H 1 S T o I R E

DES PLANTES-

DE DEÜROPE,

ET DES PLUS USITETS qui viennent d’ Afie, d’Afrique, ôc d’Amerique.

Ou lonvcit leurs Figures , leurs noms en (pel tems elle flemijfent , ^ le lieu ou eíles croijjent.

Avcc iin Abregé de leurs Qualítez , & dc leurs Vcrtus fpedfiques.

Dhlféeenâeux Tomes rangee fuivdnt l’ordre du Pimx de G.sfpard Bmhin.

TOME II.

M. DCCXIX.

AYEC PRiyiLEGE DU R O Y;

H I S T O I R E

DES PLANTES.

LIVRE S E P T I PM E.

J)es Lj/fmachies ^ Germandrées , Btdglojfes , Coniz^eís Scahieufes^ CentaurèesJjubarbes^ 'Tithymdes & autres Plmtes approchant^s^

SECTION PREMIERE.

Des LyfimãchieSy Germmàréts & PUntes qui lui rejfembient , du Chmi^pitis & d^s Mosinons^

G. Bauh, Lyjlmachla lutea ?na]or^ LYSIMACHIA

five

Salicaria

I.

Afatthiõli y Lac. Ltigd, Lon^

Franç, y

Cornellle y d^eau.

ItaL LjJimachia^

A 1 1 . G eelyy^eiderl ch,

QJJ A L I T E 2, froide 3c feche.

DESCR.LaLyfimachie , appeílée par aucuns , Litron , fau fes tiges iricnaes, bíanchuesjêc de la

V ij

^^;^y^^;w^ w -vw w u/vri/

44^ Histoire bes I^lantes, hauteuL* d’une coudéc , & quelquefois plus t cile jecte fes feüilles noeud pai* ntçud , lefquelles loDi: menués , & faices comme celles de fau- ly 5 ayant un gouc aftringent : Sa fleur eíl roa- gc ou jaune.

L I E U. Elle çroít en des lieux aquatiques , A: marécageux ; toutes les efpeces fleiiiiíTent en Juin Sc en Juillet ; leui* graine eíl meure au jmois d’Aout.

P R O P R. Le íue de fes feüilles , par fa ver- tu aílringcnte giierit le crachement de fang, même quand U coule par le nez , ou par def- fous , éranc appliquéc en façon d’emplâtie> iiiême clle peuc éranchcr quelque autre flux de fatig , quel qu il foit : fon herbe & fon fuc qui eíl de grande efíicace pris en breuvage , gueric la dyfenterie , Sc le flux des fenimes. Quand on brúle 1’herbc , elle a une odeur Fort acre ,, à raifon de quoi elle chaíTc les íerpens & cué Ics mouches : elle fere auíli à blondir les che* Vcu*,

Liv. Vn. Sect. I. Du Lyfbnachm, 44^

G. Bauh. LyflmachU fpkata purpure forte Plimi.

LYSIMACHIA

1 1,

Afmh, Lac, Lugd,

Caji^ Eyfl.

Q^UÀLITEZ, froide & feche.

D E S C R. Cctte fecoiide èfpece de Lyfima-- chia a fcs tiges quarrées : fes feiiilles fone fem- blables à celles des Saulcs , comme ceiles dc rautre. La fíciir qü^elle produit eft lougeâtre > faite en façon d’épy.

L I E U, Elle nait aux lieux aquatiques & humides , & fleurit eii Juin & Juillet.

PR O P R. Elle a les mêmes qualitez & ver- tus que la Lyfimachia dc Diofcoíide j c eíl pour cela quon les a mifes enfcmble,

Aurefte Eauhin décrit jufques à onzeefpeces dc Lyjimachia j mais à peine y en a-t’il un^ qui aic tOLires les marques de cellc dc Diofeori;»- de , par ou Ton peut voir que la veritable n e# pas eiifore bicu connue,

V ii|

44S Histoire Des Plantes,

Gt Bauh. Verónica mas ereSla.

VERÓNICA, mas.

Jiiatth.Liigá. A?7g.

Offi.

Franç. Veronlque walct,

Ital. V aonka.

All. Erenbrelfz. ou Ehrenprels^

QV A L I T E 2 fech. ôc un peu ch.

DESCR. Elle rampe íur cerre, ía tige ell: pour- tant hauce d’uii pan,rougeâcre & velues.Les feiiil-i les fone noirâtres , longuettes , velues , Sc dente-; lées couc âu tour, les fíeurs font rouges, qui vien- nent à la cime ; & la graine qui croit dans de petites bourfes. Sa racine eíl: fort mince , la fe- melle a ies feüilles plus rudes, plus vertes, & qui ne foiic point dentelées. Ses fleurs font jaunes- ^ouges ; pour le refte elle eíl femblable au mâle,

L 1 E U. Elle naic dans des lieux incultes ôc fauvages j elle fleurit en Juin Sc Juillet.

PROPR. Eíle eíl amere & aílriíigente : le iDaíe a plus d’eííicace que la Fcmelle. L’eau di- íliliée de la plante , infufée dans du vin , Sc beué •avec un peu de Theriaque , eíl un excellent re- jrede contre les fiévres peílilentielles. La même ca LI prife au poids d’une once, chaíTe les vertiges, . aide la memoire , diíTout les vents & les humeurs groílieres , purge la matrice Sc la veíTie , elle fak iuex Si ehaíle le venin du corps.

Xiv. VII* Sect. l. De Ia grojfe Gemmdrée, 40

G. Bauh. Temrmm»

TEUCRIUM,

Jive

Teucris 1 1.

Aíatth* Lugà. T^ab.

Fr, Grojfe German- àrée.

Ital Teucrium»

QJJ A L I T ch. 1. D. &

3. D.

D E S C R. Cette herbe eft íi femblable à Germandrée , qu elle cuompe fouvent íes yeux de ceux qui la regardent. Ses tiges font fort me- nués j fes feiiilles fone petices & Leífemblent, á ceifes des Poix-chiches. Elle produit fes fieurs femblables à celles du Chamedrys , & fa graine enfuire.

L I E U. Elle vient en grande quantité en Cili- cie, & on en trouve encore en ItaÜe. Elle íleurit en Juin & Juiller.

P R O P R. Elle eft inciíive , compofée de parties fubtiles. L’herbe fraiche prife en breuya- ge avec de Peau & du vinaigre", ou la decoctiou de la raême herbe quand elle eft feche , confu- fne fort eíiícacement la rate. On Penduit auííi avec des figues & du vinaigre , à ceux qui ea

fqnt travaillez. On Papplique auíli avec du nâigre fur les morfures des ferpens.

V iiij

45Ó Histc^iue 1)es Plantss>

Fr. Scordmm , ou Chamar

Aliem. ÍVaJfer. Battemg.

QUALITEZ^ th. & fec au 3 . D.

D E S C R. Le Scordium reiTenible beaucoiip au Chamaeciiys j avec une odeur qui approche foit de ceile de rAil , d’oü il a piis íon nom, II a les feüilles pius grandes que celles de TiiíTago, ©u Germandrée > Ôc nioins déchiquetées : elles font aílringentes & ameres au goüt. Ses tiges font quarrées & fa fleui efl: icuge.

L I E U. 11 nait dans les lieux marécageuXj&: ileuiit en Juin & Juillet.

PR O P R. il eft chaud , 5c provoque Turine. L*herbe priíe au poids de deux diagmes en hy- dromel eíl bonne aux rongemens d’eftomach , à la dyfeiiterie , 6c à ccux qui ne peuvenr uiiner quavec diííiculté : Elle fait cracher , 6c fair for- lir toutes les humeurs grofíieres 6c pourrics qui chargenc la poitvine j enduite avec de 1’eaü , ou avec du vinaigre Fort, elle efl; bonne à lagoute. Lc fuc de rherbe piis en bieuvage eíl bon à touc ce i.e deíTus.

Liv. VII. Sect. I. De la Chenstte^ 4^ í G. Bauh. ChamAdri major refens.

T R I S S A G O

[ivs

Chaniíedrys

I.

Matth. Lugâ.

Ápjth. Que cuU

THinOY,

Fr, Germanàrée ^QVí Chenetie.

Ital uerciVoia.

All. Er d, Elche Gsr narj der

QJJ A L I T E.Z , ch, & fech. aii 3 . D,

D E S C R. La premiere Oeimaadréc cíl íia»*^ te d uii pied , qui pioduic dès fa racine pluíieurs branches tendres ; fes feiiilles íant petites , ameies , crenées tout autour , femblables aux feüillcs de Chêne : Sa fleur eíl petite^& preG que purpurine , & d’odeur agiéable , qui envi- ronne le fommet de la tige : La femencc efl: pe- tire , noire & roade j la racine tendre & gièiée ^ fe tratnant deíTus Ia terre.

LI E y. Eile nait dans íes montagnes pier* rcufes & feches , & fleurit en Juiii & Juiller.

P R O P R. La dccoólion dans Teau de nier* be fraiche efl: bonne à la toux , conrre les fpaC mes , aux duietez de rate, à la difficuhé d urine,, à l*hydropiíie qui CGmmence, provoque les inois & fait roitir Tenfant du ventre. Ucau diftiléc prife avec du vinaigre , confume Ia rate , avec du vin , elle fert a toutes les maladies du cerveaiii qui viennent de froid , comme au mal dc tctc inveccré , mal caduc & paxalyíie.

y ?

452. Histoire des Plantes,

G. Bauh. Cham<&pitjs lutea vulgaris , J$v$ folio trijido, CHAMi€PITYS ,

Jlve , Ajuga Abiga h

JÍ^Iatth. Dod. Ldc,

Cord. Lugd.

Franç. Ive mufcau* leal. Chamdípltryos.

Efp. Ptnillo oUrofo.

Aliem. Erâpln , oa

QUALITEZ , clle eíl ch. & Tech, au

2. D.

D E S C R. Cefl: une herbe qui rampe fur teir- re cn fe toumant 5 fes feüilles foiit femblables au petit Sempervivum , quoique velues , min- ees , & plus épaiíTes auprés des brandões , dont rodeiu' approche de celle du Pin. La fleur efi: - juenue , jaune ou blanchc , 8i les racines comme celles de Cichoiée.

L I E U. Elle nait dans les lieux maigres , & Heui'iten Juillet & Aoút.

P R O P R. Les feüilles prifes en breuvage pendant fept jours , gueriíTent la jaunií|fe : eu urantauííi pendant quarente jours avec 1 hydro- meU c’eíl un remede excellent contre la fciaciques Elles font fpécialement propres pour le foye offensé, pour la diííiculté d^urine , & accidens des reins, pour les traiichées de ventre , en Hera- clée on en ufe conxre le poiíon de 1 aconit y pour les effets ci - deíTus , il faut boire Icur de-<c codion incorpovée avec des griottes feches jj daus la decoâiott de ladite beibÇf

Liv. VII. Sect. L D-é l"Ivâ mufcate. 453 G. Bauh, Cbarmphys Irtcatja extgm folio é

CHAM.€P

I í.

Matth. Lugà,

, Q^U A L I T E cÈ. & fec au I . D.

D E S C R. La feconde forte produic fes bran- cn€s de la longueur d’une coudée , recourbéçs cn raçoii d ancre , inenues , & les feüilles fem- blables a la precedente ; fa fleur eft blanche , fa: graine noire , qulfenc la pêche.

L I E U. Elle croic és lieux fabíonneux , íecSa aux vignobles pierreax , & parmi les Olivierâ OLi elle eíl fort odoriferance. Elle íleuric en Juia &Juillec.

P R O P R. Elle eft propre contrc les piqueures* des fcorpions , comme auíH pour le foye , en les appliquant en liniment , avec des dattes , on:dès pommes de coing. La decoébion avec de farine d orge eíl bonne pour les reins , &poat rmine^ on boit meine la decoélion pour guerir Ia jau- hiíTe & la difíiculté d’urine. Galien dit que Par- thetique a plus d’amertume au goüc que d’acri- nionie : mais en eíTet elle purge , & netcoye les partie^ interievuxs plus quelle ne les échauíFe^

% V)

DES Plantes

454 Histoire

G, Bauh* Al fine Ade dia.

A L S 1 N E ,

five

Morfus Galliníe.

Adatth. Ang. hac Lm» Lob, Lugà,

Cafi.

Franç. Adorgeline»

IraU Gdlina y GaL linclla»

Aliem, Hunerbijf.

QUALITE2, cb. & íee.

D E S C R. UAlíine a les feüilles femblabres à la Parietaire , mais elles fone plus petites & ne font pas vclue^ , étant femblables à des oreil- les de rat : c’eíl pourquoi on Tappelle encore Myofotis. Quand elles íont foulées elles fen- tent le Concombie j fa fleur eíl blanche , & fa tige ronde.

L I E U. Elle nair dans les bois ^ & à Tombre, & fleurit au milieu de TEfté , & en Aoút.

P R O P R. Ellc rafraichit fans reíTerrer. Gn cn donne aux enfans dans raudear de leurs ma- ladies pour les preferver de beaucoup dacci- dens : Et aux oifeaux dans les cages pour leur faire revenir Tappetit. Ueau diíHllée cft bonne aux Phthiíiques. Enfin clk a tomes les Ycrtus 4c la Parietaire,

Li V. VIÍ. Sect. I. Ve VAndrofàce^. 45 %

G, Bauh, Aijine ajfinls androface dlãa major ^

ANDROSACE 1 í.

Ji4atth.Lugâ,Cluf.

Fr* Androface s. líal, Androfacer.

AlL Androfaces^

Q^UALITEZ, fioide & humide.

D E S C R. Matthiole rapporte d^avoir rcçâ de Coicufiís une autre Plante fous le nom d’Aii- drofaces , qu il dic avoir été cueillie és lienx ma- ritimes de Suiie , Iaquellc eíl ici porciaite j Da- lechamp nela croit pas une efpece d’Androfa- ces , mais plutôc de Morgeline & de Mouiroiij Sc qu elle eft plutôc crue fur des vieilles maíures qucn Surie.

L I E U. Elle croit en Surie , és lieux maricv més j elle fleurit en Juillet.

P R OP R. Galien rapporte que 1’ Androface efl: une herbe forre , acre , & hümide : auííi bien 1 herbe que la graine feche , & prife par la bou- che 5 ont la vertu de faire uriner : & principale- í^ient elles pcuYcnt reíoudre & deíTechcr*

D E S C R. L’Anagallis màle efl: une petíre* plante qui a fa tige quarrée, &: couchée par terrej íes feiiilles fone petites & prefque rondes , fem- blables a celles de rHelíine, naiíTant d’un rameaa quarré , la graine eíl ronde & les fleurs rouges.

LIEU. II naic dans les jardins & en ter- roir gras ; il fleuric au milieu de EEÍlé.

P R O P R. 11 eíl: abíleríif , & appaife les doir- leurs , il eíl bon contre la peíle & le venin j éranr pris avantje femmeil , puis fe couvranc bien , il faie fuer les humeurs peílilentielles j fon eau ou fon fuc eíl bon contre la morfure des chiens en- ragez , d ou vienc que les ChaíTeurs s’en fervenc lors que leurs chiens font inordus des betes fau- vages , le fuc gargarifé purge le flegme , & ü adoucit le mal de dents. Mis dans la narine op- pofée , il empêche que les inflammations iic viennent en avant , le fuc étant tiré par le nez evacue le flegme du cerveau , le même appliqué avec du miei , refout tout ce qui trouble la vúe , il confolide les playes. Une dragme dudit íuc , piifeavecdu vin > rcfiíte au venin desferpens.

Liv. yil. Sect. I. De l(t Morgelme. 45^^

G. Bauh. Anagallls Cí^ruleo flore.

ANAG ALLIS foernina.

MÀtih, Brmfl Tur.

Fach, Dod. hnc.

, Lon. Cafl. Lagd.

Franç. Moitron fe^ melle.

QU ALI TEZ , ch. au 5. D.

DES CR. Cet Aiiagallis n’a point de diffe- rence du Mâle que de fes fleuis qui font bleues, L I E U. II nait comme le Màle dans le bois de rAppennin & ailleius dans les chemins & foíTez , & fleuLÚc tout 1’Eílé jufques en Aoüt.

P R O P R. II a toutes les mêmes vertus que le Mâle , à la referve que celui-ci étant mis en em- plâcre fur le íiége , fait rentrer le boyau dedans ctant forti , au iieu que Tautre le fait fortir.

45^ Histoire des Plantes,

G, Eauh. Elatlne folio acmnlnato in bafi auriculato foro Ititeo.

EL ATINE

MatthyÀl ,

CdJ}. Lugd, Lüí

Franç. Elaiine.

QJJ A L í T E 2, froide & feche.

D E S C R. Elle a des feírilles fembíables à !’Alíine , quoiqne plus perites , rondes & ve- lues •, elle produit cinq ou fix branches , de Ia longueur d’un bon pan , qui fortent inimedia- teiuent de fa racine , chargées de feüiiles , & aíhingentes au gout.

L I £ U. Elle croic dans les bleds , & dans les lieux cultivez , elle fíeurit en May & Juiii.

P R O P R. Elle eft un peu aftringente , com- me le monrre fa faveur acre : cuire dans du vin rouge, elle efl: bonne aux flux & aux douleurs de ventre & dhnteftins : & fa décodion étant bue eft bonne conrre Ia difTenterre. L’herbe verte , pilée & appliquée au front appaife Pardeur & rinflammation de la tête & des yeux , anêcanc le cours des humeurs qui y accouicnt.

SECTION SECONDE.

'^es Tcrnefols , Bchium , Qrchanette , Bourraches , Gremil Confoudes.

G. Bauh. Heliotrúpium Diofcoridi. HELIOTROPIUM majus.

Matth, Ang, Dõd,

Gcfn.

Apoth, P^errucarta major &c herba C mcrh Fr. Tornefol,

Ital. Hellõtropi maooiore.

Alie. Krebsbhmên^

Sonnanvvirhsr^

QU A L I T E 2 , ch. & íec au 5. D.

DES C^R. Le inale a fa fieui* TeiTiblable à Ia queue d’un fc o rpion , il tourne fes feüillcs com- ine le Soleil , il jetce quatre ou cinq tiges qui onc pluíieurs ailes & coucavitez 5 à reitrêmicé deC- qiielles il y a des fíeuis blanches & rouííâties.

LIE U. II nait en Erance dans les lieux gras; la giaine s'ainaííe dans la moiíTon , & fíeuiic devant le folílice d’Effcé,

PROPR. La décodlion d’une poignée cie Eberbe prife en bieuvage purge les ílegines par le bas, & ia bile 3 étanc beue avec du vin. elle gtierit les pi- queures des fcorpions auííi étant appliquée deíTus, Si on le porte üé fur foi il empêche de concevoir. 4, giains de Ia femcncc pris avec du vin une heurc avanc Pacccz gueriíTcnt la fíévre quarte, Sc contre Ia tierce il n’en fauc que j.Cette graine appliquéc fu liniment guerit tous les.venins & pourreaux*

4^0 Histoire des Plantes,

G.Bauh, Heliotrepmm tricocc^m,

HELIOTRO- P i U M Minus,

JUatth, Lãc. Cafl,

Dod. Lugd.

aUÁLITEZ, çhaud & íec au 3. D.

D E C S R. II a les fcüilles femblables aii precedent ; mais plus rondes j fa graine eft ron- de, & reíTemble à des verrues qu on appellc Acrochordon,

L I EU. II naic dans les marêts anprés des lieux bas & fablonneux, proche de Montpellier5& fieuiic en Juiller.

P ROPR. L Herbe beue avec fa graine , & ajoutant -dii Nitre, de rHyílope, du Creíloa Alenois & de 1 eau , fait forcir du corps les vers larges & ronds. Appliquée avcc du fe! elle em- porre les verrues que l’on appelle Acrochordon, Bouchant le trou de la taniere des Fourmis avec cetce herbe , elles meurenc touces : elle eíb Fort boune pour les cancers qui rongcnt.

Liv. V II. SECt. II. J^e la Buglojfe fauvage* 4^ x

G, Bauh.

E C H I U M.

AíaithioU y Ang. Lac,Oefn,Doi Loh. Cajl\ Lugd,

Fr. Bpglojfe fauv.

Ital. Buglojf. falv,

A\km. Wlldy

Ochfenzum»

QU A L I T E 2 com me la BugloíTe mais plus chaude,

D E S C R. UEchium a les feiiilles iroí t loir gues , âpres 8c un peu menues , femblables à cel- les de rOrchanette : elles foiit pomtant plus petites, rougeâcres, graíTes, 8c chargées de peti* tes pointes. íl pioduic quantité de tiges menues, jectant de part 8C d*autre de petites Feiiilles noi- res , comme des ailes , qui diminuent àmefure quelles approchent de la cime. Dans Jeui con- caviré elles ont des fleurs rouges , 8c une giaine enfuite qui reíTemble à une têre de vipere. Sa racine eft noirâcre 8c plus petite cue le doigt.

L I E U. Elle vient dans les lieux incultcs. Elle íleurit prefque touc rEílé.

P R O P R. Piife en bteuvage dans du vin , elle guerit les moiTuues des viperes , 8c des au- tres ferpens , 8c prefcrve ceux qui cn ont beu d’en être raordus > l’herbe pilée appliquée fuir la morfure guetit les hommes 8c les betes qui en ont été mordiis , auíTi bien que la giaine , 8c rheibe prife en breuvage.

4^1 HiStoire pesPlantss

G. Bauh, Onofma Diofcorid,

O N O S M A D'ofcoridis.

D E S C R. UOnofi-na a les feüilles longues ; j & leniblables à la petite Orchanerre. Elies onc \ quati-e doigts de long , & un de large , écant ^ molles & éparpillées par tene. Cerre plante ne jecte ni tige , ni fleur , ni graine j elle a une ra- cine menue , foible & lougeâtre.

^ LIE LT. On en trouve eii certains côteattX ccarrez.

PROPR. Elle eft amere & piquante. Ses : feüilles beues dans de vin facilitem laccouche- inent des femmes : on dic que quand elles mar- chcnt íiir cerre herbe, cela les fait avorter.

On n d\ pas bien aíTíiié fi rOi^oíma cíl conua âujouid’huy.

Ijy. VIT. Sect. II. De VOrchamtte, 4^^ G, Banh, ylnchufa major.

AN CH U S A

I.

Âíatthioll.

Franç, Orchanette

í.

[tal, Arichufa.

Efp. Soagen.

AH, Root. Ochfen-

QU A LI te 2, r. & feche temp.

D E S C R. La premiere forte a les feüilles emblabíes à la laitué , pointues à la cime , ve- ués , apres & noirâtres : elles fone en grand ombre dés la racine, étant eparfes çà & fui:

1 terre ; Ia tige efl haute , chargée de fíeui s rou- ;es , qui reíTemblentàcelIes de la BuglolTe , Ia acine eft groíTe comme le doigtjaquelle ceinr de DUge les inains de ceux qiii Ia manient en Efté.

L I E U. Elle naic dans ícs lieux gras , qui ne jntpas cultivés,eiles fieurit preícue durant FEté.

P R O P R. Elle a la racine Fort rafraiçhiíTan- í & aRringente , & un peu aniere Eftant in- M-poréeavec de Phuile & de ia cire , elle eft 3nnc aux brúlures : avec griorte feche elle ueric le feu S. Antoine : & endui^e avec Vinai- re les gratelles qui fone acharnées dedans le út 5 appliquéc par le bas elle attire Tenfaíic 3rs du ventre de la mere j fa decodlion effc 3iine a ceux qui ont mal aux Reins & à l.a atte , & cíl fingulierc à la jauiaiíTe.

y.-M

DESCR. La feconde efpece d’Orchanettc' a les feiiilles plus peticcs , mais Cjui ont la' même rudeíTe que la premieie j fes branches fone menues', ôc fes fíeurs font d’un rouge in-» carnac , qui en tem ps de moiíTon rendent un jas! rouge comme du fang.

L I E TJ. Elle nait dans les lieux fablonneux,! elle íleuric prefque touc l’£ílé , & porte ía fe-^ fnence comine Ia BugloíTe.

P R O P R. Elle eft plus chaude Sc medecinale que la premiere , ayant le goúc plus piequant-j fes feüilles foic qu oii les mâche , qifon les boi- ve 5 ou qu’on les porte fur foy , reíiftent aux venins des ferpens j Sc íi les mâchant on cra- choit fur un íerpent , la falive fçule le feroic' mourir , felon Diofeoride.

Iiv. VII. S£CT. II. Be VOrchmette.

Q.UALITE2, :r. & fech. teinperé.

D E S C R. La troiííéme efpece d’Anchufa reE- emble a Ia feconde , mais elle a les feüilles plus ípaiíTes, la graine rouge , & plus petite que celle les autres.

LI EU. Elle eroit dans la Lorraine proche ^anci , & íleurit eu Juin , Juillet & Aouc.

P R O P R. Elle efí: plus chaude que les deux luties ; elle eíl: auíli plus amere , & plus utile à a Medeçine que ies autres , dont elle a les pro- >rietez.

G. Bauh. Ançhufa lutea major.

A NCHUS A

I I !•

Matthioli y

•c K '■>(: vy>f >/ ' Y i; v v.( -sr^r v -'i

llill

Histoire des Plantes,

G. Bauh. Lycopfiu

CYNOGLOS- S U M veruni.

Língua Canwi^,

Mattío.LíicXugd.

de chien,

It. Língua di Cme,

h\\.Hmdiz,mguen.

QU A L I T E 2,

Í.& íecau 2.. D.

D ES CR. II a les feüilles íemblabks au grand Planrain , mais elles font plus pecires Sc plus écloites , couverres d’im cocton blanc , graíTettes & dirpofées en rond.

LI EU. II ctoic dans les lieu^d fablonneux ; il fleurit en Juin , fa femence en Juillet.

P R O P R. La decoâ:ion de la racine faitc dans du vin , beué le Toir Sc k matin-rHOTiolic le corps ^ fert à la dyfenterie , à la gonor-rhce ôc. aux cathanes : Dku Pon fait des piluks de Ci- nogloíTo , qui écant~~pi:ires deux heures aprés íbupei* , a la quantité d’un demi fcrupule , fone doimii* , & arrêtent les diftilations fes racines appliquées fone renaicfic Ic poil tombe pai* pe- fade.

hv. VIL Sect. Ií. De la Borrache. 45-7

G. Baiih, Latifülia Borrago,

BUGLOSSUM Verura ,

Bonsigo ^ five

Lingua bovis.

Jidatt, Fuch. Tur Lac. Aà, Cajf.

Fr, Borrache,

Ic, Borraghe,

Efp. Borraja.

AlI. Burretfeh.

QJJ A L I T E 2, chaude & humide.

D E S C R. Elíe a les feíülles larges , íoii- gues , rudes i non pas du tout rondes , couvèi- tes de perites poinres Fort menues , nui font que toute la plante eft piquante , la tige eft hautc d une coudee ou environ , épaiíTe & creufe , epineufe par tout , avec quantité de branches, Ses íleurs íont faires en étoiles , d’un bleu ce^ leite ( quoy que quelques-unes les ayent blan-. ches ) dou íort une pointe noire , oii eft enfer- mee Ia graine qui eft auíTi noire. Sa racine eíl blanche , gioíTe d’un doigc , viíqueufe , & doucç au goiit. ^

LÍEU. Elle cioit «íans Ics jardins ,& fleurit cn Jum , & dure tout i’Ete.

4^8 Histoire des Plantes, G.Bauh. Bugloffum BUGLOSSUM vulgare

i.

Jl^atíh. Líic* Cajl,

Lugà. 7 ah. Ger.

Fr. Btiglojfe comm.

Ital. BugJ.ojfa.

AU. Och[engufig.

QUALITE2, ch. comine la bour- rache & humide.

D F S C R. Ellea les feiiilles longues , heiif- fées , & vudes , comine Ia Coníolida major, cou- chées paí tevre , marquetées de blanc , & cou- vertes de pointes Fort meniies. Ses fíeiirs fone roiiges , plus perites que celles de la Bourrache, & la graine noire. Sa racíne eít plus groíTe que celle de la Bourrache.

L I E U. Elle uait daus les jardins, elle fleuric en Juin.

P R OP R. Eílant chaiidc mangée dans les viandes , elle augmente le lait , & Fortiíie le cceur i les Feiiilles , la racíne & Ia graine , pri- fes dans du vin , ou aiitrement , chaíEent le ve- nin. La graine pilée , & priFe dans du vin Fait venir le kit : Peau diPtilée de Eherbc , purifie le Fang , chaíle lamelancolie , & adoucic Par- deur de la fiévrè. Les íeüilles , la vacine & Ia graine pilées , & cuires dans du vin , & appli- qnees chaudes , gueriflenc ks douleurs des reins.

Liv. VI. Sect. IV. T)e la Buglofe»

G. Bauh. K majus nigyum.

BUGLOSSUM Viilgare

I I.

flore mVro.

o

MmhloU.

Fr. Bfiglojfe comm.

a fienr nolre.

It. Buglojfa,

A 11, Ochfenz.tmg,

QUALITE clle effc humide.

P E S C R. í^ette feconde Buglofe cominune, qiii a les feiiilles plus pedtes que Ia fiem* , eíl plaque femblable a la precedente > n’ayant autrc □ifierence , que de la fieur qui eft rare , mais fans pointe 5 les fauvages qui íont de deux for- ces , outre que I une a les feiiilles fort petires , ^lanchâties , Ia tige groíTe, velue , & âpre , Taii- :re n a rien de diíFeuent de celle-cy , Enon qu el- ceíl plus petite.

L I E U. Elles naiíTent toutes deux parmi les diamps. Elle fleurit en Juin & Juiller.

^ PPvOPR. Le vin trempé dans icelle rend la pei- bnne joyeufejellefaituriner& appaife la foifj fa ige mangée cuhe ou crue fert aux maladies du bye, elle eft merveilleufe contre les défaillances ^ autres maladies du coeur, & pour les maladies >rovenans de melancolie , priíicipalement la de- oótion faire en vin ou en eau , leur eau eíl cor- àale,& fortbomie pour les léveries qui font avec evre, outre cela, elle appaife les infíarnmarions es yeux , taiit ptife par dedans qu’appliquée par ehors. X ij

DESCR. Le CynogloíTum commiin a feS fcüilies longues, larges , gris brun, âpres , pileu- fes , noQibreufes íl’une feuie racine. II fait ía tige longue d’ une coudée , avec pluííeurs ra- meaux dans lefqueis fone les fíeurs purpurines prefque femblables à celles d’Echitim.

L I E U. II croic cn tous Ics chemins , & fuc les bords des foíTez, & fleurit en Join & luillec.

P R O P R. íl eíl refrigeratif & deííicatif ^ ôc a les mêmes vertus que le vray.

Liv. VII. Sect, JI. Ve U Lmgue, 471 G. Bauh. "Bugloffum fyl Tertium,

cynoglos.

S UM.

are

I 1.

Plin. Dod. Gal.

Frahç, Langue de

Chkn 1 1.

AIl. Hundfz^z^ung,

QU A L I T E 2, clle eft fr. & Tech. plus que U giande.

P E S C R. Ses feliilles font larges , ioní^iies , griles , rudes , velués , & copieufes, d’iine^rcuíc racine. Sa tige eír haure de plus'd’une coudée , avec force branches vers la cime : 011 font des fleurs purpurines , comme celles de TEchion , dou naiíTenc certains pecics gloutrerons.

I' ^ h II* II croic par tout , ie loii? des haves &desfolíez,ilfíeuritavíuin.

PROPR. II a ies memes pioprietez que íc veritable i piiez entre deux pierres il fert aux; hemorrhoides interieures ; la racine efi: bomie i guerir des playes , étant broyée avec de farine d orge , & appliquée fur le feu volage y eíl bon- ne. Leau oulevin ou elle fer^ boiiiliie gueric íes vieiiles playes & ulceres , particulieremcnt :eux de la bouche ; pour les memes on fair uii 3nguent > il fauc faire boüillir fon jus avec du. miei rofat j aprés étant fufíiramment boüiili, il faut meler de Therebentine, & la bien remuér, k: puis lappliquei; deíTus les playes.

X iij

47^ Histoir:e des Plantes^

G. Bauh. Lithofpermum ma]ns.

LITHOSPER- M U M majiis.

Alatth. Lac» CaJ}.

Lugd.

Fr, Gremil , 1'herbs aux Perks^

Ir, Llthojpermo^

A 11. Adserhirfz. Stelnj ornen.

QUALITE2 , la gr. ch, 6c íech. au - 1, D.

DESCR. Le grand Lithofpermum a les feuií-» les comme EOlivier, mais pliis larges, plus mol- les & pius vertes : celies qui font auprés de Ia racine , fone couchées par terre. Ses tiges fone droites , menues , dures & fermes comme du bois 5 & rampant par terre : leiir cime fe divife en deux branches , qui ont parmi leurs feüilles une graine de la groíEeur de celle de TOrobus, femblables à des Perles , & dures comme une pierre, d’ou il a pris fon nom de Lithofpermum. La racine eft rouge par dehors.

L I E LJ & temps. 11 nau dans toute 1’Iralie parmi les hayes , & il produit des íleurs bleues au mois de Juin & de Juillet.

P R O P R. La graine prife dans du fuc de Planrain , ou de Pourpier ou de Laitue , conti- nuant plufieurs jours, au poids d’ une dragme 6c demi , & y ajoútant demi dragme de Scolo-^ pendium , avec deux Scrupules d’ambre , efl ad*

mirable contie la gonorrhée.

Liv. VII. S£CT. II. Du Gremll, 473

G. Baiih, Llthofpermnm minus ereHum»

LITHOSPER.

MUM minas.

Mátth. Dod, Lac^

Apoth. Mlihm Sol Is,

,Gremil Petlt,

QJJALI TE2, cli. & íecau 2.. D.

D ES CR. II croic droic comme uii Arbuif, feau , ayant une rige chargée de bianches qai ont des feüilles longucttes comme le grand ; mais fes branches font plus coui ces , & plus femies blanchâcres , à lanaiíTaace defquel- les vient une deui: , & enfuire une graine bian- che «Sc longuetre qui reííemble au Millec ; ce qui íuy a donné le iioni de Miliiim Solis. Fta quanrité de menues lacines , 6c il ne rempe pas comme Tautre.

L I E TJ. íl s’en trouve dans touce Tícalie , dans les lieux fablonneux 6c inculces , 6c fleuric en Juillet 6c Aout.

P R O P R. Sa guaine beue avec du vin blanc, eft bonne à ceux qui onc la piene , 6c à pro70-. queu Turine ; mais elle feia encore plus aux femmes qui font au travail d’enfant , íi on leui* en donne deux dragmes pulverifees , dans da laic de femme.

X iiij

Franç

r

L A N T E S,

G. Banh. Syml^hytmn ConfoUda rmjor, SYMPHYTUM majus.

Aíatth,

^ Cor d, Caw, l^íb.

i\poth. ConfoUda ma]or,

Franç. Grande Ccn- fj/re.

Ir. ConfoUda Mag,

Ail. Wallvartz.

QJJ A L I T E 2, çh. & íec au i. D.

D E S C R. EHe produit ía tige hauce cie deux coudées ou environ, angulcuíe , iegeie, & cieufe cii dedans com me celle du laiteron , autour dii- <]iid íont ies feüilles qui ne íout pas riop éloi- ^ncesjveluesjécroitesjlongues, & qui reíTemblenc à celles de la Bugloííe. Ses ciges font un peu cre- nelées auprés des angles,jettant de leui*s aílerons certaines ieiiilles minces, parmi lefquelles naif- feiic des flcurs jaunes. La graine eíl femblable à celle du Bollillonj fur les feüilics & hu* la tige il y a une boune rude , qui caufe de la demangai- íbn quand on la manie i fes racines íont noites au dehors & blanches au dedans , & vifqueufes.

L í E U. Elle naic abcndamment dans Ics piez , elle fleiuic en Juin & Juiller.

P R O P R. Elle eíl aft; ingente & unitive. La raciiie inife en emplâtre fur les bleííures les guetit , d’oi\ elle a piis fon nom : quand on la met cuite avec des pieces de chair , elle les réiinit : & elle guetit les fradures des os fcrrécs avec une bande.

Lly. VII. Sect.II. VHerhe aux Voulmons, 47 j

G. Bauh. Symphytum maculofum.

PULMONA- R I A.

Aíattbioli,

Franç. Herbe aux Poiilmons*

It. Pulmomria^

Ã\\,Luxgenhraut,

DES CR. La premíere eíl: femblable I [‘Hepatique , quoy quelle foit plus large : elle ííl feche, verte deíTus , & jaune deíTous , tacque^ :ées decertaines piqueures , commeíí elle avoic rongée des vers , avec des marques blanches. nie reíTemble par fa figure aux Poulmons , ce }ui luy a donné fon nom-.

LIEU. Elle nait fur le Ghefne > ^cfurles .urres arbres fauvages,

P R O P R. Quelques uus à caufe de íbii nom dmaginent qu elle eft bonne aux poulmons 5^ lais celan’eft pas bien aífeuré. Elle eft bonne our la toux des moutons & des autres animaux í ulíi les Bergcrs s’en fervent à cet efíet. Elle UT encore pour coníblider les bleíTures , paur uerir les ulceres des parties^

ti

'V-lf

IHRIprana^^

47^: Histqire des Plantes»

G* Bauh. Sj/mphytnm maculofum ypv^ Putmonariíi latifolia^

PULMONARIA 1 L

Aíatth^ CaJ}^

Franç. Herhe mx: Poulmons^

Ital. PHlrnomriao. Atí. Luxgení^mt.

D E S C R. Elle a les feüilles comme la Ba- gl.Giíe > rudes velués , toute inarquetées de blanc:'

avee un^goüc de la BugloíTe. Elle prodiiit ía tige^ au commeacemenc du Printems , à la cime dee laquelle elle a des fíeurs violettes, ou rouges, 6c femblables a cellesdu CynoglolTum..

LIE U. Elle nau dans des tenoirs gras & à rombie aupiés des hayes , & fíeuiit eu Mars , ôc ÁvriL

P R O P R. Elle efl aftringente > deíEcative abfterfíve. Elle eft bonne pour guerir les uU ceies des poulmons. , & à ceux qui crachentlc fang y Toit c,u on la pienne en poudre , ou quoni boive ía decodion > ou Peau diíUllée. Elle gue- lit les bleíTures écanc appliquée par dehors , les ulceres pouiris arrete le flux de fang j. enfiii «Ile a toutes les venus de la precedeme ^ ccl« ks de rHepati<que^ "

Liv. VIÍ. Sect. II. De U Confyre. 477

G* Biiih. Confolida rnedi^ pratenjis cdrulea^

CONSOLIDA media.

Tlímh, Fiich, Tab^

Franç. Confyre rnoyenne^

IraL Confolida fana^

All. GuntzeL

CLUALITEZ,

feche & temp. eii ch,

& froideur.

D E S C R. Ses feiiílíes íbnt plus grandes 8c plus longues que celles de la pecire ,, purpurines. au deíToLis , comme celles du Cyclamen j fa tige eíb hauce d un pied ,vuide, quarrée & velue ^ fes fleurs font d un bleu celefte qui naiíTenc eii parcieparmi les feuilles qui fone autour de latige,. en parcie a ia cime comme une épi^. la raciiie eíb baibue comme la petite & peix profonde. ^

LIE U. Elle iiair parmi les jardins ^ & les '\iigaes j elle fleuiitj arques en Juillet.

P RO RR. Eiant beiie elle tire le fano^ quí eft hoi-s des vafes , & eft bonne atontes les rup« tures interieures v fon, fuc eíb admirabíe; coiitre tous les ulceres de la bouche & des gencives des ceíbicules , & des parties konteufS des deuí fexes : enfin ejie a tanr de ver tu:, qifondít Yec cette plance oafe paíTe. des. Chirurgiens^

X v|

4?S Histoire des Plante f,

G. Bauh. Prmeíla rnimr foho non d'uTeã(^» CONSOLIDA mliior.

A^attblolí\

Apoth. Prmella VHÍgaris^

Fr. Conftre petite,

Itâl. Confalldít minor^

AIL B

QUALITEZ, fech. & chaude.

DESC R. Elie proauic les tiges quarrêes ^ velues , longues d’un pan , les feüilles comme Ia Menthe , mais un peu rudes : les fieurs font a la cime des tiges eii épis , purpurines, & quel- ques rois blanches. La racine eft barbue com- itie celle du plantain.

L I E U. Elle naic dans les montagnes Bc jprefqu.e par touc y elie íleuriten Avrii.

P R Q P R. Elle eft bonne aux inflamma-^ tions , & aux ulceres de Ia langue & du goíier ^ & dans fes autres proprietez elle reíTemble à la. inoyense , fa decoxftion beue tire le fang qui s eít piis j dou. vieiit qu’elle efí: bonne à ceux qui font tombez d^enhaut , & aux rupcures^ d inteftins. Le íuc guerit tous les ulceres ma-^ lins , les feüilles prelTées ou bien leurs jus font fingulieres a tous ulceres chancreux & corroíifs de la bouche , genitoires , & parties honteufcs deskommes & des femmes > & fur toutes les ConíireSjla petite efl: la plus piopre pour fonder ícs playes & les icílreiudie;.

iLiv. VII. Sect. \l, T>eU Mítrguerite» 47^ G. Bauh. Bellls fyl, càule folio fa major ^

B E L L I S major.

MatthjTrag. Fnch,

Dodon.

Fr. Marguerite ,

Paquette,

[t. Margarlta,

All. Mafdichen ,

Zeitlofcn.

QJJ A L I T E 2 , dies lont froides Sc feches.

DESCR. La grande produit des feüiUes étroí- :es au pied & larges à la cime , un peu graíTes» ientelées>& couchées à terre eiirond comme une :oué 5 celles qui íorteiit de la rige font plus Íon- ^ues, redemblans à celles du SeneíTon : Elles jer- :ent pluíieurs tiges haures d'une coadée , rondes Sc forcesjayant à la cime des fleurs plns grandes que celles de la Camomille , qui viennent touc i’E(té ; elles font jauiies au dedans 5c blanches lu bord,fa racine eft Fort mince 5c peu profonde.

L I E U. EUe croit és jardins 5c ea tous lieux :ultivez , elle fleuric ea May.

P R O P R. Elles ont toutes la même vertujíe fuc étant beu eft bon aux bleífures 5 Lherbe man~ gée en falade lâche le ventre, ce qu ellefait auílí stant cuite dans du potage gras j les fleurs fone bonnes appliquées fur les écroüelles ; les feüit- les machées guerifTent les ulceres de la bouche 5c de la languej les mêmes fraiches modereat les Inflammations de toutes fortes d’ulceres 5c foaç boiuxes CQiitie la paialyfie 5c la feiati^ue*

4^0 Histoire des Plantes,

SECTION TROISIE^ME.

D^s Plloíelíes 3 cottoriMres , herbe avtx pnces^ Hdlchryfonypetite Efpargoutte & de Líí- reigedor^

G. Baiih. PilofelU wajor repens hirfuta^ \

PILOSELl A.

AEatíh. Ang. Ad,

Loh^ CâJI, Tah^

Fí* PiU^dk yOr úlle

de

rat.

AlL Ndçrell>yaut

O

liAtu^ohyíin^

QJJ A L I T E 2, #1 ch. & fec.,

^ ^ trauie par tene , & produi:

fes feüiiles eiiécoilles , qui foiit longuettes , & convertes de poil blanc., Les tiges qui rampeni íoiit femblables à de perites cordes , étant ron- des , velues , & j.etcant d'autres racines d’oil naiíTenc de nouveiles branches , comme ai Grameii j. fes deurs. foat jaunes , eiitourées. petites feuilles.

Li E U. Ebe croit fur les côtaiix en lieus matgres j eíle fleuiit eii May & Juin.

P R O P R. On s en fcrt en Medecine contrc la dyfenteiie 6c ía diarrbee > &, à feniier les blelTu -es Tappliquant par dehors ^ elleeíl audi bonne aux ruptures 6c dcfceiites de boyaax j aux YQmiifeiTaeus coleriques*.

Lit. vil Sect. III. De l^OrelUe de mt* 481

G. Baiih. Aurícula rnurís r adice níxa parva^

AURICUL

Miiris.

Brunf^ ÉricH Coro.

Vt.Oreille deSomis.

It.Orechia di Topo. ld.^^.Orejia deKaton yerva.

Al!. Meujforl m y ou Menj2ioríin^

QU A L I T E 2,

Jefeche fans aucune chaleur.

D E S C R. UOreille de Souris produit beau- coup de tiges d’une fetile racine , ronges par le bas , & creuíes , & les feuilles longues & écroi- tes , avec mi dos releve, brunes, qui íortenr deujc à deux par intervalles , & font aigues au boutj it foTcdans les branches depetites tiges entre les* feiiiiles garnies de petites flcurs bleuês, comme cellcs de Mourron , fa racine eft gvoííe comme: le doigt, de laquelle il en forc beaucoup d’autre?* L I E U. Elle croit par touc, & fleuiit en May.

^ PRO PR. L’Oreillede Souris appliquée ea Imiment gneric les fiílules du grand coing de: Poeil > Pline dic quelle eíl corroí! ve & ulcera- tive. Les anciens ^gyptiens aíTurent que íi ait cornmencement du mois d’Aoúc on fe frottoic. de cette herbe le matin fans parler , on nauroiS: jas. de la méiae anuee les yeux. chaílieux^

4Si Histoiredes Plantes,

G. Bauh. Gndphdlum marltimumm

GNAPHALIUM.

Aídtth, Lob. Lugà.

Fr. Herhe a çottm.

It. Gnaphalio,

All. Rhurkrmt.

D E S C R. Cette plante a quantité de tiges > áutoui* defquelles naiíTent des feüilles épaiíTes , blanches , longues , molles & cottonées ; mais celles qui vieníient à la cime font rondes & reE- . lemblent à une rofe ; Elle a quantité de racines 'I duces com me du bois. :

L I E U. Eile nait à Tabri , dans des lieux fecs. Elle deurit cn luillec.

PROPR. Ses feüilles fervoient autrefois de ,, bomre , & c^eíl ce qui luy a donné le nom de , Gnaphalium 5 elles font mediocrement aftrin- ' gentes & deíficacives : étant beues avec du gros vin* elles font boimes à la dyfenterie.

''i

Liv. VII. Sect. III. D/2! Leontõpodmm,

j, Bauh. GnaphaltHm Alplnum magno flor^^ & foi.

LEONTOPO- D 1 U M.

Matt. Lugd, T*ah}

Dodon. Cajl.

"ranç. Leontopo- | difim.

QJUr ALITE2, ec comine Ia Sani- ;le êc plus fiüid.

D £ S C R. Le Leontopodium eíl une petitc berbe de la(hauteui: de deux doigts , fes feüilles ront étioittes 6c longues de nois ou c^uatrc ioigcs , velues 6c heriíTées , celles qui font prés de cerre íont plus bounues que les autres : à la dme de ía tige , elle produic de petites têtes qui font cómme croüées. Ses fíeurs lonc noires. Sa graine eíl tellement enveloppée de bourre , qu on a peine de la diílinguer : Sa laciiie eft pe- tite & inince.

L I E U. Elle naic dans les montagnes com- ine furle monc Baldo en Italie. Ceux qui con- fondenc cecce planre avec une autre nommée Stellaria fe trompent grandement , elle Reuric en May & Juin.

P R O P R. Diofcoride dit que pluíieurs ont críi que cette herbe pendué au col faifoic aimei* ceux qui la portoient, ce qui nefl: pas Fort aíTuré. ll dit encore qu elle refout les petits apoftemes»

Li V. VII. Sect. III. Du Helichryfon» 4S ^

G. Bauh. Elichryfum foUís Ahrot^nu

HELICHRY^

SUM.

Def. Cají»

Franç. Elichryfon.

Ital. Ellçhryfo.

AH. Helkhryfon.

QUALITEZ

çhsLnáe»

D E S C R, La racine du vray Helichryfum jette une tige droite, unie, dure comme du bois, qui ne paíTe pas une coudée d’hauteunfes feüil- les viennent par intervalles , fort femblables à celles de l’Auroniie j elle produit fes fíeurs à la cime des tiges , rangées en mouchet , jaunes comme l’or 5 lefquelles étant feches confervenc long-tems leur couleuv ce qui eft caufe qu oii luy a donné le nom d’Amarante.

L I E U. II croit és prez maigres , & dans les lieux non cultivez , & fleurit en Juin & Juillet.

P R O P R. Ses cimes beues dans du vin fontr bonnes contre les piqueures des ferpens , contre la fciatique, les ruptures , les retentions d’urine, & encore à provoquer les mois > étant pris en breuvage à jeun il arrete les fluxions^l eft pouu- tant nuifiblcà reftomach, il garde les habits dea yers quand on le met dans les garderobbes*

48^ Histoire des Plantes,

G.B. HeltchryfonfeH Stcechas citrina angufltf.

STOECHAS

Citrina,

Aíatth.Lac.Gefn.

Dod. Cajl, Lugà,

Toh.

fc.Herbe à cotton.

A II. Kelnhlí4men , Aíottemhlumen.

QU A L I T E 2, cliaude pai* fou ainemime.

I

DESCR. Ceíl une efpece d’HelicIii7fiim qu^i ales feiiilles étroites & minces , & à la cime des] tiges des fleurs de couleur d’or j elle les a pouM

tant femblables à TAuronne , fes tiges font hau^ tes d’un pan , cottonnées , & blanchâcres , àla cime deTquelIes viennent des fleurs jaiuies , ra- maíTees dans un bouquet j d’une odeur qui nc deplaic pas : fa racine eíl courte & noirânre. -

L I E U. Elíe vient dans les lieux incultes , & anides dans la Provence , entre Aries & Salon, & fíeurit en Juin & Juillet.

P R O P R. La dccoílion des fleurs, ou leurs inFuíions dans du vin , guerit les opiiations du foye , & on en ufe utilement dans lepancbemenr de bile , & au commencement de rhydropifíe ;1 elle tue les vers quand on la boit : Toute la plante eíl bonne aux indifpoíitions du cerveau caufees par lefroid, comme aux catharres phleg-^ matiques , mal caduc & paralyíie : Elle eíl ea* core bonne à la retention d’urine.

Liv. VII. Sect. IIÍ. J^e VHerhe mx fuces. 4^ j G. Bauh. Conyza major vutgaris.

: O N I Z A

major,

<fatth,Trag, Doâ, al. Gefn. Lac^ on. Cafl, Lugd. anç. Herhe mx puces,

al. Coniz.a , VuUca- ria.

p. Conimo mata pulgas Artadena. il. 'Durwurtz. Ó*

2)õn?7eruurtz.

QJIALITE2, i. & Tech. au 3 . D.

D E S CR. La grande eíl une plante haiite y !e a les feiiilles larges 6c de mauvaife odeur , li íont fcmblables à celles de TOlivier , graíTes velues ; ia tige croit la hauteiir de deux cou- :es : la jfleur eíl fragile , de couleur jaune 8c I peu amere , qui s’en va en papiilottes : fes cines fone inutiles.

L I E U. Elle nait dans les campagnes 6c dans s lieux humides 6c agreables , 6c fleurit en 3Út.

P R O P R. Elle eíl amere 6c piquante : fes íurs 6c fes feiiilles beues provoquent les mois, aifantement 6c Furine ; étant piife avec du iiaigre elle fert au mal caduc : elle faie mourk s chévres qui en mangent : leur fuc mis aux irties des femmes les faie avorter , étant mifes terre elles chaíTent les ferpens , ks couíins 6c it mourk les puces.

4S8 Histoire des Plantes,

DES C R. Le baccharis a íes teiulles rudes de grandeur mediocre, entre la violette de Mars Sc Ic^ Yerbaícum : fa tige a pluíieurs angles de la haii*| teur d’ une coudée , d’ou fortent pluíieurS jec4 tons. Sa fleur eft rouge tirant íür le blanc Sc odo-1 riferante ; fes racines font femblables à celles dc1 rHellebore noir qui ont Todeur du CinarnomeJ L I E U. Ellc croit dordinaiie és lieux âpresj Sc fecs , & particulierement procbe la Ville dei Rome , & fíeurit en JniUet & en Aoúc. |

P R O P R. ll échauíFe Sc deíTecbe, outre qu’il‘ eíl aperitif ; Sa racine cuite en eau fert aux fpafmes , aux ruptuies & à Ia courte haleinei comme auífi à la toux inveterée , à la diíEcuIte d’urine , Sc pour proVoquer les mois , étanc pub verifée, elle a une bonne odeiir, Sc propre à mec- tre dans les cofFies pour y faire fentir bon i fes feiiilles en cacaplâme font bonnes au mal de tête Sc aux iaflammations des yeux.

G.Bauh. Coníz.^ Tna]or vulgaris^

BACCHARIS.

JUatth, Lah. Loh.

Fr. Gantelee , oh Gans de nonc~ DAme,

ch. & ícc au 3. D.

Q^U A L I T E 2;

/

Liv. VII. Sect. TÍÍ. De l*herhe aux puces. 4?^ Baiih, Conjz,a ms dia ajleris flore luteo.

) E S CR. Elle a la tige plus groíTe & plus lie que les autres les feüilles de moyen- grandeur , entre la grande & la petite , mais leodeurplus agréable.

, I EU. Eile nait dans les lieux hnmides & atiques*, elle fleurit en Juillet &Aoút.

O P R. Elle a les mcmes propiietez que rande , mais plus foiblement j beuvant deux ^mes de fa poudre dans du vin vieux rouge, gueric la dyfenterie. Uherbe mife fur le I le conferve long-temps, & le garantic vers.

4po , Histoire des Plantes, G. Bauh. Conjz.a major ^ jlore globofd^ C O N I Z A

minor.

Jiíatth, Trag, Dod.

Gal, Lac, Caff'^

Tab. Ger.

QÜALITEZ, çh. & fec aii 3 . D.

DE SCR. La petite Conyza a les fcUilIei plus étiroites , & pliis menues , de couleur d, miei, & étant broyées elles s’attachent à 1; main. Elle a Ia Reur moins coloiée , & Todeu, plus penecraiite & plus agreable que la grande dans le reíle elle luy eíl femblable. ?

L I E U. Elle croit hors des chemins , & danf les lieux champêcres. Elle Heuric en Juillet i AoÚt. r

P R O P R. Elle a les mêmes vertus que precedente , elle excelle pour la dyfenteiie" beuvant la poudre dans du vin rouge & vieul enduice & appliquéc , elle guerit la douleur d( téte. Son parfum chaíTe les ferpens & les limãi, çons : les feüilles appliquées attirent le vinl| des piqueures des ferpens , & elles gueiiíTcm toutcs fortes de bleíTures. Appliquées aii fronl elles arrêtent la freneíie , Sc appliquées auj pieds , elles arrêtent le flux; de fang.

r

Ii V. VII. SEdT. íir. jDe PEj}árgomte. 4^ i

QUALITE2, rafraichic comine

caufe que íes fleurs qui font incainates au de- □rs & jaunes au dedans , relTcmblent en quelquc laníere aux étoiles , à caufe de cercaines petites mi les qui les environnent. II a les feüilles un ^ velués , qui ont Ia fígurç^de cclles í 1 Olivier , mais plus petites , d’un goút âpre &

I peu amer. Sa racine eft píeine de cheveux, qui a pas mauvaife odeur. II s’en trouve qui ont Ia ■m jaune quon croit ctre TAinello de Virgile.

L I E IJ, II nait dans les lieux incultS . Sc blonneux , & fíeurit en Aoút.

^ moderément & il eft

geftif coinme fon gout amer le marque , & iiccatif. Lendroit incarnat de Ia fíeur beue ec de feau eíl bonne coatre rcfquinance, le

II caduc des perits enfans , & contre les fer-

^ i’iierbe quand oix

'Tome //, y

G. Baiih. AJler atúcus ozruleHs vulgaris^

A S T E R

Inguínalís.

I.

Matthioli.

D E S C R. Ea feconde efpece du Aftei: atticus fait fa íleur jaune en Eté> ronde & platce, & tres3 peu relevée , comme cclle de 1’ceil de boeuf, oa du Chiyranthemon , environnée de cinq ou íix; petices feüilles , étroites aigues , fermes & lon| guettes , qui vetiuent aíTez bien au poiíTon dea mer j fes tiges font de la hauteur d uii pied , au nombre de trois ou quatre, dures , velues & gar| nies de feüilles longues , lemblables a celles Ia Lychnis , fa racine eíl: chevelue. ^ ^ f L I E EJ. íl croit le long des prez & ruiíieaux| procbe de Narbonne ík graine eft meure eii:

Aoüc , ou en Septembrc. I

P R O P R. L’herbe eíl bonne contre 1 arcienr áe l'eftomach, apptiquée delTus , comme aufll à_ 1’inflammation <3es yeui & des aines , & au ton| dement relâché j on dit que ce qui eíl pu’ pu| riu en la fleur, étant pris en breuvage, levt con| ti e la fquinance & le haut mal des pents enfans| appliquée fiaiche elle eft fingulieie a 1 uiflaiuj| mation des aines. y

Liv, VÍÍ. Sect. \ll, 'l)6}a veYgé(^or, 4^5

|r, B. p^lrg^ aurea angujllfolia minus ferrata.

V I R G A

I Aurca.

^áíurh^ Dod^ Lon. j Lugd.

^anç. V^erge aor,

|al. J^irga aurea^

jllem. Guldin.

I VFridsk^mt,

D E S C R. Elle jette une tige roíiele , li/Te , de arcoudeès de hauteiu' , fes feiiilles font com- ^ celies deiOlivier j cjtioy que plus larges 5c ^es , dentelées legeremenc 5 à la cime des ri- clle produit des íleurs jaunes , rangées em f > qui ecant Recries tombent en papilloccs.

L í E U. Elle eft tort épaiíTe en France, eu emagne , en Aiiglecerre , & flcurit cn Aoiic. R O P R. Les Chirurgiens Allemans la fone aceiix qui ont des fíftules ou des blcíTures picures 5 avec bon íuccès ; & 1’appliquenc pi par dehors. Prife en breiivage ou clyfteri- 5 eiic reíTerre le ventre. Sa deco6lion gueric j ulceres de Ia bouclie , & raffermit les dents. f gàiifee elle guenc routes les maladies de la, Icbe, coranic refquinance , & Tinflamíiia- li de la-lueucL

y ij

4^4 H I s T OI RE DES Plantes,

SECTION Q^UATRlPME.

De U Vervaine , Mors de dia^hle , Scahieufe , de Bouc , SoHcy , Ó* Bnula.

G. Bauh. Verbena communis csirnleo flore,

VERBENACA ,

Supina , five Sacra herba.

MatihloU,

Franç, Vervíilne femelle.

Ital. P^erminacola berbennc^^

All. Eyfmhy^^f^

Q^Xjr A L I T E Z , clle dl ch. & Tech.

D ES CR. EBe efl hauce d’uii pan & quel quefois davanrage. Ses feüilles qui fortenc d Ia tíge íbnt découpées & blanchâtres j il y eii , une âutre qui pvoduit fes branches hautes d un coudée & plus , qui font quairées j elles on des feiiiiles dechiquetées par intervales , qu reíTemblent à celles des chênes : mais pourran plus petiies & pius écioites.

L I E U. Elie croit auprés des vieux châteauí &: fieuiit en Juiliec.

PROPR. Sa decodion dans du vin efl: bon ne à tomes les incommoditez du ventre j ell defopile le foye , les reins &les poulmons. L’ea diftilée au mois de Juin,en pvenant trois onces 1 matin & ie foir pendant hiiit jours,.gueric Pépan chemenc de bile , & refiíle aux venins , & al peíle.

Liv. VII. Sect. IV. D,u Mors de Diahle. 495 G. Bauh. Succífa glahm.

U C C I 6 A íauh. Fiich. Dod Cajf.

poth, Morfus dubolL

anç. AFors de díéible,

il, AForfâ di dlavolo,

1, Tet^jfets abbijf,

QJlJALI TE2,

, & Tec comnie la Lbieufe.

DESCR.lla les feüilles proches de la terrc iblables à celles de Plantam j elles foiit ies , nayanc quuii petic neif au milieu. Cel- qui croiíTent autout des tiges , qui font hau- de deux coudées , font plus étroites & plus irtes , & un peu deiitelées j fes fleurs reíTetii- iità celles de Ia Scabieufe. II a plufieurs ra. es noites , découpées & roíigées , d ou elle a s fon nom , comme íi de diable enviant les tus de cette hetbe , les eút tongées.

^lEU. II vient dans les lieux incuítcs » is les bois & ailleuts : il efl: en fleut au is d Aoiit , & c eft pat Ia íleut qu*on le peuc lioguer de la Scabieufe.

^ R O P R. Il eft chaud & fec au degté. Ec de fa decodion étant bu guetit le chatbon ^ ft un fott bon remede conete Ia pcfte , & Ltre les douleuts de la mattice. La tacine pilée poudte eft bonnecontte les vets. Leaudiftilléc cette hetbe a la même vertu que la Scabieufe* Y iij

HisTorRB DES Plantes, G. Bauh. Scahiofa> míijor fqyammatis capitulis,

SC ABIOS A

major. ,

Mmh.LvLgàX^íim,

Fr. Scabieufe, It.& Efp.Scabiofa

A 11. Apojlen^^aut

Scabioferkjapit.

QJJALÍ TEZ, chaude & feche.

DESCR. La grande Scabieufe a íes premieres feiiilles longues j inais celles qui les fuivenc font longues, & decoupées bien menu , étant pius pedtes à mefuie quelles s’éloignent de la racine. Sa tige croic haure d’une coudée , blan- che & ronue comrae fe.s lameaux , à la cime deC quels viennent de certaines têtes , faites ei^ écaille , <]iii hniíTent en pointe , comme ie Ci^ íànus y il en forc des fieurs rouísâtres, qui onr une graine noire.

LI E U. Elle vient dans les bleds , & dans les terres incultes j elle fleurit en Juin & Jujller,

P R O P R. Elle eft bonne pour nettoyer la poitrine & les poulmons des humenrs flegma- tiques , foic quon boi ve la poudre de Lherbe feche j ou le fuc j & pour ôter la gale , d’ou elle a pris fon nom. On donne 4- onces de fon fuc â boire, avec une dragme de Theriaque, le premier jour qu’on fe tiouve mal , puís on fait fuer le jnaladedans un lit,il enfaut faire autantles jours fuivaus , pour fe preferver du venin de la pefte.

Liy. Vn. Sect. ly. la Scahieufe. 4^7 G. Bauh. Scahiofa capit, glohofo major.

D^SGR. Ei'1-é a les fedüles dcntelées touc ucouu forc menu , couchées à terre aucouu de ia acine , blaiicbâtres & velués i mais celles qui ont le long de la tige font plus decoupées : fa ige cíl droite , ronde & mince , d’ou foiTent des raiiches , à la cime defquelles elle produit des icurs qui font d’un bleu celeíle , & qui laiíTent ne pedce tête verte , remplie de certains petks eux qui reíTemblent aiix piumes de Paoii. Sa ra* inc eíl longue d’un pan , barbue & blanchâcre» L I E U. Elle nait dans les terroirs maigrcs , c inculces ; elle fleurit en Juin & Juillet.

P R O P R. Elle a toutes les vercus dc la k:ande 3c plus efíicacement : La decodion Sc 'eau de cette plante bué , gucrit les feux vola- ,es, eii la beuvant duranc 40. jours de fuite. La nême eau efb un graiid remede contre la pefte, <■ eíl finguliere appliquée íur les antbrax , la ga- ^ j les apoílemes en en beuvant . trois onces le: natin , à midi 3c le foir.

Y iiij

45)8 Histoirs des Plantes,

G. Bauh. Jacea olea foi, eapltulis fimplicibah

PT AR MIC A

I I.

Afatíh, Lugâ,

Franç. Herhe k éternuer,

Ital. Ptarmlca,

Aliem. V^uilder hertram,

QU A L I T E 2, chaude & feche.

D E S C R . Cecte feconde efpece de Prarmí-* ca a quantité de tiges droites & minces , fans branches , accompagnées de feiiilles qui croif- fenc aiternativemein des deux côcez 5 elles font femblables aux feiiilles d’Olivier , comme celles de la preccdcnre , & ont des chapiteaux commc çlle. \

P R O P R. Ses chapiteaux font éternuer % quoy que ce ne foit pas la Ptarmica donc Diof- coride a parlé.

.i

V

G. Baiih, Cyarms monianus latlfolius y Karbafcídlmn Cyarmdes^

C Y A N U S

Major 3

Fios frumenti ,

BlapciTecala.

Aáatíh, Dod^

Fr, Ai-ihifoin qrand*^ kal. Flor Campefe,

Eíp, Cyam o fior de

aua.

AlI,. Kornbluu » oii

Ko( nblunien.

Q^UALITEZ, roid & íec.

D E S C R, Le grand Aubirbin a les feliiirej: ^lus krgês que le petic , plus velues & couces, u deres , íemblablos àcelies de. la Lychn is Coí- Aliaria íes tiges fone plus groíTes , plus blan- hes , plus velues & plus íongues Ses fleurs; )ut bleues beaucoup plus grandes & plus, irges pour lerefte il eft comme le petk.

L I E U. íl, naic plus fouvent dedans les^; lontagnes que dans les plaiiies , 6c fiem it dec- ais May. jurques eu. Aolic..

P R O P R. íi cíl lefrigeradf : fa graine piléer

prife aupoids dbine demldragme:, purge lai le & Peftomac. Cette plante effc excellente.. Liis les íiévrès peíliieoticlies , 6c contre les Yti^- ns; On. donne à boire la poudre des feililleSj,., êléeavec de 1’eau de Plantainà ceux, qui.era^- lent le íang : reau- diftillée efi: bonnçí, - ^

s inflactimadons des yeux 6c.de^.a,u-^"

^00 Histoire des Plante 5,,

G, Bauh^ Cyanus fegetum».

C Y A N U s.

minor. jMatíh, Lugàs Cam^

Fr. Auhlfoln petk^

A L I T E froid & fec.

DE SC R. Le ^etit Aubifoin a les feiiílles^ longues , blanchi^cres velues , Sc peu baibues- - tGui: autour : il fait quantité de riges hautes de- 1- deux coudées , cottonnées , ayec quantité de:»^ feiiilles touc autour , mais plus petites que cel- les qui foiit au ba^ & fans baibiÜons. Ses fleursd qui vienneiTt à rextrêmité des tiges font d’uiiq •bleu-celefte , dont les feiiilles font découpées> tout autour. On en trouve dans les jardins de- diverfes couleurs , dont les unes font blanches,.'^ les autres violetteá , les autres incarnates , & les;‘ autres tannées. II iva qu üne feule racine barbué,.

LI EU. II naic pârmi le bled , & fleurit em May & en Juin.

P R OPR. II efl: refiigeratif. Il a toutes lesd vertus du precedent j & en particulier fes feüil-.

' " quine cuites dans du vin & beues

e les piqueures venimeufes & ks;

Lrv. VII. Sect. IV.. "Be la, havhe de Bóhc» 501* G. -Banh. Traçopoqon pratenfe luteum majus. BARBULA*^

Hirci.

AÍMth^ Trag. Lac..

Caji.

Fr. Barbe de Eonc,

It. Barba i Be ceo. >

Efp. Barbd- de Ca~

b> o?K-

QU A LITE 2, fa rieine eft chaude & iiumide au 1. D.

DES CR. La Barbe de Bouc a les feiiilles comme celles du Saí&an , quoy que plus longues^ & plus larges : fa íTeur jaune , & prefquc fem- blable à celle de Dent Lion , & un peu plus. grandej enferméedans un bouton j quand le tems- eíl venu , elle eíl du tour épanoüie : hors de là' elle fe reíTeiTe dàiis fon bouton , de rcxtrcmi»- duquei pend une barbe blanchâtre aíTez loii^ gue:, dont elle a pris fon nom de Barbe de Boucj; fa racine eft blanche , douce & agreable augoik^, dont 011 uíe THy ver en falade.

L I E U. On en.troiiveà force dans Ics prez & lieux pierreux , & auííl elle fe plante dans ies jardins pour la beauté de fes fleurs , quLviennenD: en May & Juin.

P R O P R. Elle eft toure bonne à mangei* ; fom fiic ou fon eau deftilee confolide les playes : fi oni trempe du vieil linge,& qifon Papplique de|Tus,el- ib eft bonne pour les cbaleurs d’eftomac,les poitrinejdu foye, des reins & de Ia veftiejrea^i de. tOLuela plante fexc contre la pieiuefie;.

502. Histoire des Plantes, G. Bauh. Sçor z^onera lati folia finuata SCORZONERAi ““

Hifpcinica.

JUMth.Lugd, Caf}.,

Tab.

Franç. Scorz^onere Viperine , ou Serpentine^

Efp* Scnr^Q.

D E. S C R. Elle a les feüilles ion^iies d’un pan^ prefque femblables à celles du Barbcbouc ^-elleS ont force filameiLs ,6c íortent d\ine lon^ue queuey quelc]ues-unes étant coiirbées eii arc."La tige eí^ haure de pliis d un pied, ronde 6r noüée,de laqéeL- ie foi tent encore de pecires feüilles aíTez érroi- tesrfa Heur eft jàime , toiit-à-fait femblable à ceL- le du Barbeboue , laquelle fe fletriíTant laiíTe ua rondeau cottoimé eft la graine , qui eft blaii^ che & longue comme celledu Barbeboiic. Sa raci- ne eft longue d’un pied,large d un pouce,nokâtre‘ tendi e,ruccu,lete,ayant un laic doux & íavGureux,.

LIEU. Elle nait dans les bois & dans les lieux aquatiques dans la Boheme 5 elle eft teiTiperéc’ en humidité & chaleur, &: fleurit en May & Juin.

P R O PR. On fait boire le fiic des feüilles, &: de ta racine coiitre la moiTure des viperes & des autres animaux venimeux , auíft bien qu’aux maux peftilentiels. La racine mangée tous les /ouis , preferve de la pefte & du venins la même fert contre Pépilepíie 6c le vertige : étant mâchée OU coiiÉte en fucre , elle gueric du mal de coeur.

Iiy. VII. Sect. IV. Díí Soucy, 50$ G. Bauh, Caltha vulgarls,

A L T H A Calendula Jive

Calcluila* íatth. Pnch^ Thy. m. Lugà. Cftfi,

’anç, Sopicy^

al. Fiar ài ogni AFefe^

II, Ringelblimen^

Q_U A L I T E 2 , eft cH. au 2.

D E S C R. Cette piante eíl trop coiinue d*ün acuii , poui* eii. faixe luie exade defcriptioa i íeroiü inutile.

L I E U. Elle fe trouve par rotit , & particu- rement dans ies jardins - Elle fleaiit. en May^, durant rout l*Eílé.

P R O P R. La deur fortifíe le coeur , refíleau; nirij aux fíeyres peíHIencielleSj en cjuelque fa> 11 GjLi on la prenne , prife en breuvage avec dtt 1 provoque les mois ^ fan parfuxn faie fortir rriere-faix, fe.s herbes font plus chaudes man- “S en potage ; une once de fon fuc avec une ce de poudre de vers de rerre , guerit la jaunif- ; L"eau de Ia píantc diílilée lors qu'elle eft fleur eft bonne contre la rougeur , & in- inmation des yeiix ft on en met dedans ou ífus. 11 eft plus propre au dehors du corps ’au dedaas.Les fieurs & les feüilles font faines falaèes & daus les boüillons.

J04 Histqire des Plantes^

G. Baiih. Caltha paluflris flore fimpllcu

DE SC R. Ceft une efpece de Tuííilage. II ales feliilles femblables à celles du Tremble, quoyque plus grandes , & approchant de cellcs de Ia Tuífilage , à la referve qu*elles ne íbnt pas £ aiiguleufes, ny íi bianches au revers: fa tige eft iiaute d’un pied , ou environ , produifant force branches , qui ont a la cime dc grandes fieurs dorées , faites coiume des rofes j fa racine eft b lanche & un peu amere.

L I E U. Elle vient dans les valons auprés des eaux courantes , & fleuric au Printems au mo is d^Avril.

PRO PR. Oii croit quelle a. les memà^ YCi tus que la. TuíTiiage. ^

FARFUGIU]

Cafiore^

Franç, Soujfi marais^

AIL DotterbUm^

Liv. VII. Sect. IV. Ve l^Amêe, fof G. Bauh^ tídmmm vdgare,

ELENIUM , iila 3 OH Enula Campana,

. AHríéa^ il. Enola 0 lella^ p. Raiz. de lella,.

I, AlantvvorteL

Q^U A L I T E 2, hée elle eíl chau- au 3 . D. & feche 1. D.

DES C R. 11 a les feüilles comme le Boüií- 1 , quoyque plus longues , & plus larges , & ^ues à i’excrêmité , avec une cote épaiíTe : ii me groíTe tige , haute de deux coudées , & eiquefois davantage , & velue , à la cime de' |uelle naiíTciit de petites branches , qui por- it des íieurs comme celles du Chryfanthe- 3ti , mais beaucoup plus grandes. Sa racine Temble à celle du, Boüillon , qui caufe dc demangeaifon quand oii la touche. Sa ra- ie efl grande , folide , tortue , noire par dehors> blanche au dedans , amerc , & piquánte.

L 1 E U. II naít d’ordinaire dans les lieux hu- ides. II fieurir en Juillet , & on le feme en. vrier.

P R O P R. La racine eíl fort utile j ellc eft aiide & feche , avec une humidicé fuperflue le eft apericive & inciíive , elle provoque Sc: gere , elle eft bonn^íáttx afthmat^ues & au^ tomachs fioids*.

50(> Histoire des Plantes, G. Bauh. Halenlum indicum maximnm»

D E SC R. Le Panaces Chiiomum , ou Flos- folis , a les feíiilies longucs , preíque comme celies de rhyíTope , produifant une fíeur fem^ blable a cellede la ^inte-íeüille , plus granJii de toutesfois , & jaune comme de i or r EMe jette pluíieurs jetcons ininces , 8c durs commè àu. bois : Sa racine íait deux brancbes qui s’é-i tendenc de côtez & d"autres entre deuxterres» fort clievelues & dures comine le bois. ^

L I E U. Elle croit fur le Monc-Pelius de; TEeíTalie dans les lieux gras,

P R O P R. Eile eft propre pour confolidei^ les ulceres , & à écancher le fang des naiines jvi elle gueritauíTi les ulceres de. la bouche , & des j partics homeufes , íi on les lave de fa deco* j ^ion fake avec du vin j pris en breuvage il cít : fingulier à ceux qui crachent le fang : étant;| broyé avec fcs racines , il eíb fouveraiii au».j caqueíTangues , 3c roêipo; pour arrêter 1’abon^ dance du flux menílrual. '

cli. du 2. au 3. D. Sc ice au 3.

Ical. Panaces Chi- ronio^

QU A L I T E 2,

Franç. Panaces dt Chif on.

P A N A C E 5

chironium ,

five

Fios- folís, Aíanhioli,

5’

Li VII. Sectí V. Dh *Percefemlle,

ECTION ClNC^ÜIF ME.

e U Percefeüllle^Centam ée petite^Mille per- uis^Corriglole Joubarbe^Cotylldon & Aloés.

, ^:xu\\,Perp)llata vulg^rljfima^jive arvenjis.

írfoliata

AíatthIoU.

. Perce-femlle

il. Perfoliatâ.

11. Durchvua

/chz,

Qualitez,

aude & íeche.

oyque pointues à la cime , comme celles des is , avec certaines veines aíTez gioíTes depuis pied juíques au bord : il íemble qu*elle foic Lcée par les tiges , & par les branches j & ceíb qui Iiiy a donné le nom de Perfoliata. Sa tige menué , unie , ronde & chargée de branches, e n’a quune racine aíTez barbue.

L I E Ü. Elie naic dans les bleds , Sc prairies , Languedoc , & prochc d’Arles en Provence , elle íleurit en Juin.

P R O P R. Sa decodion dans du vin étant le j eft bonne contre les ruptures & defcentes boyaux : Elle eft irtile aux Ecroüelles , étanc pliquée par deíTus en emplâtre. Leau diftilléc fti bien que Pherbe appaife toute forte dla^ mmations.

5o8 Histoire desPeàntes,

G. Bauh. Centaurlum minus. CENTAURIUM mi nus.

Aííitt h.Trag, Fuch»

, Ang^ Dod,

Fr, ^Centaurée pe^

tite^

Ic. Ce>7taur. minore y Bionâdla,

A 11. TaufentgoíiU drn Kram.

QV A L I T E 2, t\i. fec au 3 . D.

D E S C R, Elle effc femblable à rOíigan j fa tige efb quadrangulaire , de La hauteur d’un pan, quelquefois plus : fes fleurs reíTemblent à ceU les dii Lychnis , 3c fone rouges tiuanc fiu* le putv puiin j fes feüilles font comme celles de la Riie, longuettes & petites ; fa graine cíl: femblable au grain de froment ; fa racine eíl petite , legere > amere au goüt & iniuile.

L I E U. Elíe croit fuu les coliines graíTes ; Ia nieilleuue vient en Arcanie, Elis, Meííenie , & en France dans Ia BielTe & Dauphiné j & fleudt en Juiilet jufques en Septembre.

P R O P R. Elle eíl un peu aílidngente ; Ia decodion prife purge la coleie par le bas , & eft bonne aux fiévres cierces , à la jatiniíTe , aux op- pilations du foye , de la rate , & à la feiatique. Elle tué les vers & les fait fortir par le bas > elle eíl auííi tres-udle contre la convulíion & fpal- mes , & toLites les maladies des nerfs : la même avec du mkl éclaircic la veue , & en chaíTe ks broiiillards.

Liv. VII. Sect.' V. VeUgrojre de T>Uu.

G. Bauh. GrMiola Centauroides.

RATIOLA;

Grada Dei»

Vlmh. Dod, Gefn,

Ad^ Lob» Lugd,

Cají^ Cdm. T^iib,

ranç. Gratiala^

Stanca Cavallo dl,. Gr atida..

QJJ A L I T E 2 haude & feche, mai lus chaude.

D E S C R. EIlc a les feüüles plus iarges 8c lus longues que THyíTope de moiitagne j fa iem* eft blaiiche ou incamarte , qui fort doen- te ies feüilles , dont la tige efl: enviionnée , la- ^uelle eft haute d’nn pan , & fort amere ati ;out. Enfuite des «fleurs il vieut de certaines etkes teces rondes, fcmblables à celles de Anagallis , dans leíquelles efl: la graine fort neniié , elle a quantité de racines nouées , qui aiiipent comme le Grameii.

LI EU. Elle nait dans les licux humides , 8c ieuric en Juillet & Aour.

P R O P R. Eílant Fort amere, elle efl: chaude, eche , iiicifive , aperitive , Sc purgative.’La pou- Ire de la plante prife au poids d’un fcrupule , >urge la bile Sc le flegme par le bas Sc parle laut , & vuide Peau des hydropiques j mais il àut y mêler de la graine d’Anis, de la RegliíTe Sc iu Sucre , de peur qu’elle n*ofíenre Peflomach. EWe empêche la pourriture Sc fait foitir Ics

jit) Histoire des Plantes,

G. Baiih. Hypericum vtilgare. HYPERICUM Jl^atthioli 3 Brmf,

Tnch.Ang.Lác^ Lon Dod^ Ad, Loh, Caf,

Lugd, Caji, Cam^

Fr* Mille^pertms.

Ital, Hyperico per^ for ata,

Efp. Cara Concyllo,

A 11, S.JohanskjM,

QUA^LI TE2 3 fhaud & fec.

^ DESCR. Ccíl une piante rougeâtre , char- ^ gec de branches , & haure d’un pied. Ses feiiilles : íoiic femblables à celles de la Rue , routes per- , cees de perits trous : Ses fleurs font jaunes com- tne celles du Leucoion , lefquelles étant pief- fées entre les doigcs , rendent une liqueur com-; me du Sang. Ses gouíTes font un peu velues, . longues & rondes , de la grandeur d’un grain r d’orge , au dedans defquelles eíl la graine , qu£ I eíl no ire. :

LIEU. II nait dans les lieux cultivez & fau- vages , & il deurit au mois de Juillet & d*Aoüt, : P R O P R. Il refour, & eíl apericif. La graine beué dans du viu eíl bonne contre la pierre Ôí ; les venins , ceux qui crachcnt le fang : com- me auíli à la fciacique. L’eau diftillée de toute ^ la plante eíl bonne contre répilepfie & la para- ' lyíie, L’herbe pilée érant mife fiu* les morfures venimeufes les guerit .* Enfin il y a peu de plaa- r tes qui ayent fes vertus.

Liv. VII. Sect. V. "De VAdrofóimum* 51 1 y, Bauh. Afcyrum.five Hyferlcum bifolium gUbrurn non fer for atum.

