22272172022 AN 1869 THE LIBRARY mo AUNT № v D M Da AT b: Ny HORAE SOCIETATIS ENTOMOLOGICAE ROSSICAE. AVEC SEPT PLANCHES. 1871. 5". PETERSBOURG. IMPRIMERIE DE V. BESOBRASOFF & COMP. Wassili Ostr., 8 ligue, No. 45. 1872. Les opinions émises dans les Horae sont exclusivement propres à leur: auteurs. La Société n'entend aucunement en assumer la responsabilité. Protoc. d. 1. séance d. 1 Decembre 1869. TABLE DES MATIERES. Bulletin entomologique. Séances de la Société en 1870 et 1871 ............. sk Extrait des Comptes-rendus du Bureau de la Société pour 1870/71 Liste des membres au 1 Décembre 1871 .............. Matériaux scientifiques. Nachtrag zum Verzeichnisse der von Herrn Jos. Haberhauer bei Astrabad in Persien gesammelten Schmetterlinge. Von Julius Lederer. Mit zwei Tafeln ........... Eine neue russische Clytra- Art. Beschrieben von Dr. G. Kraatz in Berlin..... ATE Y Romeo a HUE US . Les aranéides de la Guyane française. Par Ladislas Tacza- nowski. Avec deux planches ....... en 2 Prémices d'une faune entomolog'que de la vallée de Zaravschan dans l'Asie centrale. Par S. Solsky. Avec une planche Remarques synonymiques. Par S. Solsky ............ Ueber den Albinismus bei den Keller- Asseln (Porcellio Scaber). Von Dr. Eduard Brandt. Mit zwei Tafeln ..... Matériaux pour l’entomologie de la Russie. Par S. Solsky.. Hyménoptéres de l'Asie. Description et énumération de quelques espéces recues de Samarkand, Astrabad, Himalaya et Ning- Po en Chine. Par O. Radoszkovsky. Avec figures. Neue südeuropàische Bienen. Beschrieben von Dr. F. Morawitz 'Coléoptéres de la Sibérie orientale (suite). Par S. Solsky .. Synonymische Bemerkungen über einige Coleopteren. Von J. Faust Description d'un charengon nouveau de la Sibérie orientale. Par BET canone Pres DUM TET Notice géographique sur Diopsis brevicornis Say. Par J. Port- E£hinsky..... ELT. MEE ATI Id ralem RT re Enumération et description des Coléoptéres de la famille des Sta- phylinides, recueillis par Mrs. C. lelsky et le Baron de Pages. II — XXI XXIV— XXX XXXI—XXXV 9 — 28 29 — 51 382—132 133—165 166 167—176 177—186 187—200 201—231 232—217 278—283 281—286 287—288 Nolken pendant leurs voyages dans l'Amérique du Sud. Par S. Solsky Diagnoses de quelques espéces nouvelles de Lépidoptéres apparte- Revue bibliografique ... nant à la faune de la Russie Asiatique. Par N. Erschoff. Table alphabétique des noms de genres et d'espéces, traités dans ee volume i... ПАЛМ Zu REPARTITION DES LIVRAISONS. _ Pages. 289—314 315—318 I—VIII IX—XII l-ére livraison: Mater. scientif. pages 1—32, avec planche I. 12 Octobre 1870. 2-ème 3-ème 4-ème > Mater. scientif. pages 33— 176, avec plan- ches II, Ш её IV. Revue bibl. pages I—IV. 15 Août 1871. > Mater. scientif. pages 177 — 272, avec pl. V et УП. Rev. bibl. pages У—УПТ.... 10 Décembre 1871. > Seances et Compte-Rendu. Liste des Mem- bres pages I— XXVIII. — Mater. scientif. pages 273—318, avec pl. VE... ..... 1 Novembre 1872. BULLETIN ENTOMOLOGIQUE. P L TANT n à т M AM ale Mon. Г n eM P à RN VE _ à M fi < bif f I ' m | "en E iu | EN | NÉ AR ui B ?£ A 11 j | | i" : ve a^ , | | ot RR "a uud POE ors ААС. LE h р o s E Sisi rd T ni n. * i « 3 ni OT 30012040000 , SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE RUSSIE. ——— EXTRAIT DU BULLETIN, RÉDIGÉ PAR M.S.SOLSKY. — at jo ar ANNÉE 1870. Protectrice de la Societe Son ALTESSE IMPÉRIALE Madame la GRANDE-DUCHESSE HELENE PAVLOVNA. President honoraire Mr. le Ministre des domaines, aide-de-camp général A. Séleny. Membres du bureau: Président: Mr. le major-général 0. Radoszkovsky. . Vice-Président: Mr. A. Hueber. Secrétaire et rédacteur: Mr. S. Solsky. Trésorier: Mr. N. Erschoff. Conservateur: Mr. 0. Bremer. a WW de Séance du 12 (24) Janvier 1870. Presidence de Мг. О. Radoszkovsky. Le secrétaire donne lecture d'une lettre de Mr. A. Nédzelsky, de Crimée, qui envoit une branche de chóne, sur les feuilles de la- quelle se trouvent de nombreuses galles. Mr. Radoszkovsky observe à cetfe occasion, que ces galles pou- raient bien être le produit d'un diptère de la famille des Cécido- myides, mais ne pouvaient jamais être produites par les mêmes aphides qui endommagent les vignes, ainsi que le supposent les ha- bitants de la Crimée. Mr. Ch. de Gernet se charge de l'examen de ces galles. Membres actifs admis: MM. B. Yakovleff, à Astrakhan; M. Pouzilo, à Irkoutsk; E. Deyrolle, à Paris; F. Daniels en Da- nemarque et le Dr. Téléphe Desmartis, à Bordeaux. Le conservateur du musée entomologique de l'Académie Impériale des Sciences de St. Pétersbourg, Mr. А. Mora witz, est admis dans le nombre des Correspondants de la Société. Séance du 9 (21) Février 1870. Présidenee de Mr. O. Radoszkovsky, Mr. Ch. de Gernet présente le rapport suivant sur les galles des feuilles de chéne envoyées de Crimée: La branche de chêne qui m'a été confiée appartient à un quer- cus pubescens Wud. et a du être cueillie en Juillet ou Août. Les galles rondes et applaties, qui se trouvent sur ses feuilles, ne sont guère le produit de Phylloxera vastatrix, comme le suppose Mr. Nédzelsky, mais ont été provoquées par quelque diptere de la tribu des Cécidomies. Ces galles, entièrement desséchées pendant le voyage, appartiennent à la catégorie des galles lenticulaires à cha- peau de cardinal de Mr. Lascaze-Duthiers (Ann. d. sc. nat. 1858, 3-eme serie, XIX. Bot. pl. 18, fig. 2 et 4). Elles se rapprochent le plus des galles à parasol de Réaumur ou bien des «Linsengallen der Stieleiche» de Mr. Frauenfeld (Bull. Soc. nat. Mosc. 1856 № 2. tb. IV, fig. 3); elles ressemblent encore aux galles de Cecidomyia circinans, déerites et figurées par Mr. Giraud, dans Verh. d. Zool. bot. Ver. zu Wien, 1861. Cependant, aucune des descriptions connues ne convient dans tous les points à ces galles, qui paraissent appar- p - = tenir à une espèce de Cécidomie nouvelle. En conséquence Mr. Gernet prie le bureau d'écrire à Monsieur Nédzelsky, quil serait nécessaire d'observer dans tous les détails le développement des galles en question et de tacher avant tout d'obtenir des éclosions. A l'occasion des galles de Cecidomyia circinans Gir., Mr. de Gernet fait encore observer que ces galles, ainsi que celles de Ce- cidomyia cerris Koll., ont déjà été décrites et figurées six ans avant Giraud, par Mr. Frauenfeld, dans le Bull. S. nat. Mosc. 1856, sous le nom de «Deckelgallen der Zerreiche», pl. IV fig. 2, pour les premiéres et sous celui de «Schlauchgallen der Zerreiche» fig. 1 pour les dernières. Mr. Giraud, qui a le premier élevé des Céci- domies de ces galles, ne fait cependant aucune mention de ces des- criptions. Membres admis: MM. Antoine Nédzelsky, de Yalta; Grégoire Lavrentieff et Guillaume Greim, de St. Pétersbourg. Séance du 2 (14) Mars 1870. Présidenee de Mr. O. Radoszkovsky. Mr. Boulatoff, Gouverneur à Elisabethpol, en Arménie, assiste à la séance. Le secrétaire donne lecture de trois lettres: des Mrs E. Deyrolle, à Paris, Téléphe Desmartis, à Bordeaux, et Daniels en Dane- marque, qui remercient la Société de leur admission au nombre de ses membres. Le méme présente, au nom du directeur des écoles du gouver- nement de Mohilew, Mr. Arnold, une description d'un insecte nou- veau de la famille des Aphidiens, nommé Lachnus dubius, pour étre publié dans les Horae de la Société. Mr. O. Radoszkovsky montre une nombreuse série de diffé- rentes variétés de Polistes gallicus et Polistes chinensis. Aprés avoir jété un coup d'oeil rétrospectif sur les traveaux bien connus de Mr. Sichel, tendant à déterminer la signification de l'es- pece parmi les animaux, il rappelle que celui-ci avait prouvé incon- testablement, encore en 1868, que les Polistes gallicus, diadema, Geoffroyi, pictior, biglumis et bucharensis n'étaient que des variétés d'une seule eSpèce, P. gallicus, le seul existant en Europe et ré- pandu en Afrique et en Asie. Maintenant, dit-il, je puis pousser cette cumulation encore plus itii Si loin. Monsieur Felder a eu la bonté de me céder des hyménoptéres quil avait recu de Himalaya. J'y ai trouvé entre autre un nid con- tenant prés de 38 individus de Polistes chinensis Sauss. (Mon. guép. soc. 56. 13. 7. f. 2) = Vespa chinensis Е. (Ent. Syst. 261. 29.) et quel fut mon étonnement, quand j'y trouvai tous les passages de coloration jusqu'au véritable PP. gallicus! Pour vous convaincre MM. je vous prie de vouloir bien jeter un coup d'oeil sur la série d'individus que voici. Vous y trouverez avant tout des P. biglumis, pris bien surement dans un méme nid, mais présentant de si grandes variétés de coloration que bien des per- sonnes seraient tentées de créer, de ces neuf exemplaires, pour le moins trois espéces. Voyons à présent comment se font ces passages au P. chinensis, qui ne présente aucune différence dans la forme du corps. Le chaperon, d'abord noir avec une bordure et une ligne mé- diane jaunes, devient peu à peu jaune, avec deux points noirs sur le disque, ou bien entiérement noir. Sa coloration peut donc étre ca- ractérisée seulement de la maniére suivante: clypeus flavus, migro- variegatus vel niger. Le deuxiéme segment dorsal de l'abdomen est souvent fauve à la base, ainsi que l'extrémité de l’abdomen; cette couleur se réduit peu à peu, à la base du deuxiéme segment, à deux points fauves, qui deviennent déjà trés petits et souvent impercep- tibles chez les exemplaires de P. gallicus provenant de la Sibérie orientale, par conséquent déjà plus rapprochés des monts Himalayas. Les segments du ventre sont bruns, bordés de jaune chez les indi- vidus de Himalaya; lon trouve aussi ces bandes transversales chez le P. gallicus. Si des exemplaires tirés du méme nid, provenant par conséquent dun méme pére et d'une méme mére, sont sujets à varier à ce point, ой donc est la ligne de démarquation entre le P. chinensis et le P. gallicus? et quel peut être la cause de toutes ces variations? Il est claire qu'elles ne sont pas produitent ni par le climat, ni par les particularités territoriales, ni par la nutrition. Il faut done sup- poser que l'origine de ces changement git dans un croisement de deux espéces quelconque, qui peut en etfet provoquer une variabilité infinie de la coloration, tandisque les formes du corps se maintien- nent toujours les mémes. Aprés ceci, Mr. Boulatoff prend la parole pour exposer quelques renseignements concernant la sériculture dans le gouvernement de Elisabethpol, dans la Transcaucasie: La sériculture, dit-il, est dans ce pays la principale branche d'in- — MET: — dustrie, dont dépend le bien-étre de la population. Mais malheureu- sement là aussi cette industrie n'a pas échappée au fléau, qui a désolé tout le midi de l'Europe. La maladie du ver à soie, qui s'est peu à peu répandue dans tout le Caucase, y a sévi pendant 6 ou 7 ans et ce n'est qu'en 1869, que l'intensité du mal diminua au point que les habitants recouvrérent la possibilité de payer leurs impots arriérés. | Les essais qui ont été faits par les autorités locales de tirer des graines de vers à soie bien saines de la Chine et du Japon n'ont pas réussis; de meilleurs résultats furent obtenus en faisant venir des graines de la Perse et de l'Asie centrale. Pendant la durée du fléau on a observé entre autre un phénomène météorologique qui semblait avoir quelque rapport avec le mal. C’est que durant tous les sept ans, qu'a sévi la maladie, le vent du sud, qui apporte ordi- nairement de grandes chaleurs et une sécheresse, était au contraire porteur de la fraicheur et de lhumidité atmosphérique. Depuis que le mal a disparu, c'est-à-dire depuis l'année 1869, ce vent est re- devenu tel qu'il a été avant. Aprés cette courte allocution il s'adressa aux membres de la So- ciété avec la priere de le renseigner sur les principaux caractéres de la maladie du vers à soie, de lui indiquer les meilleurs ouvrages qui ont été publiés sur ce sujet, afin de pouvoir étudier les moyens pui pourraient étre appliquées, avec le plus de chance de succes, pour faire disparaitre-le mal et importer ces moyens dans les provinces transcaucasiennes. Mr. le Président, en répondant à cette demande, promit au nom de la Société de fournir toutes les données désirées et exprima le souhait que la Société soit renseignée sur les principaux phénoménes de la maladie du vers à soie au Caucase. Séance du 6 (18) Avril 1870. Présidence de Mr. О. Radoszkovsky. Le Secrétaire fait la lecture d'une lettre du Ministre de l'Instruc- tion publique, par laquelle celui-ci informe, que Sa Majesté l'Empe- reur, ayant gracieusement accueilli la série des publications de la Société, qui fut soumise à Sa Majesté au nom de la Société, a daigné exprimer à la Société Sa Supréme bienveillance. L'assemblée ayant humblement entendu cette heureuse nouvelle, — NDW a décidé de conserver à perpétuité cette lettre du Ministre dans les archives de la Société. Le méme donne lecture d'une lettre du Président de la Société humanitaire et scientifique du sud-ouest de la France, à Bordeaux, Mr. Telephe Desmartis, dans laquelle il offre à la Société un exem- plaire de la Revue d'Aquitaine, contenant sont article sur la maladie des vignes, causée par le Nysius cymoides, insecte hémiptére hété- roptére. L'assemblée charge le bureau de remercier le savant Président, de ce don. Membres élus: Membre d'honneur, Mr. H. Stainton, Président de la Société Entomologique de Londres; Membres actifs, MM. A. Lang, le Dr. Ch. Fixsen et W. Goloubeff à St. Pétersbourg; W. Essaouloff, propriétaire à Toropetz (gouvernement de Pskow). Mr. Th. Koeppen expose les points principaux d'un article sur les apparitions en masses des Libellulides, qu'il prépare pour les «Horae» de la Société. Mr. A. Hueber donnelecture de la note qui suit sur l'Agrotis Iveni, retrouvé encore une fois par lui dans les environs de St. Pétersbourg. J'ai publié MM. dans le volume VI de nos Horae une description, accompagnée d'une figure, d'un lépidoptére nouveau Agrotis lveni mihi, que j'ai découvert aux environs de notre ville. Je ne possédais à cette époque qu'une femelle de cette espéce. Ce n'est que l'année passée que j'ai eu la chance de prendre un mâle de ce lépidoptère. C'était le 24 Juillet, dans laprés midi. En secouant du pied les pins d'un petit bois, j'en faisais tomber toute sorte de choses, entre autres aussi de grandes espèces comme La- siocampa pini et sa chenile, qui se cromponne si bien aux tiges. J' acquis de cette manière aussi une femelle de l'Agr. Iveni. Le bois était situé sur un terrain parfaitement sec et sabloneux; les condi- tions étaient donc toutes opposées à celles, dans lesquelles fut dé- couvert le premier exemplaire de ce papillon; j'ai remarqué seulement quil y avait aussi en cet endroit beaucoup d’Epilobium angustifolium, ce qui peut faire présumer que cette espece fréquente la nuit les fleurs de cette plante. Huit jours plus tard, je réussi enfin à trouver dans ce méme endroit un mále de mon agrotis. Il se distingue de la femelle par ses antennes pectinées et la teinte plus sombre des ailes; les ailes supérieures sont plus étroites et la ligne longitudi- nale noire à la base plus distincte. Comme le premier exemplaire de Agr. Iveni fut pris, en 1867, le WU m 16 Juillet et la-derniére fois jen ai pris un, déjà passablement dé- coloré, le 31 Juillet, il faut supposer que ce lépidoptére vole pendant la seconde moitié de Juillet. Séance du 4 (16) Mai 1870. Présidence de Mr. О. Radoszkovsky. Aprés la lecture du protocole de la séance d'Avril, le Secrétaire annonce là mort du Membre Actif de la Société Jules Léderer, qui s'est acquis une si grande renommée par ses voyages entomologiques et par ses ouvrages, d'un si grand mérite, sur les lépidoptéres. Mr. Léderer, dit-il, est décédé le 30 Avril 1870, au retour d'un voyage en Syrie, agé de 49 ans. Mais quelques semaines avant la mort il termina et envoya à notre société encore un article sur les Lépidop- téres de Syrie et de l'Arménie, qui va étre publié dans nos «Horae». Cet article est accompagné de belles figures, faites sous la direc- tion du défunt. j Mr. N. Arnold, de Mohilew, est admis dans le nombre des Correspondants de la Société. Le Secrétaire donne lecture d’une lettre de Mr. Motschoulsky, dans laquelle celui-ci expose quelques observations au sujet des discussions qui ont eu lieu au sein de la Société, dans la séance du 13 (25) Janvier 1869, concernant les cas de contagion maladive par suite de la piqüre des mouches. Selon Mr. Motschoulsky la mouche qui peut inoculer le venin et la Musca vomitoria L., qui se développe en masses dans les cadavres des hommes et des animaux mal en- sevelis. Séance du 21 Septembre (3 Octobre) 1870. Présidence de Mr. A. Hueber. Le Secrétaire, aprés avoir donné lecture du protocole de la der- niere séance, avant les vacances, lit une lettre de l'Adjoint du Mi- nistre de l'Instruction publique, par laquelle celui-ci informe, que par une décision du Conseil de l'Empire, confirmée par Sa Majesté Im- périale, une subvention annuelle de 2500 roubles était accordée, par le Gouvernement, à la Socióté. "m m L'assemblée, aprés avoir accueilli avec le sentiment de la plus profonde reconnaissance cette heureuse nouvelle, charge le Conseil de présenter l'expression de sa gratitude à son Auguste Protectrice, pour la sollicitude, dont Son Altesse Impériale a daigné gratifier la société dans cette grave affaire, ainsi que le Ministre de l'Instruc- tion publique, sur la présentation duquel a émané cet ordre Su- préme. Le méme présente une série d'ouvrages offerts à la Société, par leurs auteurs: MM. Stäl, de Stokholm, Scudder, Le Conte et Packard de lAmérique septentrionale, et Mossin de St. Péters- bourg. Le bureau est chargé de remercier ces Messieurs de leurs dons, au nom de la Société. Monsieur N. Lange informe la Société, par une lettre adressée de Livadia, en Crimée, qu'en chassant dans divers endroits de la cóte méridionale de la peninsule il a réussi à trouver un individu du bel et trés rare élatéride Alaus Pareyssii, sous lécorce d'un tronc de Pinus tauricus, dans les bois situés entre la ville de Li- vadia et la chaine des montagnes. MM. A. Becker, de Sarepta, et Yakovleff, d'Astrakhan, ren- seignent la, Société sur les résultats de leurs chasses durant l'été qui vient de passé. Le dernier fait part entre autre des dégats, causés dans les jardins des environs de la ville d'Astrakhan, par les chenilles de Botys sticticalis, qui firent leur apparition d'abord sur les Chaeno- podiacées et divers autres plantes sauvages, mais passerent bientót en masses prodigieuses sur les concombres et les autres plantes potagéres. Mr. Guenther informe la Société, par une lettre adressée de Pé- trosavodsk, qu'il a pris dans les environs de cette ville un lépidop- tere intéressant, Hadena rubrirena Tr., qui n'a pas encore été sig- nalé jusqu'à ce temps en Russie. Il l'a pris sur la Silene inflata, en compagnie de Hadena furva. | Après la lecture de cette lettre, le Secrétaire montre les exem- plaires de Hadena rubrirena envoyés par Mr. Guenther, ainsi que quelques Grapholita Guentheri Tgrstrm. et Crambus biarmicus du même, Mr. Erschoff ajoute à cette occasion, que la découverte de Ha- dena rubrirena dans le nord de la Russie est d'autant plus inté- ressante, que ce lépidoptére n'a été pris jusqu'à présent que sur les alpes de la Suisse. Le Secrétaire annonce la mort du Membre d'honneur de la So- A — ciété Mr. Th. Lacordaire, décédé А Liege le 18 Juillet 1870, à läge de 70 ans. Il informe en outre la Société de deux autres per- tes qu'a faite l'entomologie dans les personnes de Mr. Haliday, Vice-Président de la Société Entomologique d'Italie et de Mr. Rambur. Aprés ceci il présente .une collection de lépidoptéres des envi- rons d'Astrabad, offerte à la Société par son Correspondent Mr. J. Haberhauer, et un scorpion, envoyé de Samarkand par Mr. Do- bouginsky. Séance du 12 (24) Octobre 1870. Présidenee de Mr. O. Radoszkovsky. Mr. J. Portchinsky, qui assiste à la séance, donne lecture des notes suivantes sur quelques diptéres: Oestrus equi. Les diptéres de la tribu des Oestrides, à l'état de larve, sont les mieux abrités contre leurs ennemis, passant leur vie dans la peau on mêmes dans lintérieur du corps des animaux. On n’a pas encore observé dans nos latitudes qu'un animal queleonque en fasse sa proie, comme cest le cas dans les zones chaudes, ой ceslarves ont de nom- breux ennemis parmi les oiseaux. Durant l'été qui vient de passer jai signalé cependant que les larves de Oestrus equi avaient chez nous un ennemi redoutable dans la corneille (Monedula turium). C'était dans le gouvernement de Mohilew, entre les villes de Mohilew et Orscha. Une troupe de corneilles vint s'abbatre sur des chevaux qu'on venait de dételer; les oiseaux se mirent aussitót à visiter trés scrupuleusement lanus de ces chevaux et en retiraient avec la plus grande habileté, sans que les bétes en soient incommodés, des larves de Oestrus equi. Un fait semblable a encore été observé par mois en 1862, dans le midi de la Russie, à un relai de poste, et les postillons m'assu- rérent alors que c'était un phénoméne trés commun. Sclara Thomae. Au mois de Juin passé, j'ai eu l'occasion d'observer, dans l'arron- dissement d'Orscha du gouvernement de Mohilew, une migration en masse de larves de Sciara Thomae. C'était à 7 heures du matin, dans un sentier d'une sombre forét. Les larves marchaient en trois co- BR us lonnes, dont la plus grande était longue à peu prés d'une archine et demie et large d'un pouce et demie. Leur mouvement était exces- sivement lent et elles étaient entassées les unes sur les autres, de sorte que les inférieures supportaient deux autres rangs de leurs semblables. " On m'a dit que ces migrations s'observaient trés souvent. Haematopota pluvialis. Ce diptére n'aime pas les objets blanes et évite toujours cette couleur tant en poursuivant sa proie qu'en prenant du repos. J'ai remarqué toujours, que quand j'étais vetu de blanc, j'étais bien moins inquiété par ces mouches que quand j'avais des habits gris ou noirs. Les chevaux blancs en souffrent aussi toujours moins que les autres. Ces mouches évitent aussi, pour cette méme raison, de se poser sur les trones des bouleaux et recherchent de préférence les arbres qui out une écorce foncée. Menibres élus: MM. P. Sakharoff, à Sumy, dans le gouverne- ment de Kharkhow, et B. Pollitz, de St. Pétersbourg. Séance du 2 (14) Novembre 1870. Présidence du Мг. О. Radoszkovsky. Le Président fait part de quelques observations supplémentaires sur l'apparition en masse des chenilles de Tortrix viridana, qui а eu lieux dans ses propriétés en 1868, et dont il a été question dans une des séances précédentes de la Société. Il constate que ces che- nilles ont été anéanties par un Ichneumonide, Pimpla turionella, qui s'est multiplió en proportion de la masse des chenilles. Mr. C. Golovine, communique quelques observations quil a faites sur les chenilles de Agrotis segetum, nuisibles aux céréales, et sur les circonstances qui favorisent leur multiplication. Membres admis: MMr. Joseph Haberhauer, Correspondant de la Société, et Alexandre Malte. Séance du 7 (19) Décembre 1870. Présidence de Mr. O. Radoszkovsky. Aprés la lecture du compte-rendu du bureau de la Société pour launée 1870, le secrétaire présente à l'assemblée une collection de — XIII — 75 especes de dipteres, offerte à la Société par Mr. J. Portchinsky, qui a bien voulu se charger aussi de larrangement de la collection de dipteres de la Société et a fait un catalogue de cette collection. Au nombre des liyres recus pendant le mois passé, le secrétaire présente les ouvrages suivants: a) Enneas Ichneumonidarum Curo- niae, de J. H. Kawall, offert par Mr. E. de Gernet, et b) sur les insectes fossiles du calcaire lithographique de la Daviére, qui se trou- vent au Musée Teyler, par H. Weyenbergh, offert par l'auteur. L'assemblée charge le bureau de remercier en son nom les don- nateurs. Le secrétaire donne lecture de l'extrait suivant, d'une lettre re- que de Mr. Guenther, de Pétrosavodsk: Mes chasses aux lépidoptéres durant lété passé m'ont donné d'assez bons résultats, malgré le peu d'éloignement de la ville de l'endroit de mes excursions. Les meilleurs résultats ont été obtenus vers la fin de Juin, quand Sene inflata, Trifolium pratense et d'au- tres plantes étaient en fleurs, Il y avait à cette époque par exemple beaucoup de Hadena furva, en société desquelles se trouvait aussi Hadena rubrirena. J'ai aussi trouvé durant cet été un Myrmeleon, pres de Povénetz, et une véritable sauterelle a été prise par moi l'an dernier à Pétro- savodsk. ANNÉE 1871 *). Séance du 4 (16) Janvier. Présidenee de Mr. O. Radoszkovsky. Le Secrétaire donne lecture de deux lettres: l'une de la section d'Orenbourg de la Société Impériale géographique, dans laquelle cette section offre à la Société Entomologique la premiere livraison de ses mémoires, l'autre — de la section Sibérienne de la méme Société, par laquelle cette section avertie de son désir d'entrer en correspondance avec la Société Entomologique. *) A la téte de la Société sont restées les mémes personnes qu'en 1870. — XIV — Parmi les livres nouvellement recus, le secrétaire présente à l'as- semblée entre autre une série des volumes VI—XII des Annales de la Société Entomologique Belge, que cette Société a bien voulu offrir pour la bibliothéque de la Société Entomologique. Le bureau est chargé de remercier la Société Belge de ce don. Membres actifs élus: MM. Ch. Lindemann, de Moscou, et O. Grimm, de St. Pétersbourg. Mr. Radoszkovsky fait part. de quelques préliminaires d'un travail sur les genres Ammobates et Ammobatoides, qu'il vient d’entre- prendre, et montre quelques échantillons de palpes de Ammobatoides bicolor Schenk & et 9, qui sont de structure différente. Séance du 8 (20) Février. Présidenee de Mr. O, Radoszkovsky. Le secrétaire lit une lettre de la Société des naturalistes de l'Université Impériale de Kharkow, dans laquelle cette Société an-' nonce lenvoi des deux premiers volumes de ses mémoires et exprime le désir de rester dorénavant en relations avec la Société Entomolo- eique. Le bureau est chargé de remercier la Société des livres envoyés et de lui offrir les «Horae» et «Troudy». Dans le nombre des livres recus depuis la derniére séance, le se- crétaire présente quelques tirages à part des ouvrages des MM. H. Weyenbergh, de Haarlem, et Preudhomme de Borre, de Bru- xelles, offerts par leurs auteurs, ainsi qu'une photographie du grand Linnée, offerte par Mr. Ch. de Gernet. L'assemblée exprime ses remerciments aux donnateurs. Мг. В. Tschernobrovkine est admis ou nombre des Membres Actifs de la Société et Mr. B. Enderleith, instituteur à Yakoutsk, au nombre de ses Correspondants. | Le secrétaire lit un extrait d'une lettre de Mr. Preudhomme de Borre, dans laquelle celui-ci informe que le lépidoptérologiste bruxellois, le Dr. Breyer, désirerait entrer en relation et faire des échanges avec quelque entomologiste de Russie. Séance du 8 (20) Mars 1871. Présidence de Mr. O. Radoszkovsky. Mr. O. Grimm offre à ses collégues quelques tirages à part de son travail sur le développement d'une espèce de Chironomus. E... Le secrétaire donne lecture d'un mémoire sur le Zycosa Latreillei Koch, envoyé par Mr. Yakovleff d'Astrakhan. Les observations contenues dans ce mémoire concernent principalement les mœurs de cet arachnide et sa manière de vivre dans les environs de la ville d'Astrakhan. Aprés ceci il lit une lettre de Mr. A. Decker, de Sarepta, dans laquelle celui-ci propose lhuile fraiche de la Menthe poivrée, comme un moyen très efficace contre les Atropos pulsatoria L., qui détrui- sent les collections entomologiques. Séance du 5 (17) Avril. Présidence de Мг. О. Radoszkovsky. Le secrétaire annonce que le Membre Actif de la Société Mr 0. Grimm, allait partir pour les pays parcourues par le fleuve Volkhov, afin d'observer la nature et le mode de propagation de la peste Si- bérienne, qui sévit si frequamment dans ces localités. Aprés ceci, le méme indique aux assistants un article, récemment publié par Mr. Kraatz, dans lequel celui-ci a exposé les différences qui existaient entre les Poecilus cupreus L. et versicolor Sturm. et prie ses collégues d'observer, si la premiére de ces deux espéces se trouvait réellement aux environs de St. Pétersbourg, ой le P. versi- color est extrèmement commun. Séance du 3 (15) Mai. Présidence de Mr. O. Radoszkovsky. La séance est ouverte par des déliberations sur un projet de changements dans les statuts, élaboré par le bureau de la Société conjointement avec une commission nommée spécialement à cet effet par lassemblée générale des membres. Aprés avoir introduit quelques changements dans le projet, l'as- semblée charge le Bureau de soumettre le projet à la Protectrice de la Société et de demander l’aprobation de Son Altesse Impériale. Sur une proposition du bureau Mr. Ch. de Gernet est désigné pour représenter la Société Entomologique dans une commission in- stituée par la Société Impériale Libre Economique, dans le but de dis- cuter les mesures à prendre pour protéger les animaux utiles dans l'économie rurale. дав: PAL Mr. О. Radoszkovsky expose les principaux résultats de ses études sur quelques hyménoptéres. Messieurs, dit-il, la tribu des gastrolégides, de la famille des hyménoptéres se distingue, comme vous le savez par la présence d'une brosse sur la face inferieur de l'abdomen, servant à ramasser le pollen des fleurs. Cette tribu se compose des genres Chalicodoma, Osmia, Megachile, Anthidium, Lithurgus, Diphysis, Anthocopa, Heriades et Chelostoma. Chacun de ces genres a une maniere particulióre de construire le nid. Les Chalicodomas font leur nid avec du sable fin, qu’elles lient si bien que tout le nid présente une espéce de ciment solide, qui ne se laisse détacher qu'à l'aide d'un ciseau et d'un morteau de la piére sur laquelle il est fixé. Cette solidité extraordinaire des nids est une particularité des Chalicodomas. Les Osmias font leur nid avec du sable ou de la terre, tantôt en forme de bouteille (Osmia zanthomelana), ou bien le creusent dans de l'argile, dans le plâtre qui recouvre les maisons, sous les tois des maison (Osmia cyanescens), enfin tout simplement dans la terre. Mais tous ces nids ne sont pas solides, comme ceux des Chalicodomas ct se cassent facilement quand on veut les détacher. Il y a encore des espéces qui font leur nid dans les tiges des végétaux qui possédent un creux quelconque, par exemple: Osm. parvula, tridentata, leucomelana, ou bien dans les galeries creusées dans le bois par d'autres insectes, par exemple Osm. cornuta, nigriventris, mais toujours leurs nids sont tapissés en dedans d'une couche terreuse. Il y a enfin des espéces, comme Osm. aurulenta, bicolor, ferruginea, qui se nichent dans les coquilles de Helix maritima, austriaca etc., mais dans ces cas aussi lintérieur de leurs cellules est toujours enduit d'une masse terreuse, qui con- stitue une particularité caractéristique pour le genre entier. Les Me- gachiles font leurs nids de préférence dans du vieux bois, dans des racines mortes, ou bien parfois aussi simplement dans la terre, mais l'intériear du nid est toujours tapissé d'une feuille d'une plante quelconque, ce qui est encore un trait caractéristique de ce genre. Enfin les espéces des autres genres, comme par exemple celles du genre Anthocopa, tapissent leurs nids de pétales de fleurs, de duvet des fleurs etc. de sorte en un mot que ces particularités des mœurs indiquent toujours, presque sans faute, le genre au quel ap- partient l’insecte. | En m’occupant depuis bien des années de l'étude des moeurs des hyménoptères, je me suis parfaitement convaincu de l'exactitude de — XVI — , ceci, aussi étais-je bien surpris, de trouver en feuilletant l'article de Mr. Gerstaecker: Beiträge zur näheren Kenntniss einiger Bienen- gattungen (Stett. Entom. Z. 1869, p. 366 et 368) les Megachile Le- fevri Grv. et rufitarsis Grv. excluses du genre Megachile et pla- cées dans celui de Chalicodoma. Cette circonstance m'amena à étu- dier dans tous les détails les caractéres, non seulement de ces deux espéces, mais aussi des genres et ma peine ne fut pas inutile car je trouvai en effet que les genres Chalicodoma, Osmia et Megachile avaient besoin d'étre bien revue, malgré les traveaux de Latreille, Panzer, Kirby, Illiger et Lepeletier. Aprés m'étre convaincu que ni la forme des mandibules, ni celle des cellules alaires (cellula radialis et cubitalis) ne présentent au- cune différence dans les genres Chalicodoma et Megachile et me souvenant du principe posé par Mr. Sichel (Considérations sur la détermination de Гезрёсе. Liege 1868.), que les caractéres spécifiques et génériques devaient absolument étre parfaitement clairs et con- stants, et que les moeurs étaient caractéristiques pour les genres, je suis venu à conclure définitivement que les Chalicodoma muraria et sicula, dont j'ai bien étudié la maniére de vivre, devaient appartenir à un genre à part. Je me mis donc à analyser la structure de la bouche de ces inseetes, qui a le plus de rapports avec leur maniére de vivre et voici les résultats que j'ai obtenu: 1. Dans le genre Chalicodoma les palpes maxillaires sont de trois articles, dont le premier court et plus large que les autres, les deux autres cylindriques et égaux; tous les auteurs en général ne font mention que de deux articles aux palpes maxillaires des Chalico- doma. 2. Chez les Megachile ces palpes sont aussi triarticulés; le pre- mier article trés court et gros, le deuxiéme également gros et ovoide, le dernier mince et cylindrique; quelquefois mais trés rarement le deuxiéme article est gros et cylindrique, mais alors le suivant est toujours allongé et trés mince. Tous les auteurs, par exemple L a- treille, Illiger, Schenk, Smith, ne comptent que deux articles à ces palpes; le seul Panzer en cite trois. J'ai fait l'ana- lyse de 8 espèces de Megachile. 3. Chez les Osmia ces palpes sont de cinq articles, dont le pre- mier est le plus large et le plus gros. Elles peuvent facilement étre divisées en groupes selon la longueur des troisitme et cinquiéme articles. Les auteurs n'ont jamais encore cité plus de quatre articles. J'ai analyse 12 espéces d’Osmia. 2 — XVIII — 4. Un genre nouveau, Pseudosmia nobis, a les palpes maxillaires de quatre articles et tient ainsi le milieu entre les Megachile et Osmia. L'aspect général est celui de Megachile, mais la forme du dernier segment ventrale et la direction de l'aiguillon comme chez Osmia. La particularité caractéristique est dans la brosse ventrale, qui se compose d'une rangé de poils longs et raides mais distants, située sur la moitié postérieure de chaque segment; ces rangés for- ment ainsi une brosse beaucoup moins fournie que chez Osmia, Me- gachile, etc. Aprés avoir ainsi distingué avec la plus grande exactitude les genres, j'examinai les Chalicodoma Lefevrii et Pyrrhopeza de l'article de Mr. Gerstaecker etjetrouvai que les palpes maxillaires ainsi que les autres caractéres, étaient tous comme chez Megachile lago- poda de sorte que je ne sais trop, pourquoi Mr. Gerstaecker s'est il donné la peine de les transplacer. S'il les avait trouvé dans leur nid et que ce nid eût été semblable à ceux des Chalicodoma muraria et sicula сейф été différent; il y aurait alors une raison de les extraire du genre Megachile, mais la forme et la grandeur des mandibules, la ponctuation plus ou moins forte des téguments ne suffisent pas pour un pareil déplacement. En poursuivant mes recherches sur les différences qui existent entre les Chalicodoma et Megachile j'ai découvert encore une autre particularité. Il est généralement adopté que dans la tribu des Gastrolégides les ongles des pattes antérieures sont simples chez les femelles et bifides chez les mâles. J'ai trouvé aux angles anté- rieurs des femelles de Megachile lagopoda, ligniseca, maxillosa et à d'autres encore, une petite dent auxillaire mobile, en présence de aquelle l'ongle est donc bifide. Chez les mäles de Osmia et Megachile la lame intérieure de l'ongle bifide est toujours plus courte que l'ex- térieure, chez les Chalicodoma, les deux lames sont d’egale longueur. Ceci peut servir de caractére pour le genre Chalicodoma. Voici Messieurs oü j'en suis pour le moment avec mon travail; je me reserve à plus tard le plaisir de vous en faire connaitre les résultats définitifs. Séance du 13 (23) Septembre. Présidence de Mr. A. Hueber. Le secrétaire ouvre la séance en adressant à l'assemblée les pa- roles suivantes : — XIX — MMrs. La premiére entrevue, méme aprés une courte séparation, est malheureusement souvant attristée par la nouvelle de la perte de quelque collégue et ami. Ainsi pendant les vacances qui viennent de s'écoulées nous avons perdu trois de nos camarades : Le 5 Juin est décédé, à Simphéropol, aprés une longue agonie, le Membre d'honneur et un des fondateurs de notre Société Mr. Victor Motschoulsky. Il ne reste plus beaucoup de personnes dans nos rangs, qui aient été les témoins de lactivité de ce zélé et infatigable travailleur, mais chacun de nous connait sans aucun doute et sait justement apprécier les nombreux et importants ouvrages de cet homme, dont toute la vie a été entiérement vouée, et lon peut méme dire sacrifiée à la chère science. En laissant de plus longs détails à un nécrologue, que le Bureau a l'intention d'insérer dans les publications de la Société, je me bor- nerai aujourd'hui à vous adresser Messieurs une priére; c'est de vouloir bien aider la confection de ce nécrologue par la communica- tion de tout ce que vous pouvez connaitre sur notre honoré défunt. Vous vous souvenez sans doute encore Messieurs qu'indépende- ment des dons en livres divers, que Mr. Motschoulsky a fait, il y a peu de temps de cela, vers la fin de sa vie, à notre bibliothèque, il a aussi légué à notre Société tous les doubles de ses collections. Le Bureau a déjà pris aujourd'hui les mesures nécessaires afin d'entrer en possession de ce précieux légue. Au mois de Mai est mort le Correspondant de la Société, et également un de ses fondateurs, Mr. Elie Wosnessensky, qui a enrichi la science d'une multitude d'objets intéressants, ra- massés pendant ses voyages au Kamtschatka et aux iles Aléu- thiennes. , Enfin en Juillet est mort, presque subitement, le Correspondant de la Société Mr. Platon Pouzyrewsky, professeur de minéralogie à l'Université de St. Pétersbourg, et ci-devant secrétaire de la Société minéralogique de Russie. ] Aprés cette allocution, le Secrétaire donne lecture des lettres suivantes : a) de Mr. J. Haberhauer, dans laquelle il remercie la Société des recommandations données auprés des autorités militaires du Caucase, qui lui accordérent en suite de ceci toute les facilités pour faire heureusement son voyage entomologique dans les montagnes de la Transcaucasie. Le Bureau est chargé de remercier au nom de la Société Mr. le 2* — EN — chef de l'état-major de l'armée du Caucase de la bienveillance avec laquelle il s'est empressé de remplir les souhaits de la Société. b) de Mr. TI. Desmartis, de Bordeaux, qui prie de le ren- seigner sur les expériences qui ont été faites en Russie sur l'action de l'extrait du Nerium Oleander sur les ‘animaux, ainsi que sur la marche de la maladie des vignes en Crimée. Le membre de la Société Mr. V. Sémenoff se charge de recueillir les renseignement demandés. c) de Mr. Chestakoff, de Yakoutsk, qui remercie la Société des livres envoyés et prie de lui envoyer encore une collection d'in- sectes bien déterminés, afin de propager quelques connaissances en- tomologiques parmi les éléves des écoles du pays. d) de la Société des naturalistes de l'Oural, à Ekatérinbourg, qui remercie des livres envoyés. e) de la Société des médecins de Pskow, qui prie de la renseigner sur les mésures à prendre contre la Plusia gamma, qui a dévasté les champs de lin et de pois dans le gouvernement de Pskow. f) de Mr Guenther, de Pétrosavodsk, qui informe que les chenilles qui ont ravagé les champs de seigle dans le gouvernement d'Olonetz l'an dernier, étaient celles des Agrotis segetum et excla- mationis et que ce printemps encore les seigles ont été attaqués par les chenilles de Hadena oculea, avec la variété secalina. Séance du 4 (16) Octobre. Présidence de Mr. О. Radoszkovsky. Mr. Ch. de Gernet, qui s'est chargé de faire un projet de réponse à la lettre de la Société des médecins de Pskow, concer- nant les Plusia gamma, ainsi qu'à celle, regue depuis, des autorités de la province des cosaques de l'Oural, qui ont informé des dégast causés par divers insectes dans les magazins d'approvisionnements, présente ces projets, dont la lecture est faite par le secrétaire. Mr. de Gernet constate que les approvisionnements des cosa- ques de l'Oural ont été endommagés par le Péinus fur L., Tenebrio molitor L. et Dermestes lardarius et Attagenus pellio, ce qui indique qu'outre le blé il y avait aussi des conserves animales dans ces magazins. Le secrétaire fait la lecture d'une lettre de l'académicien A. de Middendorff, dans laquelle celui-ci offre à la Société ses ouvrages — XXI — récemment publies sur la Barabà et sur le Gulfstrem et relate un cas de contagion moyennant la piqüre d'une mouche quelconque, dont il a été victime lui méme. Il observe a cette occasion que la décom- position du cadavre fait disparaitre le venin contagieux et que par conséquent si les Tabanus ou leurs congénères pouvaient transporter le venin ce n'est qu'en le prenant sur des animaux mourants ou à peine morts, par,ce qu'ils ne touchent pas aux cadavres en décomposition. A cette occasion Mr. O. Radoszkovsky communique quel- ques considérations supplémentaires à celles qu'il a exposé dans la séance du 13/25 Janvier 1869 et par lesquelles il cherche à main-_ tenir son opinion premiére. Séance du 8 (20) Novembre. Présidence de Mr. O. Radoszkovsky. Le secrétaire donne lecture d'une lettre de Mr. Guenther, de Pétrosavodsk, par laquelle celui-ci informe entre autre des résultats de ses dernières excursions d'automne. Ces excursions étaient faites le 16 (28) Octobre et les jours voisins et lui ont donné, malgrée la saison si avancée, Amphipyra Trogopogonis, Depressaria Coeciflo- nella, Xylina Ingrica, Socia et d'autres jolies lépidoptéres. Le méme lit une lettre du Baron de Nolcken, de Dresde, qui annonce son retour d'un voyage dans la Nouvelle Grenade et la Colombie. Mr. Th. Baumgarten directeur de banque à Varsovie est admis au nombre des membres actifs de la société. Mr. Radoszkovsky expose quelques observations sur la structure des parties de la bouche des espèces du genre Phileremus et de son genre Ammobatoides, pour lequel il propose un nouveau nom, celui de Paidia, lancien ayant déjà été appliqué avant lui par le prof. Schenk, à un autre hyménoptéres. Séance du 13 (25) Décembre. Présidence de Mr. O. Radoszkovsky. Apres la lecture du compte-rendu pour l’année 1871, le secrétaire présente une lettre de Mr. Desmartis, de Bordeaux, dans laquelle — XXII — celui-ci renouvelle sa priére de le renseigner sur les expériences qui ont été faites en Russie avec l'essence de Nerium Oleander. Le secrétaire annonce à cette occasion que le bureau de la Société, malgré toutes ses démarches, n'a pu découvrir aucune trace de ces expériences dans la litterature scientifique et spécialement médicale et qu'en conséquence Mr. Desmartis a déjà été informé de ce résultat négatif. Mr. Portchinsky lit la note suivante sur la Cynomyia mor- tuorum F. Le genre Cynomyia, de l'ordre des Diptéres, est représenté en Europe par deux espéces, qui ne sont peut étre que des variétés d'une méme espéce, connue sous le nom de Cynomyia mortuorum F. et qui se trouvent toutes les deux, aussi chez nous en Russie, au moins dans les gouvernements de Mohilew et de Pétersbourg, durant tout le printemps et jusqu'au 8 (20) Juillet. L'époque principale de leur existence est néanmoins toujours le mois de Mai. Cette espéce est quelquefois trés commune. Ainsi en 1870 on la trouvait partout en masse dans le gouvernement de Mohilew, dans les champs, les bois et les maisons et elle semblait remplacer la Calliphora vomitoria, qui était au contraire devenue trés rare à cette époque. Les observations que j'ai faites sur la maniére de vivre de la Cynomyia mortuorum et en élevant ses larves, m'ont prouvé que cette espéce n'était guére exclusivement fixée à se nourir de cadavres des chiens, comme on l'a pensé généralement jusqu' aujourd'hui; mais qu'on pouvait l'obtenir des cadavres de tous les animaux vertébrés. Jen ai élevé une grande quantité en exposant indiféramment des cadavres de rats, de pigeons, de moineaux etc. et les éclosions les plus nombreuses ont toujours été obtenues au mois de Mai, époque à laquelle je n'ai vu au contraire éclore pas une seule Calliphora vomitoria, qui ne firent leur apparition que dans les cadavres exposés à la fin du mois. Deux cadavres de moineaux m'ont donné par exemple au 27 Mai: 4l Cynomyia mortuorum, 9 Lucilia Caesar, 56 individus de divers Anthomyzides et seulement 3 Calliphora vomitoria. Mais à partir des premier jours du mois de Juin le nombre des Calliphora vomi- toria commenca à augmenter au dépens des Cynomyia, qui dis- parürent tous à fait aprés la mi-Juin. Vers cette époque, elles ont commencé à s'introduire dans les maisons, leurs mouvements sont devenus lents et lourds, et elles présentaient en tout le méme aspect, — XXIII — que présentent à la fin de l'automne notre. Musca domestica, Polle- nia rudis et Calliphora vomitoria. Bientôt après on a tout à fait cessé de les voir. I] résulte donc de ces observations, que les larves de Cyno- myia mortuorum, subissent leur développement indiféramment dans tous les cadavres d'animaux vertébrés, que l'époque principale de leur existence chez nous en Russie sont le mois de Mai et le com- mencement de Juin, et qu'elles semblent remplacer à cette époque de l'année les Calliphora, qui font leur apparition plus tard. Considérant que le projet du nouveau réglement, élaboré par le Bureau, n’a pas encore été confirmé par Sa Majesté l'Empereur, l'assemblée clot la séance en décidant, aprés deliberation, que les mémes personnes resteraient provisoirement au bureau en 1872 jusqu'à cette confirmation. RESUME DES COMPTES-RENDUS DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE DE RUSSIE POUR 1870 et 1871. Le personnel de la société a subit durant ces deux années les modifications suivantes: Trois Membres actifs et un Correspondant se sont retirés de la Société ayant été appelés à d'autres occupations. Les membres démissionnaires en vertu du $ 18 des statuts étaient au nombre de 23. Trois des Correspondants de la Société ont passé dans le nombre des membres actifs. Enfin 9 personnes ont été emportées du sein de la Société par une mort prématurée, ce sont: Les Membres d'honneur. MM. Th. Lacordaire, de Liège, V. Motschoulsky, qui a passé les derniéres années de sa vie à Sim- phéfopole, en Crimée, et J. Ratzebourg, de Berlin. Les Membres actifs: MM. J. Erschoff, frére du trésorier de la — ХХУ — Société, mort dans la fleur de l’âge aussitot après avoir achevé ses études, H. Tanget, de St. Pétersbourg, J. Lederer et E. Heger, de Vienne. Les Correspondants: MM. E. Wosnessensky, connu jadis par ses voyages dans le Kamtschatka et sur les iles et cótes voisines de l'Asie et de l'Amérique, et le professeur Pl. Pouzy- rewsky. Les personnes nouvellement admises dans la Société étaient au nombre de 34, dont un Membre d'honneur, 28 Membres actifs et 5 Correspondants. A la suite de tous ces changements la Société comptait au 1 Décembre 1871: | Membres d'honneur: еп Russie . . . . 21 à l'étranger. . . . 11 32 Membres actifs: en Russie. . . . . . 74 REISEN 4.7. .....98 112 ns. alt ub eter ae Total 170 La caisse de la Société s'est pour la premiére fois enrichie en 1871 par la subvention annuelle, que le gouvernement a bien voulu accorder à la Société pour les frais de publication des Horae et Troudy. Au 15 Novembre 1869 restaient en caisse . 478 г. 761/2 c. En plus la reserve en obligations de la Société de crédit foncier de St. Péters- bourg et en billets des premier et deuxieme emprunts de létat, à primes, représen- tants une valeur de 827 r. 94 c. (au prix de leur achat). Les recette opérées depuis étaient: Subvention du gouvernement . . . . . 2500» — >» . Don ordinaire de l'Auguste Protectrice de la Société Son Altesse Impériale la Grande Duchesse, pour les appointements du secrétaire et du conservateur . . . . 1920» — >» Don extraordinaire de Son Altesse Impériale pour les frais de publication de l'ouvrage de Mr. Koeppen sur les sauterelles . . 746» — > — XXVI — Cotisations et autres payements prélevés sur les membres . . . 558 г. — с. Subvention de la part du Ministère di l'In- struction publique . . . 800» — › Produit de la vente des biais de la Société," 140 . 740 > — › ‘Jo sur la reserve et us d Seu PU 149 › 49 » Bevenas: divers. 0529 3 45 » 40 » Total 7937 r. ТИВ © Dépenses faites: Frais de publication des Horae et Troudy 4206 г. 77 с. Entretient et enrichissement de la aque de la Séticté 4: (ue 438 > 64 > Entretient des collections y are la Valde du conservateur . . 185 » 65 > Appointements du secr dünne et И = bureau 29. +... Pl a в 2 SE Seide ^. . . 20 se 27 298 2 Correspondence, bid dé Cina o.c. o IUE RUN Changement de logis . . . 202 » 18 "5 Prix du loyer du 1 Mars 187 1 au a Fo, vrier 1872... ро аа: АИ Chauffage, éclairage, eau . . . . . . 11 ›58 > Assurance du mobiler: "Em 12209 20S 39 > 60 >» Menues dépenses diverses . . . 218 >: 94 > | Total 8139 r.; ak Déficit au 1 Décembre 1871 de . . . . 2001 r.81 © Considérant que ce déficit a été provoqué par les dépenses extra- ordinaires qu'a dü faire la Société à cause du déménagement, ainsi que par des avances faites aux imprimeurs sur le budget de 1872, ‘la Société a accepté la proposition de son trésorier de compléter de cette somme la caisse sociale, à condition qu'elle lui soit remboursée lannée suivante. La reserve est donc restée de cette maniére encore une fois intacte. La bibliothéque de la Société a continué de s'augmenter par de nombreux ouvrages entomologiques, envoyés en échange des publica- tions de la Société par diverses institutions scientifiques, en tout au nombre de 70, avec lesquelles le bureau ne cesse d'entretenir une active correspondence. — D'autre part dg nombreux ouvrages fürent encore offerts pour la bibliothéque de la Société par ses membres — XXVII — et divers savants russes et étrangers avec lesquels la Société tache .de maintenir des relations continues; parmi ceux-ci la Société est surtout redevable aux Messieurs Preudhomme de Borre, de Bruxelles, Packard, de Salem (Amérique du Nord), Saussure, de Genéve, le Baron de Chaudoir, de Kiew, le Dr. Ratzebourg, de Berlin, de Middendorff, de Dorpat, A. Fedtchenko, de Moscou, Th. Koeppen (actuellement à Leipzig), Weyenbergh, de Haarlem, Staudinger, de Dresde, Sahlberg, de Helsingfors, Crotch, de Cambridge et autres. Des ouvrages importants, comme par exemple ceux de Latreille: Genera crustaceorum et insectorum et Histoire naturelle des crustacées et des insectes ont été achétés par le bureau de la Société et payés en partie avec de l'argent comptant, en partie avec des exemplaires de Horae Societatis Entomologicae Rossicae. La collection de la Société a recu une augmentation importante dans les doubles des collections de feu Mr. Motschoulsky, que celui-ci а légué à la Société. Arrivées de Crimée déjà vers la fin de l'automne 1871 ces collections n'ont pas pu encore étre mises en ordre et l'on n'a pas pu en faire de catalogue, mais on a eu tout de méme l’occasion de constater qu'elles renferment un grand nombre de choses précieuses, comme par exemples des espéces rares et peu connues du midi de la Russie, de la Sibérie et des steppes des Kirghises, ainsi que des types des espèces de l'ile Ceylon et de l'Amérique du Nord, décrites par le défunt. Sans comprendre cette derniére acquisition, le Musée de la Société renfermait à la date du 1 Décembre: en coléopteres ..... TORT BEIK à Le ee 11533 indir. > lépidoptéres . . . .. TOL a els 4829 › JI DU Meo. WIL. а... 435 > » orthopteres . . . .. 