LIBRARY OF THE MUSEUM OF COMPARATIVE ZOOLOGY 4,10} BEQUEST OF WILLIAM BREWSTER 2 Le 20 ho D LE DC. | “mi «, er ns F2 Mu” DR ETAT, : 2 4 ( EE ADS Share FD Taie. DiO ze ee É Sage. pre TT LA. HISTOIRE NATURELLE, GÉNÉRALE ET PARTICULIÈRE, AVEC LA DESCRIPTION DU CABINET DU ROI Tome Dix- huitième. 2 Pre 5 ne D fl ME, el Q ; Ke RCE A ES : : s PF en ED SR L LÉ 4 à " pe | HISTOIRE . NATURELLE DES OISEAUX. Tome Sixieme. CE JÉELE Je NOR SR ALS DE L'IMPRIMERIE ROYALE, M D'ECLX XV, 14 2 L- SC rem de ne Te à. | 7 — « Dur à un en r.à eu" PL CDD TT 2 se “'oP. D 4 et Li ay, F 2 PAPE a Ed , , Li # sr. PR TEE Pen % Ph We Pa ee 4 } ec ets) Le p fs “EE Lui 720 C» + «NV OR rEs ” Loue : méi "(4 rh nn ; à + 4 * L Fr E. , FAT" + + ten Dan ù ) « 2 % 9 hs "CT ARTS - pa Le Le) ji Re | - n, RER pis ve 74 LL ii LA - CT PS 4 à ADD ri ent Suis ES ; « D ai 4 4 fe % 4 PL LA 8 : é #4 Le LA Ed se Vi 3 f Ca h OT 1 : ‘ 14 +. ,? . s : L1 ”- eg 27 on UNE Se 2 et a rt ET CPR ES LT ER Le RO Ta ER de Cr FPE RE tee î . d ‘E | TABLE | De ce qui eft contenu dans ce Volume. LE Gros-bec...,.. pagè 16$ Le Bec-croife. e ®” = e ee © 172 Oifeaux étrangers qui ont rapport au Gros- bec. D ee + 1 8 2. Y. Ze Gros-bec de RUES. Ibid. II Ze Gros- bec bleu d'Amérique. | 18 > MN Le Dur-becs sos 194 IV. Ze Cardinal huppé... 185$ V. Le Rofe-gorge.....….. 188 M Le Grinbniiss LL: 89 VIE Ze Rouge-noir. …. ..,. r90 LE Ze hrs six 11 19 IX. La Queue en éventail... Ibid, X. Le Padda on l’Oïfrau 4 Riz. 192 7 # PR A QUE XI Ze Toucnam-Courvi. .. 195 XIL L'Orchef. . or 296 XIII. Ze Gros-bec nonette... 197 XIV. Le Grifalbin..…...... Ibid. XV, Ze Quadricoor.. .... 193 X VI. Ze Jacobin à le Domino 199 X VII. Ze Paglafecht. ....., 20t XVIIL. Ze Gros-bec d’Abyffinie. 202 XIX. Le Guifso balito..... 204 XX. Le Gros-bec tacheté... 206 XXI. Le Grivelin à cravate. . 207 He Mois t 4409 Oifeaux étrangers qu ont rapport ai en UNE UN UN TE Te LE Ze Moineau du Séneval, Ibid, II. Ze Moineau à bec rouge du Sénégal, ....,..., 223 III. Le Pere noir... ..., Ibid. IV. Le Dattier ou Moineau de duütlé..…s à 0 ds El NE aille °.- 227 Le Friquet » » 010 0 89 ° 229 é PASNE ou F | Oifeaus étrangers qui OnË rapport ah Fhiquet. SES 0 ee NE I. Le Paffe-vert....... 236 II, Ze Paffe-bleu.. ..... Ibid DR Les Fi nues 2327 IV. Le Friquet huppé... .. 238 V. Le Beau marguet. .... 239 DR MOMIE. Lis nus eo + » 240 Oifeaux étrangers qui Ont rapport à le MOMIE M) . Sent A 243 De Le donlcier. 4 , «2 Hbid. Me Poroare,s L'an er 244 HT. Ze Croiffant. .., LT 245$ de une. se.» PALE I] Warietes du Merle. ........ 13 Le Merle à plaftron blanc... 15 Variétés du Merle à plaflron blanc. 22 J, Les Merles blancs ou tachetés de blanc... perce se Ibid #Hÿ Tara | IT. Ze grand Merle de Montagne. 26 Le Merle couleur de rofe. :... 27 Le Merk de roches: ln. 3 EE rie blem SU T6 Le Merle folitaire, . .... ... 40 Oifeaux étrangers qui ont rapport au Merle folitaire. . .... RNA I. Ze Merle folitaire de Manille Ibid, EI. Le Merle der des Phi- lippines. . NS se PEUR Oifeaux étrangers qui ouf rapport aux Merles d’ Europe . “rire sE L Le Jaunoir du cap de Bonne EJPÉTANCE 0e mois» oo « LDide IT. Le Merle huppé de la Cine. s > FEI. Ze Podobé du Sénégal... s5$ EV. Le Merle de la Chine. .. Ibid, V. Le Vert doréou Merle à longue queue du Sénégal. ...,. S7 VI, Le Fer-a-cheval où Merle & collier d'Amérique... 59 XII. XIII. XIV. X V. X VI. X VII. X VIII. XIX. X X. X XI. . Le Merle vert d’ Angola +. . Le Mérle violet du Royaume . Le Plaffron noir de Ceilan. . L'Oranvert où Merle à ventre T A B L É: | 2x Gt REA a nie 15 64 63 69 orangé dus nr Variété de 1 Ordryertt .. Le Merle brun du cap de Bonne-efpérance....,. 70 Le Baniahbou de Bengale, Ibid, L'Ourovang ou Merle cendré de Madagafcar. .. .. 72 Le Merle des Colombiers . 72 Le Merle olive du cap de PBonne-efpérance, . ..., 75 Le Merle à gorge noire de Saint- Domingue.., Le Merle de Canada... Le Merle olive des Indes. Le Merle cendré des Indes. 779 Le Merle brun du Sénégal. 80 Le Tanaombé ou Merle de Madagafcar, ,.,,, 81 XX VI. XX VH. XX VII. XX IX. X X X. XXXI. XXXII. XXXII. FAmLEÉ Le Merle de Mindanso: 83 Le Merle vert de. l'ifle de Frañce, . Si 45, 84 Le Cafque noir où Merle à ” tête noire du cap de Bonne- efférance. «4... 85$ V.. Le Brunet du cap de Bonne- EHÉTANCE à «à de + 4 OT Variété du Brunet du cap. 85 Le Merle brun de la Ja- maique. . .e . À ses 09 Le Merle à cravate de Cayenne, ss sese. 90 Le Merle huppé du cap de Bonne-efpérance . .. … 91 Le Merle d'Amboine. . 93 Le Merle de lille dé Bourbon, 9+ Le Merle Dominiquain des Philippines... .... 95 Le Merle vert de la Caroline. | 96 Le Terat-boulan ou le Merle deg Bdes. . dés 98 XX XV. XXX VI. XXX VIL ; XXX VIII. R'XXNTX. ed Ua XLI. PRET. Hem | XLI V. [Le Grifin de Cayenne. . =... IX X XI V. TA RBExLTÉ Det Le Saui-jala ou.le Merle doré de Madagafcar. 99 Le Merle de Surinam. 101 De Pumnies. ), 5 :TOo% Le Merle violet à ventre _ Blanc de Juida.. 10% Le Merle roux de C ayenne. | 105$ Le petit Merle brun à gorge rouffe de Cayenne. 10 6 Le Merle olive de Saint- Domingue.. . ,., 107 Le Merle olivâtre de Bar- barie. .… 108 Le Mobxita ou la Reli- gieufe d’Abyffinie. 110 Le Merle noir T7 blane d’Abyffinie...,. 111 Le Merle brun d'Abyfinie, 112 114 (Le Verdin de la Cochinchine, + 346 « ie, 7] EAU L'Azurin . . ne 0e 5 6 5 3 67 D 0 T1É Les Breves..... ardt Hi à 1 > Le Mainate des Moon Orientales 125 Variéiés du Mainate, . .. . ! 128 I. Ze Mainate de Briffon..,. Ibid TI. Ze Mainate de Bontius.. . Ibid AIT. Lepetit Mainate d'Edwards. 126 IV. Ze grand Mainate d'Edwards. | "Ibid. de -Cou. dau sua LT LAS SNS Dee à ART UINES Be Jajeur ss re NT 2 et F4 Variété du Jafeur......... 162 Par M. GUENEAU DE MONTBEILLARD: FOX" HISTOIRE TL ce RER 2 ss $ 2 RER LIT GR 4 2 A AT” fe DA LED Ve: nr x NFZ 1 JA k A DNS à 29 US P AC 54 /. SN ke à f, & y Pet 4 gr L $ 7 pe , Ÿ , : SZ AU 4 mt mn ms ” 2 7 L C4 c « ; c 5 , . PAL RECETTE RÉEL NT M ENT SEE RTE PAS MAUR EEE PE EET *LE MERLE (à. E mâle adulte dans cette efpèce eft encore plus noïr que le corbeau; il eft d'un noir plus décidé, plus pur, moins altéré par des reflets: exèepté le . * Voyez les Planches enluminées, n.° 2, (a) En Grec, Koasuga, Kérugos, Koduyoc ; en Grec moderne, Ko(i@os ; d'où fe font formés les _ noms corrompus, Caffifos, Cefefos, Keplos; dre. En Latin, Merula, Merulus, Nisrerum; en Italien, Merb ; en Efpagnol, Mierla; en Portugais, Melroa ; en bas Allemand, 7erl; en Flamand, Merlaer, Meerel: dans certaines provinces de France a femelle s'appelle Aerkeffe, Moerleite, & méme Aerluchez de male fe nomme #Méfle, Merlat, Mierle vou Normefle; & le jeune, Aerlot où Merleau, Suivant M. Salerme, page 176 ,.tous ces noms _ Oifeaux, Tome V1, A 2 Hifioire Naturelle bec, Île tour des yeux, le talon & f plante du pied qu'il a plus où moins - jaune , 1! efl noir par-tout & dans tous les afpects ; aufli les Anglois l’appellent-ils Voifeau noir par excellence. La femelle au contraire n’a point de noir décidé dans tout fon plumage; mais différentes nuances de brun mêlées de roux & de gris, fon bec ne jaunit que rarement, elle ne chante pas non plus comme Île mâle, & tout cela a donné lieu de fa prendre pour un oïfeau d’une autre efpèce /2/. Les merles ne s’élorgnent pas feulement du genre des grives par la couleur du plumage, & par la différente livrée du SOUMPIVET ANS SMS NSP COR POUR PE SEP PRE RE PRET dérivent aflez vifiblement de #erula, lequel fuivant. les Etymologiftes vient lui-même de era, qui fignifie feule, folitaire, & cette dénomination convient affez au Merle qu'on ne voit jamais -voler en troupes : en Allemand, Amfel, que Frifch tite aufli de Merula; en Hollandois, Lyfler;. en Suédois, 7raff, Kohl-troff; en Anglois, Black-o7el, . Black-bird: en Gallois, Ÿr aderyndu, Ceïliog riwyalch ; en Hyrien, Kos; en Turc, Felvek, & felon d’autres, : Æelveh, C’eft la dixième Grive de M. Briflon, tome IL, pas 227 À (b) Frifch, planche 29. Je foupçonne que c’eft à cette femelle qu’on donne en certains pays le nom * de merle-grives s'56 1 ue u LAN dr. r | sv du Merle 2 mâle & de la femelle, mais encore par leur cri que tout le monde connoit, & par quelques-unes de leurs habitudes : is ñe voyagent, ni ne vont ,en troupes comme les grives, & néanmoins quoique lus fauvages entre eux, ils le font moins à l'égard de l’homme; car nous les appri- voilons plus aifément que les grives, & ils ne fe tiennent pas f1 loin des lieux habités : au refte, ils paflent communé- ment pour être très-fins, parce qu'ayant la vue perçante ils découvrent les Chaf- feurs de fort loin ; & fe laiffent approcher difficilement ; maïs en les étudiant de plus près, on reconnoît qu'ils font plus inquiets que rufés, plus peureux que défians, puif- qu'ils fe Hiffent prendre aux gluaux, aux lacets, & à toutes fortes de piéges, pourvu que la main qui les à tendus, fache fe rendre invifible. Lorfqu’ils font renfermés avec d’autres _ oïfeaux plus foibles, leur inquiétude natu- relle fe change en pétulance; ils pour- fuivent, ils tourmentent continuellement leurs compagnons d’elclavage, & par cette ralfon on ne doit pas Îes admettre | À ij 4 - Fifloire Naturelle dans les volières où l’on veut raffembler & conferver plufieurs efpèces de petits oïfeaux. | On peut, fi on veut, en élever à part à caufe de leur chant; non pas de leur chant naturel qui n’eft guère fupportable u’en pleine campagne, maïs à caufe de la facilité qu'ils ont de le perfectionner, de retenir les airs qu'on feur apprend, d'imiter difiérens bruits, différens {ons d’inftrumens /c), & même de contrefaire la voix humame /d/. Comme les merles entrent de bonne heure en amour , & prelque aufli-1ôt que les grives, ils commencent auffi à chanter de bonne heure; & comme ils ne font pas pour une feule ponte, #s conunuent de chanter bien avant dans la belle fxifon, is chantent donc lorfque la plupart des autres chantres des bois fe tufent & éprouvent la maladie périodique de la mue, ce qui a pu faire croïne à plufieurs fc) Ofina. Uccelliera, page 20. (d) Olina. Jbidem. — Philoftrat. Vita Apolloni!, Hb, VIT. Gefner , d Avibus, page 606, A Le D du Merle, $ que le merle n’étoit point fujet à cette maladie /e); mais cela n’eft ni vrai, ni même vraïfemblable : pour peu qu’on _ fréquente les boïs on voit ces oïfeaux en mue {ur la fin de l'été, on en trouve même quelquefois qui ont la tête entièrement chauve : aufir Ofina & les Auteurs de la Zoologie Britannique, difent-ils que le merle fe tait comme les autres oïfeaux dans le temps de la mue dl: PE les Zoologues ajoutent qu’il recommence quelquefois à chanter au commencement de Fhiver; mais le plus fouvent dans cette faïfon il n’a qu'un cri enroué & défagréable. Les Anciens prétendoïent que pendant cette même faifon fon plumage changeoït de couleur & prenoiït du roux /g), & Ofina , l’un des modernes qui a le mieux connu Îles oïfeaux dont ïl a parlé, dit que cela arrive en automne; foit que ce chan- gement de couleur foit un effet de la mue, (e) Merulæ, Turdique à flarni plamam non amirsunt, Pline, 44, X, cap. XXIV, (f) Ofina. lbidem, — British Zoology, page 92. (g) AMerula ex nigra rufefcir, Pine, lg. X, “can XXIX. A iij 6 Hifloire Naturelle foit que les femelles & les jeunes merles qui font en effet plus roux que noirs, foient en plus grand nombre, & fe montrent alors plus fréquemment que les mäles adultes. Ces oïfeaux font leur première ponte fur la fin de l'hiver, elle eft de cinq ou fx œufs d’un vert bleuûtre avec des taches couleur de rouille fréquentes & peu diftinctes. If eft rare que cette première … ponte réuflifle, à caufe de l’intempérie de la faiïfon; mais la feconde va mieux, & n’eft que de quatre ou cinq œufs. Le nid des merles eft conftruit à peu - près comme celui des grives, excepté qu'il eft matelaffé en-dedans : ils le font ordi- nairement dans les buiffons, ou fur des arbres de hauteur médiocre ; ïl femble même qu'ils foient portés naturellement à le placer près de terre, & que ce n’eft que par l'expérience des inconvé- niens qu'ils apprennent à le mettre plus haut /4). On m'en a rapporté un, une (h) Nidum hujufce modi.... in cefpiribus [pinofis prope terram repertum diligenter confideravi, Gefner. — Un merle voyant qu’un chat lui avoit mangé fes ES % du Merle. 7 feule fois, quiavoit été pris dans le tronc d’un pommier creux, | - De la moufle, qui ne manque jamais fur le tronc des arbres; du limon, qu'ils trouvent au pied ou dans Îes environs, font les matériaux dont ils font le corps du nid; des brins d'herbe & de petites racines font la matière d’un üffu plus inollet dont ils le revêtent intérieurement, & ils travaillent avec une telle afliduité qu'il ne leur faut que huit jours pour finir l'ouvrage. Le nid achevé, la femelle fe met à pondre, & enfuite à couver fes œufs; elle les couve feule, & le male ne prend part à cette opération, qu’en pour- voyant à {a fubfiftance de la couveufe (i} deux premières couvées dans le nid, fait au pied: d’une haie, en fit une troifième fur un pommier; à huit pieds de hauteur. Hyft. Nu, des Oifeaux de M: Salerne, page 1 76. | _ {ë) M. Salerne entre fur tout cela dans des détails qui lui ont été fournis par un curieux Obfervateur , mais dont quelques-uns lui font fufpeéts à lui-même, & qui pour la plupart me paroiffent fans vraifem- biance. Suivant ce curieux Obfervateur, un mâle & fa femeile ayant été renfermés au temps de la ponte dans une grande volière, commencèrent par poler de la moufle pour bafe du nid, enfuite ils répan- dirent fur cette moufle de la poufñère doit ils À Hi] 8 Hifioire Naturelle L’Auteur du 7raité du Roffignol, aflure avoir vu un jeune merle de l’année, mais déjà fort, fe charger volontiers de nourrir des petits de fon efpèce nouvelleinent dénichés ; mais cet Auteur ne dit point de quel fexe étoit ce jeune merle. _ J'ai obfervé que les petits éprouvoient plus d’une mue dans la première année, & qu’à chaque mue le plumage des males devient plus noir, & le bec plus jaune, à commencer par la bale. À légard des avoient rempli leur gofier, & piétinant dans l'eau pour fe mouiler les pieds, ils détremperent cette pouffière & continuèrent ainfr couche par couche. Les petits éclos, ils les nourriticient de vers de terre ecupés par morceaux, & fe nourrifloient eux-mêmes en partie de la fiente que rendoient leurs petits après avoir reçu la béquée.... Enfin de quatre couvées qu'ils firent de fuite dans cette voïère, ils mangèrent les deux dernières; ce qui expique, dit-on, pour- quot les mer'es qui font fi féconds font néanmoins f peu muitipliés en comparaïfen des grives & des aicuettes. Voyez l'Hifloire Naturelle des Oïleaux de M. Salerne, page 176. Mais avant de-tirer des conféquences de pareils faits i! faut attendre que de nouvelles obfervations les aient confirmés, & fuffent- ils confirmés en effet, il faudroit encore diftinouer foigneufement les faits généraux qui appartiennent à fhifioire de ef rèce, des actions particulières ê& propres à quelaués individus. Je Ë , $ ñ À LE j 4 + LC ré "4 »: du Merle. 9 femelles, elles confervent, comme j'ai, dit, les couleurs du premier âge, comme elles en confervent aufli la plupart des. attribuis : elles ont cependant le dedans de la bouche & du gofier du même jaune que les mâles, & l’on peut auffr remarquer dans les uns & les autres un mouveinent ‘aflez fréquent de la queue de haut en bas, qu'ils accompagnent d’un léger tré- mouflement d'ailes, & d’un petit cri bref & coupé. Ces oïfeaux ne changent point de contrée pendant hiver /k), mais ils 4 {A) Bien des gens prétendent qu'ils quittent la Corfe vers le 15 février, & qu'ils n'y reviennent --que fur la fin d'octobre; mais M. Artier, Profeffeur Royal de Philofophie à Baflia, doute du fait & à {e Die fur ce qu'en toute faifon ils peuvent trouver dans cette ifle a température qui leur convient; pendant les froids qui font toujours très-modérés, dans les planes, & pendant les chaieurs, fur. les montagnes ; M. Ârtier ajoute qu'ils y trouvent auffi une abondante nourriture en tout temps, des fruits fauvages de toute efpèce, des raifns, & fur-tout des olives qui dans d'ifle de Corfe re font cueillies totalement que fur la fin d'avrä. M. Lottinger croit que Îes mâles paffent l'hiver en Eotrame, maïs que les femelles s’en éloignent ua peu dans les temps les plus rudes. . À v L9 ” #0 Flore Natnrelle choififlent dans la contrée qu ’s habitent. f'alile qui leur convient le mieux pendant. cette {aïfon rigoureule ; ce font ordinatre- ment les bois les plus épais, fur-tout ceux où ik y a des fontaines chaudes & qui font: peuplés d'arbres toujours verds, tels que piceas, lapins, lauriers , myrtes, cyprès, genévriers fur lefquels ils trouvent plus de reflources, foit pour fe mettre à l'abri des frimats, foit pour vivre; aufir Viennent - ils quelquefois Îes chercher ufque dans nos jardins, & l’on pourroit uq S J ; P foupçonner que les pays où on ne vois pomt de merles en hiver, font ceux où il ne fe trouve point de ces Le d’ APR ni de fontames chaudes. Les merles fauvages fe nourriffent outre. cela de toute forte de baies , de fruits & d'infectes, & comme il n’eft point de pays fi dépourvu qui ne préfente quelqu’une de ces nourritures, & que d'ailleurs le merle eft un oïfeau qui s’accommode à tous les climats, il n’eft non plus guère de pays où cet oïfeau ne fe trouve, au nord & au midi, dans le vieux & dans le nouveau continent, mais plus ou moins différent de lui-même, felon qu'il a reçu di Merle. LUE . plus ou moins fortement l’empremte du _ climat où ïl s’eft fixé. Ceux que lon tient en cage mangent aufli de la viande cuite ou hachée, du pain, &c. mais on prétend que les pepins de pommes de grenade font un poifon pour eux comme pour les grives ; quoi qu'il en foi, ils aiment beaucoup à {e baiguer, & “ ne faut pas leur épargner l’eau ue les volières. Leur chair eit un fort bon manger , & ne le cède point à celle de Ja draine ou de fa litorne: il ot meme qu’elle eft préférée à cale de la grive & du mauvis dans Îles pays où ils fe nourrifient d'olives qui la rendent faccuiente & de baies de myrthe qui la par- fument. Les oïfeaux de proie en fontaufit avides que les hommes, & leur font une guerre prefque aufii deftrutive ; fans cela ils fe multiplieroïent à l'excès. Olina fixe la durée de leur vie à feptou huit ans. J'ai difféqué une femelle qui avoit été prile fur fes œufs vers le 1 $ de mai, & qui peloit deux onces deux gros: ells avoit la grappe de Foväire garnie d’un grand nombre d'œufs de groffeurs iné- \ gales ; les plus gros avoient près de deux 12 Ziifloire Naturelle, dc. dign es de diamètre & étoient de couleur. orangée ; les plus petits éioïent d’une cou- leur plus claire, d’une fubftance moins opaque, & n’avolent guère qu’un tiers de ligne de dismètre. Elie avoïi le bec abiolument jaune, ainfi que la langue & tout le dedans de la bouche, le tube intefial long de dix-fept à dix-huit _ pouces, le gélier très-mufculeux , précédé d'une poche formée par la dilatation de V œfophage , la véficule du frel oblongue ; & point de cœur. PL. Z. pag 12. PZg : 21 2. ZE ru ll | E LE MERL 17. : Tor Re PE pur | . +2 gr ie ne D de A un ras. ee 1 «‘ Per # « D Pr + o 4 l Û ü 71 47 * . m6 4, Cvr Ch + VARIETES DU MERLE. 1e Une BLANCS ET TACHETÉS DE BLANC. Quoique le merle ordinaire foit l’oileau noir par excellence, & plus noir que le coibeau, cependant on ne peut nier que fon plu- mage ne prenne quelquefois du blanc, & que même il ne change en entier du noir au blanc, comme 1l arrive dans l’efpèce du corbeau, & dans celles des correilles, des choucas & de prefque tous les autres oïfeaux , tantôt par l'influence du climat, tantôt par d’autres caufes plus particulières & moins connues. En effet, ia couleur blanche femble être dans la plupart des animaux, comme dans Îles fleurs d’un grand nombre de plantes, la couleur dans laquelle dégénèrent toutes les autres, y compris le FE & cela brufquement & fans pafler par les nuances intermédiaires : rien cependant de fi oppolé en apparence . que le noir & le blanc; celui-là réfulte de la privation ou de l'ai >forption totale des rayons colorés, & le blanc au contraire, \ E4 Hifloire Naturelle, dc. de leur réunion a plus complète; mais en Phyfique on trouve à chaque pas que les extrèmes fe rapprochent, & que les chofes qui dans l’ordre de nos idées, & même de nos fenfations, paroïflent les plus contraires, ont dans l’ordre de Îa Nature des analogies fecrettes qui fe dé- clarent fouvent par des effets inattendus. Entre tous les merles blancs ou tachetés de blanc qui ont été décrits, les feuls qui me paroifient devoir fe rapporter à l’efpèce du merle ordinaire, font 1.” Île merle blanc, qui avoit été envoyé de Rome à Aldrovande, & 2.° celui à tête blanche du même Auteur, lefquels ayant tous deux le bec & les pieds jaunes /4), comme le merle ordinaire , font cenfés appartenir à cette efpèce. Îl n’en eft pas de même de quelques autres en plus grand nombre & plus généralement connus , ont je ferai mention dans l’article fuivant. (a) Voyez Aldrovandi Ornithologia, tome IT, pages 606 & 609. RSR Me SR ER M4 “ut Ee g : LI M LEUMERLE À PLASTRON BLANC (a). J AI changé la dénomination de merle à collier que plufieurs avoïent jugé à propos d’appliquer à cet oïfeau, & je lui ai fubftitué celle de merle à plaftron blanc, comme ayant plus de jufteffe, & même comme étant néceflaire pour diftinguer * Voyez Les Planches enluminées, n° $16. Je dois dire par exactitude que dans deux individus que j'ai eu occafion d'obferver, le bec étoit moins rougeatre qu'il ne le paroït ici, que les pieds étoient plus bruns , {es taches blanches de l'aile moins marquées, & qu'au contraire celles du ventre & de la poitrine ‘$ Fétoient davantage. {a) Ce merle fe nomme en Îtalien, #eruio alpeflro ; en Aïlemand, Ring -amfel, Rot;-amfel, parce qu'il fe nourrit quelquefois des vers qu'il trouve dans la fiente de cheval, &c,. Wall-amfel, Jrein-amfel, Pirg-amfel, Kurer-amfel, Schnee-amfel, ÂMcer-armfel, Krametz-merle; en Angiois, Ring ougel; en Gallois, Mwyalchen y graig ; en quelques provinces de France, feion M. Salerne, Merle terrier où buif- Jonrir; dans lOrléanois, Merle gris, Merle d’Ef- pagre où &e Savoie, & encore Torcol noir, à caufe. de fon prétendu collier. : 16 Hifioire Naturelle cette race de celle du véritable merle à collier dont je parlerai plus bas. Däns l’efpèce dont il s’agit ici, le mâle a en efiet au - deflus de la poitrine une forte de plaftron blanc très-remarquable; je dis le male , car le plaftron de la femelle elt d’un blanc plus terne, plus mêlé de roux; & comme d'ailleurs le plumage de cette femelle eft d’un brun roux, fon plaftron tranche beaucoup moins fur ce fond prelque de même couleur, & cefle quelquefois tout-à-faii d'être apparent (); c'eit fans doute ce qui a donné lieu à quelques Nomenclateurs de faire de cette femelle une efpèce particulière fous le nom de merle de montagne; efpèce pure- ment nominale, qui a les mêmes mœurs que le merle à plaftron blanc, & qui en diffère moins, foit en groffeur, foit en * couleur, que les femelles ne différent de leurs mâles dans la plupart des efpèces. Ce merle a beaucoup de rapports avec Je merle ordinaire; 1l a comme lui le fond du plumage noir, les coins & l’intérieur du bec jaune & à peu-près la même taille, (4) Voyez Willughby, Ornithologia, page 144. # du Merle à plaffron blanc. 17 Je même port; mais il s’en diflingue par fon phaftron, par le blanc dont fon plunia ge _ eft émaïlié, principalement fur fa portrine, le ventre & les ailes /c); par fon bec plus court & moins jaune; par la forme des pennes moyennes des aïles qui font carrées par le bout avec une petite pointe faïllante au milieu, formée par l’extrémité de Îa | côte; enfin, il en diffère par fon cri /d) ainfi que par fes habitudes & par fes mœurs, C'’eft un véritable oïfeau de paflage, mais qui parcourt chaque année la circonférence d’un cercle dont tous les ponts ne font pas encore bien connus. On fait feulement qu’en général if fuit les chaînes des montagnes, fans néanmoins tenir de route bien certaine /e). On {c) M. Wilughby a vu à Rome un de ces oifeaux qui avoit le plaftron gris, & toutes les plumes bordées de cette même couleur, il jugea que c’étoit un jeune oifeau ou une femelle, Ornirha- hgia, page 143. (d) Ce cri eft en automne, err, crr, crr; mais un homme digne de foi avoit affuré à Gefner qu’il avoit entendu chanter ce merle au printemps, & d'une manière fort agréable, De Avibus, page 607. (e) H ne fe montre pas tous les ans en Siléfie, »fclon Schwencktld, (Aviar, Jiefiæ, page 302) Au a 18 . Hifloire Naturelle n’en volt guère paroître aux environs de. Monthard que dans les premiers jours d'oétobre ; ïls arrivent alors par petits pelotons de douze ou quinze, & jamais en grand nombre; il femble que ce foit quelques familles égarées qui ont quitté le gros de Îa troupe; ils reftent rarement plus de deux ou trois femaines, & Ia moindre gelée fuffit alors pour les faire difparoître; cependant je ne dois point diffimuler que M. Klein nous apprend qu'on lui a apporté de ces oïfeaux vivans pendant hiver /f). Is repañlent vers le mois d'avril ou de mai, du moins en Bourgogne, en Brie /v), & même dans la Siléfie & la Frife, felon Gefner. ÏI eft très-rare que ces merles habitent les plaines dans la partie tempérée se & c’eft la même chofe en certains cantons de la Bourgogne, (f) De Avibus erraticis, page 180. /g) M. Hébert m'affure qu'en Brie, où il a beaucoup chaflé en toute faifon, il a tué grand nombre de ces merles dans les mois d'avril & de mai, & qu'il ne lui eft jamais arrivé d'en rencontrer. au mois d'otobre. En Bourgogne au contraire ils femblent être moins rares en automne qu'au printemps, # du Merle à plaffron blanc. 19 s | PEurope; néanmoins M. Salerne affure qu on a trouvé de leurs nids en Sologne _ & dans [a forêt d' Orléans: que ces nids _étoïient faits comme ceux st merle ordi- maire, qu'ils conten 2oïentt cinq œufs de même groffeur, de même couleur, & { ce quis éloigne des habitudes du merle ue ces oïlfeaux nichent contre terre, at pied des buiflons, d’où leur vient appa- remment le nom de w»erles terriers ou buiffonniers. Ce qui paroït für, c’eft qu'ils font très-communs en certains temps de Pannée fur Îles hautes montagnes de Îa Suède, de PÉcoffe, de PAuverone, de la Savoie , de la Suifle, de la Grèce, &c. 11 y a même apparence qu'ils font ré pandus en Afie, en Afrique & jufqu’aux Açores; car c’eft à cette efpèce voyageule, foctale, ayant du blanc dans fon plumage, & fe tenant fur fes montagnes, que s'applique naturellement ce que dit Tavernier des volées de merles qui paffent de temps en temps fur les frontières de la Médie & de l'Arménie, & délivrent le pays des fauterelles. /2/; comme auffi ce que dit {2} Tavernier, tome II de fes Voyages, page 24, 20 Fifioire Naturelle M. Adanfon de ces merles noirs tachetés de blanc qu’il a vus fur les fomimets des, montagnes de l'ifle Fayal, fe tenant par compagnies fur les arbouziers dont ils mangeoient le fruit en Jan. continuelle- ment /i). Ceux qui voyagent en Europe le ee aufli de baies. M. Willughby a trouvé dans leur eftomac des débris d’mfectes & des baies femblables à celles du grofeiller; mais is aiment de prete rence celles de lierre, & les raifins: c’eft dans le temps de fa vendange qu ils font ordinairement le plus gras & que leur chair devient à la fois favoureufe & fucculente. : Quelques Chaffeurs prétendent que ces merles attirent les grives, & que lorfqu'on, peut en avoir de vivans, on fait de très- bonnes chafles de grives au lacet; on a auffi remarqué qu ls.le lillent plus aifé- ment PPEAUARE que nos merles communs, quoiïqu'ils foient plus difficiles à prendre dans Îles piéges. J'ai trouvé, en les difféguant, a (i) Noyage au Sénégal, page 1 86 lom. FT. W 11) CAE, #, (O7 LE MERLE À PLASTRON BLANC. . 216, Le P PE SES ES PE « Dy du Merle à plaffron blanc. 2x É véficule du fiel oblongue, fort petite, & ar conféquent fort différente de ce que dit Wiliughby (k); mais l’on fait combien . Ja forme & la fituation des parties molles _ font fujettes à varier dans l’intérieur des animaux; le ventricule étoït mufculeux, … fa membrane interne ridée à lordinaire & fans adhérence : dans cette membrane je vis des débris de grains de genièvre & rien autre chofe ; le canalinteflinal, mefuré entre fes deux orifices extrêmes, avoit environ vingt pouces, le ventricule ou gélier {e trouvoit placé entre le quart & le cinquième de fa longueur ; enfin j’aperçus quelques vefliges de cæcum, dont Fun paroïfioit double. (4) Gflis fellea magna, Ornithologa, page 143: 22 Hiffoire Nüturélle, + È 2, 2 BH ES l'arbre EE AL Er _ VARIETES DU MERLÉE À PLASTRON BLANC. T: RER MERLES BLANCS ou TACHETÉS DE BLANC. J'ai dit que la plupart de ces variétés devoient fe rap- porter à l’efpèce du plaftron blanc : & en effet, Ariftote qui connoiffoit les merles blancs, en fait une efpèce diftinéte du merle ordinaire, quoiïqu’ayant [a même groffeur & le même cri; mais il favoit bien qu’ils n’avoient pas les mêmes habi- tudes, & qu'ils fe plaïfoïent dans les pays montueux //4). Belon ne reconnoît non plus d’autres différences entre les deux efpèces que celle du plumage, & celle de Pinftinct qui attache le merle blanc aux montagnes / ), Onle trouve en effet, non-feulement fur celles d’Arcadie, de Savoie & d'Auvergne, mais encore fur (a) Circa Cyllenem Arcadiæ familiare , nec ufquam ab nafcens, Hift. Animal. lib, IX , cap. x1x. b) Voyez Nature des Oifeaux, page 317, où Belon dit expreflément que ce merle ne defcend jamais des montagnes, Variétés du Merle, crc, 23 _ celles de Siléfie, fur les Alpes, ’Apennin, &c. {c). Or cette difparité d’infiinét par _ laquelle le merle blanc s'éloigne de fa nature du merle ordinaire, eft un'‘trait de _ conformité par lequel il fe rapproche de : celle du merle à plaftron blanc. D'ailleurs _ il eft oïfeau de paffage comme lui, & pafle dans le même temps; enfin n "eff “pas évident que la nature du merle à plaftron blanc a plus de tendance au blanc , & n’eft-1l pas naturel de croire que la : couleur blanche qui exifte dans fon plumäge peut s'étendre avec plus de facilité fur les plumes voifines, que le plumage du merle ordinaire ne peut changer en entier du noir au blanc! Ces raifons m'ont paru fuffifantes pour -m’autorifer à regarder la plupart des merles blancs , ou tachetés de blanc, comme des variétés dans l’efpèce du sil e up à plaitron blanc. Le merle blanc que. j’ai obfervé, avoit les pennes des atles & de la queue plus blanches que tout le refte, & le deflus du corps, Énenpié (: Hinraetile Ja tête, d’un gris plus clair que le deffous (c) Willughby ù AMOR » PASE 140 24 Hifioire Naturelle. du corps. Le bec éioit brun avec un peu de jaune fur les bords, il y avoit auffi du jaune fous la gorge & fur la poitrine, & les pieds étoient d’un gris brun foncé. On l’avoit pris aux environs de Montbard dans les premiers jours de novembre, avant qu'il eüt encore gelé, c'efl-à-dire au temps jufte du paflage des merles à plaftron blanc, puifque peu de jours aupa- ravant on m'en avoit apporté deux de cette dernière efpèce. Parmi les merles tachetés de blanc, cette dernière couleur fe combine diver- fement avec le noir; quelquefois elle fe répand exclufivement fur les pennes de la queue & des ailes, que cependant l'on dit être moins fujettes aux variations de couleur /4), tandis que toutes les autres plumes que lon regarde comme étant d’une couleur moins fixe , confervent leur noir dans toute fa pureté; d'autres fois elle forme un véritable collier qui tourne tout autour du cou de l'oifeau, & qui eft moins large que le plaftron blanc du {d) Voyez Aldrovande, Orrithologix , tome H, page 606. Ed merle Variétés du Merle, rc. 25 merle précédent. Cetté variété n’a point échappé à Belon qui dit avoir vu en Grèce, en Savoie & dans [a vallée de Maurienne une grande quantité de merles au collier, ainfr nommés parce qu’ils ont une ligne blanche qui leur tourne tout le cou /e). M. Lottinger qui a eu occafiom d'étudier ces oïfeaux dans les montagnes de la Lorraine où ils font quelquefois leur ponte, m'aflure qu'ils y nichent de très- bonne heure, qu'ils conftruilent & pofent leur nid à peu-près comme la grive, que l'éducation de leurs petits {e trouve achevée dès la fin de juin, qu'ils font un voyage tous les ans, mais que leur départ n’eft rien moins qu’à jour nommé; il com- mence fur la fin de juillet & dure tout le mois d'août; pendant lequel temps on ne voit pas un feul de ces oïfeaux dans la plaine, quel qu’en foit le nombre, ce qui prouve bien qu'ils fuivent [a mon- taone. On ignore le lieu où ils fe retirent, M. Louinger ajoute que cet oïfeau qui étoit autrefois fort commun dans les Vofges, y eft devenu afiez rare. {e) Obfervations, fol rr verfo. Oiféaux, Tome VL B 26 Hifloire Narrrelle, dc. II LE GRAND MERLE DE MONTAGNE. Il eit tacheté de blanc, mais n’a point de plaftron, & il eft plus gros que Îa draine. Il pafle en Lorraine tout à la fin de l’automne, & il eft alors fingulièrement chargé de graifle. Les Oïieleurs n’en prennent que très-rare- ment; il fait la guerre aux limaçons, & fait cafler adroïitement leur coquille fur un rocher, pour fe nourrir de leur chair; à défaut de fimaçons ïl fe rabat fur Îa graine de lierre: cet oïfeau eft un fort bon gibier, mais il dégénère des merles quant à la voix qu'il a fort aigre & fort trifle (F7: {f) Je tiens ces faits de M, le Docteur Lottinger, of FES du RL E COULEUR DE ROSE (a). dés les Ornithologiftes qui ont fait mention de ce merle, n’en ont parlé que comme d’un oïfeau rare, étranger, peu connu, que lon ne voyoit qu'à fon paflage, & dont on ignoroit la véritable patrie. M. Linnæus eft le feul qui nous apprenne qu’il habite la Lapponie & Ia Suifle /b), mais il ne nous dit rien de ce qu'il y fait, de fes amours, de fon nid, de fa ponte, de fa nourriture, de fes voyages, &c. Aldrovande qui a parlé le premier des merles couleur de rofe, dit {eulement qu’ils paroïflent quelquefois dans Îles campagnes des environs de * Voyez les Planches enluminées , n° 251. {a) En Latin, Turdus rofeus , merula rofea, avis incogmta, Les Oïfeleurs des environs de Bologne Vappellent Srorno marino ; en Efpagnol, Tordos ; en Anglois, The roze or carnation-coloured-ou7el; en Allemand, Haarkopfige- Droffel M. Briflon en a fait fa vingtième grive, tome Il, page 250, (3) Sfh Nan edit. X, page 170. | B 1j 28 Fifloire Naturelle Bologne où ils font connus des Oïféleuts fous Le nom d’écourneaux de mer; qu'ils fe pofent fur les tas de fumier /c), qu'ils prennent beaucoup de graifle , & que leur chair eft un bon manger; on en a vu deux en Angleterre que M. Edwards fuppofe y avoir été portés par quelque coup de vent /d) : nous en avons obfervé plufieurs en Bourgogne, lefquels avotent été pris dans le temps du pañflage, & il eft probable qu'ils pouflent leurs excur- fions jufqu'en Efpagne, sil eft vrai, comme Île dit M. Klein, qu'ils aient un nom dans la fangue Efpagnole /e), Le plumage du mile eft diftingué, 1 a la tête, le cou, les pennes des ailes & de a queue noires avec des reflets brillans qui jouent entre le vert & le pourpre: la poitrine , le ventre, Îe dos, le croupion & les petites couvertures des aïles font d’un couleur de rofe de deux tetes, l'une plus claire & l’autre plus foncée, avec quelques taches noïres répandues fc ) Ornithologia, tome IT, pages 626 & 627: {d) Voyez fon Hifoire des Oifeaux, 1." parte, pl 20 ; & les additions, 4."* partie, page 222, - (e Ordo AV y page 71, du 37e 4 du. Merle couleur de roe. 29 # eà & là fur cette efpèce de fcapulaire » qui defcend par-deflus jufqu’à la queue ;: … &par-defious jufqu'au: bas-ventre exclu-. fivement: outre cela, la tête a pour ornement ‘une efpèce de huppe qui fe jètie en arrière comme celle du jafeur, & qui doit faire un bel effet lorfque Poifeau la relève. | Le bas - ventre, les couvertures infé- rieures de la queue & les jambes font d’une couleur rembrunie; le tarfe & les doigts d’un orangé terne; le bec mi-parti de noir & de couleur de chair; mais la diftribution de ces couleurs femble n’être point fixe en cette partie, car dans les individus que nous avons obférvés & dans ceux d’Aldrovande, la bafe du bec étoit hoirâtre & tout le refte couleur de chair: au lieu que dans les individus obfervés par M. Edwards; c’étoit la pointe du bec qui étoit noire , & ce noir fe changeoit par nuances en un orangé terne qui étoit la couleur de la bafe du bec & celle des pieds. Le deffous de li queue paroît comme marbré, effet produit par la couleur de {es couvertures inférieures qui font noirâtres & terminées de blanc. B ïï; 30 : Hifloire Naturelle, ce. … La femelle a la tête noïre comme le. mâle, maïs non pas le cou, ni les pennes. de la queue & des ailes qui font d’une teinte moïns foncée, Îles couleurs du fcapulaire font aufli moins vives. À . Cet oïfeau eft plus petit que notre merle ordinaire , 1l a le bec, les ailes, les. pieds & Îles doigts plus longs à pro- portion; 11 à beaucoup plus de râpports de grandeur, de conformation & même d'inftinét avec le merle à plaftron blanc, car if eft voyageur comme lui; cependant il faut avouer que lun des merles couleur de rofe qui a été tué en Angleterre, alloit de compagnie avec des merles à bec jaune. Sa longueur prife de Ja pointe du bec jufqu’au bout de Ja queue eft de fept pouces trois quarts, & jufqu’au bout des ongles de fept pouces & demi; il en a treize à quatorze de vol, &'fes aïles, dans leur repos , atteignent prefque l’ex- trémité de la queue /f). (f) Voici fes autres dimenfions, la queue. a 3 pouces, le bec environ 13 lignes, le pied 14 ; & le doigt du milieu de 14 à 15, (l \ \ \ NN \ \ \ \\ : \ NN NS NN NN NN NS NS N NS NS \ NN N\\ ANA A NN N \ LT RE NA A CPL LL LL mr Dé a TZ DZ \ Ai] \ \\t \ \ AN \ 7244 sr LIN (2/4 Gi y Re 1 ‘ ji , # Paie PAPE TPE ' te, ARTE TA L NS 7° “4 2 A Hire da 2 SENTE S pe CP NN MAS Llanchen Jeu PP? 2778. DE ROSE. 220. LEU MERLE COU LE dei AE ALT < PRO QE 7e f PNERP NUE EN 73e # KA! V2: À Lea 1* LE MERLE DE ROCHE (a), É: E nom qu’on a donné à cet oïfeau, } indique aflez les lieux où il faut le . chercher ; il habite les .rochérs & les mon- tagnes ; on le trouve fur celles du Bugey, & dans les endroits les plus fauvages; 1 # © * Voyez les Planches enluminées, n° $62. (a) C'eft la treizième & la quatorzième grive de M. Briflon, tome 11, pages 23 8 & ‘340. Les différences de ces deux oifeaux ne m'ont pas paru fuffifantes pour confiituer deux efpèces. M. Linnæus qui avoit fait de cet oifeau une grive dans fa Fauna Suecica, n° 187, en fait un corbeau dans fon Syflema Nature, edit, X, page 107. En général lhiftoire du /erle de roche eft fort mêlée avec celle du Merle bleu & du Merle foliraire, Dans les mon- _ tagnes du Bugey on lui donne le nom de Zäufferean Jolitaire, ra Cét oïfeau n’a point de nom Grec, car celui de Is Ésuoosupos appartient au Merle bleu, qui n'eft point du tout le Merle de roche, Voyez Belon, Narure des Oifeaux, page 316. En latin, Lurdus feu merula, feu rubecula, feu rubicilla major, Jaxatiis, fylvia peélore rubro; en Italien, Codiroffo maggiore, corofolo , crofferone, tordo marino ; en Allemand, Srein-roetele, fleïs-troflel, flein-reithno, blau-koepfiger othe-amfel, groffe-rothe-wüfilick ; en Anglois, Greater-red flart; en Suédois, Lappskata, eychsfopel, fi toutefois l'oifeau qui porte ce nom en B ii) “ 32 ifloire Naturelle {e pofe ordinairement fur les grofles pierres & toujours à découvert; il eft très- rare qu'il fe laïfle approcher à la portée du fufil. Dès qu’on s’avance un peu trop, il part & va fe pofer à une jufte diftance, fur une autre pierre fituée de manière qu'il puifle dominer ce qui l’environne. H femble qu'il n’eft fauvage que par défiance, & qu’il connoït tous les dangers du voifinage de homme; ce voifimage cependant moins de dangers pour lui que pour bien d’autres oïfeaux, ïl ne rifque guère que fa liberté, car comme if chante bien naturellement, & qu’il eft fufceptible d'apprendre à chanter encore mieux, on le recherche bien moins pour le manger, quoiqu'il foit un fort bon morceau, que pour jouir de fon chant, qui eft doux, varié & fort approchant de celui de Îa fauvette : d’ailleurs il a bientôt fait de s'approprier le ramage des autres oïfeaux & même celui de notre mufique. Il Suède eft le même que notre merle de roche: il aroït avoir des mœurs différentes, car M. Linnæus £ reprélente comme un oifeau hardi, vorace, & qui bien loin de fuir homme vient eniever les viandes jufque fur fa table. ; mn: Cr DE or er ie 58. ,2à te du: Merle de roche. 33 commence tous les jours à fe faire entendre un peu avant l'aurore qu’il annonce par quelques fons éclatans, & il fait de même au coucher du foleïl. Lorfqu'on s’ap- proche de fa cage au milieu de la nuit avec une lumière, il fe met auflitôt à chanter, & pendant la journée forfqu'il ne chante point, il femble s'exercer à demi-voix & préparer de nouveaux airs. Par une fuite de leur caractère défiant, ces oifeaux cachent leurs nids avec grand foin, & létabliffent dans des trous de rocher, près du plafond des cavernes les plus macceflibles ; ce n’eft qu'avec beau- coup. de rique & de pere qu'on peut grimper jufqu'à leur couvée, & ïls la défendent avec courage contre les ravif- _feurs en tâchant de leur crever les yeux. Chaque ponte eft de trois ou quatre œufs; lorfque leurs petits font éclos, ils les nourriflent de vers & d’infees, c'eft-a-dire, des alimens dont ils vivent eux-mêmes; cependant ils peuvent s’ac- commoder d’une autre nourriture, & lôrfqu'on les élève en cage, on leur donne avec fuccès la même pâtée qu'aux roffignols : mais pour pouvoir les élever HS LL19 VS 34 ATifloire Naturelle il faut les prendre dans le nid, car dès qu'ils ont fait ufage de leurs aïles & qu'ils ont pris pofieflion de air, ils ne fe laiflent attraper à aucune forte de piéges, & quand on viendroit à bout de les furprendre, ce feroït toujours à pure erte; ïls ne furvivroient pas à eur liberté /b). | | Les merles de roche fe trouvent en quelques endroïs de l’Allemagne, dans les Alpes, les montagnes du Tyrol, du Bugey, &c. On m'a apporté une femelle de cette efpèce, prile le 12 maï fur fes œufs: elle avoit établi fon nid fur un rocher dans les environs de Montbard, où ces oïfeaux font fort rares & tout-à-fait inconnus: fes couleurs avoient moins d'éclat que celles du mâle. Celui-ci eft un peu moins gros que le merle ordinaire, & proportionné tout différemment: fes ailes font très-longues, & telles qu'il convient à un oïfeau qui niche au plafond des cavernes; elles forment, étant dé- ployées, une envergure de treize à quatorze pouces, & elles s'étendent, étant (ë) Voyez Frich, planche 32, P1.. IV. pay 1 4 Th . K Y, 7 y, WL (WU) L CLIS II! / # '£ 171 VN SNS N | A MN À N\ S 1 À RQ N N QN NS SANS TES R, veuve Lardiu Seup. LE MERLE DE ROCHE » AL del 1] de Jeve 5:22 Der Pa RE had AR pet Le ” LL Dont à, PS ST 2 | PONS ET 2. e mhag er À LA en. | Me Le Fe AR PMUEN 2 +! * f L | » , NE. AE ÿ L * ‘ La L "+ + , ' { r + Fe ? k ) 4 Ms : { £ L ral ! t \ j br lo. à te ? + _ se ‘ À 4% ph AM } joie . F 7 w P ‘4 6 ; 4 $ ‘2 = ' PAU À ï M d à î e l Le : | ù 4 es i 4 LA À ÿ ’ A LEE 3 ( d £ \ A | & | è A du Merle de roche. / 35 repliées, prefque jufqu’au bout de Ia queue qui n'a pas trois pouces de long: le bec a environ un pouce. | A l'égard du plumage, la tête & Îe cou font comme recouverts d’un coque- luchon cendré, varié de petites taches roufles; le dos eft rembruni près du cou, & d’une couleur plus claire près de la queue. Les dix pennes latérales de celle-ci font roufles, & les deux intermédiaires brunes. Les pennes des ailes & leurs cou- vertures font d’une couleur obfcure & bordées d’une couleur plus claire: enfin Ra poitrine & tout le deflous du corps font orangés, variés par de petites mou- chetures , les unes blanches & [les autres brunes : le bec & les pieds font noirâtres. B vj LA 13 6 Hifloire Naturelle BRIE EL ee TS * LE MERLE BLEU (4. On retrouve dans ce merle le même fond de couleur que dans le meïrle de roche, c’elt-à-dire, le cendré-bleu (mais fans aucun mélange d'orangé ) ; la même taille , à peu-près les mêmes proportions, le goût des mêmes nourritures , le même ramage, la même habitude de fe tenir {ur les fommets des montagnes, & de poler fon nid fur les rochers les plus efcarpés; en forte qu'on feroit tenté de Île regarder comme une race appartenant à la mème efpèce que * La Planche enfüminée, n.° 2$0, repréfente la femelle; & la planche XVIII de M. Edwards repré- fente le male. (a) C'eft la rrente-feptième grive de M. Briffon, tome Î1, page 282, Je doute fort que ce foit le Kvaroc d’Ariftote, (Ælifé Anim, lib. IX, cap. xx1) qui avoit le bec long, le pied grand & le tarfe court, ce qui ne convient guère au #erle bleu: en Grec moderne Ile $oxsasugos; en Latin, Cranus, Caruleus, rc; en Italien, ÂMerlbo biavo; en Allemand, Blau-vogel, Blau-flein-amfel, Klein Blau-7immer, On lui a aufli appliqué les noms qui conviennent au merle de roche, & même ceux de woineau où pajfereau fvliaire, | du Merle bier. 37 Le merle de roche; aufli pfufreurs Ornitho= | Jogiftes les ont pris l’un pour Pautre, Les _ couleurs de fon plumage varient un peu dans les defcriptions & {ont probablement fujettes : à des variations réelles d’un individu à l’autre, felon l’âge, le fexe, le climat, &c. Le male que M. Edwards a hOnélErnEe planche XVIII, n'étoit pas d'un bleu uniforme par-tout; fa teinte de la partie fupérieure du corps étoit plus foncée que la teinte de la partie inférieure ; 5 avoit les pennes de la queue noirûtres, celles des ailes brunes, ainfr que leurs grandes cou vertures, & celles-ci terminées de blanc ; les yeux entourés d’un cercle jaune, le dedans de la bouche orangé ; le bec & les pieds d’un brun prefque noir. H paroit qu'il y a plus d’'uniformité dans Ie plumage de {a femelle. Belon qui a vu de ces oïfeaux à Ragufe en Dalmatie, nous die qu'il y en a auffr dans les 1fles de Négrepont, de Candie "de Zante, de Corfou, &c. & qu’on Le recherche ‘beaucoup : à LES de feur chant; mais il ajoute qu’il ne s’en trouve point naturellement en France, ni en Italie; cependant le bras de bib qui fépare la 38 ÆHifloire Naturelle Dalmatie de lltlie, n’eft point une barrière infurmontable, fur-tout pour ces. oïfeaux, qui fuivant Belon lui-même, volent beaucoup mieux que Île merle ordinaire , & qui au pis-aller pourroïent faire le tour & pénétrer en Italie en paffant par l'État de Venife. D'ailleurs c’eft un fait que ces merles fe trouvent en Italie ; celui que M. Briflon a décrit, & celui que nous avons fait reprélenter, n 250, ont été tous deux envoyés de ce pays. M. Edwards avoit appris par la voix publique qu’ils y nichoient fur les rochers inacceflibles ou dans les vieilles tours abandonnées /L), & de plus il en a vu quelques -uns qui avolent élé tués aux environs de Gibraltar; d’où il conclud, (t) M. Lottinger me parle d’un merle plombé qui (rate dans les montagnes de Lorraine aux mois de feptembre & d'odobre, qui eft alors beaucoup plus gras & de meïlleur goût que nos merles ordinaires, mais qui ne reflemble ni au male ni à la femelle de cette dernière efpèce. Comme la notice que j'ai reçue de cet oifeau n'étoit point accompagnée de defcription , je ne puis décider sil doit être rapporté comme variété à l’efpèce du merle bleu dont il femble fe rapprocher par le PR & par les mœurs. FT: T° pay LR: | és "3 TZ. = ET TS ir D Va ù \\ AE AN Al QUE AR \QA \ \ À n RON à \ \ R *% LOUE A À \ \\l AMAR RUS SNS) \ \ 4\! \ NL (l Licias Tr AL. R. veuve Lär diet dou LE MERLE BLEU. pag.22$ du Merle bleu. 39 avec aflez de fondement, qu'ils font répandus dans tout le midi de l'Europe: mais cela doit s'entendre feulement des montagnes, car il eft rare qu’on rencontre de ces oifeaux dans la plaine; leur ponte eft ordinairement de quatre ou cinq œufs, & leur chair, fur-tout celle des jeunes, pafie pour un fort bon manger /c). (c) Belon, Nature des Oifeaux, page 3 17: » iffoire Natarelle | 40 LE MERLE SOLITAIRE (a). L' ICI encore un Merle habitant des montagnes, & renommé pour {à belle vox: on fait que le roi François I. prenoit un fingulier plaifñir à l'entendre, & qu'aujourd'hui même un mâle appri- voilé de cette efpèce fe vend fort cher (a ) C’eft la rrentiéme grive de M. Briflon, tome I], page 268, W eft probable que c’eft ici le Koasupos Bæis ou petit merle, dont Ariftote dit, 4», 14, chap, XIX de fon Æifloire des Animaux, qu'il eft femblable au merle noir, excepté que fon plumage eft brun, que fon bec n’eft point jaune, & qu'il a coutume de fe tenir fux les rochers ou fur les toits: je ne fache que le folitaire à qui tout cela puifle convenir ; d’ailleurs cet oifeau fe trouve dans les ifles de lArchipel,: & par conféquent ne put être inconnu à Arifiote où à fes correfpondans. En Grec moderne, Mépoaæ; en Latin, Paffer feu turdus Jolirarius, dont les Italiens ont fait Paffera folitaria ; les François, Paife folitatre ; les Allemands, Paffer folitary, & les Anglois, Solitary fparrow ; Les Italiens Vappellent encore #erulo folitario, Saxarik, Sterco- | rofo, Merlo chiappa; les Catalans, Soliviar, dont M. Barrere a jugé à propos de faire une #efange ; en Turc, Kajabulbul, c'eft-à- dire, Roffignol de rocher; en Suédois, Sen-naecktercahl, qui fignife même choice ; en Polonois, Wrobel ofobny, | du Mrlke folitaire. 41 à Genève & à Milan /4), & beaucoup lus cher encore à Snryrne & à Conftan- tinople /c). Le rimaige niturel du merle folitatre eft en effet très-doux, très-flüré, mais un peu trifte, comme doit être le chant de iout oïfeau vivant en folitude : celui-ci fe tient toujours feul, excepté ans la faiton de FPamour, À cette époque non - feuleinent le mâle & la feinelle fe recherchent, maïs forivent is quittent de compagie les fominets agreftes & déferts où jutque-là ls avoient fort bien vécu féparément, pour venir dans les lieux habités, & {e rapprocher de l’homme. Ïls fentent le beluin de la fociété dans le moment où fa plupart des animaux qui ont coutume d'y vivre, fe pafleroïient de tout l'Univers: on diroit qu'ils veulent avoir des témoins de leur bonheur, afin d’en jouir de toutes les manières poffibles, À a vérité ïls favent fe garantir des (B) Voyez Olna, Uccelliera, page 14. Gefner, page 608, Willughby, page 140; Si mas fuerir Ê cicur, 7 camere noverit, nummo aureo Venite (c) Venditur Conffantinopoi 7 Smyrnæ interdum a jo ad 100 piafiris, Haflelquift #7 Ads Upfat. AUHOTUM 174F— 17; 42. Hifioire Naturelle inconvéniens de la foule, & fe faire une folitude au milieu de la fociété, en s’éle- vant à une hauteur où Îles importunités ne peuvent atteindre que difficilement, Ils ont coutume de poler leur nid fait de brins d'herbes & de plumes, tout au haut d’une cheminée ifolée, ou fur le comble d’un vieux château, ou fur la cime d’un rand arbre , & prefque toujours à portée d’un clocher ou d’une tour élevée; c’eft fur le coq de ce clocher, ou fur Ia girouette de cette tour que Île mâle fe tient des heures & des journées entières, fans cefle occupé de fa compagne tandis qu’elle couve, & s’eflorçant de charmer les ennuis de fa fituation par un chant continuel; ce chant, tout pathétique qu'il eft, ne fuffit pas à l’expreflion du fen- timent dont il eft plein ; un oifeau folitaire fent plus, & plus profondément qu’un autre ; on voit quelquefois celui-ci s'élever en chantant, battre des ailes, étaler les plumes de fa queue, relever celles de fa tête & décrire en piafant plufieurs cercles dont fa femelle chérie eft le centre unique. | Si quelque bruit extraordinaire ou Îa du Merle folitaire. 43 yéfence de quelque objet nouveau, Jonne de l'inquiétude à la couveufe , elle e réfugie dans fon fort, c’eft-à-dire, fur e clocher ou fur la tour habitée par fon nâle, & bientôt elle revient à fa couvée qu’elle ne renonce jamais. : … Dès que les petits font éclos, le male efle de chanter, mais il ne cefle pas l'aimer, au contraire 1 ne fe tait que our donner à celle qu'il aime une nou- élle preuve de fon amour & partager vec elle le foin de porter la béquée à eurs petits; Car dans les animaux l’ardeur le l'amour n’annonce pas feulement une lus grande fidélité au vœu de là Nature Jour la génération des êtres, mais encore in zèle plus vif & plus foutenu pour eur confervation. Ces oifeaux pondent ordinairement cinq ju .fix œufs; ils nourriflent leurs petits Pinfeftes, & ils s’en nourriffent eux- nêmes, ainfi que de raifins & d’autres ruits /4), On les voit arriver au mois Pavril dans les pays où ils ont coutume le pafler l’été , il s’en vont à la fin d’août, {d) Voyez Willughby, Belon, &c 44 Hifloire Naturelle & reviennent conftamment chaque année: au même endroit où ils ont en prenxer lieu fixé leur domicile. Il eff rare qu’on e . , . A . - en vole deux paires établies dans le mêine canton fe). Les jeunes, pris dans le nid, font. capables d’inftrution, la foupleffe de leur gofier fe prête à tout, foit aux airs, foit aux paroles; car ils apprennent aufli à: parler, & ils fe mettent à chanter au milieu de la nuit, fi-tôt qu'ils voient la lumière d’une chandelle. Hs peuvent vivre en cage jufqu’à huit ou dix ans lorfqu'ils font bien gouvernés. On en trouve fur : les montagnes de France & d'Italie /f), dans prefque toutes les ifles de P Archipel, fur-tout dans celles de Zira & de Nia, où Pon dit qu’ils nichent parmi des tas de pierres /g), & dans l'ifle de Corfe, où (e) H y en a tous les ans une paire fur le clocher de Sainte-Reine, petite ville de mon voifinage, fituée à mi-cûôte d’une montagne paffablement élevée. {f Belon dit « qu'ils font leur demeure quelque » temps de l'année fous les tuiles creufes qu'on » nomme bricées, par les châteaux fitués en haut Heu entre les montagnes d'Auvergne. » ) Voyez Ada Upfal, loco citato, g, 3 P, L Male folitaire. 4 ils ne Gnt point regardés comme oji'eaux de paflage (h}: Cependant en Bour- .gogne ül eft inouï que ceux que nous ‘voyons arriver au priniemps & richer fur les cheminées ou fur le comble des églies, y pafient lhiver; mais i eft -pofbble de concilier tout sgh le imerle folitaire peut très-bien ne poiuit quitier Tifle de Corte, & néanmoins palier d’un canton à Por & changer de domicile fuivant les faifons, à peu-près comme ïl fait en France. Les habitudes fngulières de cet oïfeau & la beauté de fa voix ont infpiré au | peuple une forte de vénération pour lui; je connois des pays où il pafle pour un oïfeau de bon : augure , où l’on foufiriroit impatiemment qu'il füt troublé dans fa ponte , & où fa mort feroit prefque 1regardée comme un malheur public. Le merle folitarre eft un peu moins gros que Je merle ordinaire , mais il a le bec plus fort & plus croch par Île (h) Ceft ce que japprends par M. Artier, Profeffeur d'Hiftoire Naturelle a Baftia, que j'ai déja eu occafion de citer. 