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LIBUAHY
OF THE
U N IV ERS ITY
Of 1 LLI NO 15
From the Library of
Professor Henry F. Wickham
University of Iowa
Presented in 1942
59576
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y
Digitized by the Internet Archive
in 2011 with funding from
University of Illinois Urbana-Champaign
http://www.archive.org/details/histoirenaturell14ilmuls
COLÉOPTÈRES
DE FRANCE.
*.,yon. - Unpr. de F. DIMUL'LliN, rue Si-Pierre 20.
HISTOIRE NATURELLE
DES
COLÉOPTÈRES
DE FRANCE,
$lar €. tftntantt,
Sous-Bibliothécaire de la ville de Lyon,
Professeur d'Histoire naturelle au Lycée,
Président de la Société Linnéenne,
Membre de l'Académie Impériale des Sciences, Belles-Lettres et Arts,
des Sociétés Impériale d'Agriculture, et Littéraire
de la même ville , etc.
MOLL1PEMVES.
PARIS.
MAGNIN, BLANCHARD et O, successeurs de LOUIS JANE'J\
Rue Honoré-Chevalier, 3 , près la place St-Su!pice.
18G2.
A MONSIEUR HELLMUTH DE KIESENWETTER ,
CONSEILLER DU ROI A BAUTZEN (SAXE),
MEMBRE DE DIVERSES SOCIETES SAVANTES.
Monsieur,
{>■ Le talent remarquable avec lequel vous avez traité les Insectes
j> dont il est ici question et facilité par là leur étude, devait naturel-
mT lement me porter à vous dédier ce travail, dans lequel j'ai essayé de
60
^ suivre vos traces.
<£ Puisse cet hommage vous redire avec quel bonheur je-
\ 95 i
conserve le souvenir de l'hospitalité si cordiale trouvée au sein de **
votre famille, lors de mon passage dans vos contrées.
Puisse-l-il aussi vous offrir l'assurance nouvelle des sentiments
affectueux avec lesquels
J'ai l'honneur d'être
Votre tout dévoué
E. MULSAST.
Lyon, le 16 mai 1862
TABLEAU MÉTHODIQUE
DES
COLÉOPTÈRES MOLLIPENNES
DE FRANCE.
PREMIER GROUPE. LYCIDES.
Première famille. e,1'ciens.
J.ygistopterus , (Dejean) .
sanguineus.
Dictyopterus, Lalreille.
aurora, rubens, minulus, Mercki, affinis.
Deuxième famille, oihalisiens.
Omalisus, Geoffroy.
Yictoris, sanguinipcnnis, suturalis.
SECOND GROUPE. LAIIPYRIDES.
Première famille. i,4>ii»yiub;\^
Première branche. Lampyraircs.
Pelama, Mulsant.
mauritanica.
Lampyris , Geoffroy,
noctiluca, Zenkeri, Raymondi, Lareynii, bicarinata, Reicliii.
Lamprouuiza, de Motschulsky.
Mulsanti, Boieldieui, Delarouzei, splendidula.
Deuxième branche. Pliosphaéoaircs.
Piiosphaenus, de Laporte.
hemiptcrus.
Deuxième famille, lvcioliens.
Luciola, de Laporte.
lusitanica, italiea.
TABLEAU METHODIQUB.
TROISIÈME GROUPE. TÉLÉPHORIDEg.
Première famille, téléphoriens.
Première branche. Téléphoraires
Podabrtîs, Fischer,
alpinus, lapponicus.
Telephorus, Schaeffer.
abdominalis, violaceus, Erichsoni, sudeticus, clypealus,discoideus, illyricus,
oculatus, fuscus, rusticus, Reidiii, fuscipennis, lividus, assimilis, brevicornis,
figuratus, rufus, bicolor, pellucidus, Genei, nigricans, xanthoporpa, linealus,
albomarginatus, fibulatus, pulicarius, obscurus, tristis, paludosus, flavilabris.
fulvicollis, thoracicus, lateralis, Ariasi.
Absidia.
pilosa.
Rhagontcha, Eschschollz.
fossulata, suïcicollis , sulcata , signata , ericeti, nigriceps , translucida,
fuscicornis, nigritarsis, melanura, terminalis, Meisteri, testacea, femoralis,
nigripes, pallida, opaca, galiciana, elongata, atra.
Ptgidia, Mulsant et Rey.
laeta, denticollis, laricicola, punctipennis.
Deuxième branche. Silialres
Silis, Latreille.
ruûcollis, nitidula.
Deuxième famille, *i\i.tiii\ie\*
Malthiisus. Latreille.
biguttulus, fasciatus, glabellus, bilineatus, flaveolus, striatulus, scriptus,
rubricollis, frontalis.
Malthodes, de Kiesenwetter.
trifurcatus, spathifer, minimus, guttifer,mysticus, marginalus,flavoguttatus,
dispar, debilis, alpinus, pellucidus, meridianus, maurus, misellus, nigellus,
brevicollis, nigriceps, hexacanthus , chelifer , spretus , afûnis, procerulus,
crassicornis, forcipifer, apterus.
QUATRIÈME GROUPE. DIULIDES.
Driles, Olivier,
flavescens, concolor.
TRIBU
DES
MOLLIPENNES.
Caractères. Antennes insérées sur le front ou sur îes côlés de l'épi -
stome ; non insérées dans des sillons à l'état de repos ; ordinairement
de onze articles; filiformes, sélacées, dentées ou parfois flabellées au
moins chez le a". Epistome confondu avec le front. Mandibules
courtes. Mâchoires ordinairement à deux lobes membraneux ou sub-
coriaces , ciliés. Palpes maxillaires plus longs que les labiaux ; de
quatre articles : le dernier de forme variable. Menton souvent peu
distinct. Palpes labiaux de trois articles. Yeux généralement entiers.
Prosternum sans mentonnière. Hanches antérieures ordinairement
subconiques-, rapprochées ou jamais complètement séparées par un
prosternum saillant. Hanches intermédiaires conico-cylindriques ou
subcylindriques, souvent déprimées. Hanches postérieures transverses ;
non canaliculées postérieurement pour recevoir la cuisse, quand
celle-ci se rapproche d'elles. Trochanters des premières hanches, au
moins, visibles. Trochanters postérieurs généralement très-développés ;
de forme variable. Cuisses postérieures insérées d'une manière va-
riable sur les trochanters. Jambes à éperons courts ou parfois indis-
tincts. Tarses pentamères (les postérieurs du moins); non munis
de lamelles en dessous : le quatrième article avancé en dessous en
forme de sole, souvent échancré ou même bilobé ; sillonné ou excavé
en dessous : le cinquième article inséré plus ou moins près de la
base du quatrième. Ventre de sept ou plus rarement de six arceaux
Corps allongé ou suballongé; à téguments plus ou moins flexibles; le
plus souvent planiuscule ou peu convexe en dessus.
1
2 UOLLirENN::S.
La forme du corps, la flexibilité des téguments, surtout des élytres,
donnent à ces insectes un certain air de famille, en dépit de la varia-
tion de leurs autres caractères , et justifie le nom de Mollipenncs
donné par M. Duméril.
Etude des parties extérieures du corps.
La tête penchée, chez les uns, perpendiculaire ou un peu inclinée
chez les autres, varie dans son développement. Tantôt enfoncée plus
ou moins dans le prolhorax , ou même complètement voilée par cet
organe chez les Lampyres, elle s'en dégage parfois au point de pré-
senter postérieurement un rétrécissement ou une sorte de cou ,
comme on le voit chez les Podabres et les Malthines. Souvent petite
ou tranverse, elle prend d'autres fois la figure triangulaire, ou pres-
que en lozange.
Le front varie dans sa grandeur, suivant le développement des
organes de la vision-, très-.'esserré par ceux-ci, chez les Lam-
pyres ç/1, il offre une surface généralement assez étendue chez les
Téléphores.
Uépistome se confond toujours avec le front, ou n'est pas séparé de
celui-ci par une suture distincte. Souvent il voile complètement le
labre , comme chez les Téléphores : d'autres fois il le laisse distinct,
comme chez les Lyques : parfois presque plan, il est d'autres fois
convexe ou bombé.
Les antennes, souvent insérées sur le front, le sont d'autres fois sur
les côtés de l'épistome. Parfois très- rapprochées ou presque conliguës
à leur naissance, comme chez les Lampyres, elles sont d'autres fois
notablement écartées, comme les Téléphorides en offrent l'exemple.
Leur forme est variable jusque chez les deux sexes d'une même
espèce. Ordinairement filiformes ou sétacées, elles sont presque
fusiformes chez les Driles £ -, comprimées et plus ou moins dentées
chez plusieurs-, flabellées chez les Driles J>. Elles sont habituellement
composées de onze articles chez nos insectes de France : le premier
est généralement le plus gros : le deuxième plus ou moins petit : le
troisième, rarement court , comme chez certains Lycides, se montre
habituellement allongé, ainsi que les suivants; mais les proportions
de quelques-uns de ces articles , particulièrement des deuxième et
troisième, sont sujettes à varier suivant les sexes. La longueur de ces
organes , chez quelques-uns , atteint ou dépasse à peine les angles
introduction. — Etude des parties du corps. 3
postérieurs du prothorax; chez d'autres, elle excède la longueur
du corps.
Lesyeu.r, situés sur les côtés de la tête, sont généralement entiers :
chez les Lampyres * ils acquièrent un volume considérable, et
couvrent presque entièrement la tête.
Les mandibules sont courtes , ou font ordinairement peu de saillie
au de-là du labre ou de l'épistome, dans l'étal de repos. Chez les
espèces vivant du suc des fleurs , ou ne prenant point d'aliments
solides, comme les Lycides et les Lampyrides, elles sont grêles,
faibles et à pointe entière. Chez les espèces entomophages , au moins
dans l'occasion, telles que les Téléphorides et les Drilides, elles sont
plus fortes, mais courtes, et souvent munies d'un dent vers l'extré-
mité ou au côté interne.
Les mâchoires, parfois pourvues d'une tige allongée, comme chez les
Téléphorides, sont ordinairement composées de deux lobes membra-
neux ou subcoriaces, lamelliformes et ciliés : l'interne, toujours plus
court et plus grêle, disparaît parfois , comme on le voit chez les Dri-
lides.
Les palpes maxillaires, plus allongés que les lahiaux, épais chez les
uns, grêles ou comprimés chez les autres , sont composés de quatre
articles , dont les deuxième et quatrième sont généralement les plus
longs ou les moins courts. Le dernier varie dans sa forme suivant les
genres, et même un peu suivant les espèces ou les sexes : tantôt trian-
gulaire ou sécuriforme , il s'élargit chez quelques-uns d'arrière en
avant, et se montre conique ou d'une forme rapprochée chez quel-
ques autres.
Le menton varie de forme ; souvent il est peu distinct.
La languette est membraneuse ou coriace ; dépourvue de para-
glosses.
Les palpes labiaux, plus ou moins courts, sont composés de trois
articles.
Le prothorax offre des formes variables. Ordinairement transversal,
il est parfois aussi long que large chez divers Malthines. Le plus sou-
vent il déborde la tête sur les côtés ; quelquefois, comme chez ces
derniers insectes, il est visiblement plus étroit que la tête prise aux
yeux. Parfois tronqué, ou rarement échancré en arc à son bord anté-
rieur, comme chez les Podabres , il est ordinairement plus ou moins
arqué en devant , ou même en demi-cercle. Chez les premiers grou-
pes, il voile le plus souvent la partie postérieure des yeux, comme
cbez les Lyques et les Lucioles, ou même la tête tout entière, comme
4 HOM.IFMMES
chez les Lampyres. Dans ce dernier cas, il offre ordinairement, en
devant, deux points translucides ou transparents, pour permettre aux
organes de la vision recouverts par lui, de percevoir un peu les objets.
Ses côtés, généralement tranchants , rarement munis de dentelures
chez l'un des sexes, comme on le voit chez les Silis, sont parfois dila-
tés et offrent, comme chez les Lampyres, une expansion foliacée plus
ou moins prononcée. Dans ce dernier cas, la partie extérieure du repli
contribue à former celte expansion . et la partie interne de celui-ci
constitue une lame verticale ou déclive. Le bord postérieur est tron-
qué chez les uns. entaillé ou échancré dans son milieu chez d'autres,
plus rarement bissinué , comme chez les Lucioles. Sa surface, ordi-
nairement planiuscule, est plus sensiblement convexe chez les Driles.
Elle offre des caractères ou des signes particuliers, suivant les fa-
milles, les genres ou même les sexes; ainsi, chez les Lyques. elle est
fovcolée ou divisée en aréoles; chez les Driles ?, marquée de fosset-
tes ou gros points enfoncés ; chez les Lampyres , elle présente des
raies ou sillons longitudinaux naissant de la base et ordinairement
divergeant vers leur extrémité ; chez les Téléphores . elle offre sur sa
moitié postérieure, de chaque côté de la ligne médiane, une gibbosilé
plus ou moins sensible.
L'écusson , généralement apparent, a le plus souvent la forme d'un
triangle, parfois sinué sur les côtés et tronqué à l'extrémité; d'autres
fois, comme chez les Lyques, il s'éloigne plus sensiblement de celle
figure pour se montrer en quadrilatère longitudinal , un peu rétréci
d'avant en arrière.
Les èlytres, toujours plus ou moins flexibles , n'embrassent jamais
les côtés du ventre. Le plus souvent, elles voilent complètement le
dos de l'abdomen ; d'autres fois, elles sont tantôt un peu moins lon-
gues que lui , comme chez les Mallhines , tanlôt très-raccourcies,
comme chez les Phosphaenes /% lantôt enfin réduites à des moignons,
comme chez les Lampyres ? , ou même nulles, comme chez les
Driles Ç. . Leur surface. sou\ent chargée de deux à quatre nervures
plus ou moins faibles, présente chez les Lyques des réliculations pro-
pres à servir à caractériser les espèces. Chez les Mallhines, leur eitré-
mité est bossuée et chargée d'un empâtement. Leur repli , dont la
forme est généralement trop négligée , fournit dans celte tribu ,
comme dans d'autres, des caractères propres à être utilisés. Ainsi,
chez les Lampyres, son bord inlerne est caché en dessous, et son bord
externe forme celui de l'étui; chez les Lyques, au contraire , le bord
interne est extérieurement visible sur toute sa longueur. Chez les
introduction. — Etude des parties du corps. 5
uns , le repli est en majeure partie réduit à une tranche; chez les
autres, ses deux hords se prolongent jusqu'à l'angle suturai.
Les aites, ordinairement existantes, sont nulles chez les Q des DrU
les, et tout au plus rudimenlaires chez celles des Lampyres. Dans
leur état complet, elles sont habituellement repliées et cachées sous
les élylres ; mais chez les Maltbines, elles dépassent postérieurement
ces organes. Suivant les observations de M. de Kiesenwetler, la dispo-
sition de leurs nervures est analogue à celle des Elalérides chez les
Lycides el les Lampyrides, et s'en éloigne chez les Téléphorides.
Le dessous du corps, dont l'élude offre toujours tant d'intérêt, four-
nit des caractères trop négligés autrefois, et d'une valeur souvent im-
porlanle.
L'antépcclus , resserré de chaque côté par le repli du prolhorax, a
des dimensions généralement restreintes. Sa parlie anlérieure, assez
développée chez les Omalises, est réduile souvent à une bande li-
néaire, en émettant parfois un prolongement plus ou moins engagé
entre les hanches de devant , sans que ces dernières soient jamais
entièrement séparées par cette partie prosternale.
Cette dernière ne se prolonge donc pas en arrière comme chez les
Elatérides et chez les insectes de divers groupes voisins; elle ne
s'avance pas sous les organes de la bouche comme une menton-
nière.
Le médipectus a en général une étendue médiocre ou assez faible.
Le mésosternum, la seule des pièces de ce segment offrant un intérêt
plus marqué, est le plus souvent resserré ou voilé entre les hanches
intermédiaires; il les sépare au contraire visiblement, et se montre
saillant ou du moins à découvert, chez les Lycides, et la plupart des
Lampyrides et des Drilides , surtout chez les £.
Le postpeclus occupe toujours une plus grande surface, en éloignant
notablement les pieds postérieurs des intermédiaires. Son métaster-
num s'avance parfois entre les hanches intermédiaires et contribue à
les tenir écartées l'une de l'autre. Les épimères sont généralement,
au moins en parlie à découvert. Les postépislernums le sont toujours ;
ils offrent habituellement la figure d'un triangle allongé et dirigé en
arrière; chez les Téléphores, leur côté interne présente, vers son
extrémité, une sinuosité plus ou moins sensible.
Les pieds sont allongés ou de longueur médiocre ; généralement
grêles.
Les hanches antérieures sont saillantes, très relevées postérieure-
ment, plus ou moins rapprochées; globoso -coniques chez les uni,
6 MOLLIPENKËS.
coniques ou subconiques chez le plus grand nombre, et dans ce
dernier cas surtout., maintenues en position principalement par des
muscles, et peu profondément enchâssées dans les cavités cotyloïdes :
celles-ci sont largement ouvertes par derrière.
Les hanches intermédiaires sont cylindro-coniques ou subcylindri-
ques, souvent déprimées, couchées; le plus souvent dans une direc-
tion longitudinale et subparallèle, rarement sublransversale, comme
chez les J des Driles. Elles sont rapprochées cbez les Téléphores,
écartées chez les Lycides , chez les Driles 2, et chez bon nombre
de Lampyres, surtout cbez les J .
Les hanches postérieures ont une direction transversale ou plutôt un
peu obliquement transversale ; elles sont habituellement conliguës ou
rapprochées à leur côté interne; cbez les Driles J, elles sont au
contraire écartées. Ordinairement elles se montrent un peu rélrécies
de dedans en dehors.
Les trochantins des hanches antérieures sont toujours distincts ;
ceux des intermédiaires souvent apparents : ceux des postérieures
souvent cachés.
Les trochanters varient de forme suivant les genres, et parfois,
comme chez les Driles , jusque dans la même espèce. Chez les
Lyques, ils offrent la ligure d'un triangle allongé à côtés égaux;
chez les Driles ,
elles s'insèrent au côté externe , près de l'angle postérieur. Chez les
Lampyres et les Driles J, où le côté externe se montre plus ou moins
raccourci , et oblige le côté postérieur à prendre une direction
oblique, elles s'attachent à ce dernier. Chez les Téléphores, chez qui
les trochanters ont pris la figure d'un ovale allongé ou d'une ellipse,
leur point d'attache est rapproché de la base, au côté externe.
Les jambes sont simples, droites ou parfois un peu arquées sur
leur tranche externe , surtout près de la base (chez les Lyques , par
exemple), peu élargies d'arrière en avant, plus ou moins corn-
introduction. — Elude des parties du corps.
primées, longilutlinalement sillonnées chez quelques-uns; munies
d'éperons médiocres, el le plus souvent courts ou peu apparents.
Les tarses sont composés de cinq articles très-distincts, au moins
aux pieds postérieurs. Le premier, ordinairementplus long que chacun
des trois suivants, est tantôt plus grand que le dernier, tantôt plus
court, comme on le voit chez les Driles. Le quatrième s'allonge en
dessous en forme de sole rarement anguleuse à son bord postérieur ,
comme chez les Driles •, souvent il est tronqué ou faiblement échancré
en arc , parfois bilobé, comme chez les Téléphores. En dessus , le qua-
trième article est creusé d'un sillon longitudinal ou excavé, et le
cinquième s'insère plus ou moins près de sa base.
Les ongles, généralement simples chez les Lycides el les Lampy-
rides, présentent chez les Téléphorides des caractères particuliers, va-
riables non-seulement suivant les genres ou sous-genres, mais parfois
jusque chez les deux sexes de la même espèce. Ainsi, ils sont munis,
chez les uns, d'une dent à la base, soit de l'une des branches, soit de
toutes les deux; ainsi encore , ils sont, chez d'autres, bifides ou di-
visés en deux, à l'extrémité des dites branches, ou seulement de l'une
des deux.
L'abdomen offre sur le dos huit ou neuf arceaux ; parfois ils sont en
partie au moins débordés par ceux du ventre; d'autres fois ils voilent
complètement ou en partie ces derniers. Dans ce dernier cas, leur
angle postérieur se prolonge en arrière en forme de dent, particuliè-
rement chez les Lampyres.
Le pygidium ou dernier arceau offre souvent des caractères impor-
tants. Régulièrement convexe chez les uns, il est longiludinalement
bissillonné chez la plupart des Lampyres. Son bord postérieur est
arrondi ou en ogive chez un grand nombre ; bissinué chez d'autres ;
entaillé ou échancré chez les Lamprorhyzes ; tronqué presque carré-
ment ou avec la partie médiane un peu plus prolongée en arc, et les
angles postérieurs vifs et reclangulairement ouverts, comme chez les
Pygidies. Chez les Mallhiniens n a imprimé par erreur la deuxième famille.
introduction. — Historique. 23
2o Cëbrionides Palpes non renflés vers le boul. Mandibules terminées en
pointe simple. Corps plus ou moins convexe, de consistance assez solide.
Les premiers, qui se rapportent seuls à nos Mollipennes d, étaient
divisés en cinq groupes :
1° Malachites ( étrangers à notre tribu ).
2° Téléphoriles Antennes filiformes ou en dents de scie. Corselet large,
plus ou moins avancé sur la tète. Palpes maxillaires très-courts.
G. Tèléphore, Silis, Malthine.
3° Drilites. Antennes en dents de scie. Corselet large, ne s'avançanl pas
sur la tète. ? aptère.
G. Dr il us-
40 Lampyrites, Antennes filiformes ou endenlsde scie. Corselet en forme
de bouclier, cachant presque toujours la tête. Palpes maxillaires beaucoup
plus longs que les labiaux.
G. Luciola, Lampyris, Phosphaenus.
3° Lycites. Antennes filiformes ou comprimées et en dents de scie, Irès-
rapprochées à leur base. Tète toujours découverte.
G. Ornai isus, Dictyoptera.
18Zi5. La même année, dans ses Gatlungen cler deidschen Kaefcr-
Fauna,M. L. Redtenbacheriudiquait, d'après sa méthode analytique,
les moyens de reconnaître nos Mollipennes :
Élylrcs entières. Tarses postérieurs de cinq articles. Un palpe à chaque
mâchoire. Antennes filiformes ou sétacées, dentées ou pectinées. Froslernum
sans mentonnière. Mésoslernum sans cavité. Ongles sans appendice mem-
braneux. Avant-dernier article des tarses bilobé ou fendu. Corps allongé,
étroit. Élylres n'embrassant pas les côtés du ventre, non convexcmenl décli-
\esà l'extrémité, molles, parcheminées.
Il constituait deux familles avec les insectes présentant ces carac-
tère
a. Tète plus ou moins cachée sous le prolhorax. Antennes
souvent dentées. Lampyrides.
aa. Tète avancée. Antennes jamais dentées. Télèphorides.
\ M0LL1PENXES.
La première famille fut divisée ainsi qu'il suit :
a. Tète enlièrement cachée sous le prothorax qui est ar-
rondi en devant.
p. Dernier article des palpes presque triangulaire. Elytres
du ç? beaucoup plus courtes que l'abdomen.
pp, Dernier article des palpes en alêne. Élylres du J1 aussi
longues que l'abdomen.
o.i. Tète enfoncée jusqu'aux yeux dans le prothorax qui est
tronqué en devant.
7. Bouche avancée en forme de museau.
77 Douche non avancée en forme de museau.
&. Deuxième et troisième articles des antennes pres-
que égaux en grosseur et beaucoup plus petits que
les suivants.
88, Troisième article des antennes plus grand que le
deuxième.
e. Dernier article des palpes sécuriforme. Antennes
comprimées, à peine dentées,
n. Dernier article des palpes ovalaire, tronqué.
Antennes fortement dentées.
GEi\nns.
Phosphaenus.
Lampyris.
Lygistopterus.
Homalisus
Dictyoplerus.
Drilics.
La seconde ou celle des Téléphoiides se composa des genres sui-
vants :
a. rrolhorax offrant, de chaque côté, près des angles posté-
rieurs une profonde entaille. Silis.
aa Frolhorax non entaillé.
I) Elytres couvrant entièrement le ventre et les ailes.
Dernier article des pulpes maxillaires sécuriforme.
c. Ongles divisés chacun en deux dents plus ou
moins égales. Podabrus.
ce. Ongles simples, ou seulement munis à la base de
l'un d'eux d'une dent qui n'atteint pas la moitié de
l'ongle. Telephorus.
bb. Elylres visiblement plus courtes que l'abdomen ,
dépassant de beaucoup les élylres. Dernier article des
palpes maxillaires ovalaire , un peu rétréci en pointe à
l'extrémité. Malthinus
introduction. — Historique. 25
1847. Erichson, dans son Conspectus (*) des Coléoptères du Pérou,
publié dans le treizième volume des Archives éditées d'abord par
Wiegmann (2) et continuées par lui, répartit nos Mollipennes dans
trois familles, celles des Lampyrides , des Lycidcs, et des Téléphorides.
iS/|9. Un peu plus tard, dans sa Fauna austriaca,M. L Redtenbacher
réunit dans une seule famille, celle des Téléphores, nos Mollipennes
divisés auparavant en deux, et, à l'exemple d'Esehschollz, séparait des
autres espèces du genre Telcphorus, sous le nom de Bhagonycha, celles
dont les ongles sont fendus ou divisés chacun à l'extrémité.
1851. M. de Kiesenwetter, dans son Enumération des Coléoptères trou-
vés dans le midi de la France et en Catalogne, insérée dans le tome 9 de
la deuxième série des Annales de la société enlomologique de France, fit
connaître la coupe nouvelle établie dans le genre Telephorus , sous
le nom d'Ancistronycha, par M. Maerkel.
Dans le même travail, avec ce tact qui lui est particulier, il re-
marquait qu'une autre coupe pouvait encore être fondée avec les es-
pèces dont nous avons fait le genre Pygidia.
1851. La même année , dans les procès-verbaux de l'Académie des
sciences naturelles de Philadelphie, M. Leconle a donné un Synopsis
des Lampyrides de la zone tempérée de l'Amérique du nord. Nous nous
bornerons à reproduire la partie de ce travail qui peut se rapporter
aux genres de notre faune.
La famille des Lampyrides de cet auteur a pour caractères : Mandi-
bules entières. Labre caché. Abdomen de six ou sept segments : ceux,
ci toujours libres. Tarses de cinq articles : le quatrième muni d'une
sole , plus ou moins bilobé. Cuisses insérées vers la base et le côté des
trochanlers.
i" division. Photophores.
Abdomen le plus souvent de sept segments : les derniers ordinairement
phosphorescents. Antennes rapprochées. Quatrième article des tarses muni
en dessous d'un lobe.
( Celte division comprend les Lampyrides.)
2ms division : les Téléphores.
Abdomen le plus souvent de six segments : aucun d'eux phosphorescents,
Antennes écartées. Quatrième article des tarses fendu jusqu'à la base.
(') Conspectus insectorum Coleopterorum quœ in republica Termina obser-
vala sunt, p. 79 et suiv.
(2) Archiv fuer Nnturgeschichle.
k
26 KI0LL1PEXNES.
GFMiES.
a. Deuxième article des antennes court. Prolhorax pro-
fondément incisé sur les côtés près de l'angle postérieur -,
inférieurement muni d'un appendice en massue. Ongles
à peine dentés à la base. Silis-,
aa. Deuxième article des antennes assez grand,
b. Dernier article des palpes sécuriforme.
c. Deuxième article des antennes de moitié plus court
que le troisième. Tète à peine rélrécie après les
yeux. Prothorax entier sur les côtés. Telephnrus.
ec. Deuxième article des antennes à peine plus court
que le troisième. Tête très-rétrécie après les yeux.
Prothorax tronqué ou échancré au sommet. Podabrus.
bb. Dernier article des antennes ovale, en pointe à son
extrémité. Antennes grêles , à deuxième article à
peine plus court que le troisième. Tarses postérieurs
à articles graduellement plus courts : le quatrième
de tous bilobé : l'onguiculaire, court. Ongles entiers.
Tête rétrécie après les yeux. Élytres plus courtes que
l'abdomen. Malthinus.
1852. M. de Kiensenwetler dans ses Malériauxpour une monographie
des Mallhines, insérés dans le tome YII, de la Linnœa entomologicat
créa, aux dépens des Malthinus de Latreille, le genre Malthodes, outre
deux autres coupes dont l'Europe n'offre pas jusqu'à ce jour de repré-
sentants connus.
1852. M. Bach, dans sa Faune des Coléoptères pour le nord et le milieu
de l'Allemagne (!) réunissait tous nos Mollipennes dans sa famille des
Téléphores, ayant pour caractères :
Antennes de M et rarement de 10 articles; sélacées ou filiformes, dentées ou
pectinées. Ventre de six segments. Hanches des pieds antérieurs cylindro-coni-
ques, saillantes hors des cavités colyloïdes et contiguës à leur extrémité. Tarses
do cinq articles : le pénultième cordiforme ou bilobé.
(1) Kaeferfauna fuer Aord und Mit tel Deutsc/tland.
ïmtroduction. — Historique. 27
Il partageait cette famille en trois tribus ou sous-familles, et suivait
à peu près M. Piedtenbacher, pour la division en genres :
Lycidks. Tête enfoncée seulement jusqu'aux yeux , dans le prolhorax qui
est tronqué en devant. $> pourvues d'ailes et d'élytres.
(G. Lygistopterus, Homalisus, Dictyoptei-us.)
Lampyrides. Tète plus ou moins^cachée sous le prolhorax. £ sans ailes ni
élytres, ou celles-ci squammiformes.
(G. Phosp/iaenus, Lampyris, Drilus.)
TÉLÉpiioniDEs Tète avancée.
(G. Silis, Podabrus, Rhagonycha, Telcphorus, Malthvms. )
1853. M. Molschulsky, dans un travail daté du Ier juillet 18S2, mais
imprimé seulement en 1853, dans l'un des cahiers d'Etudes entomolo-
gû]ues{le 2rae des Eludes de 1852) , essayait aussi une division de l'an-
cien genre Mallhinus, et au milieu des diverses coupes nouvelles étran-
gères à notre travail, établissait sous le nom de Haploderus un genre
analogue à celui de Mallhodes.
1853. Dans le même cahier d'Etudes entomologiqucs , l'auteur don-
nait la première partie d'un travail divisionnaire des Lampyrides, tra-
vail dont la continuation remplit une partie des deux cahiers suivants
(1853 el 1854).
Nous ne suivrons pas l'auteur dans cet essai, où l'ancien genre Lam-
pyris se trouve divisé en 64 coupes , en partie fondées sur des caractè-
res propres seulement à l'un des sexes et sur le nombre équivoque de
segments phosphorescents. Yoici seulement les principaux caractères
divisionnaires conduisant aux coupes^renfermanl les espèces propres
à notre pays :
A. Tète courte, sans col, enfoncée dans le corselet et complètement recou-
verte.
a. Femelles à élytres et ailes complètes (exotiques).
aa. Femelles avec des élytres raccourcies, rudimentaires ou nulles, et sans
ailes. Yeux très-grands. Corselet déprimé.
b Elytres plus longues que l'abdomen chez les ".
c. Deuxième article des antennes au moins deux fois plus court qur». le
troisième.
d. Les deux avant-derniers segmenls de l'abdomen jaune» ou phos*
phorescents (exotiques).
28 molmpenxes.
GENRES.
ild. Majeure partie de l'abdomen claire et notamment
le dernier segment.
e. Forme allongée, atténuée postérieurement, dé-
primée. Corselet allongé, semi-lunaire, etc. Lampronetus.
ee. Forme allongée, parallèle comme chez les Télé-
phones. Corselet semi-lunaire, etc. Lampyris.
ce. Deuxième article des antennes presque aussi long
que le troisième, Lamprohiza.
bb. Elytres plus courtes que l'abdomen, chez le b. Hanches intermédiaires conliguës. Tête re-
couverte par le prolhorax. Lampykieks.
Lycicns. Gemies.
a. Antennes insérées sur le front , au devant des
yeux et à la base de la bouche.
b. Tête prolongée en un rostre. Lycus.
bb. Tête non prolongée en rostre. Dictynptera.
na. Antennes insérées entre les yeux ; dentées.
Prothorax non caréné. Eros.
Lampy riens.
a. Tête entièrement recouverte par le prothorax. Làmpyris.
na. Tête seulement en partie recouverte par le
prothorax. Luciola.
TèlÉphop.idss. Gemies.
a. Elytres couvrant entièrement les ailes.
b. Suture cervicale confluenle. Prolhorax tronqué
en devant. Podabriens.
bb. Suture cervicale séparée. Prothorax arrondi
en devant. TélépJwriens.
na. Élylres raccourcies. Ailes étalées. Malthiniens.
Téléphoriens. G vu ues.
a. Dernier article des palpes maxillaires dilaté et
sécuriforme.
bb. Angles postérieurs du prolhorax arrondis.
Tête médiocrement allongée.
c. Front large et arrondi au sommet. Ongles
fendus. iïhogonychct.
ce. Front échancré au sommet. Ongles munis
d'un dent basilaire, rarement fendus. Te'ep/iorus.
bb. Angles postérieurs du prolhorax incisés. Tôle
el front courts. Silis.
32
MOLLIP£K?(ES.
Malthiniens.
a. Antennes filiformes , éloignées des yeux. Mandi-
bules armées d'une dent.
aa. Antennes rapprochées des yeux. Mandibules
simples.
Malthinus.
Malthodes.
I8GI. Enfin , dernièrement , M. Rey et moi avons séparé du genre
Rhagonycha d'Eschschollz , pour en constituer une coupe nouvelle
sous le nom de Pygidia, des espèces remarquables par la forme du
dernier arceau du dos de l'abdomen.
Nous diviserons nos Mollipennes en quatre groupes
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Croupes
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■O -o 3. — Perkis, Ann. de la Soc. entoin. de Fr. (184(>) ,
t. 4, p. 353, pi. îx, lig. 5. — Chu'lis et Candèze, Catal. des Larves des Coléopt.
p. 100, pi. 5, fig. 8. — Lacor». Gencr. , t. 4, p. 21)1. — De Kieseis mettes ,
[\aturg. der lnsect. Deutscli. , t. 4, p. 43ô.
lycides. 35
palpigères soudées à leur base et porlant des palpes labiaux courts,
bi-arliculés. Segments thoraciques semblab'es aux segments abdomi-
naux. Pattes assez courtes, formées de hanches distantes les unes des
autres, courtes, obliquement dirigées en dedans et en arrière; de
trochanlers courts, de cuisses et de jambes plus longues, et de tarses
formés d'ongles uniques, simples. Segments abdominaux au nombre
de neuf, recouverts en dessus chacun d'un écusson corné, en dessous
île trois taches cornées; présentant latéralement des renflements
saillants, cylindriques, de même nature: le dernier entièrement
corné, très-saillant en arrière, muni de deux pointes recourbées
l'une vers l'autre ; anus conique, saillant, servant à la progression.
Stigmates au nombre de neuf paires, dont huit sur les premiers
segments abdominaux, situées en avant des prolongements coniques
sur les bourrelet* latéraux : la neuvième placée inférieurement sur
les côtés du bord antérieur du mésothorax.
Ces larves se trouvent sous les écorces, ou quelquefois dans les
copeaux entassés de bois. Elles sont chasseresses et vivent aux dépens
des Mollusques ou de diverses larves d'insectes.
Les Lycides se partagent en deux familles.
FAMILLES'
presque conliguês au bord antérieur de l'anlépectus :
ce bord presque linéaire. Yeux voilés à leur partie
postérieure par le bord antérieur du protliorax. Repli
du protliorax réduit sur sa partie externe à une lame
foliacée, avec le côté interne subperpendiculaire.
* Ventre au moins de sept arceaux apparents, parais-
sant souvent en offrir huit chez le J1. LrcrENS.
séparées du bord antérieur del'anlépectus par un espace
au moins aussi grand que le tiers de la largeur du
dit bord. Yeux non voilés leur partie postérieure
par le protliorax. Repli du prothorax non foliacé sur
les côtés. Ventre de six arceaux apparents ; parais-
sant parfois en avoir sept chez le J*, Omausii^s.
56
HOLLlPliXKES.
PREMIÈRE FAMILLE.
LYCIENS.
CMKkcihws Hanches antérieures presque contiguës au bord anlérieur
de l'antépeclus : ce bord presque linéaire. Yeux voilés à leur parlie
postérieure par le bord antérieur du prolhorax. Repli du protliorax
réduit sur sa partie externe à une lame foliacée, avec le côté interne
subperpendiculaire. Ventre au moins de sept arceaux apparents :
paraissant en avoir huit chez les ' : le 8me conique.
Ces insectes se partagent en deux genres :
■a
rétréci d'arrière en avant, à peu près aussi long que
la moitié de sa largeur, constituant avec le labre une
sorte de museau aussi long que la partie visible du
reste de la tête. Antennes insérées près du bord
postérieur de l'épislome ; dans la direction du bord
interne des yeux ou plus en dedans du front,
avec le bord postérieur de leur base à peu près
aussi avancé que le niveau du bord antérieur des
yeux. Lygistopterus.
transversal, très-court. Labre transversal : ces deux
pièces réunies beaucoup plus courtes que la partie
visible du reste de la tète. Antennes insérées sur le
front, entre les yeux, un peu plus avant que la
moitié de la longueur de ceux-ci. Dictijopterus.
Genre Lygistopterus , Lygistopièke (').
( ~/:jy/,a . je plie; irTEpôv , aile. )
Caliactères. Tête prolongée en un rostre conique, formé de l'épis-
lome (qui n'est pas séparé du front par une suture) et du labre : ce
rostre à peu près aussi long que le reste de la partie visible de la
(") Dejean, Catal. (1833), p. 98 — Id. (1837), p. \\\. — Mols. Ann. de la
Soc. d'Agr. de Lyon (1838) t. \. p 79. — Id. Opusc. H'cah. p. 1G3.
lyciens — Lygisloplerus . 37
lèle. Labre arrondi en devant un demi-cercle. Menton linéaire. Palpes
maxillaires comprimés, à dernier article presque sécuriforme. Antennes
insérées à la base du rostre, dans la direction longitudinale du bord
interne des yeux ou un peu plus en dedans, et aussi avancées que
le bord antérieur des yeux ; presque de même grosseur, comprimées,
subdenlées ; de onze articles : le 2° court. Cuisses et jambes comprimées
et sillonnées.
M. Lacordaire, dans son remarquable Gênera des Coléoptères, dit
que Latreille en fondant le genre Dictyoptera lui a donné pour type
le Lyc. sanguineus. Yoici les expressions de l'illustre professeur de
Paris :
n Nous restreindrons le sous-genre Lycus aux espèces de Fabricius,
« dont le museau est aussi long que la portion de la tête qui le pré-
« cède, et dont les antennes sont en scie, etc. D'autres espèces, à
« museau très-court, et dont les antennes, tantôt simples et tantôt
« en scie ou pectinées, ont le 3me article plus long que le précédent,
« et ont les articles intermédiaires des tarses en forme de cœur ren-
ie versé, composeront un autre sous-genre, celui de Dictyoptera. On
« trouve aux environs de Paris le Lyc. sanguineus. Une autre espèce,
« mias plus petite, toute noire, à l'exception des élytres qui sont rouges
« et du bout des antennes qui est roussâtre, se trouve aussi eu
« France. »
Latreille, en s'exprimant ainsi, ne semble donc pas avoir pris
plus particulièrement pour type la première de ces espèces que la
-seconde.
Un peu plus lard , le comte Dejean , dans son Catalogue de 1833,
sépara des autres Dictyoplères de Latreille, le D. sanguinea (Lycus
sanguineus des auteurs) pour en faire le type d'un genre nouveau ,
auquel il donna le nom de Lygistopterus , nom adopté par la plupart
des entomologistes , et qu'il semble juste de conserver. Nous avons
donné en 1838 , dans les Annales de la Société d'Agriculture de
Lyon , les caractères génériques de celle coupe.
1. L. sanguineus ; Lixné. D'un noir luisant : côtes du prothorax
et élytres d'un rouge sanguin, revêtus d'un duvet fin, serré et concolore :
le prothorax rebordé ; churgc d'un pli saillant, naissant des deux tiers
du bord marginal et obliquement avancé vers la ligne médiaire ; orné
sur celle-ci d'une bande noire , rétrécie sur les deux cinquièmes, couvrant
au moins le tiers médiaire de la base : élytres ordinairement chargées de
petites côtes longitudinales , parfois à peine saillantes.
33 M0LL1PENXES.
j* Antennes moins épaisses : prolongées au moins jusqu'à la
moitié de la longueur du corps; à deuxième article à peine aussi
long que la moitié du suivant; le troisième ordinairement plus long
que le quatrième. Septième arceau ventral échancré en demi cercle
sur le tiers métliaire ou un peu moins de sa largeur : le huitième
rétréci d'avant en arrière en forme de triangle plus long que large,
à peine plus large à la base que l'échancrure du sixième.
Antennes plus épaisses, un peu moins longuement prolongées
que la moitié du corps ; à deuxième article au moins aussi long
que la moitié du suivant: le troisième ordinairement à peine aussi
grand que le troisième. Sixième arceau ventral e>i ligne droite à son
bord postérieur : le septième presque en demi-cercle, couvrant plus
de la moitié médiaire de la largeur du précédent; offrant à son
extrémité une entaille profonde, presque parallèle, souvent arrondie
à la partie basilaire.
Cantharis sanguinea, Linn. Faun. Suce. p. 202. 70* ( Voy. Illig. Mag.
t. 3, p. 177. 29. )
Le ver luisant rouge. Geoffr. Ilist. abr. t. 1, p. IG8. 3.
Lampyris sanguinea, Likn. Sysl. nat. t. I, p. 646. -18. — Beckiimann, G. a
Linn. Syst. nat. p. -142. — Mûlleu( P. L. S.). C. a Likn. INaturs. 5,ne part.
t. I, p. 303. 17. — Goeze, Ent. Beylr. t. I, p. 522. 17. — Fodrc. Ent. par.
t. 1, p. 59. 3. — Gmel. C. Linn. Syst nat. t. \, p 1833-17. — Brahm, Ins.
Kal. t. 1, p. ^ 53. 490. — Bazoum. Ilist nat. t. 1, p. 157. (13.
Lampyris villosa, de Geer, Mém. t. 4, p. 47. 4.
Pyrochroa sanguinea, Fabr. Syst. entom. p. 202. 2. — Id. Spec. ins.
t. 1,p. 234.2. — Id. Mant.ins. t. 1. p. 163.4. — l'.ossi, Faun. etr. t. !, p. I6G-
402. — Id. éd Helw t. -I, p. 188. 412. — Pr.Ess. Bolim. ins. p. 83. 77.
Telep/torus savguineus,,WùLLEi\, Zool. Dan. Prodr. CI. 555.
Lampyris coccinea, de Vilt,. C. Linn. Entom. t. 1, p. 2S7. pi. 1. fig. 31.
Lycus sanguineus, Fabr. Ent. Syst. t. 1,2. p. 108. 10, — Id. Syst. Eleutli.
t. 2, p, 116. 29. — Oliv. Entom. t. 2, ne 29. p. h. 1. pi. 1. fig. \ a, b,
e. — Id Encycl.mélh. t. 7, p. 594. 1.— Id. nouv. Dict.(l803) t13, p. 457.
— Id.(-I817) t. -18, p. 30I, pi. G. 3. fig. >I3. — Panz. Ent.germ.p. 211.-1.
— Id. Faun. germ. 41. 9. — Id. Index p. 149. — Id. Schaeff. icon. p. 36.
pi. 24. fig. \. — Cuv. ïabl. élém. p. -197. 1. — Cederh, Faun. ingr. Prodr.
no 221. — Payk, Faun. Suec. t. 2, p. -174. 1. — Tign'y, Ilist. nat. t. 6, p.
18Zi. — Walck. Faun. par. t. I, p. 170. 1. — Latr. Ilist nat. t. 9, p. S7. 1.
pi. 75. f.O, — Id. Bègn. anim. (1 S 1 7} t. 3, p. 237. — Gyllenh. Ins. Suec.
t. I, p. 320. 1 — ScnOxn. Syn. ins. t. 3, p. 74. 32. — Lamarck, Anim. S.
vert. t. 5, p i")0 I. — Duuép.il, Dict des se. nat. t. 27, p. 442. 1. —
lyciens. ' — Lygisloptervs. 39
Zetterst. Faun. lapp. p. 107. 1. — Id. Insect. lapp. p. 80. 1 — Muls. Lellr.
t. 1, p. 316 1 — Sahlb. Ins. fcnn. p. -III. 1. — L. Dufour, Excurs. p. 43.
223.
Lycus rufipennis, Latr. Gênera, t. I. p. 256. 2.
Dictyoptera sanguinea,, Latr. Règn. anim. de Cuv. (1829) t. 4. p. 464. —
Id. édit. Fort. Mass. p. 28-1. pi. 32. fig. 2. — de Casteln. llist. nal. t. -I, p.
201. 2. pi. 17. fig. 8. — de Kiesenwetter, Nalurg. d. Ins. Deutsch. t. 4. p.
437. 1.
Dictyopterus sanguineus, Guérin, Règn. anim. de Cuv. p. 45. pi. 15. fig. 2.
(lèle). — Lacord. Gen. t. 4. p. 290.
Lygistopterus sanguineus, (Dejean), Calai. (I833) p. 98. — Id. (I837) p.
111. — Muls. Tabl. Synopl. des Lyc. wAnn. d. la Soc. d'agr. de Lyon t.1,
(1838) p. 79. pi. 5. fig. 1. — Id. Opusc. entom. t. 1 1. p, 165. — Stephens,
Man. p. 188. 1477. — Kuster, Kaef. Eur. -I. 18. — L. Redtenb. Faun.auslr.
p. 3I8- — Id. (1858) p. 521. — Bach, Kaeffaun. t. 3, p. 59, — Rouget,
Catal. in Métn. de Tac. deDijon (IS5G) p, 200. 924. — Macqcuerys, Enum.
in Ballet, de la Soc. Linn. de Norra. (1856-57) p, 103, — de Marseul,
Calai, p. 99.
long. 0,0067 à 0,0112 (3 à 5 I.). Larg. 0,0016 à 0,0033 (2/3 à 1/2 1.)
Corps garni de poils fins, soyeux el serrés, en dessus. Tête noire''
luisanle; rayée sur la ligne médiane d'un sillon prolongé depuis la
base des antennes jusqu'au vertex ; en toit sur l'épislome ; à peine
poinlillée; garnie de poils fins et peu serrés. Palpes el antennes pu-
bescenls; noirs; celles-ci. à deuxième article, de moitié à peine plus
long que le suivant : le onzième, appendice. Prothorax faiblement
arqué en devant ; avec les angles antérieurs arrondis; élargi en ligne
droite d'avant en arrière sur les côtés; en ligne faiblement arquée
en arrière et à peine subbissinuée à la base; émoussé aux angles pos-
térieurs ; d'un quart ou d'un tiers plus large à celle-ci qu'il est long
sur son milieu ; rayé d'une ligne longitudinale médiaire; relevé en
rebord en devant, rebordé sur les côtés el à la base; un peu inégal;
ebargé de chaque côté d'un pli saillant, naissant vers les deux tiers
du rebord marginal, irrégulièrement et obliquement avancé d'ar-
rière en avant et de dehors en dedans, jusqu'aux deux cinquièmes
antérieurs de la longueur du segment, sans arriver jusqu'à la ligne
médiane, paraissant presque diviser sa surface en deux aréoles trans-
versales; soyeux; d'un rouge sanguin ou d'une nuance rapprochée;
paré sur la ligne médiane d'une bande longitudinale noire, inégale,
très-rélrécie vers les deux cinquièmes de sa longueur, comme formée
de deux taches unies dans ce point par un lien étroit: l'antérieure
40 MOLL1PENNES.
parfois réduile au quarlou au cinquième médiairedu bord antérieur,
ou parfois même presque effacée , d'aulres fois couvrant la moilié
médiaire du même bord : la postérieure plus large que longue,
élargie d'avant en arrière, couvrant tantôt la moitié médiaire.
tantôt les trois cinquièmes médiaires ou un peu plus du bord posté-
rieur ; garni d'un duvet fin, serré, soyeux, concolore. Ecusson noir.
Èlytres marquées d'une fossette humérale; tantôt presque unies, ordi-
nairement rayées de stries très-légères, séparées par des côtes étroites
et à peine saillantes; d'un rouge sanguin ou d'une teinte rapprochée ;
couvertes d'un duvet concolore, soyeux, fin et serré. Dessous du corps
et pieds d'un noir luisant; paraissant presque glabre, garni de poils
fins. Tibias arqués. Premier article des tarses postérieurs à peu près
aussi long que le quatrième.
Celte espèce habite la plupart des zones de la France, principa-
lement les régions boisées, froides ou tempérées. On la trouve au
printemps sur les bois et principalement sur les Heurs. Sa larve, dont
nous avons donné ci-devant la description, est linéaire, aplatie,
noire, avec le dernier anneau rouge.
Obs. — Linné en faisant la description de cet insecte paraît avoir
eu sous les yeux un Lygist. sanguineus et un Diclyopt. aurora ; mais,
si ma mémoire est fidèle, c'est bien le Lyg. sanguineus qui est inscrit
sous le nom de Lampyris sanguinea dans sa collection, conservée
à la Société linnéenne de Londres.
Schœnberr rapporte à celle espèce le Cantharis sanguinea de Foda
(sanquinea par erreur typographique), mais les expressions suivantes
de cet auteur : clytris quatuor elevatis inter duas lineas elevatas
puncta excavala duplici série, indiquent évidemment que Poda a eu
sous les yeux le D. aurora ou le rubens.
Genre Dictyoptcrus ; Dictyoptère ; Lalreille ('_).
(JtV.Tuov, roseau; tttsjôv, aile.)
Caractères. Epislome transversal très-court. Labre transversal :
ces deux pièces réunies beaucoup plus courtes que la partie visible
du reste de la têie el ne constituant pas un museau. Antennes
0) Latueille, Règne animal de Cuvier , 2° c cl i t . t. A , p. 4r,4. Cet auteur
avait écrit Dicfyoplera. MM. Guérin et Dejean onl donné à ce mot une
terminaison masculine qui a été adoptée el qui semble plus convenable.
lvciens. — Diclyopterus. 41
insérées sur le front, entre les yeux, un peu plus avant que la moitié
de la longueur du côté interne de ceux-ci. Prothorax aréole en
dessus. Dernier article des palpes maxillaires comprimé; à peine
élargi de la base à l'extrémité ; tronqué à celle-ci.
A ces caractères, ajoutez , au moins pour les espèces suivantes :
Antennes un peu épaisses ; un peu comprimées ; presque de môme
grosseur ou à peine amincies vers l'extrémité , et parfois subdentées
à partir du quatrième article : le deuxième article ordinairement
moins long que large : le troisième de longueur variable, générale-
ment plus court que le suivant : les quatrième à dixième notablement
plus longs que larges : le onzième, deux ou trois fois aussi long que
large, appendice. Elylres d'un quart environ plus larges chacune
après les épaules, que le prothorax à ses angles postérieurs; cinq
ou six fois aussi longues que lui -, linéaires et subparallèles ou
très-faiblement élargies jusqu'aux trois quarts ou quatre cinquièmes
de leur longueur, rélrécies ensuite en ligne courbe jusqu'à l'angle
suturai; munies d'un rebord suturai et d'un marginal, et chargées
chacune de quatre nervures longitudinales soit seules, soit plus sail-
lantes, quand il en existe d'autres : la quatrième ou plus extérieure,
naissant de l'épaule : la troisième , passant sur le calus humerai :
la deuxième, passant sur la fossette numérale : la première, naissant
entre celle-ci et le rebord suturai ; planiusculcs, avec la partie en
dehors de la quatrième nervure perpendiculaire en dehors du calus
humerai et graduellement moins déclive, constituant une sorte de
gouttière. Intervalles réticulés par des nervures transversales, for-
mant, avec les côtes, des espèces de petites mailles.
A. Troisième article des antennes notablement moins court que le 2% au
moins aussi grand que la moitié du 4e (s. g. Dictyoftemjs).
B. Élytres offrant chacune , outre les quatre principales côtes longitu-
dinales , cinq autres côtes ou lignes élevées plus faibles.
C. Prothorax en majeure partie rouge; à cinq aréoles : celle du milieu
en losange.
\, S>. auroi'a; Herbst. Noir ou noir brun luisant: prothorax
et élytres d'un rouge écarlatc soyeux : le premier rebordé et chargé de
reliefs qui divisent sa surface en cinq aréoles à fond noirâtre : celle du
milieu en losange. Elylres à quatre côtes longitudinales principales.
G
42 MOLI.IPEXNES.
lntervallei divisés chacun par une ligne longitudinale et par des lignes
transversales élevées , en deux rangées de pelilcs mailles plus larges
que longues.
tf Anlennes à peine prolongées jusqu'à la moitié de la longueur
du corps; à troisième article égal à peu près aux trois cinquièmes du
suivant. Septième arceau ventral profondément échancré, presque en
demi-cercle à son extrémité, sur le tiers médiaire environ de sa
largeur, à parties latérales de celte échancrure en forme de lobes :
le huitième en cône obtus; logé à sa base dans l'échancrure du
précédent.
5 Antennes à peine prolongées au delà des trois septièmes de la
longueur du corps ; à troisième article plus grand que la moitié du
suivant. Septième arceau ventral en ogive ou presque en demi-cercle,
aussi large à la base que les deux tiers médiaires de l'arceau précé-
dent; d'un quart ou d'un tiers moins long sur son milieu qu'il est
large à la base ; souvent suivi par un oviducte membraneux terminé
par deux corpuscules divergents.
Canlharis sanguinea, l.ixx. Faun. Suec. p. 202. 70Z|. var. (voy. Teliger, Mag.
t. 3, p. 177. 29) — Poda, Ins. mus. graec. p. 40.3. [Sancjuinea)
Lampyris coccinea, Linn. Syst. nat. t. -1, p. G48. 4 S. — Mïiller ( L. P. S. )
C. a Linn. Naturs. 5mc part. t. 1, p. 305. 18.
Cassida sanguinea , ScorOL. Ent. carn. p. 38. '119.
Lampyris sanguinea, Scopol. Ann. Ilist. nat. part. 5. p- 93. 49. — de Geer,
Mena. t. 4, p. 455.2. — Sulzer, Gesch. d. Ins. p. 49. pi. G, fig. 4.— Sciirank,
Enum. p. 172. 322. — Ici. Faun. boic. t. 1, p. 577. 734. — de Vill. C.
Linn. Entom. t. 1, p. 286. 6. — Goeze, Eur. Faun. t. 8. p. 029. 3
Pyrochroa aurora, Herbst, in Fuessly's Arch. 5. cahier, p. -105. 4.
Lampyris aurora; Gmel. C. Linn. Syst. nat. Il, p. -1887. 37.
Lycus aurora, Fabr. Eut. Syst. t. -I, 2. p. -108. 11. — Id. Syst. Eleulh.
t. 2. p. ^ 16. 30. — Oliv. Encyc. melh. t. 7. p. 597. -10. — Panz. Ent. germ.
p. 211. 2. — Id. F. germ. 41. -10. — Id. Index p. -149. 2. — Payk. Faun.
suec. t. 2, p. -175. 2. — Cederh. Faun. ingr. prodr. p. 422. — Tigny, Ilist.
nat. t. 6, p. 189. — Latr. Ilist. nat. t. 9, p. 89. 5. — Id. Gen. t. 1, p. 257.
2. nol. — Gyllenh. Ins. suec. t. \, p. 32I. 2. — Schoenh. Syn. ins. t. 3,
p. 7G. 3G. — Zëtterst. Faun. Iapp. p. -1 07. 2. — Id. Ins. lapp. p. 81.
2. — Sahlu. Ins. terni, p. \ 12. 2.
Dictyopterus aurora (Dej.) Calai. (1833) p. -ICO. — Id. (1837) p. 112. —
Mdls. Tabl. in Ann. d. 1. Soc. d'agr. de Lyon t. -1, p. 80. pi. 5 ; fig. 3. —
Id. Opusc. cnlora. II cah. p. 1GG. — Kuster, Kaef. Europ. 2. 9. — L Hed-
lïciens. — Dictyopterus. 43
tend. Faim, auslr. p. 319. — Id. 2"»e edit. p. 522. — Bach, Kaeferfauna,
t. 3, p. GO. — Rouget, Calai, in Mem. de l'Aead. de Dijon (485S) p. sOG.
923. — de Marseul, Calai, p 99.
Dictyoptera aurora, de Casteln. llist. nat. t. 1, p. 251. 1. —Lucas, Explor.
se. de l'Alg. p. 175. 489.
Eros aurora, Lacord. Geu. t. 4, p. 301. — ps Kiesenw. Naturg. d. insect.
Deulscli. t. 4, p. 433. 1.
long. 0,CG90 à 0,0112 (4 à 51.)Larg. 0,0025 à 0,0029 ( 1 1/7 à 1 1/31. ;
Corps garni de poils fins, peu apparents sur les élylres. Tcterouge ou
d'un rouge brun ; creusée d'un sillon transverse sur le verlex. Labre,
mandibules et mâchoires d'un rouge pâle. Palpes noirs. Antennes de
même couleur; à cinquième article court, plus grand que la moitié du
suivant. Prothorax avancé en ligne arquée et légèrement bifeslonnée
sur les deux tiers médiaires de son bord antérieur ; sinué à chacune
des extrémités de cette partie avancée ; à angles de devant subar-
rondis ; élargi en ligne droite jusqu'aux angles postérieurs qui sont
assez vifs et un peu moins ouverts que l'angle droit ; en ligne
droite, assez faiblement trisinuce, à la base ; de moitié plus large à
celle-ci, qu'il est long sur son milieu ; rebordé à la ba-e ; relevé de
chaque côté sur le cinquième de sa largeur; relevé en toit en devant
sur la partie avancée; chargé de deux reliefs linéaires, longitudinale-
ment arqués en sens inverse, convergents dans le milieu de son bord
antérieur et de sa base, et largement séparés dans leur milieu, de
manière à constituer une aréole en losange ; chargé de chaque côté
de cette aréole, d'un relief un peu obliquement transversal, naissant
du milieu des cùlés de celle aréole et aboutissant vers les trois cin-
quièmes des bords latéraux : ces reliefs ou plis saillants, divisant sa
surface en cinq aréoles : la médiane en losange : les autres irréguliè-
rement quadrangulaires ; d'un rouge sanguin soyeux, avec le fond
des aréoles en partie brun ou noir. Ecusson noir. Elytres d'un rouge
sanguin soyeux; chargées chacune de quatre cotes longitudinales prin-
cipales : la quatrième ou externe, dirigée vers le milieu du bord pos-
térieur qu'elle n'atteint pas: la troisième, ordinairement un peu
raccourcie à son extrémité : la deuxième, incourbée postérieurement
et dirigée vers la suture ou presque vers l'angle suturai qu'elle n'at-
teint pas ; intervalles existant entre ces côtes, divisés chacun par une
ligne longitudinale et par des lignes transversales moins élevées ou
sensiblemnt plus faibles, constituant, sur chaque intervalle, uve
double rangée de petites mailles en parallélogramme, plus larges que
44 M0LL1PENNES.
longues. Dessous du corps, lame verticale du repli du prothorax et pieds
noirs, d'un noir brun, ou bruns. Bord antérieur de Vantépectus étroil;
en angle dirigé en arrière. Premier article des tarses postérieurs
h peine aussi long que le demi er.
Cette espèce habite principalement les parties froides ou élevées.
On la trouve à Pilât, dans les Alpes, etc.
Obs. — Elle se distingue facilement du D. affinis par la longueur
du troisième article de ses antennes, par la couleur de son pro-
thorax ; par ses élytres à neuf eûtes longitudinales, dont cinq plus
faibles; du D. Merki, par le nombre des côtes des élytres, par la
forme, la largeur et les aréoles de son prothorax -, du D. minulus, par
ses antennes entièrement noires ; du D. rubeus, par les dispositions
aréolaires de son prolhorax ; par ses élytres moins soyeuses, à mailles
plus nettement dessinées.
ce. Prolhorax rouge; divisé par une saillie transversale et par une carène
longitudinale médiane en quaire aréoles.
2. 1>. s*ubcns; Schoenhgrh. An ternies, palpes et dessous du corps
d'un noir luisant. Prothorax et élytres d7 un rouge sanguin soyeux: le
premier rebordé; chargé d'une carène longitudinale médiaire, croisée par-
mi relief saillant irrégulièrement transversal, divisant sa surface en quatre
air es, obscur es près delà base des reliefs. Elytres ci quatre côtes longitudinales
principales. Intervalles existant entre celles-ci, divisés chacun par une
ligne longitudinale, et par des lignes transversales moins élevées, en deux
rangées de petites mailles carrées.
tf. Antennes prolongées un peu plus longuement que la moitié de
la longueur du corps ; à troisième article au moins aussi grand que
la moitié du suivant. Septième arceau ventral bifestonné à son extré-
mité, profondément entaillé dans son milieu : le huitième conique
ou en triangle plus long que large, logé à sa base dans lechancrure
du précédent.
? Un peu moins longuement prolongées que la moitié de la lon-
gueur du corps ; à troisième article, au moins aussi grand que la
moitié du suivant. Septième arceau ventral en ogive, ou presque en
demi cercle, aussi large à la base que les deux, tiers médiaires du
sixième arceau ; moins long sur son milieu qu'il est large à la base ;
souvent suivi de deux corpuscules courts et divergents, terminant
l'oviducle ordinairement caché.
lycibns. — Diclyopierus. 45
Lycus rubens, Scfioenherr, Append. ad Syn. Ins. t. 3. p. 31. 50 (décrit par
Gyllenhal. )
Dictyopterus rubens. ( Dejean ) Calai. (1833) p. 100. — kl. (I837) p. H2.
— Mols. Tableau, etc. in Ann. de la Soc. d'agr. de Lyon t. 1, p. 80. pi. 5.
flg. 3. — Id Opusc, entora. Il cah. p. 166. — ■ L. Kedtene. Faim. aust. p .
318. — Id. 2me cdit. p. 52t. — Bach, Kaeferfauna, t. 3, p. 59, — de Mar-
seul, Calai, p. 90.
Eros rubens, L^cord. Gen. des coléopl. t 4, p. 301. — ds Kiesexw. Nalurg.
d.Inscct. Deulsch. t. h, p. 439.
Long 0,0072 à 0,0100 (3 l/l à '• 3/4 1.) Larg. 0,0016 à 0,0033 [3/4 à 1 \\l 1 )
Corps garni de poils fins, soyeux, assez épais sur le prolhorax. Têle
d'un brun rouge ou d'un rouge brun ; creusé, sur le verlex, d'une
fosselle ou d'un sillon Iransverse. Mandibules et mâchoires d'un rouge
ilave. Palpes noirs. Antennes noires-, à deuxième article court : le
troisième une fois moins court, à peine plus grand ou moins grand
que la moitié du suivant. Prothorax anguleusement avancé à son bord
antérieur, sur les deux tiers médiaires de sa largeur, et subsinué à
chacune des extrémités de cette partie anguleuse; à angles antérieurs
émoussés; subparallèle sur les côtés jusqu'à la moitié de sa longueur;
puis élargi en ligne droite jusqu'aux angles postérieurs qui sont vifs ;
offrant, par là, un angle rentrant vers la moitié de la longueur de
ses côtés; à peu près en ligne droite à la base; d'un tiers environ
plus large à celle-ci qu'il est long sur son milieu; inégal ; rebordé à
la base ; relevé latéralement sur un sixième de sa largeur ; relevé en
toit sur sa partie antérieure, anguleusement avancée ; chargé d'une
carène longitudinale, moins saillante dans sa seconde moitié : celle
carène croisée par un relief ou pli saillant, irrégulièrement trans-
versal, naissant des trois cinquièmes des bords latéraux , obliquement
un peu avancé jusqu'au quart externe de la largeur et la moitié de la
longueur, transversal dans ce point sur sa moitié médiaire : ces
reliefs divisant sa surface en quatre aires : les deux postérieures
ordinairement chargées d'un faible carène transversale, un peu au
devant du rebord basilaire -. d'un rouge sanguin soyeux, noirâtre ou
obscur sur les parties des aréoles voisines de la base des reliefs.
Ecusson noir, brun rouge ou rouge, et obscur sur son disque ; soyeux.
Elytrcs d'un rouge sanguin soyeux ; chargées chacune de quatre eûtes
longitudinales principales : la quatrième ou externe incourbée posté-
rieurement et aboutissant vers le milieu du bord postérieur : la troi-
40 MDLLÎPESSSS.
sième prolongée, en s'incourbaul postérieurement, jusqu'à la suture
un peu avant l'angle suturai, après avoir reçu un peu avant l'union
de la deuxième : chacun des intervalles existant entre ces côtes,
divisé par une ligne longitudinale et par des lignes transversales
moins élevées ou beaucoup plus faibles, constituant, sur chaque inter-
valle, une double rangée de petites mailles carrées. Dessous du corps
et pieds d'un noir luisant; garnis de poils fins, soyeux, courts, peu
épais. Premier article des tarses postérieurs à peine aussi long que le
dernier.
Celte espèce se trouve au printemps dans la plupart de nos pro-
vinces orientales; elle n'est pas rare dans les Alpes du midi, sur le
Pilât, dans le Yivarais. Elle est commune à la Chartreuse dans les pre-
miers jours de juin.
J'ai vu un jour des Q déposant leurs œufs dans des copeaux entassés
près d'une scierie.
Obs. ■ — Elle s'éloigne du D. aurora par la disposition aréolaire de
son prothorax; par ses élytres plus soyeuses, etc.; du D. minutas par ses
antennes entièrement noires; des D. Mercki elafjinis, par ses élytres
chargées, entre les rebords suturai et marginal, de neuf côtes dont
quatre plus prononcées; du dernier, par la couleur de son prothorax,
par les proportions du trois'ème article de ses antennes.
ccc. Prolhorax noir, divisé par une saiï'ie transversale en deux parties: l'an-
térieure partagée en quatre aréoles.
3. I&. misa alésas ; Fabiugius. Noir, avec le dernier article des antennes
orangé, cl les élytres d un rouge sanguin soyeux. Prolhorax noir, rebordé,
chargé d'un relief irrégulièrement transversal, le divisant en deux moi-
tiés : l'antérieure chargée de trois lignes longitudinales partageant sa sur-
face en quatre aréoles, dont les deux latérales plus grandes : la secon-
de moitié rayée d'an sillon sur la ligne médiane, concave près des angles.
Elytres chargées chacune de quatre côtes longitudinales principales. Inter-
valles divisés chacun par une ligne longitudinale et par des lignes trans-
versales moins élevées, en deux rangées de petites mailles.
^ Antennes prolongées jusqu'aux deux tiers ou trois quarts de la
longueur du corps; à troisième article égal aux deux tiers ou trois
quarts du suivant. Septième arceau ventral profondément entaillé
en angle aigu, dans le milieu de son bord postérieur: le huitième en
lyciexs. — Diclyopterus. 47
cône ou en triangle plus long que large el logé à sa base dans l'é-
ehancrure du précédent.
$ Anlo.nnes prolongées jusqu'à la moitié de la longueur du corps ,
à troisième article presque aussi grand que le suivant. Septième
arceau ventral, rétréci d'avant en arrière, largement tronqué à
l'extrémité, un peu moins long sur son milieu qu'il est large
à sa base.
Lampyris nigro-rubra, de Geer, Mem. t. 4, p. 46. 3. var. J*. — Retz. Gen.
p. 564. — Goeze, Ent. Beylr. t. 4, p. 525.
Pyrochroa minuta,FABR. Mant. t. I. p. 4(3. 0. — Panzer, Einig. Selt. Inscct.
in Nalurf. t. 24, p. 31 , n° 45, pi. 1, G'g. 45.
Lampyris pus Ma, Gmel. C.Linn. Syst. nat. t. 4, p. 188G. 32. — Marsh. Ent.
brit. p. 363, 3.
Lampyris minuta, De Vill. C. Likn. Enlom. 1.1, p. 286. 5. — Scduàkk,
Faun. boic. t. 1, p. 577. 735.
Lycvs minutus, Facu. Ent. syst. t. 1, 2, p. -108. -13. — Id. Syst. Eleut. t. 2.
p. -H7. 34. — Oliv. Entom. t. 2, n° 29 , p. 14. 13, pi. 1 , fig. 1 3. — kl.
Encycl. mélh t. 7, p. 596. -13. — Ta>z. Ent. germ. p. 211. -1. — Id. Faun.
germ. p. 41. 44. — Id. Index, p. 449. — Paye. Faun. suec, t. 2, p. -176. 4.
— Tigny, Ilist. nat, t. 6, p. -188. — Latr. Ilist. nat, t. 9, p. 88. 3 Ici.
Gen. t. -1, p. 257.2 not. — Gyllenh. Ins. suec, t. -1, p. 323. 4. — Sciioekh. Syn.
iris. t. 3, p. 75. 35 — Dumiïrie, Dict. d. se. nat. t. 27, p. 442. — Zetterst.
Faun. lapp. p. 107. 3. — kl. Ins. lapp, p. 81. 3. — Ccrtis., Brit. entom.
t. 6, fig. 263. — Stepii. Illustr. t. 3, p. 291. 1.— Saiilr. Ins. fenn. p. -112.
4. — L. DurouR, Excurs. p. 43. 224.
Dictyoplerus minutus, (Dejean), Calai. (1833), p. 100. — Id. (1837), p. 112.
— Mui.s. Tabl. Synopt. d. Lyc. in Ann. de la Soc. d'agr. de Lyon, t. 4.
(1838) p. 80, pi. 5, fig. 4. — Id. Opusc. entom. -11e cah, p. -166. — Steph.
Man. p. -187. 1476. ■ — Kuster, Kaef. Europ, 2. -10. — Bach, Kaeferfauna,
t. 3, p. 60. — Rohcet, Calai, in Mem. de l'Acad. de Dijon (1856), p. 204.
926. — de Marsedl, Catal. p. 100.
Dictyoptera minuta. Latr. Regn. anim. de Cm. (1829), t. 4, p. 404. — Id.
édit. fout. mass. (insectes) p. 217. — de Casteln. Ilist. nat. t. 4, p. 264. 3.
Fros minxdus, Lacorr. Gencr. t. 4 , p. 301. — de Kiesemyett. Naturg.de
Insect. Deutsch. t. 4, p. 440. 3.
Long. 0,0067 à 0,0078 (3 à 3 1/2 1.) larg 0,0024 à 0,0028 (7/8 h i 1/2 1.).
Corps garni de poils fins, apparents sur les élylres. Télcelpartics de la
bouche, noires. Antennes de même couleur, avec le dernier article oran-
gé; à troisième article presque aussi grand que le suivant. Prolhorax
48 MOLLIPESMES.
arqué en devant; à angles antérieurs émoussés ; élargi d'avant en ar-
rière, en faisant un angle rentrant dans le milieu de ses côtés ; à an-
gles postérieurs assez vifs, en ligne presque droite ou à peine arquée
en arrière et à peine sublrissinuée, à la base ; de moitié environ plus
large à celle-ci qu'il est long sur son milieu ; rebordé à la base, re-
levé en rebord en devant et sur les côtés; chargé d'un relief irrégu-
lièrement transversal, naissant du milieu de chaque bord latéral, un
peu plus avancé vers la ligne médiane, et divisant sa surface en deux
parties ; l'antérieure, chargée de trois lignes élevées longitudinales,
partageant sa surface en quatre aréoles, dont les latérales plus
larges que les médiaires: la moitié postérieure, rayée d'un sillon
sur la ligne médiane; subconvexe près de celle ligne et concave
près des angles postérieurs: la partie subconvexe, creusée d'une ligne
ou d'un sillon moins profond que celui de la ligne médiane, oblique-
ment transverse, plus rapproché de la moitié de la longueur que
du bord postérieur; noir; garni de poils fins, courts et couchés.
Ecusson noir. Elytres d'un rouge sanguin ou écarlate soyeux ; chargées
chacune de quatre côtes longitudinales principales, affaiblies à leur
extrémité et n'arrivant ni au rebord apical, ni au suturai; chacun
des intervalles existant entre les côtes , divisé par une ligne longi-
tudinale et par des lignes transversales . moins élevées ou sensible-
ment plus faibles, constituant sur chaque intervalle une double
rangée de petites mailles, soit presque carrées, soit plus larges que
longues. Dessous du corps, repli du prothorax et pieds, d'un noir
luisant. Bord antérieur de Vantépectus étroit, un peu en angle dirigé
en arrière. Premier article des tarses postérieurs à peine aussi long que
le dernier.
Celte espèce se trouve au printemps, dans les parties froides ou
élevées. On la trouve à Pilât, à la Grande-Chartreuse. Elle est
médiocrement commune.
Obs. — Ses antennes, dont le dernier article est flave ou d'un
flave orangé, suffisent pour permettre de la distinguer facilement
enlre toutes les autres espèces.
Elle a été connue pour la première fois par de Geer, qui la regar-
dait comme la 2 duD. minulus.
BB. Elytres n'offrant enlre les rebords suturai et marginal que quatre cô-
tes longitudinales. Mailles en partie triangulaires on irrégulières, Pro tho-
rax noir sur son disque, orangé en devant et sur les côtés.
lvciens. — Dictyopterus. 49
4L 1>. llerckî; Milsant. Noir ou d'un noir brun: bords antérieur
et latéraux du prothorax et élytres, d'un jaune rouge ou rougeâtre.
Prothorax rebordé, chargé d'un relief transversal ondulé et d« lignes
longitudinales élevées, divisant sa surface en sept aréoles: quatre sur
la moitié antérieure : trois sur la postérieure. Elytres à quatre côtes
longitudinales. Intervalles divisés chacun par des lignes transversales
élevées, constituant une rangée de mailles en majeure partie en paral-
lélogramme tra7isversal, et parfois irrégulicres.
J1 Antennes un peu plus longuement prolongées que la moitié du
corps; à troisième article presque aussi long et parfois aussi large
que le suivant. Septième arceau ventral profondément entaillé dans
le milieu de son bord postérieur: le huitième en cône ou en triangle
plus long que large, logé à sa base dans l'entaille ou échancrure du
]) recèdent.
%. Antennes prolongées jusqu'aux trois septièmes ou un peu plus
de la longueur du corps; à troisième article ordinairement un peu
moins long que le suivant. Septième arceau ventral presque en demi-
cercle aussi large à sa base que les deux tiers médianes du bord pos-
térieur de l'arceau précédent , moins long sur son milieu qu'il est
large à sa base.
Dictyopterus Merki, Muls. Tabl. synopt. des Lycides, in Ànn. Soc. d'agr.
de Lyon, t. 1, p. 80, pi. 5, flg. 5. — Id. Opusc. enlom. 11e cah. p. 166.
Dictyopterus Cosnardi, Chevrolat, in Guérix, Iconogr. du Regn. anira. de
Cuvier (Insectes), p. 46.
Dictyopterus flavescens , L. Redtenb. Faun. austr. p. 319. — Id. 2e edit.
(1838), p. 522. — Bach, Kaeferfauna , t. 3, p. 60. — de Marsecl , Cat-
p. 100.
Eros Cosnardi et flavescens, Lacord. Gen. t. 4, p. 301.
Eros (osnardi, de Kiesemvetter, Naturg. d Insecl. Deutsch. 1.4, p. 442.5.
Long. 0,0067 à 0,0078 (3 à 31/21.) Larg. 0,0014 à 0,0017 (2/3 à 3/4 1.).
Corps garni de poils fins, presque glabre en dessus. Tête noire;
triangulaire et creusée d'une fossette en dessus; avancée entre les
antennes en angle un peu tronqué. Palpes et antennes noirs : celles-
ci, à deuxième article très-court, à peine égal au tiers du suivant:
Prothorax presque tronqué ou à peine arqué, en devant; à angles
7
50 MOLLÎPENNtf*.
antérieurs assez vifs et rcclangulairemenl ouverts; parallèle jusqu'à
la moitié de ses'côtés, puis un peu élargi en ligne droite jusqu'à ses
angles postérieurs qui sont vifs ; par là , un peu incourbé ou
très-faiblement en angle rentrant très- ouvert dans le milieu de ses
côtés; en ligne à peu près droite ou à peine sublrissinuée, à la base,
en carré un peu élargi à celle dernière et à peu près aussi long que
large; étroitement rebordé à la base, relevé en rebord en devant et sur
les côlés; chargé d'une nervure ou d'un relief transversal ondulé
divisant sa surface en deux moitiés; l'antérieure, chargée de trois
côles ou lignes élevées longitudinales, divisant sa surface en qua"
tre aires- les deux médianes plus étroites : la moitié postérieure
chargée de trois côtes ou lignes élevées longitudinales , divisant
sa surface en trois aires: la médiane étroite, sulciforme • d'un jaune
rouge ou rougeâlre, parfois d'un jaune teslacé, avec le fond des
aréoles noir ou d'un noir brun. Ecusson noir. Elytres d'un jaune
rouge ou rougeâlre, parfois d'un jaune testacé : chargées chacune
de [quatre côtes longitudinales: la quatrième aboutissant vers le
milieu du bord postérieur: la deuxième, arrivant à peu près à la
suture, peu au devant de l'angle suturai: les première et troisième
un peu plus courtes. Intervalles existant entre les côle*, divisés par
des lignes le plus souvent transversales, d'autres fois obliques, et cons-
tituant des mailles soit en parallélogramme transversal , soit
triangulaires ou irrégulières : les premières ne constituant sur cha-
que intervalle qu'une rangée d'aréoles : les secondes paraissant par-
fois former deux aréoles sur le même intervalle. Dessous du corps.
lame verticale du repli et pieds, noirs ou d'un noir brun. Bord anté-
rieur de Vantépecius, en angle très-ouvert et à peine dirigé en arrière.
Premier article des tarses postérieurs au moins aussi long que le
dernier.
J'ai pris celle espèce à Pilai, à la Grande-Chartreuse, dans les mon-
tagnes du Lyonnais. Elleaélé trouvée à Fontainebleau par M. Cosnarrt.
Obs. Elle se distingue de loules les autres par son prothorax à peu
près carré, à anglesde devant prononcés et rectangulairement ouverts,
noir, bordé d'orangé en devant et sur les côtés. Elle s'éloigne d'ail-
leurs des D. aurora, rubens et minulus par ses élytres chargées seule-
ment de quatre côtes longitudinales ; du D. affinis, par la longueur du
troisième article de ses antennes, par la couleur de son prolhorax, par
la forme de quelques-unes des mailles de ses élytres.
lyciexs. — Diclyopterus. 5Î
A.V. Troisième article des antennes à peine moins court que le deuxième,
visiblement moins grand que la moitié du suivant. {G. Pyropterus
Mclsant.)
£». D. affinis; Paykull. Noir. Elytres d'un rouge sanguin. Prothorax
rebordé ; chargé de deux lignes longitudinales en relief, arquées en sens
contraire , convergentes sur le milieu du bord antérieur et de la base , et
d'une ligne élevée transversale, de chaque côté de celles-ci : ces reliefs divi-
sant sa surface en cinq aires : la médiane ovalaire ou elliptique. Elytres à
quatre côtes longitudinales : la troisième aboutissant à l'angle suturai.
Intervalles chargés de lignes transversales en relief, constituant une seuh
rangée d'aréoles en parallélogramme transversal.
J> Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes ou deux tiers des
côtés du prothorax ; à troisième article à peine moins court que le
deuxième, à peine égal au tiers du quatrième. Septième arceau ven-
tral profondément entaillé dans le milieu de son bord postérieur : le
huitième en triangle plus long que large, logé à^sa base dans l'en-
taille du précédent.
£ Antennes prolongées jusqu'à la moitié de la longueur du corps ;
à troisième article faiblement moins court que le deuxième, un peu
moins grand que la moitié du quatrième. Septième arceau ventral
rétréci d'avant en arrière en ligne presque droite ou peu courbe, lé-
gèrement échancré à l'extrémité, couvrant au moins les deux tiers
médiaires du bord postérieur de l'arceau précédent, moins long sur
son milieu qu'il est large à sa base.
Lampyris nigro-rubra, de Geer, Mem. t. 4, p. 46. 3. — - Iîetz. Ccm p. 564.
— de Vill. G. Linn. Entom. I. \, p. 288. 9.
L/jcus, n. sp. ? Towns. Voy. en llongr. t. 3. p. 177. -160.
Lycus affinis, Paye. Faun. Suec. 1.2. p. 170. 3. — Gyllexh. Ins. Suec. t. 1,
p. 322. 3. — Schoenh. Syn. ins. t. 3, p. 76. — SAHf.B. 1ns. fenn p. 1 1I.
3.
Lycus aurora, var, Fab. Syst. Eleulh. t. 2, p. 116. 30.
Dlctyopterus affinis, (Dejeaix) Catal. (-1833) p. 100 —M. (1837) p. -112."—
L. IIedtenb. Faun. aust. p. 319. — Id. 2me edit. p. 1322. —Bach, Kaefer-
faun. t 3, p. 60. ~ de Marseul, Catal. p. -100.
Pyropterus affinis, Muls. Tabl. in Ann. d. 1. Soc d'agr. de Lyon, t. 1 , p. 8!.
pi. ï. fig. 6. — Id. Opusc. entom. II cah. p. 167.
Eros affinis, Ucord. Gen. t. 4, p. 301. — de Kiesewv. Naturg. d Iuscei.
Dcutscli. t. tx, p. 441. 4.
MOLLI PEXXES.
Long. 0,0009 à 0,0078 (2 3/4 à 3 -1/2). Larg. 0,0017 à 0,0022 (3/4 à 1 I.).
Corps garni de poils fins; paraissant presque glabre sur les élytres.
Tête noire ; luisanle ; creusée d'un sillon longitudinal après les an-
tennes. Labre, mandibules et mâchoires d'un rouge flave. Palpes noirs.
Antennes noires ; à deuxième article à peine égal au tiers du qua-
trième, un peu plus court que le troisième. Prothorax arqué en de-
vant, avec le milieu de son bord antérieur très-faiblement entaillé ;
à angles antérieurs arrondis ; un peu élargi ensuite en ligne droite
jusqu'à la moitié de ses côtés, puis peu sensiblement en ligne droite
jusqu'à ses angles postérieurs, qui sont vifs et aigus ; offrant ainsi un
angle rentrant très-ouvert dans le milieu de ses côtés ; un peu en arc
bissinué, dirigé en arrière et entaillé dans son milieu, à la base;
près de moitié plus large à celle-ci qu'il est long sur son milieu ;
relevé en rebord dans sa périphérie ; chargé longitudinalement de
deux lignes en relief, arquées en sens contraires, unies sur le milieu
du bord antérieur et sur celui de la base, et graduellement plus sé-
parées dans leur milieu ; chargé de chaque côté d'une ligne en relief
transversale, étendue depuis le milieu du côté de chaque ligne arquée
jusqu'au milieu du bord latéral : ces divers reliefs divisant sa surface
en cinq aréoles : une longitudinale médiaire, ovalaire ou elliptique, et
de chaque côté de celle-ci, deux autres sur la moitié antérieure, et
deux sur la postérieure ; entièrement noir. Ecussou de même couleur.
Elytres d'un rouge sanguin ; chargées chacune de quatre côtes :1a troi-
sième, postérieurement incourbée et arrivant à l'angle suturai : la
quatrième, un peu plus courte, dirigée vers le bord apical: la
deuxième, arrivant ordinairement à la suture, un peu au devant de
l'angle sulural , parfois liée à la troisième : la première , plus courte,
isolée. Intervalles existant entre ces côtes, divisés chacun par des li-
gnes élevées transversales, constituant sur chacun d'eux une rangée
de mailles, assez régulièrement en parallélogramme transversal, une
fois plus larges que longues. Dessous du corps et pieds, garnis de poils
fins; noirs. Piepli du prothorax de même couleur. Premier article des
tarses postérieurs à peine aussi long que le dernier.
Celte espèce paraît au printemps, dans les parties froides ou monta-
gneuses. On la trouve à Pilât, en Auvergne, à la Grande Chartreuse,
etc.
Obs. Elle s'éloigne de toutes les autres par le troisième article de
ses antennes presque aussi court que le deuxième : elle semble , par
là, faire le passage des Lyciens aux Omalisiens.
OM.vLisiENS. — Omalisus. 53
SECONDE FAMILLE.
OMALISIGJNS.
Caractères. Hanches antérieures séparées du bord antérieur de
l'anlépeclus, par un espace au inoins aussi grand que le tiers de la
largeur de ce bord. Yeux non voilés par le prolhorax. Repli du protho-
rax tranchant sur le côté externe et non foliacé sur les côtés;
déclive à son côté interne. Ventre ordinairement de six arceaux
apparents; le dernier en cône ou triangle obtus; mais offrant
souvent (chez le c/1) un septième arceau très-court, entre le dernier
et l'avanl-dernier.
Cette famille est réduite au genre suivant :
Genre Omalisus, Qmalise, Geoffroy (J).
(cp.aXt£, j'aplanis)
Caractères. Ajoutez à ceux de la famille: Antennes situées sur le
front, entre les yeux; subfiliformes ou à peine amincies vers l'ex-
trémité; de onze articles ; le premier élargi de la base à l'extrémité,
beaucoup plus court que le quatrième: les deuxième et troisième,
presque égaux, à peine aussi longs que larges : les quatrième à
dixième, presque égaux, notablement plus longs que larges : le
onzième, le plus long, appendice- Front déprimé entre la base des
antennes. Prolhorax plus large que long; offrant les angles pos-
térieurs terminés en une pointe dirigée en dehors. Ecusson en
triangle allongé, à côtés un peu émoussés à la base, et paraissant
par là un peu rétréci près de celle-ci. Elytres subparallèles jus-
(') Ilisl abr. des Ins. t. \ p. 179. Fabricius avait estropié l'orthographe de
ce nom en substituant un y à Vi (omalysus). llliger (Mag. t. 1. p. -I39J a rec-
tifié cette erreur, cl a ajouté une H au commencement du mol à cause de
l'esprit rude dont la lettre grecque est marquée ; nous avons cru devoir con-
server à ce genre l'orthographe donnée par Geoffroy et adoptée par Lalreillc et
les autres auteurs français.
£4 MOLMPENXFS.
qu'aux trois quarts ou quatre cinquièmes de leur longueur, ré-
trécies ensuite en ligne courbe jusqu'à l'extrémité ou jusqu'à
l'angle suturai ; munies d'un rebord suturai et d'un marginal ;
offrant entre ceux-ci neuf côtes élargies séparées par des points
enfoncés ou de petites mailles : la sixième côte à partir du rebord
suturai, servant de limite au calus humerai, moins légère, plus
saillante; planes jusqu'à cette sixième côte; déclives en dehors.
Repli du prolhorax tranchant extérieurement ou formé d'une partie
horizontale très-étroite, et d'une partie penchée beaucoup plus
large, rétréci après les hanches,et non perpendiculaire à son côté
interne. Postépisternums rétrécis d'avant en arrière; quatre fois au
moins aussi longs qu'ils sont larges à la base. Tarses assez allongés ;
garnis de poils peu épais, sous les quatre premiers articles.
Ces insectes se trouvent sur les bois ou sur les fleurs.
a. Prolhorax rouge, au moins en partie,
b. f'rotliorax entièrement rouge.
fl. O. Victoris; Mulsant. D'un rouge écarlate un peu pâle, en des-
sus, et sur les anlé et médipectus ; antennes, postpcctus et ventre bruns .
Pieds d'un brun rougeâtre, avec les extrémités des cuisses et les tarses plus
rouges. Tête creusée d'un sillon transversal, entre les yeux. Prothorax
offrant près de chaque bord latéral une ligne élevée un peu obliquement
longitudinale, aboutissant à l'angle postérieur. Elytres subrèliculeusement
ponctuées.
cf. Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes de la lon-
gueur du corps. Ventre offrant ordinairement un arceau court et
plus ou moins apparent entre le cinquième et le sixième ou dernier;
celui-ci sans appendice.
5 Je ne l'ai pas vue.
tlomalisus Victoris, E. Mdlsant, Opusc. cnloin. 1er cah. (1852) p, 79. —
Ann.de la Soc. Linn. de Lyon (1850-1832) p. GO. — de \Jap.seul, Calai,
p 100.
Long. 0,0067 à 0,0078 (3 à 3 1/2 1.) Larg. 0,0020 (7/8 1.)
Corps allongé; garni de poils fins, peu apparents. Tête d'un rouge
ccadale un peu pâle, et parfois un peu obscur ; creusée entre les
OMALisir.AS — Omulisits. l>b
yeux d'un sillon transversal; avancée et longiludinalement sillonnée
au devant de ce sillon ; peu profondément ponctuée. Labre, mandi-
bules el palpes d'un rouge écarlale pâle : les palpes ordinairement en
partie un peu obscurs. Yeux noirs. Antennes pubescentes; noires ou
brunes. Prothorax tronqué en devant ; arrondi aux angles antérieurs;
sensiblement rétréci à partir du tiers ou des deux cinquièmes de
ses côtés, jusque vers les angles postérieurs qui sont terminés en
pointe dirigée en dehors; en ligne presque droite, assez faiblement
bissinué, à la base; d'un quart ou d'un tiers moins large à celle-ci
qu'il est long sur son milieu ; sans iebord à la base ; étroitement re-
bordé ou relevé en rebord tranchant sur les côtés ; pîaniuscule, un
peu inégal ; creusé, après son bord antérieur, qui est relevé, d'un
sillon transversal, un peu en angle dirigé en arrière ; chargé, près
de chacun de ses bords latéraux, d'une ligne élevée, naissant très-
faible près du sillon précité, vers le sixième environ de la largeur,
longiludinalement et un peu obliquement prolongée jusqu'à l'angle
postérieur près duquel elle est incourbée, en se montrant graduelle-
ment plus prononcée; transversalement déprimô ou largement et
peu profondément sillonné entre ces reliefs vers les trois cinquièmes
de sa longueur: celte dépression paraissant souvent produite par
l'union de deux fossettes ; longiludinalement convexe entre celte
dépression transversale et le sillon antérieur; souvent marqué d'une
petite fossette au devant du milieu de la base; rayé longiludinale-
ment sur la ligne médiane, d'un sillon prolongé depuis le sillon
transversal antérieur jusqu'à la fosselle antébasilaire ; assez finement
ponctué ; d'un rouge écarlale pâle, paraissant parfois plus ou moins
obscur sur la partie discale de sa moitié postérieure. Ecusson d'un
rouge écarlale pâle; plus de moitié plus long que large ; rayé d'une
ligne longitudinale plus ou moins faible. Elytres d'un rouge écarlale
pâle ; à neuf slries ponctuées ou plutôt finement réticulées, c'est à-
dire offrant neuf rangées de petites mailles, séparées par des lignes éle
vées ou côtes légères: la rangée externe double: la sixième côte, à
partir du rebord suturai, plus saillante. Dessous du corps garni de poils
fins d'un jaune roussàtre, clairsemés; ordinairement d'un rouge écar-
lale pâle sur l'anlépectus et un peu obscur sur le médipectus ; brun
sur le poslpectus et sur le ventre. Pieds d'un brun rouge, avec
la base et l'extrémilé des cuisses el les tarses plus sensiblement
rongea très.
Celte jolie espèce a été trouvée, dans la forêt de Faillefeu (Basses-
Alpes) par mon fils l'abbé Victor Mulsant, à qui je l'ai dédiée.
5G M0I.L1PEXXES.
qos% — Elle se distingue des deux espèces suivantes par son pro-
Ihorax entièrement d'un rouge écarlale; chargé près de chacun des
bords latéraux d'une ligne obliquement longitudinale, non prolongée
jusqu'à la base, mais incourbée à sa partie postérieure, pour aboutir
à l'angle de derrière-
bb. Prolliorax noir en devant.
S. O. saiig'HÎnîpeiniïs ; Kuster. Allongé; noir: base du pro-
thorax d'un rouge sanguin: ély très d'un rouge écarlale. Prothorax
chargé, près de chacun de ses bords latéraux, d'une ligne élevée subpa-
rallèle. Ely 1res subréticuleusement ponctuées.
Omalisus sanguinipennis, (Dejeax) Catal. (1833) p. 100 — Id. (1837) p. 113.
— Mocquerys, Enum. ( Buflet. de la Soc. Linn. de Normand. (1856-57) p.
1 63. — de Marseul. Catal. p. 1 00.
Homalisus sanguinipennis, Kuster, Kaef. Europ.6. 31.
Long. 0,0078 (3 1/2 1.). Larg. 0,0022 (1 1.)
Corps allongé ; garni de poils presque indistincts. Tête noire, avec
la bouche d'un rouge fauve ; marquée sur le front de points grossiers
et rugueux. Palpes bruns. Antennes presque aussi longuement pro-
longées que les élytres; noires; garnies à partir du deuxième article
d'une pubescence rougeàtre fine , mais plus épaisse sur le dernier
article. Yeux bruns; saillants; presque hémisphériques. Prolliorax
presque aussi long qu'il est large à la base; presque quadrangulaire ;
tronqué en devant; à peine échancré en arc à la base; rétréci en
devant; arrondi aux angles de devant; prolongé aux angles posté-
rieurs en une petite pointe un peu dirigée en dehors; relevé en
rebord sur les côtés ; chargé près de chacun des bords latéraux d'une
ligne élevée presque parallèle à ce bord; presque plan sur le reste de
sa surface: déprimé transversalement au devant de la base ; marqué
d'une dépression après le bord antérieur, un peu relevé sur le
milieu ; marqué de points plus faibles et moins ruguleux sur ce der-
nier que sur le reste; noir, avec la base d'un rouge de sang. Ecusson
noirâtre; en triangle allongé , étroit, arrondi au sommet ; finement
ponctué. Elytres plus larges que le prolliorax; un peu élargies après
ovialtsiens.— Omalisus. 57
les épaules , subparallèles, un peu rélrécies vers la moilié de leur
longueur; arrondies à l'extrémité (prises ensemble ) ; presque planes
en dessus; à neuf stries ponctuées ou plutôt finement réticulées,
c'est à-dire offrant neuf rangées de petites mailles, séparées par des
lignes élevées ou côtes légères : la rangée externe double: la
sixième côte, à partir du bord suturai, plus saillante; d'un rouge
écarlale. Dessous du corps noir; luisant; ponctué; garni de poils
courts et fins, Postpectus rayé d'une ligne profonde sur son milieu :
côtés du prolborax et de la poitrine rougeâtres. Pieds noirs, avec la
base des cuisses rougeàlre : tibias garnis extérieurement d'une pubes-
cence écarlale. Tarses d'un brun noir.
Cette espèce a été prise à Dieppe par M. Mocquerys; mais je ne
l'ai pas vue en nature. J'en donne la description d'après celle de
M. Kiisler.
Obs. — Elle s'éloigne de VO. Victoris par son prothorax noir en
devant, et chargé, près des bords latéraux, d'une ligne élevée presque
parallèle à ce bord : elle se dislingue de VO. suturalis par son pro-
thorax rouge postérieurement et par ses élytres 6ans bande sulurale
noire.
a a. Prolhorax noir.
3. ©. suturalis; Olivier. Allongé; noir: élytres d'un rouge
écarlale pâle, ornées d'une large bande suturale noire, prolongée en se
rétrécissant presque jusqu'à l'extrémité. Tarses testacés et en partie
obscurs. Prothorax chargé , près de chacun de ses bords latéraux ,
d'une ligne élevée subparallèle. Elytres striément ponctuées.
,/> Anlennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes ou deux tiers
de la longueur du corps. Ventre offrant ordinairement entre le der-
nier et l'avant dernier arceau , un arceau court plus ou moins appa-
rent : le septième, sans appendice.
2 Anlennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes de la longueur
du corps. Ventre n'offrant pas ordinairement d'arceau apparent entre
le cinquième et le sixième : le sixième, pourvu de trois appendices,
en forme de rayons divergents.
rOmalise, GEOrrR. Hist. abr. t. 1, p. -180. -I. pi. 2. fig.9.
Omalisus fontis-bellaquœi, Founcn. Ent. par. t. -I, p. CA. 1.
53 1I0ELIPEXXE>.
Necydalis suturalis, de Vill. C. Likh. Entom. t. 1, p. 282. -12.
Omalisus suturalis, Oliv. Enlora. t. 2, (1790) no 24. p. 4.1. pi. -I. fig. 5.4.
a, b, c, d, c. — Id.Encycl.mélh. t. S. p. 483. \ .— Id. Kouv.Dicl. d'hist. nat.
(1803; t. 10, p. 22S. — Id. (ISIS) t. 23, p. 4S7. pi. M. 5. fig. 0. — Fabr.
Ent. Syst. t. 1,2. p. 403. !. — Id. Syst. Eleulh. t. 2, p. 408. 1. - Pahz.
Ent. germ. p. 209. 1. — Id. Faun. gcrm. 3"i. 12. — ld. Index, p. 148. —
Tigny, Ilist. nat. t. 0, p. 468. I. — Làtr. ïlist. nat. t. 9. p. 83. 1. pi. 75.
gg.5i _ ]d. Gen. t. 1, p. 257. -1. — Id. Règn. anira (1817) t. 3, p. 238.
Id. (1 829) t. 4. p. 405. — Id. edit. Fortin Masson (insectes) p. 2I7.pl. 32,
ilg. 3, ( antennes). — Doiéril, Dict. d. se. nat. t. 3ô. p. 85. Allas pi. 9.
fig. 3. _ i.amarck, Anim. s. vert. t. 4, p. 461. 1. — Mlls. Lettr. t. 1, p.
346, j. — id. Tableau, etc. in Ann. d. 1. Soc. d'agr. de Lyon, t. 1 , p. 81.
pi. 5. fig. 7. — Id. Opusc. entom. Ile cah. p. -107. — Guéri», Iconogr. pi.
46. pi. 15. fig. 5. — de Castelx. Ilist. nat. t. 4, p. 263. 4. pi. 47. fig. 9.—
Kûster, Kaef. cur. 6. 30. — L Redtehb. Faun. aust. p. 320. — Id. 2me edit.
p. 522. — Bach, Kaeferfaun. t. 3, p. 61. — Rouget, Calai, p. 200. 927. —
Mocquerys, Enum. p. 103. — de "Harsedl, Catal. p. 100. — Lacord. Gêner.
t. A, p 303. — de Kiesenw. ÎValurg. d. Ins. Deulsch. t. 4. p. 444.
Lycus suturalis, Schômi Syn ins. t. 3, p. 73. 31.
Var. a. Elytres entièrement noires ou brunes, de Kiese.wv. loc. cit. var.
Long. 0,C0o0 (2 4/2 1-) Larg. 0,0013 (3 5 1.)
Corps allongé; garni de poils fins , courts, peu apparents. Télé
noire; avancée et sillonnée sur le front, entre la base des antennes;
ponctuée peu profondément et comme réticulée. Labre, mandibules
et mâchoires testacés. Palpes noirs, à dernier article moins obscur
ou parfois leslacé. Yeux bruns. Antennes brièvement pubescentes ;
noires ou brunes , à deuxième el troisième articles parfois moins
obscurs ou plus clairs. Prothorax presque tronqué ou très-obtusé-
ment arqué en devant; à angles antérieurs arrondis ou subarrondis ;
assez faiblement élargi d'avant en arrière, sur les côtés , jusqu'aux
angles postérieurs qui sont terminés en pointe dirigée en dehors ;
assez faiblement bissinué à la base; d'un quart ou d'un tiers plus
large à celle-ci qu'il est long sur son milieu ; sans rebord à la base ;
étroitement rebordé ou relevé en rebord tranchant sur les côtés;
planiuscule, un peu inégal; transversalement sillonné après son
bord antérieur qui est relevé en rebord tranchant; chargé près de
chacun de ses bords latéraux el parallèlement à ceux-ci, d'un relief
linéaire naissant très-faible près du sillon précité, et prolongé, en
se montrant plus prononcé, jusqu'à la base; marqué entre ces
LAMPYIUDES. 59
reliefs, vers les quatre septièmes ou trois cinquièmes de sa longueur,
de deux fossettes arrondies, ordinairement unies de manière à cons-
tituer un sillon transversal ; souvent marqué d'une autre fossette au
devant du milieu de la base; noir; assez grossièrement ponctué ,
mais plus légèrement sur la partie discale de la seconde moitié.
Ecusson noir ou brun; de moitié environ plus long que large; sillonné,
FAylrcs à neuf stries ponctuées ou plutôt finement réticulées, c'est-à-
dire offrant neuf rangées de petites mailles longiludinalement sépa-
rées par des lignes élevées ou côtes légères : la rangée externe ,
double: la sixième côte à partir du rebord suturai plus saillante ;
d'un rouge pâle ou lestacé ; ornées d'une bordure sulurale noire ou
noirâtre, couvrant en devant jusqu'à la quatrième cote, prolongée,
en s'alfaiblissanl de teinte et en se rétrécissant un peu , jusqu'aux
sept huitièmes environ do leur longueur. Dessous du corps noir.
Pieds d'un fauve testacé ou tes la ces , avec la majeure partie des
cuisses, l'extrémité des tibias et parfois les tarses moins clairs et
un peu obscurs.
Celte espèce paraît habiter toutes les parties de la France.
Obs. — Elle s'éloigne de YO. Victoris , par la couleur noire de sa
tête, de son prolhorax et de la bande suturale des élylres ; par la
ligne élevée, voisine du bord latéral du prolhorax, subparallèle à ce
bord. Elle se distingue de YO. sanguinipennis par son prolhorax enliè-
rement noir et par la bande sulurale noire des élytres.
DEUXIEME GROUPE.
LAMPVIUDES.
Caiuctères. Antennes insérées sur le front; rapprochées à la base.
Trochanters des pieds postérieurs en triangle à côtés inégaux ou en
ovale plus ou moins allongé. Yeux voilés, au moins en partie, par
le bord antérieur du prothorax. Ventre ordinairement pourvu d'un
appareil phosphorescent. Cuisses el jambes plus ou moins comprimées,
souvent canaliculées. Eperons des tibias nuls ou à peine distincts.
Ongles simples. Corps allongé; planiuscule ou peu convexe.
Ajoutez à ces caractères :
Tête plus étroite que le prolhorax. Antennes courtes ou médiocres;
60 MOLLU'ENNES.
de grosseur presque égale ou amincies vers l'extrémité; souvent
comprimées ; de onze articles : le deuxième le plus court. Labre géné-
ralement distinct, mais souvent petit ou peu apparent. Mandibules
simples, inermes, grêles. Palpes maxillaires robustes ; à dernier ar-
ticle ordinairement conique ou rétréci dans sa seconde moitié.
Ecusson distinct. Elylres minces et flexibles et voilant le plus souvent
le dos de l'abdomen , cbez le *, quelquefois cependant raccourcies
chez ce dernier; ordinairement nulles ou rudimenlaires chez la .
Repli des elylres élargi en gouttière à sa partie antérieure , offrant
son bord interne caché : l'externe constituant le bord extérieur des
éluis. Ailes le plus souvent développées chez le ç/\ nulles ou rudi-
mentaires chez la J. Hanches intermédiaires tantôt parallèles ou
subparallèles, tantôt obliquement disposées et postérieurement con-
vergentes; parfois con ligués ou presque conligués, d'autres fois plus
ou moins séparées, surtout chez la ? . Tarses à quatrième article
échancré ou bilobé.
Les Lampyrides (') , ceux de notre pays du moins , sont loin
d'offrir sur leur cuirasse la beauté des Lycides. Condamnés à une vie
terrestre ou nocturne , tous ont des elylres obscures qui s'accordent
avec leurs conditions d'existence ou avec leur genre de vie. Ceux
de la première famille, ou les Lampyriens , dont le corselet voile
complètement la tète , ont ordinairement ce bouclier protecteur en
partie d'une teinte moins sombre, et paré en devant de deux espaces
vitrés ou translucides , pour faciliter dans ces points l'usage de la
vision. Les Lucioliens dont le premier segment thoracique offre moins
de développement , montrent en général sur cet anneau la couleur
plus agréable d'un rouge rosat ou orangé.
Mais la Nature a dédommagé amplement ces insectes de l'indigence
de leur manteau, en douant les derniers arceaux de leur ventre
d'une propriété phosphorescente (2) ; chez les Lampyres, cette faculté
(t) Ces insectes étaient nommés par les anciens Lampyris, Xoctiluca ,
Lucio, Cicindela, Incendula, Lucernala, Luciola, etc.
(2) Les Lampyrides paraissent souvent augmenter ou affaiblir à volonté la
vivacité de leur lumière. Suivant Tréviranus, ce pouvoir en apparence volon-
taire tient à la respiration; mais diverses circonstances , telles que la chaleur :
ont de l'influence sur l'intensité de cette phosphorescence. L'humidité parait lui
cire indispensable. La soutraclion de l'oxygène, ou l'immersion des parties
lumineuses dans l'huile, le gaz acide-carbonique de l'hydrogène, l'éteint. Son
éclat devient, au contraire, éblouissant pour un moment dans des substances
LJMPYEIDES. Gl
est l'apanage exclusif des femelles ('), que leur défaut d'ailes attache
à la terre. Chez les Lucioles elle est aussi le partage des mâles .