392 UT Sumatra), DOSE 5 » hémiptéres: | BIHDODLELER +... OBEN.» Sages 668 › DOLEFODUOTOS u. A vu съ 1881 > L'activité scientifique de la Société s'est traduite dans les nombreux articles qui ont servi à remplir les livraisons des Horae et Troudy et dans diverses communications faites par les membres dans les séances. Mais en dehors de ceci il faut encore signaler d'autres occupations qui n'ont servi pour le moment qu'à amasser des maté- — ХХУШ — riaux pour des traveaux futures; се sont les excursions entomologiques faites par les membres dans les directions les plus differentes. Ainsi, le Président de la Société fit еп 1871 un voyage en Suisse et pris part aux sessions du congrés de Frauenfeld. Il rapporta de ce voyage entre autres choses fort intéressantes une certaine quan- tité de Polistes gallicus, avec des Xenos vesparwm, cachés sous les anneaux de leur abdomen et obtint des insectes parfaits de ces derniers. Le Docteur F. Morawitz fit durant le méme été un voyage dans les alpes du Tyrol, à Traphoy et sur le Prader-Alp, oü il se trouva en société des MM. Rogenhofer, Staudinger et Frey. Parmi les hyménoptéres les plus intéressants, que lui fournit ce vo- yage au pied des glaciers et des neiges éternelles, se trouvent les Osmia corticalis et tuberculata et Megachile apicalis, qui habitent également lextréme nord de la Russie, Dufourea alpina, Prosopis nivalis et glacialis, Colletes alpinus, et 7 espéces tout à fait nouvelles, appartenant à la famille des Andrenides et au genre Osmia, qui vont étre décrites dans Verhandlungen der K. K. Zoologisch-botani- schen Gesellschaft, publiés à Vienne. Le Recteur de l'université Impériale de St. Pétersbourg, Mr. Kessler, fit un voyage en Crimée, d'ou il rapporta de grandes collec- tions zoologiques, entre autre aussi quelques coléoptéres, parmi les- quels le Taphoxenus Koeppeni, habitant la grotte de Kisil-Kobà. Les membres de la Société, restés pour l'été à St. Péters- bourg, se sont occupés de l'exploration des environs de cette ville. Leurs excursions, qui ont fourni des espèces plus ou moins rares dans ce pays, comme par exemple: Oxypoda 1а- teralis Sahlb., Apion Hoockeri Kirby, sStenus bimaculatus GylL, Tachyporus transversalis Grav. et obscurellus Zett., Brachony& indigena Hrbst, Elleschus scanicus Payk., Lomechusa strumosa, Trechus rubens et Ditylus laevis, avec ses larves, ont été couronnées en automne par la découverte d'un certain nombre d’exemplaires du Boreaphilus Henningianus Salhb., qui jusqu'à ce jour n'a été signalé qu'une seule fois dans cette localité par feu V. Motschoulsky. En- fait de lépidoptères, outre les formes po- laires comme Argynnis Ossianus, Chionobas Jutta, Anarta Cordigera, Tholomiges Turfosalis et autres, la société des lépidoptérologistes composée des MM. Erschoff, Fixsen, Zichy, Albrecht et Lang, qui habitaient ou fréquentaient le village de Lakhta, au nord de la ville, pris un grand nombre de choses rares, comme par exemple Catocala Adultera, Agrotis Pronuba, Plusia Microgamma, — XXIX — Lophopteryx Carmelita, Cidaria Taeniata et enfin le Smerinthus Tiliae, dont l'existence dans notre pays était méme jusque là trés dou- teux. Les espéces nouvelles pour le pays, qui fürent prises durant l'été 1871,sont: Tapinostola Elymi, Agrotis Hyperborea et Crambus Fascilinellus. Une magnifique Asopia regalis, füt pour la premiere fois prise, au nord de la ville, par Mr. Feild et une Agrotis col- lina, nouvelle non seulement pour les environs de Pétersbourg, mais méme pour toute la Russie en générale, par Mr. Hueber. Mr. L. Albrecht trouva, prés de la ville de Gatschino,la rare Notodonta Sieversi, qu'on n'a plus vu depuis treize ans. Le secrétaire de la Société a fait plusieurs excursions dans l'ar- rondissement de Louga, dans la partie méridionale du gouvernement de Pétersbourg. Il y trouva, en fait de coléoptéres rares dans le pays, les Scaphidium 4-maculatum, Tetratoma ancora, Tritoma bi- pustulata, Scaphidema aenea, Quedius laevigatus, Omalium inflatum, Pselaphus Heisei, Trimium brevicorne et brevipenne, Phloeocharis substilissima, Aspidiphorus orbiculatus, Helophorus tuberculatus, Hydroporus brevis, enfin un grand nombre de Pelecotoma fennica, qui habitaient les poutres des murailles d'une vieille grange, en société de Obrium cantharinum et Ptilinus pectinicornis. Les espéces nouvelles pour le pays quil a prises sont, outre le Hydro- porus brevis, les rares Doletobius speciosus et Euryporus pici- pennis. Les Colymbetes Paykulli, Hydroporus dorsalis et pictus et les Dityscus marginalis et circumcinctus, se trouvaient en nombre considérable vers la fin d’Aoüt, dans les mares d'eaux, et d'innom- brables Orchesita micans et Triplax russica, habitaient en société d’Anisoxia fuscula, Orthoperus brunnipes, Epuraea silacea et Triplax aeneum les vieux troncs de bouleaux, dont toute la substance était pénétrée par la masse spongieuse d'une espéces de champignon, qui sortait en couche épaisse à la surface du bois, sous l'écorce. . Quelques autres membres de la Société ont entrepris durant les années 1870 et 1871 des voyages scientifiques dans des pays plus éloignés. Le Baron de Nolcken se rendit, dans les derniers mois de 1870, dans la Nouvelle Grenade, dans lintention d'y ramasser avec un soins particulier des Microlépidoptéres. Il apporta de ce voyage, en automne de 1871, de grandes collections de différents objets zoolo- giques, dont tout les coléoptéres fürent cédés par lui au secrétaire de la Société. | Monsieur M. Pouzilo fit en 1870 un voyage entomologique dans — ХХХ — les possessions russes les plus méridionales de l'extréme orient de la Sibérie, oü il parcourüt les environs du lac Khanka, de la ville de Vladivostok et les pays arrosés par les riviéres Souyfoun et Léfou. L'année suivante il remonta le fl. Amour et continua ses chasses dans les environs plus ou moins éloignés d'Albazin. Le riche butin de ce voyage füt généreusement cédé par lui au Président, au Tré- sorier et au Secrétaire de la Société. Ces collections, à peine arrivées, n'ont pas pu encore étre étudiées dans tous leurs détails, mais le premier coup d’eil sur les coléoptéres a permis de constater la pré- sence d'une multitude de formes intéressantes et rares qui offrent de nouvelles preuves de la ressemblance entre les faunes de la côte siberienne et celle du Japon. En fait d'espéces dé- crites primitivement du Japon, on y а signalé: Zucanus ma- culifemoratus Motsch., espéces extrémement voisine du L. Can- thori, Lacon. binodulus Motsch., Prionus insularis Motsch., De- loyala difformis Motsch. etc. etc. Parmi les autres formes qui méritent le plus d'attention, on peut citer encore les suivantes: Carabus Schrenckii et Smaragdinus, Vietinghoffü, Mac-Leayi, Bur- narchevi avec la variété à cuisses rouges, qui а servi à Mr. Méné- triés pour établir son C. Middendorfi, Calosoma aeneum Motsch., Calathus nitidulus A. Mrw., Dacne Morawitzi Slsk, Saperda me- tallescens Motsch., Apoderus longiceps Mén., Encyalesthus sub- violaceus Motsch., Cneorhinus fossulatus, Gnorimus subopacus, Cop- tocycla transparipennis du méme etc. etc. Enfin un bon nombre d'espéces entiérement nouvelles, comme par exemple un grand Ceram- bycide, le Neocerambyx Raddei Blessig (Mus. Acad. Petrop.) et un magnifique lépidoptére appartenant au genre Thais, Enfin bien d'autres excursions d'une moindre importance ont encore été faites durant ces deux dernières années et livrérent aux membres de la Société de riches et intéressantes matiéres pour leurs études, dont les résultats ne tarderont pas sans doute à apparaitre sur les pages des publications de la Société. LISTE DES MEMBRES SOCIETE ENTOMOLOGIQUE DE RUSSIE. 1 Decembre 1871. NOTA. L'astérisque indique les fondateurs de la Société. La Protectrice de la Societe ‘Son Altesse Impériale Madame la Grande Duchesse HELENE PAWVIOWVIIA. Le President Honoraire Monsieur le Ministre des domaines, générale aide-de-camp A. Séleny. Membres Honoraires. En Russie. Son Altesse Impériale Monseigneur le Grand Duc NICOLAS NICOLAYÉVITCH ainé. * Baer (Charles de), académicien, | 1861. Chaudoir (le Baron Maximilien en congé à Dorpat. — Zoo- de), à Kiew. — Coléoptères (cara- logie. biques). 1861. ciis oni i itl Alexdr. | 1866. Délianoff (Jean), adjoint du * Brandt (Frédér.), directeur du Musée Zoologique de l'Académie | des Sciences, à St. Pétersbourg.— | 1862. Golovnin. (Alexdr.), membre du Zoologie, | Conseil de l’Empire,ä Pétersbourg. Ministre de l'Instruction publique, à St. Pétersbourg. 1861. 1863. 1867. 1867. 1861. 1860. 1860. 1860. 1867. 1870. 1871. 1869. 1869. 1861. — XXXII — Keiserlingk (le Comte Alexdr. | 1861. à Dorpat. — Zoologie. Kessler (Charles), recteur de l'Université de St. Pétersbourg.— | 1864. Zoologie. Maeklin, professeur à Helsing- | 1861. fors. — Zoologie. * Manderstierna (Alexdr.), lieu- | 1866. tenant-général, à Pétersbourg.— Coléoptères. * Middendorff (Alexdr.), acadé- micien, à Dorpat. — Zoologie. Ovsiannikoff (Philip), acade- micien, à St. Pétersbourg. — Anatomie et physiologie. 1861. 1861. A. l'étranger. Asa-Fitsch, à Salem, dans le | 1860. Massachusetts. — ÆEntomologie appliquée. Boisduval, à Paris. — Lépidop- | 1866. teres. Burmeister (Hermann), direc- a teur du Musée d'histoire natu- relle à Buenos-Aires. — Ento- mologie générale. Dohrn (Charles), à Stettin. — Coléoptères. Gerstaecker (Adolphe), à Ber- lin. — Entomologie générale. 1867. 1870. 1860. Poutiatin (le Comte E.), mem- bre du Conseil de l’Empire, à Pétersbourg. Stenbock (le Comte Jules) à Pétersbourg. Stroganoff (le Comte Alexdr.), général, en congé à Odessa. Tolstoi (le Comte Dmitr.), Mini- stre de l'Instruction publique. Waga (Gustave), professeur à Var- sovie. — Zoologie. Waloueff (Pierre), membre du Conseil de l'Empire, à Péters- bourg. Herrich-Schaeffer (Gotlieb), à Ratisbonne. — Lépidoptéres, coléoptères, hemipteres. Kraatz (Gustave), à Berlin. — Coléoptères. Redtenbacher (Louis), à Vienne. — Coléoptères.… Saussure (Henri -à Génève.— Entomologie gen =. Stainton (Henri), ondres. — Lépidoptères. Westwood, profe à l'Uni- versité d'Oxford. * | "ntomolo- gie générale. Membres actifs. En Russie. Albrecht (Robert) — Lepidop- teres. Albrecht (Guillaume) — Lépi- dopteres. 1871. 1868. 1861. Balassoglo (Voldemar). — Co- 1869 leopteres. Balitsky (Madame Anna, nee Starynkévitch), & Varsovie.— Entomologie appliquee. 1861. Basilevsky (Victor). : Baumgarten (Théodor), à Var- sovie. — Coléoptères. Beggroff (Theodor), — Lépi- dopteres. Boats (Henri) — Diptires. 1 Brandt (Edouard) — Zoolome et anatomie. * Bremer (Otton). — ZLépidop- tères. Christoph (Hugue), à Sarepta. — Lépidopières. 1866. 1864. 1860. 1870. 1870. 1867. 1871. 1870. 1862. 1860. 1862. 1870. 1870. 1871. 1866. 1867. 1871. 1860. 1870. 1871. 1860. .869. 1871. 1869. 1870. — XXXIII — Daschkoff (André), à Moscou. Dournovo(Piérre), major-général. Erschoff (Nicolas). — ZLépidop- teres. Essaouloff (Woldem.) dans le gouvernement de Pskow. Faust (Jean). — Coléoptères. Feild (Henri). — Lepidopieres. Feild (Edouard). Fixsen (Charles). — Lépidopières. Gerke (Antoine), à Voronége. * Gern (Edouard). * Gernet (Charles de). — Ento- mologie générale et appliquée. * Gernet (Ernest de). — Lém- dopteres. Golicke (Auguste), & Tourke- stan. — Le£pidopteres. Golovine (Constantin). — Lépi- dopteres. Goloubeff (Basil). Greim (Guillaume). Grimm (Oscar de). — Biologie, anatomie des insectes. Guenther (Alexd.) à Pétrosavodsk. - . J0léopteres , lepidopteres. Н.г ke (Alexdr.). Г. т (Gustave). — Lépidoptères. , eber (Alexdr.). — Lépidop- s. $ de Russie. ; cyeff (Nicolas). ioeppen (Théodore) — Co- léopléres et eniomologie ap- pliquee. * Kouschakévitsch (Apollon). — Hémipières. * Kouschakévitch (George). Lang (Henri). — Lépidoptères. Lang (Robert). — Lépidoptères. Lange (Nicolas), à Odessa. — Coleopteres. Lavrentieff (Grég.). Lindemann (Charles), à Moscou. — Coléoptères. Machel (George), à Rava, en Po- logne. — Coléoptéeres. ; Malte (Jean), à Samara. — Co- léoptères. 1863. 1863 1868. 1870. 1868. 1867. 1868. 1864. 1870. 1870. 1861. 1864. 1870. 1863. „1862. 1864. 1869. 1564. 1864. 1860. 1864. 1871. 1861. 1860. 1868. 1870. 1871. Meinshausen (Charles). Mercklin (Charles). * Morawitz (Ferdinand). — Hy- menopteres. * Mossin (Roman). Mouchortoff (Zakhare). Nedselsky (Antoine), à Yalta. — Insectes utiles et nuisibles. Nolcken (le Baron Hermann de), à Оезе]. — Lépidoptères. * Obert (Jean). — Coléoptères. Pavlovitch (Adam), & Lissino (prés de Pétersbourg). Pétroff (Alexdr.) — Entomolo- gie générale. Plaoutin (Michel). Pollitz (Guillaume). Pouzilo (Michel), à Irkoutsk. — Lépidoptères, coléoptères. * Radoszkovsky (Octave) — Hymenopteres. Rénard (Charles), à Moscou. Roudzsky (Alexdr.), dans le gou- vernement de Wladimir. — En- tomologie appliquée. Sakharoff (Pierre), à Soumy, dans le gouvernement de Khar- Кой. — Lépidoptères. Schtschepkin (Serge). Sémenoff (Victor) — Entomo- gie appliquée. Sidoroff (Michel). Sievers (Guillaume). Solotareff (Alexandre). Solsky (Nicolas). Solsky (Simon). — Coléoptéres. Sovétoff (Alexdr.). Tchernobrovkine (Basil. — Coléoptères. Tengstroem, à Kexholm. — Lé- pidoptères. Wiese (Jean). Yakovleff (George). Yakovleff (Basil),à Astrakhan.— Hémipières, orthoptères, colé- opteres. Zichy (Michel). — Lépidoptères. 1865. 1867. 1862. 1869. 1870. 1870. 1870. 1871. 1862. 1862. 1862. 1860. 1870. 1860. 1862. 1866. 1863. 1862. 1870. 1867. 1869. 1867. 1867. (^ — XXXIV — A l'étranger. Bonvouloir (le vicomteHenri de), | 1860. Le Conte (John), à New-York. à Paris. — Coléoptères. — Coléoptères. Candéze, à Glains-les- Liege | 1862. Loew (Hermann), à Gouben, en (Belgique). — Coléoptères. Prusse. — Dipt?res. Costa (Achille), à Naples. 1862. Meyer-Dur (Léopold) à Bourg- Crotch (George, Robert), à Cam- dorf. bridge. — Coléoptères. 1860. Mulsant (Etienne) à Lyon. — Daniels (Frédér. Guill.) en Dane- Coléoptères. marque. * Osten-Sacken (le Baron Ro- Desmartis (le docteur Téléphe) bert de), à New-York.— Diptères. à Bordeaux. — Entomologie ap- | 1870. Preudhomme de Borre (Al- pliquee. phonse) à Bruxelles. — Coléop- Deyrolle (Emil), à Paris. — Co- teres. leopteres. 1860. Reiche (Léon) à Paris. — Co- Emich (Gustave), à Pesth.— Lé- léoptères. pidoptères. 1866. Rogenhoffer (Aloise), à Vienne. Fairmaire (Léon) à Paris. — | 1864 Schaufuss (L.3W.), à Dresde. — Coléoptères. Coléoptères. Felder (Caetan), à Vienne. — | 1866. Schenk (A), à Weilbourg — Lépidoptères. Hyménoptères. Ferrari (le comte Angello de), | 1862. Signoret (Victor), à Paris. — He- à Vienne. — Coléoptères. miptères. Guénée (Ach.), à Chateäudun. — | 1869. Skatchkoff (Constantin), Consul Lépidoptères. général de Russie à Tien-Sin. — Haberhauer (Joseph) — Lé- Entomologie appliquée. | pidoptères. 1862. Stal (Charles), à Stockholm. — Hagen (Hermann), à Cambridge Coléoptères et hémiptères. (Massachusets). — Æntomologie | 1866. Staudinger (Otto), à Dresde. générale. Lépidopteres. Hartig (Frédéric) à Braunschweig. | 1862. Torre (Joseph), à Naples. Heyden (Lucas von), à Frankfort | 1866. Turk (Roudolphe), à Vienne. sur-le-Main. — Coléoptères. 1862. Walker (François), à Londres. — Kirschbaum, à Wiesbade. — Entomologie générale. Hyménoptères. 1871. Weyenbergh, à Haarlem. — * Koernicke (Théod.), à Berlin. Entomologie générale. Lallemant (Charles), à Medun. | 1860. Zeller (Philippe), à Stettin. — — Coléoptères. Lépidoptères. Correspondants. Arnold (Nicolas), à Mohilew. 1871. Enderleith (Guillaume), à Ya- Becker (Alexdr.), à Sarepta. koutsk. Bogdanoff (Anatole, à Moscou. | 1862. Flor (Gustave) à Dorpat. Chodneff (Alexdr.). + 1869. Golde, à Jitomir. Dengingk (Alexdr.), à Kischineff. | 1869. Kovalevsky (Alexdr.), à Kiew. 1867. 1865. 1863. 1868. 1869. 1867. 1866. — ХХХУ — Maack (Richard), à Irkutsk. Michailoff (Dmitri). * Morawitz (Auguste).— Entomo- logie générale. Oschanine (Basile), à Moscou. Ouschakoff (Nicolas), à Vyschni- Volotchek. < Peters (Alexdr.), & Tiflis. Radde (Gustave), & Tiflis. Schatiloff (Josephe), & Moscou. * Schrenck (Leopold). 1867. 1867. 1869. 1870. 1867. 1870. 1866. . Séletsky, à Soudak (Crimée). Sennitzky, à Varsovie. Seydlitz (George), à Dorpat. * Strauch (Alexdr.). Taczanovski (Ladislas), à Var- sovie. — Aranéides. | Wolkenstein (Pierre). Yarginsky (Theodor). — Cru- stacées. Zabel (Nicolas), en Crimée. D n = | ыы. "i " MATÉRIAUX SCIENTIFIQUES. ‚Nachtrag zum Verzeichnisse der von Herrn Jos. Haberhauer bei Astrabad in Persien gesammelten Schmetterlinge. Von Julius Lederer. Im vorvorigen Jahrgange dieser Zeitschrift brachte ich einen kleinen Artikel über die von Herrn Haberhauer bei Astra- bad gesammelten Schmetterlinge und bemerkte dabei, dass Herr Haberhauer die Absicht habe, diese Reise zu wiederholen. Diesen Plan hat er denn auch im Sommer 1869 glücklich ausgeführt. Er reiste am 17 März (ich gebe die Daten nach neuem Style) mit seinem Sohne von Elisabethpol über Schemachli und Baku nach Astrabad, wo er am 5 Mai ankam und, dies- mal mit einer Empfehlung des Russ. entom. Vereins von Peters- burg versehen, gute Aufnahme. fand. Die Gegend um die Stadt schildert er als sumpfig, mit Granat- und Paliurus-Sträuchern bewachsen. Sieben Werste östlich liegt Hochwald, doch ist die Gegend durch herumstrei- fende Turkomanen und selbst durch Raubthiere unsicher ge- E UE AE Loa macht, so dass man nur auf die nächste Nähe der Stadt an- gewiesen ist, welche wenig Insekten beherbergt, auch schon im Februar und März ausgebeutet werden musste, da die tiefer gelegenen Gegenden einen sehr milden Winter ohne. Schnee haben und mit Eintritt der Dürre die Insekten schnell ver- schwinden; so z. B. traf Herr Haberhauer Caraben und Dorcadien im Mai nur mehr todt und zerfressen an. Den 24 Juni reiste er nach dem 10,000 Fuss hohen Gebirge Lendakuh, wo in 8000 Fuss Höhe das kleine, nur im Sommer von Hirten bewohnte Dorf Hadschyabad liegt und quartirte sich wieder in demselben Erdloche, wie 1867, ein. Er blieb daselbst durch 2!/; Monate und dehnte seine Aus- flüge bis Schaku, Tasch und Ratkan aus. | Das Hochgebirge ist kahl, an der Südseite voll Klippen mit Cedergesträuch bewachsen und enthält viel Feuersteine und Quarz. Die Flora ist sehr arm, die Vegetation spärlich, das Klima selbst im Sommer mitunter ziemlich rauh und es fiel z. В. bei Hadschyabad am 13 Juli frischer Schnee, der 21/2 Tage liegen blieb. Herr Haberhauer sammelte diesen Sommer fast nur Schmetterlinge und seine Ausbeute langte diesmal ohne Un- fall an; sie fiel bedeutend reicher aus, als die frühere, so dass ich der Fauna von Astrabad einen Zuwachs von 258 Arten liefern kann. Ich zähle auf Früher. Jetzt. Zusammen. Rhopaloceren (Diurnen) . . . 36 29 65 » (Hesperien): .. 6 3 9 РЕН. oc 1... 2E 6 16 DoD o lU o. © 5 8 13 Сы... 22 46 68 О ee VUS 7 46 53 Früher. Jetzt. Zusammen. 86 138 224 “ Pyralidinen 4 40 44 Crambinen 4 20 24 Tortricinen 1 22 23 Tineinen 6 22 28 Pterophorinen . 2 16 18 103 958 361 Arten. Hievon der. Gegend ganz eigenthümliche (neue) Arten sind folgende 36: Colias Sagartia; Polyomm. Lampon, Caspius, Phoenicurus; Lycaena Erschoffü, Glaucias, Marcida, Arsacia, Нугсапа; Epinephele Comara, Dysdora, Amardaea, Cadusia ; Sesia Zimmermannü, Leucoparea; Zygaena Cambysea, Manlia; Euxestis Dentula; Agrotis Capnistis; Thalpoch. Compuncta; Phorodesma Fulminaria; Acidalia Ansulata; Eusarca Terre- straria; Cidaria Obvallata, Chionata; Botys Praepetalis, Labu- tonalis; Orobena Nomadalıs; Myelois Flagella; Atychia Rha- gensis, Euplocamus Bienertü; Oecoph. Mann; Pleroph. Cal- carius, Parthicus, Decipiens, Caspicus. Weiter: finden sich sowohl dort, als in Talysch: Argynnis Alexandra, Melan. Hy- lata und Teneates (letztere nur Varietät der syrischen Tea). Mit der asiat. Türkei und dem Caucasus kommen überein (die auch im Caucasus vorkommenden durchschossen gedruckt) folgende 33: Colias Aurorina; Polyomm. Ochimus; Zye.Tro- chilus, Panagaea, Eurypylus, Damone mit Var. Actis und Iphigenia; Satyr. Pelopea, Beroe; Sesia Elegans, Minia- cea (auch im Balkan), Elampiformis; Orgyia Dubia Var. Turcica; Chondrost. Pastrana; Thalpoch. Chlorotica, Райаща; Acid. Ossiculata; Heterolocha Laminaria; Tephroma Oppositaria; Synopsia Phaeoleucaria; Gnophos Onustaria; Anaitis Co- lumbata; Cid. Putridaria; Aypotia Colchicalis; Anthophi- lodes Baphialis; Noctuelia Superba; Ephelis Cruentalis; — 7 Aeschremon Disparalis; Botys Subsequalis; Myelois Ramo- sella, Crepusculella, Zydella; Butalis Flabella; Péeroph. Subalternans. | Auch in Sibirien finden sich 3 Arten: Pieris Leucodice (nach Boisduval auch in Californien), Agrotis Капа (Altai), Synopsia Phaeoleucarıa (Altai, auch bei Amasia). Sehr interessant ist das Vorkommen der javanesischen Opogona Dimidiatella 2. Die übrigen Arten zählen alle zu den Bewohnern Europas und zwar theils zu den gewöhnlichen, theils zu den im Süden weit verbreiteten, theils zu den mehr dem Osten Südeuropas eigenthümlichen Arten. Letztere sind folgende 18: Pieris Gly- ciria (Griechenland, Kleinasien, Ostindien); Colias Aurorina (Griechenland, Caucasus), Zrate (Sarepta); .Lycaena Trochilus, Jolas, Balcanıca, Damone; Satyrus Bryce; Deilephila Alecto; Bomb. Eversmannü; Arctia Spectabilis; | .Agrotis Valesiaca Eversm. (non Boisd.); Cucullia argentina; Thalpoch. Pürallela, Pannonica; Acantholipes Regularis; Lithostege Coassaria ; Coleoph. Phlomidis. Bisher nur bei Malaga, in Macedonien und bei Astrabad wurde gefunden: Prothymia Conicephala. Für die geogr. Verbreitung dürften von Interesse sein zu erwähnen: Pieris Callidice, Agrotis Corrosa, Plusia Orichalcea (auch im Altai), Triphosa Sabaudiata (auch im Jura und bei Mehadia), Oxyptilus Kollari (alle auch in unseren Alpen vorkommend); Agrotis Agricola, Renigera, Triphosa Montivagata, Myelois Rippertella (auch im Balkan) als den französischen Alpen an- gehörig. | Verzeichniss der gesammelten Arten. Papilio Machaon L., Doritis Mnemosyne L. Pieris Orataegi L., Brassicae L., Napi L. Pieris Leucodice Ev., Wurde nun in ziemlicher Menge an der Südseite des Gebirges auf Cedersträuchern gefangen. c MES Anthoch. Cardamines L. Colias Aurorina H. Sch. Sehr schöne Exemplare in Mehrzahl > gesammelt, Aurorina (mit bleichgelbem Weibe) bei Schaku (3 Meilen von Hadschyabad), Var. Libanotica (mit orange- gelbem Weibe) bei Hadschyabad. Die Raupe lebt auf verschiedenen Astragalus-Arten aus der Gruppe von Astr. ( Tragacanthus) Argyrothamnus; die mir gesandten Pflanzen wurden aber auf dem Transporte so beschädigt, dass sie nicht mehr zu bestimmen sind. Nach einer Mittheilung Haberhauer's soll Aurorina auf blau — Var. Libanotica auf gelbblühenden Pflanzen vorkommen. Unter Aurorina erhielt ich auch lebhaft citronengelbe Weibchen mit reichlicher schwarzer Bestäubung und dick schwarz bezeichneten Rippen; ferner ein bleichgelbes Weibchen mit breiter schwarzer Binde, in welcher die lichten Flecken bis auf wenige Spuren fehlen. Unter Var. Libanotica zeichnen sich einige Weibchen durch schön goldgelbe Färbung der Randflecke aus. Auf Taf. I, fig. 1, gebe ich die Abbildung. der Raupe nach einem Exemplare aus Hankynda, das ich in den Annales de la Société entom. de Belgique (Tom. XII) beschrieb. Ein Exemplar der Var. Libanotica aus Had- schyabad stimmt ganz damit überein, nur sind die gelben Rückenflecke auf den lezteren Segmenten mehr in die Länge gezogen; das Stück ist übrigens schlecht ausge- blasen (eingeschrumpft) und ein Exemplar aus Achalzich zeigt ebenfalls etwas längliche Flecke, bildet also den Uebergang. Colias Sagartia Led. Ueber 100 prachtvolle Stücke gesammelt. Varürt in ähnlicher Weise wie Phicomone in hellerer und dunklerer Fárbung und mehr oder weniger reichlichem Schwarz. Letzteres ist bei den Männchen manchmal bis über die Mitte der Vorderflügel ausgeflossen und auch die Randflecke fehlen zuweilen gänzlich. фе Colias Edusa Fab., Erate Esp. Von letzterer nur ein Männchen. | Polyommatus Lampon Led. Als & supra croceo-aureis, anti- cis apice limboque migris; posticis caudulatis, in margine nigro-maculatis; 2 pallidioribus, seriebus tribus macularum nigrarum antemarginalibus, anticarum maculis disci duabus, posticarum una obsoleta, nigris. Subtus d Q ut in Thersa- mone, sed pallidioribus, ocellis latius pallido-cinctis. 30 mm. d Q (Tafel I, fig. 2 d, 3 9). Hinterflügel mit langem Schwänzchen auf Rippe 2. Männchen oben safrangelb, goldglänzend, die Vorderflügel mit schwarzer Spitze, die hinteren mit schwarzen Rand- flecken. Weibchen oben wie Thersamon, die Vorderflügel- spitze aber ebenfalls schwarz. Unterseite bleicher, als bei Thersamon, die Flecken viel breiter hell gerandet. Leicht mit Pol. Thersamon Var. Omphale zu verwechseln, aber durch die, wie bei Ochimus und Thetis schwarz bezeichnete Spitze der Vorderflügel und dem Männchen gänzlich feh- lenden, violetten Schiller sicher verschieden. Thersamon und Var. Omphale erhielt ich ebenfalls aus derselben Gegend, nicht im mindesten von den gewóhnlichen ab- weichend. Nur 9 Männchen, 4 Weibchen erhalten. Polyomm. Caspius Led. Das von mir in den Horae Soc. Ross. Tom. VI, Taf.IV, fig. 3, abgebildete Männchen war etwas geflogen. Frische Exemplare haben schónen violett-blauen Schiller; die Weibchen sind einfarbig braun. Wurde nur in wenigen Exemplaren gefunden. Polyomm. Phoenicurus Led. Alis supra d violaceo-fuscis (2 fuscis) macula venae transversae nigra, fascia marginali rufa (in anticis d evanescente), caudula posticarum in basi rufa. Subtus 4 Q exalbido-canis, fascia marginali laete rufa, ocellis multis, vena transversa striolam nigram ge- rente, 25—28 mm. d Q9 (Tafel I, fig. 4 4, 5 9). -— o Dem Pol. Caspius nahe, die Flügel gestreckter, beim Manne violett-braun mit verwaschener schwarzer Rand- binde und etwas dunkler angeflogenen Rippen, beim Weibe einfarbig braun; vor dem Saume eine rothgelbe Binde, die beim Weibe auf den Hinterflügeln deutlicher ausge- drückt, als auf den vorderen, beim Manne auf letzteren ganz verloschen ist. Schwänzchen der Hinterflügel schwarz, an der Basis mitten rothgelb (bei Caspius ganz schwarz). Unterseite kreidig gelbgrau, das Rothgelb der Rand- binde lebhaft, auf den Hinterflügeln die Wurzelbinde aus 5, die nächstfolgende aus 4 schwarzen Flecken (bei Cas- pius aus 2 und 3) bestehend, der Fleck der Querrippe strichförmig; das Uebrige wie bei Caspius. Ich erhielt nur 18 Exemplare. Lycaena Jolas O., Tiresas Hufn., .Aegon S.V., Argus L., Semiargus Var. Bellis Freyer (der gelbe Randfleck der Unterseite der Hinterflügel verschwindet bei manchen Exemplaren fast ganz), Amanda Schneid. (IcariusEsp.), Icarus Нап. (Alexis S. V.). Lycaena Arsacia Led. Horae Soc. ent. Ross. VI, p. 6, Taf. IV, fig. 9. Ich habe sowohl diese, als Panagaea jetzt in frischen Exemplaren erhalten und muss sie für zwei wohl äusserst ähnliche, aber dennoch verschiedene Arten er- kláren. Ganz reine Stücke zeigen die Unterschiede deut- licher, als geflogene. Sie sind oben in beiden Geschlechtern einfarbig tuschbraun, nur die Franzen sind in der Vorder- flügelspitze weisslich; die Unterseite ist ebenfalls braun, der Zellenfleck der Vorderflügel stets dick, nicht so strich- förmig, als bei Рападаеа und Rippe 10 und 11 der Vorderflügel, nähern sich mitten einander sehr, während sie bei Panagaea weiter von einander getrennt verlaufen (bei Zysimon und Telicanus berühren sie sich ganz). Scheint nebst Panagaea selten zu sein, wenigstens erhielt ich nur wenige Stücke. a, Lycaena Glaucias Led. Oculis. hirtis, palporum articulo termi- nali elongato, porrecto; alis integris, lattusculis, supra fus- cis (d coeruleo-pulverulentis), albo-cihatis, anticarum stri- ola media nigra, in Q. distinctiore. | Subtus fusco-cinereis, multi-ocellatis, anticarum ocellis majoribus, 1—9 ante me- dium, posticarum litura cuneata alba medio fasciam ma- cularum rufescentiüm marginalem Tangente. 26 mm. d 9 (Taf. I, fig. 6 d, 7 ©). Augen behaart; Palpen weiss, die Ober- und Unter- seite, sowie das lange dünne Endglied schwarz; Fühler weiss und schwarz geringelt, die Unterseite der Kolbe rostbraun. Flügel kurz und breit, braun, beim Manne mit feinen graublauen Atomen besäet, die Franzen weiss; die Vor- derflügel mit dunkelbraunem, beim Manne zuweilen fehlen- den Mittelpunkt, р Unterseite braungrau, auf den Vorderfiügeln ein schwarzer Fleck in der Mittelzelle, einer darunter in Zelle 1, einer auf der Querrippe, eine aus 6 Flecken bestehende geschwungene Querbinde ‚dahinter und 2 Reihen bleichgrauer Flecken vor dem Saume; Flecken der Quer- binde grösser, als auf den Hinterflügeln. Hinterflügel mit weissem Keilfleck, heller umzogenem Strich auf der Quer- rippe, 2—4 Flecken davor, einer geschwungenen Quer- binde dahinter, halbmondförmigem, mattgelb aufgeblinktem Flecken vor dem Saume. Keiner europäischen Art zu vergleichen; unter den Arten mit haarigen Augen allenfalls noch am besten neben Admetus unterzubringen. Nur 7 Stücke erhalten. Lycaena Marcida Led. Oculis hirtis, alis & supra fuscescenti caesus, aeneo-mitidulis, Jusco-marginatis, posticis ad angu- lum. analem ter-dentatis ; - subtus omnibus obsolete fuscescenti- cinereis, multi-ocellatis, anticis ante medium sine ocellis, BT AO posticarum striola media nigra late albo-cincta, fascia та- cularum marginali sine rubedme. 25 mm. с (Taf. I, fig. 8, <). Aus der Verwandtschaft von Daphnis; die Augen behaart. Flügel bráunlich- blau mit Erzschimmer und schmalem, schwarzen Rande, die hinteren auf Rippe 1—3 schwach gezackt. Unterseite matt braungrau; auf den Vorderflügeln ein schwarzer Fleck auf der Querrippe, eine geschwungene Binde schwarzer Flecke dahinter und eine bleichgraue, weiss aufgeblinkte Saumbinde. Hinterflügel mit einem schwachen dunklen Strich auf der Querrippe, 4 schwarzen Flecken davor, einer geschwungenen Binde dahinter, mattgrauen Kappenflecken vor dem Saume. Alle Flecke sind breit weiss umzogen. | Nur 2 Männchen erhalten; das eine davon viel dunkler als das abgebildete, die braune Farbe mehr dominirend. Thecla Ledereri H. Sch. Nur 4 ziemlich kleine Stücke. Melitaea Artemis S. V. Gar nicht von den unseren ab- : weichend. Argynnis Alexandra Men. Gegen 100 Stücke, darunter aber nur 8 9. Uebergänge zu Aglaja fehlen gänzlich. Arg. Pandora S.V. Das Carminroth der Unterseite sehr lebhaft. | Vanessa С. album L. und Egea Cramer. Melanagria Teneates Men. Nur ein Männchen, das genau mit Herrich-Schäffer’s Abbildung stimmt. Ganz gleiche Stücke erhielt ich unter 7%fea aus Antiochia in Syrien und kann ich nur für Varietät der letzteren halten. (Vide Wiener entom. Monatsch. Bd. V, pag. 145). Satyrus Bryce Var. Amasina Staud. In allen Uebergängen ‚ zur Var. Parthica, die Männchen auch oft mit einfarbig braunen Franzen. Var. Parthica (mit nur einem Auge und lebhaft rothgelber Unterseite der Vorderflügel) scheint =. [S s selten zu sein, wenigstens erhielt ich unter mehr als 100 Stücken nur 6 von dieser Varietät. Im Hochgebirge auf Steingeróll gefangen. Epinephele Comara Led. Alis posticis dentatis, supra fuscis, - albidó-ciliatis. Anticis d supra rufescenti-lutas, fusco- marginatis, litura ex dorso transversa, brevi, fusca, macula apicis rotundata, nigra; © cinereo-fuscis, fascia postica lutescente maculam rotundatam nigram continente. — Subtus d Q ochraceis, macula apicis migra pupillata; posticis Jusco-cinereis, striga media nigra, exterius albo-marginata, ocellis duobus anguli analis nigris, albo-cinctis. 42—45 mm. d Q (Tafel I, fig. 9 <, 10 9). Das Männchen gleicht von oben dem von. Narica, doch sind die Flügel weniger spitz und breiter, das Weibchen kommt mehr mit dem von Zycaon überein. Vorderflügel des ersteren angenehm rothgelb, braun gerandet, in der Flügelspitze ein blindes schwarzes. Auge, von der inneren Mittelrippe zum Innenrande ein schräger brauner Schuppenstrich; die Hinterflügel braun, schwach gezühnt. Letzteres graubraun, die Vorderflügel mit bleich- gelber Randbinde und einem schwarzen Auge in der Flügelspitze, die hinteren mit verloschener Fortsetzung der letzteren, schärfer gezähnt als beim Manne. Unterseite beider Geschlechter: Vorderflügel rothgelb, das Auge in der Querbinde weiss gekernt, gelb umzogen; Hinterflügel braungrau, die Randbinde weiss aufgeblinkt, zwei weiss gekernte und weiss umzogene schwarze Augen- flecke am Innenwinkel. Nur wenige Exemplare auf den höchsten Halskümmen bei Schaku Morgens auf Steingeröll gefangen. Pararga Megaera L., Coenon. Leander Esp, Pamphilus L. Hesperia Tessellum Hb. selten, Alveus Hb., Nostradamus Fabr. ein sehr grosses Weibchen. Aa Sesia Elegans Led. Ein sehr reines Männchen, die Schulter- decken го gesäumt, wie bei Stomoxyformis. Sesia Leucoparea Led. Coeruleo-nigra, palpis, fronte, orbitis an- lice, antennis, pedibus, abdominisque segmentorum 2, 4, 6 (d etiam 7) cingulis integris aureis; alis anticis angustis fuscis, postice aureis, plagula triangula ante, rotundata, bis dissecta, post fasciam hyalina; posticis hyalims. 15—16 mm. d 9 (Taf. I, fig. 13 4, 14 9). Schmalflügelig, Habitus von Alysoniformis. Kórper blauschwarz, Stirn, Fühler und Palpen blass goldgelb, letztere aussen schwärzlich, Augen an der Vorder- seite mit gelblich weissem, glänzendem Rande. Hinterleib auf dem 2, 4, 6 (beim Manne auch 7) Segmente gelb geran- det, die Ringe unten zusammen schliessend, breiter als oben. Beine gelb, schwarz gefleckt. Vorderflügel:: Vorderrand, Querbinde und Innenrand braun, letzterer mit goldgelben Atomen; Flügelspitze gold- farbig, gegen den Saum zu bräunlich; Glasflecke klein, der innere keilfórmig, der äussere von zwei bräunlichen - . Adern durchzogen. Hinterflügel glashell. Nur 6 Stücke gefangen. Sesia Zimmermann Led. Metallice viridis, palpis, capillis pe- dibusque rufo-ferrugineis ; illis thoracis. tribus cingulisque abdominis tribus flavidis; fasciculo anali ferrugineo, utrin- que migro; alis amt. costa metalhce viridi, dorso et mar- gine rufo-ferrugineis, plagula. hyalina triangula ante, ro- tundata post fasciam fusca; posticis hyalinalıs.. 20—22 mm. dj ® (Tafel I, fig. 11 d, 12 ©). Körper erzgrün, Halskragen, Palpen, 3 Linien über den Rücken und die Beine rothgelb; Hinterleib oben mit - blassgelben Ringen auf dem 2, 4, 6 (beim Manne auch 7) Segmente, unten einfarbig gelb; Misrbüacipl gelb, in den Seiten schwarz. — 14 — Vorderflügel am Vorderrande mit breitem, spitz zu- laufenden erzgrünen Striemen, am Innenrande und Saume rothgelb, die Querbinde breit und kurz, schwarzbraun;. die Glasflecke klein, der innere keilfórmig, der äussere von zwei dunkler bestäubten Ben durchzogen. Hinter- flügel glashell. In Mehrzahl gesammelt, doch meistens Mánnchen. Herrn General-Stabsarzt Edlen v. Zimmermann in Wien, einem sehr eifrigen D a LP zu Ehren benannt. Sesia Elampiformis H. Sch, Nur ein Männchen. Macroglossa Fuciformis L., Sphinx Convolvuli L. Zygaena Manlia Led. In Gesellschaft von Pieris Leucodice in Mehrzahl auf Cedersträuchern gefangen. Ein Exemplar hat ganz zusammmengeflossene Flecke. Bomb. Eversmanni Ev., Chondrostega Pastrana Led. Vier Männchen, in Färbung von den syrischen verschieden, dunkel graugelb (nicht seidengelb), die Hinterflügel unten mit einer grauen Bogenlinie. Атсйа Spectabilis Tausch., Maculosa S.V. sehr gross und lebhaft gezeichnet, Fuliginosa L. Lithosia Quadra L., Palleola Hb., Harpyia Bifida Hb. Acronycta Megacephala L., Bryoph. Raptricula Hb. Agrotis Janthina S. V., Baja S.V., Rana Led. 2 Weibchen, Corrosa H. Sch. 2 Männchen von lehmgelber Färbung, Valesiaca Ev., Renigera Hb., ein Weibchen ganz wie die Exemplare aus den Pyrenäen, Forcipula S. V., Signi- fera 8.V., Corticea S.V., Tritici S. V. Agrotis Capnishs Led. Corpore albido, thorace cinereo-fusco, collaris basi nigra; alis anticis fumidis, maculis ordinarüs parvis, spatio ante et post eas migro, strigis ordinariis migris, interruptis, striga undularia postica diluta, obso- leta; posticis albis, sine macula media, venarum terminis subinfuscatis. 30 mm. d (Tafel IL, fig. 1, d). — 15 — Der Agrot. Multangula sehr nahe. Körper weissgrau, Rücken graubraun, Halskragen an der Basis schwarz gerandet. Vorderflügel rauchbraun, die beiden Makeln klein, der Raum um sie schwarz ausge- füllt; die beiden Mittellinien und die Basallinie schwarz, unterbrochen, die lichte Wellenlinie verloschen. Hinter- flügel weiss, die Rippen saumwärts dunkler bestäubt. Agrotis Fimbriola Esp. Ein Männchen, durch den gänzlichen Mangel des Mittelschattens und dunkle Pfeilstriche an der Innenseite der lichten Wellenlinie ausgezeichnet. Der Schmetterling erhält dadurch ein von der gewöhnlichen Fimbriola sehr verschiedenes Aussehen und ähnelt mehr gewissen Exemplaren von Oncocn. Confusa; ob wirklich eine verschiedene Art vorliegt, wage ich nach einem einzelnen Stücke in der so schwierigen Agrotidengruppe nicht zu entscheiden. Mamestra Brassicae S.V., Serratilinea Tr., nicht so schiefer- grau, wie die hiesigen, sondern lehmgrau, wie die Exem- plare vom Altai und aus Kleinasien, Splendens S. V., Che- nopodà S. V. Dianthoecia Albimacula Bkh. Ein sehr grosses Weibchen. Hadena Lateritia Hufn., Furva S.V., Rhizog. Petrorhiza S.V., im Hochgebirge, die Raupe auf einer Berberis-Art. Chloantha Hyperici 8.V., Leucama Albipuncta S.V., Carad. Exigua Hb. Cucullia Umbratica L., Plusia Orichalcea S.V., Gamma L. Апорта Ramburü Rb., Aedia Leucomelas S. V., Heliothis Ar- migera НЪ., Acontia Luctuosa S.V. Thalpochares Inamoena Var., Ingrata H.Sch., Amoena Hb., Parallela Frr., Pannonica Frr., Chlorotica Led.; einige schöne Exemplare Ende April in der Turkomanensteppe - gefangen. » Thalpoch. Compuncta Led. Cretaceo-alba; alis anticis striga media subrecta ferruginea, interius ferrugineo-adumbrata, -— MEE spatio limbali lato, subferrugineo, interius striga angulata terminato strigam undulariam | albam migro-notatam conti- nente, striola apicali ferruginea; maculis duabus ordinarüs in puncta atra reductis. 20 mm. d 9 (Tafel II, fig. 2, 4). Variirt sehr in Deutlichkeit der Zeichnung, die bei manchen Exemplaren fast verschwindet. Kórper gelblichweiss, anliegend beschuppt, die Palpen am Kopfe aufsteigend, Fühler beim Manne mit mässig langen feinen Wimpern. Vorderflügel kreidig weiss mit rostrother Zeichnung, in zwei Querfelder getheilt, das etwas kleinere innere an der Aussenseite scharf abge- grenzt, an der inneren dunkler schattirt; das äussere bleicher, mit schwacher Andeutung des Mittelschattens und der lichten Wellenlinie; Flügelspitze mit dunklerem Schrägschatten; beide Mackeln nur als feine schwarze Punkte. Hinterflügel und Unterseite gelblichweiss, auf ersteren am Innenwinkel schwache Spuren einer grauen Querlinie. Nur wenige Stücke erhalten. Agriphila Sulphuralis L., Metoponia Flava Hb. Prothymia Conicephala Staudinger. Palpis falcatis, capillis collarique cenereis, ceterum flavida; alis ant. flavidis, puncto venae transversae migro, obsoleto, striga postica arcuum - cinereorum, punchs marginalibus nigris ante cilia exterius rufescentia; posticis adversus apicem strigaque media ob- soleta cinerascentibus. 20 mm. dg Q (Tafel II, fig. 3, d). Habitus von Rivula Sericealis. Körper anliegend be- schuppt, Fühler beim Manne kurz und fein bewimpert, Palpen sichelfórmig, nebst Stirn und Halskragen aschgrau, die übrige Färbung licht lehmgelb. ^ Vorderflügel mit einem verloschenen schwarzen Punkt auf der Querrippe, wenigen Spuren einer grauen, schrüg nach innen gerich- teten Querlinie dahinter, schwacher grauer Bogenlinie vor dem Saume, diesem parallel; Saum mit schwachen — 17 — dunkleren Punkten auf den Rippen; Franzen bei sehr reinen Stücken mit röthlichem Anfluge. Hinterflügel und Unterseite gelblich grau, erstere wurzelwärts heller, mit einer verloschenen grauen Bogenlinie. Nur in 4 Exemplaren gefunden. Herr Doctor Staudinger theilt mir mit, dass er von dieser Art auch ein Stück aus Malaga, eines aus Salonich in der europäischen Türkei besitzt und sie in dem 1 Hefte der Berliner entom. Zeitschrift 1870 be- schrieben hat. | Acantholipes Regularis Hb., Leucanitis Stolidu Fab., Gram- moptera. Bifasciata Petagna. Catephia Alchymista S. V., Catocala Elocata Esp., Spintherops `Риисаа Var. H. Sch. fig. 576—777. | Phorodesma Fulminaria Led. As laete wridibus, anticis acu- minatis, striga arcuata ante, strigaque tenui, acutissime serrata post lunulam mediam striolisque octo marginis po- shici albis; posticis adversus basim albescentibus, | strigula media mulla, striga serrata síriolisque marginalibus obsole- &oribus. 30—32 mm. d 9 (Tafel II, fig. 4, 4). Körper anliegend beschuppt, die Palpen vorgestreckt mit kurzem, stumpfen Endgliede; Zunge schwach; Fühler beim Manne mit mässig langen, gegen die Spitze sehr kurzen Kammzähnen, beim. Weibe mit kurzen Sägezähnen; Beine schwach, die Hinterschienen in beiden Geschlechtern mit 2 Paar kurzen Spornen; Hinterleib grün, die Seg- mente weiss gerandet. | Flügel gestreckt, schön grasgrün; die vorderen ge- spitzt mit weissen Zeichnungen, als: ein Mondfleck auf der Querrippe, den beiden Mittellinien, die innere aus 3 convexen Bogen, die äussere aus feinen scharfen Zickzack- linien gebildet; weisse Lüngsfleckchen zwischen den Rippen _ уог dem Saume. Hinterflügel grün, wurzelwärts weiss mit schwächerer Fortsetzung der äusseren Querlinie und Rand- 2 Sn MEE es zeichnung. Unterseite blässer und verloschener gezeichnet, als die obere. Nur 3 Männchen, 2 Weibchen gefunden. Ich hatte von dieser Art früher nur zwei abgeriebene Flügel in einem Briefe erhalten und sie daher in meinem Aufsatze (pag. 17) irrig als Plusiaria aufgeführt; frische Stücke zeigen sich davon weit verschieden. Nemoria Viridata L. Acidalia Perochrearia F.R., Consanguinaria L., Monihata S.V., Incanaria Hb., Dimidiata Hufn., Camparia H. Sch., Textaria Led., 1 Weibchen, ganz wie mein syrisches Exemplar, Aeversata Tr., Politata Hb., Rusticata S. V., Obsoletaria Rb., Turbidaria Hb., Immistaria H. Sch., Submutata Tr., Nigropunctata Hufn., Decorata S.V. Acidalia Ossiculata Led. Antennis & setaceis, pubescenti-ciliatis, tibüs posticis bicalcaratis; $ Q fronte nigra, alis (anticis angustis, acuminatis) sordide albidis, costa strigisque obliquis undulatis, griseis, punctulo venae transversae punctulisque marginis postici nigris. 22 mm. 4 Q (Tafel IL, fig. 5, 4). Habitus von Pallidaria, die Fühler des Mannes aber mit kurzen, gleichmässigen Wimpern, die Hinterschienen desselben mit Endspornen, also der Litigiosata zunächst. Schmutzig weiss, die Stirne schwarz, die Flügel mit verloschenen beingelben Wellenlinien, von denen nur die zwischen der Querlinie und dem Saume befindlichen deut- lich zu erkennen; auf der Querrippe ein schwacher, mit- | unter ganz fehlender schwarzer Punkt; der Saum mit ganz feinen schwarzen Punkten auf den Rippen. Unterseite schmutzig weiss mit feinen grauen Atomen und schwarzen Saumpunkten. Von Litigosata durch geringere Grösse, viel schmälere, spitzere Flügel, schrägere Querlinien und die ganz feine, undeutliche schwarze Bezeichnung der Querrippe und des Saumes verschieden. — Ba — Nur zwei Stücke erhalten. Ich fand diese Art auch bei Külek im Taurusgebirge in 7000 Fuss Höhe im Juli, nicht selten im Grase fliegend. Acidalia Ansulata Led. Antennis 4 crenatis, Se liatis, alis anticis elongatis, acuminatis, posticis subangula- lis; omnibus sordide exalbidis, fuscescenti-pulverosis, strigis anticarum tribus, posticarum duabus flexuosis cinereo- fuscis, fascia ante marginem posticum obscure fusca; annulo an- ticarum medio, striola posticarum media fuscescentibus. 27 mm. d 9 (Tafel II, fig. 6, 3). Aus der Verwandtschaft von Commutata, aber mit stumpfeckigen Hinterflügeln. Gestreckt, die Fühler beim Manne mit eckig vortre- tenden Gliedern und feinen büschelweichen Wimpern, die Beine dünn, die Hinterschienen in beiden Geschlechtern mit Endspornen. Vorderflügel mit vortretender, etwas abgestumpfter Spitze, die hinteren auf Rippe 4 stumpfeckig, alle schmutzig weissgelb mit feinen dunkleren Atomen besáet; die vor- deren mit bräunlichem Ringe auf der Querrippe, drei graubraunen Querlinien, nämlich einer convexen bei !/; des Flügels, zwei geschlängelten bei der Mitte und 9*/, desselben. ^ Hinterflügel mit dunklerem Strich auf der Querrippe und Fortsetzung der 1 und 3 Querlinie; alle Flügel mit mattgrauer Querbinde vor dem Saume und graubrauner Saumlinie. Nur in 6 Stücken gefunden. Zonosoma Punctaria L., Timandra Amataria L. Zerene Grossulariata L., Orthostixis Cribraria Hb., Heterolocha Laminaria H. Sch. Synopsia Phaeoleucaria Led. Ein grosses Männchen. Gnophos Onustaria H. Sch., ein Männchen, Variegata Dup., Selidosema Plumaria S.V. u P Phasiane Регата Hb., Glarearia S.V., Scodiona Conspersaria S.V. Eusarca Terrestraria Led. Nebst mehreren Männchen nun auch 3 Weibchen erhalten. Sie sind kleiner, als die Männchen, haben viel schmälere, spitzere Flügel und kommen im Ha- bitus mit denen von Jacularia und Badiaria überein. Aspilates Givaria S. V., Sterrha Sacraria L. Anaitis Columbata Metzn., Lithostege Coassaria B. Triphosa Sabaudiata Dup., Eucosmia Montivagata Dup., grosse lebhafte Stücke. Scotosia Transversata Hufn. Cidaria Putridaria H. Sch., Riguata Hb., Frustata Tr., Bik- neata Var. Quadristrigata Guen. Cidaria Obvallata Led. Antennis (4 setaceis, breviter ciliatis; alis antıcis diWute — rubenti- cinereis , arca basali brevi obscurius bistrigata fasciaque media convexa, undulato- - marginata rubido-fuscis, strigula venae transversae fusca, limbo obscurius adumbrato, striga undularia obsoleta; ро- 58648 cinereis, strigula venae transversae fusca, fascia me- dia dilutiore. 26 mm. < (Tafel IL fig. 7, 4). Bei oberflächlicher Ansicht einer geflogenen Muni- tata ähnlich, die Fühler des Männchens aber borsten- förmig, kurz bewimpert. | Vorderflügel blass röthlich grau, das schmale Mittel- feld und die Mittelbinde rothbraun, ersteres von zwei parallelen dunkleren Querlinien durchzogen, letzteres jeder- seits von zwei parallelen dunkleren, stumpfeckigen Quer- linien begrenzt, auf der Querrippe ein dunkler Strich; Saum röthlichbraun beschattet, die lichte Wellenlinie verloschen. Hinterflügel und Unterseite aschgrau mit ver- : waschener hellerer Mittelbinde. Nur dies eine Exemplar erhalten. Cidaria Chionata Led. Nivea, alis omnibus puncto medio ma- Jusculo punctulisque marginis postici mgris; strigis antica- rum duabus convexis, subparellelis ante, tertia undata post e NE »unctum medium brunneis, hae per posticas continuata. 17—18 mm. 4 9. (Tafel II, fig. 8, £). Nahe an Candidata, schneeweiss, alle Flügel mit schwar- zen Mittelpunkten und gleichfarbigen feinen Saumpunkten, die vorderen mit zwei blass braungelben parallelen con- vexen Querlinien nahe an der Basis, einer schwach ge- schwungenen, etwas gegen den Innenwinkel gewendeten bei ?/,; die hinteren mit deutlicher Fortsetzung derselben und schwacher Andeutung der ersten Querlinie. Unter- seite weiss, alle Flügel mit schwarzen Mittelpunkten und mehr oder weniger deutlicher grauer Bogenlinie dahinter. In etwa 20 Exemplaren erhalten. ÆEupithecia Pumilata Hb., Coronata Hb. Cledeobia Bombycalis Var. Provincialis Dup. Hypotia Colchicaks H. Sch. Drei grosse Männchen. Aglossa Pinguinalis L., Asopia Glaucinahs L. Scopula Ambigualis Tr., Cembrae Haw. Aporodes Floralis Hb. und Sfygialis Tr. in Uebergängen zu einander. Helioth. Atralis Hb., Noctuelia Superba Freyer. Ephelis Cruentalis Hb., Odontia Dentahs S. V., Aeschremon Disparalis H. Sch. Botys Pygmaealis Dup., Aurata Scop. (Punicealis), Purpura- lis L., Sanguinalis L., Caespitalis S.V., Aerealis Var. Ablutalis Ev., Trinalis S. V., Flavalis S. V., Subsequalis H. Sch., ein Männchen, Zupulinalis CL, Carnealis Dup., Crocealis Hb., Verbascalis S. V., Rubiginalis Hb., Pan- dalis S. V., Ruralis Scop., (Verticalis S. V.), Undalis Hb., Clathralis Hb. Botys Praepetalis;Led. Ich erhielt jetzt frische Exemplare in beiden Geschlechtern; die Männchen haben den Habitus von Zupulinalis und sind in Färbung und Zeichnung vom _ Weibchen nicht verschieden. 2 A s Botys Labutonalis Led. Alis laete stramineis, antieis vilia, sub- costali, angusta, abbreviata, strigis duabus (altera ante punctum, altera post venulum fuscum vitae adhaerentem) fasciaque antemarginali cinereo-fuscis; posticis dilutioribus, striga media angulato-arcuata fasciaque antemarginali ci- nereo-fuscis. 32 mm. 9 (Taf. IL fig. 9, 9). Bei Hyalinalis. Körper oben strohgelb, unten nebst den Beinen weissgelb, Palpen horizontal, in mehr als Kopfeslänge vorstehend, aussen braun bestäubt, Fühler bis zu 3/4 des Vorderrandes reichend, Hinterleib schlank, den Innenwinkel !/, überragend. Vorderflügel lebhaft strohgelb, Vorderrand und Saum bräunlich; runde Makel nur als ein kleiner dunkler Punkt, Nierenmakel nagelfórmig. Beide Querlinien grau- braun, die innere nahe an der Basis, die äussere um die Nierenmakel auswärts gebogen, dann gerade zum Innen- rande; eine ihr parallele braune Binde theilt das Saum- feld in zwei ziemiich gleiche Theile und ist nach aussen heller verwaschen. Hinterflüge! etwas weniger lebhaft gelb mit Fortsetzung der zweiten Querlinie und Saumbinde. Unterseite blasser, als die obere. Nur 2 Weibchen erhalten. Psamotis Pulveralis Hb., Pionea Forficalis L. Orobena Aenealis S. V., Frumentalis L. Orobena Nomadalis Led. Ай; anticis acutis, dilute ochraceis, fascus duabus (altera obsoleta ante medium, altera postica, subrecta, in alae apicem courctata) fuscescenti - cinereis, punctis marginalibus nigris; posticis osseis, umbra cinerea paulo ante puncta marginalia nigra. 28 mm. Q (Tafel II, fig. 10, 9). Vorderflügel spitz, ockergelb mit undeutlicher dunkler Makel auf der Querrippe und zwei schrügen, blau- grauen Querbinden; die eine nahe an der Basis, undeut- lich, die andere von der Spitze zu !/, des Innenrandes ziehend, ziemlich gerade; beide von abgerissenen feinen Linien eingefasst. Saumlinie punktirt. Hinterflügel beingelb mit undeutlicher grauer, gegen den Innenwinkel verlosche- ner Randbinde. Unterseite blassgelb, die Zeichnung der Oberseite durchscheinend. Nur dies eine Exemplar erhalten. Бета Punctalis S. V., Hydrocampa Nymphaeata L., Paraponyz Stratiotata L. Crambus Rorellus L. Darunter ganz schwarzgraue, nur auf den Rippen heller bezeichnete Exemplare. Crambus Inquinatellus S. V., Luteellus S. V., Perlellus Scop., Var. Warringtonellus Staint. und Var. Zostellus Lah., in allen Uebergángen zu einander, wie im Caucasus. Ephestia Elutella Hb., Homoeosoma Nebulela S. V., Nimbella 7. Nyctegretis Achatinella Hb. - Myelois Cribrum S. V., Legatella Hb., Ватозейа H. Sch., Lydella Led. sehr grosse Stücke, Crepusculella Led. (Annales de la Soc. entom. de Belgique, Tom. XII), Rippertella 2. Epischnia Prodromella Hb., Pempelia Carnella- E Formosa Haw. (Perfluella Zk. ), Adornatella Tr., Повод H. Sch. Von letzterer ein Pärchen. Scheint selten, auch aus Amasia erhielt ich nur das eine, bei Herrich-Schäffer abgebildete Stück. Nephopteryx Dahliella Tr. Sciaphila Pasivana НЪ., Conch. Hamana L., Straminea Haw., Tesserana S. V., Ambiquana Его]. Penthina Prumana Hb., Laeununa S.V., Rurestrana Dup. Graphol Fusculana Z., Sufusana Z., Scutulana Е. R., Uddmanniana L., Citrana Hb., Metzneriana Tr., Lacteana LL. 2% Tr., Microgammana Guen., Nebritana Tr., Tenebrosana Dup., Lanceolana Hb., Tineana Hb., Badiana S.V. Carpocapsa Pomonella L. Atychia Rhagensis Led. Noch 5 Männchen erhalten. Atychia Appendiculata S.V. Drei Männchen, etwas schmal- flügeliger, als die hiesigen, die Vorderflügel bräunlich oliv, der helle Längsstriemen verloschen (ungefähr wie bei Var. Lucida) oder ganz fehlend, auf den Hinterflügeln das Weiss nur als ein ganz kleiner Fleck vorhanden. Euplocamus Bienertii Staud. in lit. Habitus Eupl. Oplusae. Antennis < albo nigroque punctatis, Q atris, dense piloso- squamatis, apice nudo, albo. Alis anticis d ferrugineis, creberrime migro strigulatis, ante limbum inter venas me- tallice punctatis, ciliis ferrugineis, nigro tessulatis; Q vires- centi-migris unicoloribus. Alis posticis & © ferrugineis, nigro-marginatis. 