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HISTOIRE NATURELLE

DES COQUILLES

HISTOIRE NATURELLE

DES COQUILLES,

Contenant leur description , les mœurs des
animaux qui les habitent et leurs usages.

avec figures dessinées d’après nature.

PAR L. A. G. ÈOSC,

Membre des Sociétés d'Histoire Naturelle de
Paris , Bordeaux et Bruxelles ; de la Société
Philomatique de Paris ; de la Société Lin-
néenne de Londres , et de l’Académie de
Turin.

TOME y.

DE L’IMPRIMERIE DE CR A PELE T.

A PARIS,

Chez Deterville, rue du Battoir, n° 16

AN X»

/ •Q O !

HISTOIRE NATURELLE

DES COQUILLES.

CASQUE , Casside a , Bruguière .

Coquille bombée ; ouverture plus longue
que large , terminée à sa base par un ca¬
nal court, recourbé vers le dos de la co¬
quille ; columelle plissée inférieurement.

C e genre comprend des coquilles qui
a voient été appelées casques , par Klein ,
Gualtieri , Dargen ville et autres , à rai¬
son de leur forme.

Les casques diffèrent des buccins ,
avec lesquels Linnæus les avoit con¬
fondus j par la forme de leur ouverture ,
qui est oblongue et presque toujours
dentée ; par l’applatissement de leur
lèvre gauche , qui fait une saillie consi-
Coquilles. Y. 1

2 HISTOIRE NATURELLE
dérable sur ce côté de leur coquille , et
principalement par le canal tourné à
gauclie qui termine leur base , et dont
les bords sont repliés et recourbés en
dehors vers le dos , de manière qu’une
coquille posée à plat sur son ouverture,
présente, dans cette partie, une échan¬
crure comprimée dont les bords parois-
sent tronqués. Outre cela , les casques
diffèrent encore des buccins par leur
lèvre droite, qui est ordinairement gar¬
nie en dehors d’un bourrelet épais , et
par leur spire souvent enveloppée par
ses accroissemens.

Bruguière observe que si l’on pou-
voit comparer les casques à la plupart
des coquillages terrestres qui ne for¬
ment de bourrelet à leur ouverture
qu’à l’époque où ils sont prêts à multi¬
plier , il en résulteroit qu’ils seroient
propres à remplir cette fonction dès le
premier âge; mais que tout porte à pen¬
ser qu’ils forment une anomalie à cet
égard , et que la formation anticipée du

3

DES CASQUES,
bourrelet tient à la saillie du manteau
de l’animal.

Tout ce qu’on sait des animaux qui
habitent lescasques , se réduit à la figure
qu’on voit dans le Zoomorphose de
Dargenville, citée à l’article du casque
tuberculeux , et à ce qu’on peut conjec¬
turer sur celui du casque saburon ; on
dit conjecturer , car , la figure de Dar-
genville n’est pas accompagnée d’une
description , etd’aprèsla place qu’Adan-
son lui assigne, le casque saburon peut
avoir un animal different de la pourpre
sakens , qui est à la tête de la planche.

Les casques vivent ordinairement
dans la mer , à quelque distance du
rivage, surdes fonds sablonneux, où ils
ont la faculté de s’enfoncer en totalité ;
nulle part ils ne sont très - abondans ;
dans quelques endroits on les mange
comme les buccins , les pourpres , &ca
La chair du casque bézoard a naturelle¬
ment une odeur d’ail.

Daudin a divisé ce genre par la cou-

4 HISTOIRE NATURELLE
sidération de la lèvre épineuse ou non-
épineuse ; ce caractère est bon , mais
comme ce genre est encore peu abon¬
dant en espèces, on peut se dispenser
de remployer en ce moment.

Casque baudrier, Cas si de a vibex .

Ovale , luisant , uni 5 le bas de la lèvre
droite garni de dents épineuses.

Buccinum vibex. Linn. — Lister , tab.
ioi5- fig. 73. Gualtieri , tab. 3g. fig. F.
Dargenville , pi. i4. fig. H. Favanne , pl.
25. fig. H. 1. Martini , 2. tab. 35. fig. 366.

Se trouve dans la Méditerranée et aux
Antilles.

Casque hérisson, Cassidea erinacea.

Ovale , légèrement plissé sur sa longueur;
la spire couronnée d’un rang de tubercules ;
le bas de la lèvre droite garni de dents épi¬
neuses.

Buccinum erinaceum. Linn. — Lister ,
tab. 1016. fig. 74. Dargenville , pl. i4 fig.
G. Fav. pl. 2 4. fig. G. 1. Martini , 2. tab.
36. fig. 363i

Se trouve dans la mer des Indes et aux
Antilles.

Casque bézoard, Cassidea glauca.

Bombé , lisse ; la spire couronnée d’im
rang de tubercules ; le bas de la lèvre droite
garni de dents épineuses.

DES CASQUES. 5

Buccinum glaucum. Linn. — Lister , tabv
966. fig. 60. Gualt. tab. 4o. fig. A. Favan .
pl. 25. lig. D. 5. Martini , 2. tab. 22. fig*
342 , 343.

Se trouve dans la mer des Indes.

Casque saburon, Cassidea saburon.

Ovale garni de stries transverses ; la lè¬
vre gauche ridée.

Gualtieri , tab. 3g. fig. G* Bitmph. Thés,
tab. 25. fig. C. Adanson , pl. 7. fig. 8.

Se trouve dans la Méditerranée et sur les.
cotes d'Afrique : on, le trouve aussi fossile
dans la Calabre.

Casque granuleux , Cassidea granulosa.

Ovale y marqué de sillons transverses et
de stries longitudinales-; le bas delà lè¬
vre gauche granuleux.

Bueeinum areola. Linn. — Lister , tab-
999- fig* 9* Favanne , pl. 25 ..fig. A. 4. Mart.
2. tab. 32. fig. 344 , 345. et tab. 76. fig. 55o à
352..

Se trouve dans la Méditerranée*.

Casque cannelé , Cassidea sulcosa*

Ovale , épais , marqué de sillons trans-
verses,* lisses j.le bas de la.lèvre gauche gra¬
nuleux.

Bonani , Mus. Kirch. tab. \5g. Gualt. tab.
3g. fig. B. Favan. pl.,25-. fig. A* 1. et A. 3.

Se trouve aux Antilles.

6 HISTOIRE NATURELLE

Casque à 7 dents , Cassidea 7 dentata „
Ovale -, le bas de la lèvre droite , gariîi
de sept dents , réticulé de noir et de fauve.
On ignore son pays natal.

Casq. canalicule, Cassidea canaliculata »
Ovale , transparent, marqué de sillons
transverses , lisses ; les sutures creusées en-
canal.

On ignore son pays natal.

Casque pavé , Cassidea areola.
Ovale , lisse , marqué de taches carrées y
disposées sur plusieurs rangs; la spire sail¬
lante garnie de stries treillissées.

Buccinum areola. Linn. — Lister , tab.
3012. fig- 76. Gualtieri , tab. 3g. fig. H.
T)argenville , pl. i5. fig. I. Favan . pl. 24.
fig. D. et fig. I.

Se trouve dans la Méditerranée et les
Grandes-Indes.

Casque treillissé , Cassidea decussata »
Ovale , garni de stries treillissées ; les
bourrelets de la spire terminés en dessus
par deux dents.

Buccinum decussatum. Linn. — Lister ,
tab. 1000. fig. 65. Gualt. tab. 4o. fig. B.
Martini , Conch. 2. tab. 55. fig. 36o et 36i.
367 et 366.

Se trouve dans la Méditerranée et dans
les mers d’Afrique.

DES CASQUES. J

Casque bonnet, Cassidea testiculus*

Ovale , marqué de sillons transverses et
destrieslongitudinales ; l’ouverture oblon-
gue et étroite.

Buccinum testiculus. Linn. — Lister y
tab 1001. fig. 66. Gualtieri, tab. i5g. fig. C.
Favanne , pl . 26. fig. D. 3. Martini , 2. tab.
37. fig. 375 , 376.

Se trouve dans la mer deslndes, et autour
des Antilles.

Casque plume, Cassidea pennata *

Oblong, ovale , marqué de stries longi¬
tudinales et de cinq sillons transverses ; la
lèvre droite garnie de dents peu pronon¬
cées.

Lister , tab. 1007. fig. 71. Rumph. Thés,
tab. 23. fig- C. Martini , Conch. 2. tab. 56.
fig. 372 et 373.

Se trouve dans la mer des Indes.

Casque bourse , Cassidea emmena.

Coquille ovale , épaisse , marquée au bas
destriestreillissées^le sommet plissé, pres¬
que tuberculeux

Buccinum plicatum. Linn. — Lister , tab.
1002. fig. 67. Favanne , pl. 26. fig. I. Mar¬
tini , 2. tab. 37. fig. 37g, 58o.

Se trouve à l’ile de l’Ascension.

Casque flambé , Cassidea flammea.
Ovale , marqué de plis longitudinaux

8 HISTOIRE NATURELLE

tuiles vers le dos r couronnés de tubercu¬
les ; les sutures élevées et crénelées.

Buccinum flammeum. Linn. — Rumph.
Thés. tab. 25. fi g. 1. Séba , Thés. 5. tab. 75'.
fig. îo , il. ig, 20. List. tab. ioo4. fig. 6g».
et ioo5. fig. 72. Favan. pl. 26. fig. E. Mar¬
tini , 54. fig. 355 , 554.

Se trouve dans la mer des Indes.

Casque fascié , Cassidea fasciata.

Oblong , ovale, mince, marqué de cinq
fascies, et de plis longitudinaux ; le haut
de chaque tour garni de plusieurs rangs de
tubercules pointus.

Lister, tab. ggy. fig. 6:2. Séba Thés. 3,.
tab. 75. fig. 1, 12. i3. Favanne , pl. 26. fig.
B. 1. Martini , 2. tab. 56. fig. 36g. et 37.
fig. 374.

Se trouve dans la mer du Sud.

Casque cloporte , Cassidea oniscits»

Oblong', ovale , garni de stries transverses
et de trois côtes tuberculeuses ; toute la
lèvre gauche granuleuse.

Strombus oniscus. — Linn. Gualtieri }
tab. 22. fig. 1. Martini. , Conch. 2. tab. 34.
fig. 357 et 358.

Se trouve dans les mers d’Amérique : on
le rencontre aussi fossile.

Casque ronge, Cassidea rufa.

Ovale, rouge , strié longitudinalement ;
îe dos garni de plusieurs rangs transverses
de gros tubercules arrondis»

DES CASQUES. 9

Buccinum rufum . Linn. — Rumphius ,
Thés. tab. 23. fig. B. Gualt . tab. 4o. fig. F.
Favanne , pl. 26. fig. D. 2. Martini , 2. tab.
32. fig. 54i. et 33. fig. 346, 347.

Se trouve dans les océans Américain et
Indien.

Casque tricoté, Cassidea cornuta.
Ovale , ventru, garni de fossettes en ré¬
seau, et de trois côtes transverses , lisses ,
tachées dans la jeunesse, et tuberculeuses
sur la coquille adulte.

Buccinum cornutum . Linn. — Listery
tab. 1006. fig. 70. et 1009. fig. 71. Gualt .
tab. 4o. fig. D. _FWarc.pl. fig. A. 1. Mart .
2. tab. 53. fig, 348 , 34g.

Se trouve dans les mers de l’Inde.

Casque triangulaire, Cassidea tuberosa .

Presque ovale , triangulaire du côté de
la spire ; le dos garni destries treillissées ,
et de trois côtes transverses tuberculeuses.

Buccinum tuberosum. Linn. — Gualt.
tab. 4i. fig. A. A. Favanne , pl. 2 5. fig. B.
2. Martini, 2. tab. 38. fig. 58i , 382.

Se trouve autour des Antilles.

C. tuberculeux, Cassidea, echinophora »
Ovale , transparent , bombé , garni de
stries transverses , et de quatre à cinq côtes
tuberculeuses ; les tours de la spire convexes
et légèi'ement carénés.

Buccinum echinophorum. Linn. — List .
tab. ioo3. fig. 68. Dargenv. pl. 17. fig. P. et

ÏO HISTOIRE NATURELLE

Zoom. pl. 3. fig. H. Favanne , pl. 26. fig.
F. 3. et pl. 70. fig. 1J. 1.

Voyez\a pl. 36 , fig. 5, où il est représenté
moitié de grandeur naturelle., avecsonani-
mal.

Se trouve dans la Méditerranée , et fos¬
sile en Italie.

Casque cariné, Cassidea carinata.

Ovale , garni de stries transverses et de
cinq côtes tranchantes , les deux du haut
tuberculeuses ; les tours de la spire appla-
tis en dessus ; le bord de la lèvre droite
marqué de cinq plis.

Lister y Conch. tab. 1011. fig. 71. F.

Se trouve . fossile , à Courtagnon.

Casque thyrrénien , Cassidea thyrrena*

Ovale , transparent , marqué de côtes
transverses ; les deux du haut saillantes ,
tuberculeuses ou pliasées j l’ouverture den¬
tée de chaque côté.

Lister , tab. 1011. fig. 71. Gualt. tab. 45.
fig. 2. Favanne y pl. 26. fig. 1 et 2. Marti¬
ni , 10. tab. i53. fig. i46i , i462.

Se trouve dans la Méditerranée.

DES Y I s«

11

VIS, Te re b ra } Bruguière .

Coquille univalve, turriculée ; ouverture
échancrée inférieurement ; base de la co-
lumelle torse ou oblique.

Tels sont les caractères d’un genre
réuni avec les buccins par Linnæus ,
mais distingué par tous les autres Con-
cliyliologues , et que Bruguière et La-
marck ont renouvelé et régularisé ,
ainsi qu’il a été dit à l’article des buc¬
cins.

Te nom des vis indique la forme des
coquilles de ce genre • elles sont ordi¬
nairement solides, formées par un grand
nombre de tours de spire , dont la lar¬
geur diminue à mesure qu’ils appro¬
chent du sommet ; le premier est petit,
quand on le compare à celui des autres
coquilles. Ces spires sont un peu rem
fiées et leurs pas sont rapproché^ , ce
qui les éloigne beaucoup de la téré-

12 HISTOIRE NATURELLE

brelle qui a les spires plates et le pas
extrêmement oblique.

L’ouverture forme une ellipse irré¬
gulière , pointue par le bas et arrondie
par le liant , où elle se termine en un
canal profondément échancré dans la
coquille. Elle est à-peu-près parallèle
à sa longueur. La lèvre droite est sim¬
ple , courbe et tranchante. La lèvre gau¬
che est aussi courbée en deux sens dif-
férens , mais arrondie et garnie par le
haut de deux plis assez gros , dont l’in¬
férieur fait le tour de l’échancrure de
l’ouverture.

Ces caractères sont les seuls qui dis¬
tinguent les vis des turritelles qui ont
été confondues avec elles par Dargen-
ville et autres , à raison de la similitude
de forme du corps de la coquille.

La tête de l’animal qui habite cette
coquille est plate en dessous , convexe
en dessus , arrondie en devant et gar¬
nie d’une membrane très-fine j les deux
cornes sont coniques , fort éloignées

DES VIS.

i3

Tune de l’autre , deux fois plus longues
que la tête , et portant les yeux à la par¬
tie extérieure de leur base. La bouche
est une fente longitudinale où l’on voit
une mâchoire inférieure ; il est proba¬
ble qu’elle donne issue à une trompe ,
mais Adanson , qui fournit les maté¬
riaux de cet article , n’a pas pu la voir.

Le pied est toujours plus court que
la coquille ; il forme une ellipse obtuse ,
dont la partie antérieure a de chaque
côté , une oreillette ou appendice trian¬
gulaire.

Le manteau ne déborde point l’ou¬
verture j excepté sur le devant où il sc
plisse en un tuyau cylindrique qui sort
par le canal ou l’échancrure de la co¬
quille , et se rejette sur le côté gauche.

Les vis vivent dans les sables des ri¬
vages ; leurs animaux sont générale¬
ment. trop petits pour être recherchés
pour la nourriture de l’homme.

Coquilles. V.

2

l4 HISTOIRE NATURELLE

Vis maculée , Terebra maculata.

Les tours de spire unis , sans sillon inter¬
médiaire , sans dentelures , fasciés par des
taches bleues et brunes.

Buccinum maculatum. Linn. — Lister ,
tab. 846. fig. 74. Gualt. tab. 56. fig.I. Dar-
genville , pl. 11. fig. A. Favanne , pl. 5c).
fig. A. Martini ,k. tab. i53. fig. i44o. i442.

Se trouve dans la mer des Indes et de
l’Afrique.

Vis favat, Terebra subulata.

Subulée , unie : les tours de spire sans
sillons intermédiaires, sans dentelures, avec
des taches carrées ferrugineuses.

Buccinum subulatum. Linn. — Lister ,
tab. 842. fig. 70. Gualt. tab. 50. fig. B
Dargenville , pl. 11. fig. X. Adanson , pl.
4. fig. 5. Martini , 4. tab. i53. fig. i44i.
i4 46, 1447.

Voyez pl. 32, fig. 6, où elle est représen¬
tée un peu pl us petite que nature.

Se trouve dans la mer des Indes.

Vis crénelée , Terebra crenulata.

Les tours de spire inférieurement garnis
de tubercules.

Buccinum crenulalum. Linn. — Lister ,
tab. 846. fig. 75. Gualt. 5-]. fig. L. Dargenv.
pl. 11. fig. Y. Favanne, pl. 39. fig. N. Mar¬
tini , 4 tab. i54. fig. i445.

Se trouve dans les mers d’Afrique et d#
1 Inde.

ï5

DES VIS.

Vis jaunisse, Terebra hectica.

Les tours de spire bifides ; le bord supé¬
rieur comprimé , mince.

Gualt. Test. tab. 56. fig. C. D. Séba ?
Mus. 3. tab. 56. fig. 21.

Se trouve sur les côtes d’Afrique.

Vis miran , Terebra vittata»

Presque striée ; la jonction des tours de
spire doublement crénelée.

Buceinum vittatum. Linn. — Lister, tab.
977. fig. 33, 34. Adanson, pl. 4. fig. 1 et 2,
Martini , 4. tab. 1 55. fig. i46i. i465. i468 ,
1469, 1470.

Se trouve sur les côtes d’Afrique et dans
les mers de l’Inde.

Vis duplicatee, Terebra duplicata.

Les tours de spire striés, partagés par une
large carène applatie.

Buceinum duplicatum. Linn. — Gualt.
pl. 57. fig. N. Lister , tab. 837. fig. 64. iWar-
L'nr.tab. i55. fig. i455.

Se trouve dans la mer des Indes.

Vis strigillée, Terebra strigillata.

Les tours de spire striés obliquement , et
partagés par une carène applatie.

Buceinum strigillatum. Linn. — Lister ,
tab. 845. fig. 75. Gualtieri , tab. 5j. fig. O.
Fargenville , pl. 11. fig. P. S. Favanne r
pl. 29. fig. L. 1. Martini j 4. tab. i55. fig.
i456.

Se trouve dans les mers de l’Inde et du
Sud.

Î.6 HISTOIRE NATURELLE

Vis lancéolée, Terebra lanceolaia0

Unie ; les tours de spire entiers avec des
lignes longitudinales testacées.

Buccinum lanceolatum . Linn. — Rumph .
tab. 5o. fig. G. Dargenv. pl. 11. fig- Z,
Martini .,4. tab. i34. fig. i45o.

Se trouve dans la mer des Indes.

Vis dimidiate , Terebra dimidiata *

Les tours de la spire unis et partagés par
une carène applatie.

Buccinum dimidiatum, Linn. — Runiph*
tab. 5o. fig. G. Gualtieri , Test. fig. I et M.
Martini , 4. tab. i54. fig. i444.

Se trouve dans la mer des Indes * et sur
la côte d’Afrique.

Vis murine, Terebra murina .

Les tours de spire un peu anguleux -, trois
stries épineuses.

Buccinum muricatum . Linn. Guaît
Test. tab. 5j. fig. P.

Se trouve dans les mers d’Asie.

Vis tigrine, Terebra tigrina .

Demi-transparente , blanche , ponctuée
de roux ; chaque tour de spire un peu émar-
giné sur le dos.

Buccinum tigrinum. Linn. — Séba, Mus„
3. tab. 56. fig. G. Guaît. Test- tab. 56. fig-
G. Martini , 4. tab. i54. fig. i44&.

On ignore son pays natal.

BÊS t ï S

17

Vis pointue, Terebra acus .

Aiguë , très-blanche avec des lignes on-»
duïées i horizontales $ les tours de spire
partagés , crénelés et rugueux ; la colu-
meîle contournée en spirale.

Martini , Conch„4. tab. i54. fig. i44g.

On ignore son pays natal.

Vis succincte , Terebra succincta .

Aiguë , striée horizontalement ; les tours
de spire partagés par une seule carène ap-
platie.

Martini , Coneh. 4. tab. i45i.

Se trouve dans la mer des Indes.

Vis commaculee, Terebra commaculata «

Aiguë , variée de lignes rousses et jau¬
nâtres ; les tours de spire applatis7 striés
transversalement , partagés par une carène
applatie.

Martini j Conch. 4. tab. i54. fig. i452.

On ignore son pays natal.

Vis îiastee, Terebra hastata .

tin peu ventrue ; les tours de spire striés
longitudinalement7avec des fascies alterna¬
tivement brunes et blanches

Martini , Conch. 4. tab. i54. fig. i455et
î 454. .

On ignore son pays natab

Vis aciculée , Terebra aciculata .

Blanche , avec des fascies brunes et des
points enfoncés.

ïS HISTOIRE NATURELLE

Martini , Conch. 4. tab. 1 55. fig. i45x*

On ignore son pays natal.

Vis phallus, Terebra -phallus.

Les tours de spire avec des côtes longi¬
tudinales ; la base de la suture inégale ;
la lèvre prorainulente et supérieurement
émarginée.

Martini , Conch. tab. i55-. fig. i464 et
i465.

Se trouve dans l’Inde.

Vis des fleuves , Terebra fluminea.

Les tours de spire convexes , écartés ,,
striés transversalement jdes supérieurs avec
des côtes horizontales.

Lister , Conch. tab. 118. fig. 1 5.

Se trouve dans les eaux douces.

Vis âpre , Terebra aspera.

Les tours de spire avec des côtes striées
transversalement ; le premier bossu j le
canal saillant.

Lister , Conch. tab. 925. fig. 17;, 18.

On ignore son pays natal.

Vis- muricinc, Terebra muricina.

Réticulée , rugueuse ; la spire recourbée j
l’ouverture crénelée ; la columelle rugueu-
se ; la lèvre épaisse.

Buccinum muricinum. Linn. — Lister »
<Sonch. tab. 926. fig. 19.

On ignore son pays natal.

B E S VIS.

Vis tuberculeuse, Terebra tuberculata

Les tours de spire avec une suite de tu¬
bercules dans leur milieu.

Buccinum tuberculutum. Linn. — Lister ,
Conch. tab. ç)58 . fig. ri. b.

On ignore soir pays natal.

Vis ponctulëe, Terebra punctulata.

Alongée , ponctuée , striée transversale¬
ment • l'ouverture presque ovale ; les tours
de spire avec une fascie dans leur milieu ;
le premier ventru.

Buccinum pun et ulatum.Tjinn, — Lister ,
Conch. tab. 979. fig. 38.

On ignore son pays natal.

Vis aiguille , Terebra aciculà.

Alongée , unie , très-finement striée en
travers ; les tours de la spire contigus.

Buccinum acicula. Linn. — — Lister ,
Conch. tabi io55. fig. 7-.

On ignore son pays, natal.

Vis fasciolée, Terebra fascîolata.'

Ouverture ovale alongée ; les tours de
spire ventrus , écartés , striés horizontale¬
ment ; les stries élevées avec des fascies in¬
termédiaires.

Buccinum fasciculatum. Linn. — Kleirt ?
Ostr. tab. 7. fig, 123.

Oii ignore son lieu natal

20 HISTOIRE NATURELLE

Vis blanche, Terebra nivea »

Alongée,unie * blanche , avec deux fas¬
cies ; les tours de la spire contigus.

Buccinum niveum . Linn . — Klein , Ostr*
tab. 7. fig. ivj.

On ignore son pays natal.

Vis mucronée , Terebra mucronata .

Un peu ventrue , blanche ondulée de
brun j l’ouverture ovale.

Buccinum mucronatum. Linn. — Bona -
«z, Mus- Kircher. 3. fig. 4oo.

On ignore son pays natal.

Vis digitee , Terebra digitella.

Rude au toucher ; le bout obtus , un peu
recourbé.

Buccinum digitellum. Linn. — Rumph .
Mus. tab. 29. fig. Q.

Se trouve dans la mer des Indes.

Vis oblique, Terebra obliqua.

Les tours de spire entiers , obliquement
striés en sautoir.

Buccinum obliquum. Linn. — Rumph.
Mus. tab. 3o. fig. F.

Se trouve dans la mer des Indes.

Vis chalybee , Terebra clialybea.

Un peu anguleuse , sillonnée , bleuâtre.

Buccinum chalybæum. Linn. — * Rumph ,
Mus. tab. 3o. fig - Ic

DES VIS

21

Vis fluviatile, Terebra fluviatile .

Mince , les tours de spire contigus ; le ca¬
nal un peu émarginé à son extrémité.

Buccinum fluviatile. Linn. — Rumph .
Mus. tab. 3o. fig. P.

Se trouve à l’embouchure des fleuves de
l’Inde.

Vis radiée, Terebra radiata.

Longue, pointue, blanche, radiée de
roux ; les tours de spire convexes , avec des
séries de petits tubercules , le premier ven¬
tru et deux fois plus grand que le second.

Buccinum radiatum. Linn. — Gualtieri,

tab. 5i. fig. D.

On ignore son pays natal.

Vis livide, Terebra lividula .

Les tours de spire longitudinalement ru¬
gueux , avec des séries transverses de tu¬
bercules , le premier tour deux fois plus
grand que les autres.

Buccinum lividulum. Linn. — Gualtieri ,
Test, tab* 56. fig. F.

On ignore son pays natal.

Vis édentée , Terebra edentula.

Les tours de spire tachetés ; l’ouverture
alongée , sans dents ; la eolumelle plissée.

Buccinum edentulum. Linn.— 'Fa vanne,

pi. 3g. fig. K. 1.

On ignore son pays natal.

HISTOIRE NATURELLE

Vis poignard, Terebra pugio.

Striée longitudinalement ; des fascies ta¬
chetées dans l’intervalle des spires.

Buccinum pugio. — Favanne , pl. 29.
fi £• K. 2.

On ignore son pays natal.

Vis canaliculée , Terebra canaliculata .

Tachetée ; le tour des spires canaliculé.

Buccinum canaliculatum. Linn. — Bar-
genv. pl. 11. fig T.

On ignore son pays natal.

Vis variqueuse, Terebra varicosa.

Les tours de spire convexes , couronnés
par deux, et le troisième par trois, suites de
pointes.

Buccinum varicosum. Linn. — Séba ,
Mus. tab. 56. fig. 17.

On ignore son pays natal.

Vis cuspidate, Terebra cuspidata .

Alongée , tachetée ; les tours de spire con¬
vexes , un peu écartés.

Buccinum cuspidatum. Linn. — Séba }
Mus. tab. 56. fig. 20.

On ignore son pays natal.

Vis cendrée, Terebra cinerea.

Alongée , unie , cendrée , avec des fascies
peu marquées ; les tours de spire entiers à
leur suture , striés longitudinalement.

DES POURPRES. a3

Born. Mus. cæs. vindob. Test. tab. lo.
fig- il , 12.

On ignore son pays natal.

Vis de Virginie, Terebra Virginica.

D’un jaune verdâtre , avec deux fasciea
rouges ; les tours de spire applatis; l’ou¬
verture ample et ovale.

Lister y Conch. tab. n3. fig. 7. Martini ,
Berl.Magaz. 4. tab. 10. fig. 48.

Se trouve dans les eaux douces de la Vir¬
ginie.

POURPRE , Purpura , Bruguière.

Coquille ovale, le plus souvent tubercu¬
leuse ou épineuse; ouverture se termi¬
nant en un canal très-court , échancré à
son extrémité ; base de la columelie finis¬
sant en pointe.

O n a vu , à l’article buccin , que le
genre auquel Linnæus avoit donné ce
nom , avoit été considérablement cir¬
conscrit par Bruguière, et encore plus
par Lamarck ; et qu’un des nouveaux
genres f qui avoient été formés à ses dé-

24 HISTOIRE NATURELLE
pens , étoit celui des pourpres dont il
est ici question.

Mais il ne faut pas croire , par suite
de la similitude des noms, que ce genre
soit composé des espèces appelées pour¬
pres par Dargenville , Fa vanne et au¬
tres Conchyliologues français, lesquelles
entrent dans le genre murex de Lin-
næus ; il en comprend seulement quel¬
ques-unes de celles d’ Adanson.

Il ne faut pas croire non plus , par la
même raison, que ce soit d’elles que
l’on tire exclusivement la couleur pour¬
pre si estimée des anciens; sans doute
elles peuvent en fournir, puisque beau¬
coup de coquilles analogues des genres
buccin, rocher, &c. en donnent; mais
e/est principalement de la section des
rochers , conservée sous ce nom , par
Lamarck , dont on faisoit usage.

Les pourpres forment la liaison en¬
tre les genres buccin et rocher. Ce
sont des coquilles ordinairement épais¬
ses, ovales, tuberculeuses, ou chargées

DES POURPRES. 2 5
de bosses plus ou moins pointues. Leur
ouverture est assez grande , ovale , ar¬
rondie par le haut et aiguë vers le bas ;
elle est un peu oblique à l’axe de la co¬
quille, et échancrëe à son extrémité su¬
périeure , en un canal fort court , et qui
a quelquefois plus de profondeur que
de largeur ; l’extrémité de ce canal est
aussi un peu échancrée. La lèvre droite
est peu épaisse , cannelée ou dentelée.
La lèvre gauche est renflée , avec un
bourrelet ridé qui va se terminer à
l’échancrure.

Les couleurs des pourpres se rédui¬
sent presque au brun , au blanc et au
jaune, avec les différentes nuances et
mélanges dont ils sont susceptibles.

Les animaux qui habitent ces coquil¬
les ont une tête petite, eu égard au reste
du corps ; elle est cylindrique , de lon¬
gueur et de largeur presqu’égales. De
son extrémité, qui paroît comme échan¬
crée , sortent deux cornes coniques ÿ
deux fois plus longues qu’elle , fendues
Coquilles. V. 5

ÙÛ HISTOIRE NATURELLE
en dessous, et portant les yeux au mi¬
lieu de leur côté extérieur. La bouclie
est un petit trou ovale, placé en dessous.
Il est probable qu’elle renferme une
trompe comme dans les animaux des
genres voisins ; mais Adanson , de qui
on emprunte cette description , ne l’a
pas vue dans l’espèce observée.

Le manteau est ondé ou légèrement
frisé en ses bords ; il se replie à sa par¬
tie supérieure , et s’alonge en un tuyau
qui sort par l’échancrure et se rejette
sur la gauche»

Le pied est elliptique, obtus , épais ,
de près de moitié plus court que la co¬
quille, sillonné et strié en dessous; por¬
tant , à sa partie latérale supérieure ,
un opercule cartilagineux , en crois¬
sant ; sa surface est lisse , d’un brun
noir , sillonnée de cercles.

Ces animaux sont de sexes distincts ;
les mâles sont plus petits que les fe¬
melles , et laissent sortir, du côté droit
de leur col, une verge triangulaire et

DES POURPRES. 2/
applatie. On les mange comme la plu¬
part des autres coquillages de cette fa¬
mille , mais ils ne sont pas fort recher¬
chés.

Pourpre persique , Purpura persica.

Striée , tuberculeuse ; la lèvre crénelée j
la columelle applatie.

Buccinumpersicum. Linn. — Lister , tab.
987. fig. 46 , 47. Favanne , pl. 27. fig. D. 3.
Gualtieri , tab. 5i. fig. H et L. Dargenv.
pl. 17. fig. E. Martini , 3. tab. 69. fig. 760.

Se trouve dans la mer des Indes.

Pourpre épée ; Purpura monodon.

Tuberculeuse; la lèvre crénelée ; la co¬
lumelle applatie ; la pointe longue et obli¬
que.

Buccinum monodon. Linn. — Fallas ,
Spic. zool. 10. tab 3. fig. 3, 4 .Favanne ,
pl. 27. fig. D. 1. Martini j 3. tab. 69. fig.
761.

Se trouve sur les côtes d’Amérique.

Pourpre pakel, Purpura patula.

Epineuse ; la lèvre crénelée extérieure¬
ment ; la columelle en faucille-

Buccinum patulum. Linn. — Lister , tab.
989. fig. 49. A dans on , pl. 7. fig. 3- Gual~
tieri , tab 5i. fig. D E. Martini , 3. tab. 69.
fig- 757 > 758.

Se trouve sur les côtes d’Afrique et d’A¬
mérique.

28 HISTOIRE NATURELLE

Pour, émeraude, Purpura smaragdula.

Ovale , aiguë , très-glabre ; la columelle
un fieu plissée , applatie.

B uc cinum smaragdulum» Linn. — Dar-
genville , pl. 6. fig. P. Favanne , pl. 9.
fi g. N.

On ignore son pa}'s natal.

Pourpre sakem , Purpura mancinella.

Ovale , à tubercules obtus ; l’ouverture
sans dentelures ; la columelle striée trans¬
versalement.

Murex mancinella. Linn. — Lister , tab.
956. fig. 8 et 957. fig. 9 , 10. Adanson , pl.
7. fig. 1. Dargenville , pl. 17. fig. H. Marti¬
ni , 5. tab. 100 et 1001. fig. 96b. 966. 968.
97o>97i*

Voyez la planche 37 , fig. 1 , 2 , où elle
est représentée, avec son animal , en dessus
et en dessous, un peu plus petite que na¬
ture.

Se trouve sur les côtes d’Afrique et dans
la mer des Indes.

Pourpre laborin, Purp. liyppocastanea.

Ovale, striée, avec quatre rangs de tu~
hercules presque épineux; l’ouverture striée
transversalement.

Murex hyppocastanum. Linn. — Lister ,
tab. <j58. fig. 11. Gualtieri , tab. 37. fig. C.
et 43. fig. V. Adanson , pl. 7. fig. 2. Dar¬
genville , pl. i4. fig. L. Martini , 3. tab.
99. fig. p45 , q46. 100. fig. 964, g55.

Se trouve dans la mer des Indes et sur la
côte d’Afrique.

f

roi. r.ray . 2,8. • ri . 87.

1 • si • La Pourpre Sakem .

3. . . Le Casque Cuber* oui eux .
4< • .Le .Bue'cin ivoire .

■

.V.

I

.

©ES VOLUTES. 2$

VOLUTE, Voluta , Linnœus .

Coquille univalve, cylindrique où ovale , à
base échancrée et sans canal , à ouverture
plus longue que large , et à columelle
plissée.

Quelque s-tt nés des coquilles qui
composent ce genre se trouvent dans
Dargenville, sous les noms d’olive, de
cylindres ou de rouleaux , et de porce¬
laine dans Adanson. Les autres sont ti¬
rées des familles des cornets, des tonnes,
des buccins, des limaçons, &c. des mê¬
mes auteurs.

Tous ont de grands rapports, d’abord
aN*ec les bulles et les buccins , entre
lesquels leur genre a été placé , et en¬
suite avec les cônes et les porcelaines ?
même avec les bulimes de Bruguière 7
qui comprennent beaucoup d’espèces
que Linnæus avoit réunies à ce genre.

Ce qui a été ou sera dit de ces quatre
premiers genres convient en partie aux

3o HISTOIRE NATURELLE
volutes. Leurs coquilles sont solides,
plus ou moins cylindriques ; leur spire
plus ou moins saillante à son extrémi¬
té , mais enveloppant toujours la colu-
melle dans ses premiers tours -, leur ou¬
verture est plus longue que large-, leur
lèvre n’est jamais repliée en ses bords ,
mais toujours échancrée plus ou moins
à ses deux extrémités , sans cependant
être prolongée en canal ; leur surface est
souvent unie et luisante , colorée , sou¬
vent de brillantes couleurs , d’autres
fois striée et rugueuse.

On a vu , dans le discours prélimi¬
naire , qu’elles ont , ainsi que les por¬
celaines , un mode de formation diffé¬
rent de celui des autres coquilles ; qu’el¬
les s’augmentent en deux temps, si on
peut employer ce mot , et que c’est à
cette faculté qu’on doit attribuer les
nombreuses variétés de couleur et même
de forme que présentent quelques es¬
pèces , sur-tout l’olive.

Les animaux qui les habitent ont

DES VOLUTES. 5*
également de très-grands rapports avec
ceux des genres précités , mais ils en sont
distingués souvent par un caractère
qui seroit bien prédominent s’il exis-
toit dans toutes les espèces, c’est la pri¬
vation de l’opercule ; ils varient entre
eux d’une manière assez marquée , ainsi
qu’on peut le voir en consultant les
figures que Dargenville , Fa vanne son
copiste , et Adanson en ont données.

Ces animaux, d’après Dargenville ,
ont un col cylindrique , assez long et
assez gros , au bout duquel se voit la
tête sous la forme d’une demi-sphère
moins grosse que le col ; deux cornes
coniques de la longueur du col , et très-
pointues, sortent de la base latérale de
cette tête, et portent les yeux à leur
milieu extérieur.

Le manteau est à peine visible sur
les côtés , mais il se prolonge en avant
et se replie en un cylindre fort long qui
sort par l’échancrure de la coquille.

Le pied est ovale, tronqué en avaiit*

02 HISTOIRE NATURELLE
aussi large et aussi long que la coquille,
qu il recouvre quelquefois, en partie,
à la volonté de l’animal.

On connoît peu la manière d’être par¬
ticulière aux différentes espèces de vo¬
lutes , mais il y a tout lieu de croire,
d’après l’analogie , qu’elle est la même
que celle propre aux cônes.

La plus grande de toutes les espèces,
la volute yet , est vivipare , et ses pe¬
tits , en naissant , portent déjà des co¬
quilles de deux centimètres de longueur.
Cette espèce est d’une grande ressource
aux nègres de la côte du Sénégal , qui
la font sécher et la mangent ensuite
avec du mil ou du riz.

Il n’est point de genre, dans Lin-
næus , que Lamarck ait aussi travaillé
que celui-ci ; outre les espèces placées
par Bruguière dans son genre bulime ,
et celles rapportées à d’autres genres
déjà faits , il a encore trouvé moyen de
le diviser en huit genres, dont voici
les caractères.

