es Re CLS ee PRICE RE CE ON CT RE AE De Tru din “PT ondes ‘: sad seit à | h n le LUE or | 0 HISTOIRE NATURELLE LÉPIDOPTÈRES PAPILLONS DE FRANCE. TOME HUITIÈME. 11e eve. COLLECTE LEE LOL LOL LOTS LS LS LS LS LOL RL L LL 2020 SL EL SDS L ESS LEE SES RSS IMPRIMERIE DE FIRMIN DIDOT FRÈRES, RUE JACOB, N° 24. CRLELOLO LOL NS LS LS LS LS LS LS LS DELL LL LS LS LE DLL LS LL LS LL 2 LS LS FeGLX N à ea sen HISTOIRE NATURELLE LÉPIDOPTÈRES PAPILLONS DE RL Par M. BA GoDarT, OUVRAGE BASE SUR LA MÉTHODE DE M. LATREILLE ; AVEC LES FIGURES DE CHAQUE ESPÈCE, DESSINÉES ET CO LORIÉES D'APRÈS NATURE PAR M. P. DUMÉ NIL, PEINTRE p'ursroire NATURELLE : CONTINUÉE PAR M) PAT. DUPONCHEL, AUTEUR D'UNE MONOGRAPHIE DES ÉROTYLES , G£EoRGOFILI DE FLORENCE, MEMBRE DE LA Paris, ETC. CORRESPONDANT DE L'ACADÉMIE DES SUCIÉTÉ D'HISTOIRE NATURELLE DE SG NOCTURNES. Tome cinquième. — Deuxième parte. | Les . NS / | SE MTIQnAL SE PARIS, re MÉQUIGNON-MARVIS, LIBRAIRE-ÉDITEUR, RUE DU JARDINET, n° 13. eresceserererserssrepres 1831. HISTOIRE NATURELLE DES _ LEPIDOPTÈRES OU PAPILLONS DE FRANCE. TRIBU VI. PYRALITES. Pyralites. À L'ÉPOQUE où cet ouvrage fut commencé, M. Latreille avait établi, sous le nom de Pyra- lites, une tribu composée des genres Platypté- rix, Herminie et Pyrale ; mais il modifia depuis cette partie de sa méthode :il rattacha le premier de ces trois genres à ses Faux Bombyx, le second à ses Noctuélites , et il fit du troisième sa tribu des Tordeuses ; de sorte qu’il supprima celle des Pyralites. Pour nous, fidèle au plan annoncé par le premier volume de cet ouvrage, nous avons cru devoir la rétablir; mais nous n’en conser- vons que le genre Herminie , le seul qui puisse v entrer d’après les caractères que nous lui assi- 6 HISTOIRE NATURELLE gnons, en même temps que nous y ajoutons Îles Botys, les Aglosses,etles Hydrocampes, que nous retranchons des Crambites. En un mot, la tribu des Pyralites, telle que nous la rétablissons, répond exactement au genre Pyralis de Linné, dont Fabricius a le premier tiansporté mal-à- propos la dénomination au genre Zortrix du méme auteur. Voici, au reste, comment nous caractérisons cette tribu. Ailes entières ou sans fissures, et presque horizontales où parallèles au plan de position dans l'état de repos ; les su- périeures cachant alors presque toujours les inférieures. Antennes sétacées , tantôt simples dans les deux sexes, tantôt pectinées, ciliées ou crénelées dans les mâles seule- ment, et offrant dans quelques espèces un nœud ou renflement vers le tiers de leur longueur. Palpes inférieurs seuls bien développés, plus ou moins longs , généralement très-comprimés et recourbés tantôt au- dessus de la téte, tintôt en sens contraire, avec leur dernier article presque toujours distinct. Trompe cornée et longue ; excepté dans trois genres , où elle est nulle et seulement rudimentaire. Corselet uni. — Abdomen généralement gréle et conico- cylindrique.—Pattes longues ; les antérieures garnies quelque- fois de faisceaux de poils ; les postérieures toujours armées d’épines ou d’ergots plus ou moins longs. Chenilles à 14 ou 16 pattes servant toutes à la progression ; a corps généralement allongé et aminci aux deux extrémités, à anneaux distincts couverts le plus souvent de petites ver- rues et de poils courts et clair-semés. Chrysalide généralement effilée et contenue dans un tissu étroit qui varie de forme et de consistance, suivant chaque genre. DES LÉPIDOPTÈRES,. ÿ, On voit par l’ensemble de ces caractères que si les Pyralites ont beaucoup de rapports avec les Phalénites, elles en diffèrent essentiellement : 1° par leurs chenilles, qui ne sont pas arpen- teuses; 2° par la longueur de leurs palpes infé- rieurs, recourbés tantôt au-dessus de la tête et tantôt en sens contraire ; 3° par celle de leurs jambes postérieures, toujours armées d’ergots plus ou moins longs. Nous avons dit plus haut que, pour composer cette tribu, nous avions réuni aux Æerminies de M. Latreille ses Aglosses, ses Botys et ses Hy- drocampes; mais nous n'avons pas tardé à re- connaître l'insuffisance de ces quatre genres pour y rapporter toutes les espèces de Pyralites que nous connaissons, et dont le nombre s'élève à environ cent cinquante. Nous avons donc adopté en outre, et non sans les modifier, ceux que d’autres auteurs ont établis dans cette même tribu, qui se compose définitivement pour nous de dix-sept genres (1), fondés principalement sur Ja forme des palpes, très-variée dans les Pyralites ; et ces dix-sept genres, nous les avons répartis en quatre divisions d’après la forme des ailes supérieures et leur position dans l’état de repos, ainsi qu’il suit, savoir : (1) Un seul de ces genres nous appartient, c’est celui qui porte les nom de Diosia. 8 HISTOIRE NATURELLE A, Ailes supérieures ayant leur sommet plus ou moins obtus, couvrant en entier les inférieures dans l’état de repos, et Jormant par leur réunion un triangle plus ou moins allonge. Palpes inférieurs presque toujours plus longs que le corselet et recourbés au-des- sus de la tête, avec leur premier article court et cylindrique , le second long et en forme de lame de sabre courbe, et le troi- sième ou dernier subuliforme et quelque- fois sécuriforme. Trompe longue. Anten- nes pectinées, ciliées on crénelées dans le mâle, et filiformes dans la femelle ; celles du mäle offrant de plus un nœud vers le tiers de leur longueur, dans quelques es- pèces qui ont en même temps les jambes antérieures garnies de faisceaux de poils. Palpes inférieurs presque toujours plus longs que le corselet et dirigés en avant, avec leur premier article court et cylindri-— que, le second long en forme de sabre droit et faisant un coude avec le troisième, qui est sécuriforme. Trompe longue. Anten- nes filiformes dans les deux sexes, ou à peine ciliées chez le mâle. Sommet des ailes supérieures légèrement falqué . . . Palpes inférieurs courbes débordant très=peu la tête, avec le second article sécuriforme et le troisième cylindrique. Chaperon aigu et avancé, Trompe lon- gue. Antennes légèrement ciliées chez le A LE AS NA PAT ue ER (1) -Latreille. (2) Schranck. (3) Stephens. 1 Herminia (1) ({ Tarsiplumalis). 2 Hypena (2) ( Proboscidalis ). 3 Madopa (3) (Salicalis. DES LÉPIDOPTÈRES. 9 Palpes inférieurs un peu plus longs que la tête; leur second article presque aussi large que long en forme de losange; le troisième subuliforme. Trompe nulle ou seulement rudimentaire, Antennes ciliées chez le mâle. Oviducte de la femelle térébriforme . . . 4 Aglossa (1) (Pinguinalis). Palpes inférieurs plus longs que le cor- selet, séparés dans toute leur longueur , légerement courbes et inclinés vers la . terre; leur second article presque cylinri- que , et le troisième subuliforme. Trompe presque nulle ou rudimentaire. Antennes du mâle très-pectinées ou seulement cré- nelées, Ailes inférieures à peu près de la même taille que les supérieures, qui sont oblongues et très étroites . . . . . . . . 5 Cledeobia (2) (Angustalis). B. Ailes supérieures ayant leur sommet plus ou moins aigu et allongé, ne couvrant pas toujours entièrement les infé- rieures dans l’état de repos, et formant plus ou moins la queue d’hirondelle par leur rapprochement. Palpes inférieurs aussi longs que la tête, droits, connivents et se terminant en pointe très-aiguë, Trompe nulle ou rudimentaire. Avutennes filiformes et corps assez épais dansiles deux sexes... 2:40. XX, 16 /Odontia (3) (Dentalis). Palpes inférieurs courts, coniques, et laissant à découvert les supérieurs, qui sont cylindriques. Trompe longue. Antennes simples et corps effilé daus les deux sexes, 7 Scopula (4) (Margaritalis). (1) Latreille. (2) Stephens. (3) Genre indiqué par M. Curtis, et adopté et nommé par moi, (4) Schranck. 10 HISTOIRE NATURELLE Palpes inférieurs droits et plus où moins courts, avec le dernier article très-aigu. Trompe longue. Antennes simples et corps effilé dans les deux sexes. Ailes supérieures plus ou moins lancéolées , et ne couvrant pas toujours entièrement les inférieures dans, l'état \déirepos : 41% AMEL Palpes inférieurs presque aussi longs que la tête, triangulaires et sans articles distincts. Trompe longue. Antennes sim- ples dans les deux sexes. Abdomen du mâle très-grêle. Ailes supérieures étroites; les inférieures oblongues . . . . . . . . . Palpes inférieurs courts, avec le dernier article nu et cylindrique. Trompe longue. Antennes simples dans les deux sexes. Ab- domen du mâle très-grêle. Jambes posté- rieures très - longues. Ailes supérieures très étroites; les inférieures oblongues. Palpes inférieurs courts , cylindriques , avec le dernier article très-aigu, Trompe longue et épaisse, Antennes simples dans les deux sexes. Corps du mâle peu allongé, Ailes supérieures étroites: les inférieures oblongues . . , 8 Botys (1) (Urticalis), 9 Nymphula (2) (Numeralis). 10 Hydrocampa (35) (Potamogalis). 11 Asopia (4) (Farinalis). C. Ailes supérieures visiblement plus épaisses que les infé- rieures, qu'elles couvrent entièrement dans l’état de repos. (Port des Noctuélites.) Palpes inférieurs aussi longs que la tête, (1) Latreille, (2) Schranck. (3) Latreille. (4) Treitschke, DES LÉPIDOPIÈRES. 11 très-aigus et sans articles distincts. Trompe longue. Antennes simples dans les deux sexes. Abdomen des femelles gros et co- nico-cylindrique. Angle supérieur des pre- mières ailes plus ou moins aigu . . . . . . 12 Pyrausta (1) ({Purpuralis). Palpes inférieurs presque aussi longs que la tête, épais, velus, et dont le der- nier article, peu distinct, se termine en pointe. Trompe longue. Antennes très- longues et simples dans les deux sexes. Corselet robuste, Abdomen des femelles gros et conico cylindrique. Angle supé- rieur des premieres ailes plus ou moins RO AA RE A REA DÉS COLLE (3-Maculalis). Palpes inférieurs aussi longs que la tête, épais et velus sans articles distincts. Anten- nes simples dans les deux sexes. Trompe longue, Corselet robuste, Abdomen ne dépassant pas les ailes inférieures lors- qu’elles sont étendues, Angle supérieur des premières ailes plus ou moins arrondi. 14 Hercÿna (3) (Manualis). Palpes inférieurs plus courts que la tête, épais, triangulaires et sans articles distincts. Trompe très- courte, Antennes courtes, pectinées ou crénelées dans les mâles. Ab- domen court et obtus dans les deux sexes. Ailes supérieures larges; les inférieures AO IEEE or deu cet Re AA EDIN la 4) (Togatulalis). D. Ailes supérieures longues et étroites, et couvrant néan- (1) Schranck. (2) Treitschke. (3) Treitschke. (4) Leach. 12 HISTOIRE NATURELLE moins entiérement les inférieures, plissées en éventail dans l’état de repos. (Port des Lithosies ou des Yponomeutes.) Palpes inférieurs aussi longs que la tête, larges et épais, avec le dernier article peu distinct et très-aigu. Trompe longue. An- tennes simples, épaisses et légèrement cou- dées à leur base , avec leur premier article très-distinct dans les deux sexes. Abdomen assez gros dans les mâles, et dépassant très- peu les ailes inférieures lorsqu'elles sont ÉTEMQHES LL, 20:00 on . 16 Diosia (1) (Marginalis). Les quatre palpes visibles. Les supé- rieurs petits, velus et sécuriformes; les inférieurs plus grands, velus, triangulai- res et sans articles distincts. Trompe lon- gue. Antennes simples et abdomen grêle dans les deux sexes. . . . . . . . . . . . 17 Eudorea (2) (Dubitalis). (1) Müihi. (2) Curtis. DES LÉPIDOPTÈRES. 13 RSR RS ANS OU RS NS RS RS NS RE GR D ANR ARS NN 0 PE À PE ns GEÉNERALITES. Les Pyralites offrent la même variété de mœurs que les Phalénites. On en trouve partout, dans les endroits secs comme dans les en- droits humides, dans les pays de plaines comme sur les montagnes, dans les bois comme dans les prairies , les jardins , etc. Leur vol pendant le jour est, en général, court et bas. Quelques- unes, comme les Jerminies,nese reposent jamais qu’àterre. D’autres, comme les Scopules et les Bo- lys, setiennent toujours cachées sous les feuilles. Les Aglosses , dont les chenilles se nourrissent de substances animales grasses ou desséchées , se trouvent dans l’intérieur des maisons, appli- quées contre les murs. Les Pyraustes et les Ennychies voltigent sur les fleurs en plein so- leil et dans le moment de la plus grande cha- leur. Les Vymphules et les Hydrocampes, au contraire , recherchent l’ombre et la fraicheur des eaux. Les /ercynes n’habitent que les hautes montagnes. Enfin, les Æudorées se ca- chent dans les crevasses des troncs d’arbres 14 HISTOIRE NATURELLE dont l’écorce est rugueuse , comme l’orme, le chêne, etc. Les Pyralites, peu recherchées jusqu’à présent des amateurs, sont encore moins connucs que les Phalénites, dans leurs premiers états. Sur cent cinquante espèces environ que nous nous proposons de décrire, on en rompte à peine cinquante dont les chenilles ont été observées ; elles offrent cependant des faits aussi curieux que ceux qu'on a remarqués dans les mœurs des autres chenilles : on en verra la preuve dans les détails que nous donnerons à chaque genre et à chaque espèce, et auxquels nous renvoyons pour ne pas nous répéter. #0 DES LÉPIDOPTÈRES. 19 RS BASS RSS AS ANR RS OU RS AS RON AS A8 US SAR ES EN RNA UE LR NES AS A, Ailes supérieures ayant leur sommet plus ou moins obtus, couvrant en entier les inférieures dans l’état de repos, et formant par leur réunion un triangle plus ou moins allongé. GENRE HERMINIE. 1. GENUS HERMINIA. PYRALIS. Linn. Illig. Curtis. etc. PHALÆNA Er CRAMBUS. Fabr. HERMINIA. Latr. Treits. POLYPOGON. ScAranck. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Palpes inférieurs presque toujours plus longs que le corselet, et recourbés au-dessus de la tête, avec leur premier ar- ticle court et cylindrique , le second long et en forme de lame de sabre courbe et le troisième subuliforme ou sécu. riforme. — Trompe longue. — Antennes du mâle pecti- nées, ciliées ou crénelées, et offrant de plus un nœud di. vers. le tiers de leur longueur dans quelques espèces qui ont en méme temps les jambes antérieures garnies de faisceaux de poils. Chenilles (à 14 ou 16 pattes), cowertes de petites verrues et de poils courts et rares. — Chrysalide allongée contenue dans un tissu en manière de crépe, et placé sur la terre. 16 HISTOIRE NATURELLE En adoptant ce genre établi par M. Latreille, nous l’avons restreint, comme Schranck et Treit- schke, aux espèces qui ont les palpes recourbés au-dessus de la tête, et dont les mâles ont les an- tennes pectinées, ciliées ou crénelées. Ces espèces sont au nombre de dix, dont sept ont les plus grands rapports entre elles par le dessin de leurs ailes supérieures, quiconsiste en trois lignes trans- verses et presque parallèles, dont deux sont plus ou moins flexueuses ou sinueuses , avec une pe- tite tache en forme de croissant dans lintervalle qui les sépare. Les trois autres ont également ce petit croissant, mais elles n’ont que deux li- gnes, et même chez l’une d'elles ces lignes sont remplacées par des points. Sur dix Herminies connues , il n’y en a que six dont les chenilles ont été observées; encore l’ont-elles été si mal qu'on n'a que des renseignements vagues sur leur manière de vivre. Deux de ces chenilles n’ont que quatorze pattes , tandis que les autres en ont seize, ce qui semblerait indiquer que les papillons qui proviennent des premières ne de- vraient pas appartenir au même genre que ceux produits par les secondes. Cependant les uns comme les autres ont les palpes recourbés au- dessus de !a tête, ce qui constitue pour nous le caractère essentiel du genre Æerminie d'après l’insecte parfait. DES LÉPIDOPTÈRES. 17 Les Herminies ne se trouvent guère que dans les bois; les unes préferent ceux qui sont om- bragés et humides, les autres ceux qui sont secs et montueux. Toutes ont le vol bas et court, et s'abattent dans l’herbe au lieu de se cacher dans les feuilles , quand on les poursuit. La plupart ne se montrent qu'une fois par an, et le milieu de l'été est le véritable temps de leur appari- tion. Les dix espèces que ce genre renferme peu- vent être partagées en deux groupes , d’après le nombre de lignes dont leurs ailes supérieures sont traversées , SAVOIR : { Emortualis. deux lignes. | Derivalis. Cribralis*. , Grisealis. Barbalis. Tentaculalis. trois lignes. { Zarsiplumalis. Crinalis. Tarsicrinalis*. Calvarialis. Ailes supérieures traversées par. Nota. Nous n'avons pu encore nous procurer les deux espèces marquées d’un *; nous les donnerons supplémentai- CU? 3 NOCTURNES, V. — [l° Partie. a rement à la fin du volume. 18 HISTOIRE NATURELLE RATE A A A A A A A A A RS AS AN ee CMLX. HERMINIE OLIVATRE. HERMINIA EMORTUALIS. (PI. 1, fig. 1.) Heeminia EmorruaLis. Treits. Schmett. von europ. t. vit. pag. 9. n° 2. PyRaL. EMORTUALIS. Hubn. tab. 1. fig. 1. (fœm.) Larv. lep. vi. pyral, 1. pseudogeom. A. a. fig.(1.a-c. Wien. Verz. Illig. Gotze. G£om. oLivaria. Borkh. europ. Schm. V.th. S. 17. n°35. Envergure, 11 à 12 lignes. Le dessus des quatre ailes est d’un gris-oli- vätre, avec deux lignes courbes , transverses et parallèles , d’un jaune päle sur les supérieures, dont la plus longue (l’extérieure) se prolonge sur les ailes inférieures, qu’elle coupe par le milieu ; ces lignes sont finement bordées de brun du côté interne. Chaque aile est en outre marquée au centre d’un petit croissant jaune , et leur frange est Jaunâtre. Le dessous des quatre ailes ne diffère du des- sus que parce que les lignes jaunes dont nous venons de parler y sont à peine marquées. La tête et le corps sont de la couleur des ailes, ainsi que les antennes, les pattes et les Pyralites. Aocturnes . AE -C CA. | | | | PDinal Prat et Der - Far FEXE 1 Herminie Olivâtre /Ænortadr) fem. 2 Idem. Dérivée (Perwaks }wäle . dde Titeuse (lentaculals) mie. 4 Idem.Grise (Grisealks) femelle , brldem Babue (Barbaks) male. 6 14. Plumeuse (larsplunals) mie. Fi Id. Chevelue {Crinals/male . DES LÉPIDOPTÈRES. 10 palpes. Les premières sont ciliées dans le mâle et filiformes dans la femelle; les secondes n’of- frent rien d’extraordinaire. Quant aux palpes, ils sont un peu plus courts que le corselet, légère- ment arqués , avec leur dernier article subuli- forme et moitié moins long que le second , qui est presque droit. M. Treitschke décrit ainsi la chenille d’après M. de Tischer. « Elle a quatorze pattes; elle est d’un jaune-brun marqueté de points orangés , avec une ligne dorsale interrompue de cette der- nière couleur. Le dos de chaque anneau est en outre marqué de quatre points noirs placés en carré, en dessous et de chaque côté desquels on en voit deux autres accompagnés d’un poil noir. La tête, ronde et épaisse, ressemble beau- coup à celle d’une chenille d'ÆHespérie » (1). M. de Tischer trouva cette chenille sur un chêne, le 5 septembre. Elle était lente dans ses mouvements et ne se nourrissait que des feuilles (x) Cette description ne cadre guère avec la figure d'Hub- ner : suivant celle-ci, la chenille dont il s’agit serait entièrement d'un jaune-orangé, parsemée d’un grand nombre de petits points noirs, et garnie de poils courts et rares, avec une ligne dorsale, brune, très-fine, et de chaque côté de cette ligne, un trait noir ou brun sur chacun des sept anneaux intermédiaires. $ 20 HISTOIRE NATURELLE sèches sans toucher aux vertes, ce qui lui donne lieu de soupçonner que le lichen du chêne se- rait sa véritable nourriture. Quoi qu'il en soit, elle se chrysalida au commencement d’octobre dans un tissu blanchâtre qu’elle avait attaché à une feuille, et le développement eut lieu en mai suivant. L’Herminie Olivätre paraît deux fois, c’est-à- dire au printemps et en été. On la trouve dans les bosquets et les jardins ombragés. 4 DES LÉPIDOPTÈRES. 21 PR AN SR RSR AS RUE EL RS DR ESS S DAS ENS ALES AR LAS ESA U ER AANRS CMLXI. HERMINIE DÉRIVÉE. HERMINIA DERIVALIS. (PI. 1, fig. 2.) HERMINIA DERIVALIS. Treits. Schmett. von europ. tom. vi. Pa #7. cnrs. Pyraz, pERtvaLis. Hubn. tab. 3. fig. 19. (mas) John Curtis. JT Envergure, 12 à 13 lignes. Le dessus des quatre ailes est d’un fauve pâle finement sablé de brun , avec deux lignes trans- verses brunes sur les supérieures et une seule sur les inférieures. Les deux premières sont courbes et parallèles, et partagent les ailes su- périeures en trois parties à peu près égales ; la troisième est également courbe et traverse le * milieu des ailes inférieures. Chaque aile est en outre marquée au centre d'un petit croissant brun. Enfin, le bord extérieur des premières ailes est quelquefois précédé d’une série de ta- ches brunes. Le dessous des quatre ailes ne diffère du des- sus que par une teinte plus pâle. Les antennes, la tête et le corps sont de la même couleur que les ailes, ainsi que les pattes 23 HISTOIRE NATURELLE et les palpes. Ceux-ci sont très arqués et compri- més , et de la longueur du corselet: leur secontl article est en forme de sabre courbe , et le troi- sième, beaucoup plus court, est subuliforme. Cette description s'applique aux deux sexes, qui ne différent entre eux que par les antennes, ciliées dans le mâle et filiformes dans la femelle. Cette Herminie, dont les premiers états n’ont pas encore été observés, est très commune dans les bois secs exposés au midi. Elle se montre principalement pendant les quinze derniers Jours. de juin. 4 DES LÉPIDOPTÈRES. 23 LARSLSD SL LS LS LIL LIL LS LL L SL DSL LE LL LR: LL LL LL :L2 22:22): L2 LL CMLXIT. HERMINIE GRISE. HERMINIA GRISEALIS. (PI. 1, fig. 4.) HeErminia GRISEALIS. Treits. Schmett. von europ. tom. vis, pag. 9 n°4. PyraL. GRISEALIS. Hubn. tab. 1. fig. 4.(fœm.) Wien, Verz. Illig. Gotze. PHALæNaA NEMORALIS. Fabr. Ent. syst, m1. 2. 222, 348. Cramsus NemoruM. Fabr. Ent. syst. Suppl. 466. 12. PyraL. DES FORÊTS (P. NEMORALIS). Devill, Ent, linn, t. 1 pag. 440. n° 705. PyrAL. NEMORALIS. John Curtis. Envergure, 11 lignes. Les quatre ailes sont en dessus d’un gris-jau- nâtre finement sablé de brun, avec trois lignes transverses d'un brun-noir sur les supérieures, savoir : une tout-à-fait droite près de la base,une flexueuse au milieu, et une légèrement arquée en sens contraire du bord terminal, à l'extrémité : cette dernière est bordée de jaune clair du côté externe, dans les individus bien frais. On aper- çoit sur les ailes inférieures, dont la nuance est un peu plus claire, deux commencements de lignes brunes qui partent du bord interne et qui 2/ HISTOIRE NATURELLE s’éteignent avant d'arriver au bord opposé. Cha- que aile est en outre marquée au centre d’un petit croissant brun souvent à peine visible sur les ailes inférieures. Enfin la frange est précédée d’une ligne noire légèrement ondulée. Le dessous des quatre ailes offre la répétition du dessin du dessus, avec cette différence qu'il est plus prononcé aux ailes inférieures qu'aux supérieures. La tête et le corps sont de la couleur des ailes, ainsi que les antennes, les pattes et les palpes. Les premières sont légèrement ciliées dans le mâle et filiformes dans la femelle; les secondes n’offrent rien de particulier. Quant aux palpes, ils sont de la longueur du corselet, très arqués et recourbés au-dessus de la tête; le second ar- ticle est seulement deux fois aussi long que le troisieme, qui est subuliforme. La chenille, suivant les renseignements four- nis par M. de Tischer à M. Treitschke, se trouve au bord des ruisseaux sur la dorine à feuilles al- ternes ( chrysospleniun alternifolium), dont elle fait sa principale nourriture; cependant, à défaut de cette plante, on peut l’élever avec l’orte blanche et Voserlle. Elle est d’un gris sombre, et sa peau vue à la loupe parait enveloppée d’un réseau noirâtre. Le long du dos règne une ran- gée de triangles d’un brun-noir, avec des traits DES LÉPIDOPTÈRES. a) de même couleur sur les côtés. Ces triangles sont entourés de lignes plus claires sur les. quelles , dans le milieu de chaque anneau , on aperçoit deux verrues blanches, dont celles des trois derniers anneaux se distinguent des autres par une plus grande élévation. Des poils tres- courts surmontent ces verrues , et d’autres sont dispersés sur le reste du corps. La tête est pres- que sphérique. Vers la fin de mai, cette chenille se retire sous la mousse ou sous des pierres, où elle s’environne seulement de quelques fils et se change en une chrysalide mince d’un brun- rouge. Son papillon se développe en Juin. L'Herminie Grise se trouve dans plusieurs endroits de la France , principalement dans les bois montagneux. 26 HISTOIRE NATURELLE RS SANS RUES ELLE ALES DAS LAVAL LILI VIII III I VIIVIESAUTS VI VI VIE SES LL CMLXIIT. HERMINIE BARBUE. HERMINIA BARBALIS. (PL. 1, fig. 5.) Herminia BarBaLIs. Treits. Schmett. von europ. tom. var. pag. 15. n° 7. PyraLis BARBALIS. Linn. S. N. ed. 12: pag. 881. n° 329. Hubn. Larv. lep. vr. pyral. 1. pseudogeom. B. 6. fig. 1. a-c. Fuessl. Gotze Knoch. Muller. John. Curtis. PyraLis PECTILALIS. Hubn. tab. 19. fig. 122. (mas.) Paazæna BarBauis. Fabr. Ent. syst. 111. 2. 219. 338. Scop. Ent. carn. pag. 239. n° 605. Clerck. tab. 5. fig. 3. Crameus BarBaTus. Fabr. Ent. syst. suppl. 464. 2. LA RAQUETTE (P. BARBALIS). Devill. Entom, linn, tom. 11. pag. 432. n° 778. Hermine BARBUE. Latr. Dict. d’hist. nat., 2° éd,, vol. 14, pag. 395. Envergure , 12 à 13 lignes, Le dessus des ailes supérieures est d’un gris un peu jaunâtre , finement sablé de brun, avec trois lignes transverses brunes, légérement mar- quées, dont deux flexueuses et la troisième presque droite. Cette dernière, qui avoisine l’ex- trémité de l'aile, est ordinairement bordée de jaune clair du côté extérieur. On voit en outre DES LÉPIDOPTÈRES. N ‘27 un petit croissant brun au milieu de l'intervalle qui sépare les deux autres lignes. Le dessus des ailes inférieures est d'une nuance plus claire, avec deux commencements de lignes qui corres- pondent à celles des premières ailes. Enfin la frange est précédée d’une ligne fine brune in- terrompue par les nervures. Le dessous des quatre ailes est de la même cou- leur que le dessus des ailes inférieures, c’est- à- dire d’un gris-jaunâtre clair, avec la répétition des lignes du dessus, mais comme effacées , surtout aux ailes supérieures. La tête et le corps sont de la couleur des ailes, ainsi que les antennes , les pattes et les palpes. Les premières sont faiblement pectinées dans le mâle et filiformes dans la femelle. Les secondes n’offrent rien de particulier dans la femelle , mais les cuisses antérieures du mâle sont garnies intérieurement d’une épaisse touffe de poils. Quant aux palpes, ils sont plus longs que le cor- selet, et moins courbes que dans les autres es- pèces; leur second article est presque droit, tres- velu du côté qui regarde la tête, et trois fois aussi long que le dernier, qui est subuliforme. La chenille est d’un brun-ferrugineux, avec la tête d’un brun-sombre, les jointures des an- neaux jaunâtres et une ligne dorsale noire. De chaque côté de cette Higne, on voit des points 28. HISTOIRE NATURELLE bruns, et en dessous des traits obliques pales. Le corps est court et s’'amincit aux deux ex- trémités , ce qui le fait paraître renflé dans le milieu. Cette chenille se trouve en septembre et oc- tobre, sur le chéne et le bouleau. Elle hiverne et ne se change en chrysalide qu’en mars ou avril de l’année suivante. Cette chrysalide, contenue dans un léger tissu, est allongée, brune, avec les ‘anneaux de l'abdomen plus elairs. Le papillon en sort au bout de trois ou quatre semaines. L'Herminie Barbue est très-commune dans les parties ombragtes des bois, vers la mi-juin. DES LÉPIDOPTÈRES. #29 EH SRER ARR RME UN VERRA LL SLR VALER VLRLES RS URL LE LR ARR EE EE LL ARR LES RUES RAS CMLXIV. HERMINIE TATEUSE. HERMINIA TENTACULALIS, (PI. r, fig. 3.) HErRMINIA TENTACULALIS. Treits. Schmett. von europ. tom. VII. pag. 11. n° 5, PyRaALIS TENTACULALIS. flubn. tab. 1. fig. 6.(mas.) Wien. Verz. Iilig. | PYRALIS TENTACULARIS (1): Linn. S. N. ed. 12. pag. 881. n° 330. Faun.suec. ed, 2.n° 1344. Lang, Velz. Gotze. Muller. PHALÆNA TENTACULARIS. Fabr. Ent, syst. 111. 2. 220. 342. CRAMBUS TENTACULARIS. Fabr. Ent. syst, suppl. 465. 6. La TATEUSE (P. TENTACULARIS). Devil. Ent. linn, tome IL pag. 432. n° 779. PHALÈNE A TRÈS-LONGS BARBILLONS. Degeer. t. 1, pag. 29. pl. 5. fig. 1-3. tom. 11, pag. 358. Envergure, 13 lignes et demie. Les quatre ailes sont en dessus d’un jaunâtre- clair finement chargé d’atomes bruns. Les su- périeures sont traversées par trois lignes brunes légèrement marquées , savoir : une courbe près (1) Linné ayant adopté la terminaison ais pour toutes les espèces de son genre Pyrale, ce ne peut être que par inad- vertance que celle-ci a été appelée par lui Tertacularis, au lieu de Tentaculalis ; peut-être même est-ce une erreur d’im- pression. Quoi qu’il en soit, cette erreur s’est propagée dans tous les auteurs qui sont venus après lui et qui l'ont cité, 300 HISTOIRE NATURELLE de la base, une flexueuse au milieu et une droite près du bord terminal. On voit en outre un petit croissant brun au milieu de l'intervalle qui sé- pare les deux premières. Les ailes inférieures sont traversées par deux lignes brunes seule- ment, lesquelles s'aperçoivent à peine et sem- blent être la continuation de celles qui leur correspondent sur les premières ailes. Ledessous des quatre ailesest d’un gris-jaunâtre plus foncé et plus chargé d’atomes que le dessus, sans apparence de lignes, avec un croissant brun à peine visible au centre de chacune d’elles. La tête et le corps sont d’un jaunàtre-clair , ainsi que les pattes et les antennes; celles-ci sont pectinées dans le mâle. Ce qui distingue principalement cette espèce de la Barbalis, avec laquelle elle a beaucoup de rapports, c’est la longueur de ses palpes qui équi- vaut presque à celle de ses antennes. Ils sont d’un gris-brun foncé, et tres-larges. Leur second ar- ticle, qui est aussi long à lui seul que le corselet et la tête, est tout-à-fait droit. Le troisième est de forme elliptique et fait un coude avec le pré- cédent. On rencontre l'Herminie Täteuse dans les bois éclaircis vers la mi-juin. Je ne l'ai jamais prise aux environs de Paris. Ses premiers états ne sont pas connus. DES LÉPIDOPTÈRES. 31 CORTE SES RSS IR IR SLA DS LS RSR SR LR SES) ns asset es ARR RS NS A ÉN A SN R CMLXV. HERMINIE PLUMEUSE. HERMINIA TARSIPLUMALIS. (PI. 1, fig. 6.) HERMINIA TARSIPLUMALIS, Zreits. Schmett. von europ. tom. VIT, pag. 19, n° 9. PyRALIS TARSIPLUMALIS. Hubn. tab. 19. fig. 125. (mas.) HERMINIE VENTILABRE. Latr. Dict. d’hist. nat., 2° édit., vol. 14, pag. 39h, pl. E. 14. 4. Envergure , 14 à 15 lignes. Le dessus des quatre ailes est d’un gris-cendré lavé de brun sur les bords. Les premières ailes sont traversées par trois lignes, dont deux brunes et une d’un gris clair et ombrée de brun du côté interne; la première , celle qui avoisine la base , est ondulée et légèrement arquée; la se- conde est également ondulée, mais fortement sinuée; la troisième, presque droite ou légère- ment flexueuse , coupe l'extrémité de l'aile de l’angle supérieur à l'angle anal. Ces trois lignes se continuent sur les ailes inférieures, mais d’une manière moins prononcée, et il arrive même souvent que la troisième seule est bien marquée. Un croissant brun bien écrit se voit 39 HISTOIRE NATURELLE au centre des ailes supérieures seulement, Enfin la frange, assez large, est précédée d’une ligne noire, interrompue par les nervures. Le dessous des quatre ailes ressemble au des- sus, avec cette différence : 1° quele fond en est plus clair; 2° que les lignes des ailes inférieures sont mieux marquées que celles des ailes supé- rieures, et 3° que le croissant brun du centre est également bien écrit sur chaque aile. La tête et le corps sont de la couleur des ailes, ainsi que les palpes, les antennes et les pattes. Ces trois dernières parties méritent chacune une des- cription particulière. Les palpes, de la longueur du corselet, sont courbés à partir de leur base et relevés au-dessus de la tête. Leur second article, ayant la forme d’un sabre courbe, est deux fois aussi long que le troisième, qui est subuliforme. Les antennes de la femelle sont filiformes ; celles du mâle sont crénelées depuis leur base jusqu’au tiers de leur longueur, où elles offrent une espèce de nœud ou de renflement, à partir duquel elles sont ciliées jusqu’à leur extrémité. Les quatre pattes postérieures du même sexe ne présentent rien d’extraordinaire : mais les antérieures ont le tibia garni de deux faisceaux de poils, l’un externe d’un brun-noir , et l’autre interne d’un jaune- clair ; celui-ci se dilate et se referme à la volonté de l’insecte. On remarque en outre que le pre- DES LÉPIDOPTÈRES, 33 mier article du tarse de ces mêmes pattes est très- long, en forme de massue, et qu'il est couvert de poils noirs qui le rendent très-épais. Il est probable que cette organisation particulière est utile au mäle pour retenir sa femelle dans l’ac- couplement. Quoi qu’il eu soit, on la retrouve également dans deux autres espèces , la Crinalis et la Z'arsicrinalis. L’Herminie ?lumeuse se trouve dans les bois montueux exposés au midi; elle paraît à la fin de juin. Elle se cache au pied des buissons, qu’il faut battre pour l'en faire sortir. Ses premiers états ne sont pas connus. ra ro Te Nocrurwes, V,—11* Partie. d 34 HISTOIRE NATURELLE RORS I RRRS NRSAU RS NUE NA RAS ES SLR ASS ANA NS SRE A ROUEN LAS RAR RS LALA NE Le CMLX VI. HERMINIE CHEVELUE. HERMINIA CRINALIS. (PI. 1, fig. 7.) HERMINIA cRivarts. Treits, Schmett, von europ. tom. vit. pag: 17. n° 6. Pyrazis BArRBaLIS. Hubn, tab. 3. fig. 18. (mas.) Wien. Verz. Illis, ) ee D IUNSRE « Envergure, 14 à 15 lignes. LE desssus des quatre ailes est d'un gris-fauve nuancé de brun. Les premieres ailes sont traver- sées par trois lignes, dont deux brunes à peine marquées, et une Jaunâtre trés-apparente. La première , qui avoisine la base, est ondulée et légerement arquée; la seconde est également ondulée, mais fortement sinute; la troisième, lé- serement flexueuse, s'étend de Pangle supérieur à l'angle anal, presque parallélement au bord ter- minal. Cette dernière ligne se continue sur les secondes ailes , dont Île centre est en outre tra- versé par une raie brune à peine marquée. Celui des premières ailes est occupé par une tachebrune en forme de croissant. Enfin la frange, d’un gris- DES LEP: DOPTÈRES. 45 cendré, est traversée dans tou'e sa Jongr:eur par une Jigne brune et bordée des deux côtés par une ligne jaunâtre trés-fine. Le dessous des quatre ailes est d’une nuance plus claire que le dessus, avec un point discoïdal brun sur chaque. Chacune d’elles est en outre traversée par deux lignes, dont une brune den- telée et arquée, et une jaunâtre qui correspond à celle du dessus. La tête et le corps sont de la couleur des ailes, ainsi que ls pattes, les antennes et les palpes. Les pattes antérieures du mâle présentent abso- lument la méme organisation que celles de l’es- péce précédente, et c’est pourquoi nous nous dispenserons de les déérire, Mais il n’en est pas de même des antennes et des palpes. Les pre- mieres sont bipectinées , avec un renflement vers ie tiers de fcur longueur dans le mâle, et filiformes dans la femelle. Quant aux palpes, ils sont un peu plus longs que le corselet, beaucoup plus larges et moins courbes que ceux de la Tur- siplumalis; et leur dernier article est sécuri- forme , au lieu d’être subuliforme, comme chez cette dernière. Un autre caractère qui distingue encore cette espece de la précédente, à laquelle elle ressemble d'ailleurs beaucoup par le dessin de ses ailes, c'est que l'angle supérieur de ses premieres ailes 9: 30 HISTOIRE NATURELLE est légerement falqué, ce qui la rapproche des Hypènes. La chenille, suivant le Catalogue de Vienne, doit vivre sur le srefle des prés (trifolium pra- tense); mais elle n’est décrite ni figurée dans au- cun auteur. Quant au papillon, il vole en même temps et dans les mêmes endroits que le précé- dent; mais il est beaucoup plus rare. DES LÉPIDOPTÈRES. 37 A UVIVLE AMAR LE LE RS LAN S LAN LEVRRSLAY LAN L AG ER AVIS ÉRLAUES SA LS IA NE LH RA LR RL IS CMLXVII HERBMINIE DES CIMETIÈRES. HERMINIA CALVARIALIS (1). (PI. 2, fig. 1.) Pynaris cALVARIAIIS. Treits. Schinett, von europ. t, vir, pag. 41. n0 3. Wien. Verz. Ilig. Hubn. tab. 4. fig. 23. (mas.) Larv. lep. vi. pyral. 11. pseudobomb. B. a. fig. 1. a-c. Freyer, Nocrua cazvaria. Wien. Verz. Illig. Fabr. Borkh. La consore (P. proruyrazis), Devill, Ent, linn, tom. 11. pag. 449. n° 825. La GaranTiE (nocr. carvarta.) Devill, Ent, linn, tom. 1v. pag. 489. Envergure, 14 lignes, Les ailes supérieures sont en-dessus d’un brun- foncé saupoudré de bleuâtre, avec trois lignes ondulées et dentelées, blanches et bordées de noir; la premiere près de la base et les deux au- tres non loin du bord terminal. Celles-ci sont paralléles entre elles, et l'intervalle qui les sé- pare est fortement ombré de noir. On remarque en outre, entre la première et la seconde ligne, (1) De cabaria, lieu pablic où l’on enterre des morts, pro - bablement parce qu’elle aura été trouvée pour la première fois dans un endroit semblable, 38 HISTOIRE NAYURELLE une grande tache d’un jaune-fauve ayant la forme d’un croissant et un petit point de la même couleur, avec une raie dentelée, noirâtre, qui traverse le milieu de Paile, Enfin la frange est d’un gris-jaunätre, ct précédée d’une ligne de points noirs semi-lunaires. Les ailes inférieures en-dessus sont d’un gris- brun , avec deux lignes dentelées d’un blanc- jaunâtre à peine marquées. Le dessous des quatre ailes est également d'un gris-brun , avec un petit croissant noirâtre au centre de chacune d’elles. Elles sont en outre traversées près du bord terminal par deux lignes dentelées d’un blanc-jaunätre,qui correspondent à celles du dessus. La tête et le corps sont de Îa couleur des ailes, ainsi que les antennes, les palpes et les pattes. Les premières sont peciinées dans le mâle et filiformes dans la femelle. Les palres ont la même forme que dans les espèces précédentes, Les pattes sont annelées de jaune et de brun. La chenille, suivant M. Treitschke, dont la description cadre avec la figure d'Hubner, est d’un brun chocolat avec la tête noire, et une ran- gée dorsale de points noirs, simples sur les deux premiers anneaux et doubles sur les suivants. Le dosest, en outre, garnide petites verrues. courbes en forme de crochets. Nocturnes. U POTCCXT ? Duméni Tai etDiezt - TT Eer i 1 Hernumie des Cinetières/Géarcadr/ fem. 2 Hypène Proboscidale/Zvéorcétali)mäle. 3 et 4 Id. Epaisse {Crassals) femlle et var. DetO Id + Rostrale/Zartrabs) fem. et var DES LEPIDOPTÈRES. 39 Cette chenille, qui a seize pattes suivant M. Treitschke, et quatorze seulement suivant la figure d’Hubrer, vit sur le rumex acutus et sur l’obtusifolius. On la trouve en mai et juin, et son papillon parait en août et septembre. La chrysalide est d’un brun-jaunâtre , plus sombre sur le bord des étuis des ailes. Elle est contenue dans une coque de terre ovoïde et rugueuse à l'extérieur. L’Hypène des Cimetières se trouve rarement et toujours isolément sur les murs, les haies, les clôtures, etc., suivant M. Treitschke. M. le capi- taine de Villiers, qui nous a communiqué lindi- vidu figuré, nous assure l'avoir pris volant en plein midi et par un soleil ardent, dans une praï- rie sylvatique des environs de Neuf-Brisach 40 HISTOIRE NATURELLE PARLERA I SLI I EVES ILE PENSE LUS ELU I VS VAN SEANLE LEA SANLNATALRS D ANAA TAN A. Ailes supérieures ayant leur sommet plus ou moins obtus, couvrant en entier les inféricures dans l’état de repos , et formant par leur réunion un triangle plus ou moïns allonge. GENRE HYPÈNE. 2, GENUS HYPENA. ee PYRALIS. Zinn. Illig. ete, PHALÆNA Er CRAMBUS. Fabr. HERMINIA. Latr. HYPENA. Schrank, Treits. John Curtis. CARACTÈRES GENÉRIQUES. Palpes inférieurs presque toujours plus longs que le corselet et dirigés en avant, avec leur Prernicr article court et cy- lindrique ; le second long, en forme de sabre droit, et fai- sant un Coude avec le troisième, qui est sécuriforme. — Trompe longue.— Antennes Jfiliformes dans les deux sexes ou & peine ciliées chez le mâle. — Sommet des ailes supé- rieures légèrement fa lqué. Chenilles [à 14 pattes) effilées, garnies de petites verrues et de poils courts et clair-semés. — Chrysalide allongée con- tenue dans un tissu derni- transparent entre des feuilles ou dans de la mousse, Nousavons adopté ce genre établi par Schrauk, aux dépens des Herininies de M. Latreiile, dont les Æypènes se distinguent principalement par DES LEPIDOPTÈRES, 41 leurs antennes, filiformes dans les deux sexes, et par leurs palpes qui sont droits et dirigés en avant au lieu d’être recourbés au-dessus de la iète comme dans les premieres. Leur manière de vivre dans l’état parfait est d’ailleurs différente : les Herminies, comme on l’a déjà dit, ne se trou- vent guère que dans les bois, tandis que les Hy- pènes fréquentent de préférence les jardins, les parcs et tous les endroits voisins des habitations où elles aiment à s’abriter; quant à leurs che- nilles, toutes ceiles que l’on connaît n’ont que quatorze pattes. Au reste, si l'on en excepte deux espèces qu'on rencontre partout, la Proboscidalis et la Rostralis. les Hypènes sont assez rares, et quelques-unes ne se trouvent que dans les contrées méridionales. Les neuf espèces que nous rapportons à ce geure sont susceptibles d’être groupées ainsi qu'il suit, savoir : { Proboscidalis. | | Palpalis.* ! plus longs que le corselet, , .. Rostralis.* Obesalis.* Palpes | Angulalis.® inférieurs t Crassatis, Antiquali:.* Obsitalis. | Lividalis. sont ceux des espèces que nous \ Moins longs que le corselet Nota, Les noms maiques d'une * n'avons pu nous p'ocurer, ou que nons possédons en trop mauvais état pour étre dessinées: nous les dennerons plus tard. 42 HISTOIRE NATURELLE PÉIVAIESAUSE LE VERS ALIAS I RS AIRIS NTBS VIS SASANLS LEA LA LA SALES LT AAA NA LEA CMEXVIIL HYPÈNE PROBOSCIDALE. HYPENA PROBOSCIDALIS. (PL. 2, fig. 2) Hypr£Na PROBosCIDALIS, Schrank, Faun, boic, 11. B. 2. abth, S. 58. n. 1702. Treits, Schmett, von europ, t. vi. pag. 22 HÈATE Pyraris PROBOsCIDALIS. Linn. Wien. Verz. Illig. Fuessl. Lang. Verz. Gotze. Muller. Brahm. Hubn. tab. 0. fig. 7. {mas.) Larv, lep. v1 pyr. 1. pseudogeom, C. à. fig. 2. c. PHALÆNA PROBOSCIDALIS, Fabr. Ent, syst.111. 