bu ARE AL HISTOIRE NATURELLE DES POISSONS, 2 7 "5. Par LE C'* LACEPEDE, TOME SEPTIE ME. XY.7 k LSHLOT sonian PPS ea in. en N RICHMOND À COLLECTION. We: lonal Museu Left À PARI à LA LIBRAIRIE STÉRÉOTYPE 2e P. DIDOT L'AÎNÉ, GALERIES DU LOUVRE, N° 5, . 27 Fremix DIDOT, RUE DE rHronviLLe, N° 116. AN VII. — 17909. DLU ES LB E.O I RE NATURELLE DES POISSONS. QUATRE-VINGT-SIXTÈME GENRE. LES SCORPÈNES. La tête garnie d’aiguillons, où de protubé- : rances, ou de barbillons , et dépourvue.de petites écailles; ame seule Core dor- sale. PREMIER SOUS- GENRE. ‘Point dé barbillons. ESPÈCES. | ÉaR ROTÉRES. 1. LA SCORPÈNE fLe corps garni de tubercules “"HORRIBLES gros et calleux. 5° HISTOIRE NATURELLE ESPÈCES. | CARACTERES. Quaire aiguillons ul e de 2. LA SCORPÈNE chaque œil; la nageoire AFRICAINE. de la queue grd recti- - ligne ? Q 3. LA SCORPÈNE ae aiguillons le 1e de " ÉPINEUSE. ligne Jâtérale. à É aiguillons recourbés 4; LA SCORPÈNE yeux; les deux lames de AIGUILLONNEE. chaque opercule garnies de piquans. MARSEILLOISE. : À Plusieurs aiguillons sur la D. La ch Br) cemenf entre les yeux. . 4 La mâchoire inférieure re- 6. LA SCORPÈNE pliée sur la michoire su- DOUBLE - FILA-Z périeure ; un filameut dou- MENT. ble et très-long à Porigine de la nageoire dorsale. : 7. LA SCORPÈNE } BRACHION. _geoïres pectorales basses, à une grande prolongation charnue , et composées de viugt-deux rayons. ; et tres-forts au-dessous des tête; un sillon où enfon- mais très-larges, attachées La mâchoire inférieure re- pliée sur Ja supérieure z peint de filament ; les na- 74 DES SCORPÈNES. 4, SECOND sous- GENRE. Des Barbillons. EU FF GARACTÈRES. £ à …? BARBUE.. vations et ‘des enfoncemens _sur la tête. Des barbillons auprès des 9. LA SCORPÈNE À | narines et des yeux; la Lé F8 CRE ORAN -_ f Deux barbillons à la mâ- 8. LA SCORPÈNE }. choire inférieure; des élc- RASCASSE. Fa Jangue . { Cinq: où six barbillons à la 10. LA SCORPÈNE | 'MAHE. ‘mâthoire du D deux barbillons à cl chaque oper- cule. É F barbillons ? à Ja mébone | è in féri ieure, et le long de 11. LA SCORPÈNE chaque ligne latérale; la. TRUIE: Jangue hérissée le petites "5" FA 22. LA SCORPÈNE PLUMIER. la mâchoire supérieure ; quatre autres entre les yeux; d’autres encore lc Es barbillons frangés L Es J Nb PA an gi HISTOIRE NATURELLE ESPÈCES. de CARACTÈRES: 12. LA SCORPÈNE | c. rale; des piquans irlan- PLUMIER. gulaires sur là tête et les opercules. EP ‘4 n:! ci Deux Éxrhilioes1n » la mâ- choire supérieure; cinq ou six à l’infénieure; .]a partie 13. LA SCORPÈNE }, | postérieure dé la nageoire AMÉRICAINE. nus, celle de la queue, et les pectorales, Lrès-arr ondies. ge rayons séparés l’un de l’autre, auprès.dé chaque mageoire pectorale, :. 34. LA SCORPÈNE DIDACTYLE. Des appendices ‘articulés , /oplacés auprès des yeux; . les rayons des nageoires pectorales, de la longueur du corps et de la queues : 15. LA SCORPÈNE ANTENNÉE. 16. LA SCORPÈN E fr nageoires pectorales plus VOLANTE. mx que le corps. long de chaque ligne Tatée du dos , la nageoire de l’a- a ù " 1 + DES SCORPÈNES. 9 dr 4 / LA SCORPÈNE HORRIBLE. Ox -diroit que c’est dans les formes très- composées, singulières, bizarres en appa- rence, monstrueuses, horribles, et, pour ainsi dire, menacantes, de la plupart des scorpènes, que les poètes, les romanciers, ks.:mythologues et les peintres ontcher- ché les modèles des êtres fantastiques, des larves, des ombres évoquées et des démons, dont ils ont environné leurs sages enchanteurs, leurs magiciens re- doutables et leurs sorciers ridicules; ce n'est même qu'avec une sorte de peine que l'imagination paroît être parvenue à surpasser ces modèles, à placer ses pro- ductions mensongères au-dessus de ces réalités, et à s'étonner encore plus des ré- sultats de ses jeux que des combinaisons par lesquelles la Nature a donné nais- sance au genre que nous examinons. Mais st en faconnant les scorpènes la Nature a 10 HISTOIRE NATURELLE donné un exemple remarquable de l'in- finie variété que ses ouvrages peuvent présenter, elle a montré d’une manière : bien plus frappante combien sa manière de procéder est toujours supérieure à celle de l'art; elle a imprimé d’une ma- nière éclatante sur ces scorpènes, comme sur tant d’autres produits de sa puissance créatrice , le sceau de sa prééminence sur istétisciet humaine : et cette considé- ration n'est-elle pas d’une haute i impor- tance pour le philosophe? Le génie de l’homme rapproche ou sépare , réunit ou divise , anéantit , pour ainsi dire, ou re- prdanis tout ce qu’il concoit : mais de quelque manière qu'il place à côté les uns des autres ces êtres qu'il transporte à son gré, il ne peut pas les liér compléte- ment par cette série infinie de nuances insensibles, analogues et intermédiaires, qui ne dépendent que de la Nature; le grand art des transitions appartient par excellence à cette Nature fétonde ét mer- veilleuse. Lors même qu’elle associe Îles formes que la première vue considère comme les plus disparates, soit qu'elle \ DES SCORPE NES. °tÆ en revête ces monstruosités passagères ‘auxquelles elle refuse le droit de se repro- duire, soit qu’elle les applique à des su- jets constans qui se multiplient etse per- pétuent sans manifester de changement sensible, elle les coordonne, lés groupe et les modifie d’une telle manière, qu’elles montrent facilement à une attention un peu soutenue une sorte d’air général de famille, et que d’'habiles dégradations ne laissent que des rapports qui s’attirent , à la place de nombreuses disconvenances qui se repousseroient. La scorpène horrible offre une preuve de cette manière d'opérer , qui est un des grands secrets de la Nature. On s’en con- vaincra aisément, en examinant la des- cription et la figure de cet animal remar- quable. - Sa tête est très-grande et \hettéanie \ dans sa surface : creusée par de profonds sinus, relevée en d’autres endroits par des protubérances très -saillantes, hérissée d’aiguillons; elle est d’ailleurs parsemée, sur les côtés , de tubercules ou de callosi- tés un peu arrondies, et cçependant.irré- : pe { ÿ 7 LPONONRNR A NE à RTE ñ 19 22 HISTOIRE KATURELTE gulières et très-inégales en grosseur. Deux F | | k des plus grands enfoncemens qu’elle pré= sente, sont séparés, par une cloison très inclinée, en deux creux inégaux et irré- guliers, et sont placés au-dessous des yeux, qui d’ailleurs sont très-petits, etsi- tués chacun dans une proéminence très= relevée et un peu arrondie par le hauts sur la nuque s'élèvent deux autres protu: bérances comprimées dans leur partie su- périeure, anguleuses, et qui montrent sur leur côté extérieur une cavité assez profonde; et ces deux éminences réunies avec celles des yeux, forment, sur la grande tête de l’horrible, quatre sortes de cornes très-irrégulières, très-frap-. pantes ,et, pour ainsi dire, hideuses. Les deux mâchoires sont articulées de manière que lorsque la bouche est fer- mée, elles s'élèvent presque verticale-. ment, au lieu de s'étendre horizontale- ment : la maàchoire inférieure ne peut clore la bouche qu'en se relevant comme un battant ou comme une sorte de pont- levis, et en dépassant même quelquefois en arrière la ligne verticale, afin des "appli DES SCORPÈNES. 1 quer plus exactement contre la mâchoire supérieure; et eq elle est dans cette position , et qu’on la regarde par-devant, elle ressemble assez à un fer-à-cheval : ces deux mâchoires sont garnies d’un grand nombre de très-petites dents, ainsi que le gosier. Le palais et la langue sont lisses; cette dernière est, de plus, large, arron- die et assez libre. On la découvre aisé- ment, pour peu que la scorpène rabatte sa mâchoire inférieure et ouvre sa grande gucule; orifice branchial est aussi très- large, Les trois on.quatre premiers rayons de la nagcoire du dos, très-gros, très-dif- formes , très-séparés l’un de l'autre , très- inégaux, très -irréguliers, très - dénués ‘d’une véritable membrane, ressemblent ? moins à des piquans de nageoire qu’à des tubérosités branchues, dont le sommet néanmoins laisse dépasser la pointe de l’aiguillon; la ligne latérale suit la cour- bure du dos. Le corps et la queue sont garnis de tu bercules calieux sem biäbleet à ceux qui sont répandus sur la tête; et l’on en voit. BU QE Brun 2 EAN 14 HISTOIRE NATURELLE d’analogues, mais plus petits, non seüle- ment sur les nageoires pectorales, qui sont très-longues, mais encore sur la membrane qui réunit les rayons de la na- geoire dorsale *. La nageoire de la queue est arrondie et | rayée; la couleur générale de l'animal est | variée de brun et de blanc; et c’est dans les Indes orientales que l’on rencontre cette espèce, qui se nourrit de crabes et de mollusques, sur laquelle, au milieu | des rapprochemens bizarres en apparence et cependant merveilieusement concer- tés, des formes très-disparates au premier coup d'œil se liant par des dégradations intermédiaires et bien ménagées, mon- trant des parties semblables où l’on n’a- voit d’abord soupconné que des portions #4, 5 rayons à la membrane des branchies. 13 0 fu uon articulés et 7 rayons articulés à la nageoire du dos. 16 rayous à chacune des pectorales. 6 rayens à chacune des thoracimes. 3 rayons non articulés et 6 articulés à celle de l’aous. 12 rayons à celle de la queue. - DES SCORPÈNES. : 15 très-différentes, paroissent avoir été bien plutôt préparées les unes pour les autres que placées de manière à se heurter, pour ainsi dire, avec violence , mais dont l’ensemble , malgré ces sortes de précau- tions, repousse tellement le premier re- gard, qu’on n’a pas cru la dégrader en la nommant Zorrible, en l'appelant de plus crapaud de mer, et en lui donnant ainsi le nom d’un des animaux les plus hideux. % Na | us he À ce A 4 16 HISTOIRE NATURELLE LA SCORPÈNE AFRICAINE. . O: rencontre auprès du cap de Bonne- Espérance et de quelques autres contrées de l'Afrique , cette scorpène dont la lon- gueur ordinaire est de quatre décimètres; | clle est revêtue d’écailles petites, rudes, et placées les unes au-dessus des autres comme les ardoises des toits * Les yeux sont situés sur les ‘côtés de la téte, qui est grande et convexe : une pro- longation de l’épiderme les couvre comme * 6 rayons à la membrane des branchies. T4 rayons non articulés et 12 rayons ar Livulés à Ja nageoïre du dos. 18 rayons à chacune des pectorales. 1 rayon nou articulé et 5 rayons articulés à chacune des thoracines. 3 rayons non articulés et 6 rayons articulés à celle de l’anus. | | 2 rayons à celle de la queue. 15 DES SCORPÈNES. ‘un voile transparent ; l'ouverture de la bouche est très-large ; Les deux mâchoires | sont également avancées ; deux ‘lames composent chaque opercule ; quatre pointes garnissent la supérieure ; l’infé- rieure se termine ‘en pointe du côté de la Et à et Le dos est ns ainsi ss Ca rené, | Fa bn La LE NE AT PIN | VE GA CN VIT RER A dr, + # : ‘ ; F ' " À 28 HISTOIRE NATURELLE \ LA SCORPÈNE ÉPINEUSE. Lr corps de ce poisson est comprimé ; des aiguillons paroissent sur sa tête; sa ligne latérale est d’ailleurs hérissée de pointes , et sa nageoire dorsale, plus étendue encore que celle de la plupart des scorpènes, règne depuis l’entre-deux des yeux jusqu’à la nageoire caudale. \ © DES SCORPÈNES. r9 LA SCORPÈNE AIGUILLONNÉE. L, description de cette espèce n’a encore été publiée par aucun auteur ; nous en avons vu des individus dans la collection de poissons secs que renferme le Muséum national d'histoire naturelle. Quatre ai- guillons recourbés vers le bas et en ar- rière paroissent au-dessous des yeux ; ces pointes sont d’ailleurs très-fortes, sur-tout la première et la troisième ; des piquans garnissent les deux lames de chäque oper- cule: la partie des nageoires * du doset de * Jo rayons non articulés et 18 rayons arti= culés à la nageoire dorsale. x7 rayons à chacune des pectorales. TZ rayon non articulé et 5 rayons articulés à chacune des thoracines. 2 rayons non articulés et 14 rayons ceulés à celle de Janus. 16 rayons à celle de la queue, \ psc RATE e t Ti tion; elle est de plus 2 ce e | pectorales , et comme la n queue. ‘Pi A dass U D L" ‘ ES ‘ YA # ; “ è ® 4 12 ; Cha \ \ | EN CON, x DANREPO) et Eaenrht er: OO EP RETEPE APCYETI FA DT LS à 2: ) Au IS OLAL 5, À HRK AS À 5 4 g id care “ À t'y A 4 (+7 sl % ° x Tux à EN NAS Ca d + “ + À RE LT AN { L'iASCI OUI PARU, ç Ph #14 "te D D. he pr2 44} je 1 TEE 4 LEE 4 & 1 ” 4 4 | 4 : 1-1 | à A ge 1 RP À à curé (06 À COL CN æ M 1="t [Je PA ; "1 21540 3 15 ve BYILTO UE $ T0 Fu M bLervirs sl. rs (EN Mt tn OT ÉT Le si « L es $ 0 # £ à Zu, Æ 2 SE 123 #1} LES 1% ps É L 2 [. LR (l 4 72 ‘ 4 NH: TdEate., ï « « “| veu Trés è. È 1 Ce 2 281 124 449 J 'h: } } $ s 1120 IUT Ÿ - V | o PR pi ” fu mi em il. . ? ee t JETTA JS . î e 3 ) Ni À; d re " cl L tft : L j CR f fi 4 . ru re Le } LA ! : oil . “ir k Vf p' CE ; CR : Fa, CAR Li MEUNS À . 1 : 23 152 Ci Li LCR 77 234110 CR En “ j is5 1 i& dJ f} 1 L À \ | F DES SCORPÈNES 2» LA SCORPENE MARSEILLOISE. \ C: poisson a beaucoup de rapports avec les cottes, parmi lesquels il a même été inscrit, quoiqu'il n’ofse pas tous les ca- ractères essentiels de ces derniers, et qu’il présente tous ceux qui scrvent à distin- guer les scorpènes. Il ressemble particu- lièrement au cotte scorpion, dontil diffère néanmoins par plusieurs traits, et no- tamment par l’unité de la nageoire dor- sale , qui est double au contraire sur le scorpion * * 12 rayons non articulés et 10 rayons articulés à la rageoire dorsale. Cal 17 rayons à chacune des nageoires pecto= rales. | z rayon non articulé et 5 rayons articulés à chacune des nageoires thoraciues. 3 rayons non articulés et 6 rayons articulés à celle de anus. 12 rayons à la nageoire de la queue. LS 22 HISTOIRE NATURELLE La tête du marseillois est armée de plus sieurs piquans ; un sillon est creusé entre w ses deux yeux, et son nom'indique la - contrée arrosée par la mer dans laquelle on le trouve. oc ÿ DES SCORPÈNES. 33 LA SCORPÈNE DOUBLE- FILAMENT. | Novs devons la connoissance de ce pois- son au voyageur Commeïrson, qui nous en a laissé une figure très-exacte que nous avons crûü devoir faire graver. Cet animal est couvert d’écailles si petites , que l’on ne peut les voir que très-diffieilement. La tête est grosse , un peu applatie par-des- sus, garuie de protubérances ; et la mûâ- chofre inférieure est tellement relevée, repliée et appliquée contre la supérieure, qu'elle dépasse beaucoup la ligne verti- _ cale , et s’avance du côté de la queue au- delà de cette ligne , lorsque la bouche est fermée. Au reste, ces deux mâchoires sont arrondies dans leur contour. Les yeux sont extrémement petits et très-rappro- chés ; les nageoires pectorales très-larges , et assez longues pour atteindre jusque vers le milieu de la longueur totale de la Re AA Î ul 24 H ISTOIRE à scorpène. La nageoire < de la queue est ar- 4 rondie ; celle de l'anus l’est aussi , et d’ail- leurs sue est à peu. près RE Re à la portion de la nageoire du dos au-dessous de laquelle elle est située ; et qui est com- posée de rayons articulés: Les autres rayons de la nageoire dorsale sont au » uombre de treize , et comme très-séparés les uns des autres, parce quela membrane qui les réunit est profondément échancrée entre chacun de ces aiguillons, qui, par une suite de cette conformation, parois: sent lobés ou lancéolés. Au-dessus de la pvuque on voit s'élever et partir du même point deux filamens très-déliés, d’une si srande longueur, qu'ils dépassent lna- geoire caudale ; et c’est de ce trait parti- culier que J'ai cru devoir tirer le nom spé- cilique de Ja scorpène que # viens de décrire *. ; * 13 rayons aiguillonnés et 7 rayons articulée à la nageoire du dos. 17 rayons à chacune des pectorales, 7 rayons à celle de l’anus, &4 rayons à celle de la queue. LS a. up La Re AT x L‘ x. # 4 1. SCORPENE Pranchion 2 PLEURONECTE Commersonren 3.ACHIRE Mendxe.. J T° auquel … DES SCORPÈNE Boyer . 2 Le Fr 4 y IV RTALL 2 63 « rs | = LEA SCORPÈNE. BRACHION. . _ 21 bb :ScI06 “À LEO DEL PTE © gai Nous. llons.décrire.cette scorpène d’a- près un dessin très exact trouvé dans les papiers de Commerson , etquenous avous faitigraver ; elle ressemble beaucoup à la scorpène, double-filament par la forme générale.de la tête, la petitesse et la posi- tion des yeux , la conformation des mâ- choires , la place de l'ouverture de la bouche, la situation de la mâchoire infé- rieure qui se relève et s’a pplique conife la supérieure de manière à dépasser du:côté de/la queue la ligne verticale, la nature des tégumens qui ne présentent pas d’é- cailles facilement visibles , et larrondi:- sement de là nageoiré caudale. Mais elle en diffère par plusieurs éaractères, et no- tamment par les traits suivans : première- ment, elle n’a sur la nique aucune sorte de filaments secondement, l’'échancrüre que montre la membraue de la nageoire Poissons. VIT, d Le 4 26 HISTOIRE NATURELLE du dos, à côté de cliacun des rayons at= guillonnés qui composent cette nageoire, est très - peu sensible relativerrent aux échancrures analogues que l’on voit sur la scorpène à laquelle nous comparons le brachion ; troisièmement, chacune des nageoires pectorales forme comme une bande qui s'étend depuis le dessous de la partie antérieure de l’opercule branchial jusqu’auprès de l’anus, et qui, de plus, est attachée à une prolongation charnue ct longitudinale, assez semblable à la. prolongation qui soutient les nageoires pectorales de plusieurs gobies; et c’est de cette sorte de bras que nous avons tiré le nom spécifique du poisson qui fait le sujet de cet article*. * 12 rayous aiguillonnés et 7 rayons articulés à la nageoire du dos. 22 rayons à chaque nageoire pectorale.. 9 rayons à la nageoire de l’anus. f \ DES SCORPÈNES.. 27 DA NEPECR sn LA SCORPÈNE BARBUE, L 4 La tête de ce poisson est:relevée par des protubérances , et:creusée dans d’autres endroits, de manière à présenter des ca- vités assez grandes. Deux barbillons gar- missent- la mâchoire inférieure ; les na- geoires thoracines sont réunies l’une à l’autre par une petite membrane ; la na- -seoire caudale est presque rectiligne *. * 12 rayons aiguillonnés et 10 rayons articulés 4 Ja nageoire du dos. 15 rayons à chacune des pectorales. 6 rayons à celle de anus. 13 rayons à celle de la queue. 5 L ARTE RC UNE US el) Que ss 4 28 HISTOIRE NATUREËLE RARE 4 À i 4 nes de arc LA SCORPÈNE RASCASSE +. 1 up dvi ion NN I, A rascasse habite dans'la Méditerranée et dans plusieurs ‘autres: mers. Où lPy trouve auprès des rivages., où ellé:se mot . en embuscade sous les tds et les autres plantes marines, pour saisir avec plus he facilité les poissons plus foibles ou moins armés œu’elle ; etlorsque sa ruse est inu- tile, que son attente est trompée,"et que les poissons se dérobent à ses conELe _elle se jétté sur les cangres, qui, ont biên. moins de force, d’'ag lité d de vitesse pour échapper à sa poursuite. Si dans ses at- taques elle trouve deda résistance , si elle est obligée de se AéFeudre contre un enHe- mi supérieur, si cile veut empêcher la main du pécheur de la retenir ; elle se contracte, déploie et étend vivement ses nageoires, que de nombreux aiguillons, \ * Serofanello, dans plusieurs contrées de l'E: tale, . ’ | DES SCORPÈNES.: . 29 rendent des armes un peu dangereuses, ajoute par ses efforts à l'énergie de ses muscles , présente ses dards , s’en hérisse, pour ainsi dire, et frappant avecrapidité, fait pénétrer ses piquans assez avant pour produire quelquefois des blessures fà- cheuüses, et du moins faire éprouver une douleur aiguë. Sa chair est agréable au “goût, mais ordinairement un peu dure. Sa longueur ne dépasse guère quatre déci- mètres. Les écailles qui la recouvrent sont rudes et petites. : La couleur de sa partie supérieure est brune, avec quelques taches noires ; du blanc mêlé de rougeûtre est répandu sur sa partie inférieure. Les nageoires sont d’un rouge ou d’un jaune foible et tacheté de brun, excepté les thoracines, qui ne présentent pas detaches, et les pectorales, qui sont grises. | | La tête est grosse; les yeux sont grands et très-rapprochés ; l'iris est doré etrouge; l'ouverture de la bouche très-large ; cha- que mâchoire hérissée, ainsi que le palais, de plusieurs rangs de dents petites et aigués ; la langue courte et lisse ; l’oper- FA à \ ! EU | 3o HISTOIRE NATURELLE cule branchial garni d’aiguillons et de ‘filamens ; et la partie antérieure de la nageoire dorsale, soutenue par douze piquans très-forts et courbés en arrière *. Huit appendices intestinaux sont placés * auprès du pylore ; l'estomac est vaste; le foie blanc ; la vésicule du fiel, verte ; le tube intestinal large. Du temps de Rondelet, on. croyoit em- core , avec plusieurs auteurs anciens, à la grande vertu médicinale du vin dans lequel on avoit fait mourir une rascasse ; et l’on ne paroiïssoit pas douter que ce vin ne produisit des effets très - salutaires contre les douleurs du foie et la pierre de’ la vessie. * 12 aiguillons et 9 rayons articulés à Ja na- geoire du dos. ji ‘16 rayons à chacune des pectorales. T rayon aiguillonné ‘et 5 rayons articulés à chacune des thoracines. : 3 rayons aiguillonnés et 5 rayons articulés x celle de Panus. 18 rayons à la nageoire de la queue. \ 1DES'/SCGORPÈNES. : 3 LA SCORPENE MAHÉ. Comwmerson a laissé dans ses manus- crits une description de ce poisson. Toutes les nageoïres de cette scorpène sont variées de plusieurs nuances; et le corps ainsi que _ la queue présentent des bandes transver- sales , qui out paru à Commerson Jaunes et brunes sur l'individu que ce voyageur a observé. Maïs cet individu étoit mort depuis trop long-temps pour -que Com- merson ait cru pouvoir déterminer avec précision les couleurs de ces bandes trans- versales. - #E | | Le mahé est revêtu d’écailles petites , finement dentelées.du côté de la nageoire caudale , serrées et placées les unes au- dessus des autres , comme les ardoises qui recouvrent les toits. La tête est grande et garnie d’un grand nombre d’aiguillons. Les orbites relevées et dentelées forment comme deux crêtes au milieu desquelles FA NOÉ NN en FT NUS 32 | HISTOIRE NATURES ÊLE s'étend un ir longitudinal assez pro" ! fond; *. | | ATOS Les deux mâchotrestne sont'pas parfai- | tement égales: l inférieure est plus avan cée que la supérieure , qui est extensible à la volonté de l'animal, et de chaque côté de laquelle on voit AT trois ou quatre barbillons ou filamens mollasses. Des dents très-petites et très-rapprochées les unes des autres donnent d’ailleurs aux déux imâ- choires la forme d’une lime., Un filament marque , pour ainsi dire , la place de chaque narine. : L’opercule br anchial est composé de deux lames : la première de ces deux pièces montre vers sa partie inférieure deux bar- billons, et dans son bord postérieur, deux ou trois piquans ; la seconde lame est triangulaire, et son angle postérieur est très- pbldnbte | ) Le dos est arqué et carené ; la TRY laté- rale se courbe vers le bas. (s La nageoire dorsale présente sa lar- geurs és sdales dans les diverses parties de sa longueur. Les pectorales sont assez longues pour atteindre jusqu’à l'extrémité \ 2 1 4 * : SIDESISCORPÈNES, 33 _ de cette nageoire dorsale. Celle dela queue est arrondie*. ir É Commerson a vu cette scorpène dans les environs des îles Mahé, dont nous avons cru devoir donner. le nom à ce poisson ; et c’est vers la fin de 1768 qu'il l’a obser- vée. * 7 rayons à la membrane des branchies. 13 rayons aiguillonnés ct II rayons articulés à la nageoire du dos. 17 rayons à chacune des pectorales. " taiguillo et 5 rayons articulés à chacune des thoracines. 3 aiguillons et g rayons a tiatles à celle de lPanus. Ÿ 12 rayons à celle de la queuë. | 34 HISTOIRE NATURELLE “ L “À = # CO g L | . = L 7 LA SCORPÈNE TRUIEY*. “ | si a Carre scorpène est beaucoup plus grande que la rascasse; elle parvient quelquefois jusqu'à une longueur de plus de quatre mètres : aussiattaque-t-elleavecavantage non seulement des poissons assez forts , mais des oiseaux d’eau foibles et jeunes, qu'elle saisit avec facilité par leurs pieds palmés , dans les momens où ils nagent au-dessus de la surface des eaux qu'elle habite. On la trouve dans l’Océän atlan- tique et dans d’autres mers, particuliè— rement dans la Méditerranée , sur les bords de laquelle elle est assez recherchée. Les écailles qui la couvrent sont assez grandes ; elle présente une couleur d’un rouge blanchâtre , plus foncée et même presque brune sur le dos, et relevée d’ail- * Crabe de Biaritz ; bezugo, pesce cappone, dans la Ligurie ; scrofano, dans d’autres contrées de l'Italie. / DES SCORPÈNES. 35 leurs par des bandes brunes et transver- sales. La membrane des nageoires est bleue , et soutenue par des rayons Jaunes et A je La tête est grande ; les yeux sont gros ; l'ouverture de la bouche est très-large ; des dents petites , aiguës et recourbées, hérissent la langue, le palais, le gosier , et des deux mâchoïres, qui sont égale- nent avancées ; des barbillons garnissent les environs des yeux , les joues , la mà- choire inférieure , et la ligne latérale, qui suit ia courbure du dos; deux grands aiguillons et plusieurs petits piquans arment, pour aimsi dire, chaque oper- cule yet l’anus est plus près de la nageoire d 5 £ & caudale yo de la gorge *. * 6 raÿ jonsà la membrane des branchies. 12 aiguillons et 10 rayons articulés à la na- geoire du dos. 19 rayons à chacune des pectorales. 1 aiguillon et 5 rayons articulés à chacune des thoracines. 3 aiguillons et 53 rayons articulés à Ja na- veotre ce lanus, 12 rayons À Celle de la queue. Ÿ AN PR Ua VITE OP SC PO ACTE Le ; ln à IN 4 foi 365 HISTOIRE NATURELLE ‘LA SCORPÈNE PLUMIER. Vu Er A MC RER ÉS- Lzs manuscrits de Plumier , que l'où conserve dans la Bibliothèque! nationale | de France, renferment un dessin faitavec … soin de cette scorpène, à laquelle J'ai eru devoir donner un nom spécifique qui rap- pelât celui du savant voyageur auquelon en devra la connoissance. Le dessus et les | côtés de la tête sont garnis, ainsi que les opercules, de piquans-triangulaires, plats et aigus. Quatre barbillons ou appendices frangés s'élèvent entre les yeux ; quatre. autres barbillons d’une forme semblable, mais un peu plus pelits, paroissent au- déssus de la lèvre supéricure : än grand nombre d’appendices également frangés. sont placés le long de la ligne latérale; les écailles ne présentent qu’une grandeur médiocre. La première partie de la na- geoire dorsale est soutenue par desrayons non articulés, et un peu arrondie dans. DESUSCORPENES. 1 y son contour supérieur ; celle de la queue est aussi arrondie;on voit quelques taches petites et rondes sur les thoracines. La couleur générale est d’un brun presque _moir, et dont la nuance est à peu près la même sur tout l’ animal *. | ‘I2 rayons aiguillonnés et 7 rayons ar rticulés NV fi nageoire du dos. … 9 rayons à chacune des pectorales. *5 ou 6 rayons à chacune des thoracines. 2 aiguillons et 5 rayons articulés à la nad- geoire de l’anus. 10 rayons à celle de la queue. ÿ AGEN a 38 HISTOIRE NATURELLE LA SCORPÈNE AMÉRICAINE. JL téte de ce poisson présente des pro- tubérances et des piquans; d’ailleurs on voit deux barbillons à la mâchoire supé- rieure, et cinq ou six à la mâchoire infé- rieure. Les quinze derniers rayons de la nageoire dorsale forment une portion plus élevée que la partie antérieure de cette même nageoire; cette portionest, de plus, très-arrondie, semblable par la figure ainsi qu'égale par l'étendue à la nageoire de l'anus , et située précisément au-dessus de ce deruier instrument de natation. Les nageoires pectorales et la caudale sont aussi très-arrondies *. Lorsque la femelle est pleine , son ventre paroît très-gros; et c’est une suite du grand nombre d'œufs. que l’on compte dans cette espèce , qui . est très-féconde, ainsi que presque toutes les autres scorpènes. * A la nageoire (dorsalef::..0.004 33 rayons. | à chacune des s pectorales....... 13 à celle de Lane. il, 40) LR à lle de la queue. ...,.....,. 18 DES SCORPÈNES. : 3% LA SCORPÈNE DIDACTYLE. La tête de cet animal , que Pallas a très- bien décrit ;: présente les formes les plus singulières que l’on ait encore observées dans les poissons ; elleressemble bien plus à celle de ces animaux fantastiques dont l’image fait partie des décorations bizarres auxquelles on a donné le nom d’arabes- ques, qu'à un ouvrage régulier de la sage Nature. Les yeux gros, ovales et saillans, - sont placés au sommet de deux protubé- xances très-rapprochées ; on voit deux fos- settes creusées entre ces éminences et le bout du museau; des rugositésanguleuses paroïssent auprès de ce museau et de la base des opercules. Des barbillons eharnus, découpés , ap- platis et assez larges, sont dispersés sur plusieurs points de la siifatt de cettetête, que l’on est tenté de considérer comme un produit de l’art ; deux de ces filamens, 4 HISTOIRE NATURELLE beaucou p plus g srands que les autres, pen= A dent, l’un à droite, et l’autre à gauche de la RS Un ae inférieure : cette mâchoire est plus avancée que celle d’en-haut ; l'une et l’autre sont garnies de dents, ainsi 1 que le devant du palais et le fond du go- sier ; la langue montre des raïes noïres.et de petits grains Jaunes: on apperçoit de plus, Rupee de chaque nageoire pecto- rale , c’est-à-dire , de chacune de ces na- ste sl que l’on a rompt à des bras, deux rayons articulés, très-longs, dénisés | de membranes, dans lesquels on atrouvé quelque analogie avec des doigts ;.et voilà pourquoi la scorpène dont nous parlons, k à a été nommée à deux doigts, ou didactyle. La nageoire de la queue est arrondie ; toutes les autres sont grandes ; celle du. dos règne le long d’une ligne très-éten- due ; plusieurs de ses rayons dépassent la membrane proprement dite, et sont gar- nis de lambeaux membraneux et déchirés ou découpés: +02. La peau dege-paisson, dénuée d’écaiiles facilement visibles, est enduite d’une hu- meur visqueuse. Cette scorpène parvient \i ? DES SCORPÈNES. 