DES VOLUTES. 33

Volute, voluta ; coquille ovale , plus
ou moins ventrue , à sommet obtus ou
en mamelon , à base écliancrée et sans
canal ; columelle chargée de plis , dont
les inférieurs sont les plus gros ou les
plus longs.

Volute musique , Linn.

Olive , oliva ; coquille subcylindri¬
que, écliancrée à sa base; les tours de
spire séparés par un canal ; la columelle
striée obliquement.

Volute olive , Linn.

Ancille, ancilla ; coquille oblongue,
à spire courte , non canaliculée ; base
de b ouverture à peine écliancrée , ver¬
sante ; un renflement ou un bourrelet
oblique au bas de la columelle.

Volute.

Mitre , mitra ; coquille fusiforme ou
turriculée, à spire pointue au sommet,
à base écliancrée et sans canal ; colu-

34 HISTOIRE NATURELLE

meile chargée Se plis dont les inférieurs
sont les plus petits.

Volute épiscopale , Linn.

Colombelle , columbella ; coquille
ovale à spire courte , à base de l’ouver¬
ture plus ou moins échancrée et sans
canal ; un renflement à la face interne
du bord droit ; des plis ou des dents à
la columelle.

Volute marchande , Linn.

Marginelle , marginella ; coquille
ovale ou oblongue , lisse , à spire courte
et à bord droit, marginé en dehors - base
de l’ouverture à peine échancrée } des
plis à la columelle.

Volute chauve, Linn.

Cancellaire , cancellaria ; coquille
ovale ou subturriculée , à bord droit sil¬
lonné intérieurement ; base de l’ou¬
verture presque entière et à canal

DES VOLUTES. 35
très-court ; quelques plis comprime's et
tranclians sur la columelle.

Volute réticulée, Linn.

Turbinelle , turbine Lia / coquille sub-
turbinée , canaliculée à sa base , et ayant
sur la columelle trois à cinq plis iné¬
gaux , comprimés , transverses.

On doit croire que lorsque Lamarck
aura réuni , sous ces noms génériques ,
dans le Species qu’il se propose de
publier, chacune des espèces de Lin-
næus, et celles nouvellement décou¬
vertes , la science aura fait un pas im¬
portant vers la perfection ; mais dans
l’état actuel , le travail du Naturaliste
suédois est encore le meilleur que l’on
puisse offrir aux amateurs de l’Histoire
Naturelle , et en conséquence on le
suivra ici.

Linnæus a divisé son genre volute
en cinq sections :

Celles à ouverture non échancrée

56 HISTOIRE NATURELLE
qui ne renferment que des bulimes de
Bruguière ;

Les cylindroïdes , qui sont cylindri¬
ques et émarginées ;

Les ovales qui sont presque ovales ,
ouvertes et échancrées -,

Les fusiformes , qui sont alongées et
ont la pointe de la spire saillante ;

Les ventrues qui sont enflées, et ont
un mamelon à la pointe de la spire.

Les volutes des genres olive, mitre
et volute de Lamarek, ont été figurées
pl. 36 1 et suivantes de l’Encyclopédie.

Volutes cylindroïdes .

Volute porphyre, Voluta porphyria .

Unie ; la spire oblitérée à sa base ; la lè¬
vre rétuse dans son milieu ; la columelle
striée obliquement.

Rumph. tab. 3g. fig. i. Gualt. tab. a4. fig.
N. O. P. DargenviLle , pl. i3. fig. N. Fa-
vanne , pl- 196. fig. K. Martini j 2. tab. 7a.
fig. 458. 486. 4g8. tab. 45. fig. 476, 477.

Se trouve sur les côtes de l’Amérique mé
ridionale.

DES VOLUTES. Zj

Volute olive, Voluta oliva .

Unie ; la base de la spire recourbée ; la
columelle obliquement striée.

Lister , tab. 738. fig. 27. Gualtieri , tab
23. fig. B. Dargenv. pl. i3. fig. R. S, O. Fa-
vanne , pl. 19. fig. R. Q. M. et Zoomorph.
pl. 3. fig. 4. 2. Martini , 2. tab. 45. fig.
472 à 48i. tab. 46. fig. 487 à 4go. 47. fig. 499
à 521. 48. fig. 5i2 à 517.

Voyez la pl. 38, fig. 1 , où elle est repré¬
sentée un peu plus petite que nature.

Se trouve dans la mer des Indes , et four¬
nît une infinité de variétés.

Volute annulée, Voluta annulata.

Unie , blanche ; le dos avec un cercle en
carène.

Lister, tab. 717. fig. G. M artini , Conch .
2. tab. 5i. fig. 564.

On ignore son pays natal.

Volute utricule, Voluta utriculus .

Alongée , unie ; la spire saillante.

Lister , tab. 723. fig. 10. 725. fig. i5.
753. fig. 22. Gualt. tab. 23. fig. R. R. 24.
fig. G. Darg. pl.i5. fig.M. Martini , 2. tab,
4p et 5o. fig. 53g à 548.

Se trouve dans la mer des Indes.

Volute hiatule , Voluta hiatula.

Mince ; le dos cendré , maculé ; le des¬
sous inégal ; l’ouverture ample ; la colu-
meile dentée à sa base.

Coquilles. V. 4

38 HISTOIRE NATURELLE

Lister, tab. 729. fig. 17. Martini, Conch.
tab. 729. fig. 17.

Se trouve sur les côtes d’Espagne.

Volute jaspée, Voluta Jaspidea.

Blanche , ponctuée de brun , de violet et
de verd ; les tours de spire avec une fascie
maculée à leur base.

Lister , tab. 726. fig. i3. Martini , Conch.
2. tab. 5o. fig. 556.

Se trouve sur les côtes d’Espagne.

Volute blanche, Voluta nivea.

Alongée , unie , blanche , fasciée de
brun.

Martini , Conch. 2. tab. 5o. fig. 55 7 et
£58.

Se trouve sur les côtes d’Espagne.

Volute ispidule, Voluta ispidula.

Unie ; la spire proéminente ; la lèvre
avec un seul cordon ; la columelle oblique¬
ment striée.

Gualt. tab. 23. fig. C. D. E. H. I. L. Q.
Vargenville , pl. i3. fig. Q. Adanson , pl.
4. fig. 7. Martini , 2. tab. 4g. fig. 522 à53o.

Se trouve dans l’Inde et sur la côte d’A¬
frique : elle varie beaucoup.

Volute carnéole. Voluta carneola.

Orangée , avec des fascies bleues ; la spire
applatie et l’ouverture blanche.

Martini , Conch. 2. tab. 46. fig. 4g5.

On ignore son pays natal.

DES VOLUTES. ^9

Volutes ovales .

Volute dactyle, Voluta dactylus .

Unie , striée en sautoir , obtuse ; la colu-
melle à six plis.

Lister , tab. 8r5. fig. 23. Gualt. tab. 28.
fig. O. P. Favan . pl. 1 5. fig. F. 2. Chemn.
10. tab. i5o. fig. i4n, i4i2

Se trouve dans la mer des Indes.

Volute miliaire, Voluta miliaria.

Peu émarginée , blanche ; la spire obli¬
térée , jaunâtre ; la columelle obliquement
striée.

Se trouve dans la Méditerranée.

Volute à collier, Voluta monilis .

Entière, blanche ; la spire oblitérée, blan¬
che ; la columelle obliquement striée.

Adanson , pi. 5. fig. 4. Stipon. Martini ,
2. tab- 42. fig. 426. 428.

Se trouve sur la côte d’Afrique et sur
celles de la Chine, où on l’emploie à orner
les armes , à faire des colliers , etc.

Volute déliée, Voluta exilis .

Presque ovale , entière , jaunâtre , avec
deux fascies brunes ; la spire proéminente j
la columelle striée obliquement.

Martini , Conch. 2. tab. 42. fig. 427.

On ignore son pays natal.

4o HISTOIRE NATURELLE

Volute bobi, Voluta per sicula.

Unie ; la spire émoussée et ombiliquée ;
la columelle avec sept plis ; la lèvre mar-
g’née , crénelée.

Lister , tab. 8o3. fig. 10. Gualt. tab. 28.
fig. C. D. E. Adanson , pl. 4. fig. 4. Mar¬
tini , 2. tab. 42. fig. 4ig à 422.

Se trouve sur la côte d’Afrique, et varie
beaucoup.

V olute falier , Voluta pallida .

Entière , ovale , oblongue ; la spire éle¬
vée ; la columelle à quatre plis.

Lister , tab. 714. fig. 70. Adanson , pl. 5.
fig^ 2 et 5. Schroet. einl. in Conch. 1. tab»
fig. 10. a. b.

Se trouve sur les côtes d’Afrique.

Volute narel, Voluta faba.

Un peu émarginée , un peu plissée ; la
spire proéminente ; la columelle à quatre
plis ; la lèvre avec un bourrelet crénelé.

' Gualtieri , tab. 28. fig. Q. Adanson ,
pl. 4. fig 2. Martini , 2. tab. 42. fig. 432 ,
433.

Se trouve sur les côtes d’Afrique.

Volute porcelaine, Voluta glabella.

Très-entière , unie ; la spire uuie ; la co¬
lumelle à quatre plis ; la lèvre bossue , bour¬
relée et dentelée»

DES VOLUTES» 4 ï

Lister , tab. 818. fig. 2g 02. Gualt. tab»
28. fig. A. L. Adanson , pi. 4. fig. I. Mar¬
tini y 2. tab. 42. fig. 42g. 43 1. 434 , 455.

Voyez la planche 38, fig. 4et5, où elle
est représentée un peu plus petite que na¬
ture , avec son animal.

Se trouve dans la mer des Indes et sur les
côtes d’Afrique »

Volute ego uen, Voluta prunum .

Très-entière , unie ; la spire unie ; la
eol urne lie à quatre plis ; la lèvre égale ,
sans dents.

Lister y tab. 817. fig. 28; Adanson , pl. 4.
fig. 3. Martini , 2. tab. 42. fig. 422 , 423.

Se trouve sur la côte d’Afrique.

Volute réticulée, Voluta reticulata .

Un peu sillonnée en sautoir ; la lèvre in¬
térieurement striée \ la columelle presque
perforée.

Lister y tab. 83o. fig. 52. 54. Dargenv.
pl. 17. fig. M. Martini , 3. tab. 121. fig. 1107
à 1109,

Se trouve sur les cotes d’Afrique et d'A¬
mérique*

Volute marchande , Voluta mercatoria *

Striée -, la spire obtuse ; la columelle
émoussée , dentée 5 la lèvre bossue, denti-
culée.

Lister , tab- 824. fig. 43. Gualt. tab.

42 HISTOIRE NATURELLE

43. fig. I. L. Adans. pl. g. fis. 29. Marf.
2. tab. 44. fig. 425. 458.

Se trouve dans toutes les mers.

Volute siger , Voluta rustica.

Unie ; la spire proéminente ; la columelle
émoussée, denticulée ; la lèvre bossue, den-
ticulée.

Lister , tab. 824. fig. 44. 8a5 fig. 4G.
Gualtieri , tab. 43. fig. C. D. F. F. G. H.
Adanson , pl. g. fig. 28. Martini , 2. tab.

44. fig. 462 à 471.

Se trouve dans la Méditerranée, et sur
les côtes d’Afrique et d’Amérique.

VoluLe pauvre, Voluta paupercula.
Entière , unie ; la base striée ; la spire
proéminente la columelle à quatre plis ,
la lèvre obtuse.

Lister , tab. 81g. fig. 55. Gualtieri , Test,
tab. 54. fig. L. et 43. fig. O. F. Martini } 4.
tab. 149. fig. i386 , 1.387.

Se trouve dans la Méditerranée et dans
la mer des Indes.

Volute mendiante, Voluta mendicaria .

Un peu striée ; la spire un peu granulée 5.
la columelle unie ; la lèvre bossue , denti¬
culée.

Lister , tab. 826. fig. 47. Gualt. Test. tab.
52. fig. E. Martini t 1. tab. 44. fig. 46o ,
46t.

Se trouve dans la mer Méditerranée et
dans celle des Indes.

DES VOLUTES

43*

Volute bivet, Voluta cancellata.

Entière , plissée , réticulée en sautoir ;
la columelle à trois plis, alongée , un peu
ombiliquée.

Gualt. tab. 48. fig. B. C. D. E. Adanson ,
pl. 8. fig. 16. Born Mus. cæs. vindob. Test,
tab. 9. fig. 7 , 8.

Se trouve sur les côtes d’Afrique.

Volute élégante, Voluta elegans.

Unie , blanche , fasciée de bleu ; l’ou¬
verture jaune ; la spire presque oblitérée }
la columelle à six dents.

Lister } tab. 8o3. fig. n. Bonani , Mus.
Kircher. 3. fig. 26g. Martini , Conch.2.tab.
42. fig. 424, 425.

On ignore son pays natal.

Volute oeuf, Voluta ovum.

Unie, d’un blanc verdâtre, avec beau¬
coup de fascies ; la lèvre recourbée en
dedans; la columelle à quatre plis.
Knorr,Ve rg. 4. tab. 23. fig. 5. et 27. fig, 1.
On ignore son pays natal.

Volute marginée , Voluta marginata ,

Spire peu visible ; les côtés épais etmar-
ginés ; la columelle â quatre plis.

Favanne , pl. 29. fig. E. Chemnitz , 30.
tab. i.5o. fig. i42i.

On ignore son pays natal.

44 HISTOIRE NATURELLE

Volute noix, Voluta nucea.

Presque striée, glabre ; la spire saillante-,
obtuse, unie ; la columelle à quatre plis,

Gronovius , Zooph. tab. 18. fig. il.

On ignore son pays natal.

Volute albide, Voluta albida.

Ovale , blanche , avec des rangées de
points roussâtres ; la spire obtuse , à base
émarginée } la columelle à cinq plis ; la lè¬
vre bossue, denticulée.

Chemnitz, Conch. 10. tab. i5o. fig. i4ig
et i4ao.

Se trouve dans la mer des Indes.

Volute cône, Voluta conus*

Conique , blanche ; la base avec des sil¬
lons transverses , semés de petits trous ; les
tours de spire crénelés ; la columelle à six
plis.

Chemnitz y Conch. 10. tab. x5o. fig. i4i5
et i4i6.

On ignore son pays natal..

V ointes fusiformes*

Volute tringate, Voluta tringa.

Presque entière, obi ongue, unie ; la spire
proéminente, brisée ; la columelle à trois
plis j la lèvre avec trois dents en dedans.

DES VOLUTES. 45

Gualtieri , Test. tab. 43. fig. B Schroet r
einl. in Conch. i. tab. i. bg. 12.

Se trouve dans la Méditerranée.

Volute cornicule, Voluta cornicula.

Un peu émarginée , oblongue^unie , cou-
leur de corne ; la spire alongée ; la colu-
melle à quatre plis ; la lèvre égale , sans
(lents.

Gualtieri , Test. tab. 43. fig. N. Schroet .
einl. in Concfi. 1. tab. 1. fig. i3.

Se trouve dans la Méditerranée et sur
les côtes d’Afrique.

Volute vierge , Voluta virgo.

Entière , turriculée , plissée et striée
transversalement ; la columelle à trois plis ,
perforée.

On ignore le pays d’où elle vient.

Volute hérisson , Voluta scabriuscula .

Emarginée , striée , transversalement ru¬
gueuse ; la columelle perforée, à quatre
plis -, la lèvre crénelée.

Rumph. tab. 2g. fig. T. Gualt. Test. tab.
55. fig. D. H. Martini j 4. tab. x4g. fig. i588,
1.289. 1391 .

Se trouve dans la mer des Indes.

V ointe rufîne , Voluta rnfina.

Presque entière , transversalement ru¬
gueuse ; la columelle à quatre plis 5 la lè¬
vre crénelée.

46 HISTOIRE NATURELLE

Gualtieri , Test, ta b. 54. fig. G.

Se trouve dans la mer des Indes.

\

Volute nubile , Voluta nubila.

Fresque entière , unie * striée transver¬
salement de rouge sale ; la lèvre crénelée 5
la columelle à quatre plis.

Martyn , Univ. Coneh. 1. tab. 23.

Se trouve dans la mer du Sud.

Volute genot , Voluta sanguisuga.

Emarginée , sillonnée longitudinale¬
ment , striée transversalement ; la colu¬
melle à quatre plis ; la lèvre unie.

Lister , tab. 821. fîg . 58. Gualtieri , tab.
63. fîg. F. Adanson , pl. 9. fîg. 35. Mart.
4. tab. i48. fîg. 1367 , i368. 1673 , 1574.

Volute cafFre , Voluta cajfra.

Emarginée , cylindrique , unie ; les tours
de spire plissés et striés 5 la columelle
presque à quatre plis.

Gualt. Test. pl. 53. fîg. E. Martini, 4.
tab. i48. fîg. 1.369, 1370.

Se trouve dans la mer des Indes.

Volute more, Voluta morio.

Un peu émargrnée, cylindrique, unie ,
la columelle à trois plis.

On ignore le lieu où elle se trouve.

Volute aiguille, Voluta acus.

Des rangées transverses de points rouges ;
la spire aigue , unie.

DES VOLUTES. 4 7

Martini , Conch. 4. tab. 157. fig. i4g3 et
fc4g4.

On ignore son pays natal.

Volute renardine, Voluta vulpecula.

Emarginée , presque anguleuse , sans
épines , striée transversalement ; la colu-
melle à quatre plis; la gorge striée.

Rumphius , tab. 2g. fig. R. Gualt. Test,
tab. 54. bg. B. C. Martini , 4- tab, i48. fig
i566.

6e trouve dans la mer des Indes.

Volute plicaire , V oluta plicaria.
Emarginée , anguleuse ; les angles an¬
térieurs presque épineux ; la columelle à
quatre plis ; la lèvre unie.

Lister, tab. 820. fig. 67. Gualt . tab. 54. fig.
D. E. F. Dargenv. pl. g. fig. Q. Favanne ,
pl. 3i. fig. I. 4. Martini , 4. tab. i48. fig.
â362. i365.

Se trouve dans la mer des Indes.

Volute bullée, Voluta bullata.
Cylindrique , très unie , roussâtre , avec
des cercles livides; la spire obtuse, à
quatre plis en dessous ; l’ouverture large.

Lister , tab. 8o5. fig. 11. Knorr , Verg. 4.
tab. 23. fig. 1 et 27. Martini , 2. tab.' 42.
fig. 424 , 425.

Se trouve dans la mer des Indes.

Volute crénulate , Voluta crenulata.

Cylindrique , striée en sautoir avec des

48 HISTOIRE NATURELLE

points enfoncés, blanche, nuagée de jaune ;
la lèvre et les tours de spire crénelés, no-
duleux 5 la columelle à huit plis.

Chemnitz , Conch. 10. tab. i5o. fig. i4'2b
et i4ig.

Se trouve dans la mer des Indes.

Volute écusson, Voluta scutellata.
Noire , maculée de blanc , striée trans¬
versalement 5 le premier tour de spire
un peu ventru ; la columelle à quatre plis.
Chemnitz , Conch. îo. tab. i5i. fig. i42&<
Se trouve dans la mer des Indes.

Volute noire, Voluta nigra.
Emarginée, noirâtre ; les tours de spire
applatis ; la columelle à quatre plis.

Chemnitz , Conch. io. tab. 1 5. fig. i45o ,
i43i.

Se trouve dans les mers de l’Inde et de
l’Afrique.

Volute fendue, Voluta subdivisa.
Emarginée , avec des côtes longitudi¬
nales, formées par des plis ; des stries trans¬
verses fines , et la columelle à trois plis.

Chemnitz , Conch. io. tab. i5i. fig. i45 i
et i43y.

Se trouve dans la mer des Indes.

V olute ensanglantée, Voluta cruentat a.

Emarginée , fasciée , transversalement
striée , avec des côtes longitudinales ,

DES VOLUTES. 49

no u enses , maculées de rouge ; la columelle
à trois plis.

Chemnitz , Conch. 10. tab. i5i. fig. i458
et 145g.

Se trouve dans la mer des Indes,

Volute raboteuse, Voluta exasperata .

Emarginée , granuleuse , striée en sau¬
toir > avec des côtes longitudinales, fasciées
de brun ; la columelle à cinq plis-

Chemnitz , Conch. 10. tab. i5i. fig. i44o
et i44i.

Se trouve dans la mer des Indes.

Volute granuleuse, Voluta granosa.
Emarginée , striée transversalement , sil¬
lonnée longitudinalement , avec des points
élevés, des lignes rougeâtres , le bout et
la base noirs ; la columelle à trois plis-
Chemnitz y Conch. 10. tab. i5i. fig. i44 2
et i445.

Se trouve dans la mer des Indes.

Volute chaste, Voluta casta .

Unie , brune, fasciée de blanc ; la colu¬
melle à six plis , la base émarginée.

Chemnitz , Conch. 10. vign. 20. fig. C.D.
Se trouve dans la mer des Indes.

V. à zones blanches, Voluta leucozonias.
Couleur de paille , avec des fascies en
zigzags , blanches ; la columelle avec des
plis peu marqués.

Coquilles. V,

5

5o HISTOIRE NATURELLE

Martini , Conch. 4. tab. i48. fig. l'à'jx et
•3572. W alch. Naturf. 4. tab. 1. fig. 3,4.

On ignore ie pays d’où elle vient.

Volute maculée, Voluta maculosa .

Blanche , avec des fascies brunes réticu¬
lées et. maculées.

Martini , Conch. 4. tab. i4g. fig. i5tj.

On ignore d’où elle vient.

Volute noduleuse, Voluta nodulosa.

Brune , treillissée ; les angles noduleux,
tachés de blanc ; la columelle à quatre plis.

Gualt. Test. tab. 5i. fig. F. G. Martini ,
4. tab. i4g. fig. i385. 1390.

On ignore son pays natal.

Vol. couleur cle paille , Voluta spadicea.

Couleur de paille , nuagée et maculée de
jaune ; les tours de spire avec huit plis lon¬
gitudinaux et striés transversalement j la
columelle à cinq plis.

Martini, Conch. 4. tab.5o. fig. 1692.

On ignore son pays natal.

Volute orange. Voluta aurantia .

Orangée ; les quatre premiers tours de
spire avec une l'ascie blanche ; la 1 vre deu-
ticulée ; la columelle à quatre plis.

Martini , Conch. 4. tab. i5o. fig. i3g3 et
i394.

On ignore son pays natal.

DES VOLUTES. 5î

Volute treillissée, Voluta decussata ..
Jaune , striée en sautoir ; les stries lon¬
gitudinales ondulées ; la columelle à quatre
plis.

Martini , Conch. 4. tab. i5o. fig. i3 y5.
On ignore son pays natal.

Volute polygone, Voluta polygona .
Ponctuée , avec des côtes longitudinales
et de fines stries transversales ; le premier
tour de spire anguleux ; la lèvre sillonnée ;
la columelle presque ombiliquée , à cinq
plis.

Martini , Conch. 4. tab. i5o. fig. i4o5
et i4o4.

On ignore le lieu de sa naissance.

Volute acuminée, Voluta acuminata .

Treillissée ; la columelle à quatre plis j
le bout de la spire aigu.

Martini , Conch. 4. tab. i5o. fig. i4o3 et
i4o4.

Se trouve dans la mer des Indes.

Volute à deux plis, Voluta biplicata.

Unie , blanche , variée de points noirs et
de taches jaunes ; la lèvre aiguë ; la colu¬
melle à deux plis.

Mart. Conch. 4. tab. i4g. fig. i3y5.

On ignore son pays natal.

Volute turri culée , Voluta turricula.
La columelle à deux plis 5 les tours de

52 HISTOIRE NATURELLE

spire un peu l'enflés avec imefascie de points
noirs, le premier avec deux.

Martini , Conch. 4. tab. 149. fig. x 676;

On ignore son pays natal.

Volute lineate, Voluta lineata.

Des lignes longitudinales noires en sau¬
toir , avec des fascies blanches ; la colu-
inelle à trois plis.

Martini x Conch. 4. tab. i4g. fig. 1378 et
2379.

611 ignore son pays natal.

Volute discordante, Voluta discors.

Blanche , avec des taches perpendiculai¬
res en virgules , ondées de îaune ; le des¬
sous brun , ponctué de blanc.

Martini } Conch. 4. tab. i5o. fig. i4ooet
a4oO.

On ignore son pays natal.

Volute striée, Voluta striata.

Finement striée en travers , obscure ,
ponctuée de rouge , avec deux fascies plus
claires.

Martini f Conch. 4. tab. i4oG.

O11 ignore son pays natal.

Volute sillonnée, Voluta sulcata .

Sillonnée longitudinalement , brune ,
avec une fascie transverse blanche, nodu-
leuse ; la columelle à quatre dents.

Martini y Conch. 4. tab. i5o. fig. i4o6«

On ignore son pays natal.

DES VOLUTES,

53

Volute unie, Voluta lœvigata .

Unie , brune ; le bord de l’ouverture et la
spire avec une fascie plus claire.

Martini , Gonch. tab. i5o. fig. i4o8.

On ignore son pays natal.

Volute occellée, Voluta occellata .

Couleur de paille , avec des yeux blancs
Martini j Conch. 4. tab. i5o. üg. i4og.
On ignore son pays natal.

Volute nasique, Voluta nasuta.

Rouge , avec des rangées de points noirs;
la lèvre proéminente ; l’échancrure un
peu alongée ,, relevée.

Martini , Conch. 4. tab. i5o. fig. i4io.
On ignore son pays natal.

Volute marbrée, Voluta marmorea.

Blanche , variée de brun ; la lèvre recour¬
bée en dedans.

Martini , Conch. 4. tab. i5o. fig. i4n.
On ignore son pays natal.

Vol. barbadienne, Voluta barbadensis .

Roussâtre , striée finement en travers ;
l’ouverture ovale , oblongue ; la spire ob¬
tuse.

Lister y Conch. tab. 8ig. fig. 53.

Se trouye dans la mer d’Amérique»

51 HISTOIRE NATURELLE-

Volute grillée, Voluta clathrcita.

Treiîlissée ; la spire obtuse ; la lèvre mar-
gmée ; l’échancrure un peu alongée, re-
levée.

Lister ? Conch. tab. 8ig. fig. 34.

Se trouve dans l’océan Américain.

\ ointe à trois couleurs, Voluta trie olor.

Bossue, jaune, chaque tour despire avec
une lascie blanche chargée de taches car¬
rées , noires ; la Columelle à trois plis ; l’é¬
chancrure proéminente.

Bonani , Mus. Xircher. 3. fig. 57..

Volute tour, Voluta turrita .

Brune , variée de lignes ondulées plus
foncées, avec des plis hoi izontaux peu mar¬
qués , et presque noduleux ; l’ouverture
striée ; la columelle à trois plis.

Martini , Conch. 4. tab. i4i. fig. 1017 et
l5lb.

On ignore son pays natal.

Vol ïitesyracusaine, Vclutasyracusana*.

Unie , blanche , avec des taches perpen¬
diculaires en virgules , ondulées d’un noir
jaune.

Bonani, Mus. Kirrher. 3. fig. 4o.

Se trouve dans la Méditerranée.

Volute brillante, Voluta nitens.

Très-unie , couleur de paille , le dedans
blanc j la columelle à quatre plis.

DES VOLUTES. 55

JSonani , Mus. Ki relier. 3. fig. 323.

On ignore son pays natal.

Volute citrine, Voluta citrina .
Citrine , avec des fascies rousses.
Valentin , Abh. 2. tab. 2. fig. 12.

On ignore son pays natal.

Volute mucronëe, Voluta mucronata .

D’un brun clair, striée longitudinale¬
ment -, la spire perforée ; la columelle per¬
forée , à quatre plis.

Gualt. Test. tab. 5i. fig. M.

Oiï ignore son pays natal.

Volute rugueuse , Voluta rugosa ,

Un peu ventrue , longitudinalement ru¬
gueuse , transversalement striée, d’un blanc
vif , avec des lignes couleur de poix.
Gualt. Test. tab. 54. fig. A.

On ignore son pays natal.

Volute maigre , Voluta strigosa.
Cendrée , striée do rouge 5 la spire très-
unie ; les tours un peu renflés.

Dargenvilte , pl. q-. fig. V.

On ignore son pays natal.

V blute fossile , Voluta fossilis .
Très-unie ; la columelle à cinip plis,
Dargenv . pl. 29. fig. G. B.

Se trouve ^fossile , k, Courtagnon et à
S- ri gnon „

56 HISTOIRE NATURELLE

V.ponctuéedeblanc, Voluta leucosticta .

Mince , unie , brune , entourée de ran¬
gées de points blancs.

Knorr , Verg. 2. tab. 5. fig. 7.

Se trouve dans la nier du Sud.

Volute jalousie., Voluta clathrus.

D’un blanc brillant treillissé ; les tours
de spire avec une fascie de taches jaunes.

Knorr . Yerg. 5. tab. 27. fig. 3.

On ignore son pays natal.

Volute verge , Voluta virgata.

Des côtes transverses , une fascie trans¬
verse , et des stries longitudinales ondées ,
brunes.

Knorr , Verg. 3. tab. 11. fig. 2.

On ignore son pays natal.

Volute leucostome, Voluta leucostoina .

Treillissée, couleur de paille, maculée de
blanc , des taches ondées brunes , l’ouver¬
ture jaune d'ocre.

Knorr y Verg. 4. tab. 11. fig. 3.

Ou ignore son pays natal.

Volute variée, Voluta variegata.

Striée transversalement, jaune, une fas¬
cie et des taches brunes , et plusieurs plus
petites , blanches.

Knorr , Verg. 5. tab. 18. fig. 6.

On ignore son pays natal.

DES VOLUTES. 5 J

Volute hlaire, Voluta filaris.

Emarginée , cylindrique , striée en sau¬
toir , ceinte par des lignes rouges ; la colu-
melle à trois plis.

On iguore son pays natal.

Volute volva, Voluta volva.

Cylindrique , glabre , blanche ; la spire
évasée , obtuse , émarginée à sa base ; la co-
lumelle à quatre plis.

Chemnitz , Conch. 10. tab. i48. fig. i38g
et 1690.

Se trouve sur les côtes d’Afrique.

Vol. de Ziervoyèle, Voluta Ziervoyelii.

Ovale , large , longitudinalement ru¬
gueuse , inférieurement sillonnée en tra¬
vers ; la spire obtuse , crénelée à la suture ;
la columelle à quatre plis ; la lèvre denti-
culée.

Cliemnitz , Conch. 10. tab. i4g. fig. i4oü.
On ignore son pays natal.

Volute rhinocéros. Voluta rhinoceros .

Ovale*, trigone , rugueuse , sillonnée
transversalement, ombiliquée; les tours de
spire noueux , épineux ; la columelle àtrois
plis ; la lèvre dentée ; la gorgç striée.

Chemn. Conch. 10. tab. i5o. fig. 1407 et
i4o8.

Se trouve dans la mer des Indes.

58

HISTOIRE NATURELLE

Volute à côtes, Voluta costata.

Blanche } la spire finement striée en tra¬
vers avec des côtes arrondies , le premier
tour avec trois fascies brunes ; la columelle
à quatre plis.

Schroet. einl. inConch. 1. tab. i. fig. 17.

On ignore son pays natal.

Volute bâtarde , Voluta spuria.

Ovale , blanche ; la spire tachée de brun ,
le premier tour avec six fascies brunes ;
l’échancrure un peu alongée ; la lèvre avec,
des enfoncemens; la columelle à six plis.

Schroet. einl. in Conch. 1. tab. 1. fig. 16.

On ignore le lieu d’où elle vient.

Volute percée, Voluta pertusa.

Emarginée , striée , percée de trous; la
lèvre denticulée ; la columelle à cinq plis.

Lister , tab. 822. fig. 4o. Gualt. tab- 54.
fig. H. Favanne , pl. 5i.fig. D. 3. Martini ,
4. tab. 147. fig. i36i.

Se trouve dans la mer des Indes.

Volute cardinale, Voluta cardinalis .

Emarginée , striée transversalement ;
blanche , avec des taches couleur de paille
dont plusieurs rangées en échiquier ; la co¬
lumelle à cinq plis.

Lister , tab. S58. fig. 65. Gualtieri , Test,
tab. 55. fig. G. 2. Martini , 4. tab. 147. fig.
i358, r55g.

Se trouve dans la mer des Indes.

DES VOLUTES. 5ÿ

Volute épiscopale, Voluta episcopalis.

Emarginée , unie ; les tours de spire non
dentés en leurs bords ; la lèvre denticulée ;
la columelle à quatre plis.

Lister , tab. 85g. fig. 66. Gualtieri , tab.

5 2. fig. G. î. Dargenville , pl. y. fig. C.
Favanne , pl. 3i . fig. C. 2. Martini , 4. tab.
147. lig. i56o.

Voyez pl. 58 j, fig. 2 , 3 , où elle est repré¬
sentée presque de grandeur naturelle.

Se trouve dans la mer des Indes.

Volute papale, Voluta papalis.

Emarginée , striée transversalement ; le
"bord des tours de spire et la lèvre denticu-
lés ; la columelle à quatre plis.

Lister , tab. 83g. fig. 67. Gualt. tab. 55.
fig. 1. Dargenv. pl. 9. fig. E. Favanne , pl.
32. fig. D. 2. Martini , 4. tab. 147. fig. i553
à i356.

Se trouve dans la mer des Indes.

Vol. patriarcliale, Voluta patriarchalis.

Un peu ovale , solide , striée transversale¬
ment , blanche , striée de safran et de roux ;
plissée et noduleuse ; la columelle à quatre
plis ; les tours de spire couronnés par des
tubercules.

Chemn. Concli. 10. tab. i5o. fig. i420 —
1427.

Se trouve dans la mer des Indes.

\ ointe musique, Voluta musica.
Emarginée } les tours de spire avec des

6 o HISTOIRE NATURELLE

épines obtuses;, la lèvre unie, très-épaisse.
Lister , tab. 8o5. fig. i4 , 1 5. Gualt. tab.
28. fig. X. Z. Dargenville , pi. i4. fig. F.
Martini , 5. tab. 96. fig. 92b. 930.

Se trouve sur les côtes d’Amérique.

Vol. cliauvesouris , Voluta vespertilio.

Emarginée ; les tours de spire aigus; la
columelle à quatre plis; la lèvre unie.

Lister, tab. 807. fig. 16. 808. fig. 17.
Gualt. Test. tab. 28. fig. F. G. I. M. T. Y.
Martini , 5. tab. 97. fig 9 54 à 940.

Se trouve dans la mer des Indes.

Volute arabique, Voluta arabica.
Emarginée ; les tours de spire tubercu¬
les, avec des caractères noirs ; la columelle
à quatre plis.

Martyn, Uuiv. Conch. 2. tab. 52.

Se trouve dans la mer du Sud.

Volute hébraïque, Voluta Jiebraica.
Emarginée ; les tours de spire avec des
épines émoussées; la columelle avec cinq
gros pli ' et trois petits.

Lister , tab. 809. fig. 18. Gualt. tab. 28.
fig. Z. Dargenville ,pl. i4. fig. D. Martini,
3. tab. 96. fig. 924, 925.

Se trouve dans la mer des Indes et aux
Antilles.

Volute turbinellée, Voluta turbinella.
Presque entière, turbinée, avec des épi-

DES VOLUTES. 6l

nés coniques presque perpendiculaires ; les
supérieures plus grandes ; la columelle à
quatre plis.

Lister , tab. 811. fig. 20. Gualt. tab. 26.
fig. L. Dargenv. pl. i4. lig. P. Martini ,
3. tab. 99. fig. 944.

Se trouve dans la mer des Indes.

Volute chapiteau, Voluta capitellum.

Ovale, rugueuse, noueuse; la columelle
à trois plis.

Lister , tab. 810. fig. 19. Gualt. tab. 67.
fig. A. Dargenville , pl. i5. fig. K. Favan .
pl. 24. fig. C. 5. Martini j 3. tab. 19g. fig.
947 à g5o.

Se trouve dans la mer des Indes et en
Amérique.

Volute céramique, Voluta ceramica.

Ovale , aiguë; les épines divergentes ; la
columelle à cinq plis.

Lister y tab. 82g. fig. 5i. Gualt. tab. 55.
fig. D. Dargenv. pl. i5. fig. E. Martini ,
3. tab. 99. fig. g43.

Se trouve dans la mer des Indes.

Volute poire , Voluta pyrum.
Ovale , presque caudée ; la spire striée ,
unie , et prolongée à son extrémité ; la co¬
lumelle à trois plis.

Lister y tab. 8i5. fig. 25, 26. Gualt. Test,
tab. 46. fig. C. Martini , 3. tab. g5. fig. 916
à 919.

Se trouve dans la mer des Indes.
Coquilles. V.

6

62 HISTOIRE NATURELLE

Volute laponique , Voluta laponica.

Presque ovale, unie 5 la spire unie} le
ventre évasé.

Rumphius , tab. 57. fig. 5. Séba, Mus. 5.
tab. 07. fig. s5, 26. Martini , Conch. b. tab.
8g. fig. 872 et 875. et tab. g5. fig. 920 et 928.

Se trouve dans l’océan Indien et Améri¬
cain.

Volute étendard, Voluta vexillum.
Ventrue, jaunâtre, striée d’orangé; le
premier tour de spire trois fois plus grand
que les autres et tuberculé.

Rumphius , tab. 37. fig. 2. Dargenville ,
Zoomorph. pl. 11. fig. G. Favanne , pl. 65.
fig. O. 2. Mart. 5. tab. 120. fig. 1098.

Se trouve dans la mer des Indes.

Volute jaunissante, Voluta flavicans.

Pyriforme, unie, d’un jaune obscur; la
spire avec des taches couleur de paille; la
columelle à quatre plis.

Séba , Mus. 5. tab. 67. fig. a. b. Martini ,
Conch. 5. tab. 95. fig. 922 , 925.

On ignore le pays d’où elle vient.

Volute rupestre , Voluta rupe s tris.
Alongée, avec des côtes chargées de lignes
treillissées peu apparentes; la lèvre margi-
née; la columelle à beaucoup de plis ; un
mamelon à l’extrémité de la spire.

Martini , Conch. 5. tab 98. fig. 941, g4a.
On ignore sou pays natal.

DES VOLUTES.

63

Volutenasse; Voluta nassa.

Ventrue ; la spire avec des côtes chargées
de lignes treillissées peu apparentes ; la
lèvre margince ; la columelle ombiliquée ,
à trois plis.

Séba , Mus. 3. tab. 53. fig. 42. Martini ,
Conch. 4. tab. 124 et 120. fig. 11 72 et 1173.

Se trouve sur les côtes orientales d’Afri¬
que.

Volute craliculate, Voluta craticulata.