.'Hypeiicon , & de TAicyron , en ce quil pro- iurr^des branches menués & dures , & des tiges •ougeâcres : Ses feüilles font trois ou quatre :ois plus grandes que celles de la Rue , quoique i’ailleui:s elles luy íoient femblables j quand aii les preííe entre les doigts , elles onc une ^deur de vin, II produit à la cime certaines concavitez comine des ailes , d’ou naiíTent de petits rameaux , au tour defquels il y a de peti- :cs fleurs jauncs. Sa graine eft femblable à celle du Pavot noir , laquelle eft rayée & enfermée en de petits vafes.

L I E U. II naít dans les colines & dans les montagnes , il fleurit en Juillet.

i? R D P R. Sa graine püée & prife en breuva- ge au poids de dcux dragmes , purge le ventre de la bile. Elle eft encore excellente contre la

Hístoire des Plantes,

G. Baah. Androfamum hiYfutum.

A S C Y R U M,

Alatthioli 5 Ffich. Arig^ Tur, luíic^ Gefh, Cõl,

Dod, Ad. Loh,

Lugd. Caji, TfáaU

Fr. Mille-pertuls^

QUALITE2, íl eíl íec au i. D,

D E S C R. L’Afcyi'oii eíl une efpece de Mil-^ !e-pertuis, dont il ne differe quen grandeur : il' produit plus de jettoiis , & plus grands que] rHypeLÍcon , qui font plus durs & plus rou-J geâtres. Ses feüilles font: menues , & fcs fleurs jaunes. Sa graine a iin goüc de refine , & eílj femBIable à celle de Mille - pertuis , laquelle- étanc froiíTée enrre les doigts jette uu jus lOLige comme dii fang. ' :

EU. Il naic dans les lieux humidel & culrivez i il fleuric en juillet & Aoiit.

PROPR. La graine a une vertu purgative mais les feliilles font abfterfives & defiechentd Toüte la plance priíe en breuvage dans de IVaii* miellée eíl bonne à la Sciatique 3 mais il en faut ufcr jufqua ce quon foic gueri. Les feüilles ciiq duites gueiifient les bríilures , & cuites dans d-ii]' viu forc , elles gueriííeac les bfeífures , ôc íou^l iagent les gouceux. '

LYMENüM.

IHinii.

D E S CR. La tige de Cíymenum eft quarrée, ; bmnciies comparcies par noeuds ; fur icelles y a certaines petites vcfcies lecourbées , com- s on voit és touffes & recoquilleures dc5 ulpes & de la ílambe. Ses feüilies font com- 2 cclles du Plantin.

L I E U. II cioic dans les lieux incultes, dans ; Montagnes.

PR O P R. Le jus de toute la plante pris eii suvage , eft bon au crachenient de fang : Et ,1'ce qu il eft refrigeratif , il reprime les ilu- Dns de Peftomach, & les fíeurs des femmes, il léte le fang qui coule du nez. Ses feliilles , ou ; gouíTes broyées & appliquées fur les playes lichcs , les foudent ôi cicatrifenc.

fi4 Histoire des Plante®,

me la Bruyere , rouges ? p’us épaiíTes & plus pe- tites , eft de rhauteur d’un pan j foii odéiu' eft aguéable & aigue : Ses fieurs font femblables à celles de rHypericum , plus petires , & un péu jaunes, |

L í E U. II naít dans les collines , & dans Ics lieux fecs. p

P R O P R. Elle eft apeuitive , chaude , pur- gative , fubtilifance &: digcftive j la graine beue provoque les mois & 1’uiine j Elle eft bonnc poui* Ia íciatique , & au fpafme j enduire avêc clu poivre elle íert aux fiiíEons qui prccedent la íiévre j beue en vin elle eft bonne aux piqueurés des araignées phalanges , elle foulage beaucoup ceux qui oüt des maiix de coeur , mais il faur

G. Bauh. Corls lutea.

C o R I S.

Afatth, Gefn, Lac. Lob^Cdíf, LHgd.CaJ}. Cam. Tdh^

D E S C R. Cette herbc qui a les feüilles com»

bien couvrir le malade quand il boira pour Ic

faire íiiei , qui eft íà guerifon.

I»iv. VII. Sect. V. Du Symphytufn» y

G.^ Bauh, Symphytum Petrmm folüs Thyrtíi.

SYMPHYTUM

PetríEum ,

Symphyttim altcrum , í five oOnfolida major.

Hdíãtth, LjO)

Lugd, Tab^

'ranç. Confyre^

ífp. Süetda majore

i\\, Walvvurts.

D E S C R. Le Symphytum petrseum a de pe- ces branches & menues comine celles de i’Ori- in. Ses cimes ou chapiteaux íbiic comine ceux: I Thym , auíTi bien que fes feüiiles : Ses fíeurs nt jaunes , quoy quil s’en trouve qui les onc anches , & daucres qui les oiu rouges Toute plante eíl dure comine du bois 4 fa racine eft ngue , rougeâtre , de la gioíTeur dun doi^^t. L í E U II croic és iieux pierreux j il fleuric Septrembre.

PROPR, Sa decoélion faite en hyrliomel, prifeen breuvage , purge les huineurs fuper-. es de Ia poitrinc : Le íuc daus de leaii ordi-

ire , eít bou a ceux qui cracheiu le fano- ^ X inaladies des reins. Pris dans du vin ,* ú :ete ia dyfenterie , & les mois des femines ex. uh la plante inâchée ote la foi.f , & corri<ye prete du goíier. ^

5

HiSTOiRE DBS PlANTBS,

G. Banh. Poíygonum Uúfoíhm. POLYGONUM

mas ,

fan guina! is proferpinaca. Jidatth. Fídch^ Dod, Apoch« Centinodl^i

Corrlgioía, Franç. Renome , Corrigtole.

A!'.

JV^gtriít,

OJJALI TÉZ, Froití & íec. au X. D. tm peu plus.

D ES CR. Le

Male

Utiv.iv. 1.C sappeUc Pòlygo-

umi maius , pvoduit fes branches menués , ten-

í .-.n A .-.i-i Ae^ nnpil

najas , pioauit

h-es , fòuples , remplies àc quantite de noeads , slks rampent fvir tene comme k Gramen. Ses 'eutUes fotu coranie celles de la Rue , quoyqut 5ÍUS longues, & plus tendres; & ou nouvc d< a Avaine íous chacune ; ceft pourc]uoy ou Ic lommek Màle. -S_^es fleurs foiu tantocdecou- ,em- blanche , tautôt de rouge.

LIEU. 11 naic dans les cnamps , dans lei places , & dans les cbemms ; il fleunt eu JaiU;

8c le i-efte de l’£té. ^ r » i »

P R O P R. Son fac erant bu , ratiaichit & reflTene ; aiiifi il eft bon à ceux qui cracheut 1< fan<r,& aux flux de ventre.il fait unner en demiTient ; ü cft bon a la colique , & aux i t lations d'urine. On le boie dans les fievres in tevmittcntes une heuve avant I acces. App iqu' par dehors 11 eft bon à tous les maux qui vien neat cie chalouL*.

’LiT.VÍf. Sect, V. ía ^Bjsnou G. Bauh, Poíygonum fOLYGONUM

foemina.

Aíatthiolh

Corrigiole fe-

D E S CR., La Corrigiole fcmelle eíl: une pe-» rite plante^ qui ne produic quune íeule rio-e ^ fernblable à rEquifetuiii , ou Preíle. .Sa racine eft inutile en Medecine.

LI EU. On la crouve auprés des miíTeaux: , Si des lieux aquatiques j elle fleuricen íüillet & en Aoiit.

^ P R O P R. Eile refroidit & reíTerre j elle fere a toutes les chofes ou Ic Mâíe til bon , quoy p avec moms d’efficace.

mnimKammnmHmBÍiná

llti

Ç ^ 8 H 1 s T o I R E D E S P L A M T £ S,

'G. BcUih. Polygonum A4'in,feu Aíllíeçi^.ma]oy^ POLYGONUM

minus

Herniâria.

Aíatth, Cafl^

Franç, Herríiaria. herbe au Turc^o\ f elite Corrigíole,

QU A L í T E 2 fr. au 5 . <k fech. au

3. D.

D E S C R. Ses rameaux font couchez par tene qui -font menus , & noiiez ^ ils ont de petites . feiiilles longuettes : La graine eíl auífi pecire,, ^|:onde , blaiiche , emaíréé5’& elle vient en íi gran-^ qiiantiré , quon diroic que toute ia plantcj iVeíl: que grauie : Audi qiielques-ims à caufe dcj cela 5 i*appellent Millegrana, |

L I E U. Elle croic dans des lieux fecs , ^furj tout íur le boLíi des Torrens ; elle fteuri: enl Juin jufqua la íin de 1’Eílé. Í

, R O P R. Le fuc de toute la plante dansj .du vin -blanc , non feulement provoque rurinCj retenué ; irsaisbrife les pierres dans les rcins , & les faie fortir. On Tappelle Plerniara , à caufc: qidctanc mêlée dans la boiííon , elle gueiic, aílmiiablement les ruptures , & les defeentesj de boyaux appiiquée par dehors , ou 1’herbe fe-S che , reduire en poudie j elle eft borine à la dyd| fencerie , flux de fang, & contre les viperes & bê- ; res venimeufes, tant prife , qu appiiquée, lon eau didillée prife durant huic jours guetit la jaunif- fe , & 1’opilation de foye.

Vll, Sect, V. Dc líi PcFce-^íííUe,

G. Bauh. AnthyllU Marhima Alfmefdia^

p E S C R. Cette feconde Paronychia a le® millcs beaucoup plus longues cjue le Peplos * ;s flciirs viennent en quancité , fe tenans l’une 1 autre , comme des grains de laifins , & fone ; couleUL- blanche ; fa racine cft aíTez <rt-o(r« branchue, Plufieurs doutent fi la vraye Paio- líhia a des fleurs , & enfuite fi celle-ci eft la sritable.

LI E U. Elle croit és lieux pierreux , & és eilles murailles.

P R o P R. Ab i-efte Ia veritable Paronychia pns fon nona de ce quelle gaerilToit les^po-i ;mes des ongles : elle eft deflicativc& fubti. ante , & mediocrement chaude.

Z íí|

ÇIO HiSTOIRE des PLAKfÊS,:

G. Bauh. Sedum ma]tu arhorefce?js Jlofcuiis cmdi^^ SEMÍERVIVUM

D E S C R. la grande Joubarbe a Ics reuiiles gi'andes , charnués & épaiíTes i larges d’uii pouce & à l*extiêmité aigués en forme de langue j la tige cjiii íe produic entre icelle eft haute d’urV ^ied &davanrage , re^êtii? tour autour de feüil- .Ves femblables aii fommet , elle produit deuit bi-anches garnies fleurs de couleur brune.

L I E U. Elle croic fur les vieilles murailleS > ou ma fures , & fleu*rÍE en Juillet & Aoút.

PROPR. La decodlion , ou ie jus de la plan- te, étant eft bon contre la difenterie , les^ ilux de ventre , les vers & rnoríures des phalan- ges ; le même jus mêléavec de la farine d’orge iQtie avec d*huile rofat , eft tres-iítile étant ap-’ J)iiqué íúr la douleur de têre : le fuc mis avec unt. peu de corton ou de laine dedans la matrice ai- lêce le flux des femmes.La plante feule , ou mê- lée avec de farine d’orge rôtie , fe peut utile» ment appliquer fur les feux volages , fur les biu* lures , ^ fur Içs ulceres chauds & brúlaus*

A 11. HafiJvvMrtz. , òí G roj z, donderban,

QJJ A L I T E 2,

fr. & fech. âii 3 . D.

Franç. Joubarbe ^

Matth, CuJ?,

Arborefcens Sedum I.

ar boréSi grande^

Liv. Vn. Sect. ly. De Ufa^arhe, 5 i 1

SEMPERVI^ VUM Arborefcens Seduni 1 I, Âían h . Cafi, Lugd.

G, Bauh. Sewpcrvivim arborefcens dterurft^

D E S C R. Cette feconde efpece de Toubarbe irborée a quaiitité de tiges 6c de branches dates :omme du bois , 6c foiipíes , ayanc les feliiiles èmblables à celles de la Joubaibe communes lors qu elles ne fone pas du tout fi gioíTeá , Òc ipprochent de celles de la Laureole & du Ti* :hymale : Les branches 8c les feiiilles fone raii- ^ées en rond , exrrêmeinent toufFues , ce qui eit ort agreable à la veue.

LI~EU. II en vieiit beaucoup en Híle de ::orfou, d’autres aíTeurenc quil s’en croure feaucoup en Sclavonie , 6c même a Veroae-, à *adoiie 6c à Venife; clle íleuiit en May 6c Juiii.

P R O P R. Bile eft froide 6c aftriíigenre , àc nfuice elle eíl bonne aux tnflaminations , aiix ílceres chauds , aux eryíipeles , 8c à tous les naux qui vienneiit d*^excés d^ chaleur. a

a

jii Histoire des Plantes, G. Bauh, Seàum mAjus víilgíire. SEMPERViVUM Majus ,

Sediim 1 A^atíh, Brunf.

P^^o\}cs^Barha Jovls,

Fr. Jopih ar be grande,

All. Hanfiivurtz. ,

gr os donderbert.

QU A L I T E 2 , fr. òc íech. au 3 . D.

D E S C R. Elle s’appelle en Grec Aiz.9on, en Latin Sempervivum , à caufe que fes felulles font toiijours vertes. Sa tige eíl de 'la hauteur -á’unc coiidée & davantage 5 elle efl groíTe com- me le doigt grafle & verte , découpee comme

celle du Tithymale nommé Characias : fesj

fèüilles font graíTes , chamués & longues com-^ me le pouce s elles font Faites comme des lan-í gues qiii regardent en haut 5 au Üeu que celles' qui Font auprés de la racine , ont la point^' tournée en bas. Elle jette quanticé de rameaux / ayant des flears à la racine , faites en émou-'* chettcs , d’un vert blanchâtre. ^

LI EU. Elle vient en tout pais, on en trouve Fur les murailles , & Fur les maiFons en quantité j elle fleurit en Juillet & Aout.

P R O P R. Elle eít froide & affcringente. Son cau diftibée & Font Fuc , Font bons aux inflam^ mations , & Fur tout à la phicneíie , applique* par dehors avec du linge , comme auíTi aux dou^* icurs des yeux & aux biulures.

I

Li.v. Víí. Sect. V. De la Jõíihítrhe,

Bauli» Sedum mlnus tercti follurn álbum,

MPER VIVUM ininus Sediim í V.

Illecebra.

^.mh, Ang. CaJ}.

,J'jPibarhe petite,

.í. Sempervlvo minore,.

lem.. BUdetoofe , dC papeculkhens,.

D£S CPv. Elle ietce d une feaie racine plu^ 3VS tiges dures comme du bois , convertes de-, iiies inenues , longoettes 5 étroites 5 quÉref- rblent aux veis qui viennent dans ies íroma- : pourris 5 ce qui luy a donné ie nom de Ver- :uiaris :.Ses fieurs font en éiiiouchetres ^ ayanr q feoillcs blanches an dedans , avec quanti- de íilecs d^un noir pourprin. Sa. racine. eíl, Qce õc barbué^.

^ÍEU. On le trouve d’òrdinaire dans íes-v illes mniailles.& dans les rnafures en^des^ IX à Tabri j .el!e fteiu it en May & Juin.

^ R O P R. Eile eíi coinme. celles des prece-, ites 5. ellc eft boune à tons les maux o.iiiIy e la dialeur , de la rougeiir , & de la deman- fon , en appliquant le-, fuc avec des linges tont y joignant de longucnt de Peuplierji alors il ôte la douleur & ia . demangaiíuai Ltàlafois^.

^14 Histoire des Plantes, h G. Bauh. Sem^ervivum minm <vermicuUtum acre^

SEMPERVIVUM Minimum*

Scdirni V.

Matth^ Cafi.

QJJ A L I T E 2 ch.Õc fec au 3 .& 4. D.

D E S C R. Ses racines font menues commê des cheveux 5 elie jerte quantité de bianches de' Ia longueur d’un pan ou enviion , qui foiit forc .rainces: Ses feiiilles font fort pecites pierquê^ aiiíli epaiíTes que longues: Les fíeurs viennent au boLit des raiucaux ayant cinq feüilles jaii^ nes , rangées en éto‘ile , & des filets au milieü" de iTiéme couleur. ^

L I E U. On la trouve dans les murailles , Sc dans les vocbers 5 mais elle n’eft pas toüjours verte j elle íleurit en May & Juin.

PROPR.' Elle eíb íi chaude qu’en Papplf? quaíit en quelqiie endroit que ce foit , elle ulcê? & écorche. Son iuc extrait avec du vinaigre ou quelqü’autre liqueur fait vomir j il purge IcT bumelirs pituiteufes , & bilieufes , & guerit la^ íiévre quarte , & toutes autres fiévres qui dü? rent long-temsi ü eíl encore fort utile contrc* les vénias.

Lry. yil. Sect. V. nomhntde Vehm, ^ T

G. Bauh. Cotyledon mdjarm

JM BI LI CUS Veneris ,, fi7je

Acetabulimt

I.

MMth, Latc^ Tur,

' Caji, Li'igd.

(jey, Lon,\

‘ranc. Nombril de í^cmu,

ta!, Z^jnbdko di í'^e?iere,

:fp, Èfcudeies,

\1!., NaberJ^ranf. - QJJ A L I f.E2 , loid & hum ide.

D E S G R. Le^ premier a la feuille ronde;, m creux, au railieu -comme. des couveixles de. ene , quon met fuí les pors : dii miliea des > eiiiiles ídrtcm de petitcs tiges^ qui porteiit la. ;raine. La racine éíl ronde comme une.Olivev L I E U. Gn en troüve auprés , 8c fiir de^vieiL. es muiailles , 8c íur des pieires > eile fieuris Ml Juin.

■P R O P R. Son fuc enduit découvre les par-* ics 2enica'es couvertes de cbaii* , il eft boii nflammations , au feu de S. Anroine , anx. ícroüelles , & aux mules des talons. ii eíb boa . raffi. à laíraichir . les avdcurs de Teíbomach. Ses- reüüles & fa racine mangées fervenc à la pierre. j, Sc fom: uiiner i on l’ortloaiie encore aux hydio^- piques avec du mkl.

Histoire ixes Plant-es>

G. Bauh, Cotyleaon media folits futproíundis^ UMBILICUS

Vcneris

' JI.

Matth. Lac^

QJJALITE2,

*i‘oid & humide.

DESCR. Cette feconde efpece a les feüil- les larges , graíTes , faices comme une languette,. c)ui loíit Fort épai/Tes , & entaíTées vers la ra- cine j en forte que par leur forme circulaire elles reprefentenr le rond de Toeil , comme faie la grande joubarbe ^ elles ont encore mi- gout aftringenr. II jerte une tige menué j fa fleur & fa graine fone íemblables à celles de Mille-Pertuis. Sa racine eíl: aífez groíTctte.

LIEU, II croi-t parmi les rochers dáns les Monragnes y elle Eciirit en Juiu.

PROPR. 11 a les luêmes proprietez que Ia Joubarbe.

Iiv. VII. Sect. V. De VAloes. ftj G. Bauh, ^lõ‘e vulçaris,

ALO E.

AÍMthiolí a 'ag, Fuch, j4rjg 'id.Ia^cJVnr^Cord*

'jn, Lon^ anç. Aloès^ tl. Aloè^ p. Ter va. Barbo- ^

lera. jíleé ^U- paík,

2JCJALITEZ, í'uc efl: chauA au >. & fec au 3 .

DE SC R. L’Aloes a les feüi-lles femblables slles- de la Squille y elles foní couuces ^ épaif- , graíTes uii' peu larges , rondes & qui s ou- nt en arrlere elles font dcntelées des deux ez par intervaües de certaines pointes cour- rangees en fcLc. Sa tige eft preíque fembla- à celle de> rAphrodile. Sa fleur eíl blanche , íon fruir efb comine celuy de rATphodelus. are cecte ^plante eft puante , extrêmement =re au gout : écanc atcachée à uue feule ra- - comme à un plat íiché en terre.

' ^ ^ II ciok en abondance dans Finde-, s 1 Arabie , & dans d’àutres lieux maririmes, RO P R. fi efl: forc ameu & reflerre mode- icnt : etant lave il fortifie (<: purge Feftoniac, Iche le ventre , & fait dormir. Le trop grand je nuit a ceux qui ont de la dilpofltion à Ia iíie. U eft bon contre le debordeinent de bile , tant mélé avec les autres medicamens , il les peehe de nuire , outre quantité d’autres pro- :cez. Yoyez Dalech. tom, a, Üy. i6, ch. i

SECTION SÍXIPME.

De la racine fentantles rofes^de quel^^tdes Plan- tes rejfembíantes au Pourpler , de plujieurs efpeces de Tithymales & de quelqucs autres^ Paiih. B.aàix Rhodia,

R H O D I A Radix,

APatth, Trag,

Dod, Cord, Gefn.

Clíif, LugJ.

C(tf^ Cam, Ger,

Fr. Raclrie fmtarn les Rjjes,.

Ital. Radice Rhodla^

All. R'}fenvvrtz.,

QJJ ALl TEZx

ch. au 1. ou 3. D.

D E S C R. Elle a quandté de tiges rondes uu peu concaves , haures de pius d’un pan ,.d forrent des feüilles longuectes > pointues , graf- íes , decoupées cout au cour v Eho produic à la cime un bouquec verc , lequel devient ronx cn pevdanc fes deurs ^ ia racine eil inégale , groíTe comme celle du Coílus.

LI EU. Elle vienc en des lieux pierreux fur des hautes montagnes : Elle íleurit en May*.

P R O P R. On Eapplique fur le fiont , étant arroiée d’eau rofe , pour le mal de tête , & auili fur les temples. Elle fortifie le cerveau par fon odeur , comme les lofes : elle a toutes ies pro- priecez quaut au dehors.

UUflU

51^

Ii v. VIL Sect. VI. De l*Orfin,

G. Bauh^ "Telephlum vulgare,

A B A R I

lllecebra , raíTula minor , five

Faba craíTa,.

'íatth. Ginl^ Lugâ^

r. Orplf7y Rcprlfe ,

Féve épMjfe ^ ou Joiibarbe,

Eiba crajfa.

II, JV^^sjyrmf.

Q,U A L I T E 2 ,

. au 3 . D.

D E S C R. Elle eíl: femblable au Póurpier a %ard de la tige & dss feüilles j dans tous les: Deuds elle a deiix concavitez , d’oú foitent les üilles j elle jctte defa racine ííx ou fepc tio-es íaugées de feüilles bleüatres , groifes , gluan^s, charnues j fa fieui- eít jauue & cjuélquefois taiiche.

LI EU. Elle croít és tcrres cultivées , fur )ut àux vignes au Printenis , & fleurit fouvenc íi Aoüc.

P R O P R. Ses feüilles appliquées en emplâ- •e pendam fix heures , gueriíTent la gratelle lanche , ou mal de S. Main ; mais il faur en- ntç faire un linimem de farine dorge. Ce qui í faif encore étant enduites au foleil avec du inaigre j 6c lavant i eudioit aprés qu’il eíl fec»

530 Histoire &ES Plantes,

G. Bíiuh, T^helephlum Dtofcorjepi Scorpioides^ ob SlUqHarMn (imilltudinem.

SCORPÍOIDES

Aéatthioli , An^^. Lac£afi,Ad. Lob^ Lon^

Franç^ Herbe mx ScoYplons.

ItaK Scorpíõide.

A!I, Scorpmn cruyt Gii Hafenore,..

QJJ Â L I T E Z , elle eíl ch. ait 5:. D. èí fech. au ^ . D,

J

D E S C R. C’èft une pe tire herbe , qui proáuitr -,^eu de fcüilles & qui a la^graine faite comine la7 queue des Scorpions , donc elle a piis fon nom L I E U. Oii la íeiTre daiis ies jardins , elie fleu*' rit en Juin & Jiiillet,

RR. O PR. Eftanc mife en empl-ârre fuí les- piqueures des Scorpions , c’eíl: un remede infail- kbíe. Quaiid les^ Scorpions font touchez^de cetter herbe, ils deviennent' comme mores j mais íi en-^ fui te on les touche avec la racine de l’£llebo.rcJ bianc , on diroit quils reíTurcitenc,

í

í 'r

Liv. yil. Sect. yi. Díi "Põurfter.

53»

G. Baiih. Portulaca lati folia Jeu f ativa.

3RTULAC

domeftica.

'atth, Ad. Lob.

(i. Tah, Ger.

, Pourfier.

I. Portulaca ^ p. P^eràolaga. i. Buz^ell^aut.

i,U A L I T E 2, m 3. D. & hum ide

D E S C R. Le cultivé a Ia tige , les feüillesv fleui's& la graine plus grolTes que celles dts vage j pour le refte ceíl une plante aíTez inue pau tout país.

LI EU. On le feine & on Ic cultive dans s les jardins j elle fleuuit en Juin juíques Septembre.

^ RO PR. Il cft bon conrie toutes les intem- ies chaiides , comme aux inflatnmations de lomac , du foye , des reins , de rurine , aux tes de fang , à la toux feche , aux gonor- es , aux chaleurs vencriennes & anx fíévres Ludes. Le fuc & la graine. font bens aux en- s 5 pour les guerir des vers & de la ficvrCa au diftillée produit le§ mêmes eíFets,

- ?--nteirTs-;.T

532» HistoÍre des Plantes,

G. Bauh. T*GYtUíííca a,7v^! , jiue f 7.- .

PORTULACA

fylvcftrís.

Trag^

Fiich, Dod, Lot?

Lugd, Cdjl. Ger.

D ES CR. II eíl feiDblable au cultivé , fi Ci ne(h qu il rampe par terre , & qu il eft plus petit (íans toutes fes parries.

. L I E U. II crok de luy-même dans ícs jar- dins 8c dans les champs j il fieuric en Juhl jufques en Septembre. \;i

P R O PR. Oiitre les fufHites , le Pourpier ap- l^liqué avec de la farine d orge aux tempes , ferí à Ia doulear de tête, à la frenefie, & aux infíam- mations des yeux ; ce remede efl auííx bon aux ardeurs de reftomac , au feu de S.Anroine,& aux douleurs de Ja veílie. Le Pourpier defaí^^afíè les dcnrs quand on le mâche. II eíl: auííi^bon

pes & aux poiils,fait dormir. L’eau beue a le mê^ me eíFer. Les feiiiíles mâchées gueriíTent les al- ceies de la bouche,& afFerniiíTent les dents ébran- lées jétaiu tenues fous Ia langue elles ôrenc Ia foif. Quoyque le pourpier faíTe dormir ceux qui ont I eítomac chaud , il n’eíl: pas fain à ceux quí lonc froidjou foible , s’ils en mangenc beaucoup.

Qtr A L I T E 2: , fr. au 3 . D. &i Kum. au z.

Franç* Pomfkr

aux eryíipeles , quand on Fapplique deíTus. L’eâü diítillée appliquée a-vec de riuiyle rofat aux tein-

»

Li7. vii. Sect. IV. I>H Cepm* G. Bauh. Cepcca^

CE P jE á.

Aíatthlúíl y

Lac. Lon,

.nç. Cepea^

. C apeenkz.^^^

WeUharnkzmt^

QJJ A LI T E Z, jufciues proche du

D.

)ESCR* Ea Cepaea eft femblable au Pour- r , mais elíe a les feüilles plus noiies , & ine plus menue.

L I £ U. E!le cíoít daiis ãçi lieux qui ne foaí culcivez V elle fleurit en May & Juin. ^ROPR. Elle a les vertus du Pourpier. Ses^ illes beués dans du vin font bonnes à ceux . uriiicnt gouctc à goutte , & à ceux qui onE veííie galeufe : fui* tout quand on les fais iiilii* avec laiacine d’Afperge fauvage^

534. Histoiri des Plantes,

C.Bu}h,Crithrmr/7yJivefoeniculi4m rmritimu mims, '

CRITMUM ,

five

Crichamum I,

AfMíhíol/^

Apoth, Creia rína.

Fr. Fenoull marln,

Ir. Finochio marino,

Efp. Perexll de la mar.

All. Bafilten , ou AFeerfinckjl,

QU A L I T E 2, ch. ôcíec au 3. D.

D E S G R. La premiere eft une herbe £01 garnie de feüilles , qui vient prefque a Ia hau tcur d’une coudée : fes feüilles font falees ai gOLic, giaíTes, blanchâtres comme celles du Pom pier , quoyque plus longues j fes fleurs font blan ches, fa graine comme cclle du Romarin , tendn òdorirciante & ronde j y au dedans un noyai comme un grain de bled & a trois ou quatn íacines gioíTes dun doigt , & qui feiitent bon L I E U. II cioic fur des écueils au bord de h mer j elle fieuiit au mois d Aoiit & de Septembrc, ^ P ^ P R- cd: fale & amer , & enfuire def íicatif & abfteríir. La decoílion de la racine , des feüilles & de ia graine guerk les difficultez d’a- nne , lepanchement de bile : l’heibe manoée crué ou cuicte lâche : La graine prife dans"du vin chafle les vers , forcifie 1’eftomac & donne boune couleur.

Li V. VII. Sect. YI. Du Tenoml marln. f

. Bauh. Crithrmm mar Itimum fplnofum. -

JSTHMUM 1 I.

Matth. Cajl,

nç. Bacille , ou ^snoiHl rnarrn^

A L I T E Z, ícc au 3 . D,

) E S C R. Cette efpece de Crirhmum a plii- :s tiges c]ui fone chargécs de feiiilles pai* iceaux & intervales , y en ayant toújours fcparée , deux fois plus grandes que les au- : ii fort encore íix ou fept pctices feüiiles du ins de la tige , pendue d’une feule perite j fa fleur vient à ia cime , ronde , velue 6c ouleur brafarde, Sa çime eft longue , ronde Tez bien garnie.

I E U. Eiie naic comine la premiere ; elle :it au mois d’Aout Sc Septembre.

R O P R. Ses propiiecez íonc les mêmes celles du precedent.

y a une troiíiéme efpece de Crithmum ter- e qui vient en Boheme dans les bleds Sc les chemins , ayant la racine comine les mades fauvages , donc les vertus ne íont pas

Histoir^ oesPlantis,

G. Bauh. Kali majus cochleato femlne.

D E S C R. C^and cecte plante fort de terr «lle jette une feüille ronde , femblableà celle !a pedte Joubarbe : elle produir enfuite unet: íioüéc qui croit de la longueur a un doigt j de nant plus grande elle produit de fes noeudst feiiilles groíTes , graíTes & creuíes au niilku leur pied qui eft fort gros , & vont toújours appointant.Quand elle eft dans fa jufte grande les feüÜles de la cime des tiges íont petites ,m ces & roíiges , du milieii defqiielles fortenc petites boules rondes , ou eft enfermée la grai Ses tiges foMt rouíTes & groíTes. Toute Ia Plai a un goút fale comme le Fenoüil marin.

LI EU. On en trouve quantité auprés des^í lines de Triefti, auprés de la mer, en Languedí elle fe trouvenu en Efté S( fleuriftent en" Hyv P R O P R. Les Veiricrs font des verres de cendres i & de Ta decoclion les Árabes en fc le fel appellé Alkali.

KALI Sc Alkali Salicornia.,

Matr, Dod. Caji.

Apoth. Sei Alk^ah

Fr. Flenr de Crifial,' Ital. Flor dl Crijlalo,

Axmqla vitri,

C>

AH. Smaut vm

QJJALIT E2, fr. & feche.

R A G U M

fíVS

Scorpío, uíth, Lm, Cajl, Lon, Tab,

Liiç. Ríiijin de

mer„

QUÁLITE2, Sc fec.

) E S C R. G^eO: june Plante qui cioit de Ia iteiir d’un pan & davancage. Elle eft baíTe guecte , & puoduic pliifieurs branches fans illes j au toui' de fes branches elle a pluíieurs ins roux de la groíTeur d’iin grain de fro- DC , pointus à ía cime , & aííringeants aa k.

L lE U. Elíe croit dans Jes lieux maririmes j í fe trouve en Eíté & peric en Hyver.

^ R O P R, Dix grains de cerre Plante beus is du vin , fervent aux devoyemens dXlomac, )out anêter les mois des íemmes. Qu^elques- : les pilenc & en font des tJt)chirques , lef- ds ils confervent, & sen fervent dans Ic bin.

538 Histoire des Plantes, <j. Bauh. Tithymalus Charadas ruhens peretrrin,

TiTHYMALUS

mafculus Characias ,

Jive

Amydaloides

I.

Aíatth^ Lort*

£jUgd. Cdjí, T^ab,

Fr. Herbe ãu lait, Ital. "Tithimalo, All. Wolfsmilch.

QJJ A L I T E 2 , ch.& fec du 3 .au 4.D.

DESGR. Le Tithymale inâle,ou Characíâ ou Amjgdaloídes a les tiges hautes de pli d’uiie coudée : clles íont rouges & pleines d't iait blanc & acre. Il jerre íes feüilles au toi des branches qui fone femblables à celles ( rOlivier ; quoyque plus longues & plus étro tes. Sa laciiie eft groíTe & dure çomme du boi n jecte uno chevelure au boun des tiges , au -íous de daquelle il y a certains receptacles , c eft la graine. i

L I E U. Il croit és montagnes , Sc lieux âpre II fleurit en Juin Sc Juilíct.

PROPR. Son fuc pris au poids de deux ob( les , avec de 1’eau & du vinaigre lâche le veiitrè purge les humeurs flegmatiques & bilieufcs pris en hydromel il provoque à vomir j il *

faut envelopper de cire ou dc miei cuit , de peu qu’il n écorche le gofier , écanc Fort corroíil

Son Iait frais fait tomber le poil. Pourave lait , on coiipe les branches cn Automne , le meteant dans des vaies ou elles le rendenc.

ILiv. Tíf . Sect, yl, X)u Thhjmale. 5*3 p

j. Bauh', Thhymalus wyrtifçlíus arbóreas^

ITHYMALUS

Dendroides

'

Utth. Gefr. ic. Aà,Loh,L

c.fi.

Herbe au Ult,

D E S C R. Lc Tithymale Deiiaroides eft nne nteprefqiie de la hauteuf d'un arbie , qui faie grand ombrage ; il jette à la cime une ciieve- : toit velue : il eft plain de lait , & a fes tiges geatres , & les feiiilles fort approchantes^^de es du petit Meui te : foii fruit ^ fa graine fone ime celles des autres Tithymales.

- 1 E U. II s’en trouve proche ia ville de Ter- ne au Royaume de Naples , eiuie les pieiTes le certame foíTe ; au rivage de Triefte prés ‘°‘'_£aine de Timavo fur certains rochers } s la Tofeane eu la Côte de Génes ; auprés VIarfeille , & en Candic.

’ROP R. Il a les mêmes proprietez que Ic ►eaent , & on Ic prepare de mêine.

Tom^ 11^

A a

540 Histoire des Plantes,

G. Bauh. Tiihymdus myrjimtes laúfolius^

T ITHYMALUS fcemina , five Myrílnites

I 1.

Ang. Vod,

Lac. hon, Lob. Cdf*

Lugd, Çãfi.

Franç. Tithymde fcmelle.

Ital. Tithmdo.

All. Wolfsrnlleh.

QJU A L- 1 T n Z 5 cli. & íec du 3. aii

4. D.

D E S C R. Ses feuilles font femblables à ceí. les du Pvlyrte,d’ou il a pris fon nom , quoy cjuel les foient pkis grandes , plus fermes & aigués ai bout. Les tiges naiííent direclement de la raciiie & font de la hauteur d’un pan. II porte un frui de deiix en deux ans c|ui reíTemble a une noix &-eft fort acre au goiic.

L I EU. 11-croit és lieux apres, & íleurit ei Juin & Juillet.

P R O P R. Son fuc , fa racine & la grame on les mêmes proprietez c[ue le preceaent j il 11 pas poiircant fi cíEcace a faire vomir j fon lair mis dans le creux des dents en ôte la douleur mais il faut munir la dent de cire , de peur qu< fe répandant il lEécorche la langue. Enduitr ôte les verrués les porreaux : fa graine & Icí feuilles ont Ic même cffet que le lau.

Li V. VIL Sect. VI. Du Tlthymde, 5-41

G. Bauh, T"it hyrridus' maritimiis^

ITUYMALUS Parai ius ,

Líííuca marina , five Caprina;

II í.

fatth. Ang. Dod.

^c.Gefn.Ad^ Cluf.

Liigd,

Tithymaíe ma^ rin,

11. Zíe rrdfs-

melch,

QJ7 A L I T E 2 , and & iec du 3 . au

D.

D E S C R II a les branches rougc4t:res d^ haiiteiir d un pan , il en jetre cinq ou íix , qUl menr diredleineii!: de ia racine. Ses feüilles liemblelic à celles du lin , & foiu écroires , tkes , longuettes , & rangées en lignes a ia ci- ^ il a. une cete ronde , oueíl eníermée Ia grai- , qui leirembie a ceile d’Orobus , hors qu’elle de diverfes couieurs ; Sa fíeur eíl blanche. lerbe & la racine font plcines de laic , que n garde pour les mêmes caufes que deíTus,. L I E 17. íl croic aiix lieux luaricimes il Liric eu fuin & Juillet.

RO PR. O urre les precedentes , fa racine te au poids d’une dragme dans de PHydro- d , purge par le bas. En general dans les Ti- ^males^ , le laic eíl ce qui eíl de plus vehe- ■qt , eranc chaud au quatriénie degré ; les lilies & la graine font plus froides dans leur^ -tations , au fentimenc de Gaiien.

A a ij

542' Histoire des Plantes,'

G. Baiih. Tithymahs heliofcoplus.

TITHYMALUS helioícopius I V.

Aíatth. An(J, Fuch,

<í>

Dod, Cord, Tur,

Gcfíu L(^c,Lon, Ad,

Lob, C(zf. Lugd.

Fr. Ti>thymale vmt le SoleiL All. Sonnvvendo ,

'VPtoljsmelech, .

QUALITEZ, ch. & fec du ~3 . au

4. a

DESCR. II a les feüilles comme ie Pom pier j neanmoins plus inenues & plus rondes II a cinc] ou Ex tiges , qui naiííent immedia tement dc ía racine , qui font rougeâtres , min t:es, pleines de lait & hautes d’un paii j fes chs piteaux font comme ceux dc TAnerh , dans lel quels fa grainc eít enfermée. II s’appelle Hcliol copius j parce quil regarde toújours le foleil.

L í E U. il croit le iong des vieilles mafurc & ailieurs 5 écanc iine planre Fort commune felon Matthiole. Elle fíeiirit en Juin & Juiller.

P R O P R. II a les mêmes proprietez que le autres Tithymales ; fon laic fait tomber le corps aux pieds , les pourreaux j il guerit le dartres , les gratelles & le mal de S. Mein Jíem les ulceres con oEfs , les cbarbons , & le chancies. Toute la planre du Tithymale pilé 8c jettée dans 1’eau , fait d’abord mourir les poi fons.

Liv. VII. Sect. VI. T>íí Tithymale, 5:43

G. Baiih, Títhjmalm Cyparijfias^

riTHYMALUS

Cypariffias,

V.

Maith, Fiich^ Ang.

Doàon^

\poth. LÇuU mi- noY.

’r. Tlthyrncúe reti- rant [ur le Cyprez.

UI. Ff^olfsmllecb.

QU A LI TEZ, h. & fec du 3. au

. D.

D E S C R. Ses tiges font de Ia hauteur ã\m an & davantage , & rougeâtres : fes feüilies íííemblent à celles du Pin ou du Cyprez , cc ui lui a donné fon nora , écanr pouicant tbrt: ííidres Sc mcnués.

L I E U. Il eft forc ordinaire pau tout. II Heii- t en Juin & Juillet.

PROPR. Ü* a toutes ies puopuietez des L-ecedens j les Apothicaiies s’en feuvent dou,, inaire fous le nora d‘Efula minor , toutes les )is que l’on ordonne du Tithyraale.

544 Histoire des Plantes,

G. Banh. Tithyma). , five Efula exi^ta^^

DES r’R. Cettc cíerniere efpece a les feüÜ- les plus écroites quaucune des aiines j & ceft ce qiii iiii a donné fon nom , de Leptophyllos.

Le L 1 E U‘ & les P R O P R. ne fone pas dilFerens. Elle jfleuric en Juin Sc Jiiillet.

Selo,n Mcfaé tous les Tithymales font laxa- tifs j ils font contraíres au co*ur , au foye & à^^Tefiomac ; ils raclent les boyaux , & ils échauíFeiit íi Fort qu ils mettenc prefqae le ma- lade en Eévie. Le plus violent de tous eft le pre- inier , lequel evacuant le fiegme , deíTeche le corps & amortit le fpjenne. Pour coriiger le Tithymale il y faut joindre la gomme Arabi- que 5 le Bdelliuni , ou le jus de Pourpier , ou ou vinaigie , ou eníin des chofes qui forcifientj qui uniííent & qui rèfroidiííent : ainíi Pon s en fervira rareinent en Medecine , ou du moins on aura grai^d Foin de le corriger.

Iiv. VII. Sect. VI. De U fityufa, Ç45

;.Bauh. Tithymdus folíis hrevibus aítilea.is,

UTYUS A

MMthloll y Ang* Lm, Lon,

Lugdp

\poth. Efdít ■major,

Franç, PUyufa ou Efiíla,

[i.Efida maggio- re,

oy^UTEZ ,

:h.& fech.au 3 .D.

D E S C R. Sa tige eO: haute d’ une coudee , Bc joirée: fes feüilles font menues & pointues , emhlablcs à celles de la GeíTe : fa graine retire I la Lentille , & eft large. Sa vacine cft grofie , jlanche , & pleine de fuc , comme les Titby-

nales. ^ o j «

L I EU. Elle nait dans les montagnes&: dans

es campaçnes , & flemic en Juin &

PR O P R. II eft aeve , piquant , & bmlant pac kííans , áe qualité femblable au Tuhymale ; la :ac'me donnée dans de l’eau miellee purge pac ieffous fovtcmeut ; quaud oa prend de la grai- 36 , il n’en fauc quune dragme/, pour le íuc on :n donne une cuilleuée incorporée avec de la ta- rine dont on fait des pillules ; pour les feuilles an en donne trois dragmes. L’u(agc de cette plante pourtant eft dangeieux , au fentiraent des plus habiles Medecins.

A a luj

54^ Histoire des Plantes,

G. B. Tühyrmlus Tuberofa Pyriformi radlct A P 1 O S.

Alaíthioll ,

Dod. GaL Lugd\, Cafl. Tab.

Fr, Apíos^ ou Rave Jauvagg,

It. Noce dei a terra.

A II, Edimjf.

a^ALITEZ,

ch, &

^ 5 C R. UApios produic deux tons menus comme des fones qui peu eíevcz de terre : fes feüilles es a celies de la Rue, íi ce n^eft qu peu plus longues , & plus érroites íoiu forc vertes : fa graine eíl Fort pe Jie eft ronde , pleine de jus, blanche ^ noire au dehors.

ou trois jet- font rouges íonc fembla* elles font un , & quelles cite ; fa raci- au dedans ,

1 trouve dans la Poüille, & dans

ia Candie és iieux montueux & pierreux.

P R O P R. La racine purge par le haur Ic «cgme & la colere j & le bas de la même purge par le bas les mêmes humeurs : & étanc prife melees enfemble , elles evacuent parle haut& par le bas : fon fuc fait écouler de tous côtez les humeurs bilieufes & flegmatiques , & eft bon pour les bydropiques pris au poids d’une oiice &Í1X dragmes.Pour en tirer le fuc , il faut piler la racine & la mettre dans un pot de verre avec de leau j & aprés avoir bien remué 1’eau , il faut oter 1 ccume ayec une plume & la faire fecher.

VP.Sect.VI. Dfí Keveil mat.des vign, 547

G. Bauh. PepluSi Jive EfuU rotunda.

P E P L U S. íatt. Fíich, Ang od.Cord. Tuy. Lac w.Ad. Lobé Ltigd ifl. Tab.

poth. Ez,ula ro tunda,

. Revedle^matin des vtgnes. il. Teufels milch

QUALITE2 . & fec au 3 . D.

3 E S C R. C’eR une herbe qui a force brao» cs , & qui jette quantité de laic : fes feüilles it petites & femblables à celles de Ia Rue > m qu'elies foient un peu pius larges : fa che- lure eíl écendue en rondeiir environ d’uii n , & eíl: répandue par terre : au dcífous de feiiilles elle jerte une graine ronde , moin- í que celle des Pavots ; elle n’a qu'une feule :ine qui ifa aucün ufage dans la Medecine. rEMPS& LIEU. On la cueillit au temps 5 moiíToas ^ & on la feche à Pombie , Ia re- lant toújours. Elle croic dans les vignes 6c ns les jardins , & fieuric au milieu de PEfié, P R O P R. Son fuc & fa graine fone fembla- ;s aux Tithymales , tanc à purgei* qifen toure cre chofe. La graine beue dans THydromei rge le flegme & Ia bile 5 mêlée parmi les indes elle uouble ie venci e,

A a V

54§ Histoikepes Plântes, G. Bauh. P<píis markima folio obtufo, P E P L 1 S five

Peplion,

Jblatth, Ad,

Cluf, Lob,

Caji, Cam, Tab,

Fr. & It. Peplis.

QUALI TE2, ch. & fech. jufques au 3. D.

D E S CR. C’eft une herbe chargée de bran cbes , & reirrpTie d’un lait blanc comme la pre cedente : íes feüilles fout femblables à celles di Pourpier des jardins , rondes & rouges par deí foiisí graine vient au deíTous des feüilles comme au Peplos , iac]uelle eíl ronde & piquan te au goút.

L í E U. Elle naic d’ordinaire auprés de I; jner 5 elle fieurit en Juin.

PROPR. Son fuc eft Fort vigoureux j í; graine eR venteufe. On la cueillit & on lagard' comme íe Pepios , dont elle a les proprictez rherbe gardée en faumeure, & aprés mangée ,re fout les ventoíitez des boyaux & de la matrice guerit les duretez de la rate : cetce herbe nui auRi à rhomme de même que 1’Efpurge , & corrigée & adoucie en la prenant avec des dat tes, Ègues , gomme de Tragagant , maífic, grai ne d’Anis , ou avec le jus des herbes rafrakhiJ fanres , ou íi on boit de l’eau incontinent aprés il ne fera infíaíiunauou aux parties iuçeiieuics

Liv. VII. Sect. VI. De t Ejpur^e. G. Bauh. Lath^is 7napr. .ATHYRIS. líaíth. Brunf.Fuch^

Dod.Cord. Gef,7^ur, íac, Lon, Lvigàl \poth. C^íaputU minor. r. Efpurgf, c. Cpítappicia mino- re.

!fp. Tartago.

Ú\. Sprlgk^'aut.

QV A L I T E 2, h.-au 3. D. & hum. u I.

DESCR. Sa tige eft haute d’uue coudée,vuide irdedans Sc groííe d’un doigt,ayant à ía cime des Dncavitez d’ailes : fes feüilles forcent le lôiig de I tige qiii reíTemblent à cciles de ramãdier,qnoi ue plus larges & unies : mais celles qiiinaiíTenc ia cime des bráches reíTemblent aux fedilíes de Ariítoioche > ou du Lierre long. Eile porte foa :uit à la cime de fes bi aches, feparé par trois pe- res bourfesjiequel eíl; rond coinme une Capre,& ui enferme une graine ronde, plus groíTe que cel- ; de TOiobus. Toute la plante eft pleine de lair. LIEU. Elle croit dans les jardins & à la capagne, lle d5nc fes fleurs & fa femêce en juillet & aoúc. TROPR.Son lait eft extrêmemenr chaud& daii- ereux quand il eft dans le corps j pour purger le egme, Ton donne depuis fix iufques a 14.de fes rains j & quand on veut beaucoup purger on les lâche & on les avale^quand on veut purger me- iocrement on les avale entiers. Les feüilles cui- 2S dans du boüillon purgenr par le haut & par le as. En general il eft nuiíible à Teftomac : voyez i I. plante de PepUs pour corriger fa malignicé.

jjo Histoire desplantes,

G. Bauh. Convclvulm major albus.

S M 1 L A X L^vis.

Ffích. Gefn»

% C^ji, Lí-i^dt Apoth. Folubiíis major.

Fr. Granâ Lifet^ow Lijeron.

Ital. Füluchlo mag- oiore.

o

AH. Wlldorikraut 5

on Glat W^iide,

Q^U A L I T E 2 , cli. & íec.

D E S C R, Ses íeüilles font femblabíes à cel- les du Smilax precedent, mais plus tendies, plus umes , plus menues & fans épines , aiiíTi bicn qm íes farmens. íl sencoitille auíTi aurour des arbres : fes íleurs íont blanehes , faites en forme de cloche: font fruit eft noir & perit , femblable aux Lupins. Ou fe feit de cette plante pour faire des pavillons dans les jardins.

L I E U. II naít auprés des arbres & des buiíl fons , auquel il s’attacbe : il Eeuric en Tuin Juillet & Aoúr. ^

PROPR. On dit que prenant troís oboles de fa grame, avecautant de Doricnium en breu- > *1“ ‘1 donne des fonges fâcheux.

H I S T O I R E

>ES PLANTES.

livre huitipme.

?/ Volubiles , LifercnSy Clematls , Lterreh Ampoloches^ Courges^ MmveSyQuinte^^ fenUíes y Triolets & autres,

SECTION PREMIERE.

Ves efpeces de Convolvulusy ou Volubilis^

G, Baiih. Scammoma Syriaca,

:ammonía.

Aíatthioll 5 fn. Lon, Lugd,

Cafl. C4.

inç, Scumonéct.

I. Scammonta.

!• Scammonea.

A L I T E 2, & fec au j , D.

íiH-' >i^V

d-í I

' lí.'-

íiíé!’ t

D E S C R. La ScammoDéc , eft une plante nit des bianchettes cjiii forfent de Ia racine , igues^ de trois ou quatre coudées , & ont une cofité qui s’attaebc à la main , & fi elles fone ivertes de bouae, Ses feüilies auíTi fout ve-

Histoire des Plantes, iues reíTemblant à celles de la Pariecaire , ou celle de PHelíine CiíTampelos.

L I E U. Eíle naic en Myfie , en Syrie , Sc e Judée i Ia meilleLu-e vienc d’AÍie & Myíic.

P R O P R. Elle ell: foic acre , ce qui fa quelle échauíFe les efpiits , caufe des flux c fang , des ventoíirez mordantes , des dyfenterií 6c de ia douleur dans les inteftins. C’eft le fí] de Ia raciiie doii: on fe fert dans la Medecine qu on nous apporte fec , lequel on redifie , ] mectanc dans iine pomme de Coing que Poii n couvre de pâte qu on faiccuiieau four avec J pain i on Pappelle apiés cela Diagrydiiim , dor on fe, fere dans les medicamens , le fuc au poíd d’une dragme , ou de quatre oboles , avec ea íimple purge la bile par le bas &: le flegme : mai c’eíl un medicament violent , ainíi ü fauc ajoú ter de Panis , des pmneaux, du maílic , 6cc, pou le corrigei:.

Liy. Vni. Sect. I. Du Tm Uferon* 5 5|

G. Bauh. Convolvuhis minor arvenjis^

I E L X I N E ciíTâmpelos CoiivolvLiíus minor.

íatth. pHch, Ang ^fn, Ltigd, Caft, poth. FolubtUs m dia vitealíS»

:,Li\eron de vlgne , F^ãue chi minore fp. Campanella,

11. Schvvartz. ,

F'f^lnde^

QUALITEZ laud & a faculcé jíoudre.

D E S C R. L’Helxine a les feüilles commc : Lierre , quoyque plus petites j fes branches >nt Fort memiés , avec leFquelles elie embraííe )uc ce qui ia touche : Fes Reurs Fonc^blanches , :rablables à des clochectes , un peu plus petites ue celles du Lis j elles ont un peu de rouge par eíTus, d ou nait eiiFuite une graine noire.

EU. Elle s’entprtille au tour des bayes u bled & des cepts de vigne. La femence eít leure en Aoíit & Septembre.

P R O P R. Elle a la vertu de digerer ; le Fuc ite des Feüilles purge le corps , & la graine tiFe dans du vin provoque Furine. Leau diíli- des fleurs eft bonne a toiites les inflamma- ions interieures & exterieures , Ôc Fur cout aux ougeurs des yeux.

554 HrsToiRE des Plantes,

G. Bauh, Soldanella A^arltima minoT^

B R A S S I C A

Marina,

Jl'ícitth» Uod, Gíit,

Corá» Gejh,

Lac. T%r, Lon»

Lugd. Cají,

A^oih.Soldanella.

Fr, Choi4 ác mer,

It. Cavãl Mãrlno»

Al!. Meer Wmde J^ickolldau Zeevvhide,

QU A L I T E 2 ,

ch.6c fech. au i. D,

^ F S CR. II eR difTerent des autres , ayani la feüille femblable a celle de la Sarraíine ron- de , loQgiie & menué j chaque feüille forram par uii long pied de la cig;e& des branches qui foiit rouges : II a peu de íuc ^ mais il eft blanc & fale , un peu amer , & de íubftance épaiíTe j fes íleurs fone comme celles dti Smilax , unies qui reíTemblent à un Cálice.

L I E U. II croit au bord de la Mer ; & fleu- ric eu Juillct j on la peut garder depuis ce temps poiir s’ea fervir eii Medecfne.

O P R. II eft amer & fale : il eft ennemi de 1 eftomac ; il purge le corps , étant cuit dans du boüilion. Sa decoóHon prife avec de la Rliu- barbe , faie vuider les eaux aux hydropiques, ce que font auiíi fes fcuilles feches , y aioúcaut de ia Rhubai-be, '

Ll V. VIIÍ. Sect. I. Du Lifet piqumt, 5 5 f

j, Bauh. Smilax 'afpera fruBu rubente.

afpera ,

D E S CR. II a le^feíiilles comme celles ã\x trifyiva, ou du Lierre , ayant le dos épincux. ectê fes fanneiics chargez d’épines , comme X de la Ronce. íl s’atrache aux arbres , s*en- tülanc depuis le pied jufqu’à la. cime. 11 por- fie petits raifíns qui font rouges quand ils r meurs , & onc le goiic un peu piquant; Sa iiieeíl: dme& mince.

- 1 E U. II naít dans les lieux âpres & maré- ,eux , & audi dans les bois , & particulierc- nc au Fauxbourg de la Guillotiere à Lyon che la rêce dor. II fleurit au Prmtemps , 6c ore aux Pays chauds en Automne.

^ R O P R. Les fcüilles & les raiíins pris avant aprés le poifon Eempechent de nuire. Beu- it dans du vin 10. ou 11. grains pilez,ils ôtenc iifficulté d’urine. L’eau diíUlée desfleursefl ine contre toure forte d’infiammation inte- are , & pour guerir les yeux quand ils font; iges.

>us Cervinus , fi've

lera CilliíTa. üíth.Fuch, Dod, \Lac, Cord.Lob. 7d. Cafi-,

Lifet piquant.

Edera jpinofa. em. Stechende

vvínder,

2JJ A L r T E 2 , ude & feche.

í!l

ili

55^ Histoire des Plantes, G.Bauh. Smllax afpera Peruviam^ five Sa fa parilía»

Z A R Z A parilia.

APatth, Lac.Garz,.]

Momr. Lugà.

Fr. S^lce parelle^ It. Salfa ParlgUa.

IK

D E S C R. Pluíieurs croyent que la Salí pareille ueft rien aiicre que Ic Smilax âpre ; > que le noui Efpagnol femble confirmei* , lequ veut clirc , Bruflon de Cerf. Ainfi il fauc pour moins quelle eii foit une efpece:'il eíl vray qi íes farments ne font poinc épineux , ny 1 feiiilles au dos. ^

LIEU. Elle croít en PeiTe , Sc aunes endroi de rinde Occidentaíe , ainfi que le Smilax âp dans rEurope. . .)

PR O PR. Elle na point de faveur , neái moins elle échauífe , deíTeche , reíTouc , Sc pn voque la fueur. La decoâiion de la racine bei quarente jours rnatin & foir , au poids de fix ( fept onces , gueric admirablement la veiol Elle gueric t-ous les maux de la peau , Sc todt les maladies froides du cerveau , les catharr fales , les chancues qui ne font pas ulcerez , 1 écroiielles Sc les duretez de la latte.

Liv. VII. Sect. T. jye la Couleuvrêer 5auh., Bryonia aj^era , fiue alba haccis ruhris*

^ I T I S

í

Mth. Fach. Ang. ^

,Lac. Cord. Ad^

Caji.

3th. Br toma >

'^ItÍGella, nc. CoHleuvrée danche.

. hiartca,

Nuez.a ôc merca,

. Stkkjvtirtz.,

^ESCR. Elie jette quaiitité de farments le feule racine , tendres velus cDmme ceux Courges , qui s’attachent en croiíTant: con- ce quils reiicontrent j fes feüilres font com- celles dela Vigne , mais plus pedtes & s anguleufes j fes fleurs viennenc en gi'ap- , qui font blanches , jaunes & faites en ille : íon fiuit vienc auíTi en bouquet , lequeí noir quand il eft meur. La gtaine effc au ans , fa racine eíl grande , & fort groCe fe. dehors & dedans blanche.

^ I E U. Elie vient dans les hayes , & aupréj chemins >& fleurit en May.

^ R O P R. On inange fes premiers jettons nme les Afperges ^ üs lâchent le ventre & pro- [uent Purinç & les mois : ils font aftringens , erSj & un peu piquants. La racine nettoye, de- be , amollrt & refout. On donne à boire la ra- e dans du vin au poids d’une dragme , tous jours , pendant un an à ceux qui font fujets mal caduc , & à ceux qui ont des verdges.

*

r>ESCR. Ses fleurs font comme celíes c Lieure , quoyque plus grandes j Elle reíTemb au Smilax , en feüilles , en tige & en tendons fon fmit vienr en grappe , qui eíl verd dabon puis rouge , 6c enfín noiu j la racine eft noire c dehors , & jaunâtre en dedans. On mange f( jectons au Printemps comme les Afperges.

L I E U. Elle naíc dans les hayes, 6c dans 1( bois.

P R O P R. Elle a les vcrtus de la Vign blanche 5 mais plus foibles. Les jettons mar

gez en falade íâchent le ventre , provoquer 1’urine , 6c les mois , & diminuent la rate ; il

font bons aux vertigineux, aux epileptiques , I aux paraiytiqiies. Òn fait une boiíTon du fu de la racine , de miei 6c de vin par égale poi tion , laquelle eft excellente aux écroüelles les feüilles s’appliquanc avec du vin fur lesul Ceres du col des anima ux qui portenc le jou®

Liv. VIII. Sect. I. 'DePHouUon, G. Bâuh, Lupus Mas.

P U L U S is falidarius fiz>e

Hinnulas. tíh, BrunfjVur, od, Cluj. Tah, iç, Houblon^ cu , íobellon.

Lupula

mdoleé

Hopffcn.

Bru~

JJALIT E2, a«.te & Ics fleurs fec. au 1. D.

E S C R. UHoublon ci’ordinaire s’éntor- aux arbres , & à ce qu’il rencontre ; feí les font Jécoiipées comme ceiles de la Vi- en _cinq endroits , & fone rudes comme s du Coiicombre : fes farments font longs , ; , velus 5 & un peii épineux : fes fleurs fone ? couleur blafarde , rangées en raiíin , d ou nt quantitéde petites bourfes qui pendenc , lées les unes íur les autres j elles font de !ur jaunâtre , & enferment une graine noi- amere.

I E U. Les domeíUques viennent dans les ns i les fau vages croiíTent ie long des s & des arbriíTeaux , & fíeuriíTent en Aoüt, nt meurs en Septerabre.

EOPR. II efi: fec & chaud ; mais les cimes l’on mange cuitesen falade , font plútôt hu- ís&froides que chaudes j elles ne laiíTene Ie purgei* le fang , d’amollir le ventre , de de- er le foye , & la ratte > 5c font forc bonnes aií

5^0 Histoire des Plantes,

G, Bauh, J^uis V^\n fera^

V L T I S

Vinifcra.

Matihiolu

Franc. Vlgne.

M. V^inlferíi,

Aliem. F^^ie‘.mtb ,

'4eintech,

QTJ A L í T E 2, les feiiilles & Reiiis font fu. & fecs:les rai- iíns meurs fone ch. & hmn.au i.D.& íechez iis íont chauds & fees.

D E S C R. Les Ceps des Vignes font íi cc nus , qu il eíl inucile de les déciire.

L I E U. Elíe croir par tout, mais plns uti meiit és monuagnes expofees au íoleil i e ileuric eii Juin , & fon fruit eíl meur ea S( tembre & Oéiobre.

P R O P R. Les feüilles de Vignes broyées âppiiquées appaifenc les douleuus de tête j el font aiiííi bonnes pour rafraichir & reííerrer , k fuc puis en breu vage eíl bon aux dyícnteuies ceux qui crachenc le íang , & aux dégoúts c femmes enceintes.La gomme des Ceps priíe da du vin , fait forciu la gravelle j enduite elle gi rit le dartre^ , les feiix volages , & la gratell elle fait tonibeu le poil s’eii frottant fouve avec de riuiile : Teaii qui fort des faumer verds , quand on les biúle a le même effet , e eíl auííi bonne à faire toraber les venues. cendue des íarments reduire avec de riiuile i fat , de la Rhue & du vinaigre fert aux inflai mations de la rate.

Liy. VII. Sect. IT. De U Clernms.

segtion seconde.

>fpeces de Clemaüs^de V Apocynü, Vincetoxicuma tnomllere , Muguet & Lmr er Alexmdrm,

G. Bauh.

, E M A T

IJ I.

MdtihiolL

iç. Li[eron , lornc.

m. Lynen ,

^f^ddreben^

_U A L I T E

iu 4. D.

E S C R. Cette plante a les farmciirs rou- :es & fouples , les feüilles clécoupées , d’mi acre , & qui ulcere : fes fleurs fone faites ne des grappes , blancbes , odoriferanres ,5c nblables au Myrte qu’on auroit peiné à les iguer. Quand elies font tombees 011 voic ne une chevelure blanche , Iaquelle étant iée par le vent laiíTe une graine toutenue , gulâire , d*un gout acre , & noii âtre. í E U. Elle nait dans les baycs , ou elle ortille aux arbies , & fleurit en Juiller.

R O P R. On fait boüillir récorce du milieu 1’huile j on y ajouce du vert-de-giis , & de ire , dont on fait iin onguent admirable te la teigne. Elle a les mêmos proprietez au ns que la premiere.

Histotre des Plantes,

G. Bauh. Fiamrmla reHa.

FL AMMULA.

AFatthioli y JjPigd, CUíf. Tab.

Franç, Flammule. Ital, FUmmola,

Aliem, jígelcoolen.

QU AL I T E 2 , cH. & íech, du 3. au

4. a

D E S C R. Elle a les feiiilles , ies deurs & graine comme la troiíiéme efpece de Clemat & a la mêmc aciimonie au goiit : elle ne s’j tache pas pourraiit aux arbrel : étanc dioiceí ibn pied : Elle a pluíieurs tiges rougeâtres , ' deux coudées de hauc, & a les feiiilles femblabl à celles du Smilax , c|ui ont une acrimonie bi lanrc , ce qui lui a donné le nom de Flamiuu

L 1 E U. Elle croit és prés humides & eai dormantes , & íleurit en May.

PR O P R. L’eau diílillée des feiiilles eíl e cellente pour les maladies froides , elle ulcere chair étant appliquée deíTus. On dit qne ma geant de cetce herbe dans la íiévre quaitCjeile gueritjon découpe les feiiilles fort luenues qu’! luet dans une fíole pleine d’huile lofat , laquel on expofe au Soleil d’£íl€ , pendant pluEeu jours. Cec hnile eíl bon aux fciariques , ai goutes y à la diíhculcé d’urine , à Ia pien e ^ gravelle , i’appliqiiant par dedans & par dehoi

Liv. VIII. Sect. n. cíemtls.

Bauh. Clematis CAmíe^ vel furpureít repens*

LEM ATI S|

Altera

I.

'atth, Lugd, Caji,

inç. Líferon.

L F^itdba pôr»- porca,

Lynen^

:^UÁLITE2, du 3 . au 4. D.

) ji S C R. Ea reconde cipe^-c uc oieiuatis a branches comme des íarments , rougeâcres , 3rt pliantes : íes feiiilles onr ungoút acie , 6c ulcere : Elie rampe contrc Ics autres comme hmhx. Ses feiiilles naiíTeiu des branches ime celles du Lierre , decoupées cfun fciil cô- i’uneoudeux divjfions. Elje a les íleiir^pur- ines beaucoup plus grandes que Tautre j s nont que quatie feüilles , & font ouver- en croix , dou naic la graine qui eft forc ude & piquante au goiit. Sa racine eíl forc íTe aupied des farmeucç , mais plus bas elle 3.rcage en quanricé dc petits raineaux,

I E U, Elie nair dans les bois , & dans Ie$ es , & fíeurit en Aoúr.

RO P R.^ Les feüilles ont une verta cauíli- , ce qui faie qu elie eít chaude au 7. degré, ;raine pilée & beue dans de l’eau miellee’ la bile & le ílegm.e par en bas. Les fcüit- ippliqnées gucriíTent la gale , & la lépre.

Tome I L B b

5^4 Histoirê des Píantes,

G. Baiih. Clematis Daphmides mmor.

CLEM ATÍS

Gr, Da ph no ides.

A4atth, Lac» Cord,

Tpír.

1 . Vinca per-

íca,

Franç. Pervenche,

]tal. Provlnca^

Efp. Pervinca,

Ail. Tn^men dc

Sjgruen,

QU A L I T E 2 elle eíl fr. & Tech.

D E S C R. Cette p emiere efpece produit de farmens menus , de ia groííeur d’un jonc j la d giu-e& la coulciu- de íes feiiillcs approchent d( celles du Lanrier , mais elies íont plus petite Sc couchées íur la tene , aiix pdeds defquel íes au commencement du Princemps naliFen des deurs bleues , & agreables , qui oiit citr feiiilies égales , eiirermées comrae uii vafe verd el!e n’eft jamais fans feüilles.

LI EU. Elle naic dans un tevroir gras , í aupvés des íiayes Sc foílez , Sc fleuiic en Mar &Aviil. ^

PROPR. Elle eR arningenre , Sc grande ment amere : La decodíion des feüilles Sc de í tige faitc dans du vin éranc beue arrete la dyí íenterie , & aunes flux j mâcbées elles appaifen la dou leu r des dents i fon herbe mife dans ui tonneáu quelque jour clariíie le vin crouble , í 4tanc attachée aux cuiíTcs ^ elle arrete lesraoi;

TIII. Sect. 11. Bu ChevrefemL 5^^ G. Bauh. Tericlymenum ferfoliatum*

E R I C L Y M E- NUM.

Salva mater. alucumm majus ,

Matiifyiva ,

.lium inter fpinas.^

ÍMth. Cají,

poth, Caprifolmw^

\ C hevref iiX aL Caprifoíio^ liem, f^i-ulaiííren.

O C>

QJU A L í T E 2, and fec da z, aii

D.

tiges íans branches ,

; reüiiles croiíTenc pau intsrvailes qui onc la ,uie de celles de Lierue , & fouic blaiicliâtres, entre les feüiiles ídrrent de pecits jectons , qui it des guains comme ceux da Lieire fa fleur : bianche comme celles des Févcs , un peu uon.- , & qui ícmble être appiiyée fur la feiiilie. Sa . aine^eí); dure & diíficile à arracher.

LI EU. II croit parmi les champs, Sc dans íes .iiíous, 5 atracbant à cout ce qu il rencontre , SC iirit en Juin & Juillet.

PR O P R. Sa graine meure Sc fecKée à lombrc iut beiie dans du vin au poids d’ane dragme .aranre jouus durant, diminue la ratee , ôte la litude , provoque 1’urine mais au fixiéme jout e paroic íanglaiite. Laanême eíl: bonne au fan- 3C,à 1 aílbme , à lorthopnée , Sc íait avancec ccouchement. Ses feüiiles ont la mêmevertiu MU diídiílée de la plante fert à ronres les in- mmarions des yeax , & da foye appliquée avec uin par dehors. Lüierbe eíl boune aux ulceres s lambes. Bb ij

<^66. Histoire des Plantes^

G. Bauh. Afocy num folio fubrotunào,

A POCYNUM CynocraiTibe ,

Jive

Breílica Canina.

Matth. Ang. Gefn,

Lac, Ad, Lob,

Fr. ChoH de Chien.

Ir. Plploca..

AH. Hundsl^aut.

QJJ A L I T E 2 ch. êc Tech. aii i. D fuivant Averroés.

n ^

DESCR. UApocynon non rampant eft un Arbriííeau qui jecte cie graiids farmcns de mau^ vaife odeur , & pliables comme des Oziers , qu^ fone difficiies à rompie : ía feiiille eft femblabie à celle du Lierre , bors quelle eft un peu plus molle & plus pointue au bout , & d’odeur deftó' greable *, elie eft un peu viíqueufe & pleine d’un jus jaune. Il pioduit des gouííes comme la fteuiy longues d’im doigt: au dedans deíquelles eft une giaíne roire , petite & dure. _

L I E U. II nait dans la Syrie & dans la PoüiÍT le , & dans le Languedoc proche le Pont Dugar,’ & fieurir en Juin. f

P R O P R. II eft Fort chaud , mais non pas fi fec. ll eft venimeux aux hommes j & les feliilles incoiporées avec de Ia graiíTe , & de Ia páte lont mouvir les Cdnens , les Loups & Ics Renards qui cn niangent. Yoyez Matrh. iiv.4* chap. j6, ,

Liv. VIII. Sect. Ií. De rApocyne. 5^7 G. Baiih. Apocynum folio oblofçgo^

IPOCYNUM

repens.

r. C hoH de Chi rampant.

D E S C R. UApocynum rampant , non feuíe- ent fe traine à terre , mais racmpe fur les arbres lelques hauts quils foieiit. Son Jait eft parfai- ment bianc comme celuy des Tithymales. Ses 3uíl'es font de la longueui* de celles d’Olean- :l' , ou de Rofage , quoy qiie plus menues j elics at accouplées & taites en croiíTant , n’étanr is íi pointués que celles de lautrc Apocynum. P RO P R. II a les niêmes propiietez naais us moderéos.

Bb ií|

r

f62 Hl ST OI RE DES Plantes, G. Bauh. Ajclcp^ízs ãlho VINCETOXI- C U M.

Hirun

onc plus poinrues ,

, venaat pai inrcrvalles j íes ti- ges foDtíoupks ,3c vertes, íes fieurs font menues nÚDces & bianchâtres , d’ou fortent quelques gouiTes poiiniies , pleines de boune blanche 3c de giaine.il a foixe racines , blanches & me- nues , qtii sktendent eii rond , clles íont douces , {ans odeur , on s en fere dans Ia Medecine.

L I E U. ii vient dans les montagnes ^ & daiis les lieux fees & pieneux.

P R O P R. Ses Tâcines fone ebaudes & feebes au I. degré 3c font excellentes contre Ic venin , d ou Ia planre a pris fon nom j piiíes en bicu- vage elles font adinirables contre les n orfures des betes venimeufes. Leur decoâ:ion avec du Cbardon benit prife au poids d’une dr^gme Sc demi pendam onze jours eíl un fouveraii^ remede àceux qui font mordus d’un chien enrag^ Prife tous ks jours dans du vin j ceft un prefervatif contre la pefte.

Liv. VIII. Sect. II. 'Dufigne de Salomon.^

G. Bauh. Foljgomtum Z‘'ulg^^re.

POLYGONA- TUM.

Mmhioli ,

CaJ}, Cam.

Apoth, Siglllurn Salomonls.

Frane, Grenomílet 5 Sem de Saíomon, irai, Fraxlndíít Glnofhkto,

Ml. Weiffourtz.^

QJJ A L 1 T E Z ,

rhaude & feche.

DESCR. 11 produit fa tige de la hauiciui Yunc :oudée, ronde, unie , & qui a quantité de feiiille? hmblables celles du Lauiier *, elles- font pou*. - íant plus larges , & onc plus de veines' inégaies 5c d’un gouc un peu aftviagcnt : fes íleurs íone ^lanches & fortenr à Tendroic des fehilles >, ciois a' un fcul pied , d’ou naiílent des grains ^los coninie un pois , d’iin roíige brun , ou dit cout rouge. Sa racine eíl blanche , t.endre , lon-

^ue , épaiíTe , peu profonde , d’une odeur forte,- h. nodée par tout comme celle des Rozeaux.

LI E U. II çroit dans les Monragnes , Sc dans’ les CoUines. Elle fíeurit en May Sc Juio.

PROPR. Elle eft abfterfive Sc quelque peu aftringente : douze ou feize des grains de la graine étanc mangez , purgçnc par deíTus Sc par dcíTous. Les feüilles vertes cuittes dans du viu , ou la poudre deíTechée , prife au poids de demi diagme par la bGUche,purgent les fiegmes Sc les Lumeurs vifqueufes ; la racine eíl: fingulieréí pour arrêter les mois bianes des femmes.

B b iiij

570 Histoire des Plantes,

G. Bauh. PoiiqonatHm UtlfoUum Ramofun

L A U R U S Alexandrina , five

Lâiirus Id^i.

JDod. Gal,

Cuyr,

Fr. Latifler Ak^

x^ndrln^

Ital. Lauro AU- xanâ \no,

All. Z jjilnkjaptt,

QUAL I TEZ, fh. & fec.

DES C R. Le Lauriei* Alexandiin a les feiiil Ics camme le Biufc. Pline dit com me le MLrce toutesíois eiles font plus grandes, pliis molles plus blanches & plus aign^rs. 11 porte foa frui au milieu de fes feiiilles , rouge de la groíTeu d’un poids cliichej. fes bianches font coiichée par terie de la iongueur d’un pan , ou un pei plus i ía racine efl iemblable à celle du Brufc plus grande , plus molle & odorante.

LIE U. II s’en trouve grande quantité en I; Montagne de Ida à reotour d’Heraclée de Pont P R O P R. II a un temperamenc Fort chaud un goLit acre & amer , ce qui fait qUétant pri en breuvage il provoque ruiinc & les mois de femmes , il aide beaucoup aux femmes qui en fentent avcc travail , & les délivre bien-tôt í elles boivent de la racine au poids de íix drag- mes dans du vin doux , elle feit auíTi a ceujç qií ne peuvent urincr que gouce à goute 5 mais elli fait piflTcr ie fang.

Iiv: VííL Sect. U. DsMuguet,

Ge Bauh. Lllum conz^aílíum álbum,

L I L I U M

ConvâlíÍLim.

Matih, Trag, Gefr*

Cjtfalp, Caj}, Lugd,

Zclin,, Tab, Ger\

r n ç Jldl uguet ^

A4eyembluw„

Q^UALITE2 ,

5c fec coinme le

rs..

D E S C R. ,11 a les feiiilles prefque comme le lannn , quoy que plus unies & plus minces. es ciges fom menués, unies fans feiiilles com^ le le Jonc j eiles oiit à la cime quanticé de perf- is fleurs blanches d’admiiable odeur , qui fe faie :mir de for t loiii , & qurlont prefque la figure a huic durBuis. Ses racines font molles , cou*. ertes de quautiré de filameiis ou cheveiix j 62;. ont ny cote ny bulbe.

bi E U. II. vient de íuy-meme dans les boiV,, 011 en plante encore dans les jardins , & fieu;. t en May..

PR O P R. Sa fenteur fortifíe le cccur Sc Ia; te ; & eft fort bonne ceux qui rombent en> ilaillance. II efi: finguíier pour guerir les in^- immations des yeux On 1 ordonne encore k iix ^ui íont. niordus des betes venimeufeSa

Bb V

V

jjjz Histoire des Plante s,

G, Bauh. Liliurn convallmn rninus..

G R A M E N ' Parnaíli.

Jld'atth..Ltígd. Càfi, T^aí?,. Ger^

lta!„

Farnajfo..

Aliem, Bras par^ Fmnaffus^

Q^U ALI TEZ, feche &. fuhtile..

D E S C R. II a beaucoup plus. de brancHes que les autres , fes feüilfes font feiiiblables I ceiles du Liene, j la fleur eíb blanche , &.odori- ferante , fa graine petire & utile à la Medicine ; ii a cinq ou Ex racines groíTes d’un doigt , blan- ches , tendre.s & exaêmemeiit douces.

LI EET. II naic au mont-ParnaíTe , & dans celuy de Pila cn Lyonnois j.elle fieuric en Juir .& Ji^iiléc.

P R O P R. La plante eft feche & de partie! íubtiles j la graine eíl deíTicarive j érant beue ell( guerit les devoyemens d’eííõmac, fon fuc quanc on !e cuit avec autant de niiel & devin , 8c h moitie de Myrrhe , & quon y joint un tioiEém( de poivre & d'encens , eít une excellenre mede dne pour les yeux j mais il la fauc confeiYCj dans un vai&au dc cuiyie.«.

Ltv. VíIT. Sect. II. De fByfogloJfe. 575- G. Bauh. La-urus Alexmdrraíi fruãu pcdiml&>

HIPPOGLOSSUM.

fn^e

Lingua Equina.

Dod, Tíii Lac. Jd.Lob. Caj.

^poth. hijl'rtgiui

Língua, pagaria,

h\ ír. Bífl'ngua

pjcibe de la Cor

neille..

\!L ZajfJnkd^^ur^.

QJJ ALI TEZ ík &c Tech.

DES C R. C’eíl une plame donc ies feiüllésí eíTemblenc à cclks du Brufc , ou MyiTe fauva- ;e j elles fone piquantes , & produilenr à la ci- ne certaines languettes , qui forcenc des. feüií- es. Eile eíl bien difEerentcde Ia plante appeílée^ uauiier d’AÍexandi:ie , leqiiei nc produit poinc: íe petite langue parmi íe§ íeüilles , mais uiií iuicrond comme celuy du Tilleul.

L I E U. Elle nait, dans les boiS' Sc fur les^ nontagnes & fa feinence vient en Septembíe.

P R O P R. Il appaiíè les douleurs. Elle eíE ixcellente pour la macrice. Une cuilleiée de Ia. joudie des feüilles ou de ia racine , délivre:' rabord des fuífocarions de. la matrice j Ia mê- ne facilite i’accouchcment , provoque ies mois; )C Purine j. Sc prife par la bouche elle eft admi- able contre les ruprures & defeentes de boyaux: fn prenant une dragme & demi par jour avec* a decodlion de ConfoUda major j mais il fauc: |ue le malade foit bien ferré & bandé d’ábord^, i. câufc de la YÍQÍeuíe,o£eratÍQn. Bb vj|

574 HlSTOlRE DES PlAHTEs,

Bauh., Lmrus Alexandrina fm^iu folio infideme, ,

DES CR. Cette efpece cíe Laurier Alexaiv- inn eft un perlt aibriiícau ferablable au Mear- te fauyage , & blanc , & à la feiiille pias large ^ pias grande que ie Meurte noir 5 fes feüillçs font piquantes au bout , & auprés des feiiilles il croit des iiens qui foutiennent les fiuits. i) L I E U. II c^ oir és forêts & lieux niGiitueiyc íans la Hongiie & Aurriche.

P R O P R. Une couronne desfeüilles mifes fiar la tete, , en anioindrii la doiileur j on mele fa racine & font íuç dans les Emplâcres. Selon Galien ía racine & fou íuç ont une veitu d’á- saQÜk.. >

L A U R U S

Alexandrina «

I L

Liv. Vlll. Sect. IIÍ. Du L erre,

E C T I O N T R^O I S I M

LJcrreSi Balptmims^ Arijioloch^s , de Porceau & quelc^nes autres^

G. Bauh. Hedera arbórea^

E D E R A

Arbórea. atth, Gejn., Lugà,

mç. Liene en arbre^

1. Hedera^

). EâeríiyO\x Ira.

L Ephevv.

Á L í T E 2 ,

Sefee,^ ch. &acrc.

DES CR. Le grand Lierre a les fcüilles nme celles du Peuglier blaiii: , qui deviennenc uite ti iangulaii es ; El les font dures , unies acrachées à delongues èí menues queues : Ic ac en eíl amer , acre & piquant : il commen- en Aucomne à jetcer de pedres fleurs jaunes 6c ués , d’ou naident les ftuits rangées eii ippe ; il eft vevd au commencement- , & puis ir , érant ineur au mois de janviei*.

L I E U. li naít dans les bois & s’át tache aux >res& vieux bâtinnens fieudt en Efté.

P R O P R. La gommequi diftille du Lierre í les poux & lendes j les feüilles pilees avcc dti íaigre & de l’eau rofe,& appliquécs fur le fronH fui* les tempes , arrete la frenefie , & eft fort anecomrele mal de tete qm Yiencdu cejcveau.