4x d’ailleurs à une longueur de trois ou quatre décimètres. Elle est brune avec des raies jaunes sur le dos , et des taches de la même couleur sur les côtés , ainsi que sur sa partie inférieure. Des bandes noires sont distribuées sur la nageoire de la _ queue, ainsi que sur les pectorales. Cet ‘animal remarquable habite dans la mer des Indes *. : * 16 rayons aiguillonnés et 8 rayons articulés du à la nagcoïre du dos, 10 rayons à chacune des pectorales. G:rayons à chacune des thoracines. 12 rayons à celle de l’anus. 12 rayons à celle de la queue. ; + a 4 Ne ce PTE OPEN TOR ARR \ NE ER % \ VAL UTUR £ , k ot : 2 4 HISTOIRE NATURELLE LA SCORPÈNE ANTENNÉE. | 0 / ' ps Ox pêche dans les eaux douces de l’île d’Amboine, une scorpène dont Bloch a publié la description, et dont voici Les principaux caractères. La tête est hérissée de lang et de piquans de diverses grandeurs ; au-dessus des yeux, qui sont grands etrapprochés, s'élèvent deux barbillons cylindriques , renflés dans quatre portions de leur lon- gueur par une sorte de bourrelet très-sen- sible, et qui, paroissant articulés et ayant beaucoup de rapports avec les antennes de plusieurs insectes, ont fait donner à » l'animal dont nous parlons , le nom de : scorpène antennée. Au-dessous de chacun ! des organes de la vue , on comptecom- munément deux rangées de petits aiguil- jons. Chaque narine a deux ouvertures situées très-près des yeux. Les mâchoires, avancées l’une autant que l’autre, sont | R DES SCORPÈNES. "43 è A L e 3 e . voe/ garmies de dents petites et aiguës. Des écailles semblables à celles du dos revè- tent les opercules. Les onze ou douze pre- miers rayons de la nageoire du dos sont aiguillonnés , très-longs , et réunis uni- quement près de leur base, par une mem- brane très-basse, qui s'étend obliquement | de l’un à l’autre, s'élève un peu contre la partie postérieure de ces grands aiguil- lons, et s’abaisse auprès de leur partie antérieure. La membrane des nageoires pectorales ne s'étend pas jusqu’au bord antérieur de la nageoire de l’anus ; mais les rayons qui la soutiennent , la dépas- sent, et se prolongent la plupart jusqu’à rémité de la nageoire caudale l’ext té de la nag dale , qui est arrondie *. ÿ Une raie très-foncée traverse oblique- * 6 rayons à la membrane des branchies. 12 aïguillons et 12 rayons articulés à la na- | geoire du dos. is 17 rayons à chacune des pectorales. 6 rayons à chacune des thoracines. 3 aiguillons et 7 rayons articulés à la na- | geoire de l’anus. 12 rayons à la nagcoire de la queue. la tête ‘ de petites Re sur. ie rayons ni des nageoires, et des bandes transversales ‘Ni sur le corps , ainsi que sur la queue. ‘1 La scorpène antennée vit communé- ment de poissons jeunes ou foibles. Les. goût de sa chair est exquis. DÉS SCORPÈNES. . LA SCORPÈNE VOLANTE. SRE DEEE EUR Corre scorpène est presque le seul pois- son d’eau douce qui ait des nageoires pec- torales étendues ou conformées de ma- nière à lui donner la faculté de s'élever à quelques mètres dans l'atmosphère , à s’y soutenir pendant quelques instans , et à ne retomber dans son fluide natal qu’en parcourant une courbe très-longue. Ces nageoires pectorales sont assez grandes dans la scorpène volante pour dépasser la longueur du corps; et d’ailleurs la mem- brane qui en réunit les rayons, est assez large et assez souple entre chacun de ces Jlongs cylindres , pour qu'ils puissent être écartés et rapprochés l’un de l’autre très- sensiblement ; que l’ensemble de la na- _geoire qu'ils composent , s’étende-ou se rétrécisse à la volonté de l'animal; que le poisson puisse agir sur l’air par une sur- Ai \ à an « JEUNE 46 HISTOIRE NATURELLE face très-ample ou très-resserrée ; qui ins dépendamment de l'inégalité th efforts de ses muscles, la es emploie une sorte d’aile plus développée, lorsqu'elle frappe en arrière contre les couches at- mosphériques , que lorsque, ramenant en avant sa nageoire pour donner un nou-" veau coup d’aile ou de rame, elle-com- prime également en avant une partie des couches qu'elle traverse ; qu'il y ait une supériorité très-marquée du point d’ap- pui qu'elle trouve dans la première de ces deux manœuvres, à la résistance qu’elle éprouve dans la seconde ; et qu’ainsi elle jouisse d’une des conditions les plus né- cessaires au vol des animaux, Mais si la facilité de voltigser dont est douée la scor- pène que nous décrivons , lui fait éviter quelquefois la dent meurtrière des gros poissons qui la poursuivent , elle ne peut pas la mettre à l’abri des pécheurs qui la , recherchent , et qui s'efforcent d'autant plus de la saisir, que 8a chair est déli- cieuse ; elle a livre même quelquefois entre leurs mains, en la faisant donner dans leurs piéges, ou tomber dans leurs rs: d' SCORPE NES. 47 Blets s slt attaquée avec trop d’avan- tage, Où menacée de trop grands dangers au PTE de l’eau , elle s’élance du sein de ce fluide dans ébrf de l'atmosphère. C’est dans les rivières du Japon et dans celles d'Amboiïhe que l'on a particulière- ment observé ses précautions heureuses ou funestes, et ses autres habitudes. Il paroît qu’elle ne be nourrit éommuné- ment que de poissons très-Jeuñés , où Pr redoutables pour elle. | _ Sa peau est revêtue de petites écailles placées avec ordre les unes au-dessus des autres. Elle présente , d’ailleurs , des ban- des transversales alternativement oran- gées et blanches, et dont les unes sont larges et les autres étroites. Lesrayons ai- guillonnésde la nageoire dorsale sont va- riés de jaune et de brun; lesautresrayons de la même nageoire, noirs et tachés de jaune ; et les pectorales et les thora- cines, violettes et tachetées de blanc. Des at blancs mar quent le cours de la ligne latérale. L’iris présente des rayons bleus et des rayons noirs. Et quant aux formes de la scorpène volante , il sufüira 48 HISTOIRE NATU RELLe | ® ge "4 de remarquer que la tête. très-large pars devant , est garnie de barbillons et d’ai- sHaels que les deux mâchoires ; éga= lement avancées, sont armées de dents petites et aiguës; que les lèvres sont ex- tensibles ; que la langue est petite, poin- tue, et un peu libre dans ses mouvemens; que de petites écailles sont placées sur les opercules; et que la membrane qui réu- nit les rayons aiguillonnés de la nageoire du dos , est très-basse , comme la mem- brane analogue dela RS ere antennée*. { 0 rayons à la membrane des branchies. 12 aiguillons et 12 rayons articulés à la na- geoire dorsale. | | T4 rayons à chacune des pectorales.: : 6 rayons à chacune des thoracines, ‘3 rayons aiguillonnés et 7 rayons articulés à la nageoire de l’anus. 12 rayons à la nageoire de la queue, qui est arrondie, é a ra { | QUATRE-VINGT-SEPTIÈME GENRE. e à ( LES SCOMBEROMORES. ' N Une seule nageoire dorsale; de petites na- _ georres au-dessus et au-dessous de la queue; point d’aiguillons isolés au-devant de la » nageoire du dos. Ô ESPÈCE. | CARACTÈRES. SR UTS fuit petites nageoires au- LE SCOMBÉRO-} dessus et au-dessous de la MORE PLUMIER. queue ; les deux mâchoires également avancées. \ aire | A di A,.M PET ENT, ONE Pr tu A ALES 1 4 te Ai 1 ER So HISTOIRE NATURELLE — - L LR PTE pr A [ Lss peintures sur vélin qui font partie de la collection du Muséum d’histoire na- turelle, renferment la figure d’un poisson représenté d’après un dessin de Plumier, et qui paroît avoir beaucoup de rapports avec la bonite. Le savant voyageur que nous yeuons de citer, l’avoit même ap- pelé bonite ou pélamis, petite et tachetée, vulgairement rézard. Mais les caractères génériques que montrent les vrais scom- bres, et particulièrement la bonite, ne se retrouvant pas sur le poisson plumier, nous avons dû le séparer de cette famille. Les principes de distribution méthodique que nous suivons, nous ont même enga- gés à l’inscrire dans un genre particulier que nous avons nommé scobéromnore, pour désigner les ressemblances qui le lient avec celui des scombres, et dont nous aurions placé la notice à la suite de LE SCOMBÉROMORE PLUMIER: ù DES SCOMBÉROMORES 5r l'histoire de ces derniers , si quelques cir- constances ue s’y étoient opposées. Le scombéromore plumier vit dans les eaux de la Martinique. Sa nageoire dor- sale présente deux portions si distinctes par leurs figures, que l’on croiroit avoir sous les yeux deux nageoires dorsales très- rapprochées. La première de ces portions est triangulaire , et composée de vingt rayons aiguillonnés ; la seconde est pla- cée au-dessus de celle de l’anus, à laquelle elle ressemble par son étendue, ainsi que par sa forme comparable à ceile d'une faux. Huit petites nageoires paroissent au-dessus et au-dessous de la queue. Les couleurs de l’animal sont d’ailleurs ma- gnifiques : l’azur de son dos, et l’argenté de sa partie inférieure, sont relevés par les teintes brillantes de ses nageoires, et _-par l'éclat d’une bande dorée qui s'étend le long de la ligne latérale, et règne entre deux rangées longitudinales de taches irrégulières et d’un Jaune doré. L QUATRE-VINGT-HUITIÈME GENRE. | LES GASTÉROSTÉES.. Une seule nageoire dorsale ; des aiguillons isolés, ou presque isolés, au-devant de la nageoire du dos; une carène longitudinale de chaque côté de la queue; un ou deux rayons au plus à chaque nageoire A | cine; ces rayons aiguillonnés. ESPÈCES, . + CARACTÈRES. t.LEGASTÉROSTÉE [Trois aiguillons au-devant de ÉPINOCHE. la nageoire du dose a aiguillons au-devant 4 ÉPINOCHETTE. Ja nagcoire du dos. 3.LE GASTÉROSTÉE { Quinze aiguillous au-devanë SPINACHIE. de la nageoire du dos, \ 1 HISTOIRE NATURELLE. 53 DS LE GASTÉROSTÉE ÉPINOCHE *, LE GASTÉROSTÉE EPINOCHETTE , “ E T LE GASTÉROSTÉE SPINACHIE. : C’r$7 dans les eaux douces de l'Euroype que vit l’épinoche. Ce gastérostée est un des plus petits poissons que l’on con- noisse; à peine parvient-il à la longueur d’un décimètre : aussi a-t-on voulu qu'il occupât dans l'échelle de la durée une place aussi éloignée des poissons les plus favorisés, que sur celle des grandeurs. On _ aécritqu'’il ne vivoittout au plus que trois ans. Quelque sûres qu’aient pu paroître * Skitispigg, skitibar den storre, en Suide; steckle back, banslickle, sharpling, en Anole- * terre; épinarde , dans quelques départemens 1né- xidionaux de France, , : 5 54 HISTOIRE NATURELLE les observations sur lesquelles on a tite, cette assertion, nous croyons qu elles ne porté sur des sévit individuels plutôt que sur des faits généraux ; et nous regar- aons comme bien peu wHrseblalte une aussi grande briéveté dans la vie d’un animal qui, dans ses formes, dans ses qua- lités, dans son séjour, dans ses mouve- nens, dans ses autres actes, dans sa nour- riture, ne présente aucuue difiérence très- marquée avec des poissons qui vivent pendant un très-graud nombre d'années. Et d’ailleurs ne reconnoît-on pas dans l’épinoche la présence ou liu- fluence de toutes les causes que nous avons assignées à la longueur très-rcmar- quable de la vie des habitans des eaux et, particulièrement des poissons considérés en général ? | C'est dans le printemps que ce petit osseux dépose ses œufs sur les plantes aquatiques , qui les maintiennent à une assez grande proximité de la surface des lacs ou des rivières , pour que la chaleur du soleil favorise leur développement..Il se nourrit de vers, de chrysalides, d'in- La { DES GASTÉROSTÉES 55 sectes que les bords des eaux peuvent Jui présenter, d'œufs de poissons ; et , malgré sa’ foiblesse’, 11 attaque quelquefois des | poissons, à la vérité, extrémement jeunes, et venant, pour ainsi dire, d'éclore. Les aiguillons dont son dos est armé, et le bouclier ainsi que les lames dont son corps est revêtu, le défendent mieux qu'on ne le croiroit au premier coup d'œil , de l'attaque de plusieurs des animaux qui vivent dans les mêmeseaux que lui: mais ils ne le garantissent pas de vers intesti- maux dont il est fréquemment la victime ; ils ne le préservent pas nen plus de la re- cherche des pêcheurs. On ne le prend pas cependant , au moins le plus souvent, pour la nourriture de l’homme, parce que son goût est rarement très-agréable : mais comme cette espèce est grasse et féconde en individus, il est plusieurs contrées où l’on répand les épinoches par milliers dans les champs, sur lesquels elles forment en . Se corrompant un excellent fumier ; où bien on les emploie à engraisser dans les basses -cours voisines des lacs qui leur ont servi d'habitation, des canards, des X 56 HISTOIRE NATURELLE cochons, et d’autres animaux utiles. dans d: l’économie domestique. On péut aussi exprimer de milliers d'é- pinoches une assez grande quantité d'huile bonne à brüler ; et nous ne devons pas oublier de ons. remarquer qu’il est un grand nombre d'espèces de poissons, dé- daignées à à cause du goût peu agréable de dei chair, dont on pourroit tirer, comme de l’épinoche, un aliment convenable à plusieurs animaux , un engraistrès-propre à fertiliser nos campagnes , ou une huile très-utile à plusieurs arts. ; Les yeux de J’épinoche sont saillans , et ses mâchoires presque aussi avancées l’une que l’autre : chaque ligne latérale est marquée ou recouverte par des pla- ques osseuses placées transversalement , plus petites vers la tête ainsi que vers la queue, et qui, au nombre de vingt-cinq, de vingt-six ou de vingt-sept, forment une sorte de cuirasse assez solide. Deux os alongés , durs, et affermis antérieure- ment par un troisième, couvrent le ventre comme un bouclier ; et de là vient le nom générique de Sad que porte l’épi« # LIDESYGA STÉROSTÉES: 57 noche. Chaque thoracine est composée de deux rayons: le premier, grand, poimtu, et presque toujours dentelé , frappe aisé- ment la vue; lesecond, blanc, très-court, -très-mou , est difficilement appercu. Trois aiguillons alongés , et séparés l’un de l’autre , s'élèvent au-devant de la na- geoire du dos : les deux premiers sont - dentelés des deux côtés ; le troisième l’est quelquefois , mais il est presque toujours moins haut que les deux premiers. On compte trois lobes au foie, qui est très-étendu , et dont le lobe droit est par- ticulièrement très-long. On ne voit pas de . cœcum auprès du pylore ; et le canal in- testinal se recourbe à peine vers la tête, avant de s’avancer en ligne droite vers l'anus , ce qui doit faire présumer que les sucs digestifs de l’'épinochesonttirès-actifs. La vésicule natatoire est épaisse, sim ple , grande, et attachée à l’épine du dos, dont cependant on peut la séparer av CC facilité. Au reste, l'iris, l’opercule branchial et les côtés de l’épinoche brillent de l'éclat . de l'argent ; ses nagcoires , de celui de cæ à { PU LE ES ONE RAM ON 56 HIST OIRE NATURELLE ji ï l'or; et sa gorge , ainsi que sa: poitrine; ‘ montrent souvent celui du rubis! 1 L _ L'épinochette viten tronpesnombreuses. dans les lacs et dans les mers de: l'Europe ; on la voit? pendant le printemps auprès des embouchures des fleuves; et, suivant | lecitoyen Noël, on la pêche dans là Seine, … jusqu’au-dessus de Quillébœuf.La spina- | chie ne se trouve ordinairement que dans. la mer. Elle est plus grande du double, … ou environ , qe l'épinoche, pendant que T A la membrane des branchies de F'épinoche. . .. 4 2er 3 el 0e INR à la nageaire ‘du 40. . 4. 40088 12 i à chacune des pectorales :..... 10 à chacune dés thoracines....... 2 areblle de Pamus. 19. ER à celle de la queue, qui est rec- tiligme. es de este 100 0RS # À la nageoire du dos de Pépino- 3 chetté. 224400005660 RNOS à chacune des pectorales. . ..:...740 à chacune des thoracines, dont la membrane est très-blanche.... 2 à eelle deFanus.…. 5641.54. 00m à celle de la quene.ss 2.400 01 a’ a) | DES GASTÉROSTÉES. . 5) l'épinochette ne parvient communément qu’à la longueur d'un demi-décimètre. Cette épinochette est PAPAS dénuée de lames osseuses et même d’écailles facile- ment visibles ; sa couleur est Jaune sur son dos, et ue ou argentée sur Sa. partie LS | La spinachie offre à ses -près le même tou et la même disposition dans ses nuan- ces que l'épinochette : : mais ses côtés sont garnis de lames dures. Elle a de plus le museau avancé en forme de tube , l'ou-- verture de la bosçhe petite, et bonbscile ciselé en rayons * * À la vageoire du _. de la spinachie AU Pr AO LOTS MP CE à 7 rayons. . à chacune des see. LEA CO à chacune des thoracines... 2 torclésel anne 12. 24 1 Oxou 7 à celle de la queue, qui est RE 12 l Deux nageoires dorsales; un aiguillon et | _ cinq ou six rayons articulés très-petils à : chaque nageoire thoracine; point dé pi. quans isolés au-devant des nageoires du … dos, mais les rayons de la première dor- sale à peine réunis par une membrane ; | point de carène latérale à la queue. Lao. CARACTÈRES. | -LE CENTROPODE flLe corps revêtu de petites RHOMBOIDAL. écailles. = FH LA HISTOIRE NATURELLE. 6 LE CÉNTROPODE RHOMBOÏDA L. T4 conformation de ce poisson nous oblige à le placer dans un genre particu- lier. Il à été observé par Forskael dans la mer Rouge. Les petites écailles dont il est revêtu, brillent commé des lames d’ar- | gent. Les nageoires sont blanches, ex- cepté celle de la queue, qui est d’un verd bleuâtre ; et la seconde dorsale est noire dans sa partie la plus élevée. Cetteseconde nageoire du dos est d’ailleurs triangulaire et écailleuse dans sa partie antérieure, comme celle de l’anus, et basse ainsi que transparente dans le reste de son étendue. Les cinq rayons articulés qui, réunis avec un aiguiilon , composent chacune des na- geoires thoracines , sont à peine visibles. . Une membrane assez peu large soutient les quatre ou cinq piquans qui forment Poissons, VII. 6 | V4) Aa un} 4) ac # Ke TT A PET dd \ A #9 } HE 0 a nt ER TE UNSS 62 HISTOIRE NATURELLE la première dorsale. Les dents sont dé- liées et nombreuses; et au-dessus du bout - de la langue, on voit une callosité ovale et rude. La queue proprement dite est très-courte; ce qui donne à chaque côté de l’animal une figure rhomboïdale *. * A Ja membrane des branchies,.. 6 rayons. à la première nageoire du dos. … 4ou5 À la seconde. is 50 SCOR RUES à chacune des pectorales......... 15 à chacune des thoracines....,.., 6 à celle de lanus, 4,0. RS à celle de la queue, qui est un peu arrondie... 4 00 0e PR : QUATRE-VINGT-DIXIÈME, GENRE. LES CENTROGASTÉRES. Quatre aiguillons et six rayons articulés & chaque nageoire thoracine. CARACTÈRES. La nageoire dorsale très- longue ; celle de la queue 1. LE CENTROGAS- ; très-peu fourchue ; la cou- TERE BRUNÂTRE. : ù leur du dessus du corps, ESPÈCES. | brune. La nageoire de la queue, 2. LE CENTROGAS- fourchue ; la couleur du TÈRE ARGENTÉ. x dessus du corps, argentée. LAS ET DAT sul Li NL BRUNATRE, ‘À PAU 20e LE CENTROGASTÈRE ARCENTÉ. ‘à Lrs mers qui arrosent le Japon nour- rissent ces deux centrogastères, dont on doit la connoissance au savant Héuttuyn, et dont le nom générique vient des aigüil- lons que l’on voit au-dessous de leur corps , et qui composent une partie de leurs nageoires inférieures. Ces poissons ne parviennent qu'à une longueur très- peu considérable : le brunâtre n'a pas ordinairement deux décimètres de long, et l’argenté n’en a qu'un. La mâchoire supérieure du premier est garnie de dents aigués ; le second a sur la nuque une grande tache brune , et communément TUDES CENTROGASTÈRES. 65 ‘ arrondie. Les notes, suivantes ! et?, et le tableau de leur genre , indiquent Tu autres trarts ER 3 13 aiguillons et II rayons articulés à la na geoire du dos du brunätre. ! - 16 rayons à chacune des pectorales. 7 aiguillons et 9, rayons articulés, à la na geoire de l'anus. ae 20 rayons à Îa nageoire de la queue. 2 8 aiguillons à la partie antérieure de la na- geoire dorsale de l’argenté. 2 aiguillons et 12 rayons à la nageoire de Panus. QUATRE-VINGT-ONZIÈME GENRE. | LES CENTRONOTES. Une seule nageoire dorsale ; quatre rayons au moins à chague thoracine ; dés piquans “isolés au-devant de la nageoire du‘ dos ; une saillie longitudinale sür chaque côté de la queue, où deux aiguillons au-devant de la nageoire de l'anus. 1 | ESPÈCES. CARACTÈRES Quatre aiguillons au-devant de la nageoïre du dos ; sept 1. LECENTRONOTE} rayons à la membrane PILOTE. des branchies; vingt-sept | rayons au moins à la na- geoire dorsale. Quatre aiguillons au-devant 2.LE CENTRONOTE} de la nageoire dorsale ; ACANTHIAS. trois rayons à la merm- brane des branchies. Cinq aiguillons au-devant de 3.LE CENTRONOTE ; la nageoire du dos;lepre- GLAYCOS. . y | mier tourné vers le mu HISTOIRE NATURELLE. 67 ESPÈCES. CARACTÈRES. ‘ . seau, et les autres inclinés 3.LEGENTRONOTE} vers la queue; la ligne la- huitrayons à la membrane des branchies. Ï Huit aiguillons au-devant de la nageoïire du dos : vingt- 7, LE CENTRONOTE à A en six rayons à cette nageoire CAROLININ. dorsale ; la ligne latérale - droite. GLAYCOS. térale ondulée par petits . tTAIES. :f Sept aiguillons au-devant de 4. LE CENTRONOTE À HAE en à la nageoire du dos; onze ARGENTÉ. ; rayons à cette nageoire. {Sept aiguillons au-devant de la nageoire du dos; vinot 5. LECENTRONOTE } è het | rayons à cette nageoires OVALE. : _ six rayons à la membrane des branchies. Sept aiguillons au-devant de la nageoire du dos ; vingt- 6. LE CENTRONOTE E nn 3 FPE un rayons à cette nageoire: LYZAN:. Ÿ BEA 8. LE CENTRONOTE e la nageoire du dos: à GARDÉNIEN. OUE os ; trente Uu aiguillons au-devant dé tros rayons à cetle na- CLSPÈGES © No. à SUN Re 1 Arte 391 6 Ph à! 1 “ a tar el £a #! UUHA ge nl bts Éuloe -déat NTRONOTE , â. LEGE : ‘de lanus # ‘deux. NIEN. A 2 GARDE FL PA A À chacune | M saules ectorales. A # \ 2 4 P A | OV Fa 4) Æ LE ne | uit aiguillons au-devant de . la nageoire du dos; pas de deux rayons à chacune 9. LE CENTRONOTE VADIGO. or éranilut Mes | pectorales ; ; la ligne “ Wa me M de F4 ET EU Lo LÉ latérale 1Lor tueuse. PRPR EN { j $ TAN: ne ] ( ? a L k : \ PER FPE Lt 1 Ra L % ne (4 VUE rt 4 3 LL 4 l F o LAIT 7 | \ gts 1 f és At PA À F7 } E Fa NN CAT AS TRES % ARE % WA JR } ‘4e AA AUS OUR CNURE 1 ARE . à WT ju FU + “AA nb NA ONCE T Mie 443 ZI d' REA MN NET ic £ ù A ; } FRA 21 F i S'ENER ‘ 4 * 44 SPL 4 : EPA AT Mi ta 4 Lg h 4 Mi 77 À F+ L'TU A : ù 1” } > HA Fi N æ# ë L ” “ wa % À æ per c DES CENTRONOTES.! 6 rs « LE CENTRONOTE PILOTE. Prssour toutes les espèces du genre des centronotes, ainsi que celui des gasté- rostées et celui des centropodes, ne renfer- . ment que d'assez petits individus. Le cen- tronote dont noustraitons dans cetarticle, parvient très-rarement à la longueur 1. deux décimètres. Malgré les der de dont quelques parties de son corps sont héris- . sées, il ne pourroit donc se défendre avec succès que contre. des ennemis bien peu redoutables, ni attaquer avec avantage qu'une proie presque invisible. Son espèce n’existeroit donc plus depuis long-temps, s’il n’avoit recu l’agilité en partage : il se soustrait par des mouvemens rapides aux dangers qui peuvent le menacer. D'ailleurs sa petitesse fait sa sûreté, et compense sa foiblesse. IL n’est Ééchécbhe ni par les pc- cheurs, ni par les grands habitäns des 70 HISTOIRE NATUE RELLE. mers ; l’exiguité de ses membr es le dérobe À RER à leur vue ; le peu de nourriture qu’il peut fournir, empêche qu'il ne soit ‘ l’objet des desirs des marins, ou des appé- tits des squales. Il en est réculté pour cette espèce, cette sorte de sécurité qui dédom- mage le foible de tant de privations. Pres- sée par la faim, netrouvant pas facilement à certaines distances des rivages les œufs, les vers, les insectes, lesmollusques qu’elle pourroit saisir, elle ne fuit ni le voisi- nage des vaisseaux, ni même la présence des squales, ou dès autres tyrans des mers ; elle s’en approche sans défiance et sans crainte ; elle Joue au - devant des bâtimens , ou au milieu des terribles pois- sons qui la dédaignent ; elle trouve dans les alimens corrompus que l’on rejette des navires ou dans les restes des victimes inmolées par le féroce requin , des frag- mens appropriés par leur ténuité à la pe- titesse de ses organes ; elle précède ou suit avec constancela prouc qui fend les ondes, ou des )troupes Carnassières de grands squales; et frappant vivement l’imagina-, tion par la So il avec laquelle elle Set OMR DES CENTRONOTES. "x habite son singulier asyle , elle a été bien- tôt douée , par les amis du merveilleux, d’une intelligence particulière ; on lui à attribué un instinct éclairé, une pré- voyance remarquable, un attachement courageux ; on l’a revêètue de fonctions très-extraordinaires ; et on ne s’est arrêté qu'après avoir voulu qu’elle partageât avec les échénéis , le titre de conducteur du requin, de pilote des vaisseaux. Nous avons été bien aises de rappeler cette opi- nion bizarre par le nom spécifique que nous avons conservé à ce centronote avec le plus grand nombre des auteurs. mo- dernes. Celui qui écrit l’histoire de la Na- ture, doit marquer les écueils de la rai- son , comme l’hydrographe trace sur ses cartes ceux où ont péri les navigateurs. On voit.sur le dos de ce petit animal, dont on a voulu faire le directeur de la route des énormes requins, ces aiguillons qui appartiennent à tous les poissons com- pris dans le quatre-vingt-onzième genre, et dont la présence et la position sont indiquées par le nom de ceztronote * que * Kevrpov, en grec, siguifie argutilon ; et væT6c, signifie dose | 92 HIS TOIRE nous avons Cru: devoir: Hu denrées on n’en. compte que quatre au“devant la nageoire dorsale du pilote, Les côtés de la queue de ce poisson sont relevés longi-. tudinalement en carène. La ligne latérale . est droite. Plusieurs bandes transversales , et noires font ressortir la couleur de sa ÿ partie supérieure, qui présente des teintes brunes et des reflets dorés..Il paroît que le nombre de ces bandes varie depuis quatre jusqu’à sept. Les mâchoires, la langue, et la partie antérieure du palais, sont. garnies de très- -petites dents *. i * A la nageoire du AO à A + 26 raÿ ons. “ À chacune des pectorales. . ARE Sue à à chacune des thoracines......: 6 à :cclle de l'an Asie L SEE + pa R} 4, a ne Le PR: hat x NL 29 Na Ce ENTRONOTES. #3. LE CENTRONOTE ACANTHIAS, ET | LE CENTRONOTE GLAYCOS. Lss mers qui arrosent le Danemarck, nourrissent, selon Pontoppidan, l’acan- thias ; et la Méditerranée est la patrie du glaycos. Nous avons conservé ce, nom grec glaycos, qui veut dire glauque (d’un bleu de mer), à un centronote décrit et figuré par Rondelet, et auquel, suivant ce naturaliste , les anciens avoient donné cette dénomination. Cetteespèce a le corps alongé , les dents très-pointues, la ligne latérale ondée à petits traits; la partie supérieure du corps d’un bieu obscur, l'inférieure très-blanche ; la chair grasse, ferme , et de bon goût. SONNERIE A LE CENTRONOTE OVALE , ET | LE CENTRONOTE LYZAN. Ne PR # Ox« pêche auprès des côtes de l'Amé-. rique équinoxiale, l’argenté, dont la cou- leur est désignée par le nom spécifique que nous avons cru devoir lui donner , pendant que c’est dans les mers de l'Asie fè que vit l'ovale, dont l’aiguillon dorsal le plus antérieur est couché vers la téte, dont les mâchoires sont hérissées de pe-. tites dents, et dont le corps très-compri- mé, comme celui des chétodons, a indiqué par sa figure la dénomination spécifique, de ce centronote. | Forskael a vu le lyzan sur les côtes de l'Arabie. Ce poisson est couvert d’écailles petites , laucéolées , et resplendissantes rh DES! CENTRONOTES. 3 comme des lames d'argent ; ses lignes la- térales sont ondées vers l’opercule et droites auprès de la queue ; son dos est d'un brun mêlé de bleu * ‘ * 17 rayons à chacune des nageoires pectorales de l’argenté. 6 rayons à chacune des thoracines. 2 aguillons au- devant de la nageoire de l'anus. ; 3 aïguillon et6 rayons articulés à la nageoire anale. 16 rayons à la nageoire de la queue. 36 rayons à chacune des nageoires pectorales de l'ovale. 6 rayons à chacune des thoracines. 2 aiguillons au-devant de la nageoïre anale. 1 aiguillon et 16 rayons à la nagcoire de l'anus. 20 rayons à la nageoire caudale. 27 rayous à chacune des pectorales du ]yzan. Z aïiguillon et 5 rayons à chacune des thora= cines. 2 aïguillons au- devant de la nageoire de l’anus. 4 aiguillon et 18 rayons à cette même na= geoire de l'anus. Nr 706: Fr LE CENTRONOTE CAROLININ , | LE CENTRONOTE GARDÉNIEN, ET" LE CENTRONOTE YVADIGO *. ù Le carolinin et le gardénien-habitent la Caroline : le nom du premier indique leur pays ; celui du second , l'observateur qui les a fait connoître. C’est en effet le doc- teur Garden qui en envoya , dans le temps , la description à Linné. Ces deux poissons , et Le vadig 20, qui se trouve dans la Méditerranée , se Hess téBéat par la forme de leurs AC es du dos et de l’a- nus, qui présentent la figure d’une faux, et par celle de la nageoire de la queue, qui est fourchue : mais , indépendamment * Tiche, pélamide, dans plusieurs départe= mens méridionaux de.France. . ? … DES CENTRONOTES. y des dissemblances que nous n’ayons pas besoin d’énumérer , le carolinin n’a que vingt-six rayons à Ya nageaire du dos}, et le gardénien y en a trente-trois 2; ce-. lui-c1 n’a que deux rayons à chacune des pectorales , et le vadigo ÿ. en présente un nombre bien plus grand , pendant que ses lignes latérales sont Par Hate et cour- bées vers le bas , au lieu, d'être droites comme celles du Le a Au reste, l’ai- guillon dorsal le plus antérieur du ide est incliné vers le museau. À 18 raÿOns à à hote des pectorales ‘du caro- Hinin. 