Turriculée , transversalement striée de
blanc ; des côtes longitudinales couleur de
paille ; la lèvre denticulée, striée ; la colu-
mclîe à trois plis.

Lister , tab. 91g. fig. i3. 9^7. fig. 22. Mar¬
tini, Conch. 4. fig. i382 et i383.

On ignore son pays natal.

Volute spirale, Voluta spiralis.

Des côtes longitudinales et de fines stries
transverses ; les deux premiers tours de spire
avec deux rangées de tubercules aigus \ la
columelle à trois plis.

Rumphius , Amb. tab. 29. fig. X.

Se trouve dans la mer des Indes.

Vol. magellanique, Voluta ma gellanica*

Uu peu ventrue , couleur d’ocre , avec des
lignes blanches etbrunes ; la lèvre étendue ;
les tours de spire convexes , le premier trois
fois plus grand que les autres.

64 HISTOIRE NATURELLE

Knorr , Verg. 6. tab. 2g. fig. 1 , 2. Favan.
pl. 28. lig. E. Chemn. 10. tab. i48. fig. i583,
i384.

Se trouve au détroit de Magellan.

Volute file use, Voluta filosa.

Finement réticulée par des stries; des
cercles élevés transverses; la columelle à
quatre plis ; la lèvre crénelée.

Born. Mus. cæs. vindob. Test. tab. 9. fig.
g, 10.

On ignore son pays natal.

Volute fuscate, Voluta fuscata.

Rude au toucher , brune ; des stries trans¬
verses à la base ; laspire obtuse ; le premier
tour de spire ventru , avec quatre fascies
étroites, le reste avec une large fascie blan¬
che ; la columelle ombiliquée , à trois plis.

Schroet. einl. in Conch. 1. tab. 1. fig. 1 5.

On ignore son pays natal.

Volutes ventrues .

Volute éthiopique , Voluta œthiopica,

Emarginée; laspire couronnée d’épines
en voûte ; la columelle à qu tre plis.

Lister, tab. 797. fig. 4. et 801. fig. 7. Gual -
tieri , tab. 29. fig. H. I. Dargenville , pl. 17.
fig. F. Favan. pl. 28. fig. B. 3. Martini ,
5. tab. 75 et 76. fig. 777 à 788.

Se trouve sur la côte orientale d’Afrique.

DES VOLUTES. 65

Volute yet, Voluta cymbium.
Emarginée ; les tours de spire canaliculés
en leurs bords; la columelïe à quatre plis.

Lister , tab. 796. fig. 3. et 800. fig. 7.
Gualtieri , tab. 29. fig. B . Adanson , pl. 3.
fig. I. Dargenvilte , pl. 17. fig. G. Martini *
5. tab. 70. fig. 762 et 765.

Voyez pl. 38, fig. 6, où elle est représen¬
tée au sixième de sa grandeur naturelle.

Se trouve sur les côtes africaines et amé¬
ricaines de l’Océan. Elle est mangée parles
Nègres.

Volute pliilin, Voluta olla.
Emarginée ; la spire unie ; la columelïe à
trois plis.

Lister , tab. 794. fig. 1. Gualt. tab. 29.
fig. A. Adanson , pl. 3. fig. 2. Dargenv.
Zoom or pb. tab. it. fig. H. Martini , 3. tab.
71. fig. 706.

Se trouve dans l’océan Africain, Améri¬
cain et Indien.

Volute ample, Voluta ampla.
Alongée l’ouverture ample ; la lèvre ai¬
guë ; les tours de la spire à peine visibles.

Martini , Concb. 2. tab. 65. fig. 722 et
724.

On ignore son pays natal.

Volute de Neptune, Voluta Neptunii.

Emarginée , d’un roux brun ; la lèvre sail¬
lante j la columelïe à quatre plis.

66 HISTOIRE NATURELLE

Lister , tab. 802. fig. 8. Gualt. Test, tab*

27. fig. A. A. Mart. 5. tab. 64. fig. 5. et 65.

fig. 3. 7.

Se trouve dans le golfe Persique.

Volute bateau, Voluta navicula.
Emarginée ; la lèvre saillante ; la colu-
melle à quatre plis.

Lister , tab. 7q5. fig. 2. Séba , Mus. 3.
tab. 64. fig. 10 et 11. Martini , Concb. 3.
tab. 71. fig. 768 — 771 .

On ignore le lieu d’où elle vient.

Volute papillaire, Voluta papillaris.

Alongée ; l’extrémité avec des mamelons
alongés.

Séba , Mus. 3. tab. 64. fig. 9. Knorr ,
Yerg. 5. tab. 10. fig. 69.

On ignore son pays natal.

Volute indienne, Voluta indica.
Alongée, jaune , avec trois fascies de ta¬
ches brunes , et la columelle à quatre plis.

Knorr r Verg. 5. tab. 8. fig. 1. Martini ,
Conçu. 3. tab. 72. fig. 772 , 770.

Se trouve dans la mer des Indes.

Volute chaloupe, Voluta scapha.
Raboteuse, nébuleuse, avec des lignes
angulaires brunes; la columelle bleue , à
quatre plis ; la lèvre élar-gie.

Lister, tab. 799. fig. 6- Gualt. Test. tab.

28. fig. 5. Martini , 3. tab. 72. fig. 774. 77 G.
Se trouve au Cap de B-onne-Espérance.

PI. 2>8 .

Fbrr.Pa<7' 72.

1 . . . L,a Volute olive . 6 .La Volute vol ,

2. 3. La Volute episcopale. J, LaTarriere villebrequni .
4,. S. La Volute porcelaine .

*

DES VOLUTES. Sj

Volute gondole, Voluta cymbiola.

Ovale . glabre , presque blanche , avecdes
lignes longitudinales , couleur de sang ; les
tours de spire noduleux ; la columelle à
trois plis.

C/ie.-nn.- Conch. 10. tab. i48. fig. i585 et
1286.

Se trouve dans la mer des Indes.

Volute cônoïdale, Voluta conoidea.

Oblongue, tnrbinée , unie; la base un
peu striée ; la suture crénelée.

Bulla conoidea. Linnæus.

On ignore sa patrie.

Volute prépuce, Voluta prœputîum.

Fresque ovale , testacée avec des taches
rousses ; la columelle à quatre plis ; la base
éniarginée.

Ckemnitz , Conch. 10. tab. i48. fi g. i3gi
et i3y2.

Se trouve à la côte de Coromandel.

Volute gland, Voluta glans.

Cylindrique ^ jaunâtre ; la columelle
émarginée , à trois plis; l’ouverture évasée
et écartée.

Chemnitz, Conch. 10. tab. i48. fig. i3g3
et i3g4.

Se trouve à la côte occidentale d’Afrique.

Volute reticulate, Voluta reticulata „

Emarginée , blanche , unie , avec un réseau

68 HISTOIRE NATURELLE

doré ; la columelle à quatre plis ; spire coni¬
que , le premier tour cylindrique , ventru.
Kaemerer , Cab. rudolst. tab. 7 . fig, 2.

Se trouve dans la mer des Indes

Volute spectable , Voluta spectabilis .

D’un brun jaunâtre , strié de brun \ la
columelle à trois plis.

Kaemerer , Cab. rudolst. tab. 7. fig. 1.

Se trouve au détroit de Magellan.

OVULE, Or u l a j Lamarch .

Coquille bombée , plus ou moins alongée
aux extrémités, abords roulés en dedans :
ouverture longitudinale , non dentée sur
le bord gauche.

Les ovules faisoient , dans Linnæus ,
partie du genre des bulles ; Bruguière
avoit indiqué leur séparation comme
nécessaire, etLamarck l'a effectuée. Ge
nouveau genre diffère, en effet, essentiel¬
lement des bulles par le recourbement
de la lèvre à l’intérieur. Il a de très-
grands rapports avec celui des porce-

DES OVULES* 69
laines, tant par la forme et la contex¬
ture de la coquille , que par la nature
de l’animal ; il n’en diffère réellement
que par un peu plus de largeur d’ou¬
verture , et sur-tout par le défaut de
dents à la lèvre gauclie.

Les ovules sont peu nombreuses et as¬
sez rares ; elles sont aussi fort imparfai¬
tement connues , et tout ce qu’on en
pourroit dire conviendroit également
aux porcelaines ou aux bulles.

Les ovules sont figurées pl. 35 y et
suivantes de l’Encyclopédie.

Ovule œuf, Ovula ovum.

Ovale , obtusément prolongée des deux
côtés; la lèvre droite dentée.

Bulla ovum. Linn. — Lister , tab. 711.
fig. 65. Gualtieri , tab. i5. fig. A. B. Dar-
genville , pl. 18. fig. A. Mart. tab. 22. fig.
2o5 , 206 .

Voyez pl. 3o, fig. 7 , où elle est repré¬
sentée au sixième de sa grandeur naturelle.

Se trouve dans la mer des Indes.

Ovule volve, Ovula volva.

Longuement prolongée des deux côtés ;
les prolongemens aigus, striés.

70 HISTOIRE NATURELLE

Bulla volva. Linn. — Lister , tab- 711,
fig. 63. Dargenville , pl. 18. fig. I. Martini,
1. tab. 23. fig. 217, 218.

Se trouve aux Antilles.

Ovule birostre, Ovula birostris.

Prolongée des deux côtés ; les prolonge-
mens longs, unis ; le bord extérieur plus
épais.

Lister , Conch. tab. 117. fig. 66. Knorr ,
Verg. 6. tab. 20. fig. 5.

Se trouve dans la mer des Indes.

Ovule spelte , Ovula spelta.

Oblongue ; les prolongeraens très-courts
et obtus ; le bord intérieur de la lèvre très-
épais.

Bulla spelta. Linn. — Lister, tab. 711.
fig. 66. Gualt. Test. tab. ?5. fig. 4. Marti¬
ni , 1. tab. 23. fig. 2i5, 216.

Se trouve dans la Méditerranée.

Ovule verra queuse, Ovula verrucosa .

Ovale, transversalement anguleuse, avec
un tubercule osseux aux deux extrémités.

Bulla verrucosa. Linn. — Lister , tab.
712. fig. 67. Gualt. tab. 16. fig. F. Dargen-
ville , pl. 18. fig. M. Martini j 1. tab. 25.
fig. 220 , 221.

Se trouve dans l’Inde.

DES TARE 1ÈRE S. 7 i

Ovule gibbeuse, Ovula gibbosa.
Anguleuse , avec un cercle plus élevé.
Bulla gibbosa. Linn. — Lister , tab. 711 •
fig. 64. Dargenville , pl. 18. fig. Q. Mar¬
tini , 1. tab. 22. fig. 211. 2i4.

Se trouve au Brésil.

T ARRIÈRE, Terebellum , Lam.

Coquille presque cylindrique, pointue au
sommet ; ouverture longitudinale, étroite
supérieurement j échancrée à sa base ; co-
lumelle tronquée.

La tarrière avoit été placée par Lin-
næus parmi les bulles , conformément
à son principe de ne faire que le moins
possible des genres d’une seule espèce.
Bruguière , et après lui Lamarck , l’en
ont ôlée, et l’ont placée entre les ovules
et les olives , avec lesquelles elle a , en
effet , plus de rapports qu’avec les bulles.

La tarrière est une fort jolie coquille
dont le test est mince, presque trans¬
parent et très -lisse , quoique chargé

72 HISTOIRE NATURELLE
de stries circulaires et longitudinales ;
sa forme , étroite et fort alongée, s’élar¬
git un peu du côté de l’ouverture. La
lèvre est mince , tranchante ; l’ouver¬
ture de la bouche est très-longue , res¬
serrée dans le bas , élargie et écliancrée
dans le haut. Cette échancrure a toute
l’apparence d’une cassure, en ce qu’elle
laisse à découvert une portion des spires
internes , que la lèvre recouvre dans
la plupart des autres coquilles.

Les couleurs varient beaucoup ; le
fond en est blanc , et les taches jaunes
ou brunes qui s’y voyent ne sont jamais
les mêmes sur deux individus.

L’animal qui l’habite n’est point con¬
nu , mais il y a tout lieu de croire qu’il
diffère peu des olives.

Tarr. vilbrequin, Terebellurn terebra.

Cylindrique ; la spire très-alongée.

Bulla terebellum. Linn. — Rumph. tab.
5o, fig. 6. Lister , tab. 756.bg. 3o5é. Gualt ,
tab. a3. fig. O. D argenville , pl. fi g. G.

DES PORCELAINES.

Martini, î. tab. 61. fig. 568, 56y. Encycl.
pl, 56o. fig. I. a. b.

Voyez pl. 38 , fig. 7, où elle est repré¬
sentée de moitié de grandeur naturelle.

Se trouve dans la mer des Indes.

PORCELAINE, Cypræa , Linnœus .

Coquille univalve, convexe, à bords rou¬
lés en dedans; ouverture longitudinale ,
étroite , dentée des deux côtés.

Les espèces de ce genre sont nom¬
mées pucelages , sur les côtes de France ,
et portent, dans plusieurs langues étran¬
gères , des noms analogues à ceux qui
offrent à l’imagination les parties exté¬
rieures de l’organe sexuel des femmes ,
dont leur forme représente assez exacte¬
ment l’image. Elles ont été fameuses
de tout temps à raison des idées libi¬
dineuses que leur vue suggère. Les
Grecs les avoient consacrées dans le
temple de Vénus à Guide, et elles ser-
Coquilles. V.

7

7 4 HISTOIRE NATURELLE
vent encore, en ce moment, an culte
de quelques peuplades de la côte d’Afri¬
que. L’ignorance et la superstition les
ont fait porter en amulette, pour guérir
ou prévenir les maladies qui ont rap¬
port à la conception , la grossesse ou
l’enfantement , en même temps que
l’amour de la parure les a fait servir à
l’ornement des hommes et des femmes,
dans les pays les plus éclairés. On ne
fait plus, en Europe , de colliers et de
bracelets de pucelages • mais on les y
voit encore fréquemment attachés aux
chaînes de montre à l’usage des hommes.

Une des espèces de ce genre a fait , de
tout temps, la fonction de inonnoie en
Afrique et dans quelques cantons de
l’Inde; c’est celle qu’on appelle porce¬
laine Jcauris , et qu’on ramasse , en
grande quantité, sur les côtes des îles
Maldives et dans d’autres lieux.

Le genre des porcelaines est si bien
caractérisé, qu’il n’a point essuyé de
variations depuis Jean-Daniel Major ,

DES PORCELAINES. 7$
auteur du premier arrangement systé¬
matique des coquilles , jusqu’à La-
marck, qui vient de publier le dernier*

Il est nécessaire d’avertir qu’Adanson
a donné le nom de porcelaine à des co¬
quilles du genre des volutes, et a nom¬
mé pucelages., celles dont il est ici ques¬
tion.

Les caractères physiques des porce¬
laines, sont d’avoir une forme ronde ou
ovoïde , voûtée en dessus , et plus ou
moins applatie en dessous , une ouver¬
ture étroite , en forme de fente , droite
ou sinueuse , qui occupe toute la lon¬
gueur de la coquille , en traversant sa
base par le milieu ; fente bordée par une
lèvre le plus souvent dentelée dans toute
son étendue , ainsi que la columelle qui
lui est parallèle. Les dentelures qui gar¬
nissent la columelle sont ordinaire¬
ment plus prononcées, et se continuent
dans toutes les révolutions internes de
la coquille. La lèvre et la columelle dé¬
passent presque toujours un peu la Ion-

76 HISTOIRE NATURELLE
gueur de la coquille , pour former une
échancrure à ses deux bouts, à l’un des¬
quels se rencontre , soit une cavité , soit
un mamelon, soit une petite volute, et
ce côté est un peu plus élevé que l’autre j
car c’est le véritable sommet.

La coquille des porcelaines est pres¬
que toujours solide, d’un poli luisant,
au plus du volume du poing. Les cou¬
leurs qu’on remarque à leur surface va¬
rient, soit par leurs nuances, soit par
leur disposition , à un point qu’il est
impossible de les détailler autrement
que par la description des espèces.

O11 a vu, dans le discours prélimi¬
naire, que leur formation étoit diffé-
rente de celle des autres coquilles ;
qu’elle s’opéroit d’abord par le collier
de l’animal , et qu’ensuite , avec son
grand manteau, ou mieux, comme dit
Bruguière, avec ses ailes, il ajoutoit en
dessus plusieurs couches successives de
matière testacée, ce qui rend raison et
de la diversité de leurs couleurs à diifé-

DES PORCELAINES. jy
relis âges , et de la ligne blanche , ou plus
pâle , qu’on remarque sur leur dos , de
leur constant poli, et même des nom¬
breuses variétés de forme , qui font le
tourment des Concîiyliologistes.

Le genre des porcelaines est inter¬
médiaire entre celui des cônes et celui
des volutes, aussi les animaux qui les
habitent ont -ils de grands rapports.
Ceux des porcelaines ont une tête cy¬
lindrique , d’une longueur égale à sa
largeur, et éehancrée à son extrémité,
au-dessous de laquelle on voit la bouche
sur une petite éminence. Les deux cor¬
nes sont latérales, coniques , très -ai¬
guës, du tiers de la longueur de la co¬
quille , et portent les yeux à leur hase
extérieure, sur un renflement particu¬
lier : ces yeux ont un iris et une pru¬
nelle distincte , organes rarement visi¬
bles dans les vers.

Le manteau sort de la coquille et la
recouvre quelquefois en entier ; le pan
gauclia est plus ample que le droit, et

78 HISTOIRE NATURELLE
le recouvre en partie : ce manteau ren¬
tre rapidement, mais sort progressive¬
ment et lentement; sa partie antérieure
est repliée en forme de tuyau , et est
logée dans l’échancrure supérieure de
la Coquille , sans la déborder. Ce vaste
manteau sert, comme il a été dit ci-
dessus, à la formation de la partie exté¬
rieure de la coquille.

Ue pied représente un ovale alongé ,
obtus antérieurement, aigu postérieu¬
rement. Il égale la coquille en longueur
et en largeur , et a un profond sillon
transversal dans son bord obtus.

Une particularité très -digne de re¬
marque , et que Bruguière a observée
clans ses voyages, c’est que ces animaux
abandonnent plusieurs fois leur coquille
avant d’ètre parvenus à leur dernier de¬
gré d’accroissement , et que chaque fois
ils en construisent une nouvelle, diffé¬
rente de la précédente , quant à sa forme
et à ses couleurs, qui est elle-même sou¬
mise aux deux modes de formation don t

DES PORCELAINES. 79
il a été parlé plus liant et dans l’intro¬
duction.

Linnæus a divisé les porcelaines en
trois sections.

Aiguës, qui ont une spire visible.

Obtuses, qui n’ont point de spire vi¬
sible.

Ombiliquées , celles qui ont la colu-
melle perforée.

Marginées, celles qui ont un renfle¬
ment en leur bord extérieur.

Les porcelaines sont figurées pl.
et suivantes de l’Encyclopédie.

Porcelaines aiguës .

Porcel. exan thème, Cyprœa exanthema .

Presque turbinee , ferrugineuse , parse¬
mée de taches rondes et pâles ; la ligne lon¬
gitudinale presque rameuse.

Lister , tab. 698. fig. 45, 46. Gualt. Test,
tab. 16 fig. O. Martini , 1. tab. 2.8 et 29. fig.
289. 298. 5oo.

Se trouve dans l’océan Américain et A 6*
lantique.

8o HISTOIRE NATURELLE

Porcel. géographique, Cvprœa mappa*
Presque turbinée , marquée de caractères ;
la li gne longitudinale rameuse.

Rumph. tab. 58. lig. B. Dargenville , pl.
38. fig. B. Favanne , pl. 19 fig. A. 3. Mar -
fini , 1. tab. 2 5. fig. 24 5, 246.

Se trouve dans les mers des Indes et
d’Afrique.

Porcelaine arabique , Cyprœa arabica .

Presque turbinée, marquée de caractères ;
la tache longitudinale simple.

Lister , tab. 658. fig. 3. Gualt • Test. tab.
16. fig. V. Mart. î. tab. 5i. lig. 628 à 55n
Se trouve dans la mer des Indes.

Porcelaine argus , Cyprœa argus.

Presque turbinée , presque cylindrique ,
parsemée d’yeux; quatre taches brunes en.
dessous.

Lister y tab. 705. fig. 54. Gualt. tab. i£..
fig. P. Rargenv . pl. 18'. fig. D. Favan. pl.
29. fig. B. 2. Mart. 1 . tab. 28. fig. 285, 286.

Se trouve dans les mers des Indes et Atlan¬
tique.

Porcelain. tortue, Cy prœates tudinaria.

Obtuse , presque cylindrique ; les extré¬
mités comprimées..

Rumph. tab. 58. fig. C. Lister , tab. 68g.
£g. 56. Martini , Conch. 1. tab. 27. fig. 271
st 272.

Se trouve dans la mer des Indes».

DES PORCELAINES. 8ï

Porcelaine majet, Cyprœa stercoraria .

Presque turbinée , bossue , livide , ta¬
chetée de livide et de rouge de brique , mar-
ginée des deux côtés ; le dessous applati.

Lister, tab. 687. fig. 54. Gualt. tab i5.
fig. T. Adanson , pl. 5. fig. 1. Schroeter *
cinl. in Concb. 1. tab. 1. fig. 5.

Voyez pl. 59. fig. 1 , 2 et 3, où elle est
représentée un peu plus petite que nature ,
avec son animal.

Se trouve sur la côte d’Afrique.

Porcelaine incarnate, Cyprœa carneola .

Presque turbinée , pâle , avee des fascies
incarnates ; la bouche violette.

Lister , tab. 665. fig. 9. Gualt. tab. i5.
fig. H. Dargenville , pi. 18. fig. O. Favannet
pl. 29. fig. C. 5. Martini , 11. tab. 28. fig.
287, 288.

Se trouve dans la mer des Indes.

Porcelaine zèbre, Cyprœa zébra.

Turbinée , cendrée , avec des fascies bru¬
nes.

Lister , tab. 669. fig. i5. Dargenv. pl. 18.
fig. G-. Favanne , pl. 29. fig. D. 1. Schroet .
einl. in Conch. 1 . tab. 1 . fig. 6.

Se trouve dans la mer des Indes.

Porcelaine taupe , Cyprœa talpa.

Turbinée, presque cylindrique , testacé©
avec des fascies pâles j le dessous épais j
brun..

82 HISTOIRE NATURELLE

Lister , tab. 668. fig. i4. Dargenu. pi. :i8.
fig. H. Gualt. tab. 16. fig. N. Favanne y pl.
2g. fig. C. 2. Martini j î. tab. 27. fig. 273 ,
274.

Se trouve dans la mer des Indes.

Porcel. améthyste j Cyprœa amethystea.

Presque turbinée ; les côtés bossus , le dos
violet.

Rumph. tab. 39. fig. Q. Lister , tab. 662.
fig. 6. Martini, Conch. 1. tab. 26. fig. 247.
24g.

Se trouve à Madagascar.

Porcelaine pâle , Cyprœa lurida.

Presque turbinée , pâle , presque fasciée ;
les extrémités jaunes , avec deux taches
noires.

Lister , tab. 671. fig. 17. et 173. fig. 39.
Gualt. tab. i‘5. fig. F. I. Adanson , pl. 3.
fig. j. D. Darg. pl. 18. fig. C. Martini , 1.
tab. 5o. fig. 3i5.

Se trouve dans la Méditerranée , et sur
les côtes d’Afrique et d’Amérique.

Porcelaine de Vend, Cyprœa Veneli .

Presque turbinée , maculée de points
jaunâtres ; les extrémités maculées de brun $
la gorge rousse.

Petiver , Gaz. tab. g5. fig. i3.

On ign ore son pays natal*

DES PORCELAINES. 83

Porcelaine lote , Cyprœa Iota .

Presque turbinée, blanche , les dente¬
lures pointues.

Bonani , Mus. Kircher. 5. tab. 244. Mar¬
tini , Conch. i. tab. 3o. fig. 322.

Se trouve dans la Méditerranée.

Porcelaine fragile , Cyprœa fragilis.

Turbinée , ovale, verdâtre, ondée, efi
presque fasciée de rougeâtre.

Gualt. Test. tab. 16. fig. Q.

Se trouve dans la Méditerranée.

Porcelaine guttee, Cyprœa guttata ,

Mi uce , bossue , fauve, tachée de bianc ;
la ligne du milieu horizontale ; le dessous
blanc , avec les dentelures jaunâtres.

Lister , tab. 570. fig. 23. Gualt. Test,
tab. 16. fig. I. Mari. 1 . tab. 25. fig. 202,253.
On ignore son pays natal.

Porcelaine cendrée, Cyprœa cinerea.
Mince , ventrue, d’un cendré rougeâtre,
avec des fascies plus pâles ; l’ouverture
blanche.

List. tab. 667. fig. 11. 66S. fig, i3. et 670.
fig. 16. Gualt. Test. tab. 16. lig. H, L. M,
Martini , 1. tab, 2 5. fig. 254 , 2 55.

On ignore son pays natal.

Porcelaine plombée, Cyprœa plumbea .
Mince , presque turbinée ; le des couleur

S 4 HISTOIRE NATURELLE

de plomb , avec quatre fascies bleues , va¬
riées de brun , ondulées de fauve et linées
de bleu et de brun vers le bord.

Mart. Conch. 1. ta b. 26. fig. 256.

Se trouve sur la côte de Guinée.

Porcelaine oculee , Cyprœa oculata.

Presque turbinée , occellée de blanc ; le
dos avec trois fascies plus pâles.

Lister, tab. 697.bg. 44. Séba , Mus. 3.
tab. 76. fig. 20. Martini , Conch. 1 . tab. 26.
fig. 267 et 258.

Se trouve dansPocéan Américain.

Porcelaine îiistri 011, Cyprœa histrio.

Ovale , presque turbinée ; livide , occel¬
lée en dessous ; plate et blanche ; épaisse
noire et maculée de brun sur les côtés ; la
ligne du dos livide , l’ouverture violette.

Lister , tab. 65q. fig. 5. a. JCnorr , Verg.
2. tab. 16. fig. 1. Chemnitz , Conch. 10. tab.
i45. fig. i546 et i5Î7.

Se trouve dans la mer des Indes.

Porcelaine orange, Cyprœa aurantiaca.

Presque turbinée , orangée ; le bord
blanc , sans taches ; l’ouverture rougeâtre.
Martyn , Univers. Conch. 2. tab. 5g.

Se trouve dans la mer du Sud.

Porc, ferrugineuse, Cyprœaferruginosa.

Mince , alongée , jaunâtre ou bleuâtre ,

DES PORCELAINES. 85

avec des taches ferrugineuses ; le dedans
bleu.

Mart. Conch. 1. tab. 26, fig. 260 et 262.

On ignore son pays natal.

Porcelaine livide, Cyprœa livida.
Mince , alongée , couleur de paille , jaune
©u rougeâtre ; le dessous ponctué de brun ;
les dents pointues.

Lister , tab. 656. fig. 1. Bonani , Mus.
Ki rcher , 3. fig. 4o5.

On ignore son pays natal.

Porcelaine bossue, Cyprœa gibba.
Mince , bossue ; le dos nébuleux avec des
fascies transverses.

Lister, Conch. tab. 663. fig. 7.

On ignore son pays natal.

Porcelaine turbinee, Cyprœa turbinata „
Turbinée , ovale, couleur d’eau, avec
des taches anguleuses pâles.

Born , Mus. caes. vind. Test. tab. 8. fig. 6-
On ignore son pays natal.

Porcelaine vénère, Cyprœa venera.
Oblongue , brune, avec des taches do¬
rées en forme de larmes ; le dedans bleu.
Musœurn , Kircher , 5. fig. 262.

On ignore son pays natal.

P. purpurescente, Cypr. purpurascens.

Oblongue , purpurescente ; le dessous en¬
touré d’une ligne bfanche.

Coquilles. Y,

8

86 HISTOIRE NATURELLE

Gualt. Test. tab. i6. fig. A. B.

Ou ignore le pays d’où il vient.

Porcelaine blanchâtre, Cyprœa albida.

Obloneue , blanchâtre ; l’extrémité de la
Jèvre tachetée de fauve.

Gualt. Test. tab. 16. fiff. C.

On ignore son pays natal.

Porcelaine roussâtre, Cyprœa rufescens.

Oblongue, d’un brun roussâtre ; le des¬
sous blanchâtre.

Guahieri . Test. tab. 16. fig. D.

On ignore son pays natal.

Por. transparente, Cyprœa translucens.

Cylindrique , cendrée avec des fascies de¬
mi- transparentes.

Gualt. Test. tab. îfi. fig. G.

On ignore son pays natal.

Porcel. ponctuée, Cyprœa punctulata.

Cylindrique , fragile, blanche , avec des
fascies de points rouges.

Gualtieri , Test. tab. 16. fig. P.

On ignore son pays natal.

Porcelaine tigrée, Cyprœa tigrina.
Obtuse, ovale , presque turbinèe ; la li¬
gne longitudinale testacée.

Séba , Mus. 5. tab. 76. fig. 12.

On iguore son pays natal.

DES PORCELAINES. S7

Porcelaine douteuse, Cyprœa dubia.

Oblongae , ferrugineuse, avec des fascies
plus pâles.

Séba , Mus. 3. tal>. 7G. fig. 5.

On ignore son pays natal.

Porcel. trifasciee, Cyprœa trifasciata .

Turbinée , mince, d’un brun bleuâtre j
les deux extrémités et trois fascies jaunâ¬
tres fasciéos de brun.

Knorr , Verg. 6. tab. 18. fig. 2.

On ignore son pays natal.

Porcelaine salie, Cyprœa conspurcata.

Turbinée , d’un blanc bleuâtre avec des
taches brunes et nébuleuses.

Born , Mus. cæs. vindob. Test. tab. 8
bg. 1.

On ignore son pays natal.

Porcelaine bifasciée, Cyprœa bifasciata.

Qbîongue , purpurescente , obscure , avec
une lascic fauve, pâle , et une autre, plus
pet ite , blanche ; le bord brun.

Born. Mus. cæs. vindob. Test. tab. 8 .
fig. 3.

On ignore son pays natal .

Porcel. cylindrique, Cyprœacylindrica ,
Cylindrique , d’un bleu pâle, maculé de
brun sur les côtés , avec deux tache» bru-»
nés à l’une et l’autre extrémité.

SS HISTOIRE NATURELLE

Born. Mus. cæs. vindob. Test. tab. 8.
fig- 10.

On ignore son pays natal.

Porcelaine arrondie, Cyprœa leres.

Cylindrique , blanche ; un des côtés bor¬
dé avec une bande jaune , rarement va¬
riée -, le dos avec trois fascies ondées bru¬
nes.

Schroef. einl. in Conch. tab. i. fig. 7.

On ignore son pays natal.

Porcelaine ovale, Cyprœa ovata.

Ovale , applatie , un des côtés bordé ; le
dos blanchâtre , avec des lignes ondulées
très-rnpprochées , d’un jaune brun ; trois
fascies plus obscures , à peine visibles.

On ignore son pays natal.

Porcelaine petite, Cyprœa minuta.

Ovale , couleur de chair ; le dessous ponc¬
tué de blanc ; les deux extrémités jaunes eu
dessus ; le sommet de la spire noire.

On ignore son pays natal.

P. sanguinolente, Cypr. sanguinolenta*

Mince , oblongue , fasciée de brun ; les
côtés ponctués de rouge.

Bonani , Mus. Kircher. 5. fig. 254 Mar-
fini , Conch. 1. tab. 26. fig. 265 et 266.

On ignoré son pays natal-

' DES PORCELAINES. 89

Porcelaine fasciée, Cyprœa fasciata.
Turbinée, verd-d’eau , marginée , bos¬
sue en dessus, avec des fascies transverses
brunes, et l’ouverture verd-d’eau.

Chemnitz , Conch. 10. tab. i44. fig. i334.
Se trouve sur la côte de Guinée.

Porcelaine reinette , Cyprœa reginœ.

Bossue , d’un verd brun , avec des taches
trigones , testacées et blanches , et trois
fascies de même couleur ; la gorge noirâtre.

Séba , Mus. 3. tab. 76. fig. 3. Knorr ,~Ve rg.
6. tab. 18. fig. 2. Chemnitz , Conch. 10. tab.
i44. fig. i535 et i356.

On ignore son pays natal.

Porcelaine ondulée, Cyprœa undulata.

Turbinée , brunâtre , ondulée de brun ,
avec des fascies plus foncées.

Chemnitz , Conch. 10. tab. i44. fig. 1337.
Se trouve dans la mer des Indes.

Porcelaines obtuses.

P. tête de serpent, Cypr. caput serpentis.

Triangulaire , bossue , postérieurement
obtuse ; le dessus maculé de blanc.

Lister, tab. 702. fig. 5o. Gualt. tab. i5.
fig. 1. O. Adanson , pl. 5. fig. 1. G. Martini ,
1. tab. 5o. fig. 5i6.

9° HISTOIRE NATURELLE

Voyez la pl. 39, fig. 4 et5 , où elle est re¬
présentée presque de grandeur naturelle.

Se trouve dans la mer des Indes et sur les
eôtes d’Afrique.

Porcelaine filet, Cyprœa reticulum.

Presque ronde , bossue , brune , un ré¬
seau en forme d’yeux , et la ligne du dos
blanche ; le dessous blanc.

Lister , Concli. tab. 701. fig 4g. et 704.
fig. 55. Martini , 1. tab. 26. fig. 269.

On ignore le pays d’où elle vient.

Porc: mauriciane, Cyprœa mauritiana.

Triangulaire, bossue y la partie posté¬
rieure applatie, pointue; le dessous noir.

Lister , tab. 706. fig. 52. Gualt. Test.
i5. fig S. Martini, 1. tab. 5o. fig. 317. 5 1 g -

Se trouve dans la mer des Indes.

Porcelaine vitelle , Cyprœa vitellus .

Livide , avec des taches blanches.

Lister , tab. 6qa. fig. 5g, 4o. Gualt. Test,
tab. i5. fig. T. Y. Martini , 1. tab. 25. fig-
228 , 229. ,

Se trouve dans la mer des Indes.

Porcelaine souris , Cyprœa mus .

Obtuse, bossue , cendrée, avec d s fascies
longitudinales brunes ,denticulées de noir.

Lister, tab. G5i . fig. 2. Dargenville , pl.
18. fig. E -Martini , \ . tab. 25. fig. 222, 22?.

Se trouve dans la Méditerranée , et su»
les côtes d’Amérique-

I>ES PORCELAINES. g T

Porcelaine tigre, Cyprœa tigris.

Ovale , postérieurement obtuse , anté¬
rieurement arrondie ^ la 1 guc longitudi¬
nale testacee.

Lister , ta b. G81. fig. 28; 29. Gualt. ta b.
i4. fig. G. H. I. L. Dargenv. pl. 18 fig. F.
Martini , 1. tab. 24. fig. 232. 236.

Se trouve dans la mer des Indes et dans
la Méditerranée.

Porcelaine flambée, Cyprœa jlcimmœa .

Ovale , postérieurement obtuse , anté¬
rieurement arrondie , avec des taches jau¬
nes ondulées,...

Valent. Abb. tab. 4. fig. 3o.

O n ignore son pays nataL.

Porcelaine olivâtre, Cyprœa oliuacea.

Ovale , olivâtre , maculée de jaune et de
brun de deux nuances ; le dessous appîati ,
d'un brun clair; le de ians bleuâtre ; la lè¬
vre dentelée , blanche.

Porcelaine féminine, Cyprœa fëminea.

Ovale , variée finement de rangées de
points blancs, et jaune verdâtre ; le dedans
violet.

Lister , tab. 672. fig. î-8. Gualt. Test. tab.
16. fig. S. Séba , Mus. 3. tab. 76* fig. 1 . 2. 8.
On ignore son pays natal.

f)2 HISTOIRE NATURELLE

Porcelaine lynx, Cypræa lynx.

Oblongue T avec des points bruns et des
lignes jaunâtres ; le bout postérieur aigu 5
l’ouverture rousse.

Lister , tab. 683. fig. 5o. Gualt. Test, tab.
i3. fig. Z. et i4. fig. B. C. D. Martini , 1. tab.
a3. fig. 23o , a5i.

Se trouve dans la mer des Indes.

Porcelaine isabelle , Cypræa isabella.

Presque cylindrique ; les extrémités fau¬
nes.

Lister , tab. 660. fig. 4. Rumph, tab.
3g. fig. G. Dargenville , pl. 18. fig. P. Mar¬
tini , t. tab. 27. fig. 27 5.

Se trouve dans la mer des Indes.

Porcelaine ambiguë, Cypræa ambigua.

En forme de poire, obscure, avec des
taches plus claires.

Séba, Mus. 5. tab. 76. fig. 3o.

On ignore son pays natal.

Porcelaine parasite , Cypræa scura.

Ovale, oblongue, le dessous plat et jau¬
nâtre ; des taches verdâtres et livides se
réunissant ; des points bruns , épars sur les
côtés.

Cfiemnitz , Conch. 10. tab. i44. fig. i33&.
a. b. Martini j 1. tab. 27. fig. 276, 277.

Se trouve dans la mer des Indes.

DES PORCELAINES. <)3

Porcelaines ombiliquées.

Porcelaine onyx , Cyprœa onix.

Blanche , brune en dessous.

Rumph. tab. 58. fig. G. Lister , tab. 657.
fig. 2. Gualt. Test. tab. i5. fig. N.

Se trouve dans la mer des Indes.

Porc, clandestine , Cyprœa clandestina ,
Des lignes transverses jaunâtres et très-
fines, se joignant souvent.

Se trouve dans la mer des Indes.

Porcelaine succincte, Cyprœa succincta .

Les extrémités intérieures des lèvres ar¬
rondies aux deux bouts.

On ignore son pays natal.

Porcelaine zigzag, Cyprœa zigzag.
Deslignes en zigzag, jaunes,rougeset Man¬
ettes ; en dessous jaune , ponctuée de brun ;
les extrémités avec deux taches brunes.

Lister , tab. 661. fig. 5. Dargenv. pl. 18.
fig. N. R. Favanne , pl. 29. fig. I. Mar¬
tini , 1. tab. 23. fig. 224 à 227.

Voyez pl . 59, fig. 7 , où elle est repré-
tée de grandeur naturelle.

On ignore son pays natal.

Porcelaine hirondelle, Cyprœa hirundo.

Bleuâtre; les extrémités avec deux ta¬
ches brunes.

94 HISTOIRE NATURELLE

List . tab. 6y4. fïg. 20 , 21. Séba , o. tab.
55. fig. 8 , 9. Martini , Conch. 1. tab. 28.
fig. 282.

Se trouve dans la mer des Indes.

Porcelaine aselle , Cyprœa asellus «

Blanche , avec trois fascies brunes.