2, 221, 345. Clerck. tab. v. fig. 4. Scop. Ent. carn. p. 229. n° 606. PHALÆNA ENSALIS. Fab. Ent, syst. 111. 2. 221. 344. CRAMBUS PROBOSCIDEUS et ENSATUS. Fabr. Ent, syst. suppl. 465. 7. et 8. Le museau (Pyr. PROBOSCIDALIS). Devill. Ent, linn. tom, 11, pag. 433. n° 780. HERMINIE PROBOSCIDALE. Latr, Dict, d’hist. nat, 2° édit, vol, 14, p. 396. Kleemann. Beitr. tab, xxx1. fig. 1-10, S. 269. Envergure, 15 à 16 lignes. Les ailes supérieures sont au-dessus d’un gris- roussâtre chargé d’atomes bruns, et traversées par deux lignes d'un brun ferrugineux presque parallèle, l’un pres de la base, courbe et souvent DES LFPIDOPTÈRES. 43 à peine indiqué, l’autre au milieu , flexueuse et toujours bien marquée. Entre cette dernière ligne et le bord terminal, on en remarque une troi- sième d'un brun-noirâtre, sinueuse et dentelée, mais peu arrêtée : elle est souvent accompagnée d’une série de petits points, moitié blancs et moitié noirs, qui ne sont bien apparents que sur les individus fraichement éclos. Le dessus des ailes inférieures est entièrement d’un gris- cendré. Le dessous des quatre ailes est d’un gris un peu jaunâtre, chargé d’atomes bruns sur les bords, principalement aux ailes inférieures avec une raie et un point discoïdal noirâtre, mais à peine marqué, sur ses memes ailes. La tête et le corps:sont de la couleur des ailes, ainsi que Îes antennes, les pattes et les palpes. Les premières sont filiformes dans les deux sexes(1), le secondes n’offrent rien de par- ticulier. Quant aux palpes, leur conformation mérite une description détaillée : ils sont plus longs que le corselet, très-comprimés, droits et dirigés en avant en forme de museau allongé ou (1) M. Latreille s’est mépris en disant que le mâle de cette espèce a une sorte de nodosité allongée au milieu de ses an- tennes : cette nodosite n'appartient qu'aux Herminies Tarsi- plumalis et Criualrs. 44 HISTOIRE NATURELLE de trompe, d’où vient le nom de Proboscidualis donné à cette espece. Leur premier article est court et cylindrique ; le second est très-long et en forme de lame de sabre presque droite; le troi- sieme , dont la longueur équivaut à peine au sixième de celle du précédent, est sécuriforme et fait un coude avec lui. Ces deux organes, dans l'insecte vivant, sont parfaitement réunis, à l'exception des deux derniers articles, qui sont divergents; mais ils s’écartent dans toute leur longueur, lorsqu'il est mort. La chenille a quatorze pattes et trois quarts de pouce de longueur. Elle est assez efilée, et d'un vert d'herbe plus foncé en-dessus qu’en dessous, avec les incisions des anneaux jaunes et profondes, une raie dorsale obscure , et de pe- tites verrues d’un vert-päle,surmontées chacune d’un poil brun assez épais. La tête et les pattes écailleuses sont brunes, etles pattes abdominales blanches. Cette chenille vit sur l’ortie briülante (urticu urens). On la trouve pour la premiere fois au commencement de mai; et pour la seconde fois en juillet. Le papillon provenant de la p ‘emere genération parait à la fin de mai; et celui de la seconde en août. La chrysalide est un peu allon- cée, d'un rouge-brun sombre, avec les étuis des ailes fort longs, les stigmates tres-apparents DES LÉPIDOPTERES. 49 et quelques petites barbes à son extrémité anale. Elle est contenue dans un tissu blanchâtre, en- veloppée de quelques feuilles retenues par des fils. L'Hypene Proboscidale se trouve con:muné- ment dans les orties qui croissent le Ing des murs et dans les fossés qui bordent Îles pares et les jardiss. 40 HISTOIRE NATURELLE SENS ANR LR NA U URSS EUR ARR RNA RNA RENAN RS SRE AS ARS D HR UE CMLXIX. HYPÈNE ROSTRALIE. HYPENA ROSTRALIS. (PI. 2, fig. 5 et 6.) — HyxpEeNa rosrraris, Schrank. Faun. boic. 11, B, 2. abth. S. 58. n° 1703. Treits. Schmett, von europ. tam. vil. p. 29. n° 6. PyRaLis ROSTRALIS, Linn. Illis, Wien. Vert, Fuessl. Lang. Verz. Gotzc. Hubn. tab, 2. fig. 10 (fœm.) PyRr. RADIATALIS. Hubn, tab, 20. fig, 134. Larv. lep. vi. pyr. 1. pseudogeom. C, a, fig. 1. a. b. Pyr. rinEars. Wien. Verz. Illig. PHALÆNA ROSTRALIS, Fabr. Ent. syst, 111, 2, 222. 547. Brahim. Schwarz. « Crameus RosrRATUS. Fabr. Ent. sys, suppl. 466. 11. LE vouprer (pyr. RosrRALIS), Devill, Ent, linn, t. 11. pag. 434, n°t78xe Le TOUPET À POINTES, Geoff. tom. 11. pag. 168. n° 116. Hermine museLLiÈRE. Latr. Die, d’hist. nat, 2e éd, vol, 14. pag. 306. CRAMBE ROSTRÉE (c. ROSTRATUS), }’alkenaër. Faune par, tom: 11. p. 312. n° 3. Roësel, Ins. 1. clas. 1v. tab. 6. fig. 1-5. Envergure 11 à 32 lignes, Les ailes supérieures sont en-dessus d’un gris brun marbré de fauve, avec la moitié de leur surface, à partir de leur base, d’une teinte plus DES LÉPIDOPTÈRES. 43 foncée. Ces deux nuances sont séparées par une ligne noire transverse légèrement flexueuse , et bordée de blanchâtre extérieurement. En dedans dé cette ligne on remarque un petit trait noir horizontal, avec deux points également noirs à chacun de ses bouts. Les deux points extérieurs sont très-rapprochés et presque contigus à la ligne dont nous venons de parier; les deux autres sont plus écartés et placés au milieu de l'aile. Ces points forment relief, et le plus saillant des quatre estentouré de blanchatre. On remarque en outre sur la partie claire des ailes quelques légères ondulations fauves et une tache oblique d’un brun-noirâtre à leur somimet. Enfin la frange, légèrement dentelée, est fanve , entrecoupée de noirâtre et précédée d’une ligne noire interrom- pue par les nervures. Le dessus des ailes inférieures est entièrement d’un gris-noiratre uni. Le dessous des quatre ailes est d’un gris un peu jaunâtre et chargé d’atomes bruns, avec une ligne arquée et un point discoïdal noirâtre sur chaque. La tête, le corps et les autres parties qui en dé- pendent sont de la couleur des ailes. Les antennes, sont filiformes dans les deux sexes. Les pattes n’offrent rien d’extraordinaire; mais les palpes méritent une description particulière. Ils sont AS HISTOIRE NATURFLLE plus longs que le corselet; très-droits et Gi:igés en avant; leur second article est large, épais et velu dans toute sa longueur, et le troisième beau- coup plus petit et plus mince, est sécuriforme avec son extrémité nue. Cette espèce a beaucoup de ressemblance avec l’'Hypène Obsitalis, et offre comme elle plusieurs variétés dans lesquelles le dessin des ailes supé- rieures est plus ou moins effacé, ce qui peut donner lieu de les confondre : mais un caractère invariable qui les distingue, c’est un ou deux points blancs qu'on voit toujours à l'angle supé- rieur des premières ailes de PObsitalis en-des- sous, ce qui n'existe pas chez la Rostralis. D'ail- leuis la conpe de leurs ailes est bien différente et les palpes de celles-ci sont beaucoup plus longs. La chenille à quatorze pattes; elle est verte, avec une ligne dorsale brune très-fine, deux lignes latérales blanches au-dessus des stigemates, et plus bas une ligne transparente à travers la peau, qui disparaît au milieu de cha- que anneau. La tête et le corps sont garnis de petites verrues noires. Cette chenille, dont les mouvements sont vifs, est assez élancée et s’amincit en arrière. Elle vit principalementsur le houblon commun (kumulus lupulus}et sur lortie brülante (urtica urens). On la trouve parvenue à toute sa taille, à deux DES LÉPIDOPTÈRES. 49 époques , en juin et en septembre. Le papillon de la première génération se développe au com- mencement de juillet, et celui de la seconde dans le courant de l’automne. La chrysalide est d’un brun sombre et. de forme allongée. Elle est con- tenue dans un tissu gris transparent enveloppé de feuilles retenues par des fils. L'Hypène Æostrule se rencontre moins fré- quemment en été qu'en automne ; dans cette der- nière saison, il n’est pas rare d'en trouver d’en- gourdies sur les murs, dans les serres et les habitations qui donnent sur des jardins. 4 “e PS NOCTURNES, V.—TIe Partie. 5o HISTOIRE NATURELLE Un ASS LAVAL LEURS SV IVALE VILLERS SE SVLYSILALILALILALRLALOUR TS LAS LES SR CMLXX. HYPÈNE ÉPAISSE. HYPENA CRASSALIS. (PI. 2, fig. 3 et 4.) HypEna crassaris. Treits. Schmett. von europ. tom. vi: pag. 24. n° 2. Curtis. vol, vr, tab. 288. PuaLæna crassazis, Fabr. Ent. syst. 111. 2. 222. 340. CramBus cRAssALIS. Fabr, Ent. syst. suppl. 466. 13. PyRALIS AGHATALIS. Aubn. tab. 2. fig. 12. (fœm.) tab. 27. fig. 172. (foœm.) Envergure , 12 à 14 lignes. Les ailes supérieures sont en-dessus d’un brun- noir velouté, avec leur extrémité et le bord in- terne d’un gris-cendré. Cette dernière couleur est séparée de la précédente par une ligne blan-- che sinueuse, bordée de roux; de sorte qu’elle forme comme une bande terminale, sur laquelle on aperçoit une série transverse de points noirs sagittés , bordés de blanc. Indépendamment de cela, on voit une tache oblique d’un brun-noir au sommet de l'aile. Enfin la frange est brune et légèrement dentelée. Le dessus des ailes inférieures est entièrement d'un gris-cendré, ainsi que le dessous des quatre ailes, dont le centre est occupé par un petit point noirätre à peine visible. DES LÉPIDOPTÈRES. bi La tête, le corps et les autres parties qui en dépendent sont de la couleur des ailes. L'abdo- men est crêté sur les trois premiers anneaux. Les antennes sont filiformes dans les deux sexes. Les pattes n’offrent rien d’extraordinaire, Quant aux palpes, ils sont à peine une fois plus longs que la tête, dont le chaperon , il est vrai, est trés-avancé ; leur second article est droit, large et très-velu à sa base , et quatre fois plus long que le troisième, qui est sécuriforme et blanc à son extrémité. M. Amédée Cauchy a trouvé en Suisse une belle variété dé cette espèce qu’il a bien voulu nous communiquer. Elle est tellement tranchée qu’on serait tenté d’en faire une espèce distincte; cependant en l’examinant attentivement, on voit qu'elle ne diffère des individus ordinaires que parce que la bande terminale de ses ailes supé- rieures est presque aussi foncée que le reste de leur surface, et parce que la ligne blanche qui la sépare du fond n’est pas bordée de roux et se termine au bord interne au lieu de se pro- longer jusqu’à la base. Au reste on en jugera par la figure que nous en donnons, en la com- parant avec celle de l'espèce ordinaire (1). (1) La figure donnée par Hubner, pl, 27, n° 172, res- semble beaucoup à cette variété , et il la rapporte comme nous à la Crassalis, qu’il nomme Achatalis. 4. 59 HISTOIRE NATURELLE La chenille ressemble beaucoup à celle de la Proboseidalis ; cependant ses incisions ne sont pas aussi profondes. Elle est d’un vert vif, avec trois raies longitudinales d’un vert plus sombre, des stigmates noirs et quelques points pâles sur les anneaux. Sa peau paraît comme veloutée. M. Treitschke, à qui nous avons emprunté cette description, ajoute qu’on la trouve de juillet en septembre sur l’erica vulgaris et l’ur- aca urens. Elle se métamorphose avant l'hiver, et son papillon se développe en mai et juin. L’Hypène Épaisse habite de préférence les contrées montagneuses. Je l'ai prise une fois dans le département de la Lozère. Elle est com- mune aux environs de Cherbourg, suivant M. le capitaine de Villiers. & DES LÉPIDOPTÈRES. 3 PE EEE EE EE EE EE EL ETS LS RL SES LS LS 1225228 L EL EDR ELSRS RER CMLXXI HYPÈNE ANCIENNE. HYPENA OBSITALIS. (PI. 3, fig. 1 et 2.) Hypena oBsirazis. Z'reits. Schmett. von europ. tom. vir. pag. 32. n° 7. Pyrauis ogsiraLis. Hubn, tab. 25. fig. 164. (mas.) fig. 165. (fœm.) tab, 28. fig. 179. (mas.) Envergure, 13 à 14 lignes. Les ailes supérieures sont en-dessus d'un gris- fauve marbré de brun et chargé d’atomes de cette dernière couleur, avec la moitié de leur surface, à partir de leur base, d’une teinte plus foncée. Une ligne transverse à la fois sinueuse et légérement anguleuse, d’un brun noir et bor- dée de blanc extérieurement, sépare la partie claire de l'aile de sa partie foncée. Au milieu de cette dernière on aperçoit à peine trois points noirs saillants placés triangulairement. Sur la partie claire on voit trois taches dont les bords ne sont pas arrêtés, savoir : une blanche contigué à la partie foncée, une fauve chargée de deux petits traits noirs à l’angle supérieur , el une jaune chargée d’atomes bruns, à l’angle anal. Enfin la frange est jaunâtre , entrecoupée 94 HISTOIRE NATURELLE de brun et précédée d’une ligne noire inter- rompue par les nervures. Le dessous des ailes inférieures est entière- ment d’un gris-cendré uni, avec la frange jau- nâtre. Le dessous des quatre ailes est d’un gris-fauve chargé d’atomes bruns, avec deux points blancs au sommet des supérieures. La tête et le corps sont de la couleur des ailes, ainsi que les autres parties qui en dépendent. Les antennes sont filiformes dans les deux sexes. Les pattes n'offrent rien d’extraordinaire ; et quant aux palpes , ils ressemblent à ceux de la Rostralis , mais ils sont moins longs. Cette espèce est un véritable Protée pour le grand nombre de variétés qu’elle présente; nous en possédons cinq individus, et aucun ne res- semble à l’autre : cependant tous ont pour ca- ractères communs un ou deux points blancs à l’angle supérieur des premières ailes en-dessous. L’Hypène Ancienne vole en juillet dans les endroits ombragés et humides, et aime à s’abriter sous les ponts. Elle est rare aux environs de Paris. Ses premiers états ne sont pas connus. DÉS LÉPIDOPTÈRES. 55 \ LELSLS LOL LOL LS RS LSLS LS LS LS LS LS LE LS LS LS LORS LS LS LS LS LS LS SSL LL EL ETS L ER) CMLXXII HYPÈNE LIVIDE. HYPENA LIVIDALIS. (PI. 3, fig. 3.) HypPENa LivipaLis. Treits, Schmett. von europ. tom. vu. pag. 33. n° 8. PyraLis LiviDALIS. Hubnr. tab. 2. fig. 11, (mas.) tab. 29. fig. 186. (fœm.) Envergure, 9 lignes et demie. Les ailes supérieures sont traversées en-dessus et dans leur milieu par une ligne oblique blan- che. Depuis cette ligne jusqu’au corselet elles sont d’un gris-jaunâtre, avec un reflet vert; et du côté opposé, elles sont d’un gris-cendré, avec une éclaircie blanchätre qui descend de l'angle supérieur. Le dessus des ailes inférieures est entièrement d’un gris-roussâtre, comme le dessous des quatre ailes. La tête et le corps sont de la couleur des ailes, ainsi que les antennes, les pattes et les palpes. Les antennes sont filiformes dans les deux sexes. Les pattes n’offrent rien d’extraordinaire. Les palpes sont un peu moins longs que le corselet 56 HISTOIRE NATURELLE et ont la même forme que ceux des espèces pré- cédentes. Cette espèce, dont les premiers états ne sont pas connus , n'habite que les contrées méridio- nales de l’Europe. M. Alexandre Lefebvre la rapportée de Sicile, et l'individu figuré a été trouvé par M. le capitaine de Villiers dans les environs de Montpellier, M. Poey a rapporté de Cuba une espèce qui paraît parfaitement iden- tique avec celle-ci. Pyralites. Nocturnes. UV _ TL. COX P Dumenil Pérrit et direxit 1et 2 Hyvpène Ancienne sidi) femelle et var. 3 I. Livide /Zardatis fem. 4 Madope du Saule adcabs/male . 5 Aglosse Cuvree Cpreaks) le. Éd der Grasse Penguinalis) fem. - Ç L + pe DES LÉPIDOPTÈRES. 57 ECC ELLTELLILS I LIL LS LS SOLIDES LS LCL LC LS LOL LS LORD R SRE LL LL 2 LE PT A. Ailes supérieures ayant leur sommet plus ou moins obtus, couvrant en entier les inférieures dans l’état de repos , et formant par leur réunion un triangle plus ou moins allongé. GENRE MADOPE. 3. GENUS MADOPA. PYRALIS, Linn. Illig. etc. PHALÆNA. Fabr. HERMINIA. ZLatr. HYPENA. Schrank. Treits. MADOPA. Stephens, John Curtis. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Palpes inférieurs courbes débordant trés-peu la téte, avec le second article sécuriforme et le troisième cylindrique. — Chaperon aigu et avancé. — Trompe longue. — Antennes. du mâle légèrement ciliées. Chenilles (à quatorze pattes ) lisses, très-effilées et s'amin- cissant encore à leurs deux extrémités. — Chrysalide également trés-effilée, contenue dans une coque oblongue composée de soie et de rognures de bois. Ce genre établi par M. Stephens (1) et que (1) Stephens ( James Francis), auteur d’un ouvrage anglais intitulé : Z{ustrations of British Entomology, n° 1-8. London, 1827, in-8°. 58 HISTOIRE NATURELLE nous avons adopté, ne se compose jusqu'à pré- sent que d’une seule espèce (Salicalis) que nous avons retranchée du genre Hypena, dont elle s'éloigne principalement par la courbure de ses palpes. Trompé par son facies, nous avions compris par erreur cette espèce dans notre tribu des Phalénites (1); nous la rétablissons ici à sa véri- table place. oo 4 (1) Tome virr, 1° partie, page 153. DES LÉPIDOPTÈRES. 59 ARRARITILIAS AIRES SU RULES AS AS NT LS LS LIL LAS VISA VAS RS VRAIS SIN AS AVR SE D BA RS CMLXXIHI. MADOPE DU SAULE. MADOPA SALICALIS. (PI. 3, fig. 4.) HyPENA sALICALIS. Zreits, Schmett. von europ. tom. vir. pag. 34. n° 9. PyraLis sazicaLis. Wien, Verz. Illig. Lang, Verz.Gotze. Hubn. tab, 1. fig. 3. (fœm.) Paaræna sazicazis. Fabr. Ent. syst. nr. 2. 227. 369. PHaLÆNa OBLIQUATA. Fabr. Ent. syst. 111, 2. 185. 203. PyraLe DU SAULE (PpyR. SALICALIS). Devil. Ent. linn. t. 11. pag. 441. n° 798. Envergure, 1 pouce. Les ailes supérieures sont en-dessus d’un gris- plombé luisant, et traversées obliquement par trois lignes d’un brun-ferrugineux et bordées de jaune, l’une extérieurement (c’est la première en venant de la base), et les deux autres in- térieurement, Les deux premières lignes sont droites ; la troisième qui aboutit à l’angle su- périeur est courbe. Les ailes inférieures sont en-dessus d’un gris- roussâtre, avec un commencement deligne brune qui part de l’angle anal. Le dessous des quatres ailes est d’un gris-pâle luisant, 60 HISTOIRE NATURELLE La tête et le corps sont de la couleur des ailes supérieures , ainsi que les autres parties qui en dépendent , et le bout de l'abdomen est jaune. La chenille vit sur différentes espèces de saules. Elle n’a que quatorze pattes. Elle est très- effilée et s’amincit encore aux deux extrémités. Elle est d’un vert tendre, avec les pattes et la tête d'un vert encore plus pâle; celle-ci est pe- tite et hémisphérique. Cette chenille subit sa métamorphose au com- mencement de juin, et ne donne son papillon qu'au printemps suivant. La chrysalide est très- effilée et d’un noir luisant ; elle est contenue dans une coque oblongue, composée de soie et de rognures de bois. L'espèce dont il s’agit se trouve, mais rare- ment, dans les endroits plantés de saules. L’indi- vidu figuré a été trouvé dans les environs de Montpellier, par M. Rambur. DES LÉPIDOPTÈRES. Gt SSSR RSR AUS RE LR LA LILALRRRLAL VAR RVOLALAUER LL RL ÉLUS LA LI LALELALALELE RSS A. Ailes supérieures ayant leur sommet plus ou moins obtus, couvrant en entier les inférieures dans l’état de repos, et formant par leur réunion un triangle plus ou moins allongé. GENRE AGLOSSE. 4. GENUS AGLOSSA. PYRALIS. Linn. Illig. Schrank. Treits. etc. PHALÆNA Et CRAMBUS. Fabr. AGLOSSA. Latr. John Curtis. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Palpes inférieurs ur peu plus longs que la téte; leur second article presque aussi large que long en forme de losange; le troisième subuliforme. — Trompe nulle ou seulement rudimentaire. — Antennes ciliées chez le mâle. — Ovi- ducte de la femelle térébriforme. Chenilles (à seize pattes) à peau luisante et ayant une appa- rence crustacée. Chrysalide contenue dans un tissu de soie blanche et recouvert de débris des substances environ- nantes. CE genre établi par M. Latreille ne renferme jusqu’à présent que deux espèces (Pinguinalis et Cuprealis), dont les chenilles par leur peau glabre 62 HISTOIRE NATURELLE et luisante, qui a une apparence crustacée, res- semblent à des larves de Coléoptères carnassiers. Aussi se nourrissent - elles comme celles-ci de substances animales , au lieu de vivre de végé- taux comme les autres chenilles. Degeer a donné une histoire détaillée de la premiere, qu’il a con- fondue mal-à-propos avec la seconde, décrite par Réaumur, ainsi qu'on le verra à leur article res- pectif. D’après leur manière de vivre, les A4glosses ne se trouvent guère que dans l’intérieur des cuisines et offices tenus malproprement DES LÉPIDOPTÈRES. 63 SRALISISES LE LLELVIEVLLILI ES L YA EL SS LERR AS LVL SAS ENU RTS ELLES LD LL LS L 52 CMLXXIV. AGLOSSE DE LA GRAISSE. AGLOSSA PINGUINALIS. (PI. 3, fig. 6.) PyRaLIs PINGUINALIS. Zreits. Schmett, von europ. tom. vur. pag. 30. n° 2. Linn. Wien. Verz. Illig. Fuessl. Schrank. Lang, Verz. Gotze. Muller. Brahm. Hubn. tab. 4. fig. 24. (mas.) PHaLÆNA PINGUINALIS, Fabr, Ent. syst. 1. 2. 230. 377. Crameus pINGuIs. Fabr. Ent, syst. suppl. 468. 27. PHALÈNE DE LA GRAISSE. Degeer. tom. 11. Mém. 1v. pag. 371. pl. 6. fig. 9-12. PHALÈNE DES OFFICES. Rolander. Collect. académ. part. étrang. tom. II. pag. 75. PYRALE DE LA GRAISSE (PYR. PINGUINALIS). Devill, 1om, 11, pag. 436. n° 785. AGLOSSE DE LA GRAISSE (AGL. PINGUINALIS). Latr. Dict. d’hist. natur. tom. 1. pag. 209. pl. À. 9. 4. John Curtis. CRAMBE &ras (c. PINGUIS). /alckenaër. Faun. par, tom. 11. pag. 312. n° 5. Envergure , 12 à 16 lignes. Les ailes supérieures sont en-dessus d’un gris enfumé luisant, finement chargé d’atomes noi- râtres,avec deux raies transverses de zigzags d’un gris plus clair, bordés de noir des deux côtés, l’une près de la base et l’autre près du bord ter- minal , et un point discoïdal noir entre les deux. 04 HISTOIRE NATURELLE Ces raies sont rarement bien distinctes et ne consistent souvent qu’en taches et points isolés. Les ailes inférieures en-dessus et le dessous des quatre ailes sont également d’un gris enfumé luisant, mais sans aucun atome noirâtre. La tête et le corselet sont chargés d’atomes noirâtres comme les ailes supérieures, et l’ab- domen est d’un gris uni comme les ailes infé- rieures. Les antennes et les pattes sont grises et les palpes noiratres, du moins extérieurement. Cette espèce varie beaucoup pour la taille : l'individu figuré, qui est une femelle, est un des plus grands. Je n'ai jamais rencontré sa chenille qu’une seule fois contre un mur, où elle cherchait pro- bablement un abri pour se chrysalider; car, l'ayant mise dans ma boite de chasse , je la trou- vai, à mon retour, envelopnée d’un tissu de soie blanche, recouvert de débris de mousses et de plantes que renfermait cette boîte et qu’elle avait entrelacés de quelques fils. Ainsi elle ne me laissa pas le temps de Pobserver pour la décrire. Voici au reste, ce qu’en dit Degeer. «La chenille est de grandeur médiocre, longue « d'un pouce ou un peu davantage; elle a seize «pattes peu longues. La peau est toute rase ; ce «n’est qu’à l’aide de la loupe qu’on peut y remar- «quer quelque peu de poils très-fins; elle est DES LÉPIDOPTÈRES. 65 « luisante, de sorte qu'au premier coup d'œil on « la croit écailleuse ou crustacée , quoique au vrai «elle soit membraneuse comme celle de toutes « les chenilles ; mais la peau qui couvre le dessus «du premier anneau est cependant dure et comme «écailleuse. La couleur de toute la chenille est « d’un brun-noirâtre ; mais chaque anneau, ex- « cepté le premier, est divisé en dessus et trans- «versalement comme en deux portions par une «incision qui la traverse , et la première de ces «deux portions, ou l’antérieure , est d’un brun «plus clair ou d’un brun de café; l’autre portion, «au contraire, est d’un brun-noirâtre. La tête, la « plaque écailleuse du premier anneau et le der- «riere sont d’un brun un peu roussâtre, et c’est «aussi la couleur des pattes écailleuses. Les an- « Id. Parée (Juckcals) fem . 6 et 7: Id. Opaque /Opacaks) male et femelle . DES LÉPIDOPTÈRES. 91 0 00 a LS MN RU ee 0 NS AS SR 4 DS AR RS 9 PR RD RD AN PR 2 4 A EU MS CMLXXXIV. SCOPULE DU PRUNELLIER. SCOPULA PRUNALIS. (PI. 5, fig. 3.) ScopuLa PRUNALIS. Treits. Schmett. von europ. tom. vit. pag. 595: 0°/2. Curtis. PyrALIS PRUNaLIS. Wien. Verz. Illig. Gotze. Pyrazis LeucopnæaLis. Aubn. tab. 12. fig. 57. (fœm.) PyRALIS ALBIDALIS. Æubn. tab. 18. fig. 115. (mas.) PyRaLis ELATALIS. Jllig. Gotze. PHALÆNA ELATALIS, Fabr. Ent. syst. 111. 2. 232. 389. L’ÉLARGIE (r. ELATALIS). Devill. Ent. linn. L 1v. pag. 517. Envergure , 11 lignes et demie. Les quatre ailes sont en-dessus d’un gris-brun cendré, plus foncé sur les bords que sur Île reste de leur surface. Les supérieures sont traversées, vers leur extrémité, par une ligne dentelée et flexueuse , noirâtre , et marquées au centre de deux taches de cette même couleur, lune réni- formeet l’autre orbiculaire.Onremarqueenoutre, le long de la côte et vers le sommet des mêmes ailes, quatre points blanchätres. Les ailes infé- rieures sont également traversées vers leur extré- mité par une ligne dentelée noirâtre, mais moins marquée que celle des ailes supérieures, et leur 92 HISTOIRE NATURELLE centre est occupé par deux points aussi noirà- tres, placés lun au-dessus de l’autre. Enfin la frange des quatre ailes est d’un gris-jaunâtre, et séparée du bord terminal par une ligne de poiuts noirâtres. Le dessous des ailes supérieures ressemble au dessus. Celui des ailes inférieures est d’un gris- blanchâtre, avec les lignes et les points du des- sus marqués en noir. La tête, le corps et les antennes sont de la cou- leur des ailes. Les pattes sont blanchâtres. Cette description concerne les deux sexes. M. Treitschke considère comme une variété de cette espèce la P. 4lbidalis de Hubner, qui n’en diffère en effet que parce que le fond de ses ailes est blanchâtre, ce qui fait ressortir davan- tage les lignes et les taches dont elles sont mar- quées. La chenille vit sur le prunier épineux (prunus spinosa), suivant les auteurs du Catalogue de Vienne, et, suivant les renseignements fournis à M. Treitschke par M. de Tischer, entre des feuilles réunies de véronique officinule (veronica officinalis), d'ortie et de framboister. Elle est d’une forme svelte, d’un vert-clair-vitreux, avec deux larges raies longitudinales blanchätres sur le dos, qui ne laissent entre elles qu'un trait étroit de la couleur du fond. On voit sur le premier DES LÉPIDOPTÈRES. 93 anneau, tout près de la tête, deux gros points noirs, et, sur le milieu de celle-ci, deux points de même couleur, mais plus petits. Les pattes abdominales sont de la couleur du corps, et Îles pectorales tachées de noir. Cette chenille se trouve de mai en juin sur les plantes citées plus haut. Elle se renferme dans un tissu blanc pour se changer en chrysa- lide, et son papillon se montre au commence- ment de juillet. La Prunalis se trouve dans les endroits aqua- tiques ; elle n’est pas commune aux environs de Paris. 94 HISTOIRE NATURELLE nt 6 Se SN 6 ER RE SENS LE D D ER NE AR 0 RL SARA RU LL 8/0 0 NRA ARE NE CMLXXXV. SCOPULE POUDREUSE. SCOPULA PULVERALIS. {PI 5, fig. 4.) ScopuLa PuLVERALIS (1). 7reits. Schmett. von europ. t. vir. p. 63. n° 8. Curtis. PyRÂLIS PULVERALIS, Hubn. tab. 17. fig. 10. (fœm.) Envergure, 10 lignes. Les quatre ailes tant en-dessus qu’en-dessous sont d’un jaune-paille finement saupoudré de brun, avec deux lignes brunes courbes et pres- que parallèles, mais à peine marquées, sur les supérieures, et une seule ligne semblable sur les ailes inférieures. On voit en outre, dans le mi- lieu de l'intervalle qui sépare les deux premières, un petit point brun également à peine marqué. La frange est simple et d’un jaune-paille clair. La tête, le corps , les antennes et les paites sont de la couleur des ailes. Cette description concerne les deux sexes. (1) L'ouvrage de M. Treitschke porte Palveralis ; mais c’est sans doute une faute d'impression. DES LÉPIDOPTÈRES. 99 Je possède depuis longtemps dans ma collec- tion deux individus de cette espèce, sans me rappeler où je les ai pris. Je présume néanmoins que c’est dans le midi de la France. Hubner et M. Treitschke sont les seuls qui en parlent, et ils se taisent sur ses premiers états. UZ 96 HISTOIRE NATURELLE RDA Le 9 9 A RS AE A NPA EE A RS UE NS A SR GE D ARS RU RL RSA Da RU ne PS CMLXXXVI. SCOPULE PARÉE. SCOPULA STICTICALIS. (PI. 5, fig. 5.) ScopuLA STIGTICALIS. Zreits. Schmett. von europ. t. vir. pag. 64. n° 9. Curtis. PyraLis FUSCALIS. Aubn. tab. 7. fig. 45. (mas.) PyraLis sricricaLis. Linn. S. N. 1. 2. 883. 340. Faun. suec. ed. 2. n° 13b4. Gotze. PHaLÆNA sricricaLis. Fabr. Ent. syst. 111. 2. 235. 390. La PARÉE (P. STiCricALIS ). Devil! Entom. linn. tom. 11. pag. 438. n° 789. Envergure, 10 lignes et demie, Les ailes supérieures en-dessus sont d'un gris- brun, avec une bande très-étroite jaune à leur extrémité , une tache en croissant de la même couleur à leur sommet, et une tache carrée d’un jaune plus päle dans leur milieu. D’autres taches d’un blanc-bleuâtre mal arrêtées se voient sur le reste de leur surface, mais n’existent pas sur tous les individus. Les ailes inférieures en-dessus sont également d’un gris-brun, avec deux lignes jaunes , dont une marginale très-fine et l’autre médiane plus épaisse, celle-ci est sinueuse, et s'éteint avant d'arriver au bord interne. Enfin la DES LÉPIDOPLIÈRES. 97 frange des quatre ailes est simple, large ct d’un gris-noirâtre. le dessous des quatre ailes est d’un jaune- paille luisant, avec deux taches grises dans le milieu des supérieures. Chaque aile est en outre traversée par une ligne sinueuse grise, et une série de petites taches de cette même couleur, qui longent le bord terminal. La tête, le corps et les antennes sont d’un gris- brun, et les pattes d’un gris-blanchätre. Cette description concerne les deux sexes. L'espèce dont il s’agit vole en mai sur les prairies humides. Elle n’est pas rare dans le midi de la France. Ses premiers états ne sont pas connus. % NocTURNES, V. — Il" Partie. ES | 98 HISTOIRE NATURELLE LA LS SR N US STE SNS NS NS RS ASUS LE RS NN LS EE LS LS LS RUES ANS LES LA RS UE ES AS NE EN LA RS CMLXXXVIT. SCOPULE OPAQUE. SCOPULA OPACALIS. (PL. 5, fig. 6 et 5.) 0 ScopuLa opAGaALIS, Treits. Schmett, von europ. tom. vit. pag. 68. n° 11. PyraLis OpacaLISs. Hubn. tab. 26. fig. 169. (mas.) fig, 130. (fœm .) PyRaLis ÆREALIS. Hubn. tab. 7. fig. 44. (imas.) Envergure, 10 lignes + à 11 3. Les quatre ailes en-dessus sont d'un brun foncé fortement chargé d'atomes soyeux, de couleur olivâtre, principalement aux ailes supérieures. Celles-ci sont traversées vers leur extrémité par une bande étroite d’un jaune-päle, à la fois flexueuse et anguleuse. Une bande semblable, mais souvent oblitérée à ses deux extrémités, traverse le milieu des ailes inférieures. La frange des unes et des autres est grise et précédée d’une ligne jaunâtre. Le dessous des ailes supérieures est d’un brun foncé; celui des inférieures est d’un blanc- jaunâtre, avec une raie noirâtre arquée au milieu. La tête, le corps et les antennes sont de la DES LÉPIDOPTÈRES. 99 couleur des ailes. Les pattes sont d’une nuance plus pâle. Une touffe de poils jaunes termine l'abdomen du mäle ; c’est la seule différence que nous ayons remarquée entre les deux sexes. Nous rapportons à cette espèce la P. Ærealis de Hubner, qui n’en est, suivant nous, qu'une variété plus grande et moins foncée. La Scopule Opaque vole en juillet sur les mon- tagnes secondaires. Elle n'est pas rare dans le midi de la France. Ses premiers états ne sont pas connus. LS 100 HISTOIRE NATURELLE RURAL S SR NA RS DRE VENEN TE VELOLLLITIAUAU LILI SR RU LILISSAIA SAS NS SAS RS LS CMLXXX VII SCOPULE DU SISYMBRE. SCOPULA MARGARITALIS. (PL. 6, fig. 1.) \ SCOPULA MARGARITALIS, Zreits. Schmett. von europ. t. vir. pag. 73. n° 17. John Curtis. PyRALIS MaRGariTazis. Wien. Verz. Illig. Gotze. Hubn. Larv. lep. vi. pyr. 1v. legitim. E. a. b. fig. 2. a. b. PyRaLis ERUCALIS. Aubn. tab. 9. fig. 55. (fœm.) PHALÆNA MarGariTaLIS. Fabr. Ent. syst. 111, 2. 226. 363. Germar. U. Zincken, mag. d. Entom. 11. B. d. S. 442. U. 444. Envergure, 1 pouce, Les ailes supérieures en-dessus sont dun jaune-pâle, avec une tache ferrugineuse à leur extrémité. Chacune d'elles est en outre traver- sée obliquement par quaire lignes dentelées éga- lement de couleur ferrugineuse, mais dont les trois premières sont souvent oblitérées ou indi- quées seulement par des points, tandis que la dernière, qui longe le bord terminal, est toujours bien marquée, La frange est d’un brun-ferru- gineux. Les ailes inférieures en-dessus sont d’un blanc- DES LÉPIDOPTÈRES. 101 jaunâtre chatoyant, avec leur extrémité très légèrement teintée de ferrugineux. Le Cessous des quatre ailes est de la couleur du dessus des ailes inférieures , avec une tache centrale et une ligne arquée brunes sur les su- périeures seulement. | La tête, le corps et les antennes sont de la couleur des ailes, et les pattes blanchätres. Cette Cescription concerne les deux sexes. La chenille vit sur le sésymbre sauvage (sisym- brium silvestre) et sur Vibéride amère (iberis amara). Elle est fusiforme, avec la tête noire, le corps rayé de gris et saupoucré de noir, et les pattes vrises, Cette chenille vit en société dans une toile commune. Vers le commencement de l'automne, lorsqu'elle a atteint toute sa taille, elle se retire dans la terre et s’y forme une co- que en forme ce barillet, d’un tissu très-blanc à l'intérieur , et revêtue extérieurement de mo- lécules de terre ou de débris de plantes. Elle passe ainsi l’hiver et ne se chrysalide qu’au prin- temps suivant, Le papillon se montre depuis la fin de juin jusqu’au milieu d’août. L'espèce dont il s’agit est une des plus com- munes du genre, du moins aux environs de Paris. On la trouve partout où croissent les deux plantes sur lesquelles vit sa chenille. 102 HISTOIRE NATURELLE BELLBILE LIRE VIEIRS LUS RS VAL S LISE D VS ÉÉLITULS LEA S LITE LES NE LENS ANR LS SAS TS CMLXXXIX. SCOPULE PAILLÉE. SCOPULA STRAMENTALIS. (PI. 6, fig. 2.) SCOPULA STRAMENTAIIS. Zreits. Schmett. von europ. t. vai. pag. 76. n° 18. PyraLis ELUTALIS. Hubn. tab. 10. fig. 62. (fœm.) Zllig. PHALÆNA PALLIDATA. Berl. Mag. 1v. B. 6. St. S. 618. n.98. SCOPULA ELUTALIS. John Curtis. Envergure, 1 pouce. LES ail:s supérieures en-dessus sont d’un jaune-paille clair, avec les nervures, trois lignes transverses arquées et flexueuses , et une tache réniforme centrale d’un brun-ferrugineux. Cette tache est coupée au milieu par lune des trois lignes dont nous venons de parler, lintermé- diaire. Indépendamment de ces trois lignes, on en voit une quatrième arquée en sens contraire des autres, près du bord terminal, et l’intervalle qui la sépare de la précédente est fortement ombré de brun-ferrugineux. Enfin la frange est grise et précédée d’une ligne brune. Les ailes inférieures en- lessus sont d’un blanc- jaunâtre chatoyant , et légérement bordées de brun-ferrugineux, avec leur frange blanche et tachée de gris au milieu. Pyr alites ve PL; CCXV. PTT TT 2 1Sc opule du Sisymbre/Hergarttrhs/mile .2 Idem Paillée (Stramentals) vale. 3 Botys de l’Ortie (Trucals) mâle. 4et5 Id. Lancéolé/Zanceakr/male et fem. G et Gi I. Cendré { Cnerals/wmale et fem . DES LÉPIDOPTÈRES. 103 Le dessous des ailes supérieures est d’un blanc- jaunâtre chatoyant , avec la côte, un point dis- coïdal et une large bande marginale d’un brun- noirâtre. Celui des ailes inférieures est également d’un blanc-jaunâtre, avec une ligne de points bruns longeant le bord terminal. La tête, le corps et les antennes sont de la couleur des ailes. Les pattes sont blanches. Cette espèce, dont les premiers états ne sont pas connus, vole en juillet dans les marais du nord de la France. Elle est rare dans les collec- tions. 104 HISTOIRE NATURELLE SALE SNS ER ARS LRQ QE AUS LR 4 ERA RUE RUE ELA DUR LA SL AS LS SEULE I LRLRS LUN ES + D LE B. Ailes supérieures ayant leur sommet plus ou moins aigu, ne courant pas toujours entiérement les inférieures dans 2 . LA L+ l'état de repos , et formant plus ou moins la queue d'hiron- delle par leur rapprochement. GENRE BOTYS. 8. GENUS BOTYS. PYRALIS. Linn. Illig. etc. PHALÆNA. Degcer. Fabr. Geoff. etc. BOTYS. ZLatr. Treits, SCOPULA. Curtis. DIAPHANIA. Stephens. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Palpes inférieurs droits et plus ou moins courts, avec le der- nier article très-aigu. — Trompe longue. — Antennes simples et corps effilé dans les deux sexes. — Ailes supé- rieures plus ou moins lancéolées, et ne couvrant pas tou- jours entièrement les inférieures dans l’état de repos. Chenilles (à seize pattes) à corps allongé et moniliforme, à Peau transparente et couverte de petites verrues surmontées chacurie d’un poil court. — Chrysalide effilée, enveloppée 21 » . . # d'un léger tissu dans une feuille roulée en cornet. En comparant ce genre avec celui qui pré- cede,onvoitqueles Botys diffèrent principalement DES LÉPIDOPTÈRES. 105 des Scopules, en ce que, chez eux, les palpes in- férieurs seuls sont visibles et bien aéveloppés. D'un autre côté, leurs ailes supérieures sont géné- ralement plus allongées et plus aigués, et ils ont pour habitude de les tenir plus ou moins écar- tées dans l’état de repos, en relevant l'extrémité de leur abdomen. Enfin leurs chenilles ont seize pattes, tandis que celles des Scopules n’en ont que quatorze. Toutefois elles se tiennent ca- chées comme celles-ci dans l'intérieur des feuilles qu’elles roulent en cornet, et s’y chan- gent en chrysalide lorsque cette métamorphose a lieu en été ; car si elle ne doit s'opérer qu’au printemps suivant, elles se réfugient alors dans quelques gerçures d’écorce ou dans des fentes de mur pour y passer l’hiver. La plupart des Borys se trouvent dans les prai- rivs et dans les endroits ombragés et humides ; quelques-uns seulement préferent les lieux secs et élevés. Tous ont le vol court pendant le Jour, et s'écartent peu de la plante qui a nourri leurs chenilles. C’est en battant les buissons et les hautes herbes, qui leur serveut d’abri, qu on les en fait sortir; iais ils ne tarjent pas à y ren- trer, en se cachant sous les feuilles, dans une position renversée, Leur apparition a lieu pen- dant les mois de juin, de juillet et août. Il est rare d'en rencontrer avant et après ce temps. 100 HISTOIRE NATURELLE Ce genre étant tres-nombreux , nous l'avons divisé en trois sections, ainsi qu'il suit : SAVOIR : A. Les quatre ailes également colorées et traversées par des lignes qui se continuent des supérieures sur les infé- rieures. Urticalis. Silacealis, Sambucalis, Lancealis. Cinctalis. Ophialis * Cineralis. Flavalis. Carnealis.* V'erticalis. Verbascalis. Terrealis.* Hyalinalis. Rubiginalis. B. Les ailes supérieures plus colorées que les inférieures , et traversées par des lignes qui ne se continuent pas sur celles-ci, Politalis. Ochrealis. Forficalis. Trinalis. Comparalis. Limbalis .* Ferrugalis. Fulvalis. Polygonalis. Pandalis.* Sericealis. Hybridalis. C. Les quatre ailes à fond uni, avec ou sans taches, mais sans lignes sur les supérieures comme sur les inférieures, Unionalis. Gilvalis.* Palustralis.* Palealis. Turbidalis.* Sulphuralis * Æruginalis * Nota. Les noms marqués d’un * sont ceux des espèces qui nous manquent, et que nous donnerons plus tard si nous parvenons à nous les procurer, car elles sont très-rares pour la plupart, et nous les avons demandées inutilement en Alle- ES magne., DES LÉPIDOPTÈRES. 107 DLL TE TETE TETE EEE TEEN ETES SSSR SES SSL CMXC. BOTYS DE L'ORTIE. BOTYS URTICALIS. (PI. 6, fig. 3.) Borys urTICALIS. Zreits. Schmett. von europ. tom, vit. pag. 106. n° 20. Pyrazis uRTICALIS. Hubn. tab. 12. fig. 78. (mas.) Larv. lep. vi. pyr. 1v. legitim. C. a. b. fig. 1. a. b. Wien. Verz. Iilig. Brahm. ScopuLa uRTICALIS, John Curtis. GEOMETRA URTICATA. Linn. S. N. 1. 2. 873. 272. Faun. suec. ed. 2. n, 1297. Fuessl. Schrank. Lang, Verz. Gotze. Muller. Schwarz. Scopoli. PHALÆNA HORTULATA. Muller. Faun. frid, p. 51. n. 448. PHALÆNA URTICATA. Fabr, Ent, syst. 111. 2. 209. 299. PHALÈNE DE L’ORTIE (c. URTICATA). Devil. Ent, linn. t. 11. pag. 353. La QUEUE sauNE. Geoff. Hist. des ins. tom. 11. pag. 139. n° 54. Latr. Dict. d’hist. nat, 2€ éd. tom. 1v. pag. 233. De- geer. tom. 1. pl. 28. fig. 12-19. tom. n1. pag. 445. PHALÈNE URTICOLE (PH. urTicara). Walckenaër. Faun. Paris. tom, 11, pag. 306. n° 14. Réaumur. tom. 1. Mém. 14. pl. 49. fig. 16, 17 et 18. Roesel, tom. 1. class. 1v. tab, 14. fig. 1-8. Envergure, 13 lignes et demie. Les quatre ailes, sur leurs deux surfaces, sont d’un blanc luisant et comme satiné, avec deux 103 HISTOIRE NATURELEE rangées parallèles de taches noires de forme ovale , lune contiguë au bori terminal, l’autre à peu de distance de celle-là. D’autres taches noires, irrégulières, au nombre de trois ou quatre, se voient sur le reste de la surface des ailes supérieures, dont une plus grande que les autres est placée au milieu et touche à la côte, qui est également noire; les autres avoisinent la base, qui est lavée d’un peu de jaune-orangé. Quant a:x ailes inférieures, elles n'ont qu'un seul point noir sur leur disque, indépendam- mont des deux rangées de taches qui leur sont communes avec les supérieures. Enfin la frange des premières ailes est noire, et celle des se- condes blanche. La té e et le corselet sont d’un jaune-orangé, avec un point noir sur chaque épauletie. L’ab- domen est noirâtre, avec son extrémité et le bord de chaque anneau l’un jaune-orangé. Les antennes sont noirâtres, les païtes antérieures jaunâtres et les postérieures blanches. Cette description concerne les deux sexes. La chenilie de cette espèce n’est pas moins connue que celle du Botys /’ertical, et sa ma- nière de vivre est la même, c’est-à-dire qu’elle se tient cachée dans l’intérieur d’une feuille re- pliée ou roulée de la plante c'ontelle se nourrit. On la trouve sur plusieurs plantes basses, mais DES LÉPIDbOPTÈRES. 