57^ Histoire des Plantes, G. Banh. ri dera '-n j HrrUjc

H E D E K A ,

Helix.

A^atth,Brunf^ Fiich,

Dod^ Lac. Lon.

Franç. Peút Llerre,

Ic, Hedera o Elera,

Efp, Edera Tedra,

AU. MâverbiUirn ^

cu Ephevv,

QU A LITEZ £r. & íec, aílringenr , ch. & acre.

D E S C R. Le- petic Lierre íiunommé He €Íl: trop connu poiu* en íaire la defcription.

L í E ET. 11 Dioate raremeiit fur les-grands ; Eres , ainíi s’attache fur la rerre ou fui ies gioí pieiTcs.

P R O P R. Toute lorre de Lierre eíl: acre aílriíigenc, & contraire aux nerfs : les fleurs fc bonnes contre la dyfenterie , íi on prend tous i jours deux fois dans du viu une bonne. piní avec trois doigts ::appliquées avec du cerat , fc bonnes aux brulures : les feüilles cendres c tes au vinaigre , ou broyées crues avec du p2 gueriíTent les accidents de ia racre j le fuc c feliilles & des grains incorporcz avec hu gueric la douleur des oreilles Sc le^ pourricui ddcelles ; le Lierre eíl ennemi de la vigne, empêche de s'enyvrer , fon fuc faie les cheve noirs : le fruit Sc le bois font excellents po les cauteres i car outre quais attuent , iis co Iblideut la playe.

IiY. VIIK Sect. IIí, Díi Lterre. 577 G* Bauh. Hedtra terrefiris vidgaris»

E D E R

Terreftris,

atth^BrHrif^Dod.

lâ, Cdf.

b, Ger.

Lierre terreflre,

I, Blcndclreb &

Brandrcb..

A L I T E Z,

& fe.c au 3 . D.

D E S G R. II fe traine par tene , produifant 5 branches comme des cordes , qiii íonc quar- :s , &: onc des feíiilies rondes , crépiies & den-. ées tout au tour. Sa flcur eft petite & de cou- IL* de pourpie, fortant au mois d’Avril dupied s feüilles : fes racines font menues > naiíTanC’ s noeuds des tiges comme au Gramen.

L I E U. Il nait aux lieux ombrageux , auprés s murailles des villes & des cbeniins j il fleu- ieuAvril jufques à la fin de TEílé.

P R O P R. Il eft araer au goúc , ce qui moi>

- qu’ileft propre à purger , fubcilifer & ouvrir. eft particulieieiTient propre aux bleílures des araiíles , écant pris en breuvage : fon jus mêlé- TC du verd de gris efl: bon aux ulceres caver- íux. Uhuile quon fait de fes feiiilles fraiches expofées long-tems au Soleil d’Eré , eft cX- íllent cóntre la colique , pris en hieuvâgc ou eu yemenc.

G. Bauh, Cj/mbalana,

CYMBALARIA,

AÍMíhíôl'u

QJJ ALITE2,

froid ô#! humide.

D Es C R. Ses tiges fonr menu es , & (es feü les leíFemblent a ceíles du Liene , qui fone c chiquetees en pointe touc a rentour. Ec par qu on appelle òrdinairement cecre plante Cyt balaria , on croir quelle a pris íbn nom < Cymbâliui-n , & pau ce inoyen que c’eíb le vrj EJmbilicus , ou ils fe trompenc.

daiis les ruines des maífoi & vieilies miirailles , ouil pend à mode de chi veux , il fíeurit cn juin.

P RO PR. II a les jnêmes vertus que le vra ymhiiicus 'veneris, & de plus uíant de Elierl: íouvent en lalade au commencement du repas ii íait ceiTer les íluxioas blaaches des fcjiune

.VIII. Séct. III. Des Tommes de meYveílle. Bauh. 'Balfmniníi rotundifilm repens ,

. L S A M I N /

Mas ,

Lcella,MonTiodica

Lu. Lugà alp, uúlba. Gefn

,nç. Merveille

I. f^iticella pow< il Glerufale rnt . Bdpimkrmt .

JJLT A L I T E 2 aii I. D. &

D E S C R. Elle pioduic quantité ncns : fes feüilles font femblables à celles ^igne , quoyque plus petites , & decbiquetéej t au toiir , du pied deíqueÜes naiíTent des ten- iS menus qui s^aguafFent à ce qidils icncon- it : fa fíeur reíTemble à celie des Concom- 5 j de couleiir pâle d'oii naít un fruit fembla- à un oeuf dc poule , bien que moindre , dc ins rond , ayant cerraines petites élevations es fuu récorce en façon d’épines , comme on t au Cardo Fullonuw. U eít d^^abord verd > is étanr meurc il eft rouge , & fe fend de luy- me en pluíieurs endtoits , laiíTant tombei : graine femblable à celle des Anguries , mais s petite & dentelée par le botd. b I E U. Il ne croic pas en ces país , s’il n’eH •e, & fleuric en Juillet & Aout j fes fruits foiiC uts en Aoút & Septembre.

^ R O P R. Il a les proprietez du Telephium, feüilles ferment toutes fortes de bleíTures 3 tout celles des nerfs : étaiit mâchécs elles •t bonnes au mal de dent.

58o Histoire pes Plantes,

G. Bauh, Balf^mina foemWi^,

BALS AMiNA

femina

I 1.

-AÍMth.Trag, F^ich^

Ge[n. Cafl.

Franç. MervellU femdle.

AlI.

rrelble.

QU A L í T E 2, ch. I. D. & kc

ãü 1.

D E S C R. La feconde Balfamina a une ci groíTe & haure d’une coudéc 3c demi , qui pleine de fuc , avec qiiaiitité de brauches feüilles fone de Ia longueur de celles Saul dentelées tout au tour : íes fíeurs font gianc Sc rouges , avec une queue torcue par derrie d’ou nalíTent des fruits qui appiochent bea coup de ceux de l’autie Balíamina j faits ovale , veiiis 8c devenanc jaunes en meuriíTan de verds quils éroienr ; érant meurs ils so vrent , ôc ont une giaine femblable à des Lear les : íes lacines font groíTes & courtes.

LI E L7. Ou ia Teme dans les jaidins , Sc fíc rir en Juillet ôc Aoút.

P R O P R. Elle a les vertus de Tautre , í tout a giieiir les bleíTures ; fes fruits iníuí dans de Eluiile ont la vertu d’aírenibler d parcies feparées. Voyez Matchiole liy. 4. chs

177*

Liv. VIII. Sect. TU. Dela SíWYPizÀne. f 8 1 kuh. ArijhíochU rottwda flore ex furpu^ rea nigro,

, I S T OX O- CHIA Rotunda.

^-íb, Dod. Ang,

\ Tur.Lac.Ad.

, Caji, Lugd.

'mh Ejfi. th. Arflolõgía, arrazjne ronde, i Adronomia,

Hcllvvmtz. ierbíce,

JJ A L I T E Z, ic. ch. au D.

:h. au 1.

£ S C R. L’Ai iftolochie ronde a des Jfleurs de 'e, odoriferaiites , aigues, molies, actachées tige fans pied j une racine produit pluíieurs s íarmcns. Elle jerce tout le long de la tigc ieurs longuettes , lefquelles s’é!:endent com- les oreilies de rar , d’une couleiu* par dehors jaune verd , & par dedans d\in rouge noir. :es fleurs naiíTenc des fruits moindres que de la longue,qui font ronds & de la groíTcui* e noix. Elle a la racine de la groíTeur d'un )n j & ronde comine une Rave, pefante, ame- de mauvaife odcur de couleur de buis^

I E U. Elle nait dans les campagnes Sc dans rés , & fíeuric en May Sc Juin.

R O P R. Elle eíl la plus efficace de toutes ; eft' chaude au troiíiéme degré &• feche au idjeile efl: abfterfivejrefolutive & inciííve. La le eft bonne contre les venins , les humeurs natiques, Topilation , Tafthme , les fanglots, iuxions , Sc les fiílules.

581 Histoire desPlantes,

G. Baiih. Aríflolochla Clematltls rcBa

D E SC R. L’ AiiRoIochie longue a les fe 2es plus longiies que la ronde qui onc des pi longuets j fcs branches íbnt inenues , long €Í on pan & davanrage : Elle .a les Feiülles cc me la ronde , mais un peu plus grandes , & í de mauvaife odeur : fes fiuits en meuriííant viennent ronds comine des Pois , & enFerm la graine. La racine efl: groíTe d’un doigc & 1 gue d un pan & davancage , au dedans de c leur de Buis & amere.

L 1 E U. Elle naít en pluíieurs endioirs , touc parmi les rofeaux 5 & fleurit en May & Ji

P R O P R. Elle eíl: moins utile que Ia roin elle eft abíleríive & chaude , peut-êcre plus ( Ia ronde : c eft pourquoy elle eft meilleure c tre les ulceres de la chair & pour les fomen tions de la macrice.

ARISTOLO.

CHIA.

longa,

Mãtth, Trag. E/ch, Thy. Lac, Lon^ CaJ},

V. VIII. Sect. III. DuTam deporcem. 585 Bauh. CycUmen orhicuUto folio inferne purj.

XAMINUS,

ís porcinus, ibilícus tcrvx th^ Dod, Gal ,Gefn.Lac,Ti4r Taber,

:h, Cyclãmen I Arthanlta, de porceau Pan porcino,

Sehuveinhrodt

UALI TE2 : fec au 3. D.

LSCR. Lc grand Pain de porceau a les feüil- us grandes que le liene , rougeârres avec :ité de raches deílus , & blanchârres au is : fa ti^e cft ionguc de quacre doigts fans te feüilleSjfur laqiiclle íont des fíeurs louges it la torme de Violettes , d’odeur agreabie. EU. ll naic dans les bois & à 1’ombre , rímenc és montagiies proche de S. Claudc ^ d au íijois d’Aoút fes feüilles & pouíTe íes ; en Septembre,

I O P íl. II eíl abíleríif , inciíif , aperitif, cif, & attraéiif i la racine a qiielque chofe fnimeux , on s’en íêrt pourtanr pour une puigarion, & on en donne un ícrupule dans au miellée à ceiix qui onr Ia ^auniíTe , ce ÍS fâit fuer, diíTipe les hiimeors vlíqueufes, ile le foye & Ia ratre , fert à Phydropiíie Sc oliqne ; le íuc de la racine tire par le nez >n contre la migraine & le mal de tête in» f , Sc aux maiadies froides de la tece.

5^4 Histoire dés Plantes, G. Bauh, Saxlfragla rotmilfolU Ma SAXIFR AG/

1 V.

Maithiolu

Pr, Rompt-plerre,

Ital, S(^xifragia,

Aliem. Bodâen

Q^UALITEZ, elle eft froide.

D E S C R. La quaLiicrne eípece a les feíi; prefqae feniblables à celles du Lieae tenc commun, bien qu elies foient moindres, & qi ies foienr couchées par terre , í< denrelées i auroiirs fa tige çil minoe, ronde, droi^e , ve haiite d’im pied i elle a Fort peu de bríinches ( forteiit des íleurs blancbes , qai Fone Fembla à celles da BaElic Fauvage *, elles tombenc 1 iaiííer aucune graitie : ía racine eft mince & barbué , ayant ccrcains grains commc ccux Coriandre , de couleur purpurine êc d’un 2 amer. Ges grins Femez produiFeiu la iii( cFpece de plante.

. L I E U. On ia t>oiive és licux fablonnei íur la fin du Printems , & fleurit en Avril.

P RO P R. Elle eíl chaude, dcílic cative, ap tivejabílcríi ve, Sc expulíive. La decoélion de t te rherbe dans du vin blanc , rompt Ics pier & fait uriner ; íur touc on y niêle luie diatí de Farine de Sarrazine avec la grame.

Stelmbrcch

Liv. VIII. Sect. III. Del-Efclaire.

. Baiih. Cheli. onii rotundifoUa minor.

ÍLIDONIUM

ininus.

’tth,Trag,

I. Ang, Cor d. í, Tar, Lac. Dodon.

)th. Scrofiilavia ninor.

Petite Efclaire. , Ckslidoniii ntnore,

. EeiQvvaYtz.en

o

Cleiní,

JJALI TE 2 , & fec au 3. D,

I E S C R. II preduic fes feiiilles femblables Hes du Liene , quoyque plus petites , rondes , plus tendres , & un peu plus épaií- elles font couchées par terre , lans tií^e. ícte quanticé de racines qui íorrenc d’un le durillon , doiu il n’y a que trois ou quatre s’en éioignenu. Ses fleurs íost jaunes qui pa- ènc au commenceinenc du Printemps j 8c i les feiiilles il y a certaines raches louges. E M P S & LI EU. tile nait Sc meurt dans le temps. Elle vienc anprés des lieux hurai- , Sc fíeiirit eii Mars jufques en Avril.

R O P R. Son jus tivé par le nez purge le eau. L£au qu’oii en diilille gueiic Engu- iinent les cfcroüelles ; d’ou elle a pris íon 1. Sa racine appliquée avec Purine du mala- cíl bonne polir les hemorrhoid.es s Pherbe e portée a le même eífet.

HiSTOIREDES PlANTE^i

G. Bauh. NHmularia major lutea.

NUMULARIA ,

feu

Centimorbía.

Matih, Trag.

Franç, Momyere , ou Herhe à cent maladies,

All. Egelkraut^ ou Pfenni ngl^ aut.

QJJ A L I T E 2 , feche au 3 . D,

D E S C R. Ceft une Planre qui rampe | t-erre , fes ri^^es reíremblent des joncs , cl’oii f t-enc des feiiilles des deiix côrez , depuis la cine jufqu’à la cime, qiii foni: rondes. & épa fes comme des pieces de luonnoye, d’oii c a pris íon noin.

L I E tP Elie nau fiu- le bord des foíFez Sc íieux humides ; elle íleurit eu May & garde Eeurs rout TEflé.

P R O P R. Ednnt donnée à boire cn pouc avec de Eeau fenee elle arrete les rupriiies i enfans \ Sc beue dans dii viu , eile n;ueíic !a d fenteriC & les aurres Eux, elle fortiíie les i teftins , & fere à ceux qui crachent le fang , a ulceres des inreftins & a ceux des poulmon rHerbe appliquce cti eniplatre gueríc les bl( fures fraiches ce que fai: auííi !c fuc des feü' les , auíE- bi.cn que Icur decoólion.

LíV. YIII. Sect. IV. T>u Cenmnhre, 5S7

5ECTION Q^UATRIE^ME,

’j efpeces de Cmcornhres^Melons^&CQurges^

Baiih. Cucumis fativus vulgaris.

U C U M I S fativus.

':th. Bnr^if. i. Lcn< Cy.ji,

)ch. CucumefM,

Concombre.

•. Commro.

. Cocombrõ , kítjlo,

Mn. Cucitmüm,

A L I T E k:;hiiiT), au :acine efl: í commcncemenr 5. Ia graiiie e aii I.

E S C R. C’en: unej>iaiKe tjUi a des íaniiens Jtrainpe fai* tene cornme celledes feiiilles dc le , quoycjtie rudes 5 elie a des íleurs jaunes ,

. naiííenr des fruits qui font auiu rudes, loiigà’ demi pied 5 verds au comiucnceiTenc , éc cs étant meurs , &: chargez de verrues.

I E U. On le feine dans les jardins, & íieiirís iiillet: & Aour.

^OPR.. Íl eíl: abfleríif U inciíirj le Con^ bie lEeíl pas fain , 6< engend-.e iin niauvais nême dans les meilleins eílomacs, & en-- Ire des Eévres inalignes & opiniâtres ; la ra- fecbe & prife au poids d’une dragme , faie fr-j le fuc du Concombre mêlé avec la graine c la farine & feebé au Solei] , neítoye ie yv , & rend la peau blanche.

Tome IL Cc

■9

A va K

58S HiStOIRE DES PlANTESj

G. Bauh. Melo vulgaris.

P E P O.

Fiich^ Di^d,

Cajf.

Fran

Melor?. Ital. Pepúno, Efp. Melon. Aliem, Mãuon.

D E S C R, Les Meloris íbnt connus qu* eft mutile de les décrire.

LI E L7. 11 eft femé dans les jardins en terr grafte , il eft meur en Juiliec & Aouc.

PR O PR. lls font froids & exnêmemen Eumides , & ils fone quelque peu aftiin2;ents. L chair des Melons mangée provoque Purine , í eft bonre aiix inaux de la veífte Sc des reiiií Qiiand on en ufe trop , üs éteignent pierque I verru ípermatique j ce que Ia graine fait encor mieux que le fruir. Les Melons en general engen drenr de mauvaifes humeurs', fur tout aux mau Tais cftomacs , Sc cauíent le mal qu’on appeli( Cólera morhus. Enhn on met les Melons parm Jes fruits , qui s’arrêtenc dans reftomac j & corrompenc incentinent ^ ainíi ii faut raangej après eux des choíes de bonne nourriuue.

Ang. Lac.gm hjn. CJ. Dod. «í-' ifigd, Cafi. C

ratiç. QtrmiU,

:al. C.trttUe^

.!!. ÜArnlleru

QU A L I T E 2 . 5c Lum. au i. D,

D E S C R. Elle ales feüiíles decoupées cona- e Ia Co'Gqiiinre , mais plus grandes & plus ides : ies braiiches s’érendent beauconp fui* rreconime celles des Melons : fes Heuis íbiit unes , íes fruits plusgros que les Meions , unis, :rrs , & pefanc , & quelqueíois tachcz de blanc. L I L U. Gn la feme dans les jardins en liea laud 5 íls íont bons à mangei* en Juillet ê£, 3iit, & entierement mcurs en Septembre. PROdR. Elle eft bomie poui* rafraíchÍL* ux qiii font alterez en Eflé , fur rout dans Ia' ^yre araenre j Ia graine eft bonne pour les reins a la veííie , fa fenrem* faie revenir ceux qui nc evanouisj elle larraicbirj fa graine provoque nine , & prife avec du lait fert aux exul- rarions de ia vcílie ; TAnguine eft bonne aux ^omaes íees cbauds , mais en general Ia ►urritiire n’en eft pas bonne d cavife des íleg- es qubiie engendre.

5.90 Histoire des Plantes G. Baiih. Cicurblu CUCURBITA ScíFilis.

Adaithioli.

Franc. Courrren

> <::>

ítal, Zneca,

Efp, CaUíhaças.

AMKurbf

QU A L I T E 2 , elles íonc fr. & hum. au 2. D.

D ES C R, Quoy que les couiges foient de (liífereute figure , elle^ lonc de même nature elles ont les feiiüles comme le Lieire, mais plu grandes de bcáucoup & blanchâtres , les far ments longs Sc anguleux , qiú rampeiit íiir ter re ; mais renconnant des arbres ou des bran enes , elles s’y atraebent aifémenc , Sc montem deíFus. Elles ont des fleurs bianches , grandes & fragiles , qoaíi en forme d’étoiles , dont il yen a bien peu qui p,iK)duiíent du fruic.

L I h U. On les feme dans les jardins , Sc font mcLires en Aoiic Sc Seprembre.

PROPR. Elles íont plus faines frites qu’autrement : elles lâchent doucement le ven- tre , on n’en doit poinc donner anx febricirans qifils ne foient bien purgez ; elles font bonnes aiix gens maigres , pourveu qu’ils ne íoicnt fnjets a la collique Crués ; pilées Sc appliquées, elles appaifentles inflammarions , & gueiifTcnr les bmliues.

Liv. lí. Sect. IV. T>e líi CõUYge dinde.

, Bauh, CucHrblta ma or rotunda ^ore luteo , folio ajpero.

UCURBITA

Indica.

Aíatth, Caf,

, Omrgc cfinàc.

QV A L I T E 2, fsj font froid. au i. hum. au i.

DES CR. 11 y en toiites la figure d’uii Meion , mais il y en a grandes , de pecites & de mediocres , de ron- , delongues , d’unies , & daucres qui ont des es j de jaunes , de vertes , de blanches , de bL rées j les fíeurs íonc comme celles des lys , isiaunes & beaiicoup plus grandes , elles onc feiiilies -beaucoup plus grandes que celles lé', plus épaiííes & rudès à la main , arta- es par un gros picd , ayanr la figure d’iinc ■ile de vigne ; elles ont les farmenrs- gros es , anguleux Bi heiiííez ; leur graine eíl ide comine^ des Amandes , platte , blanchc once au goút.

í E U. On en plante par tour.

R O P R. Crúé , ellc efi: Fort defagreable au. c Sc pernicienfe à Peílomac ; meme éranc te elle a befoin de quantité d aíTaironnement meil’épiçe^&c. fans quoi elle neíl pas faine.

C c iij

55 i Histoirí bis Plantís, G. Bauh. Colo. ymba frvFlu Yotvr/do rna or^

C O L O C Y N.

THIS Cuciirbua íyl- veílrís,

Jlí.^:uh, ^ g. Cor d.

Fr. ColncjPitTi^e 3 oii efpece de Cou^ges, Ital. & Eíp. 'Culo. cjuln-idd.

Aliem, JCilde

ch. & fe'c. a’4 3 . D.

Cau vooraen

QUALÍTEZ^^^^^^

D E S C R. Elle a les feüiíles & les íarmei coiTiiiie le Concom^re fauvage , qui rampencfi terre , il faie un fruir lond comme une boule , c grandeur meaiciçre & excrêmement ainer, il fau': ceüillir eii Áuromne quand il commence §aunir j celles qui ne cliangenc point de coulci 4ie vaienc rien , &: íont rort dangereufes , comn anííi celles qui fe trouvent feuies en rouce ur plante, celles auíTi íonr bien dangereiifes & ven iiieufes qui croiíTenr en lieux bouubeux.

L 1 E U. On en feme dans les jardins, on ( troiivc auííi en campagne és lieux bourbeux ibnt fruit eft bon en Septembre.

PROPR. Qnqy qu’elie foit amere , el iVa pas Ia vertu des medicam ens amers , forcai du corps avanc les bumeurs qu elle purge : moélle du fruit eft bonne à faire des Pillul pour lâcher le corps ; elle eft pourtant violei te , donnant des tranchées , & ouvrant tellemei les veines quelle fait fortir le fang , ainíi el a befoiu de corre 6tif.

Liv.VtIT. Sect. IV. jyu Concomh. fauv. 593 , Baiih. Cucurms Syheftris afininns

1 S

tch, DoJ\ Lãc*

w, C<ef, Caji.

anç. Concombre

faiivage^

il, Cocomero (al-

vatíco^

liem. IVlld Cu-

cíimer,

Q^U A L I T E 2,

6c hum. au i. D.

DES CR. Ila les rneíUque , blanches par deííous , íes larmens icíí rudc-s qii’ils piquent en les touchant com- : des épines. Ses Eeurs fonr jaünes & eroi- rs 5 avec un boucon pau deurieue , qui cioiílanc vient comme un ^land , bien que pius lon^ & IS gros ,ehai'2é d’un poii rude coaime des épi- s, iis meuriíícnt au- niois d’Acur devenaiic incs. La racine eft longue d ordinaive ci un ed 5 groíTe comme le buas d’iin homme , blan- e , épaiíTe , pleine de fuc 6c amere comme ate la plante.

L I E U. !i croit dans les lieux fablonneux . 6c iiric en Aout 6c Septembue.

P R OP R. II eft chaud 6c fcc. Toutela plante a à la Medecine , fon fuc eft Fort amei 6c chaud I. dcgré. La racine eft abReríive, digeftive, 6c allifianterle jus du Concombre fauvage , nom- i Elaterium , fert à une iníinicé de maux , íur litpour purger eu haut 6c cubas.

C C lüj

U CU u fylveílris. íoUth.Tra^^ ^

55>4 Histoire des Plantes,

SECTION ClNQ_UIE'Mí

hes Alísti'vss , Bec s de Gme , Bufatoires , Fiwinei Pieds de L:on , O* ^lUtres appr.ochmtes.

G. Bãuh. Malz^a fydvefi. foúo rotU7id$,

MALVA

fíitiva.

MMtuioU 5

Lac. C4.

franc. Aíauve,

Ig ôc Efp. Malva.

All. Gartrn Pap^ ppln E-rnoX , oia H^rbfirofz^^

QU A r I T E 2 hü^. & laxa.Le.

D E S C R. Ia Mau ve conimune a Ja radm alTez longue, blcinche , dcuce au gour , & ur pei gluante : ía 'tige croic juLjues à une coudée dt naiiteur , un peu veiiie , rougeatre , & qui lampc par cerre: íes feiiilíes font"comme rondes j iir peu denteiées & veluès j ]es deurs s elevent par- mi les feiiiíles : la graiue eíl: ronde , plarre , blaii- <^be j & d un gout fade j on ea voic une pecite & Une grande.

LIEU. Elle vientlelong des bayes & dans des licux humides ; elle fíeurit en Juillet & Aoiu.

P R. O P R. Sa racine efl: bonne pour nectoyer Ics ^ents 5 les feüilles mangées otent renrouèmenr, & prife avec du fel , de Pliuile & du beurre fiais, elle lâche le ventre : dans un moc , la Mauve efl: prefque boaae â tout^écaac appellée Omnhmrhia,

Liv. Vííl. Shct. V. Be la Mauve. 5^^

G. Bãuh, A^alva rofea, folio [ubrotHnâo,

MALVA

major.

MdtthlolL

inç. Grande

JUmve.

!. Malva ma(T^

, o

gtore.

lem. Papel,

iUALI-TEZ , jper. en chaleur & nidité.

^ E S C R. La grande Mauve , qui efl une •ce d AibriíTeau , a une tige fort g'roíTe , qui juíqua Ia haureurde trois ou quatre cou- b & qui dure pluíieurs années: íes feiiilles fone ides & reíTemblenc à celies de la precedente , vertes de cotton , & fort molles : fes fleurs : comme celies des Mauves, & aíTez petites. l E U. II sen trouve dans la Cote de Ge- ) a Montpellier & ailleurs , & fíeurit en J 5 & dure jufques en Septembre.

'RO PR. Elle a les mêmes proprietez oue lutres Mauves : Matthiole a cru que c etoic artífice qu elles devenoient fi grandes j mais luparc des Auteurs modernes tiennent que leur naturel , comme lexpérience le mon- LÍiez.

I s’en trouve encore beaucoup dautres erpç»

* nont aucune veitu pa-rticulieie.

C c V

G. Bauh. Alth(&a Dlofc. (jr Plw.

ALTHJEA ,

Ibifcus , ou Ebifcus. j^p J\4atth,Bnmf.Trag.

Dod.Tnr. Lac.Cord.

A^oih, 81 firj alva,

Franç. Gulmauve, leal, Adalvavlfco,

Efp. Ter va Canna-

AH. íbíjch 5 oder

'-í

^U A LITE 2, les feüiiles & les fíeurs font cb. & ch. au i.

D. la racine au i .

D E S ' R. L’Alch2ea eft une efpece de Mai ve fauvage 5 qui a des feüiiles rondes coinme Cyclamen , qui ont un ceurain petic cotte blanc : fes ficurs reíTemblent aux Rofes , & f( tiges font hautes de deiix coudées ; fa racine e viEqueufe ôí blancKe au dedans , laquelle c arrache en Septemb^e.

L 1 E U, Elle naic dans les lieux gras & hi mides, deu' it en Juin & Aouft.

P R O P R, Elle a la vertu de refoudre i d’addoiicir , Sc érant un peu aftringente fert ceux qui onc la dianhée , la dyfcnterie , ou qi crachent le f^.ng : la racine cuite dans du vi ou d’hydromel eíl admirable coime tous 1< inaux du veacre.

Liv. VIII. Sect. V. Le la GuimaavcT 55?/ 'u Baiib. Aíthdííi T^heoj h afll , fiore luteo.

\LTHjEk Altera , fve

Abiitillon. íatth\ T^^eophr.

ranç. Guimauve.

QUALITEZ, mp. eii chaL íec I i.D.

D E S C R. L’Abutillum a les feüilles comme iies clu Courgiei* , mais minces & unies , qui c par deíTus ime mouíTe Fort delicare ^ la tige ; hauce d’une coudée & demi & quelqueíois vantage , portant des flcurs dorces tout dii Qg , defquelles nait une graine noire dans des »uíTes qui approchent des têtes de pavoc. II a la cine longue qui a quaiuicê de íilanieus toui: tour.

L I E U. II nait dans les, champs & dans les rdiiis fans être femé , & fleuric à la íin de Sep- lubre.

P R O P R. La graine prife au poids d’une agme & demi dans du vin , fair fortir la gra- ile & les pierres de la veíTie , provoque 1’uriiie addoucit les doiileurs cauíées par ía pierre Sc giavelle. Ueau diílillée de toute la plante 3, même effec.

J98 Histoire des Plantes,

G, Biiih, yííCÇíi vulffiXyis TTitüwy

alcea.

OH

Bífmalva.

Aíatíh, Fiich, Dod.

G^íLCorã.Gefn- Lac,

Lon. Lnnd^

Franç. Btmapive»

leal

Dtjmahjã,

Aú, S

S g^mndfvvnrt z,,

QJT A L I T E 2, ten-ip. en ch. & fr.

B E S C R. La Bimauve eil une efpece de Mau- ve lauvage , Fort femblabie quant à ia fleur , à Ia ^ Mauve domeftique, inais les icuilles xonc plus decoupéesa elle jecte trois ou qiiatre tiges cou vertes d une écorce comme ceiie. du enanvre. La fícur eft petite femblable aux Ko.es , les racines íont blanches & Wues, aii noiiibre de cinq ou fix. ^

f -r campagnes prés des

^ p^R ‘‘A“„ fleuiit L Juin.

PR C5 1 R, Elle dcíTeche fans beaucouo de cha.eurny de froidcur. La vacine beué daiis du vin lerc contre la dylTenterie , les flux & les ruo- tures: La meme attachée au col dune pevíon- ne coa.erve & aiigmente la vfíe r elle refour les apoftemes etant applie,uée deíTus en emplâtve. Llle eft boiine contre routes les inflammations Mauíc^^ ^ ^ Piêmçs pioprietez que 1|

Liv. Vílr. Sect. V. De rHjfoçccn. G, Bauh. Akea vtjicaria*

rPECOQM

Matthlolu

nç. Hypecôon^ou

iHtmmve.

, Roemtfch ,

U A L I T E 2 ,

-u 3 . D.

E S C R. II produic des feiiilles un peu plus des que celles de la Rue. Ses ti^es font ine- , rondes & velues j fes fleiirs font jaunâtres 3iiges du cote du pied ; du milieu defquel- Drt une houpe jaune comme de l’or , qui eíl beile a voir. Quand fes fleurs tombent > il uirceitaines petites têtes , qui ont une cou- ue foit: mince , remplies d’une graine noi- lude , qui approclie beaucouD de celle de ielle. ^

I E U. Il croit parmi les terres labouiées > ■iiriten Juii]ct& Aout.

Pv O P R. 11 a les mêmes proprietez & vcr- jue le Pavot, felon Galieii. Voyez Matth, V'. 4. chap. ^o, 6cci-dçYantaulÍ7. feç. i.

éeo Histoire des Plantes,

G. Baiíih. Geramuni tuherofum majus^

GER ANIUM

Griiinalis.

I.

Matth. Ang, Cajl,

Lugd,

de Gruè^oxi de Cwoffrje,

o

Alleni. Storckjns nabeL

QU A L I T E 2,

deíTeccance.

D E S C R. La premiere efpece a íes feiiilí com me TAiiemonei mais decoupées,plus menu 6c plus profondement 5 la racine piefque rondí douce j fes tiges font m inces , velues & chavgé de branches , parmi lerquelles à rextrêmiré d tiges ii y a des têtes , avec un bec femblable celuy des grues , qui íuccedent à une fleur , (] redemble à la RoíVfauvage , nayanc qiie cii feüilles noirâtres , qui reíTemblent à la no Pontique.

L I E U. On en trouve quantité en Dalmaric 6c cndes iieux incultes j 6c fletuic en May 6c Jui

P R O P R. Sa racine eft douce,chaude 6c bo ne à manger , étant piiíe dans du vin, elle refoi renfleuie de la matrice , ed: bonne pour les n tentions cc difidculrez d’mine , auííi-bien quà i pierre : Elie ell bonne aux Phchifiques écai beuc daas du vin doux , dcux fois le jour.

Li v. Vlir. Sect. V. 'DtiGermmm. éot

G. Banh, Geranimi foi. mdv. rotundo., ERANIUM ,

D B S C R La feconde efpece de Geranium a 5 feiiilles píus petites que la Mauve j elle a s tiges menués, longues , & fouples , fes fieurs nt purpurines , d’oii naiííent enfuite cerraines tes avec des bccs de Giuiés attachées à des ngues queues , qui font rougeâtres : ía racine : inince & fibreufe.

L I E U. Elle crdit le long des cKemin^s aux íux incuires & pierreux, & encore aux monta- res ; elle fleurir en Avril May & Juin.

P R O P R. Elle eft admirable pour guerir le§ cíTures , & les fiílules , y appliquant l’herbe aicbe & Ics racines , on en donne parmi les andes de cenx qui fe font bleífez en tombant : 2s fomenrations faites de rherbe & de la raci- I roulagentexticmement les gouteux.Les autres peces de Ger^uioA foAC enco;e fort uciks aiU ieíTures.

ALITE2

íTechante,

(íi{th. Hermolaf. ‘urf, Trag, Fuch. od, GdlFlur. L>uc.:

m. Caji. 7 hd.

1

iot Histoire des Plantes,

G, Bauh. Geranlum Robert. prlm.

GER A N í U M

III.

Brnyif^Fuch,

*TiiY ^Lac^Loru

D ES CR. La troifiéme efpece de Geraniun

a les feüilles femblables à la Cigue , ou à I ívlynhis , hors c]u’elles íont nioins caneiées , i íe trainent par cerre , Sc éníin deviennent rou ges 5 fes tiges fonç. courres , rondes , velues S louges , ayant a !a cime de pedtes Éeurs pur purines , fdices en écoiles , d ou fortent enfuiC( ces pointes comme des becs de grue , avec petites teces pres de la queue j comme au Ba- lauftium. Sa racine eft blanche , tendrc , dou« õc plus groííe que Ia precedente.

EU. Elie croic parmi íes vieilles mazu- res , le long des h^yes des cbemins & en des heux maigres , & fleurit cn Avril , May & Juin,

P R O P R. II efl: bon pour les ulceres de la bouche, des mammelies Sc des parcies naru- relles.

Li V. VIII. Sect. V. ^03

G. Bauh. Geranium Robertimum alíerum.

.ranium,

ricrba RoberC.

I V.

tnh. Fíich, Tnr,

Lac, Lon. -

5JJ A L I T E 2 , íchance 6c nec- ,nte.

) E S C R. La quati iéme efpece dc Géranioii lucoup de petites tiges, greíles , velues, pur- :es j ou louges , comparries par iioeuds j fe$ llês retirenE à celles du Cerreiiil , du Coriaii- , ou de ia Quinrefeiiille,6c font découpées de ne, mais les découpeures fone plus grandes, s fone auíTi un peu velues , à la cime il / í beaucoup de fíeurs compofées de cinq lies purpurées & rondes , apiés lefqueUes il de pointes aigues , droites 6c larges par le dans lefqueiles eíl la graine , comnie dedatis petites goudes , velues 6c âpres , laquelle efb :e. Sa racine eft jaune 6c vercc.

I E U. Elle croic és lieux ombrágeux , 6c les boceages , 6c fur les vieilles murailles, fieurit en May 6c Juin.

RO PR, L’herbe à Robert eíb fort propre les playes , ainíi que fon goút aftringent le >tre , íon odeur eft aílez bonne. Elle efl: íin~ ere pour guerir les islceres des mammelles, 6c parties honceuíes.

Cc4 Histoire ôes Plantes y

G. Bauh. Sankiila v^iGinãYum^

^ DIAPENSI Símíciila.

Mmh, Bru

Franç, Smlclet.

Ica!. DlapenJiJ. ^ j nlcnla & ctnq waggíore

A 11. Sanick^L

QU A L í T E 2 ícche âu 3 . D.

D E S C R. Elle produit à la cimc de fes bn ches de petics bou^ons blancs, faie comme Í fraifes : fes feüiiies fonr partagées en cinq p ces j les queucs font rondes , menues & moll L I E U . Elle naic dans les colines Sc les inc tagnes , c’efl: une efpece de Quinte-feiiilles ; fíeurit en May & Juin.

PR O PR. Elle a une amertume qui marc qu elle eft aítringenre j fes vertus íont les n r - Quinte-feiullej la decodi

des feüiiies en hydroiriel , érant beue , aue es maux du poulmon , appaife les douleurs ventie , fere a la fciatique , & à toute forte flux de íang , rant aux bommes , qu’aux fe mes : les feüiiies appliquées gueníTent les bleíl res fraKhes , & c.eft ce qui luy a donnc le nc de Sanicula. Mife cii emplâtce aux lupcures e y eíl admirable.

Pie de Leone,

L òtn^vvgros Gros SmikjL

Liv. VIII. Sect. V. ‘Du fhâ de tion, G. Baah. Aíchlmiiía vulgar is» ^ELLARIA,

Pes Lcon Alchímilia.

D E S CR. Le pied de Liou a les feüilles fem- ibles à ceiles de la Mauvej mais elles íont pluf les , plus nerveufes , & plus ciépées , & leurs ins qui font au nombre de huit , fone beau- ap plus apparens , & plus dentelez *, de forte e cjuand les feüilles font bien ouvertes , elles remblenr à une étoile. Sa tige croít de la bau- ir d’un pied j de laquelle naiíTenr quantité de tites branches > qui produifent à la cime des urs femblables à des étoiles*, d’un verd jaune, LIETJ. Elle naic dans les prez des Monta-» les , au mois de May íleuric en Juin.

PROPR, Elle deííeche au troiíiéme degié , 3c eíl bingence : elle cft admirable pour fermer les eíTures , tant dadedans que du dehors. La pou- e de cette herbe quand elle eft feche, beue dans decodlion , guerit les ruptures des enfans. La. mdre de Ia feche piife dans du. vin , ou dti millon vingt jours de fuite , un plein cuillier la fois, feit à rendre les femmes fécondes.

Co6 Histoiredes Plantes, G. Baiih, Cambis fativa,

C A N A B I S.

A<fa:fh, brunf,

Lac. Tur, Lon. C^f,

Cuji, Tab ^ Ger,

Franç. Chanvre.

Irai. Cmape^

Eíp. Canambo,

Aí!, ZanteyhanfF

Jj

QJJ A L I T E 2 , la Íeíu.^cli, & fec. au 3. D.

D E S C R, II feroic fuperfíu den donner ur puis quetecte plante eíl crop connue.

L í £ U. On le íeme dans tous les bons fond & ia íemence eílmeure en Septembre.

P R O P R. Sa rcmcnce confomme le fpeiT aux hommes , ía racine cuite en eau inoiliíie , adoucit les jointiires retitées , appaife les ii ílarnmacions , refout les enfíeures, fait fondre \ iicructs Sc duictez defdires jointures. La dec eno:> de fon herbe veice apiés laToii bien en p eince., fair íbi tir aufíi-tôt les vers de rerre , on en jetre dans leurs trous , ies pêcheuis e u;cnc pour avoiu des vers à foure beiire poi pecherj le fuc ou la decoaion mi^'e dans J rondement des chevaiix en fait forrir les ver Les Empiriques aíTeurent que les fciiilles cou pees par menu , & frírtes avec du fane: de celu qui íaigne , \ny en faire manger /éuncher; le lang de quel endroic quil íoic.

PATORIUM, íepatoriiini, Fach, Dod^ Cord^L^cjriir^

th. A^rrimoma^

iç. Enpatoiri torimoíne.

Airimonlí^ .

Odermentch , rachivvurtz,.

,E SC R. II n’a quune íenle cige , chargée ranchès dures comine du bois , noirâtres , es , droites , volues , haures d’une coudée Sc iicage. Ses feiiiiles reíícinblent à celies de jirice feiiille , ou à ceiles du Chaiivre , di- s eu ciiiq auties ou davantage par égaux vaies. La graine vienc depui-s le niilieu de \c en hauc , velue, penchanre contreterre, Sc prcnd quand eile feche contre íes habits j curs font jaunes , rangées en eípics.

. E U. íi nair auprés des hayes Sc es bords bííèz. II deurit en Juiliet. lOPR. II eíl de partie fubtile fans cha- Sc fi puiííance d'incifer. La graine beue du'vin eíl bonne au foye , à la dyfenterie f moríures des ferpens j ía decodtion faite (•d LI vin , Sc beue au poids de fix onces eíL :able contre la retention dhirine 5 leau ie des fciiiÜes eíh bonne à la toux , à la Le , à la jauniíTe , à la fiévre > Sc fur tcut à iquc.

^0% Hl S TO IRE DES PLANTES^

G, Bauh. EkpatOfúim Cdrjábinnm,

eupatorium

Avicenníe.

Apoth. EnpatO’» rium.

Franç, Eupatolre bktarà^

ítal. Terz.ola^ AlL Hlrtskec^

QU A L I T £ 2 chaiid & fec.

^ ^ C R. Sa tige eíl haute de tiois coud fes feüilles íbnt femblables à celles de Cii vre , quoyqiie pliis grandes , blanchâtres , veli & ameres au gout , & d’odeuu medicinale efl: pas deíagréable. Elle produit fes íleurs cime de Ia tige en bauquet on moiichets , íont de couleur rouge , tirant fur ie bianc , sen vont en papillores. Sa lacine a quancicc rameaux , & ell iniitile dans la Mcdecine.

LI EU. Eile vient dans les lieux hum^^ 8c fur lebord des foíTez , & fieuric en íuille Aoâr.

P R O P R. Sa decodlion beue auííj -bicn i le fuc eíl utÜe à toutes les iircomniodicez foye caufées par opilation j c’eíl pourquoy Tordoniie à rhydropifie , aux enfíures unb felles , &: aux duretez de la ratte , & aux : vres longues & phíeginatiques j il provo( les mois o: riirine , gucric la gale & ia dem geaifon.

Liv. Vni. Sect. V. De l^Argenúnet G, Baiih, PõtentWa.

'TENTILLA ,

Argentina. ítth^Bnmf^ Fí4ch»

[,on, Caji, Lugd.

A^gemine y on égrírmlne [m 'íaqe^

O

. Argenúna. '

» Geriferjch,

A L I T E ,u 3.D.& ch.au j

E S C R. Elle a les feiiilles comme iV.gri- Lie ; elles font vétues , vertes deíTus , Sc blaii- deíTous. Ses tiges rampent par terre, comme ís <le ia Pilofelle , elle produic fes fíeurs jau- , qiii riemienr à one longue quetie , Sc qui ref- dent à celles du Ranuocule des jardins. Sa le eft roíige en dehors & blanche en dedans, í E U. E-ile ^croic és iieux humicles , & au^ des cheniins , & demit en Juin & Juillet.

R O P R. Eíle eft extremem enc aíl ri n gen te, elle e(l boiine pour Ia dyfemerie , la diar- 5 Sc pour arrêrer íes mois , ce qu’elle fait la aiit dans les íbuliers fous la plante des ; lans rien entre deiix. Gn la donne à boire IX qiii crachenc le fang 5 Ta decoétion dans in giierit les trancliées , Sc les doiileurs de 5 erant rnife fous les pieds Sc dans le creux main , elle fait ceíEer ies chaleurs de quei- ievre que ce foic.

íifío HisfòiRE BEs Plantes,- G. Bauh. Caryophyílata vulgar is, CARYOPHYL- LATA.

Hcrba Benedida , fíve

Sana munda.

Mmh. Lac, Lng^.

Thal. Cafl. Tab.

Fr. Benoiu^ Gaillot^

AUem. Be-nedlãen

rrurts,

QJJ A L I T E 2 , eh. & fec au i. D.

D E S C R. Celle des Champs a les feuil rudes &velues, diviiées en trois à ía cime leur queue , avec deux amres plus petites au 1: du pied , qui íbnt roíues dencelées tout auto: Sa tige a piuíicuts branches , elle eíl ronde, n irué 5 noiiée,mde& haute d^une coudée & dava tage. Ses fleurs font jaunes & íembiables à c les de la QuinteTeüiHe , d ou fortenr de pecii gouííes velues , qui enfermem la graine. Ell( quantité de racines menues & rougeâtres q ont i’odeur du Gerode.

LIE U. Eile naic dans íes hayes , le long d chernins , & a'i’ombre , & fleurit en May & [pi P R O P R. La racine qui efl ia feule qui íer cchaufFe , oiivre & rortifie. La poudre prife^' bieuvage eíl bonne aux dévoyemens dblromai à la elyfenteiie , à ceux qui crachenc le íang , à la peílc. Sa decocdion eíl bonne contre 1 crudiccz & ies vents , fuu tout piiíe dans du vi & elle duibu: le fang qui eíl: pris.

' Recife

Liv. Vin. Sect. V. 'DuGdllõt.

G, Bauh. CaryophyUu alpina Lutea.

ARYOPHY.

LATA Moncana,

Matth. LuoÀ.

o

Bmoite ou Gd Qt de Montaane

c>

QUALITE2 ,& fec au 1. D.

) E S C R. Elle a les feiiiiies plus crépues,píu5 iss & plus groíTes que i’aucre , eile cn jettc leurs de faracine, qui onc de longues qúeués ic rudes au roucher, dentelées tout aurour, êc rainant a terre : íes tiges font inenues , fans 3 n ayant que quelques pedtes feiiüíes; ciemice de ia tige a une fíeur jaune aíTez voir,& trois fois píus grande que celle de cre ; qui laiííe aprés elle coiimie une roíie de nes. Sa racine eft rouíTe , longue d’ui> pan , le comme le pedt doigt: de la main j elle eít lameaux , & a lodeur du GeroíBe.

I E u. Matchiole en a trouvé en Boheme, eí- eurit en Juin & Juiilec.

RG P R. Elle a routes les proprietez de Ia edente , avec beaucoup plus d’eíficac.e j ou® jue ia raciue reíTerre Õc fordíie.

Tome II,

Dd

D E S C R. Samcula , ou Ve72taria minõr a feiiilles approchantes de celles de ia Quin feiiille , mais plus grandesj fa racine eft blanc' íi bien ouvragee de petits noeuds , encrelaíTez découpez , que c’eft une chofe admirable : I ja quelqiie figure de dents , qui a été caufe qu Ta appellé Dentaria.

L 1 E U. Elle nait dans Ics Montagnes haut particulierement proche de Moiitmeillan Savoye.

P R O P R. On 1’ordonne en breuvage aux r tures , aux defcentes de boyaux , & aux pia interieures , principalemeni: à celles qui < peuetré jufquau creux de la poitrine.

^13

liv. VIIL Sect. Y. Du Smhlet,

G. Bauh. Dentarm hept^phylos.

D E S C R, Cette feconde efpece de Dentaria es tiges hautes d’uii pan,tendrcs,frêlesjpleiiies jus > & femblabies à celles de TOrobanche» puis le miliea de fes ciges , jufquà la cime , il t des fíeuus velués, purpuiines , blanchâtres , ;ompagnées de pedees feüilles , preíque dc :me coLiIeiii' j elles produifent dc perits bou- is , ou eít enclofe une graine , feniblable à le dc Pavot. Sa racine cíl blanche , grande ^ ine de jus , frêle , & toute écailiée , ayantuü Lit acre , mêlé d’amertume.

L i E ü. Ellc croic dans les Forêts à Pombre ^ cQmmencemenc du Printemps. Elle fíeuiic ea -y & Juin.

P R. O P R. Elles font les mêmes que celles ds pcecedente.

E N T A R I A

niator Sanicula. ■MíittL Lt4gâ.

QUALITE2,

hc au 3 . D.

éi4 Histoire des Plante Sj

G. Bauh, T&oma folio Nlgncmte fpíendldoqiie mas,

P ^ O N I Mas.

Jplaith^^nq^,

^d, Loh,

Cáf Lvgd.

Fr. Vlvoine male,

Ital. Pcama,

Efp. Roja dei moni dc Roja Albadelra hW^Peomenblumen

QU A L I T E 2 ía rac. íec. au i. D & oh. au I.

D E S C R. Le mâle a les feiiilles larges cor nie celles du Noyer ; la racine groíTe comme i doigt 5 longue d’un paii , de couíeur blanche , aftringente au goút : íes fieius & ía grainefo fcmblables a celles de la femelle.

L I E U. II eft plus rare que la femelle , ma on cn rrouve dans les Campagnes , en des e; droits pi.na eux , & fleurit en May , la feiuea en Juin.

P R O P R. II a la même vertu qualitc que la femelle j fa racine eft fort eÜicace cont les venins. Si on la pend fraíche au col des ei fans , on aíTeure qu elle les preferve de repilepfi quinze grains noirs de cecre Pivoine fone er cellens concre Ics fufFocadons de matrice.

Liv. Ví!L Sect. V. De U fhoine, ^ G. Ba uh. Faonla fõsmlm altera^

íE O N 1 A

fcemina. íanh, Lac. Caji„ Cam,

. Pivoine femelk, ,1. Peomen Rofen,

Q^U ALITE2 , ;rac. íech. au 2. D. ch. au I.

D E S C R. La femelle a la tige haute de deux is,& Fort branchué , & a les feüiües découpées ume celle de Smirnium *, fes íleurs font gran- ; comnie une Rofe, femblables à celles des Pa- :s rouges , d’ou fortent eníuite certaincs figa- d’Amande , dans lerquelies 011 trouve quanti- de graines rouges íaires comnie les grains Grenade , parmi lefquelles 011 en trouve cinq ííx noirs. Elle jecte à fa racine fept ou huic bes , comme rAfphodele.

-lEU. On la trouve dans les Montagnes ians les lieux pierreux , elle fíeurit eia May. P R O P R. La racine eíF uii peu aftringenre , í eft douce d’abord , mais amere eníuire : elie bpile le foye , nettoye les reins , arrete íes í de ventre, & elle deííeche , fans être chaude. ordonne la racine feche aux femmes qi^i fe ■gent aj)rés Paccoucbement : elle arrete i’é- ichement de bile j elle fait fortir les pietres fefcie > & en appaife la douleur.

D d iij

D E S C R I P. Le Leontopetalon prodluit ur tige Kaiite d’un bonpan , & quelquefois davantí ge , lacjuelle a qiianrité de concavirez , d’oüfo] rent piuíiears ailes : elle porte à la cime deu . ou ciois grains daiis des gouíTcs qui font faitc comme des Poix chiches. Scs fieurs reíTemblei à ceile de rAnemone , & fes feüilles à celles d( Choux ; quoy que déchiquecées comrme celles dc Pavots. Sa racine eft noire , faite cornme ur Rave , étant toiite bouíTue & pleiwe de duiillon: LIEU. II croíc parmi les bleds & dans le cbampsj on en trouvera à Venife , dans ia Tofcs iie & dans la Poüiile.

P R O P R. La racine eftant prife en breuvag avec du vin , guerit les morfures des ferpens , I appaife incontinenc la douleur. On la met dar ies lavemens que 1’on doune poiir la fciatique.

Liv. Vin.SECT. V. De fHerhe aux poux* ^17 G. Bauh. Staphis agna.

T A P H I S

A^ria.

o

lerba peclicularu & Picnlcaria.

'víatth^ Trag, Fuch. hdéGefn» LuíTítr^ ilLoh

t.Herbe aux poux, ia-L Staf afaria, dl. Leujfkyaut &

Speicheíl^aiit.

CLU ALI TE Z,

, gr. eíl ch. du 3 au D.

D E S C R. Elle a les feüilles con^me la Laní- uche j fes tiges font droites , tcndres & noires, s fleuus font femblables à celles du Glaftum j s gouíTes font vertes comme celles des Poix liches , qui enferment un noyau triangulaire , ide , de couleur de noir-rouge, blanc au dedatis, piquant au goüt.

L 1 E U, II naic à lombre procbe de Pezenas I Languedoc , & íleurit au milieu de l’Efté.

P R O P R. Douze ou quinze grains de ia grai- í beus dans de rhydromel , purgent pau vomif- rneiit 5 mais il faut enruice fe promener tou- urs j Si prendre fouvent de Phydromel , autrc'- ent cette potion fuffoqueroit. En generai cetre irgation eíl dangereufe. La graine étant piiée enduite avec de fhuile , tu*é les poux*, ecanc âchée elle fait cracher quantité de fiegme , & :e la douleur du mal de dents. La graine mciee ec de la farine fait niourir les rats.

D d üij

^i8 Histoire des Pla

N T E S ,

SECTION SIXIPME.

'Des §lumtes-fet>Àlles , Tnolets & Melilcts,

C. Bauh. §lumque folium alhum majus alterum,

PENTAPHY- L U M Albiim 5

Qiiinque folimn majus.

Mmb. Aà.

Fr. Qj^nnte^^fSüllle.

Ital. fpglio,

E^p. Cinco in Ruma AW.jfun Fcmsblat,

QU A L I T E 2 áeíech. au 3 . D.

D E S C R. Elle a les tiges m inces com me dc feftus , de la longueui* d\in pan , qui portent 1 graine j fes feiiiiles reííemblent à celles de 1 Menre , qui viennent cinq à la íois , atrachées tme íeule queué , & denrelées tout autour 5 fc fieurs fone de couleui* dorée,ra racine eíl louges tie & longue.

f EU. Elle aime les licux aquatiques , í Reu 1‘ic en May & j uin.

P R O P R. La decoíSHon de la racine jufqu la coníommation du tiers tenué à la bouche appaife la douleur des dencs^cuice au vinaigreí enduire elle anête les ulceres corroílfs , refou les glandes , les enfleures , les duierez, les apo fthemes. Elle fert au mal de S. Antoinc ; au giacel les ôí au aul de S. Eiacie.

Li V. VIII. Sect. VI. "Dê ht Tcrmsntllle.

G, Bauh. Tor?nentilía fylveflrls^ IRMENTILLA , five

leptaphyllam.

(íith.BYmf!TYag,

Dod, Cord, Ang.

Ldc, Lon, Ad.

Gefrj, Lpigd^Cafi, inç. Torrnentllíe ,

6c Efp. Tormen- úlla.

. TormenülL Birchvvurtz,,

IV AL I T E 2 , ich. au 3. D.

)ESCR. G’eíl: une pedce plante, doiit fes •lies fone pius étroite-s que ceiles de la Qu in^ eiiillej& pius longues , Sc qui oht 7. decoupu- tout autour ^ la raeine eíl coutte, ramaíTée ea -même , & rouge : fes perires tiges fone roírf- ís , oc menués : fes flears font jaunes comme Es de la Quinte-felíilie;

I E U. Elie croit fui* les Monragnes,& fut ícs ines^ac dans les Gampagnes^paniculierement la en Lyonnois , Sc fíeurk tout rEílé. ROPR. Elle a cellcs de la Biflorte , étant ÉSjOU appliquées ím* le ventre <St íur les reins^, s empêchenr les femmes de fc bíeíía^,. c du fuc de Plantain , elles font bonnes :ux qui ne peuvenc pas retenir leur urine; r poudre arrete les bleíTures , la decoíUoii eau diftiilée eíl un remede contre toute forte Tnin , Sc contre les vers des enfans j la pou- de la raeine arrete le vonuíPement^ & le faiig qui, le çracheuci

Dd ¥

Histoire des Plantes,

G. Bauh, Tragaria vulgar is,

F R A G A R I A.

Aíatíh, Bnmf,Trag .

Fach. Dod, Gefu,^

Fon,Aà,hoh, hugà,

Caji, Ger.

Franc. Fraifter.

It. Fraga 3 e fragole.

Aliem. Fràihurcn- kraut.

QJJ A L I T E 2, les feiiil. & la racine font ch. & fech. Ia pi. & les fr. vcL'ds fr. & fech. & les fi uits mcurs fr. & humid.

^ D £ S C R. C’eíl une plante qui fe tienc prefc] a terre , qui a les feüilles de la Quinte-feüüL mais plus grandes , étant trois à une queue , de telées tout autour j fes fleurs fone bíanche! cinq feiiilles d’ordinairc , d oii naiííent les frai qui font rondes , ou longues & rouges : Ses th font petitesjminces, & velués ; elle a quantite racines menues. Quelques-unes font les frai blanches.

LIE U. Elle nait dans les hois,dans les col joes & dans les hayesjôc demit en Avril & Ju P R O P R. Touce ia pianre eft aftiingenre,^ fraifes font boones aux bilieuXjéreignent !a íb temperent la chaleur du corps j les lavanc a\ du vin ellcs ne fe corrompent pas dans Peftorní ie vin qu on tire des fraifes enyvre: Peau diftil enprenant trois ciiillerées trois fois le jour f aux lepreux , fortiíie lecceur , purge la poitrit eílbonne à Pepanchement de bile , & rafraid le fang. La decodlion de la racine & de Ihei jptOYoque rurijjc^eft bouaç à la iaçe dc aiix tcii

Liy. VIII. Se CT. VI. Du Treffle.

G. Bauh. Trifolium Bitunm reâoUns.

rifolium

ArphalcísiiiTi,

(atth.Gefn, T*rag, d* Loh. Lugd,

* 3 TrioUi

femant le Bltimen il. Trifiglto, p. Treboles.

1. Klec , Wlfin- kjée.

QJJ A L I T E 2 ,

. & íec au 3 . D.

D E S C R. Le I. eft Trifolium Afphalrites , ou :uinineux j il efl: haut de plus d’une coudée , tiges font minces & iioires , d’ou fortent des ;ds pendans , c|ui ont chacuii trois feiiilles nblables à célles du Lotus arbie : étaiit nouvel- elles feiitent la Rue , & quand elles font vieil- , elles ont Todeur du Bitume. La fleur eft pur- tine , fa graine elb largerte, velue, longue d’un , & a une petite gouíTe : fa racine eft mince, igue& dure.

L I E U. Elle nait dans la Sicile & dans ía unagne , & fleurit en Juillet & Aoút.

P R O P R. Sa graine & fes feüilles beues dans Í’eau , font bonnes à la pleurcfie , à Ia reten- m d’urine , au mal cadue , à Phydropifie qui mmence, & aux maux de la matrice. On doa- 3 . dragmes de la graine, & 4. des feüilles j on ;t cette plante dans les contrepoifons. L’eau íiliée dc coute la plaiue , a les mcmes eírecs.

D d vj

G. Bauh, Trlfolium pratenfe pmpiireiim^

TRIFOLIUM

Pratenfe

I.

Dod. Tuy^ Lac. Lob, Lugd» Cdf. Tab, Ger.

Fr. Treffe ou triolet des prez..

AlI. WifenkUc ou Fleyfchblum.

QJJ ALI TEZ, ch. & fec aii 3 . D.

DE SC R. La premiere forte a les feüilíe rondes >rangées trois enfemble au bout d’un pie longj & çhacune avaiít un angle blanchâtre m au milieu. Sa fleur eft blanche , qui vient ra maíTée dans une tête.

L I E U. II nait dans les prez, & dáns les lieu mi il y a de Tiierbe , & fleurit en Juiilet & Aoíii P R O P R. Le fuc du Treffle des prez eft u: Fort bon remede contre les nuages des yeux conti-e les bleíTures & les cicatríces. La deco £lion de toute la plante , étanc beué , arrete le mois blancs des femmes. La graine & la fleu ciiites dans de 1 eau & mife ea emplâue ^ amvl Uíieut les apofterajws*

Liv. VHÍ. Sect. VI. Treffle,

G. Baiih, Trifolmm f rate nfe álbum.

IIFQLIUM

Pratenfe

I I.

mh. Trag. Lac,

2U A L I T E 2 & Tec au 3. D.

) E S C R. Cettc feconde efpece efl: differente a precedente , en ce que fes feüiUes foiit lon- tces & écroites , & fes fleurs rirent fur le ge. II s’en trouve encore une troiííéme efpece> t les feüilles font rondes & petites , la fíeur jaune , & fleurit en Juillec & Aoút.

R O P R. Le Trefíle des prez preditla tem^ : , parce que lors qu elle doit arriver ^ il he- i fes feUilles>, à ce que dit Pline»

Histoire des Plantes,

G, Bauh. Trlfolmn Arvcnfe híimile fpicí tam 5 fve Lagopus^

LAG OPUS ^

Jive

Pes Leporínus.

AítUth.Ftieh, Dod.\

Lac^ Loh.

Fr. Fiei de Llevre. Ital. Pie de Lepre, AH. H^ijeriff^lf o\i

H'MZ^enk^e.

QUJ A L I T E 2, fec au 3. D.

D E S C R. Le pied de liévie a iCá u^es ror des , velues , les feüilles qui reti.enr au Trefi commun , longuetces j graine vienc en des p< rires grappes ou efpics , velues & co'toiiées, qv reíTemblenc íorc bien à iin pied de üévre.

L I E U. II croic paumi les bleds & dans le rais j cerce Planre fe voit en Juiliet & en Aoú

P R O P R. II eft aftringeant & dillecatif ctanc beu dans du vin il reíTerre ie venere , & s’j y a de íiévre il le faut prendre avec d’eau j le feüilles , les grappes, & la graine pluverifées íòn bonnes à la dyíTenterie & aux autres flux de vcb tre , concre les vomiíTemens bilieux : & aux co liques avec du vin âpre , ou du íuc de Grenadc La de:o6lion de toute la plante , en y ajoutan des feüilles de Mauve faice en vin doux , eíl: bon ne pour les accidens de laveíTie,lpécialement con tre Târdeur de Purine : la graine eft bonne à ceu; qui crachent le fang,la cendre des grappes appli quée en linimenc aiiête Ic ftux des hemonhoídes

Liv. VIII. Sect. VI. DuTreffle,

G. Bauhr Tnfollum acetofum vulgare.

RIFOLIUM Acetofum , i^yf, PanisCuciiI. five

Allelnya.

Dod, Lugd, laL Caji, Eyji.

, Paln de Cocu.

1. Saurer Klec»

Buchkleé^

2UALITE2 ,

& Tech. comme 'zeille.

D E S C R. II a quantité de pecites tigcs , ron- : & memies, qiii naiíTent toutes d’uiie feule ra- ie : chacune à rextrêmité a trois feüilles tes eií coeur , tendres & aigreletres au gout, U en a de deux forres , 1’une qui a les íleurs inches faites en ctoile : 1’autre a la fíeur jaune » a la racine écaillée.

LI E U. il nait dans les haures fo:êts,Sc dan5 lieux qui fone à couverc du Soleil , & fíeuric Avril.

^PvOPR. Toute la plante eíl refrigerative inme l’Ozeille , enfuire elle éteint la foif Sc 1 ardeurs de Teílomac , elle rafraichit le foye , fordíie le coeur. L’eau diíHllée de toute la inte efl: bonne à boire dans les íiévres chau- s i quoy que le fuc beu avec du fucre foit plu5 icace. Elle arrete le vomifTeinent de l’eftomac. ;s feüilles appliquées en emplâtre , font bonneS uifiâmmúws ^ ^ w fiuxiojQiichaudes.

HiSTOIRE DES Flantes,

G, Bauh. Trifollum hepaticmn flore fimplU

trinitas

hepatica,

Matth. Ang. Cord.

Fr. Hípatique.

Ital, Herha trinit

A II. Leberh^aut Eddleher^mt

Q^UALITEZ refroidit, feche & rei force.

DE SC R. Ses feüilles font faites en trianeíe artachees a de longues queues , qui font rou ges au bas, comme Je Cyclamen j au deíliis ellc ont marquetees de blanc. Ses tiges font foi nienues , & produifent d’abord au Prin-tempsun íieur bleuè. Eüe a quantité de racines , qui fon xougeatres & meniies.

L I E U. Elle croít parnii les arbres , dans le lieux humides & ombrageux , notamiirenc dan J^a montagne de ia fafnte Baume : il croit d( bon heure en Mars.

P R O P R. Toute Ia plante eft bonne appH. quee fur les bleííures. Une demi cuillerée dek poudre de cette herbe prife dans du vin eros feri aux ruptures & defccnres de boyaux" La de- coaion de rherbe dans de gros vin fert aux íft- flammations du gofiçr , prife en gargariíhie*

Liv. VIII. Sect. VI. BííLotuí.

?, Bauh, MelibtHs ojficin, Germavus^

O T U S

urbana ,

domeftica,

Matih. C^JI,

Triolet ar orna- 'que,

,Loio domeflico,

Slbcn Cez^cyí,

ES CR. Le Lotus domeílique a !es tiges :es de deux coudées , & quelc]uefois davanta- elles font droires , fermes » bianchues cjui Bes feüilles fembiables au Treífle des prez , :elées legerement tout autout : fes fleurs nent en gtappe , quiíont atrachées à uii pied ce , & font blancbes , jaunes ; il produit ía ne un pcu large 5c velué qui vient daus des fTes : fa racine eft longue.

R O P R. Ses qualitez fone temperées. La ne efl: bonne contre le venin , c*eft pourqiioy «n met fouvenr dans la The^ iaque. La grai- les Reurs & les feüilles cuites dans du vin , roquenc Tuiine , adoucifTent Tardeur de la ne-, font bonnes aux fuífbcations de marri- & gueriílent Vhydropiíie comrncncée , aiiili I que Ia íiévre quarte & tierce.

A'

ivs

íítS Histoire des Plant?«

pieds de hauc , & la tige mipartie , en pluiiei brarichettes des la lacineiles feüilles trois a tro femblables aux.Treíiles, peu decoupées à Tento & bien menu j fes flcurs font jaunes, croiílant des efpis couvts, puis la graine vient en des pei tes goaíTes noires , largettes , menues , & pâl(

LIE U. II croit par tout , le meilleur eft celi qui cíd fiais y il fleuiit en Juillet & Aoút.

P RO P R. Il ramollit les inflammations, pri cipalement celles des yeux^ de la macrice,dufoi dement , & des geniroires j íi Tayant fait cui avec du vin-cuit on Tapplique deíTus , en y ajoi tant Gjuelquefois un jaune d’(xuf roíH , ou de f; rine de Senegrc , ou fleur de faiine de froment avec eau íimple , il guerit les recentes apoílunit quí jettent fange comme du miei ; & la racli de Ia têtc , avec croye de Chio , vin ou noixd galíe.

minor ff! abra.

D E S C R. Í1 a communémenr trois ou quai

I.ív. VIII* Sêct. VI. T>u Melilot,

Bauh. Milelõtus cornJcuUs refle xis major.

.ELOTUS ,

jive

ila campana.

Utth* Cord»

ç. Melilot.

Meliloto,

Corom de

u.

Alchllelme^ ou Steinklee,

E S C R. Ccft une plante haute d’ une cou- qui produic quantité de tiges d’une feule ra-* : íes feüilles íbnt comrae celles du Treífle , tes à leui* naiííance , & larges à Ia cime , un pied long : fes íteurs font jaunes , d’oà °nt des gouíTes qui enfermeiit une graine 5 lougeâtre & de bonne odeur , laquella 1 ufage. Sa lacine nc íerc du rour rien.

. I E U. Elle croit dans 1’Italie en pluíieurs )ics & ailleius , la meilleure eíl celle qui a :iiilles plus ferires & plus épaiíFes : & íleu- 1 Juillec & Aout.

R.OP R. Eftant cuire dans du vin , lequel oic , elle appaife les douleurs de leílomac , ige les défauts de la matrice i fur tout íi ellc rife dans de la malvoiíie : elle adoucic rou-» es inflam mations des yeux , & du fonde- : , quand on la fait cuire dans du vin-cuic , i’on Tapplique fur iendroic uulade.

^30 Histoire des Plantes, G, Bauh, Lotus hovterjis odora^ LOTUS

fylvcílris.

Aíatih^ Ang.C^Ji,

Fr. Lotus fauvage^

A 11, Sieink^c.

QU A L I T E 2, la graine chaude au

D.

D E S C R. Elle a Ia tige hiute de deux cc cees } & les feiiilles coiTune ie Treffle des pre! fa tige eft cliargée de branches : fes fíeurs de cc leuu de bleu celefte : fa graine eíl comme le 5 Dcgie , de nieme odeut , quoy qidelle f( pliis pedte.

L í E U. Elle vienc eii abondance en Lib & en Boherae , & fleuuit en Jnin & le refte > rEfté.

P R o P R. La decocHon des feiiilles & de graine faire dans du vin , étant bciie appaife 1 doiileurs de la veííie , de Ia matrice & des ii teftins. La plante cuite dans du vin rouge , doj ©n boit la decoéUon , arrêce Ia diarrhée.

^31

H I S T O I R E

ES PLANTES.

livre NEUVIE’ME.

la Garance & autres Plantes approchan^ ?/, des efpeces de Ruirdes Legumes^ àu Per \t cheval^ de l^Aflrugaly de la R^ghjje & u Tribdus terrefiris,

SECTION PREMÍERE.

)e la Garance^ Grateron ^ & Gdlon^

G. Bauh. Rubra tinã or um f ativa.

. U B I A

fariva,

tth.Trag.Brunf.

KDoà.Gal.Gefn. afl. Lugd. Caji.

th* Rubia ún- orum.

iç. Garmce.

Rubia.

Ruvia.

Ferher Rodte.

UALIT E2 Li 1. D. fec au 3 .

ÍSC R, La piivéea.les feüilles beaucou- 51'andes ^iie Ia /auYage,^: les tiges plus ioa

■€^Í Histoiredes Piantes^

:gues & plus graíTes , auíTi-bien que les radii les tiges íbnt qiiadraiigulaires , iongucs , rud ■^ui ne chíferent pas beaucoup de celle del’A xine ou Grateron , quoy quelles foient p grandes & plus forces j les feüilles viennent intervales dans les nceuds , rangces en étoi Le fruic eíl rond , verd au commencement , p xouge , & eníin noir quand il eftmcur , la rac cft mince , longue Sc roíige.

L I E U. On la fenie en Icalie & en France d; Ics paisu:bauds , & fieurit en Juillet& Aoúr.

P R O P R. La decodion d^ la racine pulvc íee , prife au poids de derni dragmc provoc 1 urine Sc les mois avec eíficace , & cuire en c xniellée elle defopüe k foye , la ratee , les re ^ la matrice,& eíl iin remede infaillible à lepj ckemenc de bile : fa graine beue cti eau miei fait urineren grande abondance, bien quelleíl groíTe & épaiíTe 5 de forre qu elle faie quelqi fois uriner jufques au fang : mais cependani fauc que ceux qui en ufent fe Baignenc eòus jours j Sc fe faut foigneufemenc prendre gar aux excremens qui foreiront ; íes branches & I feiiilles piiees & prifes en breuvage avec duvi fone forc bonnes aux morfures des ferpens : xacine appiiquée, attire renfant> les mois, Sc R xierc-faix des femmes.

17. IX. Sect. r. lít Qíiyame fauvap.

G, Bauh, Kuhh^ fylveflris Uvis.

U B I A

fylveftris,

Matthloli ^ f, Fuch^ Dod,

Gefn> Lac.Tur,

V* Loh» Lugd.

ES C R. Ses tiges & fes íeüilles font plus ís que celles de ia domeftique ou privée , & iioins 1'udes ; fes fleurs font blanchesj la ra- n efl: pas fi rouge , & eíl plus menue.

E U. Elle croft dans les foíTez & dans Ics s j elle fíeurit en Juillet 3^: Aout.

R. O P R. Elle a les mêmes proprietez que ivée , mais plus foiblement , elle eR inutile la teinture.

í'34 Histoire des Plantes, G. Bauh. j^parme vul garis ^

A P A R I N E,

AÍpcrula.

Ji4atth.BrunfJTrag,

Fuch^Ang.Dod '

7ur, Lon. Aà.

Franç. Gratteroti. Ital, Spioneíla. ^ Efp. Prefera.

A 11. KUbkjaut,

QJJ A L I T E 2 , çli. & feche.

DES CR« L*i^parine croíc avec quantiré petites branches , rudes Sc quanées j fes feffi font pautagées par intervalles aurour de la t en façon de roue : fa Heur eíl blanche , fa gra eft ronde , dure Si bíanche , creufe au mil comme un nombril. L’herbe eíl E rude qu’( s’arrache aux vêtemens des palfans.

L I E U, Elle croic dans les champs , fur n parmi Ics Lentilles , auprés des hayes : í fleuric de porre fa femence tout i’Eílé.

P R O P R. Elle eíl abílcrEve Sc defccati E eau cjuoii diílille de cerre herbe eíl excellei contre la dydenterie , Sc contre la jaunilíe : feüilies apptiquées fur ks bleífures fraiches arrêtcnc *e fano

tiV, IX. Sect. T. Du Mu^uèf. f

G, Bauh. GMhtm luteum,

\ L L I U M.

Alatthioli 3 tc, Caji, Ltigd.

Peth Mugmt.

, Galeio,

, Coíijaleche >

'erva,

A'íegerk^aut ,

JL7 A L I T E 2 k. fec.

E S C R. Le petit Muguec fait des petires s, menués.rondes , liíTes , gariiies de feiiille*s, LCes, difpoíées en forme d’etoile:ü reíTemblc )ur au petit Graceron : toutesfois il eft moiii- plus tejidrelet , & n'eft niillement âpre ,

; liíTe par rouc , & de bonne odeur : fes Eeurs entaffées à la cime , à mode de grappes de ns , & fone jaunes ; fa raciac eít tendre 8c elue.

I E U. li fiait par tout Ic long des hayes ■ands chemiiis marécageux, & fiemit en Juil- I Aõtit.

V O P R. La fleur efl bonne appliquée fur les ares du feu i & étanche le flux de fang i en lele parmi le cerat rofat aprés Tavoir temi bleil rant qifil fe blanchiííe j & alors il eít re pour donnei: force à ceux qui font recieus^

. appelie Gaiion parce qu’il fait cailler le lair^ lême que la prerure. Il eíl deííicatíf 8i un peu , fa íieur eíl bonne comie ie fiux de fang*

Torm Ih Ec

SECTION SECO N DE.

Des cfpecej de la Rné.

G. Bauh. Ruta Lorteiifis latifolía.

R U T A hortenfis.

D E S C R. La Rue domeílique eíl íi conn pai* tout,qu’on croit la deícripcion inudle.

L I E U. On la feme dans les jardins és lie í*ecs & froids, & fleurit eii juillec & Aout i lal nieiice fe CLiéillit cn Septembre.

P R O P R. Elle digere, refout, deíTeche fbri menr, & chaíTe les vcntoíitez , elle eft exceller concre les venins , & on s’en fcrt dordinai pour fe preferver de la pefte ia mangeant en í lade : la decoéHon des feüilles reíiíle au venii ícrc à Ia toux , à la difíiculté de refpirer , à fciatique, & à la coliquei on en doic mettre da: les lavemens quon donne pour la colique&l donleürs de ventre j elle provoque Purine , ma en ufane tropon éteint le fperme j Ehuile ouí Pa cuitte écanc beué faie mouii;* les vers.

é

Liv. IX. Sect. II. I>e la Ruefauvage. ^37 G. Bauh, Rfita jyivffiyis ma^or,

R U T A

íylveftris

I.

itth. Dod, Gal,

, Lon, Lugd,

Rue fauvage,

, Ruta^

, Ruta aruda

Wd rmten,

JJ A LI TEZ, lu 4. D. & fech.

ES C R. Elle pouííe ci’iine racine quantiré ;g€S menués , avec dçs feüilles qui font plus ;ues & plus molles que celles de la piecedeii- >c qui onu mauvaife odcur. Sa fleur eíl blan- , aprés laquelle elle produit de certains bou-< , un peu plus grailds que ceux de la Rue do- icjue , dans lefquels eíl eiiclofe la graine e & amere.

I E U. Elle naíc dans les inontagiies, íieii- .1 Juiller & Aouc.

RO PR. En en mangeant grande quantité eíl un poifon morrei : on la mcc dans les repoifons : elle eíl bonne conrre le mal ca- k la fciatiqiie ; elle provoque les rnoisj&; Faic rirdes enfans dans le venne. ll n’eíl pasfúc en íervir dans les viandes.

^38 Histoire des Plantes,

G. BcUih. Ruta jylveflrls flore magno alho R U T A

Sylvcftris ,

Harmala

I 1.

Aíatth, Cliíf Lugá.

Fr. Kué fãPivagí II. ejpece.

QUAL! TE 2, cE. & íech. au 3. D

DES CR. C’eft 1111 petit Arbriííeau qui j dés faracine quantité de brancheSjdonc les fe les íont étroites & pointues j fon odeureH: te j fa fíeur blanche , dou fo-rtenc enfuite de tites teces , qai eníerment une graine tiian iaire , qui tire fur le roux & eíl amere auge dont on fe fert en Medecine.

L lE U. Elle nait en Galacie , en Cappad &. en Afie , fur des coliines , & des iieux à bii ,& fíciuic en Juiüet & Aoút.

P R OPR. Elle digere les humeurs grofli & provoque rurinc. La graine pilée avec du n du vin , du faíFran , du fuc de fenoüil , de fie ponle 5 fert pour rendre la veué plus clain quoi peut fervir auíTi la Rue precedente, don fe pourra fervir dans les compoíitions mec íiales , quand celle-cy manquera.

Liv. I X. S E c T. I I I. Ves Teves. ^3 9

: C T I O N T R o í S IFME.

Legumes qui ont des petits tenâroyis , comme la éve , hs VgIs , les Phafeoles , Gejjès , (T Afíos,

G. Baiih, F.íha^

F A B A. uth, Brunf. Ar. ff,

^ ■* o

Tur, Gefa,

\ Loí7, Cafl, ^

nç. Féve,

. Fava.

. Hava.

Bonem.

nJALITEZ,

I íech. au i . D.

« S P E C. íl y en a de pliiEeurs efpeces dilFe- es en figure , en grandcur , & en couleur.

E S C R. Eiles fotit aíTez connues par tout. lEU. On les femc daiis les bons terroirs j : fleurifient en Juillet.

lOPR. Les Eéves vertes ípiit froidcs & ides 5 elles roílerrent , nettoyent, refolvent, :chenc , & engraiíTent j elíes font la cfiair le , enflent le ventre : íeur trop grand iifage ftupide 3 & caufe de fâcheux fonges : leur <^ion[empêche la pierre & divertk les de^fiii- s íur la poicrin^.

Ee ii)

^40 Histoire des Plantes,

G. Banh. Fdha fylveflrls fruÜn rotundo at

fcnt fur cerre , embariaíTées les unes dans les tres , avec des feiiilles femblables aux preced tes i fes fleurs fone blanches tirans fur le rou viennent enfuite des gouíTes faites com celles des Lupins , plus pecites que celles d( premiere Féve , ou eft enclofe la graiiie ronde, goút de Féve.

L I E U. Elle naít dans les champs , & flei cn Juillec.

P R O P R. On croít qu"elle a les mêmes fauts & vertus que lesFéves cukivées.

F A B A

, fylvcftris. J/ÍMth. Ad. CaJ}. Líigd, Fah. Cam,

AIL IVdde bonem.

D E S C R. Elle a des tiges quarrées , qui la

Li7. IX. Sect. Iir. Be la Feve d'Egypte, ^41

D E S C R. Elle produic de grandes feüilles : ía re eft groíle d un doigc,haiue d’une coudée , Ia ur de couleur de rofe , deiix íois plus grande e celle des Pavots , laqueik laiiíe des bouríei mme les nids des gnefpes , aux rroiis deCqucl- ; fone. les ves , qui paroiíTent quelquefois L' leur couvert comme des veíiles qu’on void : 1’eau : fa graine eft plus groíTe que celle de la Lime qu on nomme Coloeapa. u I E U.Elle nait en Egypte, en Afie, dans Ic^ :s , & encore en Italie.

PR OP R. Comme fes fteurs font plus grau- s que les nôtres , aufíi elles engendrenc plus mmiditez & de fuperfluitez : elles fqnt pour- Lit utiles à 1’eftcymac & a la diíTcnterie , etanc aingeantes , à quoy la deco6lion des bouríes ns du vin eft encore meilleure : On mange ia ciiie auíTi-bien que Rls Eéves.

F A B A ./ígypcia, Matíhiolí.

. Féve a Egypte. p. IhhoVi^.

Ee iilj

Q.UALITEZ, ch. & hum ide.

D E S C R. Sa Eeiiille efl: femblable au Lier; quoique pius tendre : fa tigeeft menue , & a tendions pour s’attacher aux procKaines pl tes ; il devient íí grand qu oii en couvre les t nes & les pavillons des jaidins : íes goulTes í íemblables à celles du Senegré , quoi que p longues & plus boáues : fa graine reíTemble à loignon , de diverfes couleurs , & jaune poui plúpart.

L I E U. On le feme dans tous les jardins ileurit en Juin & JuiiJet.

P R O P R. La graine mangee en viande venteufe & difíicile à digerer beaucoup plus ( ies Ea imoles ordinaires ; clle engendre beaucc de fpeiTne& incite à Pamour , les gouíTes ét tendres fe mangent en íalade , elles lâchent ventre, proyoquent Purine caufent de fâch< íonges.