Lister , tab. 666. fig. 10. Gualt. tab. 1 5.
fig * M. CC. DD Dargenv. pl. 18. fig. T.
Favanne , pl. 29, fig. P. Martini , tab. 27*
fig. 280 ,281.

Se trouve dans la mer des Indes.

Porcelaine erronee, Cyprœa erronea»

Des taches testacées égales.

On ignore son pays natal.

Porcelaine urselle , Cyprœa ursellus »

Oblongue , blanche , unie j variée de
brun , avec deux points bruns à Pombilic.

Rumph . tab. 09. fig. O. Gualt . Test. tab.
l5. fig. L. Martini f 1. tab. 24. fig. 24i.

On ignore son pays natal.

Porcelaine poire , Cyprœa pyrum .

Brun clair t avec des fascies plus claires
et des taches couleur d’ocre ; le dessous et
les côtés fauves; le dedans bleu .

Lister , tab. 667. fig. 12. Gualtieri , Test,
tab. i4. fig. E. Martini y 1. tab. 26. fig. 267,
268,

On ignore son pays natal.

DES PORCELAINES® g5

Porcel. maculeuse , Cyprœa maculosa .

Alongée, aiguë 5 eri dessus des taches cou¬
leur de chair, variées de fauve clair et de
verd de mer ; les côtés couleur de paille»

B on oui , Mus. Kircher , 3. fig. 2 38»

On ignore son pays natal.

Porcelaine tannée , Cyprœa pulla .

Mince , tannée sur les côtés 5 le dessus
Liane ou d’un fauve clair , avec des fascies
transverses ou des lignes horizontales ta¬
chetées de couleur plus claire.

Martini , Conch. 1. ta b. 26. fig. 269 et
270.

On ignore son pays natal.

Porcelaine indienne, Cyprœa indica .

Cylindrique , avec des caractères , des
yeux et des lignes horizontales plus claires ;
les côtés rougeâtres , tachetés de noir ; les
dentelures des lèvres brunes.

JR. amp h. Mus. tab. 69. fig - H.

Se trouve dans la mer des Indes.

Porcelaine œuf, Cyprœa ovum .

Oblongue , mince ^ olivâtre , parsemée dq
taches couleur de rouille ; le dessous blanc.

Martini , Conch. 1. tab. 27. fig. 278 et
279- .

On ignore son pays natal.

Porcelaine de cbat, Cyprœa felina,

Oblongue , aiguë , couleur de plomb ; des

96 HISTOIRE NATURELLE

points et des taches ferrugineuses, et des
fascies plus claires; deux taches brunes à
chaque extrémité.

Lister , Conch. tab. 680. fig. 27. Séba ,
3. tab. 55. fig. 19. Martini, 1. tab. 28. fig.
285 , 284.

On ignore son pays natal.

Porcelaine atomaire, Cyprœaatomaria .

Oblongue , blanche , ponctuée de brun ,
les deux extrémités plus obscures , avec
deux taches.

Martini , Conch. 1. tab. 28. fig. 290 et
291.

On ignore son pays natal.

Porcel aine nébuleuse, Cyprœa nebulosa .

Oblongue , bossue , brune tachée de fauve
clair.

Lister , Conch. tab. 688. fig. 35.

On ignore le pays d’où elle vient.

Porcelaine ocre, Cyprœa ochroleuca.

Mince , couleur d’ocre , avec des taches
plus claires.

Bonani , Mus. Kircher , 3. fig. 245.

On ignore son pays natal.

Porcelaine étoilée, Cyprœa stellata .
Mince , cendrée , pontuée de brun , avec
des stries transverses , élevées.

Bonani , Mus. Kircher , 3. fig. l48.

Ou ignore son pays natal.

DES PORCELAINES. 97

Porcelaine jaunâtre, Cyprœa sub flava j

Oblongue , bossue , unie, jaunâtre.
Gualt. Test. tab. i3. fig. D.

On ignore son pays natal.

Porcel. leucogaste, Cyprœa leucogaster.

Oblongue, purpurine ; le dessous blanc.
Gualt. Test. tab. i3. fig. D.

On ignore son pays natal.

Porcelaine variolée , Cyprœa variolosa.

Oblongue , obscure ; deux fascies dor¬
sales et des points blancs.

Gualtieri , Test. tab. i5. fig. M. N. O. P.
Q. T.

On ignore son pays natal.

Porcelaine fauve , Cyprœa fulva.

Solide , oblongue , fauve , avec des ran¬
gées de taches brunes et deux fascies obs¬
cures ; les côtés et le dessous couleur de sa¬
fran.

Gualt. Test. tab. i5. fig. S.

On ignore son pays natal.

Porcel. leucostome, Cyprœa leucostoma»

Oblongue , bossue, nuagée de bleu et de
brun ; les côtés maculés de noir; l’ouver¬
ture blanche.

Gualtieri , Test. tab. i4. fig. A,

On ignore son pays natal.

Coquilles. Y,

9

gB HISTOIRE NATURELLE

Porcelaine linéate, Cyprœa lineata.

Ovale , avec des ligues en dessus et le
tord maculé.

3Ius. Gotwald, tab. 2. fig. 7. f. et 4. fig.
i4. g.

On ignore son pays natal.

Porcel. treillissée, Cyprœa cancellata.

Ovale , bossue , maculée en treillis ; la li¬
gne du dos horizontale.

Mus. Gotwald , tab. 5. fig. 18. 1. m. n.
fig. 19. a. b. c. tab. 6. fig. 3i. b. c.

On ignore son pays natal.

Porcelaine jaune, Cyprœa lutea.

Brunâtre , avec deux fascies blanches ;
le dessous jaune , ponctué de brun.
Gronovius , Zooph. tab. ig. fig. 17.

On ignore son pays natal.

Porcelaine bège , Cyprœa badia.

Oblongue , bossue , fauve pâle , avec des
points bruns et blancs.

Bytem. Appar. tab. 12. fig. 5j.

On ignore son pays natal.

Porcelaine ponctuée, Cyprœa punctata.

Ovale, blanche, avec des points testacés.
On ignore son pays natal.

DES PORCELAINES. 99

Porcelaine zonaire , Cyprœa zonaria.

Ovale, unie , jaunâtre , avec quatre fas¬
cies courbes , tachetées de brun.

Chemnitz , Conch. 10. tab. i4i.fig. i342.
Se trouve sur la côte de Guinée.

Porcelaines marginées.

Porcelaine crible , Cyprœa cribraria.

Ombiliquée, jaune, avec des points blancs
et ronds.

Lister , tab. 6g5. fig. 42. Favanne , pl
29. fig. R. 1. Dargenville , pl. i8. fig. X.
Martini , 1. tab. 3i. fig. i336.

Se trouve dans la Méditerranée et la
mer des Indes.

Porcelaine monnoie, Cyprœa moneta.
Blanchâtre, marginée par des nodosités.
Lister , tab. 709 fig. 5y. Rumphius , tab.
3g. fig. C. Gualtieri , tab. i4. fig. 3. 5.
Favanne , pl. 29. fig. G. Dargenv. pl. 18.
fig. K. Martini , 1. tab. 3i . fig. 337. 54o.

Voyez pl. 5g , fig. 6 , où elle est représen¬
tée de grandeur naturelle.

Se trouve dans la Méditerranée et la mer
des Indes : sert de monnoie , en Afrique ,
50 us le nom de hauris.

Porcelaine anneau, Cyprœa annulus.
Le dos entouré d’un cercle jaune.
Rumph, tab. 5g. fig. D. Gualtieri , Test.

loo HISTOIRE NATURELLE

tab. i4. fig. i , 2. Martini t 1. tab. 24. fig.
23g , 24o .

Se trouve clans la Méditerranée et la mer
des Indes.

Porcelaine cauricjue , Cyprœa cauriea.

Le bord avec des gibbosités inégales, blanc,
ponctué de brun j le dos d’un testacé né*
buleux.

Rumphius , tab. 3S. fig. P. Lister , tab.
677. fig. 24. 678. lig. 25. Gualtieri , Test,
tab. i5. fig. A. A. Martini , 1. tab. 29. fig.
3oi , 3o2 , 5o3.

Se trouve dans la mer des Indes.

Porcelaine érosée, Cyprœa erosa.

Dentelée inégalement en ses bords, jaune,
ponctuée de blanc, avec une tache brune
sur chaque côté.

Lister , tab. 690. fig. 37. Gualtieri , tab.
i5. fig. H. Martini , 1. tab. 5o. fig. ’ùio ,
321.

Se trouve dans la mer des Indes.

Porcelaine dérosée , Cyprœa derosa.

Dentelée inégalement en ses bords , cou¬
leur de chair ; le dos cendré, ponctué de
roux ; les côtés ponctués de brun.

Se trouve dans la Méditerranée.

Porcelaine jaunâtre, Cyprœa faveola.
Dentelée inégalement en ses bords, jau-

DES PORCELAINES. IOÏ

îiâtre , ponctuée de blanc ; les côtés avec
des points bruns épars peu marqués.

On ignore son pays natal.

Porcelaine sale, Cyprœa spurca.

Peu marginée , jaunâtre , marbrée de
jaune, les côtés ponctués de brun.

Se trouve dans la Méditerranée.

Porcelaine oblongue, Cyprœa oblonga ,

Oblongue , ovale , bl euâtre , ponctuée de
brun ; le dessus et les côtés blancs.

Born y Mus. cæs. vindob. Test. tab. 8;
fig- i4.

On ignore son pays natal.

Porcelaine folle, Cyprœa stolida .

Cendrée , avec une tache carrée, testa—
cée , à bords irréguliers.

Rumphius , tab. 39- fig- E. Dargenville ,
pl. 18. fig. Y. Favanne , pl. 29. fig. S. Mar¬
tini y 1. tab. 28. fig. 292 à 297.

Se trouve dans la mer des Indes,

Porcelaine helvolée, Cyprœa helvola .

Presque carrée , bossue , ponctuée de
blanc 5 la partie postérieure inégalement
dentée ; le dessous jaune, sans taches.

Lister, tab. 691.bg. 38. Gualtieri , Test»
tab. i5. fig. R. B. Martini y 1. tab. 3?. fig.
026 , 327.

Se trouve dans la mer des Indes.

102 HTSTOIRE NATURELLE

^Porcelaine occelîée, Cyprœa occellata .

Peu marginée, jaune avec des taches noi¬
res occellées.

Lister, tab. 696. fig. 45. Bonani , Mus.
Kircher. 3. fig. 552. Martini , Conch. 1.
tab. 3i. fig. 554, 555.

On ignore son pays natal.

Porcelaine poraire, Cyprœa poraria.
Presque violette , ponctuée de blanc.
Lister , tab 6g4. fig. 4i. Séba, Mus. tab.
55. fig. ig. Martini , Conch. tab. 5o. fig.
324 et 52 5. et tab. 24. fig. 237 et 238.

On ignore son pays natal.

Porcelaine pou, Cyprœa pediculus .

Sillonnée transversalement.

Lister , tab. 706. fig. 55 à 57. Gualtieri y
tab. i4. fig. O. P. i5. fig. P. R. Bargenv.
pl.. 18. fig. L. et Zoomorph. pl. 5. fig. I.
K.. Martini y 1. tab. 29. fig. 3o6 à 01 1 .

Se trouve dans presque toutes les mers.

Porcelaine costate , Cyprœa costata.
Couleur de chair, pâle , le dos avec des
stries élevées très-fines , et des aspérités
transversales.

Knorry Verg. 6. tab. i5 fig. 7.

On ignore son pays natal.

Porcelaine noix, Cyprœa nucléus.
Marginée des deux cotés ; le des tuber-
culé j les deux bouts saillans.

DES PORCELAINES. io3

Lister , tab. 708. fig. 58. Gualt. tab. ï4.
fig. Q. R. S. DargenviiLe , pl 18. fig. V.
Favanne , pl. 29. fig. Q. 1. Martini , 1.
tab. 29. fig. 012.

Se trouve dans la mer des Indes.

P. de Madagascar, C. Madagascar iensis.

Blanchâtre , alongée des deux côtés ; le
dos tuberculeux ; les stries transverses on¬
dulées.

Lister , Conch. tab. 170. fig. 61.

Se trouve à Madagascar.

Porcelaine luette, Cyprœa staphylœœ.

Saillante des deux côtés , avec des points
élevés , sans stries ; les extrémités jaunes.

Dargenville , pl. 18. fig. S. Favanne ,
pl. 29. fig. T. Martini y 1. tab. 29. fig. 5i5 ,
3i4.

On ignore son pays natal.

Porcelaine cicercule, Cyprœa cicercula .

Saillaute des deux côtés , et parsemée
de points élevés.

Lister , tab. 710. fig. Co. Gualtieri , tab
i5. fig. T. Martini , 1. tab. 24. fig. 243 , 244.

Se trouve dans la Méditerranée et la mer
des Indes.

Porcelaine globule, Cyprœa globulus.

Unie , alongée des deux côtés.

Rumphius , tab. 39. fig. L N. Gualtieri ,

loi HISTOIRE NATURELLE

Test. tab. j 4. fig. M. N. Martini , 1. tab.
24. fig. 24 2.

Se trouve dans les mers de l’Inde.

Porcelaine voisine, Cyprœa affinis.
Oblougue , alongée des deux côtés , unie.
Jaune ; la partie antérieure occellée des
deux côtés.

Knorr , Vergn. 6. tab. 2i. fig. 7.

On ignore le pays d’où elle vient.

Porcelaine crasseuse, Cyprœa squalina.

Mince , oblongue , blanche , avec des
points et des taches ferrugineuses.

Lister , tab. 684. fig. 3i. 686. fig. 55.
Gualtieri , Test. tab. 16. fig. 1. Martini ,
1. tab. a5. fig. a5o, 25i.

On ignore son paj's natal.

Porcelaine découpée, Cyprœa fimbriata.

Blanche ou grise , avec des taches et des
fascies transverses , ferrugineuses et peu
marquées ; les lèvres tachées de violet.

Martini , Conch. 1. tab. 26. fig. 263 et
264.

On ignore son pays natal.

Porcel. ensanglantée, Cyprœa cruenta.

Bossue , bleuâtre , ponctuée de roux ;
les côtés et le dessous blancs ; les lèvres ci-
trines.

Gualt. Test. tab. i5. fig. E.

On ignore son pays natal.

DES PORCELAINES. 1 o5

Porcel. réticulée , Cyprœa reticulata .

Réticulée ; le bord aVec des taches en vir¬
gules.

Rumph. Mus. tab. 3g. fig. R.

On ignore son pays natal.

Porc, rubigineuse , Cyprœa rubiginosa.

Oblongue , blanche , le dedans violet et
la ligne du dosferrugineu.se; les deux ex¬
trémités , avec deux taches jaunes ; les
dentelures des lèvres jaunâtres.

Martini , Conch. i. tab. 2g. fig. 5o5.

On ignore son pays natal.

Porcelaine miliaire, Cyprœa miliaris.

Mince, courte , d’un verd jaunâtre avec
des taches blanches occellées ; la ligne la¬
térale horizontale.

Lifter , tab. 700. fig. 47, 48. Martini,
Conch. 1. tab. 3o. fig. 323.

On ignore son pays natal.

Porcelaine aiguille, Cyprœa acicularis.

Solide , jaunâtre , ponctuée de brun ; la
ligue horizontale pâle ; le dessous blanc
de lait , des points enfoncés sur les bords.
Mart. Conch. 1. tab.3i. fig. 335.

On ignore son pays natal.

Porcelaine épaisse , Cyprœa crassa .
Epaisse, jaunâtre, avec trois fascies blan¬
ches j l’ouverture bleuâtre.

lof) HÏSTOTRE NATURELLE

Lister , Conch. tab. 664. 6g. 8.

On ignore son pays natal.

Porcelaine vineuse, Cyprœa vinosa .
D’un blanc rougeâtre .; des yeux pourpres
entourés d’un cercle noir ; la ligne hori¬
zontale blanche ; -y e dedans bleu.

Bonani, Mus. Kircher. 5. fig. 2Ô2.

Se trouve dans la Méditerranée.

Porcelaine pointue, Cyprœa angustata .

Aiguë , brune j des taches roussâtres sur
les côtés.

Gualt. Test. tab. i3. fig. Q. Q.

On ignore son pays natal.

Porcelaine simile, Cyprœa sitnilis.
Obîongue, bossue, jaunâtre, ponctuée
de blanc ; une tache noire sur les bords.
Gualt. Test. tab. i5. fig. R.

On ignore son pays natal.

Porcelaine striee, Cyprœa striata.
Convexe, d’un blanc bleuâtre , ponctuée
de brun; le dessous jaune, avec un des
côtés strié.

Gualt. Test. tab. i4. fig. F.

On ignore son pays natal.

Porcelaine chinoise, Cyprœa chinensis .

Obîongue , solide , de diverses couleurs;
la lèvre orangée.

i . a . 3 . La Porcelaine mai et .

4> -5 ■ ■ ■ La Porcelaine tête de Serpent .

6 . La Porcelaine monnove .

7 ...... La Porcelaine ziczaç; .

10 f

DES CÔNES.

Tavanne , pl. 29. fig. K. 2.

Ou ignore son pays natal.

Porcelaine naine, Cyprœa pusilla .
Bleuâtre tachée de brun , et fasciée.
Vargenville , pl. 18. fig. 1.

On ignore son pays natal.

CONE, Conus , Linnœus.

Coquille univalve , contournée , conique ;
ouverture longitudinale , linéaire , éden¬
tée, versante, terminée au sommet par
une échancrure ; columelle lisse ; base
droite , ouverture rarement échancrée

Les cônes forment un des genres les
plus naturels, les plus nombreux, les
plus brillans de la Conchyliologie , mais
aussi un des plus difficiles à étudier, à
raison de la multitude de variétés que
présentent les espèces, et de la confu¬
sion qui résulte , dans les auteurs , des
erreurs auxquelles elles ont donné lieu.

Heureusement pour les amateurs de
Ja-science, le chaos qu’il présentoit dans

3 08 histoire naturelle
Linnæus et autres ouvrages systémati¬
ques, a été débrouillé par Hwass, le pos¬
sesseur du plus riche cabinet de coquilles
qui existe peut-être dans le monde, et
que son traité a été imprimé par Bru¬
guière , dans l’Encyclopédie méthodi¬
que. La science doit beaucoup profiter
de cet excellent et pénible travail , que
peu de personnes pouvoient se flatter
d’être en état de conduire au même de¬
gré de perfection.

La forme des espèces de ce genre est
3i peu variée, et leurs couleurs sont si
inconstantes, qu’il sera toujours très-
difficile de les déterminer d’une ma¬
nière certaine, même avec des figures,
si on n’a pas à sa disposition un cabinet
assez riche pour pouvoir faire de nom¬
breuses comparaisons. Ainsi donc, il ne
faut considérer l’extrait du travail de
Hwass , qu’on va donner ici , que comme
une simple indication qui facilitera les
moyens d’étudier , mais qui ne peut
suffixe pour apprendre à connoitre les

DES CÔNES. 109
cônes ÿ car l’Encyclopédie leur consacre
1 7 1 pages in- 4°. Et enlalisant, on desire
encore de plus grands détails pour beau¬
coup d’espèces.

Le genre cône , quelque naturel qu’il
soit, a éprouvé quelques variations. Les
anciens Concliyliologistes les ont divi¬
sés en trois ou quatre familles, que les
Français ont appelés cornets , volutes ,
rouleaux , cylindres ou pyramides ;
mais il n’est plus, en ce moment, né¬
cessaire de s’occuper de cet objet.

Tous les cônes sont donc , comme
l’indique leur nom , de forme conique
plus ou moins exacte. Les uns, et c’est
le plus grand nombre , sont lisses -, les
autres sont granuleux, striés, etc. mais
tous sont d’une contexture solide, qu’ils
doivent autant à leur épaisseur qu’à
leur forme. Leur spire est plus, ou moins
saillante; leur ouverture toujours pa¬
rallèle à la longueur de leur coquille ,
et sous la forme d’une fente étroite fort
alongée , puisqu’elle occupe toute la
Coquilles. V.

10

iïo HISTOIRE NATURELLE
longueur de leur tour extérieur. Elle
est plus ouverte vers son extrémité in¬
férieure qu’à la supérieure dans quel¬
ques espèces ; mais, en général, elle est
d’autant plus étroite, que la coquille est
plus réellement conique. Adanson a re¬
connu qu’elle est en partie fermée par
un petit opercule.

Toutes les coquilles de ce genre por¬
tent une échancrure sensible à l’extré¬
mité supérieure de leur ouverture , qui
est plus ou moins prononcée , suivant
les espèces. On en voit quelques-unes
où cette échancrure a la figure d’une
portion de cercle assez élargie, et d’au¬
tres où elle ressemble à une fente é troite
et profonde, qui fait, dans cette partie ,
la séparation des deux lèvres. On trouve
cette échancrure dans tous les cônes qui
n’ont point passé par les mains des mar¬
chands , qui quelquefois la font dispa-
roître pour cacher un défaut ou multi¬
plier les espèces frauduleuses.

Ce que l’on sait de plus précis sur k

111

DES CÔNES,
forme de l’animal du cône, se trouve
dans Adanson. Cet auteur a reconnu
que sa tête ëtoit très -petite, cylindri¬
que, de longueur et de largeur égales ,
tronquée obliquement en dessous, à son
extrémité ; qu’elle fait corps avec le col ,
lequel sort, quelquefois du double de sa
longueur , hors de la coquille. Suivant
lui, il part, des deux côtés de la tête et
de son origine , deux cornes cylindri¬
ques terminées par une pointe très-
courte ; les yeux sont deux petits points
noirs placés du côté extérieur des cor¬
nes , fort près de la pointe , et qui ne
saillent pas au -dehors. La bouche est
un petit trou rond, ouvert, au milieu
d’une large fossette creusée sous l’extré¬
mité de la tête : cette fossette fait ,
comme dans la sangsue, l’office d’un su¬
çoir, par lequel la tête s’atlacbe facile¬
ment aux corps qu’elle touche. L’ani¬
mal a besoin de ce secours , observe
Adanson, pour faciliter le transport de
sa coquille, qui est d’une pesanteur et

112 HISTOIRE NATURELLE

d’un volume peu proportionné à la
petitesse de son corps. Son manteau ta¬
pisse les parois intérieures de la co¬
quille, et sort, par l’échancrure, sous
la forme d’un tuyau cylindrique , dont
la longueur égale la cinquième partie
de la coquille , et surpasse un peu celle
des cornes : ce tuyau est fendu par-de¬
vant dans toute sa longueur, et se re-
jette en dessus, sur la gauche. Le pied
est elliptique, obtus, et arrondi à ses
extrémités : sa longueur est triple de sa
largeur, et égale aux deux tiers de la
coquille : un profond sillon le traverse
dans son extrémité extérieure , et le
reste de sa surface est ridé. A l'extré¬
mité postérieure est le petit opercule
dont il a déjà été parlé, qui est attaché
en dessus par la moitié d’en bas seule¬
ment , le reste étant libre et détaché :
c’est un petit disque elliptique de corne
fort mince.

On peut conclure de cette descrip¬
tion, que cet animal diffère de celui de»

DES CÔNES. 1 î3
antres coquilles uni valves principale¬
ment par la situation des yeux, et que
c’est des buccins dont il se rapproche le

plus.

Tous les cônes sont recouverts , en
sortant de la mer, d’un épiderme plus
ou moins épais, ce qui les éloigne beau¬
coup des volutes, qui en sont privées,
quoique foj t rapprochées d’eux par les
antres caractères.

C’est dans les climats les plus chauds
.et sur les côtes sablonneuses qu’on doit
chercher les cônes : on n’en rencontre
qu’une espèce dans là Méditerranée , et
point du tout sur les côtes de l’océan
Européen. Les espèces fossiles sont as¬
sez nombreuses; on en trouve deux à
Courtagnon, et beaucoup en Piémont
et en Allemagne , dont les analogues ne
sont point encore connus.

Plusieurs cônes joignent à une très-
grande beauté, une excessive rareté,
et sont par conséquent payés extrême¬
ment chers par ces amateurs qui n’esti-

Ïl4 histoire naturelle
ment les choses que par le prix qu’elles
leur ont coûte. On en cite qui ont été
vendus plus de deux mille francs.

Les différences spécifiques, dans ce
genre , se tirent principalement de la
forme que présente la spire; de la figure
bombée, canaliculéc ou concave, qui dis¬
tingue les bords supérieurs de ses tours;
des stries dont elle est sillonnée ; enfin
des couleurs.

Bruguière a divisé ses cônes en trois
sections, savoir :

Les cônes dont la spire est couronnée.

Les cônes coniques.

Les cônes cylindriques.

Les cônes ont été figurés pl. 3i5 à
349 de l’Encyclopédie.

A coquille couronnée.

Cône cédonuli , Conus cedonuli .

Conique , fascié par des taches séparées
ou réunies ; marqué de plusieurs lignes

DES C Ô \T E S. Il 5

circulaires ponctuées ; la spire concave,
aiguë.

Dargenvillc , Supp. pl. 1. fig. H. et 10.
Favan. pl. 16. fig. D. C. D. 7. D. 1. D. 6.
D. 3. Martini , 2. tab. 5j. fig., 653. 62. fig.
682. 10. tab. i4i. fig. 1006. i3io.

Se trouve dans les mers de l’Inde et d’A¬
mérique.

Cône écorce d’orange, Conus aur antius .

Conique , rarement granuleux , brun
pu jaune , marbré de blanc ou de brun ; la
spire aigue.

Lister , tab. 775. fig. 21 . Gualt. tab. 20.
fig. L. Favanne , pl. 16 fig. D. 4. Mart. 2.
tab. 61. fig. 679.

Se trouve dans l’océan Asiatique.

Cône damier, Conus marmoreus .

Oblong , rarement granuleux , noir ,
marqué de taches blanches , presque trian¬
gulaires ; la spire obtuse , canaliculée.

Lister, tab. 787. fig. ?g. Gualt. tab. 22.
fig.D. D argent, pl. 12. fig. M. O. Favanne ,
pl. i4. fig- E. 4. Martini y 2. tab. 62. fig.
685 , 686. 10. tab. i38. fig. 1279.

Se trouve dans l’océan Asiatique.

Cône papier marbré, Conus nebulosus .

Conique , rarement granuleux , brun ou
jaune , marbré de brun ou de blanc 5 la spire
aiguë.

Il 6 HISTOIRE NATURELLE

Lister , tab. 75g. fig. 4. Gualt. tab. 21.
fig. Q. L. M. Dargenv. pi. 12. Supp. pl. 1.
bg. R. Favanne , pl. 16. fig. E. 4. E. 5. E. 2..
Martini , 2. tab. 62. fig. 683. 61. fig, 677#.
678.

Se trouve dans l’océan Américain et à
Madagascar.

Cône Banda, Conus Bandanus.

Conique , noirâtre , marqué de petites
taches blanches presque triangulaires, co¬
loré de rose et de brun clair ; la spire com¬
primée , mucronée.

Séba , 3. tab.. .55. fig. 2.3. Knorr , Verg. i>
tab. 7. fig. 4. Favanne , Catal. fig. 521.

Se trouve dans l’océan Indien.

Cône nocturne, Conus nocturnus.

Conique , noirâtre , marqué de taches
blanches cordées, jointes entr'elles et dé¬
posées en fascies; la spire obtuse ; la base
granuleuse.

Séba , 3. tab, 46. fig. 5. 12. Favanne , pL
i4. fig. E. 3. Martini , 2. tab. 62. fig. 68 7 ,
688.

Se trouve aux Moluques.

Cône Nieobar, Conus Nicobaricus.

Conique , noirâtre , fascié par des taches
nombreuses blanches , chantournées de
brun ; la spire comprimée , canaliculée ,
mucronée ; le dedans de l'ouverture jaune.

Martini , 10. tab. i3g. fig. 1292.

Se trouve dans l’océan Indien.

DES CÔNES.

11/

Cône esplandian, Conus araneosus.

Conique , blanchâtre , treillissé par des
lignes brunes ou noirâtres, marqué quel¬
quefois de deux zones foncées ; la spire ob¬
tuse , canaliculée , mucronée.

üargenville , Supp. pl. 1. fig. T. Favan.
pl. 17. fig. P. Martini , 2. tab. 6t. fig. 676.
et 10. tab. i44. fig. C. D.

Se trouve aux Moluques.

Cône zonal, Conus zonatus.

Conique, d’un violet cendré-, marqué
de plusieurs rangs de taches carrées , blan-
ehes , et de* lignes parallèles , couleur de
safran ; la spire obtuse , presque tronquée.

Favanne ,pl. i4. fig. E. Martini , 10. tab»
159. fig. 1286 à ! 288.

Se trouve dans l'océan Asiatique.

Cône impérial, Conus imperialis.

Conique , blanchâtre , garni de fascies
olivâtres et de lignes transverses , articu¬
lées de blanc et de brun ; la spire obtuse ÿ
comprimée ou élevée.

Lister , tab. 766. fig. i5. Gualtieri , tab.
aa. fig. A. Dajtgenville , pl. 12, fig. F. Fa~
vanne , Catal. pl. 5. fig. 537* Martini , 2.
tab. 62. fig. 690.

Se trouve aux Moluques.

Cône maur, Conus fuscatus.

Conique , noirâtre 3 taché de blanc , gar-

3 1 8 HISTOIRE NATURELLE

ni de lignes transverses interrompues, noi¬
res ; la spire obtuse.

Favanne , pl. i4. fig. A. 4. Martini , îo.
tab. i3g. fig. 128g.

Se trouve dans l’océan Indien et Afri¬
cain.

Cône royal , Conus regius.

^ Conique , couleur de rose , marqué de
lignes longitudinales , ramifiées d’un pour¬
pre foncé ; la spire convexe.

Favanne , pl. 17. fig. B. Martini . 10. tab.
i58. fig. 1276.

Se trouve dans l’océan Asiatique : c’est
un des plus rares et des plus cbers.

Cône papier turc , Conus minimus.

Conique , glauque , taché de fauve , mar¬
qué de lignes transverses , articulées de
blanc et de brun ; la spire obtuse.

Martini , 2. tab. 63. fig. 7 3 à 75.

Se trouve dans l’océan Indien.

Cône cannelé , Conus sulcatus.

Conique , profondément canelé , blanc §
la spire obtuse.

Se trouve dans la mer des Indes.

Cône hébraïque , Conus hebrœus.

Conique , blanc , quelquefois rosé , mar¬
qué de taches transverses , presque car¬
rées , noires ; la spire convexe.

List . tab. 779. fig. 2 5 , 26. Gualt. tab. 2 5«

DES CONES.

ll9

fig. T. Q. Dargenv. pl. 12. Fig. G.Adanson ,
pl. 6. fig. 5, Favanne , pl. j4. fig. B. 2. B.
2. Martini , 2. tab. i44. fig. A. q. r. 10. tab.
63 fig. 699, 700.

Se trouve dans toutes les mers, entre les
Tropiques.

C. piqûre de mouche, Conus arenatus.

Conique , presque ovoïde , blanc , parsemé
de piqûres noires , disposées en masses ; la
spire obtuse , mucronée ou aiguë ; la base
échancrée.

Lister , tab. 761. fig. 10. Gualiieri , tab.
i5. fig. P. Favan. pl. i5. fig. F. 2. F. 3,
Mart. 2. tab. 63. fig. 696, 697.

Se trouve aux îles Philippines.

Cône piqûre de puces, Conus pulicarius.

Conique , blanc , marqué de points bruns
Foncés , et d’une zone fauve ; la spire com¬
primée , mucronée ; la base échancrée.

Lister , tab. 774. fig. 20. Martini , 2.
tab. 63. fig. 698.

Se trouve autour des îles de la mer du
Sud.

Cône fustigé , Conus fastigatus.

Conique , blanc , marqué de gouttes noi¬
res , inégales ; la spire comprimée , mu¬
cronée ; la base échancrée.

Gualt. tab. 21. fig. C. Favanne , pl. i5.
fig. F. C. Martini , 2. tab. 63. fig. 698. A.

Se trouve dans l’océan Asiatique.

120 HISTOIRE NATURELLE

Cône civette, Conus obesus.

Conique , d’un blanc nué de rose , mar¬
qué de taches , de points et de nébulosités
violettes ; la spire concave, obtuse ; la base
éclrancré^.

Favanne , Catal. fig. 46i. Martini, 10.
tab. i42. fig. i5i8.

Se trouve dans la mer des Indes.

Cône peau de chagrin. Conus varius.
Conique , muriqué ou granuleux , blanc,
taché le plus souvent de marron j la spire
aiguë.

Dargenville , pl. 12. fig. R. Favanne , pl.
16. fig. E. 5. Martini , 10. tab. i38. fig.

1284.

Se trouve dans les mers de l’Inde et de
l’Amérique.

Cône taffetas , Conus tulipa.

. Oblong , rougeâtre , varié d’ondulations
blanches et bleues, marqué de lignes nom¬
breuses circulaires, brunes , ponctuées de
blanc 5 la spire obtuse ; l’ouverture large.

Lister, tab. 764. fig. i3. Gualtieri , tab.
2.6. fig. C. Adanson , pl. 6. fig. 8 .Fav. pl.
19. fig. 44i. Mart. L. L. 2. tab. 64. fig. 718 ,
719. tab. 65. fig. 720 ^ 721.

Se trouve dans toutes les mers , entre les
Tropiques.

Cône brocard , Conus geographus.
Oblong , marqué de nébulosités blanches

DES CONES,

121

et fauves , et quelquefois d’un réseau Liane
et brun ; la spire obtuse ; l’ouverture élar¬
gie vers le bas.

Lister , tab. 747. fig. 4i. Gualt. tab. 2 6.
fig.E.Dargenville i3. fig. A . Favanne,
pl. 19. fig. L. 1. Martini , 2. tab. 64. fig.
717.

Se trouve dans les mers de l’Inde.

Cône ponctue. Conus punctatus.

Conique, rougeâtre, fascié de blanc,
marqué de stries élevées , ponctuées de
rouge; la spire convexe, tachée de brun.

Martini, tom. 10. tab. 1 3g. fig. 1249.

Se trouve dans l’océan Africain.

Cône musique, Conus tœniatus.

Conique, blanc , fascié de violet , mar*
qué de lignes transverses entrecoupées de
brun et de blanc ; la spire obtuse.

Martini, vol. 2. tab. 57. fig. 632. 10. tab.
i44 fig. m. n.

Voyez pl. 4o , fig. 1 , où il est représenté
au tiers de sa grandeur naturelle.

Se trouve dans les mers de la Chine.

Cône bluet, Conus musicus.

Conique , blanc , marqué d’une zone
bleuâtre , et delignes transverses ponctuées
de brun ; la spire obtuse.

Se trouve dans les mers de la Chine.

.Cône miliaire, Conus miliaris.

Conique , couleur de chair ; zoné de
Coquilles. V. 11

122 HISTOIRE NATURELLE

blanc, marqué de deux fascies livides ,
composées de ligues blanches et brunes ;
la spire obtuse.

Favanne , Catalogue de Latour-d’Au-
vergne , fig. 572.

Se trouve dans les mers de la Chine.

Cône souris , Conus mus.
Conique , strié , cendré , fascié de blanc ,
marqué de taches fauves longitudinales j la
spire aiguë.

G nuit ■ Ind. tab. 20. fig. R.

Se trouve dans l’océan Américain.

Cône livide, Conus lividus.
Conique , d’un verd livide ; la spire ob¬
tuse ; le sommet couleur de rose ; la base
muriquée.

Knorr , 4. tab. i5. fig. 3. Favanne , pî.
16. fig. M. Martini , 2. tab. 63. fig. 6q4. et
tab. 61 . fig. 681.

Se trouve dans l’océan Américain.

Cône gourgouran, Conus barbadensis.

Conique, légèrement sillonné, rougeâ¬
tre , fascié de blanc ; la spire obtuse ; la
base granuleuse.

Lister, tab. 784. fig. 3i. Martini , vol. 2.
tab. 63. fig. 707.

Se trouve dans l’océan Américain.

Cône cardinal, Conus cardinalis.
Conique, granuleux, incarnat , marqué

DES C ü N E S. 123

d’une zone blanche, tachée de brun ; la
spire applatie.

Knorr , 5. table 17. fig. 5. Martini , 2.
tab. 61. fig. 680. Favanne , vol. 2. pl. 16.
fig. I.

Se trouve dans l'océan Indien et Amé¬
ricain.

C. magcllanique, Conus magellanicus.
Conique , orangé , marqué d’une fascie
ponctuée de blanc et de fauve ; la spire
tronquée.

Favanne , pl. i G. fig. H.

Se trouve au détroit de Magellan.

Cône distant , Conus distans ,
Conique , jaunâtre , marqué de lignes-
creuses écartées ; la spire convexe , tachée
de blanc et de brun ; la base violette.
Martini , tom. 10. tab. i58. fig. 12.81.

Se trouve dans la mer du Sud.

Cône calédonien , Conus caledonicus .
Conique, orangé, marqué de fils très-
fins d’un rouge foncé , parallèles et con¬
tigus ; la spire aiguë.

Se trouve dans la mer du Sud.

Cône époux, Conus sponsalis.
Conique , jaune , marqué de deux fas¬
cies composées de taches fauves oblongues
séparées ; la spire convexe , aiguë ; la base
granuleuse , noirâtre à l’intérieur.

Se trouve dans la mer du Sud.

124 HISTOIRE NATURELLE

Cône pique' , Conus puncturatus.

Conique , livide , marqué vers le haut
d’une zone blanche , et ailleurs de sillons
très -finement ponctués; la spire obtuse,
le sommet couleur de rose , le fond de l’ou¬
verture violet.

Se trouve à la Nouvelle-Hollande.

Cône macule, Cc-nus maculatus .

Conique , couronné , blanc , avec deux
rangées de taches rouges , longitudinales ,
irrégulières ; plusieurs cercles de petits tu¬
bercules vers la base ; l'intérieur violet.

Eneyclop. pl. 322. fig. 1.

Voyez la pl. 4o, fig. 5, où il est repré¬
senté de grandeur naturelle.

On ignore son pays natal : il vient de la
collection de Hwass , qui a permis à Dau-
din de le décrire et de le faire dessiner.

Cône lamelleux , Conus lamellosus.

Conique , légèrement sillonné , blanc ,
taché de rose ; la spire aiguë, canaliculée et
garnie de lamelles en croissant ; la base gra¬
nuleuse.

Se trouve autour de l’île de Ceylan.

C. antidiluvien, Conus antidiluvianus.

Conique, légèrement sillonné, strié trans¬
versalement ; la spire aiguë, très-élevée,
égalant le tiers de sa longueur j la base sil¬
lonnée.