46 Hifloire Naturelle bout /i), & les pieds plus courts à pro- portion. Son plumage eft d’un brun plus ou moins foncé & moucheté de blanc par-tout, excepté fur le croupion & fur les pennes des ailes & de la queue ; outre cela le cou, la gorge, fa poitrine & les. couvertures des aïles ont dans Île mâle une teinte de bleu & des reflets pourpres qui manquent abfolument dans le plu-. mage de la femelle : celle-ci eft d’un brun plus uniforme , & fes mouchetures font jaunâtres. L’un & l’autre ont l'iris d'un jaune orangé, l’ouverture des narines aflez grande, les bords du bec échancrés près de la pointe, comme dans prefque tous les merles & toutes les grives ; l’in- térieur de Îa bouche jaune, fa langue : divilée par le bout en trois filets, dont celui du milieu eft plus long; douze ‘pennes à la queue, dix-neuf à chaque aile, dont la première eft très-courte ; enfin la première phalange du doigt exté- rieur unie à celle du doigt du milieu. (i) Cela feul auroit dû le faire exclure du genre des merles dans toute difiribution méthodique où Von a établi pour lun des caractères de ce genre, le bout de la mandibule fupérieure prefque droit, “du Merle foltair Re ed La longueur totale de ces oïfeaux eft de 8 à 9 pouces, leur vol de 12 à 13, _ Tetr queue de 3, leur pied de 1 2 lignes, & leur bec de 1 5 ; les ailes repliées s'étendent au-delà du milieu de la queue. | 48 Fifioire Naturelle OISEAUX ÉTRANGERS, Qui ont rapport au Merle folitaire. 4 | | * LE MERLE SOLITAIRE ! DE MANILLE. LURLSE efpèce paroît faire la nuance entre notre merle folitaire & notre merle de roche; elle a fes couleurs de celui-ci & diftribuées en partie dans le même ordre , mais elle n’a pas les aïles fi longues, quoiqu'elles s'étendent dans leur repos jufqu’aux deux tiers de la queue. Son plu- mage eft d’un bleu d’ardoïle, uniforme fur ja tête, la face poflérieure du cou & le dos; prefque entièrement bleu fur le croupion; moucheté de jaune fur la gorge, la face antérieure du cou & le haut de Îa poitrine; plus foncé fur les couvertures des aïles avec des mouchetures fem- « blables, mais beaucoup plus clair-femées, * * Voyez les Planches enluminées, n° 636. : & 4 # | hs À ï des Oifeanx étrangers, dc, 49 & quelques taches blanches encore moins nombreufes : le refte du deflous du corps eft orangé, moucheté de bleu & blanc, les grandes pennes des aïles & de Ia queue font noirâtres, & les dernières bordées de roux; enfin le bec eft brun, & les pieds prefqué noirs. Ce folitaire approche de Ia groffeur de notre merle de roche: fa fongueur totale eft d'environ 8 pouces, fon vol de _ 12 où 13, fa queue de 3, & fon bec d'un feul pouce. La femelle * n’a point de bleu nf d’orangé dans fon plumage, mais deux ou trois nuances de brun qui forment entre elles des mouchetures aflez régulières fur la tête, le dos & tout le deffous du corps. Ces deux oïfeaux faifoïent partie de l'envoi de M. Sonnerat. * Woyez les Planches enluminées, n.° 564, fig. 2, où cette femelle eft repréfentée fous le nom de JHerle folitaire de Manille. Oifcaux, Tome VI. + Lo Hifioire Naturelle À | t'Æ * LE MERLE SOLITAIRE DES PHILIPPINES (a). ON retrouve dans cet oïfeau a figure, le port & le bec des folitaires, & quelque chofe du plumage de celui de Manille; mais il eft un peu plus petit: chaque plume du deffous du corps eft d’un roux plus ou moins clair bordé de brun; celles du deflus du corps font brunes & ont _un double bord, le plus intérieur noirâtre & le plus extérieur blanc fale ; les petites couvertures des alles ont une tente de cendré, & celles du croupion & de Ia queue font abfolument cendrées ; Ja tête eft d’un olive tirant au jaune, le tour des … yeux blanchâtre, les pennes de la queue & des ailes brunes bordées de gris, le bec & Îes pieds bruns, La fongueur totale de ce folitaire eft d'environ 7 pouces & demi; il a plus * Moyez les Planches enluminées, n.° 339 /a) C'eft la trente-deuxiéme grive de M, Briflon, ! jome 11, pige 272 des Oifeaux étrangers, "ce. SA de 12 pouces de vol, & fes ailes repliées vont jufqu’aux trois quarts de la queue, qui eft compofée de douze pennes, & n’a que 2 pouces + de long. Cet oïfeau qui a été envoyé par M. Poivre, a tant de rapports avec le folitaire de Manille, qne je ferois peu furpris qu’il füt reconnu dans la fuite pour n'être qu'une funple variété d'âge dans cette efpèce, d'autant qu'il vient des mêmes contrées, qu'il eft plus petit & que fes couleurs font, pour ainfi dire, moyennes entre celles on male & éciles de la. femelle. ER Hifloire Naturelle OISEAUX ÉTRANGERS, Qui out rapport aux Merles d'Europe, A BÉE IT AMEN OR DU CAP DE BONNE-ESPÉRANCE (4); Ce Merle d'Afrique a l’uniforme de nos merles d'Europe, du noir & du jaune, & de-là fon nom de J'aunoir; mais le noir de fon plumage eft plus brillant, &ïl a des reflets qui lui donnent à certains jours un œil verdâtre : on ne voit du jaune, ou plutôt du roux, que fur les grandes pennes des ailes, dont les troïs premières font terminées de brun & les fuivantes de ce noir brillant dont j'ai parlé; ce même noir brillant & à refléts {e retrouve fur les deux pennes intermédiaires de a queue * Voyez les Planches enluminées, n° 199, {a) C'eft le merle du cap de Bonne-efpérance, & a Cinguante-deuxième grive de M. Briflon, qui a le premier décrit cette efpèce, rome I], page 309, des Oifeanx étrangers 7 é. $3 _& fur ce qui paroît au-dehors des pennes moyennes des aïles ; tout ce qui eft caché de ces pennes moyennes & toutes les pennes latérales de la queue en entier font d’un noir pur; le bec eft de ce même nôir, mais les pieds font bruns. Le jaunoir eft un peu plus gros que notre merle ordinaire ; fa longueur eft de 11! pouces, fon vol de 15 :, fa queue ‘de 4, fon bec, qui eft gros & fort, de 15 lignes, & fon pied de 14; fes ailes, dans leur repos, ne vont qu'à la moitié de fa queue, st *LE MÉRLE HUPPÉ DE LA CHINE (b). QUOIQUE cet oifeau foit un peu plus gros que le merle, ïl a le bec & les pieds * Voyez les Planches enluminées , n° $ 07. + (a) C'eft la vingt-uniéme grive de M. Briflon; tome Î1, page 253, & la gracula criflatella de M. Linnæus. M. Edwards lui donne auffi le nom d’étourneau de la Chine, &, felon lui, les matelots | . Anpglois lappellent improprement à Martin, c'eft- à-dire, en François Marner, Va Edwards 3 BJ s4 Hifloire Naturelle plus courts & la queue beaucoup plus courte; prefque tout fon plumage eft hoïratre avec une teinte obfcure de bleu, mais fans aucun reflet; on voit au milieu des ailes une tache blanche appartenante aux grandes pennes de ces mêmes ailes, & un peu de blanc à lextrémité des “pennes latérales de la queue; le bec & les pieds font jaunes, & l'iris d’un bel orangé. Ce merle a fur le front une petite touffe de plumes longuettes qu'il hérifle quand il veut; mais malgré cette marque diftinétive, & la différence remarquée dans fes proportions, je ne fais fi l’on ne pourroit pas le regarder comme une variété de climat dans l'efpèce de notre merle à bec jaune : il a comme lui use grande facilité pour apprendre à fiffler des airs & articuler des paroles. On le tranfporte difficilement en vie de Ja Chine en Europe. Sa longueur eft de 8 pouces +, fes ailes. dans leur repos s'étendent à la moitié de là queue qui n’a que 2 pouces + de long, planche 1 9. Les Voyageurs parlent d’un merle noir de Madagafcar qui a une huppe pofée précifément éomme celle du merle de cet article, Voyez les Voyages de François Cauch, _ des Oifeaux étrangers, &c. ‘S $ & qui eft compolfée de douze pennes à peu-près égales, | EH:E | * LE PODOBÉ DU SÉNÉGAL: Nous fommes redevables à M. Adanfon de cette efpèce étrangère & nouvelle qui a le bec brun, les alles & les pieds de couleur rouffe, les ailes courtes, la queue fongue, étagée, marquée de blanc à l'extrémité de fes pennes latérales & de fes couvertures inférieures. Dans tout le refte le podobé eft noir comme nos merles & leur refflemble pour la grof- feur , comme pour la forme du bec qui cependant n’eft point jaune. I V. Ç LE MEREE DE LA CHINE. - CE merle eft plus grand.que le nôtre; il a les pieds beaucoup plus forts, la queue plus longue & d’une autre forme, * Voyez les Planches enluninées, n° 354. * Jbidm, n° Goa, | C üij s6 Hifloire Naturelle uifqu’elle eft étagée: l'accident le plus remarquable de fon plumage, c’eft comme une paire de lunettes qui paroît pofée fur la bafe de fon bec, & qui s’étend de part & d’autre fur fes yeux : les côtés. de ces lunettes font de figure à peu-près ovale & de couleur noire, en forte qu'ils tranchent fur le plumage gris de la tête & du cou. Cette même couleur grife, mélée d’une teinte verdûtre, règne fur tout le deffus du corps, compris es ailes & les pennes intermédiaires de la queue ; les pennes latérales font beaucoup plus rembrunies, une partie de a poitrine & le ventre font d’un blanc fale un peu jaune , jufqu’aux couvertures inférieures de la queue, qui font roufles. Les ailes dans leur repos ne s'étendent pas fort au- delà de l’origine de la queue, des Oifeaux étrangers, à S7 sde V: NLE FERT DORE 2 | 2 | O U MERLE À LONGUE QUEUE du Sénégal f{c). LA queue de ce merle eft en effet très- longue, puifque [a Jongueur de l’oifeau entier, qui eft d'environ fept pouces, mefurée de la pointe du bec à l’extrémité du corps, ne fait pas les deux tiers de a longueur de cette queue: l’étendue de fon vol ne répond pas à beaucoup près à cette dimenfion exceflive ; elle eft même bien moindre à proportion, puifqu’elle furpafle à peine celle du merle qui eft un oïfeau plus petit; le vert-doré a aufis le bec plus court proportionnellement, mais 1 a les pieds plus longs /d). La * Voyez les Planches enluminées, n° 210. On & un peu exagéré la queue dans cette figure. (c) C'eft le merle vert à longue queue de M. Briflon, qui en a fait fa c'nquante-quatrieme grive à & a le premier décrit cette efpèce, rome II, ABC {d) Voïci fes mefures précifes fuivant M. Briflong Cv $8 Hifloire Naturelle couleur générale de cet oifeau eft ce beau vert éclatant que Von voit briller fur le plumage des canards, & elle ne varie que ar différentes teintes, par différens reflets qu’elle prend en différens endroits: fur Ja têre, c’eft une tete noirâtre à travers laquelle perce Ia couleur d’or; fur le croupion & Îes deux fÎongues pennes intermédiaires de la queue, ce font des reflets pourpres ; fur le ventre & les jambes, c’elt un vert changeant en une couleur de cuivre de rofette; dans ptefque tout le refte, c’eft un beau vert-doré, comme l'indique le nom que j'ai donné à cet oïfeau, en attendant que l’on fache celui fous lequel il eft connu dans fon pays. If y à au Cabinet du Roï un oïfeau tout - à-fait reflemblant à celui-ci {e}, excepté qu'il n'a pas la queue f1 longue à beaucoup près. If eft probable que c’eft un vert-doré qui aura été pris au temps longueur totale 18 pouces; longueur prife de Îa pointe du bec au bout des ongles r0+; vol 14+; queue 11 ; bec 13 lignes, pied 18. (e) Cet oïleau eft étiqueté, /Æerle vert du Sénégal, : des Oifeaux étrangers, &"c, 59 de la mue, temps où cet oifeau peut _perdre fa longue queue, comme la veuve _perd la fienne. Ÿ IL LE FER-À-CHEVAL O U MERLE ‘À COLLIER D'AMÉRIQUE (f). UNE marque noire en forme de fer- à-cheval qui defcend fur la poitrine de cet oifeau , & une bande de méme couleur fortant de chaque côié de deffous fon-œil pour fe jeter en arrière, font tout ce qu'il y a de noir dans fon plumage; & la,première de ces taches, par fa forme déterminée, m'a paru ce quil y avoit de plus propre à caractérifer cette efpèce, c'elt-à- dire, à la diftinguer des autres merles à collier. Ce fer-à- cheval fe deffine fur un fond jaune, qui eit [a couleur de + (f) C'eft la quinzième grive de M. Briflon, tome. 11, page 242 ; le large Lark ou la grande Alouette de Virginie de Catcfby, page 373; Île Dabbel- lerche de Klem, page 72; en Latin, Alauda magñe, C vj L + Co Hifloire Naturelle la gorge & de tout le deflous du corps, & qui reparoït encore entre le bec & les veux ; le brun règne fur [a tête & derrière le cou, & le pris-clair fur les côtés ; outre cela le fommet de la tête eft marqué d’une raie blanchâtre ; tout le deflus du corps eft gris de perdrix ; les pennes des ailes & de la queue font brunes avec quelques taches rouffatres /2 ), les pieds font bruns & fort longs, & le bec qui eft prefque noir , a la forme de celui de nos merles : cet oïfeau a encore cela de commun avec eux, qu'il chante très-bien au printemps, quoique fon chant ait peu d’étendue. II ne fe nourrit prefque que de menues graines qu'il trouve fur la terre /4), en quoi il reffemble aux alouettes, mais il eft beaucoup plus gros, plus gros même que notre merle, & il n’a point l’ongle pofté- rieur alongé comme les alouettes. IL fe perche fur fa cime des arbriffeaux , & l’on a remarqué qu'il avoit dans la queue un (g) M. Linnæus dit que les trois pennes latérales de la queue font blanches en partie. Syf. Nan edit, X, page 167. (4) Par exemple, celle de lOrnithogalum à fleurs jaunes. … des Oifeaux étrangers, rc, 61 mouvement fort brufque de bas en haut. A vrai dire ce n’eft ni une alouette, ni un merle; mais de tous les oïifeaux d'Europe celui avec qui il femble avoir plus de rapports, c’eft notre merle ordi- naire. JL fe trouve non-feulement dans la Virginie & dans la Caroline, mais dans prefque tout le continent de l’Amé- rique fi). | Le fujet qu'a obfervé Catefby pefoit troïs onces & un quart ; il avoit 1 0 pouces de là pomte du bec au bout des ongles, le bec long de r ÿ lignes, & les pieds de 18; fes ailes dans leur repos s’étendoient à la moitié de la queue. | VIE Fu E MERLE VERT D'ANGOLA. LE deflus du corps, de la tête, du cou, de la queue & des aïles eft dans cet olfeau d’un vert olivätre ; mais on aperçoit fur les ailes des taches rembrunies, & le i) M. Linnæus prétend qu'il {e trouve aufli en Afrique, co citato, * Voyez les Planches enluminées , n° 5613 62 Hifloire Naturelle | croupion eft bleu; on voit aufli fur le dos, comme devant Île cou, quelque mélange de bleu avec le vert; le bleu fe retrouve pur fur la partie fupérieure de la gorge; le violet règne fur la poitrine, le ventre, les jambes & les plumes qui recouvrent l'oreille; enfin Îles couvertures inférieures de [a queue font d’un jaune olivêtie, le bec & Îles pieds d’un noir décidé. | Cet oïfeau eft de Ia même groffeur que celui auquel M. Briflon a donné le même nom /4); & il lui reffemble aufli par les proportions du corps, mais le plumage de”ce dernier eft différent; c’eft par-tout un beau vert canard, avec une tache de violet d'acier poli , fur la partie antérieure de l’aile. … La groffeur de ces oïfeaux eft à peu- près celle de notre merle, leur longueur d'environ 9 pouces, leur vol de 12%, & leur bec de 1 1 à 12 lignes ; leurs ailes dans leur repos vont à la moitié de a queue qui eft compolée de douze pennes égales. (A) C'eft fa cinquante-troifiéme grire, tome IE, page 31e | | des Oifeanx étrangers, hi C. 63. bg ni eft probable que ces deux oïifeaux | appartiennent à la même efpèce, mais Jignore quel eft celur des deux qui rep é- fente {a tige primitive, & quel eft celui qui doit n'être regardé que comme une branche collatérale, ou fi l’on veut comme une Por variété. Mak EL ME PMERLE VIOLET DU ROYAUME DE JUIDA. LE . plumage de cet oïfeau eft peint des mêmes couleurs que celui du pré- cédent ; c’eit toujours du violet, du vert & du bleu , mais diftribués dé ebye le violet pur règne fur la tête, le cou & tout le deflous du corps; le ble fur la queue & fes couvertures fupérieures, le vert enfin fur les ailes; mais celles-ci ont une bande bieue près de leur bord intérieur. Ce merle eft encore de Ia même taille que notre merle vert d’'Angola; il paroit avoir le même port, & comme H vient * Voyez les Planches enluminées, n° 540, 64 Hifloire Naturelle aufli des mêmes climats, je ferois fort tenté de le rapporter à la même efpèce s’il n'avoit les ailes plus longues, ce qui fuppofe d’autres allures & d’autres habi- tudes ; maïs comme le plus ou moins de _ longueur des ailes dans les oïifeaux deffé- Chés dépend en grande partie de Ia manière dont ils ont été préparés, on ne peut guère établir là-deflus une différence fpécifique, & il eft fage de refter dans le doute en attendant des obfervations plus décifives. EX. | * LE PLASTRON-NOIR DE CEILAN (1). JE donne un nom particulier à cet oïfeau, parce que ceux qui l'ont vu ne font pas d'accord fur Pefpèce à laquelle il appartient; M. Brflon en a fait un * Voyez les Planches enluminées, n° 272. (L) C'eft le Merle a collier du cap de Bonne- efpérance, & la quarante-fixième grive de M. Briflon qui a le premier décrit cette efpèce, rome Îl, PAST ESS X 8 | des Oifeaux étrangers, rc. 65 mere, & M. Edwards une pie ou une pie-grièche /m); pour moi j'en fais un plaftron-noir en attendant que fes mœurs & {es habitudes mieux connues me mettent en état de le rapporter à fes véritables analogues Européens. Il eft plus petit que le merle & ïl à le bec plus fort à proportion: fa longueur totale eft d’en- viron 7 pouces =, fon vol de 11, fa queue de 3 +, fon bec de 12 à 13 lignes, & fon pied de 14; fes aïles dans leur repos vont au-delà du nulieu de la queue qui eft un peu étagée. | - Le plaftron noir par lequel cet oïfeau eft caractérifé, fait d'autant plus d'effet qu'il eft contigu par en haut & par en bas à une couleur plus claire; car Ia gorge & tout le deflous du corps font d’un jaune afflez vif. Des deux extrémités du bord fupérieur de ce plaftron partent comme deux cordons de même couleur qui d’abord s’élevant de chaque côté vers la tête, fervent de cadre à la belle plique jaune orangée de la gorge, & qui fe courbant enfuite pour pafler au-deffous (mn). Hifloire des Offeaus rares, pl 321 66 Hifloire Naturelle des yeux, vont fe terminer & en quelque manière s'implanter à la bafe du bec. Deux fourcils jaunes qui prennent naiffance tout proche des narines, embraflent l'œil par- deffus, & fe trouvant en oppofition avec les efpèces de cordons noirs qui Fem- braffent par-deflous, donnent encore du caractère à [a phyfionomie. Toute la partie fupérieure de cet oïfeau eft olivâtre, mais cette couleur femble ternie par un mélange de cendré fur le fommiet de a tête, & elle eft au contraire plus éclatante fur le croupion & fur le bord extérieur des pennes de faille: les plus grandes de ces pennes font terminées de brun : les deux intermédiaires de Ja queue font d’un vert olive, comme tout le deffus du corps, & les dix latérales font noires, terminées de jaune. La femelle n’a ni la plaque noire de I: poitrine, ni les cordons de même coule qui femblent lui fervir d’attaches: elle 2 l gorge grife, la poitrine & le ventre d’un jaune verdâtre, & tout le deffus du corps de fa même couleur, mais plus foncée En général cette femelle ne diffère pas beaucoup de loifeau repréfenté dans Les »“ \y des Oifeanx étrangers, &c. 67 planches enluminées, n.° 3 s 8, fous le nom de Merle à ventre orangé du Sénégal. . M. Briflon a donné le plaftron-noir : “4 il s'agit dans cet article, comme venant du cap de Bonne-efpérance, & il en venoit certainement, puliqu'il en avoit été rapporté par M. lPabbé de la Caille; mais s’il en faut croire M. Edwards, il venoit encore de plus lon, & fon véritable climat eft l’ifle de Ceylan. M. Edwards a été à portée de prendre des informations exactes à. ce fujet de M. Jean- Gédéon Loten quiavoit été Gouverneur de Ceylan _& qui à fon retour des Indes fit préfent à la Société Roy: ale de plufreurs olfeaux de ce pays, parmi lefquels étoit un plaftron-noir. M. Edwards ajoute une réflexion très- jufte que J'ai déjà prévenue dans les Volumes précédens & qu'il ne fera pas ‘inutile de répéter ici, c’eft que le cap de Bonne-efpérance étant un point de partage Où les vaiffeaux abordent de toutes parts, on doit y trouver des marchandiles, par conféquent des oifeaux de tous les pays, & que très-fouvent on fe trompe en fup- pofant que tous ceux qui viennent de cette côte en font originaires. Cela explique 68 Hifloire Natarelle affez bien pourquoi il y a dans les Cabinèts un fi grand nombre d’oifeaux & d’autres animaux foi-difant du cap de Bonne- efpérance. 4 X. | FLO RANE LR OU MERLE À VENTRE ORANGÉ du Sénégal, J'AI appliqué à cette nouvelle efpèce le nom d’oranvert, parce qu'il rappelle l'idée des deux principales couleurs de l’oïfeau : un beau vert foncé enrichi par des reflets qui fe jouent entre différentes nuances de jaune, règne fur tout le deffus du corps, compris la queue, les ailes, la tête & même la gorge; mais il eft moins foncé fur la queüe que par-tout ailleurs : le refte du deffous du corps, depuis la gorge, eft d’un orangé brillant: outre cela on aperçoit fur les ailes repliées * Voyez les Planches enluminées, n° 358. Cet olfeau a été envoyé au Cabinet du Roi par M. Adanfon, | des Oifeaux étrangers, rc. 69 un trait blanc qui appartient au bord extérieur de quelques-unes des grandes pennes. Le bec eft brun ainfi que les pieds. Cet oïfeau eft plus petit que le merle ; fa longueur eft d'environ 8 pouces, fon vol de 11 +, fa queue de 25, & fon bec de 11 à 12 lignes. | VARIÉTÉ DE L'ORANVERT, L’ORANBLEU. J'ai dit que l’oranvert avoit beaucoup de rapports avec la femelle du plaftron-noir, mais il n’en a pas moins avéc un autre oïfeau repréfenté dans nos planches enluminées, 7° 227, fous le nom de #erle du cap de Bonne-efpérance, & que j'appelle Oranbleu, parce qu'il a tout le deffous du corps orangé, depuis [a gorge jufqu’au bas-ventre inclufivement, & que le bleu domine fur la partie fupé- - rieure depuis {a bafe du bec jufqu’au boùt de la queue; ce bleu eft de deux teintes, & la plus foncée borde chaque plume, d’où réfulte une variété douce, régulière & de bon effet, Le bec & les pieds font noirs aïnfr que les pennes des ailes, mais plufieurs des moyennes font bordées de 7O Hifloire Naturelle gris-blanc; enfin les pennes de Ta queue font de toutes les plumes du corps celles dont la couleur paroît Le plus uniforme. X LE EE MERLE BRON DU CAP DE BONNE-ESPÉRANCE (n). C’EST une efpèce nouvelle dont nous fommes redevables à M. Sonnerat; elle eft à peu-près de la groffeur du merle ; fa longueur totale eft de 10 pouces, & fes ailes s'étendent un peu au-delà du milieu de Îa queue. Prefque tout fon plumage eft d'un brun changeant, & jette des reflets d’un vert fombre; le venwe & le croupion font blancs. LT LE BANIAHBOU DE BENGALE (6). LE plumage brun par-tout, mais plus “ (#) W ne faut pas le confondre avec un autre merle brun du Cap, dont je parlerai bientôt fous le nom de Brunet, & qui eft beaucoup plus petit. (eo) Noyez VÆkiflowe Naturelle des Oifeaus . 4 des Oifeaux étrangers, dc. "x foncé fur la partie fupérieure du corps, plus clair fur la partie inférieure, comme aufli fur le bord des couvertures & des pennes des ailes, le bec & les pieds jaunes, fa queue étagée, longue d'environ 3 pouces, & dépaflant les aîles repliées d’environ la moitié de fa longueur, voilà les principaux traits qui caractérifent cet oïfeau étranger dont la grofleur furpafle un peu celle de la grive. - | M. Linnæus nous apprend, d’après les naturalftes Suédois qui ont voyagé en Afie, que ce même oiïfeau fe retrouve à la Chine; mais 1! paroït y avoir fubi influence du climat, car Îles baniahbous de ce pays font gris par-deffuss de couleur de rouille par-deflous, & ils ont un trait blanc de chaque côté de [a tête, La dénomination d’otleaux chanteurs que Jeur applique M. Linnæus /p), fans d'Albin, rome III, n° XIX; cet la Grive brune des Indes d'Edwards, pl 1 82; le Merle de Bengale de M. Briflon, & fa vingt-cingmième grive, tome II, page 260; & tome VI, page 43 ; en Allemand, lraungelber mifiler, quelques-uns font nommé Beniahbou, | . (P) Canorus Turdus grifeus, fubtus ferrugineus .æ 4 " Cry: 3 ! 4 BL à 72 ifiorre Naturelle A É doute fur de bons mémoires, fuppofe. que ces merles étrangers ont le ramage» agréable. Mi d PUR Co à: PE h * L'O U R O FA N.C . O U MERLE CENDRÉ DE MADAGASCAR (g).n LA dénomination de merle cendré,. donne en général une idée fort jufte de la couleur qui règne dans le plumage de cet oifeau: mais il ne faut pas croire que cette couleur foit par-tout du même ton: elle eft très-foncée & prefque noirâtre, avec une légère teinte de vert fur les. plumes longues & étroites qui couvrent la tête ; elle eft moins foncée, mais fans mélange d’aucune autre teinte, fur les. pennes de Ja queue & des aïles & fur les neä albä ad latera captis, Syftem. Nat. cdr, X, page 169: e * Voyez les Planches enluminées, n° $57, fi. 24 (q) C’eft la quarante - umiéme grive de M. Briflon, + grandes! | des Oifeanx étrangers, ®c. 73 grandes couvertures de celles-ci: elle à un œil olive fur [a partie fupérieure du corps, les petites couvertures des ailes, le cou, la gorge & la poitrine; enfin elle eft plus claire fous le corps, & prend à l'endroit du bas-ventre une légère teinte de jaune. Ce merle eft à peu-près de la groffeur de notre mauvis, mais il a la queue un peu plus longue, les ailes un peu plus courtes & les pieds beaucoup plus courts /r). IT a le bec jaune comme nos merles, marqué vers le bout d’une raie brune, & accom- pagné de quelques barbes autour de fa bafe, {a queue compofée de douze pennes égales & les pieds d’un brun clair. X E V. | | LE MERLE DES COLOMBIERS. OX l’appelleaux Philippines!” Étourneau . des Colombiers, parce qu’il eft familier pax (r) La longueur totale de loifeau eft de & pouces+, fon vol de 12, fa queue de 3 =, fon bec de 12 lignes, & fon pied de 8 ou 0. Oifeaux, Tome VI, D 7& Hifloire Naturelle inftinct , qu’il femble rechercher l’homme, ou plutôt fes propres commodités dans les habitations de l’homme, & qu’il vient nicher jufque dans les colombiers; mais il a plus de rapports avec notre merle ordinaire qu'avec notre étourneau, foit par la forme du bec & des pieds, {oit par les proportions des ailes qui ne vont : qu’à la moitié de la queue, &c. Sa grofleur | eft à peu-près celle du mauvis, & Ia. couleur de fon plumage eft une, maïs il. s’en faut bien qu’elle foit uniforme &. monotone; c’eft un vert changeant qui. préfente fans cefle des nuances différentes & qui fe multiplie par les reflets. Cette efpèce eft nouvelle & nous en fommes : redevables à M. Sonnerat: on trouve auffi . dans fa collection des individus venant du cap de Bonne-efpérance, lefquels : appar= tieunent vifiblement à la même efpèce, mais qui en différent en ce qu'ils ont le croupion blanc, tant deffus que deflous, & qu ls font plus petits : eft-ce une variété de climat, ou feulement une variété Là Fes 220 he te fm. ec 188 ‘des Oifeaux étrangers, ec. 75 4 NV: LE MERLE OLIVE DU CAP DE BONNE-ESPÉRANCE (f). LE deflus du corps de cet oïifeau, compris tout ce qui paroit des pennes de la queue & des ailes lorfqu’elles font en repos, eft d’un brun olivâtre; a gorge eft d’un brun fauve, moucheté de brun décidé; le cou & Îa poitrine us de la même couleur que [a gorge, mais fans mouchetures ; tout le refte du deffous du corps eft d’un beau fauve; enfin le bec eft brun ainfr que les pieds, & le côté intérieur des pennes des ailes & des pennes latérales de [a queue. .… Ce merle eft de la groffeur du mauvis: il a près de 13 pouces de vol, & 8 : de longueur totale; le bec à 10 lignes, le piéd 14; la queue, qui eft compofée de douze pennes égales, a 3 pouces, & les ailes repliées ne vont qu’à la moitié de fa longueur. …([) M. Briffon qui a décrit le premier cet oifeau, en a fait {a quarante-troifième grive, tome II, page 294 D à: | 1] 76 Hifioire Natarelle * LE MERLE À GORGE NOIRE! DE SAINT-DOMINGUE, L’ESPÈCE de pièce noire qui recouvre k la gorge de cet oïfeau , s'étend d’une part” ‘jufque fous l'œil & même fur le petit, _efpace qui eft entre l'œil & le bec, & de l'autre elle defcend fur le cou & jufque” fur la poitrine; de plus elle eft bordée. d’une large bande d’un roux plus ou moins rembrunti , qui fe prolonge fur les yeux &, fur la partie antérieure du fommet de 1a. tête : le refte de la tête, la face poftérieuré. du cou, le dos & les petites couvertures. des aïles font d’un gris-brun varié légè= rement de quelques teintes plus brunes : les grandes couvertures des ailes font;. ainfi que les pennes, d’un brun noiïrâtre, bordé de gris-clair, & féparées des petites! couvertures par une ligne jaune-olivâtre;| appartenante à ces petltes couvertures,| Ce même jaune-olivitre règne fur le! croupion & tout le deffous du corps , mais! ‘ 4 PAL [e) * Voyez les Planches enluminées, n° 559% des Oifeanx étrangers, &‘c. 77 fous le corpsil eft varié par quelques taches noires affez grandes & clair - femées dans tout l’efpace compris entre la pièce noire de la gorge & les jambes. La queue eft du même gris que le deflus du corps, mais dans fon milieu feulement, les pennes latérales étant bordées extérieurement de noirâtre : le bec & les pieds font noirs. _ Cet oïfeau qui n’avoit pas encore été décrit, eft à peu-près de la groffeur du mauvis, fa longueur totale eft d’environ 7 pouces +, le bec d’un pouce, la queue de 3, & les ailes qui font fort courtes, ne vont guère qu'au quart de {a longueur de la queue. | X VIT. LE MERLE DE CANADA (1). CELUI de tous nos merles dont femble approcher le plus l’oifeau dont il s’agit ici, . c'eft le merle de montagne qui n’eft qu’une variété du plaftron blanc. Le merle de Canada eft moins gros, mais fes ailes font . (+) C'eft la dx-feptième grive de M. Briflon, qui a le premier décrit cette efpèce étrangère, D ii tome I], page 232, 78 Hiflore Natrrele rt ane de même, relativement à a queue, ne s'étendant pas dans leur repos au-delà du milieu de fa longueur, & les couleurs du plumage qui ne font pas fort différentes, font à peu- près diftribuées de la même manière; c’eft toujours un fond rembruni, varié d’une couleur plus claire par-tout, excepté fur les pennes de la queue & des ailes qui font d’un brun noirâtre & uniforme : les couvertures des alles ont des reflets d’un vert foncé, mais Brillant : toutes les autres plumes font noirâtres & terminées de roux, ce qui les détachant les unes des autres, produit une variété régulière, & fait que lon peut compter le nombre des plumes par le nombre des marques roufles. ALLÉE | *LE MERLE OLIVE DES ÎNDES (u). | TOUTE Îa partie fupérieure de cet * Voyez les Planches enluminées, n° $64, fig: ve (u) C’eff la quarante c'nquième grive de M. Briflon, qui a Îc premier déerit ceite efpèce, rome 17, page 290% | des Oifeanx étrangers, &‘c. 79 bifeau, compris les pennes de la queue 1& ce qui paroît des pennes de aile, eft d’un vert d'olive foncé; toute la partie inférieure eft du même fond de couleur, mais d’une teinte plus clairé & tirant fur le jaune : les barbes intérieures des pennes de l’aile font brunes, bordées en partie de jaunâtre; [e bec & les pieds font prefque noirs. Cet oïfeau eft moins gros que le mauvis; fa longueur totale eft de 8 pouces, fon vol de 12 +, fa queue de 3 5, fon bec de 13 lignes, fon pied de 9, & fes ailes dans leur repos vont à la moitié de la queue. 4e 2 0 4 LE MERLE CENDRE PAU EN DE {x À LA couleur cendrée du deflus du corps eft plus foncée que celle du deffous: les pure couvertures & Îles pennes des ailes ont bordées de gris blanc en dehors, (x) C’eft la rrente-neuviéme grive de M. Briflon, qui à le premier décrit cette efpèce, tome 11, page 286. % D 1j KL 80 Æiffoire Nararelle mais les pennes moyennes ont ce bord plus large, & de plus elles ont un autre bord de même couleur en dedans, depuis leur origine jufqu’aux deux tiers de leur longueur : des douze pennes de la queue, les deux du milieu font du même cendré que le deffus du corps, les deux fuivantes font en partie de la même couleur, mais leur côté intérieur eft noir ; les huit autres {ont entièrement noires comme le bec, les pieds & les ongles; le bec eft accom- pagné de quelques barbes noirâtres près des angles de fon ouverture. Cet oifeau eft plus petit que Île mauvis; il a 7 pouces + de longueur totale, 12 + de vol, la queue de 3 pouces, le bec de 11 lignes, & Le pied de 10. » 608. à * LE MERLE BRUN DU SÉNÉGAL (y). RIEN de plus uniforme & de plus * Voyez les Planches enluminées, n° $63, fig. 2, ; (y) C'eft la vingt-fixième grive de M. Briflon, qui a le premier décrit cet oïfeau étranger, rome T1, page 261 des Oïfeanx étrangers, ce 8x “commun que le plumage de cet oifeau, mais aufli rien de plus facile à décrire; du gris brun fur Îa partie fupérieure & fur antérieure , du blanc-fale fur Ia partie inférieure, du brun fur les pennes des ailes & de fa queue, comme fur fe bec & les pieds, voilà fon fignalement fait en troïs coups de crayons. Îl n’égale pas le mauvis en grofleur, mais il a la queue plus longue & le bec plus court. Sa longueur totale, fuivant M. Briflon, eft de.83 pouces, fon vol de 11 +, fa queue de 3-, fon bec de 9 lignes, & fon pied de 11; ajoutez à cela que les aïles, dans Jeur repos, ne vont qu’à la moitié de la queue qui eft compolfée de douze pennes _ égales. > A à *LE TANAOMBE ‘ O U MERLE DE MADAGASCAR (7). JE conferve à cet oifeau le nom qu'il * Voyez les Planches enluminées, n° $ s7, fig. t, (4) C'eft la trente-troifiéme grive de M. Briffon; name ÎT, page 274: | D y 82 Hifloire Naturelle a dans fa patrie, & il feroit à fouhaiter que les Voyageurs nous apportaffent ainfr les vrais noms des oïfeaux étrangers; ce feroit le feul moyen de nous mettre en état d'employer avec fuccès toutes les obfervations faites fur chaque efpèce, & de les appliquer fans erreur à leur véri- table objet. Le tanaombé eft un peu moins gros que le mauvis; fon plumage en général eft très-rembrunt fur la tête, le cou & tout le deffus du corps ; mais les couver- tures de la queue & des aïles ont une teinte de vert: la queue eft vert- doré, bordée de blanc ainfi que les ailes, qui ont outre cela du violet changeant en vert à l’extrémité des grandes pennes, une couleur d’acier poli fur les pennes moyennes & les grandes couvertures, & une marque oblongue d’un beau jaune doré fur ces mêmes pennes moyennes : la poitrine eft d’un brun roux, le refte du deflous du corps blanc; le bec & les pieds font noirs, & le tarfe eft fort court : la queue eft un peu fourchue, les ailes dans leur repos ne vont qu’à Îa moitié de fa longueur, néanmoins ce des Oifeanx etrangers, de. 83 merle a le vol plus étendu à proportion que le mauvis /a). I eft à remarquer que dans un individu que j'ai eu occafion de voir, le bec étoit plus crochu vers {a pointe qu’il ne paroît dans la figure enlu- minée, & qu'à cet égard Île tanaombé femble fe rapprocher du merle folitaire. CNIT * LE MERLE DE MINDANAO. LA couleur d’acier poli qui fe trouve fur une partie des ailes du tanaombé, eft répandue dans le merle de cet article, fur la tête, la gorge, le cou, la poitrine & tout le deflus du corps jufqu’au bout de la queue : les ailes ont une bande blanche près du bord extérieur & le refte du deflous du corps eft blanc; La longueur totale de l’oifeau n’eft que de 7 pouces, & fes aïles ne vont pas jufqu’à la moitié de la queue qui eft un (a) Voici fes dimenfons précifes d’après M. Brion , longueur totale 7 pouces +, vol 12+, queue 2 +, bec 11 lignes, pied 9, . * Voyez les Planches enluminées , n° 627, fig. x. D vj 84 Hifloire Naturelle peu étagée. C’eft une efpèce nouvelle apportée par M. Sonnerat. | M. Daubenton Île jeune a obfervé un aire individu de la même efpèce qui avoit les extrémités des Iongues pennes des ailes & de la queue d’un vert foncé & changeant, & plufieurs taches de violet changeant fur le corps; maïs principa- lement derrière la tête. C’eft peut-être une femelle où même un jeune mâle. X XIILH. Mbies DER: LE RLART DE LISLE DE FRANCE, LE plumage de cet oïfeau eft de Ia plus grande uniformité, c’eft par-tout à l'extérieur un vert bleuâtre rembruni, maïs fon bec & fes pieds font cendrés. IT eft au-deflous du mauvis pour la grofleur, fa longueur totale eft d’environ 7 pouces, fon vol de 10 +, fon bec de 10 lignes, & fes ailes, dans leur repos, vont au tiers de fa queue qui n’a que 2 pouces <. Les * Voyez Les Planches enluminées, n° 648, fge 23 des Oifeaux étrangers, rc. 85 plumes qui recouvrent la tête & Île cou . font longues & étroites. C’eft une efpèce _ nouvelle. | KX'XTEV, VDErEASQUE-NOTIK si LE 10 | MERLE À TÊTE NOIRE DU CAP DE BONNE-ESPÉRANCE(b). QUOIQU’AU premier coup d'œil le cafque - noir reflemble par le plumage à l’efpèce fuivante, qui eft le Brunet, & fur-tout au Æferle a cul-jaune du Sénégal, que je regarde comme une variété de cette même efpèce ; cependant fi l’on veut prendre Îa peine de comparer ces oïfeaux en détail, on trouvera des différences aflez marquées dans les couleurs, & de plus confidérables encore dans les proportions des membres, Le cafque - noir eft moins % Voyez les Planches enluminées, n° 392. (D) C'eft la oitante-fixième grive de M. Briflon 3 “qui a le premier fait connoître cette efpèce, rome VA, fpément, page 47 86 Hifloire Natarelle gros que le mauvis, fa longueur totale eft de 9 pouces, fon vol de 9 +, fa queue de 3 +, fon bec de 1 3 lignes, & fon pied de 14; d’où il fuit qu’il a le vol moins étendu, & au contraire le bec, la queue & les pieds proportionnellement plus longs que le brunet; il a aufli fa queue autre- ment faite, & compolée de douze pennes étagées, chaque aile en a dix-neuf, dont les plus longues font la cinquième & la Tixième. A l'égard du plumage, il reflemble par la couleur brune de la partie fupérieure du corps, mais il diffère par la couleur du cafque, qui eft un noir brillant, par Îa couleur roufle du croupion & des cou- vertures fupérieures de la queue, par Îa couleur roufsätre de la gorge & de tout le deffous du corps jufques & compris les couvertures inférieures de la queue, par la petite rayure brune des flancs, par Ia petite tache blanche qui paroît fur les aïles & qui appartient aux grandes pennes, par la couleur noiïrätre des pennes de fa queue, & enfin par la marque blanche qui ter- mine les latérales, & qui eft d’autant plus grande que la penne eft plus extérieure. des Oifeaux étrangers, a 87 l. HAE. S A À | N° LE BRUNET DU CAP DE BONNE-ESPÉRAN CE (6), LA couleur dominante du plumage de cet oïifeau eft le brun foncé; elle regne fur la tête, le cou, tout le deflus du “corps , la queue & les ailes ; elle s’éclaircit un peu fur Îa poitrine & les côtés, elle prend un œil jaunätre fur le ventre & les jambes, & elle difparoît enfin fur les couvertures inférieures de la queue pour faire place à un beau jaune. Cette tache jaune fait d’autant plus d’effet qu’elle tranche avec la couleur des pennes de [a queue, lefquelles font d’un brun encore plus foncé par-deflous que par-deflus. Le bec & les pieds font tout-à-fait noirs. Ce merle n’eft pas plus gros qu’une alouette ; 11 a 1© pouces + de vol, fes aïles (c) C’eft la vingt-quatrième grive de M. Briflon à qui fon eft redevable de la première defcription qui ait été faite de ce merle étranger; il le nomme Merle brun du Cap, tome If, page 259; mais j'ai changé ce nom en celui de, Brunet pour le diftinguer d'un autre merle brun du Cap, dont j'ai parlé ci-deflus, : 88 ÆHiflore Naturelle ne vont guère qu’au tiers de la queue qui a près de 3 pouces de long & qui eft compofée de douze pennes égales, VARIÉTÉ pu BRUNET pu CAr,. L’OISEAU repréfenté dans nos planches enluminées #7. 217, fous le nom de Merle à cul-jaune du Sénégal /d), a beau- coup de rapport avec le brunet ; feulement il eft un peu plus gros & il a la tête & la gorge noires, dans tout le refle ce font les mêmes couleurs, & à peu-près Îles mêmes proportions, Ce qui m'avoit fait croire d’abord que c’étoit une fimple variété d’âge ou de fexe; mais ayant eu dans la fuite occafion de remarquer que parmi un grand nombre d’oifeaux envoyés par M. Sonnerat, ïl s’en étoit trouvé plufieurs étiquetés Merles du Cap, lefquels étoient parfaitement femblables au fujet décrit par M. Briflon, & pas un feul individu à tête & gorge noires, il me paroît plus vraifemblable que loifeau du (d) Nota Que le deffus du corps éft moins jaunâtre & plus brun dans un individu que j'ai obfervé, qu'il ne le paroït dans la planche 317, des Oifeaux étrangers, dc. 89 m° 217, repréfente une variété de climat. Le bec de cet oifeau eft plus large à fa bafe & plus courbe que celui du merle | ærdinaire. PEMERLE BRUN DE LA JAMAÏQUE (€). LE brun foncé règne en effet fur la tête, le deffus du corps, Îles ailes & Îa pe de cet oïifeau; un brun plus clair _ furle devant de la poitrine & du cou, un : blanc fale fur le ventre & le refte du deflous du corps : ce qu’il y a de plus remarquable dans ce merle, c’eft fa gorge blanche, fon bec & fes pieds orangés. Îl à les ouvertures des narines fort grandes. 5a Hongueur totale eft d'environ 6 pouces 4 lignes, fon vol de 9 pouces quelques lignes, fa queue de 2 pouces 8 ou 9 lignes, fon pied de 2 pouces +, fon bec ee ———————————— (e) M. Sloane à qui nous devons la connoiffance | ‘decet oifeau, le nomme TAresh en Anglois. Voyez Jamaïca, page 305$, planche 256, n.° XXXIIL | C'eft le merle de la Jamaïque de M. Briflon & fa treme-quatrième grive, tome [, page 2772 ri oo Hifiorre Naurelle à de 11 lignes, le tout réduétion faite des la mefure Angloife à la nôtre. On peut. juger par ces dimenfions qu'il eft moins. gros que notre mauvis. II fe tient ordi- nairement dans Îes bois en montagne &. pafie pour un bon gibier. Tout ce que M. Sloane nous apprend de l'intérieur de cet oïifeau, c’eft que fa graifle eft d’un. Jaune orangé. XX VII. * LE MERLE À CRAVATEX DE CAYENNE. LA cravate de ce merle eft fort ample ! & d'un beau noir bordé de blanc, elle! s'étend depuis la bafe du bec inférieur, & : même depuis l'elpace compris enire Îe ! bec fupérieur & l'œil, jufque iur la partie! moyenne de la poitrine où la bordure! blanche qui s’élargit en cet endroit, eft ! _ rayée tranfverfalement de noir ; elle couvre les côté: de [a tête jufqu’aux yeux & elle! embrafle les trois quarts de la circonfé-! rence du cou. Les petites & les grandes D * Voyez les Flanches enluminées, n° 560, Hg. 2, des Oifeaux étrangers, &"c. “ox ouvertures des ailes font du même noir que [a cravate, mais les petites font ter- minées de blanc, ce qui produit des mouchetures de cette couleur, & les deux rangs des grandes couvertures font terminés par une bordure fauve. Le refte du plumage eft canelle, mais le bec & des pieds {ont noirs. LENS Ce merle eft plus petit que notre mauvis, & il a la pointe du bec crochue comme les folitaires ; fa longueur totale eft d’en- viron 7 pouces , fa queue de 2 =, fon bec de onze lignes, & fes ailes qui font courtes, dépaffent fort peu l’origine de la queue. EXV EEE LE MERLE HUPPÉ (DU CAP DE BONNE-ESPÉRANCE (f). _ LA huppe de cet oïfeau n’eft point une huppe permanente, mais ce font des plumes longues & étroites qui dans Îles * Voyez les Planches enluminées, n° 563, fig. 1. (f) C'eft la vingt-rrorfième grive de M. Briflon qui l'a décrite le premier, Cet oïfeau a environ 8 pouces de la pointe du bec jufqu'au bout de 92 Hifloire Naturelle momens de parfaite tranquillité fe couchent naturellement fur le fommet de Ia tête, & que l’oifeau hériffe quand il veut. La couleur de cette huppe, du refte de Ia tête & de la gorge, eft un beau noir avec des reflets violets ; le devant du cou & Ia poitrine ont les mêmes reflets fur un fond brun. Cette dernière couleur brune do- mine fur tout le deffus du corps & s’étend fur le cou, fur les couvertures des ailes, fur une partie des pennes de la queue & même fous le corps où elle forme une efpèce de large ceinture qui pafle au- deffus du ventre; mais dans tous ces endroits elle eft égayée par une couleur blanchätre qui borde & defline le contour de chaque plume à peu-près comme dans le merle à plaftron blanc. Celui de cet article a les couvertures inférieures de la queue rouges, les fupérieures blanches, le bas-ventre de cette dernière couleur, enfin le bec & les pieds noirs : les angles de louverture du bec font accompagnés de la queue, 6 + jufqu'au bout des ongles; la queue a 3 pouces+, le bec 12 lignes, le pied autant, le doigt du milieu 9 lignes. Voyez l'Orriïhologe, tome Il, page 257, des Oifeaux étrangers, "ce. 93 Jongues barbes noires dirigées en avant: ce _merle n’eft guère plus gros que l’alouette huppée. Il à 11 à 12 pouces de vol, fes ailes dans leur fituation de repos ne s’é- tendent pas jufqu’à fa moitié de Ia queue; leurs pennes les plus longues font la quatrième & la cinquième, & la première eft la plus courte de toutes. N MEN LE MERLE D'AMBOINE (e). JE laifle cet oifeau parmi les merles où M. Briffon la placé, fans être bien fûr qu'il appartienne à ce genre plutôt qu’à un autre. Séba qui le premier nous la fait connoître , nous dit qu'on le met au rang . des roffignols à caufe de [a beauté de fon chant; non-feulement il chante fes amours au printemps, mais Il relève alors fa longue & belle queue, & la ramène fur fon dos d’une manière remarquable. H à tout le deflus du corps d’un brun rou- geñtre, compris la queue & les ailes, (g) C'eft Îe petit oïfeau d'Amboine au chant mélodieux { Avicula Amboinenfis canora) de Séba, tome 1, page 99 ; & la Jeigiéme grive de M. Briflon, tome ÎT, page 244: % o4 Hifloire Naturelle excepté que celles-ci font marquées d’une tache jaune; tout le deffous du corps eft de cette dernière couleur, mais le deffous des pennes de Ia queue eft doré. Ces pennes font au nombre de douze & régu- lièrement étagées. rer X À À LE MERE E DE L'ISLE DE BoURBON (h). LA groffeur de ce petit oïfeau efl à peu- près celle de lPalouette huppée; il a 7 pouces + de longueur totale, & 1 1 + de vol; fon bec a 10 à 1 1 lignes, fon pied autant, & fes ailes dans leur repos ne vont pas jufqu’à la moitié de [a queue qui a 3 pouces +, & fait par conféquent elle feule prefque la moitié de [a longueur totale de loifeau. Le fommet de [a tête eft recouvert d’une efpèce de calotte noire, tout le refte du deffus du corps, les petites couvertures des ailes, le cou en entier & la poitrine font d’un cendré olivatre, le refte du (h) C'eft la quarante-deuxième grive de M. Briffon qui le premier a donné la defcription de cet oifeau, envoyé par M. de la Nux. AA À ! 9" 1e Ne 1: "a Ka des Oifeaux étrangers, 'c. 95. deflous du corps eft d’un olivâtre tirant au jaune, à l'exception du milieu du ventre qui eft blanchätre. Les grandes couver- tures des ailes font brunes avec quelque mélange de roux, Îles pennes des ailes mi-parties de ces deux mêmes couleurs, de manière que Île brun eft en dedans & par-deflous, & le roux en dehors; il faut cependant excepter les troïs pennes du “milieu qui font entièrement brunes : celles de la queue font brunes aufi, & traverlées vers leur extrémité par deux bandes de deux bruns différens & fort peu appa- rentes, étant fur un fond brun : le bec & les pieds font jaunâtres /i). | :, ee. Au | * LE MERLE DOMINIQUAIN | DES PHILIPPINES. LA longueur des ailes eft un des attributs les plus remarquables de cette nouvelle _efpèce: elles s'étendent dans leur repos _ prefque jufqu’au bout de la queue. Leur (1) Voyez lOrniholegie de M. Briflon, rome II, Page 293: 4 # Voyez Les Planches enluminées, n° 627, fig, 25 96 Hifloire Natnrelle couleur , ainfi que celle du deffus du corps eft un fond brun fur lequel on voit quelques taches irrégulières d’acier poli ou plutôt de violet changeant / 4) : ce fond brun prend un œil violet à l’origine de la queue, & un œil verdâtre à fon extrémité; 11 s’éclaircit du côté du cou & devient blanchâtre fur Îa tête & fur toute la partie inférieure du corps. Le bec & Iles pieds font d’un brun clair. Cet oïfeau n’a guère que 6 pouces de longueur, c’eft une nouvelle efpèce dont on eft redevable à M. Sonnerat. XXL: ru iee LE MEREEVERT DE LA CAROLINE (1). CATESBY qui a obfervé cet oifeau 2 . dans fon pays natal, nous apprend qu il n’e A) Ces taches violettes irrégulièrement femées fur le deflus du corps ont fait foupçonner à M. Daubenton le jeune, que cet individu avoit été tué fur la fin de fa mue, & avant que les vraies couleurs du plumage euflent pris confiftance, (1) C’eft le cul-blanc à poitrine jaune de Catefby ; en Anglois, Yellow-brefled chat; en Latin, Ænante ù Americana , - dé ibstés Qu | jen ie des Oifeans étrangers, &'c. 97 n'eft guère plus gros qu'une alouette, qu'il en a à peu-près la figure, qu'il eft fort fauvage, qu'il fe cache très-bien, qu 1 fréquente les bords. des grandes rivières , à deux ou trois cents milles de a mer, qu'il vole. les pieds étendus en arrière, (comme font ceux de nos oïfeaux qui ont la queue très-courte) & qu'il a un ramage éclatant. Îl y a apparence qu'il fe nourrit de la graine de folanunm à fleur couleur de pourpre. Ce merle a tout le deflus du corps d'un vert -obfeur , l'œil _prefque entouré de blanc, la mâchoire inférieure bordée finement 5h même couleur, Îa queue brune, le deffous du corps jaune, excepté le bas-ventre qui eft blanchâtre, le bec & les pieds noirs; les pennes .# ailes ne _ dépañfent pas de beaucoup l’origine de la queue. La longueur totale de Poifeau eft d’en- viron 7 pouces ;, fa queue de 3, fon pied de 12 lignes, fon bec de ro. Armericana, &c. Hift. Nat, de la Caroline, tome I, page 50. M. Linnæus le nomme 7 urdus vire ns, &c. | (SP Nat, page 171, edit. X,) M. Briflon en a fait fa cinquante- cinquième grive , tome Il, page 31 js Oifeaux, Tome VI. 93 Hifloire Naturelle XX XIII. AUBME L'RATLBOUL AN? OU ZE MERLE DES INDES (m). CE qui caradérife cette efpèce, c’eft un bec, un pied & des doigts plus courts à proportion que dans les autres merles, & une queue étagée, mais autrement que de coutume ; les fix pennes du milieu font d'égale longueur, & ce font proprement les trois pennes latérales de chaque côté qui font étagées. Ce merle a le deffus du corps, du cou, de Îa tête & de Îa queue noir, le croupion cendré & Îles trois. pennes latérales de chaque côté terminées de blanc. Cette même couleur blanche du ae règne fur tout le deflous du corps & de! la queue, fur le devant du cou, fur la. orge, & s'étend de part & d’autre juf-. qu’au deffus des yeux; mais 1l y a de. chaque côté un petit trait noir qui part des Tee x oyeg les Planches enluminées, n° 2073 » (02e (m) C'eft la dx-neuvième grive de M. Briflon;: qui le premier a fait connoitre cette efpèce, some II, page 248 des Oifeanx étrangers, à‘c. ° 99 Ja bafe du bec, femble pafler par-deffous l'œil, & reparoît au- delà: les grandes pennes de l’aile font noirâtres, bordées de blanc du côté intérieur jufqu’à la moitié de leur longueur; les pennes moyennes, ainfi que leurs grandes couvertures , font auffi bordées de blanc, mais fur le côté extérieur dans toute fa longueur. Cet oïfeau elt un peu plus gros que l'alouette; 11 a 10 pouces = de vol, & fes ailes étant dans leur repos s’étendent un peu au-delà du milieu de la queue : fa longueur mefurée de fa pointe du bec jufqu’au bout de la queue, eft de 6 pouces +, & jufqu’au hout des ongles de $ +, la queue en a 2 +, le bec 8 lignes +, le pied 9, & le doigt du milieu 7. F XX NS V Re LE SAUT. J'A LA O U LE MERLE DORÉ DE MADAGASCAR (n}. CETTE efpèce qui appartient à l’ancien *X Voyez les Planches enluminées , n.° SO 271 (2) C'eft la dix -huitième grive de M. Briflon qui | E ïj x00 Hifloire Naturelle continent, ne s'écarte pas abfolument de l'uniforme de nos merles; elle a le bec, les pieds & les ongles noirâtres, une forte de collier d’un beau velours noir qui pafle fous a gorge & ne s'étend qu’un peu au-delà des yeux; les pennes de la queue & des ailes, & Îles plumes du refte du Corps toujours noires, mais bordées de citron, comme elles font bordées de gris dans le merle à plaftron blanc, en forte que le contour de chaque plume fe deffine agréablement fur les plumes voifines qu'elle recouvre, Cet oïfeau eft à peu-près de la groffeur de l’alouette ; 1f a 9 pouces + de vol & la queue plus courte que nos merles, rela- tivement à la fongueur totale de l’oifeau qui eft de $ pouces +, & relativement à l1 longueur de fes ailes qui s'étendent prefque aux. deux tiers de Ia queue forf- qu'elles font dans leur repos. Le bec a 10 lignes, la queue 16, le pied 11, & le doigt du milieu 10. a le premier décrit cet oïfeau, & nous a appris {an nom Madagafcarien, tome 11, page 247, des Oifeaux étrangers, ërc. X01 AU Ve | LE MERLE DE SURINAM (0). Nous retrouvons dans ce merle d’A- inérique le même fond de couleuf qui règne dans le plumage de notre merle ordinaire ; il éft prefque par-tout d’un noir brillant, mais ce noir eft égayé par d’autres couleurs; fur le fommet de Ia tête, par une plaque d’un fauve jaunâtre; fur Îa poitrine, par deux marques de cette même couleur, maïs d’une teinte plus claire; fur le croupion, par une tache de cette même teinte ; fur les ailes, par une ligne blanche qui les borde depuis [eur origine jufqu’au ph du poignet ou de Îa troïfième articu- lation; & enfin fous les aïles, par Le blanc qui règne fur toutes leurs couvertures inférieures; en forte qu’en volant, cet olfeau montre autant de blanc que de noir: ajoutez à cela que les pieds font bruns , que le bec n’eft que noirâtre , ainft que les pennes de l’aile, & que toutes ces (o) C'eft la foixante-cinquième grive de M. Briflon qui a le premier décrit cette efpèce, tome VI, fupplément, page 47a E üj 102 Hifloire Naturelle pennes, excepté les deux premières & : la dernière, font d’un fauve jaunatre à leur origine, mais du côté intérieur feu- : lement. 