109 principalement sur l'ortie brülante (urtica urens). Elle est allongée et moniliforme, d’un blanc sale ou jaunâtre, avec une raie fine dorsale d’un vert-brun, placée entre deux lignes blanches Sa peau est transparente, et néanmoins chargée d’un grand nombre de petites verrues blanchätres, terminées par un point noir et surmontées cha- cune d’un petit poil de la mème couleur Les stigmates ressemblent à des points noirs. Le premier anneau a une plaque écail'euse , ver- dâtre, et une tache noire de chaque côté. La tète est noire et marquée de trois taches blan- ches, dont deux rondes, et une plus grande au milieu, de forme elliptique. On voit en outre un petit trait blanc transverse au-dessus de la bouche. Enfin toutes les pattes sont de la cou- leur du corps. Cette chenille parvient ordinairement à toute sa taille en septembre ou au commencement d'octobre ; elle sort alors de la feuille rouiée qui la renfermait , pour se cacher dans quelque gerçure d'écorce ou fente de mur, où elle se fa- brique une coque de soie blanche assez mince pour qu'on l’aperçoive à travers. Elle prend à cette époque une teinte couleur de chair, et passe ainsi l'hiver et une partie du printemps sans subir de métamorphose. Ce n’est en effet que dans le courant d'avril qu’elle se change en 110 HISTOIRE NATURELLE une chrysalide allongée d’un brun-rouge , et le papillon ne sort ordinairement qu’au milieu de juin et quelquefois beaucoup plus tard. Ainsi, comme l'avaient déjà observé Réaumur et De- geer, cette espèce met neuf mois à parvenir à l’état parfait. Cependant M. Treitschke prétend que les chenilles qui passent l'hiver, comme nous venons de le dire, donnent leurs papillons en mai, et que ceux qu'on voit voler au milieu de juin proviennent d’une seconde génération, qui subit toutes ses métamorphoses dans le court espace d'un mois, c'est-à-dire d'œufs pondus par les papillons qui éclosent en mai. Pour nous, nous n'avons jamais rencontré ceux-ci qu'en juin et juillet, et jamais plus tôi. Le Botys de lOrtie n’est pas moins commun que le Fertical, et se trouve dans les mêmes localités; on les rencontre ordinairement en- semble. + DES LÉPIDOPTÈRES. 111 ERSLE RAR LILAS LAURE RU RU SLA SL VILA L ALLÉE LE A LILI S LS LALELALIR STAR STAR ES CMXCI. BOTYS LANCÉOLÉ. BOTYS LANCEALIS. (PL 6, fig. 4 et 5.) BoTys LANGEALIS. Treits. Schmett. von europ. toi. vi. pag 70: n.} 10.1. PyRaLis LANCEALIS. Wien. Verz. Gotze Illig. PyRaLIS GLABRALIS. Hubn. tab. 18. fig. 117. (fæœm) PHALÆNA GLABRALIS. Fabr. Ent. syst. 111. 2. 227. 365. ScoPULA LANCEALIS. John Curtis. Envergure , 12 lignes et demie. GE Botys est celui de tout le genre qui a les ailes les plus allongées et les plus aigués. Elles sont en-dessus d’un jaune-paille luisant , avec leur extrémité et leur centre lavés de gris. Cha- cune d'elles est traversée, vers les deux tiers de sa longueur, par une ligne grise dentelée et tres- sinueuse ; une autre ligne grise anguleuse placée près de la base se voit en outre sur les ailes supérieures seulement. Enfin on remarque une tache ou éclaircie jaunätre sur le disque de ces mêmes ailes. Le dessous des quatre ailes ne diffère du des- sus que par une nuance plus pâle, et parce que chaque aile est marquée au centre d'un point gris. 112 HISTOIRE NATURELLE La tête :t le corps sont d’un gris-jaunâtre. Les antennes ei les pattes sont d'une nuance plus claire. L’extrémité de Pabdomen est fauve. Cette description concerne les deux sexes, qui ne diffèrent entre eux que parce que les aïies du mâle sont encore plus lancéolées que celles de la femelle, dont l'abdomen est d’ailleurs beaucoup moins long et moins grêle. La chenille n’est décrite ni figurée dans aucun auteur. M. freitschke dit seulement, d’après l'autorité du docteur Zincken, qu’on la trouve en septembre sur laure, et qu’elle se retire dans la tige du sum latifolium pour passer l'hiver. Quant au papillon, il se montre en juin et juillet dans les prairies humides. li n’est pas commun aux environs de Paris. DES LÉPIDOPTÈRES. 119 LAN LRRRALER LES LL RALA LARGE RAR LS LÉLILELARIRRLES ELLLARLLAR SALARIAL LLES CMXCII BOTYS CENDRE. BOTYS CINERALIS. (PI, 6. fig. 6 et 7.) Borys FuscaLis. 7reits. Schmett. von europ. tom. vi. pag. 96. n° 13. PynaLis FusCALISs. Wien. Verz. Illig.Gotze. PyraLis cINFRALIS. Hubn. tab. 10. fig. 66. (fœm.) PHALÆNA CINERALIS. Fabr. Ent. syst, 111. 2. 230. 379. SCOPULA FUSCALIS. John. Curtis. Envergure, 9 à 11 lignes. Les quatre ailes sont en- dessus d’un gris- cendré , avec un reflet jaunâtre, Les supérieures sont traversées par deux lignes brunes dente- lées, l’une pres de la base et l’autre près du bord terminal. La premiere est presque droite et à peine visible, l’autre est à la fois sinueuse et arquée et bordée extérieurement de jaune- clair. Entre ces deux lignes on voit un petit croissant et un point bruns à peine marqués. Quant aux ailes inférieures, elles ne sont traver- sées que par une seule ligne semblable à la se- conde des ailes supérieures. Le dessous des quatre ailes ne diffère du des- NOCTURNES, V. — Ile Partie. 8 114 HISTOIRE NATURFLLE sus que parce que les lignes et les points dont nous venons de parler y sont à peine visibles. La tête, le corps, les antennes et les pattes sont de la couleur des ailes. Cette description concerne les deux sexes, qui ne diffèrent entre eux que par la brosse de poils jaunes qui termine l'abdomen du mâle, La chenille, suivant les renseignements four- nis à M. Treitschke par M. de Tischer qui Pa élevée, vit sur la verge d’or (solidago virgaurea), où plusieurs individus s'abritent en commun sous une même toile. Elle a trois quarts de pouce de longueur, et sa couleur varie beau- coup. Elle est le plus ordinairement d’un vert- blanc, avec une raie dorsale et plusieurs lignes latérales d’un vert-clair. Le corps est en outre chargé de plusieurs rangées de petites verrues blanchätres, de chacune desquelles sort un poil. Enfin la tête est jaune. Une variété est d’un jaune- pâle, avec une raie dorsale et des lignes latérales d’un gris-jaune, et la tête d’un vert-brun. En septembre, cette chenille file un tissu dans une fente d’écorce d'arbre ou sous une pierre, passe ainsi l'hiver et ne se change en chrysalide qu'au printemps suivant. Le papillon paraît en mai et Juin. Le Botys Cendré se trouve dans les bois secs, comme dans les bois humides; mis 1l est à re- DES LÉPIDOPTÈRES. 115 marquer que les individus qu'on prend dans la premiere localité sont plus grands et moirs fon- cés en couleur que ceux qui proviennent de la seconde. J'ai cru devoir faire représenter ces deux variétés. J'ai pris la première en quantité, cette année (1831), dans les rochers qui envi- ronnent la petite ville de Nemours, et j'avais trouvé précédemment la seconde dans les parties ombragées du bois de Meudon. 5 Ce 1160 HISTOIRE NATURELLE ÉRALAL ILE VIS SELLER TUR RAR LR BAL RL ER ILRLLÈERRAVÉLELAS LE LLAS AD LEE NS LLLES CMXCHI. BOTYS VERTICAL. BOTYS VERTICALIS (PI. 5, fig. 1 et 2.) Borys vErTICALIS. Zreits. Schmett. von europ. tom. vir. pag. 101. n° 17. Pyrazis vErTicazis. Linn. Wien. Verz. Illig. Fuessl. Schrank. Lang, Verz. Gotze. Muller. Schwarz. Hubner. tab. 9. fig. 57. (mas.) ScopuLa vERTICALIS. John Curtis. Puar. verTicauis. Fabr. Ent, syst. ut. 2. 227. 366. La veRTICALE (P. vERTICALIS). Devil. Ent. linn. tom, 11. pag. 435. n° 784. PHALÈNE VERTICALE (P. VERTICALIS). A’alkenaër. Faun, par. tom. 11. pag. 307. n° 17. Latr. Dict. d’hist, nat, 2° éd, tom. 4. pag. 233. Roesel. Ins. tom. 1. clas. 1v. tab. 4, fig. 1-4. Réaum. Yns. tom. 11. Mém. v. pl. 19. fig. 1-5. Envergure, 14 à 1 lignes. Les quatre ailes en-dessus sont d’un blanc légèrement jaunâtre, luisant, avec des reflets d'opale. Leur centre, leur côte et leur extrémité sont plus ou moins lavés de gris suivant les in- dividus; mais dans tous, les ailes supérieures sont traversées par deux lignes dentelées grises, avec un croissant et un point du même gris dans DES LÉPIDOPTÈRES. WEy le milieu de l'intervalle qui les sépare. Ces deux lignes sont aussi éloignées dans le haut que rap- prochées dans le bas, et celle qui avoisine la base est presque droite et placée obliquement en sens contraire de l’autre , qui est à la fois si- nueuse et arquée. Quant aux ailes inférieures, elles ne sont traversées au milieu que par une seule ligne grise dentelée et tres-sinueuse, avec un point discoidal de la même couleur. Le dessous des quatre ailes ne diffère du des- sus que par une teinte plus pâle et des reflets d'opale plus prononcés. La tête, le corps et les antennes sont, ainsi que les pattes, de la couleur des ailes. Cette description concerne les deux sexes. La chenille de cette espèce est bien connue; elle vit sur la grande ortie (urtica dioica), où elle se tient toujours cachée dans une feuille roulée en cornet. On la trouve parvenue à toute sa taille à la fin de juin ; elle peut avoir alors un pouce de longueur. Elle est effilée et monili- forme, avec les pattes abdominales très-minces et en forme de jambes de bois, comme le dit Réau- mur. Elle est verte, luisante et comme vernie, avec le dos blanchätre et une ligne dorsale obscure qui n'est autre chose que le canal alimentaire qu'on aperçoit à travers la peau, qui est trans- parente. Cette peau est cependant parsemée de 118 HISTOIRE NATURELLE petites verrues de la même couleur qu’elle, et surmontées chacune d’un poil court et blanc. La tête est d’un vert-brun , avec les mandibules noires. Le premier anneau est garni d’une plaque écailleuse noirâtre et marqué latéralement d’un point de la même couleur. Cette chenille est aussi craintive qu’elle est agile; au moindre ébranlement du cornet qui la renferme elle s’en échappe par un des bouts en se laissant tomber à terre , retenue par un fil qui lui sert à remonter lorsqu'elle croit le danger passé. Dans les premiers jours de juillet, elle ta- pisse l’intérieur de ce même cornet d’un léger tissu, et s’y change en une chrysalide d’un brun- rouge foncé, de forme très allongée et ayant sur le dos de Pabdomen des élévations en dents de scie, au nombre de quatre sur chaque anneau ; celles des anneaux du milieu sont les plus fortes, et leur pointe est recourbée en avant. Le pa- pillon se développe au bout de deux ou trois semaines. Le Botys ’ertical est un des plus communs du genre : il suffit en juillet de battre la pre- miere touffe de grande ortie qu’on rencontre pour en faire sortir des douzaines à la fois, qui ne tardent pas à y rentrer. DES LÉPIDOPTÈRES. 119 LS L SRE LS REED RER TE LS TESTS RES LS TT SSL LS LASELERESVARRÉRTREREE SN CMXCIV. BOTYS HYALIN. BOTYS HYALINALIS. (PI. 7, fig. 3.) Boryxs nyaALiNaLIs. Treits. Schmett, von europ. tom. vri. pag. 100. n° 16. PyrarismyaLinaLis. Schrank. Hubn. tab. 11. fig.74.([œm.) ScoPULA HYALINALIS. /ohn Curtis. Envergure , 13 à 14 lignes. CE botys ressemble un peu au Vertical. Ses quatre ailes en-dessus sont d’un jaune-päle lui- sant et légèrement irisé. Les supérieures sont traversées par trois lignes grises, dont une den- telée longe le bo:d terminal. Les deux autres sont légèrement ondulées et aussi écartées dans le haut que rapprochées dans le bas. Celle qui avoisine la base est arquée ; l’autre est à la fois sinueuse et arquée. Entre ces deux lignes on voit deux taches grises, l’une réniforme et l’autre srbiculaire. Les ailes inférieures sont traversées par deux lignes grises, dont une ondulée, au milieu, et l’autre dentelée, longeant le bord terminal. Le dessous des quatre ailes présente le même 120 HISTOIRE NATURELLE dessin que le dessus, sur un fond plus pâle et plus irisé. La tête et le corselet sont jaunes, ainsi que l'extrémité de l’abdomen. Le reste du corps, les antennes et les pattes sont blanchâtres. Cette description faite sur un male peut s’ap- pliquer également à la femelle, qui n’en diffère que parce que son abdomen est entièrement blanchatre. Le Boiys Hyulin vole en juin et juillet dans les prairies voisines des bois. Il est rare aux envi- rons de Paris. Ses premiers états ne sont pas connus. Nocturnes D. | oceuz PDT Prat ai Does. Let 9 Pour Vertical /lértrcatir / mâle et femelle 5.14. Hyalin /Zyalénrtér/ mâle. 44. du Houblon / f/rccatir/ femelle. 5ad. Cemt /Cnetater/ Dessus et des sous. 7. et OI Jane -Sern / Flavalis] dessus ct dessous. NT NUS » t RTS DES LÉPIDOPTÈRES. 121 SLILISSISS RS COLORIS LS SSL LS LIL LS LS LS LIL: 220215221255 2 LES RSS LS SSL LS CMXCV. BOTYS DU HOUBLON. BOTYS SILACEALIS. (PI. 7, fig. 4.) Borys siLacEaLis. Treits. Schmett. von europ. tom. vit. pag. 81. n° 2, PyraLis SILACEALIS. Hubn. tab. 18. fig. 116. (fœm.) PyraLis NUBILALIS. Hubn. tab. 14. fig. 94. (mas.) Envergure , 11 lignes et demie. Les ailes supérieures en-dessus sont d’un brun-rougeâtre , avec une raie dentelée Jaune qui les traverse à peu de distance du bord ter- minal , et une tache de la même couleur sur leur disque. Les ailes inférieures en-dessus sont d’un blanc-jaunâtre, avec une raie centrale et une bande marginale d’un gris un peu rougeâtre. La frange est d’un jaune-pâle, Le dessous des quatre ailes est d’un blanc- Jjaunâtre, avec la répétition du dessin du dessus, marqué en gris. La tête et le corps sont de la couleur des ailes. Les antennes et les pattes sont d’un Jjaune-pâle. Cette description ne concerne que le male : la 122 HISTOIRE NATURELLE femelle, suivant M. Treitschke, a les ailes supé- rieures jaune-nuancé de gris, avec une raie den- telée brune et les ailes inférieures plus pâles. Novs rapportons , comme lui, à cette espèce, la Nubilalis d'Hubner, qui n’en diffère que parce que le fond de ses ailes est d’un brun foncé, au lieu d'être d’un brun-rougeàtre ou jaunâtre. Le même auteur décrit ainsi la chenille. «Elle «a trois quarts de pouce de long lorsqu'elle est parvenue à toute sa taille. Elle est lisse, lui- = # « sante , de couleur sale en-dessus et blanchätre «en-dessous, avec la veine médiane plus sombre «et la tête d’un brun-noir. Le premier anneau «est jaunâtre, teinté de brun-noir, avec un trait «longitudinal blanc. Sur chacun des autres «anneaux se trouvent placés transversalement «trois mamelons noirâtres et luisants. Depuis A # le quatriènte anneau jusqu’au onzième, deux «petits points noirs sont placés derriere ces « mamelons , de manière à former avec eux un « losange. Sur le douzième anneau les mame- « lons se confondent l’un dans l’autre. Les pattes « sont blanchâtres «On trouve cette chenille parvenue à toute [ R sa taille en automne, ainsi qu’au printemps. «Elle vit dans les tiges du houblon (humulus « lupulus) et d'autres plantes analogues. L’éclo- DES LÉPIDOPTÈRES. 123 « sion du papillon a lieu au bout de trois semaines « ou bien au commencement de juin. » Le Botys Si/aceulis se trouve principalement dans les pays où l’on cultive le houblon. Je ne l'ai jamais rencontré aux environs de Paris. 12/ HISTOIRE NATURELLE SN INSS ENS LS Se EURE SERRE RS ES ESS SL ARS SR RES A ARS RQ RS © HR RSR DANS ES CMXCVI. BOTYS CEINT. BOTYS CINCTALIS. PI. 7, fig. 5 et 6.) Borys CINCTALIS. 7reits. Schmett. von europ. tom. vit. pag. 97. n° 14. Pyrazis LimBalis. Schrank. Hubn. tab, 11. fig. 72. (mas) fig. 73. (fœm.) ScoPULA CINCTALIS. John Curtis. Envergure, 11 à 13 lignes. Les ailes supérieures sont en-dessus d’un jaune- pale, et traversées par trois raies dentelées d’un jaune orangé, dont une pres de la base et deux près du bord terminal; celles-ci sont tres-rap- prochées et presque parallèles. On voit en outre au milieu des mêmes ailes une tache réniforme et un point du même Jaune. Mais ces raies et ces taches s’effacent pour peu que l'insecte ait volé. Les ailes inférieures sont en-dessus d’un jaune plus pâle que les supérieures et légèrement teinté de verdâtre, avec deux raies transversesnoiratres, qui s'éteignent avant d'arriver au bord interne, dont une au milieu et l’autre longeant le bord DES LÉPIDOPTÈRES. 120 terminal, La première est surmontée d’un point discoïdal à peine marqué. Le dessous des quatre ailes est d’un jaune-päle luisant, avec les mêmeslignes et les mêmes taches qu'en-dessus , mais marquées en noir ainsi que les nervures. La tête et le corselet sont d’un jaune-orangé . ainsi que les antennes. L’abdomen et les pattes participent de la couleur des ailes inférieures. Cette description concerne les deux sexes. Schrank a trouvé la chenille en juin sur ie genét à balais (spartium scoparium), mais il n'en donne pas la description. Quant au pa- pillon, il parait en juillet et août et vole en abor- dance, du moins aux environs de Paris, dans les prairies sèches et les champs de luzerne; mais il est rare de le prendre frais, tant ses couleurs en-dessus sont fugitives, tandis que celles du dessous persistent. Aussi l’avons-nous fait repré- senter des deux côtés, pour qu'on le reconnaisse plus facilement. 126 HISTOIRE NATURELLE RER RE RER TEE TE TE EE TE EE LE ET EEE NE ES ENT ENT ENE NE EETE TE € CMXCVIS BOTYS JAUNE-SERIN. BOTYS FLAVALIS. (PI. 7, fig. 7 et8.) Borys FLAvALIS. Treits. Schmett. von europ. tom. vit. pag 99. n° 15. PyrALis FLAVALIS. Wien. Verz. Illig. Gotze. Hubn. tab. 11. fig. 69. (fœm.) SCOPULA FLAVALIS John Curtis. PHaLÆNa FLaVaLiIs. Fabr. Ent. sys. 111. 2. 233. 393. La JAUNATRE (P. FLAVALIS). Devill. Ent, linn, tom, 1v. pag. D18. Envergure, 10 à 14 lignes. Lxs ailes supérieures en - dessus sont d'un jaune-serin, et traversées par deux lignes d’un jaune-brun, très-distantes l'une de l’autre dans leur partie supérieure , et très-rapprochées dans leur partie inférieure. Celle qui avoisine la base est ondulée, et placée obliquement en sens con- traire de la seconde , qui est également ondulée et de plus sinuée. Entre les deux lignes on re- marque deux taches, l’une réniforme et l’autre orbiculaire , et sous cette dernière un petit point gris comme elles. Mais tout ce dessin est à peine visible, tant il tranche peu sur le fond, et dans beaucoup d'individus il est entièrement oblitéré. DES LEPILOPTÈRES. 1927 Les ailes inférieures en-dessus sont d’un Jjaunt- soufre, avec une seule ligne grise sinueuse qui les traverse au milieu; mais cette ligne n’est pas plus marquée que celles des ailes supérieures. La frange des quatre ailes est grise. Le des- sous offre un dessin plus prononcé que le des- sus : les quatre ailes ont leur fond d'un gris-noi - râtre saupoudré de jaune qui les fait paraître verdâätre. On voit au centre des supérieures un groupe de plusieurs taches d’un Jjaune-pâle , dont les plus petites sont rangées sur une ligne courbe, parallèle au bord terminal. Les ailes inférieures offrent dans leur milieu une éclaircie jaunâtre, traversee par deux lignes grises. La tête et le corselet sont de la couleur des ailes supérieures, ainsi que les antennes. L'abdo- men et les pattes participent de celle des ailes inférieures. Cette espèce, qui varie beaucoup pour la taille, vole en juillet sur les prairies sèches des mon- tagnes; elle est rare aux environs de Paris, Sa chenille n’est pas connue. M. Treitschke pré- sume cependant qu'elle vit sur le caëlle-lait blanc (galium mollugo), attendu qu'il rencontre tous les ans le papillon dans une localité couverte de cette plante. 128 HISTOIRE NATURELLE DR SEUL RS LS LÉ NS LEE LENS ÈS LS SAR SES LUE LS ER ES LE RE L AU VS LEURS AU /É LEURS AS AA E CMXCVIIT. BOTYS DU BOUILLON-BLANC. BOTYS VERBASCALIS. (PI, 8, fig. 1.) BoTys VERBASCAL'S. T'reits. Schmett. von europ. tom. vix. pag. 88. n° 6. Pyrais verBascaLIs. Wien. Verz. Illig. Gotze. Pyraris arncuaLis, Hubn. tab. 12. fig. 80 (mas.) SCOPULA VERBASCALIS. John Curtis. Envergure, 9 lignes et demie. Les quatre ailes en-dessus sont jaune-d’ocre , et traversées par trois lignes arquées noirâtres sur les supérieures , et par deux seulement sur les inférieures, avec un point discoïdal de Îla même couleur sur chaque aile. Le bord terminal des quatre ailes est noirâtre , et longé par une raie dentelée d'un gris-brun. Les nervures et la frange sont également du même gris. Le dessous des quatre ailes ne diffère du des- sus que par une nuance plus pâle. La tête et le corps sont d’un gris-brun, avec les segments de l'abdomen bordés de jaune. Les antennes sont brunes et les pattes jaunâtres. DES LÉPIDOPTÈRES. 129 La chenille de cette espèce n'est décrite ni figurée dans aucun auteur; il paraît cependant qu'elle vitsur /e bouillon-blanc (verbascum thap- sus), comme le nom de son papillon l'indique, car celui-ci ne se trouve que dans les endroits où cette plante abonde. Il vole en Juillet. Je lai pris quelquefois au bois de Boulogne. Lépiporr. VIII. Nocr. V.—II° Partie. 9 130 HISTOIRE NATURELLE L2121:1:71:1:1:,2221:12:1:1:2121:121,2121:1:2:12151:5:21212:2211:1::12:212:h:22 CMXCIX. BOTYS RUBIGINEUX. BOTYS RUBIGINALIS. (PI. 218, fig. 2.) BoTysRUBIGINALIS. Treits. Schmett. von europ. tom. vit. pag. 87. n° 5. PyYRALIS RUBIGINALIS. Hubn. tab. 12. fig. 79. (fœm.) Envergure , 8 lignes Les quatre ailes sont en-dessus d’un jaune- orangé, avec une large bande terminale et la côte des supérieures d’un brun-ferrugineux. Deux lignes arquées et sinueuses de cette der- nière couleur traversent les premières ailes , et une seule les secondes. On voit en outre au mi- lieu des premières ailes un petit croissant égale- ment ferrugineux. Enfin les nervures sont rou- geâtres et la frange noirâtre. Le dessous des quatre ailes ne diffère du des- sus que par une nuance plus pale. La tête et le corps sont d’un brun-ferru- gineux, ainsi que les antennes. Les pattes sont jaunûtres. Cette description concerne les deux sexes. Cette espece vole en mai dans les endroits herbus des bois. Ses premiers états sont inconnus. DES LÉPIDOPTÈRES 131 FIPINITÉIANEUELOL ISLE LE VIELE LS SOUS VILLA SUIVI TAS SA ONLIAR TIR TRS M. BOTYS DU SUREAU. BOTYS SAMBUCALIS. (PI. 218, fig. 3.) Borys samBucazis. Treits. Schmett. von europ. tom., vit, pag. 83. n° 3. PyYRALISSAMBUCALIS, Wien, Verz. Illig. Lang, Verz. Gotze. Brahm. Hubn. tab. 13. fig. 81. (mas.) Larv. lep. vi. pyÿr. 1v. legitim. C. a. b. fig, 2. à, b. SCOPULA SAMBUCALIS. John Curtis. PHALÆNA SamBucaTA. Fabr, Ent. syst. mr. 2. 215, 320. PHaLÈNE DU SUREAU (G. sAMBUGATA), Devill, Ent. linn. tom. 1v. pag. b13. Envergure, 10 à 1rlignes et demie. Les quatre ailes en-dessus sont d’un brun foncé saupoudré de jaune, avec plusieurs grandes taches d’un blanc-jaunâtre , les unes presque rondés, les autres de forme irrégulière, dont trois sur les ailes supérieures et quatre sur les inférieures. Indépendamment de ces grandes ta- ches qui occupent les trois quarts de la surface des ailes, on en voit de plus petites principale- ment le long du bord terminal: celles-ci sont cunéiformes ou semi-lunaires. Toutes ces taches sont cernées de brun-noirâtre. 9. 139 HISTOIRE NATURELLE Le dessous des quatre ailes ne diffère du dessus que par une teinte plus pâle et un reflet irisé. La tête, le corps et le antennes sont d’un gris-brun saupoudré de jaune. Les pattes sont d’un blanc-jaunûtre. Cette description concerne les deux sexes. La chenille a la même forme que celle de l’Urticalis. Elle est d’un vert-pâle transparent, avec une ligne dorsale d’un vert-pur, bordée de chaque côté par du blanc qui s'éteint dans la couleur du fond. La tête est d’un blanc luisant. Le premier anneau a de chaque côté un petit point noir. Les seize pattes sont de la couleur du fond, ainsi que les nombreuses verrues dont le corps est chargé, et qui sont surmontées cha- cune d'un poil blanchâtre. Enfin les stigmates paraissent comme autant de points noirs. Cette chenille, qu'on trouve en septembre, vit en société sur le sureau et l'hièble (sam- bucus nigra et ebulus). Elle se tient ordinaire- ment sur la face inférieure d’une feuille et s’y couvre d’un mince tissu. En octobre, ellese re- tire dans quelque fente d’écorce, de planche ou de mur, ou bien dans les feuilles sèches, ets’ y fabrique une légère coque pour passer l'hiver, sans subir de métamorphose; ce n’est qu’au prin- temps suivant qu’elle se change en chrysa- DES LÉPIDOPTÈRES. 133 lide allongée d’un brun-fauve, d’où le papillon sort au bout de trois semaines; mais comme ce- lui-ci reparait en août, il n’est pas douteux que cette espèce n’ait deux générations par an. Le Botys du Sureau se trouve partout où l’on cultive cet arbre. Il n’est pas rare aux environs de Paris. 134 HISTOIRE NATURELLE AU RSILES SIENS SELS SAIT ILS LIL LLENLS AVS TIAEN SES VS AVES ESA IS LAVAGE LR DR LOR MI. BOTYS POLI. BOTYS POLITALIS. (PI. 218, fig. 4 et 5.) Borys poLiTALIs. Treits. Schmett, von Europ. tom vit. pag. 85. n° 4. PyrALis PoLITALIS. {/ubn. tab. 10. fig. 61. (mas). var. tab. 21. fig.136. (mrs.) tab. 29. fig. 183.(fœm.) Wien. Verz. Illig. Lang. Verz. Gotze. Pazæna poLiITALIS. Fabr. Ent. syst. 11. 2. 236. 403. L’uniE (P. poziTauis). Devil, Ent. linn, tom. 1v. pag. 518 Envergure, 8 à 10 lignes. Les ailes supérieures en-dessus sont jaunes, avec deux bandes d'un brun-ferrugineux, l’une à la base et l’autre à l’extréniité. La premiere ne descend pas tout-à-fait jusqu’au bord interne; la seconde est marquée du côté de la frange de plusieurs petites taches jaunes, dont le nombre varie suivant les individus. L’intervalle qui sépare ces deux bandes est coupé longitudinalement par les nervures, qui sont d’un brun-ferrugineux , et l’on remarque au milieu une petite tache blanche en forme de 8, hordée de ferrugineux. Les ailes inférieures en-dessus sont d’un blanc- jaunâtre, et terminées par une bande d’un brun- ferrugineux, précédée d’une ligne de la même couleur. DES LÉPIDOPTÈRES. 139 La frange des premières ailes est brune; celle des secondes est blanche, avec un peu de brun ou de gris seulement près de l’angle anal. Les antennes, la tête et le corselet sont d’un brun-ferrugineux. L’abdomen estd’un blanc-jau- nâtre, ainsi que les pattes. Cette description concerne les deux sexes. Parmi les nombreuses variétés que présente cette espèce, il sen trouve une tellement tran- chée qu’on la prendrait au premier coup d'œil pour une espèce distincte; c'est ce qui nous a déterminé à la faire figurer. Ce qui la caractérise principalement, c’est la bande marginale de ses ailes supérieures qui est d’un brun-noirâtre et entière, c'est-à-dire non interrompue par des taches jaunes comme dans l’espèce ordinaire. Le Botys Pol vole en juin et juillet dans les prairies et les endroits herbus et humides des bois. Ses premiers états ne sont pas connus. 130 HISTOIRE NATURELLE DSL LS LL LL 22212222,152252, 157 STE TS STE TE MEME NET EEE TETE ON TT © 2 MIT. BOTYS TRINAIRE. BOTYS TRINALIS. (PI. 218, fig. 6.) Borys TRINaLIs. Zreits, Schmett. von europ. tom. vir. pag. 103. n° 10. Pyrazis rrinauis. Wien, Verz. Illig. Gotze. Hubn. tab. 1. fig. 68. (mas.) PaLæna TRINALIS, Fabr. Ent, syst. 11. 2. 226. 365. La TRINAIRE (P, TRINALIS). Devil. Ent, linn. tom. 1v. pag. 515. Envergure, 9 lignes. Les quatre ailes sont en-dessus d’un jaune- serein , avec leur extrémité bordée de gris-rou- geâtre. Les supérieures sont traversées par deux lignes ondulées et sinuées, avec trois taches dans le milieu de l'intervalle qui les sépare, dont une carrée et deux rondes. Ces lignes et ces taches sont du même gris que la bordure terminale. Une seule ligne ondulée et un point discoïdal de cette même couleur se voient sur les ailes inférieures , dont la frange est d’un gris-rougeàtre comme celle des ailes supérieures. Le dessous des quatre ailes présente le même dessin que le dessus sur un fond pluspâle, avec Pvralites. 1 octurnes 2 Es L - AA z Duménl Land ct Prend . 1.Botys. du Bouillon blanc. /lerbarear/ fem. 2.14. Rubigineux aber le 3.1d. du Sureau /Jnbucatis./ fem. À. et D. Id. Poh //»4talir/mâle et var 6. Id, Trnare/Zrenaler/ fem. 7. Id.Ferrugineux V£ lérrugales| femelle TT “ 4% DES LÉPIDOPTÈRES. 137 des reflets d’opale, surtout aux ailes inférieures. La tête et le corps sont d’un jaune-serin, ainsi que les antennes. Les pattes sont d’un jaune- pâle. Cette description concerne les deux sexes. Cette espèce est du nombre de celles que nous avons été obligés de faire venir de Vienne, en Autriche. Elle vole en juillet autour de cette ville, mais assez rarement, suivant M. Treit- schke. Ses premiers états ne sont pas connus. és 138 HISTOIRE NATURELLE ANAL ASUS SV EL TERRE LV URLS LOLITA VALALELILTALALILET SRRLALRS ELA O LA RS RURAL ÈS MIT. BOTYS FERRUGINEUX. .BOTYS FERRUGALIS. (PI, 218, fig. 7.) BoTys FERRUGALIS. Treits. Schmett. von europ. tom. vi. pag: 94. n° 17. PyraLIS FERRUGALIS. Hubn. tab. 9. fig. 54. (fœm.) tab. 23. fig. 150. ScOPULA FERRUGALIS, John Curtis. Envergure, 10 lignes. Les ailes supérieures sont en-dessus d’un Jjaune-ferrugineux ou couleur de rouille, avec deux taches et une ligne dentelée d’un gris- brun. L’une de ces taches est réniforme et l’autre orbiculaire. Quant à la ligne dentelée, elle est arquée et traverse l’aile à peu de distance du bord terminal; elle est longée extérieurement par une série de taches grises; on voit en outre un trait d’un gris-brun sous la tache orbiculaire précitée. Enfin la frange est de cette dernière couleur. Les ailes inférieures sont en-dessus d’un gris- cendré, avec un petit point noirâtre sur leur disque. Leur frangeest du même gris et précédée d'un liséré jaune. DES LÉPIDOPTÈRES,. 139 Le dessous des quatre ailes est d’un jaune- pâle lavé de gris, avec la répétition du dessin du dessus. La tête, le corselet et les antennes sont d’un jaune-ferrugineux. L’abdomen participe de la couleur des ailes inférieures , etles pattes sont Jjaunûtres. Cette description concerne les deux sexes. Le Botys Ferrugineux vole en juillet dans les endroits herbus des bois. Il n’est pas rare au bois de Boulogne. Ses premiers états ne sont pas connus. 140 HISTOIRE NATURELLE RLAS RS MIRARERELIELIVIVIVIILARASSVLSLIVSIVELNSADIES he hs): h21:121231,1213022515) MIV. BOTYS OCHREUX. BOTYS OCHREALIS. (PI. 219, fig. 1.) Borys ocmREaLis. Zreits. Schmett. von europ. tom, vai. pag. 92. n° 10. PyraLis ocHREALISs. Hubn. tab. 22. fig. 146. (mas). ScoPuLA OCHREALIS. John Curtis. Envergure, 8 lignes. Les ailes supérieures sont en-dessus d’un jaune d’ocre saupoudré de brun-ferrugineux, avec deux raies transverses de cette dernière couleur, l’une près de la base et l’autre vers le milieu. La première estsimplement arquée; la seconde est à la fois sinueuse et arquée. Entre ces deux lignes on voit un point et un croissant de la même couleur qu’elles. Les ailes inférieures sont en dessus d’un jaune d'ocre uni, qui devient plus foncé en se rappro- chant du bord marginal. Le dessous des quatre ailes est d’un jaune- pâle, avec un point central et une ligne trans- verse d'un gris-noirâtre sur chacune d'elles. Cette ligne est à la fois sinueuse et arquée sur DES LÉPIDOPTÈRES. 141 les ailes supérieures, et simplement arquée sur les inférieures. Les antennes, la tête et le corps sont d’un jaune-ferrugineux , et les pattes d’un jaune-pâle. M. Treitschke dit, d’après le docteur Sommer, que la chenille vit sur le conyza thapsoides, qu'on le trouve en mai et que son papillon paraît en juin; mais il n’en donne pas la description. N'ayant pu me procurer cette espèce en France, où je présume cependant qu’elle se trouve, j'ai été obligé de la faire venir d’Alle- magne. 142 HISTOIRE NATURELLE AREAS LA SAVE LL RÉ LAVE TS EVER LAS REA LAS LA AUS SA UE SE SERA NULS SNS SL NONS MV. BOTYS COMPARÉ. BOTYS COMPARALIS. (PI. 219 fig. 2.) BorTys comparaLis. Treits. Schmett. von europ. tome var. pag. 89. n° 7. PyraLis COMPARALIS, Hubn. tab. 19. fig. 127. (fœm.) (1). Envergure, 8 lignes. Les ailessupérieures sont en-dessus d’un gris- ‘ brun, avec leur extrémité et quelques éclaircies blanchätres qui les font disparaître comme mar- brées. Elles sont traversées vers les deux tiers de leur longueur par une ligne sinueuse et den- telée d’un brun-foncé, et bordée de blanc inté- rieurement, laquelle n’est souvent indiquée que par des points. Leur centre est occupé par une tache ou éclaircie jaunâtre dans le milieu de la- quelle on voit un point brun. Deux traits de cette couleur se remarquent en outre au bord externe. Enfin , la frange est d’un gris-jaunâtre et précédée d’une ligne de points noirs bien marqués. (1) Il y a eu transposition de noms entre la figure 126 et la figure 127, dans la planche 19 de Hubner. DES LÉPIDOPTÈRES. 143 Les ailes inférieures sont en-dessus d’un brun uniforme qui s’éclaircit un peu dans le haut, avec un ou deux points blanchâtres près de l'angle anal, mais qui n'existent pas sur tous les individus. Le dessous des quatre ailes est entièrement d’un gris-jaunâtre. La tête et le corps sont d’un gris-brun, ainsi que les antennes. Les pattes sont d’une nuance plus pâle. Cette description concerne les deux sexes. Cette espèce se trouve en Italie, en Sicile et dans le midi de la France. Ses premiers états sont inconnus. Nous devons l'individu figuré à M: Alexandre Lefebvre, qui en a rapporté plu- sieurs de ses voyages dans le midi de l’Europe. SR 144 HISTOIRE NATURELLE DELL LS LIL LORD SSL LS LIL LS LS LS LS LS SRE RERO RSTS LS LS LS LIL SLI LS LS MVI. BOTYS FAUVE. BOTYS FULVALIS.(PI. 219, fig. 3.) Borys ruzvazis. 7reits. Schmett. von europ. tom. vi. pag. 95. n° 12. PyRaLiS FULVALIS. Hubn. tab. 22. fig. 147. (fœm.) Envergure, 11 lignes et demie. Les ailes supérieures sont en-dessus d’un roux-fauve, avec deux taches brunes placées entre deux lignes transverses de cette même couleur. E’une des deux taches est réniforme et l’autre orbiculaire. Quant aux deux lignes, elles sont ondulées ; mais celle qui avoisine le bord terminal est en même temps sinueuse et arquée. Les ailes inférieures sont en-dessus d’un gris- brun, avec un point discoïdal à peine marqué. Le dessous des quatre ailes ne diffère du des- sus que par une nuance plus pâle. La têteet le corselet sont de la couleur des ailes supérieures, ainsi que les antennes. L’ab- domen et les pattes participent de celles des ailes inférieures. Cette description concerne les deux sexes. Le Botys Fauve vole en juin dans les prairies humides. Je l'ai pris quelquefois dans celles de Gentilly, près de Paris. Ses premiers états ne sont pas connus. DES LÉPIDOPTÈRES. 145 ts LARSRILS LS LE LS LS LS LES LS LD 2 12021215 S LS DIESEL RSS RS LLLLLR SLR CS MVII. BOTYS SOYEUX. BOTYS SERICEALIS. (PL 219, fig. 4 et 5.) Borys sERIGEALIS. 7reits. Schmett, von europ. tom. vir. pag. 125. n° 35. PyRaL1S SERIGEALIS. Hubn. tab. 9. fig. 56. (fœm.) Wien. Verg. Illig. Gotze. SCOPULA SERICEALIS. John Curtis. PHaL. sERIGEALIS. Fabr. Ent. syst. 111. 2. 226, 364. Scop. Nocrua munpa. Berl, Mag. Naturf. La soyEusE (P. sERICEALIS). Devill. Ent, linn, tom. 1v. pag. 515. Envergure , 9 lignes. Les ailes supérieures en-dessus sont d’un jaune d’ocre pâle , avec leur extrémité fauve et une tache centrale d’un brun -ferrugineux et surchargée de deux petits points noirs. Cette tache est placée entre deux lignes transverses ondulées et sinueuses, d’un gris-brun, mais sou- vent à peine marquées. Les ailes inférieures en-dessus sont d’un gris- jaunâtre lavé de brun à leur extrémité. La tête, le corps, les antennes et les pattes participent de la couleur des ailes. LÉPID., VIIL. Nocr.. V. — Ie Partie. 10 146 HISTOIRE NATURELLE Cette espèce varie pour la couleur du fond des ailes supérieures, qui est quelquefois d’un gris-brun; mais le dessin est toujours ie meme, et il n'existe aucune différence notable enire les deux sexes La chenille est vert, avec deux raies dorsales blanches. Sa peau est parsemée de petites ver- rues de la mème couleur qu’elle, et surmontées chacune d’un long poil noir. La tête est ronde, et couverte de points et de petits poils égale- ment noirs. Cette chenille vit sur l’ortie, et sur les différentes plantes qui bordent ordinaire- ment les fossés et les marais. Elle se change en chrysalide dans un léger tissu dans le courant de juin, et son papillon éclôt dans les premiers jours de juillet. Le Botys Suyeux est très-commun dans les prairies des environs de Paris. Nocturnes. Pvrakhtes. Ve CCAZX: L'Pumend Lncit et Dirert . — 1 B OS Ochreux /Préreakir/mâle 2. id. Compare #C ompar alés/ male 9: 14 . LE . . fauve /Fulvalir/ fem. 4. et D.1d Soveux /Jericealur/ fem. et var G.1dfourchu {Horficalis] femelle. DES LÉPIDOPTÈRES. 147 ESVSLE LIRE LEVELS LITE VERS ESA AI LASS LARLIISIAAN MVIII. BOTYS FOURCHU. BOTYS FORFICALIS. (PI. 219, fig. 6.) Borys FoRFICALIS. Treits. Schmett. von europ. tom, vis. pag. 122. n° 33. PyRaLis FORFICALIS. Hubn. tab. 9. fig. 58. (fœm.) Larv. lep. vi. pyral. 1v. legitim. E. a. b. fig. 1, a Wien. Verz. Illig. Linn. Fuessl, Lang, Verz. Gotze. Muller. Brahm. SCOPULA FORFICALIS, John Curtis. PHaLÆNA FoRFICALIS. Fabr, Ent. syst. nr. 2. 223. 353. CRAMBUS FORFICArUS. Fabr. Ent. syst, Suppl. 467. 20, Les PINCES (P. rorricaLis). Devil, Entom, linn. tom. 11. pag. 435. n° 983. La BANDE ESQUISSÉE. Geoff. Îns. par. tom. 11, pag. 166. nur. Envergure, 12 à 13 lignes et demie, { Les ailes supérieures en-dessus sont d’un blanc -jaunätre finement strié de jaune - brun dans le sens des nervures, avec plusieurs lignes ou raies obliques légèrement flexueuses et pa- rallèles entre elles, d’un brun-ferrugineux, dont deux, plus fines et plus marquées que les autres, partent de langle supérieur et aboutissent au milieu du bord interne, On remarque entre ces deux lignes, sur le milieu de l’aile, une tache fer- 10. 1 48 HISTOIRE NATURELLE rugineuse surchargée de deux points d’un noir- hleuâtre dans les individus bien frais. Enfin, on voit un trait oblique brun à l’angle supérieur dont nous avons déjà parlé. Les ailes inférieures en-dessus sont d’un blanc- jaunâtre uni, avec leur extrémité lavée de jaune-, brun, et une raie noirâtre placée à peu de di- stance du bord terminal, auquel elle est parallèle. Le dessous des quatre ailes est d’un rous- sâtre-pâle strié de brun dans le sens des nervures, avec un croissant discoïdal et une raie dentelée d’un brun-noirâtre sur chacune d’elles. La tête, le corps, les antennes et les pattes participent de la couleur des ailes. Cette espèce varie pour la taille comme pour la couleur du fond, qui est plus ou moins in- tense suivant les individus ; mais les deux sexes ne présentent pas de différence notable. M. Poey, qui a souvent élevé la chenille, nous en a donné la description suivante: « Elle est «courte, rase, grosse vers la tête et amincie «vers la queue. La tête et les pattes sont d'un « brun-clair. Le corps est généralement d’un vert- « terne, mais plus pâle sur les côtés que sur le « dos, avec de nombreuses verrues blanches. « Une ligne jaune passe sur les stigmates, et l’on « voit, au-dessus de ceux-ci, un point noir sur « chaque anneau. » DES LÉPIDOPTÈRES. 149 Cette chenille vit cachée dans l’intérieur des feuilles des plantes dont elle se nourrit. On la trouve principalement sur le chou potager (brassica oleracea) et le raifort (cochlearia ar- moracia). Elle est fort nuisible dans les jardins où elle se multiplie; il y en a deux générations par an, l’une qui paraît en juin et juillet, et qui donne son papillon en août; l’autre qui parait en septembre et octobre, et dont le papillon n’éclôt qu'en mai de l’année suivante. Le Botys Fourchu est très commun dans tous les jardins potagers, mais il ne vole que le soir et se tient caché pendant le jour. de 150 HISTOIRE NATURELLE SE LILI III AS NES TVR NV É ALL NEIL S EVE SAR ILULILIALLIA NET AB LI E SR NO S À MIX. BOTYS DE LA TRAINASSE. BOTYS POLYGONALIS. (PI. 220, fig. 1 et 2.) BoTys POLYGONALIS et DIVERSALIS. Treits. Schmett. von europ. tom. vit. pag. 112, n° 24. et 113, n° 25, PyRALIS POLYGONALIS et DIVERSALIS. AHubn. tab. 10. fig. 67. (mas.) et tab. 16. fig. 102. (mas.) Envergure, 14 lignes. Ce Botys, qui a beaucoup d’analogie pour les couleurs avec la Triphænx Pronuba, varie aussi, comme elle, pour la nuance et le dessin des ailes supérieures : Jen possède trois individus, dont deux pris dans le midi de la France, et aucun ne ressemble à l’autre, bien que chacun d’eux pré- sente des caractères communs à tous, et parti- cipe plus ou moins des deux figures données par Hubner sous les noms de Polygonalis et Diver- salis. J'ai donc cru devoir ne faire qu’une seule espèce de ces deux Botys, d’autant mieux qu'ayant demandé celui-ci en Allemagne, j'ai reçu une variété du premier pareille à celle que Je possédais déjà. J'ai fait representer, au reste, les deux variétés les plus tranchées. DES LÉPIDOPTÈRES. 15i Les ailes supérieures en-dessus sont le plus souvent d’un brun-chocolat et quelquefois d’un brun-rouge , avec une large bande ou plutôt une tache transversale d’une nuance plus claire, qui commence d’une manière confnse vers le milieu de l'aile, et se termine d’une maniere bien arrêtée à peu de distance du bord extérieur. Près de ce même bord, elle est traversée par une ligne brune ondulée qui n’est souvent indiquée que par des points placés sur les nervures; et du côté opposé, et prèsde la côte, elle est marquée d’une tache réniforme et d’une tache orbiculaire de la même couleur que le fond ; mais il est rare que cette dernière tache soit bien apparente. Enfin, la frange est de la couleur du fond des ailes. Les ailes inférieures en-dessus sont d'un jaune- fauve luisant, y comprislafrange, avee une bande terminale d’un brun-noir, échancrée dans le milieu. Cette bande s’élargit en remontant vers l’angle supérieur et s’oblitère avant d'arriver à angle anal. Le dessous des quatre ailes est d’un fauve-pâle luisant, avec une bordure pourpre et une tache noirâtre sur les supérieures, qui correspond à la tache réniforme du dessus. La tête et le corselet sont de la couleur des ailes supérieures, ainsi que les antennes et les palpes, qui sont plus longs que dans les autres 152 HISTOIRE NATURELLE Botys. L’abdomen et les pattes sont d’un jaune- gris-pâle. La chenille, d’après le Catalogue de Vienne, vit sur la renouée trainasse (polygonum avicu- lare), mais elle n’est décrite ni figurée dans au- cun auteur. L’insecte parfait vole en juillet dans les garigues du midi de la France, principale- ment autour de Montpellier. Nota. Nous avons sous les yeux une variété de cette es- pèce, prise dans les environs d'Alger: les ailes inférieures manquent totalement de bande marginale, et les supérieures ant leur fond d’un rouge-brique ; du reste elle ressemble parfaitement aux individus qu’on trouve en France, > TAN ce D Et . Pi ahite x PL GCRX Nocturnes. ( LPumend l'inxit et Pirexd Let 2: Botys de la Tramnasse /lelygenales / male et var. 3.1d. Hybride. {Mybridates) fem. bé. id. Perle { Crnionalis/ fem. 5: et G. id. Verdätre {Paleatir]| Dessus et dessous DES LÉPIDOPTÈRES. 