5 rayons à chacune des thoracines. 3 aiguillons et 24 ne dre articulés à Ja na- geoire de l’anus. 27 rayons à celle de la queue. 2? 7 rayons à la membrane des brauchies du gardénien. 2 rayons à chacune des nageoires pectorales. 7 rayons à chacune des thoracines. 26 rayous à#la nagcoire de l'anus. 20 rayons à celle de la queue. QUATRE: NINGT-DOUZIÈME GENRE. cs LES LÉPISACANTHES. #/ LA Les écailles du dos, grandes, ciliées, et ter- minées par un aiguillon ; les opercules den telés dans leur partie postérieure, ei dénués de petites écailles ; des aiguillons isolés au- des'ant de là nageoire dorsale. | ESPÈCE CARACTÈRE. LE LÉPISACANTHE Quatre aiguillons au- devant JAPONOIS. de la EL ete du dos. HISTOIRE NATURELLE "9 HU LTTE R | LE LÉPISACANTHE JAPONOIS. * DV 4 Li nom générique de cet animal désigne la forme particulière de ses écailles * ;.et sa dénomination spécifique, les mers dans lesquelles on l’a vu. Houttuyn l’a faitcon- noître , et nous avons eru devoir le sépa- rer des centronotes, et des autres poissons avec lesquels on l’avoit placé dans le genre des centrogastères , afin d’être fidèles aux principes de distribution méthodique que nous avous préférés. Le museau de cet osseux est arrondi; ses mâchoires sont hérissées de petites aspérités, plutôt que garnies de dents proprement dites. Une fossette longitudinale recoit et cache, à la volonté de l'animal, les piquans épais, forts, inégaux et isolés, que l’on voit au- devant de la nageoire du dos. Les rayons de chacune des thoracines sont réunis et * Aemis siguifie éeaille , et anavdac, aiguillon, peu Fbptet TEA et Mt en longt aux trois ES ni ou à peu. Près ; de le | longueur t totale gi poisson: Le | APE USE j dimensions , il n’a pas un double déci- … = E, "1 mètre de long ; et sa couleur.est jaune *. ‘#:A la membrane des branchies. FR 5 ray ons À à Ja nageoire du dos. .,..42. 002 10 E : < F ‘à chacune: des pectorales. ...:4.: 12 À à célle. de Pannes ou dei ‘9 ETS TA 1 à celle de, la queue. ts en RE »1 ‘#0 D si ï Rare MT au 5 | 1 1 APTE ‘4 % : à ! c re ! ê QUATRE-VINGT- TREIZIÈME SESRE. LES CÉPHALACANTHES. Le derrière de la tête garni, de bite côté, de deux piquans dentelés et très-longs ; point d'aiguillons isolés au-devant de la rageoire du dos. TAPESBECE. CARACTÈRE. LE CÉPHALA- ; Quatre rayons à chacune des thoracines. CANTHE SPINARELLE. 8 HISTOIRE NATURELLE \ LE CÉPHALACANTHE SPINARELZLE. Cr céphalacanthe * ne présente qu’une petite longueur. Sa tête, plus large que le corps, est striée sur toute sa surface, et garnie par derrière de quatre grands aiguillons. Les deux supérieurs sont plus dentelés, plus larges et plus courts que les deux inférieurs. La spinarelle , qui vit dans l'Inde , a été placée dans le même genre que les gastérostées et les centro- notes : mais elle en diffère par trop de traits pour que nous n’ayons pas dû l'en séparer, L'absence d’aiguillons isolés au- devant de la nageoire dorsale auroit suffi pour l’éloigner de ces osseux. Nousl’avons donc inscrite dans un genre particulier qui précède immédiatement celui des dac- * Kepanos veul dire 7ê/e, et axav®f, arguwillon ou piquant, — DES CÉPHALACANTHES. 83 _ tyloptères , parmi lesquels on compte la pirapède dont la tête ressemble DER à celle de la spinar elle * * *% À la membrane des branchies.. 3 rayons, à la nageoire du dos....:...... 16 ‘à chacune des pectorales. 4... 20 à chacune des thoracines......:. . 4 Mvelle de Fanus.,....... ASP © 4 Une petite Bar coniposée de rayons sou=. tenus par une membrane, auprés de la. à base de chaque nageoire pectorale. ESPÈCES. CARACTÈRES. Six rayons réunis par une membrane auprès de cha- | que nageoire pectorale. sl fan il > 24 x. LE DACTYLQP- 1ÈRE PIRAPÈDE: [ Onze rayons réunis parune ! 2. LE DACTYLOP- T4 membrane auprès de cha- TERE JAPONOIS. a que nageoire pectorale. \ ! L * 4 : HISTOIRE NATURELLE. 85 4 C3 F 2 LÉ DACTYLOPTÈRE PIRAPÈDE *. Prises les, traits remarquables qui dis- tinguent ce grand poisson volant et les autres osseux qui doivent appartenir au méme genre , il faut compter particu- lièrement les dimensions de ses nageoires ré ales. Elles sont assez étendües pour qu'on ait dû les désigner par le nom d'ailes ; et ces instrumens de natation : et principalement de vol, étant composés d’une large membrane soutenue par de longs rayons articulés que l’on a compa- * J’olodor, en,Espagne; rondire , aux environs de Rome; rondola ou rondela, sur les bords de VAdriatique ; falcone , à Malte et en Sicile ; Jlygande fisk, en Suède; swallow fish, kite fish , en Anpleterre ; arondelle , rondole, chauve- souris , ratepenade , dans plusieurs départemens méridionaux de France. | & : L ue CR | C' ) . 1 UT ESA S ñ 1 J ‘ AIN TR 2 LO 4 J 14 86 HISTOIRE NATURELLE : rés à des doigts comme les rayons des pec- torales de tous les poissons , les ailes « la pirapède ont beaucoup de rapportsdans leur conformation avec celles des chauv e- souris, dont on leur a donné le nom dans plusieurs contrées ; et nous avons cru de- voir leur appliquer la dénomination gé- nérique de dactyloptère, qui a été souvent employée pour ces chauve-souris, aussi- bien que celle de cheiroptère ,'et qui sigmi- fie acle attachée aux doigts , ou formée par les doigts *. La pectorale des pirapèdes est d’ ailleurs double , et présente par conséquent un caractère que nous n’avous encore Vu que dans le lépadogastère gouan. A la base de cette aile , on voit en effet un assemblage de six rayons articulés réunis par une membrane, et composant par conséquent : une véritable nagcoire qu'il est impos- sible de ne pas considérer comme pec- torale. | | De plus , l’aile des poissons que nous examinons, offre une grande surface ; elle * AaxTynos veut dire doigt, et mepoy, aile. ” . Es DES DACTYLOPTÈRES. 87 montre , lorsqu'elle est déployée, une figure assez semblable à celle d’un nes _et’elle atteint le plus souvent au-delà de la nageoïre de l'anus et très-près de celle de la queue."Les rayons qu’elle renferme étant assez écartés l’un de l’autre lors- qu'elle est étendue ; et n'étant liés .en< semble que par une membrane souple qui permet facilement leur rapprochement , il n’est pas surprenant que l'animal puisse donnér aisément et rapidement à la sur- face de ses ailes, cette alternative d’épa- nouissement et: de contraction , ces iné- galités successives, qui, produisant des éMoïts alternativement inégaux contre. Pair de l'atmosphère , et le frappant dans us sens plus violemment que dans un autre, font changer dé place à l'animal fancé dt suspendu , pour ainsi dire, dans ce fluide, et le douent résitahlement de la ficuité de voler * 6 Voilà pourquoi la pirapède peut s'élever’ au-dessus de la mer, à une assez grande. hauteur, pour que la courbe qu'elle dé- _* Voyez le Discours sur Ja nature des poissons. 88 HISTOIRE NATURELLE! crit dans l’air ne la ramène dans les fle que lorsqu'elle a franchi.-un interw he égal , suivant quelques observateurs | au mb à une trentaine de mètress et st He pourquoi encore, depuis Aristote jusqu'à, nous , elle a porté le nom de /aucon de La, mer, et sur-tout d'Asrondelle marine... : Elle traverseroit au milieu de l’atmo- sphère des espaces bien plus grands en- core ,si la membrane de ses ailes pouvoit conservet sa souplesse au milieu de Pair, . chaud et quelquefois mêèmé brûlant des contrées où on la trouve : mais le. fluide qu’elle frappe avec ses grandes nageoires, les a bientôt desséchées,, au point de. rer1- dre très- -dificiles le rapprochement at l’é cartement alternatifs des rayons ; et alors le poisson que nous décrivons, perdant rapidement sa faculté distinctive ; re- tombe vers les ondes au-dessus desquelles il s'étoit soutenu, et ne peut plus s’élan- cer, dé nouveau nie) l'atmosphère que lorsqu’ii.a plongé ses ailes dans une eau. réparatrice , et.que , retrouvant ses atfri-, buts par son immersion dans son fluide natal, il offre une sorte. de petite image PAL k 7] 4 ” d l DES DACTELOPTERES.: 89 rde,ce .ce t Antée, que | la mythologie grecque nous représente. comme perdant ses forces dans, l'ai et ne les retrouvant qu’ en tou- chant de. HEMVEAN, la terre qui lavoit pret D A UT ir ‘Les,p pirapèdes Ne cne d'autant dinar s0t- vent du .p JOULV OT de voler qui:leur,a été départi, qu "elles sont poursuivies dans le sein des eaux par un-grand nombre d'en: nermis.; Plusieurs gros: poissons, €t parti- cahersment, les -dorades ét les scombres , chérghent à les dévorer ; ,et.telle est la malheureuse destinée déces animaux qui, poissons ,££ oiseaux: sembleroient avoir x double, asyle ;-qu ils ne trouvent de sûreté, pulle part, qui ‘ils n’échappent aux périls. de, la mer. que pour, être exposés à ceux de: l'atmosphère ARC: qu'ils n° éviten la;dent; def, habitans. des eaux que pour être saisis, par Je redoutable bec des fré- gates,, des phaétons, des mauves, et de plusieurs autres oiseaux marins. .Lorque..des circonstances favorables éloignent,,de la partie de l’atmosphtre qu'elles traversent, des ennemis dange- reux, on les voit offrir au-dessus de la ÿ \ go HISTOIRE NÉ RRE mer un spectacle assez “apré à mi on. quelquefois un demi- mètre de‘ Fon gut 1e agitant vivement dans Pate UE Hrpes el longues nageoires , Lurt attirent d'atle AT souvent est de plus de nütle Niücs! Fa Ja méme crainte, cédant au mêtte "besotr de se Lo HÉTRSTE à une mort inévitaBté dans l'océan , elles s’envolent en grandes troupes ; et Fée elles se sont confiées ainsi à leurs ailes au milieu d'une'nui® ben obscure, on Îes à vues briller dune Pas nière phosphorique , semblable à celle dont resplendissent plusieurs autres pois sons, et à l'éclat que jettent, pendant les belles nuits des pays méridionaux, les insectes auxquels le vulgaire a an he le nom de vers luisans. Si la mer ‘est alors calme et silencieuse, on entend le petit bruit que font Hire le mouvement ra+. pide de leurs ailes et le choc de ces instru mens contre les couches‘de lairs; et on distingue aussi quelquefois un bruisse- ment d'une autre nature, produit au tra- vers des ouvertures branchiales par la sortie accélérée du gaz que l'animal Le “DES DACTYLOPTÈRES. gx exprimé, pour ainsi diré, de diverses Cavi- tés intérieures de.son Corps, en rappro= chant vivement leurs parois. Ce bruisse- ment a Heu d'autant plüs facilement, que ces” ouvertures branchiales étant- très- étroites , donnent lieu à un frôlement ‘plus ébisidérable ; et c’est parce que ces orifices sont très-petits , quélespirapèdes, moins exposées à un dessééhement subit de leurs organes respiratoires, peuvent vivre assez loug-temps hors de l’eau *. de On rencontre ‘cés poissons dans la Mé- diterranée et dans presque toutes les mers des climats’ témpérés ; maïs c'est princi- palement auprès des tropiques qu’ils ha- bitent. ‘C’est sur-tout auprès de ces tro- piques qu’on à pu contempler leurs mia- nœuvres et observer leurs évolutions. Aussi leur nom et leur histoire ne sont-ils jamais entendus avec indifférence par ces voyageurs courageux qui, loin de l'Eu- rope, ont affronté les tempêtes de l’océan, et ses calmes souvent plus funestes encore. Hs retracent à léur souvenir leurs peines, . ** Discours ‘sur la nature des poissons. 92 HISTOIRE. NATUREMUE leurs plaisirs, leurs: daugers.. leurs. sus cès. Ils nous ramènent,, nous.qui,tä âghons de dessiner leurs traits | YEIS Ces COMpPA+ gnons de.nos tr avaUx;, qui, dévaués, à la gloire de leur pays, animés, par.un ardent amour de la science. dixigés-par unichef habile,, conduits.par le brave navigateur 1 RÉTHAS ‘etréunis parles liens d’une. anis 1 {16 LA RS ainsique..d'une, estime mutuelle, quittent, dans le moment même, OÙ mon cœur s'épançche vers enx, les rivages de leur patrie ,,se séparentide tout, ce qu'ils ont de-plusicher,, et vont braver sur des mers lointaines Ja rigueur des climats et la fureur.des ondes, pour ajouter, à la prospérité publique-par l'ac- croissement des connoissances huimaines, Noble dévouement, généreux, sacrifices! la reconnoissance des'hommgs, éclairéss, les applaudissemens de l'Europe, les lau- riers de la gloire, les embrassemens, de l’amitré , seront leur douce-et brillante RARE Cependant AN HA sont des juan rs ces poissons ailés dont l’image rappelle des objets si chers, des entreprises, si utiles , des efforts si dignes d’éloges ? DES D'ACTYLOPTÈRES. 0% - La tête de.la pirapède ressemble uh peu à.celle du-céphalacanthe spinarelle. Elle est arrondie par-devant, et comme renfer- mée dans.une sorte de casque ou d’enve- loppe. osseuse à quâtre faces, terminée , parçquatre aiguillons larges etalongés et charg gée de‘petits points arrondis et: dis- posés en rayons. La mâchoire supérieure est. plussavancée: que l'ihférieure: Plu- sieurs ranks ! de dewts ctnès-petites gar- unissent, l’une.et l’attrede-oés: deux mâ- choires 3 et D Ne de ir RCE Las rapport rar tn avec, RQ ee langue est courte, épaisse, .eblisse comme lé palais. Le dessous du corps présente une surface presque plate. Les écaiiles qui couvrent lé’ dos, et, les « côtés , sont relevées par une arête longitudinal le. LCA E Le rougeâtre De sur. la partie supé- rieure del ‘animal , le viglet sur la tête; le bieu céleste sur ie première nageoire de dos et sur celle de la ARMES » di ou sur la à cet . assortiment, dE bléa : très- clair, de violet, de verd et de rouge, les 64 HISTOIRE NATURELLE grandes ailes ou nageoires pectorales de la pirapède sont couleur d'olive, et parse= mées de taches rondes et Hldeg is qui brillent , pour ainsi dire, commet autant de saphirs, lorsque les rayons du soleil des tropiques sont vivement réfléchis par: ces larges ailes étendues avec force et agi- técs avec vitesse * | | + On compte lité Louis appendices ou cœ- eumns auprès du: pylore; et le œufs que renferment les : doubles ovaires des’ fé melles , sont-ordinaïrement très-rouges. ? La chair des pirapèdes est thaigre; elle” est aussi un peu dure / à moins qu'on ne puisse la conserver pendant quelques Jours. S | tr * À la membrane branchiale....., 7 rayons à la première nageoire du dos..., 6, € ARR MCE Tee à ce dot 8 ÿ: à chacune des grandes nageoires . at Tan MIT S JALFOAT pedtorales ....l5 seen 20 » _— à chacune des pétites.......... 6 % : , 19 20b à chaeune des thordcines.:....,: 6° Acelle déilfahits 5: 58189 REP celle! de là bee : L20248 108 a 080 5 \E Gi LU 714 DEN in DANS ER Sri à QE Re: Die. L'ART ——P#ES DACTIYLOPTÈRES.— 98 LE DACTYLOPTÈRE JAPONOIS. O N trouve dans les mers du Japon ce dactyloptère, qui, de même que la pira- _pède, a été inscrit jusqu’à présent dans le gente des trigles. Il a été décrit par Hout- tuyu. Îl ne parvient guère qu’à la lon- gueur d’un décimètre et demi. On voit deux aiguillons longs et aigus à sa mà- choire inférieure et au bord postérieur de ses opercules. On compte onze rayons à chacune de ses petites nageoires pecto- rales *. tl * À la première nageoire du dos... 7 rayons. à chacune des petiies nageoires pectorales ........... ss ra dr IT à chacune des thoracines....... 6 à la nageoire de l'anus. .... AIRE scolerderlà quentin 4 Que Ita TA Des eine ER EI entre‘ les deux " 1 geoires dorsales ; des rayons articulés et non réunis par une membrane, auprès de clacune des, nageoires peciorales. zu) “ESPÈCE. (CARACTÈRES. | {Trois rayons articulés etnon : L E PRI O NO TE }. Fée par une nee VOLANT, - L ‘gcoires pectorales. L” R k % f { HISTOIRE NATURELLE. 4? LE PRIONOTE VOLANT... Ex comparant les caractères génériques des dactyloptères et des prionotes, on voit qu'ils diffèrent assez les uns des autres pour que nous ayons dû les sépa- rer ; et cependant ils se ressemblent assez pour qu'on ait placé les prionotes, ainsi que les dactyloptères, parmi les trigles dout nous allons nous occuper. Ils sont liés particulièrement par la forme de leur tête et par une habitude remarquable. Le prionote que nous décrivons, a la surface de sa tête ciselée de manière à représen- ter des.rayons; et de plus ïl a la faculté de s'élever dans l'atmosphère, et de s’y sou- tenir pendant quelque temps, comine Îles dactyloptères. C’est cette dernière faculté qui lui a fait donner Îe nom spécifique de volant; et nous avons cru d’autaut plus devoir le désigner par Îe nom générique de prionote\, qu'indépendamment de trois * Toy signifie se!e, el yuro; veut dire dos. Poissous, NII, 9 #14 D Ne | 8 HISTOIRE NATURELLE. | aiguillons dentelés qui s'élèvent entre les deux nageoires de son dos, le premier 4 rayon de la seconde dorsale Li les deux premiers de la première sont un peu den- telés par-devant. Les pec torales sont assez longues pour atteindre à la moitié de la lougueur du corps; et étant d’ailleurs très-larges, elles forment des ailes un peu étendues, que leur couleur noire fait sou- vent distinguer à une grande distance. La nageoire de la queue est fourchue*. . * A la membrane des branchies.... 6 rayonse à la première nageoïre du dos... 8 à a Seconde: 04 2104 0 ES à chacune des pectorales....... 13 à chacune des thoracines......., 6: àcellé de Fanus. 4... JUNE i à celle de la queue... 44008 : é d Î : ON. ML HUE À 4 S £ QUATRE-VINCT-SEIZIÈME GENRE. LES TRIGLES. Point d’aiguillons dentelés entre les deux nageoires dorsales ; des rayons articulés et non réunis par une membrane, auprès de chacune des nageoires pectorales. PREMIER SOUS-GENRE. Plus de trois rayons articulés, auprès de chaque nageoire pectorale. ESPÈCE. CARACTÈRES. è AU Quatre rayons artuculés, au- T, LA TRIGLE ASIATIQUE près de chaque nageoiré pectorale. SÉCOND SOUS-GENRE. * .. "Ep, ad LU LA Trois rayons articulés, auprès de chaque nageoire pectora le. "ul ESPÈCES. : CARACTÈRES. 2. LA TRIGLE Les nageoires pectorales lon- LYRE. gues; la mâchoire supé- D = _ Yc0 HISTOIRE NATURELLE. ESPÈCES. CARACTÈRES... rieure prolongée en deux lobes dentelés ; les orifices pe AIN HEAS My 1 A ARS ‘ A TRIGLE A 2. L des narines tubuleux ; la LYRE. NS nageoire de la queue un à peu en croissant. Les nageoires pectorales lon- gues ; onze rayons à celle 3. LA TRIGLE .de l'anus ; celle de la queue CAROLINE. arrondie; six rayons à la membrane des branchies. Les nageoires pectoraleslon- eues ; celle de la queue ar- rondie ; la tête alongée ; le corps parsemé de pelites taches ronge: 4. LA TRIGLE PONCTUÉE. Les nageoires pectorales lon- gues ; les écailles qui gar- nissent le corps, disposées en rangées transversales ; Ja ligne Jatérale garme Mie guillons à deux pointes. 5, LA TRIGLE LASTOVIZA. Les nageoires pectorales lax- ges ; quatorze rayons à Ja nageoire ‘de l'anus : celle de la queue fourchue, où en croissant ; la ligne laté- 6. LA TRIGLE HIRONDELLE. … Lromressilite - senti D ES rale garnie d’aiguillons. AD) ENST TRI GIL E'S2IIT or ESPÈCES.. CARACTÈRES. Des lames ou feuilles minces et étroites attachées le long «,.de Ja ligne latérale ; la na- geoire de la queue en crois- sant. : nagéoires . pectorales ‘7 LA TRIGLE MARI à 20 courtes; celle de la queue fourchüe ; la ligne latérale large ; et \garnie d’aiguil- lons; des taches noires, et ? des taches rouges sûr le dos: 8. LA TRIGLE ÉURNAU. | Les nageoires péctorales courtes ; celle de la queue fourchue ; la ligne latérale ” dénuée de larges écailles. Les nageoires pectorales courtes ; celle de la queue 9. LA TRIGLE GRONDIN. to. LA TRIGLE MILAN. fourchue ; la ligne latérale divisée en deux, vers la nagcoire caudale. La nageoire de la queue arrondie ; deux arêles ou saillies longitudinales sur le dos ; les nageoires pec- torales et thoracines très= 9 41. LA TRIGLE MENUE. RE a Pa, fes #02 HISTOIRE NABURENEE ESPÈCES ‘17 Can RÉSE à | f pointues; huit rayons à chacune de ces, nagepires ns ’pectorales ; ; vingt-quatre à la seconde nageoire du dos, 31. LA TRIGLE \ SACEIN'U E. "0: TROISIÈME SOUS-GENRE. Moins de trois rayons articulés, auprès de chaque nageoire péciorale: | ESPÈCE. …: :h CARACTÈRE. 12. LA TRIGLE flanageoire deJa queue lan- CAVILLONE. À céolée. DES /TRIGLES ‘ 109 LA TRIGLE ASIATIQUE. L 55 tableaux génériques montrent les différences qui séparent les trigles des prionotes et des dactyloptères. Mais si leurs formes extérieures ressemblent assez peu à celles de ces deux derniers BAULES pour QUE nous ayons du les en séparer, elles s’en rapprochent beaucoup par Le. habitudes ; et presque toutes ont, comme la Tr LS le pouvoir de voler a l'at- rosphère, lorsqué la mer ne leur offre pas un asyle assez sûr. Elles sont d’ail- leurs, comme les dactyloptèr es et les pric- notes, extrémemeht fécondes : elles pon- dent LR jusqu’à trois fois dans la même année ; et c’est cette reproduction remarquable que plusieurs anciens Grecs ont voulu désigner par le nom de 772, TpyA dy TPEY AIS TPYA OS COYTOM PU de Tpryov05; en latin er pariens(qui produit trois fois ). De même que les pirapédes, elles volent js 104 HISTOIRE NATURELLE et nagent en troupes nombreuses ; elles | 1 à V ï ve Euh RO OCEAN A4 montrent une réunion constante; et quoi-. que la simultanéité des mouvemens € des manœuvres de milliers d'individus ne soit pour ces animaux que le produit d’un danger redouté à la fois par tous, ou d’un besoin agissant sur tous dans pe mêmes momens , elles n’en présentent pas moins J'a pparence ‘de cette société touchanté et fidèle qu'un sentiment mutuel fait naître. et conserve. Peintes d’ailleurs de couleurs très- -vives , très-varices, très- agréables , elles répandent PR eee l'éclat du phos- phore. Resplendissantes dans leurs tégu-, anens, brillantes dans leur parure, rapides, dans leur natation, agiles dans leur vol, vivant énsemble sans se combattre , pou-. vant s’aider sans se nuire, on RE A devoir les comprendre parmi les êtres sur. lesquels la Nature a répandu le plus de faveurs. Mais les dons qu’elles ont recus, ne sont presque tous que des dous funestes; et comme si cllés avoient été destinées à donner à l’homme des lecons de sagesse et de modération, leur éclat les trahit'et les perd ; la magnifiçcence de Jeur parure les PB TO RUT.G LE SL 105 empêche de se dérober à la recherche ac- tive dé leurs ennemis; leur grand nombre les décèle lorsqu'elles fendent en troupes le sein des eaux salées ; leur vol les livre plus facilement à as de proie; et leurs attributs les plus frappans auroient bientôt amené la destruction de leurs es- pèces, si une fécondité extraordinaire ne réparoit sans cesse, par la production de _ nouveaux individus, la perte de ceux qui périssent victimes des tyrans des mers, ou de ceux de l’atmosphère. _ La première de ces trigles condamnées par la Nature à tant de périls, à tant d’a- gitations , à tant de traverses, est, dans l’ordre que nous nous sommes prescrit, celle à laquelle J'ai donné avec Linné le nom d’asiatique *. On la trouve en général dans l'Océan , mais particulièrement dans les mers de * À Ja première nageoire du dos... 7 rayons» D ronde. 5 Anne à 16 à chacune des pectorales.. a ed A PE à chacune des thoracines.,...... 6 Due nue... ,..:.,.. 107 A LG Arcele deaquene..,.,,...43..130 106 HISTOIRE NATURELLE l'Asie. Son corps est mince ; sa couleur . argentée ; son museau proérminent ; l’in- térieur de sa bouche hérissé d’aspérités; | la première pièce de l’opercule branchial, dentelée; et chaque nagéoire pectorale conformée comme une sorte de faux. LA TRIGLE LYRE*. rer x nom que celui qui rappelle et le beau ciel et les beaux Jours de la Grèce, et sa riante mythologie, et sa poésie enchanteresse, et l'instrument fa- vori du dieu du génie, et cet Homère à qui le dieu avoit remis sa lyre pour chan- ter la Nature! Non, Je ne supprimerai pas ce nom magique, qui fait naître tant d'idées élevées, qui retrace tant de doux souvenirs, pour le remplacer par un nom barbare. Le dieu qui inspire le poète est aussi celui des amans de la Nature; et son emblème ne peut Jamais leur être étranger. Une ressemblance bien foible, je le sais, a déterminé les naturalistes * Gronau, rouget, dans plusieurs départemens de France ; houreau, sur les rivages voisins des Py- 2 2 re) rénées occidentales ; organte, à Gènes ; pesce or- gano, à Naples ; prper, en Angleterre; meer dde ou see leyer, en Allemagne. DHAFREIGLES. |: 107. 108 HISTOIRE NATURELLE grecs à décorer de ce nom l'être que nous allons décrire ; mais toutes les fois que la | sévérité de l’histoire le permet, ne nous refusons pas au charme de leur imagina- tion agréable et féconde. Et d’ailleurs le poisson que nous voulons continuer d’ap- - peler /yre , a été revêtu de nuances assez belles pour mériter de paroître à Jamais consacré , par sa dénomination, pour ainsi dire, mythologique, au dispensa- teur de la lumière qui colore en même temps qu'elle éclaire et vivife. Un rouge assez vif règne en effet sur | tout Le corps de la trigle que nous desirons de faire connoître ; ilse diversifie dans la partie inférieure de l’animal, en se mê- lant à des teintes blanches ou argentées ; \ la sorte de dorure qui distingue les rayons par lesquels la membrane des nageoires est soutenue , ajoute à l’éclat de ccrouge que - font ressortir d’ailleurs quelques nuances de verd ou de noir répandues sur ces mêmes nageoires ; et ainsi les cou-. leurs les plus brillantes, celles dont la. poésie a orné le char radieux du dieu des arts et de la lumière , resplendissent sur L ON TES TR EG L'ESS:.: 109 le poisson que l’ingénieuse Grèce appela du nom de l’instrument qui fut cher à ce dieu. : Au bout du museau de la trigle que nous examinons, s’avancent deux lames osseuses, triangulaires et dentelées, ou plutôt découpées, de manière à montrer une image vague de cordes tendues sur une lyre antique. La tête proprement dite est Asa arrondie et comme emboîtée dans une enveloppe lamelleuse, quise termine par- derrière par quatre ou six aiguillonslongs, pointus et très-forts, qui présente d’autres piquans au-dessus des yeux, ainsi qu’à la pièce antérieure de chaque opercule, et dont presque toute la surface est cise- lée et agréablement rayonnée. De petites dents hérissent le devant du palais, et les deux mâchoires , dont l’in- férieure est la plus courte. Le corps et la queue sont couverts de petites écailles ; et des aiguillons courts et courbés vers l’ar- rière garnissent les deux côtés de la fos- sette longitudinale dans laquelle l'animal peut coucher ses nageoires dorsales. 10 x10 HISTOIRE NATURELLE La trigle lyre habite dans l'Océan atlan: tique , aussi-bien que dans la Méditerra- née. Elle y parvient quelquefois à la lon- gueur de six ou sept décimètres. Sa chair est trop dure et trop maigre pour qu’elle soit très-recherchée. On la pêche cepen- dant de temps en temps; et lorsqu'elle est prise, elle fait entendre, par un méca- nisme semblable à celui que nous avons exposé en traitant de plusieurs poissons, une sorte de bruissement que l’on a com- paré à un sifflement proprement dit, et qui l’a fait nommer dans plusieurs pays, et particulièrement sur quelques côtes d'Angleterre , poisson siffleur (the piper, the fish piper ) *. | * A la membrane des branchies... 7 rayons. à la première dorsalé.. ir, 41 @ à la seconde: à buis do mes 16 à chacune des pectorales. hui 0 LE à chacune des thoracines....... 6 à celle de l’anus..... ds Le PTIT à celle dé la queue. 7... 0m * La vessie natatoire est longue et ample. DES TRIGLES 1 : £ L : " EUR . 9 LA TRIGLE CAROLINE;, LA TRIGLE PONCTUÉE?, ET LA TRIGLE LASTOVIZA. Css trois triglés ont les nageoires pecto- rales très-longués et assez grandes pour s'élever au-dessus de la surface des eaux. Nous devons donc les inscrire parmi les véritables poissons volans. Voyons rapi- dement leurs traits principaux. Dans ces trois espèces, la tête est comme ciselée , et parsemée de figures étoilées où räyonnantes qui ont un peu de relief. L’enveloppe lamelleuse qui la recouvre, montre, dans la caroline , deux petits piquans dentelés au-dessus de chaque œil , deux plus grands à la nuque, trois 1 The smaller fying fish, dans quelques con trées angloises. 3 Rubio volador, en espagnol. “2 HISTOIRE NATURELLE ou quatre à, chaque opercule, ce un à chaque os claviculaire. Les écailles qui rsvétent le dos, sont petites et dentelées. La ligne latérale est droite et lisse ; et le sillon longitudinal dans lequel l'animal peut coucher ses nageoires dorsales, est berdé, de chaque côté, d'aiguillons re- courbés. | Une tache noirâtre qui occupe la moi- tié supérieure de l'œil, donne à cetorgane une apparencesingulière. Une autre tache noirâtre paroît vers le haut de la première nageoire dorsale. Le corps et 13 queue sont jaunâtres avec de petites taches vio- lettes, et les nageoires pectorales sont RAS avec quatre bandes transversales brunes et arquées *. | On trouve cette trigle, dont la chair a | * A la membrane branchiale de la caroline. 460 0 000 8e 0 8 0 0e € 6 rayons. la première nageoire du dos... 9 ae la secondes. :. “., 4 SL TS De fs chacune des pectorales, .. 44. 13 chacune des thoracines....... 6 @” gs celle de Panus: 0200 celle de la queue... 5.202480 ke MP SOTRIIGERE SG; 113 dure et maigre, et la longueur d’un ou deux décimètres , aux environs de la Ca- roline et des Antilles. C’est dans les mèmes mers qu'habite la ponctuée, dont les couleurs sont plus vives, plus variées ct plus gaies. Nous décrivons ces nuances d’après une peinture qui fait partie de celles du Muséum d'histoire naturelle, et dont on a dû à Plumier le dessin original. La partie supériéure de l'animal est d’un rouge clair, et la partie inférieure d’un beau jaune. Les côtés et le dos sont par- semés de taches rondes, petites, et d’un rouge foncé. Ces mêmes taches rouges se montrent. sur les nageoires du dos et de l'anus, qui sont lilas ; sur celle de la queue, qui est bleue à sa base, et jaune à son extrémité ; et sur les ailes , qui sont également jaunes à leur extrémité , et bleues à leur base. La-tête de la ponctuée est plus alongée que celle de la caroline* * A chacune des nageoires pectorales HE I BORELUÉC. : > neo de 0 rayons. à chacune des thoracines....... 