1 Le merle de Surinam n’eft pas plus : gros qu’une alouette; fa longueur totale : eft de 6 pouces =, fon vol de 9 +, fa ! queue de 3 à peu-près, fon bec de 8 : lignes, & fon pied de 7 à 8; enfin fes aïles dans leur repos vont au-delà du. milieu de Îa queue. XXX VE 1 * LE PALMISTE (p). \ L'HABITUDE qu'a cet oïfean de fe tenir & de nicher fur Îes palmiers où | fans doute il trouve la nourriture qui lui convient, lui a fait donner le nom de palmifte. Sa groffeur égale celle dew l'alouette, fa longueur eft de 6 pouces +, fon vol de 10 +, fa queue de 2 =, &4 ré = = { à DORÉ, LT te OCT fon. bec de 10 lignes. cr MR CE 7 * Voyez les Planches enluminées, n° $39,fig.r. # (p} C’eft la quarante-huitiéme grive de M. Briflon, é qui a le premier décrit cette efpèce, rome 11,4 PE 203: {| des Oifeaux étrangers, dc. 103 Ce qui fe fait remarquer d’abord dans fon plumage, c’eft une efpèce de large calotte noire qui lui defcend de part & d'autre plus bas que les oreilles, & qui de chaque côté a trois marques blanches, l’une près du front, une autre au-deflus de l'œil, & Ja troifième au - deffous : ie cou eft cendré par-derrière dans tout ce qui n’eit pas recouvert par cette calotte noire, il eft blanc par-devant, ainfi que la gorge; la poirine eft cendrée & le refte du deffous du corps gris-blanc. Le deflus du corps, compris les petites cou vertures des ailes & les douze pennes de la queue, eft d’un beau vert olive, ce qui paroït des pennes des ailes eft à peu-près de la même couleur & le refle eft brun: ces pennes dans leur repos s'étendent un peu au-delà du milieu de [a queue; le bec & les pieds font cendrés. L’oifeau dont M. Briflon a fait une autre efpèce de palmifte /g), ne diffère abiolument du précédent que parce que fa calotte au lieu d’être noire en entier, … (q) Tome Il, page 301, C'eft fa guarante- Jeptième grive, je E 5 104 Hifioire Naturelle a une bande de cendré fur le fommet de Ja tête, & qu'il a un peu moins de blanc _ fous é Corps ; mais comme à cela près il a exactement les mêmes couleurs, que dans tout le refte il lui reffemble f par- faitement que la defcription de lun peut convenir à l’autre fans y changer un mot, & qu'il vit dans le même pays, je ne puis m'empêcher de regarder ces deux individus comme appartenans à [a même efpèce, & je fuis tenté de regarder le premier comme le mäle, & le fecond comme Îa femelle. KYLE | *LE MERLE VIOLET A VENTRE BLANC DE JUIDA. LA dénomination de ce merle eft une defcription prefque complette de fon plu- mage; il faut ajouter feulement qu’il a les grandes pennes des aïles noirâtres, Île bec de même couleur & les pieds cendrés. A l'égard de fes dimenfions il eft un peu moins gros qu ’une alouette : fa longueur # Voyez les Planches enluminées, n° 648, fige 1e des Oifeaux étrangers, ce, 105 . ef d'environ 6 pouces+, fon vol de 10, _ fa queue de 16 lignes, fon bec de 8, fon pied de 9: les ailes dans Îeur repos vont aux trois quarts de la queue. AA XV IITL LE MERLE. ROUX | DE CAYENNE: IL a la partie antérieure & les côtés de la tête, la gorge, tout le devant du cou & le ventre, roux ; le fommet de Îa tête & tout le deffus du corps, compris les couvertures fupérieures de la queue & les pennes des aïles, bruns, les cou- vertures fupérieures des ailes, noires, bordées d’un jaune-vif, qui tranche avec la couleur du fond, & termine chaque rang de ces couvertures par une ligne ondoyante; les couvertures inférieures de la queue font blanches ; la queue, le bec & les pieds cendrés. Cet oïfeau eft plus petit que l’aloueite; il n'a que 6 < pouces de longueur totale : % Voyez les Planches enlimigées , n° Ce fige 13 v 106 Hifloire Naturelle je n'ai pu mefurer fon vol, mais il ne doit pas être fort étendu, car les ailes dans leur repos ne vont pas au-delà des couvertures de la queue. Le bec & le pied ont chacun 11 ou 12 lignes. AR ES * LE PETIT MERLE BRUN À GORGE ROUSSE DE CAYENNE, AVOIR nommé ce petit oïlfeau, c’eft prefque lavoir décrit: j'ajoute pour tout commentaire, que la couleur roufle de ia gorge s'étend fur le cou & fur la poitrine, que le bec eft d’un cendré-noir, & les pieds d’un jaune-verdâtre. Ce merle eft à peu-près de Ia groffeur du chardonneret; fa longueur totale n’eft guère que de s pouces, le bec de 7 ou 8 lignes, le pied de 8 ou 9, & les aïles repliées vont au moins à la moitié de la fongueur de Ia queue, laquelle n’eft en tout que de 38 lignes. # Voyez des Planches enluminées, n° 644, fig. 2e des Oifeaux étrangers, &'c. 107 4 «XXE: DZ MERLE OLIVE + DE SAINT-DOMINGUE (r). CE petit oifeau a le deffus du corps olivâtre, & le deflous d’un gris mêlé confufément de cette même couleur d’o- Hive; les barbes intérieures des pennes de la queue, des pennes des ailes & des grandes couvertures de celles-ci, font brunes, bordées de blanc ou de blan- châtre ; le bec & les pieds font gris-bruns. Cet oïfeau n’eft guère plus gros qu’une fauvette ; fa longueur totale eft de 6 pouces, fon vol de 8 À, fa queue de 2, fon bec de 9 lignes, fon pied de même longueur ; {es aïles dans leur repos vont plus loin que fa moitié de la queue, & celle-ci eit compofée de douze pennes égales. X Cet oifeau eft repréfenté dans les planches enluminées, n° 273, fig. 1 , fous le nom de Merle de Suint- Domingue, (r) M. Briffon eft le premier qui ait décrit cette efpèce, dont ïl à fait {a guarante-quatrième grive, tome Il, page 296. E vÿj n ï 0% Hifloire Naturelle On doit regarder le merle olive de Cayenne, repréfenté dans nos planches enluminées, n° 5 5 8, comme une variété de celui-ci dont ïl ne diffère qu’en ce que le deffus du corps eft d’un vert plus brun & le deffous d’un gris plus clair ; les. pieds font auffi plus noirâtres. Nota. Au moment ou l'on finit d’imprimer cet article des }Merles, un illufire Anglois { M. le Chevalier Bruce) a la bonté de me communiquer les figures peintes d’après nature de plufieurs Oifeaux d”’ Afrique, parmi lefquels Jont quatre nouvelles efpèces de Merles. Je ne - perds pas un inftant pour donner au public la defcription de ces efpèces nouvelles, èT j'y joins ce que M. le Chevalier Bruce a bien voulu | m'apprendre de leurs habitudes; en attendant. que des affaires plus importantes permettent à ce célebre Voyageur de publier le corps immenfe de . Jes belles obférvations fur toutes les parties des Sciences à7 des Arts, | ), OS SAR à R LE MERLE OLIVATREN DE BARBARIE. ! f fu y #. M. le Chevalier Bruce a vu en Barbariew un merle plus gros que {à drame, qui. des Oifeaux étrangers, de. 109 avoit tout le deflus du corps d’un jaune olivätre, les petites couvertures des ailes de la même couleur, avec une teinte de brun, les grandes couvertures & les pennes noires, les pennes de la queue noirâtres, terminées de jaune, & toutes de longueur égale, le deflous du corps d’un blanc-fale, le bec brun-rougeûtre, les pieds courts & plombés; les ailes dans leur état de repos n’alloïent qu’à [a moitié de la queue. Ce merle a beaucoup de rapport avec a grive baflette de Barbarie dont il a été queftion ci-devant //), mais il n’a point, comme elle, de grivelures fur la poitrine; & d’ailleurs on peut s’affurer en comparant les defcriptions, qu'il en diffère aflez pour que l’on doive regarder ces deux oïfeaux comme appartenant à deux efpèces diftinctes. ([) Tome V, page 43 5. J'aurois placé ce mer'e olivätre à la fuite de la grive bafferte, fi je l'eufle connu aflez tôt, T10 : Fifloire Naturelle X LIT. BE: MO LOT A O U 4 LA RELIGIEUSE D ABYSSINIE., NON-SEULEMENT cet oïfeau a la figure & la groffeur du merle, mais il eft, « comme lui, un habitant des bois, & vit . de baies & de fruits; fon inftint, ou peut- être fon expérience, le porte à fe. tenir fur les arbres qui font au bord des à précipices ; en forte qu'il eft difficile tirer, & fouvent plus difficile encore à trouver lorfqu’on Pa tué, IT eft remar- quable par un grand coqueluchon noir qui embrafle la tête & la gorge, & qui defcend fur Ja poitrine en forme de pièce w pointue: c’eft fans doute à caufe de ce # coqueluchon qu’on lui a donné le nom M de religieufe. H a tout le deffus du corps k d’un jaune plus ou moins brun, Îles M couvertures des aïles & les pennes de la # queue brunes bordées de jaune, les pennes des ailes d’un noirätre plus ou moins foncé, bordé de gris-clair ou de blanc, # tout le deffous du corps & les jambes «4 D- + des Oifeaux étrangers, &rc. 11% d’un jaune-clair , les pieds cendrés & le bec rougeûtre. | X LIII. LE MERLE NOIR ET BLANC D'ABYSSINIE, LE noir règne fur toute [a partie fupérieure , depuis & compris le bec, juiqu’au bout de fa queue, à lexception néanmoins des aïles fur lefquelles on. aperçoit une bande tranfverfale blanche qui tranche fur ce fond noir: le blanc règne fur la partie mférieure & les pieds font noirätres. Cet oïfeau eft à peu-près de la groffeur du mauvis, mais d’une forme un peu plus arrondie ; il a la queue ronde & carrée par le bout, & les ailes fi courtes, qu'elles ne s'étendent guère au-delà de lorigme de la queue; ï chante à peu-près comme Île coucou, ou plutôt comme ces horloges de bois qui ämitent le chant du coucou. IT fe tient dans les bois les plus épais, où il feroit fouvent difficile de le découvrir s’il n’étoit décelé par fon chant, ce qui %12 Æiflore Naturelle peut faire douter qu’en fe cachant fi forgneufement dans Îles feuillages il ait intention de fe dérober au chaffeur; car avec une pareille intention ül fe garderoit bien d’élever la voix: Flinftinét qui eft toujours conféquent, lui eût appris que fouvent ce n’eft point aflez de fe cacher dans l’obfcurité pour vivre heureux, maïs qu'il faut encore favoir garder le filence. Cet oïfeau vit de fruits & de baies, Comme nos merles & nos grives. 6 CA 0 À L'EAU ES RE BRUN D ABYSSINIE. LES Anciens ont parlé d’un olivier d’Éthiopie qui ne porte jamais de fruit : le merle de cet article fe nourrit en partie de la fleur de cette efpèce d’olivier ; & s’il s’en tenoit-là, on pourroit dire qu’il eft du très- petit nombre qui ne vit pas aux dépens d'autrui; maïs il ame auffr les raifins, & dans fa faïlon 1l en mange beaucoup. Ce merle eft à peu- près de la groffeur du mauvis; il a tout le deffus des Oifeaux étrangers, &c. 113 de la tête & du corps, brun; les couver- tures des ailes de même couleur; les pennes des ailes & de la queue, d'un brun-foncé, bordé d’un brun plus clair, Ja gorge d'un brun- clair, tout le deffous du corps d’un jaune- fauve, & les pieds noirs. 114 Hifloire Natarelle * LE GRISIN DE CAYENNE. L E fommet de Ia tête eft noirâtre, Ia gorge noire, & ce noir s'étend depuis les yeux jufqu’au bas de la poitrine : les yeux {ont furmontés par des efpèces de fourcils blancs qui tranchent avec ces couleurs rembrunies & qui femblent tenir lun à lautre par une ligne blanche, laquelle borde la bafe du bec fupérieur : tout le deflus du corps eft d’un gris-cendré ; Ia queue eft plus foncée & terminée de blanc , fes couvertures inférieures font de cette dernière couleur, aïnfr que le bas- ventre : les couvertures des ailes font noirâtres & leur contour eft exactement deffiné par une bordure blanche : les pennes des ailes font bordées extérieu- rement de gris-clair, & terminées de blanchâtre ; le bec eft noir & les pieds cendrés. Cet oïfeau n’eft pas plus gros qu’une * Voyez les Planches enluminées, n° 643, fig t, le male; & fig 2, la femelle. du Grifin de Cayenne. 115$. fauvette; fa longueur eft d’environ 4 pouces, fon bec de 7 lignes, fes pieds de même, & {es ailes dans leur repos vont à la moitié de la queue qui eit un peu étagée. La femelle du grifin a le deffus du corps plus cendré que le male; ce qui ft noir dans celui-ci n’eft en elle que noirâtre, & par cette raïlon le bord des couvertures des aïles tranche moins avec le fond. 116 nc foire Naturelle EN VERDIN DE LA COCHINCHINE. Le nom de cet oïfeau indique affez la couleur principale & dominante de fon pl: image qui eft le vert; ce vert eft mêlé d’une teinte de bleu plus ou moins forte fur la queue, fur le bord extérieur des grandes pennes des ailes & fur les petites couvertures qui avoïfinent le dos ; la gorge eft d’un noir de velours, à l'exception de deux petites taches etes qui fe trouvent . de part & d'autre à [a bafe du bec inférieur : Je noir de [a gorge s’étend derrière les coins de la bouche, & remonte fur le bec fupé- rieur où il occupe l'efpace qui | eft entre fa bafe & l'œil, & par en bas il eft environné d’une efpèce de haufle- col jaune qui tombe fur la poitrine; le ventre eft vert, le bec noir & les pieds noirätres. Cet oïfeau eft à peu- près de la groffeur du char- donneret; je n’ai pu mefurer fa Jongueur totale, parce que les pennes de la queue Œ— * Voyez les Planches enluminées, n° 643 ; fig. 3° du Verdin de la Cochinchine, 117 wavoient pas pris tout leur accroïflement lorfque l’oifeau a été tué, & qu’on les voit encore engagées dans le tuyau ; auffi ne dépaflent- elles point l'extrémité : des ailes repliées. à Le bec a environ dix lignes, & paroîi formé fur le modèle de celui des merles, fes bords font échancrés près de fa pointe. Ce petit merle vient certainement de Ia -Cochinchine, car il s’eft trouvé dans Îa même caifle que l'animal porte-mufg envoyé en droiture de ce pays. 118 Hiffoire Naturelle FL A OA LON Lun oifeau n’eft certainement pas un merle ; il n’en a ni le port, ni la phyfio- nomie, ni Îles proportions; cependant comme il ‘en a quelque chofe dans la forme du bec, des pieds, &c. on lui a donné le nom de merle de la Guyane, en attendant que des Voyageurs zélés pour le progrès de l’Hiftoire Naturelle nous inftruifent de fon vrai nom, & {ur-tout de fes mœurs. À en juger par le peu qu’on en fait, c’eft-à-dire par lextérieur, je Le placerois entre les geais & les merles. Trois larges bandes d’un beau noir velouté, féparées par deux bandes plus étroites d’un jaune-orangé , occupent en entier le deffus & les côtés de la tête & du cou; la gorge eft d’un jaune pur, la poitrine eft décorée d’une grande plaque bleue ; tout le refte du deffous du corps, compris les couvertures inférieures de la queue, eft rayé tranfverfalement de ces * Voyez les Planches entuminées, n° 3554 de l'Azanin. 119 deux dernières couleurs, & le bleu règne feul fur es pennes de la queue qui {ont étagées. Le deflus du corps depuis fa naïflance du cou, & les couvertures des ailes les plus vibre font d’un brun- Tougeñtre ; les couvertures les plus éloi- gnées font noires, ainfi que {es pennes des ailes; mais quelques-unes des pre- mières ont de plus une tache blanche, d'où réfulte une bande de cette couleur dentelée profondément, & qui court prefque parallèlement au bord de lPaile repliée. Le bec & les pieds font bruns. Cet oïfeau eft un peu plus gros qu’un merle ; fa longueur totale elt de 8 - pouces, fa queue de 2 +, fon bec de 1 2 lignes, & {es pieds de r8. Les ailes dans leur repos vont preique à la moitié de a queue. Y20 Hifloire Naturelle , LEO. DIREVTES. J E n'ai pu m'empêcher de féparer ces _oïfeaux d'avec les merles, voyant les différences de conformation extérieure par | lefquelles la Nature elle-même les a diftin- | gués ; en eflet, les breves ont la queue beaucoup plus courte que nos merles, le | bec plus fort & les pieds plus longs, fans | parler des autres différences que celles-là | fuppofent dans le port, dans les habitudes, | peut-être même dans les mœurs. | Nous ne connoïffons que quatre oïfeaux/| de cette efpèce ; je dis de cette efpèce, à | la lettre & dans la rigueur du terme; car ils | fe reflemblent tellement entr'eux & pour | Ja forme totale, & pour les principales | couleurs & pour leur diftribution, qu’on | ne peut guère Îles regarder que comme | reprélentant les variétés d’une feule & | même efpèce. Tous quatre ont le cou, | la iête & la queue noirs, en tout ou en | _ partie; tous quatre ont le deffus du corps | d’un vert plus ou moins foncé; tous quatre ont les couvertures fupérieures des ailes des Breves. 12€ ailes & de la queue peintes d'une belle couleur d’aigue- marine, & une tache blanche ou blanchâtre fur les grandes pennes de laile, enfin prefque tous, excepté notre breve des Philippines /a), ont du jaune fur la partie inférieure du Corps. | … [. CETTE breve des Philippines a Ia fête & le cou recouverts d’une forte de coqueluchon totalement noir, la queue de même couleur; le deflus du corps, compris les couvertures & les petites pennes des ailes les plus proches du dos, d’un vert foncé; la poitrine & le haut du ventre d’un vert plus clair; le bas- ventre & les couvertures de la queue couleur de rofe; les grandes pennes des aïles, noires à leur origine & à leur extré- mité, & marquées d’une tache blanche entre deux; le bec brun-jaunätre, & les pieds orangés. La longueur totale de l'oifeau n’eft que de 6 ; pouces, à caufe de fa courte queue; (a) Voyez les Planches epluminées, n° 89. C'eft le même oïfeau que celui que M. Briflon nomme Merle vert a tête noïre des Molugues, & dontil a fait a cinquante feptiéme grive, tome II, page 319. Oïfeaux, Tome VL 4 / LA ‘122 Hifoire Naturelle mais 1 a plus-de 8 pouces étant mefuré de la ponte du bec au bout des pieds, & il eft à très-peu-près de la groffeur de notre merle: fes aïles qui forment, étant déployées, une envergure de 12 pouces, s'étendent dans leur repos au-delà de Ja queue qui n’a que 12 lignes, les pieds en ont 13. IT. LA breve que M. Edwards a repréfentée planche 3 24 /b), fous le nom de pie a courte queue des Indes Orientales, n'a pas da tête entièrement noire; elle a feulement trois bandes de cette couleur partant de la bafe du bec, l'une pañlant fur le fommet de la tête & derrière le cou, & chacune des deux autres paffant fous Vœil & defcendant fur les côtés du cou: ces deux dernières bandes font féparées de .celle du milieu par ‘une autre bande mi-partie, fuivant fa longueur, de jaune: _{b) Cette .breve paroït être le même .cifeau que la ‘pie ordinaire des Indes de M. Ray, & qu s'appelle aux Indes Fonnunky pitra, & Fonnanduks Voyez Synopfis Avium, page 195; en Anpglois, The madrafs-jay, M. Edwards la nomme Short tailed pye; Albin, Caile de Bengale, tome T n° xXxXI; en. Allemand, Czap-wachtel Kilem# Ord). Ayum, Page 115 ‘ des. :.Brevés. \1<: 42 &de blanc, le jaune avoifinant cette même bande du milieu, & le blanc avoifinant la bande noire latérale. De plus, cet oïfeau a de deflous de la queue & le “bas - ventre ‘couleur de rofe, comme le précédent, mais tout le refte du deffous du corps jaune, la gorge blanche & la queue bordée de vert par le bout. Il venoit de l’ifle de Ceylan. - III. NOTRE breve de Bengale /c)a, comme la première, la tête & le cou enveloppés d’un coqueluchon noir, mais fur lequel fe deflinent deux grands fourcils orangés ; tout le deffous du corps eft jaune, & ce qui eft noir dans les grandes pennes de l'aile des deux oïfeaux précédens eft dans celui-cr d’un vert foncé, comme Îe dos. Cette breve eft un peu plus grande que la première & de [a groffeur du merle ordinaire. IV. NoTrE breve de Madagafcar / 4) (c) Voyez les Planches enluminées, n.° 258. C'efà Te merle vert des Moluques de M. Briflon qui en 2 fait fa cnquante-fixième grive, Voyez tome 11, page 316 | (4) Elle eft repréfentée dans nos planches enlumi. mes, 2° 2 f 7, fous le nom de #erie des Moluquess F j 124 ifloire Naturelle, TC a encore le plumage de Ia tête différent de tout ce qu’on vient de voir : le fommet eft d’un brun noirâtre qui prend un peu de jaune par-derrière & fur les côtés; le tout eft encadré par un demi-collier noir qui embrafle le cou par- derrière, à fa naiffance , & par deux bandes de même couleur qui s’élevant des extrémités de ce demi-collier, paffent au-deffous des yeux & vont fe terminer à la bafe du bec tant fupérieur qu’inférieur ; la queue eft bordée par le bout dun vert d’argue - marme. Les aïles font comme dans notre première breve ; la gorge eft mêlée de blanc & de jaune, & le deflous du corps eft d'un jaune brun. * LE MAINATEFE “DES INDES ORIENTALES (a). | | L fuffit de jeter un coup d'œil de com- … paraifon fur cet oifeau étranger pour fenur - qu'on dort le féparer du genre des merles, - des grives, des éiourneaux & des choucas avec lefquels il a éié trop Icgèrement . affocié, pour le rapprocher du goulin . des Philippines & fur-tout du martin, lefquels font de même pays, ont le bec ol * Voyez les Tlanches enluminées, n° 268. (a) C'eft la c'ngnantiéme grive de M. Briflon, tome Î}, page 3 o $. M. Edwards croit que fon vrai nom Indien eft #inor ou Mine On lui a donné … les noms de Choucas, de Pie, d'Erourneau, de Merle, Voyez Bontius, ff, Nat, India or, page 67. Klein, Ordo Aviun, page Co, n° 12, &c, C'eit la Guararire= neuviéme grive de M. Briflon, some 1], page 30 j. Les Anpgjois appellent /ndian flare; M. Linnæus, Gracula religiofa ; M. Ofbeck, Corvus Javanenfis, C'eft felon toute apparence le Aerula perfica de Jofeph-George Camel / Tranfaët, Philofoph. n° 285, art. IIT, page 1307). « Canora à garrula avis, dit cet Auteur, atra, fed circa oculoS depilis ut Liling , ce minis tammen » Cet Îling paroît quelques lignes "plus bas fous le nom d'Aine, & c’eft notre Goulas F ui ( . \ 126 FHifloire Naturelle de même, & des parties nues à la tête comme lui. Cet oïfeau n’eft guère plus gros qu'un merle ordinaire; fon plumage eft noir par-tout, mais d’un noir plus luftré fur {a partie fupérieure du corps, fur la gorge, les ailes, la queue, & dont les reflets jouent entre le vert & le violet. Ce que cet oifeau a de plus remarquable, c’eft une double crête jaune, irrégu- lièrement découpée, qui prend naïffance de chaque côté de la tête derrière l'œil, ces deux crêtes tombent en arrière er fe rapprochant fune de lautre & ne font féparées fur l'occiput que par une bande de plumes longues & étroites qui part de la bafe du bec; les autres plumes du fommet de la tête font comme une efpèce de velours noir. Le bec qui a dix-huit lignes de long, eft jaune, mais il prend une teinte rougeätre près de la bafe; enfin les pieds font d’un jaune orangé. Cet oïfeau a la queue plus courte & les ailes plus longues que notre merle; celles-ci qui étant repliées s'étendent à un demi- pouce près de l'extrémité de Îa queue, forment, étant déployées, une envergure de dix-huit à vingt pouces. La queue eft m. VI. on: fr PRE ve pag -12 0: 777770 nent LMULIGE Æ Le Re 4 = = # S: A È = er = \ Vi £& : SE | DT At | ; & J'oû. 1) S g à de feve Qu LE MAINATE: PAT: 267, Fe LA n € à L … pi ra) É \ \ à L 4 2 à Je AM E re Pr À LE nt. DA AGEN D Nr, de Dre ? L ... FAR T "4 Ê À NOR De A4 sa te Forigier ocre sant te 2 4 du Mainate. 127 compofée de douze pennes; & parmi celles de l'aile, c’eft la première qui eft la plus courte, & la troifième qui eft la plus longue. Tel étoit le mainate que nous avons fait repréfenter dans nos planches enluminées , n° 268; mais ïl ne faut pas diffimuler que cette efpèce eft fort variable, non- {eulement dans fes couleurs, mais dans fa taille, & dans la forme même de cette double crête qui fa caractérife, & qu’on peut compter prefque autant de variétés qu'il y a eu de defcriptions. Avant d’entrer dans le détail de ces variétés , je dois ajouter que le mainate a beaucoup de talent pour fifler, pour chanter & pour parler, qu’il a même la prononciation plus franche que le perroquet, nommé l'oifeau parleur par excellence, & qu'il fe plaît à exercer fon | talent jufqu’à limportunité, Naturelle. ELEC PTE ER EE" = 2e Æ VARIETES DU MAINATE. 1. Le Mainate de M. Brifion /a) diffère du nôtre, en ce qu’il a fur le milieu des premières pennes de lPaile, une tache blanche “ ne paroït pas dans notre figure enluminée, foit qu'elle n’exiftät point en effet dans le fujet qui a fervi de modèle, foit qu'étant cachée fous les autres pennes, elle ait échappé au Defli- nateur. On peut remarquer que la côte de ces premières pennes elt noire, même à l'endroit de la tache blanche qui les traverfe. | _ IL LE mainate de Bontius /b) avoit le plumage bleu de plufieurs teintes, & par contéquent un peu différent du plu- mage du nôtre, qui eft noir avec des reflets bleus, verts, violets, &c. une autre différence très-remarquable, c’eft que ce fond bleu étoit femé de mouchetures femblables à celles de l’étourneau, quant (a) Ornithologie, tome II, page 305. (8) Hifk Nar, India or, loco ciato, CU » ÿ Variétés du Maïnate. 129 à leur forme & à leur diflribution, mais non quant à la couleur, car Bontius ajoute _ qu’elles font d’un gris- cendré. III. Le petit mainate de M. Edwards c) avoit fur les ailes la tache blanche de celui de M. Briflon , mais ce qui le diffé- rencie d’une manière aflez marquée, c’eft que fes deux crêtes s’uniflant derrière l'occiput, It formoient une demi- cou- ronne qui embrafloit le derrière de la tête d’un œil à l’aûtre. M: Edwards en à difléqué un qui fe trouva femelle , il laifle à décider fi malgré Ia difproportion de Ia taille on doit Îe regarder comme la femelle du fuivant. IV. LE grand mainate de M. Edwards {d) a la même conformation de crête que fon petit mainate, dont ïl ne diffère que par la taille, & par de très-légères variétés de couleurs. IL eft à peu-près de la groffeur du gear, par conféquent double du pré- cédent, & le jaune du bec & des pieds eft franc fans aucune teinte de rougeûtre, {c) Planche 17 (d) dbidem 130 Æiflorre Naturelle, &e On ne dit pas que Ia crête de tous ces mainates foit fujette à changer de couleur, . felon les différentes faifons de l’année & felon les différens mouvemens dont ils font agités. * LE GOULIN (4. L Ï L ya au Cabinet du Roï deux individus de cette efpèce ; tous deux ont le deflus du corps d’un gris-clair argenté , la queue * Voyez les Planches enluminées, n.° 200. (a) C'eft le merle chauve des Philippines de M. Briflon, some 11, page 280, & fa trente- Sixième grive, M. Briflon dit qu'il s'appelle Coulin aux Philippines; comme il ne cite point d’autorités,, j'ai cru devoir déférer à celle de Jofeph - George Camel qui a donné fes obfervations fur les oifeaux des Philippines dans les Tranfaétions Philofoph'ques , n.” 285. II dit que le Gouln eft connu dans ces * Jfles fous les noms d’/#ng, ou d'Hing & de Taba- duru : il ajoute que c'eft une efpèce de Palalaca, & {on Falalaca eft un grand Pic, N peut fe tromper. dans cette dernière affertion , mais on ne peut guère” douter que fon Gulin ou Goulin ne foit le même oïfeau dont ïl s’agit ici. Voici la defcription qu'il en. donne, « il eft de la groffeur de l’étourneau ; ïl a. le bec, les aïles, la queue & les pieds noirs, le « refte eft comme argenté; Îa tête eft nue à « l'exception d’une ligne de plumes noires qui court « fur fon fommet ; c'eft un oïfeau chanteur &. qui « babille beaucoup. » Il ne faut pas confondre avec: ce merle chauve l'oifeau que quelques-uns ont _ nommé /erle chauve de Cayenne, & qui eft notre Colaud, Voyez tome VW, page 114: vj 232 Æifloire Naturelle & les ailes plus rembrunies, Îles yeux environnés d’une peau abfolument nue, formant un ovale irrégulier couché fur fon côté, & dont l'œil occupe le foyer intérieur, enfin fur le fommet de Ia tête une lione de plumes noiïrâtres qui court entre ces deux pièces de peau nue; mais lun de ces oïfeaux eft beaucoup plus grand que Fautre. Le plus grand eft à peu-près de la grofleur de notre merle; ! il a le deffous du corps brun, varié de, quelques taches blanches, Ja peau nue qui ! environne les yeux couleur de chair, le ! bec, les pieds & les ongles noirs. Le plus : © petit a le deffous du corps d’un brun- jaunâtre, les parties chauves de fa tête jaunes ainfi que les pieds, les ongles & Re fi la moitié antérieure du bec. M. Poivre nous apprend que cette peau nue tantôt jaune , tantôt couleur de chair , qui envi-. ronne Îles yeux, fe peint d’un rouge décidé lorfque loifeau eft en colère; ce qui doit encore avoir keu, felon toute apparence, lorfqu’au printemps left animé # d’un fentiment auffi vif & plus doux. Jew 4 Ar -” conferve à cet oïfeau le nom de goulinw ious lequel ik et connu aux Philippines, du Goubrn. Le parce qu’il s'éloigne beaucoup de lefpèce du merle, non-feulement par la nudité d’une partie de la tête, mais encore par la forme & la grofieur du bec. M. Sonnerat a rapporté des Philippines un oïfeau chauve qui a beaucoup de rapport avec celui repréfenté dans nos planches enluminées, n° 2 0 0, maïs qui en diffère par {a grandeur & par fon plu- mage. 1 a près d’un pied de longueur totale; les deux pièces de peau nue qui environnent fes yeux font couleur de chair, & féparées fur le fommet de Ia tête par une ligne de plumes noires qui court entre deux. Toutes les autres plumes qui entourent cette peau nue, font pareille- ment d’un beau noir, ainfi que le deffous du corps, les aïles & la queue : le deflus du corps eft gris, mais cette couleur eft plus claire fur le croupion & le cou, plus foncée fur le dos & les flancs. Le bec eft noïrâtre ; les ailes font très-courtes & excèdent à peine l’origine de la queue. S1 les deux merles chauves qui font au Cabinet du Roï, appartiennent à la même elpèce, il faut regarder le plus grand comme un jeune individu qui n'avoit pas 134 ÆHifloire Naturelle, rc. encore pris fon entier accroiflement ni fes véritables couleurs , & le plus petit comme un individu encore plus jeune. | Ces oïfeaux nichent ordinairement dans des trous d'arbres, fur-tout de l'arbre qui porte les cocos; ils vivent de fruits & font très-voraces, ce qui a donné lieu à l'opinion vulgaire qu’ils n’ont qu’un feul inteftin, lequel s’étend en droite ligne de * Porifice de l’eftomac jufqu’à anus, & par où la nourriture ne fait que paffer. *LE MARTIN (a. C ET oiïfeau eft un deftructeur d’in- fectes, & d'autant plus grand deftruéteur qu'il eft d’un appétit très - glouton: if donne la chaffe aux mouches, aux pa- pilons , aux fcarabées : 11 va comme nos corneilles & nos pies ,-chercher dans {e poil des chevaux, des bœufs & des cochons la vermine qui les tourmente quelquefois juiqu’à leur caufer la maïgreur & la mort : ces animaux qui fe trouvent foulagés, fouffrent volontiers leurs libérateurs fur leur dos, & fouvent au nombre de dix ou douze à K fois; maïs ïl ne faut pas qu'ils aient le cuir entamé par quelque plaie, car les martins qui s'accommodent de tout, becqueteroïent la chair vive & leur feroïent beaucoup plus de mal que toute la vermine dont ils les débarraffent : ce font , à vrai dire, des oïfexux carnafliers, * Voyez les Planches enluminées, n° 219. (a) C’eft le merle des Philippines de M. Brion, tome ÎT, page 276, . æ x 36 Hifloire Naturelle mais qui fachant mefurer leurs forces, ne veulent qu’une proie facile , & n'attaquent de front que des animaux petits & foibles : on a vu un de ces oïfeaux qui étoit encore jeune, faifir un rat long de plus de deux pouces, non compris la queue, le battre fans relâche contre le plancher de fa cage, Jui brifer les os, & réduire tous fes membres à l’état de fouplefle & de flexibilité qui convenoit à fes ques, puis le prendre par la tête & l’avaler prefque en un inftant; il en fut quitte pour une efpèce d’indi- geftion qui ne dura qu’un quart d'heure, pendant lequel ïl eut les ailes tratnantes & l'air fouflrant; mais ce mauvais quart- d'heure paié, il couroït par la maifon avec fa gaieté ordmaire; & environ une heure après ayant trouvé un autre rat 1 Pavala comme Île premier & avec aufli peu d'inconvénient. Les fauterelles font encore une dés proies favorites du martin; il en détruit beaucoup & par-là il eft devenu un oïfeau précieux pour les pays affligés de ce fléau, & il a mérité que fon hiftoire fe liat à celle de l’homme. II fe trouve dans l’Inde & les Philippines, & probablement dans # à | F 3 : 00 du Martin. 127 les contrées intermédiaires ; mais il'a été | longtemps étranger à l'ile de Bourbon. - Il n'y a guère plus de vmgt ans que . M. Desforges - Boucher, Gouverneur général, & M. Poivre, Intendant, voyant … cette ifle défolée par les fauterelles / 2), : fongérent à à faire férieufement la guerre à ces Intectes, & pour cela ils tirèrent des Indes quelques paires de martins, dans . Pintention de les multiplier, & de les “ oppofer comme auxilratres à leurs redou- tables ennemis. Ce plan eut d'abord un commencement de fuccés, & l’on s’en prometioit les plus grands avantages, lorfque des Colons ayant vu ces oïfeaux fouiller avec avidité dans des terres nouvellement enfemencées, s imaginérent … qu'ils en vouloient au grain; ils prirent aufli-tôt l’alarme, la répandirent dans toute l'ifle & mitérerr le martin comme un animal nuifible : on fui fit fon procès dans . les formes; fes défenfeurs foutinrent que (b) Ces fauterelles avoient été apportées de Madagafcar, & voici comment: on avoit fait venir de cette 1ifle des plants dans de la terre & il s'étoit trouvé malheureufement dans cette terre des œuf de fauterelles. 138 Hifloire Naturelle s’il fouilloit la terre fraîchement remuée, c'étoit pour y chercher, non le grain, mais les infectes ennemis du grain, en quoi il fe rendoit le bienfaiteur des Colons; malgré tout cela if fut profcrit par le Confeil, & deux heures après l'arrêt qui les condamnoit il n’en reftoit pas une feule paire dans l’ifle. Cette prompte exé- cution fut fuivie d’un prompt repentir, les fauterelles s’étant multipliées fans obf- tacie, causèrent de nouveaux dégâts, & le peuple qui ne voit jamais que le préfent, e mit à regretter les martins comme la feule digue qu’on pût oppofer au fléau des fauterelles. M. de Morave fe prêtant aux idées du peuple, fit venir ou apporta quatre de ces oïfeaux , huit ans après leur profcription; ceux-ci furent reçus avec des tranfports de joie; on fit une affaire d'Etat de leur confervxion & de leur multiplication, on les mit fous la pro- tection des loïx & même fous une fauve- garde encore plus facrée; les médecins de leur côté décidèrent que leur chair étoit une nourriture mal-faine. Tant de moyens fi puiffans, fi bien combinés, ne furent pas fans effet; les martins depuis cette du Martin. 129 époque fe font prodigieufement multipliés .& ont entièrement détruit les fautereiles; . mais de cette deftruétion mêmeil eft réfulté un nouvel inconvénient, car ce fonds de fubfiftance leur ayant manqué tout d’un coup, & le nombre des oïfeaux augmen- tant toujours, Ils ont été contraints de fe jeter fur les fruits, principalement fus les mûres, les raifins & les dattes; ils en font venus même à déplanter les blés, le riz, le mays, les fèves, & à pénétrer juique dans Îles colombiers pour y tuer Les jeunes pigeons & en faire leur proie, de forte qu'après avoir délivré ces Colonies des ravages des fauterelles, ils font devenus eux-mêmes un fléau plus redoutable /c) & plus difficile à extirper, fr ce n’eft peut- être par la multiplication d’oifeaux de proie plus forts; mais ce remède auroit à coup für d’autres imconvéniens. Le grand fecret feroit d'entretenir en tout temps un nombre fuffifant de martins (c} Ts fe rendent encore nuifibles en détruifant des infectes utiles, tels que la demoifeile, dont la larve connue fous le nom de peut Lion, fait une guerre continuelle aux pucerons cotonneux qui Caufent tant de dommage aux caffers. f ‘140 Hifloire Naturelle pour fervir au befoin contre les infectes nuifibles, & de fe rendre maître jutqu’à un certain point de leur mukiplication. Peut - être aufli qu’en étudiant l’hiftoire des fauterelles, leurs mœurs , leurs habi- tudes, &c. on trouveroit le moyen de s’en défaire fans avoir recours à ces auxi- haïres de trop grande dépenfe. Ces oïfeaux ne font pas fort peureux, & les coups de fufil les écartent à peine. Js adoptent ordinairement certains arbres, ou même certaines allées d’arbres, fouvent fort voifines des habitations, pour y y paffer la nuit, & ils y tombent le foïr par nuées fi prodigieufes que les branches en font entièrement couvertes, & qu'on n’en voit plus les feuilles. Lorfqu'ils font ainfr raflemblés, ils commencent par babiller tous à la fois, & d’une manière très -incommode pour les voifins. Els ont cependant un ramage naturel fort agréable, très-varié & très-étendu. Le matin ils fe dif pertent dans les campagnes, tantôt par petits pelotons, tantôt par paires fuivant la far{on. Ils font deux pontes boire. chique année, la première vers Le milieu 1 du Martin, IAT du printemps, & ces pontes réufliflent ordinairement fort bien, pourvu que Ia filon ne {oit pas pluvieufe; leurs nids . font de conftruction groflière, & ils ne | prennent aucune précaution pour em- pêcher la pluie d'y pénétrer; ils les, attachent dans les aiflelles des feuiiles du . palmier-fatanier ou d’autres arbres: ils les _ font quelquefois dans les greniers, c’eft- … a-dire, toutes les fois qu'ils le peuvent, Les femelles pondent ordimatrement quatre __ œufs à chaque couvée, & les couvent _ pendant le temps ordinaire. Ces oifeaux dont fort attachés à leurs petits; fr l’on entreprend de les leur enlever, ils voltigent çà & là en faifant entendre une efpèce de croaffement qui eft chez eux le cri de la colère, puis fondent fur le ravifleur à coups de bec, & fi leurs efforts font inutiles, ils ne fe rebutent point pour cela, maïs ils fuivent de l'œil leur géni- ture, &-f1 on la place fur une fenêtre ou “dans quelque lieu ouvert, qui donne un libre accès aux père & mère, ïls fe chargent l’un & l'autre de lui apporter à manger, fans que Ja vue de l’homme ni aucune inquiétude pour eux-mêmes, ou, 14% Hifloire Naturelle fi lon veut, aucun intérêt perfonnel puifle les détourner de cette intéreffante fonction. Les jeunes martins s’apprivoifent fort vite, ils apprennent facilement à parler; tenus dans une bafle-cour, ils contrefont d'eux-mêmes les cris de tous les animaux domeftiques, poules, coqs, oïes, petits chiens,moutons, &c. & 1is accompagnent leur babil-de certams accens & de certains geftes qui font remplis de gentilleffes. ‘Ces oïfeaux font un peu plus gros que les merles ; ils ont le bec & les pieds jaunes comme eux , mais plus longs & da queue plus courte; la tète & le cou noirâtres; derrière l'œil une peau nue & rougeûtre, de forme triangulaire, le bas de la poñrine & tout le.deffus du corps, compris les couvertures des aïles & de la queue, d’un brun-marron, le ventre blanc, les douze pennes de la queue & les pennes moyennes des aïles brunes, les grandes noirâtres depuis leur extrémité jufqu’au milieu «deleur longueur, & de-là, blanches jufqu’à leur origine, ce qui produit une tache oblongue de cette couleur près du bord de chaque aile Jor{qu’elle eft pliée; 4 Re 4 de Mari "#48 les aïles ainfi pliées s'étendent aux deux tiers de la queue. | _ ‘On a peine à diftinguer la femelle du male par aucun attribut extérieur /4). k (4) Les principaux faits de lhiftoire de cet oifeau font dûs à M. Sonnerat & à M. de la Nux, Corref- pondans .du Cabinet d'Hifioire Naturelle, elle ki 54 PPS * LE JASEUR (4). 746 TRIBUT caractériftique qui dif tingue cet oïeau de tout autre, ce font de petites appendices rouges qui terminent plufieurs * Voyez les Planches enluminées, n° 261. {a) C’eft la foixante-troifième grive de M. Briflon, tome 11, page 334, Le Tragæaos d’Ariftote, (lb. IX, «ap, XVI) ce mot Grec fignifie une efpèce de matelas ou d'oreiller, & fait aliufion aux plumes foyeufes du Jafeur, C’eft VAmpels d'Aldro- vande qui lui a appliqué cette dénomination , non d'après Arifiote, comme Pa dit M. Briflon, maïs d’après le Poëte Callimaque, comme nous l’apprend Aldrovande lui-même /tome 1, page 79 6), & fans être bien für que fon Ampelis, & celle du Poëte Grec, fuffent un feul & même oifeau. Daiïlleurs ce nom d'Ampelis ayant été donné plus anciennement a d’autres petits oifeaux, tels que Île bequefigue (Gelner, page 385) qui fe nourrit de raifins comme le jafeur, Aldrovande ni M. Linnæus. n'auroient pas dü l'appliquer à celui-ci. C'eft le Garrulus Bohemicus de Gefner, page 7o}; le Bombycilla de Schwenckfeld , page 22 9 : le Micro phemux ; le Galerita varia de Fabricio de Padoue; le Lanius remioibus fecundaris, apice membranaceo colo yato de M. Linnæus, g, 43, fp, ro; le Turdus criflatus de Klein , page 7 0, & de Frifch, planche } 2, Quelques-uns 14 at Jafeur. 145 plufeurs des pennes moyennes de fes ailes; . ces appendices ne font autre chofe qu’un prolongement de la côte au-delà des barbes, lequel prolongement s’aplatit en s’élargiffant en forme de petite palette, & prend une couleur rouge : on compte Quelques-uns lont pris très-mal à propos pour le Merops d'Arifiote, c'eft à-dire pour notre Guepier ; d'autres pour lAvis incendiaria des Anciens, & par corruption /ncineraria, où pour loïfeau"de la forêt Hercinienne dont parle Pline, quoique fes plumes ne jettent point de feu pendant la nuit, comme on dit que failoient celles de cet oïfeau, fi ce n’eft peut- être un feu allégorique, car le Jafeur a l'iris des ye:x - & les larmes des aïles couleur de feu, On 2 enccre nommé cet oifeau Avis Bohemica, Adepéllus, Ftero- clia, Full, Gallulus fylveffris, Zinzirella, & pax corruption Z/ncirella, d’après fon cri ordinaire qui eft 75, 7i, ri; en Allemand, Zingerelle, formé du précédent, Poehmer, Boeheimle, Boehmifche droftel, ÆHauben ‘droflel, Peft-vogel, Krieg-vogel, Wipfterrz, Serde-fchwantz, Schnee-lefche, Schnee-vogel ; le nom de Beemerle attribué au jafeur par M. Briflon ne ui appartient point, mais à un petit oifeau de Ia groffeur du chardonnerer, ami appelé aux environs de Nuremberp, & qui n'a de commun avec le jafeur que d’être regardé par le peuple comme un récurfeur de la pefte: en Suédois, Siden-Swanrz ; en Italien, Beccofrifone, Galleto del bofca, Uccetlo … del mondo nuovo; en Anglois, Bohemian Chatterer, "Bohemian jay, Silk-tail; en Bohème, Brhojlaw ; en Polonois, Jedwabnicsha, Jemiolucha. Oifeaux, Tome VI. G 1:46 Hifloire Nararelle quelquefois jufqu’à huit pennes de chaque. côté, lefquelles ont de ces appendices : quelques-uns ont dit que les mâles en avoient fept & les femelles cinq, d’autres que les femelles n'en avoient point du tout /b): pour moi j'ai obfervé des individus qui en avoient fept à l’une des ailes & cinq à l’autre, quelques-uns qui n’en avoient que trois, & d’autres qui n’en avolent pas une feule & qui avoient encore d’autres différences de plumage ; enfin j'ai remarqué que ces appendices fe partagent quelquefois longitudinalement en deux branches à peu-près égales, au lieu de former de petites palettes d’une feule pièce comme à lordinaire. On trouve dans la lifte qu'a donnée M. Briffon des fynonymes du Jafeur, le ÆXomorl de Séba, bien différent du Xomorl de Fernandez, cap, 124, aui à la vérité eft huppé, mais quia le dos & les ailes noires, & la poitrine brune, qui de plus eff palmipède, & dont les Mexicains emploient les plumes pour en former ces finguliers tiflus qui font artie de leur luxe fauvage; or le Xomotl de Séba! eft prefque auffi différent du Jafeur de Bohème, au moins quant aux couleurs du plumage, que du. . Xomotl de Fernandez, car il a la tête rouge, du rouge fur le dos & la poitrine, du rouge fur fa» queue, du rouge fous les ailes, & le bec jaune, | {h) Edwards, du Jafeur. IA7 . L'’eftavec grande raifon que M. Lin- nœus a féparé cet olfeau des grives & des merles, ayant très-bien remarqué qu’in- dépendamment des petites appendices rouges qui le diftinguent, il étoit modelé fur des proportions différentes, qu’ilavoit le bec plus court, plus crochu, armé d’une _ double dent ou échancrure qui fe trouve L près de fa pointe dans la pièce inférieure comme dans Îa fupérieure, &c. (c) mas il eft difficile de comprendre comment il a pu laflocier avec les pies-griêches, en avouant qu'i fe nourrit de baies, & qu'il n’eft point oiïfeau carnaflier: à Ia vérité 1] à plufieurs traits de conformité avec les pies-grièches & les écorcheurs, foit dans la diftribution des couleurs, prin- cipalement de celles de la tête, foit dans la forme du bec, &c. mais la différence {c) Le Docteur Lifier prétend avoir obfervé dans un de ces oifeaux, que les bords du bec fupérieur n’étoient point échancrés près de la pointe, ce qui ne pourroit étre regardé que comme une fingularité individuelle très-rare, mais cette obfer- vation vraie ou faufle, a corrigé le Docteur Lifter d’une erreur où il étoit tombé d’abord, en 2fT x iant, comme a fait M. Linnæus, le jaieur aux pies- grièches, Gi 148 Hifloire Naturelle de Pinftin@®, qui eft la plus réelle, n’en _eft que mieux prouvée, puifqu’avec tant de rapports extérieurs & de moyens fem- biables , le jafeur fe nourrit & fe conduit {1 différemment. Ce n’eft pas chofe aifée de déterminer le climat propre de cet oïfeau; on fe tromperoit fort fi d’après les noms de geai de Bohème, de jafeur de Bohème, d’oifeau de Bohème que Gefner, M. Briflon & plufieurs autres [ut ont donnés, on fe per- fuadoit que la Bohème fût fon pays natal, ou même fon principal domicile : il ne fait qu'y pafler comme dans beaucoup d’autres contrées /4); en Autriche on croit que c’eit un oïfeau de Bohème & de Surie, parce qu’on le voit en effet venir de ces côtés-là , mais en Bohème on {eroit tout auffi fondé à le regarder comme, un oïfeau de Ia Saxe; & en Saxe comme un oïfeau du Danemarck ou des autres pays que baigne fa mer Baltique. Les commerçans Anpglois aflurèrent au Doc- teur Lifter, il y a près de cent ans, que : {d) Frifch affure, d’après les babitans du pays, que des jafeurs ne nichent pas dans la Bohème & qu'ils viennent de plus loin, p 72: Æ EE PL du Jafeur. 149 _ Îes jafeurs étoient fort communs dans [a Prufle; Rzaczynski nous apprend qu'ils paflent dans la grande & petite Pologne & dans la Lithuanie /e/: on a mandé de Drefde à M. de Reaumur, qu'ils nichoïent dans les environs de Péterfbourg: M. Linnæus a avancé, apparemment fur de bons Mémoires, qu’ils paffent l’été & par conféquent font leur ponte dans les pays qui font au-delà de la Suède; mais {es correfpondans ne Îui ont appris aucun détail {ur cette ponte & fes circonftances : enfin M. de Stralemberg a dit à Frifch qu'il en avoit trouvé en Tariarie dans des trous de rochers; c’eit fans doute dans ces trous qu'ils font leurs nids. Au refte, quel que {oit le domicile de choix des tÉBrS : je veux dire, celur où ren- Contrant une température convenable, une nourriture abondante & facile, & toutes les commodités relatives à fr façon de vivre, ils jouiflent de l’exiftence & fe fentent preffés de [a tranfmettre à une nouvelle génération, toujours eft-1l vrat qu'ils ne font rien moins que fédeniaires, (ce) Autluarium, De page 382. G üj 150 Hifloire Naturelle & qu'ils font des excurfions dans toute l'Europe: ils fe montrent quelquefois au nord de l’Angleterre /f), en France /g}, en Italie /4), & fans doute en Efpagne; mais fur ce dernier article nous en fommes réduits aux fimples conjeétures , car il faut avouer que l’Hiftoire Naturelle de ce beau Royaume, fi riche, fi voifin de nous, habité par une Nation f1 renommée à tant d’autres égards, ne nous eft guère plus connue que celle de Ia Californie & du Japon (ie (f) Le fujet repréfenté dans la Zoologie Britan- nique , planche CI], avoit été tiré fur les marais de Flamborough, dans la province d'Yorck, & les deux qu'a vus le Dodteur Lifter avoient été tués aux environs de la. Capitale de cette même pro- vince. Voyez la Lettre de ce Doileur a M, Ray, dans les 7 ranfactions Philofophiques, n° 175$ , art. 3. (g) M y a quelques années qu'il fut tué un jafeur à Marcilby près la Ferté-Lowendbal: depuis peu on en a pris quatre dans la Beauce au fort de l'hiver, lefquels s’étoient réfugiés dans un colombier. Voyez Salerne, ÆZf4 Nar, des Oifeaux, page 253. {h) Aldrovandi Ornithologia, page 796. {i) H paroït que Gefner n'avoit point vu le jafeur, & il dit qu'il eft rare prefque par -tout; d'où l’on peut conclure qu'il eft rare au moins } en Ouifle. De Ayilus) pages 520 & 703. x du Jafeur, TSI Les migrations des jafeurs font affez régulières dans chaque pays quant à Ha fañon, mais s'ils voyagent tous les ans, comme Aldrovande lavoit ouï dire, ïl s’en faut bien qu’ils tiennent conflamment la même route. Le jeune Prince Adam d’A verfperg, Chambellan de Leurs Ma- jeftés Impériales, lun des Seigneurs de Bohème qui a les plus belles chafles & qui en fait le plus noble ufage, puifqu’il les fait contribuer au progrès de l’Hiftoire Naturelle, nous apprend dans un Mémoire adreffé à M. de Buflon /4), que cet oifeau ‘paffe tous les trois ou quatre ans //) des montagnes de Bohème & de Stirie dans l'Autriche au commencement de lau- tomne, qu'il s’en retourne fur Îa fin de cette faifon, & que même en Bohème on n'en voit pas un feul pendant Fhiver : cependant on dit qu’en Siléfie c’eft en hiver qu'il fe trouve de ces olfeaux fur les (4) Ce Prince a accompagné fon Mémoire d'un jafeur empaillé qu’il confervoit dans fa Collection, & dont il a fait préfent au Cabinet du Roi. (1) D'autres difent tous les cinq ans, d’autres tous les fept ans, Voyez Gefner, page 7 0 34 Friich, pl PEL G üij 152 Hifioire Naturelle montagnes; ceux qui fe font égarés en France & en Angleterre, y ont paru dans le fort de lhiver, & toujours en petit nombre /#), ce qui donneroit lieu de croire que ce n'étoit en effet que des égarés qui avoient été féparés du gros de la troupe par quelque accident, & qui étoient ou trop fatigués pour rejomdre leurs camarades , ou trop jeunes pour retrouver leur chemin. On pourroïtencore inférer de ces faits que la France & l’An- gleterre, de même que la Suifle ne font jamais fur la route que fuivent les colonnes principales; mais on n'en peut pas dire autant de Pltalie, car on a vu plufieurs fois ces oïfeaux y arriver en très-grand nombre , notamment en l’année 1 $71 au mois de décembre ; il n’étoit pas rare d’y en voir des volées de cent & plus, & on. (m) Les deux dont parle le Doëéteur Lifter furent tués près d'Yorck fur la fin de janvier; les quatre dont parle Salerne furent trouvés dans un colombier de la Beauce au fort de l'hiver : On avoit dit à Gefner que cet oïifeau ne paroifloit que rarement & prelque toujours en temps d'hiver, page 520 ; mais dans le langrge ordinaire le mot hiver peut # bien fignifier la fin de l'automne , qui eft fouvent la faion des frimats, D ES her QE Vs 7% à : À jm = ARE ee ç. en rl D SRE TT e k © dé Jafeur. 153 en prenoit fouvent jufqu'à quarante à [a : fois. La même chofe avoït eu Îteu au mois de février 1 s30 fn), dans le temps que . Charles - Quint fe faifoit couronner à Bo- logne ; car dans les pays où ces oïfeaux ne fe montrent que de lom en foin, leurs apparitions font époque dans l’hHtoire politique, & d’autant plus que lorfqu'elles {ont très-nombreufes, elles paffent, on ne fait trop pourquoi, dans Pefprit des _ peuples pour annoncer fa pefte, à guerre ou d'autres malheurs; cependant ïl faut excepter de ces malheurs au moins Îes tremblemens de terre, car dans l'apparition e 1551, on remarqua que Îles jafeurs qui fe répandirent dans le Modenois, le Plaï- fantin & dans prelque toutes les parties de l'Italie /0/, évitèrent conftamment d'entrer (n) Comme Fltalie eft un pays plus chaud que Allemagne, ils peuvent s’y trouver encore plus tard, & je ne doute pas que dans des pays p'us fepten- trionaux, üls ne reftaffent une grande partie de l'hiver dans les années où cette faifon ne ferqit pas rigoureufe. (o) Voyez Aldrovandi Ornitho/ogia, tome F, page Boo. Il eft vrai que cet Auteur ne parle à J'endroit cité que du Plaifantin & du Modenois, mais il avoit dit plus haut qu'on lui Me envoyé des AE À 14 Hiflorre Naturelle dans le Ferraroiïs, comme s'ils euffent pref #4 fenti le sa de terre qui s’y fit peu de temps après, & qui mit en fuite | les oïfeaux même du pays (p}* On ne fait pas précifément quelle eft la caufe qui les détermine à quitter ainfi leur réfidence ordinaire pour voyager au loin; ce ne font pas les grands froids, puifqu’ ils fe mettent en marche dès le commencement de l'automne, comme nous l'avons vu, & que d’ailleurs 1ls ne voyagent que tous les trois ou quatre ans, ou même que tous les fix ou fept ans, & quelquefois en f1 grand nombre que le Soleil en eft obfcurci /g); feroit-ce une exceflive multiplication qui produiroit ces. migrations prodigieufes, ces fortes de débordemens, comme il arrive dans l’ef- pèce des fauterelles, dans celle de ces rats jafeurs fous difiérens noms de prefque tous Îes cantons d'ltalle, page 79 6: (p) Voyez Aidrovandi Ornithologia, tome T; page 800. (q) Anno 1552, inter Voguntiam Bingam Ê juxta Rhenum , maximis examinibus | apparierunt im tant& M copii ut fubité qu 4 tYar volabant ; ex umbra CATUNE | yelari nox appareret Gefner, page 703: => RL ES lc : ak - ne corn ÈE LÉ Etc. mener ni, Le DT Le um. one pr > du Jafeur. ESS du nôrd, appelés /emings, & comme il eft arrivé même à l’efpèce humaine, dans les _ temps où elle étoit moins civilifée, par -conféquent plus forte, plus indépendante de l'équilibre qui s’établit à la longue entre toutes les puiflances de la Nature /r)? ou bien les jafeurs feroient-ils chaflés de temps en temps de leurs demeures par des difettes locales qui les forcent d’aller chercher ailleurs une nourriture qu'ils ne trouvent point chez eux! On prétend que lorfqu'ils s’en retournent ils vont fort loin dans les pays feptentrionaux, & cela eft confirmé par le témoignage de M. le Comte de Strahlenberg, qui, comme nous l'avons dit plus haut, en a vu dans la Tartarie //}. La nourriture qui plait le plus à cet oïfeau , lorfqu’il fe trouve dans un pays de vignes, ce {ont les raïfins, d’où Aldro- _vande a pris occafion de lui donner le nom d’ampelis, qu’on peut rendre en François par celui de vinette. Après les (r) Voyez Vif générale particulière, tome VI, in-4,° page 147; & les volumes des éditions #-r2, correfpondans. f) Bilch, planche 324. vj 156 Hifloire Naturelle aifins Il préfère, dit-on, les baies del troefne, enfuite celles de rOfigr fauvage , de genièvre, de laurier , les pignons, es | amandes, les pomines, les lorbes , les gro- * feilles fiuvages , les figues , & en général : tous les fruits fondans & qui abondent en fuc, celui qu’Aldrovande a nourri pendant près de trois mois , ne mangeolt des baïes de lierre & de Îa ae crue qu'à toute “extrémité, & ïl n’a jamais touché aux grains; il buvoit fouvent & à huit ou dix. M repriles à chaque fois /£). On donnoit & à celui qu’on a täché d'élever dans la ménagerie de Vienne, de la mie de pain M blanc , des carottes hachées, du chenevis concaflé, & des grains de genièvre pour fequel 1l montroit un appéut de préfé- rence /u ), maïs malgré tous les foms qu’on a puis pour le conferver, il n'a vécu que einq ou fix jours; ce n’eft pas que le W jafeur foit difficile à apprivoiter & qu'il ne fe façonne en peu de temps à l'efcla- vage ; mais un olleau accoutumé à Îa Bberté, & par conféquent à pourvoir M ft} Aïldrovand. page 80 os, | {a} Memoire du Prince d'Avyerfpers, = DR Po md = LEE à du Jafear. IST _ fui-même à tous fes beloins, trouvera toujours mieux ce qui lut convient en . pleine campagne que dans la volière la mieux adminiftrée. M. de Reaumur à obfervé que les jafeurs aiment la propreté, & que ceux qu’on tierit dans les volières font conftamment leurs ordures dans un même endroit /x). Ces oïffeaux font d’un earactére tout- a-fait foctal; is vont ordinairement par grandes troupes, & quelquefois ils forment des volées innombrables; maïs outre ce goût général qu'ils ont pour la fociété, Hs paroïflent capables entre eux d’un atta- -chement de choix, & d’un fentiment particulier de bienveillance, indépendant même de attrait réciproque des fexes ; -car non-feulement le male & fa femelle fe careflent mutuellement & fe donnent tour-à-tour à manger, mais on a obfcrvé les mêmes marques de bonne mtelligence & d'amitié de mâle à mâle, comme de femelle à femelle. Cette difpofition à aimer, qui eft une qualité fi agréable pour les (#) Noyez Hiff, Nar, des Oifeaux de Salerne; pese 2532 | 158 Hifioire Natarelle autres, eft fouvent fujette à de grands inconvéniens pour celui qui en eft doué; elle fuppofe toujours en lui plus de dou- ceur que d'activité, plus de confrance que de difcernement, plus de frnplicité que de prudence, plus de fenfibilité que d’é- nergie, & le précipite dans les piéges que des êtres moïns aimans, & plus dominés par l'intérêt perfonnel multiplient fous fes pas : aufli ces oïfeaux paflent-ils pour être des plus ftupides, & ils font de ceux que l'on prend en plus grand nombre. On Les . prend ordinairement avec les grives qui paflent en même temps, & leur chair eft à peu-près de même goût /y/, ce qui eft affez naturel vu qu’ils vivent à peu-près des mêmes chofes ; j'ajoute qu’on en tue beaucoup à la fois, parce qu’ils fe pofent fort près les uns des autres /7/. (y) Gefner nous dit que c’eft un gibier délicat qu'on fert fur les meilleures tables, & dont le foie fur-tout eft fort eflimé. Le Prince d’A verfperg aflure que la chair du jafeur eft d’un goût préférable à celle de la grive & du merle;, & d'autre côté Schwenckfeld avance que c’eft tn manger médiocre & peu fain; tout cela dépend beaucoup de læ qualité des chofes dont l'oïfeau s'eft nourri. (al Frifch; loc citato, 418 par: Pat du Jafeur. 