sur les côtés du disque de taches ou d'une bande longitudinale fauve ou d'un fauve obscur , laissant noire la partie médiane des bords latéraux- Obs. La partie noire du prolhorax forme souvent une bande longi- tudinale anguleuse vers les deux tiers , comme chez la R. lestacea , mais le milieu des côtés est également noir. État normal. Telephorus femoralis, Bkdllé, Exped. se. de Morée (Insectes), p. -1 48, 214. — De Castef.n. Hist. nat. t. 1, p. 273, 31. — de Kiese.nw. Beylr. z Kaeferf. Griechenland in Berlin Ent. Zeit. t. 3, p. 26. — Id. tiré à part. p. 20. Rhacjonycha femoralis , L. Redtfnb. Faun. auslr. p. 325. Cantharis femoralis, Dr Kiese.nw. Nat. d. Ins. Deulscli. t. A, p 515, 39. — L. RrDTE.NR. Fuun. ausir. 2e édil. p. 530. Long. 0,005G à0;007 ( 2 1/2 à 3 1.). Larg. 0,0015 à 0,021 (2/3 à 1 1.) Corps suballongé ; pubescent. Tête d'un noir mat ou peu luisant ; peu densement poinlillée, et paraissant, à une très-forte loupe, pres- que imperceptiblement poinlillée entre ces petits points; garnie de poils d'un cendré obscur, plus courts sur sa partie postérieure, plus allongés sur l'antérieure; souvent déprimée entre les antennes ; sub- convexe sur l'épistome. Joues d'un flave teslacé. Mandibules de même couleur, avec l'extrémité obscure. Antennes un peu acuminées à par- tir du quatrième article ; colorées comme il a été dit. Yeux noirs ; médiocrement saillants. Prothorax presque tronqué ou à peine arqué en devant ; presque en carré un peu plus large que long ; peu sensi- blement élargi d'avant en arrière, en ligne à peu près droite, jus- qu'aux deux tiers des côtés , à peine anguleux dans ce point, peu ré- tréci ensuite en ligne droite ; peu ou point émoussé aux angles anté- rieurs et postérieurs qui sont rectangulaires ou à peine ouverts ; presque tronqué ou à peine arqué en arrière et sinué au devant de i'écusson, à la base; d'un sixième environ plus large à celle-ci qu'il est long sur son milieu ; très-médiocrement convexe; muni dans sa périphérie d'un rebord presque uniformément étroit : l'antérieur peu TÉLéi»HORAiiiES. — Rhagonycha. ollJ relevé ; offrant du quart au tiers de sa longueur un sillon transversal; marqué, de chaque côté de son disque, d'une dépression presque égale au tiers de la largeur du segment, vers le sillon transversal , et pro- longée depuis le bord antérieur jusqu'aux deux tiers des côtés, où elle est limitée par un faible relief transverse , indistinct ordinairement sur presque la moitié médiane de la largeur ; creusé d'une fossette près des angles postérieurs, entre le relief et le rebord basilaire ; rayé, à partir du sillon transversal , d'une ligne médiane, postérieurement transformée en dépression ou en sillon graduellement élargi ; ordi- nairement noir, parfois avec des taches fauves ou d'un fauve Leslaeé obscur •, à peine pointillé ; garni de poils courts, clairsemés, presque indistincts. Ecusson noir; pubescent. Elytres débordant la base du prolhorax du sixième environ de la largeur de chacune; quatre (Ç i ou cinq (7, \1.— Itl. Ent. sysl. t. L p. 2I7, -IG. — Id. Sysl. Eleulli. l.l.p. 299, 27. — Gmel. C Linn. Sysl. nat. t. -I , p. -1893, 29. — De Villers, C. LipsN. Ent. t. 4, p. 322. — Rossi, Manl. t. \, p. 53, -I3fi.-Id.edit. Helw. 1.1, p. 308, I3<>.— Papvz. Enl. germ. p. 90,-10. — Id. Faun. germ. p. 85, 7. — Id. Index, p. 92, 4. — Illig. Kaef. preuss. p. 381, 9. — Paye. Faun. suce. t. i , p. 264, 10. — Cederu. Faun, ingr. Prodr. p. 37, 1-14. — Marsh, p. 3C8, G. — Walck. Faun. par. t. \, p. 85, 5. — Fallén , Monogr. Canth. et Malacli. p, 21, 29. — Gyllenh. Ins. suec. t« \, p. 334, 3t. — Sahlb. Ins. fenn. p, 121, 19. — Kuster, Kaef. Eur. p. 23, 49. — De Kiesenw. Naturg. d. Ins. Deulsch. t. 4, p. 515, 40. Telephorus pallidus, Oliv. Entom. t. 2, n° 26, p. -14, -14, pi. 2, fie. 9, a, b. — Tigny, Hist. nat. t. 6, p. 140. — Latr. Ilist. nat. t. 9 , p. -119, 12. — T&LHPHûivunas. — Rhagonycha. $28 Stfph. Iilustr. t. 3, p. 21)7, -12.— DuxcAN.Entom.edin. p. 211.— Dk Casteln. llisl. nat. I. I, p. 274, 44. — L. Dur. Excurs. p. 44,231. Rhagomjcha pallida, Steph. Man. p. 191, 1513.— !.. Redtexb! Faun.austr. p. 323. — Rouget, Mém. de l'Acad. des se. de Dijon, IS.'3 (1826), p. 211 , 930. — Mocqdekys, Dullet. de la Soc. Linn. de Norm. 1856-57, p. tOO. Var. *. Elytres d'un flave testacé, avec l'extrémité brune ou noirâtre. Cantharis pall/pes , Fabr. Spee. I. p. 239, 10. — Id. Mant. t. -I, p. 107, 1 1. — Id. Enl. syst l. I, p. 210, 14. — Id. Syst. Eleutli. t. 1 , p. 209, 2Î. — Gmel. C. Linn. Syst. nat. I. 1, p. 1893, 28. — De Villers, C. Linn. Entom. t. |, p. 297, 24. — Id. t. 4, p. 321, 24. — Rossi, Faun. elr. t. 1, p. 108, 417. — Id. éd. Ilelw. t. t, p. 192,417. — Pakz. Eut. genn. p. 90,8. Cantharis melanocephala, IIerbst, in FlessiVs Areh. p. 108, 10. Cantharis berolinensis, Gmel. C. Linn. Syst. nat. t. 1, p. 1391). 50. Téléphones pallipes , Ouv. Ent. t. 2, n° 2â , p. 14, 13, pi. 1, fig. a, b. — Latr. llisl. nal t. 9, p. 119, I I . — De Casteln. Ilist. nat. l. I, p. 274, (."}. Cantharis pallida, Il Lie. 1. c. var. p. — Patk. loc. cit. var. 6. — Fàllén, loc. cit. ç/7. — Gyllemi. loc. cit. var. b. — Saiilb. 1. c. var. h. — L. Redtem». 1. cit. var. — Kûst. 1. c. var. a. — De Kicsenw. 1. cil. var. a. Var. B. Cuisses marquées de lignes obscures ou noirâtres. Long. 0,0036 à 0,0067 (ï i '2 à 3 1.) Larg. 0,00 M à 0,0014 ( 1/2 à 2 3 l.) Corps allongé, linéaire ; pubescent. Télé noire; un peu luisante; finement et très -densemenl pointillée \ gain e de poils obscurs et courts sur sa partie postérieure, et de poils plus allongés et en partie cendrés sur l'antérieure : bord antérieur des joues d'un flave leslacé. Mandibules de même couleur , avec l'extrémité obscure. Pulpes ordi- nairement Hâves ou d'un flave leslacé. Antennes subfiliformes, surtout cbez la J , subacuniinées , à partir du qualriô tic ou du cinquième article, et plus sensiblement cbez le pubescent sur la poitrine et sur le ventre. Pieds grêles ; colorés comme il a été dit. Ongles leslacés; bidentés ou bifides à l'extrémité de chaque branche. Cette espèce se trouve dans la plupart des provinces de la France. Elle est commune dans les environs de Lyon. Obs. Elle a été connue pour la première fois par Geoffroy, qui la considéra, à tort, comme ne formant qu'une seule espèce avec la R. teslacea. Fabricius, dans son Spccies, désigna sous le nom depallipes la va- riété ayant l'extrémité des élylres obscure; un peu plus tard, dans son Manlissa . il donna le nom de pallida , aux individus à élylres entièrement d'un flave testacé, dont il faisait une espèce particulière. Illiger et Paykull rattachèrent avec raison ces deux variations à une même espèce, à laquelle ils appliquèrent le nom de pallida : celui de pallipes , quoique antérieur, étant moins caractéristique, puisque les pieds ne sont pas toujours entièrement pcVes. Obs. Par son prolhorax entièrement noir, elle se dislingue aisé- ment de toutes les espèces précédenles ayant le prolhorax sans tache, ou noir seulement sur le disque ou sur la ligne médiane. TÉLÉiMiORAihES, — Rhagonycha. «S25 Dans son état normal , ses pieds teslacés permellenl de la séparer facilement de la R. femoralis, dont les cuisses sont noires jusque près du genou ; mais quelquefois on serait tenté de confondre avec ctlte dernière quelques J présentant les cuisses colorées de même , et ayant, comme chez toutes les $ en général, le prothorax proportion- nellement moins long ou plus large que chez le v/. Naturg. d. Ins. Deulsch. t. 4, p. 517, 43. Teîepltorus elongatus, De Castelx. Ilisl. t. -I, p. 274, 39. l\hagonycha paludosa , L. Hedtemî. Faun. austr. p. 325. — Id. 2e édil., p. 531. Long. O.C05G à 0,0037 (2 1/2 à 3 I.) Larg. 0,0012 à 0.COI7 (3/5 à 3/4 1.) Patrie : le nord de l'Europe. Elle a été découverte par Gyllenbal et communiquée par cet ento- mologiste à son compatriote Fallén. Obs. Celle espèce a beaucoup d'analogie avec la R. atra; elle s'en éloigne par sa taille ordinairement moins faible ; par ses palpes noirs ; par ses mandibules , la base de ses antennes et la base de ses tibias, d'un leslaeé roussâlre ou rougeâlre . d'un rouge fauve livide tklephopaip.es. «•- Bhagonycha. 329 ou d'un fauve testacé livide , au lieu d'être d'un flave ou Hâve tesiacé plus ou moins clair, quand ces mêmes parties ne sont pas brunes ou obscures; par ses cuisses, ordinairement entièrement noires , ou claires seulement au genou ; par ses quatre tibias antérieurs, ordi- nairement nébuleux, obscurs ou brunâtres dans leur seconde moitié: les postérieurs toujours obscurs ou bruns sur la même longueur. La £ se distingue surtout de celle de la R. atra, parle dernier arceau ventral écbancré en arc à sa partie postérieure. //. Cuisses pâles ou d'un flave teslacé à l'extrémité. 13. fil. a*B»a.; Linné. Noire ou d'un noir brun : base des antennes , jolies, mandibules, palpes , extrémité des cuisses et tibias, d'un roux jaune roussâtre: tarses d'un roux nébuleux. Prothorax plus large que Ion". Elytres rugueusement ponctuées', pubescentes. Dernier arceau ventral de la 2 subarrondi postérieurement. cf. Antennes prolongées jusqu'aux trois quarts de la longueur du corps; à deuxième article égal au moins à la moitié du suivant. Tête débordant le bord antérieur du prothorax des deux tiers ou trois quarts de la largeur des yeux. Prolhorax médiocrement arqué en devant, avec les angles antérieurs peu ouverts et émoussés ; presque aussi long sur son milieu qu'il est large à sa base. Ventre de huit ar- ceaux : le huitième en triangle ou en cône un peu tronqué, de moi- tié plus long qu'il est large à la base. ?. Antennes prolongées environ jusqu'aux deux tiers de la lon- gueur du corps; à deuxième article presque égal aux trois cinquièmes du suivant. Tôle débordant le bord antérieur du prothorax de la moitié ou un peu plus de la largeur des yeux. Prolhorax assez faible- ment ou faiblement arqué en devant, avec les angles antérieurs pres- que rectangulaires, et peu ou point émoussés ; d'un cinquième plus large à la base qu'il est long sur son milieu. Ventre de sept arceaux: le septième, trois fois aussi large à la base qu'il est long sur son mi- lieu, subarrondi postérieurement. Etat normal. Noir ou d'un noir brun : deux premiers articles des antennes, palpes, joues, mandibules , extrémité des cuisses et tibias , 42 530 M0LL11U..NNKS. d'un jaune roussâtre ou d'un jaune pâle : tarses d'un roux jaune nébu'eux. Variations (par défaut). Quand la matière colorante noire a été moins abondante, les par- ties noires sont d'un noir brun. Les antennes ont les trois, quatre , cinq ou même les six premiers articles, d'un jaune qui va s'obscur- cissanl graduellement. Les cuisses sont moins brièvement d'un jaune roussâtre à l'extrémité, et les tarses sont moins nébuleux. Variations (par excès). Quand, au contraire , la matière noire a abondé , les parties obs- cures sont d'un noir plus prononcé; les joues et les mandibules sont d'un roux nébuleux; les cuisses sont plus brièvement d'un roux jaune à l'extrémité; les tibias postérieurs sont bruns ou noirs dans leur noitié postérieure, et les tarses sont en majeure partie obscurs. Cantharis atra, Link. Syst. nat. t. 1, p. 649, 16. — Fabh. Syst. entom. p. 204. 5 ? — Id. Spec. Ins. t. 1, p. 259,7? — Id. Riant. l.l?p- 167,8.? — Id Ent, syst. t.L P- 215, U? — ld. Syst. elcutli. t. L P- 257, 18 ? — Goeze , Ent. Beytr. t. -I, p. 534, 16. — Gmel. C. Likn. Syst. nat. t. 1, p. 1863, -19. — De Villehs, C. Liwy. Entom. t. \, p. 256, Va. — Panz. Ent. germ. p. 90, 7. — Illig. Kaef. preuss. p. 301, -10. — Fallén , Monogr. Canlli. et Malael). p. -12. 9. — Gyllemi. Ins. suec. t 1,p. 336, 10. — Schoenh. Syst. Ins. t. 2, p. 67. 31. — Zeïterst. Faun. lapp p. -111, 8- — Id. Ins. lapp. p. 81, 8.— Sahlb. Ins. fenn. p. -118, -10.— Kùster. Kaef. Europ. 28, 70. — DeKiesekw. ÎSa- turg. d. Ins. Deulsch. t. 4, p. 516, 42. Telephorus aier , Oliv. Entom. t. 2, n° 26, p. -13, -12, pi. 1, fig. 3, a. b. — Latr. Ilist. nat. t. 9, p. 108, -10. — Steph. lllustr. t. 3, p. 294, 5.— Id. Man. p 189, 1843.— De Casteln. Ilist. nat. t. 1, p. 273, 30. Rhagonycha atra, L. Redteisb. Faun. austr. p. 325. — Id. 2e édit. p. 53l,il Long. 0,0051 à 0,0059 (2 -1/4 à 2 2/3 1.). Larg. 0,0010 à 0,0014 (1/2 à 2/3 L). Corps allongé; pubescent. Tête noire; peu luisante; presque lisse, très densement pointillée , vue à une forte loupe; marquée sur le ut d'un sillon obsolète, plus ou moins distinctement prolongé jus- au verlex ; déprimée entre les antennes; garnie, sur sa partie glèrieure, de poils obscurs, très-courts, peu apparents; garnie de ïiLérHofiAiues. — Rhagonycha. ?j | poils plus longs sur sa partie antérieure; peu ou point conreie su l'épislome. Joues et mandibules d'un roux lestacé : celles-ci un pe obscures à l'extrémité. Palpes d'un roux jaune. Antennes subfiliforme pubescenles; noires, avec les deux premiers articles et souvent qu< ques-uns des suivants, d'un roux jaune ou d'un jaune pâle. Yeuz noirs; saillants; séparés du bord antérieur du prolhorax par un es- pace moins grand que leur diamètre. Prolhorax sensiblement (/Jou plus médiocrement (^) arqué en devant; un peu élargi en ligm droite jusqu'aux deux tiers ou trois quarts de ses côtés; subparallél- ou faiblement rétréci ensuite ; tronqué ou à peu près à la base et subsinué dans le milieu de celie-ci ; à angles de devant émoussés (. t. 2, p. 70, 49. — Ds Kiksekwetteb , Naturg. d. Ins. Deulseh. I 4, p. 519, 46. Telep/torus laetus, De Casteln. Hist. nal. t. 4, p. 275, 51. Long. 0,005(5 à 0.00G7 (2 1,2 à 3 1.) Larg. 0,00-15 à 0,0022 (2/3 à 1 1.). Corps suballongé ; parallèle; planiuscule ; pubescent. Tête finement ponctuée ; noire . garnie de poils lins et obscurs sur sa partie posté- rieure, longs et testacés sur l'antérieure ; peu convexe sur l'épistome. Joues et base des mandibules d'un roux teslacé. Antennes filiformes ; a->sez épaisses ; colorées comme il a été dit. Prothorax presque tron- qué en devant; à angles antérieurs déclives et paraissant par là plus ou moins émoussés ; élargi , en ligne presque droite, d'avant en ar- rière, jusqu'aux trois quarts des côtés, rétréci ensuite en ligne droite jusqu'aux angles postérieurs : ceux-ci, vifs, ouverts, et munis d'une très -petite dent dirigée en debors ; tronqué et sinué dans son milieu, et parfois plus légèrement près des angles, à la base; un peu plus large à celle ci qu à son bord antérieur; un peu plus large à son Lord postérieur qu'il est long sur son milieu; relevé latéralement en un rebord à peine égal au sixième de la largeur, vers le cinquième de la longueur du segment , graduellement rétréci jusqu'aux deux tiers ; offrant, au côté interne de ce rebord, une gouttière uniformé- ment assez étroite , prolongée depuis le rebord antérieur jusqu'aux deux tiers des côtés; à sillon antébasilaire dilaté près des angles en forme de fossette; rayé , sur la ligne médiane , d'un sillon prolongé presque depuis le rebord antérieur jusqu'au sillon antébasilaire , et plus profond postérieurement; densement ponctué; luisant ; d'un roux orangé; garni de poils très-courts et peu apparents. Ecusson noir ou brun ; pubescent. Elytres à peine plus larges aux épaules que le prolborax vers les trois quarts de ses côtés ; près de quatre fois aussi longues que lui; parallèles; oblusémenl arrondies à l'extrémité, prises ensemble ; fortement ponctuées en devant, plus finement, plus densement et ruguleusement vers l'extrémité : les points, parfois pres- que sérialemenl disposés jusqu'à la moitié de la longueur des étuis ; garnies de poils très-courts et peu apparents, colorées comme il a élé dit. Repli entièrement d'un roux orangé; distinctement prolongé jusqu'à la partie postéro-externe. Dessous du corps et pieds pubescent; foloréj comme il a été dit. Cette espèce babite diverses provinces de l'Italie. Elle se trouve , TÉLÉl'HOllAlUES. — Pygillill. 33-"» dil-on, clans la parlie du Piémont devenue française; mais je n'en ai pas la certilude. Obs. Elle est si bien caractérisée par les signes dislinclifs du genre et par sa couleur, qu'elle ne peut être confondue avec aucune autre espèce. aa. Élylres entièrement noires ou brunes. îî. P. «IcniîcoiSls ; Schummel. Oblonaue ou suballonçée ; noire. Parlie des joues et des mandibules, prothorax, rebord externe des clylres, pieds et anus, d'un roux ou rouge orangé. Deux premiers articles des antennes, d'un roux brunâtre. Ecusson à côtés curvilignes. Elytres mar- quées de points forts et rapprochés en devant , graduellement, plus fine- ment et ruguleusement ponctuées vers l'extrémité; garnies de poils noirs, fuis, couchés, gn's ou d'un gris cendré, presque indistincts. cA Antennes à peine amincies vers l'extrémité ; prolongées jus- qu'aux deux tiers ou trois quarts de la longueur du corps; à deuxième article ordinairement moins long que la moitié du troisième. Tête à peine aussi large , prise aux yeux , que le prolhorax en devant : celui-ci , un peu arqué en devant. Ventre de huit arceaux : le sep- tième , écliancré presque en demi-cercle sur les deux tiers médianes de son bord postérieur : le huitième, en cône obtus. Obs. Le ventre est noir avec le huitième arceau, et le milieu du septième, d'un roux orangé. Quand la matière noire a été moins abondante, le septième arceau est parfois entièrement orangé ou d'une teinte rapprochée. Ç. Antennes filiformes ; prolongées jusqu'aux trois cinquièmes ou presque deux tiers de la longueur du corps ; à deuxième article à peine égal à la moitié du suivant. Tète moins large, prise aux yeux, que le prolhorax à son bord antérieur. Prolhorax tronqué on devant, ordinairement plus rétréci d'arrière en avant, plus transversal. Ventre de sept arceaux : le septième, transversal , tronqué ou légèrement bissinué à son bord postérieur. Obs. Le ventre est noir, avec le milieu du dernier arceau , d'un roux orangé. 33G MC-LLirexxES. Etat normal. Tête noire. Majeure partie basilaire des mandibules, d'un roux orangé. Joues d'un brun noir, avec le bord antérieur d'un roux pâle. Antennes noires, avec les deux premiers articles d'un roux brun ou d'un brun roussâlre. Prothorax d'un roux ou rouge orange. Elytres noires ou d'un noir brun , avec le rebord externe d'un roux testacé. Repli du proihorax et antépectus , d'un flave orangé. Médi et poslpcctus noirs, Ventre coloré comme il a été dit. Pieds d'un roux testacé ou d'un flave testacé. Obs. Les palpes sont, au moins en partie nébuleux ou obscurs. Variations (par défaut). Quand la matière noire a été moins abondante, les deux premiers articles des antennes sont plus clairs ou moins nébuleux, surtout en dessous, et les élytres sont brunes ou d'un brun noirâtre. Variations (par excès). Quand, au contraire, la matière noire a abondé davantage, les deux premiers articles des antennes sont plus obscurs, et les élytres plus noires. Le prolborax est souvent noirâtre, ou noir sur le milieu oc- cupé par le sillon transversal. Cantharis denticollis, Scijummel , Arb, u. Veracnd. d. sclil. Gesell. (1843), p. 28, 3. — Kraatz , iïber Kaef. in Stett. entora. Zeit. (4836), p. 179. — De Kiesenw. IXalurg. d. Ins. Deutsch. t. 4, p. 519, lyo. Rhagonycha Redtenbaeheri, Maeukel , Ann. de la Soc. entom. de Fr. (1851), p. COI, note. — L. Redtenb. Faun. aust. 2e édit. p. 939. Rhagonycha nivalis, L. Redtenb, Faun. auslr. 1" édit. p. 324. Long. O.COoG à 0,0067 (2 1/2 à 3 1.) Larg. 0,0017 à 0,0022 (3/4 à 1 1.) Corps oblong ou suballongé ; pubescent. Tête poinlillée; garnie de poils obscurs, plus fins sur la partie postérieure; déprimée transver- salement sur le milieu du front, derrière la base des antennes. Palpes souvent d'un roux flave, avec l'extrémité au moins du dernier article obscure ou noire. Antennes colorées comme il a été dit. Pro- thorax presque tronqué en devant ; un peu émoussé par la décli- vité du rebord , aux angles antérieurs; plus ou moins sensiblement élargi en ligne à peu près droite jusqu'aux deux tiers des côtés, fai- TKLisi'HOiiAinES, — Pygidia. 