6 à celle-de-la queue... ..,.:,.. 12 19 t*4 HISTOIRE NATURBULE AS Quant à la trigle lastoviza , ‘elle ét rouge par-dessus ét Blanchäâtre par: “des sous , avéc dés tâches ét dés Bandes éoti3 leur de Sang , ou noifâtres; platees sur le dos. Les ailes offrent sb veñt par -dés- sus quélques taches bruñés , et par-t@és« sous uné bordure et des points bleus sur. un fond noir. Les thoräcinés et l'änäle sont blanches * , et quelquefois noires à leur'sommet. Au resté, la ligne latérale dé ce poisson est hérissée de piquäns à deux pointes ; la mâchoire Supérieure presque aussi avancée qué l’inférieure ; le déssus des yeux garni de petites pointés ; lirmuqüé hérissée de deux aiguillons dentelés ; cha- que obercule armé de ‘déux'aiguillons semblables; los claviculairé ététidu, pour ainsi dire, en épine également dentelée, * 10 rayons ajguillonnés à la prémière,,ma+ -geoire dorsale de la trigle lastoyiza. 17 rayons à la seconde. 10 rayons à chacune des pectorales. 1 aiguillon et 5 rayons articulés à chacune des thoracines. 16 rayons à celle de l'anus. 13 rayons à celle de la quete LE c s = ” À i € PARTS 0 + «Cat RS TN ee Me ne CET Te OR UT se = Ro 2e - : nr + LIRE PBUT NTI GLBEEIN 13 et, deplus, longue, aiguë à son sommet, et large à sa base; et la fossette dorsale bordée; de chaque .côté, de piquans à _ trois ou quatre pointes. Ce beau poisson parvient quelquefois à la longueur d’un demi-mètre, et ha- bite daris la Méditerranée et dans r Océan alantiqué. Hé HISTOIRE NATURELLE LA TRIGLE HIRONDÉLLE * + ; { 1534 RTE Li partie supérieure de ce:poïsson est d’un violet mêlé de brun, et l’inférieure d’un blanc plus ou moins pur et argentin. Il vit dans la Méditerranée et dans les eaux de l'Océan. 1l y devient assez grand, puisque sa longueur surpasse quelquefois deux tiers de mètre. Il nage avec une grande rapidité, ses pectorales pouvant Jui servir de rames puissantes. Comme il habite les fonds de la pleine mer pendant une grande partie de l’année, on le prend ordinairement avec des lignes de fond; et * Cabote , galline, gallinette , linette, perlon , grondin , en France ; figiega , à Malte; corsano, et corsavo., dans la Ligurie ; capone,à Rome ; tub fish, sapphirine gurnard , en Angleterre ; knurr- hahn , en Allemagne; soe-hane, ou knurr-hane, en Dancmwarck ; riot, ouskarriot, knorrsoehane , soekok , eu Norvége; knorrhane , Enoding , wa ou schmed en Suède. | "'ARMSUTRAG;L'E Sum; 217 quoique sa chair soit dure, il est assez recherché dans plusieurs pays du Nord, et particulièrement sur les rivages du Da- nemarck, où on le sale et le sèche à l’air pour l’approvisionnement des vaisseaux *. Le bruissement qu'il fait entendre lors- qu'on le touche, a paru aux anciens na- turalistes grecs et romains avoir quelque rapportavec le croassement des corbeaux ; etvoilà pourquoi ils l’ont nommé corbeau de mer. * A la membrane des branchies.... "7 rayons à ] première nageoire du dos... & ÉTdecende li. SAR es chacune des pectorales. ......, 12 nu 0 chacune des thoracines....... 6 Cu célleide Pamusiss oi: 9. LR) Es celle de là queue... 1 4 19: a … LA TRIGLE PIN \ Liss lames où feuilles minces , étroités €t semblables à des feuilles de pin , qui gar- nissent les deux côtés dé chaque ligne la: térale , ont suggéré à Bloch le nom l'pécEL fique qu’il a donné à cette trigle, lorsqu'il l’a fait connoître. Le museau de ce pois- son est un peu échancré et terminé par plusieurs aiguillons ordinairement au nombre de six ou de huit. De petites dents hérissent les mâchoires. On apperçoit un os transversal et rude sur le devant du pa- lais , et quatre os rudes et ovales auprès du gosier. On voit un piquant au-dessus de chaque œil, ou à la pièce antérieure de chaque opercule , deux à la pièce pos- térieure , et un aiguillon presque trian- gulaire et dentelé à chaque os clavicu- laire. La fossette longitudinale du dos est bordée d’épines inclinées vers la queue. Les écailles sont très-petites ; et toute la DES TRICGLES: surface de l'animal réfléchit un rouge un peu foncé, excepté le dessous du corps et de la queue, qui est jaunâtre, et les na- geoires du dos, de la poitrine, de la queue et de l’anus , qui sont d’un verd tirant sur le bleu. Pret 119 | * A la membrane des branchies... "7 rayons. à la première nageoïre dorsale.. 9 | D de. ......1,,.:. 4. T9 à chaque nageoire pectorale..... 10 à chacune des thoracines........ 6 2iECUe dePamns. 1... lite. 0010 + ONG de fi queue, .....,..... 10 LA TRIGLE GURNAU:, E T LA TRIGLE GRONDIN*. L, première de ces trigles présente une faculté semblable à celle que nous avons remarquée dans la lyre. Elle peut faire 1 Bellicant , gourneau ; dans plusieurs contrées de France; schmiedknecht, dans le Holstein ; see- hahn, ou kurre, où kurre-fish, à Heilhigeland ; &norhaan , en Hollande ; igiega , à Malte ; kirla= nidsi-baliück , en Tor ) 2 Morrude , rouget , rouget grondin , perlon , galline , rondela, dans plusieurs départemens de France ; hunchem , daus le nord de la France; sehe-hanen , dans plusieurs contrées du nord de l'Europe ; the red gurnard, rot chet, en Angle- terre; cocchou , aux environs de Naples ; cabrig- gia, dans la Ligurie; organt , sur plusieurs côtes de l’Adriatique. es DES TRIGLES. rx entendre un bruissement très-sensible par le frôlement de ses opercules , que les gaz de l’intérieur de son corps font, pour ainsi dire, vibrer, en s’échappant avec violence lorsque l’animal comprime ses organes internes ; et voilà d’où lui vient le nom de gwrnau qu'elle porte. Ce gurnau a d’ailleurs plusieurs rapports de conforma- tion avec la lyre, et, de plus , il ressemble beaucoup au grondin, qui est doué, comme la lyre, de la faculté de siffler ou de bruire. Mais , indépendamment des différences indiquées sur le tableau du genre des trigles , et qui séparent ie gron- din du gurnau , le grondin a la tête et l'ouverture de la bouche plus petites que celles du gurnau : celui-ci peut parvenir à la longueur d’un mètre * ; celui-là n’at- teint ordinairement qu’à celle de trois ou * À la première nageoire dorsale du BMÉMAME Sn 007 rayons Un eunde, 31.854434 00 5529 à chacune des pectorales........ 10 à chacune des thoracines........ 6 acelle dé lanus, 59127 à celle -de la-queue.......4.... 9 211 Se 1 EE 323 HISTOIRE NATURELLE quatre décimètres +. Les écailles qui re vêtent legurnau , sont blanches ou grises, et bordées de noir; des taches rouges «ét noires sont souvent répandues sur son dos ; ses nageoires de la poitrine et de la queue offrent une teinte noirâtre ; celles de l’anus et du dos sont d’un gris rou- geâtre ; la première dorsale est parsemée de taches blanches ; les lames épaisses et larges qui recouvrent la ligne latérale, sont noires et bordées de blanc. Le gron- din a les lames de ses lignes latérales blanches et bordées de noir ; la partie su- périeure de son corps et de sa queue, rouge et pointillée de blanc ; la partie in- férieure argentée; les nageoires caudale et pectorales, rougeâtres ; celle de l’anus, blanche ; et les deux dorsales, blanches et pointillées d’orangé. * À la première nageoire dorsale du SON... ce 0.0.0 0 0 NN TON CANONS: à là secoue. . .. Lara des à chacune des pectorales ...... 10 à chacune des thoracines......,. 6 à celle de l'anus... Aie . 12 x à celle de la queur..sss.. sl «ee 18 DES TRIGLES. 33 Au reste, le gurnau et le grondin ont tous les deux les thoracines blanches. Leur chair est très-agréable au goût: celle du grondin est même quelquefois exquise. Ils habitent dans la Méditerranée ; on les trouve aussi dans l'Océan atlantique, par- ticulièrement auprès de l'Angleterre; et c’est vers le commencement ou la fin du printemps que l’un et l’autre s’avancent et se pressent, pour ainsi dire, près des rivages , pour y déposer leurs œufs, ou les arroser de la liqueur fécondante que la laite renferme *. * On voit deux aiguillonis auprès de chaque œil du grondin. nn 24 HISTOIRE NATURELLE I on L CE LA TRIGLE MILAN* Prvsrurs triglés ont recu des noms d'oiseaux: on les a appelées irondelle, coucou, milan, etc. Il étoit en effet assez naturel de donner à des poissons ailés qui s'élèvent dans l’atmosphère, des dénomi- nations qui rappelassent les rapports de conformation, de facultés et d’habitudes, qui les lient avec les habitans de l'air. Aussi ces noms spécifiques ont-ils été 1m- posés par des observateurs et adoptés assez généralement , même dès le temps des an- ciens naturalistes; et voilà pourquoi nous avons cru devoir en conserver deux. La trigle milan a été aussi appelée, et même par plusieurs célèbres naturalistes, Jan- terne ou fanal, parce qu’elle offre d’une * Belugo , c’est-à-dire, éfincelle, dans plusieurs départemens méridionaux de France; galline, ibid.; organo , dans la Ligurie; cocco, dans les deux Biciles. n HAS ERIGL:E GX 4 125 manière assez remarquable la propriété de luire dans les ténèbres , qui appartient non seulement aux poissons morts dont les chairs commencent à s’altérer et à se décomposer, mais encore à un nombre assez grand d’osseux et de cartilagineux vivans*. C’est principalement la tête du milan, et particulièr emenut l’intérieur de sa. MATE , et sur-tout son palais, qui brillent dans l'obscurité , de l’éclat doux et tranquille que répandent, pendant les belles nuits de l'été des contrées méridio- nales, tant de substances phosphoriques vivantes ou inauimées. Lorsque dans un temps calme , et après le coucher du so- leil, plusieurs centaines de trigles milans, exposées au même danger, saisies du même effroi, emportées hors de leur fluide par la même nécessité d'échapper à un ennemi redoutable , s’élancent dans les couches les plus basses de l’air et s’y main- tiennent pendant quelques instans , en agitant leurs ailes membraneuses, courtes à la vérité, mais mues par des muscics * Voyez le Discours sur la nature des poissons. - li / 126 HISTOIRE + SR puissans , c’est un spectacle assez curieux que celui de ces lumières paisiblés au montant avec vitesse au-dessus dés ondes, s’avancant, retombänt dans les fôts, dés- sinant aaH l'atmosphère des routes de. feu quise croisent, se séparent ét $eréünis- sent, ajoutent une illuminatiôn aérienné, hoblle, et per pétuellement variéé, à celle qui repose, pour àfns1 dire , sur là surface phosphorique de la iner. Aù résté, és mis lans volant ou nagéant en ouDEs: offrénit pendant le jour un coup d'œil moïns sin= gulier, inais cependant agréable par 14 vivacité, la disposition et l’härmonié dé leurs couleurs. Le rouge domine fréquem- ment sur leur partie supérieure; et l’on voit souvent de belles tachesnoires, bleues ou jaunes, sur leurs grandes nageoires pectorales *. Leur ligne latérale est garnie d’aiguillons, et divisée en deux vers Ia * À la première nageoire du dos... 10 rayonss à la secondes se... PNEU à | à chacune des peciorales...; "#8 à chacuue des thoracines....... 6 à c ébe de Pan RUE OL MERE 15 DES MRIEL ES! 2ÿ quene. On les trouve dans l'Océan atlan- tique , aussi-bien que dans la Méditerra- née, Leur chair est presque toujours dure et sèche ; et il se pourroit que ces milans ne fussent qu'une variété des trigles hi- rondelles. :8 HISTOIRE NATURELLE K, rt TL x MN ETS : 1 . He VER , : à LA TRIGLE MENUE, ; \ Lx nom de cette trigle désigne sa peti- tesse : sa longueur n'égale ordinairement que celle du doigt. Les deux saillies lon- gitudinales qui forment la fossette propre à recevoir les nageoires du dos * lorsque l'animal les incline et les plie, sont com posées de petites lames un peu redressées et piquantes. Le museau est échancré et dentelé. On compte deux aiguillons au- dessus des yeux; deux autres aiguillons, et deux piquans plus forts que ces quatre premiers , auprès de l’occiput ; et une * 5 rayons aiguillonnés à la première nageoire du dos. 24 rayons à la seconde. 8 rayons à chacune des pectorales: 6 rayons à chacune des thoracines. 14 rayons à celle de l’anus. 10 rayons à celle de la queue. > EPS RE LT er + Det ve / FRS UT R I G LES. : 129 épine assez grande à proportion des di- mensions de lanimal, garnit la partie postérieure de chaque opercule. On trouve la trigle menue dans les mers de l'Inde. _ 130 HISTOIRE NATURELLE LE 1 ra 62 LL ETAGE à LA TRIGLE CAVILLONE. FT Roxprzrr a décrit cette trigle, dont il a aussi publié une figure gravée. N'ayant. que deux rayons articulés et isolés à cha- que nageoire pectorale, non seulement elle est séparée des espèces que nous ve- nons de décrire , mais elle appartient même à un sous-genre particulier. On la appelée cavillone dans plusieurs départe- mens françois voisins de la Méditerranée, à cause de sa ressemblance avec une che- ville, que l’on y nomme caville. L'animal est en effet beaucoup plus gros vers la tête que vers la nageoire de la queue. IL est couvert d’écaiiles petites, mais den- telées, äpres et dures, La ligne latérale est très-droite et très-voisine du dos. On voit un piquant au-dessus de chaque œil, et six aiguillons très-grands et un peu applatis à la partie postérieure de cette sorte de casque ou d’enveloppe lamel- leuse et ciselée , qui défend la tête. Er: ji DR PRTOTES: 131 La cavillone est d’un très-heau rouge, lequel fait ressortir lacouleur de ses Lien qui sont blanches par-dessus, et d'un ur noirâtre par-dessous. Ses dimensions sont ordinairement aussi petites que celles de la menue. Son foie est très-long ; mais son estomac est peu étendu, et son pylore garni d’un petit nombre d'appendices ou cœcums. La chair de cette trigle est dure, et peu agréable au goût * * 7 rayons aiguillonnés à la première rageoire du dos , qui est triangulaire. QUATRE-VINGT-DIX-SEPTIÈME GENRE, LES PÉRISTÉDIONS. * Des rayons articulés et non réunis par une membrane, auprès des nageoires pecto= rales; une seule nageoire dorsale; point d’aiguillon dentelé sur le dos; une ou plusieurs plaques osseuses au-dessous du Corps. ESPÈCES. CARACTÈRES.. 1. LEPÉRISTÉDION | M Tout le corps cuirassé. MALARMAT. Aa re sghet o plaques osseuses gar- CHABRONTÈRE. nissant le dessous du corps» HISTOIRE NATURELLE. 133 LE PÉRISTÉDION MALARMAT:. Lss ‘plaques osseuses qui garnissent le dessous du corps des péristédions , et y forment une sorte de plastron , séparent ces poissons des trigles proprement dites, et nous ont suggéré le nom générique que nous léur donnons ?. Cette cuirasse est très-étendue sur la partie inférieure du malarmat ; elle la couvre en entier ; elle se réunit avec celle qui défend la partie supérieure ;. Ou, pour mieux dire, la to- talité du corps et de la queue de cet osseux est rénfermée dans une sorte de gaine composée de huit rangs de lames, qui la 1 Pesce capone, pesce furca, forchato, pesce forcha, en Italie; scala feno, dans la Ligurie ; gabel fisch, panzerhalm , en Allemagne; roode duyvel »isch, en Hollande; rochet, en Angle- acrre; kan seytan mera , etikan paring, dans les Indes orientales. - 2 Ilepisa hey, en grec, signifie pectoral, plas= éron. Piissons, VIT, 12 134 HISTOIRE NATURELLE font paroître octogone. Chacune de ces lames est plus large que longue, irrégu- lièrement hexagone , et les déta son milieu par uu piquant recourbé vers l’ar- rière. Ces plaques ou lames dures sont d’autant moins grandes qu’elles sont pla- cées plus près de la queue F et l’on compte quelquefois plus de quarante piècesà cha: cune des rangées PRÉ nRes de ces la- mes aiguillonnées. | La tête est renfermée, comme a celle, de presque toutes des delle , dans une enve- loppe à quatre faces, dure, un peu osseuse, relevée par des arêtes longitudinales, et parsemée de piquans dans sa partie: supé- rieure. Le museau se termine en deux os F7 PA E. longs et plats, dont l’ensemble ressemble assez à celui d’une fourche. Les mâchoires sont dépourvues de dents proprement dites; le palais et la langue sont lisses. On voit à la mâchoire infé- rieure plusieurs barbillons très-courts, et deux autres barbillons longs et ramifiés. Chaque opercule est composé (d'une seule lame, et terminé en pointe. L’anus est plus près du museau que de la na- ES No DES PÉRISTÉDIONS. 13 geoire caudale , qui:est en croissant ; et on ne compte auprès de chaque nageoire pectorale que deux rayons articulés et libres; ce qui donne au malarmat un rap- port de plus avec la trigle cavillone*. Presque tout l'animal est d'un rouge pâle , comme plusieurs trigles ; : les tho- racines sont grises , et les pector ales noi- râtres.. SE | où Le malarmat h Dons seulement dans la mer Méditerranée, mais: encore dans celle qui baigne les, Moluques. ll ne par- yient guère, qu ‘à. la longueur de six ou sept décimètres. Et l’on, doit groire que si le poisson nommé cornuta par Pline est le imalarmat, il faut lixe dans cet auteur, et avec Rondeliet , ,_que.les cornes ou: APRES * 7 rayons À la mémbrane et 7 rayons à la prémiète partie de la pageoire * du dos, dont 14 ménibrane est plus basse ‘ que ces mêmes rayons. | 26 rayons à la sèconde ie de cette même nagcoire. 12 rayons à chaque pectorale. 20 rayous à celle de l'anus, 23 rayons à celle de la queue. * ® Sd 136 HISTOIRE NATURELLE dices du museau de cet ossétx ont un demi-pied ( cornua Semipedalia Ÿ ,'et'non | pas un pied et demi( sesquipedalia”). Nouûs devons même ajouter qu'il ÿ'auroit en- core de l'exagération dans cetté!évalua- tiou des appendices du malarmat }'et que : des cornes de deux décimètres de longueur supposeroient, dans les dimensions géné- rales de ce poisson, une grandeur bien au-dessus de la réalité. * gt Le péristédion que nous décrivons, se. nourrit de mollusques , de vers inarins et de plantés marines. Il se tient souvent ai fond de la mer “et quoique sa chair soit dure et maigré ; on‘le peche dans beau- coup d’endroits pendant toute l’année; particulièrement pendant le printemps: On le prendcommunément avec des filets. Fi nage avec beaucoup de rapidité ; set comme il est très-vifdansses mouvemens, il brise fréquemment ses appendices contre les rochers ou d’autres corps durs. La vessie natatoire est grande ; ce qui ajoute à la facilité avec laquelle le malar- mat peut se soutenir dans l’eau, malgré la pesanteur .de sa cuirasse. Le nyloke res entouré de six petits CŒœCUIMS. DES PÉRISTÉDIONS 137 LE PÉRISTÉDION CHABRONTÉÈÉRE. LA chabrontère n’a , comme le malar- mat, que deux rayons libres et articulés, auprès de chaque nagcoire pectorale. Son museau est fourchu , comme celui du malarmat ; mais elle n’est pas renfermée dans une gaine octogone. Deux plaques osseuses défendent cependant la partie in- . férieure de son corps : elles s'étendent de- puis la poitrine jusqu’à l'anus. On compte plusieurs aiguillons droits ou recourbés au-dessus du museau ; et on en voit trois au-dessus et trois autres au-dessous de la queue *. Toutes les nageoires , excepté la caudale, sont tr PRONÈUCS et d’un rouge Mibet. On trouve la chabrontère dans la Médi- terranée. | * À la membrane des branchies:... "7 rayons. Pmaseome. du dos, ;,,.,....4, 26 Q24 a à chacune des thoracines,.....… 6 mecile dé l'anis hi ie AUX 0 12 QUATRE-VINGT-DIX-HUITIÈME GENRE. LES ISTIOPHORES. ar Point de rayons articulés et libres, auprès des nageoires pectorales, ni de plaques osseuses au-dessous du corps; la première nageoire du dos, arrondie, très-longue, et d’une hauteur supérieure à celle du corps ; deux rayons à chaque fhoracine. ESPÈCE. CARACTÈRES. La mâchoire supérieure pro= L'ISTIOPHORE longée en forme de lame PORTE-GLAIVE: d'épée; deux nageoires de Panus. HISTOIRE NATURELLE. 139 L'ISTIOPHORE PORTE-GLAIVE"*. M inceravr , Pison, Willughby, Ray, Jonston , Ruysch , mon savañt confrère Broussonnet, et feu le célèbre Bloch , ont parlé de ce poisson très-remarquable par sa forme, sa grandeur et ses habitudes, En effet, sa tête ressemble beaucoup à celle des xiphias ; il parvient, comme ces derniers, à une longueur de plus de trois mètres : comme ces derniers encore, 1! jouit d’une grande force, d’une grande agilité , d’une grande audace; il attaque avec courage, et souvent avec avantage, * Joilier, brochet volant, bécasse de mer, par . plusieurs anieurs ou voyageurs françois ; schwerdt-makrebe, par les Allemands; ola, et sword-fish, par les Anglois; zeyl-wisch, layer, zee-snipp, par les Hollandois des [udes orientales : ikan tsjabelang jang terbang, aux Indes orien- tales. 140 HISTOIRE NATURELLE des ennemis très-dangereux. Cependant les xiphias appartiennent à l’ordre des apodes de la cinquième division ; et le porte-slaive doit étre inscrit dans la même division ,-à la vérité, mais dans l’ordre des thoracins. Hi La mâchoire supérieure de l’istiophore que nous décrivons , est trois fois plus . avancée que linférieure : très-étroite , très-longuc, convexe par-dessus, et poin- tue , elle ressemble à une épée ; et a indi- qué le nom spécifique de l'animal, Elle est : garuie , ainsi que le palais et la mâchoire inférieure, de dents très-petites dont om me trouve aucun vestige sur la langue. La téte est menue ; chaque opercule composé de deux lames; le corps alongé, épais, et garni, ainsi que la queue, d’écailles diffi- ciles à voir au-dessous de la membrane qui les couvre; la ligne latérale courbe, et terminée par une saillie longueet dure; le dos noir; chaque côté bleu; le dessous du corps et de la queue, argentin; la cou- Icur des pectorales et de l’anale, noire; et celle de la première nageoire dorsale, d’un bleu céleste parsemé de taches petites et d'un rouge brun. | ; no, DES ISTIOPHORES. rat Les pectorales sont pointues ; la caudale est fourchue ; chaque nagcoire thoracine ne présente que deux rayons longs, larges et un peu courbés : on compte deux na- geoires de l’anus ; ellessont toutesles deux triangulaires ; et à peu près de la même surface que la seconde dorsale, au-dessous de laquelle la seconde nageoire de l anus se trouve placée *. Quant à la première dorsale , sa forme et ses dimensions sont diem d’atten- tion. Elle s'étend depuis la nuque jusqu’à une petite distance de l’extrémité de la queue : elle est donc très-longue. Elle est aussi très-haute, sa hauteur surpassant la moitié de sa longueur. Son contour est arrondi ; et elle s'élève comme un demi- disque, ou plutôt comme une voile , qui * À la membrane branchiale..... 7 rayons, la première nageoïlre dorsale.. 45 D ronde. Nr COR 7 PoMue pDerorale, 4% ......,.,19 paie thopaicine:. 4... , {0 2 D ny 4 LT °« L' . à la première de lanus........ 9 Led M seconde dé l'anus. 2,45 2, celle-detlaiquent, :244, 24,1 20 x4 HISTOIRE NATURELLE a fait nommer l’animal, voilier, et d'après laquelle nous lui avons donné lé nom gé- nérique de porte- Vs istiophorus , is 4 phore:* )... : | Le porte-glaive nage souvént à la sur+ face de l’eau , au-dessus de laquelle sa nageoire dorsale paroît d'assez loin ,'1et présente une surface de quinze ow seize décimètres de long, sur huit ou neuf de haut. Il habite Les mérs chaudes des Indes orientales aussi-bien que desoccidentales. Le célèbre chevalier Banks la vu à Mada- gascar et à l’île de France. Il a pris à Su- rate un individu de cette espèce, qui avoit plus de trois mètres de longueur , dont le plus grand diamètre du corps étoit d’un quart de mètre, et qui pesoit dix myria- grammes. | Dans sa natation rapide, l'on porte-glaive s’'avance sans crainte, se jette sur de très-gros poissons , ne recule pas devant l'homme , et se précipite contre les vaisseaux , dans le bordage desquels il laisse quelquefois des troncons de son * Isiey, en grec, signifie voile de navire. PCR ESTISETOPHORES. "117 arme brisée par la violence du choc. Ii lutte avec facilité contreles ondes agitées, ne se cache pas à l’approche des orages, paroît mêmerechercher les tempêtes, pour saisir plus promptement une proie trou- blée, fatiguée , et, pour aimsi dire, à demi vaincue par le bouleversement des flots ; et voilà pourquoi son apparition sur l'océan à été regardée par des naviga- teurs comme le présage d’un ouragan. Il avale tout entiers des poissons longs de trois ou quatre décimètres. Lorsqu’en- core jeune il ne présente qu’une longueur d’un mètre ou environ , sa chair n’est pas assez imbibée de graisse pour être indi- geste ; et de plus elle est très-agréable au goût. \ : geoiré ire gs rayons _thoratines très-a lors és. à 1 : 1 À : à 02, & ESPÈCE. À (caRACTÈRE. Je L Es 19) Sr 4 LE CYMNÈTRE. Deux rayons à chaque HAWKEN, _geoire thoraciue. * À FN [l HISTOIRE NATURELLE 14 ù X LE GYMNÈTRE HAWKEN. « Lx poissons renfermés dans ce genre n'ayant pas de nageoire de l'anus, nous aurions inscrit les gymnètres à la tête des. thoracins de la cinquième division , si l'espérance de recueillir de nouveaux ren- seigñemens au sujet de ces animaux ne m'avoit fait diflérer jusqu’à ce moment l'impression de cet article. Les. gymnètres ont beaucoup de rap- ports avec les régalecs ; mais indépen- damment de plusieurs différences qu’il est aisé d’appercevoir, et sans considérer, par exemple , que les régalecs ont deux nageoires dorsales, et que les gymnètres n’en ont qu’une, ces derniers appartien- nent à l’ordre desthoracins, et les ER u à Lo des apodes. 11 Le hawken a été ainsi nommé par recon noissance pour l’aui des sciences 1,3 \ | 146: HISTOIRE NATURELLE naturelles (M. Hawken) qui a envoyé dans de temps un individu de cette PAPE à Bloch de Berlin. Chaque nagcoire thoracine de ce pois- son est composée de deux rayons séparés l’un de l’autre, et prolongés en forme de filament Jusque vers le milieu de la lon- gueur totale de l'animal. À son extré- mité , chacun de ces raÿôns s’épanouit , s'élargit, se divise en six ou sept petits rayons réunis par une membrane, et forme comme une petite palette arron- die. | L'ensemble: du hawken est d’ailleurs serpentiforme , .mais un peu comprimé ; la mâchoire inférieure dépasse la supé- rieure ; l'ouverture branchiale est grande; on voit un petit enfoncement au-devant des yeux; la nageoire dorsale commente au-dessus de ces derniers organes, ct sé. tend jusqu’à la caudale , comme une bande à peu près également élevée dans tous ses points; la oi ei est cn Crois- sant: toutes les nageoires sont couleur de sang; le corps et la queue sont d’un: gris bleu avec des taches et de petites A 4 LRU: LIN AA x , à nant Va 4 L K :,08 \ (NURE PQ A “# # ; 1 me. DES-GYMNÈTRES. - 147. bandes brunes pps assez régulière- ment. | L'individu décrit par Bloch avoit été pris auprès de Goa. Il avoit plus de huit décimètres de long , et pesoit près de Cinq kilogrammes. CENTIÈME GENRE. LES MULLES. Le corps couvert de grandes écailles qui se . détachent aisément; deux nageoires dor- sales; plus d’un barbillon à la méchoire inférieure, ESPÈCES. CARACTÈRES. Le cer et la queue rouges, mème lorsqu° ils sont dé Je LE MULLE ROUGET: nués d'écailles ; ; point de rales dont OS les deux mâchoires également avancées. 2 LE MULLE f SURMULET. rieure un peu plus avancée que l'inférieure. Le corpset la queue j Jaunes ; point de raies longitudi- nales, 3. LE MuULLÉ JAPONOIS, 4 LE MULLE Le RUE et la queue rouges; | es raies lougitudinales AURIF ARE à raie longitudinale large et PRE ET RS STARS jaunes ; la mâchoire supé- e dos comme bronzé; une HISTOIRE NATURELLE. r% ESPÈCES. 4 LE MULLE AURIFLAMME. 5 LE MULLE RAYE. GUVE MULLE TÂCHETÉ, CARACTÈRES. rousse , de chaque côté de l’animal ; une tache noire vers l’extrémité de la ligne latérale ; la nageoire\ de Ia queue, jaune et sans tache; les barbillons blancs; des dents petites et nombreu- $ese #Blanchâtre; cinq raies lon- gitudinales de chaque cô- té, deux brunes et trois jaunes; la nageoire de la queue rayée obliquement de brun ; les barbillons de la longueur des opercules; les écailles légèrement den- Léese La tête, le corps, la queue et les nageoires rouges; trois taches grandes, presque roudes , et noires, de cha- que côté du corps; huit rayons à la première na- geoire du dos; dix à celle de l’anus. La { 102 AU) + KT CU OUEN # PAU E | LS $ Ê A: 350 HISTOIRE NATURELLE NLLESRÉÈGES CARACTÈRES, { Une bande très-foncée, trans | versale, et. terminée en pointe, à l’origine de la une bande presque sem blable vers lorigine de la queue ; la nageoire cau- dale divisée en deux lobes très-distincts ; la Lête cou- verte d’écailles semblables 7, LE MULLE DEUX-BANDES.! Lo Jons épais à leur base, et déliés à leur extrémité. Point de raies, de bandes ni de taches ; l’extrémité des barbillons atteignant à Po- rigine des thoracines ; Pou- 8. LE MULLE verture de la bouche repré- CYCLOSTOME. sentant une très-grande portion de cercle ; la ligne latérale, parallèle au dos ; huit rayons à la première dorsale. Trois bandes transversales , & LE MULLE : ; larges, très-foncées, et fi TROIS-BANDES. première nageoire du dos; à celles du dos ; les barbie nissant en pointe; la tête “A TR ‘4 ? DES MOULES: br ESPÈCES. 9. LE MULLE TROIS-BANDES. ïo. LE MULLE MACRONÉME, 11. LE MULLE BARBERIN. CARACTÈRES. couverte d’écailles serÿ- blables à celles du dos; extrémité des barbilions attéignant à l’extrémité des nageoires thoracines. Une raie longitudinale de chaque côté du corps ; une tache noire vers l'extrémité de la ligne latérale ; sept rayons à la première dor- sale; l’extremité des bar- billons atteignant à l’ex- irémité des nageoires tho= racines. /Une raie longitudinale de chaque côté du corps ; une tache noire vers l’extré- mité de la ligne latérale ; huit rayons à la première dorsale ; l’extrémité des barbillons atteignant que jusqu’à la seconde pièce des opercules; cetle se- conde pièce garnie d’un piquant recourhé. e” 152 HISTOIRE NATURELLE l ESPÈCES. 