DES CÔNES. 125

Cette coquille n’a encore été trouvée que
fossile , et n’est pas figurée : elle vient de
Courtagnon.

Coquille conique , spire lisse .

Cône tigre , Conus litteratus.

Blanc, marqué de fascies jaunes et de
plusieurs rangs de taches brunes ; la spire
plane , obtuse.

Gualtieri , tab. 21. fig. O. Dargenville ,
pl. 12. fig. I. Favanne , pl. 18. fig. A. 1. A.
2. A. 5. Martini , 2. tab. 60. fig. 668. 667.

Se trouve dans l’océan Asiatique.

Cône pavé , Conus eburneus.

Blanc , marqué de fascies jaunes , peu ap¬
parentes , et de taches transverses fauves j
la spire obtuse ; la base sillonnée.

Lister , tab. 774. fig. 20. Gualt. tab 22.
fig. F. Martini , 2. tab. 61* fig. 674.

Se trouve dans la mer des Indes.

Cône mosaïque, Conus tessellatus.

Blanc , marqué de plusieurs rangs de ta¬
ches écarlates ou de taches informes , cou¬
leur minime ; la spire plane, obtuse ; la base
sillonnée, violette dans l’intérieur.

Lister , tab. 767. fig. 17. Gualtieri , tab.
21 . fig. H. Favanne , pl. 16. fig. A. 2. Mar¬
tini , 2 tab. 5g. fig. 653 , 654.

Fupezlapi^Ojfig.ô, oùil est représenté

12 6 HISTOIRE NATURELLE

avec son animal , un peu plus petit q»e na¬
ture.

Se trouve dans la mer des Indes

Cône flamboyant, Conus generalis .

Brun ou orangé , marqué de fascies
blanches interrompues , ou blanc taché de
brun ; la spire applatie , très-élevée au cen¬
tre ; la base noire.

Lister , tab. 786. fig. 35. Guaît. tab. 20.
fig. G. Favanne , pl. i4. fig. K. 2. Martini t
2. tab. 58. fig. 649. 652.

Se trouve dans la mer des Indes..

Cône malclive , Conus maldivus.

Couleur de rouille , marqué de taches
blanches triangulaires et de plusieurs li¬
gnes brunes ponctuées de blanc ; la spire
canaliculée ; le sommet élevé ; la base
noire.

Favanne , tom. 2. pl. i5. fig. C. Cataîog.
fig. 75a.

Se trouve dans l’océan Asiatique.

Cône malaca, Conus malacanus .

Blanc, fascié de safran , marqué de quel¬
ques lignes transverses, articulées de fauve
et de blanc ; la spire obtuse , bordée ; îe
sommet élevé.

Se trouve dans l’océan Asiatique.

Cône fileur, Conus lineatus .

Blanc , marqué de taches longitudinales

DES CÔNES,

Brunes et de fils nombreux transverses in¬
terrompus; la spire obtuse; la base gra¬
nuleuse.

Favanne , tom. 2. pi. îfi. fig. 52. Mar¬
tini , 10. tab. x38. fig- 1285.

Se trouve dans l'océan Indien.

Cône faisan , Conus momie.

Rubicond , marqué d’une fasci e blanche
ponctuée , de lignes transverses et de ta¬
ches sériales d’un rouge foncé ; la spire
plane , canaliculée ; le sommet élevé.

Knorr , 5. tab. 6. fig- 3. Martini , tonv
10. tab. i4o. fig. i3oi — i3o5.

Se trouve dans l’océan Asiatique.

Cône centurion , Conus centurio .

Blanc, marqué de fascies ramifiées d’un
rouge tirant sur le brun ; la spire concave,
obtuse.

Martini , 2. tab. 59. fig. 655. Valentin ,
fig. 48. Favanne , tom. 2. pl. i4. fig. K, 1.

Se trouve dans la mer des Antilles.

Cône vitulin , Conus vitulinus.

Fauve , marqué de fascies blanches ,
coupées longitudinalement par des flammes
brunes ; la spire obtuse.

Favanne ,,tom. 2. pl. i5; fig. R.

Se trouve dans la mer dés Antilles.

Cône renard, Conus vulpinus ^

Fauve ; la spire canaliculée , plane , 0b1-

128 HISTOIRE NATURELLE

tuse ; la base granuleuse ; le fond de l’ou¬
verture violet.

Born. Mus. cæs. tab. 7. fig. i3.

Se trouve sur les côtes de Guinée.

Cône rouillé , Conus ferrugineus.

Couleur de rouille , marqué d’une fas-
cie blanche , et de fils fauves peu appa¬
rens ; la spire obtuse.

Lister y tab. 784. fig. 3i. Martini , tom. 2.
tab. 5 9. fig. 65g.

Se trouve sur les côtes de Guinée.

Cône cierge, Conus virgo .

Jaune ; la spire plane , obtuse ; la base
violette.

Riirnph. tab. 3i. fig. E. Gualtieri , tab.
20. fig. A. B. Favanne , tom. 2. pl. i5. fig.
P. Q. Martini y tab. 53. fig. 586.

Se trouve daus la mer des Indes.

Cône carotte , Conus daucus.
Rouge ou jaune , taché ou fascié de blanc $.
la spire plane , ohtuse j le sommet cou¬
leur de rose.

Gualt. tab. 20. fig. I. Fav. tom. 2. pl.
i5. fig. O. Mart. 10. tab. i44. fig. A. L. 2.
tab. 53. fig. 587.

Se trouve daus la mer des Antilles.

Cône capitaine, Conus capitaneus .
Jaune, verdâtre, marqué de deux fascies?

DES CONES. 129

blanches , tachées de brun ; la spire légè¬
rement convexe.

Lister , tab. 780. fig. 27. 28. Gualt. tab.
22- fig. 11. Vargenville , pl. i5. fig. K. Fav.
pi. i5. fig. A. Mart. 2. tab. 5g. fig. 660 à 662.

Se trouve dans l’océan Asiatique.

Cône hermine , Conus mustellinus.

Verdâtre , marqué de deux fascies blan¬
ches ; la fascie supérieure variée de noir,
Tinférieure accompagnée de deux rangs de
taches noirâtres ; la spire plane , obtuse.

Séba , 3. tab. 42. fig. 3i. Favan. pl. 1 5.
fig. A. 2. Mart. 10. tab. i58. fig. 1220.

Se trouve dans l’océan Asiatique.

Cône loup , Conus sumatrenais.

Blanchâtre , marqué de lignes brunes ra¬
meuses, réunies ; la spire obtuse.

Lister , tab. 781. fig. 28. Séba , 3. tab. 4s.
fig. 26. Martini y 10. tab. i44. fig. A. B.

Se trouve dans les mers des Indes.

Cône hyène, Conus hyœna .

Jaunâtre , marqué d’une zone blanche de
points et de lignes fauves interrompues j la
spire convexe , mucronée.

Lister , Synop. tab. 776. fig. 22.

Se trouve à la côte d’Afrique.

Cône navet , Conus miles .

Epais , d’un jaune pâle, marqué de fas-

l3o HISTOIRE NATURELLE

cies couleur de bistre et de fils onduleux ,
longitudinaux, fauves ; la spire plane, ob¬
tuse ; la base noirâtre.

Lister , tab. 7 86. fig. 54. Rumph. tab. 23.
fig. W. Gualtieri , tab. 20. fig. N. Dargen -
ville , pl. 16. fig. L. Favanne , pl. i5. fig.
80. Martini , 2. tab. 5g. fig. 663 , 664.

Se trouve dans l’océan Asiatique.

Cône amiral , Conus ammiralis.

Brun citron , marqué de taches blanches ,
presque triangulaires , et de fascies fauves
peintes en réseau très-fin j la spire con¬
cave , aiguë.

Rumphius ,tab. 54. fig. C. Séba , 3. tah.
48. fig. 4 à 6. Dargenville, pl. 12. fig. H. pl.
i5. fig. N. Supp. pl. 1. fig. P. M. V. jF«-
vanne , pl. 17. fig. I. 1. I. 2. 1. 5. I. 4. I. 5.
I 6. I. 7. Martini , 10. tab. i4i. fig. i5og.
1307. 2. tab. 26. fig. 2. tab. 57. fig. 675.

Se trouve dans la mer des Indes.

Cône siamois , Conus siamensis.

Jaunâtre , marqué de fascies blanches et
de plusieurs zones articulées de fauve et
de blanc; la spire obtuse et mucronée.

Rumphius , tab. 34. fig. E. Séba , 3- tab.
46. fig. 20, 31. Favanne, tom. 2. pl. 16.
B'.

Se trouve dans l’océan Asiatique.

Cône aile de papillon, Conus genuanus.
Rubicond , marqué de plusieurs zones

DES CÔNES. l3l

inégales , articulé de brun et de blanc ; la
spire plane , convexe, mucronée.

Lister, tab. 769. fig. 17. B. Rumphius ,
tab. 34. fig. G. Gualtieri , tab. 2 2. fig. H.
Dargenville , pl. 12. fig. V. Favanne ,
pl- i4. fig. 1.3. Marfmz, 2. tab. 56. fig. 624 ,
625. 623.

Voyez pl. 16, fig. 4 , où il est représenté
de grandeur de moitié de nature.

Se trouve sur les côtes d’Afrique.

Cône papilionacé , Conus papilionacé us.

Blanc, zoné de taches et de points fau¬
ves; la spire convexe , légèrement canali-
culée , mucronée.

Gualt. tab. 22. fig. C. Lister , tab. 767.
fig. 16. 773 fig. 19. Dargenville , pl. 22.
fig. Q. Favanne , pl. i4. fig. I. 1. Martini ,
2. tab. 669. 10. tab. i38 fig. 1282 , 1285.

Se trouve dans l’océan Indien.

Cône Promé thé, Conus Prometheus.

Oblong , blanc , marqué de zones inter¬
rompues couleur d’azur ; la spire convexe ,
légèrement canaliculée , mucronée.

Inster , tab. 771. fig. 17. Gualt. tab. 12.
fig. B. Favanne , tom. 2. tab. i5. fig. I.

Se trouve sur les côtes de l’Afrique orien¬
tale.

Cône glauque , Conus glaucus.

Glauque , marqué de lignes transverses ,
fauves, interrompues ; la spire convexe , ta¬
chée de brun ; la base é chancre e ; striée ;

132 histoire naturelle

le bord interne (le la lèvre droite couleur
de rouille.

Rumphius , tab. 35. fig. G. G. Séba , 3é
tab. 54. fig. 9. Favanne , tom. 2. pl. i5.
fig. D. 2. Martini , 10. tab. i38. fig. 1277,
1278.

Se trouve dans la mer des Grandes-Indes.

Cône surate, Conus suratensis.

Fauve , marqué de taches transverses ,
linéaires, brunes; la spire convexe , mu-
cronée , tachée de brun ; la base échan-
crée, striée.

Se trouve dans la mer des Indes.

Cône moine, Conus monachus.

Ovale , ornlé de brun et de blanc cendré ,
quelquefois marqué de zones articulées ; la
spire aiguë ; la base sillonnée.

Régenf. 1. tab. 12. fig. 68. Knorr , tom.
3. fig. 2 , 3.

Se trouve dans l’océan Oriental.

Cône renoncule , Conus ranunculus 3

Ovale , rouge, marqué de stries élevées,
ponctuées et de nébulosités blanches ; la
spire obtuse.

Séba, Thés. tom. 3. tab. 43. fig. 36.

Se trouve dans l’océan Américain.

Cône agatlie , Conus achatinus.

Ovale , brun , taché de blanc, souvent

DES CONES.

1 35

marqué de lignes ponctuées interrompues
ou de fils bruns ; la spire aiguë ; la base ra¬
boteuse.

JRumphius , tab. 34. fig. L. Séba 3. tab.
48. fig. 38o. Dargenville , pl. i3. fig. B.
Favanne , tom. 2. pl. 19. fig. M. 2. Martini ,
2. tab. 55. fig. 6i3. 10. tab. i42. fig.i32o.

Se trouve dans l’océan Asiatique.

Cône taupin, Conus cinereus.

Ovale, cendré , marqué d’une fascie blan¬
châtre , nébuleuse , de taches fauves et de
plusieurs lignes transverses ponctuées ; la
spire convexe , mucronée ; la base sillonnée.

Rhumphius , tab. 62. fig. K. Favanne ,
tom. 2. pl. 16. fig. C. 2. Martini , 2. tab.
627. fig. 578. 10. tab. i4o. fig. i3o4.

Se trouve dans l’océan Asiatique.

Cône réseau , Conus mercator.
Ovale, blanc ou jaunâtre , marqué de
fascies Ireillissées de jaune ou de fauve ; la
spire convexe.

Lister , tab. 788 fig. 4i . 789 , fig. 42.
Dargenville , pl. 12. fig. P. Favanne , pl.
i4. fig. G. 1. G. 2. G. 3. Adanson , pl. 6.
fig. 5. Martini , 2. tab. 56. fig. 220 , 221.

Se trouve sur les côtes occidentales d’A~
frique.

Cône tinné, Conus betulinus .
Citrin , marqué de plusieurs rangs de ta-
Coquilles. Y. 12

l34 HISTOIRE NATURELLE

ches brunes ; la spire convexe , mucronée ,
tachée de brun ; la base écliancrée, ridée.

Lister , tab. 762. fig. 11 . Rumphius , tab.
5i. fig. C. Gualt. tab. 21. fig. B. Favanne,
pl. 16. fig. L. x. L. 2. Martini , 2. tab. 4o.
fig. 665. 10. tab. i42. fig. i52i. 2. tab. 61.
fig. 673.

Se trouve dans la mer des Grandes-Indes.

Cône minime, Conus fi gulinus.

Couleur de rouille , marqué de fils trans¬
verses noirâtres ; la spire convexe , mu¬
cronée ; la base échancrée.

Lister , tab. 785. fig- J2. Gualt. tab.
20. fig. E. Dargenville , pl. 12. fig. A. Pa-
vanne , pl. 1 5. fig. D. Martini , 2. tab. 56.
fig. 656. tab. 59. fig. 658.

Se trouve dans la mer des Indes.

Cône linné , Conus quercinus.

Jaune , marqué de lignes transverses très-
nombreuses, couleur d’ocre ; laspire plane ,
obt use ; la base raboteuse

Gualt. tab. 20. fig. B. Favanne , tom. 2.
pl. x5. fig. D. 3. Martini , 2. tab 5g. fig. 65y.

Se trouve dans la mer des Indes.

Cône Prote'e, Conus Proteus .

Blanc , marqué de taches et de points
bruns, disposés sur des lignes régulières j
laspire obtuse , mucronée.

Gualt. tab. 22. fig. E. Dargenville , pl. 12.
fig. C. 1. Favanne , pl. i4, fig. C. 1, Marti-

DES CÔNES. 1 35

ni y i. tab. 56. fig. 627. 10. tab. i4o. fig.
i5oo.

Se trouve dans l’océan Américain et In¬
dien.

Cône léonin , Conus leoninus.

Blanc , marqué de taches longitudinales
irrégulières , brunes , et de gouttes brunes
disposées sur plusieurs rangs ; la spire pla¬
ne, canaliculée , mucronée.

Gualt. tab. 21. fig. D. Favanne , tora.
2. pl. i4. fig. I. 1. Martini , 2. tab. ô'j. fig.
64o. 10. tab. i4o. fig. 2099.

Se trouve dans la mer d’Amérique.

Cône picoté , Conus augur.
Jaunâtre , fascié de brun foncé , marqué
de plusieurs rangs de points obscurs infi¬
niment nombreux; la spire obtuse.

Lister , tab. j55. fig. 7. Dargen ville ,Suy>p.
pl. 9 fig. 3. Favanne, pl. 17. fig. E. 2.
Martini , 2. tab. 58. fig. 64« .

Se trouve dans l'océan Asiatique.

Cône piqué , Conus pertusus.

Bose , fascié d’incarnat , marqué de né¬
bulosités blanches , tirant sur le bleuâtre ,
et de sillons circulaires , piquées ; la spire
convexe.

Kœmmer , tab. 5. fig. 4.

Se trouve dans la mer des Grandes-Indes.

Cône foudroyant, Conus fulgurans.

Blanchâtre, marqué de taches longitudi-

136 HISTOIRE NATURELLE

nalesen zigzags et de gouttes transversales
couleur d’ocre ; la spire concave , aiguë. '
Favanne , tom. 2. pl. 17. fig. D. Martini,
a. tab. 58. 644.

Se trouve sur les côtes d’Afrique.

Cône Rumpliius, Conus acuminatus.

Blanc, treillissé de brun, marqué d’une
fascie simple ou divisée : rarement de deux ;
la spire aiguë, canaliculée.

Rumphius , tab. 54. fig. F. Dargenville ,
Supp. pl. 1. fig. L. K. Favan. pl. 17. fig.
N. i. N. 2. Mart. 2. tab. 57. fig 638 , 63g.
Se trouve dans la mer des Grandes-Indes.

Côneamadis, Conus amadis .

Brun , orangé , parsemé de taches blan¬
ches cordées , presque triangulaires , et
réunies ; la spire canaliculée ; le sommet
saillant.

Dargenville , Supp. pl. 1. fig. 5. Favan.
tom. 2. tab. 7. fig. M. Martini , 2. tab. 58.
fig. 642, 643.

Se trouve dans l’Océan Indien.

Cône Janus, Conus Janus.

Blanc , onde de fauve et de châtain , quel-
fois fascié de blanc ou de brun ; la spire ai¬
guë , canaliculée ; la base sillonnée.

Lister , tab. 78.5. fig. 35. Gualt. tab. 2 5.
fig. S. Favanne, tom. 2. tab. 27. fig. O.
Martini , 2. tab. 58. fig. 647.

Se trouve dans l’océan Asiatique.

Cone perdu, Conus deperditus .

Stries transverses , peu apparentes ; la
spire aigue , eanaliculée , treillissée par (le*
stries; la base sillonnée.

Dargenville , pl. 29. fig. 8. Favanne , pl.
6. fig. G. 1.

On ne la trouve que fossile à Courtagnon ,
Grignon , et autres lieux.

Cône étourneau , Conus lithoglyphus .

Rouge fauve, marqué de deux fascies
blanches , écartées , celle de dessus va¬
riée de fauve ; la spire obtuse ; la base gra¬
nuleuse , noirâtre.

Séba , 3. tab. 4 2. fig. 4o à 42. Favanne 9
tom. 2. tab. x8. fig. F. Martini , 2. tab. 57.
fig. 63o , 63i .

Se trouve dans les mers d’Amérique et de
1 Inde.

Cône aumusse, Conus vexillum.

Fauve , fascié de blanc , marqué de lignes
longitudinales , irrégulières , brunes ; la
spire obtuse , tachée de brun ; le sommet
jaune ; la base noirâtre.

Rumph. tab. 3i. fig. S- Gualt. tab. ao.
fig. M. et tab. 21. fig. M. Martini , tom. 2,
tab. 5y. fig. 629.

Se trouve dans l’océan Asiatique.

C. peau de serpent, Conus testudinarius ,

Blanc ou orangé , marqué de nébulosités
brunes et cendrées et de fascies blanches ,

1 38 HISTOIRE NATURELLE

parsemées de taches brunes sagittées ; la
spire obtuse.

Rumph. tab. 54. fig. K. Sébay 5. tab. 44.
fig. i3. Favanne , toin. i pl. 16. fig. G-.
Martini , 2. tab. 55. fig. 6o5.

Se trouve sur les côtes d’Amérique.

Cône veiné, Conus venula tus.
Blanc , veiné de jaune ; la spire convexe.
Favanne , tom. 2. pl. i4. fig. D. 1. 2.

Se trouve dans la mer du Sud.

Cône mozambiqne, Conus mozambicus.

Fauve ou jaune , marqué dé tapies blan¬
ches ou brunes , disposées en fascies, et de
lignes ponctuées ; la spire convexe , aiguë ;
la base striée.

Chemnitz in Martini , tom. îo. tab. i44.
A. fig.- i. k.

Se trouve sur les côtes d’Afrique.

Cône de Guinée, Conus Guinaïcus.
Rubicond, fascié et varié de blanc j la
spire obtuse.

Dargenville , pl. i. fig. Q. Favanne } pl.
26. fig. F 1.2.

.Se trouve sur la côte d’Afrique.

Cône franciscain, Conus franciscanus.

Brun marron, marqué de deux zones blan¬
châtres , celle du haut se prolongeant sur
les tours de la spire ; la spire convexe , ai¬
guë.

Kœmmerer , tab. 6. fig. 4.

Se trouve dans les mers d’Afrique.

DES CONES.

1^9

Cône informe, Conus informis.

Irrégulier , blanc , taché de brun et de
bleuâtre ; la spire convexe , aiguë ; la base
striée.

Knorr . 2. tab. 1. fig. 6. Favanne , tom
2. pl. 79. fig. N.

Se trouve dans l’océan Américain.

Cône rat , Conus rattus.

Cendré, marqué d’une fascie et de points
blancs ; la spire obtuse ; la base violette.

Se trouve dans les mers d’Amérique.

Cône pavillon, Conus j amaicensis .
Olivâtre,, marqué de lignes ponctuées et
de fascies blauches, parsemées de brun ; la
spire convexe , aiguë.

Favan. tom, 2. pl. 18. fig. D. 1. Adan -
son , pl. 6. fig. 6.

Se trouve dans les* mers d’Afrique et
d’Amérique.

C. méditerranéen, Con. mediterraneus.

Livide , marqué ée fascies blanches , de
lignes et de points bruns ; la spire obtuse.
Séba , Thés. tom. 3. tab. iy. fig. 27.

Se trouve dans la Méditerranée.

Cône pointillé , Conus punctioUlatus.

Blanchâtre, environné de points fauves
alignés ; la spire obtuse ; la base sillonnée.
Séba , 3. tab. 48. fig. 46 , 47.

l4o HISTOIRE NATURELLE

Gualt. tab. 22. fi g. 2. Favanne , pi. 19.
fig. M. 5. Martini j tom. 2. tab. 54. fig.
612- 6. tom. 10. tab. i4o. fig. i3o5.

Se trouve dans les mers des Antilles.

Cône chiné, Conus mauritianus.

Blanc , taché de fauve , marqué de points
bruns alignés , quelquefois parsemés } la
spire obtuse ; la base sillonnée.

Se trouve dans les mers d’Afrique.

Cône cordelier , Conus fumigatus.

Marron , fascié de blanc j la spire obtuse.

Dargenville , pl. 12. fig. D. Martini , 2.
tab. 56. fig. 618.

Se trouve dans les mers d’Amérique.

Cône à ceinture bleue, Conus cinctus.

Légèrement conique ; spire lisse , variée
de points blancs et bruns ; une ceinture
d’un bleu pourpré, bordée par une rangée
de points noirs , et par deux autres cein¬
tures de même couleur sur un fond gris ver¬
dâtre.

Voyez la planche 4o, fig. 2, où il est re¬
présenté plus gros que nature : De la col¬
lection de Famin , du Havre , qui a permis
à Daudin de le décrire et faire dessiner.

Cône cerclé , Conus vittatus .

Jaune , marqué d’une zone blanche , va¬
riée d’orangé ; la spire convexe , mucronée.

Knorr , tom. 3. tab. 11. fig. 3.

Se trouve dans l’océan Asiatique,

DES CONES.

i4i

Cône matelot, Conus classiarius.

Couleur d’ocre , fascié de blanc et de
brun ; la spire obtuse , tachée de brun.

Favan. tom. 2. pl. i4. fig. C. 5.

Se trouve dans la mer des Indes.

Cône chevalier , Conus eques.

Blanc , fascié de jaune , marqué de deux
rangs de taches fauves ; la spire convexe.

Favanne , tom. 2. pl. i4. fig. F. 1 et 2.

Se trouve sur les côtes de la Floride.

Cône velours,, Conus luzonicus.

Blanc, marqué de fascies et de points
fauves ; la spire aiguë.

Dargenv. Supp. pl. 1. fig. R. Favanne t
tom. 2. pl. 17. fig. C.

Se trouve dans l’océan Austral.

Cône chat, Conus catus.

Blanc, Tarié de fauve, garni de stries
élevées, marquées de points et de taches
d'un blanc bleuâtre, quelquefois granu¬
leux ; la spire obtuse.

Knorr ,3. tab. 27. fig. 5. Martini , tom»
2- tab. 55. fig. 609 et 610.

Se trouve sur les côtes orientales d’A¬
frique.

Cône variolé , Conus verrucosus.

Sillonné , granuleux , blanc ou jaunâtre ?
varié de fauve ; la spire élevée.

142 histoire naturelle

Lister , tab. 766. fig. 8. Favanne , tom.
2. pl. 18. fig. H. Martini , 2. tab. 55. fig.
612. C.

Se trouve sur la côte d’Afrique.

Cône colombe, Conus columba.
Blanc ou couleur de rose ; la spire ai¬
guë ; la base striée.

Gualt. tab. i5. fig. G. Favanne , tom. 2.
pl. 18. fig. K. 1.

Se trouve dans l’océan Asiatique.

Cône croisé , Conus madurensis.
Verdâtre , marqué de nébulosités blan¬
ches et fauves , de lignes ponctuées de
brun et de blanc ; la spire élevée.

Favanne , tom. 2. pl. 18. E. 1 et 2.

Se trouve dans l’océan Asiatique.

Cône jaunisse, Conus pusio.
Jaunâtre , marqué d’une zone blanche ;
la spire obtuse.

Favanne , pl. 18. fig. I. 1. I. 2. Martini ,
tom. 2. tab. 55. fig- 612.

Se trouve en Amérique.

Cône pluie d’or, Conus Japonicus.
Jaune, parsemé de blanc, marqué de li¬
gnes brunes interrompues , ponctuées j la
spire élevée ; la base sillonnée.

Se trouve sur les côtes du Japon.

Cône pluie d’argent, Conus mindanus.

Blanc , varié de ponceau , plusieurs rangs

DES CÔNES. l4'5

fl»? très-petits points ; la spire élevée ; la
base obtuse.

Se trouve sur les côte3 des Philippines.

Cône bois de frêne, Conus namocanus.

Jaunâtre , environné de zones et de fils
capillaires, fauves, onduleux et rappro¬
chés ; la spire obtuse , tachée de brun.

Se trouve dans l'océan Pacifique.

Cône treillissé, Conus cancellatus.

Blanc, treillissé pardes -illons transverses
et des rides longitudinales ; la spire élevée.
Se trouve dans l'océan Pacifique.

Cône violet, Conus lai tensis.

Strié transversalement , d'un violet pres¬
que noir , marqué de taches et de points ra¬
res , blancs ; la spire obtuse.

Se trouve dans l'océan Pacifique.

Cône ambassadeur, Conus linianus.

Couleur de cinabre , marqué de taches
verdâtres peu apparentes , et entremêlées
de points fauves; la spire convexe.

Se trouve dans l’océan Pacifique.

Cône Portoricco, Conus Portoriccanus,

Granuleux , blanc, taché de fauve; la
spire convexe , mucronéc.

Se trouve dans l'océan Américain.

l44 HISTOIRE NATURELLE

Coquille cylindracèe 3 spire lisse •

Cône oma, Conus omaïcus.

Orangé , marqué de trois fascies blanches ,
de zones et de lignes nombreuses compo¬
sées de fauve et de blanc, souventlitturées ;
la spire concave , obtuse ; le sommet rou¬
geâtre.

Dargenv. Supp. pl. 1. fig. Y. Favan. pi.
17. iig. F. Martini , a. taD. 277. fig. 5yo.

Se trouve dans l’océan Asiatique.

Cône noble, Conus nobilis .

Jaune citron , marqué de taches blanches
cordées , de deux fascies composées de li¬
gnes ponctuées distinctes des taches blan¬
ches ; la spire plane , concave , accompa¬
gnée d’un rebord aigu ; le sommet mucro-
né, couleur do rose ; la base échancrée.

Séba , 3. tab. 45. fig. i3 , i4. Favanne ,
tom. 2. pl. i4. fig. E. 2. Martini , 2. tab. 62.
fig. 689. 10. tab. i4i.fig. i3i4.

Se trouve dans la mer des G-randes-Indes.

C* drap d’argent, C. stercus muscarum.

Blanc , marqué de points disposés eu
masses ; la spire canaliculée , obtuse; l’ou¬
verture baillante , rougeâtre ; la base échan¬
crée.

Lister , tab. 55j. fig. O. Gualt. tab. 5, fig.

DES CÔNES. l45

O. Favanne , pl. i5. fig. P. 4 . Rargenvilley
pl. i5. fig. E. Martini ,2. tab. 64. fig. 711 ,
712, 715.

Se trouve dans la mer des Indes.

Cône granuleux, Conus gr anulatus.
Sillonné, granuleux, écarlate , marqué
d’une fascie blanche , de taches et de points
pourpres; la spire convexe, aiguë.

Lister , tab. 760. fig. 5. Favanne , tom.
2. pl. i5. fig. G. 2. Martini j 2. tab. 027. fig.

674 , 575.

Se trouve dans l’océan Américain.

Cône veruleux, Conus verulosus.
Blanc , garni de sillons et destries sail¬
lantes ; la spire convexe , aiguë.

Lister, tab. 798. fig. 17. a. Favanne , tom.
2. pl. 1 5. fig. G. 3

Se trouve dans la mer d’Amérique.

Cône orange, Conus aurisiacus.
Incarnat , marqué de fascies blanches et
de zones élevées , articulées de blanc et de
brun ; la spire obtuse , canaliculée.

Rumph. tab. 34. fig. A. Séba , 3. tab. 47.
fig. ’j.Dargenv. Supp. pl. 1. fig. I. Favanne ,
pl. 19. fig. K. 1. Martini , 2. tab. 37. fig.
555 , 536.

Se trouve dans les mers d’Amérique.

Cône tarrière , Conus terebra.
Rougeâtre , marqué de stries élevées et
Coquilles. Y. i5

*46 HISTOIRE NATURELLE

de deux fascies d’un jaune pâle ; la spire
obtuse ; la base violette.

Hump/iius , tab. 35. fig. E. E. Favanne ,
tom. 2. pl. 17. lis. K. 2. Martini , 2. tab. 52.

%-577-

Se trouve dans la mer des Grandes Indes.

Cône radix , Conus raphanus.

Comprimé au milieu du tour extérieur ;
jaune , fascié de blanc, ceint de fils fauves
très-nombreux ; la spire obtuse , canalicu-
lée , presque mucronée , tachée de brun ;
le sommet couleur de rose.

Séba , Thés. tom. 3. tab. 44. fig. 12.
be trouve dans l’océan Asiatique-

Cône nébuleux, Conus magus .
Blanc , fascié par des taches longitudina¬
les , nébuleuses , brunes ; marqué de lignes
transverses , ponctuées de blanc ; la spire
obtuse , presque mucronée.

Séba , 3. tab. 44. fi g. 29. Dargenv. Supp.
pl. 2. fig. C. Favanne , pl. 17. fig. A. 1.
Martini , 2. tab. 52. fig. 579 , 58o.

Se trouve dans la mer des Grandes-Indes.

Cône strié , Conus striatus.

Des taches blanches et fauves ; de fines
stries transverses parallèles , brunes , dis¬
tinctes; la spire obtuse , canaliculée ; la base
sillonnée.

Lister, tab. 760. fig. 6. Gualt. tab. 26. fig.
D. Adanson , pl. C. fig. 2. Dargenv. pl.

i5. fig. C. Favanne , pl. 19. fig. N. Marti¬
ni , 2. tab 64. fig. 714 716.

Se trouve dans lesmersde l’Afrique orien¬
tale et des Indes.

Cône gouverneur, Conus gubernator .

Bombé vers le haut , comprimé au milieu ;
d’un blanc mêlé de rose , marqué de deux
fascies composées de taches longitudinales
figurées , brunes , non striées ; la spire ca-
ïraliculée , mucronée 5 la base sillonnée.

Favanne , Cat. de Latour, pl. 3q6.

Se trouve dans la mer des Indes.

Cône spectre , Conus spectrum.

Légèrement sillonné , blanchâtre , mar¬
qué de taches longitudinales onduleuses ,
d’un brun rougeâtre ; spire convexe, mucro¬
née 5 ouverture baillante ; base échancrée»

pister , tab. 783. fig. 3o Rumph. tab. 32.
fig S. Favanne , tom. 2. pl. i4. lig. H. 2.
Martini , 2. tab. 53. fig. 582 , 583.

Se trouve dans l’océan Asiatique.

Cône bulle, Conus bullatus.

Bouge de deux nuances ; spire canalicu-
lée , mucronée ; ouverture bai liante , oran¬
gée dans l’intérieur ; base échancrée.

Gualtieri , tab. 26. fig. C. Séba , 3. tab.
43. fig. i5. 16. Dargenville , pl. i3. fig. H,
Favanne , pi. 18. fig C. 8.

Se trouve dans l’océan Asiatique.

l48 HISTOIRE NATURELLE

Cône satiné , Conus timor ensis.

Incarnat , ondé de blanc , avec une zone
ponctuée ; la spire canaliculée , élevée ;
l’ouverture baillante ; la base échancrée.

Se trouve dans la mer des Grandes-Indes.

Cône pluvieux, Conus nimbosus .

Blanchâtre , garni d’une fascie rose , de
stries élevées, marquées de points et de li¬
gnes brunes ; la spire applatie , presque
mucronée.

Se trouve dans l’océan Indien.

Cône commandant, Conus dux.

Oblong , strié transversalement, d’une
teinte bleue - rougeâtre , ceint de lignes
blanchâtres, distinctes , tachées de brun j
la spire convexe , élevée.

Valentin, Univ. amb. fig. 11 et 70. Mar¬
tini , tom. 2. tab. 52. fig. 571

Se trouve dans la mer des Grandes-Indea
et est des plus rares.

Cône bâtonet, Conus tendineus.

Oblong , strié transversalement , d’un
brun violet , marqué de taches longitudi¬
nales , blanches ; la spire convexe, élevée.

Lister, tab. 745. fig. 36. Favanne , Catal.
de Latour, pl. 3. fig. 4o5. et Martini , tom.
10. tab. i43. fig. i33o. et tab. 52. fig. 572.

Se trouve dans les mers d’Afrique.

Cône préfet, Conus prœfectus.

Oblong, jaunâtre, fascié de blanc ; la
Spire convexe , élevée.

Martini f tom. 2. pl» 52. fig. 6.

Se trouve dans les mers d’Amérique.

Cône sillonné, Conus s triga tu s.

Oblong, strié transversalement , d*un
■violet pâle , marqué de points et de taches
fauves; la spire convexe, élevée.

Se trouve dans la mer des Grandes-Indes,

Cône gland, Conus glans «

Oblong , strié transversalement , brun ,
marqué de faseiesblanchespeu prononcées ;
la spire convexe , élevée.

Sêba , 5. tab. 53. fig Z. F'argenv. Suppl,
pl- 2. fig. D. Favanne , pl. 17. fig. D. G.

Se trouve dans les mers des Indes.

Cône nnssatelle, Conus nussatella.

Oblong , strié transversalement, blanc ,
nué de fauve ceint de lignes ponctuées
brunes ; la spire Gonvexe , élevée.

Lister , tafi. 744. fig. 35. Gualt . tab. 25.
fig. H. L. Dargenville , pl. i5. fig. P. Fa-
vanne , pl. 18. fig. E, 2. 4. Martini y 2.
tab. 5x. fig. 567.

Se trouve dans la mer des Indes.

Cône mitre, Conus m i ùra eus»

Oblong, strié transversalement, jaune ,

l5ü HISTOIRE NATURELLE

fascié de taches fauves orangées et blan¬
ches; la spire convexe, élevée.

Lister , Synop. tab. 743. fig. 36.

Se trouve dans l’océan Indien.

Cône brunette , Conus aulicus .

Oblong , strié transversalement , brun ,
marqué de taches inégales , triangulaires ,
blanches ; la spire aiguë.

Rumphius , tab. 33. fig. 3. Gualt. tab.
25. fig. Z. Lister , tab. 778. fig. 4o. Darg.
pl . 16. fig. O. Favanne , pl. 18. fig. 7. Mar¬
tini , 2. tab. 53. fig. 5q7.

Se trouve dans la mer des Indes.

Cône drap orangé, Conus auratus.

Oblong , strié transversalement , oran¬
gé , marqué de taches blanches cordées ; la
spire aiguë.

Dargenville , pl. i3. fig. D. Gualt. tab.
25. fig. 10 Séba , 3. tab. 45. fig. 1 , 2. 4, 5.
Favanne , pl. 18. fig. C. 3. 6. Martini , 2.
tab. 54. fig. 597.

Se trouve dans les mers de l’Inde.

Cône drap flambé , Conus aureus.

Oblong , strié tranversalement , jaune
marqué de flammes fauves et de taches
blanches longitudinales eordiformes -, la
spire aiguë.

Knorr , Conch. torn. 5. tab. u-. fig. S*

Se trouve dans l’océan Indien.

Cône drap réticulé, Conus auricomus .

Oblong , strié transversalement , d’un
fauve cannelle , réticulé par des taches tri¬
gones blanches disposées en fascies ; la
spire aiguë.

Lister , tab. 744. fig. 34. Martini , tom.
2. tab. 5i. fig. 570.

Se trouve dans la mer des Grandes-Indes^

Cône omaria , Conus omaria.

Fauve , marqué de taches ovoïdes , légè¬
rement trigones , blanches, et de plusieurs
lignes circulaires brunes , chargées de pe¬
tites taches cordées blanches ; spire obtuse ;
sommet couleur de rose.

' Séba , 3. tab. 47. fig. i3. Knorr , 2. tab.
1 . fig. 3. Favanne , tom. 2. pl. 18. fig. C. 5.
Martini , 2. tab. 54. fig. 5cfî.

Se trouve dans l’océan Indien.

Cône poudingue, Conus rubiginosus.

Brun , marqué de taches cordées inéga¬
les , blanches ; la spire obtuse.

Gualt. tab. 25. fig. V. Favanne , tnm. 2.
pl. 18. fig. C. 4. Martini y 2. tab. 54. fig.
5q4 , 5<j 5.

Se trouve dans l’océan Asiatique.

Cône plumeux , Conus pennaceus.

Brun orangé , marqué de tâches blan¬
ches et de lignes brunes ponctuées de blancj
la spire obtuse.

ï5 2 HISTOIRE NATURELLE

Rumph. tab. 53 fi g. 4. , 5. tab. 43.

fig. 3. Favanne , tom. i. pl. 18. fig. C. 2.

Se trouve dans l'océan Asiatique.

Cône prélat, Conus prœlatus.

Jaune, marqué de deux fascies variées de
brun , de blanc , de verdâtre, et de lignes
ponctuées finement ; la spire aiguë.