28—29 mm. d Q (Tafel IL, fig. 11 d, 12 9). Habitus von Ophisa. c Kopf, Rücken und Beine gold- gelb, Hinterleib braun mit gelber Spitze. Palpen mit langer, bartfórmig abstehender Behaarung des zweiten Gliedes, das Endglied lang und dünn, anliegend beschuppt, aufwärts gerichtet; Stirne abstehend behaart, Fühler mit dünnen bewimperten, horizontal abstehenden Kammzähnen ; Beine kräftig, die Hinterschienen aussen längshaarig. Vorderflügel goldgelb, ganz mit schwarzen Querstrichelchen bedeckt, am Saume erzglänzende Schuppen längs den Rippen, die Franzen gelb und schwarz gescheckt. Hinter- flügel und Unterseite sämmtlicher Flügel goldgelb mit schwarzer, gegen den Innenwinkel zu verschmälerter Rand- binde. Weibchen: Körper und Beine schwarz, die Palpen anliegend beschuppt, in doppelter Kopfeslänge vorstehend, vorne schnabelförmig abwärts gebogen; die Fühler schwarz ZO" Mn mit dichter filziger Beschuppung und weisser Spitze. Vor- derflügel einfarbig schwarz mit feinen grünlichen Atomen; Hinterflügel und Unterseite wie beim Manne. Ein Männchen, zwei Weibchen erhalten. Adela Sulzeriella L. Anesychia Cirrhocnemia Led. Gracilis, cinereo-nigra, thorace nigro-bipunctato, abdomine pedumque posticorum #03 ac tarsis vitellinis; alis ant. punctis majusculis 5 (uno in plica, duobus oblique positis in medio, duobus in vena transversa) serieque punctorum marginalium migris. 25 mm. 9 (Tafel II, fig. 13). Schlank, Habitus und Bildung der Körpertheile wie bei Pyrausta; grauschwarz, der Hinterleib, die Hinter- schienen und Füsse goldgelb; der Thorax mit 2, die Vorderflügel mit 5 schwarzen Punkten, der eine an der Innenrandsfalte, zwei in der Mitte der Mittelzelle, der untere einwärts gerückt, zwei am Anfange und Ende der Querrippe; Saumlinie und Flügelspitze ebenfalls schwarz punktirt. Hinterflügel und Unterseite schwarzgrau. Nur dies eine Exemplar gefunden. Depressaria Discipunctella H. Sch., Gelechia Ligulella S. V. Anarsia Modesta Christoph, Cleod. Striatella S.V. Parasia Aspretella Led. Noch 2 Männchen, 1 Weibchen er- halten; letzteres ist grösser und plumper, als das & und hat einen zugespitzten Hinterleib mit langem, vorstehen- den Legestachel. “Pleurota Metricella Z. Zwei sehr kleine Männchen. Butalis Flabella Mann, Chenopodiella Hb. Oecophora Mann Led. Oecoph. Heringii Led. (W. ent. Mtsch. Bd. VIII) proxima, differt ab ex: haustello vitellino; ala- rum anticarum colore aureo dilutiore, macula post fasciam rotundata, pallide flava; ciliis aureo-nitentibus. 17—19 mm. d $. (Tafel IL, fig. 14, qd). | — em Der Oecoph. Hering Led. sehr nahe, die Zunge jedoch dottergelb (dort schwarzgrau), die Vorderflügel blass goldgelb, der Fleck hinter der Querbinde gerundet, ziemlich gleich breit und hoch, aussen nur schwach ge- zühnt, der Saum matt geld- (nicht bleifarben) glänzend. In Mehrzahl gesammelt. Simaethis Nemorana S. V., Choreutis Myllerana Fab., Micalis | Mann. | Coleophora Phlomidis Christoph, Ornatipennella Hb. Cosmopteryx Schmiediella Frey. Opogona Dimidiella Z. Ein mit Zellers Abbildung und Be- schreibung (drei javanesische Nachtfalter: Bulletin de Moscou 1853, № 4, Tafel IV, fig 13—16) ganz über- einstimmendes Weibchen. Agdistis Tamaricıs 2. Platyptilus Fischeri Z., Cosmodactylus H b. Oxyptilus Kollari Staint., Pilosellae Z., Obscurus Z. Pterophorus Fuscus Retz., Aridus Z., Pterodactylus L., Mi- crodactylus Hb., Brachydactylus V., Роддё Mann, Obsoletus Z., Pentadactylus L. Pieroph. Calcarius Led. Albus, alis anticis ex basi juxta co- siam, fuscescenti-pulverulentis, cilüs ad laciniarum apices cinereis; posticis fuscescenti-cinereis, digiti tertio dimidio basalı albo, cilüs adhaerentibus canis. 20 mm. & (Tafel II, fig. 15, 3). Bei Tetradactylus. Körper, Palpen und Beine graulich- weiss, letztere am Vorderrande, besonders von der Basis bis zur Mitte durch feine braune Atome etwas verdun- kelt; die Franzen beider Zipfel in der Spitze blassgrau. Hinterflügel braungrau, die Basis der inneren Feder weiss, ihre Franzen weissgrau. 6 Männchen. AR... Pteroph. Parthicus Led. Capite, corpore alisque anticis laete stramineis, umieoloribus, ciliis laciniae posterioris dorsalibus grisescentibus; — posticis subochraceis, digiti tertii dimidio basali cum cils suis. albidiore. 19 mm, © (Tafel II, fig. 16, 9). Lebhaft strohgelb, zeichnungslos, nur die Franzen des unteren Zipfels in der Spitze etwas verdunkelt. Hin- terflügel braungelb, der innere Zipfel mit etwas hellerer Basis und Franzen. Unterseite licht ockerbraun. Nur ein Weibchen erhalten. Pteroph. Decipiens Led. Colluri epistomiogue cinnamomeis, alis anticis lutescenti-albidis, costa dorsoque obscuratis, puncto infra fissuram nigro, laciniae prioris apice albido, cilus costalibus lineola nigra ante lituram mediam albidam sig- natis, dorsalibus ante apicem migricantibus; laciniae poste- rioris omnino albidae ciliis costalibus et dorsalibus circum apicem migricantibus; digitis ochraceo - cinereis, obscurius ciliatis. 22 mm. d (Tafel II, fig. 17, 3). Kopf und Halskragen zinkbraun, Vorderflügel schmutzig gelbweiss, am Vorderrande dunkler, unter der Gabel ein schwärzlicher Punkt. Der obere Zipfel in der Spitze weiss- lich, am Vorderrande mit schwärzlichem Striche vor der hellén Spitze, der untere Zipfel weiss, Vorder- und Innen- rand schwärzlich grau. Hinterflügel bräunlich grau mit etwas dunkleren Franzen. Drei Männchen. Pieroph. Caspius Led. Albus, capıllis griseo-albidis, unicolori- bus; alis anticis griseo-sordidis, dorso albido, ciliis laciniae prioris costalibus albis linea media nigra, dorsalibus nigri- cantibus litura media alba notatis, ciliis laciniae. posterioris mgricantibus, in costa media et in dorso ante medium albo- interruptis; alis posticis cinereis, ciliis ad digitorum apices albidis. 20 mm. d (Tafel II, fig. 18, d). MET NE Bei Balodactylus. Weiss mit graulichem Кор; die Vorderflügel schmutzig grau, die Franzen in der Spitze des ersten Zipfels am Vorderrande mitten mit schwärz- licher Linie, am Innenrande schwarzgrau, mitten weiss unterbrochen; die des unteren Zipfels schwärzlich, in der Mitte des Innenrandes und hinter der Mitte des Vorder- randes weiss unterbrochen. Hinterflügel grau, die Franzen » gegen die Spitze zu, weisslich. Zwei Männchen. Eine neue russische Clythra-Art, beschrieben von Dr. G. Kraatz in Berlin. Labidostomis senicula: Elongata, laete wiridi- aenea, corpore sat dense albido-villoso, antennarum basi tibiisque anticis apice plerumque testaceis, capite thoraceque mitidis, vix punc- tulatis, hoc basi lateribusque albido-villoso, . elytris pallide testa- ceis, subtilissime punctatis singulo puncto humerali aeneo-piceo. Long. 5—7 millim. Die erst vom fünften Gliede an gezähnten Fühler und das, namentlich bei den Weibchen, deutlich, ziemlich lang behaarte Halsschild weisen dieser zierlichen kleinen Art ihren Platz in der Lacordaire'schen Reihenfolge hinter pallidipennis und. cyanicornis an, von denen sie sich übrigens durch viel geringere Grósse und das deutlich vorhandene schwarzbraune Schulterfleckchen auf den ersten Blick unterscheidet. Der Käfer ist in der Regel etwas grösser und deutlich schlanker als Zab. longimana L., das Halsschild ist lebhaft grün, die Flügeldecken sind weisslich gelb, fast noch heller als bei der пою Gebl. Die Fühler haben eine verhältniss- mässig starke Fahne, da Glied 5—10 stark gezähnt sind; Glied 2 ist klein, kaum länger als breit; 3 ist deutlich länger als 2; 4 ist sehr gestreckt, über die Hälfte länger als 3. Von den vier ersten Gliedern scheinen die Spitze des ersten zo No WE und die drei folgenden in der Regel rothgelb zu sein, indessen ist bei einzelnen Exemplaren die Oberseite aller vier Glieder stahlblau, wie die folgenden Glieder. Die Taster und Mandibeln sind schwärzlich grün, letztere bisweilen vor der Spitze roth- braun. Der Kopf ist fast glatt, zwischen den Augen leicht der Quere nach vertieft, die Stirn glänzend, ohne Furche in der Mitte; ein Q zeicht den ganzen Kopf sehr fein gerunzelt. Das Halsschild ist wie bei der pallidipennis gebaut, d. №. mit scharf vortretenden, aufgebogenen Hinterecken versehen; es ist oben ganz glatt oder sehr fein punctirt, an den Seiten und an der Basis deutlich mit verhältnissmässig langen, anliegenden, weissen Härchen bekleidet. Das Schildchen ist verhältnissmässig gross, mit lebhaftem grünlichem Erzglanze, namentlich nach hinten, glatt. Die Flügeldecken sind deutlich 3mal so lang als das Halsschild, fein, mässig dicht punctirt, selten mit einer Andeutung von einigen erhabenen Längsrippen. Die Beine der < sind besonders lang und kräftig, die Vorderschenkel stark verdickt, die Vorderschienen in weitem Bogen, d. h. nicht erst vor der Spitze gekrümmt, an der Spitze und auf der Innenseite in grösserer oder geringerer Ausdehnung gelb- braun; die Mittelschienen der c sind ebenfalls deutlich ge- krümmt, an der Spitze meist gelbbraun; die Beine der Q sind einfarbig erzgrün. Die Unterseite ist ziemlich lebhaft erzgrün, mit einer kräftigen, ziemlich dichten, silbergrau glänzen- den Behaarung bekleidet. Das letzte untere Hinterleibssegment des © zeigt eine ziemlich tiefe, glänzende Grube. Von Herrn Becker bei Derbent und Astrachan gesammelt. Lab. senicula kann nicht leicht mit einer der bisher- be- schriebenen Arten verwechselt werden, da die übrigen Species mit behaartem Halsschilde (decipiens, Steveni, propinqua, asiatica, sulcicollis, pallidipennis, pilicollis, cyanicornis) deutlich oder viel grösser sind (3—5!/» lin). Weibchen mit abgeriebener Behaarung des Halsschildes dürften selten, Männchen häufiger vorkommen; diese würden sich durch den Mangel der Puncti- mes RS rung auf Kopf und Halsschild, schlankere Gestalt, geringere Grösse, sehr fein punctirte weisslich gelbe Flügeldecken, leicht von notata Gebl., lucida Germ. (axillaris Lac.) unterscheiden. Die kleine Uralensis ist von gedrungener Gestalt, hat ein einzeln und kräftig punctirtes Halsschild etc. Labidostomis lucida Germ. var. sareptana. Die von Herrn Becker als axillaris var.? versendete Labidostomis von Sarepta verdient immerhin Beachtung, obwohl sie nicht als eine eigene Species zu betrachten ist; sie weicht von der ósterreichi- schen /ucida Germ. (= axillaris Lacord.) durch schlankere Gestalt und glänzenderes, sehr fein punctirtes Halsschild ab; die notata Gebl. (= lucida Germ. var.) aus Sibirien ist grösser und kräftiger, die notata Gebl aus der Krimm merklich schlanker als die /ucida von Sarepta, welche weniger geneigt zu sein scheint, ein bläuliches Halsschild zu zeigen, welches die sibiri- sche notata besonders auszeichnet. | Les Araneides de la Guyane française, Par Ladislas Taczanowski, Conservateur du Musée Zoologique de Varsovie. Parmi les nombreux matériaux zoologiques recueillis par. M. Constantin Jelski dans les différentes localités de la Guyane | francaise, pendant les quatre dernieres années, le Musée de Varsovie possède une belle collection d'araignées, conservées avec un grand soin. En examinant cette belle collection, jai eu l’occasion de me convaincre, qu'elle renferme trés peu d’espèces communes avec d'autres parties de l'Amérique méridionale, qui ont été décrites par Walckenaer et par C. L. Koch; on y trouve trés peu d'especes brésiliennes et presque point de celles, qui sont con- nues des provinces méridionales des Etats Unis. Cette circonstance m'a engagé à décrire toutes les espéces que je crois nouvelles pour la science, en indiquant aussi toutes celles qui sont déjà connues. Ce travail sera exécuté par fa- milles. Les deux familles des Attödes et des Epeirides sont les plus richement représentées dans cette faune et certainement elles . sont les plus intéressantes, car elle constituent son caractère. La famille des Thomisides est aussi riche en espèces, ensuite les Drassides; les Lycosides sont peu nombreux; les Theridides les plus pauvres. La plus grande partie des Mygalides et des Scytodides, qui sont assez abondants dans ce pays, est connue. Cette faune est sans doute beaucoup plus riche en arai- gnées, on y trouvera encore beaucoup d'espéces quand on aura suffisamment exploré sous ce rapport les différentes locatités de cette vaste contrée; on y découvrira encore certainement plu- sieurs espèces connues du Brésil Dans la collection méme de M. Jelskiily a encore un nombre assez considérable d’especes, qui y sont représentées par des individus jeunes ou endom- .magés et qui ne pouvaient pas servir pour une description, ca- pable de donner une idée suffisante de la forme. ATTIDES. Je prends pour la première série les Atfides, parmi les- quels il y a quelques groupes trés intéressants, surtout parmi les Saltices du genre Janus de Köch, qui y sont nombreux; il y a seulement à regretter que notre zélé naturaliste les a recueilli en petit nombre d'exemplaires, de sorte que toutes ces especes sont représentées dans cette collection par des indivi- dus d'un seul sexe. Le grand genre Affus, comme l'a compris Mr. Е. Simon, dans son importante Monographie des Aitides d'Europe, y est riche en espèces, mais il y a beaucoup d'autres qui ne pour- raient pas entrer dans ses cadres, ni dans ceux des genres voisins, acceptés dans cet ouvrage. Je me suis done décidé à placer toutes ces espèces dans le genre Aftus, méme un nom- bre assez considérable de fermes à mandibules allongées et horizontales, en y constituant seulement quelques divisions et subdivisions, c'est-à-dire en les groupant selon la longueur -des pattes machoires, les dimensions et la direction des mandibules. J'ai taché de les décrire en détails, pour que chacun puisse 3 a p a M "E les distribuer parmi les groupes génériques selon sa manière de voir. | En agissant de cette manière il m'est resté un petit nom- bre 4’езрёсез dont les caractéres génériques sont tranchés et différents des АНиз, tels que Zhanis, Salticus, Janus, quoique il y en a des formes, dont les caractéres ne sont pas compléte- ment d'accord avec ceux de ces derniers genres. Genre Rhanis Koch. 1. Rhanis Jelskii n..sp. Tab. III, fig. 1. Noir, à éclat bleu d'acier au dos de l'abdomen; tarses jaund- tres, annelés de brun. Long. < 4 mill. 4 Le corselet est considérablement plus court que large sans aucune distinction entre la téte et la partie thoracique, qui est trés racourcie; le dessus de la téte est presque plane, et légèrement incliné en avant; la partie postoculaire est d'a- bord complétement plane dans toute sa largeur et horizontale, ensuite elle est brusquement coupée. de manière que sa face postérieure est. aussi plane et presque verticale; la face des cótés est presque perpendiculaire, ses contours latéraux légére- ment arqués et la plus grande largeur se trouve sur la ligne des yeux postérieurs. La plaque céphalique est considérablement plus courte que large; les yeux antérieurs médians trés peu plus avancés que les latéraux, le sommet de tous les quatre presque en ligne droite; les latéraux peu éloignés des médians et dirigés en avant un peu obliquement; la distance entre les postérieurs presque égale à celle des antérieurs; ceux de la seconde ligne un peu plus proches de ces derniers et un peu plus proches entre eux que ceux des deux autres. Les mandibules sont courtes, verticales, à crochet court et fortement courbé. | L'abdomen est court, large, ovoide, à extrémité arrondie; sa partie antérieure est très élevée et avancée sur le céphalo- thorax, de maniére à former une surface uniforme dans toute la longueur du corps et une face plane analogue à celle du corselet, à laquelle elle est appliquée; le dos s'abaisse en ar- riere en suivant une courbe trés forte; il est complétement dé- pourvu de poils, sa peau est plus épaisse et plus forte qu'à lordinaire; quatre points enfoncés distincts sur le dos. Les fi- lieres sont médiocres. Les pattes sont médiocres et peu inégales; les .antérieures les plus longues et considérablement plus robustes que les au- tres; le tibial est plus court que le génual et plus épais. Les pattes machoires sont médiocres, à jambes et pre- mier article des tarses trés courts. Coloration. Le corselet est noir, parsemé en entier de poils courts, qui lui donnent un aspect chagriné comme dans les Ereses; la couleur de ces poils change entre le blanc et le noir selon la direction de la lumiére, mais ils forment constam- ment une bordure blanche en bas des cótés et une tache assez grande devant chacun des yeux postérieurs, et qui se prolonge en ligne assez apparente sur le bord supérieur des cótés dn dos de la partie thoracique. Le dos de labdomen est d'un bleu d'acier poli, sur son contour on voit quelques petits points blancs; le ventre est noirátre, avec sa partie antérieure jaunátre. Toutes les pattes sont d'un noir brunätre, parsemées de courts poils blancs, à tarses jaunes ocreux annélés de brun. Les pattes machoires et les mandibules de la couleur des jambes. - Les yeux antérieurs médians verts, les autres noirs. Mäle unique de Saint Laurent de Maroni. Les formes générales de cette espéce ressemblent beaucoup à celles d'un Eröse. Plusieurs de ses caractères ne s'accordent pas avec ceux des autres espèces connues du genre Айа, et * — S principalement en ce que les pattes sont plus longues, les yeux de la seconde ligne plus éloignés des antérieurs et plus avan- cés vers le milieu du dos; elle présente cependant le plus d'analogies et il n'y aurait pas de bonne raison pour la sé- parer génériquement. Genre Attus Walck. | A. Espèces à pattes machoires allongées et grèles. a. Mandibules allongées, gréles et horizontalement écartées. а. Corselet robuste, plus large et aussi long que l'abdomen. 2. Attus longimanus n. sp. Tab. III, fig. 2. Noir à pattes jaunes, excepte les posterieures quà sont noirá- ires; les cuisses des antérieures sous renflees et brunes. Long. & 3 mill. c Le corselet est robuste, élevé, large, presque carré; la téte qui fait sa partie principale est plane et horizontale en dessus; la partie thoracique trés courte est coupée immédiate- ment derrière la ligne des yeux presque verticalement. La plaque céphalique est aussi longue que large; le som- met des yeux antérieurs en ligne presque droite; les yeux de la troisieme ligne situés au sommet de la pente postérieure et dirigés obliquement sur les cótés et en arriere, la distance entre eux plus grande que celle des antérieurs latéraux; ceux de la seconde ligne plus proches des antérieurs. Les mandibules médiocrement allongées, fortes, coniques, écartées et dirigées en avant obliquement, armées d'une dent assez forte sur le bord latéral prés de la base du crochet, et d'une seconde encore plus forte sur le milieu de la face in- terne. L'abdomen d'égale longueur avec le corselet, d'un tiers moins large, ovoide, légèrement aplati en dessus; filières courtes. Les pattes sont longues, gréles et fort inégales, celles de a ME la premiere paire considérablement plus longues que les autres, à cuisses élargies et légèrement comprimées; les autres dans l'or- are: 4, 2, 3. Les pattes machoires sont longues et gréles, à cuisses longues, gréles et arquées; les deux articles de la jambe sont plus longs que larges et de la méme grosseur que la cuisse; le dernier article allongé et peu renfle. Coloration, Le corselet est noir brunátre uniforme, à sur- face légérement chagrinée. L'abdomen noir, poli en dessus, mat et parsemé de rares poils en dessous. Les pattes sont jaunes ocreuses páles, excepté les posté- rieures qui sont noires en entier; les hanches et les cuisses des ‘ antérieures brunes noirátres; outre cela sur chacune des trois paires antérieures il y a une longue ligne noire tout le long du cóté interne de la jambe et du tarse. Les pattes machoires sont d'un brun noirátre. Les mandi- bules brunes rougeätres. Tout les yeux jaunes d’ambre. fe Mále unique, de Cayenne. 9. Attus Verrauxii n. sp. Noir, à raie blanche le long des côtés de la tete et de la moi- tie du thorax, un demicercle autour du devant de l'abdomen, et deux paires de raies transversales sur sa moitié postérieure; le fond du dos chez le mâle couvert d’ecailles verdätres à reflet métallique. Long. 4$ 4 milL, 2 5 mill. d Le corselet est robuste, large, élevé; la tête courte, fai- blement distinguée de la partie thoracique par un enfoncement - presque imperceptible, plus courte que large, à dos plane et presque horizontal, celui de la partie thoracique aussi plane jusqu'au milieu, ensuite brusquement abaissé en arrière; les cótés presque paralléles et arrondis prés de l'extrémité. Le sommet des yeux antérieurs est en ligne droite, les mé- dians plus avancés; la distance entre les postérieurs égale à celle des antérieurs latéraux; ceux de la seconde ligne plus proches des antérieurs. ! | Les mandibules longues, minces, légérement arquées, fort écartées et horizontales; le crochet long, mince, courbé à la naissance et à l'extrémité. ! L'abdomen un peu plus court que le corselet, moins large, ovoide, à dos légérement aplati. Filiéres courtes. Les pattes assez longues, celles de la premiére paire ro- bustes et les plus longues, les autres dans l'ordre: 2, 4, 3; elles sont garnies de poils assez longs et peu nombreux. Les pattes machoires longues et gréles. Coloration. Le corselet est noir mat; une raie blanche jau- nátre, assez large, suit le long des cótés de la tete, au des- sous des yeux latéraux, et se prolonge jusqu'à la moitié de la partie thoracique, oü elle se courbe subitement et se termine à une petite distance du centre; le bandeau est couvert de poils d'un blanc éclatant. Le dessus de l'abdomen est brun noirátre, pi ciii d'écailles verdätres à éclat métallique assez fort; le devant est bordé d'un demicercle blanc jaunátre; deux raies transversales de la méme couleur sont situées de chaque cóté en commencant à une certaine distance de la ligne médiane et traversant presque toute la hauteur des côtés; la première paire se trouve dans le milieu de la longueur, la seconde près de l'extrémité. Le ventre est brun noirátre. Les pattes antérieures et les postérieures sont brunes noirä- tres, excepté les hanches, le sommet du génual, une ligne le long du devant du tibial et le dernier article, qui sont jaunes; le haut du génual et cette ligne longitudinale sont couvertes de duvet blane; les pattes de la seconde et troisieme paire sont jaunes, à cuisses brunes foncées et un anneau d'un brun päle sur la jambe. x D Les pattes machoires et les mandibules sont brunes. Les yeux médians verts brillants, les autres noirs. о Le corselet de la femelle est considérablement moins large, le dessus de la téte plus incliné en avant; le carré ocu- laire est moins court; l'abdomen plus long et un peu plus large que le corselet; les mandibules courtes et verticales; les pattes plus courtes et moins inégales. Coloration. Le fond du corselet et de l’abdomen est noir avec un dessin comme chez le mále, mais d'une couleur blanche pure; il differe cependant en ce que la raie des cótés du cor- selet est plus large et moins régulière; outre celle-ci il y a encore un trait court surle bas des cótés, prés de son extré- mité; la paire postérieure de raies transversales est réunie au milieu en chevron. Toutes les pattes sont jaunes à cuisses noirátres. Tous les yeux noirs. Deux máles et deux femelles de Uassa. Une de ces femelles, plus jeune (de 4 mill de longueur), a toutes les raies blanches considérablement plus larges, et d'une couleur moins intense et pure. _ 4. Mtus minutus n. Sp. Noir, corselet parsemé de poils blancs, abdomen couvert d'écailles vertes foncées métalliques et traversé d'une raie Jaundtre chez le mále et de deux chez la femelle; pattes jaunes annelees de brun, cuisses noires. Long. $ 3,5 mill, © 4 mill. d Le corselet est épais, presque carré, plane en dessus; la téte courte non distincte, à dos légérement incliné en avant; la partie thoracique à peu prés de la longueur de la téte, horizontale et brusquement taillée à l'extrémité méme; le front en ligne droite, les côtés légèrement arrondis. Bu M Le sommet des yeux antérieurs en ligne droite; les posté- rieurs un peu plus écartés entre eux que les antérieurs laté- raux, ceux de la seconde ligne un peu plus proches de ces derniers. Les mandibules longues, greles, horizontales et trés écar- tées, à crochet long, mince, droit et recourbé prés de l'ex- trémité. ! L'abdomen presque de la méme longueur que le corselet, d'un tiers moins large, ovoide, à dos légérement aplati. Les pattes assez longues, celles de la premiére paire les plus longues et plus robustes que les autres. Les pattes machoires médiocres et fortes, les deux articles de la jambe aussi gros que la cuisse. Coloration. Le dos du corselet et de l'abdomen est noir mat, un duvet blanchátre est semé sur les cótés et en ar- riere de la téte, le bandeau est couvert de poils blancs; sur la partie postérieure du dos de l'abdomen se trouve une raie transversale jaunátre, tout le dessus est couvert d'écailles verdá- tres à reflet métallique comme dans les héliophanes; le devant est entouré d'une lunule blanche. Les pattes sont jaunes ocreuses, annélées de brun, toutes les cuisses noires. Les pattes machoires brunes noirátres. Les mandibules brunes. Tous les yeux jaunes clairs. Q La femelle a le corselet un peu moins large, l'abdomen plus long et plus large que le céphalothorax, les pattes plus courtes, les mandibules verticales. En coloration elle ressemble complétement au mäle; elle diffère principalement en ce qu'elle possède sur le dos de l'ab- domen deux raies transversales, dont l'antérieure se trouve sur la moitié de la longueur. Plusieurs individus des deux sexes, de Cayenne et de Saint Laurent de Maroni. io. RR ro В. Corselet allongé et aplati, abdomen considérablement plus long et plus mince. .9. Mtus Wagae п. sp. Tab. III, fig. 3. Corselet et pattes antérieures marron foncé, abdomen gris olivátre, entouré d'une mince bordure blanche. Long. SetQ 5,5 mill. d Le corselet est un peu plus long que large, parfaite- ment plat, sans aucune distinction entre la téte et la partie thoracique, coupé en ligne droite au front, à contours latéraux légèrement arqués, ce qui fait que le devant est un .peu moins large que la partie postérieure de la téte, qui est courte. Le sommet des yeux antérieurs en ligne droite, les médians trois fois plus gros que les latéraux; ceux de la seconde ligne à égale distance des deux autres; les postérieurs un peu plus écartés entre eux que les latéraux de la premiere ligne. Les mandibules allongées, gréles, cylindriques, écartées, à crochet long, mince et courbé à l'extrémité. L'abdomen considérablement plus long que le corselet, de moitié plus mince, fusiforme, aplati en dessus. Les pattes antérieures trés longues et robustes, à bord interne de la jambe armé de 5 épines fortes, 4 pareilles sur le métatarse, disposées sur deux rangs; les autres pattes beau- coup plus courtes dans l'ordre: 2, 4, 3. Les pattes machoires médiocres, assez fortes. Coloration. Le corselet, la premiére paire des pattes et les parties de la bouche sont d'un marron trés foncé, excepté le dernier article du tarse, qui est jaunätre, et la pointe rouge des crochets; les bords du, dos du corselet sont entourés d'une large bande de duvet blanc, peu distincte, à cause d'un autre duvet de la méme teinte, éparpillé sur toute la surface médiane. Le dos de l'abdomen est gris olivátre, entouré d'un mince liseré blanc; le ventre gris parsemé de rares poils blancs. Sternum et les trois paires postérieures des pattes d'un fauve pàle; les filieres plus foncées. Tous les yeux noirs. am A a 9 Le corselet de la femelle est plus étroit, l'abdomen pro- portionellement plus large et conique dans sa moitié postérieure; la premiere paire des pattes robuste, mais moins allongée, et garnie d'épines comme dans le mále. Coloration. Les tégumens de la téte, la bordure du thorax et une raie par son milieu bruns foncés, le reste du thorax jaune; labdomen jaunátre avec une figure allongée à trois ramifica- tions latérales brune; le dessus du corselet et de l’abdomen parsemé de rares poils blancs, sans aucun dessin distinct. Pattes antérieures brun marron à tarses fauves; les autres et le plastron sternal fauves päles. Deux máles et une femelle de Uassa. 6. Attus Lethierryi. Brun, le dessus de la tête rougeätre; trois raies. transver- sales blanches sur le dos de l'abdomen; deux paires de paites postérieures jaunes päles. Long. $ 4,5 mill, 9 4 mill. 4 Le corselet est allongé, plat, à cótés faiblement arron- dis, à front moins large que la partie thoracique; la téte plus courte que large à dos complétement plan et horizontal; la. surface thoracique fait d'abord la continuité de la face cépha- lique et ce n'est que depuis la moitié de sa longueur qu'elle s'abaisse doucement en arriére; une impression assez large, mais peu profonde se trouve à une certaine distance de la ligne des yeux postérieurs. | Le sommet des yeux antérieurs en ligne droite; les mé- dians sont quatre fois plus gros que les latéraux; la distance entre les postérieurs égale à celle des antérieurs latéraux; ceux de la seconde ligne plus proches de ces derniers. } Les mandibules sont longues, grèles et écartées, à crochet mince, allongé et droit jusqu'à l'extrémité, qui est courbée, armé sur son côté interne d'une éminence dentiforme sur la moitié de.sa longueur. | udo L'abdomen est beaucoup plus long que le corselet, plus mince, fusiforme. Les pattes médiocres et peu inégales, la première paire plus robuste et la plus longue, ensuite: 4, 3, 2. Les pattes machoires assez longues et fortes, les deux ar- ticles de la jambe de grosseur égale à celle de la cuisse, le ra- dial beaucoup plus long que le génual, tous les deux considé- rablement plus courts que la cuisse; le radial armé d’un long crochet courbé. . Coloration. Le corselet est d'un marron foncé poli, orné d’une belle plaque d’un roux orangé, qui occupe tout le dos de la tête, en s'étendant sur le devant de la partie thoracique où elle est un peu moins large et échancrée en arrière; au milieu de cette plaque il y a deux gros points bruns; les yeux sont situés sur des taches noires. Les yeux antérieurs entourés de poils blanchätres, qui couvrent aussi les intervalles entre les latéraux et ceux des deux autres lignes. Le plastron sternal jaune. Le dos de l'abdomen est d'un brun marron poli, sur lequel on peut distinguer quatre grosses taches plus foncées, dans les intervalles desquells il y a autant de raies transversales pâles, dont les trois postérieures sont garnies dans leur milieu d’un duvet blanc, qui forme autant de lignes transversales courtes, très distinctes; les bords du dos sont entourés d’une raie blan- châtre; le ventre est noir sur les côtés et à l'extrémité, et brunátre clair au centre. Les pattes sont jaunes, excepté les cuisses et les dais des deux premières paires qui sont brunes foncées. Les pattes machoires brunes, à extrémité du dernier ar- ticle jaunâtre clair. Tous les yeux noirs. € Les formes de la femelle sont à peu près les mêmes; les mandibules sont courtes, épaisses et perpendiculaires. — - Coloration. Le corselet de la femelle est jaune, avec deux gros points noirs au milieu de la plaque céphalique et une tache noire à la base de chaque oeil. L'abdomen est jaunätre päle, avec une suite de quatre grosses taches transversales sur le dos de la moitié postérieure, parmi lesquelles on voit des lignes de duvet blanc; sur la partie antérieure du dos, deux larges raies longitudinales gri- sätres. Toutes les pattes jaunes päles. Les yeux médians de la premiere -ligne jaunes, les autre noirs. | | Un mäle et une femelle de Saint Laurent de Maroni et une femelle de Cayenne. 7. Mtus elaterinus n. sp. Dos du corselet et de l'abdomen gris olivätre, entouré d'une mince bordure blanche jaundtre; côtés et pattes antérieures bruns, les autres jaunátres páles. Long. 4 4,5 mill. d Le corselet est allongó, aplati, pentagone. à front droit, à cótés bordés en dessus par une ligne droite, tout le long de la téte, et une autre légérement arquée le long de la partie thoracique, en formant un coin trés ouvert sur la ligne des yeux postérieurs; le contour inférieur des cótés suit une courbe dans toute sa longueur, mais qui ne dépasse pas en largeur le supérieur. Le dessus de la téte est aussi long que large, plane et horizontal, ce qui se prolonge jusqu'à la moitié de la partie thoracique, d’où cette dernière s’abaisse doucement en arrière; le devant du front est incliné en avant; la tête n’est pas di- stincte, mais il y a un très faible enfoncement transversal en arrière de la ligne des yeux postérieurs. Le sommet des yeux antérieurs en ligne droite; les mé- dians un peu plus avancés et occupant toute la hauteur de la — 45 — ‘ face; la distance entre les postérieurs est considérablement plus grande que celle des antérieurs latéraux; les yeux de la se- conde ligne plus proches de ces derniers. Les mandibules médiocres, robustes, écartées et presque horizontales, armées sur le milieu du bord inférieur d'une forte épine; le crochet assez robuste, fort courbé. L'abdomen un peu plus long que le corselet, d'un tiers moins large, fusiforme à extrémité arrondie, légèrement aplati en dessus. Les pattes antérieures robustes et beaucoup plus longues que les autres, à jambes allongés et garnies sur leur face interne dane brosse de poils assez longs et serrés; les autres pattes médiocres et gréles, dans l'ordre 4, 2, 8. Les pattes machoires médiocres à cuisses fortes. Coloration. Le dos du corselet et de l’abdomen est brun foncé, couvert en entier d'un duvet gris olivátre trés serré; une mince bordure d'un blanc jaunátre suit les cotés de la face dorsale du corselet en passant sous les yeux latéraux, une autre plus mince le long du bord inférieur, ainsi que les cótés du dos de l'abdomen; ces bordures sont interrompues sur le derrière du corselet et aux deux extrémités de l'abdomen. Les pattes antérieures, le plastron sternal et les parties buccales sont bruns foncés, les autres pattes et les tarses des antérieures sont jaunes páles; le crochet mandibulaire rougeätre; tous les yeux noirs. ! Mäle unique des Iles du Salut. 8. Attus tenuis п. Sp. Brun noirâtre à pattes brunes et jaunes. Long. $ 4 mill., Q 3,6 mill. Le corselet est allongé, à dos aplati, sans séparation di- stincte de la téte, qui est un peu plus courte que large; un A me M löser enfoncement sur le milieu de la longueur de la partie tho- racique; les cotés sont paralléles dans la moitié antérieure et doucement arrondis en arrière; le dessus de la partie cépha- lique parsemé de poils roides. Les yeux antérieurs à sommet en ligne droite; les médians énormes, de 4 diamétres des latéraux, plus avancés. que ces derniers; ceux de la seconde ligne à égale distance des deux autres; la distance entre les postérieurs égale à celle des an- térieurs latéraux. у Les mandibules allongées, écartées, à crochet long, droit et courbé dans sa partie terminale. L'abdomen un peu plus mince que le corselet, plus long, cylindrique, réduit doucement en pointe près de l'extrémité méme. | Les pattes anterieures un peu plus robustes que les autres, les plus longues, à quatre épines sur la face interne du der- nier article du tarse sur deux rangs, trois sur le premier; il y a aussi des épines sur les tarses des autres pattes; quelques poils roides sur toutes. Coloration 4. Tout le corps et les pattes sont brun marron trés foncé, presque noir; une grande tache jaunátre au centre du corselet, mieux distincte quand l'animal se trouve dans l'al- cohol; — la hanche et le dernier article du tarse jaunes, les autres pattes sont jaunes à cuisses brunes; les extrémités des crochets mandibulaires rougeätres; tous les yeux noirs. $ La femelle a le dessus de la tête et de l'abdomen brun trés foncé; le thorax brun clair avec une bande transversale jaune, située derriere les yeux posterieurs; sur le milieu de l'abdomen se trouve une large bande transversale blanchátre, sur laquelle il y a une raie noire en forme d’accent circonfléxe à extrémités courbées; le ventre est jaune brunätre avec l'ex- trémité brune foncóe; le plastron sternal et les pattes jaune uniforme; les yeux intermédiaires jaunes, les autres noirs. ac EM Ses formes ne different en rien du mäle; ses mandibules sont courtes et verticales. Sur les individus des deux séxes on ne peut distinguer au- cune trace de poils, qui pourraient former un dessin super- ficiel. Trois mäles et une femelle de Uassa. 9. Attus paederinus n. sp. Brun olivätre clair, à pattes jaunâtres, et une tache jaune sur le milieu du corselet. Long. < 4,5 mill. L'unique mâle de Uassa ressemble beaucoup dans tous ses détails à l’espèce précédente, mais il est un peu plus allongé et ses pattes de devant sont un peu plus longues. Coloration. La teinte générale est brun olivätre pâle, plus foncé sur le corselet que sur l’abdomen; le devant du front est un peu rougeâtre; au centre de la partie thoracique du corselet se trouve une tache jaunâtre peu distincte. Le plas- tron sternal et, toutes les pattes sont jaunes fauves clairs. Tout les yeux jaunes. y. Corselet robuste et élevé, plus large et moins long que l’abdomen. 10. Attus Solskii n. sp. Noir, une large bande dorée metallique, le long du dos de l'abdomen, deux points blancs sur les côtés de la tête et une raie longitudinale blanche sur les côtés de l'abdomen. Long. d 6,5 mil, 9 7 mill. d Le corselet est robuste, large, élevé, à téte presque aussi longue que large et horizontale en dessus, distinguée de la partie thoracique par une impression au dos peu profonde, mais large; la partie thoracique aussi longue que la téte est brusque- ment abaissée en arriére; les contours latéraux fort arrondis de manière, que la plus grande largeur se trouve sur la ligne == 7% des yeux postérieurs, le front est considérablement moins large, et le thorax fort atténué en arrière. Les yeux antérieurs médians un peu plus avancés que les latéraux, ces derniers plus élevés de la moitié de leur dia- métre; les yeux dela seconde ligne plus proches des antérieurs; les postérieurs considérablement plus écartés entre eux que les latéraux antérieurs et dirigés sur les cótés un peu en arriere et en haut. Les mandibules du mále assez longues, écartées, épaisses à la base et coniques, armées au bord interne d'une forte épine; le crochet dépassant en longueur la mandibule est mince, à deux courbures. L'abdomen d'un tiers moins large que le corselet, fusiforme, arrondi au dos, hérissé de rares poils noirs et blancs. Les pattes assez longues et grèles dans l'ordre 1, 4, 2, 3; — celles de devant un peu plus robustes que les autres. Les pattes machoires allongées, gréles, à cuisses minces, cour- bées, plus longues que les trois autres articles; les deux parties de la jambe de la même grosseur que la cuisse, le radial très court. Coloration. La couleur générale est noire brunätre; le des- sus de la tête couvert d'écailles métalliques assez brillantes, en bas des cótés se trouve un liseré blanc trés fin, entre les yeux de la deuxième et troisième ligne une grande tache blanche. Le dos de l'abdomen est couvert de brillantes écailles dorées métalliques, sur chacun des côtés se trouve une raie blanche assez large, qui se termine à une certaine distance avant son extrémité. Les cuisses et les jambes des deux paires de pattes antérieures sont de la couleur noire brunátre, les deux paires postérieures et les tarses des deux antérieures jaunes brunátres. Les mandi- bules brunes, à crochet rougeätre. — Les yeux médians vert de bouteille, les autres jaunátres. | m dE о La femelle est plus robuste; son corselet quoique plus gros est de la méme forme que celui du mále, la disposition des yeux est la méme; l’abdomen un peu moins large et plus long que le corselet, ovoide allongé à extrémité arrondie, coupé carrément en avant. — Les pattes sont plus robustes que dans le mále; les pattes machoires minces et allongées; les mandi- bules courtes, coniques et verticales. Sur le corselet et sur l'abdomen des poils assez longs et plus nombreux que dans le mále. Coloration. La couleur générale est brune foncée; des écailles métalliques sur le corselet brillantes comme chez le mále, un fin liseré blanchátre en bas des cótés; le dos de l'ab- domen est aussi doré, mais plus brillant que dans le mále, traversé dans sa partie postérieure d'une large bande veloutée, arquée et plus élargie aux extrémités; deux taches de la méme couleur prés des filieres; le long du haut des cótés une large raie blanchätre à éclat métallique; le ventre et le bas des cótés bruns, parsemés d'écailes métalliques. | Toutes les pattes brunes à tarses jaunátres, TS de poils et de duvet blanchätre. Les yeux médians vert de bouteille, les autres bruns jau- nätres. Un mäle et deux femelles, de Uassa. 11. Attus mandibularis n. sp. Corselet brun, abdomen doré métallique, une grande tache dorée très brillante sur le dos des mandibules. Long. 4 5 mill, Q 4,5 mill. < Le corselet est peu allongé, élevé, la tête carrée, plane en dessus et peu inclinée en avant, le dos de la partie thora- cique brusquement abaissé en arriere; les cótés presque paral- leles, le devant du front aussi large que le reste de la téte; 4 — 50 — un tubercule proéminent à la base des yeux postérieurs, entre lesquelles on voit un rebord assez distinct, qui sépare la tête de la partie thoracique. Les yeux antérieurs médians plus de trois fois plus gros et un peu plus avancés que les latéraux, le bord supérieur de ces derniers un peu plus élevé que celui des médians; la dis- tance entre les yeux postérieurs égale à celle des latéraux an- térieurs; ceux de la seconde ligne presque à égale distance des deux autres. | | Les mandibules allongées, robustes, presque cylindriques, dirigées horizontalement en avant, peu écartées; le crochet mince, long, presque droit dans sa plus grande longueur, et fortement recourbé au bout; une dent au milieu du bord in- terne de la mandibule. L’abdomen plus mince que le corselet, plus long, presque cylindrique; filières médiocres. Les pattes médiocrement allongées, grèles, peu inégales, la première paire la plus longue. Les pattes machoires longues et grèles. Coloration. Le corselet du mâle est brun noirätre, à plaque céphalique parsemée de duvet olivâtre, changeant en blanchâtre sous certaines directions de la lumière. Les yeux antérieurs en- tourés de poils rouge brique pâle; le plastron sternal noir. Le dos et les côtés de l’abdomen sont dorés métalliques, assez brillants; le ventre brun, parsemé d'écailles dorées. Les mandibules sont brunes à reflet violacé, ornées d’une grande tache dorée très brillante sur leur moitié antérieure du côté externe; le crochet est brun à extrémité rougeátre. ' Les deux paires de pattes antérieures sont brunes, avec le dernier article des tarses jaune; les deux autres pattes d'un jaune brunätre; les hanches de toutes jaunes. Les yeux médians de la premiere ligne jaune d'ambre, les autres noirátres, — Um Ls. Q Le corselet de la femelle est presque de la méme forme, mais le devant de la téte est moins large que sa partie pos- térieure; la séparation entre la téte et la partie thoracique est moins distincte; les mandibules sont courtes et verticales, l'ab- domen ovoide, un peu plus large que le corselet. Coloration. Le corselet de la femelle est brun foncé, en- touré d'une mince bordure blanche et parsemé sur la plaque céphalique et sur le devant du thorax d'un duvet doré; les yeux antérieurs sont entourés d'un duvet blanchátre. Le dessus de l'abdomen est beaucoup plus brillant que ce- lui du mále: une grande tache sur chaque cóté du dos, une raie transyersale, mince au milieu et élargie aux extrémités, et deux petites taches prés des filieres sont d'un brun noirátre velouté; le reste est couvert par des écailles dorées trés bril- lantes, c’est-à-dire: une mince bordure de la partie antérieure, une large raie le long du dos, une bande transversale, élargie au centre devant la bande foncée, et une grande tache sur la partie postérieure du dos; ces parties dorées changent en vert et en violacé très éclatant; outre cela il y a sur chaque côté du dos une petite ligne blanchátre entre la raie et la tache foncée postérieure, une raie arquée sur le côté de la moitié antérieure et une pareille sur la postérieure; toutes ces raies blanches prennent une teinte dorée sous certaines directions de là lumière. Le ventre est brunâtre pâle, parsemé de duvet blanc. Les pattes antérieures sont brunes, les autres jaunâtres, plus ou moins rembrunies; le dernier article des tarses et les hanches de toutes sont jaunes. Un mâle et une femelle, de Uassa. 12. Attus auratus n. sp. Doré métallique très brillant, à deux bandes ` longitudinales brunes sur le dos de l'abdomen et 10 taches blanches sur quatre rangs. Long. 9 8 mill. A Pre © Le corselet est large, élevé, à tête courte, plane en des- sus et trés peu inclinée en avant, distinguée de la partie tho- racique par un profond enfoncement transversal, oecupant toute la largeur derrière la ligne des yeux postérieurs; la partie tho- racique plus longue que la céphalique, abaissée doucement en arriere; les bords des côtés du dos de la tête droits et paral- lèles, les contours latéraux inférieurs du corselet entiers, arqués; il y a un léger enfoncement entre les yeux de la seconde et de la troisieme ligne. Le sommet des yeux antérieurs en ligne droite, les mé- dians un peu plus avancés; la distance entre les postérieurs . égale à celle des antérieurs latéraux; ceux de la seconde ligne plus proches de ces derniers. Les mandibules courtes, épaisses, larges, atténuées à l'extré- mité et aplaties au front, dirigées en avant sans étre horizon- tales; le crochet court et courbé. L'abdomen plus long et moins large que le corselet, fusi- forme et pointu en arrière. Les pattes antérieures trés longues et robustes, les autres dans l’ordre 4, 2, 3. Les pattes machoires longues et gréles. Coloration. Le fond du corselet est brun marron; la plaque céphalique et la partie enfoncée du thorax couvertes d'écailles dorées métalliques à reflets cuivreux, verts ou violets, selon la direction de la lumiére; ce plastron est bordé en arriere d'un large liseré blanc; les cótés et la partie postérieure sont brun marron. polis. La plaque sternale est brune, glabre. Le dessus de l'abdomen est doré, trés brillant, à reflets cui- vreux ou verdátres, avec deux raies longitudinales paralléles d'un brun foncé velouté, chacune de ces raies s'élargit dans son tiers antérieur et pousse en dehors une large ramification coupant en travers la partie dorée latérale, elle est aussi élargie dans son deuxieme tiers pour former une dent sur son cóté externe. — м Le devant de labdomen est bordé d'un cercle blanc trés mince; dix taches blanches, disposées sur quatre rangs longitudinaux sur les surfaces dorées de la partie postérieure de l’abdomen, com- plètent sa brillante parure, les intermédiaires se composent cha- cune de deux points très petits et les extérieures de trois taches plus grandes, dont l’antérieure est la plus grande. Les côtés de l'abdomen sont d'un brun foncé velouté; le ventre brun, cou- vert d'écailles pàles à un faible reflet doré. Les pattes antérieures sont brun marron foncé, hérissées de longs poils noirs assez abondants, les autres d'un fauve pále, cernées de brunätre. Les pattes machoires à cuisses brunes, fauves aux extrémités et garnies de poils blancs. | Les filieres noirátres, excepté les deux médianes qui sont d'un blane pur. Les yeux médians du premier rang blancs, les autres noirs. Deux femelles des environs de Cayenne et quatre de Uassa; mäle inconnu. : | à Quoique je ne connaisse pas le mále de cette brillante arai- gnée, je me décide à la placer provisoirement à la fin du groupe à mandibules allongées et horizontales, car la femelle présente tant d'analogies avce les mäles des deux espéces précédentes qu'on peut supposer qu'il leur sera aussi analogue. b. Mandibules larges, comprimées, dirigées en avant, sans étre horizontales. 14. Attus porcatus n. sp. Tab. IV, fig. 5. Corselet brun foncé avec une brosse horizontale au front; abdomen olivätre tacheté de blanc. Long. d 8 mill. * 4 Le corselet est robuste, trés élevé, à cótés presque pa- ralleles; la tête très courte, plane en dessus et légèrement arrondie au front, séparée de la partie thoracique par une forte impression au milieu du dos sur la ligne des yeux posté- rieurs; la partie thoracique trés courte et brusquement abaissée INC Ls en arrière; entre les yeux postérieurs et ceux de la seconde ligne une profonde impression. Le bord frontal est garni dans toute sa longueur d'une brosse épaisse de poils trés serrés, dirigée horizontalement, en dépassant la surface des yeux antérieurs et en les ombrageant complètement d'en haut; le reste de la plaque céphalique est parsemé de rares poils roides. Les yeux médians antérieurs sont presque quatre fois plus gros et plus avancés que les latéraux, ces derniers considéra- blement plus éloignés entre eux que les postérieurs; ceux de la seconde ligne à distance égale des deux autres; le tubercule des yeux postérieurs proéminent. Les mandibules sont un peu dirigées en avant, sans être horizontales, courtes, mais très élargies et comprimées en pa- lette dont le bord externe est pourvu d'un feston arrondi et courbé légérement en avant; au dessus de ce feston se trouve une pointe robuste. fort recourbée en avant comme la défense supérieure du sanglier; à cóté de la base de cette pointe il y a une forte pro@minence au dessous de laquelle la surface de la mandibule est- creusee d'un sillon jusqu'à son extrémité. Le crochet est médiocre, fort, presque droit, courbé à l'extrémité méme. L'abdomen plus long et de moitié plus mince que le cor- selet, presque conique, émoussé à l'extrémité; les filières courtes. Les pattes longues, greles et peu inégales, la premiere paire la plus longue; elles sont garnies de poils peu abondants | et de quelques épines. Les pattes machoires longues et grèles, à cuisses gréles, cy- lindriques et courbées légèrement; les trois autres articles un peu plus longs que la cuisse; les deux articles des jambes d'égale grosseur avec les cuisses, mais plus minces à la naissance, le radial un peu plus long que le génual, ce dernier armé d'une courte épine au sommet; les tarses de la longueur du génual, ne dépas- sant pas en grosseur la cuisse; le digital peu renflé. > Ns Coloration. Le corselet est brun foncé, glabre, avec une grande tache jaunátre sur le milieu de la partie thoracique; entre les yeux de la seconde et de la troisième ligne, des poils blancs, forment une tache peu distincte et prolongée en une fine ligne peu longue, dirigée vers le milieu du dos; une autre tache -encore moins distincte couvre la partie jaunätre du tégumen. Le dos de labdomen est brun olivätre, tacheté de blanc d'une manière peu régulière, mais on peut remarquer quatre paires de taches obliquement allongees ct rangées sur deux rangs le long du dos, quatre autres taches sur chacun des cótés; le ventre est grisätre. Toutes les pattes sont jaunes orangées, excepté dans les deux premières paires le sommet de la cuisse et la jambe, qui sout bruns noirätres. — Les pattes machoires sont d'un jaune plus p le que celui des pattes. Les mandibules sont brunes. — Les yeux antérieurs jaunes, les autres noirátres. Mäle unique, de Saint Laurent de Maroni. | 15. Attus Marmottani n. sp. Corselet brun, yeux latéraux situés sur une raie noire, ab- domen jaunätre à taches brunes sur lesquelles И y a d'autres en duvet blanc. Le corselet de la femelle jaune. Long. < 6 mill., о 8 mill. < Le corselet est court, large, élevé, la tête carrée, plane en dessus et inclinée en avant, distinguée de la partie thoracique par un petit enfoncement en arriere de la ligne des yeux postérieurs; front large; les cótés faiblement arqués; la partie _ .