337 blâment et subsînueusément rétréci ensuite; à angles postérieurs vifs, rectangulaires, et munis d'une petite dent plus ou moins dis- tincte dirigée en dehors ; tronqué et sinué au devant de l'écusson , à la base ; inégalement planiuscule; d'un tiers ou de moitié plus largo que long ; offrant , vers le tiers ou le quart de sa longueur et sur le tiers médiaîre de sa largeur, les traces d'un sillon transversal; relevé en devant en rebord étroit ; muni , sur les côtés, d'un rebord un peu épaissi aux angles de devant, à peine moins étroit que le basilaire, prolongé jusqu'à la base, mais presque interrompu vers les deux tiers ou trois quarts des côtés; creusé, au côté interne de ce rebord, d'une dépression ou gouttière prolongée depuis le rebord antérieur jus- qu'aux deux tiers ou un peu plus des côtés, égale au tiers ou un peu plus de la largeur du segment, vers le tiers ou la moitié de la lon- gueur de celui-ci : cette dépression, limitée vers les deux tiers ou (rois quarts par un relief transverse : sillon anlébasilaire un peu di- laté vers les angles, en forme de fossette ; rayé d'une ligne médiane depuis le sillon transversal jusqu'à l'anlébasilaire ; finement et un peu superficiellement ponctué; d'un rouge ou roux jaune ou d'un rouge teslacé , et garni de poils concolores, fins et peu apparents. Ecusson noir. Elytres à peine plus larges que le prolhorax vers les deux tiers de ses côtés; trois fois et demie à presque quatre fois aussi longues que lui ; subparallèles jusqu'aux quatre cinquièmes; arrondies à leur partie postéro-externe . et obtuses à l'extrémité; munies d'un rebord latéral un peu saillant, affaibli postérieurement; planiuscules ; mar- quées en devant de points forls et rapprochés , graduellement plus petits postérieurement, ruguleusement et assez finement ponctuées vers l'extrémité; noires ou d'un noir brun , avec le rebord latéral d'un roux teslacé , au moins jusqu'aux deux tiers ; garnies de poils obscurs, fins, couchés, peu apparents; offrant les faibles traces d'une nervure subhumérale très-raccourcie, et parfois celles d'une nervure presque entière naissant de la fossette bumérale. Repli réduit à une tranche seulement , à partir des deux tiers de sa longueur. Ailes brunes. Repli du prolhurox élargi d'avant en arrière, é mousse et presque rectangulaire , ou peu ouvert à son angle postéro interne, ordinairement sinué près des hanches; d'un roux orangé. Antépeclus de même couleur. Médi et postpectus noirs ; pubescenls. Ventre coloré comme il a été dit. Pieds d'un roux orangé ou d'un roux teslacé. Ongles de même couleur; offrant chaque brandie bifide ou bidenléc, ;ï l'extrémité. ',- 338 M0LL1PENAES. Celle espèce paraît rare en Francs. On la trouve clans les Alpes el clans quelques autres parties orientales de la France. Obs. Elle se distingue de la P. pnnctipennis, par sa taille moins pe- tite ; par ses antennes noires , avec les deux premiers articles seule- ment moins obscurs; par son prothorax plus transversal, plus rétréci en devant, souvent subsinné près des angles ; par ses élytres propor- tionnellement un peu plus larges ; marquées de points qui vont en diminuant progressivement de grosseur jusque près de l'extrémité, au lieu d'avoir le tiers ou le quart postérieur assez brusquement ru- guleux et assez finement ponctué; parle duvet des élytres obscur et couché, au lieu d'être cendré et mi-hérissé. 3. B*. laricïcoBia 5 de Kiesenwettkr. Suballongée; noire : pro- ihorax el pieds , d'un jaune orangé : ceux-ci , avec les quatre derniers articles des tarses, bruns : dessous du premier article des antennes d'un orangé nébuleux : anus roux. Ecusson ordinairement en triangle à côtés droits. Elytres garnies d'un duvet indistinct ; couvertes de points contigus, petits, à peine affaiblis postérieurement ; rugideuses ; chargées chacune de deux faibles nervures longitudinales. Antennes sensiblement amincies de la base à l'extrémité. Cantharis laricicola , De Kiesenuetter , Excurs. nach. dem. Monle-Rosa. Berlin, entom. Zeilschr. I. 5, p. 381. Long. 0,0067 à 0,6078 (3 à 3 1/2 IJ. Larg. 0,0020 (9/10 1.) à la base des élytres-, — 0,0020 (1 -I/o 1 ) vers les quatre cinquièmes de leur longueur. Cette espèce a été découverte , par M. de Kiesenweller , dans la vallée de Macugunga, lors de son excursion au Mont-Rose. Peut-être se trouve- l-elle auisi dans les régions alpines de la Savoie. Obs. Elle a beaucoup d'analogie avec la P. denticollis ; elle s'en dislingue par ses antennes plus sensiblement amincies de la base à l'extrémité; par son prothorax paraissant un peu plus large ; à angles postérieurs vifs, mais n'offrant pas une pelile dent dirigée en dehors; à rebord moins épaissi vers sa partie antéro-externe ; par son écusson en triangle ordinairement à côtés droits ; surtout par ses élytres ruguleusement el plus finement et presque uniformément ponctuées, au lieu d'être rugueuses et marquées de points assez gros près de ls TÉlÉPHOUAUIES. — Pygidia. 339 base et plus faibles vers, l'extrémité. Elles offrent d'ailleurs assez dis- tinctement deux nervures longitudinales. 4. P. piinctipeiiMBS ; de Kiesexwetter. Suballongée ; noire : partie des joues, des mandibules, et au moins des quatre ou cinq premiers articles des antennes, bord externe des élytrcs, prolhorax , pieds et anus d'un roux jaune ou d'un flave orangé. Prothorax presque en carre un peu transversal. Ecusson à côtés curvilignes. Elytrcs marquées de points forts et rapprochés jusqu'aux trois quarts , rugulcusement et finement ponctuées postérieurement ; mi-hérissés de poils cendrés, fins et assez ap- parents. £ . Antennes filiformes ou à peine rétrécies vers l'extrémité, pro- longées jusqu'aux trois quarts ou parfois presque jusqu'à l'extrémité du corps-, à deuxième article ordinairement à peine égal à la moitié du suivant. Tête à peine aussi large, prise aux yeux, que le prot borax en devant : celui-ci très-faiblement tronqué en devant. Ventre de huit arceaux : le septième éebaneré presque en demi-cercle , sur la moitié médiane de son bord postérieur : le huitième , en cône ou triangle obtus. Obs. Le ventre est noir, mais paraissant d'un noir grisâtre , par l'effet du duvet, avec le dernier arceau et le milieu du septième, d'un flave orangé ou leslacé. Dans les variations par défaut, le septième arceau est parfois entiè- rement d'un flave teslacé , et les arceaux précédents semblent offrir quelquefois les légères traces d'une bordure de même couleur à leur bord postérieur. J. Antennes filiformes-, prolongées environ jusqu'aux deux tiers de la longueur du corps; à deuxième article égal aux trois cinquièmes du suivant. Tête un peu moins large, prise aux yeux, que le prolbo- rax en devant : celui-ci, tronqué à son bord antérieur. Ventre de sept arceaux : le septième transversal, bissinué à son bord postérieur. Obs. Le ventre est noir, avec le milieu du dernier arceau orangé, d'un roux orangé ou d'un roux testacé. Celte partie orangée est plus ou moins étendue ou plus ou moins restreinte , suivant le développement de la matière colorante noire. Après le septième arceau , on voit parfois apparaître une petite pièce. 340 MOLLIPENNES. État normal. Tête noire : mandibules ou majeure partie basilaire de ces parties, d'un roux orangé : joues d'un roux brunâtre, avec le bord antérieur plus clair. Antennes d'un roux jaune sur les trois pre- miers articles et la majeure partie basilaire des deux suivants, brunes ou noires , sur les autres. Prothorax d'un roux jaune, ou d'un flave orangé. Elytres noires ou d'un noir brun, avec le rebord externe d'un roux leslacé. Repli du prothorax et anlépectus d'un llave orangé. Mêdi elpostpectus noirs. Ventre coloré comme il a été dit. Pieds d'un jaune flave ou d'un flave orangé, avec les trois ou quatre derniers articles des tarses, nébuleux ou obscurs. Obs. Les palpes sont parfois flaves, avec le dernier article obscur , souvent en majeure partie noirs ou obscurs. Variations (par défaut). Quand la matière colorante a été moins abondante le sixième ar- ticle des antennes et parfois le septième sont d'un roux testacé plus ou moins obscur, à la base. Les elytres sont en partie brunes, d'un brun pâle, ou même d'un brun roussâtre ou d'un roux testacé bru- nâtre près du bord externe, sur une largeur variable et d'une manière peu nettement limitée. Variations (par excès). Quand la matière noire a été plus abondante, les troisième, qua- rième et cinquième articles ou même aussi les deux premiers sont bruns ou noirs à l'extrémité : les quatrième et cinquième sont moins clairs ou nébuleux : le cinquième est parfois brunâtre : j'en ai même vu un exemplaire ayant le premier article brun. Le prolborax est obscur ou noirâtre sur le milieu du sillon transversa!, par suite de la transparence des parties noires. Ces variations peuvent être réduites à la variété suivante : Var. a. Elytres d'un roux testacé nébuleux sur une partie de leur bord externe. Long. 0,C05G à 0,0066 (2 1/2 à 3 1.) Larg 0,0015 à 0,0017 (2/3 à 3/4 1.). Corps suballongé : pubescent. Tête noire : ponctuée et garnie de TÊLÉrnouiii-.cs. — Pygidia 341 poils Tu s et obscurs, sur sa partie postérieure: moins ponctuée et mi- hérissée de poils plus longs, sur l'antérieure; déprimée sur le milieu du front, ou sillonnée longitudinalemenl sur celle partie ; peu ou très-médiocrement convexe sur l'épislome. Bord antérieur des joues et majeure partie basilaire des mandibules, d'un roux flave. Antennes filiformes; colorées comme il a été dit. Prothorax presque tronqué en devant; un peu émoussé par l'effet de la déclivité du rebord, aux angles antérieurs ; presque en parallélogramme d'un sixième à un quart plus large que long; plus ou moins faiblement élargi d'a- vant en arrière jusqu'aux deux tiers ou Lrois quarts de la longueur des côtés, avec le milieu de ce bord subsinué, un peu rétréci à partir des trois quarts jusqu'aux angles postérieurs : ceux-ci, vifs, rectan- gulaires, et munis d'une petite dent plus ou moins distincte et diri- gée en dehors; tronqué et sinué au devant de l'écusson , à la base ; inégalement planiuscule; offrant, vers le quart de sa longueur et sur le tiers de sa largeur, une dépression ou les traces d'un sillon trans- versal; relevé en devant en rebord étroit; muni, sur les côlés , d'un rebord , un peu épais aux angles de devant, et à peine moins étroit que le basilaire, prolongé jusqu'à la base, mais presque inter- rompu vers les trois quarts ; creusé, au côté interne de ce rebord , d'une dépression ou gouttière prolongée depuis le rebord antérieur jusqu'aux deux tiers on un peu plus des côlés, à peine égale au tiers de la largeur du segment , vers le tiers ou la moitié de la longueur de celui-ci : celte dépression , limitée vers les deux tiers ou trois quarts par un relief Iransverse : sillon anlébasilaire un peu dilaté vers les angles en forme de fosselle; rayé d'une ligne médiane depuis le tiers antérieur jusqu'au sillon anlébasilaire : cette ligne, ordinai- rement transformée en large sillon sur la seconde moitié de la ligne médiane ; un peu superficiellement ponctué ; d'un roux jaune ou d'un flave orangé , et garni de poils concolores, fins , courts et peu ap- parents. Ecusson noir; pubescent. Ely'rcs h peine plus larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; au moins quatre fois aussi longues que lui ; subparallèles ou à peine élargies jusqu'aux trois quarts de leur longueur, subarrondies à leur partie posléro- externe, obtuses à l'extrémité; munies d'un rebord latéral un peu saillant, affaibli postérieurement ; planiuscules; marquées do ponts forts et rapproebés jusqu'aux deux tiers ou trois quarts de leur lon- gueur, ruguleusement et finement ponctuées postérieurement; noires ou d'un noir brun, avec le rebord latéral d'un roux tcslacé, au moins jusqu'aux deux tiers; garnies de poils cendrés, mi-hérissés, courts , 34 2 MOLLII»3N5iSS. peu apparents, parfois usés; souvent sans traces ou n'offrant qu'à peine les traces d'une nervure subhumérale; offrant parfois les faibles traces de deux nervures dorsales, Repli réduit à une tranche seule- ment à partir des deux tiers de sa longueur. Ailes brunes. Repli du prothorax élargi d'avant en arrière , émoussé, presque rectangulaire, un peu ouvert à son angle posléro-iulerne ; souvent sinué près des hanches; d'un flave orangé. Anlépectus d'un flave orangé. Mêdi et postpeclus noirs; pubescents. Ventre coloré comme il a été dit. Pieds d'un flave orangé, avec les trois ou quatre derniers articles des tarses, au moins en partie nébuleux. Ongles d'un flave orangé ; offrant cha- que branche bifide ou bidenlée à l'extrémité. Celle espèce habite les parties méridionales de la France. On la trouve dans les hautes et basses Alpes, dans le Yar et dans quelques- uns de nos aulres départements du Midi; mais jusqu'à ce jour elle n'a pas été prise dans les environs de Lyon. Obs. Elle a beaucoup d'analogie avec les espèces précédentes; elle s'en dislingue par sa laille un peu plus faible; son corps plus étroit; ses élytres proportionnellement plus longues , relativement au pro- thorax ; par ses antennes d'un flave roux , au moins sur une parlie des quatre ou cinq premiers articles ; par son prothorax moins large, plus carré; par ses él y 1res ruguleuses et finement ponctuées, ou poin- tillées sur le quart postérieur de leur longueur ; par les poils, dont les élytres sont garnies, mi hérissés et cendrés. Le fronl est ordinairement transversalement déprimé , et sillonné en outre , surtout chez le . Antennes un peu moins longuement prolongées. Prothorax à côtés simples. (1) Lalreille. Règne anim. de Cuvier, 2e édit. t. 4, p \1\. 3 14 mOllipen.\eS. ) ou oblong (?) ; pubescent. Télé noire ; briè- vement pubescenle. Mandibules d'un roux jaune. Palpes noirs ou obscurs. Antennes prolongées jusqu'aux trois quarts ou quatre cin- quièmes de la longueur du corps; comprimées; amincies à partir du troisième ou du quatrième article : le deuxième très-court, à peine égal au tiers du suivant : les troisième à dixième en triangle allongé, et, par là, dentées à l'un des côtés et peu à l'autre; noires ; très briè- vement pubescentes. Prolhorax tronqué etsubsinué dans son milieu, à son bord antérieur; à angles de devant déclives, un peu émoussés et rectangulaires ; faiblement élargi en ligne presque droite, jusqu'aux trois quarts des côtés ; marqué dans ce point d'une entaille formant la terminaison d'une profonde raie obliquement longitudinale, nais- sant au tiers de la longueur et au sixième de la largeur, et dans la di- rection de laquelle se continue ensuite le bord latéral jusqu'à l'angle postérieur-, en forme de dent aiguë à ce dernier; coupé en ligne droite sur cbaqne quart externe de la base, plus prolongé en arrière et sub- sinué dans son milieu, sur la moitié médiane de son bord postérieur; de deux tiers environ plus large à celui-ci qu'il est long sur son mi- lieu; relevé en rebord en devant et sur la moitié médiane de sa base et non sur les autres parties de sa périphérie ; peu ou très-médiocre- ment convexe; inégal ; creusé sur la ligne médiane d'un sillon large et assez profond ; creusé, de ebaque côté, d'un sillon presque pareil, naissant vers l'origine de la raie aboutissant à l'entaille : ce sillon obliquement dirigé d'avant en arrière, et aboutissant aux deux tiers de celui de la ligne médiane ; relevé en relief convexe de ebaque côté de ce sillon oblique ; fortement ponctué sur le sillon de la ligne médiane et sur quelques autres parties déprimées, lisse et luisant sur siLiAiiiEs. — Silis. 243 les parties saillantes ; d'un roux leslacé ou d'un rouge testacé; glabre ou à peu près. Ecusson noir. Elytres à peu près aussi larges aux épaules que le prolhorax à ses angles postérieurs; qualre fois à quatre fois et demie aussi longues que lui; subparallèles ; relevées latéralement en un rebord étroit , invisible dans sa partie antérieure quand l'insecte est examiné en dessus; noires; rugueusement ponctuées; garnies d'une courte pubescence grise. Repli prothoracique en ligne à peu près droite à son bord interne ; d'un roux jaune ou leslacé, ainsi que l'anlépectus. Ulédi et postpectus noirs. Ventre flave ou d'un flave les- tacé. Pieds noirs ou d'un noir brun, souvent avec les cuisses et les jambes au moins en parlie d'un fauve testacé. Ongles leslacés ; mu- nis d'une dent à la base de la brandie externe. Celle espèce se trouve en Allemagne et en Dalmalie. Elle a été , je crois, prise dans les Alpes. 2. §>. uïtidsila ; Fabricius. Noir ; luisant ; garni d'une courte pubescence grisâtre : tibias antérieurs au moins d'un testacé nébuleux. Prothorax presque impointillé ; noir {(f), d'un roux jaune (2). (/!. Suballongé; peu convexe. Antennes prolongées jusqu'à l'extré- mité du corps: à deuxième article plus court que la moitié du sui- vant. Protborax noir S profondément incisé vers les trois cinquièmes ou deux tiers de ses côtés; muni d'un appendice aux angles posté- rieurs. Elylres subparallèles. Ventre de sept arceaux : le septième , divisé jusqu'à la base en deux parties, enserrant un étui subparallèle, un peu rétréci en poinleà l'extrémité. 9 . Oblong; médiocrement convexe. Antennes prolongées jusqu'aux deux tiers du corps; à deuxième article plus long que la moitié du suivant. Prolhorax d'un roux jaune ; élargi jusqu'aux trois cinquièmes des cotés, subparallèle ou un peu rétréci ensuite. Elytres élargies pos- térieurement. Ventre de sept arceaux : le septième éebancré en demi- cercle sur la moitié médiane de son bord postérieur, et sur la moitié postérieure de sa longueur, logeant dans celle éebancrure une petite pièce presque conique ou semi-circulaire. Ç. Cantharis nitidula, Fabr. Enlora. syst. t. \, p. 220, 28. — ld. Syst Elculli t. 1, p. 303. 40.— Panz. Ent. germ. p. ni, 15.— Sciobmh. Syn. Ins. t. 2, p. 71, H5. ÎÎ46 M0LLI1»E!\NES. (/'J . 5///* nitidula, 1). Redtemj. Faun. auslr. p. 326. — kl. 2* édit. p. ci;?. — De Kiesekw. Naturg. d. Ins. Deulseh. t. h. p. 522. 