159 … Ils ont coutume de faire entendre leur Mi cri lorfqu'ils partent ; ce cri eft zé, zi, ri; … felon Frifch & tous ceux qui les ont vu … vivans; ceft plutôt un gazouillement … qu'un chant /a), & le nom de jafeur qui leur a été donné, indique aflez que dans … les lieux où on les a nommés ainfr, ont ne leur connoifloit ni letalent de chanter ni celui de parler qu'ont les merles; car jafer n’eft ni chanter ni parler. M. de . Reaumur va même jufqu’à leur difputer _ le titre de jafeurs /4/; néanmoins le Prince Averfperg dit que leur chant eft très- agréable ; cela fe peut concilier; il eft très- poflible que le jafeur ait un chant agréable dans le temps de lamour, qu'il le fafle _ entendre dans les pays où il perpétue fon efpèce, que par-tout ailleurs il ne fafle que gazouiller & que jafer lors même qu'il eft en liberté; enfin que dans les cages étroites 11 ne dife rien du tout. Son plumage eft agréable dans l’état de repos; mais pour en avoir une Idée com- plette il faut le voir lorfque loifeau déploie (a) Frifch » loco citato: n (b/} Offraux de Salerne, page 25} 160 Hifloire Narurelle fes ailes, épanouit fa queue & relève fa buppe, en un mot, lorfqu'il étale toutes {es beautés, c’eft-à-dire, qu'il faut le voir vo@ier; mais le voir d’un peu près, Ses yeux qui font d’un beau rouge brillent d’un éclat finguli jer au milieu de [a bande noire fur laquelle ils font placés: ce noir s'étend fous fa gorge & tout autour du bec; la couleur vineute plus ou moins Hicee de la tête, du cou, du dos & de la poitrine, & Îa couleur cendrée du croupion font entourées d’un cadre émaillé de blanc, de jaune & de rouge, formé par les différentes taches des ailes & de da queue : celle-ci eft cendrée à fon origine ù noiratre dans fa partie moyenne & jaune à fon extrémité : les pennes des ailes font noirâtres , les troilième & quatrième mar- quées de blanc vers la pointe, les cinq fuivantes marquées de jaune, toutes les moyennes de bianc, & la plupart de celles-ci terminées par ces larmes plates de couleur rouge dont j'ai parlé au com- mencement de cet article. Le bec & Îles. pieds font noirs & plus courts à proportion que le merle. La iongueur totale de Poileau eft, felon M. Briffon, de 7 pouces +, fa | ) % AE E: Es y Ÿe pe N Nù À 4 LU Ti UE PAUL < Y, , Æ È S ; / // À ( 4 j f L 2] , h, À / N WW | h 4 27 WALL [ff y ; È / / ) y, ÿ / L W ÿ) y NY, ; È . M, 1 MW) / : J AL 1 REP PR: _ r. pl L EUR ( (| (| / , " 4 4 _ 4 1 du LT ‘ dn.L. LL 7 « : Ca Peg 280. LE JASEUR. : AS FA * CPRL AT s x M FF] , … “ 'E È on. LA 2 vure f + …, p , - cts Pc , Pa e 4 k ; OR f DT CES tés és Msvaurarr,,.. M ar bars Dodie sS NL à 4 NESES saûf F d » } « > LE A # Ÿ Vi : AE dy Jafeur. Ï 6 LA “queue de 2 +; fon bec de 9 lignes, ainfi “que fon pied , & fon vol de 13 pouces. “ Pour moi j'en ai obfervé un qui avoit Doutes les dimenfions plus fortes; peut-être que cette différence de grandeur n'mdique. qu une variété d'âge ou de fexe, ou peut- “être une fimple variété individuelle. J’ionore quelle eft [a livrée des jeunes, mais Aldrovande nous apprend que Île “bord de la queue eft d’un jaune moins Llvif dans les femelles, & qu’elles ont fur Mes pennes moyennes des ailes des marques “blanchâtres & non pas jaunes comme elles Mont dans les mâles : il ajoute une chofe difficile à croire , quoiqu'il Pattefle d’après LA propre obfervation: c'eft que dans les “femelles [a queue eft compofée de douze . pénnes , au lieu que felon lut, ellé n'en a que dix dans Îles mâles. Il eft plus aïlé, … plus naturel de croire que le mâle ou les mâles obfervés par Aldrovande avoient perdu deux de ces pennes. 162 Hifloire Nathrelle. VARIÉTÉ DU JASEUR. Ox a dû remarquer en comparant Îes dimenfions relatives du jafeur, qu’il avoit beaucoup plus de vol à proportion que notre merle & nos grives. De plus, Aldro- vande a obfervé /a) qu’il avoit le Wernum conformé de fa manière la plus avantageufe pour fendre l'air & feconder l’action des ailes; on ne doit donc pas être furpris s’il entreprend quelquefois de filongs voyages dans notre Europe ; & comme d’ailleurs if pale l'été dans les pays feptentrionaux, on doit naturellement s’attendre à le retrouver en Amérique; aufli Py a-t-on trouvé en effet. Il en étoit venu plufieurs du Canada a M. de Reaumur, où on lui a donné le. nom de récollet /b), à caufe de quelque fimilitude obfervée entre fa huppe & le froc d’un Moine /c). Du Canada il a pu (a) Ornitho!ogia, loco citato. {b) C'eft le chaterer de Catefby [pl 46) &. d'Edwards /pl 242), le caquantototl de Fernandez (cap, CCXV); en Allemand, Grauer feiden-fchwantze (c) Oifeaux de Salerne, page 253: Variété du Jafeur. 163 \ facilement fe répandre & il s’eft répanda ‘du côté du fud. Catefby l’a décrit parmi des oïfeaux de Ia Caroline: Fernandez l’a “vu dans le Mexique aux environs de Re (d), & j'en at obfervé un qui voit été Envoyé de Cayenne. Cet oïfeau | (ne pèfe qu’une once felon Catefby; ïl a une huppe pyramidale, Jorfqu'’elle eft “relevée, Le bec noir & à à large ouverture, les yeux placés fur une bande de même “couleur féparée du fond par deux traits blancs, l'extrémité de la queue bordée d’un jaune éclatant, le deflus de la tête, la gorge, le cou & le dos d’une couleur de noïlette vmeufe plus ou moins foncée, les couvertures & les pennes des ailes, le bas du dos, le croupion & une grande partie de la queue de différentes teintes de cendré, [a poitrine blanchâtre ainfi que es couvertures inférieures de la queue; Le ventre & les flancs d’un jaune pâle /e). 7) H dit qu’il fe plaït dans les montagnes, qu'il vit de petites graines, que fon chant n’a rien de remarquable, & que fa chair eft un manger Rnédiocre. (e) Voyez Oruivhologie de M, Briflon, some 17, psg 277% VS 3 164 Hifloire Naturelle, rc, I paroït d’après cette defcription & d aprés les mefures priles, que ce jafeur Amé= ricain eft un peu pius petit que celui d'Europe, qu'il a les ailes moins émailiées & d’une couleur un peu plus rembrunieÿ enfin, que ces mêmes aïles ne s 'étendent. pas ve loin par rapport & à la queue; mais. c'eft évidemment le même oïfeau que notre jafeur, & il a comme lui fept ou! huit des pennes moyennes de l'aile terimi- nées par ces petites appendices rouges qui caractérilent cette elpèce. M. Brooke, Chirurgien dans le Maryland, a afluré à, M. Edwards que les femelles étoient privées de ces appendices, & qu'elles n'avoient pas Îles couleurs du plumage au{fi brillantes que les mâles ; le jafeur de, Cayenne que j'ai obfervé n'avoit pas en effet ces mêmes appendices, & j'ai aufir remarqué quelques légères différences! dans fon plumage dont les couleurs étoient un peu moins vives, comme c’elt l’ordi=. naire dans les nan PE | La, #9 16$. ÂLE GROS-BEC (4). l LL E Gros-bec eft un oifeau qui appar- tient à notre climat tempéré, depuis PEfpagne & l'Italie jufqu’en Suède. L’e(- pèce, quoiqu’aflez fédentaire, n’eft pas FE “4 100, la femelle, 4 LA * Voyez les Planches enluminées, n° 99, le male: | . (a) Le Gros-bec, ainfi nommé parce que fon bec eft plus gros que fon corps ne paroit le com- porter. On l'appelle aufi Pircon à gros bec & Mangeur de noyaux ; dans le Maine, Pinçon royal: en Picardie, Groffe-téte ; en Sologne, Malouaffe où Amalouaffe gare, Pinçon maillé où Ebourgeonneux, de même que le Bouvreuil; en Champagne, Cafe- rognon, Caffe-noix ou Caffe-noyaux ; en ‘:aintonge, Gros pinçon ou Pinçon d'Efpagne; en Périgord, Durbec ; le tout felon M. Salerne. En quelques endroits, Geai de baraille, Coche-pierre ; fuivant Gefner, qui a appliqué à cet oïifeau le nom Grec & Latin, Coccorhrauftes, quod roftro fuo coccos à interiora grana five officula ceraforum confringere foleas ut nuclers vefcatur. Ce nom néanmoins pouvoit “appartenir à tout autre oifeau qui a ces mêmes habitudes, car Hefychius & Varron, qui foni les euls Auteurs anciens où l’on trouve le nom des Dore ne le défignent en aucune façon & _difent feulement, Coccothraules avis quadam efle En ltlie on lappelle Frofone, Frifme, Grifore, CR 166 Hifloire Natnrelle nombreufe, on voit toute l’année cet oifeau dans quelques-unes de nos provinces de France où il ne difparoît que pour très peu de temps pendant Îles hivers les plus: rudes /b); l'été 11 habite ordinairement Franguet del-re, Franguet montano ; en Catalogne, . Pinça mec, Pinça rogné; en Allemagne, Aerne- dyffer, Bollebiek, Kirfch-finck, Kern-beifz, Rifche feshe ; en Suiflc, Xlepper ; en Suède, Talbin; en Anglois, Groffe-beak, où Haw-finch; en Gallois, Gyfinbraff. — Gros-bec, Pinçon royal, Belon, Hiff, des. Offeaux , page 373. ...—Îdem, Portrait d’oifeaux,. . page 97 6,— Coccothraufles, Gefner, Avi page 2 7 6x — Frofone, Olina, Avr, page 3 7, avec une bonne figure. — Gros-bec ordinaire, Albin, rome 1, page jo, avec une figure, ph 5 6, — Fnucleator, M aan ie Frifch, p4 4, avec de bonnes figures culoriées du male & de la femelle. — Groff beak vel Haw-finch, Edwards, of birds, pl 1 88, avec une bonne figure coloriée du male. — Haw-finch, British Zoology, pl V, page 105$, avec une [al fioure du mâle. (b) Nota, On aureit peine à concilier cette obfers vation dont je crois être für, avec ce que difent les: Auteurs de la Zoologie Britannique, qu’on Îe voit rarement en Angleterre, & qu'il n’y paroit jamais qu'en hiver; à moins de fuppofer que comme il y a peu de bois en Angleterre il y a aufli très-peu de ces oifeaux qui ne fe plaifent que dans les bois, ‘& -que comme ils n'approchent des lieux habités que pendant l’hiver, les Obfervateurs n’en auront vu que dans cette aifon, | du Gros-bec, : 167 fes bois , quelquefois les vergers, & vient autour des hameaux & des fermes en hiver, | C’eft un animal filencieux dont on entend trés-rarement la voix & qui n’a ni chant ni même aucun ramage décidé /c); il femble qu’il nait pas l'organe de l’ouie taufli parfait que Les autres oïfeaux & qu'il n'ait guère plus d'oreille que de voix, | car il ne vient point à l’appeau , & quoique habitant des bois, on n’en prend pas à {a pipée. Gefner, & la plupart des Natu- _raliftes après ur, ont dit que Ia chair de cet oïifeau eft bonne à manger, j’en at voulu goûter & je ne lai trouvée ni favou- reufe ni fucculente. {c) Nota M. Salerne dit que cet oïfeau ne chante pas d’une manière défagréable, & un peu 5 bas il ajoute que Belon à raïfon de dire qu'on de garde rarement en cage, parce qu'il ne dit mot ou qu'il chante mal. If faut écrire avec bien peu de - foin pour dire ainfi deux chofes contradiétoires dans Ja même page; ce quejÿje puis dire moi-même, c'eft que je n'ai jamais entendu chanter ou fiffler aucun de ces oïfeaux, que j'ai gardés long-temps dans des volières, & que les gens les plus accoutumés à fréquenter les bois m'ont afuré n'avoir que rarement entendu leur voix, Le mâle l'a néanmoins plus forte & plus fréquente que la femelle qui ne rend qu’un Lfon unique, un peu traîné & enroué , qu’elle répète de temps en temps | 168 Hiflore Naturelle J'ai remarqué qu’en Bourgogne il y a moins de ces oifeaux en hiver qu'en été, & qu’il en arrive un affez grand nombre vers le 10 d'avril, ils volent par petites troupes & vont en arrivant Le percher dans les tullis, ils nichent {ur les arbres & étabiïllent ordinairementdeur nid /4) à dix ou douze pieds de hauteur à l’miertion des grofies branches contre le tronc; ils le compolent comme les tourterelles avec des bûchettes de bois fec & quelques petites racines pour les entrelaffer ; ils pondent . communément cinq œufs bleuâtres tache2 tés de brun. On peut croire qu'ils ne produifent qu’une fois l’année, puilque l'efpèce en eft f1 peu nombreule; ils nourrifllent leurs petits d’infectes, de (d) Nid de gros-bec trouvé le 24 avil 17744 fur un prunier à 10 ou 12 pieds de hauteur, dans. une bifurcation de po de forme ronde hémi- fphérique , compolé en dehors de petites racines &c d'un peu de lichen; en dedans de petites racines! plus menues & plus fines; contenant quatre œufs de forme ovoïde un peu pointue : grand diamètre 9 à 10 lignes; petit diamètre 6 lignes: taches d’un. brun olivâtre, & des traits irréguliers noirâtres peu. marqués {ur un fond vert- clair bleuâtre. Voteh communiquée par M, Gueneau de, Montheillard, chryfalides, 4.20 Ps ANSE EE it LE ie k 728 ART MT Gros-he 169 chryfalides, &c. & lorfqu'on veut les » dénicher, ils les défendent courageufe- ment & mordent bien ferré; leur bec épais &" fort leur fert à brifer les noyaux & autres corps durs; & quoiqu'ils foient granivores, ils mangent aufit beaucoup _d'iniectes : j'en aï nourri long-temps dans Fes volières, ils refufent la viande, mais mangent de tout le refte aflez volontiers “il faut les tenir dans une cage parüculière, car fans paroîïtre hargneux & fans mot dire, ils tuent Îles oïfeaux (plus foibles qu'eux) avec lefquels ils fe trouvent “enfermés, ils Îles attaquent non en les frappant de la pointe du bec, mais en pinçant la peau & emportant à pièce. En liberté ils vivent de toutes fortes de grains, de noyaux ou plutôt d’amandes de fruits, les loriots mangent {a chair des cerifes & les gros-becs caffent Îes noyaux & en mangent l’amande. Ils vivent - auffi de graines de fapins, de pins, de hêtres, &c. Cet oifeau folitaire & fauvage, filen- cieux, dur d'oreille & moins fécond que la plupart des autres oïfeaux, a toutes fes qualités plus concentrées en lui-même & Oifeaux, Tome VI. H # 170 Hifloire Naturelle n'eft fujet à aucune des variétés qui, prefque toutes, proviennent de [a fur- abondance de la Nature. Le mâle & la femelle font de la même groffeur & fe reffemblent affez /e). I n’y a dans notre {e) Quelqu'un qui n'auroit pas comparé ces oifeaux en nature & qui s’en rapporteroit à la def- cription de M. Briffon, croiroit qu'il y a de grandes différences entre la femelle & le male, d'autant que cet Auteur dit politivement que /4 femelle diffère du mûle par fes couleurs qui, outre qu’elles ne font pas fi vives, font différentes en das ie endroits, & il ajoute à cela une page & demie d'écriture pour lénumé- ration de ces prétendues différences; maïs dans le vrai & en peu de mots, toutes ces différences fe réduifent comme il le dit lui-même à un peu moins de vivacité dans les couleurs de la femelle & en ce au’elie a du gris-blanc au lieu de noir depuis l'œil jufqu’à la bafe du bec ; au refte il y a peu d’oifeaux dans lefquels la difiérence des fexes en produife moins que dans celui-ci. — La première penne de Yaile n'eft pas la plus longue de toutes, & elle a une tache blanche fur fon côté intérieur comme a feconde & les fuivantes où M, Briflon l’a vue fans parler de la première penne frome 11], page 222), Cet oïfeau a le vol un peu plus étendu que ne le dit M. Briflon; le bec fupérieur cendré, mais d’une téinte plus claire près de la bafe; le bec inférieur cendré fur les bords qui fe refferrent, en forte qu'ils s'emboitent dans le bec fupérieur; le deflous eft couleur de chair avec une teinte cendrée. La langue eft charnue, petire & pointue ; le géfier très-mufcuieux, fférente ; aucune $ k ariété de P'efpèce mais il y a beaucoup î d'efpèces étrangères qui paroiflent en approcher plus ou moins, & dont nous _ allons faire Pénumération dans l'article fi fuivant. éY - précédé d'une poche contenant en été des grains e chenevis concaffes , des chenilles vertes prefque ntières , de très - petites pierres, &c. Dans un fujet que j'ai difféqué dernièrement, le tube inteftinal du. pharynx au jabot avoit 3 pouces + de longueur, “du géfer à l'anus environ un pied. I n'y avoit point de cæcum, ni de véficule de fiel. Olfervations pour par A. Gueneau de Montbeillard, le 22 a tri FA7 a LEsPÈcE du bec-croifé eft très voiline de celle du gros-bec, ce font des oïfeaux de même grandeur, , de mêmet figure, ayant tous deux le même naturel,» les mêmes appétits /2), & ne différant l un Jo les Panches enluminées , n° 218. { Le bec-croilé aïinfi nommé , parce que les ’ du mandibules du bec de cet oifeau fe croifent à leur extrémité. Gefner lui a donné le nom Grec” & Latin, ZLoxia (ab obliquitate mandibularum), On l'appelle en Allemagne, Æreutz-fchnabel, Creutg- vogel; par quelques-uns, Ârinis, Gruenitz (oïfeaun verditre); en Pologne, Rrzywonos ; en Suède, Korfnaef, Kiargelrifware ; en Angleterre, Croff- bill ou Croff-beak, Sheïd- apple ; en Gallois, Gyl-. fingroes ; — Loxia Gefner, Avi page f9 1e Curviroftra, Schwenckfeld Theriotro, S7/ , page 2 $ 24 — Loxia, Albin, rome 1, page ç3, ph Cr, — Loxia, Frifch, pl 2, avec de bonnes figures coloriées du mâle & de Îa feteié — Le bec-croité, Briffon, Ornith, tome III, page" 729, avec une figure, pl XVIT, fig: 3. — Croff- bill. Edwards, Glanures, | pl, 303, avec des figures coloriées du mâle & de a femelle. — The croff- bill, British Zoology, pl U, Hg 2, le mâle. (b) Nota L'efpèce du bec-croifé a paru à À. Frifch fi yoifine de celle du gros-bec, qu'il dit du Ba-croifé. 173 de l'autre que par une ef èce de difior- que P P , | mité qui {e trouve dans le bec; & cette difformité du bee-croifé qui feule difingue cet oifeau du gros-bec, le fépare aufii de tous les autres oifeaux, car il eft l'unique qui ait ce caractère ou plutôt ce défaut : & la preuve que c’eit plutôt un défaut, une erreur de nature, qu'un de fes traits conftans, c’eft que letypeen eft variable ; tandis qu'en tout il ef fixe, & que toutes fes productions fuivent une loix déter- minée dans létir développement & une règle :uvariable dans leur pofition, au lieut | que le bec de cet oifeau fe trouve croifé tantôt à gauche & tantôt à.droite dans différens individus. Er comme nous RE devons fuppofer à la Nature que des vues fixes & des projets certains, invariables dans leur exécution, j'aime mieux attri- buer cette différence de pofition, à lufage que cet oïifeau fait de fon bec, qui feroit . toujours croifé du même côté Î1 de Te US … expreffément qu'on pourroit les appariér enfemble pour en titer des mulet, mais que COMME tous » deux ne chantent pas où chantent mal, is ne méritent pas qu'on prenne celte peine. Frifch ; name l, pl 2, art 6 H üij FA | APN foire Naturelle certains Müiidus ne fe donnoient pas | l'habitude de prendre leur nourriture à || gauche au lieu de fa ptendre à droite; . comme dans lefpèce humaine on voit des : perfonnes {fe fervir de fa main gauche de préférence à la droite. L’ambiguité de | pofition dans le bec de cet oïfeau eft encore accompagnée d'un autre défaut. quine peut que lui être très-incommode ; c’eft un excès d’accroiflement dans chaque mandibule du bec; les deux pointes ne pouvant fe rencontrer , l’oïleau ne peut ni . becqueter, nt prendre de petits grains,” ni faifir fa nourriture autrement que de côté; & c’eft par cette raïfon que s'l.a commencé à [a prendre à droite, le bec fe trouve croifé à gauche, à" vice ver/à. Mais comme il n’exifte rien qui n'ait. des rapports & ne puiffe par conféquent avoir quelqu” ufage, & que tout être fentant tire part même de fes défauts; ce bec difforme, crochu en haut & en bas, courbé par fes extrémités en deux fens oppofés 31 paroït fait exprès pour détacher & enlever | les écailles des pommes de pin & urer la graine qui fe trouve placée fous chaque écaille; c’eft de ces graïines dont cet oileau . “ { à du Bec-croifé. .: 175$ » fait fa principale nourriture; il place le crochet inférieur de fon bec au - deffous de l’écaille pour la foulever, & il fa fépare avec le crochet fupérieur ; on lui verra exécuter cette manœuvre en fufpendant dans fa cage une pomme de pin müre /c). Ce bec crochu eft encore utile à l’oifeau poür grimper; on le voit s’en fervir avec adrefle Jorfqu’il eft en cage pour monter jufqu’aw haut des juchoirs; il monte aufii tout autour de la cage à peu-près comme le perroquet; ce qui, joint à la beauté de fes couleurs, Pa fuit appeler par quel- ques-uns, le perroquet d’ Allemagne. Le bec-croifé n’habne que les climats froïds ou les montagnes dans les pays tempérés. On le trouve en Suède, en | Pologne, en Allemagne, en Suifle, dans nos Alpes & dans nos Pyrénées. Il eft abfolument fédentaire dans les contrées qu'il habite & y demeure toute l'année, néanmoins ils arrivent quelquefois comme par hafard & en grandes troupes dans d'autres pays; ils ont paru en 1756 & 1757 dans le voilinage de Londres en (c) Krifch, pl >, art 6, | KH ii mi. VA 14 576 . Hifloire Naturelles grande quantité, ils ne viennent point régulièrement & conftunment à des faifons marquées, mais plutôt accidentellement par des caufes inconnues /4); on eft fou- vent plufieurs années fans en voir. Le caffe-noix & quelques autres oïfeaux font fujets à ces mêmes migrations irrégulières & qui n'arrivent qu’une fois en vingr où trente ans. La feule caufe qu’on puifle s'imaginer, c'eft quelqu'intempérig dans le climat qu'habitent ces oïfeaux, qui dans de certaines années, auroit détruit ou fait avorter les fruits & les graines dont ils fe nourriflent; ou bien quelqu’orage, quel- qu'ouragan fubit qui les aura tous chaffés du même côté, car ils arrivent en fi grand nombre & en même temps fi fatigués, fe batius, qu'ils n’ont plus de fouci de leur confervation & qu’on les prend, pour ainfr dire, à a main fans qu'ils fuyent. If eft à préfumer que l’efpèce du bec- croifé qui habite les climats froids de préférence, fe trouve dans Île nord du nouveau continent, comme dans celui de ‘ancien; cependant aucun Voyageur en \ Le ES V Y : “ craignent pas le froid, ont paffé d’un ae Naidu Bec -croifé 0, Y77 Amérique n’en fait mention : Maïs ce qui me porte à croire qu’on doit l'y trouver, {4 Û ‘ : | c'eft qu'indépendamment de la préfomp- . tion générale toujours avérée, confirmée par le fait, que tous les animaux qui ne continent à l’autre & font communs à tous deux ; le bec-croiïfé fe trouve en Groen- land, d’où il a éié apporté à M. Edwards par des Pècheurs de baleines /e), & ce Naturalifte , plus verfé que perfonne dans là connoïffance des oïifeaux, remarque avec raïfon que Îles oïfeaux, tant aqua- tiques que terreftres, qui fréquentent Îles hautes latiudes du nord, fe répandent … indifféremment dans les parties moins 2 feptentrionales de l'Amérique & de l'Eu- » rope (f/. Le bec-croifé eft l’un des oïfeaux dont les couleurs font les plus fujettes à varier, a peine trouve-t-on dans un grand nombre, deux individus. femblables ,. car non-feulement les couleurs varient par les: teintes , mais encore par leur pofition & (e) Edwards, Glanures, page 1971 I Eyes. Jde ARE | SE y 178 ÆHlifloire Naturelle dans fe même individu, pour ainfi dire ; dans toutes les faifons & dans tous Îles âges. M. Edwards qui a vu un très-orand nombre de ces oïfeaux & qui a cherché les extrêmes de ces variations, peint le mâle d’un rouge. couleur de rofe, & Ia femelle d’un vert jaunâtre ; mais dans fun & dans l’autre , le bec, les yeux , les jimbes & les pieds font ablolument de 11 même forme & des mêmes couleurs. Gefner dit ‘avoir nourri un de ces oïfeaux qui étoit noirâtre au mois de feptembre & qui prit du rouge dans le mois d’oétobre fg); 4 ajoute que les parties où le rouge com- mence à paroître, font le deflous du eou, ja poitrine & le ventre, qu’enfuite le rouge devient jaune, que c’eft fur-tout pendant l'hiver que les couleurs changent, & qu’on prétend qu’en différens temps , elles tirent fur le rouge, fur le jaune, fur le vert & fur le gris-cendré. Il ne faut donc pas faire une efpèce ou une variété particulière, comm l’ont fait nos Nomenclateurs mo-. dernes /4/, d’un Dec-croifé verdätre trouvé (g) Gefner, Ari page for, (4) Loxia Pyrenaica, 7 Jub rufo migricans ; cervicé Li . 10 du Bec- croifé. 179 tdans les Pyrénées, puilqu'il fe trouve lé alement ailleurs, & que dans certaines [éfailons il y en a par- tout de ceite couleur. l: | Selon Frich, qui co: nnoifloit parfaitement 1 ces oifeaux qui font communs en Allez , wagne, la couleur du mâle aduite eft à rougeñtre ou d’un vert mêlé de rouge EE ls perdent ce rouge comine ‘es . linottes lorfqu’on les tient en cage & ne . confervent que Îe vert qui eit {1 couleur L plus fixe, tant dans les jeunes que dans LJes Vieux ; ie HA cette raifon qu'on f lappclle en quelques endroits de l’Alle- s magne krinis OÙ grinilz, comme qui diroit pi bifeau verdâtre. Ainfi les deux extrêmes l de couleur n’ont pas été bien faifis par … M. Edwards; il n'eft pas à prélumer, 1 comine {es figures coloriées l’indiquent, que le mâle fort rouge & la femelle verte, & tout porte à croire que dans la même . faifon & au même âge la femelle ne diffère ” du mäle qu’en ce qu ‘elle a les couleurs plus foibles. | h ‘Cer oïf£au qui a tant de rapport au . EEE F RP GIE ENS ee D ES à caprie coccineis, Barrere, Ornithol, ci, 3, gen : 8, {p. 2.— Loxia rufejcens, Le bec-craifé rouflâtres Briflon, Oruithoi, page 332. ÿ H vj 180 ÆHifloire Naturelle gros-bec lui reffemble encore par fon peu de génie , il eft plus. bête que les autres oïfeaux, on l'approche aifément, on Le tire fins qu'il fuie , on le prend quelquefois à la main; & comme il eft aufli peu agile que peu défiant , il eft la vidime de tous les oïfeaux de proie; il eft muet pendant l'été, & fa voix qui ef fort peu de chofe ne {e fait entendre qu’en hiver (is il n'a nulle impatience dans fa captivité, 1 vit long-temps en cage; on le nourrit avec du chenevis écrafé, mais cette nour- ture contribue à lui faire perdre plus promptement fon. rouge /k). Au relte, on prétend qu'en été °& chair eft afflez bonne à manger (l?. Ces oïfeaux ne fe plaïfent que dans les forêts noires de pins & de fapins, üls {emblent craindre le beau jour & ïls n’o- béiffent point à Îa douce influence des faïfons , ce n’eft pas au printemps, mais au. Mr de l'hiver: que commencent leurs amours ; ils font leurs nids dés le mois de () Gefner , co citato. # ) Frifch, loco) citato, 1) Geflner & Enich, Deco cnatva F7; VIII. pag 18°. L / (MDN } WW, JS | Ho), fe | gi | A « À \ à M) ) NN) \ Re : JE j | j} !, : s = y j 1p D 1 , » : ” = De . : /) € J ect’e AL. D7/£ L, veEULVe Thrdieu Jeulp ? 4 Figz LE GROS-BEC Fi.2.LE BEC-CROISE p.290 du Bec-croifé. 181 janvier, & leurs petits font déjà grands lorfque les autres oïfeaux ne commencent qu’à pondre ; ils établiflent le nid fous les grofles branches des pins & l’y attachent avec la réfine de ces arbres, ils Penduifent de cette matière, en.forte que lhumidité h de la neige ou des pluies ne peut guère y pénétrer; Îles jeunes ont, comme Îes js oïfeaux , le bec , ou plutôt les coins le l’ouverture du bee jaunes, & üls le tiennent toujours ouvert tant qu'ils font dans l’âge de recevoir la becquée. On ne dit pas combien 1is font d'œufs, maïs on peut préfumer par leur grandeur, leur taille & leurs autres rapports avec les gros - becs, qu'ils en pondent quatre ou cmq, & qu'ils ne produifent qu’une feule fois dans l’année. 192 Fr Oiré IVe OISEAUX ÉTRANGERS, Qur ont rapport au GROS-BE c 1. PU u des Indes orientales, repré« . fenté dans les planches enluminées, {ous le nom de Gros-bec de Coromandel, n° 107, figure 1, & auquel nous coniervons cette dénomination, parce qu’il nous paroït être de la même elpece que le gros-bec d'Eu- rope, ayant la même forme , {a méêine groffeur, le même bec, {a mémie lor gueur de queue & n’en Htférailt que par Îles” couleurs, qui même font en général difiribuées dans le même ordre: en forte que cetre différence de couleur peut être attribuée à l'influence du climat, & comme elle eft la feule qu'il y ait entre cet oïfeau de Coromandel & le gros-bec d’ “Europe peut avec gi rande vraifemb'ance ne fe. regarder que comme une feule & même e! ‘pèce, dans laquelle {e trouve cette belle variété dont aucun Naturalfte n'a fait mention. s “ des Oifeanx étrangers, de. 183 3 id EE { k j L'OISEAU d'Amérique repréfenté dans _ Jes planches enluminées, n° 4 $ 4, fous la dénomination de Gros-bec bleu d° Amé- rique (a), & auquel nous ne donnerons pas un nom particulier, parce que nous ne fommes pas fürs que ce foit une efpèce particulière & différente de celle d’ EU. ope; car cet oifeau d’A mérique eft de la même roffeur & de la même taille que notre gros-bec, 1l n’en diffère que par ia couleur du bec qu'il a plus rouge & du plumage “a a plus bleu ; & s’il n’avoit pas la queue * pius longue, on ne pourroît pas douter qu'il ne füt une fimple variété produite par la différence du climat. Aucun Natu- ralifte n’a fait mention de cette variété ou efpèce nouvelle, qu'il ne faut pas con- fondre avec l’oileau de fa Caroline, auquel Catefby a donné le même nom de gros- bee, bleu. EE TES (a) M. Brifflon a décrit cette efpèce dans P D PPFEN tome VI, page 89, Fr 04 Hiflorre Naturelle L'In | LE DUR-BEC ({b). L’OISEAU du Canada reprélenté dans fes, planches enfuminées, n° 175$, fig. x, fous la dénomination de Gros - bec de _ Canada, & auquel nous avons donné le nom de Dur-bec, parce qu’il paroït avoir le bec plus dur, plus court & plus fort à proportion que les autres gros- becs; Jui falloit néceffairement un nom particu- lier, parce que lefpèce eft certainement différente, non - feulement de celle du ros-bec d'Europe, mais encore de toutes celles des gros-becs d'Amérique ou des autres cliniats. C’eft un bel oïfeau rouge de la grofleur de notre gros-bec avec une {b) Le gros-bec de Canada, Briflon, Ornithol zome ÎLI1, page 2 jo, avec une figure du mâle, pl XI, fig. 3; àT Jupplément, page 87. La groffe pivoine d'Édwards, pl 127 le mâle, à’ 724 la femelle. Le lox'a line& alarum duplici atbä ; reélricibus sotis migricantibus. Enucleator de Linnæus, edir, X, Nota. Que M. Briflon croit que cet oifeau prend fes belles couleurs avec l’âge (tome VI, page 87), - & que M. Linnæus dit au contraire qu’il eft rotge dans le premier äge, & qu'il devient jaune en- vioilliflant Dff Na page 171); des Oifeaux étrangers, dc. rBS. plus longue queue, & qu'il fera toujouxs … aifé de diftinguer de tous les autres oïfeaux ar la feule infpection de fa figure coioriée. La femelle a feulement un peu de rou- geâtre fur la tête & le croupion, & une légère teinte couleur de rofe fur la partie inférieure du corps. Salerne dit /c) qu’au _ Canada on appelle cet oïfeau bouvreuil, Ce nom n'a pas été mal appliqué, car il a peut-être plus d’affinité avec les bou- vreuils qu'avec les gros-becs ; les habitans de cette partie de l’Amérique pourroient _nous en inftruire par une obfervation bien . fimple, c’eft de remarquer fi cet oifeau _ fifle comme le bouvreuil prefque conti- nuellement, ou sil eft prefque muet comme le gros-bec. UV, | LE CARDINAL HUPPÉ (d). L’OIrSsEAU des climats tempérés de VA mérique, repréfenté dans les planches (c) Ornithologie , Pige 272, (d) Coccothraufles indica criflata, Aldrov. Arr, tome Îl, page 647,— Rouge gros-bec ou roffignol de Virginie, Albin, rome IT, page ÿ x , avec la figure 136 Hifloire Natarelle ‘enluminées , n° 7 7, fous la dénomination de Gros-bec de Virginie, appelé aufir Cardinal huppé, & auquel nous confer-! verons ce dernier nom, parce qu’il exprime! en même temps deux caractères; favoir, la couleur & Ia huppe. Cette efpèce approche afiez de Ia précédente, c’eft-à- dire, de celle du dur-bec; il eft de fa même groffeur & en grande parte de fa même couleur: 1l a le bec aufir fort, Îa queue de fa même longueur, & 1 eft à peu-près du même climat. On pourroit donc, s’il n’avoit pas une huppe, le re- garder comme une variété dans cette belle -efpèce. Le male a les couleurs beaucoup plus vives que la femelle, dont le plumage : n’eft pas rouge, maïs feulement d’un brun rougeätre ; fon bec eft auffr d’un rouge bien plus pale, mais tous deux ont Îa huppe. Ils peuvent la remuer à volonté du mâle, pl. s7; & celle de la femelle, rome 111, ph 61:— Cardinal, Catelby, Hilloire Naturelle de la Caroëne, tome |, page 38, avec une très-bonne figure coloriée. — ÆEnucleator indicus ; Lufcinia Virgé niana ; Coccothraufies criflata, Frifch, rab, 4, avec une bonne figure. — Gros-bec de Virginie, Briflon, tome II], page 2 $ 7, ‘ des Oifeaux étrangers, &‘c. 187 & la remuent très-fouvent. Je placerois volontiers cet oïfeau avec les bouvreuils }) ou avec les pinçons, plutôt qu'avec les ; | gros-becs, parce qu’il chante très-bien, au lieu que les gros-becs ne chantent pas /e). M. Salerne dit que le ramage du cardinal huppé eft délicieux , que fon chant refflemble à celui du roffignol, qu'on lui apprend auffr à fifHer comme aux ferins de Canarie, & il ajoute que cet oïfeau qu'il a obfervé vivant, eft hardi, fort & vigoureux, qu’on le nourrifloi: de graines & fur-tout de millet & qu'il s’ap- privoife aifément. Les quatre oïfeaux étrangers que nous venons d'indiquer font tous de la même groffeur à peu-près que le gros- bec d'Europe, mais il y a plufieurs autres efpèces moyennes & plus petites, que nous allons donner par ordre de grandeur & de climat, & qui, quoique toutes difié- rentes entre elles, ne peuvent être mieux comparées qu'avec les gros-becs, & font plutôt du genre de ces oïleaux que d'aucun autre genre auquel on voudroit {e) Saïerne, Ornithologie, page 25 js 188 Hifhoire Naturelle ” les rapporter. On leur a même donné les noms de moyens gros-becs, petits gros-becs, parce qu'en eflet leur bec eit propor- tionnellement de la même forme & de la : même grandeur que celui des gros-becs d'Europe. Y. LEROSE:GORG E. LA première de ces efpèces, de moyenne grandeur, eft celle qui eft repréfentée dans ! les planches enluminées, n° r $ ?, fig. 2, fous la dénomination de gros-bec de la ZLouifiane, auquel nous donnons le nom de rafe-gorge, parce qu'il eff très-remarquable par ce caractère , ayant la gorge d’un beau rouge-rofe, & parce qu’il diffère aflez de toutes les autres efpèces du même genre pour qu'il doive être diitingué par un nom particulier. M. Briflon a indiqué le prenuer cet oïfeau, & en a donné une aflez bonne figuré /f); mais il ne dit rien de fes habitudes naturelles : nos habitans de fa Louifiane pourroient nous en inftruire. (f} Brion, Ornihok tome I], page 247% | P 24 A1, fz. 2r ces Oifeanx étrangers, ce; ‘189 6 DE GR AVEUL IN LA feconde efpèce de ces moyers . gros-becs eft l’oifeau repréfenté dans les planches enfuminées, 7° 209, figure 1, fous la dénomination de pros-bec du Brefil, auquel nous avons donné Île nom de grivelin, parce qu'il a ‘Out le deffous du corps tacheté comme le font les grives ; c’eft un oïfeau très-jolt & qui ne ref- femblant à aucun autre, mérite un nom particulier. Î[ paroît avoir beaucoup de rapport avec l’oifeau imdiqué par Marc- grave /g), & qui s'appelle au Brefil guira-tirica, Cependant, comme Îa courte defcription qu’en donne cet Auteur ne convient pas parfaitement à notre grivelin, nous ne pouyons pas prononcer fur l'identité de ces deux.efpèces. ‘ Au refte, ces efpèces de moyenne gran- deur & les plus petites encore, defquelles nous allons faire mention, approchent . (g) Macgrav. Hifl, Nat BPraf. page 217, Left le gros-bec du Brefil de Briflon, some I]; page 24 CP # 90 Hi flotre Natarelle beaucoup plus 4 moineau que du gros- bec, tant par la grandeur que par Îa forme] du corps, mais nous avons cru devoir les| laifler avec les gros-becs, parce que leur bec eft comme celui j'a ces oifeaux, beaucoup plus large à la bafe que n’eft celui des moineaux. AV LE LE ROUGE-NOIR. LA troïfième efpèce de ces gros- -becs de moyenne grandeur, eft l’oifeau repré= fenté dans les planches enluminées, 7.° 309, fig. 2, fous le nom de gros-bec de Cayenne, & auquel nous donnons le nom de rouge-noir, parce qu'il a tout le corps rouge & Îa poitrine & Île ventre noirs. Cet oïfeau, qui nous eft venu de Cayenne, n’a été indiqué par aucun Naturalifte, mais comme nous ne l'avons pas eu re nous ne pouvons rien dire de fes habit udes : naturelles : nos habitans de la Guiane pourront nous en imftruire. 0 PAT: N.. des Oifeaux étrangers, dc. du 9L ne VE kil RAR FUME KT. LA quatrième efpèce de ces moyens mgros-becs étrangers, eft l’oïfeau repré- fenté dans Îles planches enluminées, n° “152, fig. 2, fous la dénomination de pros -bec de Cayenne, auquel nous avons donné le nom de flavert, parce qu’il eft “jaune & vert, il diffère donc du précédent “prefque autant qu'il eft poflible par Îes “couleurs; cependant comme ïl eft de Ia même groffeur, de la même forme tant - de corps que de bec & qu’il eft aufir du » même climat, on doit le regarder comme “ étant d'une efpècetrès-voifine du rouge- “noir, fi même ce n’eft pas une fimple “ variété d’âge ou de fexe dans cette même efpèce. M. Briflon a le premier indiqué - cet oifeau /4). | LAX, LA QUEUE EN ÉVENTAIL: LA cinquième efpèce de ces gros-becs 14 h) Briflon, Ornithol, tome III, page 229, Red “une figure, plauche XI, fig, 3: 592 ifloire Naturelle étrangers, de moyenne grofleur, elt l’orteau repréfenté dans les planches enlu- minées, 7. 2 8 0, {ous cette dénomination de queue en éjentail de Virginie, nous eft venu de cette parte de l'Amérique & n'a été indiqué par aucun Auteur avant nous. La figure fupérieure dans notre planche, n° > 80, repréfente probable- ment le mäle, & la figure mférieure repréfente la femelle ,; parce qu’elle a les couleurs moins fortes. Nous avons vu ces deux oïieaux vivans, mais n'ayant pu Îles conferver, nous ne fommes pas fürs que ce foient en effet le mâle & la femelle, & ce pourroit être une variété de lage. Au refte, ces oïfeaux font fi remarquables par la forme de leur queue épanouie hori- zontalement, que ce caractère feul fuffit pour ne les pas confondre avec les autres du même genre. X. LE FR ER O U MODULE AU. DE PR 1'2 LA fixième efpèce de ces moyens gros-becs étrangers, eft l’oifeau de Ia Chine, CA des Oifeanx étrangers, re. 193 . Chine, décrit & defliné par M. Edwards (i), & qu'il nous mdique fous ce nom . de padda ou oifeau de riz, parce que l’on appelle en Chinois Padda le riz qui eft * encore en goufle, & que cet de ces : gouffes de riz dont il fe nourrit. Cet * Auteur a donné la figure de deux de ces … oïfeaux, & il fuppole, avec toute appa- e ‘rence de raifon , que celle de fa planche 47, … repréfente le mâle, & celle de fa planche 4 2 - la femelle. Nous avons eu un mâle de » cette efpèce, qui eft repréfenté dans nos N\ planches enluminées , 2° 152, fig. re & C’eft un très-hel oiïfeau, car indépen- … dimment de l'agrément des couleurs, fon “ plumage eft {1 parfaitement arrangé ; - - qu'une plume ne pafle pas l'autre, & qu'elles paroiflent duvetées, ou plutôt … couvertes par-tout d'une efpèce de fleur “ comme on voit fur les prunes, ce quileur … donneunreflettrès-agréable. M. Edwards ajoute peu de chofe à Ja defcription de cet oïfeau, quoiqu'il l'ait vu vivant; il Par PERS l'a Eee ” FF à (1) Edwards, FHiff, of Birds, ph 41 À 42 | C'eff le gros-bec cendré de la Chine de Briflon, - tome LIT, page 244: | Oifeaux ; Tome VL. J “on + ii RUE J% aod Hifioire Natorelle dit feulement qu’il détruit beaucoup Îes plantations de riz ; que les Voyageurs qui font le commerce des Indes orientales, Vappellent moineau de Java ou moineau Indien; que cela paroïtroit indiquer qu’il fe trouve aufli-bien dans les Indes qu’à la Chine, mais qu'il croit plutôt que dans le commerce qui fe fait par les Européens entre la Chine & Java, on a apporté fouvent ces beaux oïfeaux, & que c’eft de-là qu'on les a nommés moineaux de Java, moineaux Indiens ; & enfin que ce qui prouve qu'ils font naturels aux pays de la Chme, c’eft qu’on en trouve [a figure fur les papiers peints & fur les étoffes Chinoïfes /4), - Les efpèces dont nous allons parler font encore plus petites que les précé- dentes, & par conféquent diffèrent fi fort de notre gros-bec par la groffeur, qu’on auroit tort de Îles rapporter à ce genre, {1 la forme du bec, [a figure du corps, & même l’ordre & Ia pofition des couleurs, n’indiquoient pas que ces oifeaux, fans être précilément des gros-becs, appartiennent Re (4) Edwards, Hijfh of Birds, ph 41 T' 420 b 4 À ; RH E AUE M “ des Oifeaux étrangers, ére. 195! . néanmoins plus d;çce genre qu’ à aucun si autre. | Ge | L: TOUCNAM-COURVE k 4 7 — LE premier de ces petites efpèces de * gros- -becs étrangers, eft le toucnam-courvi “des Philippines, dont M. Briflon a donné * la defcription //) avec la figure du mâle, “ous le nom de gros-bec des Philippines, … & dont nous avons fait repréfenter Le male “dans nos planches enluminées, Hi 14e “fig. 2; fous cette même dénomination, "mais auquel nous confervons ict le nom cu il porte dans fon pays, parce qu'il “eft d'une efpèce différente de toutes les sue La nelle eft de Ia même groffeur “que le mâle, mais les couleurs ne font pas s les mêmes, elle a la tête brune, ainft { que le deflus du cou, tandis que le mâle “Va jaune, &c. M. Briflon donne auffi Ia “defcription & la fgure du nid de ces Loïfeaux /m1). % 1) Brifon, Ornihol, SH LP #4 e:123232 Le pl Tr. fig I, le male. Fo “ (m) Ces net font leur nid d’üne forme tout- I ïj 196 di Hifloire Naturelle ; No PL LEGER A CA 11. : LE fecond de ces petits gros-becs étrangers , eft l’oifeau des Indes orientales, reprélenté dans les planches enlurmmées, nn 293, fig. 2, fous la dénomination de gros bec des Indes, & auquel nous donnons ici le nom d’orchef, parce qu’il a le deffus de la tête d’un beau jaune, & qu’étant d’une efpèce différente de toutes les autres, il Jui faut un nom particulier. Cette elpèce eft nouvelle & n’a été préfentée par aucun Auteur avant nous. à-fait fingulière, il eft compofé de petites fibres de feuilles entrelaflées les unés dans les autres & qui forment une efpèce de petit fac dont l'ouverture ef8 placée à un des côtés; à cette ouverture, eft adapté un long canal compolé de même de fibres des feuilles, tourné vers le bas & dont l’ouverture eft en deflous, de forte que la vraie entrée du nid ne paroit point du tout. Ces nids font attachés par leur partie fupé- rieure au bout des petites branches . des’ arbres. Briflon, Ornithologie, tome I1F, pages 2 3 4-07 23 ja | des Oifeaux étrangers; & «197 ge NS Te LE GROS-BEC NONETTE. LA troifième de ces petites efpèces, eft l'oifeau repréfenté dans les planches enlu- minées, n°” 793» fig 3, fous la déno- mination de gros-bec, appelé la Nonette, & : ‘auquel nous avons donné ce nom ; parce qu’il a une forte de béguin noir fur “ a tête. C’eft encore une efpèce nouvelle, mais fur laquelle nous ne pouvons rien dire de plus, n: ayant pas même connoif- fance des pays où on la trouve. Ces oïfeau nous a été vendu par un marchand Oifeleur qui n’a pu nous en informer. JO IVe HEC RISATBTN LA quatrième efpèce de ces petits gros- becs étrangers, 2 Ar nouvelle & aufli peu connue que les deux précédentes, eft l’orteau PNA dans les planches enlu— mn Œ n 2932, fes 1, fous la déno- jation de 2108 > fe ec de Virginie, auquel hou: doénbne ic lé nom de gr falbin ’ Ï 5j 198 à Hifloire Naturelle parce qu'il a le cou blanc, aufli- bien qu'une partie de la têté, & tout le refte du corps gris; & comme l’efpèce diffère À de toutes les autres, elle doit avoir un | nom particulier. | $ | »' AIN 8e LE. QUADRICO LOR. | A ec LE cinquième de ces petits gros-becs étrangers, elt l'oifeau donné par Atbin /n), fous le nom de moineau de la Chine, & enfuite par M. Briflon /o/, fous celui de gros -bec de Java, repréfenté dans nos planches enluminées, n° 101, fig. 2, fous cette même dénomination, gros-bec de Java, & auquel nous donnons 1cr Île nom de guadricolor, qui fuflira pour le . (nn) Moineau de la Chine, Albin, rome T1, page >4, avec une figure du male, pl $7. (o) Le gros-bec de Java, Brifion, Ornithoi, teme Î[], page 237, avec une fivure du mâle, | pl XIII, fig. r.. La femelle, dit cet Auteur, difiére du mâle en ce qu'elle a les jambes d'un marron clair, & que la couleur de fa queue n'eft pas auf vive ni aufli brillante, Zdem, pages 234 Ÿ 239» | l : Us (Oifrans étrangers, à". 199 | diflinguer de tous les autres & qui lui convient très- bien, parce que c’eft un bel oïfeau , peint de quatre couleurs vives également éclatantes ; ayant la tête & Île cou bleus, le dos, les aïles & le bout de la queue verts, une large bande rouge en forme de fangle fous le ventre & fur le milieu de la queue ; & enfin, le refte de {a poitrine & du ventre d’un Fan clair ou couleur de noïlette. Nous ne favons rien de fes habitudes naturelles. NV LE LE JACOBIN EMIN LE DoOMING. LA fixième efpèce de ces petits gros= becs étrangers, eft Foifeau connu des Curieux, fous le nom de Jacobin, & auquel nous conferverons ce nom dif- tinétif & afléz bien appliqué; nous l'avons fait repréfenter dans nos planches enlu- minées , 2.” 1 29, fig. >, {ous la dénomi- nation ‘4 gros-bec de Java, ditle Jacobin, & nous croyons que celui de Ja même planche enluminée, f2. 1, & qu’on nous X üi 206 Hifiore Natnrelle a donné fous le nom de pros-bec des Moluques, eft de la même efpèce, & probablement la femelle du premier. Nous avons vu ces oïfeaux vivans & on les nourrit comme les ferins. M. Edwards en a donné la defcription & Ia figure fous le nom de gowry, planche XL; & par la fignification de ce mot, il préfume que loifeau eft des Indes & non pas de la Chine /p). Nous euffions adopté ce nom gowry qu'il porte dans fon pays natal, fr celui de Jacobin n’eût pas déjà prévalu par lufage. On voit dans notre même planche enfuminée,.n 139, fig. 2, & dans la planche, n° 1 $ 7, fig. r, la repré- fentation de deux autres oïfeaux que les Curieux appellent Dominos, & qu'ils dif- tinguent des Jacobins ; ils en différent en effet en ce qu’ils font plus petits, mais on doit les confidérer comme variétés dans là même efpèce. Les mâles font proba- blement ceux qui ont le ventre tacheté, {p) On Fappelle oifeau coury, parce que fon prix ordinaire ne pafle pas un cowy, c'eft-à-dire, ja valeur d’une de ces petites coquilles qui fervent comme monnoie dans les Indes: or cette monnoie n'a point cours à la Chine, | L: i oi £ 2 À \ is di ’ L-h 4 des Oifeaux Cirangers, Ÿ CA 204 ji les femelles l'ont d’un gris-bfanc uni- orme. On peut voir la defcripton de * ces Oiïfeaux dans l'ouvrage de }1. Briflon, depuis a pagt 239 jufqu’? à la page 244; mais il n’y a pas un mot de leurs habitudes naturelles. XVIL LE BAGLAFECHT. C’EST un oïleau d'Abyfmie qui à * beaucoup de rapport avec [e toucnam- courvi; feulementil en diffère par quelques muances, ou par quelque diftribution de couleurs. Lx tache noire qui eft des deux côtés de la tête s'élève an le baglafecht | jufqu au deffus des veux: fa te jaune & brune de fa parie fupérieure du corps eft moins marquée, & les error couvertures des ailes, ainfr que les penne ‘de ces mêmes ailes & celles de la dbiehe, ‘font d’un brun verdâtre bordées de jaune. ‘Cet oïfeau a l'iris jaunâtre, & fes ailes, | dans leur état de repos, vont à peu- près au milieu de la queue. Le baglafecht {e rapproche encore du toucnam-courvi par les précautions induf- | ltricufes qu'il prend nour garantir fes œufs I y 202 Hifloire Natarelle E _&e Ka pluie & de tout autre danger, masi il donne à fon nid une forme différente : il & roule en fpirale à peu-près comme un« _nautile, 1l le fufpend comme le touenam- | courvi à l'extrémité d'une petite branche, prefque toujours au-deflus d’une eau! dormante, & fon ouverture eft conftam-" ment tournée du côté de l’eft, c’eft-à-dire, du côté oppolé à la pluie. De cette manière le nid eft non-feulement fortifié avec intelligence contre lhumidité, mais il eft * encore défendu contre les différentes ef- : pèces d'animaux qui cherchent les œufs du baglafecht pour s’en nourrir. A Vin E. GROS-BEC D'ABYSSINIE." JE rapporte encore aux gros-becs cet . oïfeau d’Abyflinie qui leur reflemble par le trait caractériftique, je veux dire par la rofieur de fon bec, comme auffi par la grofieur totale de fon corps. Il à iris rouge, le bec noir, ainfr que le deflus & les côtés de la tête, la gorge & la poi- trine; le refte du deflous du corps, les jambes & la partie fupérieure du corps des Oifeaux étrangers, re, 203 dun jaune clair, mais qui prend une teinte e : de brun à l'endroit où il s'approche du, . noir de Îa partie antérieure , comme fr dans ces endroits ces deux ske {e fondoient en une feule; les plumes fcapukaires font noirâtres , les couvertures des ailes brunes bodies à gris, les pennes des ailes & de la queue brunes bordées de jaune, & » les pieds d’un gris rougeûtre. Ce que l’hiltoire du gros-bec d'A- byflinie offre de plus fingulier, c’eft Ix ‘conftruction de fon nid & l’efpèce de prévoyance qu’elle fuppofe dans cet oifeau & qui lui eft commune avec le toucnam- courvi & le baglafecht. La forme de ce nid eft à peu-près pyramidale, & loilea a l'attention de le fufpendre toujours au- deflus de l’eau à l'extrémité d’une petite branche : l'ouverture eft fur l’une des faces de Îa pyramide , ordinairement tournée à Veft ; la cavité de cette pyramide eft féparée en Heu par une cloïifon, ce qui forme, pour : ainf{t dire, deux ns {a pre- mière où eft l'entrée du nid ; eft une efpèce de veftibule où l’oifeau s’introduit d’abord, enfuite ïl grimpe le Iong dela cloifom intermédiaire, puis il ER ja rs D 204 Hifloire Naturelle fond de Ta feconde chambre où font les œufs. Par l'artifice aflez compliqué de cette conftruétion, les œufs font à couvert de la pluie de quelque côté que fouffle le vent, & il faut remarquer qu’en Abyflinie la faifon des pluies dure fix mois; car c’eft une obfervation générale que les inconvé- niens exaltent linduftrie, à mois qu’étant exceflifs ils ne la rendent inutile & ne l’étouffent entièrement. Ici 1 y avoit à fe garantir non-feulement de la pluie, mais. des finges, des écureuils , des ferpens, &c. L'oïfeau femble avoir prévu tous ces dan- gers, & par des précautions raïfonnées les avoir écartés de {a géniture. Cette efpèce cit nouvelle, & nous devons tout ce que nous en avons dit à M. le Chevalier Bruce. ni X I X. | LE GUIFSO BALITO (4). IL n'eft point d'efpèce Européenne avec laquelle cet oïfeau étranger ait plus (g) Le nom entier de cet oifeau, tel qu'il fe trouve {ur les figures de M. le Chevalier Brucc, efà gxfs0 batito dim? - Won jerche des Oifeanx étrangers, de. 205$ . de rapport que celle de nos gros-becs: . comme eux, il fuit les lieux habités & N vit retiré dans les bois folitaires; comme eux, il eft aflez peu fenfible aux plaifirs de l’amour, puifqu’il ne connoît pas Île | plaïfir de chanter: comme eux enfin il ne . fe fait guère entendre que par les coups . de bec réitérés dont il perce Îles noyaux l'pour en tirer lPamande; mais il differe des * gros- becs par deux traits affez marqués; premièrement fon bec eft dentelé fur Îles bords ; en fecond lieu, fes pieds n’ont que | trois doigts, deux en avant & un en arrière, … difpofition remarquable & qui n’a lieu que dans un petit nombre d’efpèces. Ces deux » traits de difflemblance m'ont paru affez - décififs pour que je duffe diftinguer cet oifeau par un hom particulier, & je lui ai confervé celui fous lequel il eft connu dans fon pays natal. … La tête, la gorge & le devant du cou font d’un beau rouge qui fe prolonge en une bande aflez étroite fous le corps juf- qu'aux couvertures inférieures de Ja queue; il a tout le refte du deflous du corps, Îa partie fupérieure du cou, le dos & Ia. queue noirs, les couvertures fupérieures PR 206 Hifloire Natnrelle des ailes brunes bordées de verdätre & les pieds d’un rouge très-obfcur. Lesailes dans leur fituation de repos ne vont qu’au nulieu de [a longueur de la queue. KA MEROS-BEC TACHETÉ, DU CAP DE BONNE-ESPÉRANCE, L’OISEAU que nous avons fait repré- fenter fous ce nom dans nos planches enluminées 7 C9, fig. 1, quoique différent de nos gros-becs d'Europe par es couleurs & la diftribution des taches, nous paroît néanmoins aflez voifin de cette efpèce pour qu'on puiffe le regarder comme une variété produite par le climat, & par cette raïon nous ne lur donnons pas un nom particulier. D'ailleurs M. Son- nerat nous a affuré très-pofitivement que cet oïfeau eft le même que celui de lar- _ ticle [.° repréfenté dans fa planche 107, | figure 1; & il obferve que ce qui fait paroître ces oïfeaux différens les uns des autres, c’eft qu'ils changent de couleurs tous les ans. | À Tom. 7Z. 27. IX. pag : 20Û.. > . KA pm es AK NAN AN NN NN 1 HAN A ANS qu AU) "2 " A «y Era be Da 0 D) Va } } # MN My SU II UIAR LATTES à } RSR NIK # Le ‘A \ YA 4 LS RER j PNR SNS SS 5 Dnfafit JAN M K NS S SSSR, dé \ \ tr 4 » SNS: EURE à SS ANS à a HU rt SSSR SK SSSsS 0 } ON à LE CARDINAI HUPPE. PAT’ 302. > PRET Tr Re ? des Oifeaux étrangers, we 20 > | ANT F LE GRIVELIN À CRAVATE. L'OISEAU aue nous avons fait repré- q P se fenter dans nos planches enluminées, n. 659, fig. 2, fous la dénomination de _gros-bec d’Angola, parce qu'il nous eft venu de cette province de l'Afrique, ‘nous paroït approcher de l’efpèce au grivelim; & comime il a tout le cou & le deffous de la gorge revêtus & environnés d’une efpèce de cravate blonde qui même s'étend jufqu’au- deflus du bec, nous avons cru pouvoir [ur donner le nom de rivelin à cravate. Nous ne connoifions rien de fes habitudes naturelles. 4 Le 208 . Hifloire Nausrelle LE. MOINEAU (a). À UTANT Fefpèce du moiïneau eff abondant en individys, autant le genre de ces oïfeaux paroït d’abord nombreux en efpèces. Un de nos Nomenclateurs en _ * Voyez les Planches enluminées, n° 6, fig. 1; ÿ n° 55; Gg. ts {a} Le Moïneau-franc. En Grec, To yAITRE. La plupart des Interprètes & des Naturabftes ont dit que cet oifeau s'appeïoit en Grec, ETesSes, mais ce mot Srrouros, eft le nom générique, & le nom Troghres, eft celui de notre moincau domeftique, En Latin, Pafer domeflicus ; en Italien, laffera ou Pafrre cafaringo ; en Eipagnol, Parda!; en Alemand, Hhuaff-fpar, Hazf-fperkrg ; en Suédois, Taching , Grawparf ; en Angiois, Hozfe-fparrow ; en Gaïioïs, Aderys y 10; en Polonois, Wrob-l domowy ; en Provence, Paferon ; en Saintonge, Paffiére; en Guyenne, Paferat; en Languedoc, Parat; en Picardie, Perrot ou Moinet; 2° Pañis, Perrot ; à Nantes, Paffe où Païforelle ; en Normandie, Gros- pilry où Gulleri; anciennement, Mo’ner, Le tout L4 2 felon M. Salerne /page 2 64 ). — Moineau dk ville, Belon, Hifioire des Oïfeaux, page 361... Moineau, Moucet, Moilfon, P: fe. Faffereau, Paflerar, dem, portraits d'oifeaux , page 92» b.