Ces insectes se montrent, eu général, dans la seconde moitié du
printemps, ou dans le commencement de l'été, sous leur forme
parfaite. Dans celte dernière phase de leur existence, à peine ont-
ils hesoin de prendre de la nourriture : la brièveté et la faiblesse
de leurs organes masticateurs suffit pour montrer combien elle leur
est peu nécessaire. Comme divers Lépidoptères nocturnes, la plupart
semblent n'arriver à leur dernier état que pour remplir leur destinée;
et ils se bornent tout au plus à demander aux végétaux quelques
aliments délicats ou les produits de leurs nectaires.
Quand on cherche à s'emparer des Lampyrides, ils infléchissent
le ventre et essayent, comme une foule d'autres insectes timides et
inoffensifs, à détourner le danger dont ils sont menacés, en contre-
faisant l'état de mort.
Les individus destinés à se traîner sur le sol ont la démarche
lente et s'avancent souvent comme par secousses : ceux qui peuvent
s'élever dans les airs, les parcourent avec une certaine rapidité. Tous,
à part les Phosphaènes, semblent exclusivement réservés à une ac-
tivité nocturne. Durant le jour, les individus pourvus d'ailes se tien-
nent immobiles parmi les feuilles ou sur les branches des arbres et
très-oxygénées comme le gaz rutilant. Le contact des parties lumineuses avec
l'alcool, les alcalis et autres substances capables de coaguler ou de dénaturer
l'albumine, détruit pour toujours la phosphorescence. Voyez sur cette pro-
duction de lumière :
Tood ( m Journal of Science and art. — Macaire et Macartney in Gilbert's
Animais, t. Gl et 70. — Peters, liber das Leuclilen der Lampyris italica,
Archiv. fucr Anatomie, Physiologie und Wissenschafftticbe Medicin, 1841,
p. 229,233. — Blanciiet. De la production de la lumière chez les Lam-
pyres (Bibl. univ. de Genève (sciences nalur),xxxi, p. 213). — Mat-
teucci. Lampyris italica. Leçons sur les phénomènes physiques des corps
vivants, p. 151, et comptes-rendus de l'Institut, 1843, (18), p. 3(>9. — Tre-
mramjs. Biologie, t. 5, p. 97. — Tiedemann. Physiologie, t. \. — Gmelin,
Chimie xxr, p. 81-SG. — Cauus. Anateslen , -1829, p. -1G9. — Peters. Muller
Archiv., 1841, p. 229. etc.
(J) Plusieurs mâles appartenant â des espèces dont les ? sont privées des
organes du vol ou n'en ont que des rudiments, montrent aussi à l'extrémité
de leur ventre des points lumineux, et laissent échapper une lueur plus ou
moins faible, mais souvent, peu perceptible.
G2 mollipkxnes.
des arbrisseaux; les autres se cachent dans l'herbe ou au pied des
buissons ; mais dès que le crépuscule du soir commence à laisser
découvrir la voûte éloilée du firmament , les femelles de nos Lam-
pyres sortent de leur retraite, et se hâtent de faire briller la lumière
d'un blanc verdàlre chargée de révéler leur présence (')• Les mâles
des mêmes espèces se laissent facilement séduire par d'autres clartés,
et dans les ténèbres ils accourent avec empressement à la lueur de
nos flambeaux. Quant aux Lucioles, connues sous les noms de Mou-
ches à feu, Mouches lumineuses , dont les mâles possèdent aussi la
propriété phosphorescente, ils sont le plus magique ornement de la
nuit, dans les contrées les plus chaudes de notre Midi. Dans leur vol
onduleux , les parties de leur ventre sont tour à tour voilées ou ap-
parentes, et semblent faire croire à un caprice de leur part, de cacher
et de montrer alternativement le flambeau brillant qu'ils portent
avec eux.
Les Lampyrides déposent leurs œufs sur les herbes ou sur la terre;
il en naît une larve ayant beaucoup d'analogie avec la femelle,
et dont celle du Lampyris nocliluca décrite plus loin, pourra donner
une idée.
Ces larves (') désignées, comme les femelles aptères, sous le nom de
Ver luisant, sont carnassières et font particulièrement la guerre aux
mollusques terrestres; elles jouissent aussi de la propriété phospho-
rescente. Pendant l'hiver, elles restent cachées dans la terre, et après
avoir repris leur activité sous l'influence de la chaleur renaissante ,
se changent en nymphe vers le milieu du printemps, et un peu plus
tard en insectes parfaits.
(') De Geer a fait observer que les larves des Lampyres jouissant aussi de
la propriété phosphorescente , la lumière produite par les £ ne semblerait donc
pas avoir le but indiqué; mais la facilité avec laquelle les J* sont attirés
par les flambeaux, montre évidemment l'intention qu'a eue la nature , en
douant les J de celte admirable propriété.
(M Voy. sur les larves des Lampyrides en général Latr. Hist. nat. des
Crust. etdeslnsect. l. 9, p. 98.-ER[oiisoN,inArcliivfuer Naturg (4841), p. 90.
Cuapiis et Laisdèze, Calai, p. L57. - Lvcohd. Gêner, t. 4, p. 307, etc.
lampyiuexs.
Ces inseclcs se divisent en deux familles
63
complètement recouverle par le prolhorax : celui-ci ,
en ogive ou en demi-cercle , en devant ; creusé de
deux sillons prothoraciques , avancés depuis la base
jusque vers le rebord anléro-latéral. Ventre non ré-
gulièrement convexe ; de sept ou huit arceaux , en
partie dentés en scie sur les côtés. La.mpyrif.ns.
en grande partie découverte. Prolhorax soit presque
tronqué, soit arqué assez faiblement en devant; bis-
sinué à la base, mais non creusé de sillons protho-
raciques avancés depuis celle-ci jusque vers le rebord
antéro-luléral Ventre régulièrement convexe; de six
arceaux apparents , non dentés en scie sur les
CÔléS. LuCiOLIENS.
PREMIÈRE FAMILLE.
LAMPYRTE>rS.
Caractères, léle complètement recouverle par le prolhorax :
celui-ci en ogive ou en demi-cercle, en devanl; rayé ou creusé de
deux lignes ou sillons (sillons prothoraciques), naissant chacun en
dehors de la ligne médiane, au devant du rebord basilaire, sur un
point variable de la base, avancés vers le rebord anléro-latéral.
Elylrcs et ailes développés chez les cf1, nulles ou ruclimentaires chez
les $. Ventre non régulièrement convexe. Pygidium convexe ou en
loit sur sa partie longitudinale médiaire, avec les côtés relevés et
séparés par une gouttière de la partie médiane.
À ces caractères, ajoutez pour les espèces de noire pays :
Repli du prolhorax offrant sa partie foliacée, c'est-à-dire la partie
horizontale comprise entre le rebord latéral et la gouttière qui la
sépara de la partie plus interne, plus large que cette dernière : cette
partie située en dedans de la gouttière, constituant une lame ver-
ticale.
* Ventre plus ou moins convexe sur la zone longitudinale mé-
6i MOLLTPENKES.
diaire, plus aplanie ou subhorizontale sur les côtés. Hanches intermé-
diaires ordinairement contiguës, ou laissant à peine voir entre elles
une lame slernale uniformément étroite.
£ Ventre rayé de deux lignes longitudinales divisant sa surface en
trois zones : la médiane plus large. Hanches intermédiaires séparées
par une lame sternale ordinairement rélrécie d'avant en arrière.
Ces insectes peuvent être partagés en deux branches :
DIU>f.nES.
des > prolongées , ou à peu près, jusqu'à l'extrémité
de l'abdomen: celles des $ représentées ordinaire-
ment par des moignons ; parfois nulles , mais alors
pygidium non écliancré à l'cxirémilé. Lampyraires.
des J* prolongées à peine au-delà de l'extrémité du
w I premier arceau de l'abdomen : celles des $ rudi-
mentaires ou presque nulles. Pygidium écliancré à
l'extrémité, ou offrant chaque partie posléro-exlerne
plus prolongée en arrière que le milieu. Phosphaenaires .
MEMIERE BRANCHE.
LAMPYSAIHES.
Caractèiies. Elylres des J* voilant ou à peu près le dos de l'abdo-
men : celles des £ ordinairement représentées par des moignons;
quelquefois nulles, mais alors pygidium non échancré à son extré-
mité. Antennes h peine prolongées jusqu'au bord postérieur du pro-
thorax, ou à peine prolongées au delà (d* £)• Yeux des çf très- gros,
globuleux; presque conligus, ou étroitement séparés au-dessous des
parties de la bouche; séparés en dessus, après les antennes, par un
front canaliculé, moins large que le diamètre transversal de l'un
d'eux: ceux des femelles, petits ou médiocres ; séparés, soit au-des-
sous des parties de la bouche , soit au-dessus par un espace au
moins double du diamètre transversal de l'un d'eux. Ventre
de 8 (?) ou de 7 ( çf) arceaux ; offrant souvent chez ce dernier sexe
une sorte de segment anal plus ou moins apparent. Postépislernnms
rétrécis d'avant en arrière à partir du tiers au moins de leur lon-
gueur. Quatrième article des tarses plus court que le premier.
LAMrYBAIHES. Oj
Ajoutez à ces caractères, au moins pour les espèces suivantes :
Corps garni de poils fins, courts, peu serrés, parfois peu ou mé-
diocrement apparents, surtout sur le prolhorax. Elytres ordinaire-
ment déprimées chacune à la base, entre le calus humerai et l'écus-
son ; chargées chacune de trois nervures longiludina'es : la troisième
ou externe, naissant dans la direction du côté externe du calus hu-
merai, plus ou moins avancée sur ce ca'us ou vers son extrémité pos-
térieure, quelquefois paraissant rendre le cûlé externe de celui-ci plus
saillant, prolongée environ jusqu'aux sept huitièmes de la longueur
des étuis : la seconde, naissant dans la direction du côté interne du
calus, ou un peu plus en dedans, variablement un peu moins ou un
peu plus longue que la troisième : la première ou interne, la moins
longue, naissant entre la deuxième et le rebord suturai; offrant, en
dehors du calus humerai, une sorte de gouttière déclive; limitée au
côté interne par la troisième nervure, élargie et prolongée en s'af-
faiblissant jusque vers la moitié ou un peu plus de la longueur des
étuis, offrant parfois dans celle goullière les Iraces d'une quatrième
nervure ; ruguleusement ou un peu réticuleusement ponctuées; mu-
nies d'un rebord suturai et d'un rebord marginal, relevés chacun
vers l'extrémité : le marginal souvent réduit plus antérieurement à
une tranche. Hanches intermédiaires généralement contiguës ou lais-
sant parfois à peine entrevoir une carène sternale linéaire, unifor-
mément étroite. Dos de l'abdomen de huit arceaux. Ventre longitudi-
nalement convexe sur les quatre septièmes ou trois cinquièmes de sa
longueur, avec les côtés plus ou moins déclives, ou plus ou moins
horizontaux ; de sept arceaux apparents : le premier parfois peu vi-
sible après les hanches, mais Irès-apparent sur les côtés : les pre-
miers débordant souvent ceux du dos : les deux, trois ou quatre der-
niers débordés par ceux du dos.
5 Corps garni de poils plus fins et plus courls, paraissant souvent
presque glabre. Elytres soit nulles', soit réduites à des moignons :
dans ce cas offrant aussi ordinairement deux ou trois nervures et les
traces d'une gouttière ou d'un repli. Hanches intermédiaires plus ou
moins séparées, laissant voir entre elles une carène sternale moins
élevée, ordinairement rélrécie d'avant en anière. Dos de Vabdomcn et
ventre de huit arceaux : le premier du ventre, peu apparent après les
hanches, mais distinct sur les côtés.
9
66
lîOLLir-ENNF.S-.
Les Lampyraires se répartissent dans les genres suivants \
subparallèlc ou plulôt un peu élargie depuis les- han-
ches de devant jusqu'au bord postérieur du seg-
ment protlioracique. Pygidiumnon échancré. Cuisses
postérieures ovalairement élargies dans leur milieu.
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rygidium entier, ou offrant la partie
médiane de son bord postérieur
plus prolongée en arrière que les
angles.
relania.
Lampyris.
Fygidium échancré ou presque tron-
qué, offrant la partie médiane de
son bord postérieur moins pro-
longé en arrière que les parlies
posléro externes. Lamptorhiza.
Genre Pelania, Felania ; Mulsant(').
Caractères, Lame verticale du repli du prolhorax^ subparallèle ou
plutôt graduellement ou sinueusement un peu élargie, depuis les
hanches de devant jusqu'au bord postérieur du segment prothoraci-
que. Pygîdium rétréci assez faiblement d'avant en arrière en ligne
ordinairement droite ou peu courbe, tronqué ou obtusément arrondi
à l'extrémité. Dernier arceau du ventre ni brusquement rétréci avant
la moitié de sa longueur, ni réduit ensuite à une sorte de demi gaine
étroite et échancrée à l'extrémité. Cuisses antérieures ovalairement
élargies dans leur milieu. Bord antérieur de l'antépeclus réduit à une
tranche (') ou uniformément épaissi ($). Prolhorax en ogive, en
devant. Corps sensiblement convexe (,/•), au moins sur le prolho-
rax (?).
(-1) Mclsant, Opusc. enlora. -Il9 cah (1860) p. -120 — Id. Ann. de la
Soc, Linn. de Lyon. (-ISG0) p. -1315.
LAiiPïR.vîRcs. — Pétunia 67
,/> Antennes comprimées ; graduellement amincies à partir de l'ex-
trémité du troisième ou quatrième arlic'e; garnies de poils assez
fins; offrant les quatrième à dixième articles ordinairement plus longs
que larges. Prot/iorax à sillons prolhoraciques, naissant chacun vers
la cinquième externe du rebord basilaire ; avancé en ligne droite
vers le rebord anléro latéral: sans traces, ou offrant à peine en devant
des traces de lunules translucides. Ecusson médiocre ; plus long que
large, en triangle tronqué ou subarrondi à son extrémité. Elytres voi-
lant le dos de l'abdomen ; assez convexes ; à repli creusé en devant
;•..;, ver-luisaill.)
Caractères. Lame verticale du repli du prothorax anguleuse ou tron-
quée vers les hanches de devant; offrant dans ce point sa plus grande
largeur, rélrccie après celle-ci jusqu'au bord postérieur du segment
prothoracique. Pygidium souvent bissinué à son extrémité ; olfranl le
(!) Llist. abr. des Ins , 1. 1, p. -1G3.
72 ÎIOLUrEXNES.
milieu de son bord postérieur plus prolongé en arrière que les an-
gles postérieurs. Dernier arceau du ventre terminé d'une manière
variable, mais ni brusquement rétréci avant la moitié de sa longueur,
ni réduit ensuite à une sorte de demi-gaîne étroite el échancrée à
l'extrémité. Cuisses toutes à peu près de même largeur : les antérieu-
res, non ovalairement élargies dans leur milieu. Bord antérieur de
lantépectus obtriangulairement épaissi sur sa partie slernale G/'), ou
uniformément épais sur toute sa largeur (£). Corps planiuscule.
7R\ihES. — Lampyris. 75
Lampyris noctiluca. Li.\.\. Syst. Nat. t. 4, p 043. \. >. — Beckhakn, C. ;i
Linn. Syst. Nat. p. 142. 1. — MUller ( L. P. S. )'C. a Linn. Nature. 5mc
part t. 1, 287. 1. pi. G fig. 7 ($), S (), 9, 10, -Il (Larve). — de Geer,
Mem. t. 4, p. 3!. 1. £. pi. 4. fig. 20, 21, 22,23, 25, 23, 26 -, ? , et dctiilf ;
6g. 27,28, 29, larve et détails ; 30, 31, 32, 33, nymphe et détails. — Fabr.
Syst. enlom. p- 200. I. — II. Spec. ias. t. I, p. 251. 1. — Id. Mant. ins.
I. 1, p. 161. I.— Id. Ent.Syst. t. -I, 2. p. 98. I.— Id. Syst. Eleiilh. 1.99. \.
— MiïLLEK, Io3L. ». prodr. p. US. 581. — Bar:;ut, Gêner, p. CI. pi. G.
— -UEiigsT, in Fdi.ssly's Areli. p. 404. I. — Focrcr. Eut. par. t. I, p. 58.
1. — Kiiux, Naturh. Bsmerk. ï'nNalurf. t. "21. p. 191. 2. — Gmel. C Liais.
Syst. nat. t. I, p. I8S2. -I. — de Vill, Linn. Enlom t. 1, p. 281. 4. —
Fetagn. Ins. Calab. p. 49. 9 5. — Oliv. Enlom. t. 2, no 2S. p. -12. 2. pi. 4 .
ïig. 2. (/) — Id. Encycl. méth. t. 7, p. 483. 2. — Id Nouv.dict. d'hist nat.
(1833) t. 12. p. 514.— Id. (1817) t. -17. p. 583. — Brahm. Ins. |Kal. t. 4,
p. 432. 419. — Fischer, rXalurg. 8. liv. 1. p. 283. 36G. — Fa>z. Ent. Germ.
p. 209. 1. — Id. Faun. germ. 41.7^ (mais il a représenté, comme la 2
<1« Lampyre, une larve de Silpha). — Id Index, p. 448. — Cuv. TabL elem
p 49C. 4. — Pa\k. Faun. suec. t. 2, p. 470. 1. — Walcr. Faun. paris,
l. I, p. 407. 4. — Map.su. Eut. brit. p. 364. 1. — Blimekb. Handb. 8e cdil.
p. 336. 1. — Id. Irad. fr. p. 415. — Latii. Iîist. nat. t. 9, p. 401.2. — Id.
Règn. anim. t. 3, p. 240. — Id. (4329) t. 4, p. 407. — Gï-llemi. Ins. suec.
t. 4, p. 3134. — Schoenh. Syn. ins. t. 3, p. 59. 1. — Lamabck, Anim. s.
vert. t. 4, p. 448. 1. — Duméuil, Dict. d. se. nat. t. 25, p. 217. 4. — Stepli.
lllusl. t. 3, p. 290. 1. — Id. Man. p. 487. 1474. — Ménétr. Calai, p. 161.
64. — DoixcAN, Enlom. edin. p. 202. Larve, p. 201-203. — Saiilb Ins.
fenn. p. 410.4. — Coutis, Brit. Enlom, t. 15, p. G98. — Westwood,
Inlrod. t. 1. p. 2^7. ,/> J — De Casteln. Ilist. nat. t. I, p. 267. 4. — Kûster,
Ka-ef. europ. 9.25. ^ 2 — L- Redtenb. Faun. aust. p. 320. — Id. 2e édit.
p. 523. — Bacu, Kaeferfauna, t. 3, p. Gl. — De Motsch. Etud. enlom. (1854)
p. 30. — Rouget, Calai, in Mem. de FAcad. d. se. de Dijon (185G) p. 20(>.
928. — De Marseul, Calai, p. 100. — Mocqueius, Enum. in Bullet. de la
Soc. Linn. de Norra. (1836-57) p. IGZi. — J.vcqoelin du Val, Gîanurcs ent
1e caîi. p. 7. 2, fig. 2. (pygidium du "). — Lacoud. Gcn. t. 4, p. 331. —
De Kiesenw. îxalurg. d. Insect. Deulscli. t. 4, p. 453. 1.
Lampyris tplendidida, Scopol. Ann. 5. Ilistor. nat. p. 92. 48. c/1 — Oliv.
'Enlom t. 2 n° 28, pi. 1, fig. 1, d. (2). — De Tigny, Hist. nat. t. 6, p. 179.
— Règn. anim. de Oov. édit. Fortin Masson, p. 249, pi. 31, kg. 3 (/, ,
tig. 5, a, antennes ; fig. 5, b. ( Ç).
• Long. 0,0142 à 0,0133 (5 à 5 1/2 I.;. Larg. 0.0033 à 0,015 ( 4 12 à 2 1.)
> Corps planiuscule. Tête brune. Parties de la bouche testacées ou
d'un leslacé nébuleux ou brunâtre. Yeux noirs, Antennes ordinaire-
76 MOLLIPKXXES.
ment brunes ou d'un brun testacé, quelquefois lestacées ; à troisième
article plus long que large , ordinairement un peu plus long que
les suivants: les quatrième à dixième tantôt plus longs que larges,
tantôt plus larges que longs : le onzième , appendice. Prothorax
arrondi ou subarrondi en devant, subparallèle ou faiblement élargi
en ligne droite dans sa seconde moitié; tantôt presque en ligne
droite , à la base , ordinairement avec les angles plus ou moins
sensiblement dirigés en arrière , et alors moins ouverts que l'angle
droit; d'un quart environ plus large à la base qu'il est long sur
son milieu; muni à la base d'un rebord assez faible sur les côtés ,
sensiblement relevé en toit sur les cinq neuvièmes médiaires de
sa largeur; cbargé d'une ligne longitudinale médiaire à peine
élevée et parfois réduite , surtout sur sa seconde moitié , à une
trace lisse; d'un teslacé livide, avec la partie de la moitié postérieure
comprise entre les sillons , brune; offrant ordinairement au devant
de celle partie les traces d'une ligne enfoncée transversale, dirigée
des sillons vers la ligne médiane; paré près du bord antérieur de
deux tacbes translucides étroites, souvent à peine distinctes. Ecusson
brun, souvent avec l'extrémité d'un flave testacé, quelquefois d'un
brun lestacé. Elytrcs un peu moins larges ou à peine aussi larges au
côté externe du calus humera! que le prolhorax à ses angles posté-
rieurs; Irois fois et demie aussi longues que lui ; subparallèles jus-
qu'aux quatre cinquièmes de leur longueur, rélrécies ensuite en ligne
courbe jusqu'à l'angle suturai; planiuscules sur le dos; à trois ner-
vures ordinairement assez saillantes: la première ou interne naissant
généralement assez loin du niveau de l'extrémité de l'écusson ; à
gouttière numérale réduite au rebord à peine apparent, depuis la
base jusque vers le quart de la longueur du calus humerai ; entière-
ment brunes. Repli, même quand on l'examine un peu de côté,
paraissant canaliculé jusque vers l'extrémité du poslpeclus, ou quel-
quefois un peu plus loin ; réduit à une tranche obtuse, postérieure-
ment; brun, avec les bords à peine plus paies. Ailes brunes. Dessous
du corps d'un flave grisâtre, d'un teslacj fauve ou d'un brun teslacé,
avec le dernier ou les deux derniers arceaux du ventre, quelquefois
même partie du cinquième , et le bord postérieur des précédents ,
plus pâle: lame verticale du repli protboracique, et poitrine, brunes
ou brunâtres. Bord antérieur de lantépectus en ligne à peu près droite
ou à peine arquée en arrière, ordinairement un peu entaillée dans
son milieu; linéaire, avec le quart ou le tiers médiaire un peu épaissi
en prosternum obtriangulairement dirigé en arrière. Ventre offrant
l.vupyuaires. — Lampyris. 77
les trois premiers arceaux élargis latéralement d'avant en arrière et
terminés en angle aigu : les trois suivants émoussés à leur angle
postérieur : le septième tantôt presque en ligne droite , tantôt pa-
raissant entaillé en angle très-ouvert, à son bord postérieur. Pygi-
dium anguleux et plus prolongé en arrière dans le milieu de son bord
postérieur, sinué de chaque côté de celle partie anguleuse, avec les
angles arrondis; subparallèle ou légèrement arqué sur ses côtés, avec
la parlie basilaire de ceux-ci un peu rélrécie : les deux arceaux
précédents du dos de l'abdomen prolongés en arrière en forme de
dent ou parfois presque en lanière, à leur angle postérieur. Pieds
brunâtres ou d'un llave grisâtre, avec les cuisses antérieures au moins
d'un leslacé flave, parfois d'un flave roussâlre. Premier article des
tai'ses postérieurs moins long que les deux suivants réunis.
? Long. 0,0123 à 0,0157 (5 1/2 à 7 1.) Larg. 0,00-52 à0,00jl (I 7/8 à 2 \\h 1.)
Corps, en dessus, un peu veloulé ; ordinairement brun , avec les
parties anlérieure et latérales du prolhorax , le rebord basilaire de
celui-ci, d'un teslacé fauve. Côtés des méso et mélathorax lestacés
ou rosés : côtés et bord postérieur des sept premiers arceaux du dos
de l'abdomen paies d'une étroite bordure d'un leslacé fauve ou d'un
flave teslacé ou rosat. Pygidium soit entièrement d'un livide les-
lacé, soit avec la partie médiane brune ou brunâtre. Prolhorax
chargé d'une ligne médiane à peine saillante sur sa moitié anlé-
rieure, rayé d'un sillon linéaire sur la seconde. Ecusson indistinct.
Dos du mésothorax trois fois au moins aussi large à la base qu'il est
long sur les côtés; un peu arqué ou plutôt en angle très-ouvert
et peu prolongé en arrière à son bord postérieur, de moitié environ
plus long sur son milieu que sur les côtés. Moignons des élytres
comme nuls, confondus avec le mésolhorax ; représentés de chaque
côté par une parlie d'un flave leslacé, élargie d'avant en arrière,
presque squammiforme, déclive sur les côlés , et détachée à ceux-ci
du segment mésolhoracique ; sans traces ou offrant à peine de légères
traces d'une gouttière sur son repli, Dos du mélathorax moins court
que le précédent; en ligne à peu près droite et parfois un peu
entaillée dans son milieu à son bord postérieur; à peine trois fois
aussi long qu'il est large ; un peu relevé cl subarrondi à ses
angles postérieurs ; rayé d'un sillon étroit sur la ligne médiane.
Dos de l'abdomen à angles des sept premiers arceaux en général
émoussés ou peu vifs; à bord postérieur des dits arceaux à peu près
7 S M0LL1PE:. Septième arceau ventral ni festonné à son bord postérieur, ni pro.
longé en pointe dans le milieu de ce bord.
J. Moignons des élytres coupés d'une manière un peu obliquement
transversale et sinuée à leur bord postérieur.
D. cf. Bord antérieur de l'anlépèctus un peu anguleusement avancé
dans son milieu. Elytres parallèles.
5 . Ecusson aussi large à sa partie postérieure qu'il est long sur son
milieu ; de moitié environ plus large à sa base qu'il est long sur
son milieu. Moignons des elytres dépassant à peine le bord pos-
térieur du mésolliorax.
1è. Ij. ISaTBSBOsatSI ; Mllsant et Cl. Rey.
d*. Prothorax cVan leslacé livide, avec la partie discale de sa moitié
postérieure, brune. Elytres parallèles ; à nervures ordinairement pronon-
cées et tranchantes ; brunes avec les rebords suturai et externes flavcs-
cents. Pygidium en ogive arrondie et bissinuée. Dessous du corps d'un
teslacé fauve. Bord antérieur de l'anlépeclus anguleusemenl avancé dans
son milieu. Septième arceau ventral un peu en arc dirigé en arrière , à
son bord postérieur.
Q. D'un brun fauve ou d'un fauve brun en dessus, avec la partie anté-
rieure et les côtés du prothorax, le bord postérieur du mêla thorax- et des
83 MOLLIPENNKS.
sept premiers arceaux du dos de l'abdomen, d'un fauve teslacé. Moignons
des éfytres détachés du mésothorax ; sinués et plus larges à leur bord pos-
térieur; un peuplas larges que longs. Ecusson aussi large à son bord
postérieur qu'il est long. Bord antérieur de l'antépectus en angle dirigé
en arrière. Dessous du corps rosé sur la poitrine, fauve sur le ventre.
Lampyris mauritanien , Kû.st. Kaef. Eur. 9. 2f>. " $.
Lampyris lusitanien, Motsciiclsky, Eludes enlom. 3* année, 1854, p. 19,
10b ?— Jacqcelin dc Val, Glanures enlora. (8 octobre -1859), p. il, 4, pi. fig. 4
(pygidium du ■).
Lampyris Raymondi , Mdlsàst et Hey, Opusc. entom. (mai -1859), p. 158.
— Id. Ann. de la Soc. linn. de Lyon, t. 5, (1859), p.
f Long 0,0146 à 0,0108 (0 \}i à 7 1.) Larg. 0,0045 ù 0,0051 (2 à 2 1/4 1.)
Corps planiuscule. Tête brune. Parties de la bouche d'un roux ou
fauve testacé. Yeux noirs. Antennes brunes, brunâtres ou d'un brun
fauve, avec la base ou l'extrémité de quelques-uns des articles souvent
plus claire; à troisième article ordinairement à peine aussi long que
Je suivant : le onzième brièvement appendice. Prothorax arrondi en
. Prolhovax d'un flave roussàlrc, avec la partie discale de sa moitié
postérieure, brunâtre. Elytres réirécics à partir du cinquième environ de
leur longueur ; à nervures non tranchantes ; brunes ou d'un brun testacé,
avec les rebords suturai cl externe, (laves. Pygidium en ogive bissinuée ,
soit pointue, soit subarrondie à son extrémité. Dessous du corps d'un ics-
tacé flave. Bord antérieur de l'anlépectus en ligne droite, ou ), (suivant le type existant dans la collect. de
M. Reiehe).
f Long 0,0100 à 0,0133 (4 1/2 à G 1.). Larg. 0,0033 à 0,0042 (1 I 2 à 1 7/8 !.)
Corps un peu atlénué à partir du cinquième ou du sixième de la
longueur des élylres ; planiuscule. Tête brune ou noirâtre ; parties
de la bouche leslacées ou d'un flave ou fauve testacé. Yeux noirs.
Antennes testacées ou d'un flave ou roux leslacé : à troisième article
moins long que le suivant : le onzième assez distinctement et peu
brièvement appendice. Prothorax arrondi en (lésant , parallèle dans
sa seconde moitié ; ordinairement en ligne presque droite à la base,
quand il est vu perpendiculairement en dessus, mais paraissant
échancré en arc, sur sa partie médiane, quand il est examiné d'ar-
rière en avant; quelquefois coupé en angle très-ouvert et dirigé en
devant; assez souvent à peine plus large|à sa base qu'il est long sur
LAMPYRAIÎÎES. — LcimpyrtS. 91
son milieu ; muni à sa l>ase d'un rebord a IFa ! b 1 i sur les côtés, aussi
relevé et souvent précédé d'un sillon sur les cinq neuvièmes ou trois
cinquièmes médîaires de sa largeur; offrant, sur la moitié antérieure
de la ligne médiane , une ligne faiblement élevée, ordinairement
j)îus affaiblie ou même réduite à une faible trace, postérieurement;
d'un flave roussâtre ou d'un leslacé pâle, avec la partie de la moitié
postérieure comprise entre les sillons, moins les tubercules juxta-
basilaires, brunâtre ou d'un lestacé brunâ re ; offrant, près du rebord
antérieur, deux taches souvent à peine translucides, et peu nette-
ment limitées. Ecusson d'un flave testacé, avec la base souvent bru-
nâtre. Elylres à peine plus larges, au côté externe du calus humerai,
que le prolhorax à ses angles postérieurs; près de quatre fois aussi
longues que lui; un peu élargies depuis les épaules jusqu'au sixième
ou presque cinquième de leur longueur, puis faiblement rélrécies jus-
qu'aux quatre cinquièmes ou lin peu plus, rélrécies plus sensiblement
ensuite en ligne courbe jusqu'à l'angle suturai, plus étroites, par suite
de leur rétrécissement antérieur, que chez les espèces voisines; pla-
itiuscules sur le dos; à gouttière marginale nulle aux épaules, nais-
sant vers la moitié de la longueur du calus humerai; munies d'un
rebord suturai et d'un rebord latéral, un peu relevés postérieurement:
le marginal au moins aussi prononcé que le suturai; à trois nervures
ordinairement médiocrement saillantes; brunes, avec les rebords
suturai et marginal flaves. Repli, quand il est vu un peu de côté , ré-
duit à une tranche obtuse, ordinairement à partir de la moitié de la
longueur du poslpeclus. Ailes brunes ou brunâtres. Dessous du corps
d'un lestacé flave ou roussâtre. Bord antérieur de l'anlépeclus à peu près
en ligne droite, à peine ou faiblement entaillé dans son milieu : gra-
duellement épaissi en son prosternum anguleusement dirigé en ar-
rière, soit presque depuis les cotés, soit au moins depuis chaque quart
externe de sa largeur. Ventre offrant le septième arceau tantôt pres-
que en ligne droite, tantôt sensiblement échancré en arc, à son bord
postérieur : les deux ou trois premiers arceaux, assez faiblement di-
latés en angle presque droit : les deux derniers èmoussés ou un peu
obliquement coupés. Pygîdium terminé en espèce d'ogive bissinuée,
tantôt avec la partie médiane subarrondie, tantôt avec celle partie
anguleuse et poinlue ; subparallèle ou à peine arqué sur les côtés^
sur la moilié basilaire de sa longueur; les trois ou quatre arceaux
précédents dilatés sur les côtés : l'anlépygidial , échancré en arc, à
son bord postérieur, avec les angles plus ou moins prolongés en forme
de dent, en arrière : les au 1res coupes orcsiiie en ligne droite à leur
92 M0LL1FENNKS.
boni postérieur, un peu prolongés en arrière : dos de l'abdomen tes-
lacé, avec le milieu d'un fauve teslacé. Pieds d'un leslacé pâle ou
roussâlre : premier arlicle des tarses postérieurs tantôt un peu moins
long, tantôt à peu près aussi long que les deux suivants réunis.
?. Long 0,0157 à 0,0170 (7 à 8 1.) Larg. 0,0036 à 0,0045 (1 2/3 à 21.)
Corps presque glabre. Tcte variant du fauve leslacé au brun, après
les antennes. Prothorax cbargé sur les deux cinquièmes antérieurs
icai°ÎBia4a; Melsant et Revelièse,
t/1 Parallèle; planiuscule ; peu pubescent. Antennes et bouche d'un flave
{estacc. Prothorax plus pâle ; arrondi en devant, subparallclc ensuite;
muni sur la moitié médiaire de sa base d'un rebord plus saillant dans
lampyraihes . — Lauipyris. 93
son milieu , presque nul sur les côlés. Elytrcs brunâtres à la base, gra-
duellement d'un testacé flavescent postérieurement et sur la gouttière :
celle-ei nulle à la base. Prosternum entaillé. Ventre caréné de chaque
côté de la moitié médiane. Septième arceau trilobé postérieurement. Pygi-
diuni obtusément arrondi il l'extrémité avec les côlés inégalement arqués.
Les tivis arceaux précédents prolongés en arrière à leur angle postérieur.
5 Inconnue.
Long. 0,0133 à 0,(M46 (0 à fi -I 2 I.) Larg 0,0045 (2 1.)
Lampyris bicarinata, E. Mils, el Eue. Revelièbe. in Mus. Opusc. 11e cah.
p. MO. — kl. Ann. de la Soc. Linn. de Lyon. t. 0 (ISi',0) p.
Paikie : la Corse.
Oes. Le ç? de celte espèce se dislingue facilement de loules les
autres par la forme du bord postérieur de son septième arceau
ventral.
EE Corps parallèle : planiuseule. Tête brune ou brunâlre. Parties de
la bouche , d'un teslacé flave ou fauve sur les parties de la bouche.
Yeux noirs. Antennes d'un leslacé flavescent; amincies à parlir de
l'extrémité du quatrième article : le onzième , peu sensiblement
appendice. Prolhorax arrondi en devant; parallèle dans sa seconde
moitié; lanlôl presque en ligne droite ou à peine entaillé en angle
très-ouvert sur la moi lié ou les qualre seplièmes rnédiaires de sa
base , quand il est vu perpendiculairement en dessus , avec les
angles tantôt presque droits , tantôt un peu dirigés en arrière, pa-
raissant peu sensiblement coupé en angle dirigé en avant dans sa
partie médiaire, et avec les angles postérieurs plus sensiblement
dirigés en arrière , quand il est examiné d'arrière en avant; ordi-
nairement d'un cinquième ou d'un sixième plus large à la base
qu'il esl long sur son milieu ; ordinairement creusé d'une fcsselle
vers l'extrémité anléro-interne de la partie longitudinale de chacun
dessillons; muni à la base d'un rebord moins prononcé en dehors
des sillons, sensiblement plus relevé dans son milieu entre ceux-ci ;
chargé, sur la moitié antérieure de la ligne médiane , d'une ligne
faiblement élevée, lanlôl continuée , soit d'une manière égale,
soit d'une manière affaiblie, sur la seconde moitié, tantôt Irans-
formée sur celle-ci en un léger sillon ; d'un flave pâle avec la partie
de la moitié postérieure comprise entre les sillons le plus souvent
d'un flave orangé, rosée ou d'un flave rosat ; quelquefois marqué de
chaque côté de la ligne médiane, vers les qualre seplièmes de la lon-
gueur d'une tache brune, oblriangulaire, déprimée, parfois unie à .'a
pareille; offrant souvent près du bord antérieur les traces plus ou
moins étroites de deux taches translucides. Ecusson ordinairement
L4MPYRAIEË5. — Lampyris. 97
leslacé ou d'un flave leslacé, parfois brunâtre ou même brun. Elytres
à peine aussi larges au côlé externe du calus humerai que le pro-
Iborax à ses angles postérieurs; trois fois ou trois fois et demie aussi
longues que lui ; subparallèles jusqu'aux cinq sixièmes de leur lon-
gueur, oblusémenl arrondies , prises ensemble , postérieurement;
planiuscules sur le dos; à gouttière marginale réduite au rebord
depuis la base jusqu'au niveau de la moitié du calus humerai; à trois
nervures ordinairement médiocrement saillantes ; tantôt antérieure-
ment brunes , avec les rebords d'un flave teslacé , tantôt d'un brun
fauve ou d'un brun leslacé, graduellement plus pâle à l'extrémité et
sur les côtés, avec les rebords suturai et marginal d'un llave testacé.
Repli, quand il est vu un peu de côté, réduit à une tranche obtuse à
partir des deux tiers ou trois quarts de la longueur du poslpeclus.
Ailes brunâtres. Dessous du corps d'un testacé pâle. Bord antérieur de
l'anlèpcclus tantôt en ligne presque droite et un peu entaillée dans son
milieu , tantôt un peu en angle Irès-ouverl et faiblement dirigé en
arrière-, assez faiblement épaissi dans son milieu en un prosternum
anguleuseinenl dirigé en arrière, à peine égal à la moitié médiaire de
sa largeur. Ventre offrant le septième arceau faiblement bissinué ,
et prolongé dans le milieu de son bord postérieur en une pointe
obtuse assez longue : trois ou quatre premiers arceaux du vent;e
dilatés de chaque côté , avec l'angle postérieur assez vif : les cin-
quième et sixième, à angle postérieur émoussé ou subarrondi.
Pygidium comme trifeslonné à son extrémité, avec le feston médiaire
arrondi, plus large et plus prolongé en arrière; subparallèle ou fai-
blement arqué sur les côtés, d'une manière variable, sur le quart ou
parfois plus de la moitié basilaire de sa longueur, suivant que les
lésions latéraux sont plus prononcés ou s'effacent plus ou moins :
les trois ou quatre arceaux précédents dilatés sur les côlés : le propy-
gidial, avec les anglss postérieurs prolongés en arrière : les autres,
avec les angles peu ou point plus prolongés que le milieu de leur
bord postérieur. Dos de l'abdomen d'un flave ou leslacé pâle. Pieds
d'un flave leslacé.
? Long. 0,0180 à 0,0270 (8 à 10 1.). 1 arg. 0,00-ï2 à 0.0030 (I 7/8 à 2 I/o 1.).
£ Corps presque glabre ; d'un flave roussâlre ; moitié postérieure
du prolborax comprise entre les sillons , écusson , méso et mélalbo-
rax, une bordure près du bord postérieur des cinq ou six premiers
arceaux du ventre, lame verticale du repli du prolborax, majeure
13
f)S mollii'exm:s.
partie de la poitrine, côtés du ventre et bord postérieur de la plu-
part des arceaux, roses ou rosés. Tête d'un teslacé flavescenl. Protho-
rax parfois sensiblement bissinué en devant ; sillonné sur le milieu
de sa seconde moitié. Moignons des élytres détachés du mésolborax ;
brunâtres ou d'un tesîacé brunâtre ; séparés par l'écusson ; presque
parallèles depuis le niveau du milieu de l'écusson, jusqu'à la moitié
de la longueur de leur côté interne, obtriangulaires ou rétrécis en-
suite en ligne presque droite jusqu'à l'angle postérieur; prolongés
jusqu'au premier arceau du dos de l'abdomen, licpli canaliculé en
devant, réduit ensuite aune tranche obtuse sur les trois cinquièmes
postérieurs de sa longueur. Ailes nulles, ou à peine rudimentaires.
Ecnsson sinueusement rétréci d'avant en arrière, tronqué à l'extré-
mité ; à peine aussi large à celle-ci que le tiers de la base ; à peine
aussi long qu'il est large à la base. Dos du mélalhorax creusé d'un
sillon sur la ligne médiane. Dos de l'abdomen offrant son premier
arceau ordinairement sinué dans le milieu de son bord postérieur :
les deuxième à septième à peu près droits; peu ou à peine dilatés sur
les côtés des sept premiers arceaux , avec l'angle postérieur de ceux-
ci reclangulâirement ouvert. Pygidium souvent presque en ogive
arrondie à l'extrémité , et faiblement sinué de chaque côté de celle-
ci. Bord antérieur de Vànlépecius en angle assez fortement dirigé en
arrière. Flanches intermédiaires presque conliguës, séparées par une
ligne élevée, étroite , souvent non apparente. Mésosternum peu ou
point avancé entre les hanches intermédiaires. Ventre à arceaux tous
un peu voilés par ceux du dos, et comme ceux-ci reclangulâirement
ouverts à leur angle postérieur : le septième arceau entaillé presq* e
jusqu'à sa base dans le milieu de son bord postérieur : le huitième
coupé à peu près en ligne droite à son bord postérieur, avec les an-
gles subarrondis. Pieds d'un llave teslacé.
Celle espèce paraît être exclusivement méridionale. Je l'ai prise
dans le département du Var. Elle a été trouvée dans les environs de
Narbonne, par M. Godait. Elle habile plus communément l'Espagne
et l'Algérie.
Elle a été dédiée à M. Reiche qui, depuis longtemps, a pris dans
la science un rang distingué par ses beaux et nombreux travaux.
Ois. Comme la précédente {L. bicarinala), elle a la partie du pro-
thorax comprise entre les sillons, rosée ou d'un teslacé rosal , après
la mort, au lieu d'avoir celle même partie brune.
Le > s'éloigne de tous les autres , par le bord postérieur de son
dernier arceau ventral prolongé en pointe obtuse assez longue. La ?,
tAMPYiwiuES. — Lamprorhiza. 99
par les moignons de ses éiytres détachés du mésotborax , rétrécis
graduellement dans la seconde moitié de leur côté interne, et pro-
longés, d'une manière oblriangulaire, jusqu'au bord antérieur du pre-
mier arceau ventral ; par ses hanches intermédiaires presque conti-
gnës, et par des indices d'ailes rudimentaires. Peut-être faut il rap-
porter à cette espèce le Lamproneles mauritanica de M. de Molschu's-
ky, comme le pense M. Jacquelin du Val ; cependant l'indication des
éiytres plus atténuées postérieurement que chez le Lampyris nocliluca ,
peut en faire douter.
Le L. Reichii , par la forme et la moins grande brièveté des moi-
gnons des élylres de la , par les ailes représentées par de faibles
rudiments, semble faire le passage du genre Lampyre au suivant.
Genre Lamprorhiza , Lmshprorhize; V. de Molschulsky (').
Caractères. Lame verticale du repli du prolhorax anguleuse ou tron-
quée vers les hanches de devant, offrant dans ce point sa plus grande
largeur, rélrécie , après celles-ci, jusqu'au bord postérieur du seg-
ment prolboracique. Pygidium plus ou moins profondément échan-
cré ou entaillé postérieurement, avec les angles postérieurs ou parties
posléro-exlernes plus prolongés en arrière que 'e milieu. Dernier ar-
ceau du ventre subparallèle près de sa base , puis brusquement et
fortement rétréci, réduit à une sorte de dem'-gaîne , à peine plus
large que le tiers de la base et échancrée à sou extrémité. Cuisses
toutes à peu près de largeur égale : les antérieures non ovalairement
élaigies dans leur milieu. Bord antérieur de Vantépectus généralement
mince et en forme de tranche (o*-£). Corps p!aniu*cule.
cf. Antennes subftliformes, ou un peu amincies vers l'extrémité , à
partir de la moitié ou plus de leur longueur; subcomprimées; garnies
de poils assez grossiers ; offrant les quatrième à dixième articles gé-
néralement plus longs que larges. Prolhorax à sillons prolhoraciques
naissant chacun vers les trois dixièmes externes du rebord basilaire,
c'est-à-dire plus près de la ligne médiane que du bord externe, lon-
gitudinalement avancés jusqu'aux deux cinquièmes ou trois septièmes
du segment prolboracique, puis obliquement dirigés vers le rebord
anléro-laléral ; paré de deux lunules vitrées , glabres, p'us ou moins
(M Eludes enlomol. 3:nc fasc (1833), p
100 MJLLIPEXNES.
rapprochées du boni antérieur et de la ligne médiane, prolongées
pu arrière en suivant le bord interne des sillons, jusqu'aux trois sep-
tièmes on deux cinquièmes postérieurs du segmenl. Ecusson médiocre;
en triangle plus long que large. Elytres voilant tout le dos de l'ab-
domen ; à repli offrant ses deux bords visibles jusqu'à l'extrémité,
quand l'insecte est examiné perpendiculairement en dessous et même
un peu de côté : ces bords constituant d'abord une gouttière plus ou
moins prolongée sur les côtés du ventre, puis unis et offrant, au lieu
d'une tranche , une sorte de bande plane, presque uniformément
étroite jusqu'à l'angle suturai. Ailes développées. Hanches intermé-
diaires conliguës, ou à peine séparées par une carène slernale linéaire
et moins élevée. Posté pitcrnums rétrécis d'avant en arrière, au moins
dans leur seconde moitié.
2 . Antennes un peu plus courtes et plus épaisses ; subcomprimées ;
à peu près de même grosseur ou paraissant parfois un peu plus grosses
dans le milieu ; garnies de poils lisses; offrant les articles quatrième
à dixième moins longs que larges. Prothorax à sillons prothoraciques
naissant chacun vers le cinquième externe du rebord basilaire, c'esl-
à dire plus près du bord externe que de la lij/ne médiane ; avancés
presque en ligne droite vers le rebord antéro-latéral ; à taches ou lu-
nules moins vitrées, moins transparentes, parfois seulement translu-
cides, plus restreintes. Ecusson en triangle une fois ou près d'une fois
plus long que large. Elytres réduites à des moignons, presque obtrian-
gulaires ou rétrécis à leur côté interne, depuis le bord postérieur de
l'écusson ou un peu pi us, jusqu'à leur extrémité qui est pius ou moins
subarrondie ; prolongées ordinairement jusqu'au quart ou à la moitié
du premier arceau ventral; à repli creusé d'une gouttière dans sa
partie antérieure , puis réduit à une sorte de tranche épaisse et sub-
arrondie. Ailes réduites à des rudiments voilés par les moignons des
elytres. Hanches intermédiaires séparées par un proslernum un peu
moins saillant, subgraduellement rétréci d'avant en arrière. Poslépis-
ternums offrant ordinairement vers la moitié de leur longueur leur
{dus grande largeur, graduellement rétrécis postérieurement.
Ajoutez à ces caractères, au moins pour les espèces suivantes :
. Antennes offrant souvent le deuxième arlicle presque aussi gros
que le premier : le troisième ordinairement plus long que le qua-
trième. Prolhorax inégalement plan'.uscule, comme celui des Lampy-
ris; offrant souvent de chaque côté et près de la liane médiane, vers
LAMPYRAiRBS — Lamprorhiza . 10 l*
les quatre sepliètnes de sa longueur , un petit tubercule parfois uni
avec son pareil.
2 ■ Offrant ordinairement le corps plus ovalaire que celui des Lam-
pyres £. Prothorax montrant la moitié ou les quatre septièmes posté-
lieurs de sa longueur comprise entre les sillons , plus sensiblement
convexe que l'antérieure, souvent séparée de celle ci par une dépres-
sion transversale.
A. <-?. Cinquième et sixième arceaux du ventre non parés chacun d'une
tache flave ou d'un blanc flave, luisante et analogue à de la cire.
9 . Moignons des élylres séparés entre eux, à l'extrémité de l'écusson,
par un espace à peine aussi grand ou à peine plus grand que la
sixième partie de leur diamètre transversal le plus grand.
B. *. rygidium écliancré en arc ou demi-cercle régulier, à son extré-
mité ; avant-dernier arceau du ventre offrant, près du milieu de
son bord postérieur , une tache blanchâtre ou testacée : les pré-
cédents marqués de taches flaves ou testacées.
Ç. Pygidium assez fortement écliancré en arc à son extrémité. Moi-
gnons des élylres bruns.
t, IL. Miilsanti ; de Kiesenwetter.
). -Id. 2« cah , p. 1 03 ( ? ).
Long. 0,0095 à 0,0112 {A \\ï à S 1.). Larg. 0,0033 à 0,0036 (t ^2 à t 2[3 1).
Corps parallèle-, planiuscule. Tête brune ou d'un brun noir. Par-*
tits de la bouche el antennes d'un fauve ou testacé brun ou d'un brun
fauve ou teslacé : les dernières à troisième article plus long que le
suivant : le onzième, appendice. Yeux noirs. Prolhorax oblusémcnl
arrondi, parfois très-légèremeni échancré, en devaul , élargi dans
sa seconde moitié en ligne d'abord droite, puis incombée aux angles
postérieurs, qui , parla, sont emoussés ou subarrondis; bissinué à la
base, avec les angles en général assez faiblement ou médiocrement
dirigés en arrière; de moitié environ plus large à la base qu'il est
14
1(3 MOiXiPE.WTS.
lonc sur son milieu ; muni à la base d'un rebord étroit, el à peu
près uniforme ; offrant ordinairement au devant de ce rebord, près
des sillons, les traces d'une ligne transversale, interrompue dans son
milieu; déprimé ou sillonné transversalement sur son disque au de-
vant de celle ligne, et vers la moitié de sa longueur ; chargé , sur
toute sa longueur , d'une ligne longitudinale élevée, ordinairement
affaiblie dans son milieu ; offrant, vers les quatre septièmes de sa
longueur, les traces d'un tubercule lié de chaque côté à la ligne
médiane , el constituant, avec son pareil , une sorte d'empâtement
luisant; brun , paré de deux lunules vitrées, glabres, presque conli-
guës en devant à la ligne médiane. Ecusson brun. Elylres un pei»
moins larges aux épaules que le prothorax à ses angles postérieurs ;
débordées au côté externe du calus humerai, par une partie de la
hase, égale ordinairement aux deux tiers de l'espace compris entre
l'angle et la sinuosité de cette hase ; quatre fois environ aussi longues
que le prolhorax; subparallèles depuis l'épaule ou un peu après,
jusque vers les trois quarts de leur longueur, puis rétiécies en ligne
courbe jusqu'à l'angle postérieur qui est émoussé ; offrant les traces
d'une fossette numérale ; à trois nervures : la troisième ordinairement
prononcée sur le calus humerai ou le rendant plus saillant, peu
distincte ensuite, puis visible, mais plus ou moins légère postérieu-
rement : la deuxième, la plus longue et la plus saillante, affaiblie et
à peine avancée jusqu'à la fossette humorale : la première, ou in-
terne, légère, mais visible presque à partir de la base, affaiblie ou in-
distincte postérieurement ; offrant à peine ou n'offrant pas , dans la
gouttière marginale , les traces d'une quatrième nervure ; brunes
ou d'un brun peu foncé ou un peu pâle, avec le bord externe étroi-
tement leslacé. Repli des élytres brun , avec les bords moins foncés.
Ailes brunes. Repli du prolhorax brunâtre. Poitrine de même couleur.
Bord antérieur de Vantépcctus en angle dirigé en arrière, avec les côtés
faiblement arqués en devant, l'entre brun , avec le bord latéral des
arceaux leslacé : le dernier brunâtre à la base, d'un fiave leslacé ou
testacé , à l'extrémité : l'avant dernier , marqué d'une tache d'un
blanc cendré ou fia ves cent, couvrant la moitié basilaire de sa lon-
gueur et la moitié médiaire de sa largeur: segment précédent offrant
parfois les traces d'une tache centrale d'un blanc sale : les six pre-
miers arceaux reclangulairement ouverts à leur angle postérieur.
Pygiclium arqué sur les côtés , c'est-à-dire offrant vers la moilié de
sa longueur sa plus grande largeur, îétréci à la base el surtout pos-
térieurement; entaillé profondément à son extrémité , avec la parlie
luiptr.urés, — Lamprorhiza. 107
mèdiaire de celle entaille tronquée , ou plu lût en angle dirigé en
arrière: les Irois ou quatre arceaux précédents prolongés en arrière
en forme de dent aiguë : l'avant dernier, arqué sur les côtés : les
autres, presque droits. Pieds d'un flave leslacé.
Obs — Le L Boieldieui a beaucoup d'analogie avec le L. Mulsanti,
par la forme parallèle de son corps. Cette espèce semble cependant,
à en juger par deux exemplaires observés dans la collection de
M Reiche, se distinguer spécifiquement de la précédente, par son
prolliorax au moins aussi large à sa base que les élylres un peu après
les épaules ; brun ou brunâtre, même sur les cotés; n'offrant pas,
entre les sillons, en devant du rebord basilaire, une petite ligne
transversale complète, c'est à dire n'offrant que les deux petits tuber-
cules juxla-basilaires ordinaires; montrant 'es deux petits tubercules
voisins de la ligne médiane moins prononcés ; par le repli prolhora-
cique et la poitrine brunâtres ou d'un brun testacé; par l'avant der-
nier arceau du ventre marqué d'une laclie blanchâtre transversale ,
couvrant la moitié basilaire de sa longueur, au lieu d'une petite
tache voisine du milieu de son bord postérieur ; par les arceaux pré-
cédents non tachés de leslacé; surtout par le pygidium entaillé, avec
la partie mèdiaire de cette entaille tronquée ou plutôt un peu en
angle dirigé en arrière, au lieu d'être échancrée en demi-cercle.
Le L. Boieldieui s'éloigne des deux espèces suivantes par son corps
plus étroit, parallèle; par ses élylres inoins brusquement arrondies
aux épaules, c'est-à-dire élargies depuis la base jusque vers le cin-
quième de leur longueur , ayant, parla, une figure ovalaire ; du
splendidula par l'absence des lâches offrant l'aspect de la cire, sur
les cinquième et sixième arceaux du ventre ; parle troisième article
des antennes plus grand que le quatrième, etc. ; du Delarouzci par
son prothorax au moins aussi large à la base que les élylres ; à a ngles
postérieurs moins prononcés; par le cinquième arceau du ventre peu
ou pas marqué d'une tache blanchâtre , etc.
5 M. Jasqueum du Yal a donné dans le 2c cahier de ses Glanures
cntomol. , p. 103, la description suivante delà Ç :
Ovale oblongue ; d'un jaune leslacé clair en entier, y compris les
moignons élylraux. Tête à peine plus foncée. Pronolum off ranl la
même forme que chez le y. Moignons élytraux bien dév< loppés, assez
grands, atteignant au milieu du premier segment abdominal eu
couvrant assez largement le métanolum. [[anches antérieures et in-
termédiaires comme chez la ? de la L. Dclarouzë i. Long. 0,0100 à
0,0123 (1 1/2 à S 1/2 !.)•
IOS MOLLIPflXrïES.
VJ'. J>. Prolhorax moins large à la base que les élylres un peu après l'é-
paule. Cinquième et sixième arceaux du ventre marqués chacun
d'une lâche transverse blanchâtre.
2 . Moignons des élylres d'uu flive teslacé, rapprochés vers l'extrémi té
de l'écusson, laissant postérieurement entre eux le cinquième ou
le quart médiaire du mésothorax à découvert. Pygiclium tronqué
ou faiblement échancré à son extrémité
3. IL. DcSaa^oaasei ; Jacqcelin nu Val.
". Brun ou d'un brun pâle, en dessus. Troisième article des antennes
ordinairement plus long que le quatrième. Prothorax élargi en ligne un
peu arquée, dans sa seconde moitié ; bissinué à la base, avec les angles
sensiblement dirigés en arrière et peu émoussés. Elylres ovalaircs , un peu
plus larges après les épaules que le prothorax ; à première nervure appa-
rente dès la base. Pygidium profondément entaillé, avec la partie mé-
diaire tronquée. Ventre brun, avec le dernier arceau testacé , et les deux
précédents parés chacun d'une bande blanchâtre ou teslacée , couvrant
la moitié médiaire de sa largeur et la seconde moitié de sa longueur.
9. Entièrement d'un flave teslacé. Prolhorax en ligne bissubsinuée à la
base. Moignons des élytres à deux ou trois nervures et ci gouttière juxta-
marginale ; peu séparés après l'émsson, laissant postérieurement le cin-
quième ou le quart médiaire du mélathorax à découvert. Pygidium tronqué
eu faiblement échancré à l'extrémité.
Lamprohiza Delarouzel , Jacqltln or Val, fîlan. enlom , -1er cah.. p. 18, 3
f Long. 0,0100 à ©,0123(4 ]\ï à 5 1/2 IJ.Larg. 0,003a à0:0G48(l 2'3 à 2 \j$ I }
cf. Corps planiuscule. lêle d'un brun noir. Mandibules d'un rouge
brun. Palpes et antennes d'un brun peu foncé , d'un brun fauve ou
teslacé, ou parfois même lestacés : les dernières, à troisième article
plus long que le suivant : les quatrième et dixième plus longs que
larges : le onzième appendice, environ trois fois aussi long que large.
Yeux noirs. Prolhorax arrondi en devant, subparallèle ou peu élargi
dans sa seconde moitié, en ligne légèrement arquée , et ordinaire-
ment incourbée vers les angles postérieurs; bissinué à la base, avec
LAMPïiiAiiiiis. — Lamprorhha 103
les angles plus ou moins sensiblement prolongés en arrière , et peu
émoussés ; de deux tiers environ plus large à sa base qu'il est long sur
son milieu; muni à la base d'un rebord à peu près uniforme; charge
«l'une li^ne médiane élevée, affaiblie et souvent peu distincte dans
sa seconde moitié; chargé, vers les quatre septièmes ou un peu plus
de sa longueur, de deux tubercules confondus en une petite saillie
luisante, sur la ligne médiane ; transversalement déprimé au devant
de celle-ci, entre les sillons, et plus sensiblement entre les tubercules
basilaires ; ordinairement brun ou d'un brun tirant plus ou moins
sur le testacé , avec la partie du disque comprise depuis la moitié ou
un peu plus, jusqu'aux trois quarts de la longueur, d'un brun plus
foncé, ou d'un brun noir, quelquefois en majeure partie ou en tota-
lité testacé ou d'un flave testacé; paré de deux lunules vitrées, glabres,
ordinairement non conliguës en devant à la ligne médiane. Ecusson
testacé ou d'un testacé brunâtre. Elytres plus larges aux épaules ou
un peu après que le prolhorax à ses angles postérieurs; débordées au
côté externe du calus humerai , par une partie de la base égale ordi-
nairement au tiers externe de L'espace compris entre l'angle et la
sinuosité de celle base; près de quatre fois aussi longues que le
prolhorax; un peu ovalaires , c'est à-dire élargies en ligne courbe
depuis la base jusqu'au sixième ou au cinquième des côlés, puis
subparallèles jusqu'aux deux tiers, rétrécies ensuite en ligne courbe
jusqu'à l'angle sulural qui est émoussé; offrant souvent les traces
d'une fossette numérale ; à trois nervures : la troisième, ordinairement
un peu saillante sur le calus ou rendant celui-ci plus saillant, affaiblie
ou presque annihilée après celui-ci , puis plus dislincle et prolongée
jusqu'aux sept huitièmes de leur longueur : la deuxième, à peine
avancée ordinairement jusqu'à la fossette numérale, la plus saillante
postérieurement sur la majeure partie de sa longueur, à peu près
aussi longuement prolongée que la tro'sième : la première, distincte
dès la base et prolongée jusqu'aux deux tiers; offrant ordinairement
une quatrième nervure, située dans la gouttière, entre le sillon juxla-
marginal et la troisième nervure; brunes ou d'un brun tirant sur le
testacé , avec le bord marginal étroitement plus pâle ou testacé. Repli
des élytres brun , graduellement moins foncé extérieurement. Repli
du prothorax brunâtre. Poitrine leslacée ou d'un testacé flavcscenl ,
souvent légèrement brunâtre. Bord antérieur de l'antépectus fortement
en angle dirigé en arrière. Ventre brun , avec le dernier arceau d'un
brun testacé , d'un testacé brun ou même entièrement leslacé : les
deux précédents ornés chacun d'une lâche transverse blanchâtre ou
Il) H0Ï.L1PEXXÊS.
les lacée, ordinairement isolée de la partie anLérieure de l'arceau ,
atteignant le bord postérieur : celle du sixième arceau couvrant la
moitié médiaire de sa largeur : celle du cinquième , un peu plus
étroite : arceaux précédents parfois maculés d'une tache leslacée, do
chaque côté de la ligne médiane, chez les variétés à prothorax les-
lacé ; offrant les angles postérieurs des six premiers arceaux rectan-
"ulairement ouverts : les antérieurs émoussés : les autres plus vifs.
Pyçidium élargi presque en ligne droite, depuis sa base jusque vers
la moitié de ses côtés, rétréci ensuite en ligne courbe, profondément
entaillé à l'extrémité, avec la partie médiane de cette entaille tron-
quée ou plutôt un peu arquée ou anguleuse en arrière : les trois
ou quatre arceaux précédents prolongés en arrière en forme de
dents, foliacés et aigus : le premier de ceux-ci, presque droit au côté
externe : les autres , graduellement arqués. Pieds d'un flave les-
lacé.
2 Long. O.COi-SI à 0,0133 (3 3/4 à 6 1.) Larg. 0,0045 à 0,005G {1 à 2 -1/2 1.)
-Ç. Corps presque glabre , garni de poils indistincts; oblong ou
ovale oblong; entièrement d'un flave teslacé. Antennes épaisses ; sub-
comprimées ; de grosseur presque égale ; à premier article le plus
long: le deuxième presque aussi gros, un peu moins long que le
troisième : celui-ci moins court que le suivant : le onzième , ap-
pendice. Prothorax bissubsinué ou trisubsinué à la base . avec les
angles pas plus prolongés en arrière que la partie médiane ; chargé
d'une ligne médiane élevée , affaiblie dans sa seconde moitié ; à
lunules à peine translucides. Moignons des élytres leslacés, presque
conligus après l'extrémité de l'écusson ; obtriangulaires ou rétrécis
à leur côté interne , depuis un peu après cette pièce, jusqu'à leui
extrémité; en ogive subarrondie à celle-ci ; creusés d'une goulticn
juxta- marginale ; chargés ordinairement de deux nervures, et offrant
des traces de la troisième sur le calus ; prolongés sur une partie di
premier arceau ventral ; laissant postérieurement à découvert entre
eux le quart ou le cinquième médiaire de la largeur du inélathorax.
à gouttière jux la-marginale prononcée ; à repli réduit à une tranche
à partir de la moitié de sa longueur. Ailes rudimentaires Ecusson en
triangle une fuis environ plus lar»e à la base qu'il est long sur son
milieu. Dos du metathorax et ordinairement premier arceau du dos
de 1 abdomen, rayés d'un sillon médiaire : arceaux suivants chargés
d'une carène : les sept premiers , un peu échancrés en- arc à leui
LAMrïRAiKES — Lamprorhha, lii
bord postérieur, avec les angles postérieurs subarrondis. Pygidium
rétréci en ligne courbe d'avant en arrière , tronqué on à peine
cchancré à l'extrémité , une fois environ plus large à la base qu'il
est 'ong sur son milieu. Bord antérieur de Vanlépectus peu épais , en
inglc assez fortement dirigé en arrière. Hanches intermédiaires sépa-
rées par un mésoslernuin saillant, un peu rétréci d'avant et arrière et
visible sur toute sa longueur. Ventre offrant les six premiers arceaux
à angle postérieur vif et non prolongé en arrière.
Celle espèce n'est pas très-rare dans les diverses parlies de noire
ancienne Provence, principalement dans les parties méridionales.
Obs. Elle offre, peut être plus encore que la pluparljdes autres
espèces de ce groupe, des variations de teintes ou de couleurs, qui
allèrent plus ou moins l'aspect de sa robe; elle présente aussi quel-
ques modifications dans la configuration de quelques unes de ses
parties; mais elle n'en reste pas moins très-reconnaissabîe aux carac-
tères indiqués.
Le L. Delaroiuei * s'éloigne des L. Mulsanti et Boieldieui ^ par
ses élytres moins brusquement arrondies aux épaules, commençant
par conséquent à se monter parallèle à partir d'un point beaucoup
moins rapproché de la base, ayant, par là, une figure plus ovalaire;
par les deux taches transverscs blanchâtres des cinquième et sixième
arceaux du ventre; parle bord antérieur de l'anlépectus plus profon
dément entaillé et à côtés peu arqués ; par la gouttière des élytres
offrant les traces d'une quatrième nervure. Il s'éloigne d'ailleurs du
Mulsanti par son pygidium non échancré en demi cercle, a l'extré-
mité; par son prolliorax n'offrant pas au devant du rebord basilaire
une petite ligne transverse élevée; du Boieldieui, par ses élytres plus
larges que la base du prolliorax.
I! a beaucoup d'analogie avec le L. splendidula , sous le rapport de
la forme de ses élylres , mais il s'en distingue facilement par les cin-
quième et sixième arceaux de son ventre , n'ayant que des taches
transverses blanchâtres, au lieu de ces bandes blanches ou d'un
blanc flave, et luisantes, analogues à de la cire ; par son prolliorax
peu élargi dans sa seconde moitié et en ligne moins droite ou lé-
gèrement arquée, avec les angles postérieurs moins prolongés en
arrière et moins vifs ou plus émoussés , elc.
la Ç. s'éloigne de celle du L. splendidula par sos moignons d'élylres
presque conligus après l'éeusson,et ne laissant entre eux poslérieure-
nienl que !e quart médiaire du dos du mésothorax à découvert ; liai-
son prolliorax Irisubsinué à son bord poslérieur ; par son pygidium à
Î12 M0LL'.P£X\ES.
peine échancré. Elle se distingue surtout par ce dernier caractère de
celle du L. Muhanli, dont elle s'éloigne encore par les angles posté-
rieurs de son prolhorax non prolongé en arrière; par les moignons
de ses élylres leslacés, au lieu d'èlre bruns; par son abdomen non
taché de rouge brunâtre ; par sa taille plus grande, etc.
AA. ,f. Cinquième et sixième arceaux du ventre ornés chacun d'une ta
die flave, luisante, ayant l'aspect de la cire, transverse, occupant au
moins les deux tiers mediaires de la largeur de chacun de ces ar-
ceaux et à peu près toute leur longueur.
J. Moignons des élylres largement séparés par l'écusson, laissant, à
l'extrémité de celui-ci, à découvert entre eux, le tiers médiaire
environ du dos du mésotliorax et postérieurement la moitié du
même segment, rygidium profondément échancré à son extrémité,
avec la partie médiane de cette échancrure obtuse.
4. tu- spIeratlirfiiKa ; Lin>é.
(/i. Brun ou bnmâtre en dessus. Troisième article des antennes ordinai-
rement moins long que le quatrième. Prolhorax élargi en ligne droite
dans sa seconde moitié; bissinué à la base, avec les angles dirigés en
arrière et peu émoussés. Elylres oculaires un peu plus larges, après les
épaules, que le prolhorax ; à première nervure peu ou pas distincte dans
son tiers antérieur. Pygidium profondément entaillé, avec la partie mé-
diaire tronquée. Ventre brun , avec le dernier arceau plus pâle , et les
deux précédents parés chacun dune large bande transverse, flave , ana-
logue (i de la cire.
Q. D'un flave teslacé, avec le prolhorax, les antennes et les pattes ordi-
nairement d'un flave brunâtre. Prolhorax en ligne droite à la base
Moignons des élylres largement séparés par l'écusson, laissant, à décou-
vert, après l'extrémité de celui ci , environ le tiers médiaire du dos du
viétalhorax , et postérieurement la moitié médiaire. Pygidium échancré
profondément en arc avec la partie médiaire de cette échancrure , ob-
tuse.
J Long. 0,0000 à 0,0l(:u ;4 à h \'l 1.) Larg. 0,0031 à 0,0039 (1 2/5 à 1 3/4 1.)
ç/\ Corps planiuscule ou légèrement convexiuscule. Tête d'un noir
brun. Parties de la bouche fauves ou d'un fauve teslacé. Yeux noirs.
LAMPYRAinrs. — Lamprorh'ua , 113
Antennes d'un fauve ou d'un brun testacé, ou d'un testacé brunâtre
à troisième article souvent à peine aussi long ou un peu moins Ion"
que le quatrième ; le onzième, près de deux fois aussi long que lar^e;
appendice. Prothorax arrondi en devant, élargi en li^ne droite sur
sa seconde moitié, jusqu'aux angles postérieurs : ceux-ci tantôt assez
aigus, tantôt émoussés ; bissinué à la base, avec les angles plus pro-
longés en arrière que la partie médiaire : celle ci sensiblement ar-
quée en arrière ; de moitié au moins plus large à la base qu'il est
long sur son milieu-, muni à la base d'un rebord étroit et plus sen-
sible, cl à peu près uniforme; chargé, sur toute sa longueur, d'une
ligne médiane peu élevée-, d'un brun testacé en dehors des sillons
prolhoraciques. d'un brun plus foncé entre ces sillons , et même
souvent d'un brun noir ou noirâtre sur les tubercules voisins de la
ligne médiane ; orné de deux lunules vitrées transparentes, conliguës
en devant à la ligne médiane. Écusson brun ou d'un brun fauve ou
testacé. Elytres un peu plus larges vers les épaules que le prolhorax
à ses angles postérieurs; débordées, au côté externe du calus humerai,
par une partie de la base du prothorax égale au tiers de l'espace
compris entre l'angle et la sinuosité de ladite base; près de quatre
fois aussi longues que le prolhorax ; légèrement ovalaires, c'est-à-dire
élargies en ligne courbe depuis la base jusqu'au cinquième de leur
longueur, snbparallèles jusqu'aux trois quarts ou quatre cinquièmes,
puis rélrécies en ligne courbe jusque vers l'angle suturai , qui est
émoussé ou subarrondi ; offrant à peine les traces d'une fossette nu-
mérale -, à trois nervures : la deuxième ou médiaire, la plus saillante
avancée en s'affaiblissant , ordinairement jusque vers la base, prolon-
gée jusqu'aux six septièmes de leur longueur : la troisième et la
première plus ou moins faibles, peu distinctes en devant ; brunes ou
d'un brun peu foncé. Repli de même couleur, avec le bord externe
paraissant souvent plus pâle. Ailes brunes. Repli du prothorax bru-
nâtre. Poitrine d'un fauve testacé ou d'un testacé fauve, avec le disque
plus obscur ou brunâtre. Bord antérieur del'antépectus étroit, linéaire,
et en angle dirigé en arrière. Ventre brun, avec le dernier arceau
plus pâle, et les deux précédents ornés chacun d'une grande tache
couvrant presque toute la longueur de chaque arceau , presque
étendue jusqu'à ses bords latéraux, d'un flave luisant ou d'un blanc
de cire flavescent : ces deux arceaux ou du moins le sixième faible-
ment échancré dans le milieu du bord postérieur: les deux premiers
offrant l'angle postérieur reclangulairement ouvert. Pygidium arqué
sur les côtés, plus rétréci postérieurement à partir du tiers ou de la
moitié de sa longueur; profondément entaillé à son extrémité, avec
le milieu de celte entaille tronqué : les deux ou trois arceaux pré-
cédents prolongés en airière en forme de dents foliacées, arquées
au côté externe. Pieds d'un brun lestacé ou d'un leslacé brunâtre.
Canlharis noctiluca, Poda, Ins. mus. graec. p. 39. 1.
Cassida noctiluca, Scopol. Enlom. carn. p. 37. 118.
I.ampyris splendiduia, Linn. Syst. nat. t. \, p. 644. 3. — Mïiller (L. P. S.;
C. à Linn. A'alurs. 5« part. t. 1, p. 301. 3. — Fabr. Syst. enlom. p. 200. 2.
— Id. Spcc. t. 1, p. 251. 2. — Id. Manl. t. 1, p. 161. 2. — Id. Ent. syst.
1. 1, 2, p. 98. 2. — Id. Syst. eleulh. t. 2, p. 99. 2. — Goeze, Entom. Beylr.
1. 1, p. 5I8. 3. — Schrank, Enum. p. 172. 32I. — Id. Faun. boic. t. 1,
p. 577. 733. — Gmel. C. Linn. Syst. nat. t. 1, p. 1882. 3. — De Villers,
C. Lims. Entom. t. 1, p. 283. 3. — Rossi, Faun. etr. t. 1, p. -163. 411. —
Id. éd. Helyyv. t. 1, p. 137. 411. — Oliv. Entom. t. 1, n°28, p. 11.1,
pi. 1, fig. 1,b (c^1), a, b, c, d, détails des parties de la bouche, Gg. 1, c (Ç )?
— Id. Encycl. métli. t. 7, p. 483. 1. — Id. Nouv. dict. (1803) t. 12, p. 514,
Id. (1817), t. 17, p. 285. — Paisz. Ent. germ. p. 209 2. — Id. Faun. germ.
41. 8, J1 et ?. — Id. Index, p. H48. 8. — Id. Schacff. icon. p. 212, pi. 208,
fig. 4. — Payk. Faun. suec t. 2, p. 171. 2. — Marsh. Enl. brit p. 362. 2,
— Walcken. Faun. par. t. 1, p. 167. 2. — Latr. llisl. nat. t. 9, p. 100. \,
pi. 75, fig. 7, (^), fig. 8 (9). — Id. Gen. t. 1, 259. 2. — Id. Règn. anim.
(1817), t. 3, p. 240. — Id. (1829), p. 468. — Gyllen. Ins. Suec. t. 1, p. 319.
2. — Schoekh. Syn. Ins. t. 3, p. 61.2.— Lamarck, Anim. s. vert. t. 4, p. 448.
2. — Ddméril, Dict. d. se. nal. t. 23, p. 217. 2. — Mdls. Lellr. t. 1, p. 347.
2. — Stehi. Illuslr. I. 3, p. 290. 2. — Id. Man. p. 187. 1475. — Saiilb. 1ns.
fenn. p. 111. 2. — De Casteln. Ilist. nal. 1. 1, p. 2(»7. 2. — Kuster, Kaef.
eur. 9. 27. — L. Redtenb. Faun. auslr. p. 320. — Id. 2e édit. p. 523. —
Scuaeit. Elem. pi. 74, fig. 1 à 4 [ Lampyris hemiptera, Muller. (P. W. J.), Beytr. z. Nalurg. d. halbdek.
Lcuchtkaef. in Illic. Mag. t. 4, p. 173. — Lacokd. Gen. t. 4. p. 332.
Long. 0,0030 à 0,0078 (2 1/2 à 3 L'2 1.) Larg. 0,0017 à 0,0022 ( 3,'4 à \ 1.) .
Corps subparallèle; planiuscule ; un peu luisant; garni de poils
fins, peu épais, presque indistincts, en dessus. Tête d'un brun noir.
Mandibules lestacées. Palpes bruns ou d'un brun lestacé. Yeux noirs.
Antennes prolongées jusqu'à la moitié environ de la longueur du
corps ; d'un brun noir; mi-soyeuses ou mi-veloutées ; épaisses; com-
primées; graduellement moins larges à partir de l'extrémité du qua-
trième article : le deuxième très-court: le troisième variablement un
peu moins long ou aussi long que le suivant : les quatrième à sixième
moins longs que larges : les septième à dixième au moins aussi longs
que larges : le onzième , trois fois aussi long que large. Prolhorax
en ogive, parfois bissubsinnée, en devant, graduellement et assez fai-
blement élargi en ligne droite dans sa seconde moitié : coupé légè-
rement en arc dirigé en devant , à la base; à angles postérieurs vifs ;
un peu plus large ou parfois à peine aussi large à la base qu'il est
long sur son milieu ; relevé, en devant et sur les côtés, en un rebord
graduellement un peu élargi d'avant en arrière; muni d'un rebord
basilaire presque uniforme ; assez faiblement convexe , entre les re-
bords ; creusé sur la seconde moitié de son disque de deux sillons ,
ordinairement séparés par la ligne médiane plus ou moins sensible-
ment élevée entre eux , quelquefois comme confondus en une large
dépression sulciforme ; offrant parfois les traces à peine apparentes
d'une raie ou ligne longitudinale médiane ; finement ponctué ; brun
ou d'un brun noirâtre, avec les rebords ordinairement moins obscurs.
pHOSMiAENAiKES. — Phosphaenus. 119
Ecusson brun , avec l'extrémité parfois plus ou moins pâle. Elytres
réduites à des moignons à peine prolongés jusqu'à l'extrémité du
premier arceau ventral ; en ligne à peu près droite à leur côté externe
jusqu'aux deux tiers de leur longueur, puis rétrécies en ligne courbe
jusqu'à l'extrémité ; déhiscentes, rétrécies à leur côté interne à partir
de l'extrémité de l'écusson jusqu'à l'angle suturai ; laissant posté-
rieurement à découvert entre elles du tiers à plus de la moitié mé-
diaire du premier arceau ventral; brunes ; ruguleusement ponctuées,
offrant souvent les faibles traces d'une gouttière juxla-marginale.
Repli creusé dune gouttière jusque vers la moitié de sa longueur.
Ailes rudimenlaires, voilées par les moignons. Dos de V abdomen brun,
avec les deux derniers arceaux d'un teslacé brunâtre, moins pâle sur
le milieu que sur les côtés : les premiers arceaux offrant l'angle pos-
térieur vif et reclangulairemenl ouvert : les suivants offrant cet angle
graduellement plus sensiblement dirigé en arrière. Pygidium échancrô
en forme d'accolade , avec les angles postérieurs plus prolongés en
arrière que le reste. Dessous du corps brun, sur la poitrine et sur les six
premiers arceaux du ventre, blanchâtre, teslacé ou d'un lestacc
flavescenl ou roussâlre sur les deux derniers arceaux, qui sont phos-
phorescents pendant la vie. Lame verticale du repli du prothorax arquée
à son côté interne; rétrécie depuis les hanches. Bord antérieur de
Vanlêpeclus linéaire; en angle fortement dirigé en arrière, avec les
côtés arqués. Angle postérieur des arceaux du ventre, vif et rectangu-
lairement ouvert : le huitième arceau suivi d'une gaîne de même
couleur que lui. Pieds bruns, avec les tarses moins obscurs.
Ç. Long. 0,0078 à 0,0100 (3-1/2 à 4 1/21) Larg. 0,0022 à 0,0028 (1 à H/4 1.)
J. Corps allongé; glabre ou à peu près, d'un brun noir, avec le
pygidium d'un ilave teslacé livide, en dessus. Antennes brunes ou d'un
brun teslacé; épaisses; subcomprimées; pubescenles; à peine pro-
longées au-delà de l'extrémité du prolhorax ; à deuxième article
court : le troisième à peine aussi long qu'il est large à son extrémité,
d'un tiers environ plus court que le premier: les quatrième à dixième
plus larges que longs : le onzième un peu plus long que les deux
précédents réunis , appendice, aussi long que large jusqu'à l'appen-
dice. Parties de la bouche brunes ou d'un brun teslacé. } 'eux noirs ;
assez petits ; semi globuleux ; séparés l'un de l'autre par un espace
égal environ à quatre fois le diamètre- de l'un d'eux. Prothorax ar-
rondi ou peu en ogive en devant, presque parallèle ou à peine élargi
1^0 UOLLIPEXKEà.
d'avant en arrière sur les deux cinquièmes poslérieurs de ses côlés ;
tronqué à la base, avec le milieu de celle-ci sinué ou échancré ; à an-
gles poslérieurs rectangulairement ouverts et peu ou point émoussés;
plus large à la base qu'il est long sur son milieu ; à peine relevé en
devant et moins insensiblement sur les côlés en un rebord faible; à
peine rebordé à la base; planiuscule ou faiblement convexe; creusé
d'un sillon sur la ligne médiane, à partir des deux cinquièmes de sa
longueur, jusque vers le rebord basilaire ; creusé entre ce sillon et
le rebord marginal d'une dépression ou d'un sillon aussi long, lon-
gitudinal ou plutôt un peu obliquement dirigé en dehors d'arrière
en avant et paraissant être ou représenter les sillons prolhoraciques ;
d'un noir brun ; aspérulement ponctué ; garni de poils fins, courts,
peu serrés , indistincts. Ecusson nul , représenté par un espace ob-
iriangulaire, vide, sculelliforme, assez petit ; d'un testacé flavescent.
Elytres rudiinenlaires ; plus larges chacune que longues, soudées ou
confondues avec le mésothorax, dont elles ne dépassent pas la lon-
gueur sur les trois quarts externes du bord postérieur de celui-ci ,
soudées ou unies entre elles à leur côté interne et prolongées sur la
ligne médiane, en un lobe commun, obtriangulaire; à angle posléro-
externe vif et régulièrement ouvert; d'un brun noir, planiuscules ;
peu unies ; garnies de poils courts et indistincts. Repli un peu cana-
liculé; rétréci d'arrière en avant, depuis la base jusqu'aux angles
postérieurs. Ailes nulles. Mêlathorax d'un tiers plus long que le nié"
solhorax: une fois au moins plus large qu'il est long; subarrondi aux
angles poslérieurs; creusé sur la l'gne méthane d'un sillon assez large,
un peu rétréci d'avant en arrière; d'un brun noir, peu uni ; à peine
relevé en rebord un peu moins obscur, sur les côlés et à la base ;
tronqué à celle-ci , avec le milieu sinué. Dos de l'abdomen de huit
arceaux; d'un noir brun, sur les sept premiers arceaux, avec le bord
de ceux-ci à peine moins obscur; d'un teslacé flave sur le dernier;
le dos planiuscule; chargé, sur le milieu de ses arceaux, d'une ligne
élevée , carénifome; aspèrement ruguleux ; à peine relevé en rebord
sur le côté des arceaux; émoussé ou subarrondi à l'angle postérieur
de ceux-ci : le seplième , entaillé en angle très-ouvert dans le milieu
de son bord postérieur : le huitième ou pygidium échancré dans son
milieu; plus faiblement caréné. Lomé du repli prothoracique arquée;
rélrécie à partir des hanches. Dessous du corps brun ou d'un brun
noir, avec les deux derniers arceaux du ventre d'un testacé flavescent
ou d'un flave pâle et roussâlre, et phosphorescent pendant la vie.
Bord antérieur de Vontèpectus linéaire ; en angle dirigé en arrière, à
rnosriiAEs aif.es. — Phosphaenus 121
côtés à peu près droits. Angle postérieur des arceaux du ventre assez vif.
Bord postérieur du dernier arceau tronque ou échancré en are dans
son milieu. Pieds bruns, avec les hanches, les Irochanlers, les <*enoux,
l'extrémité des tibias et partie au moins des tarses, d'un lestacé
fia veseenl.
Le Pli. hemipterus paraît habiter toutes les parties de la France.
On le trouve pendant le jour courant sur la terre, ou sur les plantes
basses. Les Ç. plus sédentaires et beaucoup moins nombreuses sont
très-rares, médiocrement lumineuses.
P. W J. Millier avait seul , jusqu'à ce jour , donné en 1805, dans
le tome iv du Magazin d'illiger, une description de la £, description
reproduite par M. Lacordaire. La nôtre diffère un peu de celle de cet
auteur. Les élytres ne sont pas complètement nulles; quoique sou-
dées ou presque confondues avec le mésolhorax, leur présence est
indiquée par la gouttière du repli,
Lw-^n. Long. 0,C0T8 à 0,0100 (3 1/2 ht 1/21.). Larg. 0.001G à 0,022
(3/4 à ! i.;.
Lakve. Corps allongé; planiuscule ; garni de poils indistincts ; ru-
guleusement pointillé; noir, avec les côtés du huitième arceau du
dos de l'abdomen, d'un lestacé nébuleux ou brunâtre. Tête arrondie
en deva t, subparallèle dans sa seconde moitié; légèrement en arc
dirigé en arrière à la base; ordinairement à peine aussi large à
celle-ci qu'elle est longue sur s'on milieu ; brune, Parties de la bouche
d'un flave lestacé. Mandibules ordinairement saillantes au de-là de la
partie antérieure du prolhorax. Prolhorax arrondi en devant, subpa-
rallèle dans sa seconde moitié; légèrement en arc dirigé en arrière,
à la base; rayé d'une ligne longitudinale médiane très-légère, parfois
peu distincte; presque sans rebords; chargé , de chaque côté de
celle-ci, d'une ligne élevée ou caréniforme , naissant de chaque
tiers externe de la base, longiludinalemenl avancée presque jus-
qu'au quart antérieur, et souvent prolongée ensuite en s'affaiblissant
graduellement jusqu'au bord antérieur. Méso et mêlanolum graduel-
lement moins longs ; chargés chacun de deux lignes semblables,
rayés aussi d'une ligne médiane; éinoussés à leur angle postérieur;
en ligne droite à leur bord postérieur. Dos de l'abdomen de neuf
arceaux: les sept premiers subarrondis à leur angle postérieur, en
ligne droile au bord postérieur, variablement rayé ou légèrement
caréné sur la ligne médiane : le huitième un peu élargi en ligne
IC
122 MOI.LÎPEXSES.
presque d roi le de la base jusqu'aux deux tiers, puis rétréci en
li<*ne courbe, tronqué ou plutôt légèrement éebancré à l'extrémité :
le neuvième arceau court, transverse, tronque à l'extrémité. Dessous
du corps noir, ou d'un noir brun, avec le huitième arceau ventral
d'un blanc sale : celui-ci suivi d'une gaîne. Repli du prothorax creusé
d'un sillon; sans lame verticale. Anlcpectus plus long depuis son
bord antérieur jusqu'à la hase des cuisses de devant, que depuis
celle base jusqu'à celle des cuisses intermédiaires. Pieds bruns ou
d'un brun noir ; composés d'une hanche, d'un trochanter, d'un
tibia et d'un ongle aigu, îeprésenlanl le tarse : les hanches intermé-
diaires conliguës.
On la trouve au pied des plantes, et pour ainsi dire en famille.
On doit à P. W. J. Millier (!) les premières notices sur les habi-
tudes de cet insecte, sur la Ç et sur sa larve. Le *, réduit à des ailes
rudimentaires, esl incapable, par là, de parcourir les airs ; il a une
vie et des habitudes diurnes et nocturnes. Sa démarche n'esi pas
trop lourde, quoiqu'il soit obligé de traîner en partie son ventre
à terre. Quand il se met en quête, il parcourt, avec une certaine
vivacité, l'espace de quelques pouces de terrain , puis il grimpe sur
les petites mottes de terre ou autres parties saillantes qui se rencon-
trent sur sa route , relève sa tête et fait mouvoir ses antennes comme
pour demander à son odorat de le guider dans sa marche aventu-
reuse, puis se met de nouveau en mouvement, avec sa vivacité pre-
mière. Durant les fortes chaleurs, on le rencontre plus rarement ;
mais dès que les nuages voilent l'éclat du soleil, ou qu'une petite
pluie est venue rafraîchir la terre , on le trouve plus facilement.
Obs. Le Phosph. brachypterus décrit par M. de Motschulsky, Eludes
entom., Se cah. (1853), p. 23, ayant les élytres plus courtes, et le
prolhorax un peu rétréci vers la base, serait-il la larve ou une variété
de cette espèce ?
(') Miller (P. W. J. ) , t G. — Illiger, Mag., t. h , p. ^75 et suiv. —
Rouget, loc. c. p. 208.
tcciOLAiSES. - Luciola. 123
DEUXIÈME BIUNCHE.
LICIOLAIRES.
Caractères. Tête en grande partie découverte. Prolhorax transver-
sal; soit arqué, soit en angle assez faible et très -ouvert dirigé en
devant, à son bord antérieur; à deux sinuosités ou deux entailles à
la base ; non creusé de sillons prothoraciques avancés depuis celle-
ci jusque vers le bord anléro-laléral. Ventre régulièrement convexe ;
de six arceaux , non dentés en scie sur les côtés. Elytres et ailes dé-
veloppées (.
J24 MOfctlPESNES.
arqué à son côté externe : les palpes maxillaires, robustesses labiaux,
grêles. Ecusson en triangle plus long que large; obtus, obtusément
tronqué ou subarrondi à l'extrémité. Elytres arrondies ou subarron-
dies aux épaules; subparallèles, ou avec une légère tendance ovalaire.
lîepli creusé d'une gouttière plus large en devant, prolongée en se
rétrécissant jusqu'au niveau d'une partie des arceaux du ventre ,
puis réduite jusqu'à l'angle suturai à une bande étroite , et ordinai-
rement déclive de debors en dedans. Bord antérieur de l'antépectus
étroit. Poslépiternums rétrécis à partir des deux cinquièmes de leur
longueur jusqu'à l'extrémité ; anguleux vers les deux cinquièmes de
leur côté externe. Epimères postérieures peu élargies postérieurement.
Pygidium convexe ou en toit. Pieds comprimés ou subcomprimés.
Premier article des tarses postérieurs ordinairement plus long au au
moins aussi long que les deux suivants réunis : le quatrième à peine
aussi long que le deuxième, échancré ou bilobé. Ongles simples ou
munis, à la base du côté interne de ebacune de leurs blanches ,
d'une dent rudimenlaire à peine marquée.
Ajoutez encore , pour l'espèce suivante et celles qui s'en rap-
prochent :
Prothorax rebordé sur la partie médiaire de sa base, sans rebord et
ordinairement un peu relevé en debors des sinuosités. Elytres offrant
en dehors du ca'us humerai une gouttière étroite, prolongée presque
jusqu'à l'extrémité; munies d'un rebord marginal étroit, et d'un
suturai plus prononcé; chargées chacune de deux nervures longitu-
dinales ordinairement faibles : la deuxième, naissant de la fossette
humérale , prolongée jusqu'aux sept huitièmes de la longueur des
étuis : la première , entre celle-ci et le rebord suturai , presque aussi
longuement prolongée; offrant souvent les traces plus ou moins
faibles d'une troisième nervure , naissant en dehors du calus hu •
méral.
Ces insectes sont exclusivement propres aux contrées méridionales.
Leur lumière, ou du moins celle des espèces observées, est fulgurante
ou scintillante; et la scintillation se répète, suivant Carus , avec
un rhylhme régulier, qui semble coïncider avec les pulsations du
vaisseau dorsal, ou avec la respiration,
Ij. leasSlasaica. ; Ciiakpentieb. Tête, elytres, et deuxième à (jiia-
Iricmc arceaux du ventre, noirs; les elytres brièvement garnies de cils
(cslacés. Prolhorax cl écusson d'un jaune orangé : disque du postpectus ,
llciolmres. — Luciola. 1-5
extrémité au moins des tibias et tarses, obscurs. Deux derniers arceaux
du ventre, blancs , ou d'un flave blanchâtre , phosphorescents.
J* Antennes prolongées jusqu'à la moitié environ de la longueur des
clylres. Espace compris entre les yeux à peine plus large, près du
bord antérieur du prolhorax , que le diamètre transversal d'un œil.
Front sans tubercule ou chargé d'un tubercule rudimenlaire , der-
lière la base de chaque antenne. Cinquième arceau du ventre près
de moitié plus long que le précédent, subarrondi ou en ogive obtuse
à son bord postérieur.
Ç. Antennes prolongées à peine jusqu'au tiers des éîylres. Espace
compris entre les yeux à peu près aussi large, près du bord antérieur
du prothorax , que le diamètre transversal des deux yeux. Front
offrant derrière la base de chaque antenne un tubercule arrondi et
assez saillant. Cinquième arceau du ventre faiblement plus long que
le précédent; tronqué ou échancré à son bord postérieur. Oviducte
ordinairement saillant , terminé par deux appendices divergents , et
que la ? utilise au moment de sa ponte pour la disposition des
œufs.
Lampyrïs italica, Fabr. Syst. enloin. p. 202. 12. — Ll. spec. las. t. -I,
p. 253. -IC). — Id. Eut. syst. t. î, 2, p. -102. 20 — ld. Syst. eleuth. t. 2
p. -105. 26. — GotzE, Enlom. Beytr. t. I, p 52!. 1 1. (en partie). — Gmei..
C. Liisn. Syst. nat. t. -I, p. -1884. 1 I. (en excluant la synony. de Linné). —
Rossr, Faim, etr. t. 1, p* !G4. 410. — Id. éd. EIejlw. t- 1, p. 187. 410. —
Oliv. Enlom. 1.2, n° 28, p. 17. 12. (en partie seulement. Var. à corselet
sans lâche), pi. 2, fig. 12, a, 1)?, c, (insecte), tig. 12, c, (larve). — ld.
Encycl. mélh. t. 7, p. 48 't. 14. (Var. à corselet sans tache). — Id. JNouy.
tlict. d'hist. nat. (-1803) t. 12, p. 514, pi. G, 3, tig. 2. — ld. (-1817), t. -17,
p. 283, pi. 3, Gg. 2. — Latu. Hist. ml. t. 1), p. 102 4. — Id. Gen. t. i,
p. 230. 4. - ld. Regn. anim. (1817), t. 3, p. 240. — Id. (1829), t. 4, p.463.
— Id. edit. Fortin Masson, p. 220. — Lamakck, Anim. s. vert. t. 4, p. 448.
3. — Dumeiul, Diet. d. se nat. t. 25, p. 218. 3. — Mu. s. Letlr. t. I,
p. 348. 4.
Lampyris lusilatiica , Charpeist. Ilor. enlom. p. 194. pi. G lig. 4.
(olop/iotia italica, (Dejeais) Calai. (1833), p. -103. — Id. (IS37), p. lîi'..
Luciola lusitanica, Motsch. Elud. enlom. (1854), p. 52. 142. — De Maksgol,
Calai, p. 100. — Lacoru Gen. I. 4, p. 337. — iMui.s. cl Rey, ïNole sur les
habitudes de la Luciola lusitanica, Opuse. 13" cah. p. -I
Long. 0,0090 à 0,0100 ( i h 5 I.). Larg. 0,0033 à 0,00V5 ( I 1/2 à 2 1.)
}2l') W0LLIPESJIE8.
Corps allonge, médiocrement ou Liés- médiocrement convexe. Tête
noire; luisante; hérissée de poils lins. Labre, mandibules et mâchoires
d'un flave ou d'un teslacé orangé. Pulpes noirs, avec l'extrémité au
moins d'un flave ou d'un lestacé orangé. Antennes prolongées presque
jusqu'à la moitié delà longueur du corps; ordinairement noires,
garnies de poils fins; quelquefois brunes, avec le premier article teslacé
ou d'un teslacé brunâtre au moins sur la partie inférieure. Prothorax
un peu arqué ou plutôt un peu en angle dirigé en avant, à son bord
antérieur ; élargi d'abord en ligne courbe , puis plus faiblement en
li^ne droite jusqu'aux angles postérieurs; bissinuéà la base, ou offrant
une entaille vers chaque sixième externe de celle-ci, avec la partie
inédiaire tronquée, et les angles un peu relevés et un peu plus dirigés
en arrière; près de deux fois et demie aussi large à sa base qu'il est
long sur son milieu; muni en devant d'un bord relevé en rebord;
rebordé sur la partie médiane de sa base; à peine relevé en rebord
sur les côtés ; médiocrement convexe: rayé d'une ligne médiane;
ponctué; d'un jaune orangé ou d'un teslacé orangé ; garni de poils
concolores courts et peu apparents. Ecusson d'un jaune orangé ;
ponctué. Elylrcs à peine plus larges au côté externe du calus humerai
que le prolhorax à ses angles postérieurs; cinq fois environ aussi
longues que lui dans son milieu ; subparallèles, avec une légère
tendance à se montrer ovalaires ; subarrondies, chacune à l'extrémité;
très-médiocrement convexes- marquées d'une fosselle numérale ; d'un
noir brun; garnies de poils peu distincts ; ruguleusemeul ponctuées;
chargées chacune de deux nervures longitudinales Iris-légères; à
rebord suturai affaibli postérieurement ; noires ou d'un noir brun,
brièvement ciliées de poils flaves ou teslacés.et parfois avec une partie
du bord marginal et même une partie basilaire du rebord suturai,
teslacée. Repli et ailes d'un noir brun. Dessous du corps garni de poils
lins ; d'un jaune orangé sur le repli du prolhorax et sur la poitrine,
avec le milieu de l'anlépeclus noirâtre ou obscur ; ordinairement
noir sur les deuxième à quatrième arceaux du ventre , d'un flave
blanchâtre sur les deux derniers qui sont phosphorescents : le pre-
mier ou même les deux premiers parfois d'un teslacé orangé , chez
les individus incomplètement colorés. Cinquième arceau du ventre
un peu coupé en angle très court et dirigé en devant, à son bord
postérieur: le sixième, rétréci d'avant en arrière, avec l'extrémité
obtuse, ou faiblement échancré dans son milieu. Pygidium plus court,
largement tronqué ou oblusémenl arrondi à l'extrémité. Dos de l'ab-
domen d'un jaune ou teslacé orangé ; souv nt marqué de chaque côlé
llciclaip.es. — Luciola. 127
d'une lâche noire, sur les deuxième à sixième arceaux. Pieds d'un
flave ou jaune orangé , avec l'extrémité des tibias et les tarses ordi-
nairement nébuleux ou noirâtres.
Le > de celle espèce est commun aux mois de mai et de juin, à
Grasse. Il vole le soir et durant la nuit, en produisant des jets de
lumière alternativement interrompus , par suite des mouvements
onduleux de son corps, qui cachent et découvrent alternativement
les parties phosphorescentes de son ventre , comme l'ont observe
M VI. Perroud et Arias.
La 2 i suivant les observations de M. Peragallo, pendant les allées
et venues du q71, se tient sur les arbres, collée et immobile sur la page
inférieure d'une feuille.
Près de celle espèce vient se ranger la suivante qui paraît avoir été
confondue avec elle par la plupart des auteurs.
Bj. aialica, Linné. Tête , élytres, et deuxième à quatrième arceaux
du ventre, noirs: rebord suturai et marginal des élytres testacé ou d'un
testacé nébuleux. Prolhorax et écusson d'un roux testacé ou orangé : le
premier marqué sur son milieu d'une tache noire n'atteignant ni le bord
antérieur, ni le postérieur. Poitrine et pieds d'un roux testacé. Disque
du postpeclus et tarses, obscurs. Deux derniers arceaux du ventre phos-
phorescents, d'un roux flave.
Long. O.COoC à 0,0007 ( 2 \\1 à 3 1. ) Larg. 0,0015 à 0,1020 ( 2/3 à 7/8 1.)
Lampyris ilallca, Linn. Syst. nat. t. I, p. G43. il. — Muller (L. P. S.) C. à
Linn. Nalurs. 5e part. t. -1, p. 303. 1 1 . — De Geit., Mem. t. 4, p. 59. 9,
pi. 17, fig. 9 et 10 (insecte), fig. 17 (larve). — Goeze, Abg. Geschichle,
p. 49, pi. C, fig. 3. — Goeze, Ent. Beytr. t. -I, p 521. -Il (en partie). — Dr
Vill. C. Linn. Enlorn. t 1, p. 286. 4. — Oi.iv. Entes». I. 2, n° 28, p. -17.
-12 (corselet à tache noire). — Id. Encycl. mélh. t. 7, p. 486. 14 (en partie).
— Charpent. Ilor. entom. p. 192, pi. 6, fig. 3 {>), fig G (£), fig 10, (larve).
Luciola italica, De Lapohte, Essai etc. m Ann. de la Soc. entom. de Fr.
t. 2 (1833), p. 147. — Id. (de Casteln ) Flist. nat. t. 1, p. 270. 2. — V. do
Motsch. Elud, entom. (1854), p. 148-
Patrie : l'Italie.
Obs. Les antennes sont brunes ou d'un brun noir, ordinairement
avec la base au moins en partie leslacée ou d'un roux leslacé. Les
palpes sont tantôt de celte dernière couleur, tantôt bruns ou en
123 MOLLIPESNES.
partie lestacés. Le premier arceau du ventre est ordinairement d'un
roux lestacé, plus ou moins nébuleux.
Celle espèce, par sa taille plus petite, et surtout par la lâche noire
du prolliorax , se distingue facilement de la précédente. La grandeur
de la tache noire varie.
TROISIÈME GROUPE.
TÉIÉPHORIDES.
Caîiactèues. Antennes insérées sur le front1, écartées l'une de l'autre
à leur base. Epislome confondu avec le front, avancé sur la base des
mandibules. Labre caché. Tête plus ou moins rélrécie après les yeux :
ceux-ci non voilés par le bord antérieur du prolliorax. Hanches inter-
médiaires contiguës. Trochanters des pieds postérieurs en ovale allongé.
Cuisses postérieures insérées près de la base du côté exlerne des tro-
chanters. Tarses à quatrième article généralement bilobé. Ventre de
sept arceaux; paraissant en avoir huit chez le *. Corps allongé;
planiuscule ou peu convexe en dessus.
A ces caractères, ajoutez pour les espèces suivantes :
Antennes plus ou moins longues; filiformes ou graduellement un peu
amincies vers l'extrémité ; de onze articles. Mandibules assez fortes ;
arquées; terminées en pointe à l'extrémité, quelquefois déniées au
côté interne. Mâchoires épaisses, charnues; à deux lobes. Palpes maxil-
laires assez allongés ; à dernier article de forme variable , tantôt
triangulaire ou presque sécuriforme, tantôt ovalaire ou terminé en
pointe. Yeux situés sur les côtés de la tôle; médiocres ou parfois assez
gros. Prothorax ordinairement plus large que long et de forme va-
riable , lantot rapproché de l'ovale transversal , le plus souvent du
quadrilatère ; planiuscule ou peu convexe, en dessus; ordinairement
relevé graduellement à son bord antérieur, quelquefois aussi à la base,
mais souvent seulement rebordé à celle ci; offrant sur sa surface des
dispositions variables; non foliacé sur les côtés; à repli régulièrement
incliné, formant le plus souvent à son côté exlerne une carène avec
le bord latéral étendu jusqu'aux hanches, et offrant un peu avant son
angle postérieur sa plus grande largeur. Ecusson distinct. Elylrcs
habituellement subparalièles; plus ou moins raccourcies cl subulées
chez les Mallbinaires ; n'embrassant pas les côtés de l'abdomen ; or-
télé pno a ides. 129
uinairement chargées de quelques nervures plus ou mo:ns distinctes.
Repli des élytres réduit à une tranche dans plus de sa moitié posté-
rieure. Ailes généralement développées; parfois dépassant les élytres
dans l'état de repos; très-rarement nulles ou rudimenlaires. Anlépeetus
ordinairement réduit à une bande transversale étroite, souvent plus
ou moins obtriangulairement prolongée en arrière sur la partie sler-
nale. Médipectus court. Postpectus assez grand. Postépilernums rétrécis
d'avant en arrière, et ordinairement sinués à leur côté interne, près
de l'extrémité postérieure. Dos de l'adomen de huit arceaux, l'entre de
sept arceaux ou paraissant souvent en avoir un huitième, chez le (/1.
Hanches antérieures allongées, subconiques ; peu engagées dans la
cavité cotyloïde. Hanches intermédiaires un peu moins saillantes. Pieds
assez longs; sans caractères particuliers. Tibias grêles; munis chez les
uns d'éperons très-apparents ; sans éperons bien distincts chez les
,i.ii 1res. Tarses garnis en dessous de poils ou de duvet. Ongles parfois
simples; ordinairement munis d'une dent à la base de l'une ou même
des deux branches ; parfois fendus à l'extrémité de l'une de celles-ci
ou même de toutes les deux.
Les Téléphorides sont de tous les insectes de celle Iribu ceux qui
méritent le mieux le nom de Mollipennes. Leur système légumentaire
est plus faible, et leurs élytres sont plus flexibles; souvent elles se
déforment un peu en se desséchant.
On les trouve le plus souvent sur les fleurs auxquelles ils semblent
demander leur principale nourriture; mais à ces goûts délicats, ils
en joignent d'autres moins inoffensifs , ainsi ils ne se font pas scru-
pule, dans l'occasion, d'arrêter et de déchirer les insectes plus faibles
dont ils font la rencontre ; parfois même ils s'allaquent aux individus
de leur propre espèce.