2. J1. Telephorus eoccisus, Geiimau-Iiis. Spec. p. 71. -121. Silis spinicollis, Chahpem-. Hor. enlora. p. -î 9 î . Long 0,0045 à 0,C056 ( 2 à 2 1/2 1). Larg. 0;00I5 à 0,0020 (2/3 à 9/10 1.) t/1. Corps suballongé; pubescent. Tête noire; luisante; très-briè- ment pubescenle ; subcarénée sur Pépislome. Mandibules d'un roux jaune ou d'un llave leslacé. Palpes noirs ou obscurs. Antennes prolon- gées environ jusqu'à l'extrémité du corps ; subfiliformes, graduelle- ment un peu amincies à partir du huitième ou du neuvième article : le deuxième très-court, à peine aussi grand que le tiers ou les deux cinquièmes du troisième : celui-ci et les suivants allongés, subcylin- diiques , paraissant presque subdentés à leur extrémité interne , par le rétrécissement à sa base de l'article qui vient après ; noires; ciliées. Prothorax arqué en devant, avec les angles antérieurs arrondis ; élargi sur les cotés, jusqu'aux trois cinquièmes ou deux tiers de la longueur de ceux-ci, offrant dans ce point une petite dilatation anguleuse ou denliforme , incisé ensuite peu obliquement ou presque Iransvei sale- ment jusqu'au sixième ou un peu moins de sa largeur, puis coupé d'une manière un peu obliquement longitudinale jusqu'aux angles postérieurs, qui sont notablement moins avancés du côté extérieur que la dent précitée, orné, vers ces angles, d'un appendice subcorné, naissant du repli, transversalement dirige en dehors, linéaire à son origine, bilobéà son extrémité ; un peu en arc sublrisinuéà la base ; pies d'une (ois plus large dans son développement transversal le plus grand qu'il est long sur son milieu ; médiocrement convexe ; relevé en rebord en devant et un peu plus étroitement jusqu'aux trois cin- quièmes ou deux tiers des côtés ; sillonné sur la ligne médiane depuis la moitié de celle ci jusqu'au sillon an lébasilaire ; creusé, près de chaque angle postérieur, d'une fossette attenant à ce sillon ; briève- ment pubescent : presque impointillé ; noir, luisant, avec l'appendice situé vers les angles postérieurs d'un fauve teslacé. Ecusson noir; plus long que large, Elylres faiblement plus larges aux épaules que le pro- thorax à l'extrémité de l'appendice situé aux angles postérieurs ; près de cinq lois aussi longues que le prothorax: assez faible :ncnl relevées en rebord et munies d'une étroite gouttière latéralement ; subparal- lèles on plutôt un peu plus étroites en devant, jusqu'au quart ou au tiers de leur longueur, sur lequel le rebord extérieur est invisible en SILIAUU:S. Silis. S47 dessus, subparallèles ensuite; planiuscules sur le dos , convexement déclives sur les côléï ; d'un noir luisant ; garnies de poils d'un gris cendré, courts et peu apparents ; ruguleusement ponctuées et offrant ordinairement sur leur moitié interne des traces plus ou moins faibles de rangées slriales de points ou de très-légères stries, raccourcies pos- térieurement, et rendues moins indistinctes par la subconvexilé de quelques intervalles. Repli du prolhorax échancré sur la moitié anté- rieure de son bord interne ; noir, bordé de roux leslacé livide dans cette échancrure. Antépectus ordinairement d'un roux leslacé livide. Médi et postpectus et ventre , noirs ; luisants -, brièvement pubescents. Pieds grêles ; brièvement pubescents; noirs ou d'un noir brun, avec les tibias antérieurs et parfois, mais plus obscurément, quelques uns des autres, d'un leslacé nébuleux. Ongles les lacés ; munis d'une dent à la base de leur brandie externe. Ç. Corps oblong -, pubescenl. Télé brièvement pubescente ; noire, avec le boid antérieur de l'épislome d'un roux testacée ; subcarénée sur l'épislome. Mandibules d'un roux leslacé. Antennes prolongées environ jusqu'aux deux tiers de la longueur du corps; filiformes; à deuxième article plus grand que la inoilié du suivant: noires, sou- vent avec la base ou une partie des deuxième et troisième ou même des Irois premiers articles d'un roux testacé ; garnies de quelques poils vers l'extrémité des articles. Prolhorax un peu oblusément arqué en devant, avec les angles antérieurs arrondis; élargi sur les côtés jusqu'aux trois cinquièmes, subsinueusemenl presque parallèle ou un peu rétréci ensuite; à angles postérieurs vifs et rectangulaires; presque tronqué ou peu arqué en arrière à la base , avec la moitié médiane de celle-ci plus sensiblement relevée en rebord ; près d'une fois plus large à la base qu'il est long sur son milieu : relevé dans sa périphérie en un rebord presque égal; assez convexe; luisant: pres- que impoinlillé ; d'un roux jaune ; brièvement garni de poils emico- lores; sillonné sur la seconde inoilié de sa ligne médiane Ecusson noir ; à peine aussi long que large. Elylres à peine aussi larges aux épaules que le prothorax à ses angles postérieurs; quatre fois aussi longues que lui; assez faiblement relevées en rebord et munies d'une étroite gouttière latéralement; sensiblement élargies à partir du tiers de leur longueur où le rebord latéral commence à être visible; mé diocrement convexes ; noires; luisantes; ruguleusement ponctuées ; brièvement pubescenles. Repli prolhoracique et antépectus d'un roux jaune : le premier, peu ou poinl échancré à son bord interne. Médi el 348 MOIXIPBNNBS. postpectus et ventre, noirs ; pubescenls. Pieds moins grêles que ceux du c^; noirs, avec les genoux, les tibias antérieurs, parfois les intermé- diaires, la base ou plus rarement la totalité des postérieurs, d'un tes- tacé nébuleux. Ongles lestacés; munis d'une dent à la base de leur branche externe. Celle espèce se trouve dans les zones froidesou tempérées de la France. DEUXIÈME FAMILLE. MALTHINIENS. Caractères. Elylres, en général, ne couvrant pas complètement le dos de l'abdomen ; généralement dépassées par les ailes, quand elles existent. Palpes maxillaires à dernier article ovalaire. Postèpisler- nums rétrécis d'avant en arrière ; en ligne droite ou sinuée,à leur côté interne. Premier article des tarses postérieurs aussi long que les deux suivant réunis et parfois presque aussi long que tous les suivants réunis. Abdomen généralement ouvert sur les côlés, à l'extrémité, Les Malthiniens sont des insectes de forme gracieuse, généralement de petite taille, d'une structure délicate, el dont le corps, d'une mé- diocre consistance, se déforme facilement après la mort. Leurs élylres sont généralement d'une teinle obscure , le plus sou- vent parées , à l'extrémité , d'une goulle d'un jaune de soufre. Ces Coléoptères se montrent pendant toute la durée des beaux jours , et semblent principalement crépusculaires. On les trouve principalement dans les éclaircies des bois et sur les buissons. Les espèces à élytres sans tache se tiennent en général plus près de lerre, et s'obtiennent surtout en fauchant. On les divise en deux genres : / armées d'une furie dent h leur eôlé interne. Antennes insérées sur le front, presque aussi près de la ligne mé- diane de celui-ci que du côté interne des yeux. Elylres souvent presque aussi longues que l'abdomen; médio- crement dépassées par les ailes. inermes à leur côté interne. Antennes insérées plus près du côti* interne des yeux que de la ligue médiane du front Elytres plus ou moins raccourcies, ordinairement dépassées , de la moitié de leur longueur par les ailes. Genres. Malthinus Malthodes. malthinieks. — Mallhinus 249 Genre Mallhinus , Malthixe ; Latreille ('). 9 (;j.c."/'.9£'.'.vo;, l'.lOU.) Caractères. Mandibules falciformes; armées d'une forle dent à leur côlé interne. Antennes filiformes; insérées sur le front , presque aussi près de la ligne médiane de celui-ci que du côlé interne des yeux. Tête ordinairement avancée ou peu penchée; en général très-rétrécie d'avant en arrière après les yeux. Palpes de quatre articles, dont le premier très court ou peu distinct: le dernier, ovoïde, habituellement terminé en pointe, paraissant quelquefois appendice. Prothorax ordi- nairement rétréci en devant ; émoussé ou subarrondi aux angles an- térieurs. Elytres souvent presque aussi longues que l'abdomen ; mé- diocrement dépassées par les ailes Pieds allongés. Eperons des tibias courts. Tarses a premier article au moins aussi long que les quatre suivants réunis : le quatrième, bilobé. Ongles simples ou munis d'une faible dent basilaire. L'avanbdernier arceau du ventre est profondément échancré dans son milieu, chez les çf ; il est triangulairement entaillé, chez les Le tableau suivant servira à faciliter l'étude des espèces de ce genre : A. El vires ornées chacune d'une tache flave à l'extrémité. B. Prolliorax coupé en ligne droite à son boit! antérieur, jusqu'aux angles de devant qui sont déclives, mais non écoinlés. C. Prolliorax arqué ou subarrondi sur les côtés; offrant, vers la raoiti la longueur de ceux-ci, sa plus grande largeur; noir. Deuxième article des antennes moins long que le troisième. biguttulus, CC. Prolliorax rétréci d'arrière en avant sur la moitié an- térieure de ses côlés. Deuxième article îles anlennes aussi long que le troisième. (MDatueille. Gênera Crust. et Insect. t. A, p. 261. — De Kieskkw. Entom. (1852), t. 7, p. 2^7. 3 60 MOLLIl'EWES. D. Protliorax subparallèle sur la seconde moi lié de ses côlés ;rugueusemenl ponctué, ainsi que la partie pos- térieure de la tète. fasciatus. DD. Protliorax sensiblement rétréci en ligne presque droite sur la seconde moitié de ses côtés ; à peine ponctué, ainsi que la partie postérieure de la tête. glabellui. BB. Protliorax écointé aux angles de devant. E. Deuxième article des antennes aussi long que le troi- sième. Protliorax allongé ; d'un flave orangé ; orné de deux lignes brunes, prolongées sur l'écusson flave. bilineatus. EE. Deuxième article des antennes plus court que le troisième. F. Ecusson et épistome, flaves. flaveolus. FF. Ecusson, et souvent partie tu moins de Pépistome, noirs. G. Protliorax entièrement noir. striatulus. GG. Protliorax fla\e en partie ou en totalité. II. Prothorax noir; avec une ligne médiane d'un roux teslacé, souvent raccourcie en devant, ou presque nulle. seriplus. Il H Protliorax d'un flave orangé. rubricollis. AÀ. Elytres sans tache flave à l'extrémité. Protliorax, ecusson et elytres, noirs ou bruns. frontalis. 1. III. bij£attnlii9 ; Paykull. Prothorax en ligne droite à son bord antérieur, non écointé aux angles de devant ; arqué ou subarrondi sur les côtés : offrant, vers le milieu de sa longueur, sa plus grande lar- geur; noir ; ruguleux. Antennes noires, avec la base flave; à deuxième article moins long que le troisième. Ecusson noir. Elytres presque aussi longues que l'abdomen : en partie striées; noires, avec V extrémité sou- frée Dessous du corps et pieds en partie d'un flave orangé , en partie bruns. État nobmal. Tête d'un noir mat, avec les mandibules (Ç) ou avec la bouche et une partie de l' épistome (c/1) , d'un fauve jaune. Antennes noires, avec le premier article, et le plus souvent une partie du second ou de quelques-uns des suivants, flaves ou d'un fauve jaune. PrO' thorax d'un noir mat. Ecusson noir ou brun. Elytres noires à la base, MALTHIMEKS. — MullhillHï. 35] graduellement d'un noir brun ou d'un noir ardoisé, avec l'extrémité parée d'une lâche flave, presque tronquée ou faiblement échancrée en arc à son bord antérieur. Dessous du corps brun ou noir hum sur le milieu du poslpeclus et parfois du médipectus, d'un flave orangé sur le reste. Ventre d'un brun llavescent, avec le bord postérieur des arceaux flave. Cuisses d'un flave orangé. Jumbes et tarses bruns ou brunâtres. Variations (< ar défaul). Quand la matière noire a été moins abondante, le dessous du corps, à part le milieu du postpectus, est entièrement d'un roux jaune ou d'un flave orangé. Le deuxième article des antennes et quelques- uns des suivants , sont flaves ou d'une teinte rapprochée. Les angles antérieurs du prolhorax et le rebord basilaire , sont flavescenls ou montrent de la tendance à prendre celle leinle. La base et l'extrémité des jambes , el parfois une parlie des tarses , onl une transparence d'un roux jaune ou jaunâtre. Variations ( par excès). Quand, au contraire, la matière noire a été plus abondante, le deuxième article des antennes est au moins en parlie brun. Le pro- thorax est entièrement noir. la région noire de la poitrine a plus d'étendue. La base des arceaux du ventre, brunâtre. Les libias et les larses, bruns. La Cicindèle noire à points jaunes et conelct noir, Groii. flisl. I. I, p. 17(>, I!. Telephorus biguttatus, De Geer, Mcin. t. 4, p 77, 10. — Dumémi . Dict des se. nal. I. 52, p. 524. Cicindela biguttata , Foihcr. Entorn. par. I. 1, p. 62, II. Caniharis biguttata, Payk. Faun. suée. t. \, p 21.7, \\. Cantliaris biguttula, Payk. Faun. suce. t. 3, p. 445, 15. — Fai.lén, Monogr. Canth. el Malach. p. 44, 15.— Gyllenh. lus. suce. l. I, p. 341, l(i. Malthinus biguttulus, Schoemi. Syn. lus. t. 2, p. 74, 4. — Steni. lllust. 1-. 3. p. 307, 7. — M. Gcn. p. -102, 1520. — Saiii m- Ins. fenn. p. 423, 2 — De Casteln , tlist. nat. t. L P- 277, 2. - L. Redtekb. Faun. auslr. p. 327.— hl. 2e édit. p. 532. — De Kiisiùwv. l.inn. Entom. I. 7, p. 259, 10. — [d. Nalurg. d. Ins. Deulscli. t. 4, p. 527, 4. — Bien. Kaeferfaun. 3 p. 73, /j. — O -> 2 MOLLÎl'JSXNES. Rulgit, Mena, de l'Acad. de Dijon , 2e série, t. 4 (1856), p. 211, 953.— De Marsèul, Cutal. p. 102. Long. 0,00*5 à 0,0050 (2 à 2 1/2 1.). Larg. 0,0011 (1/2 l.). Corps allongé. Tête forlemenl f^) ou moins fortement () rélrécie après les yeux ; de moitié environ plus longue après qu'avant ces organes; Irès-densement , ruguleusemenl et finement ponctuée; pa- raissant glabre sur sa partie postérieure, mi-hérissée de poils peu serrés sur l'antérieure; d'un noir mat, avec les parties de la bouche (9) ou un espace pinson moins étendu, au dessus de celle-ci (c/V, (Yun jaune fauve; marquée d'une fossette au devant du milieu du bord antérieur du prolhorax. Yeux saillants, surtout chez le cf. Antennes prolongées jusqu'à l'extrémité des élylies ; brièvement pubescentes ; à deuxième article un peu plus court que le troisième ; noires, avec le premier article, et souvent au moins une partie de quelques-uns des suivants , d'un fauve jaune. Prothorax tronqué en devant, avec les angles antérieurs déclives et non écoinlés; arqué ou subarrondi sur les côtés; offrant, vers le milieu de ceux-ci, sa plus grande largeur; parfois brièvement sinué en devant des angles posté- rieurs qui, par là . sont rectangulaires , vifs et un peu plus en forme de dent ; faiblement arqué en arrière à la base ; muni à celle-ci d'un rebord étroit et peu saillant ; à peine relevé en rebord sur la moitié postérieure des côtés; plus large que long; médiocrement convexe; densement. ruguleusemenl et finement ponctué; garni de poils courts et indistincts: coloré comme il a été dit; offrant, sur la seconde moitié de la ligne médiane , les traces plus ou moins marquées d'une ligne enfoncée. Ecusson noir, ou parfoisavec une transparence fauve. Etytres un peu plus larges que le prothorax dans son diamètre transversal le plus grand; paralèlles : trois fois et demie (^)ou quatre fois () aussi longues qu'elles sont larges prises ensemble; presque aussi longuement prolongées que l'abdomen ; en ogive chacune à l'extré- mité ; noires ou d'un noir brun, moins obscures d'avant en arrière, avec l'extrémité parée d'une tache llave, légèrement échancrée en arc, en devant; garnies d'un duvet fin et obscur; subruguleuses ; of- frant ordinairement , près de la suture , une strie raccourcie à ses extrémités , cl les traces plus ou moins apparentes d'un certain nom- bre d'autres stries ou de rangées slriales de points. Ailes noires ; dé- passant les élylres environ du sixième de la longueur de celles-ci. Dessous du corps et pieds colorés comme il a été dit. MALTHINIEN.S. .UilltllilUtS. Ô.V, Celle espèce se Irouve dans les environs de Taris et dans diverses autres parlies de la France, surtout dans les contrées froides. Elle est rare dans les environs de Lyon. Obs. Elle a , comme les M. fascialus el glabelhis , le bord antérieur du prolhorax coupé en ligne droite jusqu'aux angles de devant, au lieu d'avoir ce bord obliquement coupé près des angles qui, par là , sont écointés; mais elle se dislingue entre toutes les autres espèces, par la forme de son prolhorax arqué ou subarrondi sur les côtés, et offrant , vers la moitié de la longueur de ses côtés, sa plus grande largeur. Elle s'éloigne des M. fasciatus, glabelhis et bilinealus, par le deuxième arlicle de ses antennes moins long que le troisième ; des M. flavcolus et rubricollis, par la couleur de son prolhorax ; du ,1/. scriptus, par son épislome noir el par ses élylres marquées de stries; des .17. frontalis el opacus, par ses élylres parées d'une tache flave à l'exlrémilé; de tous, par ses ailes dépassant moins longuement les élytres. 2. M. fasciatus; Olivier. Prolhorax en ligne droite à son bord antérieur jusqu'aux angles ; rétréci en devant; offrant, vers la moitié de sa longueur, sa plus grande largeur; subparallèle ensuite ; rugueusement ponctué; flave avec la partie longitudinale médiaire noire ou brune, rétré- cit et parfois interrompue dans son milieu. Deuxième article des antennes au moins aussi long que le troisième. Tête flave en devant, noire et ru- gueusement ponctuée en arrière. Elytres à rangées striales et régulières de points ; d'un livide flavescent , avec une tache soufrée à l'extrémité ; marquées d'une tache scutellaire et d'une bande précédant la tache sou- frée, brunes : celte tache et cette bande parfois unies sur la suture. ç/1. Antennes prolongées au moins jusqu'aux Irois quarts des élylres. Avant-dernier arceau du ventre paraissant réduit à deux parlies laté- rales, rétrécies chacune d'avant en arrière en triangle aussi long que large: le dernier plus ou moins faiblement rétréci d'avant en arrière, une fois environ plus long qu'il esl large à la base, tronqué à l'exlré- milé; offrant, de chaque côté, une lame un peu moins large, prolongée jusqu'aux deux tiers de sa longueur, obliquement tronquée à l'extré- mité. Avant-dernier et dernier arceaux du dos de l'abdomen offrant* pris ensemble, une échancrure de chaque cùlé : le dernier, tronqué à l'extrémité, avec les angles postérieurs déclives ou incourbés, et paraissant par là échancré en demi-cercle à son extrémité. 4 6 354 MOLLIPUNItES. 9. Antennes à peine prolongées jusqu'aux deux tiers des élylres. Avant-dernier arceau du dos de l'abdomen , sensiblement échancré dans le milieu de son bord postérieur. Etat normal. Télé noire ou brune sur sa partie postérieure , flave sur la partie antérieure du front, pâle ou d'un livide flavescent sur î'épislome : la partie noire échancrée en arc en devant, atteignant , sur les côtés, la moite du bord interne des yeux , graduellement moins avancée sur sa partie médiane. Antennes noires ou brunes, avec les deux premiers articles flaves. Prothorax flave, avec la partie lon- gitudinale médiaire brune ou d'un brun noir : celte partie brune prolongée depuis le rebord antérieur jusqu'au basilaire , qu'elle ne couvre pas; au moins aussi large en devant que les deux tiers de la largeur du bord antérieur, et rélrécie ensuite d'avant en arrière jus- qu'au sillon transversal , où elle n'égale pas le tiers de la largeur du segment, puis subgraduellemenl élargie d'avant en arrière jusqu'au rebord basilaire, cù elle égale environ la moitié médiaire de la largeur de la base. Ecusson brun ou brun noir à la base, flave ou d'un flave pâle à l'extrémité. Elylres d'un pâle ou flave grisâtre ; parées chacune d'une tache apieale flave ou soufrée, égale au septième au moins d« la longueur des étuis, ordinairement anguleuse à son bord antérieur; marquées d'une tache postscutellaire brune , de la largeur de l'écus- son, ordinairement en carré long, ornées, à partir des trois cinquièmes de leur longueur, jusqu'à la tache apieale soufrée, d'une bande trans- versale brune ou brunâtre. Dessous du corps elpieds flaves : poslpeclus, et moins obscurément le médipeclus. bruns ou d'un brun noirâtre. Telephorus fusciatus , Oliv. Entom. t. 2. n° 20. p. 18,20, pi. 3; fiy. M, a. b. Malthinus Jlavus, Latu. Gen. t. i, p. 2G2. 4. — Mdls. Leltr. 1. 1, p. o'6\ , \\. Cantharis fasciata, Gtllenh. Ins. suec. t. 1, p. 341, 45. — Fallén, Monogr. Canlli. et Malach. p. -16, '-0. Malt/ùnus fasciatus , Schoeisk. Syn. i ris. t. 2, p. 74, 3. — Stepii. lllustr. t. 2, p. 306, o. — Id. Man. p. 102. 1518. — L. Redtekb. Faun. aust. Inédit. p. 33>. — Id. 2e édit. p. 532. — Kûster, Kacf. Eur. p. 22,49. — De Kiesemv. Linn. entora. t. 7, p. 3'12, 3. - !d Nalurg. d. 1ns. Deutsch. t. 4 . p. 324. 1. — iîoi-GET. Calai n° 9.32. MU.TIMXIENS. lïJ'.lWl'uiUS. <.~dJ Variations (par défaut). Quand la matière noire a été moins abondante, une partie basilaire du troisième article des antennes , et plus rarement des troisième et quatrième, sont flaves. La partie noire de la région postérieure de la tête a moins d'étendue. La bande noire du prothorax est interrompue après le sillon transversal ; la partie postérieure se divise parfois en deux lignes divergentes , d'avant en arrière ; plus rarement, elle est réduite à deux lignes isolées, à peine avancées d'arrière en avant jusqu'à la moitié de la longueur du segment ; parfois même il ne reste que de faibles traces de ces lignes. L'écusson est quelquefois entière- ment lïave. Les taches poslsculellaires et transversales des élytres son! moins obscures. Le médipeclus et même le poslpectus sont quelque- fois à peine nébu'eux. Variations (par excès). Quand au contraire la matière colorante s'est développée davantage, la partie obscure des antennes est plus noire , parfois le deuxième article est lâché de noir. La région noire de la tête est plus dévelop- pée. La bande longitudinale médiaire du prothorax est noire au lieu d'être brune ; elle est entière et souvent plus large que dans l'état normal. Les élytres sont ordinairement brunâtres le long de la suture. Le poslpectus est d'un brun noir, et le médipectus au moins en parti» de même couleur. Les pieds postérieurs sont parfois enfumés. A l'une de ces variations appartient le Malthinus balteatus, Kûster, Kaef. Eur. p. 22, oO (décrit par M. Suffrian).