— Pafera noftrale; Olina, page 42, avec une figure, — Moïse, » EPST) 7 | du Moineam@ 30% “compte jufqu’à foixante-fept efpèces diffé rentes & neuf variétés, ce qui fait en tout foixante & feize oïfeaux /b), dont il * compofe ou plutôt charge bien gratui- “tement ce genre, dans lequel en eft * étonné de trouver les linottes , les pinçons, les ferins, les verdiers , les bengalis, les * fénégalis, les mayas, les cardinaux, les } veuves, & quantité d’autres oïfeaux étran- » gers qu'on ne doit point appeler moineaux, … & qui demandent chacun un nom parti- » culier. Pour nous reconnottre au milieu de cette troupe confufe, nous écarterons - d'abord de notre moineau qui nous eft “bien connu, tous les oïfeaux que nous f venons de nommer & qui nous font de “même aflez connus pour affurer qu’ils ne font pas des moïneaux. Suivant donc -icr noue plan général, nous ferons une * efpèce principale de chacun de ces oïfeaux * de notre climat, à laquelle nous rappor- terons les efpèces étrangères qui nous Albin, some 1, page j4, avec une figure, pl 62. > — Paffer domeftius , Frifch, pl 8, avec de bonnes - figures coloriées du male & de la femelle. (b} Briflon, Ornithol, tome IL, depuis la page 72 lé juygua 216, 210 Æiflorre Natnrelle paroitront en différer moins que de toutes es autres efpèces; ainfi nous ferons un article pour le moineau, un autre pour la linotte, un troïflième pour le pinçon, un quatrième pour le ferm, un cinquième pour le verdier, &c. Nous féparerons encore du mOIREAU , proprement dit, deux autres oïfeaux qui en font encore plus voifins qu’aucuns des précédens , qui font également de notre climat, & dont Fun porte le nom de moineau de campagne, & l’autre de moineau de bois. Nous leur donnerons ou plutôt nous leur conferverons les noms de friquet & de foulcie, qui font leurs anciens & vrais noms, parce qu en effet ce ne font pas des francs moineaux & qu'ils en diffèrent par la forme & par les mœurs, Nous ferons donc encore un article parti- culier pour chacun de ces deux ofeaux. C'eft-là le feul moyen d'éviter la confufron des idées ; car toutes les fois que dans une méthode l’on nous préfente , comme ici, foixante ou quatre-vingts efpèces fous le | même genre & fous une dénomination commune , il n’en faut pas davantage pour juger non-feulement de la très- grande | di Moinean, 21% -imperfection de cette méthode, mais : encore de {on mawvais efet, puifqu' elle ” confond les chofes au lieu de les déméler, & que bien loin de porter la lumière fur les objets, elle raffemble à lentour des nuages & des ténèbres. Notre moïineau eft aflez connu de tout Je monde pour n'avoir pas belom de _defcription , cependant nous Havops fait 4 is dans les planches enluminées, Per je pour faire voir les diffé- | rences del’âge. Len. 6, fig. r., reprélente le moineau adulte qui a fubi fes mues ; & 1 Je 7.° fe : fig. r, le jeune moineau avant “a première mue. Ce changement de couleur dans le plumage & dans les coms de l’ouverture du bec, eft génér ral & confiant, mais 1l y a as cette mêimé efpèce Ée variétés particulières & acci- dentelles ; car on trouve ht de des _moineaux blancs, d’autres variés de brun & de blanc, d’autres prefque tout noirs /c), ù (4 % rs P {e) WU fe trouve en Lorraine des moineaux noirs; - maïs ce font certainement des moineaux ordinaires, lefquels fe tenant habituellement dans les hailes des verreries qui font répandues en grand nombre au pied des montagnes, sy font enfumés ; M ie ne & | # 212 AHliflorre Narirelle | & d’autres jaunes /4). Les femelles ne différent des mâles q#’en ce qu’elles font un peu plus petites & que leurs couleurs font plus foibles. : Indépendamment de ces séériierel variétés, dont les unes font générales & _ Tes autres particulières, & qui fe trouvent toutes dans nos climats, il y en a d’autres dans des cliinats plus éloignés qui femblent prouver que lefpèce eft répañdue du nord au midi dans notre continent depuis Ha Suède /e) jufqu’en Égypte (f); au Sénégal, &c. nous ferons mention de ces vranètes à l’article des oïfeaux étran gers qui ont rapport à notre moineau. Mais dans quelque contrée qu’il habite, on ne le trouve jamais dans les licux Doéteur Lottinger fe trouvant MAR une de ces. verrerles, vit une troupe de’ moineaux ordinaires parmi lelquels il y en avoit de plus ou moins noirs; un Ancien du lieu lui dit qu'ils le devenoient quel- quefois dans les hoïlles de cette verrerie au Ro d’être tout-à- fait méconnoiffibles. {d) Aldrovande, Avi tome I1, rasée fs 6 AP VA: (e} Linnæus, Fauna PILE RATE (f) Profper Alpin, Æzgypti, tome 1, page 19 74 Eh Moiwean: 22 +. rdéferts mi imême dans ceux qui font éloignés du féjour de l’homme ; les moi- neaux font comme les rats MR à à nos * habitations ; ils ne fe plailent ni dans les | bois ni dans les vaftes campagnes : on a . même remarqué qu'i yena plus dans les | villes que dans les villages, & qu’on n’en | voit point dans les Rats & dans les | fermes qui font au milieu des forêts ; ils | fuivent la fociété pour vivre À fes dépens ; comme ils font pareffeux & gourmands 1 c'eft fur des provifions toutes faites, c’eft- à-dire, fur le bien d'autrui qu’ils prennent leur fubfflance : nos, granges & nos | greniers, nos Dour. nos colombiers , k tous Îles lieux , en un mot, où nous ral- femblons ou di ftribuons 1 grains, font les lieux qu'ils fréquentent de préférence; & comme ïls font aufli voraces que nombreux, ïls ne liflent pas de faire plus de tort que leur efpèce ne vaut, car leur plume ne fert à rien, leur chair n’eft pas bônne à manger, leur voix bleffe l'oreille , leur fami Harité eft mcommode, leur pétulance groffière eft à charge; ce font de ces gens que l'on trouve par-tout & dont on n'a que faire, fi propres à 214 ÆHlifloire Natrrelle donner de lhumeur que dans certains endroits on les a frappés de profcripuon en mettant à prix leur vie /2). Et ce qui Îles rendra éternellement incommodes,' c’eît non -feulement leur très-nombreufe multiplication, maïs encore eur défrance, leur finefle , leurs rufes & leur opiniatreté à ne pas défemparer les lieux qui leur conviennent ; ils font fins, peu craintüifs, difficiles à tromper, ils reconnoiflent aifément les piéges qu’on leur tend, is 1mpatientent ceux qui veulent fe donner la peine de les prendre; il faut pour cela tendre un filet d'avance & attendre plufieurs heures, fouventen vain; & il n’y a guère que dans Îles faifons de difette & dans Îes temps de neige où cette chaffle puifle avoir du fuccès, ce qui néanmoins ne peut faire une dimi- nution fenfible fur une efpèce qui fe multiplie trois fois par an; Îeur nid eft compofé de foin au dehors & de plumes g) En Allemagne, dans beaucoup de villages, on oblige les Payfans à apporter chaque année un certain nombre de têtes de moineau, Frifch, rome 1, arlicle Jo i 7 L Fe 3 NA. , À du Moineai, 21 $| en Mans: fr vous le détruifez, en vingt- quatre Dunes ils en font un autre ; fi vous au lobe de Ginq ou fix & Éirece | davantage {h), huit ou dix-jours après ils “en pondent de nouveaux; fr vous les tirez ? ur les arbres ou fur les toits, ils ne s’en récelent que mieux dans vos greniers; il » faut à peu-près vingt livres de blé par an “pour nourrir une couple de momeaux, des perfonnes qui en avolent gardé dans “des cages m’en ont affuré; que l’on juge par leur nombre de la déprédation que » ces oïfeaux font de nos grains , Car quoi- “qu'ils nourriflent leurs petits d’infectes dans le premier âge, & qu’ils en mangent eux- “mêmes en aflez grande quantité, eur l principale nourriture eft notre meilleur “oran; ils fuivent le Laboureur dans le | temps des femailles, les Moiffonneurs pendant celui de la récolte les Batteurs dans Îles granges, la Fermière Iorfqu’elle | jette le grain à fes volailles, ils le cherchent - dans les colombiers & jufque dans le jabot (4) Olina dit, qu'ils font jufqu'à huit œufs, & jamais moins de quatre, Ve SRE LUE Tree SEEN Sa6 loire Natirelle '1 ; des jeunes pigeons qu'ils percent pour) l'en ürer, ils mangent aufli les mouches” à miel & détruiient ainfr de préférence les* feuls infectes qui nous foient utiles ; enfin. ils font fi mal-fufans, f1 imcommodes, qu'il feron à defirer qu'on trouvät quelque moyen de les détruire. On nravoit afluré. qu'en faïfant fumer du ioufre fous les arbres où 1ls ie raflemblent en certaines farfons & s’endorment le {oir, cette fumée les fuffoqueroit & les feroit tomber; j'en ai fait l'épreuve fans fuccès, & cependant! je l’avois füte avec précaution & même! avec htérêt, parce que l’on ne pouvoit leur faire quitter le voifmage de mes. volières, & que je m'étois aperçu que. non-feulement ifs troubloient le chant de mes oifeaux par leur vilaine voix, mais que même à force de répéter leur défa- gréable tui, tui, is altéroient le chant des ferins, des tiïins, des linottes, &c. Je fs donc mettre fur un mur couvert par de | grands marronniers d'Inde dans lefquels les . moineaux s’aflembloient le foir en très- grand nombre; je fis mettre, dis-je, plufreurs terrines remplies de foufre mêlé d'un peu de charbon & de réfine, ces matières ; du Moinean. ET matières , en s’enflammant, produifirent une épaifle fumée qui ne fit d'autre effet que d’éveiller les moineaux ; à mefure que Ja fumée [es gagnoit, ils s’élevoient au haut des arbres, & enfin ils en défein- parèrent pour gagner les toits voifins, mais aucun ne tomba, je remarquai {eu- . Tement qu’il fe pafla trois jours fans qu'ils fe raflemblaffent en nombre fur ces arbres enfumés, mais enfuite, ils reprirent leur première habitude. | . Comme ces oïfeaux font robuftes on es élève facilement dans des cages, ils vivent plufieurs années, fur-tout s'ils y font fans femelles, car on prétend que l'ufage immodéré qu’ils en font, abrège eaucoup leur vie /i/, Lorfqu'ils font » pris jeunes, ils ont affez de docilité pour » obéir à la voix, s’inftruire & retenir quelque k chofe du chant des oïfeaux auprès defquels € Re {i) Sunt qui pafferum mares anno dintius durare » non poffe arbitrantur, argumento quôd veris initio, null … mentum habere nigrum, fpectantur, Jed poflea , tanquant “ pullis anni Juperioris Jervetur: fæminas vero hoc ie … genere effe viraciores volunt, capi enim has cum novellis, cognofcique labrorum callo affeverans Arift. Hif, Anim. lib. X, cap. VII. F … Oiftaux, Tome VA, A AAC LE 218 Æiflore Naturelle on les met; naturellement familiers , ils le deviennent encore davantage dans la Cap- tivité: cependant ce naturel familier ne - les porte pas à vivre enfemble dans état. de liberté, ils font aflez folitaires & c’eft peut-être là l’origine de leur nom /4). Comine ils ne quittent jamais notre climat & qu’ils {ont toujours autour de nos mai- fons, 1l eft aifé de les obferver & de reconnoïtre qu’ils vont ordinairement feuls ou par couple; 11 y a cependant deux temps dans l’année où ils fe raffemblent, non pas pour voler en troupe, mais pour fe réunir & piaïller tous enfemble, lau-, tomne fur les faules le long des rivières, & le printemps fur Îles épicéas & autres arbres verts; c’eft le foir qu'ils s’af- femblent, & dans la bonne faïfon ils paflent la nuit fur les arbres, maïs en hiver äls font fouvent feuls ou avec leurs femelles dans un trou de muraille ou fous les tuiles de nos toits, & ce n’eft que quand le froïd eft très-violent qu’on en trouve quelque- fois cinq ou fix dans le même gîte où probablement ils ne fe mettent enfemble que pour fe tenir chaud. | A2 oo (4) Monos, Moine, Moineau, du Moinean. 219 Les mâles fe battent à outrance pour avoir des femelles, & Île combat eft fr violent , qu’ils tombent fouvent à terre. II y a peu d’oifeaux fr ardens, {: puiflans en amour. On en a vu fe joindre jufqu’à vingt fois de fuite, toujours avec le même empreflement, les mêmes trépidations, les mêmes expreflions de plaïlir, & ce qu’il y a de fingulier, c’eft que Ia femelle paroît s’impatienter la première d’un jeu qui doit moins la fatiguer que le mâle, mais qui peut lui plaire auffi beaucoup moins, parce qu'il n’y a nul préliminaire, nulles carefes, nul affortiment à la chofe; beaucoup de pétulance fans tendreffe, toujours des mouvemens précipités qui n’indiquent que Je befoin pour foï-même; comparez Îes “amours du pigeon à celles du moineau, vous y verrez prefque toutes les nuances du phyfique au moral. Ces oïfeaux nichent ordinairement fous les tuiles, dans les cheneaux, dans les trous de muraille, ou dans les pots qu’on *Jeur offre, & fouvent aufli dans les puits & fur les tablettes des fenêtres, dont les” vitrages font défendus par des pérfiennes à clare-voie; néanmoins il y en a K ï -220 Hifloire Naturelle quelques-uns qui font leur nid fur es arbres; l’on m'a apporté de ces nids de moineaux pris fur de grands noyers & fur des faules très-élevés ; ils les placent au fommet de ces arbres & les conftruïfent avec les mêmes matériaux, c’eft-à-dire, avec du fom en-dehors & de la plume en-dedans, mais ce qu'il y a de fingulier, c'eft qu'ils y ajoutent une efpèce de calotte par-deflus qui couvre le nid, en forte que l'eau de [a pluie ne peut y pénétrer, & ils laiflent une ouverture pour entrer au-deflous de cette calotte, tandis que quand ils établiffent leur nid dans des trous ou dans des lieux couverts, ils fe difpenfent avec raifon de faire cette calotte qui devient inutile puifqu'il eft à couvert. L'infinét fe manifeite donc ici par un fentiment prefque raïfonné & qui fuppofe au moins la comparaïfon de deux petites idées. Il fe trouve auffi des moineaux plus areffeux, mais en même temps plus hardis que les autres qui ne fe donnent pas la peine de conftruire un nid & qui chaffent du leur les hirondelles à cul-blanc ; quelquefois ils battent les pigeons, les font {oruix de leur boulin & s’y établiffent à dis Motnean, 22T leur place; ïl y a, comme l’on voit, dans ce petit peuple diverfité de mœurs & par .conféquent un inftinét plus varié, plus perfectionné que dans [a plupart des autres oïfeaux, & cela vient fans doute de ce qu'ils fréquentent la fociété; ils font à demi - domeftiques fans être aflujettis ni moins indépendans ; ils en tirent tout ce qui leur convient fans y rien mettre du leur, & ils y acquièrent cette finefle, cette circon{pection , cette perfection d’inftinct qui fe marque par la variété de leurs habi- tudes relatives aux fituations, aux temps & aux autres circonftances, K iïÿ 522 Hifloire Naturelle EP RE EPEE SRETEESE EE RE EN SRREPES ren CISEAUX ÉTRANGERS, Qui ont rapport au JAOINE AU. I. ; RS ro repréfenté dans nos planches enluminées, n° 222, fie, r, {ous la déno- minauon de Moineau du Sénégal, & auquel nous ne donnerons pas d’auire nom, parce qu’il nous paroït être de la même efpèce que notre moineau d'Europe, dont il ne difière que par la couleur du bec, le fommet de la tête & les parties inférieures du corps qu'il a rougeätres, tandis que dans le moineau d'Europe, le bec eft brun, le fommet de la tête & les parties inférieures du corps font grifes; mais comme Îa grandeur, la forme, la pofition du corps, du bec, de [a queue, des pieds, tout le refte en un mot nous a paru femblable, nous ne pouvons guère douter de l'identité de l'efpèce de cet oïfeau du Sénégal avec notre moïneau d'Europe, & nous regardons la difiérence PS Re (+ | des Oifeaux étralgers, de 2 23 de couleur comme une variété produite . par l'influence du climat. . … L'’oifeau dont le mâle & [a femelle font repréfentés, Î3 1 ÊT 2, dans nos plane hes enluminées, n° Ô 6 5, ne nous paroît être _ qu’une variété de celur-ci. ; I I. IL en eft de même de l’oifeau repré fenté dans les planches enluminées, 2. fe DES Sig 2, fous Ia dénomination de * moineau à bec rouge du Sénégal, & auquel nous ne donnerons pas d'autre nom, parce qu'il ne nous paroit être qu’une variété peut-être d’a âge ou de lexe du précédent, "d'autant qu’il eft du même climat; inf ‘ces deux oïfeaux d’Afrique doivent être regardés comme de fimples variétés dans Vefpèce du moineau d'Europe. ARE LE PERE NOIR. VOICI maïntenant des oïfeaux étran- gers dont l’efpèce, quoique voifine de celle. de notre moineau, nous paroït. K üiÿ 224 Hifloire Natarelle néanmoins en différer aflez pour leur donner des noms particuliers. Parexemple, l'oifeau d’ Amérique auquel les Habitans de nos ifles ont donné le nom de Père noir que nous fur conlervons , m’eft pas préci- fément un moimeau. Cet oïfeau eft repré- fenté dans nos planches enluminées, n° 201, fig 1, 1 paroït qu’on le trouve non-feulement dans nos ifles, mais aufit dans la terre ferme du continent méridional de l'Amérique, comme au Mexique; ear il a été indiqué par Fernandez, fous Je nom Mexiquain Youal tototl {a), & donné par Hans Sloane comme oïfeau de la Jamaïque /2/. Nous prennons aufii que les trois oïlfeaux repré fentés dans nos planches enfuminées, n° 2 24, pourrolent bien n’être que des variétés de celui-ci; a feule chole qui s’oppofe à cette pré- fomption , c’eft qu'ils fe trouvent dans des climats trés- cloïgnés les uns des autres ; ils ont été nommés au bas de nos planches , (a) Yohual tototl. Yernandez, Hi, Nor, Ip. page 49: | , ( b) Paffer niger pundtis croceis notatus, Sioanc; AAC PASE 311» NC TER ETUI ON ER TE BE FE M NA PA: VAE di ï A8 dl! - ad "dés Oifeaux étrangers, dre, 225 X. Man de Macao; IT. Moïneau de Java; III. Moimeau de Cayenne; néan= moins ils ne nous paroifient faire que le même oïlfeau, & n'être que des variétés de l’efpèce du père noir; car quoique ces noms de climats aient été donnés par les Voyageurs qui ont apporté ces oïfeaux en France, je ne fais s’ils méritent toute confiance. D'ailleurs il fe pourroit aufli que cette efpèce d’oifeau noir, fe trouvat également dans les climats chauds des deux continens. Indépendamment de ces trois oifeaux qu on peut rapporter à l’efpèce du père noir, il y en a encore d’autres qui ne .nous paroiffent & être aufli que des variétés de cette même efpèce. L’oifeau que nous avons fait repréfenter dans nos planches, m' 291, fig. 1 le mâle, & 7. 2 la femelle, fous Le nom de rroineau de Bref, reffemble fi fort au père noir, qu’on ne peut guère douter qu'il ne (oit de fon efpèce; à [a vérité, cette reffemblance prefque parfaite, ne fe trouve que dansle mâle, Îes dolor de la femelle font fort différentes, mais cela même nous apprend combien peu Von doit CHR TES fur la différence des K LA C2 MAP + Led 4 + sh 7 LA LÉ 226 Hifioire Naturelle “ couleurs pour conflituer celle des efpèces. Enfin, il y a encore une efpèce voifine de notre moineau & qu’on ne pourroit fe difpenfer de rapporter immédiatement à celle du père noir, s’il n’y avoit pas une grande différence dans a longueur de la ueue ; c’eft l’offeau repréfenté dans nos planches eniuminées, n° 7 #7, fie. 1, fous la dénomination de moineau du royaume de Juda, Nous lappellerons père noir à longue queue, parce qu'il nous paroit être de la même efpèce que Île père noir, & n’en difiérer que par fa queue qui eft plus longue & compofée de plumes de grandeur inégale /c). Si les noms des climats nous ont été fidèlement tranfmis, on voit que lPefpèce du père noir, {e trouve aux ifles Antilles, à la Jamaïque, au Mexique, à {c) M. le Chevalier Bruce, après avoir attenti- vement examiné cet oifeau, l’a reconnu pour être fe même que le mafcalouf d'Abyfinie. On ly nomme auff Oifean de la Croix, parce qu'il arrive ordinairement le jour de 'Exaltation de la S.* Croix dans cette contrée où il annonce Ia fin des pluies, M. Bruce ajoute qu'on voit aux fources du Nu, dans le même temps de la ceffation des pluies un oifeau , qui reflemble en tout au mafcalouf, excepté par la queve qu'il a beaucoup plus çourte, * * 8 des Oifeaux étrangers, dc. 227 Cayenne, au Brefil, au pers de Juda ; enfuite en Abylinie, à Java & jufqu’à Macao, c’eft-à-dire, dans toutes les contrées méridionales de Pancien & du nouveau continent. ga 1 RE CDANTIER Oo U MOINEAU DE DATTE. M. Shaw a parlé de cet oïfeau dans fes Voyages, fous le nom de Æoineau de Capfa, & M. le Chevalier Bruce m'en a fait voir le portrait en miniature d’après lequel j’at fait à defcription fuivante. Le moineau de datte à Îe bec court, épais à fa bafe & accompagné de quelques mouftaches près des angles de fon ouver- ture, {a pièce fupérieure noire, l’inférieure jaunâtre ainfr que Îes gitde les ongles noirs, la partie antérieure de Ja tête & Îæ orge blanches, le refte de la tête, le ou , le deffus du corps & même le defious d'un gris plus où moins rougeñtre ; mai K vi 228 Hifloire Naturelle, &c: la teinte eft plus forte fur la poitrine /d) & les petites couvertures fupérieures des ares , les pennes des aïles & de la queue font noires; la queue eft un tant foit peu fourchue, affez longue & dépañfe l’extré- mité des aïles repliées des deux tiers de fa Jongueur. Cet oïfeau vole en troupe, il eft familier & vient chercher Îles grains jufqu'aux portes des granges. Il eft auffi commun dans la partie de la Barbarie, fituée au fud du royaume de Tunis, que les moineaux le font en France, maïs il chante beaucoup mieux, s’il eft vrai, comme l'avance M. haw, que fon ramage foit préférable à celui des ferins & des roffignols /e), C’eft dommage qu'il foit trop délicat pour être tranfporté loin de fon pays natal; du moins toutes les tentatives qu’on a faites jufqu’ici pour nous amener vivant ont été infruc- tueufes. /d) M. Shaw parle de quelques reflets qu'il a aperçus fur la poitrine, Zravels, page 25}, (e) J'aurois été tenté à caufe du joli ramage de cet olfeau de le ranger avec les ferins, mais M. le Chevalier Bruce qui la beaucoup vu, & à qui jai fait part de mon idée a perfifté dans l'opinion. où il . étoit qu’on devoit le rapporter aux moineaux. OK TO PR PERS ce BA | ds TA 7 mn) à * LE FRIQUET (+. C, oïfeau eft certamement d’une efpèce différente de celle du moineau, & par conféquent ne doit pas en porter le nom. Quoiqu’habitans du même climat & des mêmes terres, ils ne fe melent . point enfemble & la plupart de leurs * Voyez Les Planches enluminées, n° 267, fig. re (a) Friquet, Beion, Æifoire des Orfeawx, page 363...— Moineau à tête rouge, Albin, tome Î1/, page 28, avec une figure, pl 65... Moineau de montagne ”, 2dem, ib, pl. 6 6,— Paffer filvefiris , Frifch, pl 7, avec une bonne figure coloriée.— Le Moineau de campagne ou le Friquet, Briflon, rome 111, page 82... Le Moineau zx collier, dem, ibid. page #5... Le Moineau de montagne, idem, ibid, page 79.—Seiïon Salerne, le Friquet s'appelle en Guienne un 7Zchouer; en Provence, Pafferen de muraille ; en Saintonge, Paerffiere folle ; aïeurs, Paffereau ou Paffereau; en Anjou, Paifle de faule; à Nantes, le Sault; à Orléans, Perrat ou Petra; en Allemand, Baum- Jperkng ; en Polonois, Îr, * Nota: La figure, pl 65$, repréfente le mâle; & la figure; L 66, nous paroït repréfenter ou la femelle ou une vaiéié & pon pas une efpèce dificrente. 2:24 Hifloire Naturelle habitudes naturelles font toutes différentes. Le moïneau ne quitte pas nos maifons, fe pofe fur nos murailles & fur nos toits, y niche & s’y nourrit. Le friquet ne s’en approche guère, fe tient à la campagne, fréquente les bords des chemins, fe pofe fur les arbuftes & Les plantes bafles, & établit fon nid dans des crevafles, dans des trous à peu de diftance de terre: on prétend qu’il niche auffr dans les bois & dans Îles creux d’arbres ; cependant je n’en ai jamais vu dans les boïs qu’en pañfant; ce font les campagnes ouvertes & les plaines qu’ils habitent de préférence. Le moineau a le vol pefant & toujours aflez court; il ne peut aufli marcher qu’en fautillant affez lentement & de mauvaife grâce, au lieu que le friquet fe tourne lus leftement & marche mieux. L’efpèce en elt beaucoup moins nombreufe que celle du moineau, & 1 y a toute appa- rence que leur ponte, qui n’eft que de quatre ou cinq œufs, ne fe répète pas & fe borne à une feule couvée, car les friquets fe raffemblent en grande troupe dès la fin de l'été & demeurent enfemble pendant tout l'hiver ; 1l eft aïlé , dans cette du Friquet. - 23% faifon, d’en prendre un grand nombre * fur les buiflons où ils gîtent. ( Cet oifeau , lorfqu’il eft pofé , ne ceffe de fe remuer, de fe tourner, de frétiller, de haufler & baiïfler fa queue, & c’eft _ de tous ces mouvemens qu'il fait d’affez bonne grâce, que lui eft venu le nom de friquet ; quoique moins hardi que le moineau , il ne fuit pas l’homme, fouvent même il accompagne les voyageurs & les fuit fans crainte, il vole en tournant & toujours aflez bas, car on ne le voit point fe percher fur de grands arbres, & ceux qui lui ont donné le rom de moïneau de noyer, ont confondu le friquet avec Ia fouicie, qui fe tient en effet fur les arbres élevés & particulièrement fur les noyers. Cette efpèce eft fujette à varier; plu- fieurs Naturaliftes ont donné le moïineatt de montagne [b), le moïneau à collier /c} (b) En Allemand, Ringel-fparz, Ringel-fperling, Feid-fperling, Wald-fperling ; en Polonois, Wrobel. lefinf, Wrobel poluy, Mazurek.. {c) En Allemand, Berg-fperhng, Wald'fperlngs en Anglois, Mountain fparrow, Wäire-cap ; en Gallois, Golfan y mynydd; en Polonoïs, Wrobel gorny, ex Catalan, Pardal royner; en Grec, Ereoudos agi. 2% Hiflotre Naturelle & le moineau fou des Italiens, comme * des efpèces différentes de celle du friquet : cependant le moineau fou & le friquet, : font abfolument le même oïfeau, & les A deux autres efpèces n'en font que de très- M légères variétés ; après avoir comparé les W defcriptions , les figures & les oïfeaux en w nature, il nous a paru que tous quatre | n’étoient dans le fond que le même oïfeau, &queces quatre efpèces nominales doivent fe réduire à une feule efpèce réelle, qui eft celle du friquet /d), La preuve que Île paffera mattugia ou moineau fou des ltaliens [e.), eft le friquet même , ou tout au plus une fimple variété de ie efpèce dont il ne diffère que par la difiribution des couleurs; c 'eft que Olina /f) qui en donne la defcription & (4) ÎNota Le moineau de montagne & ‘à moineau à collier, font le même oïfeau, & ïlsn diffèrent du friquet que par un collier blanc ou blanchätre qu’ils portent au haut du cou. (e) Paffera Martugia, Olina, page 46, avec une figure. — Paffer ftulius Bonnonienfi UT Aldrov. Avi, rome IT, page 567, (f) Paffera montariuar Olma, page 48, avec Sgure, #h MS TE FR T 4 1 ñ LL dE | pe u j AU à ) A: Ê du Fniquet, 239 {a figure, dit pofitivement qu’on Fa nommé palfera mattugia, moineau fou, parce qu’il ne peut refter un feul moment fans remuer /g), & c’eft à ce même mou- vement continuel qu’on doit, comme je lai dit, attribuer lorigme de fon nom François. Ne feroit-il pas plus que fm- gulier que cet oïfeau, f1 peu rare en France, ne fe trouvät point en Italie, comme l’ont écrit nos Nomenclateurs mo- dernes qui n’ont pas reconnu que le moimneau fou d'Italie étoit notre friquet ; Il paroït au contraire qu'il y a plus de variétés de cette efpèce en Italie qu’en France ; elle s’eft donc répandue des pays tempérés dans Îes pays plus chauds & non pas dans les climats froïds, car on ne la trouve point en Suède; mais je fuis furpris que M. Selerne dife que cet oïleau ne {e voit ni en Allemagne, ni en Angle- terre, puilque les Naturaliftes Allemands & Anpglois en ont donné des defcriptions & la figure. M. Frifch prétend même que . (g) Faffer filveffris. Aldrov. tome II, page $ 6 r Pafer pufillus in juglandibus degens, 14m, ibid page 563. 234 Hifloire Naturelle, crc. le friquet & le ferin de Canarie peuvent s'unir & produire enfemble une race bâtarde & qu’on en à fait ÉD en _ Allemagne /4). p Au rellte, Îe friquet quoique plus remuant eit cependant moins. pétulant, moins familier, moins gourmand que Île moineau; c’eft un oïfeau plus innocent & qui ne fait pas grand tort aux grains; il préfère Îles fruits, les graines fauvages, telles que celles des chardons fur lequel il fe pofe volontiers & mange aufli des infectes ; il fuit le féjour & la rencontre du moineau qui eft plus fort & plus méchant que lui. On peut l’élever en cage & l'y nourrir comme le chardonneret , il y vit cinq ou fix ans; fon chant eft affez eu de chofe, mais tout différent de Ia VOIx défagréable du moineau. On a obfervé que quoiqu'il foit plus doux que le moineau, il n’eft cependant pas aufir docile, & cela vient de fon naturel qui l'éloigne de l’homme, & qui, pour être un peu plus fauvage, n’en eft peut- être que meilleur. (4) Exifch, à l'article Pafer fiveftris, ph 7 SSSSE Es 1 1j) p))) J, ES SS IS KE ÿ LA x 4 pag 814. 2.LE FRIQUE g.z LE MOINEAU 7 € Ci Z LAN! . 2 - . - D \ . u . ‘ . . CL : , 1 r : 3 ' + F ÿ- x » Qui ont rapport au FRIQUET. 4 | Le ISEAU qu'on appelle le Pafférean » fauvage en Provence , nous paroï être une fimple variété du friquet. Son chant { dit M. Guys) ne finit point quend il com- _ mence & n’eft pas le même que celui du moineau : il ajoute que cet oifeau très- - farouche cache fa tête entre des pierres, 4 … | * Jaiffant le refte du corps à découvert & croit fe mettre à labri des attaques par cette précaution. IT fe nourrit de graines à la campagne, & il y a des années où ül eft très-rare en Provence. Mais outre cet oïfeau & les autres variétés de cette efpèce, qui fe trouvent dans nos climats & que nous avons indi- quées d'après les Nomenclateurs , fous les noms de moineau de montagne , moineau à collier & moineau fou, i s’en trouve d’autres dans des ciimats éloignés. at éd étdte ee :. Le . €. \ 236 Hifloire Naturelle £ EE" PASS EVER LE premier de ces oïfeaux étrangers qu'on peut rapporter au friquet comme variété , ou du moins comme efpèce très- voifine de la fienne, eft celui qui eft repréfenté dans nos planches enluminées, n. 201, fig. 2, {ous la dénomination de moineau à tête rouge de Cayenne, & auquel nous donnons ici le nom de paffe-vert, comme qui diroit paffereau vert, parce qu'il a tout le deflus du corps verdätre; mais quoiqu'il diffère prefqu’autant qu'il eft poffibie du friquet par les couleurs, c'eft néanmoins de tous Îles oïifeaux de notre climat celui dont il approche le plus. I I. LE PASSE BLEU IL en eft de même de l’oifeau repré- fenté dans nos planches enluminées, 2 202, fig. 2, fous la dénomination de moineau bleu de Cayenne, & auquel nous donnons ici le nom de paffle-blu ou des Oifeaux étrangers, PE Sn x *pafireau bleu, parce qu’il eft prefqu’en- iucrement bleu, & que du efte il | ipproche F plus de l'efièce du friquet que d’iucune elpèce de notre climat. Au refte, Île palie- vert & le à le-bieu étant tous Ru du même climat de C: ‘yenne, on ne peut uère ,décider fi ce {ont deux efpèces … diftinctes & iéparées ou s'ils font d’une D … {eule & même elpece. 1 TEE PAS A OS UADIISS; UNE autre efpèce qu’on peñt rapporter À celle du friquet, c’eft celle de l’oifeau appelé à Madagafcar, foudi lehémeré, auquel je conferve ici partie de ce nom. M. Briflon l’a imdiqué le premier fous Ia . dénomination de cardinal de Madagaf- car (a); il eft repréfenté dans nos planches. . enfuminées, #° 1 24, fig. 2, fous le nom de moineau de Madagajcar, | Il y a deux autres oïfeaux, dont l’un repréfenté dans nos planches Mec ) {a) Brion, Ornithol, tome III, page 1 a pl ÿ, fe’ 2, Idem, page 114, pl VL fig 3a } 238 Hiflotre Natarelle n 6, fig. 2, fous Ia dénomination de cardinal du cap de Bonne -efpérance ; & l’autre, 2.” 174, fig. 1, fous cellé de moineau du cap de Bonne-efpérance, me paroiflent être, le premier le mâle, & le fecond Ia femelle, d’une variété dans lefpèce du foudi; car ils n’en différent qu’en ce qu'ils ont le deflous du corps noir ; & par ce caractère, nous les appel- lerons foudis à ventre noir, pour les dif- tinguer du foudi qui a le ventre rouge. Mais comme ils fe reffemblent par tout le refte, nous croyons qu’étant du même climat , ils font de la même efpèce. VE t EP RE OUET AE PE UNE autre efpèce étrangère qui nous aroït encore voifine de celle du friquet ar la grandeur & par la forme, quoi- qu’elle en diffère beaucoup par les couleurs ; c’eft l’oifeau repréfenté dans les planches enfuminées, n° 1 81, fig. 1 & fig. 2, fous les dénominations de moinean de Cayenne & de moineau de la Caroline , qui {e reflemblent affez pour nous porter fe. 4 des Oifeaux « etrangers, de, 2 39 à croire qu'étant de pays tempérés & chauds du même continent, lun / fig. r “eft le mâle, & l’autre / fig. 2 ) la femelle. . Nous lui donnons Îe nom de friquet huppé, | pour le diftinguer de tous les autres olfeaux du même genre. (LE BEAU MARQUET. - ENFIN nous croyons que l’on peut rapporter à l’efpèce du friquet plutôt qu’à aucune autre , le bel oïfeau repréfenté dans nos planches enhininées n 207,f9.1, fous [a dénomination de moineau de la côte d'Afrique, parce qu'il a été envoyé de ces contrées, & nous l’appellerons beau marquet, parce qu'étant d’une efpèce . différente de celle du friquet & de toutes . les autres que nous venons d'indiquer, il mérite un nom particulier, & celui de . beau marquet , défigne qu'il eft beau & … bien marqué fous le ventre. Ce nom, & . un coup d'œil fur Îa figure coloriée , « fuffront pour le faire reconnoître & dif- « ungucr de tous les autres oïfeaux. F5 N0e urelle #LA SOULCIE à) Ox a fouvent confondu cet oiïfeau, ainfr que le friquet, avec notre moineau; cependant 1 et d’une autre efpèce, & 1l diffère de l’un & de l’autre en ce qu’il eft plus grand, qu'il a le bec plus fort, plutôt rouge que noir, & qu'il n’a, pour ainfr dire, aucune habitude naturelle qui lui. foit commune avec le moineau ; celui-ci demeure dans les villes, [a foulcie ne fe laït que dans les bois, & c’eit ce qui lui a fait donner, par la plupart des Naturaliftes, le nom de moineau de bois, * Woyez les Planches enluminées, n° 225. he. : 1 [a) La Soulcie, — Moineau à la foulcie où au collier jaune, Belon, Fifloire des Oifeaux, page 3 62 ; & Portraits d'Oifeaux, page 93, A Faffer torquatus, Aldrov, Avi, tome 11, page 567,... Oenanthe congener, id. ibid, page 764. — Fringilla fubcana, macula lutea in pectore, Frifch, ph 7, avec une figure coloriée, — Le Moineau des bois. Briflon, Ornithol rome II], page 88, avec une figure, pl V, fig. 1. en Italien, Faffara alpeffre, Petronia marina ; en Allemand, Grai-fink; en Çatalan, Pafferell doran ï "PR | se % nt dédaesSoulté ea fi y niche. dans descreux d'arbres; ne produit qu’une fois l’année quatre ou cinq œufs ; ils fe raflemblent en troupes dès que les petits font aflez forts pour accom- pagner les vieux, c’eft-à-dire, vers la fin de juillet. Les foulcies le réuniffent donc fix femaines, plus 1ôt que les friquets, Teurs troupes font auflr plus nombreufes, & ils vivent conftamment enfemble:-juf- qu'au retour de la faïfon des amours où chacun fe fépare pour fuivre fa femelle. Quoique. ces oïfeaux reftent également & confieniment dans notre clinat pendant toute l'année, il paroït néanmoins qu’ils craignent le froid des pays plus feptenirio- maux, car Lianœus n’en parle pas dans fon énumération des oïfeaux de Suède. Ils ne font que de paffage en Allemagne /b), ils ne s’y réunifient pas en troupes & y arrivent un à un /c/. Enfin ce qui paroît confirmer ce, que nous venons de préfumer, c’eft qu’on trouve aflez fouvent de ces oïfeaux {b) Cet oïfeau n'étoit point ou prefque point connu ci-devant en Lorraine; mais depuis quelques années il y eft devenu très-commun. AMote commu niquée par M, Lottinger, {c) Früch, à Farticle de la planche 7. Oifeaux, Tome VL. LP 242 Hiffoire Naturelle, dc. morts ide froïd dans des creux d'arbres Jorfque lhiver eft rigoureux. Is vivent non - feulement de grains & graines de toute efpèce, mais encore de mouches & d’autres infectes , ils aiment la fociété de leurs femblables & les appellent dès qu'ils trouvent abondance de nouriiture, -& comme ïls font prefque toujours en grandes bandes, ils ne laïffent pas de faire beaucoup de tort dans les terres nouvelle- ment enfemencées: on a de [a peine à les chaffer ou à les détruire, car ils parti- cipent de linflinét & de la défiance du moineau domeftique, ils reconnoiflent les piéges, les gluaux, les trébuchets, mais à les prend en grand nombre avec des filets. | \ &: OA 1 OISEAUX ÉTRANGERS, h Qui ont Apport à la SOULCIE. I. Do SOC LOCIr. I: 15 A première efpèce étrangère qui nous paroit voifine de celle de la foulcie, au “point de n’en être qu’une variété, s’il eft poffible que cet oïfeau ait paflé d’un “continent à l’autre, c’eft celui qui eft repréfenté dans nos planches enluminées, m. 223, fig. 2, fous la dénomination de moineau du Canada (a), & que nous avons ppelé le foulciet, parce qu il eff un peu plus petit que la foulcie, comme tous les autres animaux du nouveau continent qui font dans la même efpèce, moins grands que ceux de l’ancien. F1 ÿ L | (a) Nota, M. Briflon a indiqué le premier cet “oïfeau fous cette même dénomination de moinrax “de Canada Oraithelogie, tome IL, page 1 0 2, Li 244 | Hifloire Naturelle | I L LE PAR OA . UN autre bel oïfeau des contrées mé ridionales de l’Amérique, qui nous paroît… voifin de la foulcie, c’eft celui que Marc=. grave a indiqué, fousile som Brafilien, tije guacu paroara [b}, & comme guacu. n'eft qu'un adjectif, qui veut dire grand \ & tije un nom générique, nous avons. adopté celui de Paroare, comme déno- mination fpécifique , d'autant qu'il faut. conferver, le plus qu'il eft poffible, à chaque cipèce d’animal le nom de fon pays, & c'eit par cette raifon que nous” préférons i ici le noim de paroare, que cet. oitcau porie au Brefil dans fon pays natal, | a celui de cardinal Dominiquain ; que M. Briflon a adopté, parce qu ll a 1 tête rouge & le corps noir & blanc (c7a 1 nt * Voyez les Planches enluminées, n° $5$, fig. 2. 7 © {b) Tie guacu paroara Brafilienfibus, Marcgravehs du Nar, Brafil page 214. :. /c) Le Cardinal Dominiquain, Briflon, Ornihà | tome 411, pase 116, avec une figure, pl VI, à des Oifeaux étrangers, "t. 245 La femelle diffère du mâle en ce que le devant de fa tête n’eft pas rouge, mais d’un jaune orangé femé de points rou- geûtres. + Nous appellerons aufli paroare huppé, un oïfeau des mêmes continens qui ne nous paroit être qu’une variété du paroare & qui en diffère par une huppe ou aigrette qu'il porte fur la tête. Ce bel oïfeau eft repréfenté dans nos planches enluminées, nm, 1 0 ?, fous la dénomination de cardinal Dorminiquain huppé de la Louifiane, parce qu'il nous a été envoyé de cetie contrée de l’Amérique.fous ce noi. : NN (EP LE CROISSANT: L A troïfième efpèce étrangère qu’en doit rapporter à celle de Ia foulcie, eft l’oïfeau repréfenté dans nos planches enlu- minées, n.” 220, fig. 1, {ous la dénomi- nation de moineau du cap de Bonne-efpéranre, fig. 4: Nota On a fuivi dans l'infcription de notre planche enluminée, »° j 5, fig. 2, cette même "dénomination, | L 1j 246 Hifioire Naturelle, dre. qui lui a été donnée par M. Briflon /4), & que nous appelons tci le croiffant, parce: qu'étant d’une efpèce & d’un climat dirré- rent des autres, If lui faut un nom parii- culier tiré de quelques-uns de fes attributs ; or cet oïfeau qui par la difiribution des couleurs ne s’éloïgne pas de notre foulcie, porte un croiïflant blanc qui s’étend depuis l'œil jufque deflous le cou; ce caractère unique nous a paru fuffifant pour le dénommer & le faire reconnoitre. (d) Le moineau du cap de Bonne-efpérance, Briflon, Ornith, tome III, page 104, avec une figure, ph V, fe 3° FIN du Tome VI des Oifeaux. ?/ XZpag- 24 A / 7 V7 1h 1 0 } oth (6 . 1/4 sav | CL f ha fl E. Æ4.2.1LE GRIVELIN: de Jeve deli 7 72 PAT rs] 20» SN 7 Re f SOULCI z LA ET Pr UN NUE À NA NN, 2 WIN pe | 22 ’ "À UN NN nl W nil f 7) Hi HAE Yan Mechee RL | ù Cat hanfiard. LE PAROARE.;: Pa 220: TAB L'E | Des Matieres contenues dans les fix Volumes. 11 Acéovaident, ne fe fait que d’une fäcon parmi les oïfeaux, feulement la femelle s’ac- - croupit. dans certaines efpêces ;, comme fait - 1 poule, ou elle refte debout comme celle . du moineau: dans tous les cas il eft très- court & très-fréquent, maïs fur-tout dans . Je fecond'cas. Vol, [, pages 78 d7 79. Les : quadrupèdes au contraire femblent avoir _épuifé toutes les fituations poffbles ; la femelle du chameau s’accroupit, celle de l'éléphant fe renverfe furle dos, les hériflons s’accouplent face-à-face , debout ou couchés, les chevaux, les taureaux , les béliérs, comme chacun fait; Îes finges de toutes les façons. Jbid, 79. Accouplement du coq. Vo. 1IT, 114 ©7 115. Du tétras, 294. Fable fur l’accouplement de Ja gélinotte. /bid. 344. ACHBOBBA ou Sacre d’Égypte, oifeau qui fe voit en troupes fur Îles fables aux envirors des pyramides d'Égypte, vit principalement L üj 7 TA BL : de charogne; eit peut-être Pépervier d'Éa gypte auquel les Égyptiens rendoïentun culte religieux , & dont les yeux foutiennent Péclat du Soleil: Vo, T, 235 — 238. A cono. Vo «7 COQ de Madagafear. ACOLCHI de Fernandez. Voyez COM MANDEUR. | | ACOLCHI de Seba, troupiale du Mexique de Briflon, n’eit point l’acolchi de Fernandez ; fon bec, fon plumage.-Vol, V, 281. AGROLLE ; nom donné dans le Bourbonnoïs. à la corbine: Fo. V, 67. | À 1, “efpèce de quadrupèdes qui fe meut len- : tement, &''qui a la vue baffle comme - les autres pareffèux. Volume 1, 11. Voyez : MOUVEMENT, VUE. | AIGLE, s'élève au-deffus des nuages. VoZ I, 13. L’aigle noble & généreux eft parmi les oïffeaux le repréfentant du lion. Zbid, $x * 112, Pour l'empêcher de s'élever trop haut * ine faut que fui dégarnir le ventre, il dévient ‘alors trop fenfible au froid pour s'élever à la hauteur où on le perd de vue. /bid, 60 * à7 61. Aïole diffère du vautour en ce qu'il a la tête couverte de plumes, & le vautour d’un fimple duvet; diffère des éperviers, bufes, milans & faucons, par la forme du bec. Vol. [, 91. Ne pond que deux œufs. 1bid, 92. Rédution du genre de Païgle à - trois efpèces, avec des variétés. bi, 102, , ”. e LT ‘s Li) M … «Les Anciens favoient que les aigles de races PP ET EE DES MATIÈRES. tj … différentes fe mêlent volontiers & produifent ? A - enfemble. Vol. [, 104. On n’en reconnoit ici que trois efpèces; 1.° l'aigle doré, ou grand aigle; 2.° l’aigle commun, ou moyen; 3.° l'aigle tacheté, qui s'appelle ici /e petit aigle, Îbid, 102. Les aigles peuvent fe pañer Jong-temps de nourriture : fe tiennent rare- ment dans les petites ifles & les prefqu'ifles étroites, parce qu’ordinairement ils y trouvent moins de proie. /bid, 134. Obfervations anatomiques. /bid. 135 — 137. Aigle com- paré au vautour. /bid, 204. Au percnoptère. 1bid, 209. Le grand aigle, appelé auffi aig/e- royal, aigée-roux , aigle-fauve, aigle-noble, eit le plus grand de tous, a 8 pieds + de vol, _ & pêle jufqu’à dix-huit livres ; a l'œil jaune, étincelant, enfoncé dans l'orbite; le bec & les ongles très-forts; le cri effrayant, le corps robufte , les os fermes, la chair dure, les plumes rudes, l’attitude fière, les mouvemens brufques , le vol très-rapide ; c’eit de tous les oifeaux celui qui s'élève le plus haut, & par cette raifon les Anciens lui ont donné les noms d'aifeau Célefte, de meffager de : L 4 ; Jupiter : à la vue perçante, & n’a que peu d'odorat; emporte grues, oies, lièvres , agneaux, chevreaux, &c. Lorfqu'il attaque les faons, les veaux, &@c. c’eft pour les dévorer fur place, & en emporter des. lambeaux dans fon aire. /bid, 100—143. Tue quelquefois, dit-on, le plus foible ou Y 1V 1'M:B'LRE le plus vorace de fes petits. Wol. I, 117. ENT fujet à blanchir en vieillifflant, fur-tout dans l’efclavage & par les maladies ; aiguife fon bec, qui ne croît pas fenfiblement pendant plufieurs années ; à défaut de chair, mange du pain, des reptiles , boït rarement, fur-tout lorfqu’il peut fe défeltérer dans le fang ; difficile à apprivoifer. /bid, 118. On s’en fervoit cependant autrefois pour la chafle * du vol. /bid. 114. Attaque, lorfqu'il eft drefé, les renards & les loups. /bid. 119. Paroît fixé aux pays tempérés & chauds de l’ancien continent. /bid, 110. Devient gras l'hiver; fa chair ne fent pas le fauvage. Îbid, Jette de temps en temps un cri aigu. Îbid. 113. AIGLE à queue blanche. Voyez PYGARGUE & SOUBUSE. AIGLE commun, cette efpèce eft compofée de deux variétés, qui font l'aigle brun & l'aigle noir ; C’eft le Merœvcens d’Ariftote; eft plus petit que le grand aigle, plus fujet à varier pour le plumage; crie plus rarement, élève fes petits plus long-temps & les conduit dans leur jeunefle ; préfère les lièvres à toute autre proie, d’où lui eft venu le nom d'aigle aux lièvres; fe plaît dans les pays froids, fe trouve dans Îles deux continens; cette efpèce eft plus nombreufe que celle du grand aigle, Vol, 1, 120— 126. On l’a dreflé autrefois en France pour la fauconnerie, ainf DES MATIÉRES y sque-le grand aïgle. Vo/, 1, 131. Les mâles font préférés pour cela, quoïque les femelles foient plus grandes, plus fortes & plus couraseufes dans l’état de nature. {bid, 132. Les mâles au printemps cherchent à fuir pour trouver une femelle, précaution qu’on prend pour les retenir. /hid. Leurs manières ‘de voler indiquent s’ils cherchent ou non à. s'enfuir. Jbid. 132 d7 133. L’aigle dreflé pour la chafle fe jette fur d’autres oïfeaux de proie. /bid. 133. Le mâle & Ja femelle “femblent chafler de concert dans l’état de nature. Lbid, L’aigle commun eft le plus valeureux & le plus diligent. /bid, 143, AIGLE (petit) tacheté, a quatre pieds de ; vol, eft le plus foible & le plus criard, fe trouve par-tout dans ancien continent; un _épervier: fufft pour l’abattre, Vol 1, 128 ÈT Juiv. N’a jamais été dreflé pour les fau- conneries. Jbid. 131. Chafñle fes petiss du nid, comme le grand aigie & le pygargue, _ce qui indique que ces trois efpèces font plus _voraces & plus parefleufes que l’aigle com- . mun, qui foigne, nourrit, élève fes petits , es inftruit à chaffer & ne les émancipe que dorfqu'ils font en état de fe pourvoir eux- mêmes. id, 141 €7 142. Les aïgles vivent Jong -temps fans manger, jufqu’à cinq femaines & plus. /bid, 134. Différence des aigles & du pygargue. /bid, 139 27 füiv Ce .que l’on a tant dit des aigles, qu'ils forcent … “leurs petits à regarder le foleil, & tuent ceux À v} 4ÿ HSE BNLE | qui ne peuvent en foutenir l'éclat, n’a été : que répété d’après Ariflote qui avoit mis cette tradition équivoque fur Île compte du Palbuzard. Vol. [, 151. Comparaifon de Paigle & du jean-le-blanc. Zhid, 176. AIGLE d'Amérique (petit) fe trouve dans la partie méridionale de ce continent, n’a que dix-huit pouces de longueur; a fous la gorge & fous le cou une large plaque d’un rouge pourpré. Vol. [, 198. AIGLE de Pondichery ou Faïgle Malabare, Fun des plus beaux oïifeaux du genre des oifcaux de proie, adoré par les Malabares ; eft une fois plus petit que le plus petit des ailes ; reflemble au balbuzard par le beau bleuätre qui entoure fa bafe du bec; au pygirgue par fes pieds jaunes; réunit fur “fon bec les couleurs du bec du pygargue & de l'aigle. Vol, [, 190. AIGLE d'Orénoque ou lOuroutaran , où l'Yfquauhtli, plus petit que l'aigle commun ; approche du petit aïgle par fon plumage. Vol, T, 192—104. A une huppe noire, haute de deux pouces, l'iris d’un jaune vif, fa peau de la Bafe du bec & Iles pieds jaunes, les jambes garnies de plumes jufqu’aux pieds. Îbid. 194. Le même que faigle du Pérou de Garalaffo; que laigle huppé de M. Edwards, venant d'Afrique; que laigte couronné de Guinée de Barbot. {bid, 194 md à ie : DES MATIÈRES. v} AIGLE du Brefil ou l'Urubitinga de Marc- _ grave, plus petit que lPaïgle d'Orénoque, d’un brun noirâtre, fans huppe, ayant le bas des jambes & les pieds nus comme le , pygargue. Vol, I, 108. AIGLONS, il eft rare d’en trouver trois dans … Je même nid; font d’abord blancs, puis d’un jaune pâle, & enfin d’un jaune aflez vif, Vol, I, 117. Les aiglons de l’aigle commun, font doux & aflez tranquilles ; ceux du grand aigle & du pygargue ne ceflent de fe battre dans le nid. /bid, 142. AIGRETTE du paon. Vol, IV, 2— 37. Du fpicifere. Jbid, 118. AILES, leur forme convexe en deflus, concave en deflous, leur fermeté, leur grande étendue & la force des mufcles qui les font mouvoir, font autant de moyens qui contribuent à la viteffe du vol. Voz F, 4$ &7 46. Le milan eft un des oifeaux qui.a Îles ailes les plus longues & qui fait le mieux s’en fervir. /bid, 279. Comment ont les aïles les oïfeaux de chaffe de la première clafle, & ceux de la feconde. /bid, 339 d7 340. Aïles de lautruche armées de piquans. /bid, 21 à AIRE de Vlaïgle, eft tout plat, placé ordi- nairement entre deux rochers dans un lieu fec & inacceffible, conftruit avec de petites perches de cinq ou fix pieds, appuyées par vi LE PTS: les deux bouts, traverfées par des branches fouples & recouvertes de plufieurs lits de joncs & de bruyères : on affure que le même nid fert à l’aigle pour toute fa vie, & il eft en effet affez folide pour durer long-temps. Vol. I, 116. La femelle dépofe fes œufs dans le milieu de cette aire, où ils ne font abrités que par quelque avance de rocher. Îbid, L’aire du grand pygargue fe trouve fur les gros arbres, mais elle eft conftruite comme celle de laigle. Zbid, 141. Aire de condor, pofé fur trois chênes, maïs dont les dimenfions paroïflent avoir été groflies par la frayeur de ceux qui l’ont obfervée, Îbid, 244. ALOUETTES , n’apercoivent jamais le hobreau fans le plus grand effroi. Wo/. IT, 44. À MANDES amères, poifon pour les poulets. Vol, III, 141. À AMOUR. Ce fentiment qui dans les animaux eft le plus profond de la Nature, n’a pas été exempt de l’influence de l’homme, qui en a étendu la durée & multiplié les effets dans les quadrupèdes & les oïfeaux domef- tiques ; le coq , le pigeon, le canard , peuvent comme Je cheval, le bélier @& le chien, s’unir prefque en toute faïfon. Vol. I, 40. -Au printemps toutes les plantes renaiflent, les infectes ensourdis fe réveillent, la terre femble fourmiller de vie; cette chère nou- velle qui ne paroît préparée que pour les DES MATIÈRES. 4% - oïfeaux , leur donne une nouvelle vigueur - qui fe répand par l’amour & fe réalife par la reproduction. Vol. T1, 61. Amour des qua- drupèdes. Zbidem, 68— 71. Des oïfeaux; véritable origine de tout ce qui s’y trouve de moral. /bid. 68 &7 69. {l n’y en a point dans les amours des quadrupèdes, & pour- quoi, /bid. Ce fentiment cède dans les oïfeaux . à celui de Famour paternel. /bid, 70 êT 71, Il eft pour les oïfeaux & les animaux qui vivent des fruits de la terre, la feule caufe de difcorde & de guerre. /bid, 9$. Incon- . véniens de la difpofition à aimer. Vo, VI, 157 7 158. ANIMAL, a l’odorat plus parfait que l’homme, Wa. FE, <: | | | ANIMAUX carnaffers, leurs appétits les plus véhémens, dérivent de ’odorat & du goût, comme ceux du chien. Wo/, I, 32. Ont ies inteftins courts, & très-peu de cæcum _ dbid, $1. ANIMAUX domeftiques, ont la faculté de _ s’unir & de produire prefque en toute faifon. Vol. 1, 40. ARC en queue, eft l’un des ozinifcans de Séba, & le troupiale à queue annelée de M. Briflon; fon plumage, fon bec un peu crochu. Vol, V, 283 27 284. ARGUS ou Luen , forte de faifan de la Chine, Vol, IV, 110, æ FA BL ÂATTA GAS ou Francolin; c’eft l’attagen des Anciens, & non le francolin d’Olina, ni le dagopus altera de Pline. Vol. ITT, 370. C’eft le coq de marais d’Albin; la gelinotte huppée de Briflon. /bid, 365. Sa chaïr fort eftimée. Ibid, 369. Se corromptaiïfément. /bid. 376. À les aïles courtes , le vol pefant ; court plus qu’il ne vole; fe chaffe aux chiens courans. Jbid, 36$— 367. Sa grofleur, fon poids, fes fourcils rouges; fon plumage, variétés de fexe; huppe & barbe du mâle, queue, pieds patus, doigts dentelés. /bid. 373 àr 374. Se trouve fur les montagnes depuis PÉgypte jufqu’en Lapponie. {bidem, 365 — 375. Sanourriture, fon naturel, comment on l'élève. Jhid, 375 ëT 376. Amour, pontes, œufs, incubation, éducation des petits; fe mettent en troupes; font fujets aux vers. Jbid, 377 d7 378. ATTAGAS blanc, ne diffère du précédent, que par fa couleur, en quoi il diffère du lasgopède. Vol, IIT, 3749 380— 382. AURA. Voyez VAUTOUR du Brefl, Vol, I, 246. | AUTOUR, eft avec le faucon, lépervier & les autres oifeaux chaffeurs , le repréfentant du chien, du renard, de l’once & du Iynx. Vol. I, Sr. Reflemble à l’épervier par fes habitudes , fes aïles courtes, &c. /bid, 326: ê7 327. Différences dans fon plumage en différens âges. Jbid, 327 dT 328. À kes DES MATIÉRES, x] ‘jambes longues, les pieds jaunes ; n’a pas le vol fort élevé; fes rapports avec le gerfaut, 7 Vol. I, 328. Se trouve en différentes pro- vinces de France; eft plus commun en Allemagne ; répandu depuis la Suède jufqu'en *Perfe-& en Barbarie. Zbid, 329 7 330. L’autour vieux à les yeux rouges. /bid, 3 30. Femelle beaucoup plus grofle que le mâle, & plus grofle qu’un gros chapon. Jbid. 332. ‘Le mâle & la femelle fe battent fouvent enfemble ; mis enfemble feuls dans une volière, ne firent que fe battre, & la femelle tua le mâle; fe battent plus des griffes que du bec, dontils fe fervent feulement pour dépeccr les oïfeaux qu’ils mangent ; fe jettent fur Îles faucons, &c. Avalent les fouris entières. fbid, 333 &7 334. En rejettent fouvent par Île vomiflement, les peaux roulées. /bid, 334. Leur cri. /bid. Se portent fur Le poins, découverts & fans chaperon, comme l’émerillon , l’épervier & le hobreau. Vol: 11° 47. AUTOUR blond; variété de l’autour, nommé . mal-à-propos Buzard. Vol, I, 330 &7 331. AUTOUR (petit) de Cayenne, a été jugé * Autour, par d’habiles Fauconniers; tient auffr du fanier, par fes jambes courtes, de couleur bleue. Vol. [, 337 d7 338. AUTOURSERIE, feconde clafle des oifeaux de chafle ; en termes de Fauconniers, com- prend l'autour, lépervier, les harpayes, XI] 4 A B LE bufes, &c. Vol I, 327. Voyez OISEAUX de FAUCONNERIE. | | AUTRUCHE , tient à [a nature des quadru- pêdes. Vol. I, 35; & Vol. IT, 219 27 246. Effets de la trituration fur des pièces de monnoie contenues dans fon eftomac. Vol, I, _ 58. Ne fe trouve que dans les pays chauds, _ainfr que le dronte, le cafoar & d’autres oifeaux prefque nus. /bid. 60. Tous ces oïfeaux ne volent point. /bid. 63 àT 259; & Vol. IT, 215$ &7 216. La race de l’au- truche eft ancienne & ifolée. Zbidem, 212 — 215. Pèfe foixante-quinze à quatre-vingts livres; fes plumes. Jhid. 2r6 d7 217. Ses rapports extérieurs & intérieurs avec les quadrupèdes. /bid, 219 &7 fui. À une plaque de corne fur la tête, des callofités fous le corps, le cou compolé de dix-fept = vertèbres , le ffermum plus large que dans l’homme , une queue de fept vertèbres, deux doigts à chaque pied & compofés tous deux ” de troïs phalanges. {hidem, 222 àT 223. w Obfervations anatomiques. /bid, 22 3 d7 fui. Avoit huit onces d'urine. Jbidem, 230. Ses excrémens font figurés. /bid. 230 à 231. Le méfentère de l’autruche a des # vaifleaux Iymphatiques & des glandes. /bid, 231 7 232. Cet oifeau n’a point de véficule du fiel. /bid, 232. Mais il a une verge. Îbid. 234. à7 235. Une efpèce d’épiglotte. " Îbid, 242. Le cœur rond. /bid, 245. Très- peu d’odorat, quoiqu'ayant des narines. DES MATIÈRES. xt Vol. IT, 246. Pond trente ou quarante œufs. /hid. 247. Son accouplement. Zbid, 248 &7 249. Incubation. Zbidem , 250 7 251. Vaines tentatives faites en France pour faire éclore de ces œufs. /bid, 252. Erreurs fur les œufs d’autruche. Jhid. 253 27 fuiv. Couleurs de fon plumage à différens âges & dans les deux fexes. Jbid, 256 àT 257. N'a point de vermine au dehors. /bid, 257. Ni de vers au dedans. /bid, Sa digeftion, fa nourriture. /bid. 258 27 fuiv. Meurt pour avoir mangé une quantité de chaux - vive. . Jbid. 262. Confinée à l’Afrique & à une partie de l’Afie. /hid, 269 7 fui, On mange la chair des jeunes. /bid, 273. Et * les œufs des vieilles; l’autruche habite les déferts , cependant on l’apprivoife à un : certain point en la prenant jeune; on en a vu que l’on montoit comme un cheval, /bid, 279 dT fuiv. Naturel de l’autruche; manières de la prendre; fa viîtefle à la courfe. Zbid, Ses mœurs. Jbid, 285$ &7 fuiv. Ne paroît- pas devoir être privée, comme on l’a dit, . du fens de l'ouie. Zbid, 287 27 288. Sa voix. /bid, 288. AUTRUCHE d’occident. Voyez Toyou. AUTRUCHE volante du Sénégal, c’eft une outarde qui a le cou plus long que [a nôtre, qui eft de la même groffleur, & qui en différe par les couleurs. Volune 111, 76 —79. . (12 TA 8 Le ATURIN. Voyez MERLE de la Guyarie. Vol, VI, 118 d7 110. Vo] j | , B. GLAFECHT, comparé au toucnaîn- courvi; fon plumage; fon nid. F24 VI, 20/7 2002. | Li BALBUZARD, ou aigle de mer, ou craupe- cherot, c’elt-à-dire, corbeau pêcheur; n’a ni la groffcur , ni le port, ni la figure, ni le vol, ni la férocité de Paigle, & ne vit que de poiflon qu’il prend dans l’eau, auffi fa chair en a une forte odeur : il guette fa proie perché fur . une branche à portée d’un étang; dès qu’il ” aperçoit quelque gros poiflon, il fond deffus & l'emporte dans fes ferres; a les jambes nues de couleur bleuätre & quelquefois jaunâtre, le ventre blanc, la queue large, la tête grofle, l’ongle de derrière plus court : que les autres, les doigts & la bafe du bec bleus; fe tient dans les terres méditcrranées à portée des eaux douces, autant & plus fouvent que fur les côtes de la mer; & le nom d’aigle aquatique lui conviendroit mieux que celui d’aigle de mer, C’eft de lui qu’A- riftote a dit qu'il forçoit fes petits de fixer le Soleil , & qu'il tuoit ceux qui ne pouvoient en foutenir l'éclat, tradition équivoque & qu'on a étendue à tous les aigles; pond trois ou quatre œufs ; fe tient dans les terres bafles NE SALARIÉS ES. 0m & marécageufes ; pañle plufieurs jours fans manger & fans paroître afloibli; fe dreffe, dit-on, pour la pêche; eft répandu depuis Ja Suêde jufqu’en Grèce & même en Nigritie; celui qu'ont décrit M."