Quelquefois , dans les jours d'une chaleur plus vive, ils s'envoient à
l'approche du chasseur; mais le plus souvent ils se laissent facile-
ment approcher, pendant qu'ils s'enivrent clans la coupe des fleurs.
Moins résignés que les insectes des tribus précédentes, ils se révoltent
souvent contre les doigts qui les enserrent et cherchent parfois, en
les mordant, à recouvrer leur libelle.
Leurs couleurs sont en général peu remarquables : le noir ou les
diverses nuances du llave et du teslacé ou rouge lestacé forment
ordinairement les teintes dominantes du dessus de leur corps : les
étuis d'un grand nombre de Mallhinaires sont parés à leur extrémité
d'une tache citron : ceux de quelques Téléphoraires brillent par ex-
ception d'un éclat métallique-
17
130 M0LLJPBJJ3ES.
Les diverses espèces de ce groupe semblent s'échelonner pendant
toute la durée des beaux jours ; mais les mois les plus agréables les
voient apparaître en plus grand nombre.
La femelle dépose ses œufs dans le gazon ou sur la terre, et quelque
temps après, ceux-ci éclosenl et montrent l'insecte clans son premier
état.
Les larves, en petit nombre, décrites par les auteurs, (') peuvent se
rapporter à la description suivante :
Tête dirigée en avant: cornée; aplatie en dessus et en dessous.
Èpistome confondu avec le Iront. Labre nul. Antennes insérées derrière
la base des mandibules, sur les côtés de la tête; de trois articles : le
premier, plus gros-, le deuxième , ordinairement appendiculé ; le troi-
sième, grêle, en alêne. Mandibules cornées ; grandes : falciformes ;
munies d'une dent au côté interne. Mâchoires composées d'une
pièce basiîaire et d'un lobe articulé. Palpes maxillaires de trois
articles : le premier, épais, le plus long; le deuxième, court, rélrac-
lile; le troisième , grêle, en alêne. Lèvre inférieure composée d'un
menton charnu et de pièces palpigères. Palpes labiaux de deux arti-
cles : le dernier en alêne. Ocelles au nombre de deux : un de chaque
côté, situé derrière la base des antennes. Segments ihoraciques sem-
blables à ceux de l'abdomen . plus larges que longs. Segments ab-
dominaux au nombre de neuf: le dernier pourvu en dessous d'un
mamelon creusé au milieu d'une dépression et servante la locomo-
tion. Pieds de longueur médiocre-, composés : d'une hanche, d'une
cuisse et d'une jambe plus longue, et d'un article larsal terminé paF
un ongle. Stigmates au nombre de neuf paires : la première, entre
les pro et mésolhorax, sur la partie inférieure : les huit autres paires,
sur les huit premiers segments abdominaux. Corps allongé ; subpa-
rallèle; charnu, revêtu d'une peau coriacéa ; souvent velouté.
Ces larves, durant l'hiver, sont cachées dans la terre , sous le gazon
ou aux racines des arbres. Dans les tempêtes violentes qui déracinent
(') Voy. de GniiR, Mém. t. 4, p. 66, pi. 2, fig. 5-9. — Blanchard, Mag. do
zool. de Guérin-Ménev. 4836 (insectes), pi. 108, fig. 1-2-3. — Wkstw. Inlrod.
lo themod. classif. p. 262, pi. 27, n° -1G-I?. — Ericbson , Àrchiv. 1811. t. 1.
p. 94. — Watherh. Transaet. of the entom. Soc. I. p. 31, pi. 3 . fig. 3. —
CiiApiis et Candèze, Calai, p. Uiî. et Mém. de la Soc. des se. de Liège, l. 8,
p. 501. — Lvcjri). Gencr. t 4, p 3 ï 3 . — Dn Kiesenw. iSalnrgescli. d. Ins.
Deulsch. t A, p. 464.
TELEPIIORIESS. |3[
et renversent parfois dans le Nord un grand nombre de pins , elles
sont souvent emportées à des distances plus ou moins grandes par
les vents, et jetées sur le sol couvert de neige. Ces apparitions, dont
on cite divers exemples ('), avaient donné lieu aux récits sur les pré-
tendues pluies d'insectes, dont de Geer (2) a donné l'explication bien
naturelle,
La nymphe, comme celle des attires Coléoptères, laisse voir toutes
les parties de l'insecte futur, et lient son corps arqué, et plus forte-
ment à la partie antérieure.
Ces insectes se partagent en deux familles :
, recouvrant en enlier l'abdomen. Dernier article des
palpes maxillaires sécuriforme, ou plus ou moins
élargi d'avant en arrière. Téléphoriens.
ne couvrant pas complètement l'abdomen ; générale-
ment dépassées par les ailes , quand elles existent.
Dernier article des palpes maxillaires ovalaire. Maithimeks.
PREMIERE FAMILLE.
TÉLÉPHORIENS.
Caractères. Elytrcs recouvrant en entier l'abdomen. Dernier article
des palpes maxillaires sécuriforme, triangulaire ou élargi d'arrière en
avant.
Ils se partagent en deux branches :
Branches.
extérieurement visible à la base, formant avec son
S 1 bord interne la tranche extérieure de-Srélvtres. Posl-
}*> 1 épislerauras sinués avant l'extrémité de leur côté
'" interne. Téléphoiuires.
o {
■o j
-§, j caclié, formant avec son bord externe le bord extérieur
<~ des él v 1res, i'oslépislernums en ligne droite à leur
\ côlé interne. Su i lires.
(') Voyez Ephémer. natur. Curiosor. 1073. et 1674, p. 80, etc.
{-) Hist. de VAcad. d. sciences, de Paris, 1750, p, 39-ÏO. — Mém. t. 4. p. 05.
j »2 MOLLIPENNES.
PREMIÈRE BRANCHE.
TÉLÉPIIORAIRES.
Caiuctèp.es. Repli des élytres extérieurement visible à la base, for-
mant avec son bord interne la trancbe extérieure des élytres. Posté-
pisternums sinués avant l'extrémité de leur bord interne.
Les Télépboraires se répartissent dans les genres suivants :
Gemics.
■ échancré en arc à son bord antérieur ou à son bord
' postérieur, souvent à l'un et à L'autre. Tète rétrécie
après les yeux en forme de cou. Yeux séparés du
bord antérieur du prothorax par un espace au moins
égal au diamètre de l'un d'eux. Podabrus.
■= a x a
'5 2 ° i?
£ o J= o g
x P ? - 'T-
o — 5.2
yi js _> 's 2
^ 2 r; "S
/ Dernier article des palpes maxil-
1 laires à côté basilaire égal
I environ à la moitié ou plus
' du côlé externe. Prolhorax
plus ou moins arqué en
devant.
o
ÏJ
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Telephorus.
60 "O -O
ïï g 6
-£ Xi
"S «
^ 3
-a — ■
Dernier article des palpes
maxillaires à peine égal au
tiers de la longueur du côlé
externe. Prolhorax Ironqué
en devant -, creusé de deux
fossettes. Absisia.
Bord postérieur du dernier arceau du
dos de l'abdomen arrondi ou sub-
arroadi à ses angles postérieurs.
Piepli des élytres réduit à une
tranche au moins à partir du ni-
veau de la base du ventre. Rhagonijcha
Bord postérieur du dernier arceau
de l'abdomen à angles vifs et rec-
tangulaires. Repli des élytres pro-
longé au moins jusqu'au niveau
du troisième arceau du ventre. Pygidia,
téléphoraikïs. — Podubrus. 133
Genre Podubrus, Podabrus, Fischer (').
( jï&Sfcëpb;, qui a les pieds légers).
Caractères. Tête complètement dégagée du prolhorax ; rétrécie
après les yeux el constituant une sorte de cou. Yeux médiocres ;
semiglobuleux; saillants; séparés du bord antérieur du prolhorax par
un espace au moins égal au diamètre de l'un d'eux. Prothorax un peu
moins large en devant que la tôle prise aux yeux ; ordinairement
échancré en arc ou au moins tronqué, à la hase ; soit un peu échan-
cré en arc , soit en partie tronqué en devant ; à angles postérieurs
dirigés en dehors , ou munis d'une petite dent dirigée en dehors.
Museau court et large. Antennes insérées vers la partie antérieure du
bord interne des yeux ; débordant environ de la moitié de l'épaisseur
de leur base le bord antérieur de ces organes. Palpes maxillaires à
dernier article médiocrement anguleux à son côté interne, vers la
moitié ou un peu plus avant de sa longueur.
Fischer de Waldheim a indiqué cette coupe dans son Enlomogr.
rhuten. et ses Genres des insectes, dont il donna la liste à la lin du
tome 1er de son Entomographie de la Russie ; mais ni dans cet ou-
vrage, ni dans son Spicilegium Entomographiœ Puissiœ (inséré dans le
Bulletin de Moscou, 1844, Ier cahier, p. 33 et suivante), dans lequel
il a décrit plusieurs espèces de Podabrus , il n'a donné les caractères
de ce genre. Dejean l'admit dans son catalogue ( 1S33) , p. 105 el
1837), p. 118. M. Weslwood en esquissa brièvement la diagnose dans
son Synopsis (Introd. to the mod. class.), p. 27, et M. Leconle, dans
son Synopsis of the Lampyrides (proceed. of the Aead. of Philadelph.)
t. 5 (1851), p. 343, en a donné les caractères plus précis, étendus et
corroborés par M. Lacordaire (Gênera, t. 4, p. 352).
(') Fischer de Waldhein , Genres des insectes^ in Entomog. de la lîussir.
t. 2, p. 3G-7C». — Westwood , Gêner. Synopsis in introduct., elc, p. 27. —
Leconte, Synopsis, etc., in proceed. of the Acad. of Philad. t 5. p. 343,
v- Lacord. Gêner, t. 4, p. 3j2.
{34 MOIXIPBNiVES.
A. Ongles inégalement bifides à l'extrémité de chacune de leurs branches : '
la dent interne plus courte que l'externe. Deuxième et troisième articles
des antennes à peu près égaux ; d'un tiers environ plus courts chacun
que le quatrième (S. G. Podabrus).
1. P. alpin m» ; Paykdll. Dessous du corps, partie postérieure de
la tête, antennes, moins la base, bande longitudinale sur le milieu du
prothorax et écusson , nous ; partie antérieure de la tête, base des an-
tenues, côtés du prothorax et souvent bord suturai du ventre , testacés.
Elytres et majeure partie au moins des pieds , variablement noirs ou
testacés: les élytres, àpubescence courte et soyeuse. Prothorax échancré
en arc en devant , et en sens contraire à la base ; muni d'une petite
dent dirigée en dehors, à ses angles postérieurs.
cf. Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes de la longueur
du corps; à deuxième article un peu moins grand que le troisième :
celui-ci au moins égal aux deux tiers du suivant. Ventre de huit
arceaux : le huitième, en cône ou en triangle subéquilatéral.
Obs. Le ventre est ordinairement noir, avec les côtés testacés, le
bord postérieur des cinquième et sixième arceaux et oblriangulaire-
ment le milieu desdits arceaux, également testacés.
J . Antennes prolongées jusqu'à la moitié ou un peu plus de la
longueur du corps ; à deuxième article presque égal au troisième :
celui-ci égal environ aux deux tiers du suivant. Ventre de sept ar-
ceaux: le dernier transversal ; entaillé de chaque côté , à son bord
postérieur, entre la ligne médiane et les angles postérieurs.
Obs. Le ventre est ordinairement noir, avec une bordure latérale
plus étroite et le bord postérieur du sixième, et rarement du cin-
quième arceau, testacés. Chez les variétés foncées, la bordure latérale,
celle du cinquième arceau et parfois aussi celle du sixième , dispa-
raissent.
État noumal. Antennes d'un brun noir ou d'un noir brun , avec
les deux ou trois premiers articles et la base de quelques-uns des
suivants, d'un flave teslacé. Tête de cette dernière couleur sur la par-
tie antérieure, noire sur la postérieure. Prothorax paré sur son milieu
d'une bande longitudinale noire , couvrant en devant le tiers mé-
diaire de la largeur, et le quart environ à la base; d'un rouge lestacé
ou d'un lestacé rougeâlre sur les côtés de celle bande noire, puis
d'un flave teslacé et sublranslucide plus extérieurement. Ecusson noir.
télÉpuoiuires. — Podabrus. 135
Klylres teslacées ou d'un ilave d'ocre. Dessous du corps d'un flave
leslacé, sur le repli prolhoracique el sur l'anlépectus, noir sur le
reste de la poitrine. Ventre noir, avec les côlés et souvent le bord
postérieur des cinquième el sixième arceaux d'un flave lestacé. Pieds
leslacés , avec une partie basilaire des cuisses postérieures et partie
des tarses, obscures, brunes ou d'un brun noir.
Variations (par défaut).
Quand la matière noire a été incomplètement développée, le;» an-
tennes sont teslacées à la base d'un plus grand nombre d'articles qui
suivent le troisième; rarement les articles sont tous leslacés à la
base : quelquefois alors les premiers sonl noirs ou obscurs; plus ra-
rement, les qualre à six premiers sont entièrement leslacés, et les
suivants ne sont noirs ou bruns qu'à la parlie supérieure de leur
exlrémilé. Le prolborax n'offre parfois , pour vesliges de la bande
noire, que quelques lignes longitudinales , ou une tacbe noire liée
au bord antérieur et prolongée jusqu'au quart ou au tiers de la lon-
gueur du segment, quelquefois avec quelques traces noires, vers la
base ; très-rarement le prolborax n'offre aucune marque de celte
bande noire. La parlie médiaire du bord postérieur des cinquième et
'sixième arceaux du ventre , offre souvent une tacbe triangulaire tes-
lacée, chez le J1. Les pieds sonl parfois leslacés, moins les tarses qui
sont au moins en parlie bruns ou obscurs, et souvent la parlie basi-
luire supérieure des cuisses, qui est également obscure ou brunâtre.
Variations (par excès) .
Quand, au contraire, la matière colorante noire s'est développée
plus abondamment, les articles des antennes sonl noirs sur le dos ;
parfois le premier el le deuxième sont seuls leslacés en dessous, ou
plus ou moins brièvement à la base, et les suivants sont tous noirs.
La bande noire du prolhonix à acquis plus d'extension, couvre au
moins les trois cinquièmes de la largeur du segment, et offre parfois
de chaque côté, vers les qualre septièmes de sa longueur, une dila-
tation ponctiforme étendue presque jusqu'au bord externe; quelque-
fois même chez les individus à élylres noires, la parlie leslacée des
côlés du prolborax se montre nébuleuse, obscure ou brunâtre. Les
élyircs sont d'un lestacé moins clair, surtout vers l'extrémité; suivant
Erichson, elles seraient parfois obscures, avec le côté marginal leslacé;
assez souvent elles se montrent entièrement noires , au moins chez
136 MOLLIPENXfiS.
la J (je n'ai pas observe celte couleur chez le , 21. — Schoemi. Ins. suec. t '2. p. Gâ, I I. —
Zetterst. Faun. lapp , p. -112, 12. — Id Ins. lapp . p. 83, 13. — Sahlb Ins.
i'er.n.. p. 1 19, 13. — De Kiesenw. Nalurg. d. Ins. Deulscli t. 4. p, i. 9, 1.
Telephorus alpinus, Stepu. llluslr. t. 3, p. 304, 3f>. — De Casteln. Ilist. nat.,
t. 4, p. 273,42.
Podabrus alpinus (Dejean), Calai. ,!833\ p. 105. — Id. (4837), p. 1 18. —
STErn. Man. p. 491, 1o09.
Yar. -,. Elytres testacces, avec l'extrémité nébuleuse ou brunâtre.
TjaÉpiiOKAinrs. — Podabrus. 137
Obs. Les cuisses postérieures el intermédiaires sont, au moins, en
majeure parlie noires.
Cantharis alpina, iGtli.enh. loc. cil. var. b.etc.
Var. £. Elytres noires, avec le rebord marginal ou même une parlie
voisine, teslacé.
(Voy. Erichs. in Germik's Zeitsch. t. 1. p 368.)
Cantharis alpina, de Kieseivw. 1- c. var. c.
Var. s. Elylres entièrement noires.
Obs. Celle variété est plus particulière et peut-être exclusive aux ?.
Les pieds sont ordinairement en majeure partie noirs. Le ventre
montre souvent à peine des traces de la bordure testacée, soit sur
les côtés, soit à l'extrémité du cinquième arceau.
Cantharis annidata, Qummel , Essais entom., n. 4, p. 28, 12.
Cantharis alpina, de Kiesemv. 1. c. var. b.
Long. 0,0412 à 0,013.) (5 à 6 1.). Larg. 0,0022 à 0,0028 ( 1 à ! 1/4 1. )
Corps allongé; pubescent. Tête testacée ou d'un teslacé rougeâtre
sur sa parlie antérieure , noire sur la postérieure ; fortement pon-
ctuée sur celle dernière, presque lisse sur l'antérieure; presque plane
sur l'épistome , transversalement déprimée sur le cou. Mandibules
d'un flave lestacé, avec l'extrémité obscure. Palpes ordinairement
lestacés avec la moitié du dernier article noire; parfois avec quel-
ques-uns des autres articles en partie obscurs. Antennes atténuées à
partir du quatrième article : peu pubescenles ; ordinairement noires,
avec les trois premiers articles et la basede quelques-uns des suivants,
testacés. Prothorax transverse ; presque quadrangulaire; échaneré en
arc en devant, et en général plus fortement en sens contraire à la base;
plus ou moins arqué sur les côlés; à angles antérieurs émoussés ou
subarrondis; les postérieurs munis d'une petite dent dirigée en
dehors; à peine aussi large ou moins large en devant que la tôle,
prise aux yeux ; inégalement et faiblement convexe ; relevé sur les
côlés en un rebord égal environ au neuvième de la largeur et
contribuant à former une gouttière près d'une fois plus large ; rayé
d'une ligne médiane prolongée depuis le sillon transversal jusqu'au
18
138 **OLL!PEX>iES.
reboril basilaire ; presque glabre; luisant ; un peu superficiellement
ponctué; coloré et peint comme il a été dit. Ecusson noir. Elylres
débordant la base du prothorax; du tiers environ de la largeur de
chacune; notablement plus larges que lui dans son milieu; quatre
à cinq fois aussi longues que lui; subparallèles; ruguleusement et
finement ponctuées ; garnies d'une pubescence courte et soyeuse;
variant du testacé au noir. Ailes nébuleuses chez les variétés claires,
brunes chez les autres. Dessous du corps pubescenl ; testacé sur le
repli prolhoracique et sur l'anlépeclus; noir sur les médi et post-
peclus. Ventre noir, souvent avec les côtés et le bord postérieur des
■cinquième et sixième arceaux testacés. Pieds pubescents ; colorés
comme il a été dit.
Celte espèce se trouve, en France, dans les parties froides ou du
nord, surtout sur les montagnes alpines ; elle n'est pas très-rare en
juillet à la Grande Chartreuse.
0fa — Elle offre, comme nous l'avons dit , sous le rapport de la
couleur, principalement des élylres et des pieds, des variations
remarquables.
Ordinairement le bord antérieur du prolhorax est plus faiblement
échancré en arc que la base en sens contraire ; quelquefois cette
dernière est presque tronquée ou à peine échancrée.
Erichson (dans le Zeitschrift fur die Entomologie , édité par Germar,
t. 1er, p. 367 et 368) , a cherché à prouver, par des raisonnements
spécieux, que la Cantharis lateralis de Linné devait se rapporter à une
variété de notre Pod. alpinus. La description suivante de la Fauna
suecica , se refuse à celte interprétation ; Thorace marginalo rubro ,
corpore fusco, elytris margine exteriore flavescentibus. Pana. Fusca sunt
caput , antennœ , pedesf abdomen, elytra. liufa vero thorax lotus, anus ,
elytroramque margo exterior longitudinalis* Le prolhorax de notre 1 0-
dabre, au lieu d'être entièrement d'une nuance rouge, montre,
presque toujours, au moins des traces de sa bande longitudinale noire,
et l'espèce n'est pas, comme le dit Linné, de pelile taille. Erichson
attribue, il est vrai, celte épithèle parva a une méprise de l'illustre
Suédois-, mais cette supposition est toute graluile. L'exemplaire ty-
pique, ainsi que j'ai pu m'en assurer, manque dans la collection,
conservée à Londres, de l'auteur du Syslema naturœ. Il est donc
impossible aujourdhui de connaître d'une manière positive 1 insecte
qu'a voulu décrire le savant naturaliste ; et dans cet état d'incerti-
tude, il convient de conserver le nom spécifique donné à ce Podabre
par Paykull, dont ^description nejaisse aucun] doute.
TKLÉpiioitAiKES. — Podahrus. \*9
Près de celle espèce, vient se placer la suivante, mais qui n'a pas,
je crois, été prise encore en France.
AA. Ongles armés d'une dent à la partie inférieure de chacune de leurs
branches. Deuxième et troisième articles des antennes sensiblement
inégaux : le deuxième plus court que le troisième : celui-ci d'un quart
à peine plus court que le quatrième (S. G. Auolisus).
P. lapponicais ; Gyllexhal. Noir ou brun : partie antérieure de
la tête, partie au moins des cuisses et tibias des quatre pieds antérieurs,
testacés. Protkorax tronqué sur la partie médiaire en devant , faiblement
è chancre en arc, à la base; à angles postérieurs dirigés en dehors; sub-
caréné de chaque côté de la ligne médiane, sur la moitié postérieure au
moins de sa longueur. Elytres à pubescence cendrée.
". Anlennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes ou un peu plus
de la longueur du corps ; à deuxième artic'e à peine plus grand que
la moitié du troisième : celui-ci d'un quart environ plus court que le
quatrième. Ventre de huit arceaux : le dernier en triangle obtus.
Obs Le ventre est tout noir ou d'un noir brun.
.£. Anlennes prolongées jusqu'à la moitié ou un peu plus de la lon-
gueur du corps; à deuxième article à peine égal aux Irois cinquièmes
du troisième : celui-ci égal environ aux trois quarts ou un peu plus
du suivant. Ventre de sept arceaux : le dernier transversal , un peu
entaillé de chaque côté , entre la ligne médiane et les angles posté-
rieurs.
Obs. Le ventre est tout noir ou d'un noir brun.
Etat normal. Noir ou d'un noir brun ; pubescent : deux premiers
articles des anlennes et base des deux suivants, partie antérieure de la
tête, majeure partie basilaire des mandibules, palpes moins la moitié
postérieure du dernier article qui est noirâtre, extrémité des hanches
et base au moins des trochanters , dessous des cuisses antérieures et
intermédiaires, moitié du dessus des antérieures, tiers ou quart apical
du dessus des intermédiaires, genoux des postérieures, dessous au
moins des tibias antérieurs et partie de dessus , base et partie du
dessous des intermédiaires et base des postérieures , d'un llave
testacé ou d'un flave teslacé livide.
l'j) M0LLÏPEXN'B6.
Variation (par défaut).
Quand la matière colorante a été moins abondante, les antennes
sont d'un teslacé pâle à la base de quelques-uns des articles posté-
rieurs au quatrième ; les pieds offrent aussi une plus grande extension
de la couleur pâle.
Variation (par excès).
Quand au contraire la matière noire a été plus abondante , le
deuxième et parfois le premier article des antennes sont noirs en
dessus, au moins vers l'extrémité; les deux suivants sont pâles sur un
espace plus restreint ; les cuisses antérieures et intermédiaires sont
noires ou d'un brun noir sur un espace plus grand : les tibias inter-
médiaires sont presque entièrement noirs et les antérieurs en grande
partie.
Cantharls lapponica , Gylle.mj.yl, Ins. suec. t. 2, Add. p. XV, 7-8. —
Zetterst. Faun. lapp. p. -110, G. — Id. Ins. lapp. p. 81, G. — SAïu.n. Ins.
tenu. p. 117, 7,
Long. 0,0078 (3-1/2 1-) Larg. 0,0015 à 0,C0IS (2/3 à^ij 1.)
TàTRiE : La Lapponie.
Obs. — Celte espèce s'éloigne de la précédente par sa taille plus
faible, par son prolborax arrondi ou subarrondi aux angles de devant;
plus faiblement échancré à la base , avec les angles postérieurs
dirigés en debors au lieu d'être munis d'une petite dent ; offrant, en
dessus, de chaque côté , entre la ligne médiane et le bord externe,
une carène sur plus de la moitié postérieure de sa longueur ; par le
côté posléro-interne du dernier article de ses palpes maxillaires ,
plus long que l'anléro-interne.
Elle semble mériter d'être séparée génériquement de l'autre, par
ses ongles, dont cbaque branche, au lieu dèlre bifide à l'extrémité ,
c'est-à-dire d'avoir une dent située au côté interne de la branche, est
munie d'une dent basilaire en dessus; par les deuxième et troisième
articles des antennes très-sensiblement inégaux : le deuxième à
peine plus grand que les trois cinquièmes du troisième , et par ce
dernier souvent peu différent de longueur avec le quatrième ; enfin
TÉLÉPH0KA1RE5. — Tck'phoillS. 141
par le repli du prolhorax peu foliacé sur les côlés , offrant sa lame
moins verticale, non en ligne droite jusqu'à l'angle postérieur,
c'est-à-dire rétrécie et arrondie à cet angle. Sous ce rapport, cette
espèce semble lier les Podabres aux Téléphores,
Genre Telephorus , Téléphore ; Schaeffer.
( TYiXéœopeç , qui vient de loin. )
Caractères. Tête plus ou moins dégagée du prothorax ; rétrécie en
arrière. Feux- médiocres; plus ou moins rapprochés ou séparés du
bord antérieur du prothorax. Prothorax de forme variable ; ordi-
nairement transversal et relevé sur ses bords et postérieurement un
peu bombé de chaque côté de la ligne médiane; non échancré en arc
à ses bords antérieur et postérieur. Antennes insérées entre les yeux
ou près de la partie antéro-interne de ces organes. Dernier article des
palpes maxillaires sécuriforme, triangulaire ou d'une forme rappro-
chée; à côté basilaire égal environ à la moitié ou à plus de la moitié
de la longueur du côté interne.
Le tableau suivant facilitera, nous l'espérons, la détermination
parfois assez difficile des espèces :
A. Ongles, du moins ceux des quatre pieds antérieurs,
.chez la J , armés à la base de chacune de leurs bran-
ches , d'une dent détachée presque dès la base de
ladite branche , et arquée en dehors en forme de ha-
meçon : ceux des çf, le plus souvent, sans dent ou
munis seulement d'une saillie anguleuse ou dent
rudimenlaire ou courte.
a. Elytres violettes ou bleues.
b. Pieds postérieurs, au moins, noirs. abdominalis.
bb. Tous les pieds au moins en partie , d'un roux
orangé ou lestacé. violaceus.
aa. Élytres testacées ou d'un roux testacé , avec l'ex-
trémité noire. Ericksoni.
AA. Ongles de tous les pieds munis, au plus, d'une dent à
la base de leur branche externe , soit chez la J ,
soit chez le cf.
B. Ongles, chez le f, bifides à l'extrémité de leur bran-
che externe , sans dent, ou n'offrant k la base
H3 MOLLIl'ENNM.-
qu'une saillie anguleuse : ceux de: la- 2 simples
ou non bifides à l'extrémité de leur branche ex-
terne, et munis d'une dent prononcée à la base
de leur branche externe.
c. Elytres teslacées, avec la partie postérieure et par-
fois les deux rebords noirs ou obscurs. Dent basi-
laire de la branche externe des ongles de la 2 ,
détachée presque dès la base de ladite branche, en
forme de hameçon. sudeticus.
ce. Elytres entièrement d'un flave pâle ou d'un pâle
testacé. Dent basilaire de la branche externe des
ongles de la $?' en majeure partie confondue
■ ' avec la branche. clypealus.
BB; Ongles, du moins ceux des quatre piètis antérieurs,
n'offrant aucune de leurs branches bifide à l'ex-
trémité ; généralement armés, chez le . Elytres testacées, parées chacune de trois bandes
longitudinales noires ou brunes, postérieurement
raccourcies.
rr. Prothorax blanc dans sa périphérie, avec la partie
discale noire : celle-ci aussi large à peu près, vers
le tiers de la longueur du segment, que les 'deux
tiers de la largeur de celui-ci.
t. Pieds testacés ou d'un blanc testacé. avec l'ex-
trémité des cuisses postérieures et partie des
tibias postérieurs, noirs.
ti. Pieds, les quatre postérieurs au moins, en ma-
jeure partie noirs.
Tète noire après l'insertion des antennes et en
grande partie sur l'épistome.
u. Prolhorax noir sur son disque, testacé au moins
sur les côtés.
v. Prothorax noir sur son disque, et paré dans sa
périphérie d'une bordure testacée.
rr. Prothorax noir longiludinalemenl sur la moitié
au moins de sa largeur , d'un roux jaune sur
les côtés, et cilié latéralement.
uu. Prothorax entièrement noir.
x. Pieds entièrement noirs.
I4:s
nigrkans.
xanthoporpa.
lincatus.
albomarginatus.
ftbulatus.
pulicarius
obscarxis.
tristis.
ocx. Pieds noirs , avec les genoux et la base des
tibias d'un roux testacé , parfois nébuleux.
Branche externe des ongles sans dent, chez les $ . patudosus.
nu. Deuxième article des antennes à peine aussi long que
la moitié du suivant. Elytres très-rugueuses. (Insectes
de petite taille.)
y. Région noire de la tête avancée jusqu'à la
base des antennes, et un peu plus entre ces
organes . Ecusson noir.
lie.
U0LL1PEXNES.
%. Cuisses noires , au moins à la base. Pro-
Ihorax au moins en partie noir. Jlavilabris.
ci. Pieds et prolhorax d'un roux jaune : ce
dernier parfois nébuleux sur son disque, fulvicollis.
yy. Région noire de la tète non avancée tout à
fait jusqu'à la base des antennes Ecusson
d'un roux jaune. thoracicus.
mm. Elytres noires, mais paraissant d'un noir cendré en rai-
son du duvet dont elles sont couvertes, parées d'une
bordure d'un roux testacé , sur les côtés et jusqu'à
l'angle humerai. laieralis.
A. Ongles, du moins ceux des quatre pieds antérieurs , chez la J, armés
d'une dent en hameçon , à la base de chacune de leurs branches :
ceux du *, sans dent ou n'en offrant qu'une rudimculaire. (S. G. An-
cystronycha , Macrkel [\.)
a. Elytres noires ou bleues.
b. Pieds postérieurs au moins, noirs.
1. T. al>ilomîiialis ; Fabriciks. Noir; elytres violettes ou d'un
bleu violûlrc , à pubescence obscure: partie antérieure de la tête , base
des antennes , et ventre , d'un roux jaune : base des quatre cuisses anté-
rieures , parfois d'un roux testacé.
". Antennes prolongées jusqu'aux quatre cinquièmes ou presque
jusqu'à l'extrémité du corps ; à deuxième article un peu moins
grand que la moitié du suivant. Prothorax ordinairement tout noir.
Pieds habituellement de même couleur. Ventre de huit arceaux : le
huitième en triangle plus long. Tarses antérieurs à premier article
parallèle : les deux suivants élargis presque en ligne droite d'arrière
en avant. Ongles des quatre pieds antérieurs ordinairement sans dent,
ou n'en offrant qu'une rudimentaire, à chacune de leurs branches.
(') Annal, de la Soc. entomol. de France, 2e série, t. 9 ( 1 So 1 ) , p. D8t).
Obs. — Les caractères fournis par les ongles offrent diverses variations.
Quelquefois à l'un des pieds antérieurs de la $> , l'un des ongles n'offre, qu'à
une des branches , une dent basilaire. Les deux branches des quatre pieds
antérieurs du J1 paraissent parfois sans dent à l'un des pieds, chez les espèces
dont tous les pieds ont une dent prononcée à la base de la branche externe.
TÊLÉrHOBAiRES. — Telephorus. 147
£ Antennes prolongées jusqu'aux deux tiers ou trois quarts de la
longueur du corps ; à deuxième article égal au moins aux trois cin-
quièmes du suivant. Prothorax d'un rouge roux ou d'une teinte rap-
prochée , parfois avec le bord antérieur jusqu'au sillon transversal
et le sillon anlèbasilaire, noirs. Pieds noirs, avec la base des cuisses
antérieures et intermédiaires , d'un roux teslacé. Ventre de sept ar-
ceaux : le dernier transversal', bilobé à son bord postérieur. Tarses
antérieurs à premier article sensiblement élargi dans son milieu :
les deux suivants élargis d'arrière en avant en ligne un peu courbe.
Ongles au moins de l'un des quatre pieds antérieurs armés d'une dent
très-prononcée, à la base de chacune de leurs branches.
J*. Etat normal. Elytres violettes, d'un violet bleuâtre ou d'un noir
bleu, à pubescence obscure. Partie au moins du dessous du premier
article des antennes, partie antérieure de la tête et ventre, teslacés, d'un
roux lestacé ou d'un teslacé livide : le ventre, ordinairement marqué
de deux taches brunes, sur chacun des arceaux. Partie postérieure de
la tête, antennes à partir du deuxième article, prothorax, médi et post-
pectus, et pieds noirs
Cantharis abdominalls , Fabr. Suppl. p. 07, 3-4. — Id. Syst. Eleulh. I. 1,
p. 295- A. — Scuoemi. Syn. Ins. t. 2, p. 6î. \%2. — Kust. Kaef. eur. 9, 33.
Telephorus abdominalls, de Castelx. Ilist. nat. t. I, p. 272, 1«î.
Var. «.. Prothorax noir, offrant de chaque côté une tache d'un rouge
■ou roux teslacé.
Obs. Les hanches et cuisses antérieures au moins sont parfois alors
«n partie d'un roux teslacé.
Telephorus abdominalls , de Kiesenwetteb, in Aun de la Soc. entom. de
Fr. (1851) p. 5S9. Var. A.
Var. P. Prothorax noir, paré, de chaque côté, d'une bordure inégale
d'un roux ou rouge teslacé.
Obs. Les hanches antérieures et parfois les autres ou partie des
autres sont d'un roux livide; partie des cuisses antérieures au moins,
souvent une partie des intermédiaires, les genoux des postérieures, et
parfois même la base des tibias, sont d'un ïoux teslacé ou d'un les-
tacé roussâtre. Le ventre ordinairement sans taches,
J'ai reçu de M. Lambert, de Saumur, une de ces variétés, ayant le
148 M0LL1PEKNES.
prothorax noir, paré de chaque côlé d'une bordure d'un roux testacé,
prolongée depuis le bord antérieur jusqu'à la base, assez étroite à ses
extrémités, mais aussi large, vers le sillon transversal, que le tiers au
moins de la largeur du segment ; les hanches antérieures et intermé-
diaires et l'extrémité des postérieures, les trochanters des pieds anté-
rieurs et intermédiaires et la base des postérieurs , d'un roux livide ;
les cuisses antérieures d'un roux testacé, avec une partie des côtés et
de la tranche dorsale, noire : les intermédiaires noires, avec la base et
l'extrémité d'un roux testacé : les postérieures noires, avec les genoux
leslacés; tous les tibias noirs, avec la base d'un roux testacé, et moins
brièvement chez les antérieurs que chez les autres ; les tarses noirs ,
avec la base du premier et parfois du deuxième article, lestacée.
Var. 7. Prothorax d'un roux testacé , maculé de taches noires ou
noirâtres.
Cantharis occipitalis, var. passeriana , Gredler, Die Kaef. v. Passeicr.
1, P- 6.
Var. £. Prothorax entièrement rouge.
Ohs. Les pieds, comme dans la variété précédente, offrent ordinai-
rement au moins une partie des hanches, partie ou totalité des cuisses
antérieures, partie des intermédiaires et extrémité des postérieures, et
souvent base des tibias, d'un roux testacé. L'abdomen est ordinaire-
ment d'un roux testacé sans taches.
Cantharis occipitalis, PiOsejnh. Beilrag. z. Insectcn Faim. Europ. p. 18.
Téléphones consobrinus, Maerkel, Ann Soc. entom. de Fr. (1851) p 589.
Telep/torus cynneus, Dietricd , Slelt. Eçtom Zeit. (1857) p. !!9, 3. —
Krà.viz, Der!. entom. Zcitscli. 1, p. 17G, \(j.
Telcphorus cijanipennis Bach, Kaeferfauna, t. 3, p. 64, 3.
Cantharis abdominalis, de Kiese^w. Naturg. d. In>ect. Deutscii. t 4, p. V2,
-I. Var. a, b c.
Var. £. Epidome noir ou obscur sur le disque.
£. Etat normal. Elytres violettes, d'un violet bleuâtre ou d'un noir
bleu. Base au moins du premier article des antennes, partie anté-
rieure de la tête, prothorax, partie au moins des hanches de devant ,
d'un roux jaune : reste des antennes, palpes, partie postérieure de la
tête, médi et postpectus et pieds, noirs.
'j'ÉLÉPiioiuiRES. — Téléphones. 149
Obs. Le premier article des antennes est ordinairement d'un rou.x
flave, avec l'extrémité noire : la base du second est parfois aussi d'un
roux flave.
Cantharis abdominalis, Panz. Faun. Germ. 8ù, 5. — Id. Index, 91, 2.
Telephorus abdominalis, Latk. Hist. nat. t. 9, p, 108, 8.
Telephorus eyaneus, Cuktis, Brit. entom. t. G, p. 215. — Stepu. lllust. t. 3
p. 300, 22. — Id. Mail. p. 190, 1495. — Duxcan. Enl. Edin. p. 250.
Yar. Z. Base des deux ou quatre cuisses antérieures d'un roux testacé.
Obs. Sont ordinairement aussi d'un roux testacé les hanches et Iro-
chanlers des pieds antérieurs , une partie des hanches et trochanters
intermédiaires et plus rarement des postérieurs.
Yar. m. Prothorax d'un roux jaune , avec le bord antérieur jusqu'au
sillon transversal, et souvent partie au moins du sillon anléb asilaire , noir
ou noirâtre.
Obs. Le premier article des antennes est parfois à peine leslacé à la
base : les hanches antérieures sont seulement testacées à la base : les
autres offrent souvent à peine des traces de celle couleur.
* £ . Telephorus abdominalis , L. P>edtei\e. Faun. auslr. p. 322. —
de Kiesenw. Enum. in Soc. entom. de Fr. (1851) p. 589. — Id. i\aturg. d.
Insect. Deulsch. t. 4, p. 472, \.
Long. 0,0112 à 0,0140 (5 à 6 1/2 1 ) Larg. 0,0029 à 0,0045 (I -1/3 à 2 1.)
Corps allongé; pubescent. Tête noire, pointillée et garnie de poils
fins et obscurs sur sa partie postérieure ; au moins en partie d'un
roux testacé, presque lisse et garnie de poils concolores plus longs
et clairsemés, sur sa partie antérieure; subtuberculeuse sur l'épis-
lome. Mandibules d'un roux testacé , avec l'extrémité ordinairement
nébuleuse ou obscure Palpes noirs, au moins en majeure partie.
Antennes atténuées à partir du troisième ou quatrième article-, co-
lorées comme il a élé dit. Yeux noirs; séparés du prolhorax par un
espace égal à leur diamètre. Prothorax arqué en devant ; un peu
élargi sur les côtés jusqu'aux quatre septièmes de la longueur de
ceux ci, puis un peu rétréci ensuite ; en ligne presque droite ou peu
arquée en arrière et sinuée dans son milieu , à sa base; plus large
à celte dernière qu'il est long sur son milieu ; arrondi aux angles de
150 UOLLirEXNES.
devant, émoussé aux postérieurs ; inégalement convexe; relevé laté-
ralement en un rebord rétréci d'avant en arrière , jusqu'aux deux
tiers de ses côtés, égal , vers le sillon transversal , au quart ou un
peu plus de la moitié de la largeur du segment; rayé d'un sillon
léger sur les deux tiers postérieurs de la ligne médiane; presque
impoinlillé, lisse, luisant ; presque glabre, garni de poils fins, courts,
presque indistincts; coloré comme il a été dit. Ecusson noir ou d'un
violet obscur; pubescent. Elytres débordant la base du protborax
d'un quart au moins de la largeur de chacune ; notablement plus
larges que ce dernier dans son milieu (a* $.); cinq fois au moins
aussi longues que lui ; subparallè'es ; rugueusement ponctuées; d'un
violet bleuâtre; garnies de poils fins et obscurs; chargées d'une ner-
vure subhumérale postérieurement raccourcie; offrant ordinairement
les traces de deux nervures dorsales. Ailes noires ou noirâtres Dessous
du corps plus densement pubescent sur les médi et poslpectus-, noir
sur ces derniers, d'un roux ou jaune orangé sur le ventre. Pieds
pubescenls; noirs, souvent avec partie des hanches, des trochanters et
parfois même la base des cuisses antérieures et intermédiaires, d'un
roux leslacé, surtout chez les individus des provinces méridionales.
Cette espèce habile les parties froides ou subalpines de la France.
On la trouve sur le Mont-Pilat, dans le Bugey, à la Grande-Cbar-
Ireuse, dans les Basses-Alpes, les Pyrénées, etc.
Obs. Le . État normal. Elytrcs d'un bleu violàlre ou d'un violet ou bleu ou
verdâtre : base des antennes , partie au moins des palpes, tête, pro-
thorax, ventre et pieds, d'un roux testacé : reste des antennes, écus-
son, médi et postpectus, noirs.
Var. a. Tête parée sur le vertex d'une tache noire, plus ou moins déve-
loppée.
Obs. Ordinairement les pieds sont en partie noirs ; quelquefois les
cuisses intermédiaires et postérieures n'ont qu'une bande linéaire
noire ou noirâtre; mais, d'autres fois , la couleur noire est beaucoup
plus développée.
Telephorus violaceus, Dietrich , Slet. Entom. Zeit. (18<>7), p. 119.
Var. [3. Prothorax d'un roux jaune, soit maculé de noir, soit marqué
d'une tache discale ou d' autres signes noirs, soit d'une bordure périphé-
rique obscure, brune ou noire.
06s. Dans celte variation, le verlex est ordinairement marqué d'une
tache noire, et les pieds sont noirs sur une plus ou moins grande
; étendue; parfois, ils sont à peine teslacés sur quelques-unes de leurs
parties.
152 MOLLlPENNES.
Cantharls violacea, Payk. Faun. Suec l. \, p. 2(50, 4. — Gyllemi Ins. Suec.
I. 1, p- 339, 5. var. b.
Telephorus viola cens, Dif.trich. Slet. Entom. Zeit. {1857), p. H9. var. b.
Var. 7- Ventre noir sur son disque.
Obs. Ordinairement avec cette variation, le vertex est marqué d'une
tache noire; les palpes et les pieds sont en partie noirs- Le prolhorax
est tantôt entièrement d'un roux testacé, tantôt maculé de noir.
Yar. #. Pieds en partie noirs.
Obs. Avec cette variation, le vertex est souvent marqué de noir.
Les palpes sont en partie au moins de cette dernière couleur. Le
prolhorax est sans tache ou maculé de noir.
Telephorus violaceus , Dietiuch, Sletl. Enlom. Zeit, (-1857), p. -119. — de
Casteln. Hist. nat. t. \, p. 272, -17.
Cantharls violacea, de KiesErsw. Naturg. d. Ins. Deutsch. t. 2, p. 474, 2.
var. a.
$? . Etat normal. Elylres d'un bleu violâtre ou d'un violet ou bleu
verdâtre. Base des antennes, partie au moins des palpes, tête, protho-
rax, ventre et pieds, d'un roux testacé : reste des antennes, écusson,
médi et postpectus, noirs.
Obs. Quand la matière noire a été moins abondante, les médi et
postpectus sont parfois brunâtres, nébuleux ou même lestacés.
Va. t. Partie postérieure de la tête en partie au moins nébuleuse ou noi-
râtre.
Obs. Les pieds sont ordinairement alors noirâtres sur les tarses et
parfois sur une étendue plus ou moins grande de leurs parties.
Telephorus tigurinus, Dietiuch, Stet. Entom. Zeit. (1857), p. 119.
Cantharls violacea, de Kiesenw. loc. cit. var. a.
Va. Ç. Semblable à l'état normal; mais avec les tarses et parfois
quelques autres parties des pieds, noirâtres.
Cantharls eyanipennis, (Ziegleb) (Dejean), Calai (1837), p. 119. (suivant un
exemplaire typique existant dans la collection de M. Reiclie.)
ïÉLÉriiORAir.ES. — Telephortis. 15o
^ $ Cantharis violacea, Gyllenh. Ins. Suec. t. \, 333, o. — Fàllen. Monogr.
Canlhar. cl Malach. p. -10, 5. — Schoenh. Syn. Ins. t. 2, p. -13.— Kuster.
Kaef. Eur. 23, 44. - de Kiesenw. Naturg. d. Ins. Deutsch. t. 4, p. 47t, 2.
Telephorus violaceus, Steph. Illustr. t. 3, p. 300, 23.— Id. Man. p. 190, 1490.
— de Casteln. Ilist. nat. t. I, p. 272, !7. — L.Redemj. Faun. aust. p. 322.—
Rouget, Calai, p. 165.
Long. 0,01 12 à 0,0133 (5 à G 1. ) Larg. 0.002S à 0,0030 (I 1/4 h \ 2/3 1. )
Corps allongé-, pubescent. Tête poinlillée et garnie de poils cendrés
et fins sur sa partie postérieure, presque lisse et garnie de poils plus
longs et clairsemés sur l'antérieure ; d'un roux fauve ou d'un fauve
teslacé, avec la partie postérieure parfois nébuleuse ou brunâtre,
cbez la $ , ordinairement noire sur une largeur variable du vertex
cbez le ■• Palpes ordinairement en majeure partie d'un roux testacé,
souvent avec partie au moins du dernier article des maxillaires,
noire ou noirâtre. Antennes atténuées à partir du troisième ou qua-
trième arlide ; colorées comme il a été dit. Yeux noirs; séparés du
proftfrjraxpar un espace à peu près égal à leur diamètre. Prothorax
suborbiculaire, plus large que long; subarrondi ou arqué en devant,
arqué sur les côtés , plus oblusément en arc dirigé en arrière , à sa
base ; peu ou à peine sinué dans le milieu de celle-ci; arrondi aux
laugles de deva et de derrière; inéga'ement convexe ; relevé laté-
ralement en un rebord rétréci d'avant en arrière jusqu'aux deux tiers
des côtés, égal, vers le sillon transversal, au tiers ou un peu moins
de la moitié de la largeur du segment ; rayé d'un sillon assez léger
sur la ligne médiane, depuis le sillon transversal jusqu'à l'anlébasi -
laire ; presque impoinlillé; lisse, luisant; presque glabre, garni de
poils fins, courts, peu distincts; ordinairement entièrement d'un
roux flave (* J). Ecusson brun ou d'un violet verdâtre obscur, pu-
bescent. Elylres débordant la base du prolborax d'un quart environ
de la largeur de ebacune ; notablement (?) ou faiblement (a") plus
larges^que ce dernier dans son milieu; quatre ou cinq fois aussi
longues que lui; subparallèles; rugueusement ponctuées; d'un bleu
violet, d'un bleu violet-verdâtre ou d'un bleu verdâtre; garnies de
poils fins et cendrés ; chargées d'une nervure subbumérale posté-
rieurement raccourcie et offrant les traces plus ou moins apparentes
de deux nervures dorsales. Ailes brunes ou noirâtres. Dessous du
corps plus densement pubescent sur les médi et poslpectus; ordi-
nairement noir ou brun, sur ces derniers, quelquefois cependant
densement brunâtre ou nébuleux , quand la matière noire s'est peu
•M)
154 MOLLIPENKES.
développée; ordinairement d'un roux leslacé sur le venlre, rarement
brun ou noirâtre sur le disque de celui-ci. Pieds pubescenls; colorés
comme il a été dit. Ongles teslacés.
Celte espèce est plus rare en France que la précédente, et paraît
n'habiter que les régions alpines. Je lai prise plusieurs fois à la
Grande Chartreuse. M. Arias l'a trouvée dans les Basses Alpes.
Elle a été découverte en Suède par Paykull . qui n'a décrit qu'une
variation par excès du çf •
Obs. Elle se distingue de l'espèce précédente par son prothorax
moins carré, plus rapproché de la forme orbiculaire, c'est-à dire plus
arqué ou plus arrondi en devant et sur les cùiés, plus arqué en
arrière à sa base , arrondi à ses angles antérieurs et presque autant
aux postérieurs.
Sous le rapport des couleurs quelques individus des deux espèces
se rapprochent parfois beaucoup ; cependant les palpes maxillaires du
violaceus sont ordinairement en majeure partie au moins , teslacés :
ceux de Y abdominalis à peu près entièrement noirs.
Chez le T. violaceus *, toute la tête est d'un roux testacé , ou le
vertex seul est noir, sur une étendue variable ; le prolhorax n'est
jamais entièrement noir. Les élylres sont d'un bleu ou violet ver-
dâlre , à pubescence d'un gris cendré ou plombé, au lieu d'être obs-
cure. Les pieds sont entièrement d'un roux testacé dans l'état normal;
dans tous les cas, dans les variétés qui s'éloignent assez de cet état,
toutes les cuisses, même les postérieures, sont d'un roux testacé à la
base : les antérieures sont presque entièrement de celte couleur ; les
tibias antérieurs, au moins en majeure partie, et les autres à l'extré-
mité ou même à la base , sont aussi de même couleur. Le venlre est
parfois noiràlre sur son disque. Chez le T. abdominalis c/7, toule la
partie postérieure de la têle est noire ; le prolhorax est ordinairement
en entier de celle couleur ; rarement il est d'un rouge testacé sur les
côtés, et n'est entièrement de celte dernière couleur que par une
exception rare. Les élytres sont d'un violet bleuâtre ou d'un bleu
violet, à pubescence obscure ; les pieds entièrement noirs. Le venlre;
d'un flave ou jaune leslacé, n'est jamais obscur sur son disque.
Chez le T. violaceus ?, la partie postérieure de la têle est tantôt
teslacée ou d'un fauve testacé, tantôt nébuleuse ou brunâtre. Le pro-
thorax est entièrement d'un roux jaune ou testacé. Les élylres d'un
bleu ou violet verdâlre. Les pieds sonl d'un roux jaune ou leslacé,
moins parfois les tarses qui sont bruns , au moins en partie , ou ils
montrent seulement quelques iraees de brun à l'extrémité des tibias
télépiiouaikes. - — Telephor-ks. 155
postérieurs el très-rarement sur les cuisses. Cbez le T. abdominaîis .Ç.,
fa lête est noire sur toule la partie postérieure ; le prothorax est
souvent noir sur le sillon anlébasilaire et en devant sur une plus
grande pailiede la longueur ; les élylres sont d'un bleu violet; les
pieds sont en général entièrement noirs , ou seulement teslacés sur
une partie des hanches el des trochanters, ou offrent au plus, chez les
individus des parties méridionales, la base des deux ou quatre cuisses
antérieures, teslacée. Chez le T. violaceus ,/» la branche externe des
ongles est munie à sa base d'une dent assez prononcée : les deux
branches des mêmes ongles sont ordinairement sans dent chez le *
au T. abdominaîis.
Enfin , chez le T. violaceus le deuxième article des antennes est
souvent plus long que la moitié du troisième chez le " et plus court
chez la J.Chez le T. abdominaîis, nu contraire, le deuxième article
est en général plus court que la moitié du troisième chez le *, el
plus long chez la Ç. . Mais le caractère tiré de la longueur du deuxième
article des antennes est variable.
3. T. lEs'ïcBisonii ; Bach. D'un roux testacé : antennes, moins la
base, extrémité des mandibules, yeux , tarses et partie pottérieure des
élytres, sur une longueur un peu variable, noirs : celles ci à pubescenec
concolore.
qu'il est long sur son milieu ; médiocrement convexe;
relevé latéralement en une gouttière égale, vers le sillon transversal ,
au sixième ou cinquième de la largeur du segment , prolong ée en se
rétrécissant un peu jusqu'à la base, mais offrant vers les trois quarts
ou quatre cinquièmes des côtés, une faible carène transversale : luisant ;
à peine pointillé; garni de poils d'un cendré teslacé, courts et peu
apparents; d'un roux jaune ou lestacé assez; vi f. Ecusson de même cou!
TÉLÉPHORAIRES — TtlcphoniS. 1 j7
leur ; pubescent. Élytres débordant la base du prolhorax d'un cin-
quième environ de la largeur de cbacuue ; plus larges que ce dernier
dans son diamèlre transversal le plus grand ; près de cinq fois aussi
longues que lui; rugnleuses ; d'un roux leslacé, avec l'extrémité d'un
noir bleuâtre ou violâlre, ordinairement sur le huitième environ de
leur longueur, mais parfois sur le tiers postérieur ou même un
peu plus : cette partie noire peu nettement limitée; garnies de poils
eoncolores, fins et presque couchés. Ailes roussâtres. Dessous du corps
et pieds pubescents ; d'un roux Leslacé. Ongles conformés cbez le * et
chez la £, comme il a été dit.
Celte espèce paraît rare en France. Je l'ai prise à la Grande-Char-
treuse.
Obs. Par la disposition de ses ongles, elle rentre dans le sous-genre
Ancystronycha 9 de M. Maerkel , comme l'a très bien fait remarquer
M. de Kiesenwetler. Par ce caractère, elle s'éloigne de toutes les es-
pèces suivantes; par sa couleur, elle se dislingue sans peine des pré-
cédentes.
AA. Ongles des quatre pieds antérieurs, munis, au plus, d'une dent à la base
de leur branche externe, soit chez le , rapproche cet insecte des ffltagonyclia, dont il s'éloigne par sa
branche interne simple, par les deux brandies également simples
chez la £, et par la dent dont la branche externe est armée chez ce
dernier sexe.
ce. Elylres entièrement d'un flave [Aie. Dent basilaire de la Lranclic ex-
terne des ongles de la J , en majeure partie confondue avec la
branche.
fi. T. clypcatsîs; Illigeu. Allongé; d'un flave pâle ou d'un tes-
tacé livide : pailie postérieure de la tête, une tacite sur le disque du pro-
thorax, écusson, poitrine, majeure partie hasilaire cl médiane des arceaux
du ventre, et une tache près de l'extrémité des cuisses postérieures, noires:
TÉLLl'KOKMHES. 1 elcp'ùOi'US. IÇ">
la région noire de la tête avancée à peu près jusqu'à la base des anten-
nes : la tache du prolhorax, obcordiforme, bidentée en devant; déhiscente
postérieurement ; comme formée de deux taches unies. Antennes subfili-
formes, pâles au moins à la base.
f. Antennes prolongées jusqu'aux Irois cinquièmes ou deux tiers
delà longueur du corps; à deuxième article égal à un peu plus de
la moitié du suivant. Yeux médiocrement saillants. Prolhorax moins
oblusément arqué en devant, plus arrondi aux angles de devant, plus
parallèle ou plus faiblement et plus régulièrement arqué sur les côlés.
Ventre de huit arceaux : le huitième, en cône plus long que large.
Ongles édenlés ou n'ayant qu'un léger renflement à la base de leur
brandie externe ; celte branche , bifide à l'extrémité.
Obs. Le ventre est noir, avec les côlés et le bord postérieur des six
premiers arceaux et les deux derniers arceaux , d'un roux orangé ou
teslacé.
Les bordures sont plus ou moins larges, suivant le développement
de la matière noire.
Ç. Antennes prolongées à peine au delà de la moitié de la longueur
du corps ; à deuxième article égal aux trois cinquièmes ou presque
deux tiers du suivant. Yeux peu saillants. Prolhorax presque tronqué
en devant, moins arrondi aux angles antérieurs, moins parallèle ou
plus sensiblement arqué sur les côlés , souvent très-légèrement sinué
à ceux-ci près des angles postérieurs. Yenlre de sept arceaux : le sep-
tième transversal ; entaillé dans le milieu de son bord postérieur,
lanlôt légèrement sinué entre chacune de ces entailles et les angles
postérieurs qui sont arrondis, tantôt sans entaille sensible. Branche
externe des ongles, non bifide à son extrémité; munie à sa base d'une
dent très-marquée.
Obs. Le ventre est noir, avec les bords latéraux et postérieur des
six premiers arceaux, d'un roux; leslacé, et le septième arceau entiè-
rement de celle dernière couleur.
La largeur des bordures, d'un roux teslacé, des six premiers ar-
ceaux, varie suivant le développement de la matière noire.
Etat normal. Tête noire sur sa partie postérieure, d'un (lave ou
leslacé livide , sur l'antérieure : la région noire , avancée jusqu'à la
base des antennes et jusqu'au milieu du bord interne des yeux, en-
l(Ji U3LUPË3NES.
aillée, ordinairement en cane de moitié au moins plus large que
long, dans le milieu de son bord antérieur, souvent jusqu'au côté in-
terne de la base des antennes. Antennes d'un lestacé livide ou d'un
livide lestacé à la base, obscures à l'extrémité; parfois obscures à
l'extrémité du deuxième article et des suivants, en nombre variable,
qui sont aussi testacés à la base. Prothorax d'un flave pâle, blanchâtre
ou livide; paré, sur son disque, de deux taches noires, contiguës sur
la ligne médiane, près de leur partie an 1er o-in terne, isolées l'une de
l'autre postérieurement, ayant ebacune la figure presque piriforme,
naissant ordinairement vers le sillon transversal , plus étroites en de-
vant, subgraduellement un peu élargies , et arrondies postérieure-
ment ; prolongées , en se dirigeant sensiblement en debors, à peu
près jusqu'au sillon antébasilaire , et presque contiguës au rebord
latéral , vers leur partie posléro-exlerne : ces deux signes constituant
sur le disque une tache un peu bifide en devant, obeordiforme, élar-
gie d'avant en arrière, subsinuée vers la partie antérieure de son bord
latéral, débiscente, sur la ligne médiane dans son tiers postérieur.
Elylres d'un ûave cendré ou d'un testacé livide, l'entre coloré comme
il a été dit. Pied» d'un flave roussâtre ou d'un lestacé flavescent, avec
les cuisses postérieures enfumées, brunes ou noires vers l'exlrémilé
de leur côté interne.
Variations (par défaut).
Quand la matière noire a eu moins de développement, la partie
antérieure de la tète est ordinairement d'un flave plus vif; mais la
région noire conserve les mômes limites que dans l'état normal. Les
antennes sont pâles sur un plus grand nombre d'articles; parfois eiles
ne eont obscures que sur les trois ou quatre derniers; plus rarement
elles sont entièrement râles. La lâche discale est plus sensiblement
bifide en devant, plus longuement et plus largement divisée posté
rieurement; rarement à peu près nulle. Les pieds sont entièrement
d'un flave ou lestacé livide, ou n'offrant qu'une tache nébuleuse ou
brunâtre vers l'extrémité du côté interne des cuis ses postérieures.
Variations (par excès).
Quand la matière noire a été plus abondante, la région noire di
la tête est échancrée en arc et sur une moindre étendue ; parfois
TCUIPIIOKAIRr.S. - TtlcpllOVUS . t G 5
même elle semble envahir la parlie postérieure de l'éptslome, va -
rialion qui semble parliculière aux 2. ou être accidentelle. Los as;
tenues sont parfois obscures ou noirâtres, au moins en dessus, dès
l'extrémité du deuxième article et de quelques-uns des suivants, et
noirâtres complètement sur les autres; parfois même ie premier e^l
obscur en dessus. La tache discale du prothorax a acquis plus de
développement; elle semble une tache unique, au lieu d'être formée
de la réunion de deux; elle s'avance plus ou moins en devant. Parfois
la parlie postérieure noire de la tête semble, par l'effet delà trans-
parence, constituer sur la parlie antérieure du prothorax une tache
plus antérieure. La lâche des cuisses postérieures est d'une teinte
plus foncée, et acquiert un peu plus d'étendue. Quelquefois les tibias
postérieurs sont nébuleux au moins dans leur parlie médiane.
Ces variations peuvent être réduites aux variélés suivantes :
Var. a. Prolhorax sans iachc ou n'offrant que de légères (races des
deux tacites unies.
Cantharis h(xmorrhoidalis,Ttv. Kjeîtkw. Naturg.d. Ins. Dculscli. I. 4, p. 492.
18. var.
"Var. p. Pieds d'un testacé pâle ou livide , sans tache.
Cantharis iestacea , Scoroi.. Ent. carn. p. 30, l:3
Çantharis nivea, Pajnz. Faun. germ. 57, 7. — U. Kril. revis, p. (.3. — Fallés,
Monogr. cantli. cl malacu p. -!'./, 25.
Telephorus nireus, Latr. Ilisl. nat. l. 9, p. -I !0, !G. — Id. de Cash j.x. Elisl.
nat. t. 1. p. 273, 25.
Cantharis clypeata , Pakzer, Index , p. 03, 0 — Kust. Kyef. Europ."28, 07,
Cantharis hxmorrhoidalis , de Kiesenw. Naturg. (!. Ins. Dcutsdi. t. 4,
p. 492, 18.
Long. 0,0050 à 0,OOG7 (2 1/2 à 3 I .}. Larg. 0,(50 ! 2 h 0.00 i 5 ( 3 5 à 2, 3 !. ) .
Corps allongé; pubescenl. Télé noire sur sa parlie postérieure,
d'un flave pâle sur l'antérieure : la région noire, avancée ordinairemenl
à peu près jusqu'à la base des antennes et échancrée dans le milieu
de son bord antérieur; luisante, superficiellement poinlillée et
garnie de poils fins, cendrés, couchés, peu apparents sur la parlie
noire; garnie de poils testacés , mi-hérissés, plus longs et plus
clairsemés sur la parlie antérieure ; subconvexe ou subcarénée i-wr
l'épislome. Mandibules leslacées, avec 1/exlrémilé obscure. Palpes soit
ÎGl) MOLLir-fiXNIS.
teslacés , suit en partie ou presque en totalité nébuleux ou obscurs.
Antennes subfiliformes, à peine allénuées à partir du quatrième ou
même du cinquième article ; colorées comme il a été dit. Yeux noirs.
Prolhorax très-oblusémeut arqué en devant ; arrondi ou subarrondi
aux angles de devant; assez faiblement ou très oblusément arqué sur
les côtés; offrant ordinairement vers la moitié de ceux-ci sa plus
grande largeur; un peu émoussé aux angles postérieurs; à peine
plus large à ceux ci qu'aux antérieurs; un peu arqué en arrière
tt sinué au devant de l'écusson , à la base; d'un quart environ
plus large à celle-ci qu'il est long sur son milieu; médiocrement
convexe; relevé sur les côtés en un rebord égal environ au builième
de la largeur du segment, vers !e tiers de la longueur de celui-ci ,
faiblement rétréci jusqu'aux deux tiers et prolongé ensuite d'une
manière uniforme jusqu'à la base ; rayé sur la ligne médiane .
depuis le sillon transversal, et parfois muni presque impercepli'
blemenl depuis le bord antérieur jusqu'au sillon anlébasilaire, dune
ligne transformée en sillon à sa partie postérieure, sur un espace va-
riable; coloré et peint comme il a été dit; luisant; presque glabre ;
garni de poils courts et à peine distincts. Ecusson d'un noir brun ;
pubescent; souvent rayé d'une ligne légère. Elytrcs débordant la
base du prolborax d'un cinquième environ de la largeur de chacune ;
un peu plus larges que ce dernier dans son diamètre transversal le
plus grand ; près de cinq fois aussi longues que lui ; trois fois et demie
à quatre fois aussi longues qu'elles sont larges, prises ensemble;
rugueuses ou subrugueuses; d'un teslacé livide ou d'un flave livide ;
garnies de poils concolores, fins, mi-coucbés, peu serrés ; offrant les
traces d'une nervure subbumérale raccourcie, et parfois les traces plus
faibles et plus incomplètes d'une ou de deux nervures dorsales. Ailes
nébuleuses. Dessous du corps d'un fine ou teslacé livide sur le repli
prolboracique et sur l'anlépeclus : noir sur les médi et postpeclus, et
garni de poils d'un cendré argenté qui font paraître ces parties d'un
noir cendré ou plombé. Ventre coloré comme il a été dit. Pieds
pubescenls; d'un flave ou lestacé livide; cuisses postérieures ordi-
nairement marquées près du genou , au moins au côlé interne ,
d'une tacbe noire ou noirâtre. Ongles teslacés; ceux des ^^ sam
dent, mais bifides à l'extrémité dû leur branche externe : ceux
des J munis à la base de leur branebe externe d'une dent en gé-
néral unie à celle-ci jusqu'au tiers ou presque à la moitié de cette
branebe, saillante et aiguë à son angle anléro-inlerne.
M. Suffrian nous a appris qu'il fallait rapporter à celte espèce le
TiaÉrilOHAlRKS. — TclephoiUS. 1G7
Canlharis hœmorrnoidalis de Fabricius; mais la description de cet au-
teur n'est pas as«ez reconnaissable , pour changer le nom spécifique
de clypeatus , donné par Illiger, el sous lequel elle est généralement
connue.
Les ongles des ^ manquent de dent ou n'en ont que des rudiments
à la base de leur branche externe ; mais ils ont celle branche bifide à
l'extrémité : les 2 ont à la base de la même branche, au moins chez
les quatre pieds antérieurs, une denl prononcée et conformée comme
il a été dit.
J'ai trouvé quelques 5 n'ayant qu'une saillie anguleuse ou denl
rudimentaire à la base de tous les pieds. De tels individus qui sem-
bleraient constituer une espèce différente ( T. ambiguus) , ne sont
vraisemblablement qu'une anomalie du T. clypeatus, dont ils ont tous
les autres caractères.
rF. cïiscoBtSeiss ; Aiirens. Parallèle; d'un roux flave ou d'un flave
roussalre en dessus : la télé souvent marquée d'une tache noire sur le ver-
tex : le prothorax parfois sans taches, ordinairement paré d'une tache dis-
cale presque quadravgulaire, et de deux lignes noires : les élytres pubcs-
ccnles, parfois sans taches, habituellement d'un brun ou noir ardoisé sur les
cotés et à l'extrémité. Pieds d'un flave orangé , avec l extrémité des cuisses
postérieures , noire. Prolhorax presque carré , arrondi aux angles de
devant, rectangulaire aux postérieurs ; à rebord latéral égal au sixième
de la longueur du segment, graduellement rétréci postérieurement.
Ji. Antennes prolongées jusqu'aux trois quarts de la longueur du
corps ; à deuxième article égal aux trois cinquièmes du suivant. Pro-
lhorax plus sensiblement arqué en devant. Ventre de huit arceaux :
le huitième en triangle à peine plus long qu'il est large à la base.
Obs. La couleur du ventre varie suivant le développement de la ma-
tière colorante. Ordinairement il est noir, avec les bords latéraux et
postérieurs des sept premiers arceaux et le huitième entièrement d'un
ilave roussalre; souvent le septième arceau est de celle dernière cou-
leur ; mais quand la malière noire a plus ou moins fait défaut, il est
parfois entièrement d'un flave teslacé ou d'une teinte rapprochée.
? . Antennes prolongées jusqu'aux deux tiers du coips; à deuxième
article égal au moins aux trois cinquièmes du suivant. Prolhorax peu
arqué en devant. Ventre de sepl arceaux : le septième transversal.
163 MOLLÎPESKES.
Obs. La couleur du ventre varie à peu près comme celle du à"-
Etat noumal. Tète d'un roux flave , marquée sur le verlex d'une
lâche noire, ordinairement élargie d'arrière en avant, el prolongée
jusqu'au milieu du front. Antennes d'un flave ou roux lestacé, souvent
nébuleuses, plus pâles à la base, moins claires ou plus nébuleuses vers
l'extrémité. Prothorax d'un roux flave ou d'un flave roussâlre, avec
lies bords translucides; paré , sur son disque, d'une tache noire ou
brune , ordinairement en carré allongé. Ecusson d'un roux flave.
l'.lytres d'un flave leslacé, d'un flave roussâlre ou couleur d'argile à la
hase et longitudinalemenl sur la majeure partie du milieu, avec les
lords suturai et externe et l'extrémité d'un nébuleux brunâtre, ou
I runs. Dessous du corps d'un roux flave ou teslacé sur le repli protho-
racique el sur l'anlépectiu ; noir sur les médi et postpeclus. Ventre
noir, avec les côlés et le bord postérieur des six premiers arceaux et
le dernier ou les deux derniers d'un roux flave ou lestacé. Pieds d'un
:ou\ flave, avec l'extrémité des cuisses postérieures, une partie des
tibias postérieurs et souvent une partie des tarses, brunes ou bru-
nâtres.
Variations (par défaut).
Quand la matière colorante noire a été moins abondante, la tache
noire du verlex se rapetisse , s'affaiblit ou disparaît. La lâche du
disque du prothorax est tantôt réduite à deux lignes parallèles, lantôl
nulle. Les côtés et l'extrémité de chaque élylre sont moins obscurs*
ou seulement nébuleux ; d'autres fois les éiylres sont entièrement
unicolores ou avec une légère leinle ardoisée due à la couleur des
ailes. Le médipeelus est souvent d'un roux flave, et le postpeclus ,
seulement brunâtre. Le ventre est parfois entièrement d'un roux Hâve.
1 es pieds, d'un roux flave. montrent souvent à peine une tache bru-
nâtre , sur les cuisses postérieures, près des genoux, et ont les tibias
postérieurs à peine nébuleux.
Variations (par excès).
Quand, au contraire, la matière colorante noire a acquis plus de
développement, la tache noire du verlex couvre parfois toute la par-
tie postérieure de la lèle ; les antennes sont plus sensiblement obs-
cures à l'extrémité. La lâche noire du disque du prolhorax acquiert
téléphoraires. — Telephorûs. 169
parfois un peu plus de développement, se déforme un peu, se montre
quelquefois presque cordiforme. Les élylres sont parfois brunes ou
d'un brun ardoisé, avec la partie longitudinale médiane d'un roux
testacé ou couleur d'argile , depuis la base jusqu'aux trois quarts de
la longueur, et sa largeur plus ou moins restreinte. Les médi et
postpectus sont noirs. Le ventre coloré comme il a été dit. Les pieds
d'un roux flave, avec le cinquième ou le quart apical des cuisses
postérieures, les tibias postérieurs et la majeure partie des tarses,
noirs ou bruns.
Ces diverses variations peuvent être réduites aux variétés sui-
vantes :
Var.a Verlex, prothorax et élytres d'un roux flave ou couleur d'argile,
sans tache.
Var. (3. Tache du prolhorax réduite à deux lignes noires ou brunes.
Obs. Le vertex montre ordinairement une tache brune, et les ély-
tres une bordure brunâtre, excepté à la base.
Cantharis discoldea , var. notata, Waltl, Yerzeichnis , etc. in Isis, 4S38-
p. 270,7.
Telephorûs lineatus, Bach, Kceferfauna. 3e livr. -1832, p. 08, 25.
Telephorûs desertus, Dietkicii, in Stett. entom. Zeit. 1857, p. -131.
état normal, avec les variations en excès.
Cantharis discoldea , Ahrens, Beytraege, etc., in Nov. acl. hall. t. 2, 2e cali.
p -12, 2, pi. I, fig. 2. — De Kiesenw. Naturg. d. Ins. Deutsch. t. 4, p. 50a, 29.
Cantharis slgnata) Falderm, Faun. transe, p. -186, 107.
Telephorûs humeralis, L. Redtenb. Faun. aust. -Ire édit., p. 323.
Cantharis humeralis, L. Redtenb. Faun. aust. 2e édit., p. 528, 18.
Long. 0,0078 à 0,0090 (3 1/2 à 4 1.). Larg. 0,0014 à 0,001 G (3/3 à 2/3 1. )
Corps allongé ; parallèle; pubescent. Tète à peu près aussi large,
prise aux yeux, que le prothorax ; un peu rélrécie après ces organes;
à peine pointillée; garnie de poils fins, courts et couchés , sur sa
partie postérieure, et de poils plus longs et mi-hérissés sur Tante
rieure ; marquée, le plus souvent, derrière la base des antennes, de
deux petites fossettes, parfois unies en une impression transverse, et
d'autres fois obsolètes; ordinairement d'un roux flave ou Icslacé, et
22
170 ÀlOLL'.l'ENNES.
parée sur le vertex d'une lâche noire déforme et de développement
variables, quelquefois d'un flave roussâtre sans tache. Mandibules d'un
flave roussâtre, avec l'extrémité obscure. Palpes d'un flave lestacé ;
parfois en parlie nébuleux. Antennes atténuées à partir du troisième
ou quatrième article ; colorées comme il a été dit. } eux noirs, assez
saillants. Prothorax à peu près aussi long que large; presque carré ;
un peu arqué en devant, surtout chez le ^ ; arrondi aux angles an-
térieurs ; un peu rétréci d'avant en arrière et en ligue presque droite
ou à peine arquée, depuis le quart environ de la longueur de ses côtés
jusqu'aux angles postérieurs, qui sont rectangulaires et peu ou point
émoussés ; muni , en dessous, à ceux-ci, de quelques poils dirigés en
dehors ; tronqué et sinué dans son milieu , à la base ; inégalement et
faiblement convexe ; à rebord latéral subhorizonlal , égal environ au
sixième de la largeur du segment, vers le sillon transversal, et pro-
longé en se rétrécissant jusqu'à la base, où il est plus d'une fois plus
étroit; luisant; à peine pointillé ; hérissé de poils courts et pâles ;
coloré comme il a été dit. Ecusson d'un roux flave, ou flave; pubescent.
Èlytres à peine plus larges en devant que le prolhorax ; quatre à cinq
fois aussi longues que lui ; parallèles ; rugueusemenl ponctuées, mais
plus légèrement à la base; garnies de poils médiocrement serrés et
assez longs, d'un flave teslacé ; colorées comme il a été dit. Dessous
du corps flave ou d'un flave roussâtre sur le repli prolhoracique et sur
l'anlépeclus; pubescent et coloré comme il a été dit, sur le reste ; la
pubescence du postpectus ordinairement à reflet argenté. Pieds pu-
bescenls; d'un flave orangé, avec l'extrémité des cuisses postérieures
brune : parlie au moins des tibias postérieurs, ordinairement nébu-
leuse ou brunâtre. Tarses parfois nébuleux.
Je n'ai jamais eu l'occasion de prendre cette espèce en France. On
la trouve dans diverses parties de la Suisse. Peut-être , suivant
M. lleiehe, se renconlre-l-elle dans les environs de Paris.
Obs. Elle a été, pour la première fois, décrite et figurée par Ahrens.
M. Dielrich a le premier signalé le caractère singulier que présen-
tent les . var.
Telephorus îllyricus, Muls. Opusc. entom. 12e cah. 180!, p. ta. — Ann. de
la Soc. Linn. de Lyon, L 7, p. I SS.
Yar. (3. Prothorax offrant les deux tacites noires , unies.
Obs. Les pieds et les antennes sont ordinairement plus noirs que
dans l'état normal.
Yar. 7. Prothorax offrant les deux taches noires, unies; montrant en
outre, au devant du sillon anteb asilaire , deux autres taches noires ponc-
liformes.
Long. 0,0435 à 0,0i;;7 (G à 7 1.) bar-. 0,0033 à 0,0042 ( ! 1/2 à 1 7/5 1.1
Corps allongé ; pubescen t. Tète à peine aussi large, dans son dia-
mètre transversal le plus grand, que le prolhorax à ses angles de
devant; d'un noir peu luisant sur sa moitié postérieure, d'un roux
ou orangé testacé, sur l'antérieure : la partie noire, extérieurement
avancée jusqu'au lorulus ou base des antennes, tronquée ou faible-
î 74 MOLLI PEXXES,
ment échancrée dans le milieu tle son bord antérieur, el un peu
moins avancée dans ce point que le bord postérieur des antennes :
la partie testacée, plus luisante, parcimonieusement pointillée, hé-
rissée de poils d'un cendré leslacé , mi-relevés. Epistome convexe ou
subcaréné. Mandibules d'un roux livide ou testacé à la base, brunes
ou noires à l'extrémité. Palpes d'un roux testacé, avec l'extrémité du
dernier article, noire. Antennes brièvement pubescentes; atténuées à
partir du troisième article; colorées comme il a été dit. Prothorax
faiblement et obtusémenl arqué en devant; arrondi aux angles anté-
rieurs; irrégulièrement arqué sur les côtés, c'est-à-dire élargi en ligne
un peu courbe jusqu'aux trois cinquièmes ou deux tiers de sa lon-
gueur, rétréci ensuite en ligne droite ou à peine sinuée jusqu'aux
angles postérieurs ; peu ou point émoussé à ceux-ci; sensiblement
arqué en arrière, sinué au devant de l'écusson, el moins sensiblement
près des angles postérieurs, à la base ; d'un quart ou d'un tiers plus
large à la base qu'il est long sur son milieu ; inégalement convexe;
offrant sur les côtés une gouttière depuis le bord antérieur jusqu'au
trois quarts ou cinq septièmes de la longueur des côtés : cette gout-
tière aussi large, vers le sillon transversal , que le quart ou le cin-
quième de la largeur totale du segment, graduellement rétrécis
jusqu'aux trois quarts ou un peu plus des côtés; rayé , sur la ligne
médiane, d'un sillon linéaire, depuis la dépression transversale jus-
qu'au rebord basilaire; luisant; d'un roux leslacé ou d'un fauve
orangé , ordinairement plus pâle et parfois d'un leslacé livide sur
les côtés ; paré , de chaque côté de la ligne médiane , d'une tache
noire, ordinairement ovalaire ou rélrécie d'avant en arrière, plus
rarement snbponctiforme , alors un peu plus rapprochée du bord
antérieur que du postérieur, couvrant, dans son développement nor-
mal , le tiers presque médiaire de la longueur du segment, quelque-
fois presque réduite au cinquième ou au sixième de celte longueur,
d'autres fois unie à sa pareille ; assez finement ponctué ; garni de
poils cendrés ou cendrés leslacés, assez courts et médiocrement ap-
pareil Is. Ecusson noir; pubescenl. Elylrcs un peu plus larges en devant
que le prolhorax à ses angles postérieurs, un peu moins larges que
lui dans son développement transversal le plus grand (cf et $?); trois
fois et demie à trois fois et trois quarts aussi longues que lui ; rugu-
Jeusemenl ponctuées ; garnies d'un duvet d'un gris cendré médiocre-
ment épais, fin et couché; noires, mais paraissant d'un noir cendré;
offrant ordinairement les traces de trois nervures : la deuxième nais-
sant de la fossette , souvent prolongée jusque près de l'extrémité : U
TÉLÉI'IIOUAIRES. — 7 f IcjihoihS. 17.")
première, entre celle-ci el la suture, plus raccourcie postérieurement:
la troisième , subhumérale , variablement prolongée. Ailes brunes.
Dessous du corps pubescent; d'un orangé leslacé sur la partie anté-
rieure de la tête, sur le repli thoracique et sur l'anlépectus, noir, sur
les médi et poslpeclus. Ventre coloré comme il a été dit. Pieds pu-
bescenls-, colorés comme il a été dit. Ongles testacés ; munis, à la
partie intérieure de la base de cbacune de leur branche externe,
d'une dent prolongée avec ladite branche jusqu'aux deux cinquièmes
de la longueur de celle-ci, el détachée de celte branche vers son ex-
trémité.
Cetle espèce n'est pas rare, au printemps, dans les parties méridio-
nales de notre ancienne Provence : on la trouve dans les Basses et
Hautes-Alpes, et dans le bas Dauphiné. Elle se montre même dans
celle province, à quelques lieues de Lyon.
Obs. — Elle olïVe diverses variations, sous le rapport de la colora-
lion de ses antennes, de ses pieds et du développement des taches
noires du prothorax; néanmoins elle est facile à distinguer des
espèces de notre pays , par sa taille plus avantageuse, par la couleur
de ses diverses parties, el surtout par la largeur de son prothorax et
par les deux taches noires dont il est paré.
Le comte Dejean , dans son Catalogue, l'avait considérée comme
une espèce distincte du T. oculatus de Gebler, avec lequel beaucoup
d'auteurs la réunissent. A en juger par les exemplaires de ce dernier,
<]iie j'ai reçus de Russie, el par ceux, provenant du même pays, que
j'ai pu avoir sous les yeux , elle s'en dislingue par une taille plus
avantageuse ; par ses antennes noires sur une plus grande étendue ;
par ses cuisses, au moins en partie, noires ; par son prothorax moins
régulièrement arqué sur les côtés, un peu anguleux vers les deux
tiers, et rétréci ensuite en ligne plus droite ; par la partie noire de sa
lêle tronquée ou échancrée dans le milieu de son bord antérieur ;
par ses élylres proportionnellement moins étroites, subarrondies à
l'angle suturai, au lieu d'avoir cet angle presque rectangulairement
ouvert; par la pubescence des élylres plus serrée el donnant à ces
parties une teinte plus cendrée. Sous ce rapport, cependant, les
individus de nos provinces méridionales se rapprochent beaucoup de
ceux de la Russie.
Chez le T. illyricus les lobes médianes du bord postérieur du
Septième arceau ventral, chez la £, forment, en général, à peine la
inoilié de la largeur du bord postérieur de cet arceau : chez le
T. oculatus ils en forment ordinairement les deux tiers.
J ~{] MOLLIPENNFS.
Ce dernier, à en juger par les exemplaires que j'ai eu sous les
yeux, peut êlre caractérisé de la sorte:
TT. GCisKalsss; Gebler. Noir; élytres non subarrondies à l'angle
suturai, à pubescence d'un gris cendré, assez épaisse : majeure partie au
moins des antennes, côtés et extrémité du ventre, pieds cl prothorax,
d'un roux orangé : le prothorax assez régulièrement arqué sur les côtés ,
paré sur son disque de deux taches noires : partie noire de la tète un peu
arquée en devant dans le milieu de son bord antérieur.
Cantharis ocutata. (Gebler) Krynicki, Enum. (Bullet. de la Soc. i. d. nal
de Mosc t. 5, (-1832) p. 98. — Gebler, Mém-de Moscou, t. 5, p. 3IG. — Id.
Verzeich. in Bullet. de la Soc. d. Nalur. de Mosc. (I8j9) p. 456, I. —
Waltl, Isis(IS38) p. 454, 30. — Kùst. Kaef. Eur. 23, 43. — d?: KiesekwJ
INalurg. d. Insect. Deutsch. t. 4, p. 470. 4.
Loag. 0,01 12 à 0,0135 (5 a 61.). Larg. 0,0030 à 0,0036 (I 4/3 à 1 2 3 1.)
Fathie : La Russie asiatique.
ff. Prothorax généralement moins large, dans son diamètre transversal le
plus grand, que les élytres aux épaules; ordinairement marqué d'une
lâche noire.
g. Prothorax marqué d'une tache noire, couvrant le tiers médiaire du
bord antérieur, et ordinairement prolongée jusqu'aux deux cinquièmes
de la longueur du segment, ou rarement jusqu'à la base, mais alors
d'une teinte moins obscure postérieurement : celte lâche très-rarement
nulle. Pieds noirs, ou parfois avec la base des quatre cuisses anté-
rieures, d'un fauve teslacé.
% . T. Cbiscfis ; Linné. Noir; élytres à pubescence d'un cendré lui-
sant, médiocrement épaisse : partie antérieure de la tête, base des antennes,
iôtés et extrémité du ventre et prothorax, d'un roux teslacé ; celui-ci paré
d'une tacite noire, liée au milieu du bord antérieur , ordinairement pro-
longée jusqu'aux deux cinquièmes, rarement jusqu'à la base, mais alors
moins obscure postérieurement. Cuisses antérieures parfois d'un teslacé
obscur à la base.
*. Antennes prolongées environ jusqu'aux trois cinquièmes de la
Ion gueur du corps -, à deuxième article à peu près ou à peine égal au
téléthoraires. — TeLphorus. lTÎ
trois cinquièmes du suivant. Yenlre de huit arceaux : le huitième eii
cône, plus long qu'il n'esl large à la hase. Premier article des tarses
antérieurs plus sensiblement dilaté, soit un peu arqué sur les côlés ,
soit plus sensiblement élargi de la base à l'extrémité.
Obs. Parties teslacées ordinairement d'une teinte plus jaune que
chez la 9. Bord postérieur des quatre premiers arceaux du ventre
ordinairement paré d'une bordure d'un roux leslacé : le cinquième
noté en outre d'une tache de cette dernière couleur sur son milieu :
le sixième d'un roux leslacé , marqué de deux taches noires : les
soplième el huitième teslacés ou d'un roux teslacé.
Var. a. Quatre premiers arceaux du venir e parfois entièrement noirs.
9. Antennes prolongées à peine jusqu'à la moitié de la longueur
du corps ; à deuxième arlicle à peu près égal aux trois cinquièmes du
suivant. Yenlre de sept arceaux : le septième transversal, entaillé et
bilobé dans le milieu de son bord postérieur, et sinué entre chaque
lobe el les bords latéraux : les lobes plus longuement prolongés
que les angles postérieurs, presque des trois quarts de la longueur des
premiers.
Parlies teslacées d'une teinte ordinairement plus fauve. Cinq pre-
miers arceaux du ventre ordinairement sans bordure lestacée à leur
bord postérieur : le sixième paré .l'une bordure uniforme, assez large,
d'un roux fauve ou teslacé : le sixième entièrement de celle dernière
couleur.
Etat normal. Antennes noires, avec les deux premiers arlicles et la
base du troisième teslacé ou d'un jaune ou roux testacé. Prothorax
d'un roux testacé, plus rouge sur le disque, plus jaune ou plus pâle
sur les côtés; paré d'une tache noire, couvrant la moitié médiaire ou
un peu plus du bord antérieur, prolongée en se rétrécissant jusqu'aux
deux cinquièmes de la longueur du segment, c'est-à-dire jusqu'au
sillon transversal ou un peu après. Ventre coloré (c71 et 9) comme il
a élé dit. Pieds noirs.
Variations (par défaut).
Quand la matière noire a élé moins abondante, presque tout le 3*
arlicle des antennes el la base d'une partie des suivants «ont teslacés,
2',
|7S MOLllPEXXES.
ou d'un roux jaune ou leslacé. La tache noire du prothorax est un
peu plus restreinte; très-rarement le prolhorax est sans tache. Les
cuisses antérieures sont d'un rouge ou fauve leslacé, à la base des
côtés ou de l'un des côtés , et souvent sur plus de la moitié de leur
longueur : les tibias antérieurs offrent près de leur tranche interne
une bande d'un fauve teslacé, avancée depuis l'extrémité jusqu'à plus
de la moitié de la longueur. Les tarses des deux premières paires sont
en partie d'un leslacé plus ou moins obscur, ou d'une transparence
teslacée ou roussâtre.
Ces variations par défaut sont plus particulières aux " qu'aux 2 •
Elles peuvent être réduites aux suivantes :
Var. p. Prolhorax sans tache (très-rare).
Telephorus immaculicoUis, de Casteln. Ilisl. nat. t. 1, p. 272, 10.
Var. -v. Tache noire du prothorax non avancée jusqu'au bord antérieur
du prolhorax, bifurquée en devant.
Yar. $. Cuisses et tibias antérieurs, en partie d'un rouge ou fauve tes-
lacé : les premières, sur la partie basilaire de leurs côtés : les secondes,
depuis l'extrémité de leurs côtés ou de l'un des côtés, jusqu'en deçà de la
moitié de la longueur.
Cantharis Jusca, Illig. Kaef. preuss. p. 293. 2. var. fi.
Variations (par excès).
Quand, au contraire, la matière noire a été plus abondante, le
troisième article des antennes n'est leslacé qu'à sa base : les suivants
sont noirs. La tache noire du prolhorax prend plus de développe-
ment, se prolonge jusqu'aux trois cinquièmes ou un peu plus de la
longueur du segment, se déforme souvent ou se montre presque
carrée ; très-rarement elle se prolonge à peu près jusqu'à la base, sur
une largeur uniforme ; souvent dans le premier cas, le rebord ba-
silaire et le sillon qui le précède sont noirs sur leur partie médiane.
Les pieds sont le plus souvent entièrement nuirs, à l'exception des
ongles.
On peut réduire ces variations aux variétés suivantes:
Yar. e- Tache noire du prolhorax prolongée en arrière jusqu'aux deux
iiers ou trois cinquièmes de la longueur du segment.
TÉLÉPilOBAIHFS. — Telcphoi'US ■ 179
Var. Ç. Tache noire du prothorax prolongée à peu près jusqu'à lu base,
cl souvent sur une largeur à peu près égale à celle de son bord antérieur,
constituant alors une large bande longitudinale et médiane.
Cantharis fusca, var. Hcmmel , Essais , n" 4, p. 9.
Tefephorus fuscus, Dietr. in Stett Enlom. Zcit. ( 1 837;, p 120. var. b.
Etat normal.
Cantharis fusca , Linn. Faun. Suec. p. 201, 700.— M. Sysl. nat. t. 1. p. €47,
2.— Poda, Mus. grsec. p. 40, 2. — Scopol. Ent. carn. p. 38, 120. var. 2. —
Beckmann, C. àLiNN. Syst. Nat. p. 142, 2.— Mûller (P. L. S.) C. à Lin*.
Naturs. 5e pari. t. 1, p. 307, 2. pi. 6, fig. 12.— Fabr. Syst. entera, p. 205, I.
— Id. Spec. Ins. I. 1, p. 257, 1.— kl. Mant. t. 1, p. 167,1 Id. Ent. Syst.
t. I, p. 2 1 3, 1. —Id. Syst. eleulh. t. 1, p. 294, 1. — Golze , Enlom. Beytr.
t, 1- p. 528, 2. — Id. Faun. Eur. t. 8, p. 038, 1. — Herbst, in Fuessly's Arcb.
p. 107, 1.— Id. K. Einlcit. 1.1, p. 143, 1. pi. 20, fig. 1. — Gmex. C Li.nn.
Sysl. Nat. t. 1, p. 1890, 2. — De Vill. C. Linn. Entora. t. 1, p. 289, 1. —
Razobm. Hist. nat. du Jorat, t. 1, p. 1 GO, 05. var. 2. — Rossi , Faun. clrusc.
t. 1, p. 167, 4I4 (en partie). — Id. éd. Helw. t. 1, p. 190, 414. var. a. —
Rrahm, Ins. Kal. t. 1, p. 113, 392.— Preyssl. Vers, boebem. Ins. p 59,01,
pi. 3, fig. 4 (larve). — Paisz. Ent. Germ. p. 88, I. — Id. SciiAErp. Icon. p. 22,
pi. 16, fig. 10 et 11. — Iu.ig. Kacf. preuss. p. 295, 2.— Payk. Faun. Suec. t. 1,
p. 258, 1.— Marsh. Enl. brit. p. 205, I. — Walck. Faun. par. t. 1, p. 84, 1.
— Blumenb. Hand. 7e édit. p. 331, 1. — Id. 8e édit. p. 337, f. — Id. Irad ,
t. 1,p./i15,1. — Fallén, Monog. Canlb.-el Malach. p. 8,1. — Gvlleinh. Ins.
Suec. t. 1, p. 329, I. — Schoenh. Syn. Ins. t. 2, p. 60, 1. — Zetters. Faun.
lapp. p. 109, 1.— ïd. Insect. lapp. p. SI, 1. — Saiilb. Ins. fenn. p. 115, 1. —
Kust. Kaef. Europ. 90, 30. — L. Redte.nb. Faun. austr. 2e édit. p. 127.
la Cicindèle noire, à corselet maculé , Gkoff. Ilist. abr. t. 1, p. 170, 1.
Cicindela fusca, Fourcr. Enl. Paris. 1. 1, p. 59, 1.
Telephorus fuscus, Latr. Ilist. nat. t. 9, p. 105, 1. — Id. Gen. t. 1, p. 260, 1;
— Id. Règn. anim. (1817). t. 3, p. 241. — Id. (1829), t. 4, p. 470. — Sirrn.
lllust. t. 3, p. 301, 26. — Id. Man. p. 190, 1498. — Doncan, Entom. edin.
p. 309. — Règne anim. éd. Fort. Mass. p. 232, pi. 33, fig. 10 (ins.); ûg. 1 1.
(larve); (ig. 12 (nympbe). — L. Redtenb. Faun. aust. p. 322. — Rouget, Calai
p. 209, 931.— Diethich. Stelt. Enlom. Zeil. (1857), p. 120, 4.
Telephorus anticus, De Casteln. Ilist. nat. I. I, p. 271, 8.
180
»rOL!.!PEXMiS.
Long. 0,011 2 à 0,0157 (5 1/2 à 71.). Larg. 0,0033 à 0,0043 ( 1 1/2 à 2 1.;.
Corps allongé; pubescent. Tête noire sur sa partie postérieure,
d'un roux leslacé sur l'anlérieure : la parlie noire , avancée à peu
près jusqu'à la base des antennes, tronquée ou faiblement entaillée
et à peine plus avancée dans le milieu de son bord antérieur, poin-
lillée et garnie de poils cendrés fins et coucbés : la partie teslacée,
luberculeuse sur l'épislome , parcimonieusement hérissée de poils.
illandibuks d'un roux teslacé , avec l'extrémité noirâtre: Palpes d'un
roux testacé, avec l'extrémité du dernier article obscure. Antennes
brièvement pubescentes ; atténuées à partir du troisième article;
noires, avec les deux premiers articles et la base du troisième, testacés.
Prolhorax assez faiblement arqué en devant; à angles antérieurs
arrondis; médiocrement arqué sur les côtés , avec le tiers postérieur
de ceux-ci rétréci en ligne presque droite ou plutôt légèrement
sinuée ; émoussé aux angles poslérieurs : presque tronqué ou peu
arqué en arrière et assez fortement sinué au devant de l'écusson,
à ia base ; d'un quart environ plus large à celle-ci qu'il est long
sur son milieu; convexe, avec les côtés relevés et, formant une
gouttière : celle-ci au moins aussi large, vers le sillon transversal,
que le quart de la largeur totale du segment prolhoracique, rélrécie
d'avant en arrière, et prolongée seulement jusqu'aux deux tiers ou
trois quarts, bornée dans ce point par un relief obtus, obliquement
transverse, naissant sur le disque; finement et peu densement
ponctué; peu pubescent; luisant; d'un roux ou rouge leslacé, avec
les côtés plus jaunes ou plus pâles ; paré d'une tache noire, couvranl
ordinairement la moitié médiaire du bord antérieur, un peu rétréci
postérieurement, variablement prolongée jusqu'aux deux cinquièmes
«m parfois jusqu'aux trois cinquièmes ou même plus de la longueui
du segment. Ecusson noir ; pubescent ; rayé d'une ligne longitudi-
nale. Elytres faiblement plus larges en devant que le prolhorax à ses
;mg!es poslérieurs; à peine aussi larges (^ et g) que celui-ci, dans
son développement transversal le plus grand; près de quatre fois
aussi longues que lui; rugueusement ponctuées; noires; garnies
d'une courte pubescence cendrée; offrant les faibles traces d'une ner-
vure juxla-marginale raccourcie . et les traces plus faibles encore et
souvent indistinctes d'une ou de deux nervures dorsales. Ailes brunes.
Dessous du corps testacé sur le repli prolhoracique et sur l'anlépectus ;
pubescent sur le reste ; noir sur les médi et poslpeclus coloré sur le
tÉlki'iu raip.es. — Teh plieras. ! 8 I
ventre comme il a clé dit. Pieds pubescenls ; noirs, paraissant d'un
noir cendré; base des cuisses antérieures souvent d'un teslacé obscur.
Ongles leslacés ; armés à la partie inférieure et basilaire de leur
brandie externe , d'une dent confondue avec ladite brandie et
prolongée jusqu'aux deux cinquièmes de la longueur de celle-ci ;
echancrée à son bord antérieur, et offrant en pointe son angle an-
tero-inférieur.
Celle espèce habile principalement les parties froides et tempérées.
Elle est commune au printemps sur diverses fleurs, principalement
sur les ombellifères.
Obs. — Elle se distingue facilement du T. illyricus par ses pieds
noirs et par la tache noire de son prothorax ; alors même que
celte tache manque, ce qui est très-rare , elle s'éloigne des espèces
suivantes avec lesquelles elle aurait quelque analogie sous le rapport
de 'a couleur de son prolhorax, par sa taille; par la gouttière des
côtés du prolhorax très-large vers le sillon transversal , prolongée
en se rétrécissant jusqu'aux trois quarts des côtés; par la largeur de
son prolhorax ; par ses pieds, les postérieurs au moins, entièrement
noirs, etc.
Quelquefois, outre la tache normale noire, le prolhorax est ma-
culé, sur le tiers médiaire de sa base, d'une autre tache noirâtre ou
noire, irrégulière, plus ou moins avancée. Rarement, comme dans
la var.Ç, la tache normale se prolonge depuis le bord antérieur jusqu'à
la base, sur une largeur presque uniforme ; mais alors elle est ordinai-
rement moins obscure sur sa moitié postérieure.
Le T. rugifrons de M. de Caslelnau (iïist. nul., t. ! . p. 57' , 9.) n'est
évidemment qu'un individu de celle espèce, chez lequel une cause
accidentelle aura rendu l'épislome noirâtre, le prolhorax d'un rouge
leslacé obscur, et la léîe rugueuse.
Il serait assez difficile de donner la synonymie exacte de celle
espèce. Beaucoup d'auteurs, comme l'a fait llliger, ont dû la confondre
avec la suivante. Ainsi, De Geer, qui a visiblement représenté le
T. rusticus , et qui l'a assez bien désigné par ces mois : la partie des
cuisses la plus proche da corps est rougeâtre , De Geer, en faisant sa
description , a sans doute eu aussi sous les yeux des exemplaires du
T. fusais, puisqu'il dit en parlant du corselet : sur le devant, il y a
une grande tache noire- Ainsi, Latreille, dans la description de son
T. fusais, en citant Linné et Olivier, dont le premier a décrit L'espèce
dont il est ici question, cl dont le second a figuré l'espèce suivante,
|es confondait probablement aussi.
1S2 MOLUFOKES.
Dans la collection de Fabricius, sur trois exemplaires existants ,
inscrits sous le nom de Canth. fasca , les deux derniers seulement
appartiennent à celle espèce : le premier, suivant M. Suffrian (Stelt.
Entom.Zeit. 1856, p. 248), serait un Canlh. dispar Gyllenii.
La larve, décrite pour la première fois par Preyssîer, est allongée,
presque cylindrique, un peu aplatie, d'un noir velouté , longue d'en-
viron un pouce, et large de près de deux lignes. Elle se cache dans
l'herbe ou dans la terre humide, où elle vit des produits de sa chasse.
Elle dévore les larves des Tlpules fixées aux racines des plantes, et
les autres larves ou animaux invertébrés plus faibles qu'elle, dont elle
fait la rencontre. En captivité, elle attaque parfois ses semblables.
Toy. Pkeysslek (Yerz. boehem. Ins. p. 59 et suiv. pi. 3, fig. 4.). —
Blanchard (Magas. de zoo!, publié par M. Guérin -Méneville, 6e année,
lre série, 1836, pi. 168, fig 3 et 4). — îd. Règne anim. éd. Fort. Mass.
p. 232, pi. 32, fig. 11. — Westwood, Inlrod. lo the mod. Classif. t. 1,
p. 256, fig. 27, 16 à 19). — Chapuis et Candèze, Calai, p. 163.
Lalreille (dans le Règne animal), en voulant esquisser brièvement
la larve du T. fusais, a donné les caractères de celle du T. rusticus.
Celte description paraît extraite de De Geer, qui a décrit en effet la
larve de celle dernière espèce.
ffff. Prolhorax parc sur son disque d'une tache noire , rarement nulle. Pieds
noirs, avec la moitié basilaire de toutes les cuisses, d'un rouge ou roux
lestacc.
§. Y. Boaasilesas ; Falléx. Noir ; élytres à pubcscence cendrée médio-
crement épaisse : partie antérieure de la tête , base des antennes , côtés
et extrémité du ventre , majeure partie basilaire de toutes les cuisses et
prothorax, d'un rouge ou roux teslacé : le prolhorax, paré sur son disque
d'une tache noire.
J1. Antennes prolongées presque jusqu'aux trois cinquièmes de la
'longueur du corps; à deuxième article égal aux trois cinquièmes du
suivant. Ventre de huit arceaux : le huitième en cône plus long qu'il
n'est large à la base. Premier article des tarses antérieurs plus sensi-
blement dilaté, soit un peu arqué sur les côtés, soit plus sensiblement
élargi de la base à l'extrémité.
Obs. Bord postérieur des quatre premiers arceaux du ventre d'un
roux fauve ou lestacc : le cinquième, de cette couleur, avec deux
taches basihures noires : le sixième, d'un roux lestacé, noté de deux
TÉL.ÉPHOKAIRES. — TclepilOMS. 1P3
fosseltes poncliformes souvent obscures , fosseltes qui se retrouvent
aussi sur le précédent : les septième et huitième, testacésou d'un roux
teslacé.
Q . Antennes prolongées à peu près jusqu'à la moitié de la longueur
du corps; à deuxième article à peu près égal aux trois cinquièmes du
suivant. Ventre de sept arceaux : le septième transversal; entaillé et
bilobé dans le milieu de son bord postérieur, sinué entre chaque lobe
et les bords latéraux : les lobes plus longuement prolongés en arrière
que les angles postérieurs, des trois quarts environ de la longueur des
premiers.
Obs. Deux premiers articles des antennes et base des trois à cinq
suivants, ordinairement lestacés. Quatre premiers arceaux du ventre
parés ordinairement d'une bordure étroite d'un roux teslacé. Le
cinquième, et surtout le sixième, ornés d'une bordure moins étroite ,
élargie dans son milieu : le septième entièrement d'un roux ou fauve
teslacé.
Etat normal. Antennes noires, avec les deux premiers articles les-
tacés en dessous, ordinairement noirâtres ou obscurs sur une partie
du dessus : le troisième teslacé à la base jusque vers la moilié de sa
longueur (') ; noires , avec les deux premiers articles lestacés, sans
taches : les quatre à six suivants ordinairement lestacés à la base ,
noirs à l'extrémité (Ç). Prolhorax d'un rouge ou roux lestacé , avec
les côlés jaunes ; paré d'une tache noire, presque oblriangulaire, un
peu arquée en devant, commençant au sixième ou au cinquième an-
térieur de la longueur du segment, couvrant au moins la moitié mé-
diaire de la largeur , prolongée en se rétrécissant obtriangulaire-
menl jusqu'aux deux tiers ou trois quarts de la ligne médiane.
Ventre coloré comme il a élé dit (ç/1, ? ). Pieds noirs, avec les deux
tiers basil aires au moins de toutes les cuisses, d'un rouge teslacé.
Variations (par défaut).
Quand la matière noire a élé moins abondante, les premier et deu-
xième articles des antennes du /T n'ont point de traces noires, c'est-à-
dire sont entièrement teslacés, et un plus ou moins grand nombre des
suivants le sont aussi à la base : les troisième et suivants de la ?, sont
d'une teinte plus claire, et noirs ou noirâtres, seulement à l'extrémité»
184 MGLLlPiXXES.
La tache noire du prolhorax est un peu moins développée. Les bor-
dures leslaeées du ventre sont plus développées. Les cuisses sont d'un
rouge leslacé, pâle jusque près des genoux.
Var. k Rarement la tache noire du prothorax est réduite à deux taches
linéaires prolongées du sixième ou du cinquième jusqu'au tiers ou chue
cinquièmes de la longueur, situées de chaque côté de la ligne médiane.
Obs. Dans de semblables variétés le ventre n'offre que les premiers
arceaux ou qu'une partie de ceux-ci, noirs, ou même se montre en-
tièrement testacé ou d'un rouge lestacé pâle ; les tibias antérieurs
sont de même couleur, moins l'arête extérieure qui est noire.
Var. p. Prolhorax entièrement testacé, ou offrant à peine des traces
de deux courtes lignes obscures.
Obs. Ventre entièrement leslacé. Tibias antérieurs comme dans la
variété précédente.
Variations (par excès).
Quand la matière noire s'est développée davantage, les premier cl
deuxième arlicles des antennes sont en partie noirs en dessus : le
troisième article et les suivants sont d'un lestacé moins pâle , et sur
une longueur plus restreinte. La tache noire du prolhorax acquierl à
neine plus de développement. Le cinquième arceau du ventre du çA
est noir, avec une bordure d'un rouge leslacé : le sixième est nébu-
leux à la base et souvent jusqu'à la moilié ou plus de la longueur, et
11'offre pas distinctement les taches noires. Les cuisses sont d'un rouge
fauve à la base.
Var. 7. Cuisses noires, d'un rouge fauve seulement en dessous, parfois
seulement jusqu'au tiers de leur longueur, ou même paraissant presque
entièrement noires.
Etat nohmal.
Cantharls fusca, Schuank, Enum. p. -176, 325. ~ Id, Taun. Loi', t. \} p.
580, 739. — Illig. Kaef. preuss. I, p. 293, 2. var. 7.
Telephorus fuscm, Mulleu , Zool. Dan. prodr. p. Cl, î'-ui<. — de Gexr, Me m.