— De Kiese:\w. Lion enlom. t. 7 (1852), p. 254.4. Malthinus fasciatus, De K[esenw. Nalurg. lue. cit. var. b. Long. 0,0030 à 0,0039 (1 2/5 à i 3/4 I.J. Larg. 0,0007 à 0,flOOS (l|3 !.}. Corps allongé. Tête assez fortement rétrécie après les yeux ; plus longuement prolongée après qu'avant ces organes; colorée comme il a été dit; fortement ou rugueusement ponctuée, et brièvement et peu distinctement pubescente sur la partie noire , plus lisse sur la partie flave ; déprimée sur le front, derrière les antennes; creusée d'une fossette sur le verlex. Palpes d'un pâle ou livide Qavescent. Antentu • un peu moins longuement prolongées que l'extrémité desélylres, 356 MOLLIPENNES. subfiliformes ; hérissées de poils lins ; à deuxième article ordinaire- ment plus grand que le troisième : brunes ou noires, avec les deux premiers articles et souvent la base du troisième , flaves. Yeux noirs ; semi-globuleux ; saillants sur les côtés de la tète, surtout chez le ) à cette dernière qu'il est long sur son milieu ; plus convexe en avant qu'en arrière ; muni dans sa périphérie d'un rebord étroit, surtout sur les côtés ; marqué, comme la tête, de points assez forts sur sa partie longitudi- nale médiane; garni de poils courts, clairsemés et peu distincts; flave, avec les rebords d'un flave pâle ; orné sur la ligne médiane , d'une bande brune ou noire, décrite ci-dessus, et souvent interrompue; creusé sur cette ligne d'un sillon linéaire ou faiblement élargi depuis le sillon transversal jusqu'au rebord antérieur, et d'un sillon assez fortement élargi d'avant en arrière , depuis le sillon transversal jus- qu'au rebord basilairo ; noté d'une fossette oblongue et assez pro- fonde , près de chaque angle postérieur. Ecusson noir ou brun à la base, d'un flave pâle à l'extrémité ; parfois entièrement flave. Elytrcs, en devant, de la largeur du prothorax à sa base; d'un cinquième plus larges après les épaules que ce dernier; trois fois et demie à quatre fois aussi longues que lui; deux fois et demie aussi longues qu'elles sonllar- ges, prises ensemble; d'un pâle ou flave grisâtre, avec l'extrémité parée d'une tache d'un jaune soufré , ordinairement anguleuse à son bord antérieur, égale au moins au septième de la longueur des étuis ; pa- rées d'une tache poslscutellaire brune, en carré allongé , ordinaire- ment de la largeur de l'écusson ; ornées , depuis les trois cinquièmes de leur longueur, jusqu'à la tache apicale soufrée, d'une bande trans- versale brune ou brunâtre ; parfois brunâtres le long de la suture ; à dix rangées slriales et régulières de points arrondis assez forts, les ran- gées prolongées jusqu'à la Lâche apicale, obsolètement ponctuées sur cette dernière ; garnies de poils flavescenls mi-couchés, luisants, mé- diocrement serrés Dessous du corps peu densemenl pubescent; flave, avec leposlpectus, et moins obscurément le médipecLus, ordinairement bruns ou noirâtres, mais parfois brunâtres ou même à peine nébuleux. Pieds garnis de poils fins: flaves ou d'un jaune pâle : premier article des tarses postérieurs près d'une fois plus long que le suivant, d'un quart ou d'un lier» plus grand que les deux suivants réunis. MALTHUSIENS. — MlllllÙnUS. i 5 7 Celle espèce habile la plupart des parlies de la France. On la trouve dans les environs de Lyon sur le chêne. Obs. Elle se dislingue du M. biguttulus par son prolhorax assez, for. lenient rélréci d'arrière en avant dans sa moilié antérieure , cl snli- parallèle dans la seconde; par la longueur du deuxième article des antennes, etc. -, du M. glabellus , par sa lête el son prolhorax rugueu- sement pondues; parce dernier subparallèie dans sa seconde moitié; par les rangées slriales de points des élylres plus régulières el plus marquées; de toutes les autres espèces par le bord antérieur de sou prolhorax en ligne droite jusqu'aux ang'es de devant et non écoinlé à ceux-ci. Quelquefois la taille de l'insecte est moins faible , le prothorax pro- portionnellement plus large (au moins chez la J) , creusé d'un sillon longitudinal ; les élylres plus longues et plus fortement marquées de points presque carrés. Malthinus serîepunctatus , De Kiesenw. Ànn. de la Soc. enlom. de Fr. (13o1), p. G10. — Id. Linn enlom. (1832), p. 252, 2. Malthinus fasciatus, var. a, De Kiesenw. Naturg. t U, loc. cit. 3. M. g'laïïeBîiis; de Kiesenwetter. Prolhorax en ligne droite à son bord antérieur jusqu'aux angles; rélréci en devant et plus faiblement dans sa seconde moilié; à peine ponctué ; flave avec la partie longitu- dinale médiaire noire , et rélrécie vers son tiers antérieur. Deuxième article des antennes au moins aussi long que le troisième, lête (lare en devant, noire et à peine ponctuée , en arrière. Ecusson noir. Elylres à rangées slriales de points peu marqués, ou peu régulières ; livides , avec la partie latérale flavescente, et l'extrémité parée d'une tache soufrée. tf. Antennes prolongées au moins jusqu'aux trois quarts des ély- lres. Avant-dernier arceau du ventre paraissant réduit à deux parties latérales, parallèles ou à peine en arc rentrant à leur côté interne , oblusément arquées chacune à l'extrémité, prolongées au moins jus- qu'à la moilié delà longueur du dernier arceau : celui-ci subparal- lèle ou faiblement rétréci d'avant en arrière sur la majeure partie de sa longueur, en ogive à l'extrémité; une fois environ plus long qu'il est large à la base ; offrant, de chaque côté, une lame au moins aussi large, parallèle, presque aussi longuement prolongée, tronquée ÎJ5S MOLUPEXKES. à l'extrémité. Deux derniers arceaux du dos de l'abdomen transver- saux, un peu rétrécis d'avant en arrière. ?. Antennes à peine prolongées jusqu'aux deux tiers des élytres. Avant-dernier arceau du dos de l'abdomen tronqué à son bord pos teneur : le dernier, bidenlé. Etat normal. Tête d'un blanc flavescent en devant, noire posté- rieurement : la partie noire, avancée à peu près jusqu'à la moitié du côté interne des yeux , entaillée sur le tiers médiaire de son bord an- térieur. Antennes noires ou brunes, avec les deux premiers articles d'un blanc flave. Prothorax d'un blanc flavescent ou d'un flave pâle ; orné longitudinalement, au moins sur le tiers médiaire de sa lar- geur, d'une bande noire , un peu élargie d'avant en arrière, rétrécis vers son tiers antérieur, et laissant le rebord basilaire et une bordure antérieure plus étroite , d'un blanc flavescent Ecusson noir. Elytres livides ou d'un livide grisâtre, avec la partie antérieure llavescenle ou d'un cendré flavescent, sur la moitié externe de la largeur vers la base, et graduellement rétrécie d'avant en arrière, avec l'extrémité parée d'une lâche soufrée, égale au sixième environ de la longueur, ordinairement tronquée en devant. Dessous du corps flave ou d'un flave pâle, avec le poslpectus obscur ou brunâtre. Pieds flaves ou d'un flave pâle. Variations (par défaut). Quand la matière noire a été moins abondante, la partie noire de la tête a un peu moins d'étendue, ou l'entaille se modifie un peu dans sa forme. La bande noire du proihorax est parfois presque interrom- pue vers le tiers de sa longueur. L'écusson est rarement flavescent à l'exlrémilé. Les élytres sont plus livides. Le poslpeclus est entière- ment d'un flave pâle, ainsi que tout le reste du corps. Variations (par excès; . Quand la matière noire a été plus abondante, la bande noire du proihorax est un peu plus large, et se montre parfois sans rétrécis- sement vers le tiers antérieur de sa longueur, La teinte des élytres MALTHUSIENS. — MdUllinUS. ZSÙ est plus grise. Le postpeclus est brun. Les cuisses montrent parfois une tache brunâtre vers les genoux. Malthinus glabellus, De Kiesentvetter, Linn. Enlom. t. 7, p. 25/j, •'> — U. Nalurg- t 4, p. 525, 2. — L. Redtenb. Faun auslr. 2' édil. p. 532. Long. 0,0033 (i 1/21.) Larg. 0..0007 (1/31.). Corps allongé. Tête fortement rélrécie après les yeux; plus lon- guement prolongée après qu'avant ces organes; un peu luisante; co- lorée comme il a été dit; brièvement et peu distinctement pubefcenle; creusée d'une fossette au devant du bord antérieur du prothorax ; ordinairement marquée d'une autre fossette sur le milieu du front, près de la base des antennes ; marquée de points peu rapprochés et légers, ou peu distincts sur la partie noire; imponcluée sur la par- lie flavescente. Mandibules d'un blanc flave, avec l'extrémité leslacée. Palpes d'un blanc ilavescent. Yeux noirs; un peu ovalaires; médio- crement saillants. Antennes moins longuement prolongées que les ély- Ires", grêles; filiformes; à peine rélrécies vers l'extrémité; pubescenles; d'un blanc flave sur les deux premiers articles, brunes ou noires sur les autres; à deuxième article ordinairement au moins aussi long ou plus long que le troisième. Prothorax tronqué en devant et à la base; sensiblement ou notablement plus étroit qu'en arrière ; arqué ou presque anguleux sur les côtés; offrant, vers le milieu de ceux-ci, sa plus grande largeur; un peu moins long qu'il est large à la base ; à peine sinué près des angles postérieurs qui sont ouverts et vifs; rebordé à la base, à peine rebordé en devant; médiocrement convexe; coloré et peint comme il a été dit; parcimonieusement pubescent ; marqué de points superficiels ou peu apparents ; rayé, sur la ligne médiane, d'un sillon presque nul en devant, graduellement plus profond et souvent comme bifurqué postérieurement. Elylres à peine plus larges en devant que le prolborax à sa base; aussi larges aux épaules que celui-ci dans son diamètre transversal le plus grand ; trois fois et demie aussi longues que lui ; deux fois et demie aussi larges réunies qu'elles sont longues; un peu moins longuement pro- longées que l'abdomen; en ogive, rélrécie chacune à l'extrémité ; colorées et peintes comme il a été dit; garnies de poils livides, mi- hérissés, assez clairsemés; marquées de poinls assez gros, mais super- ficiels, peu serrés, et constituant des rangées striales irrégulières. Ailes brunes; dépassant les élvlres du tiers environ de la longueur 360 MOI.LIPEX.VE<>. de celles-ci. Dessous du corps d'un flave pâle, avec le poslpectus par- fois obscur. Pieds d'un flave pâle. Celte espèce habite diverses parties de la France. On la trouve en mai et juin , dans les environs de Lyon . sur le chêne, le noisetier, le châtaignier, etc. Obs. Elle se distingue du .17. fasciatus, avec lequel elle a beaucoup d'analogie, par sa tète à peine ponctuée sur sa partie postérieure; of- frant la région noire entaillée sur le tiers niédiaire de son bord anté- rieur. Par son prothorax sensiblement rétréci dans sa seconde moitié; à peine ponctué. Par son écusson ordinairement noir. Par ses élylres plus faiblement ou moins régulièrement marquées de rangées striales de points; un peu autrement colorées. Par la tache soufrée de l'ex- trémité, ordinairement tronquée à son bord antérieur. Chez le ^, les parties latérales de l'avant-dernier arceau du ventre sont parallèles, au lieu d'être triangulaires comme cbez le Si. fascia- ius ; et chez la £, l'avant-dernier arceau du dos de l'abdomen est tronqué , au lieu d'être échancré , et le dernier paraît bidenlé. 4. AI. fiilincatus ; De Kiesenwetter. Prothorax écointé aux an- gles de devant ; offrant, vers le tiers de sa longueur, sapins grande lar- geur, subparallèle ensuite; arqué en arrière à la base ; allongé; flave, paré de deux lignes longitudinales brunes , prolongées sur i 'écusson flave. Deu- xième article des antennes ci peu près aussi long que le troisième. Tête flave en devant, noire postérieurement : la région noire, en ligne à peu près droite ci son bord antérieur. Elytrcs prolongées jusqu'aux deux tiers de l'abdo- men ; ponctuées; d'un livide ou flavesccnt grisâtre, avec la base flave, et l'extrémité ornée d'une tache soufrée. Pieds flaves. ,/. Antennes prolongées jusqu'à l'extrémité des élylres. Yeux fai- blement plus gros et plus saillants que chez la Ç.Tête rélrécie en ligne droite après les yeux; deux fois environ aussi prolongées après ces organes que le diamètre de l'un deux. Avant-dernier arceau du ventre échancré jusqu'à la base, avec les parties latérales presque semi-circulaires . moins longuement prolongées que la moitié de la songueur du dernier arceau. Celui-ci, arqué du côté inférieur, et sen- liblement relevé vers son extrémité, en courbe rentrante sur les côtés, élargi vers sa partie postérieure et entaillé à l'extrémité ; offrant, de chaque côté, une lame elliptique dissimulant la courbe rentrante de ses côlés, el prolongée jusqu'aux deux tiers de sa longueur. maltiiixiens. — Malthinus. 361 $ . Antennes prolongées environ jusqu'aux trois quarts des élylres. Tête rélrécie en ligne un peu courbe après les yeux; une fois et demie plus prolongée après ces organes, que le diamètre de l'un d'eux. Avant dernier arceau du ventre tronqué, brièvement entaillé sur la ligne médiane. Etat normal. Tête noire ou brune sur sa partie postérieure, fla\e sur l'antérieure : la région noire , avancée presque jusqu'à la moi- tié du bord interne des yeux , tronquée ou à peu près en ligne droite à son bord antérieur. Antennes noires ou brunes, avec les deux pie- premiers articles llaves. Prothorax flavc ou d'un llave orangé ; paré de deux lignes longitudinales brunes ou noires, prolongées depuis le rebord antérieur jusqu'au basilaire , de largeur à peu près uniforme , égales environ chacune au sixième de la largeur du segment , prises vers le milieu de sa longueur , séparées l'une de l'autre , sur la ligne médiane, par un espace au moins égal à la largeur de chacune. Ecusson llave ; marqué, de chaque côté, d'une ligne brune faisant suite à celles du prothorax. Elylres d'un livide grisâtre, avec la base flave presque depuis les côtés de l'écusson, jusqu'à l'angle humerai où celte couleur est plus développée ; ornées à l'extrémité d'une tache jaune de soufre, couvrant le sixième postérieur des étuis, plus avancée, et souvent en forme de lobe, dans le milieu de son bord antérieur, ordinairement entaillée ouéchancrée près du bord externe. Ailes d'un livide grisâtre ou brunâtre. Dessous du corps et pieds d'un jaune flave; postpectus brun ou brunâtre sur sa partie médiane, flave ou flavescent sur les côtés. Variations (par défaut). Quand la matière noire a été moins abondante , la région noire de la tête est un peu plus restreinte , moins régulièrement en ligue droite, à son bord antérieur; les bandes du prothorax sont brunes ; les bandes brunes moins marquées sur l'écusson ; les élylres d'une teinte plus pâle ; le postpectus noir ou brun sur une plus faible étendue. Variations (par excès; . Quand au contraire la matière noire a été plus abondante, les li- 262 MOLLIPENXES, miles antérieures de la région noire de la tête sont plus nelles et en ligne à peu près droite ; les bandes du prolhorax sont plus foncées ; la région noire du poslpeclus s'étend sur la milieu des postépisler- nums; le venlre est roux ou d'un roux: nébuleux sur les deux tiers médiaires de la base des arceanx. MaWiinus bilineatus (Mulsaht) , de Kisenwellcr, Linn. enlom. I. 7 (1852) , p, 2P7, 8. Long. 0,0(!33 à 0.C039 ( 1 \(2 à 1 3/4 1.). Larg. 0,0008 (1/3 I.). Corps allongé; pubescent. Tête assez fortement et presque oblrian- gulairemenl rélrécie depuis les yeux jusqu'au bord antérieur du pro- thorax ; près d'une fois plus longue depuis le bord postérieur des yeux jusqu'au prolhorax, que depuis le bord antérieur de ces organes jusqu'à celui de l'épistome ; colorée comme il a été dit; rugueusement ponctuée sur sa parlie noire , plus faiblement en devant; garnie d* poils fins el plus courts sur la parlie postérieure; déprimée ou sillonnée transversalement près du bord antérieur du prolhorax; offrant depuis ce bord antérieur les traces plus ou moins marquées d'un sillon longitudinal médiaire transformé, entre les antennes, en une fossette large et plus profonde, plus ou moins sensiblement relevée sur ses bords. Mandibules brunâtres à l'extrémité. Palpes d'un fiave pâle. Antennes filiformes; hérissées de poils assez fins; à deuxième el troi- sième articles à peu près égaux ; colorées comme il a été dit. Yeux noirs ; presque semi-globuleux, un peu ovalaires , saillants sur les côtés de la tête. Prothorax tronqué en devant, écoinlé aux angles an- térieurs; paraissant, quand on le regarde en dessus, un peu élargi en ligne courbe jusqu'au tiers ou aux deux cinquièmes des côtés, et fai- blement rétréci ensuite en ligne un peu courbe, et sinué près des angles postérieurs; ces derniers vifs et un peu ouverts ; un peu bisan- guleusemenl arqué en arrière à la base; d'un quart ou d'un cin- quième plus long sur son milieu qu'il est large à celle dernière ; un peu plus convexe en avant qu'en arrière; muni d'un rebord llave el arrondi en avant et en arrière , presque sans rebord sur les côtés ,• ponctué assez fortement , mais presque imponclué sur la ligne flave médiane; rayé d'un sillon linéaire et souvent raccourci , sur cetle dernière ; plus largement et peu profondément sillonné longitudina- lement en dehors de chaque bande longitudinale brune; presque glabre; coloré comme il a été dit. Elytres, en devant, de la largeur MALTHiMi-xs. — Hlalthinus. SGi du prothorax à sa base, le débordant chacune d'un tiers de leur lar- geur aux épaules ; prolongées à peu près jusqu'aux deux tiers de la longueur de l'abdomen ; obsolètement et presque sérialement ponc- tuées ; garnies de poils cendrés, fins, ini-couchés -, colorées et peintes comme il a été dit. Ailes nébuleuses ou d'un livide brunâtre ou gri- sâtre -, dépassant les élylres de la moitié environ de la longueur de celles-ci. Dessous du corps et pieds garnis de poils fins, couchés, peu serrés; colorés et peints comme il a été dit. M. Rey et moi avons pris celte espèce dans le midi de la France. Elle se trouve également dans le département du Rhône. Obs. Elle s'éloigne des M. biguttulus, fascialus etglabellus, par son prothorax plus long que large, écointé aux angles antérieurs, subpa- rallèle sur les deux tiers postérieurs de ses côtés; du M. biguttulus , par la couleur de son épislome et de son prothorax, par la longueur du deuxième article des antennes; de toutes les espèces suivantes, par le deuxième article des antennes à peu près aussi long que le troisième. Les deux bandes brunes du prothorax prolongées sur l'écussou qui est flave, suffisent seules pour la faire reconnaître. 