£horacique courte, brusquement abaissée en arrière; un fort en- foncement entre les yeux de la seconde et troisième ligne. Lex yeux antérieurs médians trois fois plus gros et plus avancés que les latéraux, le sommet de ces derniers un peu — MS =— plus élevé; la distance entre les postérieurs considérablement plus petite que celle des antérieurs latéraux; les yeux de la seconde ligne plus proches de ces derniers. Des éminences sen- sibles aux yeux de la seconde et troisieme ligne. Les mandibules courtes, presque perpendiculaires, déprimées et élargies en palette plus large à l'extrémité, garnies d'une forte dent sur le bord externe. Le crochet robuste et courbé. L'abdomen un peu plus long que le céphalothorax d'un tiers plus mince, fusiforme, à extrémité conique. Les pattes assez longues, gréles et peu inégales, la pre- miere paire la plus longue, ensuite 4, 2, 3; garnies de poils rares et de quelques épines. Les pattes machoires longues et gréles, à peu prés comme dans l’espèce précédente, mais le radial est beaucoup plus court que le génual, de forme conique tronquée, les tarses un peu plus gros à digital plus volumineux. Coloration. Le corselet est brun rougeátre foncé; les yeux placés sur des taches noires confondues en raie continue; au centre du dos de la partie thoracique une tache en duvet blanc, une pareille entre les yeux de la seconde et troisième ligne; une raie trés mince entre les yeux postérieurs; des poils blan- chätres trés courts et peu serrés autour des yeux antérieurs. Le fond de l'abdomen est jaune ocreux päle avec deux rangées longitudinales de taches brunätres le long du dos, sur chacune de ces rangées trois grandes taches longitudinales en duvet blanc, peu distinctes; quelques autres taches plus petites sur les cótés; le ventre est de la couleur un peu plus päle que celle du dos, avec deux lignes grisátres le long du milieu. Au dessus de chaque oeil médian il y a une touffe de poils roides noirätres, qui ressemblent aux huppes des petits ducs européens. Les pattes sont jaunes, excepté l'extrémité des cuisses, les jambes et le dernier article des tarses dans les deux paires antérieures, qui sont bruns.. Les pattes machoires plus päles que les pattes. — N Les mandibules brunes; tous les yeux jaunes. 9 Les formes de la femelle sont les mémes, elle a seule- ment l'abdomen un peu moins mince, les pattes un peu plus grosses, les mandibules moins élargies et sans feston dentiforme au bord externe. Coloration. Le corselet est jaune, légérement rembruni sur la téte, les yeux sont aussi situés sur des taches noires, mais qui sont interrompues entre ceux de la seconde et troisième ligne; il y a de méme une tache blanche entre les yeux de la deuxième ét troisième ligne, mais on ne voit pas de vestige de la tache médiane. La couleur de l'abdomen est comme celle du mäle, mais quelques unes ont des taches brunes sur quatre rangs, dont les internes sont jointes en raies continues fléxueuses. Les mandibules et toutes les pattes sont jaunes. Plusieurs máles et femelles, de Cayenne et de Saint Lau- rent de Maroni. 16. Attus albosignatus n. sp. Corselet brun noirätre uniforme, abdomen noir acheté de blanc, Long. ^ 6,5 mill, 2 6 mill. < Le corselet est robuste, trés élevé, la tête carrée, plane et horizontale en dessus, distinguée de la partie thoracique par une profonde impression derriere. la ligne des yeux posté- rieurs; une forte impression entre les yeux postérieurs et ceux de la seconde ligne, une carène allongée entre ces derniers et les antérieurs latéraux; la partie thoracique courte, brusque- ment abaissée en arriere. Il est parsemé de quelques poils peu nombreux et sans former aucun dessin. ' - Les yeux antérieurs medians trois fois plus gros et consi- dérablement plus avancés que les latéreux, ces derniers un peu plus élevés; la distance entre les postérieurs un peu moindre er NUM que celle des anterieurs lateraux; les yeux de la seconde ligne a egale distance des deux autres. Les mandibuls larges, comprimées, à bord externe droit, un peu dirigées en avant; le crochet court, robuste et arqué, — Le bandeau considérablement plus large que le diamétre des yeux medians. L'abdomen de la longueur du corselet, de moitié moins large, fusiforme, à filieres médiocres. Les pattes longues, assez gréles et peu inégales, celles de la premiere paire les plus longues. Elles sont garnies de poils peu nombreux et de quelques épines, qui sur celles de la pre- miere paire sont les plus longues. Les pattes machoires allongées et gréles, les cuisses un peu plus longues que les trois derniers articles; le génual conique, plus long que le radial et armé d'une pointe sur le cóté externe; le radial court et comprimé; les tarses plus longs que les deux articles de la jambe et considérablement plus gros à la nais- sance; le digital plus volumineux que dans les deux éspéces précédentes. Coloration. Le corselet est brun noirätre poli uniforme. L'abdomen est noir velouté, marqué de blanc de la manière suivante: sur le devant une raie transversale assez large, prés du milieu de la longueur deux traits allongés presque paralléles; sur le milieu du dos de la moitié postérieure cinq fines raies transversales courtes et parallèles, sur chacun des côtés des _ quelles se trouve encore une grande tache obliquement allongée; quelques stries sur les cótés. Le ventre est brun noirátre, parsemé de rares poils blanchátres. Les pattes sont jaunes ocreuses, excepté les cuisses et les jambes des antérieurs qui sont brunes foncées, l'extrémité des cuisses et les jambes de la seconde paire brunes, mais moins fon- cées; dans les deux autres paires la moitié terminale des. cuisses est aussi brune, les jambes un peu rembrunies. — 59 — Les mandibules et les pattes machoires brunätres; l'article terminal de ces dernieres hérissé de poils blanchátres peu nombreux. Tous les yeux vert de bouteille. о Le corselet de la femelle est de méme forme, mais moins large; l'abdomen un peu plus large que le corselet, de forme ovoconique; les mandibules sont normales; les pattes plus courtes. Coloration. Le corselet est jaune, glabre, à plaque cépha- lique rougeätre; au bord du front se trouve une mince bor- dure en duvet blanc, une trés petite ligne mince transversale entre les yeux postérieurs, entre ces derniers et les antérieurs latéraux une bande en duvet rougeátre. Le dessus de labdomen est jaune, légèrement rembruni, avec des grandes taches brunes disposées sur deux rangs le long du dos; un duvet blanchátre forme un dessin élégant et compliqué sur les parties foncées du dos, qui consiste en deux stries fort courbées, semblables à un V, placées sur le premier tiers de la longueur, en arrière, desquelles se trouvent deux taches semblables à un T majeur et deux courtes lignes prés de lextrémité; sur la ligne médiane du dos entre la premiere et la seconde figure se trouve encore un petit chevron, suivi d'une petite tache arrondie; le bord antérieur est entouré d'un cercle blanchátre. Les eötes sont rayées de lignes brunes, minces, et parsemés de rares poils blanchätres. Le ventre est jaune grisátre, parsemé de rares poils blanchátres, avec deux lignes plus foncées le long du milieu. Toutes les pattes sont jaunes ocreuses. Deux máles et une femelle, de Saint Laurent de Maroni. c. Mandibules verticales, épaisses, atténuées à l'extrémité, 17. Attus trivittatus n. sp. Noir à grand cercle blanc sur les cötes du corselet et un trait longitudinal sur son milieu; abdomen entouré d'une raie ze he blanche, une autre longitudinale sur la ligne médiane. Long. + 7 mill. Le corselet du mâle est gros, élevé; la tête carrée, à dos très incliné en avant, sans impression postoculaire; la partie thoracique voutée, brusquement abaissée en arrière; les côtés arrondis; le bandeau très étroit. Les yeux antérieurs médians trois fois plus gros que les latéraux et plus avancés, les latéraux un peu plus élevés; la distance entre les postérieurs égale à celle des antérieurs laté- raux. ceux de la seconde ligne presque au milieu entre les deux autres. Les mandibules courtes, verticales, épaisses et coniques, un peu écartées. L’abdomen plus long, de moitié plus mince que le corselet, presque conique, à filière assez longues. Les pattes longues et assez minces, dans l’ordre 1, 4, 2, 3; garnies de poils longs, peu abondants. Les pattes machoires longues et grèles, à cuisses grèles plus longues que les trois autres articles; les deux articles de la jambe très courts. Coloration. Le corselet est noir intense glabre, orné d’un grand cercle d'un blanc éclatant de chaque côté, qui commence au bord frontal, touche les yeux du premier et du troisième rang, entoure ceux du deuxième et qui est coupé en arrière dans la direction de la longueur du corps en laissant un espace noir assez large. Au milieu de la plaque céphalique se trouve aussi un large trait blanc, qui commence à la hauteur des yeux de la seconde ligne et se termine vis à vis du bord postérieur de ceux de la troisième. Les yeux antérieurs en- tourés de cercles de poils miniaces. Plaque sternale jaune. Le dessus de l’abdomen est noir velouté, bordé sur les côtés d’un mince liseré blanc et traversé le long de son milieu par une raie assez large; le ventre est noirâtre. Les pattes jaunes pales; les jambes des deux premières pattes noires, avec deux anneaux de poils blanes, dont un est situé sur l'articulation an- térieure et le second au milieu; les tarses de ces deux pattes sont noirätres, avec le dernier article jaune. Les pattes machoires — En sont jaunes, garnies de poils blancs, assez épais aux extrémités. Les yeux antérieurs médians blancs, les autres noirs. 2 Le corselet de la femelle est moins robuste et moins large, l'abdomen presque de la méme grosseur que le corselet; les pattes moins longues, dans l'ordre 4, 3, 1, 2. Coloration. Le devant du corselet est rouge brique, le mi- lieu de couleur de chair pâle, avec un accent circonfièxe noirátre au centre; les côtés brunátres. L'abdomen brunätre sur les côtés, traversé d'une raie blanche longitudinale, festonnée sur les cótés. Le ventre brun. Sternum et toutes les pattes jaunes. Deux máles et une femelle de Uassa. B. Espéces à pattes machoires courtes et robustes. 18. Attus guianensis п, Sp. Corselet brun marron, largement entouré de blanc et orné de trois grandes taches de la méme couleur, abdomen roux marron au milieu et blanc sur les côtés. Long. 4 7 mill © 8,5 mill. Le corselet du mäle est gros, élevé, la téte presque carrée, plane en dessue et inclinée en avant; une faible impression derriere la ligne des yeux postérieurs et un léger enfoncement entre les yeux de la seconde et troisieme ligne; la partie thoracique presque aussi longue que la céphalique, voutée et brusquement abaissée en arrière depuis la moitié de sa longueur; les contours latéraux arrondis. Les yeux antérieurs médians trois fois plus gros que les latéraux et plus avancés, ces derniers un peu plns élevés; la distance entre les postérieurs égale à celle des antérieurs laté- raux, les yeux de la seconde ligne plus proches des antérieurs. L'abdomen de la longueur du corselet, d'un tiers moins large, ovoconique, à dos assez élevé; les filières médiocres. Les pattes assez longues, celles de la première paire plus robustes et les plus longues, ensuite: 4, 2, 3; les jambes des — И deux premières paires garnies de longs poils assez abondants; de rares poils épineux sur les cuisses. Les pattes machoires courtes et robustes, à cuisses épaisses plus courtes que les trois autres articles; les deux articles des jambes trés courts; le tarse plus gros que les autres ar- ticles. Coloration. Le corselet est brun foncé sur le dos de la partie céphalique, marron clair, glabre en arrière; il est en- touré d'une large bordure d'un blanc éclatant, passant tout prés du bord latéral intérieur et touchant les yeux de l'autre cóté; tout le long du dessus de la téte s'étend un large trait blanc et deux grandes taches de la méme couleur derrière les yeux de la dernière paire. Les côtés du dessus de la tête et les bordures de tous les yeux sont d'un rouge miniacé; une grande touffe triangulaire de poils blanes sous les yeux médians an- terieurs. L'abdomen d'un tégumen jaune päle est entouré en dessus d'une large bordure blanche, le milieu est occupé par une large raie d'un roux marron vif, qui s’amincissant: se ter- mine en pointe à l'extrémité méme; les cótés et le ventre sont eris noirátres, parsemés de poils blancs. Les pattes sont jaunes, à lexception des cuisses et du deuxième article des jambes des deux premières paires qui sont noirs; sur Рапиеам jaune des jambes et sur les tarses se trouvent des poils blancs, ainsi que sur la face postérieure des cuisses. Lese pattes machoires brunes, ornées sur le dos de deux grosses taches de poils blancs. Les mandibules noires. Les yeux antérieurs médians vert de bouteille, les autres noirs. Les individus moins adultes, de 5 et 6 mill de longueur, different parla couleur des parties foncées des deux paires an- térieures de pattes, qui au lieu d'étre noires, sont brunes plus ou moins päles. | 2 Le corselet de la femelle est plus allongé, moins large et moins bombé; l'abdomen beaucoup plus long; les pattes moins inégales. ENS 3 Coloration. Le tégumen du corselet est jaune ocreux avec deux raies brunes, qui aprés avoir passé par les yeux vont se terminer en pointe prés du bord postérieur. La couleur géné- rale superficielle du corselet et de l'abdomen est un blanc pur; lespace entre les yeux médians et les latéraux du premier rang et entre ces derniers et ceux du rang postérieur est traversée par une raie orange miniacée, qui se prolonge en arriere sur la ligne foncée du tégumen. Sur chaque cóté du dos de l'ab- domen il y a une raie de couleur rouge brique brunátre, paralléle au contour latéral et qui se joint au dessus des filieres avec sa congénère. Toutes les pattes sont jaunes pâles. Plusieurs individus des deux séxes de Cayenne et un mále adulte de Uassa. 19. Attus Simoni n. sp. Corselet noir largement entouré de blanc; front rouge, une tache blanche en forme de T majeur au dos de la tête; abdo- men rouge brique avec trois bandes longitudinales blanches. Long. d 6,5 mil. 9 7,5 mill. d Le corselet du mäle est un peu plus long que large, robuste, élevé; la téte considérablement plus courte que large, présque plane et horizontale en dessus, ‘sans impressions en arriere ni entre les yeux latéraux; la partie thoracique voutée et brusquement abaissée en arrière; les côtés du dos de la tête paralléles; le contour inférieur arqué dans toute sa longueur. Les yeux antérieurs médians trois fois plus gros et plus avancés que les latéraux, ces derniers un peu plus élevés; les postérieurs un peu plus approchés entre eux que les antérieurs latéraux; ceux de la seconde ligne plus prés des postérieurs. Les mandibules verticales, courtes et épaisses. . L’abdomen un peu plus long que le corselet, d'un tiers plus mince, ovoconique. Les pattes assez longues, peu inegales, la 4-&me paire la plus longue, ensuite 3, 1, 2. Les pattes machoires courtes et robustes, à cuisses robustes plus courtes que les trois articles terminaux, plus grosses au sommet; les deux articles des jambes courts, égaux, aussi gros que le sommet de la cuisse, le radial plus large que le genual. Coloration. Le corselet est noir veloute, le front et la région de tous les yeux latéraux d'un rouge brique, foncé en avant et jaunätre en arriére; le dos de la partie thoracique est orné d'une belle figure blanche, composée d'une large raie transversale, située entre les yeux postérieurs et jointe. dans son milieu à un trait fusiforme, élargie dans le tiers antérieur de sa longueur, ensuite trés aminci et joint à une large bande de la méme couleur, qui entoure tout le corselet à une cer- taine distance de ses bords latéraux et s'étend aussi sur le bandeau; en arrière elle est fortement échancrée. Les yeux antérieurs. sont entourés des poils d'un roux vif. Sur la partie rouge du front on voit quatre grosses taches rondes d'un noir. foncé, dont deux sont situées en avant de chaque oeil de Ja deuxième ligne et deux au milieu, un peu en avant des pre- mieres. Le dessus de l’abdomen est rouge brique avec une large bordure blanche tout autour et une raie le long du mi- lieu; les parties. rouges commencent par une grosse tache noirätre. Les cótés et le ventre sont gris brunätres, parsemés de rares poils blanchätres. Les pattes sont jaunátres, celles du devant rembrunies, avec deux anneaux clairs sur les jambes, on voit aussi de pareils sur les suivantes, mais moins distincts; il y a aussi une large raie de poils blancs le long du côté in- terne des cuisses, Sur le dos des jambes des pattes ma- choires une grande tache blanche tres éclatante. Les yeux an- térieurs médians jaunes verdätres, les autres noirs. 2 Le corselet de la femelle est moins large et moins élevé; l'abdomen plus long et plus gros que le corselet; les pattes plus courtes que celles du mâle. — 65 — Coloration. La couleur générale du tégumen est jaunätre päle; les yeux situés sur de grandes taches noirätres; tout le dessus de la téte couvert de poils blancs, qui forment une teinte uniforme ornée de quatre raies longitudinales d'un rouge brique clair, dont une de chaque côté traverse les yeux laté- raux et lautre la région interoculaire; des poils blancs forment le long du dos de l’abdomen deux raies longitudinales assez distinctes; les cótés et le ventre sont parsemés de poils blancs. Un mâle et deux femelles, de Uassa. 20. Attus spinipes п. Sp. - Corselet brun rougeátre, à front, bordures latérales ef une tache au centre blancs; abdomen brun, orné d’une longue figure festonnée fauve. Long. 4 7 mill, 9 6 mill. d Le corselet est un peu plus long que large, robuste, élevé; la tete considérablement plus courte que large, le dos de la téte plan, trés peu incliné en avant; la partie thoracique vou- tee, brusquement abaissee en arriere; les contours latéraux légérement arqués; la plus grande largeur derriere la ligne des yeux postérieurs; une assez forte impression transversale entre les yeux postérieurs; des tubercules proéminents à la base des yeux de la seconde et troisième ligne. Les yeux antérieurs médians trois fois plus gros et un peu plus avancés que les latéraux, le sommet de tous les quatre presque en ligne droite; les yeux de la seconde ligne à égale distance des deux autres. Les mandibules courtes, verticales, à crochet robuste et forte- ment arqué. L'abdomen de méme longueur que le corselet, de moitié moins large, fusiforme; les filieres médiocres. Les pattes assez longues, fortes et peu inégales, garnies de poils et de longues épines assez abondantes. Les pattes ma- choires courtes et robustes, avec les cuisses cylindriques, plus courtes que les trois articles terminaux; les deux articles de 5 ad Bc — la jambe courts, presque égaux en longueur, le génual de la grosseur de la cuisse, le radial un peu plus épais. Coloration. Le tégumen du corselet est brun rougeátre, plus foncé sur les cótés; des poils blancs couvrent le devant du front dans toute sa largeur et forment une large bordure tout le long des côtés et du bandeau; il y a aussi une tache de cette couleur entre les yeux postérieurs. Tous les yeux sont entourés de poils rouge brique; les espaces entre les yeux du devant et les cótés de la téte sont aussi parsemés de poils de la méme couleur. La teinte du fond du dos de l’abdomen est brune, ornée le long de la ligne médiane d'une figure fauve compliquée, qui commence à la naissance de Fabdomen par une large raie deux fois festonnée sur les cótés, ensuite res- serrée et de nouveau élargie en feston court, mais plus large que les précédents; trois chevrons la complètent en arrière; une mince bordure brune foncée reléve ce dessin; le milieu de la figure est parsemé de quelques taches brunes, qui, dans les deux festons les plus élargis, remplissent le centre en laissant une bordure très régulière; les parties latérales du dos de l'ab- domen et les cótés sont striés par des poils fauves; le ventre est gris brunätre. Toutes les pattes sont jaunátres, excepté celles de la pre- miére paire, qui sont un peu rembrunies; des anneaux de du- vet blanchátre au dessous de toutes les articulations, plus dis- tincts sur les deux premiéres paires que sur les postérieures. Des poils blancs couvrent l'extrémité des mandibules, qui sont brunes à crochet jaune rougeátre. Tous les yeux jaunes ver- dâtres. - Le corselet de la femelle est moins large, à côtés-presque paralléles, l'abdomen un peu plus long et plus large que le corselet, les pattes plus courtes. Coloration. Le tégumen du corselet est d'un marron clair, avec des bordures brunes et deux larges raies. qui après avoir passé par les yeux de toutes les lignes se rapprochent oblique- Ms... ment et traversent la partie thoracique dans toute sa longueur. Des poils fauves, peu serrés, se trouvent sur les cótés et sur- tout sur la raie claire et sur la raie médiane du dos. Le front est couvert de poils fauves, mélangés de bruns. Le dos de l'abdomen est brun foncé avec une figure semblable à celle du mále, mais moins élégante; la partie antérieure est entou- rée d'une bordure blanchátre; le fond des cótés est jaunätre pâle avec de nombreuses . lignes minces, brunes, obliques et parallèles. Le ventre est de la méme couleur, mais au lieu de lignes il est parsemé de taches arrondies et de poils fauves. Les pattes sont jaunes ocreuses, cerclées de brun foncé. Deux máles et une femelle de Cayenne. 21. Attus uassanus п. sp. Noir brundire, à corselet entouré d'une large bordure blan- chätre interrompue en arriere et un chevron blanc au front; abdomen bordé de blanc et marqué de traits transversaux sur le dos. Long. c 5,5 mill. 4 Le corselet est court, robuste, élevé, le plus élargi der- riere le carré oculaire, le dos de la téte plus court que large, plan, légèrement incliné en avant et arrondi au front; la téte distinguée de la partie thoracique par un léger enfonce- ment au milieu de la ligne des yeux postérieurs; la partie tho- - racique courte, légérement voutée et brusquement abaissee en arriere; les cótés arrondis. Les yeux antérieurs médians trois fois plus gros et plus avancés que les latéraux, ces derniers plus élevés; les posté- rieurs un peu plus écartés entre eux que les antérieurs laté- raux, ceux de la seconde ligne un peu plus rapprochés des anté- rieurs. Les mandibules verticales, courtes, épaisses, arrondies sur la face antérieure et entièrement couvertes de poils. L'abdomen fusiforme, de moitié moins large que le ds, et un peu plus long. — "VE Les pattes assez longues, les antérieures les plus longues et les plus fortes; les autres dans l'ordre 2, 4, 3. Les pattes ma- choires médiocrement courtes, à cuisse gréle, cylindrique, cour- bée et un peu plus longue que les trois articles terminaux; les deux articles de la jambe courts. Coloration. La couleur générale du fond est brune noirátre; un duvet blanc forme sur les cótés du corselet un dessin qui n'est pas tout à fait pur et intense: les cótés de la téte sont blanchis presque entièrement, ensuite le bord inférieur de la bordure s'éléve en laissant une grande partie du bas des côtés du thorax noire et en y déssinant deux festons; le bord supé- rieur de cette bordure s'avance le plus sur le dos entre les yeux de la seconde et troisième ligne, derrière lesquels il est coupé en deux festons arrondis; cette bordure est interrompue en arrière; au milieu du bord antérieur du front commence un chevron blane à branches peu écartées et terminées vis à vis des yeux de la seconde ligne; au milieu de la ligne des yeux postérieurs il y a encore une tache de la méme couleur; le reste de la surface brune du dessus est garni de poils bruns roussâtres. Le dessus de l'abdomen est aussi brun noirätre avec des raies transversales de duvet blanc, pas trop distinctes; le devant et les cótés sont couverts de duvet blanc plus dense. Les pattes sont brunes noirätres à tarses jaunátres, annélés de brun; il y a aussi de larges anneaux de duvet blanc sur tous les articles. Les pattes machoires sont jaunes à extrémité brune. Les mandibules sont brunes, couvertes complétement sur ‚a face frontale d'écailles et de poils blancs jaunátres, trés abon- dants. Les yeux médians jaunes, les autres noirs. Deux mäles de Uassa. 22, Attus maronicus п. Sp. Corselet brun à plaque céphalique marron rougeätre avec trois taches blanches; abdomen brun olivätre, taché de blanc, Long. ^ 6 mill. Lo — QE & Corselet robuste, très élevé, à front large à plaque cé- phalique plus courte que large, presque plane et inclinée en avant; il y a une forte impression postcéphalique qui se courbe pour pénétrer sur la ligne des yeux postérieurs; une forte im- pression entre tous les yeux latéraux; le dos de la partie thoracique est vouté et brusquement incliné en arrière, les cótés presque paralléles. Les yeux antérieurs médians trois fois plus gros et un peu plus avancés que les latéraux, ces derniers un peu plus élevés; la distance entre les yeux posté- rieurs un peu plus petite que celle des yeux antérieurs -laté- raux; ceux de la seconde ligne à égale distance avec les au- tres. Les mandibules courtes, verticales, arrondies à la face antérieure. L'abdomen d'un tiers moins large et presque de la méme longueur que le corselet, ovoide, presque pointu en arrière. Les pattes médiocrement allongées, la première paire la plus longue. Les pattes machoires médiocrement courtes, à cuisse plus courte que les trois articles terminaux, cylindrique, lé- gerement courbée; les deux articles de la jambe aussi gros que la cuisse, le génual considérablement plus long que le radial. Coloration. Le corselet est brun foncé, glabre, à plaque céphalique marron rougeátre, couleur qui s'étend en arrière sur toute l'impression; une tache de poils blancs entre les yeux de la seconde et troisieme ligne et une au centre de la partie thoracique. Les yeux antérieurs entourés de poils rouge brique clair. Le dos de l'abdomen est brun olivátre, plus clair le long du milieu et varié de six taches blanches, disposées sur deux rangs longitudinaux; les cótés sont de la méme couleur striés de blanc; les cótés du ventre plus päles, le milieu foncé. Les pattes jaunes ocreuses, päles, cerclées de brun; celles du de- vant brunes presque en entiers; des taches peu distinctes de duvet blanc. Les pattes machoires brunes päles, garnies de poils blancs, rangés en cercles peu distincts. Un mále de Saint Laurent de Maroni. — X Cette esp?ce ressemble beaucoup par ses formes à A. Mar- mottani, mais elle en diffère essentiellement par la forme des mandibules et quelques autres détails. 23. Attus decoratus Koch. Euophrys decorata Koch. Die Arachniden XII p. 200. Tab. 465 f. 1248. L'unique mäle de Uassa s’accorde complétement avec la description de Koch; il est un peu plus grand (de 10 mill. de longueur) et diffère seulement en ce que le deuxième arti- cle des jambes est noir; les deux paires de pattes posté- rieures, qui manquaient à lexemplaire de Koch, sont de la couleur tout à fait identique à celle des deux paires anté- rieures de sa figure. 24. Attus olivascens n. Sp. Corselet noir, orné de blanc; yeux antérieurs entourés de rouge; abdomen olivätre, bordé et traversé le long du dos de lignes blanches. Long. < 9 mill, 9 10 mill. «* Le corselet est men élevé, à plaque céphalique hg et presque horizontale, sans impression postoculaire; la partie thoracique voutee et brusquement abaissee en arriere; les cótés du dessus de la téte et de la partie élevée du thorax en lignes droites parallèles, le contour du bas des côtés arrondi, Le sommet des yeux antérieurs en ligne droite, les médians deux fois plus gros et plus avancés que les latéraux; la dis- tance entre les yeux postérieurs égale à celle des antérieurs latéraux, ceux de la seconde ligne au milieu entre les deux autres. Les mandibules courtes, épaisses et verticales, à cro- chet court. | L'abdomen un peu iu long et plus large que le corselet, — = -— ERES. ovoconique, sa plus grande largeur se trouve prés du milieu de la longueur et il est pointu en arrière. Les pattes médiocres, peu inégales, la premiere paire la plus longue. Les pattes machoires courtes, les cuisses presque cylindriques, considérablement plus courtes que les trois articles terminaux; les deux articles de la jambe courts, presque égaux entre eux et un peu plus épais que la cuisse. Coloration. Le corselet du mäle est noir, glabre, varié de blanc de la manière suivante: au dessus des yeux antérieurs est une bande transversale sur toute la largeur du front; une tache entre les yeux de la deuxième et troisième ligne; au centre, entre les yeux postérieurs, est une tache ronde qui est suivie immédiatement d'une autre carrée, beaucoup plus grande, ce qui forme une figure semblable à un obus enflammé; le long des cótés se trouve, à une certaine distance ‘des bords externes, une large raie courbée, dont les extrémités ne se joignent pas en arrière; le bandeau est blanc; les yeux antérieurs en- tourés de poils rouge brique. Le dessus de l'abdomen est oli- vátre foncé, entouré d'un liseré blane, dont les extrémités n'at- teignent pas les filieres; tout le long de la ligne médiane se trouve une autre ligne blanche séparée en avant du liseré, mais prolongée jusqu'aux filieres; le ventre est gris olivätre, parsemé de poils blancs. Les pattes sont jaunes säles, plus foncées aux extrémités, surtout celles de devant, garnies de poils blancs et noirs peu abondants. Les. pattes machoires jaunätres, leurs tarses noirätres, garnis de poils blancs. Les mandibules sont brunes foncées à crochet rouge. Les yeux vert de bouteille. QLa femelle différe en ce que le dessus de son corselet est cou- vert presque en entier de poils olivátres et possede une seule raie- blanchátre, qui commence entre les yeux postérieurs et descend en arrière vers l'extrémité. Le fond du dos de l'abdomen est plus clair, avec des bandes comme dans le mäle. Les pattes machoires sont garnies de nombreux et longs poils blancs. Deux máles.et une femelle de Uassa. | 25. Attus Brandtii n. sp. Noir, avec trois taches blanches au front; yeux antérieurs en- toures de blanc; abdomen entouré et traversé le long du dos de lignes blanches. Long. c 8 mill. Les formes de cette espece ressemblent complétement à celles de Aëlus olivascens, mais son abdomen est plus mince et un peu plus court. Les yeux de la seconde ligne sont aussi à une distance égale des deux autres. Les pattes antérieures sont plus longues. Les pattes machoires plus robustes, à cuisses plus courtes que les trois articles terminaux et renflées prés du sommet; les deux articles de la jambe presque d'égale lon- gueur entre eux et un peu moins épais que le devant de la cuisse; le tarse plus épais, avec digital fort renflé, Coloration, Le corselet est noir, entouré de méme d'une raie blanche interrompue en arrière et avec une tache entre les yeux de la deuxième et troisième ligne, mais au lieu d'une bande transversale continue sur le front il y a trois taches carrées, dont les extérieures, courtes, sont situées au dessus des veux latéraux et la troisième plus longue occupe l'espace entre les yeux médians et se prolonge sur le front; la figure centrale est plus allongée, avec le carré postérieur moins large. Le bandeau est blanc; les yeux antérieurs sont entourós de poils blancs, parmi lesquels il y a aussi de rouges, Le fond du dessus de labdomen est noir intense, velouté, entouré d'une ligne blanche, qui par ses extrémités arrive tout prés des filieres; la ligne médiane est comme dans l'espéce précédente. Le jaune des pattes est plus intense que dans ГАЙиз olivascens, les an- térieurs et les extrémités des autres sont rembrunies; sur les jambes on voit trois taches de duvet blanc. Les pattes ma- choires sont noires, couvertes sur le devant des articles de la jambe de duvet blanc éclatant: le devant des tarses est hérissé мышь € me de poils noirs. Les mandibules sont noires à crochet rouge. Tous les yeux vert de bouteille. Deux mäles de Cayenne et un de Saint Laurent de Ma- roni; femelle inconnue. , 26. Attus cayanus п. sp. Corselet noir, bordé de blanc, avec trois taches sur le dos; autour de l'abdomen jaune orange un liseré blanc et une raie le long de la ligne médiane. Long. 4 6 mill, 9 8,5 mill. d Le corselet du mâle est court, robuste, élevé, à plaque céphalique considérablement plus courte que large, plane et legerement inclinee en avant; le dos de la partie thoracique vouté et fortement abaissé en arrière; sans impression posto- culaire. Les yeux antérieurs médians trois fois plus gros que les latéraux et plus avancés, ces derniers un peu plus élevés; la distance entre les postérieurs égale à celle des antérieurs; les yeux de la seconde ligne au milieu entre les deux autres, Les mandibules médiocres, verticales, ridées transversalement, à la face frontale; le crochet court, assez fort et légèrement courbé. L'abdomen d'un tiers moins large et presque de la méme longueur quele corselet, de forme ovoide. Les pattes médiocres, fortes, celles de-la premiére paire les plus longues. Les pattes machoires courtes, robustes, à cuisse courbée et forte, un peu plus longue que les trois articles terminaux ; les deux articles de la jambe courts, d'égale longueur, moins gros que la cuisse, moniliformes; le tarse de la longueur de la jambe, mais un peu plus gros. | Coloration. Le corselet du mále est noir, bordé d'une large raie blanche, interrompue en arrière; une large raie de la méme couleur occupe le milieu de la partie thoracique; une tache de chaque côté entre les yeux de la deuxième et troisième ligne: les yeux antérieurs entourés d'un mince cercle de poils — NE. roussátres; le bandeau est blanc. Le dos de l'abdomen est d'une belle couleur jaune orangée, sombre, ou jaune sále, foncée, partagé le long du dos par une raie blanche, qui commence à une cer- taine distance du devant et n'atteint pas l'extrémité; cette raie est terminée en arrière par deux points; autour du dos il y a nne autre raie blanche dont les branches s'arrétent vis à vis de l'extrémité de la ligne médiane, en se terminant ausssi par une tache séparée. La couleur du ventre est olivätre foncée, avec de trés rares poils blanchätres. Les pattes sont noirätres à tarses bruns jaunätres, ornées de poils blancs, qui forment une large raie le long du dos de la cuisse, deux taches sur le de- vant de la jambe et une à chaque articulation du tarse; les hanches de toutes les pattes sont jaunes. Les pattes machoires brunes à dos de lacuisse couvert de poils blancs, les tarses sont noirätres, hérissés de poils noirs. Les mandibules brunes, à reflet bronzé métallique. Les yeux jaune d'ambre. Q Le corselet de la femelle est moins court et moins large, labdomen plus long que le corselet et presque de la méme grosseur; les pattes plus courtes que celles du mäle. Coloration. Le tégumen de la plaque céphalique est noirátre, celui de la partie thoracique jaune ocreux, glabre, avec six larges rales brunes, disposées en rayons; — le dos de la téte est cou- vert de poils fauves à lustre soyeux; il y a des poils dela méme couleur sur les intervalles clairs de la partie thoracique, qui lais- sent à découvert les raies foncées en rayons. Le tégumen de l'abdomen est jaunätre avec deux lignes parallèles brunátres le: long du milieu du dos et quelques stries sur les cótés; la cou- leur superficielle est jaune, semblable à celle du mäle, mais qui change dans certains individus en teinte plus päle et moins pure ou rougeätre de brique dans d'autres; la raie centrale et celle qui entoure le dos sont d'un blanc jaunátre, Le ventre est grisátre, parsemé de poils blanchátres ou jaunátres. Les pattes sont jaunes, hérissées de poils blanchátres et d'épines noires; des poils blanchátres plus abondants sur les pattes machoires, qui NE s - sont jaunes à extrémité de chaque article noir. Dans les indi- vidus jaunes, les rayons foncés du corselet sont moins déve- loppés. | Plusieurs individus des deux sexes de Uassa et de Cayenne. 27. Attus Kessleri n. sp. Corselet noir, varié de blanc; dos de l’ubomen rouge, entouré de blanc et avec une raie longitudin«le blanche. Long. 4 9 mill., Q 9,5 mill. d Le corselet est court, épais, élevé, le dessus de la téte légèrement vouté et incliné en avant, le dos de la partie thoracique brusquement penché en arrière, les côtés arrondis. Les yeux antérieurs médians trois fois plus gros que les laté- raux et considérablement plus avancés, ces derniers plus élevés; les yeux de la seconde ligne presque au milieu entre les deux autres; les postérieurs aussi distants entre eux que les laté- raux antérieurs. Des tubercules très distincts à la base des yeux de la deuxième et troisième ligne. Les mandibules courtes, verticales, un peu amincies vers l'extrémité, à face antérieure ridée transversalement, à crochet robuste, légèrement courbé à l'extrémité. L'abdomen moins large que le corselet dans le mále, d'égale grosseur dans la femelle, ovoide, à filières courtes. Les pattes assez longues et robustes, dans l'ordre: 1, 2, 4. 3; hérissées de longs poils peu abondants. Les pattes ma- choires médiocres, à cuisse un peu plus courte que les trois articles terminaux et un peu plus grosse au sommet; les deux articles de la jambe courts, le génual un peu plus long que le radial tout les deux aussi gros que le sommet de la cuisse; les tarses allongés, assez épais. Tout le corps hérissé de poils longs, assez nombreux sur le dos de l'abdomen. sé Ex Coloration. Le corselet est noir avec une raie longitudi- nale blanche sur le milieu du thorax, élargie en arrière en forme de fer de lance; les yeux antérieurs entourés de poils rougeátre de brique; autour des tubercules des yeux de la se- conde ligne des taches blanchátres; des poils roides noirs au- dessus des yeux antérieurs, des blancs à la face antérieure des mandibules; une large bordure blanche sur la partie postérieure des cótés. Le dos de labdomen est d'un rouge sanguin foncé, orné sur le milieu de la moitié antérieure d'une large raie blanche, terminée en pointe et entourée d'une fine bordure noirätre; cette raie est suivie jusqu'à l'extrémité d'une raie de couleur jaunätre plus claire que le fond general. Les cótés sont blancs, le ventre noir. Les pattes machoires et les pattes brunes noirätres à premier article des tarses jaune; les poils et iles épines noirs. Les mandibules noires avec un léger reflet métallique. Les yeux antérieurs médians jaunes, les autres noirs. | Q La femelle diffère seulement en ce que son abdomen est plus gros. Coloration. Le corselet est noir dans sa partie céphalique et brun jaunätre dans la thoracique, avec six raies plus fon- cées en rayons, comme dant l'espéce précédente, mais qui sont trés peu distinctes; il est parsemé de duvet jaunätre qui ne forme aucun dessin; le devant du front est couvert de poils blanchátres et ceux qui entourent les yeux sont rougeätres, mais plus рез que dans le mâle. Le dos de labomen est rouge brique sále, finement piqueté de brunâtre et entouré tout autour d'une raie blanchätre; le long du milieu se trouve une autre raie de la méme couleur, bordée d'un mince liseré brun; cette dernière commence à une certaine distance du devant. Les cötes et le ventre sont d'un brun päle, des stries bru- nätres sur les premiers. Les pattes sont jaunes ocreuses, celles de devant rembrunies. Les mandibules noires, sans reflet mé- tallique. — M Plusieurs exemplaires des deux sexes de Cayenne, des Iles du Salut et de Saint Laurent de Maroni. Espéce voisine de Euophrys comta Koch; elle est cepen- dant différente en plusieurs détails de coloration: le duvet rouge, qui entoure les yeux antérieurs, ne se prolonge pas en raie à travers les yeux des deux secondes lignes, comme dans Резрёсе brésilienne, la raie du thorax est différente, les cótés de l'abdomen et la raie médiane sont aussi différents. 28. Attus ligo Walck. Hilst. Nat. des Ins. Apteres I, p. 427 f. Plexippus ligo Koch. Die Arachniden XIII p. 107. Tab. 450 f. 1168. Mäle noir à abdomen bordé et traversé tout le long du dos d'une large raie blanche, taches rougeätres près des yeux. Long. 10 mill. Femelle brune, variée de fauve, avec une raie fauve grisátre, claire le long du dos du corselet et de l'abdomen. Long. 11,5 mill. d Le corselet du mále est robuste, plus long que large, à côtés légèrement arqués, le plus large vers la moitié de la partie thoracique, médiocrement élevé; la téte un peu plus courte que large, à dos légérement vouté et incliné en avant, celui de la partie thoracique presque horizontal dans sa plus grande longuer, ensuite brusquement abaissé en arrière; une légère impression transversale sépare la tête de la partie tho- racique. Les yeux antérieurs médians deux fois plus gros que les latéraux et plus avancés; les latéraux plus élevés de la moitié de leur diamétre; la distance entre eux égale à celle des po- stérieurs; ceux de la seconde ligne au milieu entre les deux autres. Les mandibules verticales, robustes, un peu attenuées à l'extrémité, arrondies au front et garnies de poils assez abon- dants; le crochet court et courbé. L’abdomen est de même longueur, mais d'un tiers moins large que le corselet, coupé carrément à la naissance; sa plus erande largeur dans le milieu, ensuite conique ou plutót d'une forme pentagone allongée. Les pattes longues et robustes, en ordre 4, 1, 3, 2, hé- rissées de poils assez abondants et de nombreuses épines. Les pattes machoires médiocres, un peu plus longues que dans les espèces précédentes, à cuisse un peu plus longue que les trois articles terminaux et légérement renflée au milieu de la lon- gueur; les deux articles dela jambe courts, égaux, un peu moins épais que la cuisse, moniliformes; les tarses fort renflés et hérissés de nombreux poils. Coloration. Le fond du corselet est noir velouté; le long du milieu traverse une large raie blanche un peu resserrée der- riere la ligne des yeux postérieurs, ensuite élargie et de nou- veaux atténuée en arrière, une autre large raie de méme cou- leur entoure les cótés, en laissant une mince bordure noire sur le bord méme; l'extrémité de cette raie se courbe en avant pour se joindre avec la médiane; le devant du visage est blanc, marqué de quatre taches longitudinales rougeätres, dont les deux plus larges passent à travers les yeux médians et deux autres plus minces à travers les latéraux; il ya aussi des taches d'un ' rouge brique à la base de chacun des yeux de la seconde et troisieme ligne et au bord de la raie blanche vis à vis des yeux de la seconde ligne. Le dos de l'abdomen est aussi noir velouté et traversé dans toute sa longueur d'une large raie blanche, qui est élargie dans sa seconde moitié et y prend une légére teinte jaunätre; la couleur blanche des cótés s'étend sur les bords du dos pour y former un bordure; une fine ligne blanche coupe obliquement en travers chacun des espaces noirs latéraux prés de son extrémité. Le ventre est jaunátre, avec deux lignes courbes noires; les filières sont blanches. Les pattes sont jaunes, les jambes de la première paire noires sur le côté inférieur, des stries noires sur toutes les autres; elles sont cou- ` : — 79 — vertes en grande partie d'un duvet blanchátre qui forme des lignes longitudinales; les poils sont blancs, les épines noires. Un individu, qui parait étre plus adulte que les autres, a toutes les pattes .noirätres, traversées, le long du dos, d'une ligne continue, blanche en duvet, qui couvre la cuisse presque enti- erement. Les pattes machoires sont jaunes, à poils blancs abondants sur les tarses. Les yeux médians de la premiére lígne sont vert de bouteile, les autres noirs. Q Le corselet est de la méme forme que celui du mâle, mais un peu moins large; l'abdomen plus long que le corselet et de la méme forme que celui du mále; les pattes un peu moins longues. Coloration. La couleur générale du fond de la femelle est brune, formée par un mélange de duvet brun et fauve; une large raie fauve, finement bordée de brun, pointue en avant, occupe la ligne médiane de la partie thoracique. L'abdomen est aussi traversé dans toute sa longueur par une raie d'un fauve gri- sätre, qui est composée dans sa partie antérieure de deux li- gnes minces claires et d'une brune foncée entre les premiè- res; cette raie s'élargit ensuite et prend un ton fauve grisátre uniforme, parsemé de petites stries brunes. Vers les deux tiers de la longueur de l'abdomen il y a un grand point fauve de chaque cóté de la raie médiane et une petite tache prés des fi- lières. | Les côtes sont fauves, striés de brun; le ventre brun clair, parsemé de poils fauves. Les pattes sont brunes à dernier ar- ticle jaunâtre dans les adultes, jaunâtres dans les individus plus jeunes; hérissées de poils fauves et d'épines noirätres. Individus nombreux des deux sexes de Cayenne, des Iles du Salut et de Saint Laurent de Maroni, Quoique cette araignée présente quelques petites différences de l'éspéce africaine, décrite par Walckenaer et par Koch, je la considere cependant comme identique, d'autant plus que les — 80 — nombreux exemplaires que j'ai examiné présentent aussi entre eux des différences non moins importantes, surtout dans la grandeur et la disposition des taches rouges sur le devant de la téte, dans la présence ou le manque des lignes blanches sur la partie pos- térieure de labdomen et quelques petites différences dans la forme de la ligne médiane. C'est à raison de cette incertitude que je donne ici une description détaillée du mále ainsi que de la femelle, qui n'a pas encore été décrite. 29. Attus planus n. sp. / Fauve sur le dos du corselet et de l'abdomen, avec une bordure brune; blanchätre en bas des côtés du corselet; pattes jaunes.— Long c 6 mill, 9 7,5 mill. о Le corselet est plus long que large, plat, avec le dos hori- zontal et une forte et large impression transversale derriere la ligne des yeux postérieurs, de maniere, que le devant de la partie thoracique est plus bas que la plaque céphalique. Les yeux antérieurs médians trois fois plus gros et trés peu plus avancés que les latéraux, le bord supérieur de tous les quatre en ligne droite; les postérieurs un peu plus proches entre eux que les antérieurs, ceux de la seconde ligne à égale distance des deux autres. Les mandibules verticales, robustes, courtes, à surface antérieure légèrement ridée en travers. L'abdomen aussi long que le corselet et aussi large, déprimé, coupé carrément à sa base, le plus large daus les deux tiers de sa longueur, ensuite doucement arrondi à l'extrémité. Les pattes médiocres, peu inégales, la quatrieme paire la plus longue. Les pattes machoires médiocres, à peu pres de la méme forme que celles du précédent. Coloration. Le tégumen du corselet est brun; celui de l'ab- domen jaunátre avec une large raie brune le long de la moitié antérieure. Tout le dos du corselet est couvert de duvet fauve = 8T cx blanchätre, les cótés sont bruns avec un large liseré au bord ; le devant du visage est couvert de poils jaunätres. Le dos de labdomen est couvert de duvet de la méme couleur que celui du corselet et parsemé de quelques taches brunes; il est entouré sur les cótés et en arriére d'une bor- dure d'un brun foncé, festonnée des deux cótés. Les cotés et le ventre sont couverts de poils blanchátres, beaucoup plus longs et plus abondants sur les premiers. Le plastron, les pattes et les pattes machoires sont jaunes ocreux, päles, garnis de poils blanchátres assez abondants. Les mandibules noires. Tous les yeux noirs. d La différence est petite entre les deux sexes: le corse- let du mâle est un peu plus élevé et l'abdomen un peu moins large. Coloration. Le mâle présente les mêmes couleurs, mais il differe en quelques détails: le plastron fauve du dos du corselet est atténué en arrière; la région oculaire du devant est rou- geätre brique, bien distincte de la couleur du front et de celle du bandeau, qui est blanchâtre. Le long de la première moitié du dos de l'abdomen se trouve une large raie brune, suivie de quelques chevrons peu distincts; il lui manque la bordure brune sur les cótés. Les pattes machoires sont hérissées de poils blancs, qui passent au noir sur les tarses. Plusieurs individus des deux sexes, de Cayenne et des Iles du Salut. | 30. Attus quadriguttatus n. sp. Corsele brun, à bordure et une raie au dos du thorax fauves; trois taches blanches au front; le dos de l'abdomen brun avec une raie longitudinale fauve. Long. 4 6,5 mill., 2 9,5 mill. 4 Q Le corselet est plus long que large, peu élevé, à côtés presque parallèles, à tète courte, plane et horizontale en des- sus, excepté le front qui est brusquement incliné en avant; une 6 ELA gu assez forte impression derrière la ligne des yeux postérieurs; le dos de la partie thoracique vouté et penché en arrière. Les yeux comme dans Гезрёсе précédente. Les mandibules courtes, verticales. L'abdomen est de la longueur du corselet et de la méme largeur, ovoide, légèrement déprimé. Les pattes machoires comme dans les deux езрёсез pré- cédentes. Coloration. Le tégumen du corselet est brun marron, noi- rätre sur la ligne des yeux et jaunätre dans la région post- céphalique; une large bordure de poils fauves jaunátres le long des cótés et une large raie de méme couleur le long de la partie thoracique, trois taches blanche au front, dont les extérieures sont prolongées en ligne mince à travers les yeux des deuxiéme et troisième rangs; des poils blancs jaunâtres autour des yeux antérieurs. Le fond de l’abdomen est brun foncé, avec une raie fauve grisätre, claire, le long du milieu; cette raie commence à la naissance de l'abdomen par deux lignes minces, paralléles et rapprochées, renfermant entre elles une fine ligne brune, ensuite elle s'élargit et prend une teinte uniforme dans toute sa lar- geur; quatre proints blancs disposés par paires se trouvent sur le fond brun de la partie postérieure, ceux de la paire anté- rieure sont plus gros et plus écartés que ceux de la paire postérieure. La bordure de la partie antérieure du dos et les cótés sont fauves; le ventre jaunätre, parsemé de poils fauves. Les parties de !a bouche et les pattes sont jaunes ocreuses; des poils blancs forment sur ces dernieres un dessin assez compliqué et peu distinct, elles sont hérissées de poils roides et d'épines noires peu abondantes. Les individus des deux sexes ne présentent aucune diffe- rence outre ce que l'abdomen de la femelle est plus long et plus large, Un mäle et deux femelles. de Cayenne. — MEN S 31. Attus salutanus m. sp. Corselet brun olivätre, bordé de blanc; une grosse lache blanche au centre du thorax; dos de l'abdomen blanc sur les cotés, brun olivätre au milieu. Long. 4 6 mill. «4 Le corselet est médiocrement allongé, déprimé, à tête un peu plus courte que large, plane et horizontale en dessus, distinguée par une large impression; la partie thoracique pres- que horizontale; les contours latéraux en ligne droite. Le som- met des yeux antérieurs en ligne droite, les médians trois fois plus gros et un peu plus avancés que les latéraux; les pos- térieurs à la méme distance entre eux que les antérieurs laté- raux; ceux de la deuxième ligne également éloignés des deux autres. Les mandibules courtes, verticales, atténuées vers l'ex- trémité, à crochet court et fort courbé. L'abdomen un peu plus long et un peu moins large que le corselet, ovoide, légère- ment aplati. Les pattes médiocres et peu inégales. Les pattes machoires courtes et robustes, à peu prés de la' méme forme que celles de A. planus. Coloration. Le tégumen du corselet est noir, couvert de poils d'un brun olivätre et entouré sur les cótés d'une raie blanche, qui, sur le devant de la partie céphalique, donne une branche qui suit le milieu des cótés de la téte et se ter- mine en arrière des yeux postérieurs; le dessus de la tête est presque couvert de poils bianchátres, une grosse tache de la méme couleur au centre de la partie thoracique. Les yeux antérieurs entourés de poils roux; le bord du front hérissé de poils noirs. Le dessus de l'abdomen est largement bordé de blanchátre, en laissant au milieu une large raie brune olivátre, qui prés de son extrémité présente trois chevrons foncés, trés rapprochés; les côtés sont blanchátres, avec une raie brune mince sur leur moitié antérieure. Le ventre est brun grisátre, * — 3 parseme de rares poils blanchätres, qui sont plus denses sur les bords, en y formant une raie blanchätre assez distincte. Les pattes sont brunes à tarses jaunätres, annelés de brun; — couvertes en grande partie de poils blancs. Les pattes machoires jaunes rougeátres, garnies de poils blanchätres plus abondants; le devant de leurs tarses est couvert en entier de blanc. Les mandibules brunes noirätres, à crochet rougeátre. Les yeux vert de bouteille. Un mâle des Iles du Salut, un second de Cayenne. 