I. -5, p. GO, 1, pi. 2, fig. 12. - Ketz. Gen. p. 105, 578. - Razoum. Ilist. nal.
TÉLÉPHORAinÉs. — Telephorus. ISS
du Jorat, t. 1, p. !G0, C5, var. 1. — Ouv. Enlora. t. 2, n°2G, p. G, 1, pi. I,
fig. -1, a, b, c. — Id. Nouv. Dicl. d'flisl. nat. t. 22C1S03) p. \0. — Id. t. 55.
(1829) p. 1S. — Tignt, iiisl. nat. t. G, p. 137. — Dd-.ilril, Dict. d. se. nat.
t. 32, p, 524,-1. — L Doiodu, Exeurs. p. 44, 32-fï. — de Càsteln. Ilist. nal.
t. 1, p. 272, 19.
Cantharisruslica, Fallén, Monogr. canlh. cl malach. p. 9. 2.— Gyllemï.
Ins. suec. t. i. p. 330, 3. — Schoekh. Syn. Ins. t. 2, p. Gl, 2. — Zettekst.
Faun. lapp. p. -109, l2. — Id. 1ns. lapp. p. 81, 2. — Sahi.b. Ins. fenn.
p. lin, 2. — L. Reutenb F. ausl'r. 2' édit., p. 527. — De Kiesenw. Nat.
t. 3, p. WïS. G.
Téléphona rusticus, Steph. Illuslr. t. 2, p. 302, 37. — Id. Man. p. 190, 1409.
— Du.ncan, Eut. edin. p. 209. — L. Reutemî. Faun. aust. p. 322.— Rocget ,
Calai, p. 932. — Dietricji . Stelt. Enlom. Zeil. (1857), p. 121, 5.
Long. 0,0105 à 0,0!4G (4 3/4 à 6 1/2 1.) Larg. 0,0022 à 0,003'.; (i à -I 2/3 1.)
Corps allongé; pubesçent. Tête noire sur sa partie poslérieure,d'un
roux ou rouge teslacé sur l'antérieure : la partie noire, avancée jus-
qu'à la base des antennes , tronquée ou à peine échancrée et à peine
plus avancée dans le milieu de son bord antérieur, poinlillée ou fine-
ment ponctuée et garnie de poils cendrés fins et couchés : la partie
teslacée tuberculeuse sur l'épislome, parcimonieusement hérissée de
poils. Mandibules d'un roux teslacé, avec l'extrémité brune ou noire.
Palpes iVim roux teslacé, avec l'extrémité du dernier article obscure
ou noirâtre. Antennes brièvement pubescenles ; atténuées à partir du
troisième article; colorées comme il a été dit. Prothorax obtusément
tronqué ou faiblement arqué en devant; à angles antérieurs arrondis.-
faiblement arqué sur les côtés ou parfois parallèle sur la moitié pos-
térieure de ceux-ci ; à angles postérieurs ordinairement peu émous-
sés; presque tronqué ou peu arqué en arrière; assez faiblement sinué
ou échancré en arc au devant de l'écusson,et un peu écoinlé ou
obliquement coupé vers les anales postérieurs , à la base ; d'un quart
environ plus large à celle-ci qu'il est long sur son milieu ; convexe,
avec les côtés peu déclives ou légèrement relevés : le rebord au moins
aussi large vers le sillon transversal que le quart de la largeur totale
du segment, rétréci d'avant en arrière et prolongé seulement jus-
qu'aux deux tiers ou trois quarts des côtés, où il est borné par un
relief obtus et oblique naissant sur le disque ; finement et peu den-
sement ponctué; peu pubesçent; luisant: d'un roux , d'un rouge on
fauve teslacé , avec les côtés plus pâles ; paré d'une tache noire , dis-
cale , commençant au sixième ou au cinquième de la longueur, cou-
vrant en devant le tiers médiaire au moins de la largeur du segment,
2'i
î$6 M0LL1PENNBS.
prolongée en se rétrécissant jusqu'aux trois quarts environ de la
longueur de celui-ci. Ecusson noir; pubescent; rayé d'une ligne
longitudinale. Èlytres débordant la base du prothorax: du quart en-
viron de la largeur de chacune -, à peine plus larges ou aussi larges
que celui-ci dans son diamètre transversal le plus grand ; près de
quatre fois aussi longues que lui; rugueuseinenl ponctuées; noires;
garnies d'une pubescenec cendrée : chargées chacune d'une faible
nervure juxla-marginale raccourcie ; offrant souvent les traces faibles
ou peu distinctes de deux nervures dorsales. Ailes brunes. Dessous
du corps leslacé sur le repli prolhoracique et sur l'anlépectus ; pubes-
cent sur la tète; noir sur les médi et poslpeclus ; coloré sur le ventre
comme il a été dit. Pieds pubescenls ; noirs, avec la majeure partie
hasilaire des cuisses et parfois la partie inférieure des tibias antérieurs,
leslacées ou d'un fauve leslacé. Ongles testacés; armés à la partie
inférieure et basilaire de leur branche exlerne, d'une dent confondue
avec ladite branche presque jusqu'à la moitié de !a longueur de celle-
ci ; échancrée à son bord antérieur et offrant ainsi , à son angle
antéro-exlerne ou inférieur, une pointe détachée de la branche.
Celte espèce habile presque ton les les parlies de la France. Elle
est commune au printemps, sur les fleurs et sur diverses planles.
Obs. Elle se dislingue facilement du T. illyricus, par la tache noire
du disque, du prolhorax, et même quand celle tache manque, par la
couleur de ses pieds; du T. fuscus, par la lâche noire prothoracique
non avancée jusqu'au bord antérieur; par son prolhorax moins
échancré au devant de l'écusson, obliquement coupé et moins arrondi
aux angles postérieurs ; par la couleur de ses cuisses, etc.
Sa larve, décrite et figurée par De Geer (Mém. t. 4, p. 60 et suiv.
pi. 2, fig. 5 et 6 larve; fig. 7, 8, 9, détails; fig. 10 et 11 nymphe),
est allongée; d'un noir velouté , avec les antennes, les palpes et les
pieds, d'un brun roux ou jaunâtre.
Près du T. rusticus doivent se placer les deux espèces suivantes :
'¥'. SStâcSsBB. Noir; élylres à pubescenec cendrée, médiocrement
épaisse : pnrde antérieure de la tête, base des antennes, ventre et pro-
lhorax, d'un rouge ou roux leslacé : le prolhorax paré sur son disque
d\nie tacite noire, ordinairement obtriangnlairc.
Uïi£. 0.0103 à ('.01 12 ( À 3.4 à 5 !. ) l.arg. 0,0029 à 0,0033 \\ 1/3 à \ 1/2 1. )
c /
TELEPIIORAUtBS — 2 l'iepUOTUS . 1
Obs. Celle espèce s'cloj^gne du T. ruslicus, par ses pieds entière-
ment noirs; par son ventre entièrement d'un rouge ou roux testacé,
par ses palpes noirs; par le deuxième article des antennes à peine
égal à la moitié du suivant. Les deux premiers articles seulement de
ces organes étaient d'un rouge testacé, sur l'exemplaire qu'a eu la
lionlé de me communiquer M. Reiche , à qui je me fais un plaisir
de dédier cet insecte.
Patrie : la Gallicie; découvert par M. Gougelet.
T. fuseîgscnnis. Noir; télé, prothorax et deux premiers articles
des antennes, d'un rouge testacé : ventre d'un roux (lave ou d'un orangé
testacé. Prothorax transversal; arqué en devant ; parallèle sur les deux
tiers postérieurs de ses côtés ; à gouttière latérale prolongée, en se rétré-
cissant , jusquaux trois quarts. Elylrcs pubescentes ; granuleusement
ponctuées.
Cantharis fuscipennïs, Dejean, Catal. 1837, p. 118.
Long. 0,0100 ('i 1/2). Larg. 0,0025 (I l[8)
Tout l'insecte est noir, moins les parties autrement colorées
indiquées ci-dessus. Télé ponctuée ; marquée de trois petites impres-
sions sur le milieu du front, derrière les antennes. Prolhorax sub-
arrondi ou presque obliquement coupé aux angles de devant ; rec-
tangulaire aux postérieurs; muni d'un rebord latéral égal environ au
sixième du segment, vers le sillon transversal ; déprimé sur les côlés
du disque de manière à offrir une gouttière égale au moins au quart
de la largeur du segment vers le milieu de la longueur de celui-ci ,
et graduellement rélrécie ensuite jusqu'aux trois quarts des côtés, où
elle est comme terminée; luisant; presque impoinlillé; à peine rayé
sur la ligne médiane.
Je n'ai vu de cette espèce qu'une J, existant dans la collection
de M. Reicbe et provenant de la Dalmatie.
ee. Partie postérieure de la tète parfois sans lâche ; ordinairement parée , sur
le verlex , d'une tache noire : ccile-ci , couvrant parfois Imite ou presque
toute la surface de cette partie postérieure ; ruais alors prothorax sans
tache, élytres noires, ou lesta;
®. T. fiîvâdus ; Linné. Noir ; élytres pubescentes, noires ou lestacecs:
télé, moins une tache noire cl plus ou moins étendue sur le vertex, base des
],S8 MOLLIPEXNES.
antennes, prolhorax , côtés du ventre , ordinairement pieds antérieurs et
majeure partie basilaire des cuisses postérieures et surtout intermédiaires,
testacés ou d'un roux testacé. Prolhorax arrondi en devant , et élargi en
ligne courbe jusqu'à la moitié au plus des côtés. Dent des ongles en forme
de hameçon, détachée de lu branche dès sa base.
*. Antennes prolongées jusqu'aux deux tiers ou trois quarts de
]a longueur du corps; à deuxième article à peine plus grand que la
moitié du suivant. Yen Ire de huit arceaux : le huitième en cône de
moitié plus long qu'il est large à la base. Premier article des tarses
un peu dilaté, un peu ovalaire ou offrant vers le milieu de sa lon-
gueur sa plus grande largeur.
Obs. — Le ventre est ordinairement noir sur les six premiers ar-
ceaux, avec les côtés de ceux-ci largement d'un roux flave ou tes-
tacé : les septième et huitième arceaux, de celte dernière couleur.
Souvent le bord postérieur des six premiers arceaux ou d'une
partie de ceux-ci a une très-étroite bordure leslacée : quand la ma-
tière noire a été moins abondante , le septième arceau ou une partie
du sixième et même du cinquième, sont testacés.
£ . Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes de la longueur
du corps ; à deuxième article égal aux trois cinquièmes ou deux tiers
du suivant. Yentre de sept arceaux : le septième en ogive, à peine
une fois plus large à la base qu'il est long sur son milieu ; en ogive
faiblement entaillée à l'extrémité de la ligne médiane; sillonné lun-
gitudinalement près de chaque bord latéral.
Obs. — Le ventre est ordinairement noir sur les six premiers ar-
ceaux et paré sur les côtés de ceux-ci dune bordure d'un roux
testacé : le septième arceau, de celte dernière couleur.
Quelquefois plusieurs des six premiers arceaux sont ornés à leur
bord postérieur d'une bordure leslacée. Quelquefois même les sixième
cl cinquième arceaux sont en grande partie testacés.
Etat normal. Antennes d'un roux flave ou jaune testacé sur les
deux premiers articles et à la base de quelques-uns des suivants,
noires sur le reste. Télé d'un roux flave oa teslacée , ornée, sur le
verlex, d'une tache noire ovalaire ou presque en losange, couvrant
la moitié médiane environ de la partie postérieure, avancée presque
téléi>;îo:iaikes — Telephorus. 189
jusqu'à fa moitié du front. Ventre coloré comme il a ôié d'il. Pieds
antérieurs teslacés ou d'un roux flave : les intermédiaires de môme
couleur sur les hanches et la majeure parlie des cuisses, avec une
lâche noire sur celles-ci, vers le genou, les tibias noirs, et les tarses
noirs, au moins en parlie : les pieds postérieurs teslacés sur les
hanches el sur la moitié ou les trois cinquièmes basilaires des cuisses,
noirs sur reste.
Variations (par défaut).
Quand la matière noire a élé moins abondante, une parlie des
articles el parfois la presque totalité des articles se montre teslacée
à la hase; les parties noires de ces organes sont parfois d'une teinte
moins foncée; la tache noire du verlex est plus ou moins restreinte,
parfaite réduite à un trail linéaire, ou presque nulle. Les cuisses
intermédiaires sont presque entièrement testacées, el les postérieures
le sont sur une plus grande longueur : les tibias intermédiaires, à la
base ou même entièrement; les tarses intermédiaires et postérieurs
sont en partie noirâtres, en parlie d'un lesiacé nébuleux.
Variations (par excès).
Quand au contraire la matière colorante a été plus abondante, les
antennes n'ont souvent que les deux premiers articles et la base
du troisième teslacés. La tache du verlex acquiert plus d'extension,
des limites moins précises, une configuration variée ; elle s'étend
parfois jusqu'aux yeux ou presque jusqu'à eux, en couvrant presque
toute la parlie postérieure de la tète ; mais souvent alors la matière
noire, en s'élendant, perd, par celte extension , une parlie de sa
teinte et se montre brune, d'un brun fauve ou brunâtre. Les pieds
ont les hanches et trochanlers postérieurs et parfois une partie des
intermédiaires noirs ou obscurs: les cuisses intermédiaires noires sur
le tiers postérieur : les cuisses postérieures noires dans leur moitié
postérieure : les tibias et tarses postérieurs noirs ; parfois même,
quoique rarement, les pieds sont entièrement noirs, moins une parlie
des hanches , et le dessous des cuisses antérieures qui sont d'un
fauve tes lacé.
Ces diverses variations peuvent être réduites aux suivantes :
Var. a. Tète sans tache noire sur sa partie postérieure.
1<)0 hollipennes.
Obs. Dans cetle variation par défaut, les pieds sont ordinairement
lestacés, ou seulement avec les genoux postérieurs noirs ou obscurs.
Lécusson est lui-même parfois lestaeé.
Cantharis livida, de Kiesenw. Naturg. d. lus. Deutscli. t. 4, p. 485,14. A.v.b.
Yar. |3. Elytres lestacées.
Cantharis livida, LrKN. Faun. suce. p. 20 1, 70!.— M. Syst. nat. t. \, p. 047,
3. — Poda, Ins. mus. graec. p. 40, 4. — Mui.ler (L. P. S.) C. à Limî. Nat.
5e part. t. 1, p. 308, 3. — Fabr. Syst. entom. p, 205, 2. — Id. Spec. t. \ ,
p. 258, 2. — kl. Mant. t. 1, p. -IG7, 2. - Id. Enlom. syst. I. \, p. 213, 2.
Id. Syst. Eleulh t. -1, p. 205, 2. — Goeze, Ent. beylr. t. I, p. 520, 3. — Id.
Faun. eur. t. 8 , p. 6*6, 2. — Suikalnk, Euurn. p. 176, 320. — Id. Faun.
boic. t. -I, p. 580, 740. — Bap.but, Gen. p. 64, pi. G. — Gmee. C. Ljkh. Syst.
nat. I. -1, p. 1892, 3. — de Ym.l. C. linn. Entom t. 1, p. 290, 2.— RazObm.
Uist. nat d. Joral, 1. 1, p. 161, GG. — îïossi, Faun. elr. t. !, p. -IG7, 415. —
Id. éd. ÎÎELw t. \, p. 19!, 4!5. — Fischer, Naturg. v. Livl. p. 283, 3G7. —
Pa.az Ent. Gcrm. p. 89, 2? — Id. Faun. Germ. p. 57, 3? — Id. Index p.
91, \ ? — Id. Schaeff. Icon. p. 22, pi. 1G, fig. -12. — Obvier, Tabl. p. 539.
— Ili.ig. Kacf. preuss. p. 296, 3. var. p. — Id. Mag. t 1, p. 81 , 3, et p. 37!
2. — Cederii. Faun. ingr. prodr. p. 3G, 1!0. — Marsh. Ent. brit. p. 366, 4.
— Wai.ck. Faun. par. t, I, p. 84, 2. — Tallén, Monogr. canlli. et malach.
p. 17, 22. — Gyllenh. Ins. suec. t. I, p. 316, 22. — Zetterst. Faun. lapp.
p. 113, 1.3. — Id. Ins. !app. p. 83, \\. — L. Redtekb. Faun. austr.
2° édit. p. 528. — de Kiesenw. ISalurg. d. Ins. Deutscli. t. 4, p. 486, 16. A.
La Cicindèle à corselet rouge, Geoit. Histoire abr. t. 1, p. 17 1, 2, var. a.
Telephorus lividus , Muller, Zool. Dan. prodr. p. G2, 566. — Ouv. En Ion
t. 2, n° 2G, p. 7, 2, pi. 2, fig. 8. — Id. Nouv. dict. (1803) t. 22, p. 11. — I<
t. 33 (1819) p. -19. — Tigny, Hist. nat. t. 6, p. 137. — Latr. Uist. nat. t. 9
p. 406, 2. — Id. Règn. anim. (1817) t, 3, p. 242.— Id. (1829) t. 4, p,47J.
Lamarck, Anim. s. vert. t. 4, p. Zi52, 2. — Dbméril, Dict. d. se. nat. t. 52
p. 52i. — Mols. Lelt. t. -I,p. 358, 2. — Stepu. lllustr. t. 3, p. 302, -18. -h
Man. p. 190, 1500. — De.ncan, Enlom. edin. p. 210. — Sahlb. Ins. fenn.
1 19, \!\. — Règn. anim. éd. Fort. Mass. p. 222. — de Casteln. Hist. nat
t. 1, p. 273, 23. — L. Dur. Excurs. p. 44, 229- — L. Redtenb. Faun, aust
p. 324. — de Kiesenw. Enum. in Ann. d. I. Soc. ent. d. Fr. I85I, p. 595.
Rouget, Catal. p. 2 1 0, 942. — Mocqberys, Enum. p. -IG5.
Telephorus flavus, de Geer, Mena. t. 4, p 70, 2. — Retz. Gen. p. 105, 579,
Cicindela livida, Fobrcr. Entom. Paris, t. 1, p. 59, 2, var. A.
Cantharis fusca, Rossi, Faun. élr. éd. Helw. t. 1, p. 190,414, var. -y.
Cantharis dispar, ^ ', Paye. Faun. suec. t. 1, p. 259, 3.
Telephorus melaspis , Cheviiol. in Guep.in. iiev. et mag. de zool. (1854)
p. 435, 10.
Telephorus niarifrons, SrEi>a. lllustr. t. 5, p. 4 15? — Id. Man. p. 190, -1501 ?
T£LKPiion«viuES. — Telepliorus, i-)|
Var. y- Elytres testacces, plus ou moins nébuleuses ou obscures.
Cantharis livida, de Kieseaw. 1. c. B.
Yar, £. Elytres testacces, avec l'extrémité noirâtre.
Cantharis livida, deKiesenw. 1. c. B. var. a.
Var. t. Elytres nébuleuses, avec le bord externe et une tache humêrale,
testacés.
Cantharis scapularis, L. Redte.nb, Failli, auslr. 2e édil. p. 327, 13.
Cantharis livida, de Kieseivw. 1. c. B. var. b.
Var. £. Elytres noires.
La Cicindèle à corselet rouge, Geoff. Ilist. abr. t. 1, p. 172, 2. var. b.
Cantharis fusca, Scofcl. Eut. carn. p. 38, 120. ( l'espèce indiquée par la
diagnose.)
Telephorus opacus, Zool. Dan. prodr. p. CI, 559.
Cantharis canescens, Schall. Abliand. d. bail. Nalurf. Gescll. t. -I, p. 302. —
Gmel. C. Likn. Syst. nat. t. i, p. -1894,37.
Cantharis rujipes, IIeubst, in Fuessey'.s Arch. p. -107,2. — Gmel. C. Linn.
Syst. nal. I. I. p. 1396, 49.
Cicindela livida, Fomtcis. Entom. par. I. 1. p. ;j9, 2. var. B.
Cantharis média , Mis. I c-k. p. 29, 032.— Gmel. C. Likk. Syst. nat. t. 1.
p. 4891, 74.
Cantharis fusca , Rossi , Faun. etr. t. 1, p 107, 414. var. B. — Id. édit. Helw.
p. 190,414. var. B.
Cantharis dispar, Fad. Eut. syst. t.-l, p.213,3.— Id. Syst. eleuth. \..\, p.295,3.
— Panz. Ent. germ. 89, 3. — Id. Schaeff. Icon. p. 22, pi. 10, fig. 9. — Cedebii.
Faim. ingr. prodr. p. 36, 111. — Fallén , Mon. cantli. et malaeli. p. 9, 3. —
Gyu.emi. Ins. suec. t. -I, p. 331,3. — Zetterst. Faun lapp. p. 109, 3. —
Id. 1ns. lapp. p. 81, 3. — Saiilis. Ins. fenn. p. 110, 3.— Kûst. Kaef. Eur.
9, 31. — L. RrDTEisB. Faun. au^-lr. 2e edit. p. o27.
Cantharis livida, Illig. Kaef. preuss. p. 290, 3. var. a. — De Kiesenw.I.c. C.
Telephorus dispar, Steph. Illust. t 3, p. 299, 17. — Id. Mail. p. ÎS9, 1491. —
Duncan, Ent. cilin. p. 209. — De Casteln. Ilisl. nal. t. 1. p. 272. 20.—
L. Redteab. Faun. auslr. p. 323. — Rouget, Calai, p. 209, 523.
Obs. Dans les variations par excès , la tache noire du verlex s'é-
tend parfois sur presque loule ou sur toute la surface de la partie
postérieure, elles quatre pieds postérieurs sont noirs, moins la base
|92 MOLUPENfcES.
des cuisses intermédiaires. Quelquefois même lous les pieds sont
noirs, moins une partie des hanches et le dessous ou une partie du
dessous des cuisses antérieures.
Var. m. Partie postérieure delà tête noire.
Cantharis livida, De Kiesekw. 1. c. D.
Var. 0. Pieds postérieurs au moins entièrement noirs ; parfois tous hs
pieds noirs , moins une partie des quatre cuisses ou seulement (es deu c
c u isses a ntérieu res.
Canth. livida , De Kiesekw. 1. c. D.
Long. 0,0100a 0,0435 (4 -1/4 ù G 1.). Larg. 0,0026 0,0033 (I \p\ à I 1/2).
Corps allongé ; pubescent. Tête d'un roux flave , ou teslacée ; parée,
sur le verlex., d'une tache noire plus ou moins développée ; poinlillée
et garnie sur celte parlie de poils fins, cendrés ou testacés ; marquée
d'une impression derrière la base des antennes, et souvent d'une fos-
sette légère sur le milieu du front; presque lisse et hérissée de poils
plus clairsemés sur sa partie antérieure; carénée sur l'épistome. Man-
dibules d'un flave teslacé, avec l'extrémité noire ou obscure. Palpes
testacés , parfois avec le bord antérieur du dernier article obscur.
Antennes atténuées à partir du troisième article ; colorées comme il a
été dit. Prothorax arrondi en devant, et élargi en ligne couine
jusqu'aux trois cinquièmes ou deux tiers des bords latéraux, offrant
dans ce point sa plus grande largeur, assez faiblement rétréci ensuite
en ligne presque droite ou à peine sinuée; émoussé aux angles
postérieurs; en ligne presque droite et assez faiblement sinuée dans
son milieu , à la base ; à peine aussi large à celle dernière, qu'il est
long sur son milieu; inégalement convexe ; relevé latéralement en
un rebord presque uniformément égal au dixième de la largeur ; dé-
primé sur sa surface au côté interne de ce rebord, de manière à le
faire paraître creusé, de chaque côté, d'une gouttière égale au ein-
quème de la largeur du segment , vers le sillon transversal, c'est-à-
dire vers le tiers de sa longueur : celle gouttière graduellement
rétrécie jusqu'aux trois quarts des côtés, où elle est presque séparée du
sillon antébasilaire par un relief oblique et assez faible : rayé, sur la
ligne médiane , depuis le sillon transversal jusqu'au rebord basilaire,
d'une ligne postérieurement terminée par une fossette semi-circulaire;
lÉLiiraonAïuES. — Telcphorus. -I9.Î
luisant ; presque lisse; hérissé de poils clairsemés et peu apparents ;
d'un roux leslacc sur le disque, plus pale sur les côtés. Écusson noir;
pubescent. Elytres d'un sixième ou d'un cinquième plus larges cha-
cune en devant que la moitié du prolhorax à sa base ; à peine aussi
larges ou à peine plus larges aux épaules que le prothorax dans
son diamètre transversal le plus grand; quatre fois environ aussi lon-
gues que lui ; rugueusement ponctuées; tantôt noires et garnies de
poils fins, cendrés, couchés et peu épais ; tantôt testacées ou nébu-
leuses et garnies de poils concolores ; chargées d'une nervure juxta-
marginale postérieurement raccourcie ; offrant parfois les traces
affaiblies d'une ou de deux nervures dorsales. Ailes brunes ou brunâ-
tres. Dessous du corps d'un roux flave ou leslacé sur le repli protho-
racique et sur l'anlépectus ; pubescent et noir sur les médl et
postpectus; coloré sur le ventre comme il a été dit. Pieds pubescenls;
colorés comme il a été dit. Ongles lestacés; munis à la base de leur
branche externe d'une dent détachée de celte branche en forme de
hameçon, à peine prolongée jusqu'à la moitié de ladite branche.
Cette espèce est commune au printemps et dans le commencement
de l'été, principalement sur les fleurs. Elle paraît habiter toutes les
parties de la France.
Obs. Geoffroy, le premier, avait admis comme variétés de la même
espèce les individus à élytres lestacées et ceux à élytres noires ; Fabri-
cius crut devoir séparer, sous le nom de C. dispar, ces exemplaires à
élytres noires, déjà désignés sous d'autres dénominations spécifique?
par des auteurs divers. L'exemple du professeur de Kiel a été suivi
par la plupart des entomologistes ; mais depuis assez longtemps, les
alliances observées entre ces prétendues espèces et l'élude de leurs
caractères distinctifs, ont forcé les naturalistes de revenir à l'opinion
de Geoffroy. Les différences de couleur ne sont pas caractéristiques
des sexes , comme l'ont pensé quelques écrivains, mais se montrent
indifféremment chez l'un et chez l'autre.
Quelques auteurs, comme Scopoli, Rossi , etc., ont considéré les
individus à élytres noires, comme une variété du T. fuscus; niais
celle variété du T. lividus se dislingue, en général , facilement de ce
dernier par sa lêle parée seulement sur le verlex d'une tache noire
plus ou moins étendue ; par son prolhorax sans tache ; par la couleur
de ses pieds. Elle s'éloigne du T. rusticus par sa lêle non complète-
ment noire après les antennes, et par son prolhorax sans tache; et de
ces deux derniers par le rebord latéral de son prolhorax. Celte variété
à élytres noires a plus d'analogie de couleur avec le T. pellucidus; mais
25
]Ç)i MGLUrEXKES.
elle a ordinairement une taille plus avantageuse que ce dernier; elle
n'a pas la partie postérieure de la tête complètement noire : et le
rebord latéral de son prolhorax forme une gouttière plus prononcée,
plus large , égale au moins au quart de la largeur du segment, vers
le sillon transversal, rélrécie jusqu'aux trois quarts et non prolongée
visiblement jusqu'à la base.
Il serait assez difficile de dire à quel insecte doit être rapporté le
Cantharis livida de Pauzer. Malgré l'indication de cet auteur qui
donne, dans son Index, son insecte pour synonyme de l'espèce dési-
gnée sous le même nom par Linné , la mesure de la taille donnée par
Panzer semble , comme l'a fait remarquer Gyllenbal , indiquer une
espèce moins grande , le Tel. figuralus peut-être, comme l'a supposé
M. Dielrich (Stelt. Eut. Zeit. 1857, p. 127).
dd. Chacune des gouttières latérales du prothorax tantôt aussi large que le
quart ou le cinquième de la largeur totale du segment, vers le tiers de
la longueur de celui-ci, mais alors visiblement prolongée jusqu'à la
base, quoique un peu rétrécie vers les trois quarts; tantôt visiblement
moins large, vers le tiers de la longueur du segment , que le cinquième
de la largeur totale de celui-ci.
//. Elylres entièrement tcslacées, ou avec l'extrémité à peine obscure.
t. Écusson noir ou brun.
j. Cuisses noires, soit entièrement, soit au moins à l'extrémité.
h. Toutes les cuisses, soit entièrement noires, soit avec la partie basi-
laire, d'un roux lestacé.
SO.T.aasîiaallBS ; Paykull. Noir; élytres testacées, brièvement pubcs-
centes: bords de la bouche (,/') ou tête, moins une tache noire sur la partie
postérieure ( 5ji), ordinairement dessous de la base des antennes, côtés et ex-
trémitê du ventre, le plus souvent base des cuisses et parfois partie des tibias
antérieurs, côtés ou totalité du prolhorax, tcslacés, ou d'un roux jaune ou
testucé : le prolhorax arqué en devant. Deuxième article des antennes plus
court (y ) ou presque aussi court ( J) que la moitié du troisième. Dcut des
onghs liée èi la branche jusqu'à son extrémité.
". Antennes prolongées jusqu'aux deux [tiers ou un peu moins
de la longueur du corps ; à deuxième article égal au tiers ou aux
deux cinquièmes du suivant. Yenlre de huit arceaux : le huilièim
en cône ou triangle plus long que large. Premier article des tarses
t£lepîioraires. — Téléphona. i9.j
^ peine élargi en ligne drôle de la base à l'extrémité ; une fois
pins long qu'il est large.
Obs. — Le ventre est noir, largement bordé de roux teslacé , avec
les deux derniers arceaux, le bord postérieur et le milieu du sixième,
de même couleur.
9 . Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes de la longueur
du corps: à deuxième article plus grand que la moitié du suivant.
Ventre de sept arceaux: le septième une fois plus large à la base
qu'il est long sur son milieu; bilobé dans le milieu de son bord
postérieur, sinué de chaque côlé de ces lobes et plus raccourci près
des bords latéraux.
Obs. — Le ventre est noir, avec le dernier arceau d'un roux testacé,
les côtés et le bord des autres arceaux munis d'une bordure de
même couleur assez étroite.
Etat normal.
J*. Télé noire, avec les côtés de l'épistome, les joues et la base
des mandibules , leslacés. Antennes entièrement noires ou avec le
dessous du premier article teslacé, Prothorax d'un roux testacé sur
le disque, avec les côtés d'un flave teslacé. Ecusson obscur. Elyires
couleur d'argile ou d'un flave d'ocre. Dessous du corps noir, même
sur l'anlépeclus : côtés du venlre , deux dernier;; arceaux et partie
du sixième, d'un roux testacé. Pieds noirs, ou avec la base des
cuisses testacée.
Obs. — Quand la matière noire s'est développée davantage, le pro-
tborax est ordinairement marqué de noir. Tantôt cette tache est
discale et plus ou moins petite; tantôt elle couvre la majeure partie
du disque, ou s'étend même du bord antérieur au postérieur, en no
laissant que les côtés d'un roux jaune ou testacé. Les pieds sont
entièrement noirs.
5j> . Télé d'un roux fauve ou teslacé, parée sur le verlex d'une tacbe
noire plus ou moins]étendue. Antennes noires, avec le premier article
et moins souvent le deuxième, d'un jaune leslacé. Prothorax d'un
roux leslacé, avec les côtés d'un flave leslacé. Ecusson obscur. Elytres
de couleur d'argile ou d'un flave d'ocre. Dessous du corps noir, avec
IDG MOLLII'EÎIRES-
l'antépeclus, les côtés du ventre, le bord postérieur des six premiers
.-irceaux et le septième ou dernier, d'un roux leslacé. Pieds noirs, avec
Ja majeure partie basilaire des cuisses , et les côtés des tibias anté-
rieurs, d'un roux testacé.
Obs. — Quand la matière noire a été plus abondante, la tacbe noire
du vertex, au lieu d'être presque ponctiforme ou ovalaxe, prend un
développement variable, jusqu'à se montrer presque carrée, avancée
jusqu'au côté posléro-exlerne des yeux, et couvrant toute la partie
postérieure, moins les côtés de celle-ci. Le premier article des an-
tennes seul est testacé. Le prothorax est paré sur son disque d'une
lâche noire, d'un développement variable. Le bord postérieur du
sixième arceau ventral ou du précédent , sont seuls parés d'une
étroite bordure teslacée. La partie basilaire leslacée des cuisses est
plus restreinte; quelquefois même les pieds sont noirs, avec la base,
ou brièvement les côtés des quatre cuisses et des deux tibias anté-
rieurs, leslacés , ou même entièrement noirs.
Ces variations peuvent être réduites aux suivantes :
*. Var. a. Prothorax d'un roux ou jaune testacé , paré d'une tacite
noire discale.
Cantharis assimilis, Patic. Faun suce. t. 1, p. 261, 6 ( f) . — Fallén, Mx>-
nog. Canlli. cl Malaed p. 18, 23, var. p. — Gylle.nhal, Ins. suec. t. I , p.
357 , var. c. — de Kieseiwv. Naturg. d. Ins. De.utsch. t. 4 , p. 489 , 10 .
var. c.
"Var. ?>, Prothorax d'un roux ou jaune testacé, paré longiludinalcmcnt
sur son milieu dune bande noire, de largeur plus ou moins inégale.
Telcphorus fulvipcnnis, Germ. Ins. spec. nov. p. G8, 114.
Cantharis fulvipennis, Kûster, Kaef. eur. p. 9, 37.
Cantharis assimilis, L- Redtenb. Faun. aust. 1 re etlit. p. 32-4, variété. — de
KlESEfW. 1. c.
Var. 7. Pieds entièrement noirs.
Cantharis assimilis, Payk. Faun. suec t. 1, p. 202. Obs. — Fallû.v, Monogr.
Canlh. et ftlalaeh. p. 48, 23, var. p. — Gyllenh. Ins. suce. I. 1, p. 347, 23,
var. b. et c. —de Kieseisw. Nat. d Ins. Deutscli. t. 4, p. 4S0, 16, var. b
TÉLÉpnoaAiRES. — Telcpliorus. 197
j. Yar. S". Partie postérieure de la Lcte noire , »jû/jjs îme feïcAc /cs-
lacée, derrière chaque œil.
Yar. î. Prolhorax paré d'une tache discale noire.
Yar. m. Pterfà- jjo/rs, nwi'i/s la base et une partie des quatre cuisses anté-
rieures et des tibias de devant.
Var. v-.. Pieds entièrement noirs.
Etat normal.
ç/1 2' Cantharis assimilis, Payk. Faun. suec. I 1, p ICI, 0. — Fallém ,
Monogr. Canlli. cl Malach. p. I S, 23. — Gyli.emi. Ins. suec. t. \, p. 357,
23. — Schoekii. Syn. ins. t. 2, p. 03, 8. — Saqlb. Ins. fenu. p. 120, \ô. —
L. Redtekb. Faun. austr. 2e édil. p Î32S. — de Kiesenw. Nalurg. d. Ins.
Deulsch. t A, p. 489, 10.
,/*. Cantharis nigricornis ( Dejean), Calai. (1837), p. 120.— Letznek, Arbei.
Verand. d. schles. Géseïlsch. (1840), p. 7î, var.
,7'-. Telephorus assimilis, L. Rf.dtemî. Faun. auslr. -Inédit, p. 325.
9. Telephorus dilatatus, L. Redtekb. Faun. auslr. -Ireédit. p. 32 5.
Long. 0,0090 à 0,01 17 (5 à 5 3 4 1.) Larg. 0,022 (II.) ( /») ; 0,0033
(1 1/2 1 ) (?).
Cozps suballongé; pubescent. Tête plus large que le prolhorax à
son bord antérieur, moins large que lui , surtout chez la $?, vers le
tiers de la longueur de celui-ci ; peu rétrécie après les yeux : à peine
poinlillée et garnie d'un duvet fin sur la parlie postérieure, nii héris-
sée de poils plus longs et moins serrés sur l'antérieure; colorée comme
il a été dit. Palpes ordinairement noirs, chez le /*; d'un brun teslacé,
chez la 5. Antennes amincies à partir du troisième article ; colorées
comme il a été dit. Yeux peu ( Q ) , ou médiocrement (,/>) saillants ;
séparés du bord antérieur du prolhorax par un espace moins grand
que leur diamètre. Prolhorax arqué en devant ; arrondi aux angles
antérieurs ; élargi jusqu'au tiers de la longueur des côtés, subparal-
lèle jusqu'aux deux tiers, rétréci ensuite (<-fj ; plus fortement arqué ,
offrant vers les deux cinquièmes ou près de la moilié sa plus grande
largeur, et souvent anguleux vers ce point, chez la ? ; émoussé ( 2) ou
peu ou point émoussé aux angles postérieurs, qui sont plus ou moins
ouverts (-/"); tronqué et peu faiblement subsinué dans son milieu, à la
base; presque aussi long que large (/'), ou visiblement plus large qu3
198 MOLfclPENNES.
long (J), médiocrement ((/*) ou assez fortement (j) convexe ; à goul-
lière latérale égale au quart ou au tiers de la largeur totale du seg-
ment, vers le sillon transversal, rétrécie d'avant en arrière jusqu'aux
trois quarts ou un peu plus, puis prolongée très-éiroile jusqu'à la base ;
garni de poils cendrés, courls et médiocrement (J1) ou peu (£) ser-
rés, parfois usés ou peu apparents chez la Pt ; rayé sur la ligne mé-
diane, depuis le sillon transversal, jusqu'au sillon anlébasilaire, d'un
.mIIoii postérieurement élargi , parfois très-prononcé sur le disque ,
d'autres fo'.s à peine distinct; coloré comme il a été dit. Ecusson d'un
noir brun ; pubescent. Elylres débordant ordinairement d'un tiers
ou d'un quart de la largeur de chacune la base du prothorax, parfois
presque aussi larges en devant que cette base ; sensiblement plus lar-
ges aux épaules que le prolhorax dans son diamètre transversal le
plus grand (çf) ; parfois à peine plus larges ou même moins larges
que lui (?); trois ou quatre fois aussi longues que ce dernier ; d'un
ilave d'ocre ou couleur d'argile ; garnies d'un duvet concolore, fin ,
couché, assez épais. Ailes nébuleuses et en partie brunâtres. Dessous
du corps d'un flave teslacé sur le repli prothoracique et variablement
sur l'antépeclus ; pubescent et noir sur les médi et postpectus. Ventre
coloré comme il a été dit. Pieds pubescenls; colorés comme il a été
dit. Ongles leslacés-, munis à la base de leur branche externe d'une
dent prolongée jusqu'à la moitié de la branche et confondue avec
celle-ci presque jusqu'à son extrémité ; à angle anléro-inférieur assez
vif et détaché de la branche.
Cette espèce paraît assez rare en France. Je l'ai prise, en juillet, à
la Grande-Chartreuse; elle a été trouvée, en avril, à la Pape; dans les
environs de Lyon, par M. Gabillot.
Obs. Le ^ et la Ç. offrent des différences de coloration et de forme
souvent si grandes, qu'on serait naturellement tenté d'en faire des
espèces différentes, si on n'avait eu p'usieurs fois l'occasion de s'as-
surer qu'ils appartiennent bien à la même.
Le prolhorax assez faiblement arqué sur les côtés et subparallèle
sur la moitié médiaire de ceux-ci, chez le *, est plus fortement arqué
et souvent assez fortement anguleux vers les trois septièmes de ses
côtés, et plus convexe chez la 9 , ce qui lui donne une physionomie
toute différente; la gouttière latérale est moins profonde el plus uni-
forme chez le çf, plus profonde et plus sensiblement rétrécie d'avant
en arrière jusqu'aux trois quarts chez la 2 .
Sous le rapport de la forme de la gouttière, le T. assimilis semble
intermédiaire entre les espèces chez lesquelles celle gouttière , large
TÉLÉrHOBAiûES. — Telephorus. 2 99
vers le sillon transversal, se montre graduellement rélrécie jusqu'aux
trois quarts des côtés, où elle s'arrête , et les espèces chez lesquelles
celte gouttière, quoique rétrécie vers les trois quarts, se continue jus-
qu'à la base.
Les Ç. ont généralement dans le nord de l'Europe le prolhorax
plus large et plus anguleux sur les côtés, plus sensiblement sinué au
milieu de sa base, les élytres proportionnellement plus courtes, sou-
vent à peine trois fois aussi longues que le prolhorax ; mais on trouve
toutes les transitions entre ces exemplaires et ceux qui ont une forme
proportionnellement plus longue.
kk. Cuissses noires, avec la base des quatre antérieures, d'un livide leslacé.
Prothorax marqué sur son disque d'une tache noire.
1%. 'T. BiB°CYicoa,Bal§ ; De ¥>.\v. Inconnu.
J. Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes de la longueur
du corps; à deuxième article presque égal aux trois cinquièmes du
suivant. Yeux médiocrement saillants. Tète à peu près aussi large,
prise aux yeux, que le prolhorax à sa partie antérieure, prolhorax
oblusément arqué en devant; offrant vers les deux tiers de ses côtés
sa plus grande largeur. Ventre de sept arceaux : le septième trans-
versal , entaillé peu profondément dans le milieu de son bord pos-
térieur.
Obs. Le ventre est noir ou d'un noir brun, avec les côtés et le bord
du dernier arceau, d'un roux leslacé.
Ltat normal. ïêle d'un flave orangé sur sa partie antérieure , noire
mr la postérieure : la région noire, avancée à peu prés jusqu'à la
500 MOLLIPJZSNES.
base des antennes, cl jusqu'à lt? partie antérieure du bord interne des
yeux, entaillée dans le milieu de son bord antérieur. Antennes brunes j
ou noires, avec les deux premiers articles d'un flave lestacé : ces arti-
cles parfois obscurs sur leur côlé supéro-exlernc Prolhorax d'un
flave pâle, orné sur son disque d'une lâche noire, avancée antérieu-
rement presque jusqu'au bord antérieur, égale dans ce point aux
deux tiers médiaires de la largeur, d'une largeur parallèle jusqu'à]
la moitié de la longueur du segment ou un peu rétrécie dans ce
point , puis sensiblement élargie avec les côtés arrondis, el prolongée
jusqu'au sillon anlébasilaire : cette grosse tache noire laissant dans
toute la périphérie une bordure d'un flave pâle, réduite postérieure-
ment au rebord, plus étroite ou au moins aussi élroile en devant,'
large et inégale sur les côtés, au moins égale en devant au tiers de la
largeur du segment, un peu moins postérieurement el élargie vers-
la moitié de la longueur. Ecusson noir ou brun. Elytres d'un ilave
testacé. Repli prothoracique de même couleur. Médi el postpeclus noirs. j
J'entre coloré comme il a été dit. Pieds bruns ou d'un brun noir :
extrémité des hanches, partie des trochanlers, base des cuisses anté-
rieures et plus brièvement celle des intermédiaires, tibias des quatre
pieds antérieurs, ongles et souvent cinquième el même quatrième
article des tarses, d'un livide leslacé ou nébuleux.
Obs. Les antennes ont la base du troisième article et de quelques-
uns des suivants, plus ou moins brièvement, d'un flave leslacé un
peu nébuleux.
Ces organes doivent nécessairement montrer, comme les autres
espèces, des variations de couleur plus ou moins sensibles.
La couleur noire ou brune des pieds doit varier aussi dans son
extension.
Tctep/torus brevicomis, De Kiesemv. Enura. in Ann. de la Soc. entom. de Fi'.
1831, p. 593.
f.ong. 0,0090 (ï I.). Larg. 0,0023(1 1.)
Corps allongé; pubescenl. Tête à peine poinlillée; garnie de poiU
fins et d'un cendré obscur sur la partie postérieure, et de poils con-
colores plus longs et p'us clairsemés sur la partie antérieure; d'un
llave orangé sur celte dernière, noire sur la postérieure ; subconvexe
sur l'épislome. Mandibules d'un llave orangé , avec l'extrémité obs-
cure. Palpes d'un flay orangé , avec le dernier article parfois nébu-
téléphohaires. — Telepfiorus. 201
Jeux ou obscur. Antennes allénuées à partir du troisième ou quatrième
article; colorées comme il a été dit. Prothorax oblusément arqué en
devant, médiocrement arqué sur les côtés ; arrondi aux angles an-
térieurs et postérieurs-, tronqué et sinué dans son milieu, à la base;
d'un quart ou d'un cinquième plus large à celle-ci qu'il est Ion<* sur
son milieu ; un peu plus large aux angles postérieurs qu'aux anté-
rieurs ; médiocrement convexe; relevé latéralement en un rebord
égal environ au huitième de la largeur du segment, vers le tiers de
la longueur de celui-ci, rétréci graduellement jusqu'aux deux tiers
des côtés , très-étroit ensuite jusqu'à la base ; déprimé sur les côtés
du disque, de manière à constituer avec le rebord une gouttière
égale, vers le silion transversal , au moins au quart de la largeur,
prolongée en se rétrécissant jusqu'à la base; luisant; à peine poin-
tillé; garni de poils courts, clairsemés, peu apparents ; coloré comme
il a élé dit. Ecusson noir ou brun; pubescent; souvent rayé d'une
ligne médiane. Elytres d'un cinquième ou d'un sixième plus larges
en devant que la base du prothorax; un peu plus larges que ee dernier
dans son diamètre transversal le plus grand; quatre fois environ aussi
longues que lui ; d'un flave testacé ; ruguleuses à la base, plus ru-
gueuses ou subgranuleuses postérieurement; garnies de poils conco-
lores , mi-couchés , assez apparents. Ailes en partie subbyalines, en
partie brunes. Dessous du corps d'un flave pâle sur le repli protho-
racique, et parfois sur l'anlépeclus ; pubescent et noir sur les médi
et postpeclus. Feutre et pieds colorés comme il a élé dit. Ongles munis
à la base de leur brandie externe, d'une dilatation triangulaire éten-
due jusqu'à la moitié de la longueur de ladite branche , et consti-
tuant une dent presque basilaire.
Cette espèce, dont M. de Kiesenwelter a bien voulu me communi-
quer un exemplaire , a élé découverte par ce savant entomologiste,
dans la vallée de Pr.Us d^ Mollo , dans les Pyrénées-Orientales.
On ne connaît encore que la Q.
Obs. Le T. brevicornis a beaucoup d'analogie avec les T. clypcatut
et figuratus. Il s'éloigne du premier, par la forme de la tache noire
du disque du prothorax; par la couleur de ses antennes et de son
ventre; du second, parla région noire de la tôle d'une teinte uni-
forme , avancée jusqu'à la base des antennes et entaillée dans son
milieu; de tous les deux, par ses cuisses noires en dessous jusqu'à
l'exlrémité, par ses tibias postérieurs et ses tarses, noirs ou obs-
curs.
L'exemplaire que j'ai eu sous les yeux offrait sur la partie pos*
26
203 MOLLU'EXNES.
térieure de la tête, près du bord antérieur du prothorax, deux légère*
bosses lisses, peul-êlre accidentelles.
jj. Cuisses rarement entièrement teslacécs , ordinairement noires \ la basp ,
avec l'extrémité leslaeée ou d'un pâle leslacé. Tète marquée, près du bord
antérieur du prolliorax, d'un bandeau noir, ordinairement à limites indé-
cises, rarement avancé d'une teinte uniforme jusqu'aux antennes. Pro-
thorax marqué d'une tache discale noire.
f £. Y. fig'urniïBs; Maxneriieim. Allongé : partie antérieure de la
tête, prolliorax et. pieds, d'un roux jlave ou teslacé : partie postérieure de
la tête, écusson, poitrine et ordinairement ventre, noirs ou bruns : la par-
tie noire de la tête à limites indécises : le prolliorax ordinairement marqué
sur son disque d'un dessin &u d'une tache noire , en losange ou presque
obeordi forme, offrant vers les deux tiers du segment sa plus grande lar-
geu7\rarement couvrant tout le disque : les pieds, à cuisses7ioires à la base^
ou marquées d'une ligne dorsale plus ou moins large, non prolongée jus-
qu'au genou, et les tarses obscurs.
o". Antennes prolongées jusqu'aux trois quarts environ de la lon-
gueur du corps ; à deuxième article presque égal aux trois cinquiè-
mes du suivant. Yeux assez saillants. Tête aussi large, prise aux yeux,
que le prothorax dans son milieu: celui-ci plus arqué et plus sensi-
blement rétréci en devant. Ventre de huit arceaux : le huitième en
cône plus long que large.
Obs. Ordinairement le ventre est noir ou d'un noir brun , mais
paraissant d'un noir un peu cendré, par l'effet du duvet, avec le bord
postérieur et les côtés des sept premiers arceaux , très-élroilement
bordés de flave lestacé.
Dans ces variétés par défaut, les bordures des arceaux sont moins
étroites, et les deux derniers arceaux sont d'un flave leslacé.
Dans les variations par excès, les bordures des arceaux sont à peine
marquées.
£. Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes ou un peu plus
de la longueur du corps : à deuxième article égal aux trois cinquièmes
du suivant. Yeux un peu moins saillants. Tête , prise aux yeux, à
peine aussi large que le prothorax dans son milieu. Prolliorax un peu
moins arqué et moins sensiblement rétréci en devant. Ventre de sept
\
TILÉPH01UIR58. TelephûVUS. 203
arceaux : le septième transversal avec le bord postérieur, lobé dans
son milieu , et siuné entre ce lobe et les angles postérieurs , qui sont
arrondis et moins prolongés en arrière.
Obs. Le ventre est ordinairement noir ou d'un noir brun, avec les
côtés, et très-brièvement le bord postérieur des six premiers arceaux,
et moins brièvement celui du dernier, d'un roux teslacé.
La largeur des bordures varie suivant le développement de la ma-
tière colorante.
Etat nokmal. Tête d'un roux lestacé sur sa partie antérieure, noire
sur sa partie postérieure : la région noire, peu nettement limitée ,
tantôt avancée jusque près des yeux , en affaiblissant un peu sa teinte,
tantôt réduite à un bandeau près du bord antérieur du prolborax ,
mais avancée derrière les yeux jusqu'au bord postérieur de ceux-ci.
Epistome souvent obscur sur sa carène. Antennes ordinairement d'un
llave teslacé sur les deux ou trois premiers articles, et obscures au
moins à l'extrémité des suivants, puis sur la totalité des derniers ;
mais d'une coloration très-variable , comme il sera dit. Prolhorax
d'un roux llave , d'un flave orangé ou d'un roux teslacé, avec les côtés
plus pâles et sublranslucides ; paré sur son disque d'un dessin pres-
que en losange, bidenlé en devant et déhiscent postérieurement, nais-
sant un peu après le sillon transversal et prolongé presque jusqu'au
sillon antébasilaire : ce dessin formé de deux parties unies entre elles,
sur la ligne médiane, près de leur extrémité anléro-interne : chacune
de ces parties offrant les deux côtés d'un angle dirigé vers le bord
latéral : le côté postérieur n'arrivant pas à la ligne médiane par son
extrémité interne. Écusson noir. Elytres lestacées ou d'un testacé pâle-
Dessous du corps noir ou d'un brun noir. Feutre coloré comme il a
été dit. Pieds noirs, avec l'extrémité des hanches, celle des cuisses,
et partie des tibias, d'un llave testacé ou pâle lestacé : tarses , au
moins en partie, nébuleux.
Variations (par défaut).
Quand la matière colorante a été abondante, les antennes sont d'un
flave lestacé en dessus sur leurs cinq ou six premiers articles, et gra-
duellement obscurs sur les derniers, et parfois à l'extrémité de quel-
ques-uns des précédents, et plus longuement d'une llave teslacé , en
dessous. La région noire de la tête csl réduite à une bordure près du
£()i MOLLIPENXE*.
bord antérieur du prolhorax, mais avancée derrière les yeux jusqu'au
Lord postérieur de ces organes. Le dessin du prolhorax est effacé ou
presque effacé. Les pieds sont d'un flave testacé; ou avec la base des
hanches obscure , et les cuisses ou seulement les postérieures parées
d'une ligne noire, raccourcie vers le genou et souvent à la base, les
tarses parfois nébuleux.
Variations | par excès).
Quand, au contraire, la matière noire a été plus abondante, la ré-
gion noire s'avance à peu près jusqu'aux antennes, en perdant ordi-
nairement plus ou moins en devant, de l'intensité de sa teinte; l'épis-
tome est obscur ou noirâtre sur sa carène. Les antennes sont brunes
à l'extrémité des premiers articles ou même entièrement brunes en
dessus à la base, et graduellement un peu plus foncées à l'extrémité :
d'un flave testacé, parfois même un peu nébuleux en dessous, sur les
premiers articles. Le dessin noir du prolhorax, indiqué dans l'état
normal, s'enrichit sur la ligne médiane d'un trait noir prolongé depuis
sa partie antérieure jusqu'à la moitié de sa longueur; d'autres fois les
lignes noires qui constituent ce dessin prenant plus d'extension , dé-
naturent le dessin primitif , constituent une tache obeordiforme ,
bidenlée en devant, et entaillée dans le milieu de son bord postérieur;
chez quelques autres exemplaires, celle tache s'avance parfois jusque
près du bord anlérieur, occupant à peine plus du tiers médiaire de la
largeur jusqu'à la moitié de la longueur, puis élargie avec les côtés
arrondis et le milieu du bord postérieur plus ou moins profondément
entaillé ou échancré ; enfin d'autres fois celte tache envahit jusqu'aux
rebords le disque du prothorax, qui est alors noir ou d'un noir brun,
avec la périphérie d'un livide flavescent. Les hanches sont noires 0:1
brunes, avec l'extrémité parfois à peine testacée. Les cuisses sont
brunes ou d'un noir brun , jusque près du genou . avec leur partie
inférieure d'un flave testacé, ou même entièrement noires jusque
près du genou- Les tarses sont bruns; rarement les pieds sont entiè-
rement bruns.
Nous réduirons ces diverses variations aux variétés suivantes :
Yar. k. Prothorax d'un flave testacé sans tache, ou n'offrant que de,
faibles traces du dessin normal.
tjéléphokaiiies. — 1 elephorus. 205
Cantharis bicolor, I'adu. Suppl. p (9 20-30 — Id. Sysl. eleutb. I. I . p. 303>
48- (Voy. Suifuian, Stell. entom. Zcit. -I85G, p. 250, -48).
Cantharis liturata, Zetteust. Faun. lupp. p. 113, W. — Id. Ins. lapp. p. 83,
-15. (lesle Suffiuan , Stell. cnlom. Zeit. 1. c). — Dietr. Slelt. cnl. Zeil.
1857, p. 127, 13, var. d.
hantharis figurât a, de Kiese;nw. Naturg. d. Ins. Deulsch. t. 4, p. 498, 21,
var . b .
Var. ?. Prothorax d'un flave testacé ou d'un roux flave, avec les côtes
plus pâles; paré sur son disque d'un dessin presque en losange , bidenté en
devant et échancré en arrière, ou d'une tache presque obtriangulairc, bi-
denlée en devant, et plus ou moins échancrée ou entaillée dans le milieu de
son bord postérieur.
Cantharis lilurata, Fali.én, Monogr. Canth. cl Malacb. p. 19, 21, var. 8. —
Gvllemi. Ins. suec. t. 1, p. 358, 24, var. c.
Cantharis firjurata , Mainnerh. Descripl., etc., in Dullet. de la Soc. imp. d.
nalur. cl. Mosc. 1813, p. 92, 4. (suivant un exemplaire envoyé par feu le
comte Mannerheim, el existant dans la collection de M. Reiclie).
Telephorus lituratus, Dietr. Slett. entom. Zeit. -1857, p. -127, -13, var. b. c.
Cantharis figurata, de Kiesenw. Naturg. d. ins. Dculscb. t. A, p. 49G, 2!.
(suivant des espèces ly pique?) .
Var. 7 . Prolliorax d'un roux ou flave Icslacé, avec les côtés plus pâles ;
paré sur son disque d'une tache noire, avancée parfois jusque près du bord
antérieur, à peine plus large que le tiers médiairc de la largeur du seg-
nient, jusqu'à la moitié de la longueur, postérieurement élargie, avec les
côtés arrondis et le milieu du bord postérieur ordinairement échancré.
Var. S. Prolliorax noir ou d'un noir brun, avec une bordure péri-
phérique d'un flave livide, souvent à peine plus large que ses rebords.
Var. e. Pieds d'un flave testacé sans tache ou avec quelques traces
d'une ligne ou tache noire sur les cuisses, ou seulement sur les postérieures,
lu base et l'extrémité de ces cuisses sont alors d'un pâle testacé.
Var. £. Pieds d'un flave testacé, avec les cuisses brunes ou d'un noit
brun, au moins en dessus, jusque près de l'extrémité, et les tarses obscurs.
Var. ïi. Pieds bruns, avec les genoux d'un flave testacé.
Cantàarii Jigurala, de Kiesexvv. 1. c var. a.
206 MOLLIPEXNES.
Long 0,0067 a 0,0078 (3 à 3 1/2 I.) Larg. 0,C0!o à 0,0017 {2/3 à 3/4 1.)
Corps allongé ; pubesceul. Tèlc poinliilée; garnie de poils fins, d'un
cendré roussâtre; subconvexe ou subcarénée sur l'épistome ; colorée
comme il a élé dit. Mandibules d'un roux flave, avec l'extrémité obs-
cure. Palves d'un roux llave. Antennes médiocrement amincies à par-
tir du quatrième article; colorées comme il a été dit. Prothorax plus
ou moins arqué en devant; arrondi aux angles antérieurs , médiocre-
ment arqué sur les côtés; peu ou point émoussé aux angles posté-
rieurs; plus large à ceux-ci qu'aux antérieurs ; tronqué et subsinué
dans son milieu, à la base ; d'un cinquième environ plus large à celle-
ci qu'il est long sur son milieu ; assez faiblement convexe , avec les
gibbosilés ordinaires presque nulles ; relevé latéralement en u\i
rebord égal au sixième de la largeur du segment vers le sillon trans-
versal, graduellement rétréci jusqu'aux trois quarts et prolongé en-
suite jusqu'à la base," déprimé sur les côtés du disque, de manière à
constituer, avec le rebord , une gouttière égale, vers le sillon trans-
versal au quart ou au tiers de la largeur du segment; luisant; garni
de poils courts , fins et peu apparents; coloré et peint comme il a
été dit. Ecusson noir ou brun ; pubescent; souvent rayé dîune ligne.
Elylres débordant la base du prolhorax du cinquième, plus ou moins,
de la largeur de chacune; un peu plus larges que ce dernier, dans son
développement transversal le plus grand ; près de cinq fois aussi lon-
gues que lui; trois fois (^.) à trois fois et demie {^) aussi longues
qu'elles sont larges, prises ensemble; d'un flave ou leslacé pâle ; ru-
guleuses ou assez finement rugueuses; garnies de poils d'un cendré
testacé, mi-couchés, assez longs , assez épais; offrant les traces d'une
nervure subbuinérale prolongée au moins jusqu'à la moitié ; ordi-
nairement chargées d'une faible nervure dorsale naissant de la fos-
sette humérale et prolongée jusqu'aux trois quarts ; montrant souvent
les traces d'une première nervure plus raccourcie. Ailes en partie
brunes. Dessous du corps d'un flave testacé sur le repli protboracique
et ordinairement sur l'anlépeclus ; noir ou d'un noir brun, et garni
d'un duvet court , d'un cendré plombé sur les médi et postpeclus.
] cuire et pieds colorés comme il a été dit. Ongles teslacés ; munis à
la base de leur branche externe d'une dent épaisse, ovale, arrondie en
devant, avancée presque jusqu'à la moitié de la branche et unie à
celle-ci presque jusqu'à ce point.
téléi'HOiuirms. — Tclephorus. 297
Celle espèce pai ait assez rare en France. On la trouve çà el là ,
dans diverses provinces. Je l'ai prise autour de Lyon.
M. de Kiesenwelter a en la bonté de me communiquer quelques-
uns de ses exemplaires typiques; et j'en ai eu sous les yeux un indi-
vidu envoyé à M. Reiche par feu le comte Mannerheim.
06s. Elle oflre tant de variations dans la couleur de la partie posté-
rieure de sa tête, de son prolhorax, de ses pieds el de son ventre, que
ses variétés par défaut doivent se trouver mêlées dans diverses collec-
tions avec les T. rufus, bicolor ou clypeatus.
Dans l'étal normal, elle ne peut être confondue avec aucune de ces
espèces, par ses cuisses noires, au moins en parlie, à la base.
Dans ses variétés, même les plus pâles, ayant le prolhorax el les
pieds sans lâches, variétés qui sont assez rares, la première surtout ,
elle s'éloigne du T. ru fus par sa tache prolhoracique plus faible ; par
sa tête ayant au devant du bord antérieur du prolhorax un bandeau
transversal noir ; par son écusson brun ou noir ; par son ventre, au
moins en parlie noir ou brun.
Elle se distingue du T. bicolor, par sa tête noire sur sa partie pos-
térieure; par son écusson brun ou noir; par ses cuisses postérieures
non marquées d'une tache noire près du genou. Elle offre d'ailleurs
presque toujours, sur son prolhorax, des traces delà tache discale
qui manque au T. bicolor.
Elle a plus d'analogie, parla taille, la forme et la couleur, et sou-
vent par la configuration de la tache noire du prolhorax, avec le
T. clypeatus; mais le c/' au lieu d'avoir, comme celui de ce dernier,
la branche externe des ongles bifide à l'extrémité et dépourvue de
dent à la base, montre cette branche simple et entière à sa parlie
antérieure, et munie en dessous, à sa parlie basilaire, d'une dent
ovalaire très-marquée. La région noire de la lêle, quand elle s'avance
Jusqu'aux antennes, a ordinairement des limites indécises etuneleinle
affaiblie; la tache du prolhorax, quelle que soit sa forme, n'a ordi-
nairement que le quart médiaire ou un peu plus de la largeur du
segment, vers la moitié de la longueur de celui-ci, et quand elle s'a-
vance plus ou moins près du bord antérieur, elle conserve une largeur
à peu près égale, au lieu de se rétrécir antérieurement. Les cuisses
postérieures, au lieu d'avoir une tache noire près du genou, ont une
ligne noire sur l'arête dorsale ou la base noire Quelquefois ces mêmes
cuisses, les seules marquées de noir ou de noirâtre , n'ont qu'une
tache près du genou , comme chez le T. clypeatus. La présence des
208 A10LL1PESNES.
oii"les , chez le ", et la forme de la lâche prolhoracique , serrent
seules à rattacher au T. clypealus ces exemplaires équivoques.
//. Écusson testacé.
/. Tète , soil entièrement d'un roux ou flave testacé, soit marquée derrière
chaque œil d'une tache noire, postérieurement convergente aven sa
pareille. Ongles munis d'une dent subparallèle , unie en dessous à
la base de la branche externe, presque jusqu'à la moitié de celle-ci.
Ï3. T\ b*î3Îîes; Iluger. Elyires d'un testacé cendré, garnies d'un
duvet concolore médiocrement épais : tête , base des antennes, prothorax
et pieds d'un roux flave ou testacé '. la télé souvent marquée, derrière cha-
que œil , d'une tache noire convergente postérieurement avec sa pareille:
le prolhorax arqué en devant ; souvent orné sur son disque de cinq lignes
courtes figurant presque un oméga anguleux latéralement : les pieds, soit
sans taches , soit parés sur les cuisses de lignes noires, soit noirs, avec les
genoux et la base des tibias testacés. Dent des ongles unie à la branche
presque jusqu'à la moitié de celle-ci. Ecusson souvent marqué d'une fos-
sette.
, les six pre-
miers arceaux soûl toujours noirs ou bruns, bordés de roux testacé.
Cantharis llvida , Scopol. Ent earn. p. 39,122. — Hekbst, in Fuessl\'s Arcli.
p. 107, 3?
Telephorus ru/us, Mûeler, Zool. Dan. prodr. p. 02, 504? — Stepii. Illusl.
t. 3, p. 303^32. — Id. Man. p. -191, 1507— De Castei.n. Ilist. nat. t. \ ,
p. 274, 41. — L. Redtenb. Faun. aust. Ire éd. p. 324. —De Kiesenw. Ann.
de la Soc. entom. de Fr. 1851, p 590.— Rouget, Catal. p. 210, 942.
Cantharis rufa, Illig. Kaef. preuss, p. -297, 4. — Fallén, Monogr. Cantfa. et
Malach. p. 21, 31. — Gyllenh. Ins. suec. t. H, p. 330, 20. — de Kiesekw.
Naturg. d. Ins. Deutsch. t. 4, p. 493, 19.
Cantharis bicolor, Fabr. Suppl.p. 09, 29-30. — Id. Syst. Eleuth. t. \, p. 303.
48. (Voy. Suffrian, Stett. ent. Zeit. (1850), p- 250, 48-
Telephorus griseipennis, Stcmi. llluslr. t. 5, p. 410. — Id. Man. p. 191, 1500.
Cantharis rufescens, Letziser, Bericht. etc. -1848, p. 10?
Telephorus rufescens, L. Redtenb. Faun- austr. p. 830. — Dietr. Stett. ent.
Zeit. (1857), p. 124, 11.
Var. p. Tête testacée, marquée, derrière chaque œil, d'une tache noire
postérieurement convergente avec sa pareille.
Obs. Les pieds sont tantôt teslaeés, tantôt marqués de quelques
lignes plus ou moins courtes et p!us ou moins étroites sur les cuisses.
Cantharis liturata, Fallén, Monogr. Cantli. et Malach. p. -19, var. 7.
Telephorus maculicollis, Stepii. Illustr. t 5, p. Zi15. — Id. Man. p. -191, -1505 =
Cantharis rufa, de Kiesekw. 1. c. var. a.
État normal.
Cantharis liturata, Fallet, 1. cit. p. 18, 24. — Gyelenîi. Ins. suec. t. 1, p.
348, 24. — Zetterst. Faun. lapp. p. 113, 14 — id. Ins. lapp. p. 83, -15. —
Ménétr. Catal. p. 101, Gj2. — Saiilb. Ins. fenn. p. 120, 10. — de Kiesekw.
Naturg. d. Ins. Deutsch. t. 4, p. 493, 19, var. b.
Telephorus lituratus, Stepii. Illust. t. 3, p. 303, 3-1.— Id. Man. p. 190, -I;j04.
— L. Redtenb. Faun. austr. p. 323. — Rouget , Calai, p. 211 , 945. —
Mocquerys, Enunit p. -105.
Telephorus ruf us, var. b. ('/'. lituratus) , Dietr. Stett. entom. Zeit. (IS57) ,
p. -125, -12.
Var. 7. Parties noires plus développées. Tête , soit marquée de deux
points noirs, au milieu du front, soit presque entièrement noire après les
212 MOLLJPESSES.
antennes, mais ordinairement d'une teinte inégale, signes du prothorax
confluents. Pieds noirs au moins sur la majeure partie basilaire des cuis-
ses, sur la majeure partie postérieure des tibias et sur les tarses.
Cantharis liturata, Fallén, 1. c. var. b. — Gyllemj. Ins. suée. 1. c, var. b.
— DE KlESENÏY. 1 C. Val'. C.
Long. 0,0084 à 0,0100 (3 3/4 h!\ 1/2 1.) Larg. 0,001<> à 0,0022 (3/4 à 1 \.\
Corps allongé; pubescent. Tête moins large, prise aux yeux, que le
prolhorax dans son milieu; pôintillée; garnie de poils cendrés ou
roussâtres, couchés sur la partie postérieure, mi-hérissés sur l'anté-
rieure ; colorée comme il a élé dit ; ordinairement creusée d'une fos-
sette sur le milieu du front; subconvexe sur l'épistome. Mandibules
d'un roux flave, avec l'extrémité noire. Palpes d'un roux flave , avec
l'extrémité du dernier article parfois obscure. Antennes atténuées à
partir du troisième article; colorées comme il a été dit. Yeux noirs;
saillants. Prothorax plus ou moins arqué en devant ; arrondi aux an-
gles antérieurs; tantôt sensiblement arqué sur les côtés , tantôt sub-
parallèle sur une partie de ceux-ci ; offrant variablemenl , vers le
quart, la moitié ou même les deux tiers de ces derniers, sa plus grande
largeur; peu émoussé aux angles postérieurs; tronqué ou à peine
arqué en arrière, peu ou point subsinué , mais un peu relevé dans
son milieu, à la base; à peine {a7') ou sensiblement ( ^) plus large à
celle-ci qu'il est long sur son milieu ; inégalement et médiocrement
convexe; à rebord latéral égal environ au douzième ou au dixième de
la largeur vers le sillon transversal, et prolongé jusqu'à la base, en se
rétrécissant à peine; déprimé sur les côtés du disque , de manière à
former une sorte de gouttière égale au quart ou presque au tiers de
la largeur vers le sillon transversal, peu nettement limitée , graduel
lement réirécie jusqu'aux trois quarts où elle est resserrée par un
relief oblique assez faible, réduite ensuite au rebord; garni de poils
fins, presque concolores, assez courts, peu apparents; coloré comme
il a élé dit. Ecusson d'un roux flave ; pubescent; ordinairement creusé,
près de sa partie postérieure, d'une fossette ou d'une ligne courte non
avancée jusqu'à sa base. Elytres débordant ordinairement la base dti
prothorax d'un sixième de la largeur de chacune à la hase; un peu plus
larges que ce dernier dans son diamètre transversal le plus grand ;
quatre fois environ aussi longues que lui ; rugueusement ponctuées :
TÉi.ÉrnoRAiEES. — lelephorus. 2\o
d'un teslacé cendré ou d'un jaune d'argile; garnies de poils lins, con-
colores, couchés, médiocrement épais; offrant les traces d'une ner-
vure subhumérale et ordinairement de deux nervures dors aies posté
lieurement raccourcies. Ailes en partie nébuleuses ou brunâtres.
Dessous du corps d'un roux flave sur le repli protbor acique et sur l'an-
iépectus; noir et pubescent sur les médi et postpectus. l'entre et pieds
colorés comme il a été dit. Ongles testacés , munis à la base de leur
branche externe d'une dent à peine prolongée jusqu'à la moitié de la
dile branche, confondue presque jusqu'à son extrémité avec celte
dernière, avec son angle antéro-inférieur, détaché et aig i.
Cette espèce habile principalement les parties froides et tempérées.
On !a trouve dans le nord de la France , dans les environs de Paris ,
dans les provinces du centre , dans les Alpes , les Pyrénées. Elle est
;>eu commune dans les environs de Lyon.
Elle se dislingue facilement par la couleur de ses élylres de loules
les espèces précédentes ayant les élylres noires. Elle s'éloigne du
T. Uvidus à élylres lestacées, par sa laide moindre ; par sa tôle sans
tache ou marquée de deux taches noires postérieurement conver-
gentes: par la gouttière latérale du prolhorax moins profonde et plus
visiblement, prolongée jusqu'à la base ; par les signes noirs du disque
de ce segment, quand ils existent; par la couleur de ses pieds, la forme
de la dent de ses ongles, etc. — Sa tôle sans tache ou marquée, sur sa
partie postérieure , de deux tachas noires postérieurement conver-
gentes empêche de la confondre avec les T. liturutus et autres dont
les a" ont les ongles inermes.
M. de Kiesenwetter a bien mérité d3 la science, en rattachant à
cette espèce les individus connus dans les ouvrages sous le nom de
T. lituratus. On trouve en effet loules les transitions entre les varia -
lions les plus opposées des T. rufus et liturutus des auteurs.
La conformation identique du dernier arceau ventral, chez loules
ces variétés, vient confirmer l'unité de l'espèce a laquelle elles se
rattachent toutes.
Les auteurs regardent, en général, les variétés de celle espèce, sans
lâches sur la tète et sur le prothora.*, comme identiques avec le Cun-
lliaris rufa de Linné (Syst. nat. p G/j7, 4). L'insecle inscrit sous ce nom
dans la collection Linnéenne de Londres, est un Hylœcelus dermes»
toides. Le Cnnlhuris dermestoides de l'illustre Suédois Syst. .il. p.
650 , 25) manque. Ces deux insectes étaient-ils identiques ? ou le
second aurait-iî élé mis à la place du premier ? Dans tous les cas, la
synonymie de Linné doit être supprimée comme Uvs douleuse.
214 MOI.LîrEXXES.
//. Tète soit entièrement d'un roux ou flave testacé, soit rarement nébuleuse
sur la partie postérieure. Ongles munis, à la base de la branche externe,
d'une dent soit ovalairc (,/'), soit en hameçon ( 1 ) .
14. T. BîÎcoIoe»; Panzer. Elylrcs d'un testacé cendré, garnies d 'un
duvet concolore médiocrement épais. Tète, base des antennes, prothorax
et pieds, d'un roux testacé : la tête, ordinairement sans tache, parfois en-
fumée ou noirâtre postérieurement : les pieds marqués d'une tache noire
ordinairement sur les quatie genoux postérieurs : tibias et tarses posté-
rieurs rarement obscurs. Dent des ongles ovalaire (') ou en hameçon
(£). Ecusson ordinairement rayé d'une ligne.
>. Antennes prolongées jusqu'aux deux tiers ou trois quarts de
la longueur du corps; à deuxième article ordinairement à peine plus
grand que la moitié du suivant. Prolhorax plus sensiblement arqué
en devant ; plus faiblement et en général plus régulièrement arqué
sur les côtés, offrant vers la moitié de ceux-ci sa plus grande largeur,
à peu près aussi large aux angles postérieurs qu'aux antérieurs.
Ventre de huit arceaux : le huitième en cône plus long que large.
Dent des ongles épaisse, ovalaire, au moins aussi longue que les trois
cinquièmes de la branche, liée à celle ci sur plus de la moitié basi-
laire de sa longueur.
Obs. Le ventre est ordinairement noir ou d'un brun noir, avec les
côtés et le bord postérieur des six premiers arceaux , et les deux
postérieurs, d'un roux flave ou d'un flave testacé.
Quand la matière noire a été moins abondante, elle manque sur
quelques-uns des arceaux postérieurs , et les bordures lestacées des
autres sont plus larges -, parfois même le ventre est entièrement d'un
flave tes'acé. Quand, au contraire, la matière noire s'est développée
davantage, le septième et même le huitième arceau sont obscurs,
et les bordures lestacées des autres sont plus restreintes.
^.Antennes prolongées jusqu'aux qnatre septièmes de la longueur
du corps; à deuxième article ordinairement égal aux trois cinquiè-
mes du su'vant. Prolliorax en général moins arqué en devant, moins
régulièrement arqué sur les côtés, offrant sa plus grande largeur
vers les deux tiers de ces demie'-:; plus large aux angles postérieurs
qu'aux antérieurs. Ventre de sept arceaux : le septième transversal,
iéléphoraires. — Tclcphorus. 215
graduellement plus saillant d'avant en arrière sur son milieu, jusque
près de son bord postérieur, creusé de chaque côté de celle parlie
saillante, d'une fossette ou d'un sillon oblique ; bidenlé dans le mi-
lieu de son bord postérieur, et assez profondément sinué cnlre ces
dents et l'angle postérieur qui est prononcé. Dent des ongles grêle,
de grosseur égale , arquée en dehors, en forme de hameçon, déta-
chée de la branche, presque dès la base de celle-ci.
Obs. Le ventre est ordinairement noir, (paraissant d'un noir cen-
dré par l'effet du duvet) avec le sept:ème arceau et les côtés et le bord
postérieur des autres, assez étroitement d'un roux teslacé.
Quand la matière noire a été moins abondante, les bordures tes-
tacéessont plus larges et plus claires, et le sixième arceau ou quel-
ques-uns des précédents, sont également testacés. Quand , au con-
traire , la matière colorante a acquis plus de développement, le
septième arceau est également noir ou brun noir.
Etat normal. Antennes d'un roux flave sur les deux premiers ar-
ticles et à la base au moins du second, nébuleuses, brunes ou noires,
en dessus, à l'extrémité du troisième et des suivants , et noires sur
les derniers ; en dessous, d'un flave leslacé ordinairement sur les
quatre ou cinq premiers articles, noirâtres ou noires ensuite. Tête et
prothorax d'un roux flave, sans tache. Elyires d'un flave cendré. Anlé
et médipectus testacés. Postpcctus noir. Ventre coloré comme il a été
dit. Pieds d'un roux flave. Cuisses intermédiaires et postérieures mar-
quées en dessus, près des genoux, d'une tache noire, moins restreinte
sur les postérieures que sur les précédentes. Quatrième article des
tarses, en partie noir.
Variations (par défaut).
Quand la matière colorante noire a été moins abondante, le troi-
sième article des antennes et plusieurs des suivants sont à peine né-
buleux à l'exlrémilé , en dessus, et en dessous, elles sont d'un flave
teslacé sur une plus grande longueur; quelquefois même elles sont
entièrement de celle dernière couleur. Le venlre, dont les parlies
noires sont plus restreintes chez le * que chez la $? , offre parfois
l'avanl-dernier arceau ou même queUrues-uns des précédenls , d'un
roux ou flave leslacé; quelquefo'^, quoique assez rarement, il est en-
tièrement d'un fîave leslacé chez le . Les genoux intermédiaires
216 MOLLIPBXNES.
sont sans lâche , cl la tache noire des cuisses postérieures est plus
affaiblie.
Variations (par excès).
Quand la matière noire a acquis plus de développement, la lête est
brunâtre, brune ou noirâtre sur sa partie postérieure, parfois jusqu'à
la moitié du côté interne des yeux, d'autres fois jusqu'à la base des
antennes. Les antennes sont noirâtres ou noires sur une plus grande
partie de leur surface ; quelquefois elles sont noires, à partir de la
moitié postérieure du troisième article, et les premier et deuxième
sont même parfois en parLie noirs, en dessus. Les régions noires du
ventre sont plus foncées, et sur une plus grande étendue. Les genoux
des quatre pieds postérieurs sont plus visiblement noirs, et les anté-
rieurs sont aussi noirs ou obscurs; et enfin quelquefois les tibias
postérieurs et les quatre tarses postérieurs sont, au moins en partie,
noirs. Les élylres se montrent nébuleuses , ou plus ou moins enfu-
mées.
Ces diverses variations peuvent \ être réduites aux variétés sui-
vantes :
Yar. a. Pieds intermédiaires sans taclie noire an genou : la tache des
genoux postérieurs, parfois peu marquée.
La petite Cicindèle pâle, Grorr. Ilist. abr. d. Ins. t. l,p. 173, 4.
Cicindela pallida , Focrcr. Entom. Paris, t. -1, p GO, 4.
Etat normal.
Cantharis bicolor, Illic. Kaef. preuss. p. 297, 4 (note). — Pakzer. Icon.
Scliaeff. p. 22, pi. -1G, fig. -13. — Fai.i.én, Monogr. Canlh. et Malach. p 11.
32 (non décrite). — Gylleishal, lus. Suée. t. -I, p. 35 1, 27. — Schoenh. Svn.
Ins. t. 2, p. 71, 67.— De Kiesenw. Naturg. d. Ins. Deutscli. t. A, p. 493, 2i).
Telephorus bicolor, Stepu. Illuslr. t. 3, p. 304, 33. — Id. Man. p. -191, -1508,
— Ddrcan, Ent. edin. p. 211. — De Casteln. Ilist. nat. t. I, p. 374, 42. —
Rouget, Calai, p. 210.344. — Mocquerys, Enuin. p. 1C3. — Dietr. Slctt. En-
tom. Zcit. (1857), p. \ÏA, 10.
\7 ar. p. Pieds offrant, déplus que dans l'état normal , soit les genoux
antérieurs marqués aussi d'une tache noire , soit lis tibias postérieurs cl
les deux ou quatre tarses postérieurs, au moins en partie, obscurs ou noi-
râtres.
tjêléphoraires. — Téléphona. 217
Obs. Les élytres sont parfois d'un teslacé cendré , plus ou moins
nébuleux.
Cantharis bicolor, (Creutzer). Panz. Faun. Germ. 39, -13.
Telephorvs bicolor, Làtiï. Ilisl. nat. t. 9, p. -110, -15.
Yar. 7. Partie postérieure de Ici tête enfumée ou noire.
Telephorus ustulatus, De Kiesenw. Ann. de la Soc. entom. (1831), p. 596.
Cantharis bicolor, De Kiesbjnw. Naturg^ d. Iniect. Deulsch. I. 4, p. 49".
var.
Long. 0,C057 à 0,0078 (3 à 3 Ml 1.). Larg. 0,0014 à 0,0017 (2/3 à 3/4 1. )
Corps allongé ; pnbescent. Tête moins large, aux yeux, que le pro -
thorax dans son milieu ; pointillée ; luisante ; d'un roux teslacé ;
garnie de poils fins, presque concolores, couchés sur la partie posté-
rieure, mi-hérissés et plus clairsemés sur l'antérieure ; subcarénée
sur lépistome. Mandibules d'un roux teslacé, avec l'extrémité noire
ou obscure. Palpes d'un roux lestacé. Antennes atténuées à partir du
troisième ou du quatrième anlicle; hérissées de poils assez longs;
colorées comme il a été dit. Yeux noirs; médiocrement saillants.
Prothorax arqué {) , ou ordinairement élargi en ligne peu courbe
jusqu'aux deux tiers, offrant dans ce point sa plus grande largeur et
rétréci ensuite en ligne presque droite (?) ; peu émoussé aux angles
postérieurs ; presque tronqué et sinué dans son milieu, à la base;
plus large à celle-ci qu'il est long sur son milieu; inégalement con-
vexe ; relevé latéralement en un rebord égal environ au huitième ou
au neuvième de la largeur du segment vers le sillon transversal, c'est-
à-dire vers le tiers environ de la longueur : ce rebord prolongé jusqu'à
la base en se rétrécissant un peu ; déprimé sur le disque au côté in-
terne de ce rebord, surtout près du sillon transversal, de manière à
constituer une sorte de gouttière peu nettement limitée , égale au
moins au quart de la largeur du segment vers le sillon transversal »
graduellement rétrécie d'avant en arrière jusqu'aux trois quarts des
côtés, où elle est un peu étranglée par un faible relief transversal ,
réduite ensuite au rebord ; rayé sur la ligne médiane, depuis les deux
28
21 S MOLLIFEKKES.
cinquièmes de sa longueur, jusqu'au rebord basilaire d'une ligne termi-
née postérieurement par une fossette triangulaire ; d'un roux teslacé ,
plus pâle ou plus livide et translucide sur les côtés ; luisant; garni de
poils cendrés ou presque concolores, fins, assez courts, peu apparents.
Ecasson d'un roux testacé ; pubescent ; ordinairement rayé d'une
ligne longitudinale, souvent raccourcie en devant. Elytres débordant
la base du protborax du sixième environ de la largeur de chacune;
faiblement ou à peine plus larges que lui dans son développement
transversal le plus grand; quatre fois à peine aussi longues que lui ;
rugueusemenl ponctuées ; d'un flave ou teslacé cendré; garnies de
poils concolores, fins, couchés, assez épais; offrant les traces d'une
nervure subbumérale postérieurement raccourcie et ordinairement
les traces d'une ou de deux nervures dorsales incomplètes. Ailes en
partie brunes ou noirâtres. Dessous du corps d'un roux flave sur le repli
prolhoracique et sur les anté et médi-peclus, noir et pubescent sur le
poslpeclus; coloré sur le ventre comme il a été dit. Pieds pubescenls;
d'un roux flave : cuisses intermédiaires et plus distinctement les pos-
térieures, marquées, près des genoux, d'une tache noire ou noirâtre :
quatrième article des tarses au moins en partie noir : le troisième
parfois obscur. Ongles leslacés: conformés, chez le * et chez la £,
comme il a été dit.
Celle espèce paraît habiter toutes les parties de la France.
La var. -y. (T. ustulalus) dont M. de Kiesenveller a eu l'obligeance
de me communiquer quelques exemplaires a été prise assez fréquem
ment, dans les Pyrénées-Orientales, par ce savant naturaliste. Elle ne
s'est pas rencontrée jusqu'à ce jour , à ma connaissance, dans les
Alpes ou dans les environs de Lyon.
Obs. Elle a quelque analogie avec le T. rufus; mais elle s'en dis-
tingue assez facilement par ses antennes hérissées de poils assez longs,
comme ciliées; par sa tête n'offrant jamais deux taches noires con-
vergentes postérieurement, comme chez beaucoup d'individus du
T. rufus ; par son prothorax toujours sans tache; à côtés transluci-
des ; sensiblement sinué dans le milieu de sa base ; proportionnelle-
ment plus large; creusé, à l'extrémité de la ligne médiane, d'une
fossette triangulaire ; par ses pieds d'un roux flave, avec les deux ou
quatre genoux postérieurs, marqués d'une tache noire ; par la forme
de la dent des ongles.
Chez le T. bicolor 2 le dernier arceau est saillant sur son milieu ,
près de l'extrémité ; longiludinalemenl creusé de chaque côté de celle
TKLHPHORAinES. — Téléphona. 219
partie saillanle, d'une fossellccti d'un sillon oblique : le bord posté-
rieur est plus profoiidéiucnl échancré, entre les deux petites dents
du milieu et les angles postérieurs, et ceux-ci sont prononcés au lieu
d'être arrondis.
/th. Elylres, soit entièrement noires, soit au moins en partie, noires ou bru"
nés sur leur longueur.
m. Elytres non bordées de roux testacé à leur côté externe, jusqu'à l'angle
suturai.
n. Deuxième article des antennes égal au moins aux trois cinquièmes du
suivant.
o. Elytres entièrement noires.
p. Tète noire sur sa partie postérieure, tcslacée ou d'une nuance
rapprochée, sur l'antérieure.
g. Région noire de la partie postérieure de la lète, non avancée jus-
qu'à la base des antennes. Prolhorax d'un testacé de nuance va-
riable, sans tache. Pieds teslacés, avec les tibias et les larses pos-
térieurs, noirs.
Si>. T. pclliacidias; Facricius. Noir; elytres à pubescen.ee d'un
cendré luisant , médiocrement épaisse : partie antérieure de la tête, base
des antennes, prolhorax , ventre et pieds, teslacés : tibias et tarses posté-
rieurs, noirs ou bruns : les intermédiaires parfois obscurs. Partie noire de
la tête non avancée jusqu'à la base des antennes, entaillée dans le milieu
de son bord antérieur. Dent des ongles échancrée à son bord antérieur,
en forme de court hameçon.
t/1. Antennes prolongées jusqu'aux deux tiers au moins de la lon-
gueur du corps ; à deuxième article égal aux quatre septièmes du
suivant. Ventre de huit arceaux : le huitième, conique. Premier ar-
ticle des tarses antérieurs, sensiblement dilaté.
Obs. Le prolhorax est proportionnellement plus long, plus étroit,
plus arqué, à son bord antérieur.
Ç. Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes de la longueur
du corps ; à deuxième article égal aux trois cinquièmes du suivant.
Yenlre de sept arceaux : le septième, transversal, long, bilobé à son
bord postérieur : côté externe de chaque lobe , à peu près conligu au
220 MOLLI 1>ENXKS.
bord latéral du segment, qui est peu sensiblement sinué près de ce
bord.
Obs. Le prolborax est proportionnellement plus transverse , plus
large, plus oblusément arqué, en devant.
État normal. Tête noire, sur la partie postérieure, testacée sur l'an-
térieure : la partie noire, ordinairement non avancée jusqu'à la base
des antennes, dépassant à peine le niveau de la moilié postérieure
du bord interne des yeux, entaillée dans le milieu de son bord anté-
rieur. Antennes d'un roux ou teslacé livide sur les deux premiers
articles, et sur la base du suivant ou de quelques-uns des suivants ,
biunes ou noires en dessus, d'un roux testacé obscur en dessous, sur
les autres. Prothorax testacé ou d'un roux teslacé livide , avec les
côtés plus pâles; sans tache. Ventre d'un roux jaune ou teslacé. Pieds
de même couleur. Tibias et tarses postérieurs, noirs: les intermédiaires,
noirâlres ou obscurs, sur l'arête externo.
Variations (par défaut).
Obs. Quand la malière noire a été moins abondante, la partie noire
de la têle s'étend à peine jusqu'aux yeux sur les côtés, et présente
même rarement sur la ligne médiane une trace testacée rélrécie d'a-
vant en arrière. Le quatrième article des antennes et plusieurs des
suivants, sont teslacés ou d'un testacé livide, presque jusqu'à l'exlré-
milé. L'écusson est en parte teslacé. Les tibias et larses intermé-
diaires sont de même couleur.
Var. «. Partie noire de la tête, maculée de fauve : tibias et tarses in-
termédiaires, en partie teslacés (très-rare) .
Variations (par excès) .
Quand, au contraire, la matière noire a élé plus abondanle , la
partie noire de la tête s'avance parfois jusqu'à la base des antennes ;
les genoux, tibias et tarses des pieds inlermédiaires et postérieurs
sont noirs. Quelquefois même la base du ventre est également d(
même couleur.
La tranche externe des tibias antérieurs est souvent noire che;
Le c*.
TÉlÉi>H0RAIBE6,— TelepflOt'US. 22!
Var. P. Base du «entre et genoux, noirs.
Cantharls pellueida , Gyllemi. Ins. Suec. t. 1, p. 332, \. var. b. — Sciioe.nh'
Syn. Ins. t. 2, p. 05, -18. var. p.
'ielephorus cantianus, Stepii. Illustr. t. 3. p 30!, 23.
Etat normal.
Cantharis pellueida , Fabr. Syst. entom. t. I, p. 214, 7. — Id. Syst. eleulli.
t. 1, p. 290, 10. — i'AYK. Faun. Suée. I. 1, p. 201, 3. — Falm'.n , Monogr.
Canlli. etMalach. p. 10, h. — Gyu.emi. Ins. Suec. t. 1, p. 33 1, 3 Saiilb.
Ins. fenn. p. 110, 4. — Kiisr. Kaef. Europ. 9, 32. — L. Redtexb. Faun.
auslr. 2r édit. p. 327. — De KiESErwvETTER , Nalurg. d. Ins. Deulsch. t. A ,
p. 484 ,13.
Telepkorus pellucidu* , Stepii. Illustr. t. 3, p. 301, 24. — Id. Man. p. 190,
1497. — Duncan, Entom. edin. p. 210. — De Casteln. Hist. nat. t. -I, p. 273,
24. — L. Redtekb. Faun. ausl. p. 323. — Rouget, Calai, p. 210, 934. —
Dietricii , Stelt. entom. Zeit. (1857), p. 12!, 8. — Mocquerys, Enum.
p. -164.
Long. 0,0107 à 0,0135 (4 3/4 àGlJ. f.arg. 0,0022 à 0,0029 ( 1 à ! 1/8 L).
Corps allongé; assez étroit; pubescenl. Télé un peu plus large
prise aux yeux, que le pro thorax à ses angles antérieurs; pointillé*;
et garnie d'une pubescence cendrée sur sa moitié postérieure, lui-
sante, peu hérissée de poils sur l'antérieure; colorée comme il a été
dit; tuberculeuse sur l'épistome. Antennes brièvement pubeseenl es ;
garnies de quelques poils; atténuées à partir du troisième ou qua-
trième article ; colorées comme il a été dit. Palpes d'un roux livide
ou leslacé. Yeux noirs: assez saillants. Prothorax arqué Ce/7-» ou oblu-
sément arqué (2) en devant; arrondi aux angles antérieurs; élargi
en ligne un peu courbe jusqu'à la moitié ou les deux tiers, à peine
rétréci ensuite ; un peu arqué en arrière cl sinué au devant de Fé-
cusson, à la base ; souvent peu émoussé aux angles postérieurs; pres-
que aussi long (t/1) ou d'un cinquième moins long ($?) sur son mi-
lieu, qu'il est large à la base; convexe; avec les côtés sensiblement
relevés : le rebord égal environ au cinquième de la largeur du seg-
ment, vers le sillon transversal, rétréci d'avant en arrière, égal vers
les deux tiers de la longueur des côtés, au quart de la moitié de la
largeur, et prolongé ensuite sur une largeur presque égale jusqu'à
la base ; peu pubescent ; luisant ; d'un roux leslacé , plus pâle sur
les côtés; rayé d'une ligne médiane moins légère postérieurement -,
2 v-2 WOLLIPENSES.
prolongée depuis les deux cinquièmes de la longueur du segment,
jusqu'au rebord basilaire. Ecusson noir ; pubescent ; rayé d'une ligne
longitudinale médiaire. Elytres d'un quart plus larges chacune en
devant, que la moitié du protborax à sa base; à peine plus larges (^
ou à peine aussi larges (J),que celui-ci dans sou diamètre transversal
le plus grand; quatre fois et demie environ aussi longues que lui; ru-
gueusemenl ou ruguleusement ponctuées; garnies d'une pubescence
cendrée : offrant les traces d'une nervure juxta-marginale , et rare-
ment celles des nervures dorsales , surtout de la seconde. Ailes bru-
nes. Dessous du corps d'un roux ou orangé teslacé sur l'anlépeclus et
sur le repli prolboracique ; pubescent sur le reste ; noir sur les niédi
et postpectus, teslacé ou d'un roux teslacé sur le ventre. Pieds pu-
bescents; colorés comme il a élé dit. Ongles leslacés ; munis, à la
base de leur branche externe, d'une dent unie à ladite branche jus-
qu'aux deux cinquièmes ou à la moitié environ de la longueur de
celle ci, échancrée en devant, et offrant, par là , une pointe saillante
à son angle an léro -inférieur, et détachée de la branche en forme de
court hameçon.
Cette espèce est peu commune dans les environs de Lyon.
Obs. Elle s'éloigne des espèces de la division cl, par la gouttière
latérale des côtés du prothorax moins large en devant et prolongée .
en se rétrécissant médiocrement jusqu'au bord postérieur , quoique
un peu étranglée vers les trois quarts de sa longueur. Ses élylres noi-
res la distinguent du T. assimilis. Son protborax d'un roux teslacé
sans tache sert à la faire reconnaître, entre les espèces suivantes, chez
lesquelles ce segment offre le disque noir. Elle se rapproche beaucoup
des variétés du T. nigricans ayant le protborax sans tache, et l'abdo-
men en majeure partie d'un flave orangé; néanmoins elle se dislingue
de ce dernier par la région noire de sa lêle non avancée jusqu'au
lorulus des antennes, assez brièvement et assez étroitement entaillée
dans le milieu de son bord antérieur qui est aussi avancé à peu près
sur les côtés de celte entaille que sur les parties plus latérales du
même bord ; par son écusson rayé sur la ligne médiane d'un sillon
léger: par ses élylres rugueuses, non chargées de petits points tuber-
culeux, garnies d'un duvet médiocrement épais et n'offrant pas des
points brillants; par son vcnlre entièrement d'un roux jaune ; par ses
tibias postérieurs noirs ; par la dent de ses ongles terminée à son
angle anléro inférieur par une pointe un peu obtuse détachée de la
branche. Le / a d'ailleurs le premier article des tarses sensiblement
TÉLÉmoHAiREs. — Telephorus. 223
dilaté : la $> n'a jamais le ventre entièrement d'un roux orangé ou
leslacé.
Celle espèce est-elle comme on l'a cru jusqu'à présent la Cantharis
pellucida deFabricius? Illiger, dans ses remarquables critiques sur le
Systevia Elculheralorum , ne mentionne pas cet insecte. Suivant
M. Suffrian (Slelt. Enlom. Zeit. (1855) p. 248), les deux exemplaires
inscrits sous ce nom dans la collection du professeur de Kiel, ne sont,
autres que des C dispar de cet auteur. M. de Kiesenweller a observé
très-judicieusemenlquelesexpressions deFabricius : caput ferrugineuvi
postice nigrum. Thorax marginalus rufus. immaculatus.hlxlra nigra. Pc-
des rufi, libiis quatuor posticis nigris, caractérisent suffisamment l'espèce
dont il est question. Tandis que les phrases suivantes du même auteur
employées pour décrire sa C. dispar : caput rufum puncto medio fusco ■
Pedes nigri, femoribus ferrtigincis ne peuvent s'appliquer à notre T.
pellucidits. Fabricius. après avoir décrit ces deux e>pèces , d'après d(s
exemplaires soumis à ses observations par Smidt, aurait-il placé dans
sa collection des individus différents ? ou les exemplaires primitifs de
sa C. pellucida auraient-ils été changés? Quoi qu'il en soit, ce Télé-
phore a été décrit d'une manière assez complète par Paykull et par
Gyllenhal, pour conserver le nom sous lequel il est inscrit dans les
ouvrages de ces auteurs,
Près du T. pellicidus vient se placer l'espèce suivante, mais qui
n'a pas été trouvée encore en France, à ma connaissance, du
moins.
T. Genci ; (Dejean) Gêné. D'un noir brun ; élytres à pubcsccncc d'un
gris cendré peu épaisse : partie antérieure de la télé et parfois portion an -
léricure de la région postérieure, prothorax et abdomen d'un roux jaune :
partie basilaire ou presque totalité des cuisses, d'un rouge ieslacé. Picph
des élytres d'un ieslacé livide, à la base.
Cantharis Genei, (Dejea.n) Géjsk, De quibusd. Insect. in Memor. dcll. Aecatî.
d. scienz. d. di Torino, 2e série, t. -I, 1820, p. 53, i3, pi. I, fig. 0. — I ■!.
lire à part, 2^ fasc. p. 15, 13. pi. 1, fig. 0.
Long. 0,0090 à 0;0!00 {A à k \\t 1.) Larg. 0,C022 à 0,0028 (l à 1 4/4 1.)
22 i MOLUPEKÏXJSS.
Patrie : La Sardaigne (colleet. de M. Chevrolal).
Celle espèce a beaucoup de rapport avec le T. pellucidus ; mais par
sa goullière prollioracique , elle se rattache plutôt à la division d.
Celle goullière est à peu près aussi large, vers le sillon transversal ,
que le cinquième de la largeur totale du segment, et va en se rétré-
cissant jusqu'aux trois-quarls, où elle s'arrête à peu près, ou se pro-
longe très étroite jusqu'à la base. Elle se distingue du T. rusticus, par
son prolhorax sans tache, par sa couleur d'un noir brun, plutôt que
noire; par ses palpes et ses antennes noirs ; par le repli des élylres
d'un teslacé livide à la base. Ce dernier caractère, joint à celui tiré
de la couleur des antennes, suffit pour le séparer du T. pellucidus.
Dans l'état qu'on peut considérer comme normal , la partie posté-
rieure de la têle est noire ou d'un noir brun, jusque vers la base des
antennes, et les pieds sont noirs, avec la moitié basilairc des cuisses,
d'un rouge ou roux iestacé.
Quand la matière colorante noire a été moins abondante, la lête
n'est noire que près du rebord du prolhorax et les cuisses, mais les
genoux sont entièrement d'un roux Iestacé livide.
Quelquefois la couleur noire de la partie postérieure de la tôle, voi-
lée par le prothorax, transperce dans ce point, et fait paraître le seg-
ment prothoracique brunâtre ou obscur, en devant, jusqu'au sillon
transversal. Ce segment est arqué en devant, avec les angles anléj
rieurs arrondis ou subarrondis.
qq. Région noire de la partie postérieure de la tète avancée jusqu'à la base des
antennes.
r. Prolhorax d'un roux jaune ou teslacé plutôt que blanc dans sa périphé-
rie; ordinairement marqué , sur son disque, d'une lâche noire: celle-ci
(môme dans son élat complet) moins large vers le tiers de la longueur
du segment, que le tiers de la largeur de celui-ci.
s. Pieds lestacés, avec l'extrémité des cuisses postérieures, et parfois une
partie de leurs tibias postérieurs, noirâtres. Prothorax parfois sans
tache ; ordinairement marqué d'une tache discale noire, à peine plus
large vers le tiers de la longueur du segment, que le tiers de la lar-
geur totale de celui-ci.
S©. T. nig'vicans ; Fabuicius. Noir; élylres subgranuleuses; à
pnbescence cendrée, épaisse, offrant des points brillants d'un plombé an
T^.iipuoRAip.Es. — Telepkorus. 225
genté : partie antérieure de la télé, souvent majeure partie basilaire des
antennes, bords des arceaux du ventre et pieds {moins une tache noire à
l'extrémité des cuisses), d'un roux teslacé. Protliorax testacé parfois en
entier, ordinairement avec le disque noir : celte partie noire , é"nle au
tiers de la largeur du segment , vers le sillon transversal : région noire de
la tête, entaillée carrément dans le milieu de son bord antérieur. Dent
des ongles, ovalaire.
j. Antennes prolongées au moins jusqu'aux deux tiers de la lon-
gueur du corps; à deuxième article égal environ aux quatre cin-
quièmes du suivant. Ventre de huit arceaux : le huitième, en cône.
Premier article des tarses antérieurs, non dilaté.
Obs. Le prothorax est proportionnellement plus arqué, en devanl,
et moius sensiblement transversal. Cinq premiers arceaux du venlro
latéralement et postérieurement bordés de flave testacé : le sixième,
d'un flave testacé, avec deux taches noires basilaircs ; les septième et
huitième, d'un flave teslacé.
Q. Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes de la lon-
gueur du corps : à deuxième article égal aux deux tiers du suivant.
Ventre de sept arceaux : le septième, transversal ; bilobé à son extré-
mité : ces lobes aussi longs que le tiers ou les deux cinquièmes du
segment, sinués à leur côté externe, et laissant un espace vide entre
ce bord et le côté latéral du ventre.
Obs. Prolhorax plus obtusément arqué en devant, et proportion-
nellement plus transverse. Six premiers arceaux du ventre latérale-
ment et postérieurement parés d'une bordure étroite, d'un flave tes-
tacé : le septième, d'un roux teslacé.
Etat normal. Télé lestacée en devanl, noire postérieurement : la
région noire, avancée jusqu'au lorulus des antennes, entaillée en
carré plus large que long dans le milieu de son bord antérieur, et
moins avancée dans ce point que derrière les antennes. Antennes
leslacées à la base et en dessous , avec leur partie supérieure brune
ou noirâtre, à partir du cinquième article, ou moius obscurément du
troisième. Protliorax noir sur son disque, avec une bordure périphé-
rique leslacée ou d'un teslacé pâle : la région noire, prolongée en
arriôre jusqu'au sillon anlébasilaire, laissant en devant une bordure
29
226 MOLUrENNES.
presqu « aussi étroite, à peu près aussi large en devant que la moitié
médiaire de la largeur, au moins aussi large en arrière que les trois
cinquièmes médiaires de la largeur, sinuée et rétrécie vers le tiers
de la longueur du segment , à peine plus large dans ce point (dans
son état le plus complet) que le tiers médiaire de la largeur dudil
serment. Ventre coloré comme il a été dit. Pieds d'un roux testacé ,
avec une tache brune ou noire, au moins sur les quatre cuisses pos-
térieures , près du genou : cette tache constituant ordinairement
presque un anneau sur les cuisses postérieures.
Variations (par défaut).
Quand la matière colorante noire a été moins abondante , les
antennes sont lestacées sur un plus grand nombre de leurs articles
basilaires ou parfois entièrement de celte couleur. La région discale
noire du prolhorax perd sa forme normale, se rétrécit, se raccourcit
en se déformant, tantôt n'offre plus que sa partie basilaire, raccourcie
et entaillée en devant, tantôt ne présente que des traces de sa partie
antérieure, traces réduites parfois à deux petites taches; quelque-
fois enfin le prothorax est sans tache. Le ventre n'offre parfois que la
partie médiane plus ou moins large de la base des deux à quatre
premiers arceaux, noire. Les cuisses antérieures, et moins souvent les
postérieures, manquent de la tache noire voisine du genou, et quel-
quefois les pieds sont entièrement d'un roux testacé.
Ces varialions peuvent être réduite aux variétés suivantes :
Var. a. Prothorax d'un rouge ou roux testacé un peu livide, avec les
côtés plus pales ; n'offrant que des traces plus ou moins incomplètes de la
bande noire.
Cantharis nigrtcans, Gtllékh. Ins. suec. t. \, p. 324, var. h , etc.
Var. p. Prolhorax d'un rouge ou roux testacé un peu livide, avec les
côtés plus pâles ; sans traces de la bande noire.
Obs. Celle variété semble se montrer plus souvent chez la £. Les
cuisses sont ordinairement peu tachées de noir. Chez le <**, le ventre
est souvent en grande partie d'un roux flave.
téléviïohaimes. — Téléphona. 2 S7
Canlharis nigricans, Illig. Kaef. preuss. p 298, :3, var. p. — Gylli.ih. 1. c.
var. b. , etc. — de Kiesenw. iNalurg. d. lus. Deulsch. t. 4 , p. 483 , 1*2,
var. a.
Var. -y. Pieds entièrement d'un rouge ou roux teslacè.
Tclephorus nigricans , Muller, Zool. D. prodr. p. 01, 557. — Schaeff. Icon.
pi. M, fig. 43?
Cantharis nigricans, Panz. Icon. Schaef. p 22.
Cantharis nigricans, Illig. Kaef. preuss. p. 298, 5, var. 7. — Fallln, Monog,
Canlh et Malach , p. 11,7, var. p. — Gylleisii. Ins. suec. t. 4, p. 339 , C ,
var. c.