12 LE MULLE ROUGEATRE. 33. LE MULLE ROUGEOR. 14. LE MULLE CORDON-JAUHE. CARACTEÉRES.. Le corps et la queue rou- _geâtres; une lache noire vers l'extrémité de la ligne latérale ; la seconde dor- sale parsemée, ainsi que la nagcoire de l'anus et celle de la queue, de ta- ches brunes et faites en forme ile lenuilles, f Le corps et la queue rouges ; une grande tache dorée entre lesnageoires dorsales et celle de la queue; des rayons dorés aboutissant à l’œil comme à un centre; les opercules dénués de piquans , et non d'écailles semblables à celles du dos; les barbillons atteignant jusqu’à la base des thora- cines, et se recourbant en= suite; quatre rayons à la ‘miembrane des branchies. Le dos bleuâtre; une rae latérale et longitudinale, dorée ; la nageoire de la #7 x DES MULLES,. 153 ISPÉÈCES. 74 LE MULLE CORDON-JAUNE. CARACTÈRES. queue et le sommet de celles du dos, jaunâtres ; trois pièces à chaque oper- cule ; un petit piquant à la seconde pièce operculaire ; les opercules dénués d’6- ‘ çailles semblables à celles du dos ; quatre rayons à la | membrane des branchies ; les barbillons recourbés, etn’atteionant pas tOUtSA= fait jusqu’à [a base des na- geoires thoracines. L NE 154 HISTOIRE NATURELLE ÿ ! | FRET A LE MULLE ROUGE T*. À vec quelle magnificence la Nature n’a-t-elle pas décoré ce poisson ! Quels souvenirs ne réveille pas ce mulle dont le nom se trouve dans les écrits de tant d’au- teurs célèbres de la Grèce et de Rome ! De quelles réflexions , de quels mouvemens, de quelles images son histoire n’a-t-elle pas eurichi la morale, l’éloquence et la poésie ! C’est à sa brillante parure qu'il a dû sa célébrité. Et en effet, non seulement un rouge éclatant le colore en se mêlant à des teintes argentines sur ses côtés et sur son ventre; non seulement ses na- * Barbet, petit surmulet , dans plusieurs con- trées de France ; red surmulet, smaller red-beard, en Angleterre ; der Kkleine roth-bart , die rothe see barbe, en Allemagne; nagarey, par les Ta- mules ; £ekyr, par les Turcs; triglia, en Itahe; triglia verace , sur les rivages de la Liourie; bar bon: , à Venise; barbarin , en Portugal. +2 GS, MU LL ES; 1% x55 geoires resplendissent des divers reflets de l'or ; mais encorele rouge dontilest peint, appartenant au corps proprement dit du poisson , et paroissant au travers des écailles très - transparentes qui revêtent l'animal, recoit par sa transmission et le passage que lui livre une substance dia- phane, polie et luisante , toute la viva- cité que l’art peut donner aux nuances qu'il emploie, par le moyen d’un vernis habilement préparé. Voilà pourquoi Île rouget montre encore la teinte qui le dis- tinguelorsqu'ilest dépouillédesesécailles; et voilà pourquoi encore les Romains, du temps de Varron, gardoient les rou- gets dans leurs viviers, comme un orne- ment qui devint bientôt si recherché, que Cicéron reproche à ses compatriotes l’orgueil insensé auquel ils se livroient, lorsqu'ils pouvoient montrer de beaux mulles dans les eaux de leurs habitations favorites. . La beauté a donc été l’origine de la cap- tivité de ces mulles ; elle a donc été pour eux, comme pour fant d’autres êtres dignes d’un intérêt bien plus vif, une 2" 56 HISTOIRE NATURELLE cause de contrain te, de gêne et de date heur. Mais elle leur a été bien plus funeste encore par un effet bien éloigné de ceux qu'elle fait naïitre le plus souvent;elleles … a condamnés à toutes les angoisses d’une. mort lente et douloureuse ; elle a produit dans l'ame de leurs possesseurs une cruau- té d’autant plus révoltante, qu’elle étoit froide et vaine. Sénèque et Pline, rap- portent que les Romains fameux par leurs richesses, et abrutis par leurs débauches, méêloicnt à leurs dégoûütantes orgies le barbare plaisir de faire expirer entre leurs mains un des mulles rougets, afin de jouir de la variété des nuances pourpres, vio- lettes ou bleues, qui se succédoient de- puis le rouge du cinabre jusqu’au blanc le plus pâle, à mesure que l’animal pas- sant par tous les degrés de la diminution de la vie, et perdant peu à peu les forces nécessaires pour faire circuler dans les ramifications les plus extérieures de secs vaisseaux le fluide auquel il avoit dû ses couleurs en même temps que son exis- tence * , parvenoit enfin au terme de ses * Voyez le Discours sur la nature des poissons. [4 DES MULLES. 157 souffrances longuement prolongées. Des mouvemens convulsifs marquoient seuls, avec les dégradations des teintes, lPap- proche de la fin des tourmens du rouget. Aucun son , aucun cri plaintif, aucune sorte d'accent touchant, n’annoncçoient ni la vivacité des douleurs, ni la mort qui alloit Les faire cesser. Les mulles sont muets comme les autres poissons ; ei nous aimons à croire pour l'honneur de l’es- pèce humaine , que ces Romains, malgré leur avidité pour de nouvelles jouissances qui échappoient sans cesse à leurs sens émoussés par l’excès des plaisirs, n’au- roient pu résister à la plainte la plus foible de leur malheureuse ‘victime: mais ses tourmens n’en étoient pas moins réels ; ils n’en étoient pas moins les précurseurs de la mort. Et cependant le goût de ce spectacle cruel ajouta une telle fureur pour la possession des mulles, au desir raisonnable, s’il eût été modéré, dé voir ces animaux animer par leurs mouve- mens et embellir par leur éclat les étangs et les viviers, que leur prix devint bien-_ tôt excessif : on donnoit quelquefois de L4 w 1 158 HISTOIRE NATURELLE) ces osseux leur poids en argent *. Le Cal- liodore, objet d’une des satires de Juvé- nal , dépensa 400 sesterces pour quatre de ces mulles. L'empereur Tibère vendit 4000 sesterces un rouget du poids de deux kilogrammes , dont on lui avoit fait pré- sent. Un ancien consul, nommé Célère, en paya un 8000 sesterces ; et selon Sué- tone , trois mulles furent vendus 30,000 sesterces. Les Apicius épuisèrent Îles res- sources de leur art pour parvenir à trou- ver la meilleure manière d’assaisonner les mulles rougets; et c’est au sujet de ces animaux que Pline s’écrie : « On s’est « plaint de voir des cuisiniers évalués à « des sommes excessives. Maintenant c’est « au prix des triomphes qu’on achète et « les cuisiniers etles poissonsqu'ils doivent : « préparer», Et que ce luxe absurde, ces plaisirs féroces, cette prodigalité folle ces abus sans reproduction , cette osten- tation sans goût, ces Jouissances sans dé- licatesse, cette vile débauche, cette plate * Des rougets ont pesé deux kilogrammes. Le lilogramme d'argent vaut à peu près 200 francs. pe | | DES MULLES. 159 recherche, ces appétits de brute, qui se sont engendrés mutuellement, qui n’exis- tent presque Jamais l’un sans lautre, et que nous rappellent les traits que nous venons de citer, ne nous étonnent point. De Rome républicaine il ne restoit que le mom ; toute idée libérale avoit disparu; la servitude avoit brisé tous les ressorts de l'ame; les sentimens généreux s’étoient éteints ; la vertu, qui u’est que ia force de l’ame , n’existoit plus ; le goût, quine consiste que dans la perception délicate de convenances que la tyrannie abhorre, chaque jout se! dépravoit ; les arts, qui ne prospèrent que par l'élévation de la pensée; la pureté du goût , la chaleur du sentiment , éteignoient leurs lambeaux; la science ne convenoit plus à des esclaves dont elle ne pouvoit éclairer que les fers ; des joies fausses, mais bruyantes et qui étourdissent , des plaisirs grossiers qui enivrent, des Jouissances sensuelles qui amènent tout oubli du passé, toute con- sidération du présent, toute crainte de l’avenir , des représentations vaines de ces trésors trompeurs entassés à la place des RENE } 60 HISTOIRE NATURELLE vrais biens que l'on avoit perdus, plu- sieurs recherches barbares, tristes symp- tômes de la férocité, dernier terme d’un courage abâtardi, di Bhent donc conve- nir à des Hors avilis, à des citoyens dégradés, à des At abrutis. Quel- ques philosophes dignes des respects de la postérité s’élevoient encore au milieu de cette tourbe asservie : maïs plusieurs furent immolés par le despotisme ; et dans leur lutte trop inégake contre une cortup- tion trop générale , 1ls éterniserent par leurs écrits la hui de leurs contempo- rains, sans pouvoir corriger leurs vices PRES et contagieux, 6, Les poissons dont le nom se trouve lié avec l’histoire de ces Romains dégénérés, ont fixé l’attention de plusieurs écrivains. Mais comme la plupart de ces auteurs étoient peu versés dans les sciences natu- relles, comme d’ailleurs le surmulet a été, : ainsi que le rouget , l’objet de la recherche prodigue et de la curiosité cruelle que nous venons de retracer, et comme ces deux osseux ont les mêmes habitudes, et assez de formes et de qualités com DES MULLES, 167 munes pour qu’on ait souvent appliqué les mêmes dénominations à l’un et à l’autre, on est tombé dans une telle con- fusion d’ idées au sujet de ces deux mulles, que d’illustres naturalistes très-récens les ont rapportés à la même espèce, sans sup- poser même qu'ils formassent deux varié- tés distinctes. | a En comparant néanmoins cet article avec celui qui suit , il sera aisé de voir que le rouget et le mulet sont différens l’un de l'autre. Le devant. de la tête du rouget paroît comme tronqué, où, pour mieux dire, _ le sommet de la tête de cet osseux est très- élevé. Les deux mâchoires, également avancées, sont, de plus, garnies d’une grande quantité de petites dents. De très- petites aspérités hérissent le devant du palais , et quatre os placés auprès du go- \ sier. Deux barbillons assez longs pour atteindre à l'extrémité des opercules, pen- dent au-dessous du museau. Chaque na- rine n’a qu’une ouverture. Deux pièces composent chaque opercule, au-dessous prune la membrane branchiale peut être { ja @ 162 HISTOIRE NATURELLE cachée presque en entier !. La ligne laté: rale est voisine du dos ; l’anus plus élot- ! gné de la tête que de la nageoire de la queue, qui est fourchue ; et touslesrayons de la première dorsale, ainsi que le pre- mier des pectorales, de l’anale et des tho- racines, sont aiguillonnés. | Les écailles qui recouvrent la tête, le corps et la queue, se détachent facile- ment ?. | Le rouget vit souvent de crustacées. il n'entre que rarement dans les rivières ; et il est des contrées où on le prend dans toutes les saisons. On le pêche non seule- ment à la ligne, mais encore au filet. On 1 A la membrane branchiale..... 3 à la première nageoire du dos.... 97 | à Ja seconde... 444402 . à chacune des pectorales......... 15 à chacune des thoracines........" 6 à celle”del'ants.. {13.43 44mie à celle dé là queue :.,.,4454440010re 2 L’estomac est composé d’une membrane mince ; vinot-siX Coœcums sont placés auprès du pylore; le foie est divisé en deux lobes, et la vésicule du fel petite. . St Li 5 à Lg ÿ À fu f W DES MULLES. 163 ne devine pas pourquoi un des plus cé- lèbres interprètes d’Aristote, Alexandre d’Aphrodisée, a écritque ceux quitenoient ce imulle dans la main, étoient à l’abride la secousse violente que la raie torpille peut faire éprouver. On trouve le rouget dans plusieurs mers , dans le canal de la Manche, dans la Baltique près du Danemarck, dans la mer d'Allemagne vers la Hollande, dans l’O- céan atlantique auprès des côtes du Por- tugal, de l'Espagne, de la France, et particulièrement à une petite distance de l’embouchure de la Gironde, dans la Mé- diterranée , aux environs de la Sardaigne, de Malte, du Tibre et de l’Hellespont, et dans les eaux qui baigrent les rivages des îles Moluques. _. Quoique nous ayons vu que l’empereur Tibère vendit un rouget du poids de deux kilogrammes , ce mulle ne parvient ordi- nairement qu'à la longueur de trois déci- mètres. Il a la chair blanche, ferme, et de très-bon goût, particulièrement lorsqu'il vit dans la partie de l'Océan qui reçoit les eaux réuuies de la Garoüne et de la Dor- dogne. Mie 4 ÿ & et RU Le OR ‘64 HISTOIRE NATURELLE & v À + 4 7e ie. i 14 LE MULLE SURMULET*. Ds raies dorées et longitudinales servent à distinguer ce poisson du rouget. Elles s'étendent non Seulement sur le corps et sur la queue, mais encore sur la tête, où elles se marient, d’une manière très-agréable à l’œil, avec le rouge arsen- tin qui fait le fond de la couleur de cette partie. Il paroît que ces nuances disposées en raies appartiennent aux écailles, et. par conséquent s’évanouissent par la | chüte de ces lames, tandis que Île rouge sur lequel elles sont dessinées , provenant * Barbarin , rouget barbé, mulet barbé , dans plusieurs contrées de France; tekyr, en Turquie; rothbart , en Allemagne ; peter mænnchen, gol- decken , dans le Holstein; schmerbutien , et ba- guntken, près d’Eckernfœrde ; konig van de Laa- ring ; en Hollande; hyenaneque , et baart-man- netje , dans les Moluques hoilandoises ; #£an 1a'- “mar, à la Chine. DE SMUL'LES. 165 de la distribution des vaisseaux sanguins près de la surface de l'animal, subsiste dans tout son éclat, lors méme que le poisson est entièrement dépouillé de son tégument écailleux. Le brillant de l’er resplendit d’ailleurs sur les nageoires; et c’est ainsi que les”’teintes les plus riches se réunissent sur le surmulet, comme sur le rouget , mais combinées dans d’autres propor tions , et disposées d’ après un des- sin différ pe L'ouverture de là bouche est petite; la mâchoire supérieure un peu plus avancée que l’inférieure; et la ligne latérale, pa- rallèle au dos, excepté vers la nageoïire caudale. Les deux barbillons sont un peu plus longs à proportion que ceux du rou- EC. __* 3 rayons à la membrane des branchies. 7 rayons aiguillonnés à Ja première nageoire dorsale. 9 rayons à Ja seconde. ! 15 rayons à chacune des pectorales. 6 rayons à chacune des thoracines. 7 rayons à celle de l'anus. 22 rayons à celle de la queue, 166 HISTOIRE NATURELLE Le surmulet vit non seulement dans la | Méditerranée et dans l'Océan atlantique . boréal, mais encore dans la Baltique, auprès des rivages des Antilles et dans les “ eaux de la Chine. Il y varie danssa lon- \ gueur depuis deux jusqu’à cinq déci- mètres; et quoique Juvénal ait écrit qu’un mulle qui paroît devoir étre rapporté à la méme espèce que notre surmulet, a pesé | trois kilogramines ; on ne peut pas attri- buer à un surmulet, il: ui à aucun autre nulle, le poids de quarante kilograhimes, | assigné par Pline à un poisson dé la mer. Rouge, que ce grand écrivain régardé comme un mulle ; mais qu'il faut plutôt iuscrire parmi: ces silurés si communs dans les eaux de l'Égypte, dont plusieurs deviennent très-grands, et qui, de même que les mulles, ont leur museau garni de très-longs Pate Le mulle surmulet a la chair blanche, un peu feuilletée, ferme, très-agréable au goût, et, malgré l'autorité de Galien, facile à digérer, quand elle n’est pas très- grasse. Nous avons vu dans l’article pré- cédent, qu'il étoit, comme Île rouget, DES MULLES. 167 pour les FAO Ou qui vivoient sous les pre- miers empereurs , un objet de recherche et de jouissance insensées. Aussi ce pois- son avoit-il donné lieu au. proverbe, Ne /e mange pas quide prend. Les morceaux que l'ou en estimoit le plus étoient latêteet le joie. Il se nourrit ordinairement de poissons très-jeunes, de cancres, et d'animaux à coquille. Galien a écrit que l'odeur de ce poisson étoit désagréable, quand il avoit mangé des cancres ; et suivant Pline, il répand cette mauvaise odeur , quand il a préféré des animaux à coquille. Au reste, comme le surmulet est vorace, il se jette souventsur des cadavres, soit d'hommes, soit d'animaux. Les Grecs croyoient méme qu'il poursuivoit et parvenoit à _ tuer des poissons dangereux; et le regar- … dant comme une one de chasseur utile ils l’'avoient consacré à Diane. . Les surmulets vont par troupes, sor- - tent, vers le commencement du prin- # temps, des profondeurs de 12 mer, font ‘alors leur première ponte auprès des em- 168 HISTOIRE NATURELLE “ae mn des rivières, et, selon pute, 4 plusieurs ae - On les pêcheavecdes filets, des louves ee, des nasses, et sur-tout à Phaiebéné et dans plusieurs contrées, lorsqu'on éd * pouvoir les envoyer au Loin sans qu'ils se. gâtent, on Îles fait bouillir dans de FE de mer aussitôt après qu ‘1ls ont été pris = on les saupoudre de farine, et on les en- ” toure d'une pâte qui les garantit de tout contact de l’air, LR Nous ne rapporterons pas le conte adop- 2 té par Athénée, au sujet de la prétendue. à stérilité des surmulets femelles, causée “ par de petits vers qui s engétdiei dans | leur corps lorsqu'elles ont produit trois d fois. Nous ne réfuterons pas l'opinion de quelques auteurs anciens qui ont écrit que du vin dans lequel on avoit fait mou L ir des surmulets, rendoit incapable d’en- | / x * Voyez, relativement à la louve, l’article du pétromyzon lamproie. < RE nn: S A : LÉ SA ; +) 4 HIDE:S MU E LIE)S; 1: 169 _ gendrer, et que ces animaux attachés … cruds sur une partie du corps, guéris- soient de la jaunisse; et nous terminerons _ cetarticle en disant que ces poissons ont 4 le canal intestinal assez court, et vingt- _ six cœcums auprès du pylore. 1 | : À } fr LR, ï k fes px Poissons, NIL, . 15 1799 HISTOIRE NATURELLE / Fe et + } LE MULLE JAPONOIS. C E poisson qu'Houttuyn a fait con- noître, ressemble beaucoup au rouget et au surmulet; mais il en diffère par la pe- titesse des dents dont ses mâchoires sont garnies, si même elles n’en sont pas entiè- rement dénuées : et d’ailleurs il ne pré- sente pas de raies longitudinales; et sa couleur est jaune, au lieu d’être rouge. IL habite dans les eaux du Japon, ainsi que l'indique son nom spécifique *. * A la première nageoire du dos.... 7 rayons. À la seconde, .,,:: 40 is ! Fe FR ” a" dd Fe que LE 0 2 MULLE Auriflamme. 2. MULLE Macroneme . 3. MULLE PBarberm : — TT Paques f - DES MULLES. 177 LE MULLE AURIFLAMME. r Fonrsrarza vu ce poisson dans la mer d'Arabie. Ajoutons à ce que nous en avons dit dans le tableau de son genre, que les côtés de sa tête sont tachés de, Jaune; que deux raies jaunes ou couleur : d’or sont placées au-dessous de sa queue; que la même nuance distingue ses dor- sales ; que ses pectorales*, son anale et ses thoracines sont blanchâtres; et enfin que les écailles dont il est revêtu, sont * 3 rayons à la membrane des branchies, 7 rayons aiguillonnés à la première nageoire du dos. L / I rayon aiguillonné et 9 rayons articulés à la seconde dorsale. 17 rayons à chaque pectorale. 6 rayons à chaque thoracine. : 2 rayons aiguillonnés et 7 rayons articulés à celle de l’anus. 15 rayons à celle de la queue. te one É ES = Un: dés Re de, l l éi à CUT MT E dde PU HE, Lt" Ed” SITE æ LI | 2 L | … Dot ES LAIT ET ETES D mc SE 0 AE ss Sem é Pandes clo.rtome , Ÿ ; ULZ ULLE 7 . M a ) ) ) = 2 5 Sas à > ‘ J SpA Avr - (DES MULLES. LA ss ou MULLE RAYÉ L: ES pétites dents « qui garnissent les mä- choires de cé mulle, sont serrées les unes contre les : autres. Sas nageoires : pecto-. rales, thoràcines > êt anale, sont blan- châtres; les dorsales présentent des’ raies _noïrés Sur un fond blanc: On peut voir les autres traits du rayé; dans le tableau de soû genre. Ce a habite Ja mer d’A- rabic*: *, 3 rayons à la, membrane des branches. ;: ; 7 rayons aiguillonnés j la première nagevire du dos. G dut MNT 4e je I-rayon aiguillenné et 9: rayons articulé és. GTR la seconde, A , L14 42 274 HISTOIRE NATUREBLE ES LE MULLE TACHETÉ*. M incerave, Pison _Ruysch, Klein, et le prince Mautee de Nassau, cité par Bloch, ont parlé de:ce mulle , que le pro- fesseur Gmelin ne regarde, que comme une variété du surmulet. On trouve le ta- cheté dans la mer des Antilles; et on le ; pêche aussi dans les lacs que le Bresil ren- ferme. Ce poisson a dans certaines eaux , et particulièrement dans celles qui sont peu agitées, la chair tendre, grasse et succulente. Les deux mâchoires sont éga- lement avancées; l'ouverture de l'anus est placée vers le milieu de la longueur totale ; une belle coulëur roûge répandue sur presque tout l'animal est relevée par la teinte dorée ou jaune des barbillons, ainsi que du bord de la nageoïre caudale, * Salmoneta, en Espagne et Pen ortugal ; péra= melara , au Bresil. Lu . \ , À (l . NAS MEUBLE SL 175 et par trois taches noires, presque rondes et assez grandes , que l’on voit de chaque côté sur la ligne latérale*,. | _ * A la première nageoire du dos... 6 rayons. Moon 2 AN T0) chaque pectorale. ...:, LA ES chäque thoracine.. ....1.:.:.: 16 ee dedans. ::/.1:..2:, 1 TO ; CID # a 22 fps celle de là queue.;.:,....... 19 Ole. 2 AOC Pr FE La 518 HISTOIRE NATURELLE | nes ses ts 4 1; LE MULLE TROIS-RANDES, Et : LE MULLE MACRONÈME: des, L' diele AU 0 ca t +. 1) tj £ Ce Fy 1 RATE UY ! ENT A CON Pr PR) } L 32 PEY N°2 , + C EST d’après les observations. manus- crites de Commeïson, qui m ‘ont. étére- mises dans le temps par Buffon, que j'ai iuscrit parmi les mulles ces quatre espèces encore inconnues des naturalistes, et dont J'ai fait graver les dessins exécutés sous 8 Les yeux de ce célèbre voyageur. Le tableau des mulles présente les ee principaux de ces quatre poissons : disons uniquement dans cet article, que le deux- bandes * a les écailles de sa partie supé- * 7 rayons aiguillonnés à la première dorsale du mulle deux-bandes. n 4 x rayon aiguillonné et 9 rayons articulés à la seconde. | j 6 où 7 rayons à celle de En Mgr PL 4. Lage.176 : » Zom.7. { \Ù « bande:< 9 LS Z 2. MULLE Lo Vs eprsure .SPARE 2 ISPARE ss Le1 e , enurp Æ. « 2 _ œ A. | A EL ER TRS # wa ae CZ aan oei mdr EL A) ES MULLES. A. (77 rieure tachées vers leur base, et ses mà- choires garnies de petites deute al que le evclostome! a sa nageoire caudale non seulement fourchue comme celle de pres- que tous les mulles, mais encore très- grande, et de petites dents à ses deux mäâ- choires *; que les opercules du trois-bandes sont composés chacun de deux pièces, et ses deux nageoires FO très-rappro- chées5 ; que le macronème { a les thora- cines on plus petites que les pecto- rales, et une bande longitudinale et très- ? La dénomivation de cyclosiome désigne la forme de la bouche : xuxnos signifie cercle;etoroux, bouche. | : : ? 8 rayons aiguillonnés à la première dorsale du cyclostome, | z rayon aïiguillonné et 8 rayons articulés à seconde. | 7 ou 8 rayons à celle de l’anus. la 3 7 rayons aiguillonnés à la première lors du trois-bandes. ï 9 rayons à la seconde. 6 ou 7 rayons à celle de l'anus. 4 Maxpos veut dire /ong ; etvsua, fil, filament, &äarbillon. «1 1 #0, PPANLE RP EST 4 Da à KA LUN 7 Re OU), À \ {tu AE Re 178 HISTOIRE NATURELLE foncée sur la base de la seconde dorsale; et enfin que de petites dents arment les mâchoires du macronème et du trois, bandes , qui l’un et l’autre ont, comme le cyclostome , la mâchoire inférieure plus avancée que la supérieure. * 7 rayons aiguillonnés à la première dorsale du macronèime. 6 ou 9 rayons à la seconde. 7 ou 8 rayons à celle de l’anus. " ; DES MULLES. 1% LE MULLE BARBERIN, LE MULLE ROUGEATRE, L& MULLE ROUGEOR, &r LE MULLE | CORDON-JAUNE. Vo ICI quatre autres espèces de mulles, encore inconnues des naturalistes, et dont nous devons la description à Commer- son. | Le barberin parvient jusqu’à la lon- gueur de quatre ou cinq décimètres, Sa partie supérieure est d’un verd foncé, mêlé de quelques teintes jaunes; du rou- _ geâtre et du brun règnent sur la portion la plus élevée de la tête et du dos; une raie longitudinale et noire s’étend de chaque côté de l’animal, dont la partie inférieure est blanchâtre; une tache noire, presque ronde, et assez grande, paroît vers l’extrémité de chaque ligne 180 HISTOIRE NATURELLE latérale : et une couleur incarnate dis- tingue te nagcoires*. * La mâchoire DEEE extensillé) et. un peu plus avancée que l’inférieure, est _ garuie, comme celle-ci, de dents aiguës, très- obtes et clair SoHien : la langue est cartilagineuse et dure; quelques écailles semblables à celles du dos sont répandues : sur les opercules, au-dessous de chacun desquels Commerson a vu le rudiment d’une cinquième branchie; la ligne laté- rale, qui suit la courbure du dos, dont clle est voisine, est composée, comme celle de plusieurs mulles, d’une série de petits traits ramifiés du côté du dos, et semblables aux rais d’une demi-étoile; et enfin, les écailles qui revêtent le corps * 3 rayons à la membranc des branchies. 7 9 O1 ] à la première nageoïire du dos, à à s d à 54 & la seconde (le dermier est beau- coup plus long que les autres). chacune des pectorales. chacune des thoracines. celle de l'anus. celle de Ja ques ga est cr fourchue. Li r MA n LS _ ; KES DES MULLES. 18€ et la queue, sont striées en rayons vers leur base, et finement dentelées à leur extrémité, de manière à donner la même sensation qu’une substance assez rude, à ceux qui frottent le poisson avec la main, en la conduisant de la queue vers la tête. Le barberin habite la mer voisine des Moluques , dont les habitans apportoient dans leurs barques un grand nombre d’in- dividus de cette espèce au vaisseau sur lequel Commerson naviguoit en sep- tembre 1768, te | : Le rougeâtre, dont les principaux ca- ractères sont exposés dans le tableau gé- nérique des mulles, parvient communé- ment, selon Commerson, à la longueur de trois décimètres ou environ. Il paroît que le rougeor ne présente pas ordinairement les dimensions aussi éten- dues que celles du rougeâtre, et que sa ‘longueur ne dépasse guère deux déci- mètres. On le trouve pendant presque toutes les saisons, mais cependant assez rarement, auprès des rivages de l’île de France, où Commerson l’a observé en fé- vrier 1770. Ses couleurs brillantes sont 16 182 HISTOIRE NATURELLE indiquées par son nom. Il resplendit de l'éclat de l'or, et de celui du rubis ou de l'améthyste. Un rouge foncé et assez sem- blable à celui de la lie du vin paroît sur presque toute sa surface. Une tache très- grande, très-remarquable, très-dorée, s’é- tend entre les nageoires dorsales et celle de la queue, descend des deux côtés du mulle, et représente une sorte de selle magnifique placée sur la queue de l’ani- mal. Les yeux sont d’ailleurs entourés de rayons dorés et assez longs; et des raics jaunes ou dorées sont situées obliquement sur la seconde dorsale et sur la nageoire de l’anus*. La mâchoire supérieure est extensible, N * 4 rayons à la membrane des branchies du rougeor (le quatrième est très= éloigné des autres). 7 à la première nageoire dorsale. 10 à la seconde. 16 à chacune des pectorales. 6 à chacune des thoracines. à celle de l'anus. | 19 à celle de Ja queue, 4 est trèg | fourchue, Li DES MULLES. 193 et un peu plus longue que l’inférieure ; les deux mâchoires sont garnies de dents courtes, mousses, disposées sur un seul rang, et séparées l’une de lautre; la langue est attachée à la bouche dans tout son contour ; des dents semblables à celles d’un peigne garnissent le côté concave de l'arc osseux de la première branchie; à la place de ces dents, on voit des stries dans la concavité des arcs osseux des autres trois organes respiratoires. Sa chair est d’un goût agréable; mais celle du cordon-jaune est sur-tout très- recherchée. Ce dernier mulle paroît dansdifférentes saisons de l’année. Sa grandeur est à peu près égale à celle du rougeor. Sa partie su- périeure est d’un bleu mêlé de brun, sa partie inférieure d’un blanc argentin; et - ces nuances sont animées par un cordon ou raie longitudinale d’un jaune doré, qui règne de chaque côté de l’animal. ÂAjoutons que le sommet des deux na- geoires dorsales présente des teintes Jau- nâtres ; qu’on voit quelquefois au-devant des yeux une ou deux raies obliques 84 HISTOIRE NATURES jaunes ou dorées ; etque lorsque er | ontété détachées du poisson par quelque. accident, les muscles montrent un rouge plus ou moins vif. Les formes du cordon-jaune ont beau- coup de rapports avec celles du rougeor ; mais ses dents sont RENE plus petites, et même à peine visibles * © * À la membrane des branchies du cordon-jaune,............... 4 rayons. à la première nageoire dorsale.,, 7 AH Stopdes SPC DO STE à chaque pectorale............. 16 à chaque thoracine: .: 2.4, 4 SMS à'éelle dé l'anus. 254 PSE NS à celle de la queue, qui est four= chiec 1583.18 MSN 15 ANR yo. À h, d A EN TEE AE L EU ie RS AS TER N CENT UNIÈME GENRE. LES APOGONS:. Les écailles grandes et faciles à détacher; le sommet de la téte élevé; deux nageotres dorsales; point de barbillons au-dessous de à mdchoire inférieure. ESPÈCE. CARACTÈRE. Six rayons aignillonnés à la ‘L’APOGON ROUGE. première DASPQIE dorsale. 18, 4 % 386 HISTOIRE NATURELLE. \ L’APOGON ROUGE: Î Ce poisson vit dans les eaux qui baignent les rochers de Malte. Il est remarquable par sa belle couleur rouge. L'ouverture de sa bouche est grande ; son palais et ses deux mâchoires sont hérissés d’aspérités?. On ignore pourquoi on l’a nommé roi dés mulles, des trigles, ou des rougets ° 1 Re di triglia , à Malte; mullus imberbis, Linné, édition de Gmelin. 2 6 rayons à la première dorsale. 2 rayons aiguillonnés et 8 rayons articulés à Ja seconde. 12 rayons à chaque pectorale. 6 rayons à chaque thoracine. 2 rayons aiguillonnés et 8 rayons articulés à la nageoire de l'anus. 20 rayons à celle de la queue, qui est échan- _) crée 3’Amwyor sionifie imberbe, sans barbe, sans Barbillons. CENT DEUXIÈME GENRE. LES LONCHURES. La nageoire de la queue lancéolée; cette na- &geoire et les pectorales aussi longues , au moins, que le quart de la longueur totale de l'animal; la nageoire dorsale longue, ei profondément échancrée; deux barbil- lors à la mâchoire inférieure... ESPÈCE. CARACTÈRE. Le premier rayon de chaque À thoracine terminé par us long filament. : LE LONCHURE DIANÈME. 