Liv. IX. Sect. ííI. T^h^eoles. Bauh. Snnlax Çv lo^íiíi furfitm rigente. Phafeolpu parvtis ítalicus,

I A S E O L í.

MdithioU^

nç. Phafeole,

, Faffgívoli,

. Fr i foi es . ^ Alu- %ãs y Indigite! as,

Wdfch^ , , íitrkilçhé.

C 45

vd

U A L I T E 2 , i hum. aii I . D.

E S C R. Les Phafeoles oiic lès feüilles preE- ;omme le Eiene , mais pias larges, plus inaE êc (]ui naiíTcot trois à tuois : les Heurs íonc ches , <i ou naiílent enfuite des gouíTes lon-. j aigues 6c vertes, qiúblanchiílènc en meurií^ j la graine qui eíl au dedans reíTemble aux lons des animaux.

I E U. On les ferne dans les cbamps Sc daHSí udins, ondes plante cn Avril , Sc font meius; oút Sc Septembre.

Pv O P R. Les jaunes & les rouges font plu5 ds que les autres : ils enflenc PeílGmac Sc Ia nenrent j mais ils engendrent quantité de ne , & incitent à ramoui* , íur tout E on le.3 ^eavec du Polvre long , de la Galanga Sc dm i Sc encor davantage fi on les cuit dans da levacbe juíqua ce qu ils íe rompentrlls in^. nodent moins Peftomac érant mangez avea moutarde , Sc mangex cias ou verds ils iciu à Yomk^ E e T

644 Histoire des Plantes, G. Bauh, Ochrus folio integro cttpreolos emittent

A R A C U S AíatthíolL

Fr, Féve fauvage,

Ali. Schvvartz.€ Oder. vmlde.. Bomn^.

DES C R. L’Arácus rampe par terre , ayan tdge quadranguiaiie , & un peii rude , elle ne fere pas beaiicoup de celles des Ciches , & í iòngues feiiiiles qui renvironnent : fes fl( ue foQt pas grandes , reíTemblans à celles rOrobe , d’ou naiííent des gouíTes qui reíí blent à celles des poids , mais plus petices dedans, deíquelles eft la graine rude , ronde de couleuu noiiâne.

L I E U. II nait communément dans les bl( & fleurit en Juin , & eft meur en Juillet & A( PROPR. II eíl abílcrfif, re&lutifj U j toye & purge.

Liv. IX. Sect. . Be líí Gejfe, G. Baiih. Lnhirus latlfolíus^

D E S C R. La Geífe a Ia tige anguIeurc-& pla- , les feiiilies Idngues , écroires , aigues j touv jrs attachées deux à Heux à une. qiieué aui Jireu defquelles il paííe un fleau , par lequeli es s’attacheiic aux branches , ieurs íleuts. fone mches , lemblables a-celles des poids , leq-rs: iiíles foiit 'larges , plattes , & noiiéss ai Fa^ ade rouleau, dans lefquelles il y a des graüisí mes 5 larges, ávec des angles inégaux.

I E-U. II cvüic dans les jardins cultivez,il íTea- au mois de Juin , & eft meur en Juillet- 6a m.

R O P R. Le jus de toute la plat^te. écanr ts enbreuvage eíF bon aux crachemens fang í: parce qu il eft refrigeratif , il reprime les )ns de 1’eílomaciles fieurs des femmes &-é^aa^ e le fang du nez^.

l!, Kíchern.

\ Geífe culíívee m>: fl Hulss

etrolíes»

LYMENUM

five

Cortiiía,

E s 7|j

D E S C R. Elíe a les feüüles comme Ia VeíE mais pliis menués & plus longU€s. Sa tíge c qiiarrée *, fes fleiiis íont rougeâtres, d ou pende des gouííes qui íont plus courtes que celles d pois 5 & plus grandes que celles des Lentille fa graine eíl noire & un peu plus groíTe que cej de Ia Veíle.

L I E U. Elle nait d elle-raême dans les hayi & dans les bleds , & an la Teme dans les chamj elle íleulit en May & Juillet.

P R O P R. Sa graine eft amere , de fubftan terreílre , abfterfive & aílringcante : elle eft mauvaife digeftion pour les hommes , qr quellc foit bonne pour les pigcons , etant peu rôtie Sc pilée , puis cuitte comme les Lent ies j elle arrete le devoyement d eftomac : farine niêlée avee du miei Sc appliquee eíFace leinilks^í çacjaes qvi ou ^ ívix k peau*

Liv. IX. Sect. III. Ve l* A fios. ^47

lauh. Lathyrus Arvenfis refens tnberofus^

E U D O Apios.

Aplos batard

Í.UALITE2. & fec.

) E S C R. II jette force riges, qui font d’u- oudéede hauc ou pios , quipampent par ter- )mme la VeíTe , les feüilles íbnt longuettes 1 peu âpres j il fleurit au mois de juin , pro- ànt des fieurs incarnates , faires comme des qoi íont odoiiferanres , Sc lors qu elles benc 5 elles lâiíTenc des gouíTes , qui enfer- it la graine : il a uols ou quatre racine atra- is à uii íil , comme la Blipendula , qui ref- blent à des poires , étant noires dehors , 8c iches dedans > les Allemans les appellent noix ferre 5 elles ne font nullement laxatives.

. I E U. On en trouve beaucoup en Bohem®^ s les Yignes , il flemit en juin.

' R 0 P R. II a ks mçínes veitus que Tautre.

€"48 Histoire des Plantes,

G. Bauh. ç '(^ vidgarls acut ' ore folio fe?níne par7jo nlgro, VICIA

Aí.iuhio.íl ,

Lsic^ Cuf.

Franç.

Ital, Jfac^.

AÍl. Wicken.

D E S C R. La VeíTe a la tige aíTez groíTe qi rée d’enviion trois pieds de haac , les feüi étendaés , Tune a Toppoíite de Faurre , les fl( font puipurées coiiiaie celles de la féve , & pecites branches font aitachées à des gouíTes ] tes , qui conciennent les grains de couleur i ràcre .

L I E U. Ga la íeme dans les champs €ile meurit en Juillec & Aoiu.

P R O P R. Les Paííans les amaíTent avec goulles & toute la plante pour cn nonirir bécail : Elles ne font pas d’*arage en la Medi ne , ny de noaicuie aiix hoinmes , paice qi ies íonc de difíicile digetiion , & reíTeireni ventre *, Si par confequent étanc de femblíi nature , Sc de mauvais goút , elles donnent i nourricure mau vai fe , Sc groíliére , propie à geadrci' un fuc melancoUque.

Liv^. IX. Sect, IV. De f(t Lentille, 6^^ G. Bauh. Lens ma,or.

L E N S.

Utih, Loh^

Caf. Cajl,

anç. Lentille.

il L^^nte^oii Lm-

tkchl^^

p. Lenleyas^

L Llnfe?u

QU A L I T E 2,

. au z. D„

D E S C R. Ell€ a ics reumeb ptui> pecices que^ lies de la VeíTe/a Retii: eft quafi femblable, d iíTent de petices gouíTes , ferrces & un pert ictes , ou íont enferniées les Lentilles trois oa- atre dans chacune pouu le plus j elles forit ron- s, platces, couvertes d’une petite peauj les unes ac blanches , qui font les meilleures , les au- ís cendiées j & celles-ci ont la fieur blanche rouge, les autres Emplement blanches. Elles iic ennemies du Grateron.

L I E U. On les feme par tout dans les champs mme les aucres Legumes j elles fleudíTent euriíTent en Juillet & Aoiit.

P R O P R. Leurs qualitez font teinperées. les font im fang gToíÇei* à ceux qui en ufenc [)pj& les rendenc fujets aux maux atrabilaires^ >mme aux cancers , à la gale , aux ulceres , ix douleurs de nerfs. Elles éteignenc les fen- mens de la luxure. Elles caufent des fonges )ouveiitables p ^ auifeut à la tcte , 6c aux oulmpus,

SECTION Q^UATRIPME,

Des L.^gtmes ejul n* ont pawt de tenàrons ^

comme í*Oyobe , & les Pois chiches,

G. Eauh. Orcbus filiquis articulMM íefnine map

ERCJUM,

five Orobiis.

Mdtth. Ge^n^A7ig.

Lugd,

Franç.E^^/jOii vejft notre.

Ita!. Erno^ Oroho Moco^ Robeglla, Efp. Ter vo yverveí. Aliem. Eruen ^ oii Rofvvichen,

QU A L I T E 2, ch.au I.D.& íec au i.

D E S C R. II feroit inutilc d’en parlei* , éra: íi comnmn.

L I E U, II vieiit dans les lieux maigres & fec P R O p R. II eft incihf , & abíleiEf, & defop le auííi : mais íi oii en mange en abondance fait piíTcr le faog j il caiife pefanreur de tête trouble le ventre, on le fait boüiilii* pour ei greíTer les bceufs. La plante rocie & incorp( ree avec du miei , de la groíTem* d’une iioix , e bonne pour donner à mangei* aux Phthifiqm qui ne reçoivent poinr de nourriture de leui* d( codion , gneric les mules aux talons , & Iesd< mangeaifons de rout le corps , f\ on les fonicr te 5 cuit en yinaigre , Sc appliqué fur le feu vob ge il eft Fort bon , pourveii quon i’y lajJTe tioi )oars fans le débander.

Liv. IX. Sect. ÍV. Ves “Poíx chiches.

G. Bauh. Cker fatirum.

C I C E R

Domeftica,

Matth, Brunf,

mç. Clches , ou Clces»

I. Cece o Cicero Cicherchia,

L Zlfern^ z^ifer Erhf.

CLUALITEZ,

& fec au I . D.

) B S C R. La plante croit haute d une coudce :c de feüilles longuetces , dentelées , blan- ires , & velues. Sa tige eíl dure comine du s , avec force branches qui ont des fteurs ■purines , d'ou naiííent des gouííes cources , laminécs , avec une pointe menué , à la cime, ]uelles n’onc pas plus de deux grains ; fa ra- e eíl dure comme du bois, barbue de tout côté •rofonde.

^ I E U. On les femc dans les bons terroirs.

* R O P R. lis riennent quelque peu du falé & 1’amei: , ils provoquent , ils nettoient , ils nent , & excitent des ventoíitez. La feconde :o6lion des poids chiches beué à jeun provo- í Purine & fert aux hydropiques j mais leut p grand ufage nuic aux reins, & à la vefcie , & :ite beaucoup à Pamour. Mangez verds com- ; les pois , & les féves , ils ne fone pas mal- ns.

€^2. Histoire des Plantes,

G. Bauh. LiU^pirms Çatlvus flore alho.

L U P I N U S Sati vus.

Aíahlh.BrHnf.Trag.

Fnch^ Lac. Cord,

Franç. L'ip'n\

Ital. Lupino.

Efp, AtramuTi.

AP. WJ-kjolhn

Fi^igbohrun»

QUALITE2|, ch.ôc fcc áii i. D.

D E S C R. Le domeíHque eft haut d’ une cou< & demijía cige eíl mediociement épaiíEe , ron velué , d’un verd jauniíEant : fes feüilles croiíT aiternativeinenr , unies deíTus , & cottoiin deíTous ; elles fe partagent en cinq íix ou í pieces d’un gouc un peu amerj fes fleuus font d blanc pâie ou riuant fm* le bleujfes gouíTes enfu font tournées ea haut, comme celles des févc velues & épaiíTes ; dans lefquelles il y a cinq íix grains , feparez par des meinbranes , blai au dchols & jaunes au dedans. La racine eft du blanche , divifée en pluíieurs rameaux.

L I E U. Il aime les lieux fecs , Sc fablonnci il fe trouve à Ville-neuve d’Avignon , il fleu fuivant le pays en tiois fois , en May , Juillct Aolic.

P R. O P R. Il engraiíTe le bétail & les tenes il eft femé.Sa farine piife en breuvage chaíTe vermine. La decodion eft bonne à ceux qui c mal a Ia rate : elle eft bonne aufti appiiquée [ dehors aux ulceres , à la gratelle, Sc aux teign

Liv. IX. Sect. IV. D/í 7enugrec, ^53

G, Bauh, Foènum G^Acum (atlvum,

OE N U M Grítciim. auh. Lac. Tur,

Lon, Ad. Lob Dod.Cafl. Uf,

inç, Fcnugrec,

1. Fímireca.

). Alholitas

fafoL alfoYuas,

2J7 A L I T E 2f:

& ch, au 2. D.

) E S C R. C’eíl: une plante foit connue par les Apotiquaires, Ses feuilles font fembla- s à celles du Triolet , dentelées tout au tour. tiges & fes branches font Fort menues. Ses its font petites 8c blaiiches ; Sa graine vienc is de perits corncts , couibcz , longs , deliez,, ntus , de mauvaife odeur. li a quantité dera- es menués.

T E M P S, On le íeme au mois de Mars dans tetroit gras , 8c il fe rrouve daiís le Daiiphiné, tnontagnes d^Ambrum , il fieurit en Juillet.

? R O P R. Eftant appliqué fur les apoftemes luds il les cnflammc davantagc. iPnettoyej, ;ere , arnollin 8c refouc. La graine dans de lu miellée , amoUit les abfcés intcrieurs , 8c íe .avec un peu de miei , elle tire dehors tott- les mau^íai^es bumeurs des inteftins 8c appai- Les douleiirs incerieures. Sa decodion , 8c la line pilée font Fort bonnes appliquées aiix cties des deux fexes pour en ôcer les douleurs^

6^54 HigToiRE DES Plantes,

SECTION 91IN(^UIE’M

T)íí Seeuridítc^ ^ ctutres apprechantes àn Xrlhu Ó' RegHehjfe,

G. Bauh. Securidíícíi luted

HEDYSARUM ,

Securidaca major.

Manh, & CaJ}.

Apoth. Pãeclnmn. Franç. Pévç luplne. All. Linfen mkjaut.

QIJAlITEZ , graiiie eíl chaude & feche.

D E S C R. La gi'aine a les feüilles comme 1 pois chiches , & il en nait onze de chaque i mcau: fes tiges font fouples & menuesi, fes fleu purpurines , claires comme celles des pois , qu que moindres , d oii fortcnt des gouííes comue platres & pointiies j elles ont une graine ame & lonífâtre comme l’herbe, elle n’a quune racii blanche Sc chevelue.

L I E U. Elle naic dans les bleds, Sc fleurit< Juillet& Aoút.

P R O P R. Son goüt eft aaier , abfterfif , defopilacif j il eíl: bon à Teílomac 5 Ia farine i Ia graine, nettoye les bleíTures , & les ulcere; & mêlée avec du miei, elle gueric les darues , L lentilles Sc les taches du vifage.

í,iv. IX. Sect. V. T>u fer âe CheveiL ^55 G. Bauh, Ferrum Qlfn>ya C t -rui

FER R A RA^

Cavallo ,

Oti

írrumEquIniim.

inai-ia minor ^

Süiqua.

Matthiolu

\ Fer dc cheveíl,

, S ferra Cavallo^

11, Monkzaut^ 5c Kl eia monkjaut,

QV A L í T E 2,

3ide 6c feche.

D E S C R. Ceíl: ime plauce rare , qui a les üilles comme la petite Securidaca , creufes à la me , faites en coeiu* ,& divifées par une ligne urbe. Ellè produic des gouííes longuettes , attcs , ou vertes du côté d’en bas par des dé- lupures coLirbes , comrae fi ei les étoient piei- ;s de troiis. Toute Ia ciuconference reíTemblc fez bien à un fer de clieval , d’oii elle a pris fou )mltaliende Sferra cavdlo. Ses tiges fone an- ileufes 6c canelées , 6c eiles jetreiic pluEeurs anches de tous côtez. La graine qui íorc des juíTes eft faire en cioilTaiic , ce qui lui a donné nom de Lunaria minor.

LI E U. Elie nait fur les bautes monragnes, lieux pierreux & maigres , proebe de Monr- ilier j auííi en la Montagne du Puis- d’ho mine 1 Auvergne , 6c flcurit en Ma}^

PROPR. Ellc a les mêmes verrus que Ia ;tite Securidaca , comrae elle en a Ia figure. Oii loiie poiir êcre bonrie aux bleíTures appliquée u dehors , 6c étanc beiic elle fert á cela même.

^5^ HiSrOiRE DES PLAbííES,

G, Bauh. Poljgala major Majfillotica^

POLYGALA

PolygaUim.

Matih.Long.Tah

All. Cruj/fdagen,

QUALITEZ cli. ôc humide.

D E S C R. Le Polygala eíl une plante de Lauceur d’un pan : il a les feüilles comme la 1 íille,&a uii goúc aíhingent. On «e fcait l)ieii au vrai , E la plante qui eíl icy décrite vrai Polygala des Anciens , du iiioins elie a la figure , & les propriecez.

L i £ U. II croic dans les lieux aiides , & c Hiins , proche de Feurs en Eor^Ll dans les blei 6c fleunt cn Mai.

P R O P R. PiiiVen breuvage.elle fait venii lait aux nourrifies comme fon nom Crec le moigne , qui veur dúe , abondante en lait.

Bauh. Tribulus terreflrls Ciccrls filio , fruBii ac file at»

IIBUL Terreftrís. líth, Cord.Gefn,

Tribule^faUgots fcarbots 3 trefe \eau^

iholo terrefre,

. júbroyos & brochos»

UALI TEZ,

& fec au 1. D.

E S C R. Le terreílre a les Teüilles comme ouipieu , quoycjiie plus in inces. Scs farmens 3enc par tene , il a parmi fes feiiilics eer- ís epines fortes , & dures , & d’un goúc

I E U. II vient auprés des rivieres , & des Ics mazures , & íleurit en Tuillet & Aour.

R O P R. II eíl froid , & aftringeanr j ainfi il íche les inflammations , & arrete le flux :ng. Le fruitqui eíl compofé de parcies fub- > erant beu diíTout les pierres qui s’engen- t dans les reins , & beu au poids de demi me avec du vin , il fett contre les moi-ru: es vipere & les veiiins ; le mêmeyferc auíli Lqoé en emplâcre. Sa decodlion répandué à fa.it mourir les puces.

^5^ HisToiRE DES Plantes,

S E C T I O N S I X I E' M E.

Dh yiJIragal.onCices^G alega Regtielifj G. Bauh, jújlragalum Matíh^

D E S C R. UAftragalus efl: une penre pl qui a les Feüilles & les branches femblables pois chiches j fes fleurs foni: petites , piupu ía uacine eíl ronde , de la groíTeur de celle; Reforcs , de laquelle il en íbrt: d’autres maí & noires , dures com me de come , entrela enfemble , d’un gouc aftringeant.

L I E U. Elle croic és, lieux bartus des ve ombrageux & pleins de neige , & particul: iiient lur le Mont Phcenée , en Arcadie.

PR O P R. Ses racines font aftringentes , elle eíl Fort deíTicative , écant priFes avec di elles reíTeiTent le ventre , & provoque l’ur fechées & miFes en poudre 5 elle eíl propre ulceres inveterces. Elle éranche le Fang , 1 elle eíl bien difíicilc à pulveriFcr à cauFe d dure ré.

Liv. IX. Í5Eet. Vr. Du Gdeggi.

G. Bauh.

ALEGA

Lita Capraria. itth, Gejh.

Cafl, Cá7rh

nç. Galega.

Lavaaefe ou javaminl,

> Geys Rante^u

UALI TEZ , 5: íec.

ES CR. Sa tige eft haure dhiii pied & de- lyant pluficurs branches j fes feüilles íoiu iiectes j Sc epaiíTes , atrachées pluíieurs à queué , & rangées par ordre depart & dau- comme à la Veíle j elles font conime bleucs h dos , & vertes au deílous ; fa fíeur vienc cime^ 5 d iin bíanc tirant fur le rouge , aííèz e , d oii naic iinc gouíTe ronde Sc droitc j laquelle eíl eiifermée la graine. ^

E U. Ell.e fe trouve dans les lieux humi- aqiiariques for le bord des foíTez , 6c quafi oiit , Sc fleurit en Jiiillet & Aoút.

I O P R. Mangée crue en íalade , ou cuitc le pocage , elie a une vertu admirabíc pre(ervcr de la peíle : le même arrive à qiii boivent tous les jours fon fuc a jeun vin ; elle eíl auíli boniie contre les is , Sc les morfiircs ‘des ferpens piife dc e 5 comme aiiíTi dans les fiévrcs pcrtilcn*. s & pour ruer les yeis dans corps.

Tme II. p f

660 Histoire des Plantes, G. Bauh. Gljic)/rrhiz.a capite Echwato,

DULCIS RADIX,

Gi. Glycyrrhiza.

DES CR. Ceíl une plante branchue & c a fes branches haures de deux coudées : feiiilles font feiiiblables à celles de Lentifqu attachées deux à deux ; épaiíles , graífes gommeufes aii manier. Sa fíeur eft comme ce de rHyacinthej foii fiuit eft grand comme pelotes du Plane , plus âpre dans des gouíTc femblables à celles des Lentifques.

LI EU. II s'en trouve en Allemagne proc de Nuiemberg , 6c fleurit en Juillet , 6c la grai eft meure en Septembre.

P R O P R. On épaiíTit le jus comme on f le Lycium , ce íuc eft Fort bon à râpieté de í7oro-e : mais il le fauc laiíTer fondre fous langue, il eft foit bon à la douleur d’eftoma de "la poitiine 6c du foye , & pris en breuva avcc du vin cuic, il guciit la gratclle , la vef & les douleurs des rcins , il dcíalrcie quand il fondu , eft bon aux plaics éranr enduic deíT La decoíftion de la racine fraiche íerc a mêmcs choles que clcíTus.

1.

Matth. Dod. GaL Lac. Cafi.

Apoth, Vquiritia. Et. Reglyjfe , ou Re-

gaijfe. ^ _

It. Regolitia»

Eíp. T{egaliz.a. Aliem. SufzholtX^

QJJ A L I T E 2, temp. ch. 6c hum.

Li r. IX. SEcr. IV. m U tegtife. çst 'JèM^tGlycyYyhlz.itJüi^HoJei^vcl GcYxn^nlctt^

ÜLCIS RADIX

Gr. Glycyrrhiza.

I 1.

M^tthiolK

potli^ Lii^ulrUia,

Q^UALITEZ , np. ch. & hum.

E S C R. Cette fec@nãe efpece neft diíFeren, ie lautie quen ce qu-elie n’a point de fruir. ; II ^ ^ abondance eii Italie , &

AHemagne : elle fleurit en Juillet , & la erai- eít nieure en Septembr^, ^

' R o P R. Elle a les mémes vertus que Ia luerc ; a quoi ou peut ajoúter ce que loa Jims, qu elles font abfterfives,mondifícatives tives , & tempercnt Fâcreté des hutoeurs : & r ce elles font fingulieres aux ardeurs de l’u- ) c luc de la racinc efl: fingulierement boa I0U.X , & quelque pcu aftringein , & par ce en il elt propre a mitiger toutes rudelTes & tez par la medíocre temperature ; non feu. •nr a la gorge , & au canal du poímon; mais toijte 1 aprece de la Yefcíe,

Ff

DES CR. UHemionitis a les feüilles ferr Blabks ati Dracunculus, mais plus larges , fairc cn croiííant courbes. Elle a quaiitité de lac: nes menues & attachées enfemble , elle ne jett ni tige, ni fleurs « ni graine , & fon goüren âpn LI EU. Elle croit dans les lieux pierreux ( baimides , cõliimc dans des grottes , dans les lu nes de Rome & autres lieux d’ícalie j elle dui tout i’Hyver , & produit des nouvelles feüili< cn Avril.

P R O P R. Elle eíb aflringente & amere, bei dans du vinaigre elle efl un fouverain remede ai incommoditez de la rate endurcie 6c opilec 6c autres accidens.

ji

1*^ ''V

a

6 6^

)ES PLANTES.

SECTION PREA4ÍERE.

G. Bauh. Lingiin CervhuíXJfficítiarm/j^

iJJ A L I T E Z , au I. D. & Tech.

D E S C R. Elle a les feiiilles comme celles de zeille 5 bien qu’elles foient plus longues , dc s vertes. Eile en jecte fix ou íept , qui fone ies & liíTées par devant & par derrierç j eiles de certaines marques rougeâtres qui les ^eríent par certains intervalles. Eiíe ne pro»-

H I s T o I R E

livre d I X I E’M E.

Des flãntes capUlaires & chevelnh.

is Langnes de Cerf, de Serpent ú' des C^pilUires.

HÍYLLITIS.

MatthioH 5 od, Ant. Ldç JThy n fn,Ad.Lob,Thal, )oth. DngMd C^.Yvina.

, Langue de Qjrfl L'ngua Cervlna, p. Lengim CervU

Yia,

1. Hl'rtZ.ung,

Htstoiri bzs Plantes, duit ni rige ni fíeur , ni graine j & a un f^oi biúlé. ^

L I E U. Elle croit és lieux ombrageux, valéi Kumides & pieireufes 5 elle produit fes premien feüilles en Avril.

P R O P R. Ses feüilles ctiites dans du vin foi bomies aüx morfures des ferpens , tant pour 1 bommes 5 que pour les betes àquatre pieds, on leur en mec par la bouche , étant prifes ( brei^vage elles font propres à la diíTenterie llux de ventre > on s’en íert communément ai accidcns de la ratte : fon eau gargarizée fert ía luetre relaxée , & aux ulceres du palais. G fe lave , auíli de ladite eau quand ona le pala écorché , & les gencives fanglantes^

liv. X. Sect. T. Tfe U Lmgue de ferpent, 66 ^ G. Bâuh. Ophiõglojfum 'vulgMum.

)PHíOGLOS- SUM, five

íngua feipentina. latth.Trag. Fuch . Dod efn. Lon> JhaL Lugd. ib.

'ãiiç. Lmgue de fer- pent , herbe fans couture.

al. JjngtiA ferpen fi- na.

1 1 .Schlangenz,unghiny Elnblatti,

QJL7ALIT E2

ch. au 3 . D.

D ES CR. Elle produic une fcüijle , qui eíl :aíTe , & femblable à celle du plantai a d’eau ,

1 bas de laquelle fort une petite tige , qui a la cime une certaine languette pâle , appro- lanc de celle du ferpcnt *, cc qui lui a donné u nom. Sa racine efi: menue , divifée en peu capillamens.

LI EU. Elle nait dans les prez humidcs ais clle ne dure que depuis le milieu de May , íqu’à la fin de Tuin.

PROPR. Elle deífeche fans beaiicoup d»e laleur j elle efl: fort bonne pour íoiider les eífures , & encore pour les ruptures defcen- s de boyaux , fur touc des enfans. Les feüilles aiches appliquces fur les blcíTures les gnerif- nt. admirablement. Tome la plante cuicte tns du^ros vin eft bonne aux yeux pleureux , s lavant fouvent de cette decoâ:ioB. Cn eii it de 1’huile , comme on fak de rhuilc roíac >* ü fert aux mcnies chofes.

F f iiij

i66 H 1 S T O I R I DES P L A N T

G. Banh. C et cr ac b G^clnarum.

ASPLENiUM ,

five

Scolopendritim, Mattb, DcJ, Ga!, Gt^n,Lac, TuY,Aà, Caj?. Lugd,

Apoth. CcHrach, Frajiç. Scrolopendre vraye,

Efp. DoradllU,

Áll. Stelnfarn > & Addtz^kraiit,

QJJALITE2, cb.au i.&fecaui.D.

DES CR. L’ Afplenium , o\i CetexacK jet quantité de feüilles d’une íeule raeine , feiubí bies à la Scolopendie animal vcnimeux.il na fan^ tiges , fans flems 6c íans graine : íes feü ies íbnc découpées comme celles du Polypod mais plus couites 6c plus écroites , jaunes p deíTous 6c rondes , vcrres par deííus. La raci eíl noire 6c velue.

L 1 E U. II naic dans les.montagnes , dans 1 fentes des pierres , 6c dans Ies lieux âpres & h mides i il coníerve tout l’Hyvcr fa verdure, produit des nouvelles fcüilles en Avril.

P R O P R. II eíl incibf 6c aperitif : La dec dion dans du vin defopile le íoye , 6c la ran cíl bonncpour la pierre , 6c pour la íiévre quí le , ellc purge la billc noire , 6c fert concre diíficulté d’uiinc.

Liv, X. Sect. I. De la Lunairie. é^7

D E S C R. La perire LunairG eíl: une forrpetite nce, qui neft jamais guere pius haure que* npaii,el!e na qu-une tige , ronde, mince ,> i;n.e , du miíieu de laqueíle íorc d’un côré ^ branche feule , laqueíle a de chaquecôté fenr illes cnnííees Tune íuv rautre, faires en croif^ C j épaiíles& dures comnie ceiles du chouv :in. El!e jette de rautre côré une perite bran- oii font íes fleurs , qiii font comme ceiles d«? ente Czeille. Sa graine db roíiíTe , rende , 8c te , qui vienr en grappe. d EU. li crok íuu les hautes Montao-nes; oramment à çelle du Puis-d’homme en^Au- ;né , & en des lieux ou il y a quantité d’Eer- :elle fe trouve enMay & Juillet , aprés ellè: inoüit.

R O P R. Toute Ia plante eíl' excellente tir les bleífures , & guerit les ruptures , 8c les^ entes de boyaux des enfahs qiiand elle dk * í comme auíTi pour arréter la dyírcnteiie^.

66^ Histoire pes Plante Sy G. Bauh* Aàimtum folíis coriandru ADI ANTUM. fidmh. pHch^ Dod^

Arjg, Laç, Ad*

Apoch, Cdpillus V meris.

Franç^ Cheveux de V rnHS^

Ital. Capei Kenere.

Efpa Culentrillo <a Pez,o^

AlL Pravvenhar^ yenus haur.

QU A L I T E 2;. ch^ 5c fr. temp.

D E S C R. Le noír a de petires feüilles fe bíables à celles du Coriandie , & deebiquer tout autour ; les rameaiíx qui les portent f( noiis dcliez & lui^aiis , de la hauteur d'iin pa Ceft de cette foíte quoii employe dans la ^ decitie ( car leblanc eft piefqueinutilc. )

LI E U. IL nair. dans les lieux oinbrageux fuT tout proche les cheutes des eaux v elle d taute Tannee^ & renouvelle fes feüilles en Av P R O P E^ll eft bcHi contre les iTiaux dufc & les obftru<ftions de la rate > il defopile 6c g lic la difficulté d"haleine , & putiEe le fang , propre à la jauniíTe & autres maladies qui] cedent d’opilation étant mife en infufion 2 d’eau de períil , de chicotee , ou boüillon de ] chiches, ou cjes femences ftoidcs, ou de petit 1 il tefout les éctoüelles , ilrompt la pietre& utiner , la lefcive guetit la rache ; leux íiio] propte à- tout çe que deíTus^

Liv. X. Sect. I. jyu Fâiitric^ 66^^

G. Baiih; Trichomanes five Polytrichum ojficlníirHm»

raiCHOMANES. íatfb,Trag, Ffich ng, Dod, Cord. ifn. 7 nr, Lac.Ad,

é,

?of, Polytrkhnm. anç. Poiytric,

J. Poíytrlcbõ,

Ptílythrtco^ j. F^f^idertodt liter Síeimbrech,

CLU ALITE 2,

ÒC/temp. cL & fr.

ES C R. li reifemble à la fougere 5 mais iil beaucoup plus pctit : fes feüilles font íem^^ >Ies à ceiles des Lentilles , Fort meniiEs & ^ees par ^oídie 5 I une:.a I oppofite de raucrc* deiix eotez, Ses buaiicKes íoiit menues 3^ ís ', reluifantes & dc' couleur obfcüie. La ra%- leíl foit petirc.

1 E U. íi vieiíc dans dè.s lieax humides ,ill ?eure toLijours vcrd , .com me ia Capilíus Ve?

s.

E^O P R. Il deCeche , H relout , & digere^; t beu , il eíb bon coacre la pieire j ^ , pouc Dyer les po ulmo tis v wuidaiic les humeuTff- Geres. 11 aarete la diariiiee , & a le mêmc'

: que i Adiantum , étantappliqué par dehors- 2. tece il fait revenk les Chevetix ^ qui íezpar maladie,

E f v|)

fe'7o Histoire des Plantes». G. Baah. Ruta murar iu

PARONYCHIA

,jl've

Ruta pariet Matth.. Lac.

Apoth. Salvia vii dl.:

f ranç. Perce^^plerre.,

QU A L I T E Z , Sc fec a\i 3 . D.

D E S C R. La praiiiere eíl une petite lierB oui a quantité de branclies ; elle reííemble Pçplos : fes feüilles font fi iemblables à la F quon l’a appellée Kuta muraria v ellc a tiges vertes qui croiífent en quantité 5 fes ees font menues comme des cheveux,

E l E U. Elle crok daus les lieux piem fnt les vieilles mafures , & même fiu* le m des arbres , étant verte en Hyver.

P R O P R. Elle eíl attenuative & dilTec 7c 5 en fes parties fans aucune mordicatic elle a la force de faire fortir la gravelle reins , & de faire uriner •, cefl: pour cela pluíieius Pont mife entre les efpeces de Saxi gia. La poudre de cetce plante prife quar* jours de fui te , a gueri pluíieurs enfans . sivoicnt des deíts^tes de boyav^x } a quoi leR e.Xwclkate..

Liv. X. Sect. II. De la Fougere. Sfí,

SECTION SECONDE.

De la Fougere, Lo/ichitis , Ó" Polypoâe,

Síuh.. Fillx ramofa rnajcrpinmlis obinju non^ dentatís.

F 1 L I X

íoeiiiina.

atth.Fí^ch,. Dod,

Ad^ LobXafl.. Ltigd, TdF , Fougere femelle,. il, Fclçe,. p, Hflechoyerva, 1. Wuldifarn».

Fàrnl^íitií,.

QU ALIT E2 ,

-eíl: ainei e com me Tiâle , & a le reílc' fes qualitez.

DESCR. Ses feüilles íont àc meme que le diamâie , mais elle a une tige & quanti- de branches , elle a pluEeuis racines qúi font igues & recouibées , noires & quelquefois

sjaunes. r .j

L I E U. Elle naic dans tous les heux-troids,

> feüilles fovtant en Aviil & periíTeiic en Sep- mbre.

PROPR. Elle reiid les femmes fteriles, ís feüilles frakhes mangécs parmi d’aucres n:bages lâcheat le ventre : la. racine érant milc ms mi tonneau empeche le vin de s’èuaigrk.. lie. meurc dans deux aiis quaiid on emECche. s pouílei: fesbíanebes,.

^7^ Histoire des Planteç, G, Bauh. Flllx non rãmo^^a. Aentatã

F I L L X

mas.

Matih, Fuch, Dod,

Tkr. LacXon, Ad,

LaK Cafl, Luoà.

*Tar?, Gcjn,

Fr. Fouq^eretnal^,

Irai, Fé:lce rnafíblo,

Efp. Helechoycrva.

:A11. Wddtfam.

Mmnle.

QUALITE2, ch. & fec au D.

D E S C R. Le Mâle a les feüilles comrae Femeile i, mais il na ni branches , ni tige , ieiirs. II a une queue longue d’une €oudé( dont les les font decoupées des deux cotes & dont iodeur eR defagieable 5- fa racine efi fieur de terre , noive , ionguette , & veluc , 1 ^uelle produit plufieurs gernies , & eíl aftrij genre au goiu,

LIE U. Elle croír dans les montagnes pavmHes vochers j les feüilles fortent en A vii & periHent en Septembie.

PRO PR. Sa racine prife en brenvage a poids de quatre dragmes dans de i’eaa rnielléc fait mourir les vers larges , mais avant que J prendre il fauc manger des Ails. Elle guerit k enflures. de Ia ratte j prife par la bouche elle fa] mourir les enfans dans le ventre de Ia mere,í fáit avorter , faifant ílériles les fenimes» Le. Rc fcau Sc lafougeie font ennem^.

Ii V. X. Sect. 1T. J)e ía lougen de Chêne. Bauh, Filix mn ramofá dentata.

LYOPTERIS ,

(ive

ilix Qiierciis* atth^ dc Ltfgd.

inç. Fougere de

chêne».

qjcjalitez^

, 3c acre^

D ES CR. La Fougere nommée Dryoptere )it parmi la MouíTe des vicux Cheiies. Elle ; femblable à la Fougere , Gommune y elie a urtant les feüilles beaucoup plus petites c|ue: lies de la Fougere j4es racines font entortiilées íemble , elles íbnt velués, dmi goüt âpre , «pui quelque cbofe de doux«

LI E U. Elle croit daus des chemins couverts ombrageux aupvés des Chênes.

PROPR. Etant piiée & appliquée avec fes tcines elle Fait tomber le poU j.mais on 1 applir le premierement pour faire fuer > & ayauc eír lyé la íueux j ou-eü applique ^uc de iafi:aiche4

^74 Histoire- des Pi.antes,

G* Bauh. Lmchiús dfpera,

LONCH ÍTIS*

Al pera major.

A<f.iiíh, Qim.

Fr. Lonchitls ^pre,

Ita!. Lo/ichltide^

Alt. Splcdtie Groíf.

CLU A L I T H Z , ch. aii I .D.Sc íec au 2 .

DES CR. La Lonchicis âpre a íes feüil comme le ScplopendriuQi , quoic]ue' ^ius t^rí <^cs&^plus Qccoupées , en force qu clles app chcin beaiicoup de celies du Polypode : elles fc longues d un pan & verfeir.enc decoupées ( deux cotez , aysnt kurs denteieures touc au tc toit minces , pointues Sc âpies, Ellene piodi ni tige , ni’fieiir , ni g.aine ^ tout de mêine c] Je Polypode. Eile a quaiuité de menues raciije lougeatie^.

L I E U. Elle naít dans les lienx marécage Sc bord des foíiez ; elle dure touc 1’Hy ver Sc pi diiit des iiQiivelles teüilles en Avril..

P R O P R. La feiiille verte appliquée fur 1 ple/ríiies leur eíl Fort bonne j Sc les mêmes feü les etanc feches , beués dans du vinaigre , guer icnt ies duretez de rate , & empêchent Tinflai; fuaíion des bleíTures eranc appli(]uées deíTus^

Liv. X. Sect. II. Dít Lonchitís. ^7 5

G.Bauh. honcWuis folio ceterach,

) E U D O- Lonchitis afpera.

ÍMth. Lugd.

nç. Lonchiús

' E S C R. Les branehes fortent íix ou fept e feiile racine , qui font nues jufques au eu , & au delà i eiifuire naifTenc jufqu’à la : des pecits pieds couverts des feliilles , qui pavfaiccmenc íemblables à celles du Cete,- : la racine eíl noiie , & abonde eu capilla^ s.

I EU. Oii en trouve fiu* la cime des Alpes es Ueux pierreux , ou dans des bois écartez, iLonchicis, felon que Dioícoride 5c Pline la ivent , eíl aujourd’huy inconnue à tous les fcavans Bocanilles.

Histoire des Piantes,

P E S C R. La pr^miere a ies feüilles cor Je Ceterach, bien que plus longues , plusv( Ôc plus découpées. Sa racine eft velué , reu de ceutains cheveux qui reíTemblent à ceu poiíTou Polypode , groíTe comme le petit ò de ía main , verte au declans & noir au deh d’un goút doux & âpre.

L I E U. 11 croit és pierres ckargées de m fe , & aux vieux trones des arbres j il ne point & ne porte point de graine j il gardi feüilles en Efté & Hyver , mais en produit nouvelles en Avril.

P R O P R. Celuy qui vient fur les arbre le meilleur, & particulierement fur les Chêi le plus naturel eft celuy qui n eft ni trop 1 ni trop vieux ; parcequÜl auroit ou trop , ou peu d’humidité , il échauífe au i. degré , le i veau lâche & le vieux reíTerre. On cuit fa ra dans du boüillon de poulet , ou avec de la ou de la Bette , pour lâcher le ventre ; fa po prife dans PHydromel purge le ílegme & la i

G, Bauh. Polj/podium vulgar

Liy. X. Sect. II. Bu Fcljpede. ^77

G. Bauh, Polypoâium mims.

LI CU L A

five

Polypodium I I.

mh, Lac. Lugd,

LU Á L I T E 2, la i, D.

) E S C R. Cette íecoiide efpece n’a point de erence de la premiere , en forme , en goúc , & couléui* j íi ce n eft quelle eíl plus petite que lecedeiite.

I E U. croit en abondance és Foreíls montagnes , il garde fes feüilles tout THy- & en produit des nouvelles en Aoüt.

I E U. Outre les propriecez du Polypode nieu 5 Teau diftillée de fes racines fraiches , é pendam quclques jours eft bonne à ceux onc la íiévre quarte , à la toux ^ à la difficuké efpireu , aux incommoditez des poulmons , mclancholiques , & à ceux qui font des fon- fâcheux : le Polypode eft un remede íingu- aux inflam mations & aux douleurs du côté. racine pilée enduite avec du miei eft excel- :e pour les diílocations , & aux crevaíTes qui inent aux jointures des pieds & des maias.

HrSTOIRE DES Plamtes,

S E C T I o N T R o IS I E'M

Vela Moujfete^rrtflre^& de la L:ni\lle a G. Bauh, Ma[cus terrefiris cUvatus,

AlI. Moofsy Eohn moofj»

' D E S C R. Elle jette de iongs íarments , comme des cordes , gamis de petites feüilleí Giit fept ou huic aunes de long , d^oii nai d’aurres petites branches garnies de même: t la plante efl: mde à toucher,elle fe traine par r jetcant de petites racines captlleuíes , coi tait le Liene.

L I E U. Elle croit aux montagnes fablonne foitajit entre les pienes chargées de mouíTe, P R O P R. La plante étant cuite dans du ^ la decoíHon étant beue eft bonne pour deta la pierre des reins & faire uriner : étant pil< cuite dans Teaii & appliquée , elle appaife inflammations & douleurs cbaudes ,& eít bc aux gouttes qui viennent d’une humeur cha Si on la pend fur du vin qui veut tourner , i faut mettre à proportion de la grandeur du neaii , 5c il fc remettra à íon naturcl.

Liv. X. Sect. III. Be la Moujfe, 6J9

E S C R. Cc font des filâiTiCi^s menus com- les cheveux , qui pendent des vieux arbres , ouleur blanche & verdâtre.

.1 E U. Elle nait fiir le Chêne , le Peupiier , sdre, le Pin > le Sapin , & fuu le Melze j cette iere eft celle qui eíl la plus odoriFerante &: íeilleure.

RO PR. Elle eft aftringente mais foible- t, & mcdiocrcment f);oide i on en donne une i duagme de rodoriferante dans du vin à :quiont difticulté d’urine i une prife dc itoís ;mes fait vuidei' 1’eau aux hydropiques. Le ou 1’on a infufé de la MouíTe blanche éranc , faie profondement dormir ^ la poudre de eíTe arrete le falig , ce qu’on a appris des s j qui étantbleíTez arrêtent leur fàng avec I MouíTe.

'Mh.Mufcus arboreusiVfnea O^clmrum

J s c u s

arboreus.

itth» Trag.Ang, ')oLLngL Cajl.

iç. Mopijfe. . Mofeo,

Moofs Boim,

6Sõ Histoire des Plantes,

G,^2i\x\\.LkhenpetrAus Utlfolius^five hepa fomana^

L I C H E N.

Aíatth. F^tcht Dod, Cord. Lac.

Tur, Cajl, Lugà.

* "C^f.

Apoth, Hep mica,

Fr. Hepatiq’Ae.

Ita!. lÀchene,

Efp^ Epatica friga-

delia,

AHein. Brunnen

E^herl^aut,

QU A L I T E 2 , fr. Ôí fcc.

D E S C R. Les feiiilles fcnt larges , graíT carcilagineufes 5 étioites auprés du pied . s^élarglíTant à niefuie quelles s’cn éloigne elles íont décoiipées en trois ou quatre endi*( íeuícmenc: Elle jecce dés fa racine certaines tites tiges Fort menues, bouc deíqueÜes il de pecits chapitaux fairs en éroille.

L I E U. Elle íe rrouve atcachée fur les p rcs nues , qui'ronr fouvenc arrofees d’cau ou rofée i rour de ineme que la Moude i elle j( fes fleurs ouécoilics en Juin Sc juiller.

P R O P R. Elle a pris Ic nom de Lichen,f ce qu elle eft íouveraine pour guerir cerre fc de ^rtres , que les Grecs appcllent Lichcn 1 1 duíte avec du miei elle guerir la jauniire , Sc rêre les fítixions qui tombcnc íiir la bouche fur la langue.

paluftris

1.

tth, Dod, Gal. [. Csrd, Tnr, 4 Lob, Lugà. >ch, LeniickU

Lentille d*e^u, Lfntcdl pahédí, ra. Beerlwfr^ '/Íeerlinferí,

U A L I T E 2, hum, au 3 . D.

E S C R. Cefl: une mouíTe femblable aux illes. Ses fciiilles font rondes & fott peti- de forme de Lentille , d’ou clle a pris foh , lefcjuelles font attachées à de petits capil- ns 5 & nagent fur l’eau dormantc. Quand aux viennenc à deborder elles les fuivent, squ’elles touchenc Ia rive elles jettent deS cs , & croiíTent tellement , qu elles devien- une plante auííi grande que le, Syíimbrium tique appellé CreíTon.

í E U. Oirles trouve dans les foífez & dans lux dormantcs , & fleuric en May & Juin.

O P R. L’eau diílillée des feüilles eft eíH- pour les inílammations de toutes les par- nobles , 6c pour Ics íiévres peítilentielles : hue eau appüquée par dehors fur les yeux :e la rougeur , arrete les inílammations des iercs , des teílicules 6c mammclles.

'4^1 Histoire des Plantes^.

G. Bauli. Lenticula pahjlrls cjuadrífollíi

L E N S paluftris I 1.

JUatth. Lac,Lii(Td,

Cajf. ^

QUALITE2, fioiáe & humide eoviion au i. D.

/

DES CR. La feconde efpecc de Lentille Tímrets a une tige anguleule qui nage par áaiis l’eau , de laquelle il lort par cerrains in vallcs plufieurs feüilles atracEées à de que lóngues & minces & difpofées quarre à. qu à mode de çroix , qui ont la cime ronde, porte fa graine à mode de grappe , en la : même entre les queuês , des feÜillcs prel <íe la figure d’une Lentille , íinon quelle i pa's du tout fi platte , noirâtre , &. attacirée longues queu-es épaiíTes Sc dures.

L I E Ú. Elle croit dans les marets.

PROP R. Elle n’a point d’uíage cn M< çine.

Ii V. X. Sect. IIT. Bh simtiõtes. 6%^ Bauh. Lentlcula palufiris latífoLpunãata.

[RÁTIOTES

aquatica^ Víofc, Mmh. Ctefalp^

, Siratwtes

^eafí.

bESCR. Matthiole aíTuie avoir receu du ir Lucas Ghiniis une Plante qui croit cíans les IX , qii il appelle Millcfolium aquaticum , 8c il reftime une efpece cie Stratiotes aquatic. :]uel il donne ici la figure, qui eíl haute d’unc idéè *, elle jette de faracine trois branches, aií ■lí^ ^^erquelles il fait divers bouquess ronds 5 feiülles íortent conFulement au bas de la tio-e,. igues & Fort dccoupées en pointes , fa racine aíTez gróíTe , fouixhué $c garnie d’autres pe- > íilamens.

LI EU. EÍIc íe trouve en divers endroits talie , fíotamment proche de Pife , dans Ics recs & eaux croupifTantcs.

P R O P R. On n en íçait point dc particiilic^' , il a les memes vertus que les auties MiK feüillcç aquatiques.

G g

Tome II,

6^4 HistoiRe t)£S Plantes,

S E C T I O N QU A TR IE'ME.

Vela Mou^e marine & de í* Androface,

G. Bsiuh. Mufcus maritimus.

MUS CUS Marinus.

Manh. A)ig, T>od. Cord. Lac.^ Tur, Cafi. Lugd, Cdf» T^b,

Apoth. Corallim,

Fr. Comlline t Moujfe marine* It. Coral Una.

A 11. ^oosbaum.

QAJALITE2, fr. fech. & aílring.

D E S C R. La premiere íorte de mouíTe nv ne eft menué, fans aucune tige j^elle eíl de c leur rouge, ou ceiidiee , d’un goiit fale, & el Podem' des coquilles de Mer.

LIEU. Elle naíc pârmi les écüeils.

P R O P R. Elle eft com po Ice d’ une fubfta aquatiqiie & cerreftre, ce qui eft caufe quelle allringeiue j elle eft admirable pour faiie m rir ies vers des enfaiis,& les fait rendre fur 1 h re , en prenant feuleraeiit une dragme de C( plante, avec un peu de GaíTe : Oii la donne a avec duvin&dumiel i la meilleuiç eft c qui eft attachie au çorail.

£l V. X SECT. IV. De h Moujfe.

Bauh. Mhfins Mutrítm laãncdfolh.

ESC R. E,Ile a les feiülles commc Ia laitue, ont pourtatit toutes ridées , Sc comme reti- ; elle na point de tige,& produit fcs feüilles édiatementde fa racine.

E U. Elle nait fui* les écüeils , & fur les íes de poiíTon , qui font attachées à la terre. R O P R. Elle deíTeche & reíTerre eííicaçe- : , & repercute toute forte d*iiiflamniacioii pofteme : elle eft auííi bonne à la goute, qu^ biu d’être raftaichie.

[/ALITE2; ch. & aftriag.

Marinas,

II.

ttk Cajl,

uscus

HiSTOiRE DES PLAMlES

C.Bmh.Androfaces Petra imafcens^vtlm

D E S C R. L’Aiidroraces efl: une herbe n èí amere, qui jetce des petics joncs, fans au feüiileSjà Textiêmité derquéls íont certaim tites gouíTes, (^ui reíTemblent à l'V?nhilicus ris j dans lefquels eft enfermée fa graiue. une petite herbe toute blanche , laquelle a de feüilles a des chcveux paifaitement bla L I E U. Durante dit en avoir trouvé à C vccchia & à Porto-Hercolc, fur des éciieil: P R O P R.Elle eft amere, falée & humid diíTout &■ deíTeche j la poudre de cette ] quand elle eft feche , prife dans du vin au d’une dragme , provoque admirablement 1 aux hydropiques. La graine & la décoífti rherbe prife dans de 1’eau , dans du vin , vinaigre a le maiie eíFet, & mêmc priíe a dre.

Fr. Ital. & Aliem

Androfaccs.

ANDROSASES.

AÍ'^tth\ori y Lm. Cafl, Ltigd.

Liv. X. S£CT, V. Des Champrgnons, 6%j

C T I O N C I N QU M E,

Bes [hím^ignons & des Truffis.

iuh»PmgPiS pileolo lato & rotundo llvldo.

N G I. ih, Lac, Lon* h Cajl. Lugd.

ç. Potirons , hirrplgmns^

Fungo*

Hongf*

Phjfer ling.

UAL I TE 2, hum ide.

1 S C R. Geux c|ui foiit bons à manger ren- in jus qui eft fort boii j toutesfois fi on ea e trop , ils font inauvais.

EU. ils viennent fui: la terre, & fur les air^ ín lieux frais.

O P R. Ils font propres a fermer ies paf- cles efpiics viraux : c’eíl pourquoi s’ils ne ieii cuits & aíTaifonnez de poivre & dc Fel , s font diíficiles à digeier j Sc ils étoudent it les perfoiines : ils produifenc dans le une humeur plilegmatiqiie & vilqueuíe, ilieur eíl de n’ea poiiir uíer.

Gg

D E S C R. L’Agaiic eft un Potiron , qui fui* le Melefe : la femelle eft blanche , & j Yaines dioites : eile eft meilleure que le m ^ui eft noir > rond , ferié & comme envel dans lui même. Tous deux font d’abord doi goüt 5 Sc enfuite amer.

L I E U. II nait dans les Montagnes du de Trente,& daus toutes les Alpes , fui le I ou Melefe.

PROPR. II a la veitu d’échauffer , dedis Sc d’ouYiii les inteftiiis. Le bon eft blanc , le rare & friable. II eft bon à toutes les malí caufées par de mauvaifes humeuis, & on le ne dans du vin, ou dans de rhydromel, feio inaux , 1’âge & la force du mal ade j mais < corrige avec du Gingembre & de POxyinel le fait boüillir dans de Teau de lelTive , ave herbes cephaliques, poui fortifíer le ceiveau lêter le catharie &: gueiii k yeitige.

Liv. X. SíCT. V. DesTmfes.

G. Bauh, Tnhera.

rUBER A.

fldmhioliy Ang. Dod. Lac,

Lon. CaJ}, Lugd,

Tah. C<ef.

T/uffes mires.

l. Tartí^ffi y 0 ToytaffoU y ). Gujrnas di Tmra,

. Tertíipen hjrsch brunjl.

) E S C R. Les TmfFes noires, foni: coa-

is áe touc le monde.

L I E U. On les trouve dans les terres*feche's ' àblonneufes.

' R O P R. Ellosnont prefqne aucune quaíí- juais reçoivcnt parlappiêt qu on leur donne, tes celles qu;*on veut. Elles engendrenc des neuis groííiéres & mélancoliques pl^s qu’au- le autre viande,étant Fort diíficiles à digerer; ís font ennemies des dens , ^ leur trop grand ge.dirpofe à la paraliíie & à Tapoplexie. Oa ic qu elles excitent afamounon les doit lavei* íc da vin 5 les cuire fous les cendres chaudes , nettoyer & les faupoudrei* de poivre & de fel,

,s les 'inakger chaudos après les autrcs vian- . Ceux-là pourtant qui onc la tête foible, ou . font fujets àla gravelle s’en dòivent abíle- .Les Châtaignes cuites à la braire,& mangéey X du jus d’araage, font faines après les Truf^ . G g iiij

4^0 Histoire des P

L A N T 1 S ,

SECTION SIX1E’ME.

Des ehardoHs & mtres herhes qui les rejfemhlent

G, Ba uh. Cirjium foliis non hirjutis fiorihH compaãfs.

C I RS I ü A Jldatthioliy Gefn, Lac. Ad.

Lob. CaJ}, Lngd.

Fr. Círfor?.

A\\, ’4efch Ochfcn

QUALITE froi(ie& íeche.

D E S C R. Il jette uiie fcule tise triangulaii tíe deux coudées de hauteurjfes fcüilles d’en b íput rangées cpmme celles .d’uniè roíe , garni d’epines molles , rangées par. iiVtervales fur 1 anglesj elles approchent de cclles de la Bugloíi quoique plus longues:étanthlancheâtres,un p< velués , & épineufes aux extiêmitez, la cirac la tige eft ronde & piquanCe,ayaiit plufieurs têt iouges aux deíTus , & qui tombciit en aprcs bourre.

L I E U. Elle croit çs lieux humides, & Be rit en Aoút.

P R O P R, Sa racine appliquée Air la pàri malade , appaife les douleurs de ventre , Ôid ^arices, d’ou elle a prh.foajaom.

Iiv. X. Sect. VI. I>U Safran Utar. 69 1

. Bauh, Cnicíís fativus (i've Cítrthamum Officm

c NI CUS, ^ *

Cnecus , írocus horteníís , eu

Crocus farrace^ nicus.

tth. Ded. Lac^

Ad» Cafi.

Dth. Canhumus-^.

Safrm bÂmrd. l. Cartamo,

AUfor femente de pafag^lõs»

, VVild

qu a litez ,

Traine eíl ch. au X & íech. au 1.

) E S C R. Sa tige eíl haute d’iine coiidée oii s ronde, droite , dure & blancheâtre avec intité de branches , qui croiíTent depuis ia itié de la tige en haut : fes feüillcs font lon- :s , fermes > unies , chargées de veines , poin- s à la cime , & entoiii-ées de petites, mènues, bibles épincs t eÜes fone arrachees à la bran- fans pied , il produit des têtes heriíTées à la le, longuectes, faites en écaille comme les ar- iaux avec quelques fcüilles , au deíTous ou- çes en Etoiles , qui font auíli épineufes.

. lEU. II s’en trouve proche de Strafbourg Ulemagnc : On le fenie dans les jardins ^ & irit en Juillet & Aoúc.

' R O P R- La fleur fert de fafran aux pauvres Lr mettre dans les viandes , elle lâcbe íe ven- j le fuc qu on en tire quand elle eíl fraiche :e au poids d’une once , avec trois onces da lillon de. poule , ou hydroniel , purge íc§^ ;uies adiuiríibleiiient;.

Cg T

H I S T o I R E DES P L A N T E S,r

G. Bauh. Cnicus fjl, hWfutior , (ive Caràu

D E S C R. II a fés tiges rondeSjfoupíes,veIi ãc couchées par terre :,Ies fçüilles font longiK découpées des deux côtez , velués lors quel font tendres , Sc épineufes quand elles ont qi que temps. II produit des teces à la cime > íigcs j garnies de quantité d’épines Fort piqu; tes.3 environnées de feüilles , d’oú.fortenr f eurs jâune.s , qui ont au dedans une gra bounue 8c blancheâtre , comme celle, de l’A chaut.

L I E U. On le Teme & on le cultive dans t les jardins, Sc fíeuiit en Juin & Juillet.

PROP.R. 11 eíl tout amer,eníuice il eft eha ^pperitif,fudoriíique,& en grande.eftime par t comme fon nom le cémoigne. La poudre feiiilles au poids d’üne demi.dragme bene d du vin eft un excellenc remede contre la peí rpais il la faut prendre avant 14. heures : 01 qu’eàle coufurae ks Eegaies de reítomack

henedlãus,

CARDUUS

/íve

Altera fpecics Cnici fylveííris. Matth.Brmf.Trag,

Ir. Cíirào fanto, AU. Carde benedit.

h V. X*, çi^. VI .f du Sfíjfrm

Gi B^u.h . jA t raflUU, I utia.. .

TRACTILIS , ^ -

Jive ASÈ

ífds Agreílis,

:, ^atphloU .,' Wj,

^^Ppd. Lac,\ M

L‘9b, Cajit Xab, G er. An^ ,

; Saffran hkard^

Qiifmvage» I

fl. F' vil de C^r^ . ,;^^P ' tkamon. V- ff f

iJJALI TE Z,‘- eíl chaud & fec.

DESCR.. J/Atra(9;yli$ fierbe épineufe , nblableau faíFiWi.feâtardjipxceçte que íes feiiii- íonc plus Ipi^guçs àdacimeidesitiges, iefquel- font pGur lar^uparC dénuées de>feiiilles , & it fortâpres, les fe^mmes s en Tervent au lieu fufeau poiir filçr. II produicàla cime cerrains Litons rémplis d’épines aigues : fa fieur eft, ine 5. bien qi^’en certains lieux el!e li>it rouge. L I £ \J. li nau dans Jes coMiiies ^ . & iieux atiles , & fíeuidt en Agdt,& Septembrc.

? RO P R. Sa graine & fes feüilles prifcs cíang ryinavec du .poivre íonc utües conrre Ics pi^ eures des Scorpions ; on dit que ceux qui onc te, heibe entre les mains ne fenxent aucuiit aleur de ia bieíTme du Scorpiou.

HiSTOIRI »ES PLANTtSy

G. Bauh. Cdrltna acanlos magm flore.

GHAM^LEON Albus , ou

Garduiis fuarius & Varíus, Àlatthiolly Cor d. Lac, Cafl. Lugd.

Fr, Chameleon ytdnc'^'cariirje. Ir. Chameteone btancõ,

Efp. Cardo pinto. A 11. P^uietz,.

D E S C R. II a ks fedillcs fèmblables à cel des GarJes , quoi q^ie plus rudes , plus aigues plus fortes. U n’a point de rige , mais en fa-p ce ii jette utic tete epineulè qui approche celle de rArciciiauc quand ii eft en flemv ! £eurs font rouges , & velués : fa graine eft fe blable à celie du Safran fauvage j fa racine groííe dans les lieux gras &c menué dans licux fccs : elle eft blanche á-u dedans , & qii que peu aroniatiquc , étanc douce au goiu &d deúr afíez forre,

L I E U. II croit és montagnes iricultes ]e Royaume d’Aragon le loiig des chemins.

E R O P R. Prife en breuvage avec uii peu yn , elle fait mourir les vers larges du corj elle defenflç Içs hydropiqucs , & refide aux iiins des íerpcns.

L I V. X. S E c T. VI. de U carlwe,

,, B,auh. Chamdeon niger umhelUtus flore Coe^ ruleo Hyacinthino.

;aMí^leon

KUge.i: , five

aduus Niger ;> auc

emilagium. tj% Cafl. Lugà.

^kardomette.

"^^meleo nervo»

: C^rdo pinto».

Schvvartz, hr^vurtz»

U A LI TE 2, aa %. & íec au ).

> E S C R., Ses feüilles font fembiables à cel- des Cardes ou Arrichauds , íi elles n’étoient peu plus pecices > plus menues Sc un peu rou- :j ía tige eft haute d’un pan , Sc quelques fois s épaifle d’un doigc , de couleur rougeâtre , fleurs qui font en chapiteau , font épineufes , nués & de diverfes couleurs. $a racine eíl >íTe , noire & maííive , Sc quelquefois rongéc , uclle étant rompue devient jaime , Sc picque langue.

LI E U. Eíle naic dans les campagnes , les lines & lieux íecs fur les côtes de la Mer , Sc is le Bugeay au village de S.Muri de Gourdan. P R O P R. Sa racine eft lui peu venimeufe .nc mangée : elle tué les chicns , étant pilée SC un peu de vicriol , graiííe & huile de cedre; e giiévit la galle de faincMain , quand on s’en itte : fa décoéUon ore la douleur des dehrs aud on s’en lave la boucLe, '

«e.

4^6 HiStOiRE DES PlA'NTE?> G. Baud. Cardum dhis macults notutus vulga

CAR DUÜS

Laftcus ,

Alba fpina.

Matth» Lugd.

Ap0Ch. Carduus

MarU,

Fr. Chardon de mire dame.

AU. MariendifleU..

C2UALITEZ,

iiiciííive & deíílc. au 3 . D. ch. au i. D.

D E S C R. Sa tige eíl de la hauteur d’un p & demi : íes feuilles foiit pre{l]ue femblabk celles dii Bíavet longues , pourp^es, rei-tes, o drées ; celles c]ui font proches de fa. racine /( forc découpéjss , & celle du hauc de la dge nc íbnt poinc , ou peu , & elles font liíTes. Sa fli €Íl jaune , dorée avec des épines foit blanche raifon de quoi les ancíens lont appellé A. fpina , diípofées à mode d’écoile , íi picquan ^u’elles bleífent les paífans.

L l E IT. li croit à V'alence en Daiipbiné, S Montpeliier , par les chcmins abondamment; Beuiit en Juin & Juiilet.

P R O P R. La racine eR amere , à raifon c|Lioi elle eíl: incifive &: deíTicarive : On s’en í püur defopiler la ratxe : foii fuc auíTi eíl: íingul pour les hydiy3piques, parce qu*il evacue heiux íemetit les aquoíitcz par les mines.

Eiv. X.. Sect. VI. Ttu^chardony ^97 BsLiib,. Carduus fpbdro-cephdHS Utlfolrns^

INA ALBA

Falfa,

M<^tihlolu

oth. B^degnar,

Efpine hlanche

)ESGR, Pluíieurs prennent poui' répina tiche cette efpece de Chardon, qui.a les feüil- plus grandes que tous les amres , & qui trai-, it par terre , étant marquetées de pluíieurs hcs blanches. Quelques-uns Fappellent Her-. du lait , ou Chardon de noíhre Dame : mais^ :re que ce Chardon a ies feiiilies deuxou trois. s plus grandes que la Carline. ll ne croít pas. is les bois ni dans Ies raontagnes , íelon. Dfcoride nait FEfpine blaiiche.

L I E U. On le leme dans les jardins , & y lit mêine , &auMi dans les terres incultes , U; arit en Juin & Juillct.

C R.Q.P Eiks fgnt incommes en Medecipe>

€9^ Hist6ire BE s Plantes,

G, Baub. Cardms tomentefus capitulo mine

S P I N A Alba ,

Acanthaleucc, Matth. Cafl.

Vr.Efp Irte blanche. ÁlL. Marim dlJleL

A L I T E 2, fech. & aítrins;.

D E S C R. Ses fciiilles font comme celles Ghamsleon blanc , quoique plus blanches, p' étroúres , & un peu plus uuies & plus piquame ía tige pouííe deux coudées de liauteui , & plus groíTe qu’un pouce , éranc blanche & ck fe au dedans. Elle produit à la cime une v femblable au Heriífon de mer , quoique p petite , & un peu íonguette, Ses fieurs fontpi padnes ou incarnares : Sa giaine efb femblal au fafFran bârard i mais un peu plus ronde.

L i E U. Elie croic dans les moinagnes , dans les bois , & íleurit en Juin Juillet.

P RQ P R. Sa racine prife en breu^^age efl: bo ne a ceux qui cracbent le faog , & aux doulei d’eftomacli & du ventre. EPe fait uriner , 8c \ ibur les apoftemes fioids. Sa déco''.ion eíl a nútable au mal de denes , fi on s’on lave la bo elie ; ía graine érant beue feit aux convulfio des peücs.eafans.

Iiv. X. Sect. VI- T)el*Eftne hlmche, .Bauh. Cardmis tomentofus cdptulo míi]oYe.

SPIN A Alba 1 L

\ÍM\h. Lugd.

t^UA LTTE2 , & âílring.

E S C R. C’efl: un chardon,clit Pena, qui cft blancjmais plus pai* le bas que par le baur, es feüilles comme le Chamseleon , toutes- ellçs fcnr moiudresés fcgions chaudcs, S.x eft de deux à trois coudées dc; hauc , giofíc ue le doigt, & toute chenue , avec des têtes esjfemblables aux Heriflbns de mer,qui fone ches , purpurines quand elles fent en fíeur; ; les fleurs, lorfqipelles fleuriíTent, il s^éleve >apiUoces pailleufes , avec des couvertes rii- ^piquantes, dans laquelle eft la graine lon- re,de lagroíleur & figure d’un giain d’avoi- elé & moiidé.

I EU. II fc trouve dans les jardins des Sir»- a Padoue j & fleuric en Juin & Juiller.

R O P R. Elle a les mêmes vercus que Ia ;edenteíigure.

700 Histoire des Plantes, G. Eauh. Acmthus fativus , mollis Virgiiii

ACANTHUS,

Acanrha ,

Pedcrora.

JUÍatth. Cor d. *

Lorí, C:ij}, Caf,

Apoth. Branca

urjina.

Fr, hranche urÇine ; ou Patte aOiiYS,

It. Branca urjina, i .Terva Gígânta,

Al!. -Barenl^avv,

QV A L J T E 2 ch. Sc fec aii z. D.

D E S C R. 11 y a dcux fortes d’Acante , le ( iDcíUque 6c le fauvage : il a les feüilles plus 1( gues que la Laicué , découpées comine celles la Roquette , un peu no irâtres,unies 6c épailf fa tige eft haure de deux coudées , groíle d doigt, polie 6c revêtue par intervalles jufquí çime de petites feüilles, un peu loiigues , creu 6c épineufesjdefquelles íbrt la fleur qui eíl bl; che. La graine eft longue 6c jaune.

L I E U. 11 naic dans la Comté, proche Châteaii de BroíTia,en lieux pieneux éc humi 6c íleurit en Juillet 6c Aouft.

P R O P R. Ses feüilles reífeiTent, 6c ferven la digeftion j mais la racine deíTeche , étant I ellecftbonne conrre la phrhifie, les ruptu: 6c contre le flux de fang , qiiand il provienc quelque veine rompueiEt enduices font_foit bc nes aux briílures , 6c aux diflocarions des join xcs jpiifcs cii breiivage elles foiit uriner.

Aíatthioli > Voà, Aà. Loh. Lugà.

anç, Chardon irgentin.

il. WetjZ^vvege

diJlcL

QUALITE2 de nat.

3ESCR. L’Acanthmm eíl une eípece ardoncjui a les feüilles feniblables a celles de fpine blanche •, leíqueiles étant foulces ren- it une odeur comme de ve j elles font ept- ifes aux exrrêmicez, & couvertes d’un cottoii L reíTembie aux toiles d’araignée, dont onfaie ; toiles j qui approchent de la foye.

LI E U. Il nai: otdinaÍL'emeiit daas les mon- i;nes & dans les lieux inculces , 6c deurit ea Lii, Juillet & Aoüt.

^ R O P R. Ses feüilles. 6c fa racine ant la for- de réchauíFer, outre qu elles font bonnes con- cette forte de fpafiue , qui fait une contrac- n de nerfs , 6c qui s’appelle en Grec Opifihoto-" s. Les racines appliquées en liniment fone iiíies aux brúlures , 6c aux diflocations *, prifes breuvage, piovoqnent Purine j elles font fou-^ vaines aux Phthiíiques , aux ruptures 6c aus.

nvulfonç.

Histoire des Plantes, G.Bauh, Clnara hortenfis folils mn acuUati

C ARDUUS Cínara.

Mátth.Lugd.CoYd.

Fr. Cardon &

^rtlchaut.

Ita-, Carciojfo o Cardo.

Cardo de comer.

All, Strobildorn,

QV A L I T E Z, ch. au comm. du 3. D. & fec au z.

D E S C R. L Artichaut cultivéjqui o^a pas d’( pines, a quantite de feüilles ^‘ar^es, découpée & blanches par deíTous , fa tige eíb longue, rem plie de feüilles , le fruit femblable aux pornine de pin, fans cpines. Celui qiii a des épines eft ei tout femblable à ràutre. li a la flcurde gris d lin, la graine eft borrué , longue & blanche , 1; racine ferme, groíTe, & qui neíl pas defagréabL au goút.

L I E U. On le feme dans les jardins.

P R O P R. La décodlion de la racine eíl Íiíi' guliere contre rhydropifie & la jauniíle. Les An tichauts fortifient leílomach , & font rhaieinc agréabie , ils provoquent lurine.

Liv. X. Sect. VI. Dh Chardon êfin. 7@3 Bauh. Carduus Jpinocífsmus , angufi. 'vulgaris^

AR DUUS Cinara ,

Scolímos OH icocalimm fyl- vefl:.

Maithlolu

.Cardon éptneux

il. Carcioffolo,

p. Cardo de Co- mer^

11, Strobildorn.

D E S C R. Le Scolymus ou Cardou picquant les feüilles femblables au Camaeleon, ou à ceL s de la plante qu on appelle Spimalha ; toutes- is elles font plus noires & plus gmíles : il faie le longue tige route garnie de feüilles , avec le tête épineufe : Sa racine eft noire & groíTe.

L I E TJ. Ellc croit és terres graíTes , és envi- ns de Montpellier le long des chemins.

P R O P R. Sa racine eft íingulierc pour giie- L* la puanteur des aiíTelles , & de tout le refte 1 corps , étant appliquée en liniment , ou bien duit en poudre , & étant prife dans du vin *, " le fait fortir beaucoup d’urine puante j fa fleur rt pour faire cailler le lait pour faiie le fro- lage ; on dit quelle eft bonne pour les femmes ai font fteriles , & qu’elle fait porter renfant ax femmes enceintes jufques au terme.

704 Histoire des Piantês,

do da Cardare. Efp. Cardencha o cardo penteado.

All. Kartendiãel.

D ES C R. Sa tige efthaute & remplie de| neSjil â les feüilles de la Laitue j mais elles fc cpineufesj elles font deux à deux à chaque noei cmbraíTans la tige 5 elles ont au miíieu de Ic dos dedans & dehors certaines veícies piqua tes &epineufes,& une concavité dans leurs aili sarrête la pluyc& la rofée : à la cime de á qae tige il y a une tête longue & épineufe , q fett pour cardei* la laine, qui devient blanche fe fechant.

LI EU. On en trouve auprès des FoíTez , dans les champs , & deurit en Juin & Juillec.

P R O P R. Sa racine eft un peu abfl:eiíive,éra mâchée & avalée elle augmente la foif, dou d a pris lenom de Dipfacus, c’eft-à.dire , alteré ía racine même cuite dans le vin,& pilée jufqi] ce quelle devienne comme de la cire , guerit I crevaíTes du fondement , auííi-bien que les pou reaux & les verrues j i{ faut garder cet onguei dàns du cuivre*

G, Bauh. Dipfacus fatlvus.

DIPS AC US ,

Carduiis fullonu , Labrüm Veneris.

Aíatth, Cor d. Vx/'ardon afoullon. Ital. Dijfaco o Car^

T. X. Sect. VI. De U Verge des Êergers, 705

laiih. Dipjacus fylv» capmlo minore ^ vd *vÍYga P^fioris minor.

y I R é A

Paftoris,

uh. Âd.Lob,

Verge des Bei petite.

UALITEZ ,u X. D.

E S C R. Cette plante eft lUic efpeóe de acus 5 qui eíl aíTez femblable au précédenc age : toutesfois il na pas la tige ainíí cane- ,i E converte d’épines , & a les feüilles foi- , & fes têtes beaucoup moindres, nétant que groíTeur d’une Olive , & qui font remplies etits íilets ; eii forte quelles reíTemblenc à loupes de foy verce. Quelques-uns eílimenc :e foic la Plombago de Pline , ce qui peut avec raifon.

I E U. II croit és lieux humides , & fleurit ain & Juilleç.

R P P R. Elles font les mêmes que du pre- nt j les Auteurs 11 eu apnc point leconnuS articulkres,

D E S C R. L^Eryngium niarin a les fei plus larges que le íuivanc , qui font toutes < Tonnées de poinres & d’épines : íes racincs plus longues & plus tendres , & meilleu confire que celles de laucre découpées tou tour de couleur de verd naüTant i fa tige eft charnué , plus groíTe& plus unie , avcc des bleués.

L I E U. II nait Air rivage de Ia mer , tour auprés de Venife , & à Jerols , & fleut Juin & Juillec.

P R O P R. Il eíl moins fec que le preced Ia décodlion de fes racincs defopile le foye > rate , & eft forr bonne à la jauniíle , & à Th) piíie , fa racine prifc en décoólion de Bugio de Melifte , eft bonne au mal de coeur , à nance > aux obftrudlions des reins & de tríce. Prife avant le repas , elle empêche d nyvrci> & ix ferre le ventre.

Liv.X. Sect, VI, chítrdon à cent tltes. 70,7

G, ^ryngtum vulgar e,

R YNGIUM ^oinanum ,

[ive

!ampeílre.

"h. Cafi. Lugâ, th. Irmgus,

'^micmt . oa

haráon a dmt 'tkes, rtngio.

Carda coYff dor,

pSrakmdrJiel. ou tnflruevv.

L r T E 2 ,

: fec.

«-ne plaute cp£- : i íes feuilles íonc larges &: âpres par les f> & our ungoür aromadque j quand elies teiiares , elles íont bonnes à mangcr coníi- 1 fel ; mais yenant à croicre , eíies devien- forc piquantes au hauc des tigcs 3 à la cimc eiícs il 7 apíuíleuLS têtes rondes, commc Dules environnées d’épines , dures , fortes & :es comme des écoiles , doiic les mies font !, les autres bianches , & quelquefois cít )iive des bleues.

E U. íl^croir és íieux âpres 5 on cn troaye ai aupres de Trenre & ailleurs , & fieuric hl & Juiüec.

ORR.^ Sa racine échaufFe , étant beué eílc que ruriiie , & les mois , & chaiTe les veii- í ;beue dans du vin , elle fert contre le poi- les niorfures des feipens , Sc aux maladieS ^e : 011 en prend le poids d’une drague. Tome II. H h

70S HiSTOIRB B£S PlâNT£S, G. Bauli. Tragacamha.

TRAGACAN- TH A.

Aíatthiolt >

Ang. Ge[n. Líic.

Lon, AcL Lob»

Liigà. C.iif.

Fr. Efpine àe boiíc*

Efp, Al^ueiíTi^»

AÜ, Dr^gant Bochkjdorn,

QJJ A L í T E 2 deíTiccative > & em plaílive.

D E S C R. Sa raciiie eft Fort étendue , comme du bois, & couchée à fleuv de tetre; pouíTe c^uantité de fuugeons , Cjui lont icrm dms, c^uoiqiie foi-t petics i ils font chargez < infinité de feiülles petites & menues, quicou ceiraines épines blanches , droires & Fones fait des incifions dans fa raciiie , d ou íor gomme qui fe congele , & qu on nomme T canc.

L I EU. Elle croit dans 1’Aiie , Sc dans ficm-s endroics d’Italie , & proche des mur

de Marfeille. r i i x

P R O P R. La gomme qui íert dans la í

cine, pour etre bonne , doit être claiie , douceaugoúc. Elle refene les poves dii c elk ell bonne pour les yeux, pour la toux , 1’àpieté du gozier, pour remumme, & pou te forte de catharres , la mêlant avec du n la laiílaiu fondre fous la langue.

Liv. X. StCT, Vl.DuT^oierm. 70^ Bsuh. Tr<i^acMth(t a^nis l(Wu^!f3oJa,Jíi/g Poterlum,

ESC R:'Ií a des rameaux miaces, longs, & les comme des fannens de Vignes, les Feüii- stítcs & rondes ; il eft coavert d’un cotton ; , & eft piqiiant par tout : fes fleurs font !hes & petítes ; fa graine eft piquante, d’un odoafetant, quoiquimuile en Medccine iciiies font iongues de deux ou trois cou-* dures , nerveufes ; étant coupées à fleur dc , elles jettent une efpece de gomnie.

E U. II naÍE for les colines & dans les lieux tiques.

^ O P R- II deíTeche fans être mordicant :

' la vacine , fert à ccuk qui

:s iicrfs foibles. Les vacines pilées & mifes iplatre , foudent les iievfs coupez ; à quoi iffi bonne la gorame quon tire de la racinc :e. Ileft pourtant mal-aifé davoir de cettc v> fans la fairc veiiir de Turquie

Hh ij

710 Histoire des Plantes,

G. Baiili. Anonh ffinofíi flore furpureo.

A N O N I S ,

Ononis a flze

Rçíla Bovis.

Lac. Tah.

r r . Arrete- boeuf.

Itk Anojiide k "Bonoga.

Eíp. Gãtiilos o GathÀnos Ali. Heckelkmt y ,3^ Bmuhechel.

QJJ A I, J T E 2 Ics rac. ICC au § . D.

D E S C R. UAnonis i.ette plufieurs branc cjui íotic de la baurcui: cie pliis d’un pan j éi diílmyuées par pluíieurs nceuds , & concav (i’ailes. Ses chapiteaax font ronds s í*es fé® íont pecites & Hienues & un peu velpes , ei d aííez bonne odeur , femblables aux teiiillef lentille, ou cxe Rue : íes branchcs fonr forte dures, chargees d’épiaes : fa raciue eíl blaac & fes fieuis incarnares.

A í E U. tile nait dans les prezjô: dansbe -conp d’aiitres lieux, ôcBeuiit en Aouít.

P R O P R. Elle eít abíteiíivCji^^Jciíive & de cative, On fe Tert de 1 ecorce de la raçine,lac] Ic non-feulernent provoque rurine , mais ro^ les pierres. Ou la coníit avec du fel avantqu foit épineufe , dc elle eíl Fort agreable dan: viandes.

Liv. X. Sier. VI. De U Morgellne. 711 ^2i\xh.Anaglrls nonfoetlda major vel Alpina. N AG I R IS

five

lorfus gallinae Major M^tth, €ajl,

Morgellne ^ ou Mourrorj,

Morfo digalUna^

>, Moruges.

. Ganchheyl.

MJ A L I T E 2 , feüilles & ch. íb.

) ES C R. La grande Anagiris eft une plante ctoit comrne un arbre , d odeur defagreable , eiiiíles & fes branches íbnt fembiables à cd- le CAgnus Cajius , fes fleuis reíTemblent à :s du Chou ^ mais elles fe tiennent enfembic me une grappe , il produit fa grainc dans de ;ues gouíTes, courbées & larges jelle eft roíi- k: fi dute, quê quoi qu on la mette détremper, ne s"atrendrit point.

I E U. On en trouve quanticé dans le$ bois Apennin , & fleurit en Avril & May.

R O P R. Son odeur eft acre & forte, propre hauíFer & à digerer , les feüilles fráiches & ées , repercutent les bumeurs. Les feüilles :s au poids d’une dragme , provoquent les s , & les arrierefais , & aident à accoucher , raine mangée fait íbudaincment vomir.

Hh iij

712. HiSTOIRE 1>ES PlANTíg,

G. Bauh. Anagyrts mnfmensmnoY^

ANA G Y R IS

Focminâ.

Aíatth, Lac^ Cam.

Táb. Minor^ Cat^

Fr, Morggline femelle^.