153 BL ITI ALES EEE SE NU SS DEL AS VE LEE BE SELS EN LE LA LS LEA SR NE LE LV LEUR VLVAN TN ES MX. BOTYS HYBRIDE. BOTYS HYBRIDALIS. (PI. 220, fig. 3.) Borys ayBrIDALIS, Zreits, Schmett. von europ, tom. vir. pag. 109. n° 21. PyRALIS HYBRIDALIS, Hubn. tab. 17. fig. 114. (fœm.) TINEA NOCTUELLA. Wien. Verz. Illig. ScGPuLA HYBRIDALIS. John Curtis. Envergure, 12 à 13 lignes. CETTE espece se distingue de toutes celles du même genre par ses ailes supérieures extrême- ment étroites. Elles sont en- dessus d’un gris- brun plus ou moins nébuleux suivant les indi- vidus, avec deux taches d’un brun plus foncé, l’une réniforme et l’autre en forme de 8. Ces deux taches sont cernées de noir et marquées intérieurement, la première d’un croissant, et la seconde de deux points également noirs. La tache réniforme est en outre accompagnée ex- térieurement d’une ligne dentelée noirâtre et transverse. Plusieurs autres lignes, de la même couleur et placées dans le sens des nervures, s’aperçoivent sur le reste de la surface des mêmes 154 HISTOIRE NATURELLE ailes, dont la frange grise est souvent précédée d’une rangée de petites taches cunéiformes ou d’une ligne dentelée noirâtre. Les ailes inférieures en-dessus sont entière- ment d’un brun-fuligineux, avec les nervures finement marquées de brun-noir. Le dessous des quatre ailes est d’un gris cendré luisant, avec la côte des supérieures jaunâtre et marquée vers son extrémité de quatre points noirs. La tête et le corselet sont d’un gris brun, ainsi que les antennes; l'abdomen et les pattes sont d’un gris plus pâle et participent de la cou- leur des ailes inférieures. Cette description, qui concerne les deux sexes, est faite d'apres un individu mieux écrit que ne le sont ceux qu’on rencontre habituellement, car cette espèce est trés-susceptible de s’effacer en volant. Elle est, au surplus, extrêmement commune dans les prairies sèches et les champs de luzerne autour de Paris. Elle vole une grande partie de Pété. Ses premiers états ne sont pas connus. DES LÉPIDOPTÈRES. 155 DORE LILELS LIL LS LIL OL SL 22202 2L 2 LS LE LL 2L LOL EL EDS DSL IL LL LD DEEE RL EE MXI. BOTYS PERLE. BOTYS UNIONALIS. (PL. 220, fig. 4.) Borys unionaLis. Treits. Schmett, von europ, tom. vit. pag. 116. n° 27. PyRALIS UNIONALIS. Hubn. tab. 20. fig. 132. (fœm.) Envergure , 13 lignes et demie. Les quatre ailes sont demi-transparentes et entiérement d’un blanc éclatant sur leurs deux surfaces, avec des reflets d’opale, à l’exception de la côte des ailes supérieures, qui est rousse. La tête, le corps, les antennes et les pattes sont également d’un blanc brillant. Les palpes et la trompe seuls sont roux. Cette espèce, dont les premiers états ne sont pas connus, vole en juillet dans les endroits marécageux du midi de la France, en Langue- doc et en Provence, d’où nous avons reçu les individus que nous possédons. Elle se trouve à la fois en Amérique et dans toutes les contrées méridionales de l'Europe; mais c’est à tort que Hubner à figuré parmi ses Lépidopteres euro- péens une autre espèce voisine de celle-ci, le Botys Lucernalis, qui appartient au Brésil. 156 HISTOIRE NATURELLE LOLITA SS SR RENNES MXII BOTYS VERDATRE. BOTYS PALEALIS. (PL 220, fig. 5 et 6.) Borys paLEaLIS. Treits. Schmett. von. europ. tom. vi. pag. 116. n° 28. PyRaLIS PALEALIS. Hubn. tab. 11. fig. 70. (fæœm.) Wien. Verz. Illig. Gotze. PHALÆNA PALEALIS. Fabr. Ent. syst. 111. 2, 231. 382. PHALÆNA FLAVEOLATA. Berl., Mag. vi. B. 6. St. S. 604. n. 63. Naturf. La VERDATRE (P. pALEALIS), Devil. Ent. linn, tom, £v. pag. 517. La BANDE a L'ENVERS. Geoff. ns. par. lom. 11. pag. 166. n° 112. Envergure, 13 à 14 lignes. Les ailes supérieures sont en -dessus d’un jaune-soufre ou verdâtre très-pâle, ordinaire- ment sans aucune tache, mais quelquefois avec un peu de noirâtre sur leur disque et les ner- vures légèrement marquées en brun. Les ailes inférieures en-dessus sont blanches, avec leur extrémité lavée de jaune-verdätre. Le dessous des quatre ailes est d’un blanc irisé. Les supérieures ont la côte, les nervures, une 2 DES LÉPIDOPTÈRES. 197 tache discoïdale et une raie transverse interrom- pue, noires, avec leur sommet lavé de jaune. Les inférieures ont la côte jaune, avec une tache noire vers l'angle supérieur. La tête et le corselet sont de la couleur des ailes supérieures, ainsi que les antennes. [’ab- domen et les pattes participent de la couleur des ailes inférieures. Cette description concerne les deux sexes. La chenille n’est décrite ni figurée dans aucun auteur à notre connaissance. M. Treitschke dit, d’après le docteur Zincken, qu’elle vit dans lombrelle du peucedun officinal (peucedanum officinale). Quant au papillon , il vole en juin et juillet sur les prairies. Il n’est pas rare aux environs de Paris. 158 HISTOIRE NATURELLE LS ASIA R RS LISE RLT ES LE ES EN ES LR VLELANUS LELLALILTANRS EAN S NE ELES NN LIL B. Ailes supérieures ayant leur sommet plus ou moins aigu, ne couvrant pas toujours entièrement les inférieures dans l’état de repos, et formant plus ou moins la queue d'hi- rondelle par leur rapprochement. GENRE NYMPHULE. 9. GENUS NYMPHULA. PYRALIS. Linn. PHALÆNA. Fabr. NYMPHULA. Schrank Treits. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Palpes inférieurs presque aussi longs que la téte, triangu- laires et sans articles distincts. — Trompe longue. — An- tennes simples dans les deux sexes. — Abdomen du mâle très-gréle. — Ailes supérieures étroites; les inférieures oblongues. (Premiers états inconnus), Ex adoptant, avec M Treitschke, ce genre établi par Schrank, nous en avons retranché toutes les espèces qui appartiennent aux #ydro- campes de M. Latreille; de sorte qu’il se trouve DES LÉPIDOPTÈRES. 159 réduit à celles quise distinguent de ces dernieres, au premier coup d'œil, non seulement par des palpes plus longs et sans articles distincts, mais encore par des ailes en apparence plus épaisses et plus solides. On ne connait encore aucune de ces espèces sous l’état de chenille; mais il y a lieu de croire que, sous cette forme , elles ont les plus grands rapports avec les Æyrocampes, puisqu'elles fré- quentent les mêmes endroits que celles-ci dans l’état parfait, c'est-à-dire les bords des mares et des étangs et les prairies marécageuses. Voici dans quel ordre on peut ranger les six espèces que nous rapportons à ce genre : SAVOIR : Undalis. Numeralis. Bi-punctalis. Interpunctalis, Uni-punctalis. Punctalis*. Nota. L'espèce marquée d’une * est indiquée comme très- rare par M. Treitschke. On la trouve en Hongrie et en Dalmatie. Nous la donnerons plus tard si nous parvenons à nous la procurer. 160 HISTOIRE NATURELLE III ALESENSLRANAT LALIATS IT ELLLEN ST DIVE ES SITES SUV SVULS AVES ANS SANS SA SRE AS MXIIH. NYMPHULE ONDÉE. NYMPHULA UNDALIS. (PI. 221, fig. 1.) NvymPHuLA UNDaALIS. Treits. Schmett, von europ. tom. vi'. pag. 128. n° 1. PyraLis uNDALIS. Hubn. tab. 14. fig. 93. (mas.) Gotze. PHazæna uNpaLis. Fabr. Ent. syst. in. 2. 226. 362. L'onpéE (Pyr. uNDALIS). Devil, Ent. linn, t. 11. pag. 441. Li) n°7097: Envergure , 6 lignes et demie. Cerre espèce est la plus petite du genre. Ses ailes supérieures en-dessus sont d’un brun-rous- sâtre , et traversées par trois lignes blanches in- terrompues, dont deux près de la base et une à peu de distance du bord terminal. Dans le mi- lieu de l'intervalle qui sépare cette derniére ligne des autres, on remarque une tache réniforme brune et dont le centre est blanc. Les ailes inférieures en-dessus sont d’un blanc légèrement roussâtre. Le dessous des quatre ailes ne diffère du des- sus que par l’absence des lignes blanches sur les ailes supérieures. DES LÉPIDOPTÈRES. 161 La tête, le corps, les antennes et les pattes participent de la couleur des ailes. Cette description ne concerne que la femelle : le mâle ne nous est connu que par la figure d’Hubner, qui diffère de la nôtre en ce que la teinte en est plus grise que fauve. Cette espèce se trouve en Italie et dans le midi de la France; elle vole dans les marais. Ses premiers états sont inconnus. NOCTURNES, V.-— Il[° Partie, Ii 162 HISTOIRE NATURELLE SLR LR LA PAS LE LD LUE LUS URLS RE VUE LUE LUE LAS LUE LR R RS VAE LR /R MXIV. NYMPHULE ENTREPONCTUÉE. NYMPHULA INTERPUNCTALIS. (PI. 221, fig. 2.) NyMPHULA INTERPUNCTAIIS, Zreits. Schmett. :1:). tom. vir. pag. 125. n° 2. PYRALIS INTERPUNCTALIS. Hubn, tab. 19. fig. 128. (mas.) Envergure, 9 lignes. Les ailes supérieures en-dessus sont d’un fauve luisant, avec une ombre brune dans le milieu, et quatre points noirâtres placés sur les bords de cette ombre, dont deux en haut et deux en bas; les premiers sont plus rapprochés que les autres. Un cinquième point moins marqué se voit vers l'extrémité de la côte. Les ailes inférieures en-dessus sont d’un blanc-roussâtre luisant, avec leur extrémité lavée de brun. Le dessous des quatre ailes ressemble au des- sus, mais il est d’une nuance plus claire, avec des reflets irisés aux ailes inférieures. La tête, le corselet et les antennes sont fau- yes comme les premières ailes; l'abdomen et les DES LÉPIDOPTÈRES. 163 pattes participent de la couleur des secondes ailes. Cette description concerne les deux sexes. Cette espèce, dont les premiers états ne sont pas connus, se trouve en Italie et dans le midi de la France; elle vole dans les endroits ma- récageux. 6 I], 1064 HISTOIRE NATURELLE LERR LUE VE RD AE LR D LES VE LUE SLR LAS LAVE LEE LUS SLR ELLE LUE LAS LR VAR MXV. NYMPHULE NOMBRÉE. NYMPHULA NUMERALIS. (PI, 221, fig. 3 et 4.) NymPHuLA NUMERALIS. Zreits. Schmett, von europ. t. vrr. pag. 129. n° 3. PxRaALIS NUMERALIS. Hubn. tab. 14. fig. 89. (fœm.) Envergure, 1 pouce. Les ailes supérieures en-dessus ont leur fond d'un gris-roussâtre pâle, et sont traversées par deux lignes de points bruns, l’une pres de la base et l’autre vers l’extrémité opposée. Entre ces deux lignes et dans le milieu de chaque aile, on remarque deux taches et un point bruns; la plus grande des deux taches est réniforme et l'autre orbiculaire. Les ailes inférieures sont d’un blanc-roussitre, avec un point brun au milieu et une ligne de la même couleur à leur extrémité, longeant le bord terminal. Le dessous des ailes supérieures est d’un brun luisant. Celui des ailes inférieures ressemble au dessus , excepté que la ligne brune, parallèle au bord terminal, en est plus éloignée. DES LÉPIDOPTÈRES. 165 La tête, le corps, les antennes et les pattes sont de la couleur des ailes. Cette description concerne les deux sexes. Cette espèce, dont les premiers états ne sont pas connus, vole dans les endroits marécageux de l'Italie et du midi de la France. Elle est tres-rare. 166 HISTOIRE NATURELLE La SE AV LR RS ER LOS LAA LAS SRE LUS LUE LUS LAS VUS LEE LAS VAL LAS Q/R LAS MXVI. NYMPHULE UNI-PONCTUÉE. NTMPHULA UNI-PUNCTALIS. Mihi. (PI. 22r, fig. 5.) Envergure, 10 lignes. Les ailes supérieures sont en-dessus d’un gris- roussatre luisant comme satiné, avec deux li- gnes transverses de points noirâtres, l’une près de la base et l’autre à quelque distance du bord terminal. Celle-ci est arquée; l’autre est droite et interrompue avant d'arriver à la côte. On re- marque une petite tache noirâtre dans le milieu de l'intervalle qui les sépare. Les ailes inférieures en-dessus sont d’un gris plus pale, mais lavé de noirâtre, avec un reflet rougetre et une ligne arquée d’un gris plus foncé, mais à peine marquée. Le dessous des quatre ailes ne diffère du des- sus que par une nuance plus claire et des reflets irisés. La tête, le corps et les antennes sont d’un gris-jaunâtre. Cette espèce, qui nous a paru nouvelle, nous a été communiquée par M. le capitaine de Vil- liers, et trouvée par lui dans les environs de Mont- pellier. Nous l’avons appelée Uni-punctaks, comme n'ayant qu’un seul point au milieu des ailes supérieures. DES LÉPIDOPTÈRES. 167 AA LV LAS LE VS LEE LAS LAS LAS LE RE LL LA LL VE LAS LL AR LAS SR MXVII NYMPHULE BI-PONCTUÉE. NYMPHULA BI-PUNCTALIS. Mihi. (PL. 221, fig. 6.) se Envergure , 9 lignes. Lss ailes supérieures en-dessus sont d’un gris- roussätre luisant et comme satiné, avec deux lignes transverses dentelées d'un gris-noiratre , l'une près de la base et l’autre à quelque distance du bord terminal. Toutes deux sont bordées de jaune clair d’un seul côté , la première du côté interne et la seconde du côté externe. Dans le milieu de l'intervalle qui les sépare, on remarque deux petites taches noirâtres, l’une réniforme et l'autre orbiculaire , et séparées par un trait lon- gitudinal d’un jaune clair. Les ailes inférieures en-dessus sont d’un gris- jaunâtre, lavées de brun à leur extrémité et tra- versées au milieu par une raie brune. Le dessous des quatre ailes ne diffère du des- sus que par une nuance plus claire. La tête et le corps sont d’un gris-roussatre, à l'exception des deux ou trois premiers anneaux 168 HISTOIRE NATURELLE de l’abdomen, qui sont d’un blanc-jaunûtre, comme les pattes. Les antennes sont roussâtres. Cette espèce, que nous croyons inédite, a été trouvée dans les environs de Montpellier, par M. le capitaine de Villiers. Nous l'avons appelée Bi-punctalis, à cause des deux petites taches ou points qu’elle porte dans le milieu de ses ailes supérieures. Voctunes. Ê PE COX: BE) : 6 L. Duménit Pnxit et Dire. 1. Nymphule Ondée / Cndatir/ male2. Id. Entreponctuée //4rpunclatir) male 5 et 4. Id. Nombrée /Wemerakr) mâle 5.1. Uni- ponctuée /Ürc. punctals. ) Vemelle. 6. Idem. Bi-ponctuée //c-punetalis. ) male. 1 HE x re di ART WT ist Et « DES LÉPIDOPTÈRES. 169 BAS LOS LUS NS LAS LAS DRE AR LAURE LR US VER LUE VAE LAS LEA LUS LUE LAS LR B. Ailes supérieures ayant leur sommet plus ou moins aïgu, ne couvrant pas toujours entièrement les inférieures dans l'état de repos, et formant plus ou moins la queue d'hiron- deblägpar leur rapprochement. GENRE HYDROCAMPE. ee 10. GENUS HYBROCAMPA. ————_—_—_— GEOMETRA. ZLinn. PYRALIS. Z{ig. Hubn. etc. PHALÆNA. Fabr. Degcer. Walkenaër. Geoff. etc. NYMPHULA. Schrank. Treits. HYDROCAMPA. Latr. Curtis. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Palpes inférieurs courts , avec le dernier article nu et eylin- drique. — Trompe longue. — Antennes simples danles deux sexes. — Abdomen du mâle très-gréle. — Jambes postérieures très-longues. — Ailes supérieures très-étroites ; les inférieures oblongues. Chenilles vivant et se transformant sous l’eau. CE genre, créé par M. Latreille, se compose, ainsi que son nom l'indique, de toutes les es- pèces dont les chenilles, par une anomalie sin- gulière, vivent et subissent toutes leurs méta- morphoses sous l’eau. Dans l’état parfait, elles se 170 HISTOIRE NATURELLE font remarquer par la délicatesse de leurs ailes, par leur corps gréle et par leurs jambes longues et minces, et armées de longs ergots comme celles des Ptérophores ; mais c’est surtout par la maniere de vivre de leurs chenilles qu’ellés sont dignes de fixer l'attention du naturaliste. Réau- mur et Degeer ont donné une histoire aussi complète qu’intéressante de trois de ces chenil- les. L'une d’elles, celle qui vit sur la stratiote aloïde, a le corps garni de bouquets de poils ou plutôt de filets membraneux qui sont des es- pèces de branchies, à l’aide desquelles elle res- pire dans l’eau comme les larves d’Éphémères. Mais il n’en est pas de même des deux autres, dont l’organisation ne diffère en rien extérieu- rement de celle des chenilles ordinaires; aussi sont-elles obligées de se loger dans des tuyaux qu'elles se fabriquent en sortant de l'œuf, pour se soustraire à l’action du liquide au milieu du- quel elles vivent. On verra à leur article respectif avec quel art elles savent se fabriquer ces tuyaux, dont elles changent plusieurs fois dans leur vie, avant de se transformer en chrysalide. Ces chenilles se nourrissent du parenchyme des feuilles submergées de plusieurs plantes aquatiques , telles que les potamogetons , les né- nuphars, les lentilles d'eau, les stratiotes , etc., et leurs papillons ne s’éloignent jamais de l’en- droit où ils sont nés. Ils ne volent que le soir; dans la journée, ils se tiennent cachés sous les DES LEÉPIDOPTÈRES. 171 feuilles des plantes qui bordent les marais et les étangs. Quelques-uns paraissent deux fois, sa- voir : en mai et en juillet; mais le plus grand nombre ne se montre que du 20 juin au 15 juillet. Voici dans quel ordre on peut ranger les huit espèces que nous rapportons à ce genre. Potamogalis. Magnificalis * Fenestralis * Nymphæalis. Nivealis* Literalis. Lemnalis. Stratiotals. Nota. Nous n'avons pu encore nous procurer les trois espèces marquées d’une *, La première, qui ressemble beau- coup à la Zemnalis, se trouverait en Angleterre, suivant M. Treitschke; cependant elle ne figure pas dans le Cata- logue de M. Curtis. La seconde, voisine de la Srratiotalis, se trouve en Hongrie et aux environs de Vienne, mais ra- rement. Enfin, la troisième est une espèce très-rare de l’Ita- talie, qui ne ressemble à aucune des autres et paraîtrait ap- partenir plutôt au genre Asopia, d’après la figure d'Hubner. 172 HISTOIRE NATURELLE PSS SERRES ELA LAS ARR LR LUS LOU LR VUE US LRU LEUR IS LULU LAS QU MXVIIT. HYDROCAMPE DU POTAMOGÉTON. HYDROCAMPA POTAMOGALIS. (PI. 222, fig. 1 et 2.) HypROCAMPA POTAMOGATA. John Curtis. NxwPHULA PoramoGaLIs. Treits. Schmett. von europ. tom. VII. pag. 143. n° 11. NymPnuLa NymPHæalis. Schrank. Faun. Boiïc. 17. B. 2 abth. S#03%n° 1970! Pyrars mymrnæaLtis. Hubn. tab. 13. fig. 85. (mas.) Larv. lep. vi. pyral. 1v. legitim. B. b. fig. 1. a-e. Wien. Verz. Ilig. Lang. Verz. GEOMETRA POTAMOGATA. Zinn. S. N. 1. 2.893.275. Faun. suec. ed, 2. n°1299. Latr. Dict. d’hist. nat., 2° édit. tom. IV, pag. 232. PHALÆNA POTAMOGATA. Fabr. Ent. syst. 111. 2. 213. 313. Fuessl. Gotze. Muller. PHALÈNE DE L'ÉPI-D'EAU FLOTTANT (G. POTAMOGATA). Devtll. Entom. linn. tom. 11. pag. 355. n° 549. Réaumur. tom. 11. mém. 10. tab. 32. fig. 1-12. Envergure, 10 à 14 lignes. LE fond des quatre ailes en-dessus et en-des- sous est d’un blanc de nacre ou de perle, et di- visé en plusieurs taches de diverses formes, les unes rondes ou ovales, les autres de figure ir- DES LÉPIDOPTÈRES. 173 régulière. Toutes ces taches sont cernées ou bordées par un liséré noirâtre saupoudré de jaunâtre; on en compte trois principales ou plus grandes que les autres sur les ailes supérieures, et une seule en forme de bande transversale et sinueuse sur les ailes inférieures; celle-ci offre dans son milieu une petite tache réniforme, Jau- râtre, cernée de noir. Les autres taches sont placées à la base et le long du bord terminal des quatre ailes, où elles forment comme une bande dentelée. Enfin la frange, qui est grise, est pré- cédée d’un liséré jaune-doré. La tête et le corselet sont blancs, avec un point brun sur chaque épaulette. L’abdomen est brun avec les anneaux bordés de blanc. Les antennes sont brunes et les pattes blanches. Cette description concerne les deux sexes, qui ne différent entre eux que par la taille. La fe- melle est ordinairement plus grande d’un tiers que le mâle. La chenille de cette espèce se tient toujours sous les feuilles submergées du potamogéton natans , et vit par conséquent au milieu de l'eau, quoique, cependant, son organisation extérieure ne diffère pas de celle des autres chenilles ; mais elle sait employer l’art le plus industrieux pour se soustraire à l’action du liquide qui l’environne. Réaumur en a donné une histoire aussi curieuse que détaillée : en voici les principaux traits. À sa sortie de l'œuf, cette chenille coupe au beau mi- I 74 HISTOIRE NATURELLE lieu de la feuille sur laquelle elle est née une petite pièce qu’elle colle, sur ses bords et du côté concave, contre la surface inférieure de cette même feuille, ou de toute autre qui se trouve à sa portée. Ainsi se trouve ménagée, entre les deux parois , une cavité qui lui sert de logement, et dont une des extrémités reste ouverte pour qu'elle puisse sortir sa tête lorsqu'elle veut man- ger. Mais bientôt ce logement fixe lui devient trop étroit; d’ailleurs il lui en faut un mobile, qu'elle puisse transporter avec elle partout où elle le juge convenable, lorsqu'elle est parvenue à une certaine taille. Alors elle se fabrique une espèce de sac ou de fourreau composé de deux morceaux de feuille de forme irrégulière, mais coupés exactement sur le même patron, et collés sur leurs bords comme les valves d’une silique, excepté à l’un des bouts où ils sont seulement appliqués l’un contre l’autre, de sorte qu’ils peu- vent s’écarter toutes les fois que la tête de Pin- secte fait effort pour sortir, et qu’ils se referment d'eux-mêmes par leur ressort naturel lorsqu'elle rentre. Or, il arrive souvent que non-seulement la tête, mais les trois premiers anneaux avec les pattes écailleuses sont hors du fourreau, et cela a lieu chaque fois que la chenille veut changer de place. Dans ce cas, l'entrée du fourreau est bouchée par le quatrième anneau. Dans tous les cas on voit que la partie du corps de la che- nille par laquelle elle respire, c’est-à-dire celle DES LÉPIDOPTÈRES. 175 qui est garnie de stigmates, est à l’abri du contact de l’eau. C’est ainsi qu’elle peut se promener im- punément au milieu du liquide qui l’environne, en se cramponnant, avec ses pattes écailleuses , à la surface inférieure des feuilles qui sy trou - vent submergées, et dont elle ne mange que le parenchyme. Cependant, comme il lui arrive plusieurs fois de changer de fourreau pendant sa vie, tout son corps se trouve nécessairement plongé dans l’eau pendant le temps qui lui est nécessaire pour passer dans un autre; mais cette submersion est de si courte durée, qu’elle peut la supporter sans en être incommodée; et ce qui le prouve, c’est que Réaumur ayant huilé les stigmates d’une de ces chenilles, elle n’est morte qu’au bout d’un quart-d’heure, tandis que les chenilles ordinaires soumises à cette épreuve meurent instantanément. Au surplus, notre che- nille ne sort pas de l’eau pour subir sa transfor- mation ; lorsque cette époque est arrivée, elle fixe son fourreau à une feuille de potamogeton, et file dans son intérieur une coque en soie blan- che d’un tissu mince et serré, dans lequel elle se change en une chrysalide qui n’a rien de par- üiculier que le relief de ses stigmates : chacun d'eux a la forme d’un mamelon presque cylin- drique, dont le bout est arrondi et percé. La chenille dont il s’agit vit non-seulement sur le potamogeton natans, mais aussi sur les deux espèces de nénuphar (nymphœæa alba et I 76 HISTOIRE NATURELLE lutea). Elle est d’un blanc luisant, avec quelques poils de la même couleur, mais qui ne sont visi- bles qu’à la loupe, de sorte qu’elle paraît glabre à la vue simple. La partie supérieure des deux ou trois premiers anneaux est teintée de brun. La tête est petite et brune, et rentre en partie sous le premier anneau comme sous un capu- chon, à la volonté de la chenille. M. Treitschke dit que cette espèce se montre deux fois par an dans l’état parfait, savoir : en mai et en juillet. Pour moi, je ne l’ai jamais vue voler qu'à la fin de juin et au commencement de juillet, aux environs de Paris. Au reste, elle est commune partout où croit le potamogeton natans, c’est-à-dire sur les bords des marais et des étangs. DES LÉPIDOPTÈRES. 177 AR SAS SAR RS LUE LAS AUS AR LAS LR LR LAS LAN LUE QAR LAVE LAURE RAR LAS LS MXIX. HYDROCAMPE DU NÉNUPHAR. HYDROCAMPÀA NYMPHÆALIS. (PI. 222, fig. 3.) HvypnocamPA NymPHæATA. John Curtis. NvmpnuLa poTamocazis. Schrank. Faur. boic. M. B. 2. abth. S. 62. n. 1714. NywenuLa NymPHæÆams. Zreits. Schmett. von europ. tom. VII. Pag: 14I. n° 10. Pyraris PorAmOGALIS. Aubn. tab. 13. fig. 82. (fœm.) GEOMETRA NyYMPHÆATA, L/nn. S. N. 1.2. 873.274. Faun. suec. ed. 2, n° 1298. Latr. Dict. d’hist. nat., 2° éd., tom. 4., pag. 233. PHALÆNA NYMPHÆATA. Fabr. Ent. Syst. III. 2. 21/4. 316. Gotze. Naturf. Muller. Fuesst. PHALÆNA NITIDULATA. Berl. Mag. PHaLÈNE DU NÉNUPBAR (G. NympHæÆATA). Devil. Ent. linn. tom, 11. pag. 354. n° 548. Envergure, 9 à 10 lignes. CerTE espèce ressemble beaucoup à la pré- cédente; mais elle est plus petite et son dessin est plus simple. Le fond de ses quatre ailes, en- dessus et en-dessous, est d’un blanc nacré, et divisé en cinq taches et une bande sur les ailes supérieures, et en trois bandes sur les ailes in- férieures. Toutes ces taches et bandes sont cer- NOCTURNES, V.—Il° Partie, 12 I 78 HISTOIRE NATURELLE nées de brun-noirâtre, et le mince intervalle qui les sépare est lavé de jaunâtre. Enfin Ja frange est blanche, et précédée d’un liséré | jaune doré. Ce qui nee principalement cette es- pèce de la précédente, c'est que chez elle la bande terminale dés quatre ailes n’est pas inter- rompue , mais d'une seule pièce, tandis qu’elle se divise en plusieurs taches contiguës dans sa congénere. La tête et le corps sont d’un blanc nacré, ainsi que les antennes et les pattes. Cette description concerne les deux sexês : la femelle est seulement un peu plus grande que le mâle. La chenille n’est décrite ni figurée dans au- cun auteur à notre connaissance ; Linné dit seu- lément qu'elle vit sur la lentille d'eau : mais il y a lieu de croire qu’elle ressemble à celle de la Potamogalis, et que sa manière de vivre est la même. Quant à son papillon, il vole aussi à la même époque et dans les mêmes endroits, mais il est moins commun. Au reste, il est à remar- quer que les deux espèces ne volent jamais en- semble, et qu’elles affectent chacune un canton particulier; du moins c’est lobservation que nous avons faite aux environs de Paris. CS DES LÉPIDOPTÈRES. 179 LR RE RS LUE LUS LEE L'ER EO/R VE LR D RE RS VD RS LAS VE L'URL LR LUS LES MXX. HYDROC. DE LA LENTILLE D'EAU. HYDROCAMPA LEMNALIS. (PI. 222, fig. 4 et 5.) HYDROGAMPA LEMNATA. John Curtis. NyYmPHULA LEMNALIS. Treits. Schmett. von europ. tom. vir. pag. 134. n° 7. Schrank. Faun. boic. 11. B. 2. abth. S. 6r. n° 1711. PYRALIS LEMNALIS. Hub, tab. 13. fig, 83. (mas.) fig. 84. (foœm.) Wien. Ferz. Tllig. GEOM. LEMNATA. Zinn. S, N. 1. 2. 874. 278. Faun. suec. ed. 2. n° 1301. Larr. Dict, d’hist. nat. 2° éd. tom. 4. pag. 233. PHaLenNA LEMNATA. Fabr. Gotze. Naturf. Muller. PHALÆNA GEMMATA. Perl. Mag. PUALÈNE DE LA LENTICULE (G. LEMNATA). Devill, tom, 11. pag. 356. n° 552. Réaumur. tom. 1. Mém. 10. pl. 32. fig. 13-17. Envergure , 7 à 10 lignes. Les deux sexes différent beaucoup pour la taille, et ne se ressemblent pas pour le fond de la couleur des ailes supérieures. Nous décrirons d'abord le mâle : Il est beaucoup plus petit que la femelle; ses quatre ailes en-dessus sont d’un 12, 180 HISTOIRE NATURELLE beau blanc luisant. Les supérieures sont mar- quées au milieu d’un petit point noir, et tra- versées par plusieurs lignes grises, mais presque toujours effacées , avec une bordure étroite jau- nâtre à leur extrémité. Les inférieures sont éga- lement marquées au milieu d’un point noir, avec plusieurs lignes ondulées grises et une bande terminale d’un beau noir, sur laquelle brillent quatre petits points argentés. Le dessous des quatre ailes est d’un blanc lui- sant, avec le milieu des supérieures lavé de gris. La tête, le corps et les pattes sont blancs, et les antennes grises ou noirâtres. La femelle est d’un tiers plus grande que le mâle. Ses ailes supérieures sont lavées de fauve, avec une tache grise en forme de 8 au milieu; elles sont traversées en outre par plusieurs lignes ondu- lées ou dentelées également grises, et dont une, placée vers leur extrémité, est plus marquée que les autres. Les ailes inférieures sont d’un blanc- sale, avec plusieurs lignes grises ondulées, et la même bande terminale que chez le mâle. Le des- sous des quatre ailes est d’un blanc luisant, avec quelques vestiges des lignes du dessus sur les supérieures seulement. La tête et le corps participent de la couleur des ailes. Les antennes sont grises et les pattes blanches. La chenille de cette espèce a été observée par Réaumur, en même temps que celle qui vit sur DES LÉPIDOPTÈRES. 181 le potamogéton. Elle est rase, ou du moins, si on lui découvre quelques poils, ce n’est qu'avec le secours de la loupe. Le fond de sa couleur est un brun un peu olive, sur lequel des teintes de suie ou de bistre sont étendues. Ces teintes sont plus fortes sur le dessus des premiers anneaux que sur le reste du corps. Sa tête est petite et d'un blanc-jaunätre, ou d’une couleur plus claire que celle du corps ; la chenille la cache souvent en grande partie sous le premier anneau, qui est luisant et comme écailleux. Cette chenille se nourrit des feuilles extrème- ment petites des différentes espèces de lentille d'eau (lemma), qui forment comme un tapis de verdure sur la surface des eaux dormantes. Elle se tient toujours en-dessous de ce tapis, et par conséquent dans Peau, mais sans en être mouil- lée, attendu qu'elle vit renfermée dans un tuyau de soie qu’elle s’est filé, et qui est revêtu exté- rieurement des feuilles de la plante dont elle se nourrit. Ce tuyau est mobile, et lorsqu'elle veut se transporter d’un point à un autre , elle en fait sortir sa tête et ses pattes écailleuses pour pou- voir se cramponner at tapis dont nous venons de parler; mais lorsqu'elle est sur le point de se transformer, elle lattache par des fils à la tige de quelque plante submergée et s'y change en chrysalide. Cette chrysalide, suivant la re- marque de Réaumur, ne lui a rien offert de par- ticulier, 189 HISTOIRE NATURELLE L’Hydrocampe de la Lentille d’eau se montre en juin et juillet dans les environs de Paris. On le fait partir en battant les roseaux et autres plantes aquatiques qui bordent les étangs. Elle est commune à la Glacière et dans les prairies de Gentilly. © DES LÉPIDOPTÈRES. 183 SLR LB LUE RER LES LA) Lam RE BARS BE Re ARR PRE BR LUS LOS PAS LOS LE LEE MXXI. HYDROCAMPE DE LA STRATIOTE. HYDROCAMPA STRATIOTALIS. (PI. 222, fig. 6.) HyprOCAMPA STRATIOTATA. John Curtis. NyYmMPHULA STRATIOTALIS, Treëts, Schmett. von europ. tom. VII. pag. 137. n° 8. PyRALIS STRATIOTALIS. Aubn. tab. 13. fig. 87. (mas.) Wien. Verz. Illig. GEOMETRA STRATIOTATA. Linn. S.N. 1. 2. 873. 276. Faun. suec, ed. 2. n° 1300. Gotze. Latr. Dict. d’hist. nat. 2° édit. tom. 4. p. 233. PHALÆNA STRATIOLATA. Fabr. Ent. syst. 111. 2. 213. 314. PHALÆNA PALUDATA. Fabr. Ent, syst. ur. 2. 213. 312. PHALÈNE DU STRATIOTE ALOÏDE (G. STRATIOTATA). Devil. Ent. linn. tom. n. pag. 355. n° b5o. La PHALÈNE GRISE A LIGNES BRUNES ET POINT NOIR. Geo]. tom. 11, pag. 142. n° 66. PHALÈNE AQUATIQUE DU STRATIOTE. Degeer. tom.1, Mém. 16. pag. 17, pl. 37. fig. 1. 19. tom. 11. pag. 426. PHaALÈNE STATIOLE (P. STRATIOLATA), W'alkenaër. Faun. par. tom. 11. pag. 307. n° 15. Envergure, 9'lignes et demie. Les ailes supérieures en-dessus sont blanches et traversées au milieu par une large bande si- nueuse d’un brun-fauve, dont le centre est oc- 184 HISTOIRE NATURELLE cupé par un point blanc cerné de noir. Cette bande est plus foncée du côté extérieur et ar- rètée par une ligne noire interrompue par les nervures. Une seconde bande plus étroite et d’un fauve-pâle longe le bord terminal des mêmes ailes. Les ailes inférieures en-dessus sont blanches et traversées au milieu par une bande étroite sinueuse et interrompue d’un brun-noir, laquelle est surmontée d’une ligne et d’un point de la ième couleur, mais souvent à peine marqués. Le dessous des quatre ailes est d’un blanc un peu fauve, avec quelques vestiges des bandes du dessus. La tête, le corselet, les antennes et les palpes sont blancs, ainsi que les deux premiers anneaux et l'extrémité de l'abdome:;, dont le reste est d’un oris-fauve. Cette description ne concerne que le mâle: la femelle en diffère en ce que le fond de ses ailes supérieures en-dessus est entierement d'un brun- fauve, ainsi que la tête et le corselet. Du reste, c’est le même dessin dans les deux sexes. La chenille de cette espèce est une des plus curieuses du genre, en ce qu'elle vit absolument au milieu de l’eau, où elle se nourrit des feuilles submergées de la stratiote à feuilles d'aloës (stra- tiotes aloïdes), sans être garantie du liquide en- vironnant par une coque ou un étui, comme celles dont nous avons parlé précédemment. De- Pvralhites. Nocturnes. 4 PL COX. FDumént Pratt et Dire. Let. 2. Hydrocampe du Potamogéton //otamogadir | màle etfem. 3.14. du Nénuphar ù é Nymphals) male. 4 et 9 .Id.de la Lentille d'eau /Zemnater/ mâle et fem. 6.[d. de la Stratiote Jéatiotalér mâle .7.1d.Lettrée /Z ceralir) male. D£S LÉPIDOPTÈRES. . 185 geer en a donné une histoire aussi intéressante que détaillée, et dont nous extrairons les prin- cipaux traits, les bornes de cet ouvrage ne nous permettant pas de la rapporter en entier. Cette chenille est d’un vert-blanchätre qui tire quelquefois sur le jaunâtre. Tout le long du corps on voit à travers la peau , qui est transpa- rente, le canal alimentaire qui, étant ordinaire- ment rempli de feuilles broyées, parait d’un vert- obscur, et forme comme une large bande de cette couleur sur le dos de la chenille. La tête est ovale, avec une profonde échancrure bordée de brun obscur dans sa partie supérieure. Elle est ordi- nairement enfoncée en partie sous le premier anneau. Elle est garnie de poils de différentes longueurs, et ses antennes sont plus longues que celles des autres chenilles; elles sont coniques, divisées en plusieurs articles et terminées en pointe. Indépendamment des incisions des an- neaux, qui sont profondes et bien marquées, le corps est sillonné de rides longitudinales et transversales. À l'œil nu, cette chenille parait très-velue ; mais avec la loupe, on s'aperçoit que ce qu’on avait pris d’abord pour des poils sont des filets membraneux et transparents, séparés par touffes de trois ou quatre réunis à leur base en une seule tige qui sort immédiatement de la peau. Or, ces filets, d’après la remarque de De- geer, sont des espèces de branchies pareilles : celles qu’on voit aux larves d'Ephémeres, et à 186 HISTOIRE NATURELLE laide desquelles notre chenille peut comme celles-ci respirer au milieu de l’eau. Cependant, indépendamment de ces filets, elle a de véri- tables poils implantés chacun sur un petit tu- bercule. Elle à aussi. des stigmates comme les autres chenilles : ils sont de forme ovale et cer- nés par un bourrelet qui devient plus saillant à l'approche de la métamorphose. Pour s'assurer jusqu’à quel point ces chenilles peuvent vivre sans air, Degeer en plongea plusieurs dans l'huile, et elles y vécurent huit jours, pendant lesquels, l’une d’elles tapissa de soie les parois du verre qui la renfermait. Au surplus, ce qui prouve combien notre chenille est à l'aise dans Peau, c’est qu’elle n'en sort pas pour se transformer : arrivée à ce moment elle se loge entre deux ou trois feuilles de la plante submergée, et là, elle se file une co- que allongée d’une soie tres-blanche et recou- verte d'un tissu plus lâche, de couleur grise. Cette coque contient une chrysalide conique à ses deux extrémités, de couleur jaune, avec les yeux bruns trés-lisses , et des stigmates en forme de mame- lon dont le sommet est concave. Degeer n’a pu saisir l'instant de l’éclosion du papillon; mais il suppose avec raison queyses ailes ne se déve- loppent qu'après sa sortie de l’eau, qu’il est né- cessairement obligé de traverser avant d'arriver à sa surface, puisque sa chrysalide est sous l'eau. DES LÉPIDOPTÈRES. 187 On trouve l'Hydrocampe de la Stratiote en juillet, sur les bords des eaux stagnantes où croit cette plante, principalement du le nord de la France. 198 HISTOIRE NATURELLE RS IIB ARE IR SAR LR RD ER LAS MUR LE RUE LUS LA R UE LA SALE LAS LAS LAN LAS Le MXXII. HYDROCAMPE LETTRÉE. HYDROCAMPA LITERALIS. (PI. 222, fig. 7.) HyYDprOCAMPA LITERALIS. John Curtis. NympnuraA LiTEraALis. Schrank. Faun. boic. u. B. 2. abth. S. 63. n° 1716. Treits. Schmett. von europ. t. vir, pag. 131. no: PYRALIS LITERALIS, Hubn. tab. 13. fig. 86. (mas.) Wien. Verz, Illig. Gotze. PHALÆNA ARGENTAIIS. Fabr. Ent. syst. 111. 2. 240. 419. PHALÆNA LITTERATA. SCop. Ent, carn. p. 229. n° d74. L’anGENTÉE (P. ARGENTALIS). Devil. Ent. linn. tom. 11. pag. 442. n° 802. Envergure, 9 lignes. Les quatre ailes, sur leurs deux surfaces, sont d’un brun-noir, avec des lignes et des taches d’un blanc argenté ou nacré, disposées ainsi qu'il suit. Les ailes supérieures sont traversées vers leur extrémité par une ligne arquée en sens contraire du bord terminal. L'espace qui existe entre elles et ce même bord est occupé par cinq taches oblongues placées entre les nervures, et qui souvent se réduisent à trois. De l’autre côté de cette ligne on voit d’autres taches mieux ar- rêtées et la plupart triangulaires, qui occupent DÈS LÉPIDOPTÈRES. I 39 le milieu de l'aile. Les ailes inférieures ont une tache à leur origine, et sont traversées ensuite par deux lignes où bandes étroites, arquées en sens contraire l’une de l’autre : la seconde est quelquefois coudée. Enfin la frange est blanche et entrecoupée de noir. La tête et le corps sont d’un brun-noir, avec les épaulettes du corselet et les anneaux de l’ab- domen bordés de blanc. Les antennes sont brunes ainsi que les pattes antérieures, tandis que les postérieures sont blanches. Cette description concerne les deux sexes ; seulement le mâle est ordinairement plus petit et plus foncé en couleur. Cette espece, dont les premiers états ne sont pas connus, se montre deux fois, savoir : à la fin d'avril et dans le milieu de lété. Elle vole dans les prairies des montagnes de l'est et du midi de la France. 190 HISTOIRE NATURELLE ARE BR AUS BALE LES SAR GARE LES OR LUE LUS LUE LUE LUS L'URL ILE LUE ÉLLLER LAS Ve B. Ailes supérieures ayant leur sonimet plus où moins aigu ct'allongé, ne couvrant pas toujours entièrement les infé- rieufes dans l'état de repos , et formant plus ow moins la queue d'hirondelle par leur rapprochement. GENRE ASOPIE, 11. GENUS ASOPIA. PYRALIS. Zinn. Ils. ete. PHALÆNA. Fabr, Geoff. etc. à BOTYS. Latr. AGROTERA. Schrank. ASOPIA. Treits, Curtis. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Palpes inférieurs courts, cylindriques, avec le dernier article trés-aigu. — Trompe longue et épaisse. — Antennes sim- ples dans les deux sexes. — Corps du mâle peu allongé. — Ailes supérieures étroites ; les inférieures oblongues. (Premiers états inconnus.) Cr genre comprend douze espèces chez M.Treit- schke; en adoptant nous en avons retranché les trois dernières, qui nous ont paru appartenir plu- DES LÉPIDOPTÈRES: 191 tôt à la tribu des Tordeuses qu'à celle qui nous occupe (1); en conséquence il se réduit pour nous aux heuf premières, auxquelles nous en avons ajouté deux nouvelles: lune que nous avons reçue d'Allemagne, sous le nom d’Orna- talis, et l’autre qui nous a été communiquée par M. Alexandre Lefebvre, et que nous avons ap- pelée Ætnæalis. Ces onze espèces sont générale- ment ornées de couleurs assez vives, et présentent toutes le même dessin sur leurs ailes supérieures, lequel consiste en deux lignes transversales tres- distantes l’une de l'autre, et terminées à la côte par deux taches plus ou moins orandes chez quelques-unes d'elles. Aucune de ces espèces n’a encore été obser- vée dans ses premiers états; seulement il parai- trait, d’après l’assertion de Linné, que la chenille de l’une d’elles vivrait dans la farine; mais ni lui, ni les auteurs qui sont venus depuis, n’en don- nent la description. La manière de vivre des Æsopies dans létat parfait diffère peu de celle des Botys. Excepté une seule qui ne se trouve guère que dans Pin- térieur des maisons, les autres habitent les jar- dins, les bois et les prairies. Le plus grand nom- LCI (x) Ces trois espèces sont les Tortr. Nemorana, Pariana et Dentana de Hubner, que M, Curtis a comprises dans son genre Sémaëlhis, 192 HISTOIRE NATURELLE bre ne parait qu’une fois par an, dans le milieu de l'été. Les dix espèces que ce genre renferme peu- vent être partagées en deux groupes, ainsi qu’il suit, SAVOIR : / Farinals. Glaucinalis. Rubidalis ”. , ] Lucidalis. à d’une seule couleur, . . . . Coitralrs*, Regalis”. Fimbrialis. Ætnæalis. supérieures à franges Elammealis. de déux couleurs. . . . .. 1 Nemoralis. Ornatalis. Nota. Nous donnerons plus tard les trois espèces mar- quées d’une *, si nous parvenons à nous les procurer, car elles sont très-rares. DES LÉPIDOPTÈRES. 193 Be - ARR LA DIR IAS IEEE LAN URI AIAS MATRA SESBIANES VE AS GA me À LL LL 25212) MXXIIT. ASOPIE DE LA FARINE. ASOPIA FARINALIS. (PI. 223, fig. 1.) ASsopla FARINALIS. Treits. Schmett. von europ. tom, vis. pag. 147. n°1. John Curtis. PYRALIS FARINALIS. Wien. Verz. Illig. Linr. Muller. Panzer. Hubn. tab. 15. fig. 95. fœm.) PHALÆNA FARINALIS. Fabr. Ent, syst. 111. 2.219. 336. Sco- poli Clerck. tab, 11. fig. 14, Cramer. Pap. exot, 1v. tab. 348. fig. D. p. 112. PHALÆNA pyraLis, Fuessl, Lang, Verz. Gotze. AGROTERA PYRALIS." Schrank, Faun. boic, 11, B. 2. abth, S. 68. n. 1730. PYRALE DE LA FARINE (PYR. FARINALIS). Devill. Ent. linn. tom. 11. pag. 431. n° 776. PHALÈNE À VENTRE RELEVÉ, Geoff, Hist. des ins. tom. 11. pag. 167. n° 115, BoTxs DE LA FARINE (8. FARINALIS.) Latr, Dict. d’hist, nat, 2° éd, tom, 1v. pag. 233, Envergure, 10 à 12 lignes, Les ailes supérieures en-dessus sont fauves au milieu, avec leur base et leur sommet d’un brun-rougeàtre ou hépatique. Ces deux cou- leurs sont séparées par deux lignes blanches transversales , l'une près de la base et l’autre à NocTurnes, V.—Il° Partie. 13 19/ HISTOIRE NATURELLE quelque distance du bord terminal. La premiere est arquée et la seconde fortement sinuée. On voit dans le milieu de la partie fauve un point brun rarement bien marqué. Enfin la frange est Jjaunètre, avec son extrémité noirâtre. Les ailes inférieures en-dessus sont d’un blanc sale saupoudré de noirâtre, avec deux raies trans- versales de la couleur du fond, l’une arquée et l’autre fortement sinuée. Leur extrémité est bor- dée de taches noires de diverses grandeurs, et leur frange est grise, Le dessous des quatre ailes ne diffère du des- sus que par l’absence de la ligne blanche pres de la base des ailes supérieures, et aussi parce que les couleurs en sont moins vives et le dessin moins prononcé, La tête et le corselet sont d’un brun-jaunâtre. L'abdomen est aussi de cette couleur, avec des taches latérales brunes sur les deux premiers anneaux. Les antennes et Îles pattes sont d’un jaune-fauve. Cette description concerne les deux sexes qui ne diffèrent entre eux que par une taille plus forte dans la femelle. Linné, après la description et la synonymie de cette espèce, ajoute cette phrase : « Habitat in Jfarina culinari cibis parafa, sedens cauda erecta;» ce qui parait s'appliquer à la chenille, quoiqu'il DES LÉPIDOPTÈRES. 