188 “HISTOIRE NATUREL: pu: » # Cd 1e 2e 9”. LL dE a" LE LONCHURE DIANÈME. C'ssr Bloch qui a fait connoître ce genre. de poisson , auquel nous n’avons eù be- soin que d’assigner des caractères précis, véritablement distinctifs , et analogues à nos principes de FANS RER méthodique. La seule espèce que l’on ait encore ins- crité parmi ces lonchures, du poissons à longue queue; ést remarquable par la lon- gueur du filament qui termine le. premier rayon de ‘chaque thoracine * ; et voilà pourquoi nous l’avons nommée dianème, qui veut dire deux fils ou deux filamens. L'individu que Bloch a vu, lui avoit été envoyé de Surinam. Le museau étoit * À la membrane branchiale...... 5 rayons. à la nageoire dorsale. .......... 46 à chacune des peciorales,. 43.15 x L] à chacune des thoracines......... 6 a celle de l'anns..5,6.,,.,2,20 4000 «celle de TR queue, 2... 0 « _ Mr /PDES LONCHURES. 15 avancé au-dessus de la mâchoire d’en- haut; la tête comprimée et couverte en entier d’écailles semblables à celles du dos ; la mâchoire supérieure égale à l’in- férieure, et garnie, comme cette dernière, de dents petites et pointues; l’os de chaque : côté des lèvres, assez large ; la pièce anté- rieure des opercules , comme dentelée; la ligne latérale, voisine du dos; et presque toute la surface de l'animal , d’une cou- leur brune mêlée de rougeâtre. | - CENT TROISIÈME GENRE. LES MACROPODES. s. Les thoracines au moins de la longueur du corps proprement dit; la nagéoire caudale très-fourchue, et à peu près aussi longue que le tiers dé la longueur totale de l’ani- mal; la téte proprement dite et les oper- cules revélus d’écailles semblables à celles du dos; l’ouverture de la bouche très-petite. ESPÈCE. CARACTÉRES. Les écailles variées d’or et de LE MACROPODE Ÿ. verd; toutes les nageoires VERD-DORÉ. rouges ; une pelite tache noire sur chaque opercule. Zom : 7: I. 5, Pag. Z. MIACRODODE Vertdore’ ? | 2. LABRE Perruche | 3. CHEILODIPTERE Cyanoptère. | * 1, N auaguril - Fe d ES ÿ #HISTOIRE NATURELLE. tot LE MACROPODE VERD-DORÉ. L: verd-doré ne parvient qu’à de petites dimensions ; il n’a ordinairement qu’un ou deux décimètres de long : mais il est très-agréable à voir ; ses couleurs sont magnifiques , ses mouvemens légers, ses évolutions variées ; il anime et pare d’une manière charmante l’eau limpide des lacs ; et il n’est pas surprenant que les Chinois, qui cultivent les beaux poissons comme les belles fleurs, et quiaiment, pour ainst dire , à faire de leurs pièces d’eau , éclai-, rées par un soleil brillant, autant de par- terres vivans , mobiles , et émaillés de toutes les nuances de l'iris , se plaisent à Je nourrir , à le multiplier, et à multi- . plier aussi son image par une peinture fidèle. | Les petits tableaux ou peintures sur pa- pier, exécutés à la Chine avec beaucoup de soin , qui représentent la Nature avec 92 HISTOIRE NATURELDEN à vérité, qui ont été cédés à la France par la république batave, et que l’on conservé dans le Muséum D d'histoire natu- relle , renferment l’image du verd-doré vu dans quatre positions , ou plutôt dans quatre mouvemens différens. Le nom spé-. ciique de ce poisson indique l’or et le verd fondus sur sa surface et relevés par le rouge des nageoires. Ce rouge ajoute d'autant plus à la parure de l'animal , que ses instrumens de natation présentent de grandes dimensions, particulièrement la nageoire caudale et les thoracines ; et la longueur de ces thoracines, qui sont comme les pieds du poisson, est le trait qui nous a suggéré le nom générique de macropode, lequel signihe long pied. F Au reste, le verd-doré n’a pas de dents, ou n’a que des dents très-petites. Chaque opercule n’est composé que d’une pièce ; et sur la surface de cette pièce on voit une tache petite, ronde , très- foncée, faisant de loin l'effet d’un vide ou d'un trou , et imitant l’orifice de l'organe de l'ouïe d’ uu grand nombre de quadrupèdes | ovipares. Pad 1 { | | | É | 4 NOMENCLATURE Des LABRES, CHEILINES, CHEILODIP- TÈRES, OPHICÉPHALES, HOLOGYM- NOSES, SCARES, OSTORHINQUES, SPARES, DIPTÉRODONS, LUTJANS, CENTROPOMES , BODIANS, TÆNIA- NOTES, SCIÈNES , MICROPTÈRES , HOLOCENTRES, ET PERSÈQUES. …. Les poissons renfermés dans les dix- sept genres que nous venons de nomimer, _ forment bien plus de deux cents espèces, ct PhRnpent par leur réunion une tribu, à l'examen, à la description, à l’histoire de elle: nous avons dü apporter une attention toute particulière. En effet, les caractères généraux par lesquels on pour- roit chercher à la distinguer, se rap- prochent beaucoup de ceux des tribus ou des genres voisins. De plus, les espèces qu’elle comprend, ne sont séparées l’une de l’autre que par des traits peu pronou- cés, de manière que depuis Le genre qui 17 194 NOMENCLATURE. Te précéderoit cette grande et nombreuse tribu en la touchant immédiatement dans l'ordre le plus naturel, jusqu’à celui qui la suivroit dans ce même ordre en lui étant aussi immédiatement contigu, on peut aller d'espèce en espèce en ne par- courant que des nuances très-rapprochées. Et comment ne s’avanceroit-on pas ainsi, en ne rencontrant que des différences très-peu sensibles, puisque les deux ex- trémes de cette série se ressemblent beau- coup, sont placés, par conséquent, à une petite élévation l’un au-dessus de l’autre, et cependant communiquent ensemble, si Je puis employer cette expression, par plus de deux cents degrés ? Les divisions que l’ou peut former dans cette longue série, ne peuvent donc être déterminées qu'après beaucoup de soins ; de recherches et de comparaisons ;etvoilà pourquoi presque tous les naturalistes , même les plus habiles, n'ayant pas eu à leur disposition assez de temps, ou des collections assez nombreuses, ont établi pour cette tribu, des genres caractérisés d'une manière si faible, si vague, si peu LRO De 0 NOMENCLATURE 105 constante, ou si erronée, que, malgré des efforts pénibles et une patience sou- tenue , 11 étoit quelquefois impossible, en adoptant leur méthode distributive, d’ins- crire un individu dé cette tribu, que l’on avoit sous les yeux, dans un geure plutôt que dans un autre, de le rapporter à sa véritable espèce , ou, ce qui est la meme chose , d’en reconnoître la nature. Bloch avoit senti une partie des diff- cultés que je viens d'exposer: il a pro- posé, en conséquence, pour les espèces de cette grande famille, plusieurs nou- veäux genres, dont j'ai adopté quelques uns : mais son travail à l’égard de ces änimaux m'a paru d'autant plus insuffi- sant, qu'il n’a pas traité de toutes les espèces de cette tribu connues de son temps ; qu'il n’avoit pas à classer les es- pèces dont je vais publier, le premier, la . description; que les caractères génériques qu'il a choisis, ne sont pas tous aussi importans qu'ils doivent l'être pour pro- duire de bonnes associations génériques ; et enfin, qu'ayant composé plusieurs genres pour la tribu qui nous occupe, + 4 is TA oO SEM ORPREUT TE A RTE RAR ROSE ND 4 ; ! + 196 NOMENCLATURE. long-temps. après avoir formé pour cette) | même arte un assez grand nombre d'autres genres, sans prévoir, en quel que sorte, le besoin d'un supplément de groupes, il avoit déja placé dans ses anciens genres, des espèces qu'il devoit rapporter aux nouveaüx genres qu'il vou- : loit fonder. | r! Profitant donc des travaux de mes pré- décesseurs , de l'avantage de pouvoir exa- miner d'immenses coectdba , des obser- . vations nombreuses que plusieurs vatu- ralistes ont bien voulu me communiquer, ct de l’expérience que j'ai acquise par plusieurs années d'étude et par les diffé- rens cours que j'ai donhés, j'ai considéré dans leur ensemble toutes les espèces.de la tribu que nous avons dans çe moment sous les yeux ; Je l’ai distribuée en nou- veaux groupes ; et recevant certains genres de Linué et de Bloch, modifiant les autres ou les rejetant , y ajoutant de nouveaux genres, dont, quelques ‘uns avoient été indiqués par moi dans mes cours, et adoptés par mon savant ami et confrère le citoyen Cuvier dans ses Elés Ÿ La * NOMENCEATURE. EC? mens d'histoire naturelle, donnant cnfin à toutes ces sections des car actères précis a constans et distincts, J'ai terminé l'arran- gement manon dont on va voi ir rie résultat. ; J'ai employé et circonscrit d’une ma- nière nouvelle et rigoureuse les genres des labres, des scares, des spares, des lutjans , des bodians, des holocentres et _des persèques. J'ai introduit parmi ces associations particulièresle genre des ophi- céphales, proposé récemment par Bloch. SÉRERES dans chaque réunion les pois- sons à deux BaAcqres dorsales, de ceux quin ’en offrent qu'une, } ai fait naître le seure des cheilodiptères dans le voisinage des labres , celui des diptérodons auprès des spares, celui des centropomes à la suite. des lutjans , celui des véritables sciènes , que l’on a eu Jusqu'ici tant de peine à reconnoître , àune petite distance des :bodians. J'ai placé entre ces sciènes ct les bodians, le nouveau genre des 4æ- _nianotes, qui forme un passage naturel des unes aux autres; j'ai inscrit le nou- veau groupe des cheilines entre les labres ê 17 798 NOMENCLATURE. | etles cheilodiptères, celuides Hologymnosés | 1 entre les ophicéphalés et les scares, celui des ostorhinques entre les scaïres et les spares , celui des microptères ‘entré les sciènes et les holocentr es; et J'ai distribué parmi les labres, parmi les lutjans, ou parmi les holoc AtEÈS , les espèces appli- quées par Bloch à ses genrés des johnêus, : des anthias, des épinéphèles, ét des gymio- céphales, qui m'ont paru caractérisés par des traits spécifiques plutôt que par des *“ LA LA » : È V1 LA caractcres gcnériques, ét que, par cConseé- quent, je n’ai pas cru devoir admettre sur mon tableau général des poissons. Toutes ces opérations ont produit Îles dix-sept genres des /abres, des cherlines, des cheïlodipitres, des onhicéphales , des holozymnoses, des scares, des osforhinques, des cpares. des diplérodons, deS lutjans des ceartropomres, des bodians, ‘des ænia- notes, des sciènes, des: rricroptères, des Lo- locentres, et des persèques, dont nous tllons tächer de présenter les formes et les habi- tudes. | CENT QUATRIÈME GENRE. LES LABRES. La lèvre supérieure extensible; pointé de dents incisives nt molaires; les opercules des branchies, déniés &e piquans et de dente- lure; une sewle nageotre dorsale; cette na- geoire du dos trés-séparée de celle de là queue , où trés-éloignée de la nuque, ou composée de rayons terminés par un fila- ment. di | La PREMIER SOUS-GENRE. La nagéoire de la queue, fourchue, ou er | croissant: ESPÈCES. MCÇARACTÈRES. Dix aïguillons et onze rayons articulés à Ja nageoire du dos; la mâchoire inférieure «plus avancée que la supé- 1 LÉ RABRÉ Hbluoo. sl. :: rieüre; une tache noire BREPATE. vers le milieu de la lon- gueur de la nageoïre:dor- sale; des bandes iransver- sales noires. 200 HISTOIRE NATURELLE. - ESPÈCES 2: CARACTÈRES. Treize aiguillons EL sepè ÿ raÿons. articulés à la na= 2. LE LABRE geoire du dos; une tache OPERCULÉ. À sur chaque opercule, € neuf ou dix bandes trans- .versales brunes. LE operaule prolongé : : 1} 0 À ‘ 3 LE LABRE AURITE. par une membrane alon- 4 , À , gée, arrondie à son extré- mité et noirître. Sept aïguillons à la rageoire dorsale ; les premiers. 4 LE LABRE rayons articulés de cette A nageoire, et de celle de FAUCHEUR. l’ anus, prolongés de ma- nière à leur donner la forme d’une faux. | Neuf aiguillons et dix rayons articulés à la nageoiïre du dos ; les deux lobes de la 5. LE LABRE 9 ) nageoire caudale , lancéo- OYÈNE. él oi dés s les deux mächoires ‘égales ; la. couleur argen- tée. 6 LE LABRE fLa nageoire du dos éloignée SAGITTAIRE. de Ja nuque; les thora= MOMRS L'ABRES 20€. ESPÈCES CARACTÈRES. cines réunies l’une à l’autre par une membrane: la . 6. LE LABRFE : mâchoire inférieure plus . SAGITTAIRE. avancée que Ja supér ieurez. cinq bandes transversales. fOnze aiguillons et douze rayons articulés à la na- 7, LE LABRE geoire du dos; un double € APP ÂÀs rang d’écailles surles côtés … de la tête. Dix aiouillons et neufrayons articulés à Ja nageoïire du dos: une pièce ou feuille 8. LE LABRE ‘ P | :écailleuse , de chaque côté LÉEPISME. du sillon longitudinal, dans lequel cette nageoire peut êtxe couchée. { Onze aisuilons el dix rayons 9 LE LABRE À articulés à la nageoire du UNIMACULÉ. dos ; une tache brune sur chaque côté de l’animal. É aiguillons et quinze L4 10. LE LABRE BO H AP. . rayons articulés à Ja na- geoire dorsale; les thora- cines réunies Model à l’autre Lj.:4 19 HISTOIRE NATURELLE ESPÈCES. | CARACTÈRES. par une membrane ; deux denis de Ja niichobre supé- _ricure, assez Jongues pour | . dépasser l'inférieure ; le. couleur rougeûtre avec des rrraiés et des taches irrégu- “lières blanchâtres. [Le dos éleyé en bosse ; les écailles rouges à leur base, et Hsnctest à leur sommet; deux dents de la mâchoire supérieure une fois plus Jongues que les autres. Le rayons aiguillonnés Fa | “point de rayons articulés 11. LE LAGpy BOSSU. à là nageoire du dos; les poele falciformes, et plus longues que les tho- racines 5. la pièce anté- rieure de chaque opercule profondément échancrée, ao 0 Aa Rp | E Dix rayons aiguillonnés et. | quatorze rayons articulés à la nageoire dorsale; la lèvreinféricure plus longue | que! la supérieure; la pièce, | 33 LE LABRE ARGENTÉ, DES L'A BR DE. 2 203 ESPÈCES. CA: Ron Sr Ed Oslérie 1% LE LABRE P Sp de chaque | L o : LRÉLÈTE percule anguleuse du côté de la. queue. Dix rayons aiguillonnés et dix rayons articulés À la nageoïre dorsale ; trois 14 LE LABRE rayons ajouillonnés et sept NÉBULEU x. rayons articulés à celle de l'anus: les rayons des na- geoires terminés par des filamens. Onze rayons aiguillonnés « et. douze ràyons articulés à Ja nageoire du dos; cette na- geoire ét celle de lPanus, prolongées et anguleuses vers la candale ; une seule rangée de dents très-me- nues. ä9. LE LABRE GRISATRE. “* Un aiguillon couché horizon- talerment vers la tête, au- 16. LE LABRE devant de la nageoire da ARMÉE. dos; laligne latérale d droile; RE A mr rang a SP ee la couleur argentée. 17 LE LABRE (Onze rayons aiguillonnés et CHAPELET. il irelze rayons articulés à Le / FR RP AO RENE PTE AREAS \ Nr # 24 HISTOIRE NATURELLE ESPÈCES. | (CARACTÈRES. Ja nageoire, “du dos ; la mâchoire Hire die avancée que la supérieure ; huit séries de taches très- petites, rondes et égales , sur chaque côté de lani=" mal ; deux bandes trans- 17 LE LABRE‘ CHAPELET. versales sur la tête ou la 7h nuque ; le dos élevé. -{ Neuf rayons aisvillonmés et dix rayons articulés à la nageoire dorsale ; le mu- 19. LE LABRE seau très-avancé ; chaque LONG-MUSE À U. opercule coruposé de deux. pièces dénuées d’écailles semblables à celles du dos. + ÿ à x e. . f r Douze rayons aigullonnés et ouze rayons articulés à la nageoire dorsale ; tous ces rayons plus hauts que La 39. LE LABRE membrane; la mâchoire TERRES inférieure un peu plus avancée que la supérieure ; la courbure da dos, et telle de la partie inférieure # -DES. LA BRES. zspices. 39. LE LABRE . THUNBERG., 20. Le LABRE _GRISON. 21. nd LABRE SRAESS ANT L 22. LE LABRE FAUVYE. 3, LE LABRE CEYLAN. Poissons, VII, À à X 205 CARACTÈRES. de l'animal, diminuant à la fn de la nageoire dor- sale et de celle de l'anus. Onze rayons aiguillonnés et douze rayons articulés à la nageoire du dos ; celle de la queue en croissant très-peu échancré ; deux grandes dents à chaque mâchoire ; la couleur gri- _sâtre. uit rayons aiguillonnés et quinze rayons articulés à la nageoire du dos; celle de la queue en croissant; uve teinte violette sur plu- sieurs parties de l’animal. Vingt-trois rayons à la na gcoire du dos; douze à celle de l'anus ; celle de la queue en croissant; tout le poisson d’une ‘couleur fauve ou jaune. Neuf rayons aigwillonnés ef treize rayons articulés à la rageoire dorsale ; celle de - 18 ï PR | a L* \ ER 206 HISTOIRE NATURELLE ESPÈCES. CARACTÈRES. _ Ja queue en éroïssant ; la couleur générale dé Pani- mal verte par-dessus, et d’un pourpre blanchâtre par- dessous; des raies pourpres sur chaque oper- ’cule. CRC RS 23. LE LABRE CEŸYLAN. Neuf rayons ‘aiguillonnés et douze rayons articulés à aiguillonnés et onze rayons 24. LE LABRE articulés à celle de l'anus; DEUX-BANDES, k | la caudale en croissant; transversales sur Îe corps proprement dit. Quinze rayons aiguillonnés et dix rayons articulés à 25. LE LABRE MÉLAGASTRE. thoracines alongées ; Ta pièce antérieure de l’oper« deux bandes brunes ‘êt la dorsale; trois rayons Ja mageoire du dos; les cule seule garnie d’écailles ù semblables à celles du dos. Vin t ravons articulés et 56, LE LABRE ë ! LA À point de rayons aiguillon- MALAPTERE: nés à la nageoire dorsale ; Dr LA BAR EIS LU. 20e ESPÈCES. 6. LE LABRE MALAPTÈRE: 27 LE LABRE A DEMI ROUGE, 93 LE LABRE TÉTRACANTEHE. CARACTÈRES. douze rayons articulés à celle de Panus; la tête dénuée d’écailles sembla- bles à celles du dos. Douze rayons aiguillonués et onze rayons articulés à la nageoire du dos; le sixiè- me rayon articulé de la dorsale, beaucoup plus long que les autres; la “base de Ja partie posté- rieure de la dorsale, gar- nie d'écailles ; quatre dents plus grandes que les autres à la mâchoire supérieure; la partie antérieure de 9 4 À ; l'animal ,;: rouge ; et la postérieure Jaune. Quatre rayons aiguillonnés ‘et vingt-un rayons articu= Jés à la nageoiïre dorsale ; ” Ja lèvre supérieure large, épaisse et plissée; dix- huit rayons arnculés à celle de lPanus ; 1; ÊES der- nicts SRE et + les : rayons 208 HISTOIRE NATURELLE sn ESPÉCES. CARACTÈRES. articulés de la dorsale; terminés PES des filamens; rois rangées Jongitudi- “1 | ©: À nales de points noirs sur -. 28, LE LABRE = F4 , | la dorsale; une rangée de . MÉTRACANTHE., ; points semblables sur la parte postérieure de la _nagéoire de Fanus; la cau- , dale en croissant. ». D Vingt-un rayons à la na- ki geolre dorsale; cette’ na- geoire festonnée , ainsi que celle de l’anus; la tête et les opercules dénués d’é- cailles semblables à celles du dos ; la seconde pièce de chaque opercule, an- guleuse; dix-neuf bandes _ transversales de chaque côté de l’animal ; une tache d’une nuance tirès-claire, et en forme de demi- disque, à l'extrémité de la nageoïire caudale, qui est en croissant. 30. LE LABRE Neuf rayons aiguillonnés et CERCLÉ. { treize rayons articulés à 29. LE LABRE + DES'LABRES 1 ‘208 ESPÈCES 30. LE LABRE CERCLÉ. 31. LE LABRE HÉRISSE. 32 LE LABRE FOURCHE. CARACTÈRES. la nageoire du dos; la tête et les opercules dénués d’é- cailles semblables à celles du dos; la seconde piëcé de chaque opercule, an- suleuse; la caudale en croissant ; vingt-trois ban- des transversales de cha- que côté de l’animal. Onze rayons aiguillonnés et douze rayons articulés à la dorsale; Îà nageoire en croissant; six grandes dents à la mâchoire supérieure; la ligne latérale hérissée de petits piquans ; douze raies longitudinales de chaque côté du poisson ; quatre autres raies longi- tudinales sur la nuque ; le dos parsemé de points. Neuf rayons aigwllonnés et dix rayons articulés à la nageoire du dos; le der- nier rayon de la dorsale et le dernier rayon de Panale, 18 810 HISTOIRE NATURELLE ESPÈCES. CARACTÈRES. 1 irès-longs; les deux lobes: ñ de Ja caudale pointus et. très-prolongés: la mâchoire 32. LE LABRE E she inférieure plus avancée que FOURCHE. 4 la supérieure ; de très- petites dents à chaquemâ- | choire. 33 LE rise y “l’ouverture de la bouche très-petite ; la mâchoire SIX-BANDES. inférieure plus longue que Ja supérieure ; six bandes transversales; la caudale fourchue. Treize rayons aiguillonnés et quinze rayous articulés à la dorsale ; le ventre très- gros; des écailles sembla- bles à celles du dos, sur la tête et les opercules; la 34. LE LABRE MACROGASTÈRE. caudale en croissant; six bandes transversales. Quinze rayons sci Rnds et garnis chacun d’un fila- 35. LE LABRE FILAMENTEUX. Treize rayons aiguillonnés et dix rayons articulés à la dorsale ; le museau avancé; . } Sr DES LABRES. | orr ESPÈCES. : CARACTÈRES. c: ment, et neuf rayons ar- ticulés , à la dorsale ; l’ou- vertüre de la bouche, en forme de demi-cercle ver- ‘cal ; quatre ou cinq bau- des, transversales sur le s140s, M Fo 35. LE LABRE _ FILAMENTEUX. Douze rayons aig guillonnés et neuf rayons des à la dorsale; les rayons arti- culés de cette dorsale beau- coup plus longs que les aiguillonnés de cette même nageoire ; les lèvres larges et épaisses ; des lignes et “des points représentant un 36. LE LABRE ANGULEU X. réseau sur la première f pièce de l’opercule; la se- ” conde pièce échancrée et anguleuse ; cinq ou six ran- gées longitudinales de pe- tits points de chaque côté de Panimal. "Onze rayons aiguillonnés es 37: LE LABRE A à douze rayons aruculés à la HUIT-RAILES, : dor ples rois rayons ai- HR No AE 212 HISTOIRE NATURELLE ESPÈCES. :, { 37. LE LABRE HUIT-RAIES. 38. LE LABRE MOUCHETÉ. ee. & 1274553 +, CARACTÈRES. :guillonnés et sept rayons . articulés à la nageoire de le anus ; ;la caudale En CrOIs- sant ; je dents de la mâ- pièce postérieure de l’o- percule , anguleuse; la tête etles opercules dénués d’é- callles semblables à celles | du dos; quatre raies un peu obliques, de chaque côté du poisson. PT reie rayons alguillonnés à Ja dorsale, qui est très- Jongue ; cette dorsale, l’a- nale ét les thoracines, pointues; la caudale en croissant ; la mâchoire in- 3 férieure pl us avancée que la supérieure ; l'ouverture de la bouche, très-grande ; cinq ou six grandes dents . à la mâchoire d’en -bas, et deux dents également ‘grandes à celle d’en-haut; ‘choire supérieure beau- coup plus longues que celles de l'inférieure; la — u DES LABRESI ||. 213 / { ESPÈCES. CARACTÈRES. toute la surface du poisson parsemée de petites taches rondes, 38. LE LABRE MOUCHETÉ. R Neuf rayons aiguillonnés et | seize rayons aruculés à la nageoire du dos ; les dents des deux mâchoires pres que égales ; un rayon ai- guillonné et dix-sept 39. LE LABRE COMMERSONNIEN. rayons articulés à la na- geoire de l’anus ; le dos et une grande partie des-côlés du poisson, parsemés de ‘taches égales, rondes et petites. Quinze rayons aiguillonnés et treize rayons articulés à la dorsale; les rayons ar- ticulés de cette nageoire,' lus longs que les aiguil- De indue ORCP A 0e Te Jonnés ; la mâchoire infé- LISSE, L | : rieure un peu plus avancée y que la supérieure; les dents grandes, recourbées et égales; la ligne latérale presque droite ; la caudale 1 > | K'ORUES RAT: POS RCE 214 HISTOIRE NATURÉLLE ESPÈCES CARACTÈRES. : un peu en croissant ; les A SEEN écailles très- difficilement Pur visibles; cinq grandes ta- | ches ou bandes transver=. é sales, ; | 2. EE presque tous les rayons de ces deux nageoires, longs, et garnis de filamens; la caudale en croissant ; une | tache noire sur Pangle pos- Vingt-huit rayons à la dor- sale; vingt-un à l’anale; 41. LE LABRE | M ACROPRTÉRE. térieur des opercules, qui sont couverts , ainsi que la tête, d’écailles sembiables à cellés du dos. Quinze rayons aiguillonnés et neuf rayons articulés à ‘la nageoire dorsale; trois rayons aiguillonnés et neuf rayons articulés à celle de 42, LE LABRE Panus ; la mâchoire supé- QUINZE-ÉPINES. ‘rieure plus avancée que l’inférieure; les dents pe- tites et égales; Popercule anguleux ; six bandes trans- versales sur le dos ct la. nuque, | PA DES LABRES. 215° ESPÈCES, 43. LE LABRE MACROCÉPHALE. 44. LE LABRE PLUMIÉRIEN. CARACTÈRES. ‘Onze rayons aiguillonnés et neuf rayons articulés à la dorsale; troïs rayons ai- guillonnés et neuf rayons articulés à lanale ; la tête grosse ; la nuque et l’entre- deux des yeux , irès-élevés ; la mâchoire inférieure plus avancée que la supérieure ; les dents crochues, égales, et très-séparées l’une de l'autre ; la nageoire de Ja -queue A eu deux lobes un peu arrondis; les pec- torales ayant la forme d’un trapèze. Dix rayons aiguillonnés et onze rayons articulés à la dorsale; un rayon aïguil- lonné et neuf rayons arti- culés à la nageoïre de la- nus ; des raies bleues sur la tête ; le corps argenté et parsemé de taches bleues et de taches couleur d’or; les nageoires dorées ; une bande transversale et cour- bée sur la caudale. ed à pr nS \' a LA Dei CA Li 216 HISTOIRE NATURELLE . ESPÈCES. , CARACTEÉRES. Huit rayons siguillonnés et. onze rayons arliculés à la … À dorsale; trois rayons aïi- D. guillonnés et treize rayons | articulés à la nageoiïre de - Panus ; chaque opercule composé de trois pièces dénuées d’écailles sem- blables à: celles du dos, et terminé par une prolon-. gation large et arrondie; la ligne latérale insensible; un appendice pointu entre les thoracines ; a caudale en croissant. s* \ «a 45, LE LABRE GOUAN. Neuf rayons aiguillonnés et dix rayons articulés à Ja dorsale; la ligne latérale interrompue ; six bandes transversales; deux autres 246, LE LABRE bandes transversales sur la ENNÉACANTHE. caudale ; qui est en crois- ‘sant ; deux ou quatre dénts grandes, fortes et crochues, à l'extrémité de chaque. mâchoire ; les écailles grandes, | DES LABRES :: 217 ESPÈCES. 47. LE LABRE. ROUGES-RAIES. 43: LE LABRE KASMIRA. CARACTÈRES. Douze rayons aiguillonnés et - onze rayons articulés à la nageoire du dos : trois rayons aiguillonnés et douze rayons articulés à celle de Panus; les dents du bord de chaque mä- i 1 : LA AR LA) pi ; choire , alongées , séparées June de l’auire, et seule- -ment au nombrede quatre; la mâchoire supérieure un peu plus avancée que l’in- férièure ; onze ou douze rales rouges et longttudi- nales de chaque côté du poisson ; une tache œillée à l’origine de la dorsale ; une autre tache très-grande à la base de la caudalé, qui est un peu En croissant, Dix rayons aiguillonnés et quinze rayons articulés à la dorsale ; trois rayons ai- io et neuf rayons articulés à l’anale ; la lèvre inférieure plus courte que 15 218 HISTOIRE NATURELLE ESPÈCES, ; à: CARACTÈRES | la supérieure ; lesdentsco- j R niques ; la pièceantérieure ji | k des opercules, échancrée ; Es f la caudale en croissant; 46. LE LABRE 4 sept raies petites et bleues k A 5 M I R A. | PSN A | sur chaque côté de la tête; quatre raies plus grandes et bleues, le long de chaque côté du corps. SECOND S:0 US GENRE. : La nagéeoire de la queue rectiligne, où arrondie, ou lancéolée. ESPÈCES. CARACTÈRES. Quinze rayons aiguillonnés et dix-sept rayons articu- lés à la dorsale ; le corps et la queue d’un verd mélé de jaune, et parsemé, ainsi que les opercules et la na- geoire caudale, de taches rouges et de taches bleues ; une grande tache brune auprès de chaque, pecto= rale , et une tache presque semblable de chaque côté de là queue. 49. LE LABRE PAON. \ DES LABRES 219 ESPÈCES. CARACTÈRES. Deux rayons aiguillonnés et So, LE LABRE } BORDÉE. vingt-deux rayons articulés à la nageoire du dos; la couleur générale brune; la dorsale et l’anale bordées de roux. Deux rayons aiguillonnés et $r. LE LABRE ROUILLÉ. »* Q 52 LE LABRE ŒILLÉ. | a vingt-six rayons articulés à la nageoire du dos ; trois aiguillons et quatorze rayons articulés à celle de Panus ; le corps et la queue couleur de rouille et sans tache. uatorze rayons aïguillon- nés et dix rayons articulés à la dorsale ; trois rayons aiguillonnés et dix rayons articulés à l’anale; les dents égales ; les rayons de la na- geoire du dos, terminés parun filament; une tache bordée, auprès de la na geoire caudale. ! - 220 HISTOIRE NATURELLE ESPÈCES.Y! 53. LE LABRE MÉLOPS, 94 LE LABRE NIL. 55. LE LABRE LOUCHE. CARACTÈRES.. Ses rayons aiguillonnés et neuf rayons articulés à Ja nageoire du dos: les oper= cules ciliés; Pa pana- chée de différentes cou= leurs; un croissant brun derrière les yeux; desfila= -mens aux rayons de la nageoire du dos. { Dix-sept rayons aiguillonnés et treize rayons articulés à la dorsale; les dents très- petites et échancrées; la couleur générale blanchâ= ire ; la dorsalé, l’anale et. + la caudale, nuageuses. Dix-huit rayons aiguillonnés et treize rayons articulés à la dorsale; trois rayons aiguillonnés et onze rayons articulés à l’anale ; le des- sus de l'œil, noir; toutes Jes nageoires jaunes ou doe rées. DES LABRE Si \ | 2273 ESPÈCES. 56. LE LABRE TRIPLE-TACHE. 97. LE LABRE CENDRE. 58. LE LABRE CORNUBIEN. CARACTÈRES. Dix-sept rayons aiguillon- nés et treize rayons arlicu= lés à la nageoire du dos; trois aïguillons et neuf rayons articulés à celle de Panus ; le corps et la queue rouges et couverts de gran- des écailles ; trois grandes taches. # j Quatorze rayons aiguillon- nés et onze rayons articu- lés à la dorsale; trois rayous aiguillonnés et dix rayons articulés à la na- geoire de l’anus; l’ouver- ture de la bouche étroite ; les dents petites ; celles de devant plus longues; des raies bleues sur les côtés de la tête; une tache noire auprès de la caudale. Seize rayons aiguillonnés et neuf rayons articulés à la nageoire du dos; trois rayons aiguillonnés et huit rayons aruculés à celle de 19 222 HISTOIRE NATURELLE 4 ESPÈCES. ut CARACTÈRES: À Panus ; le museau en forme de boutoir; les premiers rayons de la dorsale ta- chetés de noir; une tache noire sur la queue, dont- la nageoire est rectiligne. Ë8. LE LABRE CORNUBIEN. La partie inférieure de l’ani- mal] , jaune ; la supérieure 59. LE LABRE bleue , avec des nuances MÊLÉ. \ brunes ou jaunes ; les dents antérieures plus grandes que les autres. L'ouverture de la bouche large ; trois ou quatre grosses dents à extrémité de la mâchoire supérieure; de petites dents au palais; Ja mâchoireinférieure plus : 6v. LE LABRE P avancée que la supérieure, JAUNATRE, et garnie d’une double rangée de petites dents; un fort aiguillon à la cau- dale; lés écailles minces; la bia fauve ou oran= géce DES LABRES. " 3 ESPÈCES. -61. LE LABRE, MERLE. 