BESCR. La petite Anagyrís produit leur jaune & puaiite , laquelle étant courb laiíTe une gouííe íemblable à celle du Geneft c]uclle enferme une graine noire,& longue C( me celle du Geneft. Les Bergers qui en mang quelquefois , font tellement contrains de mir, qu ils rendent jufques au fang. Son bois jaune au dehors , & noir au dedans 5 il eft ex memeut dur , dont on fait des échalas pour Vignes , qui durcntplus que tous les autres ; en fait auííx de fort bons Ares.

L I E U. On en voit quantité dans les vali des Alpes , & fleuric au mois de May Sc de Ji P R O P R. Elle a les mêmes propricrcz ( la grande : elle n’eft point le Laburnum des i ciens , quoi que quelques-uns 1’ayent ciú.

5:^Eííe<Se£®'3 E*5£#3®3E®s£^£^3:&*'3€^C-<íK

HISTOIRE

)ES PLANTES.

fiVRE ONZIE’ME.

Des Arhes & Arhrijfemx,

SECTION PREMIERE.

^ Cytife , Amgyrls , Acmít , Genefl é' Sené, G. Bauh. Cytifus incmus fdiquis.fdcMis.

:ytisus.

Aíatthioli ,

LoL Lugd.

:anç. Cj/tife.

al, Cjtifo,

11. Wdfchllnfen,

ou Geisk^ée,

QUALITE2 s feüilles & la aine fon temp. i chal. & humid,

D E S C R. Lc Cytife efl: un arbriíTeau quaíí de . hauteut d’uii homme , tout blanc comme le hamnus , jettant fes branches de la longueui* unecoiidéc, quelques fois plus grandes, def- aelles fortent des feüilles fcmbíables à cellcs a fenugrec j mais pour la plüparc moindres ,

Hb iüj

■714 Histoiri Dis Plantes,

ayant une core relevée par le milieu du dos ; fleur janne , femblable à celles des pois tachet de noir j fa graine eft commc celle du Gcneft coinme celles-la du Genefl: qui la tienncnt cnfe rée.:la racine pour la baureur de la plante eft fc groíTe, tirant obliquement conrre bas^oiirpi comme celle du Reforc ; il fleurit toutle loncr ^ i Hyver , julques au mois de Mars ; fon fruu e iiieur en Autornne.

níEU. li croít en Iraíie, & en Francejauja ídin du Monaflere de S. Gerinain à Paris , &ai tres lieux , ü fíeurit en May , & la s;iainc c nieure en Aoút.

PROPR. Les feüilles ont une verturefoíuti^

jointe â une aquoíité temperée •, broyée enti les doigts 5 fentent la Roqnctte;mais routesfoi elles ont ie goút des pois ciches frais : elles for jefrigeratives , & p^ ainíi pilées & incorporée £n pain , Sc appliquées en façon de cataplâmes elles font^propres à refoudreles tumeurs qui com mencenc à venir. Leur decoóHon prife en breuva ge provoque a uriner. Quelques-uns les planten proche les ruches des inouches à miei ^ paiç

ils ks attirent.

Lrv« XI, S E c T. I. De í Acpicht, y }. Bamh. Acmicí foi. Scorpicidts legumlnofa..

C A C I

ií!gyptia.

W. Gd, Lugd,

Ic, AcácU,

, Arhor de la ^omma Arahica.

* ^dEgyptifcher khkhendortJo.

) E S C R. La vrayc Acacia eft un Ai-briíTeau : rempli d’éphies prefque femblables au Ber- y 5 fon écovce eíl noire , cencirée & fon bois le paíle j fes feüilles qui appiochent de ceiles aLentille íont Fort petices 6: étroites, difpo- : eii forme de plumes d"oifeau. LagouíTe qui i pas forc differente de celie du Lupin , porre petites graines longiiettes j les fleurs íbns ties , rondes , ianugineuíes & de la groílèni:

1 gros pois,

. Te U. II nait au Mont Siníí , proché de la r rouge , daiis TArabie j il fleurit au mois de vembre , & porte des fruits deux Fois Tannée.

^ R O P R. Le íuc qu on exprime de la plante rafraichiííant & aftringent. Les Ancieus le landenc dans la Thcriaque j mais la plupare< Apoticaircs à cauÇe de Fa rareré- y fubfu^ rit le Fiie àc tAcfim.^hejiris y 0U pnincs

vaga;.,

M.h V

^i6 HisToiREDEs Plantes, G. Bauh. jdcmítfoUis fcorpioidis leguminofa.

AC AGIA

I.

Jidatthloli,

(iUALITEZ, froicie au l. D. fec, au 3 . & aftring.

B E S C R, U Acacia eíl un arbriíTeau quicr ©1‘dimairement en Egypte j elle a quantité branches remplies crépiiies , qui ne croiíTeut | fort haut. La fleur eft blancheiapi-és laquelle c f rodait une gouíTé remplie de giaine qui reíTe ble aux.Lupins j de cette guaine , lors quelle nieure, on tire un fuc dg couleuu noire, lequcl xoux quand elle eft encore verce : Et c’eíb TA cie des Anciens qu ils employoient dans la TI liaque , & dont ils parlenc ordinairement ds l^euis écrits. On en a perdu Eufage aujourdlii au rapport de ous les Sçavans 5 Sc oiife.fert fe place du fuc de Prunes fauvages.

L í £ U. II croit en Egypte.

P R O P R. Le fuc de T Acacia eíl refrigerati & Fort acre , étant lavé il perd beaucoup de i aevimonie : étant appiiqué fur quelque par íaine, ii la deíTeche íoudainemeiU ; faiis donr aucun featimenc de froideur».

Liv. XI. Sect

G. Bauh.

ACACI A

, Pontic.

1 1.

M^tthiolL

QUALITBZ

au I. D. fec au 5c aftringenc.

DES CR. Cette feconde Acacia eft, épineufe r touc , dc a les feiiillcs de ia Rue : fa graine plus petite qauae Lentille , chaque gouíTe :ii enferme que trois ou quatre : elle porte foii ^it en Automne , qui eíl aftringent au goút , couleur des gouíTes écant jaune 6c luifaute mme For.

LlEU.Íl croit proche deThebes & Cappacloce. PROPR. U jetre une gomme qui reíEreint 6c fraichit : fon jus eft forc bon és medicamens eparez pour les yeux , au fen de faiut Anroine, ,x ulceres chancreux 6c corroíifs , aux mules s talons, aux maladies qui foiit ramber la pcau, s ongles, des doigts & aux ulceres de la bouche, a.pre%ue.ks inêmes.y«rt«s que le premiei:»,.

Hh vj

.1, De l* Acacia font, 7 1 7

AcacU trifolia.

-71* Histoire des Plantes,;',

G. Bauh. Spítrtium arborefeens feminihus leml _ fimiíihHs,

GENíSTA,

Genefta , Geneftelia ,

OH

Geniílra. Mmh. TuY. Er. Ge?:ejie,

If. Gmejir^,,

Efp. Genejira ^ GieftH.

•A II, 'Pfrimmen^ Ginfi.

QUALI TE2v cE.&fecli.dm. au 3, D.

ES Cr. GeneRe jettc des feíiilles loi gues comme celles du Linrfes fíems fonr jaunes aites en croiRanc comme les gouíTes des pois e n a point de pointes comme le Genefl: , ai quei eile approche beaucoiip : elle produit d’uc eu e tige quantité de verges longues & fermei a giaiiie vient dans Ics gouCes comme celle d U vefle , ellc na point de diíFerence d avec i ^eneít , R ce n’eft que ce dernier na point d ieuilles , & a des épincs.

1 ^ preíque par rout dãn:

^ ^ enMay & Tuii

PRO^R. Elle provoque, ílibtiiife, nuit au coeu ^ a 1 eílomach. L eau diíhllée des fleiirs eíl bon Be pout xapierre, auíTi-bien que la graine pilé( ; beue aii poids d une demi dragme , & pou i cmpecher de mure, on le corrige avec la grain ílc knomi ou d’Anis ; il purge par en liaut&pa «n bas , non feulement les fíegmcs , maií enw le ics hun;puj;^s &íupc;^j^2 xçms^.

Liv. XL Sect. T. X>^ la Qenefle d'Ejpagne,. 71 p Bmh* Spartmm arborefccns feminíhus lenti

ARTIUM,

ml

Genifta,

ttth^ Lon» Ltigdr

Genefl:,

. Ginejla^

. Gwfi^

JUALITEZ, \c íec.

' E S CR. C*eíl un AubriíTeau qui jette quãn- de verges fans feüilles,leíquelles font fermcs opres à lier la vignc. 11 produit une graine reíTemble aux Lentilles,& qui vient dans cer- es gouíFes , comme les Faíioles. Sa âe.ur cíl me celle du violier jaune.

EU. II nait fur les montagnes Sc fur les coí- Sj& fleurit en Juin , &: quelquefois píus tard, R O P R. Ses fleurs purgent fortement pai- as Jans aucun dangerjtoiit de mênie quernel- ire; Uéau des ieurs eft bonne contre la pier- La graine piiée ^r beue au poi<l§ de demi ^me, purge par deíTousjmais elle nui£ à leílo- h : c’eíl pourquoi il la faut coriiger avec du 1 roíãt , qu on y meíle , ayec des Rofes Sc du lic.dLa même purge les fíegmes ; provoaue eHient Purine , rompt les pierres des reins êc a vefeie, & cmpêche. quui;s. raaticre étrange=.

7io Histoire bes Plantes,

G. Bauh. Colutea f^eficaria.

-DESGR. Ceíl uti Arbre aíTez grand, qui po Gn fruir dans une gouíTe , fcmblable à des Ix tilles.Il a les feüilles comme le Senegré.Les tn l^remieres années iina qu’une tige.la quatriéi il produir des brancbes & devient un Aibre. < le feme dans un terroir bien gras , aprés avi fair tremper fa graine dans Tcau , aíin que germe incontinent.

LI EU. ll naíc en grande quantité dans vallée d’Anania , & dans Ics montagnes de Gu; do au rappoic de Durante , & âeuiit en May , graine eft meure en Aout.

P R O P R. Sa graine beue provoque a vom & éineut les humeurs , non fans rourmenter coips ; quoi qii*il ne_faiTé pas le même effetda le bécail , lequel ÜL engraiíTe merveilleuremeui

C O L U T E A.

Aíatthioll,

Fhch. Lic, Cam, Lon» Dod. Ad.

Fr. Baguenmdkr, \ All . L'>mhaert fche» K

QU A L I T E 2; ch. &fec au I. D.

Li V. XI. S E c T. I. jyii Sene. i G. Bauh. Sem Itdicít ,

SENA.

Matthloli 5 h, Düd. Lm* ord. Lcn*. Loh*

7^J{* Lugd*

) E S C R. Ceíl une herbe uonc les feiiilles ímblenc à celles de la RegliiTe i . Sa tige te d’une coudée , les rameaux fant menus & >les.Sa íleur eft jaune,comme celie des choux, ^ouíTes rontcoarbes & un peu épaiííes: fa gi‘ai- ^tant meure reílemble à un pepin de raiíin. te plante eíl cnneinie du froid.

I E U. Elle Gtoit eii To cane , la meilleurc it d’Egypte i Pierre de la Vallé dans fcs rela- is aíTure qu il a veu en Peife des aibres qui :ent le Sené , il fleuric aumilieu de PEté. ROPR. il ouvre, il lâcbe, il regle Sc fubtilife. urge la bile & la pituke le plus doucement ous les medicam cns. II nettoye le cei vcau, le íjla ratte,les poulmons,& il foitifie Pedomach Dus les fens. li fe peut donner à tout âge en ete 5 & prefque dans routes íbrtes^ de maux, iL‘ le rendre plus eííicace , on y joint de la ibarbe , ou de laCaíTejOU de rinfüíion de Ro- Du dufyrop Rofat folutif ^ ou Pòn eafait lüoa ^ dans du pexit lait de chévre.

Histoire des Plantes,

SECTION SECONDE.

J^u-jafmín , LiUc , Lentlfc , Terehinthe > Fifiítche CciYYOuge Ó* Cajfe.

G. Bauh. Jafmmum vulgatius fiore alho, '

GELSEMINUM,

vd

Jafminiim.

Afatth, Cafi, Cm*

Fr. Jíí[min*

Ic. Gdjimlno,

AlU. V^vejenaben*

C5JJALITE2, eh. du I. au 1. D.

DESCR. Ceft un ArbriíTeau qui jetre des fa Rients comme la vigne j de fa racine foitent d branches menues, tendres, longues, veites &.v: queufes h chaque jetton de fes branches prodi d ordinaire. fept feüilles longues & poinrues Textrêmité , molíes Fort vertes. Ses fteurs viei

nent aubout des branches menues , longiiertes blanches, faites comme de petit lys, dont Tode cfl: extrêmement agréable.

L I E U. II s’en trouve dáns tous les jardins & fíeurit eii Juin 5c Juillet.

P R O P R. L’huile qu on en fait étant mis a Soleil a les srrêmes vertiis que rhuile de lys, & eíl bon contre les douleurs froides de. U-SnatriC' des yoiücures ôc des nei£s.

Liv. XI. Sect. II. Bu Lilae. G. Baiih. Syrir?£a cmtlea.

ILAC3

715

OH

Syrínga.

Matthioli.

c, SyrtngM€ ou ? âe Renard,

Ghlanda un- \cntarla.

Avelãná de índia.

Siringbaum.

,S C R. Lilae eR un AibriíTeau nonimé eti iie Scyrmx. Les Apoth. appcllent fes noix ■elles font Fort femblables aux Piílachcs : & ne écailie blanche , & Faite à triangle, qui it aiíée à caíTer ; au dedans il y a un noyau dein & Fort gras , duquel 011 fait Lhuile de -es paiFumeurs Font grand cas dudit huile, qu il ne Fe gâte-jamais quoi que gaidé tems j c’eft un arbie Folitaire qui çroit par- 5 lochers arroFez.

EU. Ilvienten quantité dans rAFrique.

. O P R. Le Bcn eft propre aux raches & len- aux démangeaiFons, aux peaux blanches & ÍSj& à Ia gratelle,& mal de S. Main.íl moL ís dutetez du Foye & de la ratte 5 prenanc ragme de la poudre de Fon noyau, avec hy_ d, provoque grandement à vomir, Le Ben íleríiF & inciíiF, & tient quelque peu de Pa- ,ent.*au reFfce^on Paime Fort avec le vinaii^re rtiíie rellement Fa vemi,qu’il le rend propre ;diíiei & netcoyer genei^lement roíis ulceres.

714 Histoire des Plantes, G. Bauh. L LENTISCUS.

AÍMlhlolí y Dod, Belloft.

Lac, Lon.Ad, Cluf,

Loh. Cdf» Lligd.

Cafi.

Franç, Lentifqne,

Ital. Lentífco.

Efp. Atrnafliga.

All. AAafiichshaw QV A L I T E : ch. Ôc fec du 1. au

3. D.

D E S C R. li a Içs feüilles comme le My huit à cKaque jettonisjqiiatre de chaque côréj( foflt fragiles , d’un verd obfciir, bien que leui rrêmité & la veine du milieu foient rougeâi II eíl toújours verd , íoii écorce eft rougeai fauple & gluante Outre fes fruits qui vieni en grappe ,, il jette certaines gouíTes recouib dans lefquelles eíl une liqueui: claire , laqi avec le tems fe change en iníedles , comm arrive aux Onries. Touc Tarbie a une odeu fez foLte, qui fait mal à la tece à pluíieurs.I ricalie il produit un peu de Mailic,mais non tant qu’en Candie,& à Chio. On en fait d cj lens curedens.

L I E U. II nait àbondamment dans les chauds , dans Tltalie , la Provence & ailleu PROPR. II eíl aílringenc dans toures fes ties. Le Maflic eíl bon ailx eílomachs foibles foye , aux iiiteílins , à ceux qui crachcnt le ú & qui onc des toux iuveterées.

Iiv. XI. Se CT. II. jD/í Terehmthe. G. Bauh. Terebiníhus 'vuígítrrs. [EREBINTHUS.

Míttihioli ,. l. Cord. Tur. Lac.

. Cluf. Lob. fafi, d. Tab, Ger,

Terebinthe^

Terebintho.

, Terehintem* mm,

QUALITE 2, feüilles & récor- ch, & fec. au

715

E S C R. Le Teiebiiithe eíl mi arbre dont íes :lles foat comme celles du Frêne , c]iioique iiis longueS'5 plus groíTes & plus charnues.Soa > eft comme celui du Lencifque, de même que Drcejles racines font profoudes, 5c dures ; !es ,rs comme ceües de TOlivier , mais rougeâ- r d’oLi naic le fruit eiifiiite , fait en raiíin.

. I E U. II s’eii troiive aux país chaudSjSc mê- en Italie , & fíeiirit au Printems.

^ R O P R. Le Terebinthefqui eft une liqucur diíUlle de cécarbre)échaufFej amoiiit, reíbu!: ettoye. Elle eft honne pour la toux , pour Ia hiíie,& pour la- poitrine elle provoque l’uri- guerit la gravelle, chaíTe les vencs,& meuric cruditez. Elle eft bonne à la fciatique , à la aux douleurs des joiiitures. Elle fe mec ,s les emplâtres & les onguents des Chimr- ns. Elle guerit les vieux ulceres, & la gale des nmes & des betes. Eníiii , c’eft ia meilleme tomes les reíiiaez.

'jzô Histoike ^es Plante?,

G. Bauh. P'Jiacia peregrim fruãu Racemofo ,fi Terebinthus Indica Thcoph,

PIST ACI A,

aut

Pifracea.

'Matth. Ang. Tur,

^Lac. Cord. Lon. Dcd,

Lop. Cafalp. Cap.

Cam. Tab.

Aporh. Pipiei,

Pi'. Pipaches.

It. Pipachi.

Eíp. Althocigo,

A 11. Vuelfch Pimper-

nufsbaum.

C^UALITEZ, les Piftaches fone i^empeiées en chaL

D E S C R* L’Arbre des PiftacEes cft du to íemblablc aii Terebinthe , il produit fon frui: rextremité des braiiches avec deux écorces,ce] de dehorseíl rouíTc& de bonne odeur : cellci dedans eíl: rougeâtre en dehors , & verte en d danSienferme une moiielle blaiiche, donr le go approche de celui des pignons : mais a pourra je ne fçai quoi d’aromatique.

L I E U. Les meilleurs viennent d’Arabie & ( Syrie:il s’en trouve aujouid’hui à NaplesSc à V nife ; 5c de fauvages parmi les bois.

P R O P R. Elles Pont cliaudes, feches & aper tives. Elles fontbonnes à Peftomach j elles en -q^êchent le mal de coeur , fortifient Ia bouche Peílomach, àcaufe qifelles ont un peu damerti me : elles fubtilifenc les huraeurs groííieres ; & caufe de cela elles font bonnes au foye , au poulmons & aux rcins : 5c on les met dans Ic reílauraiis.

Civ. XI. Sect. li. Bu Sti^philoâenãron» 72-7

G. Bauh, Pyjlaàa SjlveJím.

APHIL O N DRüM f.i?. Bellon^ Lugd. Tah.

7. Doà, GaL >/»• Eyji^

Saguenduàier 3 'rhre dn Rdjin.

'^l^lachio falu.

Pimpermijf- ■mm*

E S G R. Cet atbre eR petit , 6c a fa feüillc iie le Siireau. Son bois efl; Fort freííe. Ses s fone blaiiches , 6c rangées engrappe , de le cjue le fruit, qui viení en de pedtes gouf- ouíTes 5 retirant aux Poix chiches , quoique gros. II a au dedans un noyau verdoyant , íft doux à manger (6c quon appelle Piftache agç , ) mais il provoque à Vomir.

I E ÍJ. li naít dans les forêrs : les Eeurs for- en May, 6c ks noikttes font meures enSep- )re.

R O P R. Les fruits ont prefque les mêmes iietez que les Piflaches.

ALITE2, íefmitimpeu cliaud.

DESCR.. C eíl un 3.rbre íiíiez grand, plus lai c^iie haut j fon ecorce eft cendrée , tiraiit fur verdifa feüille eft commc celle du fréne,quoiq plus large, plus dure & plus ronde. Ses gouí íont ipngues, larges & plattes,de couleur de d taigne > etant rraiches clles foiit de mauva odeuruTiais étant feches elies Ia perdenc, &,fc bonnes à manger,& font remplies d unfucdoi L i EU. II en vienc quantité dans les vt cliaud s.

PROPR. Les Châraignes nuifent à leílomac Si font de mauvaife digeílion , íur cout étant 1 clies j cai fiaiches clles lacheiit le ventre. Eli provoquentruriíie, principalement celles qu\ garde dans le marc des raifins. Leur dccodú eíl cxccllente pourla toux.

liv. Xí. SscT. II. Cajfe [olutlve, 715» G, Ba uh. Cajji : A S S I A fokuiva.

Cajfe Uxative,

Cajfia.

U A L I T E 2, oélle no ire eíl ch. & hu- i.D.

0 E S CR. L’arbre qui produit la Caííe ed: id , ayant Tecorce cendrée , les feüilles plu5 itués que cclles du Carrouge. Son bois quoÍ , íoit jaune à la furface , eíl noir au dedans me TEbene. Les gouíTes pcndent de 1’arbre , font d’iuie groíTeur coníideiable , rondes dc iveSjdecouleur rouge tirant fur ie noir,ayanc edans une moelle douce , & épaiífe , feparée certaines écailles iigneufes, parnii lefquelles a graine , femblable à celles des carrouges , [uels cet Árbre approche forc. lEU. Les meilieures gouíTes vienncnt d^u re & d’Alexandrie en Egypte , qui íont frai- ; , pefantes , Sc dans Icíquelles la graine ne le pas, quand 011 les lemué.

R OP R. Elle claiiíie le fang, éteinr lacba- de la bile, & purge fans incommodité ; en- e qu’on la peut donner aux enfans. Sa vertu ^a pas plus avant que reílomac,6c les premie- veines j ainíi 011 la donne en furete aii co.tn- icement des Eévres.

73 0 HrsTdlR^ BE-S pLANfES^

SEÇTÍON TROISirM

Des Arbres arommques , qui portent les Epicei G. Bauh. Nux Mofchaíafruãu rotundo,

N U X

MyriíHca.

Jl<fdtth, Cají^ Lugd,

Apoth. Nhx Mof chata,

Fr. Noix Mufcaàe,

It. Nqcc Mofcata,

'E^Muez. Mofcada,

All. Mõfcaten ^ ou Aítifcat nujf,

QU A L I T E 2 ,

€h. 8c fech, au 3 . D.

D E S C R. Comme la Mufcade eft connue lout le monde , pouu ce qui eíl du fruit , la D çription en íeroit inutilesrarBi-e eíl prefque fe; blablí; anos Pefchici's , excepté que fa feuille plusétroite& plus courtc.

L í E U. Elle vienc daiis les Indes Oriental P R O P R. Eile eíl aílringeantcielle rend l’h ieine bonne ; elle fortifiede foye dc reftomach fere à la vue;eIlc"puovoque 1’urine, arrete la di; récjchaíre les venrs;& eil admirable contre le rr de mere ; une Noix Mufcade cuicte en Ex onc de Miei rofac, & deux d*eau de vie,jufquà ceq Tcauíoic toiite confuniee ; puis écanc coulée, ei guericle mal d’enomach,en prenant à jeun tro cuillerez, Cm tou: E le mal vient de caufe froid

G. Caul

t IV. X I. S E G T, Iir. l}u *PolvY^, 73 ^ G. Bauh. Ti^er rotundum nigrum,

P I P E R Nigmm. th. Lm. Cafi* í. Frag. Cluf.

th. Melam 'píer.

Põívre noir, ere.

Vimienta.

Ffiffer,

JJ A L I T E & fec i la íin du ).

parce qu il eft employé dans la plúparr des pes i c efl: pourquoi , nous parlerons de fes itez , & de fon ufage. Queiqucs ^urieux en vent 1 arbre en ces país j ceft un pet,it arbrif- quia les feiiilles larges fans dentcWe , & 2 íon fruit en façon de ^rappe.

I E U. II croit es Illes de la Mer Indienne. ROPR. II provoque Turine s il efl: bon.

le venin , & fert à la digeftion , qiiand il lele dans les viandes. Erant beu, il fert con^ es tremblemens de íiévies interiTiittentes, :ie avec des raiflns de pafíe , il purge les nes de la tere , il ôte les douleurs du ventre, cite i appetit. Mangeant cinq grains entiers les jours une heure avant le repas , cela fert IX qui ontdes douleurs d’efl:oiT!acii , qui pro- u des ventoíicez ou de crudité. II eft bon les vítí des des vicillards ^ ôí à ceux qui de cornplcxion froide.

Tome JI^ I i

731 Histoire des Plantes,

SECTION <^UATRIE’ME.

Dh Rhiis yFi-.fiet 5 Sorhier , Sicomore , Frene Noyer , Chataigmer , Fouteau , Chène^

Pv H U S,

MMthioU ,

Ltigâ, Tuh, Apoch. Sumach.

Pr. K<3UX , R;Í7í?/?..

It.^Rhu Ó* Samfícho, Eíp. Smrji^ch , Ó[

D E S C R. Cefi: un arbriíTcau eiiviron Kau de deux couciées i il jecte Ia feüille longue , rou geâcre, deiuelée à Fentour j fon fruic cft fai comme \m raiíin, dojit les grains font Fort épais les reüilles fervenc à preparer les cuirs.

L I E I'J. íi sen crouve en Ica ic , & Ia meil leure vienc cFEgypcc , & flemic en Juillet.

P R O P R. Ses feüilles onc la vertu de PAca cia ; leur décodlion noircic les cheveux ; on 1( 'inec dans les lavemens poiu* les dévoyemcns d( venere , & on s’cn fert en bieuvage poui* le me deílein ; la gomnie de céc aibre m: *'e daiis lei deiits creufes , cn ôte toure Ia douleur.

dr qi^.clques nutres, G. Bauh. Khus folio ulmt.

Sumítgr-o.

AU. Gerberbaum.

\

L I V. XI. S E c T. IV. Du Tuflet. 75 5 G. Bauh, Coccomlea Jive Coegyrla,

) E S C R. Le Cotinus eft im ArbiiiTeau qui !uit pluíicurs jettons minces & rougeâcres , :es feliilles fcrnblables à celies du Therebin- , excepté qüellcs font plus rondes & plus lar- , d’ime odeur force & reciranc à ia gaile ; il c à lahauceur de 3. ou 4. coudees : la tige a prés de la grofleur d’iin bras , & foii bois íi le , quil fert à tindre le drap jaune j il jerte )oiit de fes rameaux comme uii amas de plu- , fait en émouchets , de couleiir blanches , iit fur le roux , dans lequel on voit des gouf- onguectes j.qui tienncnt la graiiie.

I E U. II croit au Monc Apensin , 5c autres

X.

R O P R. II eR grandement reílriélif. Ia dé- :ion de fes feüilies eft íinguliere aux ulceres I langue, à la luerte &: aux defluxions du er , íi on s’en lave ia bouche j comme auíli ulceres des genicoires > íi on s’eii lave fou- c.

1 i 1 j

734 Histoire des Plantés,

G. Bauh. Sorba [ativa.

S O R B A Domeftica.

Matth. Aà. Lob.

Franç. Cormicr ,

Sorbiâr,

Ital, Sorbolero o Sorboles.

Efp. Servas.

Ali. Spervverbaum Spíierllnghaurn.

QJJ A L I T E 2, fr. & fec.

D E S C R. Le Sorbier domeftiüue , a Ia feüií- le du Frêne , ies Reuis blanches à houpes & deí fruits comme de petites poires , qui íont aíTez coiiHUS de touc le monde.

L 1 E U. On en trouve prefc]ue par tout , & fleuric en Mars 3 le fruir eit meur en Septembre, PROPR. Les Sorbes lont aífringenres com- me les Neffles 3 mais un peu moins, lors quelles fonr encore rouges , íi on les coiipe & ies feche au foleil , ou au four 3 elles reíTerrent quand on les mange : ce que fait auíTi leur décodion.Lcui nouniture neft pas bonne 3 car elles fontuti mauvais fang 3 elles font utiles à la diarrhce&: á Ia diííenterie , comme auíli aux devoyemens deftomach , aux pertes de fang des fcmmcs , Ôc ã ceux qui le ciachent.

Liv. XI. Sect. IV. Du Trêne.' 73 f G. Bauh. Fraxinus exeeiJiGr.

D ES CR. II a Ics feiiilles comme le Laurier, Lioi que pointues , &: un peu denrelées *, uii dc :s rameaux femble nêcre quune feliille , ayaac s feiiilles actachées deux á deux à une feule Lieiie comme au Cormier : fon fmic vient en DuíTe,lequeleft petit, ameu au goúc, roufseâtre, mblable aux noyaux d’Amende , 011 à une lan- Lie d oiíeau , d’ou vient qu 011 iappelie lingím vis.

L I E U. II naít dans les montagnes , & daiis s bois j la gvaine meurit à la fin de Septembre. PROPR. II eíf ennemi des ferpens qiú nc mertenf jamais íous fon ombre ; le fuc des üilles eft un anridoce conrre ieurs moifures : fert aux hydropiques , 6c amaigrit ceux qui nt-trop gras , quand on en ufe quclquc-tems.

I déco6Hon de fecorce diminué la ratte , 6c )ppilation du Foye j à quoi fere aufíi de boiic ms une taíTe de fiêne : le ftuic écant beu , gue*

E ies douFeurs de poitnne.

ER AXIN US

^efn. Lite. Tur.

Aà. Lobel. Utb. Lugd. Caji.

’r. Frêne. tal. Frafsmo.

-fp. Frefnò o Frexe. dl. Ffchem efchen bfíum flsin Ffcheret,

QU A L I T E 2, I gr. ch. & íech. au .D.

1 i ilj

73^ Histoirê des PlanteSj

G. Bauh. Nux judansMve Re da vulaarl NUX JU- GL ANS.

Matthíoii j Trag. Lac. Gefri Lon^ Dod, Ad, í-oh^ Caf, Cají^

Lugd. Tab^ Cam.

Ápoth. Nux.

Franç. Noyer.

Ita!, NocL Efp. Nueres.

AIl. NuxWd- nufz.,

DESCR. Ceíl un arbre qui a les feüilles coit le Fiêne, mais plus longues & plus largesj: jette des chartons au piincems,& les noixeiifu] çe qui onc uae écorce verte , & au deiTous un coquiile , qui enferme le noyau j il y en a d pliiííeurs fortes , ies plus blanches fon: les i-nciJ ícures.

LI £ \ !ls aiment les país fioids & gras & fleurifíent en Mars & Avril.

P R O P R. Les noix vertes íont frcides & hii mides , feches , chaudes & deíuccatives , & d partie fubtile , l’écorce defeche fort , & eft aftrir gente , Scdemême les feüilles. Elles fout inal laines & de diíHcile digeílion , nuifenc à fedo mach > font mal à la tece , excitenc la toux , 1 fluxioii & le vomiíTementjles fiaiches font pour tant moins nuiíibles , quoi que diííiciles à digc .rer , & nourriíTent peu : les vertes confítcs au fu crc,font agreablcs au gout, & utiles à reílonuch

Liv. XI. Se cr. lY, Des Noifettes. 737 , Bauh. Corylus fatiava fruãn Mo minore Jlve vulgaris.

N U C E

Aveüan^ ,

Jive

Pontícar* fatíh. Lac, 1 Noifettes y Avelanes.

. Nfichòlare^

11, ^

Âjfdbáum.

QV A L I T ] xs ícches que , nojet écaiic

s.

DES CR. UArbre qu’oii appelle Noifilici: :R' jamais guéie hauc , dés fa racine , il jettc antité de trones , aubout defquels foutenc fes ■neaux qui font fort chargez de íeüilles j foa is na poinc de noeuds' , fes feüilles font feni- ibles à celles de raulne,mais plus larges , plus nces j piiis madrées & dentelées j fon écoixc mince , marquetée de bianc , il nejetee poinc flcur.

L I E IJ. Il croit par touc , notamment daiú . bois , proche les rivieres.

PR O PR. Eües font terreilrc.s & peu íaiiies 'eílomach , quoi qu‘elles nourriíTent plus que . iioix 5 elles font mal à la tête , les feches plus e les vertes , elles engendrenc la diíTenterie íl eri mange beaucoup j elles font admirables iitre la gravelle , & les douleurs de reins quand les mange à jeun , ou au commencement du

Histoire des F

L A N T 1 s , G. Baulx, Caflanea fati^jíí.

c A STA n;

Domeftica.

Aíatth. Caf. C

Fr, Chataigner,

Ital. Cajiagne^

Efp. Marones.

AIL KíP^emham

DE S C R. Cet arbre efl trop commun & con au d un chaciin pour en faiie une ample deícrip tion. *

L I E U. II ne vient gueres que dans les Mon fagnes&lieux les plus fioids , comme és Ceven fies : les châtaignes font meures en Septembrc ^ -hâtaignes , parriculieremen les feches , arrêtent eíBcacement les devoyemeii deftomach , & fone bonnes à ceux qui crachen le fang j elles fone venteufes & dc mauvaife di geftion , eiigendrenc des humcuis groííieres nuifent a la tête , & conftipent : pilées avec di fel , &mêlées avec du miei , & appliquées fu les morfures des chiens enragez , elles y fon bonnes j avec farine d’òrge & vinaigre applf qiiées fui: les mammelies , elles refoívent leui: duretez.

Liv. Xl. Sect. IV, JDh Châtmgnler. 73 G. Bauh, Cajlâne^ folio multifido,

:astane A

Equina,

Uatt, JDod, Jlã.

Loh^ CaJ}\. Cluf

r. ChatatgrAer Chevali^e,

tal. Caflagne dl Cdv-aílo^

IL Rosk^jlen.

Cl^UALI T E2,

1. & fech. au I . D.

D E S C R. C’eíl: une plante Fort grande, dont ; feüilles font femblables à' celles dc la Quiu« .Fetiille , divifées en íix paities , comme ceíies Ealma Chriíli elle produit des keriíFons à is; ne des branches , qui font rouííatres, & de mê- ; que les aucres y ils ont peu d epine§ qui fona uiâtres & fortes , & ne contiennent chacun^^ ’une Châraigne mal formée &plus grolTè quer nôtres •, foii écorce eíl plus épaiílè & píust te & couieur nokâtie , & na point de petu- écorce au deíTous.

-I E U; Elle nait à Confbaiitinople;

^RO PR. Les Châraignes font íliptiques j. itueufes, & defagi-éa-bles au goút j on les don- 1 mangeraux chevaux qui ont la toux, & quis t pouííifs , &^à'cellx qui cracheiit le fang. Lar. dcule rouge des Châtaignes qui couvre lei' i;ic , bciie eii vin rude-; lepoids de demi drai- e eít forc boa coacre ie fiux de ventre,.

ii V

740 Hl s T o t R E 1> E S P L A N T E 5,,

G,. Bauh^ FagHs^

FAGUS.

Matthioli ^

JÍng. Anguil Trag^

T)od. Gefn,- Lac.

T^r. Lon. Ad^ iuob. Lugd.. Caji,

Fi*. Fau ou Fouteau,- Ital. Fagio.

Efp. Haja..

AIL, 'BtíMaumo.

QJJALITEZ ícs feüill. font fr. je fruit a quelque 4.egi'é de chaleux..

DESCR. Il ar les feüilles comme le charme miais plus fermes , plus épaiííes & plus unies íí)n fruir a une gouíTe ronde , rude 6c heriíTc par dehors , au dedans de laquelle il eft enfe ,.étant de figure triangiilaire , couvert dur écorce mince 6c unie , de couleur de chataigne le dedans du iioyau eft d uu goúc agréable ^uoi qu’afl:ringent.

LIEU. Ilnait dans les bois 6c dans les coll mes, , 6c fleurit en Avril 6c May.,

P R O P R. Les feüiUes font aítringentes *, 1 deco£Hon des feiiillcs quand elles font tendn arrête le flux de ventre j les noyaux du fiu crant mangez , appaifent les douleurs des- rein 6c font vuider les pierres 8c la gravelle j 1< feüilles étant mangées gueriíTenc le mal d< geníives 6c des lévres. Pilées 6c appliquees ell fbrtificnc les menibres engourdis : les feüill Ê-aiches appliquees gueiilTent ie^ iftflauw Was

L I r. XI. Sect, I V. Dti Chme, 741 G. Bauh, QiieYcus cum longo fediculo. qUERCUS.

AdatthioU ,

T^í^g» Fuch, Dod,

Gal^ Tm. LonXab..

Franç. Chêne.

[tal. Querela^

Ffp. Robre.,

\!I. Eychbaum.

QU A LITE 2^ es feiiill. & récor, ech.áu,3. D

D E S C R. C’cft un Aibre trop connu 8c trop ommun fans qu il foic neceíTaire. áe le déciire.

LIE LT. II vieiit par tour dans les endroits iblonneux & maigres j il renouvelle fes feiiilles^; Mars.

P ROPR. Toutes les parcies du Chêne fone ftringentes : mais principalement ce qui eíl en- :e le trone & la groíTe écoixe , auíTi-bien que la. etite peau qui eft entre l’écorce du gland & la bàir. Il eíl encore dcíTiccatif, & un peu chauds; lais les feüilles font extrêmement aftringentes, es feüilles & Tecorce du milieu étant cuiter ans du vin & beues , arrêtent tous les flux de- Eiitre , les mois 8c la gonorrhée. L"cau diftillée' es feüilles tendres a le même eíFet : elle rompe :s pierres dans les reins,& remedie auflux blanc: es femmes j elle eftbonne encore à la diíTemCsK .c ^ 8c 4 ceux qui ciâcheat ie íang.

í-i- v|

Histoire pes Plantes^

G, Bauh* Q^^^ycus exlgm mch

magnhuàine firerís.

G A L L A.

E S P E G E & D E S C R. Il y a deux íortcs de Noix de Galle : la prcmiere appelléc Oinpha^ cite r c’eíl à-dke, un peu aigre,& pecite, togneu- re,ridéej£omme ledeíTus des joincures des doigts de la main i elle eft íolide , & rarement croiiée-; i- aucreeíl plus grande , legere , polie , percée, & groíTe comme une noix j elle cíl meure au cornmcncement de Septembie.

LIEU. Touces Ics deux viemient fux les chê- nes , outre les glands.

P ROPR. Elles Pont aftringentes , & étact cuitesdans Pcau avec de la viandCjelles airêtem la diííenterie , & touces les defíuxíons : le mêmc arrive íi; on prend leur poudie dans du vin rou- ge j étanr pulverifées , elles repouíTènt les er- croiíEances de chair , & arrêtent les defluxions des. gencives & dela luetce : le noyau de galle mis daus le cxeux de la dent^appaifent la doulcuXí

M^ttÍúloU y

Fr. Noix de Gdle^

Alt. GdloefsfeL

QUALITE 2, la petite eft Teche au D.&fr. au i.

Ital, Gdlí^^ Efp. Gdle.

liv. XI. Sect. IV. -DtiGtiy.

G. Bauh, yijcurn baccis alhií.

V I S C U M.

Mímhtoli , l, Fuch. Dod. d. Ang, Tur,

. Lon. Ad^

'ob. C&f. íth. Vifms- )mrcinus».

Guy,

. Vtfchiõ.

. Vtfco.

;m. M’^el Sc

Yichen mifiel,

A L I T E 2 feüiiles & fruits uh. &fec.

3 E S C R. Le Guy eíE une petire plante, pro^ fâiit fes ranieaux. en. croix , avec des feiiiiles vienneuc deux à deux , ioiiguecces , épaiíTesv le couleui jaunâcie. II prodiiir cjuantité de ins de la groíTcur d’un pois ,, qui n’ont qu’u^ peau,& qui fone blancs étant muis j le dedans ütie fubííance gíuante , de laquelle oii fau I2

J E U'. 11 vient fur les arbres , le bon crok les Chêiies^fur les Heftres & fur les Yeufes li qui. vient fur le.s autres arbres aleíl: d’aucua ge , il fleuric a la fin de May.

? R O P R. Le Guy de chene , qui n’à poibC: ,ché terre , étant pilé & beu avec du vin , e.f!:: I contre le mal caduc : 011 donne aux enfans a poudre du bois j avec de 1’eau de vie , au; ds d’une dragme j il íert à 1’apoplexie , & au tige. Sa décodion a le même effet , prife pen« u (luclque-teins à

744 H is T o I R E DES Plantes,

^ Arbie porte gland , & a

xeiiille comiDe le Liege , c’eíl: pour cela que ! Grecs 1 onr appellé Phellodrjs , qui íígtiiíie Liee Chene. li a i^écorce & le bois comme le Hefti ce qui fait que les Tofcans lappellenc Corre fm ro y c eft-a-dire , Hcftre- Liege.

LIE U.Il croit daiis les Moncag^nes de Sienn ^ ailleurs.

^ ^ ^ ^ vertus des arbres quipo

mu du gland , quon peut voir fous knoax i CLeiie.

G. Baiih^ Phdlodrys candhans anmíHfo ferrata.

Zir. X r* S E c T. I y. Du, Ltege^ 74 f Bauh,. latífolium folio decidao^

eme , a 1 c^aiu uu ^ ^

elle il confeive en tout tems , & a ime ecorceL L't épaiíTe : U n eft pourtant pas íi hauc que "eufe fes feüilles fone larges , courtes , dente- is , & en quelques endroits épinenfes. Ayane: :rdu foii écorce , ii ne memt pas ,,mais en pro- ilt un autre..

LI EU. ll vient en ítalie 5 Sc enErovencc: lantité ^ quoi que Piine ait éciit qu il ne croif- lic pas en Erance. ^ ...

P R O P R. La poudre de Pecorce etant beue ^ec de 1’eau chaude, arrete le fang > de quelquer idroit ducorps que ce foic j Sc ía decodUon ar- he Ia gonorrhée : fa cendre etant beue dans du inchaud eft bonne à ceux qui crachent le lang, ,es glands reduits en farine , 6c donnez au poids- ’une dragme dans du fuc de plantaiu > atreicns e flux dc veaiie 6c de la matiice^

inç. Liege^ SuverOyOwfubro, L Kerghamv,.

SU B ER., AíatthioU 5 í* Bellor?^ Cdòf^

74« Histoire bes Piantes, G. Bauh. Suber angufllfcliHm non ferratu S U BE R

n. &

•AngufHfoIíiim ,

A^atthiolí\

Fr, Lí^ge //, efpcce,

" BES CR. Cctte íeconcíe efpeGe ne JifFer pas dai precedenc , fi ce n eíl que ce fecond Lie^^ a íes feiiilles écroires Si pointues. ^

L I E U. cii troiive beaucoiip dans le tei* ricoire de Pife.

P R O P R. Outre celles de la precedente çC pece , la décootion dii gland de Liege elt bonnc concre les venins , & parriculieremenc contrc k Napel , écaiK prife eii breuvage. Lapetitecoupéc ou eíl le gland , a les mêmes verrus y mais elle eft plus aílringente. Les mêmes glands verds pi- lezSic mis en emplâtre , appaifenc rinflamma- tton , & melez avec du fcín de pouiceau ^ iis guaiíTent les ulceres malins.

L I V. XI. s E C T. IV. De Vreure, 747

G. Bauh. ■■

I LE X

arbórea. atth. Ang. Lãc, ilon. Cáíf. Ltigd*

Tepije,

Ellce lecinea,

L Stechekher?.

t) E S C R. Ceft un arbre qui eft une efpecc Chéne , dont Tecorce eft rouíTe noire : fo4i s efl dur & maílif , rougeâtre , & qiielquefois ou m arque au dedans : il eíl toujour d , fes feüilles foiit femblables à ceiles d,s irier , qiii foni: pourtant blancheârres & âprc^x dcíToiis , vertes & líílees au deíTus ; ellçs foiiç eiiient dentelées à rentour , quü femblcc dles íoient environnées d’épines.

. I E U. Les Yeufes épineufes fe trouvent eu iie & ailleiirs : ceiles qui nont poinc d’épines iíTent en Efpagne.

^ R O P R Les Galles]de rYeufe pilées & ap- "iuées avec du vinaigre , ôcenc la rougeur des ix , & fone bonnes aux play es fraiches. L’é- ce de fa racine , cuite dans i’eau jufqu’i ca elle íe défaííe , & mife enfuite fui* les che- IX une nuit entiere , les noircit ; mais il fauc avoiu nettoycz auparavant avec de la teire iioilienc.

74^ Histoiri des Peantes,

G. Bauh. Ilex aculeata cocclglanâlfera

COC CUM

Infedorium.

graine ^ lequel a fes branches épaiíTes , & fcüilles épineufes toutaucour cotiime celles Houx j mais beaucoup plus petites j il porte c giains ronds, vuides , dc couleur de vemiillo dont 011 fai: lacoafe£Uon Alkermes.

LI E U. II nait dans l’Armenie , & quelqt fois fur les Chênes , dans la Cilicie , eii Polog & Eoheme , auíli dans le Languedoc , à 1’ento de Montpellier.

PROPR. II eP: aílringeiirjamer & deííiccari la graine priíe en poiidre avec de Pencens mâi & dans un oeuf frais, empcche les femmes e ceintes de fe bleíTer , éranc pilées & mêlées av du vinaigie , on la mec fur les blcíTures av beaucoup d’ucilité : la confecbion Alkermes c une des plus cordiales qu’on ait dans les Bout c]ues ; mais elle cíl bien chaude , c’eR pourqu» ou doic 1 eviter il y a fiévrca

Apoch. Kermes^ Fr, Graine aécarla-

All. Chdlack^er^

Ic, Grana di tlntoru Efp. Grana par a t

Matth. Lac.Bcllon.

Tennir^

D E S C R. C’eO: un petit aubre qui porte ce

L I V. X I. S E c T. IV. Du Hmx, 74i> j, Bauh, Ilex aculeata haccifera folio finuato*

SRIFOLIUM \qiiifoIíuin* Víatih, R telL Mellon. Gefn»

inç. Houx^

, Aquifolio.

. De Az^ebo^

. Fvalà dljlel

Stech i^dmon.

JJCJ A L 1 T E Z Luit eíl chaud.

> E S C R. Ceft un Arbiiífe^u de la grandeut Aubefpiii \ fes feüilles fone toújours vertes , biables à celles du Laurier , excepté quedes : épitieufes tout autour , dures , fermes 6c lííes : fes rameaux out 1’écorce verte ^ & fout 3les èc piiables , dont on fait des manches de L Sou fruit eíl rouge comme cetui du Bruf- , ayant au dedans un noyaublanc dc gros.

. lEU. ll nait dans les Forêts & dans les íToiis , fur tout dans les pa'is froids ^ le fruic nieur eu Septembre.

' R O P R. Ses racines ont la vertu de refou- & d’amollii* : leui* décoóUou efl: excel lente X ia dureté des jointures > & pour rememe DS tompus , quand on eu fait des fomenta- is. Ce que fait encore mieux Pecorce de la inecuite Sc appliquée fur le mal. Ceft de Te- ce de cét arbre piiée , que les Paiíaiu font liques fois le glu^

!:i.Í

JO Histoire bes Plantes,

SECTION CIiTqTjTF

Dfí arbres qui font grande omhre ^ autres chítnts.

O, Bauh. Tília foemina folio majore»

tília

foemina.

Matthioli , Brunf Vuch. ^na» Dõd. Gal. Gefn» Ad. Lob. C&f tugd. Tah.

Fr. Tilliot femelle.

Irai. Tiglio o tiglia. Efp. Tejo.

•AlI. Linden ou Lmdeíibaurn»

Q^U AL I TEZ, Tccorce & les feiiilles en ch.

temp.

D E S C R. La femelle efl: plus en ufa^re le mâ!e ; il fufíii: de dire que lonibre du^ti ell: fort agréable , & quW s’en fert poui allées des promenoirs ; que fa fleur eíl blanc odoriferantc , à laqaelie fuccedent certains tits grains verds.

L i E U. II fe trouve par tout , & on íe pl; dans les jardins , & fleurit en May.

P R O P R. Ouüre les proprierez fiifdires , coice moyenne du tilliot machée eflbonnep guerir les playes , lappliquant deíTus : Ehun- qui fort dc fa moélle , iors qu’ila été ébranc Eait renaitre les chereux , & les empêche de t( ber , íí on en lave la tête. L‘eau de la íleui Tilliot eíl bonne pour le hauc mal.

Liv. Xí. Sect. V. De tOrme, 751 Bauh. Vlmtis Campejlris^ & Theophr. r L M U S.

Hatthtoli ,

. Dod. Bellon,

Irrne.

Olmo,

Vlm^,

Vlmenhaum ,

1 Rtiflh&thz.

U A L í T E 2,

LÜlles & récor- tic ch.

ISCK. L*un & lâutre font trop coiinus “tve décrics.

E U. II aime les lieux bas & gras , la grai- Tíbe à la fín d*Avril.

. O P R. Uécorce & les feüilles font aflrin- 5. Les feüilles pilées & mêlées avec du vi- í font bonnes à la gravelle. L’écorce d’en- ux , quon appelle Teille , cH: excellente à r les bleíTures. La groíTe écorce beué dans 1 , ou de 1’eau froide au poids d*une once , les flegmes j fomencanc des os rompus 'a décoáion des feüilles , de Tecorce ou de ;ine de TOrme , ils font bien-tôt repris, icur qu'on trouve dans les vefcies qui fone 5 Ormes , rend le vifage plus beau & plus les plus tendres feüilles fe peuvent mettre tage , çommc les herbes.

.D E S C R. Le mâle a le bois clur , jaun maíilt , Sc à pluíiciirs noeuds : fon écoice eíl re , & a peine à fe plier *, il nc porte ni fleur, fruit. Sa ieüille efr plus grande que celle dc femelle , érant dencelée tout autoiir , & ay de pecics grains atrachez aux feüilíes •, il n pas íí commiui que ia femelle.

L I E U. II vicnc és lieux gras & qui ne í pas trop chauds.

P R O P R. Uécorce êc Ics feliilles deííccb ôc font aítringentes comme celles de rOrmc décoéUon des feüilíes cuites dans de l’eau,gu< les íiftules & les ulceres malins de la bouchc enfans , íi oii les lave 5 les mêmes bioyées cau, fone boniies aux enfleures des pieds y ér appliquées. L’écorce pilée avec du vinaigi guciicles taches qui íonc íur la peau.

Xir. XI. S E c T. V. 'Dh charme.

auh. Oftrya ulmo fimilis f ruã u in umbiVC cls faiiacels.

1 S C R; Le Charme a les feüilles fembla- rOrme , & quoi que plus minces , fon aíTez haiit j mais peu droit , ayant l’écorcc :ie & unie j il a les braiiches fortes , qui ieot en rond , propre à faire de Tombresdu e fes feüilles pendent certaines queues en qui oiit au bout un bouquet d’autres peci- iilles , pâles & groíTes comme des gouíTes, me triangulaire j la pointe du milieu efl )ngues que touces aucres j au milieu d*elles ardes petites teces comme- des pois ciches, enfermée la graine.

U. II croic prefqiie dans toutes les Forêtf^ es arbres fauvages , & fleurit en May.

O P R. L’eau diftilée des feüilles beue , les douleurs de la colique , & la diíTente- k le haut mal : la décoülion des feüilles les bleíTures des chevaux.

7H HistôiRe des Plantes,

D E S C R. Le Bouleau a les feüilles femb Bles au Peuplier , elentelées au bord , rudes, vertes par deíTus j il ne puoduit aucun fruic, bi qu il ait des perics floquets comme le Coudri Si 1 on pcrce le trou d’un Bouleau avec uii fure il rend quaaticé d’eau claire qui n’eíl pas greable au gouc , & qui a la force de rompre pierres dans les reins & dans Ia veície , fi T s en fert long-tems.

L I E U. II croic dans les lieux froids , &c pofez au Septentrion i oii en fait des cercies des balais ; il puoduit de nouveiles feüilles i^vril.

P R O P R. Son fuc , oiitre ce que nous ave dit , guerit les ulceres de la bouche , faie bon halcine, & ôte les taches de la peau ; mêlé da le lait caillé , il empêche le fromage de fe poi rir. Quand on brúle Pécorce , elle jecte une <]iieur noire qui ôte les cicatrices , Sc guerit la lépre. i

G, Bauh, Bétula,

BÉTULA.

Aíatthioli y

DW. Arig, Bellon,

Lon. Ad, Lob, Lugd. Caji. Tab,

Fr, Bouleau,

Ir, Bétula, Aü. Birckert,

Liv. XI. Sect. V. TíeVAulne. 755

j. Baiih-, Alnusmundifolia glutino[(íi viridis.

A L N

Aíatthii

'^YmfXrag, Ang.

Ood, Tuy. Lon.

Ad. Loh. Uf.

Afl. Lugd. Tab,

'ranc. Aulne. lú, Alm^ Alane, l11. Erknbaum.

Ci_U ALITE

kouce &

ȟt fioid. &

DESCR. L’Aulne a les feiiilles d 11 Noiííiier , loyqtie.plQs épaiíTes & plus nerveufes. Son bois t tencire & fiefle, d’une couleur rougeâtre. Son uic eíl: verd, qui a paufaiteiiient la figure d’unc eure : tellement que fes petites écailles foni: iiites 1 une à i autre ; & a au dedans une gi*aine rt pecice , d’une couleur rouge noire.

LIE U. II naiíl auprés des eaux courantes Sc ,ns des lieux humides, Ses feüilles commencenc boutonner en Avril ; & il meuiit en Automnc. PR O PR. 11 efl: vifiblement deficcatif, 6c J)deré dans íon degré de chaleur 8c de froid. ícorce eft plus aílringente, elle teint le cuir en iileur noire , 6c on s’en fere avec le fru.it frais lieu de noix de galle pour faire lencre. Le is íie íe corrompt pas dans ieau. Les feüilles dches mifes fur les iníiaminations le* eílei-

7 5^ Histoire des Plantes, G. Bauh. Â'mts baccifera.

FRANGULA

AdMthioU y

Dod^ Lífgd,

DE S C R. Elle eíl ainíi nommée, parce que íe eft aifée à rompre j fa hautcur eíi mecliocrt fes feüilles fone femblables à ceües du Cormiei- ou du Sanguinaria ; fon écoixe reííemble à ccl de 1’Aune , couverte de petites taches blanchcí c-lle elb íl jaune en dedans, quen Ia mâchant cl rend jaunes les lévres com me fait la Rhubarbd íes feüilles font blanches , foii fiuit femblable des poids , eílant cellemeiit divifé en long que diroit qu il y en a deux *, il eíl verd d’abotd, pu roux, & enfin noit. Dans cbaque ftuit il y a dei os de la gtandeur d’uneLentille, dans leíquels c le noyau,

L 1 E U. II croítpat tout en Bohemc > & dai les Montagues d’Auretgne.

PR O PR. Sonécorce eíl laxative & aRrií gente ; en fotte quellc lâche le ventte , & foil üe coipme la Rhubatbe j elle putge la bile & tiegme ; c’eíl le jaune de Tecorce qui eíl laxaúí le dehois cennr aíEingeiitv

Ltv. XI. Sect. y. Bu Tufam ou Tufier. 757^

f^mh.Bvonymu,

VONIMUS Adatthloli , od* Tuy,

^fn, Ad. Lob^ íaLCaJi, Tah,

■anç. Fpifi-lnou

Fíí/ier,

al. Kifane yFufan

1. SplndMapm,

D E S C R. Çeíl un arbre de la grandeiir d’uii snadier 5 dontilala feüille. II commence à líler au mois de Septembre , & deuiitau Prin- [ips. Sa fleur reílemble aux violettes blanches « mauvaife odeiu* , & mal faifanc à ceux qiii la tenr. Son fiuit eft rouge , parragé en quatie 5 )elié par le vulgaiie bonnet de Preílre , reíTem^ ncaux goiiíTcsde la Jugeoliiie j ía graine eíl fermée au dedans. Son bois eíl pâle comme ie ir, quoiqiie p!us leger.

L I E U. On en trouve par toiit dans les haye^ lans les bois •, il fieuiit en Avril, bc le Fmit; ed ui* en Septembre.

P O P R. Lc fruir & la feüille font mourir Ic tail qui en mange , fur tout les Chéyres , s’il leur vient un foudain flux de ventre. On dit une perfonne prenant deux ou trois giains dii it , fera purgé par le baiic & par le bas. La de^ -lion des ruêmes grains,íi on s’en lave Ia teíle, t les chcveux blo^ds, oííe ia craíTe & fait mour les poux. K k ij

75§ Histoire i>es Plantes,

G. Baiih. Kibítrm-m vulgo.

V IBURNUM.

Mutthloli ,

Gefn. Cam. Cifl*

Lugâ.

Franç. Viorm.

Ital. Lmtána.

All. Schdingháum,

D E S C R. Ses raineaux íont gios commí doigc , longs de deiix coudées : fes feüilJes í blanches , velués, denrelées, venanc deux à de oppofées des deux coftez par égaux intervales, íleiir eft blanche , faite en bouquet i d ou peiid cercains grains applatis comme des Lentilles, ayant efté vertes , puis rouges , deviennent ei noires. Scs racines font à fleur de terre. On fe de fes branches pour lier les fagots.

L I E U. II vient dans les bayes , & dans buiííons.

P R O P R. Ses feíiilles font d’un gouíl: aíli geant. Etanc cuites dans de Feau & du vinaig avec des feiiilics d’01ivier ; cette Jecodlion bonne pour afFermir les dents qui branient , p les maux des gencives , du gofier, & de la lue Ses grains fechez , avant quils foicnc meurs , juis en poudre , gueriirent la diarrhée^lcs pren par la bouchc. Ses feiiilles font les cheveux no 6c les cnipêchent de tomber.

Liv. XI. Sect. V. DuT^euplier* 75^ G. Bauh, Populus alba majoribus folHs,

?OPULUS

Alba.

{atíh, Dod. Cord,

PeupUer bUnc. . Popolo bianco. p. Alãmo. \\cm,Pappelbaum 0 elfz.albeybaurr},

QV A L 1 T E 2 , feüilles & récor- foQC temp. en , dc froid.

[) E S C R. Le Peuplier blanc eíl: un arbre <^ui )rce braiiches & un gros çronc blanchâtre : il =(S feüilles comme la Vigne ( verces au deíTus ) ites blancbes au deíTous , avec une cerraine. uífe qui reíTemble à celles du Chámdetice , ou ;-á’Afne. II ne porte aucuii fruit.

V I EU. II plait au bord des rivieres & des s, & des lieux aquariques. li fleuiit en Mars & ál, auquelremps il faut cueillir les boucons quels 011 faie Xunguentum populeu7n*

' R O P R. Son ecorce beiie au poids d’une e, eft bonne aux fcia:iques,&: à la ftrangurie ; yeux du Peuplier blanc, qui paroiíTeat q and feüilles commencent à germer , eftant pilez dnts avec du miei , fervent à la foibleíTe de la

K k iij

7^0 Histoire G. Bauh rOPULUS NIGRA. MAtth. T>oâ. Corá, Mellon, Lac. Ad. Lch, C&f. Cfifi. Lugd, Tah. Ger,

íranç. Ttufliernoir , ou Tremhle,

Ital. Topulo nero.

£fp. Alano nigrthlo.

All. Afpem afpen- bmm,

QJLJALITE2, Jes boutons íbnt ch. & fecs au 1. degr.

D ES CR. Le Peuplier noir croit beaucc plus haut & plus droit que le blancj il a des fei ies dc Lierre , qui font plaiiies fans eftre deci pées tout autour , quoi que pointues á 1’ext inité , elles font attachées à une longue quei qui eft Fort tendre. Son écorce eft de couleur c drée & épaiíTe. Sen bois eft blanc, & propre à í íe des aix. Ses fruits viennent en gi'appe.

LI EU. II iiaift dans des lieux aquatiqu comme le Peuplier blanc.

P RO P R. Les fíeurs, les feüilles & Ia gom qui en diftiüe , reíTerre le venere. Les grains fruit beus avec du vinaigre , fonr bons au r caduc. Les feüilles appliquées avec du vinaig font bonnes aux gouttes. Les yeux de ce Peup! fone odoriferans & vifqueux , & eftane pilez a du beurre frais, ils embelUíTenc les cheveux , oignane au Soleil. La reíiné qui en diftille fe r dans les emplaftres aftringenes : elle n’eft PAmbie jaune, comme les Poetes oiu ctu.

L I V. X í. S E c T. y. Du 'Peuflier^ 76 1 G.Bauh, Popalus Trernuhi,

O P U L U S lp1na OH Lybica. íank, Dod»Belío?7, ^i,L'b>Cajl. Liigd, hzi Tab:

\Peuf)Her Lyhicpis ou Trembk^

ú^Popolo montmw,

11, Afpm Ziutn

fapcl.

DES CR. II a la feíiille plus ronde & plus ince que les deux autres ; elie a des coinSj& eft ^ercment dentelée tout autour , avec de peáces ches bíanches , & ruípendue à une longue leué & raince , quieíl ia caufe quelleeíl pref- le toujours agitéej même quand il ne fait poinc vent. San trone eíl plus court que ceux des avi- es j & il a récorce noire. Le bois n eíl: pas beau- lup ferme , ny fort , quoi quilfoit blanc : c’eíl 'urquoi il eíl: inutile à eílie luis en oeuvre. II ne oduit ny fleur, ny fruit.

LI EU. Il croiH en grande quantité dans la )lieme & dans rAlkmagne ; il fieuiit en Mars jVvril.

P R O P R. Elles ne diííercnt pas de celles des itres Peupliers.

K k üij

7^2, Histoire des Plantes.

G. Bauh, GoJJipiHw frutefcens [emlne alb X Y L O N ,

flve

Goílipinm berbaccnm,

Mmh. Guiu Apoth. Coto y Bômbax^

Fr, Cottorj.

It, fottone Bonhace^

All. BaumvvuL

QU A L I T E 2 , le cotton eft ch.& fec, k graine ch. & hum,

D E S C R. Elíe eft petite & a quanticé á branches. Scs branches font triangulaires.Sa fleu eft jaune-rouge. Son fvuit eft femblable aux noi fecres baibues , il enferme certaine laine blanch quon íile j & c’eft ce que nòus appellons Cotton parmi laqueliç vient la graine , qui eft la figur d’un^rain de Poivre,mais beaucoup plus groíle, L I E U. On en feme aujourd’huy en Italie , í on en trouve beaucoup dans les país chauds.

P R O P R. La moüelle de la graine , quan elle eft fraíche , eft Fort bonne à la toux , & au autres maux de la poitrine j elle augmente auf le Sperme. Le Cotton brúlé , arrefte le fang de bleílures admirablement : eftant brúlé, fon parfiir eft bon aux femmes qui font tourmentées de 1 niatrice. Les Chirurgiens s’en fervcnt pour net toyer les bleíTures & ulceres , le trempaiit dans d vin ^ puis rexprimeut.

LiV. XI. S E c T, V. dííj^lane. G. Bauh. PUtams.

LATANUS.^

M"éUhioli , rig, Dod. Cord, \ líon. Gefn, Tur, * ic, Ad, Lob^ C(zf,

/?. Lugd.

anç. Plane, il. Platano,

QJJ A L I T E 2 , feüill. fonç par- ip.' de froideur ôí mmidité.

7^?

D E S C R. C’eft uii arbre qui cuoic Fort haiit, qui a quancité de rameaux. Ses feüi|Í€s fone nblables à celles des Vignes , mais plus épaiílcs blanches au deíTous *, lenr pied efl loag & rou- âtre j fa fleur eft blanche, jaune & petite : fon lic eft road, menu, iude,& couvert d’un cotton : corce eft fort groíTe & blancheâti'e.

L I E U. II y en a quantité en Aíie , & il s’ea )uve aujOLU-dftuii en Italie & ailleui:s. II fleuiic à íin de Mars.

P R O PR. Les plus tendres feüilles da plane ites dans du vin, mifes en emplâtre, aaêtent > diftillations & fíuxions des yeux, & oftént les fiammations & tumeui'S. La décodion de le- ice dans du vin ofte le mal de dent , quand ' oii j;n lave la.bouche. Le cotton & la poudte qui eft í les feüilíes, font daugereufes aux poulmo-ns , íi |i fattiie par le foufHe, & aux yeux, & aux oieiL ejrles tombeiudedans.

I K-k V

7^4 Histoire des Plantes,

G. Bauh. Ricinus 'vulgaris,

R 1 C 1 N U S Palma Chrifti.

2idatth »Trag,Fuch .

JDod, ^ngs Cor d,

Apoth, Cherva.

Franç. Paulme de C hrijí^

Ital. Gkaz.ole,

Efp. Flguera de d.

l* Inferno,

All. Wcnderhaum,

QJJ A L I T E 2, ch. & fech. au i. D.

D E.S C R. Cetteherbe devient grande comn un Atbre : de' forte quelle eft auíTi haute quun p tit Figuier. Elle a les feüilles du Plane , quoiqi plus grandes , plus noires & plus unies , difti guées en cloigts au bout d’une paume , comr celle d’une main. Ses branches & fa tige fo creufes comme un Rofeau. Sa graine vient « grappe , qui eíl: rude au toucher.

LIEU. On la feme dans les jardins pour a refter les Taupes, Sa femence eíl meure en Aoi & Septembre.

P R O P R. Trois grains de fa graine bien { lez, eflant pris par la bouche , purgent la bile ies humeurs aqueufes par deíTus & par deíTou avec cette incommoditez pourtant qu’elle renv< íe Peílomac. Elle purge la matiei e qui fert à í nrenter la goutte , ( ce quon einpêche en y m lant de la graine d’anis & de fenoüil. } La inêi graine pilee eílant cnite dans le boüillon d’ yícux coq j cíl Fort bonne à la goutte & a la fci tique i mais ceíl un dangereux remede»

Liv. XI. Sect. VI. des Pommes,

7éj

SECTION SIXIFME.

Des Arhres Tomiferes*

G. Ba uh. 7*omus , Jive Ma! ms.

M A L U S

ôc Pomus.

ÀíatihlolL

i*anç, FommUr^

r, AFelo Pomo,

ifp. Manfana^

Ul. Oepffe!,^

QJJ ALITE2, humides

E S P E C. II 7 a ptefque uue iiiEnité d’erpeccs le pommiers Sc pommes.

D E S C R. L’aibre d’ordinau'e t;i’a qu’ui7 trone, \\^i groílit égalemenc en hauteur Sc krgeur : foii ‘corce eft épaiíTej blanche au dehors , & jaune aii ledans j fes feüilles font de mediocie giandeur, lentelees legerement tout autour : fes fleurs font )lanches , & quelques unes incarnates.

L 1 E U. On les plante en tous les bons temps ? k fleurit en Avril Sc May.

P R O P R. Les pommes font faines Sc laxati- i^es quand ellcs font bien meures Sc hyvernéesjleí? pommes font admirables pour la btulure , appli- ^uées en anplaftres d’abord. Le fyrop de pomai^s- bíl forc cordiaL

j , K k y)

tUlUCi tx

:n general.

y66 Histoiri r> e s Planteis, G. Bauli, Jidãla cotonea minora.

M A L U S

Cotonca,

A<ídtíh.Brmf.Trag,

Franç, Colgnlcry It. Mde CQttone,

Efp. Adanhuellos , mai-rneilos.

All. Q^iilttembaum,

QUALIT E2 ies Coins font fr. au i.D.fecsaui, D.

ESPECES. II y a trois fortes de Coings j i' y en a de grands , de petits, U de mediocres ; les meilleurs de tous fone les plus jauues 5c ies pluí odoriferans.

D E S C R. Le Coignier reíTemble prefque à ur Pommier oídinaire > fi ce ifeft qu‘il a les feüiile< plus pecires, plus unies, plus épaiífes , plus durei & plus blanches au revers. II produit des fieutí blanches, ou legeremenc incarnates , qui ont cinc feiiilles comme les rofes fauvages. 11 ue croiíl ja- mais guéres haut.

L 1 E U. On le plante dans les jardins & daii; les vergers. Le Ccingmeurit en Sept.& Ofiobre.

P R D P R. Les Coings font norablement aíhiiv gens. lls font prefque neceííaires aux boutiquei d’Apotiquaires : car ils s*en fervent prefque dam toutes Ies compoEtions aftringentes i.outre lei gelées de Coings 5c les Cotignats qui fervent au: rnalades 5c aux fains. Les Coings au conimence menc du repas conílipent j ils lâchcnt pris à la fiu

Liv. XI. Sect. VI. du Citronkr. 7^7

G. Aíaliís Meàlca.

VI A L U S Medica. íUth, Tnr, Lac.

Citromer, l. Cedri ôc Ci^ lYoni.

). Cidras,

. Citrono EpjfeU hum,

iU A LI TE 2 , orce du fruit ch. ech. au 4. D.

) E S C R. Le Citroiiier eft fort femblable a ranger 5 quoiquil foicun peu plus petit ; fes illes ne tombent point en Hyver , & font les mes que celles de rOranger, toutes percées :ne inEnicé de petits trous prefque inviíibles^^ branches font fouples , dont 1’écorce eíl verte- ípineufe. Ses feüilies font incarnates,charnués bdoriferantes, femblables à des pecits lys.

LI EU. II aime les pais chauds , comme la ivence, oii il vient en quantité.

|PROPR. L’écorce du fruit aide à la digeftion ^ ela meiancolie , & fortifíe rcftomac ; quoi ’un crop grand ulage raífoibliíTe. La graine eft kude &íeche au 3. degré : elle lert de remede ntie tous les venins : érant beue elle provoque i mois 5 & fait avorter. La chair eíl froide & Lmide auíTi-bien que le jus , qui font tous deux ítns à eíleindre la foif. Le Citron en general eO: \ grand piefervatif contre les venins , felon le imoignage de Tantiquité , & eft exceUenc pour irriger la mauvaife haleitie.

Histoíré des Plantes,

G. Bauh. Malns Llmonlít acida.

M A L U 5 Limonia.

2ldaiih. Vod, Lon,

Ltigd. Caji, Tah.

Franç. Limons.

Ital, Llrnone.

All. Llmonen.

QU A L I T E 2 récovce eft ch. & fech. le dedaiis ave< le jus fr. & fec au 5 D. la gvaine eít ch & feche au 3 . D.

D £ S C R. L*Arbre efl tou ours verd commc Citi‘OKÍer : doiit il a les feiiiiles , quoique p eftioires. Ses fleurs ioiii: blanehes & parfumée aprés lefquelles naiíTent des fruits langs , qui i íembleut aur Citrons , mais ils ont la couli plus claire.

L I E U. II eu vient quantité dans Títalie , tout du cofté du Midy.

P R O P R. Elles font prefque les mêmes c celles des Citrons. LefucdeLimon meílé les fyrops , eft Fort utile dans les íiévres chaud & pclHlencielles, pour moderer leur chaieur. E OBce de ce fuc tiré frais fait mouriu les vers le corps des enfans qui le boivent. Les Lime mis dans les babks les prefervent des ceignes,

Liv. XI. Sect. VI. Be VOrmger,

G, Banh. Mdus Aurantla M A L U S Aurantia. íatth, Lac. Canf. m Cajl, Lugâ, é, Caw.

:anç. Oranger,

al. Arando,

fp. Noronio^

Toronio,

11. PomeYantz.cn'

haum,

D E S C R. UOranger reíTemble au Citronnier, i toújours verd j il a les feüilles charnues iinies, loriferantes,& noüées délicatement:íes rameaux »nt fouples & épineux , dont Tecorce eft blanche li tiíe íur le veid. Ses flfAUS íont blanches,d’une ieur beàucoup plus agréable cjue celles ^es Ci- onniers 8c des Limonicis , dont oii diftille une lu admiiable. Ses fmits foilt ronds , de couleur or, qui ont une groíTe efcotce , & épaiíTe : la lait au dedans eíl molle, remplie de grains, qui :ant planrez produifent des Oiangers.

L I E U. On en trouve dans les jardins dltalíe, e Provence & ailleurs.

P R O P R. Uécorce confite au fucre , fortifie eílomac , chaíTe les ventoíitcz , & confume les egnies. Ueau de íleur d’Orange bué dans les !c7res peftilentielles, au poids de íix onces , faie ienit la fueur , & fortiíie le cceur : elle eft auftl lonne pout tuer les vers,meíléc avec un peu d’eau |e pourpier ; $’il y a fiévre.

770 Histoire des Plantes^

G. Bauh. Mdm AdamL

P O M U M Ada mi,

Míiih^CorL Belton,

Fr, Pommes a A- dam Ôc Foncyres

It, Pomi d* Adamo.

AU. Adamis Oepe-

fcL

D E S C R. tes pommes d’Adam ne font gu res difí-erenres des Limons ; car bien que Tarb qui les porte ait les feüilles plus grandes que cc lès des Limons, &plus larges : fes branches fo toutefois fort femblables : il Jette une fíeur íer blable au Cirronnier, & un Euit deux ou trois fc plüs grand que 1’Orangerjrond d iine écorce pâl nerveufe & inégale.

LI EU. 11 s’en trouve beauroup en Italie.

P R O P R. Elles rendenc force jus , & o leur chair aigre, peu diíferente des Limons : c ^endant elle neft ni íi fiiande ni de E bon goú le jus dés pommes a les mcmes proprierez q les Limons , mais avec moins d’ef&cace , coup en deux & faupoudrée de poudre d’enccns bi< mcnué & échauíFée en cendres chaudes, E òn Ta plique fur les rognes gratelles , cela les foul gc grandemenc.

Liv. XI. Sect.VI. des Gren^des, G. Bauh, MáIus Punlca [ativa. M A LU M Punicum. atth» Trag. T>oâ»

'd.. Gefn. Tur. t. Lugd. Cam* oth. ?omum Gra^ mum.

anç. Grenadier. il. Mdagrano. p. Granadas Romanos.

1. Granatoffel.

JUAL. les Greiia- ; font froid. les ai- ;s plus feches , les uces humides.

D E S C R. Le Grenadier eít un arbre medío- : en graiideui- : fes feüilles approchent de cel- de rOiivier ou du Myrte : elles font parfaite- :nt vertes , ayanc les veines & laqueue rouge: branches font fouples & pli antes j la fíeur eft mme une petite cloche , dont les bords font itelez , ayant au dedans des feüilles minces m rouge de feu. La Grenade qui fuceede à la ur a une groíTe écorce, rougeaíue en dehors, & me au dedans ; elle renferme une infinicé de lins rouges comme des rubis , feparez par une ludélicate , rendant un jus comme du vin.

L I E U. Ils viennent dans tous les pais chauds \\s grand artifice : les fauvages croiíTent d’eux- ünes dans les hayes , Sc ailleurs.

PROPR. Toutes les Grenades fone bonnes t’eftomac : les fleurs quon appelle dans les bou- ||ues Balaufiia , font aftringentes auííi-bien que |co.rce. La poudre de Grenades calcinées dans lipot de terre reiTetre le. ventre.

77^ Histoire des Plantes,

G.Baiih. Pyrus [ativa,

P Y R U S.

Afdíthtoli ,

Cor d, Lact Ad. Lob, Cají.

Franç. Poirier.

Irai. Pero,

Efp. Per as.

AIK Blrem oh Blr-» bãum.

Q^UALITEZ, fr. au I . D. 6c feche au I.

D E S C R. L*arbre & le fuuit font íí conn ^ue ce feroit perdre remps à le defcrireiauíli bi( ^ue de dire le lieu ou il croit.

L I E U. On le plante par tout , & fleurit ( Avfil & May.,

P R O P R. Les douces 6c celles qui font bi( meures ont quelque chaleur 6c humidicé j cell qui font aigres , ou qui ne font pas meures fo plus aftringentes > 6c elles reíTerrent le vent quand on les mange avaiit le repas , principal ment la deco£l:ion des feches > 6c les feches mi mes mangées crués. Les Poires mangées à jeur nuifent à retlomac en en mangeant fouventj ell< font bonnes aux eftomaxs chauds j mais elles ei gendrent des col liques, 6c la gravei le. Les graii ou les pepins des Poires font bons aux poulmon 6c nuiíibles aux reins. Les Poires cuites avec d( champignons les empêchent de nuire. Les Poit< cuites font plus faines que les crues.

Liv. XI. Sect. VI. Du 'Péehler.

. Bauh. Perjicã molli carne & vulgar is ; viridis & alba.

M A L U S Pefíica. Aíatth, Cají^

anç. Péchier.

aL Peche»

Pexegos.

11. Pferfichbaum.

CqjALIT E2 , fiuit eft humide Sc oid au D.

D E S C R. Ceft un arbre aCez petit, dont les üilles & les íleurs reíTemblent à rAmandier , â referve que les fleurs du Pefcbier foiit rouges. Dii bois eíl leger& fragile , & faracine peu pro- mde j qui eíl la raifon pour laqiieüe cet arbre : vit pas long-temps.

L 1 E U. On en crouve dans les vignes Sc daus [s jardins, Sc fleurit en Avril.

P R O P R. Les fleurs, les feüilles & le noyail iiit chauds Sc fecs : les Pefches bien meures lâ- [lent j mais les vertes Sc les feches reíferrent Sc )íit une mauvaife fubftance , & engen drene des sgmes. La gomme de 1 arbre diíToute dans du .eft admirable à ceux qui crachent le fang , iaand ils la boivent, parce quelle netroye les paduies , & décharge le poulmon Sc Ia poitrine > I faut manger les Pefches mollcs au commence- iienc du repas, Sc les dures à la fíu.

774 Histoire bes Plantes, G. Bauh. Perfea.

P S C R., C ellü uii arbi'C d Egyptc , cjui re femble prefque en touc au Poirier , fi ceneíl qu He petd jamais fes feüilles. II produit quantité c fruitSjdont les üns naiffent, les uns foBt veids, 1( autres parfaitement meurs , & il leuu faut un a entier à chacuii pour meurii*. 11 eft gros comm une Poire , long comme une Amande , & a u noyau comme la Prune. Sa chair efi: brune, aorés ble au goüc , & facile à digerer. Ses racines^for longues, groíTes & en grande quantité. Son boi eft dur & beau à voir j c eft pourquoi on Pemplo) à faire des tables , des lits , &c.

LI EU. ll eft originaire de la Perfe , lo dit que fon fruit étoit veiiimeux , & il fut tranl porte en Egypte,

PROPR. Ses feüilles feches & reduites ci poudre, étant crués gueriíTent le flux de fang Tufagc de fon fruit eft forc fain.

Liv. XI. Sect. VI. de l‘Ammde. G. Bauh. y^rnyffdalíis fativa^ VMYGDALA. ^

\atth. Ang. Tur, Lac- illen. Lõb.-Cdf. Caft ,

)’ft.

Ammdier.

> MandolOf o Amein^ àolmo.

p. Almendro Al- mendrpí.

11. Mandelhmm.

QUALIT EZ, s Am andes douces & hum. au i.D.

5 ameres feches au

D.

775

DES CR. UAmandier eft unaííez gros arhre, )iit le trone rarement efl: droic, 1’écorce eft rudcj iy.ant prefque qu’une feule racine, grolTe & pro- nde dans la rerre. Ses feiiilles fone femblables à lies du Pefcher , auíTi-bien que tout le refle de ibre , íi ce n efl que les Beurs de TAinandier at blanches , & celies du Pefcher font rouge^, TEMPS. Il fíeurit au commencemeut du intemps , & produit fon fruit qui efl PAmande mblable à un coeur..

|P R O P R. Les douces purgent les entrailles , déchargent le poulmon & la poitrine j ce que í aucres font avec plus d’eílicace, outre quelles [erifTent la coííque & provoquent Purine , quoi elles ne nourri:flent pas. L’huile d’Amandes uces efl bon pour la colique , pour refoudre les '.mèurs j & pour empêchef la petite verole de aver le vifage. L’huile d’Amandes ameres efl n pour les bruies d’oreilles , & pour faire deí^ jidie Ja piene des reins.

77^ Histoire des Plantes,

G. Bauh, ^rmcni^cíi Wí^}ora.

ARMENIACi^

^/lala , òCq%

Príecocia.

Jlí.itth, Lxc* Bdlon.

Franc, Abricotler.

Icãl. Armmi^ca^

Efp. Alvanoque.

A 11. Amarelien-^ haum,

Q.UALIT EZ : le fruic eíl froid & hum. au i. D.

D E S C R. €’eft un arbre de grandeur med Cie V fes feüilles font cornrae çeiles du Poirie mais plus rondes, dentelées, minces & unies, < naiíTent quatreou cinq d’un feul germe. Ses fle font blanches comme celles du Ceriíier , d naiíTent des fruits femblables aux Pefcbes j íi neft quils font jaunes d’un cofté & rouge 1'autre, &■ d’un gouft beaucoup plusexquis, ay, le noyau plat & uni.

L I E U. On en trouve prefque dans tous jardins, les Abrkots íont meurs en Juiii.

P R O P R. L’Abricot fe corrompt aifcm clans Tefromac , & caufe la diarrbée : il eft bon •les manger au commencement du repas, o.ftcnt la foif, la colere & les íiévres ardentes

Li V. XI. S E c T. VI. Díi Pmnisr, G. Baiih. Prurms.