* de l’Académie étoit une femelle des plûs grandes ; a le foie plus petit & les reins plus gros que aigle. Po/. T, 144— 156. Erreurs de Pline fur le bal- buzard. /bid, 165$ 7 fuiv, Quelques-uns lui . donnent Je nom de lfaucon de marais. /bid, .170. Le mélange du balbuzard & de l’orfraie n'eft pas impoffble ; & pourquoi. fbid. 169. Il y à des balbuzards de diverfes grandeurs & de diverfes couleurs. /b4d, 17 1. Comparés au jean-le-blanc. /bid, 177. Le pêcheur des Antilles & de la Caroline, eft une variété du baïlbuzard. /bid, 199 7 200. Le jeune balbuzard a beaucoup moins de blanc fur la tête, le cou, la poitrine, &c. que les vieux ; il a les pieds jaunes, % BALICASE des Philippines; fa groffeur: étendue de fon vol; fon bec, fes pieds, fa “queue fourchue, fon chant. Vol V, 115$ 7 16. BALTIMOR ES , comparés en particulier avec . des troupiales, les carouges, les caffiques. Vol. V, 275. Origine de leur nom; Jeur grofieur; couleurs du mâle, & celles de Ia femelle ; leur bec; leurs voyages; leurs nids. Îbid, 318 — 320. BALTIMORES bâtards, origine de leur nom, xj TABLE leurs couleurs ; en quoi ils diffèrent des balti- mores francs. Vol, V, 321 d7 322. BALVANE, employée dans la chaffe aux petits tétras. Vol, 111, 319 7 fuiv. BANIAHBOU de Bengale, ou le merle de Bengale, fon plumage, fon chant, quel- ques -unes de fes dimenfions; variété de climat dans cette efpèce. Vol. VI, 70—172. BARTAVELLE. Voyez PERDRIX rouge. BEAU MARQUET, efpèce étrangère, voifine du friquet, connu fous ke nom de moineau de Ja côte d'Afrique. Vol. VI, 239. BEC, le bec crochu, n’eft pas un figne certain d’un appétit décidé pour la chair. Vol. I, 56. Voyez PERROQUETS. Dans ce genre d’oifeaux & dans plufieurs autres, la partie fupérieure du bec eft mobile, comme linfé- rieure. /bid, Dans l'aigle & le vautour, la courbure du bec ne commence qu’à quelque diftance de fa bafe ; dans l’épervier, la bufe, le milan & le faucon, elle commence dès Vorigine du bec. {bid, 91. Bec du perc- noptére, percé de deux trous, outre les parines , par lefquels s’écoule la falive. Zbid, 211. Les mêmes trous fe retrouvent dans le bec du griflon, aux côtés d’une petite éminence ronde qui s'élève fur Te bec fupé- rieur, près de fon extrémité. Ce bec fupérieur a en dedans de chaque côté une rainure où font reçusles bords tranchans du bec inférieur; En DES MATIÈRES. xviÿ Tes ouvertures des narines percent fa bafe , - & font fort amples. Vo. I, 218 27 219. * Bec du faucon noir, comparé à celui du faucon commun. Vo. II, 30 &7 31. Du hoco. Jbid, 183—:185. Du pauxi. fbid, 191. Choucas à bec crochu, à bec croifé ; fu qui avoient aufli le bec croifé. ol. V, 103. Bec du caflenoix. /bid, 169. Bec à cinq pans des baltimores. /bid. 319. Bec fupérieur mobile dans les grives, {bid, 295: BÉCARDES, ainfr nommées à caufe de leur gros & long bec rouge; ont le corps plus _ épais que nos pie-griefches; celles envoyées de Cayenne fous les noms de pie-griefche grife & de pie-griefche tachetée, paroiffent être le mâle & Îa femelle; notre bécarde à ventre jaune, eft la pie-griefche jaune de Cayenne; & Île vanga de Madagafcar, nommé dans nos planches enluminées, pie- griefche ou écorcheur de Madagaftar, eft notre bécarde à ventre blanc, Vol. IT, 93. Voyez SCHET-BÉ, TCHA-CHERT-BÉ & VANGA. BEC-CROISÉ, fes rapports avec Île eros-bec; forme fingulière & incommode du bec de cet oïifeau; variété dans cette difformité ; parti qu'il en tire. Vol VI, 172 — 174. Pourquoi nommé par quelques -uns per- roquet d'Allemagne. Jbidem, 175$. Climats qu'il affecte, eft ordinairement fédentaire ; My on + DAME NE voyage. quelquefois en grandes troupes _ caufes, & circonftances de ces migrations irrégulières. Vol, VI, 175$ &7 176. Variétés de fon plumage & leurs différentes caufes. Jbid. 177— 179. Sa ftupidité; comment on le nourrit en cage; faifon de fes amours; forêts. qu'il habite de préférence ; fon nid. … dbid. 180 ëT 181. ù BECHARU, 2, dit-on, deux ovaires; doutes fur .cela:: ol A4, 239: BENGALIS; leur plumage varie prefque à chaque mue. Vol, AIT, 111. | BiS-ERGOT, a des rapports avec Île francolin ; deux fortes d’éperons à chaque pied. Vo, 1V, 231. BIZET, tige primitive des autres pigeons. Volume 1 V, 311 7 312. S'appelle auffr rochcraie; pigeon de roche, de montagne. dbid, 313. Ses voyages, fes pontes. /bid, 345$. Se perche; fes amours. /bid, 315 BLANCHE-COIFFE, Voyez GEAI de Cayenne; differe de notre geai. BLANCHE-RAIE 5 CA Étourneau des terres Magellaniques. Vol. V, 269. je BOIRE, Île jean-le-blanc boit en plongeant _ fon bec jufqu'aux yeux, & à plufiéurs reprifes dans l’eau; mais il ne boït jamais u’après avoir regardé de tous côtés, frxement & long-temps , comme pour s’aflurer ‘à ét | ; jeu: . a DES MATIÈRES xx _ #feul... Îl y a apparence que Îes autres _… oïfeaux de proie fe cachent de même pour _ boire. Vo/, 1, 179. BoNDRÉE, comparée à la bufe. Eft de même grofleur, a le bec un peu plus long, les “ inteftins plus courts, pèfe deux livres; a de dix-huit à vingt-deux pouces de longueur, & | quatre pieds deux pouces de vol; l’ouverture d bec large, l’intérieur du bec, l'iris & les pieds jaunes ; les ongles peu crochus; le fommet de la tête large & aplati; tapifle + fon nid de laine à lintérieur; pond des œufs cendrés tachetés de brun; occupe quel- % quefois des nids étrangers, par exemple, des nids de milans; nourrit fes petits de chryfa- lides , . de guêpes ; fe nourrit elle-même de mulots, de grenouilles, de lézards, qu’elle avale entiers , de chenilles & autres infcétes : : piette & court fort vite. Vol. [, 293 — 297: … On la prend aux gluaux, au lacet, & pa … engin, avec des grenouilles; eft grafle en hiver, & bonne à manger: vole d'arbre en arbre, d’où elle fe jette fur fa proie; plus rare en France que la bufe. {bid. 296. . Comparée avec le milan. /bid, RACHYPTERES , ou Oifeaux à ailes courtes. Vol. 111, 346. Br EVE de Bengale; fa taille & fon plumage. … Vol. VI, 123. Appelée aufli merle vert … des Moluques. /bid, Oifeaux, Tome VI a r BREVE de Madagafcar, o Merle.des Mot - Juques; fon plumage. Vol, VI, 123 7 124.0 BREVE de M. Edwards, ou Pie à courte - queue des Indes orientales; fon plumage. Vois: N &j 22) 129. 1 BREVE des Philippines, o4 Merle vert à têteh ‘ noire, des Moluques; fes dimenfions & fon* plumage: Vol. VT, 121 &7 122. À BREVES, comparées avec les merles ; toutes. __Jes breves connues jufqu'ici fe réduifent am uatre variétés appartenantes à la même” efpèce. Vol, VI, 120 e7 121. BRUNET du cap de Bonne-efpérance; fon” … plumage, fes dimenfions. Vol, VI, 87. Leu .: merle à cul-jaune du Sénégal, eft une : variété du brunet, eft plus gros, a fe becw plus courbe, plus large à fa bafe; dimenfions de cet oifeau. /bid. 88 7 89. BuSSARD, autrement Buzard de marais ” harpaye à tête blanche, fau-perdrieu ; plusu - vorace, plus actif & plus petit que la bufe 2 -_ plus rare ou plus difficile à trouver ; féden taire en France, fe tient à portée des étangs & des rivières poiflonneufes; avide dé poiflon, comme de oibier ; préfère les poules! _ d'eaux, plongeons, &c. Se nourrit auff dem grenouilles, de reptiles & d’infeétes aquass .: tiques ; if lui faut beaucoup de pâture; on , élève à chafler; vole plus pefamment que le milan, fe défend mieux, fe fait craindre | Lo À DES" MATIÈRES: xx}. des hobreaux & des crefferelles : comparé au * milan noir, à la bufe. Vol, 1, 308 — 311. BUSE, corbeau, milan, qui ne cherchent que _ les chairs corrompues , font Îles repréfentans des hyenes , des loups &:des chacals. Vo, I, “os re Voyez BEC. 1: RORE Re BUSE, comparée au milan. Vols, 278, A le rarps! plus long & le vol moins étendu, habite les forêts , eft fédentaire & pareffeufe , refte plufieurs heures, de fuite perchée fur le même arbre, pond deux ou trois œufs - blanchâtres, tachetés de-jaune, garnit {on . nid d’un matelas mollet, foigne fes petits plus Jong-temps que les autres oifeaux de . proie, & au défaut de la femelle, le mâle. . prend ce foin. Jbid, 290 7 291. Ne faifit pas fa proie au vol, refte fur une branche ou fur une motte de terre, d’où elle fe jette fur les levreaux ; lapins, perdrix, cailles, ferpens, grenouilles , lézards, fauterelles, &c. *’ qui pañlent à fa portée; dévafte les nids de la plupart des oifeaux. id, 292. Très- .: fujette à varier dans Île même climat, à peine tro uve-t-on deux bufes bien femblables. > dbid, Comparée avec la bondrée. Jbid, 293. « Avec le.buzard. /bid, 309. BUSE cendrée de M. Edwards , a la oroffeur . du coq, la figure & partie des couleurs de Ja bufe, bec .& pieds bleuâtres, les jambes : couvertes jufqu’à la moitié de leur longueur, ; de plumes brunes; fe trouve à la baie de XX A SAT E MR ET) : Hudfon; fait la guerre aux gelinottes blanches, diffère des bufes, foubufes, harpayes & bufards, par les jambes courtes. Volume I, 315 &7 316. La bufe fe bat avec le grand duc. Vo. IT, 126. BUZzARD, nom donné mal-à-propos au _vautour, blond. Fo E, 331. BuzaAR D roux. Voyez HARPAYE. C C ABINET du Roi, préfente une colleétion d'Oifeaux plus complète qu'aucune autre qui. foit en Europe. Vol. 1, pages 5j & ii. CABOURE ou Cabure du Brefil, a des aigrettes de plumes fur la tête, il eft de la groffeur. d’une grive; s’apprivoife aifément , aïnfi que les chouettes du Cap. Vol. Il, 191—194. C’&t une efpèce de petit duc. /bid, CACOLIN, efpèce de caïlle du Mexique.n Vol. IV, 294. CAFÉ, efpèce de poifon pour les poulets. Vol. IIT, 142. | CAILLE , appelée anciennement Perdrix naine, _& de-là Îles noms de codornix & coturnice * appliqués à la perdrix. Vol. [V, 239. Com- parée à la perdrix, traits de conformité & traits de dHfemblance, /bid, 240 àT 241.4 ÆEit peu fociale. bid, 242 7 243. Ses voyages, leurs çaufes, leurs circonflances ," DES MATIÈRES. “x + Jeurs temps. /hid. 243 — 260. Dans l’état _ de captivité éprouve une agitation marquée au temps du pañlage. Vo/. IV, 244—264, Ne s’engourdit point pendant Fhiver. /bid, 2 $ 1. S’aide du vent pour voyager. /bid:25 8. Erreurs fur Îes circonftances du pañage, réfutées. .Jhid, 258 dT 259. Toutes les cailles ne voyagent point. /bid. 261 7 262, Moyens de juger des lieux d’ottelles viennent, Îbid, 263. Amours, ponte, œufs, incu- bation, éducation des petits. /bidem, 263 —267.Eprouve deux muesparan. /bid.266. Différence du mâle & de Ia femelle, leurs cris. /bid, 267 ê7 268. Erreurs fur leur génération, leur nourriture ; peuvent fe paîler de boire; leurs allures. /bid, 269 —272. Vivent peu, leurs joutes ; fe trouvent par- tout, même en Amérique; qualités de leur chair, piéses qu’on leur tend. Vo, IIHF, 101; &, Vol, IV, 272—578, * | Carzce blanche. Vol IV, 280. CAILLE de Java o7 Réveil-matin, a la voix du butor, le naturel focial, vit dans Îles forêts, ne fe plait qu’au Soleil. VoZ IV, 205 —287. CAILLE de la Chine o7 des Philippines ou la Fraife, fe bat courageufement; plus as ue a notre; variété de fexe. Vol, V, 282. | CAILLE de Ja Gambra. Vo, IV, 279. Dx + Ja Louifiane. 4bid, 206, | a ii} Qi 1 2 TOUR DE. CAILLE de Madagafcar ou Turnix, n’a que trois doigts à chaque pied. P0/ IV, 284. Car L LE de Pologne (grande) ou Chrokiel, paroïît n’être qu’une variété de la nôtre, ** Pal V, 2798 ds CAILLE des ffles Malouines, plus brune que - {a nôtre, a le bec plus fort. Vol. IV, 281. CAILLOUX ( petits) quavalent les granivores, font comme des dents dont ïls fe fervent pour la maflication de leur nouiriture, qui fe fait dans le géfier. Po, I, 58. CALAO, n’eft point le corbeau des Indes de Bontius. VoZ V, 56. Æ€ALI-CALIC de Madagafcar, peut fe rap- porter, à caufe de fa petitéfle , à notre ” écorcheur. Wo/, IT, 07. | CALYBÉ de la nouvelle Guinée. Vol. V, AVE 6 7.23 8. | CANAL hépatique s’ouvre dans le ventricule, : dans quelques poïflons , & quelquefois dans ; Fhommé. Vol, II, 226. | | CANARDS, s’exercent à nager Jong-temps _ avant de voler. Vol [, 65. et. ÆCANEPETIÈRE. Voyez petite OUTARDE. CANOT, hibou de PA mérique feptentrionale, ainfi nommé, parce qu'il femble crier au CanotmVol. 11, 140. À Ai CAPARACOCH de la baie de Hudfon, mâle & femelle, fait la nuance entre La chouette il L LA EUR) | DES MATIÈRES xx _ & l’épervier. Vol. IT, 194 7 195. Prend _ fa proie en plein jour. fbid, 194. CAP-MORE, nommé mal-à-propos troupiale ! du Sénégal. Vo V, 3r1.Obfervations faites fur deux mâles de différens âges, pris d’abord pour le mâle & Ia femelle. /hidem, 312 … 7 313. Leurs façons de faire; leur chant, leur grofleur, leur nid, leur mort. /biden, 31407 315. CARACARA de Marcorave , autrement Gavion, oïfeau de proie du Brefil, de fa grofleur d’un milan , grand ennemi des poules, ayant la tête & les ferres de lé pervier, la queue de neuf pouces, les ailes de quatorze, l'iris & Îes pieds jaunes; Îes couleurs du plumage font fujettes à varier dans cette an Vol, À, 314; & Vol IV, 17 & #56. ue CARACARA, oïfeau des Antilles, nommé } faïfan, par le Père du Tertre; fa taïlle, fes pieds, fon cou, fon bec; fa tête, fon plumage, fon naturel, qualité de fa chair: Vo IV, 150 €7 157 CARDINAL. Voyez COMMANDEUR. CARDINAL de Madagafcar. Voyez Foupis. - CARDINAL Dominiquain. Voy, PAROARE, CARDINAL Dominiquain huppé. Voyez PAROARE huppé. ; CARDINAL du cap de Bonne -efpérance, Voyez FoUuDIs. a ü7 AY -: HUMAN | CARDINAL huppé ov gros-bec de Virginie, rouge gros-bec, roffignol de Virginie, fes rapports avec le dur-bec, fa huppe, fon plumage, différences de la femelle, fon chant ;‘ il apprend à fifler, fa nourriture. Vol, VI, 185$ — 187. CAROUGE, nom donné par M. Briflon à un xochitol. Vo/ V, 290 &7 291. CAROUGE à tête jaune d'Amérique. F1. V, 342. | CAROUGE bleu de Madras, petit geai bleu; petite pie de Madras. Vol. V,274 87275. CAROUGE de Cayenne, paroît être une variété du commandeur. Vol, V, 295. CAROUGE de Cayenne (autre), fon plu= mage , fes dimenfions, fon nid, fon chant, fa nourritures variété. Vol. V, 335 — 339. CAROUGÉ de Cayenne (autre). Voyez COIFFEÉS-JAUNES. CAROUGE de la Martinique. Vol. V, 336. CAROUGE de l’ifle Saïint-Thomas. Vo/. V,; 342. Variétés. /bid, 343. CAROUGE de Saint-Domingue , ou Cul-jaune de Cayenne. Vo/, V, 340. Voyez JAMAC. CAROUGE du cap de Bonne efpérance , mal nommé. Vol, V, 345. CAROUGE du Mexique. Wo4 V, 340. Voyez PETIT CUL-JAUNE, &c. CAROUGE olive de la Louifiane, mal-à- » DES MATIÈRES. xxvÿ |2° propos nommé carouge du cap de Bonre- efpérance; fon plumage, fes dimenfons.. Vol. V, 345. | € AROUGES, réunis dans un même genre - avec Îles troupiales, les baltimores., les cafliques. Vol. V, 275. LCASOAR, ne fe trouve que dans les pays ” chauds, aïnfi que l’autruche, le dronte & » d’autres oïfeaux prefque nus. Wo/. I, 60. ” Tous ces oïfeaux ne volent point. 12idenn, 6 3 —259- CASsoAR où Cafowar, Émeu. Moins gros uel’autruche , paroît cependant plus maflif, 1 4 grofleur varie beaucoup , à un cafque de » corne, les narines près de fa pointe du bec, * le bec fupérieur plus relevé que celui de Fautruche, la tête & le haut de cou prefque nus , fous le cou deux & quelquefois quatre barbillons , les ailes très-courtes & inutiles, ‘armées dé piquans, point de queue, des As fous -le corps, des plumes dé- | compoñées , reflemblant à du poil, & trois » doigts antérieurs à chaque pied. Volume IF, … 306—;1r6.Commentfe défend, fon allure, . fa vitefle à la courfe; a la fangue très- courte, avale tout ce qu'on Îui donne, rend quelquefois une pomme , un œuf fans “ Jes avoir digérés; a le jabot & le double eftomac des animaux qui vivent de matières végétales & les courts inteftins des animaux garnafliers. {bid, 316 — 321. Obfervations a ? ANYA] AU B'INE : anatomiques ; œufs du cafoar; fon domaine commence où finit celui de l’autruche, dans Je midi de lAfre; eft moins multiplié, & . pourquoi; comparé avec flautruche & le toyou. Vo/, II, 322— 328. | CASQUE noir ou merle à tête noire du cap de Bonne - efpérance, reflemble au brunet & fur-tout au merle à cul-jaune, fes dimen- fions, fon plumage. Vol, VI, 85 47 86. CASSE-NOI1IX, pie privelée, fes rapports avec les geais & les pies, différences: Vo2, V, 168. Deux variétés dans cette efpèce; langue courte de l’une & fracture intérieure du bec. Ibid, 169. Nourriture des cafle-noix, leur. inftinét de faire des provifions , lieux où ils” fe plaifent, pays qu'ils habitent, paroïflent étrangers à [Allemagne , ne font pas oifeaux de paflage, mais voyagent quelquefois par grandes troupes. /bid, Si 7R Pourquoi ne fe perpétuent guère que dans les forêts efcarpées; leurs rapports avec les pics. /bid, 173 — 174 CASSIQUE de la Louifiane, le plus petit des caffiques connus. 64 V, 334. CASSIQUE huppé de Cayenne, le plus grand | des caffiques connus; fes dimenfions, fon plumage; variété. Vol, V, 332. CASSIQUE jaune du Brefil, appelé yapou & = jupujüba , variable dans fon glumage. Ÿol, V, 3234328. | RS de été EAN Lib. DES MATIÈRES, xxix iC:A SSI QU E rouge du Brefl; variété du caflique jaune, fes différences, niche en ifocieté. Foi. V, 325! ne à : CASSIQUE vert de Cayenne, efpèce nou- velle , fes couleufs & fes dimenfions. Pal V, 337, À € ASSIQUES, réunis dans un même genre L avec les troupiales , Îes baltimores, Îles carouges. Vol. V, 275$. Comparés avec tous ces oifeaux; en quoi ils en différent. /bid, 323: CASTRATION, fes effets dans les oïfeaux. Do Vol, PIS, 53. CEDRON. Voyez TÉTRAS. : CENCONTLATOLLI, nom Mexicain du moqueur. Vol, V,45s1. CENTZONPANTLI, ef de l’efpèce du moqueur. Vol, V, 447. » CERCEAU, on nomme aïnfi dans Ja Fau- Û connerie Îa première penne de laile des faucons. Vo/, I, 340. CHACAMEL, fon cri, fon plémage, lieu qu'il habite. Vol, IV, 158 2150. CHALEUR, fon économie. Vo/. III, 133. CHANSONNET pour Sanfonnet. Voyez ÉTOURNEAU. _ CHANT des oïfeaux, fe renouvelle & ceffe . tous les ans avec la faïfon de l'amour, & & Yj CAE TABTZLTE paroït dépendre de ce fentiment. Yo I ; 38. Chant de Ia grive. Vol. V, 300. CHAPONS, moyen d’en tirer parti pour fa multiplication de Fefpèce. Vol. FIL, 154 CSS - CHARDONNERETS, fe mêlent avec les tarins & les ferins. Vol, E, xxxiÿ. Vivent vingt-trois ans felon Willughby. Vol. F, 48. CHAT-HUANT, Jaaf, nodua, appelé TaawË , à caufe de la couleur bleuâtre de fes yeux. Vol IT, 112. On en trouve dans les bois pendant la plus mauvaife faïfon. Jbid, 109. Eft de la groffeur de l’effraie, a douze à treize pouces de longueur du bout du bec au bout des ongles, moins gros que la hulotte à proportion; ho, ho, eft fon cri; le male plus brun que Îa femelle, fe tient dans les bois, plus commun que la hulotte, refte l'hiver ; n’eft point le ffrix des Latins, fè trouve en Suède, d’où il a pu pañler en Amérique. /bidem, 164. — 167. Le chat-huant de Saint-Domingue paroït être une variété de cette efpéce. Lbid, 167. CHAT-HUANT de Canada. Voy. CHOUETTE" de Canada. | CHAT-HUANT de Cayenne. Vol, IT, 202. CHEVÈCHE (grande) ov chouette propre= prement dite Ajjox0s, ulula, Vol, K1, 176, : -ARNM LAN ls #1 Lab à ME Te © A ? f FI à à \ DES ÂMATIÉRES. xx} : Pourquoi l’on doit regarder cette chouette comme FAïjonuos des Grecs. Vol, II, 1 14. CHEVÈCHE ( grande } ou chouette de Canada, Vol. If, 203 d7 204. CHEVÉCHE (grande) ou chouette de Saint- Domingue, paroît être une efpèce nouvelle, Vol. 11, 204 7 205. A le bec plus fort, plus grand & plus crochu qu'aucune autre chouette. /bid, 205. CHEVÈCHE o petite chouette , de la groffeur du petit duc, a fept ou huit pouces du bout du bec au bout des ongles, a [a tête fans aigrettes, le bec jaune vers le bout, Îa queue courte, les ailes encore plus, à proportion; fe tient dans Îles carrières, &c. rarement dans les bois; voit mieux Île jour que les autres oïifeaux noéturnes , chafle aux hirondelles, &c. mais avee peu de fruit, les plume, & déchire les mulots pour les manger: pond cinq œufs prefque à crud dans les trous de murailles , n’elt pas l’oifeau de mort comme on l’a cru. Vof [I, 183 — 167. À le plumage brun tacheté de blanc régulièrement. /bid. 188. La chevêche de Frifch ceft plus noiïre & a les yeux de cette couleur ; c'eft peut-être une variété dans cette efpèce , ainfr que la chevèche de Saint- Domingue. /bid, 187. CHEVREUIL, modèle de la fidélité conju- gale, chofe très-rare parmi les quadrupèdes, Vol, 1, 72. ei] KXXT TA B:ÈNE CHIEN, fon odorat fort fupérieur à célui du corbeau & du vautour. Volume L, 1%. Ses appétits les plus véhémens dérivent, ainfr que ceux des autres animaux carnafliers, de l’odorat & du goût. Zbid, 32. S’eft per- fectionné par fon commerce avec l’homme. dbidem, À acquis, comme tous les autres _ animaux domeftiques, la faculté de s’unir & de produire prefque en toute faifon. {bid, 40. CHINQUIS, paon du Tibet, de Briflon; fa groffeur, fon plumage orné de miroirs ou yeux. Vol. [V, 116 27 117. N’eft pas le Kinki. Zbid, 117. CHOQUAR D ou choucas des Alpes. Pol, V, 1 — 4 Nommé auffi chouette, pris mal-à- propos pour un merle; fon plumage, fon bec, fes pieds. fbid, 10$ d7 106. Lieux où il fe plait, fa grofleur, fa voix. {bid, 107. Sa nourriture, fa chair, fon vol dont on tire des préfages météorologiques. fbid, 108. CHoOUC ou choucas cendré, Vol, V, 06, IOI ©T 102. CHOUCARI de Ta nouvelle Guinée, fes rapports avec les choucas & avec le colnud. Vol. V, 112 7 113. CHOUCAS ou chouette rouge, l'un des noms du crave ou coracias. Vol. V, 1. Ce genre cornparé à celui des corncilles. /hid, 96 CS PS SRE eur F: r r E 43 ; Vie DES ÂMATIÉRES. XXxIÿ &T fuiv, Contient de même trois efpèces. Vol. V, 96. Choucas font plus petits que les - corncillés, [eur cri, leur nourriture, détruifent beaucoup d'œufs de perdrix. /b44, 97. Vont én troupe, leurs nids, leurs amours ; ponte, œufs, foins de la couvée partagée par le mâle, font deux couvées par an. fbidem , 97 — 100. Sont oifeaux de pañflage. /bid, )9. Obfervations anatomiques. /bid, 100. es choucas fe privent , apprennent à parler, * volent des pièces de monnoïe , &c. fbrdem. Comparaifon des deux efpèces de choucas d'Europe. bd, 101 d7 102: Variétés. Îbid, 103 7 104. CHoucaASs à bec croife. Vol. V, 103. CHOUCAS blanc. Zhidem, CHoucaAs cendré. Voyez CHoOUG: CHoUcAS chauve de Cayenne, eftie pendant du freux; en quoi reflemble à nos choucas, æ & en quoi il en diffère. Pol, V, 96—112. CHoucASs de la nouvelle Guinée ; fon bec, fon plumage. Vol, V, 11127 112. CHoucaAs de Suifle, ayant un collier Blanc. Vol, V, 102. _ CHOUCAS des Alpes. Voyez CHOQUART,. CHoucAS$ des Philippines. Voyez BALICASE. CHouwucAS mouftache, fes ailes, fa queue, fes poils autour du bec, fa crinière. Vol, V, 7 4109 ÊT 110; XXXIV TABLE CHoucAS varié; fon bec. Vol. V, 1034 CHOUETTE o chouette des. rochers, grande chevêche; fe tient dans les carrières , fur les rochers efcarpés, &c. rarement dans les bois ; eft plus brune que F'etfraie; marquée. d’ef- pèces de flammes, a le bec tout brun, les yeux d’un-beau jaune & les pieds plus velus; plus petite que le chat-huant; pond trois œufs blancs parfaitement ronds, vers le commencement. de mars ; détruit les mulots. Volume 11, 176— r80. Eft commune en Europe, fur-tout dans les pays de man- tagnes; fe retrouve en Amérique fous le nom _ de chevéche-lapin ou de coquinbo. 1bid. 18a ê7 181. Cette variété s’appelle auffi le d'aële, Ibid. 181. CHOUETTE o grande chevêche de Canada, Vol, IT, 203 &7 204. CHOUETTE o grande chevêche de Saint- * Domingue, paroït être une efpèce parti- culière. Vol, Il, 204 d7 205. CHOUETTES, ne chaffent que la nuit, & font parmi les oïfeaux Îles repréfentans des chats. Vol Æ, $ r. Ne peuvent guère attraper la nuit que des chauves-fouris , & fe rabattent fur les phalènes qui volent auffr dans l’obf- curité. Jbid. $6. N'ont point fur la tête. ces deux aïgrettes ou oreilles: de plumes qui diftinguent les hiboux ; ce genre a cinq efpèces, la huloite, le chat-huant, l’effraie, ‘DES MATIÈRES, #xxV * Ja chevêche & Ia petite chevêche. Vez [E, 104— 1090. Voyez CABOURE. | . CHouEeTTES du Cap. Vo/, IT, 193. CHROKIEL. Voyez GRANDE CAILLE _ de Pologne. 4 4 … CHURGE ou l’outarde moyenne des Indes, lus petite que celle d'Europe, & plus haut A ha bec plus albhgé. Vi IT, 70 &7 80. N’eft point un pluvier. /hid. 81. Son plumage. /bid, 82. Eft originaire de Bengale. /bid, CICATRICULE de l’œuf, contient Île véritable germe de l’embryon futur. oz # LIT, 116. CLIMAT. Les oïfeaux en général, font moins aflujettis à la loi du climat que les quadrupèdes. Vol. L, xvij & xviÿ. Quelques efpèces d’oifeaux de proie ne paroiffent pas avoir de climat fixe & bien déterminé. Ibid. o 1. Influence du climat fur les mœurs des. animaux. Vol, 111, 257 —260. | CziToris de la femelle de l’autruche, Vol. [E, 241. CocoTziN, petite tourterelle d'Amérique, Vol, IV, 403. | CæcuMm, dans l’efpèce de l'aigle ; le mâle n’en a point, tandis que la femelle en a deux fort amples. Vo/, IL, 137; & Vol I, 62. Gros cœcum du moyen duc, Vi, Al, 137. men - TA» LŒ … De l’autruche. Vol If, 228. Très-prand dans Îles dindons, Vol, III, 207. De fix pouces dans la peintade. /bidem, 255, De vingt-quatre pouces dans Île petit tetras. - dbid.. 309. CŒUR, eft prefque rond dans l’autruche. Vol, IT, 245$. Ce n'’eft que le onzième … jour de Fincubation que le cœur fe trouve parfaitement formé & réuni avec fes artères. Vol. 1IT, 125. Cœur de la peintade plus pointu qu'il n’eft ordinairement dans Îles oïfeaux. /bid, 257. Communications entre | le péricarde & les poumons. /bid, COIFFES-JAUNES, efpèce de carouge noir de Cayenne à tête jaune; variété de grandeur. Pol, V, 3444 Co£ENIcUI, efpèce de perdrix du Mexique: comment on s’eft joué de cette efpèce. Vol, IV, 296 —299. COLIN. (grand) Vol, IV, 293. CoOLINS, ont rapport aux cailles & aux “perdrix; [eur chant, leur nourriture, leur ! naturel, qualité de leur chair. Volune IV, . 288 —292: | CoLnup de Cayenne, fon cou chauve, fa calotte de velours, fon plumage, fes pieds; conjecture fur la pofition des doigts, mem- brane qui en lie deux enfemble. Foi, V, 14 © 115: DES MATIÈRES, xxxvy :ŒCoMMANDEUR, eft l’acolchi de Fernandez, Pétourneau-rouge-ailes, le troupiale à ailes rouges; fon plumage, tache qui luïa valu Je nom de commandeur; différences entre ” Je mâle & la femelle. Vol, V, 203 &7 294. Dimenfions, poids, pays qu’il habite, fe prive aifément, apprend à parlér, chante, foit en cage, foit en liberté. Zhid, 294 7 295. Nourriture, vole en troupes, même avec d’autres efpèces, où place fon nid felon Catefby, felon Fernandez. Jbid, 295$ dT 296. Manière de prendre ces oifeaux à Ia Louifiane. /hid, 297. Variétés d’âge, de _ fexe. /bid; 298 — 300. CoNDoRr pofsède à un plus haut degré que | Paigle les prérogatives des oïfeaux , a de neuf à dix-huit pieds de vol; le corps, le bec & . Îes ferres à proportion, la tête couverte d’un duvet court, fe tient fur les montagnes , d’où il ne defcend que dans la faifon des pluies ; pafle ordinairement la nuit fur le bord de la mer. Vol. Ï, 255 — 263. À une crête brune, non dentelée, la gorge couverte d’une péau rouge ; enlève une brebis toute entière & la . dévore, attaque les cerfs, & même les . hommes, fe nourrit auffi de vers de terre, € - vole avec grand bruit ; diffère des vautours, en ce qu'il fe nourrit de proies vivantes; fe trouve en Afrique & en Afie, comme au Pérou; c’eft le roc des Orientaux, le vautour des moutons de Suifle & d’Allemagne; fon plumage eft noir & blanc, quelques individus KAXVI 2: VF 4°B LE ont du rouge fous le ventre. Pol, E, 263 — 276. Coa, fevré de poules , fe fert d’un autre coq, d’un chapon, d’un dindon & même d'un … canard. Vol. TI, xxx:ij, Eft en état d’en- gendrer à l’âge de quatre mois, & ne prend … fon entier accroïflement qu’en un an. id, 7. On à vu des coqs vivre vingt ans. {bid. 48. Les cogs font avec les paons. & les dindons, & tous les autres oïfeaux à jabot, les repréfentans parmi les oifeaux, des bœufs, des brebis, des chèvres & des autres ruminans. /bid, $2.. Un coq fufit aïfément à douze ou quinze poules & féconde par un feul aéte tous les œufs que chaqué : poule peut produire en vingt jours, em forte qu’il pourroit chaque jour être père de trois cents enfans. fbid, 74. Le coq & « la poule fauvages, ne produifent dans l’état naturel qu’autant que nos perdrix & nos cailles, dix-huit ou vingt œufs. /bid. Une bonne poule de baffe-cour peut produire en un an une centaine d'œufs. /hid. Co, difficulté de le clafler. Vol. III, 88 ë7 89 Son vol, fa démarche, fon chant. Ibid. 91. Ses fonctions; détaïl de fes parties, « avec les variétés qu’entraîne Le fexe, qualités d’un bon coq. /bid. 93 —9$. Se joint - quelquefois avec un autre coq. id, 96. Moyen de perfectionner l'efpèce. fbid, Ses « attentions pour fes poules, fa jaloufie, fa FT cs 4 RE cr LE. 0 LUS _ Des MATIÈRES. «xxx fureur contre un rival, fes combats devenus ” fpeétacles. Vo. IIT, 97 — 101. Coqs de | joute, font moïns ardens pour leurs poules, dbid. 101 &7 102. Ün coq ne pond jamais, _ Ibid. 100. Sa nourriture lorfqu'il eft jeune, . arganes de la digeltion. /bid. x41 êT fuiv, Meurt de faim fans avaler une feule petite pierre. {bid. 147. Oreanes de la refpiration. {bid. àT Juiv. Durée de fa vie. /bid 459. N'exiftoit point en Amérique. bid. 169 — 163. | Co à cinq doigts. Vol, III, 176. Coa à duvet du Japon. Vc/. JU, 172, Co d'Angleterre. Vol. IT, 174. CoQ de Bantam, coq nain de Bantam, Vol. HI, 169. Coa (grand) de bruyère, coq de hois, coq de Limoges, coq fauvage, coq & poule noire des montagnes de Mofcovie, Voyez TETRAS. CoQ de ‘bruyère à fraïfe, coq de bois, : d'Amérique. Voyez GROSSE GEÉLINOLTE _. de Carada. PER Coca de Camboge. Vol. IIT, 168. Co@ de Caux ou de Padoue. Vol. IT, 177, _ Co de Hambourg 7 culotte de velours, Vol, AIX, 171. | | Co de Java où demi-poule d'Inde. Vo . I, 170. : aa s x TA EE NN Coa de l'ifthme de Darien. Vol, HI, 168. Co de Madagafcar ou l’acoho. Vol. ILE, 167. Coa de maraïs. Voyez GELINOTTE d’Écofe, . ATTAGAS. Co de Perfe ou fans croupion. Vol, HI, 174 Co de Sanfevare. Vol, TT, 176. | Co de Siam. Vol, III, 1609. Coo de Turquie. Vol LI, 171. CoQ huppé. Vol IIT, 164. Co nain de Java. Vol, III, 167. CoQ nègre. Vol. IT, 173. Co fauvage d’Afie. Vol, HI, 166. Coe@s qui ne font point des cogs. Vol, HI, 178 d7 179. Quelle eft Ja race primitive, Abid, 179. | COcQUART. Voyex FAISAN bâtard, CORACIAS ou crave. Vol, V, 2. CoRACIAS huppé ou le fonneur. Vol, V,1r, __* Perd fa :huppe en vieilliffant. Zbidem, 123 Chaïie périlleufe que l’on fait à fes petits. Ibid, 14. Pris mal-à-propos pour un courlis. Îbid, 15. CoRBEAU, fon odorat fort inférieur à celui du chien & du renard. Vo/, I, 17. Eft avec la bufe & le milan, le repréfentant de Phyène, du loup, du chacal. Zbid, sr. Écarte les milans de fon domaine. Zhid. 28 3: Dreflé pour la chafle par. les Perfes. "ju Jbid, 67. Comment attiré par les faïfandiers. Abid, 127 7 128. Couleurs de fes œufs. der 3 Sr. Le LEE ee ee CEA lé RS NT. EN RE RL" = + DEA A La £ PNR US le 5 \ ne A F. mA Ar À ATEN 4 Là DES MATIÈRES, x} Vol. IX, 38. Paroît craindre les pies-grièches. Vol, HI, 154. Son hiftoire. Vol V, 16 … êT fuivantes. S'accommode de toutes fortes de nourritures. bd, 18 &7 19. Honoré dans certains pays, profcrit dans d’autres. Ibid, 19. Sent mauvais. /hid. 20 Tr 21, : A :quoi,fe réduit fa fcience de l'avenir, Ibid. 22. Ses difiérentes inflexions de voix. Ibid, 23. Apprend. à parler. {bid, 24. Et . à chafier au profit de fon maître. /bid. 26. S’attache à lui & le défend. /bid, 27. Sa fagacité, fon induftrie. /bid. 20. Ses mœurs fociales. /bid. Sa nourriture fa plus ordinaire, : . Jbid, 30. Ses habitudes. {bid. 31 7 32. Ses amours. /bid. 32. Pourquoi fe cache dans ce temps. /bid, 33. Variété de forme & de plumage en différens individus. /bid, 34. Incubation. /bid. 35. Son inclination à faire des amas & à voler. Jhid. 36. Couleur des petits qui viennent d’éclorre. /bid, Édu: . cation. id. 37 àT fuiv. Courage & occu- prions du mâle. /bid, 38, &c. Durée de _ Ja vie du corbeau. /bid. 42 d7 43. Couleur qu'il prend en vieilliffant. /bid, 43 d7 44. Sa couleur ordinaire. /bidem, Obfervations anatomiques. /bid, 4$ 7 46. Comment cafle les noix. /bid, 46. Piéges dont on fe fert pour Île prendre. /4id, 47. Son anti- pathie pour les oifeaux de nuit. /bid. La côte des pennes moyennes excède les barbes, "NA MINES Vol, V, 48. One voit quelquefois, dans les temps d’orage, traverfer les airs ayant le bec chargé de feu. /bid. 48 à7 49. Eft répandu par-tout. /bid, $0. Variétés dans les couleurs de fon plumage. Jhid. s1—54. Les couleurs du plumage font un caraétère peu conftant. /bidem, $4. Variétés dans la groffeur du corps. {bid. CoRBEAU chauve. Voyez CORBEAU fauvage. CoRBEAU de Corée. Vol. V, 50. CoRBEAU des Indes de Bontius. Vol, V, 56. N’eft point un calao. /hid. CoRBEAU du Défert. Vol V, 57. CORBEAU fauvage de Gefner, comparé au crave & au pyrrhocorax. Vol. V, 4 — 9. CoRBEAUX (roi des) de Tournefort, eft plutôt un paon.qu'un corbeau. Vo/. V, $9. CORBILLARDS ou corbillats, ce font les petits du corbeau. Vol. V, 16. CorRBIN, l’un des noms du corbeau, d’où viennent les mots de corbiner & de corbine, Vol. V, 16. : CORBINE ou Corneille noire. Vol. V, 6x êT fuiv. Détruit beaucoup d'œufs de per- drix, & fait les porter à fes petits fort _adroiïtement fur la pointe de fon bec. /brd, 62. Vit l'hiver avec les autres efpéces de çcorneilles, & devient fort grafle; fe retire fur Des MATIÈRES. xl ni fur Ja fin de lhiver dans les grandes-forêts _ où ellé s’apparie. ol, V, 63 7 64. Sa ponte, fon nid, fes petits nouvellement éclos. /bid, 65. Ses combats avec la bufe, la creferelle &. la pie-grièche. /bid, 66, Éducation des petits. /bidem. Ses mœurs fociales, fes talens pour imiter la parole - humaine, fa nourriture; eft employée pour la chafle du vol. {bid. 67.-Proportions de des parties, tant extérieures qu'intérieures. Îbid, 68 &7 69. Manières de la prendre. _Jbid. 69 à7 70. Son vol. {bid, 71. Varia- . tions dans la couleur de fon plumage. /4i4, 72. Îl n’y en a point aux Antilles. /bid, _ La corbine fe trouve aux Philippines. .: bid, 91. COREIGARA, nom du corbeau de Corée. 0 AM ET CorMoRANS, vivent de poiflons, & font avec les hérons, Îes repréfentans, parmi les oifeaux, des caftors & des loutres, PO LD. sx CORNEILLE; durée de fa vie. Vol. V, 43. CORNEILLE cendrée, Vol. V, 83. CORNEILLE de la Jamaïque o7 corneille babillarde , à rapport à nos diverfes efpèces de corneïlles, mais à un cri tout différent, Vol, V, 93 &T 944 CoORNEILLE de fa Louifiane. Vol. V, Zds: Oifeaux , Lome VI, db ki SPA BE CoRNEILLE de la nouvelle Guinée & de la nouvelle Hollande. 07. V, 73. CoRNEILLE des Indes, des Maldives, Vol. V, 72e CoORNEILLE emmantelée, nom donné à la corneïlle mantelée. Voz. V, 83 27 84. CoRNEILLE mantelée; fon hifloire. Vol V, 83 d7 Juiv. Son plumage, fes rapports avec la frayonne. /bid, 84 7 8$. Ses rapports avec la corbine. /bid. 86. Conjeétures fur Forigine de cette efpèce. Jbid, 88 67 89, A deux cris, eft fort attachée à fa couvée, 1bid. 89. Profcrite en Allemagne. /bid, 90. Se prend comme les autres corneilles , par- court toute l’Europe, eft un mauvais manger. /bid, N’eft point du tout l’hoexo- tototl de Fernandez. /bid, CoRNEILLE moiflonneufe, nom donné à la frayonne. Vol, V, 7s. CoORNEILLE noire ov corbine, fon hiftoire. Vol, V, 61 à7 Juiy. Voyez CORBINE. à] CoORNEILLE fauvage, nom donné à Ia corneille mantelée. Vo/, V, 83. Cor NEILLES variées, allant de compagnie avec les hirondelles. Vol V,71. {oSTOTOL, nom du xochitol dans fon pre- mier âge. Vol. V, 258. Deux efpèces de coftotols décrits par Fernandez, /id, 288 DES MATIÈRES. x COUALE, COUAR, COUAS, noms donnés en différentes provinces à la corbine, Vol. V, 61. CouLAVAN. Voyez LORIOT. CouLEURS du plumage des oïfeaux, très- difficiles à rendre par le difcours. Po, I, vit. Préfentent plus de différences apparentes que la forme des parties du corps. /bidem, Les couleurs du plumage des oifeaux font plus vives & plus fortes dans les pays chauds, plus douces & plus nuancées dans les pays tempérés ; il en eft de même de Ia robe des quadrupèdes. Wo/. [, 29. La domefticité contribue encore à adoucir la rudefle des couleurs primitives. /bid, 31. Les couleurs du plumage ne font pas des caractères fuffifans pour diftinguer les efpèces. Vol I, 06 d7 fuiv. Changent confidérablement à la première mue, même à la feconde & à la troifième. /bid, 98. Servent à faire connoître l’âge des faucons jufqu’à cette _ époque. Vof, IT, 28 27 29. Couleurs du plumage de lautruche à différens âges & dans les deux fexes. Jbid. 256 &7 257. . Changemens des couleurs du plumage par la mue. Vol, IT, 117. Obfervations à faire fur les fubftances qui teignent en noir le périofte de la poule nèçore. /bidem, 173. Couleurs du plumage du paon, leur jeu. Vol. AV, 1—$, € 37 —40. Du faifan. : Lbid, 69 — "72. Du faïfan doré ou tricolor b'ÿ PRET RE RU PE: de Ta Chine. Volume IV, 101 27 fuiv. Du chinquis. /bid, 116 ê7 117. Du fpicifere. Jbid, 118 — 121. De léperonnier. /bid, 125 €7 126. Du pauxi. /hid, 144. Du caracara. {bid,1 56 &7 157. De l'hoitlallotl. fbid, 159. | CoyoLcos, efpèce de colin du Mexique. Vol, IV, 294. CRAVE ou coracias. Vol V, 1 &7 fui, Pourquoi appelé avis incendiaria, Tbid, 4. Eft attiré par ce qui brille. Zhi4, Comparé au corbeau fauvage de Gefner, & au cho- : quard ou pyrrhocorax. /bid, 4. Ne fe plaît pas indifféremment fur toutes fortes de . montagnes & de rochers ; en quel temps fe montre en Egypte, & pourquoi. bid, 6 ë7 7. Coracias d’Ariftote. Zbid, 8. Coracias a bec & pieds noirs. /414, 10. CRESSERELLE, tres-commune en France, fur-tout en Bourgogne, crie en volant, ‘fréquente les vieilles tours abandonnées, plume Îles oïifeaux, avale Îles fouris toutes entières, vomit leur peau fous la forme d'une pelote; a la vue perçante, le vol aifé, le naturel hardi. Vol, IL, 49 — s1. Difé- rences du mâle & de Ta femelle; on à faît de celle-ci une efpèce particulière , fous le nom | d’épervier des alouettes. fbid,s 1 êT s 2. Niche {ur les grands arbres, ou dans des trous de - murailles, & quelquefois dans des nids étran- sers; pond plus d'œufs que Ja plupart des DES MATIÈRES, xlvi Oifeaux de proie , nourrit fes petits d’infeétes, puis de mulots & de reptiles fecs ; fe nourrit elle-même de petits oïfeaux , enlève quelque- fois une perdrix rouge qui eft beaucoup plus pefante qu’elle. Vol, If, 52 d7 53. Variétés d'age; s’apprivoife au point de revenir d’elie- même à la volière; variété dans lefpèce ; on parle d’une crefferelle jaune de Sologne, . pondant des œufs jaunes. /bid, $4 êT ss. . La crefferelle de France fe trouve en Suêde, __ a beaucoup d’analogie avec les émérillons d'Amérique & avec l’émérillon de M, _ Brifion. fbid. 63 &T 64. L ; CROISSANT oz moineau du cap de. Bonne- - efpérance, efpèce étrangère, voifine de la . Soulcie; il eft caractérifé par un croiïffant __ blanc ‘a a fous le cou. Vol, VI, 245 - CUIT ou rollier de Mindanao. Vol, V, 197. . | CUL-JAUN E de Cayenne ( EEE appelé L auf carouge du /exique & carouge de e Sain- Domingue, Vol, V, 340. Son cri, - fon nid, fes mœurs, fes dimenfions, fon |: plumage & fes variétés. /bid, 342 27 343. CULOTTE de velours. Voyez CoQ de Hambourg. Cusco. Foyez PAU x1. CYGNE, pol dit avoir vécu trois cents. ans. Vo/, [, 48. CYGNE encapuchonné. Voyez D'RONTE, b tj xl JA BULUE D 1 PER ER on moïineau de datte, fa def- cription. Vol. VI, 227 à7 228. Familier comme nos moineaux, auffi commun, chante mieux , difficile à tranfporter. /bid. 228. DEMOISELLE de Numidie, confondue mal-à-propos avec Vous des Anciens. Par Et, DT DESCRIPTION des oifeaux, ne doit point être féparée de leur hiftoire , fes difficultés. Vol. T, vi 27 fuiv. Defcription des couleurs, … très-difficile à faire, très-ennuyeufe à lire. … Îbid, Conditions d’une bonne defcription. : Vol, V, 147 Tr 148. A DIABLE, nom de la grande chevêche d’A- mérique. Vol. 'II, 181. US. DIGESTION des gallinacés. Vol. III, 144. DiciTALE (grande) à fleurs rouges, eft | un poifon pour les dindons. Wo/, IIF, 205. DIiNDON, en quoi reffemble au paon, | Vol. IT, 187. Sa tête dénuée de plumes, peau charnue qui la couvre, caroncule à la : bafe du bec fupérieur, barbillon à celle du bec inférieur; mouvemens de toutes ces parties lorfque l'oïfeau eft affecté d’amour ou de colère. /hid, 187 — 190. Sa queue; comment fe relève. /bidem, 189— 193. Couleurs de fon plumage. bidem, 191: DES MATIÈRES. axlx Bouquet de crins à fon cou. Vol. I[T, 102. Différence du mâle & de la femelle. Zh1d, 194 7 195> Les mâles fe battent entre eux; s’accouplent avec d’autres efpèces. Îbid, 195$ d7 196. Ponte, incubation, éducation des petits, foins de la mère. Îbid. 196 — 203. Quand les petits pouffent le rouge; on ne les chaponne point, ils engraiflent fans cela. /bid. 203. Sommeil du dindon , craint l’humidité , fur-tout étant jeune; la grande digitale à fleurs rouges eft un poifon pour lui. /bid, 204 7 205. Tantôt lâches, tantôt courageux ; leur voix, | Jeurs fonctions, leurs inteftins. Zbid, 206. _ Parties de la génération, œil. /bid, 207 Ë êT fuiv. ALRAOUE * DinDponNs, font avec les paons, les coqs - & autres oifeaux à jabot, les repréfentans . … des bœufs, des brebis, des chèvres & des _ autres ruminans. Vol. I, 52. tu _ Dopo. Voyez DRONTE. RAC | : Ÿ _ DoicTs de l’autruche, font au nombre de. deux feulement à chaque pied, & chacun æft compofé de trois phalanges, contre ce qu'on voit ordinairement dans les doiots des oifeaux , lefquels ont très-rarement un nombre égal de phalanges. Vo, I[, 223. DomiNo, paroïît n’être qu’une variété dans l’efpèce du jacobin. Vol, VI, 199 &7 200. DRAINE, fes rapports avec la prive. oz V, 369. La plus groffé de toutes les grives ; b üÿ COR #4 TABLE fon poids, fes voyages; plufieurs reftent dans le pays ou elles font nées. Fo, V, 408 — 411. Sa ponte, fon nid, fes œufs, éducation des petits, fa nourriture, fon chant, attribut diftinctif du mâle; mœurs de la draine, qualités de fa chair. /bid, 411 — 416. Niche au Jardin du Roi à Paris. /bid, 415$. Chafle aux draines. /bid, 416. DRAINE blanchèôtre; variété de [a draine. Vol. V, 415. | DRONTE, ainfi que l’autruche, Îe cafoar " & autres oifeaux prefquenus, ne fetrouvent … que dans es pays chauds. Vol. I, 60. Tous ces oifeaux, ainfi que le touyou d’Amé- rique, ne volent point. Zhid, 63; & Vol, H, « 334. S’appelle aufli dodo & cygne enca- … puchonné; le plus lourd des oifeaux;a le : bec énorme, les ailes courtes & inutiles, la queue hors de fa place, a quatre doigts à chaque pied; eft plus gros que Île cygne : & le dindon; on lui trouve quelquefois | des pierres dans Feflomac; paroit propre aux ifles de France & de Bourbon. fbid. 329 — 335. Comparé avec le folitaire & Voifeau de Nazare. Vol, II, 336, 347 COM dti Duc ou grand duc, Buas, bubo, Vol, TI, 1 O9 Le feul, avec le petit duc, dont les ailes, dans leur repos , n’arrivent pas au bout de la queue. {bid, 107. Comparé avec l’aigle. court, les yeux DES MATIÈRES, :4 - Vol. II, 121. A. Ia tête énorme, les ailes L , courtes, ( cinq pieds de vol) ia cavité des * oreilles très-grande, les aïgrettes de Ia tête hautes de deux pouces & demi, le bec grands , l'iris orangée , les pieds velus jufqu’aux ongles, les ferres fortes, le cri effrayant; habite les rochers, ies vieilles tours, il v niche ou bien fur des arbres creux ; chañfe lièvres, lapins , mulots, chauves-fouris, reptiles ; rejette par le bec les os, les peaux, &c. fe bat avec la bufe, fait tête à des volées entières de corneilles ; fupporte mieux la fumière du jour que les amtres olfeaux de nuit. Voz II, 121— 126. S'élève affez haut à F’heure du crépufcule, vole bas le jour; on s’en fert pour attirer le milan & les autres oïfeaux; il a [a Jangue courte & aflez large ; l’œil enveloppé d’une [= tunique cartilagincufe, le cerveau recouvert d’une & non de deux tuniques comme les autres oïfeaux. /bidem, 127 7 128. Ses variétés font, le duc aux ailes noïres, le duc aux pieds nus; ïls ont tous deux Îles pieds plus grêles ; le duc blanc de Lapponie, marqué de taches noires; Île jacurutu du Brefil , qui eft abfolument le même que notre grand duc, le hibou des terres Magella- niques /planches enluminées, n.° 38 -) Duc (le) de Ia baie de Huüudfon & de Viroïinie. Wol, 11, 131 — 1 33. Cet oifeau fe trouve dans les deux continens , au nord & au midi. /bid, 130. Les aigrettes partent AOL lj JA BE quelquefois de la bafe du bec. Vol. IT, 5137 — 134. Le grand duc eft gros comme une Yipie. Jbid,.136. Duc (moyen) One, otus, Vol. II, 109, appelé dux, parce qu’on Île fuppofoit con- ducteur des cailles dans leur paflage, lefquelles en effet ne volent que fa nuit, & ont pu quelquefois voler de compagnie avec cet oïifeau de nuit. hd, 10$ &7 106. Eft oifeau fédentaire, fe trouve en France en hiver. /bid. 108. Ses aïgrettes font compofées de fix plumes hautes d’un pouce; a la eroffeur d’une corneille, a langue un peu fourchue, leftomac aflez ample, la véficule du fiel grande, les boyaux longs de vingt pouces, de gros cœcum, {bid. 135$ — 137. Commun en France, fur-tout l’hiver, pond dans des nids étrangers; fe trouve en Suêde, en Amérique fous le nom de canot; le hibou d'Italie eft une autre variété; produit quatre ou cinq œufs, fes petits font blancs en naïffant. Jbid, 138 &7 139. Le hibou de [a Caroline de Catefbi, celui de | Amérique méridionale du P. Feuillée & le tecolotl de Fernandez, ne font peut-être que des variétés de cette efpèce. Jbhid, 140 d7 141. Ce moyen duc attire mieux Îles pros oïfeaux à la pipée ; fait pendant le jour des geftes ridicules & bouffons. /bid. 141 — 150. Les vieux qui fe voient pris refufent toute nourriture. : {bidem, 150. S’afflemblent quelquefois en troupes de cent & plus. {bid, 155. | DES MATIÈRES, by Duc, (petit) Sw4, afio, Vol. II, 109. Le feul , avec le grand duc, dont les ailes, dans Leur repos, n’arrivent pas jufqu’au bout de la queue. /bid, 107. C’eft peut-être Le feul des oifeaux de nuit qui foit oifeau de pañfage. Ibid Eft de la groffeur d’un merle, a les aigrettes d'un demi-pouce, & compofées d’une feule plume; a la tête plus petite à proportion que les autres ducs; fe réunit en troupes en automne & au printemps pour changer de climat, détruit beaucoup de mulots ; fort reflemblant à [a chevêche, Îbid, 1$1—7:657. Le talchicuatli de Nie- remberg eft peut-être une de fes variétés. Îbidem, 156. Rare par-tout & difficile à prendre. /bid, Les couleurs du plumage & des yeux fujettes à varier, /bidem, 157. : Voyez CABOURE. Dur-BEC ou gros-bec de Canada , nommé au Canada houvreuil, eft la grofle pivoine d'Edwards ; en quoi diffère des autres gros- becs, fon plumage, fa queue, différence de la femelle. Pol VI, 184 d7 185. DuverT du vautour, & fon ufage. Vol, T, 91, 205 7 227. (4 É CORCHEUR , efpèce de pie-grièche plus petite que la roufle, a laquelle il refiemble par les nabirudes ; en diffère par le plumage; b y} liv LAN a RE mais Je mâle .& Ia femelle de chaèune dé ces efpèces , différent encore plus entr’eux ; a pour variétés Pécorcheur varié , l’écor- cheur des Philippines, [a pie-grièche rouffe d'Edwards & la pie-grièche de la Louifiane. - Vol, IT, 81 —8s. ÉFFRAIE ou Freflaie, E’rcoc, aluco, Vol, ET, 109. Autrement chouette des clochers, parce qu’elle fe tient dans les clochers, les toits des églifes, par conféquent près des cimetières, Ce qui, joint à fa qualité d’oifeau : de nuit & à fon cri aigre & lugubre, Ja fait regarder comme l’oifeau de fa mort; fouffie comme un homme qui dort la bouche ouverte; égale au chat-huant, à l'iris jaune, le bec & les doigts blancs, fe prend aïfément, refufe, étant prife, toute nourriture, vit ainfr dix ou douze jours; ne crie qu’en volant ; la femelle.eft plus srofle que le mâle, & a les couleurs plus claires & plus diftinctes: outre cela , le plumage eft fujet à varier dans cette efpèce; commune en Europe & juf- qu'en Suède, fe retrouve en Amérique; fe nomme #uidara au Brefil, pond, dès la fin de mars, cinq, fix ou fept œufs blanchâtres à crud dans des trous is ou de muraille ; fes petits font blancs dans le premier âge, elle les nourrit & les engraïfle avec des infetes & des morceaux de chair de fouris , ec. vit comme les chats-huants, va le foir dans les bois; fe précautionne FPhiver contre le froid; vitite les piéges, & fait {a proie Des MATIÈRES D des petits oifeaux qui y font pris, avale … les petits oifeaux tous entiers avec les plumes. Vol. II, 168— 175. Eftle ffrix des Latins. dbid. 164. | ÉMÉRILLON, pond jufqu’a fept” œufs. Wol.T, 02. Se poñte fur le poing, découvert & fans chaperon. Voi, IT, 47. C’eft l'émé- rillon des fauconniers ; gros comme la grive, & cependant oïifeau noble, hardi, docile, enlevant alouettes, cailles & même perdrix ; a les ailes plus courtes que le hobreau, maïs reffemble plus au rochier; le mâle eft auffr gros que la femelle, fréquente [es bois & buiflons, chaffe feul, vole bas; la femelle produit cinq ou fix petits. /bid, $9—63. ÉMÉRILLON des Naturaliftes, approche beaucoup de Ia crefferelle, aïnfr que l’émé- rillon de Cayenne, celui de Ja Caroline, celui de Saint-Domingue, celui des Antilles, appelé gri-gri, Vol, If, 63 —6s. ÉMEU. Voyez CAsoaR. Vol, Il, 293 7 306. | ÉPERON de oulet, greffe fur fa crête. Vol. LIT, 156. Éperons de l’oifeau nommé éperonnier. Kol. AV, 123. ÉPERONNIER ; c'eft le faifan-paon d’Ed- wards ;.n’eft ni faifan ni paon. Vol, IV, 121-124, Sa queue, fes miroirs, fa tête, . fa huppe, fon plumage ; différences entre le mâle & la femelle, /bid, 122 127, bi FABLE ÉPERVIER, voit de très-haut une alowette, &c. Vol, 1, 8 à7 9. Eft avec lautour & le faucon, le repréfentant du chien, du renard, de l’once & du Iynx. /bid, s1. Voyez Bec. Un épervier bien dreffé faffit Run vaincre le petit-aïgle. /bidem, 130. pervier tacheté de M. Briflon, eft une variété de lépervier; fon petit épervier eft le tiercelet ou mâle de l’épervier ; appelé mouchet par les fauconniers ; & fon épervier des alouettes eft la crefferelle femelle. /14, 318 27 319. Le tiercelet d’épervier & fa femelle éprouvent des changemens de cou- leurs très - confidérables à [la première & feconde mue. /bid, 320. L’épervier refte toute l’année dans notre pays, fe tient dans les bois en hiver, eft alors très- maigre, & ne pêfe que fix onces, eft de la groffeur d’une pie; la femelle, beaucoup plus groffe que le mâle, fait fon nid fur les grands! arbres des forêts, pond quatre ou cinq œufs tachés de jaune rougeûtre vers les bouts; prend les pigeons féparés de la troupe, détruit quantité de pinçons, &c. eft de paflage en Afie, fe trouve dans tout l’ancien continent. /bid 322— 325$. Se porte fur le poing, découvert & fans chaperon, Vol, H, 47. ÉPERVIER à gros bec, de Cayenne, un peu plus gros, plus arrondi que lépervier ordi- naire; a le bec plus long & plus fort, les jambes un peu plus courtes, Vo. E, 336. | DES MATIÈRES, by. ÉPERVIER d'Écypte. Voyez ACHBOBBA. ÉPERVIER des alouettes, nom donné mal- _à-propos par quelques - uns à la crefferelle femelle. Vof, IT, 52. ÉPERVIER pêcheur de la Caroline. Voyez PÉCHEUR. ÉPIGLOTTE, la partie poftérieure de Ia langue en tient lieu dans lautruche. Vo/. IF, 242. ÉPINE du dos, une des premières parties qui paroiïflent formées dans Fœuf couvé. Vol, TI, 122. ESCORBEAU, l’un des noms du corbeau, Vol, V, 16. - ESPÈCES, c’eft de la différence ou de fa reflemblance des caractères tirés de la forme, de la grandeur, de la couleur, du naturel, des mœurs, qu’on doit conclure la diverfité ou lunité des efpèces; il eft facile d’en multiplier le nombre, il faut beaucoup de connoiïfflances & de comparaïfon pour les réduire. Vol 1, 100 7 101. Empire des hommes fur les efpèces. Vo/, IV, 309. EsTomac des oifeaux de proie, eft en général membraneux. Vo/. [, 59. Celui du griffon a de l’épaifleur à la partie du fond. {bit, 220. Celui de l’autruche. Vo, II, 224 T2 25: ÉTOURNEAU, eftournel , tournel, eftourneau, li LAB OVE eftorneau , efterneau , étourneau , fanfonnet; chanfonnet, ne voyage point, fe prive & apprend aïfément à chanter & à parler. Vol. V,241, 242 d7 256. Les étourneaux dans leur premier âge , reffemblent beaucoup aux merles; en quoi ïls en diffèrent par la fuite. /bid, 242 &7 243. Vont en grandes troupes, Jeur vol, fes avantaces & fes inconvéniens , leur inftinét focial, leurs mœurs, leurs amours, leurs nids lorfqu'ils en font; s’ils font plufieurs couvées & dans quels pays. Pol, V, 244 — 249. Plumage, mue, bec, yeux, langue, en différens âges _& fexes. Jbid, 249—2$1. Nourriture, manière de Îes prendre, leur chair. 