Etat normal.
Cantharis nigricans , Illig. Kaef. preuss. p. 391?, 5. — Fabh. Syst. Eleutli.
t. 1, p. 296, 9. — Fallén, Monogr. Canlh et M.dacli. p. H, 7. — Gyllene.
Ins. suec. t. I, p. 333, 6. — Zetteiist. Faun. lapp. p. 109, k- — Id. Ins.
lapp. p. 82, 4. — Saiilu. Ins. fenn. p. 113, 5. — Digtrich, Stelt. Eutom. Zéit.
(18o7), p. 121, 7. — deKieseaw. Naturg. d. Ins. Deulsch. t. 4, p. 483, \2.
Telephorus nigricans, Steph. Illuslr. t. 3, p 299, -18. — Id. Man. p. 189,
•1492. — Duncan, Entorn. edin. p. 2^0. — de Casteln. Ilist. nat. t. I. p. 273,
32. — L. Redtemj. Faun. auslr. p. 323. — Rouget, Catal. p. 210, 93G.
Variations (par excès).
Quand la matière noire a pris plus de développement, elle envahit
alors plus ou moins diverses parties. Les antennes sont nébuleuses
ou noirâtres, au moins sur le dos des cinq à sept ou même des huit
derniers articles. La tache noire montre toujours une couleur foncée
et parfois a acquis un peu plus de développement. Non seulement les
genoux des pieds postérieurs et intermédiaires, mais parfois les tibias
postérieurs, sont aussi en partie no:rs , au moins sur l'arête dorsale.
Les tarses postérieurs sont souvent noirs à l'extrémité de la plupart
de leurs articles. Quelquefois même les pieds sont noirs, sauf la par-
lie basilaire des cuisses, et souvent la tranche inférieure des tibias ,
qui sont d'un roux leslacé, sur une étendue variable.
Ces diverses variations peuvent être réduites à la variété suivante :
Var. à. Pieds d'un roux testacc, avec l'extrémité des quatre cuisses
228 K0U.1PEKSES.
postérieures et les tarses postérieurs noirs ; ou même noirs, avec la partie
basilaire des cuisses, d'un roux testacé.
Cantharis nigricans, de KiesiîNw. loc. cit. var. b.
Long. 0,0090 à 0,0135 (4 à 6 1). Larg. 0,0023 à 0,0033 (! \\% à i l'2 1.)
Corps allongé ; pubescent. Tête noire sur sa parlie postérieure
lestacée ou d'un roux livide sur l'antérieure : la parlie noire, avancée
jusqu'au torulus des antennes, parfois presque en ligne droite sur
toute la largeur de son bord antérieur , ordinairement entaillée en
carré large dans le milieu de celui-ci, poïntillée et garnie de poils
cendrés , fins et couchés : la partie teslacée subconvexe sur l'épis-
tome, luisante et parcimonieusement hérissée de poils. Mandibules
d'un roux livide, avec l'extrémité obscure. Palpes d'un roux livide,
avec l'extrémité du dernier article noire ou obscure. Antennes briève-
ment pubescentes ; atténuées à partir du quatrième article ; colorées
comme il a été dit. Yeux noirs ; médiocrement saillants. Prothorax
arqué {*), plus ou moins obtusémenl arqué (£), en devant; arrondi
aux angles antérieurs ; assez faiblement arqué sur les côtés ; émoussé
aux angles postérieurs; un peu arqué en arrière et assez fortement
f-inué au devant de l'écusson, à la base ; d'un quart environ plus large
a la base qu'il est long sur son milieu: médiocrement convexe, avec
les côtés relevés : ce rebord aussi large vers le sillon transversal que
le rebord antérieur , c'est-à-dire que le cinquième ou sixième de la
largeur totale du segment; assez faiblement rétréci ensuite, égal, vers
ies trois quarts, au septième de la largeur du segment, prolongé jus-
qu'à la base; luisant, à peine pointillé; parcimonieusement hérissé de
poils mi-couchés ; d'un roux ou rouge testacé livide, avec les côtés ,
pâles, livides et translucides ; paré d'une tache discale noire de gran-
deur variable et parfois nulle, comme il a été dit ; rayé, sur la ligne
médiane, à partir des deux cinquièmes de sa longueur, jusqu'au
rebord basilaire, d'une ligne postérieurement transformée en sillon ;
offrant, quand on l'examine avec attention, deux raies légères, nais-
sant de la région discale, de chaque côté de la ligne médiane , et con-
vergentes sur celte ligne, vers les trois quarts de sa longueur. Ecusson
noir; pubescent. Elylrcs d'un quart plus larges chacune en devant
que la moitié du prolhorax à sa base; à peine \J>) ou un peu (Ç)
plus larges que ce dernier dans son diamètre transversal le plus grand;
près de cinq fois aussi longues que lui ; ruguleuses ; noires ; garnies
TÈLliPHouAiHES. — Telephorus . 229
de poils fins, couchés, épais, cendrés, semi-brillanls, leur donnant
une teinte d'un noir plombé ; paraissant , à certain jour, parsemées
de points brillants; chargées d'une nervure juxta-marginale, posté-
rieurement affaiblie et raccourcie, ordinairement sans traces de ner-
vures dorsales. Ailes brunes. Dessous du corps testacé sur le repli
prolhoracique et sur l'antépectus ; pubescent et noir sur les médi et
poslpeclus; coloré sur le ventre comme il a été dit. Pieds pubescents;
testacés , avec les cuisses postérieures marquées à l'extrémité d'une
tache ou d'un anneau noir : lâches parfois obscures ou noirâtres sur
les cotés supérieurs et sur les parties latérales inférieures. Ongles tes-
tacés : branche externe de chacun d'eux munie à la base d'une dent
ovalaire subarrondie à son extrémité, presque confondue avec la dite
branche et prolongée jusqu'aux trois cinquièmes , ou aux deux tiers
de la longueur de celle-ci.
Cette espèce paraît habiter toutes nos provinces. Elle est commune
en mai et juin dans les environs de Lyon, et en juillet dans les Alpes.
On la trouve principalement sur les fleurs.
Obs. Les individus des provinces méridionales présentent rarement,
sous le rapport de la couleur , des variations par défaut ; la tache du
disque du prolhorax est ordinairement pins foncée.
Malgré ses variations de couleur, le T. nigricans est facile à dis-
tinguer des autres espèces voisines qui se trouvent dans notre pays.
Il s'éloigne des T. illyricus, fuscus, rusticus et lividus, par la forme de
la gouttière des cotés du prolhorax. ; du T. assimilis, par ses élylrcs
noires.
U a plus d'analogie avec le T. pellucidus, par son port, par sa
taille, par la forme de la gouttière latérale du prolhorax ; mais il se
distingue de ca dernier, même chez ses variétés à prolhorax sans ta-
che, par la partie noire de la tôle avancée jusqu'au lorulus des an-
tennes, et presque jusqu'à la partie antérieure du bord interne des
yeux, écbancrée en forme de carré large, au lieu de l'être en forme
de V, dans le milieu de son bord antérieur; par ses tibias postérieurs
souvent testacés, ou n'offrant que quelques traces noires ; par la
pubescence de ses élylres plus serrée, plus luisante, paraissant offrir,
à certain jour, à l'extrémité de chaque poil , ou entre ceux-ci , un
point brillant d'une couleur de plomb argenté; surtout par les deux
légères raies convergentes vers les trois quarts ou plus de la ligne
médiane du prolhorax ; enfin, par la for. ne de ses ongles.
La ? s'éloigne d'ailleurs de celle du T. pellucidus, par le dernier
2^0 M1LLIP3JINES.
arceau venlral bissinué postérieurement , c'est-à-dire offrant une
sinuosité près de chaque bord latéral du ventre.
Sahlberg (Ins. feun. p. ! 17, 5. var. d.) et, d'après lui , Gyllenhal
(Ins. suec. t 4, p. 330. var d.), indiquent une variété singulière du
T. nigricans, si toutefois elle se rapporte à cette espèce, ayant les cinq
premiers articles des antennes bruns; lesélytres ornées chacune d'une
bande longitudinale roussâtre , naissant près de la base , prolongée
jusqu'à la moitié de la longueur, sans toucher ni à la suture, ni au
bord externe.
ss. Pieds, du moins les quatre postérieurs, en partie noirs.
fiî. T. xautEao|ioi*pa; De Kiesenwetter. Noir;élytres rugueuses,
à pubescence courte, d'un gris cendré : partie antérieure de la tête, des-
sous aie moins des premiers articles des antennes, partie des bords des
arceaux du ventre, dessous au moins des quatre cuisses et tibias anté-
rieurs, d'un roux testacé. Prolkorax noir, avec une bordure périphérique
d'un jaune orangé : la partie noire, sinuèc et ordinairement égale , vers le
tiers de la longueur du segment, à la moitié de la largeur de celui-ci.
Partie noire de la tête avancée jusqu'à la base des antennes, entaillée
dans le milieu de son bord antérieur. Dent des ongles munie à son angle
antéro-exlerne d'une pointe détachée de la branche.
,/>. Antennes prolongées jusqu'aux deux tiers de la longueur du
corps; à deuxième article à peine égal à la moitié du suivant. Ventre
de huit arceaux : le huitième, en cône.
Obs. Le ventre est ordinairement noir ou d'un noir brun, avec les
côtés et le bord postérieur des sept premiers arceaux assez largement
et le huitième arceau , d'un roux testacé.
5. Antennes à peine prolongées jusqu'aux deux tiers delà lon-
gueur du corps. Yenlre de sept arceaux : le septième, transversal ,
entaillé à l'extrémité de sa ligne médiane, et lobé de chaque côté de
celte entaille.
Obs. Le ventre est ordinairement noir ou noir brun, avec les côtés
et le bord des six premiers arceaux, parés d'une bordure plus ou
moins étroite, d'un roux testacé : le septième, entièrement de celle
couleur.
TÉLÉiniORAïUES. — Telephorus. 2f>l
Etat normal. Télé orangée ou d'un roux flave sur la partie anté-
rieure; noire, sur la postérieure : la partie noire, avancée jusqu'à la
base des antennes, entaillée dans le milieu de son bord antérieur,
et ordinairement en ligne presque droite ou peu sinuée derrière les
antennes. Antennes noires , avec le dessous et parfois une partie du
dessus des deux premiers articles, quelquefois une partie du dessous
des articles suivants, et en dessus la base de quelques articles, d'un
llave teslacé. Prolhorax d'un jaune pâle dans sa périphérie, noir sur
son disque : la bordure jaune de la base réduite au rebord : l'anté-
rieure , presque aussi étroite : chacune des latérales, offrant vers le
sillon transversal ou un peu après, leur plus grande largeur, égale
chacune dans ce point environ aux deux septièmes de la largeur
du segment, offrantvers les deux tiers son plus grand rétrécissement,
et égale dans ce point au septième environ de la largeur du segment:
la partie noire du disque égale environ , en devant, à la moitié de
la largeur du bord antérieur du prolhorax, rétrécie ensuite et of-
frant, vers le sillon transversal, les quatre septièmes environ ou
parfois seulement les trois septièmes de la largeur du segment pro-
Ihoracique, élargie ensuite, tantôt presque graduellement, lanlùl en
courbe rentrante jusqu'aux deux tiers, égale vers ce point ou vers
les trois quarts de la longueur aux trois quarts médiaires environ
de la largeur. Ventre coloré comme il a été dit. Pieds ordinaire-
ment noirs ou d'un brun noir, sur l'arête supérieure des quatre
cuisses et des quatre tibias antérieurs , et sur une partie au moins
des tarses, d'un roux livide ou lestacé,au moins sur la partie basilaire
du dessous des cuisses postérieures, sur le dessous des quatre cuisses
et tibias antérieurs, sur la base ou presque la tolalilé des tarses an-
térieurs, et sur une partie des autres.
Telephorus xantholoma , De Kiesenyvettei! , Enumcrat. etc. m Ami. de la
Soc. enlom. de Fr. 2e série, t. 9(18ijl), p. 590.
Cantharis xanthoporpa , De Kieseiwv. Naturg. d. 1ns. Deutscli. t.4,p. 484.
note.
Variations (par défaut).
Quand la matière noire a été moins abondante, les deux premiers
articles des antennes sont entièrement d'un flave teslacé : plusieurs
des suivants sont, en dessous, d'un flave teslacé graduellement né-
232 M0LL1PEKNÈS.
buleux , et en dessus la base du troisième et de quelques-uns des
autres, est également leslacée. Les quatre pieds antérieurs sont en
grande partie d'un roux flave, avec une ligne nébuleuse ou noirâtre,
et incomplète sur les cuisses antérieures, avec la tranche dorsale des
intermédiaires plus visiblement noire ou noirâtre, la tranche supé-
rieure des tibias antérieurs et intermédiaires, et une partie des tar-
ses, noires ou noirâtres. Les pieds postérieurs n'ont parfois qu'un
anneau noir vers l'extrémité des cuisses, tandis que les tibias sont
noirs, moins leur extrémité qui est teslacée , ainsi que la base dt-s
articles des tarsfs.
Obs. La partie noire du disque du prolhorax varie un peu dans sou
développement, offre les trois ou quatre septièmes de la largeur du
segment dans sa partie la plus rétrécie; mais je ne l'ai pas vue com-
plètement nulle, comme chez le T. nigricans.
Variations (par excès) .
Quand, au contraire , la matière noire a pris plus de développe-
ment, les antennes sont noires sur le dos des troisième à onzième
articles, tachées de noir ou de noirâtre sur une partie au moins du
dos des premier et deuxième ; d'un flave leslacé, en dessous et sur
les côtés de ceux-ci , d'un flave leslacé graduellement nébuleux sur
la partie inférieure des deux à quatre suivants. Les quatre pieds
antérieurs sont noirs sur l'arête dorsale des cuisses et des tarses, et
sur l'arête externe des tibias : les hanches des mêmes pieds sont en
partie noires: les pieds postérieurs ont même une partie des trochan-
ters noire ou noirâtre; les cuisses entièrement ou presque entière-
ment noires, ou avec la partie inférieure de la base obscurément
teslacée ; les tibias et les tarses, noirs sur la majeure partie de leur
surface.
Long. 0,0090 à 0,0400 (4 à Â -1/2 1.) Larg. 0,002-1 à 0,0C2G (-1 à ) 1/3 1.
Corps médiocrement allongé ; pubescent. Télé noire sur sa partie
postérieure, d'un roux flave sur l'antérieure : la partie noire avancée
jusqu'à la base des antennes, entaillée dans le milieu de son bord
antérieur, poinlillée et garnie de poils cendrés, fins, couchés , peu
serrés : la partie d'un roux flave, suLconvexe sur î'épislome, luisante
et parcimonieusement hérissée de poils Mandibules d'un roux flave,
TLLi'iMiouAir.rs. — Tcl( jihonts. 233
avec l'extrémité obscure ou noirâtre. Palpes d'un roux flave , avec
l'extrémité du dernier article obscure ou brune. Antennes briève-
ment pubeseenles; atténuées à pailir du quatrième article ; colorées
comme il a été dit. Yeux noirs; médiocrement saillants. Prothorax
faiblement et obtusémenl arqué en devant ; arrondi aux angles de
devant; assez faiblement arqué sur les côtés; émoussé ou subarrondi
aux angles postérieurs ; à peine arqué en arrière et assez faiblement
sinué au devant de l'écusson , à la base ; d'un tiers environ plus large
que long ; médiocrement convexe ; relevé sur les côtés en un rebord
prolongé jusqu'à la base, presque uniformément égal au douzième
de la largeur du segment; d'un flave orangé dans sa périphérie .
Cant /taris albomarginata , de Kies^w. Kalurg. d. 1ns. Dculsch. t. A p.
48?, M.
Variations (| av défaut).
Quand la matière coloranle noire a été peu abondante, les antennes
sont entièrement leslacées ou d'un flave teslacé pâle; les taches noires
des cuisses sont d'une teinte plus ou moins aflaiblie, et presque nulles
sur les cuisses antérieures ; les tibias sont d'un lestacé pâle ou nébu-
leux ; les bordures des arceaux du ventre sont larges et plus pâles.
Variations ( par exiès).
Quand au contraire la matière noire a été plus ou moins abondante,
les antennes sont noires ou brunes en dessus, à partir du cinquième
article ou du deuxième, et ordinairement les premier et deuxième
ont en dessus une tache noire ou brune ; les derniers sont brunaln s,
en dessous La tache noire des cuisses est bien marquée : les li !>:;>:*
210 MOLL!PEK>ÈS.
postérieurs sont souvent bruns on brunâtres sur leur plus grande
partie moyenne ou du moins sur celle de leur arête externe; les tarses
sont également en partie bruns ou brunâtres. Les cinq premiers ar-
ceaux du ventre sont plus étroitement et souvent peu distinctement
bordés de leslacé à leur bord postérieur, et le dernier est quelquefois
noir, au moins cbez la J .
Long. 0,0078 à 0,0100 (3 1/2 à /. 1/2 I.jLarg 0,0013 a 0,0010 (3/5 à 6/7 J.
Corps allongé; pubesccnl. Tête plus large aux yeux que le protbu-
rax à son bord antérieur; noire sur sa partie postérieure, d'un flave
roux ou orangé sur l'antérieure. La partie noire, avancée jusqu'à la
base des antennes, généralement arquée et un peu plus avancée entre
ces organes , à peine pointillée et garnie de poils cendrés, fins, cou-
chés et clairsemés : la partie d'un flave orangé subtuberculeuse on
oblusémenl carénée sur l'épislome, luisante, et parcimonieusement
hérissée de poils. Mandibules d'un ilave roux, avec l'extrémité obs-
cure. Palpes d'un flave leslacé, avec l'extrémité du dernier article
obscure ou noirâtre. Antennes brièvement pubescenles ; atténuées à
partir du quatrième ou du cinquième article; colorées comme il a
été dit. Yeux noirs; assez saillants. Prothorax presque carré, d'un
septième ou d'un sixième à peine plus large que long; tronqué ou à
peine arqué en devant; tronqué et à peine sinué dans son milieu,
à la base; subparallè'e ou à peine arqué sur les côtés ; peu ou fai-
blement émoussé aux angles antérieurs et postérieurs; médiocrement
convexe; faiblement relevé sur les côtés en un rebord prolongé jus-
qu'à la base, d'un tiers moins large que sa bordure latérale blanche
vers le sillon transversal, presque aussi large qu'elle postérieurement;
noir sur son disque , blanc ou d'un blanc sale ou flavescent dans sa
périphérie, comme il a été dit; rayé sur la ligne médiane, depuis la
bordure antérieure jusqu'au rebord basilaire , d'une ligne transfor-
mée en sillon sur son tiers postérieur; luisant; garni de poils cen-
drés, blanchâtres, assez courts, peu épais. Ecusson noir; pubesceul.
Elytres d'un quart au moins plus larges, chacune en devant, que la
moitié du prothorax à sa base; sensiblement plus larges que lui dans
son diamètre transversal le plus grand; près de cinq fois aussi lon-
gues que lui ; rugueuses ; chargées de pelits points élevés, parfois
peu apparents; noires, mais paraissant d'un noir plombé; garnies de
poils cendrés ou d'un cendré argenté, luisants, couchés, assez épais,
offrant à leur extrémité, à certain jour, l'aspect de petits points blancs
téléphohaires. — Telephorus. 241
argenlés ; hérissées de. poils assez clairsemés, nébuleux; offrant plus
ou moins les traces d'une nervure juxta-marginale incomplète ; ordi-
nairement sans traces de nervures dorsales. Ailes brunes. Dessous du
Corps flave sur le repli prolhoracique et sur l'anlépectus, plus visi-
blement pubescent sur le reste ; noir sur les niédi et poslpeclus; co-
loré sur le ventre comme il a été dit. Pieds pubescenls; colorés
comme il a été dit. Ongles teslacés ; munis, à la base de leur bran-
che externe , d'une dent à peine plu s longue que le tiers ou les deux
cinquièmes de ladite branche, confondue avec elle jusqu'à son extré-
mité, à angle antéro-inférieur ordinairement vif.
Cette espèce se trouve dans les Alpes et dans quelques autres par-
ties orientales de la France.
Obs. Le T. albomarginatus a quelque analogie avec les T. nigriçans
et xanthoporpa ; il est ordinairement d'une lai île plus faible; mais il
s'éloigne de tous les deux par la région noire de la moitié postérieure
de la tête, plus avancée sur le milieu de son bord antérieur, entre
les antennes, qu'à la base de ces organes ; par son prolhorax presque
carré , peu ou point émoussé aux angles , paré, dans sa périphérie ,
d'une bordure blanche , peu ou point translucide : celte bordure
moins large sur les côtés, que chez les deux autres espèces : la partie
discale noire formant une grande tache aussi large environ vers le
sillon transversal , c'est-à-dire vers le liers de la longueur du seg-
ment, que les deux tiers de largeur de celui-ci; par la raie simple ,
faillie et linéaire qui existe sur la moitié postérieure de la ligne mé-
diane du prolhorax , tandis que dans les deux autres espèces, en y
regardant avec attention, on aperçoit deux raies plus légères, naissant
chacune de la partie discale, vers le milieu de la longueur, et venant
converger, sur la ligne médiane , vers les trois quarts de la lon-
gueur du segment ; par ses élylres chargées de petits points tuber-
culeux ; par la (orme ou la brièveté de la dent basilaire de la branche
externe des ongles.
tt. Pieds, les quatre postérieurs, du moins, en majeure partie, noirs.
&©. T. fifmlattis ; Maerkel. Noir ; élylres rugueuses en devant,
postérieurement chargées de points tuberculeux, et à pubescence cendrée
peu serrée : partie antérieure de la télé, dessous des premiers articles des
antennes, bords du ventre, partie au moins du dessous des cuisses et des
quatre tibias antérieurs, teslacés ou d'un fauve testacé. Prothorax presque,
en carré transversal $ noir, paré d'une bordure périphérique blanche:
31
2^2 MOLilPmîlNES.
partie noire égale au moins aux deux tiers de la largeur du segment ,
vers le tiers de la longueur de celui-ci. Partie noire de la tête plus avan-
cée entre les antennes que la base de ces organes. Dent des ongles con-
fondue avec la branche jusqu'à la moitié de celle-ci, arrondie en devant.
cf. Antennes prolongées environ jusqu'aux deux tiers de la lon-
gueur du corps ; à deuxième article ordinairement égal aux trois
cinquièmes du suivant. Ventre de huit arceaux : le huitième , en
cône.
Obs. Les arceaux du ventre sont noirs, assez étroitement bordés
de roux flave sur les côtés et à leur bord postérieur.
Dans les variétés par excès , le ventre n'offre parfois presque point
de traces des bordures latérale et postérieure des six premiers arceaux:
le septième est brun , bordé de fauve , et le huitième, d'un fauve
testacé, quelquefois nébuleux.
^.Antennes à peine prolongées au-delà des trois cinquièmes ou
de la moitié de la longueur du corps ; à deuxième article égal en-
viron aux deux tiers ou plus du suivant. Ventre de sept arceaux : le
septième, étroitement entaillé dans le milieu de son bord postérieur,
et sinué entre celte partie médiane et chaque angle postérieur.
Obs. Le ventre est ordinairement noir, à peine bordé de fauve tes-
tacé sur les côlés.
Peut-être le bord postérieur de quelques-uns des segments , est-il
parfois brièvement bordé de fauve testacé ; mais je n'en ai pas vu
d'exemple.
Etat normal 7 été d'un flave leslacé en devant, noire sur sa partie
postérieure : celte partie noire avancée jusqu'à la base des antennes,
généralement arquée en devant et plus avancée dans le milieu de son
bord antérieur, parfois jusqu'au niveau du bord antérieur de la base
des antennes. Palpes lestacés , avec l'extrémité du dernier article
noire ou obscure. Antennes brunes, avec le dessous des deux ou trois
premiers ai licles d'un testacé de nuance variable. Prothorax blanc ou
d'un blanc sale ou flavescent et peu translucide sur toute sa périphé-
rie, noir sur son disque : la bordure basilaire réduite au rebord : l'an-
térieure un peu moins étroite : chacune des latérales peu rélrécie
depuis le bord antérieur jusqu'au sillon transversal , à peine égale
TéLéruouAïnu». — Telephorus. 24 1
dans ce point au sixième ou au septième Je la largeur du segment ,
rétrécie ensuite un peu jusqu'à la base : la partie noire, plus étroite
dans sa moitié antérieure, plus large dans la postérieure, subsinueuse
vers le tiers de la longueur du segment, aussi large en devant que
les deux tiers du bord antérieur. Ventre coloré comme il a été dit.
Pieds : hanches et trochanters, d'un roux fauve ou testacé : les quatre
cuisses antérieures noires sur l'arête dorsale, d'un roux fauve ou tes-
tacé sur le reste : les cuisses postérieures noires, ou d'un brun noir,
avec la moitié basilaire des parties inférieures et latérales d'un roux
fauve. Tibias antérieurs noirs ou d'un brun noir, avec l'arête inférieure
d'un roux fauve : les tibias intermédiaires noirs ou d'un brun noir ,
avec l'arête inférieure à peine fauve : les tibias postérieurs noirs ou
d'un brun noir, avec l'extrémité brièvement fauve ou testacé. Tarses
noirs ou d'un brun noir. Ongles lestacés.
Telephorus fibulatus , Maehkel, Ann. cl. la Soc. entora. de Fr. t. 9 (1851)
p. 593.
Can'haris fibulaia, L. Redteisb. Faun. auslr. 2e edit. p. 526, G. — ds Kiesemv.
SN'aturg. d. Ins. Deutsch. t. 4, p. 481, -10.
Variations (par défaut).
Quand la matière noire a été moins abondante, le dessous des an-
tennes est d'un fïave testacé ou d'une teinte plus pâle que dans l'état
normal, et cette teinte se prolonge, en devenant plus foncée, jusqu'au
sixième ou seplièmearlicle. La partie noire de la tête dépasse à peine
dans son milieu le niveau du bord postérieur de la base des antennes.
L'antépectus est d'un flave testacé. La bordure des arceaux du ventre
est plus ou moins étroite et plus claire. Les parties d'un roux fauve
des pieds sont un peu plus claires et un peu plus étendues.
Variations (par excès).
Quand au contraire la matière noire s'est développée davantage ,
le dessous du premier ou des deux premiers articles des antennes, est
d'un testacé obscur ou brunâtre, et les suivants sont brunâtres. La
partie noire de la lêle s'avance entre les antennes parfois jusqu'au
niveau du bord antérieur de la base de ces organes. L'antépectus est.
brun. Les bordures testacées du ventre sont étroites ou peu distinctes,
24'» MOLUl'EXISES.
chez le c/7; nulles, chez la J . La partie d'un roux fauve des pieds sont
moins claires et un peu plus restreintes.
Long. 0,0067 à 0,0090 (3 à \ 1.) Larg. 0,001 î à 0,0010(2/3 à 3/4 1. ;.
Corps allongé ; pubescent. Tête à peu près aussi large , aux yeux,
que le bord antérieur du prothorax; noire sur sa partie postérieure ,
d'un flave ou livide roussàtre sur l'antérieure : la partie noire, avan-
cée jusqu'à la hase des antennes , arquée et plus avancée entre ces
organes , à peine poinlillée et garnie de poils cendrés ou d'un blanc
cendrés, fins, couchés, très-apparents : la partie d'un flave roussàtre,
subconvexe sur l'épislome , luisante et garnie de poils concolores et
clairsemés. Mandibules d'un flave roussàtre, avec l'extrémité obscure.
Palpes d'un flave ou livide roussàtre, avec l'extrémité du dernier ar-
ticle brune. Antennes brièvement pubescentes ; un peu atténuées à
partir du troisième ou quatrième article-, colorées comme il a été dit.
Yeux noirs ; médiocrement (^) ou faiblement (?) saillants. Prothorax
presque en carré d'un quart ou d'un tiers plus large que long; tron-
qué (o") ou à peine arqué (^)en devant; faiblement arqué sur les
côtés, offrant vers la moitié de ceux-ci ou un peu avant, sa plus grande
largeur; tronqué et sinué dans son milieu , à la hase; émoussé ou
subarrondi aux angles antérieurs et postérieurs ; faiblement ou Irès-
médiocremenl convexe; faiblement relevé sur les côtés en un rebord
prolongé jusqu'à la base, presque aussi large que la bordure latérale
blanche vers le sillon transversal, à peu près aussi large postérieure-
ment; noir sur son disque, blanc ou d'un blanc sale ou llavescent
dans sa périphérie , comme il a été dit ; luisant ; rayé sur la ligne
médiane, depuis le sillon transversal jusqu'au rebord anlébasilaire ,
d'une ligne ou sillon léger; garni de poils blancs, fins, clairsemés,
mais apparents. Ecusson noir; pubescent. Elytres débordant le pro-
thorax, à sa hase, d'un cinquième environ de la largeur de chacune;
sensiblement (^ ou parfois à peine ( J) plus larges que lui dans son
diamètre transversal le plus grand ; quatre à cinq lois aussi longues
que lui ; rugueuses à la base , chargées au moins sur leur seconde
moitié de petits points tuberculeux; garnies de poils cendrés, luisants,
mi-couchés , ordinairement en partie mi-hérissés , médiocrement
épais ; offrant plus ou moins les traces d'une nervure juxta-marginale
incomplète ; ordinairement sans traces de nervures dorsales. Ailes
brunes. Dessous du corps flave sur le repli prothoracique et souvent
snrl'antépeclus; plus visiblement pubescent sur le reste ; noir sur les
TÉLÉpnop, iir.K. — 7 éléphants. 241
méili et poslpeclus ; coloré comme il a élc dit. Pieds pubeScents-, co-
lorés comme il a été d'il. Ongles testacés ; munis à la hase de leur
branche externe d'une dent à peu près égale à la moitié de la lon-
gueur de la branche, épaisse, confondue avec la branche presque jus-
qu'à son extrémité, arrondie ou obtuse à celle-ci.
Cette espèce paraît rare en France. Elle a été prise dans les envi-
ions de Lyon par M. Gabillot. Un exemplaire ^ m'a été obligeam-
ment communiqué par M. de Kiesenwelter.
Obs. Elle a beaucoup d'analogie avec le 7. albomarginatus. Elle a,
comme ce dernier, le prothorax bordé de blanc à peu près de la
même manière, et la partie noire de la tête également arquée dans
le milieu de son bord antérieur et plus avancée dans ce point que
derrière la base de ces organes ; mais elle a les antennes noires ou
brunes avec le dessous seulement d'un nombre variable de ses pre-
miers articles d'un flave roussâtre , teinte qui s'assombrit graduelle-
ment sur les suivants; le rebord latéral du prolhorax à peu près aussi
large que la bordure blanche ; les élytres plutôt chargées d'aspérités
que de rugosités, surtout postérieurement-, un peu moins longues
que chez l'espèce précédente, surtout chez la ? ; les pieds noirs, avec
i.-'s hanches, le dessous des quatre cuisses antérieures, la partie basi-
laire inférieure des postérieures, le dessous des tibias antérieurs et
parfois intermédiaires d'un roux fauve, et quelquefois avec les parties
ainsi colorées un peu plus réduites.
pp. Tète noire après les antennes, cl en grande partie sur Pépistome.
u. Prolhorax noir sur son disque, cl lestacé au moins sur les cAlés.
v. Prolhorax noir sur son disque, et paré dans sa périphérie d'une bor-
dure testacée.
SS . pssSieiWBEss ; Fabkicius. Noir; élylres ruguleuses, à pubescence
cendrée : joues, base des mandibules , dessous au moins de la base des an-
tennes, périphérie du prolhorax, et côtés et extrémité du rentre, d'un roux
flave ou testacé. Prolhorax presque carré ; à bordure antérieure presque
réduite au bord: la latérale, presque égale au cinquième de la largeur
jusqu'au tiers de la longueur, puis un peu rétrécir.
-1. Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes ou un peu plus
de la longueur du corps -, à deuxième article à peu près égal à la mo i-
lié du suivant. Prothorax plus sensiblement arqué en devant; presque
24 G MOLLIT-EWES.
araUèle sur les cûlés ; à peine aussi large aux angles postérieurs
qu'aux antérieurs : plus rapproché de la forme carrée. Yentre de huit
arceaux : le huitième, en cône obtus.
Obs. La bordure latérale du prothorax est plus large, ordinairement
égale aux deux neuvièmes de la largeur du segment , jusqu'au tiers
de sa longueur, souvent peu rélrécie ensuite, si ce n'est vers les deux
tiers de sa longueur. Le rebord latéral se prolonge d'une manière
presque uniforme jusqu'à la base, ou se montre un peu moins étroit
vers le tiers de la longueur ; il n'égale pas ordinairement le tiers de
la largeur de la bordure latérale. Le ventre est noir; paré, sur les
côtés, d'une bordure d'un roux testacé, avec la partie, postérieure du
dernier arceau , de même couleur. Parfois quelques-uns des arceaux
offrent les traces d'une bordure lestacée très-étroite ou peu dis-
tincte.
£. Antennes prolongées environ jusqu'aux quatre septièmes de la
longueur du corps: à deuxième article égal aux trois cinquièmes ou
presque aux deux tiers du suivant. Prothorax plus oblusément arqué
en devant; offrant, vers les deux tiers de sa longueur, sa plus grande
largeur; un peu plus large aux angles postérieurs qu'aux antérieurs;
relevé aux postérieurs; proportionnellement plus large ou moins
rapproché du carré. Yentre de sept arceaux : le septième, transversal;
entaillé à son bord postérieur sur la ligne médiane , sinué entre les
côtés de cette entaille et les angles postérieurs, à peine aussi prolongé
à ceux-ci qu'aux angles voisins de la ligne médiane.
Obs. La bordure d'un roux jaune des côtés du prothorax est moins
large; elle égale à peine le cinquième ou un peu plus du sixième de
la largeur du segment, jusqu'au tiers de sa longueur. Le rebord la-
téral du prothorax est presque égal au tiers de la largeur de la bor-
dure, offre vers un point variable sa largeur la moins étroite, et paraît
souvent nul ou presque nul sur le tiers ou le quart postérieur, d'au-
tres lois se prolonge assez distinctement jusqu'à la base. Le ventre
est noir, paré sur les côtés d'une bordure étroite d'un roux fauve ou
testacé, ainsi qu'à l'extrémité du septième arceau; sans trace de
bordure teslacée au bord postérieur des autres arceaux.
Etat normal. Antennes ncires, avec le dessous au moins des deux
premiers articles , d'un roux testacé. Prothorax noir, paré, dans sa
périphérie, d'une bordure d'un roux jaune : l'antérieure, presque
"iélephoraires. — Telephorus. 247
réduite au bord de devant : la postérieure, réduite au rebord margi-
nal : chacune des latérales de largeur variable suivant le sexe, ordi-
nairement égale au sixième ou au cinquième (?) ou aux deux neu-
vièmes (,/") de la largeur du segment, jusqu'au tiers de la longueur
de celui-ci , un peu rétiécie ensuite, et souvent plus sensiblement
vers les deux tiers de sa longueur. Ventre coloré comme il a été dit.
Pieds noirs. Ongles lestacés.
Variations.
Obs. Les antennes ont ordinairement le dessous du premier ar-
ticle d'un roux jaune, taché de noir, quelquefois entièrement teslacé.
Le deuxième offre parfois en dessous une partie de cette couleur.
Le ventre est étroitement bordé de roux fauve ou teslacé sur les
côtés chez la 9 , souvent assez largement chez le J*. Chez ce dernier,
le bord postérieur de divers arceaux semble offrir les traces d'une
bordure testacée.
Cantharis pulicaria , Fabk. Spec. Ins. t. 1, p. 2G0, 17. — Mant. Ins. t. 4,
p. 4C8, 2L— kl. Eut. Syst. t. L p. 220, 31.— Id. Syst. eleulli. t. 1, p. 303,
50. — Gmel. C. Linn. Syst. nat. U,p. 4894, 36.— De Vile. C. Litin. En-
tom. t. 4, p. 297,27. — Paisz. Ent. gerni. p. &l, 48. — Faleén , Monog.
Canth. et Malach. p. 43, 42. — Gyllekh. Ins. Suce. t. 1, p. 328,42. —
Kûster, Kaef. Eur. p. 23, 46. — De Kiesekw. Naturg. d. Insect. Deutscli. 1.4,
p. 480, 9.
Telephorus pulicarius, Oliv. Entom. t. 2, n° 26, p. 16, 17, pi. 3, flg. 20, a,b.
— Latr. Hist. nat. t. 9, p. 444, 17.— Muls. Letlr. t. 4, p. 3o0, 9. — Steph.
lllustr. t. 3, p. 293, 7. — Id. Man. p. 489, \ 585. — De Casteln. Hist. nat.
t. 4 , p. 374, 37. — Houcet, Calai, p. 939.
Cantharis discicollis, (Ziegler) (Dejean) , Calai. (1821), p. 37. — Id. (1833),
p. 106. — Id. (4837), p. 419.
Cantharis opaca, Germar , Insect. spec. p. 68, 113. — L. Redtekb. Faun.
austr. 1* édit. p. 526, 5.
Telephorus discicollis, Brullé, Exped. se. de mor. Zool. p. 447.— De Cash i n.
Hist. nat. t. \, p. 372, 12.
Telephorus opa eus, De Castelk. Hist. nat. t. \t p. 273, 26. — L. Redtenb.
Faun. austr. p. 322.
Long. 0,0067 à 0,0090 (3 à a 1.) Larg. 0,0014 à 0,(017 (3/5 à 3/4 1.1
Corps suballongé; pubescenl. Télc d'un noir presque mat; poin-
24S MOLLIPEXNES.
lillée et garnie, sur sa partie postérieure, de poils cendrés, courts ,
fins; plus lisse et hérissée de poils plus clairsemés sur l'antérieure;
subconvexe sur l'épistome. Joues d'un lestacé livide. Mandibules d'un
teslacé livide, à la base, obscures ou noirâtres à l'extrémité. Antennes
brièvement pubescenles ; un peu épaisses: assez faiblement atténuées
surtout chez le çf, à partir du troisième article. ; colorées comme il
a été dit. Palpes noirs. Yeux noirs; médiocrement saillants. Prothorax
presque carré, d'un sixième à peine plus large que long; faiblement
et obtusémenl arqué en devant ; arrondi ou snbarrondi aux angles
de devant ; subparallèle ou à peine arqué sur les côtés ; presque
tronqué ou à peine arqué en arrière, et sinué ou subsinué dans le
milieu de son bord postérieur, à la base; peu émoussé aux angles
postérieurs ; inégalement convexe ; à rebord latéral étroit . variable
suivant les sexes , comme il a été dit ; à peine pointillé ; presque mat
ou peu luisant; noir; paré, dans sa périphérie, d'une bordure d'un
roux jaune ou testacé : cette bordure, presque réduite en devant au
Lord antérieur, réduite à la base au rebord basilaire , d'une largeur
presque uniforme sur les côtés, depuis le bord antérieur jusqu'au
tiers de la longueur, égale dans ce point au cinquième (c^j ou au
deux neuvièmes (£) de la largeur, un peu inégalement rétrécie en-
suite, offrant souvent vers les deux tiers son plus grand rétrécisse-
ment; garni de poils cendrés, courts et clairsemés; rayé, sur la ligne
médiaire, d'un sillon d'abord linéaire, naissant vers la dépression
transversale ou plus indistinctement vers le bord antérieur, et pro-
longé jusqu'au rebord linéaire, en se montrant graduellement plus
prononcé, ordinairement élargi triangulairement à son extrémité pos.
térieure. Ecusson noir; pubescent. Elytres débordant là base du pro-
thorax du quart de la largeur de chacune; sensiblement (^)ou parfois
à peine (çf) plus larges que lui dans son diamètre transversal le plus
grand; près de cinq fois aussi longues que lui; ruguleuses ou riigu-
leuseinent ponctuées; garnies d'un duvet cendré, assez court et peu
serré; noires, mais paraissant d'un noir cendré ou plombé, par l'effet
du duvet; chargées d'une nervure juxla-marginale parfois prolongée
presque jusqu'à l'extrémité; offrant souvent tes traces plus ou moins
distinctes d'une ou de deux nervures dorsales Ailes brunes. Piepli
prothoracique d'un roux lestacé. Poitrine noire, garnie d'un duvet
cendré. Ventre coloré comme il a été dit. Pieds pubescenls; noirs.
Ongles testacés ; munis, à la base de leur branche externe, d'une
dent aiguë confondue avec la branche jusqu'à la moitié de la lon-
gueur de cebe-ci.
,
téléfhouaires. — Telcphorus. 249
Celle espèce habite la plupart des parties de la France, principa-
lement les provinces tempérées et méridionales. Elle n'est pas très-
commune dans les environs de Lyon.
Obs. Elle est bien caractérisée parla coloration des diverses parties
de son corps; par son protliorax presque carré; muni sur les côtés
d'un rebord étroit; paré, dans sa périphérie, d'une bordure d'un
roux, flave ou testacé , presque réduite en devant au bord antérieur,
d'une largeur presque égale depuis le bord antérieur jusqu'au sillou
transversal, égale dans ce point environ au cinquième de la largeur
du segment. La forme du bord postérieur du dernier arceau du
ventre de la Q sert aussi à distinguer cette espèce de quelques-unes
de celles avec lesquelles elle a le plus d'analogie.
vv. Protliorax noir longitudinalement , sur la moitié médiane au moins de sa
largeur, d'un roux jaune sur les côtés, cilié latéralement.
S^. TT. olsscssnis 5 Linné. Noir ; élylres ruguteuses ou rugueuses,,
à pubescence cendrée et peu serrée : joues , base des mandibules, dessous
au moins des deux premiers articles des antennes , côtés du ventre et du
prothorax (qui est cilié sur les côtés), d'un roux jaune ou testacé : chaque,
bordure latérale du protliorax égale au sixième ou au quart de la largeur
du segment : la partie noire, couvrant la partie médiane des bords an-
térieur et postérieur.
*. Antennes prolongées jusqu'aux trois quarts ou quatre cinquiè-
mes de la longueur du corps; à deuxième article égal aux Irois
cinquièmes ou aux deux tiers du suivant. Protliorax moins oblusémenl
arqué en devant; plus régulièrement arqué sur les côtés; à peine
aussi large aux angles postérieurs qu'aux antérieurs ; proportion-
nellement moins large. Ventre de huit arceaux : le huitième , en
cône ou en triangle, brièvement fendu ou bifide à son extrémité.
Obs. La bordure jaune des côtés du protliorax est moins large et
plus pâle : le rebord latéral du segment offre sa plus grande largeur
vers le sillon transversal, c'est-à-dire vers le tiers de sa longueur ; il
est dans ce point au moins une fois plus étroit que la bordure; il
égale environ le douzième de la largeur totale du segment ; puis il
se prolonge, en se rétrécissant graduellement, jusqu'à la base.
Le ventre est noir, bordé sur les côlés de roux fauve ou de fauve
32
2 50 MOU.jrÉNNES.
leslacé, et Irès-étroilemenl orné, au bord postérieur des six premier»
arceaux, et ordinairement à l'extrémité du huitième , d'une bordure
de même couleur, très-étroite et souvent peu distincte.
Q. Antennes prolongées jusqu'à la moitié ou aux trois cinquièmes
de la longueur du corps ; moins grêles et plus sensiblement allé-
nuées vers l'extrémité; à deuxième article égal aux deux tiers du
suivant. Protborax plus faiblement et plus obtusément arqué en de-
vant; moins régulièrement arqué sur les côtés, offrant ordinairement
vers les deux tiers ou vers la moitié, sa plus grande largeur; plus
large aux angles postérieurs qu'aux antérieurs; relevé aux postérieurs;
proportionnellement plus large. Ventre de sept arceaux : le septième,
transversal; offrant, à son bord postérieur, deux entailles séparées
par un lobe médiaire en forme de feston ou de dent obtuse, à peine
aussi prolongée en arrière que les angles postérieurs de ce segment :
celui-ci, ordinairement sillonné près de chaque bord latéral, et
sillonné ou bissillonné sur la ligne médiane.
La bordure jaune des côtés du protborax est moins large. Le rebord
latéral de ce segment à peine aussi large que le tiers, ou parfois
presque que le quart de la bordure jaune ; il offre d'une manière va-
riable sa plus grande largeur vers le tiers ou vers la moitié de la
longueur du segment; paraissant souvent prolongé , en se rétrécis-
sant, jusqu'aux deux tiers ou trois quarts des côtés , et nul ou à peu
près postérieurement, d'autres fois distinct, mais très-étroit sur le
dernier tiers ou quart.
Obs. Le ventre est ordinairement noir, orné sur les côtés d'une
bordure d'un roux fauve; généra'emenl sans bordure postérieure
sur les six premiers arceaux , ou n'en offrant qu'une incomplète sur
les côtés ; bordé de roux fauve à l'extrémité du septième arceau.
Etat nokmal. Antennes noires , avec le dessous au moins des deux
premiers articles d'un roux flave ou leslacé. Prolhorax noir, paré de
chaque côté d'une bordure d'un flave orangé, plus pâle près des
bords : celle bordure, prolongée depuis le bord antérieur jusqu'à la
base , offrant généralement sa plus grande largeur vers le sillon
transversal, c'esl-à dire vers le tiers de la longueur du segment, ré-
trécie ensuite et souvent un peu en arc rentrant : celle bordure ,
offrant ordinairement chez le ^, le septième ou le sixième de la
largeur du segment, vers le sillon transversal ; atteignant, chez la ?,
telephorairri — Telephorut. 251
ie cinquième ou le quart de la largeur du segment. Ventre coloré
comme il a été dit. Pieds noirs. Ongles leslacés.
Cantharis obscurci, Lins. Faun. suec. p. 202, 700. — Id. Syst. nat. i. \ p.
048, 5. — Scopol. Ent. carn. p. 39, 121. — Mulleb , C. à Lins. Nalurs. 5*
pari. t. 1, p. 308, 5. — Fabr. Syst. Entom. p. 205 , 3. — Id. Spec. t. \, p.
258,3. — Id. Mant. t. 1, p. 167, 4. — Id Ent. syst. t. 1 , p. 214 , 0. — Id.
Syst.Eieulli. t. I, p 290,7. — Goeze, Ent. Beilr. t. \, p. 530, 5.— Id. Faun.
Eur. t. 8, p. 047, 3. — Schrank, Enum. p. 181, 335. — Id. Faun. boic. t. ^,
p. 581 , 742. — Heubst , in Fuessily's Arch. p. -108, 4. — Id. Kurz. Einleit.
t. 1, p. 144, 2, pi. 20, flg. 2. — Gmel. G. Likn. Syst. nat. t. 1, p. 4892, 5.
— de Viel. C. Linn. Entom. t. 1, p. 391, 4. — Rossi, Faun. elr. t. 1, p. 68,
410. — Id. cd. Ilehv. t. 1, p. 191, 410. — Panz. Entom. germ. p. 89,4. —
Id.Schaeff. Icon. p. 22, pi. -16, fig. 8.— Illig. Kaef preuss. p. 295, -I.— Payk.
Faun. suec. t. 1, p. 262, 7. — Walck. Faun. par. t. \, p. 84, 3. — Maksh.
Ent. brit. p. 305 , 2. — Fallén , Monogr. CarUli. et Malach. p. 11 , G. —
Gyi.lenii. Ins. suec. t. \, p. 33i, 7. — Schoeniin. Syn. Ins. t. 2, p. 04, ^5. —
Zetterst. Faun. lapp. p. 110, 5 — Id. Ins lapp. p. 82, 5. — Saiii.b. Ins.
fenn. p. 117, fi. — Kûst. Kaef. Eur. p. 9 , 34. — L. Rgdtenb. Faun. austr.
2e édit. p. 576.— de Kiesenw. Nalurg. d.Ins. Deutsch. t. 4, p. 479, 8.
Telep/torus obscurus, Mùeler, Zool. Dan. prodr. p. G1, 558. — Oliv. Entom.
t. 2 , n° 20, p 8, 3. pi. 2, fie. 40, a, b. (les fig. c. et d. appartiennent à un
autre insecte, peut-être au T. nigricans). — Tigsy, Uist. nat. t. 6, p. 134.
— Latr. Hist. nat t. 9, p. 106, 3 Mues. Lcllr. t. I , p. 3'<9. 4. — Steph.
lllustr. t. 3, p. 299, 30. — Id. Man. p. 190, -1494. — De Casteln. Ilist. nat.
t. 1, p. 272, H. — L. Duf. Excurs. p. 44, 228. — L. Redtenb. Faun austr.
p. 322. — De Kiesemy. Enurn. (Ann. Soc. enlom. de Fr., 1851, p. 595. —
Rouget, Catal. p. 2-10, 937. — Dietu. Stetl. Entom. Zeil. 1850) , p. 121, 6.
Variations.
Obs. Les antennes ont ordinairement le premier article noir ou
taché de noir en dessus, testacé en dessous. Quelquefois il est en
majeure partie noir ; d'autres fois , principalement chez les 2 ■>
il est testacé et n'offre qu'une ligne longitudinale noire , sur le
côté supéro-interne. Le deuxième suit souvent la même loi, mais
montre généralement une plus grande partie de sa surface obscure :
les troisième à quatrième ou même à sixième articles sont souvent
fauves ou d'un fauve testacé à la base et parfois aussi , mais très-
brièvement à l'extrémité. Le ventre offre ordinairement les six
premiers arceaux bordés de fauve à leur bord postérieur-, d'autres
fois celte bordure étroite est indistincte.
252 MOLLIPEKJKS.
Long. 0,0084 à 0,0123 (3 3/4 à H/21.;. Larg. 0,0013 à 0,001 9 ( 3/5 à G/7 L).
Corps allongé; pubescent. Te/e noire ; poinlillée et garnie sur sa
partie postérieure de poils cendrés, fins, médiocrement épais, presque
couchés ; marquée d'une impression derrière la base de chaque an-
tenne ; plus parcimonieusement poinlillée et hérissée de poils plus
clairsemés sur sa partie antérieure; subconvexe sur l'épistome. Joues
d'un roux fauve ou leslacé. Mandibules d'un roux fauve ou lestacé ,
avec l'extrémité obscure ou noirâtre. Antennes brièvement pubescen-
les; atténuées à partir du quatrième ou du cinquième arlicle ; colo-
rées comme il a été dit. Prollwrax presque en parallélogramme plus
large que long; obluscment et assez faiblement arqué à son bord
antérieur ; arrondi ou subarrondi aux angles de devant ; médiocre-
ment arqué sur les côtés, subsinué sur le tiers postérieur de ceux-ci ;
émoussé aux angles postérieurs; tronqué ou faiblement arqué en ar-
rière, à la base, avec la partie médiane de celle-ci faiblement sinuée ;
médiocrement et inégalement convexe ; offrant latéralement une
gouttière variable , suivant les sexes, comme il a été dit; lisse ou à
peine pointillé ; luisant; hérissé de poils cendrés assez courts, fins ,
médiocrement ou peu apparenls: garni de cils sous les bords latéraux;
noir, paré de chaque côté d'une bordure d'un roux jaune près de la
partie noire, jaune ou d'un jaune pâle près du bord latéral : cette bor-
dure offrant vers le tiers ou parfois vers la moitié de la longueur sa
plus grande largeur , généralement plus large chez la J que chez le
cf, ordinairement égale au septième ou au sixième de la largeur to-
tale du segment chez ce dernier, et au cinquième ou presque au quart
de la largeur du dit segment chez la première, rétrécie ensuite jusqu'à
la base, en courbe un peu rentrante, près de celle-ci; rayé sur la
ligne médiane, à partir du tiers de sa longueur, jusqu'au rebord an-
lébasilaire, d'une ligne postérieurement transformée en sillon. Ecus-
son noir; pubescent. Elytres débordant la base du prolhorax du quart
(ç?) ou du tiers (2) de la largeur de chacune ; à peine plus larges ((/')
ou un peu plus larges (9) que ce dernier, dans son diamètre trans-
versal le plus grand; cinq fois environ aussi longues que lui; ru-
gueuses ; garnies de poils cendrés fins, assez courts, couchés, médio-
crement épais ; noires, mais paraissant d'un noir plombé par l'effet
du duvet ; chargées chacune d'une nervure juxta-marginale raccour-
cie; offrant souvent les traces de deux nervures dorsales, surtout de
la seconde. Ailes brunes. Dessous du corps glabre et d'un roux ou
TKLtriIORAIRES. — TtltphOTUS. 253
jaune teslacé sur le repli prolhoraeique, avec la partie interne de ce
bord souvent obscure ; noir el garni d'une pubescence cendrée sur la
poitrine. Ventre coloré comme il a été dit. Pieds noirs; pubescenls :
extrémité des hanches , base et côté des tibias antérieurs souvent
fauves ou d'un brun fauve ou lestacé, surtout chez le c/1. Ongles les-
lacés; munis à la base de leur brandie externe d'une dent confondue
avec elle jusqu'à la moitié de sa longueur, et aiguë à son angle anlé-
ro-inférieur.
Celle espèce habile principalement les régions tempérées el froides.
Elle varie assez sensiblement par la taille.
Obs. Elle est facile à reconnaître à la coloration des div erses parties
de son corps ; à son prothorax noir, paré seulement sur les côtés d'une
large bordure d'un roux jaune, ordinairement un peu en arc rentrant
sur la moitié postérieure de son bord interne , et garni sur son repli
de cils qui dépassent les bords latéraux , quand l'insecle est vu en
dessus, Le ^, par son dernier arceau ventral en triangle subéquila-
téral bifide à l'extrémité ; la ? , par ce même arceau, offrant à son
bord postérieur deux sinuosités séparées par un lobe médian étroit,
et à peine aussi avancé que les angles postérieurs du segment, con-
tribuent à caractériser l'espèce.
Illiger (Mag. t. I, p. 378, 7.) a observé avec raison que la descrip-
tion de la Fauna suecica s'accorde peu avec les caractères spécifiques
de cet insecle ; mais il rapporte à tort la Cant. obscura de cet ouvrage
au Malach. angulatus. Linné, dans la 12e édition de son Syst. Naturœ,
a rectifié la description inexacte de sa Faune ; néanmoins , il donne
l'insecte désigné dans cet ouvrage sous le nom spécifique il' obscura,
comme synonyme de la Canth. obscura de son Systema ; au reste,
l'espèce dont nous venons de donner la description est bien celle
qui existe, sous le même nom , dans la collection linnéenne conser-
vée à Londres, ainsi que nous avons pu nous en assurer.
nu. Trothorax entièrement noir.
x. Pieds entièrement noirs.
S3. rfi\ ta»ï.«*tis; Fabricjus. Noir; èlytres rugueuses , à pubescence
d'un gris cendré, courte et peu serrée : joues, base des mandibules et des
antennes, côtés du ventre, ongles et parfois extrémité des tibias antérieurs,
d'un roux flave ou teslacé.
254 MOU.liMWES.
^.Antennes prolongées jusqu'aux deux liers de la longueur du
corps; à deuxième article aussi grand que les trois quarts du suivant.
Prothorax plus arqué ou plus arrondi en devant; proportionnelle-
ment moins large. Ventre de huit arceau < : le huitième, en cône plus
long qu'il est large à la base.
Obs. Le ventre est noir, orné, sur les côtés et au bord postérieur
de tous les arceaux , même du dernier, d'une bordure d'un fauve
leslacé ou d'un roux fauve. L'extrémité et souvent une partie de la
tranche des tibias antérieurs, et souvent l'extrémité des autres tibias
et des hanches, sont fauves ou testacés.
5 . Antennes prolongées jusqu'aux deux tiers de la longueur du
corps ; à deuxième article égal aux deux liers du suivant. Prolhorax
moins arqué en devant; proportionnellement un peu plus large.
Ventre de sept arceaux : le septième, transversal; profondément bis-
sinué de chaque côté de la ligne médiane jusqu'à la moitié de sa
longueur, avec la partie médiane séparant ces sinuosités, assez étroite,
anguleuse à son extrémité , et à peu près aussi prolongée que les an-
gles postérieurs.
Obs. Les arceaux du ventre sont plus étroitement bordés, sur les
côtés, de fauve lestacé , et parfois seulement sur une partie de leur
longueur : le bord postérieur desdils arceaux est souvent noir ou à
peine bordé de fauve. Les pieds antérieurs sont ordinairement noirs,
comme les autres.
Etat normal. Antennes noires, avec le dessous des deux premiers
arlicles et une partie au moins de la base du dessus de ceux-ci , d'un
roux testacé. Joues, base des mandibules, et côtés du venlre? testacés:
tout le reste, d'un noir peu luisant.
Variations (par défaut).
Quand la matière noire a été moins abondante, les deux premiers
articles des antennes sont entièrement d'un flave leslacé, et la base
de quelques-uns des articles suivants est de même couleur. L'extré-
mité des hanches, celle des tibias et parfois la tranche inférieure des
tibias antérieurs, sont d'un roux teslacc.
t£l£Vuouaiiii:s. — Telephorus. 25/>
Variations (par excès).
Quand , au contraire, la matière noire a abondé , les premier et
deuxième articles des antennes sont tachés de noir en dessus : I»;
deuxième est en partie de cette couleur en dessous : les autres sont
noirs. Les pieds sont tout noirs.
Cant/iaris triais, Fabr. Suppl. enlom. Syst. p. C8, 11, 42.— Id. Sysl. eleulh.
t. i, p. 297. 46. — Id. !'a>z. Faun. germ. 84, 6. — Id. Krit. Revis, t. I.
p. 02.— Id. Index, p. 92, 3. — Scuoenh. Syn. Ins. t. 2, p. G6, 27.— Kûsteii,
Kaef. Europ. 27, 82. — L. Redtenb. Faun. aust. 2e édit. p. 520, 4.— Dk
Kiesenw. ISaturg. d. Ins. Deutsch. t. 4 , p. 478, 7.
Telephorus tristis, Lair. Hist. nat. t. 9, p. 407, 7. — De Casteln. Hisl. nal.
t. 4, p. 272, 18. — L. Dur. Excurs. p. 44, 2:27. — L. Redtenb. Faun.auslr.
p. 322. — Maehkei. , Enum. etc. in Ann. de la Soc. cnl. de Fr. 2e série ,
t. 9 (1831), p. 592.
Long. 0,0078 à 0,0142 (3 1/2 à S 1.). Larg. 0,C017 à 0,0033 (3/4 à 1 1/2 1.)
Corps allongé; pubescent. Tête d'un noir presque mat; à peine
poinlillée sur la partie postérieure , et garnie d'un duvet obscur et
peu serré ; marquée d'une impression arquée en arrière derrière la
base de chaque antenne ; offrant parfois les traces d'une raie longi-
tudinale sur le verlex; convexe ou presque triangulairement convexe
sur Tépistome, luisante et parcimonieusement hérissée de poils. Joues
et hase des mandibules d'un roux flave. Palpes maxillaires d'un roux
flave, avec le dernier article en partie noir. Palpes labiaux souvent
en partie noirs ou obscurs. Antennes très-brièvement pubescenles ;
atténuées à partir du troisième ou du quatrième article ; colorées
comme il a été dit. Yeux noirs; assez saillants. Prolhorax plus ou
moins arqué en devant; arrondi aux angles antérieurs; arqué sur les
côtés, c'est-à-dire élargi en ligne courbe jusqu'à la moitié et rétréci
ensuite, et quelquefois même d'une manière un peu sinuée (chez la
^.), parfois subparallèle dans sa seconde moitié (surtout cbez le c/1);
émoussé ou subarrondi au angles postérieurs; à peine aussi large à
ceux-ci qu'aux antérieurs ; tronqué et largement ou légèrement «inné
dans son milieu, à la base; d'un sixième ou d'un cinquième plus
large que long; médiocrement convexe ; relevé sur les côtés en un
rebord prolongé jusqu'à la base, ordinairement égal au dixième ou
25() MOLLIPESNES.
plulôt au douzième de la largeur vers le tiers de la longueur, gra-
duellement un peu rétréci postérieurement; d'un noir luisant; garni
de poils fins, couchés , cendrés , assez courts, peu épais, peu ou mé-
diocrement apparents ; rayé sur la ligne médiane, à partir de la moi-
tié de sa longueur, d'une ligne postérieurement sulciforme. Ecusson
noir; pubescent. Elytres débordant en devant la base du prothorax,
du tiers environ de la largeur de chacune; ordinairement un peu
plus larges C/'etî) que celui-ci, dans son développement transversal
le plus grand ; près de cinq fois aussi longues que lui ; rugueuses ou
rugueusement ponctuées-, noires, garnies d'un duvet cendré peu épais
qui leur donne une teinte d'un noir plombé ou cendré; offrant les
traces d'une nervure juxta-marginale raccourcie, et parfois les traces
plus affaiblies d'une ou de deux nervures dorsales. Ailes brunes ou
noires. Dessous du corps noir; pubescent. Ventre en partie au moins
bordé de roux fauve sur les côtés, et souvent au bord postérieur des
arceaux, comme il a été dit. Pieds pubescents ; noirs. Extrémité des
tibias et souvent de quelques-uns des articles des tarses,d'un roux fauve
ou teslacé. Ongles teslacés; munis, à la base de leur branche externe,
d'une dent à peine prolongée jusqu'à la moitié de ladite branche , et
en grande partie au moins confondue avec elle.
Cette espèce habite les Pyrénées et les Alpes, principalement ies
parties méridionales de celles-ci. On la trouve à la Grande-Chartreuse,
en juillet ; elle se montre en juin à Uriage. Elle a été prise à Faille-
feu (Basses-Alpes), par M. Arias, sur le Senecio cacalioidcs.
Obs. Elle se distingue facilement de toutes les espèces voisines par
le dessus de son corps entièrement noir.
La 9 présente clans la conformation du septième arceau de son
ventre, un caractère dislinctif qui éloigne celte espèce de ses voi-
sines.
Le prothorax offre des variations assez sensibles dans sa configura-
tion, suivant les sexes. En général , chez les a-*, il est un peu moins
long que large, très-arqué ou presque subarrondi en devant, moins
arqué sur les côtés , et souvent subparallèle dans la seconde moitié
de ceux-ci. Chez les ?, il est plus sensiblement transversal, c'est-à-
dire proportionnellement moins longel paraissant, parla, plus large,
moins arqué en devant, plus arqué sur les côtés, et souvent, subsinué
à ceux-ci près des angles postérieurs.
Comme l'avait observé Panzer (Krit. Revis, t. 1, p. 62), et comme
l'a fait surtout remarquer M. Maerkel (Ann. de la Soc. enloui. (1851),
TikiirnoiuH'.r.s. — Telephorus. 2 57
p. 592), la description de Fabricius est assez inexacte ; néanmoins,
suivant M. Suflrian (Slelt. entorn. Zeit. (185G), p. 249), l'insecte
inscrit sous le nom de trislis , dans la collection du professeur de
Kiel , correspond bien à l'espèce que nous avons décrite.
xx. Pieds noirs, avec la base des tibias d'un roux tesla.ee, parfois nébuleux.
Brandie externe des ongles, sans dent chez les ? .
£-1. T. paluilosus ; Falléx. Allongé; noir : côtés de Vépistomc,
joues , majeure partie des mandibules et base des antennes , d'un roux
orangé ou testacé : rebord latéral du prothorax ordinairement d'un roux
testacé nébuleux : extrémité des genoux, base et extrémité des tibias, plus
ou moins brièvement d'un testacé livide plus ou moins obscur. Elytres ru-
gueuses ; garnies de poils d'un gris cendré, peu serrés.
. Antennes prolongées jusqu'aux trois quarts ou quatre cinquiè-
mes de la longueur du corps; à deuxième article un peu plus grand
que la moitié du suivant. Yeux médiocrement ou assez saillants.
Yentre de huit arceaux : le huitième en cône plus long que large.
Obs. Le ventre est pubescent; entièrement noir ou d'un noir
brun.
S? . Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes ou deux tiers
de la longueur du corps ; à deuxième article égal aux trois cinquiè-
mes du suivant. Yeux peu saillants. Yentre de sept arceaux : le sep-
tième bilobé ou bidentédans le milieu de son bord postérieur , et
entaillé ou sinué entre les lobes et les angles postérieurs qui sont un
peu moins prolongés en arrière.
Obs. Le ventre est brièvement pubescent ; noir, avec le bord pos-
térieur du dernier arceau, souvent d'un testacé rougeâlre.
Etat normal. Noir : côtés de l'épisloine , joues, majeure partie
basilaire des mandibules, partie inférieure et base au moins des trois
premiers articles des antennes, d'un roux orangé parfois nébuleux :
côtés du prolhorax, d'un roux testacé nébuleux ou brunâtre : extré-
mité des genoux , base et extrémité des tibias, d'un testacé livide ou
d'un roux livide et souvent nébuleux.
33
25S MOLLIPEANES.
Yarialions (par défaut).
Quand la matière noire a été moins abondante, la partie inférieure
des quatre, cinq ou six premiers articles des antennes est d'un roux
jaunâtre : les trois premiers articles sont entièrement d'un roux né-
buleux , ou d'un roux testacé nébuleux, en dessus. Les tibias anté-
rieurs sont parfois entièrement d'un testacé livide, et les autres ont
leur base et leur extrémité moins brièvement de même couleur.
Variations (par excès).
Quand au contraire la matière noire a acquis plus de développe-
ment, les trois premiers articles des antennes sont brunâtres à l'ex-
trémité et parfo:s sur toute leur partie supérieure ; leur partie infé-
rieure est moins claire. Le protborax est entièrement noir, ou n'in-
dique que par une faible transparence la couleur d'un roux testacé de
ses côtés. La base des tibias est d'un testacé ou livide brunâtre sur
un espace très-court.
Cantharis atra , Tiiiwb. Descrip. Ins. suec. in Acl. Upsal. t. 5 (1702). p.
10G, 34.
Cantharis paludosa , Fa lien , Monogr. Candi, et Malacli. p. 12, 10. —
Gyllenh. Ins. suec. t. 1, p. 33G, 9. — Schoemi. Syn. Ins. t. 2, p. 67, 50.
— Zettost. Faun. lapp. p. -111, 9. — Id. Ins. suec. p. 82, 9. — Saiilb.
1ns. fenn. p. -118, 9. — Rust. Kaef. Eur. p. 28, 72? — de Kiesenw. Nalurg.
■d. Ins. Deutsch. t. 4, p. 503, 27.
Telephorus paludosns, de Casteln. Hisl. nat. t. 1, p. 274, 38.
Telephorus aethiopes, Ccrtis, Ann. Hisl. nat. t. 5, p. 274, 20 ?
Telephorus nigritulus, Dietmch, Slelt. Entorn. Zcil. 1857, p. 129, 17.
Long. 0,(056 à 0,0007 (2 1/2 à 3 1.). Larg. 0,0013 à 0,0015 (3/5 à 2'3 1.)
Corps allongé; pubescent. Tête noire ou d'un brun noir, avec les
côtés de l'épislome et les joues d'un roux orangé, parfois nébuleux ;
finement ponctuée, parfois ruguleuse ; garnie sur sa partie posté-
rieure de poils fins, courts et d'un cendré obscur; mi-bérissée de
poils concolores et plus clairsemés sur l'antérieure; souvent rayée
d'une ligne médiane légère sur sa partie postérieure. Mandibules d'un
TBLKPllOUAlHliS. — 'i'cltrphoiUi. S?9
roux orangé, parfois nébuleux, avec l'extrémité obscure. Pulpes bruns,
ou d'un brun lestacé. Antennes subfiliformes, à peine allénuées à par-
tir du quatrième arlicle ; colorées comme il a élé dit. Prothorax peu
arqué {^) ou presque tronqué (^>) en devant; arrondi ou subarrondi
aux angles antérieurs ; faiblement ou assez faiblement arqué sur les
côtés , offrant ordinairement vers lés deux tiers de ceux-ci sa plus
grande largeur, émoussé aux angles postérieurs : tronqué ou à peine
arqué en arrière, et un peu relevé et à peine sinué dans son milieu ,
à la base; presque en carré d'un tiers ou de moitié plus large que
long-, très-médiocrement convexe ; relevé latéralement en un rebord,
égal au huitième ou au dixième de la largeur du segment, vers le
tiers de la longueur de celui ci : ce rebord prolongé jusqu'à la base
en se rétrécissant faiblement; non rétréci ou comme interrompu vers
les trois quarts ; rayé sur la ligne médiane, depuis le sillon transver-
sal jusqu'au rebord anlébasilaire, d'un sillon linéaire plus profond
et élargi postérieurement , souvent peu distinct dans sa partie anté-
rieure; noir ou d'un noir brun, avec le rebord latéral ordinairement
d'un roux testacé nébuleux ou d'un teslacé nébuleux livide; à peine
pointillé; garni de poils d'un cendré obscur, fins, courts, peu
apparents. Ecusson noir , pubescent ; très-obtus postérieurement ;
ordinairement rayé d'une ligne médiane souvent raccourcie à ses ex-
trémités. Elytres débordant la base du prothorax d'un cinquième en-
viron de la largeur de chacune, à peine plus larges ou parfois à peine
aussi larges que ce dernier dans son diamètre transversal le plus
grand; au moins quatre (î) ou cinq (r/1) fois aussi longues que lui ;
deux fois et demie à deux fois et trois quarts ( J) ou trois fois et quart
{f/1) environ aussi longues qu'elles sont larges, prises ensemble ; ru-
gueuses ; noires ou d'un noir brun, un peu luisantes ; garnies de poils
fins, d'un gris cendré, assez courts, mi couchés, peu serrés; offrant
les traces d'une nervure subhumérale raccourcie, ordinairement sans
traces de nervures dorsales. Ailes brunâtres. Dessous du corps noir ;
pubescent. Pieds pubescents ; noirs ou d'un noir brun, avec les tarses
bruns : extrémité des genoux , base et extrémité des tibias, plus ou
moins brièvement d'un testacé roux livide, souvent nébuleux. Ongles
leslacés : ceux de la ?, simples, ou munis d'un faible renflement , à
la base de leur branche externe : les postérieurs du ,/', pareillement
simples : les antérieurs munis, à la base de leur branche externe,
d'une dent prolongée jusqu'à la moitié de la dite branche, confondue
jusqu'à ce point avec celte dernière, à angle antéro-inlérieur aigu ,
260 moluperkes.
mais peu délaché de la branche : les ongles des pieds intermédiaires
munis d'une dent moins prononcée.
Cette espèce se lient dans les parties humides des bois et sur les
plantes des marécages. Elle paraît rare en France. Elle a été signalée
dans la Normandie par M. Mocquerys.
Elle se dislingue des espèces voisines non seulement par sa couleur,
mais par le rebord latéral de son prolhorax d'une largeur presque
uniforme, formant une sorte de gouttière non interrompue jusqu'à
la base , et par les caractères tirés des ongles. Ce dernier caraclère
l'éloigné des R. elongata et atra, avec lesquelles e!le a été parfois
confondue.
nn. Deuxième article des antennes à peine aussi long que la moilié du sui-
vant. El y très Irès-rugueuses.
y. Région noire de la tète avancée jusqu'à la base des antennes, cl un peu
plus entre ces organes. Ecusson noir.
z. Cuisses noires, au moins à la base. Prolhorax , au moins en partie,
noir.
S5. T. fflavSlaSîB'ïs; Fallé\. S ub allongé : partie. antérieure de la
tête, base des antennes, ordinairement la périphérie, parfois de plus, divers
espaces du disque du prothorax ou même sa totalité, extrémité et bords
des arceaux du ventre, extrémité au moins des cuisses, et partie ou totalité
des tibias, d'un roux orangé ou testacé : tout le reste, noir ou brun:
région noire de la tête avancée jusqu'à la base des antennes, arquée et
plus avancée dans la partie médiane de son bord antérieur. Elytrcs très-
rugueuses ; luisantes; garnies de poils d'un cendré obscur, mi-couchés ,
peu épais.
cf. Antennes prolongées jusqu'aux trois quarts de la longueur du
corps ; à deuxième article ordinairement égal au tiers du suivant.
Yeux médiocrement saillants. Prolhorax plus arqué à son bord anté-
rieur, en général régulièrement, mais parfois obtusémenl arqué sur
les côtés, offrant, vers la moitié de ceux-ci. sa plus grande largeur.
Ventre de huit arceaux : le huitième , en cône plus long que large.
Obs. Le ventre est ordinairement noir, avec le dernier arceau d'un
roux orangé ou testacé, et les arceaux précédents ornés, sur les côtés
el plus étroitement à leur bord postérieur, d'une bordure de même
télépiiokauibs. — Telephorus. SOI
couleur. Dans les varialions par excès , le huitième arceau se montre
brun , el les bordures des arceaux précédents deviennent, plus étroiles
el perdent souvent la beauté de leur nuance, au point de se mon-
trer de couleur cendrée ou d'un roux cendré, au moins après la mort
de l'insecte.
. Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes de la longueur
du corps; à deuxième article ordinairement égal aux deux cinquièmes
du suivant. Yeux peu saillants. Prothorax moins arqué en devant; un
peu irrégulièrement et faiblement arqué sur les côtés, offrant, vers
les deux tiers ou un peu plus de ceux-ci , sa plus grande largeur,
rétréci ensuite d'une manière un peu sinuée. Ventre de sept arceaux :
le septième, transversal; faiblement bidenté dans le milieu de son
bord postérieur, coupé en ligne droite sur les côtés de ces petites
dents, et subarrondi aux angles postérieurs.
Obs. Le ventre est ordinairement noir, avec le septième arceau et
les bords latéraux et postérieurs des arceaux précédents , d'un roux
leslacé. Dans les variationspar défaut, la partie postérieure du sixième
arceau est parfois assez largement d'un roux testacé. Dans les varia-
tions par excès, les bordures des arceaux se rétrécissent et se montrent
d'une couleur moins. vive.
État normal. Tête noire sur sa partie postérieure, d'un roux orangé
ou testacé , ou d'un roux fauve sur l'antérieure : la région noire
avancée jusqu'à la base des antennes, arquée en devant el un peu
plus avancée dans la partie médiane de son bord antérieur. Antennes
noires , ordinairement avec les deux premiers articles , et la partie
basilaire inférieure du suivant, d'un roux testacé. Prothorax souvent
plus obscur chez le rp que chez la î; ordinairement d'un noir brun
chez celle-ci . avec la périphérie plus ou moins étroitement d'un
roux fauve ou d'un roux testacé, el souvent de même couleur sur
les deux parties subconvexes du disque; souvent entièrement ou
presque entièrement noir, chez le ,/". Ecusson et élytres noirs. Anté-
pectus souvent obscur ou noir. Médi etpostpectus noirs. J en Ire coloré
comme il a été dit. Pieds d'un roux testacé ou d'un orangé rous-
sàlre ou nébuleux : deux tiers basilaires des cuisses brunâtre
noirs.
2G2 MOLLU'EXKES.
Variations (par défaut).
Quand la matière noire a élé moins abondante , la région noire
dépasse à peine, dans la partie de son bord antérieur, le bord pos-
térieur de la base des antennes : celles-ci ont le quatrième article
d'un roux teslacé en dessous et souvent en dessus, à la base. Le
protborax offre les variations de couleur les plus diverses; ainsi , il se
montre : 1° noir, avec la périphérie plus ou moins étroitement d'un
roux ou rouge teslacé: 2° noir ou noirâtre de chaque côté de la ligne
médiane, sur le sillon transversal et sur l'anlébasilaire , et d'un
roux lestacé sur le reste : 3° noir, avec la périphérie et une tache
subarrondie sur chacune des convexités du disque, d'un roux tes-
lacé: 4° noir ou noirâtre , sur les sillons transversal et anlébasilaire,
el d'un roux teslacé sur tout le reste: 5° d'un roux ou rouge teslacé,
avec une tache ou un Irait noir de chaque coté de la ligne médiane :
6" entièrement d'un roux lestacé. L'anlépeclus est teslacé. Les pieds
sont d'un roux teslacé , ou d'un orangé nébuleux, avec le tiers ou la
moitié des cuisses brunâtre ou brun ; parfois même les cuisses
postérieures sont seules enfumées ou noirâtres, à la base.
Variations (par excès).
Quand, au contraire, la matière noire a élé plus abondante , la
région noire de la tête s'avance d'une manière arquée sur la partie
médiane de son bord antérieur, jusqu'au niveau du bord antérieur
delà base des antennes : celles-ci, sonl parfois entièrement noires,
en dessus, à l'exception du premier article, et le dessous des deuxième
et troisième est de même couleur. Le prolhorax offre d'une manière
plus restreinte que dans l'état normal , les parties d'un roux teslacé ;
parfois, il se montre entièrement noir. Le repli prolhoracique prend
alors la couleur des cotés du prolhorax, el se montre brun ou noir.
Les hanches et trochanlers postérieurs sonl au moins en partie,
noirs ou noirâtres : la région noire des cuisses se montre d'une
teinte plus foncée, prend plus d'extension , el se rapproche davan-
tage du genou. Les tibias , au moins les postérieurs, montrent, sur
l'un des côtés ou sur tous les deux , un trait longitudinal , ou la
moitié ou les deux tiers postérieurs, noirâtres Les tarses sonl presque
entièrement noirâtres.
TÉLÉPiionAuiEs. — Telephorus. £G3
Ces variations peuvent être réduites aux variétés suivantes :
Var. a. Prothorax entièrement ou presque entièrement , d'un roux
testacé,
Telephorus mantinus, (Ciibyrolat).
Obs. Les cuisses sont parfois seulement nébuleuses à la base : les
cuisses antérieures même le sont quelquefois à peine. Le dernier
arceau du ventre est d'un roux ou fauve testacé; quelquefois , chez
la ?, les six premiers arceaux sont largement bordés de roux orangé
sur les côtés et postérieurement.
Etat normal.
Cantharis flavilabris, Fallén , Mon. Canlli. et Malach. p. 12, \ I.— Gyllemi.
Ins. suec. t. I, p. 237, 11.— ScHOENH.Syn.Ins. t. 2, p. 67, 32.— De Kiesejsw.
Nalurg. d. Ins. Deulscb. t. A, p. 502, 26.
Telephorus flavilabris , Steph. llluslr. t. 3, p. 295, G. — Id. Man. p. -189,
1485. — De Castei.n. Ilisl. nat. t. \, p. 374, 36.
Telephorus fuscicollis, De Kiesenw. Enum. in Ann. de la Soc. enlom.de
Fr. (1851), p. 598.
Yar. p. Prolhorax entièrement noir.
Obs. Les cuisses sont alors souvent noires sur un peu plus des
deux tiers basilaires de leur longueur; les tibias offrent souvent des
traits noirâtres; les tarses sont généralement obscurs.
Ion;:. 0,00o6 à 0,0067 (2 1/2 à 31.) Larg. 0,00-13 (3/o 1.)
Corps suballongé; pubescent. Tête noire sur sa partie postérieure,
d'un roux orangé ou testacé sur l'antérieure : la région noire avancée
jusqu'à la base des antennes, arquée en devant, et un peu plus
avancée dans le milieu de son bord antérieur; luisante ; pointillés
et garnie de poils fins et cendrés sur la partie noire; mi-hérissée
de poils concolores sur la partie d'un roux orangé ; convexe ou
subcarénée sur l'épislome. Mandibules d'un roux testacé , avec Pex-
Irémilé obscure. Palpes d'un roux testacé, ou avec le bord antérieur
264 MOLI-ÏI'EXlSiiS.
du dernier article , obscur. Antennes subfiliformes, assez faiblement
allén nées à partir du quatrième article; colorées comme il a été dit.
Yeux noirs. Prothorax plus ou moins arqué en devant ; arrondi aux
angles de devant: assez faiblement et diversement arqué sur les
côtés, cbez le ç? et cbez la .£ ; peu ou point émoussé aux angles pos-
térieurs; un peu plus étroit à ceux-ci qu'à ceux de devant ; tronqué
et faiblement sinué dans son milieu , à la base ; d'un quart plus
large (£), ou moins large (ç/7), à la base, qu'il est long sur son milieu;
médiocrement ou assez faiblement convexe; relevé latéralement en
un rebord formant une gouttière égale environ au huitième de la
largeur, vers le tiers de la longueur, prolongée jusqu'à la base, mais
graduellement rélrécie jusqu'aux trois quarts ou un peu moins des
côtés, où elle semble comme interrompue par un relief faible et
quelquefois peu prononcé; rayé sur la ligne médiane , à partir du
sillon transversal jusqu'au sillon anlébasilaire , d'un sillon linéaire
moins léger postérieurement, mais parfois peu distinct sur la pre-
mière moitié du segment; luisant, garni de poils cendrés, courts ,
peu serrés : coloré comme il a été dit. Ecusson noir; pubescent. Ely-
tres débordant la base du prothorax d'un sixième ou d'un cinquième
de la largeur de chacune ; un peu plus larges que lui, dans son dia-
mètre transversal le plus grand ; près de quatre fois aussi longues
que lui ; deux fois et demie (9 ) à trois fois (lus avancée dans le milieu de son bord antérieur.
Elylres très-rugueuses ; luisantes ; garnies de poils cendrés, mi-?*elcvés ,
peu épais. Prolhorax parfois nébuleux ou noirâtre sur son disque.
.
Entora. t. 1, p 206, 17. (en excluant la synonymie de De Geer) et t. k, p.
320, 17.
Cantharis fulvicollis, Faut.. Enlora. sysl. t. I, p. 218, 22.— kl. Enlora. syst.
t. 1. p. 300, 33.— Pakz. Ent Gerra. p. 90, 13. — Payk. Faun. suée. t. 1,
p. 266, -12 (en partie). — Wiick. Faun. par. t 1, p. 85 , 6. — Schoe.mi.
Syn. 1ns. t. 2, p. 70, 50. — GvLi.EMi.Ins. suce t 3, p. 341,43-14. — Zetterst.
Faun. lapp. p 83, 12. — Saiilb. Ins. ferm. p. FIS, -12. — de Kiesenw. I\a-
lurg. d. Ins. Deulseh. t. 4, p. 50O, 2Zi.
Telephorus nivalis, Germar, Faun. Ins. Eur. p. 11,-10. — Id. Ins. Spee. p. 7{,
-120. — de Casteln. Hist. nat. I. I, p. î.73, 34. — Kuster, Kaef. Fur. 23,
45 (variation far défaut) et \ar. a. (élat normal).
Telephorus tlioracicus, Du.vlril, Dict. d.Sc. nat. t. 55, p. 523.— df Casteln
Ilist. nat. t. 1, p. 272, 13,
thlephorairbs. — Tclephorus. 267
Telephorus fulticoliis , Stepu. Illuslr. t. 3, p. 29î, :i. — ici. Mail. p. 188,
•H*l. — Rouget, Calai, p. 210, DU.
Var. a. Prolhorax, soit marqué de deux points noirs ; soit nébuleux ou
offrant une tache noire ou noirâtre, sur son disepic.
Contharis fulvicollis, Gtllehu. I. c. var. b. — Saulb.. \. c. var. b. —
de KiESEN-vv. 1. c. var.
Long. 0.005G à 0,0067 (2 J/2 à 3 1.) Larg. 0,001 1 à 0,001 5 (1/2 a 23 1.)
Corps suballongé; pubescent. Tête noire sur sa partie postérieure .
orangée ou d'un roux flave ou fauve sur l'antérieure : la région noire,
avancée jusqu'au torulus des antennes , arquée en devant et un peu
plus avancée dans le milieu de son bord antérieur; luisante ; poin-
tillée ; garnie sur la partie noire de poils cendrés, fins, couchés, peu
apparents ; mi-hérissée de poils plus longs et clairsemés sur l'anté-
rieure ; subcarénée sur l'épislome. Mandibules d'un roux flave ou
fauve, avec l'extrémité obscure. Palpes d'un roux flave ou orangé avec
l'extrémité parfois obscure. Yeux noirs. Prothorax arqué en devant ;
arrondi aux angles antérieurs ; assez faiblement et un peu diversement
arqué sur les côtés cbez le J1 et chez la J ; peu ou point émoussé aux
angles postérieurs; un peu moins large à ces derniers qu'aux anté-
rieurs; un peu moins large à ceux-ci que dans son diamètre trans-
versal le plus grand; tronqué et à peine sinué dans son milieu , à la
base; d'un quart (?) ou d'un cinquième (7 plus large que long ;
médiocrement convexe ; relevé latéralement en un rebord formant
une gouttière égale environ au huitième ou au septième de la lar-
geur du segment vers le tiers de la longueur de celui-ci , prolongée
jusqu'à la base , mais graduellement rélrécie jusqu'aux trois quarts
ou un peu moins des côtés, où elle semble comme interrompue par
un relief faible et parfois peu apparent ; rayé, sur la ligne médiane ,
à partir du tiers de sa longueur jusqu'au rebord anlébasilaire, d un
sillon un peu élargi postérieurement ; d'un roux orangé ou les lacé ,
ordinairement sans tache , paraissant souvent nébuleux ou noirâtre ,
sur la partie médiane du sillon transversal, par la transparence de la
partie noire de la tête; rarement nébuleux ou noirâtre sur son disque ;
luisant- presque impointillé; garni de poils concolores, courts et peu
apparents. Ecusson noir • pubescent. Elytres débordant assez faible-
meut la base du prolhorax ; à peine aussi larges ou un peu moins
i6? MOLLIPEXXES.
larges que lui clans son diamètre transversal le plus grand ; près de
quatre fois aussi longues que lui ; deux fois et demie à deux fois trois
quarts aussi longues qu'elles sont larges, prises ensemble ; fortement
rugueuses; d'un noir luisant ou presque brillant; garnies de poils
cendrés , mi-relevés, peu serrés ; offrant les traces d'une nervure sub-
ïiumérale postérieurement raccourcie ; ordinairement sans traces de
nervures dorsales. Ailes nébuleuses ou brunes. Dessous du corps d'un
roux lestacé sur le repli proiboracique ; variablement de cette couleur(
ou noir sur l'anlépectus, noir sur les médi et postpectus. 1 enlr
avec les bords latéraux et postérieur des arceaux, d'un roux te:
le dernier (?)ou les deux derniers [*) arceaux, entièrement d'
couleur. Pieds pubescents ; d'un roux orangé ou lestacé : tarses, les
postérieurs au moins, parfois nébu'eux. Ongles d'un flave oraiu
lestacé; munis, à la base de leur brandie externe, d'une dent pro-
longée jusqu'à la moitié de la dite brandie, et unie jusqu'à ce point
à celte dernière, à angle anliro-inférieur assez prononcé.
Celle espèce paraît se trouver dans la plupart des provinces de la
France. Elle n'est pas rare dans les environs de Lyon.
Obs. Elle a beaucoup d'analogie avec le T. thoracicus ; elle s'en
distingue par la région noire de la tête avancée jusqu'au lorulus des
antennes, arquée et un peu plus avancée dans le milieu de son bord
antérieur ; par son écusson noir : par son méd^pectus noir, ainsi que
le postpectus ; par les cinq ou six piemiers arceaux du ventre noirs,
bordés de roux teslacés.
yy. Région noire de la tète non avancée tout-à-fuil jusqu'à la base des anten-
nes. Ecusson d'un roux jaune.
S7. T. thoracicus; Olivier. Suballongé : partie antérieure de
la tête, base des antennes, protlwrax , écusson, dessous du corps et pieds
d'un roux flave : partie postérieure de la télé , extrémité au moins des
antennes et élylres , noires : la région noire de la tête non avancée tout
à-fait jusqu'aux antennes , surtout dans le milieu de son bord antérieur.
Elytrcs très -rugueuses ; luisantes; garnies de poils cendrés, mi relevés
épais, Postpectus parfois nébuleux ou brunâtre. Tarses quelquefois obs-
curs.
tAl&wohauies. — Telephorus. 2G9
>. Antennes prolongées jusqu'aux deux tiers ou trois quarts de la
longueur du corps ; à deuxième article ordinairement à peine égal à
la moitié du suivant. Yeux; assez saillants. Prothorax plus arqué à
son bord antérieur. Assez régulièrement et faiblement arqué sur les
côtés, offrant, vers la moitié de la longueur de ceux-ci, sa plus grande
largeur. Ventre de huit arceaux : le dernier en cône plus long que
large ; d'un roux flave ou d'un flave lestacé.
Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes de la longueur
î-ps; à deuxième article égal environ à la moitié du suivant,
u saillants. Prolhorax noir, arqué en devant ; plus sensible-
ct un peu inégalement arqué sur les côtés, offrant ordinaire-
ment, vers les deux tiers de ceux-ci , sa plus grande largeur; rétréci
ensuite d'une manière vn peu sinuée. Ventre de sept arceaux : le
septième, transversal ; hissinué à son bord postérieur, avec la partie
médiane de ce bord anguleuse ou bidentée ; d'un roux flave ou d'un
ilave lestacé.
État normal, Tête noire sur sa partie postérieure, orangée ou d'un
roux flave sur l'antérieure : la partie noire, non avancée lout-à-fait
jusqu'au lorulus des antennes, échancrée et moins avancée encore
dans le milieu de son bord antérieur. Antennes d'un roux flave sur
les trois premiers articles , graduellement brunes et noires , sur la
majeure partie postérieure au moins des suivants, en dessus; d'un
roux brunâtre, en dessus, sur les troisième à cinquième. Prothorax
d'un roux orangé ou d'un roux jaune. Ecusson de même couleur.
Elytres noires. Poitrine nébuleuse ou brune. Pieds d'un flave orangé.
Variations (par défaut).
Quand la matière noire est moins abondante, les antennes sont
d'un roux flave sur une grande partie basilaire du quatrième article,
et de plusieurs des suivants; quelquefois elles sont en grande partie
d'un roux flave, et obscures seulement à l'extrémité. Les élylres sont
d'un roux flave sur une partie plus ou moins grande de la base de
leur repli. La poitrine est de la couleur de l'abdomen.
Variations (par excès).
Quand la matière noire a été plus abondante , la région noire de
270 MOLLIPENNES.
la tête s'avance d'une manière nébuleuse presque jusqu'à la base des
antennes, el se montre moins nettement échancrée dans le milieu de
son bord antérieur. Les antennes sont noires sur une plus grande
partie du quatrième article et suivants. Le postpeeLus est noirâtre.
Les tarses nébuleux ou obscurs , au moins vers l'extrémité. Le pro-
lliorax est rarement nébuleux ou obscur sur son disque.
Etat normal. Poitrine nébuleuse ou brunâtre.
Telephorus thoracicus , Oliv Enlom. t. 2, n° 20, p. 12, M), pi. I, fig. 2. a. b.
— La™. Hist. nat. t. 9 , p. -107, G — Mdls. Letlr. I. I, p. 349,6.— L. Redteisb.
Fauh. austr. p. 323 ?
Cantharisfulvicollis, Duc. Kaef. preuss. p. 302, IL — Payk. Faun. Suec.
I. 1, p. 200, -12 (en partie).
Cantharis t/ioracica , Gyllenh. Ins. Suec. t. !, p. 338, ^3. — Schoenh. Syn.
Ins. t. 2, p. G7, 34. — Zetterst. Faun. lapp. p. -H2, -10.— Id. Ins. lapp.
p. 83, 1 1. — Saiilb. Ins. fenn. p. 1 18, IL — De Kifse.mv. Naturg. d. Ins.
Dculscli. t. 4, p. 501, ^X>, var.
Var. a. Poitrine d'un roux testacé ou dune nuance rapprochée.
Telephorus niger, De Geep., Mcm. t 4, p. 72, 5. — Retzius, Gen. p. -105, 582.
Cantharis cœruleoiephala , Tuilmj. JNov. Ins. spec. in nov. Act. Lpsal. t. 4,
p. -18, 31.
Cantharis bicolor, IIerbst, in Fuessly's, Arcliiv. p. 108, 1 1.
Cantharis fulvicollis, Illio. loc. c. var. p.
Cantharis thoracica, Gyi.le.ru. 1. c. var. b. — Schoenh. 1. c. var. p. — Saiilb.
loc. c. var. b. — De Kiesenw. 1. c.
Telephorus thoracicus, Steph. Illusl. t. 3, p. 203. 2. — Id. Man. p. 188, 1480.
Telephorus fulvicollis, De Casteln. Hist. nat. t. I, p. 374, 40.
Var. p. Prothorax nébuleux ou obscur sur son disque.
Long. 0,0050 à 0,0061 (2 1/2 à 2 3/'. l.)Larg 0,0011 à 0,0014 (1/2 à 2/31.).
Corps suballongé ; pubescent. Tête noire sur sa partie postérieure,
d'un roux fhve ou orangé sur l'antérieure : la partie noire, non avan-
cée toulà-fait jusqu'au torulus des antennes, arquée, et ordinairement
un peu moins avancée encore dans la partie médiaire de leur bord
antérieur; luisante ; poinlillée et garnie sur la partie noire de poils
cendrés, fins, couchés, peu apparents ; notée sur le milieu du front
d'une fossette plus ou moins distincte; mi-hérissée de poils concolores
TÉlÉpHOUÀIRES. TcUphorUS. 5:7 I
et plus longs sur la parlie orangée ; subconvexe sur l'épislome. Man-
dibules d'un roux flave , avec l'extrémité brunâtre ou obscure. Palpes
orangés. Antennes subfiliformes , à peine atténuées à partir du qua-
trième article ; colorées connue il a été dit. Yeux noirs. Prothorax
arqué en devant; arrondi à ses angles antérieurs; assez faiblement
et un peu diversement arqué sur les côtés, chez le c* et chez la % ;
peu ou point émoussé aux angles postérieurs; un peu plus large à
ces derniers qu'aux antérieurs ; ordinairement un peu moins large
à ceux-ci que dans son diamètre transversal le plus grand; presque
tronqué, et sinué dans son milieu, à la base; d'un quart ( J ) ou
d'un cinquième (,/>) plus large que long; médiocrement convexe ;
relevé latéralement en un rebord formant une gouttière égale en-
viron au huitième ou au septième de la largeur du segment, vers le
tiers de la longueur de celui ci , prolongée jusqu'à la base, mais
graduellement rélrécie jusqu'aux trois quarts des côtés où elle semble
comme interrompue par un relief faible et parfois peu apparent ;
sillonné sur la seconde moitié au moins de la ligne médiane, jusqu'au
rebord basilaire ; d'un roux orangé, ordinairement sans tache, quel-
quefois nébuleux ou brunâtre sur la parlie médiaire du sillon trans-
versal , par la transparence de la parlie noire de la tête : luisant ;
presque impoinlillé ; garni de poils concolores , courls et peu appa-
rents. Ecusson d'un roux teslacé ou orangé ; pubescenl. Elytres
débordant la base du prolhorax du cinquième environ de la largeur
de chacune; à peine aussi larges ou un peu moins" larges que lui
dans son diamètre transversal le plus grand; près de quatre fois aussi
longues que lui; fortement rugueuses; d'un noir luisant ou presque
brillant; garnies de poils cendrés, mi-relevés, peu serrés; offrant une
nervure juxla-marginale raccourcie; ordinairement sans traces de
nervures dorsales. Ailes nébuleuses. Dessous du corps orangé sur le
repli prolboracique et sur l'antépeclus , ordinairement d'un roux
flave sur le médipeclus, variablement de cette couleur, nébuleux ou
brunâtre sur le poslpeclus. Venlre d'un roux flave. Pieds pubescenls;
d'un roux flave ou d'un flave orangé. Ongles d'un roux flave; munis,
à la base de leur branche externe, d'une dent prolongée jusqu'à la
moitié de ladite branche , et unie jusqu'à ce point à celle dernière,
un peu élargie d'arrière en avant jusqu'à son angle anléro-inférieur
qui est assez prononcé : celle dent souvent peu développée aux pieds
postérieurs.
Celle espèce se trouve dans la plupart de nos provinces.
272 àïOLLIPliNNES,
Obs. Elle a clé décrite pour la première fois par De Geer, sous le
nom de Teleplwrns niger. Geoffroy avait plus antérieurement appelé
petite Cicindcle noire {Cicindela nigra , Fourcroy), le ïéléphore connu
aujourd'hui sous le nom de fulvicollis. Pour éviter toute équivoque,
nous conserverons à cet insecte le nom donné par Olivier, et soin
lequel il est généralement connu.
Le T. thoracicus a beaucoup d'analogie avec le T. fulvicollis, et a
été confondu avec lui par divers auteurs. 11 se distingue de c<
nier par ses antennes ordinairement d'un roux flave sur un ;
grand nombre d'articles basilaires, et moins noires sur les autre
la région noire de sa lêle non avancée jusqu'au tondus des anten i
ou du moins jusqu'à la moitié interne du bord postérieur de celui-
ci , et généralement moins avancée encore dans le milieu de son
bord antérieur ; par son écusson jaune ; par son ventre d'un roux
ilavc, au lieu d'avoir la majeure partie basilaire des cinq ou six pre-
miers arceaux noire; par son médipeclus d'un roux flave; par le
postpectus souvent de celle couleur, ou tout au plus nébuleux ou
brunâtre, mais jamais aussi noir qu'il l'est ordinairement chez le
fulvicollis.
mm. Elytres noires, mais paraissant d'un noir cendré en raison du duvet dont
elles sont couvertes, parées d'une bordure d'un roux teslacé sur les côtés
et jusqu'à l'angle suturai.
SS. T. ïatfci»a!ïs 5 Schrank. Partie antérieure de la tête, base au
moins des antennes, prothorax, bords au moins des arceaux du ventre et
pieds, moins un anneau noirâtre aux tibias postérieurs, d'un roux flave
ou iestacé : partie postérieure de la tête, écusson, élytres, médi et postpec-
tus, noirs : la région noire de la tête non avancée jusqu'à la base des
antennes, échancrée dans la partie médiane de son bord antérieur : les
élytres, revêtues d'un duvet cendré plombé, et garnies de poils mi-hérissés;
parées d'une bordure marginale d'un roux pâle, prolongée jusqu'à l'angle
suturai ; chargées de petits points tuberculeux.
^. Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes environ de la
longueur du corps ; à deuxième article égal environ aux trois cin-
quièmes ou deux tiers du suivant. Yeux médiocrement saillants.
Tête au moins aussi large aux yeux, que le prolborax à ses angles
antérieurs. Prolborax moins obtusément arqué en devant. Yentre de
TÉLÉpnonAiRES. fe- Tclcphorus. 273
Imil arceaux: le huitième, en cône plus long que lar^e. Branche
externe des ongles des quatre pieds antérieurs armés, à la base d'une
dent en hameçon.
Obs. Le ventre est puhescent, noir, mais paraissant d'un noir plom-
bé, par l'effet du duvet, sur la majeure partie basilaire dos six pre-
miers arceaux, avec les bords latéraux et postérieur desdils arceaux,
"et les septième et huitième arceaux, d'un roux pâle.
Quand la matière colorante a été peu abondante, le ventre est
parfois presque entièrement d'un roux pâle, ou avec la partie mé-
diane des deux premiers arceaux , noirâtre. Dans les variations par
excès, les deux derniers arceaux sont parfois noirâtres.
? . Antennes prolongées jusqu'aux quatre septièmes environ de la
longueur du corps ; à deuxième article égal au moins aux trois quarts
du suivant. Yeux peu saillants. Tôle à peine aussi large, prise aux
yeux, que le prothorax en devant. Prothorax presque tronqué et très-
oblusément arqué en devant. Yenlre de sept arceaux : le sep-
tième, transversal, presque tronqué à son bord postérieur, creusé
d'un sillon près de chaque bord latéral. Branche externe des quatre
pieds antérieurs munie, à sa base, d'une simple saillie anguleuse.
Obs. Le ventre est puhescent, noir, mais paraissant d'un noir un
peu cendré, par l'effet du duvet, avec les bords latéraux et postérieur
des six premiers arceaux, et le septième entièrement, d'un roux
lestacé.
Quand la matière noire a eu moins de développement, les bor-
dures, d'un roux lestacé, des arceaux , se montrent plus étendues.
Quand, au contraire, la matière noire s'est développée davantage, la
bordure postérieure est parfois à peine apparente.
Etat normal. Tête noire sur sa partie postérieure, d'un roux flave
ou orangé, en devant : la partie noire, non avancée jusqu'à la base
des antennes, échancrée dans le milieu de son bord antérieur, tantôt
tronquée, tan ICI arquée en devant dans le milieu de celle échancrure,
et même dans ce dernier cas, à peine aussi avancée dans celle partie
arquée, que le niveau du milieu du bord interne des yeux. Antennes
d'un roux flave ou orangé , sur les deux ou trois premiers articles ,
graduellement d'un roux brun, d'un brun roussâlre et d'un brun noi-
râtre, sur les autres, en dessus; d'un roux brunâtre et graduellement
35
274 MOLLÎPBSSES.
d'un brun roussâtre en dessous. Prôlhorax d'un roux flave. Ecusson
et élyires noirs, mais paraissant d'un noir cendré, par l'effet du duvet.
Repli prothoracîque et antépeclus d'un roux flave. Mécli et poslpectus
noirs, mais paraissant d'un noir cendré. Ventre coloré comme il a été
dit. Pieds d'un roux flave ou orangé : tibias postérieurs avec un anneau
noir.
Variations (par défaut).
Quand la matière noire a été moins abondante, la région noire de
la tète est tronquée dans le fond de l'ècbancrure, au lieu d'être arquée
en devant. Les antennes sont d'un roux flave sur un plus grand
nombre d'articles, ou du moins à la base du quatrième article et
suivants ; parfois elles sont presque entièrement d'un roux flave, avec
l'extrémité nébuleuse ou obscure. La partie brune des tibias posté-
rieurs est très-reslreint
Variations (par excès).
Quand au contraire la matière noire a été plus abondante, la région
noire de la tête est arquée en devant dans l'ècbancrure de la partie
médiane de son bord antérieur. Les antennes sont obscures, en
dessus, sur la moitié postérieure du troisième article et de quelques-
uns des suivants et complètement obscures sur les derniers. Les
tibias postérieurs sont bruns ou noirs sur la majeure partie médiaire
de leur longueur. Les cuisses antérieures présentent parfois une
ligne obscure. Les tarses sont nébuleux.
Cantharh lateralîs, Schkamc, Enum. p. 177, 328. — Id. Faun. bo:c. t. I, p.
381, 744. — Gyli.emi. 1ns. suée. t. A, p. 342, 13-14. — Kûster, Kaef. Eur.
p. 22,47.
Telephorus lateralîs, Oliv. Ent. n° 26, p. 15, 15, pi. 3, fig. -17, a, b? —
Stefii. Musl. t. 3, p. 295, 8. — Ici. Man. p. 189, 486. — de Casteln. Hist.
nat. t. -I, p. 272 , 14 — L. Redtekb. Faun. aust. p. 322. — Rouget, Calai.
p. 210, 938. — Mocquebts, Enum. p. -105.
Telephorus oralls, (Hoefmaissecg) Germar, Faun. Eur. FI, II. — Id. Ins.
spec, p. 70, -18- — de Casteln. llist. nat. t. 1, p, 274, 35.
tant/taris oralia, de Kieseaw. Naturg. d. 1ns. Deulscb. t. 4, p. 504, 28.
Long. 0,0056 à 0,0007 (2 1 -2 à 3 l.) Larg. 0;C009 à 0,0014 ( 2/5 à 2/3 I.)
TKLérHORAIRES. — Ttlephorus. '275
Corps allongé {j*) ou suballongé (J) ; pubesccnt. Tête noire sur sa
partie postérieure, d'un roux (lave ou orangé sur l'antérieure : la ré-
gion noire, non avancée jusqu'à la base des antennes, ordinairement
à peine avancée jusqu'au tiers antérieur du bord interne des veux,
échancrée dans la partie médiane de son bord antérieur, tantôt tron-
quée, tantôt anguleuse ou arquée en devant dans la partie médiaire
de cette écbancrure : la partie arquée ou anguleuse à peine aussi
avancée que le niveau de la moitié du bord interne des yeux; poin-
liilée-. peu luisante; garnie de poils fins coucbés, assez courts et d'un
cendré flavescent sur sa partie postérieure; mi-hérissée de poils plus
longs sur l'antérieure ; subcarénée sur l'épistome. Mandibules d'un
roux flave, avec l'extrémité obscure. Palpes A' un roux flave , parfois
avec le bord du dernier article, obscur. Antennes médiocrement allé-
nuées à partir du quatrième article ; colorées comme il a été dit.