195 ne la décrive pas. Tous les auteurs postérieurs sont partis de là pour dire qu’elle vivait dans la farine; mais aucun d’eux n’en donne la descrip- tion et ne parait l’avoir vue. M. Treitschke lui- même se contentede répéter l’assertion de Linné, en ajoutant que , quelque connue que cette che- nille puisse être, elle ne s’est jamais présentée à ses recherches. Je n’ai pas été plus heureux, que lui sous ce rapport, bien que je trouve tous les ans l’insecte parfait dans mon appartement. Au surplus on le rencontre non-seulement dans l’intérieur des maisons, mais sur le tronc des arbres, dans les jardins ; il paraît deux fois, au printemps et à la fin de l'été. æ 19. 196 HISTOIRE NATURELLE PRASASG LE SRE DE VIN RA SLA LAN SERVIR ALL ALILIVELILELALALIL ARE LARLELE LES LENS VE MXXIV ASOPIE GLAUQUE. ASOPIA GLAUCINALIS. (PI. 223, fig. 2.) ASOPIA GLAUCINALIS, Treits. Schmett. von europ, tom. vit. pag. 149. n° 2. John Curtis. AGROTERA GLAUCINALIS. Schrank. Faun. boic, 11. B. 2. abth. S. 59. n. 1704. PyraLis GLAUCINALIS. Linn, Gotze. Muller. Illig. Clerck. tab, 111, fig. 4. PyraLis NITIDALIS, Hubn. tab. 15. fig. 98. (fœæm.) PuaLænA Niripauis, Fabr, Ent. syst. 111. 2. 228. 3702. Crameus GLAUCINALIS. Fabr. Ent. syst. im, 2. 464. 1. La VERDATRE (Pvn.GLauciNaLis). Devill. Ent. linn. tom, 11. pag. 432. n° 777. CRAMBE GLAUCINALE (cR.GLAUCINALIS), Walcknaër. Faun, Paris, tom, 11, pag. 311. n°1. Envergure, 11 à 12 lignes et demie, ELLE est tres-luisante comme toutes ses con- génères, et, vue sous certains aspects, elle offre des reflets légèrement verdâtres; mais ils sont si peu prononcés que nous ne concevons pas comment ils ont pu déterminer Linné à appeler cette espèce Glaucinalis. Cependant, comme ce nom a été adopté par tous les auteurs qui sont venus depuis, nous avons dû le conserver, bien DES LÉPIDOPTÈRES. 197 qu'il ne cadre nullement avec la figure que nous donnons de cette pyralite. Les quatre ailes en-dessus sont d’un jaune-gris finement sablé de brun, avec la côte des supé- rieures rougeàtre et ponctuée de jaune. Les pre- mières ailes sont en outre traversées par deux lignes jaunes presque droites, très-écartées et se terminant à la côte par deux petites taches triangulaires d’un jaune-fauve. Les secondes ailes sont également traversées par deux lignes, mais courbes et très-rapprochées, et plutôt blanches que jaunes. Le dessous des quatre ailes ne diffère du des- sus que parce qu'une seule ligne les traverse au lieu de deux. La tête et le corps sont d’un gris-brun mélé de rougeûtre. Les antennes, les pattes et l’extré- mité de l'abdomen sont d’un jaune-fauve. Cette description concerne les deux sexes, qui ne différent entre eux que par une plus grande taille dans la femelle. Cette espece, dont les premiers états ne sont pas connus , parait à la fin de juillet et en août. On la trouve dans les jardins et quelquefois dans l'intérieur des maisons, appliquée contre les murs, Elle est rare aux environs de Paris. 198 HISTOIRE NATURELLE RS SES AA AU AN BU 4 LS A SLR QU RS SUR NT ALES SLA É ALL ALILALEL LE SARL SANSLÉTE LT MXXV. ASOPIE LUCIDE. ASOPIA LUCIDALIS, (PI, 223, fig. 3.) AsOPIA LUCIDALIS. Treits. Schmett, von europ. tom, vi, pag. 19. n° 4. PyraLis LUCIDALIS. Hubn. tab, 25. fig. 161. (mas,) Envergure, 9 lignes et demie. Les quatre ailes en-dessus sont rougeûtres, Les supérieures sont traversées au milieu par uné large bande légèrement arquée d’une teinte plus foncée, et bordée des deux côtés par une ligne d’un jaune clair. Une ligne sinueuse de la même couleur traverse le milieu des ailes infé- rieures. La frange est d’un rougeûtre foncé. Le dessous des quatre ailes est d’un jaune clair saupoudré de rougeàtre, avec une seule ligne brune sur chaque aile correspondante à celles du dessus. La tête, le corps, les antennes et les pattes sont de la même couleur que les ailes. Cette description concernele mâle ; la femelle nous est inconnue. Cette espèce, dont les premiers états ne sont pas connus , se trouve en Italie, en Dalmatie et dans le midi de la France. DES LÉPIDOPTÈRES. 199 BOLIVIA V EU LT EL SLALRS De LAVER LOU LS SA QE D RS QAR RUES RD QE Sn ne me De ER MXXVI. ASOPIE DE L’ETNA. ASOPIA ÆTNÆALIS. Mihi. (PI. 223, fig. 4.) Envergure, 8 lignes et demie, Les quatre ailes en-dessus sont d’un brun- rougeâtre, avec une petite tache jaune réni- forme ou en croissant au centre de chacune d'elles. Chaque aile est en outre traversée, entre cette tache et le bord extérieur , par une ligne brune anguleuse est tres-sinuée, mais plus mar- quée sur les ailes supérieures que sur les infé- rieures. La frange est grise et précédée d’un liséré Jjaunâtre. Le dessous des quatre ailes ne diffère du des- sus que parce que les lignes précitées n’y sont indiquées que par des points. La tête, le corps et les autennes sont de la couleur des ailes. Les pattes sont d’une nuance plus pâle. Les palpes sont fauves en-dessus et blancs en-dessous. Cette description concerne le mäle; la femelle nous est inconnue. 200 HISTOIRE NATURELLE M. Alexandre Lefebvre a trouvé cette espèce au printemps, dans la vallée de Bandazzo, au pied de l'Etna. N'ayant pu la reconnaitre dans Hubner ni dans M. Treitschke, nous l’avons ap- pelée Æinæalis, à cause de la localité où elle a été trouvée. M. ie colonel Feisthamel en possède un indi- vidu d’une teinte plus foncée que celui qui est figuré, et qui a été trouvé dans les environs de Barcelone. dE Nocturnes. [vra htes. PL COXXHT RS te P Dumenal Pouait et Direxit . Frandée/. Fimbrials) Fem.6.W.des Forets (Nemoralw]Vem. 7-M.Flamme {Flammealis )Mäle . G.1d. Ornee / Urnatales ” Male . , A L DES LEPIDOPTERES. 201 SOU 3 IRL ARS DA ERREUR RS BU BUR VAT EL RES ER RL AT AS SE CRAN mn Le an Re MXXVII ASOPIE FRANGÉE. ASOPIA FIMBRIALIS. (PI. 223, fig. 5.) AsoPIA FIMBRIALIS, Zreits, Schmett, von europ. tom. vir. pag. 154. n°7. Asopia cosraLis, John Curtis. Pyrazis FImBRIALIS. Aubn. tab. 15. fig. 97. (fœm.) Wien. Verz. Illig. Gotze. PHaLæNa cosraris. Fabr, Ent, syst. 111. 2.240. 420.Gotze. La PURPURINE (Pr. cosraris). Devill, Ent, linn, tom. 11. pag. 443. n° 803. Envergure, 8 à 9 lignes, Les quatre ailes en-dessus sont d’un pourpre qui tire un peu sur le violet, avec leur frange jaune et deux lignes transverses de cette der- niere couleur sur chacune d’elles. Les deux lignes des ailes supérieures sont droites, trés-écartées et terminées à la côte par deux taches triangulaires jaunes assez grandes. Les lignes des ailes infé- rieures sont courbes et très rapprochées. Le dessous des quatre ailes est d’une nuance moins vive que le dessus, et chacune d'elles n’est iraversée que par une seule ligne. La tête et le corps sont d’un pourpre-violet. 202 HISTOIRE NATURELLE Les antennes, les pattes et l'extrémité de labdo- men sont jaunes. Cette description concerne les deux sexes, qui ne different entre eux que par la forme de l'ab- domen. Cette jolie espèce, dont les premiers états ne sont pas connus, vole à la fin de juin et au com- mencement de juillet dans les endroits herbus des bois. Je l'ai prise cette année (1831) dans les environs de Nemours et au bois de Boulogne. Elle n’est pas commune. DES LÉPIDOPTÈRES. 203 PR he SR LR SARL ER RR RUES D RL RE LU SA RU ER LAL RL ALELALILGALE GA LS LA LT QAR URL AS LS MXXVIII. ASOPIE DES FORÊTS. ASOPIA NEMORALIS. (PI, 223, fig. 6.) Asopla NEMORALIS. {7eits, Schmett, von europ. tom. vil. pag. 156. no 9. PyRALIS NEMORALIS. Hubn, tab. 15.fig. 100. (fœm.) Wien. Verz. Illig. Lang, Verz. Gotze. AGROTERA NEMORALIS. Schrank. Faun. boic, 11. B. 2. abth, S. 64. n. 1719. PHaLæna EROsALIS. Fabr. Ent. syst, 111. 2, 236, 405. PHALÆNA NEMORALIS. Scop. Ent. carn. pag. 242. n° 618, Envergure, 9 lignes. Les ailes supérieures en-dessus sont d’un brun-fauve lavé de pourpre, avec leur base jaune et rayée de rouge. La partie fauve est tra- versée par une ligne brune ondulée et marquée, au milieu, d’un point de la même couleur. La frange est blanche et coupée au milieu et à ses extrémités par du gris-brun; elle est séparée du bord terminal par un liséré noir. Les ailes inférieures en-dessus sont d’un blanc- roussätre , et traversées par deux lignes brunes ondulées. La frange, également d’un blanc rous- sâtre, est séparée, comme celle des ailes supé- 204 HISTOIRE NATURELLE rieures , par un liséré noir, du bord terminal, Le dessous des quatre ailes est d’un gris-fauve luisant, avec une ligne ondulée et un point cen- tral bruns sur chacune d’elles. La tête et le corps sont jaunes et variés de rouge, avec l'extrémité de l'abdomen d’un brun- ferrugineux. Les antennes sont annelées de jaune et de brun. Les pattes sont d’un jaune-pâle. Cette description concerne les deux sexes. Cette jolie espèce n’est pas commune aux en- virons de Paris; je ne l'ai jamais prise qu’une fois dans la forêt de Bondy. Elle vole à la fin de mai et au commencement de juin dans les clai- rieres des bois. Ses'premiers états ne sont pas connus. DÉS LÉPIDOPTÈRES. 20 ANR RSR ENSAN ARR NS AS RSA SR SERRES Le URL VERS SEE LAURE AS LR DS DUO MXXIX. ASOPIE FLAMME. ASOPIA FLAMMEALIS, (PI. 223, fig. 7.) ASOPIA FLAMMEALIS. Zreits. Schmett. von europ. tom, vit, pag. 155, n° 8. John Curtis. PYRALIS FLAMMEALIS, Wien. Verz, Illig, Gotze. Hubn,. tab, 15. fig. 99. (mas.) Envergure , 9 lignes et demie. Les ailes supérieures en-dessus sont d’un jaune -fauve au milieu , avec leur base et leur ex- trémité pourpres ou d’un rouge-brun. Ces deux couleurs sont séparées par deux lignes trans- verses: d’un jaune-pâle placées chacune entre deux lignes brunes. Celle qui avoisine la base est arquée, et celle qui longe le bord terminal est flexueuse. On aperçoit un point brun au milieu de l'intervalle qui sépare ces deux lignes. La côte est brune et ponctuée de jaune. Enfin la frange est également brune, avec une tache d’un jaune-päle à l'angle supérieur. Les ailes inférieures en-dessus sont tantôt pourpres et tantôt d’un brun-rougeûtre, avec leur frange jaunätre; elles sont traversées au 206 HISTOIRE NATURELLE milieu par une bande jaune arquée et bordée de deux lignes brunes. Le dessous des quatre ailes ne diffère du des- sus que parce que les ailes supérieures ne sont traversées que par une seule ligne, celle qui longe le bord terminal. | La tête, le corselet, les antennes et les pattes sont d’un jaune-fauve. L’abdomen est aussi de cette couleur, mais lavé de brun dans la femelle, tandis qu’il est entièrement jaune dans le mâle. Cette espèce varie beaucoup d’un individu à l'autre pour le fond de la couleur, qui en général est plus vif dans les mâles que dans les femelles. Elle parait depuis la fin de juin jusqu’au milieu de juillet. Eile vole en société sur les fleurs après le coucher du soleil. Le jour, elle se cache dans les buissons, qu’il faut battre pour l'en faire sor- tir. Elle est très-commune dans les lieux ombra- gés des bois des environs de Paris. Ses premiers états ne sont pas connus. EU DES LÉPIDOFTÈRES. 207 RAR RAR ERA VAV IR IRELIT IV RARES LUS RL LE NVARS AU ILLRR LÉ LAS S LELLGLLLNS AR LAN MXXX. ASOPIE ORNÉE. ASOPIA ORNATALIS, Parreyss. (PI, 223, fig. 8.) Envergure, 9 lignes et demie, Les ailes supérieures en-dessus sont d’un jaune- brun mêlé de ferrugineux, et sont traversées par deux lignes brunes argentées, l’une près de la base, et l’autre vers les deux tiers de leur lon- gueur. La première est arquée; la seconde est droite et forme un coude rentrant, un peu avant d'aboutir au bord interne. Entre ces deux lignes, on voit deux petites taches d’un brun argenté, l’une réniforme et l’autre orbiculaire; et à partir de ces deux taches jusqu’au bord interne, le fond de l’aileest d’un blanc-jaunâtre, et paraît comme dénué d’écailles ou transparent. Les ailes inférieures en-dessus sont en ma- jeure partie d’un blanc-jaunâtre et comme dé- nuées d’écailles, avec leur base brune etune large bande terminale d’un jaune-ferrugineux, séparée de la partie blanche par une ligne sinueuse d’un brun-argenté, qui correspond à celle des ailes supérieures. Sur la partie dénuée d’écailles on remarque deux petits points noirs, l’un au mi- 208 HISTOIRE NATURELLE lieu de Paile, et l’autre presque à son origine. La frange est d’un gris-brun, et précédée d’une ligne de petits points noirs. Le dessous des quatre ailes présente absolu- ment le même dessin que le dessus; mais le jaune-ferrugineux est remplacé par du brun- clair, et la partie transparente ou dénuée d’é- cailles offre des reflets roses. La tête et le corps sont d’un gris-brun. Les antennes sont annelées de brun et de jaunàtre. Les pattes sont de cette dernière couleur. Cette jolie espèce, qui n’est décrite ni figurée dans aucun auteur à notre connaissance, nous a été envoyée par M. Parreyss, sous le nom de Ornatalis, que nous lui avons conservé. Nous en avions reçu précédemment un individu de M. Alexandre Lefebvre, qui a trouvé cette même espèce en Sicile. se DES LÉPIDOPTÈRES. 209 D''ALARONSDRUULTIBOOLRN MI RAD LAS RSA UAN ER : RNA UE D RARE LOOTENUN AS UL A D DE MR C. Ailes supérieures visiblement plus épaisses que les infé- 6 rieures, qu’elles couvrent entièrement dans l’état de repos. (Port de Noctuélites.) GENRE PYRAUSTE. 12. GENUS PYRAUSTA. PYRALIS. Zinn. Illig., ete, PHALÆNA. Fabr. PYRAUSTA. Sc2rank, Treits. Curtis. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Palpes' inférieurs aussi longs que la téte, très-aigus et sans articles distincts. — Trompe longue. — Antennes simples dans les deux sexes.— Abdomen des femelles gros et co- nico-< cylindrique. — Angle supérieur des premieres ailes plus ou moins aigu. Chenilles (à 16 pattes) Jusiformes, verruqueuses et demi- velues, — Chrysalide contenue dans une coque papyracée au milieu de la mousse. Nous avons adopté, sans modification, ce genre établi par M. Schranck et suivi par M. Treitschke. Presque toutes les espèces qu'il renferme se font remarquer par la vivacité de leurs couleurs ; LÉPID., VII NOCTURNES, V.—1l° Partie, 14 210 HISTOIRE NATURELLE mais un des principaux caractères qui les distin- guent des genres précédents, c’est la solidité de leurs ailes supérieures, eu égard à la petitesse de leur taille; aussi serait-on tenté de les ranger parmi les ÂVoctuélites, sous a forme de leurs palpes et la longueur de leurs jambes armées d’épines. Leur manière de vivre aussi est très différente de celle des Pyralites, dont nous avons parlé jusqu'à présent : au lieu de se tenir cachées pendant le jour, elles volent au con- traire en plein soleil et avec d'autant plus de vivacité qu’il fait plus chaud. Aussi n’en trouve- t-on que dans les bois clairs et bien exposés au midi, et surtout dans les endroits garnis de ge- néts et de bruyères. Quelques-unes se montrent deux fois par an, au printemps et en été; mais le plus grand nombre ne parait que dans cette der- nière saison. * Une autre particularité que présentent les Py- raustes, c’est que, chez elles, les femelles ont beaucoup moins d'envergure que les mâles. Quant à leurs chenilles , les deux seules que Jon connaisse jusqu'à présent vivent sur des plantes basses et se cachent dans la mousse pour se transformer. Leur chrysalide, qui n'a rien d’extraordinaire, est contenue dans une coque papyracce. Les dix-huit espèces que ce genre renferme DES LÉPIDOPTÈRES. 211 peuvent être partagées en trois divisions, ainsi qu'il suit, SAVOIR : A. Ailes supérieures à taches et bandes foncées sur un fond clair. Ailes inférieures obscures. Pudicalis. Virginalis. Sanguinalis. Castalis*. B. Les quatre ailes à taches et bandes claires sur un ford foncé. Purpuralis. Pygmæalis. Rubricalis*. Porphyralis*. Ostrinalis. Pustulalis. Punicealis. Mæstalis. C. Les quatre ailes à taches et bandes peu prononcées sur un fond obscur ou nébuleux. Cespitalis. Floralis, Normalis. Scutalis. Siculalis. Stygialis*. Nota. Nous donnerons plus tard les espèces marquées d’une*, si nous parvenons à nous les procurer! 14. 212 HISTOIRE NATURELLE M na DR Se MS ARS BR BEBE DA SEE INA AEBLLT L'ARAR TE ET AT NUVLET.H AS ASE A8 QU MXXXI, PYRAUSTE PUDIQUE. PYRAUSTA PUDICALIS. Mihi. (PI, 224, fig. 1.) Envergure, 8 lignes. Les ailes supérieures sont en-dessus d'un jaune- soufre, et traversées obliquement près du bord terminal par une bande presque droite d’un gris- pourpre ou violet; cette bande part du som- met de l'aile et vient aboutir à peu de distance de l’angle anal. On voit en outre un petit trait oblique de la même couleur vers le milieu du bord interne. Enfin la côte et la frange sont éga- lement d’un gris-pourpre ou violet. Les ailes inférieures sont en-dessus d’un gris- cendré et saupoudrées de jaune-soufre. Le dessous des ailes supérieures est d’un gris- cendré, celui des inférieures est d’un blanc-sale, La tête, le corps, les antennes et les pattes sont d’un gris cendré et saupoudrés de jaune- soufre. Cette jolie espèce a été trouvée dans les envi- rons d’Hyères, en Provence, par M. Cantener, DES LÉPIDOPTÈRES. 213 déjà cité plusieurs fois dans cet ouvrage, J'avais d’abord pensé que c’était la Castalis de M. Treits- cbke, qui n’est pas figurée dans Hubner ; mais après l'avoir confrontée exactement avec la des - cription de cet auteur, je me suis convaincu du contraire. Je la crois en conséquence inédite , et Je lui ai donné le nom de Pudicalis. 214 HISTOIRE NATURELLE Aa A dut 64 En WU BAG SU LAS MUR SA LAVE UERU ES SL LÈ LEUR EE SAS VES LILLY TLLR DS MXXXII PYRAUSTE ENSANGLANTÉE, PYRAUSTA SANGUINALIS. (PI. 224, fig. 2.) PyRAUSTA SANGUINALIS. 7reits. Schmett. von europ. t. va. pag. 163. n° 1. Pyrazis sanGuINaLIs, Linn, Illig. Scriba. Hubn, tab. 28. fig. 178. (mas.) Wien. Verz. Gotze, PyRALIS CRUENTALIS. Scriba. tab, VI. fig. 7. PHazæNA sanGuinaLISs. Fabr, Ent. syst. 111. 2. 235. 398. Schwarz. Rossi. Faun.etr. tom. 11. pag. 199. n° 1191. L'isramE (P. sANGuINALIS), Devill, Entom. linn. tom. 1. pag. 437. n. 788. Envergure, 6 à 7 lignes et demie, Les ailes supérieures en-dessus sont jaunes et traversées obliquement par deux bandes étroites d’un rouge-carmin, lPune médiane et l’autre presque terminale, avec la côte également d’un rouge-carmin. La première bande s'élargit dans sa partie supérieure et se divise en deux avant d'aboutir à la côte, ou plutôt elle est marquée d’un point jaune dans cette partie large ; la frange est jaune. Les ailes inférieures en-dessus sont d’un gris- DES LÉPIDOPTÈRES, 210 cendré , avec leur base, une raie médiane et la frange jaunâtre. Le dessous des quatre ailes est d’un jaune-paille luisant, avec les mêmes bandes qu’en dessous, d'un gris-pourpre. La tête, le corps, les antennes et les pattes sont jaunes. Cette description concerne les deux sexes; seulement les ailes inférieures du mâle sont d’un gris plus foncé. Cette jolie espèce est plus commune dans le midi que dans le nor: de la France; elle n’est cependant pas très-rare, dans les années chaudes, aux environs de Paris. Je l'ai prise plusieurs fois sur les coteaux exposés au midi qui bordent la Marne avant d'arriver à Saint-Maur, ainsi que dans les rochers de Fontainebleau, Elle parait deux fois, en juin et en août. Quant à sa chenille, elle n’est pas encore connue ; mais M. Treitschke présume qu'elle vit dans les mousses qui tapis- sent les coteaux où l’on prend l'insecte parfait en Allemagne, particulièrement dans le voisinage des bois de pins, 216 HISTOIRE NATURELLE D SAS LD LOU RLE LES EULABRUALA US S LOL LR D NS ARLES D NS LR À LUN ES SE NAN ER LA MXXXIII. PYRAUSTE VIRGINALE. PYRAUSTA VIRGINALIS. Mihi, (PL 224, fig. 3.) Envergure, 9 lignes et demie. Ezre ressemble beaucoup à la précédente; mais elle est plus grande. Les ailes supérieures en- dessus sont jaunes et traversées par trois bandes d’un rouge-carmin, dont deux étroites, placées au milieu, et l’autre plus large tout-à-fait termi- nale. Les deux premières se réunissent au bord interne, et l’une d'elles (l’extérieure) se bifurque avant d'arriver à la côte, qui est également d’un rouge-carmin depuis cette bande jusqu’à la base. La bande terminale est légerement ponctuée de jaune sur le bord qui regarde la frange. Enfin celle-ci est grise. Les ailes inférieures en-dessus sont entière- ment d’un gris-cendré, avec leur bord légère- ment pourpré et la frange grise. Le dessous des quatre ailes est d’un jaune-paille luisant, avec les mêmes bandes qu’en-dessus d’un gris pourpré. La tête et le corselet sont jaunes. L’abdomen Pvralites. Wocturnes. € PL, CCXXIV. ==, 7 | | | 2 2: | | | LL 6. 6. We vw F. Duméerul Foi et Direæit . 1.Pyrauste Pudique//#4ca4s/Mäle.2.1d.Ensanglantée anguinals) Male. 5.id Virginale [irginalis/Mäle. Let D.Id. Pourpree (Purpuralis) Mâle et Var. 6.Id. Grenade /?unicealis/ Fem. 7e Id Pyèmee (Pygmæals ) Fem. (e) .Id . Violette / Ostrinalis Male . 9: Id. Triste VA Wastalis )y Male. DES LÉPIDOPTERES. 7 est d’un gris-cendré. Les antennes et les pattes sont d’un gris-jaunâtre. Cette charmante espèce, qui n’est pas figurée dans Hubner, ni décrite par M. Treitschke, n’a été envoyée de Morée par mon fils. Je la crois tout-à-fait nouvelle, 218 HISTOIRE NATURELLE VON UVAS LAN RSA PRILES LR LVEE LU VELUY LE LL LLALALALLE LR ULLALEULL ANS MXXXIV. PYRAUSTE POURPRÉE. PYRAUSTA PURPURALIS. (PI. 224, fig. 4 et 5.) PyRAUSTA PURPURALIS. Zreits. Schmett. von europ. t. VII. pag. 166. n0 3. Schrank. John. Curtis. Pynaris Purpurazis. Linn. WVien. Verz. Illig. Fuesst. Lang, Verz. Gotze. Muller. Brahm. Clerck. tab. 1x. fig. 18. Hubn.tab. 6. fig 35. (mas.) Pyrazis PuNICEALIS. Hubn. tab. 6. fig. 34. (mas.) Larv. lep. vi. Pyr, 111. pseudo-noct. B. a. fig. 1,a-c. Pyrausra puNicEALIS, Schrank. Faun. boic, zr. B. 2. abth, S. 67. n. 1728. PHaLÆNa PURPURALIS. Fabr. Ent, syst, 111. 2. 238. 413. La POURPRÉE (P. pURPURALIS). Devil, Ent, linn, tom. 11, pag. 438. n° 791. Envergure, 7 à 9 lignes. CETTE espèce serait sans contredit la plus re- marquable de toute la tribu, si elle joignait une plus grande taille à la vivacité de ses couleurs. Le fond de ses ailes supérieures en-dessus est tantôt d’un rouge-pourpre ettantôt d’un pourpre brun ou violet qui fait ressortir d'autant mieux les taches d’un beau jaune orangé dont elles sont ornées. Ces taches sont disposées ainsi qu'il suit, savoir : trois à la base, qui souvent n’en forment DES LÉPIDOPTÈRES. 219 qu’une seule ; une au milieu, qui quelquefois ne consiste qu’en un point, et trois un peu plus loin, formant comme une bande interrompue, qui tra- verse l'aile obliquement; de ces trois taches, celle du milieu est arrondie; celle qui est au-dessus et qui touche à la côte est beaucoup plus petite et triangulaire; enfin celle qui est en-dessous et qui repose sur le bord interne est arquée et pré- sente quelques dentelures extérieurement. Les ailes inférieures en-dessus sont noires et traversées au milieu par une bande arquée jaune, avec trois taches de cette même couleur entre cette bande et l’origine de l'aile, dont une ronde et deux linéaires. Indépendamment de toutes ces taches et bandes, le bord terminal des quatre ailes est longé par une série de petits points jaunes très- serrés, qui forment souvent ligne, surtout aux ailes inférieures, et cette ligne est ordinairement lavée de pourpre près de l'angle anal. Enfin la frange est brune et terminée par des poils blan- châtres. Le dessous de quatre ailes est pourpre sur les bords et noir au milieu. Les supérieures ont quaire taches jaunes, dont trois plus vives que les autres et placées sur une même ligne. Les inférieures n’ont que trois taches jaunes, et sont traversées en outre par une bande arquée de la 220 HISTOIRE NATURELLE méme couleur qui correspond à celle du dessus; enfin le bord terminal des quatre ailes est longé par une ligre jaune. La tête et le corselet sont d’un jaune orangé, ainsi que les pattes et les antennes. L’abdomen est noir, légèrement saupoudré de jaune, avec les segments bordés de jaune-pâle. Cette description concerne les deux sexes, seulement la couleur pourpre de la femelle est moins pure, et l’abdomen du mâle est terminé par un pinceau de poils de cette couleur. La chenille, suivant Hubner, a la tête et le premier anneau d’un jaune-brun, avec trois lignes longitudinales noires sur cet anneau. Le reste du corps est gris, avec des taches ocellées noires entourées de blanc, et trois lignes longi- tudinales jaunes, dont une dorsale et deux laté- rales. Une variété d’un gris plus foncé, manque de la ligne dorsale, Le Catalogue de Vienne, et tous les auteurs qui l'ont copié, disent que cette chenille vit sur l’aubépine ( cratægus oxiacantha); mais il y a lieu de croire que c’est une erreur, et que Hubner a eu raison de la représenter sur une branche de menthe sauvage (mentha arvensis ), attendu qu'elle ressemble trop à celle de la Por- phyrals, sa congénère, pour lui supposer une autre manière de vivre. Or, celle-ci vit sur la DES LÉPIDOPTÈRES. 291 menthe aquatique ( mentha aquatica). La chry- salide de la Purpuralis est d’un jaune-brun et ressemble beaucoup aussi à celle de la Porphy- ralis. Le papillon se montre deux fois, en mai et en juillet. Il vole avec beaucoup d’agilité par un soleil ardent dans les clairières des bois remplis de bruyères. Il paraît répandu partout, d'après le grand nombre d’auteurs de différents pays qui l'ont décrit. dE 222 HISTOIRE NATURELLE LR PRRTIRTSIONS VERS LS LAS LUTN LUEUR UN LE RÉUNIE S LUN MRLL SYRIE RAR LUEUR MXXXV. PYRAUSTE GRENADE. PYRAUSTA PUNICEALIS. (PI. 224, fig. 6.) PyYRAUSTA PUNICEALIS. Zreits. Schmett, von europ. t. vit, pag. 168. n° 4. John Curtis. PyRAusTA PoRPHYRALIS. Schranck. Faun.boic, 11. B.2.abth. S. 69. n° 1726. PyraLis PUNICEALIS. Wien. Verz. Illig. Gotze. PyRALIS PORPHYRALIS, Hubn. tab. 6. fig. 36. (fœm.) La ROUGE (P. PuNIcALIS). Devill. Entom. linn. tom. vi. pag. 519. Puar. PuNICALIS. Fabr. Ent. syst. 111. 2. 239. 415. Braln. Envergure, 7 lignes et demie. Les ailes supérieures en-dessus sont d’un pourpre-violet très foncé, avec leur base sau- poudrée de jaunätre et plusieurs taches d’un jaune orangé , dont une plus grande que les au- tres au milieu. Cette tache, presque ronde, est accompagnée de deux autres beaucoup plus pe- tites dont une placée intérieurement et sur la même ligne et ne consistant souvent qu’en un point, et l’autre au-dessus et contigué à la côte. On remarque en outre trois autres petites ta- DES LÉPIDOPTÈRES. 223 ches de forme linéaire et placées dans différents sens entre la tache principale et le bord interne; mais elles n’existent pas sur tous les individus. Les ailes inférieures en-dessus sont noires, et traversées au milieu par une bande arquée d'un jaune orangé. La frange des quatre ailes est brune, avec son extrémité d’un gris-blanchàtre. Le dessous des quatre ailes est d’un violet- pourpre, avec leur base saupoudrée de jaunätre. Les supérieures sont marquées de trois taches d’un jaune orangé, et les inférieures traversées au milieu par une bande du même jaune, bordée dans sa partie supérieure d’une ligne noire, et surmontée d’un point de même couleur. La tête et le corselet sont d’un jaune orangé. L'abdomen est noir, avec les segments de l’ab- domen bordés de blanc-jaunâtre. Les antennes et les pattes sont Jaunûtres. Cette description concerne les deux sexes, qui ne présentent aucune différence notable en- tre eux. Cette espèce varie autant que la Purpuralis ; mais ce qui la distingue principalement de cette dernière, c’est que ses ailes inférieures, dont le fond est noir, ne sont traversées que par une bande jaune, sans lignes ni taches qui l’accom- pagnent. 22/ HISTOIRE NATURELLE La Punicealis paraît deux fois comme la pré- cédente savoir : en mai et en juillet; mais elle est moins répandue : elle setient principalement dans les bois plantés de pins. Ses premiers états ne sont pas connus. DES LÉPIDOPTÈRES. 295 ARR SSSR LULU RIRES US OR URA TS 8 LRRSAA BALE LS LULSIIVLIAI ATAIAL AL SE RS MXXXVI. PYRAUSTE PYGMÉE. PYRAUSTA PIGMÆALIS. (PI. 224, fig. 7.) Envergure, à lignes et demie, Les quatre ailes en-dessus sont d’un noir-brun luisant, avec un reflet pourpre. On voit sur le milieu des supérieures une petite tache d’un fauve doré contiguë à la côte, et sur les infé- rieures une ligne courbe transverse et médiane de la même couleur. La frange est noirâtre, avec son extrémité grise. Le dessous des quatre ailes ne diffère du des- sus que parce qu’il est moins luisant. Les antennes, la tête et la partie antérieure du corselet sont jaunâtres, ainsi que les pattes. Le reste du corps est d’un brun-noir. Cette Pyrauste, remarquable par l’exiguité de sa taille, nous a été communiquée par M. Alexan- dre Lefebvre, qui la rapportée de Sicile. Ne ayant pas trouvée figurée dans Hubner, ni décrite dans M. Treitschke , nous l'avons consi- dérée comme nouvelle. Cependant il serait très- possible que ce ne füt qu’une variété extrême ment petite de la Punicealis. LÉPID., VILL. — nocr., V.— 11° Pariie. 15 296 HISTOIRE NATURELLE LU OANSUITRARD DIRES NS ANNE RS ATEUR SARA ABS S BRU Re RURAL AS Re MXXXVII PYRAUSTE VIOLETTE. PYRAUSTA OSTRINALIS. (PI. 224, fig. 8.) PyRAUSTA osrriNauis. Treits. Schmett, von europ. t. vit. pag. 172. n° 6. John Curtis. PyRALIS OSTRINALIS. Hubn. tab. 17. fig. 113. (fœm.) Envergure, 7 lignes. Les ailes supérieures en-dessus sont d’un pourpre-violet beaucoup moins vif que dans la Purpuralis, et tirant quelquefois sur le gris, avec leur base saupoudrée de jaune. Elles sont traversées vers leur milieu par une bande si- nueuse d’un jaune-pâle, laquelle se compose de trois taches réunies; deux autres taches isolées du même jaune, et placées sur la même ligne, se voient entre cette bande et l’origine de cha- que aile. Les ailes inférieures en-dessus sont d’un brun- noirätre, et traversées au milieu par une bande arquée d’un blanc-jaunâtre, surmontée d’une tache ronde de la même couleur. Indépendamment de toutes ces bandes et ta- ches, le bord terminal de chaque aile est longé par une ligne jaunâtre plus marquée sur les ailes DES LÉPIDOPTÈRES. 297 inférieures que sur les supérieures , où elle man- que quelquefois entièrement. Enfin la frange est d'un gris-violâtre et terminée par des poils blan- châtres. Le dessous des quatre ailes est d’un gris-blanc- jaunâtre lavé de pourpre sur les bords, avec une bande et deux taches noires sur les supérieures, et deux bandes noires sans taches sur les infé- rieures. La tête et Le corselet sont d’un brun-violitre, ainsi que les antennes. L’abdomen est noirâtre, avec les segments bordés de blanc-jaunâtre. Les pattes sont de cette dernière couleur. Cette description concerne les deux sexes ; seulement l'abdomen du mäle est terminé par un pinceau de poils jaunes. Cette espèce semblerait au premier coup d’œil n'être qu'une variété plus petite et plus pâle de la Purpuralis ; mais ce qui l'en distingue essen- tiellement, ce sont les trois taches principales des ailes supérieures qui, chez elle, sont tou- jours réunies en une seule bande dans les deux sexes. Je l'ai trouvée pour la première fois cette année (1832) au bois de Boulogne. Elle volait en juillet parmi les genèts et les bruyères, avec la Cespitalis, Je l'avais reçue précédemment du midi de la France. Ses premiers états sont inconnus, 19: 298 HISTOIRE NATURELLE PLAN LU RAA LS AU LES LE AS AS AA MINT ETLILS LORS A CAUSE AA AA AIASEN LATE S LAS LAS LE MXXXVIIL PYRAUSTE TRISTE. PYRAUSTA MOESTALIS. Mihi., (PI, 224, fig. 9.) Envergure, 7 lignes, Les quatre ailes en-dessus sont d’un brun-foncé tirant sur le noir, avec cinq taches sur les supé- rieures et une bande arquée surmontée d'une seule tache sur les inférieures, les unes et les autres d’un blanc-jaunâtre. Des cinq taches des ailes supérieures, trois sont placées transversa- lement en forme de bande, et les deux autres longitudinalement entre cette bande et la base de l’aile : celles-ci sont trés-petites en compa- raison des autres. La bande arquée des ailes in- férieures traverse le milieu de l’aile et la tache qui la surmonte est arrondie. Le dessous des quatre ailes ressemble au-des- sus, avec cette différence que le jaune y domine plus que le noir. Les antennes, la tête et le corps sont d’un brun-noir, avec les segments de l’abdomen bor- dés de blanc jaunâtre. Les pattes sont de cette derniere couleur. DES LÉPIDOPTÈRES. 229 Cette description concerne les deux sexes : seulement l'extrémité de l’abdomen du mâle est lavée de pourpre. N'ayant vu d’abord qu'un individu passé de cette espèce, je l’avais pris pour une variété de la Purpuralis ; mais j'en aireçu depuis de plus frais, qui tous se ressemblent, et chez lesquels on trouve les deux sexes. Je ne doute pas d’après cela que ce ne soit une espèce distincte qui n’est décrite ni figurée dans aucun auteur à ma con- naissance. Je lui ai donné le nom de Moæstalis , à cause de sa couleur noire et blanche. Cette espèce se trouve principalement dans les mon- tagnes. M. Amédée Cauchy l’a rapportée de son voyage en Suisse, mais elle a été prise aussi en France. a3c HISTOIRE NÂTURELLE de 4 SD LR LV AU UN SLEV LLLLÉSES A LELRALÉT VEILLE LE LLEVELAGRES L 25 SOSLEERS S 7 MXXXIX. PYRAUSTE PUSTULÉE. PYRAUSTA PUSTULALIS. (PI, 225, fig. 1 et 2.) PyraLis PUSTULALIS. Hubn. tab. 30. fig. 190-192. Envergure, 7 à 9 lignes. Les ailes supérieures sont en-dessus d’un brun- rougeàtre ou cannelle ; avec leur base d’un jaune- soufre. Elles sont traversées au milieu par une bande de taches isolées du même jaune, qui se partage en deux branches avant d'arriver à la côte. Ces taches varient en nombre et en gran- deur, suivant les individus, et celles de la bran- che extérieure sont toujours les plus petites. La frange est jaunâtre et précédée d’une ligne fauve. Les ailes inférieures sont d’un gris-brun, avec la frange jaunâtre et précédée d'une ligne fauve dont la couleur s'étend le long du bord interne. Le dessous des quatre ailes est d’un gris-brun, avec leur côte teintée de brun-rougeâtre ou can- nelle. La tête et le corselet sont d’un brun rougeûtre. L'abdomen est d’un gris-brun, avec l’extrémité fauve. Les antennes et les pattes sont jaunâtres. DES LÉPIDOPTÈRES. 231 Cette description est faite sur un mâle, Nous avons sous les.yeux une femelle d’un tiers moins grande et plus foncée en couleur, avec les taches jaunes plus petites. Du reste, les deux sexes se ressemblent. Cette jolie espèce, figurée dans les supplé- ments d'Hubner, n’est pas décrite dans M. Treits- chke. Elle m'a été envoyée d'Allemagne ; j'ignore sa patrie. EVA Æ 239 HISTOIRE NATURELLE CRAUSA AN LULU AR AU ER ELLE RL LE RARE RE LU LU RE LE LL LE RS LL EA SUVVAA LE RL SAS LRU EVE MXL, PYRAUSTE DES BUISSONS. PYRAUSTA CESPITALIS. (PI, 225, fig. 3 et 4.) PyrRaAusrTa cEspiTALIS. Treits. Schmett, von europ, tom, vi. pag. 193, n° 7. Schrank. John Curtis. Pyrazis cespiraLis, Wien. Verz.Illis. Lang, Verz. Gotze. Brahm, Hubn. tab. 6. fig. 39. (fœm.) PyraLis sorDIpaLis, Hubn. tab, 7. fig, 40. (mas.) PHALÆNA GEsPiTALIS. Fabr. Ent, syst..111. 2. 238. 410. PyRALE DES BUISSONS (Pr, GEsPiTALIS). Devill. Entom. linn, tom, 1V, pag. 19. Envergure, 7 à 9 lignes, Les quatre ailes en-dessus sont d’un gris-brun nuancé de fauve. Les supérieures sont traversées au milieu par une large bande sinueuse d’un gris un peu plus foncé, qui se détache à peine du fond, et dont le centre est occupé par deux petites taches brunes, l’une réniformeet l’autre orbiculaire; cette dernière tache est rarement bien visible. Les inférieures sont traversées par deux raies fauves, dont une médiane et l’autre terminale. La frange est de la couleur des ailes. Le dessous des quatre ailes est d’une fauve- pale. Chacune d'elles est traversée d’abord par Pyralites ANVocturnes U ZE. CCXAT L Dumérel Fait et Direztt. 1. et 2. Pyrauste Pustulée /Zrétatir) mâle et femelle 5.et 4. Id. des buis - SOS /Crpetabr.) Mâle et femelle 5 less (J'eutulalir.) Wäale G |dem florale /Zbrakr.) femelle 7 [dem Normale Wormatir.) femelle 8 Idem Sie1- 4 lienne / Séutahs.) femelle. D: Fa M sé DES LÉPIDOPTÈRES, 233 une bande brune longeant le bord terminal, et ensuite par une ligne sinueuse de la même cou- leur, mais plus foncée. Entre cette ligne et la base de chaque aile, on voit en outre sur les supérieures deux petites taches noirâtres , l’une réniforme et l’autre orbiculaire, et sur les infé- rieures un petit croissant de la mème couleur que les taches. La tête et le corps sont d’un gris-brun, avec les segments de l'abdomen bordés de fauve-päle. Les antennes et les pattes sont de cette dernière couleur. Cette description concerne les deux sexes. Ce- pendant il est à remarquer que, par une ano- malie singulitre, les femelles ont moins d’en- vergure que les mâles dans cette espèce, et le dessin de leurs ailes est mieux écrit. Ce dessin dans quelques individus ressemble à celui de la Scutalis. La Pyrauste des Buissons est très-commune dans les clairières des bois, parmi les bruyeres et les genèts, Elle se montre deux fois : en avril et mai, et en juillet et aout. Ses premiers états ne sont pas connus. 234 HISTOIRE NATURELLE ROSE RE RARE PILE SU RUE VILLE SL RLEL ES AU LU LA LUE L LULU LL LA AURS MXLI. PYRAUSTE ÉCUSSONNÉE. PYRAUSTA SCUTALIS. (PI. 225, fig. 5.) Pyrausra scurazis. Treits, Schmett, von europ. t. vis. pag. 177. n°111: PyraLis scuTALIS. Hubn. tab. 24. fig. 16, (mas) Envergure, 8 lignes. Les quatre ailes sont en-dessus d’un brun- noir, avec un reflet olivâtre. Les supérieures sont traversées vers leur extrémité par une ligne arquée d’un jaune-clair, et près de leur base par une ligne anguleuse d’un noir foncé. Le centre de l'intervalle qui sépare ces deux lignes est occupé par deux taches noires placées sur une éclaircie jaunâtre , l’une réniforme et l’autre orbiculaire. La frange est brune et précédée d’une ligne d’un jaune-clair, interrompue dans le milieu. Les ailes inférieures sont traversées au milieu par une ligne ou bande étroite forte- ment sinuée d’un jaune-clair. l'intervalle qui | existe entre cette bande et la base de l’aile est saupoudré de jaunâtre, avec un point central noir. Enfin la frange, comme celle des ailes su- DES LÉPIDOPTÈRES. 235 périeures, est précédée d’une ligne interrompue d’un jaune-clair. Le dessous des quatre ailes ressemble absolu- ment au dessus. La tête et le corps sont d’un noir-brun, avec les segments de l'abdomen bordés de jaune-clair. Les antennes et les pattes sont de la même cou- leur, Cette description ne concerne que le mâle; la femelle nous est inconnue. Cette espèce, dont les premiers états n’ont pas encore été observés, se trouve en Italie et dans le midi de la France, où il parait qu’elle n’est pas commune. L’individu figuré fait partie de la collection de M. Alexandre Lefebvre. Pre'ans ÈS 236 HISTOIRE NATURELLE RRRR RO AR 0 BA DIU AA VU DSL EL EVIL SLI NE LE IAIANEIAIVIAIAALAAAIAIALAIAAASA MXLIT. PYRAUSTE FLORALE. PYRAUSTA FLORALIS,. (PI. 225, fig. 6.) PYRAUSTA FLORALIS. Zreits. Schmett, von europ. tom, vit, pag. 178. n° 12. PyRaLIS FLORALIS. Hubn. tab. 29. fig, 142. (fœm.) Envergure, 7 lignes. Les ailes supérieures en-dessus sont d’un gris- brun , avec un reflet bronzé; elles sont traver- sées vers les deux tiers de leur longueur par une ligne sinueuse noirâtre, qui se termine à la côte par une tache de la même couleur, et qui est bordée de fauve intérieurement. Entre cette li- gne et la base de l'aile, on aperçoit d’abord une éclaircie fauve et ensuite une tache réniforme noire. L’extrémité des mêmes ailes est bordée par une ligne de points noirs qui précède immédia- tement la frange, d’un gris-roussâtre. Les ailes inférieures en-dessus sont fauves, et traversées à peu de distance du bord terminal par une bande étroite noire qui forme un angle un peu avant d'arriver au bord interne, et qui est surmontée d’une tache noirâtre. La frange est roussâtre et précédée d’une ligne noire. DES LÉPIDOPTÈRES. 237 Le dessous des quatre ailes est d’un jaune- fauve clair, avec une ligne noire arquée sur cha- cune d'elles, et deux taches de cette couleur sur les supérieures seulement, l’une réniforme et l’autre orbiculaire. La tête, le corps et les antennes sont d’un gris-brun , avec les segments de l’abdoinen bor- dés de fauve. Les pattes sont jaunûtres. Cette description est faite d’après une femelle : le mâle nous est inconnu. Cette espèce se trouve en Italie et probable- ment aussi dans le midi de la France. Ses pre- miers états ne sont pas connus. M. Treitschke l'indique comme fort rare. L'individu figuré fait partie de la collection de M. Boisduval. NU À 238 HISTOIRE NATURELLE PAR RL RD RSA B ES ARR NAN ES LILAS SEVSLRLILIE RSR ULLLENALLRRIBULS LI ES LI ASS © MXLIIL PYRAUSTE NORMALE. PYRAUSTA NORMALIS. (PI, 225, fig. 7.) PyrausTa NoRMALIS. Treits. Schmett. von europ, t, vi, pag. 179. n° 9. PyRaLis NORMALIS. Hubn.tab. 17. fig..110. (fœm.) Envergure, 7 lignes. Les ailes supérieures en-dessus sont d’un brun foncé saupoudré de fauve rougeûtre, principa- lement le long de la côte et au bord terminal près de l'angle anal, avec une grande tache noire au milieu , en forme de pyramide dont la base repose sur le bord interne, et le sommet se termine par un point d’un noir plus foncé un peu avant la côte. Ce point est placé sur une éclaircie blanche, et accompagné du côté inté- rieur par une ligne qui part de la tache dont nous venons de parler et se termine à la côte. La frange est grise et précédée d’une série de petits points noirs. Les ailes inférieures en-dessus sont d’un noir velouté, et traversées obliquement, un peu au- delà du milieu, par une raie flexueuse blanche, DES LÉPIDOPTÈRES. 