[I U N U S. Míitthioli , wf, Trag, Dod, i Cafl. Lugd,

inç. Prmter. Pnmi Sofinaro, >. Pr una.

em. Krichen, Phaumenbaím»

) E S C R. Le Pruniei* eft un arbre medíocre , nt Ics feüilles ovales & dentei ées 5 fon friiic eft 1 ovale charnu,ayant iin noyau longuec, & dui* ledans j Farbre & le fmit fontaíTez connus.

. I E U. Le Prunier cultive le tiouve daiis tous bons terroirs , & fieuric en Avril.

R O P R. Toutes les Prunes fonthumides Sc des. Les douces lâchent le ventre , les aigres eíTerrent j les douces font moins fioides que aigres. Les meilleures de toutes font celles [)amas, qui viennent de Syrie, lefquclles étant LCS font bonnes a reílomac , & ne relferrenc le ventre. En general les Prunés amolliíTent entre, & nuifent à Peílomac j ce que les frau í font plus que les feches. Les feüilles rafrai- rentjdeíTechent, reíTerrent, & arreftent les fiu- \\s : leur decodion dans da vin , quand on s*en i^arize la bouche , eft bonne au catharre , qui [end fnr les gcncives Sc fur le refte de Ia bou- i, TEleduaire Diaprunum eft un bon purgatif, ^cipalemenc le folutif.

f;.-

D E S C R. II neíl pas fi grand que le Pru commun ; 1’écorce de íoii trone eft blanche celle des braiiches eft verte. Ses feüilles : rondes 8c ferme j íbn fruit eíl comme une pe Pi une , laquelle a un noyau dedans fait en tr gle. Le fruit meur eft verd, tirant íur le noirjé fort doux au gout. II a une chair gluante , c les Syriens 8c les Egypiiens font le glu , qu’on pelle glu d’AIexandrie , qui eft bon pour chi aux oifeaux.

L I E U. II croit en Egypte Sc en Syrie , < qu’on en voye par artiíice en Italie.

P R O P R. Les Prunes Seheflen font laxati\ ainíi elles font bonnes aux íiévrcs chaudes , toux j à ràpreté de la langue , 8c fortifient l’e mac j elles moderent Tardeur de Turine , qu elle procede de bile. Si on en prend 3 o. ou 40 trempées en jus de chair , elles font bon ver Les meilleures font celles qui font pleincí groíTes, Sc qui ne fentent pas le inoiE.

r. fu pibes.

Ê, Gufgglole, íp. Auifecifa, Jl. Bri4ji Beerlimbamn,

QJ^ALTTEZ,

mperé en ch. & imidicé.

D ES C R. Le Jujubier efl: un arbre qui a i’é- Hce tomnie la vi^iie ; fes racines font fortes , rmes & profondes. II a des épines touc le long

branches, longues,unies, fortes & aigiies,qui nc noires-rouges , comme les blanches ; les Liilles font longuetresj nerveufes , fortes & le- 'reinent dentelées.Ses fleiírs font pâlesjesfruits it laEgure d’une Glive j qui font vertes , puis anches , enfin jauues & roíigeâtres.

E ! E U. Oii en trouve par tout és país un pea auds.

R O P R. Les Jujubes font bonnes pour les 'éliiaires , Sc pour la boiíTon de ceux qui ont la ax. Elles adouciíTent racrimonie du fang, font foòn fuc j & chaffent dehorsda feroíité : leuf ícoéiion eíl bonne aux reins & à la vefcie. Au le elles Aourriííent peu,& font contraire à Tef- nac , à çaufequ elles font mal-aifees à digerer. Tome II. L I

78o Histoire des Plantês^

G. Baiih. Cqyyiu hortenfis mas.

C O R N U.

Matt. Brunf.Trag. .

Lac. Lon.

Vod. Ad.L0b.C4.

Franç. Cornler ou Corneller.

Ir, CoYnlvolo.

Efp. CeYez.0

Sy Iva (ire.

A 11. Cornelhaum Thlerlinhawm.

QUALITE2, fioide & feche.

D E S C R. Le Cornier eíl: un Arbre qui 11 pas fort grandjabondanc néanmoins en ramca qui fortent d’uii petit trone, lls fone pleins uoeuds , fermes & maííifs. Son écorce eft par tc lude, d’iin gout aílringent. Le bois eíl extren n^ent diir , Sc eft bon pour faire des dens a roués de Mouliii. li a fes feüilles comme Sanguin , unies,un peu epaiíTes & madrécs. ficur eíl mouíTue, de coulenr d’or , & qui prod un fruit rouge & longuet comme les oliv( ayant un noyau fort dur.

L I E U. II nait dalis les bois & dans les c lines , & fleiirit en Mars.

P R O P R. II eíl aílringeiit & deíTicarif poíllble. Son fruit eíl un remede eíEcace con ia diarrhée ; & toute forte de ílux ; parce q leíTerre extrcmcment.On fait dela cliair du fi «n cotignac avec du fucre ou du mieLqui eíl I contre la diíTenterie & pour foitiíier Peíloraa

Liv. XI. Sect* . VI. de la Verge fangmn^, 7^ i G. Bãuh, Corniis foemina.

V IRGA fanguinea, Matt.Ruell, Ge/fj, . Dod. Caf^

'ranç. Cornelíer pínvage^ tal, Sangmno^ ll L Spíndelbaum,

D E S C R. Ses branciics font aíTez minccs , )rtes & noiieufes , í]ui ont une écorce rougeâ- :e, d’ou il a pris fon nom. li a les feüilles com- »e le Cornier ; mais un peu largetces , qui onc luíieurs fíbres , attaehées à un pied rouge. li loduic des fleurs blanches en bouquec , anííi- ien que fes grains , qui font verts d’abord , & iiis noirs quand ils font meurs.

L I E U. Ceft un arbre qui fe trouve dans mtes les bayes , & qui eíl connu de tout Ic jonde, & fleurit en Aviil & May.

P R O P R. Ses grains font amers & aflrin- pns j auíli-bien que rhuile quon en tire , fe |yanc la bouche avec Ia decodion de fes grains, ite dans du vin rouge , ou dans du vinaigre le appaife Ic mal de dents. Uhuile au’on tire ís rhêmes grains a tous les efFets de Hiuile des ormes , & eíl bon pour s’en fervirà la lampc. í bois étant fort dur , eíl bon â quantité d’ufa-

7Sx HisroiRE DES Plantes, G, Bauh. Lotus fruãu Cerafu

LOTUS, & Cletis. Matthlolu

Franç. Alljier , Niacoulier^ Ital. Loto alhero , Bagolaro^

íec.

Q^UALITEZ,

D E S C “R. Le véricable eft de la graiid à"\m Poirier,& quelquefois davanrage j ía feü: eíl dentelée tout au toiu' , prefque comme a de rYeufe s foii íiuit eft gros cemme une fév lequel meui-ic comme les raiíins,.changeant Tent de coiileur,& quand il efl: meur il reíTem àcelui des myrtes: il vient prefque à coutes feüilles , il eft doux & favoureux au goút, & f bon à I’eftomac , fur tout celui qui na point noyau.Ceft pour cette raiíbn que les Lotopha dans Homeie ne vouloient point dautre ndu: ture.

L I E U. II croit dans toute Tftalie , dan: Provence & dans le Languedoc , ou il fertdb bre dans les baíTe-couis des maifons, & íleuiic Printemps.

P R O P R. Ee fmit reííene le ventre. La co£hon du bois ranííé , prife en breuvage clyfleriíee > cft bonne contre les dyílenteries , contre le íiux immoderé des femmes.

Liv. XI. SicT. VI. deVAlifier. 7^3

G.Batih. Lotus Africana latifolia^

LOTUS

Africana,

Matthiolu

'ranç. Alifier

Afrimn*

DE SC R. Matthiole nen apporte ^ue la £- me , Tans rien dire de la defcriptioii. Tout ce 11 on y remarque , ceft quil a les feüilles plus mgues & plus étroites que les aucrcs , doat dnes íbnt fott diíHnâ:es,& Fort apparentes. Sou [uit eíl auífi extrêmemeiit épais, doux, fembla^ le à la Cerife, & a un noyau Fort dur.Quelques- ns l’ònt pris pour le Gayac y parce que le bois- |l blaac & le coeur noir.

L I E U. Oii a de cet Aibre eu Italic , inaií 3porté de loin.

i P R O P R. Ou croit qu elles fonC les mêmes^ lie du Lotus , c eíl-à-dire quil reíTerre le ventre,

. arrete les mois , étant pris en decodUon , ou iiFuíion , principalemeiit Fes bayes qui font dou— jts & agréabies à Peílomac.

L I ii|

7?4 HiSToiRE DES Plantes,

G. Bauh* Loms Africana ángujTifolia ^ fiv foemlna».

PSEUDOLOTUS.

^atth.Car/u Tat-

Fr* Ail/ísr bkará

DES CR. Ea diíFerencc qu*il a d'avec í ^recedent , laquelle Matchiole jVa pas fpeci Èée , eíl que fes £eüilles font plus grandes luoiiis pointués & ne font pas dentelées. II a 1 íiuic beancoup plus epais , & le pied plus petii Au leíle tous les Áutheurs font exciêmemeti partagez au fujet de ce Lotus , tanc les ancien que les modernes , comme oii pourra voir daii le grand Bauhin daus rHiíloire des Piamos,

Liv. XI. Sect. Vi. Cerijier. 7^5

Bauh. Cerafa fativa , rotunda , rubra & acida , qua noflris cerafa [ativa ^

GER AS A.

Matthloli ,

\Yunf. Lugd, Tab.

ranç. Cerljes, tal, Clriegia,

Ifp. Ccrefa.

\\\»Klr[en.

QU ALITE 2,

i', humides.

B E S C R. Les Cerifes font aífez conaués, les ieurs de celm-ci font blanches à houpe , d’oil iaiífent les Cerifes qiti fone rouges le plus fou- ^ent , ayant la queué longue & rnince , avec uit loyau au dedans aíTez dur , de la groíTeui: d’\xm >ois, dont le dedans eíl araer.

L I E U. Les cultivez naiíTent dans les licu^ )ons & gras , & les fauvages dans les bais , ôc !euric en Avril.

P R O P R. Les dòuces lâchent, les aigres ref.^^ íerrent •, Pean diftillée des Cerifes fraichemenr rüeillies , mife à la bouche de ceux qui ont le' a^al caduc j les retire du paroxifme. La gommc ie Parbre beue dans dn vin mêlé avec de Teau ^ donnc bonne couleur au vifage,éclaircit lavue , Sc provoque 1’appetit: diíToute dans du vinaigrej ^llc guerk les darces des enfans.

L 1 iüj

i

ly>y<

i

7S6 Histoire des Plantes,

G, Baiih. Cerafa acid^Jfima [angiúmo fptcci

C E R A S A auftera.

Tr.CenYes algres ^ 011 Grioties^

It. f^ijciola.

ÁlljGrfchcnl^aun^

QV Ã LITE ^ un tcmperaniment hiuiu

p E S C R. L*arbrc , les feiiilles, la fíeur & I Fruit íont prefcjue les mêmes que cellesque nou ayons décrits, & font aíTez connus dailieuis y i âiya que les vertus qui íbnt diflperentes.

LI EU. Elles cioiíTent pau tout , fleurilTen cn Avril & meuriíTent en Juin.

P R O P R. Elles ne fe coixompent pas E aifé juent dans reftomac , elles íont bonnes pour fe cher Sc fortifíeu , & fuu tout pour éteindre la foi dans 1 ardeur de la fiévre, & pour exciter 1’appe tit , quand on leur a ôté la queué , & qu on lei exprime mêlées avec des raiEns meurs , on er fait un vin Fort agréable aiv gout > qui eft bon contre la dianhee.

*1

7S8 Histoire des Plantes,

G. Baiih. Cerafo ajfinls,

M A H A L E B,

Mutihloli ,

Cajf, Lugd. Tab.

Cluf.

ItaL. Jbíaçhalep^

QU ALT TE2,

ch. &: reuioiiitif.

D E S C R. Ceft un arbre qui n eft pas gué baut, qui a Íe5 feüilles approehantes de celles ( Tiilec : il fait fes fleuis blancbes, defquelles fo tenc des graines noireS , avec un petit noyau í dedans conime celles des Ceiiíes, dans lequel il a une languette , de. laquelle les Parfumeurs fervent pour faire des favonnettes de fenteur.

L I E U. II naít dans les Montagnes.

P R O P R. 11 eíl: abfterfif, rubtllifant , refol tif,& propre a appaifer les douleucs, & pour^ce étant cnduites aux douleius du dos & des cote étanr pris avec de 1’eau miellée , il eít íinguli aux défaillances de coeur : commeauíTi à la c lique, à la pierre des reins. Les Avabes le croye propre à chaíTer la vermiiie du ventre j & à pi Yoquer Í’urin€.

7^0 Histoire des Plantes, les fone décoapées tout de même j il eíl au epineux ; & a des fleuis blanches , qui vienne en tous fes fruits j qui fone longuets,roucreâtr( faits commc une petiue neííle , n ayant que tre noyaux au dedans.

L I E U. II sen trouve en Italie , 8c en ton Ia France ; foii friüt meurit en Aucomne , fui; fin de Septembre.

P R O P R. Les Neífíes fontbonnes àmang aux Coeliaques, & à ceux qui ont le flux de ve tre. Leut decodtion arrete les défluxions q toinbent fur la gorge, fur le gofler, furles deti & fur les gencives , íi on s’en lave la bouche j les femmes fe tiennent quelque tems aíTifes da cetre decodion , cela arrete la trop gran abondancedes menftrues. Eftaiit feches iuce porées avec du , fuc de Rofe , en y ajoiitant. d cloux. de Girofíle > & Corail rouge , & un peu ( Noix Mufeade , on en fait un cataplâme excc lent étant appliqué fur 1’orifíce de leílom, f)Gur appaifer le vomiíTement , íinguliereme quand on vomit la viande. Les feüilles feches pulverilées , foudent les playes fraiche.s ,& arr tent le flux de fang. Les os de dedans les neífl^ pulverifez chaíTent la pierre des reins. Si on c boit une cueíllerée dans du vin , auquel on a 6ic cuúe des racines de.períiL

ranç. NépUer IL Efpece»

:a!, Neipolo,

(p. Nefperas, Jl. Nífpelbaum.

B E S C R. Le Néplier eft un arbix aíTez .con— 1, fes feüilles foac comme celles du L^irier , ais plus molles , quelques unes fone dentelées, sautres non. Ses íleurs font blanches, fes fmits iic larges &.courts, ayaiit une couronne aa ilieu à cinq pointes,&,d’oi-dinaire cinq noyaux: s ne fe mangenc que lorfqu íls commencent à pourrir.

L I E U. II fe trouve dans les Vergers & ileurs i & fleurit en Aviil &: May j Je. fruit eíl eur en Septembre.

P P O P R. Les Néples font froides & feebes itpropre à reíTerrer le venrre j elles ont les, emes vertus que les Sorbes ; & font bonnes )ur arrêter la dilTenterie & le vomifTemeiit. La )udre des Néples feches foude les bleíTures frai* ies,& arrete le fang. En uii mot le fruit & les üilles reíTérrent & fortiíient égaleinent. Les )yaux mis en poudie,& beus dans du vinblanc,

X Ton ait cuit des racines de. Peiíii commun , jiit boa coutxe ia pieae.

7^2^ HisrôiRE DE? Plantes,

G, Bauh. Mefpilus Apll folio fylv. no. fpinofa Jive Sor hm Torminalis.

S O R B U S Torniinalis,

Jiddith. Cofd.

(jefn, Tür^ Dod^

Lon, Ad. ThM,

Caf Tub^- Cam.

Franc. Sorbier TormimU

DE S C R. Ceft un Sorbier fauvage , dont 1 feüilles fone comme celles de Vigne 3 liíTécs feimes. Son fruit eft longuec,âpre, rond, atcac à une longue queue , d’ une couleur fumée , d’i goúc aigre; & âpre. L’arbre eft de nioyenue ha teur , ayant 1’écorce unie & le bors fort.

L I E U. II croift dans les lieux froids , pan les bois.

P R O P R. Son fruit a les mêmes propriet que les Sorbes ordinaires i on appelle particuli lemcnt PArbre Tcrmind , parce que fes Sorb s;uei'iífent les doüleurs desinteftins , que les L tins appellent Tormina. La poudre dii fruit iuec dans les lavemens aftringens ; car oiiditd Sorbes :

Sarbí^ , molUi nimium durmitia ventres»

iLiv. Xil. Sect. I. de l’íáuhejpm. 75I' Báiih. Mefpiluj Apti folio ^jlv, fpinofè- jive Oxyacantha.. DXYACáNTHA , ou

Acu ta fp ina.

'mh, Luc, Tuy, llon. Ad, Lob. Cóuf. gd, Tab. inç; Aubefpin,

Ü. Amperlo , fpin hiance*

h Agendorn ou hegdern.

QJJALXTE2,

/ruic eft fec &

Éiingent.

D ES CR. UEfpine aigue eR un Árbre feniÀ abie au Poiiier íauvage-, mais plus pecit & forc •ineux. II produic un fruit plcin au dedans , >ugeâtre & fragile , de la guoíTeut de celui da ^ytce, avec un noyau : il a les feüilles comme Ic )iriet , mais forc petites , qui ne font pas com^ e celles du NeíHier fauvage j il a les racines at proFondes.

L I E U. Il nait dans les bois & dans les buif- bs. 11 fleurit eu May , & le fruit eft meui* eu '.‘pcembre, comme quelques-uns ont aííuré.

> P R O P R. Le fruit eft un peu inciíif , aftriii- ent & conFortatif : étant mange ou beu , il ar- íte le flux,& les mois des femmes. Les noyaux plverifez & beus, brifent & font rendre les picr- ps : la racine pilée & appliquée fur la chair, faie [Htir les é pines & les fléches : & on dic quétanc Ippliquée fur le ventre des femmes ^ elie les faie !vortei\

7P4 Histoire des Plantas, G. Baiih. Herberu dumeio^mn,.

CRESPINUS.

ÁÍMth, C&^alp,

. Berberis.

Fr* Efptne F^inette.

Ica!. Crefp ino,

Efp. Efplníi*

Romaz.a,

AU. Paljfeíbeer faurich Erbfel , í^eyfich.

QPT A L I T E 2 , les feíiiiies & fruits Ibnt froids & fees aa

2.. D.

DESCR. Ceft un ArbriíTeau qui produit pl fíeurs jettons comme le Coudrieu , qui raremc parvieut à la groífeur d’uii Aibre. eíl: par tc couvert d’épines iongues , menues , blanchâti & aifées à rompre j elles croifTeat trois à troi K ayaiit qu’ua pied. Son écorce eft biaticbe, po & mince : fon bois eíl jaune, freíle & fpongiei il a quantiré de racines jaunes qui rampenc' pr que à íleur de teue. Ses feüilles approcbent cellss du Grenadier, quoique plus fubriles , pl larges & iiioins poititues, environnées de petit pointes.Sa fieur vieiit en grappe & eft jauneA ] quelie íuccede un fruit,qui eft rougc étant mei L I E 17. II croit au bord des bois & hayes, fleu’. 'it en May.

PROPR. Le viii qu’on fair de ce fruit pris aT du fyro'- violar , &de 1’eau, dans les íiévresm ligues , non reuiemcnc ore la íbif , mais enco défcud le coeur 6cle cei*yeaa des mauyaifcs v peurs*

Liv. Xll. Sect. I. Du Gr&ífelier 75 j

G. Baiih. Grojjíilarta fimplici ítctno y vel fpmofa fylveflris^

JYA SPINA, ou

Uva Ctifpa.

Mth, Lm. Ca/. Cafi.

inç. Grõtfelier.

.1. rva fpma.

.. Kreufzher ou Krufelhb-er.

QUALITE2 ^uit avant être uu eíl fr. & fec

1. D.

i S P E C E. Oii en trotrvc du domeílique Sc fauvage.

D E S C R. Le Groifelier efí un bmíTon aílex mu dàns les }ardins , auííi-bieii que le íauva» , qui fort des hayes eii beaucoup d’eiidroits.

E U. II vienc pioche des hayes dans les lins , & fleudt en Avril.

;P R O P R. Les grains leíTerrent Sc fortifíent. Iployez dans les viandes, ils font bons à ceux font d’ 'un remperamment biiieuxjils excitent metit , éteignent la foif , & font bons aux |iraes enceintes. Quand ils font meurs f ils ne t pas agréables dans les aprêts j mais étant ds , ils feivent au devoyement d’eftomac, à la eiiterie , & à ceux qui crachent le fang. Les ilies appliquées par dehors font bonnes aux ammations, comme le Rhamnusi, doiit k pifelier eíl une efpece.

7^^ Histoire de-s Plantes,

G.Bauh. Groffiííaria muttiplici actnoyfive non ffk hortenfis rubra^five Ribes officímmm>

R I B E S

vulgaris

Domeftica. Matth. Cafl,

Fr. Grofelier rouge, Ical, ^Jia Rojfa. Ml Sant fohans Tr^nblw»

QU A L I T E 2 , íxQÍá. & fec. au i. D.

D E S C R . Gette plante proíait des feüi femblables à celles de Vigne ou de Peuplier : jetce quantité de branches, qui Pont fouples,< pend un fruit rond, rangé eii gi'appe , comme luy de PEÍpine vinecte. II eíl gros conimí grain de Potvre , & il efl: foit rouge quand I jmeur, ayant im gout doux & aigre.

T E M P S &: L I E U. Elle cioit aux chan & on la traiifplante dans les jardins ; elle fle cn May , jectant des ííeurs jaunes & blanc rres , qui Pont faites en eftrille.

P R O P R. Lc fruir efl bon dans les fié aigues, dans les grandes chaleurs d’eflomac,{ ôcer Ia íoif & le mal de cceur, & pour faire r nir Pappetir , pour arre cer -la jamiiííe & Ia fenterie > ceíl pour cela qu’il y a des Apo quaires qui en gardent dii vin toute Pannée. mêmes fruics confits avec du fucie , ont prel tous les fufdits eíFets. Quelques - uus dou que ce foit iiôcre Grofeliei.

Liy. XII. Sect*I. àuSHvem,

7i>7

Bauh. Sambuctis fruElu inumbella nlgro»

LMBUCU5 Vul garis.

Brunfi '

Cord. Bellon Tur. Lac^

tnç. Surean ou

Siiym

I. Sambuco.

), Sabugo^

c>

. Holder^

iU ALITE 2,

& íec. au 3 . D.j

) E S C R. Le CO nches font cieures", moüdleures , & noüeuíes. .feiiilles font comme cellc des Noyers , Sc' Íq feulequeué, dodeuu paante:fes íleurs font iches eu émouchetres , aufqueiles fuccedenc.' graitts rouges, qui enfuite deviennent noirs, .ÍE U. C eft ou a.rbre qiii croit prefque dans tes les hayes , & fleuric eu May.

^ R O P R. ll eíl chaud & fec, piirgadf & di- !:if , & a les propiietez de ITeble. Les feüilles :es & maiigées en pocage, évacuenc le fíegmc: ^ bile i fes tendrons cuits entre deiix plats, eii t aucant. La racine cuite dáns du vin,& man- eftbonne contre rbydropiíie. Les grains duí |.t étaiit beus dans du vin , gueriíTent les du- \z , & les opilations de la matrice. Le vinai- loii Pon a inFufé fes fíeurs feches , efl: for© bable a 1 eílomac > & diílipe les vei>c&,

7^8 Histoiki des Plantes,

G. Bauh. SítmbHÇHs racemofa rubra.

SAMBUCUS montana Manh. Gefn. CaJ}.

Franç. Sureaude Aíontagne.

D E S C R. II cíl plus petit que le preced èii tòutes fes parties : il produit fon fruit forme de laiíia & de couleur rouge , qui eft neux & plein de fuc. Sou bois eft auíFi beauc< moins dur.

L I E-U. II nait daas les montagnes , és li froids.

P R O P R. II a les proprietez du domefti ou commuii j; mais plus foiblemeiit. Mete un de fes rameaux daiis les trous des Taupes les fait 'foidr , ou elles meurent dedans. graius du frUit fout froids, & font dormir s m ü feroit dangereux de s’en beaucoup ferviiv

Liv. XII. Sect. I. 7^5

G, Bauh. S^mhmns htmilis five Ebnlus^

D E S C R. C’eíl une efpece de Suieau , quoi ril foic prCitôt une heibequun arbre : fa tige : quarrée & noiieures 5 fès feüilles font comine lies de ramandier , mais plus longues, & fone ngées de deux côtez comme des ailes.dentelées utautour, piequantes & mouchettéesjíes fieurs fes grains font femblables à ceux du Suieau.

L I E U. II croíc dans les mazuies & aupiès Is foíT-Z , & fleurit en Juin &: Juillet.

P R O P R. II a toutes les qualitez du Suieau, cft bon potti fechei & evacuei les humeuis lueufes, mais il auit à reftomac, le fiuit cuit & níit avec du fuc-re, piis au poids d'une dragme tiois en tiois jouis , vuide Peau des hydiopi- ies le même fait la poudie de la lacine i uu ipLatie de feüilles d’Yeble & d’Oitie eft admi- ble contie la goutte, il faie mourir les punaife'í is dans le lit.

E B U L U S

íatthiolíy Brnng^ rag. Fwh^ Cord^ fílon. Gefn» -Ang^ nr. Lac. Ad. Lob^ C&f. Lugà

f-

ab,

‘anç. Teble al. EbuL 4>. Hlergn [1, Attkh

QU A £Íl ch, &

* « '

•>

Soo Histoiue des Plante 5,

G. Bauh. Sambuctis aquatic a flore fimplii

S AMBUCUS Aqciatica.

Jiiâinh. Trag. Loh.

Caji, Lugd. ThaL jTab^ Germ.

Franç. Surem aqitatique^

-All^ SchHvelder ôí Bachilder,

D E S C R. ll a les branchcs noiieufes coi !e commun , ayant auííi au dedans une moi blanche j mais toute la plante eft foit fia II a des feüilles comme celles deVigne : fleuus fone blanches , rangées en émoiichet: de bonne ódeur ; defquelles naiíTcnt des gi luiíanrs & rougeâtres , pleiiis d’un fuc vii Sc amer.

L I E U. II nait d’oi*dinaire dans !es 1 hum ides *, & flemit en May.

P R O P R. Les grains onc une qualité ab five : les poules les mangent volontiers daiit FHyvcr.J^

Liv. X!I. Sect. I. du Tíguhr, G. Bauh. Ficus commtmls,

P I c u s

fativa.

tth. Brunf. Trag^ à.Bellon^Gefn.Cafi»

TAh*

inç. Ttguier.

,1. Btgli.

). Higuera^ l. Feygenbmm*

QU A L I T E 2,

mt nouvelles & íches , elles fone L& hum. les feches ch.au 1. D.

Sou

DESCR. Le Figukr ravement à le troiic droit, í écorce eft blanche & plcine dc lait , aílrin- nte au goút,amere & picquanre^en forte qu el- ulccre la chair écaiit appiiquée deíTus. Le bois :blanc, Icger & fragile : fes feüilles font gran- as comme celles de Vigne , mais plus épaifles , (s rudes , plus obfcures , & plus profondemeiic icoupées : il produít des fruits faias produire p fleurs , lefquels naiíTent du pied des feüilles, qui meuriííeiic les uns apres les autres. iLIETJ. Cec Arbre a de peine à venii* auS [ux froids : il jette fes feüilles en May , & le iiit eft meur en Juillec.

P R O P R. Les Figues fonr plus faines que Ia Ipart des autres fruits d’Efté Sc d’Automne , fe igerant aifément j elles font abfteríives & bon« |s à ceux qui ont la gravelle j elles font un peu ■ntueufes, les meilleures font les plus muresjles khes ne lont pas de trop bonnc nourrimre , & [gendrenc des poux ; les fraiches lâchenc íe jíicre fans danger & étanchent la íbif.

Soi Histoire des Plantes, G. Bauh. Ficus indica folio fpinofe fruãu ma]

FI C US

Indica.

jMatih. Djid.Lac,

C(zf, Lab^ Caji.

Fr. Fig ue â^Inde,

QU A L I T E 2 , cK. & fec. du 3 . au

4. D.

D E S C R. Prenant une feüille de Figuier la metrant en rerre jufquà la moitié , non fci ment elle jette des racines , mais -en peu de t< elle pioduin d’autres feliilles : en forte que 1’ croiíTant fut Tautre, il s’en fait une grande pl te, fans tiges, fans rameaux, & fans germes, feüilles font épaiíTes d’un pouce pour la plúp arméesde longuesépines , ou de quelques pe noEuds.^es fruits viennent d la cime des feüil femblables à des Figues ; mais plus gros,cour nez en haut d’une couleur rouge, verte.

, LI E U. CeíF une plante étrangere, qui vi en Afrique, & és Indes , qui produit fes feüi au Printems ; fon fmit eft meur en Automne

P R O P R. Le fmit fait Purine rouge com du fangjce qui a quelquefois bien étonné ceux ne le fçavoient pas.Les feüilles chaudes & om tes par le milicu , gueriífent les coups reçüs ; poiume,& adouciíTent les douleurs des jointu

IFranç. Sycomore^ lltal. Fico d*Egitto. !A11. Wllde

Feygenbaum.

L QUALITE2,

pe fmit eíl temperé,

I

DESCR, Le véritable a les feüilles Fort épaif- les, qui reíTeniblent à celles du Meurier. : il pro- Huu des fruits trois ou quatre fois iannée le ong du trone j ils reíTembicnt aux Figues fauva-

teS , CjUoieiie bf;5nrrknn n!nc q,- C

Jes , Cjuoique beaucoup plus doux, & fans grains égratigner laibre pour les

. vg^i.aLx^ucL laiore pour les

au-e meunr,& il en revieat dautres incominenc jn leur place. Le bois eft Fort & noir , quoiqu’il at beaucoup de laic.La branche quon en coupc fcmeure toujours verte. ^

I LI E U. II vienr en Egypte , à Rhodes & en » porte d u fruit quatre fois 1’année. f K O P R. Le fruit du Sycomore lâche !e ven- nuit a 1 eftomac. & nourrit peu. Arantque ' ycomore ait porté , au commencemenc dii mitemps on bat doucemenc fon écorce avec aepierre, iecorebant íeulemenc un peu, on eii i-elors une feve avec de la laine quon efprainc,

' fecher ; on la reduit enfuite ea

rochiíques ; elle.amollit & foude les corps.

^Tême / /,

DES CR. Meuriei* eft ua Arbre aíTez graná donc le bois eR maíTif & jaune , les branche éceiidués en large , auíTi-bieii que la racine I feüille eíl large , finiííaiii: en pointe Sc dentelée il n’a point de fleur : fon fruit a prefque la figrii d une fraife : au refte, c eíl: un arbre aíTez connu L í E U. II croit par rouc pais : il ne prodiu fes feüilles quen May.

P R O P R. Les Meures parfairement meures lâchenc ie ventre : leur fuc eíl bon aux gargarii

mes ,& les vertes reíTerrent. il les faut mange au commencement du repas ; car elles lont pa faee aux viandes i mais a la íin du meme repa elles font nuifibles j car elles fe corrompent,ellc

nouiriíTentpeuSf humeílentbeaucoup , & ior

bonnes à la diíTcnterie , même ctaiu leches.

L I V. X 1 1. S E c T. du M^uriey,

G. Bauh, Morus frnãHnigro.

morus

Nigra.

Mmh. Brmf. Trag,

Võd. L^cm. Tur,

Lon. Kauwolf»

^d. Cdf, Lugd. Tab,

1*. Meurier mir, íral. M.or0 nero,

-fp. Moras dd Moral.

^11. Maulhifiaum»

QU A L r T E 2, es meures avánc tre meures , font r. & íech. au z, D.

D E S C R. Le Meuiier iioir eíl uii grand arbrc ui jecte de groííes branchesjfoii trone eft le plus íuvent tortii, boíTu & noüeux i il a Tecorce grof- !, íouple, & pliable j fon bois eft Fort jaune juí^ ues âla moellejfes feiiilles font prefque ronde?, non quelles font un peu aigues au bout, denre^ :es à lentour, larges & épaííTesrla fleur eft ped- t& cottonée,fon fruit eft noir quand il eftmeur, L I E O. II aime les plaines , les lieux culti- tZ , chauds & fablonneux.

I P R O P R. Le fruit lâche le ventre, & eft mati~ lis a 1 eftomac , & fe corrompt aiíement , de eme le fuc des meures ; mais étant cuit en uni liíTeau dairain, Sc feche au Soleifil en eft plus Iringent j il eft bon aux catharres, aux ulceres nrqíifs, ^ ^ 1 inflammation des glandes du go-. •i, en y ajoiitant un peu de miei , il feroit plus -cellenr.

M m

8o^ Histoire des Plantis,

G. Bauh. Arbutus folio ferrMo. ARBUTUS, fiw Unedo.

ÍÃíítth. T)od* BolloTi»

Covd> Gefu- Lítcu}?,

Tur. Lon. Ravvuolf,

Cluf C&f Cafl,

Lu^d. Tab. Cam.

Fr. Arhoufier,

It. Arbuto.

Bíp. Mmdronho.

AIL mgítp^effdhmm.

QV A L 1 1 E Z, le fiuic a le temper. froid.

D £ S C R. UArboufier eft un arbre femblab: au Laurier j fes feüilles font un peu epaiíTeSjpli pâles que verres, dcntelées tout autour , ayant ] cote du milieu rougeâtre. Le tronç de I aiDie une écorce rougeâtre , rude, & com me ecaillei <i’oú naiíTent des branclies , & puis des rameai Fort gros & unis i fes fleurs íont petites,bknchi & femblables à celles du Muguet , ramaííées ( raiíins, Sc femblables ades petites cloches : dc naiíTent des fruíts ronds & gros comme des So bes, lefquels font verds au commencement, pu jaunes,& eníin rouges quand ils font meurs, fen blables à des fraifes, quoique Fort âpres au gou L I E U. II nait dans les coUines & dans 1 bois en Languedoc ; il fleurit en Juillec & Aoul P R O P R. Le fruit de cet arbre nuit à Teft< jmac,& fait mal à latêteiil eft Fort aftringent.l déco6lion de fes feüilles & de fes fleurs , mel dans Ia poudre du coeur 6c d os de Cerf eft ooni «ontre la pefle.

Liv. XII. Sect. I. Du Laurier. 807 G. Bauh. Lanms vul garis.

L A U R U S

Teniiis.

Mau. Card. Lugà.

CaJ} . Caw.

Fr. Latir kr.

It. Lauro,

Efp, LaureU A 11. Lorbeerbaum.

Q^UALITEZ, les feüilies & fiuits íbiit ch. & fccs au

& au 3 . D.

D £ S C R. Le Lauiiei* a la feüille longuette , Bc pointue, épaiííej folicle , odoiifei-ante , qiú iie tombe pas en Hy^er. Ses fleurs font petites 6c blanches> comme ceiles de TOlivier , aprés ief- quelles vientua fruit fait cii Oíive , qui eft verd. au commencement , & noir quand il eíl meur , ayaiit unaíTez gros noyau au dedans:on le cueil- ,it eii Automne,& on eiifait rhuile appellé Lau- :in en le mettant à Ia preíTe.

L I E U. II naír dans des licux qui font à Ea- )i'i j aimant affez les pais chauds.

PROPR. II eft amer &picquant : le fruit eft ^lus chaud 3i íec que les feüilies. Les grains ãê úaurier pilez , aprés en avoir ôté Tecorce , écant pris avec du miei ou du vin doux, font un reme- jlecxcellent aux Phthiíiques, aux vieilles touXj&

[i la diííiculté de refpirer : & à ceux qui ont des Ijuxions íur la poitrine : 7. grains donnez à une |emme qui doitenfanter , facilicent Paccouche- liient.

i

. \

Histôire dis Plantes,

G. Bauhé Laureola femper virens flore viridtí qmbufldam LmreoU mas.

CHAMADA- PHNE.

jMatthtoli y

Lacnn. Lon. Cajf.

Apoth. Laureold.

Fr. Laureole male.

Ital. Laureola.

Al!, Zeilarid.

QJJALI TEZ, chaud & fec du 5 . au

4. D.

D E S C R. II jette certaines verges d’une cott dée de haut , qui n ont poiiit de branches , écan droices , menues & unies j fes feüilles font fem blables à celles du Laurier , elles íbnc pouitan plus unies & plus vertes j la graine eft ronde 6 attachée aux feüilles.

L I E U. 11 nait dans les Montagnes , parm les bois , fleuric en Eevrier , & la feraence ef meure en May.

P R O P R. Les feüilles fraiches broyées 5 enduites fur les fciatiqiies, tant que le lieuoü el les feront appliquées rougiíTe, y fervent de medi camentfort fouverain *, les mêmes feüilles pilce íc prennent dans du vin pour guerk les douleiir; des inteílins,& les retentions d\irine j on les me aufíi en emplattes fur la céte pour en appaifer 1: douicur.

Liv. XII. Sect. I. De la l" Aureole, * 8o^

G.BauIi. Lanreúla folio decidíio flore purpureo. Ojflcims Laureol a foemina.

D E S C . Ceft une Kerbe qui cioit de Ia hau- leiu* d une coudée j ayant plnfieurs braiiches bliantes , & fort chargées de feüiíies, dés le mi- íieuenhaut , dont Tecorce efl: fort gluante. Ses feiülles font femblables à celles du Laurier/i ce n eíl: qu elles font plus minces , plus molles , & plus mai aifées à rompre. Elles ont tant d’acri- moiiie , quelles brúlenc incontinent la bouche & le gofier deccux qui cn goutent : fes fleurs font blanches j fes graines font noires , qiiand elles font meures j fa racine na point de vertu.

L I E U. Elle croit aux Montagnes.

I P R O P R. Sa feiiille feche ou verte piife en breuvage.évacue le flegme, provoque les fait vomir : mâchée clie purge le cerveaUjSc hic éternuer.

Ital. 'LmreoU,

All. Zidmde.

Franç^ Lmreole femelle.

DAPHNOIDES.

Matthiolu

M m iiij

8io Histoiri dzs Plantis,

G. Batih. ChameU^ tricoccos.

CHAMELiEA ,

five

Oleaftellum.

Jídaith» Dod» Li<^c^

Cor d* Bellon. Gefn.

Lon^ Clptjii.

Fr. Bois GeniiU It. CameUa,

All. Zilarjdt penhd

fecdel peji,

QUALITE2, ch. du 3 . au 4. D.

D E S C R. Elle jette quaiitité de branches d< Ia hauteur d’un pan ; fes feüilles íonc femblable à ceilcs de rolivier , feuleinenr un pea plus me iiués èc ameres : quand on les goute , elles pi quent la langue & écoucKent le gozier.

LIEU. Elle nait dans les montagnes , particu lieremeiK dans celle de Pila en Lyonnois, proch< des hayes, & fíeudr au commencement de i’Ellé êc fe feme au commencement de rAuromne.

P R O P R. Les feüilles purgenc les ílegmes & la bile : on prend deux patties d’Abünthe,& um partie defdites feüilles de Charneira , & incorpo- lant le tout avec du miei , on en faie des pilluLe! que I on prend, lefquelles purgent par le bas,bier quelles ne fe digerent pas , & quelles foitení «omme elles font entrées.

THYMELEA.

Aíntthloli , hd^ Ldc. Bellon»

r. Lm fanvage, ■al. montam, II. SejddhJ}..

D E S C R. Elle produit quaiiticé de tiges, be!- s,minces, haures de tiois piedsjfes feüilies fonr us écroites que celles de la ChameU.a pliis :aíTes & plus vifqueufes quandon les mâche Sa mr cft blanche , & fonfiuic rond , femblable à ux du Myrthe , lequel eíE verd au commence- ent , rouge écant nieiu*..

LI E U. Elle naic dans les moiitagneSj& dans IS lieux inculres a rentour de Montpellier. [PROPR. Elle eíl extrcmemeur chaude :he : ainíi n’en faut ufer quavec difcrecion, bgt de fes grains pris par la bouche, purgent I bilcjle ííegme & les humeuis aqueufes par dcf- us i mais ils enflamment le goíier. Cell pout- lol il les faut donner dans de la boüillie , ou ms du mieljOU du fucre. II n’en faut pas donnex ix femmes enceinres , ny aux eftomacs foibles,. eft fa vacine quou appelle le bois pour les^' eiiles».

Mm

D E S C R. L^Alypunv^ une Eerbe rougeân: qui produit plufieurs yettons menus 8c garnis ( petites feiiilles j il jette plufieurs fleurs qui fo tendres & legereSj&a fa racine comme la Betti iaquelle eft greíle , & pleine d’un jus mordant piquant : fa graine eíl femblable à celle d’Epith

mum.

L I E U. II croit en abondance le long de Mer Lybique & ailleurs. t P R O P R. Sa graine évaci^ Ia fnélancolie, prenant avec autant d’Epithymum,un peu du & de vinaigre , toutcsfois elle écorche & ble quelque peu ies intcílins*

Liv. XII. Sect. I. 813

G. Bauh. ThymÚM ajjinls facte externa.

D E S C R. II produit une feíiille longuetre > íaite comme une peau , &: quantité de rameaux íouples, qui fortent prefque à fíeur de tene, & fe recoiirbent contre tene ou ils lampeiit , au bouc iefqueis ils porreiit des fleurs purputinès , ayant: [odeur du Teílicüle odòiifèrant j fa racine eíl prpfonde en terre , aíTez groâfe.

I L I E U. On la trouve dans lés Montagnes de Bobeme , & proche la Riviere d’ín , au Villagé de S. Mmi de Goutdant , & fleuritau Printems.

P R O P R. Cette plante n a pas encore de vertus connués : du moins Matth. qui l’a tiouvee ^’en donne poLnc.

CNEORUM

; 1.

M^tihioUt

M ni

V);

Si4 HistoirEuDes Plantes^

G. Bauh. ThymeUa ajjjrjisfade externa.

15 E S C R. Matthiole dic c}ue cette ííeure eft Í£ Cneorum de Theophrafte , qui' luii a écé cnvoyé de Rome , & qu'ii en a toutes les mar* ques j duquel il n’a pas ajouté la defcription. Cependanc Aux fentimens des plus fçavans Sim- pliciíles , le Cneoríím des Anciens eíl inconnu aujourd’hui : fes feüilles fe cuéijlent. dans Ics moiíTons.

PR O PR. II abonde en amertume plus qu en

aucre qualite j & par aiiiíi appliqué avec de miei-, il modide les ulceres qui fone vilains & fales , qui ont des grandes croures.

Liv. XI I. Sect. âe laRefage. 8if G. Bauh. Nerlon jkrihus- ruhafientihus*

N E R I ir M Rhododendriim y pve

Rhododaphné, uth. Fuch. Dad*

GaL Fhy»

'Otli. Olemden , Rofage.

Nerio Olemàro, p. Adelfíí oleendro. l. olemderhoom,

QUALITE2,

, au 3. D. & fec. 2,

D E S C R. Ceft une plante vulgaire. Ses feüil- s fant plus longues que celles des Amandiers plus rudes , quoique femblables pour le refte;

. fleur reíTemble aux rofes rouges , & fon fruit X Amandes , écant fale comme un cornet t land il eft ouvert on voit une certaine bourre , li reíTemble à celle des Ghardons. Sa racine eíl: tigue , aigué,, Taléc, & dure comme du bois : il íTemble au Laurier.

L I E U. Il nau à Tabri , & dans les lieux bieix roufez j il fleurit en May & Juip.

P RO P R. Les deurs & le fruit font un poifoa lorcel aux mulecSjaux ânes& aux chiens , mais^ fert de prefervatif aux bômmes , contre les lorfures des ferpens,les beuvant dans du vin, 011 rec de la Rue , felon Dioícoride. Galien aíFure le c’eílun venin pour les hommes & pour les^ ices indiíferemnient. Sa déco^ion guetit de la, jilje , quaud OU s y

Bl^ Histoire des Plantes,

SECTION SE CONDE.

Des Efpeces de^tjhis^

G. Bauh. Cifins mas folio rotundo hirfutljfm

G ISTUS

mas.

Jldmhhli ,

Ang, Lon* Lac^

Fr, Ci^us,

Itâl, Clfo.

Efp. Cerquacos

ou EJiepa.

AU. Cijlen Rofeli

QJJ A L I T E les fleurs & feüille font fech. au i. D

D E S C R. Lc Ciftus mâle eft une petice pia te 3 ou plútôt un ArbriíTeau , chargé de branch & de feiülles rondes, âpres au goiic.

L I E U. II naít dans les lieux pierreux & fa Yages , particulieremenc proche de Padoue ; fieurk en Juillet.

P R O P R. Les fçuilles fone artringentes dcíTieatives, Encoie plus les fleurs , qui étant j: lées & biiés dans de bon vin deux fois le joui fervenc contre la didrencerie,pour an êter les mo fuperflus,&: le fang du nez.Les mêmes appliqué cn forme de liiiimenc , arrêrenc les ulceres q s’étendent j & mêlées avec de la cire , gueriíTe] les biulures,reau diíHlée des feuilles & des fleu €Íl boiine pout ^díeirei & foitiíiav

DESC^. L Hypocífbis reíTernble aiix ffeurff ái Grenadier, à celles d’Oi:obanche, étanc de dl verfe couleui: *, fçavoir rouge,veL*d & blanc.On b pile quand il eft frais, & oii en tire le fuc , qu or expofe au foleil jufques à ce quil foit conden' , comme on fait po-ur TAca-cia.

L I E U. Oii le trouve auprés du Ciíliis , & quelquefois auprés du Ladanum.

P R O P R. Í1 eft deíliccatif & beaucoup plu! aftringeat que les feiülles du Ciftus ; écant bei avec des ceufs frais , il arrete le íang du nez, les devoyemens d’eftomac , Sc la difTenterie. II eíl bon à ceux qui crachent le fang , & aux fenimes qui le perdenc , foit eu lavement , ou pris par - la bou:he: il fortiíie le corps , c’ell: pourquoi on k met dans laTheriaque Sc daas ics Epuh.emes«

LE D U M Ladanum. Matthloli , ac. CaJ}., Lugd.. Tah.

*anç. CíJIhs I /. Efpcce.

. Ladam o da.no. ^p. Xara.

5JJ A L I T E 2 , , du i.D, au z. D.

D E S C R. Ceft une efpece de Ciflus y clont ailles fant pourtant plus longues & plus noires íccelles ãQ^ Ciftus , Sc ontau Printemps je iie aiquoi de güas.Ceft d’elles que fe faie le Lada- au : car les chéyi-es fe repaiflant cette feüil- la graiíTe s’attache à leurs barbes, & aux poüs, leurs cuiíTes : mais les Bergers ia leur ôteac ec des peigiies & la foiident , ils la reduifene petites boules. Le lueilleur Lfíâmum celui i eíl odoriferanc , fouple à main, tiranc fur ve rd.

LI E U. II vieiit daiis les íieux cbauds, com- ; eu Ghypre & eii Afrlque , il deurit & donne ifemence au Printemps.

jPROPR. II a la force d’épaiírirjd’écbauffer, de pollir j il eft pourtant aperitif. Mêlé avec dii

El, de la Myrrhe, & de 1’huile de Myrte , & ap- quéjil empêclie les cheveux de tomber : induk ec de rimile il ôte^ies cicatiices.

8io Histoire des Plantes,

S E C T 1 O N T R O I S I E* M E,

Des Myrtes , Boiiis , OUviers ^ Sasíles , Agi

Caftsfs, &Liguftres.

G. Bauh. MyrtHs communis Ita'ica>.

M Y R T U S

Gr. Myrfíne. Afatth Cor d. Gefn. Lofi.Cdíf. Lugd.

Y^.Myrte^Meurte,

Ital. Myrto.

Ríílan, A 11. Wclfch hydeL heer , ou Myr-\ tembaum^

QJJALITEZ, ie Myrre tient du ch. & du fubtil.

D E S C R. Le domeíUque a Técorce rouo-e *, feiiilles font loaguettes , & roújours vertes , prochant du Grenadier : fes Eeurs font petití blanches , & Fort odoriferaiites.

L I E U. II aime les país chauds & arrofe il eft Fort deíIicatiF.

P R O P R. On tire un fuc des Feüilles & fiuit , qui eft aftringent pris par dedans ou ] deliors j il eftbon à ceux qui crachent le fang pour Faire uriner j la graine prife avant que boire , empêche de s’enyvrer j la decoâ:ion ( feüilles noircit les cheveAix ; &on en Fait un pour remetere les membres diíloquez, en Fom( tant les os rompus ; le Fruit mangé Fortifíe-; mirablcment le coeur j rhuile eft boa aux com íions.

Lit. XII. Sect. III. Des Myrtes, 8i l G. Bauli, Myrtus Afigujllfolla Bostica,

YRTHU Exótica.

Matthloli 5 •j}, Lugà.

anç. Myne Bflranger.

) E S C R. Le Myrte étraiiger n eft poinr dif- ent du commun quaiit à la feüilíe , íi ce n eft elle eíl plus claire Ôcplus pointue,outre qu el- eíl extrêmemeiit épaiíTe & gariiit beaucoup branches,qui eíl: la cauíe quon s’en íerc par- ulierement daiis les jardins pour faire de jmbrage j fon fruir eíl long , & prefque fcm- pleau commun , aiilíi-bien que fes fleurs.

L I E U. Oii ne íe trouVe qu aux pa’ís chaiids iis les jardins.

|p R O P R. II a les mêmes vertus que les au- s. L’eau diílillée des fleurs des Myrtes a une ^ur parfaitement agréable,qui réjoüit le cceur |le cerveau. II y a grande amidé entre le Myrce jle Grenadier ; en forte qu ils fe rendent fé- pds l’un auprés de Tautre. L’huiíe de Myrtc diíie le ccrveau , coeur & reílomac.

j

i

Sii HrsTo-iRE D eT Plantes.

B E S C R. Le Myrtê de Tàreiite a les feiiil beaucoüp plus petites& plus ferraes que le co niun , & le fruk plus petit & plus connu ; il couronne a la cime d uiie couleuu roíige noir rempli d'un grandnombre de grains blanchâti Ses fíeurs font biaaches & odoriFerances, comi eelles de Tautre.

L I E U. On le tient dans les jardins aux p; cbauds, pour en faiie des efpailiiers, des tona dc des aliées, & fieurit en May & Juin.

P R O P R. El les Font les mêmes que du coi inun. A quoi on peuc ajoúter que la gtaine Myrtc , mêlée avec de la fíeur de farine, addo cit les inílammatáons & les fiftules lacrymah Sa décoaion Fert à faire un bain , qui anête íortie du boyau,Ia chuce de la matrice,Ie fiux d femmes. Elle nettoyent les teignes & les ulcer de la te te qui Font hmaides , ôc enipêchent 1 ckcveux de tomber.

G. Bauh. Myrtns rnlnor ziulg^rls.

QV A L I T E 2, fr. au I. D. & Fec au

3. D.

Franç. Myrte de Tarente.

Mauh. Cdfl. Lugd.

Cam. CIh, Eyjl,

M Y R T U S Tarentína.

J seu s ,

fiue

rrus Sylveítris, tth, T>-ag. Cor d, h. Bellon. Lm,

. Loh, C&f, Lugd. Zafl. Cam.

5 th. Brufeus^ Brufe»

l. Btífeo -pííngitofi.

Gilharbera,

. Beufz.dorn i Keerbefier, 2JJALITE2, racines & les illes fone ch.au' Tech, au I. D.

DESCR. II a les feüilles femblables au Myrteg ,is plus fortes Sc piquantes , faites enfer de pi- s : il pouíTe fes tiges comme i’Afperge : il pvo- it un graiii.qui fort d’entre les feüilies , & qui rouge étant meur , ayant au dedans nn noyau t duL*. Ses branches font íimples,veitesjmal-ai- ps à rompre, Sc chargées de feüilles, Sa racine |compje celle du Gramen, haure au goüt: les iapeliers s’en feiwenrpour arrofer leur laine. lEU.Il vient dans les buiíTons & dans les bois, ^arde fes feüilles & produit fon fruir en Aouft. P R O P R. Ses feüilles Sc fes grains pris en feuvage avec du vin,provoquenr les mois, font ns à Ia pierre , Sc guerifTent ceux qui ont diíH- kté d’uriner: ils font bons encore aux doulenrs la tête, & à la jauniífe j la décodion de la ra- ie cuire dans du vin , a les mêines proprietez, I mange .les jettons quand ils font tendres , aime les Afpcrges,

Si4.^ ESTOIRE DES Plantes,

D E*'S C R. Ses tiges Sc fes rameaux font vei Bc fes feüilles font femblables à celles du Boü mais pius minces, Sc dentelées tout au tour. fleurs íbnc coinrae de pecires fonnertes,de coul incarhace, avec cjuelques íilecs rouges au mili d’ou nait le fi'uit,Íequel en couIeur& en gioíTe reíTemble à celui de Genevre ; il eíl pourt rempli d’un Aic de vin, d’un goút âpre , creu la cime, Sc d’uue couleur bleüe noire.

L I E U. li croin dans les bois Sc dans monnagnes.

P R Ò P R. Il efb terreílre , il rafraichit , d feche , fortifie , repercute Sc reíTerre ; le fruit bon à manger à ceux qui font atteints de diíf terie ou de diarrhéeiles Bergers le mangent co me des fraifes , d’oü vient qu’en Boheme on yend au marche : auíTi étant vineux Sc aigrelc il ôte la foif.

G, id^afoíils oblongls cuna

fruãn nigricante.

Ita!, Aíyrtillo, AIL Ciddcrbeer.

Liv. XII. Sect. III. du Boms,

SiS

G. Bauh, Bíixns arhorefcem.

3 U X U S.

Míítthioli ,

^f. Dod. Fuch,

)ri. Gefn- Tuf>

,Ad. oh, C&f.

Lugd,

"Boüís.

Síijfo,

Box,

Linde Buxhaum

^UALITEZ Feüilles font ch,

:ches.

)ES C R. la plante eíl aíTez connue ãc tous^ [ui fait que la defcription en feioit inucile. ^

. I E U. II nait d’oidinaire en lieu Froid, & a ri du Soleil , & fleuiit au luois de Fevriei & vlars.

^ R O P R. II deíTeche, il reíTerre & fomfíe , |eco£lion étant búe , gueric de la verole , & !te la diarrhée ; les feinlles & les rameaux illis dans la leíTive de fes branches , fait de- ir les cheveux roux, íi on s’en lavejles fcieu- prifes en breuvage gueriíTent le cours du ven^ ; plufieurs eftiment le Boliis, être en ces país, [ue le Guayac eft aux Indes par expérience : a fouvent éprouvé que la décoòí;ion & diette les avec du Boüis , a gueui entierement plu- rs qui avoient la verolle : Sc bien que cela I’ véritable, puifqu il a été experimenté > il y a |lque chofe à douter.

D E S C R. LOliviei* a Ia feüille longue pomtue,graíre,groíre, verte par deíTus, & blai par dclTous. Ses ílcurs font comine celles du feau , mais plus petúes. Les Qlives vienrient íiiite , cjui íbnt d abo rd vertes , Sc enfin noi íjuand elles font meures. Le bois eíl beau, ( ■onde j Sc il brúie verd comme fec.

LlEU. II vient dans les pais chauds, Sc fle en Avril Sc May , Sc le fíuit eft meur en Odtc PROPR. Les feiiilles de 1’arlne font fort aft gences.LesOiives vertes font froides &aíl:rin< tes,& elles arrêtent ie ílux : elles nuifent' poulmons,ne lailEent pas d’exciter rappetit,í foi tifier 1 eftomac.Les feiiilles pilées íont boi au Feu Saint Ancoine)& aux ulceres qui ramp Le fuc qui en eíF tiré , mêlé avec du vinaigre bon contre iescharbons Sc la gangraine.Les ines feiiilles érant machees , íervent pour gu íes^ ulceres de la bouche. Leur décodhon í meme effet. Leur fuc appliqué arrete le fang les trop grandes purgations des femmes.

OLEA Sylveftrís, llatth, L^c. Tab,

fanç. Olivler fauvage.

al. Ollvajiro faL vatico.

íp. Arebucha

liem. Wdde Oel^ baum.

D E S C R. L Olíviciifauvage eft plus petit que precedenç , & a les feüiiles plus pecices , oucre M eít epineux. Ses Olives font petites , mais çs lont rort agreables au goút.

‘^udf lui-même daiis les país .

PR O PR. Les feliiiles font plus fioides que Jes des domeftiques, & auíTi plus aRdngentes, eiles^prodiiirenc tous les eíFets fufdics avec is de rorcc. L hiiile cenu dans la bouche íeic í gencives pouiiies , ouquionc des humeiu-s •lompués &r*aíFermit !es dents cuand on s’eu e la boucne , outre qu il fait devenir les dents ■nches. Qoand on sen Frocte , ii empêche dc

le poii de tomber. E!le ôte les exciemens

a tece , & gueric ies ulceres, & ia graceiie.

Tome xx^

-1

SiS Hl s TO IRE DES Plantes,

G.Bauh. Olea Sjheflris folio molli Incarm

OLEA

Bohemica a

OH

Elíeagnus

Tl/fatthíolí,

Zlz.lpbus

Fr. }njuhler

It, ZelngoU.

AlI. Bniflheerlin

D E S C R. UOÍivier de Bpheme fait une; branchue, qui a la feuille comme TAgnus j n molie& lanugineuíe, une fleur blanche, qui par les branches de degré en degré prés d Gueué des feüilles, d odeur aíTez piaifante, di quelle il ne forc aucun fcuit. Ses feiiillcs femblabies à celles d’Agnus-Caftus.

L I E U. II eft fauvage en Boheme j & il trouve en quelques jardins de France.

P R O PR. On n’en connoit poinc de p: culieresj il a les mêmes que l’Agnus-Caftü

r. Satilcy ou faulx. al. Saltee, fp, Sauze,

11. Wstàenhmm

ou felhínger.

CiÜALITEZ, s feüilles , fleurs , 'aiiies & écorces nt fr. & Tech. du i. 1 i. D.

E S P E C E. II y en a de plufieuis foites , dc ands quon appelle pLoprcii>eiu Saules j d aii- “s plus pedes nommez Francozievs , doiu on fert poar Uer les cercles*de tonneaux j d autres core moindres , dont oii fe fert pour faire des iiiicrs & des coibeilles.

D E S C R. Ils ont cous des feüilles longuet- fe, vertes deíTus , & blanches deílbus, & il^font MS âíTez connus de tout le monde.

Ll'EU. ils croiíTent tous en licux humides , jfleuriírent au mois d’AvriI.

|p R O P R.Les feüilles dc Saule fervent aux la- imens de ceux qui ne peiivent pas dormir. Son lit, íes feüilles, & fon écorce font aílringentes. s feüilles beues daas de Peau , empêchent les nmes de concevoir. Le frait de Saule pris en 2vage, fertà ceux qui crachent le fang : récor-, a la même proprieté. Ses fleurs font bonnes X emplâtres deíTiccatifs j car elles deíTechenC is mordication.

?3o Histoire des Plantes,

G. Bauh. f^itex fo.lls ãng’flloYíhtiS carinab modo difpojiils.

V I T E X five

Salix Amerrca. Adjtíhioíi. Apoth. A 0711-1 s*

^ CaÇUis.

V^.A^^mis^Cafhis.

lu!. Viúre Agno

Efp. GíittVio Coijlo, All. Sch^y/iUÍle

Keitichhaurn, QIJA L I T £ 2 , il eft ch.dc íec au 3 .D.

DE S C iv. Le Gratid croíc comme un Sau! fes rcüiiies íbnr comme celles de TOlivier , m plus tendies. Ses fleurs íont blanches roug( & on lappelle le blanc. Le Pede , ou le Noiu croic pas íi baur j mais ii a les lameaux p épais. Ses teüiiies íonc plus blanches & cocn iiées. Ses deurs fon: hir.plement purpurines. rameaux ibin: longs §c difíiciles à lompre.

L I £ U. 1 1 nait dans des licux incuhes , & le boid des torrens, & iieurit eu Juület & Ao\ P R O P R. 11 eft pic|uanc au goút , & afti gene. Il ouvie,verou:,nei:toye, amollic,*^- faie r à la céte. La graine beue au poids d’une drag avcc du vin, provoque les mois, reíout les ven ífccide Peítomach, aulll-bien cru que cuir. ll 1 doiiiiir , appefantic la tèce , & faie venir le 1

Liv. XII. Sect. III. D// TíOefme, G. B a u h . L i*ruflrp-m Germm icum .

I G U S T Pv U M. mh, "Bmnf. Lac. ich. Cord. Bellon. im, Tur. Lêb. íuvvolf. Cãf.

Lugd,

anç. Treefme. ú. Lfguflro Gidflrico. p. ^álfenaí alhena.

1. "Beinholtz.lin Mundholtz,.

QU A L I T E 2 , feüilles font fr. & hes.

D E S C R. C’eft un Arbre dont les feüiííes femblent à cdles de POlivier , neanmoins [S larges , plus temlres & plus verres. Sa fíeur bianchc & de bonae odeur , quoy ^u’eile fe ric, dés qu elle eíl ciieillie 5 d’o’d naít ie fruir,

. fone c|uancité de graiiis noirs , rangez en rai- ou en py ram ide ; il eft amer & defagiéable au c , & plein d’une huiiieur rougeâcre ; ils fer- ir de nourriture aux Merles & aux Grives idant l’Hyver. Quelques - uns ont pris fe$ jins noirs , pour le Vaccm'íí de Virgile. LIEU & TEMS. On en rrouve auprés de s les grari/ds chemins en Ira^lie & en Erance i eurit entre le Printems & 1’Eté , & le fruit ir en Septembre.

ROPR. La racine & la graine font chaudes 6c les; beués dans du vin, elles chaírenc les ven- tez:elles fervent aux ulceres refroidis, & aux icultez d’urine. L’eau diftilée & la decoílion |a Plante guerit la galic , & nertoye lapeau.

; N n ii)

$3 2. Histoiri dis Plantes,

G. Bauh. Phlllyrea folio liguJlrL

PHILLYREA.

Mitthioli ,

Rmvvolf.

Lugd.

Franç, Efpeces de

Ttoefne.

Ital. Phillyrea,

A!l. E€Ínboltz.lln

MundholtK,.

QUALITE2,

4es feiiiiks ÍQnt fr.

& íech.

D E S C R. Ceíl un arbrede la grandeur Troefne : fes feiiilles font femblables à cel de rOlivier , plus noiies pouítanc & larges. í fruit approche de celui du Lentifc|ue, étant m douceâtre , & rangé en grappe de raiíín j fieurs font blanches.

LI EU. II nait aux lieux raboreux & rud & on enfait des épaliers dans Ics jardins. 11 íl lit en May & Juin, Et fon fruit eft nieur en S tembre.

P R O P R. Ses feiiilles font aílringenti comme celles de TOlivier fauvage •, étant r chées elles fervent aux ulceres de la bouche , íi on fe lave de la decoélion. Prifes en breuva elles proYoquent Piuine , 5c les mois des fc nies.

ÍMth, An^. Lac, Lon, Cluf. Dod.

X. Bur^efpine , Ner* fmm»

c. Rhamno o marmca e fpina [anta.

-fp. 'Efpinos y cambro- ms.

kllem. Taulhaum ou Stechdorn.

QU A L I T E Z ec & digeftif au i. ). & fr. fur la íin du aême D.

j D E S C R. Cette efpece cíl un aibiiíTcau qui lette fes branches droites , & piquantes, fes épi- les reíTemblent à celles de rEfpine vinette : fes èiiilles fone longues , olivâtxes , gxaíTettes & nolles : fon écorce eft Úanche & unie > fon fmit le couleur rouge.

L I E U. II croic dans les bayes.

D E S CR. Les feüilles appliquées en forme de inimens font bonnes aux Eryíipeles , & aux her- )es.5 mais il fe faut fervir des feuilles , lefquelles bnc encore tendres. La deco(ílion des niêmes lans 1’eau avec un peu d’alun , & avec Eecorce ^texieuxe fext aux inflammations de la bouche.-

I Nn iiij.

DES CR. La feconde efpecc dc Rhamnus eutre qu’elle eft plus bianche gue la premiere a des épines plus courtes , & des feüilles beai] coup plus longues , qui croiíTent le long dc bíanches , comme õn le voi: dans la figure, LIEU. II nait le long des hayes.

P R O P R. II na pas d’autres proprietcz qu celles du pieniier.

h I

t *

•ifc»

Lit. XII. Sect. IV. Díí Rhamnus, 83 j

. Bauh. Rh^mus folio fubrotundo , fruílpi

D E S C R. La troíEéme efpece dc Rhamnus i eíl ie plusnoir felon Diofcoiide, eíl: haut en- on de cinq coudées íes épines ne íont pas íi tes nj íi iongues que celies du premiei* , étanc partie droites , & en partie courtes. Ses feiüL font plus larges, plus fermes & plus nerveu- . Ses fleurs font í;ou vertes de mouiTes,& tirent j le jaune.Sori fruit eíl: mince/ait enbouree,3c prochaut de la figure d’un vertueil de fufeau. i au dedans un noyau rond, & dur, prefque de paüdeur d’un Pois chiche, lequel enferme une fine platte com me une Lentille , roux ea lors & blanche en dedans. Ce n eíi pas k \us des Anciens.

IIEXJ. II naír daiis les montagnes , k dans ^lieux maritimes qui font incultcs^

^RQ P R, Ce font les mêmes que celles du

H AMNUS

III.

Ma- 1^:

$3^ Histoire des Plante s>

G4 Bauh, Rhamniis Catharticus,

QJJ A L I T E 2 , ch. & fech. au 1. P,

P E S C R, C*eíl un petit aubre qui a la feüi commc le Pokicr. II produit un fiuic noir forme de raiíin , qui reíTemble à celui de Lig ftrum. II a quantité de brancbes, donc la cime nit en épine. Les grains fone verts d’abord , pi ctant meurs , ils deviennent noirs.

LI EU. II naít dans les hayes , & daus builTons : il fleurit en May.

P R O P R. Le fuc des grains lache le vcnti & purge les eaux 5 mais on les prepare en ce forte. On prend deux livres de ces grains mois d’Odobre. On Les caíTe un peu,& on les n dans un poc vernkpuis rayant bien bouché,on iaiíTe trois ou quatre jours dans un lieu plu chaudque froid.On les met enfuite dans un pi foir,ou dans un fechet, & onen rire le fuCjleq onfait cuire avec une livre & demide gros fu à petit feujjufqües à ce qu’il foit enfyrop.-puis le coulejpn y ajoute quatre dragmes de canelb autant de Gingembre bien pulverifez , & d( dragmes de GiioíHes 5 èc on le garde au befe

S P I N A

Iiifeftoria^

Bellon,

jLob.ÇaJ},^ ClfiJ, Tab,

leal. Spino Merlo o

Aliem, Crefitzbeer ou Wsyghtàorn^^

LiV. XII. Sect. IV. Dos Ltcions.^ S37 G. Bauh. Liciurn hitxl foílo^

L Y C I UM

OH

Pyxacantha. Alatthtolly fab, Gefa. Ger,

'r, Boiiís EfpineuXi 011 d*ane,

ital. Ljiclo».

yi. Btijidoren.

DES CR. C’efl: un arbre épineiix , qui pro- luit fes branches Ipngues pour le moins de trois. loudées V ü eíl fort chargé de feüillés , qui foiic 'emblable^ à celles du Boüis. Son fruit reíTem- >le beaucoup au Poivre , & eft noir, lifé, amei: k niaífif. Son écorce eft pâle. ll a quanticé de- tacines , qui font dures & courbes.

L í E U. n croit en abondance dans la Lycicj

Í’òu il apris fon nom j ii vieiicauíli dans Ia Cap- adoce Sc ailleurs.

P R O P R. Lc Lycium deíTecHe, fubtilife Sc eít aílringent , étant un fuc tiré des branches & des petites racines pilées , quon fait enfuite infufec dans Teau pluíieurs joursjil fert a ceux quiont diflenterie j ü eft bon contre les meuitriífures, Sc on. s’èn fert encore, contre les inftammations du fondement , Sc aux ulceres de dilHcile gUerifon. Celui qui.viçnt des Indes ft. étéeftimé^ le meil^ ilmu' £aia ie5 ^cieiis^ .

I

Wm vi

S38 H I S T o I R E P E S P L A N T £ S ,

G3àuh.LjcÍHmfacieprHm SyLJive Italicum

L YC lUM Icalicum. IíiiZtth.Lugà. Tah,

Franç. LyciHm

DES CR. Matthiole & Bauhin ont toi deux cecte íigurc , dont ils n’apportent pas ' defcription : Ce dernier décrit les grains du L e\um , qui luy furent envoyez d’Icalie 5 ils Toi d’un rouge iioir , dans lefquels il y a une gra ne , qui approche de celle de ^erherts : elle c ponrranr plus petire , luifante , unie , obfcure ayanr preíque la figure d’un triangle , d’un goi araer & deiagreable.

LIE XJ. II croic en Italie.

PROpR. Au refte les Auteurs les plus fçava avoiicnt que nous avons perdu la connoiíTan du vray Lyctum des Anciens j & ils croyent q\ les figures ou en donne íont faitcs à plaifir.

4 y ,

L i V. XII. S E c T. IV. Bes Konces, 85 ‘i., Bank. Rubas vuí garis y (i^ve Rubus frsiãu nigr$, RUBUS , five Sentis.

Utth. Brunf. Ruch. on. Lob. C&f C^fi.

\od. C^rd, L ac. Tur,

íígd.

ranç. Ronce. cal. Rouo. fp. Zarçal,

Ji. "Brernon Qfc^tx.en.

QUALITEZ,

“s noiiveaux jettons I les feiüiies íbnt fr.

I fecs au 3. D.

DES CR. La Ronee coinmune a les bran- Kes qttartées, rouíreât»es & foiiples, toutes rem- )lies d’épines : les feliilles ont auíTr le pied épL leux, & font partagées en tiois : elle produit des kurs blanclieâtres , dont enfuite naiííent les neures. Ses racincs font iongues qui ferpentent ur la terre , comme le Gramen.

L I E U. Elle nait par tout fur tout dans les layes & les buiíTons , Sc fieurit en May jufques :n Juiller.

P R O P R. Elle efl: fecbe & aílringente. La lecoíliondes brancbes reíTerre le ventre , & les piois des íèmmes , comme font auííi les meures huand on les mange à demi meures. Quand el- |es font meures, &,qu’on en mange fouvent, elles

Eont mal à la tcte,& rafraíchiíTent extrêmemen-r, Ues font pourtant bonnes dans les fíévres ar- llentes. L’eau diftillée des fieurs , a tous les me- dies elFeis , étant plus agréables^ & ayant Podeur üe YÍolçttes,

:i

S’4© Hrs T oiR E DES Plantes, G, Bauh, Rnbus IdáHs fplnofus.

D ES CR. Cette forte de Ronce eft moin; piquante que ía precedente. Ses feüilíes font plui larges, pius molies , & plus douces ; iesbranche plus fragiles & rondes , n’ayanr prefque poin d’épines. Les fleurs & les fruits font femblable a celles de Tarbie, fi ce n eíl que !e frait de celle ci eíl de couleur rouge , ayant .un goúr agréabli & odoriferant , qui eil la caufe qu on les mangi comme les fraifes.

L I E U. Elle naic dani; les montagnes , & oi tranfplante dans les jardins prefque par tout & fleurit en May & uin.

P RO PR. Elle a touces les vertus de la pte cedente. On fait boire fes fíeurs dans de Teau pour les mauxd’en:omach,les appliquant avecdi miei V elles guei iífent rin-fíammation des ycin La racine cuite dans du via , eft bonne contve 1 pierre j les fleuricuites dans.dii vin fervent^étan beu&Sj concie la piqueme. des. Scoj£Íous..

C A P A R I S.

Matth. T^rag. Doâ, Ang.Cord^ Ad, fefn, Laç,Lorí» Cajf, 'Atgd*

r. Cíippres,, cal. Cappari^ kfp. A íc aparas,, !

Ul. Kapperen.

QJJALITE2 , a plante efl: chaude >c feche.

D E S C R. Cefl: une plan e épineufe & char* rée de branches qui rampcnt á s’cpandent ea ond j fes épines íont comme celles des ronees , '^courbées comme un hameçon ; fes feilillesfont íondes comme celles du Cognier , mais plus ^paiíTes & plus fermes.

: L I E U. ll croic dans Ics tcires legeies , & pans les murailles.

P R O P R Les Cappies nuifenc à Teílomach, fm tout íi on les mange crues j les confites avec du fel fone bonnes aux goutteux , aux flegmati- ques, à la feiatique, & particulieremenc a Ia rate; la fleur &le fruit chaííent les humeurs vifqueu- fes , & provoque Tuiine Ôc les mois : ellês lont Ibonnes aux paralyíks j, la racine & les feüilles Ipüées font fondre les duietcz.L’huilc de Cappres- !gft employé poux diíEper les duietez de la íatte*

V I J

Histoire des Plantes,

G.B

rosa

Domeftica Pontica^

JládHhíõU,

Franiç. Rofe. leal. Rofa.

Aü. Rofe.

QU A L I T E les Rofes en genera' íbnt fr. & feches au I- D.

D E S C R. Les Rofes fone íi Gommunes qu’il feroit inútil e de les- décuire-

L I E U. On les plante és ;ardins,^& fieiiii/Tent cn May êc Juin.

PROPR. Mangeant vingt ou vingt-cinq feiiilies des Rofes de Damas, elle lâchent le ven- tre fans aucune incommodité. Le fuc des Rofes eíi aperirif, folutif,& abíteríif ; ainíi il eíl bon à i’épancliement de bile , & aux opilations de i’e- ftomach , & du Foye, com me aux fiévies tierces. Le fruir rouge fur tout des P.oíes fauvages , ou églantiers , efi: aítringent , & eíl admirable à toutes les Euxioiis des femmes, particulieremení à la gononhée , en prenant le poids d'une drag- me dans du vin rouge. Leúr racine donnée en poudie dans du vin , avec quelque eau coidiala^ cR Tunique remede qu’on a coiicre la inorfurc- des chiens enragez, La conferve eR bonne au cvachement dc fang : auíTirbic.a qu^^ E£JleLÍtuaÍj:c PiairkodQft abbatis^

Liv. XII. Sect. V. Bíi TamarJs. S45

SECTiON ClNQUiPME.

Dss Arbres toupurs 'verds.

. Baah, Tamarix frutlcofét foUo crajjiore ^ five C

vl Y R I C A five

Tamarix.

Matth, Cafl.

poth jTamarifGHS,

Bruyere fanvage ou 7"a?nariffife,

al. Tamarigío^

fp. Tamariz,.

11, T^amurichen^

haum.

D E S C R. II a les feüilles comme le Cyprés , ais plus vertes & plus minces. II croit d’une luteur coiiíiderable,il a une feüille cottonée. Le kre a un fmic comme une noix de Galle.

L I E U. Le vrai. domeftique ne croit qu en íypte , & fleurit en May. jPROPR. Toute Ia plante appliquée en fo- entation refout les apoílemes froids. Le fruic rt en place de Noix de Galle aux Medecins. Le In dans lequel on a éteint des Charbons de amaris allumez , eíl exceUent pour le mal de la te : fa decodion des rameaux fert à Ia mêmc Lofè , comme auííi de boire dans une taíTe dc ds de Tamaris. La cendre efl extrêmement líTicative, & abfteríivç ; elle deíTeche toutes for- s d’ulceies , & gueiit les bruiures.

*44 Histoire des Plantes,

G. Bauh. Erica v!4harts G Libra,

o

D E S C R. La Biuyere eft un ArbrifTeau c|ui q^iantité de branches, & qui reíTemble au Tam; ris , ayant ia coiilem* du Rormarin. Elle fleur deux fois Tannée au Printemps & en Automac fes fleurs font pe cites , rougeicres , & en grac nombre. Les Abeilles les aimenc extrêmemcnt mais le miei n’en eft pas forc bon : en quelgui endroits elle croi: de Ia hauteur d’un homme, on en faie des balais.

L I E U. Elle vient dans les lieux fees incultes.

P R O P R, L’eau diftilée dc cerre plan

fleurs avec leurs tendves jecrons appliquées c emplâtre , gueriíTenc les morfuies des ferpení &: refolvent les tumeurs : lear decodlion c

banne aux gouctes c^uaiid üs s’y baignent.

E R I C A

L

Aíaithioli y Lu, Doà, Lvçd,

Franç. Bruyere,

Ital. Erica,

Efp. Qiieiro. All. Hiyà en.

QJLT A L I T E 2 ,

chaude & feche.

eft bonne à la colique éranc prife à jeun.

Liv. XII. Sect. V. De UBmyere, 845

G. Bauh. Eric^ maxima purpurafccns langioribus folíis^

D E S C R. Cctte feconde efpece eíl haute d ae coudée *, fes f^eüilles font longuettes , minees, 30intues, petites , & en girand nombre , coavranc i^sbuanchcs tout à rentoui*. Elle eft branchue , ^haque branche en jette d’autres petites j au Bout defdites branches il fort beaacoup de Fruits , qui s^avancent même par deííbus le bouc ^es branehes. Elles font rougeatres, fort belles à voir 5 elle a le même gane que la premierc efpe- pe , excepté quelle eft un peu plus amére.

I L I E U. Elle vient en quantiié prés S. Martin proche la PaliíTe , qui eft fur le chemin de Lyoii a Paris , & fleurit au mois de Juin.

I P R O P R. II a les mèmes vertus que TAgnus-

f'aftus : le jus des feüiiles diftillédans les yeux n guerit les douleurs,, ôte la rougeur ^ Sc faffei*- jftút la. YUé,

^ D ES CR. Elle a les feüiiles comme 1’autre Bruyere , mais elle s’ét:cnd beaucoup en long fur cerre i elle produic des grains loages qui font auííi gros que du Genevie, au leíte teudres, mols & vifqueux au dedans i íe> rameaux íonc durs comme ceux des Noyers > tiranc fur le roux, fou- pies & pliables.

L I E U. On en trouve quantité dans la Bohe« me & a la fource de TElbe.

p R O P R. Ses vertur ne font pas connues.

m

m

Liv. Xíí. Sect. V. Sdvmkr, 847

G. Baub. Sábina folio Cuprejf,

S A B I N Â Baccifera,

Afatthtõlly Rauvvof

’ranç. Sahine.

tal. Sãhiníi.

dl. Sevcnhmm.

QU A L I T E 2 haud au 3. D.

D E S C R. Celui qui porte des fruits , a íes süilles comine le Tamaris , c]ui fone pourraiit lus groílès & inoins vertes; eiles ne font pas pi- liantes & n ont pas lodcur ü forre. s’en tiou- e de deux fortes , qui iie difFerent que pour le ruk , qui eíl rouge & gros, dans fune & .,dans autre petit , d’un bleu Turquin.

L I E U". On le plante dans les jardins , & il ient en quelques endroits dc lui-inême.

PROPR. Les feüilles beués dans du vin , pro- pquenc furine, & mêine !e fang:cR!es font inou- it les eiiFans dans le ventre , & excicent foute- pent les mois. On prend de leur poudre une dra- rae qifon incorpore avec du beurre Fiais, qrfon ait prendre aux Adhinatiques. Le fuc de la Sabi- e, beuau poids de dciix dragmes, avec une dra- ;me de borraebe , fair accoiicher les femmes ; lais ii ne s’cn fauc fervir qu à fexriêmité, pares ü eíl dangereux que renfanc n ca inéure.

Histoire des Plantes,

G. Bâuh, Ccàrus folio cupreffi major frufi fiavefcente.

C E D R U S Lycia.

Gefn, Cajf.

Fr, Cedre de Lycie,

All. Cederhoori,

QJJ A L I T E Z: ch. &: fcc au i. D.

D E S C R. Le Ceáre de Lycie a les feiiiíl beaucoup plus petires , & plus épaiíTcs que Phenicien , mais moins piquantes , qui éta broyées entre les doigcs font odoriferantes. Sc fruic vient à la cime des rameaux, pitis perit qi celui du precedent. II iiait verd , enfuice il d vient rouííatre i & enfín ü eft rouge quand il c meut : il eíl amer au goiit , quoy qu il ait boni odeur.

L I E U. On en trouve dans les montagii de Moravie.

P R O P R. II eíl: cliaud & fec , mais moi; que le Phenicien , & a la plúpart de fes piopri tez , quoy que plus foiblement. Le fruit mani eíl bon contre ia ílrangurie, provoque 1’urine, cmeut les flcurs aux femmes.

yPARISSUS.

five

CupreíTus.

Utth. Ang.Dod.Cord, 'ifn.Tur. Lm. Lon.Ad, ch. Cãf, Lugd*

r. Cyprês, al. Cyprejfo. fp. Cypes.