24, 2$2—2$$. Leur manière de manger, de boire ; aiment le baïîn, durée de leur vie, leurs parties internes; font répandus depuis Ja Suède jufqu’au cap de Bonne-efpérance. fbid, 253 —257. ÉTOURNEAU à tête blanche. Ÿo4. V, 259. ÉTOURNEAU à tête noire. Vol V, 260. ÉTOURNEAU blanc à bec & pieds rougeñtres. Vol. V,259. ÉTOURNEAU d’Abyffnie. Voyez WARDA. ÉTOURNEAU de la Louïfane , appelé ffourne ; en quoi diffère de notre étourneau. Vol, V, 263 | — D] . ÉTOURNEAU des rofeaux , appelé ro/cana; DES MATIÈRES. x incertitude fur l’efpèce à laquelle if appar- tient, a un cri défagréable. Vol, V, 266 ÊT 267. | TOURNEAU des terres Magellaniques , appelé blanche-raie ; fes rapports avec les étourneaux & les troupiales. Vol. V, 269. ÉTOURNEAU (grand) de Fernandez. Voyez » HocisANA. HA | ÉTOURNEAU gris-cendré d’Aldrovande. D Pol V, 260. | | - ÉTOURNEAU jaune des [ndes. Vo. V,273. ÉTOURNEAUX noirs & blancs. Vo V, Hiuaso—202. *ÉTOURNEAUX pies. Vol V, 260, 261 Ë nor fuiv. : EXCRÉMENS de l’autruche, figurés comme ceux de fa brebis, où fe figurent i Vo, IT, 231. | x | ÆL'AISAN, c'eft-à-dire, l’oifeau du Phafe _ ox gallignole, comparé à [a peintade. o/, III, 236— 263. Se trouve prefque dans toutes Îes contrées de l’ancien continent, excepté les contrées feptentrionales & froides. Vol, IV, 60—64. Ne s’accoutume au climat de France qu’à force de foin. /bid, 65 —67. Ne s’eft point trouvé en Amé- rique; maïs a bien réufli dans Îes climats chauds de ce continent où on l’a tranfporté {x _ de prend, qualités de fa chair, durée de fa. MT ANBUENE Vol. IV, 68. Comparé au paon. /bid. 69. Ses yeux bordés de rouge, fa double aïgrette, fon plumage; différences entre le mâle & la femelle , fa queue étagée, fes pieds éperonnés, fes doigts liés par une membrane, fon goût pour les marécages. /bid, 70 —"7$. Son amour pour la liberté; jufqu’à quel point il s’apprivoiïfe. {bidem , 73. Colère des faifans fauvages lorfqu'ils font pris. Jbidem, 74. Sommeil de cet oifeau , fon cri, fon naturel, fes amours dans l’état de liberté & dans. l'état de captivité, violence qu’on a faite à fes penchans naturels, nid, ponte, œufs, incubation. Jbid. 7$ — 80. Se fert de la. poule au befoin. Vol. 1, xxxiÿ. Éducation. en grand, diftribution du parc, précautions. relatives au naturel de ces oifeaux. Vol. IV, 79. Bon âge des coqs & des poules ; mariage. entre les poules faïfanes prifonnières & les, mâles fauvages. /bid. 80. Nourriture, incu= bation, éducation des petits, ménagemens. néceffaires pour les mettre en liberté. /4id 81—88. Moœurs du faifan, piéges où on. vie. Jbid, 91 — 93. FAISAN bätard ou cocquart, paroit être produit par le faifan & la poule ordinaire. Vol, IV, 97. FAISAN blanc, variété. Vol, IV, 94 e7 95: FAISAN bruyant. Voyez TÉTRAS, FA1ISAN cornu. Voyez NA PAUL, DES MATIÈRES. FAISAN couronné des Indes. Vol, IV, 09. FAISAN de la Chine, nommé argus ou luen; grandes plumes de fa queue , fa huppe. « Fol, IV, 110. FAISAN de l’ifle Kayriouacou, du P. du Tertre. Vol, IV, 99. FAISAN des Antilles. WoZ IV, 09. FAISAN-DINDON. Vol. IV, 08. FAISAN doré de la Chine. Voyez TRICOLOR huppé. | FAISAN huppé de Cayenne. Voyez HoAZIN. FAISAN noir & blanc de la Chine , bordure _ rouge de fes yeux ; différences entre le mâle _ & Îa femelle; conjectures fur l’origine de cette variété du faifan. Volume IV, 107 —110. FAISAN varié, femble produit par le faïfan ordinaire & le faïfan blanc. Vo/. IV, 06. FAISAN verdâtre de Cayenne. Voyez MARAIL. Oïfeaux auxquels on donne Îe nom de faifans au Maryland, en Penfyl- vanie, à la baïe d'Hudfon, &c. font des gelinotes. Voz. HIT, 411. dou FAUCON de Henri [F, qui fiten vingt-quatre heures le trajet de Fontainebleau à Malte: celui. du duc de Lerme qui alla de f’An- daloufie à l’ifle de Ténériffe en feïze heures { deux cents cinquante lieues. } Vo/. [, 44 Eft avec Pautour, l’épervier & les autres di TA BTE oïfeaux chaffeurs , les repréfentans du chien; du renard, de once & du Iynx. Vo I, ç1. Voyez BEc. Comparé avec la bufe cendrée de M. Edwards. Jbid. 316. Variétés du faucon. Vol. If, 1 —11 7 fui. Manière de le dreffer. Zbid, 3 — $. Difficile à obferver dans l’état de nature, fe loge dans les rochers les plus efcarpés & vole très-haut. /bi1. 6. Les faucons chaffent leurs petits comme les: aigles. /bid, 6 à7 7. Le faucon fond perpen- diculairement fur fa proïe, l’enlève en fe relevant de même; préfère les faifans aux! autres proies, attaque & bat le milan, mais! ne le tue pas. /hid, 7 à7 8. Eft commun dans les ïifles de la Méditerranée , aux Orcades, en Ifflande. Zhid. 10. If eft aflez univerfellement répandu. /bid. 36 7 fuiv N'eft pas un autour brun. /hid, 12. Le mâle employé au vol des perdrix & petits! oïfeaux, la femelle au AL du lièvre, du milan & autres grands oïifeaux fbid, 1 12 Efpèces de faucons réduites à deux. Zbide. 17 À7 fuiv, Temps de leur mue. fbid, 24 Qualités d'in bon faucon pour 1a faucon- nerie. {bid. 26 €T fui, Manières de drefler les faucons en Perfe. /bid, 37 èT 338. FAUCON à collier. Voyez SOUBUSE. FAUCON bec jaune. Vo/, 11, 12. FAUCON blanc. Vol. IT, 13, 14 à7 18. FAUCON brun qui prend au vol des pigeons,  g Po DES MATIÈRES. Ixii C& guette les oifcaux aquatiques, paroît être Mi büzard. Por. FF 206: oh de ee varieté du che Pol, Il, 22 FAUCON de montagne cendré. Vol. Hp in "4 FAUCON de roche, n’eft pas ün vrai faucon, “ approche du hobreau & de la creferelle. DOVol. II, 22. | FAUCON de Tartarie. Vo/. JT, 1 FAUCON d’Iflande. Vol. II, 17 é7 30. Faucon étoilé. Vol, II, 23. Faucon gentil. Vol. ÎT, 1$ @7 fuiv, 18 e7 … Juiv. Temps de fa mue. 24. FAUCON hagard. Vol IL, 9.27 19. Faucon huppé des Fes fol: TRS $ WT. 36. FAUCON lanier. Voyez OISEAU SAINT- MUMARTIN. FAUCON noir. Voyez FAUCON-PÉLERIN. Faucon pañager. Voy. FAUCON-PÉLERIN. FAUCON pattu, nommé mal -à -propos à vautour. Vol. IT, | Faucon pêcheur. pue TANAS. FAUCON-PÉLERIN, étranger, paflager. n Vol. I,15 7 fuiv. Temps de fa mue. #bid, à 23. En quoi diffère du faucon-sentil, Zbid, 24. Temps & lieux où on le prend. /bid, 25 \ #7 26. Aïfé à inftruire. {bid, 26. AW AA BANTE | FAUCON rouge. Vol. Il, 21.— Des Indes. HE 2 153 E- de | | FAUCON fors. Vol. II, 8— 19. Témps où il faut le prendre. /bid, 25. | | FAUCON tacheté , eft le jeune faucon-pélerin.. Vol. II, 20. FAUCON Tunicien oz Punicien o4 Tunifien. Vol: H ; 7. | FAUCONS-NIAIS. Vol, IT, 24. Comment on les nourrit & on les élève. {bid, FAU-PERDRIEUX. Voyez BUZARD, FÉCONDITÉ, moindre dans les oifeaux de proie que dans les autres oïfeaux. Vol, I, 91. Celle de la crefferelle plus grande que celle de Ja plupart des oïfeaux de proie. Vol. II, $3. Moyen de tirer le plus grand parti de la fécondité des faifans. Vol, IV, 75 7 76. | FEMELLES des oïfeaux plus filentieufes que les mâles. Vol. 1, 36. Femelles vivent plus long -temps que les mâles. fbid, 49. Com= mencent le nid , font chargées principalement du foin de couver, d7c. Ibid, 69 àT 7o. Femelles des quadrupèdes , excepté un très- petitnombre , ne connoïflent point la fidélité conjugale, mais elles ont une tendrefle conftante pour leurs petits. /bid, 71 à7 72. .Femelles des oïfeaux de proïe font plus grandes d’un tiers que les mâles, lefquels {ont appelés pour cela tiercelets. /bid, 89 DES MATIÈRES. Ixv 7 90. Les œufs ne font point la caufe ici, comme parmi les infeétes, de cet excès de grandeur des femelles, car il n’a point lieu dans les poules, les poules faïfanes, les dindes, les perdrix, les cailles & autres femelles d’oifeaux qui pondent beaucoup plus que celles des oifeaux de proie. of. #, 89. Dans prefque tous les animaux, même * Tes plus doux, la femelle prend de la férocité pour la défénfe de fes petits. /bi. 9$ 7 96. L'aigle femelle à deux cœcum de deux pouces de longueur , & le mâle n’en a point du tout. Abid, 137. Seroit-ce la caufe de l'excès de grandeur des femelles d’oifeaux de proiïe fur les tiercelets qui n’ont point ou très-peu de cœcum, Vol. IT, 62. FEMELLES des tétras, ont le plumage plus . beau que les mâles. Wo/, III, 297. FER-AÀ-CHEVAL ou merle à collier d'Amé- rique, fon plumage, fes pieds longs, fon . bec de merle; fon chant, fa nourriture, fes . mouvemens, fon poids, fes dimenfions; pays où il fe trouve. Vol VI, $9—61. . Mange à terre comme l’alouette. /bid, 60. FIGURES coloriées des oifeaux de Ia Zoologie Britannique de M. Edwards, de M. Frifch, .. de M. Gerini & de cette Hiftoire Naturelle. Volume 1, ix, x, êTc. Avantages de ces dernières, xj — xxx, Petit nombre des exem- _plaires ; différences de leurs formats. /bid. xij, . Donnent une idée, non-feulement de la D : 2 TA OR OPMiE c . couleur des oïfeaux , mais de leur forme , del { leur srandeur réelle & relative: Vol, 1, xiijew Leur nombre limité. Jbid. x & XVj. ;. FILETS de la queue de l’oifeau de Paradis : Vol. V, 213. Du manucode. /bid 22$M . Du magnifique. /bidem, 228. Du fifilet. Îbid. 234. 4 FINGAH ou pie-eriefche des Indes d’ Edwards, à a la queuc arche | le bec courbé comme” celui de lépervier, plus long, fa bafe (| entourée de mouftaches. VoZ II, 86. is FLAVERT ou gros-bec de Cayenne, fes rapports avec le rouge noir, eft peut-être une variété d'âge où de fexe dans cette. | efpèce. Vol, VI, 19. | FOIE, grand dans l'aigle commun, d'a | rouge Vif & divifé en deux lobes dont 1e gauche eft plus gros que le droit. Vol. I 4 1 37: FORME extérieure des oïifeaux, préfet moins de différences apparentes que le couleurs. Vol, Ï, vj. Foupis, foudis-lehémené, efpèce étrangère | voifine dk friquet , connue fous le nom de | cardinal ou moineau de Madagafcar & du | cap de Bonne-efpérance; fes Variétés ; diffé- rences de la femelle. Vo/. VI, 237 238. Foupis à ventre noir. Vol VI, jui Foupis à ventre rouge, Yol VI, F) R sue DES MATIÉRES. lv FRA1ISE. Voyez CAILLE de la Chine. FRANCOLIN. Voyez ATTAGAS. Ce nom _a été donné à différens oifeaux. Vo/, IV, 223 d7 224. Difiérence du francolin & de la perdrix, il eft moins répandu ; origine de fon nom. /bid, 226 à7 227. Variétés de fexe, fes couleurs; fa nourriture, fon cri; qualité de fa chair. /4id, 228. Erreurs -des Naturaliftes fur l’efpèce, fur le climat ; . fe plaît dans les lieux marécageux. /6id, 229 ÊT 230. Voyez BIS-ERGOT. FRESSAIE. Voyez ÉFFRAIE. FREUX ou Frayonne, a la bafe du bec environnée d’une peau nue, & pourquoi, Vol. V, 75 7 76. Vit de grains & d'in- fectes. /bid, 77. Son ventricule, fes inteftins, fes mœurs fociales, fon adreffe à retourner les pierres. Jbid. 78 ê7 79. ER profcrit en certains pays, niche en fociété. /:d4, 78. Comment défend fon nid contre l’homme & contre les oifeaux de fon efpèce. Zhid. 80, Ponte , couvée, nourriture & éducation des petits. /bid. Ses voyages, lieux qu’il habite de préférence. Jbid. 51 7 82. Sa chair bonne à manger. /bid. 82. FRIQUET ou Moïneau à collier, moineau à tête rouge, moïneau de campagne, moineau de montagne , moineau fou , pañlereau , pafleron de muraille, paffière folle, paifle de faule , petrat faulet, tchouet, &c. Origine du mot friquet ; ne fe mêle point avec le Oifeaux, Tome VI. € fxvi} TA SE moineau; habite les plaines, marche Jeflé- ment, eft moins nombreux, va par troupes dès la fin de l'été; fa ponte, fon vol, fes variétés ; lieux où il fe trouve. Volume VI, 229—234. S’unit avec le ferin ; comment fe nourrit, fon chant, durée de fa vie, fon naturel. /bid, 234. Voy, BEAUMARQUET, Foupis, PASSE-BLEU, PASSE-VERT, FRIQUET huppé ou Moineau de Cayenne, de la Caroline, variété de fexe, Vol, VI, 236 7 220: FriscH. ( M.) Défauts de fa méthode de diftribution des oifeaux. Vol, I, 54 7 55, Grarrrenorzr. Voyez FAISAN. GALLINACÉS, font-ils granivores ou carni- voresi Vol, IIT, 90. GALLINACHE. Voyez VAUTOUR du Brefl, MARCHAND. GANG A ou Gélinotte des Pyrénées, cata, perdrix de Damas, petit coq de bruyère aux deux aiguilles à la queue; oifeaux avec lefquels on a confondu celui-ci, Vol, IV, 352— 355. Voyez KITTAVIAH. Le sanoa n'eft peut-être pas une vraie gélinotte; en quoi il en diffère, /bid, 357 7 fuiv, Nommé par les Catalans perdix de garrira, Jbidem;, 358. 5i c'eft l'oifeau nommé à / DES MATIÉRES Ii * Montpellier angel. Vol. IV, 360. Se trouve depuis l’Efpagne jufqu’au Sénégal. Jbidem, 361 je 4 GARLU. Voyez GEAI à ventre jaune de rMCavennes) 1% 17 | GAVION. Voyez CARACARA.. GEAI ou Jay, gai, jayon, gayon, jaques, jacuta, geta, gautereau, vautrot, richard, girard, &c. fon inftinét a du rapport avec celui de la pie, différences. Vol. V, 146 ê7 147. Marque bleue de l'aile, fes plumes foyeufes, fon vol. Zhid, Variétés de fexe, d'âge; naturel pétulant du geai, fon cri, fon talent d’imiter les fons. /bidem, 147 27 148. Ces oïfeaux fe rappellent, leur antipathie pour Ja chouette ; fe prennent à la _pipée, apprennent à parler, font voleurs par inftinét, cachent feurs provifions fuper- . flues ; leurs nids, leurs œufs, leurs petits , leur nourriture , leur chair. /bidem, 149 — 152. Détails anatomiques , leur façon de manger, leur climat. /bid, 152 — 154. GEAI à bec rouge de la Chine. Pol V, 157, Efpèce nouvellement connue. /bid, GEAI à cinq doigts. Vol, V, 154. Variété du geai, citée par Pline. /bid, | GEAI à ventre jaune de Cayenne ou le Garlu. Vol, V, 164. A les ailes très-courtes. {bid, GEA1 bigarré de Madras. Vo, V, 272, GEaAx blanc, Vol, V, 155. ep nt ç à Îxx TA Bi. 2NE | GEAI bleu de PAmérique feptentrionale. Vol ir 6 fn)" | GEAT bleu (petit) ou Carouge bleu de Madras. Vol V, 274. | GEAI-BOUFFE de Petiver, eft peut-être un Loriot. Vel .V, :272. GEAI brun de Canada. Vol, V, 160. GE A1 de Cayenne. Volume V, 162. Voyez BLANCHE-COIFFE. GEA1: de Sibérie. V22, V, 161. GEA1I du Pérou. Vol V, 158. GEAI jaune de Petiver, eft peut-être le Loriot. Vol. V, 272 àT 273. GÉLINOTTE ou Poule des coudriers, n’eft pas le francolin , paroïît être la poule ruftique ou fauvase de Varron. Vol TT, 336—338. Différences entre le mâle & Ja femelle; groffeur de cés oïfeaux ; ont vingt-un pouces d'envergure , fes ailes courtes , le vol pefant, courent très-vite; remarque fur les pennes de leur queue, leurs fourcils rouges , doigts dentelés, pieds pattus. /bid, 339— 34r. Tube inteftinal, cœcum, 1bid, 340. Couleurs & qualités de leur chair; leur nourriture: en fiberté & en captivité, ne vivent pas long-temps captives. {bid, 341 €7 342. Comment & dans quel temps on les chafle. Ibid, 342— 345. Fables fur leur géné-. . ration. Jbid. 344 7 345. Nid, ponte, couvée. {bid, 34.6. Les jeunes font expulfés P] DES MTATIRRESA. \ IN par les père & mére des cantons qu'ils habitent. Vo. IT, 347. Lieux où ces oifeaux -fe plaifent. /bid, 347 7 348. GÉLINOTTE à longue queue d'Amérique. Vol. IE, 41 san GÉLINOTTE de Barbarie. Voy, KITTAVIAH. GÉLINOTTE d’Écofle. Vol, IIL, 349—35 1. GÉLINOTTE des Pyrénées, du Sénég cal. Voyez GANG A. GÉLINOTTE du Canada & de la baie d'Hudfon, lieu où elle fe plait, fa crofieur, fes NET A , fes narines, fes ailes, fes pieds , fon bec, fon plumage; variétés de fexe, nourriture; comment on les dégèle l'hiver, Vol, IIT, 405$ — 407. GÉLINOTTE { grofic) du Canada & Gélinotte huppée de Penfylvanie, eft le coq de bruyére à fraife, d'Edwards. Vol If, 408. Et le coq de bois d'Amérique, de Catefby. kid, 410: Grofieur, plumes en tôuffes, pieds, plumage; queue fe relève; comment appelle fa febélle e ; nourriture , aille œufs, cCouvée ; va par troupes, eit très- fauvage : fa chair. {bid, 408 — 415. : GÉLINOTT E huppée de M. Briflon. Voyez ATTAGAS. GÉNÉRATION, (organes de Ha) ont un rap phyfique avec Ceux de la voix. Vol. 38. Les oifeaux l’emportent fur es ho Fe x par les puiflances de Ia Ci xx HUE NET génération. Vol. [, 41. Quoïque les oifeaux foient en puifiance bien- plus prolifiques que les quadrupèdes , ils ne le font pas beaucoup plus par Peflet. /hid, 76, La difette, les foins , les inquiétudes, le travail forcé dini- muent dans tous les êtres les puiflances & ies effets de la génération. /bid, Les oifeaux ont les parties de la génération d’une flructure toute différente de celles des quadrupèdes. Îbid, 78. Configuration de celles de l’au- truche. Vol, IT, 234 d7 fui. De celles du cafoar. /bid, 322. Influence de la tempé- rature du climat fur tout ce qui a rapport à la génération. Vo, [I V, 27. GERFAUT, le premier & le plus grand de tous les oifeaux de la fauconnerie, a Îles ailes longues , la première penne de Faile faite en lame de couteau & prefque auffi longue que la feconde, qui eft Ja plus Jongue de toutes; fe bec & les pieds bleuâtres, fon plumage eft fujet à des variétés; fe trouve dans le nord de l’ancien continent, conferve toutes fes qualités dans les pays du midi; on en connoit trois races, le gerfaut d’Iflande, celui de Norvège & le gerfaut Blanc; celui-ci eft blanc dès la premiere année & conferve fa blancheur. Vol, 1”, 339— 342. GEÉSIER , appartient plus particulièrement aux oïfeaux qui vivent de grains & de fruits. Vol. T, so d7 s1. Ufage de cette partie. Jbid, 57 — 59: DES MATIÈRES. ‘Îxxiÿ GOBE-MOUCHE huppé de M. Briffon o Troupiale huppé du même. Wo/, V,273. GOBE=MOUCHE (petit) jaune & brun de M. Sloane, commun aux environs de San- Jago à la Jamaïque, comparé au J'apacani; fes dimenfions , fes variétés. Vol, V, 285 — 287. GONOLEK ( c’eft-à-dire mangeur d'infeétes), autrement Pie-grièche rouge du Sénégal, ne diffère prefque de notre pie-grièche que par les couleurs qui font très - vives. Pos IT,)/06.:: GORGE-NUE a un double éperon à chaque pied, la gorge nue &@& de couleur rouge ; il fe perche. Vol, IV, 232 d7 233. GOULIN ou CoULIN , o Merle chauve des Philippines , nommé auffi dans ces ifles ring, Ling , Tabaduru ; fa grofleur, fon plumage, péau nue qu'il a autour des yeux, & qui change de couleur dans certaines circonf- tances. Vol, VI, 131—134. Autre oifeau plus grand, qui paroît avoir rapport au goulin, 133. Voracité du goulin, 1 34. GRAILLAT, Graille, anciens noms françois de la corbine ou corneille noire. Vol, V, 61. GRAINES bouillies, qui font plus profitables pour nourrir les poulets. Vo [IT, 141. GRANDEUR. Dans les oïfeaux comme dans Jes quadrupèdes, le produit de la € iii Axxiv SU génération fuit la raifon inverfe de la gran» deur. Wo, 1, 92. | GRANIVORES, recherchent les vers, Îles infectes & les parcelles de viande encore plus foigneufement qu'ils ne recherchent les graines, Vol, I, $$. Ont un géfier, avalent de petits cailloux qui leur fervent comme de dents pour opérer la maftication qui fe fait dans le géfier. Zbid, 58. GRAYE, (venant de Krae) ancien nom françois de Ia frayonne. V4, V, 75. GREFFE animale. Vol III, r$7. GRIFFON ou Vautour rouge, jaune, fauve; plus grand que le percnoptère & que le grand aigle, a le cou long de fept pouces & les jambes d’un pied, Île jabot rentré, les plus grandes pennes de l’aile longues de deux pieds, grofles à proportion , la queue courte relativement aux ailes, & au refle tous les caractères des vautours, l'iris orangée. Vol, 1, 212 &7 213. C’eft le grand vautour d'Ariftote. Jhid, 214 7 fuiv. Le vautour doré /fulvus) de Rai, eft une variété de cette efpèce ; il a quelque chofe de remar- quable dans la conformation du bec, Îa langue dure & cartilagineufe , un gros jabot femé d’une quantité de vaïfleaux fort vifibles, le fond du ventricule épais. Vo: I, 215 — 220. L'intérieur de cet oïfeau comparé avec celui de l'aigle. /bid, 220, DES MATIÈRES, “lxky “GRIGRI, Émérillon ou plutôt Crefferelle dès Antilles. Vol, II, 6s. GRISALBIN o Gros-bec de Virginie. Vo, VE, 197 7 195. | GRISIN de Cayenne, fon plumage, fa taille, fes dimenfions; couleurs de Îa femelle, MONA ETAT OLIS G RIVE proprement dite "fes rapports avec nn; la draine. Vol, V, 369. Appelée grive de vigne, grivette, mauviette ; {es voyages, fes amours, fes pontes , fon nid, fes œufs, fon plumage variable; attributs diftinctifs du mâle; fon chant, éducation des petits. /bid, 387—391. C'eft un oïifeau des bois, peu rufé, facile à prendre, s’enivre à manger des raifins, fa nourriture; qualités de fa chair & de celle de fes petits; le froïd n’influe point fur fes voyages, a le bec fupérieur mobile ; le fait craquer en colère. /bëd. 392— 395. Comparée avec le mauvis. /bid, 433. GRIVE bafiette, fes pieds courts, fon plumage, y: 1? fes voyages, fa nourriture. Vol V, 435 — 437: .GRIVE blanche; variétés de [a grive pro- # Fe 77 æ prement dite. Vol. V, 396. A des vefliges de grivelures & les couleurs variables. Zb1d, 396 &7 397. “GRIVE cendrée ou le Tilly, fes dimenfions, fon . plumage, fes variétés. Vol, V, 437 —439. GRIVE de guy, la mêméê que fa draine, (A fx) AT'UTEIE "E GRIVE de la Guiane, eft une variété de Ï# orive. Vol, V, 399. | GRIVE huppée; variété de Ia grive. Vol V,. 397: GRIVE (petite) des Philippines. Vo V, 430. GRIVE rouffe de Ja Caroline, c’eft le moqueur François. Vol. V, 449. GRIVELETTE de Saint-Domingue, plus petite que la ertvette, eft oïfeau de pañlage, niche dans les tas de feuilles sèches; fes. œufs. Vol, V, 441. Difière de nos grives. Îbid, 442. GRIVELIN à cravate ou Gros-bec d’Angola, Vol. VI, 207. | GRIVERT. Voyez ROLLE de Cayenne. GRIVES, confondues mal-à-propos avec Jess merles; leurs mouchetures ou griveluresw Vol, V, 366. Ce genre comprend quatre» cfpèces, qui ont chacune Îeurs variétés. Jbid, 367. Attributs communs à toutes [ess efpèces, leur grofleur, leur forme, leur. nourriture, qualité de leur chair, volières" où les Anciens en élevoient. Vol V, 369. — 375. Nichent dans des pots; leurs nids, ordinaires, leurs œufs, leurs cris, leurs” parties internes, leurs mœurs, leur vol; manière de les prendre. {fid, 375 — 379 DES MATIÈRES, xxvi Leurs voyages, quelquefois par troupes innombrables, Vol, V, 379— 381. Autres qualités communes à toutes les grives. /bid. 384 d7 385. Voyez HoAmY, ROUSSE- ROULE TI DET: GRIVES du nord de l’Inde, lefquelles né voyagent point. Vol, V, 385. GRIVETTE d'Amérique, fe trouve au Canada & à fa Jamaïque, fes rapports avec notre grive & avec le mauvis; a Îles couleurs _ variables, eft plus petite qu'aucune de nos erives, fon cri; eft de paffage au nord & non au midi. Vol V, 400 — 404. GROLLE, nom donné en Toutaine à Ta corbine. ÿo/, V, 61. Appliqué par Belon à Ja frayonne. {bid, 7s. GRoOS-BEC ou Pinçon à gros-bec , pinçon- - royal, pinçon-maillé ov ébourgeonneux, eros pinçon ou pinçon d’Efpagne , mangeur de noyaux, groffe-tête , malouafle ou ama- louafle -gare , cafle-rognon, cafle-noix, cafe -noyaux, durbec, geai de bataille, coche-pierre; fe trouve depuis PEfpagne & JItalie jufqu’en Suède, eft affez fédentaire &-filentieux, n’a pas louïe fine, ne vient pas à l’appeau, fa chair. Po. VI, 16$ — 167. Quelques - uns de, ces oifeaux voyagent. fbid. 168. Leurs nids, leurs œufs ; nourriture des petits. /2id, 168 à 269. Le gxos-bec tue les petiis oifeaux ans £ #] fxxvii T'as pe _ ‘les volières, de quoi fe nourrit en cage, en liberté ; Ja femelle différe peu du mâle. Pal NI; 1704 47: | GRos-BEC bleu d'Amérique. Vol, VI, 183. GROS-BEC bleu de Catefby, n’eft pas le même. Vol, VI, 183. en = GROS-BEC cendré de la Chine. Voy. PADDA. GRoOs-BEC d'Abyffinie, ftructure & pofition de fon nid. Vol, VI, 202—204. . GRoS-8ECc d’Angola. Voyez GRIVELIN à cravate. GROS-BEC de Canada. Voyez DURBEC. GROS-BEC de Cayenne. Voyez ROUGE- | NOIR & FLAVERT. | GROS-BEC de Coromandel, Vol VI, 182, : GRoOS-BEC de Java. Voyez SA COBIN. GRoSs-BEC de la Chine. Voyez QU A- DRICOLOR. GRrosS-8BEc de Ha Louifrane. Vol. VI, 188. GRos-8Ec de Virginie. Voyez CARDINAL huppé & GRISALBIN. Gros-BEc des Indes. Voyez ORCHEF. -GRoS-BEC des Moluques. Voyez JACOBIN. Gros-8ec des Philippines. Voy, TOUCNAM- COURVI. -GRros-8Ec du Brefil ou Grivelin. Pol, VI, 189, :«GROS-BEC nonette. Vol VI, 197. DES ÂMATIÉRES. dxxix GRos-BEC tacheté du cap de Bonne-efpérance. Vol. VE, 206. GROS-BECS ( moyens) reffemblent plus aux moineaux qu'aux gros - becs. Vol, VI, 188. GROS-BECS (petits) Vol. VI, 188. GUAN ou Quan des Indes occidentales. Voyez. YACOU. | GUÉPIER. Voyez MEROPS. GUÉPIER fans pieds, comme un oïfeau de Paradis. Vol, V, 221. GUIFSO-BALITO on Guifso-batito dimme- won-jerck , oïfeau étranger, comparé à nos gros-becs , filentieux comme eux; en quoi il en diffère, fon plumage. Vol, VI, 204. — 206. | GUINETTE. Voyez PEINTADE. GUIRI-TIRICA de Marcorave, reflemble fort au grivelin ou gros-bec du Brefil, … Vol, VI, 189. H Hacanps (Faucons) Vol. IT, 9 7 19. HARFANG, grande chouette blanche des pays du nord, tant de l’ancien que du nouveau continent; prend, dit-on, de jour les perdrix blanches ou gélinottes. Fo, H, 197 — 202. | | xx TA PÈNE |: -HARPAYE, autrement Harpaye-rouffeau, _ bufard-roux, vautour-lanier moyen, a les habitudes de l’oifeau Saint-Martin & de la. fous-bufe , prend le poiffon: comme le jean- le-blanc, a Ja vue très-perçante; fe trouve en France, en Allemagne , fréquente les. lieux bas & Île bord des eaux. Vol I, 306 è7 307. ; | HARPAYE à tête blanche. Voyez BUZARD. HELÈNE. (Sainte-) If n’y a, dit-on, dans cette ifle ni bête venimeufe , ni animal vorace. Vol, IV, z1. HERONS, vivent de poiflons, & font avec les cormorans les repréfentans des caftors & des loutres. ÿ07, I, $1. HiBOUX, ne voient mal pendant le jour, . ue par un excès de fenfibilité de l’organe. Vohune I, 6. Leur caractère diftinctif eft d’avoir fur la tête deux aigrettes de plumes : en forme d’oreilles;, ce genre contient troïs efpèces, le grand, le moyen & le petit duc. . Vol. II, 103 &7 104. Catefby en a trouvé un en mer à fix cents lieues, tant des côtes d'Afrique que de celles d'Amérique. /bid, 106 ?T 107. | HIRONDELLES, leurs nrigrations, diverfité : d’avis fur ce fujet. Vo/, 1, xx. Expériences fur lengourdiflement prétendu des hiron- » delles de cheminées. /bid, xxij, Ces dernières arrivent au Sénéoal dans Ja faifon même où elles partent de Françe, & le quittent au DES MATIÈRES, xxx printemps. Wolume 1, xxÿ. Celles dont fa couvée eft retardée , & qui partent plus tard que les autres, ne s’engourdifient point ; celles même qui ne partent point du tout, étant furprifes par fes grands froids avant que leurs petits foient en état de les fuivre, meurent avec leur famille, maïs ne s’en- gourdiflent point. /bid, xxiij @& xxiv. Les hirondelles qu’on a vues fe jeter dans l’eau, qu’on en a retirées, que l’on a vu reprendre peu-à-peu le mouvement en les réchauffant avec précaution, font probablement les hirondelles de rivage. fbidem, xxy & xxvj, Expériences à faire pour s’en aflurer. bd, _xxvj, M. Adanfon a vu & tenu, à la côte du Sénégal, des hirondelles arrivées le 9 octobre, c’eft-àa-dire, huit ou neuf jours après leur départ d'Europe. /bid, 44. HISTOIRE des Oifeaux, doit être infépa- rable , autant qu'il eit poflible, de leur defcription. Vol, I, »ÿ 7 fuiv. Ses diff- eultés, {bid, xyj, xxxj T fuiv. Doit embrafler ce qu'ils font dans notre pays, dans ceux _ où ils féjournent une partie de l’année, & dans tous ceux par où ils paflent. /b/dem, xxvij & xxviij. Moyens employés ici pour abréger Pimmenfité des détails. /bid. xxix, Autres moyens pour parvenir à compléter lPOrnithologie hiftorique. 1bid, xix & xkRiy, HoaAMmY de la Chine, a Les pieds longs, point de grivelures. Po, V, 440, Axxxi TA BE HoAZIN ou Faïfan huppé de Cayenne, fa taille, fon bec, fon plumage, fa huppe. Vol. IV, 146 7. 147. Sa voix ou fon cri; fuperftitions à fon fujet, fe nourrit de ferpens, lieux où il fe plait; eft peut-être oifeau de pañlage, diffère de Fhoazin de Fernandez, s’apprivoife , dit-on ; nourriture des petits. /bid, 147 ÊT 148. HOBR EAU, plus petit que le faucon, plus fâche, mais plus rufé, & il vole auffi haut; fait fur-tout la chafle aux alouettes ; niche dans les forêts fur les grands arbres. Vol, If, , 43 © 44 Variété “2 cette elpèce; ces deux races fe trouvent en France, & elles ont Île bas-ventre d’un roux vif; fe portent fur le poing fans chaperon. 4bid, 45 —47. Hocco, proprement dit, ou le Mitou- poranga , appelé auffi £ecuocholli, tepetototir, curaffo, poes, ooxolitli &T poule rouge du Pérou, n’eft point naturel à l’Afrique nt à PAfie. Vol. IV, 128 — 132. Sa grofleur, fa huppe fingulière, fes couleurs, fon bec environné d’une peau jaune, chargé d'un bouton, fes oreilles , fes pieds fans éperons. Jbid. 132 — 136. Différences entre le mâle & la femelle. /bid. 136. Le hocco comparé avec le dindon, tant pour l’extérieur que pour Pintérieur. bird, 136 27 137. À Ia trachée-artère conformée à peu-près comme les oïfeaux aquatiques. fbid. 137. Diffère du faifan non-feulement par fa conformation, ES DS és DES MATIÈRES. xxx mais par fon naturel focial & paifible; . s’apprivoife parfaitement. Volume 1V, 137 — 140. Se tient fur les montagnes, fe perche ; vole pefamment; fa nourriture ; * qualité de fa chair; variété de fentiment fur la longueur de fa queue. /bid, 140 — 142. Hoccos, appartiennent aux pays chauds de l'Amérique. Vol [V, 126. HoOcISANA, grand étourneau de Fernandez, grande pie du Mexique de Briflon, fes rapports avec la pie, fa chair. Pol. V, 142 ÊT 143: HoiTLALLOTL ou Oïfeau long de Fernandez, fa queue, fes ailes courtes , fon vol pefant ; court vite ; fa taille, fon plumage. 7] 1V: 159—161. HOMME a le toucher plus parfait que Fanimal. Vol. 1, $ &7 17. Et peut-être le fens du goût. Jbid. 17. Eft inférieur à la Pie des animaux par les trois autres fens. f2/4, Influence de l’homme fur Ja Nature & fur les animaux. /bid, 31, 32 d7 40. Hena moins fur les oifeaux que fur les quadru- èdes. /bid, 33 d7 34. Aïme à changer Po de la Nature. Voz, IV, 76, Son empire fur les efpèces. Jbid, 309 &7 310. HOUBARA ou petite Outarde huppée d’A- frique, a une‘fraife; fa nourriture, fon adreffe à échapper à l’oifeau de proie; ufage de fon fiel, &c. Vol, IT, 83 —65. lxxxiy T'AS NE MULOTTE, niéicorax , cicuma, eft de toutes les chouettes [a plus groffe, la plus noire, la plus femblable au corbeau & Ia feule qui ait les yeux noirs. Wo/, IT, 109,711 &T 112: Par cette raïfon appelée nyéticorax par les Grecs. /bid. 1 58. À quinze pouces de la pointe du bec au bout des ongles, la tête très-orofle & fans aiorettes, la face encavée dans fes plumes , le bee d’un blanc jaunâtre, la queue de fix pouces & plus, trois pieds de vol, le duvet des pieds blanc pointiilé de noir; vole Iésèrement & fans bruit ; fe tient dans les arbres creux au milieu des bois, prend les petits oïfeaux & les mulots qu'elle avale tout entiers, & dont elle rs la peau roulée en pelotes; pond quatre œufs prefqu’auffi gros que ceux d’une petite poule, & ordinairement dans des nids de bufe, de crefferelle, de corneille,, de pie. Jbid, 158 — 162. HUPPE , parmi les outardes il n’y a que celles d'Afrique , grandes & petites ; qui en aients Vo, Il s 522 HuPPE du Tricolor huppé de Ia Chine. Volume 1V, 101. Du fpicifère. {bid. 118. De Féperonnier. /bid. 12r & 122. Du hocco. Jbidem, 132 &7 136. De l’hoazin, Îbid, 147. | HuPPE pofthume des oïfeaux , réfultante d’une contraction de la peau de la tête, occa+ fionnée par le deffèchement, Vo, V, 398. DES MATIÈRES, lxxxy HupPPE de montagne, l’un des noms du coracias huppé ou fonneur. ol, V, 12, J J A BOT des oïifeaux, correfpond à Îa panfe des ruminans. oi F, $o. Le griffon ou grand vautour a un jabot formé d’une membrane blanche & femé d’une quantité de vaifleaux très-vifibles. Zhidem, 219 D'autres vautours ont ce jabot proéminent, mais ici, il remplit feulement le creux de la poitrine. /bid. JACOBIN où Gros-bec de Java, gros-bec des Moluques, gowry, coury; d’où vient ce dernier nom; fe nourrit comme les ferins , paroït être de même efpèce que le Domino. Vol, VI, 199 &7 200. JACURUTU du Brefil eft notre grand duc. JA MAC de Marcgrave, efpèce de carouges Vol. V, 343. JAPACANI, eft le roffienol jaune & brun de Klein, gros comme le bemtère ou comme J’étourneau; ne peut être le petit gobe- mouche jaune & brun de M. Sioane. Vol, V, 28$— 287. JASEUR, a des appendices rouges à lex- trémité des pennes des ailes, & qui ne font conflantes ni dans leur forme ni dans leux L fxxxv) FASROUE { nombre. Vol, VI, 144, 146 d7 160. N'eflll point le xomotl. /6id, 146. Comparé aux merles, aux pies-grièches, aux écorcheurs.M Jbid, 147,148 ,159 7 160. Ses voyages ,M fon climat propre. bid. 147 — 155. Sal nourriture, fes mœurs douces & fociales 6 leurs inconvéniens, fon cri, fon plumage ,# fes dimenfions; différences de la femelle Îbid, 155$ —161. h JASEUR d'Amérique, fon plumage & fesk dimenfions. Vol, VI, 162— 164. Ki JAUNoOIR où Merle du cap de Bonne - efpé-" rance; fon plumage, fes dimenfions. Fo/, VI, s2 C7 53. dimenfions. Volume [, 174 d7 175. Ses! couleurs. /bid, 175$ 7 176. Pèfe trois! livres & quelques onces, plus gros, rela-w tivement à {a grandeur, que les aigles &i les pygargues, en quoi il fe rapproche du balbuzard ; a les jambes dénuées de plumes & la queue blanche comme les pygargues ; a les jambes plus longues & plus menuesw w’aucune des trois efpèces nommées; tient de la bufe par la difpofition des couleurs du plumage; vu de face, reffemble à Paigle; M vu de côté, reflemble à la-bufe, & fon. neturel tient de celui de ces deux efpèces. Îbid, 176 à7 177. Tourne volontiers les \ l # Ÿ/ (4 yeux du côté du plus grand jour & même … DES ÂMATIÉRES. Ixxxvi _vis-a-vis le Soleil, cherche le feu, foutient le froid, vit de perdrix, volailles, lapins, mulots, lézards, grenouilles, de celles-ci en les déchirant en pièces; avale les mulots tout entiers, Œ@c.'refufe Îles fruits, le poïflon , les vers, le*pain , le fromage, &c. même après un jeune de plufieurs jours; mais alors il mange de Îa viande cuite; il _ préfère la viande crue & faignante; rend les peaux des mulots & fouris en pelotes d’un pouce; boit en plongeant fon bec dans l’eau jufqu’aux yeux & ne boït que quand il fe croit feul; dans tout le reite paroît peu inquiet, fe laïfle toucher, ne s'attache point , prend de la graïfle en automne. F1. I, 178 — 180. La femelle eft prefque toute _grife; eft plus grande que le mäle; fait fon nid prefque à terre dans les terreïns couverts de bruyères, de genet , de joncs, quelquefois auflr fur des arbres élevés ; pond trois œufs ardoifés ; s'approche des habitations & fur- tout des bañles-cours, dont il eft le fléau ; a les ailes courtes , le vol pefant & bas, faïfit fa proie à terre, ne chafle que Île matin & le foir. /bid, 182 d7 183. Son cri eftun fiflement aïgu. /b44, 183. En a un autre de contentement. /bid, 179. Reflemble à Foifeau Saint-Martin, mais il eft plus petit. /bëd, 183 &7 184. Encore plus au laniarius d’Aldrovande , ou milvus albus de Schwenckfeld. /hid,; 188. N’eit point le ring-tail des Anelois, qui eft notre fous-bufe, Less + TA 5x Volume T, 185. Comparé avec Ia harpayés Âbid, 307. | Eveusarion. Vol, je 7o,. Vol: El, 168) INCUBATION artificielle. Vol, I[[, 126 _ dT Jui, Ç ÎNSECTES, font un fonds de fubfftance que les quadrupèdes dédaïgnent, & que la Nature femble avoir abandonné aux ue Vol, 1,52: INSTINCT , eft le réfultat du fentiment ou plutôt de Ia faculté de fentir. Vo [, 4. Caufes de fes diverfités. Zbid, $. Eft plus conftant, plus uniforme que notre raifon, Ibid, 6. INSTINCT des oifeaux , modifié différemment de celui des quadrupèdes, par cela feul qu'ils ont Îe fens de la vue plus parfait. Vol, I, 12. La facilité, la vitefle & Ja continuité de leur mouvement, influent aufir fur leurs habitudes, modifient leur inftinct & le rendent différent de celui des quadru- pédes. /bid, 42. INTESTINS, plus. étendus dans les quadru- pèdes & les oïifeaux qui vivent de grains & de fruits, que dans les efpèces carnaf- fières. Vol, [, $0 &7 $ 1. Ceux de l’autruche. Lbid, 227 © fuiy, Du coq. Vol, [LT, ISle DES MATIERES, Jxxix #8 ANA de Fernandez, paroît être plutôt un | étourneau qu'une pie; fe plaît dans les contrées les plus froides du Mexique. Vol, V, nN7dT 138. YA | 4 | . , r p k ATRACA, oïifeau d Amérique, y eft Ie ; carougeg … & Îles merles; fon plumage, Vol, V, 347 D o7 348. | MRINKI o Poule dorée de Ia Chine, n’eft L pas le chinquis, paroît être le tricolor huppé. D'Vol. IV, 117 7 118, KRITTAVIAH oz Gélinotte de Barbarie, Vol. LIT, 356. Sa defcription par Shaw, bi, 363 & 364. ’ & MA A GOPÈDE o7 Perdrix blanche ; en. quelle faifon eft blanc , a le deflous des pieds velu, ln. fa orofleur, fa chair, fon féjour de préfé= … rence. Vol, III, 383; — 387. Ses fourcils … rouges; variétés de fexe, variation dans Jes … couleurs du plumage. /bid. 387 7 388. _ Détail du plumage, du duvet des Pieds. {bid, de —— 391. Groffeur de l'oifeau, fon féjour d'habitude , fa voix, fa couleur pendant l'été, femble fuir le Soleil. Zkid, 392— 395. On le garde dans des volières, xC PA EN :s’apprivoife par flupidité, vole en troupes &" _péfamment; fa nourriture, qualité de fa. chair, fà ponte. Volume IT, 396 —398. Obfeyvations anatomiques. bidem, 398 — 400. LAGOPEÈDE de la baïe de Hudfon ou Perdrix ! blanche , n’eft point le ptarmigan ; fes livrées | été & d'hiver, fes pieds pattus; pañle la nuit dans [a neïge & Île jour au foleil, fait! la nuance entre le fagopède & l'attagas. Vol. III, 401 — 404. | LANGRAIEN de Manille, a les aïîles aufft” Jongues que la queue, en quoi diffère des | pies-grièches & fe rapproche du tcha-chert.… Vol, Il, 89 —91. 4 \ LANGUE de l’autruche fort courte & fans. aucun veftige de papilles. Wo/. [1, 2244 Oifeaux qui paflent pour n'avoir paint de, langue, & pourquoi. Vo/, If, 284 er 285$. Langue très-courte d’un cafle -noixew Vol, V, 169. 4 LANIER, comparé avec la bufe cendréeu d'Edwards. Vol, 1, 316. Oïfeau très-rarew actuellement en Europe, quoique Belon lew dife être naturel en France & trés-employé 34] fe trouve en Suède, niche fur les grands” arbres ; plus petit que le faucon gentil , plus court empiété qu'aucun faucon; a des taches) droites le long des plumes, le cou pros Gt court, ainfr que le bec ; refte au pays toute] l’année. dbid, 345 — 348. L’efpèce du facrew £ ; = (DES MATIÈRES. ëft plus voifine de celle du lanier que de « celle du faucon. Vol. 1,:549 ê7 Juiv. LANIER cendré. Forre GSEAU SAINT- MARTIN. - L ANNERET, nom du tiercelet où mâle du Janier. Vol, Fi, «348: | LIBERTÉ favorable à A multiplication des oifeaux. Vol, IV, 66. Amour: des faifans - pour la liberté. bd, 71. Précautions nécef- faires pour: la donner aux faïfandeaux qu’on a élevés dans des parcs. Îbid. 37 ; &c: Ce qu'il en faut laiffer à la perdrix nn l’ap- privoifer. Jbid, 220.87 221. LINOT rouge > S "unit. à la linotte commune. Vol 4, PRE No Lin OT TES, âgées de quatorze ou quinze ans. Vol L, 48. LITORNE, fes rapports avec Je MaUvVIS, ne DEV, 379. En quoi diffère des autres , grives ; variétés de fexe, fes voyages, lieux qu’elle aime, fa nourriture ; fes rt - s’apprivoife quelquefois, aime le froid, 1280 qualité de {a chair ; nourrit & oiene -11es petits de la draïne lorfqu’elle les trouve dans fon ‘nid; fe prend au bei fon bec, fes pieds. Ibid. 417—422. Se trouve en Suede. {bid, 426 €T 427 LITORNE à tête blanche. Va V5, 423: Oifeaux, Tome VI, ( d LU TEL dt D D VAN: LITORNE de Canada, eft de paflage, fon chant, fa nourriture de choix. Vol, V, 426 — 428. ra LITORNE de Cayenne, n’eft pas fi grivelée Vol. V, 425 ëT 426. LITORNE pie ou tachetée, fa groffeur, fon plumage. Vol. V, 423 7 424. LIvRÉE, fignifie dans les quadrupèdes Ia couleur du pélage des jeunes animaux avant la première mue. Vol. I, 97. LOHONG ou Outarde huppée d’Arabie, comparée à la nôtre; fon plumage, fa huppe. Vol, HI, 73 &7 74. Différe des gallinacés. Îbid, 76. LoRIOT, difficulté de reconnoîïtre fes vrais noms chez les Anciens; fes amours, fon nid, fes œufs. Vol V, 349 — 354. Son affection courageufe pour fes petits, fes voyages, fes dimenfions. /hid, 354 àT 355: Ses couleurs; variétés de fexe & d'âge, fon cri; obfervations anatomiques ; fa nour- riture; façon de le prendre; variétés. Zbid, 355 — 359. Autres variétés. /bidem, 360 803, | LorioT de Ia Chine & fa femelle; variété. du Aoriot. Vol. V, 361 7 362. LoOR1OT de Ia Cochinchine o Coulavan, avec fes variétés ; lui-même eft une variété de notre loriot , fes différences. Volume V; 360 dT 301. MODES MATRA MES NOTE LorioT des Indes, le plus jaune des loriots, & variété du nôtre. Vol. V, 362 #7 363. LORIOT RAYÉ, fait la nuance entre les Joriots & les merles. Vol, V, 364 &T 305. Loups, dans cette efpèce Je mâle & Ia ‘femelle reftent unis pendant l’éducation des patte Por tr," 72. , LUEN ou Areus, forte de faifan de fa Chine, Vol, IV, 110. M M AGNIFIQUE de la nouvelle Guinée, Voyez MANUCODE à bouquets. MAINATE des Indes orientales, doit être rapproché du goulin & du martin ; fa taille, fon plumage, fa double crête, fes dimenfions ; il eft fujet à des variétés ; apprend à fifler, chanter & parler. Vol, VI, 125 7 127. MaAINATE de Bontius, fon plumage ; c’efk _ une variété du précédent. Vo, VI, r28. MAINATE de Briflon; variété du mainate des Indes. Vol. VI, 128. MAINATE (grand) de M. Edivards. Vol, VI, 129. MAINATE (petit) de M. Edwards; fa crête. Vol. VI, 129. MÂLE (le) parmi les oifeaux aide la femelle _ ‘à conftruire le nid & quelquefois à couver | d à XCIV T'As Lt les œufs , lui apporte à manger, &c. F7. 1, 69. Parmi les quadrupèdes n’eft ni mari ni père, & pourquoi, /bid. 71. If y a quelques exceptions. /bid, 72. Les mâles, parmi les -oïfeaux de proie, font d’un tiers plus petits que les femelles, & pour cette raïfon font appelés du nom générique de riercelets. Ibid, 89 &7 90. Dans prefque tous les animaux, même les plus doux, les mâles deviennent furieux dans le rut. /bidem, 96. Voyez FEMELLES. Les mäles des deux premières efpèces d’aigles, quoique plus petits & plus foibles, font cependant préférés pour Ia fauconnerie. /bid, 132. Ces mäles n’ont point de cœcum, tandis que leurs femelles en ont de fort amples & longs de deux pouces, /bid, 137; & Vol. Il, 62. MALTE, cette ifle fert de ftation à la plupart des oïfeaux voyageurs qui traverfent la Méditerranée. Vol, V, 137. MANSFENI, eft de la groffeur du faucon, * mais il a les grifles deux fois plus grandes & plus fortes ; ne diffère de l'aigle que par fa feule petitefle ; fes plumes font très-fortes & très-ferrées, fa chair, quoiqu’un peu noire eft exçellente ; n’attaque que les petits ! oifeaux jufqu’aux tourterelles inclufivement ; vit aufli de reptiles, fe perche fur les grands arbres. Vol, 1, 202 d7 203, MA NUCODE, c’eft-a-dire, oifeau de Dieu, appelé le roi des oifeaux de Paradis ; fables DES MATIÉRES, Kë à fon fujet. Vol V, 223. Comparé avec l’oifeau de Paradis. /bid, 224. 5 MANUCODE à bouquets, appelé le ma- gnifique de la nouvelle Guinée , fes filets, fes plumes veloutées ; fingularité de fes bouquets. Vol, V, 227— 230. MANUCOBDE à fix filets ou le Sifilet, fes rapports avec les oifeaux de Paradis. Vol, V, "233 — 235: MANUCODE noir de la nouvelle Guinée ou le Superbe, paroït avoir quatre ailes. Vol. V, 231 à7 232. MARAIL ou Faifan verdàtre de Cayenne, eft peut-être ou la femelle ou une variété de l’yacou; fes rapports avec le guan d'Edwards. Vol. IV, 153 d7 154. Sa queue. /bid. 1 54. S’apprivoife ; qualités de fa chair. Zbidem, MARAIL fans queue, du pays qu’arrofe la rivière des Amazones. Vol, EV, 155. MARCHAND ou Vautour du Brefil, galli- nache , aura, ouroua , ouroubou, oifeau de l'Amérique méridional, fe trouve aufit en Afrique; eft laigle du cap de Kolbe, elt un vautour, en a Île naturel, bec crochu, tête & cou chauves; peau qui couvre ces parties, plumage , pieds, narines. Vol. E, 247 ©T 248. Vitde charognes, de vidanges; fa légèreté, fon vol très-élevé, fa vue perçante, Jhid, 249—257. Ces oïleaux Mio PE XCV) Z'A:8 NE font filentieux; leur plumage à différens ages; volent eh grandes troupes & fondent auflr en troupes fur leur proie, fur-tout quand c’eft une proie vivante. Po2. I, 250 — 255. Dévorent les chairs & les vifcères des cadavres dont ils font des fquelettes très-nets. /bid. 252 7 253. Leür chair eft infecte. /bid, 25 3. Sont protégés en certains pays. /bid. Port d’ailes. /bid, 257. Repré- fentent les mœurs primitives des vautours. Âbid, 258. | | MARTIN, merles des Philippines de M. Briflon , deftructeur d’infeétes, cherche la: vermine dans le poil des chevaux , des bœufs, des cochons; eff carnaflier, comment vient à bout de dévorer un rat, Volume VI, 135 êT 136. Détruit les fauterelles & nuit quelquefois aux grains, ce qui l’a fait tantôt protéger , tantôt profcrire dans lifle de Bourbon où on l’avoit apporté des Indes. Jbid, 136 — 138. Leur multiplication dans cette ifle, leurs mœurs, leur babil, leur ramage , leurs pontes, leurs nids, leur couvée; foin qu'ils en prennent. /bid, 139 — 141. Les jeunes s’apprivoifent , apprennent à arler, à contrefaire divers cris d'animaux; Li groffeur, leur plumage. /bidem, 142 ÎT 143: M ARTINS pêcheurs, femblent être dans un mouvement perpétuel. Vol. T, 41. MascaAzour, Voyez DATTIER. DES MATIÈRES. ‘XCvÿ MASTICATION, lune des principales jouif- fances du fens du goût , manque aux oifeaux. Vol. I, 53. Se fait, pour les granivores, dans le géfier, à l’aide des petits caïlloux caps avalent, & qui font les fonétions de ents. /bid. $7 à 55. | MAUVIS, fes rapports avec Ia litorne. Vol. V, 370 7 433. I ne faut pas le confondre avec Îles mauviettes. /bid. 420. Qualité de fa chair, fes voyages, fa nour- riture , fon cri. /hid. 430 àT 431. Comparé avec la grive. /bid, 431. MÉLÉAGRIDES Voyez PEINTADES, - ainfr appelées autrefois, parce qu'elles reve- noient tous Îles ans fur Île tombeau de Méléagre , ce qui indique aflez qu’elles font oïfeaux de paflage: on ajoute qu’elles s’y battoient, & cela n’eft point furprenant, puifqu'on les connoït pour des oïifeaux turbulens & querelleurs. Le nom de tetrax a été donné à la méléagride par les An- ciens. Vol, [I[,.272 d7 273. L MEMBRANE intérieure de l’œil des oifeaux, qui paroït contribuer à la perfection & à la plus grande fenfbilité de cet organe. Vol, 1,7 d7_8. MÈRE artificielle, pour élever les petits poulets. Vol, III, 138 27 fuiv, | MERLE, appelé loiféau noir par excellence, en quoi diffère de fa femelle, comparé aux d iii RENDRA PAU grives , fon inftinét, tant en liberté que dans Pefclavage, apprend à chanter; eft fujet à Ja mue. Vol VE, 2 — 6. Change de couleur, dit-on, en automne, fes pontes, fes œufs, fon nid, incubations éducation des petits, leurs mues; attributs de Îa femelle. /bid, 6—9-d7 11. Ne voyage pas au loin, fa nourriture; il eft répandu par-tout dans Îles deux continens; qualités de fa chair en différentes contrées. /hid. 9 — 11. Parties internes d’une femelle. id, 12. | MERLE à collier. Voyez MERLE à plaftron blanc. MERLE à collier d'Amérique. Voyez FER- A=-CHEVAL, ; MERLE à collier du cap. Voyez PLASTRON noir de Ceylan. MERLE à cravate de Cayenne, eft plus petit que notre mauvis; a le bec crochu; fon plumage, fes dimenfions. Volume VI, 90 dT 91. MERLE à cul-jaune du Sénégal. Voyez BRUNET. MERLE à gorge noire de Saint-Domingue, efpèce nouvelle, fon plumage, fes dimen- fions. Vol, VI, 76 7 77. MERLE à longue queue du Sénégal. Voyez VERT-DORÉ. MERLE à plaftron blanc, appelé auffi merle à collier, mnérle terrier, buiffonnier, ee. . | | ie ©: $ PDES MPAPTÉRE SN XX différences de la femelle, différences du mâle comparé au merle ordinaire ; eft oïfeau de paflage, fuit les montagnes. Wo/, VI, 15 — 18. Fait fon nid à terre; pays où il fe trouve, fa nourriture , fa chair, fes parties internes. /bid, 18— 21. Attire les grives. 1bid. 20: MERLE à tête blanche, à bec & pieds jaunes. Pol, VI, 14. MERLE à tête noire du Cap. Voyez CASQUE noir. MERLE à ventre orangé du Sénégal. Voyez ORANVERT. MERLE blanc. Vol VI, 14. MERLE bleu, comparé avec le merle de roche , fon plumage, pays où il fe trouve; “fe plait fur les montagnes; fa ponte. Foi | VI, 36— 30. MER LE brun à gorge rouffe de Cayenne, fon plumage, fes dimenfions. Volume VT, "106. MERLE brun d’Abvffnie, fa nourriture, fon plumage. Vol. VI, 112 d7 113. MERLE brun de 14 Jamaïque , fon plumage, fes dimenfions, fes narines, fa chair, fa grañle. Vol. VI, 89 47 90. MERLE brun du cap de Bonne-cfpérance, efpèce nouvelle, fes: dimerfions, fon plu mage. Vol, VE, 7o. | dy € T'aAiB IiNE fes dimenfions: F1, VI. 80 PEADE SN MERLE buïflonnier. Voyez ME RLE à plaftron blanc. MERLE cendré de Madagafcar. Pes À OUROVANG. MERLE cendré de Saint-Domingue. Voyez … MoOQUEURS. MERLE cendré des Indes, x plumage, : fes dimenfions. Vol, VI, 79 &7 80. MERLE chauve des Philippines. Voyez ï GOULIN. MERLE couleur de rofe, appelé auffi érourneau W _de mer: pays où il fe plaît; huppe & plumage M du mâle, plumage de Ia femelle ; cet oifeau 4 comparé au merle ordinaire & au merle à # plaftron blanc, fes dimenfions. Vo VI, 27/7 A. MERLE d’Amboine, chante comme un « roffignol , & relève fa queue comme un # rôiteler : COR de fon plumage. Vol, VE, 93 07 94 MERLE de Bengale. Voyez BANIAHBOU. MERLE de Canada, comparé au merle de montagne, fa taille, fa forme, fon plumage. : Vol. VE, 27 e7 78. MERLE de la Chine , fon penses {es ailes courtes. Vol VI,-55 © 56 ï MERLE brun du Sénégal, fon plumage, s) k DES MATIÈRES, 4j MERLE de la Guyane, comparé au merle ordinaire, fon plumage, fes dimenfions. For VI;AmES d7 Lio 1: | MERLE de l’ifle de Bourbon, fes dimenfions, _ fon plumage. Vol. VI, 04 7 95. MERLE de Madagafcar. Voyez TANAOMBÉ. MERLE de Mindanao, fon plumage, fes dimenfions; variété. Vol, VI, 83 €7 84. MERLE de montasne, variété de fexe du merle à plaftron blanc. Vol, VI, 16. MERLE de montagne, (grand) variété du merle à plaftron blanc, fa taille, fa nour- riture, fa chair, fon cri. Vol, VI, 26. MERLE de roche, fes allures; qualités de fa chaïr, fon talent pour chanter, fon nid, fon courage à défendre fes petits, fes pontes, fa nourriture, lieux oùuil fetrouve, fa taille, fon plumage. Vol. VI, 31 —3s. MERLE de Saint-Domingue. Voyez Mo- QUEURS. MERLE de Surinam, fon plumage, fes dimenfions. Vol, VI, ror 27 102. MERLE des Barbades. Voyez PIE de la Jamaïque. MER LE des colombiers, appelé auffi éourneau des colombiers, comparé avec Île merle & : Pétourneau; fon iniftin&, fon plumage; variété de cette cfpèce nouvelle. Fo/ VI 73 © 74e. 7 | a ci LUF HXA NE MERLE des Moluques. Voyez BREVE de Madapafcar. | | MERLE des Philippines. Voyez MARTIN. ; MERLE dominiquain des Philippines , fes longues ailes, fon plumage, fes dimenfrons. . Vol. VI, 95 à7 96. MERLE doré de Madagafcar. Voyez SAUI- JALA, , MERLE du cap de Bonne-efpérance. Voyez JAUNOIR.. | MERLE du cap de, Bonne-efpérance, que j'appelle Oranbleu. Pol VI, 7o. MERLE huppé de Ia Chine, comparé au merle ordinaire , fon plumage, fon talent pour apprendre à chanter. Vo, VI, 53 Tr $ A. Ses dimenfions. /bid. 54. MERLE huppé de la Chine, ( petit ) fait Ta _nuance.entre Îles grives & Îles merles; ra point de grivelures. Vol, V, 442 è7 443. MERLE huppé du cap de Bonne-efpérance, fa huppe, fon plumage, fes dimenfions, Vol, NE; 03 +293-.1L\ MERLE noir & blanc d’Abyffnie, fon plumage, fa taille, fon chant, .qui fui eft funefte , fa nourriture. Volume VI, 114: FLART € MERLE olivâtre de Barbarie, fa taille, fon plumage, comparé à la grive baflette ;: fes différences. Vol, VI, 108 7 109. DES! MATIÈRES, ci MERLE olive de Cayenne; variété du fuivant. MERLE olive de Saint-Domingue, fon plumage, fes dimenfions. Vol VI, 107. MERLE olive des Indes, fon plumage, fes dimenfions. Vol, VI, 78 à7 79. MERLE roux de Cayenne, fon plumage, fes dimenfions. Fo2, VI, 105. MERLE folitaire, fa voix, fes amours, fon chant, fa ponte, fes œufs, nourriture & édu- cation des petits, manière de les élever; cet oifeau eft en vénération dans le peuple, fon plumage, fes dimenfions. Vo, VI, 40 — 47. MERLE folitaire de Manille, fait la nuance entre le :merle folitaire & le merle de roche ; fon plumage, fa taille, couleurs de la femelle. Vo/. VI, 48 27 49. MERLE {olitaire des Philippines, forme, taille, plumage , dimenfions de cet oifeau , comparé _ avec Île folitaire de Manille. Volume VI, so 27,51. MERLE terrier. Voy, MERLE à plaftron blanc. MERLE vert à longue queue du Sénégal. O LA Voyez VERT-DORÉ. MERLE vert à tête noire des Moluques, MkSAN EU 1: | MERLE vert d'Angola, fon plumage, fa taille, fes dimenfions; variété. Vol. VI, 61 7 62. Comparé au merle violet de Juida, Vol, VE, 63. | 2 Cry se TU VNEN de MERLE vert de la Caroline, fa taille, fes mœurs, fon vol, fon cri, fa nourriture, fon plumage, fes dimenfionss Volume VI, 96 €7 97. MERLE vert de l’ifle de France; efpèce nouvelle, fon plumage, fes dimenfions, Vol. VI, 84. : MERLE vert des Moluques. Voyez BREVE de Bengale. MERLE violet à ventre blanc de Fuida, fa taille, fon plumage. Vol VI, 104. MERLE violet du royaume de Juida, fon plumage, fa taille; comparé au merle vert « d’Angola, Vol. VI, 63 27 64. MER LES blancs ou tachetés de blanc. Vol. VI, 13 7.14 | | MEROPS ou Guëpier, conformité des taches de fa queue avec celles de la queue du kittavial . Vol, III, 363 d7 364. Nom de merops donné à la pie de la Jamaïque. « Vol. V, 134. | MESANGES percent & déchirent les graines. Vol, I, ss. MÉTHODE de Frifch, qui diftribue les genres & Îles efpèces des oïifeaux d'après eur manière de vivre & Ia différence de leur nourriture , porte fur un mauvais fon- dement; jamais on ne déterminera la nature d'un être par un feul caractere ; on ne peut | DES. MATIÈRES. © - donner une connoiffance complette de chaque efpèce en particulier que par fa defcription jointe à fon hiftoire. Vol. I, $4 é7 55. Défauts de la méthode de M. Frifch. /bid. De celle qui prend les caraétères des efpèces dans la différence des couleurs du plumage. Îbid, 96 ‘ET Juiv. 320 &T 321. Toute bonne méthode de diftribution des animaux doit tendre à réduire au jufte le nombre des efpèces. Vol, [, r00 d7 10. MIGRATIONS des oifeaux, ajoutent beau- coup à la difficulté de faire [eur hiftoire. Vol. I, xix. Les circonftances des migra- tions varient dans les différentes efpèces. Îbidem, 15 &7 16. Les oïfeaux captifs s'agitent beaucoup dans Îa faifon deftinée à ces voyages. /bid, 16. Le fens intérieur de l’oifeau eft principalement rempli d'images produites par le fens de la vue; ces images fuperficielles, mais très-étendues, font la plupart relatives aux mouvemens, aux diftances , aux efpaces , il porte, pour ainfr dire, dans fon cerveau une carte géogra- phique des lieux qu'il a vus; & cette connoiïffance , jointe à la facilité qu’il a de parcourir ces mêmes lieux, font l’une des caufes déterminantes de fes fréquentes mi- grations. /bid, 8 1. Vol. IV, 243 — 260. Le - froid n’influe pas fur les migrations des rives. Pol. V, 393. Migrations irrégulières 4 bec-croifé & de quelques autres oifeaux, Vol VI, 175 — 177: | ej TABLE MILAN où Milan royal, voit du haut des airs un petit lézard, un mulot, &c. Vol. I, 9. Eft avec [a bufe & le corbeau, le repré- fentant parmi les oïfeaux, de l’hiène, du Joup, du chacal. bid, $1. Voyez BEC. Reflernble au vautour par le naturel & les mœurs; eft plus commun, approche plus les lieux habités, s'établit dans Îles pays cultivés, abondans en gibier, volaille, rep- tiles , infeétes ; on l’approche aifément , n’eft oint fufceptible d’éducation, reffemble | San à la bufe, mais s’en diftingue comme de tous Îles autres oifeaux de proie par fa queue fourchue; ïl Fa aufir plus longue, le vol eft fon état naturel, & ül exécute avec aifance & prefque fans aucun mouvement apparent, fr ce n’eft celui de la queue , quelquefois il plane inrmobile des heures entières; fon combat ou plutôt fa défaite lorfqu’il eft attaqué par lépervier. Thil. 277 — 281. Ne pefe que deux livres & demie, n’a que dix-fept pouces de lon-, gueur jufqu'au bout desongles, & cependant a prés de cinq pieds de vol; a liris, la peau du bec & les pieds jaunes; fe nourrit auffr de cadavres, de tripailles, de poiflons morts, de ferpens ; on la vu avaler un pigeonneau tout entier avec fes plumes. Jbhidem, 282 £T 283. Niche dans des trous de rochers ; quelquefois, dit-on, fur de vieux chênes ou de vieux fapins, pond deux ou trois œufs , plus ronds que çeux de poule, tachetes DES MATIÈRES, cvÿ de jaune fale ; eft répandu dans tout l’ancien continent , depuis la Suède jufqu’au Sénégal. Vol, 1, 283 7 284. "MILAN de la Caroline ou Épervier à queue d’hirondelle de Catefby , oïifeau du Pérou, que l’on ne voit à la Caroline qu’en été, efpèce étrangère, voifine de notre milan royal. Jbidem, 286, 312. Pèfe quatorze onces ; a quatre pieds de vof, vit de reptiles & d’infectes. /bid, 313. MiLAN noir os Étolien , eft plus noir & un peu plus petit que le milan royal, & ïl a Jes pennes de la queue prefque toutes égales . entre elles, maïs il Îui reflemble à tous . autres égards; il eft de paflasge, Belon les a vus traverfer le pont Euxin en files nom- . breufes; plus commun en Allemagne qu’en France; refte l’hiver en Égypte; vient dans les villes , fe tient fur es fenêtres des maifons; il a la vue & Le vol fr fürs, qu'il faifit en l’air les morceaux de viande qu'on lui jette. /bid, 286— 289. MILAN comparé avec la bondrée. 