Favanne , tom. 2. pl. 18. fig. B. 7. Mar¬
tini , 2. tab. 54. fig. Coi.

Se trouve dans la mer des Indes.

Cône archevêque, Conus archiepiscopus ,

Fauve , flambé de lignes longitudinales
brunes , marquées de quatre fascies réticu¬
lées de blanc , de bleu , de rase , de violet $
la spire aiguë.

Dargenville , pl. i3. fig. 1. Favanne , pl.
18. fig. B. 2.

Se trouve dans la mer des Indes.

Cône évêque-, Conus episcopus.

Brun, fascié par des taches triangulai¬
res blanches , marqué de lignes circulaires
ponctuées la spire obtuse.

Séba y 3. tab. 43. fig. 6. Martini , tom. 2.
tab. 54. fig. 595.

Se trouve dans la mer des Indes.

Cône chanoine , Conus canonicus.

Ventru , brun , fascié par un réseau et
des taches blanches ; la spire élevée 5 le
fond de l'ouverture couleur derose.

Pb7. . Çâz . -PI ■ 4° ■

a . Le Cone musique. 4' Le Cone aile de Papii®11

a.Le Cône a ceinture Lieue. 6- Le Cône macule .

3. Le Cône drap d’or, G . Le Cône mosaïque.

."V

f

DES CÔNES. l53

Knorr, 3. tab. 18. fig. 2. Martini , tom. 2.
tab. 54. fig. 602.

Se trouve dans la mer des Indes.

Cône abbé , Conus abbas.

Orangé , ondé de brun , marqué de zones
réticulées de rose , et parsemé de taches
rares blanches ; la spire aiguë.

Chemnitz in Martini , tom. 10. tab. i43.
fig. 1326. b. c.

Se trouve danslamer des Grandes-Indes.

Cône drap d’or, Conus textile.

Jaune , marqué de lignes longitudinales
onduleuses brunes , et de taches cordées,
blanches , circonscrites de fauve ; la spire
élevée.

Gualtieri , tab. 25. fig. A. A. Sèba , 3.
tab. 47. fig. i5. 45. fig. 9. ddanson , pl.
6. fig. 7. Dargenville , pl. i3. fig. F. Fa-
vanne , pl. i3. fig. B. 1. 3. 4 5. S. C. 1.
Martini , 2. tab. 54. fig. 5gg , 600.

Voyez la pl. 4o, fig. 3, où il est représen¬
té do moitié de grandeur naturelle.

Se trouve dans les mers, entre les Tropi¬
ques.

Cône gloire de mer, Conus gloria.

Oblong , blanc, fascié d’orange , réticulé
par des taches très-nombreuses , triangu¬
laires , blanches , circonscrites de brun ; la
spire aigue , élevée.

Naturf. 3 tab. 8. fig. A. Chemnitzm Mar~
fini , tom. 10. tab. i45. fig.. i324 et i525.

Se trouve dans la mer des Indes.

l54 HISTOIRE NATURELLE

VERMICULAIRE, Vermiculatu a ,
Lamarck.

Coquille tubulée, tortillée irrégulièrement
en spirale, ordinairement adhérente et
garnie d’une ouverture operculée.

Ce genre, forme' par Adanson de six
espèces de vers à tuyau, dont il a obser¬
vé les animaux au Sénégal, avoit été,
mal -à-propos, réuni par Linnæus avec les
serpules. Lamarck, et après lui Daudin,
Eont, avec raison, rétabli, puisque les
animaux, qui le forment, sont fort diL
férens des térébrelles , seuls habitans des
vrais serpules.

Les vermiculaires sont donc des co¬
quilles presque cylindriques, très-alon-
gées , irrégulièrement contournées , le
plus souvent réunies et entrelacées en-
ti'’ elles; les spiies sont contournées de
droite à gauche, évidées par -tout, et
attachées par leur extrémité inférieuie

DES VERMICUL AIRES. 1 55
aux rochers : la partie supérieure est li¬
bre et relevée.

L’animal qui habite cette coquille ,
est voisin de celui des bulimes , par
ses deux tentacules en languette , mu¬
nis d’un œil à leur base extérieure ; mais
il en diffère essentiellement par sa bou¬
che prolongée en une trompe cylindri¬
que , garnie de plusieurs rangées de
dents crochues , et de plus, par un oper¬
cule rond, très-mince, qu’il peut retirer
avec lui dans l’intérieur du tube.

Les vermiculaires couvrent quelque¬
fois les roches , sur la côte d’Afrique ,
dans des étendues considérables.

Verm. vermet, V ermicularia verme tus.

Réunie en société : cannelée en long, et
ridée en large ; le tube supérieurement
droit , et inférieurement à spire aiguë , de
5 à il tours.

Serpula lumbricalis. Linnæus. — Mus.
lud. Uier. n°. 43i. Lister , tab. 548. fig. i.
Gualtieri , tab. io. fig. Q. V. Adanson ,
pl . u . fig. i . Dargenu. pl. 4. fig. \ . Martini,
2. tab. i3. fig. i.

Voyez la planche 4i , figure 5, où est

1 56 HISTOIRE NATURELLE

représenté un groupe de ce Vermet , avec
son animal.

Se trouve sur les côtes d’Afrique , de
l’Inde et de l’Adriatique.

.Verm. masier, Vermicularia arenaria .

Solitaire, articulée, entière, striée lon¬
gitudinalement et transversalement.

Serpula arenaria. Linn. — Mus. lud. Ulr.
n°. 432. Gualt. tab. io. fig. L. N. A dans .
pl. il. fig- 5. Dargenville , pl. 4. fig. H.
Martini , 3. tab. 19. A. B. C.

Se trouve sur la côte d’Afrique et dans
la mer des Indes.

Vermiculairedatin, Vermicularia afra.

Solitaire , à trois tours de spire ; l’extré¬
mité centrale.

Adanson , pl. 11. fig. 4. Martini , 1. tab.
3. fig. 20. A. B.

Se trouve sur les côtes d’Afrique.

Vermic. dofan, Vermicularia goer ensis.

Réunie en société , striée longitudinale¬
ment et transversalement ; bouche incli¬
née , jaune en dehors.

Adanson , pl. 1 1 . fig. 3.

Se trouve sur la côte d’Afrique.

Verra, lispe, Vermicularia glomerata.
Réunie eu société , à rides transversales;
tube supérieurement droit, et inférieure¬
ment à trois tours de spire.

DES SÏLICAIRES. l5j

Serpula glomerata. Linn. — Gualt. tab.
•ïo. fig.T.Adanson , tab. 11. fig. i.Dargenv .
pi. 4. fig. G. Martini, 1. tab. 3. fig. 2.3.

Se trouve dans la mer du Nord , sur la
côte d’Afrique, dans la Méditerranée , et
même la Caspienne.

.Verni, jelin, V ermicularia intestinalis .

Solitaire , fragile, contournée en trian¬
gle , à deux tours de spire , excavée de
trous hexagones j la bouche plus petite de
moitié.

Adanson , pl . n. fig. 6.

Se trouve sur les côtes d’Afrique, atta¬
chée aux pierres.

SILICAIRE, Sii.icari<i , Lamarck .

Coquille tubuleuse, contournée en spirale
vers son origine, et divisée latéralement
dans toute sa longueur par une fente
étroite : bouche suborbiculaire.

Linnæus, en plaçant cette coqtlille
parmi les serpules , s’étoit demandé si
elle étoit réellement de ce genre, et il
l’en auroit certainement séparée , s’il
Coquilles. V. i4

l58 HISTOIRE NATURELLE

n’avoit pas en autant de répugnance à
faire de nouveaux genres pour une
seule espèce , sur-tout lorsque cette es¬
pèce étoit imparfaitement connue. Bru¬
guière , et après lui Lamarck et Daudin ,
n’ont donc fait que satisfaire aux inten¬
tions de ce célèbre naturaliste , en éta¬
blissant le genre silicaire, quoique l’a¬
nimal qui l’habite ne soit pas plus con¬
nu aujourd’hui qu’il l’étoit alors.

La coquille dont il est ici question ,
Tarie singulièrement dans sa forme ;
quoique toujours un tuyau , elle est
tantôt cylindrique , tantôt anguleuse ,
plus ou moins épaisse, plus ou moins
contournée ; tantôt glabre , tantôt ru¬
gueuse , même muriquée. La fente est
quelquefois à peine visible , mais tou¬
jours articulée.

Silicaire anguille, Silicaria anguina .

Serpula anguina. Linn. — Mus.lud. Ulr.
701. n°. 433. Gualt. Test. tab. 10. fig. Z.
Lister, Conch. tab. 348. fig-Z. Rumph. tab.

DES ARROSOIRS. 1 5$

4i. fig. H. 2. Martini , Conch. î, tab.2.fig..
i3, »4 et ii.

Voyez pi . 4i , fig. 2 , où elle est représen¬
té? presque de grandeur naturelle.

Se trouve dans la mer des Indes.

ARROSOIR , Penicellus , Brug.

Coquille univalve , tubulée, conique, très-
a longée , dont l’extrémité supérieure est
fermée par un disque fendu au milieu,
garni de tubes nombreux , courts , per¬
forés, et bordée par une couronne sail¬
lante, et dont l’extrémité inférieure est
fixée à demeure sur un corps solide.

Linnæüs avoit réuni la seule es¬
pèce de ce genre , qui fût connue de son
temps, avec les serpules ; mais sa co¬
quille est trop différente de celle vérita¬
blement de ce genre , pour qu’on pût l’y
laisser dans l’état actuel de la science;
a ussi Bruguière n’a-t-il pas manqué d’en
faire la séparation. Le caractère qu’il
assigne au genre de l’arrosoir propre-

ÎÊO HISTOIRE NATURELLE
ment dit, se tire principalement de son
extrémité supérieure , qui est fermée
par un disque testacé , qui a la forme
d’une calotte dont la surface convexe
est parsemée de petits tubes qui ne for¬
ment qu’un seul corps avec elle, et bor¬
dée par d’autres tubes qui adhèrent les
uns aux autres en forme de couronne.
Les deux seules espèces de ce genre que
l’on connoît, présentent encore une sin¬
gularité très-remarquable : ce sont deux
tubercules situés un peu au-dessous de
la couronne, et qui semblent supposer
une formation distincte de celle de la
coquille.

Il résulte de la structure du tuyau de
l’arrosoir, que le ver qui y est contenu
est exactement renfermé dans sa cavi¬
té, et que les tubulures du disque peu¬
vent, tout au plus , donner passage à des
organes semblables à des tentacules, qui
servent probablement à sa nutrition.
Au reste , cet animal est complètement
inconnu et peut y rester long -temps,

DES ARROSOIRS. l
attendu que la coquille est rare et pré¬
cieuse, même dans le pays qui la pro¬
duit , et qu’il faudroit probablement en
briser plusieurs pour pouvoir l’étudier
dans tous ses détails.

Bruguière pense qu’il est possible que
les petits tuyaux de l’arrosoir soient le
germe d’autres petites coquilles qui, se
détachant de la masse à une certaine épo-
que, iroient se fixer ailleurs : si cela
étoit, cette coquille formeroit la transi¬
tion entre les testacés et les ly thophites,
et appartien droit même à cet ordre de
vers si l'animal étoit un polype.

Les arrosoirs sont fixés par leur ex¬
trémité inférieure seulement, et for¬
ment des groupes divergens et peu con¬
sidérables sur les rochers.

Arrosoir de Java, Penîcellus Javanus -

Oblong ; disque du diamètre du tube ^
couronne saillante et ondulée.

Lister , tab. 548. fig. 5. Gualt. tab. 10.
fig. M Dargenv. pl. 3. fig. 4. Favanne *
pi. 5. fig. B. Martini 9 i, tab. i. fig. 7*

HISTOIRE NATURELLE

Voyez pl. 4i. fig. 1 , où il est représenté
au quart de sa grandeur naturelle.

Se trouve à Java et dans les autres Molu-
ques : on lJa aussi trouvé fossile.

Arrosoir de la Nouvelle Zélande, Perci-
cellus Novœ-Zelandiœ.

En forme de massue, disque plus petit
que le diamètre du tube ; couronne peu
saillante et recourbée.

Favanne , pl. 79. bg. E.

Se trouve à la Nouvelle-Zélande.

NAUTILE, Nautilus , Linnœus.

Coquille en spirale , presque discoïde , dont
le dernier tour enveloppe les autres, et
dont les parois sont simples : loges nom¬
breuses, formées par des cloisons trans¬
verses , simples , et dont le disque est
perforé par un tube..

Ce genre est très-remarquable , tant
par sa disposition intérieure , que par le
f'rand nombre de coquilles fossiles aux¬
quelles il semble servir de type. Il l’est
encore en ce que le dernier tour de spire

■4*‘

i . L'Arrosoir* de Java ,
a . J. a Silicpiaire anguille .

3 . Le Vermiculaire vennet .

.

.

DES NAUTILES, î6&
enveloppe les autres de manière à les-
laisser plutôt deviner que voir ; ce qui
lui donne un aspect particulier , qu’on
peut difficilement décrire,

La coquille des nautiles est beaucoup
plus épaisse que celle des argonautes j .
elle est obscure, souvent fasciée à l’ex¬
térieur, mais à l'intérieur elle est tou¬
jours nacrée. Cet intérieur est divisé
par un grand nombre de cloisons trans¬
versales et voûtées, dont la partie con¬
cave est tournée vers l’ouverture , et
par conséquent la partie convexe vers
l'origine de la spire. Le nombre de ces
cloisons varie dans la meme espèce., de¬
puis 3o jusqu'à 4o et plus dans le nau¬
tile flambé , pan.’ exemple. Toutes lais¬
sent entr’elles des chambres vides, ré¬
gulières , diminuant proportionnelle¬
ment jusqu’à l’extrémité de la spire,
placée ici an centra de la coquille. Il y
a tout lieu de croire que le diamètre de
ces cellules augmente à proportion de

3 64 HISTOIRE NATURELLE
î’àge et de la grandeur de l’animal,,
comme la coquille même.

Toutes ces cloisons sont traversées
par un petit tuyau cylindrique, épais,
creux, imperforé latéralement, qui pa¬
roi t composé de petits tuyaux plus éva¬
sés d’un côté , et implantés les uns dans
les autres , et grossissant avec les cloi¬
sons. Il n’y a pas de doute que ce tuyau
ne serve à conduire la queue de l’ani¬
mal à l’origine de la spire où elle s’at¬
tache : ce tuyau, qu’on appelle syphon >
ne communique point avec les cham¬
bres.

On ne connoît encore que l’animal
de la plus grande espèce de ce genre, et
ce, par une figure de Rumphins, qui ne
présente réellement qu’une masse in¬
forme, qu’on a toujours copiée sans la
comprendre , et qu’on se dispensera de
chercher à débrouiller ici.

Linnæus avoit divisé ce genre en
trois sections , savoir : les nautiles à

DES NAUTILES. 1 65
tours contigus, les nautiles à tours écar¬
tés et les nautiles presque droits.

Lamarck l’a divisé en trois genres,
d’après les mêmes caractères *, ce sont
les nautiles proprement dits , les spirules
et les orthocères.

Nautile flambé, Nautilus pompilius .

Ouverture cordiforme ; le sommet de la
spire entièrement caché ; des fascies bru¬
nes en forme de flammes; l’intérieur nacré.

Lister, tab.55o.fig. 1 , i. Gualtieri , tab.
17. fig. A. B. Dargenville , pl. 5. fig. E. F.
Chemnitz , tab. 137. fig. 1274 , 1275.

Voyez pl. 42 , fig. 1 , où il est représenté
au sixième de sa grandeur naturelle.

Se trouve dans les mers des Indes et d’A¬
frique.

Nautile fascié, Nautilus fasciatus.

Ouverture presque cordiforme ; le som¬
met de la spire à moitié visible ; des fascies
vertes, en forme de flammes; l’intérieur
nacré.

Favanne , pl. 7- fig. D. 5.

Se trouve, probablement, dans la mer
des Indes.

Nautile crespu, Nautilus crispus.

Ouverture presque en coeur ; les tours de
la spire géniculés et crénelés»

l66 HISTOIRE NATURELLE

Plancus , 10. tab. 1. fig. 2. Gualtierî >
tab. ig. fig. A B. Favanne , pi- 7 . fig. B. 5.
Se trouve dans la mer Adriatique.

Nautile becarien , Nautilus beccarii.
Ouverture presque ovale ; les tours de
spire en majeure partie visibles; dos en ri¬
gole festonnée , applatie en carène , et
sillonnée.

Plancus , 8. tab. 1. fig. 1. Gualtieri , tab.
nj. fig. H. I. Favanne , pl. 7. fig. B. 2.
TSlartini , 1. tab. ig. fig. 178, 179. et tab.
20. fig. 175 — 177.

Se trouve dans la Méditerranée, et est
regardé comme le t)rpe des cornes d'Am-
mon , par quelques Naturalistes.

Nautile Baltique, Nautilus Balthicus.

Blanc, convexe, ouverture linéaire ; la
première partie delà spire plus grande que
les autres.

Schroet. einl. in Conch. 1. tab- 1. fig. 2.
Se trouve dans la mer Baltique.

Nautile kelicite, Nautilus helici tes.
Spire à peine visible.

Schroet er , einl. in Stein. 4. tab. 10. fig. 2.
Se trouve, fossile , aux environ* de Maës-
fricht.

Nautile rugueux, Nautilus rugosus.
Ouverture linéaire ; la spire comprimée j
les cloisons saillantes à l’extérieur.

Se trouve dans la mer du Sud.

Pol. /T Pa<7 ■ lût? .

PP

î . . . Le Nautile ilambé. 5.6. .La Caménne lisse.
2-3 La. Spirule fragile y. 8 .La Turrilite
4 . . îiOrthoccrate oblique . tuberculeuse .

D&j-evt de/.

J. Mad/el ifcufa.

/

“ • .

'

DES O R B U L I T E S. I S J
Naut. ombiliqué, Nautilus umbilicatus.

Ouverture linéaire j la spire comprimée 5
l'ombilic concave.

"Colum. Phylob. 2. tab.38. fig. E.

Se trouve dans la Méditerranée.

ORBULITE, Orbulites , Lam .

Coquille en spirale , subdiscoïde , dont le
dernier tour enveloppe les autres , et
dont les parois internes sont articulées
par des sutures sinueuses: cloisons trans¬
verses , lobées dans leur contour , et per¬
cées par un tube marginal.

Ce genre , introduit par Lamarck,
avoit été confondu , par Bourguet et
autres Oryctographes, avec les ammo¬
nites, quoi qu’il en soit bien distingué ,
puisque , dans ces dernières , on voit
tous les tours de la spire , et que dans
les orbulites , on ne voit que le dernier ,
comme dans les nautiles. Ce genre ,
dont on ne connoît que quelques espè¬
ces figurées dans Bourguet, planche 48 ,

*68 HISTOIRE NATURELLE
■etdans Langius , planche s3 , deviendra
peut être un jour très-nombreux, mais
sera toujours fort difficile à étudier,
parce qu’on n’en trouve que des moules
intérieurs et même rarement entiers.

Lesorbulitesne sont connues que dans
l’état de pétrification et doivent être
cherchées dans les terreins schisteux ou
calcaires primitifs ; souvent elles sont
siliceuses. On en voit beaucoup d’es¬
pèces microscopiques trouvées , par
Soldani , aux environs de Sienne , et
figurées dans son intéressant ouvrage.
On a copié, pl. 43, fig. 4 , 5 et 6, celles
qui se voient chez lui aux noS. ji, i3
et 23.

Ce qu’on va dire de général sur les
ammonites leur convient, ainsi on ren¬
voie à l’article de ces dernières.

DES AMMONITES. 1 69

AMMONITE, Ammonites , Brug.

Coquille en spirale discoïde , à tours con¬
tigus et tous apparens, à parois internes
articulées par des sutures sinueuses : cloi¬
sons transverses , lobées et découpées dans
leur contour , et percées par un tube mar¬
ginal.

Les ammonites tirent leur nom du
rapport de leur forme avec celle des
cornes d’un bélier, ou de Jupiter A111 -
mon. Elles ont été de tout temps célè¬
bres , et sont encore aujourd’hui , dans
l’Inde, sous le nom de sala gr aman ,
l’objet de la vénération des peuples. On
ne les a encore trouvées que fossiles.

Ces coquilles ont de très-grandes affi¬
nités avec les nautiles ; elles sont égale¬
ment chambrées dans l’intérieur, et les
cloisons qui les divisent sont aussi per¬
cées par une tubulure ou syphon, qui
s’étend de l’ouverture à la pointe ; leurs
Coquilles. Y. i5

I70 HISTOIRE NATURELLE
cloisons ont les bords sinueux ou dé¬
coupés , de manière que les parties sail¬
lantes de F une rentrent dans les parties
rentrantes de l’autre ; d’où il arrive que
ces coquilles présentent à leur surface
des espèces de feuillages que l’on appelle
sutures , qui le plus souvent sont pétri¬
fiées, mais qui quelquefois ont échappé
à l’action du suc lapidifique , et sont
restées susceptibles de séparation.

On trouve aussi des ammonites sous
leur forme primitive testacée , sans
meme aucune concrétion pierreuse dans
leur intérieur. La structure de ces co¬
quilles est alors très -visible, et c’est
d’après des espèces de cette sorte, que
Bruguière a établi les caractères de son
genre.

Les ammonites diffèrent donc des
nautiles par leurs cloisons toujours
sinueuses , et par leur tube ou sy-
phon, toujours placé sous la carène du
dos.

On peut juger; par analogie; que Fa-

DES AMMONITES. 171
nimal qui habite les ammonites, diffère
peu de celui du nautile chambré, le seul
de ce genre qui soit connu.

D’après le rapport des ammonites et
des nautiles , on peut supposer que les
derniers voguent sur la surface de la
mer comme les seconds ; cependant
la différence de grandeur des loges ,
bien moins considérables et plus nom¬
breuses dans les ammonites ( 3o , 4o , et
même jusqu’à i5o, selon Bourguet ) ,
doit faire conclure que la force de l’ani¬
mal n’est pas proportionnée à la pesan¬
teur de sa coquille, et que, loin de pou¬
voir la faire nager, il peut à peine la
traîner sur la vase.

Les plus grosses espèces , celles qui
sont du volume de la cuisse d’un hom¬
me , ne se voyent presque que dans
l’interstice des bancs calcaires formés
par l’ancienne mer, et sont ordinaire¬
ment adhérentes par leur surface infé¬
rieure, tandis que les petites espèces se
trouvent disséminées dans la masse mê-

172 HISTOIRE NATURELLE
me des bancs; ce qui concourt à fortifier
l’idée que les ammonites , et les autres
coquilles pélasgiennes , vivoient sur la
vase, dans la profondeur des mers, et
que l’on ne doit pas conclure qu’il n’en
existe plus dans les mers actuelles , par¬
ce qu’il n'en est pas encore tombé jus¬
qu’à présent entre les mains des Natu¬
ralistes. On a bien trouvé , il n’y a pas
long -temps, les analogues marins des
encrinites, qui se rencontrent fossiles
avec les ammonites, ainsi on doit es¬
pérer qu’un heureux hasard peut éga¬
lement faire connoître ces dernières.

Ammonites dont la surface est
lisse .

Am. rèmîo\:me, Ammonites reniformis.

Deux tours de la spire comprimés , Te^té"*
rieur six fois plus considérable $ ombilic
saillant des deux côtés.

Lister , tab. io54. fig. 3o. Langius . tab»
a3 , fig. i3. Bourguet , Traité des Pétrifica¬
tions j pl. 4b. fig. 5o6,

DES AMMONITES. 17$

Se trouve dans les mines de charbon des
Cévènes , en Angleterre et en Suisse : n’est
pas plus grosse qu’une lentille.

Ammonite lisse, Ammonites lœvis „

Tours de la spire cylindriques et lisses,
l’extérieur deux fois plus considérable que
les autres réunis.

Lang. tab. 20. fig. 2. Bourguet , Traité
des Pétrifications , pi. 48. fig. 3io et 5n.

Voyez pl. 4o , fig. 2, où elle, est repré¬
sentée de grandeur naturelle.

Se trouve dans les Cévènes , près d’Au-
tun , en Suisse et dans le Piémont : a deux
centimètres de diamètre.

A. lombricale , Ammonites lumbricalis „

Les tours de la spire cylindriques et lisses,
l’extérieur un peu plus large que les au¬
tres réunis.

Langius , tab. 25. fig. A. jBonrg-nef/Traité
des Pétrifications , pl. 48. fig. 3og.

Se trouve aux environs de Montpellier
et en Angleterre.

Amm. turbinée, Ammonites turbinata <,

Tours de la spire cylindriques et lisses;
îe sommet saillant sur un seul côté.

Lister , Couch. angl. tab. 6. fig. 9. Ejus.-
déni Synops. tab, io5a. fig. 27.

fft

174 HISTOIRE NATURELLE

Se trouve dans les Cévènes , en Angle¬
terre et en Suisse.

Am. comprimée, Ammonites depressa „
Tours de la spire lisses et comprimés.
Langius , tab. 23. fig. 1. Bourguet, Traité
des Pétrifications , pl. 48. fig. 3i2.

Se trouve près de Quimper , d;Autun ,
dans les Cévènes et en Suisse : son dia¬
mètre est de 3 à 4 centimètres.

Ammon. cannée, Ammonites carinata.

Tours de la spire lisses et enflés } carène
aiguë.

Langius , tab. 20. Bourguet , Traité des
Pétrifications , pl. 3g. fig. 264.

Se trouve dans les Cévènes et en Suisse.

Ammon. crénelée , Ammonites cr enata*
Tours de la spire lisses ; carène aiguë et
crénelée.

Langius. , tab. 23. fig. 2. Bourguet, Traité
des Pétrifications , pl. 3g. fig. 258 et 25g.

Se trouve près d’Avignon et en Suisse : son
diamètre est d’un centimètre et demi.

Ammon. glabelle, Ammonites glabella.

Tours de la spire lisses et comprimés; ca¬
rène obtuse accompagnée d’uu sillon de
chaque côté.

Se trouve près d’Uzès»

DES AMMONITES* 1 7&

Àmm. granulée,, Ammonites gr anulata*
Tours de la spire lisses ; les côtés marqués,
de tubercules rangés sur une ligne.

Favanne , pl. 66. fig. D. G ■ Bourguet ,
Traité des Pétrifications , pl. 5j). fig. 254 et
2.55.

Se trouve près d’Autun , dans les Cévènes,.
près de Lyon et en Suisse : a un centimètre
et demi de diamètre.

Ammonites dont la surface est
marquée de stries ou de côtes .

Ammonite simple, Ammonite s simpleXo
Tours de la spire cylindriques , marqués-
de stries simples obliques et rapprochées.

Langius , tab. 24. fig. 4. Dargenville , pl.
oo. fig. t 4. Bourg. Traité des Pétrifications^
4o. fig. 265.

Se trouve près d'Uzès et en Suisse.

Am. applatie, Ammonites complanata .

Tours delà spire applatis, striés , sim¬
ples, ondulés et obliques*, côtés marqués
d’un sillon longitudinal ; carène arguë.

Langius , tab. 24. fig. 2. 27. fig. 6. Bourg ...
Traité des Pétrifications , pl. 45 fig. 286.

Se trouve en France et en Suisse : elle a
trois à quatre centimètres de diamètre.

Ammonite chenille, Ammonites eruca ^
Tours de la spire presque cylindriques et,

176 HISTOIRE NATURELLE

striés; dos convexe et lisse, bordé de cha¬
que côté par un rang de tubercules coni¬
ques.

Lan gi us , tab. 26. fig. 2. Bourg. Traité
des Pétrifications , pl. 44. fig. 244. 285.

Se trouve près Saint-Paul-Trois-Châ-
teaux , et en Suisse : a 3 centimètres de
diamètre.

A. double sillon, Ammonites bisulcata .

Côtes simples et écartées; carène aiguë,
accompagnée d’un sillon de chaque côté.

Lister, tab. io4i. fig. 21. Langius , pl.
24. fig. î. Bourg. Traité des Pétrifications,
pl. 4 1. fig. 270.

Se trouve dans les Cévènes , près Nar¬
bonne , Quimper et Nantes , en Suisse et
en Angleterre : elle a jusqu’à trois déci¬
mètres de diamètre.

Amin, vertébrale, Ammonites spinata „

Côtes simples, arquées vers le dos, et
saillantes ; carènes crénelées et obtuses, ac¬
compagnées d’un sillon de chaque côté.
Traité des Pétrifications, pl.4i. fig. 272.
Se trouve en France et en Suisse : a 2 à
3 centimètres de diamètre.

Amm. double face, Ammonites bifrons .

Tours de la spire comprimés ; bords in¬
térieurs lisses , extérieurs marqués de côtes
obtuses , accompagnées d’un sillon de cha»
que côté*

DES AMMONITES. 177

Lister , Conch. angl. tab. 6. fig. 2.

Se trouve dans les Cévènes et en Angle¬
terre : a 4 à 5 centimètres de diamètre.

A mm. bifurquée, Ammonites bifurcata .

Côtes simples écartées et bifurquées sur le
dos ; un tubercule de chaque côté àla nais¬
sance des bifucartions.

Langius , tab. 26. fig. 1. Bourguet , Traité
des Pétrifications, ni. 44. fig. 281. Favanney
pl. 66. fig. D. i3.

Voyez pl. 44, fig. i , où elle est repré¬
sentée très-réduite.

Se trouve près de Saint-Paül-Trois-Châ-
teaux , et en Suisse : elle a 10 à 12 centi¬
mètres de diamètre.

Àmmon. Janus, Ammonites tr if asciat et*

Strié ; tour extérieur marqué de chaque
côté d’une côte longitudinale et saillante ;
dos convexe , doublement strié.

Langius , tab. 26. fig. 4. Bourget , Traité
des Pétrifications, pl. 35. fig. 287.

Se trouve dans les Cévènes et en Suisse:
elle a 10 à 12 centimètres de diamètre.

A. irrégulière , Ammonites interrupta .

Côtes transversales, alternativement sim-

Îl.es et bifides j carène marquée d’un sillorf
ongitudinal.

Langius , Supp. tab. 25. fig, 5.

178 HISTOIRE NATURELLE

Se trouve dans les Cévènes et en Suisse :
elle a 8 à 10 centimètres de diamètre.

Anun. régulière, Ammonites regularis.

Côtes transversales, simples et ondulées
près du dos ; carène marquée d'un sillon
longitudinal.

Langius , tab. 23. fig. 3. Bourg. Traité
des Purifications , pl . 42. fig. 275.

Se trouve près de Neufchâtel en Suisse.

Ammonite bifide , Ammonites bifida.

Tours de la spire presque cylindriques ;
côtes transversales , écartées et aiguës, bi-
furquées sur le dos.

Traité des Pétrifications , pl. 42. fig. 276.
Se trouve aux environs de Joyeuse , en
Suisse et en Angleterre : elle a jusqu’à trois
décimètres de diamètre.

Ammonite radiée, Ammonites radiata .

Tours de la spire comprimés et lisses ;
côtes marquées de rayons ; carène formée
par un sillon , et deux rangs de tubercules
de chaque côté.

Bourguet , Traité des Pétrifications , pl.
45- fig- 280.

Se trouve en Suisse , et a 12 à i5 centi¬
mètres de diamètre.

Amm. noduleuse, Ammonites nodosa .
Tours de la spire striés ; un double rang

DES PLANULITES. 1 79

de tubercules de chaque côté ; dos simple et
convexe.

Traité des Pétrifications , pl. 3g. fig. 262.
Se trouve en Suisse et aux environs de
Nuremberg.

Amm. couronnée, Ammonites coronata.

Coquille presque globuleuse et striée ;
sutures couronnées de tubercules.

Se trouve aux environs de Perpignan.

PLANULITE, Planulites > Lam ,

Coquille en spirale discoïde , à tours con¬
tigus et tous apparens , et ayant les parois
simples : cloisons transverses , entières.

Ce genre a été confondu , jusqu’à
Lamarck, avec les ammonites, dont il
ne diffère que parce que les coquilles
qui le composent ne sont point articu¬
lées : il est aux ammonites, ce que les
nautiles sont aux orbulites.

Il est souvent difficile de distinguer
les planulites des ammonites , lorsque 9

ï8o HISTOIRE NATURELLE
sur-tout, il ne reste plus que le moule
intérieur, et qu’il est quartzeux ou py-
riteux. Ainsi il est possible qu’il y en
ait quelques-unes de confondues avec
les ammonites , dont on vient de voir la
série. Il seroit très-difficile, pour ne pas
dire impossible , d’exposer les espèces
de ce genre d’après les ouvrages des an¬
ciens Oryctographes, en général fort mal
faits, et manquant sur-tout absolument
de méthode. On se contentera donc de
renvoyer à la figure de l’espèce citée
par Lamarck, comme type de son gen¬
re, c’est-à-dire à la planche 46, figure
290 du Traité des Pétrifications de
Bo urguet, figure qui a été copiée à la
planche 44 , figure 2 , sous le nom
d’ ammonite lisse.

Au reste , tout ce qui a été dit dans
les généralités des ammonites convient
aux planulites , qui, on le répète, n’en
diffèrent pour ainsi dire que par une
nuance : comme elles , elles se trouvent

DES CAMERÏNES. l8l
dans les couches schisteuses ou calcaires
primitives ; souvent leur test est dé¬
truit , et il n’en reste que le moule in¬
térieur.

CAMERINE, Camerina , Bruguière.

Coquille d’une seule valve , sans spire exté¬
rieure ; l’intérieur divisé en un grand
nombre de cloisons imperforées.

Les coquilles de ce genre , vulgaire¬
ment connues sous le nom de numis -
males ou de pierres lenticulaires , n’ont
encore été trouvées que fossiles. Elles se
rencontrent, dans beaucoup de pays ,
avec une telle abondance , que des mon¬
tagnes entières en sont uniquement for¬
mées. Ordinairement elles sont agglu¬
tinées entr’elles , et quelquefois leur
union est si forte , que leur masse est
taillée pour la bâtisse , comme les pier¬
res calcaires ordinaires. Les fameuses
Coquilles. Y. 16

1$2 HISTOIRE NATURELLE
pyramides d’Egypte en sont construi¬
tes, ainsi que beaucoup de maisons dans
les départemens de l’Aisne et autres en-
vironnans.

Les anciens, qui avoient été frappés
par la forme organisée de ce fossile, ont
publié, sur sa nature, des opinions qui
ne méritent pas la peine d’êlre citées
aujourd’hui. Personne ne doute en effet,
en ce moment (1), que ce ne soit de vraies
coquilles fossiles, qui ne diffèrent des
nautiles que parce que les cloisons ne
sont point perforées , et que la spire
tourne entièrement dans l’intérieur de
la coquille, ou entre deux tables lenti-

(i) Lorsqu’on écrivent ceci, le Tableau
des genres de Laraarclc n’étoit pas encore
publié. Il y met en doute, dans une obser¬
vation placée à la fin de l’addition , si les
nummulites sont de vraies coquilles ; il an¬
nonce soupçonner que ce sont des poly¬
piers ; mais malgré la considération qu’on
doit avoir pour les opinions de ce savant ,
on ne changera rien aux principes adoptés
dans cet article.

DES CAMERINE S. l83
ciliaires, qui ne laissent voir aucune or¬
ganisation à l’extérieur.

Les camerines ont , sur leur tran¬
chant, une petite ouverture , qui est
l’orifice extérieure de leur spire ou leur
bouche, mais on ne peut la reconnoître
sans loupe. Pour mieux voir et observer
en même temps la spire , on divise la
coquille parallèlement à ses faces, en la
faisant chauffer et en la jetant ensuite
dans l’eau : alors on remarque que les
tours de cette spire sont sur un plan ho¬
rizontal, qu’ils sont très-petits, coupés
transversalement parde petites cloisons
imperforées , très-rapprochées, sans au¬
cune trace de syphon. Le nombre des
tours est proportionné à la grandeur de
la coquille, et ils vont se terminer sur son
bord. Les deux surfaces convexes sont
composées de lames appliquées les unes
sur les autres , qui se réunissent au
centre.

Les coquilles marines, analogues aux
camerines , sont aussi inconnues qu©

l84 HISTOIRE NATURELLE
celles des belemnites, des cornes d’ Am¬
nion et des orthocérates , de sorte qu’on
doit les regarder comme pélasgiennes ;
cependant, si on les rencontre souvent
dans les terreins primitifs , avec les fos¬
siles précités, on la rencontre aussi fort
abondamment, quelquefois, dans des ter-
reins secondaires , parmi des coquilles
littorales, comme dans le département
de l’Aisne et autres environnans.

La petitesse de la dernière loge de
cette coquille, la seule que l’animal ait
pu habiter, ainsi que la structure des
lames qui recouvrent la spire des deux
côtés, ont fait penser à Bruguière que
l’animal devoit s’étendre à l’extérieur ?
recouvrir la coquille en tout ou en par¬
tie. Ses conjectures, à cet égard, sont
très - ingénieuses , et méritent d’être
lues dans l’Encyclopédie méthodique ,
volume premier des Vers, pag. 398.

Lamarck a conservé l’ancien nom de
nummuli te à ces coquilles.

DES CAMERINE S. î 85

Camerine lisse, Camerina lœvigata .

Lenticulaire, lisse.

Langius , tab. 18. fig. 621. Dargenville +
Oryct. pl. 8. fig. 10. Guait. 5. pi. 3. fig. 1.
10.

Voyez la pl. 42, fig. 5 , 6 et 7 , où elle est
représentée entière , coupée transversa¬
lement et parallèlement à ses faces.

Se trouve dans les Alpes , auprès de Vé-
ronne , aux environs de Soissons , Beau¬
vais , Laon , et dans beaucoup d’autres
lieux.

Camerine striee, Camerina striata „ '

Lenticulaire , striée.

Bourguet , fig. 3î2 , 023. G net tard , Mé¬
moires d’Histoire Naturelle , tom. 3. pl,
i3. fig. 11,12, i3 — 22, 20.

Se trouve près de Yéronne et de Gap.

Cl tuberculeuse, Cameri na tuberculata*

Lenticulaire , tuberculeuse.

Guet tard f Mémoires d’Histoire Naturelle,
pl. i5. fig. i4 , i5.

Se trouve dans les environs de Soissons ,
et à Courtagnon.

üiiumismale, Camerina mtmuïlaria .

Applatie et unie.

Guettard , Me ni. d’ïIistoire-Naturelle y
tom. 3. pl i3. fig. 21.

Se trouve dans les environs de Soissons.

8>

l86 HISTOIRE NATURELLE

ROT ALITE , Rotalites , Lamarcè ■.