Ytux noirs. Prothorax obtusémenl arqué {/') ou presque tronqué (?)
en devant ; émoussé aux angles de devant ; subparallèle sur les côtés;
peu ou point émoussé aux angles poslérieurs ; un peu moins large
à ceux-ci qu'aux antérieurs ; presque tronqué, et sinué dans son mi-
lieu, à la base; d'un sixième à peine plus large à la base qu'il est long
sur son milieu ; très médiocrement convexe; relevé latéralement en
un rebord formant une sorte de gouttière égale, vers le sillon trans-
versal, au douzième ou quatorzième de la largeur totale du segment,
prolongée jusqu'à la base, graduellement rélrécie jusqu'aux trois
quarts ou un peu moins des côtés, où elle semble comme interrom-
pue par un relief transverse assez faible; rayé depuis le sillon trans-
versal jusqu'au sillon anlébasilaire d'une raie ou d'un sillon linéaire,
souvent apparent seulement sur le tiers postérieur; d'un roux flave
ou d'un flave orangé ; à peine pointillé ; brièvement garni de poils
fins, cendrés, peu apparents. Ecusson noir, pubescent, paraissant d'un
noir cendré. Elylrcs débordant la base du prolhorax du sixième ou
du cinquième de la largeur de chacune; plus larges que lui dans son
diamètre transversal le plus grand; trois fois à trois fois et demie
aussi longues que lui; deux fois et trois quarts ( £) à trois fois et
quart (çf) aussi longues qu'elles sont larges , prises ensemble; fine-
ment ruguleuses; cbargées de petits points tuberculeux qui semblent
dénudés à certain jour; revêtues d'un duvet cendré assez épais ; par-
semées de poils d'un roux lestacé, mi-relevés, clairsemés : noires, mais
paraissant d'un noir cendré ou plombé , par l'eiïel du duvet ; parées
chacune d'une bordure marginale, d'un roux pâle, prolongée depuis
l'angle humerai jusqu'à l'angle suturai, limitée sur les deux cinquiè-
276 M0LLIPEMHE8.
mes antérieurs par les faibles traces d'une nervure subhiiaiéralè ,
souvent un peu moins étroite postérieurement-, ordinairement sans
traces de nervures dorsales. Ailes brunes. Dessous du corps d'un roux
(lave ou orangé sur le repli prothoraeique et sur l'antépectus ; noir ,
revêtu d'un duvet cendré sur les médi et postpeclus. Ventre coloré
comme il a été dit. Pieds d'un roux ilave ou orangé : tibias postérieurs
noirâtres ou noirs dans leur partie média ire. Ongles teslacés : les
quatre antérieurs armés , à la base de leur brandie externe , d'une
dent en hameçon, et les postérieurs presque sans dent ((/>) , ou tous
légèrement renllés ou anguleux à la base de leur branche externe (?).
Obs. Elle se distingue facilement des espèces avec lesquelles elle
peut avoir quelque analogie, par la partie noire de sa tête non avan-
cée jusqu'aux antennes ; par ses élylres chargées de petits points tu-
berculeux , revêtues d'un duvet assez épais , les faisant paraître d'un
noir cendré , et parées d'une bordure marginale d'un roux Ilave ou
leslacé , prolongée jusqu'à l'angle suturai, souvent moins étroite à
l'extrémité; et enfin par ses ongles à peu près simples chez la $ , et
(liez les deux pieds postérieurs du q^, armés à la base de leur branche
externe, sur les quatre pieds antérieurs de ce dernier sexe, d'une dent
détachée presque dés la base de la branche, en forme de hameçon.
Il est assez difficile de dire aujourd'hui à quel insecte se rapporte
la description du Cantharis lateralis de Linné. L'insecte typique man-
que dans la collection de Londres. Les expressions suivantes de l'il-
lustre naturaliste : Fusca snnt caput , àntennae, pedes, abdomen, doivent
faire douter que Linné ail eu en vue notre T. lateralis , car les pieds
i>e sont pas noirs , et les antennes sont le plus souvent, en majeure
partie, d'un roux flave. Linné indique d'ailleurs les environs d'Up-
sal pour patrie de son insecte, et l'espèce dont il s'agit ici , paraît ne
pas se trouver en Suède.
On ne peut dire également à quelle espèce se rapporte le Cantha-
ris lateralis de rabricius, qui s'est borné à reproduire la phrase
diagnostique de Linné. L'insecte typique manque d'ailleurs aussi
dans la collection de ce célèbre entomologiste. Le 7. lateralis
d'Olivier se rapporterait, suivant Erichson, à une espèce américaine.
Olivier, en donnant à l'espèce décrite par lui le nord de l'Europe et
de l'Amérique pour patrie , semble indiquer suffisamment qu'il n'a
pas connu l'espèce dont nous venons de donner la description , quoi-
qu'elle ne soit pas rare dans notre pays.
Quant à Schrank, qui donne les dimensions de l'insecte et qui in-
dique les fleurs sur lesquelles il l'a pris en Autriche, il n'y a pas de
téléphouaires. — Absidia. 277
doule qu'il ail eu sous les yeux l'espèce dont nous avons donné la
description. Nous avons donc conservé à celle-ci le nom de laleralis,
sous lequel elle est généralement connue.
Près du T. luleralis, vient se placer l'espèce suivante :
T. Aa»iasl. Partie antérieure de la télé, base des antennes, prothorax,
bords au moins des arceaux du ventre, cuisses et tibias, d'un roux jaune
ou orangé : le reste noir, ou d'un noir cendré : la région noire de la tète
non avancée jusqu'à la base des antennes, échancrée dans le milieu de
son bord antérieur : le prothorax paré, sur son disque, d une tache noire :
l'écusson et lesélytres revêtus d'un duvet cendré ou plombé : celles-ci gar-
nies de poils mi-hérissés, chargées de petits points tuberculeux, et parées,
sur les côtés, d'une bordure d un roux pâle, à peine prolongée jusqu'aux
deux tiers.
Long. 000,56 (2 1/2). Larg. 0,0009 (2/3}.
Patrie : l'Espagne (coll. Reiche).
Cette jolie espèce a été découverte par mon ami M. Arias Tejiero
si connu par son zèle entomologique, et plus encore par l'honorabilité
de son caraclère.
Obs. Elle se dislingue du T. lateralis par la bordure latérale d'un
roux leslacé des élylres , non prolongée jusqu'à l'extrémité de celles-
ci ; par ses tarses noirs ou obscurs ; et plus visiblement par la lâche
noire du disque du prothorax. Celle tache est garnie ou revêtue ,
comme la partie postérieure de la tête et l'écusson, d'un duvet
cendré. Dans son état normal , elle paraît couvrir les deux cinquiè-
mes médiaires de la largeur, depuis le sillon transversal jusqu'aux
deux tiers de la longueur. Le prothorax offre sur ses côlés une gout-
lière égale environ au sixième de la largeur vers le sillon transversal,
prolongée en se rétrécissant jusqu'aux trois quarts ou un peu plus ,
nulle ou à peu près, postérieurement.
Les ongles du J> sont, au moins en partie, sans dent à la base de
la branche externe.
Genre Absidia, àiîsidis.
Caractères. Prothorax tronqué en devant; élargi en ligne droite
ni en arrière jusqu'aux trois cinquièmes des côtés; creusé, pics
278 MOLLlPSXXES.
(le la moitié antérieure de ses bords latéraux, d'une fossette plus ou
moins profonde. Dernier article de* palpes maxillaires , à côté basilaire
très-court ; à côté externe , près de trois fois aussi long que le ba-
silaire ; près de trois fois aussi long que l'article est large dans son
diamètre transversal le plus grand. Ongles munis, à la base de leur
branche externe, d'une saillie anguleuse, ou d'une dent courte el
détachée de cette branche, et piligère.
L'espèce , sur laquelle cette coupe est fondée, s'éloigne des Télé-
phores par tout son faciès. Par son prolhorax muni, sur les côtés,
d'un rebord aussi étroit que le basilaire ; tronqué en devant , élargi
en ligne droite jusqu'aux trois cinquièmes, creusé de fossettes, elle
appartient plutôt aux Rhagonycha. Elle sert donc de transition entre
ce genre et celui de Téléphore.
S. \, |slS©sa; Paykull. Èlytres d'un flave ou testacé cendré, gar-
nies de poils concolores assez longs et mi-hérissés. Tcle, base des antennes
et prolhorax, d'un roux (lave : la tête , ruguleusement ponctuée ; creusée,
sur le vertex , d'une fossette et parfois d'un sillon transversal ; ordinaire-
ment rayée d'un sillon sur le front : le prolhorax cilié latéralement, pres-
que en carré un peu rétréci d'arrière en avant; muni d'un rebord latéral
au moins aussi étroit dans sa seconde moitié, cjuc le basilaire; creusé d'une
fossette, près de la moitié antérieure de chacun de ses côtés. Pieds tcslacés :
tarses obscurs.
Ç. Antennes prolongées environ jusqu'aux trois cinquièmes de la
longueur du corps; à deuxième article ordinairement un peu plus
long que la moitié du suivant. Prothorax élargi d'avant en arrière
en ligne légèrement courbe; creusé, vers le sillon transversal , de
fossettes moins profondes el parfois peu prononcées. Yenlre de sept
arceaux : le septième, transversal ; bilobé au milieu de son bord pos-
térieur, et sinué entre chacun de ces lobes el l'angle postérieur qui
est un peu moins avancé que ceux-ci : ces lobes occupant plus de
la moitié de la largeur du bord postérieur.
Obs.he ventre est ordinairement brun sut les six premiers arceaux,
et d'un roux fauve ou leslacé sur le septième.
Quand la matière colorante a été moins abondante, la partie pos-
térieure du sixième arceau ou cet arceau tout entier, sont teslacés ;
plus rarement quelques arceaux précédents, ou l'abdomen même en
t£l£phorair&s. — Absidia. 17'J
en entier, sont d'un roux fauve ou teslaeé. Quand , au contraire , la
matière noire a eu l'occasion de se développer davantage, tout l'ab-
domen esl brun ou brunâtre.
!. Antennes prolongées environ jusqu'aux deux tiers de la lon-
gueur du corps; à deuxième article à peine égal à la moitié du sui-
vant , ou à peine plus long que celte moitié. Prolhorax élargi d'avant
en arrière, en ligne à peu près droite, sur les côtés; creusé , vers le
sillon transversal , de fosselles plus profondes. Yentre de huit ar-
ceaux : le huitième, en cône plus long que large.
Obs. Le ventre est ordinairement d'un jaune ou flave leslacé , avec
la majeure partie basilaire médiairede la base des six ou sept pre-
miers arceaux, nébuleuse.
Quand la matière noire a élé peu abondante, les parties nébuleuses
sont à peine distinctes. Quand, au contraire, cette malière a eu l'oc-
casion de se développer davantage, le ventre est parfois brunâtre,
avec les bordures latérales et postérieure des sept premiers arceaux
étroites, ou même peu distinctes.
Etat normal. Antennes brunes, avec les deux premiers articles d'un
fauve testacé. Tête et prothorax d'un roux fauve, sans tache. Eiytres
d'un leslacé cendré ou nébuleux. Médi et poslpcctus ordinairement
testacés ou nébuleux. Pieds d'un testacé livide ou d'un roux leslacé
livide, avec les tarses ordinairement obscurs ou noirâtres.
Variations (par défaut).
Quand la malière noire a élé moins abondante , les anlennes sont
testacées ou d'un fauve leslacé sur le troisième article et quelques-
uns des suivants; parfois même elles sont presque entièrement d'un
fauve livide, ou leslacées, avec l'extrémité nébuleuse ou obscure. Les
médi et postpeclus sont d'un teslaeé pâle. Les tarses sont peu obs-
curs.
Variations (par excès).
Quand la matière noire a été plus abondante, les premier el
deuxième articles des antennes sonl obscurs ou brunâtres en des-
2S0 MOLLÎPBHNES.
sus, et les autres sont bruns ou r.oirs. Les élytres montrent une teinte
nébuleuse ou enfumée. Les tarses sont noirs.
Cantharispilosa, Patk. Faun. suec. t.), p. 264,9. — Fallén, Monogr. Canlh.
et Malaeh. p. 20, 28. — Gyllerh. Ins. suec. I. 1, p. 354, 30. — Sciioe.mi.
Syn. Ins. t. 2, p. 03, !0. — Zetterst. Faun. lapp. p 113. Vô. — M. 1ns.
lapp. p. 84, 16. — Saule. Ins. fenn. p. 121 , 18. — Kust. Kaef. preuss. 23,
48. — De Kiesekw. Nalurg. d. Ins. Deutseli. t. 4, p. A.-', 22.
Telephorus pilostis, Steph. IHustr. t. 3, p. 298, 15. — L. Redtekb. Faun.
auslr. p. 323.
Rhagonyi-ha pilosa , Steph. Man. p. 19l, -1 5 Ï0.
Telephorus prolixus, Maerkel, Ann. de la Soc. entomol. de Fr. (1851),
p. 598 (•).
Telephorus sulcifrons, Maerkel, Ann. de la Soc. entomol. de Fr. ("S"!).
p. 590 (?).
Cantkaris prolixa, De Kiesemw. Nalurg. d. Ins. Deulseh. t. 4, p. 409, 23.
Long. 0,0078 à 0,0000 (3 1/2 à 4 L). Larg. 0,0014 à 0,0016 (3/3 à 2.3 1.)
Corps allongé; pubescent. Télé plus large aux yeux que le protho
rax à ses angles de devant, et même ordinairement qu'à ceux de der-
rière -, graduellement rélrécie après les yeux; d'un rouge ou roux
leslacé; ruguleusement et finement ponctuée et garnie de poils fins,
couebés et peu apparents, sur sa partie postérieure; creusée d'une
fossette et parfois d'une dépression ou d'un sillon transversal sur le
verlex ou plutôt sur son espèce de cou ; ordinairement rayée depuis
celle-ci jusqu'au milieu du front, d'un sillon léger prolongé sur la ligne
médiane jusqu'au milieu du front ; offrant souvent alors dans ce point
un faible relief longitudinal, de chaque côté de ce sillon ; hérissée de
poils plus longs sur sa partie antérieure ; plan sur lépislome Mandi-
bules d'un roux leslacé, avec l'extrémité noire ou obscure. Palpes les-
lacés ou souvent en partie nébuleux ou obscurs; à dernier article des
maxillaires, arqué à son côté interne, et près détruis fois aussi long
qu'il est large dans son diamètre transversal le plus grand. Antennes
atténuées à partir du quatrième article ; colorées comme il a été dit.
Yeux noirs; saillants, surtout chez le *, et faisant paraître la lêle
sensiblement rélrécie après eux. Prothorax presque carré ; plus élroit
en avant qu'en arrière : tronqué ou à peine arqué en devant ; un peu
élargi en ligne droile (/•) ou à peine courbe ( 9 ) sur les côtés; pres-
que Ironqué et sinué dans son milieu, à la base ; émoussé ou subar-
rondi aux angles de devant: non émoussé aux postérieurs; ordinaire-
téléprohaiues. — Absidia. 281
ment aussi long qu'il est large en devant, surtout chez le J\ à peine
aussi long qu'il est large à la base; très-médiocrement ou assez faible-
ment convexe; relevé latéralement en un rebord pins étroit ou au
moins aussi étroit que le basilaire sur la moitié postérieure de sa lon-
gueur; fortement déprimé, vers le sillon transversal, au côté interne
de ce rebord, ou creusé d'une fossette plus ou moins profonde; rayé
sur la ligne médiane, à partir du sillon transversal, d'un sillon
assez lar^e, Irès-apparent sur le milieu de sa longueur; d'un roux
lestacé ou roux fauve, sans taches; luisant; hérissé de poils con-
colores, peu épais ; cilié sur les côtés. Ecusson d'un roux lestacé ;
un peu pubescent; ordinairement creusé d'une fossette vers son
extrémité. Elylrcs débordant la base du prothorax, du tiers environ
de la largeur de chacune; quatre à cinq fois environ aussi longues
que lui ; rugueusement ponctuées ; d'un roux teslacé ou d'un roux
cendré; hérissées de poils concolores assez longs ; offrant les traces
d'une nervure juxta marginale postérieurement raccourcie, et sou-
venlde deux autres nervures dorsales plus faibles et plus incomplètes.
Ailes en partie brunâtres. Dessous du corps lestacé ou d'un roux teslacé
livide. Mèdi et postpeclus parfois brunâtres. Ventre et pieds colorés
comme il a été dit. Ongles armés, à la base de la branche externe
(au moins chez quelques-uns des qualre pieds antérieurs), d'une
dent ou saillie anpru'euse courte , donnant naissance à d'assez lonss
poils.
Cette espèce habile principalement les parties froides ou monta-
gneuses. On la trouve à la Grande Chartreuse , dans les montagnes
du Beaujolais , etc.
Obs. Elle offre des variations plus ou moins sensibles. Ainsi, la tête
est ordinairement rayée d'un sillon longitudinal prolongé parfois
depuis la fossette occipitale, jusqu'au milieu du front; quelquefois
ce sillon est à peine distinct; d'autres fois, il est rendu plus prononcé
par les parties latérales légèrement relevées. La fossette est plus ou
moins profonde. Souvent la tête présente, sur la partie rétrécie après
les yeux, un sillon transversal. Le prolborax est souvent au moins
aussi long qu'il est large en devant, surtout chez le c/'; d'autres fois,
il est plus large que long : son bord antérieur, ordinairement tron-
qué , se montre parfois très-légèrement arqué : ses angles antérieurs
sont prononcés au lieu d'être émoussés, cbez plusieurs : quelquefois
les bords latéraux sont un peu rétrécis près des angles postérieurs <
ou d'autres fois un peu sinué près de ces angles, qui sont alors sensi-
blement relevés : chez d'autres exemp'aircs , ces mémos angles sem-
3G
£82 y.OLUPENNES.
Ment en forme, de petite dent dirigée en dehors : les fossettes situées
vers le sillon transversal, se prolongent parfois jusqu'à la moitié de
la longueur, sont plus ou moins profondes, et égalent le quart ou
presque le tiers de la largeur du segment ; tandis que d'autres fois,
chez la Ç surtout, elles sont plus restreintes et moins apparentes.
Les élytres, ordinairement plus étroites et plus allongées, chez le r^,
moins longues, chez la ^., offrent, relativement à la longueur du
pro thorax, des proportions un peu variables, etc. Malgré toutes ces
variations plus ou moins légères, ou plus ou moins sensibles , celle
espèce est Irès-reconnaissable d'après les caractères indiqués.
Le T. prolixus de M. Maerkel, et le T. sulcifrens, qui est une Ç de
la même espèce , ne me paraissent pas différer spécifiquement du
T. pilosus des auteurs. L'exemplaire du T. prolixus que mon ami ,
M. de Kiesenwelter, a eu l'obligeance de me communiquer, a le sillon
transversal de la partie postérieure de la tète prononcé ; les angles
antérieurs du prolhorax non éinoussés; les élvlres semblent légère-
ment plus étroites, modifications qui se rattachent aux variations de
l'espèce ; mais, par la forme de son prothorax, par l'élroitesse du re-
bord latéral de celui ci, par les deux fossettes dont la surface de ce
segment est creusée; par la forme du dernier article des palpes, et
par celle de la dent des ongles; par la coloration enfin des diverses
parties du corps, la rugulosité de la tête , la pubescence des élytres,
il se rattache à notre A. pilosa.
Genre Rhagonycha , Riiagqxyque ; Eschschollz (*).
(pxfo'w, fendre: évuÇ, ongle.)
Cauactèp.es. Prolhorax parfois parallèle; ordinairement élargi en
ligne droite sur les côtés, depuis l'angle antérieur ou depuis le quail
de leur longueur, jusqu'aux deux tiers ou un peu plus de la longueur
de ceux-ci ; muni latéralement d'un rebord étroit ; ordinairement
creusé de chaque côté, à partir des angles de devant, d'une gouttière
graduellement rélrécie et prolongée jusqu'aux deux tiers; à angles
postérieurs vifs, et souvent munis d'une petite dent dirigée en de-
hors. Dernier article des palpes maxillaires, en général, plus ou moins
(M Eschschollz. Bulletin de la Soc. imp. de natur. de Moscou, 2e année
L33ii i». 64.
TÉLiU'iioiuntES. — llhagonycka. 283
arqué, et peu ou point anguleux, à son côté interne ; en ligne droite
ou en arc rentrant à son côté externe. Ongles bifides ou bidenlés à
l'extrémité de chacune de leurs branches ; sans dent à la base de la
branche externe. Bord postérieur du dernier arceau de l'abdomen ar-
rondi ou subarrondi à ses angles postérieurs. Repli des èlylres réduit
à une tranche , au moins à partir du niveau de la base du ventre.
Les Rhagonyques ne s'éloignent pas seulement des Téléphores par
le caractère tiré des ongles; ils présentent, par diverses particularités
fournies par le prolhorax, un faciès tout particulier.
Ces insectes, à l'état parfait, se trouvent aussi principalement sur
les fleurs.
Le tableau suivant facilitera , sans doute, la détermination des es-
pèces :
A. Ongles des quatre pieds antérieurs au moins, munis, en dessous, d'une
dent naissant vers la moitié de ladite branche , ou au-delà, et avancée
presque jusqu'à son extrémité. (S. G* Armidia.)
a. Deuxième article des antennes à peu près égal au troi-
sième. Prolhorax creusé d'une fossette très -marquée
près des angles postérieurs. signala.
RAiRES. — Rhagonycha. 2?5
R. (Ai*mi. Antennes prolongées jusqu'aux Irois cinquièmes ou deux tiers
de la longueur du corps; à deuxième article ordinairement égal aux
deux tiers ou un peu plus du suivant. Yeux peu saillants. Tète un
peu moins large ou à peine aussi large en devant, prise aux yeux, que
le prolhorax en devant : celui-ci obtusémenl arqué à son bord anté-
rieur. Yenlre de sept arceaux : le dernier presque en demi-cercle,
sillonné parallèlement à son bord postérieur. Tibias antérieurs
droils.
Obs. Les pieds sont d'un roux jaune ou d'un roux teslacé, parfois
avec les genoux faiblement nébuleux ou obscurs. Le ventre est d'un
roux teslacé, paré, près de chaque côté des premiers arceaux; d'une
tache nébuleuse ou obscure : ces lacbes souvent indistinctes.
Etat normal. Tête d'un roux jaune ou d'un roux leslacé, avec la
partie postérieure noire : cette région noire arrivant au moins jus-
qu'au bord postérieur des yeux, à deux échancrures à son bord anté-
58G M0LL1PENNSS.
rieur , avec la parlie médiane phis ou moins avancée. Antennes d'un
roux jaune ou lestacé, graduellement d'un roux fauve à l'extrémité.
Prothorax d'un roux jaune ou lestacé , avec le sillon longitudinal
médian noir, (au moins chez le ,/>). Ecusson brun. Elytres d'un roux
jaune ou d'un jaune d'ocre. Poitrine noire. Ventre et pieds colorés
comme il a été dit.
Obf.. Je n'ai point vu de Q ayant la région médiane longitudinale
du prothorax, noire.
Variations.
Quand la matière colorante noire a été moins abondante, la région
noire de la tête est peu avancée au devant du bord antérieur du pro-
lhorax, à l'exception de la partie médiane : les antennes sont presque
unicolores. La poitrine est d'un teslacé nébuleux ou brunâtre. Les
lâches du ventre disparaissent.
Quand au contraire la matière noire a élé plus développée, la
région noire de la tête s'avance sur les côtés jusqu'à la moitié du bord
interne des yeux, et, sur la ligne médiane, jusqu'à l'espace compris
entre les antennes, et se montre parfois bifide ou échancrée sur cette
parlie avancée ; mais elle laisse de couleur lestacée un petit espace
derrière les antennes. Celles-ci sont plus obscures sur leur dernière
moitié ou un peu plus.
Ces variations peuvent être réduites à la variété suivante :
Yar. a. Tête entièrement d'un roux jaune ou testacé.
Telephorus scutellaris , Lucas, Expl. se. de l'Algérie, p. -I8G, 493, pi. '8,
fig- I (?)•
Obs. Le prothorax et les pieds sont d'un roux jaune ou testacé.
État normal. Tête d'un roux jaune ou testacé, avec la partie posté-
rieure noire.
Téléphones fossulatus, Loc.\s, Expl se. de l'Algérie, p. 487, 49j, pi. 18, lig.
3 [S).
Obs. Le prothorax est noir sur le tiers longitudinal et médian ,
chez le ^ ; entièrement d'un roux jaune ou testacé, chez la Ç. Les
télèmioiiaiiies. — Rhagouycha. 2S7
{lieds sont de celte dernière couleur, chez celle ci, et en majeure par-
lie noirs, chez le r/1, comme il a élé dit.
Long. 0,0090 à 0,0112 (4 à 5 1.).
Tatiiik : l'Algérie.
Obs. Celte espèce est remarquable par le large et profond sillon
creusé sur la ligne médiane.
îfi. (Avniidia) sifllcîcollis ; Bkullé. Télé , elylres et pieds ,
d'un roux fauve : antennes d'un brun roussâtre : ventre d'un flave les-
tacé ; prothorax creusé d'un sillon longitudinal presque égal au tiers
de sa largeur ; creusé , de chaque côté, d'une gouttière profonde, pro-
longée jusqu'à la base , mais rétrécie vers les deux tiers. Elylres pu-
bescentes.
Telephorus sulcicollis, Bklli.é, Expéd. se. de Morée, p. Hfi, 2-10, pi. 3G, Gg
y. — De Kiiïsinswîm'Eit, Bcilrag. z. Kaeferf. Griechenland, in Berliner Ent.
Zcilschr. t. 3, 1859, p. 26. — ld. lire à paît, p. 20.
Long. 0,0070 à 0,0078 (3 1/4 5 3 1/2 1 .). Larg. 0,00'J0 (7/8 1.)
Patrie : la Grèce.
K. (Arnaîdia) stalcaàa. Tête noire : bord antérieur de Vépislouic
cl joues, testacés. Antennes brunes, avec les deux ou trois premiers arti-
cles, testacés. Prothorax presque atissi long que large; subarrondi aux
angles de devant ; transversalement sillonné vers le tiers de sa longueur;
sillonné sur la ligne médiane; creusé , de chaque côté, d'une gouttière
prolongée en se rétrécissant jusqu'aux deux tiers, et d'une fossette près
des angles postérieurs; noir, paré de deux taches orangées sur le sillon
transversal. Elylres brièvement pubesccnles ; d'un fauve testacé. Pieds
bruns, avec les tibias testacés. Poitrine noire. Ventre noir, avec le bord
des arceaux et le dernier, d'un roux jaune.
Telephorus barbarus, LtcAS.Expl. de l'Alger, p. 188, 49G.
Long. 0,0078 (3 1/2 I ) larg. 0,(015 (2,3 1.)
Patkie : l'Algérie.
Obs. Quand la matière colorante noire a surabondé, la base des
!>8S MOiXIPSNNES.
antennes devient nébuleuse; les lâches orangées ou d'un flave orangé
du prolhorax disparaissent, et les tibias se montrent obscurs.
Obs. Peut-être faut-il, à l'exemple de M. Lucas, rapportera ces
variations par excès la Cantharis barbara de Fabricius; nais la des-
cription de ce dernier est assez incomplète pour laisser le champ
aux conjectures.
DR. Côtés du prolhorax élargis d'avant en arriére, seulement jusqu'à la moiîié
de leur longueur.
a. Deuxième article des anlennes presque égal au troisième. Prolhorax
•creusé d'une fossetle très-marquée près de chacun des angles posté-
rieurs.
I. R. «jlg'iisiis; ; Gehmvii. D'un roux jaune : extrémité des antennes
et souvent partie des arceaux du ventre, brunes. Elytrcs, soit d'un noir
gris, avec une bordure périphérique plus large à la base, d'un roux jaune
ou teslacé , soit entièrement de celle couleur, ou avec une région noire
plus ou moins étendue sur leur partie postérieure. Prothorax creusé, sur
les côtés, jusqu'aux deux tiers de ceux-ci, d'une fossette profonde , égale
au moins au tiers de la largeur du segment. Deuxième article des an-
tennes égal au troisième.
(/1. Antennes prolongées jusqu'aux Irois quarts ou quatre cinquiè-
mes de la longueur du corps; à deuxième article égal au troisième :
celui-ci moins long que chacun des quatrième à sixième. Prolhorax
moins oblusément arqué en devant : presque aussi long que large.
Ventre de huit arceaux : le huitième, en cône plus long que large.
Obs. Le ventre est ordinairement noir ou d'un noir gris, par l'ef-
fet du duvet, avec les six premiers arceaux parés, sur les côtés et à
leur bord postérieur, d'une bordure d'un roux jaune, et les deux
derniers arceaux, également d'un roux jaune.
Q. Antennes prolongées au moins jusqu'aux deux tiers de la lon-
gueur du corps ; à deuxième article aussi long que le troisième : ce-
lui-ci moins long que chacun des quatrième à sixième : le premier,
le plus long de tous. Prolhorax, peu cl très-oblusément arqué en
devant. Ventre de sept arceaux: le septième , transversal, un peu
anguleusement avancé dans le milieu de son bord postérieur, et si-
nué entre celle partie faiblement anguleuse et chaque angle posté-
rieur.
télépuoraihes.— Uhagonycha. 289
Obs. Le venlre est ordinairement brun sur les six premiers ar-
ceaux, avec les côtés et le bord postérieur de ces arceaux , d'un roux
jaune ou leslacé , et le septième arceau , de celte dernière couleur.
Dans les variations par défaut, il est quelquefois presque entière-
ment d'un roux leslacé.
Etat normal. Tête, base des antennes, prothorax , caisson, poitrine cl
pieds , d'un roux jaune, Antennes obscures à l'extrémité. Elylres d'un
noir gris, avec une bordure pbériphérique d'un roux jaune : celle;
bordure, réduite à peu près au rebord à la suture , et à peine moins
étroite sur les côtés, moins restreinte à la base, et surtout aux épau-
les. Ventre brun , avec le bord des arceaux et l'extrémité, d'un roux
leslacé; parfois entièrement de cette couleur.
Variations (par défaut).
Quand la matière noire a été moins abondante, les antennes sont
presque entièrement d'un roux jaune ou lestacé, ou avec l'extrémité
nébuleuse ou brunâtre. Les élytres sont tantôt entièrement d'un
jaune d'ocre, ou avec une partie plus ou moins étendue, brune ou
d'un brun noir, sur leur partie postérieure, au devant de la bordure
périphérique : celte parlie noire varie beaucoup d'étendue , jusqu'à
disparaître complètement. La poitrine est souvent alors d'une cou-
leur lestacée.
Variations (par excès).
Quand, au contraire, la matière noire a été plus abondante, les
antennes sont brunes sur un plus grand nombre des derniers arti-
cles ; la parlie leslacée de la base est plus restreinte ; la poitrine offre
quelques parties nébuleuses , et quelques-uns des articles des tarses
sont obscurs ou nébuleux.
Ces variations peuvent être réduites aux suivantes :
Var. a. Elytres entièrement testacées, ou d'un jaune d'ocre.
Obs. La poitrine , et une partie au moins du ventre, sont alors sou-
vent leslacés.
Cantharis signa ta, Kûst. Kaef. Europ. L3, 35. var. P>.
il
290 MOLLIPENNES.
Elytres à l'état normal ou plus ou moins rapprochées de cet
état.
Cantharis slgnata , Germai». Reis. n. Dalmat. p. 200, 103. — Aiirejns, Faun.
Ins. Europ. 2, -10. — Rester , Kaef. Eur. -13, 35, el var. *. — De Kiesenw.
r\at. d. Ins. Deutscli. t. 4, p. 507, 30.
Cantharis fumigata , (Ziegler) (Dejeajs), Calai. (1837), p. -120.
Telephorus siynatus, De Kieseisw. Ann. de la Soc. entom. de Fr. (1851),
p. C02.
Long. 0,0135 à 0,0U6 (G à 6 Ir2 1.) Larg. 0,0028 à 0,0039 (1 1/4 à 1 3/4 1.)
Corps allongé-, pubescent. Tête d'un roux jaune ; luisante; légère-
ment pointillée et garnie de poils fins et peu apparents, sur sa partie
postérieure, plus lisse el hérissée de poils plus longs sur l'antérieure;
creusée d'une fossette sur le milieu du front; offrant parfois sur sa
partie postérieure les traces d'une ligne médiane légère; médiocre-
ment convexe sur l'épistome. Mandibules d'un roux jaune; à peine
obscures à l'extrémité. Palpes d'un roux jaune. Antennes grêles;
atténuées à partir du troisième article ; d'un roux jaune sur les pre-
miers articles, avec les derniers graduellement bruns ou brunâtres.
Prothorax plus ou moins faiblement arqué en devant ; à angles anté-
rieurs arrondis ou subarrondis; un peu élargi d'avant en arrière en
ligne presque droite jusqu'aux deux tiers des côtés, un peu anguleuse
dans ce point, subparallèle et sinuée ensuite , surtout chez la Ç ;
non émoussé aux angles postérieurs et muni d'une petite dent
dirigée en dehors ; presque tronqué et assez largement sinué au
devant de l'écusson, à la base; un peu plus large à celle-ci qu'il
est long sur son milieu ; médiocrement convexe ; marqué d'un sillon
transversal, vers le quart de sa longueur; relevé latéralement en un
rebord presque réduit au rebord ou se confondant avec une gouttière
ou fossette profonde située à son côté interne , prolongée au moins
depuis le sillon transversal jusqu'aux deux tiers de la longueur des
côtés , au moins aussi large ou plus large que le tiers de la largeur du
segment, vers la moitié de la longueur de celui-ci : creusé d'un sillon
plus ou moins prononcé sur la seconde moitié de la ligne médiane;
d'un roux jaune ; luisant ; presque impointillé, si ce n'est sur la partie
antérieure au sillon transversal ; garni de poils fins, mi-hérissés, peu
apparents. Ecusson d'un roux jaune ; brièvement pubescent. Elytres
débordant la base du prolhorax du quart ou du tiers de la largeur
thliîhhoiuires. — Rkagoiiyclui. 291
de chacune; quatre à cinq (ois aussi longues que lui ; ruguleusement
ponctuées; garnies de poils lestacés, fins, presque couchés, médiocre-
ment apparents; colorées connue il a été dit; offrant les traces d'une
nervure juxla-marginale et de deux sulurales assez longuement pro-
longées. Repli presque réduit à une tranche. Ailes en partie légère-
ment leslacées. Dessous du corps et pieds , puhescents ; d'un roux
jaune. Ongles lestacés : munis , sous chaque branche , d'une dent
avancée au-delà de la moitié de ladite branche. Repli du prolhorax
sinué près des hanches.
Cette espèce se trouve, mais rarement, dans le midi de la France.
Elle a été prise sur le Mont-Serrat (Catalogne) par M. de Kiesenwetler.
Obs. Elle se distingue de la R. ericeti , par une taille plus avanta-
geuse; par la couleur des élylres ; par la profondeur des gouttières
latérales du prothorax; par l'existence d'une fossette près de chacun
des angles postérieurs de celui-ci; par le deuxième article des an-
tennes à peu près égal au troisième.
Elle s'éloigne des espèces étrangères au sous genre Armidia, par la
conformation des ongles, munis en dessous de chaque branche, d'une
dent avancée au-delà de la moitié de la longueur de celle-ci, au lieu
d'avoir cette hranche bifide ou inégalement bidenlée à l'extrémité.
aa. Deuxième article des antennes ég.uaux deux tiers du suivant ou à peine
plus grand. Protliorax n'offrant pas une fossette bien marquée près de
chacun des angles postérieurs.
^. K. eviceil ; de Kiesenwettek. D'un roux flave, avec une lâche
brunâtre sur le milieu du prolhorax : yeux noirs cl saillants. Deuxième
article des antennes égal au deux tiers du suivant. Prothorax subarrondi
en devant, assez faiblement arqué sur les côtés et peu anguleusement vers
les deux tiers de ceux-ci, à rebord antérieur faible et à peine égal au hui
tième de la longueur, a rebord latéral égal en devant, prolongé en se ré-
trécissant jusqu'aux trois quarts, marqué d'un sillon transversal vers les
trois septièmes, creusé de chaque côté, jusqu'aux deux tiers, d'une fossette
égale au tiers de la largeur. Elylres un peu élargies vers l 'extrémité , pu-
bescentes, rugueuses postérieurement.
>. Antennes prolongées au moins jusqu'aux quatre cinquièmes
de la longueur du corps ; à deuxième article égal aux deux tiers du
suivant. Tête plus large, prise aux yeux, que le protliorax en devant.
Prolhorax un peu oblusément arrondi en devant, arrondi ou su bar-
292 M0LL1PENNBS.
rondi aux angles antérieurs ; au moins aussi long sur son milieu qu'il
est large à la base. Ventre de huit arceaux : le huitième, en cône plus
long que large.
Obs. Le ventre est d'un roux jaune ou lestacé, avec le bord posté-
rieur des six premiers arceaux nébuleux.
ij> Inconnue.
Etat normal. Entièrement d'un roux flave ou d'une nuance rap-
prochée, plus pâle ou plus teslacé ou cendré sur les deux tiers posté-
rieurs des élytres. Yeux noirs : extrémité des mandibules noirâtre.
Prothorax marqué, sur le milieu du sillon transversal, d'une tache
brunâtre. Ventre coloré comme il a été dit.
Variations.
Obs. La tache du prothorax doit se montrer plus ou moins foncée
çt peut-être disparaître chez quelques individus. Peut-être chez quel-
ques-uns les antennes sont-elles nébuleuses ou brunâtres vers l'extré-
mité.
Cantharis ericeti, DeKiese.wv. Naturg. d. Ins. Deutsch. t. A, p. 508. (\otc à
la suite de la description de la /?. signata) (type).
Long. 0,0H2à 0,0123 (5à5 l'2 1.;. Larg. 0,0023 à 0;0028 ( \ à 1 1/4 t.)
Corps allongé; pubescent. Tête d'un roux flave ou teslacé, à peine
pointillée; luisante ; garnie de poils fins et concolores , plus courts
sur la partie postérieure ; à peine convexe sur l'épistome. Mandibules
d'un roux flave, avec l'extrémité obscure. Palpes d'un flave roux. An-
tennes peu amincies, à partir seulement du sixième article; d'un flave
roux. Yeux noirs; saillants. Prothorax un peu obtusément arrondi en
devant (a7), arrondi aux angles antérieurs; presque régulièrement
et peu arqué sur les côtés, un peu élargi jusqu'aux deux tiers, faible-
ment anguleux dans ce point, puis un peu rétréci en ligne droite
jusqu'aux angles postérieurs : ceux-ci, non émoussés, et à peu près
reclangulairement ou un peu plus ouverts; en ligne à peu près droite
à la base, mais un peu relevé sur le tiers médiaire du rebord basi-
laire; au moins aussi long à celle-ci qu'il est long sur son milieu {^)\
inégalement planiuscule ; marqué d'un sillon transversal vers les
tJJléimiokaiubs. — Rhagonycha. ^1)3
deux cinquièmes ou trois septièmes de sa longueur; à peine relevéi
en devant, en un rebord égal environ au huitième de la longueur
du segment ; relevé latéralement, à peine plus large en devant, gra-
duellement rélréci jusqu'aux deux tiers ou trois quarts des côtés,
réduit ensuite en un rebord étroit ; déprimé sur les flancs du disque,
de manière à constituer, de chaque coté , une fossette prolongée à
peu près depuis le rebord antérieur, jusqu'aux deux tiers des bords
latéraux, médiocrement profonde, égale au moins au tiers de la lar-
geur du segment, vers le sillon transversal, et dont le bord postérieur
est obliquement dirigé de ce sillon vers les deux tiers de chaque
bord latéral-, presque impoinlillé ; luisant ; garni de poils teslacés,
courts et peu distincts-, d'un roux flave, avec le milieu du sillon trans-
versal , nébuleux ou brunâtre. Ecusson d'un roux flave ; pubescent.
Elyires débordant la base du prolhorax d'un quart de la largeur de
chacune; notablement plus larges que ce dernier dans son diamètre
transversal le plus grand ; quatre à cinq fois aussi longues que lui ;
un peu élargies vers leur partie postéro-externe ; d'un flave teslacé
plus roussâlre à la base, ou teslacées sur leur majeure partie posté-
rieure ; ruguleuses en devant, rugueuses postérieurement ; garnies
de poils concolores , fins, mi-couchés, médiocrement longs; offrant
les traces d'une nervure subhumérale raccourcie après la moitié de
la longueur, et celles de deux nervures dorsales plus longues : la
deuxième, ou celle naissant de la fossette humorale, ordinairement
affaiblie en devant, plus évidente postérieurement, et prolongée
presque jusqu'à l'extrémité : la première, moins apparente et moins
longuement prolongée. Repli réduit à une tranche, à partir des han-
ches postérieures. Dessous du corps et pieds pubescents ; d'un roux
flave. Ongles teslacés ; munis, sous chacune de leurs branches, d'une
dent plus avancée que la moitié de ladite branche. Repli du prothorax
un peu sinué près des hanches de devant.
Cette belle espèce a été découverte sur le Monl-Scrral, en Cata-
logne , par mon savant ami , M. de Kiesenwelter, qui a eu la bonté
de me communiquer l'exemplaire unique qu'il a trouvé. Se rencon-
tre-t-elle aussi dans les Pyrénées? on n'y a pas encore constaté
son existence.
Obs. Par la conformation de ses ongles, elle rentre dans le genre
ou sous-genre Armidia; par son faciès, elle a de l'analogie avec les // .
signala et Iranslucida. Elle se dislingue de la première, par sa couleur
plus pâle: son corps un peu plus étroit; par ses élytres sans tache ,
294 MOLLU>E^ME«.
par le deuxième article de ses antennes égal seulement aux deux tiers
ou environ du troisième; par son prolhorax creusé de fossettes moins
profondes , obliquement coupées à leur bord postérieur, sans fossette
ou à peu près, près de cbaque angle postérieur; offrant un sillon
transversal très-marqué , et à peine sillonné sur la ligne médiane.
Elle s'éloigne de la /?. translucida par la dent de ses ongles située au
dessous, et non au cùlé interne de cbaque branche ; par sa taille plus
avantageuse; par son prolhorax moins arrondi en devant, moins an-
guleux vers les deux tiers, creusé de fossettes plus marquées, noté
d'un sillon transversal beaucoup plus marqué et situé après les deux
cinquièmes ou vers les trois septièmes, plutôt que vers le tiers de la
longueur du segment : surtout par le deuxième article des antennes
égal aux deux tiers du suivant.
Ce dernier caractère , joint à celui de la conformation des ongles ,
suffit pour l'éloigner de la /?. nigriceps. Elle n'a d'ailleurs, comme
celle-ci , ni la partie postérieure de la tête noire, ni les fossettes pro-
thoraciques aussi prononcées.
AA. Ongles bifides ou bidenlés à l'extrémité de chaque branche : la dent in-
terne plus courte que l'externe. Deuxième article des antennes plus court
que les deux tiers du troisième. Dernier article des palpes maxillaires,
ordinairement en ligne droite à leur côté externe (S. G. Rhagonycha.)
b. Elytres, au moins en partie, d'un roux teslacé de nuances variables,
c. Prolhorax entièrement tcstacé,ou d'une nuance rapprochée.
d. Elylres entièrement testacées, ou d'une nuance rapprochée.
e. Tète noire sur la moitié postérieure.
3. R. nigriceps ; Waltl. Partie postérieure de la tête, antennes,
moins la base, médi et poslpcclus, et majeure partie basilaire du ventre,
noirs ou bruns : le reste, teslacé ou d'une nuance rapprochée. Prolhorax
creusé, de chaque côté , d'une gouttière ou fossette prolongée environ jus-
qu'aux deux tiers de la longueur, presque égale au tiers de la largeur, et
relevée un peu en carène à son bord interne; noté d'une autre fossette près
des angles postérieurs. Elytres brièvement pubescentes ; un peu élargies
postérieurement.
. Antennes prolongées jusqu'aux trois quarts de la longueur
du corps ; à deuxième article égal tantôt à un peu plus de la moitié
du suivant, tantôt seulement au tiers de celui-ci. Yeux plus saillants.
téléphobaires.— Rhagonycha. 2(J5
Tête au moins aussi large, prise aux yeux, que le prolhorax à son
bord antérieur. Prolhorax plus sensiblement arqué à son bord an-
térieur. Yentre de huit arceaux : le huitième, en cône plus long que
large.
Obs.S'ix. premiers arceaux du ventre noirs, mais paraissant d'un noir
cendré par l'effet du duvet; parés latéralement d'une bordure tesla-
cée étroite; ordinairement ornés en partie d'une bordure de même
couleur, mais plus étroite et souvent incomplète à leur bord pos-
térieur : le septième et huitième arceaux, testacés.
J. Antennes prolongées jusqu'aux deux tiers ou un peu plus de la
longueur du corps; à deuxième article égal aux deux tiers du sui-
vant. Yeux moins saillants. Tête, prise aux yeux, un peu moins large
que le prothorax en devant. Bord antérieur de celui-ci , à peine ar-
qué. Yentre de sept arceaux ; le septième, trois fois aussi large a la
base qu'il est long sur son milieu ; légèrement échancré en arc à
son bord postérieur.
Obs. Le ventre est noir ou d'un noir cendré, avec le dernier arceau,
d'un roux fauve ou lestacé.
Etat normal. Tête noire sur sa partie postérieure, d'un fauve les-
tacé sur l'antérieure. Antennes d'un fauve lestacé sur les deux premiers
articles, obscures, brunes ou noires, sur les suivants. Palpes d'un
fauve testacé, avec l'exlrémité du dernier article ou parfois le der-
nier ou les deux derniers arlicles, noirs ou bruns. Ecusson testacé ou
enfumé. Elytres d'un flave teslacé. Ulédi et postpeetus noirs , mais pa-
raissant d'un noir cendré , par l'effet du duvet. ï entre coloré comme
il a été dit. Pieds d'un flave roussàtre ou lestacé, souvent avec l'a-
vant-dernier ou les deux avant-derniers arlicles des tarses, testacés.
Variations (par défaut}.
Quand la matière colorante noire a été moins abondante, la parlie
antérieure de la tête , depuis les antennes ou peu après, se montre
d'un fauve teslacé plus clair : le troisième article des antennes , et
un bon nombre des suivants, sont seulement nébuleux ou d'une
teinte moins brune que les derniers. Les palpes sont d'un llavc les-
tacé. Les médi et postpeetus sont nébuleux ou d'un fauve teslacé ,
295 MOLL'.PENNES.
au lieu d'être noirs , el les parties noires du ventre sont moins fon-
cées.
Obs. Dans ces variations incomplètement colorées , les gouttières
ou fossettes et reliefs du prothorax, sont généralement moins pro-
noncés.
Telephorus boops, De Kieseisw. Ann. de la Soc. entom. de Fr. (183-1), p. 602.
Etat normal.
Cantharis nigriceps, Waltl, Um Passau vork. n. Artcn v. Kaef. in Isis (pu-
blié par Oken), -1838, p. 270, 8.— Kuster. Kaef. Europ. 28, f,f>. — De
Kiesekw. Naturg. d. Ins. Deutscli. t. 4, p. 270, 8.
Whagonycha nigriceps, L. Redtenb. Faun. aust. p. 325.— îd. 2* édil. p. 330.
Variations (par excès).
Qnand, au contraire, la matière noire a pris plus de développe-
ment, la partie antérieure de la tête est nébuleuse ou obscure sur
l'épistome. Les deux premiers articles des antennes sont nébuleux,
et les suivants tantôt nébuleux, le plus souvent bruns ou noirs. Les
palpes sont parfois entièrement bruns ou noirs. L'écusson est obscur,
brun ou noir.
Rhagonycha atricapilla, De Kiesenw. Stelt. entom. Zeit. p. 224. — Id.Ànn.
de la Soc. entom. de Fr. (1831), p. 003.
Long. 0,0078 à 0,0123 (3 1/2 à 5 1/2 1.). Larg. 0,0016 à 0X023 (3/4 à \ 1/8.
Corps allongé ; pubescent. Tête noire sur sa partie antérieure, d'un
fauve teslacé sur l'antérieure , avec l'épistome parfois nébuleux, obs-
cur ou brun : partie postérieure, presque lisse et presque glabre; par-
tie antérieure hérissée de poils assez longs; à peine convexe sur l'é-
pistome. Mandibules d'un fauve testacé , avec l'extrémité obscure.
Palpes et antennes colorés comme il a été dit : les antennes atténuées
à partir du troisième ou du quatrième article. Yeux noirs. Prothorax
plus ou moins faiblement arqué en devant; à angles antérieurs non
ou peu émoussés , et plus ouverts que l'angle droit ; élargi en ligne
à peu près droite, sur les côtés , jusqu'aux deux tiers de ceux-ci , un
peu anguleux dans ce point , subparallèle ou sinué, ensuite ; à angles
postérieurs vifs , rectangulairement ouverts, un peu relevés et ordi-
nairement munis d'une petite dent dirigée en dehors; un peu arqué
tÉlÉpWOUAIRES. — Wiagonycha. 297
en arrière et sinué au devant de l'écusson, à la base; un peu plus
large que long; relevé, en devant, en un rebord à peine égal au
dixième de la longueur du segment; offrant, vers le tiers, les traces
d'un sillon transversal; creusé, de chaque côté, d'une fossette ou
d'une gouttière , prolongée presque depuis le bord antérieur j us -
qu'aux deux tiers environ de la longueur, offrant environ le tiers de
la largeur du segment, et même un peu plus, un peu avant la moitié
de la longueur : chacune de ces fossettes un peu relevée en carène a
son côté interne, jusqu'à la moitié de la longueur du segment; creusé
après celte gouttière , près des angles postérieurs, d'une fossette sé-
parée de la précédente par une saillie transversale; planiuscule ou
déprimé sur la moitié antérieure de la région médiane comprise entre
les deux gouttières, plus sensiblement creusé en large sillon sur la
moitié postérieure de celle-ci ; luisant ; impointiilé ; presque glabre;
d'un roux jaune ou d'un roux flave ou leslacé. Ecusson brièvement
pubescent; variablement teslacé ou enfumé. Elytres débordant les
angles du prolborax du quart ou du cinquième de la largeur do
chacune ; quatre (^.) ou cinq d^) fois environ aussi longues que lui;
un peu élargies à partir des quatre septièmes , jusqu'à leur partie
postéro- externe ; subarrondies à l'extrémité ; rugueusement ou ru-
guleusemenl ponctuées; d'un jaune d'ocre ou d'un ilave testacé lui-
sant; garnies de poils fins, concolores, presque couchés, assez courts;
offrant les traces d'une nervure juxta-marginale , et ordinairement
de deux nervures dorsales assez longuement prolongées. Ailes nébu-
leuses ou brunâtres. Dessous du corps d'un flave testacé sur le repli
prolboracique et sur l'anlépectus; pubescent et noir sur les médi
et poslpeclus, mais paraissant d'un noir cendré, par l'effet du duvet.
Ventre coloré comme il a été dit. Pieds d'un jaune ou flave leslacé ,
avec l'avant ou les deux avant-derniers articles des tarses, obscurs.
Ongles leslacés; inégalement bifides à l'extrémité de ebacune de leurs
brandies.
Celle espèce se trouve dans diverses parties de la France, princi-
palement dans les régions du Centre et du Midi , sur les Alpes et les
Pyrénées ; elle n'est pas rare dans les environs de Lyon.
Obs. Elle offre, dans sa taille, dans sa largeur proportionnelle, dans
la profondeur des fossettes du prolhorax et dans la saillie plus ou
moins sensible des reliefs du prolborax, dans la coloralion des an-
tennes, de la partie antérieure de la tôle, de l'écusson et de la poi-
trine, des variations qui altèrent un peu sa physionomie: néanmoins
elle se dislingue assez nettement des aulres espèces.
88
29S UOLLIPEXNES.
Les fossettes et les reliefs de son prothorax rappellent, mais d'une
manière moins prononcée , la conformation de ce segment chez la
R. signala; mais elle se dislingue de celle-ci par la couleur des ély-
tres, et surtout par la partie postérieure de sa tête, noire, et par la
brièveté du deuxième article des antennes.
Elle s'éloigne de la R. Iranslucida , par sa tête noire postérieure-
ment ; des R. fuscicornis cl fulva, par ses élylres entièrement leslacées;
des suivants par son prolhorax teslacé.
ee. Tête enlièrcmenl leslacée.
4L II. transliicidn ; Kkynicri. D'un roux teslacé ou d'un roux
teslacé livide : yeux et partie du vertex, noirs. Yeux saillants. Prolhorax
arrondi (<) ou arqué (9) en devant; élargi d'avant en arrière jusqu'aux
deux tiers ; à rebord antérieur à peine égal au huitième de la longueur, à
rehord latéral aussi large en devant, rétréci d'avant en arrière, comme
interrompu par un relief vers les trois quarts; marqué d'un sillon trans-
versal vers le tiers de sa longueur. Elylres faiblement élargies vers l'extré-
mité , pubcscenles ; ponctuées ruguleusement et plus faiblement en avant
qu'en arrière.
Ji. Antennes prolongées jusqu'aux quatre cinquièmes de la lon-
gueur du corps; à deuxième article un peu moins long ou à peine
aussi long que la moi lié du suivant. Tête plus large, prise aux yeux,
que le prolhorax en devant. Prolhorax arrondi à son bord antérieur
jusqu'au quart de sa longueur, arrondi par conséquent aux angles
de devant; aussi long sur son milieu qu'il est large à la base. Ventre
de huit arceaux : le huitième en triangle subéquilatéral.
Obs. Le ventre est d'un noir brun, avec les côtés des six premiers
arceaux, très-élroitement leur bord postérieur, et les deux derniers
arceaux, d'un jaune teslacé.
Quand la matière colorante noire a été moins abondante, la partie
noire passe au brun cendré ou au brunâlre, el la couleur des partie*
claires est plus pâle.
5. Antennes prolongées jusqu'aux deux tiers ou un peu plus de
la longueur du corps; à deuxième article un peu plus long que la
moitié du suivant. Tête à peine plus large, prise aux yeux , que le
prolhorax en devant. Prolhorax arqué h ton bord antérieur, subar-
TéLÉ^HGiume*,— - Rhagonycha. 299
rondi aux angles de devant ; plus large à la base qu'il est long sur son
milieu. Yenlre de sept arceaux : le septième échancré à son bord
postérieur , ordinairement anguleux, dans le milieu de celle échau-
crure .
Obs. Le ventre est ordinairement d'un jaune ou roussâlre testacé ,
avec les premiers arceaux , marqués de chaque côté d'une tache obs-
cure, qui disparaît chez les variations par défaut.
Etat normal. Entièrement d'un roux leslacé ou d'un roux testacé
pâle, avec les yeux, l'extrémité des mandibules . noirs. Ventre coloré
comme il a été dil.
Variations (pat excès).
Souvent les derniers articles des antennes sont nébuleux; parfois
les derniers articles des palpes sonl noirâtres ou obscurs; les médi et
poslpeclus sont d'un roux fauve ou roux testacé nébuleux
Cantharis translueida , (Dejean). Calai. (182'). p. 37. —Ici. 1833J0G. —
Iil. 1837, -119. — Krtmcei, Enumerat., etc. in Bullet. de la Soc. imp. d.
Natur. de Mosc. t. 5 (1832) p. 99.
Telephorus translucidus , De Casteln. Ilist. nat t- I, p. 275, 50. —
Mocquhrts, Bullet. de la Soc. Linn. de Nortn. 1856-57, p. 1 5.
Cantharis rufescens, Letzner, Arbeit. u. Veraend. Schles. Gesellsch. -1844 ,
p. 10. — De Kiesenw. Naturg d. Ins. Deutscli. t. 4, |). 508, 31.
Telephorus concolor, Maerkel, Ann. de la Soc. enlom. de Fr. 1851, p. <".05.
Long. 0.OICO à 0.01 -12 (4 -1.2 à 5 !.) Larg. 0,0022 à 0,0033 (-1 à I 1/2 L).
Corps allongé; pubescent. Tête leslacée ou d'un roux testacé; à
peine pointillée et garnie de poils fins et concolores sur sa partie pos-
térieure , plus lisse et hérissée de poiis plus longs sur la partie anté-
rieure; à peine convexe sur l'épistome. Mandibules d'un roux Leslacé,
avec l'extrémité noirâtre. Palpes tcslacés, ordinairement avec l'extré-
mité des articles obscure ou noirâtre Antennes atténuées à partir du
troisième article; lestacées, parfois avec les derniers articles nébu-
leux. Feu^noirs-, saillants. Prothorax arrondi (».) ou arqué (?) en
devant ; subarrondi (?) ou arrondi [>) aux angles antérieurs; un
peu élargi d'avant en arrière jusqu'aux trois quarts environ des côtés,
SOU MOLMPkNNBS.
un peu anguleux dans ce point , subparallèle ou à peine rétréci et
subsinué ensuite; à angles postérieurs vifs et rectangulairement ou-
verts ; tronqué et sinué au devant de l'écusson , à la base ; un peu
plus lariie (^) ou à peine aussi large (') à celle-ci qu'il est long sur
son milieu; médiocrement ou assez faiblement convexe; à rebord
antérieur à peine prolongé jusqu'au huitième ou dixième de la lon-
gueur du segment ; plus ou moins marqué d'un sillon transversal
vers le tiers de la longueur de celui-ci ; relevé latéralement en un
rebord égal au rebord antérieur vers les angles de devant , subgra-
duellement rétréci jusqu'à la base, un peu étranglé ou comme inter-
rompu vers les deux tiers ou trois quarts des côtés , par un relief
transverse; peu déprimé sur les côtés du disque vers le sillon trans-
versal; rayé à partir de celui-ci, sur la ligne médiane, jusqu'au sillon
anlébasilaire, d'un sillon léger; luisant; presque impoiulillé ; teslacé,
d'un roux teslacé ou d'un roux lestacé livide ; garni de poils peu ser-
rés, assez courts et peu apparents. Ecusson d'un roux teslacé; briève-
ment pubescent. Elytres débordant la base du prothorax d'un cin-
quième environ de la largeur de ebacune ; quatre fois plus longues
que lui ; un peu élargies vers leur parlie posléroexlerne : ruguleuse-
menl ponctuées , plus faiblement vers la base que vers l'extrémité ;
d'un roux teslacé ou d'un roux teslacé livide ; garnies de poils conco-
lores. lins, mi-couchés, assez apparents, médiocrement longs; offrant
les traces d'une nervure juxta-marginale et de deux nervures dorsales
assez longuement prolongées. Repli Irès-élroit en devant jusqu'à la
moitié des poslépislernums, réduit ensuite à une tranche. Dessous du
corpb et pieds pubescents ; d'un roux teslacé ou d'un roux teslacé li-
vide : médi et postpeclus parfois d'un roux lestacé nébuleux. Repli du
prothorax sinué vers les hanches. Ongles leslacés, munis , au côlé
interne de chaque branche, d'une dent plus courte que celle-ci.
Cette espèce se trouve çà et là dans diverses parties de la France
Obs. Elle se dislingue aisément des R. signala et ericeti, par la briè-
veté du deuxième article des antennes ; de celles-ci et de la nigriceps,
par son prolhorax non creusé de fossettes profondes ; des fuscicornis
et fui va , par ses élytres non noires ou obscures à l'extrémité; des
autres, par son prolhorax entièrement d'un roux testacé.
dd. Elytres testacces, avec l'extrémité beune ou noire.
/. Tête noire.
ïiLii>HOK.uuF.s. — Rhagonycha. 301
5. fsiscicoruis; Ouvre». Joues, base des mandibules, prolhorax,
pieds et elylres, d'un (lave leslacé : celles ci, avec l'extrémité brune. Tête,
ecusson, poitrine et pieds, bruns ou noirs. Antennes d'un fauve nébuleux ou
roussâlre, à base plus claire. Prolhorax creusé, de chaque côté, d'une
gouttière peu profonde, prolongée jusqu'aux deux tiers et presque égale au
tiers de la largeur ; noté d'une autre fossette près des angles postérieurs.
Elylres assez brièvement pubescentes ; non élargies postérieurement.
J>. Anlennes prolongées jusqu'aux trois quarts de la longueur du
corps; à deuxième article variablement égal à la moitié ou aux trois
cinquièmes ou même un peu plus, du suivant. Yeux assez saillants.
Tête un peu plus large, prise aux yeux, que le prolhorax à son bord
antérieur : ce dernier, moins oblusément arqué en devant. Ventre
de huit arceaux : le dernier, en cône plus long que large.
Obs. Le ventre est ordinairement d'un brun noir, avec une bor-
dure postérieure très-étroite au bord postérieur des six premiers
arceaux et les deux derniers, d'un flave testacé. Quand la matière
colorante noire a été moins abondante, la couleur brune est moins
foncée. Dans les- variations par excès , la bordure des six premiers
arceaux disparaît , et l'avant-dernier arceau ou même les deux der-
niers sont brunâtres.
ljl ; Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes ou un peu
plus de la longueur du corps ; à deuxième article égal ordinairement
aux trois cinquièmes du suivant. Yeux médiocrement saillants. Tête,
prise aux yeux , à peine aussi large que le prothorax en devant : ce-
lui-ci très-oblusément arqué en devant. Ventre de sept arceaux : le
septième , transversal , presque tronqué ou bissinué à son bord pos-
térieur.
Obs. Le ventre est ordinairement noir ou d'un brun noir, avec le
dernier arceau , au moins en majeure partie, testacé ou d'un roux
testacé.
Etat normal. Tête noire, avec les joues et la majeure partie basi
la ire des mandibules , d'un flave testacé. Antennes d'un roux fauve
ou d'un fauve roussâlre ou nébuleux, avec le premier article souvent,
au moins en partie , d'un flave Leslacé. Prolhorax d'un roux flave
ou d'un flave leslacé. Ecusson brun. Elylres d'un flavo testacé ou les-
302 mollïpïnkms.
lacées, avec leur parlie postérieure brune, sur le douzième environ
de leur longueur. Poitrine brune ou d'un brun noir. Ventre coloré
comme il a élé dit. Pieds d'un flave tcslacé.
Variations (par défaut).
Quand la matière noire a élé moins abondante, les antennes sont
d'un roux tirant sur le fauve, avec les premiers artirles plus clairs;
l'écusson est testacé; la partie postérieure des élylres est d'un brun
plus pâle ; la poitrine est parfois d'un teslacé nébuleux ou obscur.
Variations (par excès).
Quand, au contraire, la matière noire a élé plus abondante, les
joues sont obscures ; les antennes sont d'un fauve nébuleux, même
sur le premier article. Le protborax montre, sur le milieu du sillon
transversal, une tache noirâtre. L'écusson est noir. La parlie brune
de l'extrémité des élylres el la poitrine, sont plus foncées.
Ces diverses variations ne s'écartent pas assez de l'état normal, pour
constituer des variétés.
Telep/torus fuscicornis , Ouv. Entom. t. 2, n° 20, p. \\, 9, pi. 1, fig. 4, a. b.
— Latu. Ilisl. nat. t. 9, p. 107, 5. — Muls. Lelt. t.l,p. 349, 5. — Steph.
Illust. t. 3, p. 297, 13.— Dr Casteln. Hist. nat. t. I, p. 274, 47.
Cantharis melanocephala , Paisz. Faun. gcrm. 39, -12.
Cantharis fuscicornis, Fali.én , Monogr. Canth. el Malach. p. 20, 27. —
Gylleish. Ins. suce t. \, p. 352,28. — Sciioemi. Syn. Ins. t. 2, p. 71, 61.—
Panzer, Index, p. 92, 6. — Kuster, Kaef. Eur. 28, 05. — De Kiesenw. I\a-
lurg. d. Ins. Deutsch. t. 4, p. 51 1, 35.
Rhagonycha fuscicornis , Stefh. M an. p. 191, 1512. — L. Redtenb. Faun.
austr. p. 325. — P.ocget, Mém. de TAcad. des se. de Dijon (Î85G), p. 211,
949. — Mocqusrts, Bullet.de la Soc. linn de Nortn. (1856-57). p. 165.
Rhagonycha Maerkelii , De Kiesenw. Ann. d. 1. Soc. ent. d. Fr. 1851, p. C0G
Telephorus melaspis, Chevrol. Mag. et Revue de zool. t. 0, p. 434.
Long. 0,(007 à 0,0090 (3 à 4 1.) Larg. 0,0014 à 0,0018 (2/3 à 4/51.)
Corps allongé; pubescenl. Tête noire sur sa parlie postérieure;
noire ou brune sur l'épistome; presque mate ; superficiellement poin-
lillée; garnie de poils d'un cendré obscur, fins, mi-couchés sur la
TjkéraonAïuE*. — Rhagonycha. 203
partie postérieure , plus allongés sur l'antérieure; à peine convexe
sur l'épistoroe. Joues testacées ou d'un roux teslacé nébuleux. Man-
dibules leslacées, avec l'exlrémilé obscure. Palpes lestacés, souvent
avec le dernier article ou quelques-uns des autres , en partie obs-
curs. Antennes atténuées à partir du troisième article; colorées comme
il a été dit. Yeux noirs-, saillants. Prothorax plus ou moins sensible-
ment arqué en devant ; à angles antérieurs peu ou point énloussés ;
un peu élargi d'avant en arrière jusqu'aux deux tiers ou trois quarts
des côtés, subangulcux dans ce point , sensiblement rétréci ensuite
jusqu'aux angles postérieurs : ceux ci , à peine plus ouverts que l'an-
gle droit, et munis d'une petite dent dirigée en dehors ; tronqué,
mais un peu relevé dans la partie médiaire de son rebord, à la base ;
souvent légèrement si n ué au devant de l'écusson ; plus large à son
bord postérieur qu'il est long sur son milieu ; très-médiocrement
convexe ; relevé en devant en un rebord aussi court que le basiiaire:
relevé latéralement en un rebord un peu plus développé près des
angles de devant, prolongé en se rétrécissant un peu jusqu'aux dvu\
siers, où il est étranglé , interrompu par un relief transversal : ce re-
bord se confondant souvent avec une dépression des flancs du disque,
constituant avec lui, de chaque côté, une fossette prolongée jusqu'aux
deux tiers, et égale environ au tiers de la largeur du segment: of-
frant, près des angles postérieurs, une autre fossette plus ou moins
évidente ; déprimé ou marqué d'une fossette semi-circulaire sut' le
milieu du sillon anlébasilaire; presque sans traces de sillon transver-
sal , vers le tiers .de sa longueur ; légèrement déprimé ou planius-
cule, et à peine sillonné sur la moitié postérieure de Ja ligne médiane;
pointillé; luisant; paraissant presque glabre; garni de poils courts,
concolores et peu apparents ; d'un roux flave ou d'un flave teslacé,
souvent nébuleux ou brunâtre (par transparence de la partie noire et
sous-jacente de la partie postérieure de la tête) vers le tiers mé-
diaire de sa largeur, et le quart ou le tiers de sa longueur. Ecusson
brièvement pubesceul; teslacé , nébuleux ou noirâtre. Elylres dé-
bordant la base du prothorax du sixième ou du cinquième de la
largeur de chacune; sensiblement plus larges que lui dans son dia-
mètre transversal le plus grand ; quatre ou cinq fois aussi longues
que lui; non élargies vers leur partie posléro externe; ruguleur.es près
de la base , rugueuses vers leur extrémité: d'un llave teslacé ou lesla-
cées, avec leur partie postérieure brune ou brunâtre, à reflet violât re,
sur le dernier douzième de leur longueur ; garnies de poils lestacés,
mi couchés, peu serrés. Ailes nébuleuses. Dessous du corps d'un Hâve
301 MOU.iPaKNES.
testacé sur le repli prolhoracique et sur l'anlépeclus : le premier,
faiblement sinué, subarrondi à son angle posléro-inlerne'- pubesceul;
brun ou noirâtre sur les médi et postpeclus. Ventre pubescent; coloré
comme il a été dit. Pieds pubescenls ; d'un roux flave, ou d'un llave
orangé. Ongles de même couleur, bifides à l'extrémité de chacune de
leurs branches, à dent interne plus courte que l'externe.
Cette espèce paraît habiter diverses parties de la France, principa-
lement les parties froides ou montagneuses ; elle est peu commune
dans les environs de Lyon.
Obs. Elle montre d'une manière plus affaiblie que chez la R. nigri-
ceps, les fossettes prolboraciques des côtés du prolhorax , et celles qui
sont voisines des angles postérieurs ; elle se dislingue en outre, de
celte dernière, par sa tête noire et par ses élylres brunes ou d'un brun
violâlre à l'extrémité. Sa lête et la majeure partie de son ventre noires,
la couleur moins rouge de ses parties teslacées,et la partie posté-
rieure de ses élylres, brune plutôt que noire, l'éloignent , à première
vue, de la /?. fulva. Elle a d'ailleurs les fosselles des côlés du prolho-
rax, plus larges et moins profondes , et celles des angles postérieurs,
ordinairement plus marquées. Son prolhorax , ordinairement sans
tache, l'éloigné des autres espèces qui viennent après.
Avant la /t. melanura doit être placée l'espèce suivante :
Y. nâg'i'itai'sis; Brullé. D'un roux testacé asset vif sur la tête ,
le premier article des antennes, le prolhorax , l'écusson , les cuisses cl les
tibias : élylres, anlé et médipectus et ventre, d'un roux testacé moins vif :
reste des antennes , (y compris l'extrémité du premier article) , yeux et
tarses, noirs : postpeclus noirâtre ou obscur : prolhorax plus long que
large ; un peu élargi en ligne droite jusqu'aux quatre cinquièmes ; creusé
de chaque côté d'une dépression ou d'une fossette égale au quart de la lar-
geur du segment vers le cinquième de la longueur de celui-ci , subparallèle,
jusqu'aux trois cinquièmes , prolongé en se rétrécissant jusqu'aux deux
tiers des côtéi : creusé sur la ligne médiane d'un sûlon profond et presque
oblriangulaire , prolongé depuis le cinquième jusqu'au sillon anlébasi-
lairs : celui ci un peu élargi en fossette à ses extrémités.
Telephorus nigritarsis , Brdllé, Expcd. se. de Morèc, p. M'j, 208, pi. 30,
lig. 0.
Long. 0,0072 (3 1/5 1.)
I'atrie : la Grèce.
Téuâi'fiOHAiKES. — Wiagonycha. 305
Obs. Celle espèce a beaucoup d'analogie avec la R. sulcicoltit, Brullé.
Elle s'en distingue par la forme des ongles ; par les fossettes moins
marquées près des angles postérieurs, par une teinte moins claire
des parties lestacées -, par l'écusson noir.
Le prolhorax présente, longiludinalement sur le dos, une dépres-
sion un peu rélrécie d'avant en arrière jusqu'à la moitié de sa longueur
(et parfois marquée, sur les limites de cette dépression, de deux légers
sillons postérieurement presque convergents ) , élargie d'avant en
arrière et graduellement plus déprimée, depuis la moitié de sa lon-
gueur, jusqu'au sillon antébasilaire.
ff. Tète tcstacée.
&. 1%. Eaaclaatao»£a, • Linné. D'un roux orangé ou testacé, plus rouge
sur le prothorax, plus pâle sur les élylres : celles-ci, brièvement pubcscen-
tes, d'un noir bleuâtre à l'extrémité : yeux , tarses et antennes, moins la
base, noirs. Prothorax élargi en ligne droite d'avant en arrière, un peu
plus long que large ; creusé , de chaque côté , d'une fossette, égale vers le
tiers de la longueur du segment au quart au moins de la largeur de celui-
ci, prolongée, en se rétrécissant, jusqu'aux deux tiers des côtés.
^. Antennes prolongées environ jusqu'aux quatre cinquièmes de
la longueur du corps; à deuxième article égal aux trois cinquièmes
du suivant. Yeux plus saillants. Tête au moins aussi large . prise aux
yeux, que le prolliorax à son bord antérieur. Protborax un peu arqué
en devant. Ventre de huit arceaux : le huitième en cône plus long
que large.
2. Antennes prolongées jusqu'aux deux tiers ou trois quarts des
côtés du corps ; à deuxième article aussi long que les trois cinquièmes
du suivant. Yeux moins saillants. Tête à peine aussi large, prise aux
yeux , que le prolhorax à son bord antérieur : le protborax tronqué
ou à peine arqué, en devant. Ventre de sept arceaux : le septième
transverse, arqué sur le tiers médiaire de son bord postérieur et en-
taillé ou sinué entre cette partie arquée et les angles postérieurs qui
sont arrondis : la partie arquée , parfois tronquée ou même un peu
entaillée dans son milieu.
Etat normal. Tête et prothorax d'un roux orangé. Pieds et destout
du corps de leinte un peu moins vive. Elytres d'un roux testacé , avec
80
506 MOLMFEXXES.
l'exlrémilé d'un noir bleuâtre sur le dixième environ de la longueur
des étuis. Partie au moins des palpes, yeux, tarses et dix derniers
articles des antennes, noirs : le premier article de celles ci, d'un
roux teslacc.
Variations (par défaut).
Quand la matière colorante a été moins abondante, les antenne*
ont le deuxième article et souvent plusieurs des suivants testacés ou
d'un leslacé nébuleux, au moins à la base , et noirs ou noirâtres à
l'exlrémilé; les palpes noirs ou obscurs ; qu. Iques-uns des articles
des larses, en partie leslacés.
Variations | par excès).
Quand au contraire la matière noire a abondé , les antennes sont
entièrement noires, sur leurs dix derniers articles. Les palpes sont
noirs. Le poslpeclus se montre enfumé ou d'un brun fauve ou
roussâlre. Les larses sont entièrement noirs.
Cantharis melanura , Linn. Faun. suec. p. 205, 719. — ld. Sysl. nat. t. 1,
p. 631. — Fabr. Syst. Enlom p. 206, 9- — ld. Spec. Ins. t. 1, p. 260, 16.—
Id. Manl.lns. t. 1, p. -1(8, 19. — ld. Eut. syst t. 1. p. 319, 36. - ld. Syst.
Eleulh. t, 1 , p. 302, 43. — Gbiel. C. Lims. Syst. nat. t. 1, p. 1897. 37. —
Brahm. 1ns. Kal. t. \, p. 180. Ii93. — l'.ossi, Faun. etr. t. I, p. d09, 420. —
ld edit. IIelw. t. I, p. 193, 420.— Pa.nz. Ent. germ. I. L p 9L 14. — ld.
Faun. germ. p. 83, 6. — ld Index, p. 92, 5. — ld. Scliaefl". Icon. p. 22. —
Payk. Faun. suec. t. 1 , p 203; 8. — Illig. Kaef. preuss. p. 299, 6- — ld.
ÎMag. t. L p. 380, 43. — Cedekh. Faun. ingr. prodr. p 37, 115. — Maksh.
Ent. brit. p. 368, 7. — Waixk. Faun. par. t. 1, p. 85, 7. — Gyllemi. Ins.
suec. t. 1, p. 353, 29. — Fallék, Monogr. Canlli. et Malach. p. 20, 26. —
Schoïmi. Syn. Ins. t. 2, p. 70, 60. — Méjnétii. Calai, p. loi, 633.— Kuster.
Kaef Fur. p 9, 36.
La Cieindèle à étuis tachés de noir, Geofir. Hist. nal. t. I, 173, 5.
Cantharis fulva, ScorOL. Ent. carn. p. 39, 124. — De Kieseisw. Nalurg. d*
Ins. Deulscli. t. 4, p. 509, 32.
Telephorus bimaculatus, De Geer, Mém. t. 4, p. 71, 3. — MiiLLER, Zool. Dan.
Frodr. p. 62, 505. — Retzids, Gen. p. 105, 580.
Cicindela maculata, Focucr. Enlom- paris, t. 1, p. 60, 5. — De Villers, C.
Li>N.Entom. t. I, p. 297, 23.
Téléphones melanura , Oliv. Enlom. t. 2, n° 26, p. 8, 4, pi. 3, fig. 21. —
TiG.NY, Uisl. nat, t. 6, p. 139. — Lath. llist. nat. t. 9, p. 400, 4. — Dumérii..
TÉLÉPHOtuiius. — Hhagonycha. 307
Die. des Se. nat. t 5'J, p. 5*4.— Mui.s. Lettr. t. 1, p. 349, 3.— Steph. Illust.
t. 3. p. 297, 14. - D'uNCiN, Enlom. edin. p. 211. - Dr Casteln. llisl. nat.
l. 1, p. 274, 48, pi. 17, fig. 10. — L. DcFbnn, Exeurs. p. 44, 230.
Rliogonycha melanura , Steph. Man. p. 191, 1311. — L. Redtexb. Faun.
austr. p. 324. — Id. 2e edit. p. 530. — Rosenhaueh, Die. Tliier. Andalus. p.
-143. —Rouget, Mcm.de FAead. de Dijon (1830, p. 211, 947.— Mocqcehys.
Rullet. de la Soc. Linn. de Norm. (1836-57), p 1(55.
Long. 0,0071 à 0,0100 (3 174 à 4 1/2 I.Jlarg 0,0014 à0,0022 (2/3 à 1 1.).
Corps allongé ; pubeseent. Tête d'un roux orangé; luisante; à peine
pointillée et presque glabre sur sa partie postérieure; hérissée de
poils plus longs sur l'antérieure : déprimée ou sillonnée sur le front;
oblusément et à peine convexe sur l'épislome. Antennes atténuées à
partir du quatrième article; colorées comme il a été dit. Yeux noirs.
Prothorax presque tronqué ( ) ou faiblement arqué (") en devant ;
à angles antérieurs assez vifs ; élargi d'avant en arrière en ligne
droite ou à peine anguleuse vers les quatre cinquièmes des côtés ;
souvent légèrement sinué entre ce point et les angles postérieurs :
ceux-ci , vifs et munis d'une petite dent dirigée en dehors; tronqué
et sinué au devant de l'écusson, à la hase -, paraissant un peu moins
large à celle-ti qu'il e.^l long sur son milieu ; relevé en devant en un
rebord à peine égal au huitième de la longueur du segment; creusé,
de chaque côté, d'une fossette égale environ au quart de la largeur
du segment , vers le tiers de la longueur de celui-ci, et prolongée
ensuite en se rétrécissant graduellement, jusqu'aux trois quarts des
côtés, où elle est limitée par un relief transversal ; peu visiblement
creusé d'une fossette , à l'extrémité du rebord anlébasilaire qui est
seulement un peu dilaté dans ce point ; déprimé ou plutôt creusé ,
sur la ligne médiane, d'un sillon assez large, peu profond, et vala-
blement prolongé ; d'un roux orangé vif; luisant; presque impoin-
lillé : paraissant presque glabre ; garni de poils courts, coueolores et
peu apparents. Ecusson d'un roux orangé; brièvement pubeseent.
Elytres à peine ou faiblement plus larges que le prothorax à ses an-
gles postérieurs, c'esl-à dire que ce dernier dans son diamètre trans-
versal le plus grand ; quatre fois environ aussi longues que lui; sub-
parallèles ; ruguleuses : garnies de poils lins, mi-couches, roussâlres,
peu apparents; d'un roux d'ocre ou leslacé , avec l'extrémité d'un
noir bleuâtre, sur le dixième environ de la longueur; offrant les
traces d'une nervure suhhumérale, et de deux nervures dorsales assor
308 MOLLI MWH ES.
longuement prolongées. Ailes en partie brunes. Desstrus du corps et
pieds pubescents; d'un roux lestacé ou orangé : tarses noirs ou bruns.
Ongles teslacés ; bidenlésà l'exlrémilé : la dent interne plus courte.
Celte espèce paraît commune dans toutes les parties de la France.
Obs. La plupart des entomologistes ont rapporté la Cantharis me-
anura de Linné, au Nacerdes lepluroides. Dans la collection lin-
néenne , l'insecte étiqueté de la main de l'illustre Suédois, est bien
notre Rhagonycha melanura , comme nous l'avons dit (Hist. nat. des
Col. de Fr. {Angustipennes), p. 47;; seulement, à côté de l'exemplaire
typique, se trouvent deux autres exemplaires du Nacerdes lepturoides,
placés par une main étrangère. Il semble évident, d'ailleurs, que
Linné a voulu décrire l'espèce dont il est ici question ; car en par-
lant (Faun. p. 205) de sa Canth. navalis (Lymexylon n avale des au-
teurs), il dit : Fermginea sunt corpus, pectus, thorax, elytra, abdomen,
pedes ; nigra caput , oculi , clytrorum apex cwn margine exteriore. En
comparant, à ce dernier insecte, sa Canth. melanura, il ajoute : Si-
millima prœcedenti magnitudine , statut a , colore; sed thorax planior,
incequalis , nec caput nigrum et ultimi tantum elytrorum apices nigri.
Or, dans la Nacerdes lepturoides, le corps et les cuisses sont noirs.
La description linnéenne est fautive par un lapsus calami ; au lieu
de thorace rotundato, il faut lire thorace marginato, comme l'a observé
Scboenberr (Syn. Ins. t. 3, p. 70, note x).
La Canth. melanura de Fabricius apparlient elle à cette espèce?
Cet auteur se borne à reproduire la pbrase diagnostique et fautive de
Linné. Toutefois, à en juger par les citations qu'il ajoute , on ne
peut douter qu'il n'ait eu en vue cet insecte. Mais il a vraisembla-
blement confondu d'autres espèces avec sa Canlh. melanura; car il
en cite une variété à tète noire, qui lui est visiblement étrangère.
La R. melanura a les fossettes des côtés du prolborax moins larges
que cbez les espr ces précédentes, et les voisines des angles postérieurs
du même segment . ordinairement nulles ou peu marquées. Elle se
distingue à première vue des R. nigneeps et translucida, par ses élylres
noires à l'extrémité; elle s'éloigne en outre de la nigriceps , par ses
élylres non élargies vers la partie poslèro-exlerne, et par sa lête d'un
roux orangé ; de la translucida, par la majeure partie de ses antennes
et par ses tarses , noirs ; de la fuscicornis, par sa lèle uni-colore, par
ses tarses noirs, par la couleur d'un roux orangé de ses parties clai-
res, par l'extrémité de ses élylres , d'un noir bleuâtre toujours très-
coloré.
TBLiEMiouAiKM. — Rhagonycha. 30!)
Près de la R melanura , se place naturellement l'espèce suivante :
BS. tcB*niiiialBs; L. Redte\b.\ch2r. D un roux orangé ou testacé :
élytres brièvement pubescentes, d'un noir bleuâtre sur leur moitié ou tiert
postérieur. Yeux, tarses et antennes, moins le premier article, noirs. Pro-
tlwrax élargi en ligne presque droite , d'avant en arrière ; presque aussi
long ou aussi long que large; creusé, de chaque côté, dune fossette, égale,
vers le tiers de la longueur du segment , au quart au moins de la largeur
de celui-ci , prolongée en se rétrécissant jusqu'aux deux tiers ou un peu
plus des côtés.
Rhagonycha termînalïs, L. RpDrEi\B. Fauti. auU. p. 324. — Id. 2* edit. p- 530.
De Kiesenw. Nalurg. d. 1ns. Deulsch. t. 4, p. 510, 33.
Long. 000,78 à 0,00Q0 (3 1/2 à 4 1).
Patrie : l'Autriche.
Obs. Celte espèce a la plus grande analogie avec la R. melanura ;
mais la partie noire des élytres, au lieu d'être bornée au dixième pos-
térieur de sa longueur, s'avance plus ou moins en affaiblissant gra-
duellement sa teinte.
ce. Prothorax noir, en totalité ou en partie.
g, Prolhorax noir sur son disque, ou même longiludmalement sur la ligne
médiane ; d'un roux teslacé , ou testacé, de nuance variable sur les
côtés.
h. Antennes et pieds noirs. Prolhorax marqué, sur son disque, d'une tacho
de forme variable.
V. K. MensteiM; Guedleb. D'un noir brun. Prothorax d'un roux
ou flave testacé, marqué, sur son disque , d'une tache voire de forme
variable. Elytres pubescentes ; d'un testacé livide. Le prolhorax presque
en carré transversal ; marqué, de chaque côté, d'une dépression presque
carrée, presque égale au tiers de sa largeur, et prolongée jusqu'aux (rois
cinquièmes des côtés; noté, près des angles postérieurs, d'une fossette plu*
obsolète.
, 15.— Muller (P. L. S.), C. v. Lijnn. Nalurs. 5* part, t. 1,p.3l0, \o.
— Facr. Syst. entom. p. 207, -IL — Id. Spec. Ins. I L p. 26-1, 19. — Id.
Mant. t. 1, p. IC8; 23. — Id. Eni syst. t. -1, p. 220, 33.— Id. Sysl. eleutli.
t. I, p. 30'., 52 — SciïiiAMi, Enum. p. 180, 333. — Id. Faun. boic. t. 1, p.
382, 747. — IIerbst, Kuz. Einleit. t. 1, p. i43 , 5. pi. 2 , flg 5.— Gmel.
C. Likn. Syst. nat. t. I, p. 1893, Id. — De Villers, 0. Linîs. Enlom l. 1,
p. 295, -14.— Martyk, Engl. entom. pi. 29, G. — Panz. Eut. Germ. p. 92,
20. — Id. Faun. Germ. 57, 4 — Id. Index, p. 93, 10. — ki.ic. Kaef. preuss.
p. 3C0, 8. var. $ — Payk. Faun. suée. t. 1, p. 205, 11. — Cederii. Faun.
Ingr. prodr. p. 38, -118. — Goeze, Eur. Faun. t. 8, p. 649. 5. — Walck.
Faun. Par. t. 1, p. 86, 9. — Fai.lén, Monogr. Canth. et Malach. p. 21,90.
vir. — Gyllehh. Ins. suce. t. 1, p. 335, 32. var. b. — Sciioemi. Syn. Ins.
t. 2, p. 72, 69. var. p. — Zetterst. Faun. lapp. p. 1 14, -16. var. b. — Id.
Ins. lapp p. 84, 17. var. b. — Saijib. Ins. fenn. p. 122 , 20. var. b.— Kùst.
Kuef. eur. 23, 50, var. a. — De KiEsr.wv. Naturg. d. Ins. Deulsch. t. 4,
p. 5 1 3, 37. var. b.
La Cicindèle noire à étuis jaunes, Geoff. Ilist. t. -I, p. 173, G. var. b.
Telephorus tesiaceus, Muli.er, Zool. Dan. Prodr. p. 62, 562. — Oi.iv. Enlom.
t. 2, n° 26, p. 12, 11, pi. 3, fig. -19, a, b. — Latr. Hist. nal. t. 9, p. -108,9.
— Dumékil, Dict. des se. nat. t. 52, p 524.
Cicindela lutescens, Focrcr. Enlom. par. p. 6l, 6. var. B.
Cantharh pelhicida , Bhahm , Ins. Kal. t. 1, p. MO, 378.
Telephorus ochropus, Steph Illusl. t. 3, p. 296. — Id. Man. p. -189, 1489.
téléphorvhes. - RhagOliychd. 315
Etat normal.
Telephorus teslaceus, De Geeu, Meiu. I 4 , p. 71, 4.— Retz. Ccn. p. 103,
581.— Steph. Illuslr. t. 3, p. 290 ,10 — Id. Man. p. 189, 1483. — Dcncak,
Entora. edin. p. 211. — De Casteln. Uist. nal. I. 1, p. 273, 29.
Cant/iaris teslacea , Liinn. (suivant la noie insérée dans l'exempt, interfulié
du Syst. nal.) — Illig. Kaef. preuss. p. 300, 8. — Paye. Faun. Suec. i. 1,
p 205, -11. — Marsh Enl. brit. p 3J7, 5. — Fallén , Monog. p. 21, 90.'—
(jVllenh. Dis. suec. t. 1 , p. 353, 32. — Zf.tterst. Faun. Iapp. p. 114 , 16.
— Id. Dis. Iapp. p. 84, 17. — Sahlb. Ins. fenn. p. 122, 20. — Kust. Kaef.
Fur. 23, 50. — De Kiesenw. Nalurg. d. Ins. Deulsch. t. 4, p. 5I3, 37.
Rhogonycha testacea , L. Hedtekb. Faun. austr. p. 323. — Dn Kiesenw. Ann.
de la Soc. enl. de Fr. (1831), p. 007. — Rouget, Méra. de l'Ac. des se. de
Dijon (1855-1830), n° 9ùS. — Mocqueuys, Bull, de la Soc. linn.de Norm.
(I8jG-57), p. 105.
Var. p. Pieds noirs, avec les genoux , les tibias antérieurs, et souvent la
base et le côté externe des tibias intermédiaires et postérieurs, testaeés.
Cantharis pallidipennis, (Deji:a>), Calai. (Î837), p. IJO.
Long. 0,0045 à 0,0050 (2 à 2 1/2 I.). Larg. 0,001 1 à 0,00l/i (1/2 à 2/31.).
Corps suballongé ; pubescent. Tête, noire ; peu luisanle; pointillée;
garnie de poils obscurs, moins courts sur la partie antérieure que sur
la partie postérieure ; à peine convexe sur l'cpislome. Joues et man-
dibules d'un flave leslacé ; celles-ci , obscures à l'extrémité. Palpes
d'un flave lestacé ; à dernier article ordinairement obscur vers l'ex-
trémité. Antennes subfiliformcs ; colorées comme il a été dit. Yeux
noirs. Prolhorax presque en carré un peu plus large que long; à
peine arqué en devant: un peu élargi d'avant en arrière en ligne à
peu près droite, à peine anguleuse vers les deux tiers; à angles an-
térieurs peu ou point émoussés : les postérieurs vifs, reclangulaire-
menl ouverts et munis d'une très-petite dent dirigée en dehors; Irès-
médiocrement convexe; muni, dans sa périphérie, d'un reboni presque
également étroit: offrant, vers le tiers de sa longueur, les traces d'un
sillon transversal ; déprimé de chaque côté du disque , et sur unt'
largeur au moins égale au quart de sa largeur : chacune de ces dé-
pressions latérales constituant, de chaque côté , deu\ sortes de fos-
settes, séparées par un faible relief transversal : l'antérieure prolongée
depuis le bord antérieur, jusqu'aux trois cinquièmes de la longueur :
la postérieure, depuis ce point jusqu'au rebord antébasilaire ; rayé,
316 MOLLU'SKNES.
sur la ligne médiane, d'une ligne légère non avancée en devant du
siilon transversal; superficiellement pointillé; garni de poils fins,
courts et clairsemés; coloré et peint comme il a été dit. Ecusson noir,
pubesccnl. Elytres débordant la base du prolborax du sixième ou du
cinquième de la largeur de chacune; quatre (.$) ou cinq (c/5) fois plus
longues que lui ; rugueusement ponctuées ; tcstacées ou d'un lestacé
pâle ; garnies de poils concolores , mi-couchés, peu serrés , assez
apparents. Ailes brunâtres. Repli du prolhorax d'un llave lestacé, par-
lois maculé d'une tacbe brune. Dessous du corps brun ou brunâtre sur
i'anlépeclus; noir; pointillé et pubescent sur le reste : dernier arceau
ventral parfois en partie lestacé, chez la ? . Pieds pubescenls; colorés
comme il a été dit Ongles leslacés; bifides ou bidenlés à l'extrémité
de cbaque brancbe : la tient interne, plus courte que l'externe.
Celle espèce paraît habiter presque toutes les parties de la France.
Elle est commune, dès le mois d'avril , aux environs de Lyon, sur les
arbustes et les fleurs des haies.
Obs. Elle se dislingue de la /?. Meisteri , par ses antennes teslacées
au moins sur les deux premiers articles, et moins obscures sur les
autres; par ses genoux et ses tibias lestacés, et par la forme de la
bande noire longitudinale du prolborax : celle bande l'éloigné des
/{. iiigrice.ps et translucida, et ses élytres sans taches ne permettent pas
delà confondre avec les /? fuscicornis et mclanuva . avec lesquelles
elle offre bien d'autres différences.
f/ff. Prolborax soil entièrement noir, soit au moins noir sur la région longi-
tudinale médiane, et sur une partie des bords latéraux. Tète noire.
/. Pieds noirs , avec les genoux et les libias leslacés. Yeux médiocrement
saillants. Tôle à peine plus large que le protliorax en devant ; rarement
tachée de fauve. Elylres un peu élargies postérieurement.
O. R. fesaBOB*ali$ ; Brullé. Suballongée; d'un noir mat : base des
antennes, joues, élytres. genoux et tarses d'un flave lestacé : le prolhorax
presque en carré plus large que long, un peu élargi d'avant en arrière
jusqu'aux deux tiers ; marqué, de chaque côté, d une dépression presque
égale au tiers de sa largeur, prolongée jusqu'aux deux tiers , séparée par
un relief transverse d'une fossette située près des angles postérieurs. Ely-
tres un peu élargies postérieurement; à pubescence fine , médiocrement
apparente : le prothorax parfois marqué de taches ou d'une bande juxta-
latérale, d'un fauve testacé obscur.
TÉLÉrnop.Air.ES. — Wiagonycha. zil
>. Antennes prolongées environ jusqu'aux trois quarts des côtés
du corps; à deuxième article égal à plus de la moitié du suivant.
Tête, prise aux yeux qui sont saillants, plus large que le prolhorax
en devant. Prothorax à peine arqué en devant. Ventre de huit ar-
ceaux : le huitième, en cône plus long que large. Corps plus étroit.
Obs. Le ventre est noir, paraissant d'un noir gris par l'effet du
duvet.
$> . An'.ennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes environ de la
longueur du corps-, à deuxième article égal aux trois cinquièmes du
suivant. Tête à peu près aussi large, prise aux yeux qui sont moins
saillants, que le prolhorax en devant. Prolhorax presque tronqué en
devant. Ventre de sept arceaux : le septième, transversal, arrondi
à son bord postérieur, ou peu sensiblement obtus , ou subéchancré
dans le milieu de ce bord.
Obs. Le ventre est noir, ou d'un noir brun, paraissant souvent d'un
noir grisâtre par l'effet du duvet.
Etat normal. Deux premiers articles des antennes, joues, majeure
partie basilaire des mandibules, élytres , genoux et tibias, d'un flave
teslacé ou d'une nuance rapprochée : tout le reste, noir ou d'un noir
brun.
Variations (par défaut).
Quand la matière colorante noire a été moins abondante , les trois
ou quatre premiers articles des antennes, ou même parfois un plus
grand nombre sontllaves ou d'un flave teslacé. Le prothorax montre
sur les côtés du disque quelques taches fauves ou d'un fauve teslacé
plus ou moins obscur, ou quelquefois il offre, de cette couleur, une
bande longitudinale, prolongée depuis le bord antérieur, près de.«
angles de devant, jusqu'à la base, en laissant noire la partie médiane
des bords latéraux.
Variations (Jpar excès )•
Quand au contraire la matière noire a acquis un peu plus de déve-
loppement, les antennes sont noires à partir du troisième article : le
prothorax, comme dans l'état normal, est complètement noir, cl le.
318 MOlLII'flNNES.
tibias postérieurs, au moins, sont obscurs ou noirâtres , vers l'extré-
mité.
Ces variations peuvent être réduites à une seule variété.
Var. a. Prothorax marqué sur les côtés du disque de taches ou d'une
bande longitudinale fauve ou d'un fauve obscur , laissant noire la partie
médiane des bords latéraux-
Obs. La partie noire du prolhorax forme souvent une bande longi-
tudinale anguleuse vers les deux tiers , comme chez la R. lestacea ,
mais le milieu des côtés est également noir.
État normal.
Telephorus femoralis, Bkdllé, Exped. se. de Morée (Insectes), p. -1 48, 214. —
De Castef.n. Hist. nat. t. 1, p. 273, 31. — de Kiese.nw. Beylr. z Kaeferf.
Griechenland in Berlin Ent. Zeit. t. 3, p. 26. — Id. tiré à part. p. 20.
Rhacjonycha femoralis , L. Redtfnb. Faun. auslr. p. 325.
Cantharis femoralis, Dr Kiese.nw. Nat. d. Ins. Deulscli. t. A, p 515, 39. —
L. RrDTE.NR. Fuun. ausir. 2e édil. p. 530.
Long. 0,005G à0;007 ( 2 1/2 à 3 1.). Larg. 0,0015 à 0,021 (2/3 à 1 1.)
Corps suballongé ; pubescent. Tête d'un noir mat ou peu luisant ;
peu densement poinlillée, et paraissant, à une très-forte loupe, pres-
que imperceptiblement poinlillée entre ces petits points; garnie de
poils d'un cendré obscur, plus courts sur sa partie postérieure, plus
allongés sur l'antérieure; souvent déprimée entre les antennes ; sub-
convexe sur l'épistome. Joues d'un flave teslacé. Mandibules de même
couleur, avec l'extrémité obscure. Antennes un peu acuminées à par-
tir du quatrième article ; colorées comme il a été dit. Yeux noirs ;
médiocrement saillants. Prothorax presque tronqué ou à peine arqué
en devant ; presque en carré un peu plus large que long ; peu sensi-
blement élargi d'avant en arrière, en ligne à peu près droite, jus-
qu'aux deux tiers des côtés , à peine anguleux dans ce point, peu ré-
tréci ensuite en ligne droite ; peu ou point émoussé aux angles anté-
rieurs et postérieurs qui sont rectangulaires ou à peine ouverts ;
presque tronqué ou à peine arqué en arrière et sinué au devant de
i'écusson, à la base; d'un sixième environ plus large à celle-ci qu'il
est long sur son milieu ; très-médiocrement convexe; muni dans sa
périphérie d'un rebord presque uniformément étroit : l'antérieur peu
TÉLéi»HORAiiiES. — Rhagonycha. ollJ
relevé ; offrant du quart au tiers de sa longueur un sillon transversal;
marqué, de chaque côté de son disque, d'une dépression presque égale
au tiers de la largeur du segment, vers le sillon transversal , et pro-
longée depuis le bord antérieur jusqu'aux deux tiers des côtés, où elle
est limitée par un faible relief transverse , indistinct ordinairement
sur presque la moitié médiane de la largeur ; creusé d'une fossette
près des angles postérieurs, entre le relief et le rebord basilaire ; rayé,
à partir du sillon transversal , d'une ligne médiane, postérieurement
transformée en dépression ou en sillon graduellement élargi ; ordi-
nairement noir, parfois avec des taches fauves ou d'un fauve Leslaeé
obscur •, à peine pointillé ; garni de poils courts, clairsemés, presque
indistincts. Ecusson noir; pubescent. Elytres débordant la base du
prolhorax du sixième environ de la largeur de chacune; quatre (Ç i
ou cinq (7, \1.— Itl. Ent. sysl. t. L p. 2I7,
-IG. — Id. Sysl. Eleulli. l.l.p. 299, 27. — Gmel. C Linn. Sysl. nat. t. -I ,
p. -1893, 29. — De Villers, C. LipsN. Ent. t. 4, p. 322. — Rossi, Manl. t. \,
p. 53, -I3fi.-Id.edit. Helw. 1.1, p. 308, I3<>.— Papvz. Enl. germ. p. 90,-10.
— Id. Faun. germ. p. 85, 7. — Id. Index, p. 92, 4. — Illig. Kaef. preuss.
p. 381, 9. — Paye. Faun. suce. t. i , p. 264, 10. — Cederu. Faun, ingr.
Prodr. p. 37, 1-14. — Marsh, p. 3C8, G. — Walck. Faun. par. t. \, p. 85, 5.
— Fallén , Monogr. Canth. et Malacli. p, 21, 29. — Gyllenh. Ins. suec. t«
\, p. 334, 3t. — Sahlb. Ins. fenn. p, 121, 19. — Kuster, Kaef. Eur. p. 23,
49. — De Kiesenw. Naturg. d. Ins. Deulsch. t. 4, p. 515, 40.
Telephorus pallidus, Oliv. Entom. t. 2, n° 26, p. -14, -14, pi. 2, fie. 9, a, b.
— Tigny, Hist. nat. t. 6, p. 140. — Latr. Ilist. nat. t. 9 , p. -119, 12. —
T&LHPHûivunas. — Rhagonycha. $28
Stfph. Iilustr. t. 3, p. 21)7, -12.— DuxcAN.Entom.edin. p. 211.— Dk Casteln.
llisl. nat. I. I, p. 274, 44. — L. Dur. Excurs. p. 44,231.
Rhagomjcha pallida, Steph. Man. p. 191, 1513.— !.. Redtexb! Faun.austr.
p. 323. — Rouget, Mém. de l'Acad. des se. de Dijon, IS.'3 (1826), p. 211 ,
930. — Mocqdekys, Dullet. de la Soc. Linn. de Norm. 1856-57, p. tOO.
Var. *. Elytres d'un flave testacé, avec l'extrémité brune ou noirâtre.
Cantharis pall/pes , Fabr. Spee. I. p. 239, 10. — Id. Mant. t. -I, p. 107, 1 1.
— Id. Enl. syst l. I, p. 210, 14. — Id. Syst. Eleutli. t. 1 , p. 209, 2Î. —
Gmel. C. Linn. Syst. nat. I. 1, p. 1893, 28. — De Villers, C. Linn. Entom.
t. |, p. 297, 24. — Id. t. 4, p. 321, 24. — Rossi, Faun. elr. t. 1, p. 108, 417.
— Id. éd. Ilelw. t. t, p. 192,417. — Pakz. Eut. genn. p. 90,8.
Cantharis melanocephala, IIerbst, in FlessiVs Areh. p. 108, 10.
Cantharis berolinensis, Gmel. C. Linn. Syst. nat. t. 1, p. 1391). 50.
Téléphones pallipes , Ouv. Ent. t. 2, n° 2â , p. 14, 13, pi. 1, fig. a, b. —
Latr. llisl. nal t. 9, p. 119, I I . — De Casteln. Ilist. nat. l. I, p. 274, (."}.
Cantharis pallida, Il Lie. 1. c. var. p. — Patk. loc. cit. var. 6. — Fàllén, loc.
cit. ç/7. — Gyllemi. loc. cit. var. b. — Saiilb. 1. c. var. h. — L. Redtem».
1. cit. var. — Kûst. 1. c. var. a. — De Kicsenw. 1. cil. var. a.
Var. B. Cuisses marquées de lignes obscures ou noirâtres.
Long. 0,0036 à 0,0067 (ï i '2 à 3 1.) Larg. 0,00 M à 0,0014 ( 1/2 à 2 3 l.)
Corps allongé, linéaire ; pubescent. Télé noire; un peu luisante;
finement et très -densemenl pointillée \ gain e de poils obscurs et
courts sur sa partie postérieure, et de poils plus allongés et en partie
cendrés sur l'antérieure : bord antérieur des joues d'un flave leslacé.
Mandibules de même couleur , avec l'extrémité obscure. Pulpes ordi-
nairement Hâves ou d'un flave leslacé. Antennes subfiliformes, surtout
cbez la J , subacuniinées , à partir du qualriô tic ou du cinquième
article, et plus sensiblement cbez le * \ colorées comme il a été di!.
Yeux noirs*, saillants. Prolliorax plus ou moins arqué en devant: sen-
siblement élargi d'avant en arrière, jusqu'aux deux tiers, un peu an-
guleux, dans ce point, subparallèle ou un pou rétréci ensuite; à an-
gles de devant plus ouverts que l'angle droit, émoussés chez la ? ,
subarrondis ou presque arrondis cbez le ^ : le.; postérieurs vifs, rec-
tangulairement ouverts et munis d'une très-petite dent dirigée en
debors ; tronqué ou à peine arqué en arrière et plus ou moins légère-
ment sinué dans son milieu, à la base ; à peine ans i large i ? ) ou à
peine moins large (r?) à celle ci, qu'il est long sur son milieu ; lièi-
médiocrement convexe; muni, dans sa périphérie d'un rebord presque
3 1:4 SIOLLIPiSSMES.
également étroit : l'antérieur peu relevé; offrant vers le tiers ou les
deux cinquièmes de sa longueur une dépression transversale; marqué,
de chaque côté de son disque, d'une dépression presque égale au tiers
de la largeur du segment, et prolongée depuis le rebord antérieur jus-
qu'aux deux tiers des côtés, où elle est limitée par un faible relief ou
arc transversal , ordinairement affaibli mais non interrompu sur la
ligne médiane, plus saillant près des côtés, et étendu jusqu'au rebord
latéral; creusé d'une fossette près des angles postérieurs, entre ce
relief et le rebord basilaire; rayé à partir du sillon transversal, d'une
ligne médiane postérieurement transformée en dépression ou sillon
graduellement élargi ; d'un noir un peu luisant; aspèrement ou gra-
nuleusemenl pointillé, et marqué, entre ces petits points, d'un poin-
tillé serré et indistinct si ce n'est à une très-forte loupe; garni de
poils cendrés très-courts, peu serrés, à peine apparents. Ecusson noir
ou brun; pubescent. Elylrcs débordant la base du prolhorax d'un
sixième ou d'un cinquième de la largeur de chacune; cinq fois environ
aussi longues que lui; subparallèles; rugueuses, plus faiblement près
de la base ; d'un flave testacé parfois avec l'extrémité brune; garnies
de poils d'un flave testacé, mi couchés, assez apparents. Ailes brunâ-
tres. Dessous du corps noir ou d'un noir brun, môme sur le repli du
prothorax, parfois moins obscur à l'extrémité du ventre, chez le J1 '■>
pubescent sur la poitrine et sur le ventre. Pieds grêles ; colorés
comme il a été dit. Ongles leslacés; bidentés ou bifides à l'extrémité
de chaque branche.
Cette espèce se trouve dans la plupart des provinces de la France.
Elle est commune dans les environs de Lyon.