11. (jprcjfenhaum

QV A L I T E Z, fruit & ies feüilies int fech. au 3 . D.

D E S C R. Le Cyprés a les feüilies comme la abeiie poutant fruit , mais plus vertes Sc plus )ngues , Sc qui durent toüjours. II produit des o'ix trois fois Tannee , femblables à celles du lele-fe, mais plus groíTes, plus belles, & plus fo- rdes , dans lefqueíles eíl enferméela graine. II tiflile de íbu trone un peu de reíine , qui égale I terebentine en fubftance Sc en vertu. Le bois prdur , d’agréable odeur, Sc incorruptible.

I LIEU. II croit és haures montagnes , les büilies demeurent toüjours vertes , & le fruit p meurt en Septembre.

I P R O P R. La decoélion des noix faite en inaigre appaiíTe la douieur des dents íi on s’en ive fouvent. La decoâ:ion des noix fraiches riíe en vin blanc eíl bonne à Lheinie , prenant Dus les jours trois onees : Sc fomemant les eílicules de fes feüilies pillées : ce remede eíl pre approuvé.

Sjo Histoire besPlantes, G. Bauh. fumpents vpharls frhücnfa

JUNIPERUS.

Maiihloíi 5 Brunf. Do d. Lu.

Titr. Lon. Lob.

Portdí, Carn.

Fr. Genevre.

leal. Genepro.

Efp. Enebro.

All. Wichelder.

QJJ A L í T E 2 de tempei*. chaud &

íec au 3 . D. , ^

D E S C R. Le fauvage ici repreíente les íeüi les piquantes , comme celles du Romaiin, ma plus courres , pkis dures , plus écroires, & qui r tombeuc jamais:íon écorce eft rude & découpée qui tombenx par pieces , & rougeane. Le bois e dur, qui a une odeur de reíine.^Le fruit vient < quantité le iong des rameaux j il eft deux fo plus gros que les grains du Poivre , il eft vert a commenceraent , & enfuite il devient prefqi noir.

L I E U, II s’eii trouve daiis les bois & dar les montagnes , fur touc aux lieux fees , au moi de May il íc leve une poudre qui eft la fleur.

P R O P R. Sou frnic eft bon étant beu conti les morfures des viperes ; il eft Fort utile à Teftc machi il fortiíie le cerveau & la vuej il lefouc Ic ventoíitez,& aide à la digeftionj il rompt la piei rej il eft bon contre le venin, & concre la peftc; : fait bonne haleine & bon Fang ; fon parfiim e; excellent pour puriíier le inauvais air. Il le fai cueillir au mois de Sept. & le íecherau Soicil,

QV A L I T E 2 , 11 per. en chaleur & )id. *

D E S C R. Les cnltivez jctcent une tige c]ui la ciiiie groííc faite en appoinciíTanc , laquelle nane à s’ouvrir jetee quantité dc rameaux , íiu les feiiilles íbnt deliées conime c-eÜes du noíiii , rnais plus courtes. ll en íort une petite :ur , d’ou naiíTent í|uelqiies perles qui font ites d abord , puis rouges , dans lerquelles efl femence. La racine eft rpongieufe, d*ou fortent antité de capillatures , comme à LHellebore : s Afperges de montagnes, & de niarais font du nc femblables aux cultivées.

L 1 E 17. Elles troiíTenr en tous les jardins. PROPR. Elles font abfteríives , & enfuite fort iiines contre Popilation du foye , & pour les Lns. Elles lâchent le ventre, purgent la poitri- 5 provoquent Purine , & augmentent la femen- [, lur tout quand elles font mangées chaudes jns da beurre ; elles donnent une bonne íenteui* corps i mais rendent Eurine puante. En niaii- k trop rend fterile.

Tome II, O o

Histoire des Plantes,

S E C T I O N S 1 X i E'M E.

Des Arhres Gommiferes repneux , & portmt d noíx.

G. Bauh. Pintfs [ativa.

P I N U S

domeftíca,

Matth. Tab.

Franç. Pir?.

Ital. Efp^ Pwo. i\ll. Flcchtenbaum.

Ha^nTihãHm

KiriholiTi.

QU A L I T E 2 , récoice eft feche & aíhingente.

D E S C R I P. Cet arbreapproche du fapin Át la peíTe, il en eft diíferent, en ce que fes feü Jes faat plus longues, plus rondes, plus étroicc: & quelles ire font point rangées en peigne:ma rrolíTent autour do la branche.

L I E U. II aime les collines , & le fruit c meuu en Septembre.

P R O PR. L’écorce deíTeche ; -elle reíferre ventre , & provoque 1’urine > étant pilée & mi en craplâtre : elle fert contre les ulceres fnpei: eiels, & aux brúlures du feu,avec du Lithargc, .de la Manne, fon parfum avance Paccoucheme les fecondines , & fert aux fuíFocadons de m trice. Les feüilles rafraichifTenc etant beues £ poids d’une dragme, avec de l’eau pure oumic lée , cl les fei vent auíTi à ceux qui ont le foyc a feóté 3 Teau diftiléc eft forc aíiringcnte.

Li v. XII. Sect. VI. DuTin fauva^e, 853

G, Bauh. Pims Sylveflris.

P I N U S Sylvcftris^

Caji-.

QUALITEZ c. & aílúngetu:.

ES PE CE. II y a plufíeurs efpeces de Pin uvages.

D E S C R. Xa premiere efpece de Pin fauvagc t píus haute que les aucrcs , il efí: feniblable au 11 domeftique *, íi ce n’eft quil a fes pomme- 1 peu plus groíTes que celles des Cypres : néans oins plus longues & plus reíTen^ees , ayant fes lailles ramafíees commc le domeftique;, reft- mfes & odoriíeranteSo

© o ij

P I N U S

^íveílris ccmbro,

III.

Matth. Ad, Tab.

D E S C R. II eft d^uiie bellc hauteut , Fort opie à faire des aix. Sa pomme eft refineufe , couleiit de pouipie , fui* tout quand elle eft idre. Dans les écailles , il a des noyaux plus tits que ceux des domeftiques j ils fout courcs,. angulaiues & aifez à rompie ; iis ont pourtanc même gout que les domeftiques , ft ce nxft ^’ils oiic quelque âpueté , ^ui fent le fauvage-

Í)^ESCR. Cette eípece dc Pin n*á rien c particulier 5 íí ee n’eft qu il croit auprés de mer j & qu il a fes pommes alTez petites , faki en ^ramides ; fes feüilles font un peu moú touftu« que celles des autres > & moins loi gues.

§58 Histoire des Plantes,

G. Bauh. Larix.

L A R 1 X

AíatthloH y Brtmf, Bellon, Dod»

Fuch, Gefn. Lac.

Fiir^ Lon^Aà. Loh,

Caji. Chif. Lu^d.

Foru. Tah.

Apoth. Larga.

Franç. Meleze^

Ital. Larlce.

KW.LeYchenhaum,

D E S C R. Le Melefe eft un arbre Fort haut donc récorce eft groíTiere , çievaíTée & rouge ai dedans , comme celle du Genevre. ll produic fe branches en lond de diftance en diftance , qu ont quantité de Surgeons íouples, comine ceu. des Ozieus , de couleuu jaune & odoriferante. í jecte tout autour une feüilie Fort épailTe, longue tendre, mince, enFaçon de cheveux , plus étroi te que celle des Pins j elle fe teaiic à lardvéedi l’Hy ver , & tombe au pied de laibre elle F pourrit : auíTi le MeleFe eft le Feul de tous les ar bres qui portent de la reFine,qui perd fes Feüilie cn hyver. Ses fleurs font rouges incarnares.

LI E U. II vient Fur les Alpes en grande qnan tire ; il prend Fes Feüilles au commencemenc di Printems , & le Fiuit eft meur en Septembre.

PROPR. L’écorce deíTeche comine celle du Pin mais Fa refine neft pas íi chaude que celle du Pin ou du Sapin j quoy qu’étant pri^e au poid! d’une dragme , elle purge les PhthiFiques & laF chant Fait Fortir dehors les maavaiFes humeuxs

Liv. XII. Sect. VI. I>e la Fep. 8 G^Baiih. Picea major prima Jive Ables rubra ^ P I C E A.

Matth, Brunf, A ng^

Cor d, Gefn, Lac.

Lon^.Aâ^ Lob. Caf»

Fr., Pejfe, Pignet j Garipot»

^

[tal, Pez^zOi Picea» ifp. Pinho y Pino,

Vll . Rothamenbaum.

DESCR. LaPeíTe reíTemble au Sapin eiiforre- [uil y a peu de diíFerence entr’eux , cjuant à la:^ ongueur , à la groíTear, & aux feüilles qui fone ninces, longuectes, dures, piquantes, épaiífesr, Sz. aiigées en pcigne. Les rameaux croiíTenl desr-. rcux côtez, auíTi-bieii que les feüilles , eu fúrmc- |e croix j .mais les feüilles de la Peííe font beau- oup plus obfcures que celles du Sapin : Outre, ue récorcede la Peilè eft noirâtre & fouple , elle du Sapin eft blan£hâEre.& aifée à íe j^etnpre.^ ks branehes de la PeiTe onc d’ordínaire la poin- s plus tournée contre terreque celíe du Sapinw. |es pommes font longues d^un-pan , avec deS:^ jcailles plus menues que celles des Pin=Si ll pro^ luit fa refine entre le bois & 1’écorce^

I E I E U. Elle naiíl íur le^ menragnes, ^ danS'> is bois lefruit eft meur en Septembre.

PR0PR» Elle eft feche, &: aílvingente eomme íe.. in fa refine écbau-ffe. Elle- a les mem es pro^- |tietez. que lc.Pia=^qu©kq^.{a.ra£rne foÍt íiok©w-

o Histoirf des PlANT?5> G. Bauh, Stlrax STOR AX Calimita.

MíntkTÜ^.

Franç. Storax^

Ital. StoracCo.

EÍp. StoYque.

QU A L í T E 2 Te Storax eft ch. a 2. D. & fec au i.

DESCR. UArbre qui porte le Storax eft fem- blabíe en figure & en grandeur au Coigner : í*es feüilles pourtaar íbnt plus perites , bianchâtres d’un côté, fermes,longues> êc rondes vers le pied Sa fieur eft blanche , comme .celie de rOranger II produic certain fruit plus petit que la Noíj Poncique, qui a la queue longue ; nétant pas di tout rond , Sc.étant aigu vers la pointe , couveri d’un petit cotton bianc, au dedans duquel eft ur petit noyau , oii eft concenue la graine.

LI E U. II s’en trouve dans toute lltalie dam ies jardins v mais il ne produit pas la gomme.

P R O P R. Le Storax ou la gomme de Taibrí cy-deíTus , amollit , digere & refout. Elle ef bonneà la toux, à 1’enroüeure , à la difficulté di refpirer, à 1’opilation des femmes, & pour avan cer leurs mois étanr pris par la bouche , en beu ▼ant un peu, elle donne couleur au viíage i mai cn prenanc beaucoup, elle fait dormir, & troubli le jugement j íon parfum eft bon au cathane.

Liv. XII. Sect. VI. m ^Sr

G. Bauh, Ahies alba jive

A B I E S.

Aíanh.Brtrrjf.Tr^g.

Cord,Gefn.Ad,L^,

Tal, Cdjl, Lugd^

Franç. Sapm.

Ital, Abete,.

Eíp. Haya,

Aliem. Thanm- on

Thamebmm,

QUALITEZ; Reíine du Sapin ed ch. & feche aii 3 . D.

D E S C R. Le Sapin eft \m arbre hatrt , piuS^ grand que la PeíTe : mêmes Fort droic , & faiis^' beaucoup de nocud. Son écorce eíl blanchatre- , & fe rompt aisément íi on la plie , fes bianches-; ne pendeiit pas eontre terre, Gomme celle de la Peífe , ainíi font dioites Sl lelevées emhaut , Sc jettent d’autres petites branches ea croix dun^’^ côté & d’autre.

L I E U. II cxoiR és montagnes hau?tes & lieux* embrageux.

P R O P R. Le Sapin contient entre fes écor- ces une larin© ou liqueur, laquelle Mâtthiole dit: ètre la plus odorante de toutes les refines & lar piirs chaude,Sí par fon acrinonie a une verta de^- terv^eíTte V elle eft Fort bonne pour les playes Frai- - ches,íingulierement de la têtejcar noir feuiemenc ' I elle, mondiíie vniars auiíi les coníblide , prifeaiií^

! poids de deiny once. Eile pmge par dèíTous , le^^ I humeurs bilieufes , nectoye les reins , Sc gueriá-c I ieurs ulceres, Faie uriner, ôcfaàt fortir la piexte^

;

1.

$6i Histoire des Plantes^

G, Bauh, TaxHs,

T AXUS.

Ad<^tth'ioli 5

D^à, Gejn»

Lac. Tur, Lon,

C ãf, Lob^Lt/gd, Cmu

Thal^

Fi^anç. Ff.

Ital. Taxo^^

AH. Ifembaum,

QU A L I T E 2 áu touc veFiimcux , contiâire à la naci hmnaine^

D ES C R. II a la-granAeur & les feüilles dir Sapin : il produit ceitaitis grains rouges, plcins' d-une licjueur vineufe. Lebais eft rotigeatie, vei- neux, foL't , èi preícjue incomiptible;

L I E U. Iberok dans les montagnes , & dans- íes lieux pieireiix.

P R O P R. Les grains mangez des boinmes , leiir domienc la diarrhée , & la more aux ani- maux j les feiiilies fonr mourir les bo^uFs qnand ils en mangent. Geux qiVi dorment à fon ombre- en foiit incomm©dezi& íouveiit en mement ; foiv parrum faie monrir les rats. 11 s'eft erouvé que des coupes faites du bois de cee arbre, ont caul«' la more à ceux qui oiie ben. dedans. Les remêdeS' fcnt les mêmes que ceux de la Cigue.

PALM A. íitth. Trag^ Dod, hg,Lac,l^hr,Cord. AA.. Lob,

ranç. Palmier,

al. Pdlmci^.

fp. Palwera^

11, Dadelbmm..

QV A L I T E 2 . & aftiin isentes.

D E S C R'. Ceft un granel arbre , dont le^ onc dl: chargé cfécailies , les ramaux ne croiP ni:t]u’à la cime , qui íbnt rangez en rond , 6c mt rexcrêmicé eíl; cournée concie teire. Ses üilles font longues , écroites &doubles com me s fetiUles des Rofeaux. II proAuit quantité de ;urs , dont le pied eíl Fort mince ; elles fone anches, difpofée-s en raifin.

LI EU. Òn en voit en pluEeuus endroits de Lcalie dans-des jardins , ou ils ne portent poinr í fruic i- lequebon appoite d’Afie , & d’AFriqite, demeure toujomrs vei*t,& fleurit auPrintemps» P R O P R. Le Palmier eíl par tout aftríngent. ^s dattes Fraiches reíTerrent plus que les gar* Ees 5 elles Font mal à la têce & enyvrent. L’u- tge des Feches eíl bon dans les viandes à ceux lii crachent le Fang , à la dyííenterie , 6c au vo- dííement. Le Diaphoenicum, qu on Fait de Dat- ^s , purge les flegmes 6c la colere.. Les noyaux b Dattes font aíliingeiKS ^ & fermenc les pores iu corps.

8^4 Histoirfdes Plantei,

G.Bauh.- Palma^ mimr^.

CH AME R Y P H E.

Palma Eumüis.

ManhiolL^

Fr. Petlt Palmier»

Ital,. Cefagllone^.

D E S C R. II n’eíl d’orcíinaiie haut que d’iin coitdée , ayant les feüilles íemblables à cellc des autres Palmiers , fece n eít qurelles font plu petires & plus courtes. Ses fíeurs foiteiit de biai d’une tcuffe che-veliie, d’oir vient enfuite le frui La partie qiii touehe laracine eft élevée en bo fe 5 a auvdedans un cercain jrerme , envkonné d pluíieurs pe£ux, que i’on mange avec de poiví & du fel , comine les Artichaux*

L I E U. II vieii: en Sicile & auprés de Siene. P R O P R. On fe fere de fes feüilles pour fair Nattes & des balais. Pour fon ufage dans 1 Medecine, il neíl pas encore conau.

T

Itv. XII. SECT.VL Vh ^^dmler fm$ fruiu

í, Bauh. Palma humilis longls latifque foliis^.

D E S C R. Cette Plante eíl haute de- cinq oii= íx coudées , & on; la plante comme les autres. jectons. Elle produit fes feüilles comme le Ro^ íeau,mais elles font plus larges, moins pointués,. Bc plus longues j car i4 s’en ttouve de longues de: ttois coudées & demy , Sc ayant une coudee Sc [demy de large. Ea cote quieft aumilieu,ell: laige l&épaiíTe, ayant une infinité de veines^aux deux. côtez. Elles demeurent feches en Ete , foit do [leur natutel, ou par la cbaleur du Soleil, de forte qu elíes tombent a tetre en Septembie , & ne re^* viennent quau Printems *, íon ecotce eft touto Ichargée de groíTes écailleS , comme le Palraieiv iAu refte ce neíl quun trone qui iià point de: j branches.

I LIE U. n croift aboadamnient en Chypre I «n Egypte.

I

i

i

Histoire des Plantes,

G, Baah. Palma hamilis longts lati f que folHs,

PALMA

Miifa.

Aíaííhloli^

Fr. Pãimier avec fon fmit appdle:

Mafa.

CLU A L I T E 2 Ic fruit eft chaiid & hum. aii X . D.

DESCR. A ^3. cime du Palmiei: ci-deíTus , il y auií germe teiidre, de lar íongueur dune coudée, duquel íortent d’aucres petits rejetrons par incer-

valles , éloignè^: eiiviron de troh daigts i’un de faucre ; d’oii naiíTenr des fruits de la grandeur d'un pedt Coiicombre . cjui íbnt d une couleui* jaune lorfquils foncmears. Leur écmre eft conu* me celle desFigues, & oii les pêle comme elles', quand on les veiit manger. Leur chair eft comme celle des Melons,fans graine ny noyaii aii dedans. II paroit fade au goúr d’abord qu on en mange mais daiis la fuite oa le trouve íi agiéable quon ne s’en peut raftalier.

P R O P R. II ne noimit pas bcaiiconp : il eft hon aux chalems de la veilie & du poulmon j quoique dailleuis il provoque Turine, & incire à luxure, il lâcbe“ le ventre* : mais oi> en mange trop , il nuit à reftomac , & opile le foye. Pour le cariiger il fatitufer aprés d eaií miellée, ou de Gingenibre vext confie.

r A B L E GENERAL E des noms des Plantes^ ta^t Latins y Françoisy Italiens , Efçagnols qu Aílernans y íonitnm en cette HiJioirCy range z. enfemble par ordre Alfhabctique , avec la dlfilnãlonen ma^ge de [dites langues par ces mois Fr. Ital, Hifp.. & Germ. ce que le Lcãeur obfervera pour fon tn[}uãim.

Bete.

Abies hlatth. Bc G. Bmh- ^rm. Abiicocier.

'ta.

S^i 8^1 77^

Abrotano o Brotano. 1 84

Abuotaaum Campeílie G. Bmh, Vide Ambroíia II. 18^

Sfp, Abrotano macho e yerva lombriguera ,

tfp.

Abroranimi mas & foemina MfUthloli > & G. Bmk* 184. 185

A broyos & Abrothos. ' 6^ 5 ^

Abíinthe Aluyne. 191

Abíínthe marin perit." ibid*

Abíinthio marino. rbid.

Abíinthiiun marin. five Seiiphium Matth.

& G. Bmh, ibid.

Abíinthio Pontico. 192.

Abíinthium Ponticum Mm. & G^BauhâVià^ Abutilon. F/Wíí Alt hdCa altera. 597

Acacia ejufque Ppecies MMt. &: G. Bmh.ji s*

71^. 717*

Acantaleuce Vide fpina Alba. 69%

Acanthium 701

Acanthus fativus Matt» Sl G. Bmh»^ 700

T A B L E.

Acetabulum I. & II. Vtde Umbeíicus Vcnc,

52,5-52.^

itak Acctofa & Acetofella. 1 3 4- 1 3 y

Acecofa ,&c. G. Vide Ozalis. ibid. "Fr. Ache.

Fr. Ache d’eau ou beríe.

Achillea Matt,

Fr. & 7í<!í/. Achillea.

Fr. Acinus au Baíilie fauvage.

G^r;w.Acker Knoblauch , & Aberlauch.

Fr. Aconic étraiigle Renard.

Aconic étiangle Leopard.

ItítL Aconico.

Fr. Aconic tuH Loup , Leopard , Chien , &c. a^7. 2.9%, 1^^.300.301.502.. 303. & 3of Aconitum cseruleum yfin Napellus G. Bítub.

Vide Napellus. 3 04

Acotiitum inílexa coma maximum G. Bauh.

Vide Aconitum JX. Matt, 30J

Aconitum caeruL glabrum , &c. G.

Fií/g iP. Matt. 301

Aconitum coma inflexa foliis anguílioribus G. Bíiuh. Vide VII. Matt. 301

Aconitum Lycoílonum ejúfque fpecies Matt, 1^7. 2.^8. 1^9. 300. 301.301, 303. 304, &305.

Aconitum Lycoft. albis pailidífve floribus G. Bín^uh. Vide VI. Matt. 300

Aconitum Lycoílonum Luteum G. Bmh.

Z99

Aconitum Pardalianches Plinii. 3 10 Aconitum Pardal. 7. feu~ Thora major , G. Bauh. Vide Pfeudo-aconix. 307 Aconitum Pardalianches Matt. Diofcor. 8c G. Bauh. 308

Aconitum Pardalianches minws Matt. 311 Aconitum Pardalianches Theoph. 30^

Aconito per amaíTar Lupi. 197.1^8.1^7. 300. 3 01, 301. 303. & 305.

131

12.3

175

ibid.

357

77

307

308 ibid.

T A B L E.

/conkum Ramofum parvo flore G.

Yiàc VIII. Matt. 305:

Áconicum falutiferum, feu Anthora G.Bíiuhw Vide Anthora. 30^

\tal. Acoro. 45^

'^d, Acoicv^alíb. 4^

Acomm Matt.

Acorura adulterinum G. Bímh, Vide Acomm

faifum.

4^

Acomm fallum Gladiolus Luceus

Matt, 4^

Aaita ípina. Viàe Oxyacantha.

79^

jírw.i^gypifcher Schlendorn.

715

3erm. kà^mis Oepefel.

770

íff. Adelfa Eloendio.

817

Adiantuin Matt. & G. Bmh.

66^

Adónis Matt. & G. Bmh.

Z9t

AEgilaps fivefeftuca Matt,

8. & 9

^hiopis Míitt. & G. Bauh^

437

\tal. A faca.

44^. ^4^

AfFodilío , cento capi.

39

jcr/7?.AíFodil , ou galduvurtz.

39

Rr. Agarie.

Ud. & Efp- Agarico.

rbid,.

Agaricnm Alatt. G- B^h*

ibid.

jcriw.Agelcoolea,

^6%

Ageratum.

3 82.

ttal Aglio & Ayo,

7^

Aglio Porro.

17

Agnus Caftus» Vide Vitcr.

830

Agria palma Vide Cardiaca,

410

<í^í>í.Agrimonia.

60T

Pr. Agrimoine. Voyez Eupatoire.

ibid.

Agrifoiium A<^uifolüim*Ai4/r*

1^9

Fr. Agripaume.

41a

Ital. Aquifolio.

ibid.

Fr. Ail des jardina.

Fr. Ail & Pourreau.

77

E/^. Aios.

7^

Germ. Akkelej & Agley^

2.314

JE/^. Akçor Semente de Papagaios. éfi

Zfp, Alairio nigrilko.

G^r;;?.Alantüvorcel. ^05

i:fp. Alba fragúe monteíína. 3 ^ 5

^fp. Alba haca , ou Alfabega. 3518

Alba Spina Vide Carduus Ladeus. 6^6

Arbutus Jí-ue Unedo Matt, 5c G. Bauh, 2o6

Xfp. Alcaparas. 841

Bfp. Alcaravea. 24^

Alcea ou bifmalva Mm, & G. BmJ?. 5^8

Gír*»2.Achileliiielich. 61^

JEfp, Alfena , albena. 831

Bfp, Alhofuas, fafol. Alforuas. ^55

Alio porrum , Scorodoprafum 5c G, Bítuh^ Vide Scorodoprafum.

3V. Aliíier.

JV. Aüíicl* Africain.

Jr, Aliíier bâtard.

Alifma Mm,

Jr. Alifma Mm.

Allium fativum Mitt^

Jr. Alliaire,

Itd, Alliaria.

Alliaris Mm, & G. Bauh.

Bfp. Almaíliga.

Bfp. Almendro Almendra,

Itd, Alno Alano.

Alnus Matt. Sc G, Bmh.

Aliius nigra bacciíera G. Bmh, Vide Fraii-

gula. 75Í

Jr. Aloés. ^17

Aloé. Mm, Sc G, Bmh, ibid^

Itd, Aloé. ibid,

Gerw. Alo'è Alepatic. ibid.

Bfp. Alquetira. 708:

Germ Ah^Mm Mennlin. 178. 17^.

Gírw. Al fatieis Leuchel & EHeuchen. 75

Alíine media. G. Bmh. 4^4

Althaía I. Sc ll,Mm, Sc G.Bmh, 55^. 5^7.

77

782.

783

784 311 ibid.

7^

iiS

ibid.

ibid.

7^4

775

755

ibid.

\fp. Akhocigo.

Alvarcoque.

Aluine Ponrique.

Alypum 5 Alypia Matt.

AlyíTum Matf.

Amandolano o Mandolo.

Amandier.

Amapola o ababa.

Amaracus Sanipruchura minus Aíatt, Amarancho.

Amarançhus Purpureus Matt. & G.Bauh.1^9 '^/w.Amarellenbaum. 77^

Ambroíia fcemina & mas Matt. i8í. 188 ':aL Ambroíía. ibid,

ff. Ambroíía , ou yerva amarilla. 189

Ambroíía Campeíliis repens G. Bauh. 1 88 r. Ambroíie femelle & maíle.

'^w.Ambroíien. ibid.

[pst Amços. Vide Ammi Matt. 2.4S

Amígdala Matt. & G. ^auh. 77 S

Amigdaloides. F/^ Tythimalus. 538

Ammi Matt. 248

y. & Ital. Ammi. ibid.

erm.Amwi^j, ibid.

Ampeloprafura porrúm Sylv. Matt. 74 al. Am perlo fpino biauco. 793

>Tí!»Ampffer. 13^

^r;».AnabenKraur. 83

Anagalis mas & foemina. 4 ^^.4 57

\al. Anagallida. 45^

Anagiris , Matt. G. "Bauh. 711.71Í

\ Ancoiie , colombine. 203

! Anchufa I. II. III. 4^3. 4^4. 4^Ç

Anchufa. ibid.

Androíace , Matt. 8c G. "Bauh. 455. 6%6 \al.Germ. Androfaccs. ibid.

Androfísmum Matt. 5 1 1

Androfaemum hirfutum G.Bauh, Vide Aícy- rum. 512

T A B L E.

An^rofaemum maximum & G. Bmh, Vi(3(

Clymenum 513

Anemone I. & II. Matt. & G. Bmh, 188.185 Anemone o íioi* di dona. i8í

Fr. Aneth. nc

Anethum MaU, Sc G. Bauh. ibid

ItaL Angélica. 13^.13-

Fr. Angelic|ue. ibid

Angélica fadva, & Sylv. G. Bauk ibid G^rw.Angclick ou Bruftruvurrz. 23 í

Fr. Angiire de Lin , goute de Lin, 37-

Anguria Matt, Sc G. BauL 5 85

Fr. Anis. 14-

Anifo. ibid

G^r;í>?. A niíT & Eny ÍT. ibid

Aniíum Clufii, Sc G. Bauh, ibid

Anonide & Bonoga. 71 e

Anonis, Refta bovis, Matt. Sc G. Bauh, ibid Apium Paluftre , G. Bauh. ii<

Anchemis igj

Antoia , íive Antitora Matt, 3 oi

ftal. Antbora. ibid

Fr. Antore. ibid

Antbyllis Maritima, Scc. G. Bauh. Vide Par ronychia. 515

Antinhinuni I. Matt. Arveafe major

Fr.

G. Bauh,

ital. Anthirrhino.

Aparine vul garis Matt, Sc G. Bauh,

Aphaca Matt,

Aphrodille ou haclie royale.

Apiaftrum , Citrago Matt.

Apios Matt.

Apios ou Ra ve fauvagc.

Apios bâcard.

Apium domeíHcum , -& paluílre G, Bank 1 18. 129

Apium rnacedonicum ^c. G. Bauh, Vidi recrofelinum* 2-3 <

Fr.

3(íc

ibid

^3i

6^i

31

40I

54<

ibid

^4:

T A B L E.

Apium horteiife , feu Petiofelinum vulgaiit» G, Bauh, 218

Apocynum Cy nocrambe G. Bmh. s 6 6

Apocynum folio fubrotundo G. Bmh. ihi^. Apocynum repens Matt, & G. Bmh. 5^7 ?^r;».Apoftenkraut , ScabioferJaauc. 4^^. 4^7.

Aquilina, MmL 103

tal Aquiieja. ibid.

A rabis Draba Mm. 117

Aracus Mm. ^44

taL Arancio. 76^

r, Arboüíier.

taL Arbuto. ibid*

Arbutus. ibid,

r. Arbre de Raiíin. r<^^^BaguenaudÍer. 717 Arbor de la gomma Ai^abica. 715

Ifp, Arebucha. 817

V, Arrete boeuf. 7i<^

V. Árgentine ou Agrimoine fauvage. 609 ml. Argentina. ibid.

Argentina. Vide Potentilla, ibid.

Arifarum Man. 337

r. Arifaron. ibid.

Arifarum bâtard. 340

Arifarum falfum Anguílifolium G.Bauh. ib. ml. Arifaro falfo. ibid.

Ariftolochia. 581.582,

ml. Aiiílolocbiarorunda & longua G. Bauh. ibid, Armeniaca, 77^

Armeniaca mala Matt. ibid.

k Armoife , ou herbe de S. Jean. 1 87

Armoles. 14^

\al. Aro d’Egypto. 33^

al. Aro o Giaro. 338

r. Arroches follettcs OU bonnes damcs. 145 \erm Aron Aronkraut. 338

fpôí. Arthamita. ^83

j Artemiíial 187

\.Efp. Artemifxa & Amarella, ibid.

T A B L E.

Artemeíia vulgaris major G. ibic!,

Arum Míitt. Maculacum, &c. G. '^mh. 338 Arum ^gyptium Mm. & G. IBauh. 335

Arum yenis albis G. ^auh. Voyez Ariía-

rum. 33-^

Avundo Indica faccharifera Aruiido odora. Voyex. Caiamus Aromati

cus. 11

tjp. Arroz. 31

Aíarina & foliis MdiúiG.^^mh. 34^

Fr. Afarine. ibid

Apot A(dix\xm G.3mh. Vide Nardus Syly. 34]

Itd. Aíarina. 343

Afaro. 341

Efp. Afaroba. _ 71 1

Jtal. Afclepia o poponaco.

Afclepias Albo flore G.^Bauk. Vide Vince

foxicum. 5^1

Afcyrum Jlve Hypericum , &ç. G.

Vide Androfsemum. 51:

Afcyrum Man, 51:

ítal. Asfodillo cento Capi. y

Ital. Afparago. 85

Afparagus Man. & G. "Bauh, ibic

Germ. AUpan Afpenbaum. j6

Germ.A(^tm Zirem papel. 76

Wr, Afperge. 8 ^

Afperula. Aparine. 6^

Aíphodelus. Vide Haftula regia Matt, 3.

Tr, Aípic d’oiirre mer. i

Fr. Aípic , ou Nard d’Italic. 3^'

Aíplcnium ^five Scolopendrium 66

ItaL AíTcnfo marino fcripbio. 1531.1^

Grrw. Aílelnníl', aflelbaum. 73'

Gw^.AíTfodil ou Galduvurtz. 3:

After Atricus , Inguinalis Matt. Sc G. Tauí 491. 492.

Ital. After Ártico. ibic

Ital, Aftragalo. ^5

Aftragaln

T A B L E.

Aílrâgalus MMt. & G. Bmh. ibicl,

Aftronomia. 581

Aquilegia Sylv. G.Bmh^ Vide Aquilina. 105 Jtd. Aquileia.

Aquilina MMt,

Athanaíia Tanacetuni itd. Atanaíia ou Tanaceto.

Efp. Atramus.

^52,

Atradalis Matt. ScG, Bmh.

Germ Attich.

799

Atriplex Korteníis , Sylv. & marina MMt*

^G,Bmh, I45.i4(í,& 147

Itd, Atriplice & reppicc.

ibid.

3r. Aubefpin.

7H.

iFr. Aubifoin.

4^^. SOO

Bfp. Ayelana de Ia índia.

7^3

A.vena Màtt. Sc G. Bauh,

2- .9

'Jtd. Avena 0 biada.

ibid.

)Efp. Avea & Avena.

ibid.

G^r;;í.Augendienft , ou Augen Krauíl.

419

Fr. Avoine.

2.9

Fr. Avoine fauvage.

Bfp* Avezon Domeftico 0 Eneldo.

ZIO

\jFr, Aulnée , ou herbe de Laune.

50Ç

Fr. Aulne,

75f

1 , Aurícula muris.

481

Fr. Auronne.

1S4

Bfp, Axenios o Alofna. Bfp. Azafran.

Bfp,

Bfp.

Azebo.

Azedilia.

Azucena o Ihio blanco^ Efp. Azufecifa.

Éfp, Azumbar Efpigaíil.

B

\ltd, TJ Accaro.

’• O Baccara.

Baccbaris Matto Baguenaudier.

Tome 1 L

T A B L E.

Tr» Baguenaudier Taibre du Raifín. 717

Balfamina mas & fccmina. G.Bíiuh.^j G^^.Balfam Muntz. 400

Balloce marrubiaftrum, 411

Ealfanki-aut. ibid.

jy. Eaube de Bouc. 501

ItetK Barba i becco. * ibid.

Barba de Cabron. ibid.

'Ejp. Barba de Cabron. 91

>í^(?í.Barba Jovis. Sempervivurn. 510.511. 511. 515. & 514.

Barbula Hirci 501

^^í>í.Bardana ,ou Lapa major. Vide peiTonnata. 345

:EÍ}, Bardana pagamacera. ibid.

Jf^oí.Bardana minor ou Lapa. Xunrhium.

350

G^r;?7.Barenclavv. 700

Vr, Bafilic íaiivage. 3 5 5

Vr. Baíilic d’eau. 1^8

G^rwí.Baíilien ou Meerfenkel. 534

G^r/^í.Baíilgen bafilgram. 8^3

Tjp. Bafilgo de la agua. i<í8

Ital. Baíilico falvatico. 3 5 5

Jtíd. Baíilico aquatico. 16%

G^rw.Baíilien. ibid.

Fr, Bafilic fauvage ou Acinus. 3 97

Fr. Bauche. i ^

Fr. Baume ou mente Romainc , ferpolçt fauva- ge. 12.0

Gím.Baunfarn.

Gír/"72.Baumvvul. 7^2,

Fr. Bec de Grué , ou de Cigogne. ^00

-^^É>í.Bedguar. F/Ve Spina alba. 697

G^fW?.Bcerlinfen Meerlinfen. ^81. ^8i

Gfrw.Beervvurtz. 1 1 1

./í/)^f.BehenRubrum. 3 2 8.3 1«^

■Grw.Beinholtzlin, mundholtz, 831.831

Fff. Eelitre. 107

BeiJ.^Í

794-

T A B L E.

Bel.lis major Mm. & G. Bmh. üerm.Bcnçãidica YVurtz.

Fr, Benoitte ou galliot Recife. Beguenaude ou Morelle.

479

lO.^lT

2^5>.173

Berberis dumentorum G. Bauk Vide Crefpi- nus.

Fjp, Berengena.

Fr. Berle , ou hache d’eau.

Fj^. Berros & Agriois.

Beta alba Mm. Ôc G.

Bet?a Nigra Mau. & G.

Fr. Bete blanche.

Fr. Bete Reparée rouge.

Betonica , ou Fr. Betoine.

Ital. Bétula.

Bétula Matt. Sc G. Bauh.

Germ.Bciifxdom Sc Keerbeílen.

G"^r;;?.Beyífuír.

Fjp. Bexico de Perre.

Gím.Pibernell.

Ital. Bi6ta o bidlola.

Ital. Bidone o blito.

Ital. Bidone.

Ital. & FÍp. Betonica,

Gí»r;;2.Betonien.

G^r;».Biííinkraur.

Fr. Bimauve.

G^m.Bingelkraur. iG^rm.Bhmcn Kraut.

G^r;».Binrenfch melen.

Germ.Bionãehch , & bmndreb.

G^r»?.Biren ou Birbamn.

G^;2.Birken.

Ger^j.Bifemkraut.

Fr. Ital. Biílingua.

-^pí?í.Biflingua. Vide byppoo-IolTum.

Ital. Bifmalva.

Bifmalva. Vide Alcea.

Pp

24^

141.142^

143. 144

145

ibld.

ibid.

^80.281. & 282,

151.15^^

43§

IO

577 71 ^ 754 105

^^^í.Bifmâlva. <^96

ItçtU Biftorta. 3 17

Birtorta major Matt. Sc G, Bítuh. ibid. Xfp. Billolca o Boría de paílor. 115

ÍV. Biftorte. 3 17

G^rw.Bitzvvurtz. Z90

Fr, Bl^nche pute, franche pute. 148

Blataria Matt, Sc G. Bauh. 43 6

G^m.Blavvelilien fchvvertel. 41

Ge>'?72.Blavugilgen Sc Vcicluuriz. 50

Fr. Bled noir, ou farrazin de Turquie. 37 Fr. Blette ou pourrée rouge. 143 . 144

Blittum rubrum majus G. 143. 144

.<?em.Blouuolvvurtz Eifemlieillein. 3 04

Ffp. Bonuaron. 171

G^r?»-Bras vai parnaíTu?. 571

Braííica Canina. Vide Apocynum. ^6 6 BialTica marina Matt. 554

Bromus Avena Sylveftiisj nigra Matt. 3 o Fr* Bruyere. 844

BrachíE Cuculi Matt. Vide Primul. veris. 438

GíWí^Brakendiílel ou Manflrevv, 707

Apot. Branca urfina. FíVe Acanthus. 700

Itd. Branca uríina. ibid.

Fr. Branciie uríine ou Patte d’Ours. ibid, Braííica Capitara 6c Crifpa, Mutt.Sc G.Bauh* 130. & 131

Fr. Braye de Coccu , primevere. 43 ^

Ffp, Brsdos o repollo. i43

Germ.^^ctmQn Gratzen. 839

G^w^.Biuchvvurtz Gderrneriich. 6 07

Brunclla major , &c. G. Bauh. Vide Confo- lida minor. 478

Gír;;?.Brunnem Leberkraur. ^80

Apot.'Bx:\xÇcMS.VideBsXi(cxiS Matt. 813

Fr. Brufc. ibid.

Gcrm.^md Beerlinbaum. 119

Bryona afpeia , five alba baccis rubris G. Bauh. 5 57

V

T A B L E.

Bryona \xvis,fi<ve nigra Racemefa G. Bauh.

Vide Viiis nigra. 558

ví^tfí.Bryonia Vicicella. 557

G^A^^í.BocKsbarr. '91

Gí?r;;2.Bokden fteinbrech. 5B4

Efp. Bohordo y jmico amoco raeado. 24

Fr. Bois Gendi. Bio

G^r;;;.Bonem, 639

G€r/72.Bonuaron, 17^

Fr. Borrache. 4<^7

i . Borrago. ride BugloíTum verum. . ibid.

Ital. Borragine. ' ibid.

Efp. Borraja. ibid.

Itd. Borfâ di paftore. 125

Jtd. Botry. 189

Botrys Matt. Sc G. ibid.

Botrys Chamaídryoides G»Bmh, Vide Cha- m^drys 7/. 190

Fr. Boüillon découpé. 43 3

Fr. Boiiillon noii*. ibid.

Fr. Boüillon fauvage. 43 ç

Fr. Boulean. 7 54

Fr. Boüis. 8^y

Fr. Boüis épiíieux. . 837

Fr. Bourfe de Pafteur. Tabouret. 1 1 ç

Bfp. Box. 815

.4po/'.BuboniuiTr. 4.91.49%

G^;;?.Buchbaum. 740

G^;^.Buchvvaitzen. Vide VVelfche hirfe. 3 ç ^tal, BugloíTa. 4^8

BuglolTum verum Borrago G. Bmh. 46 j

Fr. Buglofe commune I. &1I. 4^8. & 4^9

Fr. Buglofe Sauvage. 46 1

Fr. Buglofum vulgare I. & II. Meuth. ôc

G, Bítuh. ibid.

I ' Bulbocaftanum V. Oenanthe I. NUtt. 257

; Bulbus vomitorius Matt, 5 3

ttah Bulbo vomitorio. ' ibid.

Bulbus Agreftis. Vide Colchicum Matt. 66

pp iij

T A B L E.

Bulbus criophorus Laniferus Matt, çç Tr. Bulbc vomitif.

Gfrw.BuzelKraut.

Gerw.^xmzú Gulde Burfel. ^yg

Buphtalmum Matt. & G. j 8i

Fr, Burguefpine , ou Nerpmm. 831

Fr, Burietreh.

Burfa pafloris Mítn. & G. Bmk 1 1 5

líal, BuíTo. 82,5

Buxus Matt. & G. Bmh, ibid.

G^r^^^.Buydoren. 8 ^ 7

C

BV. /^Abaret. 341

V-^Cabellos. 37^

Calamintha hÍAtt, 405,40^,407

«^/>í?í.Calamenthum. ibid.

Fr, Calament. ibid.

Itcd, Calamento yerva. ibid.

Ff^, CabeíTa de Temera, 3^0

Ffp, Calabaças. 5^0

,^^í>í.CaJamiis Aromaticus , Acorum. 45

Calamus Aromaticus Arundo odorata. 11 Fr, Calamus Aromatique. zi

JtaL Camedrio Querei vole. i

Germ.Csimclshcyv. n.

.^/>í?í,Camomilla. Vide Anúicnús. 183

Fr, Camomille. ibid,

Fr, Camomille jaune, 181

Ital, Camomilla. 183

Fr, Camomille. z^i

Ffp, Campanella. 553

Ca.nãhís M0tt, Sc G,Bauh» 60S

Fjp, Canambo. ibid.

Ffp, Canantheja. 214

Fr, Cane a fucre Sc Rofeau fucré, 2 2

Ital, Canapé. 606

Caparis Mm,. Sc G, Bmk / 841

Jtal, Capei Venere.

jip9t, Cã^ihus Yeneris. Vtde Adiantum, ibid.

Fr.

Fr.

Fff.

Itd.

T A B L E.

Ital Capaui.

Jy. Capres.

^^í>r.CapL‘ifoUum. Vide Peryclinienum.

Itd. Caprifolio.

Caplicum pipei* Indicum G. Bauh*

Ital. CarcioíFo o Caído.

;Efp, Caidencha o Cardo penteado.

Carda Corredor.

Fr. Cardam ine.

CardiaGa,]/-!;^ Agria palma.

Cím. Cardo benedit. j.fp. Cardo de Comer.

Fr. Cardou & Artichaud.

Cardou épineux.

Cardon à foullons.

Cardo Pinto»

Cardo Tanto.

Itd. Cardoncello fpeliciofa.

^ Carduus benedi<5tus Carduus Cinara Matt.

Carduus Lacleus IMatt. & G. Bauh. ^^of.Carduus maria?.

Carduus niger aut vernilagium.

Carduus Sphaoracephalus, ôcc. G. Bauhé 697 Carduus fpinoíiííimus , &c. G. B*Luh. 703 Carduus fuarius. Vide Chamadeon. fMatt, 69A-

Carduus Tomentoíus, &c. G.Bmh.69%.69S Cara concyllo. 5^^

Carex butomos.

Carlina à Caulos , &c. G. Bmh. Vide Cha- madeon.

Garota .^^3

Carota & Carotalo. ibid.

Carouges ou Carobes.. 7^^

iltál. Carpino. 7 5 ^‘7 5 3

í Carpinus 3Iatt. =

Fr. Carrotte fauvage, Paílonade. 2.2.0

Fr. C arrotte roug^. ^ - 3^

P p iiij *

Itd.

■Fr.

T A B L E.

Jta!. Cartamo.

Cakha,CalthuIa,& Caleadula, G,Bauk 503 -<í^í?í.Carthamus. Vide Cnicus. 691

Carca, 7^4

Carum Man. 24^

Cariophy laca montana G. Bauh. 6 1 1

Cariophylata Matt. & G.Bauh. 610

Cariophy lus Matt. & G.Bauh. 17^

Cariophylus domeft. G. Bauh. 3 57. 3 58 Cariophylus Indicus major & min.177.17S Cariophylus farifragus G. Bank 3 ^9 Tr.Apot.Cz.mi. 24^

Fr. CaíTelaxative. 729

Germ. Craília. ibid.

CaíTia folutiva Matt^ & G. Bmh. ibid.

CalTutha. 337

Caftanea Matt. & G. 73 8. 735

Jtal. Caftagne. ibid.

Apot. C^xz^miz. minor. ^ 4^

Jtal. Cataputia minore. ibid.

Ital. Cavai Marino. ^^4

Câiicalis Matt. Sc lato Apii folio G. Bauh, 1Z7

Apn.Cznãz Equina> hipuris, 17. 18.1^

Jtal. Cauda di cavallo. ibid.

Efp. Cauda de mula. ibid,

Jtal. Cavoli Cappuci. 130

Efp. Cebolla albarana. 7^

Efp. Cebolla. 7c

Jtal. Cece o Cicero.

Germ.CeâQíhoon. 848

Fr. Cedre de Lycie, 848

Jf^/. Cedri & Citroni. 7^7

Cedrus Lycia Matt. Sc G.Bauh. 848

Jtal. Cefaglione. 8^4

Efp. Celiduena ou yerva , &c. loi

Fr. Centauré petite. 508

Jtal. Centaurio minore , Biondella. ibid.

Cenraurium Magnum G. Bauh. 140

Ccntaurium minus Matt. Sc G. B0uh. 508

íh

T A B L

Ccntaurio Maggiore.

Ifp, Centelha. ifp, Centeno.

Centimorbia r/W^Numularia Mfttt, Cepa Ma>ft.

Cepa Afcalonia Matt.

Cepa ipve porrum fedile Matt,

Cepa vulga,tis G. Bmh. r. 7í^/. Cepea.

Gepsea Matt. & G.. Bmh.

'ífT^í.Cepeenkraut.

Cerafa Matt. G. Bmh.

Cerafa affinis G.Bauh. Vide Mahaleb. Cerafa Aiiftera Míitt> & G. Bítuh, Ccrefa.

Ccrafus humilis Matt. Sc G. Bauh.

^ah Ceiefoglio.

Cerefolium Cherepliylion Mm.

■al. Ccrfeüil. fp, Cerezo Cilvaftre. fp. Cerquacos o Eftepa»

r. Ceri fes. r. Cerifes aigres. ernhCúúkhti nardus. r. Ceriíier iiain.

rpof.Ceterach. & G. Bmh. Vide Afplenium.

fp. Cevada.

fy;^.ChalacKber.

Chserophylum fativnm G. Bmih. Cbamsedaphne Matt.

Chamsedrys II. Matt.

Chamxpitys lutea vulgaríj. mJ. Chamsepitryos.

Chamelxa MMt. Sc G, Bmh. tal. Camelea.

’r- * Chamelseon blanc Carline,

Cham^leon niget > Scc. G. Bmh.

Chain eleone bianco.

Chamaeleou albus & niger

PP

140

308

18

585"

70

75

72.

70

V53

ibid.

ibíd.

7S5'

788

78^

7Sy

787..

tZf

ibidí ibití. 780 .817 78 f 7Sé

787

748

12Ç 808 1

ai.

•453

ibid.

810

ibid.

(Í5í4

ibid.

ibid.

,6,75,

T A B L E.

Chamíemelum vulgare &G. BmL 183

Chameruyphes Mmí. 8^4

Gír;».Chamillen chamomilleu. 183

Pr. Champignons. Fcye;?, Potiroas* 6^j

Pr. Chapperoii de Moyne. 304

Pr. Chanvre. 606

Pr. Chardoii argentin.' 701

Pr. Chardoii beni. 69Z

Chardon à cent têtes. Voyez Fanicaut. 707 Tr. Chardon nôtre dame.. 696

Fr^ Chardonnetce. 6^^

Pr. Charme. ' 753

Pr. ChaíTc rage 5 paííe rage.. 105

Pr. Châtaignier. j,.j. 73 S. 739

Pr. Châcaigne 4’eau. 331

Jtd. Chel idonia maggtore & miiiore. i o i . 585 Chelidoaium majus MMt. Ôc G.Ba$ib. loz Chelidoniiim minus Ád^u,. 6c G^Bauh» 585 Chervi, GU Girolles. 235

-<í/<3í.Cherva. 7Í4

Fr, Cbêne. . 741

Fr. Chevaline, ou Prêie. 17.18.1^.10

Fr. Cheveux de Venus.

Fr, Chevrefeüil.

Chondrilla I. Matt. Sc G. Bmh, 167

Chondiílla II. Matt. & G. Bmh» 169

Jtal. Chondrilla cerra Crepolo. 167.61169

Chondrilla veiTUcaria , 6cc, G»Bmh, 170 Fr. Chondrille.

Fr. Choux.

Fr. Choux de Chien.

Fr. Choux de Chien au Mercuiiaíe,

Fr. Choux de mer.

Germ . Ch r i íl: v v ur t z ,

Fr, Churlcs. ,

Fr. Ciboulle eu Otgnon?.

Cicet domeílica Matt. 6c G. Bítté»

Jtal. Cic ergua,

Fr. Cice§ de uiontagne»

169

130.J31

^66.^67

554

31Í

3

^51

^45

T A B L E.

Ciches ou Cices.

Chicorée.

Chicorée jaune.

Chicorée veneufe.

Cichorium domeílicum & fylveftre.

léi. 1^3

Cichorium verrucofiun Cicliorium Sjlv, Deus Leouis Cichorium Sylv. G. "Bjmh.

Cicoria.

Cicuta Mfttt, major G. Bmh*

Ttfitl, Cicuta.

Fr. Cicutaire Períil d’afae.

G^r;«. Cidderbeer.

Bfp, Cidras.

Fr. Cigué.

Ciuara G.Bmh. Vide Carduus.

Ciaco en Rama.

Uai. Cinque foglío.

Iml. Cipei'0.

ImL Cipolla.

Ud. Cippolla fedile.

Uai. Cipolle canine.

Uai. Cipolle canine , ou Hyancinth.

UaL Ciriegia.

Ciregiemaae,

Ciríium S^tt. & G. Bauh*

F/. Cirfon.

G^r?».Ciftea Rofalin. ftal. Ciftb.

Crdus.

Ciílus ladanifera MompeU G."Bmh. Ciftus mas & fcem. G.Bo^h^

Cíílus íeconde efpece.

Ital. Cytifo.

. C i c r o ooep ffe Ibanm Fr. Citronnier. fr. Citroliille.

'dial Cicrullo^ , '

Pp yj

T A B L E.

Clave de efpecia.

JEfp.- Clavo o Clave de Efpecia. 3^7

Clematis altera

Clematis III. Mm, & G. Bmh, 561

Clematis Daphnoíde Mm.Sc G, Bmh. 5^1 Clinopodium Origano íimile. 3 5> S 3 9 6

Jr. Cloux de GirofHe. 179

Clyraenum p/mw. 3 1 y

Clymenum Matu 645

Cnicus , Crocus horteníis G. Bmh. 691 Cnicus.Sylv.y/-!;^ Carduas benedi6ta. Cncorum I . & II. Mmt. & G. 8 1 j

Conjaleche yerva, <^35

Cocconilea,j/'i;^ Ca-gygria G. 733

Coccum infedorium 748

JtaL Cochilaria. 119

Cochlearia batavica G. P^í^^. TUnii, ibid, Bfp.. Cocombro Ccdraílo. 587

Itííl. .Cocomero. ibid,

Jtd. Cocomero íalvatico, 593

Br. Cognier. 766

Jtfã* Colchieo. 66.(>’}

Colchicum Bulbus agreftis G. Bmh. ibid, Cclchitum G.Bmh.Viào. Hermoda<^yIus. 6^ Colchicum Orientale Matt. & G.Bauh. 6-p Br. Colevrée blanche & noire. i 57*í 5 ^

Colocynthis,- Mm. & G. Bmh. $91

Fr. Coloquinte ou efpeces de Courges.. ibid^

Jtal. Efp: Coloquintida. ibid,

' Colutea M/fí/. & G. 71c

Ffp. Comino. 1 9,8

Jtal. Comiciolo. 78c

Ir. Concombre fauvage. 5 ^ 7 í 5? 3

Coniza major Matt. & G. Baah. . 4 87

Coniza major vulgaris G. Bauh. 488

Coniza media Mapt. & G. Bauh*. 485 Coniza minor & major G. Baah. 49c

Jtal. Coniza puiicaria. 48;^

ifp. Coniza o mata Pulgas Artadenna, ibi4,

T A B L E,

Confolida major* vide Symphyt. y 1 9

Confolida major. Vide Symphyt.majtis. 474 Confolida minor. Matt, 478:

Confolida media Matt, ôC G, Bauh. 477 Confolida regalis hort. & G.Bmh. 19% Confolida regalis, &c. MMt. & G.Bauh, 197 Confolida Maggiore mefana , & minor. 474- 477- & 478

Jr. Confoudre royale ou pled cL’aloecte. j^7

ir. Confyre, 5 1 ç

ír. Confyre petite , moyenne, & grande, 474

477. 478.

Convol V ulus major Albus G . Bauh. ^ f o

Convolviilus minor arven£s G^Bauh^ Vide Helxine. 5 5 3

JFV. Coquelourde ou paíle* fleur,. 1 8 8 . 1 S 5?

Jr. Coquiole. S

^/>í>r.Coralina. Mufcus marinus. í 84. é 8 j

Ital, Coralina. ibid.

Br. Coraline, MouíTe maiine„ ibid.

Br. Coriandre^ 2-4*^

Gernf.Con2.ndQt^ ibid.

Ital. Coriandro. ibid*

Coriandrum majus Matf. & G. Bauh. ibid* Coris Matt. & G. Bauh. 514

Ir. Cornier Corneillet. 780.781

\Br. Cornier Sorbier. 734

Corne de Cerf. 323

G^r/».Cornelbaum. 7 80

\JpaL Cornivoloi. 780

! Cor nu Maít. Sc G. Bauh. 780

Cornus fcemina. G. Bauh.. Vide Viiga fan- guinea. 781

Coiona de Res. 619,

Coronopue Matt.^ G. Bauh. J23

j Coronopus Sylveftris M/Íííí. 5 2 2

I ^foí.Corrigiola,Centinodia,Fí^e Polygon.. y 1 6

\ Br.. Corrigiole , Renouvée,. ^^6.5,17.5 18

i CoiLiua 4-4.Í

I//-.

T A B L E.

Corylus íativa fruduatbo minoie G, Bmh,

*737

7/^/. Cofto baftatdo.

2-3^

Fr. Coftus bâtard.

ibid.

Cotinus ^ÍMt.

73 5

Apot.Coto bômbax. Vide Xylon,

7ÓZ

Jtal, Cottoiie bombace.

ibid.

Fr, Cotton.

ibid.

Cotyledon major , media G. Bmh. 515..

52.^

Fr. Courge & Courge d’Inde.

590. 59T

Ffp. Coyoii 0 Companoii di perro.

83. 84.85.

Craííuia minor. Vide fabaria.

.Crayen-voól.

311

Crefpinus.

794

Ital. C rei pino.

ibid,.

Ffp. Creípa 0 febyona*

130

Itd. CieíTione.

lii. iii

ItaL Creílione.

iii.i 13

CreíTon de fontaine.

III. 1X1.

Fr. CreíTon de jardin , ou Naíitoiv

119

jípot.Cms. marina. Vide Crithmum.

534.535

Germ.C\:em(vymtx grindkraut.

172.

G^r/?2.Creutzbeer V Verghedorn.

83^

Crithmum I.& II. G.Bauh.^'^^.^'^ %

Itul. Crocco Zaíferano.

Crocus vel crocum. S\iatt.

ibid.

Crocus horr. & faLTaceiiicus. F.Cnicus. 691 Fr. Croifctte , GentianeUc. 31^

Cmciata. F/í/eGeiitiana minor, Sf^U-ibid, Gérm.Cmyfdagcn. .

G/?rw.Cruyzv volteie. / 706-

Chryranthemum>&c. G.Bmh. 1 8 r G^w.Ciicumem» 587

.^jfjoí.Cucumer. 587

Cucumis CkmluSj Vide Angiiria. 589- Cucumis fativus Mm. & G. Bmh. 587 Cucunii Sylveíl; 3ríatt. G, ^9'^

Zj5>. CulauU'0 ^ &ç, Ciiian4ro,

Fr.

Efp,

T A B L E,

Cucurbita Indica Matt, G.Bauh.

Cucurbita SeíTilis Mau. & G. Bauh, Cucurbita Sylv. Vide Colocynthis,

Calentdllo de Pezo.

Ciimin cultive Ó® íauvas;e.

Cumiii fauvage 1 1. de MaíU Cumino domeílico.

Cuminos. ípaL Cumino.

Cuminum pratenfe, G. V.Cai*uni. 145 Cumiiium íativurn & Sylveft. Matt. 107.

208

Cuminum femiiie longiore , Sylvefl:, G.Bsiuh. 207.208

Cuminum Sylv. Alterum Matt, 198^

CupreíTus G. Vide CypariíTus. 84^

Curage ou Períicaire. 116, 117

Germ.Cmullen. 58^

jíp0t.Ital.C\i(c\itz» 377

Cyanus major & minor Matí. Bc G.

4^^. &500.

Bff. Cyano o fior de Alifo.

Cyclamen G. Bííí/k .^/?0í.Cyclamen ou Artbanita. .

Cyclaminus Matt.

Cymbalaria Mutt. & G. Bauk*

Cynocrambre. Apocynum Matt.

Cynoerambe braíFica Canina Mate,

' CynogloíTum veium, ífaL Cynogloâa vulgare.

CynogloíTum vulg. Matt. Sc G. Bauh CypariíTus Matt.

Cy perus Matt. Sc G. Bauh.

Cy perus rotundus Efculentus G. Bauh. Vide Traíi. ' iT

Cyprez ou garde robbe. 185

CypreíTo domeílico íanteliua* ibid,

Fr. Ffp. Cjfrçs. 185.84^

Gínsí.CypreííembavuB, 84^

Fr.

ItaL

n:i

45?^

585

ibid..

P

ibid.

57^

i-

^66. ^

4^ ^

?' ' '

470

f ■'

470

m

849

14

f >

1

T A B L E.

;Efp, Cyprez Eriano.

i8ç

7í^/. Cypieíío,

849

ír. Cytife,

71 J

Cycifus/ Matt, & G.

ibid.

Cytifo.

n

ibid*

G^m.T^Alelbaum.

86}

Oerm. L/Danneii Shvvant.

688

Daphnoides Matt*

80^

!Efp. Dormidcro.

185

Xtd, Bfp. Dauco Cretico.

iio

Daucus Gallica I & II. G.Bauh, ]

120. 111

Dens Leonis Matt. & G. Bmh,

15-4

Dentaria minor & major G. Bmh»

611.613

Fr. Deat de chieii.

I

Fr. Dent de Lyon, PiíTenlic*

164

Ifah Diapeníia fanicula.

604

Didamnum. Matt.

385

Itd. Dittamo.

ibid.

Ffp. Ditamo Real.

ibid.

G^rw.Diptan, ou VViddé poley.

ibid.

6er;w. Dorten, VVofgemuth.

388

Itd. DiíTaco 0 Cardo di Cardare*

704

Ffp. Diente de Leon-.

I6i

G^^-;;^.Dinkelkom. Vide fpeltze-.

16

Dipfacus Carduus fui. G. Bauh.

704

Dipfacus Sy Iv. & G. Bmh.N .Yitga

paík 705

Ffp. Dòradilla.*

666

Ffp. Domudera marina

189

Fr, Dompte venin.

568

Doronicum* Radice dulci G. Bauh»

30^^

Doronicam Radice Scoreü G.Bauh.^ i©.3 1 1

Cér^^^.Dotterblun. 5^4

lí^/. Draba.

Draha Umbellata Capitulis donata. 1 1 7 Dracmiculus biftortce folio G.Bauhi 3 3 f Draounculiis hoiteníis G^ BMih. Di:acmiculas,major & minoi* Matr, ^ Düacuuculus pra cenfi^. , ^c.. G, Bmh^ 10 7

G^r;??.r)ragant Bochkfdorn.

708

Gffrw. D ragoncel.

lOÓ'

Ital. Dragoncello.

ibid.

ItaL Dragoncolo.

.335

Fr. Drave.

117

Driopteris ítTjie Eiltx Quercus G.Bmh. <^73

Dulcis Radix I. & 11. Matt,

d(ío. 66t

Gírw. Durchvvafchz.

507

Germ,Dmvvmtx & Donnervviirtz,

487

G^r/».Dyllen, tillen.

. P

IIO

Ital. 1 ^ Bulo.

759

r >Ebulus Matt,

ibid.

Ela tine Matt^ 458^

EjJ?. Eílera ou Ira. Ç7S* 57^*577

Itd, Edera rpinofa. ^ ^ 5

GeK;;?.Egelkraut ou Pfeiiningkraut. 586'

ItaL Egilopa. ^ 8

Elaphobofcum Matt, i34

Echium vulgare. G.Bmh^ 461

G^m.Eldelgard Reinfahm. 17 ç

ItaL Elice Lecineo. 747

B*. Elichryron. 485

Elicryfon foliis Abrotani G. Banh, 48 5

Elichryfoii Stoechas citrina , &c. 48 B. Ellebore bâtard. 316;

ItaL Ellebore bianco. 3 1 7

Fr. Ellebore noir G. 31^. 314

Fr. Elleborine , ou Ellebore blanc fauvage. 3 1 5 Fr. Ellebore blanc. 317

Gfr;;^.Endeloos. 706^

Fr. Endive. iío.16^1

Fr. Endive fauvage, ou Cbicorée. 1^3

ItaL Endivia. 1^0

JEfp. Enebro. 850

Gèr;;í.Engelfche Bartholyne. 3512,

' Enula Campana. F/íií^Helenium» 505

\ ItaL E nula o lella* ij

I ItaL Epatica frigadella. 6 80

T A B L E.

Ephemcuum Matt. & G. 4 4

Gím.Ephevv.

Ir. Epine blanche fauíTe. é^j.6^

Fr. Epine de Bouc. 70

Fr, Epine Vinette. 7^,

Epiiiacflis , Elleborine Matt, 3 i

Epithimum

ItaL Epitimo. ibid

Fr, Epy d’eau. 3 3c

Equifetum paluílre

Equifetuinlonguiíiimis Seds II. Maít, Eqiiifetum III. Man, I9

Gí?r/».Erd. Eiche, Germanderlin. 431

G^m.ErdpitijJíx;^ EílugKrauc. 452

G^r;;?.Erdinuír. 54^

G^m.Erdtraach. 13?^. 100. 101

G^/^.Erdtbeerenkraut. 61c

Germ. E re n br eifz . 448

Ital, Eriça. 844

Erica ejúfque rpecies 844 84 j. 846

Ital, Eriíimo o Irione. 1 1 j

Ger^^í.Erlembaum. 755

Fr, Ers í7/í VeíTe noire.

Eruca ladfolia alba fadva G,Bmh, 108.10^ G^m.Eruen Rofvvichen. <^50

Xtal, Emo, Orobo, moco, Robeglia, 6^o

Ervnmyjlve Orobus Matt, ibid.

Eryngium Mar i num Man, & G. Bauh, 70/í Eryngium Monranum. Matt, 707

Erynus Ocymum Aquacicum Matt, i í> 8

Ff\ Efcudetes dei nos. 33í»& 5^/

Fr, Efchallottes , Appeds. 73

Fr, Efcarbors. Tribule. 6^y

Germ.E(c\iQm efcheiibaum ílein Efchera. 73 y

Ffp. Efcudetes. yij

Fr, E fc lai re pe ti te. y8/

Fr. Efclaire, felogne. lot

Ffp, Efcordios ou Chamedreo. 190

Fr. Efpargoutte, pede Muguef. 4^1. 4^2. Fr, Eípeaute.

T A B L E.

ifp, Efpelta , Efcandia , o Efcana.

:jp, Efpina Romaza.

/. Efpinars.

:fp, Erpinaca,

7^. Efpiii Ds y cambrones. h Efpuuge.

Ethiopide.

Eufragia oíficinairum. h Eufraife.

Eufragia.

Evonymus Matt, Sc G. Bauh. r. Eupatoke.

Eupatoriuni Avicenm. & G. Bmh, Eupacorium, Hepatoriuna Míitt* rVm.Eychbaum. r#r;w.Eyrenkraur. r^r/».Eyiiblar Zvveyblat. í^(?í.Ezuia major.

Ezula maggiore. ípot.Bz\x\2i Rotunda, Vide Peplus.

ibld.

7P4

ibid.

835

549

437

419

ibid.

ibid.

757

(^07,608

éog

607

741

4^4

90

5AS

ibid*

547

'id. |?Aba CraíTa. ^19

Jt Eaba ejufque fpecies. €^9.640.641 Fabaria, Illecebra , Maít, $^9

'Y. Fabreque. 59 5-39^

^d, Fagio. 740

u/. Faggivoli turchefco. 641.^45

Mm, Sc G.Bmh, 740

td, Farfara. 345

íp^íiFarfara ungula Gabailina. ibid.

> Farfugium. 504

y, Fafeolesv 6'4 1.645

\d. Fava. 659

!>. Fau o/íFoureau. 740

Í^íw.Feigvvarczeii Kleins. y 8 f

di Felce. 671

^^•íw.Fenchbray. 35

em.Fenekholc, Fenikcl. 207

Fenico o Gioglio falvatico. 7

fr, Fenoüil comniLin. 209

T A B L E.

JFV. Fenugrec^

Fr, Fenoüil mznn.

Círw.Peiber Radre.

Fr. Fer de Cheval,

Jtal. Fe rola.

ÍV* Ferule.

Í34

^5 53

67

^5

ri

ibi<

Feimra Equinum. Vide Slrerra Cavallo. 65 Eerula foemina Plinii G. Bauh. 11

^3^.^40.^4

^5

Ferula , Narchex Mmh.

G ^r;».Ferukraut,

Jr. Feve de Bane.

Fr, Feve efpeces diveríes.

Fr. Feve Lupine.

Fr. Feve íauvage.

G^r;;>?.Feygembaiim.

Fjp. Feynes.

G^r;».FauIbaum , ou ftechdorii. G^^^;^,Fíichteiibaum , Hautzbaum,

Ital. Fico d’Egitto.

Ficus Indica Man. & G. BmL Ficus folio mori, &c. G. Baah.

Ficus fâtiva Man. ôc G.Bmih.

Itaí. Fenugreco.

Ital. Figli.

Fr. Figuier.

Figuier d’Inde.

Figura de F Inferno.

Filicula, five Polipodium I. & II. Man. Filipende & Filipendule.

Filipendula Man. & G. Bauh.

Ffp. Filipodio.

Filix Quercus. Vide Dryopteris Filix Ramoía Man.

Filix foemina & mas Matt*

ItaL Finochio porcino^ leal. Finochio Maiino.

Ital. Fior Campefe.

Ital. Fior di Ciiftalo.

Ital. Fior de Ogqi mefe,.

ibi(

ibi(

Fr.

Fff.

Fr.

^4 80

64

»5 80 80 80 80

65

80

ibid

803 76^

6j6 z6i

ibid

6j6 67^ 671. 671

ibid,

iig

534 499. 500

53^ 181. & 505

T A B L E.

Vide Piílacia Matt. Ji6

"r, Flambe bârard , ou Glayeul jauue aquati-

que. 4^

Y, Flambe bulbeufe. 50

<r. Flambe, ou Glayeul. 4^

ial- Flammula. " ^6z

r. Flammule. ibid.

Flammula & G. Bauh. ibid.

•r, Fleur de Chriftal. ^^6

Fios folis. Panaces chironium. 506'

Foeniculum Matt. & G. Bauh. 209

Foeniculum porcinu-m.F/W^ Peiicedanum.218 Foenum Gra:cum Matt. & G. Bauh, 6 5 5

V. Folletcs, bonne dame,ou Arroches. 14^ V. Fougere de Chêne. ^75

V. Fougere femelie. ^71

V. Fougere mâle. 6jz

td. Fonga. ^87

td. Fraga e íragole. ^20

Fragaria Matt. & G. Bmh, ibid,

r. Fraiíier. ibid.

Frangula.

V. Franchepute, blanche pute, 148

td. Fraílino. 73 5

?^r;;?.Fravvenhar, Vcnushaur. 6<í8

td. Fraxineila, Ginochie^o. 5^9

Fraxinus Mm. & G. 73 5

r. Frêne. ibid.

’fp. Frefuo o Frexo. ibid.

\fp. Frifoles, Alubias, y Tndiguelas. ^43

Fritiliaria G. Vide Meleagris. 64. r, Fritillaire. ibid.

k Fromenr. 25

td. Fromento o grano. ibid.

td. Fromento Indiano. 32

k Froment d’Inde ou de Turquie. ibid.

Frumentum Sarracenicum M^íf. 37

I Frumentum Turcicum Matt. Sc G. Bauh. 3 2

\d. Fumaria. ' 2.00

T A B L E.

Fumaria & efpec. Mm, 199.100. 2c Fumaria, lucea, bulbofa, &c. G.Bmh. ibi<

Fr. Fumetorre , diverfes efpeces. ibii

Apot.^ um us Terr^. j ^

Fungi Mm, & G. Bmh, 6g

ItítL Fungo. é8

G^r;z?.Funíblar. 61

Ital. Fufane , Fufaro. 7^

Fr, Fufain ou Fuíier. ibii

Fr, Fufter. 73

Fufus agreílis. Vtàe Atraâ:ylis Matt, 6 9

G

GAleopíis Unica labeo. 41

Gallium MMt, & G,Bmh. 6 5

Gaíla Matt, 74

Ffp. Ital. Galla. ibii

Fr, Galíe. ibii

Galega ^five Ruta Capraria. Matt, 6 ç

Ital Galio. , 63

^^íjí.Gallitricum. 41

Ital Gallina , Galliiiella. 45

Fr. Ga! liot Recife. Fí7j^í;2:Benoifte. 6\

Ger;;^.GalloepfFeI. 74

Ffp, Galtilo cafto. 8 5

Ffp, Gámon. 3

G^r«!?.Gammet blum. 19

Gím.Ganchbeyl. ^ 7 1

Fr, Gantelée, ou gans dc nôtre clame. 48

Fr. Garance. ^ I

Fr. Gaide Robe, ou Cyprez. 18

G^rw, Garden chafrip. 19í-^9

Ital Garofano. 177, 178. i79‘5 5

Ital Garofoli domefl:. 3 5

G^r;^.Garren CypreíVz. 18

Germ.G^vtQxi papeln. 59

Gcrw.Garten Scharlach. 4^

F/p. Gaílilíos o Gathinos, 71

Ital. Garraria. 40

Gmw.Gauchhcyl. 45 '

T A B L E.

r^r^.Gcel VViderich. 44 Ç

'erm-Geíh Breíingen holtz. 7 j j

Gclfeminum vel Jafminum MaU, 71Í-

al. Gelumino. ibid.

al. Genepro. 850

r. Geneíle. 7 i 8

fp. Gineíla gicfta. 718.719

r. Genevre. 850

r. Genefl. 719

Genifta.Wí/e Spartínm ibid.

Geniíla, ou Geiieílella. 718. 719

íf^.Genferych. 609

Gentiana major 8c min, 318.319

^ Gentiane. 3 ; g

^r;;?.Genrzian ou Bitterwrtz, , 318

al. Gerânio. 600

Geranium ejúfque fpecies. óoo.doi.^oz. <í03

^r;;2.Gerberbaura. 732,

Germandre íJí/ cheiiette. 4^r

crm.Ceys Raiiten. <559

^ Germandré. 190,449

ír;75?.Germanderkin Bathenger. . ibid.

Gerodées , ou oeillets des Jardins. 357 ^rz^.Gerílen. ly

GeíTe cultivée à feiiilles étroites. ^4ç

!?/. Ghianda unguentaria. 7x3

?rm,Giex\in. 133-

Giglio. 79

aL Giglio falvatico. S0.81

Giglio roíío falvatico. 8^

% Gilbarbera. 813

Gingidio. 114

d. Gineftra. 718.719

’• Gingidium. 114

' Gingidium Chíerepbiílum ibid.

Gingidium foliis Chserefolii. ibid.

ftl, Gioglio falvatico. 7

b/. Giraíble. 7^4

[. Giroiles , ou Çhervi. Z3 5

j

i

T A B L E.

Cith ou Melantium Sativum Sc Sylvefi: 104. 205 ItaL Gittone.

Ital. Giunco. k

It^L Gadiolo monacucie. 5

ItaL Glaílo domeílicc. 131. 13;

Gladiolus, Eníiculii5 Man, 5

Gladiolus Luteus , feu Acomm falfum. 41 Glaftum domeft. & Sylv. 132.. 15:

í>. Glayeul fauvage. 41

Fr. Glayeul puant. 4

Fr^ Glais ou Glayeul. ^

Fr. Gloucteron , ou glatteron. 3 45-3 V

Glyzirhiza Capite Echinato. 66o.i$6 Ital. Gnaphalio. 48

Gnaphalium Matt. Sc G. Bauh. ibic

Gnaphalium alpinum G. Baah, 48

Gnaphalium majus , Scc. G. Bauh. ibic Germ.GohQl magien. zB

Germ,Go\àitwsmx.7a. . 8

GoíTipium, Scc, G.Bauh. Vide Xilon. Gramen Aculeatum Matt. Sc G.Bauh, Gramen Agredis Matt. Sc G. Bauh. Gramen Feíluc^ avenaceum G. Bauh, Gramen Feftuca , Scc. G. Bauh, Gramen Loiiaceum , Scc. G. Bauh. Gramen Loiiaceum, Scc. G. Bauh.

Ffp. Gramma & Gramenha.

Gramen raannas , Scc. Matt. Sc G. Bauh, Gramen Nemorofum, Scc. G. Bauh.

Gramen Parnaííi Matt.

57

Ital. Gramigna.

Ital. Gramina di ParnaíTo.

57

Ffp» Granadas Romanos.

77

Fr. Graine de Caiiarie.

3

Ital. Grana de tintori.

74

FJp. Grana para tennir.

74

Germ.GY2.na topíFel.

Fr. Grand Oeillet d’Iude.

J7

Fi

, T A B L E.

Ff. Grame d’Ecarlates. 741

Cerm:Gra,iz, ^

Fr,Germ.Qi:a.úol3„

Gratiola,Giatia Dei Mm. Sc G. Bauh. ibid.

Gracteioii.

Greniil grand & petir.

Grenadier.

Grenoüillec.

Grillecs blancs.

Groifelier.

Germ.Gíoíz baldriam.

Germ,Gi:o{z Klcten.

G^?^w.Grofz Salboy.

Cerm,G]:oíz batengei*.

Cerm.G]:o{z fcheílvvurtz.

Germ.GnoíY Welfch Pimpernell.

Gruinalis, Vide Geraiiium I. Matt. Germ. Gmnàvvmtz , ílreiíFvvurtz.

ItaL Giiadarello.

Ft. Guede ou paftel.

Itd, Guiggiole.

Fr. Guimauve.

G^m.Guidin Vundskraur. Germ.Gxíwiztl.

Efp. Gufmas di Tierra.

Fr. . Guy.

H

T T Aarílraiig fevvufenchel. jerm. 1 J Habein. j^m^.Habichs Kiaut. j^fw.HagappíFelbaum. jerm.Ha.gçn.dom.

Haja.

W, Haíicacabo.

Haiimus vulgaiis ClufiG. Bauh

47i

^34

&473

771 6 1

79^.796

i6%

34S 4M 44.9 zoz 2^0 <íoo 138 'II4 131. 133 779

59^. & 599 493 -477 68^

743

218

2.9

l6s

806-

793 740.& 8^1

16 ^ 148

íí-m.Hanefuíf Drufvvrtz. 2^2. 2^3

j^r/;2.Harel vvurtz.

?ír/».HarenfFuíI', ouHatzenkee.

I Haíluia regiaAfphodeius Mfítt. 2 9

I Tome II.

3

T A B L E.

G^;;?.Haurvvurtz. Efp. Hava.

^10

^Ò9

710

5ST

575-57^ 577 íhiá.

Gtrw.HecKclKraut , Havvhechel.

Hedera CilliíTa Matt- VideSmilax.

ItaL Hedera.

Hedera ejúfque fpecies,

Ger^.Hederich.

G^m.Hederich VVilderfenff.

Hedyfarum fecuridaca Matf. Ger^w.HeideKorn.

;Ejp. Helecho yerva.

Heleniiim, ouEnula Campaaa Matt.

G^r;». Hei ichryfun.

Helichrifum Matt.

JV. Helichrifon.

Helichrifum Italicum Matt.

Ital. Helichrifo.

Heliotropium maj.& minus Jtd- Heliotropio.

Helleborus Aibus Mm. & G. ^emh. 317 Helleborus niger MMt. & G. 13*314

Helleborus niger tenui folio,&c G.-B^///:?.3 \ 6

99

^54 37 671

505

480 ibid.

1^4

ibid.

ibid.

45P.4^o

ibid.

Tr.

Helleborine fanicula^ facie G. Helxine , ciíTampelos Matt. Helxine , Perdicium , &c. Mm* Hemerocale jaune.

Heir.erocalis Lilium Sylv.I. M^t, Hemerocalis Lilium Sylv. II, Matt, Fr. Hemonires.

Hemionitis Mm. & G. ’~Bítuh. ^p&í.Heparica. Vide Lichcn Mm<

Fr. Hepatique,

3L5 553

ISO

80

ibid.

81

66í

ibid. 680 6i6.Sc 6S0

Hephtaphyllum. Vide Tormentilla. Herbe à cent maladies.

Herbe a cotton.

Herbe à éternuer.

Herbe au lait.

Herbe aux Puces.

Herbe aux Perles ou Cremil Herbe aux Poulmons.

61^ 58^ 481. Sc 4^^ 498

538

487. & 489 471. 475 47 5*47^

43<^

Uo

6i?

90

I07

12^

^5^-138

T A B L E.

Heilje aux Puces.

ÍV. Herbe aux Mittes.

Jr. Hei be aux Scorpions.

Fr. Herbe aux Poux,

Fr. Herbe à deux feiülles*

Fr. Herbe à éternuer.

Fr, Herbe aux Cuillers.

Fr. Herbe aux Tignes. Voyez Parelle. , ,

Herba benedida. Vide Cariophyíara.' x , >^^í)f.Herbe deja Corneille,

Fr. Herbe S. Jean. Armoife. jg^

Fr. Herbe de la Trinité ou Clavelée 2 r i Fr, Herbe du Chat.

Jtal. Herbá bella dona.

Herbe d Eprevier , Cichorée jâune. j J í Herba ga raria Mm, . ^ |

Herba Lurea Ital Herba giulia.^

Fr. Herbe jaune , gaude. j

7/^/1^/. Herba Lupa, Coda d i Leone, herba tora. or Herba Paris.

Herba paraliíis Arthritica.

Xtd. Herba Paris.

Herba pedicularis.

Herba Roberti. Gerauium 17,

Fr. Herbe íans couture.

Ital, Herba ftella.

Ital. Herba trinita.

Fr. Hermodate vray.

I Fr, Hermodatyle bâtard.

Hermodaóiylus falfus I Hermodadylus verus Matt.

\ -íí^cf.Hermodadylus. Vtde Colchicum.

Hérnia ria. Vide Polygonum minus. j Fr. Hei niaria, ou petite Corrigiole.

I Hertz gefpam Gífrw.Heyden,

GermMcyU^mVi. 140. &

Gírw.HeynifcK OU VVilde Lilien. g j

Qq iJ

2-74

43S

2-74

617

(ÍO3

32.3

47

68

ibid.

47

66

HS

ibid,

4/0

844

T A B L E.