5. II. ffla*reoîïis; Hiîrbst. Prothorax écointé aux angles de devant, subparallèle sur les côtés ; tronqué à la base; d'un fin ve roussâtre , soit sans taches , soit paré de deux bandes longitudinales unies en devant et parfois bifurquées. Deuxième article des antennes moins long que le troi- sième. Jeté flave en devant , noire et ponctuée postérieurement : la région noire échancrée en arc à son bord antérieur. Ecusson flave. Elylres de la longueur de l'abdomen; ornées à V extrémité dune tache soufrée ; d'un livide grisâtre, plus obscur près de l'écusson et de la tache soufrée ; offrant quelques traces de rangées striales. Pieds flaves. r/\ Antennes prolongées à peu près jusqu'à l'extrémité des élylres. Yeux gros, saillants. Tète débordant le prothorax de toute la largeur des yeux ; plus large aux yeux que les élylres aux épaules; à peine aussi longuement prolongée après les yeux que le diamètre de l'un de ces organes. Avant dernier arceau du ventre échancré presque jusqu'à la base : cette échancrure un peu moins large que chacune des parties lalérales : celles-ci , un peu eu courbe rentrante à leur bord externe , prolongées jusqu'à la moilié de la longueur du sep lième arceau , subarrondies à l'extrémité. Septième arceau un peu 3C4 MOLLIPENXES. plus large que l'échancrure de l'arceau précédent , rétréci vers son extrémité, relevé en rebord à son bord postérieur; incourbé de cbaque côté à ce bord, et paraissant par là échancré en demi-cercle à son extrémité , quand il est vu d'arrière en avant. Dernier arceau du dos de l'abdomen plus long que large , en courbe rentrante sur les côtés; tronqué à l'extrémité. J. Antennes prolongées jusqu'aux trois quarts des élytres. Yeux médiocres, moins saillants- Tête débordant le prolhorax plus large- ment que le diamètre des yeux ; à peine aussi large, prise aux yeux , que les élytres , aux épaules ; plus longuement prolongée après les yeux que le diamètre de l'un de ces organes. Avant dernier arceau du ventre profondément entaillé. Etat xormal. Tôle noire , sur sa partie postérieure , llave ou d'un flave pâle sur l'antérieure : la région noire avancée jusqu'à la moitié à peu près du côté interne des yeux, plus ou moins arquée en arrière à son boni antérieur. Antennes noires ou brunes, avec les deux pre- miers articles flaves. Prothorax flave. paré de chaque côté de la ligne médiane d'une ligne nébuleuse ou brunâtre , raccourcie à ses extré- mités {>/■) ; orné , de cbaque côté de la ligne médiane , d'une bande longitudinale brune ou d'un brun noir; plus larges chacune que l'es- pace qui les sépare , prolongées depuis le rebord antérieur presque jusqu'au rebord basilaire, presque unies vers le quart de la longueur du segment. Ecusson flave. Elytres ornées à l'extrémité d'une tache soufrée, couvrant le sixième postérieur des étuis, tronquée en devant; à calus humerai flavescent; d'un livide grisâtre sur le reste, avec la partie voisine de l'écusson et celle qui précède la tache flave, moins claires(J) ou plus sombres et parfois brunes (Ç). Ailes d'un brun plus ou moins livide. Dessous du corps et pieds d'un jaune flave : poslpeclus nébuleux (Z1), brun ou brunâtre (?) sur sa partie médiane. Variations (par défaut). Quand la matière noire a été moins abondante, la région noire de la partie postérieure de la tête est plus profondément échancrée en arc à son bord antérieur ; le postpectus est flave (^ou d'un flave peu nébuleux (?). Le t/1 a le prolhorax flave sans tache ; les élytres plus pâles, surtout entre le cinquième et les trois cinquièmes de leur longueur. MALTHUSIENS. — UuUllillUS. ot>5 La Q olïre le prolhorax d'un roux ilave ou d'un ilave roussâlre , soit parfois presque sans lâches, soil avec deux bandes brunâtres plus ou moins raccourcies, quelquefois à peine prolongées jusqu'aux deux- cinquièmes de la longueur du segment. Variations (par excès). Quand au contraire la matière colorante noire a été plus abon- dante, la région noire de la tête est moins fortement échancrée en arc à son bord antérieur; le milieu du poslpectus est brun ou noir, surtout chez la £ . Le e édil p. 352. — Kuster, Kaef. Eur. 22, 51. — De Kiesenw. Linn. entom. t. 7 . p. 255 0, pi. 1, 0g. 6. — Id. Naturg. d. Insect. Deutsch. t. A, p. 526, 3. Telephorus minimus , Ouv. Enlom. t. 2, pi. 1, Gg. 6, a, b, c? (non la des- cription). 366 M0LL1PLNNES. Cantharis immunis, Mai-.su- Eut. bril. p. 37-1 , 20, Multhinus flavus, Schoe.mi. Syu. ins. l. 2, p. 73, 1. — Saiilb.Iiis. feiin. p. I2J, 1. — De Casteln. liist. nat. t. 1, p. 277, h (J>) ? Malthinus immunis, Stepd. Iliuslr, t. 3 , p. 30'j , 2 , ^. — ld. Man. p* 192, 1515, f. Long. 0,0051 à 0,0007 (2 1/4 à 3 L). Larg. 0,0009 à 0,00ll (2/3 à 1/2 !.)• Corps allongé; brièvement pubescent. Tête assez fortement et pres- que oblriangnlairement rélrécie depuis les yeux jusqu'au bord anté- rieur du prolhorax; colorée comme il a été dit; ponctuée rugueuse- menl sur la partie noire, plus faiblement en devant: garnie de poils concolores, fins, plus courts et peu distincts sur la partie postérieure; marquée d'une fossette sur le vertex , c'est-à-dire près du prolhorax. Mandibules nébuleuses ou obscures vers l'exlrémité. Palpes flaves. An- tennes filiformes; prolongées à peu près jusqu'à l'extrémité des ély- Ires ; hérissées de poils fins; à deuxième article un peu moins long que le troisième; colorées comme il a été dil. Yeux noirs ; gros {; creusé d'une fossette vers l'extrémité de la ligne mé- diane [^) , ou creusé d'un sillon sur la seconde moitié de cette ligne ($?); coloré comme il a été dit. Ecusson flave. Elytrcs débordant , aux épaules , le prothorax du tiers au moins de la largeur de chacune ; à peu près aussi longuement prolongées que l'abdomen ; arrondies à l'exlrémité; offrant, au moins près de la suture, des traces plus ou moins distinctes de rangées slriales de points ; garnies de poils fia- MALTHUSIENS. — MaWlilillS. ,"07 vescenls, fins, assez courts , nii-couchés , peu apparents; colorées comme il a été dit. Ailes brunes ; dépassant les ailes du tiers ou des deux cinquièmes de la longueur de celles-ci. Dessous du corps et pieds garnis de poils fins ; colorés comme il a été d'il. Celle espèce paraît habiter la plupart des provinces de la France. On la trouve dans les environs de Lyon, dans les montagnes du Pilai dans celles de la Grande-Chartreuse elc. , sur le chêne , le noise- tier , elc. Obs. Elle se distingue des M. bigullulus , fascialus et glabellus, par son prolhorax écointé aux angles de devant , subparallèle sur les quatre cinquièmes postérieurs de ses côtés, etc.; du M. bilincatus, par le deuxième article des antennes plus court que le troisième ; par son écusson sans lignes brunes; du M. scriptus, par son prothorax en par- lie ou en totalité flave ou d'un roux flave ; du ,17. rubricollis par son épistome flave ; des M. frontalis et opacus , par ses élylres flaves à l'extrémité. Peut-être faut-il rapporter au de celle espèce le .17. collaris de Lalre!l!e. G. SI. sti'iatsiïias Prolhorax écointé aux angles de devant ; à peine élargi en ligne droite jusqu'à la moitié de ses côtés , plus sensible- ment rétréci ensuite ; plus large que long ; noir] rugueusement ponctué ; deuxième article des antennes plus court que le troisième. Ecusson bissil- lonné\brun. Elylres striées noires , avec l'extrémité d'un /lave pâle. Pieds d'un flave livide , avec la majeure partie basilaire des tibias cl les tarses , en majeure partie, nébuleux ou brunâtres. Long. 0,0039 à 0;0045 (-1 3/4 à 2 I.) Larg. 0,C0l I à 0:00I3 (l;'2 à 3/5 I.) Corps allongé ; parallèle. Tête Irès-rélrécie en arrière ; rugueuse- ment ponctuée; noire, avec la moilié antérieure de l'épislome et les parties de la bouche, d'un flave roussàtre; notée d'une fossetle sur le cou. Antennes noires ou brunes, avec la partie inférieure du premier article et parfois des deux suivants d'un roussàtre livide. Prothorax tronqué et faiblement rebordé en devant; tronqué et muni d'un rebord plus prononcé , à la base ; faiblement élargi en ligue droite jusqu'à la moitié de la longueur de ses côtés ; plus sensiblement ré- tréci ensuite; déclive et écointé aux angles de devant : rectangulaire aux postérieurs; plus large que long; méiliocrcmenl convexe: ru- 36S MOLLU'EXNES. gucusement ponctué ; noir, avec le rebord basilaire d'un roux flave. Ecusson au moins aussi long que large; rétréci d'avant en arrière : tronqué à l'extrémité ; brun; ordinairement bissillonné. Elytres quatre à cinq fois aussi longues que le prolborax : presque aussi longues que l'abdomen ; subparallèles, à peine élargies d'avant en arrière ; subar- rondies chacune à l'extrémité ; planes ; glabres • noires ou d'un noir brun; luisantes , avec l'extrémité parée d'une tache d'un flave blan- châtre; striées jusqu'à cette tache. Ailes noires ; dépassant faiblement l'abdomen. Dessous du corps d'un flave livide, avec la partie antérieure des poslépislernums et la majeure partie du poslpeclus , noires. Pieds d'un flave livide, avec la majeure partie basilaire des tibias et partie des tarses, nébuleuses ou brunâtres. Cette espèce a été prise par M. Gabillot, dans le midi de la France. y. M. scriptus; de Kiesewyetter. Prothorax presque carré, écointé aux angles de devant ; noir, orné sur la ligne médiane d'une ligne d'un roux testacè) souvent raccourcie en devant : bords antérieur et postérieur et moitié au moins des bords latéraux et du repli, flaves. Deuxième article des antennes moins long que le troisième. Tête noire, avec une partie au moins de l'épislome et une. ligne frontale d'un roux flave. Ecusson et ely- tres noirs : extrémité de celles-ci, flave. État normal. Tête noire , avec les parties de la bouche d'un roux flave : la région noire avancée jusqu'à la moitié du côté interne des yeux et au moins aussi avant entre les antennes ; ornée sur le front , depuis l'espace compris entre les antennes jusqu'au vertex , d'une ligne d'un roux ou roux teslacé nébuleux. Antennes noires , avec le dessous des deux premiers articles et l'extrémité de ceux-ci d'un roux flave. Prothorax noir , avec les rebords antérieur et postérieur, et la moitié postérieure au moins des côtés et du repli , d'un flave roux; paré sur la ligne médiane d'une ligne longitudinale d'un roux testacé, souvent plus ou moins raccourcie en devant. Ecusson noir ou noir brun. Elytres noires, d'un noir brun ou d'un brun noir; parées à l'extrémité d'une lacbe flave, tronquée en devant , couvrant environ le sixième postérieur de leur longueur. Ailes brunes ou brunâtres. Dessous du corps noir , avec une partie de l'antépectus , les épimères du médipectus. l'extrémité des poslépislernums et les côlés du pre- mier arceau ventral, flaves. Pieds bruns, avec partie des hanches et des trochanlers roussâtre : genoux et une partie des tibias souvent moins obscurs. malthiniens. — Maithinus. 369 Maithinus scriptus, de Kiesenw. Ann. de la Soc. enlom. do Fr. 2" série, t. 9 (1851), 'p. OU. — Id. Linn. enlom. t. 7, p. 2G2, 42. Variations (par défaut). Quand la matière noire a été moins abondante, l'épislome est flave ou d'un flave roussâtre ; la ligne rousse de la tête est moins nébu- leuse, les deux premiers articles des antennes sont au moins en partie d'un roux flave en dessus, et le troisième article est parfois partielle- ment de même couleur. La ligne d'un roux les ta ce du prothorax se prolonge sur loute la longueur du segment. La moitié postérieure de presque tous les arceaux du prolhorax est flave. Les cuisses el jambes antérieures et parfois partie des intermédiaires sont d'un brun rous- sâlre ou flavescent. Variations (par excès). Quand au conlraire la matière noire a été plus abondante , l'épis- tome est d'un roux teslacé, et parfois seulement sur sa parlie anté- rieure ; la ligne roussâtre du front est peu distincte : celle du pro- Ihornx a disparu. Le ventre est noir, à part les côtés du premier arceau. Les pieds sont bruns ou d'un brun noir. Maithinus filicornis , dis Kiesenv. Ann. de la Soc. entom. de Fr. t. 9 (i85l) , p. CIL — Id. Linn. entom. t. 7, p. 263, 13. long. 0;0033 à 0,0045 (I \<2 à 2 1.) Larg. 0,0009 (2/5 U). Corps allongé. Tête très-rélrécie après les yeux; noire, finement et un peu rugueusement ponctuée et garnie de poils fins et couchés sur sa parlie postérieure, mi-hérissés sur l'antérieure ; colorée comme il a été dit. Palpes maxillaires roux, à dernier article noir. Antennes pro- longées jusqu'à l'extrémité des élylres (?) ; grè'es, subfiliformes, un peu atténuées vers l'extrémité; hérissées de poils clairsemés ; noires , avec la partie inférieure el l'extrémité des premier et deuxième ar- ticles d'un flave roux : le deuxième un peu moins grand que le troi- sième, et celui-ci au moins aussi long que le quatrième. Yeux saillants; hémisphériques. Pfothorax presque carré ; tronqué en devant; écointé aux angles de devant jusqu'au sixième ou au cinquième delà longueur 47 ;>70 M0LL1PENNES. des côlés , faiblement rélréci ensuile en ligne presque droite et par- fois légèrement sinué près des angles postérieurs : ceux-ci , un peu relevés, vifs, à peine plus ouverts que l'angle droit : les antérieurs . déclives ; faiblement arqué en arrière à la base ; à peu près aussi large à celle-ci qu'il est long sur son milieu ; sans rebord sur les côtés: peu ou point sensiblement relevé en rebord en devant ; muni d'un rebord prononcé à la base-, médiocrement convexe: transversa- lement déprimé vers les deux cinquièmes de sa longueur ; très-fine- ment ponctué: garni de poils fins, coucbés, peu apparents à certain' jour ; coloré comme il a élé dit. Ecusson noir. Elyircs débordant le protborax d'un quart ou un peu plus de la largeur de cbacune ; deux fois et demie (£) ou un peu plus [j*) aussi longues qu'elles sont larges prises ensemble -, subparallèles, un peu rélrécies postérieure- ment ; prolongées jusqu'au quatrième ou cinquième arceau du ventre , en triangle obtus ou oblusément tronquées à l'extrémité ; ruguleusement ponctuées; cbargées de deux nervures incomplètes ; colorées comme il a été dit; la partie noire ou brune garnie de poils livides, fins et coucbés. Ailes brunes ou brunâtres, dépassant les élylres de près de la moitié de la longueur de celles-ci. Dessous du corps et pieds brièvement pubescents; colorés comme il a élé dit. Celle espèce se trouve dans les environs de Lyon. Obs. Elle se dislingue des M. fascialus, glabellus elbilineatus, par le deuxième article de ses antennes plus court que le troisième. Elle s'éloigne des deux premières espèces par son prolborax subparallèlc ou à peine rétréci en ligne droite sur les Irois cinquièmes postérieurs de ses côlés; de ces trois espèces , ainsi que du M. flavcolus , par la couleur de son prolhorax et par celle de son ventre; du M. biguttulus par son prolborax écoinlé aux angles de devant et suparallèle sur les côlés. La couleur flave ou d'un flave roussâtre de la moitié ou des deux tiers postérieurs des côlés du prolborax et du repli de celui-ci , paraît être un des signes caractéristiques de celle espèce. M. de Riesenweller avait soupçonné avec raison (Linn. enlom. t. 7, p. 263) que les M. scriplus et filicornis pouvaient n'être qu'une seule espèce présentant des variations dans la coloralion. On trouve en effet, loules les transitions de couleur entre eux. J'ai vu dans la col- lection de M. Rey un individu, dénommé .) ponctué ; Irans 374 M0LL1PENNES. versalement déprimé ou sillonné vers le tiers et vers les deux liers de sa longueur : ce second sillon creusé d'une fosselle ou d'un sillon court et longitudinal sur la ligue médiane ; muni d'un rebord basilaire et d'un rebord antérieur un peu plus faible; noir ou d'un brun noir mat ; brièvement et peu distinctement pubescent. Ecusson noir; pubescent. Elytres sensiblement plus larges, surtout cbez le ^ , que le prolborax; quatre fois {^) ou trois fois et demie (J) aussi longues qu'elles sont larges prises ensemble ; parallèles ; à peu près aussi longuement prolongées que l'abdomen ; arrondies ou subar- rondies chacune à l'extrémité; ruguleuses ; mi-hérissées de poils fins, cendrés ou obscurs; d'un noir brun eu d'un noir un peu ardoisé, plus foncé près de la base que vers l'extrémité. Ailes noirâtres, dépassant un peu les élylres. Dessous du corps au moins en partie noirâtre sur la poitrine -, brun sur le ventre, avec le bord des arceaux d'un roux orangé. Pieds : cuisses d'un roux orangé ou testacé. Jambes et tarses bruns ou brunâtres. Cette espèce se trouve dans les montagnes du Dauphiné et proba- blement aussi dans diverses autres parties de la France. Obs. Elle est facile à distinguer de toutes les espèces précédentes par ses élylres d'un noir ou brun de poix . dépourvues de tache sou- frée à l'extrémité. Genre Mullhodes, Maltiiude ; de Kiesenwelter (<). (u.aXOûSv.f, mou.) Caractères. Mandibules arquées; inermes à leur côlé interne. An- tennes souvent un peu amincies vers l'extrémité ; insérées plus [très du côlé interne des yeux, que de la ligne médiane du front. Tête gé- néralement inclinée ; souvent peu rétrécie postérieurement. Palpes à dernier article rétréci en pointe à son extrémité. Prothorax presque quadrangulaire ; ordinairement rélréci en ligne à peu près droite . à partir du cinquième ou du quart de sa longueur; offrant générale- ment une petite saillie transverse , près du milieu de chacun de ses bords externes. Elytres plus courtes que l'abdomen ; ordinairement dépassées de moitié par les ailes. Pieds allongés : éperons peu dis- (*) Linnœa entom t. 7, !8'j2, p 265. MALTIHN1EKS. — MuUhod.CS. £75 tincls. Tarses à premier article au moins aussi long ou plus long que les deux suivants réunis. Les Ç. ont, en général, la tête moins rélrécie postérieurement ; les antennes moins longues ; le deuxième article proportionnellement moins court; les yeux moins saillants; le prolhorax plus lar^e ; les ailes moins longuement prolongées; le ventre plus épais, avec le dernier arceau entaillé. Dépourvues des appendices caractéristiques dont l'abdomen des . Antennes d'un tiers au moins plus longuement prolongées que les élytres. Avant-dernier segment du dos de l'abdomen, en triangle allongé : le dernier, allongé, perpendiculairement incliné, fourchu dans son tiers postérieur. Avant dernier arceau du ventre échancré en demi-cercle jusque près de sa base : le dernier, figurant deux appendices linéaires, ordinairement d'un flave leslacé , fou reluis pos- térieurement , ou divisés chacun en deux branches linéaires. ^.Antennes à peine plus longuement prolongées que les élytres. Septième arceau du ventre, un peu arqué en arrière à son bord pos- térieur et fendu dans le milieu de celui-ci. Long. 0,00J5 à 0,0056 (2 à 2 1/2 1.). Larg. 0,0011 (1/2 1.). Corps allongé. Tête peu rélrécie après les yeux, surtout chez la £ ; plus large que longue; peu convexe; très-finement et densement ponctuée ; garnie d'un duvet fin et couché ; creusée d'une fossette ou rayée d'un sillon entre les antennes ou un peu en arrière de leur base ; noire ou d'un noir brun. Mandibules orangées, avec l'extrémité obscure. Palpes bruns ou noirs. Yeux noirs bruns. Antennes plus lon- guement prolongées que l'extrémité des élytres; filiformes; pubes- cenles; noires ou d'un noir brun : à deuxième article notablement plus court que le troisième. Prolliorax tronqué ou plutôt un pou ar- qué en devant sur les deux tiers de sa largeur, et plus sensiblement vers les angles de devant qui sont inclinés, et qui par l'effet de la courbure du bord antérieur semblent écoinlés cl situés au quai! de la longueur du segment; sensiblement rétréci en ligne droite depuis ces angles jusqu'aux postérieurs qui sont dirigés eu dehors, au moini chez le montagnes du Beaujolais à Pilât , etc. 3. US. BiBBBilESBsas 5 Lj\né. Finement pubescent ; brun, arec bipar- tie antérieure de la tête, ordinairement la base des antennes , parfois tout le prolhorax ou d'autres fois seulement les rebords antérieur et basilaire , V extrémité des élylres, les épimères du médipectus, l'extrémité des poslé- pistemums , le bord des arceaux du ventre ri souvent les tibias, les tarses cl même une partie des cuisses , flaves ou d'un roux teslacé. Prolhorax rebordé en devant et à la base ; d'un tiers plus large que long. Deuxième article des antennes d'un tiers plus court que le troisième. Tête de la lar- geur du prolhorax MAI.THIMENS. MallllOilcS. 