Coquille orbiculaire, déprimée, discoïde,
multiloculaire glisse en dessous, à rides
rayonnantes en dessus , avec des points
tuberculeux et inégaux au centre, à bord
earine , et ayant une ouverture marginale ,
petite et trigone.

C e genre n’est connu que par une
figure médiocrement bonne , qui a été
donnée par Guettard dans ses Mémoires
sur les fossiles. On trouve, mais très-
rarement, à Grignon près Versailles ?
la coquille sur laquelle il a été formé.
Le développement du caractère géné¬
rique , tel que Lamarck l’a publié , ap¬
prend tout ce qu’on sait à son sujet.

R . tuberculeuse , Rotalites tuberculosa «
Guettard , Mém. 5. tab, i3 fig. n à 22.

DES TURRILITES» l8/
TURRILITE, Turrilites , Lam.

Coquille en spirale turbinée, à tours con¬
tigus et tous apparens , et à parois inter¬
nes articulées par des sutures sinueuses ;
cloisons transverses , lobées et découpées
dans leur contour, percées dans leur dis¬
que ; ouverture arrondie.

Les coquilles de ce genre, qui n’ont
encore été trouvées que fossiles , sont
connues depuis long-temps, puisque
Xiangius qui , il y a près de cent ans ,,
publia un traité sur les pétrifications
de la Suisse, en figura deux espèces ,
sous le nom de turbinites , figures que
Bourguet a copiées, et mal copiées dans
ses mémoires pour servir à l’Histoire
Naturelle des pétrifications.

Bayer, qui écrivoit peu après Lan-
gi us , dans son Oryctograpliie du ter¬
ritoire de Nuremberg , a donné deux
fragmens de fossiles qui paroissent ap¬
partenir à ce genre.

Sclicuzer , dans sa Physique sacrée ? a

î88 HISTOIRE NATURELLE
donnée , pl. 55 , fig. 54 du premier vol.
de l’édition Française , une figure qui
se rapproche encore de la fig. 7 de Lan-
gius, et, pî. 58 , une espèce tout-à-fait
distincte.

Enfin, Denis Mont fort, dans le Jour¬
nal de Physique de thermidor an 7 , a
fixé de nouveau l’attention des Natu¬
ralistes sur ces coquilles qui sont très-
régulièrement turriculées ; dont les
tours de spire sont saillans , articulés,
et laissent voir les sutures , l’ouverture
presque ronde , lacolumelle plate, sans
plis, et les cloisons perforées par un sy-
phon presque central.

Quoique les coquilles de ce genre
ayent une organisation intérieure sem¬
blable à celle des ammonites , 011 ne
doit pas, connue Montfort, les confon¬
dre avec elles , puisqu'elles sont turri¬
culées , et que le caractère des ammo¬
nites est d’être discoïde.

Elles ont été trouvées dans les crayes

DES TURRI LITE S. 189
clés bords de la basse Seine , mais on
n’en doit pas moins être déterminé à
les regarder comme pélasgiennes , puis¬
qu’il s’en trouve souvent de telles dans
des couches de même nature, ainsi
qu’on l’a observé dans le discours pré»
liminaire.

llenis Montfort décrit trois espèces
de ce genre , et en figure deux : elles se
voyent dans sa collection.

T. tuberculeuse, Turrilites tuberculata ,

Tours de spire chargés de quatre rangs
de tubercules disposés en quinconce ; base
sillonnée.

Denis Montfort , Journ. de Phys. fig. 2.

Voyez la pl. 42 , figure 8 , où elle est re¬
présentée au sixième de sa grandeur natu¬
relle.

De la montagne de Sainte-Catherine près
Rouen.

Turrilite costée, Turrilites costata .

Tours de spire chargés de côtes courtes,
et au-dessous de deux rangs de tubercules 5
la base unie.

Denis Montfort , Journ. de Phys. fig. 1.

190 HISTOIRE NATURELLE

3,4, 5. Lang. tab. en. fig. 7. B o urguet ?
pl. 3i. fig. 25o et 23i. Chemnitz , Conch. g.
tab. n4. fig. 980. a. b.

Turr. variqueuse , Turrilites varricosa .

Tours de spire chargés de côtes courtes ,
et de trois rangs de tubercules, un au-des¬
sus et deux en dessous ; la base sillonnée.
Se trouve aux environs du Havre.

T. Scheuzérienne, Turr. Scheuzeriana .

Tours de spire chargés uniquement de
côtes perpendiculaires.

Scheuz. 1. pl. 58.

On ignore le lieu où elle se trouve.

BACULITE, Baculites , Lamarch.

Coquille droite , cylindracée , un peu coni¬
que, à parois internes, articulées par des
sutures sinueuses : cloisons transverses
imperforées , lobées et découpées dans
leur contour.

C e genre a été formé par Lamarck ,
sur une coquille fossile figurée par Fau-
jas , pl. 21 , fig. 2 et 3 de son Histoire
Naturelle de la montagne de St. -Pierre

Tl. /3,

Toi . T.Taç . i p o ■

i . Le Plantililo sillonne

a . 3 . . La Lacnlite do Lauias ,
4 • <5.6. Orbnlites .

-

I

DES BACULITES. 191
de Maestricht. Cette coquille, que Fan j as
a appelée corne d’ammon droite , a , en
effet, la même organisation que les cor¬
nes d’ammon, dites articulées ; mais elle
a la forme d’une belemnite. Elle doit
évidemment former un genre particu¬
lier. On ne peut rien ajouter ici àl’expo-
sition qu’a fait Lamarck de son carac¬
tère générique , le texte de Faujas qui
y est relatif n’élant pas encore impri¬
mé. La figure 2 et 3 de la pl. 19 , qui la
représente très-peu réduite , suppléera
à ce qu’on desireroit de plus. Lamarck
croit que les figures 3i3 , 3i4, 3i5 et
3i6 de la pl. 49 du Traité des Pétrifi¬
cations de Bourguet , peuvent apparte¬
nir à cette coquille , et que les pétrifi¬
cations appelées spondyloli tes , on faus¬
ses vertèbres , ne sont que les moules
intérieurs qui se sont formés dans les
loges de cette coquille , et qui subsistent
après la destruction du test ; ces der¬
nières ne sont pas rares, mais les bacu-
lites paroisseut l’être beaucoup.

192 HISTOIRE NATURELLE
SPIRULE, S p i ru la y Lamarck .

Coquille partiellement ou complètement
en spirale discoïde , à tours séparés, le
dernier sur - tout s'alongeant en ligne
droite : cloisons transverses , simples ,
dont le disque est percé par un tube j ou¬
verture orbiculaire.

On ne sait rien de positif sur ce gen¬
re , plus abondant en espèces fossiles ,
qu’en espèces marines. Les espèces fos¬
siles sont connues des Oryctographes
sous le nom de littrites ; mais leurs des¬
criptions sont si incomplètes , et leurs
figures si peu caractérisées, qu’on ne
peut espérer de leur donner des diffé¬
rences spécifiques satisfaisantes, en con¬
séquence on préfère renvoyer à leurs
ouvrages ceux qui seront curieux de
les connoître.

La plus grande espèce marine de ce
genre est connue sous le nom de cornet
de postillon ; c’est une coquille très-
mince , blanche en dehors , nacrée en

DES SPIRULES. iq3
dedans , dont les cloisons sont perforées
par le syplion , près du bord du côté
intérieur et qui ressemble , par sa dis¬
position j à un ressort qui se débande.

Spirale fragile, Spirula fragilis.

Ouverture orbiculaire j la spire C3flindri-
que , unie.

Nautilus spirulus. Linn. — Lister , tab,
55o. fig. 2. Gualt. tab. 19. fig. E. Dargen -
ville., tab. 5. fig. G. G. Martini, Conch.
vign. 11. iig. 1 et 3. et tab. 20. fig. i84, i85.

Voyez pi. 42, fig. 2 et 3, qui la représente
de grandeur naturelle.

Se trouve dans les mers d’Amérique et de
l’Inde.

Spirale Spengler , Spirula Spengleri.

Uni , avec quatre tubercules coniques.

Nautilus spengleri. Linn. — Spengl
Schr. Daensb. ges. 1. tab. 2. fig. 9. a. b. c.

Se trouve dans la mer des Indes.

Spir. unguiculé , Spirula unguiculata .

Diaphane , avec sept protubérances in¬
termédiaires , et six tubercules coniques.

Nautilus unguiculatus. Linn. — Spengl »
Schr. Daen. ges. 1. tab. 2. fig. g. d.

Se trouve dans la mer des Indes.

(Coquilles, V,

*7

Ï9^ HISTOIRE NATURELLE
ORTHOCERE, Orthocera , Lam.

Coquille droite ou arquée ^ un peu conique ;
loges distinctes , formées par des cloisons
transverses , simples , perforées par un
tube , soit central , soit latéral.

C e genre de Lamarck faisoit partie
tles nautiles de Linnæus, mais les es¬
pèces qui le composent sont si diffe¬
rentes des nautiles , que ce Natura¬
liste doit avoir eu beaucoup de répu¬
gnance à les réunir sous la même déno-
mination ; en effet , le nautile flambé ,
par exemple , a toutes ses spires ca¬
chées les unes dans les autres, et l’ortho-
cere chapelet n’a point de spire , est
presque droit ; il n’a de commun avec
les nautiles que ses cloisons intérieu¬
res et leur syphon.

Les orthocères fournissent un grand
nombre d’espèces fossiles connues des
Oryctographes , sous le nom d’orthocé-
ratites j et auxquelles on peut appliquer

DES ORTHOCÈRES. 1 g5
les observations faites à l’article précé¬
dent, c’est-à-dire qu’on ne peut en par¬
ler ici, faute de descriptions suffisantes,
pour leur donner une différence spé¬
cifique convenable.

On ne sait rien des animaux ortlio-
cérates marines, quoiqu’elles aient été
observées avec grand soin , mais elles
sont en général si petites, qu’il n’est
pas étonnant qu’on n’y ait pas fait at¬
tention dans un temps où on mettoit
peu d’importance à connoître les habi¬
tans des coquilles.

Ort. livournien , Qrthocera semilittua .

Coquille recourbée en spirale àson extré¬
mité ; les tours contigus.

Nautilus semilituus. Linn. — Columna .
Phyt- 2. tab. 38. fig. D. Martini , Conch. i,
tab. 2o. fig. 186 , 187 .

Se trouve dans la Méditerranée.

Orthocère chapelet, Orthocera littua ».

Presque conique , articulé , recourbé sn
spirale à son extrémité ; les articulations
globuleuses.progressivement décroissantes.

196 HISTOIRE NATURELLE

Nautilus littuus. Linn. — Spengl. Schr .
ann. gess. 1. tab. 2. fig. 10. cl. g.

Se trouve dans la mer Rouge , etfréquem-
nt fossile.

Orthocère oblique, Orthocera obliqua.

Très- peu courbé , articulé ; les articula¬
tions striées obliquement.

Nautilus obliquus. Linn. — Gualtieri ,
Test. tab. 19. fig. N. Martini , Vign. 1. fig.
H. h.

Voyez pl. 42 , fig. 4, quila représente
au quart de sa grandeur naturelle.

Se trouve dans la Méditerranée.

Orth. navet, Orthocera raphanis trum .

Presque cylindrique , articulé , les arti¬
culations gonflées , avec deux stries éle¬
vées ; le syphon central régulier.

Nautilus raphanistrum. Linn. — Lederm.
Microsc. tab. 4. fig. X. post.

Se trouve dans la Méditerranée.

O.raphanoïde, Orthocera raphanoicles.

Articulé ; les articulations gonflées ,
avec quatre stries élevées } le syphon pres¬
que latéral, oblique.

Nautilus raphanus. Linn. — Plancus ,
tab. 1. fig. 6. Lederm. Microsc. tab. 4. fig.
X. prior, et tab. 8. fig. F. Gualt. tab. ig.
fig. L. M.

Se trouve dans la Méditerranée.

DES ORTHOCERES. 197

Ortliocère grain, Orthocerci granum.
Ovale , oblong, articulé ; les articulations
gonflées avec huit stries élevées interrom¬
pues ; le syphon oblique.

Nautilus granum. Limi.

Se trouve dans la Méditerranée.

Ortliocère radicule, Orthoceraradiculct .

Oval , oblong ; les articles gonflés , unis ;
le syphon presque latéral.

Nautilus radiculus. Linn. — Plaucus ,
Conch. i4. tab. 1. fig. 5. Lederm. Microsc.
ta b. 8. fig. E. et tab. 4. fig. I. F.

Se trouve dans la Méditerranée.

Ortliocère fascié, Orlliocera fasciata.

Les articulations stiiées , des étrangle-
mens élevés , unis ; le syphon central.

Nautilus fasciatus. Linn. — Gualtieri ,
tab. 19. fig. O. Martini y Conch. 1. Vign. 1.
fig- i-

Se trouve dans la Méditerranée.

Ortliocère inégal, Or thocera inœqualis.

Cylindrique , avec huit articulations ; le
second et le troisième très- courts ; l’ou¬
verture marginée.

Nautilus inœqualis. Linn. — Spengl,
Daen. gess. schr. 1. tab. 2 fig. 10. a. b. c.
Se trouve dans la mer Rouge.

Ortlioc. syplion, Orthocera siphuncula.
Uni } les articulations cylindriques , écar-?

3 9s HISTOIRE NATURELLE

tées ; les étranglemens minces , cylindri^
ques.

Nautilus siphunculus ■ Linn. — Gualt .
tab. 19. fig. R. S. Martini , 1. Vign. 1. fig.
F. F.

Se trouve dans la Méditerranée.

Or tliocère légume, Orthocera legumen .

Comprimé , articulé ; les articulations
marginées j le siphon latéral.

Nautilus legumen. Linn. — Gualt'. tab.
19. fig. P. Lederm. Microsc tab. 8. fig. g.
Martini , Conch. 1. Vign. 1. fig. f. e.E. I.
Se trouve dans la Méditerranée.

Orthocère droit, Orthocera recta.

Presque droit; strié et caréné.

Schuz. Helv. tab. 7. fig. 8. Nautilus or¬
thocera. Linn.

Se trouve dans la haute mer, et fréquem¬
ment fossile.

DES HIP PURITES.

i m

HIPPURITE, Hippurites , Lam .

Coquille conique , droite ou arquée , munie
intérieurement de cloisons transverses et
de deux arêtes longitudinales, latérales^
obtuses et convergentes 5 la dernière loge
fermée par un opercule.

Les coquilles qui forment ce genre
avoient été confondues avec les ortho-
ceratites par Picot- la-Peyrouse , mais
Lamarck a pensé que la considération
de leur opercule étoit suffisante pour
les en séparer , et il l’a fait. Les Lippu-
rites n’ont encore été trouvées que fos¬
siles. On en peut voir de figurées dans
la Monographie de Picot-la-Peyrouse
sur les ortliocératites , pl. fig. 2. ph
6. fig. 4, pl. 7. fig. 1 et 4,

200 HISTOIRE NATURELLE
BELEMNITE , Belemnites , Lam .

Coquille multiloculaire , droite , en cône
alongé, pointue, pleine au sommet , et
munie d'une gouttière latérale ; une seule
loge apparente dans la plupart des espè¬
ces, les anciennes ayant été successive¬
ment effacées par la contiguïté et l'empi¬
lement des cloisons.

Comme les ammonites , les belem-
nites sont des coquilles qu’on n’a en¬
core trouvées que dans l’état de fossile.
Comme elles , elles ne se rencontrent
que dans les montagnes qu’on appelle
de seconde formation ; et, encore com¬
me elles , elles sont chambrées dans leur
intérieur , et ont une tubulure ou un
syphon qui passe à travers leurs loges
d’un bout de la coquille à l’autre. Ainsi
donc on peut regarder , et quelques au¬
teurs l’ont déjà fait , les belemnites
comme des ammonites droites; par con¬
séquent, ce quia été dit dans les géné-

DES BELE M NITES. 2o2

ralités de ce dernier genre leur convient
en grande partie.

Les belemnites doivent leur nom à
leur forme conique , alongée , sembla¬
ble à un dard : B iXoç en grec. On les ap¬
pelle aussi orthoceratites , d’un autre
mot qui veut dire corne droite.

Les Oryctograpkes en ont fait figu¬
rer une grande quantité qu’on doit
voir dans leurs ouvrages , mais qu’on
peut difficilement caractériser , d’a¬
près eux, faute de descriptions métho¬
diques.

Fresque toutes sont coniques , oti
voisines de cette forme , et ont à leur
base une cavité également conique ,
accompagnée d’une fente plus ou moins
longue , plus ou moins large, et sou¬
vent oblitérée de manière à être trans¬
formée en une gouttière longitudi¬
nale.

On a beaucoup disserté sur la nature
de ces coquilles , et sur l’animal qui de-

202 HISTOIRE NATURELLE
voit les habiter. Il est superflu de rappor¬
ter les opinions diverses , e t souvent con¬
tradictoires qu’on a émises à leur sujet.
On convient généralement aujourd’hui
qu’elles ont la même organisation que
les ammonites; mais que l’animal , au
lieu d’augmenter sa coquille à des épo¬
ques déterminées , et de former des
chambres qui restent successivement
vides , remplissait le fond de la cavité
oii il est logé , en même temps qu’il
l’alongeoit par son bord supérieur. Cette
explication satisfait assez bien aux don¬
nées que fournit l’observation ; pour les
espèces communes ; mais il paroît qu’il
y a aussi des belemnites dont les ani¬
maux laissoient des chambres vides à
mesure qu’ils augmentoientleur coquille
en longueur. Sage, le Chimiste , dans le
journal de Physique de brumaire an 9, en
a fait figurer une qu’il possède , incrus¬
tée dans un marbre de Suède , où les
loges sont en grande partie indiquées

DES B E LEMNI TE S. 20 o
par un suc lapidifique , de couleur dif¬
ferente du fond : mais ces espèces sont
rares dans les cabinets.

Lorsqu’on casse une ammonite de
l’espèce la plus commune, on voit que
la matière calcaire qui la forme a des
stries convergentes de la circonférence
au centre , lieu où on voit les restes du
syplion. On seroit déterminé à croire
d’après cette disposition , que ces rayons
sont le produit d’un commencement de
cristallisation ; mais on trouve dans les
coquilles bivalves, dans les pinnes sur¬
tout, une organisation par stries per¬
pendiculaires au plan de la coquille
semblable à celle des ammonites, qui,
d’ailleurs , indiquent toujours , dans
toute leur longueur , par un cercle ex¬
térieur , que le bord supérieur a été
formé à une époque différente de la
masse centrale.

Quelques personnes ont prétendu que
les belemnites actuelles n’étoient que le
moule intérieur d’une coquille conique;

2o4 HISTOIRE NATURELLE
mais , outre les réflexions précédentes,’
on peut leur faire observer que des
Vermisseaux marins , des anomies et
d’autres coquilles., sont souvent atta¬
chés à leur surface : on a vu dans
le cabinet de Rome de l’Isle , actuel¬
lement en la possession de Gillet-Lau-
mont , une grosse belemnite sur la¬
quelle sont fixées des huîtres plus gros ?
ses qu’elle.

Comme on ne connoît pas encore de
véritables belemnites marines , on ne
peut que former des conjectures sur la
forme de l’animal. Il peut être , sans
crainte de se tromper , assimilé à celui
des nautiles , et avoir, comme lui , un
prolongement qui , passant dans la tu¬
bulure , l’attache au fond de la coquille.
La fente de la cavité indique aussi quel*®
que rapport entre cet animal et celui de
la fissurelle : mais , quel qu’il soit , il
ne peut jamais avoir assez de grosseur
pour traîner une coquille aus§i pesante

DES BELEMNITES. 205
que la sienne ; il doit , par conséquent
rester, ou du moins peu s’écarter de
la place où il est né. Il n’est donc pas
étonnant que vivant , comme on le
croit, dans les profondeurs de la haute-
mer , il ne soit pas encore tombé entre
les mains des Naturalistes. Il ne faut
cependant pas désespérer que quelque
événement en procure aux amateurs ,
et le nautile radis , trouvé sur les côtes
de la Méditerranée , qui en approche
si fort , est déjà un encouragement pour
eux.

Les belemnites, comme il a été dit,
peuvent exister fossiles dans toutes les
montagnes calcaires primitives voisines
des schisteuses, et on en rencontre dans
un très -grand nombre de contrées de
l’Europe, et des autres parties du monde.
Elles sont ordinairement enfouies dans
des argiles, dans des ocres, ou engagées
dans des marbres, des pierres calcaires ar¬
gileuses , &c. On en voit quelquefois de
transformées en mines dç fer, en agates l

Coquilles. Y, 18

20 6 HISTOIRE NATURELLE
et en pyrites. Leur volume varie infi¬
niment : on en connoît depuis quelques
millimètres jusqu’à un mètre et plus de
long.

On en trouve aussi quelquefois dans
les pays à couches , comme dans les
craies de Meudon , près Paris ; de la
ci-devant Champagne, &c.

Knorr , dans son bel ouvrage sur les
fossiles, a décrit douze espèces de be-
le m ni tes j savoir :

La belemnite cylindr. à pointe aiguë ;
cylindrique cuirassée,
conique à pointe effilée,
coniq. à pointe émoussée,
pyramidale,
fusiforme,
à une gouttière,
à deux gouttières,
à trois gouttières,
à pointe courbée.

Fol. F. Faq • ■

P/. U:

Decrez?e del. _ _ £ay uet Sculpi

i . L Ammonite Lifurquée

2. L'Amm omte liss e .

3. La Belemmte cône aigui .

4- La B elemmte ' cône à «routière.

DES BELE M N ITES. 207
Sage, clans le Mémoire cité plus haut ,
en mentionne onze espèces, dont quel-
(j ues-unes sont les mêmes c[ue celles d©
Knorr j savoir :

La belemnite en cône aigu,
conoïdale.

conoïdale à gouttière,
cylindrique arrondie,
cylindrique feuilletée,
cylindrique pointue,
en forme de fuseau,
en forme de lame,
en massue,
tigrée,
à segmens.

Les six premières espèces font partie
du Muséum de minéralogie de la Mon-
noie , et les autres du cabinet de Faujas.
Ces dernières ont été figurées à la pl. 2
du journal de Ph)rsique , et la pL iro

208 histoire NATURELLE, etc.
représente la belemnite chambrée prés¬
entée.

Voyez pl. 44, fig. 3 et 4, où sont figu¬
rées les belemnites cône aigu , et cône à
gouttière, très-réduites.

CATALOGUE

des principaux Ouvrages qui ont
été publiés sur les coquilles, et
qui sont cités dans le cours d®
cet Ouvrage.

Ai n a ns o n. Histoire Naturelle du
Sénégal , avec la relation abrégée d’un
voj^age fait en ce pays. Paris , 1 767 7
z/z-4.

Aldrovande. De animalibus exsan¬
guibus , utpote de mollibus crustaceis,
testaceis et zoopbitis , libri iv in quibus
prædicta animalia omnia accuratissi¬
me describuntur , eorum que natura ,
mores ac proprietas declarantur. Bo-
nonniœ , 1 606. fol.

Allione. Oryctographiæ pedemon-
tanas specimen , exhibens corpora fos-

210

OUVRAGES

silia terræ adventitia. Paris , 1/52,
in-8.

Aristoteles. Historia animalium libri
decem. Paris , 1 533. fol.

Atlienœus. Deipnosopliistarum li-
"bri xv. Lugduni , i58 3. fol.

Bajerus. Oryctograpliia norica sive
rerum fossilium et ad regnum minerale
pertinentium ^ in territorio Norimber-
gensi , cum fere 200 figuris. Nuremberg ,
1 7^0. in- 4.

Barrelier. Tcones plantarum rariorum
per Galliam , etc. Paris . 1714. fol.

Barrere. Essai sur l’Histoire Natu¬
relle de la France équinoxiale. Paris ,
1751. in- 8.

B aster. Observationes de corrallinis
iisque insidentibus polypis aliisqùe ani-
malculis marinis , in act. angl. vol. 4 1.

Ejusd. Opuscula subseciva, observa¬
tiones miscellaneas de animale ulis et

SUR LES COQUILLES. 2 12
plantis quibusdam marinis eorumque
o variis et seminibus continentia, tom. i,
2. Harlem , 1765. in- 4.

Beccarius. De Bononiensi arena qua¬
dam ; ext. in act. Bonon. vol. 1 .

Behnann. De reductione rerum fos¬
silium ad genera naturalia protyporum.
ext. in nov. comm. Gott. tom. 2, 3.

Bellon. De la nature et de la di¬
versité des poissons avec leurs portraits.
Paris , 1 555. in-8.

Bergen. Classes conchyliorum. No-
r imber g 1760. in- 4.

Boccone. Recherches et observations
naturelle touchant le corail , la pierre
étoilée , les pierres à figure de co¬
quille, les cornes d’ Am mon , l’astéroite ,
&c. Paris , 1670. in- 12.

Bonanni. Recreatio mentis et oculi
in observatione animalium testaceo¬
rum curiosis naturæ inspectoribus ; cen¬
tum additis testaceorum inconibus

212 OUVRAGES

in Museo Kirclieriaxio. Romœ , i684.
in- 4.

Born. Index rerum naturalium mu¬
sei Cæsar vindobon. p. i. testacea, 1780.
fol.

— Ejusdem index fossilium quæ col¬
legit et in classes ac ordines disposuit.
Pragœ , 1775. in-8.

Bourguet. Traité des Pétrifications.
Paris , 1742. in- 4.

Brander. A dissert on tlie belem-
nites , in act. angl. vol. 48.

— Ejusdem de fossilibus liautonien-
sibus. Lond. 1 y 66, in-b.

Breyne. Dissert, pliys. de Polythala-
mis , nova testaceorum classe, cui quae¬
dam praemittuntur de methodo testacea
in classes et genera distribuendi , etc.
G e dani } in-b.

Bromell. Specimina litliographiæ sue-
canæ , in act. litt. ups. vol. 2 , 3.

Brown . The civil and natural kisto-

SUR LES COQUILLES. 2l3
ry of Jamaïca , in three parts, etc. Lon¬
don , 1 7 5 6. in- fol.

Bruguière. Dictionnaire encyclopé¬
dique , par ordre de matières , conte¬
nant les vers. Paris , 1792, chez Panc-
koucke , 2 vol. in- 4.

Le même. Tableau encyclopédique
des trois règnes de la Nature , où sont
figurés les vers. Paris , 1791 , chez;
Panckoucke , 4 vol. in-4.

Brunnich. Zooïogiæ fundamenta ,
prælectionibus academicis accomodata.
ILaw. et Lips. 1 772. in- 8.

Bruyn. Relatio de ostreis petrefactis
illustrata per Jac. Tlieod. Klein, in act.
Angl. vol. 4i.

Butiner. Corallographia subterranea,
seu dissert, de coraliis fossilibus , in
specie de lapide corneo. Lipsiœ. ijib.
in-k.

Camelli. De conchyliis turbinatis ?
bivalvibus et univalvibus , &c» in act»
angl. vol. 2 5.

214 ouvrages

Camerarius. Epitome fossilium con¬
chyliorum uno lapis fûstro. Ext. L.
C. cens. 3.

Cartheuser. Rudimenta oryctogra-
pliiæ Viadrino-Francofurtanæ. Eramji
ad. Viad. i y 55. in- 8.

Chemnitz. Neues systematiscliescon-
eliylien. Cabinet in Martini. Nurem¬
berg , 1780.

Ejusd. Neues systematiscbes conchi-
lien Cabinet Forgesetz. Nuremberg ,
1780.

Columna. Tractatus de purpura ab
animali testaceo fusa , deque lioc ipso
animali et testaceis quibusdam rariori¬
bus aliis. Kilice , 1674, in-k. et adno-
tationibus. J. D. Major.

Costa. ( Mendez da ) A Letter 011
tliose fossil figured stones caled belem-
nites , in act. angi. vol. 44.

Ejusd. Elcmens of Concliyologie.
Eondon 9 1 776, zVz-8.

SURLES COQUILLES. 2l5

Ejusd. Conchology or Nat. History
of shells , anglais et français. Londres ,
1776 , in- 8.

Ejusd. Historia Naturalis testaceo¬
rum Britaniæ. En anglais et en français.
London , 1 778 , in- 4.

Eargenville. L’Histoire Naturelle
éclairci e dans une de ses parties prin¬
cipales, la Conchyliologie, qui traite des
coquillages , augmentée de la Zoomor-
pliose ou représentation des animaux
à coquilles. Paris , 1 j5j , in- 4.

Le même. Conchyliologie ou His¬
toire Naturelle des coquilles, édit, nou¬
velle , beaucoup augmentée par M. Fa-
vannes. Paris , 1772 et 1780, 2 vol.
in- 4. ouvrage incomplet.

Le même. L’Histoire Naturelle
éclaircie dans une de ses parties prin-
cipales , l’Oryctologie qui traite des
terres, des pierres, des minéraux et
autres fossiles. Paris , 1755. in- 4.

2 1 6 OUVRAGES

Le même. Enumerationis fossilium ,
quæ in omnibus Galliæ provinciis repe-
riuntur, tentamina. Paris. 1751. i/1-8.

Davila. Catalogue systématique et
raisonné des curiosités de la nature et
de l’art. Paris , 1767. in-8.

Donati. Saggio délia storia naturale
marina dell’ Adriatico. Venez. 1750.
in- 4.

La même en français. La Haye ,
1758. in-4.

Duhamel. Expériences sur la cou¬
leur de la pourpre. Mémoires de l’Aca¬
démie des Sciences , année iy38.

Ehrhart. De belemnitis suivicis dis*
sertatio , qua imprimis inobscuri hac¬
tenus fossi lis naturam inquiritur. Lugd.
Bat. 1724. in-4.

Fabricius. ( Otlion ) Fauna Groen-
îandica , systematice sistens animalia
Groenlandæ occidentalis hactenus in¬
dagata, quod nomen specificum. Hafn ,
et Lips. 1780. z/ï-8.

SURLES COQUILLES. 217

Faujas. Histoire des fossiles de la
montagne de S. Pierre de Maëstricht.
Paris , chez Jeansen , an 8. in- 4.

Favanne , voyez Dargenville.

Forskal. Descriptiones animalium ,
ovium, amphibiorum, piscium, insec¬
torum , vermium , quas in itinere orien¬
tali observavit. Havnice , 1 775. in- 4.

Frisch. Musei Hoffmanniani petrifi-
cata et lapides. Halle , 1741. in- 4.

Geoffroy, Traité sommaire des co¬
quilles, tant fluviatiles que terrestres,
qui se trouvent aux environs de Paris.
1767. in-12.

Gesner. ( Conrard ) De piscibus et
aquatilibus omnibus libelli tres novi.
Tiguri , i556. in- 8.

-- De même , édition française, Paris ,
1619.

Gesner. ( Joli. ) Dissert, pliys. de
petrificatorum differentiis et -varia ori¬
gine. Tiguri , 175a. in- b.

Coquilles. V. 19

2l8 OUVRAGES

Ejusd. Diss. pliys. de petrificatorum
variis originibus, præcipuarumque tel¬
luris mutationum testibus. Tiguri ,
1756/ in-k.

Ginani. Opere postume nel quale si
contengono testacei marini , palludosi
et terrestri , dell’ Adriatico et dei ter-
torio di Ravena da lui observati e des-
critti. Eenezia, 1 j55 et 1757. 2 vol.
in-folio.

Gottwald. Musei Gottwaldiani tes¬
taceorum , stellarum marinarum et co -
ralliorum quæ supersunt tabulæ.-ZVhm-
berg , 1782. in-fol.

Greu>. Museum societatis reg. angi.
London , 1681.

Gualtieri. Index testarum conchy¬
liorum , quæ in ejusdem musæo adser-
vantur et methodice distributa exhi¬
bentur tabulis 110. Florentiœ , 1744.
fol.

Guettard, Me'moire sur les accidens

S U RL ES COQUILLE S. 2 1 9
des coquilles fossiles , comparés à ceux
qui arrivent aux coquilles qu’on trouve
maintenant clans la mer. Mémoires de
l’Académie des Sciences de Paris ; an¬
née 1759*

Le même. Mémoires sur différentes
parties des. Sciences. Paris, 1770. in -4.
Î1 y est question de coquilles fossiles.

Hebenstreit. Dissertatio physica do
ordinibus conchyliorum methodica ra¬
tione instituendis. Lips. 1 728. in- 4.

Helbling. Beytrage per Kenntniss %
neuer end seltener concliylien , aus ei-
aiigen Weiner sammlungen. in Prag ,
abii. vol. 4.

Ilelwing. Lithographia Augerburgi-
ca. Regiomonti , 1717- in- 4.

Ejusd. Pars altera de lapidibus figu¬
ratis ad triplex regnum. Lips. 1 720.

Z7Z-4.

Herbigni. Dictionnaire d’IIistoire

220

OUVRAGES

Naturelle des coquilles. Paris , 1775*.
2/2-8.

Hérissant . De la formation des oper¬
cules des coquilles. Mémoires de l’ Aca¬
démie des sciences, année 1765.

Hupsch. Nouvelles découvertes de
quelques testacés rares et inconnus ,
pour servir à l’Histoire Naturelle de la
basse Allemagne. Francf et Leipz .
1771, Z/2-8.

Imperati. Historia Naturalis, lib. 28,
Colonice et Lips. 1 6g5.

Jussieu. Pueclierclies physiques sur les
pétrifications qui se trouvent en France.
Mémoires de l’Académie des Sciences ,
année 1 721.

Kaemmerer. Die conchylien in ca¬
bi net te des herrn Erbprinzen von
Scliwartzbourg rudolstadt. Rudolst ,
1786. 2/2-8.

Kalm. Dissert, de petrificatorum or¬
tu. Aboœ , 1754. 2/2-4.

SUR LES COQUILLES. 22*
Kir cher , voyez Bonanni.

Klein. Sciagraphia litliologica curio¬
sa. Gedani , 1740.

Ejusd. Tentamen metliodi ostraco-
logicæ , &c. Lugd.-Bcit. 1 j5j. in-k.

Ejusdem. Specimen descriptionis pe-
trefactorum Gedanensium. Nuremb .
1770. fol.

Knorr. Delici ænaturæselectæ. Nurn~
herg , 1754 — 1767. fol. Yom neuen
uberseîien, verbessert und mit einer
vorrede beigleitet. von J. Walcln
Nurnberg , \ 778. fol.

Ejusd. Lapides ex celeberrimorum
virorum sententia diluvii testes. Nurn¬
berg , 1750. zrc-folio.

Lamarck. Prodrome d’une nouvelle
classification des coquilles : dans les
mémoires de la Société d’Histoire Na¬
turelle de Paris. Baudouin , an 7»
in-8.

£22

OUVRAGES

Le même. Système des animaux sans
vertèbres. Paris , an 9. in- 8. chez fau¬
te in*, au Muséum, et chez Deterville ,
rue du Battoir , n°. 1 6.

Langius. Historiæ lapidum figurato¬
rum Helvetiae ejusque viciniae. Venitiis ,
1708. in- 4.

Ejnscl. Tractatus de origine lapidum
figuratorum in quo diffuse disseritur,
&c. Lucernce , 1709, in- 4.

Ejusd. Methodus nova et facilis tes¬
tacea marina plerasque in suas debitas
classes , genera, et species distribuendi.
Lucernce , 1722. in- 4.

Lehemann. Specimen oryctographiru
stara Russiensis et lacus limen, nov.
act. petrop. vol. i5.

Lerch. Dissert, sistens oryctogra-
phiam halensem. Halce. Magd. 1 j3o*
5/2-4.

Linné . Systema Naturae ed. Gmeljnû
Lipsiœ , 1788. in-8.

SUR LES COQUILLES. 223

Ejusd. Amoenitates acad. Lugd
Bat. Holm et Herlang , 1 749 — 1 78 5.

Ejusd. Mus. tessinianum. Holmiœ ,
1753. 272-fol.

Ejusd. Museum S. R. M. Ludovicæ
Ulricæ , reginæ Suec. desc. Holmiœ ,

1764. 2/2-8.

Lister. Historiæ animalium anglicæ.
Lond. 1678. 272-4.

Ejusd. Historiæ seu synopsis me-
thodicæ conchyliorum , libri 4. London,
i685 et 1688.

Ejusd. Exercitatio anatomica , in
qua de cochleis maxime terrestris et li¬
macibus agitur. Lond. i684. 272-8.

Ejusd. Exercitatio anatomica al tera ?
in qua maxime des buccinis fluviatili¬
bus et marinis agitur. Lond. 1(195.
in -8 .

Ejusd. Exercitatio anatomica tertia
fles conchyliis bivalvibus utriusquo
aquæ. London , 1696 2/2-4.

224 OUVRAGES*

Major , voyez Columna.

Margrave , voyez Pison.

Marsigli. Description du Danube»
La Haye , 1744. in- fol, édit. lat. Ha-
gœ Corm et Amst. 1726. fol.

Ejusd. Hist. phys. de la mer. Amst .
1 725. in- folio. Edit. ital. Eenizia, 1711.
in-4.

Martini. Neues systematisclies con-
cliylien cabinet. Nurnberg , 1769 —
177b. Z7Z-4.

Martyn. Universal concliyology.
London , 1781. in- fol.

Mer y. Remarques sur la moule des
étangs. Mémoires de l’Académie des
Sciences, 1710.

Meuschen. Conchyliologisclie brief.
in nat. Forscli. i3.

Mohering. Mytulorum quorumdam
venenum. Bramœ, 1742.

Molina. Saggio sulla storia naturale
del Chili. Bologna ? 1782. in- 8.

SUR LES COQUILLES. 225

Monti. De testaceis quibusdam fos¬
silibus achate plenis , de ostreo fossili ,
de balanibus fossilibus , de quadam ba¬
lanorum congerie. In acta Bonon. voL
2 et 3.

Mulier. ( Qth. Fred. ) Vermium
terrestrium et fluviatilium succincta
historia. Havniœ et Lips. 1773. in- 4.

Ejusd. Zoologiæ danicæ prodromus.
Havniœ , 17665 et Icones , 1777.

Ejusd. Zoologia danica. Havniœ et
Lipsiœ , 1779. in- 4.

Ejusd. Observations sur la repro¬
duction des têtes de limaçons. Journal
de Phys. 1778.

Murray. ( Adolpli. ) Fundamenta
testacologiæ. Ups. 1771. in-k.

Mylius. Memorabilia Saxoniæ sub-
terraneæ. Leipz. 1720. in-k.

Nicolson. Essay sur l’Histoire Natu¬
relle de Saint-Domingue. Paris, 17660
in- 8„

226

OUVRAGES

Olearius. ( Adam ) Gottorfisclie
Kunstkammer Worinneen alterhand
ungemeine saclien , sotheils die natur
ilieils kunstliche liand hervogebracht ,
&c. Schelsivig , i666. in- 4.