Hieracium fruricoíum &c. G. Bauh. 1 6^

Hierva HyíTopo. 370

Hieracium minuSxí^í^íí. & G. BííhL 16^

Tfp, Hiergnoz. 75)9

Fr. Hieracium petit. \66

Ital. Hieracio , ípicialetto. 16^

Hieracium majus Soachiris, ibicL

Hierva buen Ortelena. 401

Xfp. Higuera. 80 1

Gírw.Himbeen 840

Himnulus. Vide Lupulus Matt. 5 59

F/^. Hinojo. 10^

Ztd. Hipocifto. 818

HippogloíTum 573

Hippolapathum Sylv. Matt. 13^

HippoíTeliuum, ou Levifticum ^ím. 2.3 2,

HippoíTeliuum. Vide Smymmm. 131

Germ.Yíixk. 3 5

Ger;?;. Hirtzung.^ 66^

Hirundinaria. Vide Vinceroxicum. 5^8

Gírr;? .Holiwurtz. 581

Holoilium Matt. 3

Holoíleum ftridiílimo j êcc. 32^

Ejp. Hongo. ^87

Gtr;;?. HopfFen. 55^

Hordeum Matt. 17

Horininum facivum & G. 417

Jtd. Hormino. ibid.

Horminum íylveílre. 419

Fr. Korminon fauvage. ibi(L

F/. Houblon ou Hobellon.

Fr. Koux. 749

Gfr^^í. Hunds Fraut. ^66

Ger?n MmiQxhiii. 454;

G^r/w. Hundizurigeu. ^66

Hyacinthus Botryoides. 55

Hyacinrhus comofus Matt. yx

Hyacinthus comofus major purpureus.ibid, Hyacinthus Orienrale Matt. 54

Hyacinthus Orieutalis. ibid.

T A B L E.

Hyacinthus Raremofus morchatus.

Tr, Hyacinthe Vaciec. 52.

Fr. Hyacinche opí Vacieí. 54

G^r;;2.Hyacinthen. 52

Hydropipeu períicatia Matf, 1 1

ItaL Hydropepe e pepe aquatico; ibid.

Hy-ofciamiis ejufque ípecies. Z80.2S1.& 182 Hypecoon Matt. 5 5? 9

Fr, Hypecoon, ou Guimauve. ibid.

ItaL Hyperico perforata. 510

Hyperrcum Matt. & G. Bauh, ibid.

HypocííHs Matt, & G. Bauh. 818"

Fn HyíTope. - 37Q

HyíTopo. ibid.

HyíTopum Matt. & G. Bauh, ibidr

I

Ital. T Acea. 3 ft

í Jacea ole^ , &c. G. Bank 49 §

Jacea heiba tiinitatis Matt. 3 5^-3 S 2*

Fr. Jafmin. 722

Jaíiiiinum vulgadus , &c. G. Baak ibid.- Iberis Cardamant. Diofcor. 10 f

Ital. Iberide lepidio. ibid..

G^m.Ibifch odei* Eíbifcb. 59^

Ibifcus 0u Ebifcus, Vide Alchsea, ibid^ ItaL lE

Ilex Aciilata Scc.G.Bauh. 748.749

llex Arbórea. Matt, 6c G, Bmk 747

|Fr. Imperiale. 238.

\ltal. Imperatoria. ibidi

' Imperatoria major Matt. 6c G. Bauh. 23 ^

'Ital. Inde falvatica, 43

G^rw.Indianifch biumen. 177.17&

Germ.lndiânfch. ou Turkifchkorii. 3 2

I Inquinalis. After Attieus. 491.492 i Indbus fativa Anguílifolia. 16^2

Fr. Jonc commum to

uE/p. jorgilim Alagria. 3Ó'

íB*. Joubarbe arborée. 510.521.512.513.524:-

i ' Qjl iij

T A B L E.

Itnt Iride , Ciglio , azuro. 50

Ital. Iride falvatica. 43

ItaL Iride, o gladiolo, Giglio, Azuro, o Pavonaz- zo. 42.

Apot Aúngxis^ 707

Ital, Jringio» ibid.

Irio 'PLiniu 1 1 5.

íris bulbofa latifolia 50

íris domeftica ^íatt. & G. Bauh. 42,

íris Sylveftris minor Matt. ôc G. Bauh, 44 íris Sylveftris Matt, 43

íris tuberofa folio Angulofo G,Bauh. 47 Ifatis, five glaílum , êcc. G. Bauh, 131.133 Gfr;w.Ifembaum. 8^1.

Gé^r;?2.Iíopi íirchs. 370

ItaL Ifopiro. zoé^

» Ifopirum Matt, ibid,.

Fr, Ive mufcate. 452.

Ger;;2.Judea berfcber. lé"^

Fr, Jujubes. 77^

Apot.lnjubx majores , &c. G. 779-

1t. Jujubier blanc. 818

Ffp, Juncia de olor , Juncia Avellanda. 14. Juncus odoratus Matt. & G. Bauh, 1 1

Juncus Mííí. & G. 10

Juniperus Matt, & G. 850

Fr. Juí^uiame. 180.181. 5c 181

Irai. Juíquiame. K ibid.

Apet.^XT Ali & Alkaii falicomia Matt,Sí G.Bauh,

ix 53^

Kali fpinofa aífinis G.Bauh, 537

G^«?.Kalmus. 45

Germ.K2ln\m ou Gelb Wairerlilien. 4^;

Gfr;?:.Xapperen. 841^

Gí:r»í.í:appis Kraut ou hault iCohl, 330

Gfr;?? .Kaitendíirer. 704

G^r^í.Xatpembalfam. 403

Gfr;w.lCatennepr. 4^4^

Gfr»?,Keim blumen. mortemblumen. 4^^^

Gí?rw.iCergbauni, 745

T A B L E.

‘jípêt. Kemies. Vide coccum infecl, 74S

Gmw.Keuroler fer magíamen, 186^

G^rw. KelteiTibauiii. 758

G^/».Kichern. 64 s

Gm/j.Kirfcheabaum. 710.787

Cerm.Klehkrãm, 6^^

G^r;?? JClee Wilen lee, 611.611*61^

G^wj.Klein ErdtnüíT. 69

Gíy;;?.Kleia Klecten íproz Cletten. * 550

Ger/;?. Klein badrian, 2.^4

G^;w. Klein monKrauc. 6j>

Gfr»3.Klcin matter VVurti. 339

GíWJ.Klein rapunczel. 5> í

Ggr»7.KleÍQ foncQ VVirbert.

Gfr/zj.KnabenKiauc,

Gír/». Knoblauch. 7^

Gw/w.KoríFel Kraut. 1 2. f

Cer»?.Kornblun , ou Komblumea. 4 9 7 . y 00 Gff/;2.KomroreQ. 186.3^^

Gí?'>».Kracnanglin. ^ 177

G^r?».Kraenfuck. 313

Gír;;?. KrauíT, olh, ou VVcríich. 1 3 1

Ger/w.Krebsblumen , fonnanuvirbcr. 45^

Ger/w. KreíTen Gartenkreíf, 119

Gfrw.KrelTe brunkreiTe , ou WaíTeiEreiTe. iro

1 1 1

Gfrwj.Kreutz Kraut. 319

G^/^.Kreufzber. 7 9f-

Gw;#.Krichen Phaumcmbaum. 7^7

GfTA??.KrotcenKrauc fraubenKiaut*. 18?

Gfr//?.Kummel. 197.107. log

G^w.JCumel faturey. 371.& 3"3

GfrT^.lCunigundKraut. ' 381.383

GermJZmhíT. 390

L

LAbrum Veneris: Vide Dipfacus. 7 04

Laduca ejúíque ípecies. 157

Germ,k2.c\i\\ . 71

iW- Ladano , o dano, 819

Qji

TABLE.

Germ.L^fendel,.

Lagopus,/^;^ pes Leporinus. 6i^

Germ.L^icK, & La^ucx. 155.15^.157

Fr. Laitte:ons & eípeccs diveiTes. 158.159.167

Fr. Laitués & efpeces diveríes. 155. 156. 157

Fr. Lampfaiie fanué blanche. 99

Fr. Langue de chien. 466.470

Fr. Langue de Cerf. 663

Fr. Langue d.e Serpent, 6.65

Ital. Lapfana. 9^

líal. Lantana.

Lapa horteníís G. Bauh, Vide Spinacia. 137 ^pot.Lâipa. major, vide Peifonnata. 345.34^ Lapa minor, &c. Vide Xanthium. 350 Fr. Lapais fauvage, pacience. 136

Lapatum Oxylapathum, &c. G. Bmh. 13 8 Lapadium Aquat. folio Cubitali. 136 Labaca. ibid,

Ffp. Lapazio o rombice falyatica, 138

Lapola maggiore. 345

Itfil. Lapola minore. 5 5^^

Lam piana 99

-<í/?í?/.Larga. Larix, ^ 858

Larix Matt. ibid.

Itd. Larice. ibicL

Lathirus latifolius G. Bauh. 645

Lathyrus Arveníis G. Bank 647

Lathyris major Matt. & G. Batih^ 549

Ital. Lavanefe ou Lavaminii. 659

Ital. Lavanda. 368

Fr. Lavende. ibid.

Lavendula Matt. Sc G. Banh. ibid.

Lavendula latifolia. Vide Nardus Ital. 3 67 Laureola. 808.809

Ffp. Laurel. 807

Laureola folio deciduo G. Bauh. 809

Laureola lemper Vircns G. Bauh. -808

Laureole mâle & femelle. 808. 809

-^pí?/.Laureola. vide Chamxdaphne. ibid.

Tr. Laurier. go/

Ita>L Laurier Alexandiin. çyo

ItaL Lauto. goT'

Lauro Alexandrino. 570->

Laurus Alexandrina, &c. G, Bmh. 573

Lâurus Alexandrina, & Idxa Mjííí» 570

Laurus Alexandrina altera Mfitt, 574-

Laurus vulgaris hUtt. & G. 807-

Gír;^.Leberkraut Edelle berkraut. ^ií>

Lechuga d’entre los Planos.

Ledum Ladanum MMt, 6%^'

Germ.Lein flach. ^6 f

Leon topetalon Mau. Sc G. Bauh.. 6 1 6

7í/í/. Leontopetalo. ibid,.

Leontopodiurri Matt, 4^5

í>. Leontopodion. ibid,.

Br. Leontopodion bâtard, 4B4-

Efp, Lengua Cervina. 6^3.

Ital. Lente o Lenticchia. 64^;

JtaL Lente di palude. ^81.682,:.

Efp. Lentejas. ^45>-?

Lens Matt. Sc G. Bauh ibid,.

Lens paluílris M/Íííí. Ó81.682,-

Lenricula paluílris, Scc, G. Bauh. 6%^

Br. Lentille*. 6^^^

Br. Lentille d’eau. ^81.6.82,-

.«^■^^í.Lenticula paluftris vulgaris , &c. G. ibid.

Lentircus M^tt. Sc G. Bauh, . T^'4^

Br. Lentifque. ibid-;:

Lepidum Matt. Vide Ibexis; , 104;

Lepidium latifoliumi. 104,.

Germ.BQYch^vib2Lum. . 858 ;

Bfp. Lerio Amarilla, &.8k

pai. LetiícOi 72.4-

Germ.LQUch krobranchi ^ 1 2. 8^

Mal. Leviftico.

Leucoium álbum Man. &• G. Bmhl 3 5 1 ;

Leuco i um balb ofuai ma j G.Bauh. 6-'ê^

Qjl',?-.

T A B L E.

Leucoium bulbofum vulgare.G. Bmh. 6t teucoiuni bulbofum mu' rifolium.G.^^Ã/?. ;t-

Gerw Xcnffkh\-3.nt & fpeícheikuaut.

Leufticum vulgar e. G. Bmh.

Bfp. Lhantten,

Libaiiotis ferulse folio femine Ang. Libanotis latifolia altera, &c. G.Bauh. Libanocidi fecunda íimilis,&c.G.^^/í'' Lichen Matt. & G. Bmh.

Itíil. Lichene,

Germ.l^iéõQ Scokel.

Br, Liege.

Br. Li erre diverfes efpeces híil. Liguftíco.

Ligufticum. Matt. & G. Bmh. hííL Ligufto Guiílrico.

Liguftrum. Ma,tt. Sc G. Bauh.

Lilac ou fyringa. Matt,

Li li um crinura & leirium. Matt. Lilium Convallium. G.Bauh. ^7 Lilium fíoribus refíexis latifolium. Lilium inter fpinas.

575'

ItaJ. Limone.

Br. Limoine.

Germ.Bimowçm,

Br. Limons.

Limonium Matt., Sc G. Bauh. hal, Limouio.

Br. Líb.

Jtal. Efp. Linaria.

Linaria , Boyez Ofyris. Matt. Linaria vulgaris Lutea. G. Eauh.

318.52^

768

ibid.

32.9 518 , 811 364 ibid. ibid.

518

Linaria minore ou filiqiia. Vide Sferra Ca-

vallo.

Br. Linaire.

Germ.lÀvíàç. Buxbaum.

Gertn.Vinàt ou Lindembaum,

Lingua Boyís. Vide BugloíTum rerum.

3 ^4

825

7yo

4^7

T A B L E:

Lingua Equina. Vide Hippogloííum. ^75 ^pí)!í-.Lingua pagana , vide Billingua. 3 5

^pôí.Liugua crimina & G.Bmh. 66^

Uai. Lingua ferpenrina> M^ít, 5

Uai. Lingua di Cane. ^66

Lingua Canina. 470

Efp. Lino. ^ 3 ^ S

[r^/^/T^Xinfen unkraut. ^54-

Cer/^íXinfen. 6^^

Linum. Matt. & G. Bauh. 3^7

^p^jZ-Xiquiritia. dulcis radix. 660.661 Efp. Licio Cardeno, & rpadanal. 41. 4^ -

Fr. Liferon. 561.56^3

Fr. Li fec grand , ou Liferon. 550

Fr. Liferon de vigne. 55

Fr. Lifec picquant. 55^,

Lithofpermum majus & miniiS'. 47 1. 47 3 Ttal. LichofpemK). 472*

Fr. Liueíche. :2.54

G^r^?2 .Loe ffe Ikrau t. 115? /

Loiium Zizania & Ara. MMU 6

Ital. Lonchrtide. ^74

Fr. Lonchitis afpre. ibid.

Lonchitk afpera major. G. Bmh^ ibid,

Fr. Lonchitis bâtard. ^75

Lonchitis folio Cererach. G. Bauh^ ibid,^

G5r;72.Lorbeerbaum. S07

Ital. Loto A Ibero bagolaro. 782..

Loto domeílico. 6zj

\ Lotus , Africana. Matt. Sc G. Baah. 7^3 <

Lotus & Cletis, háátu Sc G. Bauh. 782...

j Lotus, Millelotus.-G.

[Fr. Lotus fauvage. ^30

Lotus Urbana. Matt» 6i:j

jFr. Lunaire petite. 66y

\Ital. Limaria dei grapok) o fegatelloi- - 66jr

I Lunaria minor. Matt. àc G. Bauh» - ibid^i.

[Fr. Lupin. 452,1

\XtaL Lupiiio; 4 5221

; Q.q : ^ j

T A B L E.

Lupinus fativus. Mm, & G. Bnuh, ibid. i5f;í/. Lupulo biLifcandole.

Lupulus. Mm. & G. 'Ba.uh. ibid.

Lupus falitariuni. Lupulus, ibid, Luceola he:ba íalicis folio. G. Bmh. 114, Gmz2. Luxgenkiaut. 475. 47^

Itd. Lycio.

Lycium, & G. Bauh,. 837. 838. Ital. Lychnide. ^ ^4,

Lychnis fegetum major. G. PW;, 3 ^6 Lychnis Sylv. &c. G. Bmth. 3 ^ 5^

Lychnis coronaria. 6c G. Bxuh, 354. Gcr/^^^.Lynen, 563:

G^^-^.Lynen ou Waldieben. 5(^1:

Gm;2.Linkraut ou haniKiaut,. 3 ^4^

ÍV. , Lys. 7^^

ÍV. Lys fauvage, 8 1 . 8

í/. Lys d’Eíl:ang. 3 3 p,

Lyíímachia luthea major. 44

Lyfimachia, cornei lle, Soucy d’eau. ibidi. lid. Lyíimachiai ibid.& 447

M;

\ /fAceron. 2.3 1

Itd. iVÂMacerone. ibid,

Gérw.Mafcichsbaum», 724

Itd. Macha] ep , 788

G^r;;^.Magíamen, igç:

Mahaleb. Mm,. ibid^

G^r;w.Maioian Meyren.

Maiorana tenuifolia. G. Bmh. 3^93 . 3 5)4 Malanzane. 275

G^rw.Malanrzan., ibid.^

Ital. Ejp. Ma lua. ^^4.

Malva major. Matt. & G. 59 j

Malva fativa. 594

Malva Sylueft. 3ím. &G. ibid*

Malnauifco, 59^

Malus aurantia. AÍííí. & G. 7^9.

Malus Coronea. M^tn. 6c G. 7^^

T A B L E.

Malus Limonia. 3íatt. 3c G.Bauh, '^6t’

Malus & Pomus. ^víatt. & G.Bmh, j6 5 Malus Medica. 7^7'

Malus Períica. Mortt. & G. Bauh. 773-

Malum punkum. & G Bauh, 77 1

Mançaniila. 183-

Ital. Mandolo. 775-

G^r»2.Mandelbaum; ibid.

^fp. Mandioiiho. 8o^*

Mandragora mafc. & foemina. 278. 179- G^r;?7.Mangolt & PieiTem,. 141^

Jgfp. Maníana.

Ital. Margaiita. 479.

Fr. Margueuice , Pafquctte;' ibid.

G^rw.Maiien diftel. 6$6.S>c69%

Marien Roftin. 354.

Fr. Maioii ou Maiiol d^Angleterre. 392.-

Fr. Mar jolaine d’AngleterL'e. ibid.

Fr. Marjolâine gentille. 393.

E/^. Marones. 73^.73^

Fr, Marrone j Efpargourte. 180

Martagpn , liiium Sylveflre. 82.’

Marum. M-iíí. 392.^

Marrubiimi nigrum , album, 41 1. 4 1 5

B*. Manube. ibid,.

Jtal, Bfp, Manubio-í ibid.

Fr. Maííe. 24

E^‘. Maftuerço fel uage o Meníliio; 10 5

G^r;;?. Mafzlicben Zeitlofen. 479

;Efp. Matabalua. 247

Ital. Matiicaria o Amarella. 180

Efp. Matricaria , megaça , o margaça; ibid. ./í^pí.Matriacaria , vulgaris. G. ibid.

Matri Sylua. V4de Peraclymenum. 56 5

Gem^.MâtthKumich , FeldcKummel. 245

Fr. Mauve. 594. 595

G^r;w'Maurebaum , ou Epheyy, - 57^

G^rw. Mau Kraut. 150

G^r/w,M^ulbeerbaum,. ^04.805

T A B L E.

Efp. Mayos , flores. 52.. & ^4.

IM/. Mazza di Cavaliero. 170

Mazza forda. 24

G^r;w.Meetzen violens ou Elavvuioleii^ 347

Médium viola niarina. Mm. 58

G^r;72.MeeL' Zvvibel. 7 j-

Ger;».Meerriccien. 101

G^r;>w.Meerhirrz Srcinfomen» 471

G^r;».Meervvinde Mickoil. ^ 5:4

G^rw.Megerkraut. 6^^

Bfp. Mejo , miyo. 3^,

líal. Melagrano. 771

c^^^^.Melano Piper. Piper nigruiu. 731

Melanthium fativum & Sylv. 204. loç Meleagris Dodon. 64.

Ital. Mele Cottogne. 7^^

Ir. Melefe. 8y8

. M e 1 i íTa Ci ti a g i ne. 408

MeliíTa horteníis &: longa, G.Bmh. Vide Apiaftrum, ibid. & 409

Ir. McUífe. ibid.

Germ. Meluon. y 8 8

liai. Meliloco. éi8. <^29

Fr. Melilot vulgaire. ibid.

E/^.Fr.Melon. 5 8 8.

Melo vulgaris. G. Bmh»- ibid.

Itd. Melo j pomo. 765

Melongena , mala In fana. 27 ^

Ffp. Membucllos marmellos. 76^

liai. Mendragora. 278. 279

Fr. Mendragore. ibid.

Ffp. Mendragoia. ibid.

Mendia I. & ll.Matt.SíG. Bauh. 401. 402 liai. Mentba Romana e Syfembro. - 120

Mentha Gradea. Mati. Ôí G. Banh. 400

liai. Mentha. 401,402

Mentaftrum. G, 403

lid. Mentaíh'o. ibid#

T A B L E,

^ Metithe. 401=. 40:2»

^ Mente fauvage. 405

Metcorella. i Si.

Mercurialc ou Choux de Chien. 1 5 3

^ Mercuuiale vignoble ou Vignette. 1 5 1 .1 5 2. fp, Mercuriale Lutiga muetta. ^

Meixudalis mas òe foemina. Míttt. ^ G.IBmh. ^ I5I.I52.&: isi

’(?rw.Mertzen, violens, ou.blauuuion. ' 347

’^r;^.Merczen, Bluomen, ou Hyacinthen. 5 4

’íy/??.Merveiíle mafle & femelíe •^m.Mertzeiibluomen.

Mefpilus. yiMt. & G. Bítuh.

Meípilus Apij folio , &c. G. rem.Metram , Mutcerkraut. ípõtMcu,

Me um. Matt. Sc G, Bmh, r. Meurier blanc Sc noir.

?írw.MeuíTurlin. ít-^';72.Meyenbluii.

?er/7;!.Meyer ou Meyetkraut.

?6T???.Meyn:ervvuit:z, ml. Miglio. j^r^T^.Mildmotem.

Milielotus. Matt. Sc G.Baíih,

Miiium. & G. Bmh..

Milium íiidicum. ÂUtt.

^/:(?í.Milium folis.

Ft*. MillegLaine herbe à piment,

Fr\ Mille-YeüiHe,ou herbe militaire.i 9Z.& 193 Fr. Mille-feiülle aquatique I & lí. 195.I9ÍÍ

Millefolium Tomentofum, Luteum. i 94

Millefolium aquaticum I. 1 1. G. Bmh» I9S-I9^

Millefolium. G. Bmih. 1 9 1. & 195

^í>(Pí.Millefolium Achilea. Mm» 17 í

Itd. Millefoglio. 19^*^ 93

Br. Millepertuis. 510. & 312-

Ir. MiUetoumil. 3 3

579.580

52^

7S9-&791 792. 180 2 TI

2 I t

804, 80Ç 48 r 571 143. 144 131. U 2.38

35 11 <> 629 33^ 34 47 5 189

Tr.

54

Urbana.

T A B L E.

Mlllet d’Inde.

Milíelotus (j. Bxuh. Vide Lotus

^2.7

Mieis maculofa. Mydropip,

Germ. Mo k e n k rau r. .

Germ.Mokx^w iCurmel.

Gfr/».Molten & Milten.

Tr, Moly bulbeux.

Moiy bulbofa Diorcoridi; j Gí’r;?;.Monkiaut 0/^ Monrauteii.

Tr. Monnoyere ou herbe à cent maladies, G^r?72.MooiTBaum Mooíl.

G.rm.MooíTbâum: 6S4. 68^

Tjp. Moral mota dei moral. goa. 80 ç

Tr. Morelle. i6j

Tr. Morelle ou Solatrum commun. 171, Tr. Morgeliiie ou Mourron. 454. 711.711 Jial. Morobianco & nero. 804. 80 e

Morío di Diavolo. 49 s>

Itul. Morfo di gâllina. 711^

Apot. Mox(ns Diaboli . F/W^ Suecifa. Mutt. 49^,

116

437

210

78

y6-

66 j

^86.

Tr.

Tr.

Tfp.

Morfus Gall^. Anagiris.

Mort aux Chiens.. ^ 66. 6j

Mort du Diabíe. 45,^^

Moruges.

Morris Alba , & nigra Mm. G. JBauh. 804-. 805

.Apot.Moms Ce] Cl. vide Morus alba, GermTAòCcsLxeiií OM Mufeat NuíT.

Ital. Mofeo.

G^r^^.MofskoIben, ou .Narrencoiben.

Tfp. Moftaça. líai.EJp. Moítarda o fenape.

Fr. Mouroii mâle & femelíe.

MoníTc terreíle, & en arbre.

Moutarde ou fenevé blauc,.

Moiuarde Íauva2;e,

Mu. °

Muguer.

Tr.

Tr.

Fr.

Tr.

Tr^

804-

730.

679^

^4

IIO.I I I M- 1 la*

45^-457'

678.679

1 i.o T I 2.

2 I I."

57 E

T A B L E.

Tr, Muguet petit. f

GermMnnch. Hoden,. 3 37

Í7^r»?.Muntz. 401

GermMunz WaíTer Muntz , ou Bach Muntz*

110

:Efp. Miuta Rajam. 8 2. a

Mufcus marinus Matt. & G. Bmh. 684,

^85

Mufcus reiTcftiis Sc avbor Mau, ^7^

Myagmm bâcard. 12^

Myagrum fativuni G. Bmh^ ibid.

Myrica TamarixM^íí. 843

Myrrbis , fi%;e cicutaria MaU. Sc G. Bauh. 252

Myrthe. 820. 821. & 822^

Myrtilius 824

2^/2/. Myrtiilo. ibid^

Jtal. Myrto. 820.821 & 82^

Myrthus ejufque fpecics MaU. Sc G. Bmh^ 820. 821. & 82.2.

N

T Aberkraiit.

Bfp. Nable.

ItaL Nabo Redundo.

Gí?r;».Nachtfehadt.

G^r/^.Nagelkrauí: , MeíTobilia^,

Ital. Napello.

Napellus Matt,- Napiis Mau.

ItaL Napo , o navone.

Mfp, Naranio , toronio.

NarciíTus ejufque fpecies Mau. 5^. 57. 58. 59- ^o. . ^2. 63

NarciíTus ejufque fpecies G. Bauh. ^6. 58. ^9.Sc6^

Fa NarciíTe efpeces dlverfes. 5^. 57.

61. 6 z . Sc 6^

Germ. Na-vciífcn RoíTui.

\UaL Narciífp* \6c

T A B L £•

Tr, Nard d*Italie ou afpic. 5^7

Tr. Nard bâtard de Languedoc. 1 3

Fr. Nard de montague & Celdque. i6^.6ci6^

ItaL Nardo.

Itd. Nardo ípigo. j2,

Itd, Nardo moarana. 2^^

NardusA/^íí.

Nardus Mçm, & G. i 3

Nardus Celrica

Nardus Italica mcítt. ^67

Nardt^ riiontana G. Bmh, 16 f

Nardus Sylv. 341

Ifd. Nafturcio Agrefto. 119.

Ffp. Nafluerco o mal pua. 1 1

-íí/’í>/'.Nafturdum, viâe Sif/mbrium aquat. 'nu 121

Naílurdum ejufque fpecies G. Bmh, 1 1 J 10. 1 1 1 . & 1 2 3

G^f^^.Natterv vurtz. 3 2.7. & 3 3 5-

Fr. Naveau ou navet. loa

Ffp. Neguilía. 204

G^r;w.Nelchken.

-<í/>í7í.Nenuphar. 331.

Nerio- Oleandro. 81^

Nerium Rhododendrum 81 f

Fjp. Nefperas. 7^9-791

G^r^^^.Nefperbaum. ibid.

Fr. Néplier. ibid.

Itd. Nelpolo» ibid,

Germ.NeíFcl. 41 ^

Ffp. Neveda. 40 j

Nicotiaua major latifolia. 283

Nicotiana. Vide Tabacum. ibid.

Fr. Nicotiane , ou Tabac. ibid.

Nicotiana mi iior G. 282

Fr. Nielle bâtarde. 3^^

Fr. Nielle poivretce_ 2'04.io^

Gej^/^í.NieíTvvurtz.- 107.317

.^/>{?í.Nigella. 204.205-

iml

Ttítlm

Fr.

Fr.

Fr.

Fr.

Efp.

Fr.

T A B L E.

Nigella anguílifolia G>Bíiuh. Viíe Ifopi*- rum.

Nigella. flore minore fimpl. cancUJa.

Nigella anguíliiolia flore majore.

Ninfea.

Noce índia.

Irai. Noce Metella ftramonia.

Ital. Noee moícata.

Efp. Noce de la Terra.

TtaL Noci.

Fr. Noi ferres terreflres.

Noifecres avelanes.

Noix d’índe.

Noix merelle.

Noix Mufcade.

Nombril de Vénus.

Nofelhâs.

Noyer.

Nuces avellan^ ^jíve Vonúcx Nucivolare.

Niiezes.

Nueza & Nuerca.

Nuez Mofcada.

Numularia Matt, & G. Bítuh*

Apou^ux. Vide Nux juglans.

Nux Indica Matt.

Nux juglans Míitt. Sc G.^auh.

Nux Metella Mitt.

Nux Mofchara G.

Nux Myriftica Mait.

VVelnufz.

Nymphxa parva , o alba minor. luL /^Chio di Biie.

V /Ochius folio InregrOj&c.G.Tíí//^. ^44-

G^r;?;;.Och fengung. 468.469

Oculus bovis F/í/e Buphtaimum. 181

Ocymaftrum > feu Ocymoides Matt. 5 f f Ocymuin magnum , Sc parvum G. Bauh,

Itd.

Ejp.

Bjp.

Bfp.

zo4 104

lOÇ

331

%6y

177

730

756

49

737

867

2.77

730

515.515

49

73^

737

ibid.

736

i57

730

y8^

736

867

7f<

2-77

730

ibid.

73<^

331

y

T A B E E.

G^r;».Odermenich.

Fr. Oeil de beuf. jg^

Fr. Oeil de chat , ou mourron vioíet. ^6o Fr. Oeillec d’índe grand & petic 177178 Fr. Oeiliecpaíreiofes.

Fr. Oeillecs fauvages.

Oenanthe & fpecies. 157. igo

Oenanthe Apii folio G. Bauk 2 5 g.

Oenanthe acjuatica G. ííiaA. lío

Tr. Oenanthe (puatte eípeces.z 57.1 5 8.2 59.16o G^r;».Oepíel. ^

Ffp. Ojo de Buey. ^ g

^/>í>/-.01eander. vide Neriuni. g j ^

G’^m.01eandeiboon.

Olea ejúfque fpecies Matt. & G. Bmh. Siá’ Siy, &8i8

Oleaáellum. Fide Châmalaea Matt. 8ia Germ.OViYTQwhzxim. g^^,

Fr. Olivier domeftiqiie. 81^.827. & 818^

Ffp. 01iv'o Azeytuno.

Itd. Olivo donieftico. 82^.8i7.&828

hal. OIrno.

Gnofma Diofcorid. *

OpbiogloíTum Matt. Sc G. Bauh. 66^

Ophris Matt. & G. Bauk

Germ.Ova.nt StQnckYSLm.

Fr. Orcbanerte.

Orchis ejíifque fpecks. 84,.8 5.8^.87.88.8^ Ital. Orechia di Topo. ^gj

Bfp. Oregano. , g«.

Fr. Oreilie d’Ours.

Fr. Oreilie de Rar. Voyez. Pilofele. 48a

Fr. Oreilie de Souris., Vojez. Aurícula muris.

Fr, Orge 2.7

Fr. Origan diverfes efpeces. 388.38t?.&3^o Fr. Qrigaii de Bouc. 3

Fr. Oranger.

Ffp. Oreja de Raton yerva;

7^^

481

T A B L E.

Origano. ibid,

Of iza báíttt. 3 I

Orme. 751

T. Oiobanché. 91

Orobanche ou Er vi anbina ^att, ibid. "r, Orpiii Reprife. 52,9

tal. Ornitogalo o latto di Gallina. 69

Ornichogalum Matt. ibid.

Ornithogalum umbellarum album Matt. Sc

G. Bauh. ibid.

^r. Ortie puante. 414

tal. Ortica morta. ibid.& 41 ç

íjp. Ortiga muerra. ibid.

T. Orvaille. 417.42 S

ifp, Oruga , Aruga. 108

'4al. Otzo. 17

Ofyris Matt, 3^4

Oxalis acetofa major ^ minor. Matt. 134.

135 ^

Oxyacanoba 011 Acura fpina Matt. 793 7'. Ozeiile , Vinette , ou SaÜette longue & pe- tite. ^ ' 134.13 5

P

ifp. T) Aya de la Mecay paya di Camellos. 1 1

'r. I Pain de Cocu.

ífp. Paldmilha. 15^9

T. Pain de Porceáu. 583

tal. Palma. 8^3

Palmaf iúfque fpecies Matt. Sc G. Bauh.26$. 86^4* 86^^. Sc %66

Palma Chriíli. Vide Satyrium Royal. 89 Palmes. 8^3

r. Palmier efpec«s diverfes. 8^3 .8^4 8^5.8<í(í Panaces afclepium Matt, 144

'tal. Panace afclepio. ibid.

'tal. Parnace Cbironio. 50^

T. Panaces de Chiron. ibid.

Panaces Chironiumjjíx/^ ilos folis. ibid.

A

T A B L E.

IteiL Paiiace Heraclio.

ÍV. Panacée.

Panaces Heracleum Mau, íbid.

ÍV. Panais a Afclepie. 244

Fr, Panais ou Paftenade. 233

Panax Coíünum. ,BmL 239

Panax Sphondyilii G. Bauh^ 140

Bfp, Paniquifo de flor blanco. 103

Fr. Panic. ^ ^

Fr. Panicaut marin. jo6

Fr. Panicaut ou Cbardon à cent têtes, 707 Panicum Mau. 3 5

Panis Porcinus Vide Cyclamius Mm. 583 Ital.Efp. Paniz o Panizzo. 3 ^

Panis Cucul.F/dí Trifolium Acetofum. 615 Xtal. Pan Porcino. 583

Papaver horcenfe ejiiíque fpecies Mau. 8c <<^.Bauh. zS^.iS^.&iSy

Germ.Pãpel.

G^r;;?. Papperbaum , Meirzaíbetbaum. 75^

Fr. Papier. 23

Itcã. Papiro. íbid,

Efp, Papoula ame pollia. i8tf

Papyrus Mau. 13

Efp. Parella. 13^^

Fr. Pareille 5 patience íauvagt. 138

Fr. Parietaire. i ço

.^poí.Parietaria. ibid,

Parronichia, Riita parieruni. 6jo Parronichia altera Mau. 5 1 9

Ital. Parrondello o porro falvatico. 74

Fr. Parthenium Mau. 180

Pas de Cheval ou d’Afne. 343

G^r;;í.Paiflebeer Sarich. 7^4

Fr. Paflefleur. 288.189

Fr. Paíferage. 104

, Fr. PafleveloLirs. 149

Fr. Paftel ou guedc, 13 1.13 5

T A B L E,

Fr, Paftenade ou CaiTotte fauvage. iio.iti jír»2.Pafl:enen , ou V Vild Pafbeney. iix

j^m.Pafteuey. 2.33

'ifp. Ital. Paftinacá. ibid.

W. Paílinaca fativa. 2-2.2.

Paftinaca fativa latifolia. 2-33

Paílinaca Sylvefl. 22.2.

Paílinaca Sylv. G. "Bmh, 234

Paílinaca tenuifolia G. 212. 22.3

"r. Pâílute de Chameaux, ii

"r. Patience lapais fau vage. i3<?

Paílure de Cerf. 2.3 4

Patience fauvage. Tí^j^e^Par-elle. 13^.138 T. Patte de Lion.

W. Pavero domeílico, errat, ôc comuto. 285, 28^. & 287

FV. Paume de chiiíl, 7^4

ir. Pavot 5 efpeces diveifes, 28^. Bi 287 Peâ:en Veneris 2,2^

Peóline de Venere. 226’

Peigne de Venus. ibid.

^/>0í.Pelecinum. Vide Hedyfarum ^ 5 4

T. Penfée herbe de la Trinité. 3 5^*352-

Pentaphylum album hAíitt. ^ i ^

'ml, Peoiiia. ^14

?^m.Peonien blumen. ^14

'í^/. Pepe monrani,

Y./í^/. Peplis. 54^

Peplis , jz-uê Peplion Mcitt. ibid.

' Peplus M/íJíí. & G. 547

v'' Pepo Níatt,

tcd, Pepone. ibid,

Y. Perce-pierre. ii ^.372. 5 1.9. & ^70

ml Pere 73 i

ifp, Perexil de Ia mar, 228. 225). 534

PerfoHafa Matt. Sc G, "Bauh, 5

tal, Perfa gentile. 3^3

Perfeu America héUtt, & G. 774

r . P e r fe- feüille . 5^7

ÍY.

Fr.

Fr.

T A B L E.

Perílcaire Cuiage. j

Peificaria urens G. Bmk ibid.

Peiííl d Afne , o/í Ciciitaire. 2^2.

Períil efpeces diverfes. 227.128.11^.130

Peiibnaca major Peitram.

Fr. Pervenche.

£fp. Pervinca.

Peryclimenura Matt. Sc G, Bmh. Bfp, Peras.

Ital. Pero.

ItM, Pefche.

Fr. Peíchier.

Fr. PeíTe pignet Garipot.

Pes Leonis. Vtde Scellaria. G^r/^p.Peftiienfvvurtz.

Pes Leporinus. Vide Lagopus. Petaíices major & vulgaris G. Bmh G^rw.Peterlin ou ftein Eppích.

345-34'í 111

5^4 ibid,

771 ibid, 775 ibid.

6DÇ

344

6^24

344

118

Fr. Petit Muguet Voyez, Erpargoutte. 45>i . 4^1

. Bmh.

IraL Petroceilo.

Ital. Petroceilo falvatico.

Pecrofelinum.

It/íl. Petrimbrofa.

Peucedanum Matt. & G ItaL Peverola , ferpolio.

Peuplier blanc.&noir.

Bfp. Pexegos.

Ital. Pezzo Picca.

Germ PfeíTer.

Gerw. Pferíihgbaum. G^r;?2.Pfeffkraut.

Gí?rr>2. Pfrimm em Ginft.

Ital. Phalangio.

Phalangium Matt. Sc G. Bank Pbalaris Matt. Sc G. Bank Ital. Pbalaride o Phalari.

Fr. Piiafeole.

Piiaíeoli Matt.

30 127 130

1 1 8.21^ 378.37:9 7^9.j6o. Sc j6i

773

85^

7311

775

1C4

718

40

ibid.

38

ibid.

^45

ibid.

Fr.

T A B L E.

Tr* Plielodrys.

G^rw.PhíFei: ling.

2ml, Phillyrea.

Phillyrea Matt. & G. Bmh.

Phoenix lolium murinum Matt Phu magnum , & minus Man,

Phyllitis Matt,

Pliylon , folium Matt,

Phyion.

Phylon teftiçulatum G.Bauh,

Phyteuma Matt,

Piantagine. Pienrana.

Picea Matt. Sc G. Bauh.

Pied de Corneille.

Pied d’AlÍoüecte.

Pied de Lion. - Ital. Pie de Leone.

Ital. Pie de Lepre.

Pied de Liévre.

Pied de Veau ou vit de Chien.

Pied de Veau d’Egypte.

Peitre.

Phiiofella Matt, Sc G. Bauh,

Pilofele j oreille de Rat,

Bfp. Pimienca.

Ital. Pimpinella.

G^r;;2.Pimpernuírbaum.

Pimpinella fanguiíbrba Matt. - ^ j ^

Pimpinella faxifraga Matt. Sc G. Bauh. \^^ Pin, diveríes efpeces.8 S 1.8 53 .8 54.8 5 5.8

^ ^ 857

Bfp. Pineilo. 2,11

Bfp, Pinillo olerofo. ^^2,

Ital. Efp. Piíio, g ^ 2,

Pinus ejufque fpecies Matt. Sc G. Bauh. 8 5 2..

85'3. 854.855. 85^. & 857.

Piper nigium Matt. Sc G, Bauh. 73 i

Piperojra. 104

Piper íniicum Matt, 1 1

Trme II. Rr

Er.

Ital.

Er.

Fr.

Fr.

Fr.

744 ^87 83 2.

ibid.

7

l6z.i6^

66^

M4

ibid.

M4 97 3 10 85^ 312,

197

Z9Z

ibid.

<>24

ibid.

338

339 ijz

480.481 480 73 I 24^.250

717

250-2-51

T A B L E.

Ital. Piploca.

Fr, Piftacbes.

716

Iml, Piftachi.

ibid.

ItaL Piftachio falvatici.

727

Piftacia Matt. & G. Bauh»

7^6

Piftacia Sylveítris G. Bmh*

727

Fr* Pityufa , ou Efula.

54Ç

Pityufa Míttt*

ibid.

Fr, Pivoine.

614.61;

Fr, Plane.

7^3

Plantago major & longa G. Bmh.

320. 311

Fr. Plantain.

ibid.

Ital. Platano.

.7.^3

Platanus Matt. & G. Bítuh*

ibid.

Píeonia mas & foemina Man.Sc G,BaHh,6i^,

Fr. Poirier.

772

Poivre d’lnde de guine.

118

Fr. Poivre noir.

731

Ejp. Poleio.

384

Germ.Boley Hertz Poley.

ibid.

Polipodium vulgare G. Bmh*

676

Fr, Pouliot.

3S4.585

Poligonum baccifer. marit. mi nus. 20

Polium Matt, & G. Bmh. 380,38 t

Polygala major Matt. & G. Bítuh,^ 6 5 G

Polygonatum Latifolium , Ramoium. 5^^

Polygonum minus Hermiaria Matt, 5 1 S Polygonum Mait. & G. Bíiuh,

Jr. Polipode.

ItítL Poiipodio,

Fr. Poiytric.

^^oí.Polytrichum. Viíü Trichomancs.

Efp. Polychrico.

Ital. Polytrico.

Jtal. Pomi d’Adamo.

Fr, Pommes d’Adam & Poncyres.

Fr. Pommier.

Fr, Pommes damoiir.

6.5Í7

<^76

ibiíl,

669

ibid.

ibid.

ibid.

770

ibid.

yôs

^ *

T A B L E.

Pomum Adami matt, Apot.Vomxim Granatum. VideMúmn, Gffr/^^Pontifchey Wermuth.

Popolo bianco & neuo.

Xtd, Popolo monrano.

Populus alba & iiigrãÂf^íf. Popuius Alpina ou Lybica.

It^l, PoLTandello , o porro rylvatico, ir. Pcrreau fauvage.

Porreau Têtu.

Itd* Porro.

Porrum Capitatum MMt,

Porrum fativum , &c. G. Bmh. Porrum Seólile.

Porrum Sylv. vide Ampelopraíum, Pr. Porte-laine.

ItaL Portulaca o Porcacchia.

Pomilaca domeftica & Sylr.

Itíd, Potamogeto.

Potamogetum Mm. & G. Bmh, Porentilla , Argentina Matt, Poterium Mcitt,

Potirons. ^

Pourpier.

Pourrette oignonette. Poirier.

Pr.

Pr.

Pr.

Pr.

-íípcí.Praíium. pj^. Prefera.

Pr. Prelle, ou Queue dc cKeval. Ger;;?.Preyfeltig Keic.

Primuia Veris.

Ital, Provincia.

JEfp. Pruna.

-^pí)í.Prunella vulgarís.

Pr. Pruniers.

:£fp. Primi foíinaro.

Prunus Mm. & G. Bauh. Cerm.^içXVm raut ou Flochekraut. Píeudo Aconitum Pardal. Míitt.

Kl*

770

111

I5>^

1^9’7^0

761

l^S.l^o

761

74 íbid,

71

ibid.

ibid.

75 72. 74 5J

531

330

ibid.

60^

709

6%j

53^-532'

72^

772.

415

634

17

438.439

5^4

777

478,

777*778 777 717 17^ 32.4

307

T A B L E.

Pfeuílocoftus Matt, 13^

Pfeudo Apios Mdtt. 6â^j

Píeudo Didlanmum Matt. Sc G. Bauh. 3 pfeudo Ellebomm Mettt, 316

Pfeudolotus Matt, 784

Pleudo Lonchitis afpera Afeí. 6j^

Pfeudo Melanchium Aíííí. 356’

Píeudo Myagmm 12.6

ItaL Píillio. 314

Pfyliium I. & II. Mm, Sc G. Bmh, 3 24.3 t y Itd, Ptarmica. 4^8

Ptarmica ll.Míítt. ibid,

Pcarmica ílernutamentoria Mm. 107

Puerro. 71

Puerros o Cebollos Sylv. 74

Itd. Puleggio. 384

Pulegium Mm. Sc G. Bauh. ibid.

Puímoniaria AJfóíf. 475.47^

Pulmonaria ibid.

Pulfadlla Mm. & G. Bauh. 190

Puifacilie ou Paífedeur. ibid.

Pyretbro. 1 1 l

£#•

£//>.

Ital

í>.

Ital .

Pyrethrum I. & II. Matt. Sc GBauh 111.113 Fr. Pyrecbre ou pied d’Aiexandrc. 111

Pyrola Matt. Sc G. Bank. 316

Itd, Pyrola. ibid.

Fr. Pyiole. ibid.

Pynis Matt. Sc G. Bauh. 771

Pyxacantha. Vide Ljcium Matt. 837

0.

Germ. enáçl ou Koel. 37S

Ital. \_J Quercia. 741

Fft>. Queiio. 844

-*^/»í)í-Queiula minor. 4^1

Ital. Quercivola. ibid.

Quercus Matt. Sc G. Bauh. 741

Quei cus Gallam, Sc<^Matt. Sc G.Bauh. Vide Galla. 74^

Fr. Q^eue de cheval, Prêle ou Ches^aline. 17

Fr. Queué de Porccau. 2. 18

T A B L E.

ÍV. Queue de Renard. Voyez. Syringue. Qiiincefolium Album , &c. G. Bmh. Quintefeüille.

Ger/?^.C^intenibaum.

R

Pr. T) Acine fentant les Rofes.

Itsú. Iv Radice Rhodia.

Itd. Rafano & radice.

Rahacas.

G^r/».Raketenkraut Rauchektc.

Pr. Raiíin de Mer.

Pr. Raiíiii de Renard. py^. Raix de Jelia. líaL Ramoracia.

Pr. Ranuiicules, grenoüilletcc.

IfaL Ranoncolo pie Corvino.

Ranunculus montanus Aconitis, Ranunculus ejtifc^ue fpecies Z9$. 1^4. 1^5. Z9Ó,

Rapa.

Raphanus Sylveílíis Mhtí.

Rapbanus , Radix & Radicula Rapiílrum G. Bmh, Vide Lampraiia. Raponzolo & Raponcioii.

Rapuin Sylveftris Matt.

Rapum Rotundum M/m, & G. Bmh. Rapmiculus Rapontium Matt, Ravano Ravanillo,

GÉ?r;?7.Rauchen.

Fr. Rave fauvage, Vide Apios.

Rave ronde , ou mâlc.

Rave fauvage.

RefFort, Raves á Paris.

RefFort fauvage.

Regaliza.

RegliíTe ou RegaliíFe.

Itd. Regolitia.

G^rw^.Reinfarn, ou Wurkiaut. G^r/??.Reingelftun:ien, fteinbiumen.

R r ii;

Itd.

Itd.

BÍp.

Pr.

Pr.

Pr.

Pr.

Pr.

72.3

^iS

ibid.-

J66

5 2.8 ibid.

lOI

108

537

274

5^5

lOí

99 9S

9^

95

101 10^ 54^

9^

96

I9I .1 02

102 660

660 66 I 660

173

jSi

Tr. Renoüéc corrigiole. ^ j 6

Fr. Réponfe , clochetce bleue fauvage. 5 f Fr, Rhcuponric. 140

Fr. Refeda blanche. 1 1 j

Refeda Plmii Lurea Pycnoconos. ibid<

Refta bovis. V/de Anonis ou Onoiús, 710 Fr. Retrait Efpeces. 1^1

Cfr»;.Rettig ou Rettich. 10 r

Fr. Reveille-matin des vigaes, 547

Or;^.Rhabarbarum . 13^

Rhabarbarum Matt. & G. Bauh. ibid,

Rhamnus Cacharticus 8 3 <5"

Rhamiius ejúfque fpecies. 83 3.834,& 835* Ital. Rhamno o Maruca & Spina fanta. 833 >í/>o?.RheupontÍ€um. FíWe Ceiitauuum. 140

Germ.Khcn pontic. ibid.

Rhododendmm, Rhododaphne, 815 Rkodia Radix Matt. & G. Bauh. 518

Ital. Rbu & fumacho. 73a

Fr. Rbubaibe. 139

Gm??.RorKrauc. 482.

Rbus Matt. Sc G. Bauh. 732

Ribes vul garis domeftica Af;?^^. 796

Riccinus Paliria Chriíli Matt. 7 ^4

Zff. Rinchaon. iiy

Gfm.Rindtfang, Johans blum. 182

G^r;».Ringelblumeíi. 181.505

Ital. Rifo. 3 1

CermFJítiQi fporcii. 197

Fr. Riz. 31

Ffp. Robre. 741

Gír;^?.RocKen. 18

G err}i.Kotm'úc\\ , FenyíT. 599

FJp, Romazaalba. 138

Ital. Rombice & Lapatic. 136

Ffp. Romero. 143*369

Fr. Rompt-pierre, 384

Fr. Ronce. 839.840

C^m.Rhoode Camille. 29 ^

Germ.^oot fteimbrech.

M7

G^rw.RooCjOchfeuzuDg.

^6}

Pr. Roquettc.

108.109

JtaL Rofa.

841

j:fp. Rofa dei monte , & albadeira.

614

Rofa domeftica & rubra

842.

Tr, Rofage.

iiS

Pr.& G^r/».Rofe.

84^

Germ. Rofemvurtz.

518

Germ.KoCzhno & biandlattich.

343

Pr. Rofraarin.

S69

G^;?j.Rofzmaíin.

ibid.

Pr. G^rzzí.Roimarm.

M5.

Jtal, Rofmariao de gli horti.

5^9

Rofmarinus , Libaoocis.

^43

Rofmarinuin Coroaarium.

31^

G^^zj.Rofteimbreck.

l6i

Gír;z?.Rorzrchvvantx.

^7

G<fríw.Rott Gilgen Gethlilien.

79

Gfrw.Rotc, Mangoit ou PlelTen.

142.

G^rw .Rotcannembaum.

Pr. Roux ou Rhoa.

ItaL Rovo.

839 8401

Gerw.Rube ou Ruebea.

91

Itnl, Rubia.

6 li

Rúbea e^àfque fpecics.

651. 8c 6 ^ 1

Rubus Matt. & G. Bmh.

839.84®

Rubus Cerviaus.P/íí^Smiíax afpcra. ^ ^ j

ItaJ. Ruchetta o Rucola.

108.109

Ger;;>.Ruckende , Ardoru. feld.

425

Germ.Kuà^. xAruda.

616

Jr. Rué.

ibi.i.

P p. Rui pontico.

143

Jfal, Rufco fuugi Topi.

82.J

Rufcus M^tt. & G. Bauh,

ibiil.

G^r;72.Rufthoibz Ruílbaum.

751

Ruftruiii Ciconiaí, Vide Ceranium II. 6oi

Ruca. 6^6. 6

Ruta Captaria. Vide Galega.

6)^

Rr iüj

T A B L E.

Ruta hortcníís Man. & G. Bauh. Ruta parietum.

Ruta Sylveft. Man, & G, Bauh, Ruma.

6jo

^37.^38

6^1

Ital.

Ital,

Br,

Br,

Ital.

Br,

Br,

Ç Abina. i. Sabine.

Sabugo.

Saetta.

Br. SafFran.

G^r»2.Saffran.

SaíFraii batard.

Sagette mâle & femdle.

Sagitta major & minor.

Saggina , Sarracino.

Sales.

, Saiice.

Saligots, Voyex, Tribule.

Saligoc, ou Chaiftaigne d’eau.

Salix, Yncx Man, & G. Bauh.

Ital, Salfa pariglia.

Salvia Romana. Vide Mentha Gr^ca.

Ital, Salvia Salvat. '

Salvia major.

Salvia minor.

Apot viix, Viàe Parronicbia*

Ital, Sambuco.

Sambucus humilis, ji've Ebulus.

Sambucus vulgaris & monrana. Sampfuchum. vide Amaracus.

Sana munda, vide Cariophylata. Sanguinalis proferp. Vide Polygonum. ^16

Ital. Sanguinella. ^

Ital, Sanguino. ^gj

Br. Saniclet. 6o^.6iz.^6i^

Gm?i.Sanichel.

Gírw.Sanichel.

Sanicula montana , &c. G. Bauh, Vide Gor-^ cufa.

847

ibid.

797

333

ibid.

691.69^

3 3 3-3 3 4 ibid.

37

81^

ibid.

^57

332^

81^

55^ 400

413*4^5

4M

416'

6jo 797 799‘ 800 75^7-798 3^3-3^4 ^10

*■

Or«.«3aiK

T A B L E.

Sanicnla ,Jlve Auricula Uiíí.

440

Sanicula. vi^^e Diapeníia.

^04

Sanicula, Fide Dentaria.

Germ S JoHans Kraut.

510

Germ.S2.nt Johans Treublein.

79^

San blanche. Voje^ Lampfane de Man.

99

Sabina baccifera Man. Sc G. Bauh.

847

Fr, Sapin.

8^1

Fr. Sarrazine.

00

00

Fr. Sarietre ou Savorée. 37i-^373

Sature ja fpicata G. Bauh. 3 7 1 . & 3 7 >

SaturejaTymbra & G. Bauh.

373

Ital. Saturei , favoreggia Sc fegurella.

ibid.

Fr. Sacyrion ou teílicule de Prêtres.

ItaL Satyrione 0 Ia mordi dona.

ibid.

Ffp. Satyrion teíliiculo di Frache.

ibid.

Fr. Satyrion royal , mâle Sc Femelle. Fr. Satyrion royal Man.

8^

ibid.

Satyrion trifolium Matt.

§7

Satureja altera Matt. Sc G. Bauh.

371

Satyrium Erythronium Matt.

^ sa

Fr. Sauge fauvage.

42-3

Fr. Sauge petite.

41^

Saule ou Saulx.

8

Germ.Smtet Klec Bxichkleé.

6i^

G^?"»2.SauvvrampíFer.

134

Ffp. Sauze.

819

Saxiíraga Man.

372.-377

Saxifraga major

35^

Saxi Fraga III. Matt.

Fr. Saxifrage, ou percepierre.

3 S9

Ital. Saxifragia. 2. 3 55» 372.

Ital. Saxifragia,

584

Saxifraga IV. Matt. Sc G. Bauh.

784

Fr. Scabieiife.

4^^*497

Ital.FÍp. Scabiofa.

49^

ScabioFa major Sc minor.

49^-497

Scammoüée.

irrnrncfn

T A B L E.

Scammonia Mm, & G. ^mh, iblcí.

Germ,Itd.Sc2immom2i, ibid*

Scandix íemine Roftrato, &c.G. "Bauh, 116 Gí?r;;?.Scarpioencruyt ou hafeiiore, J30

Itd. Scilla olquilla. 7^

G^rw.Schamulle. S30

Scilla Puíilla Pancratium Mm, 7^

G^m.SchabeuKiaut, ou Mottenxraut. 43 ^

G^m.Schlangenzun gbin Einblatn. 66 y

Gír;;?. ^chartéuKuauc, íteruKiaut. 41 1. 451. 4^2* G^r^.Schlinghaum. 7^8

Gí?r;^2.SchluílelbIumen. 438

-^^aí.Scboenanthum , ou fqumanthum, ii

Sclarea Mm. -418

Itd, Sciaria. ^ ibid.

Gí^m.Scharlack. ibid.

jFr. Scolopendre. 6 6" 6"

Scolopendrium Áfplenium MJ^tt, ibid. Scorodoprafum Míitt, 77

Scordiumjjí-i;^ tiiíTago paluft. 450

Scordium ou chamanaz. ibid.

Ital, Scorpioides. 530

Scorpioides Mm. Sc G. ^mh, ibid.

Scorzonera Hiípanica G. 50a

Er. Scorzonere Vipeiine Serpentine» 502.

hui. Scorzonera. ibid.

Itul, Scotano in Roíb, 733

^erraSchmÚ2L\xch., 72.

^^r;;?.Schvvalbenvvuitz. 5^^

^^r?72.Schvvaden. S

^ír;;5.Schvvai'Cz coiiander. 104.105

vvartZjOderjXJF ildebonem . 644

G^^r;72.Schvvartz, Ebeiuvrcz. 69 ^

^^r;».Schvvartz , niefvvrtz. 3 i3-3 H

G^r;?7.Schvvartz, ftichvvrtz. 55^

Cerw.Schvvartz Winde. 55 3

Gfr;?;.Schvveinbrodt. 5^5

, G^r;;^.Schvveitel. 5 ^

T A B L E.

Scorpio. F/We Tragum 537

Scrofalaria major. 412.

Tr. Scorfulaire. ibid.

Scrofularia minor. vide Chelidonium. 585 Efp, Scurzo. 502.

Fr. Seau de Salomon. Greiioüillet. 5^9 Secale Mau. & G. £auh. 18

G^m.Secblumen. 331

Ital. Segala. iS

Fr. Seigle. ibid.

Ffr. Seguda. ^ 15 j

Ffp. Segurella. 3 71 -3 73

Securidaca major. Vide Hcdyfarum. 6 ^4 Mpot.Scl Alkali Axungia Vitri. Vide Kali. ^^6

Sempervivum ejuíque fpecies MaU. Su G,

Bauh. 520.511.52.2.. 513. & 524

Ital. Semprevivo. 520.52 1.511.525

Ffp. Sen de Alexandria. 721

Sena Matt. & G. Bauh, ibid.

Ital. Sena.

ibid.

[ Fr. Sené.

ibid.

Senecio Matt. & G. Bauh^

172^

j Germ.SQYi^t.

721

* Fr. Seneve fauvage.

' IC3

Br. Seneçon.

172.

! Germ. Senff. ^

I I 0. I I £

I Serica Vide Zizipha.

779

Seris Endivise I. & II. Matt*

160. 1

; Br. Ser montain.

Br. Serpoíet.

37^‘37^

Ital. Serpolio.

ibid.

} Serpillum fativum &Sylvefl:,

ibid.

I Bfp. Serraja , ferrada.

258.1 59>

' Serratura Matt.

421.

I Br. Serretce.

ibid.

j Itcd. Serrafugaro.

744

I Sertula Campana. Vide MilIelotu5,

, ^29

5 B[p. Servas.

734

Ital. Ser vila ou Sifaro,

2*3 1

' Rr

v)

. ;u /I L . /;■ 7( .A. .'1 . i\. /I . tA /! , j’A /( . i\\ i\W\ . .'j . A;

Fr.

Fr.

Fr.

/

171

ibid.

24^

ibid.

2-54

^542.55

847

810

T A B L E. N

Seramoides pauvum Matt.

Seramoides pecir.

Sefamum MMt.

Sefeli i^thiopicum Mm.

Sefeli d’Ethiopie.

Sefeli de Moiée.

Sefeli Peloponenfe & MaíTiI. Ger;72.Sevembaum.

Gfrw.Seydelbaft.

Sferra Cavallo ou ferrum Equinum Itd. Sferra Cavallo. ibid,

Germ.SihçiTí gezeyt. ^2,7

Itííl. Sideritide I. II. & III. 17(^.251.411.418 Sideritis I. lí. & Hl. Mm. ibid.

Fr. Sederitis IIÍ. efpeces. 17^.41 1

-^^oí.Sigillum Salomonis. Vide Poligonat. ^^9

5^8

728 55^ 555 ^42

550

53^

231

IIO.II I

^05 12.$ 723 ibid. ^ibid.

3^ ibid.

^35 ibid.

121.122

49 jio 463

Germ. S igrn a rt k rau t.

Siler Montanus. Vide Sefeli. Siliqua Mm. &: G. Bauh.

Smilax aípera. vide Zarrapilia. Saiilax afpei-a , Matt. & G. Bauh. Smilax horteníis & G. B^^,uh. Smilax La:vis Mm.

Germ.Smom Van ghelafen.

Smirnium Mm.

Siiiapi horteníis T^linti. Gí‘m^.Sinavvgros ou grofz fanixel,

Sion Apium Aquaticum Man. Siringa Cserulea G. ^auh.

Fr. Siringue ou Queue de Renard. Germ. Siringbaum .

Fr. Sifame Jugeoline.

Ital. Sifarao.

Sifarum Germanorum. Vide Sifcr. Sifer Matt.

Siíimbrium aquat. t!Matt. Sifyrinchium Iridi bulbofa afíine. Sifymbrium hortenfe Aííí/'^

Ffy. Soagen.

T A B L E.

^pot.Soàa^ncUa.. Vide bv2.íTica. niaiina. ^54

Sodaneila marítima minor G. Bauh. 5^54

Fr, Solane dormitif. 171.273

Solanum Halicacab. I. & II. 16^

170

Solanum hortenfe &baccirerum. z6y Solanum majus & G. Banh, 171

Solanum pomiferum, &c. G. 27^

Solànum pomo ípinoíb, &c. G. 177

Solanum Quadrifol &c. G. Bauh, 274

Solanum rcandens,ybí Dulcamara. ^76 Solanum fomniFerum I. & lí. 171.273 Solanum fomnif. Vcrticiílar. ibid.

Solanum viíicariumj & G. Bauh» Kí^.270 Ital. Solatro. ±6j

uípõt.Sol3.íYH\n, ibid.

Fr. Solacrum commun ou Morelle. 171

Jtal. Sonco Gicerbita. 15S.159

Sonchus afpevus , Planus vel Líevis. ibid.

Gerw.SonvYçndç. , W^’olfsmeIech. 541-.543

Sorba fativa & domeftica G. Bauh. 73 4

Fr. Sorbier. Voyez Corraier. ibid.

Fr. Sorbier Torminal. 791

Ital. Sorbolero o forbole. 734

Sorbus Torminalis 792

Ital. Sorgo. 3 4

Fr. Souchet. 14

Fr. Souíli. 303 . 504

Sparganium Matt. 8c G. Bauh. 1 6

G^r;^.S pargen. 8 p

Spartium Matt. & G. Bauh. 7 1 9

Spartium arboreícens , &c. G. Bauh. 718 Jí;í/, Spelto o farro , &c. 1^

« Gír;^?7.Speltz ou Dinkelkorn. ibid.

Ital. Sperone di Cavaliero. 197

G^r;?í.Spertvverbaum. 734

Fr. Sphondylion. 241

Sphondylium Matt. 8c G. Bauh» ibid.

ví^í>/-.Spicaiiaríi Indica Matt, 1 2

jtaL Spice nardi.

Gí^rw.Spiccane GuoíT. miltz raut. 6J4.

Spinacia,fpiaachia Mm, & Bmnf, 137

ItaL Spinaci. ibid.

Spina Alba, Acanthaleuce.^^y. 69%. Sc 699 Spina Alba Tomencofa , &c. G. Bmh,, 70 Spina infedoria 836

G/?r;».Spindelbaiim. 757.&7S1

GermS^in^x. oder binefch. 1 37

ItííL Spino merlo fpinguerzo. 836

Spleniuin. Hemionitis. 66i

Itd. Spondylio. 141

Itd. Speronella, 6"34

G^/'/».Spi'igkraut. ^49

Br, Squille, Scipoulle, ou oignoii marin. 7^ Apõt,S<.\m\\dL, Vide Scilia Mm, 7 y

ImL Squinanto. ii

G^r?;?.Stabvvurtz ou Gerten Vvurtz. i 84

G^;-;^.S tecKtuelen, ou StecKiube. 100

Sidichys Mm, 4x3.414

Staphis-Agda Mfítt, Sc G, Bmh,

Itd, Scafuraiia. ibid.

Itd, Stamurella ò Pcarmica. 107

Staphylodendrum M;itt. 7x7

Itd., Stanca Cavallo. 509

Fr, Scecados. 36’^'

G^m.Scechende Winde.

G^r;??.Scecheychen. 747

G^^;;2.Stendelvvuutz. 87

Germ,S túmbi-ech. 119 14X.& 359

G^r;;?.Steim, Eppich. 13O

G^r;;?.Steinbrech, ^'ualdiKumeL xss

G^r^w.S teinfam Sc miltxraut. 66t^

GermBtQinKéc. ^30,

G^r;»».Sternklée.

G^r;».Sceinlindée, Lindebaum. 7 z

Stellaiia Pes Leonis Alchimilia. 60f

G^rw.Stendelvvui*tz Weiblein. 89

Gtrw.ScicKVYUtcz, ou HundsK.mcs, 557

T A

ItaL Stecade.

G^r/??»SroecafKraur.

Sroecas Purpuuea G. Bmh,

Stcecas Citrina Matt,

Ital. Sorace.

Gem.Storaque.

Ir, Storax.

Storax GalamitaAM^ & G, Bmh, GermStoYCK enfnabel.

Fr, Straciote d’eau.

Straciotes Aquatica Matt,

Stratiotes Milleí.niajus minus, G^r;^.Strobildom.

^ Super Matt, Sc G. Bmh,

Succiía G. Bmh,

FJ}, Suelda Majore. ifp, Sumacli Sc funiagro. uípotSnmstch., Vide Rhus Fr. Sureauou fuyn.

Germ.SuCxholtz rurzvvurtzel.

Jtai, Suvero ou fubro.

Fr, Sycomore.

Sycomomsyfiveficns ií-gyptia.

Salva mater. Vide Peryclimenum, Symphitum alcerum Matt.

Symphitum maculo fum G, Bmh, Vide Pul- monaria. 475. 47

Symphitum majus & G.Bmh*

Symphitum Petrasum Mm. & G.Bmh. Syrich KorffelKraut.

h '"T^Abac herbe de la Reyne, tíd, X

Fr.

Itd, X Tabaco.

Jipõt.T ^ihsiCwm Nicotiana Lugd, Gcr/^í.Tabake.

Fr. Tabouret ou bourfe de paíleur Jpd, Taanarichenbaum.

Tamarigio,

ITPTlVrTfnTTTTTTrrTTTS

T A B L E.

'Efp. Tamaiiz. ibic!.

Bou Tamarifciis G. Bmh, ibid.

Tanaccrum MMt. & G. Bmh. 173

Tanacecum minus. Vide Achillea. 175

Br. Tamaife ou tannée. 173

Tanacecum G. Bauh. Vide Carioph. 177

Tanacecum montanum. vide Siàcáús. 17^ Germ.T zmié ou TKannebaum. ^6 1

Fr. Targon. 10^

Germ.Ta.ub, neíTel. 414

-íí/?(?í.Tapfus barbarus. 430

Fr. Targon ferpencinc. 335

Ffp. Taiagontia. ibid.

Ffp. Taitago. 549

líul. Tarcuffi Tortaffoli. ^8^

G^r/í^.Taufent fchoen.

Germ.Ta.uÍQnt gouldenkrauc. 508.

lul. Taxo. g(í2.

Taxus Matt. & G. Tauh. ibid.

Telephium vulgare. Fabaria. 519 Ffp. Tejo. 750

Géírw.Terbinthinbaiim. 725.

Fr. Cerebinche. ibid.

2fd. Terebintho. ibid.

^ Teiebinthus & G. ibid. TertufHen hiiTch brunft. 6^^.

Ffp. Terzola. ^08

G^;';;2.Tefchelk:haut, <?// fecKclKraut. iiç

Fr. Tefticule de Chien. 83. 84. 85. & 8^

ItJtl. TeíUcuIo di Cane. ibid.

Teuciium G. BmÍT. 44^

Gírw.Teufels MilcK. 547

GÉ»r;;2.TenffeIs abiíTz. 49 j

Itd. Thímbia conulla. 371

Thlafpi AliíFon diílum G. ^mh. 124

Thapíia Mm.. & Thapfia Carrott^e * folio G. Bctuh. 2.17

Thlafphi CaíTeila , &c. Diofcor. 103

G^m.Thyin. 374

.374

ibid.

24

750

37^ 750.&752 ibid. 3 74

S3^-S3^.54^- 538

T A B L E.

Thymelea Mdtt. Sc G. Bmh,

Thymelea foliis acutis, &c. G.JBmh,

Itíití» Thymo.

Tbymum Matt. G. Bauh.

Thypha Mmu Itd, Tiglio.

Teigne de Thym.

Tr, Tillet femelle & mâle.

Tillia mas Sc fücmina.

Fr. Tin.

Fr. Tichymalej diverfes efpeces.

541. 542. 543.,& ^44

ItaL Tithymaio. ^ _

Tithymalus ejufque fpecies. 53 8.535>.y4o. 541.542. 543. & 544

Tithymalus foliis brevib. &c. G. Bmh, 545^ Gfr^.Todtern fiofechfeiden. 377

FjJ?. Tomillo falfero. 374

Tormentiüa Mm. Sc G Bmh* 619

lta\ Sc Efp. Toi:ment«:ia. 6i§if

Cerm.ToímcmiW. BiichvYurtz. ibid.

Fr. Tormentille. ibíd.

Bfp. Torongil. y yerva cidrera. 40S

Fr. Tornefol. 4^^

Tragacantha ^m. Sc G. Bmh. 708

Tragacantba aífinis , Scc. G. Bmh* 70^

€erm.Tx^go defter.

Tragopogon prat_enfe , Scc. G. Bmh* 501

T ragoriganum Míitt. Sc G. Bmh, 3^4

Tragum , Sborpio 537

Itítl. Traíi dolce Sc Dulzolini. i ç

Trafi ou Dulchinum Matt* ibid.

JEfp. Treboles.

Fr. Treífle tiiolet. 611.611,61$

TrefFes d’eau. Voyez Tiibulc. 6^j

Fr. Trembíe ou Peuplier. 75^ j

G^r;w .Trefpen ratvven , Scc. Lufch. ^

G^r;??.Tribulej Saligots, Efchai:boj;s treíícs- d’eaUa ^S7 -

T A B L E.

Jtal.

Tribolo tcrreftre.

ibid.

Tribulus terreftris Matt, & G.Fmh,

ibid'.

Tribulus aquaticiis Matt, & G. Fauh.

3 3 2<

Trichomanes Matt. & G. Bank,

669

JífíU Trifoglio ,

611

TriFolium ejtifque fpecies Mttt. Sc G. Bauh,

611.611. & 613

TriFolium Acerofum Matt. Sc G. Bauh.

61^

TriFolium arvenfe , &c. G. Bauh.

^14

TriFolium hepaticum , Scc, G, Bauh,

616

í#.

Trigo.

^5

i/f.

Trigo de índia.

32»

ift.

Trigo moriFco.

37

Trinitas hepatica 3íatt,

616

Ir.

Triolet Aromatique.

617

Trifago, feu Chamoedrys I.

451

Triticum ^íatt,

Triticum Tjphinuiii G. Bauh»

ibid.

Tr.

Troéfme.

83 1

Ir.

TruíFes noires.

6%9

Tubera Matt, Sc G, Bauh,

ibid.

Tulipa PriKcox , Scc, G. Bauh, Vide Narcif-

fus V.

61

.ií^^^Turbith Albus.

Fr,

Turbitblanc.

811

G^rwTurkifch , KreíT.

117

Tuííilago bechiam Matt, Sc G,Bauh,

345

Tuflilage grande.

344

Tuílilago major

3 44

Typha.

V

^4

JE[p. T TEÍenno. 180.181.182,

Apt.y Valeriana major & minor. i6i,i6^ Itd, EÍp. Valeriana Maggiore & minore. ibid.

Fr, Valerienne domeftique & moyenne. ibid.

F[p, Verdolaga. 531

G^wí.Weinfz fteimbrech. 371

Fn Vdar ou Torrelle. iij

T A B L E.

Verbafcum ejufque fpecies. 430.&C,

Verbafcuium Pratenfe odorata. G. Bmh* 438

Verbenaca Supina, Matí. & G. Bmh. 4^4 Efp. Verga. _ 131

Fr. Veuge d’or, 49 j

Fr. Verge des bergers petite.

G^ri». Vergiílimem micht. 190

F/f. Verminacola berbenaca. 494

Verônica mas Alan. 6c G. 448

Fr. Veronique mâle. ibid.

Iml. Verônica. ibid.

-^/>í?í.Verrucaria major & herba cancri» 459

G<?r;;?.VVertzerling, VVcrcentb.

Fr. Vervaine femelle. 494

Jtal. VeftaRoífa. 796

G^r;».Veth bluomen hornungs, zeitlofen. 56 lí^/. Verze o Verzi. 1 1 1

Fr. VeíTe. ^48

Fr. VeíTe fauvage. ^4^

G^m.Veyelen ou gelb , violen. 3 55

Viburnum Man. & G. 75^

Vicia Clepium, &c. G. Vide Aphaca* ^4^

Vicia vulgaris Man. & G. ^48

Vigne. 560

Fr. Vigne fauvage.

Ffp. Veleginho. 180,181.182.

Ital. Villucho Maggiorc. 550

ItaJ. Villuchio minor. 553

Itaj. Vinca pervinca. S^4

Jtal. Vince toífico. 5<í8

Vince toxicum, Hirundinaria Matt. ibid. Viola arborefcens Man. 6c G. F^^^. 349

Viola bianca. 3T5

Ff^/. Viola arbórea. 349

Viola marina. Vide Médium. 98

Viola purpurea & G. *F^^. 347

ItaL Yiola purpurea o mammula. ibid.

TS

Fr,

Fr,

Fr,

Fr,

Fr.

Fr,

Fr.

ItfíL

T A B L E.

Viola tricolor hort. & G. Bmh.

Violeta.

Violecte en Arbre. 34^

Violette de mer , gans de nôrrc dame. 9%

Violier blaiic.

Violier blanc bulbeux.

Violette de Mars.

Viorne.

Viperine ou Serpentine.

Virga aurea Matt. Sc G. Bmh.

Virga aurea.

Virga paftoiis.

Verba fanguineaMí^í/.

Itíd. Vifchio.

Jtal. Vifciola..

Ffp, Vifco.

Vifcum Matt. Sc G. Bmh,

Bot. Vifcus Quercinus. Vide Vifcum ibid.

Fr, Vit de chien , ou pied dc Veau.

Itíd, Vitalba porporea.

Itítl. Vite bianca. lííil, Vite falvatica.

Vite venifera.

Vitex Míítt, Sc G. Bmh.

Ftal. Viticella , pomo di Gie rufai em me. , , ^

Viticella momordica. Vide Balfamina. ibid Vitis vijiifera Matt. Sc G. Bmh. 5^0

Vitis Alba Sc nigra 5 57-5

Vitis Sylveflris Míitt. 27^

Vitis Idasa foliis , Scc. Matt. Vide Myrdilus 824

Ital. Vi tire Agne Cafto.

UI nus Matt. Sc G. Bauh.

Ital, Umbilico di venere.

Umbilicus terras. Vide Cyclaminus. TJmbilicus Veneris^Acetab I.& II.

■Ungula Cabaliua. Vide TuíTilago.

57 3 47 758 502

493

ibid.

705

781

743

7%^

743

ibid.

CMatt.

33S

557

27^

830

579-

I

; *T A B LE.

^/><jf.VolubiIis major. Vide Similax laevis.

Volubilis media , vitealis. Germ.YozQX. VVergrich.

Urtiga, Muerta,on Mercuiiale. Éff. Urcica, efpeces.

Unia de Aíino.

-^/jé^í.Ufnea. Mufcus ‘ÇfermNY 2ilàx.^dim inennle. Oír;?2.VValdtkumel.

Oerm-YYâlgil^en.

G^r;?;.VVaIiivvnz.

■Gím.VValuvvrtz.

G^r;;?.VVairzen ou VVeirzenkorn.

G^rw. V Valdeí c h cy n .

G^m.VValddiftel oder ílebpalmen. Oeym.YYândiieiifz,

Germ.YYaíTei: Batteiiig.

G.r;;?.VVaírer VVejel.

G^ r . V Va íTe r n o V V r c z .

Itd, VVafpina.

G^r^.VVaííerpfefFer ou mukenkraut. Qerm.YY Eppic, ou VVaíTermerck. VVa marina major.

VVa rpina, ou Cryfpa Mm, G^m.VVecholdcrt.

G^/';»VVeguuaert.

Germ. VVegraíT, & VVegtritt. Gír^T^.VVeidembaiim ou felbigcr. Germ.YYtià.I.nàic^í.

Germ.YYQimth , VVeinftock G^rmVVeiníz fteimbrech.

Germ.YY VVege.

G^ímVVeiíTourrz.

G^r^.VVelgemuth.

Germ.YY&\k\i , ou Turkifche. Germ.YYelfch boncm.

Gím.VVelfch , Bingel raut. Germ.YYelfchj Hydelbeer ou Myrtebaum. Gernt.YYtlÇch. y Liiife ou Gelklée,

)'A /•<{ xjwfw iVsA, J[\ .'( •. A ^ /i . A\ /( ^ ;u .'r-, }\\ /i v /u /( /u /i . /t'. íík , ' w

T A B L E.

Germy^Vtitztúmg, 2^5

VVefch, Piropernuríbaum, 716

G^r;7í.VVelche hiiTe. 55

Gtfrw.VVermuth. loi

G^rw.VVermuth ElíT Eltz.

G^r;^í.VVefch Ochfenzung.

GtrmM V ey erraben. 7 2 ^

G^r;w. VVicheii. 648

G^r^w.VViefcen mangolc, ^28

G^r^^.VViefz. 5^4

G^;?2.VVicleei-bertran ou NieíTvvurtz. 107

Gíy;;?. V Vikbolhen feigbohneiu. c

G^r;».VVildc bingelkraut. 1^5

Vild , peterliii. 217

G^rfw.VVilder bertram. 107.4^8

G^r;?^.VVilde Carthamon. épj

G^rw.VVilde Cauvoordeü. ^92

G^^w.VVidelcolfFel. 2^2

G^y?;?.VVild Cucumer, ^05

G^m.VVilde feygembaum. 805

G^r;z?.VVilde galgan. 14

G^r;w.VVilde KalerijKoel, ou Ganfendirrel, 1 5 S Qermy^Mç. KieíTe. 10 ç"

Gm;?.VVilde LattucK. 1^7

G^r;?2.VVildlauch. 74

Gér;;2.V Vild morem. 234

Gerw.VVilde Oelbaum. 817

Ger;;^.VVilde poley. 405

G^r^w.VVidertodc Roter fteimbrech. 66^

Ger;w.VVilder VVicKen. 6 4^r

Gerw.VVildon Krauc. 550

Gfr;72.VVild SaíFran. 691

QermyVúà SafFran bluon. 66-6"f

G^m.VVinderbaum. 764

Ger;;a.VVuiidkraut. i~’G

G^m.VVnds Kiauc, Gucdin. 495

G^r;2?.VVínd roftin. 188

Gfrw.VVinrergruen.

G^r;».VVolricchend fpic nard. 1 2

T A B L E.

G^w^.VVollibeeL* Delivvurtz.

3ot

G^rw.VVolFsmilch,

í38

G^m.VVolfsmich,

540

QermN V olflíbeer.

174.308

G^m.VVolfsvvurtz.

1^7. 199

G^r?z?.VVudskrauc.

519

GermNN undkraur. 151

.41 1.41 8

QermNY iindcrbanm.

7^4

X

Anthium MMt,

u^,Xara.

819

^jE)é>í.Xylocarata. Vide Siliqua.

718

Xilon , Jlzfe Goííipium Matt»

7<íi

Xiphidion.

16

Xyris fpacula foetidaM^#,

Y

41

"V”

5

Fr. 1 Yeble.

799

G^r;».Yngruen & Sygruen.

5í^4

Ffp. Yerva, barboía.

Í2-7

jEj^. Yerva bclida.

191

Ffp. Yerva buena de aqua.

IlO

Fjf. Yerva Cannamera.

59á-

Ffp. Yerva cidrera. Vide Toringol.

408

éfp. Yerva dei muro.

1 50

Ffp. Yerva mora.

2^7

Ffp. Yerva pexigucra íín mancbas.

I lÔ”

Ffp. Yerva giganta.

700

Ffp, Ycrvo yerva.

é jO

Fr. Yeufe.

747

Fr. Yvraye fauvage en François.

2

7

Fr. ^ / Accinthe Chicoré verreufe.

170

i^_/2aíflinkraut. 570.& 573

Gffr^w.Zankraur.

330

Germ.7.zn Rauten.

636

Ger;w.2anterhaufF.

C06

Ffp. 2arçal.

S|9

Fr. Zarce-parcile.

55^

vn n írr/íTfíTTnTvnrr-.Tr.i n

T A B L E.

tfp, Zargatona.

Zaizaparilla, ou Smilax afpera. 55^

Zea G. Bauh. 2.6

2ea , vel ador & far Man, z6

Germ-'ZeeY vinde.

Gcrm.2.ée V^VofsmelcK.

Gi?rw.2eiland. ' 808.809

Germ.Zila.nd Penbd. gjo

G^m.2ifem zifer Erbs. ^

Ital. 2izania e loglio. ^

JEfi. 2izania y joyo. ibid.

Fr. 2izanie, &c. Yvroye. ^

2izipha,j2w feiica Matt. 779

2ueca, ^5» o

Ccrm. ZiimÍQU 70

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