62. LE LABRE RÔNE. CARACTÈRES. Dix rayons alguillonnés et garmis d’un filament, et quinze rayons articulés à : Ja dorsale; la caudale rec- uligne; l’onverture de la bouche médiocre; les dents grandes et recourbées ; les mâchoires également avan- à RE : cées ; les écailles grandes ; la couleur générale d’un bleu tirant sur le noir. Seize rayons aïiguillonnés ét neuf rayons articulés à la nageoire du dos; trois rayons aïguillonnés et six rayons articulés à celle de Panus ; la caudale recti- ligne ; la nageoire du dos s'étendant depuis la nuque jusqu’à une petite distance de la caudale; les rayons de cette nageoire garnis d’un ou deux filamens; la partie supérieure du pois- son, d’un rouge foncé, avec des taches et des raies vertes ; la partie inférieure d’un rouge mêlé de jaune, 7. " Vaaat l URL | Ÿ, Ab) 24 HISTOIRE NATURELLE. ESPÈCES. 63. LE LABRE FULIGINEUX. 64. LE LABRE BRUN. CARACTÈREÉS. Neuf rayons aiguillonnés et onze rayons arliculés à la dorsale; deux rayons ai- guillonnés et neuf rayons articulés à l’anale; la mâ- choire supérieure un peu plus courte que l’infé- rieure ; les deux premières dents de chaque mâchoire, plus alongées que les autres; la tête variée de verd , de rouge et dejaune ; quatre ou cinq bandes transversales. Sept rayons aïguillonnés et filamenteux et treize rayous articulés à Ja dor sale; deux rayons aïguil- lonnés et onze rayons arti- culés à l’anale; les deux dents de devant de chaque mâchoire, plus longues que les autres; des rugo- sités disposées en rayons, auprès des yeux; deux raies vertes, larges et lon- cé AREAS ; w d D'EUS LAAM BR ENS 225) ESPÈCES. 64 LE LABRE BRUN. 65. LE LABRE ÉCHIQUIER. CARACTÈRES. aitudinales, de chaque côté du corps; des écailles sur une partie de la caudale, quiestrectilhigne ; destraits colorés et semblables à des lettres chinoises , le long de la ligne latérale. Neuf rayons aiguillonnés et filamenteux et treize . rayons aruculés à la dor- sale ; deux rayons aiguil- lonnés et douze rayons ar- culés à la nageoire de lPanus; les quatre dents antérieures de la mâchoire supérieure et les deux de devant de la mâchoire in- férieure, plus alongées que les autres; la tête va- riée, de rouge ; toute la surface du corps et de a queue, peinte en petits ‘ espaces alternativement blanchâtres et d’un noir pourpré. 226 HISTOIRE NATURELLE _ | _ESPÈCES., 66. LE LABRE MARBRÉ. 67. LE LABRE LARGE-QUEUE- y À “À on SL) D CH "2 Hu à CARACTÈRES. {Dix rayons aïguillonnés, et _ freiZe rayons articulés plus longs que les aiguillonnés, à la dorsale; deux rayons aiguillonnés- et six rayons a articulés à l’anale; les dents égales et écartées l’une de l’autre: Ja na- geoire caudale rectiligne ; Ja tête et les opercules dé- nués d’écailles semblables à celles du dos; presque toute la surface de l’ani- mal parsemée de petites taches foncées, et de taches moïns petites et blan- châtres, de manière à pa- roître marhbrée. Vingt-six rayons à la na- geoire du dos ; dix-neuf à _celle de l'anus; le museau petit et avancé; les dents grandes, fortes et triangu- laires ; dix rayons divisés chacun en quatre où cinq ramifcations, à la cau- dale , qui est rectiligne et TODÉSTLABRES. 7 2} ESPÈCES. 6% LELABRE |. LARGE-QUEUE.! 68. LE LABRE , G1LRE.L.L.E- 69. LE LABRE PAROTIQUE. Rx due CARACTÈRES. très-large, ainsi que très- Jongue, relativement aux autres nageoires ; Un grand nombre de petites raies longitudinales sur Le dos ; une tache sur la dorsale, À sonjorigine ; presque toute la queue, l’anale et lex- trémité de la nageoiïre du dos, d’une couleur foncée. f:Neufwayons aiguillonnés et »douge rayons articulés à la dorsale ; les deux dents de devant de la mâchoire su= ;périeure, plus grandes que les autres ; une large rate longitudinale, dentelée , et d’un blanc jaunâtre ,de chaque côté du corps ; le plus souvent, une raie bleue, étroite et longitus. dinale, au-dessous de la raie dentelée ; la caudale arrondie. 4 Neuf raÿons aiguillonnés et douze rayous articulés à " pas nl ï +. Let 3 tu ROUTARNTR EURE ‘ À ‘ | NCA EE QE 2e a LA | M LE DA 220 HI STOIRE NATURELLE ESPÈCES. . À ® | CARACTÈRES: 00 la dorsale; les dents de devant plus grandes que 69. LE LABRE les autres; les nageoires PAROTIQUE. rousses; une tache d’un 1 beau bleu sur chaque oper- k cule. | Neuf rayons ‘aiguillounés et huit rayons articulés à la nageoire du dos; trois rayons aiguillonnés et sept rayons articulés à celle de Janus; les rayons de la dorsale garnis de filamens ; une tache noire sur la queue. mo LE LABRE , BERCGSNYLTRE.) Onze rayons aiguillonnés et seize rayons articulés à la À dorsale; la caudale arron- 7re LE LABRE die ,etcomposée de rayons | 28 38 plus longs que la mem- brane qui les réunit; la couleur brune. Quinze rayons aiguillonnés 72. LE LABRE et onze rayons articulés à TANCOÏDE. la dorsale ; trois rayons ai- guillonnés et dix rayons LA Es y DES BWABRES. . 2% ESPÈCES. 72 LE LABRE TANCOIDE. 73. LE LABRE DOUBLE-TACHE. 74 LE LABRE PONCTUÉ. \ CARACTÉRES. articulés à l’anale; le mu- seau recourbé vers le haut; la Gcaudale arrondie ; , la couleur générale d’un roëge nuageux, ou des raies nombreuses , rouges, bleues et jaunes. Quinze rayons aiguillonnés et onze rayons articulés à la dorsale; quatre rayons ‘aiguillonnés et huitraÿons articulés à lanale; des filamens aux rayons de la nageoire du dos, et aux deux premiers rayons de . chaque thoracine; l’anale lancéolée; l’extrémité de la dorsaléten forme de faux; une grande tache . sur chaque côté du corps et sur chaque côté de la queue de l’animal. Quinze rayons aiguillonnés et dix rayons articulés à la nageoïré du dos; quatre rayons aiguillonnés et huit 20 k &% HISTOIRE NATURÆLLE ESPÈCES. / \ CAR ACTÈRES rayons articulés à celle “ À Pamus ; toutes les nageoires Ë pointues, excepté la cau- À dale ; qui est arrondie; la | pièce postérieure de cha- | que opercule couverte d’é- ‘caïlles semblables par leur forme, et égales par leur grandeur , à celles du dos; la ligne latérale interrom- : pué; de petites écailles sur une partie de la dorsale et de l’anale; plusieurs rayons articulés de la dor- 74 LE LABRE PONCTUEÉ. sale beaucoup plus alon- gés que les aiguillons de celte nageoire; un grand nombre de points, neuf : raies longitudinales, et trois taches rondes, sur chaque côté du poisson. ; - { Dix-sept rayons aiguillonnés À et quatorze rayons articu- 7. LE LABRE lés à la dorsale; ixois QSSIF AIG E. | rayons aiguillonnés et dix rayons articulés à la na- geoire de lanus. 1IDES LABRES 231 ESPÈCES. : CARACTÈRES. Dix-sept rayons aiguillonnés ét dix rayons articulés à la dorsale; trois rayons aiguillonnés et huitrayons articulés à J’anale ; la cau- dale arrondie et jaune ; la 76. LE LABRE ONITE, couleur générale brune ; la partie inférieure de l’ani- mal tachetée de gris et de brun; des filamens aux rayons de la nageoire dors sale. Dix-huit rayons aiguillonnés et douze rayons articulés à la dorsale; trois rayons aiguillonués et dix rayons articulés à la nageoire de 77. LÉ LABRE l'anus ; la couleur générale PERROQUET. \ verte; le dessous du corps jaune ; une raie longitudi- nale bleue, de chaque côté du corps ; quelquefois ! des taches bleues sur le ventre. 78. LE LABRE fDix-huit rayons aiguillon- TOUR D, nés et quinze rayons arti- 232. HISTOIRE NATURELLE | ESPÈCES. CARACTERESS “0 AM | culés à la nageoire dudos; soil trois rayons aiguillonnés et douze rayons articulés à BHO QAR J'anale ; le corps et la - queue alongés; la partie supérieure de lanimal jaune, ‘avec des taches £ blanches ow vertes, eE quelquefois avec des taches blanches et bordées d’or au-dessous du museau. 78 LE LABRE TOUR D. Dix-neuf rayons aiguillon= nés et six rayons articulés à la dorsale; cinq rayons aiguillonnés et buit rayons h kR E - , x 79 LE LAB arüculés -à Panale ; des CINQ-ÉPINES. R | filamens aux rayons de la vageoire du dos; le corps et la queue bleus, ou rayés : . de bleu. DT Dix-neufrayonsaiguillonnés € cinq rayons articulés à la dorsale; cinq rayons ai- guillonnés et sept rayons articulés à l’anale ; des fila- mens aux rayons de la na- ’geoire du dos ; le sommet de la tête très-obtus; la couleur livide. 90. LE LABRE CHINOIS. DEN LA. D Hum dut. ae: _ ESPÈCES. .-ôr. LE LABRE JAPONOIS. 4 82. LE LABRE LINÉAIRE. 83. LE LABRE “LU NUE: D | el Ed \ CARACTÈRES. ix rayons aiguillonnés et onze rayons articulés à la dorsale ; trois rayons ai= guillonnés et cinq rayons articulés à la nageoïire de l'anus; des filamens aux rayobs de la nageoire du dos ; les opercules couverts d’écailles semblables à celles du corps; des denis petites et aiguës aux mâ- choires ; la couleur jaune. ingt rayons aiguillonnés et un rayon articulé à la na- geore du dos; quinze rayons à celle de Panus; Ja dorsale très-lorgue; le corps alongé; la tête com- primée ; la couleur blanche ou blanchâtre.: | euf rayons ‘aiguillonnés et onze rayons arliculés à la dorsale; trois rayons ai- guillonnés et neuf rayous articulés à la nageoiïre de l'anus; les écailles larges etstrites en creuxgdes pec- 2 234 HISTOIRE NA TURÊLLE ESPÈCES. 83, LÉ LABRE LÜNULÉ. ) 64 LE LABRE VARIE. CAR ACTÈRES: A torales et la caudale arron- \ 4 : r x dies; la ligne latérale in- terrompue ; la couleur gé- nérale d’un brun verdûtre, avec des bandes transver- sales plus foncées ; le plus: souvent un croissant jaune et bordé de noir, sur le bord postérieur de chaque opercule ; deux taches Jaunes sur la membrane branchiale, qui est verte. Dix-sept rayons aiguillonnés el treize rayons articulés à Ja dofsale; trois rayons ai- guillonnés et douze rayons articulés à l’analc; les lèvres larges et doubies ; la caudale un peu arrondie ; le corps et la queue alon- gés; la couleur générale rouge; quatre raies longi- tudinales olivâtres, et quatre autres bleues, de chaque côté du poisson ; la dérsale bleue à sun origine, | ensuite blanche, ensuite rougé; la caudale bleue en haut, et jaune en bas. DÉS LABRES. F1 ESPÈCES. | CARACTÈRES. € Quinze rayons aiguilonnés et dix rayons articulés Yla nageoire du dos; trois rayons aiouillonnés et neuf rayons LE : à celle de DE Le Loin l'anus ; l’ensemble du pois- . son comprimé et ovale : la MAILLÉ. P à couleur verte avec un ré- seau rouge ; une tache noire sur chaque opercule ét sur, la dorsale; des ban- dès et des filamens rouges, à la nageoire du dos. Quinze rayons aiouillonnés ei douze rayons articulés à la dorsale ; trois rayons aiguillonnés et onze rayons | articulés à l’anale : la cou- 06. LE LABRE à 1 leur générale rougeñtre :; TACHETÉ. RAF Bent > ) un gtand nombre de points blancs disposésavecordre; , des taches noires ; une. tache au milieu de la base de la caudale. 87 LE LABRE me caudale arrondie; la par- | COCE, tie supérieure nuancée de Ld 536. HISTOIRE NATURELLE ESPÈCES... ,. CARACTÈRE Lo pourpre et de bleu foncé; Finférieure d’un beau jaune. RE à Des rayons aiguillonnés à la - dorsale, qui s'étend depuis 87. LE LABRE | COCK. la nuque jusqu’à la cau- dale ; la gueule petite; les dents crénelées, ou lobées ; la couleur générale jaune; le dos d’un rouge pourpre. 68. LE LABRE CANUDE. Neuf rayons aiguillonnés et onze rayons articulés à la dorsale; trois rayons ai- guillonnés et dix rayons articulés à lanale ; une seule rangée de dents pe- tites et aiguës à chaque mâchoire; les lèvres très- 89. LE LABRE épaisses ; le corps alongé ; BLANCHES-RAIES. la couleur générale jau- : nâtre ; deux raies longitu- dinales blanches et très- longues , et une troisième raie supérieure semblable ‘aux deux premières, mais | plus courte, de chaque côté de l'animal; la cau=. dale arrondie. La DES. LAB RE S. 237: CARACTÈRES: | Dix-sept rayons aiguillonnés ..et douze rayons ar hiculés _àäla nageoire du dos ; deux rayons aiguillonnés et dou- ze rayons articulés à la . nageoire de l'anus ; la cou- leur générale Hu , avec des taches Jaunes et des raies bleuâtres ; une grande tache bleüe sur le devant de la dorsale : les thora- cines, l’anale et la caudale, bordées de la même cou- leur ; les dents de devant plus longues que les autres. f Dix-sept rayons aiguillonnés A Ç À cttrerze rayons articulés à Vu À Ja dorsale; trois rayons ai- ch 1 guillonnés et douze rayons Fe Rides à, l'anale : ‘les ei. LE L LHRR . dents de devant plus lon- En ATE gues que les autres; le museau long ; la nuque ün peu relevée et convexe ; le corps alongé; la caudale arrondie ; le dos rougeâtre ; les côtés bleus ; la poitrine k 238 HIT ROR MAR étie ssrÈCEs) | CARACTÈE RES nn) + jaund; le ventre die bleu #91. LE LABRE } | pâle; quatre raies verteset RATÉ. - . longitudinales de chaque côté du poisson. LÀ Vingt rayons aiguillonnés et onze rayons articulés à la dorsale ; trois rayons aiï- guillonnés el neuf rayons articulés à l’anale ; la cau- 92. LE LABRE dale arroudie: un sillon BALLAN. al ) | sûr la tête ; une petile ca- vité rayonnée sur chaque épercule ; lacouleur jaune, ävec des taches couleur d'orange. Virigt rayens aiguillonnés et douze rayons articulés à la ‘dorsale; trois rayons ai- guillonnés et six rayons articulés à l'anale ; la cau- dale arrondie ; : la tête alon- sée; les due grandes ; les derniers rayons de la. dorsale et de l’anale, beau- coup. plus longs que les autres; des taches sur les 93. LE LABRE BERGYLTE. | ‘4 de, À l DES LABRES, 239 ESPÈCES | CARACTÈRES. nageoires ; des raies brunes et bleues, disposées alter- nauvement sur la poitrine. 93 LE LABRE ._ BERGYLTE. Point de rayons aiguillonnés aux nageoires ; le corps très-alongé; la ligne la- 94 LE LABRE | HASSEX. térale droite ;ou presque droite ; une raie longitudi- male et mouchetée de noir, _ de chaque côté de l’ani- mal. Trente-deux rayons à la dor- sale; vingt-cinq à l’anale; le corps comprimé et ova- le; les écailles courtes, et relevées chacune par deux arêtes ; les dents éloignées June de l’autre; les deux de devant de la mâchoire 95. LE LABRE ARISTÉ-. inférieure, plus avancées que lesautres. {Neuf rayons aiguillonnés et douze rayons articulés à g6. LE LABRE la dorsale; trois rayons IRAYE.. aiguillonnés etonze rayons articulés à l’anäle; toutes A] DANS * LS 2 240, HISTOIRE RE ESPÈCES ! * ? CARACMÈRES. . _Jes. nageoires poiniués , | excepté cellé dela queue, ! À qui est arrondie; le dos ù rouge ; les côtés jaunes; deux raies longitudinales 96. LE LABRE et brunes, de chaque côté ki : ÈS du poisson; Ja supérieure _ placée sur l'œil ; des taches . Jaunes sur la Me qui est violette ; ; le ventre Fou * BP Neuf rayons aiguillonnés et treize raÿ ons articulés à la nageoire du dos ; trois rayons aiguillonnés et treize rayons articulés à 97: LE LABRE celle de l’anus ; les écailles GRANDES-ÉCAILe grandes et lisses ; les mâ= LES. choires aussi ce une que l’autre; la tête courte et comprimée ; deux demi: cercles de pores muqueux : au-dessous des yeux; la cavdale arrondie; la cou Jeur générale jaune. ox _. dé T'l [ — ; : È LS: D ES LABRES. 245. ESPÈCES. CARACTÈRES. Neuf rayons aiguillonnés et onze rayons articulés à la nageoire du dos; deux rayons aiguillonnés et À douze rayons articulés à ; celle de l’anus; la caudale arrondie ; la ligne latérale interrompue ; les écailles grandes, roudes et min- 98. LE LABRE TÉTÉ-BLEUE. ces; les opercules termi- ués en pointe du côté de la queue ; le dos bleu ; les côtés argentés ; la tête bleue. Point de rayonsaiïguillonnés ; dix-neuf rayons à la dor- sale, neuf à l’anale; la | caudale arrondie ; les écailles dures et couvertes 99. LE LABRE / d’une membrane; le dos A GOUTTES. brun; les côtés bleus; le dessous blanchâtre; la tête bleue; des taches argen- tées sur la tête, les côtés ER? et l’anale; des taches jau- | nes sur la nageoire du dos, Paissons, VII. id 0 » \ 232 HISTOIRE NATURELLE ESPÈCES. 100. LE LABRE BOIS É. xo1. LE LABRE CINQ-TACHES. qu À n { CARACTÈRES. Dix-sept rayons aiguillon- nés «et onze rayons arti= iculés à Ja dorsale; trois rayons aiguillonnés et neuf rayons articulés à la nàgeoire de l’anus ; la tête et les opercules presque entièreïnent dénués d’é- cailles semblables à celles du dos, excepté dans une petite place auprès des veux ; les deux mâchoires également avancées; plu- sieurs pores muqueux au= dessous des narines; qua- tre rayons à la membrane branchiale, qui estétroite;s : les écailles petites et mol- les; le corps alongé; la caudale arrondie; le dos violet; les côtés argentéss des tachies imitant des compartimens de boiïserie. Quinze rayons aiguillonnés et dix rayons articulés à la dorsale; trois rayons aï- “®@; RU DES LABRES. »4 ESPÈCES. 1017. LE LABRE CINQ-TACHES. 102, LE LABRE MICROLÉPIDOTE:. | CARACTÈRES. guillonnés et neuf raÿONS arüculés.à l'anale ; la tête garnie d’écailles sembla- bles à celles du dos; un demi-cercle de pores mu- queux au-dessous de cha- que narive; la ot gé- nérale d’un jaune mêlé de violet; une tache sur le nez ; une lache sur l’oper- cule; deux taches sur la Me: et une cmquième sur la nageoire de l'anus. { Dix-sept rayons aiguillonnés et treize rayons articulés à la nageoire du dos; trois rayons alsuillonnés et dix rayons articulés à la na- geoire de Panus; les oper- cules garnis d’écailles sein- blables à celles du dos; lés écailles très-peuites ; la partie supérieure de Pani- mal d’un jaune brun et sans tache; inférieure ar- gentée ; la caudale arron- die, [1 244 HISTOIRE NATUREL LE. ESPÈCES. _ Neuf rayons aiguillonnés et. EN ART OR EUR LS ENT EME 245 HISTOIRE NATURELLE ESPÈCES. CARACTÈRES.. (Ouze rayons aiguillonnés et. RU huit rayons aruculés à la nageoire du dos; un rayon aiguillonné et dix rayons articulés à celle de l'anus ;" la mâchoire inférieure un peu plus avancée que la ; | supérieure; les deux dents | de dévant plus orançes que 107. LE LABRE Si, L LS cr me térdles ; ; la supérieure se terminant un peu au-detà de la dorsale, et s’y réu- nissant à Ja latérale oppo= sée ; l’inférieure commen- cant à peu près au-dessous Ad milieu de la dorsale, et allant jusqu’à la a : qui est arrondie. Jes autres ; deux lignes la Onze rayons aigmllounés et vingt-sept rayons articulés à la dorsale ; deux rayons 108. LE LABRE aiguillonnés et dix rayons HOLOLÉPIDOTE. aruculésà l’anale ; les dents de la mâchoire inférieure à peu près égales; la tête et les opercules garmis d'é- A ÊTE \ DES LABRES. 247 ESPÈCES. CARACTÈRES. | cailles semblables à celles 108. LE LABRE ÿ du dos; chaque opercule HOLOLÉPIDOTE. À terminé en pointe; la cau- dale très-arrondie. Vingt rayons à la nageoire du dos; irois rayons ai- guillonnés et onze rayons articulés à la nageoïre de l'anus; les dents des deux mâchoires grandes et sé- parées ; la tête et les oper- 109. LE LABRE cules dénués d’écailles TÆNILIOURE. semblables à celles du dos; les écailles grandes et bor- dées d’une couleur foncée ; point de ligue latérale fa- cilement visible ; une bande transversale à Ja base de Ja caudale, qui est arron- die. Cinq rayons aiguillonnés et quinze rayons articulés à Ja dorsale, qui est basse; deux rayons aiguillonnés et onze rayons articulés à 110. LE LABRE PARTERRE. l’anal £ anale ; le museau avancé; 248 HISTOIRE NATUREDLE ESPÈCES : - CARACTÈMRES. # Arles dents de la mâchoire “supérieure, presque hori- zontales ; deux lignes laté- _rales se réunissant en une vers le mulieu de la na- geoire du dos ; la candale arrondie; des taches sur la tête et les opereules, qui sont dénués d'écailles sem- blables à celles du dos; une N ou deux taches à côté de 110. LE LABRE PARTERRE. chaque rayon de la dor- sale et de l’anale ; la sur- face du corps et de la queue,divisée par des raies obliques, en Josanges dont le milieu présente une tache. Dix rayons aiguillonnés et douze rayons articulés à , la dorsale ; dix rayons ai- 111. LE LABRE guillonnés et seize rayons SPAROIDE. ‘articulés à l’anale, qui cst très-grande; la hauteur du corps égale ,ou à peuprès, à la longueur du corps et LL K MIHSUEUBRESS. % 23, : x ESPÈCES. "4 J17. LE LAPBRE SPAROIDE. 312. LE LABRE LÉOPARD. CARACTÈRES. L F4 _de la queue prisensembles é | une concavité au-dessus des ,Yeux; la mâchoire infé- rieure plus avancée que Ja supérieure; la tête et les opercules garnis d’écailles semblables à celles du dos; la caudale arrondie ; des taches irrégulières, où en croissant , ou en larmes , répandues sans ordre, sur chaque côté de Panimal. Neuf rayons aiguillonnés et quatorze rayons articulés à la nageoire du dos; deux rayons aiguillonnés et dix rayons articulés à la na- geoire de Panus; l’ouver- ture de Ja bouche assez grande ; les deux dents de devant de chaque mâ- choire, plus grandes que les autres; deux pièces à chaque opercule; la cau- dale et les pectorales ar- rondes ; les rayons aïguil= \ 250 HISTOIRE NATURELLE ESPÈCES. _ 112. LE LABRE LÉOPAR D. 113. LE LABRE MALAPTÉRONOTE. CARACTÈRES. 118 4 3 Jonnés de la dorsale plus hauts que la membrane; point d’écailles facilement À visibles ; une raie noire s’étendant depuis Poil j Jus- qu’à la pointe postérieure de l’opercule; une bande très- foncée placée sur la caudale; des taches com= posées de taches plus pe- tites, et répandues sur la tête, le corps, la queue, Ja dorsale et l’anale, de manière à imiter les cou- leurs du léopard. | Vingt-un rayons articulés à la nageoire du dos; treize rayons à celle de l’anus; la mâchoire inférieure un peu plus avancée que la supé- rieure ; les denis de devant de la mâchoire inférieure inchnées en avant; la tête et les opercules dénués d’é- cailles semblables à celles du dos; une tache foncée Ld DES LABRES. 291 ESPÈCES. (CARACTÈRES. sur là pointe postérieure de Popercule; la ligne la- iérale fléchie en en-bas, 13 ON ES et formant ensuite un an- MALAPTÉRONOTE.N 2le> pour se diriger vers la caudale, qui est arron- die ; trois bandes blan- châtres de chaque côté du poisson. Douze rayons aiguillonnés et dx rayons articulés à la dorsale ; deux rayons ai- guillonnés et treize rayons articulés à la nageoïiré de Panus ; la nageoire dorsale présentant trois portions s disunctes ; la caudale ar- 114 LE LABRE rondie ; la tête et les oper- DIANE. cules dénués d’écailles semblables à celles du dos ; ; quatre grandes dents au bout de la mâchoire su- périeure ; deux grandes dents au bout de la mâ- choire inférieure ; une dent grande et tournée en avant, à chaque coin de Pouver- 252 HISTOIRE NATURELLE à ESPÈCES. 114. LE LABRE DIANE. 16. LE LABRE NEUSTRIEN.. | CARACTÈREÉS. ture de la bouche; unpetit … croissant d’une couleur - foncée sur chaque écaille. | 1 {Treize rayons aiguillonnés 1 115. LE LABRE "e MACRODONTE. et huit rayons sure la nageoire du dos; trois & rayons Lt us etneuf : rayons articulés à la na- geoire de l’anus ; la cau- dale arrondie; les derniers rayons de la dorsale et de Panale, plus longs que les premiers ; les écailles assez grandes; la partie posté- rieure de la tête relevée ; quatre dents fortes et cro- chues à l’extrémité de cha- Î ss à r' k.: que mâchoire; une dent n° 4 forte, crochue , et tournée en avant, auprès de chaque coin de l’ouverture de la bouche. Vingt rayons aiguillonnés et. onze rayons articulés à la nageoire du dos ; trois raÿops aïguillonnés et sept DES LABRES. : 253 ESPÈCES. 216. LE LABRE NEUSTRIEN. 117. LE LABRE CALOPS. CARACTÈRES. rayons articulés à celle de Panus; sept rayons à la inembrane branchiale ; là caudale arrondie ; les dents égales, forles et séparées l’une de Pautre ; le dos marbré d’aurore, de brun et de verdâtre; les cûtés marbrés d'aurore, de: brun et de blanc. \ {Douze rayons aiguillonnés -et huit rayons articulés à la dorsale; treize rayons à l’anale ; le premier et le dernier des rayons de la nageoire de l’anus articu- lés ; l’oil très-grand et très-brillant ; la ligne laté- rale droite ; les écailles fortes et larges ; la tête dé- nuée d’écailles semblables à celles du dos ; une tache grande et brune au - delà mais auprès de chaque nageoire pectorale. 29. 254 HISTOIRE NATURELLE ESPÈCES. _ CARACTÈRES. J [ \#4 Neuf rayons aiguillonnés et quitize rayons articulés à la nageoire du dos; les dents courtes, égales et séparées l’une de l’autre; Ja mâchoire inférieure plus avancée que la supérieure; Pœil très-grand ; la ligne latérale très-voisine du dos; Ja liauteur de l'extrémité de la queue, très-inférieure à celle de sa parlie anté— 18. LE LABRE ENSANGLANTÉ. rieure ; la caudale arron- } die; la couleur générale argentée , avec des taches très-grandes, irrégulières, et eo de sang. Dix-huit rayons à la dorsale, qui est très-bässe , ét à peu près de la même hauteur dans toute sa longueur; l’ouverture de la bouche très-petite; les deux mi- choires presque égales; Je corps alongé ; la caudale arrondie ; la couleur géné- 319. LE LABRE PERRUCHE. / ESPÈCES. | sig. LE LABRE PERRUCHE. 120. LE LABRE , RESLIRK. DES LABRES : 25 CARACTÈRES. . vale verte; trois raies lon- gitudinales et rouges de chaque côté de l’animal ; une rale rouge et longitu- dinale sur la dorsale, qui est jaune ; une bande noire sur chaque œil ; une bande rouge et bordée de bleu , de l’œil à Porigine de la dorsale , et sur le bord pos- térieur de chacune des deux pièces de lopercule., Huit rayons aiguillonnés et treize rayons articulés à Ja nageoire du dos; trois rayons aïguillonrés et douze rayons articulés à la nageoire de lanus; la cau- dale reculigne ; l’opercule terminé ‘par une prolon- gation arrondie à son ex- irémité ; la ligne longitu- divale qui termine le dos, droite, ou presque droite; des raies Jopgitudinales jaunâtres, et souvent fes- tongées; une tache bleue auprès de la base de chaque pectorale. | ! \ & ? ' = 256 HISTOIRE NATURELLE - ESPÈCES. | CARACTÈRES. ÿ 7: 1] T f Vingt rayons lents et onze rayons aruculés à la dorsale ; trois rayons ai- _guillonnéset quatre rayons articulés à l’anale ; la cau- 107. LE LABRE dale lancéolée; l’opercule COMBRE. terminé par une prolonga-, tion arrondie à son extré- mité ; le ‘dos rouge; une raie longitudinale et ar- centée de chaque côté de l'anumal. \ TROISIÈME SOUS-GENRE. La nageoire de la queue divisée en trois. lobes. ESPÈCES. CARACTÈRES. Neuf rayons aiguillonnés et quatorze rayons articulés à la nageoire du dos; trois 122. LE LABRE rayons aïguillonnés et BRASILIEN. vingt-deux rayons articu- F. lés à Ja nageoire de l’anus; le premier et le dernier rayon de la caudale, pro- h À :4 4: ‘ii 1 4 DREYS/ ESPÈCES. 722. LE LABRE BRASILIEN. 123% LE LABRE VER D. 124 LE LABRE TRILOBÉ. male. L'A BIRES | 257 CARACTÈRES- e longés en arrière; deux dents recourbées et plus longues que les autres, à la à mâchoire supérieure; qua- ‘tre dents semblables à la A te fs og er mâchoire inférieure ; deux ou trois bones longitudi- nales à la dorsale et à j’a- \ , Huit l'aVOUS aiguillonnés ef ‘douze rayons articulés à la : dorsale ; treize rayons à J’anale; le prenuer et le dermier rayon de la cau- da!e irès-prolongés en ar rière; les deux dents de devant de chaque mû- d. choire plus longues que les aûtres ; les écailles vertes et bordées de jaune ; presque toutes lesnageoires jaunes, et le plus souvent bordées où rayées de verd. Viugt-neuf rayons à laima- geoire du dos; dix-sept à celle de lanus; la dorsale 22 p Lab 44 NX 04 Ÿ CAE TU TA | : | oh ‘À 258 HISTOIRE NATURELLE | ESPÈCES |: CARACTÈRES longue et basse ; les dents grandes, fortes > et presque égales les unes aux autres; Ja tête et les opercules dé- nués, d'écailles semblables +24. DeLABRE } HUE DA AU L à celles du dos; la ligne os ni T | latérale ramifiée, droite, fléchie ensuite vers le bas, et enfin droitc jusqu'à Ja caudale; des taches nua- Se K geuses Treize rayous aigwllonnés et treize rayons arliculés à la dorsale, qui présente deux ortions distinctes; la tête dénuée d'écailles sembla+ bles à celles du dos ; quatre | grandes dents à chaque 123 LE LABRE / mâchoire; la mâchoire in- DEUX-CROISSANS.\ : férieure un peu plus avan- cée que la supérieure; une petite tache sur un grand nombre d'écailles ; une grande tache de chaque côté de l'animal, auprès de l'extrémité de la dors sale. \ ASIDEPUL A BREST A1: 259 ESPÈCES, 126. LE LABR 127. LE LABRE EARGE-RAIE. SR D Tr en" © sl. À ê a HÉBRAIQUE.. CARACTÈMRES. Vingtun rayons arliculés à la nageoiïre du dos ; treize rayons à Ja nageoire de l'anus; des raies imitant des caractères hébraïques Ou orientaux, sur la tête et les opercules, qui sont dénués d’écailles sembhla- bles à celles du dos; une petite tache à la base d’un très-orand nombre d’é- cailles ; les peciorales d’une couleur très-claire ou très- viv£, ainsi qu'une bande trausversale située auprès de châque opercule. uarante-Jeux rayons pres-- que tous articulés à la dor- sale; quarante-un raÿons articulés à l’anale ; la dor- sale et l’anale très-longues; le corps alongé ; la tête très-alongée , et dénuée, ainsi que les opercules , d’écailles semblables à celles du dos; un grand nombre de dents très- f pi 5660 HISTOÏRE NATURERLEL | | ed RACTÈRES: “"ESPÉCES. » si 127, LE LABRE LARGE-RAIE. 128. LE LABRE ANNELE, petites et égales ; une raïe ‘Jongitudinale sur la base de la nageoire du dos; une raie longitudinale , large et droite, depuis la base de chaque pectorale Jus= qu'à la cau dale. Ÿ Vingt-un rayohs à la na- eoire du dos ; quinze £ ; rayons à celle de Panus; Jes dents petites et égales ; l'opercule terminé un peu en pointe; les écailles tres- difficiles à voir; dix-neuf bandes transversales , étroites, régulières, sem- blables, et placées de chaque côté du poisson, de manitre à se réunir avec les bandes analogues du côté opposé. » os? — ; LD | DES LABRES. 