3{j.', cf. Antennes aussi longuement prolongées que les ailes. Dernier arceau du clos de l'abdomen , anguleusemenl prolongé en arrière. Avant-dernier arceau du ventre échancré en arc : le dernier divisé en deux lames foliiformes , en toit, conliguës et à peu près en ligne droite à leur bord interne, arquées à l'externe: à peine une fois aussi longues chacune qu'elles sont larges à la base. £. Antennes prolongées jusqu'à l'extrémité dés élytres ou un peu plus. Dernier arceau du dos de l'abdomen prolongé en arrière en angle plus court et plus ouvert que chez le . Dernier arceau du ventre presque en demi-cercle et un peu relevé à sa partie posté- rieure ; fendu sur sa ligne médiane jusqu'à la moitié de sa longueur. Etat normal. Tête brune , avec l'épistome d'un roux flave ou les- tacé. Antennes brunes, avec le premier article d'un roux flave ou tes- lacé. Prothorax d'un roux flave ou testacé , orné longitudinalement sur son milieu d'une bande noire , couvrant les trois huitièmes mé diaires de la largeur , en laissant de couleur flave les rebords anlé-- rieur et postérieur. Elytres brunes ou d'un brun noir , avec l'extré- mité soufrée. Dessous du corps d'un roux flave ou testacé sur l'anté- pectus; brun noir sur les médi et postpeclus, avec les épimères du premier et les épislernums du second , flaves. Ventre brun , avec le bord des arceaux et quelquefois l'extrémité , flaves. Pieds d'un roux testacé, avec les cuisses brunes, au moins en partie. Variations (par défaut). Quand la matière noire a été moins abondante , l'épistome est flave, au lieu d'être d'un roux testacé. Le deuxième article des anten- nes, et quelquefois un ou deux des suivants sont roussâtres ou d'un brun roussâtre , en dessous. Le prolhorax est d'un roux flave ou tes- tacé ou d'un flave orangé. Les élytres sont brunes , avec un espace plus ou moins étendu ou réduit à une tache grise ou d'un brun cen- dré. L'antépeclus est d'un flave orangé. Les médi et postpeclus sou- vent plus foncés que d'habitude, et, par contre, les épimères du mé- dipectus flaves, et les postépisternums plus longuement de celle cou- leur. Les pieds sont entièrement d'un roux flave ou avec des traces brunei sur les cuisses. £Sï &10LEÏPEMSES. Variations (par excès). Quand Ja matière noire a acquis plus de développement, la moitié postérieure de l'épistome est brunâtre. Les antennes sont brunes, avec le premier article à peine roussâtre en dessous et sur le côté externe. La partie noire du prothorax acquiert un développement variable; quelquefois elle ne laisse que les rebords antérieur et pos- térieur, et une tache près de chacun des angles, d'un roux lestacé ; quelquefois même ces taches voisines des angles disparaissent et les rebords sont d'un roux nébuleux. Les él vires sont d'un noir brunâtre. L'anlépectus est en partie d'un roux nébuleux. Le rebord flave des arceaux du ventre est plus étroit; l'extrémité du ventre est brune. Les pieds sont bruns ou brunâtres, parfois avec des parties plus claires sur les jambes. Cantharis minima , Llmv. Faun. suec. p. 204, 7i3. — Id. Syst. nat. t. \ , p. 049, -12. — Mûlleii (L. P. S.) C. à Linn. Naturs. os part. t. 1, p. 310, 12.— Fabr. Syst. enlom. p. 207, 10. — Id. Spec. ins. t. 1, p. 2(30, 18.— Id. Manl. Ins. t. 1, p. -IliO, 22. — Id. Entom. syst. t. !, p. 220, 32. — Id. Syst. eleulli. t. I.p. 304, 51. — Goeze, Enlom. Bcylr. t. I, p. 333, 12. — Gmel. C. Linn. Syst. nat. t. !, p. }8!î2, 12. — De Yillers, C. Lims. Enlom. t.l.p. 394, M. — Rossi, Faun. élr. t. 1, p. -170. 422. — Id. édit Helw. t. I, p. 195, 422.— Pa>z. Faun. germ. p. 91, -19. — Patk. Faun. suec. I. I. p. 268 , -13. — Id. t. 3, p. 447. -17. — Cederii. Faun. ingr. Prodr. p. 38, 117. — Marsh. Entom. brit. p. 373, -16. — Fallén, Monogr. Canlh. et Malach. p. 15, -18. La cicin vie noire à points jauues et à corselet rouge. GEorm. Hist. t. \ , p. -170,-10. Cicindela minima, Fourcr. Enlom. paris, t. -I, p. 02, -10. Ma II hinus minimus , Steph . lllustr. t. 3, p. 30!>, -13. — Id. Man. p. -193, -1527. Malthinus sanguinicollis , L. Redtenb. Faun. auslr. p. 327 , 6. — Bach, Kaeferfaun. t. 3, p. 73, 0. Malt/iodes sanguinolentus, De Kiesenw. Linn. Enlom. t. 7, p. 273, 2, pi. 2, fig. S. — Id. IValurg. d. Ins. Dculsch. t. 4, p. 534, -1. Malthodes sanguinicollis, Redtenb. Faun. auslr. 2e édit. p. 533. Yar. A. Cantharis minima, Linn. Faun. suec. p. 204, 7-13, var. $. — Scopoli, Enlom. carn. p. 40, 12S. Malthinus r'uficoUis, Latr. Gen. t. -1, p 20-1, \. Cantharis sanguinicollis , Fallén , Monogr. Candi, et Malach. p. -15,17. — * ScïioEMi. Syn. Ins. t. 2, p. 75, 0. Cantharh sanguinolenta, Gïlle>h. Ins. suec. t. -I, p. 343, 18. Malthodes sanguinolentus, De Kiesenw. loc. cit. MALTIHNIEPS. — Maltkodl'S. .' 85 Var. D. Cantharis minima , Fallln, Monogr. Canth. cl Malach. p. 15, 18. — Gtllemi. Ins. suec. t. \, p. 344, 19. Long. 0,0033 à 0,0039 ( I 1/2 à 1 3/4 1.). Larg. 0,0009 (2/3 1 .). Corps allongé. Tête peu rétrécie après les yeux ; convexe sur le front ; brune, avec la moitié antérieure ou la tolalilé de l'épistome . d'un roux teslacé; moins finement ponctuée après les yeux qu'avant ces organes; garnie d'un duvet fin et couché ; ordinairement rayée entre les antennes d'un sillon plus ou moins marqué, et souvent peu apparent sur le reste du front. Mandibules d'un roux teslacé, à extrémité obscure. Palpes bruns, avec les articles basilaires parfois d'un roux testacé. Yeux bruns; médiocrement saillants. Antennes plus longuement prolongées que les élytres; médiocrement robustes; pubescentes; d'un brun de poix, avec le premier article lanlùl entiè- rement d'un roux jaune, tantôt d'un brun de poix, avec le côté ex- terne et la hase au moins en partie, d'un roux brunâtre; à deuxième article égal environ aux deux tiers du troisième. Prothorax un peu arqué en devant; écointé aux angles antérieurs qui sont un peu re- levés; un peu rétréci en ligne droite d'avant en arrière sur les côtés; plus sensiblement arqué en arrière à la base, qu'il l'est en sens con- traire au bord antérieur; à angles postérieurs médiocrement vifs; no- tablement plus large que long ; rebordé à la base et moins fortement en devant; médiocrement convexe; finement ou superficiellement pointillé; garni de poils fins, courts et couchés; transversalement déprimé après le bord antérieur et avant la base ; chargé, sur la moi- tié de sa longueur, d'une saillie transversale interrompue sur le tiers médiaire de sa largeur; offrant parfois sur le liers médiaire, au de- vant de la base, une saillie plus ou moins légère ; colore comme il a été dit. Ecusson presque carré , médiocrement rétréci d'avant en ar- rière, tronqué à l'extrémité; brun de poix; pubescent. Elytres à peine plus larges à la base que le prolhorax à ses angles postérieurs : dé- bordant ces angles, aux épaules, d'un quart de la largeur de chacune; notablement moins prolongées que le ventre ; deux fois et quart a deux fois et demie aussi longues qu'elles sont larges, prises ensemble; arrondies ou subarrondies chacune à l'extrémité; parées, à celles-ci, d'une tache soufrée, couvrant le sixième ou le septième de leur lon- gueur, presque tronquées ou faiblement arquées en devant; d'un noir brun , d'un brun noir ou d'un brun de poix sur le reste: offrant S 9 386 lUOLLiPk.NNiS. même parfois, après le milieu , un espace ou une tache plus claire ; garnies de poils fins, presque couchés , médiocrement serrés; poin- tillées ou très-finement ponctuées, variahlement ruguleuses , parfois très -faiblement en devant; n'offrant pas ou offrant très-rarement de légères traces de slries. Ailes d'un brun de nuance variable suivant celle des él\lres ; dépassant ces dernières au moins de la moitié de leur longueur. Dessous du corps ordinairement flave ou d'un flave brunâtre sur l'antépeclus, brun ou d'un brun noirâtre sur les médi et poslpectus. avec les épimères du médipectus et l'extrémité posté- rieure des postépilernums, ilaves. Ventre brun ou brun noir, avec le bord postérieur des arceaux d'un flave roux; quelquefois de celle dernière couleur avec seulement les deux tiers médiaires de la base des premiers arceaux , brun ou d'un brun noir. Pieds tantôt flaves ou d'un flave roux , avec les cuisses brunes ou lâchées de brun; tantôt bruns ou brunâtres, avec des parties plus claires. Celle espt'ce paraît habiler la plupart des provinces de la France. On la trouve en mai et juin sur les chênes, les noisetiers, elc. Obs. La synonymie de celle espèce est embrouillée et douteuse , en raison des variations de couleur de quelques-unes des parties du corps de celle espèce. J'ai maintenu le nom linnéen à celle espèce, car si ma mémoire est fidèle, c'est bien à elle que se rapporte la Canlharîs minima du Sys- tem a Kalurae. L'exemplaire typique a la tête noire; la bouche pâle ; les antennes brunes , avec le premier article lestacé ; le prothorax brun ou brunâtre, avec les bords flaves : les élytres grisâtres, ornées d'une tache apicale couleur de soufre ; les pieds et le bord des arceaux du ventre, d'un lestacé brunâtre. 41. SI. ii'ïï^tiïfcv, be Kiesenweter. Finement pubescent, noir: pieds bruns ou d'un brun testacé. Elytres parées à Vexirémitè d'une tache d'un jaune de soufre Poitrine et ventre en partie testacés. Antennes brunes , parfois d'un brun jaunâtre à la base. Prothorax plus large que long ; à côtés presque droits, à peine rétrécis postérieurement] parfois jaunâtre à ses bords antérieur et postérieur, Ç. Derniers arceaux du dos de l'abdomen allongés : le dernier, légèrement éehaneré. Dernier arceau du ventre figurant un appen- dice peu relevé en courbe, cl i \ i & é presque depuis la base en deux lanirres parallèles, rélréeies vers leur extrémité, acuminées. malthimins — HlaWiodes. ? 87 Malthodes gruttijer, De Kiesenwetter , Lin.n. CuLoiq. t. 7, p. 2S7, 11. — ld. Nalurg. d. Ins. DeuLsch. I. 4, p. 543, 9. Long. 0,0045 (2 1.) Corps allongé. Tête noire ; luisante; finement et peu ponctuée; un peu rélrécie après les yeux. Antennes aussi longues que le corps, ou plus longues; d'un brun de poix ou brunes, parfois avec la base d'un brun jaunâtre. Prothorax légèrement arqué et relevé en devant et à la base ; éinoussé aux angles de devant ; à côtés presque droits , à peine rétrécis postérieurement-, à angles postérieurs vifs et rectan- gulaires ; plus large que long; rebordé; noir; luisant; parfois jau- nâtre ou d'un jaune teslacé à ses rebords antérieur et basilaire; fine- ment ponctué. Elylres notablement plus larges que le prolhorax ; environ deux fois aussi longues qu'elles sont larges, prises ensemble, ruguleusemenl et indistinctement ponctuées , avec des traces de nervures longitudinales; garnies d'une pubescence fine et épaisse; noires; parées, à l'extrémité , d'une tacbe d'un jaune de soufre. Ailes nébuleuses ou obscures, prolongées au delà de la moitié de la lon- gueur des élylres. Dessous du corps d'un brun jaunâtre , avec des marques d'un flave roussâtre. Pieds d'un brun plus on moins clair. Je n'ai pas vu cette espèce, quoique elle soit indiquée par M. de Kiesenwetter, comme se trouvant dans les environs de Lyon. 5. II. myslïcus ; De Kiesenvetter. Pubcsccnl ; noir, d'un noir bran ou d'un brun noir : base des mandibules, rebords antérieur et posté- rieur du prothorax, extrémité des élylres cl quelques parties du rentre , d'un flave de nuances diverses, Prolhorax transversal ; rebordé dans sa périphérie ; à côtés à peine rétrécis; à angles postérieurs un peu dirigés en dehors; marqué d'une dépression transverse vers les deux cinquièmes de sa longueur. Élylres ordinairement chargées d'une nervure longitudi- nale; à tache apicale d'un flave pâle, parfois peu distincte. cf. Antennes plus longuement prolongées que les élylres. Dernier arceau du dos de l'abdomen inégalement élargi près de son extrémité, irrégulièrement tronqué à celle ci , c'est-à-dire un peu entaillé d in s le milieu de celle dernière et sinué entre celte entaille et chaque an- gle postérieur. Avant-dernier arceau du ventre échancré OU entaillé presque jusqu'à la base dans son milieu , avec les deux lobes subar- 3SS M0LL1PENNKS. rontlis : dernier arceau allongé en deux lanières comprimées, irrégu- lières, linéaires, et presque en ligne droite jusqu'aux trois cinquièmes où elles forment, en dessous, une saillie anguleuse, après laquelle, graduellement plus développées dans le sens vertical, elles se relè- vent en courbe rentrante en dessous , et en courbe saillante en des- sus; offrant, au dessous de ces deux lanières, une lame borizontale cordiforme. ij> . Antennes à peine prolongées au delà de l'extrémité des élytres. Dernier arceau du ventre presque en demi-cercle à son extrémité , entaillé dans le milieu de celle-ci, et fendu sur la ligne médiane presque jusqu'à la base. Etat normal. Tête noire, ou d'un brun noir : mandibules d'un roux, teslacé, avec l'extrémité obscure. Antennes entièrement d'un brun plus ou moins noir ou plus ou moins grisâtre. Prolhorax noir ou d'un noir brun, avec les rebords antérieur et postérieur d'un roux teslacé. Ecusson et élytres brunes ou d'un brun grisâtre : celles-ci, parées cha- cune à l'extrémité d'une lâche d'un flave pâle. Ailes brunes. Poitrine d'un brun noir, avec le rebord du repli du prolhorax d'un roux les- lacé. Ventre brun, avec l'extrémité, d'un flave leslacé chez le . Les pieds sont bruns ou d'un brun noir avec les genoux moins foncés ou plus clairs. Long. 0,0033 à 0,0048 (I 1/2 à 2 1/8 IJ. Larg. 0,0010 à 0,0011 (2/5 à 1/21.) Corps allongé. Tête médiocrement convexe sur le front ; pointillés; garnie de poils tins et couchés ; rayée d'un sillon entre les antennes ; noire ou d'un noir brun : mandibules d'un roux fauve ou testacé , à extrémité obscure. Antennes plus longuement prolongées que l'extré- mité des élytres ; pubescenles ; assez épaisses ; subfiliformes , un peu amincies vers l'extrémité ; noires ou d'un noir brun, parfois d'un brun de poix; à deuxième article égal aux trois cinquièmes du sui- vant. Yeux noirs-, saillants Prothorax un peu arqué en devant, dans les deux tiers médiaires de sa largeur, écointé aux angles de devant, et paraissant, par là, plus sensiblement arqué à son bord antérieur; faiblement rétréci en ligne droite, d'avant en arrière sur les côtés , avec les angles postérieurs vifs, un peu plus ouverts que l'angle droit» et un peu dirigés en dehors en forme de petite dent ; un peu arqué en arrière , à la base -, notablement plus large que long ; muni dans sa périphérie d'un rebord apparent, un peu plus prononcé à la base ; médiocrement convexe; superficiellement pointillé; garni de poils fins, couchés, peu apparents; d'un noir ou d'un noir brun , luisant , avec le rebord de la base et celui du sommet d'un roux testacé » creusé , vers les deux cinquièmes de sa longueur , d'une dépression transversale , non prolongée jusqu'à ses extrémités ou dirigée , à celles-ci, vers le bord antérieur; offrant de chaque côté, vers le milieu de ses bords latéraux un léger relief transverse, parfois peu prononcé. Ecusson rétréci d'avant en arrière , tronqué à son extrémité ; d'un brun noir ; pubescent. Elytres d'un tiers plus larges aux épaules que le protborax à la base ; deux fois et quart aussi. longues qu'elles sont larges , prises ensemble ; moins longuement prolongées que l'abdo- men ; obtusément arrondies cbacune à l'extrémité ; ruguleusement poinlillées ; garnies de poils fins , coucbés , médiocrement épais ; un peu luisantes; d'un noir brun ou d'un brun de poix parfois un peu pâle; ornées postérieurement d'une tache d'un flave pâle, couvrant à peine le septième postérieur de la longueur : celte lacbe parfois nébuleuse ou à peine distincte de la couleur du reste de la surface; ordinairement chargées d'une nervure longitudinale naissant au côté interne d'une faible fossette humorale, et prolongée jusqu'à la tache 390 .UOLLll'SN.NF.*. apicale, eu se rapprochant un peu de la sulure. Ailes brunes ou bru- nâtres ; prolongées au-delà des élytrcs au moins de la moitié de la longueur de celles-ci. Dessous du corps noir , d'un noir brun ou d'un brun noir ou noirâtre : rebord du repli du prolhorax, et parfois épi- mères du médipectus et extrémité des poslépisternums, d'un flave né- buleux : extrémité et parfois côtés de la base du ventre , flaves ou fla- vescenls. Pieds bruns, avec les genoux et parfois la base de quelques tibias plus pâles ou flavescents. Cette espèce se plaît principalement sur les pins et les sapins. On la trouve en juin et juillet, clans les montagnes du Lyonnais , dans la Bresse, sur le Pilai, à la Grande-Chartreuse, etc. G. SI. mai»gîiiat&is ; Latreille. Tête noire, avec la partie anté- rieure de l'épistome flave; creusée sur le milieu du front d'un sillon relevé sur les côtés. Antennes brunes. Prolhorax transverse ; brun, et muni dans toute sa périphérie d'un rebord flave ; à angles vifs ; chargé vers la moitié de sa longueur d'un relief transversal interrompu dans son milieu. Elylres d'un gris brun, brièvement pubescentes \ ornées à l'extrémité d'une tache d'un jaune de soufre à peine arquée en devant. Poitrine et ventre bruns , en partie flaves. Pieds bruns ou bruns gris avec la base des cuisses et les genoux moins obscurs. J1. Antennes prolongées jusqu'à l'extrémité des ailes. Dernier arceau du ventre muni en forme d'appendice divisé après la moitié de sa longueur , en deux branches linéaires , contiguës à leur bord interne, presque horizontalement dirigées. J. Antennes prolongées environ jusqu'aux deux tiers ou trois quarts de la longueur de l'abdomen. Elytres prolongées environ jus- qu'aux deux tiers ou trois quarts de l'abdomen ; à peine aussi larges ou un peu moins larges aux épaules que la tête prise aux yeux. La Nécydale à points jaunes, Geoff. Hist. t. 1, p. 372, \. var. b. Necydalis punctata, Fodrc. Ent. par. t. \, p. -174, 1. var. b. Cantharis biguttata , Païsz. Faun. Gérai. 