01. I, 296 &7 297. Avec l'oifeau Saint-Martin, à [a harpaie, à la bufe. Jhid, 301 — 316. Au bufard. {bid, 310. MIROIRS ou les yeux de la queue du paon. Vol. IV, 39. On en voit ‘ veftiges fur les plumes de la queue du paon blanc, Jbidem, 53. Cv AS A | MIROIRS ou yeux fur les plames de l’argus, Vol. IV, 110. Sur celles du chinquis. /hid, M 116 7 117. Du fpicifère. fbidem, 118 — 121. De l’éperonnier. {bid, 122, 125! ET 126. | «à MoDuULE des planches enluminées, eft par= tout la douzième partie de la longueur de l'oifeau mefuré depuis Ia pointe du bec jufqu'au bout de la queue. Fo T, xiÿ, MŒURS des animaux dépendent beaucoup de leurs appetits. Vo 1, $1. Les oïifeaux ont plus de mœurs en général que les quadrupèdes. /bid, 68, 69: &7 83. Ceux qui fe nourriflent des fruits de la terre vivent en famille, cherchent la fociété de leurs femblables, fe mettent en troupes nom=. breufes & n’ont d’autres querelles que celles. que produit l’amour ou fret pour Jeurs petits. Zbid. 95. C'eft des déferts qu’il, faut tirer les mœurs de la Nature. /bid, 257% MoOINEAU ou Moineau franc, moineau de. ville, pafleron, paflière, peflerat ,. parat ; païfle, paiflorelle , paflereau , pierrot, moinet gros-pillery , guilleri, moucet, moïficr. Vol, VI, 208 d7 fuiv, Réduction d’efpèces. Ibidem, 208 — 211. Variétés de couleurs. Jbid. 211. L’efpèce du moineau eft répandue depuis la Suède jufqu’en Egypte, au Sénégal. Îbid, 211 27 212. Variétés de fexe. /bid, Les moineaux fe plaifent dans Îles lieux habités; font opiniâtres, rufés; font trois DES MATIÈRES, CX: . pontes ; leur nid, leurs œufs, leur nourri- ture ; effet de la fumée de foufre fur eux; dommage qu'ils caufent aux volières, &c. Vol. VI, 212—217. Durée de leur vie, leur éducation , leurs mœurs; font folitaires, vont quelquefois en troupes; leurs amours ; nichent quelquefois fur les arbres; s'em- parent du nid des hirondelles & des pigeons. Îbid, 217 — 221. MOINEAU à bec rouge du Sénégal. Voyez MOoINEAU du Sénégal., MoïINEAU à collier. Voyez FRIQUET. MoOINEAU à la Soulcie. Voyez SOULCIE. MOoINEAU à tête rouge. Voyez FRIQUET. MoiNEAU à tête rouge de Cayenne. Voyez FRIQUET, PASSEVERT. MOINEAU au collier jaune. Voyez SOULCIE. MoiNEAU blanc; variété du moineau, Vol, VI, 2:11. | MoINEAU brun & blanc. Vol, VI, 211. MorNEAU de bois. Voyez SOU LCIE. MoiNEAU de campagne. Voyez FRIQUET. MoiNEAU de Capfa. Voyez DATTIER. MoiNEAU de Cayenne. Voyez FRIQUET, PERE-NOIR. MoINEAU de datte. Voyez DATTIER. MoOiNEAU de Java. Voyez PADDA, PÉRE-NOIR. cx \INMNBOELE Ÿ MoOINEAU de la Caroline. Voyez FRIQUET. huppé. MoINEAU de la Chine. Voy, QUADRICOLOR. à MoiNEAU de la côte d'Afrique. Voy, BEAU-4 MARQUET. À MoiNEAU de Macao. Voyez PÈRE-NOIR. | MOoINEAU de Madagafcar. Voyez FoUDIs.. MoINEAU de montagne. Voyez FRIQUET. MoINEAU du Brefil. Voyez PÈRE-NOIR. MoINEAU du Canada. Voyez SOULCIET. MOoINEAU du cap de Bonne-efpérance. Faye CROISSANT, FOUDIS. MoOINEAU du royaume de Juida. Va) \ PLRE-NOIR. | MoOINEAU du Sénéoal ; en quoi diffère du nôtre. Vol, VI, 222 €7 22 44 {: MoOINEAU jaune. Vol. VE 243 MoINEAU Indien. Voyez ÉL SE MoiNEAU noir ou plutôt noirci. Voz VI, LT; MoINEAUX, s’accouplent la femelle reftant | droite fur fes pieds, & leur accouplement, dure très-peu, mais il fe renouvelle très=. fouvent. Vol, 1, 75 7 79. | MoLoxiTA ou Religieufe d’Abyffinie, come" paré au merle ordinaire pour la forme, la taille,s. la nourriture, &c. plumage du moloxita js pourquoi appelé religieufe, Vol, VE, 110. STE DES MATIÈRES, Cx) MOQUEUR, eft de la même efpèce que le merle de Saint - Domingue de M. Briflon f que fon grand moqueur, que le merle cendré de Saint-Domingue de nos planches enlu- minées , que le tzonpan de Fernandez, fon tetzonpan, & fon centzonpantli, & fon cen- _ contlatolli, enfin que le moqueur de M. Sloane. Vo. V, 445 — 448. Son chant, | accompagné de mouvemens cadencés. /hid, 451— 454. Son plumage, fes dimenfons ; dieux où il fe trouve: fon nid, fa nour- riture; manière de. l’élever en cage, fes mœurs, fes parties internes. /b/d. 4S 1—456. MOQUEUR de M, Sloane, eft notre moqueur. MoeurEur François , a plus de rapports avec nos grives; fes différences , fes dimenfions , fon plümace, fon chant ; fa nourriture. Vol, V,.449 &7 450. fx MOQUEUR, (grand) le même que le moqueur. MOQUEURS, réduction des efpèces à deux. = Vol. V, 44s — 428. Voyez CENCON- M TLATOLLI: CENTZONPANTLI, TETZONPA N, TZONPAN. MOUCHET. Voyez ÉPERVIER. | MOUETTES, femblent être toüjours en mouvement & ne {e repoler que par inftans. > Vol. I, 41. Les mouettes des Barbades vont fe promener en troupes à plus de deux cents milles, de la côte & reviennent le même jour. Jbid, 45. cxi) TNA RUE NE MOUVEMENT, les oifeaux y font très-propres ee nm ma ve. cailles. /bid, 266 & 267. & trés-habiles , & par cette raifon ils ont di _ avoir le fens de fa vue plus parfait. Vo. I, - o d7 fuir. La feule viteffe du vol d’un oïfeau peut indiquer la portée relative de ‘ Ja vue. /bid, 10. Le mouvement paroit plus naturel aux oifeaux que le repos. /bid, + æ1. Cela influe fur leurs habitudes & leur inctinét. Jbid. 42. MUE, Îles oïfeaux y font fujets comme les quadrupèdes , font fouffrans alors & meurent quelquefois; aucun ne pond pendant ce temps. Vol. [, 61 7 62. Effets de la mue des oifeaux quant aux couleurs du plumage, {bid, 97. Et même quant à celles du pelage. des quadrupèdes. Zbidem, Dans certaines - efpèces d’oifeaux les trois premières mues entraînent des changemens confidérables dans les couleurs du plumage. /bid, 98. Temps de la mue des faucons. Vol, [[, 24. Du paon. Vol, IV, 4—40. Double mue de N N APAUL ou Faïfan cornu, comparé au dindon, plus reflemblant au faïfan, fes cornes , fa gorgerette, fon plumage, fes äïles courtes ; eft un: oifeau pefant. Vol, IV, 114 “ f ELA il CE] DES MATIÈRES Cxii NARINES du Percnoptère, ont un écoulement continuel & fort désoütant. Vol [, 271, Dugriffon, font fort amples. /hid. 218. NATURE, ce mot a deux acceptions, ox ceft un être idéal auquelk-6n rapporte, comme à une caufe active, tous les effets conftans, tous les phénomènes de l’Univers; ou c’elt la fomme des qualités dont cette caufe active a doué Îles êtré particuliers. d Vol TI, 3 d7 4. Nature des oifeaux. /bid, … À À7 fuiv. Uniformité du plan de la Nature prouvée par les rapports particuliers, obfervés “ éntre la tribu des oifeaux & celle des - quadrupèdes. /bid, 50. C’eft fouvent des … pays étrangers, & fur-tout des déferts qu’il | fauttirer les mœurs de fa Nature. /bid, 257. “NATUREL, éft l’exercice habituel de linftin … guidé & même produit par Îe fentiment. Hi Fo 4e Se Nip. des oïfeaux, fa femelle le commence « par néceflité , le mäle amoureux y travaille par complaifance. Vol. [, 69. Ce travail » commun forme un attachement réciproque. Jbid. Les oïfeaux qui ne font point de nid “ ne fe, marient pas, & fe mêlent indiffé- “.remment. id, 73. Les hiboux n’en font « point ordinairement , mais fe fervent de ceux … des autres oifeaux. Vol, Il, 139. H en et … aïinfi de la hulotte. /bid, 162, da NOMENCLATURE des oifeaux, fes difficultés, … Vol I, à, v, y & vÿ. Néceflité de s’én CxIY EP N us | occuper. Vol. III, 1 — 6. Inconvéniens: _des licences de Îa Nomenclature. idem , | 227, 379: NOURRITURE des oifeaux, confifie en tout ce qui vit & végète. Vol. I, 52- Is font aflez indiflérens fur le choix, ne favourent point ce qu'ils mangent, font privés de la maftication qui fait une grande partie de Îa jouiflance du fens du gout, ils ont ce «fens très-obtus, fans difcernement ; ils s’empoi- fonnent fouvent en voulant fe nourrir. /id. s2 d7 $3. Rien de plus gratuit & de moins fondé que la diftribution des oïfeaux , tirée de leur manière de vivre ou de Îa différence de leur nourriture. /bid, $ 6. On _ peutdiredes quadrupèdes comme des oifeaux; que la plupart de ceux qui fe nourriffent de plantes ou d’autres alimens maigres , _pourroient auffi manger de la chair; les granivores recherchent les vers, les infectes, Jes parcelles de viande avec avidité, on nourrit avec de la chair le roffienol qui ne vit que d’imfectes; les’ chouettes fe rabattent fur les phalènes, les oïfeaux les plus carnaf- fiers mangent, à défaut de chair, du poiffon , des crapauds, des reptiles ; Rides tous les granivores Ont été nourris d’infectes dans le premier âge. /bid, $5 7 s 0. NoyAU cartilagineux dans l# dernière poche inteftinale , joignant l’anus de l’autruche. ‘Vol. 1, 230 7 231; Ê 241. , - OcOCOLIN DESMATLÈRE s). ci Oz OLIN où Perdrix de imontaone, du Mexique, plus gros que nos perdrix, climat : LES A 7 où il fe plaît. Vol LV, 290. I eft une autre élpèce d’ococolin. {hid, 300. ODOR AT, ne peut être que Île fens du fen« ” timent ; eft plus parfait dans l’animal qu'e dans Phomme. Vo [, s, 17. Celui du “Corbeau & du vautour eff fort inféricur ä . celui du chien & du renard. hidesn ST. Cependant lesdoifeaux carnaffiers aroiflent en général avoir plus d’odorat que Les autres Oïfeaux ; & comme Ia finefle de l’odorat fupplée à Ta groffièreté du goût, îls paroïfient at avoir le fens du goût meilleur que les ‘autres oifeaux. /bid. $ 3. Voyez SENS. Dans l'homme & dans l’oïfeau, l’odorat efl le Cinquième fens ; dans Île quadrupède il ef Le premier. bid. 67. Fort émouflé dans l’autruche. Vol, II, 26. ŒrL, plus fenfible dans les hiboux, & en _ général plus parfait, plus travaillé dans les _Olleaux que dans les quadrupèdes. Vol I, 6. H'eft auffi trés-fouple , fe renfle ou s’aplatit, fe rétrécit ou s'élareit, &c. bid, 9. II eft plus grand Proportionnellement. 44, 11. Singulière conformation de l'œil de l’orfraie ,‘ connue d’Ariftote, & vérifiée par. Ajdro- .vande. Jbidem, 161 gr Juiy. L’œil du Oifeaux, Tome VI. é cent 0 AZ MAR NE jean-le-blanc foutient Péclat du foleil. Po. I, 175. La pupiile de l'œil des oïifeaux de proie nocturne , fe rétrécit concentriquement. * Vol: IT, 1 19. Les yeux de l’autruche difpofés de manière qu'elle peut voir des deux à Ja fois le même objet. /bid, 220. Du dindon. Vol. IT, 208 27 fuiv. | | ŒUFS ne font point caufe, dans les efpèces _des oïfeaux de proie, de l’exces de grandeur des femelles fur Îles mâles, cornme ils en fogt caufe parmi les poiffons & les infectes. Vol. T, 89. Les aigles n'en font que deux ou trois, & en général les oifeaux en pondent d'autant moins qu'ils font plus grands & plus - oros. {bid, 92 &7 116. Les œufs de milan & de tous les oïfeaux de proie font plus ronds que les œufs de poule. id, 284. Œufs d’autruche dans l’ovaire. Vol, 11,238. Confondus quelquefois avec des œufs de crocodiles. /bid, 2,52. Hiftoire des œufs de la poule. Vol. If, 102 à7 füiv. Œufs à deux jaunes; œuf dans un œuf; épingle dans un œuf; œuf hardé; œuf à coque double ou à coque épaïfle; œuf à pédicule, en : forme de poire, de cylindre, de fpirale; œuf portant l’empreinte d’un f6leil, d’une -éclipfe ; d’unecomète ; œufs lumineux. /27d, 107 7 108. Prétendus œufs de coq. kid, 109. Évaporation de l’œuf, moyens de l'empêcher & de conferver les œufs. 1bidy 112 d7 113. Efets de [a fécondation fur l'œuf. Zbid, 116 €7 Juiy. Rapport conftant Me." DES MATIÈRES, CXVÿ Obfervé entre la couleur des œufs & celle du plumage. Wo/, IIT, 16447.18$. Diic- rence de couleur entre les œufs des peintades fauvages , & ceux des peintades domeftiques. . Jbid, 264 è7 26$. Œufs zéphyriens. Vol, IV, 22. Œufs des paons, fbid, 28,53. OïE, qui a vécu, dit-on, quatre-vingts ans. Voli:Rp get "5 OïsEAU de Dieu. Voyez MANUCODE. OISEAU de Nazare, plus gros qu'un cygne, a prefque tout le corps- couvert de duvet noir, des plumes frifées au dieu de queue, les jambes hautes, trois doïgts à chaque pied; pond un œuf unique dans les forèts fur un tas de feuilles; on trouve un œuf dans le géfier des petits. Vol Il, 345- 27 346. Cet oifeau comparé avec le dronte & le folitaire. Jbid. 347 — 351. OISEAU de Paradis; erreurs à fon fujet. Vol, V, 207 — 210. Sés longues plumes : fubalaires, les Iongs filets de fa queue; plumes veloutées de [a tête. /bidem, 210 — 214. Mue de cet oifeau, climat qui lui convient; fa nourriture, fa chafle, fon vol, Îbid. 214—218. Inconnu aux Anciens; variétés obfervées dans ‘cette efpèce. /bid, 218—221. On mutile quelquefois des oifeaux. à beau plumageæ autres que des oifeaux de Paradis. /hid. 221 27 222, | O1sEAU de riz. Voyez PADDA. ei XVI TA BiLTE | O1SEAU fleuri de Fernandez. Voy. XocH1To x. OISEAU SAINT-MARTIN, autrement faucon-Janier & lanier cendré, diffère des faucons @& des Îaniers par fes jambes ‘longues & menues, & fe rapproche en cela du jean-le-blanc & de la foubufe; et un peu plus gros que la corneiïlle, a le corps plus mince, n’avale pas les petits animaux tout entiers , comme font Îles autres gros offeaux de proie, mais les déchire avec le bec; reffemble à la foubufe à beaucoup d’égards. Vol, I, 298 &7 299. Se trouve en France, en Allemagne, en Angleterre ; comment chafle aux lézards , fes mœurs font ignokles & approchent de celles du milan; eft différent du henharrier, Ibid, 300 &7 301. Fréquente comme lui & comme Ja foubufe les colombiers & les bafles-cours, Jbid. 303. N’eft point, comme on l’a dit, le mâle de la foubufe. {bid, 304. OISEAUX, leur hiftoire moins détaillée ici que celle des animaux quadrupèdes, & pourquoi. Wol, I, j—iv, Leurs efpèces font beaucoup plus nombreufes & fujettes à beaucoup plus de variétés à raïfon de l’âge, du fexe , du climat, de la domefticité, &c. Jbid, iv &7 fuiv. Difficultés de leur nomen- clature, de leur defcription, de leur hiftoire & de rendre fleurstcouleurs avec [e pinceau de la parole. Zhid. vij & viij. Leurs, différences apparentes portent fur les couleurs, encore , DES MATIÉRES, TX _ plus que fur les formes. VoZ. I, vi. Sont moins aflujettis que les quadrupèdes à Îa loi du climat. /xd. xviÿ, N’obéïffent qu’à Ja faifon. Zbidem. Sont plus chauds, plus prolifiques que Îles quadrupèdes, & par conféquent plus fujets à fe mêler avec les femelles d’efpèces voiïfines, & à produire des métis féconds, d'où s’enfuit une plus vrande multiplicité d’efpèces. Zbid, xxxij, lan pour arriver à une hiftoire complete des oïfeaux. /bid, xxxiy — xxxvj, Les oifeaux ont le fens de la vue plus parfait que les quadrupèdes. Zhidem, 6, 41. Exceptions apparentes. {bid, Voyez Œ1L. Les oifeaux font plus propres & plus habiles au mou- ‘vVement que tous Îles autres animaux. 9 êT Juiv, 45. Connoïflent mieux que nous les qualités de l'air, en prévoient mieux les variations, /bid, 12. Connoiflent mieux aufit les grandes diftances & la furface de . notre globe. fbidem, 14. Par cette raïfon voyagent plus & plus loin. /bid, 15 à -. Suiv, Voyez MIGRATION. Plufieurs n’ont _ point de narines extérieures. /bid. 17. Ont Je fens de l’ouïe plus parfait que l’odorat, le goût & le toucher, plus parfait même que l’ouïe des quadrupèdes. /bid, 19. Ont en général la voix plus agréable, plus forte, - & ils prennent plus de plaifir à l’exercer. {bid, 19, 22. Se font entendre d’une lieue du haut des aïrs. bid, 27. Ont les organes de la: voix plus compliqués. Jbidem, 24e € 11] xx FABLE 2 | - Volent fans fe fatiguer, & chantent de même, puifqu’ils chantent en volant. Vol I, 24. Sont moins fufceptibles d’être modifiés par l’homme. /bid, 33 7 34. On apprend Cependant à quelques-uns à chafler, à rap- porter le gibier. /bid. 34 Tr 35. Un oïfeau _de haut vol peut parcourir chaque jour quatre ou cinq fois plus de chemin que le quadru- pêde le plus agile. 424, 42 7 45. Les oifeaux vivent plus à proportion que Îles quadrupèdes. Zhidem, 47. Croïflent plus promptement, & font plutôt en état de fe reproduire. {bidem. Rapports particuliers obfervés entre la tribu des oifeaux. & celle des quadrupèdes; parmi les uns &les autres il y a des efpèces carnaflières & d’autres qui obfervent la diète végétale, & pourquot. Abid, 49 d7 so. Voyez INTESTINS. En général font aflez indifférens fur le choix de la nourriture, & fouvent ils fuppléent à l’une par une autre. {bid. 52. La:plupart des oïfeaux ne font qu’avaler fans jamais favourer. /bid, $3. Voyez NOURRITURE. Plufeurs dont le bec eft crochu, préférent des fruits & les prains à la chair; prefque tous ceux qui ne vivent que de grains, ont été nourris dans le premier âgé avec des infectes par leurs père & mère. 4bid, 56. Les oifeaux prefque nus, tels que fautruche, le cafoar, le dronte, &c. ne fe trouvent que dans les pays chauds; les cifeaux des pays froids font bien fourrés, 2 DES.AMTATIÉÈRES, CXX} Vol, 1, 60. Tous font fujets à la mue comme Jes quadrupèdes. fbid, 61 27 fuiv. Voyez MuE. Les oifeaux l'emportent fur les qua- drupèdes pour le toucher des doigts, dont ils faififfent les corps. Zhid. 66. Sont plus capables de tendreffe, d’attachement & de morale en amour que Îles quadrupèdes, quoique Île fond pre en foit peut-être plus grand que dans ces derniers ; ils paroïffent s'unir par un pacte conftant & qui dure au moins autant que l’éducation de leurs petits. Jbid. 68, 69 7 83. IT faut excepter Ia perdrix rouge & quelques autres efpèces. {bid, 72. Les oifeaux qui pourroïent encore fe divrer à Pamour avec fuccès, fe privent de ce plaïifir pour fe livrer au devoir naturel du foin de la famille. /bid, 77 àT 78. N'ont qu'une feule façon de s’accoupler. Jbid. 73. Plus indépendans de l’homme , moins troublés dans leurs habitudes natu- relles , ils fe raflemblent plus volontiers entre eux. Jbidem, 83. Ont plus de befoin que d'appétit, plus de voracité que de fenfualité. * Jbid. 82. Voyez MIGRATION. Ne peuvent -avoir que des notions peu diftinétes de la forme des corps. ‘/bid. Comment imitent notre parole &'nos chants. Vol: [IT, 150. OISEAUX aquatiques, font pourvus d’une grande quantité de plumes, & d’un duvet très-fin ;. ils ont oùtre icela près dé! la quete de groffes glandes, des efpèces de réfervoirs pleins d’une matière huileufe, dont ils fe € Lit} TOUR FRE fervent pour luftrer & vernir leurs plumes. Vol, 60. Les membranes qui uniflent les doigts de leurs pieds, la légèreté de’leurs plumes & de leurs os, la forme de leur Corps, tout contribue à ieur faciliter l’aétion de: nager; il y a plus de trois cents efpèces d’oifeaux palmipèdes, & lélément de l’eau femble appartenir plus aux oifeaux qu’aux quadrupedes. /hid. 64 7 65. Oifeaux de p'oie aquatiques comparés avec les oïfeaux de proie terreftres. Âhid. 86 — 88. Parmi les oifeaux aquatiques, comme parmi les terreltres, il y en a qui ne volent point. Vol: I, 208. OISEAUX de Pañle-cour, ne font point de nids, ne s’apparient point, le mâle paroît: feulement avoir pour fes femelles quelques attentions de plus que n’en ont les quadru- pèdes. Vo. 1, 73. O1SE AUX de fauconnerie, de Ja première claffe, ce font les verfauts, les faucons, les facres, les laniers, les hobreaux, les émé- rillons & les crefferelles ; ont tous les aiïles prefque auffi longues que la queue, la pre- -: mière penneé de l'aile faite en fame de couteau, & auffi longue que la fuivante, qui eft la plus longue ‘de toutes. Fo/, [, 340. | OISEAUX de: Paradis, femblent être toujours en mouvement & ne fe repofer que par inflans. Vol 1, 41. © O DES MATIÉRES. “Cxxiÿ 1SE AUX de proie, n’ont ordinairement nf jabot, ni géfier, ni double cæcum, & leurs inteftins font moins étendus que ceux des oïifeaux qui fe contentent d’une nourriture végétale. Vol, 1, $o d7 $ 1. Ont la langue molle en grande partie & aflez femblable pour la fubftance à celle des quadrupèdes ; ils ont donc le goût meilleur que les autres , d'autant qu'ils paroïflent auffi avoir plus d’odorat. /bid, $ 3 d7 136. Les plus voraces mangent du poiflon, des crapauds, des reptiles forfque la chair leur manque. /bid. $6. Ont l’eftomac membraneux. /id. $9. HI n’y a pas une quinzième partie du nombre total des oifeaux terreftres qui foient car- maffiers, tandis que dans les quadrupèdes il y en a plus du tiers. /hid, 85 à7 86. Mais en revanche il exifte une grande tribu d’oifeaux qui font une prodigieufe dépré- dation fur les eaux, tandis qu'il n’y a guère parmi les quadrupèdes que fes caftors, les loutres , les phoques & les morfes qui vivent de poiffon. id, 87. ISEAUX de proie terreftres, comparés avec - Jes oifeaux de proie “or ot Vol. 1, 85 7 86. Ordre dans lequel on parlera des premiers dans cette Æifloire des Oifeaux, 1bid, 88. Dans toutes les efpèces d’oifeaux de proie, les mâles font d’environ un tiers moins grands & moins forts que les femelles , d'ou s’eft formé le nom générique de tier- celet, qui défigne le mâle dans toutes ces £ y Exxit T'A BEE elpèces. Vol, [, 89 7 90. Tous ces oïfeaux ont l'appétit de [a proie & le goût de la chañle , le vol très-élevé, [a vue perçante, J'aile & Ia jambe fortes, Ia tête groffe, la Fangue charnue, leflomac frmple & mem- . braneux , les inteftins moins amples & plus courts que les autres oifeaux , le bec crochu, quatre oise bien féparés à chaque pied ; ïls habitent les montagnes défertes, font leurs nids dans les trous de rochers & fur Îes plus hauts arbres; plufieurs efpèces fe trouvent dans les deux continens , quelques- unes ne paroïflent pas avoir de climat fixe & bien déterminé. /bid, 90 7 95. En général ont moins féconds que Îles autres oïfeaux, & le font d'autant moins qu'ils font plus grands. /bid, 91 7 92. Ont prefque tous, plus ow moins, l’habitude dénaturée de chaffer leurs petits hors du nid bien plus tôt que les autres , & dans le temps qu'ils leur devroient encore des ‘foins ; forcés par leur conformation à fe nourrir de chair, par conféquent .à détruire & à faire la guerre fans relâche, ils portent une ame de colére qui détruit tous les fentimens doux & affoiblit même la tendrefle maternelle; preflés de leur propre befoin, ils entendent impa- tiemment les cris de leurs petits, & f1 la proie devient rare, ils les expulfent, les frappent & quelquefois les tuent dans un accès de fureur caufé par la mifère. {bid, | #3 ÊT 94 9ont infeciables par la même tue ul TT RTS DES MTATIÉRES, | CN tifon. Vol, 1, 94:.:Vivent appariés, même res la: faifon de l'amour & jamais: en famille. : Zbid. 95. Changent de couleurs à a première mue & même à la feconde & à la troifième. /bidem, 07 d7 98. Il y a apparence qu'ils fe cachent pour boire, comme fait le jean-le-blanc. fbid, 179: Se :‘diftinguent. en oifeaux guerriers, nobles & courageux, tels que les aigles, faucons, -gerfauts,, autours,, daniers , éperviers, .&c. & en oifeaux lâches, ignobles & gourmands, tels que les vautours, milans, bufes, &c. Îbid, 186. Antipathie néceflaire entre tous les oïfeaux de proie. Vo/, V, 47. “OISEAUX de proie noéturnes, né voient ni au grand jour, ni dans l’oBfcurité pro- fonde. Vo/, Il, 02 7 fuiy. Attaqués de jouravec acharnement par-les petits oifeaux. ‘; dbid;:101. Quels font ceux qui fupportent 1e mieux la lumière. /h1d, ‘102. Sont tous compris.fous les deux genres du-hibou :& de la chouette. Zhid, 103. La plupart de . ceux, qu'on trouve en Amérique ne différent _ pas'aflez de Ceux d'Europe pour qu'on ne + puifie leur fuppofer une même origine. bid, . 410$. Semblent avoir ie fens.de [a vue obtus, parce qu'il 'eft:trop affecté de l’éclat-de Ia Jumiéré, paroïflent avoir le :fens de l’ouie fupérieur aitous les-autres oifeaux &:ani- maux, ils: pret ouvrir & fermer les oreilles)à volonté ; Jeur bec 'eft entouré de Lpetites plumes: tournées en avant, les deux e y CKST A NA VA Hfor srrpièces, tant: fupériéure qu inféleure}! font rs mobiles ; l’ouverture ‘en ef: trèssgrande; le : -font craquerfort fouvent; ont lun des trois > doigts antérieurs mobiles, de manière qw'ils _ peuvent Île tourner en arrière; lorfqu'ils ._fortent de eur trou; prennent leur: vok en «2 culbutant, fans aucun bruit, comme # le , vent les, emportoit: & toujours de:t ('AVETS « AMPLI L ER irdon 225 |, suveuion ON TER DTA: le fquelette : de’ cé gros « Offeau ne pefoit que vingt-trois onces. Vol. 1, 46: On dit qu’il vit jufqu'à quatres vers ans. fbid. 18. ORAN BLEU o4 Merle du cap 7e hé efpérance; origine de fon nont, fon plumage. : Vol, NE, 69 7.70. , Oran VEgre Voyez MERLE à ventre: orangé du: Sénégal ; fon plumage, fes dinpsfons. Vol, VL;:68 #7 69. ‘OR CHEF où Gros- bec des Indes. Val VI, 106. OR ÉLLE ES dé Grand-duce Ver LE, De lautruche. J4id. 288 27 289. à ii One FR AI E, ne pond | que deux œufs... Vol, | 84 924 Se charge, dit-on ; de l'éducation des petits du pygargue chaffés & abandonnés par leurs père & mére. Ibid, 144: Fait à vérifier. Jbid, 159. Chafle aux oïfeaux de mer. Jbidemr, 452 27 158: Appelé grand > aigle de mer, cft plus gros que le exand Le è CPE DES MATIÈRES. \'exxWif r-laïble mais a les ailes plus courtes, ia les | :"; :ongles mors, fémi-circulaires, les jambes » jaunes, nues à. la: partie ‘inférieure ; une barbe! de plumes fous le-menton, d’où lui eft venu te :nom d’aiglé: barbu; fe nourrit de chair & de poiflon'& enlève les che- -lvreaux, Îles agneaux, les lièvres: & Îles oïes . 1 aufli-bien que. les poiflons ; ne pond .que deux œufs & n’eélève ordinairement qu’un sepetit; rangé par Ariftote avec les oifeaux de nuit; fes yeux font conformés. difé- » _ remment de ceux des! oïifeaux de .auit & S de, ceux des oïfeaux de jour; il a [a cornée recouverte d’une membrane très- mince qui forme l’apparence d’une petite taie fur le milieu de fa pupille,; & qui eft environnée d'un anneau parfaitement tranfparent ; chafle fa nuit & le jour, n’a pas le vok fi rapide * urmi dr haut que Paigles VoZ IT, 1 57 — 164. . MH y a des orfraies de différentes ‘grandeurs. \ > Jbid, 172. Cette efpèce n’eft nulle part \ + nombreufe, maïs elle eft répandue prefque par-tout en Europe, il paroït même qu’elle 1 ft commune aux deux continens, & que les Hurons l'appelleut fondaqua. Ibid. 72. Là PPS EN NP — ._ GORTOLAN, nom donné à une trés-petite r tourterelle. Wo/. IV, 404. -. _ OS des oïfeaux, ont la cavité plus grande que }\ ceux des quadrupèdes & font fpécifiquement . + plus légers, ce qui contribue non-fculement à la vitefle du vol, mais à la durée-de la ny 2 \T'aa sUARE . vie des oifeaux? leurs os plus folides & plus Tégers demeurent plus long-temps poreux, & ne s’obftruent pas aufli promptemeñt que dans les quadrupèdes : car cette obftruétion de la fubftance des os eft la caufe de la mort naturelle. Vol. 1, 46 — 40. Les poiflons qui ont les os encore plus légers, plus duétiles que les oïfeaux, vivent auffi plus Iong-temps ; les femmes , par la même raïfon, 2 vivent plus long-temps que les hommes. - Wol I, 49. si | OVAIRE , unique dans les oifeaux; exceptions propoftes, mais qui ont befoin de confir- mation. Vol. 11, 239 &7 240. OvIDUCTUS unique , même dans les oifeaux : à qui l’on attribue deux ovaires. Vol, II, 240. L ui or Que, ce fenseft plus parfait dans les oifeaux que dans les quadrupèdes, & après la vue, c’eft le fens le plus parfait des oïfeaux, on en peut juger par Îa facilité qu’ils ont de | répéter une fuite de fons & d’imiter la parole humaine, &: encore par le plaifir qu'ils prennent.à chanter. Vol, 1, 19, 29, 34 ÀT 41. Voyez SENS. Dans l’homme, l’ouie eft le quatrième fens , de même que dans le quadrupède ; il eft le fecond dans loifeau. {bidem, 67. Les oifeaux de proie nocturnes paroiflent avoir le fens de l’ouie fupérieur à ious les autres oifeaux, ils ont les conques des oreilles plus grandes ;:il y.a auf chez ns DORA à à LU Le \ à DES MATIÈRES. cxxix eux- plus d’appareil & de mouvement dans . cet organe qu'ils font maitres de fermer & » O L° O O d'ouvrir par un privilége qui leur eft propre, Vol, II, 1r8—120. On a dit que l’au- truche étoît privée du fens de l’ouïe. Jbid, 287 7 258. UROUA. Voyez VAUTOUR du Brefil. UROVANG ou Merle cendré de Madagafcar; fon plumage , fes dimenfions. Vo/. VI, 72. Comparé à notre mauvis. Jbid, 73. UROUBOU. Voyez VAUTOUR du Brefil, MARCHAND. UTARDE. Voz II[, 6— 56. Sa nomen- clature. /bid, 6 — 25. Différences du mâle & de la femelle. Zbid, 26. Dimenfons de l’outarde. /bid, 26 &7 fuiv, Son poids. {bid, 28. À trois doigts à chaque-pied, un duvet couleur de rofe ; fes autres caractères. Îbid, 30 àT fuiv. Ses ongles. 1bid, 33.5Ses oreilles , fa langue ; poche dont l'orifice eft fous la langue. fhid, 34 à7 35. Obferva- tions anatomiques. Jbidem, 37 —43. Sa nourriture. /bid. 40. Sa ponte, fon incu- bation. /bid, 43 7 44. Ses mœurs, fon allure; manière de la prendre. fbidem, 45 —48. Va quelquefois en troupes, fon : climat, fes migrations. /bid, 48 — $ 1. N'a ofnt pañlé en Amérique. /hid, $2—5$5,. fages de fa chair & de fes plumes. id, s5: Pourquoi nommé ofis pay les Anciens, ! } À né TEL, « CXxX AP US BIENS. 1% VU art d'Afrique. Vol, Hf,76. La même que l’autruche volante. /bid, 76 — 79. OUTARDE huppée d'Arabie. Voy, LOHONG. OUTARDE moyenne des {ndes. Voyez . CHURGE. Ou PARLE pelée & repose 4 Vol, III, 2h êT 26 Gus (petite } o Canepetière, pourquoi appelée ainfr. Volume VA, S7 —59. Ses dimenfions. /bid. 62 #7 63. Ses propriétés; - variétés produites par la différence du fexé, Îbid, 64 ÈT 65. Ses amours, fa ponte, fon paflage, fa nourriture; moyens de prendre ces oifeaux. /bid, 6$ er 66. Lieux où ils fe trouvent. /bid, 66 —71. Sa manière de voler & de courir, fes mœurs, qualités de fa chair. Hid, 71 è7 72. OUTARDE ( petite) RES d'Afrique. Vôyez HOUBARA, OUTARDE (autre RO REE huppée d'Afrique. Voyez RHAAD.. P A DD A ou à opa de riz ou Gros-bec cendré de la Chine, moïineau de Java, moinéau Indien; fon beau plumage. Vol, VI, 192 Tr 194 | PALMIPÈDES, font au nombre de HE de wois cents, Vo/, Ï, 64. pe 2h 2e DES MATIÈRES. Vexsÿ PALMISTE; d’où vient ce nom; plumage _ de cet oïfeau, fes dimenfions; variété. Vo2, VI, 102 — ro4. | PAON, n’eft pas la centième partie d’un bœuf & fe fait entendre de plus loin. of, [, 20. Eft avec le coq, le dindon & Îles autres oifeaux à jabot, le reprefentant des bœufs, des brebis, des chèvres & des autres rumi- nans. /bid, $2. Sa beauté, fon aïgrette, fa ueue, couleurs de fon plumage, leur jeu ans les différens mouvemens du mâle lorf- qu'il eft animé par lPamour. Volume IV, I— 5. Sa mue. /bid. $. Et originaire des Indes orientales d’où if s’eft répandu fuc- ceffivement. /bid. $ —20. D'où lui font venus les noms d'avis Medica & d’oifeau de Samos. /bid. 14 — 17. Ne paroît pas naturel à PAfrique. Zhid, 10— 13. Nr à l'Amérique. {bid, 19 é7 20. Eft un oifeau pefant à ailes courtes & queue longue; ne fe plaît pas dans les pays feptentrionaux. {bid. 20. Les mâles ardens pour leurs femelles fe battent, dit-on, entr’eux:; ont befoin de plufieurs femelles chacun, mais non pas en tout climat. /bid, 20 — 22. Gont oifeaux pulvérateurs, la femelle eft lafcive, pond fans accouplément des œufs inféconds. /bid, 22 7 23. Âge adulte de ces oïfeaux, production de la belle queue du mâle. fbid, 24, T 25. Saïlon de leurs amours, moyen de lavancer. /bid. 2$. Pontes, incubation, œufs, précautions à prendre pour qu'ils ne Cxx x) EF 4NB'BLE foient pas caffés dans la ponte même ou par le male, & pour que la couveufe ne Îes abandonne pas. Vo/, IV, 25— 32.Onen fait couver par des poules vulgaires ; éducation des petits. : /bidem, 26 —.36. Semblént fe carefler, mais en effet fe grattent récipro- quement avec leur bec, & pourquoi. /bid, AO 7 A1. Leur manière de manger, de boire; tube inteftinal, canaux biliaires & pancréatiques , cæcui double, croupion gros. Îbid, 41 7 42. Comment dorment, aiment Ja ‘propreté ; Îeurs excrémens, aiment à grimper. /hid, 42 &7 43. Leur voix, leurs différens cris. /hid. 44; dr 45. Leur fympa- thie avec le dindon , durée de leur vie, leur nourriture ; manière de les prendre à Cam- baie, qualités de leur chair. /bid, 46 —5 3. PAON blanc, variété. Vol. IV, $4—58.. Veftiges de miroirs fur les plumes de fa queue. /bid, 58. | PAON panaché, femble être le produit du mélange du paon ordinaire & du paon blanc; fes petits moins délicats à élever que ceux du paon blanc. Vol IV, 50. PARAT. Voyez MOINEAU. PARESSEUX, fe meuvent très- lentement & ont les yeux couverts & la vue baffle; c’eft une régle générale. Vol I, 11. PAROARE, nom formé du nom Brafilien tije guacu paroara , connu fous celui de \ DES MATIÈRES. exxxiÿ . cardinal dominiquain , fon plumage, différence de la femelle. Vol, VI, 244 ê7 245. PAROARE huppé où Cardinal dominiquain huppé de la Louifrane. Vol. VI, 245. PARRAK A de Barrère, qui le nomme aufi faifan , fa huppe. Vol IV, 159—161. PASSAGE (temps du) des faucons étrangers, Vol, Il, 25 — 29. Voyez MIGRATION. PASSE-BLEU ou Moineau bleu de Cayenne, a rapport au friquet, & plus encore au pañle-vert. Vol, VI, 236 &7 237. PASSERAT, paflereau , paflereau fauvage, . pafleron. Voyez FRIQUET &'MoOfNEAU. PASSE-VERT o7 Moineau à tête rouge de Cayenne, approche de notre friquet , quoique d’un plumage tout différent. ol, VI, 236. PASSIÈRE, païfle, paifle de faule , païfforelle. Voyez FRIQUET & MOINEAU. : PAUPIÈRE, feconde paupière des oïfeaux, & fon ufage. Vol. I, 7. Paupière fupérieure de l’autruche mobile & bordée de longs cils. MPoLsik, 220. PAU x1I ou le Pierre, où Pierre de Cayenne, hocco du Mexique de Briflon ; cufco, poule Numidique ; fon bec chargé d’un tubercule , fa taille, fon plumage; fe perche, pond à terre; nourriture des petits, fon naturel, lieux qu'il affeëte ; différences entre lé mâle . & la femelle. Vol IV, 142 — 146, au A os NAS PE | PEAU ou cuir de l’Autruche. Vol. If, 376. PÉCHEUR (le) des Antilles, du P. du Tertre, eit très - vraifeniblablement le même que l’épervier-pêcheur de la Caroline de Catefby, & ce dernier par fa forme, fa grofleur, fon plumage & fes habitudes, femble appartenir à l’efpèce du balbuzard. Vol. [, 199—203. Quoiqu'il ne fafle pas la guerre aux oifeaux, ni même aux animaux, mais feulement aux _ poïiflons, les oiféaux ne laïflent pas de s’at- trouper pour le pourfuivre à coups de bec jufqu’à ce qu’il change de quartier; pêche contme le balbuzard; les enfans des Sauvages l’élèvent & s’en fervent à [a pêche. /bid, 200 #7 201. Faucon-pêcheur des Antilles. Vol. IT, 23. De la Caroline. /bid. Faucon- êcheur du Sénéval. Voyez TANAS. Tous ke oïfeaux pêcheurs rejettent par le bec les arêtes & les écaïlles de poiffons, roulées en petites pelottes. id, 51. PEINTADE ou Méléagride, ou Quetele, ot Guinette, ou Poule d'Afrique, de Numidie, poule perlée, perdrix de Ferre-neuve, diffé- rente du pintado. Vol, IT, 232. Différences du mâle & de Ia femelle. /bid. 234, 235, 243 àT 251. Cette efpèce s’eft perdue & retrouvée ; a été tranfportée en Amérique. Jbid, 235$ 7 236: Changemens qu’elle y a éprouvés. Jbid, 238. Variétés dans la couleur des barbillons. Jbid, 234, 235, 244 d7 251. Dans les habitudes & les DES MATIÈRES. cxxxv mœurs, & dans la couleur de la chair, Vol. III, 337 7 238. Dans la croffeur du corps. /bid, 238. Dans la forme des : membranes du cou, le nombre & la hauteur des plumes ou filets de la tête. /bid. 240 +242. Dans les couleurs du plumage, Ibid. 240 — 242, 248 d7 249. Dans la couleur , la forme & les dimenfions du cafque, &c. /bid, 242 T7 fuiv, Dans la couleur des œufs, &c. /bid, 265$. Ce qu’on doit penfer de toutes ces variétés. /bidem, 244 &T 245. La peintade n’eft point Je . dindon ni le Anor-haan, Ibid, 247 — 240. Plumage, aïles, queue; pourquoi paroit _boflue, comparée à la perdrix. /bid. 250, 251, 257 d7 263. Oreilles découvertes, Cafque, yeux, bec, pieds, ongles. Zbid, 252 7 253. Parties intérieures. /bid,. 254, -.—257. Son cri, fes mœurs portent l’em- preinte du climat. /bid. 257 — 260. Ses allures, fa cure, Ibid, 260 êT 261. Aime Îles marécages, s’apprivoife ; comparée au faifan. Jbid, 262 d7 263. Sa ponte beaucoup plus confidérable dans la domef- ticité que dans l’état de fauvage ; différence des œufs dans ces deux états. /bid. 26 3 — 265. Incubation, foin de [a couvée, éducation & développement des petits, bon goût de leur chair. /bid, 265$ — 268. Le mâle produit avec la poule domeftique des œufs inféconds. /bid, 268. Œufs de peintade : bons à manger. {bid, 260.-On trouve de CXx\V) FA BE ces oifeaux , non-feulement en Afrique, mais encore en Âfie & dans le fud de l’Europe ; n’ont pu s’habituer däns la partie fepten- trionale. Vol. III, 269 — 271. Sont rares en Angleterre. /bid, 271. Plus communs en Grèce qu'à Rome. /bid. 272 &T 273. Semblent être oïfeaux de paffage, puifqu'ils revenoient tous les ans dans le pays où étoit Je tombeau de Méléagre. /bid, 273. PERCNOPTÈRE, eft un vautour, ou fi l’on veut , la dernière nuance entre l'aigle & le vautour, & la plus voifine du vautour, dont il a les principaux caractères & les mœurs, il porte fur [a poitrine une tache brune, liférée de blanc , figurée en forme de cœur; dégoütant par l’écoulement continuel de fes narines, & par un fecond écoulement de falive qui fe fait par deux autres trous dont fon bec eft percé; il a l'iris d’un jaune rougeëtre , une efpèce dékBfraife blanche au-deflous du cou, le jabot proéminent; approche du grand aïgle pour la grofieur, a les aïles plus courtes & Îa queue plus longue. Vol, I, 200. PERDRIX , comparée avec la peintade, Vol. IT, 250, 258 &7 263. Dénom- brement des différertes efpèces de perdrix. Vol. IV, 162— 165$. Efpèces renvoyées du genre des perdrix. fbid, 165 —168. PERDRIX de la nouvelle Angleterre. Vol, IV, 237. 7 239. DES MATIÈRES. CXXXVIÿ PERDRIX de montagne, moyenne entre {a orife & la rouge. Vo. IV, 195 7 196. PERDRIX de montagne du Mexique. Vol, IV, 299 &7 300. Voyez OCOCOLIN. PERDRIX de roche ou de la Gambra, Ver IV, 235. | PErDrix de Terre-neuve. Voy, PEINTADE. PERDRIX des Indes de Strabon. Voyez OUTARDE. PErpRIX du Sénégal. Voyez BIS-ERGOT. PERDRIX grife, en quels pays fe trouve, en quels pays ne fe trouve point. Voz, IV, 169 —171. Ne s’accouple point avec la rouge, eft d’un naturel plus doux, aime des plaines, y niche à terre; fes amours, combats des mâles, ponte, œufs, incubation, - éducation des petits. /bidem, 172— 181. Indices de l’âge, nourriture pendant l’été & pendant l’hiver, cri de la perdrix, furabon- dance des mâles, manière de prendre les mâles furnuméraires. {bid, 181—184. La perdrix elt fédentaire, craint l’oifeau de-- proie, durée de fa vie, comment on la multiplie dans les parcs , comment on nourrit & on élève les petits; leur chair, leur bec, obfervations änatomiques. /bid. 18$—1588, PEerperix grife-blançhe. Fo IV, 189—19r. PERDRIX prife , { petite ) a Le bec plusalongé & les pieds jaunes ; elle eff oifeau de pañlages » Cam, CA BALÉEN Cha apports & différences des deux efpèces, : Vol. IV, 192 27 193. La chair de perdrix eft quelquefois remplie de grains de fable. Jbid, 194. 1h PERDRIX perlée de Ia Chine. Voz IV, SPC 237: | PER DRIX rouge ou Perdrix grecque ou Bar- taveile, ce qu'en ont dit les Anciens , analvié : & réduit à fes juftes termes. Wo/. IV, 197 eT Juiv. Organes de la digeftion, durée de fa vie, nid, combats des mâles, tefticules de grandeur variable, accouplement, ponte. Îbid, 200— 211. Œufs détruits par les mâles; ce qu'on doit penfer de Ja double ponte, de ces mâles qui fe cochent les uns les autres, de ces femelles qui conçoivent à Ja voix du mâle, du point d’honneur des mâles de joüte. fbid, 202 — 208 êT 212, Grofieur de la bartavelle, fon cri, fon féjour ordinaire, fa ponte. {bid.208 27 209. S’eft mêlée avec la poule ordinaire; couve des œufs étrangers. fbid, 210 7 211. Moyens de prendre fes mâles. {bid, 2 12. PERDRIX rouge-blanche. Vo/, IV, 222, ! PERDRIX rouge d'Afrique, a les épcrons plus longs, la queue plus épanouïe que nos perdrix, & la gorge rouge. Vo IV, 232 e7 233: | PERDRIX rouge de Bärbarie, plus petite que notre-perdrix grile, fon plumage, fon : collier. Vol, IV, 134, be à PERDRIX DES MATIÉRES, cxvxx PERDRIX rouge d'Europe; fon féjour; combien fe plait dans lifle de Nanfo; fa chair prend le goût des chofes dont elle vit; fon vol; fe perche & fe terre; fes mœurs différentes de celles de la perdrix grife & de celles de la perdrix d'Égypte; s’accoutume difficilement à la captivité; fufceptible d’édu- cation. Vol, IV, 213—221. PÈRE-NOIR, fe trouve probablement dans les climats chauds des deux continens ; connu au Mexique fous le nom de yohual totorl, Vol, VI, 223 —226. _ PÈRE-NoIR à longue queue. Vol. VI, 220.07: 227... | PERROQUET d'Allemagne. Voyez BE c« CROISÉ. WE PERROQUETS âgés de trente & quarante ans. Vol. I, 48. Les perroquets & plufieurs autres oifeaux , dont le bec eft crochu, femblent préférer les fruits & les graines à [a chair. {bidem, $6. Ont le bec fupérieur mobile, comme l'inférieur. /2id, 57. PERROQUETS de mer, ainfi que les pingoins, volent & nagent, mais nepeuvent marcher, Vol, I, 63. _PERRUCHE fans pieds, comme un oifeaw de Paradis. Vol, V, 221, PETITESSE , dans les oïfeaux comme dans les quadrupèdes, le produit de la génération eft Oifeaux, Tome VI, Î cxl LA B:INE ponton à la petitefñle de l'animal. ol, 1, 92. | | PETRAT. Voyez FRIQUET. _PiATs, petits de la pie. Vo. V, 127. PIicACUROBA du Brefil, efpèce de tourte, Vol. IV, 402. | Pics, fe nourriflent comme les fourmilliers, en tirant également la langue pour la charger d’infectes, & font parmi Îles oifeaux Îles - repréfentans des fourmilliers. Ve’. [, $ 1. PICUIPINIMA. Voyez PETITE TOUR- TERELLE. Vol. IV, 405. P1E, agace, agafle, ajace, jaquette, dame, ouafle , &c. Ses rapports avec les corneilles & les choucas, eft omnivore, on la drefle à la chaffe; eft appariée toute la belle faifon , vole en troupe l'hiver. Vol V, 117—119. Devient aifément familière; fon talent pour imiter différentes voix & inftrumens, & même la parole. {bid, 1 19 7 120. Cherche la vermine fur le ds des cochons & des brebis, vole différentes chofes & les cache bien, fes ailes, fa queue, fon vol, fes mouvemens continuels, fon naturel, /bid. 120—125. Son nid; eft ardente dans fes amours , fort attachée à fa couvée, la défend courageufement ; fes prétendues connoif- fances arithmétiques , fes œufs; dans quels cas fait une feconde & une troifième couvée, Vol, V, 124— 127. Ses petits aveugles en L d / DES MATIÈRES, cxf naiffant, leur chair. Vol, V, 127. Plumage, mue, à quel âge les jeunes acquièrent leur longue queue, durée dé la vie. Jbid. 128 — 132. Sa langue. fbidem, 120 #7 130. Parties intérieures. /bid. 1 30. P1E blanche de Vormius & autres. Vol V, 131 7 132. = P1E brune ou rouflâtre. Vol. V, 132. Pr E de la Jamaïque, aufli appelée choucas, mérops, merle des Barbades; {à taille, fon plumage, fon nid; vole en grandes troupes , paroîït frugivore ; 4 ae en quoi diffère de nos pies & de l'ifana; fes rapports avec le tefquifana. Vol, V, 134 — 138. P1E de l’ifle Papoe. Voyez WARDIOLE. PIE de Madras. Vo. V, 274. Pre de Perfe d’Aldrovande; n’eft point un caflique. Vol, V, 324. Pre des Antilles, fes rapports avec la nôtre, fa queue , fon cri, fon naturel, fa chair; en quoi diffère de notre pie; fes couleurs. Vol. V, 138 — 142. PiE du Mexique. (grande & pe) Voyez ZLANOË & HOCISANA P1E du Sénégal. Vol V, 133. PIE noire & jaune d'Edwards. Voyez CASSIQUE jaune. EVA): P'HCS LUE PIEDS, leur couleur paroît varier quelquefois dans les oïfeaux , foit par Pâge ou par d’autres circonftances. Vol, [[, 33. PiEeps de lAutruche. F0/, IT, 220. Pie DS du paon. Vol, IV, 44. PIE-GRIÈCHE grife, très-commune en France & fédentaire, paîñle l’été dans les bois, niche fur les grands arbres , en hiver s'approche des lieux habités; pond de fx à huit œufs, a grand foin de fes petits, refte en famille tout lhiver. Vol Il, 70—%2,. Son vol, fon cri. bid, 72 &T 73. A les yeux bruns. /bid, 78. Variétés dans cette efpèce quant à la couleur ; venant d'Italie, des Alpes. /bid, 73 —75: Variétés quant à la grandeur. Zbid, 7 fui, Autres variétés du cap de Bonne-efpérance, de Ia Louifianc, de Cayenne, du Sénégal, de Madagafcar, des Indes, &c. Jbid. 75 — 77. PIE-GRIÈCHE huppée du Canada, ne diffcre de notre pie-grièche rouffe que par fa huppe & fon bec un peu plus gros. Voz. IF, 97 #7 98. | | PIE-GRIÈCHE roufle, plus petite que la orife, a les yeux d’un gris blanchâtre, de bec & les pieds plus noirs, niche dans les qraines fur un arbre touffu , part l’automne en famille, eft la feule qui foit bonne à manger; le mâle & Ia femelle font d’égale erofleur, diffèrent par le plumage; pondi DES MATIÈRES. cxlij Cinq à fix œufs, fait fon nid avec beaucoup d'art, aufli hardie que la grife. Vol. IT, 78 — 80. À pour variétés les deux pies-grièches du Sénégal des planches enluminées, 2.7 P Ps! 477 Sig, 25 © 479: IES-GRIÈCHES, les mâles font de [a même _ groffeur que les femelles. Volume Ï1f, G2. Quoique petits, fe font craindre des bufes, des milaus, des corbeaux , & refpecter des fâucons , éperviers , &c. fe nourriflent com munément d'infectes & aufli des petits oïfeaux , même de perdreaux, de jeunes lévreaux, &c. enfin de grives & de meries pris au lacet. : Jbidem , 67 — 69. Voyez BÉGARDES, CALI-CALIK, ECOR- CHEUR, FINGAH, GONOLEXK, * LANGRAIEN, SCHET-BÉ, ÎCHA- CHERT, ÎICHA-CHERT-BÉ, VANGA. PIERRE ou Pierre de Cayenne. Voy. PAUXI. P IGEON meflager fait en.un jour plus de chemin qu’un homme à pied n’en peut faire en fix. Vol 1, 44. Piveon âgé de vingt- . deux ans, n’avoit ceflé de pondre que les {1x dernières années de fa vie. Zhid, 48. Réduction des efpèces de pigeons. F4, IV, 301 &7 fui. Quelle eft là rouche premiere des différentes races. Zbid, 304. Piseons . déferteurs : qui fe perchent , ‘d’autres qui s’établiflent dans des trous de: muraille, dbidem\ 306. Pigeons de-volière, gros &@ petits, captifs fans retour. /hid, 307—309% ji cxliv TA TT Origine des différentes races. Vol. IV, 309 €7 fuiv. Pigeon des colombiers , fes pontes, quels colombiers il préfère. /bidem, 318. Tous Îles pigeons ont plus ou moins la. faculté d’enfler leur jabôt. /bid. 324. Mœurs des pigeons, leurs amours. /bid. 3409 7 350. Se trouvent par-tout dans les deux continens. fbid, 351 d7 fuiv. PIGEON à la couronne blanche. Vo/, 4V, 39" | PIGEON à queue annelée de la Jamaïque. Vol, IV, 373. | PIGEON à taches triangulaires d'Edwards. Vol. IV, 372. PIGEON brun des Indes. Vok 1V, 355. Relève fa queue. Jhid, fre PIGEON carme, le plus bas de tous. V2. IV, 339. PIGEON cavalier. Vol IV, 344. PiGEON coiffé. Vol, IV, 332. PIGEON coquille Hollandois ; variétés, Vol, IV, 336 à7 337. PIGEON couronné {gros ) des fndes. VoZ [V, 379* | ; | PIGEON cravate, l’une des plus petites races, Vol, IV, 335. | | PIGEON culbutant, très-petit. Vol, IV, 340, PIGEON de la Jamaïque. Vol, IV, 359. DES MMTIÈRES cxW PIGEON de la Martinique. Vol. IV, 354. PIGEON de Nicobar. Vol. IV, 377 à7 378. PIGEON de Norwège. Vol. IV, 342. PIGEON de volière. Vol, IV, 304, 317 © 345. Fute PiMALOT, oïifeau à bec large, ayant les habitudes de l’étourneau. Volume V, 268 ÊT 269. ; | | PINGoOINS , aïnfi que les perroquets de mer; volent & nagent, mais ne peuvent marcher. Vol. F, 64. PIQUE-BŒUF, fa groffeur, pennes de fa queue; infeétes dont il eft friand; d’où lui vient fon nom. Vo/, V, 239 7 240. PLANCHES coloriées ou enluminées des Oïfeaux. Vol, I, 1x, &c. PLANCHES noires. Vol, [, xÿ. PLASTRON blanc. Voyez MERLE à plaftron blanc. PLASTRON noir de Ceylan ox Merle à collier du cap de Bonne-efpérance , comparé au merle & à la pie; fes dimenfions, fon plu- : mage , différences de la femelle, elle reffemble à l’oranvert; fa véritable patrie. Vo/, VI, 64—65, ‘ PLUMES, font d’une fubftance très-lésére , d’une grande furface & ont des tuyaux creux. Vol. [, 45. Plumes des oïfeaux aquatiques, des oifeaux du nord. ‘id, $g J üÿ exhj 44.13: LE ET 60. Voyez Mur. Les vautours n’ont : point de plumes, maïs un fimple duvet fur la tête. Vol, T, 91. Les plumes du mansfeni font fr fortes & fi ferrées que fi en le tirant on ne le prend à rebours, le plomb glifle deffus & ne pénètre point. /bid, 202 à 203. Plumage de lépervier & de l’autour, fujet à varier beaucoup par les deux pre- _ miérés mues. /hid, 321 &7 322. Plumes de l’autruche. Vol. II, 218, 2109, àT 277 — 279. Rapport conftant obfervé entre la couleur des plumes & celle des œufs. Vo2. IIF, 184—1806. Plumes doubles du tétras. /bid, 276. Plumes de a queue du kittaviah ou . gélinotte de Barbarie, ont des taches blanches à leur extrémité, femblables à celles du mérops ou guêpier. /bidem, 363 à7 364 Plumes de la groffe gélinotte du Canada. fbid., #10 7 411. Du paon. Va, IV, 2—5,. 37 — 40. Du faïfan. /bid. 69 —72. De largus ou [uen. /bid, 110. Du chinquis.- Ibid, 116— 118. Du fpicifère. {bid, 118 êT 119. De l’éperonnier. /hid, 121—127. De loifeau de Paradis. Vol, V, 207. PoDoBÉ du Sénéoal, fa taille, fon plumage; comparé au merle ordinaire. Voz, VI, ss. PoissoNS, vivent plus long-temps que Îles _ oïfeaux, & pourquoi. Pol. Ê, 49: POLATOUCHES, rouflettes & chauve-fouris, &c. font la nuance entre les quadrupèdes & Jes oifeaux. Vol, 11,207. | DES MATIÈRES, Cali PONTE , une femelle d’oifeau en fait plufieurs fucceflivement, fi fès: œufs lui font ôtés, mais frelle les conferve, elle s’occupera avea fon mâle du foin dé les couver & d'élever © Jes petits , fans fe livrér aux émotions d’amour qui pourroient donner la fécondité à de nou- veaux œufs & l’exiftence à une nouvelle . famille; celle qu'elle a, occupe tous fes - foins, abforbe toutes fes affeétions ; fon atta- chement pour fes petits eft alors fa paffion dominante , devant laquelle fe taifent toutes- les autres paflions. Voi I, 77 àr 78. PouLE Numidique. Voyez PAU XI. PouLeE rouge du Pérou. Voyez Hocco. PouLEs éperonnées, ont beaucoup d’autres rapports avec les os Vol, IIT , 04. Leurs qualités. /bid,:07. Poules de Rhodës moins _fécondes que les, autres. ‘id, 102. Poules: mon fécondées. par le coq, produifent des _œufs non féconds. bidem, 102 7 103. . Temps de fa ponte, leur fécondité. Zbid, 1 1.0 7 111. Leur pañlion de couver. {bid, 118 —122. Leur conduite à l'égard de leur .couvée. Jbid, 1 34 ê7 fuiv. Et d’une couvée ‘étrangère. fbid. 136. Manière d’y fuppléer parait. {bid, 137 ÊT fuiv. Poules d'Afrique, de, Barbarie, de Guinée, de Jérufalem, de a Meque, de Mauritanie, de Numidie , de Pharaon, poules perlées, &c. Voyez PEIN- TADE. Les poules ordinaires ont les narines reçouvertes d’un opercule, Fo! IV, 188. Î{? Le 4 ; Cxlviÿ TA HIDE Se font mêlées avec l’efpèce de la bartavelle. Vol, 1V, 210 d7 2rr. | POUMONS, communiquent dans Pautruche & le pélican , avec le tiflu cellulaire. Vo/, IT, 241 &7 242. Ne paroïffent formés dans l'œuf couvé qu’à la fin du neuvième jour. Vol. IIT, 125. Leur mécanique dans le coq. Jbid. 147, &c. Communiquent avec Je péricarde dans la peïntade. Jbid, 257. POUSSINIÈRES fervant à élever les petits poulets. Vol. {II} 538 &7 Juiv. DRE Poux des paons. Vol IV, ær. PROMEROPS fans pieds, comme un oifeau de Paradis. Voz V, 221. R | PTARMIGAN, Vol, HI, 350 7 401. PYGARGUE ou Aigle à queue blanche, cette efpèce eft compofée de trois variétés, le grand pygargue, le petit pygargue & le pygargue a tête blanche. Wo/. I, 138. Les noms de ces oifeaux indiquent leurs diffé- rences; Ariftote a parlé du grand pygaroue , fous le nom de innularia, car il attaque les faons. /bid, 139. Les pygargues différent des aigles par la nudité de la partie inférieure des jambes, par leur bec jaune ou blanc, ar leur queue blanche; ils fe plaifent dans Les plaines & les bois voifins des lieux habités, & fur-tout dans les climats froids. {bide 139 7 140, DES MATIÉRES. cxlx. PYGARGUE (le grand) eft auffi gros, au moins aufh fort & plus féroce que l'aigle commun, produit deux ou troïs petits, il fes chafle & nid avant qu'ils foient en état de fe pourvoir; (on dit que l’orfraie en prend foin ) fait fon nid fur de gros arbres ; ne chaffe que pendant quelques heures dans Je milieu du jour. Volume À, F4O — 143. Comme il ne chaffe ordinairement , ainfi que le grand aigle , que de gros animaux, il fe rafifie fouvent fur les lieux fans pouvoir les emporter, & comme d’ailleurs ‘à ne fouffre point de chair corrompue, il y a fouvent difette dans ie nid, les aïglons deviennent eriards, fe battent pour fe difputer la nour- xiture, @& les père & mère doivent avoir emprefflement de s’en débarrafler. Jbid, r42 a 143. , PYGARGUE, comparé au jean-le-blanc, Vol, I, 176. | Q Quapricozor où Moineau de Ja Chine, gros-bec de Java, fon plumage. Vo, VE, 198 € 199. QUADRUPÈDES, leur hiftoire moins difficile: à faire que celle des oïfeaux , & pourquoi, Vol, T1, j & ÿ, IF n’y en a guère plus de deux cents efpèces, /bidem, dont l’hiftoire- & Ja defcription font Ie fruit de vingt ans : de travail, /6id, H eft affez facile de donner fn 4 ENS PA BURNE nur une connoiflance diftinéte.de chacun, avec : un bon deflin; rendu par une gravure noire & une bonne defcription. Vol, 1, wi. La plupart des quadrupèdes ont lodorat plus vif, plus étendu que ne l'ont les oïifeaux. Jbid, $ èT 17. La durée de leur vie eff proportionnelle au temps employé à leur accroïflement, & ils ne font en état d’en- gendrer que Lorfqu’ils ont pris la plus grande partie de leur.accroïffement. /bid, 47. Rap- ports particuliers obfervés entre la tribu des quadrupèdes & celle des oifeaux. /bid. 48. If y a dans ces deux tribus des efpèces