26r NW LE LAÂBRE HÉPATE. LA Nature n'a accordé aux labres ni la grandeur , ni la force, ni la puissance. Ils ne règuent pas au milieu des ondes en tyraus redoutables. Des formes singu- lières , des habitudes extraordinaires , des facultés terribles, ou, pour ainsi dire, “merveilleuses , un goût exquis, une qua- lité particulière dans leur chair, n’ont point lié leur histoire avec celle des navi- gations lointaines, des expéditions har-" dies, des pèches fameuses, du commerce des peuples, des usages et des mœurs des différens siècles. Is n’ont point eu de fas- tueuse célébrité. Mais ils ont recu des pro- portionsagréables, des mouvemens agiles, des rames rapides. Mais toutes les cou- leurs de l’arc céleste leur ont été données pour leur parure. Les nuances les plus variées, les tons les plus vifs Meur ont été prodigués. Le feu du diamant, du nn 0 CAP TEA A a RON PATTES ON ï de: : 1, { KE 4h 1 A: dr ou 262 HISTOIRE NATURELLE x >. rubis. de la topaze. de l’'émeraude., du ‘ 2 P 2 2 FR saphir, de l’améthyste, du grenat, scin- tille sur leurs écailles polies ; il brille sur leur surface en gouttes , en croissans , en . raies, en bandes, en anneaux, en cein- tures, en zones, en ondes; il se mêle à l'éclat de l'or et de l’argent qui y resplen- dit sur de grandes places, ou il relève les reflets plus doux, les teintes obscures, les aires pâles, et, pour ainsi dire, décolo- rées. Quel spectacle enchanteur ne pré- senteroient-ils pas, si, appelés de toutes les mers qu'ils habitent, et réunis dans une de ces vastes plages équatoriales , où un océan de lumière tombe de l’atmos- phère qu'il inonde, sur les flots qu'il pénètre , illumine, dore et rougit, ils pres- soient , méloient, confondoient leurs groupes nombreux, émaillés et éclatans, faisoient Jaillir au travers du crystal des eaux et de dessus les facettes si multi- pliées de leur surface luisante , les rayons abondans d'un soleil sans nuages, et pré- sentoient dans toute la vivacité de leurs couleurs , avec toute la magie d’une va- riété presque infinie, et par le pouvoir le * 7 DES LABRES. 263 plus étendu des contrastes , la richesse de leurs vèêtemens, la magnificence de leurs décorations , et le charme de leur parure! C’est en les voyant ainsi rassemblés, que l’ami de la Nature, quele chantre dés êtres créés , rappelant dans son ame émue toutes les jouissances que peut faire naître la contemplation des superbes habitans des eaux, et environné, par les préstiges d’une imagination animée, de toutes les - unages riantes que la mythologie répan- dit sur les bords fortunés de l’aäntique Grèce, voudroit entonner de nouveau un hymne à la beauté. Une philosophie plus calme et plus touchante suspendroit ce- pendant son essor poétique. Un présent bien plus précieux, diroit-clle à son cœur , a été fait par la bienfaisante Nature à ces animaux dont la splendeur et l'élégance plaisent à vos yeux. Ils ont plus que de l'éclat , ils ont le repos ; l’homme du moins ne leur déclare presque jamais la guerre; et si leur asyle, où 1ls ont si peu souvent à craindre les filets ou les lignes des pêcheurs, est quelquefois troublé par la tempête, ils peuvent facilement échap- 264 HISTOIRE NATURELLE per à l’agitation des vagues ct aller cher cher dans d’autres plages, deseaux plus tranquilles et un séjour plus paisible. Fous. les climats peuvent en effet leur conve- nir. Il n’est aucune partie du globe où on. ne trouve une ou plusieurs espèces de labres ; ils vivent dans les eaux douces des rivières du Nord, et dans les fleuves voisins de l’ équateur se des tropiques. On les rencontre auprès des glaces amonce- lées de la Norvége ou du Groenland, auprès des rivages brülans de Surinam ou. des Indes orientales ; dans la haute mer, et à une petite distance des embouchuresdes rivières ; non loin de la Caroline, et dans les caux quibaignentlaChineetleJapon; dans le grand Océan, et dans les mers/in- térieures , la Méditerranée, le golfe de Syrie , l’Adriatique, la Propontide, le Pont-Euxin , l’Arabique ;: : dans la. mer si souvent courroucée d'Écosse, et ‘dans celle que les ouragans soulèvent contre les promontoires austraux de par et de ” l'Afrique. DE De cette FA à de ces animaux sur le globe, de cette diversité de leurs DES LABRES. 4, 200 séjours, de cette analogie de tant de cli- mats différens avec leur bien-être, il résulte une vérité très-importante pour le naturaliste, et que nous avons déja plu- sieurs fois née. c’est que les opposi- tions d’un climat à un autre sont presque nulles pour les habitans des eaux; que l'influence de l'atmosphère s'arrête, pour ainsi dire, à la surface des mers; qu’à une très-petite distance de cette même surface et des rivages qui contiennent les ondes, l’intérieur de l’océan présente à _ peu près, daus toutes les saisons et sous tous les degrés d’élévation du pole, une température presque uniforme , dans la- quelle les poissons plongent à volonté et vont chercher, toutes les fois qu'ils le desireut, ce qu’on pourroit appeler leur printemps éternel ; qu'ils peuvent, dans cet abri plus ou moins écarté et séparé de l’inconstante atmosphère , braver et les ardeurs du soleil des tropiques, et le froid rigoureux quirègne autour des mon- tagnes congelées etentassées sur lies océans polaires ; qu’il est possible que les ani- maux marins aicnt es retraites tempérécs 25 ? ( 266 HISTOIRE. NATURELLE au-dessous rnèrme de ces amas” énormes de monts de glace flottans où immobiles ;: et que les sh diversités que les mers! et les fleuves présentent relativementaux besoins des poissons, consistent principa- lement dans le défaut ou l'abondance d’une nourriture nécessaire, dans la con: venance du fond, et dans les qualités dé l’eau salée ou douce, trouble ou limpide, pesante ou légère , privée de mouvement ou courante, presque toujours päisible ou fréquemment bouleversée par d’hor- ribles tempêtes. il ne faut pas conclure néanmoins de ce que nous venons de dire , que touites les espèces de labres aient absolument l& méme organisation : les utiés ont le dos élevé, et une hautetir remarquable rela: tivement à leur longueur, pendant qué d’autres, dont le corps ét la queue soût trèséalon gés, présentent dans cette même queue une rame plus longue, plus éten+ due en surface , plus susceptible de mou- vemens alternatifs et précipités. Lä lon: sueur, la largeur etla figure des nageoires cfrent aussi de grandes ‘différences, lors= ' ‘ DES LABRES. :: 267 qu’on les considère dans diverses espèces de labres. D'ailleurs plusieurs de ces pois- sons ont lesyeux beaucoup plus gros qué ceux de leurs congénères , et conformés de manière à leur donner une vue plus fine , ou plus forte , ou plus délicate, et plus exposée à être altérée par la vive lumière des régions polaires, ou par les rayons plus éblouissans encore que le so- lil répand dans les contrées voisines des tropiques. De plus, la forme, les dimen: sions | le nombre et Ha disposition des dents varient beaucoup dans les labres, suivant leurs différentes espèces. Ceux-ci ont des dents très-grandes, et ceux-là des dents très-petites ; dans quelques espèces ces armes sont égales entre elles, ét dans d’autres très-inégales ; et enfin, lorsqu'on examine successivement tous tés labres déja connus, on voit ces mêmes dents tantôt presque droites et tantôt très - cro- chunes, souvent implantées perpendicu- lairement dans les'os des mâchoires , et souvent inclinées dans un sens très: obli- que: I'n'est donc ‘pas'surprenant qu’il y ait aussi de la diversité dans les alimens # 258 HISTOIRE: NATURELLE des différentes espèces que nous allons décrire rapidement ; ét yailà pourquoi, tandis que la plupart'des labres se nour- rissent d'œufs, de vers , de mollusques ; d'insectes marins ,de poissons très-Jeunes ou très-petits, quelques uns decesosseux!, et particulièrement de tancoïde,, qui vit dans la mer Britannique, préfèrent des crustacées où des ammaux à coquilles dont ils peuvent briser: la croûte, ou con- casser l’écaille. sk, aber rot Au reste , si les naturalistes qui nous ont hé vai és ont:hien:observé les cou- Jeursetles formes d'unassezgrand nombre de véritables labres ils :se sont peu attas chés, à connoître leurs habitudes géné- rales, qui,,ne présentantrien. de différent de la-:manière de vivre de plusieurs genres de; thoracins osseux, n’ont piqué leur curiosité. par aucunphénomène particu lier et remarquable. Nous n'avons donc pu tirer dela diversité;des:mours de ces poissons , qu'un petit mombie ,d'indica: tions pour parvenirädistinguérdlesespèces auxquelles ilsappartiennent, Maisieñ com- binant les traits de la:corifarmätionextés | STUDIES TI A HR ES 21 1 269 rieure avecdestons.etiles distributions des couleüïs;)nous avons obteniides çearac- tères spécifiques d'autant plus: propres à fairé éviter toute équivoque ; :que : la nudnceset sur-tout Jes dis positions de ces mêmes couleurs m'otparu-constantes dans Jes diverses espèces de labres, mal: oré les différences d'âge, de sexe et de pays natal, que les individus m'ont pré- sentées dans les nombreux examens que J'ai été à portée d’en faire; et c’est ainsi que nous avons pu composer un tableau sur lequel on distinguera sans peine les signes caractéristiques des cent vingt-huit espèces de véritables labres que l'on devra compter d'après les recherches que j'ai eu le bonheur de faire. La première de ces cent vingt-huit es- pèces qui se présente sur le tableau mé- thodique de leur genre, est l’hépate. Ajou- tons à ce que nous en ayons dit dans ce tableau *, que l’on trouve ce poisson dans * 13 rayons à chaque pectorale. T rayon aiguillonné et 5 rayons articulés à chaque thoracine, 3 rayons aiguillonnés et 6 rayons articulés à la nageoire de l’anus. 25 ont que: son ra à à om | son palais montre:wn espace tiangulai hérissé d’aspérités ,-et qué-ses imâchoi sout Bupheside pets dents:100 ) RACE eds! 55 +298g2s a9a104b aol 208 PAF'E ! AT DE "4 , fé à Ut: { Æ Nr? + Le ; . E' ra 9 0 r- "y € F 4 D +: 1 { 2 7 À Cr 94) VA OS 1) CeDDIN I >) F3 Le , 1 (a n À RE sh Lt “4 ee AN SE Pre DA : ‘ - au A ds np e cé «2: 1 1Q (EI #f15)1Y {LL 291 94 : IGIG0E AVSCE A : à ù PhT Peas e e à d k £ agi 0 à M É CL 1 ft. : ’ f À / y € À FTat ie: 4 « dit IRL YMBIOIMON 8% AB 699) ' , Ù hr L'ANTL à » Le 4 ‘ pa _« A 4 ROË RE Jadilf.189 F9 3 GUIHI (19/13 ‘249 M0] 5 915 in 4 LT 4 ee, LA PA : : [4 : ! 2: 1» ts 1}5 (09 [FTA. ty rG PENTAE 4 { 14 4 DE { ÿ '@u | | À 13H {11% L' | ORnR À — so + 1 d / « HA AS ‘ ay CUUL à ’ Ca ) e ) p EX : ! LUE À ” nie ! 4 { 17 « LT 4 PA 19 pl * Vue 7" h 272 « à » y s 14 ‘ vs ! 94 ASTUR D 19)4ON 8 4  "14 * 2 LU n ; js ft. À a 4 ÿ LEE 96 1119 GRECE CAE On : à 4 - ? | ‘ . Ls Dre L et & } 4 j A d . } 1 Re, [HOT pr À , « 21 CA h “ ” “ d œ 102 t à ruc “»* Let dy 34 pr. ‘e ? | 94 fi 1929 q e 40 # )CT ; f : "ft [3 4 ati toc CNE vu 4x te 90 fit è 1 4 2 C ‘ ‘ L Er : rx € x 1% 2 “ Tan: L td? Ê Vo e1 y fa [ENE HN ENET | 1 95 « É LE) i A 40 Le ee vf f u , NTTA 147 y r1 Ï ‘ à, 4 ; Vis { J { s ) 23 {102 r r ! \ a (114 !, b L£ : : bé é et te Mi ? , LD D | } Cast À 4 . À à “ }' HË ‘4 é { p 4 LU , + ÿ ” “À “ + ‘À pr k FA LG Page apr Tom 7 . / 7 WI l 4 Je D ule’: une 1. Varielé du LABRE Un 2 LABRE Mouck LA ete P tre. r'uoa SFPARE ele du Var , &S R ) Paquet «) ss f° NADUES L A BRIE S. 1\ sr "E ” ” 7 ” » EC F4 nn re re É à 133 FL 1 € { JE 1..5:5 : : ” v y ‘ der C5 à Ba € SF ACT “x 1 {x HS A RER ERar + LE LABRE FAUCHEUR , HEEX LABRE OYÈNE, LE LABRE SA GITTAIRE, LE LABRE CAPPA, LE-LABRE LÉPISME, LE LABRE UNIMACULE, LE,LABRE BOHAR , ET LE FHARER < BOSSU. \, - 72 . Fr *"ftéorpr Oo LE ds "+ - é n #4 : n 24 ’ : 5 À à - IV BL SN , | UIL UE h OV bE VE 3E.° OPERCULÉ et le sagittaire habitent _Jes mers qui baignent l'Asie + et particu- lièr ement le grand golfe de É Inde : Ja mer d'Arabie nourrit l'oyène , le He et le - bossu ; la Méditerranée est le séjour du cappa et de l’unimaculé ; et c’est dans les caux douces ou dans Les caux salées de l'Amérique septentrionale que vivent l’au- rite et le faucheur. Les dents du faucheur sont aiguës ; celles de l’oyène nombreuses et très - courtes ; l’unimaculé à quatre dents à la mâchoire d’en-haut, et six 272 HISTOIRE: NATURBLLE dents un peu g grandes , ainsi que de M AMD M EH - sen vd autres plus: petites ) à la mâchoire d’en- bas. D ME Pa présente de pêtites taches noires sur le derrière de ES tête ; le sua FRRPE pren te à EU C LA wi TA TT [@: ALT) TA 14, À AC A: Let Fobdreté JAHOUA AAHAU t , u rY : vi AAA AO AAA | 6 + : .® | ‘chaque tl abs SAUT rayons aïguillonnés tr FAÿonÉ aruièniés. Ta daveoire dé’ Tnt: Ée 4 HO ! 16 rayons à celle de la queue. 10 rayons aïguillennés etTI rayons articulés Je parsohre dorsale, de l anrile. Li me 4. ] rayons à à chacune des pectorales. 6, rayons } à chacune des thoracines. Li HLITO US T1" 7 Sn du aiguillonnés Ft 0 rayons | articulés i 19 HD AT S'AË à Panale, A à 17 rayons à Ja caudale, pe | mn, : ul Ps 20 rayons articulés : à a nageoire “dorsiid du “faucheur. rayons à À chacune LEE pectorales. 17 5 rayons À chacune des’ thôracines. de ; 13 raÿons aïguillonmés et” 17 Pay ENS articulés DE CD 2 29 cr 19 SP éntes CURE: a 20 raÿons'à la caudale. Pè aise ; CT rayon aignillonnié: & mi rayons LÉO E J 4 à er + T | “& ? Len | ÿ 1 æ DÉS TL A HRIES T. 273 l'oyène, des nageoires d'un verd de mer, et Hu dpent des raies rouges; €t le” fre 15 rayons à henne des nageoires pectorales de l’oyène. I rayon aigujllonné et 5, rayons articulés à chacune des thoracines. 3 ei ons aiguillonnés et 7 rayons articulés à l’anale. 16 rayons à la caudale. , .- 4 rayons aiguillonnés et IT -rayons articulés à la nageoire "dorsale du sagiitaire, 2 rayons à chacune les pectorales. : 1 rayon aiguillonné et 5 rayons articulés à chacune des thoracines. 7 rRTORS aiguillonnés et 15 rayons articulés à? Pasle, RP 17. rayons à la caudale. 16 rayons à chacune des pectorales du cappa. I rayon ajgmllonné et 5 rayons articulés à chacune des thoracines. : ‘3 rayons aiguillonnés et 10 rayons. articulés à l’anale. Nevis 17 rayons à Ja caudale. ed | IÉ, rayons à , Chaque nageoire pectorale du lÉDne. 3 419 10414 Lure “I: :Tayon aiguillonné, et $ rayons iele és à chacune des thoracines, .: cire n 274 HISTOIRE NATURELLE. sagittaire, des nuances du RES | 3 13 15 LA Le] À 17 6 10 16 TI 3 17 { \ J’auale. rayous à la paudile rayons à chacu ne des nagcoires pectorales de l’unimaculé." rayon aiguillonné et 5 rayons articulés à. he des thoracines. rayons aiguillonnés et 19 rayons articulés à l’anale. : rayons à la caudale. rayons à la membrane branchiale du bo- ) AR: bar. dir rayons à chacune des pectorales. rayon aiguillonné ét 5 rayots articulés à à chacune des thoracines. °‘!!: rayons aiguillonnés et 9 rayons. articulés à l’anale, an tr. rayons à la caudales LE VbI 11(N Bd | ; i{ » 1 rayons à la membrane thuopat du bossu. rayons aïguillonnes et 5 rayons articulés à la nageoire du dos. rayons à chacune dés pectorales.. ‘ rayon aïguillonné et 5 rayons artictlés à chacune des thoracines.- APR rayos aiguillônnés et 9 En es ‘articulés à l'anales +-224198)041 84) EROENO rayons à la caudale. rayons aiguillonnés et 8 rayo ons articulés 4 AU À 4 ax DU h Road 4s dé RCE IC x pa pe LE: es à A , “ k MENT , À « ’ L / Re h 59 auf LL A+ PPDA TAPANT RE EANT 5 J ï à TAN r # à £ « sh : RE 276. ÿ . 8. LPag Bandes 3. LABRE Macrogasrtere’, 3 Pau quel be à | ill (DA) AT { de à 11} j le ; Ji { LEP) (17) Du Y 2.LABREA Je A1 z LABRE Long Muse ; ; Fr” FR J bp held ; PAMERS à an de. 4e amet Le MST € © 524 MAR a am hd re RU ï ï / £ ing «4 S ee dt k ji hi QI} li 4! 14 ente 2 “4 ernleux ; y quet J Pau du LABRE Ar ISPARE Pr . NU 2. LABREÆ 3 ù N : k æ HDIR SU LA BR ES 95 IP DPA RER EN O TP LE LABRE ARGENTÉ, LE LABRE NÉBULEUX, LE LABRE GRISATRE , LE LABRE ARMÉ, LE LABRE CHAPELET, LE LABRE LONG- 2 MUSEAU, LE LABRE THUNBERG, LE _ LABRE GRISON , £r LE LABRE CROIS- SANT. | Ô N peut remarquer aisément que l’ex- trémité de chaque mâchoire du labre noir est dépourvue de dents, et que son gosier est garni d’un très-grand nombre de dents petites et efhlées; dans l’argenté, les dents sont d'autant plus grandes qu’elles sont plus éloignées du bout du museau ; six grandes dents arment la mâchoire supé- rieure du chapelet ; et les deux mâchoires du thunberg en présententchacune quatre plus grandes que les antres. La ligne laté- ‘246 HISTOIRE NATU rale.du croissant n'est courb _la fin de la nagcoire du dos. L’armén | mn aiguillon presque horizontal Lors | en avant, et situé entre la tête et la dor- sale; ce qua, lui ,donne.un rapport,assez grand avec les cæsiomores, dont il diffère néanmoins par plusieurs trail -etiavee lesquels il seroit impossible de le confan- dre , par cela seul que les cæsiomores ont au moins deux piquans entre la dose et le derrière de la tête* * 7 rayous à la a branchiale du labre noir. 16 rayons à chaque nageoire pr I rayon-aiguillonmé et 5 rayons’ articulés à chacune des tliôracines. 3 rayons aiguillonnés et. 9 rayons oué à -Lanales 0 NH YEN dd 17 raÿons à la caudale, RE n MILLE 34 7 rayous à la membrane brancbiale dé: Var MS) cOMET COE di 17 rayous à chaque nageoire pectorale. Z rayon aiguillopné et 5 raÿous arüculés à à chacune des loracines, | 3 rayons aiguillounés et 9 rayObs Uteureste UT PI PRNE WT 14 tu) 18 rayons à la caudulc, de > Dar acc LA 0 ; à — DES L'ABREÆS: 1: ‘277. : Au reste, complétons ce que nous avons à faire connoître relativement aux 13 rayons à chaque nageoire pectorale du né- buleux. Z rayon aiguillonné et 5 rayons cotés à chacune des thoracines. 17 es à la caudale. on rayons à la membrane branchiale du gri- sâtre. 18 rayons à chaque nageoire Vos I rayon aiguillonné et 5 rayons articulés à chacune des thoracines. | ; 3 rayons aiguillonnés et 11 rayons articulés à l’anale. + 15 rayons à la caudale, * * 3 rayons aiguillonnés et 7 rayons articulés à la nageoire de l’anus du long-museau. 6 rayons à la membrane branchiale du thun- berg. 15 rayons à chaque nageoire pectorale, I rayon aiguillonné et 5 rayons articulés à chacune des thoracines. 3 rayous aiguillonnés et 6 rayons articulés à anale. - 19 rayons à la caudale. _ Poissons, VII. . | 24 » 1 \ 7 ÿ sa + Ki Lu 21007. q? à | 258 HISTOIRE NATU RELLE couleurs des dix labres nommés dans bé article , en disant que le noir tire son nom d’un noir ordinairement foncé qui règne sur sa partie supérieure, et dont on voit des teintes au milieu des nuances blauchâtres et brunes de son ventre; que les écailles de l’argenté sont rate et bordées d’argent, et qu’une bandelette bleue paroît au-dessous de chaque œil de ce poisson; que le nébuleux offre des taches nuageuses bleues et jaunâtres , et quelquefois des raies longitudinales iné- gales en largeur, et de diverses nuances de rouge ou de violet ; que le grisâtre est d’un gris tirant sur Le verd, avec des raies longitudinales jaunes, et un liséré blanc autour des pectorales ; que la dorsale et l'anale de l’armé sont blanches et bordées de noir, pendant que sa caudale est brure 17 rayons à chaque nageoire pectorale du croissant. 6 rayons à chacune des thoracines. 3 rayons aiguillonnés et 14 rayons articulés -à l’anale. 46 rayons à la Caudale, PAR OT DES LABRES. 279 et lisérée de blanc ; que l’on peut comp- ter, sur chaque côté du long-museau, quatre ou cinq petites raies longitudi- males , et trois ou quatre séries de taches très-petites et éloignées l’une de l’autre ; et enfin, qu'une couleur brune , äinsi qu’une bordure blanche , distinguent les écailles du thunberg. | De ces dix labres, il en est deux, le chapelet et le long-museau, qui ne sont pas encore connus des naturalistes, et dont nous avons fait graver la figure d’a- près des dessins de Commerson. On les trouve dans le grand golfe de l'Inde et dans les mers voisines de ce golfe. C’est aussi dans ces mêmes mers, et particu- lièrement dans celle d'Arabie, qu'habitent le noir, l’argenté, le nébuleux, legrisâtre et l’armé; les eaux salées qui mugisseut si souvent autour des rivages orageux dit Japon, nourrissent le /4unberg, auquel nous avons cru devoir, par reconnois- sance, donner le nom de l’habile voya- geur qui l’a observé et décrit ; le g7ison vit dans l'Amérique septentrionale; etlecroës- sant préfère les eaux de l'Amérique méri- diouale , ainsi que celles des grandes Indes, z8o HISTOIRE NATURELLE LE LABRE FAUVE, LE LABRE CEYLAN, ï LE LABRE DEUX-BANDES, LE LABRE MÉLAGASTRE, LE LABRE MALAP- TÈRE , LE LABRE A DEMI ROUGE, LE L ABRE TÉTRACANTÉHE, LE LABRE DEMI-DISQUE, LE LABRE CERCLÉ, ET LE LABRE HÉRISSÉ. Lr fauve, qui parvient communément à la longueur de trois ou quatre déci- mètres, est, sur toute sa surface, d’un roux plus ou moins mêlé de Jaune ou d’orangé. Le ceylan, dont les dimensions sontordinairement plus grandes quecelles du fauve, a la tête bleue, da dorsale.et J'anale violettes et bordées de verd, et la caudale jaune , rayée de rouge , et bleue à la base. La partie supérieure du labre | gdeux-bandes est grise ; sa tête violette; } PA Heriss : \ N BODIAN Cross BODIAN Ciclo eTète » # 3 » JStome » # Pauquet de À | l : S'IMÉDIMAGEER ADATENNE Pa + Am, DES RABRES.. 267 sa poitrine blanche: ; sa dorsale rougeätre et bordée de bleu, ainsi que son anale; _ chacune deses pectorales jaune, demême que les thoraeines ; ét la caudale brune avec une grande tache bleue. Les écailles qui recouvrent le mélagastre, sont variées de brun et dé noir, excepté celles qui revétent le ventre, et qui sont noires comme les nageoires. La couleur générale du malaptère est d’un blanc bleuâtre avec cinq taches noirâtres dechaque côté, et les nageoires nuancées de jaune et de bleu, Quatre rangées de taches presque rondes , à peu près égales, et très-rappro- chées Pune de l’autre , paroisseñnt sur chaque côté du tétracanthe, qui d’ailleurs æ des points noirs répandus sur sa cau- dale. Le hérissé montre sur sa queue une large bande transversale. ; Voilà ce que nous devions ajouter au. tableau générique, pour bien faire con- noître les couleurs des dix labres que nous considérons maintenant. Les trois derniers de ces labr es, c’est-à- dire , le hérissé, le cerclé et Le demi- disque, dont nous avons fait graver la à: 1: # a. HISTOIRE NATURELLE ! figure d’après les dessins de ommerson : 3” et dont la description n’avoit pas encore’ été publiée, habitent danse grand golfe de l'Inde ou dans les mers qui commu- niquent avec ce golfe. Nous ignorons la patrie du tétracanthe , que nous avons fait dessiner d’ après un Andividé conservé dans de l'alcool, et qui faisoit partie der la collection cédée par la Hollande à la’ France. Le demi-rouge , dont nous avons trouvé une description étendue dans les manuscrits de Commerson , fut vu par ce voyageur, en Juin 1767, dans le mar: ché au poisson de la capitale du Bresil. Surinam est la patrie du mélagastre; la Caroline, et en général l'Amérique sep- tentrionale, celle du fauve; Ceylan, celle du labre qui porte le nom de cette grande île, et que l’on dit bon à manger; les eaux des grandes Indes nourrissent le labre deux-bandes , et celles du Japon le ma- laptère*. * 17 rayons à chaque nageoire pectorale da labre fauve. 6 rayons à chacune des thoracmes. 16 rayons à la caudale. L 4%. DES LABRES. 293 Finissons cet article en parlant de quel- ques traits de la conformation de ces ani- maux , que nous n'avons pas encore indi- qués. La mâchoire inférieure dû fauve est plus longue que la supérieure ; les dents antérieures de la mâchoire d'en haut sont plus longues que les autres, dans ce même 5 rayons à la membrane branchiale du labre deux-bandes. 32 rayons à chaque nageoire pettorale. 1 rayon aïgwllonné et 5 rayons articulés ? à chaque thoracine. x3 rayons à la caudale. 5 rayons à la membrane Détachrale du mélagastre. 42 rayons à chaque nageoire pectorale. - Z rayon .aiguillunné et E rayons articulés à chaque thoracine. 3 rayons aiguillonnés et 7 rayons articulés à à J’anale. 10 rayons à la caudale, © 12 rayons à chaque nageoire pectorale du malapière. 6 rayons à chaque thoracine. 16 rayons à la caudale, _284 HISTOIRE NATURELLE poisson , dans le deux-bandés !! dans le malaptère ; ; les détits des deux 1héHoît es sont presque égales lés unes aux autres en longueur et en grosseur, dans le né lagastre , dans le deimi-disque , däns le cérclé. La ligne latérale du mélagastre est! interrompué ; celle du tétracanthe est 5 rayons à la membrane branchiale du labre’ à demi rouge. 16 rayons à chaque nagéoire pectorale. x rayon aiguillonné et 5 raçons Rens à chaque thoracine. : 3 rayons aïguillonués et 13 rayons articulés à l’anale. | 14 rayons à la caudale, 18 rayons articulés à la nagéoire de l'anus s du tétracanthe. " T4 rayous à la nageolre de l’anus ak AS - disque. 43 rayons à la caudale. 14 rayons à la nageoire de l'anus du éerclé. 1É rayons à la caudale. 4 rayons aiguillonnés et g rayons articulés à Ja nageoiïre de l’anus du hérissé, 13 rayons à la caudale, NE arme 4 ; | ii M 27 | DES DAS RES" 26 peu sensible; celle du cerclé très-droite pendant la plus grande partie de sa lon- gueur ; et la base de la nageoire de l’anus- du labre à demi rouge est revêtue d’é- cailles, comme une partie de la base de la nageoire du dos de ce même poisson *." * Commerson, dans la description manustrite et latine que nous avons sous les yeux, dit que lo percule du demi-rouge est composé de deux pièces, et que le hord de la pièce antérieure est très-légè- _rement dentelé. Les différentes comparaisons que nous avons été à même de faire des expressions employées par ce voyageur dans son manuscrit la- ün , avec les dessins exécutés sous sa direction, ou avec des individus des espèces qu'il avoit dé- crites, nous ont portés à croire que ce naturaliste n’avoit pas voulu indiquer autour de Ja lame anté- rieure de l’opercule du demi-rouge, uné dentelure proprement dite et telle que celle qui caractérise le genre de nos lutjans. $1 cependant des observa- tions ultérieures faisoient reconnoître dans ce pois- son mi-parti de rouge et de jaune une véritable dentelure operculaire , 11 seroït facile de‘le retran- cher du genre de nos labres, ét de le transporter dans” celui des lutjans, dont nous nous occuperons bientôta Fin du iome seplième. TABLE Des articles contenus dans ce volume. Ce ns ne {| T'isceau: du genre des scorpènes , page 5. - or | La scorpène horrible, 9. La scorpène africaine, 16. La scorpène épineuse, 16. La scorpène aigimillonnée, 1g. La scorpène marseilloise, 2r. La scorpène double-filament, 23. - La scorpène brachion , 25. La scorpène barbue, 27. La scorpène rascasse, 26. La scorpène mahé, 3r. La scorpène truie, 34. La scorpène plumier, 36. La scorpène américaine , 38. La scorpène didactyle, 39. La scorpène antennée, 42. La scorpène volante, 45. TagLeEaAu du genre des scombéromores, 49. r Le scomhéromore plumier, 50. TABLE. 287 TAgLEAU du genre des gastérostées , 52. Le gastérostée épinoche, le gastérostée épino= chette, et le gastérostée spinachie, 53. TaBLEAu du genre des centrepodes, 60. Le centropode rhomboïdal, 6r. TABLEAU du genre des centrogastères ; 63, ur Le centrogastère brunéire, et. le centrogastère argenté , 04. TABLEAU du genre des centronotes, 66. Le centronote pilote, 69. Le centronote acanthias, et le centronote glaycos, 73: Le centronote argenté, le cenironote ovale , et le centronote lyzan, 74. Le centronote carolinin, le centronote gardé nien, et le centronote vadigo, 76. TaAgzEAuU du genre des lépisacanthes ; 78. Le lépisacanthe japonois, 70. TaBzEeaAu du genre des dE bear EU à o822 1 Le céphalacanthe spinarelle, 82. 8e US ABLE AAA Re TABLEAU du genre dés ductyloptèrés , 84. ) a L'uatits oh Le PAT dass. SEE db Je | Le dactyloptère japonois, 95. Le LAURE TABLEAU du sons des prionotes, 96. Le prionote. volant, 07. TASLEAU du genre des tigles , 99: . 18 Ta trigle asiatique , 103. La trigle lyre, 107. La trigle caroline, la trigle ponctuée , et la uigle. lastoviza , III. es La irigle hirondelle, 116, | ‘Latriglé pin, 118. La trigle gurnau, et la irigle grondin, 120. La triglé milan, 124. La trigle menue, 128. “Ea trigle cavillone , 130: TABLEAU du genre des péristédions 132. Le péristédion malarmat, 133. Le péristédion chabrontère » 137. Tarr EAU du genre des istiophores, 138. A EMBphons PE 3gi lt D ( RULES em «TABLEAU du genre des gymnètres , 144. Le gyanètre hawken, 145. TABLEAU du genre des mulles , 148, Le mulle rouget, 194 : Le mulle surmulet, hi Le mülle japonois, 170. Le mulle au riflamme, A7T- Le mulle rayé, 173. k Le mulle tacheté , 174. Le mulle deux-bandes, le mulle cyclésione, le mulle trois-bandes, et le mulle Sat à de 176. | ‘Le mulle barberin, le mulle rougeâtre , le rule L rouseor, et le mulle cordon-jaune, 170. TABLEAU du genre des apogons PS OU L’apogon rouge, 186. TABLEAU du genre des lonchures "187: Le Jonchure dianème > 180: TasLeau duf-genre des macropodes, 190. É LEA sal, 1 39 Le macropode verd-doré, 191. NomMEncraTurE des labres, cheilines, cheilodiptères, ephicéphales , holo- au 2 & er \ Le * g »9S ‘ , TA un gymnoses, scares, ostorhinques ;. spares, diptérodons, lutjans, cen- | tropomes |, bodians, tænianotes ,. sciènes ,microptères, holocentres , et persèques , 193. à TABLEAU du genre des labres, 199... Le labre hépate, 265. Re labre operculé, le labre aurite, le labre :: faucheur,de labre oyène, le labre sagittaire, :. le labbre cappa, le labre lépisne, le labre nn linda: le labre bohar, et le labre boss, | 27. Le labre noir, le labre argenté, le labre bus 4 Jeux , le labre grisâtre, le labre armé, le labre chapclet, leglabre long-museau , le labre thun- berg, le labre grison » et le labre nt 2x: à Le labre fauve, le labre ceylan , le labre deux- - bandes, le labre mélagastre , le labre malap- îère , le labre à demi rouge, le labre tétra= ser le labre demi-disque, le labre cerclé, et le labre hérissé, 280. DE L’'IMPRIMERIE DE PLASSAN. "4201". LR + £ LA Lu LULU D 3 9088 00769 6313