32. Áttus obscurus m. Sp. Corselet noir, bordé de blanc; une tache entre les yeux pos- lérieurs, une autre en arrière; dos de l'abdomen olivátre entouré de blanc et une mince ligne le long du milieu. Long. 6 mill. < Le corselet est un peu plus long que large, à contours latéraux presque paralléles; la téte plus courte que large à dos plan et peu incliné en avant, le front arrondi; le dessus du thorax d'abord horizontal et brusquement penché dans sa partie posterieure; une faible impression en arriere de la ligne des yeux postérieurs. Le bord supérieur des yeux antérieurs en ligne droite, les médians trois fois plus gros et un peu plus avancés que les latéraux, la distance entre ces derniers un peu plus grande que celle des postérieurs; les yeux de la seconde ligne un peu plus proches des antérieurs. Les mandi- bules courtes et verticales. L'abdomen de la longueur du corselet mais un peu moins large, ovoide, à filieres courtes. Les pattes médiocres, peu inégales, à quatrième paire la plus longue. Les pattes machoires courtes, assez robustes, les deux articles de la jambe trés courts, égaux, et de méme grosseur que la cuisse. Coloration. Le tégumen du corselet est noir, glabre, Pa 1°. entouré en bas des cótés d'une large bordure de poils blancs; une petite tache blanche entre les yeux postérieurs et un trait mince au milieu de la partie thoracique; des cercles de . poils blancs autour des yeux antérieurs. Le tégumen de labdomen est noir, couvert en entier sur le dos de duvet oli- vátre foncé; le long du dos une mince ligne blanche et une bordure assez large sur le haut des cótés; le ventre est noir mat, parsemé de poils blancs au milieu de la moitié antérieure. Les pattes sont brunes noirátres, variées de duvet blanc, rangé en raie mince le long du haut des cuisses et en taches prés de toutes les articulations. Les pattes machoires brunes, cou- vertes de blanc au dos de la jambe. Les yeux antérieurs jaune d'ambre, les latéraux noirs. _ Mâle unique, de Cayenne; femelle inconnue. 39. Attus sericeus n. sp. Jaune olivátre, soyeux, avec trois petites taches prés de l'extré- mé de l'abdomen; pattes noires, tachelées de blanc. Long. € 6 mill, 9 7 mill. c Les proportions et les formes du corselet et de l'abdo- men sont presque comme dans l’éspèce précédente. Le corps garni de poils peu longs, mais assez nombreux. Les yeux an- térieurs médians sont plus gros, à peu prés quatre fois plus gros que les latéraux et plus avancés, ces derniers un peu plus élevés; ceux de la seconde ligne un peu plus proches des antérieurs; la distance entre les posterieurs presque égale à celle des antérieurs latéraux. Les mandibules médiocres, . ver- ticales, ridées transversalement sur la face antérieure; le cro- chet court et robuste. Les pattes médiocrement longues, peu inégales, la pre- miére paire la plus longue; couvertes de poils roides et d'épines pas trop abondants. Les pattes machoires courtes et robustes, EN Lo à cuisse un peu plus courte que les trois articles terminaux, épaisse, un peu plus grosse au inilieu; les deux articles de la jambe courts, également longs, moins gros que la cuisse; le tarse plus long que la jambe et plus épais. - Coloration. Le corselet est noir, à dos couvert d'un duvet jaune olivätre, clair et entouré d'une large bordure de la méme couleur tout ie long du bas des cótés; les poils du bandeau d'un blanc légèrement roussátre. Le dos de l’abdomen est de la méme couleur jaune olivätre, avec un lustre soyeux assez fort; en avant des filieres il y a une petite tache blanche assez distincte, vis à vis de laquelle se trouve encore une pareile sur chacun des flancs; le ventre est noirätre, parsemé de rares poils blanchátres. Les pattes sont noires à tarses bruns.rougeátres; des taches de duvet blanc près de toutes les . articulations et au milieu de la jambe; les hanches et le des- sous des cuisses bruns rougeátres. Les mandibules noires à cro- chet rougeàtre. | о La femelle a labdomen plus long et plus large que le corselet. Coloration. Le corselet est brun foncé, couvert de duvet jaune doré, soyeux, qui forme, une teinte uniforme sur la plaque cöphalique et avec un lustre métallique: sur les côtés et la partie thoracique le fond jaune est piqueté de brun, le bandeau est couvert de poils blancs roussätres. Le dos de l'abdomen est brun noirátre avec une large raie, sur la liene médiane, jaune dorée à éclat métallique assez fort; trois paires de points blancs le long des raies brunes qui restent sur les côtés de la raie médiane; les côtés sont jaunátres, piquetés de brun, dont les bords supérieurs montent sur le dos et y forment une bordure au devant et de cóté; le ventre est brum foncé, parsemé de rares poils jaunâtres. Les pattes sont jaunes ocreuses, annélées de brun; les hanches brupes, la cuisse et le radial de la premiere paire presque noirs. Elles sont garnies de poils et de duvet blancs jaunátres, assez san he de abondants. Les pattes machoires sont jaunes ocreuses, garnies de poils blanchátres assez longs. Les mandibules brunes. Les yeux antérieurs vert de bouteille, les autres noirs. Quatre mäles et deux femelles, de Cayenne et de Saint Laurent de Maroni. Un mäle de Cayenne differe des autres en ce que le du- vet du dessus du corselet et de sa bordure latérale est d'un blanc pur; je le considére cependant comme une simple variété, car les formes et la disposition des couleurs sont les mémes. 34. Attus nigerrimus n. $}. Noir, avec les cötes du corselet et de l'abdomen blancs et une ligne blanche le long du devant de l'abdomen: pattes brunes, cer- clees de blanc. Long. 7 6,5 mill. 4 Le corselet du mâle est court, élevé, à plaque céphalique lögörement inclinée en avant, un peu plus depuis les yeux de la seconde ligne; la partie thoracique considérablement vou- tee; en arrière de la partie céphalique un petit enfoncement au centre. Les yeux antérieurs médians trois fois plus gros que les latéraux et plus avancés; les postérieurs à la méme distance entre eux que les antérieurs latéraux, ceux dela seconde ligne également éloignés des deux autres. Les mandibules verticales, médiocres, presque cylindriques, à crochet court et robuste. L'abdomen un peu plus mince que le corselet, fusiforme et. pointu en arriere. . Les pattes médiocres, gréles, peu inégales: la premiere paire la plus longue. Les pattes machoires comme dans l'espéce précédente. Coloration. Le corselet et l'abdomen sont d'un noir intense, le premier glabre, le dernier légérement velouté; les cótés du cor- selet sont bordés d'une large raie blanche; une tache blanche sur le milieu de la partie thoracique, des poils blanchátres sur le bandeau et autour des yeux antérieurs. A la naissance de a Hs LI l'abdomen se trouve une ligne longitudinale blanche, inter- rompue sur le tiers de sa longueur et suivie de quelques stries de la méme couleur (c'est peut étré accidentel, mais identique sur les deux individus); les cótés blancs, striés de noir. Les pattes brunes noirätres, ornées d'anneaux de duvet blanc; les hanches et le dessous des cuisses rougeätres. Le devant des pattes machoires couvert de duvet d'une blancheur écla- tante. Les yeux d'un jaune d'ambre foncé. Deux máles, de Cayenne. 99. Attus miniaceus n. Sp. Dos du corselet et de l'abdomen d'un orange mimiace; pattes jaunâtres. Long. Q 5,8 mill. < Le corselet est un peu plus long que large, robuste, la téte courte, à dos plan et légérement inclinó en avant; la partie thoracique voutée à dos presque horizontal dans sa moitié antérieure, ensuite brusquement abaissee en arrière; une impression transversale linéaire, assez distincte, derrière la ligne des yeux postérieurs. Les yeux antérieurs médians un peu plus avancés que les latéraux, le sommet de tous les quatre en ligne presque droite; la distance entre les postérieurs moin- dre que celle des antérieurs latéraux, ceux de la seconde ligne à égale distance des deux autres. L’abdomen de la même longueur et de la même pee que le corselet, de forme ovoide. | | Les pattes médiocres, assez fortes, garnies de rares poils et d'épines assez nombreuses; celles de la quatrième paire les plus longues, ensuite 3, 1, 2. Coloration. Le tégumen du dos est brun, couvert en entier sur le dos du corselet et de l'abdomen d'un duvet trés serré, orangé miniacé trés vif, à lustre soyeux, plus fort sur l'abdo- men; le ventre est brunätre päle, parsemé de poils roussátres NOEL У au milieu. Toutes les pattes sont jaunätres ocreuses, päles, à poils et épines noirâtres. Les pattes machoires plus páles. Les yeux vert de bouteille. Femelle unique, de Cayenne; mále inconnu. 36. Attus Waleckii n. sp. Noir à large bordure blanche sur les côtés du corselet, trois points en triangle sur le dos du thorax, un liseré autour de l'abdo- men et une large bande en travers. Long. 4 6 mill. d Le corselet est court, large, élevé, à téte courte, plane en dessus, faiblement inclinée en avant, mais fort arrondie au front; la partie thoracique voutée et brusquement abaissée en arrière, sans impression postoculaire. Les yeux antérieurs mé- dians un peu plus avancés que les latéraux, ces derniers un peu plus élevés et un peu plus écartés entre eux que les pos- térieurs; ceux de la seconde ligne à égale distance des deux autres. Les mandibules verticales, courtes. L'abdomen plus court que le corselet, un peu moins large, presque elliptique, arrondi à l'extrémité; il est hérissé de longs poils assez abondants, ainsi que la partie céphalique du corselet. _ Les pattes longues, robustes, peu inégales, celles de la quatrieme paire les plus longues; hérissées de poils roides, assez abondants. Les pattes machoires médiocrement courtes, à cuisse un peu plus longue que les trois articles terminaux et un peu plus grosse au sommet; les deux articles de la jambe courts, d’egale longueur, aussi épais que le sommet de la cuisse; le tarse court, épais, à digital trés volumineux, armé d'une forte épine. Coloration. Le corselet et l'abdomen sont noirs veloutés; tout le dos de la téte couvert d'écailles blanchátres, qui lui don- nent une teinte uniforme à éclat soyeux; trois taches d'un blanc pur sur le milieu du thorax, dont deux se trouvent derrière p m * chacun des yeux posterieurs et une en arriere; les bords de la partie thoracique sont entourés d'une large raie blanche; autour des yeux antérieurs des poils blancs. L'abdomen est entouré d'un liseré blanc, dont les extrémités se courbent et mon- tent sur le dos à une certaine distance des filiöres; il est coupé en travers par une large bande blanche, au centre de laquelle se trouve un petit chevron noir, cette bande est un peu plus proche de l'extrémité; il y a encore une tache blanche au dos de la partie antérieure et une ligne longitudinale en arrière de la bande. Les cótés et le ventre sont noirs grisätres. Les pattes sont brunes noirátres, à dernier article du tarse jaune orangé et noir à l'extrémité méme; des taches de duvet blanc sur toutes les articulations et sur le milieu dela cuisse. Une tache blanche éclatante sur le devant des pattes machoires, dont l'extrémité savance sur le devant du tarse; ce dernier est noirätre, hérissé de poils noir; l'épine du dessous est rougeätre. Deux mâles, des Iles du Salut. 37. Attus coronigera Koch. Euophrys coronigera Koch. Die Arachniden XIII, p. 221. Tab. 468, f. 1266 9. Corselet brun rougeätre à tête ornée de plusieurs lignes Jaunátres en différentes directions; dos de l'abdomen rouge et noir, avec une figure composée de trois taches jaunes ou blanches, d'un trait longitudinal rouge et de six points blancs. Long. d 10 шШ., 9 11 mill. d © Le corselet est un peu plus long que large, élevé, à contours latéraux arrondis, la téte courte, un peu atténuée en avant, la plaque céphalique un peu inclinée en avant, le front arrondi; la partie thoracique brusquement abaissée en arrière. Les yeux antérieurs médians plus avancés que les latéraux, le sommet de ces derniers considérablement plus élevé: la distance entre les posté- rieurs égale à celle des antérieurs latéraux; les yeux de la seconde "E Te ligne à égale distance des deux autres. Les mandibules verticales, courtes, à crochet court et fortement arqué. L'abdomen ovoide, pluslong et un peu plus large que le corselet. Les pattes machoires médiocres, à cuisse un peu plus courte que les trois articles terminaux, gréle et cylindrique; les deux articles de la jambe courts, de la grosseur de la cuisse; le tarse allongé, assez épais. Coloration. Le tégumen du corselet est brun rougeátre à plaque céphalique plus ou moins noire, couvert en entier d'un Quvet trés serré, qui au dessus et sur les cótés de la téte, ainsi que sur la partie antérieure du dos du thorax est rouge brique, mélangé sur les cótés d'une plus ou moins grande quantité de fauve jaunätre; la partie postérieure du thorax et le bas des cótés sont couverts d'un duvet noir, mélangé de méme avec du fauve. Des lignes jaunes claires forment un dessin élégant et régulier, qui consiste: en un chevron qui commence au front, entre les yeux de la premiére paire, et s'étend par ses branches minces jusqu'aux yeux postérieurs; toute la partie postérieure de la téte est entourée d'une ligne aussi mince, qui commence de chaque cóté au bord inférieur des yeux de la seconde ligne, se dirige en arriére, en passant au dessous des yeux postérieurs, qu'elle dépasse, et se courbe brusquement pour monter sur le dos et le traverser dans toute sa largeur; une raie beaucoup plus large prend naissance au milieu de la tête, vis à vis des yeux de la seconde ligne, et se rend en arriere le long de la ligne médiane, en s'amincissant et n'atteicnant pas l'extrémité méme; en:bas des côtés se trouve une large bordure bianche. Le dos de l'abdomen est rouge foncé, orné d'une grande figure régu- liére et compliquée, composée en avant d'une tache jaune dorée mate, en forme d'un triangle allongé, et terminée en arrière en ligne droite, ou quelque fois à double échancrure; en arrière de cette tache commence immédiatement une large raie rouge, plus claire que la couleur du fond, qui s'étend sur toute la ligne médiane jusqu'à l'extrémité méme; sur chacun des côtés de — OX cette raie est située, à une certaine distance de la première tache triangulaire, une grande tache de méme couleur jaune, en forme d'une virgule, grossie au commencement et sinueu- sement contournée à l'extrémité; trois paires de points d'une blancheur éclatante, situés sur les bords de la raie médiane, complètent cette figure, qui est entourée et relevée dans toutes ses parties par une bordure noire, plus ou moins large. Les cótés et le ventre sont blancs; quelques taches noires sur le haut des cótés; une large raie noirätre parsemée de rares poils blancs le long du milieu du ventre. Toutes les pattes et les pattes machoires sont jaunes ocreuses, à poils et épines noi- * râtres. Les yeux jaunes à reflet vert. Exemplaires nombreux, des deux sexes et de différents áges, de Cayenne et des Iles du Salut. Quoique cette belle araignée présente quelques différences, dans plusieurs détails de coloration, de l'espéce brésilienne, décrite et figurée par Koch d’après une femelle unique, je la considère comme identique, tant plus, que les nombreux exemplaires que jai eu l'occasion d'examiner, présentent aussi beaucoup de va- riétés dans la disposition des couleurs. La couleur rouge est plus répandue et plus intense dans les uns que dans d'autres oü le noir prédomine; les trois taches antérieures de l'abdomen, qui sont jau- nes dans les adultes, sont blanches dans les jeunes et restent quel- quefois les mémes dans certains individus, qui ont déjà acquis une grandeur assez considérable; il y a Aussi des individus qui ont tout le plastron céphalique noir, avec des lignes jaunes comme à l'ordinaire. La différence principale entre la description et la figure de Koch et les exemplaires de Cayenne, consiste dans la colo- ration du corselet, ой il n'y a point de ce dessin régulier, qui orne cette partie dans les individus de cette dernière prove- nance; dans la forme des trois taches antérieures du dos de l’abdomen et la couleur générale de ses côtés. Tous ces détails sont variables dans les individus de Cayenne, mais aucun d'eux n'est complètement d'accord avec l'exemplaire de Koch. И р | 38. Attus ornatus п. Sp. Corsele brun en dessus, jaunätre sur les cólés, rouge mi- niacé sur la tete; dos de l'abdomen rouge, orné d'une figure com- pliquée blanche; pattes jaunes páles. Long. $ 5,7 mill, Q 5,5 mill. ' 4 Le corselet est allongé, peu large, peu élevé, à bords latéraux presque paralléles; la téte aussi longue que large, plane en dessus et presque horizontale, à front doucement arrondi en avant; le dos de la partie thoracique légèrement incliné en arrière; une très faible impression derrière la ligne des yeux postérieurs. Le bord supérieur des yeux antérieurs en ligne droite, les médians presque quatre fois plus gros que les laté- raux et considérablement plus avancés; la distance entre les pos- térieurs presque égale à celle des antérieurs latéraux, ceux de la seconde ligne plus proches de ces derniers. Les mandibules courtes, robustes et verticales. L'abdomen beaucoup plus long que le corselet, un peu moins large, fusiforme à filieres assez longues. Les pattes longues et grèles, la quatrième paire la plus longue, ensuite 1, 2, 3. Les pattes machoires courtes. Coloration. Le dessus du corselet est brun clair, les cotés jaunátres páles, polis; les intervalles interoculaires et le de- vant du front couverts d'un duvet rouge miniacé, le reste de la plaque céphalique d'un duvet de couleur marron rougeátre moins vif et moins pur que le premier; vis à vis des yeux mé- dians une figure blanche, qui commence au front par un demi cercle assez large, dont les extrémités se prolongent en arrière en lignes plus minces, qui s'approchent pour se confondre sur le devant de la partie thoracique en une seule ligne qui traverse ensuite tout le reste du corselet. — Mas Le fond de labdomen est brunâtre, couvert d'un duvet rouge miniacé et orné d'une belle figure compliquée blanche, qui sous certaines directions de la lumiére présente un faible éclat argenté ou perlé. Elle commence à la naissance de l'ab- domen par une ligne qui se bifurque bientót en'deux branches, pour former un chevron, dont les extrémités se dirigent oblique- ment sur toute la largeur du dos; ce chevron est suivi d'un autre’ pareil, en arrière duquel se trouve une longue ligne avec trois taches de chaque cóté. Les cótés sont d'un blanc jaunátre, striés de rouge; le ventre couvert d'un duvet blanc à éclat perlé. Toutes les pattes, le plastron et les parties buccales sont jaunátres pàles, uniformes; de rares poils et quelques épines noirs sur les pattes. Les yeux antérieurs brunàtres, les autres noirs. Q Les formes de la femelle sont tout à fait identiques à celles du mäle. Coloration. La couleur générale ressemble à celle du mále, elle en differe cependant dans certains détails: la couleur rouge des côtés de la tête est plus pâle, toute la surface du dos de la téte est blanche perlée, sans aucune trace de la figure qui orne cette partie du mäle; le dessus du dos de l'abdomen pré- sente trés peu de rouge, mais beaucoup de noir; la figure blanche est semblable. Un mále et une femelle de Uassa; tous les deux jeunes. 39. Attus Branickii n. sp. Jaune ocreux ра, à grandes taches noires à la base de tous les yeux et une au centre de la plaque céphalique; les espaces entre ces taches remplis par des poils blancs. Long. d 6,5 mill., 9 10 mill. 4 Le corselet est court, élevé, le dos de la tête plan, presque carré, horizontal, celui de la partie thoracique brusque- ment incliné en arrière; les côtés arrondis, de manière que le devant de la téte est atténué; de fortes impressions entre les yeux latéraux. Les yeux médians de la premiere ligne quatre fois plus gros et un peu plus avancés que les latéraux, le sommet de tous les quatre en ligne droite; ceux de la seconde ligne plus proches des antérieurs; la distance entre les postérieurs égale à celle des antérieurs latéraux. Les mandibules courtes, verticales, arrondies à la face antérieure; le crochet court et fort courbé. L'abdomen beaucoup plus long que le corselet et de la méme largeur, fusiforme dans le mâle, plus large et d'un ovoide allongé chez la femelle. Les pattes courtes, dans l'ordre 4, 3, 1, 2. Les pattes machoires médiocres à cuisse assez mince, aussi lengue que les trois articles terminaux; les deux articles de la jambe courts, un peu plus épais que la cuisse, l'article terminal gros. Coloration, La couleur générale est un jaune ocreux päle; chaque œil est situé sur une grande tache noire, entre celles de la dernière paire deux pareilles et une au centre du. carré oculaire, cette derniere est le plus souvent brune, beaucoup plus päle; les espaces entre toutes ces taches sont remplis par un duvet d'une blancheur éclatante, et.ceux du centre sont blan- chátres. Le tégumen de l’abdomen est de la couleur du corse- let, mais il est couvert en dessus d'écailles blanchätres, qui laissent deux raies plus foncées le long de la ligne médiane, qui est occupée par une fine raie de la couleur générale; quelques petits points noirs sur les raies foncées. Les parties buccales, le plastron et les pattes sont de la couleur générale, les extrémités mémes de ces derniéres noires, Les yeux jaunes. Deux mäles et plusieurs femelles de Cayenne et de Saint Laurent de Maroni. s 40. Mtus Dybowskii n. sp. Corselet brun, entouré d'une mince bordure blanche; dos de l'abdomen olivätre dans le mâle, rouge brique foncé dans la fe- melle, orné de taches blanches. Long. $ 5 mill, 2 8 mill. < Le corselet est médiocrement allongé, élevé, à tête un peu plus courte que large, plane et horizontale en dessus; le front large; les cótés presque paralléles; une trés faible im- pression en arrière des yeux postérieurs; le dos de la partie thoracique doucement abaissé en arrière. Le sommet des yeux antérieurs à niveau horizontal; les médians à peu prés quatre fois plus gros que les latéraux et un peu plus avancés; la distance entre les yeux postérieurs égale à celle des antérieurs latéraux; ceux de la seconde ligne également éloignés des deux autres. Les mandibules médiocres et verticales. L'abdomen plus court que le corselet, d'un tiers moins large, ovoide, coupé carrément à la naissance. Les pattes médiocres, celles de la quatrième paire les plus longues, ensuite 3, 1, 2. Les pattes machoires courtes, à cuisse presque aussi longue que les trois articles terminaux cylindrique, assez épaisse; les deux articles de la jambe courts, plus gros que la cuisse, surtout le radial; tous les deux d'égale longueur. Coloration. Le corselet du mäle est noir brunätre, parsemé de duvet olivätre et entouré sur les cótés d'une bordure blanche trés mince. Le dos de l'abdomen est d'une belle cou- leur olive jaunätre, avec un lustre soyeux assez fort, entouré sur le devant d'une bordure blanche, dont les extrémités se pro- longent jusqu'à la moitié de la longueur et se courbent en s'élargissant; vis à vis de l'extrémité de'cette bordure se trouve une belle tache ovalaire sur la ligne médiane du dos, une autre un peu plus petite sur chacun des cótés; une ronde en- core plus petite prés des filieres et une grande sur chaque NER QU côté vis-à-vis de cette dernière. Le ventre est jaunâtre säle, garni d'un duvet blanchätre au milieu. Toutes les pattes sont jaunes olivätres. Les pattes machoires jaunes, plus claires. Les yeux antérieurs médians vert de bouteille, les autres noirätres. о Le corselet de la femelle est moins large, à front légére- ment atténué; l’abdomen considérablement plus long et plus large que le corselet, ovoide, à extrémité pointue; les pattes en proportion plus courtes. Coloration. La femelle présente la méme disposition des couleurs; son corselet est aussi d'un noir brunätre bordé d'un mince liseré blanc, mais le duvet du dessus est blanchätre et moins abondant que dans le mäle. Le dos de l'abdomen est d'une belle couleur rouge brique, avec une large raie brune le long de la ligne médiane; les taches blanches sont égale- ment distribuées et de la méme forme que celles du mäle, mais elles sont plus grandes. Le ventre est brun clair, parsemé de poils blanchátres. Les pattes jaunes ocreuses, les antérieures, ainsi que les cuisses dans toutes, sont brunes. Les pattes ma- choires jaunes, un peu plus claires que les pattes. Les mandi- bules brunes. Un jeune mâle et plusieurs femelles adultes, de Cayenne. A1. Attus ruficeps n. sp. Fauve, réticulé de brundtre, à plaque céphalique rouge brique parsemée de poils fauves; yeux situés sur des taches noires; pattes jaunes. Long. < 4 mill, 25 mill. 4 9 Le corselet est un peu plus long que large, élevé, à plaque céphalique presque carrée, plane et horizontale, sans impression postoculaire; la partie thoracique brusquement abais- see en arrière. Le bord supérieur des yeux antérieurs en ligne droite, au niveau de la surface de la plaque céphalique, les 7 "LS ee médians quatre fois plus gros et plus avancés que les latéraux; la distance entre ces derniers presque égale à celle des posté- rieurs; les yeux de la seconde ligne plus proches des antérieurs. Les mandibules médiocres, robustes et verticales. L'abdomen presque d'égale longueur au corselet, de méme largeur dans le mále, plus long et plus large dans la femelle; presque elliptique dans le mále, plus élargi vers l'extrémité et arrondi au bout dans la femelle; les filieres médiocres. Les pattes courtes, gréles et peu inégales; la premiere paire la plus longue. Les pattes machoires courtes, assez fortes, à cuisse aussi longue que les trois articles terminaux; les deux articles de là jambe un peu plus gros que la cuisse, courts, le génual un peu plus long; le фагзе. épais, à digital trés vo- lumineux. | Coloration. La plaque céphalique est dans les deux sexes rouge brique parsemée de nombreux poils fauves, qui forment un dessin irrégulier; chacun des yeux latéraux est situé sur une grosse tache noire ce qui donne au plastron rouge uue forme sur les cótés échancrée en deux dents et deux branches minces en arrière, Les côtés du corselet sont bruns, avec un dessin pareil à celui du dos, mais plus blanchátre. Le fond de l'abdomen du mäle est jaune brunátre, päle, couvert en grande partie d'un duvet fauve, ce qui lui donne une teinte dominante, sur laquelle il y à un grand nombre de petites taches de la couleur du fond; il y a deux taches brunätres sur. le milieu de la longueur, deux autres, plus petites et plus proches entre elles, en avant et un chevron en arrière; toutes ces ta- ches ne sont pas trés distinctes. Le ventre est fauve avec une raie grisätre le long du milieu et une strie brunätre de chaque cóté prés des filieres. L'abdomen de la femelle est olivátre, réticulé de fauve et tout le dessous est d'un gris olivátre. Les jambes des deux sexes sont jaunes päles, avec des anneaux rembrunis, mais peu distincts. Les mandibules sont brunes foncés. к: MENU. Les yeux imédians de la première ligne jaunes, les autres paraissent noirs. Six exemplaires des deux sexes, de Uassa et de Cayenne. 42. Attus rubriceps n. Sp. Couleur générale un mélange de brun et de fauve; une plaque rouge couvrant le dessus de la tète et le devant du corselet. Long. © 7 mill. Q Le corselet de la femelle est un peu plus long que large, médiocrement élevé, à cótés légérement arqués, avec la plus grande largeur en arrière de la partie céphalique; la tête carrée, à dos plan et un peu incliné en avant; la partie tho- racique horizontale jusqu'à la moitié, ensuite brusquement abais- see en arrière; la tête distinguée par un sillon transversal, assez prononcé. Les yeux médians de la premiere ligne un peu plus avancés que les latéraux; la distance entre ces der- niers égale à celle des postérieurs; les yeux de la seconde ligne au milieu entre le deux autres. Les mandibules courtes, verticales, robustes, arrondies sur la face antérieure et légère- ment ridées en travers. L'abdomen considérablement plus long que le corselet, deux fois plus gros, ovoide. Les pattes médiocres; la quatrième paire la plus longue. Coloration. Une belle plaque rouge vermillon couvre toute la plaque céphalique et le milieu de la partie antérieure du corselet, en descendant sur les cótés un peu au dessous des yeux et prenant une forme arrondie en arrière; les côtés et la partie posterieure du thorax sont noirätres, variés de taches fauves. La couleur générale de l’abdomen se compose d'un mélange de petites taches noires et fauves, disposées sans ordre, mais sur la partie postérieure de la ligne médiane on peut distinguer une suite de quatre chevrons clairs, entre des taches noires * — 100 — plus grosses que toutes les autres; le milieu du ventre est noir, parsemé de rares poils blanchátres. Toutes les pattes sont brunes, à tarse et un large anneau sur la jambe jaunátres; un duvet fauve blanchátre forme deux lignes longitudinales sur le dos de toutes les cuisses, une strie au milieu des jambes et un large anneau sur les tarses. La cuisse des pattes ma- choires est brune, les autres articles jaunátres. Les mandibules sont d'un brun marron clair. Tout les yeux jaunes. Femelle unique, qui est sans doute pleine, de Cayenne; mále inconnu. 43. Attus dryocopinus m. sp. Brun, à plaque rouge couvrant le dos de la tete et du devant du corselet; deux raies longitudinales et une transversale jaunes sur le dos de l'abdomen. Long. $ 8 mill. 2 Les formes sont les mêmes que celles de Гезрёее pré- cédente, seulement un peu plus mince. ‚ Coloration. La couleur générale est un brun foncé, les côtés du corselet sont entourés d’une mince bordure blanchâtre; le dessus de la tête couvert d’une plaque rouge vermillon égale- ment étendue sur le devant de la partie thoracique, comme dans l'espéce précédente; quelques poils fauves sont éparpillés sur les côtés. Le dos de labdomen est orné de trois belles raies jaunes ocreuses, dont les deux antérieures suivent longi- tudinalement les côtés du dos jusqu’au milieu de la longueur en s’ecartant légerement et en se courbant pour descendre verticalement sur les cótés; la troisieme, transversale et flexu- euse, se trouve prés de l'extrémité; sur le milieu du dos elle est de forme lunulaire à extrémités tournés en avant et jointes de coté à un trait en forme de la lettre S. Les cuisses de toutes les pattes sont brunes, les tarses et les jambes des trois premiéres paires d'un jaune ocreux; un — 101 — duvet blanchâtre forme deux lignes assez distinctes le long du dos des cuisses et un anneau sur les tarses des pattes posté- rieures. Le premier article des pattes machoires est noir, les autres sont jaunes, beaucoup plus clairs que les pattes. Les yeux médians vert de bouteille, les autres noirátres. Deux femelles de Cayenne: mâle inconnu. 44. Attus tricinctus n. sp. Jaune roussätre soyeux, avec une triple bande transversale au milieu de l'abdomen: jaune au centre, liserée de noir sur le devant et en arrière. Long. Q 5,5 mill. Q Les formes et les proportions sont presque les mêmes que dans les deux especes à tete rouge. Coloration. La couleur du tégumen du corselet est un brun foncé; une bordure jaunätre trés mince en bas des côtés; une grande plaque d'un roux jaunätre vif, à lustre soyeux, couvre tout le dos de la téte et de la partie horizontale du thorax; sur les. côtés il y a aussi un peu de duvet de cette couleur - ainsi que sur le devant du visage. Le dos de l'abdomen est de la méme couleur que la plaque céphalique, orné sur la moitié de la longueur d'une belle bande transversale, composée de trois grosses lignes, dont la médiane est jaune ocreuse claire et les deux externes d'un noir profond; l'extrémité méme du dos de labdomen et les cótés sont bruns foncés; le ventre est beaucoup plus pâle, parsemé de duvet blanchátre, qui laisse à découvert deux raies longitudinales plus foncées. "Toutes les pattes sont brunes à hanches jaunes ocreuses; le dos de la cuisse est traversé tout le long d'une ligne noirátre, bordée | de blanc légérement jaunätre; il y a aussi de pareilles lignes au dos des jambes, mais moins distinctes. Les pattes machoires sont jaunätres, légérement rembrunies, hérissées de — 102 — poils blancs. Les yeux antérieurs médians jaunes, les autres bruns. Femelle unique de Cayenne; mále inconnu. 45. Attus septemguíttatus n. sp. Brun noirätre, avec 7 taches sur le dos de l'abdomen, dont trois jaunes sur la ligne médiane et deux orangées de chaque côté. Long. 9 11 mill. Q Le corselet est robuste, élevé, un peu plus long que large, à côtés légèrement arrondis, le plus large vers la moitié de la partie thoracique; la tête est presque carrée à dos presque horizontal et incliné au front; la partie thoracique voutée et doucement abaissée en arrière. Le sommet des yeux antérieurs en ligne droite, les médians plus avancés que les latéraux, la distance entre ces derniers égale à celle des postérieurs; ceux de la seconde ligne un peu plus proches des antérieurs. Les mandibules courtes, robustes, verticales. L'abdomen ovoide, plus long et plus large que le corselet. Les pattes médiocres, assez robustes, celles de la quatrième paire les plus longues, garnies de longs poils peu nombreux et de quelques épines. Les pattes machoires médiocrement allon- gées, hérissées de longs poils abondants. Coloration. Le corselet est noir brunätre, bordé en bas des cótés d'une large raie jaunátre trés pále, une large raie de méme couleur passe le long du milieu de la téte; le devant du visage est couvert de poils jaunes ocreux, également pâles. Le dos de l'abdomen est noir brunátre, mat, orné de sept taches, dont trois, de couleur jaune pále, sont rangées le long de la ligne médiane et les autres, d'un orangé miniacé, sur les cótés; la premiére des taches médianes est triangulaire, les deux autres ovalaires, à grand axe en travers; les latérales sont plus grandes que les premiéres; le bord antérieur est en- — 103 — touré d'un croissant, qui est de la couleur des taches medianes au centre et de celle des taches latérales aux extrémités. Les côtés sont bruns foncés, avec une grande tache jaunätre claire en bas du devant; le fond du ventre est presque de la méme couleur brune, parsemé de duvet jaunätre, qui forme une large bande claire le long du milieu et une ligne mince à chacun de ses cótés. Toutes les pattes sont brunes foncées à tarses jaunes; les deux paires postérieures ont en outre un anneau jaune sur le devant de chacun de ses articles; les extrémités des articles des tarses sont noires. Toutes les parties brunes sont garnies d'un duvet jaunätre, peu abondant et ne formant pas de dessin distinct. Les pattes machoires sont jaunes páles, à poils blanchätres. Tous les yeux jaune d'ambre. Femelle unique, de Cayenne. Cette araignée ressemble tellement à l'espece brésilienne Plexippus flavoguttatus Koch, qu'on est tenté de la considérer comme sa variété; elle en diffère cependant dans plusieurs dé- 'tails et particulièrement par le nombre des taches de la ligne médiane, la différence de la couleur des taches latérales, la présence d'une tache sur chacun des cótés, la couleur du ven- tre et des jambes. Tant que chacune de ces formes ne sera connue que par une femelle unique, la question restera douteuse. 46. Attus deplanatus n. Sp. 2" Corselet brun foncé, couvert en grande partie de pois blancs; dos de l'abdomen blanchätre; ventre noir. Long. c 8 mill. d Le corselet du mále est large, court, aplatij à cótés arqués, atténué au devant; la plaque céphalique est un peu plus courte que large, plane et horizontale, séparée de'la. par- tie thoracique par un fort enfoncement, suivi d'un léger sillon arqué, en arrière duquel on voit quelques sinuosités en rayons. — 104 — Les yeux antérieurs médians trois fois plus gros et plus avan- ces que les latéraux, qui sont un peu plus élevés; ces derniers un peu.plus éloignés entre eux que les postérieurs; les yeux de la seconde ligne à égale distance des deux autres. Les mandibules verticales, courtes et larges. L'abdomen est plus long que le corselet, d'un tiers moins large et légèrement ара. Les pattes sont longues, celles de la premiere paire les plus longues et plus grosses que les autres, ensuite 4, 2, 3; elles sont hérissées de poils et garnies d'épines longues au bord interne de la jambe. Les pattes machoires sont assez courtes à cuisse épaisse, grossie pres du sommet, qui est de nouveau atténué; les deux articles de la jambe courts, le gé- nual d'égale grosseur à l'extrémité de la cuisse, le radial consi- dérablement plus élargi, le digital trés proeminent. Coloration. Le tégumen du corselet est brun rougeätre, plus foncé sur la téte et noir sur la ligne des yeux; celui de l'abdomen est aussi brun rougeätre, pàle au dos et presque noir sur les cótés. Des poils blancs paraissent couvrir la plus grande partie du corselet, mais on ne peut pas distinguer au- cun dessin à cause du mauvais état de la chevelure; le dessus de l'abdomen est blanc, les cótés grisátres, parsemés de duvet blauchàtre; le ventre est noir intense. Les pattes antérieures sont brunes foncées, les autres brunes jaunätres, cerclées de brun foncé aux articulations; les cuisses de toutes sont couvertes en grande partie de duvet blanc; les pattes machoires sont brunes, ornées d’une grande et belle tache blanche, qui couvre tout le devant du génual. Des poils blancs entourent les yeux anté- rieurs et forment une touffe entre les mandibules; ces dernières sont noires polies, parsemées de quelques poils blancs près de l'extrémité. Les yeux antérieurs sont vert de bouteille, les autres noirátres. Mäle unique de Saint Laurent de Maroni. — 105 — Cette espece presente beaucoup d’affinites avec le genre Marpissus d'europe, tant par ses formes générales que par l'organisation des pattes machoires. 47. Mtus hamatinus m. sp. Jaune ocreux, couvert d'écailles fauves à faible reflet mé- lallique; 9 taches orangées sur le dos de l'abdomen. Long. 9 13 mill. _? Le corselet est allongé, peu élevé, à tête carrée, distin- guée de la partie thoracique par un sillon transversal, en ar- rière de la ligne des yeux postérieurs; le dessus de la tête plan, légèrement incliné en avant; la partie thoracique plus longue que la tête, légèrement voutée, un peu plus élevée que la plaque céphalique et doucement abaissée en arrière; les côtés légèrement arrondis, de manière que leur contour inférieur est plus élargi que celui du dos; la plus grande largeur se trouve vers le milieu de la longueur du thorax. Le sommet des yeux antérieurs est en ligne droite, les médians plus avan- ces; la distance entre les postérieurs égale à celle des antérieurs latéraux; ceux de la seconde ligne plus proches des antérieurs. Les mandibules épaisses, larges, courtes et verticales, à cro- chet court et courbé. L'abdomen considérablement plus long, mais de la méme grosseur que le corselet, fusiforme, à filieres médiocres. Les pattes assez longues et robustes, dans l'ordre 4, 1, 2, 3, garnies de poils assez longs et abondants et de quelques épines; les plus fortes et les plus nombreuses le long du bord interne de la première paire. Les pattes machoires médiocres. Coloration. La couleur générale du tégumen est un jaune ocreux päle; une tache noire à la base de chaque oeil laté- ral; le dessus de la tête et du thorax couvert d'écailles fauves, avec un faible reflet métallique; nœuf grandes taches rondes oran- — 106 — gées sont disposées sur le dos de l'abdomen par 4 sur deux rangs longitudinaux et une au milieu de la premiere paire sur un fond de la couleur de celui du corselet et aussi brillant. Le ventre et le plastron sternal sont de la couleur du dos, avec de rares écailles. Toutes les pattes et les pattes machoires sont jaunes ocreuses, à poils blancs; les épines et les extrémités mêmes noires. Les mandibules plus foncées que la couleur générale, à crochet brun, rougeätre à l'extrémité. Tous les yeux noirätres. Femelle unique de Saint Laurent de Maroni. Cette belle espéce ressemble beaucoup, tant par ses formes que par la coloration, au Marpissus hamatus Koch, d'Europe. 48. Attus bubo п, sp. Plaque céphalique bleuátre argentée, thorax rouge miniacé, trois bandes transversales rouges et quatre bleudtres aw dos de l'abdomen. Long. { 10 mill. 4 Le corselet est allongé, à contours latéraux légèrement arqués, de maniere qu'il est sensiblement. atténué aux deux ex- trémités; la téte est carrée à impression postoculaire assez distincte, mais qui ne s'étend pas sur les cótés; les cótés de la téte sont droits et verticaux, ceux de la partie thoracique doucement arrondis. Au dessus de chaque* cil médian du pre- mier rang se trouve une touffe de poils roides, comme les huppes des hibous huppés; les bords du corselet sont garnis de quelques poils roides. Les yeux antérieurs médians trois fois plus gros que les latéraux, plus avancés et un peu plus élevés; la distance entre les postérieurs un peu moindre que celle des antérieurs latéraux; les yeux de la seconde ligne un peu plus proches des antérieurs. Les mandibules courtes, verticales, ro- bustes, garnies de poils sur la face antérieure. L'abdomen beaucoup plus mince et plus long que le corse- let, est à peu prés conique, à filières assez longues. — 107 — Les pattes de la premiere paire sont beaucoup plus longues que les autres et un peu plus robustes, ensuite 4, 2, 3; toutes sont garnies de poils roides, mais pas trop nombreux, et de quelques fortes &pines au dos de la cuisse. Les pattes machoires sont assez longues, А cuisse un peu plus longue que les trois articles terminaux, un peu plus grosse au sommet qu'à la naissance; les deux articles de la jambe sont courts, le génual est plus mince que le sommet de la cuisse, le radial beaucoup plus court, mais un peu plus épais; quelques fortes épines au dos de la cuisse. Coloration. Le tégumen du dos du corselet est noir avec deux taches jaunátres sur limpression postoculaire; la plaque céphalique est couverte d'écailles argentées, légèrement bleuätres; la partie thoracique d'un duvet miniacé, avec une mince bor- dure blanche bleuátre en bas des cótés; les yeux antérieurs en- tourés de poils blancs et d'entre ceux de la premiére paire s'étend sur le front un triangle blanc. Le dessus de l'abdomen est argenté bleuätre à reflets irrises, traversé de trois larges bandes transversales d'un rouge miniacé trés vif, de maniére que toute la coloration se compose de 4 bandes argentées et 3 rouges. d’egale largeur. Le milieu du ventre est noirätre, les cótés jaunes päles, couverts de duvet blanc faiblement argenté. Les mandibules sont noires avec un trait blanc le long de la face antérieure, forfné par des poils trés serrés. Les pattes ma- choires sont jaunes, à tarses bruns, hérissés de poils noirs assez longs et abondants. Les cuisses et les hauches de toutes les pattes sont jaunes; les jambes et les tarses rembrunis et ceux de la premiere paire presque noirs; les extrémités mémes de toutes les. pattes noires; une tache blanche en duvet au dos de la jambe, des poils blancs au dos de la cuisse. Les yeux médians du premier rang blancs, les autres noirs, tous avec un reflet vert brillant. T Mâle adulte de lassa, un autre jeune de Cayenne; femelle inconnue. | u. n 49. Attus Radoszkowskii n. sp. Brun. couvert de duvet gris Jaunätre, avec deux lignes blanches le long de chaque côté du corselet; pattes jaunes, la première paire grossie et brune dans le mäle. "Long. 4 8,8 mill, 9 4 mill. d Le corselet est allongé, aplati, à téte un peu plus longue que large, non distincte de la partie thoracique, qui est aussi plane et horizontale jusqu'à la moitié de sa longueur; les cótés de la téte sont perpendiculaires, droits, ceux de la partie thora- cique doucement arrondis; la plus grande largeur sur la ligne des yeux postérieurs. Le sommet des yeux antérieurs en ligne droite, les médians trés peu plus avancés, les postérieurs plus écartés entre eux que les latéraux antérieurs; ceux de la se- conde ligne juste au milieu entre les deux autres. Les mandi- bules courtes, épaisses et verticales. L'abdomen plus long que le corselet, un peu plus large, fusiforme, à dos légèrement déprimé, pointu en arrière. Les pattes sont courtes, peu inégales, grèles, à l'exception des antérieures qui sont considérablement grossies; leur cuisse est assez longue, grosse et comprimée, la jambe courte, aussi grosse et comprimée comme la cuisse, le tarse normal. Elles sont hérissées de poils assez longs et de quelques бршез. Les pattes machoires sont médiocres et grèles, #cuisse mince, cylin- drique et presque d'égale longueur à trois articles terminaux; les deux articles de la jambe égaux, plus gros que la cuisse, le radial encore plus élargi au sommet. Coloration. Le fond du dos du corselet est brun marron foncé, couvert en entier d'un duvet gris jaunätre; une mince liene blanche suit le haut des cótés tout le long de la téte, en passant sous les yeux et le long du thorax sans se joindre en arrière avec sa congénére; un second liseré plus mince est situé prés. du bord inférieur des cótés. Le fond du dos de l'ab- domen est aussi brun foncé dans l'adulte, рые dans l'individu — 109 — plus jeune, avec une large raie plus foncé le long de la liyne médiane, et terminée par trois chevrons en arriére; il est par- semé en entier d'un duvet de la méme couleur que celui du corselet, assez dense, mais qui ne couvre pas entièrement la couleur du fond. Le ventre est d'un brun plus pâle, que celui du dos, parsemé sur les cótés de duvet blanchátre. Les pattes sont jaunes päles, excepté les trois articles grossis de la pre- mière paire, qui sont d'un brun marron. Les pattes machoires de la couleur des pattes. Les mandibules brunes, tous les yeux noirátres. . 9 Le corselet de la femelle est un péu moins allongé à carré oculaire plus court que large; l'abdomen un peu plus épais; les pattes antérieures normales, quoique plus épaisses que les autres, et de forme qui ressemble à celles du mále. Coloration. Le dos du corselet et de l'abdomen est brun foncé, parsemé de duvet grisâtre; le haut des côtés de la tête est coloré par un duvet blanchâtre. Les côtés de l’abdomen sont parsemés de blanc; un trait transversal d’un blanc écla- tant près de l'extrémité des côtés, entre deux taches noirätres. Toutes les pattes sont jaunes. Les yeux jaune d’ambre. Deux mâles et une femelle, de Uassa. Ce petit attide présente, tant par ses formes que par le mode de coloration, beaucoup d'affinités avec les espèces décrites dans la section à corselet allongé et aplati, à abdomen beau- coup plus long et mince, mais ses mandibules courtes et ver- ticales le distinguent essentiellement. 50. Attus heliophaninus п. sp. Vert foncé métallique, avec trois lunules blanches au dos de l'abdomen; pattes jaunes, excepté la jambe des antérieurs, qui. est brune. Long. & 3,5 mill. Me Le corselet est large, court, élevé, à côtés arrondis, le plus — 110 — large en arriere de la partie céphalique, qui est considérable- ment plus courte que large, plan et horizontal en dessus, & front arrondi et incliné en avant; une trés faible impression derrière la ligne des yeux postérieurs; la partie thoracique brusquement abaissee en arriere. Le sommet des yeux anté- rieurs en ligne droite; la distance entre les yeux postérieurs égale à celle des antérieurs latéraux, ceux de la seconde ligne plus proches de ces derniers. Les mandibules médiocres, larges, verticales, couvertes sur la face antérieure de poils assez abon- dants. L'abdomen d'égale longueur à celle du corselet, d'un tiers moins large, ovoide. Les pattes médiocres, assez fortes, la premiere paire la plus longue. Les pattes machoires assez longues et gréles, à cuisse plus longue que les trois articles terminaux, gréle, cylin- drique; le génual un peu plus épais, en forme de cóne tron- qué, le radial plus élargi et avancé sur le devant du tarse, qui est considérablement plus gros. à digital volumineux. Coloration. Le corselet du mäle est noir; au milieu du tho- rax, en arrière de la ligne des yeux postérieurs, se trouve une rale transversale. de duvet blanc. Le dos de l'abdomen est vert foncé à reflet métallique. comme dans les héliophanes, avec trois traits blancs, obliques et lunulaires sur chacun des côtés; le ventre est noirätre, parsemé de rares poils blanchâtres, peu appa- rents. Toutes les pattes, les pattes machoires et les mandibules sont Jaunes pâles, la jambe de la première paire et le tarse des pattes machoires bruns. Les mandibules brunes à poils sur la face antérieure jaunâtres. Tous les yeux noirätres. | Mäle unique, des Пез du Salut. 