Obs. Elle a été connue pour la première fois par Geoffroy, qui la
considéra, à tort, comme ne formant qu'une seule espèce avec la
R. teslacea.
Fabricius, dans son Spccies, désigna sous le nom depallipes la va-
riété ayant l'extrémité des élylres obscure; un peu plus tard, dans
son Manlissa . il donna le nom de pallida , aux individus à élylres
entièrement d'un flave testacé, dont il faisait une espèce particulière.
Illiger et Paykull rattachèrent avec raison ces deux variations à une
même espèce, à laquelle ils appliquèrent le nom de pallida : celui
de pallipes , quoique antérieur, étant moins caractéristique, puisque
les pieds ne sont pas toujours entièrement pcVes.
Obs. Par son prolhorax entièrement noir, elle se dislingue aisé-
ment de toutes les espèces précédenles ayant le prolhorax sans tache,
ou noir seulement sur le disque ou sur la ligne médiane.
TÉLÉiMiORAihES, — Rhagonycha. «S25
Dans son état normal , ses pieds teslacés permellenl de la séparer
facilement de la R. femoralis, dont les cuisses sont noires jusque près
du genou ; mais quelquefois on serait tenté de confondre avec ctlte
dernière quelques J présentant les cuisses colorées de même , et
ayant, comme chez toutes les $ en général, le prothorax proportion-
nellement moins long ou plus large que chez le v/. Naturg. d. Ins. Deulsch. t. 4, p. 517, 43.
Teîepltorus elongatus, De Castelx. Ilisl. t. -I, p. 274, 39.
l\hagonycha paludosa , L. Hedtemî. Faun. austr. p. 325. — Id. 2e édil.,
p. 531.
Long. O.C05G à 0,0037 (2 1/2 à 3 I.) Larg. 0,0012 à 0.COI7 (3/5 à 3/4 1.)
Patrie : le nord de l'Europe.
Elle a été découverte par Gyllenbal et communiquée par cet ento-
mologiste à son compatriote Fallén.
Obs. Celle espèce a beaucoup d'analogie avec la R. atra; elle s'en
éloigne par sa taille ordinairement moins faible ; par ses palpes
noirs ; par ses mandibules , la base de ses antennes et la base de ses
tibias, d'un leslaeé roussâlre ou rougeâlre . d'un rouge fauve livide
tklephopaip.es. «•- Bhagonycha. 329
ou d'un fauve testacé livide , au lieu d'être d'un flave ou Hâve tesiacé
plus ou moins clair, quand ces mêmes parties ne sont pas brunes
ou obscures; par ses cuisses, ordinairement entièrement noires , ou
claires seulement au genou ; par ses quatre tibias antérieurs, ordi-
nairement nébuleux, obscurs ou brunâtres dans leur seconde moitié:
les postérieurs toujours obscurs ou bruns sur la même longueur. La
£ se distingue surtout de celle de la R. atra, parle dernier arceau
ventral écbancré en arc à sa partie postérieure.
//. Cuisses pâles ou d'un flave teslacé à l'extrémité.
13. fil. a*B»a.; Linné. Noire ou d'un noir brun : base des antennes ,
jolies, mandibules, palpes , extrémité des cuisses et tibias, d'un roux jaune
roussâtre: tarses d'un roux nébuleux. Prothorax plus large que Ion".
Elytres rugueusement ponctuées', pubescentes. Dernier arceau ventral de
la 2 subarrondi postérieurement.
cf. Antennes prolongées jusqu'aux trois quarts de la longueur du
corps; à deuxième article égal au moins à la moitié du suivant. Tête
débordant le bord antérieur du prothorax des deux tiers ou trois
quarts de la largeur des yeux. Prolhorax médiocrement arqué en
devant, avec les angles antérieurs peu ouverts et émoussés ; presque
aussi long sur son milieu qu'il est large à sa base. Ventre de huit ar-
ceaux : le huitième en triangle ou en cône un peu tronqué, de moi-
tié plus long qu'il est large à la base.
?. Antennes prolongées environ jusqu'aux deux tiers de la lon-
gueur du corps; à deuxième article presque égal aux trois cinquièmes
du suivant. Tôle débordant le bord antérieur du prothorax de la
moitié ou un peu plus de la largeur des yeux. Prolhorax assez faible-
ment ou faiblement arqué en devant, avec les angles antérieurs pres-
que rectangulaires, et peu ou point émoussés ; d'un cinquième plus
large à la base qu'il est long sur son milieu. Ventre de sept arceaux:
le septième, trois fois aussi large à la base qu'il est long sur son mi-
lieu, subarrondi postérieurement.
Etat normal. Noir ou d'un noir brun : deux premiers articles des
antennes, palpes, joues, mandibules , extrémité des cuisses et tibias ,
42
530 M0LL11U..NNKS.
d'un jaune roussâtre ou d'un jaune pâle : tarses d'un roux jaune
nébu'eux.
Variations (par défaut).
Quand la matière colorante noire a été moins abondante, les par-
ties noires sont d'un noir brun. Les antennes ont les trois, quatre ,
cinq ou même les six premiers articles, d'un jaune qui va s'obscur-
cissanl graduellement. Les cuisses sont moins brièvement d'un jaune
roussâtre à l'extrémité, et les tarses sont moins nébuleux.
Variations (par excès).
Quand, au contraire , la matière noire a abondé , les parties obs-
cures sont d'un noir plus prononcé; les joues et les mandibules sont
d'un roux nébuleux; les cuisses sont plus brièvement d'un roux jaune
à l'extrémité; les tibias postérieurs sont bruns ou noirs dans leur
noitié postérieure, et les tarses sont en majeure partie obscurs.
Cantharis atra, Link. Syst. nat. t. 1, p. 649, 16. — Fabh. Syst. entom. p. 204.
5 ? — Id. Spec. Ins. t. 1, p. 259,7? — Id. Riant. l.l?p- 167,8.? — Id Ent,
syst. t.L P- 215, U? — ld. Syst. elcutli. t. L P- 257, 18 ? — Goeze , Ent.
Beytr. t. -I, p. 534, 16. — Gmel. C. Likn. Syst. nat. t. 1, p. 1863, -19. — De
Villehs, C. Liwy. Entom. t. \, p. 256, Va. — Panz. Ent. germ. p. 90, 7. —
Illig. Kaef. preuss. p. 301, -10. — Fallén , Monogr. Canlli. et Malael). p. -12.
9. — Gyllemi. Ins. suec. t 1,p. 336, 10. — Schoenh. Syst. Ins. t. 2, p. 67.
31. — Zeïterst. Faun. lapp p. -111, 8- — Id. Ins. lapp. p. 81, 8.— Sahlb.
Ins. fenn. p. -118, -10.— Kùster. Kaef. Europ. 28, 70. — DeKiesekw. ÎSa-
turg. d. Ins. Deulsch. t. 4, p. 516, 42.
Telephorus aier , Oliv. Entom. t. 2, n° 26, p. -13, -12, pi. 1, fig. 3, a. b. —
Latr. Ilist. nat. t. 9, p. 108, -10. — Steph. lllustr. t. 3, p. 294, 5.— Id. Man.
p 189, 1843.— De Casteln. Ilist. nat. t. 1, p. 273, 30.
Rhagonycha atra, L. Redteisb. Faun. austr. p. 325. — Id. 2e édit. p. 53l,il
Long. 0,0051 à 0,0059 (2 -1/4 à 2 2/3 1.). Larg. 0,0010 à 0,0014 (1/2 à 2/3 L).
Corps allongé; pubescent. Tête noire; peu luisante; presque lisse,
très densement pointillée , vue à une forte loupe; marquée sur le
ut d'un sillon obsolète, plus ou moins distinctement prolongé jus-
au verlex ; déprimée entre les antennes; garnie, sur sa partie
glèrieure, de poils obscurs, très-courts, peu apparents; garnie de
ïiLérHofiAiues. — Rhagonycha. ?j |
poils plus longs sur sa partie antérieure; peu ou point conreie su
l'épislome. Joues et mandibules d'un roux lestacé : celles-ci un pe
obscures à l'extrémité. Palpes d'un roux jaune. Antennes subfiliforme
pubescenles; noires, avec les deux premiers articles et souvent qu<
ques-uns des suivants, d'un roux jaune ou d'un jaune pâle. Yeuz
noirs; saillants; séparés du bord antérieur du prolhorax par un es-
pace moins grand que leur diamètre. Prolhorax sensiblement (/Jou
plus médiocrement (^) arqué en devant; un peu élargi en ligm
droite jusqu'aux deux tiers ou trois quarts de ses côtés; subparallél-
ou faiblement rétréci ensuite ; tronqué ou à peu près à la base et
subsinué dans le milieu de celie-ci ; à angles de devant émoussés (. t. 2, p. 70, 49. — Ds Kiksekwetteb ,
Naturg. d. Ins. Deulseh. I 4, p. 519, 46.
Telep/torus laetus, De Casteln. Hist. nal. t. 4, p. 275, 51.
Long. 0,005(5 à 0.00G7 (2 1,2 à 3 1.) Larg. 0,00-15 à 0,0022 (2/3 à 1 1.).
Corps suballongé ; parallèle; planiuscule ; pubescent. Tête finement
ponctuée ; noire . garnie de poils lins et obscurs sur sa partie posté-
rieure, longs et testacés sur l'antérieure ; peu convexe sur l'épistome.
Joues et base des mandibules d'un roux teslacé. Antennes filiformes ;
a->sez épaisses ; colorées comme il a été dit. Prothorax presque tron-
qué en devant; à angles antérieurs déclives et paraissant par là plus
ou moins émoussés ; élargi , en ligne presque droite, d'avant en ar-
rière, jusqu'aux trois quarts des côtés, rétréci ensuite en ligne droite
jusqu'aux angles postérieurs : ceux-ci, vifs, ouverts, et munis d'une
très -petite dent dirigée en debors ; tronqué et sinué dans son milieu,
et parfois plus légèrement près des angles, à la base; un peu plus
large à celle ci qu à son bord antérieur; un peu plus large à son
Lord postérieur qu'il est long sur son milieu; relevé latéralement
en un rebord à peine égal au sixième de la largeur, vers le cinquième
de la longueur du segment , graduellement rétréci jusqu'aux deux
tiers ; offrant, au côté interne de ce rebord, une gouttière uniformé-
ment assez étroite , prolongée depuis le rebord antérieur jusqu'aux
deux tiers des côtés; à sillon antébasilaire dilaté près des angles en
forme de fossette; rayé , sur la ligne médiane , d'un sillon prolongé
presque depuis le rebord antérieur jusqu'au sillon antébasilaire , et
plus profond postérieurement; densement ponctué; luisant ; d'un
roux orangé; garni de poils très-courts et peu apparents. Ecusson
noir ou brun ; pubescent. Elytres à peine plus larges aux épaules que
le prolborax vers les trois quarts de ses côtés ; près de quatre fois
aussi longues que lui; parallèles; oblusémenl arrondies à l'extrémité,
prises ensemble ; fortement ponctuées en devant, plus finement, plus
densement et ruguleusement vers l'extrémité : les points, parfois pres-
que sérialemenl disposés jusqu'à la moitié de la longueur des étuis ;
garnies de poils très-courts et peu apparents, colorées comme il a élé
dit. Repli entièrement d'un roux orangé; distinctement prolongé
jusqu'à la partie postéro-externe. Dessous du corps et pieds pubescent;
foloréj comme il a été dit.
Cette espèce babite diverses provinces de l'Italie. Elle se trouve ,
TÉLÉl'HOllAlUES. — Pygillill. 33-"»
dil-on, clans la parlie du Piémont devenue française; mais je n'en
ai pas la certilude.
Obs. Elle est si bien caractérisée par les signes dislinclifs du genre
et par sa couleur, qu'elle ne peut être confondue avec aucune autre
espèce.
aa. Élylres entièrement noires ou brunes.
îî. P. «IcniîcoiSls ; Schummel. Oblonaue ou suballonçée ; noire.
Parlie des joues et des mandibules, prothorax, rebord externe des clylres,
pieds et anus, d'un roux ou rouge orangé. Deux premiers articles des
antennes, d'un roux brunâtre. Ecusson à côtés curvilignes. Elytres mar-
quées de points forts et rapprochés en devant , graduellement, plus fine-
ment et ruguleusement ponctuées vers l'extrémité; garnies de poils noirs,
fuis, couchés, gn's ou d'un gris cendré, presque indistincts.
cA Antennes à peine amincies vers l'extrémité ; prolongées jus-
qu'aux deux tiers ou trois quarts de la longueur du corps; à deuxième
article ordinairement moins long que la moitié du troisième. Tête
à peine aussi large , prise aux yeux , que le prolhorax en devant :
celui-ci , un peu arqué en devant. Ventre de huit arceaux : le sep-
tième , écliancré presque en demi-cercle sur les deux tiers médianes
de son bord postérieur : le huitième, en cône obtus.
Obs. Le ventre est noir avec le huitième arceau, et le milieu du
septième, d'un roux orangé.
Quand la matière noire a été moins abondante, le septième arceau
est parfois entièrement orangé ou d'une teinte rapprochée.
Ç. Antennes filiformes ; prolongées jusqu'aux trois cinquièmes ou
presque deux tiers de la longueur du corps ; à deuxième article à
peine égal à la moitié du suivant. Tète moins large, prise aux yeux,
que le prolhorax à son bord antérieur. Prolhorax tronqué on devant,
ordinairement plus rétréci d'arrière en avant, plus transversal. Ventre
de sept arceaux : le septième, transversal , tronqué ou légèrement
bissinué à son bord postérieur.
Obs. Le ventre est noir, avec le milieu du dernier arceau , d'un
roux orangé.
33G MC-LLirexxES.
Etat normal. Tête noire. Majeure partie basilaire des mandibules,
d'un roux orangé. Joues d'un brun noir, avec le bord antérieur d'un
roux pâle. Antennes noires, avec les deux premiers articles d'un roux
brun ou d'un brun roussâlre. Prothorax d'un roux ou rouge orange.
Elytres noires ou d'un noir brun , avec le rebord externe d'un roux
testacé. Repli du proihorax et antépectus , d'un flave orangé. Médi et
poslpcctus noirs, Ventre coloré comme il a été dit. Pieds d'un roux
testacé ou d'un flave testacé.
Obs. Les palpes sont, au moins en partie nébuleux ou obscurs.
Variations (par défaut).
Quand la matière noire a été moins abondante, les deux premiers
articles des antennes sont plus clairs ou moins nébuleux, surtout
en dessous, et les élytres sont brunes ou d'un brun noirâtre.
Variations (par excès).
Quand, au contraire, la matière noire a abondé davantage, les deux
premiers articles des antennes sont plus obscurs, et les élytres plus
noires. Le prolborax est souvent noirâtre, ou noir sur le milieu oc-
cupé par le sillon transversal.
Cantharis denticollis, Scijummel , Arb, u. Veracnd. d. sclil. Gesell. (1843),
p. 28, 3. — Kraatz , iïber Kaef. in Stett. entora. Zeit. (4836), p. 179. —
De Kiesenw. IXalurg. d. Ins. Deutsch. t. 4, p. 519, lyo.
Rhagonycha Redtenbaeheri, Maeukel , Ann. de la Soc. entom. de Fr. (1851),
p. COI, note. — L. Redtenb. Faun. aust. 2e édit. p. 939.
Rhagonycha nivalis, L. Redtenb, Faun. auslr. 1" édit. p. 324.
Long. O.COoG à 0,0067 (2 1/2 à 3 1.) Larg. 0,0017 à 0,0022 (3/4 à 1 1.)
Corps oblong ou suballongé ; pubescent. Tête poinlillée; garnie de
poils obscurs, plus fins sur la partie postérieure; déprimée transver-
salement sur le milieu du front, derrière la base des antennes.
Palpes souvent d'un roux flave, avec l'extrémité au moins du dernier
article obscure ou noire. Antennes colorées comme il a été dit. Pro-
thorax presque tronqué en devant ; un peu émoussé par la décli-
vité du rebord , aux angles antérieurs; plus ou moins sensiblement
élargi en ligne à peu près droite jusqu'aux deux tiers des côtés, fai-
TKLisi'HOiiAinES, — Pygidia. 337
blâment et subsînueusément rétréci ensuite; à angles postérieurs
vifs, rectangulaires, et munis d'une petite dent plus ou moins dis-
tincte dirigée en dehors ; tronqué et sinué au devant de l'écusson ,
à la base ; inégalement planiuscule; d'un tiers ou de moitié plus largo
que long ; offrant , vers le tiers ou le quart de sa longueur et sur le
tiers médiaîre de sa largeur, les traces d'un sillon transversal; relevé
en devant en rebord étroit ; muni , sur les côtés, d'un rebord un peu
épaissi aux angles de devant, à peine moins étroit que le basilaire,
prolongé jusqu'à la base, mais presque interrompu vers les deux tiers
ou trois quarts des côtés; creusé, au côté interne de ce rebord, d'une
dépression ou gouttière prolongée depuis le rebord antérieur jus-
qu'aux deux tiers ou un peu plus des côtés, égale au tiers ou un peu
plus de la largeur du segment, vers le tiers ou la moitié de la lon-
gueur de celui-ci : cette dépression, limitée vers les deux tiers ou
(rois quarts par un relief transverse : sillon anlébasilaire un peu di-
laté vers les angles, en forme de fossette ; rayé d'une ligne médiane
depuis le sillon transversal jusqu'à l'anlébasilaire ; finement et un peu
superficiellement ponctué; d'un rouge ou roux jaune ou d'un rouge
teslacé , et garni de poils concolores, fins et peu apparents. Ecusson
noir. Elytres à peine plus larges que le prolhorax vers les deux tiers
de ses côtés; trois fois et demie à presque quatre fois aussi longues
que lui ; subparallèles jusqu'aux quatre cinquièmes; arrondies à leur
partie postéro-externe . et obtuses à l'extrémité; munies d'un rebord
latéral un peu saillant, affaibli postérieurement; planiuscules ; mar-
quées en devant de points forls et rapprochés , graduellement plus
petits postérieurement, ruguleusement et assez finement ponctuées
vers l'extrémité; noires ou d'un noir brun , avec le rebord latéral
d'un roux teslacé , au moins jusqu'aux deux tiers ; garnies de poils
obscurs, fins, couchés, peu apparents; offrant les faibles traces d'une
nervure subhumérale très-raccourcie, et parfois celles d'une nervure
presque entière naissant de la fossette bumérale. Repli réduit à une
tranche seulement , à partir des deux tiers de sa longueur. Ailes
brunes. Repli du prolhurox élargi d'avant en arrière, é mousse et
presque rectangulaire , ou peu ouvert à son angle postéro interne,
ordinairement sinué près des hanches; d'un roux orangé. Antépeclus
de même couleur. Médi et postpectus noirs ; pubescenls. Ventre coloré
comme il a été dit. Pieds d'un roux orangé ou d'un roux teslacé.
Ongles de même couleur; offrant chaque brandie bifide ou bidenléc,
;ï l'extrémité.
',-
338 M0LL1PENAES.
Celle espèce paraît rare en Francs. On la trouve clans les Alpes el
clans quelques autres parties orientales de la France.
Obs. Elle se distingue de la P. pnnctipennis, par sa taille moins pe-
tite ; par ses antennes noires , avec les deux premiers articles seule-
ment moins obscurs; par son prothorax plus transversal, plus rétréci
en devant, souvent subsinné près des angles ; par ses élytres propor-
tionnellement un peu plus larges ; marquées de points qui vont en
diminuant progressivement de grosseur jusque près de l'extrémité,
au lieu d'avoir le tiers ou le quart postérieur assez brusquement ru-
guleux et assez finement ponctué; parle duvet des élytres obscur et
couché, au lieu d'être cendré et mi-hérissé.
3. B*. laricïcoBia 5 de Kiesenwettkr. Suballongée; noire : pro-
ihorax el pieds , d'un jaune orangé : ceux-ci , avec les quatre derniers
articles des tarses, bruns : dessous du premier article des antennes d'un
orangé nébuleux : anus roux. Ecusson ordinairement en triangle à côtés
droits. Elytres garnies d'un duvet indistinct ; couvertes de points contigus,
petits, à peine affaiblis postérieurement ; rugideuses ; chargées chacune
de deux faibles nervures longitudinales. Antennes sensiblement amincies
de la base à l'extrémité.
Cantharis laricicola , De Kiesenuetter , Excurs. nach. dem. Monle-Rosa.
Berlin, entom. Zeilschr. I. 5, p. 381.
Long. 0,0067 à 0,6078 (3 à 3 1/2 IJ. Larg. 0,0020 (9/10 1.) à la base des élytres-,
— 0,0020 (1 -I/o 1 ) vers les quatre cinquièmes de leur longueur.
Cette espèce a été découverte , par M. de Kiesenweller , dans la
vallée de Macugunga, lors de son excursion au Mont-Rose. Peut-être
se trouve- l-elle auisi dans les régions alpines de la Savoie.
Obs. Elle a beaucoup d'analogie avec la P. denticollis ; elle s'en
dislingue par ses antennes plus sensiblement amincies de la base à
l'extrémité; par son prothorax paraissant un peu plus large ; à angles
postérieurs vifs, mais n'offrant pas une pelile dent dirigée en dehors;
à rebord moins épaissi vers sa partie antéro-externe ; par son écusson
en triangle ordinairement à côtés droits ; surtout par ses élytres
ruguleusement el plus finement et presque uniformément ponctuées,
au lieu d'être rugueuses et marquées de points assez gros près de ls
TÉlÉPHOUAUIES. — Pygidia. 339
base et plus faibles vers, l'extrémité. Elles offrent d'ailleurs assez dis-
tinctement deux nervures longitudinales.
4. P. piinctipeiiMBS ; de Kiesexwetter. Suballongée ; noire :
partie des joues, des mandibules, et au moins des quatre ou cinq premiers
articles des antennes, bord externe des élytrcs, prolhorax , pieds et anus
d'un roux jaune ou d'un flave orangé. Prothorax presque en carre un
peu transversal. Ecusson à côtés curvilignes. Elytrcs marquées de points
forts et rapprochés jusqu'aux trois quarts , rugulcusement et finement
ponctuées postérieurement ; mi-hérissés de poils cendrés, fins et assez ap-
parents.
£ . Antennes filiformes ou à peine rétrécies vers l'extrémité, pro-
longées jusqu'aux trois quarts ou parfois presque jusqu'à l'extrémité
du corps-, à deuxième article ordinairement à peine égal à la moitié
du suivant. Tête à peine aussi large, prise aux yeux, que le prot borax
en devant : celui-ci très-faiblement tronqué en devant. Ventre de
huit arceaux : le septième éebaneré presque en demi-cercle , sur la
moitié médiane de son bord postérieur : le huitième , en cône ou
triangle obtus.
Obs. Le ventre est noir, mais paraissant d'un noir grisâtre , par
l'effet du duvet, avec le dernier arceau et le milieu du septième, d'un
flave orangé ou leslacé.
Dans les variations par défaut, le septième arceau est parfois entiè-
rement d'un flave teslacé , et les arceaux précédents semblent offrir
quelquefois les légères traces d'une bordure de même couleur à leur
bord postérieur.
J. Antennes filiformes-, prolongées environ jusqu'aux deux tiers
de la longueur du corps; à deuxième article égal aux trois cinquièmes
du suivant. Tête un peu moins large, prise aux yeux, que le prolbo-
rax en devant : celui-ci, tronqué à son bord antérieur. Ventre de sept
arceaux : le septième transversal, bissinué à son bord postérieur.
Obs. Le ventre est noir, avec le milieu du dernier arceau orangé,
d'un roux orangé ou d'un roux testacé.
Celte partie orangée est plus ou moins étendue ou plus ou moins
restreinte , suivant le développement de la matière colorante noire.
Après le septième arceau , on voit parfois apparaître une petite
pièce.
340 MOLLIPENNES.
État normal. Tête noire : mandibules ou majeure partie basilaire
de ces parties, d'un roux orangé : joues d'un roux brunâtre, avec le
bord antérieur plus clair. Antennes d'un roux jaune sur les trois pre-
miers articles et la majeure partie basilaire des deux suivants, brunes
ou noires , sur les autres. Prothorax d'un roux jaune, ou d'un flave
orangé. Elytres noires ou d'un noir brun, avec le rebord externe d'un
roux leslacé. Repli du prothorax et anlépectus d'un llave orangé. Mêdi
elpostpectus noirs. Ventre coloré comme il a été dit. Pieds d'un jaune
flave ou d'un flave orangé, avec les trois ou quatre derniers articles
des tarses, nébuleux ou obscurs.
Obs. Les palpes sont parfois flaves, avec le dernier article obscur ,
souvent en majeure partie noirs ou obscurs.
Variations (par défaut).
Quand la matière colorante a été moins abondante le sixième ar-
ticle des antennes et parfois le septième sont d'un roux testacé plus
ou moins obscur, à la base. Les elytres sont en partie brunes, d'un
brun pâle, ou même d'un brun roussâtre ou d'un roux testacé bru-
nâtre près du bord externe, sur une largeur variable et d'une manière
peu nettement limitée.
Variations (par excès).
Quand la matière noire a été plus abondante, les troisième, qua-
rième et cinquième articles ou même aussi les deux premiers sont
bruns ou noirs à l'extrémité : les quatrième et cinquième sont moins
clairs ou nébuleux : le cinquième est parfois brunâtre : j'en ai même
vu un exemplaire ayant le premier article brun. Le prolborax est
obscur ou noirâtre sur le milieu du sillon transversa!, par suite de la
transparence des parties noires.
Ces variations peuvent être réduites à la variété suivante :
Var. a. Elytres d'un roux testacé nébuleux sur une partie de leur bord
externe.
Long. 0,C05G à 0,0066 (2 1/2 à 3 1.) Larg 0,0015 à 0,0017 (2/3 à 3/4 1.).
Corps suballongé : pubescent. Tête noire : ponctuée et garnie de
TÊLÉrnouiii-.cs. — Pygidia 341
poils Tu s et obscurs, sur sa partie postérieure: moins ponctuée et mi-
hérissée de poils plus longs, sur l'antérieure; déprimée sur le milieu
du front, ou sillonnée longitudinalemenl sur celle partie ; peu ou
très-médiocrement convexe sur l'épislome. Bord antérieur des joues
et majeure partie basilaire des mandibules, d'un roux flave. Antennes
filiformes; colorées comme il a été dit. Prothorax presque tronqué
en devant; un peu émoussé par l'effet de la déclivité du rebord,
aux angles antérieurs ; presque en parallélogramme d'un sixième à
un quart plus large que long; plus ou moins faiblement élargi d'a-
vant en arrière jusqu'aux deux tiers ou Lrois quarts de la longueur
des côtés, avec le milieu de ce bord subsinué, un peu rétréci à partir
des trois quarts jusqu'aux angles postérieurs : ceux-ci, vifs, rectan-
gulaires, et munis d'une petite dent plus ou moins distincte et diri-
gée en dehors; tronqué et sinué au devant de l'écusson , à la base ;
inégalement planiuscule; offrant, vers le quart de sa longueur et sur
le tiers de sa largeur, une dépression ou les traces d'un sillon trans-
versal; relevé en devant en rebord étroit; muni, sur les côlés ,
d'un rebord , un peu épais aux angles de devant, et à peine moins
étroit que le basilaire, prolongé jusqu'à la base, mais presque inter-
rompu vers les trois quarts ; creusé, au côté interne de ce rebord ,
d'une dépression ou gouttière prolongée depuis le rebord antérieur
jusqu'aux deux tiers on un peu plus des côlés, à peine égale au tiers
de la largeur du segment , vers le tiers ou la moitié de la longueur
de celui-ci : celte dépression , limitée vers les deux tiers ou trois
quarts par un relief Iransverse : sillon anlébasilaire un peu dilaté
vers les angles en forme de fosselle; rayé d'une ligne médiane depuis
le tiers antérieur jusqu'au sillon anlébasilaire : cette ligne, ordinai-
rement transformée en large sillon sur la seconde moitié de la ligne
médiane ; un peu superficiellement ponctué ; d'un roux jaune ou d'un
flave orangé , et garni de poils concolores, fins , courts et peu ap-
parents. Ecusson noir; pubescent. Ely'rcs h peine plus larges en devant
que le prothorax à ses angles postérieurs ; au moins quatre fois
aussi longues que lui ; subparallèles ou à peine élargies jusqu'aux
trois quarts de leur longueur, subarrondies à leur partie posléro-
externe, obtuses à l'extrémité; munies d'un rebord latéral un peu
saillant, affaibli postérieurement ; planiuscules; marquées do ponts
forts et rapproebés jusqu'aux deux tiers ou trois quarts de leur lon-
gueur, ruguleusement et finement ponctuées postérieurement; noires
ou d'un noir brun, avec le rebord latéral d'un roux tcslacé, au moins
jusqu'aux deux tiers; garnies de poils cendrés, mi-hérissés, courts ,
34 2 MOLLII»3N5iSS.
peu apparents, parfois usés; souvent sans traces ou n'offrant qu'à
peine les traces d'une nervure subhumérale; offrant parfois les faibles
traces de deux nervures dorsales, Repli réduit à une tranche seule-
ment à partir des deux tiers de sa longueur. Ailes brunes. Repli du
prothorax élargi d'avant en arrière , émoussé, presque rectangulaire,
un peu ouvert à son angle posléro-iulerne ; souvent sinué près des
hanches; d'un flave orangé. Anlépectus d'un flave orangé. Mêdi et
postpeclus noirs; pubescents. Ventre coloré comme il a été dit. Pieds
d'un flave orangé, avec les trois ou quatre derniers articles des tarses,
au moins en partie nébuleux. Ongles d'un flave orangé ; offrant cha-
que branche bifide ou bidenlée à l'extrémité.
Celle espèce habite les parties méridionales de la France. On la
trouve dans les hautes et basses Alpes, dans le Yar et dans quelques-
uns de nos aulres départements du Midi; mais jusqu'à ce jour elle
n'a pas été prise dans les environs de Lyon.
Obs. Elle a beaucoup d'analogie avec les espèces précédentes; elle
s'en dislingue par sa laille un peu plus faible; son corps plus étroit;
ses élytres proportionnellement plus longues , relativement au pro-
thorax ; par ses antennes d'un flave roux , au moins sur une parlie
des quatre ou cinq premiers articles ; par son prothorax moins large,
plus carré; par ses él y 1res ruguleuses et finement ponctuées, ou poin-
tillées sur le quart postérieur de leur longueur ; par les poils, dont
les élytres sont garnies, mi hérissés et cendrés.
Le fronl est ordinairement transversalement déprimé , et sillonné
en outre , surtout chez le . Antennes un peu moins longuement prolongées. Prothorax
à côtés simples.
(1) Lalreille. Règne anim. de Cuvier, 2e édit. t. 4, p \1\.
3 14 mOllipen.\eS.
". Silis ruWicollis, Çmarpeat. Horae enlom. p. 4, [9o. pi. vi, ûg 7 (//.
Cantharh lorquata , Gtllfmi. Ins. suce. l. 4, p. 340, -12-43.
$ . Cantharisruficollis, Fabjucitjs. Sysl. entom. p. 200, 7. — Id. Spec. Ins.
t I, p. 239, \\. — Id. Hanl. t. 1, p. -iCS, 13. -Id. Entom. syst. t. I,p, 217.,
17. — Id. Syst. eleulii. t. 1, p. 20!), 2S. — Gmel. C. Lim«. Syst. nat. t. 1,
p. 1 894, 30. — De Villebs, C. Lim*. Entom. t. I, p. 207, 23. — Paîsz. Entom.
germ. p 90, î I — Martïn. Engl. entom. pi. 29, iig. 11. — Maksu. Enlom-
bril. p. 3&G, 3.— Sciioemi. Syn. Ins. I. 2, p. 09, 43.
"?. Silis ntjicollis, Stpeh. Illustr. t. 3 , p 203. — M. Man. p. -188, -1479.
— De Kie.vemv. INaturg d. Ins. Deulscb. t. 4, p. u2i, -i.
Long. 0:00j! à 0,0107 (2 I'3 à 3 !.). Larg. 0,0018 à 0.CO22 (4/3 à -1 1).
Corps suballongé (J>) ou oblong (?) ; pubescent. Télé noire ; briè-
vement pubescenle. Mandibules d'un roux jaune. Palpes noirs ou
obscurs. Antennes prolongées jusqu'aux trois quarts ou quatre cin-
quièmes de la longueur du corps; comprimées; amincies à partir du
troisième ou du quatrième article : le deuxième très-court, à peine
égal au tiers du suivant : les troisième à dixième en triangle allongé,
et, par là, dentées à l'un des côtés et peu à l'autre; noires ; très briè-
vement pubescentes. Prolhorax tronqué etsubsinué dans son milieu,
à son bord antérieur; à angles de devant déclives, un peu émoussés
et rectangulaires ; faiblement élargi en ligne presque droite, jusqu'aux
trois quarts des côtés ; marqué dans ce point d'une entaille formant
la terminaison d'une profonde raie obliquement longitudinale, nais-
sant au tiers de la longueur et au sixième de la largeur, et dans la di-
rection de laquelle se continue ensuite le bord latéral jusqu'à l'angle
postérieur-, en forme de dent aiguë à ce dernier; coupé en ligne droite
sur cbaqne quart externe de la base, plus prolongé en arrière et sub-
sinué dans son milieu, sur la moitié médiane de son bord postérieur;
de deux tiers environ plus large à celui-ci qu'il est long sur son mi-
lieu; relevé en rebord en devant et sur la moitié médiane de sa base
et non sur les autres parties de sa périphérie ; peu ou très-médiocre-
ment convexe; inégal ; creusé sur la ligne médiane d'un sillon large
et assez profond ; creusé, de ebaque côté, d'un sillon presque pareil,
naissant vers l'origine de la raie aboutissant à l'entaille : ce sillon
obliquement dirigé d'avant en arrière, et aboutissant aux deux tiers
de celui de la ligne médiane ; relevé en relief convexe de ebaque
côté de ce sillon oblique ; fortement ponctué sur le sillon de la ligne
médiane et sur quelques autres parties déprimées, lisse et luisant sur
siLiAiiiEs. — Silis. 243
les parties saillantes ; d'un roux leslacé ou d'un rouge testacé; glabre
ou à peu près. Ecusson noir. Elytres à peu près aussi larges aux épaules
que le prolhorax à ses angles postérieurs; qualre fois à quatre fois et
demie aussi longues que lui; subparallèles ; relevées latéralement en
un rebord étroit , invisible dans sa partie antérieure quand l'insecte
est examiné en dessus; noires; rugueusement ponctuées; garnies
d'une courte pubescence grise. Repli prothoracique en ligne à peu
près droite à son bord interne ; d'un roux jaune ou leslacé, ainsi que
l'anlépectus. Ulédi et postpectus noirs. Ventre flave ou d'un flave les-
tacé. Pieds noirs ou d'un noir brun, souvent avec les cuisses et les
jambes au moins en parlie d'un fauve testacé. Ongles leslacés ; mu-
nis d'une dent à la base de la brandie externe.
Celle espèce se trouve en Allemagne et en Dalmalie. Elle a été , je
crois, prise dans les Alpes.
2. §>. uïtidsila ; Fabricius. Noir ; luisant ; garni d'une courte
pubescence grisâtre : tibias antérieurs au moins d'un testacé nébuleux.
Prothorax presque impointillé ; noir {(f), d'un roux jaune (2).
(/!. Suballongé; peu convexe. Antennes prolongées jusqu'à l'extré-
mité du corps: à deuxième article plus court que la moitié du sui-
vant. Protborax noir S profondément incisé vers les trois cinquièmes
ou deux tiers de ses côtés; muni d'un appendice aux angles posté-
rieurs. Elylres subparallèles. Ventre de sept arceaux : le septième ,
divisé jusqu'à la base en deux parties, enserrant un étui subparallèle,
un peu rétréci en poinleà l'extrémité.
9 . Oblong; médiocrement convexe. Antennes prolongées jusqu'aux
deux tiers du corps; à deuxième article plus long que la moitié du
suivant. Prolhorax d'un roux jaune ; élargi jusqu'aux trois cinquièmes
des cotés, subparallèle ou un peu rétréci ensuite. Elytres élargies pos-
térieurement. Ventre de sept arceaux : le septième éebancré en demi-
cercle sur la moitié médiane de son bord postérieur, et sur la moitié
postérieure de sa longueur, logeant dans celle éebancrure une petite
pièce presque conique ou semi-circulaire.
Ç. Cantharis nitidula, Fabr. Enlora. syst. t. \, p. 220, 28. — ld. Syst
Elculli t. 1, p. 303. 40.— Panz. Ent. germ. p. ni, 15.— Sciobmh. Syn. Ins.
t. 2, p. 71, H5.
ÎÎ46 M0LLI1»E!\NES.
(/'J . 5///* nitidula, 1). Redtemj. Faun. auslr. p. 326. — kl. 2* édit. p. ci;?.
— De Kiesekw. Naturg. d. Ins. Deulseh. t. h. p. 522. 2.
J1. Telephorus eoccisus, Geiimau-Iiis. Spec. p. 71. -121.
Silis spinicollis, Chahpem-. Hor. enlora. p. -î 9 î .
Long 0,0045 à 0,C056 ( 2 à 2 1/2 1). Larg. 0;00I5 à 0,0020 (2/3 à 9/10 1.)
t/1. Corps suballongé; pubescent. Tête noire; luisante; très-briè-
ment pubescenle ; subcarénée sur Pépislome. Mandibules d'un roux
jaune ou d'un llave leslacé. Palpes noirs ou obscurs. Antennes prolon-
gées environ jusqu'à l'extrémité du corps ; subfiliformes, graduelle-
ment un peu amincies à partir du huitième ou du neuvième article :
le deuxième très-court, à peine aussi grand que le tiers ou les deux
cinquièmes du troisième : celui-ci et les suivants allongés, subcylin-
diiques , paraissant presque subdentés à leur extrémité interne , par
le rétrécissement à sa base de l'article qui vient après ; noires; ciliées.
Prothorax arqué en devant, avec les angles antérieurs arrondis ; élargi
sur les cotés, jusqu'aux trois cinquièmes ou deux tiers de la longueur
de ceux-ci, offrant dans ce point une petite dilatation anguleuse ou
denliforme , incisé ensuite peu obliquement ou presque Iransvei sale-
ment jusqu'au sixième ou un peu moins de sa largeur, puis coupé
d'une manière un peu obliquement longitudinale jusqu'aux angles
postérieurs, qui sont notablement moins avancés du côté extérieur
que la dent précitée, orné, vers ces angles, d'un appendice subcorné,
naissant du repli, transversalement dirige en dehors, linéaire à son
origine, bilobéà son extrémité ; un peu en arc sublrisinuéà la base ;
pies d'une (ois plus large dans son développement transversal le plus
grand qu'il est long sur son milieu ; médiocrement convexe ; relevé
en rebord en devant et un peu plus étroitement jusqu'aux trois cin-
quièmes ou deux tiers des côtés ; sillonné sur la ligne médiane depuis
la moitié de celle ci jusqu'au sillon an lébasilaire ; creusé, près de
chaque angle postérieur, d'une fossette attenant à ce sillon ; briève-
ment pubescent : presque impointillé ; noir, luisant, avec l'appendice
situé vers les angles postérieurs d'un fauve teslacé. Ecusson noir; plus
long que large, Elylres faiblement plus larges aux épaules que le pro-
thorax à l'extrémité de l'appendice situé aux angles postérieurs ; près
de cinq lois aussi longues que le prothorax: assez faible :ncnl relevées
en rebord et munies d'une étroite gouttière latéralement ; subparal-
lèles on plutôt un peu plus étroites en devant, jusqu'au quart ou au
tiers de leur longueur, sur lequel le rebord extérieur est invisible en
SILIAUU:S. Silis. S47
dessus, subparallèles ensuite; planiuscules sur le dos , convexement
déclives sur les côléï ; d'un noir luisant ; garnies de poils d'un gris
cendré, courts et peu apparents ; ruguleusement ponctuées et offrant
ordinairement sur leur moitié interne des traces plus ou moins faibles
de rangées slriales de points ou de très-légères stries, raccourcies pos-
térieurement, et rendues moins indistinctes par la subconvexilé de
quelques intervalles. Repli du prolhorax échancré sur la moitié anté-
rieure de son bord interne ; noir, bordé de roux leslacé livide dans
cette échancrure. Antépectus ordinairement d'un roux leslacé livide.
Médi et postpectus et ventre , noirs ; luisants -, brièvement pubescents.
Pieds grêles ; brièvement pubescents; noirs ou d'un noir brun, avec les
tibias antérieurs et parfois, mais plus obscurément, quelques uns des
autres, d'un leslacé nébuleux. Ongles les lacés ; munis d'une dent à
la base de leur brandie externe.
Ç. Corps oblong -, pubescenl. Télé brièvement pubescente ; noire,
avec le boid antérieur de l'épislome d'un roux testacée ; subcarénée
sur l'épislome. Mandibules d'un roux leslacé. Antennes prolongées
environ jusqu'aux deux tiers de la longueur du corps; filiformes; à
deuxième article plus grand que la inoilié du suivant: noires, sou-
vent avec la base ou une partie des deuxième et troisième ou même
des Irois premiers articles d'un roux testacé ; garnies de quelques
poils vers l'extrémité des articles. Prolhorax un peu oblusément
arqué en devant, avec les angles antérieurs arrondis; élargi sur les
côtés jusqu'aux trois cinquièmes, subsinueusemenl presque parallèle
ou un peu rétréci ensuite; à angles postérieurs vifs et rectangulaires;
presque tronqué ou peu arqué en arrière à la base , avec la moitié
médiane de celle-ci plus sensiblement relevée en rebord ; près d'une
fois plus large à la base qu'il est long sur son milieu : relevé dans sa
périphérie en un rebord presque égal; assez convexe; luisant: pres-
que impoinlillé ; d'un roux jaune ; brièvement garni de poils emico-
lores; sillonné sur la seconde inoilié de sa ligne médiane Ecusson
noir ; à peine aussi long que large. Elylres à peine aussi larges aux
épaules que le prothorax à ses angles postérieurs; quatre fois aussi
longues que lui; assez faiblement relevées en rebord et munies d'une
étroite gouttière latéralement; sensiblement élargies à partir du tiers
de leur longueur où le rebord latéral commence à être visible; mé
diocrement convexes ; noires; luisantes; ruguleusement ponctuées ;
brièvement pubescenles. Repli prolhoracique et antépectus d'un roux
jaune : le premier, peu ou poinl échancré à son bord interne. Médi el
348 MOIXIPBNNBS.
postpectus et ventre, noirs ; pubescenls. Pieds moins grêles que ceux du
c^; noirs, avec les genoux, les tibias antérieurs, parfois les intermé-
diaires, la base ou plus rarement la totalité des postérieurs, d'un tes-
tacé nébuleux. Ongles lestacés; munis d'une dent à la base de leur
branche externe.
Celle espèce se trouve dans les zones froidesou tempérées de la France.
DEUXIÈME FAMILLE.
MALTHINIENS.
Caractères. Elylres, en général, ne couvrant pas complètement le
dos de l'abdomen ; généralement dépassées par les ailes, quand elles
existent. Palpes maxillaires à dernier article ovalaire. Postèpisler-
nums rétrécis d'avant en arrière ; en ligne droite ou sinuée,à leur côté
interne. Premier article des tarses postérieurs aussi long que les deux
suivant réunis et parfois presque aussi long que tous les suivants
réunis. Abdomen généralement ouvert sur les côlés, à l'extrémité,
Les Malthiniens sont des insectes de forme gracieuse, généralement
de petite taille, d'une structure délicate, el dont le corps, d'une mé-
diocre consistance, se déforme facilement après la mort.
Leurs élylres sont généralement d'une teinle obscure , le plus sou-
vent parées , à l'extrémité , d'une goulle d'un jaune de soufre.
Ces Coléoptères se montrent pendant toute la durée des beaux
jours , et semblent principalement crépusculaires. On les trouve
principalement dans les éclaircies des bois et sur les buissons. Les
espèces à élytres sans tache se tiennent en général plus près de lerre,
et s'obtiennent surtout en fauchant.
On les divise en deux genres :
/ armées d'une furie dent h leur eôlé interne. Antennes
insérées sur le front, presque aussi près de la ligne mé-
diane de celui-ci que du côté interne des yeux. Elylres
souvent presque aussi longues que l'abdomen; médio-
crement dépassées par les ailes.
inermes à leur côté interne. Antennes insérées plus près
du côti* interne des yeux que de la ligue médiane du
front Elytres plus ou moins raccourcies, ordinairement
dépassées , de la moitié de leur longueur par les ailes.
Genres.
Malthinus
Malthodes.
malthinieks. — Mallhinus 249
Genre Mallhinus , Malthixe ; Latreille (').
9 (;j.c."/'.9£'.'.vo;, l'.lOU.)
Caractères. Mandibules falciformes; armées d'une forle dent à leur
côlé interne. Antennes filiformes; insérées sur le front , presque aussi
près de la ligne médiane de celui-ci que du côlé interne des yeux.
Tête ordinairement avancée ou peu penchée; en général très-rétrécie
d'avant en arrière après les yeux. Palpes de quatre articles, dont le
premier très court ou peu distinct: le dernier, ovoïde, habituellement
terminé en pointe, paraissant quelquefois appendice. Prothorax ordi-
nairement rétréci en devant ; émoussé ou subarrondi aux angles an-
térieurs. Elytres souvent presque aussi longues que l'abdomen ; mé-
diocrement dépassées par les ailes Pieds allongés. Eperons des tibias
courts. Tarses a premier article au moins aussi long que les quatre
suivants réunis : le quatrième, bilobé. Ongles simples ou munis d'une
faible dent basilaire.
L'avanbdernier arceau du ventre est profondément échancré dans
son milieu, chez les çf ; il est triangulairement entaillé, chez les
Le tableau suivant servira à faciliter l'étude des espèces de ce
genre :
A. El vires ornées chacune d'une tache flave à l'extrémité.
B. Prolliorax coupé en ligne droite à son boit! antérieur, jusqu'aux angles
de devant qui sont déclives, mais non écoinlés.
C. Prolliorax arqué ou subarrondi sur les côtés; offrant, vers la raoiti
la longueur de ceux-ci, sa plus grande largeur; noir. Deuxième article
des antennes moins long que le troisième. biguttulus,
CC. Prolliorax rétréci d'arrière en avant sur la moitié an-
térieure de ses côlés. Deuxième article îles anlennes
aussi long que le troisième.
(MDatueille. Gênera Crust. et Insect. t. A, p. 261. — De Kieskkw.
Entom. (1852), t. 7, p. 2^7.
3 60 MOLLIl'EWES.
D. Protliorax subparallèle sur la seconde moi lié de ses
côlés ;rugueusemenl ponctué, ainsi que la partie pos-
térieure de la tète. fasciatus.
DD. Protliorax sensiblement rétréci en ligne presque
droite sur la seconde moitié de ses côtés ; à peine
ponctué, ainsi que la partie postérieure de la tête. glabellui.
BB. Protliorax écointé aux angles de devant.
E. Deuxième article des antennes aussi long que le troi-
sième. Protliorax allongé ; d'un flave orangé ; orné
de deux lignes brunes, prolongées sur l'écusson flave. bilineatus.
EE. Deuxième article des antennes plus court que le
troisième.
F. Ecusson et épistome, flaves. flaveolus.
FF. Ecusson, et souvent partie tu moins de Pépistome,
noirs.
G. Protliorax entièrement noir. striatulus.
GG. Protliorax fla\e en partie ou en totalité.
II. Prothorax noir; avec une ligne médiane d'un
roux teslacé, souvent raccourcie en devant, ou
presque nulle. seriplus.
Il H Protliorax d'un flave orangé. rubricollis.
AÀ. Elytres sans tache flave à l'extrémité. Protliorax, ecusson
et elytres, noirs ou bruns. frontalis.
1. III. bij£attnlii9 ; Paykull. Prothorax en ligne droite à son
bord antérieur, non écointé aux angles de devant ; arqué ou subarrondi
sur les côtés : offrant, vers le milieu de sa longueur, sa plus grande lar-
geur; noir ; ruguleux. Antennes noires, avec la base flave; à deuxième
article moins long que le troisième. Ecusson noir. Elytres presque aussi
longues que l'abdomen : en partie striées; noires, avec V extrémité sou-
frée Dessous du corps et pieds en partie d'un flave orangé , en partie
bruns.
État nobmal. Tête d'un noir mat, avec les mandibules (Ç) ou avec
la bouche et une partie de l' épistome (c/1) , d'un fauve jaune. Antennes
noires, avec le premier article, et le plus souvent une partie du second
ou de quelques-uns des suivants, flaves ou d'un fauve jaune. PrO'
thorax d'un noir mat. Ecusson noir ou brun. Elytres noires à la base,
MALTHIMEKS. — MullhillHï. 35]
graduellement d'un noir brun ou d'un noir ardoisé, avec l'extrémité
parée d'une lâche flave, presque tronquée ou faiblement échancrée
en arc à son bord antérieur. Dessous du corps brun ou noir hum sur
le milieu du poslpeclus et parfois du médipectus, d'un flave orangé
sur le reste. Ventre d'un brun llavescent, avec le bord postérieur des
arceaux flave. Cuisses d'un flave orangé. Jumbes et tarses bruns ou
brunâtres.
Variations (< ar défaul).
Quand la matière noire a été moins abondante, le dessous du corps,
à part le milieu du postpectus, est entièrement d'un roux jaune
ou d'un flave orangé. Le deuxième article des antennes et quelques-
uns des suivants , sont flaves ou d'une teinte rapprochée. Les angles
antérieurs du prolhorax et le rebord basilaire , sont flavescenls ou
montrent de la tendance à prendre celle leinle. La base et l'extrémité
des jambes , el parfois une parlie des tarses , onl une transparence
d'un roux jaune ou jaunâtre.
Variations ( par excès).
Quand, au contraire, la matière noire a été plus abondante, le
deuxième article des antennes est au moins en parlie brun. Le pro-
thorax est entièrement noir. la région noire de la poitrine a plus
d'étendue. La base des arceaux du ventre, brunâtre. Les libias et les
larses, bruns.
La Cicindèle noire à points jaunes et conelct noir, Groii. flisl. I. I,
p. 17(>, I!.
Telephorus biguttatus, De Geer, Mcin. t. 4, p 77, 10. — Dumémi . Dict des
se. nal. I. 52, p. 524.
Cicindela biguttata , Foihcr. Entorn. par. I. 1, p. 62, II.
Caniharis biguttata, Payk. Faun. suée. t. \, p 21.7, \\.
Cantliaris biguttula, Payk. Faun. suce. t. 3, p. 445, 15. — Fai.lén, Monogr.
Canth. el Malach. p. 44, 15.— Gyllenh. lus. suce. l. I, p. 341, l(i.
Malthinus biguttulus, Schoemi. Syn. lus. t. 2, p. 74, 4. — Steni. lllust.
1-. 3. p. 307, 7. — M. Gcn. p. -102, 1520. — Saiii m- Ins. fenn. p. 423, 2 —
De Casteln , tlist. nat. t. L P- 277, 2. - L. Redtekb. Faun. auslr. p. 327.—
hl. 2e édit. p. 532. — De Kiisiùwv. l.inn. Entom. I. 7, p. 259, 10. — [d.
Nalurg. d. Ins. Deulscli. t. 4, p. 527, 4. — Bien. Kaeferfaun. 3 p. 73, /j. —
O -> 2 MOLLÎl'JSXNES.
Rulgit, Mena, de l'Acad. de Dijon , 2e série, t. 4 (1856), p. 211, 953.— De
Marsèul, Cutal. p. 102.
Long. 0,00*5 à 0,0050 (2 à 2 1/2 1.). Larg. 0,0011 (1/2 l.).
Corps allongé. Tête forlemenl f^) ou moins fortement () rélrécie
après les yeux ; de moitié environ plus longue après qu'avant ces
organes; Irès-densement , ruguleusemenl et finement ponctuée; pa-
raissant glabre sur sa partie postérieure, mi-hérissée de poils peu
serrés sur l'antérieure; d'un noir mat, avec les parties de la bouche
(9) ou un espace pinson moins étendu, au dessus de celle-ci (c/V,
(Yun jaune fauve; marquée d'une fossette au devant du milieu
du bord antérieur du prolhorax. Yeux saillants, surtout chez le
cf. Antennes prolongées jusqu'à l'extrémité des élylies ; brièvement
pubescentes ; à deuxième article un peu plus court que le troisième ;
noires, avec le premier article, et souvent au moins une partie de
quelques-uns des suivants , d'un fauve jaune. Prothorax tronqué en
devant, avec les angles antérieurs déclives et non écoinlés; arqué ou
subarrondi sur les côtés; offrant, vers le milieu de ceux-ci, sa plus
grande largeur; parfois brièvement sinué en devant des angles posté-
rieurs qui, par là . sont rectangulaires , vifs et un peu plus en forme
de dent ; faiblement arqué en arrière à la base ; muni à celle-ci d'un
rebord étroit et peu saillant ; à peine relevé en rebord sur la moitié
postérieure des côtés; plus large que long; médiocrement convexe;
densement. ruguleusemenl et finement ponctué; garni de poils courts
et indistincts: coloré comme il a été dit; offrant, sur la seconde moitié
de la ligne médiane , les traces plus ou moins marquées d'une ligne
enfoncée. Ecusson noir, ou parfoisavec une transparence fauve. Etytres
un peu plus larges que le prothorax dans son diamètre transversal le
plus grand; paralèlles : trois fois et demie (^)ou quatre fois (>)
aussi longues qu'elles sont larges prises ensemble; presque aussi
longuement prolongées que l'abdomen ; en ogive chacune à l'extré-
mité ; noires ou d'un noir brun, moins obscures d'avant en arrière,
avec l'extrémité parée d'une tache llave, légèrement échancrée en
arc, en devant; garnies d'un duvet fin et obscur; subruguleuses ; of-
frant ordinairement , près de la suture , une strie raccourcie à ses
extrémités , cl les traces plus ou moins apparentes d'un certain nom-
bre d'autres stries ou de rangées slriales de points. Ailes noires ; dé-
passant les élylres environ du sixième de la longueur de celles-ci.
Dessous du corps et pieds colorés comme il a été dit.
MALTHINIEN.S. .UilltllilUtS. Ô.V,
Celle espèce se Irouve dans les environs de Taris et dans diverses
autres parlies de la France, surtout dans les contrées froides. Elle est
rare dans les environs de Lyon.
Obs. Elle a , comme les M. fascialus el glabelhis , le bord antérieur
du prolhorax coupé en ligne droite jusqu'aux angles de devant, au
lieu d'avoir ce bord obliquement coupé près des angles qui, par là ,
sont écointés; mais elle se dislingue entre toutes les autres espèces,
par la forme de son prolhorax arqué ou subarrondi sur les côtés,
et offrant , vers la moitié de la longueur de ses côtés, sa plus grande
largeur. Elle s'éloigne des M. fasciatus, glabelhis et bilinealus, par le
deuxième arlicle de ses antennes moins long que le troisième ; des
M. flavcolus et rubricollis, par la couleur de son prolhorax ; du ,1/.
scriptus, par son épislome noir el par ses élylres marquées de stries;
des .17. frontalis el opacus, par ses élylres parées d'une tache flave à
l'exlrémilé; de tous, par ses ailes dépassant moins longuement les
élytres.
2. M. fasciatus; Olivier. Prolhorax en ligne droite à son bord
antérieur jusqu'aux angles ; rétréci en devant; offrant, vers la moitié de
sa longueur, sa plus grande largeur; subparallèle ensuite ; rugueusement
ponctué; flave avec la partie longitudinale médiaire noire ou brune, rétré-
cit et parfois interrompue dans son milieu. Deuxième article des antennes
au moins aussi long que le troisième. Tête flave en devant, noire et ru-
gueusement ponctuée en arrière. Elytres à rangées striales et régulières
de points ; d'un livide flavescent , avec une tache soufrée à l'extrémité ;
marquées d'une tache scutellaire et d'une bande précédant la tache sou-
frée, brunes : celte tache et cette bande parfois unies sur la suture.
ç/1. Antennes prolongées au moins jusqu'aux Irois quarts des élylres.
Avant-dernier arceau du ventre paraissant réduit à deux parlies laté-
rales, rétrécies chacune d'avant en arrière en triangle aussi long que
large: le dernier plus ou moins faiblement rétréci d'avant en arrière,
une fois environ plus long qu'il esl large à la base, tronqué à l'exlré-
milé; offrant, de chaque côté, une lame un peu moins large, prolongée
jusqu'aux deux tiers de sa longueur, obliquement tronquée à l'extré-
mité. Avant-dernier et dernier arceaux du dos de l'abdomen offrant*
pris ensemble, une échancrure de chaque cùlé : le dernier, tronqué
à l'extrémité, avec les angles postérieurs déclives ou incourbés, et
paraissant par là échancré en demi-cercle à son extrémité.
4 6
354 MOLLIPUNItES.
9. Antennes à peine prolongées jusqu'aux deux tiers des élylres.
Avant-dernier arceau du dos de l'abdomen , sensiblement échancré
dans le milieu de son bord postérieur.
Etat normal. Télé noire ou brune sur sa partie postérieure , flave
sur la partie antérieure du front, pâle ou d'un livide flavescent sur
î'épislome : la partie noire échancrée en arc en devant, atteignant ,
sur les côtés, la moite du bord interne des yeux , graduellement
moins avancée sur sa partie médiane. Antennes noires ou brunes, avec
les deux premiers articles flaves. Prothorax flave, avec la partie lon-
gitudinale médiaire brune ou d'un brun noir : celte partie brune
prolongée depuis le rebord antérieur jusqu'au basilaire , qu'elle ne
couvre pas; au moins aussi large en devant que les deux tiers de la
largeur du bord antérieur, et rélrécie ensuite d'avant en arrière jus-
qu'au sillon transversal , où elle n'égale pas le tiers de la largeur du
segment, puis subgraduellemenl élargie d'avant en arrière jusqu'au
rebord basilaire, cù elle égale environ la moitié médiaire de la largeur
de la base. Ecusson brun ou brun noir à la base, flave ou d'un flave
pâle à l'extrémité. Elylres d'un pâle ou flave grisâtre ; parées chacune
d'une tache apieale flave ou soufrée, égale au septième au moins d«
la longueur des étuis, ordinairement anguleuse à son bord antérieur;
marquées d'une tache postscutellaire brune , de la largeur de l'écus-
son, ordinairement en carré long, ornées, à partir des trois cinquièmes
de leur longueur, jusqu'à la tache apieale soufrée, d'une bande trans-
versale brune ou brunâtre. Dessous du corps elpieds flaves : poslpeclus,
et moins obscurément le médipeclus. bruns ou d'un brun noirâtre.
Telephorus fusciatus , Oliv. Entom. t. 2. n° 20. p. 18,20, pi. 3; fiy. M,
a. b.
Malthinus Jlavus, Latu. Gen. t. i, p. 2G2. 4. — Mdls. Leltr. 1. 1, p. o'6\ , \\.
Cantharis fasciata, Gtllenh. Ins. suec. t. 1, p. 341, 45. — Fallén, Monogr.
Canlli. et Malach. p. -16, '-0.
Malt/ùnus fasciatus , Schoeisk. Syn. i ris. t. 2, p. 74, 3. — Stepii. lllustr. t.
2, p. 306, o. — Id. Man. p. 102. 1518. — L. Redtekb. Faun. aust. Inédit.
p. 33>. — Id. 2e édit. p. 532. — Kûster, Kacf. Eur. p. 22,49. — De
Kiesemv. Linn. entora. t. 7, p. 3'12, 3. - !d Nalurg. d. 1ns. Deutsch. t. 4 .
p. 324. 1. — iîoi-GET. Calai n° 9.32.
MU.TIMXIENS. lïJ'.lWl'uiUS. <.~dJ
Variations (par défaut).
Quand la matière noire a été moins abondante, une partie basilaire
du troisième article des antennes , et plus rarement des troisième et
quatrième, sont flaves. La partie noire de la région postérieure de la
tête a moins d'étendue. La bande noire du prothorax est interrompue
après le sillon transversal ; la partie postérieure se divise parfois en
deux lignes divergentes , d'avant en arrière ; plus rarement, elle est
réduite à deux lignes isolées, à peine avancées d'arrière en avant
jusqu'à la moitié de la longueur du segment ; parfois même il ne reste
que de faibles traces de ces lignes. L'écusson est quelquefois entière-
ment lïave. Les taches poslsculellaires et transversales des élytres son!
moins obscures. Le médipeclus et même le poslpectus sont quelque-
fois à peine nébu'eux.
Variations (par excès).
Quand au contraire la matière colorante s'est développée davantage,
la partie obscure des antennes est plus noire , parfois le deuxième
article est lâché de noir. La région noire de la tête est plus dévelop-
pée. La bande longitudinale médiaire du prothorax est noire au lieu
d'être brune ; elle est entière et souvent plus large que dans l'état
normal. Les élytres sont ordinairement brunâtres le long de la suture.
Le poslpectus est d'un brun noir, et le médipectus au moins en parti»
de même couleur. Les pieds postérieurs sont parfois enfumés.
A l'une de ces variations appartient le
Malthinus balteatus, Kûster, Kaef. Eur. p. 22, oO (décrit par M. Suffrian).—
De Kiese:\w. Lion enlom. t. 7 (1852), p. 254.4.
Malthinus fasciatus, De K[esenw. Nalurg. lue. cit. var. b.
Long. 0,0030 à 0,0039 (1 2/5 à i 3/4 I.J. Larg. 0,0007 à 0,flOOS (l|3 !.}.
Corps allongé. Tête assez fortement rétrécie après les yeux ; plus
longuement prolongée après qu'avant ces organes; colorée comme il
a été dit; fortement ou rugueusement ponctuée, et brièvement et peu
distinctement pubescente sur la partie noire , plus lisse sur la partie
flave ; déprimée sur le front, derrière les antennes; creusée d'une
fossette sur le verlex. Palpes d'un pâle ou livide Qavescent. Antentu •
un peu moins longuement prolongées que l'extrémité desélylres,
356 MOLLIPENNES.
subfiliformes ; hérissées de poils lins ; à deuxième article ordinaire-
ment plus grand que le troisième : brunes ou noires, avec les deux
premiers articles et souvent la base du troisième , flaves. Yeux noirs ;
semi-globuleux ; saillants sur les côtés de la tète, surtout chez le \
Prothorax tronqué en devant et moins large que le front ; assez forte-
ment élargi en ligne à peu près droite presque jusqu'aux deux tiers
de ses côtés, assez faiblement rétréci ensuite; à angles vifs : les
antérieurs, ouverts : les postérieurs presque rectangulaires; tronqué
à la base ; plus large (?) ou faiblement plus large {/>) à cette dernière
qu'il est long sur son milieu ; plus convexe en avant qu'en arrière ;
muni dans sa périphérie d'un rebord étroit, surtout sur les côtés ;
marqué, comme la tête, de points assez forts sur sa partie longitudi-
nale médiane; garni de poils courts, clairsemés et peu distincts;
flave, avec les rebords d'un flave pâle ; orné sur la ligne médiane ,
d'une bande brune ou noire, décrite ci-dessus, et souvent interrompue;
creusé sur cette ligne d'un sillon linéaire ou faiblement élargi depuis
le sillon transversal jusqu'au rebord antérieur, et d'un sillon assez
fortement élargi d'avant en arrière , depuis le sillon transversal jus-
qu'au rebord basilairo ; noté d'une fossette oblongue et assez pro-
fonde , près de chaque angle postérieur. Ecusson noir ou brun à la
base, d'un flave pâle à l'extrémité ; parfois entièrement flave. Elytrcs,
en devant, de la largeur du prothorax à sa base; d'un cinquième plus
larges après les épaules que ce dernier; trois fois et demie à quatre fois
aussi longues que lui; deux fois et demie aussi longues qu'elles sonllar-
ges, prises ensemble; d'un pâle ou flave grisâtre, avec l'extrémité parée
d'une tache d'un jaune soufré , ordinairement anguleuse à son bord
antérieur, égale au moins au septième de la longueur des étuis ; pa-
rées d'une tache poslscutellaire brune, en carré allongé , ordinaire-
ment de la largeur de l'écusson ; ornées , depuis les trois cinquièmes
de leur longueur, jusqu'à la tache apicale soufrée, d'une bande trans-
versale brune ou brunâtre ; parfois brunâtres le long de la suture ; à
dix rangées slriales et régulières de points arrondis assez forts, les ran-
gées prolongées jusqu'à la Lâche apicale, obsolètement ponctuées sur
cette dernière ; garnies de poils flavescenls mi-couchés, luisants, mé-
diocrement serrés Dessous du corps peu densemenl pubescent; flave,
avec leposlpectus, et moins obscurément le médipecLus, ordinairement
bruns ou noirâtres, mais parfois brunâtres ou même à peine nébuleux.
Pieds garnis de poils fins: flaves ou d'un jaune pâle : premier article
des tarses postérieurs près d'une fois plus long que le suivant, d'un
quart ou d'un lier» plus grand que les deux suivants réunis.
MALTHUSIENS. — MlllllÙnUS. i 5 7
Celle espèce habile la plupart des parlies de la France. On la trouve
dans les environs de Lyon sur le chêne.
Obs. Elle se dislingue du M. biguttulus par son prolhorax assez, for.
lenient rélréci d'arrière en avant dans sa moilié antérieure , cl snli-
parallèle dans la seconde; par la longueur du deuxième article des
antennes, etc. -, du M. glabellus , par sa lête el son prolhorax rugueu-
sement pondues; parce dernier subparallèie dans sa seconde moitié;
par les rangées slriales de points des élylres plus régulières el plus
marquées; de toutes les autres espèces par le bord antérieur de sou
prolhorax en ligne droite jusqu'aux ang'es de devant et non écoinlé
à ceux-ci.
Quelquefois la taille de l'insecte est moins faible , le prothorax pro-
portionnellement plus large (au moins chez la J) , creusé d'un sillon
longitudinal ; les élylres plus longues et plus fortement marquées de
points presque carrés.
Malthinus serîepunctatus , De Kiesenw. Ànn. de la Soc. enlom. de Fr.
(13o1), p. G10. — Id. Linn enlom. (1832), p. 252, 2.
Malthinus fasciatus, var. a, De Kiesenw. Naturg. t U, loc. cit.
3. M. g'laïïeBîiis; de Kiesenwetter. Prolhorax en ligne droite à
son bord antérieur jusqu'aux angles; rélréci en devant et plus faiblement
dans sa seconde moilié; à peine ponctué ; flave avec la partie longitu-
dinale médiaire noire , et rélrécie vers son tiers antérieur. Deuxième
article des antennes au moins aussi long que le troisième, lête (lare en
devant, noire et à peine ponctuée , en arrière. Ecusson noir. Elylres à
rangées slriales de points peu marqués, ou peu régulières ; livides , avec
la partie latérale flavescente, et l'extrémité parée d'une tache soufrée.
tf. Antennes prolongées au moins jusqu'aux trois quarts des ély-
lres. Avant-dernier arceau du ventre paraissant réduit à deux parties
latérales, parallèles ou à peine en arc rentrant à leur côté interne ,
oblusément arquées chacune à l'extrémité, prolongées au moins jus-
qu'à la moilié delà longueur du dernier arceau : celui-ci subparal-
lèle ou faiblement rétréci d'avant en arrière sur la majeure partie
de sa longueur, en ogive à l'extrémité; une fois environ plus long
qu'il est large à la base ; offrant, de chaque côté, une lame au moins
aussi large, parallèle, presque aussi longuement prolongée, tronquée
ÎJ5S MOLUPEXKES.
à l'extrémité. Deux derniers arceaux du dos de l'abdomen transver-
saux, un peu rétrécis d'avant en arrière.
?. Antennes à peine prolongées jusqu'aux deux tiers des élytres.
Avant-dernier arceau du dos de l'abdomen tronqué à son bord pos
teneur : le dernier, bidenlé.
Etat normal. Tête d'un blanc flavescent en devant, noire posté-
rieurement : la partie noire, avancée à peu près jusqu'à la moitié du
côté interne des yeux , entaillée sur le tiers médiaire de son bord an-
térieur. Antennes noires ou brunes, avec les deux premiers articles
d'un blanc flave. Prothorax d'un blanc flavescent ou d'un flave pâle ;
orné longitudinalement, au moins sur le tiers médiaire de sa lar-
geur, d'une bande noire , un peu élargie d'avant en arrière, rétrécis
vers son tiers antérieur, et laissant le rebord basilaire et une bordure
antérieure plus étroite , d'un blanc flavescent Ecusson noir. Elytres
livides ou d'un livide grisâtre, avec la partie antérieure llavescenle
ou d'un cendré flavescent, sur la moitié externe de la largeur vers
la base, et graduellement rétrécie d'avant en arrière, avec l'extrémité
parée d'une lâche soufrée, égale au sixième environ de la longueur,
ordinairement tronquée en devant. Dessous du corps flave ou d'un
flave pâle, avec le poslpectus obscur ou brunâtre. Pieds flaves ou d'un
flave pâle.
Variations (par défaut).
Quand la matière noire a été moins abondante, la partie noire de
la tête a un peu moins d'étendue, ou l'entaille se modifie un peu dans
sa forme. La bande noire du proihorax est parfois presque interrom-
pue vers le tiers de sa longueur. L'écusson est rarement flavescent à
l'exlrémilé. Les élytres sont plus livides. Le poslpeclus est entière-
ment d'un flave pâle, ainsi que tout le reste du corps.
Variations (par excès; .
Quand la matière noire a été plus abondante, la bande noire du
proihorax est un peu plus large, et se montre parfois sans rétrécis-
sement vers le tiers antérieur de sa longueur, La teinte des élytres
MALTHUSIENS. — MdUllinUS. ZSÙ
est plus grise. Le postpeclus est brun. Les cuisses montrent parfois
une tache brunâtre vers les genoux.
Malthinus glabellus, De Kiesentvetter, Linn. Enlom. t. 7, p. 25/j, •'> — U.
Nalurg- t 4, p. 525, 2. — L. Redtenb. Faun auslr. 2' édil. p. 532.
Long. 0,0033 (i 1/21.) Larg. 0..0007 (1/31.).
Corps allongé. Tête fortement rélrécie après les yeux; plus lon-
guement prolongée après qu'avant ces organes; un peu luisante; co-
lorée comme il a été dit; brièvement et peu distinctement pubefcenle;
creusée d'une fossette au devant du bord antérieur du prothorax ;
ordinairement marquée d'une autre fossette sur le milieu du front,
près de la base des antennes ; marquée de points peu rapprochés et
légers, ou peu distincts sur la partie noire; imponcluée sur la par-
lie flavescente. Mandibules d'un blanc flave, avec l'extrémité leslacée.
Palpes d'un blanc ilavescent. Yeux noirs; un peu ovalaires; médio-
crement saillants. Antennes moins longuement prolongées que les ély-
Ires", grêles; filiformes; à peine rélrécies vers l'extrémité; pubescenles;
d'un blanc flave sur les deux premiers articles, brunes ou noires sur
les autres; à deuxième article ordinairement au moins aussi long ou
plus long que le troisième. Prothorax tronqué en devant et à la base;
sensiblement ou notablement plus étroit qu'en arrière ; arqué ou
presque anguleux sur les côtés; offrant, vers le milieu de ceux-ci,
sa plus grande largeur; un peu moins long qu'il est large à la base ;
à peine sinué près des angles postérieurs qui sont ouverts et vifs;
rebordé à la base, à peine rebordé en devant; médiocrement convexe;
coloré et peint comme il a été dit; parcimonieusement pubescent ;
marqué de points superficiels ou peu apparents ; rayé, sur la ligne
médiane, d'un sillon presque nul en devant, graduellement plus
profond et souvent comme bifurqué postérieurement. Elylres à peine
plus larges en devant que le prolborax à sa base; aussi larges aux
épaules que celui-ci dans son diamètre transversal le plus grand ;
trois fois et demie aussi longues que lui ; deux fois et demie aussi
larges réunies qu'elles sont longues; un peu moins longuement pro-
longées que l'abdomen; en ogive, rélrécie chacune à l'extrémité ;
colorées et peintes comme il a été dit; garnies de poils livides, mi-
hérissés, assez clairsemés; marquées de poinls assez gros, mais super-
ficiels, peu serrés, et constituant des rangées striales irrégulières.
Ailes brunes; dépassant les élvlres du tiers environ de la longueur
360 MOI.LIPEX.VE<>.
de celles-ci. Dessous du corps d'un flave pâle, avec le poslpectus par-
fois obscur. Pieds d'un flave pâle.
Celte espèce habite diverses parties de la France. On la trouve en
mai et juin , dans les environs de Lyon . sur le chêne, le noisetier, le
châtaignier, etc.
Obs. Elle se distingue du .17. fasciatus, avec lequel elle a beaucoup
d'analogie, par sa tète à peine ponctuée sur sa partie postérieure; of-
frant la région noire entaillée sur le tiers niédiaire de son bord anté-
rieur. Par son prothorax sensiblement rétréci dans sa seconde moitié;
à peine ponctué. Par son écusson ordinairement noir. Par ses élylres
plus faiblement ou moins régulièrement marquées de rangées striales
de points; un peu autrement colorées. Par la tache soufrée de l'ex-
trémité, ordinairement tronquée à son bord antérieur.
Chez le ^, les parties latérales de l'avant-dernier arceau du ventre
sont parallèles, au lieu d'être triangulaires comme cbez le Si. fascia-
ius ; et chez la £, l'avant-dernier arceau du dos de l'abdomen est
tronqué , au lieu d'être échancré , et le dernier paraît bidenlé.
4. AI. fiilincatus ; De Kiesenwetter. Prothorax écointé aux an-
gles de devant ; offrant, vers le tiers de sa longueur, sapins grande lar-
geur, subparallèle ensuite; arqué en arrière à la base ; allongé; flave, paré
de deux lignes longitudinales brunes , prolongées sur i 'écusson flave. Deu-
xième article des antennes ci peu près aussi long que le troisième. Tête flave
en devant, noire postérieurement : la région noire, en ligne à peu près droite
ci son bord antérieur. Elytrcs prolongées jusqu'aux deux tiers de l'abdo-
men ; ponctuées; d'un livide ou flavesccnt grisâtre, avec la base flave, et
l'extrémité ornée d'une tache soufrée. Pieds flaves.
,/. Antennes prolongées jusqu'à l'extrémité des élylres. Yeux fai-
blement plus gros et plus saillants que chez la Ç.Tête rélrécie en
ligne droite après les yeux; deux fois environ aussi prolongées après
ces organes que le diamètre de l'un deux. Avant-dernier arceau du
ventre échancré jusqu'à la base, avec les parties latérales presque
semi-circulaires . moins longuement prolongées que la moitié de la
songueur du dernier arceau. Celui-ci, arqué du côté inférieur, et sen-
liblement relevé vers son extrémité, en courbe rentrante sur les côtés,
élargi vers sa partie postérieure et entaillé à l'extrémité ; offrant, de
chaque côté, une lame elliptique dissimulant la courbe rentrante de
ses côlés, el prolongée jusqu'aux deux tiers de sa longueur.
maltiiixiens. — Malthinus. 361
$ . Antennes prolongées environ jusqu'aux trois quarts des élylres.
Tête rélrécie en ligne un peu courbe après les yeux; une fois et
demie plus prolongée après ces organes, que le diamètre de l'un
d'eux. Avant dernier arceau du ventre tronqué, brièvement entaillé
sur la ligne médiane.
Etat normal. Tête noire ou brune sur sa partie postérieure, fla\e
sur l'antérieure : la région noire , avancée presque jusqu'à la moi-
tié du bord interne des yeux , tronquée ou à peu près en ligne droite
à son bord antérieur. Antennes noires ou brunes, avec les deux pie-
premiers articles llaves. Prothorax flavc ou d'un llave orangé ; paré
de deux lignes longitudinales brunes ou noires, prolongées depuis le
rebord antérieur jusqu'au basilaire , de largeur à peu près uniforme ,
égales environ chacune au sixième de la largeur du segment , prises
vers le milieu de sa longueur , séparées l'une de l'autre , sur la ligne
médiane, par un espace au moins égal à la largeur de chacune. Ecusson
llave ; marqué, de chaque côté, d'une ligne brune faisant suite à celles
du prothorax. Elylres d'un livide grisâtre, avec la base flave presque
depuis les côtés de l'écusson, jusqu'à l'angle humerai où celte couleur
est plus développée ; ornées à l'extrémité d'une tache jaune de soufre,
couvrant le sixième postérieur des étuis, plus avancée, et souvent en
forme de lobe, dans le milieu de son bord antérieur, ordinairement
entaillée ouéchancrée près du bord externe. Ailes d'un livide grisâtre
ou brunâtre. Dessous du corps et pieds d'un jaune flave; postpectus
brun ou brunâtre sur sa partie médiane, flave ou flavescent sur les
côtés.
Variations (par défaut).
Quand la matière noire a été moins abondante , la région noire
de la tête est un peu plus restreinte , moins régulièrement en ligue
droite, à son bord antérieur; les bandes du prothorax sont brunes ;
les bandes brunes moins marquées sur l'écusson ; les élylres d'une
teinte plus pâle ; le postpectus noir ou brun sur une plus faible
étendue.
Variations (par excès; .
Quand au contraire la matière noire a été plus abondante, les li-
262 MOLLIPENXES,
miles antérieures de la région noire de la tête sont plus nelles et en
ligne à peu près droite ; les bandes du prolhorax sont plus foncées ;
la région noire du poslpeclus s'étend sur la milieu des postépisler-
nums; le venlre est roux ou d'un roux: nébuleux sur les deux tiers
médiaires de la base des arceanx.
MaWiinus bilineatus (Mulsaht) , de Kisenwellcr, Linn. enlom. I. 7 (1852) ,
p, 2P7, 8.
Long. 0,0(!33 à 0.C039 ( 1 \(2 à 1 3/4 1.). Larg. 0,0008 (1/3 I.).
Corps allongé; pubescent. Tête assez fortement et presque oblrian-
gulairemenl rélrécie depuis les yeux jusqu'au bord antérieur du pro-
thorax ; près d'une fois plus longue depuis le bord postérieur des
yeux jusqu'au prolhorax, que depuis le bord antérieur de ces organes
jusqu'à celui de l'épistome ; colorée comme il a été dit; rugueusement
ponctuée sur sa parlie noire , plus faiblement en devant; garnie d*
poils fins el plus courts sur la parlie postérieure; déprimée ou sillonnée
transversalement près du bord antérieur du prolhorax; offrant depuis
ce bord antérieur les traces plus ou moins marquées d'un sillon
longitudinal médiaire transformé, entre les antennes, en une fossette
large et plus profonde, plus ou moins sensiblement relevée sur ses
bords. Mandibules brunâtres à l'extrémité. Palpes d'un fiave pâle.
Antennes filiformes; hérissées de poils assez fins; à deuxième el troi-
sième articles à peu près égaux ; colorées comme il a été dit. Yeux
noirs ; presque semi-globuleux, un peu ovalaires , saillants sur les
côtés de la tête. Prothorax tronqué en devant, écoinlé aux angles an-
térieurs; paraissant, quand on le regarde en dessus, un peu élargi en
ligne courbe jusqu'au tiers ou aux deux cinquièmes des côtés, et fai-
blement rétréci ensuite en ligne un peu courbe, et sinué près des
angles postérieurs; ces derniers vifs et un peu ouverts ; un peu bisan-
guleusemenl arqué en arrière à la base; d'un quart ou d'un cin-
quième plus long sur son milieu qu'il est large à celle dernière ; un
peu plus convexe en avant qu'en arrière; muni d'un rebord llave el
arrondi en avant et en arrière , presque sans rebord sur les côtés ,•
ponctué assez fortement , mais presque imponclué sur la ligne flave
médiane; rayé d'un sillon linéaire et souvent raccourci , sur cetle
dernière ; plus largement et peu profondément sillonné longitudina-
lement en dehors de chaque bande longitudinale brune; presque
glabre; coloré comme il a été dit. Elytres, en devant, de la largeur
MALTHiMi-xs. — Hlalthinus. SGi
du prothorax à sa base, le débordant chacune d'un tiers de leur lar-
geur aux épaules ; prolongées à peu près jusqu'aux deux tiers de la
longueur de l'abdomen ; obsolètement et presque sérialement ponc-
tuées ; garnies de poils cendrés, fins, ini-couchés -, colorées et peintes
comme il a été dit. Ailes nébuleuses ou d'un livide brunâtre ou gri-
sâtre -, dépassant les élylres de la moitié environ de la longueur de
celles-ci. Dessous du corps et pieds garnis de poils fins, couchés, peu
serrés; colorés et peints comme il a été dit.
M. Rey et moi avons pris celte espèce dans le midi de la France.
Elle se trouve également dans le département du Rhône.
Obs. Elle s'éloigne des M. biguttulus, fascialus etglabellus, par son
prothorax plus long que large, écointé aux angles antérieurs, subpa-
rallèle sur les deux tiers postérieurs de ses côtés; du M. biguttulus ,
par la couleur de son épislome et de son prothorax, par la longueur
du deuxième article des antennes; de toutes les espèces suivantes,
par le deuxième article des antennes à peu près aussi long que le
troisième.
Les deux bandes brunes du prothorax prolongées sur l'écussou
qui est flave, suffisent seules pour la faire reconnaître.
5. II. ffla*reoîïis; Hiîrbst. Prothorax écointé aux angles de devant,
subparallèle sur les côtés ; tronqué à la base; d'un fin ve roussâtre , soit
sans taches , soit paré de deux bandes longitudinales unies en devant et
parfois bifurquées. Deuxième article des antennes moins long que le troi-
sième. Jeté flave en devant , noire et ponctuée postérieurement : la région
noire échancrée en arc à son bord antérieur. Ecusson flave. Elylres de
la longueur de l'abdomen; ornées à V extrémité dune tache soufrée ; d'un
livide grisâtre, plus obscur près de l'écusson et de la tache soufrée ; offrant
quelques traces de rangées striales. Pieds flaves.
r/\ Antennes prolongées à peu près jusqu'à l'extrémité des élylres.
Yeux gros, saillants. Tète débordant le prothorax de toute la largeur
des yeux ; plus large aux yeux que les élylres aux épaules; à peine
aussi longuement prolongée après les yeux que le diamètre de l'un
de ces organes. Avant dernier arceau du ventre échancré presque
jusqu'à la base : cette échancrure un peu moins large que chacune
des parties lalérales : celles-ci , un peu eu courbe rentrante à leur
bord externe , prolongées jusqu'à la moilié de la longueur du sep
lième arceau , subarrondies à l'extrémité. Septième arceau un peu
3C4 MOLLIPENXES.
plus large que l'échancrure de l'arceau précédent , rétréci vers son
extrémité, relevé en rebord à son bord postérieur; incourbé de
cbaque côté à ce bord, et paraissant par là échancré en demi-cercle
à son extrémité , quand il est vu d'arrière en avant. Dernier arceau
du dos de l'abdomen plus long que large , en courbe rentrante sur
les côtés; tronqué à l'extrémité.
J. Antennes prolongées jusqu'aux trois quarts des élytres. Yeux
médiocres, moins saillants- Tête débordant le prolhorax plus large-
ment que le diamètre des yeux ; à peine aussi large, prise aux yeux ,
que les élytres , aux épaules ; plus longuement prolongée après les
yeux que le diamètre de l'un de ces organes. Avant dernier arceau du
ventre profondément entaillé.
Etat xormal. Tôle noire , sur sa partie postérieure , llave ou d'un
flave pâle sur l'antérieure : la région noire avancée jusqu'à la moitié
à peu près du côté interne des yeux, plus ou moins arquée en arrière
à son boni antérieur. Antennes noires ou brunes, avec les deux pre-
miers articles flaves. Prothorax flave. paré de chaque côté de la ligne
médiane d'une ligne nébuleuse ou brunâtre , raccourcie à ses extré-
mités {>/■) ; orné , de cbaque côté de la ligne médiane , d'une bande
longitudinale brune ou d'un brun noir; plus larges chacune que l'es-
pace qui les sépare , prolongées depuis le rebord antérieur presque
jusqu'au rebord basilaire, presque unies vers le quart de la longueur
du segment. Ecusson flave. Elytres ornées à l'extrémité d'une tache
soufrée, couvrant le sixième postérieur des étuis, tronquée en devant;
à calus humerai flavescent; d'un livide grisâtre sur le reste, avec la
partie voisine de l'écusson et celle qui précède la tache flave, moins
claires(J) ou plus sombres et parfois brunes (Ç). Ailes d'un brun plus
ou moins livide. Dessous du corps et pieds d'un jaune flave : poslpeclus
nébuleux (Z1), brun ou brunâtre (?) sur sa partie médiane.
Variations (par défaut).
Quand la matière noire a été moins abondante, la région noire de
la partie postérieure de la tête est plus profondément échancrée en
arc à son bord antérieur ; le postpectus est flave (^ou d'un flave
peu nébuleux (?).
Le t/1 a le prolhorax flave sans tache ; les élytres plus pâles, surtout
entre le cinquième et les trois cinquièmes de leur longueur.
MALTHUSIENS. — UuUllillUS. ot>5
La Q olïre le prolhorax d'un roux ilave ou d'un ilave roussâlre ,
soit parfois presque sans lâches, soil avec deux bandes brunâtres plus
ou moins raccourcies, quelquefois à peine prolongées jusqu'aux deux-
cinquièmes de la longueur du segment.
Variations (par excès).
Quand au contraire la matière colorante noire a été plus abon-
dante, la région noire de la tête est moins fortement échancrée en
arc à son bord antérieur; le milieu du poslpectus est brun ou noir,
surtout chez la £ . Le a le prolhorax Ilave, marqué, de chaque
côté de la ligne médiane, d'une ligne brune plus ou moins prolongée,
à peine plus larges chacune que l'espace qui les sépare sur la ligne
médiane, quelquefois noté de quelques autres taches nébuleuses ; les
élytres moins pâles.
La 2 offre les deux lignes brunes ou noirâtres du prolhorax pro-
longées presque jusqu'à la base, plus ou moins unies vers leur partie
antérieure, occupant chacune au moins la moitié de l'espace compris
entre la ligne médiane et le bord externe ; parfois bifurquées ou bilo-
bées chacune postérieurement ; d'aulres fois plus développées, cou-
vrant en devant presque jusqu'au bord externe, émettant à partir des
deux cinquièmes de leur longueur une branche obliquement dirigée
en arrière et en dehors. Les élylres sont brunes près de l'écusson et
au devant de la tache soufrée, d'un gris cendré ou d'un cendré bru-
nâtre entre ces points.
La A'ecydale à points jaunes (varielas a, thorace flavo), Geoffr. Ilist. abr.
t. 1 , p. 372, 1 ?
Cantharis flaveola, Herbst, in Fuessly's Arch. p. 171, 12.— Gmel. C. Linn.
Syst. nat. t. H, p. 1896, 34. — Payk. Faun. suec. t. 3, app. p. 440, 16. —
Fallén, Monogr. Canin, et Malach. p. -14, 14. — Gtllenh. Ins, suec. t. I ,
p. 34 1, 15.
Necydalis punctata, Fourcr. Entom. paris, t. 1, p. 174, 1.
çp. Malthinus collaris, Latr. Gênera, t. !, p. 202, 3?
Malthinm flaveolus , Steph. lllusl. t. 3, p. 305, 1. — Id. Man. p. 4e édil p. 352. —
Kuster, Kaef. Eur. 22, 51. — De Kiesenw. Linn. entom. t. 7 . p. 255
0, pi. 1, 0g. 6. — Id. Naturg. d. Insect. Deutsch. t. A, p. 526, 3.
Telephorus minimus , Ouv. Enlom. t. 2, pi. 1, Gg. 6, a, b, c? (non la des-
cription).
366 M0LL1PLNNES.
Cantharis immunis, Mai-.su- Eut. bril. p. 37-1 , 20,
Multhinus flavus, Schoe.mi. Syu. ins. l. 2, p. 73, 1. — Saiilb.Iiis. feiin. p.
I2J, 1. — De Casteln. liist. nat. t. 1, p. 277, h (J>) ?
Malthinus immunis, Stepd. Iliuslr, t. 3 , p. 30'j , 2 , ^. — ld. Man. p*
192, 1515, f.
Long. 0,0051 à 0,0007 (2 1/4 à 3 L). Larg. 0,0009 à 0,00ll (2/3 à 1/2 !.)•
Corps allongé; brièvement pubescent. Tête assez fortement et pres-
que oblriangnlairement rélrécie depuis les yeux jusqu'au bord anté-
rieur du prolhorax; colorée comme il a été dit; ponctuée rugueuse-
menl sur la partie noire, plus faiblement en devant: garnie de poils
concolores, fins, plus courts et peu distincts sur la partie postérieure;
marquée d'une fossette sur le vertex , c'est-à-dire près du prolhorax.
Mandibules nébuleuses ou obscures vers l'exlrémité. Palpes flaves. An-
tennes filiformes; prolongées à peu près jusqu'à l'extrémité des ély-
Ires ; hérissées de poils fins; à deuxième article un peu moins long
que le troisième; colorées comme il a été dil. Yeux noirs ; gros {*)
ou médiocres ( J); saillants (5) ou Irès-saillanls (*) sur les côtés de
lu tête. Prothorax tronqué en devant; écointé aux angles antérieurs
qui sont déclives ; offrant vers le tiers de sa longueur sa plus grande
largeur, puis subparallèle ou à peine rétréci en ligne peu courbe
d'avant en arrière et légèrement sinué près des angles postérieurs,
(jui sont un peu dirigés en dehors et un peu aigus par l'effet de celte
sinuosité ; tronqué à la base ; un peu moins long sur son milieu qu'il
est large à cette dernière; convexe, un peu plus en avant qu'en ar-
rière ; muni à la base d'un rebord arrondi , saillant; muni sur les
côtés d'un rebord très distinct près de la base, graduellemenl affaibli
d'arrière en avant; faiblement rebordé en devant; ruguleusement
G/*) ou rugueusement ($) ponctué; garni de poils fins, courts et peu
distincts; marqué (J) vers le tiers ou un peu plus de la longueur
d'un sillon transversal, nul ou à peu près chez le ; déprimé transver-
salement au devant du rebord basilaire, plus distinctement chez la 2
que chez le (/>; creusé d'une fossette vers l'extrémité de la ligne mé-
diane [^) , ou creusé d'un sillon sur la seconde moitié de cette ligne
($?); coloré comme il a été dit. Ecusson flave. Elytrcs débordant , aux
épaules , le prothorax du tiers au moins de la largeur de chacune ; à
peu près aussi longuement prolongées que l'abdomen ; arrondies à
l'exlrémité; offrant, au moins près de la suture, des traces plus ou
moins distinctes de rangées slriales de points ; garnies de poils fia-
MALTHUSIENS. — MaWlilillS. ,"07
vescenls, fins, assez courts , nii-couchés , peu apparents; colorées
comme il a été dit. Ailes brunes ; dépassant les ailes du tiers ou des
deux cinquièmes de la longueur de celles-ci. Dessous du corps et pieds
garnis de poils fins ; colorés comme il a été d'il.
Celle espèce paraît habiter la plupart des provinces de la France.
On la trouve dans les environs de Lyon, dans les montagnes du Pilai
dans celles de la Grande-Chartreuse elc. , sur le chêne , le noise-
tier , elc.
Obs. Elle se distingue des M. bigullulus , fascialus et glabellus, par
son prolhorax écointé aux angles de devant , subparallèle sur les
quatre cinquièmes postérieurs de ses côtés, etc.; du M. bilincatus, par
le deuxième article des antennes plus court que le troisième ; par son
écusson sans lignes brunes; du M. scriptus, par son prothorax en par-
lie ou en totalité flave ou d'un roux flave ; du ,17. rubricollis par son
épistome flave ; des M. frontalis et opacus , par ses élylres flaves à
l'extrémité.
Peut-être faut-il rapporter au > de celle espèce le .17. collaris de
Lalre!l!e.
G. SI. sti'iatsiïias Prolhorax écointé aux angles de devant ; à
peine élargi en ligne droite jusqu'à la moitié de ses côtés , plus sensible-
ment rétréci ensuite ; plus large que long ; noir] rugueusement ponctué ;
deuxième article des antennes plus court que le troisième. Ecusson bissil-
lonné\brun. Elylres striées noires , avec l'extrémité d'un /lave pâle. Pieds
d'un flave livide , avec la majeure partie basilaire des tibias cl les tarses ,
en majeure partie, nébuleux ou brunâtres.
Long. 0,0039 à 0;0045 (-1 3/4 à 2 I.) Larg. 0,C0l I à 0:00I3 (l;'2 à 3/5 I.)
Corps allongé ; parallèle. Tête Irès-rélrécie en arrière ; rugueuse-
ment ponctuée; noire, avec la moilié antérieure de l'épislome et les
parties de la bouche, d'un flave roussàtre; notée d'une fossetle sur le
cou. Antennes noires ou brunes, avec la partie inférieure du premier
article et parfois des deux suivants d'un roussàtre livide. Prothorax
tronqué et faiblement rebordé en devant; tronqué et muni d'un
rebord plus prononcé , à la base ; faiblement élargi en ligue droite
jusqu'à la moitié de la longueur de ses côtés ; plus sensiblement ré-
tréci ensuite; déclive et écointé aux angles de devant : rectangulaire
aux postérieurs; plus large que long; méiliocrcmenl convexe: ru-
36S MOLLU'EXNES.
gucusement ponctué ; noir, avec le rebord basilaire d'un roux flave.
Ecusson au moins aussi long que large; rétréci d'avant en arrière :
tronqué à l'extrémité ; brun; ordinairement bissillonné. Elytres quatre
à cinq fois aussi longues que le prolborax : presque aussi longues que
l'abdomen ; subparallèles, à peine élargies d'avant en arrière ; subar-
rondies chacune à l'extrémité ; planes ; glabres • noires ou d'un noir
brun; luisantes , avec l'extrémité parée d'une tache d'un flave blan-
châtre; striées jusqu'à cette tache. Ailes noires ; dépassant faiblement
l'abdomen. Dessous du corps d'un flave livide, avec la partie antérieure
des poslépislernums et la majeure partie du poslpeclus , noires.
Pieds d'un flave livide, avec la majeure partie basilaire des tibias et
partie des tarses, nébuleuses ou brunâtres.
Cette espèce a été prise par M. Gabillot, dans le midi de la France.
y. M. scriptus; de Kiesewyetter. Prothorax presque carré, écointé
aux angles de devant ; noir, orné sur la ligne médiane d'une ligne d'un
roux testacè) souvent raccourcie en devant : bords antérieur et postérieur
et moitié au moins des bords latéraux et du repli, flaves. Deuxième article
des antennes moins long que le troisième. Tête noire, avec une partie au
moins de l'épislome et une. ligne frontale d'un roux flave. Ecusson et ely-
tres noirs : extrémité de celles-ci, flave.
État normal. Tête noire , avec les parties de la bouche d'un roux
flave : la région noire avancée jusqu'à la moitié du côté interne des
yeux et au moins aussi avant entre les antennes ; ornée sur le front ,
depuis l'espace compris entre les antennes jusqu'au vertex , d'une
ligne d'un roux ou roux teslacé nébuleux. Antennes noires , avec le
dessous des deux premiers articles et l'extrémité de ceux-ci d'un roux
flave. Prothorax noir , avec les rebords antérieur et postérieur, et la
moitié postérieure au moins des côtés et du repli , d'un flave roux;
paré sur la ligne médiane d'une ligne longitudinale d'un roux testacé,
souvent plus ou moins raccourcie en devant. Ecusson noir ou noir
brun. Elytres noires, d'un noir brun ou d'un brun noir; parées à
l'extrémité d'une lacbe flave, tronquée en devant , couvrant environ
le sixième postérieur de leur longueur. Ailes brunes ou brunâtres.
Dessous du corps noir , avec une partie de l'antépectus , les épimères
du médipectus. l'extrémité des poslépislernums et les côlés du pre-
mier arceau ventral, flaves. Pieds bruns, avec partie des hanches et
des trochanlers roussâtre : genoux et une partie des tibias souvent
moins obscurs.
malthiniens. — Maithinus. 369
Maithinus scriptus, de Kiesenw. Ann. de la Soc. enlom. do Fr. 2" série, t. 9
(1851), 'p. OU. — Id. Linn. enlom. t. 7, p. 2G2, 42.
Variations (par défaut).
Quand la matière noire a été moins abondante, l'épislome est flave
ou d'un flave roussâtre ; la ligne rousse de la tête est moins nébu-
leuse, les deux premiers articles des antennes sont au moins en partie
d'un roux flave en dessus, et le troisième article est parfois partielle-
ment de même couleur. La ligne d'un roux les ta ce du prothorax se
prolonge sur loute la longueur du segment. La moitié postérieure de
presque tous les arceaux du prolhorax est flave. Les cuisses el jambes
antérieures et parfois partie des intermédiaires sont d'un brun rous-
sâlre ou flavescent.
Variations (par excès).
Quand au conlraire la matière noire a été plus abondante , l'épis-
tome est d'un roux teslacé, et parfois seulement sur sa parlie anté-
rieure ; la ligne roussâtre du front est peu distincte : celle du pro-
Ihornx a disparu. Le ventre est noir, à part les côtés du premier
arceau. Les pieds sont bruns ou d'un brun noir.
Maithinus filicornis , dis Kiesenv. Ann. de la Soc. entom. de Fr. t. 9 (i85l) ,
p. CIL — Id. Linn. entom. t. 7, p. 263, 13.
long. 0;0033 à 0,0045 (I \<2 à 2 1.) Larg. 0,0009 (2/5 U).
Corps allongé. Tête très-rélrécie après les yeux; noire, finement et
un peu rugueusement ponctuée et garnie de poils fins et couchés sur
sa parlie postérieure, mi-hérissés sur l'antérieure ; colorée comme il
a été dit. Palpes maxillaires roux, à dernier article noir. Antennes pro-
longées jusqu'à l'extrémité des élylres (?) ; grè'es, subfiliformes, un
peu atténuées vers l'extrémité; hérissées de poils clairsemés ; noires ,
avec la partie inférieure el l'extrémité des premier et deuxième ar-
ticles d'un flave roux : le deuxième un peu moins grand que le troi-
sième, et celui-ci au moins aussi long que le quatrième. Yeux saillants;
hémisphériques. Pfothorax presque carré ; tronqué en devant; écointé
aux angles de devant jusqu'au sixième ou au cinquième delà longueur
47
;>70 M0LL1PENNES.
des côlés , faiblement rélréci ensuile en ligne presque droite et par-
fois légèrement sinué près des angles postérieurs : ceux-ci , un peu
relevés, vifs, à peine plus ouverts que l'angle droit : les antérieurs .
déclives ; faiblement arqué en arrière à la base ; à peu près aussi
large à celle-ci qu'il est long sur son milieu ; sans rebord sur les
côtés: peu ou point sensiblement relevé en rebord en devant ; muni
d'un rebord prononcé à la base-, médiocrement convexe: transversa-
lement déprimé vers les deux cinquièmes de sa longueur ; très-fine-
ment ponctué: garni de poils fins, coucbés, peu apparents à certain'
jour ; coloré comme il a élé dit. Ecusson noir. Elyircs débordant le
protborax d'un quart ou un peu plus de la largeur de cbacune ; deux
fois et demie (£) ou un peu plus [j*) aussi longues qu'elles sont
larges prises ensemble -, subparallèles, un peu rélrécies postérieure-
ment ; prolongées jusqu'au quatrième ou cinquième arceau du
ventre , en triangle obtus ou oblusément tronquées à l'extrémité ;
ruguleusement ponctuées; cbargées de deux nervures incomplètes ;
colorées comme il a été dit; la partie noire ou brune garnie de poils
livides, fins et coucbés. Ailes brunes ou brunâtres, dépassant les
élylres de près de la moitié de la longueur de celles-ci. Dessous du
corps et pieds brièvement pubescents; colorés comme il a élé dit.
Celle espèce se trouve dans les environs de Lyon.
Obs. Elle se dislingue des M. fascialus, glabellus elbilineatus, par le
deuxième article de ses antennes plus court que le troisième. Elle
s'éloigne des deux premières espèces par son prolborax subparallèlc
ou à peine rétréci en ligne droite sur les Irois cinquièmes postérieurs
de ses côlés; de ces trois espèces , ainsi que du M. flavcolus , par la
couleur de son prolhorax et par celle de son ventre; du M. biguttulus
par son prolborax écoinlé aux angles de devant et suparallèle sur les
côlés. La couleur flave ou d'un flave roussâtre de la moitié ou des
deux tiers postérieurs des côlés du prolborax et du repli de celui-ci ,
paraît être un des signes caractéristiques de celle espèce.
M. de Riesenweller avait soupçonné avec raison (Linn. enlom. t. 7,
p. 263) que les M. scriplus et filicornis pouvaient n'être qu'une seule
espèce présentant des variations dans la coloralion. On trouve en
effet, loules les transitions de couleur entre eux. J'ai vu dans la col-
lection de M. Rey un individu, dénommé .) ponctué ; Irans
374 M0LL1PENNES.
versalement déprimé ou sillonné vers le tiers et vers les deux liers
de sa longueur : ce second sillon creusé d'une fosselle ou d'un
sillon court et longitudinal sur la ligue médiane ; muni d'un rebord
basilaire et d'un rebord antérieur un peu plus faible; noir ou d'un
brun noir mat ; brièvement et peu distinctement pubescent. Ecusson
noir; pubescent. Elytres sensiblement plus larges, surtout cbez le ^ ,
que le prolborax; quatre fois {^) ou trois fois et demie (J) aussi
longues qu'elles sont larges prises ensemble ; parallèles ; à peu près
aussi longuement prolongées que l'abdomen ; arrondies ou subar-
rondies chacune à l'extrémité; ruguleuses ; mi-hérissées de poils fins,
cendrés ou obscurs; d'un noir brun eu d'un noir un peu ardoisé, plus
foncé près de la base que vers l'extrémité. Ailes noirâtres, dépassant
un peu les élylres. Dessous du corps au moins en partie noirâtre sur
la poitrine -, brun sur le ventre, avec le bord des arceaux d'un roux
orangé. Pieds : cuisses d'un roux orangé ou testacé. Jambes et tarses
bruns ou brunâtres.
Cette espèce se trouve dans les montagnes du Dauphiné et proba-
blement aussi dans diverses autres parties de la France.
Obs. Elle est facile à distinguer de toutes les espèces précédentes
par ses élylres d'un noir ou brun de poix . dépourvues de tache sou-
frée à l'extrémité.
Genre Mullhodes, Maltiiude ; de Kiesenwelter (<).
(u.aXOûSv.f, mou.)
Caractères. Mandibules arquées; inermes à leur côlé interne. An-
tennes souvent un peu amincies vers l'extrémité ; insérées plus [très
du côlé interne des yeux, que de la ligne médiane du front. Tête gé-
néralement inclinée ; souvent peu rétrécie postérieurement. Palpes
à dernier article rétréci en pointe à son extrémité. Prothorax presque
quadrangulaire ; ordinairement rélréci en ligne à peu près droite . à
partir du cinquième ou du quart de sa longueur; offrant générale-
ment une petite saillie transverse , près du milieu de chacun de ses
bords externes. Elytres plus courtes que l'abdomen ; ordinairement
dépassées de moitié par les ailes. Pieds allongés : éperons peu dis-
(*) Linnœa entom t. 7, !8'j2, p 265.
MALTIHN1EKS. — MuUhod.CS. £75
tincls. Tarses à premier article au moins aussi long ou plus long que
les deux suivants réunis.
Les Ç. ont, en général, la tête moins rélrécie postérieurement ; les
antennes moins longues ; le deuxième article proportionnellement
moins court; les yeux moins saillants; le prolhorax plus lar^e ; les
ailes moins longuement prolongées; le ventre plus épais, avec le
dernier arceau entaillé.
Dépourvues des appendices caractéristiques dont l'abdomen des . Antennes d'un tiers au moins plus longuement prolongées que
les élytres. Avant-dernier segment du dos de l'abdomen, en triangle
allongé : le dernier, allongé, perpendiculairement incliné, fourchu
dans son tiers postérieur. Avant dernier arceau du ventre échancré
en demi-cercle jusque près de sa base : le dernier, figurant deux
appendices linéaires, ordinairement d'un flave leslacé , fou reluis pos-
térieurement , ou divisés chacun en deux branches linéaires.
^.Antennes à peine plus longuement prolongées que les élytres.
Septième arceau du ventre, un peu arqué en arrière à son bord pos-
térieur et fendu dans le milieu de celui-ci.
Long. 0,00J5 à 0,0056 (2 à 2 1/2 1.). Larg. 0,0011 (1/2 1.).