239 avec un point de la mème couleur à leur origine. Leur frange est également blanche. Le dessous des premières ailes ést blanc, avec leur extrémité noire, une grande tache et deux lignes également noires, qui correspondent au dessin du dessus. Le dessous des secondes ailes est noir, avec quelques vestiges de la raie blan- che du dessus. La tête et le corps sont d’un noir-brun, avec l'extrémité de l'abdomen fauve. Les antennes et les pattes sont de cette dernière couleur. Cette jolie petite espèce qui a tout-à-fait le port d’une Voctuélite, nous a été communiquée par M. le capitaine de Villiers, avec cette note : « Prise en plein midi dans les rochers des Pyré- « nées. » M. Treitschke dit qu'on la trouve en Hongrie, mais qu’elle est fort rare. 2/0 HISTOIRE NATURELLE ” RARE IA DIR UD LE LENS LES S VITAE VAUES LVAULOAIAIIIAIAUTILALAITELAANAASUASLS MXLIV, PYRAUSTE SICiLIENNE. > PYRAUSTA SICULALIS. Mihi. (PL. 225, fig. 8.) Envergure, 6 lignes, Les ailes supérieures sont en-dessus tantôt d’un brun-noir luisant , tantôt d’un gris-brun, avec un reflet bronzé et quelques éclaircies fauves. Elles sont traversées par deux lignes lé- géerement courbes et très-écartées, mais qui se rapprochent au bord interne. On voit au milieu de lintervalle qui les sépare un trait oblique noir, et la plus extérieure des deux est bordée de fauve intérieurement, Les ailes inférieures sont en-dessus d’un brun- noir, avec un petit point fauve vers le milieu du bord inférieur. Ledessous des ailes supérieures est d’un fauve- clair, avec deux taches et une raie parallèle au bord terminal, d’un brun-noir. Celui des ailes inférieures est d’un gris-brun, avec une ligne courbe noirâtre, La tête et le corps sont d’un brun-noirâtre, avec les segments de l'abdomen bordés de blan- DES LEPIDOPTÈRES. 2/1 châtre. Les antennes et les pattes sont d’un gris- fauve luisant. Cette espèce, que nous n'avons pu reconnaitre dans Hubner, a été prise par M. Alexandre Le- febvre, dans les bois des madoniers, au pied du mont Aspro, en Sicile. Elle nous a été envoyée depuis d'Allemagne, comme nouvelle et sans nom. Nous l'avons appelée Siculalis, du nom de Pile où elle a été trouvée. La figure qui s’en rapproche le plus dans Hubner est celle qu'il nomme Comitalis, espèce que M. Treitschke passe sous silence, et qui n’est décrite dans au- cun auteur. LÉPID., VIIL. noct., V.—II° Partie. 16 2/42 HISTOIRE NATURELLE VENIR EIRE TENS LISYEVTRSISLIALILIERSLITIVILI LIPIRIAIALALTLLLALTLÉLASRAQUSE LR C. Ailes supérieures visiblement plus épaisses que les infé- rieures, qu’elles couvrent entièrement dans l’état de repos (port des Noctuélites). GENRE ENNYCHIE. 13. GENUS ENNYCHIA. GEOMETRA. Linn. PHALÆNA. Fabr. BOTYS. Zatr. TINEA. Geoff. PYRAUSTA. Curtis. ENNYCHIA. Treits. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES.: Palpes inférieurs presque aussi longs que la tête, épais, velus, et dont le dernier article, peu distinct, se termine en pointe. — Trompe longue. — Antennes tres longues et simples dans les deux sexes. — Corselet robuste. — 4b- domen des femelles gros et conico-cylindrique. — Angle supérieur des premières ailes plus ou moins arrondi. ( Premiers états inconnus). Nous avons adopté sans modifications cegenre établi par M.Treitschke. Toutes les espèces qu'il renferme ont le fond de leurs ailes d’un noir plus ou moins intense, avec des taches ou des lignes blanches chez la plupart. Elles se distin- DES LÉPIDOPTÈRES. 243 guent principalement des Pyraustes par un cor- selet plus robuste, par des palpes plus courts et par des antennes comparativement plus longues. Leur manière de vivre est la même, c’est-à-dire qu'elles volent également à l’ardeur du soleil dans les clairières des bois et dans les prairies sèches et élevées. Quelques-unes d'elles n’habi- tentque les pays de montagnes. Leurs premiers états sont inconnus. Ce genre peut se partager en trois groupes, ainsi qu'il suit, savoir: J Albofascialis*. traversée par une bande Anguinalis, Cingulalis. LE LE D VE VS dé drop Fnierale. Sépulchralis (1). Chaque aile Luctualis*. marquée d’une ou deux ta- Octomaculalis. ches blanches ou d’une au- Potlinalis. tre"couleur:; : . -1.% Quadripunctalis*. Atralis, Les quatre ailes sans bandes ni taches, Nigralis. Nota. Nous donnerons plus tard les espèces marquées d’une *, si nous parvenons à nous les procurer, à AN (1) Cette espèce, nommée ainsi par M. Marcel de Serres et mise au rang des Ennychies par M. Treitschke, n’est qu’une variété très petite et très foncée en couleur de l'Ophiusa Jucunda , ainsi que me l'a fait remarquer M. le docteur Rambur, qui a trouvé cette même variété en Corse. 16. 244 HISTOIRE NATURELLE SRB ER RNR LRS RER CLRRAVAR RL ELALRLRANLRLÈLALS AA LLRLELAS LÉ LLEL RURALE MXIV. ENNYCHIE CORDÉLIÈRE. ENNYCHIA ANGUINALIS. (PI. 226, fig. 1.) ENNycæia ANGuINALIS. Treits. Schmett. von europ. t. vit. pag. 198. n° 4. | PyRALIS ANGUINALIS. Hubn. tab. 5. fig. 32. (mas.) Schrank. La TEIGNE CORDÉLIÈRE. Geoff. tom. 11. pag. 194. n° 32. PyYRAUSTA ANGUINALIS. John Curtis. Envergure, 7 lignes. Les quatre ailes tant en-dessus qu’en-dessous sont totalement noires, finement saupoudrées de roussâtre et traversées au milieu par une ligne blanche sinueuse, avec un point de la même couleur sur les supérieures seulement. La frange est noire avec son extrémité grise. La tête et le corselet sont noirs et saupoudrés de roussätre. L'abdomen est noir avec les an- neaux bordés de blanc. Les antenneset les pattes sont jaunâtres ou roussâtres. Cette espèce paraît deux fois, en mai et en juillet. Elle n’est pas rare dansles prairies sèches; mais elle ne se montre que par un soleil brillant. DES LÉPIDOPTÈRES 2/5 OUREIISRILS SUR IEIESEN NS SD D ELU NA AR TA ALES VERT LT VE LÉAUSIRS LS AAA US AS MXILVI. ENNYCHIE ZONE BLANCHE. ENNYCHIA CINGULALIS. (PI. 226, fig. 2.) Ennyenia cINGuLALIS. Treits. Schmett, von europ. t. vtr. pag. 193. n° 3. GEOMETRA CINGULATA. Linn. S. N. 1.2. 874. 280. Faun. suec. ed. 2. N. 1303. Clerck, tab. 2. fig. 10. PHALÆNA CINGULATA, Fabr. Ent. syst. 111. 2. 206. 285. Gotze. Brahm. PyrALISCINGULALIS. Wien. Verz. Illig. Hubn. tab, 5. fig. 30. (mas.) Schrank. Lang, Verz. LA CEINTURE (P. G. CINGULATA). Devill. Ent, linn, tom. 11. pag. 356. n° 553. La ZONE BLANCHE (P. EREMITICA.) Fourcroy. Ent. par. pag. 289. n° 102. PYRAUSTA CINGULALIS, John Curtis. Envergure, 6 lignes. Les quatre ailes, tant en-dessus qu'en-dessous sont noires el traversées au milieu par une ligne blanche , droite sur les supérieures et arquée sur les inférieures. La frange est noire avec son ex- trémité grise. La tête et le corps sont noirs, avec les an- 246 HISTOIRE NATURELLE neaux de l’abdomen bordés de blanc. Les an- tennes sont noires et les pattes jaunâtres. Cette espèce se trouve dans les mêmes loca- lités que l’Anguinalis, et parait aussi deux fois, au printemps et en été. Elle est plus commune que cette dernière, du moins aux environs de Paris. DES LÉPIDOPTÈRES. 247 ARSELTS RARES RSS RSS RAR SAS URL AL VAL LN SRE LALRLAVER SARL LENS LS LABS R SR MXLVII ENNYCHIE FASCIÉE. ENNYCHIA FASCIALIS. (PI. 226 , fig. 3.) ENNycHia FasciALIs. Treits. Schmett. von europ. tom, var. pag. 196. n° 2. PyraLis FasciaLis. Hubn. tab, 5. fig. 31. (mas.) PYRAUSTA FasCiALIS. John Curtis. Envergure, 7 lignes et demie. Les quatre ailes tant en-dessus qu’en-dessous sont noires, finement chargées d’atomes ferrugi- neux, et traversées au milieu par une ligne blan- che sinueuse sur les supérieures et arquée sur les inférieures. La frange est noire. La tête et le corps sont noirs, avec les anneaux de l’abdomen bordés de blanc. Les antennes sont noires et les pattes jaunâtres. L’abdomen du mâle est terminé par un pinceau de poils de cette dernière couleur. Cette espèce se trouve dans les pays monta- gneux. Elle est plus rareque les deux précédentes. l'individu figuré a été pris par M. le capitaine de Villiers, dans les environs de Neuf-Brisach. ES 218 HISTOIRE NATURELLE LI RIIRIAS ASS S LI TS VOLE RIS LIL VERTE S LES AIRIS SARL IALA SES SEULS NU R SAN RS EN MXLVIIT. ENNYCHIE 8 TACHES. ENNYCHIA OCTOMACULALIS. (PI. 226, fig. 4.) ENNYCHiA ocTomAcuLaLIs. Treits. Schmett. von europ. tom. vil. pag. 201. n° 7. GEOMETRA OCTOMACULATA. Linn. Mant. 540. PHaLæNa ATRALIS. Fubr. Ent, syst. 111. 2. 241. 422. PyraLis GuTraLis. Hubn. tab. 12. fig. 75. (fœm.) Wien. Verz. Illig. Schrank. Lang, Verz. Gotze. PHALÆNA FUNERANA. Muller, Zool. dann. prodr. pag. 132. n° 124. Nocr. TRIGUTTA. Esper. tom. 1v. tab. 163. fig. 6. Pyrausra cuTraLis. John Curtis. Envergure , 8 lignes et demie. Les quatre ailes vues en-dessus et en-dessous, sont d’un noir luisant, avec deux taches blan- ches arrondies sur chacune d'elles. Quelques individus portent en outre un point blanc placé entre ces deux taches, près de la côte des ailes supérieures. La frange est noire, quelquefois avec un peu de blanc à l'angle anal. La tête et le corps sont noirs, avec les épau- lettes d’un jaune-fauve et les anneaux de l’ab- Pyvralites. Vo 7247772 € 72 { ee l'Pumend l'inctt et Lirexit I Ennychie Cordelière /4rgranatir.) 2 Id em Zône blanche /Czqutatbir) 5 Id. lasciée/Zrcerter.) 4. | d . huit Taches /%46 macutalis.) 5 [ d. Poudreée /224natr .) 6: Id . Obseure /Atrater.) 7 Id. Noire / Wyratr.) DES LEPIDOPTÈRES. 249 domen bordés de blanc, les antennes noires et les pattes blanchätres. : Cette espèce vole en juin et juillet dans les clairières des bois secs et sur les bruyères par un soleil ardent. Elle n’est pas rare dans la forit de Fontainebleau et les environs de Nemours. 250 HISTOIRE NATURELLE PLNIVILIELRITLELLT LILEREL LEE VEUT LILI TILS LA L 21 LSLSLELELS LS LS MXLIX. ENNYCHIE POUDRÉE. ENNYCHIA POLLINALIS. (PI. 226, fig. 5.) —————— —— Ennycnia PoLLINALIS. Treits, Schmett, von europ, t. VII. pag. 202. n° 8. PYRALIS FOLLINALIS. Hubnr, tab. 5. fig. 29. (mas.) Wien. Verz. Illig. Fuessl. Gotze. Brahm. PHALÆNA POLLINALIS. Fabr, Ent. syst. 111. 2. 241. 423. Nocr. BiGUTTA. Esp. tom. 1v. tab. 163. fig. 5. La POUDRÉE (P. PoLLINALIS). Devill, Ent. linn. tom, 1v. pag. 520. Envergure, 8 lignes et demie. Les quatre ailes sont en-dessus d'un noir ve- louté et finement saupoudré de blanchätre , avec deux taches blanches sur chacune d’elles, et une ligne de la même couleur à la base des ailes su - périeures. L’une de ces taches, sur les premières ailes, a toujours la forme d’une larme; les au- tres varient de grandeur et de forme suivant les individus. La frange est blanchâtre et entre- coupée de noir aux ailes supérieures seulement. Le dessous des quatre ailes ne diffère du des- sus que par l’absence des atômes blanchâtres. DES LÉPIDOPTÈRES. 251 La tête et le corselet sont noirs et saupoudrés de gris. L’abdomen est noir, avec les anneaux bordés de blanc. Les antennes sont noires et les pattes blanchätres. Cette espèce paraît deux fois,en mai et en juillet. Elle vole par un soleil ardent dans les clairières des bois secs et sur les hautes herbes. Elle n’est pas rare aux environs de Paris, sur- tout au bois de Boulogne, dans les années chaudes. 252 HISTOIRE NATURELLE SSSR LREEIS ES SAR SEAT ESVLIS EVE RS LIVE LIVES VEILIATALLAULIAS SARNNS IS LIL UA NS ML. ENNYCHIE OBSCURE. ENNYCHIA ATRALIS. (PI. 226, fig. 6.) EnnycniA ATRALIS, 7reits. Schmett. von europ. tom. vir. pag. 206. u° 11. PyraLis ATRALIS. Hubn. tab. 5. fig. 27. (mas.) Envergure , 4 lignes et demie, Les quatre ailes en-dessus sont d’un noir lui- sant, avec un reflet bronzé et une petite tache roussâtre au centre des inférieures. Élles sont également noires en-dessous, mais sans reflet bronzé, avec une tache blanche sur chaque aile. La tête et le corps sont de la couleur des ailes, ainsi que les antennes. Les pattes sont grises. Cette espèce , la plus petite du genre, vole en société sur les prairies des montagnes; elle pa- rait en juin. QU Doc Me DES LÉPIDOPTÈRES. 253 LS I LIL IRRLIRIRRS LEA RRRS RUE ELLES LRELE LISTER ELLE LENS ALALILILE LORS LA NN MLI ENNYCHIE NOIRE. ENNYCHIA NIGRALIS. (PI. 226, fig. 7.) Ennycia niGraLis. Treits. Schmett. von europ. tom. vir. pag. 205. n° 10. PyrALIS NIGRALIS. Aubn. tab. 5. fig. 26. (mas.) PHALÆNA NIGRaLIS. Fabr. Ent. syst. 111, 2. 241. 421. Envergure , 7 lignes et demie. ELLE est entièrement d’un noir luisant des deux côtés sans aucune tache. Ce noir a un léger reflet rougeàtre, et paraît moins intense en-des- sous qu’en-dessus. Cette espèce ne se trouve que dans les mon- tagnes. L’individu figuré nous a été communiqué par M. Alexandre Lefebvre, qui Pa rapporté de Suisse. 254 HISTOIRE NATURELLE RE EE EEE EEE TEE TETE SSL TS LL ST LS LS SSL TS LOTS TE TOITS C. Ailes supérieures sensiblement plus épaisses que les infé- rieures, qu’elles couvrent entièrement dans l’état de repos (port des Noctuélites ). GENRE HERCYNE. 14. GENUS HERCYNA. PYRALIS. Zinn. Hubn. Devill. PHALÆNA. Fabr. CRAMBUS. Fabr. HERCYNA. Treits. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Palpes inférieurs aussi longs que la tête, épais etvelus, sans articles distincts.—Antennes simples dans les deux sexes. — Trompe longue.— Corselet robuste, — Abdomen ne dé- passant pas les ailes inférieures lorsqu'elles sont étendues. — Angle supérieur des premières ailes plus ou moins arrondi, (Premiers états inconnus). Ex adoptant ce genre établi par M Treitschke, et qui renferme chez lui quatorze espèces, je l'ai réduit à quatre et J'ai réparti les dix autres sur denx nouveaux genres qui viendront plus DES LÉPIDOPTÈRES. 255 tard. Les quatre espèces qui restent dans celui-ci ont les plus grands rapports entre elles pour la forme et la couleur. Elles ont le corps robuste, les ailes courtes, épaisses et généralement d’un brun-noir satiné en-dessus , avec des taches et des lignes grises sur les ailes supérieures. Ces quatre espèces volent en juillet sur les montagnes les plus élevées. Leurs chenilles ne sont pas encore connues. Voici leurs noms: Manualis. Holosericalis*. Rupicolalis. Alpestralis. Nota. Nous n'avons encore pu nous procurer celle qui est marquée d’une * ; nous la donnerons supplémentairement à la fin du volume. 156 HISTOIRE N:;TURELLE DER LEVEL IVELSETAR EURE LAR SELS EE LELLESVE IN LATE LIELLLELÉLALNSE RSS S sms san MLIL., HERCYNE MANUELLE. HERCYNA MANUALIS. (PI. 227, fig. 1.) HerRCYNA ManuALIS. Treits. Schmett. von europ. tom, vi. pag. 180. n°1. PyRALIS MANUALIS. Hubn. tab. 351. fig. 195-197. Envergure, 10 lignes et demie. Lzs ailes supérieures sont en-dessus d’un gris- bleuätre, avec une large bande d’un brun-noi- râtre qui occupe les deux tiers de leur surface à partir de la base, qui est également noirûtre. Cette bande est fortement sinuée ou échancrée du côté extérieur, et présente dans le milieu une éclaircie blanchâtre sur laquelle sont placés deux points noirs. Une autre bande très-étroite et dentelée, de couleur noirâtre, longe le bord terminal. La frange est de cette dernière cou- leur. Les ailes inférieures sont en-dessus d’un brun- noir qui s’éclaircit vers leur base, avec la frange blanchatre. Le dessous des quatré ailes est d'un gris- bleuâtre, avec un point discoïdal noir sur cha- DES LÉPIDOPTÈRES. 257 cune d’elles. Ce point est accompagné d’une tache et d’une ligne arquée noire sur les ailes supérieures, et seulement d’une ligne semblable sur les ailes inférieures. Les quatre ailes sont en outre terminées par une large bande noirûtre. La tête et le corps sont noirâtres, avec les anneaux de l'abdomen bordés de gris. Les an- tennes sont noirâtres et les pattes blanchâtres. Cette Hercyne, nouvellement découverte, se trouve en Suisse et dans les Alpes françaises. Elle vole en juillet. Elle est encore rare dans les collections. S LÉPiD , VILL.— nocr., V. Ile Partie. 17 258 HISTOIRE NATURELLE RAA RSRAR SES S 8/08 SAUT LIBERIA S IEEE LIVES NS NS SNS US LAS LUE UE SERA DES ES LE RS MLIII. HERCYNE RUPICOLE. HERCYNA RUPICOLALIS. ( PI. 227, fig. 2.) HErcyNA RuPICOLALIS. Zreits. Schmett. von Europ. tom. 1. pag. 181. n° 3. PyYRALIS RUPICOLALIS, Hubn. tab. 21. fig. 139 ( mas.) tab. 31. fig. 198-200. Envergure , 8 ligues et demie. Les ailes supérieuressont en-dessus d’un noir- bleuâtre mélangé de gris satiné; elles sont tra- versées par deux bandes grises, sinuées et den- telées, entre lesquelles sont placées deux petites taches de cette même couleur. Les ailes infé- rieures en-dessus sont d'un noir plus décidé, avec un commencement de bande grise qui les traverse vers les deux tiers de leur longueur. La frange est grise. Le dessous des quatre ailes est d’un gris- bleuâtre satiné, avec une bande noirâtre qui les traverse non loin du bord terminal; leur centre est occupé par un point également noirâtre, mais souvent à peine marqué. > 3 4 Pvralites. Nocturnes . e LU. CCXNTZ. F Re L Dumerut Ll'onat et Pirertt L'HCFrEVNE Manuelle /Hercets) 2. WA. Rupicole /Æpéotatr.) à. M. + Alpestre {per tats .) À. et D. Nole Strieule /Jegnulrtir.) mâle et fem. 6. et T° N ole Crétée /Certadrir.) mâle et femelle. DES LÉPIDOPTÈRES. 299 La tête et le corps sont entiérement noirs, les palpes très-velus, les antennes noires et les pattes d’un gris-blanchâtre. Cette espèce vole en juillet sur les rochers des Alpes, en Suisse et en Italie. + fe VA { É Ses 260 HISTOIRE NATURELLE ET EE EE ST DS SSL 25055205) MLIV. HERCYNE ALPESTRE. HERCYNA ALPESTRALIS. { PI. 227, fig. 3.) HerCyNA ALPESTRALIS. Treits. Schmett. von Europ. t. vit. pag. 182. n° 4. PyrALIS ALPESTRALIS. Hubn. tab. 21. fig. 135. (mas.) PHaLæNa ALPESTRALIS. Fabr. Ent. syst. 111. 2. 223. 350. CrAMBus ALPESTRALIS. Fabr. Suppl. 466. 14. Le PETIT DEUIL {P. ALPESTRALIS). Devil. Ent. linn. t. 1v. pag. 520. PYRALIS SIMPLONIALIS. Parreyss. Envergure , 8 lignes. Les ailes supérieures sont en-dessus d'un noir foncé etsaupoudré de gris-blanchâtre, avec trois lignes dentées, transverses, de cette dernière cou- leur, dont deux près de la base et une non loin du bord terminal. 1’intervalle qui sépare cette dernière ligne des deux autres est plus clair, et le centre en est occupé par une petite tache noire. La frange de ces mêmes ailes est d’un gris- blanchitre et entrecoupée de noir. Les ailes in- férieures en-dessus sont d’un gris-brun qui s’é- claircit vers la base, avec une ligne grise inter- DES LÉPIDOPTÈRES. 261 rompue qui les traverse vers les deux tiers de leur longueur, et la frange blanchätre. La tête et le corps sont noirs, avec les seg- ments de l’abdomen bordés de gris-blanchàtre. Les antennes sont noires et les pattes annelées de noir et de blane à leur extrémité. Cette espèce vole en société dans les mois d'été sur les montagnes élevées, en France etenSuisse. Nota. J'ai reçu de M. Parreyss, sous le nom de Simplo- nialis , une espèce d'Hercyne qui ne me parait qu’une variété de l 4lpestralis, dont elle ne diffère que parce que le dessin en est mieux écrit. C’est celle que j'ai fait figurer. 2692 HISTOIRE NATURELLE RS RS RS SR AS RS AS AS PS RDS ES TS A/S SR DS DS D NS RAR D D SN À ES C. Ailes supérieures visiblement plus épaisses que les infé- rieures qu’elles couvrent entiérement dans l’état de repos { Port des Noctuélites ). GENRE NOLE. 15. GENUS NOLA. TINEA. Linn. Fabr, Devillers. NOCTUA. Jlliger. BOMBYX. Esper. PYRALIS. Hubn. HERCYNA. Treitschke. NOLA. Leach Curtis. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Palpes inférieurs plus courts que la téte, épais, triangulaires et sans articles distincts.— Trompe trés courte.—Antennes courtes, pectinées ou crénelées dans les mâles. — Abdomen court et obtus dans les deux sexes, — Ailes supérieures larges et raboteuses ; les inférieures arrondies. Chenilles (à 14 pattes) fusiformes et demi-velues. — Chry- salide contenue dans une coque papyracée en forme de nacelle. Nous avons trouvé ce genre établi sous le nom de M. Leach, dans le Catalogue des insectes de l'Angleterre, de M. Curtis. Nous lavons adopté DES LÉPIDOPTÈRES. 263 en y rapportant les sept espèces qui font partie de la seconde division du genre Hercyna de M. Treitschke. Toutes ces espèces sont moins remarquables par leur couleur, qui est généra- lement grise ou blanchätre, que par les crêtes de poils on d’écailles qui s'élèvent du milieu de la surface de leurs premières ailes; mais ces crêtes sont peu adhérentes et disparaissent pour peu que linsecte ait volé. De ces sept espèces, on n’en a encore observé que deux dans l’état de chenille. Ces chenilles n’ont que quatorze pattes, et sont du nombre de celles qui donnent à leur coque la forme d’une nacelle. On verra, à l’article de la Pallio- lalis , la manière ingénieuse dont elles s’y pren- nent pour construire cette coque; nous y ren- voyons pour ne pas nous répéter. La plupart des espèces du genre dont il s’agit habitent les bois et se tiennent sur le tronc des arbres, Elles sont toutes plus ou moins rares, ou du moins difficiles à découvrir. Eiles ne parais- sent guère qu’une fois l’an, en juin ou Juillet. Voici leurs noms : Palliolalis. Strigulalis. Togatulalis. Albulalis. Cristululis. Centonalis. Chlamitulalis. æ 264 HISTOIRE NATURELLE RE LILIBILS IS VELES ES LA R SES LUE VET VS VIT VS LÉ SD LES VS VISE VAN VITE LAN TG LS TES 7 MLV. NOLE CAPUCHON. NOLA PALLIOLALIS. (PI. 228, fig. 3, 4.) Noa PaLLioLaLis. Curtis. Catalogue des insectes d’Angle- terre. pag. 174. HERCyYNA PALLIOLALIS. Treits. Schmett, von Europ. t. vu. pag. 188. n° 10. Pyrazis PALLIOLALIS. Hubn. tab. 3. fig. 13. (mas.) tab. 23. fig. 149. (fœm.) Larv. lep. vi. pyr. 11. pseudo-bomb. 4. a. fig. 1. a-c. NocrTua PALLIOLA. Wien. Verz. Illig. TINEA GUCULLATELLA. Linn. Fabr. Fuessl. Gotze. Schwarz. BomByx CUCULLATELLA. Esp. tom. 111. tab. 77. fig. 4-0. Borkh. PHALÆNA CUCULATA. Vaturf. Berl. Mag. LE cAPUuCHON (rin. cucuzLaTELLA). Devill. Ent. linn. t.u1. pag. 467. n° 867. Roësel. tom. 11, clas. 1V. tab. x1. fig. 1-6. Envergure, 9 lignes. Les ailes supérieures sont en-dessus d’un gris- cendré luisant, avec leur extrémité plus foncée et une grande tache brune à la base, bordée ex- térieurement par une ligne courbe d’un brun- noir, Une autre ligne très fine, de la même cou- # Pvralites. - FOCc£ur'rieS Le A. CCXAIIZ. l L'Puménil l'hrit et Hirertt. a! | (2 Nole Togc / Ægatulils/ DE Id. Blanchatre /1ÆZuda ts) 3. et 4. Id À Capuchon //7%70 44) male et femelle 5. 1dem Ravavudée (lenéorates) 6. Id. Chiamide fCPderrrituliles".) DES LÉPIDOPTÈRES. 265 leur, traverse l’aile dans le milieu de l'intervalle qui existe entre la tache dont nous venons de parler et le bord termiual: cette ligne est si- nueuse et ondulée. La frange est brune et lége- rement entrecoupée de gris. Le dessous des mêmes ailes est entièrement d’un gris-brun. Les ailes inférieures sont entierement d’uu gris-blanchâtre plus pâle en-dessous qu’en-des- sus, avec un point noirâtre à peine marqué au centre. La tête et les palpes sont bruns ainsi que le corselet. L’abdomen est gris, avec une petite ta- che noirâtre sur le premier segment. Cette description concerne les deux sexes. On trouve la chenille parvenue à toute sa taille à la fin de mai; elle peut avoir alors un demi-pouce delong. Elle vit sur plusieurs sortes d'arbres fruitiers, sur le prunier épineux (pru- nus spinosa), l'aubépine (cratægus oxyacantha), le sorbier des oiseaux (sorbus aucuparia ). Elle a le corps légèrement déprimé et d’un brun-rou- geâtre, avec une bande blanche longitudinale assez large et interrompue sur le dos. Cette bande est rayée de bleu-ardoise au milieu, et ces raies, plus sombres sur les quatrième, sixième et huitième anneaux, yforment un dessin de deux demi-lunes. Sur les côtés on remarque des ma- melons d’un brun-jaunâtre et surmontés de pe- 266 HISTOIRE NATURELLE üts poils de la même couleur. La tête et les pattes sont noires. Cette chenille est du nombre de celles qui donnent à leurs coques la forine d’une nacelle, et voici comment elle s’y prend pour cette con- struction. Après avoir choisi à cet effet un en- droit bien plat et bien uni, qu’elle couvre de soie, elle éleve sur cette place deux murs d’égale hau- teur, pour la construction desquels elle emploie des fibres ligneuses réunies par des fils. Logée entre ces deux murs comme dans un canal, il ne lui reste plus qu’à eu fermer le dessus et les deux extrémités pour achever son ouvrage, et c'est ce qu’elle a bientôt fait en y employant les mêmes matériaux que pour les deux cloisons latérales. Sa coque ainsi construite ressemble à un petit bateau, dont la poupe est plus large et plus élevée que la proue. Cette coque est d’un gris-bleuâtre, et la chry- salide qu'elle renferme est brune et claviforme. L’insecte parfait se développe au bout de vingt à vingt-quatre jours, et paraît dans le courant de juin. L'espèce dont il s’agit se trouve assez fréquem- ment aux environs de Paris. æ DES LÉPIDOPTÈRES. 267 RE A TS 1 D DRAP Re 2 8 A RS nn A A 2 9 M 9 A A 5 2 MLVI. NOLE STRIGULE. NOLA STRIGULALIS. (PI. 227, fig. 4, 5.) Noa srriGuLazis. Curtis. Catalogue des insectes d’A ngle- terre. pag. 174. HERCYNA STRIGULALIS. Treits. Schmett, von Europ. t. vu. pag. 187. n° 9. PyraLis sTRIGULALIS. Hubn. tab. 3. fig. 16. (mas.) Nocrua srriGuLa. Wien. Verz. Illig. BomByx STRIGULA. Esp. tom. nil. tab. 89. fig. 1 et 2. Envergure, 9 lignes. Les ailes supérieures en-dessus sont d’un gris- blanchätre, et traversées par trois raies sinueuses et dentelées, noirâtres, avec un grand nombre de petites lignes noires qui partent des angles des deux premières raies, et qui sont dirigées dans le sens des nervures. La frange est noirâ- tre, entrecoupée de blanc , et précédée d’un liséré de cette derniere couleur. Le dessous des mêmes ailes est d’un gris-noirâtre, avecquelques vestiges des lignes du dessus. Les ailes inférieures sont d’un gris-brun en- dessus et blanchâtres en-dessous, avec un point noirätre au centre, plus marqué en-dessous qu’en- dessus. 268 HISTOIRE NATURELLE La tète et le corselet sont blanchâtres, et l’ab- domen gris. Cet e description concerne les deux sexes. On trouve la chenille à la fin de mai et au commencement de juin. Elle se nourrit de pré- férence du lichen qui croît sur le tronc des chè- nes. Flle est ou incarnate ou d’un jaune d’ocre clair, avec une tache noirâtre sur le septième seyment. Le corps est garni de beaucoup de ver- rues surmontées de poils. La tête est brune avec un triangle jaune. La coque et la chrysalide de cette chenille res- semblent à celles de la Palliolalis. Sa métamor- phose a lieu dans le courant de juin et le papil- lon éclôt au bout de vingt à vingt-quatre jours. Mais comme on trouve quelquefois le dernier au printemps, il y a lieu de croire que cette espèce a deux générations, dont une hivernerait en chrysalide. La Nole Srrigule se trouve dans beaucoup de contrées de l'Europe; elle n’est pas très-rare aux environs de Paris. DES LÉPIDOPTÈRES. 26g DRE EE NE EE EE PE PE PE EE OS EE LL ES MLVII. NOLE CRÉTÉE. NOLA CRISTULALIS. (PI. 227, fig. 6, 7.) HERCYNA CRISTULALIS. Zreits. Schmett von Europ. t, vir. pag. 192. n° 13. PYRALIS CRISTULALIS. Hubn. tab. 3. fig. 17. (mas.) Larv. lep. vr, pyr. 11. pseudo-bomb, fig. 1. a. b. Envergure, 8 lignes. Le fond des ailes supérieures en - dessus est d’un blanc-bleuâtre, lavé de gris depuis leur mi- lieu jusqu’à l'extrémité. Chacune d’elles est tra- versée par deux lignes noires très - fines, l’une courbe près de la base, et l’autre sinueuse et dentée un peu au-delà du milieu. Une troisième ligne, mais blanche et ondée , traverse la partie grise de l’aile près du bord terminal. Entre les deux lignes noires , et près de la côte, on voit deux crêtes de poils ou d’écailles plus élevées que dans les autres espéces. Enfin la frange est grise et entrecoupée de blanc. Le dessous des mêmes ailes est d'un gris-cendré. Les ailes inférieures sont d’un gris clair des deux côtés et à demi transparentes, avec un point discoïdal d’un gris plus foncé. 270 HISTOIRE NATURELLE La tête et les antennes sont blanchâtres, ainsi que les palpes. Le corselet et le corps sont variés de gris et de blanc. Cette description concerne les deux sexes. Hubner a représenté la chenille sur le chéne ; mais elle vit aussi sur la menthe aquatique (men- (ha aquatica ), d'après l'expérience de M. Treits- chke. Elle est d’un jaune sale sur le dos, et d’un brun-rougeàtre sur les côtés, avec de nom- breuses verrues latérales de la même couleur et garnies de joils courts d’un brun-jaunâtre. Sur le dos règne une double ligne brune, de chaque côté de laquelle on voit des taches noires en forme de flèche , et d’autres dessins de la même couleur. Enfin la tête est noire, avec un triangle jaune. La coque et la chrysalide de cette chenille sont comme celles des deux especes précédentes, et le développement du papillon a lieu aussi à la même époque. Cette espèce se trouve en petit nombre dans plusieurs parties de l'Europe. L’individu figuré a été pris dans les environs de Châteaudun, par M. Guénée, membre de la Sociétéentomologique de France, que nous aurons plus d’une fois oc # casion de citer. DES LÉPIDOPTÈRES. 271 SU NE SLR ARR RL AR SLR LR LARRLRR ALARME LA SLÉLALRLI EEE AN LVILILIITLALAR SR MLVIIL. NOLE TOGE. NOLA TOGALULALIS. (PI. 228, fig. 1.) HERCYNA TOGALULALIS. Zreits. Schmett. von Europ. t, vu. pag. 191. n° 11. PyYRALIS TOGALULALIS. Hubn. tab. 20. fig. 130. (fœm.) Envergure, 10 lignes et demie. Les ailes supérieures sont en-dessus d’un gris- blanchätre, avec leur extrémité plus foncée. Elles sont traversées au milieu par une bande courbe, assez large, d’un brun-noirâtre, et traversée elle- même dans sa longueur par une ligne noire Entre cette bande et le bord terminal, on remar- que deux lignes sinueuses et ondulées d’un gris- noirâtre, La frange est grise. Le dessous des mêmes ailes est d’un gris-cendré. Les ailes inférieures sont blanchâtres tant en- dessus qu’en-dessous, avec leur extrémité lavée de gris. La tête et le corps sont blanchâtres, ainsi que les palpes et I:s antennes. Cette description concerne les deux sexes. 272 HISTOIRE NATURELLE Cette espece , dont les premiers états ne sont pas connus, est rare aux environs de Paris. Je ne lai trouvée qu’une fois dans les bois de Ville-d’Avray. DES LÉPIDOPTÈRES. 279 URLS LR LAVAGE EUR RE LR R VAR AE LR ER RL LR LE LR LG ER LELER LEQUEL LS LA LERYIERL EE SE MIIX. NOLE BLANCHATRE, NOLA ALBULALIS. (PI. 228, fig. 2.) Hercyna azgurazis. Treits. Schmett. von. Europ. tom. vir. pag. 191:-n° 12. PyraLis ALBULALIS. Hubn. tab. 3, fig, 14. ( mas.) Wien. Verz. Illig. Envergure, 1o lignes et demie, Le fond des ailes supérieures en-dessus est d’un blanc pur, avec deux bandes transverses d'un gris-brun, dont une au milieu et l’autre à l'extrémité, La premiere est beaucoup plus large et la seconde est traversée dans sa longueur par une ligne blanche formant trois ondulations. La frange est entièrement blanche. Le dessous des mêmes ailes est d’un gris-brun. Les ailes inférieures sont d’un gris-cendré tant en-dessus qu’en-dessous, avec la frange blanche. La tête, les palpes, les antennes et le corselet sont entièrement blancs. L’abdomen participe de la nuance des ailes inférieures. Cette description concerne les deux sexes. LÉPID., VIIL nocr., V.—IT* Partie, 18 274 HISTOIRE NATURELLE Cette espèce est rare en Autriche et en Hon- grie, suivant M. Treitschke. L’individu figuré nous a été communiqué par M. le capitaine de Villiers, qui l'a trouvé dans les environs de Neuf- Brisach. On présume que sa chenille vit sur la menthe aquatique (mentha aquatica.) DES LÉPIDOPTÈRES. 275 ARR SALE LUN NE SLA RSR LE NUE RS RULES ANAL UEN TR LANEDEMVE LU ES BIT LE LADA III LS MLX. NOLE RAVAUDÉE. NOLA CENTONALIS. (PI. 298, fig. 5.) HErcyNa cENTONALIS. Treits. Schmett. von. Europ. t. vu. pag. 193. n° 14. PyRALIS CENTONALIS. Hubn. tab. 5, fig. 15.( mas.) Envergure, 8 lignes, Le fond des ailes supérieures en-dessus est d'un blanc pur, avec trois lignes transverses on- dulées d’un gris-roussâtre, dont une près de la base, une double un peu au-delà du milieu, et la troisième longeant le bord terminal. Deux points gris, surmontés chacun d’une cerète d’é- cailles ou de poils ,se remarquent entre les deux premières lignes. La frange est blanche et entre- coupée de gris. Le dessous des mêmes ailes est d’un gris cendré. Les ailes inférieures sont d’un blanc-sale, et légèrement teintées de roussâtre sur les bords tant en-dessus qu’'en-dessous. La tête, le corps et les antennes sont entiere. ment blancs. Cette description concerne les deux sexes. 18. 270 HISTOIRE NATURELLE M. Treitschke assigne la Hongrie et la Dal- matie pour patrie à cette espèce, en disant qu'elle est fort rare. Elle se trouve aussi en France, car j'ai pris moi-même lPindividu figuré au bois de Boulogne, en juillet de cette année (1839). DES LÉPIDOPTÈRES, 77 RARRRELELARELLRRDÉERELRERLEN RIRE VELALLVELAITARLELALALARSEALLARLALALT ALISISON MLXI. NOLE CHLAMIDE. ee NOLA CHLAMITULALIS. ( PI, 228, fig. G.) Pynaris cHLamITULALIS. Hubn. pl. 25. fig. 160. (fœm.) Envergure, 8 lignes. Les ailes supérieures en-dessous sont d’un blanc-roussâtre, avec une large bande termi- nale d’un brun-noirûtre, interrompue par trois ondulations blanches. Le reste de leur surface est occupé par plusieurs petites taches noi- râtres, et une double ligne grise qui longe la bande dont nous venons de parler. La frange est grise. Le dessous des mêmes ailes est d’un gris-roussàtre. Les ailes inférieures sont blanches, et lavées de roussâtre à leur extrémité tant en-dessus qu’en-dessous. La tête, le corps et les antennes sont blancs. Cette description concerne les deux sexes. Cette espèce a été rapportée de Sicile par M. Aléxandre Lefebvre. Elle n’est pas décrite dans Treitschke, mais elle est figurée dans Hub- ner, sous le nom que nous luiavons conservé. 279 HISTOIRE NATURELLE DIVAADLRSLEMO LUN NI RULES IDBE LUE IV AI LÉRELLENLI NILILLEULEUAEALANLÉELALANAS D. Ailes supérieures longues et étroites, et couvrant néan- moins entièrement les inférieures, plissées en éventail dans l'état de repos. (Port des Lithosies et des Yponomeutes.) GENRE DIOSIE. 16. GENUS DIOSIA. Mihi. PYRALIS. /J'ien. Verz. Schneider. Hubn. TINEA. Hubn. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Palpes 1nférieurs aussi longs que la tête, larges et épais, avec le dernier article peu distinct et très-aigu. — Trompe longue.— Antennes simples, épaisses et légèrement coudées à leur base, avec leur premier article très-distinct dans les deux sexes.— Abdomen assez gros dans les mâles, et dé- passant très-peu les ailes inférieures lorsqu'elles sont étendues. (Premiers états inconnus). CE genre que nous avons créé, ne sé com- pose jusqu’à présent que de deux espèces qui ont le port des Lithosies, mais qui en different LS DES LÉPIDOPTÈRES. 279 par la forme de leurs palpes. L'une de ces es- pêces (Marginalis) a été rangée par Hubner parmi ses Pyralides, et Vautre (Auricilialis) figure parmi ses Tinéides sous le nom d’Auriciliellu. L'uneet l’autre volent en juillet dans les mon- J tagnes, et n'ont pas encore été observées dans leurs premiers états. 230 HISTOIRE NATURELLE AUS IAS DINIS VS DS VUE TA SP LEVANT NTIVITENRGEUSS LEVS VIA E NS LE VEUVE STAR VILLA MEXIL DIOSIE BORDÉE. DIOSIA MARGINALIS. (PI, 229, fig. 1.) Pyrazis MARGINALIS, Wien. Verz. Schneid, Hubn, tab. 5. fig. 28. ( fœm.) La MarGinéE, ÆEngram. Pap. d'Europ. tom, vi. pl, 223. fig, 313. a-c. Envergure, 11 lignes, Les ailessupérieures sont d'un noir de suie lui- sant y compris la frange, avecdes reflets verdätres en-dessus, etsaus ces reflets en-dessous. Les ailes inférieures sont d’un noir-brun des deux côtés, avec la frange d’un beau jaune orangé. La tête, le corps et les antennes sont d'un noir-vert brillant, Cette description concerne les deux sexes. Cette Jolie espèce, que nous avons reçue de M. Parreyss, vole en juillet dans les montagnes de l'Autriche. 72 N K Pyvralites. Nocturnes. P. Pumenit piaæ 1. Diosie bordée / Warginalis) Valaisane /fallesrutis ) G.1d. douteuse fdubitatir) PL CCAX. EE 3 ET 1] _—_—_— 2.1d. Dupreel se françe dorée (Aaricilealis ] J). Eudorée _ 2 . . , | . idem Perpendiculaire //#rperdiculates) mêle. 6. id. Serpent /Ophcds) male. 7. id. Pâte //ditalis) fem. 8. id, Catalan /Catadrenabs) few. DES LÉPIDOPTÈRES. 329 nueuse et ondée , et la seconde est parallele au bord extérieur. La frange des quatre ailes est blanchâtre, et précédée d’un mince liséré roussâtre. Le dessous des quatre ailes est de la même couleur que le dessus, avec une seule ligne transverse grise sur chacune d'elles. La tête, le corps et les antennes sont d'un blanc légèrement roussâtre, Cette description concerne les deux sexes. Ce Botys nous a été communiqué par M. Ram- bur, et pris par lui dans les environs de Mont- pellier. Nota. C'est à tort, selon nous, que M. Treitschke a mis cette espèce parmi les Scopules : elle a tous les caractères des Botys. 330 HISTOIRE NATURELLE RER SIL. BENIBIULSRRELLRIVPABRLLE ER NET EURITU SE PEMLLEIVURIRIAVTRIALASU MLXXXVII BOTYS CATALAN. BOTYS CATALAUNALIS. Mihi. (PI. 232, fig. 8.) Envergure, 8 lignes et demie. Les quatre ailes en-dessus sont d’un blanc- jaunâtre avec la côte et les nervures des premièe- res ailes d’un rouge-vermillon, et l'extrémité des secondes seulement lavée de cette couleur. Le dessous des quatre ailes est d’un gris luisant au centre et d’un blanc-jaunätre sur les bords, avec trois points noirâtres sur les supérieures et un seul sur les inférieures : ces points sont placés près du bord antérieur. La tête, le corps et les antennes , sont rougeà- tres, ainsi que les pattes. Cette description concerne les deux sexes. Ce joli Botys m'a été communiqué par M. le baron Feisthamel, qui en a reçu plusieurs indi- vidus des environs de Barcelonne, ce qui m'a déterminé à l'appeler du nom de la province où il a été trouvé , car il n’est pas figuré dans Hub- ner, ni décrit dans Treitschke ; sa véritable place est à côté du Cénctalis. DES LÉPIDOPTÈRES. 331 NENVRENNNNEN SE EN ES TC LOTS LS LS 222522222212:2,212121,,21,12,215757525 221223) MLXXX VII. BOTYS JAUNE. BOTYS LUTEALIS. Mihi. (PI. 233, fig. 1.) Envergure, 1 pouce, Les ailes supérieures en-dessus sont d’un jaune uni tirant un peu sur le verdâtre , avec la frange grise. Leur dessous est d’un gris luisant, avec une rangée courbe et transverse de petites taches jaunâtres. Les ailes inférieures en-dessus sont d’un jaune plus pâle, avec une large bande terminale grise interrompue au milieu, ou bien seulement leur extrémité lavée de gris. Leur dessous est d’un gris-verdâtre luisant. La tête, les antennes et le corselet sont jaunes comme les premières ailes. L’abdomen et les pattes sont d’un blanc jaunätre en-dessus, et verdâtre en-dessous. Cette description concerne les deux sexes. Je ne possédais d’abord qu'un seul individu de ce Botys, et je l'avais pris pour une variété du Flavalis; mais en ayant eu depuis plusieurs autres à ma disposition, J'ai remarqué qu’ils 332 HISTOIRE NATURELLE étaient tous d’un jaune uni, sans aucun vestige de lignes en-dessus dans les deux sexes; de sorte que je suis convaincu aujourd’hui qu’il forme bien une espèce distincte qui n’est décrite ni fi- gurée dans aucun auteur à ma connaissance, D’après la nuance du jaune, le nom de Su/phu- ralis est celui qui lui conviendrait le mieux, mais ce nom ayant déjà été donné à une autre espèce, je l’ai appelé Lutealis. Ce Botys vole en juin dans les endroits secs et montagneux des environs de Montpellier. DES LÉPIDOPTÈRES, 333 ARR IS S LASER AS RAS ENS EE CE 07, 57,515 252 ALL 2 2252) MLXXXIX. BOTYS DISSEMBLABLE. BOTYS DIVERSALIS. (PI. 233, fig. 2.) Borxs niversaLis. Zreits, Schmett, von Europ. tom. vit. pag. 113. n° 256. PyraLis DIVERSALIS. Hubn. tab. 16. fig. 102. (mas.) Envergure, 14 lignes. Ayanr recu de Vienne, sous le nom de Diver- salis, un Botys qui n'était évidemment qu'une variété plus päle du Polygonalis , Jen avais con- clu que c’était à tort que les Allemands faisaient du premier une espèce distincte du second. Mais je me suis procuré depuis le véritable Diversalis, et J'ai reconnu qu'il devait être séparé du Poli- gonalis. J'en donne en conséquence aujourd’hui la figure et la description. Les premieres ailes en-dessus sont d’un rouge- brun luisant , avec un léger reflet pourpre. Elles sont traversées à peu de distance du bord exté- rieur par une ligne courbe de petits points bruns à peine visibles, et marquées au centre, entre la vervure costale et la nervure médiane, de deux 334 HISTOIRE NATURELLE taches d'un brun pâle, dont une (la plus petite) est souvent oblitérée. Les secondes ailes sont d’un bean jaune- orangé, avec un peu de brun-noirâtre à leur an- gle supérieur. Le dessous des quatre ailes est également d’un beau jaune-orangé, avec leur sommet d’un rouge brun-pourpre, et un croissant de la même cou- leur sur les supérieures, qui correspond à la tache du dessus. La tête, le corselet et les antennes sont de la couleur des premières ailes, et l’abdomende celle des secondes; mais cela ne peut s'entendre que du dessus , car le dessous de toutes ces parties est d’un blanc-jaunâtre comme les pattes. En résumé, ce Botys ne diffère essentiellement du Polygonalis que par des couleurs plus vives et par l’absenee de la bordure noire des ailes in- férieures ; mais ce double caractère est constant, ainsi que je m'en suis assuré en comparant en- semble plusieurs individus des deux sexes pris dans différents pays. J’ajouterai que M. le baron Feisthamel en a reçu trois des environs de Bar- celonne , lesquels sont en tout semblables à celui dont je donne la figure , et qui provient d'Alger. Le Botys dont il s’agit se trouve à la fois en Espagne, en Afrique et en Italie, et paraîtrait DES LÉPIDOPTÈRES. 339 propre à tout le littoral de la Méditerranée; ce- pendant le midi de la France ne l’a pas encore fourni à ma connaissance , bien que les entomo- logistes allemands disent le contraire; mais il parait qu’ils ont pris la variété du Polygonalis pour le Diversalis. 2) Q S 336 HISTOIRE NATURELLE AA ABRIS SUR SLR LR VRVES RUVLEURS SLR VALLEE LULU VAL ALERILAUE LS LES MXC. BOTYS DU PASTEL. BOTYS ISATIDALIS. Miki. (PI, 233, fig. 3.) Envergure, 13 lignes, Les ailes supérieures en-dessus sont d’un gris- roussâtre luisant, avec une bande étroite d’un gris-blanchâtre traversant l’extrémité de chaque aile. Cette bande est légèrement sinueuse et pla- cée entre deux lignes de points noirs, dont l’exté- rieureest paralléleau bord terminal, etl’intérieure suit les sinuosités de la bande. Deux autres lignes de points noirs, mais faiblement indiqués, tra- versent le centre de l'aile, et dans l’intervalle qui les sépare de la précédente on aperçoit à peine une tache réniforme cernée de gris-brun. Plu- sieurs des nervures sont indiquées par des points noirs. Enfin la frange , qui est rousse et entre- coupée de brun , est précédée d’un liséré d’un gris-bleuatre. Les ailes inférieures en-dessus sont d’un rous- sâtre pâle y compris la frange, et traversées au milieu par une ligne de points noirâtres. D'autres DES LÉPIDOPTÈRES. 