51. Attus platycephalus п. sp. Brun marron, avec une raie transversale et deux longitudi- nales au corselet, une bordure sur le devant et deux traits — 111 — obliques sur la moitié postérieure de l'abdomen blancs; ‘раЦез jaunes ocreuses. Long. 2 4 mill. Q Le corselet est allongé à téte carrée, sans aucune dis- . tinction de la partie thoracique, plan et horizontal en dessus; le thorax brusquement abaissé en arrière, les côtés perpendi- culaires et presque paralléles. Le sommet des yeux antérieurs est en ligne droite, les médians un peu plus avancés, les pos- térieurs un peu -plus écartés entre eux que les antérieurs laté- raux, ceux de la seconde ligne juste au milieu entre les deux autres. Les mandibules robustes, courtes et verticales. L'abdomen plus long et plus large que le corselet, régu- lièrement elliptique. Les filières courtes, Les pattes courtes et peu inégales. Coloration. Le fond du corselet et du dos de l’abdomen est brun marron; la plaque céphalique couverte de duvet gri- sätre; il y a un trait blanc transversal derrière la ligne des yeux postérieurs, deux de la même couleur le long du haut des côtés de la partie thoracique et une plus large de chaque côté au dessous des yeux latéraux: le devant du visage est couvert de poils blanchâtres. Une large bordure blanche se trouve autour de la moitié antérieure du dos de l’abdomen et deux paires de traits transversalement obliques sur la moitié postérieure; quelques poils blanchátres sur le fond brun; le ventre est brun jaunátre. Toutes les pattes et les pattes ma- choires jaunes ocreuses. Les mandibules brunes. Les yeux noirs. * Femelle unique, des Iles du Salut; mâle inconnu. Cette femelle présente beaucoup de ressemblance avec les Calliethéres, mais tant que son mále ne sera pas connu il sera difficile de resoudre la question. | = Se 52, Attus sexfasciatus m. sp. Jaunátre, à tête noirátre; dos de l'abdomen orné de six raies transversales blanches. Long. Q 3,3 mill. о Le corselet est allongé et aplati, à côtés presque paral- lèles, un peu élargi dans le milieu de la partie thoracique; la tête plus longue que large, à dos plane et légèrement incliné en avant; le dos du thorax aplati à côtés doucement arrondis. Le sommet des yeux antérieurs en ligne droite, les médians trois fois plus gros et plus avancés que les latéraux, ceux de la seconde ligne à égale distance des deux autres; la distance entre les postérieurs égale à celle des antérieurs latéraux. L’abdomen considérablement plus long que le eorselet, plus large, fusiforme à dos élevé, arrondi à la naissance. Les filieres courtes. | Les pattes courtes, peu inégales, celles de la quatrième paire. les plus longues et celles du devant plus épaisses que les autres. Coloration. Le tégumen de tout le corps est d'nn jaune ocreux, le dessus de la téte noirätre, presque noir sur la ligne des yeux. Toute la surface du corselet est couverte d'un duvet blanc jaunátre à éclat metallique sous certaines .directions de la lumiere. Le fond du dos de l'abdomen est gris jaunátre, plus foncé daus la partie postérieure oü il brille d'un éclat métalli- que irrisé, assez fort; six raies blanches transversales comple- tent sa parure et sont disposées de la maniere suivante: une d'elles entoure en demi cercle le devant, la seconde et la quatrième, plus courtes que les autres, s'étendent seulement sur le milieu du dos; la troisième arquée, la cinquième droite et la der- nière fort courbée s'avancent par leurs extrémités sur les côtés; il y a aussi une petite tache blanche au dessus de filières. Le plastron sternal et le ventre sont jaunes ocreux páles, par- semés de poils blanchátres. Toutes les pattes et les parties buc- cales sont jaunes, excepté la premiere paire, qui est un peu NU em — 113 — rembrunie. Les yeux de la premiere paire jaunátres, les autres . noirs. Femelle unique, de Cayenne; mále inconnu. 53. Attus crassipes п. sp. Tab. Ш, fig. 41). Dos jaunätre soyeux, bordé d'un liseré jaune pâle; pattes jaunes, excepté les antérieures qui sont robustes et brunes. Long. < 6 mill, 9 6,8 mill. 4 Le corselet est court, large, presque rond, à contours latéraux fort arqués, à front coupé carrément et considérable- ment moins large que la partie thoracique; la téte est courte, à dos plan et horizontal, limpression postoculaire transver- sale, linéaire, assez distincte. Les yeux postérieurs un peu plus écartés entre.eux que les latéraux de la premiére ligne, ceux de la deuxième un peu plus proches des antérieurs. Les man- dibules médiocres, larges, aplaties, atténuées à l'extrémité, di- rigées en avant sans étre horizontales, un peu écartées, à crochet mince, assez allongé et courbé à l'extrémité. L'abdomen plus long et moins large que le corselet, fusi- forme, doucement arrondi à l'extrémité. Les filieres médiocres. Les pattes de la premiere paire sont considérablement plus longues que.les autres et robustes, surtout le milieu de la cuisse est renflé; le bord interne des deux articles de la jambe est armé de piquants, disposés sur deux rangs (5 sur le pre- mier, 4 sur le second), et garni de poils roides; il y a aussi des épines sur les autres, dont la longueur est dans l’ordre 2, 4, 3. Les pattes machoires sont longues et gréles à cuisses, minces, cylindriques, courbées, plus longues que les trois articles terminaux; les deux articles du tarse courts, le génual uh peu plus long que le radial, tous les deux presque d'égale < grosseur & la cuisse; le tarse volumineux. ') D’après un avis supplémentaire de l'auteur, cette espèce doit prendre place aprés le Attus auratus, donc celle du n? 13, omis à la suite d'une faute d'imprimerie. | Red. 8 — 114 — Coloration. Le tégumen du corselet et de l'abdomen est brun rougeätre, couvert en dessus d'écaills jaunätres à lustre soyeux et doré, qui ne couvre pas complétement la cou- leur du fond et fait une teinte générale difficile à déterminer, dans certaines directions de la lumière elle présente un faible reflet rougeätre. Les côtés du corselet sont d'un jaune de souffre uniforme, bordes en bas d'un mince liseré noirâtre. Les yeux entourés de rouge brique, couleur qui s'étend sur le bord du front; du bord des yeux antérieurs latéraux com- mence un trait rouge tracé obliquement sur le fond jaune. Le dessus de labdomen est aussi bordé d'une raie jaune de soufire, mais moins large et atténuées vers l’extrémité; cette bordure est interrompue sur le devant, comme celle du cor- selet en arrière; un mince liseré brun noirátre suit le bord extérieur de la raie jaune. Le ventre est brunátre päle, par- semé de rares poils blanchátres. Les pattes antérieures, les pattes machoires et les parties buccales sont brunes foncées, le cóté interne de la cuisse et de la jambe, ainsi que le tarse de la patte machoire noirs; les autres pattes sont jaunes ocreuses päles. Les yeux antérieurs jaunes, les autres noirs. Q Le corselet de la femelle est plus court, moins large, à front plus étroit, à côtés arrondis. L’abdomen plus long et plus gros que le corselet, de forme ovoide allongée. Les pattes sont plus courtes, surtout celles de la premiére paire qui dé- passent peu en longueur les suivantes, mais grossies considé- rablement, à peu prés comme celles du mäle, surtout la cuisse est fortement renflée; elles sont aussi armées de fortes épines comme celles du mále. Coloration. Le fond du corselet est brun, couvert de duvet eris blanchätre, qui sur les cótés et au front du visage est beaucoup plus dense que sur le dos; le fond de l’abdomen est gris jaunätre päle avec trois paires de taches longitudinales brunes, disposées le long de la ligne médiane du dos, et une raie fine transversale arquée, plus pâle, prés de Pextrémité; outre cela il est en entier couvert de duvet de la méme teinte — 115 — que celui du corselet, mais pas trop dense. Le ventre est jaunátre pâle, parsemé de poils blanchâtres. Les pattes sont | . Jaunes осгеизез; les antérieures un peu plus foncées, avec trois demi-anneaux bruns, dont un se trouve à l'extrémité de la cuisse et deux sur la jambe Les mandibules brunes foncées. Les yeux antérieurs jaunátres sombres, les autres noirs. Trois mâles et trois femelles, des Iles du Salut. 94. Attus elavimanus n. sp. Tab. IIT, fig. 6. N Pattes antérieures épaisses, à radial fort renfle; corselet jaune ocreux à taches noires à la base des yeux: abdomen ar- gente, très brillant. Long. © 3,8 mill. о Le corselet est allongé, déprimé, à tête longue non distincte de la partie thoracique; la plaque céphalique est parfaitement plane et horizontale; le thorax plus court que la téte, à dos abaissé subitement; le bord supérieur des cótés de la téte en ligne droite, l'inférieur arrondi, ainsi que celui du thorax; la plus grande largeur sur la ligne des yeux posté- rieurs. Le carré oculaire est plus long que large; les yeux antérieurs médians plus de deux fois plus gros et un peu plus avancés que les latéraux, ces derniers un peu plus élevés et séparés des premiers par un espace égale à leur diamétre; les yeux postérieurs aussi grands que les antérieurs latéraux, considérablement plus écartés entre eux et dirigés obliquement sur les cótés; ceux de la seconde ligne petits et proches des antérieurs. Les mandibules courtes et verticales. L'abdomen un peu plus court et un peu plus large que le corselet, ovoide, à filieres courtes. | Les pattes sont médiocres et grêles, celles de la première paire beaucoup plus épaisses, à hanche, cuisse et jambe gros- sies; le radial et fort renflé et transformé en une main pres- que circulaire et presque aussi large que la moitié de la lar- * — 116 — geur du corselet, semblable aux chélycères des écrevisses et des scorpions, et de substance coriace et glabre; sa face interne est légèrement creuse et chacun de ces bords est orné de trois erosses épines couchées obliquement vers le tarse, qui est de la grosseur normale et qui se plie horizontalement entre ces épines; le milieu de la facette creuse est muni d'une brosse de poils assez longs. La longueur des pattes est dans l'ordre 1, 4, 2, 3. Les pattes machoires sont greles, de médiocre longueur et hérissées de poils assez abondants prés de l'ex- trémité. Coloration. Le corselet est d'un jaune ocreux mat; chaque œil est situé sur une grosse tache noire, dont celles des yeux de la seconde ligne sont réunies à celles des antérieurs laté- raux; sur le devant de la tóte, vis-à-vis des yeux médians, se trouvent deux traits longitudinaux noirátres, peu apparents. Le tégumen de l’abdomen est jaunàtre päle, avec un large demi cercle brunátre au bord antérieur du dos, interrompu au milieu, et une bande transversale sur la moitié de la lon- gueur, dont les extrémités se courbent et s'avancent sur les cótés vers la pointe. Des debris qui restent on peut supposer que toute la surface ou dos de l'abdomen était couvert d'é- calles argentées trés brillantes, à reflet vert et violacé, mais on ne peut pas voir s’il y a avait quelque dessin. La couleur du ventre est un peu plus päle que celle du dos; il est par- semé de rares poils blanchátres; on y voit aussi quelques écailes brillantes, Les pattes antérieures sont jaunes ocreuses, polies; les autres páles, traversées tout le long du dos d'une mince ligne brune noirátre, de méme que les pattes machoires et les tarses des pattes antérieures. Les poils de la brosse et les extrémités des épines sont noires; les poils des pattes ma- choires blancs. Les yeux antérieurs médians bronzés, les autres noirs. Deux femelles, de Cayenne; mále inconnu. Cette curieuse forme présente tant de détails caractéristiques — 117 — et surtout dans la singuliére conformation des pattes antérieures, quil n'y a aucun doute qu'elle devrait étre séparée géné- riquement. Mais, ne. connaissant pas les deux sexes, il serait impossible de lui établir une diagnose générique d'une manière suffisante; c'est pour cette raison que je la place provisoire- ment dans le genre Attus. Genre Salticus Latr. 99. Salticus melanops n. sp. Corselet marron rougeätre à côtés rembrums; quatre taches noires à la base des yeux latéraux; abdomen brundtre pâle, orné de raies blanches. Long. Q 4,5 mill. O Le corselet est allongé à tête non distincte de la partie thoracique, à côtés parallèles dans sa plus grande longueur, arrondi en arrière; le dos de la tête plan et incliné en avant, la partie thoracique doucement abaissée en arrière. Les yeux antérieurs médians plus avancés que les latéraux, ces derniers plus élevés; la distance entre les postérieurs égale à celle des antérieurs latéraux; ceux de la seconde ligne tout près des antérieurs. Les mandibules courtes et verticales. L’abdomen plus long que le corselet et un peu plus large, pyriforme, à extrémité arrondie, à pédoncule assez long. Les filieres courtes. Les pattes courtes et grèles dans l’ordre 4, 1, 3, 2; la cuisse des antérieures un peu plus épaisse que celle des autres. Coloration. Le corselet est marron rougeätre, rembruni sur les côtés et en arrière; quatre taches noires à la base des yeux latéraux, dont une de chaque cóté pour les postérieurs et une seconde pour ceux de la première et deuxième ligne. Le fond de l'abdomen est de la couleur de chaire brunátre, avec un chevron à longues branches, brun, situé au dos de sa partie — 118 — antérieure, et une grande tache transversale pres de l'extré- mité; sur le chevron brun des poils blancs, plus déstinets et plus largement étalés sur les cótés; il y a aussi d'autres stries blanches dont on ne peut pas voir la forme à cause du mau- vais état de cette parure. Le ventre est de la méme couleur que le dos, parsemé au milieu de rares poils blanchátres. Les pattes sont jaunes ocreuses; les deux derniers articles des antérieures bruns foncés; une liene de méme couleur le long de la face inférieure de la cuisse et de la jambe; la dernière paire aussi brune, à hanche, un anneau sur la jambe, le dernier article du tarse et la face inférieure jaunes páles. Les pattes machoires jaunâtres. Les yeux antérieurs médians jaunes, les autres noirs. Femelle unique, de Uassa. Genre Janus Koch. 56. Janus longulus n. sp. Tab. IV, fig. 7. Corselet brun à plaque céphalique noire, parsemé de duvet jaunátre; abdomen brun avec des raies transversales jaundtres, et une ceinture blanche prés du milieu. Long. / 11 mill. 4 Le corselet est allongé à téte presque carrée, distincte- ment séparée par un profond sillon à travers toute la largeur du dos, parfaitement plan et horizontal en dessus; la partie thoracique plus longue que la téte, à dos un peu moins haut et doucement incliné en arrière; les côtés parallèles et presque perpendiculaires. Le carré oculaire régulier; les yeux antérieurs médians gros, plus avancés et plus abaissés que les latéraux, la distance entre ces derniers égale à celle des posterieurs; ceux de la seconde ligne juste au milieu entre les deux autres. Les mandibules courtes, verticales, à crochet court et courbé dans toute sa longueur. — 119 — L’abdomen plus de deux fois plus long que le corselet, un peu plus large, fusiforme, à extrémité arrondie, à pédoncule court et assez épais. Les filieres courtes. Les pattes longues et minces, dans l'ordre 4, 1, 3, 2, à différence trés petite entre les deux plus longues, garnies de poils courts, mais assez épais. Les pattes machoires longues, à tarses allongés, assez épais, arqués et garnis en dessous d'une épaisse brosse de poils assez longs. Coloration. Le corselet est brun à plaque céphalique noirá- tre et garnie de poils jaunätres, qui lui donnent une couleur grise jaunätre; au dos de la partie thoracique des poils pareils forment trois raies longitudinales, disposées en rayons. L’abdo- men est brun clair avec des poils jaunátres peu serrés, rangés en bandes. dont une sémilunaire se trouve au bord antérieur, un chevron sur la moitié de la longueur et trois raies trans- versales sur la partie postérieure, outre l'extrémité méme, qui en est couverte en entier; un duvet blanc forme encore une autre bande blanchátre qui passe par le milieu du chevron et dont les extrémités descendent sur les cótés et s'approchent sur le ventre sans se joindre cependant. Tout ce dessin n'est pas tout à fait distinct. Le fond des cótés est aussi brun; celui du ventre plus pále. Toutes les pattes sont d'un brun marron, à hanches jaunätres päles; les pattes de la deuxième paire sont plus páles que les autres, le dernier article de la pre- miére paire noirätre. Les pattes machoires brunes, à brosses noires. Les mandibules brunes. Les yeux antérieurs médians verts brillants, les autres noirs. Mile unique, de Uassa; femelle inconnue. 57. Janus Wankowiezii n. sp. Tab. ПТ, fig. 8. Corselet brun № plaque céphalique noire: abdomen brun lwi- . sant avec deux raies transversales blanches sur le tiers antérieur de la longueur. Long. 4 9,5 mill. — 120 — d Le corselet est allongé à tête carrée, distinetement sé- parée par une facette presque verticale, plane et horizontale au dos; la partie thoracique plus longue que le corselet, aussi large, mais plus basse; les cótés perpendiculaires et paralléles, lextrémité méme arrondie. Le sommet des yeux antérieurs en ligne droite, les médians un peu plus avancés, la distance entre les postérieurs égale à celle des antérieurs latéraux; ceux de la seconde ligne juste au milieu entre les deux autres. Les mandibules courtes et verticales. L'abdomen plus long et aussi large que le соседей, presque cylindrique, à dos un peu élevé, à extrémité amincie; dans le premier tiers de sa longueur étranglé par une légére impres- sion, sensible tout autour. Les filieres courtes. Les pattes allongées et grèles, dans l'ordre 4, 1, 3, 2; la différence entre les 4 et 1 petite, mais considérable entre ces deux et les deux autres paires; elles sont garnies de poils courts, mais assez abondants, surtout au dernier article des antérieurs. Les pattes machoires assez longues, à tarses comme dans Гезрёсе précédente. Coloration. Le corselet est brun foncé à plaque céphalique noire mate, parsemé de rares poils fauves; une touffe de poils blanchàtres au bord du front entre les yeux médians. Le dos de l'abdomen est brun foncé, luisant avec un faible reflet métal- lique, et deux raies transversales de duvet blanchätre, dont la premiere se trouve prés du bord antérieur et la seconde sur limpression; un duvet de la méme couleur assez abon- dant près de l'extrémité. Le ventre est brun roussätre. Les pattes sont brunes rougeátres, à hanches de la première, deuxième et quatriöme paires jaunátres beaucoup plus päles; les cuisses des deux premiéres paires sout aussi jaunátres, mais un peu plus foncées; le dernier article dans la premiere paire noir, Les pattes machoires brunes foncées à brosses noine. Les yeux jane, les antérieurs médians verts. Mile unique, de Saint Laurent de Maroni. — 121 — 58. Janus cayennensis m. Sp. Noir, avec une mince ceinture blanche sur l'étranglement post- céphalique et un faible reflet violacé sur le dos de l'abdomen; pattes ocreuses, à cuisses noires dans les deux paires postérieures. Long. 4 5 mill 4 Le corselet est allongé à tête presque carré, distincte- ment séparée de la partie thoracique par un étranglement assez profond, s'étendant en travers du dos et des cótés; la plaque céphalique est plane et peu inclinée en avant; la partie thora- cique d'égale longueur à celle de la téte, de méme largeur et considérablement plus basse; les cótés sont perpendiculaires et paralléles le long de la téte et de la moitié antérieure du tho- rax, qui est ensuite subitement arrondi. Le carré oculaire est régulier; le sommet des yeux antérieurs en ligne droite, les medians un peu plus avancés; la distance entre les postérieurs égale à celle des antérieurs latéraux; ceux de la seconde ligne également éloignés des deux autres, mais considérablement plus avancés sur le dos. Les mandibules sont courtes, verticales, à crochet court et courbé dans toute sa longueur. L'abdomen est aussi long que le corselet, un peu plus gros, pyriforme, arrondi à lextrémité; le pédoncule court, de la grosseur de la cuisse des pattes postérieurs. Les filieres courtes. Les pattes sont médiocres, gréles, dans l'ordre 4, 1, 3, 2; garnies de poils trés courts et peu nombreux et de quelques épines. Les pattes machoires médiocres, un peu plus épaisses que les pattes, à dernier article du mäle allongé, assez épais, peu arqué, à dos aplati; la brosse de la face inférieure peu fournie. | Coloration. Le corselet est noir mat, à fond de l’impres- sion postcéphalique garni de duvet blanc, qui forme une ligne mince de cette couleur, continue, à travers le dos et les côtés. L'abdomen est noir avec un faible reflet violacé et parsemé de rares poils blancs, qui sont un peu plus denses pour former une large raie arquée, qui s'étend sur le tiers antérieur du dos et descend en se courbant sur les côtés. Les pattes sont jaunes ocreuses päles, excepté les hanches et les cuisses de la troisieme paire, ainsi que les cuisses de la quatriéme qui sont noirätres; le milieu de la jambe des dernières est un peu rem- bruni. Les pattes machoires et les mandibules sont brunes; les. poils de la brosse noirs. Tous les yeux noirs. Mäle unique, de Cayenne. 59. Janus subtilis n. sp. Tête noire; thorax brun rougeätre foncé; abdomen noir lui- sant avec un faible reflet métallique; pattes antérieures jaunes páles, les autres noirdtres à larses jaunes. Long. Q 3 mill. Q Le corselet est allongé, à tête plus longue que large, brusquement séparée de la partie thoracique, surtout des côtés, où elle est bordée par des pentes presque verticales; la partie thoracique est moins large, un peu plus basse que la tête au milieu du dos, ensuite elle est fortement abaissee et atténuée; la plaque céphalique est légèrement voutée et inclinée en avant, son bord postérieur est un peu relevé, de manière que les yeux postérieurs sont fort proéminents. Le sommet des yeux antérieurs est en ligne droite, les médians un peu plus avan- cés; la distance entre les latéraux égale à celle des posté- rieurs; ceux de la seconde ligne un peu plus proches des an- térieurs. Les mandibules verticales et courtes. L'abdomen est un peu plus long que le corselet, il com- mence par un pédoncule mince assez long et lögerement arqué, ensuite il est brusquement renflé et élevé; cette derniere partie est partagée en deux portions par un fort étranglement au tiers antérieur de sa longueur, dont la première est bombée - et plus élevée, la postérieure plus large dans son milieu que le corselet et presque conique en arriere. — 123 — Les pattes sont courtes et greles, dans l'ordre 4, 3, 1, 2; celles de la première paire un peu plus robustes que les autres. ; Coloration. Le corselet est noir luisant dans sa partie cé- phalique et brun rougeátre foncé dans la thoracique; en bas de chaque cóté il y a un trait oblique assez large de duvet blanc, situé au fond de l’enfoncement entre la tête et le tho- rax. L'abdomen est noir avec un faible reflet métallique, parsemé de quelques rares poils blancs; sur les côtés il y a, au fond : de lenfoncement, un trait de duvet blanc, bien distinct. Les pattes antérieures et les pattes machoires sont jaunes ocreuses pàles, les autres noirátres à jambes et tarses jaunes. Tous les yeux jaunes clairs. Femelle unique, de Cayenne. 60. Janus atratus n. sp. Noir avec une ligne blanche derrière la téte et une large bande jaunátre au milieu de l'abdomen; pattes jaunes. páles, à cuisses et dos de la jambe bruns dans la troisième et quatrième paires. Long. c 4 mill. d Le corselet est allongé, la téte carrée, distinctement sé- parée de la partie thoracique, à dos plan et légèrement in- cliné en avant; la partie thoracique presque aussi longue que la tête, à dos moins élevé et doucement abaissé en arrière; les cötes de la téte perpendiculaires, ceux du thorax arrondis. Le bord supérieur des yeux antérieurs en ligne droite; les médians un peu plus avancés; la distance entre les postérieurs égale à celle des antérieurs latéraux, ceux de la seconde ligne juste au milieu entre les deux autres. Les mandibules courtes et verticales. ! L'abdomen de la longueur du corselet, un peu plus large, ovoide; les filières courtes. | | — 124 — Les pattes médiocres, greles, dans lordre 4, 1, 3, 2. ‚Les pattes machoires courtes, à tarses épais et peu allongés, aplatis au dos comme dans les autres espéces, hérissés de poils assez longs, plus abondants sur la face inférieure. Coloration. Le corselet est noir mat, ayec une mince ligne transversale au fond de l'impression postcéphalique. Le plastron - sternal jaune brunâtre. Le dos de labdomen est noir brunátre poli, avec un reflet métallique trés faible, traversé par le milieu d'une large raie jaunátre peu apparente et parsemé de rares poils blanchätres. Le ventre est noir avec quelques poils blancs. Toutes les pattes sont jaunes páles, excepté les cuisses, et le dos de la jambe, qui dans les deux paires postérieurs sont brunes; le dernier article daus la premiere paire est legere- ment rembruni. Les yeux médians de la premiere paire jaunes, les autres noirs. Deux máles, de Uassa; femelle inconnue. 61. Janus obscurus п. sp. Corselet brun rougeätre, à plaque céphalique noire; abdomen noirdtre, pattes brunes тоизз@ тез. Long. < 4,5 mill. 4 Le corselet est allongé à tete presque carrée, distincte- ment séparée de la partie thoracique, qui est un peu plus courte, considérablement plus basse et moins large; le dos de la téte est presque plan et horizontal, à cótés paralléles et perpendiculaires; en arriere elle est terminée par une face presque verticalement taillée, immédiatement derrière la ligne des yeux pos- terieurs; le thorax est légèrement vouté et aminci en arrière. Le sommet des yeux antérieurs en ligne droite, les médians un peu plus avancés; la distance entre les postérieurs égale à celle des antérieurs latéraux, ceux de la seconde ligne juste au milieu entre les deux autres et leur bord interne est presque en ligne droite avec celui des autres lignes. Les mandibules sont courtes, épaisses et peu proémiuentes obliquement. — 125 — L’abdomen est d'égale longueur avec le eorselet, un peu plus large que lui, elliptique, à pédoncule court et trés mince; les filieres courtes. Les pattes assez longues et trés minces, dans l'ordre 4, 1. 8, 2. Les pattes machoires longues, robustes, à tarses allongés, arqués et garnis en dessous d'une épaisse brosse de poils assez longs. Coloration. Le corselet est brun rougeätre à plaque cépha- lique noire, mat. L'abdomen est noirátre, parsemé de poils fauves peu nombreux et peu distincts. Toutes les pattes, pattes machoires et les mandibules sont brunes roussátres; les tarses des trois paires postérieures jaunätres päles; les brosses des pattes machoires noires. Tous les yeux noirátres. Mále unique, de Cayenne; femelle inconnue. 62. Janus myrmeciaeformis n. sp. Tab. IV fig. 9. Veux sur quatre rangs; corsele à deux, abdomen à un fort étranglement au milieu; couleur générale jaune ocreux, quatre taches noires sur la Фе, deux anneaux pâles sur l'abdomen. Long. < 7 mill. -4 Le corselet est fort mince et allongé, à tête un peu plus longue que large, distinctement séparée par un fort étran- glement à travers le dos et dans toute là hauteur des cótés; la partie thoracique considérablement plus longue que la téte, un peu moins large et composée de trois portions distinctes dont lantérieure représente une espèce de col peu serré, qui est suivi d'un noeud bombé, en arrière duquel se trouve un pédoncule assez long, plus mince que le col; la plaque cépha- lique est légérement voutée et inclinée en avant; les contours latéraux de la téte arqués; en arriere elle est terminée par une facette avec une pente douce. Les yeux sur quatre rangs, en carré un peu plus long que large; ceux de la premiére ligne *e -— nn énormes, occupant tout le devant du visage en hauteur et en largeur et se touchant; ceux de la seconde paire reculés sur le bord latéral du dos à une distance assez considérable des précédents, et dirigés en haut; les yeux de la troisième paire juste au milieu entre ceux de la deuxième et quatrième; le bord extérieur des yeux antérieurs en ligne droite et parallèle avec colui des autres paires. Les mandibules courtes, épaisses et verticales. | L'abdomen plus long et plus mince que le corselet, forte- ment étranglé au milieu, de maniere à former trois parties distinctes, dont l’antérieure est cylindrique presque horizontale, la seconde très mince et fortement recourbée et la postérieure elliptique de méme grosseur, mais plus longue que l'antérieure, c'est-à-dire que l'ensemble ressemble à un S faiblement recourbé et erossi aux deux extrémités. Les filières sont courtes. Les pattes sont gréles et de médiocre longueur, dans Por- dre 4, 3, 1, 2. Les pattes machoires courtes, plus épaisses que les pattes, à jambes courtes et plus épaisses que les cuisses. Le corps est entièrement nu, quelques poils seulement se trouvent aufour des yeux antérieurs, sur les tarses des pattes machoires et quelques autres presque imperceptibles sur les pattes. Coloration. La couleur générale est d'un jaune ocreux päle; deux grosses taches noires se trouvent de chaque cóté de la tête à la base des yeux, dont lantérieure s'étend entre ceux de la deuxième et troisième paires; deux larges anneaux plus clairs que la couleur générale se trouvent autour de l'abdomen, dont le premier est au milieu de la partie antérieure, le second sur l'étranglement. Dans l'individu de Saint Laurent de Maroni la partie postérieure de l'abdomen est grisätre, beaucoup plus foncée que le reste du corps. Les pattes sont de la couleur du corps, mais un peu plus pâles. Les yeux antérieurs sont jaune d'ambre, les autres noirátres. Deux máles, de Cayenne et de Saint Laurent de Maroni; femelle inconnue. — 127 — La disposition des yeux sur quatre rangs, l'extréme gros- seur de ceux de la première paire, la différence complète du tarse des pattes machoires, ainsi que la forme du corselet et de l'abdomen éloignent considérablement cette curieuse езрёсе des autres Salticus de la division Janus de Koch et seraient des raisons suffisantes pour constituer une loupe générique à part. Mais comme toutes les espéces du genre Janus sont insuffisamment connues, par des exemplaires peu nombreux, je préfère placer celle-ci provisoirement dans le méme groupe avec lequel elle a le plus d’affinités. 63. Janus Lucasii п. sp. Tab. III, fig. 10. Yeur sur quatre rangs; corselet à deux, abdomen à un étrauglement à sa base; couleur du corselet jaune roussátre; quatre taches noires sur la tete; abdomen grisätre. Long. Q 4 mill. о Le corselet est mince et allongé. à tête carrée, distincte- ment séparée de la partie thoracique par un fort étranglement, terminée en arrière par une pente inclinée, les côtés parallèles et perpendiculares; la partie thoracique, moins large mais plus longue que la tête, se compose d'un col fort étranglé, mais court, suivi d'un noeud globuleux, qui est terminé en arrière par un pédoncule court, plus mince que l'étranglement ante- rieur. Les veux sur quatre rangs, mais d'une manière un peu différente que ceux de Гезрёсе précédente: le carré oculaire est un peu plus long que large; les antérieurs gros, occupant toute la face de la pente verticale du visage et se touchant; la seconde paire est reculée sur le dos derriere les yeux de la première paire, mais ils sont un peu plus écartés entre eux que la distance entre le bord extérieur des premiers et diri- ges sur les côtés; les postérieurs sont plus gros, mais égale- ment éloienés entre eux que ces derniers, les yeux de la troi- sième paire juste au milieu entre ceux de la deuxième et quatrieme. Les mandibules courtes, épaisses et verticales. — 128 — L'abdomen de la longueur du corselet, plus gros, cominen- cant par un court pédoncule qui parait constituer un prolon- sement de celui de la partie thoracique; ensuite il grossit : subitement jusqu'à la moitié de sa longueur et s'amincit de nou- veau pour se terminer en pointe. Les pattes sont greles et peu longues, dans l'ordre 4, 3, 1, 2. Tout le corps est glabre, avec quelques poils épars, assez longs sur le dessus de la tete et la partie postérieure du dos de l'abdomen. Coloration. La couleur du corselet est jaune roussätre, deux taches noires sur chaque cóté de la téte, dont l'anté- rieure comprend la base des yeux de la seconde. et troisième paire. L'abdomen est d'un jaune grisátre. Les pattes sont jaunes páles; la cuisse et le radial dans les deux paires posté- rieures sont d'un gris brunätre, de maniére à former un large anneau clair sur la naissance de la jambe. Les yeux anté- rieurs jaunes, les autres noirs. Femelle unique, de Uassa. Cette araignée présente quelques analogies avec la précé- dente et surtout dans la disposition des yeux sur quatre rangs; je ne crois pas cependant qu'elle puisse étre la femelle -de la méme espéce, car les différences sont trés grandes et princi- palement dans la position et la direction des yeux de la se- conde paire. Quoique son corps est aussi divisé par des.étran- elements en parties distinctes, mais c'est d'une manière tout à fait différente, on ne peut pas donc supposer que la diffé- rence entre les deux sexes puisse être aussi grande. Genre Jelskia n. g. Yeux au nombre de huit, sur quatre rangs: la paire antérieure composée d'énormes yeux occupant toute la face verticale du vi- sage, qui sont tout prés l'un de lautre, mais sans se toucher, et — 129 — diriges en avant; la seconde de deux yeux de moitié plus pe- tits, situés au dessus des premiers, un peu reculés en arrière, et écartés entre eux, de maniére à former un carré presque régulier avec ceux du premier rang, dirigés aussi en avants un peu vers le haut; les yeux de la troisiéme paire petits, situés sur la face horizontale du dos, plus proches entre eux que tous les autres et dirigés en haut; ceux de la quatrième aussi gros que ceux de la seconde, rejetés sur le milieu du dos, un peu moins écartés entre eux que ces derniers, dirigés obliquement en arrière. Mandibules cylindriques, gréles, courtes et verticales, à crochet court et fortement arqué. | Corselet allongé, à téte distincte de la partie thoracique et plus élevée. Abdomen allongé, minee, cylindrique, à filieres courtes. Pattes trés longues, gréles et inégales, dans l'ordre 1, 4, 2, 3; celles de la premiere paire beaucoup plus longues que les autres, entre lesquelles la différence est petite. Pattes machoires longues et gréles, à cuisse aussi longue que le tarse, cylindrique et courbée; les deux articles de la jambe égaux, aussi minces que la cuisse et moins longs; l'ar- ие du tarse allongé, dépassant considérablement le digital, qui est globuleux, terminé par un crochet courbé et couvert en dessus par le tarse, ; : 63. Jelskia longipes п. sp. Tab. IV, fig. 11. Corselet ocreux, poli, à grandes taches noires à la base des yeux et à дите blanc sur la région interoculaire ; abdomen blanc jaunátre, termine de noir, une bande moirátre au milieu el deux raies longitudinales sur la moitié antérieure. Long. 4 4,5 mill, © 4,8 mill. d Le corselet est allongé, à téte un peu plus longue que large, 9 — 130 — coupée carrément en avant, plus élevée et distincte de la par- tie thoracique; le devant du visage est perpendiculaire, la plaque céphalique plane et horizontale, le front légérement incliné en avant, une impression assez forte entre les yeux de la troisième et quatrième ligne, un gros tubercule peu élevé et aplati àla base de ces derniers, une chute verticale égale à la hauteur des yeux en arrière de la tête; la partie thoracique de méme longueur que la téte, un peu plus élargie, à con- tours inférieurs arrondis, échancrée en arrière; la surface glabre. Le plastron sternal circulaire. Le carré oculaire plus long que large, et plus étroit en arrière. L’abdomen plus long que le corselet, de moitié plus mince, cylindrique, arrondi à l'extrémité, glabre. : Les pattes antérieures dépassant plus de deux fois la lon- gueur totale du corps; les autres plus longues que le corps; elles sont garnies de longs poils courts et peu distinctes, et. de longues épines, les plus nombreuses sur la face inférieure des jambes. x Coloration. Le corselet est jaune ocreux, poli; chaque «il des trois rangs postérieurs est situé sur une grosse tache noire, qui sont presque confondues entre elles; toute la région inter- oculaire est parsemée de poils blancs, qui entre les yeux an- térieurs et les postérieurs sont plus denses pour formée une large raie d'un blanc intense; le plastron sternal est glabre, plus clair que le dos. Le dos de l'abdomen est blanc jaunätre à extrémité noirátre; sur la moitié de la longueur se trouve une raie transversale élargie au milieu, de la couleur plus päle que celle de l'extrémité, et deux raies longitudinales brunátres le long des cótés de la moitié antérieure. Le ventre est de la méme couleur que le fond du dos, à extrémité noire, mais moins large que du cóté dorsal. Les pattes sont jaunes ocreuses, plus páles que le corselet, à extrémités un peu plus fon- cées. Les poils sont blancs, les épines noirätres. Les pattes machoires un peu plus claires que les pattes, à digital brun — 131 — rougeátre, garnies de poils blancs assez abondants sur les tarses. Les parties de la bouche jaunes, le crochet des mandibules lé- gerement rougeätre. Les yeux antérieurs jaunes, les autres noirátres. Q La femelle ne présente aucune différence ni dans les formes, ni dans sa coloration, excepté labdomen qui est presque aussi gros que le corselet. Trois máles et deux femelles, de Saint Laurent de Maroni. Le dessin brun de l'abdomen n'est pas complétement iden- tique dans tous les exemplaires. 64. Jelskia unicolor n. sp. Jaunätre pâle, unicolore, des taches noires à la base des yeux dorsauz, un duvet jaunätre sur la plaque céphalique. Long. < 5,6 mill. 4 $ Le corselet est plus court et plus large que dans l'espéce précédente, à téte plus courte, à cótés du thorax plus élargis et plus arrondis; le dos de la tête est de même élevé au dessus du dos de la partie thoracique, mais sa facette posté- rieure est plus doucement inclinée. La disposition des yeux est différente dans quelques détails; la région oculaire est plus courte; les yeux de la seconde pairé sont plus écartés entre eux, de manière à dépasser le bord extérieur de ceux de la premiére paire et plus proches de ces derniers; les yeux de la troisième paire sont à la méme distance entre eux que les posté- rieurs, qui;sont moins rejétés en arrière. L'abdomen est fusiforme, plus long que le corselet. Les pattes sont plus robustes et moins allongées, celles de devant n'atteignant pas le double de la longueur totale du corps; elles sont garnies d'épines plus longues et plus fortes. Coloration. La couleur générale est jaunátre päle; une tache noire à la base de chaque œil des trois paires postérieures * — 132 — comme dans Гезрёсе précédente; toute la plaque céphalique est couverte d’un duvet jaune sulphureux qui depasse sur les cötes la ligne laterale des yeux. Les poils des pattes sont blancs, les épines noirátres, les griffes noires. Les yeux anté- rieurs jaunes páles, les autres noirs. La femelle ne présente aucune différence. Mâle et femelle, de Saint Laurent de Maroni. L'organe copulateur du mäle n'est pas encore développé. ^ EXPLICATION DES PLANCHES. PL ILL Fig. 1. Rhanis Тези, mâle, trés grossi. Fig. 1a. Le méme vu de profil. Fig. lb. Plaque eéphalique pour montrer la position et la direction des yeux. Fig. 2. Attus longimanus, mäle, trés grossi. Fig. 2a. Yeux, pour montrer leur po- sition et la direction. Fig. 3. .Attus Wagae, mâle, trés grossi. Fig. За. Plaque céphalique, pour montrer la position et la direction des yeux. Fig. 4. Attus crassipes, mäle, grossi. Fig. 4a. Femelle grossie. Fig. 4 b. Plaque cépbalique du mäle, pour montrer la position et la direction des yeux. Fig. 6. Attus clavimanus, femelle, trés grossie. Fig. 6a. Corselet, pour montrer la position et la direction des yeux. Fig. 8. Janus Wankowiczii, mâle grossi. Fig. 8a. Le méme vu de profil. Fig. 8b. Téte pour montrer la position et la direction des yeux. Fig. 10. Janus Lucasu, femelle, trés grossie. Fig. 10 a. Corselet, peur montrer la position et la direction des yeux. PL'IV.; Fig. 5. Attus porcatus, mâle, grossi. Fig. 7. Janus longulus, mâle, trés grossi. Fig. Та. Le méme vu de profil avec sa patte machoire. Fig. 7b. Téte, pour montrer la position et la di- rection des yeux. Fig. 9. Janus myrmeciaeformis, mâle, trés grossi. Fig. 9 a. Le méme vu de profil. Fig. 9 b. Corselet, pour montrer la position et la direction des yeux. Fig. 11. Jelskia longipes, mäle, trés grossi. Fig. 11a. Le méme vu de profil. Fig. 11b. Corselet pour montrer la direction et la position des yeux, ainsi que l'élévation de la plaque céphalique. Prémices d'une faune entomologique de la vallée de Zaravschan, dans lAsie centrale. Par , 8. Solsky. Mr. Fedtchenko, chargé, en 1868, par la Société Im- périale des amateurs des sciences naturelles, d'Anthropologie et d'Etnographie à Moscou, d'une exploration scientifique de la vallée de Zaravschan, dans l'Asie centrale, étant revenu passer lhiver de 1869/70 dans son pays, a fait une visite à St.-Pé- tersbourg et y a apporté une partie des insectes recueillis pen- dant son premier voyage. Il a bien voulu me montrer ce qu’il avait avec lui en fait de richesses entomologiques et me confia tous les Staphylins ainsi que quelques représentants des autres familles de Coléoptères, qui avaient le plus particulièrement attiré mon attention, pour en faire la description. Ce sont ces premiers fruits d'un grand voyage, destiné à découvrir à la science l'aspect de pays qui lui sont restés jusqu'à présent presque totalement inconnus, qui font le sujet de l'article actuel, que j’espere pouvoir faire suivre bientót par d'autres, à mesure que les matériaux seront mis à ma disposition. L’impression générale que m'a produite la vue des collec- tions que Mr. Fedtchenko avait avec lui est telle, que la vallée de Zaravschan appartient encore, du moins par sa faune entomologique, à la zone méditerranéenne et précisement à — 134 — la partie asiatique de cette zone. Elle tient dans cette région de l'Asie à peu prés la méme place que les vallées du cou- rant méridional de l'Amour, du Soungari et de l'Oussouri oc- cupent dans le nord-est de l'Asie; c'est à dire qu'elle se trouve déjà sur la limite de la zone. Le type de la faune méditerranéenne asiatique y est déjà quelque peu altéré par la présence de formes qui font pressentir la proximité de la zone tropicale. Un grand copride, rappelant par ses formes les grosses especes de cette tribu, qui habitent les Indes orientales, un grand cérambycides, revétu d'une pubesence soyeuse, chatoyante, comme certaines espèces de la Chine bo- réale et de la Malaisie, un charencon, représentant du genre Alcides, répandu dans les parties les plus chaudes de l'Asie, dans l'Australie et dans l'Àfrique orientale, peuvent être sig- nalés pour le moment comme les avant-coureurs de la faune équatoriale dans cette contrée. Mais le type tropicale se fait ce- pendant beaucoup moins sentir dans ce pays que dans la ré- gion des affluents méridionaux de l'Amour, car on n’y trouve encore à ce qu'il parait aucune forme du type essentiellement tropicale, comme les Glycyphana fulvistemma, Popilia indigo- nacea, Сирез clathratus, Dacne Moravitzi, dans la région du nord-est. - Le copride est le Copris tmolus Fisch., espéce anciennement connue mais jusqu'à présent d'une extrême rareté dans les collections. | Ce grand et beau coléoptére a été d'abord décrit et figure par M. Fischer sous le nom de Afeuchus tmolus '), mais auteur s'étant aussitôt aperçu qu'il ne pouvait appartenir à !) Lettre à Pander 1821, p. 11. — Entomgr. 4.1. Russ. I, p. 141. TD. XIII, L1 d2 - — 135 — ce genre, ni méme à cette tribu, s'est empressé de réparer l'erreur en lui donnant une place: dans le genre Copris, par un corrigenda annexé à la fin du méme volume, qui a ré- vélé en méme temps que la prétendue femelle de cette espéce (fig. 2 de l'Entomogr.) n'était qu'une femelle du Heliocopris bucephalus, des Indes. Monsieur Motschoulsky a fait mention de cette espèce, en la qualifiant d'énigmatique, dans le Bull. d. Mosc. 1845. Dans le Catg. Gemminger et Harold IV, p. 1012, elle se trouve rangée parmi les Heliocopris. C'est là toute la littérature qui concerne cet intéressant coléoptére; les auteurs modernes n'ont rien ajouté à la de- scription de l'Entomographie de la Russie. E/inspection des individus, qui ont été mis'à ma disposition, m'a amené à conclure que cet insecte ne peut pas rester dans les genres Heliocopris ou Copris pas plus quil n'a le droit de figurer dans celui d'A£euchus. C’est bien un véritable copride, mais d'un type particulier, qui a tous les titres pour for- mer un genre à part. Les quatre jambes postérieures dilatées vers l'extrémité et anguleuses et les tarses larges, diminuant graduellement de largeur de la base au sommet, le placent dans la sous-tribu des vrais coprides Lacord., quoique la faible dilatation des jambes, surtout des postérieures, qui sont surmontées, sur laréte supérieure d'une créte de longs poils raides, serrés, ainsi que la forme du corps peu convexe, avec les élytres re- lativement plus volumineuses en comparaison du corselet, lui prétent une certaine ressemblance avec les Ateuchus. Le dernier article des palpes labiaux bien distinct le ra- méne sous la rubrique I de cette sous-tribu; les hanches an- térieures courtes, saillantes, obconiques le rangent dans la sec- tion aa et enfin les palpes labiaux dilatés lui fixent définiti- vement la place dans le II groupe, celui des vrais coprides. Par le premier article de la massue antennaire n'emboitant — 136 — pas les suivants il appartient & la I subdivision de ce groupe et par les palpes labiaux dilatés à la section aa de cette sub- division, Son métasternum en forme de parallelograme l’amène enfin dans le genre Copris Geoffr. Lac.; mais ici il faut s'arréter, car aucune des subdivisions qu'on a tenté d'introduire dans ce genre ne convient à l’insecte en question. Le corselet rebordé à la base du Copris T'molus, ses élytres ornées chacune de 7 stries crénelées, les jambes postérieures denticulées sur leur tranche externe, mais sans caréne comme chez les Copris, Cantharsius et Heliocopris le rapprochent du genre Pinotus Er., tandis que les deux carènes latérales assez complétes, que l'on trouve sur les cótés des élytres, rapellent les Heliocopris. * Le rebord postérieur du corselet qui se prolonge en forme de carene sur sa surface à une petite distance de la tranche latérale et parallélement à celle-ci. la conformation des jambes postérieures, qui sont assez minces et arquées et méme cour- bées, ainsi que la créte de poils qui surmonte leur aréte su- périeure sont les traits les plus caractéristiques pour le nou- veau genre que je propose d'établir pour cet insecte, en lui donnant le nom de Homalocopris, à cause du peu d'épaisseur de son corps en comparaison avec les autres coprides et de ses nombreuses affinités avec les езрёсез du genre Copris. liomalocopris gen. nov. Menton oblong, trés faiblement échancré. Les deux pre- miers articles des palpes labiaux dilatés. Le chaperon grand, sémicirculaire, avec la troncature postérieure du canthus oculaire rectiligne. non oblique; échancré et brièvement bilobé en avant, Front armé d’un tubercule bifide; yeux divi- ——— —— a — sés à moitié, leur portion supérieure assez grande. Antennes de 9 articles, le premier grand; la massue oblongue ovalaire, les deux premiers articles concaves. Pronotum assez faiblement convexe, avec une courte carène transversale sur le devant, au dessus de la téte, rebordé à la base; ce rebord, avant d'at- teindre les angles postérieurs se dirige sur le disque et par- eourt en ligne presque droite, en forme d'une carene, paralle- lement à la tranche latérale du corselet jusqu'au tiers antérieur de sa longueur et rejoint ici en tournant en dehors cette tranche. Les élytres sont en carré oblong, convexes, grandes en comparaison avec la partie antérieure du corps, chacune avec 7 stries crénelées et deux carénes latérales assez com- plétes, la 7ème strie contigue à la carène latérale. Pattes mé- diocres; jambes antérieures fortement tridentées, avec des tarses, les intermédiaires assez courtes, médiocrement élargies vers le sommet, obliquement tronquées et armées de deux éperons de différente longueur, les postérieures suballongées, arquées ou méme courbées, obliquement tronquées à l’extré- mité et armées d'un long et fort éperon; leur tranche supé- rieure est surmontée d'une créte formée de poils raides, forts, d’egale longueur, serrés, qui commence vers le deuxième quart par des poils moins longs et moins serrés et se continue jus- qu'à lextrémité; les articles des tarses graduellement plus courts et plus étroits, les crochets petits. Pygidium en triangle curvilinéaire, infléchi. Mésosternum trés court, avec le sillon qui le sépare du métasternum légérement arqué, subanguleux; métasternum en parallélogramme, plan, longitudinalement impres- sionné au milieu sur la moitié postérieure, avec une large et profonde impression transversale au devant des hanches posté- rieures. Cuisses et trochanters postérieurs ornés d'excroissances de formes variables. | Différences sexuelles encore inconnues, — 133 — llomalocopris Tmolus Fisch. W. Tab. V, fig. 11). Piceo-niger, mitidus, elytris nigro-piceis, capile thoraceque lateribus, pedibusque rufo-pieeo ciliatis. pectoris lateribus piceo-rufo hirsutis. Clypeo magno, subsemieirculari, apice medio emarginato, bilobo, fronte acute bituberculata. Thorace antice abrupte declivi, medio anterius transversim subcarinato, granulalo, angulis ante- rioribus acutis, prominulis. Elytris laevibus, subtiliter crenulato- striatis. Long. 40—52 mlm. ?) Ateuchus tmolus Fisch. W. Lettr. à Pander 1821, p. 11. — Entomogr. d. 1, Russie I p. 141, Tab. 3, fig. 1. Copris tmolus Fisch. W. Entomogr. d. 1. Russie I, p. 141. Corrig. et addenda. | Heliocopris Tmolus Fisch. Gemming. Hrld. Catg. ТУ, 1012. . En carré un peu allonge, faiblement arrondi sur les cótés, peu convexe et peu épais, d'un noir de poix luisant, avec les élytres plus claires, tirant plus ou moins sur le marron. Le chaperon en triangle curvilinéaire, subsémicirculaire, légèrement ondulé sur les côtés, profondément échancré en avant, avec un lobe court, arrondi de chaque côté de l'échancrure; les angles latéraux un peu saillants, arrondis au sommet, la tranche an- téoculaire presque tout à fait transversale, le bord antérieur légèrement relevé, principalement celui des lobes; le front avec un tubercule plus ou moins élevé se terminant en deux pointes courtes, coniques, pointues (distance des sommets pointus l'un de lautre circa 2 mlm.); on pourrait aussi dire que le front est armé de deux tubercules juxtaposés et soudés à la bases; 1) Explication des figures: Pl. V, f. 1a antenne; 1b mandibule; 1c palpe labial; 14 maxille et palpe maxillaire; le cuisse postérieure; 1f tibia postérieur avec la créte de poils, vu de profil. ?) Dimensions: long. génér. 40—52; larg. aux époul 24—28 mlm.; long. d. élytres 24—29; corselet 12—15; tête 10—11; larg. d. cette dernières 16—18!/s mlm. — dip .