11, fig. 15. — Payk. Faun. suec. t. 3, add. p. 445, 14. — Fallén , Monogr. Cantli. et Malach. p. Mx, -10 ? — Gyllemj. Ins. suec. t. 1, p. 344, -19? Telephorus biguttatus, Oliv. Enlom. t. 2. n° 2G. 16. p. -18, pi. 2, fig. 12. Malthinus marginatus , Latr. Gen. t. 1, p. 201 , 2. Malthodes marginatus , de Kiesenw. Linn. entom. t. 7, p. 277, 3, fig. 9. — Id. Naturg. i. 4, p. S35, 2. — L. Redtenb. Faun. aust. 2e édit. p. 333. MALTHUSIENS. — Mllllliodei. ,VJ I Long. 0,0045 à 0,0056 (2 à 2 1/2 [.). Larg. 0,0011 à 0,(013 (12 à 3/S I.). Corps allongé; brièvement pubescent. Télc graduellement et for- tement rélrécie derrière le» yeux; un peu plus large, vers le bord postérieur de ces organes , que le prolhorax à son bord antérieur; luisante: noire, avec l'épislome graduellement d'un roux flave ou les- tacé , en devant; garnie, sur sa partie postérieure, de poils obscurs, fins et couebés; moins brièvement pubescente en devant ; creusée sur le milieu du front, derrière la base des antennes , d'un sillon court et large, relevé sur ses côtés; sul>carénée sur l'épistome. Man- dibules d'un flave roussâlre, à extrémité obscure. Palpes bruns , avec l'extrémité du dernier article parfois roussâlre. Antennes subfilifor- mes; prolongées jusqu'à l'extrémité des ailes (^j, ou seulement jus- qu'aux trois quarts du corps ( ? ); brunesou noirâtres, parfois d'un brun flave à la base; à deuxième article égal aux trois cinquièmes ou deux tiers du troisième. Yeux semi-globuleux , noirs. Prothorax du , pi. 2, ûg. I 5 , ), jusqu'aux angles postérieurs qui sont faiblement plus ouverts que l'angle droit; presque tronqué ou faiblement et très-obtusément arqué en arrière, à la base ; d'un sixième plus large que long; assez fortement rebordé à la base et aux angles de devant, relevé . mais à peine rebordé en devant, peu ou point rebordé sur la moitié postérieure des côtés; médiocrement convexe; très-finement ponctué et plus indistincte- ment sur les côtés que sur le dos ; garni de poils courts et peu dis- tincts ; d'un jaune ou roux orangé, avec le tiers ou le quart longi- tudinal delà largeur, noir ou d'un noir brun : celle bande noire di- latée dans son milieu; marqué, après le bord antérieur, d'une dé- pression transversale un peu en are dirigé en arrière, abou- tissant à chacune de ses extrémités au milieu des écoinlures ; marqué d'une dépression transversale au devant de la b.ise ; chargé, vers le milieu de ta longueur, d'un relief convexe Irès-marqué sur les côlés, affaibli et brièvement interrompu dans son milieu. Ecus- 404 MOLLII'ENNES. son rétréci d'avant en arrière; tronqué et relevé en rebord à son ex- trémité ; noir brun ou brun; à peine pointillé ; très-brièvement pubescent. Elytres débordant aux épaules la base du prothorax du tiers environ de la largeur de chacune; deux fois et demie (£) ou un peu plus ((/"J aussi longues qu'elles sont larges prises ensemble; plus courtes que l'abdomen: subparallèles ; en ogive chacune à l'ex- trémité; ruguleuses; garnies de poils fins, mi-couchés, médiocrement apparents ; d'un brun de poix plus ou moins clair, sans tache flave à l'extrémité. Ailes d'un nébuleux grisâtre ou brun de poix; dé- passant les élytres delà moitié environ de la longueur de celles-ci. Dessous du corps brun sur la poitrine, avec le repli prolhoracique des épimères du médipectus et l'extrémité des poslépisternums.d'un flave orangé. Ventre d'un flave orangé, avec la base des cinq premiers ar- ceaux noire ou brune entre la ligne médiane elles côtés, qui restent flaves sur un dixième de la largeur totale de l'arceau [), ou d'un flave roussâtreou orangé, avec les premiers arceaux bruns ou d'un brun roussâtre, de chaque côté de la ligne médiane, et les deux der- niers arceaux presque entièrement bruns. Pieds bruns, plus noirs sur les cuisses que sur les tibias et les tarses. Cette espèce est méridionale. Elle a été prise par M. Rey, en mars et avril , soit dans les environs de Nîmes, so!t dans ceux d'Hyères, sur le chêne vert. fl3. M. BiaaaariES; Redtenbacher. Couleur de poix, avec les man- dibules cl souvent les bords antérieur et postérieur du prothorax, les ge- noux, la base des tibias antérieurs, et parfois la base des antennes, tcsla- cès. Bords latéraux et postérieur des arceaux du ventre souvent flaves. Prothorax transversal ; tronqué en devant, mais écointé vers les angles de devant qui sont un peu relevés et émoussés ; à peine arqué en arrière à la base. ç/7. Antennes plus longuement prolongées que les ailes. Antépé- nultième arceau du dos de l'abdomen allongé, profondément échan- cré à son bord postérieur; offrant chacun de ses angles postérieurs allongés en une languette d'abord horizontale, puis brusquement et perpendiculairement déclive , et graduellement rétrécie en pointe vers son extrémité. Avant-dernier arceau du ventre échancré en arc : le dernier, allongé en forme de lanière , d'abord de largeur presque égale, mais un peu élargie vers son extrémité qui est entai.!- MALTHINTENS. .]l(lllllO(lcS. 405 lêe ; subhorizonlale ou peu déclive jusqu'aux deux cinquièmes, puis un peu courbée el sensiblement relevée à partir de ce point ; un peu anguleusemenl dilatée à son bord supérieur vers les trois cinquièmes de sa longueur, plus longuement prolongée que les appendices du dos de l'abdomen. $. . Antennes moins longuement prolongées que les ailes el souvent même que les élylres. Dernier arceau du ventre presque en demi- cercle à son bord postérieur; fendu jusqu'à la moitié de sa longueur. Etat normal. Tête noire ou d'un noir brun luisant. Mandibules lestacées. Antennes brunes. Prolhorax noir ou d'un noir brun luisant, avec les rebords antérieur et postérieur testacés. Ecusson brun. Elytrcs d'un brun de poix 5 ordinairement graduellement moins obscures vers l'extrémité. Ailes brunes. Poitrine d'un brun noir, avec le rebord du repli prothoracique, les épimères du poslpeclus et l'extrémité des poslépislernurns, d'un roux testacé plus ou moins nébuleux. Ventre brun, avec le bord postérieur et les côtés des arceaux, flaves. Pieds bruns, avec les genoux et la base des jambes antérieures, testacés ou d'un testacé nébuleux. Variations (par défaut) . Quand la matière noire a été moins abondante, la base des antennes et une partie de tous les tibias et des tarses se montrent testacés. Variations (par excès). Quand au contraire la matière noire a abondé, les rebords anté- rieur et postérieur du prolhorax sont bruns; les élytres d'un brun noir; la poitrine à peine tachée de testacé; le ventre presque entièrement ou entièrement brun ; les pieds à peine testacés aux genoux. Malthinusmaurus (Ziegler), (Dejean), Calai. (183"), p. 121. — oeCasti lnvi Ilist. nat. t. 1. p. 227, 7. — L. Redterb. Faim. aust. Ire éd. p. 327. Malthodes maurus, de Kieseisw. Linn. entom. t. 7, p. 298, l!>. pi. I, ûg. 18 . — M. Nalurg. t. h, p. 530, 15. — L Reotenb. Faun.auslr. 2e édit. p. 535. Long. 0,0033 à 0,0030 (i M2 à 1 3/4 1.) Larg. 0,007 ( 1/3 1.) Corps allongé. Tête presque impoinlillce ; luisante; garnie de poil* 400 K0LLIP2HAES. fins, couchés, peu distincts ; rayée entre les antennes d'un sillon pro- longé en s'affaiblissant presque jusqu'au verlex ? d'un brun de poix plus ou moins noirâtre : mandibules teslacées ou d'un leslacé nébu- leux. Palpes bruns. Antennes subfilifonnes ; pubescentes ; d'un brun de poix plus ou moins obscur, avec la base parfois moins obscure ; à deuxième article égal aux deux tiers ou trois quarts du troisième. Prothorax tronqué en devant sur les deux tiers médiaires de sa lar- geur, écoinlé près des angles de devant qui sont un peu relevés ; un peu rétréci en ligne droite sur les côtés, avec les angles postérieurs asses vifs, un peu relevés et à peine plus ouverts que l'angle droit ; à peine arqué en arrière à la base ; rebordé à celle dernière ; relevé en rebord, mais plus étroitement et faiblement rebordé en devant ; souvent peu sensiblement rebordé sur les côtés; sensiblement plus large que long ; médiocrement convexe : noir, d'un noir brun, ou d'un brun de poix , luisant, ordinairement avec les rebords anté- rieur et postérieur teslaeés; superficiellement ou à peine pointillé; garni de poils fins, peu serrés, presque indistincts ; déprimé trans- versalement après le bord antérieur et au devant de la base : la dépression antérieure {dus prononcée, aboutissant à ses extrémités vers le milieu de l'écointure ; chargé vers le milieu de ses bords laté- raux d'une saillie transverse égale chacune au tiers de sa largeur. Ecusson un peu plus large à la base qu'il est long; rétréci d'avant en arrière; tronqué postérieurement; souvent déprimé sur son disque; d'un brun de poix; pubescent. Elytres débordant, aux épaules, le prothorax du tiers de la largeur de chacune ; deux fois et demie aussi longues qu'elles sont larges, prises ensemble ; subarrondies chacune à l'extrémité ; ruguleuses; garnies de poils fins, presque cou- chés, assez serrés; entièrement d'un brun de poix souvent graduel- lement moins sombre de la base à l'extrémité. Ailes brunes ou bru- nâtres-, prolongées au-delà des élytres de la moitié environ de la longueur de celles-ci. Dessous du corps pubescent; brun sur la poi- trine, avec le rebord du repli prothoracique, une partie des épimères du médipectus etl'extrémilé des postépisternums le plus souvent d'un roux leslacé plus ou moins nébuleux. Ventre brun, ordinairement avec le bord postérieur et les côtés des arceaux plus ou moins étroi- tement flaves ou d'un llave teslacé. Pieds d'un brun de poix plus ou moins sombre ou plus ou moins clair, avec les genoux ordinairement teslacés ou d'un lestacé nébuleux, et la partie basilaire des jambes de devant au moins souvent de même couleur, surtout chez le cf. Celle espèce habile les environs de Lyon et diverses autres parties MALTIÎIMEKS. — Mdllhodci. h()l de la France, surtout les zones tempérées on froides. Elle paraît en mai el juin. On la prend surloul en fauchant. Obs. Elle offre, comme il a clé dit, d'assez nombreuses varia- lions dans sa couleur. Les élytres sont ordinairement plus longues que l'abdomen chez le . SB. Eaî«'clBus ; de Kiesenwetter. D'un noir brun ou d'un brun luisant , en dessus et en dessous : pieds bruns, avec les tibias antérieurs d'un brun livide. Tête à peine plus large, prise aux yeux, i/ue le pro tho- rax. Celui-ci de moitié plus large que long ; ccointé aux angles de devant qui sont dirigés en dehors et relevés ; subparallèle ou un peu élargi ensuite ; à angles postérieurs un peu relevés. Ailes dépassant dun tiers la lon- gueur des élylres: celles-ci unicolores. ^ Antennes àpeineausssi longuement ou un peu moins longuement prolongées que les élylros. Dernier arceau du dos de l'abdomen deux fois et demie aussi long que large, peu penché, sillonné lon- ^itudinalement ou formé de deux parties accolées ; tronqué à l'extrémité. Avant-dernier arceau du ventre profondément échancré, avec les lobes frangés, à peine plus longs qu'ils sont larges chacun à la base, et séparés entre eux par un espace presque égal à la base de l'un d'eux. Dernier arceau en forme de tige d'un noir luisant ; divisé à son extrémité en deux branches forcipiformes, ouvertes presque en demi-cercle et terminées eu pointe aiguë. Le dernier arceau moins longuement prolongé que l'avant dernier du dos de l'abdomen ; laissant voir en dessous deux appendices slyiiformes, courls, convergents. Milthodes nlgellus, de Kiesenav. Linn. enlom. t. 7, p. 307, 20, pi. 2, fig. 21. — kl. Naturg. t. \. p. 55o, '20. — L. Hedtenb. Faun. auslr. 2e édil. p. 534. MAi.iin Mi >.-.. —Mâllhodcs. iOy Long. 0,0022 à 0,0025 (1 à I I 3 !.. Larg. 0,003 I J ].). Corps allongé ou suballongé. Têle médiocrement convexe sur le front; médiocrement rétrécie après les yeux, et moins longuement prolongée après ceux-ci (au moins chez le A à ^ 1/2 I.J. Corps allongé. Tête noire; luisante; finement eléparsement conc- iliée ; finement pubescenle ; peu rélrécie après les yeux. Antennes assez fortes ; prolongées au-delà de l'extrémité des élylres ; noires ou brunes, avec le premier article moins obscur, fauve ou d'un rougi; testacé. Prothorax presque une fois plus large que long ; passablement quadrangulaire ; un peu arqué en devant , et en sens contraire à la base ; écoinlé aux angles de devant, peu ou point rétréci ensuite jus- qu'à la base; très-légèrement arrondi aux angles postérieurs; un peu relevé à ceux-ci et à l'écointure , de manière à paraître rebordé dans ces points; noir; un peu luisant; finement et presque indistincte- ment ponctué ; à peine pubescenl ; rayé d'une ligne médiane; marqué d'une fossette près des angles postérieurs. Elylres plus larges que le prothorax ; deux fois et demie aussi longues qu'elles sont larges , prises ensemble; noires, à transparence brunâtre ; luisantes; rugu- leusement et finement ponctuées; à pubescence grisâtre. Ailes grises; dépassant les élylres au moins des deux tiers de la longueur de celles- ci. Dessous du corps brun ou d'un gris brun plus ou moins foncé, ave< le bord des arceaux du ventre jaunâtre. Pieds d'un brun de poix ou brunâtres, avec les genoux moins obscurs. 114 MOLLII'ENKÈS. Je n'ai pas vu celle espèce, indiquée par M de Kieseuwellcr comme se Irouvanl en France. J'ai reproduit la description donnée par ce savant entomologiste. lO. H. cliclifer; De Kiesenwetter. Noir : base des antennes fauve. Prothorax de moitié plus large que long: écointé , saillant et relevé aux angles de devant. Elytres pubescentes. Ailes dépassant les élylrcs presque de la longueur de celles-ci. . Avant-dernier arceau de l'abdomen très-allongé; armé, de cha- que côté, d'une dent: le dernier, étroit, tronqué à l'extrémité. Avant- dernier arceau du ventre profondément échancré; offrant, de chaque côté de celle échanrrure, un lobe triangulaire. Dernier arceau en forme d'appendice slyliforme; lorlemenl recourbé , un peu dilaté à la base et près de l'extrémité, divisé à celle ci en deux branches for- mant une sorte de forceps. Malt/iodes chelifer, De Kieskkw. Linn. cnlom. t. 7, 1S52, p. 291, 1 1. Qg. M a. el b. — ld. Nalurg. d. 1ns. l. A, p. 546, \2 Long. 0,0028 ^1 1/4 1 ). Corps allongé. Tête noire ; luisante; finement ponctuée; à peine ré- trécie après les yeux. Mandibules fauves. Yeux petits et peu saillants. Antennes aussi longues que le corps ou un peu plus courtes que lui ; noires , avec la base brunâlre. Prolhorax de moitié plus large que long-, arqué en devant; écoinlé aux angles de devant, avec l'angle postérieur de celle écoinlure saillant et un peu relevé ; à peine ré- tréci ensuite en ligne droite sur les côtés ; émoussé aux angles posté- rieurs; noir; luisant ; finement ponctué; à peine pubescent. Elytres faiblement plus larges que le prolhorax; un peu plus de deux fois .aussi longues qu'elles sonl larges, prises ensemble ; d'ujQL^ioir à trans- parence d'un brun grisâlre; ruguleusement ponctuées; à pubescence fine el grisâtre. Ailes grises ; dépassant les elytres presque de la lon- gueur de celles-ci. Dessous du corps d'un brun grisâtre, avec les bords des arceaux du venlre plus clairs. Pieds noirs , en partie plus ou moins bruns. Cette espèce a été prise par M. de Kiesenwetter, sur le Mont Ser- rai et dans les Pyrénées. Je ne l'ai pas vue en nature. ilALTHIMLNS. — Multitudes. \\b £©. II. spi'ctus; de Kiesenwettrr. Noir ou d'un noir brun : base des antennes moins obscure : abdomen en partie leslacé. Prothorax pres- que carré, faiblement arqué en arrière à la base ; subarrondi ou écointé aux angles de devant; parfois rayé d'une ligne médiane peu apparente. Ailes dépassant les élytres de la moitié de leur longueur. 2, p. 300, 'l'y. Long. 0.0022 à 0,00028 (I à \ M I.) Corps allongé, étroit. Tête noire. Antennes à peine aussi longuement prolongées que les élytres; noires. Prothorax plus large que lonp; ; à angles émoussés : ceux de devant un peu relevés; très-faiblement ré- tréci sur les côtés. Elytres faiblement plus larges que le prothorax ; ruguleusement ponctuées ; à pubescence grise; deux fois et demie aussi longues qu'elles sont larges, prises ensemble. Ailes grises , dé- passant les élytres de la moitié de la longueur de celles-ci. Un seul exemplaire de celte espèce a été, jusqu'à ce jour , trouvé près de Nice, par M. le docteur Scbaum. 33. II. crassicovnSs ; Maeklix. D'un brun de poix ,. avec la tête d'un noir brun. Prothorax transversal , à peu près de la largeur de 53 418 MOLLU'EXXES. la télé , rétréci en ligne droite d'avant en arrière ; arqué on presque an- guleux en arrière, ci la base ; marque d'une dépression en angle dirigé en arrière, prolongée jusqu'aux deux tiers de la ligne médiane ; rebordé dans sa périphérie. Elylrcs. unirolores ; pubcscenles. , 1, p. -179. Malthodes Iielreticus, (Re\0, de Kiesenw. Lirai Entora. t. 7, p. 279, 4. Malthinus crassicornis, Dr Kiesekw. Naturg de Ins. Deulsch. t. 4, p. 530, 3. Long. 0,0022 à 0,CÔ2G (t à 1 1/5 l). Larg. 0,0007 (1/3 1.). Corps allongé ou subailongé. léte noire ou d'un noir brun; luisante; convexe sur le sommet; poinlillée ou très-finement ponctuée ; garnie de poils fins, couchés, peu apparents; rayée, entre les antennes, d'une raie longitudinale ou d'un sillon linéaire, parfois prolongé jusqu'au verlex: parties delà bouche, brunes. Antennes prolongées presque aussi longuement que le corps; subfiliformes ; assez épaisses: pubescentes^ brunes; à deuxième article plus court que le troisième , ou parfois presque égal à celui-ci. Yeux noirs. Prolhorax tronqué en devant, dé- clive et un peu écoinlé aux angles antérieurs qui sont ouverts; un peu rétréci en ligne droite sur les côtés: à angles postérieurs ouverts et assez vifs; assez fortement arqué ou presque en angle très-ouvert et dirigé en arrière, à la base; visiblement plus large que long; muni, dans sa périphérie, d'un rebord plus prononcé à la base, plus faible en devant que sur les côtés; à peine finement ponctué ; garni de poils fins et peu apparents; brun; luisant; médiocrement convexe; marqué d'une dépression en angle dirigé en arrière, naissant du bord anté- rieur et prolongée jusqu'aux deux tiers de la ligne médiane ; offrant, MALTiiiMi.Ns. — Mallhodcs. i I 9 au côlé externe de celle dépression, un relief convexiuseule, naissant des angles de devant et s'aflaiblissant postérieurement. Ecusson brun; plus large que long: rétréci assez fortement d'avant en arriére ; ob tusément tronqué à l'extrémité. Elytres plus larges aux épaules que le prothorax clans son diamètre transversal le plus grand, c'est-à-dire aux angles de devant; moins longuement prolongées que le corps; subparallèles: deux fois aussi longues environ qu'elles sont! prises ensemble; arrondies chacune à l'extrémité: un peu obsolètemeni et ruguleusement ponctuées: garnies de poils fins et mi-couchés-. d'un brun de poix -, sublranslucides , sans tache flave à l'extrémité, brunes; dépassant les élylres environ du tiers de la longueur de celles-ci. Dessous du corps et pieds bruns : bords postérieurs des arceaux du ventre parfois plus pâles et flavescents. Celle espèce a été prise en Suisse par M. Rey. On la trouve aussi dans les parties montagneuses et orientales de la France. »4L II. forcîpifei*; De Kiesenwetter. Noir. Pieds bruns : dessous du corps avec des lâches jaunes. Prothorax plus large que long, arrondi à ses angles de devant. Elytres à pubescence grisâtre. Ailes dépassant les élylres de la moitié de la longueur de celles-ci. S. Avant-dernier arceau de l'abdomen échancré en arc : le der- nier en forme de style court, fendu jusqu'à la base, formé de deux lanières légèrement recouibées. Malt/iodes forcipifer, De Kicse>vv. Linn. Entom. I. 7, »852, p. 3li>, 3'i. Long. 0,0033 (I 1/21.) Celte espèce a été prise une seule fois par M. de Kiesenwctler, pris du lac de Seculejo, dans les Pyrénées. «5.11. apterus; (Revj. Oblong ou suballongé ; brièvement pubes- cent. Tête noire. Prothorax transversal brun ; arqué en devant, et en sens contraire à la base; assez, convexe. Elylres d'un gris teslacè livide^ en ogive subarrondie chacune à l'extrémité ; laissant à découvert les cinq derniers arceaux de l'abdomen. Ailes nulles ou rudnncntuircs. Dos de l'abdomen et poitrine bruns ou d'un brun gris. Ventre brun, avec le bord des arceau i teslacè. Pieds bruns ou d'un brun teste eé. 420 MOLLIPENXES. Long 0,0043 (3/3 1.). Larg. 0,0006 (2/7 1 ). Corps oblong ou suballongé ; brièvement pubescent. Télé presque en carré long; peu rélrécie après les yeux; une fois plus longue après qu'avant ces organes; médiocrement convexe; noire; poinlillée; garnie de poils fins et obscurs ; rayée, sur le vertex , d'une ligne ou d'un sillon longitudinal léger. Mandibules et palpes bruns. Antennes insérées près du bord antéro-inlerne des yeux ; filiformes; épaisses ; prolongées jusqu'à l'extrémité des élytres ; d'un gris brun ou d'un brun livide, avec le premier article d'un testacé nébuleux; garnies de poils obscurs , fins et couchés ; à deuxième et troisième articles à peu près égaux. Yeux arrondis; peu saillants. Prothorax arqué en devant et sur les côiés jusqu'au quart de sa longueur; à peine rétréci ensuite en ligne droite jusqu'aux angles postérieurs ; arqué en arrière à la base; à angles antérieurs et postérieurs ouverts, et peu ou point émoussés; d'un quart au moins plus large dans son diamètre trans- versal le plus grand , qu'il est long sur son milieu; assez convexe ; muni d'un rebord très-étroit sur les côtés, sans rebord bien apparent en devant et à la base; offrant, vers les deux tiers de sa longueur, un sillon transversal prononcé; rayé , sur la ligne médiane, d'une ligne ou d'un sillon linéaire léger; d'un brun ou brun noir livide ; pointillé ; garni de poils couchés, fins , peu serrés, d'un gris livide. Ecusson petit; d'un gris livide. Elytres à peine aussi larges en devant que le prothorax à sa base ; de moitié à peine plus longues qu'elles sont larges, prises ensemble , laissant à découvert les cinq derniers arceaux du dos de l'abdomen ; subparallèles jusqu'aux deux