337 points, d’un noir plus foncé, se voient au milieu du bord terminal. ; Le dessous des quatre ailes est d’un gris-rous- satre très-luisant, avec une ligne arquée noi- ratre sur chacune d’elles. Les supérieures ont en outre une tache réniforme qui correspond à celle du dessus. La tête, le corselet et les antennes sont de la couleur des ailes supérieures; l'abdomen et les pattes participent de celle des ailes in- férieures. Cette description concerne les deux sexes. M. Rambur a élevé la chenille de ce Botys, et m'en a donné une description détaillée que je ne puis mieux faire que de transcrire textuelle- ment. « Elle est d’un vert pâle, qui l'est encore plus «sous le ventre. Pres du vaisseau dorsal on voit «une double ligne longitudinale sinueuse, d’un «blanc-jaunatre. Sur les côtés il existe aussi deux « lignes plus rapprochées, dont la supérieure, « plus large, porte les stigmates; l’autre, trés-si- «nueuse, forme avec la première comme une « bande jaunâtre. «Plus bas l’on aperçoit encore une espece de «ligne interrompue, passant par la base des «pattes et qui se confond presque avec la cou- «leur pâle du ventre, au centre duquel il existe LÉPID., VIII. nocr., V.—II Partie. 99 338 HISTOIRE NATURELLE «une bande longitudinale blanchâtre peu appa- «rente. « Les quatre tubercules pilifères que l'on voit «sur le dos de la plupart des anneaux sont noirs, « et assez écartés entre eux; les deux antérieurs «sont plus rapprochés, les deux autres sont dou- «bles, plus gros, et forment avec ceux qui leur « correspondent une série longitudinale, Ils por- «tent tous un poil blanchätre. « Les stigmates sont petits, leur bord est «épais, proéminent, d'un roux obscur; le dis- «que est enfoncé, peu sensible. La tête est un «peu roussâtre; les pattes sont pâles; les inter- «médiaires ont deux tiers de couronne de cro- « chets, les deux postérieures une demie. « Cette chenille vit en société dont les indivi- «dus sont plus ou moins séparés, sur le pastel « des teinturters (ésatis tinctoria) et quelques au- «tres crucifères. Dans son jeune âge elle se tient « cachée parmi les feuilles du sommet des tiges «encore tendres, qu'elle lie avec de la soie; plus «tard elle dévore les feuilles et les fleurs, et «lorsque la plante est entièrement dépouillée, «elle perce la tige, dans l’intérieur de laquelle «elle se loge pour en ronger la moelle. Elle se « plaît surtoutdans les parties montueuses et es- « carpées , où elle est quelquefois excessivement « répandue. Elle se trouve dans l'île de Corse, DES LÉPIDOPTÈRES. 339 Le « aux environs de Bonifacio etsurtout de Bastia, «à la fin de mars et en avril. Elle se métamor- « phose dans une coque ovoïde blanchâtre, assez « molle, mais d’un tissu très-serré, qu'elle place «entre les feuilles, dans les tiges ou parmi les « débris de végétaux. « La chrysalide est allongée , d’un rouge obs- « cur; elle porte à son extrémité postérieure plu- « sieurs soies crochues. « L’insecte parfait paraît au mois de no- «vembre. » 29; 340 HISTOIRE NATURELLE LORS AE TETE RTE TE ET TE RE TETE TE TA TETE ES AE TS TEEN TONNES TENENENAN CT MXCI. NYMPHULE NUE. NYMPHULA NUDALIS. ( PI. 235, fig. 4.) Pyrazis NUDALIS. Hubn. tab. 14. fig. 90. Envergure, 10 lignes. Les quatre ailes en-dessus sont d’un gris-jau- nâtre, avec un léger reflet pourpre. On vo isur les supérieures deux points noirâtres, lun au centre et l’autre près de la base et du bord in- terne. Ces mêmes ailes sont en outre traversées près du bord extérieur, par une ligne courbe noirâtre composée de petits points très-rappro- chés. Les ailes inférieures sont seulement lavées de noirâtre près de la frange, qui est jaunâtre aux quatre ailes. Le dessous ne diffère du dessus que par une nuance plus pâle. La tête, le corps, les antennes et les pattes participent de la couleur des ailes. Cette description concerne les deux sexes. Cette Nymphule se trouve aux environs de Montpellier, et m'a été communiquée par M. le docteur Rambur. Elle à beaucoup de rapports avec l’/Znterpunctalis. DES LÉPIDOPTÈRES. 341 A AA LVL RS VV EL IV US LVL OUI U ELU ALIL IS LLELI LEVELS VE VLRL SEUIL D MXCII, HYDROCAMPE DES RUISSEAUX. HYDROCAMPA RIVULALIS. Mihi. PI. 233, fig. 5.) Envergure, 8 lignes. Ezre nest pas plus grande que la Lemnals; mais elle ressemble entièrement pour le dessin à la Potamogalis, dont elle n’est peut-être qu'une variété locale. Le fond de ses quatre ailes, sur les deux surfaces, est d’un blanc lui- sant, et divisé en plusieurs taches de formes ir- régulières par des lignes sinueuses d’un noir- roussatre. On en compte trois principales sur les premières ailes, et une seule en forme de bande médiane sur les secondes ailes. La frange est grise et précédée d'un liséré jaunâtre. La tête, le corps et les pattes sont entièrement blancs et les antennes brunes. On n'aperçoit pas sur les épaulettes du corselet le point brun qu’on remarque chez la Potamogalis. Cette dif- fèrence est la seule essentielle qui existe entre les deux espèces. 3/2 HISTOIRE NATURELLE Cette description concerne les deux sexes. Cette Hydrocampe a été trouvée en Corse par M. Rambur. Elle paraît deux fois, en juin et en septembre. Elle fréquente le bord des ruis- seaux. DES LÉPIDOPTÈRES. 349 ARS SANT URSS AI TTSÉS ÈS SE NALIVIETITINE TESLOLEDIT OS) MES LES LL LR MXCIII. HYDROCAMPE DE RAMBUR. HYDROCAMPA RAMBURIALIS. Mihi. (PI. 233, fig. 6.) Envergure, 8 lignes. Cerre Hydrocampe a beaucoup de ressem- blance au premier coup d'œil avec la Literalis; mais outre qu’elle est un peu plus petite et que ses ailes inférieures sont plus sinuées, son des- sin est très-différent de celui de sa congénère. Ses quatre ailes, en-dessus comme en-dessous, sont d’un noir foncé et parsemé d’atomes blancs qu’on ne voit bien qu’à la loupe, avec plusieurs lignes d’un blanc luisant ou argentées, dont une sur les ailes supérieures et trois sur les infé- rieures. La première, sinueuse et brisée, traverse le milieu de l'aile obliquement; les trois autres, un peu plus larges, sont disposées ainsi qu'il suit, savoir: une à la base, une au milieu et une ve- nant immédiatement après. La première est mar- quée d’un point noir, la seconde est légerement arquée, la troisième, plus étroite, esttres-sinueuse, et indiquée seulement par des points avant d’ar- river au bord interne. Enfin la frange est blanche et entrecoupée de noir. 344 HISTOIRE NATURELLE La tête etle corps sont noirs, avec les seg- ments de l'abdomen bordés de blanc. Les an- tennes et les pattes sont d’un gris-roussâtre. Cette description concerne les deux sexes. Cette jolie espèce n’est décrite ni figurée dans aucun auteur à notre connaissance. Je l’ai dédiée à M. le docteur Rambur, à qui je devais depuis long-temps cette faible marque de ma gratitude pour la complaisance qu'il a eue de me commu- niquer toutes les Pyralites qu’il a recueillies en Corse, et parmi lesquelles il s'en est trouvé un grand nombre de nouvelles. Celle dont il s’agit habite les endroits marécageux de cette île, et parait deux fois, en avril et en août. 65 Pvralites. Nocturnes. ji PL COX. LPamentt pins. Dupréel se. 1. Botis Jaune luteales) few. 2. id. dissemblable Ârversalés) fem. 5. 1d. du Pastel Aatidulis)mile. 4.Nvmphule nue Mtaks) male. D. Hydrocampe des ruisseaux ours] male. 6. 1d. de Rambur. (hamburialis) Ke. 7 A sopie rougeâtre (Aubidalis) mâle. 8. idem Corticale /Crtrealis/male. 9: FEnnichie de Montpellier (Monspesulales) male . PE w 2 AUET fi C4 DES LÉPIDOPTÈRES. 345 PRECESELESE ELLE EE) RSS EEE ESLSL LE EELLSRS CAR IA SRI S SANS SSD TU NA VENT SLA AS MXCIV. ASOPIE ROUGEATRE. ASOPIA RUBIDALIS. (PI. 233, fig. 7.) ——————— Asopra RuBIpALIS. Zreits. Schmett. von Europ. tom. vil. pag. 158, n° 3. Pyrazis Rustpauis. Hubn. tab. 15. fig. 96. (fœm.) Wien. Verz. S. 124. fam. B. N. 30. lig. N. Ausg. dess. 11. B. S. 27. n. 36 Gotze. Entom. Beytr, 11. Th. 4. B. S. 72. n. 60. Envergure, 8 lignes. Les ailes supérieures en-dessus sont d’un rouge-brun, avec deux raies jaunes, transverses et sinueuses, qui divisent chaque aile en trois parties à peu près égales. L'intervalle du milieu est beaucoup plus foncé que les deux autres. La frange est brune. Les ailes inférieures en-dessus sont également d'un rouge-brun, et traversées au milieu par une seule raie jaunâtre. Le dessous des quatre ailes est dela couleur du dessus, mais plus pâle, avec une seule raie transverse jaunâtre sur chacune d'elles. Les antennes, la tête et le corps sont d’un rouge-brun, avec l'extrémité de l'abdomen d’un rouge plus vif. 3406 HISTOIRE NATURELLE Cette description ne concerne que le mâle; la femelle, que nous ne connaissons que par la figure d’'Hubner, en différerait non seulement par une plus grande taille, mais encore parce qu’elle aurait deux raies, au lieu d’une, aux ailes inférieures. Cette espèce nous a été communiquée par M. Rambur, qui l’a prise en Corse dans le mois de juillet; elle habite les endroits arides et cou- verts de cistes. DES LÉPIDOPTÈRES 347 ÉRR RÉAL BALL ÉLEVÉS ATLAS LS LUVALEÉLILELILALELSLELLVILALLLLLALESS sésnss ss MXCV. ASOPIE CORTICALE. ASOPIA CORTICALIS. (PI. 233, fig. 8.) Asoria corTicaLis. Zreits. Schmett, von Europ. tom vit. pag. 162. n° 5. PyrAL. CORTICALIS. Hubn. tab. 21. fig. 137. (mas.) Wien. Verz. S. 123. fam. B. n. 22. Gotze, Ent. Beytr. ti. Th. 4. B°S: 77. n°51. Envergure, 8 lignes et demie. Les ailes supérieures en-dessus sont d’un brun-jaunâtre, avec deux raies transverses blanches, l’une près de la base et l'autre vers l'extrémité de l'aile. La premiere est droite, la seconde est très- sinueuse, c'est-à-dire qu'après avoir décrit une courbe très-prononcée près du bord extérieur , elle s’avance jusqu’au milieu de l'aile pour aboutir ensuite par une ligne droite au bord interne. Ces deux raies sont bordées intérieurement de noiràtre. La frange est de la couleur du fond des ailes, et précédée d’un mince liséré brun. Les ailes inférieures en-dessus sont d’un gris- roussätre y compris la frange, ettraversées près du bord extérieur par une raie blanche. 348 HISTOIRE NATURELLE La tête, les antennes et le corselet sont de la couleur des premières ailes. L’abdomen parti- cipe de celle des ailes inférieures. Cette description concerne les deux sexes. Cette espèce a été trouvée en Corse par M. le docteur Rambur, qui a bien voulu nous la com- muniquer. Elle a également été prise en Sicile par M. Alexandre Lefebvre. Elle vole en juillet dans les endroits secs et couverts de cistes. DES LÉPIDOPTÈRES. 3/49 Avant ie SR TR LES AI LRRAL I LE TI LALILER ALLER LUE RL RTRR RER LR LRLOLT OUEST ET SR MXCVI. ENNICHIE DE MONTPELLIER. ENNICHIA MONSPESULALIS. Mihi. (PI. 233, fig. 9.) Envergure , 8 lignes. Les ailes supérieures sont en-dessus d'un brun-noirâtre et saupoudrées de gris, avec deux lignes transverses d’atomes blanchâtres dont lin- térieure à peine marquée. L'espace compris entre ces deux lignes forme une espèce de trapèze au milieu de l'aile. Les ailes inférieures en-dessus sont également d’un brun-noirâtre, avec leur base et la frange blanchâtres. Le dessous des quatre ailes est d’un blanc-jau- nâtre luisant, avec une large bordure noirâtre. On remarque en outre un point noir placé près de cette bordure au sommet des ailes supé- rieures. La tête et le corps sont noirâtres en-dessus et gris en-dessous, ainsi que les palpes etles pattes. Les antennes sont noires. Cette description ne concerne que le mâle: la femelle nous est inconnue. Cette espèce nous à été communiquée par M. Rambur, qui l’a prise dans les environs de Montpellier. 350 HISTOIRE NATURELLE Ann IA SSSR AS TE LUN EUR NA CERN BRAS EN ELA MENU EL ET M UBÈMOLERREN BETETE LS LL DS MXCVIL PIRAUSTE INTERMÉDIAIRE. PIRAUSTA INTERMEDIALIS. Mihi. (PI, 234, fig. 1.) Envergure , 8 lignes. Eure tient le milieu entre la Cespitalis et la Floralis, et peut-être n'est-elle qu'une variété de la première. Cependant ses couleurs sont telle- ment tranchées que nous n'avons pu nous em- pêcher de la considérer provisoirement comme une espèce distincte, Ses premieres ailes sont en-dessus d’un rouge- brun ou ferrugineux, avec leur base et deux bandes transverses d’une teinte plus foncée, dont une au milieu et l’autre pres du bord. On remarque sur la premiere une petite tache ré- nilorme très-faiblement marquée. Les secondes ailes sont noirâtres et traversées par deux bandes d’un jaune-fauve, dont une au milieu et l’autre terminale. La première est large et forme un coude prononcé avant d'aboutir au bord interne, La seconde est étroite et parallele à la frange, L’intervalle qui existe entre la bande médiane et la base de laile est saupoudré de DES LEPIDOPTÈRES. 361 jaune et marqué au milieu d'un petit crois- sant noir. Le dessous des quatre ailes est d’un jaune- fauve, avec deux bandes noirâtres étroites sur chacune d’elles, dont une parallèle au bord ter- minal et une médiane. Celle-ci est sinueuse et précédée sur les ailes supérieures de deux points noirs, et d’un seul sur les inférieures. La frange des quatre ailes est noirâtre sur ses deux surfaces. La tête et les antennes sont d’un jaune-ver- dâtre. Le corselet est ferrugineux comme les ailes supérieures, et l'abdomen est noir, avec les segments des anneaux et son extrémité jaunes. Cette description ne concerne que le mâle: la femelle nous est inconnue. Cette jolie Pyrauste a été trouvée en Corse par M. le docteur Rambur. 3592 HISTOIRE NATURELLE Li LALL EPL SL DEL RE LEL RERO L EL ELLES SRE TELEDSLILTILIS IL ILSIITSR SR ISLE LIL MXCVIIL. BOTYS FRANGE NOIRE. BOTYS FIMBRIATRALIS. (PI. 234, fig. 2.) Envergure, 10 lignes et demie. Ses premieres ailes sont en-dessus d’un jaune- paille lavé de ferrugineux à leur extrémité, avec leur frange d’un noir-brun. Elles sont traversées par deux lignes ferrugineuses, l’une près de la base et l’autre à peu de distance du bord exté- rieur. La première est arquée, la seconde est dentelée et sinueuse. Entre ces deux lignes on voit deux petites taches brunes, dont une réni- forme et l’autre orbiculaire. Les secondes ailes sont également d’un jaune-paille, mais sans au- cune ligne ni tache, et avec la frange grise. Le dessous des quatre ailes est d’un blanc- jaunâtre luisant, avec la répétition des lignes et des taches du dessus aux ailes supérieures. La tête, le corps et les antennes sont de la cou- leur des ailes, ainsi que les pattes. Ce Botys a beaucoup de ressemblance avec l’Ochrealis ; mais la frange noire de ses premières ailes suffit pour l’en distinguer, Il m'a été en- voyé de Morée par mon fils. DES LÉPIDOPTÈRES. 353 RENE ES LR LL RERSRLRSS LA LURS 4 SSAS AAA II AS SR TS UMP LS III SIS VS NN MXCIX. PIRAUSTE CONVERSE. PIRAUSTA CONVERSALIS. Mihi. (PI. 234, fig. 4 et 2.) es Envergure, 7 lignes et demie, Le dessus des premières ailes est d'un brun- obscur saupoudré de gris, avec deux raies trans- verses noires, bordées de fauve, et un point noir au milieu de l'intervalle qui les sépare. Ces raieÿ sont sinueuses et dentelées, et se terminent à la côte par deux taches noires. La plus éloignée de la base est longée intérieurement par une bande grise. La frange est de la couleur du fond de l'aile. Le dessus des secondes ailes est d’un fauve obscur, lavé de noirâtre à la base et au bord cex- terne, avec deux bandes d’un noir foncé, l’une terminale et l’autre un peu au-dessus : celle-ci est légèrement flexueuse. La frange est d’un fauve clair lavé de noirâtre à l’angle externe. Le dessous des quatre ailes est d’un fauve clair luisant, avec leur extrémité lavée de brun, et une bande transverse et flexueuse d’un noir vif sur chacune d’elles : cette bande est précédée d’une Nocrurnes, V. — Il° Partie. 23 354 HISTOIRE NATURELLE tache noire en croissant sur les ailes supérieures seulement. L'extrémité de la frange est jaunâtre. La tête et le corps sont bruns en dessus et Jaunâtres en dessous, ainsi que les pattes et les antennes, avec les segments des anneaux bordés de fauve. Cette “description concerne les deux sexes ; cependant les couleurs du mâle sont générale- ment plus obscures, surtout aux ailesinférieures. Cette Pyrauste, qui n’est décrite ni figurée dans aucun auteur à ma connaissance, est extré- mement communesur les bords des chemins dans les environs de Montpellier. Je l'ai vue voler en quantité pendant mon séjour dans cette ville, du 8 au 13 juin 1833, principalement dans les allées du beau jardin de M. Adrien de Villiers. Elle se repose souvent à terre dans les endroits les plus secs et les plus arides. Je lui ai donné le nom de Conversalis, à cause de sa ressemblance en petit avec la Catocala ConveTsa. Pyralites. LE Nocturnes. PI; n Z 2. 5 4. 5, 2 6 PA ? Giono rer É a Pupreel A » ; A A à cé = È sed Re 1et 2, Pyrauste intermédiaire /rérmediati) mâle. 3. Botys frange noire (Fimbriatralis) Tew. 4 et 5. Pyrauste converse /C@rversar)mâle. Get. Hercyne soyeuse (//4sertas) mâle. ? d > 8. Botys érugineux /Zragenatis) mâle. pad , NE c à % DES LÉPIDOPTÈRES. 35 LEE LL EL] battent ee La MC. HERCYNE SOYEUSE. HERCYNA HOLOSERICALIS. (PI, 234, fig. 6,et 72) HERCYNA HOLOSERICALIS. Zreits. Schmett. von Europ. tom. VII. pag. 181. n° 2. PyRaLIS HOLOSERICALIS. Hubn. tab. 19. fig. 119. (mas.) Envergure, 10 lignes. Les ailes supérieures sont en dessus d’un gris- noirâtre satiné, avec deux bandes plus ou moins roussâtres suivant les individus, l’une au milieu, qui se partage en deux, et l’autre terminale. Ces deux bandes sont bordées par des lignes noires finement dentelées, et, dans l'intervalle qui sé- pare les deux branches de celle du milieu, on aperçoit deux petites taches grises qui se déta- chent sur un fond noir, l’une réniforme et l’autre orbiculaire. La frange est grise et ponctuée de noir. Les ailes inférieures en dessus sont d’un gris- noirâtre soyeux, qui devient tout-à-fait noir en se rapprochant de la base et du bord interne À avec une bande noire peu marquée, longeant le bord terminal. 23. 356 HISTOIRE NATURELLE Le dessous des quatre ailes est d’un gris lui- sant, avec une tache centrale et une bande lon- geant le bord terminal, noires sur chacune d’elles. La frange est précédée d’une ligne de pointsnoirs, Le corps est d’un noir-brun en dessus et gris en dessous. La tête est également d’un brun-noir en dessus, mais blanche en dessous, de même que les antennes. Les palpes et les pattes sont noi- râtres. Cette Hercyne vole en juillet sur les hautes montagnes de la Suisse et du Piémont, Elle n’est pas commune dans les collections. # DES LÉPIDOPTÈRES. 357 RL LL 2 22, 2..1,122:1,25275752:71511,2:2,1:1:2212:1:25:559:7 MCI. HYPÈNE GRASSE. HYPENA OBESALIS. (PI. 235, fig. 1.) HyPENA oBEsALIs, reits, Schmett. von Europ. tom, vu. pag. 97. n° 4. John Curtis. G. 980. n° 5. PyRALIS CRASSALIS. Hubn, tab, 2. fig. 8. (fœm.) Envergure, 16 à 17 lignes. LE dessus des premieres ailes est couleur de bois, avec une tache oblique jaunäâtre à leur sommet, et le bord interne ou inférieur de la même couleur. Les nervures sont indiquées par des traits noirs interrompus , et traversées vers le milieu de l'aile par deux lignes dentelées éga- lement noires, dont lextérieure est accompa- gnée d'une série de petits points blancs ocellés. On voit, en outre, en se rapprochant de la côte, deux taches noires ceintes de blanc, dont une plus grande. Enfin, la frange est d’un gris-rous- sâtre et entrecoupée de brun. Le dessus des secondes ailes est d’un gris-rous- sâtre qui s’éclaircit dans le haut, avec une pete tache noirâtre au centre. La frange est grise et 358 HISTOIRE NATURELLE précédée d’un liséré noir interrompu par les nervures. Le dessous des quatre ailes est d’un jaunâtre luisant, parsemé d’atomes gris, avec un point noirâtre au centre de chacune d'elles. Les infé- rieures sont en outre traversées par deux lignes grises légèrement sinueuses. La tête et le corselet participent de la couleur des ailes supérieures, et l'abdomen de celle des inférieures. Les palpes sont conformés comme ceux de l’'Hypène Proboscidalis; ils sont de la longueur de la tête et d’un brun-noir, ainsi que les antennes et les pattes. Cette Hypène se trouve en Bavière et en Pié- mont. Elle se tient cachée dans les touffes d'herbe qu’il faut agiter pour l’en faire partir; mais il est rare de la trouver fraiche. L’individu figuré nous a été communiqué par M. le baron Feisthamel , qui l’a pris avec plusieurs autres en mauvais état dans la vallée de Bugnanco, près Domo-d’Ossola, le 12 août 1833. DES LÉPIDOPTÈRES. 359. 20% 0 V8 LOVE ES 8 0 LS LT AS VAVÉVIEIRURS LILAS LILS ÉIRUATAL ESA RS D 4888 88 LR 4 MCII. SCOPULE BRONZÉE. SCOPULA ÆNEALIS. (PI. 23, fig. 2 et 3.) ScoPuLA ÆNEALIS. Treits. Schinett, von Europ. tom. vu. pag. 72. n° 16. Pyraris ÆNEALIS, Wien. Verz. Illig. Gotze. Hubn, tab. 7. fig. 46. (fœm.) PyraLis RurIMISTRALIS. Hubnr. tab. 18. fig. 120. (mas.) Praz. æNEaLIs. Fabr. Ent. syst. 111. 2. 231. 380. Pyrar. Nicraris. Schrank. Faun. boic, 11, B, 2, abth, $. 65. n. 1720. LA BRONZÉE ( P. ÆNEALIS). Devillers, Entom. linn, tom. 1v. pags 517. Envergure, 9 lignes. Les quatre ailes tant en dessus qu'en dessous sont d'un brun luisant plus ou moins foncé, avec des reflets bronzés. Le corps est de la couleur des ailes, avec la tête et les antennes fauves ou ferrugineuses. Hubner ayant figuré les deux variétés de cette Scopule, l’une sous le nom de Rufimistralis , et l’autre sous celui de Ænealis, nous avons cru devoir également les figurer, en les rapportant toutefois à une seule espèce, comme la fait 300 HISTOIRE NATURELLE M. Treitschke. Ces deux variétés nous ont été communiquées par M. le baron Feisthamel, avec les renseignements suivants : «On trouve communément la premiere va- « riété dans les prairies élevées du Piémont. Je « l'ai d’abord rencontrée, dans les derniers jours «de mai, au pied méridional du Mont-Cenis, près « de Suze ; et ensuite plus tard, dans les premiers « Jours de juillet, dansles prairies du Val-Arauska «et du Val-Bugnanco, près Domo-d’Ossola. « La seconde variété, plus foncée que la pré- « cédente, a été prise, fin de juillet, sur le Mont- « Kucco , près Domo-d’Ossola, dans les prairies «élevées appelées Casera-Vera. » K Pyralites. Wocturres. PL, CCXXXT 2 ie 1 P.Dumeni pinx. Duprecl se. 1e Hypene grasse {Cbesalis) fem. 2e 3, Scopule bronzée (Ænealis) mâle et vartéter, À. Botvs Lunulé {Jelernals) fem. 51 Botys du Rhododendron {Æ#ododendronals) male. 6. Botys safrané foceals) Femelle . 7. Botys sulphureux (Juphuralis) mâle 8. Clédeobie étroite. (Anqustalis ) fem. ENT (PAM RÉ ORUTA ) DES LEPIDOPTÈRES. 361 LA US NA AN SERA SSL SAS LAURE ESA SAS SSSR LUE VASE ES LR MCII. BOTYS LUNULÉ. BOTYS SELENALIS. (PI. 235, fig. 4.) Envergure, 13 lignes. Le dessus des ailes supérieures est d’un jaune- soufre pâle, avec une tache roussâtre en crois- sant sur leur disque, et les nervures brunes. Le dessus des ailes inférieures est d’un blanc luisant avec leur extrémité lavée de jaune-soufre. Le dessous des quatre ailes est d’un blanc- irisé. Les supérieures ont la côte, les nervures, et deux taches, dont une discoiïdale, noires, avec leur sommet lavé de jaune. Les inférieures ont la côte jaune, avec une tache noire vers l’angle supérieur. La tête et le corselet sont de la couleur des premières ailes, ainsi que les antennes. L’abdo- men et les pattes sont d'un blanc luisant. Tout porte à croire que ce Botys, qui ne dif- fere du Palealis que par la tache roussâtre qu'il 362 HISTOIRE NATURELLE porte au centre de ses premières ailes, n’en est qu'une variété, car on aperçoit déjà quelques vestiges de cette tache sur certains individus de ce dernier. L'espèce dont il s’agit se trouve en juin au bord des prairies et le long des haies. L'indi- vidu figuré nous a été communiqué par M. le baron Feisthamel, qui l’a reçu d’un de ses amis, M. Groeth, membrede la Société entomologique de France, lequel habite Barcelone, où il s’oc- cupe avec succès de l'étude de l’entomologie. DES LÉPIDOPTÈRES. 363 ARS nn 0 SAS SAS SAR ESS SAS SSSR RS ARS RS AE SAVE RS AS SERRE © AB A AS MCIV. BOTYS DU RHODODENDRON. BOTYS RHODODENDRONALIS. (PI. 235, fig. 5.) Envergure, 11 lignes, Le dessus des ailes supérieures est entière- ment d’un jaune-verdâtre pâle, avec la frange blanche. Celui des ailes inférieures est d’un gris- blanchäâtre luisant , avec la frange également blanche. Le dessous des quatre ailes est d’un gris lui- sant, plus foncé aux premières ailes qu'aux se- conde:, avec la côte et l’extrémité saupoudrées de jaune. La tête, les antennes et le corselet sont jaunes. L’abdomen est gris, avec l'extrémité et les pattes blanches. Ce nouveau Botys nous a été communiqué par M. le baron Feisthamel, avec les renseignements suivants : « Cette espéce se trouve dans la dernière quin- 364 HISTOIRE NATURELLE = «zainede juillet, et dansles premiers joursd’août, « sur les montagnes élevées du Piémont. Elle n'y «est pas rare, notamment au Mont-Rose au des- « sus du Corazza et de Pedriol. Elle setient ca- « chée dans les touffes de rhododendron , d’où «elle s'envole, quand on approche, pour aller «se reposer quelques pas plus loin. » Fe DES LÉPIDOPTÈRES. 365 SARL LENS SE URE IRL RL RE RU AR LES LL LE LL ALALES SELLE LE LE ALRR LOLSTETELIOTCTS MCV. BOTYS SAFRANÉ. BOTYS CROCEALIS. (PI. 235, fig. 6.) PyraLis CROCEALIS, Hubn, tab. 11, fig. 71. Envergure, 13 lignes et demie. CE Botys ressemble pour la taille, et le dessus de ses ailes, au ’erticalis ; mais le fond de sa cou- leur est d’un jaune de safran, plus foncé sur les bords que sur lereste de leur surface. Les lignes qui les traversent sont d’un brun-violâtre , mais non dentelées comme dans l’espèce précitée. La frange est violâtre. Le dessous est d’un jaune plus pâle, avec un léger reflet pourpre et le même dessin qu’en dessus. La tête, le corps et les antennes sont de la couleur des ailes. Ce Botys m'a été envoyé de Morée par mon fils. Il se trouve aussi dans les environs de Mont- pellier. æ 306 HISTOIRE NATURELLE RSS III IRIS LE RS AT ES EN LS NES LS RS À DELSA SRI AIAS LS ATLAS AL AL AL LA MCVI. BOTYS ÉRUGINEUX. BOTYS ÆRUGINALIS. (PI. 234, fig. 8.) Borys ÆRUGINALIS. Treits. Schmett. von Europ. tom. vit. pag”2ar. n° 32: PyRALIS ÆRUGINALIS. Hubn. tab. 20, fig. 133. (fœm.) Envergure, 1 pouce, . Le fond des quatre ailes en dessus est d’un blanc de neige. Les supérieures sont traversées, près de leur extrémité, par une bande parallèle au bord extérieur, d'un vert bronzé tirant sur le gris, et marquées sur le reste de leur surface, de plusieurs lignes et taches de cette même couleur, disposées ainsi qu'il suit : trois lignes obliques près de la base, une petite tache ovale au milieu près de la côte, et deux autres taches plus grandes, l’une triangulaire et l’autre en forme de V, se touchant, et dont la première s’appuie contre une ligne parallèle à la bande dont nous avons parlé plus haut. La frange de ces mêmes ailes est précédée d’un double liséré vert bronzé, et coupée elle-même dans toute sa longueur par une ligne de la même couleur. Les ailes infé- rieures sont traversées par deux bandes noirä- DES LEPIDOPTÈRES. 367 tres, sinueuses, l’une au milieu et l’autre près de leur extrémité. Leur frange est blanche et pré- cédée d’un liséré également noirâtre. Le dessous des quatre ailes ne diffère du dessus que par un aspect plus luisant et comme nacré, et parce que les lignes et taches des premieres ailes sont plutôt noirâtres que d'un vert bronzé. La tête, le corps, et les antennes sont entiere- ment blancs, à l'exception du corselet, qui est marqué longitudinalement de trois lignes d’un vert bronzé, l’une au milieu , et les deux autres sur les côtés. Cette description concerne les deux sexes. Ce joli Botys se trouve en Hongrie, principa- lement sur les confins de la Turquie. Il vole en mai et en juin. L’individu figuré nous a été com- muniqué par MM. Spence (1), qui l’ont reçu de M. Kindermann , marchand naturaliste à Ofen. (1) J'ai eu le plaisir de faire la connaissance de ces deux jeunes Anglais, dans mon dernier voyage dans le midi de la France ; ils revenaient d'Allemagne et d'Italie, où ils avaient fait une ample récolte de beaux insectes, Leur père, qui les . . Q ? accompagnait , est auteur, concurremment avec M. Kirbi, d'un ouvrage anglais, intitulé : INTRODUCTION À L’'ENTOMOLOGIE , et d’une excellente Monographie du genre CAoleva , insérée dans les Annales de la Société Linnéenne de Londres, 368 HISTOIRE NATURELLE LRRERR SLR AUS SARL RRR RAR ALELS L'ERRLALALRR L LAVAL AVER ANAL AUS ARR .. MCVIT. BOTYS SULPHUREUX. BOTYS SULPHURALIS. (PI. 235, fig. 7.) Borys suLPHURALIS. Treits. Schmett, von Europ. tom. var. pag. 118. n° 29. PYRALIS SULPHURALIS. Aubn. tab, 26. fig. 166. (mas.) fig. 167. (fœm.) Envergure, 1 pouce. Les ailes supérieures sont en dessus d’un jaune- soufre pâle, y compris la frange, avec un trait noi- râtre oblique à leur sommet, et la côte finement marquée de noir. Les inférieures sont d'un blanc luisant, avec deux bandes transverses, sinueuses, d’un gris-noirâtre , l’une au milieu et l’autre à leur extrémité. La frange de ces mêmes ailes est blanche et précédée d’un liséré noir. Le dessous des premières ailes est lavé de noiï- râtre, avec leur extrémité et trois taches jaunes. Celui des secondes ailes est légerement teinté de jaune, avec les mêmes bandes qu’en dessus , et de plus un point discoïdal noirâtre. La tête et le corselet sont du même jaune que DES LÉPIDOPTÈRES. 369 les ailes supérieures. L’abdomen est entièrement blanc. Les antennes sont noirûtres. Ce Botys nous a été communiqué, comme le précédent, par MM. Spence, qui l'ont recu éga- lement de M. Kindermann. Il habite la Hongrie. LÉépin., VIII. nocr., V. — Ile Partie. 24 370 HISTOIRE NATURELLE CRCLOLOLORSLS LS RSS LARLLLLL TE LOLSLSLSRELS LS URLS LS LS S SRI LR LL EL LEE LS ss. MCVIIIL SCOPULE FLAGELLÉE. SCOPULA FLAGELLALIS. Mihi, (PI. 236, fig. 1 et 2.) Envergure , 12 lignes et demie. Ses ailes supérieures sont en-dessus d’un jaune- soufre, et traversées, vers le milieu, par une ligne de points noirâtres sagittés qui s’oblitère à ses deux extrémités. On aperçoit en outre les ves- tiges d’une autre ligne qui part du sommet de l’aile et longe le bord extérieur, mais qui est à peine visible. Enfin, on remarque au centre des mêmes ailes un petit point gris. Les ailes infé- rieures sont en-dessus d’un blanc sale, avec deux bandes transverses noirâtres légèrement sinueu- ses et parallèles entre elles, dont une au milieu et l’autre longeant le bord terminal. La première est surmontée d’un petit point de la même cou- leur. La frange des quatre ailes est blanche. Le dessous des premières ailes est d’un gris luisant avec leur extrémité jaune divisée en taches par les nervures et une éclaircie discoïdale, de la même couleur dont le milieu est occupé par un DES LÉPIDOPTÈRES. 371 petit croissant noirâtre. Le dessous des secondes ailes est pareil au dessus. La tête, le corselet et les antennes participent de la couleur des ailes supérieures, et l'abdomen de celle des inférieures. Cette Scopule, que nous croyons inédite, nous a été communiquée par M. Boisduval. Elle se trouve en Hongrie. 24. 372 HISTOIRE NATURELLE RL TS TO PEER EEE EEE GREEN MCIX., BOTYS NACRÉ. BOTYS MARGARITALIS. (PI. 236, fig. 3.) PYRALIS MARGARITALIS. Hubn. tab. 8. fig. 48. (mas.) Envergure, 11 lignes. Les ailes supérieures sont en-dessus d’un blanc nacré, avec des reflets bleuâtres et la côte légère- ment teintée de roussâtre. Les ailes inférieures, sur la même surface, sont d’un blanc luisant lé- gérement roussâtre. La frange des quatre ailes est d’un blanc pur. Le dessous des premières ailes est noirâtre, avec leur extrémité blanche. Celui des secondes ailes est blanc, avec leur bord antérieur lavé de gris. La tête, les palpes et les antennes sont d’un blanc légèrement roussâtre, ainsi que l'extrémité de l’abdomen ; le reste du corps est blanc. Ce Botys, qui n’est pas décrit dans l'ouvrage de M. Treitschke, nous a été envoyé de Suisse, Nous ignorons l’époque de son apparition. DES LÉPIDOPTÈRES. 373 A LL AS SAR RS ES SSSR SELS SAVE BEA ASE SRE SES AVES MNT RS PAU US 21212) MCX. BOTYS TROUBLE. BOTYS TURBIDALIS. (PL 236, fig. 4 et 5.) Borxs rurRBiDALIS. Lreits. Schmett. von Europ: tom vi. pag. 119. n° 30. Envergure, 13 lignes. Les ailes supérieures sont en-dessus d’un jaune très clair, légèrement saupoudrées de gris à la base, et traversées obliquement par deux lignes légèrement sinueuses d’un gris pâle, l’une un peu au-delà du milieu et l'autre près de l'extrémité. Ces deux lignes sont presque parallèles et l'exté- rieure aboutit à l'angle du sommet de Paile. On voit en outre, dans l'intervalle quisépare la ligne intérieure de la base, un petit croissant gris tres- rapproché du milieu de cette ligne. La frange est blanche , et séparée du bord terminal par une ligne noire très-fine. Les ailes inférieures sont en-dessus d’un jaune encore plus clair que les supérieures et presque blanchâtres, avec deux bandes transverses noi- râtres légèrement sinueuses et parallèles entre elles, dont une au milieu et l’autre longeant le “di 374 HISTOIRE NATURELLE bord terminal. La première est surmontée d’un petit point de la même couleur. La frange est blanche et précédée de deux lignes noirâtres tres-fines. Le dessous des premières ailes est d’un gris- noirâtre luisant, avec une double rangée de ta- ches jaunâtres à leur extrémité, et une éclaircie discoïdale de la même couleur, dans le milieu de laquelle on aperçoit un petit croissant gris. Le dessous des secondes ailes est absolument pa- reil au dessus. La tête, le corselet et les antennes participent de la couleur des aïles supérieures, et l’abdomen de celle des inférieures. Ce Botys habite la Hongrie. L’individu figuré a été envoyé par M. Treitschke à M. Boisduval, quia bien voulu nous le communiquer. dE DES LÉPIDOPTÈRES 375 LR RL TRI LL 5 2222200 LIL SLIDE SLS LL LIRE LE LS LS LS LIRE LERSRIL LOL SOLS ES) MCX!'. ASOPIE FRANGE-FAUVE. ASOPIA FULVO-CILIALIS. Mihi. (PL. 236, fig 6.) Envergure, 11 lignes et demie. Cerre espèce ressemble beaucoup,pour lefond de la couleur et le dessin, à la Glaucinalis, mais elle s’en distingue au premier coup d'œil par sa frange fauve ou roussätre. En voici, au reste, une description complète. Ses premières ailes en-des- sus sont d’un gris légèrement verdâtre ou jau- nâtre, depuis leur base jusqu'aux deux tiers de leur longueur , et d’un gris un peu bleuâtre sur le reste de leur surface, avec leur côte et leur frange roussâtres. Elles sontcoupées transversale- ment par deux lignes blanches tres-écartées, qui se terminent à la côte par deux taches triangu- laires de cette même couleur, entre lesquelles on aperçoit trois petits points pareillement blancs. La première ligne, en partant de la base, est lé- gerement arquée; la seconde est sinuée, et sé- pare les deux nuances dont nous avons parlé plus haut. Les secondes ailes en-dessus sont de la même couleur que les premieres vers leur extré- 376 HISTOIRE NATURELLE mité, mais d’un ton plus pâle en se rapprochant de leur base. Elles sont aussi traversées par deux lignes blanches, mais plus rapprochées et toutes deux fortement sinuées, et leur frange est égale- ment roussâtre. Le dessous des quatre ailes est entièrement d’un gris luisant, avec les mêmes lignes qu’en- dessus, mais à peine marquées et seulement aux ailes supérieures. On aperçoit en outre un petit point légérement noirâtre au centre de ces mêmes ailes. La tête , les antennes et le corselet participent de la couleur des ailes, tant en-dessus qu’en-des- sous; maisles pattes sont d’une nuance plus pâle et presque blanchätre. Cette jolie espèce, qui n’est figurée ni décrite dans aucun auteur à notre connaissance , a été trouvée dans les environs de Digne. Nous lui avons donné le nom de FÆulvo-ciliulis, à cause de la couleur de sa frange. Nous en devons la communication à M. le docteur Boisduval. Pvralites. + PL COX. Nocturnes. LPumend del. MA Plee se. let 2; Scopule Flagellée ( Llagellalis) dessus et dessous. À 5. Botys Trouble /Zarbrtales. ) dessus et dessous. 6. Asopie Fran ge-fauve. (too cialis) 7. Botvs Nimois Wemausalis) 8 et 9: Scopule Grillée /Æathralis) dessus et dessous, DES LÉPIDOPTÈRES. 377 CLIC TS Lo 02 EC CT 2 LD RL SLR RS RAA ETES RUES SD ECS LS Les MCXII. BOTYS NIMOIS. BOTYS NEMAUSALIS. Mihi. (PI 236, fig. 7.) Envergure, 6 lignes et demie. Les ailes supérieures sont en-dessus d’un gris- cendré , avec deux lignes transverses, ondulées , d’un gris plus foncé ou noirâtres, et la frange de cette dernière couleur. On aperçoit en outre quelques points blanchâtres le long de la côte. Les ailes inférieures sont en-dessus d’un gris lui- sant et traversées un peu au-delà de leur milieu par une ligne d’un gris plus foncé. Le dessous des quatre ailes est d’un gris lui- sant, et les ailes inférieures seules sont traversées par une ligne noirâtre qui correspond à celle du dessus, avec un point de la même couleur près de leur base. La tête, les antennes et le corps participent de la couleur des ailes. Ce Botys, que nous n'avons pu reconnaitre dans aucun auteur, a été trouvé dans les envi- rons de Nimes, par M. Brugnieres , et envoyé par lui à M. Alexandre Lefebvre, qui à bien voulu nous le communiquer. 378 TABLE ALPHABÉTIQUE DS EE TE EN ENT NE ESS TABLE ALPHABÉTIQUE ET SYNONYMIQUE DES. LÉPIDOPTÈRES NOCTURNES DÉCRITS DANS CE VOLUME. 0 @e006e6ece [Les noms en caractères italiques sont ceux des citations.) —ct haie NOMS GÉNÉRIQUES. PAG. AGLossE (aglossa). Latr., Curtis. ........................ 61 ASOPIE (asopia). Treits., Gurtis............s..s.ss...se 190 Borys (botys). Latr., Treits.......... VE CEPAATE Or so. 104 CLéDéostE (cledeobia). Stéphens, Curtis................. 70 Dioste (diosia). Mihi. 22.440442 LR 0 SFR AST 4 VA 2 278 EuvoréE (éudorea). Curtis. . ss... M 7 EnnyomiE (ennychia). Treits.......... RONDES MEME 1 HERMINIE (herminia). Latr., Treits........... RH 5 HerCyNE (hercyna}, Treits........ A soso d 254 HyprocaupE (hydrocampa). Latr., Curtis. ......,......... 169 Hypène (hypena). Schrank, Treits., Curtis. ........... st 740 Manor (madopa). Stephens, Curtis. ,4....s,..ss.s..es 57 Noce (nola). Leach, Curtis............... secs: soie = 1 AD2 Nvuravuse nymphula. Schrank, Treits.......,........... 158 Onon&te (odontia). Mihi. 4.4... ss sce sous esse 83 PyraustEe (pyrausta). Schrank, Treits., Curtis.......,.... 209 ScopuLe (scopula). Schrank , Treits., Curtis.............. 87 ET SYNONYMIQUE: 379 NOMS SPÉCIFIQUES. | PL, PAG. Achatalis (pyral.) Hubn. F. Épaisse (hypène)........+ 212 5o Ænealis (scop.) Treits. PV, Bronzée (scopule)......... 235 359 Ænealis (pyrall. Wien. Verz. Illig. Gotze. Hubn. V. Bronzée (scopule).......... uriéle Se molodb dois, 235 359 Ænealis (phal.) Fabr. V. Bronzée (scopule)...... s.s.239 359 Ærealis (pyral.) Hubn. V. Opaque (scopule)......... 215 98 Æruginalis (botys). Treits. V. (Érugineux botys)..... 234 366 Æruginalis pyr.) Hubn, W. Erugineux Qpotys)....... 234 366 Ætnæalis (asopia) Mihi. V. Etna (asopie del)....... 233 199 Albidalis (pyr.) Hubn. P. Prunellier (scopule du)... 215 Qt Albulalis (noa). Mihi. V. Blanchitre (nole).......... 228 273 Albulalis (hercyna) Treits. W. Blanchätre (nole)....... 228 273 Albulalis (pyr.) Hubn. Wien. Verz. Ilig. P. blan- châtre (nole)...s..esssesessseeerenencese 228 273 Auisier (Eudorée de l)........... 2e s'@e osjee 168600 s, 220) 2092 Alisier (teigne de l'). Devill. P. Alisier (Œud. de l) .... 229 292 Alpestralis (herc.) Treits. V. Alpestre (hercyne) +++... 227 260 Alpestralis ipyr.) Hubn. P. Alpestre (hercyne)....s.. 227 260 Alpestralis (phal.) Fabr. P. Alpestre {hercyne)......+ 227 260 Alpestralis (crambus). Fabr. W. Alpestre (here.).....:.: 227 260 ALPESTRE (hercyne)............ ee ee due ++ 227) 200 Alpinalis (scop.) Treits. Curtis. V. Alpine (scopule).. . 231 307 Alpinalis__ (pyr.) Hubn. Wien. _ Verz, Ilig. PV. Al pine (scopule)..... STI SM OS Ge esse 20 907 Alpinalis (phal.) Fabr. Ÿ’. Alpine (scopule)..+...+.:. 231 307 ALPINE (scopule).... s..sssssssrssesse. soit cut 241.307 Alpine (P). Devill. P. Alpine {scopule)............. 231 307 Ambigualis (eudor.) Mihi. V. Ambiguë (eudorée)...... 229 228 Ambiqualis (here.) Treits. P. Ambiguë (eudorée)...... 229 288 AmBiGug (eudorée).....ssssssssssessessseeres +. 229 288 ANCIENNE (hypène)........ Poire clos Lodadrieses 218. 413 ANE (botys)h.sseosssesssemsessesesesses ons rhin ND Anguinalis (ennychia). Treits. V, Cordelière (en- nychie)..... Lolieteat sud evil sde luch sand 226 244 Anguinalis (pyr.) Hubn. V. Cordelière (ennychie).... 226 244 Anguinalis \pyrausta) Curtis. V. Cordelière (en- nyénie)snessaseseeesesseseseesenssee ts Ori 226 244 Angustalis (prr.) Treits. Wien. Verz. lllig. Gotze. Hubn. F. Étroite (clédéobie).................:. 214 78 380 TABLE ALPHABÉTIQUE Angustalis (cled.). Curtis. V. Étroite (clédéobie). .. .... Asinalis (botys). Mihi. P. Ane (botys)..... ne nebleeee Asinalis (scop.) Curtis. V. Ane (botys)........,..... Asinalis (pyr.) Hubn. V. Ane (botys)............... Argentalis 'phal.) Fabr. V. Lettrée ‘hydrocampe).. Argentée (l). Devill, F, Lettrée (hydrocampe)........ Arcualis (bot.) Hubn. . Bouillon blanc (botys EL ….. Atralis ‘phal.) Fabr. PV. Huit-taches (ennychie). . Atralis (ennychia) Treits. W. Obseure ennychie)....... Atralis (pyr) Hubn. V. Obseure (ennychie,.... CE Auricilialis (diosia). Mihi. . Frange dorée (diosie).... Auriciliella (Linea). Hubn. V. Frange dorée (diosie). .. Austriaca (bomb.) Esp. F. Bombyx (clédéobie). .:.:.. Bande à l'envers (la).Geoff, F. Verdâtre (botys). ..... Bande esquissée (la) Geoff, V. Fonrchue (botys)....... Barbalis (pyr.) Hubn. F. Chevelue (herminie)....... Barbalis (herm.) Treits. F, Barbue (herminie),........ Barbalis (pyr.) Linn. Fuessl. Gotze. Knoch. Mull. Curtis. P. Barbue (herminie)............. su... Barbalis (phalæna). Fabr. Scop. Cite: V. Barbue (herminie).:: 1eme re sono encens sos Barbatus (crambus). Fabr. V, Barbue (herminie)...... Barbillons (phal. à très-longs). Degeer. F. Tâteuse (hermmie’ ss LA tee sn eee so se nes Bansue (herminie):@.. 