— pa la surface de la tête et du chaperon est parsemée de petit tubercules peu élevés et peu serrés se dirigeant un peu d'avant en arrière, en forme de rape, et confluents au moyen de fines rides transversales; le vertex au-delà du tubercule simplement rugueux; le bord postérieur du chaperon ainsi que les angles postérieurs et une petite étendu du bord latéral garnis d’une frange de poils roux brunâtres, peu serrés. Les antennes avec le premier article allongé, le deuxième petit subglobuleux, 3 et 4 oblongs, coniques, à peu près égaux, 5 et 6 courts, trans- versaux; la massue pubescente, grise. Le corselet est court et large, presque deux fois moins long que large, à peu près de la largeur des élytres, offrant le maximum d’ampleur sur le tiers antérieur de sa longueur, rétréci à partir de là en ligne légèrement arrondie vers la base, sinué avant les angles posté- rieurs qui sont très ouverts, plus brusquement rétréci et ar- rondi vers le devant, plus profondement et plus brièvement sinué avant les angles antérieurs qui font saillie en dehors en forme de petite dent aigue; la tranche latérale double depuis l'angle postérieur jusqu'au tiers antérieur et garnie sur toute sa longueur ainsi que la partie libre du bord antérieur, d'une frange de poils roux bruns, assez serrés et assez longs; le bord antérieur plus large que le chaperon, coupé droit de chaque côté de la tête, découpé au milieu et paraissant bisinué en cet endroit quand il est vu d’en haut; le bord pos- térieur coupé obliquement en ligne presque droite de chaque côté, formant ainsi un angle saillants très ouvert et très .ob- tus; la carène latérale ondulée, vers son extrémité on aperçoit en dedans, près d'elle, une impression irrégulière assez pro- fonde et une autre, plus large et plus faible, à la même hau- teur en dedans de celle-ci, encore plus vers le milieu du disque; la surface est convexe avec une impression transversale assez profonde au milieu près de la base; la partie antérieure au dessus de la tête brusquement déclive en pente verticale for- e a A Lee mant au sommet une espece de bourelet transversal, obtus, peu allongé et limité en arriere par une impression transversale; ce bourelet est plus ou moins saillant et forme quelquefois un angle proéminant assez bien accusé; le milieu du dos est longitudinalement impressionné et sillonné, ce sillon, qui s'efface à une grande distance avant la base, se transforme en avant, vers la dépression qui précède le bourelet antérieur, en une fine caréne pour la plupart bien distincte qui s'etteint au pied du bourelet, pour reparaitre encore sous la forme d'un fin sil- lon plus on moins distinct depuis son sommet présque jusqu'au bord antérieur; la surface est trés finement chagrinée, ce qui ne l’empêche pas d’être luisante, et parsemée sur le disque de très petits points distants et obsolètes qui se transforment vers le devant et les côtés en petits tubercules rapeux, assez serrés, un peu transversaux et obsolètement réunis par de très fines rides transversales; ces tubercules sont plus fins et plus serrés et presque transformés en rugosités parsemées de points sur le bourelet antérieur; ils disparaissent totalement vers les angles antérieurs, la partie explané du corselet qui précède ces angles est lisse. Ecusson nulle. Les élytres sont grandes, en carré un peu allongé, largement arrondies ensemble à l'extrémité, triangulaire- ment échancrées à la base, convexes, faiblement arrondies sur les côtés avec une légère sinuosité derrière les épaules; les angles huméraux quoique avancés sont obtus; la surface est lisse, très luisante, avec 7 stries assez fines et finement créne- lées sur chaque élytre; de chaque côté un peu après l’angle huméral se trouve un petit pinceau d’assez longs poils roux bruns, hérissés. Pygidium, lisse, obsolétement pointillé, longitu- dinalement caréné. Le dessous lisse, luisant, les côtés du médi- pectus et du postpectus hérissés de poils roux assez longs et assez serrés; les pattes avec des poils dispersés d’un roux bru- nâtre. La conformation de ces organes présente des différences notables. Chez les plus grands individus, qui paraissent avoir acquis le maximum du développement, les cuisses intermédiaires — 141 — ont en dessous une large et profonde excavation, qui en occupe presque toute la seconde moitié et dont le bord interne, assez tranchant, forme au milieu une saillie en forme de dent; leur tranche postérieure a une assez forte échancrure à une petite distance du trochanter; celui-ci avec une dent obtuse; la tranche antérieure des cuisses de cette paire est frangée de poils assez longs, médiocrement serrés. Les cuisses postérieures sont large- ment excavées sur leur milieu avec une saillie en forme de dent sur le bord interne de cette excavation et une excrois- sance de forme variable sur le milieu de la tranche postérieure; leur tranche antérieure est garnie d'une frange de poils, plus fournie que celle des cuisses de la deuxième paire. L’excrois- sance se présente tantót sous la forme d'une dent pointue ou de courte épine, tantöt. en forme de lame; au pied de cette dent ou lame et à cóté d'elle se trouve quelquefois sur »la cuisse une autre dent plus petite; le bout de la lame est tron- qué, d'autres fois il est échancré et la lame se termine alors par deux pointes, enfin il se forme avant l'extrémité, sur sa tranche interne, encore une pointe auxillaire de sorte qu'elle devient tridentée; à mesure qu'elle s'aggrandit et se développe elle se courbe aussi plus ou moins en dedans. Les trochanters de la derniére paire sont armés sur le milieu de leur tranche postérieure d'une dent plus ou moins pointue qui est précédé, du cóté de la jointure avec la hanche, par un petit bouquet de longs poils hérissés. Les tibias chez ces grands individus paraissent un peu plus allongés et distinctement courbé au mi- lieu. Chez les individus plus petits toutes ces distinctions s’effacent de plus en plus et enfin le plus petit de ceux que je possède n'offre plus aucun ornement ni cavité sur les cuisses intermédiaires et quelques traces seulement des uns et des autres sur les cuisses postérieures; les cuisses apparaissent plus minces, nullement renflées au milieu; les tibias de la dernière paire sont régulièrement arqués, sans trace de coude; l'arme- ment de la téte est aussi un peu moins développé. — 142 — C'est à cela que se bornent les differences des cinq indi- vidus de cette espéce, que j'ai étudiés et dont quatre pro- viennent du voyage de Mr. Fedtschenko et le cinquième, le plus petits, me fut envoyé de Taschkent par feu le colonel Nikolayeff. Rien ne révèle dans ces individus des caractères sexuels bien tranchants comme nous en trouvons dans certaines divisions de coprides. Le plus petit de ces individus serait-il une femelle ou bien aussi un mále, mais moins développé, comme on en trouve par exemple dans le genre Onthophagus, la ques- tion reste pour le moment encore toujours indécise à défaut d'un plus grand nombre d'individus et surtout d'individus con- servés dans de l'aleohol, qui faute de caractères extérieures permetteraient de discerner les sexes au moyen d'un examen des organes intérieurs. * Samarkand, Taschkent. Cetonia marginicollis Ball. Tab. V fig. 2. Oblongo subquadrata, postice angustata, nitida, laete viridh- metallica, albo variegata. Clypeo quadrato, apice emarginato; thorace disperse punctato lateribus albomarginatis; elytris juxta suturam, postice elevatam, mpressis, lunulatim | punctatis, in impressione striatis, pygidioque | albomaculatis; angulo suturali producto, acuto. Abdomine subtus laevissimo lateribus, pectore pedibusque albo maculatis et albo pubescentibus. Long. 18'/3—20 mim. 1). 4 Statura graciliore, magis elongata, abdomine segmentis utrinque latius albo maculatis. Bull. Mosc. 1870, II, p. 346. De la taile de C. angustata, mais par la forme du corps !) Dimensions du d': Long. du bord antér. d. corsel. au bout des élytr. 181/2—20, corsel. long. 61/2 —7, larg. à la base 9—10, élytres long. 13—14, larg. aux épaules 11—12; tête et chaperon long. 31/a—4, larg. entre les yeux 213 mlm. - — 143 — se rapprochant plutôt de C. metallica. D'un beau vert metal- lique, clair, luisant. La téte et le chaperon profondément, assez »densement, irrégulierement ponctués avec un espace longitudi- nal au milieu plus lisse et légérement convexe; le chaperon carré à angles antérieurs arrondis, le bord retroussé, échancré au milieu. Les antennes d'un noir bronzé, leur premier article vert. Le corselet en triangle curvilinéaire réguliérement rétréci vers la téte à partir des angles postérieurs, qui sont largement arrondis; les cótés faiblement arqués, sinués avant la base, re- bordés sur toute leur longueur; la base relativement plus arron- die que les cótés, trisinuée; les sinus latéraux faibles, le scu- tellaire assez profonds; peu convexe sur le dos et parsemé de petits points peu profonds et trés dispersés sur le disque, plus eros et plus serrés et méme confluent par ci par là en forme de courts et profonds sillons sur les cótés; de chaque cóté, en dedans du rebord latéral, se trouve une étroite ligne de squa- ` mosité blanche. L'écusson et lisse avec des points seulement sur un étroit espace à la base, qui est recouverte d'une frange de poils blanes comme sortant de dessous le corselet, ainsi que la base des élytres et des épipleures métathoraciques. Les ély- tres avec les épaules assez saillantes, légèrement atténuées à partir de ce point vers l'extrémité (chez le mâle plus que chez la femelle), assez profondément sinuées derrière l'épaule, faible- ment arrondies sur les cótés, avec les angles postérieurs large- ment arrondis, peu prononcés. Elles sont faiblement convexes, avec une impression auxillaire oblique, assez large, mais peu profonde en dedans du calus huméral, assez profondément impressionnées dans leur partie postérieure prés de la suture; cette dépression limitée en dehors par une espèce de côte large mais faiblement accusée, partant du calus postérieur, qui est assez saillaut, et antérieurement par une impression transver- sale distincte; la suture fortement élevée dans sa partie posté- rieure, l'angle sutural pointu, médiocrement saillant. L'espace autour de l'écusson est parsemé de point trés fins et trés rares, — 144 — plus ou moins allignés; vers le dehors on apercoit des lunules profondes assez serrées, arrangées d'abord en série irrégulières, disposées sans ordre le long du bord latéral et sur l'extré-. mite; dans la dépression juxtasuturale se trouvent trois stries doubles, dont la plus extérieure est incompléte en dehors, et entre ces stries des rangés de lunules en fer à cheval. La sur- face est variolée d’assez nombreuses taches transversales de squamosité blanche, disposées comme chez C. floricola Hrbst, mais moins diffuses: deux lunules ou bandes transversales prés de la suture, l’une dans l'impression qui limite en avant la dépression juxtasuturale, l'autre au tiers postérieur de la lon- gueur, d'autres taches plus ou moins nombreuses et plus ou moins irrégulières sur l'épaule, en dedans de celle-ci, le long du bord latéral et avant l'extrémité. Le pygidium en triangle curvilineaire bordé d'une frange de poils blanchätres, finement réticulé-chagriné, avec une grande tache blanche partant de la base, mais n'atteignant pas l'extrémité de chaque cóté de la ligne médiane et une petite en dehors contre le bord latéral. Le corselet en dessous longitudinalement rugueux, plus ou moins . acheté de blanc et semé de poils blanes, assez longs, mais peu serrés. Le médipectus ruguleux, avec les épiméres mésothora- ciques rugueux en dessous, dispersement ponctués sur la partie supérieure, plus ou moins enduits de squamosité blanche et pubescents. Les cótés du métasternum creusés transversalement de larges et profonds sillons, plus ou moins confluents, et cou- verts de taches squamuleuses blanches plus ou moins étendues, revétus de poils de méme couleur assez longs, mais pas trés serrés, subdéprimés; le milieu lisse avec un profond sillon lon- gitudinal entre les hanches intermédiaires et postérieures; ce sillon bleu foncé dans le fond. Les hanches postérieures rugueuses, pubescentes et couvertes de squamosité blanche sur presque toute leur surface. Les épimères métathoraciques rugueux en dessous plus parcimonieusement pubescents et squamuleux en dessus, sans taches blanches, ponctués et pubescents seulement — 145 — à la base, lisses sur le reste de la longueur. L'abdomen lisse, trés luisant, ponctué et pubescent sur les cótés, sur un étroit espace, orné de taches de squamosité blanche disposées ainsi quil suit: chez les máles, les quatre premiers arceaux portent chacun une tache transversale, courte, appliquée contre le bord postérieur, dans l'angle latéro-postérieur méme, les 2—-5 ar- ceaux une bande basilaire, large, qui n'atteint ni le milieu du ventre ni le bord latéral; chez les femelles on n'apercoit que les taches extérieures qui sont plus petites; chez ces dernieres on ne trouve en général en dessous que trés peu de taches blanches. Les pattes sont fortement, peu densement, rapeuse- ment ponctuées, avec des rugosités obliques sur les fémurs, chaque point des tibias donnant naissance à un court poil blanc, les cuisses plus longuement et plus abondamment pubescentes, toutes les cuisses et les quatre tibias postérieurs portant en dessous une longue frange de poils blancs; les ongles noirs. Les genoux avec un point blanc sur l'articulation, les cuisses avec une tache oblongue de méme couleur avant l'extrémité. Pendjankent, défilé de Yori; Mai. Ce manuscrit a déjà été sous presse quand j'ai recu les n" 3 et 4 du Bulletin d. 1. Soc. Imp d. nat. d. Mosc. 1870, dans lesquels Mr. Ballion !) a publié des diagnoses d'une cen- taine Фезрёсез supposées nouvelles, qu'il a recu du Tourkestan et des confins de la Sibérie orientale. Dans ce nombre j'ai trouvé aussi une diagnose de C. marginicolhs, qui malgré ses termes assez généraux et vagues se rapporte évidemment à mon — ———— !) En parlant des cétoines décrites dans cet article, j'attirerai l'attention de mes collégues sur la C. magnifica Ball, de Vladivostok, qui selon moi est une éspèce anciennement connue, décrite et méme un peu répandue dans les collections sous le nom de Glycyphana viridiopaca Motsch. et appartenant en effet à ce genre et non à celui de Сеюта, tel qu'on le comprend aujourd'hui. J'ai reçu cette espéce de MM. Maacket Gruenwald, jen ai vu beaucoup d'exemplaires et toujours d'une teinte rouge cuivreuse, tandis que Mr. Motschoulsky l'a dé- crite d'aprés un exemplaire de petite taille et de couleur verte, comme on en trouve rarement. 10 — ade 2 espéce. Je me suis done empressé de substitué le nom donné par Mr. Ballion à celui qué j'avais préparé moi-même, afin d'éviter de suite une confusion. Outre la C. marguacollis Ball., j'ai trouvé dans la récolte de Mr. Fedtschenko encore deux autres cétoines que je n'ai pas reconnu dans l’article de Mr. Ballion. Ce sont: 1. Une variété de C. afflicta G. et P., se rapprochant par ses formes de la variété connue sous le nom de C. osmanlıs, mais d'un beau bleu d'indigo, un peu plus clair et plus lui- sant, quelquefois avec un reflét violet, sur le corselet, plus intense et presque entièrement terne sur les élytres, qui sont cependant dépourvues, ainsi que le devant du corps, de l'enduit velouté, propre aux exemplaires typiques de C. afflicta, et de taches blanches; chez un exemplaire seulement on apercoit un tout petit point blanc à l'endroit de l'impression juxtasuturale anté- rieure, qui elle-móme n'existe pas, et des traces d'un autre, sur le bord latéral, un peu plus en avant que le précédent. Malgré ces différences de couleur et de qualité de la sur- face supérieure, qui prétent à l'insecte un aspect particulier, je n'ai pu trouver aucun caractére qui permette de considérer cette cétoine comme appartenant à une espèce distincte. Cette variété a été recueillie prés de Samarkand et dans le défilé de Djisman, en Avril et en Mai. | 2. Trois exemplaires d’une cétoine qui ne se laissent ran- ger dans aucune des espèces connues de ces localités ou des contrées environnantes, mais qui ne constituent pas non plus une espèce distincte. Ils offrent même de si grandes différences entre eux qu'on pourrait être tenté de les séparer les uns des autres. Deux d'entre eux, les plus gros, de 18 à 19 mlm. de lon- gueur, depuis le sommet du corselet jusqu'à l'extrémité des élytres, sont courts, obèses et convexes comme la (Се. Zoubkof fa, d'un cuivreux rougeàtre foncé, faiblement luisant en dessus, d'un vert foncé luisant en dessous; le troisième, le plus petit c», — de tous, mesurant à peine 15 mlm., est relativement plus al- longé, un peu moins convexe, plus luisant et entièrement d'un vert foncé en dessous comme en dessus, se rapprochant le plus par sa forme et sa sculpture de C. trojana ©. et P. (sibirica Gebl). La sculpture de tous les trois est pareile à celle de cette dernière espèce, mais le corselet est plus court, plus tri- angulaire ou sémicirculaire, et les taches blanches des élytres, qui sont, il est vrai, un peu effacées chez tous les exemplaires que jai eu sous les yeux, ne forment pas de bordure continue comme chez C. trojana, mais des bandes et des taches irrégu- lieres transversales, dont l'une surtout est bien accentuée et caractérise le dessin; elle est rapprochée du bord latéral, à peu prés au tiers postérieur de la longueur des élytres et a la forme d'un accent circonflexe, avec le sommet de l'angle dirigé en avant. Malgré tout ceci je considère ces individus, qui pourraient cependant se rapporter à la C. conspersa Ball. (Bull. M. 1870, n° 3 et 4) coiame des variétés de C. sibirica Gebl. Ces trois exemplaires ont été pris, en Avril et en Mai, prés de Samarkand et dans le défilé de Djisman. Curculionides. Alcides Chaudoiri (Chevr.) Guér. M. Tab. V, fig. 3. Ovatus, convexus, rufo-brunneus, nitidus, rostro, elytris pe- dibusque rufo-ferrugineis. Thorace tuberculato lateribus late, notula antica et altera postica dorso linea angusta plus minusve conjunctis, albo squamosis. Elytris punctato-sulcatis, interstitio ter- #0 ab apice usque ad medium, sexto a callo postico paulo ultra medium et basi summa, octavo spatio brew in medio albo squa- * \ ERE. M mosis. Subtus undique dense albo squamosus, pedibus squamulis dispersis irroratis. Long. moins le rostre 5—6 mim. !). Guérin Méneville Icones insector. Text. 154. ! Ovalaire, un peu atténué en arrière, très convexe, d’un rouge brun médiocrement luisant, le rostre, les élytres et les pattes d'un roux ferrugineux. La tête ronde avec les yeux ovalaires, plats, et sans autre impression qu’une très petite et assez faible fossette sur le front, entre les yeux; assez grossiere- ment, densement, ruguleusement ponctuée, chaque point donnant naissance à une très petite squamuie piliforme, déprimée, d'un blanc jaunátre. Rostre cylindrique, trés faiblement courbé, ponc- tué et parsemé de squamules blanches dispersées, comme la tete, iongitudinalement ruguleux. Antennes insérées vers le milieu de la longueur du rostre, un peu plus prés de l'extrémité que de la base, le scape plus court que le funicule, n'atteignant pas les yeux; funicule de 6 articles, le premier plus long que 2, renfié, le deuxième conique, 3—5 égaux, presque plus larges que longs, faiblement coniques, 6 plus long et plus large; mas- sue distinctement articulée, oblongue, acuminée, pubescente. Le corselet transversal, beaucoup plus large que long, beaucoup plus large à la base qu'en avant, convexe, se rétrécissant gra- duellement depuis la base, d'abord assez faiblement, mais à par- tir du milieu beaucoup plus brusquement, légérement étranglé avant le bord antérieur; les cótés sont arrondis, le bord an- térieur formant un large mais faible lobe derrière les yeux; la base trés profondément un peu anguleusement bisinuée, le lobe médian acuminé, s'avancant au delà des angles latéraux, qui font saillie en arriére; la surface est finement ruguleuse, par- faitement terne, parsemée au milieu du dos, sauf un étroit espace médian, d'assez 9TOS tubercules, assez serrés, plats, lisses, luisants, de forme irrégulière. Il est couvert en dessous et .sur - !) Dimensions: long. rostre 2—21/1, élytres, sur le 4-éme inter 4—5 mim.; larg. aux épaules 3—31/4. — 149 — les cótés largement de squamules allongées, déprimées, trés ser- rées d'un blanc un peu jaunätre; au milieu du dos se trouve une étroite ligne longitudinale plus ou moins marquée, de squa- mules semblables, n'atteignant pas le bord antérieur et s'élar- gissant à la base en une tache carrée qui occupe tout l'angle médian du corselet; de trés petites squamules blanches sont aussi dispersées entre les tubercules. Ecusson petit, arrondi, convexe, lisse, de la couleur du corselet. Les élytres s'élar- gissent d'abord obliquement en partant de la base du corse- let jusqu'à lépaule, mais à partir de ce point qui forme un angle obtus, arrondi, mais assez proéminant en dehors, elles se rétrécissent légérement en ligne presque droite, faiblement sinueuse derrière l'épaule, vers l'extrémité qui est arrondie; elles sont d'un roux ferrugineux, couleur d'acajou, luisantes, profondément ponctuées striées, avec les intervalles des stries convexes, ruguleux, chacun portant une série irrégulière de points assez fins, écartés. Le 7-ème intervalle se réunit avant lextrémité avec le neuvieme et se prolonge vers l'angle sutu- ral pour déboucher dans le deuxiéme; le premier se réunit au dixième; près de la base, immédiatement derrière l'écusson, se trouve une impression transversale distincte; le troisieme inter- valle depuis son extrémité postérieure jusqu'à la moitié de la longueur, le sixième, qui n'est pas plus long que le huitième, depuis son bout postérieur jusqu'au tiers antérieur et sur une petite étendue à la base, le huitième au milieu de la longueur des élytres, sur une étendue à peu prés triple de sa largeur, sont couverts d'une couche serrée de squamules blanches jau- nàtres comme celles du corselet. Tout le dessous densement squamuleux, avec une bande longitudinale de chaque cóté du ventre moins densement squamuleuse. Les pieds sont longs, ro- bustes, les antérieurs allongés, assez fortement, mais peu dense- ment ponctués et parsemés de petites squamules rares, les cuisses renflées en massue avec une forte dent un peu au delà du milieu et un assez profond sinus en dehors de cette dent; tous — 150 — les tibias avec une forte dent au milieu, courbés en dedans et fortement mucronés au bout. Cette espéce a été prise à Yarbasch, sur l'Akh-Daria, au commencement de Ма. | Longicornes. Pachydissus Sartus n. sp. Tab. V, fig. 4. Elongatus, parallelus, subcylindricus, parum nitidus, nigro- fuscus, pube brevi cinerea. sericeus; thorace inermi, plicato, dorso longitudinaliter biimpresso, medio tenue subcanaliculato ; elytris apice truncatis subbispinosis, subtiliter disperse punctatis, pube densiore fuliginosa cinereo maculatim micante indutis. Long. 43 mim. '). Ao Allongé, paralléle, subcylindrique, d'un noir (ou brun foncé) fuligineux, médiocrement luisant, revétu d'une courte pubescence cendrée, soyeuse, luisante, subrelevée. Tête sillonnée entre les yeux et les tubercules antenniferes qui sont déprimés, faisant saillie en arriere en forme de lobes arrondis; front vertical, muni dune plaque transversalement ovale, trés distincte, limitée surtout sur les côtés d'un sillon profond et située un peu en avant des antennes; le reste de la suríace irrégulière- ment rugueuse. Les joues presque aussi longues que chez le Сегитбух cerdo L. (heros Scop); les mandibules longitudi- nalement rugueuses et pubescentes, moins le tiers apical qui est glabre et luisant, noires, mödiocres, verticales, faiblement carénées en dessus. Les yeux fortement granuleux, leur lobe inférieur ne dépassant pas en avant les tubercules antenniféres, l'intervalle qui les sépare en dessus de 11/2 mlm. Antennes du !) Dimensions: long. les élytres 26, le corselet 8; larg. aux épaules 11, corse- let 9, téte 7 mlm. - — 151 — mâle très-finement pubescentes, beaucoup plus longues que le corps à article premier médiocre, en cóne un peu arqué (long. 41/, mlm.) deuxième très court (1 mlm.), troisième un peu plus long que le premier (5 mim.) et égal au cinquième, qui est seulement notablement plus mince, le quatrième plus court que les deux voisins, de la longueur du premier, le sixieme de Sl/ mlm., 7—10 égaux de 9 mlm., le dernier plus de deux fois plus long que le précédent (21 mlm.); articles 3—5 plus épais que 6, noueux au bout ainsi que 6 et 7. Le corselet inerme, un peu plus large que long, avec le bord postérieur bisinué, l'antérieur s'avancant un peu en angle au milieu; avec un sillon transversal et un étranglement avant la base et le sommet, plisse transversalement sur les étranglements antérieur et postérieur, tortueusement plisse sur le reste de la surface, un peu déprimé sur le dos, subanguleusement. arrondi sur les cótés au milieu de la longueur, avec une fime ligne enfoncée longitudinale. peu apparente, au milieu entre les deux impres- sions transversales, et une impression longitudinale arquée en dehors plus large et bien distincte de chaque cóté du sillon médian (la plus grande distance entre ces sillons latéraux, se trouvant prés de la base, est de 2?/, mlm.). Ecusson en tri- angle curvilinéaire, presque sémicirculaire. Elytres assez courtes, ne couvrant pas tout à fait l'abdomen, carrément coupées à la base, avec les épaules saillantes, faiblement convexes, avec une impression courte, mais profonde de chaque cóté à la base, en dedans du calus, tronquées un peu obliquement vers la suture et faiblement bidentées à l'extrémité, parallèles, méme subcom- primées latéralement au milieu de la longueur; leur surface présente des traces à peine distinctes de trois nervures, dont là médiane commencant un peu en dedans du calus huméral et plus distincte et se laisse poursuivre jusque prés de l'extré- mité; elle et parsemée de points fins, écartés, disparaissant sur la moitié postérieure et recouverte d'une pubescence serrée, tomenteuse, d'un cendré fuligineux, chatoyante en taches cen- — 152 — drées blanchätres, irrégulières et changeantes selon la direction dans laquelle tombe la lumiére. Pattes longues, comprimees; cuisses linéaires, les postérieures un peu plus courtes que les élytres, avec une brosse de duvet court, serré, d'un roux ferru- gineux sur le milieu de laréte antérieure de ces organes, occu- pant à peu prés le tiers médian de la longueur; les tarses postérieurs à premier article presque. aussi long que deux et trois ensemble; les tibias vers l'extrémité, sur la partie infé- rieure, et les tarses sur les bords couverts d'une pubescence ferrugineuse serrée. Saillie mésosternale large, échancrée au bout, saillie prosternale coupée verticalement en arrière. Seulement des <<, trouvés à Samarkand dans du bois de peuplier, dans les ateliers. Cette espèce ressemble par sa coloration et sa sculpture au P. holosericeus Fabr. de l'Archipel Indien et de la Chine, mais elle est plus grande et les proportions des parties du corps sont différentes. Les élytres sont beaucoup plus grandes, plus larges et surtout plus longues en comparaison avec la partie antérieure du corps; le corselet est plus allongé, plus atténué en avant, plus anguleux sur les côtés; la tête beau- coup plus petite, moins large que le corselet. Les premiers articles des antennes sont moins noueux et moins épais en comparaison avec les autres, que chez l'espéce indienne. Staphylinides '). Falagrıa thoracica Grav. et gratilla Er. Djisak -— Jan- мег; Samarkand — Mars. ) Plusieures espèces de cette famille, qui ont été recueillies par Mr. Fed- tschenko durant sa premiere excursion dans la vallée de Zaravschan, ne sont pas rentrées dans cette énumération à cause de leur état de conservation, qui rend leur étude impossible. Suivant l’ancienne méthode, heureusement plus et plus abandonnée aujourd’hui, Mr. Fedtschenko a piqué toute sa récolte, sans en excepter les plus petites espèces comme Falagria gratilla, des petits Stenus et autres. Il n'est resté de la sorte d'un assez grand nombre qu'une moitié du corps sur les épingles, plusieures autres quoiqu’entieres, mais attachées sur le / — 153 — Aleochara crassiuscula Sahlb. Samarkand — Mars. А. spissicornis Er. Samarkand — Avril. Myrmedonia | drusilloides n. sp. Alata. angustata, subtilis- sime punctulata, nitida, rufo-picea, capite elytrorumque disco _ postico infuscatis, abdomine laevigato apicem. versus leviter dila- tuto, nigro, basi piceo; thorace convexo, dorso late profunde longitudinaliter excavato; antennis validiusculis rufotestaceis, ni- fidis; pedibus fusco-testaceis. Long. 3!/, mlm. Cette espèce rappelle par son facies la Myrmedonia cana- . liculaía, ainsi que par sa coloration, mais elle est plus petite, luisante et ailée. Elle est linéaire, allongée, un peu élargie vers l'extrémité postérieure du corps, légérement convexe en dessous, finement pubescente. Téte dégagée du corselet, con- vexe, avec les côtés presque parallèls derrière les yeux, qui sont assez saillants, les angles postérieurs trés arrondis, la base coupée carrément, notablement plus étroite et triangulairement rétrécie en avant des yeux, de couleur de poix noirätre avec la bouche et les palpes roussátres: lisse, quelquefois, à ce qu'il parait chez les femelles, avec une trés petite fossette sur l'oc- ciput et une large mais faible impression au milieu du front. L'avant dernier article des palpes rembruni. Antennes allongées dépassant la base du corselet, fortes. grossissant graduellement vers le bout, article 3 un peu plus long que 2, 4— 10 sub- cylindriques, les premiers d'entre eux moins que les derniers, presque d'égale longueur, mais grossissant graduellement, les cinq avant derniers presque égaux, plus larges que longs, le dernier de moitié plus long que le précédent, graduellement milieu d'une trés longue épingle sont inaccessibles à la vue sans être enlevées, ce qui ne peut se faire sans les anéantir surement. ' Afin d'éviter de pareilles pertes de matiéres précieuses pour la science, nous - пе saurions assez recommander à nos collégues de se servir pour les petites especes le moins possible d'épingles, qui outre le désavantage de détériorer la petite béte, si non de la perdre entiérement, offrent encore celui de prendre plus de place dans les malles du voyageur et de rendre les collections plus fragiles. | Ue г — 154 — acuminé en courbe légére vers l'extrémité; d'un testacé rous- sátre avec le premier article quelquefois un peu rembruni en dessus, luisantes. Corselet à peine plus long que la téte et un peu plus large qu'elle, presque aussi large que long, faible- ment arrondi à la base qui est finement rebordée, le bord an- terieur droit; sensiblement atténué d'avant en arrière, les côtés subsinués ce qui fait paraitre les angles antérieurs un peu saillants en dehors, tous les angles arrondis; il est convexe, luisant, presque lisse, c'est-à-dire parsemé de trés petits points disperses; avec une large et profonde excavation longitudinale, n'atteignant pas le bord antérieur. L'écusson petit, triangulaire, de la couleur du corselet. Les élytres plus larges que le cor- selet, plus courtes que lui, moins longues que larges ensemble, done transversales, leurs cótés et leurs extrémités de chacune faiblement arqués; elles sont un peu convexes, légérement dé- primées autour de l'écusson et le long de la suture, avec une trés petite impression en forme de fossette à la base en de- dans de l'épaule, luisantes, de la couleur dü corselet, enfumées sur la moitié postérieure du disque, trés finement pointillées, les points dispersés. L'abdomen brun, passant au noir sur la seconde moitié, plus ou moins élargi vers l'extrémité, un peu convexe en dessous, trés luisant, lisse, trés finement parcimo- nieusement pubescent, hérissé d'assez longs poils noirätres sur les cótés et principalement en dessous et vers l'extrémité. Pattes longues, grèles, d’un testacé brunâtre, ainsi que la poitrine et le prosternum. Samarkand — Mars. | Tachyusa cavicollis п. sp. Depressa, parallela, nigra, nitida, lenuissime puberula, antennis apicem versus incrassatis , ferrugi- neis, apice summo infuscatis, elytris obscure fusco-testaceis, minus dense subtiliter punctatis, abdomine laevigato, pedibus. subelonga- #5 palpisque fusco-ferrugineis; thorace profunde, late excavato. Long. 3 mlm. í Trés ressemblante à l’espece précédente et facile à confondre 4-9 — 155 — avec elle; à peu prés de la méme taille, mais toujours plus parallèle, plus déprimée, plus ponctuée et noire. La tête sub- transversale, parallele derriere les yeux, avec les angles posté- rieurs trés arrondis et la base coupée carrément, rétrécie au devant des yeux, qui sont assez saillants, lisse, trés luisante; la bouche brune, les palpes d'un ferrugineux brunátre. Les antennes peu fortes et assez longues, dépassant presque le bord postérieur des élytres, graduellement plus épaisses vers l'extrémité, à ar- ticle 1 allongé, 3 plus long que 2 et un peu plus gros, tous les deux coniques, les suivants faiblement coniques, grossis- sants peu vers l'extrémité, les premiers d'entre eux presque aussi larges que longs, les derniers un peu plus larges que longs, le onzième moins long que les deux précé- dents réunis, acuminé; elles sont ferrugineuses, trés finement pubescentes, ternes, avec les deux ou trois derniers articles plus ou moins enfumés. Le corselet presque carré, à peine plus large que long, à peine rétréci vers la base, à cótés droits, à angles trés arrondis; un peu plus large que la téte, convexe, luisant, finement peu densement rapeusement ponctué, avec une large et profonde impression longitudinale, qui n'atteint pas le bord antérieur. Ecusson lisse, noir. Les élytres beauceup plus larges que le corselet, plus larges que longues ensemble, carré- ment coupées à la base, les côtés droit, le bord postérieur de chacune légérement arrondi; elles sont planes, luisantes, d'un testacé brunätre assez foncé, finement, un peu rapeusement ponctuées, mais les points sont assez peu serrés. L'abdomen un peu plus étroit que les élytres, parallèle, lisse en dessus comme en dessous, trés luisant. Les pattes médiocrement allon- gées, d'un ferrugineux brunátre, les coxes noirátres. Samarkand — Février, Mars. Homalota labilis Er. Samarkand — Février. Tachmus rufilarsis Hochh. Samarkand — Février. Tachyporus chrysomelinus L. Samarkand — Février; Ou- louss — Mai. 7. hypnorum F. Samarkand — Février, Avril; — 156 — Ourgout — Mai; Taschkent — Décembre. T. armeniacus Klti, Samarkand — Février, avec la variété à bande transversale noire sur le milieu des élytres. | Boletobius pullus n. sp. Niger, nitidus, ore, thorace, scutello, pedibus elytrisque testaceis, his macula ante apicem margineque laterali fuscis, sutura pone scutellum infuscata; antenmis vali- diusculis rufo-testaceis ; abdomine piceo, segmentis late rufo-testaceo marginatis, apice dilutiore testaceo; elytris seriebus punctis paucis subtilissimis. Long. 21 mlm. Cette espèce ressemble extrêmement au В. pygmaeus, seule- ment elle est moins allongée et s'en distingue surtout par ses antennes plus courtes et plus fortes, à articles transversaux. Noir, luisant, la ‚bouche, le corselet, l'écusson. les élytres et les pattes testacés. Les antennes courtes, dépassant à peine le bord postérieur du corselet, assez fortes, testacées roussátres plus päles vers la base, avec un anneau noirätre sur le milieu du dernier article qui est obtusement ovalaire et plus court que les deux précédents réunis; article 3 plus court et plus mince que 2, oblonguement conique, les trois suivants coniques, à peu prés aussi longs que larges, devenant graduellement plus larges; les quatre avant derniers transversaux, presque égaux. Le corselet assez court, transversal, rétréci en avant avec les cótés faiblement arrondis; un peu enfumé prés de la base. Les élytres presque deux fois aussi longues que le cor- selet avec la série dorsale de 5 à 6 points excessivement fins, à peine distincts, avec une grande tache noirätre avant l'extré- mité, rapprochée du bord externe, qui est lui méme noirátre sur les deux tiers postérieurs; la suture derrière l'écusson est également un peu enfumée. Les segments abdominaux large- ment bordés de testacé roussätre, l'anus plus pâle; l'abdomen est lisse, longuement pubescent: Samarkand — Mars. Heterothops melanocerus n. sp. Niger, nitidus, antenms cou- coloribus, capite minuto, ovato, elytris thorace longioribus, nigro- — 157 — püceis apice rufescentibus, abdomine segmentis ventralibus apice anoque sublus piceis; pedibus fuscis. Long. 45 mlm. De la taille du H. binotatus Er. et du H. niger Kraatz, ressemblant à ce dernier par ses antennes entièrement noires, allongées et ses pattes brunes; plus grand que le H. brunni- pennis Kraatz et voisin aussi et peut être même identique avec le Н. flavolimbatus M otsch., en admettant que ce dernier fût décrit d'après un individu qui n'était pas tout à fait mûre. Plus grand et plus large que le Н. praevius, surtout moins atténué postérieurement. Noir, luisant; téte ovale, assez sensi- blement aplatie, lisse, très luisante, avec trois assez gros points derrière chaque oeil et deux sur le bord interne de chacun. Mandibules brunes ainsi que les palpes. Antennes assez longues, noires, articles 3 à peine un peu plus long et un peu plus mince que 2, les suivants d’égale grosseur, mais diminuant graduellement de longueur, tous plus longs que larges, le der- nier ovoide. Le corselet transversal, beaucoup plus large que la tête à la base, atténué en avant, largement arrondi à la base, faiblement sur les côtés, qui sont même presque droits, lisse, très luisant, avec deux gros points profonds dans chaque série dorsale, dont l’un sur le bord antérieur, l’autre sur le disque en avant du milieu; on voit en outre quelques points sur les bords du corselet, deux assez grands de chaque côté sur le bord antérieur, un sur le bord latéral en avant du mi- lieu et deux trés petits au milieu du bord postérieur. Ecusson assez grand, finement pointillé, pubescent. Elytres plus longues que le corselet, prises ensemble un peu plus longues que larges, d'un noir brunätre, luisantes, testacées brunätres vers l'extré- mité, finement assez densement pointillées, assez abondamment pubescentes. Abdomen faiblement atténué en arriere, noir, assez luisant, densement finement pointillé et densement longuement pubescent en dessus, avec les segments ventraux bordés de brun et l'extrémité ferrugineuse en dessous, où il est aussi moins — 158 — densement pointillö, moins pubescent et plus luisant. Les pattes brunes, foncées. Samarkand — Février. Creophilus mazillosus Г. Un seul exemplaire, qui a l'abdo- men en dessous entierement couvert de pubescence blanche jus- qu'au bout, seulement avec une petite tache noire au milieu de l'avant dernier segment, A part ceci aucune autre diffé- rence. | Samarkand — Avril. Leistotrophus sibiricus Gebl. Cette espèce. décrite par Mr. Gebler de Barnaoul, parait étre trés commune dans les envi- rons de Samarkand. Il n'y a à ajouter à la description (Erichs. Gen. Sp. Staph. p. 363) que la caractéristique du mäle: ^ Segmento penultimo ventrali apice emarginato. Samarkand — Février, Mars. Осуриз fuscoaeneus n. sp. Niger, parum, nitidus, capite pro- thoraceque obscure aeneis mitidis, subtiliter sat dense punctatis, spatio medio angusto laevigato; elytris thorace subaequalibus, abdomineque creberrime subtiliter. punctatis brunneo pubescentibus; libus, tarsis antennisque rufo- piceis, his apicem versus paulo dilutioribus, abdomine segmentis punctis nonnullis majoribus, transversim positis, impressis. Long. 16!/» mlm. , hessemblant au picipennis F., mais plus foncé et sans bandes sur l'abdomen. Voisin du obscuroaeneus Fairm., dont il diffère par son écusson qui n'est pas d'un noir velouté, mais pointillé et pubescent comme les élytres. Tout linsecte est noir, la tête et le corselet d'un bronzé obscur, les antennes, les tibias et les tarses d'un rouge de poix, les antennes et les tarses vers l'extrémité plus clairs. La tete est presque plus large que le corselet, ovale subquadrangu- laire, un peu plus longue que large, légérement arrondie sur les cótés, se rétrécissant un peu vers le devant à partir des angles postérieurs qui sont très arrondis; luisante, assez dense- он ment et assez fortement ponctuée, principalement sur les côtés oü les points sont beaucoup plus profonds et serrés, sur le milieu les points sont assez dispersés; le front est traversé au milieu par un espace lisse, étroit, subélevé, peu distinct en avant, qui traverse toute la longueur de la téte depuis le ver- tex presque jusqu'au bord antérieur de l'épistome; les points qui couvrent la téte sont entremélés d'autres plus petits; de plus on apercoit de chaque cóté quelques gros points ainsi disposés: un sur le cóté derrier loeil presque à égale distance de celui-ci et du bord postérieur de la tête, un autre sur le vertex non loin du bord postérieur de la téte à peu prés sur la ligne du bord interne de l'oeil un troisième sur le mi- lieu de ce bord, un quatrième un peu avant l'angle antérieur de lépistome; tous ces points portent de longs cils noirs. Les antennes de longueur ordinaire, comme chez O. picipennis Е. et fuscatus Grav., d'un rouge de poix plus clair vers l'extrémité; articles 2 et 3 plus longs que les autres, coniques, le dernier d'un tiers à peu prés plus long que le précédent. Le corselet est presque aussi large que long (long. 3, larg. 23/4 mlm.) avec les côtés droits, parallèles, les angles antérieurs arrondis, les postérieurs largement arrondis en un arc avec la base, luisant, transversalement convexe, parsemé de points médiocrement fins et médiocrement serrés, un peu plus fins et moins profonds que ceux du milieu de la tête, avec des points plus fins entre- mélés dans les intervalles; au milieu un étroit espace lisse traversant toute sa longueur, un peu élevé surtout vers la base du corselet: le bord latéral, quand on le regarde de côté, est sinué avant les angles postérieurs. Ecusson finement pointillé, pubescent comme les élytres. Celles-ci de la longueur et presque de la largeur du corselet, un peu élargies postérieure- ment; obliquement coupées vers la suture à l'extrémité, très densement, finement ruguleusement -ponctuées et assez densement couvertes d'une courte pubescence brune, qui leur prête une teinte brunätre; ternes. Abdomen un peu élargi au milieu, très — 160 — \ finement et trés densement pointille et revêtu d'une pubescence brunâtre encore plus fine que celle des élytres; les segments antérieurs sont un peu déprimés transversalement près de la base; 6 points assez gros, disposés transversalement, par trois de chaque côté, se voient sur le dos des 6-ème et 5-ème seg- ments, les deux du milieu seules se distinguent sur les seg- ments antérieurs. Le dessous de l'abdomen un peu moins fine- ment et moins densement pointillé, moins pubescent, par là plus luisant. Les tibias et les tarses d'un rouge de poix, ces derniers un peu plus clairs. Samarkand — Février, Mars. Philonthus atratus Grav. Kara-Tubé — Mai. Ph. scuta- fus Erichs. Djisak — Janvier; Samarkand — Mars. La va- riété bimaculatus Er. du Ph. varians Gyll. Samarkand — Fé- vrier, Mars. Ph. ebeninus Grav., seulement deux grands indi- vidus sur huit petits et un exemplaire de la variété dimi- diatus Nordm.; tous de Samarkand — Février, Mars. PA. bipustulatus Pz., nombreux, Samarkand — Février, Mars. PA. scybalarius Nordm. avec les hanches et les cuisses postérieures foncées, Samarkand — Mars. Ph. discoideus Grav. Samar- kand — Mars. Philonthus formosus Motsch. Linearis, subparallelus, parum ntidus, thorace, scutello elytrisque laete testaceo rufis, capite elongato ovato abdomineque nigris, pectore piceo ; autenuis vali- diusculis apicem versus sensim sat fortiter incrassahs, mgris, articulis tribus basalibus, mandibulis, palyis ex parte pedibusque cum coxis testaceıs, tibiis larsisque infuscatis. Thorace oblongo, . subparallelo , seriebus | dorsalibus | subtiliter: 6-punctatis; | elytris thorace latioribus subtiliter crebre ruguloso punctulatis. Long. 5l/2 mlm. Les antennes, qui n'ont pas encore été décrites, parceque l'exemplaire envoyé à Hochhuth par Motschoulsky wen avait pas, sont fortes, de la longueur de la téte avec le cor- selet, art. 3 plus long que 2, 4 de moitié plus court, les ERDE STE TEE ET — 161 — suivants graduellement plus courts et plus gros, les premiers d'entre eux un peu plus longs que larges, les derniers à реше plus longs que larges, le onzième un peu plus long que le précédent, tronqué à l'extrémité, acuminé en bas; elles sont noires avec les trois premiers articles testacés. Les mandibules et les palpes, sauf leurs extrémités, d'un roux testacé. Tous les angles du corselet arrondis, sa surface trés finement, transver- salement, onduleusement striée; ces stries visibles seulement avec un trés fort grossissement. 4 Les tarses antérieurs médiocrement dilatés; le dernier segment abdominal échancré au milieu, avec le bord de l'échan- crure déprimé. Djisak — Janvier, Samarkand — Février. Philonthus procerulus Grav. Samarkand — Avril. Lathrobium concolore Motsch. Un seul exemplaire par- faitement conforme à la description de Mr. Hochhuth (Bull. M. 1862 II, p. 73) et offrant absolument les mêmes diffé- rences que cite cet auteur du Zathrobium pallidum Nordm., pour lequel on le prend aisement à la première vue; seulement ` sa téte et son abdomen sont d'un noir de poix. Samarkand — Mars. Dolicaon pullus n. sp. Depressus, migro-piceus, mitidus, tho- race pectoreque subtus dilutioribus; ore, antennis, pedibus, ely- iris anoque rufoferrugineis. Cape majusculo, thorace postice leviter angustato paulo latiore; elytris thorace dimidio breviori- bus, subtiliter, minus crebre punctatis. Long. 4!/» mlm. Cette espèce parait être voisine du D. venustus Baudi (Alcun. Sp. nuov. di Staph. p. 22. — Ann. d. Fr. 1864, p. 645) et devoir se placer immédiatement après celui-ci et avant le D. Truguii Saulcy (Ann. d. Fr. 1864, р. 645). Lineaire, déprimé, d’un noir de poix luisant, le dessous du corselet et la poitrine rougeâtres. La tête médiocre, car- rée, un peu plus large que le bord antérieur du corselet, par. 11 — 162 — semée de points fins, dispersés, un peu allignes sur les cötes de l'épistome, un espace lisse au milieu sur toute la longueur, une petite fossette arrondie, profonde, de chaque côté pres du - bord antérieur de l’épistome, au dessus de l'insertion de l'an- tenne. La bouche, les palpes et les antennes rousses; celles-ci graduellement un peu grossies vers l'extrémité, à peu prés de la longueur de la téte et du corselet, art. 3 plus long que 2, les suivants gradueilement plus courts, les trois avant derniers subglobuleux presque pas plus longs que larges. Le corselet à peu prés de la longueur de la téte, mais plus étroit qu'elle en avant, atténué vers la base, avec les cótés presque droits, subsinués, tous les angles arrondis; il est parsemé de points fins, peu profonds et assez clairsemés, avec un étroit espace entièrement lisse au milieu. La tête et le corselet sont trés luisants Ecusson lisse, noirätre. Les élytres sont dépri- mées, de la largeur du corselet à la base, mais plus courtes que celui-ci, égales à peu prés aux deux tiers de sa longueur, plus fortement, mais peu densement ponctuées, trés finement, parcimonieusement pubescentes, rousses, à peine enfumées dans la région scutellaire, obliquement coupées vers la suture à lextrémité. L'abdomen trés finement chagriné, pour cela faible- ment luisant, trés finement, peu densement pointillé, trés fine- ment pubescent, hérissé de cils noirs surtout à l'extrémité; la dernière moitié de l'avant dernier segment et tout le dernier roux. Pattes avec les coxes d'un roux ferrugineux. Samarkand — Février. Cryptobium fracticorne Payk. varietas Jacquelim Boield. Teharyk-Koul — Mai. ) i Stilicus capitalis Gemm. Hrld. (bimaculatus Motsch.). Samarkand — Février. Sunius fasciatus Hochh. Taschkent — Decembre, Samar- kaud — Février. 5. neglectus Maerk. Samarkand — Mars, Avril. Scopaeus Етсйзот Klti, Samarkand — Février. ^ —— —— m RUE. es Paederus cephalotes Motsch. Samarkand — Mars. P. ri- parius Er. Samarkand — Février. P. longipennis Er. Samar- kand — Février, Mars. — Paederus albipilis n. sp. Cyaneo-uiger, thorace rufo utrinque subtiliter minus dense punctato, antennis, palpis pedibusque nigris; elytris sat crebre rüuguloso-punctatis abdomineque subtiliter con- fertim punctato densius griseo pubescentibus. Long. 7 ша. Un peu plus petit et en general plus mince que le gemel- latus Kraatz, d'un noir bleuätre plombé, avec les élytres d'une teinte un peu plus franchement bleue. Antennes et palpes en- tièrement noirs. Facile à distinguer par la longue et abon- dante pubescence grise qui revet le corps principalement les élytres, sur lesquelles cette pubescence est notablement plus longue et plus abondante que chez les espéces d'europe, au point que les élytres paraissent grises, quand on les regarde de côté. Antennes allongées et gréles comme chez le P. rufi- collis. La téte est couverte d'une ponctuation fine, serrée, éparse sur le milieu du front. Le corselet, qui est de la forme ovoide, convexe de celui de P. gemellus, est aussi couvert d'une ponc- tuation plus abondante et plus distincte que chez les езрёсез d’enrope. La ponctuation de labdomen est comme chez P. ge- m^ílus, celle des élytres un peu plus forte, plus profonde, plus distincte parmi les rugosités. Samarkand — Mars. Stenus guittula Müll. Avec un reflét cuivreux un peu plus - franc, les collosites du dos du corselet plus obsolètes, le cor- selet lui méme moins élargi en avant. Samarkand — Mars. Stenus aereus n. sp. Niger, witidus, supra aeneus subtiliter albido-pubescens, dense profundeque rUgOSÖ-; punctatus; antennis medio piceis, palpis basi testaceis; fronte profunde excavala, medio haud carinata; abdomine matis tarsis simplicibus. Long. 4-5 mlm. Cette espece apartient à la га des Stenus à tarses simples, avec l’abdomen rebordé, les élytres immaculées, les * - — 164 — pattes noires. File ressemble par son facies général, sa couleur cuivreuse et son front profondément déprimé aux mâles du St. biguttatus L. D'un noir luisant en dessous, d'un cuivreux foncé, brillant en dessus, parsemé de trés petits poils blanes peu serrós, qui avec les rugosités le font apparaitre, principalement sur les élytres, comme parsemé d'une poussière argentée. La tête comme chez St biguttatus, avec les yeux, beaucoup plus large que le corselet, trés densement, assez fortement, rugueusement pouctuée, le front entre les yeux trés profondément déprimé, sans trace de carène ou d'élévation au fond de la dépression; lépistome densement couvert de poils blancs allongés. Palpes maxillaires avec le premier article et la moitié basilaire du - deuxième d'un jaune pâle. Antennes noires, couleur de poix au milieu, plus longues et plus grèles que chez le 5. bigut- latus, avec la massue plus allongée et mieux accusée. article trois plus long que les deux premiers réunis et plus du dou- ble plus long que 4, art. 8 en cóne renversé un peu plus long que large au sommet et plus large que le précédent, 9 et 10 notablement plus gros que 8, plus longs que larges, subparalléls, le dernier un peu plus court que le précédent, oval, brievement acuminé au bout. Corselet plus long que large. cylindrique, faiblement élargi au milieu de sa longueur, trés faiblement transversalement déprimé en avant de la base et avant le bord antérieur, sculpté comme la tête, avec un court et assez profond sillon au milieu du dos, un peu plus rappro- -ché de la base que de l'extrémité. Elvtres beaucoup plus larges que le corselet et dépassant méme un peu la largeur de la tete avec les yeux, un peu plus longues que le corselet, trans- versales, légèrement arrondies sur les côtés postérieurement, un peu obliquement coupées vers la suture à l’extrémité, con- vexes, faiblement toruleuses de chaque côté en avant près de la suture, qui est un peu déprimée sur sa partie antérieure; leur sculpture est notablement plus forte que celle du corselet == Il — et de la tete et rapeuse, les points et les rugosités étant im- primés obliquement d’arriere en avant. L'abdomen est plus étroit que les élytres, graduellement atténué vers l'extrémité, couvert d'une pubescence blanche plus longue et plus abondante que le devant du corps et d'une ponctuation assez fine et ser- rée sur le premier segment, mais graduellement plus fine et plus ‘dispersée vers l'extrémité. L’abdomen en dessous luisant, finement, peu densement ponctué, les cótés de la poitrine forte- ment et densement ponctués. Les pattes un peu plus grèles que chez S/. biguttatus, les tarses et l'extrémité des tibias brunätres. Chez le mâle le cinquième segment ventral est légèrement déprimé au milieu du bord postérieur et subsinué, le sixième — avec une profonde excavation triangulaire lisse dans le fond, avec les bords latéraux tranchants et faisant saillie en arriére en forme de dent; son bord postérieur est un peu sinué au milieu; le septième — longitudinalement impressionné au mi- lieu, le sillon peu profond; le bord postérieur du segment est échancré. Samarkand — Février, Mars; Sanguy-Djouman — Mai. Bledius tricolor Hrbst. Yarbasch — Mai. Platysthethus cornutus Grav. Samarkand — Mai. Oxytelus piceus L. Samarkand — Mars. Zonoptilus pennifer Motsch. Cette partie de l'Asie cen- trale parait étre la véritable patrie de cette espece, qui est . représentée dans la collection de Mr. Fedtschenko par un grand nombre d'individus. Samarkand — Février, Mars. — 166 — Remarques synonymiques. Par 8. Solsky. Le genre Othrsmopteryx de la famille des Colydiides, avec une espèce O. carinatus, décrit et figuré par J. Sahlberg dans la on- zieme livraison de Notiser ur Sállskapets pro fauna et flora fennica 1571. р. 441, tab. I, f. 8 et 9, sont identiques avec le genre Lado et son unique espèce Lado Jelskii, décrits par Wanko- wicz, dans les Annales de la Société Entomologique de France 1867, p. 249. Ces deux derniers noms comme les plus an- ciens doivent prévaloir, quoique Mr. Wankowicz n'ait donné ni caractéristique compléte du genre ni figure de l'espéce. Antidipnis maculatus Ksw. décrit et figuré dans Berl, Ent, Zeitschr. 