tiers de leurlongueur;en ogive subarrondie chacune à l'extrémité ; déhiscentes, au moins dans leur moitié postérieure; planiuscules, avec les épaules perpendiculairement déclives jusqu'au tiers ou deux cinquièmes de leur longueur; ruguleusement poinlillées ; d'un gris livide, ou d'un gris testacé livide; garnies de poils fins et concolores. Ailes nulles ou rudimentaires. Dos de l'abdomen d'un brun gris ou d'un brun gris li- vide, avec les côtés plus pâles. Dessous du corps garni de poils fins, peu serrés, d'un leslacé nébuleux; brun sur la poitrine; brun ou bru- nâtre sur le ventre, avec les bords des arceaux testacésou d'un testacé livide. Pieds bruns ou d'un brun testacé. Cette espèce , la plus petite de celles de ce genre , a été prise par M. Rcy, à Yillebois (Ain), en ballant du foin récemment coupé. DKIL1DES. — Dl'illlS. .',2J QUATRIÈME GROUPE. LES DRILIDE3. Caractères. Antennes insérées sur les côtés de l'épislome, un peu au devant des yeux ; très-écarlées à la base. Tête découverte. Front confondu avec l'épistome. Labre distinct. Corps médiocrement con- vexe en dessus. Ce groupe, pour nos insectes de France, est réduit au genre suivant : Genre Drilus, Diule; Olivier. (fycXcç, nom employé par Hésychius,pour désigner une sorte d'insecte.) Cakactèues. Ajoutez aux précédents : (/". Elytres et ailes existantes : les premières couvrant les secondes cl le dos de l'abdomen. Antennes médiocres ; de onze articles ; dentées ou peclinées du quatrième au dixième article. Labre très-court ; ne couvrant pas les parties de la bouebe. Mandibules arquées ; aiguës à l'extrémité; armées, près de celle-ci, d'une forte dent au côté interne. Mâchoires à un lobe court et poilu. Menton et languette cornés. Prothorax transversal. Ecusson en triangle. Pieds médiocres. Hanches antérieures et intermédiaires presque contiguës. Cuisses pos- térieures insérées vers la base du côté externe des trochanters : ceux- ci prolongés au moins jusqu'au tiers du côté interne des cuisses. Tarses subfiliformes, à quatrième article bilobé : le dernier aussi long que les trois précédents réunis. Ongles simples. Postcpistcrnums rétrécis postérieurement, laissant voiries épimères. Ventre de sept arceaux, non compris l'appendice terminal. Corps oblong. Q. Elytres et ailes nulles. Corps larviforme ; composé, outre la tète, de douze segments. Antennes courtes, sublililormes ; décroissant un (*j Enlom t. 2 (17SK)), p. Ti. Ï22 MOLLIPESIXES. peu de la base à l'extrémité ,' de dis articles ; les quatrième à neu- vième, obtriangulaires ; le dixième, aciculé. Mandibules dentées an côté interne. Palpes maxillaires à dernier article conique. Hanches de tous les pieds largement séparées par les parties sternales : celles- ci transverses. Tarses grêles ; à dernier article aussi long que les trois précédents réunis. t. ï>. fliwesceiis ; Fabbicius. ^. Oblong ; noir, avec les élytres d'un jaune testacé roussâtre ; garni de poils concolores. Antennes de onze articles : les quatrième à dixième flabellés à leur côté interne : le onzième subfiliforme. Prothorax émoussè aux angles postérieurs. Ecusson en triangle plus large que long. Elytres débordant , d'un cinquième de la largeur de chacune , le prothorax à ses angles postérieurs ; un peu élargies d'avant en arrière ; creusées d'une fossette humérale. Ailes existantes. Q . Aptère ; larviforme; allongée ; fauve ou d'un fauve testacé, avec la base des segments brune ou noirâtre : garnie de poils d'un fauve testacé. Tête déprimée sur le front. Prothorax transverse, arqué sur les côtés. Antennes de dix articles : les quatrième à neuvième obtriangulaires : le dixième aciculaire. Elytres et ailes nulles. Quatre ou cinq premiers ar- ceaux du dos de l'abdomen sillonnés sur la ligne médiane : les deuxième à sixième arceaux festonnés sur les côtés. Ventre sillonné sur la ligne mé- diane. , 48. Celte larve vit aux dépens do V Hélix nemoralis , et sans doute lU quelques autres espèces de ces Mollusques. Elle lient, dans la coquille, sa tête dirigée vers le fond de la spire, el la parlie postérieure de son corps vers l'ouverture; le ventre tourné du côté extérieur de la volul Elle change plusieurs (ois de peau; et, en rejetant après el! dépouille, celle-ci bouche l'ouverture de la coquille, et sert à p ver la larve de l'allaque de ses ennemis. Au printemps, celte larve passe à l'état de nymphe. Il s'opère ah une révolution dans la disposition de son corps. Sa tête esl 428 MOIXIPENNES près de l'ouverlure de la coquille qu'elle devra bientôt abandonner ; sa partie postérieure vers le fond de la spire; son ventre du côté da la columelle, et son dos contre la paroi interne de la partie extérieure de cette habitation en spirale. La nymphe que M. Desmarest a le premier fait connaître ('), a le corps gras, mou et arqué du côté du dos, incourbé du côté de sa partie inférieure. Elle présente, comme les autres nymphes des Co- léoptères, les organes de l'insecte futur plus ou moins distincts, mais enveloppés dans des fourreaux. Le dernier segment est terminé par deux pointes mousses. Quinze à dix-huit jours après le changement en nymphe, paraît l'insecte parfait. Celui ci se montre ordinairement en mai, et souvent dès le mois d'avril. M. Ignace Mielzinski a le premier signalé, en 1824, la larve du Drilus flavescens 9, et donné des détails sur sa manière de vivre (2). Le premier aussi il a fait connaître la 2 de celte espèce, dont il forma un nouveau genre, sous le nom de CocJilcoclone. Il lui donna la dé- nomination spécifique de voracc. Il plaça ce genre parmi les Lampy- rides, sur quelques avis de l.alreille. Ce dernier le mit dans le voisi- nage des Alalachies (3). Peu de temps après , M. Desmarest publia des observations sur les métamorphoses du Cocldéoclonc voracc , et en fit connaître la nymphe. Enfin, le 5 juin de la même année, le dernier naturaliste obtint, des larves hélicivores recueillies par lui , le Drilus flavescens des auteurs , en même temps que le Cochleoclonus vorax, et il acquit la certitude que le dernier insecte était la 2 du premier. On doit à Audouin des recherches analomiques sur le Drile jaunâ- tre et sur la 9V de cette espèce. M. Desmarest, sur cent cinquante coquilles logeant des larves de l'insecte qui nous occupe , obtint seulement deux cA M. Rouget, de Dijon, excellent observateur et entomologiste très-distingué, n'en a ('! Mémoire de la Soc. pliilomat. de Paris, 1824, p. 57, G2, pi. 1 , tig. 9 et -10. — Yoy. aussi Ann. des Se. nat. 1824, pi. 15, fig. 1 et 2. (-) Mémoires sur une larve qui dévore YHelix nemoralis, et sur l'insecte auquel il donne naissance. (Bullct. de la Société pliilomat. de Taris, 1824, p. 57-62.— Ann. d. Se. nat. I. 1, (1824), p. 07-77, pi. 7, 11g. 1 a II). (3) Ko!c sur un mémoire de M. Ignace Miclzinsky (Ann. des Se. nalur. CI 824), !. I, p. 78-80.) drimdcs. — Drilus. 4i9 eu qu'un seul sur environ deuxeenls ?. Cependant, dans les champs, celle-ci esl beaucoup plus difficile à rencontrer que le j*. Peut-être ce dernier, à l'état de larve , vit-il aux dépens d'espèces d'Hélices d'une taille plus faillie ('). On ne connaîl pas encore le genre de vie de ces Mollipennes par- venus à l'étal paifait. Peul-êlre le ne prend-il point de nourri- ture pendant la durée éphémère des dernières phases de son exis- tence. ^. ï>. concoloi* ; Ahhens. cf. Oblong ; noir; garni de poils. Quatrième à dixième articles des an- tennes taxi formes , plus longuement dentés au côté interne : le dixième, bifide. Prolliorax il angles postérieurs vifs. Ecussou en triangle ])lus large que long. Elylres à peine aussi larges en devant (pic le prolliorax à ses an- gles postérieurs] sans fossette 'minérale. $ . Inconnue. Drilus concolor , Aiireks, Selirifl. d. Nalurf. Gesellscli. zu Halle", t. 2 (1812), p. 13, pi. 1, ûg. A, d.— B.vc», Kîicfcrfaun. t 3, p. 032 —De Kiesenw. Naturg. d. Insecl. t. 4, p. 537, tJ. Dasytes? pect hiatus , Scuoenii. Syn. Ins. t. 3 , app. p. 12, 13, (décrit par Gvllcnhal ) Drilus ater, (DrjE.^). Calai. (1821). p 79. — h\ (1837), p. 1 17. Drilus peclinalus, L. Redtenb. Faun. auslr. p. .">2'i. Long. 0,0045 à 0,0036 (2 à 2 2/3 1.) Larg. 0,0013 à 0,0019 (2/3 à 7/8 1. ) Corps oblong; médiocrement convexe; pubescent; noir ou d'un noir brun, avec les mandibules fauves. Télé finement ponctuée; trans versalement déprimée sur le milieu du front, derrière la liase des an- tenues. Antennes prolongées jusqu'aux deux cinquièmes de la longueur du corps ; garnies de poi's fins ; à premier article renflé vers l'extré- mité , un peu moins long que large : le deuxième , court : le troi- sième, oblriangu'aire, plus long que large ; plus long que le suivant : les quatrième à dixième obtriangulaires ou plutôt l xiformes , dentés [') Ami. des Se. nal t. 2 (1824). p. 5Ï3-Ï39, pi. \ 430 MOLLII'ENNES. au côlé exlerne , à dent plus longue ou subpcct'nés au côlé iuLenie : le dixième bidenté à son côté exlerne, ou comme appendice vers son bord antéro-inlerne : le onzième, sublinéaire Prothorax un peu arqué en devant, à son bord antérieur; à angles de devant non émoussés et un peu plus ouverts que l'angle droit; élargi d'avant en arrière, d'une manière d'abord légèrement arquée jusqu'à la moitié ou un peu plus, puis sinué jusqu'aux angles postérieurs qui sont vifs et à peine aussi ouverts que l'angle droit; un peu en arc bissinué et dirigé en arrière, à la base, avec la partie médiane à peine plus prolongée que les an- gles; de deux tiers plus large à son bord postérieur qu'il est long sur son milieu ; médiocrement convexe; finement ponctué ; rayé d'un si I Ion transversal après le bord postérieur plus légèrement déprimé au devant de la base ; très-étroilement rebordé à celte dernière ; relevé sur les côtés en rebord parallèle jusqu'à la moitié , puis triangulaire- ment élargi et plus relevé postérieurement ; paraissant par là creusé d'un sillon longitudinal liès-courl au devant de ebaque sinuosité ba- silaire , vers chaque sixième externe du bord postérieur. Ecusson en triangle moins long que large. Elytres à peine aussi larges ou à peine plus larges en devant que le prolhorax à ses angles postérieurs ; sub- sinuéinent rélrécies du huitième à la moitié de leur longueur, un peu élargies postérieurement; obtusémenl arrondies, prises ensemble , à l'extrémité; médiocrement convexes; sans fossetle numérale ; munies d'un rebord suturai à peine prolongé jusqu'au tiers;presque sans rebord sur les côtés; finement et un peu ruguleusement ponctuées ; garnies de poils obscurs médiocrement épais. Repli légèrement arqué , en se rétrécissant, jusqu'à l'extrémité des hanches postérieures et plus large- que les poslépislernums, postérieuremenl réduit à une tranche. Ailes brunes. Dessous du corps garni de poils, et noir, comme le dessus, avec le bord postérieur des arceaux du ventre, brièvement d'un fauve tes- lacé. Antêpectus aussi long jusqu'aux hanches , que le sixième de la largeur de son bord antérieur. Pieds garnis de poils; noirs, avec l'extrémité des tibias et les tarses bruns ou d'un brun leslacé, Hanches intermédiaires laissant apercevoir entre elles une carène linéaire peu saillante. Cette espèce paraît rare en France. Elle a été prise par M. Godarl, dans les montagnes de Briançon. La ? paraît n'être pas encore connue. Obs. Le cf71 ne se dislingue pas seulement de celui du flavescens par ga couleur ; il a les antennes autrement conformées : le prolhorav à DlilLlDES.— DriltlS. 43 I angles postérieurs plus vifs, plus brièvement et moins fortement relevés ; l'écusson plus large que long-, les éiylres à peine plus largos ou à peine aussi larges que le prolborax à ses angles postérieurs, au lieu de le déborder notablement ; sinuées après les épaules ; sans fos- sette numérale, munies d'un rebord suturai plus court, etc. Le Drilus longuîus de M. de Kiesenweller (Berlin. Enlom. Zeitschr. t. 3 (1559), p. 159;, paraît, comme l'a fait observer ce savant, n'èlre qu'une variété de celle espèce. TABLE DES MOLLIPENNES PAR ORDRE ALPHABETIQUE. ÀBSIDIA 277 pilosa y*> à srT tt à Tt T C 278 CANTHARIS abdominalis . . . 147 albomarginata . 239 alpina 136 annulât a. . . . 137 assimilis . . . . 196 atra .... 258, 328, 330 berolinensis . . . 323 bicolor . . 205,24 4 ,246,270 biguttata. . . . 351 biguttula. . . . .351,373 brevicollis .... 410 canescens. . . . 191 clypeata .... -165 cœruleocephala. . 270 denticollis . . . 336 discicollis. . . . 247 discoidea. . . . 469 dispar 190 elongata .... 328 ericeti 292 Erichsonil . . . 156 fasciata .... 354 femoralis. . . . 348 fibulata 243 figurât a .... 205 flaveola 365 flavilabi'is 263 frontalis 373 fulva 306 fulvicollis . . « 266,270 fulvipennis 190 fumigata. . 290 fusca . . . . 4 78 484,490 fuscicornis . 302 fuscipennis . 487 Genei . . . 223 hœmorrhoidali s 165 humeralis . 169 illyrica . . 473 immunis . . 366 laeta . . . 333 lapponica . 440 laricicola. . 338 lateralis . . 274 liturata . . 205,211 livida. . . . 490,442 média. . . 491 Meisteri . . 310 melanocephala 302,323 melanoceras 320 melanura . 306 minirna . 384 nigricans. 22f, nigriceps. 296 nigricornis 197 ni g ripes . 320 nitidida . 345 nivea . . 465 noctiluca 74,414 obscura . 251 occipitalis. 148 oculata . 473,17C opaea . . . w.:\i, :.* ï2i oralis . . pallida. . pallidipennis pallipes . paludosa. pellucida. jnlosa . . prolixa. . pulicaria rubens rufa. . . rufescens. rujîcollis . rufipes . rustica. . sanguinea sanguinicollis sanguinolent a scapidaris . serraticornis signât a • sudetica . testacea . thoracica. torquata . translucida tristis. ■ violacea . xanthoporpa CASSIDA. noctiluca. sanguinea. CICINDFLA. biguttata. fuse a . . livida . iutescens . maculât a. mini m a . ni g i~a . . pallida . COCHLEOCTOMJS xorax TABLE DES 274 322 315 323 258 221,314 280 280 247 136 211 21-1,299 344 191 485 38,42 384 384 191 423 169,289 100 165,314 270 344 299 255 152 231 414 42 354 479 490 14,322 306 38Zi 266 216 MOLL1PENXES COLOPHOTU. italica. . . ; . . DASYTES. pectinatus DICTYOPTERA aurora minuta sanguinea .... DICTYOPTEKUS . . . -affinis aurora Cosnardi flavescens Mercki minutus rubens DICTYOPTERUS. sanguineus .... DRIL1DES. . . . DRILUS concolor jlabellatus .... flavescens .... pectinatus .... EROS. affinis aurora flavescens .... Cosnardi Cosnardi el flavescens* minutus rubens. .... . GEOPYRIS. hemiptera H ISP A. flavescens' .... H OM A LIS US. sanguinipennis. * . Victoris ..... 125 429 43 47 39 40 51 41 49 49 49 46 44 39 421 424 429 424 422 429 54 43 49 49 49 47 45 418 422 56 54 PAU OtiBUE ALPHA11ÉTIQUB. 4.-55 LAMPROMZA. 123 Boieldieui. . . . . 105 italica 427 Delarouzei . . • . 108 lusitanica 124 Mulsantii. . . -102 splendidula . . 114 H«IOMI>S . . . . 123 LAMPRONETES. LYCIOES. . . 33 mauritanica. . . . 68,90 LAMPRORHIZA. . . . 99 i.irii;\* 30 Boieldieui. . . . . H05 LYCUS Delarouzei. . . . . -108 a/finis 51 Mulsanli . . . . . 101 42,51 splendidula . . . . 412 47 Lampyraires . . . 64 45 39 ilMPTRIOV. . . . 03 sanguineus . . 38 LAHPYRIDES . . 59 suturalis. . . . 58 LAMPYRIS . . . . . 71 LYGISTOPTERL'S . 30 Bellieri. . . . . . 82 sanguineus . . . 37 bicarinata . . . . 94 Lareynii . . . . . 90 NAXTIIINIEIVS. . . 348 longipennis . . . . 81 MALTHINUS . . . 349 lusitanica. . . . . 80 355 mauritanica. . . . 80,90 330 nocliluca . . . . . 74 300 Raymondi. . . . . 83 305 Reichii. . . . . . 95 333 Zenkeri. . . . . . 83 3(9 303 LAMPYRIS, antiqua . . . . . 114 372 aurora. . . . 42 glabellus .... 337 coccinea . . . . . 38,42 immaculatus. . . 3/3 hemiptera . . . . ^\7 366 italica. . . . . .123,427 lusitanica. . . . . 123 longipennis . . . 373 371 mauritanica . . . 08 3(18 minuta. . . . . 47 seriepunctatus . . 357 Mxdsantii. . . . . 102 slrialulus 367 nigro-rubra . . . 47,51 pusilla. . . . . . 47 MALTIIIMS sanguinea . . . . 38,42 crassicornis. . . -'. 1 S sencki .... 114 splendidula . . . . 75,114 marginal us . . . 390 villosa. . . • . . 38 405 430 TABLK DES MOLL1PENNES minimus . . . . . 384 ruficollis 384 mauritanica . . . 67 sanguinicollis . . . 384 Pkospliaénaircs -116 MÀLTHODES . . . . 374 PHOSPHAENUS . . U6 affinis 415 hemipterus . . • Wî alpinus 399 419 410 133 aplerus brevicollis . . . . -134 i la chelifer 414 â on 417 lapponicus . . . 139 crassicomis . . . • debilis 397 PTILIMJS. dispar 394 jlavescens . . . 422 flavoguttatus . . 392 332 forcipifer .... 419 denlicollis . . . 333 guUifer 386 laeta 33Î helveticus . . . 418 hexacanthus. . . 413 punclipennis . . 33Ï marginatus . . . 390 maurus .... 404 PYROCHROA. te meridianus . . • 402 aurora . . . . 4. minimus .... 382 4" os misellus .... 407 sanguinea . . • Ol mysticus .... 387 PYROPTERUS. nigellus .... 408 affinis . . . '. 5 nigriceps .... pellucidus . . . 411 401 IUIAGONYCHA . . 28: procerulus . . . 417 OQl sanguinicollis . . 384 atricapilla . . . oo sanguinolentes 384 elongata . . . •il spalliifer .... sprelus .... 380 415 ericeti. . . . . 29 31( trifurcatus . . . 379 fossulata . . . ■ fuscicornis . . 28 30 NECYDALIS. 32 punctata. . . . 365,390 maculicollis . . 31 suturalis. . . . 58 Maerkelii . . . . 50 30 I>M % MSIEXS . • . 53 melanura. . . , • 30 OMALISLS. . 53 fontis-bellaquœi . 57 sanguinipennis . . 56 suluralis .... 57 Vicloris .... 54 . . 3-2 PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. paludosa, . • • 328 Erichsoni . signata . • • • 288 Erichsonii . sulcata . . . . 287 ûbulatus . sulcicollis. . . . 287 figuralus , terminalis . . . 3C9 flavilabris . testacea . . . • 312 flavus . translucida . . . 298 fulvicollis . RHAGONYCHA. fuJvicollis . fiivalis . . . • 336 fulvipennis . pilosa 280 fuscicollis . Redtenbacheri . . 336 fuscipennis fuscus . Siliaires. . • . 342 fuscus . . SILIS 343 Genei . nitidula . . . . 345 griseipennis ruficollis . . . . 343 Itumeralis . tubricollis . . 344 illyricus spinicollis . . . 346 iinmaculicoll Ialeralis . Téléphoraires 132 linealus XÉLÉPHORIDE S. i?8 lineatus. . lituralus TÉUÉPHOMENS . . . 13» lividus . TELEPHORUS . . . . l'»l macitllcollis abdominalis . . . 146 manlinus . aellùops. . . • . . 258 melaspis. albomargitialus . . 238 nigc anticus '• . . . 179 nigricaus . apicalis. . . . . 161 nigrifions . Aria si . . . . 277 ni g ri tutus . assimilis . . . 191 nivalis . ticolor . . . • 214 niveus • brevicornis. . . 199 obscur'is . . . 221 oculatus canlianus . . . clypeatus . . » . . 162 opacus . oralis . consobvimts. . . 148 cljaneus. . . l'*8 paludosus . cyanipennis , . 148 pellucidus. desertus . . 109 prœustus . . . 197 pulicarius . dilatatus . . . (liscicollis . . . 217 Rcichii. discoidcus . . . 1G7 rolundicollis di.yar .... . . 191 i uj'escens , 437 438 TABLE DES MOLLIPENNES rufus 208 rusticus 182 sudetîcus 157 thoracicus 256 thoracicus 268 tigurinus 152 tristis . 253 uslulatus 217 violaceus . 150 xaniholoma 251 xanthoporp 3 . 230 TELEPHORUS alpinus 136 ater. 530 barbants 287 bigutiatus 551,390 himaculatus .... 306 boo/'S 290 concolov 299 clongatus ..... 528 excisus 346 PAR OllDP.E ALPHABETIQUE fascialus femoralis fossulalus fuscicornis laelus . melantira melaspis minimus nigripes nigritarsis ochropus pallidus. pallipes. pilosus . pvolixus sanguhieus sculellaris signât us. sulcicollis sulrifrons testaceus translucidus 554 518 286 302 33i 506 502 365 320 304 514 322 323 280 280 58 286 290 287 280 314 299 FIN DE LA TABLE ERRATA. p. 188, 3e genre du lableau, au lieu de Absisia, lisez : Absidia. EXPLICATION DES PLANCHES. 1. Têle grossie du Lygistoplerus sanguiîieus. 2 . Lycus aurora. 3. Cuisse et Irochanter de ce Lycus. 4. Omalisus Vicions. 5. Lampyris Raymondi. 6. Pelania mauritanien. 7. Lamprorhxza Delarouzei (Larve du). 8. Lamphrorhiza Mulsanti. 9: Phosphaenus hemipterus. 10. Luciola lusitanien ?. 1 1 . Podabrus alpinus. 12. Ongles du Telephorus (Ancystronycha) abdominalis . 32. — guttifer molli: tai MOLLIPENNES 33 2S 21 52 '1 3U 35 30 31 3 & TER DCL F*- UNIVERSfTY OF ILLINOIS-URBANA 3 0112 101719737