Corps allongé. Tête peu rélrécie après les yeux, surtout chez la £ ;
plus large que longue; peu convexe; très-finement et densement
ponctuée ; garnie d'un duvet fin et couché ; creusée d'une fossette ou
rayée d'un sillon entre les antennes ou un peu en arrière de leur
base ; noire ou d'un noir brun. Mandibules orangées, avec l'extrémité
obscure. Palpes bruns ou noirs. Yeux noirs bruns. Antennes plus lon-
guement prolongées que l'extrémité des élytres; filiformes; pubes-
cenles; noires ou d'un noir brun : à deuxième article notablement
plus court que le troisième. Prolliorax tronqué ou plutôt un pou ar-
qué en devant sur les deux tiers de sa largeur, et plus sensiblement
vers les angles de devant qui sont inclinés, et qui par l'effet de la
courbure du bord antérieur semblent écoinlés cl situés au quai! de
la longueur du segment; sensiblement rétréci en ligne droite depuis
ces angles jusqu'aux postérieurs qui sont dirigés eu dehors, au moini
chez le montagnes du Beaujolais
à Pilât , etc.
3. US. BiBBBilESBsas 5 Lj\né. Finement pubescent ; brun, arec bipar-
tie antérieure de la tête, ordinairement la base des antennes , parfois tout
le prolhorax ou d'autres fois seulement les rebords antérieur et basilaire ,
V extrémité des élylres, les épimères du médipectus, l'extrémité des poslé-
pistemums , le bord des arceaux du ventre ri souvent les tibias, les tarses
cl même une partie des cuisses , flaves ou d'un roux teslacé. Prolhorax
rebordé en devant et à la base ; d'un tiers plus large que long. Deuxième
article des antennes d'un tiers plus court que le troisième. Tête de la lar-
geur du prolhorax
MAI.THIMENS. MallllOilcS. 3{j.',
cf. Antennes aussi longuement prolongées que les ailes. Dernier
arceau du clos de l'abdomen , anguleusemenl prolongé en arrière.
Avant-dernier arceau du ventre échancré en arc : le dernier divisé
en deux lames foliiformes , en toit, conliguës et à peu près en ligne
droite à leur bord interne, arquées à l'externe: à peine une fois aussi
longues chacune qu'elles sont larges à la base.
£. Antennes prolongées jusqu'à l'extrémité dés élytres ou un peu
plus. Dernier arceau du dos de l'abdomen prolongé en arrière en
angle plus court et plus ouvert que chez le >. Dernier arceau du
ventre presque en demi-cercle et un peu relevé à sa partie posté-
rieure ; fendu sur sa ligne médiane jusqu'à la moitié de sa longueur.
Etat normal. Tête brune , avec l'épistome d'un roux flave ou les-
tacé. Antennes brunes, avec le premier article d'un roux flave ou tes-
lacé. Prothorax d'un roux flave ou testacé , orné longitudinalement
sur son milieu d'une bande noire , couvrant les trois huitièmes mé
diaires de la largeur , en laissant de couleur flave les rebords anlé--
rieur et postérieur. Elytres brunes ou d'un brun noir , avec l'extré-
mité soufrée. Dessous du corps d'un roux flave ou testacé sur l'anté-
pectus; brun noir sur les médi et postpeclus, avec les épimères du
premier et les épislernums du second , flaves. Ventre brun , avec le
bord des arceaux et quelquefois l'extrémité , flaves. Pieds d'un roux
testacé, avec les cuisses brunes, au moins en partie.
Variations (par défaut).
Quand la matière noire a été moins abondante , l'épistome est
flave, au lieu d'être d'un roux testacé. Le deuxième article des anten-
nes, et quelquefois un ou deux des suivants sont roussâtres ou d'un
brun roussâtre , en dessous. Le prolhorax est d'un roux flave ou tes-
tacé ou d'un flave orangé. Les élytres sont brunes , avec un espace
plus ou moins étendu ou réduit à une tache grise ou d'un brun cen-
dré. L'antépeclus est d'un flave orangé. Les médi et postpeclus sou-
vent plus foncés que d'habitude, et, par contre, les épimères du mé-
dipectus flaves, et les postépisternums plus longuement de celle cou-
leur. Les pieds sont entièrement d'un roux flave ou avec des traces
brunei sur les cuisses.
£Sï &10LEÏPEMSES.
Variations (par excès).
Quand Ja matière noire a acquis plus de développement, la moitié
postérieure de l'épistome est brunâtre. Les antennes sont brunes,
avec le premier article à peine roussâtre en dessous et sur le côté
externe. La partie noire du prothorax acquiert un développement
variable; quelquefois elle ne laisse que les rebords antérieur et pos-
térieur, et une tache près de chacun des angles, d'un roux lestacé ;
quelquefois même ces taches voisines des angles disparaissent et les
rebords sont d'un roux nébuleux. Les él vires sont d'un noir brunâtre.
L'anlépectus est en partie d'un roux nébuleux. Le rebord flave des
arceaux du ventre est plus étroit; l'extrémité du ventre est brune.
Les pieds sont bruns ou brunâtres, parfois avec des parties plus
claires sur les jambes.
Cantharis minima , Llmv. Faun. suec. p. 204, 7i3. — Id. Syst. nat. t. \ , p.
049, -12. — Mûlleii (L. P. S.) C. à Linn. Naturs. os part. t. 1, p. 310, 12.—
Fabr. Syst. enlom. p. 207, 10. — Id. Spec. ins. t. 1, p. 2(30, 18.— Id. Manl.
Ins. t. 1, p. -IliO, 22. — Id. Entom. syst. t. !, p. 220, 32. — Id. Syst. eleulli.
t. I.p. 304, 51. — Goeze, Enlom. Bcylr. t. I, p. 333, 12. — Gmel. C. Linn.
Syst. nat. t. !, p. }8!î2, 12. — De Yillers, C. Lims. Enlom. t.l.p. 394, M.
— Rossi, Faun. élr. t. 1, p. -170. 422. — Id. édit Helw. t. I, p. 195, 422.—
Pa>z. Faun. germ. p. 91, -19. — Patk. Faun. suec. I. I. p. 268 , -13. — Id. t.
3, p. 447. -17. — Cederii. Faun. ingr. Prodr. p. 38, 117. — Marsh. Entom.
brit. p. 373, -16. — Fallén, Monogr. Canlh. et Malach. p. 15, -18.
La cicin vie noire à points jauues et à corselet rouge. GEorm. Hist. t. \ ,
p. -170,-10.
Cicindela minima, Fourcr. Enlom. paris, t. -I, p. 02, -10.
Ma II hinus minimus , Steph . lllustr. t. 3, p. 30!>, -13. — Id. Man. p. -193, -1527.
Malthinus sanguinicollis , L. Redtenb. Faun. auslr. p. 327 , 6. — Bach,
Kaeferfaun. t. 3, p. 73, 0.
Malt/iodes sanguinolentus, De Kiesenw. Linn. Enlom. t. 7, p. 273, 2, pi. 2,
fig. S. — Id. IValurg. d. Ins. Dculsch. t. 4, p. 534, -1.
Malthodes sanguinicollis, Redtenb. Faun. auslr. 2e édit. p. 533.
Yar. A. Cantharis minima, Linn. Faun. suec. p. 204, 7-13, var. $. — Scopoli,
Enlom. carn. p. 40, 12S.
Malthinus r'uficoUis, Latr. Gen. t. -1, p 20-1, \.
Cantharis sanguinicollis , Fallén , Monogr. Candi, et Malach. p. -15,17. — *
ScïioEMi. Syn. Ins. t. 2, p. 75, 0.
Cantharh sanguinolenta, Gïlle>h. Ins. suec. t. -I, p. 343, 18.
Malthodes sanguinolentus, De Kiesenw. loc. cit.
MALTIHNIEPS. — Maltkodl'S. .' 85
Var. D. Cantharis minima , Fallln, Monogr. Canth. cl Malach. p. 15, 18. —
Gtllemi. Ins. suec. t. \, p. 344, 19.
Long. 0,0033 à 0,0039 ( I 1/2 à 1 3/4 1.). Larg. 0,0009 (2/3 1 .).
Corps allongé. Tête peu rétrécie après les yeux ; convexe sur le
front ; brune, avec la moitié antérieure ou la tolalilé de l'épistome .
d'un roux teslacé; moins finement ponctuée après les yeux qu'avant
ces organes; garnie d'un duvet fin et couché ; ordinairement rayée
entre les antennes d'un sillon plus ou moins marqué, et souvent
peu apparent sur le reste du front. Mandibules d'un roux teslacé, à
extrémité obscure. Palpes bruns, avec les articles basilaires parfois
d'un roux testacé. Yeux bruns; médiocrement saillants. Antennes
plus longuement prolongées que les élytres; médiocrement robustes;
pubescentes; d'un brun de poix, avec le premier article lanlùl entiè-
rement d'un roux jaune, tantôt d'un brun de poix, avec le côté ex-
terne et la hase au moins en partie, d'un roux brunâtre; à deuxième
article égal environ aux deux tiers du troisième. Prothorax un peu
arqué en devant; écointé aux angles antérieurs qui sont un peu re-
levés; un peu rétréci en ligne droite d'avant en arrière sur les côtés;
plus sensiblement arqué en arrière à la base, qu'il l'est en sens con-
traire au bord antérieur; à angles postérieurs médiocrement vifs; no-
tablement plus large que long ; rebordé à la base et moins fortement
en devant; médiocrement convexe; finement ou superficiellement
pointillé; garni de poils fins, courts et couchés; transversalement
déprimé après le bord antérieur et avant la base ; chargé, sur la moi-
tié de sa longueur, d'une saillie transversale interrompue sur le tiers
médiaire de sa largeur; offrant parfois sur le liers médiaire, au de-
vant de la base, une saillie plus ou moins légère ; colore comme il a
été dit. Ecusson presque carré , médiocrement rétréci d'avant en ar-
rière, tronqué à l'extrémité; brun de poix; pubescent. Elytres à peine
plus larges à la base que le prolhorax à ses angles postérieurs : dé-
bordant ces angles, aux épaules, d'un quart de la largeur de chacune;
notablement moins prolongées que le ventre ; deux fois et quart a
deux fois et demie aussi longues qu'elles sont larges, prises ensemble;
arrondies ou subarrondies chacune à l'extrémité; parées, à celles-ci,
d'une tache soufrée, couvrant le sixième ou le septième de leur lon-
gueur, presque tronquées ou faiblement arquées en devant; d'un
noir brun , d'un brun noir ou d'un brun de poix sur le reste: offrant
S 9
386 lUOLLiPk.NNiS.
même parfois, après le milieu , un espace ou une tache plus claire ;
garnies de poils fins, presque couchés , médiocrement serrés; poin-
tillées ou très-finement ponctuées, variahlement ruguleuses , parfois
très -faiblement en devant; n'offrant pas ou offrant très-rarement de
légères traces de slries. Ailes d'un brun de nuance variable suivant
celle des él\lres ; dépassant ces dernières au moins de la moitié de
leur longueur. Dessous du corps ordinairement flave ou d'un flave
brunâtre sur l'antépeclus, brun ou d'un brun noirâtre sur les médi
et poslpectus. avec les épimères du médipectus et l'extrémité posté-
rieure des postépilernums, ilaves. Ventre brun ou brun noir, avec le
bord postérieur des arceaux d'un flave roux; quelquefois de celle
dernière couleur avec seulement les deux tiers médiaires de la base
des premiers arceaux , brun ou d'un brun noir. Pieds tantôt flaves ou
d'un flave roux , avec les cuisses brunes ou lâchées de brun; tantôt
bruns ou brunâtres, avec des parties plus claires.
Celle espt'ce paraît habiler la plupart des provinces de la France.
On la trouve en mai et juin sur les chênes, les noisetiers, elc.
Obs. La synonymie de celle espèce est embrouillée et douteuse ,
en raison des variations de couleur de quelques-unes des parties du
corps de celle espèce.
J'ai maintenu le nom linnéen à celle espèce, car si ma mémoire est
fidèle, c'est bien à elle que se rapporte la Canlharîs minima du Sys-
tem a Kalurae. L'exemplaire typique a la tête noire; la bouche pâle ;
les antennes brunes , avec le premier article lestacé ; le prothorax
brun ou brunâtre, avec les bords flaves : les élytres grisâtres, ornées
d'une tache apicale couleur de soufre ; les pieds et le bord des arceaux
du ventre, d'un lestacé brunâtre.
41. SI. ii'ïï^tiïfcv, be Kiesenweter. Finement pubescent, noir: pieds
bruns ou d'un brun testacé. Elytres parées à Vexirémitè d'une tache d'un
jaune de soufre Poitrine et ventre en partie testacés. Antennes brunes ,
parfois d'un brun jaunâtre à la base. Prothorax plus large que long ; à
côtés presque droits, à peine rétrécis postérieurement] parfois jaunâtre à
ses bords antérieur et postérieur,
Ç. Derniers arceaux du dos de l'abdomen allongés : le dernier,
légèrement éehaneré. Dernier arceau du ventre figurant un appen-
dice peu relevé en courbe, cl i \ i & é presque depuis la base en deux
lanirres parallèles, rélréeies vers leur extrémité, acuminées.
malthimins — HlaWiodes. ? 87
Malthodes gruttijer, De Kiesenwetter , Lin.n. CuLoiq. t. 7, p. 2S7, 11. — ld.
Nalurg. d. Ins. DeuLsch. I. 4, p. 543, 9.
Long. 0,0045 (2 1.)
Corps allongé. Tête noire ; luisante; finement et peu ponctuée; un
peu rélrécie après les yeux. Antennes aussi longues que le corps, ou
plus longues; d'un brun de poix ou brunes, parfois avec la base
d'un brun jaunâtre. Prothorax légèrement arqué et relevé en devant
et à la base ; éinoussé aux angles de devant ; à côtés presque droits ,
à peine rétrécis postérieurement-, à angles postérieurs vifs et rectan-
gulaires ; plus large que long; rebordé; noir; luisant; parfois jau-
nâtre ou d'un jaune teslacé à ses rebords antérieur et basilaire; fine-
ment ponctué. Elylres notablement plus larges que le prolhorax ;
environ deux fois aussi longues qu'elles sont larges, prises ensemble,
ruguleusemenl et indistinctement ponctuées , avec des traces de
nervures longitudinales; garnies d'une pubescence fine et épaisse;
noires; parées, à l'extrémité , d'une tacbe d'un jaune de soufre. Ailes
nébuleuses ou obscures, prolongées au delà de la moitié de la lon-
gueur des élylres. Dessous du corps d'un brun jaunâtre , avec des
marques d'un flave roussâtre. Pieds d'un brun plus on moins clair.
Je n'ai pas vu cette espèce, quoique elle soit indiquée par M. de
Kiesenwetter, comme se trouvant dans les environs de Lyon.
5. II. myslïcus ; De Kiesenvetter. Pubcsccnl ; noir, d'un noir
bran ou d'un brun noir : base des mandibules, rebords antérieur et posté-
rieur du prothorax, extrémité des élylres cl quelques parties du rentre ,
d'un flave de nuances diverses, Prolhorax transversal ; rebordé dans
sa périphérie ; à côtés à peine rétrécis; à angles postérieurs un peu dirigés
en dehors; marqué d'une dépression transverse vers les deux cinquièmes
de sa longueur. Élylres ordinairement chargées d'une nervure longitudi-
nale; à tache apicale d'un flave pâle, parfois peu distincte.
cf. Antennes plus longuement prolongées que les élylres. Dernier
arceau du dos de l'abdomen inégalement élargi près de son extrémité,
irrégulièrement tronqué à celle ci , c'est-à-dire un peu entaillé d in s
le milieu de celle dernière et sinué entre celte entaille et chaque an-
gle postérieur. Avant-dernier arceau du ventre échancré OU entaillé
presque jusqu'à la base dans son milieu , avec les deux lobes subar-
3SS M0LL1PENNKS.
rontlis : dernier arceau allongé en deux lanières comprimées, irrégu-
lières, linéaires, et presque en ligne droite jusqu'aux trois cinquièmes
où elles forment, en dessous, une saillie anguleuse, après laquelle,
graduellement plus développées dans le sens vertical, elles se relè-
vent en courbe rentrante en dessous , et en courbe saillante en des-
sus; offrant, au dessous de ces deux lanières, une lame borizontale
cordiforme.
ij> . Antennes à peine prolongées au delà de l'extrémité des élytres.
Dernier arceau du ventre presque en demi-cercle à son extrémité ,
entaillé dans le milieu de celle-ci, et fendu sur la ligne médiane
presque jusqu'à la base.
Etat normal. Tête noire, ou d'un brun noir : mandibules d'un roux,
teslacé, avec l'extrémité obscure. Antennes entièrement d'un brun plus
ou moins noir ou plus ou moins grisâtre. Prolhorax noir ou d'un
noir brun, avec les rebords antérieur et postérieur d'un roux teslacé.
Ecusson et élytres brunes ou d'un brun grisâtre : celles-ci, parées cha-
cune à l'extrémité d'une lâche d'un flave pâle. Ailes brunes. Poitrine
d'un brun noir, avec le rebord du repli du prolhorax d'un roux les-
lacé. Ventre brun, avec l'extrémité, d'un flave leslacé chez le . Les pieds
sont bruns ou d'un brun noir avec les genoux moins foncés ou plus
clairs.
Long. 0,0033 à 0,0048 (I 1/2 à 2 1/8 IJ. Larg. 0,0010 à 0,0011 (2/5 à 1/21.)
Corps allongé. Tête médiocrement convexe sur le front ; pointillés;
garnie de poils tins et couchés ; rayée d'un sillon entre les antennes ;
noire ou d'un noir brun : mandibules d'un roux fauve ou testacé , à
extrémité obscure. Antennes plus longuement prolongées que l'extré-
mité des élytres ; pubescenles ; assez épaisses ; subfiliformes , un peu
amincies vers l'extrémité ; noires ou d'un noir brun, parfois d'un
brun de poix; à deuxième article égal aux trois cinquièmes du sui-
vant. Yeux noirs-, saillants Prothorax un peu arqué en devant, dans
les deux tiers médiaires de sa largeur, écointé aux angles de devant,
et paraissant, par là, plus sensiblement arqué à son bord antérieur;
faiblement rétréci en ligne droite, d'avant en arrière sur les côtés ,
avec les angles postérieurs vifs, un peu plus ouverts que l'angle droit»
et un peu dirigés en dehors en forme de petite dent ; un peu arqué
en arrière , à la base -, notablement plus large que long ; muni dans
sa périphérie d'un rebord apparent, un peu plus prononcé à la base ;
médiocrement convexe; superficiellement pointillé; garni de poils
fins, couchés, peu apparents; d'un noir ou d'un noir brun , luisant ,
avec le rebord de la base et celui du sommet d'un roux testacé »
creusé , vers les deux cinquièmes de sa longueur , d'une dépression
transversale , non prolongée jusqu'à ses extrémités ou dirigée , à
celles-ci, vers le bord antérieur; offrant de chaque côté, vers le milieu
de ses bords latéraux un léger relief transverse, parfois peu prononcé.
Ecusson rétréci d'avant en arrière , tronqué à son extrémité ; d'un
brun noir ; pubescent. Elytres d'un tiers plus larges aux épaules que
le protborax à la base ; deux fois et quart aussi. longues qu'elles sont
larges , prises ensemble ; moins longuement prolongées que l'abdo-
men ; obtusément arrondies cbacune à l'extrémité ; ruguleusement
poinlillées ; garnies de poils fins , coucbés , médiocrement épais ; un
peu luisantes; d'un noir brun ou d'un brun de poix parfois un peu
pâle; ornées postérieurement d'une tache d'un flave pâle, couvrant à
peine le septième postérieur de la longueur : celte lacbe parfois
nébuleuse ou à peine distincte de la couleur du reste de la surface;
ordinairement chargées d'une nervure longitudinale naissant au côté
interne d'une faible fossette humorale, et prolongée jusqu'à la tache
390 .UOLLll'SN.NF.*.
apicale, eu se rapprochant un peu de la sulure. Ailes brunes ou bru-
nâtres ; prolongées au-delà des élytrcs au moins de la moitié de la
longueur de celles-ci. Dessous du corps noir , d'un noir brun ou d'un
brun noir ou noirâtre : rebord du repli du prolhorax, et parfois épi-
mères du médipectus et extrémité des poslépisternums, d'un flave né-
buleux : extrémité et parfois côtés de la base du ventre , flaves ou fla-
vescenls. Pieds bruns, avec les genoux et parfois la base de quelques
tibias plus pâles ou flavescents.
Cette espèce se plaît principalement sur les pins et les sapins. On
la trouve en juin et juillet, clans les montagnes du Lyonnais , dans la
Bresse, sur le Pilai, à la Grande-Chartreuse, etc.
G. SI. mai»gîiiat&is ; Latreille. Tête noire, avec la partie anté-
rieure de l'épistome flave; creusée sur le milieu du front d'un sillon relevé
sur les côtés. Antennes brunes. Prolhorax transverse ; brun, et muni dans
toute sa périphérie d'un rebord flave ; à angles vifs ; chargé vers la moitié
de sa longueur d'un relief transversal interrompu dans son milieu. Elylres
d'un gris brun, brièvement pubescentes \ ornées à l'extrémité d'une tache
d'un jaune de soufre à peine arquée en devant. Poitrine et ventre bruns ,
en partie flaves. Pieds bruns ou bruns gris avec la base des cuisses et les
genoux moins obscurs.
J1. Antennes prolongées jusqu'à l'extrémité des ailes. Dernier
arceau du ventre muni en forme d'appendice divisé après la moitié
de sa longueur , en deux branches linéaires , contiguës à leur bord
interne, presque horizontalement dirigées.
J. Antennes prolongées environ jusqu'aux deux tiers ou trois
quarts de la longueur de l'abdomen. Elytres prolongées environ jus-
qu'aux deux tiers ou trois quarts de l'abdomen ; à peine aussi larges
ou un peu moins larges aux épaules que la tête prise aux yeux.
La Nécydale à points jaunes, Geoff. Hist. t. 1, p. 372, \. var. b.
Necydalis punctata, Fodrc. Ent. par. t. \, p. -174, 1. var. b.
Cantharis biguttata , Païsz. Faun. Gérai. 11, fig. 15. — Payk. Faun. suec.
t. 3, add. p. 445, 14. — Fallén , Monogr. Cantli. et Malach. p. Mx, -10 ? —
Gyllemj. Ins. suec. t. 1, p. 344, -19?
Telephorus biguttatus, Oliv. Enlom. t. 2. n° 2G. 16. p. -18, pi. 2, fig. 12.
Malthinus marginatus , Latr. Gen. t. 1, p. 201 , 2.
Malthodes marginatus , de Kiesenw. Linn. entom. t. 7, p. 277, 3, fig. 9. —
Id. Naturg. i. 4, p. S35, 2. — L. Redtenb. Faun. aust. 2e édit. p. 333.
MALTHUSIENS. — Mllllliodei. ,VJ I
Long. 0,0045 à 0,0056 (2 à 2 1/2 [.). Larg. 0,0011 à 0,(013 (12 à 3/S I.).
Corps allongé; brièvement pubescent. Télc graduellement et for-
tement rélrécie derrière le» yeux; un peu plus large, vers le bord
postérieur de ces organes , que le prolhorax à son bord antérieur;
luisante: noire, avec l'épislome graduellement d'un roux flave ou les-
tacé , en devant; garnie, sur sa partie postérieure, de poils obscurs,
fins et couebés; moins brièvement pubescente en devant ; creusée
sur le milieu du front, derrière la base des antennes , d'un sillon
court et large, relevé sur ses côtés; sul>carénée sur l'épistome. Man-
dibules d'un flave roussâlre, à extrémité obscure. Palpes bruns , avec
l'extrémité du dernier article parfois roussâlre. Antennes subfilifor-
mes; prolongées jusqu'à l'extrémité des ailes (^j, ou seulement jus-
qu'aux trois quarts du corps ( ? ); brunesou noirâtres, parfois d'un brun
flave à la base; à deuxième article égal aux trois cinquièmes ou deux
tiers du troisième. Yeux semi-globuleux , noirs. Prothorax du *, un
peu arqué en devant; en ligne presque droite ou plutôt un peu en
arc rentrant sur les côtés , de manière à offrir, vers la moitié de sa
longueur, son diamètre transversal le plus étroit; à angles antérieurs
et postérieurs vifs, un peu saillants en dehors et faiblement plus ou-
verts que l'angle droit; d'un quart ou d'un tiers plus large à la base
qu'il est long sur son milieu ; faiblement arqué en arrière, à la base;
convexe; muni, dans toute sa périphérie, d'un rebord apparent ; d'un
brun noir ou d'un noir brunâtre, avec les rebords llaves ou d'un
flave orangé ou roussâlre : la couleur noire du fond s'évanotiissant
souvent près des côtés, surlout près des angles postérieurs; à peine
pointillé ; garni d'un duvet fin, nébuleux, couebé, peu serré; chargé,
vers les trois septièmes ou presque la moitié de sa longueur, d'une
ligne élevée ou d'un relief naissant du rebord externe et transversa-
lement étendu jusqu'au tiers environ de la largeur :1e prothorax de
la 5, presque tronqué en devant, en ligne droite sur les côtés, ou
parfois légèrement saillant à l'extrémité externe du relief transversal;
de moitié environ plus large à la base qu'il est long sur son milieu.
Ecusson brun. Elytres à peine plus larges en devant que le prothorax
à sa base, le débordant aux épaules du tiers environ de la largeur
de chacune; prolongées à peu près jusqu'à l'extrémité (/) on jus-
qu'aux deux tiers (?) de l'abdomen; subparallèles, arrondies chacune
à l'extrémité; d'un gris brun ou brunâtre, sublranslucides; ornées
chacune , à l'extrémité, d'une tache d'un jaune de soufre , presque
MOLLI i EKMES
■ ou peu à son bord an teneur, égale environ au
! longueur; ruguleuses : un peu obsolète ment ponctuées:
garnies de poils d'un cen ré gris uns. presque couchés, courts.
peo apparents. Ailes grisbi gées au delà des élytres
de la nïoilié em i a long eoi de celles-ci. Dessous du corps
e sur le repli du prothorax : d'un 1 ran gi - :- sur la poitrine .
avec diverses marques, fia orne il a été dit. Pu
d'un brun gris, ai • h anches et trochanters au moins en grande
partit es .a base des cuisses et les gen m d'un brun llaves
■
Celle espèce : ips prorinces de la France.
Elle n'est pas rare . en mai el juin . dans les environs de Lyon, sur
-ons.
*. M fïaYosrnttatns ; db Kiesewvettf.f. . :ent: d'un noir
brun ou d'un brun noir : bouche, base des cuisses et des t irses, lestaa
extrémité des élytres soufrée : quelqu- - "dorales, calés et bord pos-
térieur des arceaux du ueni rfois totalité de celui-ci. flaves. Pro-
thorax plus large que long; presque lisse, luisant , déprimé près d'S av-
ant '. postérieurs; chargé . vers le milieu de ses côtés, d'un relie
tranverse assez court.
~* A: es au moins aussi longuement prolongées que Ips ailes.
- lux du dos de l'abdomen transversaux:
. - 1 avant dernier arceau prolongés en une pointe
arceau du ventre ent échancré dans
sou milieu er, en forme de lani re . étroite sur sa partie
e on obtriangulaire:i,c ni eiarg'.e a son extrémité el
bilobée à celle-ci.
Long- 0/033 à O.OOiô - - arg. 0,00! ,i i a 3 5 1.)
I us allongé. sur sa partie supérieure;
finement et superficJellern en peu dis garnie de
poils fins et couchés-, sillonnée entre les antennes, avec les cotés de
ce sillon relevés en r souvent sur le
races plus ou moins distinctes gei sillon; noire.
Mandibules lestacées ou d'un flave rougeâtr villaires d un
flave leslacé à la base, aw s ax derniers articles, noirs. Antennes
— iialth 593
es: subfiUformes
un peu aminci eu d'un brun de poix, par-
fois avec le premier article d'un brun de poixlirant sur le rouge tes-
à deuxième article - :,oirs:
saillan en devant sur les deux
antérieur, éeointé ensuite aux an;-
devant qui sont un peu n a en t rétréci , à partir de
s angles, c'es septièm longueur jusqu'aux
angle? :verts que l'angle droit
et un ; rig se: visiblement
îuni,
à son bord antérieur. moins saillai.
borde angles de devant et à peine après ceux ci : marqué .
après s i anlérieur qui es peu relevé . d'une dèpress'on
prononcés sur les côtés , obsolète s
vers les gles poslérie . lèses Jlés , d'un
relief brièvement . ou noir de poix: super-
ficiellement pointi garni de poils fins,
s. Ecusson un peu moins long a la base;
rélré<: ..ilé ; d'un noir de poix;
pubescent ; offrant sou ailé . les traces d'un léger
.t la base du prolborav du . _':urde
i et • s quarts aussi longues
. mble; moins longuement prol
que l'abd . cune à l'ei : d'un
noir brun . d'un 1 : ou d'un brun i'e.vtréir.
lacbe soufrée, tronquée en - le au huitième envi-
.e leurlonsueur ; presque lisses - - perfide!
peu serrés ; rit de
imérale • .1 raccourcie poslcrieuremen'..
brunes — eu plus au-d- - vtres.
tu du corps d'un brun plus ou : ir . avec le rebord du
I eclus, les épi mères
lédipectus et i'exli sposlépis «ire brun,
s côtés et b Baves; quelquefois
remenl ou près : de cette cot: runs .
sur les lisses - : :
s tibias et des tarses
395 MOLLIPEXWES .
Celle espèce paraît n'être pas très-commune en France. Elle a été
prise par M. Key, dans les environs de Lyon
8. AI. dispas* ; Gekmar. Pubescent ; d'un brun de poix, avec la
bouche, les deux premiers articles des antennes, quelques lâches pecto-
rales , les côtés et le bord postérieur des arceaux du ventre , cl partie des
pieds, d'un roux flave : extrémité des élylres soufrée. Prothorax transver-
sal ; à peine rebordé en devant, muni à la base d'un rebord peu saillant :
peu rétréci d'avant en arrière ; peu arqué en arrière èi la base ; presque
tronqué en devant ; ci angles antérieurs ccoiniés : les postérieurs peu ou-
verts.
J1. Antennes presque aussi longuement prolongées que les ailes.
Avant* dernier arceau du dos de l'abdomen plus large que long, con-
vexe , émettant de chacun de ses bords latéraux , qui sont dirigés en
bas, un appendice allongé , comprimé, recourbé à son extrémité. Le
dernier arceau , transversal , plus court , convexe , arqué en arrière
sur les trois cinquièmes médiaires de son bord postérieur et entaillé
près de chacun de ses angles postérieurs , qui forment une dent sait
lanle : ce segment suivi d'une petite pièce courte, ciliée. Avant-dernier
arceau du ventre entaillé presque jusque vers la base, avec les parties
latérales de cette entaille , en forme de lobes arqués jusqu'au bord
latéral : le dernier arceau figurant une lanière dirigée un peu en bas
sur les deux premiers cinquièmes de sa longueur , puis recourbée
presque anguleusement , un peu plus longuement prolongée que
l'extrémité de l'abdomen, triangulairement élargie, et bifide ou briè-
vement fourchue à son extrémité, sillonnée sur sa ligne médiane
depuis la courbure jusqu'à la bifurcation , ou paraissant formée de
deux brandies intimement accolées ; offrant sous celle lanière deux
petites languettes étroites, beaucoup plus courtes.
J. Antennes un peu moins longuement prolongées que les ailes.
Dernier arceau du ventre recourbé, fendu sur la ligne médiane pres-
que jusqu'à la base, bilobé à son bord postérieur Dernier arceau du
dos de l'abdomen sans appendices.
Etat nobiial. Tête noire ou d'un brun noir, avec la partie antérieure
de l'épistome el les mandibules d'un roux testacé. Antennes brunes
ou brunâtres , avec le premier article el les deux tiers basilaires du
deuxième d'un roux testacé. Prolhorax d'un noir brun. Ecusson d'un
MALTUIXIEN3. — MultkitlUS.
brun de poix, hlytres d'un brun de poix , avec le septième postérieur
soufré on d'un jaune pâle. Poitrine brune ou d'un brun de poix, avec
le rebord du repli prolhoracique, leséphnères du médipectus, l'exiré-
milé desépimères du postpeetus el colle des poslépisternums, flaves.
Ventre d'un jaune Hâve, avec les deux tiers ou trois cinquièmes de la
base des arceaux bruns. Pieds bruns, avec les troebauters, l'extrémité
externe des hanches postérieures, l'extrémité des cuisses et la ma-
jeure partie basilaire des jambes, flaves ou flavescenls.
Variations (par défaut).
Quand la matière noire a été moins abondante , les antennes sont
d'un gris brunâtre et parfois une partie du troisième article est d'un
flave grisâtre. Les côtés de la base du rebord du prolhorax el une
partie au moins du rebord antérieur sont d'un roux teslacé nébuleux.
Lue partie de l'antépeclus semble flavescenle. Les arceaux du ventre
offrent un plus grand développement de la couleur jaune. Les pieds
sont d'un flave nébuleux ou d'un flave roussâtre , avec les cuisses en
partie brunes ou d'un brun gris.
Quelquefois la tache soufrée de l'extrémité des élytres perd de sa
\ivacilc, pâlit et se montre d'un flave grisâtre.
Mo.lt/tinus dispar , Germar, Insect. Spec. p. 73. I2'i — Kustkr, Kacf Eur.
p. 32, 53 (décrite par M. Suffrian).
Malthodes di.spar , De Kiesenw. Linn. Entom. t. 7, p. 293, K>, pi. 2, ûg. I 5 ,
), jusqu'aux
angles postérieurs qui sont faiblement plus ouverts que l'angle droit;
presque tronqué ou faiblement et très-obtusément arqué en arrière,
à la base ; d'un sixième plus large que long; assez fortement rebordé
à la base et aux angles de devant, relevé . mais à peine rebordé en
devant, peu ou point rebordé sur la moitié postérieure des côtés;
médiocrement convexe; très-finement ponctué et plus indistincte-
ment sur les côtés que sur le dos ; garni de poils courts et peu dis-
tincts ; d'un jaune ou roux orangé, avec le tiers ou le quart longi-
tudinal delà largeur, noir ou d'un noir brun : celle bande noire di-
latée dans son milieu; marqué, après le bord antérieur, d'une dé-
pression transversale un peu en are dirigé en arrière, abou-
tissant à chacune de ses extrémités au milieu des écoinlures ;
marqué d'une dépression transversale au devant de la b.ise ; chargé,
vers le milieu de ta longueur, d'un relief convexe Irès-marqué sur
les côlés, affaibli et brièvement interrompu dans son milieu. Ecus-
404 MOLLII'ENNES.
son rétréci d'avant en arrière; tronqué et relevé en rebord à son ex-
trémité ; noir brun ou brun; à peine pointillé ; très-brièvement
pubescent. Elytres débordant aux épaules la base du prothorax du
tiers environ de la largeur de chacune; deux fois et demie (£) ou
un peu plus ((/"J aussi longues qu'elles sont larges prises ensemble;
plus courtes que l'abdomen: subparallèles ; en ogive chacune à l'ex-
trémité; ruguleuses; garnies de poils fins, mi-couchés, médiocrement
apparents ; d'un brun de poix plus ou moins clair, sans tache flave
à l'extrémité. Ailes d'un nébuleux grisâtre ou brun de poix; dé-
passant les élytres delà moitié environ de la longueur de celles-ci.
Dessous du corps brun sur la poitrine, avec le repli prolhoracique des
épimères du médipectus et l'extrémité des poslépisternums.d'un flave
orangé. Ventre d'un flave orangé, avec la base des cinq premiers ar-
ceaux noire ou brune entre la ligne médiane elles côtés, qui restent
flaves sur un dixième de la largeur totale de l'arceau [>), ou d'un
flave roussâtreou orangé, avec les premiers arceaux bruns ou d'un
brun roussâtre, de chaque côté de la ligne médiane, et les deux der-
niers arceaux presque entièrement bruns. Pieds bruns, plus noirs sur
les cuisses que sur les tibias et les tarses.
Cette espèce est méridionale. Elle a été prise par M. Rey, en mars
et avril , soit dans les environs de Nîmes, so!t dans ceux d'Hyères, sur
le chêne vert.
fl3. M. BiaaaariES; Redtenbacher. Couleur de poix, avec les man-
dibules cl souvent les bords antérieur et postérieur du prothorax, les ge-
noux, la base des tibias antérieurs, et parfois la base des antennes, tcsla-
cès. Bords latéraux et postérieur des arceaux du ventre souvent flaves.
Prothorax transversal ; tronqué en devant, mais écointé vers les angles de
devant qui sont un peu relevés et émoussés ; à peine arqué en arrière à la
base.
ç/7. Antennes plus longuement prolongées que les ailes. Antépé-
nultième arceau du dos de l'abdomen allongé, profondément échan-
cré à son bord postérieur; offrant chacun de ses angles postérieurs
allongés en une languette d'abord horizontale, puis brusquement et
perpendiculairement déclive , et graduellement rétrécie en pointe
vers son extrémité. Avant-dernier arceau du ventre échancré en
arc : le dernier, allongé en forme de lanière , d'abord de largeur
presque égale, mais un peu élargie vers son extrémité qui est entai.!-
MALTHINTENS. .]l(lllllO(lcS. 405
lêe ; subhorizonlale ou peu déclive jusqu'aux deux cinquièmes, puis
un peu courbée el sensiblement relevée à partir de ce point ; un peu
anguleusemenl dilatée à son bord supérieur vers les trois cinquièmes
de sa longueur, plus longuement prolongée que les appendices du
dos de l'abdomen.
$. . Antennes moins longuement prolongées que les ailes el souvent
même que les élylres. Dernier arceau du ventre presque en demi-
cercle à son bord postérieur; fendu jusqu'à la moitié de sa longueur.
Etat normal. Tête noire ou d'un noir brun luisant. Mandibules
lestacées. Antennes brunes. Prolhorax noir ou d'un noir brun luisant,
avec les rebords antérieur et postérieur testacés. Ecusson brun.
Elytrcs d'un brun de poix 5 ordinairement graduellement moins
obscures vers l'extrémité. Ailes brunes. Poitrine d'un brun noir, avec
le rebord du repli prothoracique, les épimères du poslpeclus et
l'extrémité des poslépislernurns, d'un roux testacé plus ou moins
nébuleux. Ventre brun, avec le bord postérieur et les côtés des
arceaux, flaves. Pieds bruns, avec les genoux et la base des jambes
antérieures, testacés ou d'un testacé nébuleux.
Variations (par défaut) .
Quand la matière noire a été moins abondante, la base des
antennes et une partie de tous les tibias et des tarses se montrent
testacés.
Variations (par excès).
Quand au contraire la matière noire a abondé, les rebords anté-
rieur et postérieur du prolhorax sont bruns; les élytres d'un brun
noir; la poitrine à peine tachée de testacé; le ventre presque
entièrement ou entièrement brun ; les pieds à peine testacés aux
genoux.
Malthinusmaurus (Ziegler), (Dejean), Calai. (183"), p. 121. — oeCasti lnvi
Ilist. nat. t. 1. p. 227, 7. — L. Redterb. Faim. aust. Ire éd. p. 327.
Malthodes maurus, de Kieseisw. Linn. entom. t. 7, p. 298, l!>. pi. I, ûg. 18 .
— M. Nalurg. t. h, p. 530, 15. — L Reotenb. Faun.auslr. 2e édit. p. 535.
Long. 0,0033 à 0,0030 (i M2 à 1 3/4 1.) Larg. 0,007 ( 1/3 1.)
Corps allongé. Tête presque impoinlillce ; luisante; garnie de poil*
400 K0LLIP2HAES.
fins, couchés, peu distincts ; rayée entre les antennes d'un sillon pro-
longé en s'affaiblissant presque jusqu'au verlex ? d'un brun de poix
plus ou moins noirâtre : mandibules teslacées ou d'un leslacé nébu-
leux. Palpes bruns. Antennes subfilifonnes ; pubescentes ; d'un brun
de poix plus ou moins obscur, avec la base parfois moins obscure ; à
deuxième article égal aux deux tiers ou trois quarts du troisième.
Prothorax tronqué en devant sur les deux tiers médiaires de sa lar-
geur, écoinlé près des angles de devant qui sont un peu relevés ; un
peu rétréci en ligne droite sur les côtés, avec les angles postérieurs
asses vifs, un peu relevés et à peine plus ouverts que l'angle droit ; à
peine arqué en arrière à la base ; rebordé à celle dernière ; relevé en
rebord, mais plus étroitement et faiblement rebordé en devant ;
souvent peu sensiblement rebordé sur les côtés; sensiblement plus
large que long ; médiocrement convexe : noir, d'un noir brun, ou
d'un brun de poix , luisant, ordinairement avec les rebords anté-
rieur et postérieur teslaeés; superficiellement ou à peine pointillé;
garni de poils fins, peu serrés, presque indistincts ; déprimé trans-
versalement après le bord antérieur et au devant de la base : la
dépression antérieure {dus prononcée, aboutissant à ses extrémités
vers le milieu de l'écointure ; chargé vers le milieu de ses bords laté-
raux d'une saillie transverse égale chacune au tiers de sa largeur.
Ecusson un peu plus large à la base qu'il est long; rétréci d'avant
en arrière; tronqué postérieurement; souvent déprimé sur son
disque; d'un brun de poix; pubescent. Elytres débordant, aux épaules,
le prothorax du tiers de la largeur de chacune ; deux fois et demie
aussi longues qu'elles sont larges, prises ensemble ; subarrondies
chacune à l'extrémité ; ruguleuses; garnies de poils fins, presque cou-
chés, assez serrés; entièrement d'un brun de poix souvent graduel-
lement moins sombre de la base à l'extrémité. Ailes brunes ou bru-
nâtres-, prolongées au-delà des élytres de la moitié environ de la
longueur de celles-ci. Dessous du corps pubescent; brun sur la poi-
trine, avec le rebord du repli prothoracique, une partie des épimères
du médipectus etl'extrémilé des postépisternums le plus souvent d'un
roux leslacé plus ou moins nébuleux. Ventre brun, ordinairement
avec le bord postérieur et les côtés des arceaux plus ou moins étroi-
tement flaves ou d'un llave teslacé. Pieds d'un brun de poix plus ou
moins sombre ou plus ou moins clair, avec les genoux ordinairement
teslacés ou d'un lestacé nébuleux, et la partie basilaire des jambes de
devant au moins souvent de même couleur, surtout chez le cf.
Celle espèce habile les environs de Lyon et diverses autres parties
MALTIÎIMEKS. — Mdllhodci. h()l
de la France, surtout les zones tempérées on froides. Elle paraît en
mai el juin. On la prend surloul en fauchant.
Obs. Elle offre, comme il a clé dit, d'assez nombreuses varia-
lions dans sa couleur. Les élytres sont ordinairement plus longues
que l'abdomen chez le el plus courtes chez la 9 • mais celle rè«*le
présente des exceptions.
fi 4L lia. bbbIscIIsès -, db Kiesenwetteu. Noir : mandibules, genoux,
el parfois tibias, fauves : bord postérieur des arceaux de l'abdomen ordi-
nairement d'un jaune pâle. Deuxième article des antennes un peu moins
long que le troisième. Prothorax presque carré ; arqué en devant, subbilu
berculeux au milieu de son bord antérieur ; écoinlé aux angles de devant,
relevé à V angle postérieur de celte ècointure.
cf. Antennes au moins aussi longuement prolongées que les ailes.
Àvanl-dernier arceau du dos de l'abdomen infléchi à chacun de ses
angles postérieurs el prolongé en forme de lobe ou de denl. Dernier
arceau du ventre en forme de lanière ou d'appendice slyliforme , al-
longé , oblriangulairemenl élargi à son extrémité, et entaillé à celle-
ci.
$? . Antennes aussi longuement prolongées que les élytres. Dernier
arceau du ventre échancré oblriangulairemenl ou presque en demi-
cercle.
Malthodes misellus, De Kiesenwetteu , Linn. Entom. t. 7, 1852, p. 209, 50.
— Id. i\aturg. d. Ins. Deulsch. t. 4, p. 551, -16.
Corps allongé. Tête finement et superficiellement ponctuée ; peu
luisante; garnie de poils fins, grisâtres; souvent sans traces de sillon
sur le front; peu rélrécie après les yeux. Antennes plus longue.; que
les élytres ($) ou même que les ailes i,/1) ; noires ou brunes , parfois
avec les deux premiers articles moins obscurs : le deuxième un peu
moins long que le troisième. Prothorax presque quadrangulaire; fai-
blement plus large que long ( J) ou aussi long que large f/") ; un peu
arqué à son bord antérieur, avec les côtés de la partie médiane de
celui-ci ordinairement subtuberculeux ; écoinlé aux angles de devant,
un peu relevé à l'angle postérieur de celte ècointure , à peine rétréci
ensuite jusqu'à la base; subarrondi aux angles postérieurs; tronqué à
la base; étroitement rebordé dans sa périphérie; marqué en dessus?-
408 MOLLli'F.NNES.
de deux dépressions transversales ; Irès-finemenl et presque indistinc-
tement ponctué ; noir , peu luisant: parfois avec le rebord basilaire
moins obscur. Ecusson triangulaire; noir. Elylres , aux épaules, dé-
bordant la base du prothorax d'un cinquième au moins de la largeur
de chacune ; deux fois et demie aussi longues qu'elles sont larges ,
prises ensemble ; ruguleusement et finement ponctuées ; noires ou
brunes ; garnies d'un duvet gris obscur, fin et couché. Ailes grises;
dépassant les élylres du tiers environ de la longueur de celles-ci.
Dessous du corps brun : bord postérieur des arceaux du ventre et sou-
vent quelques parties de la poitrine d'un jaune pâle. Pieds bruns .
avec les genoux et souvent les tibias, fauves.
Celle espace paraît habiter principalement les zones froides ou tem-
pérées. On la trouve dans les montagnes du département du Rhône .
à Pilai, etc., en juin.
1«>. SB. Eaî«'clBus ; de Kiesenwetter. D'un noir brun ou d'un brun
luisant , en dessus et en dessous : pieds bruns, avec les tibias antérieurs
d'un brun livide. Tête à peine plus large, prise aux yeux, i/ue le pro tho-
rax. Celui-ci de moitié plus large que long ; ccointé aux angles de devant
qui sont dirigés en dehors et relevés ; subparallèle ou un peu élargi ensuite ;
à angles postérieurs un peu relevés. Ailes dépassant dun tiers la lon-
gueur des élylres: celles-ci unicolores.
^ Antennes àpeineausssi longuement ou un peu moins longuement
prolongées que les élylros. Dernier arceau du dos de l'abdomen
deux fois et demie aussi long que large, peu penché, sillonné lon-
^itudinalement ou formé de deux parties accolées ; tronqué à
l'extrémité. Avant-dernier arceau du ventre profondément échancré,
avec les lobes frangés, à peine plus longs qu'ils sont larges chacun
à la base, et séparés entre eux par un espace presque égal à la base
de l'un d'eux. Dernier arceau en forme de tige d'un noir luisant ;
divisé à son extrémité en deux branches forcipiformes, ouvertes
presque en demi-cercle et terminées eu pointe aiguë. Le dernier
arceau moins longuement prolongé que l'avant dernier du dos de
l'abdomen ; laissant voir en dessous deux appendices slyiiformes,
courls, convergents.
Milthodes nlgellus, de Kiesenav. Linn. enlom. t. 7, p. 307, 20, pi. 2, fig. 21.
— kl. Naturg. t. \. p. 55o, '20. — L. Hedtenb. Faun. auslr. 2e édil. p. 534.
MAi.iin Mi >.-.. —Mâllhodcs. iOy
Long. 0,0022 à 0,0025 (1 à I I 3 !.. Larg. 0,003 I J ].).
Corps allongé ou suballongé. Têle médiocrement convexe sur le
front; médiocrement rétrécie après les yeux, et moins longuement
prolongée après ceux-ci (au moins chez le A à ^ 1/2 I.J.
Corps allongé. Tête noire; luisante; finement eléparsement conc-
iliée ; finement pubescenle ; peu rélrécie après les yeux. Antennes
assez fortes ; prolongées au-delà de l'extrémité des élylres ; noires ou
brunes, avec le premier article moins obscur, fauve ou d'un rougi;
testacé. Prothorax presque une fois plus large que long ; passablement
quadrangulaire ; un peu arqué en devant , et en sens contraire à la
base ; écoinlé aux angles de devant, peu ou point rétréci ensuite jus-
qu'à la base; très-légèrement arrondi aux angles postérieurs; un peu
relevé à ceux-ci et à l'écointure , de manière à paraître rebordé dans
ces points; noir; un peu luisant; finement et presque indistincte-
ment ponctué ; à peine pubescenl ; rayé d'une ligne médiane; marqué
d'une fossette près des angles postérieurs. Elylres plus larges que le
prothorax ; deux fois et demie aussi longues qu'elles sont larges ,
prises ensemble; noires, à transparence brunâtre ; luisantes; rugu-
leusement et finement ponctuées; à pubescence grisâtre. Ailes grises;
dépassant les élylres au moins des deux tiers de la longueur de celles-
ci. Dessous du corps brun ou d'un gris brun plus ou moins foncé, ave<
le bord des arceaux du ventre jaunâtre. Pieds d'un brun de poix ou
brunâtres, avec les genoux moins obscurs.
114 MOLLII'ENKÈS.
Je n'ai pas vu celle espèce, indiquée par M de Kieseuwellcr comme
se Irouvanl en France. J'ai reproduit la description donnée par ce
savant entomologiste.
lO. H. cliclifer; De Kiesenwetter. Noir : base des antennes fauve.
Prothorax de moitié plus large que long: écointé , saillant et relevé aux
angles de devant. Elytres pubescentes. Ailes dépassant les élylrcs presque
de la longueur de celles-ci.
>. Avant-dernier arceau de l'abdomen très-allongé; armé, de cha-
que côté, d'une dent: le dernier, étroit, tronqué à l'extrémité. Avant-
dernier arceau du ventre profondément échancré; offrant, de chaque
côté de celle échanrrure, un lobe triangulaire. Dernier arceau en
forme d'appendice slyliforme; lorlemenl recourbé , un peu dilaté à
la base et près de l'extrémité, divisé à celle ci en deux branches for-
mant une sorte de forceps.
Malt/iodes chelifer, De Kieskkw. Linn. cnlom. t. 7, 1S52, p. 291, 1 1. Qg. M
a. el b. — ld. Nalurg. d. 1ns. l. A, p. 546, \2
Long. 0,0028 ^1 1/4 1 ).
Corps allongé. Tête noire ; luisante; finement ponctuée; à peine ré-
trécie après les yeux. Mandibules fauves. Yeux petits et peu saillants.
Antennes aussi longues que le corps ou un peu plus courtes que lui ;
noires , avec la base brunâlre. Prolhorax de moitié plus large que
long-, arqué en devant; écoinlé aux angles de devant, avec l'angle
postérieur de celle écoinlure saillant et un peu relevé ; à peine ré-
tréci ensuite en ligne droite sur les côtés ; émoussé aux angles posté-
rieurs; noir; luisant ; finement ponctué; à peine pubescent. Elytres
faiblement plus larges que le prolhorax; un peu plus de deux fois
.aussi longues qu'elles sonl larges, prises ensemble ; d'ujQL^ioir à trans-
parence d'un brun grisâlre; ruguleusement ponctuées; à pubescence
fine el grisâtre. Ailes grises ; dépassant les elytres presque de la lon-
gueur de celles-ci. Dessous du corps d'un brun grisâtre, avec les bords
des arceaux du venlre plus clairs. Pieds noirs , en partie plus ou
moins bruns.
Cette espèce a été prise par M. de Kiesenwetter, sur le Mont Ser-
rai et dans les Pyrénées. Je ne l'ai pas vue en nature.
ilALTHIMLNS. — Multitudes. \\b
£©. II. spi'ctus; de Kiesenwettrr. Noir ou d'un noir brun : base
des antennes moins obscure : abdomen en partie leslacé. Prothorax pres-
que carré, faiblement arqué en arrière à la base ; subarrondi ou écointé
aux angles de devant; parfois rayé d'une ligne médiane peu apparente.
Ailes dépassant les élytres de la moitié de leur longueur.
\ Avant-dernier arceau du dos de l'abdomen relevé à son extré-
mité : le dernier relevé , légèrement éehancré à l'extrémité. Avant-
dernier arceau du ventre profondément éehancré , formant , de cha-
que côté de celle échancrure , un lobe sobarrondi : le dernier en
forme de style légèrement recourbé, fendu jusqu'à la base.
Malt/iodes spretus , De Kieseiwy. Linn. entom. t. 7, 1852, p. 290, -13. — Id.
Naturg. d.Ins. t. 4, p. 545, M.
Long. 0,0033 à 0.003D ( 1 -1/2 à 1 3/4 1.'.
Cette espèce se trouve en Allemagne et en Suisse. Peut-C'lrc se
renconlre-l-elle aussi dans quelques parties de la Savoie.
£■. II. afflnîs ; (Rey). Pubescent. Tête, antennes et prothorax ,
d'wtt~noir brun ; élytres d'un brun de poix plus ou moins clair, sans
taches ; pieds bruns, ou en partie d'un brun teslacé. Prothorax tronqué
sur les deux tiers médiaires de son bord antérieur, peu dilaté aux angles
de devant situés vers le quart de sa longueur, en arc dirigé en arrière à
la base ; rebordé dans toute sa périphérie. Elytres à peine deux fois cl
quart aussi longues que larges, gonflées sur leur cinquième postérieur ;
chargées d'une faible nervure longitudinale.
r/1. Avant dernier arceau du dos de l'abdomen plus long que large,
peu rétréci d'avant en arrière , tronqué el un peu relevé à son ex-
trémité ; d'un ilave roux : le dernier, de même couleur; au inoins
aussi long que large ; subparallèle ou un peu élargi vers L'extrémité ;
assez fortement éehancré en arc, à celle-ci. Avant-dernier arceau du
ventre éehancré à peu près jusqu'à la base ; offrant sur les côtés de
celle échancrure un lobe subarrondi. Dernier arceau d'un llave roux;
en forme de deux lanières accolées, unies sur leur tiers basilaire t
creusées sur ce tiers d'un sillon profond; divisées ensuite jusqu'à
l'extrémité ; subparallèles ou à peine renflées vers l'extrémité qui esl
416 MOLLIPBXNES.
en ogive ■. subhorizon laies, un peu recourbées en dessus, à partir de
leur liprs basilaire , aussi longues que lout le reste du ventre; aussi
longuement prolongées que le dernier arceau du dos de l'abdomen ;
laissant voir en dessous une lame comprimée verticalement, arrondie
à l'extrémité,
Long. 0,0039 à 0 0043 (1 3/4 à 2 I.) Larg. 0,0009 à 0,001 1 (2/3 à -1/2 I.)
Corps allongé. Tête assez convexe sur sa partie supérieure; super-
ficiellement et très-finement ponctuée: garnie de poils fins, médio-
crement apparents: noire; luisante: creusée, entre les antennes, d'un
sillon peu ou point prolongé après ces organes. Mandibules lestacées.
Palpes maxillaires bruns. Antennes subfiliformes : pubescenles. Pro-
thorax tronqué sur les deux tiers médiaires de son bord antérieur,
écoinîé aux angles de devant qui sont peu dilatés et situés vers le
quart de sa longueur, assez faiblement rétréci en ligne droite sur les
côtés, à partir de ces angles jusqu'aux angles postérieurs qui sont
assez vifs et ouverts: en angle très-ouvert ou en arc dirigé en arrière,
à la base; d'un quart environ plus large à celle dernière, qu'il est long
sur son milieu ; rebordé dans toute sa périphérie et moins étroite-
ment à la base; médiocrement convexe ; finement et densement ponc-
tué; garni de poils fins et médiocrement apparents; noir ou d'un
noir brun, souvent avec le rebord voisin des angles postérieurs les-
tacé; peut être môme, cbez d'autres individus, le rebord basilaire et
une partie du laléral sonl-ils flavescenls ou roussâtres; marqué,
après le bord postérieur, d'une impression transversale ; marqué , au
devant de la basf*, d'une impression plus faible, mais assez prononcée
à ses extrémités; chargé vers la moitié de sa longueur, près des bords
latéraux, d'un relief transversal interrompu au moins sur son tiers
médiaire. Ecnsson plus large que long; rétréci d'avant en arrière;
tronqué à sa partie postérieure; brun noir; pubescenl. Elytrcs débor-
dant, aux épaules, la base du prolhorax du tiers environ de la largeur
de chacune ; deux fois et quart à peine aussi longues qu'elles sont
larges prises ensemble : généralement plus courtes que l'abdomen ;
subparallèles; subarrondies chacune à l'extrémité ; peu ruguleuses ;
superficiellement et peu distinctement ponctuées; garnies de poils
fins, couchés, médiocrement apparents; d'un brun de poix plus ou
moins pâle : sans tache flave ou soufrée à l'extrémité; sensiblement
gonflées ou chargées d'une bosselle à l'endroit de cette lâche , sur le
cinquième postérieur de leur longueur; offrant, à partir de la fossette
MM/ruiNiENS. — Malthodcs. h 1 7
numérale jusqu'à la bosselte, les traces d'une nervure longitudinale.
Ailes nébuleuses-, dépassant les élytres de la moitié de la longueur de
celles-ci. Dessous du corps brun ou brun noir sur la poitrine, avec le
rebord du repli protboracique, une partie de l'anlépeclus, les épimè-
res du médipeclus et l'extrémité des postépisternums, flaves. Ventre
flave ou d'un flave roussâtre , avec les deux tiers médiaires de la base
de la plupart des arceaux , bruns. Pieds bruns ou d'un brun de poix ,
avec partie des hanches et des trochanters d'un leslacé flave ou rous-
sâtre. Tibias et tarses^ parfois d'un brun testacé.
Cette espèce paraît alpine. Elle a été prise par M. Rey, en juillet et
en août, à la Grande Chartreuse et à Chaînon nix.
5SQ. M. procei'ailtis ; de Kiesenwetter. Noir, avec le dessous du
corps et les pieds en partie brunâtres. Antennes à peine aussi longuement
prolongées que les ailes. Prothorax plus long que large ; émoussé aux
angles , un peu relevé à ceux-ci , surtout aux antérieurs qui sont un peu
saillants. Elytres pubescenles. Ailes dépassant les élytres de la moitié de
la longueur de ces dernières.
Ji. Deux derniers arceaux du dos de l'abdomen allongés : le der-
nier brusquement infléchi et bifide à son extrémité. Premier arceau
du ventre échancré : le dernier en forme de style allongé, faiblement
recourbé, fendu dès la base.
Malt/iodes procerulus, De Kiesekw: Linn. Euloin. t. 7, 18>2, p. 300, 'l'y.
Long. 0.0022 à 0,00028 (I à \ M I.)
Corps allongé, étroit. Tête noire. Antennes à peine aussi longuement
prolongées que les élytres; noires. Prothorax plus large que lonp; ; à
angles émoussés : ceux de devant un peu relevés; très-faiblement ré-
tréci sur les côtés. Elytres faiblement plus larges que le prothorax ;
ruguleusement ponctuées ; à pubescence grise; deux fois et demie
aussi longues qu'elles sont larges, prises ensemble. Ailes grises , dé-
passant les élytres de la moitié de la longueur de celles-ci.
Un seul exemplaire de celte espèce a été, jusqu'à ce jour , trouvé
près de Nice, par M. le docteur Scbaum.
33. II. crassicovnSs ; Maeklix. D'un brun de poix ,. avec la
tête d'un noir brun. Prothorax transversal , à peu près de la largeur de
53
418 MOLLU'EXXES.
la télé , rétréci en ligne droite d'avant en arrière ; arqué on presque an-
guleux en arrière, ci la base ; marque d'une dépression en angle dirigé en
arrière, prolongée jusqu'aux deux tiers de la ligne médiane ; rebordé dans
sa périphérie. Elylrcs. unirolores ; pubcscenles.
, 1, p. -179.
Malthodes Iielreticus, (Re\0, de Kiesenw. Lirai Entora. t. 7, p. 279, 4.
Malthinus crassicornis, Dr Kiesekw. Naturg de Ins. Deulsch. t. 4, p. 530, 3.
Long. 0,0022 à 0,CÔ2G (t à 1 1/5 l). Larg. 0,0007 (1/3 1.).
Corps allongé ou subailongé. léte noire ou d'un noir brun; luisante;
convexe sur le sommet; poinlillée ou très-finement ponctuée ; garnie
de poils fins, couchés, peu apparents; rayée, entre les antennes, d'une
raie longitudinale ou d'un sillon linéaire, parfois prolongé jusqu'au
verlex: parties delà bouche, brunes. Antennes prolongées presque aussi
longuement que le corps; subfiliformes ; assez épaisses: pubescentes^
brunes; à deuxième article plus court que le troisième , ou parfois
presque égal à celui-ci. Yeux noirs. Prolhorax tronqué en devant, dé-
clive et un peu écoinlé aux angles antérieurs qui sont ouverts; un
peu rétréci en ligne droite sur les côtés: à angles postérieurs ouverts
et assez vifs; assez fortement arqué ou presque en angle très-ouvert
et dirigé en arrière, à la base; visiblement plus large que long; muni,
dans sa périphérie, d'un rebord plus prononcé à la base, plus faible
en devant que sur les côtés; à peine finement ponctué ; garni de poils
fins et peu apparents; brun; luisant; médiocrement convexe; marqué
d'une dépression en angle dirigé en arrière, naissant du bord anté-
rieur et prolongée jusqu'aux deux tiers de la ligne médiane ; offrant,
MALTiiiMi.Ns. — Mallhodcs. i I 9
au côlé externe de celle dépression, un relief convexiuseule, naissant
des angles de devant et s'aflaiblissant postérieurement. Ecusson brun;
plus large que long: rétréci assez fortement d'avant en arriére ; ob
tusément tronqué à l'extrémité. Elytres plus larges aux épaules que
le prothorax clans son diamètre transversal le plus grand, c'est-à-dire
aux angles de devant; moins longuement prolongées que le corps;
subparallèles: deux fois aussi longues environ qu'elles sont!
prises ensemble; arrondies chacune à l'extrémité: un peu obsolètemeni
et ruguleusement ponctuées: garnies de poils fins et mi-couchés-. d'un
brun de poix -, sublranslucides , sans tache flave à l'extrémité,
brunes; dépassant les élylres environ du tiers de la longueur de
celles-ci. Dessous du corps et pieds bruns : bords postérieurs des arceaux
du ventre parfois plus pâles et flavescents.
Celle espèce a été prise en Suisse par M. Rey. On la trouve aussi
dans les parties montagneuses et orientales de la France.
»4L II. forcîpifei*; De Kiesenwetter. Noir. Pieds bruns : dessous
du corps avec des lâches jaunes. Prothorax plus large que long, arrondi
à ses angles de devant. Elytres à pubescence grisâtre. Ailes dépassant les
élylres de la moitié de la longueur de celles-ci.
S. Avant-dernier arceau de l'abdomen échancré en arc : le der-
nier en forme de style court, fendu jusqu'à la base, formé de deux
lanières légèrement recouibées.
Malt/iodes forcipifer, De Kicse>vv. Linn. Entom. I. 7, »852, p. 3li>, 3'i.
Long. 0,0033 (I 1/21.)
Celte espèce a été prise une seule fois par M. de Kiesenwctler, pris
du lac de Seculejo, dans les Pyrénées.
«5.11. apterus; (Revj. Oblong ou suballongé ; brièvement pubes-
cent. Tête noire. Prothorax transversal brun ; arqué en devant, et en sens
contraire à la base; assez, convexe. Elylres d'un gris teslacè livide^ en ogive
subarrondie chacune à l'extrémité ; laissant à découvert les cinq derniers
arceaux de l'abdomen. Ailes nulles ou rudnncntuircs. Dos de l'abdomen
et poitrine bruns ou d'un brun gris. Ventre brun, avec le bord des arceau i
teslacè. Pieds bruns ou d'un brun teste eé.
420 MOLLIPENXES.
Long 0,0043 (3/3 1.). Larg. 0,0006 (2/7 1 ).
Corps oblong ou suballongé ; brièvement pubescent. Télé presque
en carré long; peu rélrécie après les yeux; une fois plus longue
après qu'avant ces organes; médiocrement convexe; noire; poinlillée;
garnie de poils fins et obscurs ; rayée, sur le vertex , d'une ligne ou
d'un sillon longitudinal léger. Mandibules et palpes bruns. Antennes
insérées près du bord antéro-inlerne des yeux ; filiformes; épaisses ;
prolongées jusqu'à l'extrémité des élytres ; d'un gris brun ou d'un
brun livide, avec le premier article d'un testacé nébuleux; garnies de
poils obscurs , fins et couchés ; à deuxième et troisième articles à
peu près égaux. Yeux arrondis; peu saillants. Prothorax arqué en
devant et sur les côiés jusqu'au quart de sa longueur; à peine rétréci
ensuite en ligne droite jusqu'aux angles postérieurs ; arqué en arrière
à la base; à angles antérieurs et postérieurs ouverts, et peu ou point
émoussés; d'un quart au moins plus large dans son diamètre trans-
versal le plus grand , qu'il est long sur son milieu; assez convexe ;
muni d'un rebord très-étroit sur les côtés, sans rebord bien apparent
en devant et à la base; offrant, vers les deux tiers de sa longueur,
un sillon transversal prononcé; rayé , sur la ligne médiane, d'une
ligne ou d'un sillon linéaire léger; d'un brun ou brun noir livide ;
pointillé ; garni de poils couchés, fins , peu serrés, d'un gris livide.
Ecusson petit; d'un gris livide. Elytres à peine aussi larges en devant
que le prothorax à sa base ; de moitié à peine plus longues qu'elles
sont larges, prises ensemble , laissant à découvert les cinq derniers
arceaux du dos de l'abdomen ; subparallèles jusqu'aux deux tiers de
leurlongueur;en ogive subarrondie chacune à l'extrémité ; déhiscentes,
au moins dans leur moitié postérieure; planiuscules, avec les épaules
perpendiculairement déclives jusqu'au tiers ou deux cinquièmes de
leur longueur; ruguleusement poinlillées ; d'un gris livide, ou d'un
gris testacé livide; garnies de poils fins et concolores. Ailes nulles ou
rudimentaires. Dos de l'abdomen d'un brun gris ou d'un brun gris li-
vide, avec les côtés plus pâles. Dessous du corps garni de poils fins,
peu serrés, d'un leslacé nébuleux; brun sur la poitrine; brun ou bru-
nâtre sur le ventre, avec les bords des arceaux testacésou d'un testacé
livide. Pieds bruns ou d'un brun testacé.
Cette espèce , la plus petite de celles de ce genre , a été prise par
M. Rcy, à Yillebois (Ain), en ballant du foin récemment coupé.
DKIL1DES. — Dl'illlS. .',2J
QUATRIÈME GROUPE.
LES DRILIDE3.
Caractères. Antennes insérées sur les côtés de l'épislome, un peu
au devant des yeux ; très-écarlées à la base. Tête découverte. Front
confondu avec l'épistome. Labre distinct. Corps médiocrement con-
vexe en dessus.
Ce groupe, pour nos insectes de France, est réduit au genre
suivant :
Genre Drilus, Diule; Olivier.
(fycXcç, nom employé par Hésychius,pour désigner une sorte d'insecte.)
Cakactèues. Ajoutez aux précédents :
(/". Elytres et ailes existantes : les premières couvrant les secondes cl
le dos de l'abdomen. Antennes médiocres ; de onze articles ; dentées
ou peclinées du quatrième au dixième article. Labre très-court ; ne
couvrant pas les parties de la bouebe. Mandibules arquées ; aiguës à
l'extrémité; armées, près de celle-ci, d'une forte dent au côté
interne. Mâchoires à un lobe court et poilu. Menton et languette
cornés. Prothorax transversal. Ecusson en triangle. Pieds médiocres.
Hanches antérieures et intermédiaires presque contiguës. Cuisses pos-
térieures insérées vers la base du côté externe des trochanters : ceux-
ci prolongés au moins jusqu'au tiers du côté interne des cuisses.
Tarses subfiliformes, à quatrième article bilobé : le dernier aussi
long que les trois précédents réunis. Ongles simples. Postcpistcrnums
rétrécis postérieurement, laissant voiries épimères. Ventre de sept
arceaux, non compris l'appendice terminal. Corps oblong.
Q. Elytres et ailes nulles. Corps larviforme ; composé, outre la tète,
de douze segments. Antennes courtes, sublililormes ; décroissant un
(*j Enlom t. 2 (17SK)), p. Ti.
Ï22 MOLLIPESIXES.
peu de la base à l'extrémité ,' de dis articles ; les quatrième à neu-
vième, obtriangulaires ; le dixième, aciculé. Mandibules dentées an
côté interne. Palpes maxillaires à dernier article conique. Hanches
de tous les pieds largement séparées par les parties sternales : celles-
ci transverses. Tarses grêles ; à dernier article aussi long que les trois
précédents réunis.
t. ï>. fliwesceiis ; Fabbicius.
^. Oblong ; noir, avec les élytres d'un jaune testacé roussâtre ; garni
de poils concolores. Antennes de onze articles : les quatrième à dixième
flabellés à leur côté interne : le onzième subfiliforme. Prothorax émoussè
aux angles postérieurs. Ecusson en triangle plus large que long. Elytres
débordant , d'un cinquième de la largeur de chacune , le prothorax à ses
angles postérieurs ; un peu élargies d'avant en arrière ; creusées d'une
fossette humérale. Ailes existantes.
Q . Aptère ; larviforme; allongée ; fauve ou d'un fauve testacé, avec la
base des segments brune ou noirâtre : garnie de poils d'un fauve testacé.
Tête déprimée sur le front. Prothorax transverse, arqué sur les côtés.
Antennes de dix articles : les quatrième à neuvième obtriangulaires : le
dixième aciculaire. Elytres et ailes nulles. Quatre ou cinq premiers ar-
ceaux du dos de l'abdomen sillonnés sur la ligne médiane : les deuxième
à sixième arceaux festonnés sur les côtés. Ventre sillonné sur la ligne mé-
diane.
". La pana c/œ jaune, Geoffroy, Hisl. abr. t. -I, p. 06, pi. 1,Tig. 2.
7. Ptilinus flavescens , Foitrcr. Entorn. par. t. 1, p. 4, 2 — Fabr. Enlom.
syst. t. I, p. 243, 3. — Id. Syst.Eleulh. t. -I, p. 329, 3. — Herbst , Naturs.
t. 5, p. 40, 2. — Painz. Faun. gerra. 3, 8. — Id. Enlom. gerna. p, 1-15, 2. —
Walcken. Faun. par. 1. 1, p. 98, \.
ç7\ Hispa flavescens, Rossi, Faun etr. t. 1, p. 51, -127. — Id. edit. Helw. t.
1, p. 54, 427, et p. 451, -127.
g/1. Drilus flavescens, Oliv. Enlom. t. 2, n° 23, p. 4 , 1, pi. 1, t. 19. a, b, c.
d, e. — Id. Encycl. mélli. t. 6, p. 296. i. — Lamarck , Syst. des anim. s.
vert. (1801) , p. 222, î. — Id. Anim. s. vert. t. 4, p. 466, 1. — Latr. Hist.
nat. t. 9, p. 92, I. — Id. Gen. t. 1, p. 235, I. — Règn. anim. t. 3, p. 245.—
Id. 2° édit. t. 4 , p. 468. — Scooenh. Syn. ins. t. 2, p. 113, 1. — Steph.
Illuslr. t. 3 , p. 289, 1. — Id. Man. p. 187, -1473. — L. Dcfour, Excurs p.
46, 242. — De Kiesemv. Nalurg. d. Ins. t. 4, p. 566, 1.
d:iilid;:s. — Drilus. ', -j",
Cantharis serraticomis, Maksh. Emu biit. p. 374, 21.
2 4 Coehleoctonus vorax, Mielzinsky, Ann. des Se. nat. t I ls°1 n 73 ni
7,Gg. 6 à 8.
?. Drilus (lavescens, Desmarets, Ana. des Se. nat. t 2 4824 p 264 p] l;
Gg. h.
Long. 0,0043 à 0,008:$ (2 à 3 3/4 1.) Larg. 0,0017 à 0,0028 (3/4 à I MU I.).
J1. Corps s ubaliongé. Réengagée, presque jusqu'au bord posté-
rieur des yeux , dans le prothorax ; aussi large , prise aux yeux, que
le bord antérieur de celui-ci ; déclive jusqu'à la base des antennes .
perpendiculaire en devant; noire ou parfois d'un noir brun ou d'un
brun noir; ponctuée ; garnie de poils raides, d'un jaune d'ocre , obs-
curs à certain jour , mi-relevés; creusée, entre les antennes, de deux
sillons longitudinaux courts , avec la partie médiane convexe. Labre
et mandibules d'un rouge brun ou brunâtre : celles-ci, noirâtres à leur
bord interne et à l'extrémité. Palpes bruns ou d'un brun fauve. \n-
tennes prolongées jusqu'au tiers ou à la moitié des élylres; noires ; de
onze articles : le premier , le plus gros, moins long que le troisième :
le deuxième, court : le troisième, oblriangulaire, dilaté en forme de
dent à son angle anléro-interne : les quatrième à dixième offrant leur
corps principal un peu plus long que large , mais avec leur angle
antéro-inlerne dilaté en forme de dent plus ou moins longue sur le
quatrième , en forme de lanière sur les suivants : les quatrième à
dixième pectines ou flabellés. Prothorax tronqué en devant : élargi en
ligne peu courbe d'avant en arrière ; à angles antérieurs et postérieurs
peu ou point émoussés : les derniers refevés ; tronqué ou à peine ar-
qué en arrière, et faiblement sinué dans son milieu , à la base ; près
d'une fois plus large à celle-ci qu'il est long sur son milieu ; médio-
crement convexe ; relevé sur les côtés en un rebord tranchant , for-
mant à son côté interne une gouttière presque nulle en devant .
graduellement élargie et plus profonde vers la base ; marqué d'une
fossette vers la partie postérieure de la ligne médiane; noir ou d'un
noir un peu métallique, luisant ; ponctué ; garni de poils un peu
grossiers, d'un jaune d'ocre, mi-relevés, obscurs à certain jour.
Ecusson d'un noir un peu métallique. Elylres débordant la base du
prolhorax du quart de la largeur de chacune; quatre fois aussi lon-
gues que lui ; subparailèles ou un peu élargies jusqu'aux (rois quarts;
arrondies, prises ensemble , à L'extrémité ; médiocremenl coin'
superficiellement ou peu profondémenl poneluées : offranl souvcnl
424 feOLLlPENàES.
près de la sulure deux ou trois stries faibles et incomplètes : d'un
jaune d'ocre ; garnies de poils concolores , plus fins que ceux du pro-
thorax et de la tête. Repli un peu dilaté en arc , à son côté interne ,
sur les flancs de la poitrine; à peu près réduit à une tranche posté-
rieurement. Ailes nébuleuses. Dessous du corps noir; luisant; finement
ponctué: garni de poils plus fins , plus clairsemés , plus obscurs que
le dessus. Pieds pubescenls ; noirs ; luisants : extrémité des tibias et
tarses souvent moins obscurs ou d'un testacé brunâtre : dernier ar-
ticle des tarses à peine aussi long ou plus long que les deux précé-
dents réunis. Ongles simples.
Le c/'. n'est pas rare , au printemps. On le trouve principalement
en fauchant les herbes, ou sur les buissons
Obs. Celle espèce varie assez notablement de taille suivant les in-
dividus. Chez les plus petits, les antennes semblent seulement pecli-
nées à partir du quatrième ou du cinquième article : chez les autres,
elles sont flabellces. À ces derniers appartient le
Drilus flabellatus, De Kiesemw. Berlin, Entom. Zeilsehr. t. 3, -18-39, p. 158-
Q. Aptère; larviforme. Corps allongé: assez mou ; presque semi-
cylindrique. Têle plus élroile que le prothorax; planiuscule sur sa
partie postérieure, jusqu'à la base des antennes, déclive en devant ;
d'un roux testacé ; garnie de poils concolores, fins, très-courts, peu
apparents. Labre court ; étroit; d'un blanc testacé. Mandibules brunes.
Palpes à articles d'un roux teslacé à la base, bruns à l'extrémité. Yeux
noirs. Antennes brunes ou d'uh brun noir; peu garnies de poils; moins
longuement prolongées que le bord postérieur du prolhorax ; de dix
articles: le premier le plus gros, à peine aussi long ou plus long
que le troisième : le deuxième, court ; le troisième, oblriangulaire,
au moins aussi long qu'il est large à l'extrémité : les quatrième à
dixième, ohtriangulaires , plus larges que longs: les sixième et
septième moins distinctement séparés : le onzième, grêle, aciculaire.
Dessus du corps d'un roux teslacé; garni de poils concolores, fins, cou-
chés, très courts, peu apparents ; marqué sur chaque arceau, excepté
sur le dernier et parfois sur le prothoracique, de deux grosses taches
noires ou d'un noir brun, ordinairement liidigitées postérieurement :
les trois segments thoraciques peu ou point dilatés sur les côtés : les
huit premiers segments de l'abdomen dilatés de chaque côté par le
bourrelet latéral : celui-ci , élargi d'avant en arrière, et constituant
diulides. *— Drilas. 423
une dent vers son angle posléro- externe ou un peu avant : le neu-
vième segment abdominal, plus étroit, suivi d'un prolongement semi-
cylindrique, sillonné longitudinalement sur son milieu et comme
formé de deux parties unies et terminées chacune par un appendice
très-grèle, filiforme. Dessous du corps d'un roux flave ; marqué sur
chaque arceau, à partir du deuxième ou du troisième Lhoracique,
jusqu'au huitième abdominal, de quatre taches d'un brun noir.
une, plus petite sous chaque dent du bourrelet latéral: une, plus
grosse, de chaque côté de la ligne médiane. Pieds d'un roux teslacé:
maculés de taches nébuleuses ou obscures. Cuisses comprimées. Tar-
ses de cinq articles : les quatre premiers graduellement rétrécis, plus
larges que longs : le premier, à peine moins court que le deuxième :
le dernier aussi long que les trois précédents réunis. Ongles simples
ou munis d'une dent basilaire rudimenlaire, peu distincte.
La 5, sans être rare, est difficile à trouver. Elle se cache dans
l'herbe, sous les pierres et sous les plantes desséchées. On est plus
sûr de l'obtenir en recueillant au premier printemps les coquilles de
V Hélix nemoralis ou de quelques autres dont la larve fait sa nour-
riture.
Obs. Les deux taches des arceaux du dos du corps sont ordinaire-
ment tridigitées postérieurement ou marquées de trois traits plus
noirs, qui dépassent leur bord postérieur; mais parfois ces digilalions
sont peu prononcées : sur les deuxième et troisième arceaux thora-
ciques, la digilation médiane est plus large et dans la direction de
la longueur du corps : sur les arceaux abdominaux, les digilalions
sont toutes obliquement dirigées de dehors en dedans, d'avant en
arrière. Le premier arceau thoracique est parfois sans tache, ou n'offre,
qu'un trait court, sur la ligne médiane; dans tous les cas, les taches
font moins grandes et plus nébuleuses.
La J pond environ trois cents œufs; et de ces œufs sortent des
larves qui se mettent bientôt à la recherche des Hélices chargées de
leur nourriture. Voici la description de la larve.
Larve hexapode; de douze anneaux, non compris la lèle; allon-
gée, un peu élargie à partir du premier segment abdominal ou
même du deuxième lhoracique ; piligère ; à couleur foncière d'un
roux fauve ou d'un roux teslacé livide en dessus, et d'un flave tes-
lacé en dessous. Tête médiocrement engagée dans le pro thorax ; pen-
chée; à peu près aussi longue que large ; de largeur à peu près
égale jusqu'à la base des mandibules; faiblement convexe sur sa par-
tie postérieure; obtriangulairement déprimée sur les côtés de l'épis*
54
426 MOLLI I'BN" NES.
tome, avec les côtés de cette dépression relevés-, impoinlillée-, héris-
sée de longs poils d'un roux fauve, presque disposés par fascicules.
Labre transversal; court; séparé de l'épistome par une suture fine
et obscure. Mandibules très-arquées ; se croisant dans l'état de repos;
simples, graduellement rétrécies en pointe aiguë ; obscures vers
l'extrémité. Mâchoires allongées et de largeur égale dans leur partie
basilaire ; terminées par un lobe conique, muni de quelques poils à
son extrémité, et de poils sélifonnes sur les côtés. Palpes maxillaires
de trois articles : le premier, cylindrique, allongé : les deuxième et
troisième, courts : le troisième conique. Mcnlon aussi long et à peu
près aussi large que la partie basilaire de chacune des mâchoires ;
séparé de celles-ci par une rainure. Languette courte. Palpes labiaux
de deux articles : le premier, cylindrique, allongé : le dernier grêle,
aciculaire. Yeux noirs ; petits, situés de chaque côté de la tête.
Antennes insérées vers le coté externe de la base des mandibules, au
devant des yeux, el'séparées de ceux-ci par un espace égal à deux fois
le diamètre de l'un d'eux; un peu plus longuement prolongées en
devant que la partie antérieure de ia tête; de quatre articles : le basi-
laire d'un blanc livide, le plus gros, submembraneux : les autres sub-
cornés ; d'un roux fauve livide; garnis de poils fins : le deuxième,
cylindrique, près de trois fois aussi long que large : le troisième,
cylindrique, un peu moins long: le quatrième, grêle, conique ou
aciculé, terminé par un poil. Segments thoraciques au nombre de
trois ; transversaux; d'un roux livide, avec le bord postérieur pâle ;
un peu élargis d'avant en arrière jusqu'aux trois cinquièmes ou
deux tiers des côtés, anguleux dans ce point, et rétrécis ensuite ;
le prolhoracique un peu moins court que chacun des deux sui-
vants; paré de chaque côté, entre la ligne médiane et le bord
latéral, d'une tache noire . ovalaire , couvrant environ le tiers
submédiaire de la longueur; hérissé, comme les deux suivants,
de poils d'un roux fauve , plus nombreux sur les côtés : les anneaux
méso et mélathoraciques presque égaux, plus sensiblement anguleux
sur les côtés; marqués, de chaque côté de la ligne médiane, d'une ta-
che noire, ou d'un noir brun ou bronzé, large , tridigilée postérieu-
rement sur le mésothoracique, presque carrée sur le suivanl;hérissés
de poils moins fins ou plus sétiformes que ceux du prothoracique,
et presque fasciculeusement réunis sur la partie latérale anguleuse.
Segments abdomidaux au nombre de neuf : d'un roux fauve, avec le
bord postérieur pâle : les huit premiers , à peu près égaux eu lon-
gueur entre eux; un peu plus courts chacun que les deux derniers
driudïs. — Drilus.
segments thoraciques ; graduellement plus larges jusqu'au sepl
et progressivement un peu rélrécis ensuite ;" graduellement on peu
plus sensiblement anguleux sur les côtés que les précédents, et émet-
tant de celle parlie anguleuse un appendice submembraneux , cylin-
dre-conique, dirigé en arriére et terminé par un fascicule de poils
grossiers ou séliformes ; marqués chacun dequalre lâches noires, on
d'un noir brun on bronzé : les deux médianes plus grosses : le dou-
zième anneau , chargé de deux appendices mi-relevés , cylindro-
coniques, plus longs que les latéraux des arceaux précédents; hérissi
de poils d'un roux fauve : ce douzième arceau terminé par un mame-
lon en parlie rétraclile cl servant à la progression de l'animal. Dessous
du corps d'un flave lestacé, sans lâche sur l'anneau prolhoracique el
sur le dernier; marqué , sur chacun des autres arceaux, de deux ta-
ches d'un brun fauve, constituant , avec leurs pareilles, deux rangées
longitudinales: celles des méso el mélalhoraciques situées à la partis
basilaire antérieure des hanches. Pieds au nombre de six, disposés
par paires sous chacun des anneaux thoraciques ; médiocrement al-
longés ; assez grêles; d'un flave leslacé ; composés chacun de quatre
pièces : une hanche : un trochanler obliquement uni à la cuisse, el
de deux tiers aussi long que celle-ci : un tibia graduellement rétréci
et muni en dessous de poils spi ni formes, et terminé par un ongle.
Stigmates un peu saillants; situés au dessus du bourrelet latéral ; au
nombre de neuf paires : la première, située sur le segment mélatho-
racique : les huit autres, sur chacun des huit premiers segments ab-
dominaux.
Long. 0,C13:3 à 0,02ÏT (6 à 1 1 !.). Larg. 0,0043 à 0,0007 (2 à 3 I ).
Voy. MiELzutsKi , Arin. des se. nat. t. I, 1824, p. 67-77, pi. 7, fig. I à 3. —
Westwood, Inlrod. I. I, p. 247, fig. 2<>, 48.
Celte larve vit aux dépens do V Hélix nemoralis , et sans doute lU
quelques autres espèces de ces Mollusques. Elle lient, dans la coquille,
sa tête dirigée vers le fond de la spire, el la parlie postérieure de son
corps vers l'ouverture; le ventre tourné du côté extérieur de la volul
Elle change plusieurs (ois de peau; et, en rejetant après el!
dépouille, celle-ci bouche l'ouverture de la coquille, et sert à p
ver la larve de l'allaque de ses ennemis.
Au printemps, celte larve passe à l'état de nymphe. Il s'opère ah
une révolution dans la disposition de son corps. Sa tête esl
428 MOIXIPENNES
près de l'ouverlure de la coquille qu'elle devra bientôt abandonner ;
sa partie postérieure vers le fond de la spire; son ventre du côté da
la columelle, et son dos contre la paroi interne de la partie extérieure
de cette habitation en spirale.
La nymphe que M. Desmarest a le premier fait connaître ('), a le
corps gras, mou et arqué du côté du dos, incourbé du côté de sa
partie inférieure. Elle présente, comme les autres nymphes des Co-
léoptères, les organes de l'insecte futur plus ou moins distincts, mais
enveloppés dans des fourreaux. Le dernier segment est terminé par
deux pointes mousses. Quinze à dix-huit jours après le changement
en nymphe, paraît l'insecte parfait. Celui ci se montre ordinairement
en mai, et souvent dès le mois d'avril.
M. Ignace Mielzinski a le premier signalé, en 1824, la larve du
Drilus flavescens 9, et donné des détails sur sa manière de vivre (2).
Le premier aussi il a fait connaître la 2 de celte espèce, dont il forma
un nouveau genre, sous le nom de CocJilcoclone. Il lui donna la dé-
nomination spécifique de voracc. Il plaça ce genre parmi les Lampy-
rides, sur quelques avis de l.alreille. Ce dernier le mit dans le voisi-
nage des Alalachies (3).
Peu de temps après , M. Desmarest publia des observations sur
les métamorphoses du Cocldéoclonc voracc , et en fit connaître la
nymphe.
Enfin, le 5 juin de la même année, le dernier naturaliste obtint, des
larves hélicivores recueillies par lui , le Drilus flavescens des auteurs ,
en même temps que le Cochleoclonus vorax, et il acquit la certitude
que le dernier insecte était la 2 du premier.
On doit à Audouin des recherches analomiques sur le Drile jaunâ-
tre et sur la 9V de cette espèce.
M. Desmarest, sur cent cinquante coquilles logeant des larves de
l'insecte qui nous occupe , obtint seulement deux cA M. Rouget, de
Dijon, excellent observateur et entomologiste très-distingué, n'en a
('! Mémoire de la Soc. pliilomat. de Paris, 1824, p. 57, G2, pi. 1 , tig. 9 et -10.
— Yoy. aussi Ann. des Se. nat. 1824, pi. 15, fig. 1 et 2.
(-) Mémoires sur une larve qui dévore YHelix nemoralis, et sur l'insecte
auquel il donne naissance. (Bullct. de la Société pliilomat. de Taris, 1824,
p. 57-62.— Ann. d. Se. nat. I. 1, (1824), p. 07-77, pi. 7, 11g. 1 a II).
(3) Ko!c sur un mémoire de M. Ignace Miclzinsky (Ann. des Se. nalur.
CI 824), !. I, p. 78-80.)
drimdcs. — Drilus. 4i9
eu qu'un seul sur environ deuxeenls ?. Cependant, dans les champs,
celle-ci esl beaucoup plus difficile à rencontrer que le j*. Peut-être
ce dernier, à l'état de larve , vit-il aux dépens d'espèces d'Hélices
d'une taille plus faillie (').
On ne connaîl pas encore le genre de vie de ces Mollipennes par-
venus à l'étal paifait. Peul-êlre le > ne prend-il point de nourri-
ture pendant la durée éphémère des dernières phases de son exis-
tence.
^. ï>. concoloi* ; Ahhens.
cf. Oblong ; noir; garni de poils. Quatrième à dixième articles des an-
tennes taxi formes , plus longuement dentés au côté interne : le dixième,
bifide. Prolliorax il angles postérieurs vifs. Ecussou en triangle ])lus large
que long. Elylres à peine aussi larges en devant (pic le prolliorax à ses an-
gles postérieurs] sans fossette 'minérale.
$ . Inconnue.
Drilus concolor , Aiireks, Selirifl. d. Nalurf. Gesellscli. zu Halle", t. 2
(1812), p. 13, pi. 1, ûg. A, d.— B.vc», Kîicfcrfaun. t 3, p. 032 —De Kiesenw.
Naturg. d. Insecl. t. 4, p. 537, tJ.
Dasytes? pect hiatus , Scuoenii. Syn. Ins. t. 3 , app. p. 12, 13, (décrit par
Gvllcnhal )
Drilus ater, (DrjE.^). Calai. (1821). p 79. — h\ (1837), p. 1 17.
Drilus peclinalus, L. Redtenb. Faun. auslr. p. .">2'i.
Long. 0,0045 à 0,0036 (2 à 2 2/3 1.) Larg. 0,0013 à 0,0019 (2/3 à 7/8 1. )
Corps oblong; médiocrement convexe; pubescent; noir ou d'un
noir brun, avec les mandibules fauves. Télé finement ponctuée; trans
versalement déprimée sur le milieu du front, derrière la liase des an-
tenues. Antennes prolongées jusqu'aux deux cinquièmes de la longueur
du corps ; garnies de poi's fins ; à premier article renflé vers l'extré-
mité , un peu moins long que large : le deuxième , court : le troi-
sième, oblriangu'aire, plus long que large ; plus long que le suivant :
les quatrième à dixième obtriangulaires ou plutôt l xiformes , dentés
[') Ami. des Se. nal t. 2 (1824). p. 5Ï3-Ï39, pi. \
430 MOLLII'ENNES.
au côlé exlerne , à dent plus longue ou subpcct'nés au côlé iuLenie :
le dixième bidenté à son côté exlerne, ou comme appendice vers son
bord antéro-inlerne : le onzième, sublinéaire Prothorax un peu arqué
en devant, à son bord antérieur; à angles de devant non émoussés et
un peu plus ouverts que l'angle droit; élargi d'avant en arrière, d'une
manière d'abord légèrement arquée jusqu'à la moitié ou un peu plus,
puis sinué jusqu'aux angles postérieurs qui sont vifs et à peine aussi
ouverts que l'angle droit; un peu en arc bissinué et dirigé en arrière,
à la base, avec la partie médiane à peine plus prolongée que les an-
gles; de deux tiers plus large à son bord postérieur qu'il est long sur
son milieu ; médiocrement convexe; finement ponctué ; rayé d'un si I
Ion transversal après le bord postérieur plus légèrement déprimé au
devant de la base ; très-étroilement rebordé à celte dernière ; relevé
sur les côtés en rebord parallèle jusqu'à la moitié , puis triangulaire-
ment élargi et plus relevé postérieurement ; paraissant par là creusé
d'un sillon longitudinal liès-courl au devant de ebaque sinuosité ba-
silaire , vers chaque sixième externe du bord postérieur. Ecusson en
triangle moins long que large. Elytres à peine aussi larges ou à peine
plus larges en devant que le prolhorax à ses angles postérieurs ; sub-
sinuéinent rélrécies du huitième à la moitié de leur longueur, un peu
élargies postérieurement; obtusémenl arrondies, prises ensemble , à
l'extrémité; médiocrement convexes; sans fossetle numérale ; munies
d'un rebord suturai à peine prolongé jusqu'au tiers;presque sans rebord
sur les côtés; finement et un peu ruguleusement ponctuées ; garnies
de poils obscurs médiocrement épais. Repli légèrement arqué , en se
rétrécissant, jusqu'à l'extrémité des hanches postérieures et plus large-
que les poslépislernums, postérieuremenl réduit à une tranche. Ailes
brunes. Dessous du corps garni de poils, et noir, comme le dessus, avec
le bord postérieur des arceaux du ventre, brièvement d'un fauve tes-
lacé. Antêpectus aussi long jusqu'aux hanches , que le sixième de la
largeur de son bord antérieur. Pieds garnis de poils; noirs, avec
l'extrémité des tibias et les tarses bruns ou d'un brun leslacé,
Hanches intermédiaires laissant apercevoir entre elles une carène
linéaire peu saillante.
Cette espèce paraît rare en France. Elle a été prise par M. Godarl,
dans les montagnes de Briançon.
La ? paraît n'être pas encore connue.
Obs. Le cf71 ne se dislingue pas seulement de celui du flavescens par
ga couleur ; il a les antennes autrement conformées : le prolhorav à
DlilLlDES.— DriltlS. 43 I
angles postérieurs plus vifs, plus brièvement et moins fortement
relevés ; l'écusson plus large que long-, les éiylres à peine plus largos
ou à peine aussi larges que le prolborax à ses angles postérieurs, au
lieu de le déborder notablement ; sinuées après les épaules ; sans fos-
sette numérale, munies d'un rebord suturai plus court, etc.
Le Drilus longuîus de M. de Kiesenweller (Berlin. Enlom. Zeitschr.
t. 3 (1559), p. 159;, paraît, comme l'a fait observer ce savant, n'èlre
qu'une variété de celle espèce.
TABLE DES MOLLIPENNES
PAR ORDRE ALPHABETIQUE.
ÀBSIDIA
277
pilosa
y*> à srT tt à Tt T C
278
CANTHARIS
abdominalis . . .
147
albomarginata .
239
alpina
136
annulât a. . . .
137
assimilis . . . .
196
atra .... 258,
328, 330
berolinensis . . .
323
bicolor . . 205,24 4
,246,270
biguttata. . . .
351
biguttula. . . .
.351,373
brevicollis ....
410
canescens. . . .
191
clypeata ....
-165
cœruleocephala. .
270
denticollis . . .
336
discicollis. . . .
247
discoidea. . . .
469
dispar
190
elongata ....
328
ericeti
292
Erichsonil . . .
156
fasciata ....
354
femoralis. . . .
348
fibulata
243
figurât a ....
205
flaveola
365
flavilabi'is
263
frontalis
373
fulva
306
fulvicollis . . «
266,270
fulvipennis
190
fumigata. .
290
fusca . . .
. 4
78
484,490
fuscicornis .
302
fuscipennis .
487
Genei . . .
223
hœmorrhoidali
s
165
humeralis .
169
illyrica . .
473
immunis . .
366
laeta . . .
333
lapponica .
440
laricicola. .
338
lateralis . .
274
liturata . .
205,211
livida. . . .
490,442
média. . .
491
Meisteri . .
310
melanocephala
302,323
melanoceras
320
melanura .
306
minirna .
384
nigricans.
22f,
nigriceps.
296
nigricornis
197
ni g ripes .
320
nitidida .
345
nivea . .
465
noctiluca
74,414
obscura .
251
occipitalis.
148
oculata .
473,17C
opaea . . .
w.:\i,
:.*
ï2i
oralis . .
pallida. .
pallidipennis
pallipes .
paludosa.
pellucida.
jnlosa . .
prolixa. .
pulicaria
rubens
rufa. . .
rufescens.
rujîcollis .
rufipes .
rustica. .
sanguinea
sanguinicollis
sanguinolent a
scapidaris .
serraticornis
signât a •
sudetica .
testacea .
thoracica.
torquata .
translucida
tristis. ■
violacea .
xanthoporpa
CASSIDA.
noctiluca.
sanguinea.
CICINDFLA.
biguttata.
fuse a . .
livida .
iutescens .
maculât a.
mini m a .
ni g i~a . .
pallida .
COCHLEOCTOMJS
xorax
TABLE DES
274
322
315
323
258
221,314
280
280
247
136
211
21-1,299
344
191
485
38,42
384
384
191
423
169,289
100
165,314
270
344
299
255
152
231
414
42
354
479
490
14,322
306
38Zi
266
216
MOLL1PENXES
COLOPHOTU.
italica. . . ; . .
DASYTES.
pectinatus
DICTYOPTERA
aurora
minuta
sanguinea ....
DICTYOPTEKUS . . .
-affinis
aurora
Cosnardi
flavescens
Mercki
minutus
rubens
DICTYOPTERUS.
sanguineus ....
DRIL1DES. . . .
DRILUS
concolor
jlabellatus ....
flavescens ....
pectinatus ....
EROS.
affinis
aurora
flavescens ....
Cosnardi
Cosnardi el flavescens*
minutus
rubens. .... .
GEOPYRIS.
hemiptera
H ISP A.
flavescens' ....
H OM A LIS US.
sanguinipennis. * .
Victoris .....
125
429
43
47
39
40
51
41
49
49
49
46
44
39
421
424
429
424
422
429
54
43
49
49
49
47
45
418
422
56
54
PAU OtiBUE ALPHA11ÉTIQUB.
4.-55
LAMPROMZA.
123
Boieldieui. . .
. . 105
italica
427
Delarouzei . .
• . 108
lusitanica
124
Mulsantii. . .
-102
splendidula
. . 114
H«IOMI>S . . . .
123
LAMPRONETES.
LYCIOES. . .
33
mauritanica. .
. . 68,90
LAMPRORHIZA. .
. . 99
i.irii;\*
30
Boieldieui. . .
. . H05
LYCUS
Delarouzei. . .
. . -108
a/finis
51
Mulsanli . . .
. . 101
42,51
splendidula . .
. . 412
47
Lampyraires .
. . 64
45
39
ilMPTRIOV. .
. . 03
sanguineus . .
38
LAHPYRIDES
. . 59
suturalis. . . .
58
LAMPYRIS . . .
. . 71
LYGISTOPTERL'S .
30
Bellieri. . . .
. . 82
sanguineus . . .
37
bicarinata . .
. . 94
Lareynii . . .
. . 90
NAXTIIINIEIVS. . .
348
longipennis . .
. . 81
MALTHINUS . . .
349
lusitanica. . .
. . 80
355
mauritanica. .
. . 80,90
330
nocliluca . . .
. . 74
300
Raymondi. . .
. . 83
305
Reichii. . . .
. . 95
333
Zenkeri. . . .
. . 83
3(9
303
LAMPYRIS,
antiqua . . .
. . 114
372
aurora. . . .
42
glabellus ....
337
coccinea . . .
. . 38,42
immaculatus. . .
3/3
hemiptera . .
. . ^\7
366
italica. . . .
. .123,427
lusitanica. . .
. . 123
longipennis . . .
373
371
mauritanica .
. . 08
3(18
minuta. . .
. . 47
seriepunctatus . .
357
Mxdsantii. . .
. . 102
slrialulus
367
nigro-rubra .
. . 47,51
pusilla. . . .
. . 47
MALTIIIMS
sanguinea . .
. . 38,42
crassicornis. . .
-'. 1 S
sencki ....
114
splendidula . .
. . 75,114
marginal us . . .
390
villosa. . . •
. . 38
405
430
TABLK DES MOLL1PENNES
minimus . . . . .
384
ruficollis
384
mauritanica . . .
67
sanguinicollis . . .
384
Pkospliaénaircs
-116
MÀLTHODES . . . .
374
PHOSPHAENUS . .
U6
affinis
415
hemipterus . . •
Wî
alpinus
399
419
410
133
aplerus
brevicollis . . . .
-134
i la
chelifer
414
â on
417
lapponicus . . .
139
crassicomis . . . •
debilis
397
PTILIMJS.
dispar
394
jlavescens . . .
422
flavoguttatus . .
392
332
forcipifer ....
419
denlicollis . . .
333
guUifer
386
laeta
33Î
helveticus . . .
418
hexacanthus. . .
413
punclipennis . .
33Ï
marginatus . . .
390
maurus ....
404
PYROCHROA.
te
meridianus . . •
402
aurora . . . .
4.
minimus ....
382
4"
os
misellus ....
407
sanguinea . . •
Ol
mysticus ....
387
PYROPTERUS.
nigellus ....
408
affinis . . . '.
5
nigriceps ....
pellucidus . . .
411
401
IUIAGONYCHA . .
28:
procerulus . . .
417
OQl
sanguinicollis . .
384
atricapilla . . .
oo
sanguinolentes
384
elongata . . .
•il
spalliifer ....
sprelus ....
380
415
ericeti. . . . .
29
31(
trifurcatus . . .
379
fossulata . . . ■
fuscicornis . .
28
30
NECYDALIS.
32
punctata. . . .
365,390
maculicollis
. . 31
suturalis. . . .
58
Maerkelii . .
. . 50
30
I>M % MSIEXS . • .
53
melanura. . .
, • 30
OMALISLS. .
53
fontis-bellaquœi .
57
sanguinipennis . .
56
suluralis ....
57
Vicloris ....
54
. . 3-2
PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE.
paludosa, . • •
328
Erichsoni .
signata . • • •
288
Erichsonii .
sulcata . . . .
287
ûbulatus .
sulcicollis. . . .
287
figuralus ,
terminalis . . .
3C9
flavilabris .
testacea . . . •
312
flavus .
translucida . . .
298
fulvicollis .
RHAGONYCHA.
fuJvicollis .
fiivalis . . . •
336
fulvipennis .
pilosa
280
fuscicollis .
Redtenbacheri . .
336
fuscipennis
fuscus .
Siliaires. . • .
342
fuscus . .
SILIS
343
Genei .
nitidula . . . .
345
griseipennis
ruficollis . . . .
343
Itumeralis .
tubricollis . .
344
illyricus
spinicollis . . .
346
iinmaculicoll
Ialeralis .
Téléphoraires
132
linealus
XÉLÉPHORIDE
S. i?8
lineatus. .
lituralus
TÉUÉPHOMENS .
. . 13»
lividus .
TELEPHORUS . .
. . l'»l
macitllcollis
abdominalis .
. . 146
manlinus .
aellùops. . . •
. . 258
melaspis.
albomargitialus
. . 238
nigc
anticus '• .
. . 179
nigricaus .
apicalis. . .
. . 161
nigrifions .
Aria si . .
. . 277
ni g ri tutus .
assimilis .
. . 191
nivalis .
ticolor . . . •
214
niveus •
brevicornis.
. . 199
obscur'is .
. . 221
oculatus
canlianus . . .
clypeatus . . »
. . 162
opacus .
oralis .
consobvimts.
. . 148
cljaneus. . .
l'*8
paludosus .
cyanipennis
, . 148
pellucidus.
desertus
. . 109
prœustus .
. . 197
pulicarius .
dilatatus . .
.
(liscicollis .
. . 217
Rcichii.
discoidcus .
. . 1G7
rolundicollis
di.yar ....
. . 191
i uj'escens ,
437
438
TABLE
DES MOLLIPENNES
rufus 208
rusticus
182
sudetîcus
157
thoracicus
256
thoracicus
268
tigurinus
152
tristis .
253
uslulatus
217
violaceus .
150
xaniholoma
251
xanthoporp
3 .
230
TELEPHORUS
alpinus 136
ater. 530
barbants 287
bigutiatus 551,390
himaculatus .... 306
boo/'S 290
concolov 299
clongatus ..... 528
excisus 346
PAR OllDP.E ALPHABETIQUE
fascialus
femoralis
fossulalus
fuscicornis
laelus .
melantira
melaspis
minimus
nigripes
nigritarsis
ochropus
pallidus.
pallipes.
pilosus .
pvolixus
sanguhieus
sculellaris
signât us.
sulcicollis
sulrifrons
testaceus
translucidus
554
518
286
302
33i
506
502
365
320
304
514
322
323
280
280
58
286
290
287
280
314
299
FIN DE LA TABLE
ERRATA.
p. 188, 3e genre du lableau, au lieu de Absisia, lisez : Absidia.
EXPLICATION DES PLANCHES.
1. Têle grossie du Lygistoplerus sanguiîieus.
2 . Lycus aurora.
3. Cuisse et Irochanter de ce Lycus.
4. Omalisus Vicions.
5. Lampyris Raymondi.
6. Pelania mauritanien.
7. Lamprorhxza Delarouzei (Larve du).
8. Lamphrorhiza Mulsanti.
9: Phosphaenus hemipterus.
10. Luciola lusitanien ?.
1 1 . Podabrus alpinus.
12. Ongles du Telephorus (Ancystronycha) abdominalis .
32. — guttifer •
33. — chelifer
molli:
tai
MOLLIPENNES
33
2S
21
52
'1
3U
35
30
31
3
&
TER DCL
F*-
UNIVERSfTY OF ILLINOIS-URBANA
3 0112 101719737