6e so 00 see cine ee Bec (hypène)...:::,.40%220222422:222: sonroouee Bec (lei. Devill. y. Bec (pence ee Cana Biqutta (noct.) Esp. F. Poudrée Cape OC LE KO Bi-poncroéE (nymphule)....... Sort ‘ Sslelote estate nie lee Bi-punctalis (nymphula). Mihi, W. : Bi-ponetuée (nymphale)......., Moments en ae BraNGHaTRE (nole}. en... 52 02002200 LOUE Bombycalis (cledeobia). Curtis. F. Bombyx (eléd.)..... Bombycalis (pyr.) Treits. Hubn. Wien. Verz Gotze. V. Bombyx (clédéobie)............ BOAT ENS so Bombycalis (phal.) Fabr. F, Bombyx (clétéobie)..….. Bombycalis (cramb.) Fabr. V, Bombyx (clédéobie) .… . Bomavx (CE déOMme) ee. et. AIRE. nee SE Bonnet (ose) rs IS s aNT era Te 508 Boncra (cléméabieude. 4, RUE, EU. ren) 6 239 230 ET SYNONYMIQUE. 381 Borgialis (cledeobia). Alex. Lefebvre. W. Borgia (clédéobie de)........s..sssesessesseeseesrete 230 302 Boursor (scopule de)........ erosvoeldeliaenin ete 231 313 Bourjotalis (scopula). Alex. Lefebvre. V. Bourjot (scopule de).........ssssesesssse SAS + eine 231 313 BouiLon-BLanc(botys du)..........-.+.-.++eeseseee 218 128 Bronzée (scopule).......sessessesseessesseseesee 235 359 Bronzée (la). Devill. F. Bronzée (scopule)........... 235 359 Brugnieralis (botys). Alex. Lefebvre. +. Brugnières (botys de)...essssessessesememnsennentese 232 Bruenières botys de)...........sessessessessesee 232 BaunaTREe (clédéobie)..... Dire ile qiehe AO CioIcer 214 Brunnealis (cled.) Mihi. 7. Brunâtre (clédéobie)....... 214 Brunnealis (pyr.) Treits. P. Bruntre (clédéobie)...... 214 Buissons (pyrauste des)........ dede - ses. dinde 225 Buissons (pyrale des). Devill. 7. Buissons (py- rauste des)... Satis sité saunas 235 Calvaria (noctua). Wien. Verz. Illig. Fabr. Borkbh. y. Cimetières herminie des)....... MENU On cd 212 Calvarialis (pyr.) Treits. Wien Verz. Ilig. Hubn. V.Cimetières (herminie des)..ssses+sssesesseeee 212 Caprealis (pyr.) Hubn. 7. Cuivrée (aglosse). . . . - RTE Capucñon. (nole).....ssosesssosseeseenesenerese 2259 Capuchon (le).Devill. F. Capuchon (nole)..........2. 228 Carnealis (bot.)Treits. 7. Couleur de chair (bots). ....- 232 CaTazan (botys)....sesses.sonesseeerereterte RNCS Catalaunalis (botys). Mihi. F. Catalan (botys)........ 232 Cminr (boiys)osssdoeness eos etes tennnn? 1 Ceinture (La) Devill. F. Zone blanche (ennychie). ..... 226 CEnDré (botys)sc.scsoenseseneessenenensoneentt 216 Centonalis (nola). Mihi. F. Ravaudée (nole).......... 228 Centonalis (hereyna). Treits. F. Ravaudée (uole)...... 228 Centonalis (pyr.) Hubo. F. Ravaudée (nole).......... 228 Cespitalis (pyrausta). Treits. 7. Buissons (py- rausté des): ae sus 9 #0 d0ilietereste) Sietilisler te dre 225 Cespitalis (pyr.) Ilig, Wien. Verz. Lang, Verz. Gotze. Brahm. Hubn. 7. Buissons (pyrauste des)... 225 2 Cespitalis (phal.) Fabr. F. Buissons (pyrauste des). .... 225 Chante (nole): 249204 Haas MEET UE 228 Chlamitulalis (nola) . Mihi. 7. Chlamide (nole NOR 228 382 TABLE ALPHABÉTIQUE Chlamitulalis (pyr.) Hubn. F. Chlamide (nole)........ 228 2797 CHevELuE (herminie)..... shroetieiiiee Eee ner 28! 34 CIMETIèRES (herminie des). .........s...secsesesses 212 37 Cinctals (botys) Treits. 7. Ceint (botys).......,..... 217 124 Cinctalis (scop.) Curtis. F. Ceint (botys)..... csma(s0 12271024 Cineralis (botys). Mihi. 7. Cendré (botys).....,..,..4 216 113 Cineralis (pyr.) Hubn. F. Cendré (botys).....,...... 216 113 Cingulalis (enn.) Treits. 7. Zone blanche (ennych.) ... 226 245 Cingulalis (pyr) Wien. Verz. Iig. Hubn. Schrank Lang, Verz. F. Zone blanche (ennychie)........... 226 245 Cingulalis (pyrausta). Curtis 7. Zone blanche (en- nychie) 4. .4% 00 ste 00 01010100 0 pense ddl les 226 245 Cingulata (geom.) Linn. Clerck. 2 Zone blanche (ennychie)............ SCO PS “ad. ..….. 226 248 Cingulata (phal.) Fabr. Gotze, Brahm. . Zone blanche (ennychie}....................... via 2260244 Clathralis (scop.) Mihi. F. Grillée (scop.)....... 23ret 236 311 Clathralis (pyr.) Huba. 7. Grillée (scop.)....... 231 et 236 311 Comparalis (botys). Treits. F. Comparé (botys)........ 219 142 Comparalis (pyr.) Hubn. F. Comparé (botys) .,...... 219 642 ComranÉ (botys).......................... ACL 219 142 Console (la). Devill. F. Gimetières (herminie des).... 212 37 Conversalis (prrausta). Mihi. F. Converse (pyr.\...... 234 353 ConNvERsE (pyrauste)......:.::............... +. 234 353 CORDELIÈRE (ennychie)......,:................ ... 226 244 Cordeliere (la terne). Geoff. 7. Cordelière (enn.).,... 226 244 Corse (clédéobie de}... eee eee . 230 306 Corsicalis (cledeobia). F. Corse (elédéobie de)........ 230 306 Corticalis (asopia). Treits F. Corticale (asopie)....... 233 347 Corticalis (pyr.) Hubn. Gotze. Wien. Verz. F. Corticale (asopie.). ...ssssrermsssessenseueee vs scie 233 347 CoRTICALE (asopie)................. GNT AAA € 233 347 Costalis (asopia). Curtis. F. Frangée (asopie).......... 223 201 Costalis(phal.) Fabr. F. Frange (asopie)............. 223 204 CouLEuR DE CHaIR (botys)............... EN ETS OA 532, 322 Courte (la). Devill. 7. Étroite (clédéahie) TN 2e 214 78 Crassalis (prr.) Hubn. 7. Grasse (hypène) ........... 235937 Crassalis (erambus). Fabr. 7. Épaisse eus 5b aincbras 212 50 Crassalis (phal.) Fabr. F. Épaisse | hypène) . +416 4 « lesions 22121070 Crassalis(kyp.) Treits. Curtis. F, Épaisse Fun A D oct 212 50 ET SYNONYMIQUE. Cratægella (tinea). Lion. Fabr. Wien. Verz. Hubn. Ilig. Gotze. 7. Alisier (eudorée de l)}............. 229 292 Cratægella (yponomeuta). Treits. V. Alisier (eu- TOÉP AE PPS ERE «e ee 0 ee « FÉORONEE . 229 292 CRÊTÉE (nole).......... ALP SCENE SOMME 227 269 Cribralis (herminia) Treits. 7. Crible (herm.)......... 230 296 Cribralis (pyr.) Hubn, 7, Crible (herminie)........... 230 296 CRrIBLE (herminie).............. ÉROR AR DCS 230 296 Crinalis (herminia). Treits. . Chevelue (hermin.)..... API 3% Cristulalis (nola). Mihi. 7. Crêtée (nole)............. 227 269 Cristulalis (hercyna). Treits. 7, Crétée (nole)......... 227 269 Cristulalis (prr.) Hubn. 7. Crêtée (nole)..... ONCE 227 269 Crocealis (botys). Mihi. 7. Safrané (botys)........... 235 365 Crocealis (pyr.) Hubn. F. Safrané (botys)............. 235 365 Cruentalis (pyrausta). Scrib. F. Ensanglantée (pyr.).... 224 214 Cuculata (phal.) Naturf. Berl. Mag. 7. Capuchon Male) EEE elec eee ARR Et Potter Pt 228 264 Cuculatella (tinea). Linn. Fabr, Fuessl. Schwartz. Gotze. 7. Capuchon (nole)........,........ Sue 12200207 Cuculatella (bombyx). Esp. 7. Capuchon (nole,....... 228 264 CuIvRÉE (aglosse)...............s..sosesssssese 214 07 Cuprealis (pyrr.) Treits. F. Cuivrée (aglosse)...... Ste er sua (O 7: Curtalis (phal.) Fabr, F. Étroite (clédéobie). . SAR QUELS Curtalis (pyr.) Ilig. 7. Étroite (clédéobie .......... se 02140 70 Dentalis (odontia). Mihi. 7. Dentelée (odontie)....... 21070 0) Dentalis (scopula). Schranck, Treits. V. Dentelée LÉO TÉ ee en PR en Er 215 85 Dentalis (pyr.) Hubn. Wien. Verz. Illig, Gotze. 7. Dentelée (odontie)......... solos seisieie ete et eee tele 215 85 DENTELÉE (odontie)......... oo FAO 000 de 00 219 85 Dentelée (la. Devill. 7. Dentelée (odontie).......... 215 85 Derivalis (herminia). Treits. 7, Dérivée (herminie).... 211 21 Derivalis (pyr.\ Hubn. . Dérivée (herminie)......... 212. 21 Dérivée (hermunie)........... 0.0 ee epase 21,10 121 DisSEMBLABLE (botys). ..... ose. 209 394 Diversalis (botys.. Treits. F. Dissemblable (botys)..... 2930339 DourEusE (eudorée)...,..........s....s.ssssosssee 229 290 Dubitalis eudorea), Curtis. F. Douteuse (eudor.)..... 22Q 290 Dubitalis (hercyna). Treits. /. Douteuse (eudor)...... 229 290 384 TABLE ALPHABÉTIQUE Dubitalis (prr.) Hubn. F7. Douteuse (eudor,).......... 229 Dubitellus chilo). Germar. 7. Douteuse (eudor.)...... 229 209 ÉcussonnéE (pyrauste). ..... csovovosos cc eee css, 220 234 Élargie (P). Devill. F. Prunellier (scopule du)........ 215 91 Elutalis (pyr.) Mig. Gotze. F, Prunellier (scop. du)... 215 gt Elutalis (phal.) Fabr. F, Prunellier (scopule du)...... 215 gt Elutalis (pyr.) Hubn. 7. Paillée (scopule)............ 216 102 Elutalis (scop.) Curtis. F. Paillée (scopule)........... 216 102 Emortualis (herminia).Treits. 7. Olivatre (herminie)... 211 18 Emortualis (prr.) Hubn. F. Olivätre (herminie)....... 211 18 Ensalis (phal.) Fabr. F. Proboscidale (hypène)........ 212 42 Ensatus (crambus). Fabr. F, Proboscidale (hyp.)....... 212 42 ENSANGLANTÉE (pyrauste ...... PME" sp quene «24 JE ENTREPONCTUÉE (nymphule)............. jsnpessese 2210102 Épaisse (hypène)......... Some e oje aie e se. names 212,190 Épi d'eau flottant (phal. de l'j. Devill. F. Potamo- géton hydrocampe du)......................... 2224472 Erigalis(phal.) Fabr. F. Étroite (clédéobie). ....... + 4214, 1178 Erigatus (crambus), Fabr. V. Étroite clédéobie). ...... 214 78 Erosalis (phal.) Fabr. 7. Forêts ‘asopie des).......... 223 203 Erucalis (pyr.) Hubn. F° Sisymbre (scop. du)......... 216 100 EnuGINEUX (botys). .....s.ssesossosess nee e ne eme 234 366 Erna (asopie del. eo esecrRanpeisle. soso 223 196 ÉrRoiTE (clédéobie). ...........:......... . 214 et 225 78 Farinalis (asopia). Treits. F. Farine asopie de la ...... 283 193 Farinalis ‘pyr.) Wien. Verz. Illig. Linn. Muller. Brahm. Panzer. F. Farine {asopie de la)... 223108 Farinalis(phal.) Fabr. F. Farine (asopie de la)........ 223 191 FARINE (asopie de la)............................. 223 193 Farine (botys de la). Latr. 7, Farine asopie de la)..... 223 193 Farine (pyrrale de la). A Re RS dal detatont* 233 193 Fascialis (ennychia). Treits. . Fasciée (ennychie). .. +, 220 247 Fascialis (pyr.) Hubn. F. Fasciée (ennychie).......... 227 247 Fascialis (pyrausta). Curtis. 7. Fasciée (ennych.)...... 226 247 FasciéE (ennychie)..........se..sesessssecess ee 226 247 Fauve (botys) ..... ND nai le sin(uieleioiees » siele ose ele 219 144 FRRRAR ECORUIC HE) Re... eee etietaiaeaisiais e 5 ve eee oo 231 317 Ferraralis (scop.) Al. Lefeb. F. Ferrara (scop. de.).... 231 317 ERDUGINRERADOLYS Sie ho.» » e1e:9/0fafe os. 010 aie. s à o 0 » oo à 218 138 ET SYNONYMIQUE Ferrugalis (botys). Treits. 7. Ferrugineux :botys ....... Ferrugalis (prr.) Hubn. F. Ferrugineux (batys}....... Ferrugalis (scop.) Curtis. 7, Ferrusineux botys)..... Fimbrialis (asopia.) Treits. 7. Frangée {[asopie)....... Fimbrialis (pyr.) Hubn. Wien. Verz. Illig. Gotze. F. Fran- BÉRNASOPIE) eue 1 2 ete Rs a an ed a ea de Fimbriatralis (bot ) Mihi. 7. Frange noire (botys)..).. Eracespee (scopule). aus t0l nt | ae Flagellalis (scop.) Mihi. 7, Flagellée («copute)...... . Hammer (asopie) Set. Het RC RER crc Flammealis (asopia . Treits. . Flamme {asopie). ..... von (pyr.) Hubn. Wien, Verz. hp. Gotze. - Flame, (asopieh st NOR J'AI Treits. . Jaune-serin (botys,........ Flavalis (prr.) Wien. Verz. Illig Gotze, Hubo, F. jaune- Senim{botys)..-.:.. 0-20 ÉERRIRE PE CRÉES ’ Flavalis (scop.) Curtis. 7. Taune-serin (hote) SNateiette Flavulis ‘phal.) Fabr. 7. Jaune-serin (botys)......... Elaveolata (phal.) Berl. Mag. Naturf, 7, Verdätre (Pets) Hosts. Ps of a tt TAN. Aer rs FLORALE (pyrauste)..s.esuomesvee ea ee orelolelsele dis Floralis (pyrausta). Treits, y. Florale (pyrausté ...... Floralis (pyr.) Hubn. F, Florale ‘pyrauste).....:.... Forficalis (botys). Treits 7. Fourchu (botys).......... Forficalis (pyr.) Hubn. F. Fourchu (botys)........... Forficalis (scop.) Curtis. F. Fouichu (botys)...…....., Forficalis (phal.) Fabr. . Fourchu (botys).......... Forficatus (crambus) Fabr. F. Fourchu (botys ........ ForÉTs (asuopie des)... 4... 25.501. so ls st sel efelefe ... Foréts (pyr. des) Devill, 7. Grise (hermine).........., Fourcau (botys)....................0 coco: c FRANGE DORÉE (diosie)........se.soeee PO Dk COCCOC ERANGE FAUVEl(asapie) . 2.0. .4 0.00... 09e RC FRaNGE NOIRE (botys)..............4. SHBAO ot CAES FRanGÉE (asopie).................ssssesesesese Frouenr (scopule du) ................... Hboce Froment ‘pyr. du). Devill. F, Froment (scop. du)..... * Frumentalis (scop.) Treits F. Froment (scop. du)..... Frumentalis (pyr.) Lino. Illig. Gotze. F, Fromnent (sco- pule du)....................s........ MOCRE, do Fulvalis (botys) Treits. #. Fauve (botys)....,..,...... 25 389 218 138 218 158 218 138 223 201 223 201 234 352 236 370 236 370 223 205 223 205 223 205 217 126 217 126 217 126 217 126 220 156 225 236 225 236 225 236 219 147 219 147 219 147 219 147 219 147 223 203 211 28 219 147 229 281 236 375 234 352 223 201 215 89 215 89 215 89 215 89 219 144 ét - € 386 TABLE ALPHABÉTIQUE Fulvalis (pyr.) Hubn. 7. Fauve (botys. ee SAR, 219 Fulvo-ciliatis (asop.) Mihi. /. Frange-fauve (asop. .... Fulminans (noctua . Fabr.) #. Dentelée (odontie)..... 215 Fuscalis ‘botys). Treits. 7, Cendré (botys)............ 216 Fuscalis (pyr.) Wien. Verz Ilig. Gotze. 7. Cendré (oëy 8}. ass gescavuoneens see soasecee ce s eelstele 216 Fuscalis (scop.) Curtis. F. Cendré (botys)............ 216 Fuscalis (pyr.) Hubu. F. Parée (scopule)............. 215 Funerana (pyr.) Muller. PV. Huit-taches (ennychie).... 226 Garantie (la) noct. calvaria. Devill. P. Cimetières (her- minie des). ...ssesesseecsorssssssanesieress 212 Gemmata (phal.) Berl. Mag. . Lentille d eau {hydro- cape de la)... 4.6) Os RS 10 222 Glabralis (phal.) Fabr. P, Lancéolé (botys).......... 216 Glabralis (pyr.) Hubn. P. Lancéolé (botys .......... 216 Glaucinale (crambe). Walkenaër. F. Glauque (asopie).. 223 Glaucinalis (asopia). Treits F Glauque (asopie ...... 223 Glaucinalis (agrotera). Schrank. P, Glauque (asopie).. 223 Glaucinalis ‘pyralis). Hubn, Gotze. Muller. Ilig. Clerck. PV. Glauque (asopie).. .. ee» 2e pgfaioe no vis so 01e 0e ae 223 Glaucinalis (crambus). Fabr. Glauque (asopie) ....... 223 Glaucinalis (pyralis). Hubn. F, Brunâtre (clédéobie)... 214 GLauQquE (asopie)...................ssssssscss 299 Græcalis (cledeobia'. Mihi F. Grecque (clédéobie) .... 214 Graisse (aglosse ide la)...44.........:.,.45..4u0e. 213 Graisse (pyr. de la). Devill. P. Graisse {aglosse de la).. 213 Graisse (phal. de la). Degeer. F. Graisse (aglosse de la). 213 Gras (crambe). Walkenaer. P. Graisse (aglosse de la)... 213 Grasse (hypène)......... hs elle eee 235 GRECQUE (clédéobie). ........messsssessssssstss 214 GRENADE (pyrauste)............................. 224 GriLcée {scopule).................. "ÉAB 0 231 et 236 Gnise (herminie).….........e.s.ssesssssesesesse 211 Grisealis (herminia). Treits. F. Grise ‘herminie).., ... 211 Grisealis (pyr.) Hubn. F. Grise (herminie).......... 211 Grise à ligne brune et points noirs (phal. Groff. V, Su a- tiote (hydrocampe de la)....................... 222 Guttalis (pyrausta). Curtis. 7. Huit taches (ennychie).. 226 Guttalis (pyr.) Hubn. Wien. Vers. Ilig. Schrank, Lavg, Verz. Gote. 7. Huit-taches (ennychie)..,,....,,.. 226 2 ET SYNONYMIQUE. 387 Holosericalis (hercyna). Treits. 7. Soyeuse (herc.)..... 234 Hortulata (phal) Muller. V. Ortie (botys de loraste 1216 HougLon (botys du).........,..... AIS ETUIS APPLE 217 Huir-racues (ennychie à)................sssseese 226 Hyazin (botys)......sssesssseseseesesessessessee 217 Hyalinalis (bots). Treits 7, Hyalin (botys).......... 217 Hyalinalis (pyr.) Hubn. Schrank. F. Hyalin (botys)... 217 Hyalinalis scop.) Curtis. W. Hyalin (botys).......... 217 Hpbridalis botys). Treits. F. Hybride (botys ....:... 220 Hybridalis (pyr.) Hubn. F. Hybride. boty<).......... 220 Hybridalis (scop.) Curtis. F. Hybride (botys).......... 220 AyBripe (botys)................. OO D OS UC Ce 220 JramiEnNE (clédéobie)........,.........s..sssse 214 Incertalis (eudorea). Mihi. 7. Incertaine (eudor.)..... 229 INCERTAINE (eudorée)..............ssessseesssse 229 INTERMÉDIAIRE (pyrauste)......s.s.sessssssseeesse 234 Intermedialis ( pyrausta). Mihi. F. Intermédiaire {pyrauste)..........ete..ssseceossessesrese.e 234 Interpunctalis (nymph.) Treits. 7, Entreponctuée Cnymphale)....0h... Me... sérrecse 221 Interpunctalis (nymph.) Hubn. F. Entreponctuée (nynphule):.....sssessssesosessessseseeseee 221 Isatidalis (botys). Mihi. F. Pastel (botys du).......... 233 Isthme (L). 7. Ensanglantée (pyrauste)............: 224 Jauxarre (clédéobie).... AO JC JO 214 Jaunätre (La). Devill, F. Jaune serin (botys)......... 27 Jaune (botys)........sssse.e.. AD TOO - - © SOC 233 JauNg SERIN (botys)......seseesseessssesessesesee 217 Lancealis (botys). Treits. #. Lancéolé (botys ......... 216 Lancealis (pyr.) Wien. Verz. Gotze. Illig. #. Lan céolé (DOty} 221 « cie à oo SHIEIE » 0 0 asie ser REPARER 216 Lancealis (scop ) Curtis. F. Lancéolé (botys)......... 216 LaNGÉOLÉ (botys).......essesesse. US OMR LS LL 216 Lemnalis (nymph.) 'Treits. #. Lentille d’eau (hydro- campe de lahas. see este se RME Lemnalis (kydroc.) Mibi. F. Lentille d’eau (hydrocampe de la) M, Ana oise la1ets feel ste 1e RIRE Ne 10 PES … 222 355 107 121 248 119 119 119 119 153 153 153 153 72 286 286 350 Vi 179 re, sites 388 TABLE ALPHABÉTIQUE Lemnalis {pyr.) Hubn. Wien. Verz. Illig. F. Lentille d'eaut(hydrocampe de2la} tuées Sn 222 Lemnata (hkydroc.) Curtis Latr, F. Lentille d’eau (hydro- campe de la)......... ASS te LORS + 229 Lemnata (geom.) Linu. F, Lentille d’eau (hydrocampe dEntabs este, cie tt TN RETRO ne CA 222 Eemnata (phal.) Fabr. Gotze. Naturf. Muller. PV. Len- tillé d'ezu .(hydrocanipeide la}... nr Le. 222 Lenticule (phal. de la). Devill, 7. Lentille d’eau (hydro- canipe dela). SERRE TER ARENA CAS CARRE ETEME 222 LENTILLE D'EAU (hydrocampe de 1a)............,... 0220 LerrRéE (hydrocampe)..... anale se sole 55e 5 Note 222 Leucophæalis (prr.) Hubn. W. Prunellier (scop. du) 215 Limbalis (pyr.) Schrank. Hub. W. Ceint (borys)..... 217 Literalis (hydr.) Curtis. W, Lettrée (hydrocampe)...... 2922 Literalis (nymp.) Treits. Schrank. W. Lettrée (hydro- CAMPE) « serons esse ee 12122 Literalis (pyral.) Wien. Verz. Hubn. Illig. Gotze. F. Let- trée (hydrocampe}. . .... 4... 0 04 seat sav cos so de 200 Literata (phal.) Scopoli. , Lettrée (hydroeampe).,.. 222 Lividalis (hypena). Treit:. Livide (hypène):.....08 213 Lividalis (prralis). Hubn. 7. Livide (hypéne)........ 219 LivineM(hypène).........sesssssecsressesesese 213 Lucidalis (asopia). Treits. 7. Lucide (asopie)........ 223 Lucidalis (prr.) Hubn. F. Lucide (asopie)........ se. (323 Lucine (asopie)...:..+.. _s MOME OLOR Cup ot 223 LunuLÉ (botys).-...m... ss sésscsossresoos see 235 Lutealis (botys'. Mihi P. Jaune (botys).......... se, 233 Manualis (hercyna). ‘Xreits V. Manuelle (hercyne).... 227 Manualis (pyr.) Hubn, F. Manuelle (hercgne):t# 0 227 Manueuse (heccyne). 4e lus lee SAIT ET 4 PACE L 227 Margaritalis scopula). Treits. Curtis. #. Sisymbre (sco- pulérdu).,,, es es.ssssssorreseeteeee Hrscce 216 Margaritalis, (pyr.) Wien. Vez. iIllig. Gotze. Hubn. F.Sisymbre(scopule du}s....,.........,..su 216 Margaritalis (phal.) Fabr. F. Sisymbre (scopule du)... 216 Margaritalis {botys.. Mihi. P. Nacré (botys).........., 236 Margaritalis (pyr.) Habn. PF, Nacré (botys).....,:.., 236 Marginalis (diosia). Mihi. P. Bordée. ‘diosie)......... 229 fi) 179 AS) 179) 179 179 188 gt 124 188 188 188 183 55 55 55 199 198 198 361 331 256 256 256 100 100 100 72 572 280 ET SYNONYMIQUE. 289 Marginalis ipyr.) Hubo. Wien. Verz. Schtank! V. Bor- dée (diogsie)......ssssesssssesssesese APE S . 229 280 Marginée (la). Engramm. #. Bordée (diosie)......... 229 280 Manseiscaise (clédéobie)........s.ssssseeseresese 230 304 Massilialis (cledeob.) Mihi. PV. Marseillaise (clédéobie). 230 304 Maæstalis (pyrausta). Mihi. V. Triste (pyrauste)........ 224 228 Moldavica (bomb.) Esp. F. Bombyx (clédéobie). ...... 230 300 Monspesulalis (enrychiu). Mihi. F. Montpellier (en- nychie de)... suisse 1eliiis setefaie ste 233 349 MonTrecLier (ennychie de)............ssssssssee . 233 349 Museau (le). Devill. P. Proboscidale (hypène)....... 212 42 Muselière (herminie). Latr. P. Rostrale (hypène)...... 212 46 Munda (noctua). Berl. Mag. . Soyeux (botys)....... 219 145 NacRÉE: (botys).........esseoroesseeeserensest 236 372 Nemausalis (botys). Mihi. P. Nimois (botys)......... 236.377 Nemoralis (phal.) Fabr. P. Grise {herminie).......... at. 22 Nemoralis (pyr.) Curtis. W. Grise (herminie)......... 211 23 Nemoralis (asopia). Treits. F. Forèts (asopie des ..... 223 203 Nermoralis (pyr.) Hubn. W: Forêts (asopie des)... 223 203 Nemoralis (agrot.) Schrauk. F. Forèts (asopie des). .... 223 203 Nemoralis (phal.) Scopoli. F. Forêts {asopie des). .... 223 209 Nemorum (crambus). Fabr. W. Grise (herminie)....... Jaut, 23 Nénupsar (hydrocampe du)........... Mist. Jose 222 177 Nénuphar (phal. du) Desill. V. Nénuphar (hyd.)...... 222 177 Netricalis pyr.) Treits, Hubn. V. Italienne (elédécbie). 214 72 Nigralis (pyr.) Schrank. V. Bronzée (scopule)........ 235 359 Nigralis (ennychia). Trents. V. Noire (ennychie)...... 226 203 Nigralis (pyr.) Hubn. F. Noire (ennychie)........... 226 253 Nigralis (phal.) Fabr. #, Noire (ennychie)........... 226 253 Nimois (botys).....seseeesesesessereses RSS T6 107 Nitidalis (pyr.) Hubu. V. Glauque (asopie)........se 223 196 Nitidalis (phal.) Fabr. W. Glauque (asopie).......... 223 196 Nitidulata (phal) Berl. Mag. V. Nénuphar (hydro- campe du)esesssssssseesessesseeeee Re des O0 AIT r Noctuella (tin.; Wien. Vers. Illig. #. Hybride (bot)... 220 153 Nome, lennychie).........se...sesecseesesee 226 253 Nousrée (uymphule)...........s.s.sessessesses 221 164 Normalis (pyrausta). Treits. V. Normale (pyrauste).... 225 258 Normalis (pyr.) Hubu. F’. Normale (pyrauste).......:. 225 238 NORMALE (pyrauste).+eusssseess bo: dr 0 bo à ittaa5 238 390 TABLE ALPHABÉTIQUE Nubilalis (pyr.) Hubn. #° Houblun (botys du)........ 247 121 Nudalis (nymph.) Mibi. P. Nue (nymphale .......... . 233 340 Nudalis (pyr.) Hubn. F. Nue (nymphale)..:......... 233 340 Nos (ngmphalé)s. eee seen sde 1 12330240 Numeralis (nymph.) Treits. #, Nombrée (uymphale).. 221 164 Numeralis (pyr.) Hubn, F. Nombrée (nymphale)...... 251 164 Nymphæalis (nymphula ) Schrank. V. Potamogéton (hydrocampe da). 10 prete. 1202879 Nymphæalis (pyr.) Hubn. F. Potamogéton (hyd.)..... 222 172 Nymphæalis (4ydr.) Mihi. V. Néouphar (hydr. du).... 222 177 Nymplæalis (nymph.) Treits. V. Nénuphar hydro- campe' du)... tement Ne cent lime 222 177 Nyrmphæata (hydr.) Cuwtis. F. Nénuphar (hyd. du)... 222 1797 Nymphæata (geom.) Linn. Latr. V. Nénuphar (hydro- Cam SE --- ocnene abessoe 2201077 Nymphæata (phal.) Fabr, Gotze. Naturf Muller. Fuess]. F. Nénuphar (hydrocampe du)...... Some clefiels 2220197 Obesalis (kyp.) Treits. Curtis. F. Grasse (hypène ...... 235 357 Obliquata (phal.) Fabr. #. Saule (madope du)....... 213 59 Osscur£ (ennychie tes. nee ste 226 252 Obsitalis (pyr.) Hubn. 7. Ancienne (hypène)......... 2131463 Obsitalis (ayp.) Treits F. Ancienne (hypène)......... 2194153 Ochrealis (botys). Treits. . Ochreux (botys)....... ‘+ 219 140 Ochrealis (pyr.) Hubn.7. Ochreux (botys)....:....... 219 140 Ochrealis (scop.) Curtis. 7, Ochreux (botys).......... + 219 140 Ochreux! (botys) 44e à Sem roro ce. Car OT Octomacularis (ennyc.) Treits #. Huit-taches (enn.)... 226 Octomaculata (yeom.) Linn. #, Huit-taches (enn.).... 226 Offices (phal. des). Rolandex. F. Graisse (aglosse de la)..................... ciao Jaddeiecierle 213 Olivalis (scop.) Treits. F. Olive (scopule)........... 231 Olivalis (prral.) Wien. Verz. Ilig. Gotze. F. Olive (scopule, ............,....ssssesmsseresese Sel FAO Olivaria (geom.) Borkh. #. Olivätre (herminie). . .... 211 OMVATRE(herimie ER. SR US TT crerstete 211 Ouve (scopule).......,...........ssssssesse 231 OnDée (nymphule).................,............ 221 Ondée (Den MR TONER here 221 OPaquE (scopule). :....4.4.. nest 205 Opacalis (scop.) Treits. F, Opaque (scopule)......... 215 248 248 63 309 309 18 18 309 160 160 98 98 ET SYNONYMIQUE. J91 Opacalis (pyr.) Hnbn. 7. Opaque (scopule).......... 215 98 Ophialis (botys). Treits. 7. Serpent (botys ........... 232 326 Ornatalis (asopia) Parreyss. 7. Ornée (asopie)....... 223 207 CR MAS Op) CRE 2e eee cbeac..-tl 223 207 Ommer(botyside l'). 5%. 0.20 vo 2261107 Ortie (phal. de l) Devill. 7. Ortie (botys del)........ 216 107 Ostrinalis (prrausta.) Treits. F. Violette (pyrauste).... 224 226 Ostrinalis (pyral.) Hubn. F. Violette (pyrauste)....... 224 326 Pate Ecopule) RE. ss SR ON PE ae 216 102 HORCRIQRES) es Ne RM a DORE Ne 232 328 Palealis (botys). Treits. Ÿ. Verdätre (botys)........... 220 156 Palealis (pyr. Hubn. 7. Verdâtre (botys)............ 220 156 Palealis (phal.) Fabr. F7. Verdâtre (botys)........... 220 156 Pallidalis (botys). Mihi. V. Päle (botys}.............. 232 328 Pallidalis (scop.) Vreits. 7. Pale (botys)............. 232 328 Pallidalis (pyr.) Hubn: F. Pâle (botys .............. 232 328 Pallidata (phal.) Berl. Mag. V. Paillée scopule ...... 216 102 Palliola (noctua). Wien. Verz. Illig F. Capuchon CNE LE PORN LE APTE ERP RSS PSE 7 PET 228 264 Palliolalis (nola). Curtis. F. Capuchou (nole........ 228 264 Paliliolalis (kercyna). Treits. V. Capuchon {nole) ...... 228 264 Palliolalis (prr.) Hubn. F. Capuchon ‘nole)...,..... . 228 264 Palpalis (kypena). Treits, W. Bec (hypène)........... 230 298 Palpalis (prr.) Hubn. #, Bec (hypène).............. 230 298 Palpalis (phal.) Fabr, V. Bec ‘hypène)..... Lure 2301 298 Palpalis (crambus). Fabr, W. Bec (hypène).......... . 230 298 Paludata (phal.) Fabr. W. Stratiose (hyd. de la)....... 222 183 PARÉE (SCORME)....... 004. .0de 0 oo s sinloleteisis 215 96 Parée la). Devill. Ÿ. Parée (scopule)........ saisie 215 96 Pasree(botys du). 44 sr. 1.3 se sian ete o 18e clolotelolerete 233 336 Pectinée (la) Devill. 7. Bombyx (clédéobie)......... 230 300 Pectinalis (pyr.) Hubn. 7. Barbue (herminie)......... 21026 PERLE (DOtYS): - -n-emaiee. sise ele » sieilole sféjeleisle deie 220 155 PERPENDICULAIRE 1 botys)......2.......sesossoouse 232 324 Perpendiculalis ‘botys): Mihi. F. Perpendiculaire(botys. 232 324 Petit deuil (le). Devill. 7. Alpestre (hercyne)......... 227 260 Pinces (les). Devill. 7. Fourchu (botys)............ + 219 147 Pinquinalis (pyr.) Treits, Linn. Wien. Verz. Illig. Fucssl, Schrank. Lang, Verz. Gotze. Muller. Brabm. Hub. F. Graine (aglosse de Jah... …....., 6.0 213 22 63 392 TABLE ALPHABÉTIQUE Pinguinalis (phal.) Fabr. F. Graine (aglosse de la)... 213 Pinguis (crambus) Fabr. 7. Graine (aglosse de la). .:.. 215 Riumeuse(herminié}oun, ae Qt. intl 211 PORTO tys) ess à à à laine eee 51816 lecotoioe RC NOTE 218 Politalis (botys). Treits. 7. Poli (botys)............. 218 Politalis (pyral.) Hubn. Wien, Verz. Illig. Lang, Verz. Gotze. F. Poli (botys)... .. CAC STE NO OR PSC CAE UT LUS 218 Politalis (phal.).F4Poliy(botys)a5. sant ect) 218 Pollinalis 'ennychia). Treits. 7. Poudrée (ennychie)... 226 : Pollinalis (pyr.) Hubn. Wien. Verz. Gotze. Illig. Fuessl. Brabm. 7. Poudrée!(ennyichie).7.,...N0R2tes sn 226 250 Pollinalis (pbal.) Fabr. F. Poudrée (ennychie)........ 226 250 Polygonalis (botys) Treits. #. Tramane (bot. de la).... 220 150 Polygonalis (pyr. Hubn. F. Tramane bot. de la)..... 220 150 Porphyralis : prrausta). Schrank. 7, Grenade (pyr.)... 224 222 Porphyralis (pyr.) Hubn. F. Grenade (pyrauste)....... + 224 222 Potamogalis (nymph ) Schrank. 7. Nénupbar (hyd.)... 222 177 Potamogalis (nymph.) Treits. F. Potamogéton (hydro- campe)sansere it. ele et 'ojethiile eee à ptetelitorets 222 172 Potamogalis (kydr.) Mihi. 7, Potamogéton (hyd.)..... 222 172 Potamogata (hydr.) Curtis. F. Patamogéton hyd.)..... 222 na Potamogata (geom.) Linn. Latr. #. Potamogéton ( vu Cainpe)4e 0.00 there fl ete CLR EN 0e 2087172 Patomogata phalX Fabr. Fuess. Gotze Muller, 7, Po tamogéton, (hydrocämpe)s. 280, 0e ct sa aie Porauocéron (hydiocampre)aetr....40t. 41 men 2.. nn 222 192 PouDrÉE (ennychie;,. 2er. RAR HR. enr 226 250 Poudrée (la). Devill. 7. Poudrée (ennychie)...:...... 226 250 Poupreuse (seopule) 0.241.042 et ORT 215 94 PouRPRÉE (pyrauste)..........,......s.see BOSS do 224 218 Pourprée (la; Devill. . Pourprée (pyrauste)..,...... 224 218 ProBoscipale (hypène)........................... 212 42 Proboscidale (herm.) Latr. #. Proboscidale (hyp...... 212 42 Proboscidalis (pyr.) Linn. Wien. Verz, Illig. Fuessl. Lang, Verz. Gotze. Muller. Biahm. Hubn. 7’, Pro- boscidale {hypène)........................... 212 Proboscidalis (phal:) Fabr. scop. V. Proboscidale (hÿpène) -. 4... nn essor eos selle se cie 212 Proboscidalis (hyp.) Schrank. Freits. F. Proboscidale (hypène) -.....s.sse ANCIEN LAS AIR ES DT AN SES EEE RES 212 / Provencae@{(clédéobie),. ee sise vrrciionke ds 224 ET SYNONYMIQUE. 393 Provincialis (clédéobie). Mihi, 7. Provençale (clédéobie). 214 74 Prunalis (scop.) Treits. Curtis. 7, Prunellier (sco- pule du)......... SARL CE AR PL LE ARNAQUE 215 91 PRUNELLIER (scopule du)..............s.s.s.... +. 215 91 Pudica (pyrausita) Mihi. F Pudique (pyrauste)...... 224 919 PubIQuE (pyrauste).....,............... scie." 224110 Pulveralis (scop.) Treits. F. Poudreuse (scop.) ...... . 215 94 Pulveralis (pyr.) Hubn. F. Poudreuse (scop.) ........ 215 04 Punicalis (phal.) Fabr. F. Grenade (pyrauste)....... . 224 non Punicealis (pyrausta). Schrank, W. Pourprée (pyr.).... 224 218 Punicealis (pyr.) Hubn. F. Pourprée (pyrauste)....... 224 218 Punicealis (pyrausta). Tretits. . Grenade (pyrauste) .. 224 222 Punicealis (prr.) Wien. Vers. Ilig. Gotze. V, Gide (pyrauste)............s..ssssesessssessse « 224 229 Purpuralis (pyrausta). Treits. . Pourprée (pyrauste).. 224 218 Purpuralis (pyr.) Linn. Wien, Verz, Illig. Fuessl, Lang, Verz. Gotze. Muller, Brahm. Clerck. 7. Pourprée (pyrauste)........... TMS a 01e AUS 14 anis Purpuralis (phal.) Fabr. F. Pourprée (pyrauste).. .... 224 218 Purpurine (la). Devill. V. Frangée (asopie)......... .. 223 201 Pustulalis (pyrausta). Mihi. V. Pustulée ( pyrauste).... 225 230 Pustulalis (pyr.) Hubn. F. Pustulée ( pyrauste)....... 226 230 PuSTULÉE (pyrauste)......sssssssssssesssssessse. 225 230 Pygmæalis ( pyrausta). Mihi. P. Pygmée (pyrauste).... 294 025 PyGMÉE (pyrauste)... esse... ATETAE 224 225 Pyralis (phal.) Fuessl. Lang, Verz, Gotze. V. Farine (asopie) ........s.ssssssssessesssssssse cs... 223 193 Pyralis (agrostera). Schrank. Y. Farine (asopie)...... + 223 193 Queue jaune (la). Geoff. Degeer. Latr, V, Ortie (botys He) elle le ele cire ple'e s'ajo ne pe isistes egle o Shoes. ALONIOZ Ramalis (crambus). Fabr. V. Dentelée (odontie). ....:. 215 85 Ramalis (phal.) Fabr. F. Dentelée (odontie).......... ER NTICES Ramsur (hydrocampe de)............ nr} Lolo rs) RAR Ramburialis (kydroc.) F. Rambur (hydrocampe), ...., 233 343 Radiata (noctua). Esp. Ÿ. Dentelée (odontie),........ 215 85 Radiatalis (pyr.) Hubn. 7. Rostrale (hypène)......... 212 46 Raquette (la). Devill. W. Barbue (herminie)........... 214 26 RAVAUDÉE (nole)..... cs seekeessetsssesnaeeers eee 228 275 394 TABLE ALPHABÉTIQUE Repandalis (pyr.) Wien. Verz. Gotze. Hubn. V. Fro- ment (scopule du)..s...s..ssvvessesvesssssosse Repandata (phal.) Fabr. W. Froment (scopule du). .... Rivulalis (kydroc.) Mihi. . Ruisseaux (hydroc. des)... RHononENpRON (botys du).............v......ss.. Rhododendronalis (botys). Mihi. 7, Rhododendron (botys du)......... à estdiaiots méts aie » ke cjcistatole sovsebe RosTRaALE (hypène)....... sonores onesnee see ee Rostralis (kyp.) Schrank. Treits, 7. Rostrale (hypène).. «Rostralis (pyr.) Linn. ‘Wien. Verz. Illig. Fuessl. Lang, Verz. Gotze. Hubn, 7. Rostrale (hypène)........... Rostralis (phal.) Fabr. V. Rostrale (hypène).......... Rostratus (crambus). Fabr. F. Rostrale (hypène}..... . Rostrée (crambe). Walkenaër. . Rostrale (hypène).…... Rouge !la). Devill. F. Grenade (pyrauste)....... dite vis ROUGEATRE (a$0pie@). s...sssvessesesseesesvesssese Rubidalis (asopia). Treits. V. Rougeâtre (asopie)...... Rubidalis (pyr.) Hubn. 7. Rougeâtre (asopie)......... Rubiginalis (botys). Treits. F. Rubigineux (botys)..... Rubiginalis (pyr.) Hubn. F. Rubigineux (botys)....... Rumigineux (botys)....................s..ss.s. Rufimistralis (pyr.) Hubn. 7. Bronzée (scopule).. …. +. Rupicoe (hercyne).............. ec er -mrhhEne). Rupicolalis (hercyna). Treits. 7. Rupicole (hercyne). Rupicolalis (pyr.) Hubn. F. Rupicole (hercyne)...... Ruisseaux (hydrocampe des)......... Le trot ce soin SAFRANÉ (botys)......,....... spi ble elo'atehe eut Salicalis (hypena).Treits. F. Sue (madope du)....... Salicalis (pyr.) Wien. Verz. Illig. Lang, Verz. Gotze. Hubn. 7. Saule (madope du).........o..es..ee. Salicalis (phal.) Fabr. V. Saule (madope du).......... Sambucalis (botys). Treits. F. Sureau (botys du)....... Sambucalis (pyr.) Wien. Verz, Illig. Lang, Verz. Gotze. Brahm. Hubn. 7, Sureau (botys du)............... Sambucalis (scop.) Curtis. F. Sureau (botys. du)....... Sambucata (phal.) Fabr. F. Sureau (botys du)........ Sanquinalis (pyr.) Treits. V. Ensanglantée ( pyrauste). . Sanguinalis (pyralis). Linn. Illig. Scriba. Wien. Verz. Gotze. F. Ensanglantée ( pyrauste),........... SL Sanquinalis (phal.) Fabr. P. Ensanglantée (pyrauste). ET SYNONYMIQUE. Saule (prrale du). Devill. 7. Saule (madope du).....: Sauce (madope du)..................ssssesssesee Scutalis (prrausta). Treits. F. Écussonnée (pyrauste). . Scutalis (pyr.) Hubn. F. Écussonnée (pyrauste)........ Sericealis (botys). Treits. 7. Soyeux (botys)......+-+. Sericealis (prr.) Hubn. V. Soyeux (botys).........e Sericealis (scop.) Curtis. 7. Soyeux (botys).......+..: Sericealis (phal.) Fabr. 7. Soyeux (botys)............ Selenalis (botys). Mihi. 7. Lunulé (botys).........es.e Selenalis (pyr.) Hubn. V. Lunulé (botys)...........e SERPENT ( botys)...................e S'lealetieterersiais . SICILIENNE (pyrauste)..... sale sen esters Siculalis (pyr.) Mihi. 7. Sicilienne ( pyrauste)......... Silacealis (botys). Treits. #. Houblon (hotys du)......, Silacealis (prr.) Hubn. V. Houblon (botys du). : Simplonialis (pyr.) Parreyss. W. Alpestre (herc.)...... Sissmgre (scopule du)....... AOC rs Note sietatete Sophialis (scop.) Treits. P. Sophie (scopule de)....... Sophialis (prr.) Hubn. F. Sophie (scopule de)...... Le Sophialis (phal.) Fabr. F. Sophie (scopule de)........ Sophiæ (crambus). Fabr. F. Sophie (scopule de)...... Sorui (scopule de)....... Santa sise PAP AALCRS ... Sordidalis (pyr.) Hubn. W. Buissons (pyr. des)........ SoxEux (botys)....sssesessessosseseeseseereesee Soyeuse (la). Devill. 7. Soyeux (botys)..........es.e SoxeusE (hercyne)......... élateta/e siateiore le CRRSIOTT As ete Sticticalis (scop.) Treits. Curtis. V. Parée (scopule). ... Sticticalis (pyr.) Linn. Gotze. F. Parée (scopule)...... Sticticalis (phal.) Fabr. W. Parée (scopule)........... Stramentalis ‘scop.) Treits. V.. Paillée (scopule)...... : Stratiole (phal.) Walkenaër, F. Stratiote ( hydrocampe FF. OP EE HSE Stratiotalis (nymph.) Treits. F. Stratiote ( hydrocampe de Deer co coiemne pélatele)s epjed eee RON Lie TUE Stratiotalis (kydr.) Mihi. V. Stratiote (hydr. de la)..... Stratiotalis (pyr.) Hubn. Wien. Verz. Illig. P. Stratiote (hydrocampe dela)... Stratiotata (hydr.) Curtis. . Stratiote (hydr. de la)... Stratiotata (geom.) Lion. Latr. 7. Stratiote (hydrocampe de la)..........e raaalete Rio Cr ea e Go ho Stratiotata (phal.) Fabr. 7. Stratiote (hydr. de la).... 306 TABLE ALPHABÉTIQUE STHATIOTE ( hydrocampe de la)..... DE dononsoee. 229 Stratiote aloïde (phal. de la). Devill, F. Stratiote ( hy- drocampe. de la}... 3 current. 2. sonosroseeee 222 Stratiote ( phal. aquatique du). Degeer. Ÿ. Stratiote (hy- drocampe de la)...... vod Saone dsl let 1320 Strigula (noct.) Wien. Vers. Illig. 2 Strigule (nole).... 227 Strigulæ ( bomb.) Esp. Strigule (nole)..............., 227 Striqulalis (nola). Curtis. #. Strigule (nole).......... 227 Strigulalis (hercyna). Treits, F. Strigule (nole)....... 227 Strigulalis (pyrr.) Hubn. F. Strigule (nole)........... 227 SHGUPE(NAlE EE eee cnrssrecs 227 Sulphuralis (botys). Treits. r. Sulphureux (botyx). :... Sulphuralis 'pyr.) Hubn. F. gave (botys)...... SULPHUREUX (botys)....,....4... : Suppandalis (prr:) Treits. Hubn. PF. fé cuatée (cléd. je SuReau (batys du) 44... ses. ssesssersseuese Sureau (phal. du}. P, Sureau (botys du)...... ACC Tarsiplumalis (herm.) Treits. 7. Plumeuse (herminie). Tarsiplumalis (pyr.) Hubn. F. Plumeuse ( herminie ). .. TarTeuse (herminie).......,.. CELA C TES Tâteuse (la). Devill, P.Tateuse (herminie)........., Tentaculalis (herm.) Treits. V, Tâteuse (herminie)..... Tentaculalis (pyr.) Hubn, f, Tâteuse (herminie)..... Tentacularis (pyr.) Linu. Lang, Verz. Gotze. Muller. PV. Tâveuse (hermiuie}. ss sscscssoscos eo noue tele T'entacularis (phal.) Fabr. V. Tâteuse (herminie)...... Tentacularis (crambus). Fabr. F. Tâteuse (herminie). . Tinealis pyr., Wien. Verz. Hlig. 7, Rostrale (hyp.).... Thalitron des boutiques (pyr. des). Devill. P. Sophie (scopule-de}verrabed aient, 3 ce NT Lies Togatulalis (nota). Mihi. V. Toge (nole). 4... Togatulalis (pyr.) Hubn. 7. Toge (nole)........... Togatulalis (herc.) Treits. P, Toge (mole).,,,,,,,,.., TOGE (vole). ha cthels some. JE LUM (bat) Toupet (le). Devill. P. Rostrale (hypène)........,... Toupet à pointes (le). Geoff. F, Rostrale (hypène)..... TRainasse (botys de la),..,....,........,........ Trigutta noctua). Esp. V. Huit taches (nymph. à).... Tninume { hotys)...,,.......ssssss... ÉTOOCOCE Trinaire (la). Devill, 7, Pahaire (botys). ..... AQU AR 235 235 . 235 214 218 « 218 211 211 211 211 211 211 211 211 L] 211 212 231 228 . 228 228 228 212 212 220 226 218 218 368 368 368 131 131 3:5 274 275 2971 271 46 46 150 248 136 136 ET SYNONYMIQUE. Trinalis (botys). Treits. V, Trinaire (botys).......... Trinalis (pyr.) Wien. Verz. Illig, Gotze: Hubn. F. Tri- ridire (botya }.r.rrerretsrereretetetoterotatoro ete RAARARE RES . Trinalis (phal.) Fabr: F. Trainasse ( botys de la)..... TRISTE (pyrauste)s :sscccscnssssscssséssse se 0 TrouBse (botys).......... So ces aise se EURE Turbidalis (botys). Treits. P. Trouble {(botys).......,., Umbralis (pyr) Hubn, F. Olive (scopule)........ Undalis (nympkh.) Treits. F. Ondée (nymphule)....... Undalis (pyr.} Hubn. F, Ondée (nymphule}......... Undalis (phal.) Fabr. V. Ondée (nymphule)...... Unie ([”). Devill. 7. Poli (botys)............. 0. Unionalis (botys). Treits. P, Perle (botys)........... Unionalis ( pyr.) Hubn. 7. Perle (botys).......... sac Uni-punctalis (nymphula). Mihi. F, A. (nym- phule)...............s.sesse. Uni-PONGTUÉE (nymphule).............. Urticalis (botys). Treits. V, Ortie (botys de l FR ss... Urticalis (pyr.) Hubn. Wien, Verz. Illig, Brahun. Ortie (botys del)............ Toto uno pe Urticalis (scop.) Curtis. W. ©: tie (botys del')......... Urticata (geometra). Linn. Fuessl. Schrank. Lang, V. Ortie Verz. Gotze. Muller. Schwarz, Scopoli. (botys del;............. serment Po0c Urticata (phal.) Fabr, V. Ortie | bons de JÉRSEE SS S Urticole (phal.) Walkenaër. 7. Ortie (botys de l').. Vararsanne (eudorée)......,e see ce Vallesialis (eudorea ). Mihi. V. Valaisanne (eudorée)... Ventre relevé ’ phal, à). Geoff. F. Farine ( asopie de la ). Ventilabre (herm.) Latr. F. Plumeuse (herminie)...... Verbascalis ibotys). Treits. Ÿ. Bouillon blanc (botys du). Verbascalis ( pyralis). Wien. Verz. Illig. Gotze, 7. Bouil- lon blanc (botys du)................sesssese . Verdâtre (la'. Devill. F7. Glauque (asopie)......... .. VERDATRE (botys)....... sols os » ol0 CE TE soc. Verdatre (la). Devill. 7. Verdâtre (botys)..... ÉD OC VenrTicaAz (botys)........ soon. cette se l’erticale ( phal.) Walkenaër. Devill. ?. Vertic al FOR Verticalis (botys). Treits. #. Vertical (botys).. ….... 397 218 218 218 224 236 236 231 22r 221 221 218 220 220 221 221 216 216 216 216 216 216 229 229 223 211 218 218 223 220 220 217 217 avr 136 136 136 228 373 373 309 160 160 160 134 155 155 166 166 107 107 107 107 107 107 284 284 193 31 128 128 196 156 156 116 116 116 398 TABLE ALPHABÉTIQUE ET SYNONYMIQUE. Verticalis (prr.) Lino, Wien. Verz, Illig. Fuessl. Schrank. Lang, Verz, Gotze. Muller. Schwarz. Hubn, V, Vertical CDOLYIS.) eue 4,0 00 0,0 0,0 0,0 00,000 000 060.0 de. 0000.00. ve 02170 AG Verticalis (scop.) Curtis. #. Vertical (botys).......... 217 116: VIOLETTE (pyrauste).......s..s.essse SE à nn 2248830 VIRGINALE (pyrauste).. aus seseeeee eo anne eve) 226 Virginalis ( pyrausta). Mihi. 7, Miginilé (GX + 224,216: ZovE BLaNC&E (ennychie)..,....................... 226 245 Zone blanche (la). Fourcroy. 7, Zone blanche ( enny- hic di tsa se date dassrarbesteo. D cncterdE dre FIN DE LA. TABLE. ERRATA ET.ADDENDA. 399 LL RME LV ELLE LRU OLE LEUR VOLE LAURE LL LIL LR LA LAS AL SALLALAL ASS ERRATA Er ADDENDA. —— TEXTE. De la page 18 à la page 33, au lieu de pl, 1, lisez: pl, 271. De la page 27 à la page 50, au lieu de pl. 2, lisez : pl. 212. De la page 55 à la page 67, au lieu de pl. 3, lisez : pl. 213. De la page 72 à la page 82 , au lieu de pl. 4, Lisez : pl. 214. Page 78, CLEDEOBIA ANGUSTALIS (pl. 214, fig. 4), ajou- tez : et pl, 225, fig. 8. | De la page 85 à la page 98, au lieu de pl. 5, lisez: pl. 215. Page 100, Synonymie, au lieu de ligitim, Lisez : legitim. De la page 100 à la page 113, au lieu de pl. 6, Lisez : pl. 216. De la page 116 à la page 126, au lieu de pl. 7, lisez : pl, 2 17. Page 128, au lieu de pl, 8, lisez : pl. 218. Page 225, après ces mots, PYRAUSTA PYGMÆALIS, ajou- tez : Mihi. Page 311, SCOPULA CLATHRALIS (pl. 231, fig. 3), ajou- tez : et pl. 236, fig. 8. Page 330, BOTYS CATALAUNALIS, ajoutez à la fin de la description, qu’il se trouve également dans les environs de Montpellier. Page 349, au lieu de ENNICHIE DE MONTPELLIER (En- nichia monspesulalis), lisez : ENNYCHIE DE MONT- PELLIER (£nnychia monspesulalis),. Page 350, au lieu de PIRAUSTE INTERMÉDIAIRE (Pi- rausta intermedialis), lisez: PYRAUSTE INTERMÉ- DIAIRE ( Pyrausta intermedialis), 400 ERRATA ET ADDENDA. Page 353, au lieu de PIRAUSTE CONVERSE (Pirausta conversalis) , lisez : PYRAUSTE CONVERSE ( Pyrausta conversalis ). Page 366, dernière ligne de la note, au lieu de ces mots : 4n- nales de la Société linnéenne de Londres, lisez: Transac- tions, etc. Page 372, BOTYS NACRÉ (botys marginalis). Cette espèce appartient au genre Tortrixr » et c’est par erreur que nous l'avons comprise parmi les Botys. S 4, is 7. £ O RES N 5, ee %, HE = RS = — À coccie pin EE Se 0 0 | 3 9088 00061 |