Pallas. Miscellanea zoologica. Hagœ
Com. 1766. in- 4.

Ejusd. Elenchus zoophytorum , sis¬
tens generum adumbrationes genera¬
liores et specierum cognitarum succinc¬
tas descriptiones. Hagœ Com. 1766.
in- 8.

Ejusd. Spicilegia zoologica. Fascicu-*
los decem. Berolini , 1774. in- 4.

Parson. Lettre sur la formation des
coraux et coralines. Act angl. vol. 47.

Passeri. Dissert, de Petrificatis agri
«Veronensis. Venitiis , ij53. in-12.

Peyrouse. ( Picot de la) Description
de plusieurs espèces nouvelles d’ortho-
cératites et d’ostraciles. Erlang. 1781,

SUR LES COQUILLES. 227

Pennant. Britisli zoology. London ,
1777. in- 8.

Petiver. Musei centuriæ decem rario¬
ra naturæ continentes, nimirum ani¬
malia , fossilia , &c. London , 1693 —
1707. m-8.

Ejusd . Gazophylacii naturæ et artis
decades decem. London , 1702, 1703.

Ejusd. Aquatilium animalium Am-
boinæ iconis et nomina. London , 1 7 13»
in- fol.

Peysonel. Traité du corail , extrait
des Transactions philosophiques, Lon¬
dres , 1756. in- 1 2.

Pison. Historiæ rerum naturalium
Brasiliæ. Amstelod. i648. fol.

Plancus. De conchis minus notis in
littore ariminiensi. Venet. 1739. in- 4.

Plinius. Historia naturalis. Ed. Pa¬
risiis.

Poupart. Mémoires sur les coquil^

228 OUVRAGES

lages. Mémoires de r Académie des

Sciences , année 1706.

Ray. Philosopliical letters, &c. Lon¬
don , 1718. in- 8.

Réaumur. Delà formation et de l’ac¬
croissement des coquilles. Mémoires de
l’Académie des Sciences , année 1 709.

Le même. Insecte des limaçons. Id.
1710.

Le même. Du mouvement progres¬
sif de quelques coquillages. Id. 1710
< — 1712.

Le même . Des différentes manières
dont plusieurs espèces d’animaux de
111er s’attachent aux pierres ou les uns
aux autres. Id. 1711.

Le même. Découverte d’une nou¬
velle teinture de pourpre. Id. 1711.

Le même. Observations sur la pinne
marine, et sur les perles. Id. 1717.

Le même. Remarques sur les coquil¬
les fossiles de la Touraine. Id. 1720.

SUR LES COQUILLES. 22g
Le même. Des merveilles des dails et
de la lumière qu’ils répandent. Id.
172 3.

Le même. Observations sur la pro¬
duction du corail. Id. 1727.

Regenfus. Recueil de coquillages, de
limaçons , de crustacés , &c. Kopenh.
1758. 1778. in-îo\.

Reinhard. De ortboceratitis. Meh -
lembourg. in. act. mog. tom. 1 .

Reiseiius. De limace in ovo. in Mis-
cel. Curi. 1699. 1700.

Reiskius. Exercitatio historico-phy-
sica de cornu hammonis. in Misoel. Cur.

1 688.

Retzius. Indelning til djur Rikel
ester. Stockh. 1772. in-8.

Richter. Programma de purpure an¬
tiquo. Gotting. 1741. in- 4.

Retter. Epistolica historico -physica
oryctographiæ Goslariensis. Helmsta-
diij 1733. in- 4.

Çoquilles. V.

20

S5o OUVRAGES

Ejusd. Scliediasma de nucis Marga-
ceis. vulgo. Mergelnusse. in act. epliis.
med. vol. 6.

Rondelet. Histoire des poissons.
Lyon , i558. in- 4.

Rumphius. Thesaurus cochlearum ,
concharum, conchyliorum et minera¬
lium. Lugd. Bat. 1711. in- fol.

Ejusd . De unguibus odoratis , muri¬
ce, & c. in Mise. Cur. i684.

Ejusd. De ovo marino , porcellanis ,
&c. Id. an. 1686.

Ejusd. De nautilo velificante , &c.
Id. an. 1688.

Ruysch. ( Henry ) Theatrum univer¬
sale omnium animalium , piscium , &c.
quod olim sub nomine Jonstoni histo¬
ria naturalis prodiit. Amstel. 1718.
in- fol.

Sauvages. Mémoires sur differentes
pétrifications. Mémoires de l’Académie
des Sciences , an. 1743.

Le même. Mémoire contenant des

SUR LES COQUILLES. S>3i
obseri ations delithologie. Id. an, 1 746. *

Scheuchzer. Specimen litliologiæ Hel¬
veticas curiosæ. Tiguri , 1 702. in- 8.

Ejusd. Herbarium diluvianum. Ti¬
guri , 1709. zn-fol.

Ejusd. Meteorologia et oryctogra-
pliia Helvetica. Zurich , 1718. in- 4.

Ejusd, Physica sacra illustrata. Aug.
\E. ind . et TJlurœ , 1 y35.

Schreher. Lithographia halensis.//a-
iœ, iy5g. in-8.

Schroeter. Versuch einer systematis-
chen abhandlung uber der conchylien
ima tliangelstedt. Berlin , iyyi.in-8.

Ejusd. Journal fur die liebhaber ,
1774 — 1780.

Ejusd. Wollstandige enleistung in
dieKemetniss and Geshichte der steine
unàvesieinevxmgen. Altembourg , 1 77 4
et 1784. in- 4.

Ejusd . Gescliichte der flusconchy-

232 OUVRAGES

lien , vorzuglicîi in den thuringischen

Wasseren. Hall , 1779. in- 4.

Ejusd. Einleitung in die conchylien-
keuntnis snacli Linné. Hall , 1783 et
1784.

Schutte. Oryctographia Jenensis.
Lipsiœ et Suzati , 1720. m-8.

Séba. Locupletissimi rerum natura¬
lium thesauri accurata descriptio , &c.
Amatelod. 1734. 1765. fol.

Swerihenfeld. Stirpium et fossilium
Silesiæ catalogus. Lipsiœ , 1600. in- 4.

Sellius. Historia naturalis teredinis,
&c. Trajecti ad Rhen. , i'/33. in-L

Sloane. A voyage to tlie Island , Ma-
dera, Barbados ? &c. London , 1707.
1725. in-fol.

Soldani. Saggio orittografico , ovvero
osservazioni sopra latere nautiliche ad
ammonitiche dellaToscana, &c. Sienne x
1780. in- 4.

Spada . Dissertazione di petrificati

SUR LES COQUILLES. 233
corpori marini antidiluviani. Veronne ?
ij3j. in-b.

Spengler. Der Islandiscli oskabiorn.
In Berlin beschaft, i°.

Ejuscl. Abbandlnng vondenconchy-
lien der sudsee uberbaupt nnd. einige
neue arten der selben ins besondere in
Naturf. g.

Valentin. Museum museorum.
Franck. 1704. 1714. fol.

Ejuscl. Amphitheatrum zootomi-
cum. Franck, et Gissœ. 1720. fol.

Vcdentyn. Bescliry ving van ond en
îiieuwostiendien.^ras/. 1724 — 1726.
fol.

Valisnieri. Osservazioni di corpi
Marini clie su monti si trovano délia
loro origine , &c. Venezia , 1721.
in- 4.

Vogel. De inscrustato agri Gotten-
gensis, commentatio physico-cliemica.
Gotting 1756. îrc-8.

234 OUVRAGES, etc.

Volkmann. Silesia subterranea. Leîp -
zig , l'/’JO. in- 4.

Walch. Das steinreicli systema-
tisch entworfen. Hall. 1762. £;z-8.

Ejuscl . Dissertationes in naturfors-
cher.

TVallcer . Testacea minuta rariora ,
nuperrime detecta in arena littorissand-
vicensis. London, 1784. i/î-4.

IVoodtvard. Fossils of ails kinds di-
gested into a metliod suitable to tlieir-
mutual relation an affini ty. London ,
1728. z/x-8.

IV ormius. Museum W ormianum.
Lugd. Bat. 1 655. foi.

Zanichelli. Enumeratio rerum natu¬
ralium quæ in museo zaniclielliano as¬
servantur. Venetiisj l y 36. in-k.

FIN DES OUVRAGES SUR LES COQUILLES.

TABLE

par ordre des matières de l’Introduction,

premier volume.

L’Histoire des Coquilles peu avan¬
cée, page i

Considérées comme fossiles par quelques
personnes, ibid.

Ce que les Grecs et les Romains nous ont
laissé sur les coquilles , 2

Quelle est l’époque où l’on a commencé à
s’occuper des coquilles au renouvelle¬
ment des sciences , 3

Jean-Daniel Major , le plus ancien des mé¬
thodistes , 5

Exposition du système de Lister, 10

Auteurs qui , après lui 9 ont travaillé sur
les coquilles , 12

Rang des Français dans la série des travaux
sur les coquilles , i5

Méthode de Dargenville 3 17

TABLE

û36

Linnæus et Adanson portent les premiers
leurs regards sur les animaux des co¬

quilles ,

page 26

Méthode d’Adanson,
Méthode de Geoffroy
Méthode de Muller,

32

36

58

Classification des mollusques, par Cuvier, 44
Système de Linnæus , 52

Autres Auteurs qui ont bien mérité de la
Conchyliologie, 59

Travaux de Lamarck sur les coquilles, et
leur objet , Go

Tableau des mollusques par Lamarck , ou
exposition des genres des coquilles par ce
Naturaliste , 65

Les coquillages divisés de tout temps en
trois grandes sections , 1-73

Noms de toutes les parties des coquilles, 174
Indications de ces parties sur les coquilles
même , 225

Composition chimique du test des co¬
quilles , 226

Observations de Réaumur sur la formation
des coquilles , 227

Les coquillages naissent avec leur coquille
toute formée , 229

Moyen employé par Réaumur pour sur¬
prendre le secret de la Nature dans la
formation des coquilles, 23 2

DES MATIÈRES. 2 3/

Explication de ce Naturaliste , page 233
Les coquilles croissent par juxtaposition ,
et non par végétation ni intussuscep-
tion , 24 1

Preuves de ce fait , a4î

Les coquilles composées de couches , 244

Les animaux des univalves changent le
lieu où ils sont attachés à leur co¬
quille , a45

Des couleurs des coquilles , 248

Leur formation expliquée par des expé¬
riences de Réauinur , 24g

Le collier de l'animal pourvu de cribles pro¬
pres à donner des couleurs différentes, 254
Pourquoi et comment certaines coquilles
sont irrégulièrement colorées, 263

La croissance des coquilles indiquée par
des stries parallèles sur la plupart des
ccquilles , 273

Les porcelaines ont une manière différente
de croître , 281

Il en est de même des balanites , des ana-
tifs et des pinnes , 290

Influence de la lumière sur la coloration
des coquilles , 291

De la formation des parties extérieures des
coquilles , 298

Des diverses formes des coquilles univalves
et de leurs causes, 299

238

TABLE

Des causes qui font varier les coquilles avec
l'âge, page 3i(>

Explication de la formation de la bucarde
exotique , 320

Des animaux des coquilles , 025

Us se divisent en deux classes: ceux pour¬
vus d’une tête , et ceux qui n’en ont
point , 324

Des diverses parties des animaux des co¬
quilles, 325

Des muscles qui attachent les animaux à
leurs coquilles , 33^

second volume.

Les coquillages font partie des animaux in¬
vertébrés et des mollusques de Linnæus
et de Cuvier, page »

Se divisent en gastéropodes et en acépha¬
les ,

Des articulations des coquilles bivalves ,

Du pied des mollusques gastéropodes ,

Du manteau des acéphales , 9

Du pied des mollusques acéphales, i4

Système nerveux des mollusques gastéro¬
podes ,

Système nerveux des mollusques acépha¬
les , 3:5

Des yeux des mollusques t 35

fS tO IT}

DES MATIÈRES. 23g

Rien de positif sur les organes de l’ouie dans
ces animaux , page 35

Les cornes charnues de la côte , principaux

organes du toucher.

56

Point de parties qu’on puisse reconnoître

servir à transmettre les odeurs

et les

sons ,

57

Des organes du goût.

58

Des parties internes des mollusques gasté-

ropodes ,

39

Des organes de la respiration

4i

Du cœur ,

42

Des organes de la mastication ,

4?

Mode de la déglutition ,

5 1

De l’estomac et du canal intestinal ;

, 55

Du foie ,

54

Des organes de la génération ,

56

Des parties internes des mollusques acé-

phales ,

66

Des branchies ,

67

Anatomie de la moule des étangs ,

68

Opinions des anciens philosophes sur l’ori-

gine des coquilles ,

73

Du sexe des coquillages ,

. 75

Les coquillages sont la plupart

ovipa-

res , mais il en est beaucoup de vivipa-

res ,

79

De la prodigieuse fécondité des

coquil-

lages ,

80

2î4o

TABLE

Explication de la planche qui présente Fa*
natomie de l’escargot , page 82

De celle qui présente celle de la moule
d’étang, 84

Des coquillages que l’on recherche comme
aliment > 86

Estime que les Romains faisoient des co¬
quillages, 87

Manières d’apprêter les coquillages peu va¬
riées , 88

Opinion des médecins sur la qualité de la
chair des coquillages, ibid.

Des usages économiques des coquilles , 89

Des lieux qu’habitent les coquilles , y3
Des moyens de pêcher les coquilles de mer ,
^ zoo

Du choix des coquilles destinées à entrer
dans un cabinet , 1 07

Des opérations à faire lorsqu’on ramasse des
coquilles pour cet objet , îoy

Du nétoyement des coquilles , 112

Du coquillier et de son arrangement , n5
Des coquilles fossiles , 125

La plupart n’ont point d’analogue vivant
connu , 127

Celles dont on connoît l’analogue , et
qu’on trouve en Europe , vivent actuel¬
lement presque toutes dans la mer des
Indes, 129

DES MATIÈRES. 24 1

Marche probable de la Mature dans la for¬
mation des continens , page 129

Epoque où les coquilles ont commencé à
exister , i3o

Coquilles fossiles pélasgiennes , i3î

Coquilles fossiles secondaires , i33

Les montagnes calcaires secondaires pro¬
duites par l'accumulation des coquilles
fossiles , i34

Coquilles fossiles laissées par la dernière
invasion de la mer sur le continent de
l'Europe, 137

Des grands amas de coquilles de la ci-de¬
vant Tourraine et du Soissonnois, i58
Preuves que la nier a deux fois couvert et
abandonné le second de ces pays depuis
la formation des montagnes calcaires en¬
vironnantes ^ 109

Des coquilles fluviatiles fossiles, 147

Idées de Lamarck sur les changemens qui
ont amené et amènent encore des révo¬
lutions dans l’organisation générale des
êtres > 149

Coquilles, V.

242

TABLE

TABLE FRANÇAISE

■des classes, des genres et des principales
espèces de coquilles.

Nota. Les chiffres romains indiquent le volume;
les chiffres arabes indiquent la page.

A.

A € AU D E ,

Agathine ,

Ammonites ,

Ampoule ,

Anatif ,

Ancile ,

Ancille ,

Anodonte ,

Anomie ,

Arche,

Argonaute ,

Arrosoir ,

Avicule ,

volume II , page 325
IV, 63
V , 169

IV, 63

II, 166

III, i85

V, 33
III, i43

II , 211
III, 123
III, 257
V, i5g
II , a85

FRANÇAISE

243

Bo

Bacnlîte ,

V, 191

Balanite ,

II , 175

Belemnite ,

V, 200

Bivalves ,

II, 219

Bircarde ,

III , o5

Buccin ,

IV, 258

Bulime

IV, 88

Bulle ,

IV, 63

e.

Cadran ^

IV, i47

Calcéole ,

II , 217

Calyptrée ,

III, i85

Came ,

II, 3i7

Camerine ^

<!

00

Cancellaire

V, 34

Capse ,

II, 18

Cardite ,

III, 85

Carinaire

III, 244

Casque ,

V, 1

Cérite ,

IV, i77

Colombelle ,

V, 34

Concholépas ,

III, 263

Cône ,

V, 107

Conque anatifère^

II, 166

Corbule ,

II, 245

Corne d’Amman j

V, 16$

s44

TABLE

Cornets ,
Cranie ,
Crassatelle,
Ciépidule ,
Cucullée ,
Cyclade ,
Cyclostome ,
Cylindres ,

Dactyle ,
Dail ,

Dattes,,
Donace ,

Eburne,
Emarginule ,
Escargot ,
Erodone ,

Fasciolaire ,
Fissurelle ,
Fistulane ,
Fuseau ,

Gaideron ,

V,

ioj

II,

z3i

III,

116

III,

i85

III ,

121

III,

, 55

IV

, 84

V.

» 29

II,

>95

11,

i95

III,

i58

III

, 77

IV,

260

III,

i85

IV

> 27

II,

329

IV,

202

III,

i85

II,

208

IV,

202

II,

3i5

FRANÇAISE.

245

Glycimère ,

III, 4

Gryphée ,

H,

II, 3o7

Halî otide ,

III , a4 6

Harpe ,

IV, 259

Hélice ,

IV, 3

Hélicine ,

IV, i

Hiatelle ,

III, 120

Hippope ,

III , QO

Hippurite ,

V, 199

Houlette ,

II, 25o

Huître ,

II, 293

Hyale ,

J.

II, 236

Ianthine ,

K

IV, 71

Kauris ,

L

v, 74

Lépas ,

III, i85

Lime ,

II, 25l

Lingule ,

II, 233

Lutraire ,

M.

O

O

ri

HH

HH

HH

Manche de couteau

»

III, 7

Mactre,

III, 107

Marginellea

V, 34

246 TABLE

Marteau ,

II, 288

Meretrice ,

III, 42

Mitre ,

V, 33

Modiole ,

III, i58

Monodonte ,

IV, i48

Moule ,

III , i47

Mulette ,

III, i38

Multivalves ,

II , i53

Mye,

III, i

N.

Nasse ,

IV, 260

Natice ,

III, 285

Nautile ,

V, 162

Nérite ,

III, 266

Nucule ,

III, j 56

Numisraale ,

V, 181

0.

Olive ,

V, 55

Onguline,

III, 76

Orbicule ,

II , 243

Orbulite ,

V, 167

Oreille-de-mer ,

III , 246

Orthocératite ,

v, 194

Orthocère ,

V, i9i

Oscabrion ,

II, i55

Oscane ,

III, 24 1

Ovule ,

V, 68

FRANÇAISE.

P.

Pandore ,

Pa ph i e ,

Patelle ,

Pectoncle ,

Peigne ,

Perne ,

Perne ,

Petricole ,

Pholade ,

Pierre lenticulaire ,

Pinne ,

Pi faut ,

Planospirites,

Placune ,

Planorbe ,

Planulites ,

Pleurotome ,

Plicatule ,

Porcelaine ,

Pourpre ,

Pourpre ,

Poussepied ,

Ptérocère ,

Pyramide ,

Pyramidelle ,

Fyrule,

R,

247

II, 248
III, 109
III, i83
III, 124
II, 254
II, 280

III, 170

III , 42
Il , 195
v, 181

in , 170

11, 193
ni , 287

11 , 278

IV, 5

v, 179

IV, 203
II , 3m

V, 73
IV, J 96

V, 23
II, 1 66
IV, 247
V, 109
IV, 148
IV, 193

II , 017

Radiolite

TABLE

2 48

Rocher ,

IV, ig5

Rosteiaire ,

IV, 243

Rotalite ,

V, 186

Rouleau ,

V, 29

S,

Sabot ,

IV, 121

Saîagraman ,

V, 169

Sanguinolaire ,

III, 10

Scalata ,

IV, 84

Silicaire ,

V, 157

Sîgaret ,

III , 254

«Solen ,

ni, 7

Spirule ,

V, 192

Spondyle ,

II , 3i3

Stomate ,

ni, 266

Strombe ,

IV, 244

T.

Taret ,

Il , 201

Tarrière ,

V, 71

Telline ,

III, 16

Térébratule ,

II , 222

Testacelle ,

III, 258

Tonne ,

IV , 260

Toupie ,

IV, i4i

Tridaene ,

III , 91

Trigonie ,

III, 118

Turbinelle ,

V, 35

Turrilite ,

V, 187

Turritelle ,

IV, 77

FRANÇAISE.

249

V.

Vénus ,

III , 39

Vis ,

V, 11

Volvaire,

IV, 62

Volutte,

Vulselle ,

II , 291

Univalves,

III,i8o

25o

TABLE

TABLE LATINE

des classes, des genres et des principale*
espèces de coquilles.

A C ARDO ,

A.

vol. II , pag. 3^5

Ammonites ,

V, 169

Anatifa ,

11,266

Anodonta ,

III , i45

Anomia ,

II, 211

Area ,

III, 123

Argonauta ,

III, 257

Avicula ,

II , 285

Baculites ,

B.

V, 191

Balanus,

Il , i7^>

Belemnites ,

V, 200

Bivalves ,

II, 219

Buccinum ,

IV, 258

Bulimus ,

IV, 88

Bulla ,

IV, 63

LATINE.

C,

25 1

Caîeeola f

II, 217

Camerina ,

V, 181

Cardita ,

III , 85

Cardium ,

111,9g

Càrinaria ,

III , a44

Cassidea ,

V,i

Cerithium ?

IV, 177

Chama ,

II,3i7

Chiton ,

II , 1 55

Concholepas.»

III , 265

Conus ,

V, 107

Corbula ,

II , 245

Crania ,

II, 25l

Crassatelïa 9

III, 116

Cucullæa ,

III , 121

Cyclas,

III , 55

Cyclostoma a

IV, 84

Cÿpræa ,

D,

V, 75

Donax ,

E.

III, 77

Erodona,

F.

II , 629

Fistulana ,

II , 20S

252

TABLE

G.

Glycimeris ,

III, 4

Gryphœa ,

U

II , 3o7

Haliotis ,

111,246

Helix ,

IV, 2

Helicina ,

IV, i

Hiatella ,

III , 120

Hippopiis ,

III , 90

Hippurites ,

v, 199

Hyalæa,

J.

II, 236

Ianthina,

L.

IV, 71

Limax,

II, 25l

Lingula,

M.

11,253

Mactra ,

111,107

Malleus ,

11,288

Multivalves ,

II , i53

Murex,

IV, i95

Mya ,

III, i

Mytilus ,

XT.

III, i47

Natica,

III, 283

LATINE.

253

Nautilus ,

V, 162

Neri ta ,

III , 266

Nucula ,

0.

III , i56

Ort i cula ,

II , a43

Orbulites ,

V, 167

Orthocera ,

V,i94

Oscana ,

III, 24l

Ostrea ,

II , 293

Ovula ,

P.

V, 68

Pandora,

II , 248

Patella ,

III, i83

Pecten ,

II , 254

Pedum,

II , 25o

Penicellus ,

V, 1 59

Perna ,

II, 280

Pholas ,

II, i93

Pinna ,

111,170

Placuna ,

11,278

Planospirite* ,

III , 237

Planulites ,

v, 179

Plicatula,

II, 3n

Purpura ,

V, 23

Pyrula ,

R,

4, i93

Eadiolites,

II , 327

Rostellaria ,

IV, 242

Eotalites ,

V, 186

Gocjuillefi. V.

2%

254

TABLE

S.

Sigaretus ,

III , 254

Silicaria,

V, i57

Solen ,

III, 7

Spirula ,

V, 192

Spondylus ,

II , 5i3

Stomatia ,

III , 2 56

Strombus,

T.

IV, 244

Tellina ,

III, îS

Terebellum ,

V, 71

Terebra ,

V,n

Terebratula ,

II , 222

Teredo ,

II , 201

Testacella ,

III , 238

Tridacna ,

III, 91

Trigonia ,

III, ll8

Trochus ,

IV, i4i

Turbo ,

IV, 121

Turrilites ,

V, 187

Turritella ,

V,

IV, 77

Venus,

III , 39

Volvaria ,

IV, 62

Voluta ,

V, 29

Yulsella ,

II ,291.

LATINE#

U,

255

Ungulina ,

111,76

Unio ,

III, i38

Univalves ;

III , 180

TIN DES TABLES,

ERRATA.

VOLUME PREMIER.

Pag. 24i , lig. 16 ; au ZieMcTintus-suscep-
tion, lisez , juxtaposition.

VOLUME DEUXIÈME.

Pag. 27.5 y lig. 4 ; au lieu de anomie, lisez
térébratule.

Pag. 3jo, lig. 9 ; au lieu de pl. i5 , fig. 1.
lisez pl. il, fig. 5.

VOLUME TROISIÈME.

Pag. 18 , après la lig. 18, ajoutez , et cy¬
clade qui sera mentionnés plus loin.

Pag. i38 , après la lig. 3 , ajoutez , Voyez
pl. 22, fig. 5 , 6.

Pag. i44 , lig. n ; au lieu de mono dont© 3
lisez anodonte.

LIVRES NOUVEAUX

qui se trouvent chez le même Libraire,

Corps complet d’Histoire Naturelle, pas
Bujfon ,. Castel , Patrin , Bloch , Son -
jiini , Latreille , Brongnia.rt , de Tigny ,
Bosc „ Lamarck et Mirbel ; en 77 volu¬
mes grand in- 18 , d’environ 55o pages
chacun, très-belle édition, soignée et
correcte.

Ce corps d’ouvrage est orné d’environ
900 planches, représentant plus de 4ooo su¬
jets , dessinées d’après nature , par Desève ,
très-connu en ce genre pour la vérité deses
dessins , gravées sous sa direction , et pré¬
cieusement terminées au burin : c’est égale¬
ment lui qui en a soigné et dirigé l’enlumi¬
nure.

Théorie de la Terre ; — Discours sur l’His¬
toire Naturelle -, — Histoire naturelle de
l’Homme j — Histoire naturelle des Qua¬
drupèdes ; — Histoire naturelle des Oi¬
seaux , par Bujfon ; classée par ordres ,
genres et espèces, d’après le système de
Linné , avec les caractères génériques et
la nomenclature linéenne , par René-
Bichard Castel 3 auteur du Poëme des

Plantes , et professeur au Prytanée
Français. a6vol.

Histoire naturelle des Minéraux , par E. M.
Patrin , membre associé de l’Institut na¬
tional de France , ouvrage orné de ^plan¬
ches. 5 vol.

Les découvertes faites en minéralogie ,
depuis la mort de Bujfon , exigeoient qu’on
fît à son célèbre ouvrage des additions et
des corrections considérables. Le cit. Patrin
qui s’est chargé de continuer et de complé¬
ter l’Histoire des minéraux , ne s’est pas con¬
tenté de consulter les travaux des chimistes
modernes, il a ajouté lui-même de pré¬
cieuses observations qu’il a faites pendant
un voyage de huit années dans l’Asie Sep¬
tentrionale , depuis la Russie d’Europe jus¬
qu’au-delà du méridien de Pékin.

Histoire naturelle des Poissons , avec les
figures dessinées d’après le système de
Linné , avec les caractères génériques ,
par René-Richard Castel , auteur du
Poëme des Plantes, éditeur de l’Histoire
naturelle de Buffon en 26 volumes et
professeur au Prytanée Français. 10 vol .

Cet ouvrage qui contient l’histoire d’en¬
viron six cents espèces de poissons , la des¬
cription de- leurs moeurs , de leurs habitu¬
des , de leurs amours , des lieux qu’ilsfré-
quentent, l’examen de leurs vertus et de
leurs propriétés, de leur bonté comme al i—
mens, les avantages que le commerce et l’in¬
dustrie peuvent retirer de leur pêche j etc.

est le plus étendu que l’on ait encore fait
sur cette partie de l’histoire naturelle.

Ces 4r vol. sur carré fin d’Angoulême 9
cartonnés, îoofr.

— reliés en bazanne écaille , 120 fr.

• — reliés en veau racines , filets d’or , 1 3o fr.

— avec les figures coloriées , cartonnés et

étiquetés, 16N fr.

— reliés en veau racines rouges, tranches

dorées , papier serpente sur chaque figure
coloriée, 210 fr.

Ces mêmes 4i vol. sur papier vélin , fig.
coloriées avec beaucoup de soin , cartonnés
et étiquetés, 258 fr.

— reliés en veau racines rouges , tranches

dorées , bord et bordures , 5oo fr.

Histoire naturelle des Quadrupèdes Ovi¬
pares et des Serpens, par Sonnini , homme
de lettres-naturaliste, et Latreille ,me ru¬
bre associé de l’Institut national. 4 vol.

Entomologie , ou histoire naturelle des In¬
sectes, composée d’après Réaumur , de
Géer , Roesel , et les meilleurs ouvrages
qui ont paru sur cette partie; lédigée
suivant la méthode d’ Olivier , avec des
observations nouvelles, par Brongniart ,
et F. 1VI. G. T. de Tigny , naturalistes.

10 vol.

Histoire naturelle desCrustacés , contenant
l’histoire naturelle des crabes , écrévis-
ses , etc. etc. , par L. A. G. Bosc, natura¬
liste. 2 vqL

Histoire naturelle clés Mollusques et des
Coquilles, avec des observations nou¬
velles sur les animaux que renferment
ces dernières, par L. A. G. Bosc. 5 vol.

Histoire naturelle des Vers, avec la des¬
cription de leurs mœurs , leurs habitudes,
leurs usages, etc. , par L. A. G. Bosc ,
naturaliste. 3 vol.

Botanique , ou histoire naturelle de tous
.les Végétaux, avec leurs caractères, or¬
dres et genres , leurs propriétés , usa¬
ges, etc. etc., par J. -B. Lamarck , de
l’Institut national de France , professeur-
administrateur du Muséum d’Histoire na¬
turelle , et par C.-F.-B. JMirbely natura¬
liste. 12 vol.

Principes de Physiologie , ou Introduction
à la Science expérimentale , physiologie
que et médicale de l’homme vivant , par
C. L. Dumas, de l’Institut national , pro¬
fesseur d’anatomie et de physiologie à
l’école de médecine de Montpellier ,
membre de plusieurs sociétés savantes et
littéraires, etc. 3 vol. in-S. de plus de
6oo pages , avec figures et tableaux , très-
belle édition de Crapelet , brochés, i5 fr.
et francs de port , 20 fr.

Traité élémentaire de Physique, présenté
dans un ordre nouveau, d’après les dé¬
couvertes modernes , par A. Libes, pro¬
fesseur de physique aux écoles centrales
de Paris , et membre de plusieurs so¬
ciétés savantes, 3 vol. in- 8. très- bien
imprimés, et ornés de beaucoup de plan-

clies, brochés, i8fr. , et francs de port
par la poste , 22 fr.

Histoire naturelle clela montagne de Saint-
Pierre de Maestricht , avec 60 planches
gravées par les plus habiles artistes de
Paris, d’après les dessins de Maréchal,
peintre du Muséum national d’Histoire
naturelle , représentant la suite des di¬
verses coquilles , des madrépores , des
tortues , de la fameuse tète de crocodile ,
et autres corps fossiles trouvés dans cette
montagne. Par B. Faujas Saint-Fond,
professeur de géologie , et l’un des ad¬
ministrateurs du Muséum national d’His-
toire naturelle.

Le célèbre Adrien Camper , ce grand
naturaliste que la mort a enlevé de trop
bonne heure aux sciences , ne parloit ja¬
mais de cette montagne sans une sorte d’en¬
thousiasme : CJest la plus grande masse de,
faits , écrivoit-il à la société royale de
Londres , que la nature ait offerte aux
hommes, pour piquer leur curiosité, et
élever leur esprit à des idées philosophi¬
ques.

Le Muséum d’Histoire naturelle de Paris
ayant tait l’acquisition de tous les objets les
plus rares et les plus remarquables de cette
montagne, a réuni en ce genre tout ce qui
se trouvoit dispersé dans les cabinets de
Maestricht, de la Haye, de Louvain , de
Bruxelles, ect. ainsi que la tête du croco¬
dile.

Le cit, Faujas Saint - Fond ayant visité

plusieurs fois les cavernes des environs de
XVIaestricht , qu’il a fait dessiner avec le plus
grand soin , s’est déterminé à faire jouir les
savans et le public du fruit de ses pénibles
recherches,, et de ses eonnoissances dans
l’étude des fossiles.

Déjà il a fait paroître cinq livraisons de
cette belle collection , avec 3o planches et
le texte explicatif , écrit avec la clarté , la
méthode , et l’intérêt qu’on trouve dans
ses voyages en Angleterre , en Ecosse et
aux îles Hébrides j ainsi que dans ses autres
productions. Deux autres livraisons ne tar¬
deront pas à paroître, et sont à l’impres¬
sion : dès lors il n’en restera plus que trois
qui se succéderont , pour le complément de
ce superbe ouvrage qui manquoit à l’His¬
toire naturelle , et qui est fait pour lui don¬
ner un grand essor.

Conditions de la souscription .

Chaque livraison , grand in-k. beau papier,
composée du texte et de 6 planches , 8fr.
» — in-folio, sur jésus vélin, premières
épreuves, et dont il ne reste que 25 exem¬
plaires , 16 fr.

Le frontispice du premier cahier de Vin-
folio est orné d’une superbe vignette en
taille-douce.

Les Saisons de Tompson, traduction nou¬
velle , précédée d’une notice sur la vie
et les écrits de cet auteur; par J. B. F. De-
leuze. i vol. in-8. , belle édition, ornée
de 4 jolies figures dessinées par Lehar-

hier, et gravées sous sa direction ? bro¬
ché , 6 fr.

Traité élémentaire de Chimie , et Opus¬
cules chimiques et physiques , par Lavoi¬
sier 5 troisième édition, augmentée d’en¬
viron un quart ; 5 gros vol. in- 8. ornés
de 16 planches en taille-douce , très-
belle édition imprimée par Crapelet en
Fan g. Prix, broché , i5 fr.

Table Analytique et Raisonnée des matières
contenues dans les 70 vol. in- 8. des (Eu-
vres de Voltaire , édition de Beaumar¬
chais , au moyen de laquelle cette col¬
lection devient une espèce de Diction¬
naire encyclopédique , indiquant , dans
le plus grand détail , 1°. tout ce que
Voltaire a écrit sur l’histoire, la philo¬
sophie, les opinions religieuses et poli-<
tiques des peuples , la morale , les belles-
lettres et les arts , etc. ; 20. l’analyse de
ses poëmes et romans , avec celle de ses
différens commentaires ; 3°. ses vers à
sentence , passés en proverbe ou pouvant
servir d’épigraphes, ainsique les notices
historiques et les anecdotes relatives aux
ouvrages ou aux personnes qui ont fixé
l’attention de cet homme célèbre , etc. y
par Chantreau , traducteur des Tables
chronologiques de Blair, et professeur
d’histoire de l’école centrale du Gers ;
2 gros vol. in- 8. , formant les tomes 71
et 72 de la collection des(Euvres de Vol¬
taire , brochés , 12 fr. , et en grand pa¬
pier raisin , brochés , 18 fr.

tes Rudimens de l'Histoire , ou Idée géné¬
rale et précise des peuples les plus cé¬
lèbres , soit anciens , soit modernes , pour
servir d'introduction à leur histoire ;
suivis d’une courte notice des meilleurs
livres où l’on doit l’étudier dans tous ses
détails. Par L. Domairon , ancien pro¬
fesseur des belles-lettres à l’école mili¬
taire de Paris. 4 vol. in- 12 de 4 à 5oo pa g.
chacun , broché , 10 fr.

Histoire universelle en style lapidaire ,
avec cette épigraphe : multa paucis. 1 vol.
in- 8. sur jésus vélin, très -belle édi¬
tion , <j fr.

Système des Animaux sans vertèbres , ou
Tableau général des classes , des ordres
et des genres de ces animaux , suivant
l’arrangement établi dans les galeries du
Muséum d’Histoire naturelle , par J. B.
Lamarck, de l’Institut national, profes¬
seur au Muséum d’Histoire naturelle;

1 vol. in- 8. Prix , broché , 6 fr.

Traduction en vers des Métamorphoses
d’Ovide , poëme en i5 livres, avec des
commentaires ; par F. Desaintange , 1 vol.
in-8. ornés de 16 ligures , 10 fr.

«— Le même , sur papier vélin , premières
épreuves, cartonné , 21 fr.

Les Fables d’Esope , ornées de 108 figures ,
d’après le fameux Barlow; recueil d’apo¬
logues ingénieux et de gravures piquantes
pour l’amusement et l’instruction des
enfaus. Paris, 1801, 2 vol. in- 4°. oblongs,
brochés a 9 fr»

Les principales Cotinoissances pratiques ,
médicinales et chirurgicales, mises à la
portée (lu peuple, ou Blême ns de l’édu¬
cation du Médecin , ouvrage utile a tout
le monde , et pour l’instruction médici¬
nale et pour se bien conduire sagement
dans les maladies , quelles qu’elles soient ;
nécessaire aux élèves, et sur -tout aux
Chirurgiens qui exercent Tun et l autre
art; pa* Roÿer , docteur-médecin de la
ci-devant Faculté de Montpellier, 3 vol.
in-8. , brochés, 9“'*

Voyages dans les Etats-Unis de l’Amérique ,
par Larochefoucauld - Liancourt ,
in- 8. ornés de 5 cartes, 3° *r*

Plantes (les) , poëme , par René-Richard
Castel , professeur auPrytanée Français ,
et éditeur de l’Histoire Naturelle deBut-
fon , classée par ordres , d’après le sys¬
tème de Linné ; seconde édition, i vol.
in-iü. , grand papier, orné de 5 jolies
fig. et bien imprimé , broché , 3 fr.

— Le même, sur grand raisin superfin vélin
avec les fig. avant la lettre , broché , 6 fr.

Le Géographe Manuel , nouvelle édition
entièrement refondue et considérable¬
ment augmentée , par Comeiras , in-8.
avec cartes , broché , 2 fr. 6o c.

Médecine Opératoire ( de la ) , ou des opé¬
rations de chirurgie qui se pratiquent plus
fréquemment, par Sabatier ; 3 gros vol,
in-8. , br. Jr.

Coquilles. V. 23

Dictionnaire ( nouveau ) portatif de la lan=
gue française , composé sur la dernière
édition de l’abrégé de Richelet , par
Wailly, entièrement refondu d’après le
Dictionnaire de l’Académie , celui de Tré¬
voux , le Dictionnaire de grammaire et
de littérature , de l’Encyclopédie métho¬
dique , etc. par Gattel , professeur de
grammaire générale. Lyon, 1797, 2 gros
vol. in-8. de 800 pages chacun, à deux
colonnes, brochés, i5 fr

— Le même , 2 vol. /71-8. reliés 9 17 fr.

Cardea

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