1867 p. 387. Tab. V, fig. 7 est identique avec le Ebaeus trimaculatus Gebl. placé dans le Catalogue Gem- minger et Harold dans le genre Ефаеиз. La comparaison des deux descriptions ne laisse aucun doute à ce sujet et si lexamen des exemplaires typiques des deux auteurs vient con- firmer cette supposition c'est le nom de l'entomologiste sibé- rien qui devra prendre la place de celui du savant allemand, qui est plus moderne. Alors il faudra retirer dans le cata- logue Gemminger et Harold, p. 1699, du genre Æbaeus le E. trimaculatus Gebl. et le placer dans celui de Antidip- nis p. 1700, en lui joignant comme synonyme le nom de A, maculatus Ksw, — 167 — Ueber den Albinismus bei den Kellerasseln (Porcellio scaber). Mit zwei Tafeln. Von Dr. Eduard Brandt. Wie bekannt, ist der gemeine Kellerwurm ( Porcellio scaber) Gegenstand sehr vieler und sehr genauer Untersüchungen ge- wesen. Von allen Forschern dieses Thieres sind aber nament- lich J. Fr. Brandt!) und Lereboullet?) als die gründlich- sten zu nennen. Schon J. Fr. Brandt, der zum ersten Mal P. dilatatus und P. pictus von P. scaber trennte (welche alle drei früher unter dem Namen P. scaber zusammengeworfen wurden) und diese drei Species sehr scharf characterisirte, unterschied auch mehrere Varietüten in der Species P. scaber selbst. Lereboullet hat die Anzahl dieser Varietüten des P. scaber um eine bedeutende Anzahl vermehrt. Ich finde aber weder bei J. Fr. Brandt, noch bei Lereboullet und auch bei keinem Andern in Bezug auf P. scaber die Bemerkung, dass dann und wann weisse oder weissgefleckte Exemplare vor- kämen, während ich solche gefunden habe und zwar eine ganze Reihe von Uebergängen vom ganz weissen Exemplare bis zum völlig dunkelgrauen, 4. В. zur gewöhnlichen Form des Porcellio !) J. Fr. Brandt und Ratzeburg. Medicinische Zoologie. II Bd. Berlin. 1833. J. Fr. Brandt. Conspectus Monographiae Crustaceorum Oniscodorum La- treilli. Mosquae. 1833. i ?) Lereboullet. Mémoire sur les Crustacés de la famille des Cloportides. Mém. d. 1. Soc. d'hist. nat. d. Strasbg. 1858. >> 488 — scaber. Die Beschreibung dieser zwölf Exemplare, die eine neue Varietät, varietas albida nob., des P. scaber bilden, will ich sogleich folgen lassen : 1) Die Figur 1 der Vlten Tafel stellt ein ganz weisses. 81/2 Mill. grosses Weibchen vor. 2) Auf der Е. 2 derselben sehen wir ein 8'/s Mill. grosses “Weibchen. Der Kopf und der erste Rumpfring sind weiss und haben in der Mitte einen hellgrauen Fleck. Der zweite Rumpfring ist auf der rechten Seite grau und auf der linken weiss; umge- kehrt ist der dritte Ring ebenso wie auch der vierte auf der linken Seite grau und auf der rechten weiss. Der fünfte Rumpt- ring ist ganz weiss; der sechste ist ebenfalls weiss, hat aber in der Mitte einen hellgrauen Fleck; der letzte oder siebente Rumpfring ist weiss und hat einige hellgraue Pünktchen, Die drei ersten Schwanzringe sind weiss; die beiden folgenden sind - rechterseits hellerau und auf der linken Seite sind sie weiss; der letzte Schwanzring ist nebst seinen Anhängen ganz weiss. Die grossen Antennen sind weiss und grau gefleckt und zwar so, dass das erste Glied weiss ist, das zweite ist hellgrau, das dritte weiss, das vierte dunkelgrau, das fünfte weiss und die beiden Geisselglieder dunkelgrau. 3) Auf der F. 3 haben wir ein 8 Mill. grosses Männchen. Der Kopf und die Antennen sind grau. Das erste Rumpfglied ist weiss, und ebenso auch das 2te, 4te, 6te und 7te Glied des Rumpfes und auf dem 7ten befindet sich in der Mitte ein hellgrauer Fleck. Das 3te Rumpfglied ist auf der linken Seite dunkelgrau und auf der rechten weiss; das 5te humpf- glied ist auf der linken Seite weiss und auf der rechten hell. grau. | | 4) Die F. 4 zeigt ein 9 Mill. grosses Männchen. Der Kopf und die Antennen sind dunkelgrau. Der erste Rumpfring ist ganz weiss; der 2te ist auf der linken Seite grau, nur der vordere Rand dieser Seite ist weiss, dagegen ist die ganze rechte Seite dieses Ringes ganz weiss. Der 3te Rumpfring ist — 169 — — dunkelgrau. Der 4te Rumpfring ist auf der rechten Seite ganz weiss und auf der linken dunkelgrau. Die übrigen Rumpfringe so wie auch alle Schwanzglieder und die Anhänge des letzten Schwanzgliedes sind ganz weiss. 5) Auf der F. 5 ist em 9 Mill. grosses Männchen. Der Kopf und die Antennen sind dunkelgrau. Der I1ste, 4te, bte und 7te Rumpfring sind ganz weiss; der 2te Rumpfring ist dunkelgrau; ' der Ste Rumpfring ist auf der linken Seite grau und zwar vorne heller als hinten und auf der rechten Seite ist er weiss; der 6te Rumpfring ist auf der linken Seite dun- kelgrau und auf der rechten sehr weiss. Die Schwanzglieder und auch die Anhänge des letzten- Schwanzgliedes sind alle ausser dem vorletzten ganz weiss. Das vorletzte oder 5te Schwanzglied ist dunkelgrau. 6) Die F. 6 zeigt ein 8 Mill. grosses Männchen. Der Kopf und die Antennen sind dunkelgrau. Das 15 und das 2te Rumpfglied sind auf der linken Seite dunkelgrau und auf der rechten weiss. Das 3te Rumpfglied ist dunkelgrau. Das 4te Rumpfglied ist auf der linken Seite weiss und auf der rechten dunkelgrau. Das 5te, 6te und 7te Rumpfglieder sind weiss. Das erste Schwanzglied ist weiss. Das 2te, 3te und 4te Schwanzglieder sind linkerseits hellgrau und rechterseits weiss. Das 5te Schwanzglied ist dunkelgrau. Das letzte Schwanz- glied ist weiss, nur ist auf demselben linkerseits und oben ein hellgrauer Fleck. Die beiden Anhänge des letzten Schwanzglie- des sind weiss. 7) Die F. 7 zeigt ein 9 Mill. grosses Weibchen. Der Kopf ist auf der linken Seite grau und auf der rechten weiss. Die Antennen sind grau. Der erste Rumpfring ist auf der linken Seite grau und auf der rechten weiss. Der 2te Rumpfring ist dunkelgrau. Der 3te Rumpiring ist weiss, nur in der Mitte desselben ist ein länglicher dunkelgrauer Streifen. Der 4te Rumpfring ist dunkelgrau, nur in der Mitte ist ein weisser lànglicher Streifen. Der 5te und 7te Rumpf- = BE à ringe sind ganz weiss. Der 6te Rumpfring ist halbweiss, näm- lich die linke Seite ist weiss und die rechte ist hellgrau. Der erste, 2te und 3te Schwanzringe sind grau; der 4te Schwanz- ring ist auf der linken Seite hellgrau und auf der rechten weiss. Der 54е Schwanzring ist dunkelgrau. Der 6te Schwanzring ist ebenfalls dunkelgrau. Was die Anhänge des letzten Schwanz- eliedes anbelangt, so sehen wir, dass das erste Glied des lin- ken Schwanzanhanges dunkelgrau ist, während das 2te ganz hellgrau erscheint; am rechten Schwanzanhange sind beide Glie- der dunkelgrau. 8) Die Е. 8 stellt ein 8!/» Mill. grosses Weibchen dar. Der Kopf und «ie Antennen sind dunkelgrau. Der erste Rumpf- ring ist dunkelgrau. Der 2te, 3te und 5te Rumpfringe sind weiss und haben je vier grosse graue Flecken. Der 4te Rumpf- ring ist weiss und hat in der Mitte einen grossen grauen _ Fleck und ausserdem noch auf der rechten Seite einen grauen Fleck. Der 6te Rumpfring hat in der Mitte einen grossen grauen Fleck und jederseits je einen grauen Fleck, sonst ist er weiss. Der letzte Rumpfring hat linkerseits am seitlichen Fort- satze einen grossen grauen Fleck und ausserdem noch zwei kleine graue Flecken, sonst ist er weiss. Die beiden ersten Schwanzringe sind weiss, aber ein jeder hat je einen grauen Fleck auf seiner rechten Seite. Der 3te und 4te Schwanz- ring sind weiss und haben je vier graue Flecken, d. h. jeder- seits einen und zwei in der Mitte. Der vorletzte Schwanzring ist rechts grau und links weiss. Das letzte Schwanzglied und seine Anhänge sind dunkel grau. 9) Auf der F. 9 ist ein 8 Mill. grosses Männchen. Der Kopf ist auf der linken Seite dunkelgrau und auf der rechten hellerau. Die Antennen sind dunkelgrau. Das erste und 2te Rumpfglieder sind hellgrau; das 3te ist links dunkelgrau und rechts hellgrau; das 4-te Rumpfglied ist grau, aber heller als das vorgergehende. Das 5te Rumpfglied ist auf der linken Seite hellgrau und auf der rechten dunkelgrau. Das 6te Rumpf- -- NN — glied ist ganz weiss. Das 7te Rumpiglied ist weiss, hat aber jederseits je einen grossen grauen Fleck. Das erste Schwanz- glied ist hellgrau. Das 2te ist weiss und hat in der Mitte zwei graue Flecke. Das Зе und 4te Schwanzglied sind heligrau; das 5te und 6te sind weiss und zeigen graue Flecken. Das letzte Schwanzglied und seine Anhänge sind ganz weiss. 10) Die F. 10 zeigt ein 8 Mill. grosses Männchen. Der Kopf und die Antennen sind dunkelgrau. Die drei ersten Rumpf- glieder sind weiss und ein jedes besitzt jederseits dicht beim seitlichen Fortsatz je einen grauen Fleck und in der Mitte jedes genannten Gliedes sieht man einen schwarzen Streifen (der übrigens auch an allen grauen Gliedern immer vorhanden ist). Das 4te, 5te und '6te Rumpfglied sind grau und ein jedes derselben besitzt jederseits je einen länglichen weissen Fleck und in der Mitte ist am 4ten und 5ten Gliede ausser- dem noch ein dunkelgrauer Streifen, der am 6ten Gliede fehlt. Das letzte Rumpfglied ist rechts grau und hat in der Mitte der rechten Seite einen länglichen weissen Fleck. In der Mitte des letzten Gliedes befindet sich ein dunkelgrauer Streifen; die linke Seite dieses Gliedes ist weiss und der seitliche Fortsatz ist dunkelgrau. Ausser dem letzten sind alle übrigen Schwanz- ringe dunkelgrau. Das letzte Schwanzglied ist weiss und besitzt rechts oben einen grauen Fleck. Die Schwanzanhänge sind grau. 11) Die F. 11 ist eim 8 Mill grosses Weibchen. Der Kopf und die Antennen sind dunkelgrau. Die 4 ersten Rumpf- ringe sind hellgrau und besitzen in der Mitte je einen dunkel- grauen Streifen. Das 5te und 6te Rumpfelieder sind dunkel grau. Das 7te Rumpfglied ist auf der linken Seite dunkelgrau und auf der rechten weiss. Die drei ersten Schwanzringe sind dunkelgrau; das 3te ist linkerseits weiss und rechts grau; das 5%е ist in der Mitte dunkelgrau und an den Seiten weiss. Das letzte Schwanzglied ist an den Seiten grau und in der Mitte weiss. Die Anhänge des Schwanzes sind dunkelgrau. — 172 — 12) Auf der Е. 12 ist ein 8!/» Mill. grosses Weibchen. Der Kopf und die Antennen sind dunkelgrau. Das erste Rumpf- glied ist dunkelgrau und besitzt in der Mitte einen dunkel- grauen Streifen. Die 5 folgenden Rumpfglieder sind dunkelgrau, haben in der Mitte auch je einen sehr dunkelgrauen Streifen und ausserdem jederseits je einen länglichen weissen Fleck. Der letzte Rumpfring ist an den Seiten weiss und in der Mitte grau. Der erste Schwanzring ist weiss; die drei folgenden Schwanzringe sind dunkelgrau. Das vorletzte Schwanzglied ist in der Mitte dunkelgrau und an den Seiten hellgrau. Das letzte Schwanzglied ist weiss und besitzt jederseits je einen grauen Fleck. Die Anhänge des Schwanzes sind dunkelgrau. 13) Auf der Е. 13 sehen wir ein Weibchen von Porcellio scaber in der dunkelgrauen Farbe, wie dieses Thier gewöhn- lich vorkömmt. Aus der Beschreibung der 12 Exemplare, die ich sämmt- lich im Frühlinge (April und Mai) dieses Jahres im Taurischen Garten in St. Petersburg unter 800 andern von mir gesam- melten Exemplaren von Porcellio scaber gefunden habe, sieht man einen mehr oder weniger ausgeprägten Albinismus und zwar in allen Uebergangsformen von der ganz weissen Farbe, fein grau punktirten und geschäckten bis zur völlig dunkel- grauen. Diese Varietüt ist, wie aus der geringen Anzahl der Exemplare ersichtlich ist, sehr selten, und zwar finden sich darunter sowohl Männchen als Weibchen. Wie bei Porcellionen überhaupt kann man auch bei diesen Fxemplaren einen Kopf, einen Kumpf, und einen Schwanz unterscheiden. Der Kopf (Fig. 14) ist viereckig und hat zwei hervorstehende abgerundete seitliche Fortsätze und einen zuge- spitzten mittleren oder frontalen Forísatz. Am Kopfe befinden sich zwei zusammengesetzte Augen, zwei Paar Antennen und die Mundtheile. Die grossen oder äusseren Antennen (Fig. 15) sind kniefórmig und bestehen aus einem 5-gliederigen Schafte und aus einer zweigliederigen Geissel. Die kleinen oder inneren An- >. — 173 — tennen sind sehr wenig ausgebildet, viergliederig (Fig. 16). Die Mundtheile (Fig. 17 T. УП) bestehen aus folgenden Stücken: 1) eine Oberlippe (A), 2) zwei Oberkiefer (В), 3) eine ligula (Unterlippe der Autoren (C), 4) das erste Unterkieferpaar (maxillae, D), 5) das zweite Unterkieferpaar (labia inferiora, E) und 6) zwei .Berkie- fer (pedes maxillares). Die Oberlippe (Aa) ist wenig entwickelt und besteht aus einem flachen querovalen Stücke, welches an das Epistomum (Ab) befestigt ist. Die beiden Oberkiefer sind sehr stark und besitzen je fünf Zähne und eine grosse Reib- platte (a). Die Zigula (C) ist zweilappig, fleischig und besitzt in der Mitte zwei Chitinzähnchen. Das erste Paar Unterkiefer (D) besteht aus drei Stücken und besitzt starke Stacheln und Haarbüschel (aber einfache, nicht gefiederte Haare). Das zweite oder hintere Maxillenpaar (E) besteht aus einem Stücke und ist vorne zweilappig. Die beiden Bekiefer (К) sind sechsglie- derig und haben noch einen eingliederigen seitlichen Anhang. Der Rumpf (truncus), der gewöhnlich Brust (thorax) genannt wird (ich will hier nicht weiter in die Controversen eingehen, ob dieser Theil homolog der Brust — thorax — der Insekten ist), besteht aus sieben Gliedern, deren jedes ein Tergum, zwei Epimera und ein aus zwei in der Mitte des Rumpfes durch eine dünne Haut verbundenen Chitinplatten gebildetes Sternum besitzt. Der Rumpf trägt sieben Paar Beine, wovon drei vor- dere und vier hintere zu unterscheiden sind. Dieselben sind 5-gliederig und endigen mit einer spitzen gebogenen Kralle, die an ihrer Basis einen starken Dorn besitzt. Der Schwanz (post- abdomen) besteht aus sechs Gliedern, von denen die beiden ersten sehr wenig ausgebildet sind, und namentlich sind ihre Epimera sehr klein. Die folgenden Schwanzglieder (ausser dem letzten) sind ganz so wie die Rumpfglieder gebaut. Der letzte Schwanzring besteht aus einem einzigen dreieckigen Stücke und trägt jederseits je zwei Anhänge, die an seine untere Fläche befestigt sind. Bei dem Weibchen (Fig. 20 A) ist die Höhle dieses Schwanzringes dreieckig, während sie bei den Männchen — 174 — (Fig. 20 B) rundlich erscheint. Ausserdem sind die beiden Schwanzanhänge beim Weibchen viel breiter und flacher als beim Männchen. Die beiden äusseren Schwanzanhänge sind zweigliederig, während die inneren eingliederig sind. An der Bauchfläche der Schwanzringe befestigen sich die Азетея, die Bauchplatten, und die äusseren Genitulien. Es sind fünf Paar Bauchplatten und drei Paar Kiemen vorhanden. Die Bauch- platten und die Kiemen sind bei den Männchen schmäler und länger und sowohl jede Bauchplatte als auch die Kiemen sind an ein Chitinstück. an einen gemeinschaftlichen Träger befestigt (Fig. 28). Bei den Männchen íinden wir ausser den Bauch- platten, die seitlich befestigt sind, noch äussere Copulationsstücke (Fig. 24). Nämlich in der Mitte der unteren Fläche des ersten . Schwanzgliedes befindet sich die eigentliche ARuthe, penis (Fig. 24 k) welche eine länglich ovale Gestalt besitzt und an ihrer Basis die Mündung des ductus ejaculatorius aufnimmt. An den Seiten der eigentlichen Ruthe befinden sich zwei accessorische Ruthen (g), deren jede durch einen Träger (В) an die Sternal- . platte des ersten Schwanzringes befestigt werden. Das sind accessorische Ruthen des ersten Paares. Ausserdem befinden sich aber noch zwei accessorische Ruthenstücke, welche sich an einen gemeinschaftlichen Träger des zweiten Bauchplattenstückes befestigen (Fig. 25). An die Sternalplatte des zweiten Schwanz- ringes befestigen sich zwei gemeinschaftliche Bauchplattenträger (Fig. 25 b). An einen jeden gemeinschaftlichen Bauchplatten- träger befestigt sich von aussen eine Bauchplatte und ein acces- sorischer Ruthenanhang des zweiten Puares. Die zweite Bauch- platte (f) befestigt sich mittelst eines Bauchplattenträgers (d) und die accessorische Ruthe (h) auch mittelst eines besonderen Trägers (g). Beide Ruthenanhänge des zweiten Paares stellen, so wie diejenigen des ersten Paares, lange dünne, in der Mitte mit einer Rinne versehene Stäbchen dar, die an ihrer Basis be- deutend sich erweitern. Bei den Weibchen finden wir Rudi- mente dieser Theile in der Form von zwei Paar dreieckiger — 175 — Plättchen (Fig. 22 u. 23). Das erste kleinere. Paar ist in der Mitte der Sternalfläche des ersten und das zweite grössere — des zweiten Schwanzringes befestigt. | St. Petersburg. April, 1870. “ Erklärung der Abbildungen. (Alle Zeichnungen sind nach meinen Präparaten gemacht). Tab. VI. Fig. 1—12. Verschiedene Exemplare der weissen Varietät der gemeinen Kellerassel (Porcellio scaber). — Fig. 13. Die gemeine Kellerassel (Porcellio scaber). — Fig. 14. Der Kopf von oben, mit den beiden seitlichen Fortsätzen und mit dem mittleren oder Stirnfortsatze; hier sieht man auch die Augen und den Anfang der grossen Antennen; 15 mal vergr. — Fig. 15. Eine grosse oder äussere Antenne, 15 mal vergr. — Fig. 16. Eine kleine oder innere Antenne, 15 mal vergr. — Fig. 18. Ein vorderes Bein, 15 mal vergr. — Fig. 19. Ein hinteres Bein, 15 mal vergr. — Eig. 20. Das letzte Schwanzglied mit den beiden An- hängen, von unten: A. vom Weibcheu; B. vom Männchen. — Fig. 21. Schwanz- lamellen mit den Kiemen und mit ihren Trägern, vom Männchen. a. Bauch- lamelle, b. Kieme, с. Träger. — Fig. 22. Erstes Schwanzglied des Weibchens von unten, a. die beiden rudimentären genitale Rudimente. — Fig. 23. Zweites -Schwanzglied des Weibchens mit den zwei Genitalanhängen a. — Fig. 24. Erstes Schwanzglied des Männchens: a. tergum, b. epimera, c. sternum, d. die erste Bauchplatte, f. Träger der ersten Bauchplatte, g. der erste penis accessorius, h. Träger der ersten accessorischen' Ruthe, k. der eigentliche penis. — Fig. 25. Zweites, Schwanzglied des Männchens: a. tergum, 6. epimera, с. sternum, d. der Träger der zweiten Schwanzplatte, f. die zweite Schwanzplatte, g. der Träger der zweiten accessorischen Ruthe, №. die zweite accessorische Ruthe. Tab. VII. Fig. 17. Mundtheile (30 mal vergr.): A. Oberlippe (labrum); B. Oberkiefer (mandibula); C. Ligula oder Unterlippe der Autoren; D. Der erste Unterkiefer (maxilla); E. Der zweite Unterkiefer (labium); F. Der Beikiefer (pes maxillaris). — Fig. 26. Ein accessorischer penis des ersten Paares isolirt: а. penis, b. Träger desselben. — Fig. 27. Der erste accessorische penis im Zusammenhange mit der ersten Schwanzplatte: a. erster accessorischer penis, 6. Träger desselben, с. erste Schwanzplatte, 4. Träger der Schwanzplatte, f. gemeinschaftlicher Träger, an welcher der Träger des accessorischen penis und der Schwanzplatten- träger sich befestigen. — Yig. 28. Der zweite accessorische penis und die zweite Schwanzplatte: a. der accessorische penis, b. der Träger desselben, c. die zweite Schwanzplatte, d. Träger der zweiten Schwanzplatte, f. der gemeinschaftliche Träger. — Fig. 29. Der zweite accessorische penis isolirt: a. penis accessorius, b. Träger desselben. — Fig. 30. Der eigentliche pgnis isolirt. MATERIAUX POUR L'ENTOMOLOGIE DE LA RUSSIE. Par S. Solsky. Cicindela Sturmi Mén. a été prise, en 1870, à Tzaritzyne, sur le Wolga, par Mr. W. Balassoglo. Cicindela Besseri D ej. me fut envoyée, en 1871, de Sarepta, par Mr. Becker. Metabletus exclamationis Mén. a été trouvé par Mr. Вес- ker, à Mangyschlak, sur la cóte orientale de la mer Caspienne. Mon exemplaire, tout à fait pareil au type de Ménétriés, qui se trouve au musée de St. Pétersbourg et provient de Bokhara, est aussi complétement conforme à la description publiée dans les «Insectes de Lehman», p. 6. Mais ce n'est pas le Metabletus vittula Fairm. del'Alsérie, que j'ai recueilli moi- méme dans ce pays. Indépendamment de la taille, qui est un peu plus grande, ce qui est encore de peu d'importance pour la distinction des espèces, les individus de Mangyschlak et de Bokhara sont plus allongés, leurs élytres surtout sont rela- tivement plus longues et contrastent moins avec la largeur de la partie antérieure du corps, les stries des élytres encore plus effacées et la surface plus lisse que chez les individus algériens. La téte est relativement moins large et grande et un 12 — 178 — peu plus allongée. Le corselet est plus transversal, en avant presque plus large que la téte avec les yeux, tandis que chez les individus algériens il est sensiblement plus étroit que celle- ci, beaucoup plus rétréci en arrière, avec les rebords plus lar- - ges, surtout aux angles postérieurs. Ces différences suffisent pour séparer le M. exclamationis Mén. de l'espéce algérienne М. vittula Fairm. А cette der- niere devront probablement être réunis comme synonymes les M. arenicola Wollast et obscuroguttatus Hart., tandisque les М. fuscomaculatus Motsch., virgatus Reiche et peut être aussi le M. patruelis Chaud., quoique l’auteur en dise que le corselet est moins large que la téte avec les yeux, dev- ront rester du côté de l'espece de Ménétriés. Je ne pos- séde malheureusement pas d'exemplaires des pays. intermédiai- res entre l'Algérie et la côte orientale de la mer Caspienne. Metabletus paracenthesis Motsch. Cette espèce, décrite et figurée dans le Bull. d. Moscou 1839 et injustement laissée dans le catalogue Gemminger et Harold p. 130 (Ins. Deutsch. I, р. 298) dans le nombre des Dromius, a été reprise récemment à Astrakhan, par MM. Balassoglo et Yakovleff. Elle se distingue facilement des Metabletus exclamationis Mén., vittula Fairm. et обзсигоди из Dft., étant beaucoup plus petite et plus courte que les deux premiers et plus grande et surtout plus large que le dernier. Le dessin noir des élytres, comme on le voit assez bien sur la mauvaise figure, rapelle assez celui de Badister unipustulatus, seulement il est moins régulier et les contours sont moins tranchants. En dessous tout le replie des élytres est d'un testacé blanchätre; la partie médiane du prosternum, de la poitrine et de l'abdomen, moins le dernier segment, est d'un testacé plus ou moins picescent; les pattes et les coxes testacés. Metabletus obliquesignatus п. sp. Nigro-piceus, subaeneo- micans, depressus, antennis, palpis, pedibus peetoreque testaceis; elytris subovatis, laeviter striatis, nigro-picers, macula magna . humerali intus ad suturum oblique producta, puncto parvo ante apicem, margine apicali ти parapleurisque vide testaceis. Long. 2!/;—2?/4 mill. De la forme et à peu près de la taille de Metabletus pal- през Dej., mais d'une coloration beaucoup plus claire et res- semblant sous ce rapport beaucoup à une espéce de l'Amérique du nord, qui figure dans la collection du Musée de St. Pé- tersbourg sous le nom de Drom. biplagiatus Dej. Plus petit et sutout plus deprim& que le М. pallipes, avec les élytres un peu plus rétrécies vers le devant, plus ovoides et la téte plus grande relativement au corselet, qui est aussi plus rétréci en arriere; d'un noir de poix médiocrement luisant et un peu bronzé en dessus sur la tête et le corselet. La tête plus ré- trécie en arrière que chez М. palhpes, avec les yeux plus saillants; les mandibules ferrugineuses, noirätres au bout; les palpes testacés, avec le dernier article rembruni au milieu. Les antennes testacées. Le corselet plus transversal que chez М. pallipes, en avant à peu près de la largeur dela tête avec les yeux, assez fortement rétréci en arrière et sinué avant les angles postérieurs, qui font sailie en forme d'une petite dent obtuse; il est souvent brunátre. Les élytres ovalaires, assez arrondies sur les cótés, sensiblement élargies vers la partie postérieure, trés finement chagrinées comme le devant du corps et par cela assez faiblement luisantes, obsolétement striées, sans points ou fossettes sur la troisième strie; elles sont d'un noir de poix, à peine bronzé, avec une large tache à contours peu tran- chants sur l'épaule d'un testacé livide; cette tache se continue extérieurement en lizière étroite le long du bord latéral et intérieurement en assez large bande ordinairement plus foncée vers la suture, sur laquelle en se réunissant à celle de l'ély- ire opposée elle se prolonge plus ou moins vers l'extrémité et atteint parfois une petite tache testacée, souvent brunätre et peu distincte, située un peu avant l'extrémité des élytres. En dessous le milieu du prosternum et de la poitrine sont plus | 1 $ — 180 — ou moins testacés; les pattes et les coxes d'un testacé clair; les parapleures des élytres de la couleur päle de la tache hu- mérale. Cette espéce ressemble aussi, à se méprendre, au М. ра-. racenthesis Motsch., mais elle est généralement plus petite, avec les élytres moins carrées en avant, le corselet plus rétréci vers la base et un peu transversal, plus profondément canaliculé au milieu, la téte relativement plus grosse, avec les yeux pres- que pluslarge que le corselet, ceux-ci plus saillants; le dessins pàle des élytres est ordinairement moins étendu et moins di- stinct, le noir formant sur chaque élytres une grande tache ovoide adossée au bord latéral et non échancrée intérieure- ment par le prolongement de la bande humérale réunie avec la tache subapicale. Elle a été découverte par Mr. Balas- soglo à Astrakhan, sous l'écorce d'un vieux saule. Dischyrius rufipes Dej. a été trouvé à Astrakhan par M.M. Balassoglo et Yakovleff. Daptus vittatus Fisch. et Dichrotrichus ustulatus Gebl. tous les deux trés communs dans les environs d’Astrakhan, ainsi que le SZenolophus proximus Dej. Mr. Yakovleff y a pris en grand nombre tous les trois. Steropus Mannerheimi Dej. а été sidi des environs de Spassk, à l'ouest d'Orenbourg, par Mr. Haberhauer. Le mâle de cette espece se distingue de la femelle, outre les tarses élargis, par les élytres plus luisantes et par la structure de labdomen: l'avant dernier segment de celui-ci est transversa- lement :deprim& près de la base et bombé sur la moitié posté- rieure; le dernier présente une large mais peu profonde im- pression, qui se termine sur le milieu du bord postérieur par une espèce d'impression sémicirculaire, peu marquée et légè- rement ridée, le bord postérieur du segment est recourbé еп bas et parait un peu tronqué. Deux points sétifères sur ce bord, par un de chaque cóté, chez le 4, quatre points sem- blables chez la ©. : — 181 — и Leirus armeniacus Motsch., cribricollis Chaud. et deser- tus Krin. ont été envoyés par Mr. Becker de Sarepta. Hydroporus mixtus Fisch. Motsch, Sarepta; envoyé par A. Becker. Leptolinus versicolor n. sp. Depressus, piceus, antennis pe- dibusque rufo-ferrugineis ; capite confertissime punctato, subru- goso, majusculo, obovato, subtriangulari; thorace crebre punc- tato linea media angusta laevi; elytris thorace multo breviori- bus et subangustioribus subtiliter sat crebre punctatis, depres- sis, fusco-testaceis sutura basique infuscatis. Abdomine nigro. Long. 6—61/4 mill. A peu près de la méme taille que le Г. nothus, mais trés différent de lui non seulement par sa coloration, mais aussi par la forme des parties du corps. Il est moins parallel, plus étroit, avec la téte plus grosse, ovoide subtriangulaire, les ély- tres plus courtes surtout plus déprimées et plus étroites, ne dépassant pas la largeur du corselet à la base. La téte un -peu plus large que le corselet en avant et presque aussi lon- gue que lui, ovoide légèrement rétrécie en avant, subtriangu- laire, à angles postérieurs largement arrondis, notablement plus convexe que chez Z. nothus, d'un brun de poix presque terne, trés finement pubescente de poils jaunätres, trés densement cri- blée de point fins, oblongs, profonds, qui ne sont distincts que sur un trés étroit espace au milieu et en arriére, se trans- formant sur le reste de la surface, surtout vers le bord in- térieur des yeux, en rides longitudinales confluentes; au milieu on apercoit sur toute la longueur une trés fine ligne imponctuée, un peu élevée, obsoléte. La bouche et les palpes ferrugineux, trés peu plus foncées vers l'extrémité. Le corselet est conformé et ponctué comme chez Z. nothus, seulement un peu plus élargi aux angles antérieurs et par cela paraissant plus étranglé au milieu, de la couleur brune de poix de la tete, mais plus lui- sant qu'elle. Les élytres sont plus courtes que le corselet et ne dépassant раз la largeur de la base de celui-ci, parallèles, ] — 182 — déprimées, finement, assez densement pointillé, pubescentes, les points sont à peu prés de la grosseur de ceux du corselet, mais un peu plus serrés; de couleur testacé, plus hrunätres vers la base, méme noirätres à la base et le long de la suture. L’abdomen d'un noir de poix, conformé et sculpté comme chez L. nothus, un peu mat, couvert d'une pubescence jaunätre plus longue et plus abondante que le devant du corps, les bords postérieurs des derniers segments du ventre et son extrémité rougeátres. Pieds et coxes roux ferrugineux. Découvert, au nombre de deux exemplaires, prés d'Astra- khan en 1870, par mon ami Mr. W. Balassoglo. Sunius humeralis Rottb. Envoyé d'Astrakhan par Mr. Ya- kovleff. Cette espéce décrite de Cicile, dans Berl. Entom. Zeitschr. 1870, p. 34, parait étre répandue dans le midi de l'Europe, car je la possède aussi de Grèce. Cette espèce me parait être identique avec le Sumus diversicollis Fvl. i. litt. décrite par Mr. Baudi di Selve dans Berl. Ent. Zeitschr. 1869, p. 393, de Chypre et peut être méme avec le 5. fh- formis var. (abbreviatus F vl.) cité dans le méme ouvrage p. 393, quelques lignes au dessus du précédent. Si la compa- raison des exemplaires des collections de Mr. Baudi di Selve et de celle du Baron Rottenberg venait à confirmer cette supposition c'est le nom de S. diversicollis Fvl. Baudi qui devrait prévaloir, comme le plus ancien. Mais je pense qu’il faudrait réunir à cette méme espèce encore le S. fusciatus Hochh. (Bull. M. 1860, p. 560 et 1862, р. 77); quoique Mr. Hochhuth compare son espèce au JS. angustatus, mais les mots efwas länger und dabei merklich schmäler me paraissent autoriser d'y supposer le 5. humeralis Rottb. ou diversicol- lis Fvl., ou bien peut être encore une variété du S. diversus Aub. Campsochilus miles Scrib. Astrakhan (B. Yakovleff). Tanyproctus scarabaeoides Fldrm. (Eversmanni Er.) Astra- khan (B. Yakovleff). — 183 — Adoretus nigrifrons Stev. Astrakhan (B. Yakovleff). Lampetis argentata Mnnh. (Bull. М. 1837, р. 61). J'ai recu plusieurs individus de ce rare buprestide dans une collec- tion provenant de la cóte méridionale et orientale de la mer Caspienne, avec des Sfernodes caspicus Pall. Pimelia gigantea Fisch. etc. Ces individus, malheureusement tous un peu mu- tilés ressemblent parfaitement à l'individu qui porte ce nom au musée de l'Académie des sciences à St. Pétersbourg. J'ai pu ainsi constater que Mr. Marseul a eu parfaite- ment raison de placer cette espéce, inconnue par lui de visu, dans sa Monographie des Buprestides (Abeille II, 1865) dans le genre Lampetis avec les L. mimosae Klg., composita Palis. Bauv. et catenulata Klg. М.М. Gemminger et Harold (Catg. V, p. 1377) lont à tort placé dans leur genre Bu- prestis L. avec Ancylocheira flavomaculata F., rustica L. en laissant les Lampetis mimosae Klg. et composita Раз. Bauv., sous un nom commun de Z. rugosa Bauv., ainsi que la L. catenulata Klg., dans leur genre Psiloptera Sol. C’est une Lampetis, et en la comparant avec la Г. com- posita de ma collection, provenant de Bagdad, je crois méme ne pas me tromper en la considérant comme identique avec celle- ci. Mes exemplaires de Z. argentata sont tous plus larges et un peu moins convexes que l’exemplaire de Bagdad, leur sculp- ture est aussi un peu autre, les points du corselet un peu plus rares, les intervalles des stries des élytres plus plans, mais je ne doute pas néamoins qu'une suite plus grande d'indivi- dus de Z. composita, provenant de Bagdad ou d'une autre lo- calité, ne vienne à offrir tous les passages d'une forme à l'autre. Apalochrus vittatus Е. Moraw. Astrakhan (В. Yakov- leff). La femelle est plus grande que le mále, plus large, plus élargie postérieurement, avec les antennes plus minces, le cor- selet plus largement bordé de testacé. Les élytres sont testa- cées avec une étroite bande oblique d'un vert metallique, qui commence prés de l'épaule et se dirige en ligne droite obli- — 184 — quement vers la suture, qu’elle ne touche cependant pas en se terminant un peu au de là du deuxiéme tiers de la longueur des élytres; elle est distinctement sinuée du côté interne avant l'extrémité. Le rameau extérieur de cette bamde, toujours pré- sent chez le mile, est presque toujours entièrement effacé ou à peine marqué chez la femelle. Apalochrus fulvicollis Gebl. Depressus, parallelus, vires- centi-niger, mitidus, subtiliter cinereo pubescens, ore, antennis apice infuscatis, thorace transverso, abdomine basi infuscato pe- dibusque rufis, - his femoribus obscurioribus; elytris deplanatıs viridi-metallicis, nihidis, apice singulatim | rotundatis. Long. 4—41/5 mlm. Malachius fulvicollis Gebl. Bull. Acad. Petrop. 1815, p. 99. — Bull. Mosc. 1860. III, p. 7. — Gemming. Hrld. Catg., p. 1690. Apalochrus fulvicolis Gebl. Motschoulsky. Schrenk's Reise. II. Coléopt. 1860, p. 118. Parallèle, déprimé, luisant, couvert d'une trés fime pubes- cence cendrée; d'un noir bronzé verdátre ou bleuàtre. La téte grande, avec les yeux, distinctement plus large que le corse- let, plane, d'un noir bronzé verdâtre ou bleuátre, finement ru- gueuse, finement, mais peu profondément et peu densement ponc- tuée, finement sillonnée au milieu depuis le vertex, avec une impression oblongue peu profonde sur le sillon, sur le front entre les yeux; le bord antérieur de l’&pistome relevé, les impressions susantennaires dans les coins antérieurs de celui- ci faibles mais distinctes. Le labre plus ou moins rous- sätre, les mandibules noires, ferrugineuses au milieu, les palpes roux. Les antennes dépassant à peine le bord pos- térieur du corselet, comprimées, assez faiblement en scie, article 2 à peu près dun tiers plus long que 3, 4—11 presque égaux, tous d'un tiers à peu près plus longs que lar- ges, les 5 ou 6 premiers roux, les autres plus ou. moins rembrunis, Le corselet plan, transversal, arrondi sur les cótés ayant la plus grande largeur à peu prés au tiers antérieur de la longueur, assez fortement rétréci vers la base, largement mais — 185 — peu profondément sinué avant les angles postérieurs qui sont arrondis; le bord postérieur et la base finement rebordés, celle- ci relevée et précédée d'une impression ou d'un sillon trans- varsal assez profond; il est entièrement roux, lisse, presque imperceptiblement, dispersement pointillé. L’écusson roux ou plus ou moins rembruni au milieu. Les élytres déprimées, de la plus grande largeur du corselet aux épaules, qui sont car- rées, faiblement élargies en ligne droite vers lextrémité, qui est séparément arrondie à chacune; d'un vert foncé luisant plus ou moins bleuátre, finement, densement ruguleuses. L’abdomen roux, avec les premiers segments du ventre plus ou moins rem- brunis à la base. Les pattes rousses, avec les fémurs foncés au milieu sur presque toute leur longueur entre le genoux et la base, les coxes roux, les fémurs antérieurs de cette couleur en dessous. Trouvé en Crimée par Mr. Faust, qui a bien voulu me céder une paire d'individus. La place me parait devoir étre prés de A. flavolimbatus Muls. que je ne connais pas de vue. Le catalogue Gemminger et Harold est à corriger l. c. Apalochrus maculicollis Motsch. Niger, elytris nigrocyaneis, thoracis lateribus late rubris, ore, antennis, fibüs tarsisque testaceis. Long. 4 mlm. Motschoulsky. Schrenk's Reise. Bd. II. Lief. II, p. 118. De la forme allongée et subparalléle de A. femoralis, mais un peu plus large que celui-ci, d'un noir luisant, recouvert d'une trés fime pubescence grisátre et de rares cils hérissés, noirs. La téte assez finement, densement, ruguleusement ponctuée, pres- que terne, la ponctuation plus écartée et moins rugueuse vers sa partie supérieure qui est luisante et un peu bleuätre, sur- tout de chaque cóté entre le milieu et l'angle intéropostérieur de l'oeil ой l'on aperçoit un assez grand espace parcimonieu- sement ponctué et superficiellement rugueux; l'épistome lar- gement impressionné de chaque cóté; un sillon longitudinal bien marqué traverse au milieu toute la longueur de la téte — 186 — depuis le vertex jusqu’au niveau de Finsertion des antennes; le bord antérieur de l'épistome, le labre et les autres parties de la bouche d'un roux testacé. Les antennes tout à fait comme chez A. femoralis, antiérement de la couleur de la bouche, chez la femelle plus fortes que chez le mâle. Le corselet à peu prés de la largeur des élytres, presque moins long que large, plus arrondi sur les cótés, moins rétréci vers la base, ayant sa plus grande ampleur plus prés de la base un peu avant le milieu de la longueur, convexe; le milieu, à peu prés sur le tiers de la largeur, lisse, trés luisant, noir, les cótés lar- gement rouges et densement ruguleusement ponctués sur toute leur surface. Les élytres un peu comprimées latéralement derriere les épaules, qui sont assez saillantes et élargies vers lextrémité où elles sont arrondies ensemble, d'un noir bleu foncé, densement, finement ruguleuses, assez ternes, plus ru- guleuses et plus ternes que chez A. femoralis. Les tibias et les tarses roux tastacés. Trouvé à Astrakhan par M. B. Yakovleff. Pseudochina thoracica Е. Moraw. Envoyée de Sarepta par A. Becker. Ce n'est pas un Xylefinus, mais bien une véri- table Pseudochina. Le catalogue Gemminger et Harold est donc à rectifier encore en ce point. Se AIALA& HYMENOPTERES DE L'ASIE. Description et énumération de quelques espèces reçues de Samarkand, Astrabad, Himalaya et Ning-Po, en Chine. Par O. Radoszkovsky. M. A. Fedtchenko, membre fondateur de la Société Im- périale des amateurs des sciences naturelles, d'anthropologie et d'ethnographie à Moscou, a recueilli, pendant son voyage scientifique à Samarkand et dans la vallée de Zaravchan, une belle et riche collection d'insectes. M. Fedtchenko avant de repartir pour cet endroit, où il va continuer ses recherches scientifiques, a eu la bonté de nous montrer une partie de ces collections de Hyménoptères. La richesse et la beauté des insectes récoltés sont certainement capables de faire battre le coeur de tous les entomologistes. Dans cette collection l'on rencontre presque tous les genres et espèces qui habitent РЕз- pagne, la Gréce, l'Egypte, et Saratow et Orenbourg dans la hussie méridionale. Quelle différence cependant! Les individus sont plus grands, ayant en outre tous les caractères typiques . plus développés, la poilure plus épaisse et la coloration plus riche. En observant ces exemplaires, l'on arrive à conclure, que les environs de Samarkand se trouveut étre le berceau primi- tif de ces diverses espéces, et que leurs congénéres d'Espagne et de Gréce ne sont que les descendents des premiers individus, modifiés par lémigration et le climat. — 188 — М. Fedtchenko se propose aprés son retour de publier un travail complet sur les insectes de Samarkand. En atten- dant il a bien voulu me laisser quelques exemplaires avec l'autorisation de les décrire. Aprés les quelques individus rapportés par Lehman, c’est ‚sans contredit à M. Fedtchenko que revient l'honneur de lexploration scientifique de la faune des insectes de Sa- markand sur une échelle plus grande et en méme temps syste- matique. | Dans le courant de la méme année j'ai reçu du Docteur Felder des Hyménoptères de l'Hymalaya et de la Chine (Ning- po) et de notre collègue M. Erschoff, des Hyménoptères ré- coltés par M. Haberhauer à Astrabad. Je donne ici une liste et les descriptions de tous ces in- sectes. Ces matériaux se réunissant à d’autres serviront sans dou- te plus tard à la détermination exacte des limites de la dis- tribution géographique de ces insectes. Ils aideront à indiquer et préciser jusqu'à quel point les espèces Européennes de la Méditerrannée peuvent s'arréter ou se répandre. Au fur et à mesure de la réception de nouveaux envois nous nous proposons de continuer ce travail. I. Especes recueillies dans la vallée de Zaravchan par M. Fedtschenko. 1, Andrena Calabra Costa. Nigra, capite thoraceque cinereo-fulvescente pilosis, abdomi- ms segmentis dorsalibus postice. dense cinereo &, cinereo-ful- fm - om 44020 do apt mom — 189 — vescente Q piloso-fasciatis ; antennis ferrugineis; pedibus piceis, d tibis tarsisque, © tarsis apice fulvo ferrugineis; alis hya- _ linis apice infuscatis, venis piceis; d genis clypeoque albidis, hoc punctis duobus nigris, Q clypeo ferrugineo vel albido. Long. 16 mlm. Variat: Metathorace, scutello et abdominis segmento secundo, genis, occipite medio, thorace toto abdominisque segmentis primo et secundo, rarius etiam tertio et quarto basi, ferrugineis. Costa, nuovi studii S. E. d. Calabria 1863, pag. 41, T. 2, f. 1. T. 8, f. 18. Cette espèce rentre dans un groupe à part chez lequel la partie antérieure du thorax, l'écusson et le postécusson sont couverts de poils courts et serrés; — elle se rapproche de A. limbata Evers., laquelle ne se distinque de A. Calabra que par ses antennes et son clypeus noirs. Samarkand. 2, Anthophora Fedchenkoi mihi. Tab. VIII, fig. 2. - Q Nigra. Capite antice migro, postice griseo, sub mandibulis albo-villoso. Thorace supra dense pallide-villoso. Abdominis seg- mento primo toto pallido, ceteris apice late et dense albıdo-vil- losis. Pedes migri, sarothrum album. Long. 14 mill. Noir. Poils de la face et antennes noirs; ceux du dessus derrière les yeux gris jaunätres; ceux du dessous, sous les man- dibules, blancs et longs. Corselet en dessus couvert de poils roux-gris. Premier segment de l'abdomen couvert de poils de la méme couleur plus päles, courts et couchés; sur les cótés on voit des touffes de poils blanes plus longs; les deuxième, troisième et quatrième segments portant des bandes trés lar- ges, couvrant presque toute leur largeur, de poils blancs, faible- ment jaunátres, courts et couchés. L'anus noir. En dessous de l'abdomen qui est lisse on voit quelques poils noirs. Pattes noires avec le sarothrum (la brosse extérieure des jambes po- stérieures) blanc d'argent. Ailes transparentes. — 190 — Cette belle espèce appartient à un groupe à part d’Antho- phores qui ont les bandes abdominales de poils couchés trés larges, et formant comme un passage au Macrocera. А cette espéce il faut réunir celles d'Eversman Anthophora segnis, Fulvipes, dubia et de Klug mucorea, byssina, lutulenta ; toutes ces espéces se rencontrent dans des plaines arrides. Samarkand. 9. Anthophora Agama Sich. (Horae Soc. Ent. Ross. T. VI. 1869, b. 101, 2). Exemplaires toujours plus grands et plus beaux que ceux que je роззё4е provenant de Gréce et de Sicile. - Samarkand. 4. Halietus mucoreus Eversm. Q Nigra, albo cretaceo tecta, cingulis abdominis tomento den- store signatis. Long. 8 mlm. Eversm. Bull. Mose. XXV. 44. 25. Noire. Téte et corselet en dessus couverts de poils assez épais blancs grisátres. Abdomen en dessus couvert de poils épais et couchés blancs grisätres, chaque segment portant sur son bord postérieur une bande de poils encore plus serrés et de couleur blanche d'argent. En dessous le corps est com- parativement presque nu, seulement avec quelques poils gris assez espaces. Pattes couvertes de poils blanchàtres. Ailes transparentes à nervures ferrugineuses. Ecailles claires. Var В. Les exemplaires qui se trouvent dans la collection d'Eversman et proviennent d'Orenbourg sont ferrugineux en dessous. Samarkand. — 191 — 4. Lithurgus maximus mihi. Tab. VII, fig. 1. © Magna. Capui argenteo hirtum; cornu sub antennis emar- ginato. Thorax albo cinereo-villosus. Abdominis segmenta supra albo-argenteo ciliata. Lana ventrali albida. Toutes les espèces de Zithurgus se ressemblent beaucoup et la description précise de chaque espéce isolée est trés dif- ficile. Je prendrai donc le prototype Zithurgus cornutus Fabr., bien connu et assez répandu et décrirai le Г. maximus com- parativement. L. cornutus. Le maximum de longueur est de 17 mlm.; largeur du corps 5 mill. L. maximus (2) la plus grande de toutes les espèces con- nues de ce genre: long. 21 mill, larg. 7!/». mill. Le corps est noir. Téte grande; la face portant sous les an- tennes une corne courte plus échancrée que dans Z. cornu- tus. La pubescence de la tête et du corselet blanche, plus riche et plus développée, tandis que chez Z. cornutus elle est grise et tirant toujours au jaunâtre. L'abdomen est moins luisant; les bords des segments garnis de franges plus larges, de poils blancs plus longs, tandis que chez le Z. cornutus ces franges sont minces et toujours jaunâtres. Palette ventrale blan- chátre. C’est par erreur que Lep. t. IL, p. 345 décrit Г. cornu- (us «palette ventrale blanche»; nous avons examiné 28 exem- plaires et Q toujours nous avons trouvé la palette ventrale rousse, rarement roussátre. Les jambes posterieures richement garnies de poils gris roussâtres, tandis que chez Г. cornutus ces poils sont franche- ment roux. Samarkand. — 192 — 6. Megachile Dufourii Lep. 4 Nigra, albido-villosa, thoracis dorso abdominisque seg mentis duobus griseo-rufis; ano dentato et carinato. Long. 14 mill. M. Dufour Lep. Hym. T. IL p. 337, 11. Mále. Noir; les poils généralement blanchátres, ceux de la face, du dessous du corselet et des jambes blancs; ceux du dos du corselet et des deux premiers segments abdominaux gris roussätres; la partie inferieure de chacun des segments res- tants et le dos de lanus bordés de poils couchés, courts, de couleur blanche; le bord postérieur de l'anus dentelé, portant en dessous une carene longitudinale, qui passant sous l'anus forme en dessous une dent triangulaire. Cette forme est re- présentée dans Horae Soc. E. Ros. T. V. pl. IIT. f. 9. a. b. Samarkand. 7. Panurginus Samarkandus mihi. Tab. VII, fig. 3 et 4. Niger, nitidus, antenms piceis, subtus fulvescentibus, abdo- mine segmentorum marginibus cingulis interruptis pallide luteis. d Clypeo, macula faciei, radicula. genubusque pallide luteis. Long. 5 mill. fig. 4. Q postscutello pallide luteo, fibus tarsisque fulvescentibus. Long. 6 mill. fig. 3. Q Noir. La téte plus large que le thorax; les antennes noires en dessus, jaunes en dessous. Le thorax a les tuber- cules sousalaires et une ligne transversale sur le postecusson entièrement jaunes. L’abdomen est un peu plus large que le thorax; les quatre premiers segments sont ornés d'une bande jaune en ligne droite, interrompue sur les cótés et se termi- nant de chaque cóté par une tache plus grande sur les deux premiers segments et par une ligne plus forte sur les troi- sième et quatrième segments; le cinquième porte au milieu — 193 — une tache jaune, sa frange anale d'un blanc cendré. Les pattes ferrugineuses avec les tibias des pattes intermédiaires et posté- rieures foncés. Les ailes hyalines avec les nervures rousses. Ecailles jaunátres. d Comme la femelle, mais les mandibules, le labre, le chaperon, les cótés de la face, le milieu des antennes, le des- sous des premiers articles des antennes, d'un jaune blanchátre;' thorax entièrement noir; abdomen de la méme largeur que le thorax, les bandes jaunes moins larges et plus faibles; les pattes jaunes claires avec les trochanters et une partie des tibias noirs. Samarkand. 8. Tetralonia lutulenta Klug. Q Nigra, griseo-tomentosa. Capite antice clypeoque pallidis; antennis subtus ferrugineis. Thorace supra pallido, subtus cine- reo-villoso. Abdominis segmento primo pallido, caeteris griseo apice niveo-tomentosis; segmento quinto macula media fulvo-au- rea, ornato. Pedibus albido-villosis, femoribus posterioribus fulvo- aureo. hirtis. Alis hyalinis, tegulis testaceis. Long. 13 mill. Saropoda lutulenta Klug. Symb. phys. D. V. T. 50, f. 5. 9, Tetralonia albo-rufa mihi. © Albo-tomentosa, rufa. Capite argenteo villoso. Thorace supra tomentoso, subtus argenteo-villoso. Abdomine supra to- mento cretaceo iecío; segmento quinto macula media triangu- lari fusca ornato. Pedibus posterioribus femoribus tomentoso-hirtis. Alis hyalinis, nervis testaceis. Long. 9 mill. Ferrugineuse. La face de la téte et le dessous du thorax couverts de poils blancs d'argent. Dessus du thorax couvert de poils épais, blancs jaunâtres. Dessus de l'abdomen couvert de poils courts, couchés comme des écailles couleur de la craie; 13 = Mi — tache anale ornée de poils roussátres. Dessous de l'abdomen portant des bandes de poils blancs assez longs. Pattes cou- vertes des poils argentés, excepté les jambes postérieures, por- tant des brosses de poils blancs jaunátres. Ailes transparen- tes, leurs nervures ferrugineuses. Samarkand. Cette espéce se raproche beaucoup de Saropoda byssina Klug, mais elle est plus petite et son corps est d'un ferru- gineux clair. 10. Xylocopa fuscata Smith. d Capite nigro, antennis ferrugineis. Thorace, margine seg- menti abdominali primi pedibusque ferrugineo-villosis. Abdomine nigro-ferrugineo, margine griseo-luteo villoso. X. fuscata 9 Smith. Catg. Hym. B. M. T. I, p. 345. 3. d Tête noire, couverte de poils gris jaunátres; chaperon blanchátre; antennes ferrugineuses. Pelage du corselet hérissé, fauve roussátre, épais, cachant la surface du corps. Abdomen d'un ferrugineux foncé; premier segment couvert de poils épais comme le corselet; deuxième, troisième, quatrième et cinquième segments bordés de poils gris roussätres; le sixième et l'anus couverts de poils roux; le dessous de l'abdomen hérissé de poils roussâtres. Pattes ferrugineuses, fortement couvertes de poils fauves roussátres. Ailes faiblement enfumées, un peu jau- nátres, leurs nervures ferrugineuses. Long. 18 mill. Le mäle n'était pas connu. Il y a deux variétés de 9 de cette espèce : une, avec les ban- ' des abdominales blanchätres, l'autre, — avec les bandes rous- sátres. — Une avec l'abdomen plus foncé et presque noir, l’autre avec son épiderme d'une couleur ferrugineuse plus claire. Samarkand. — 195 — IL Espèces de Hymalaya. 1. Anthophora niveo-cincta Smith; 2. — zonata Linn. 3. — cingulata Fabr. 4. Andrena holomelana Lep. 5. Bombus atripes Smith; 6. — montanus Sich. Lep. 7. Halictus quadristrigosus Пер. Les bandes abdominales sont plus larges que dans les езрёсез ordinaires. 8. Megachile disjuncta Fabr.; 9. — flavipes Spin.; 10. — paciphica Pnz. 11. Osmia coerulescens Giraud. 12. Allantus Hymalayensis n. sp. Niger; labro, pronoto, seg- mentis primo, ocíavo apicalibusque fascüs ebwrneis; antennarum articulis duobus, mandibulis, segmentorum abdominis fasciis pe- dibusque ex parte ferrugineis. Long. 12 mill. Téte noire; deux taches blanches sur le chaperon, les man- dibules et -les deux premiers articles des antennes ferrugineux. Corselet noir, pronotum blanc. Abdomen noir, premier seg- ment portant une large bande d'un blanc d'ivoire qui grossit sur les cótés, le troisieme segment et les segments interme- diaires, jusqu'au septième inclusivement, portent des bandes minces ferrugineuses, le huitième et l'anus sont blancs d'ivoire. Pattes ferrugineuses, leurs hanches noires. Ailes transparentes avec les bouts foncés. Ecailles ferrugineuses. Hymalaya. 13. Odynerus ovalis Saus. Milieu du chaperon taché de noire. 14. Pelopeus violaceus Dahlb. 15. Psammophilla affinis Dahlb., 16. — sabulosa Dahlb. 17. Polistes hebreus Saus. 18. Rynchium haemorrhoidalıs Saus. — 196 — 19. Stilbium calens Dahlb. 20. Scolia thoracica Saus., 21. — venusta Saus. 22. Vespa auraria Saus., 23. — affinis Saus. Ш. Espèces de Chine. (Ning - Po). 1. Ammophilla Humbertiana S aus. 2. Anthophora albigena Lep. Sa taille est un peu plus petite que d’ordinaire. 3. Crocisa histrio Latr. 4. Allantus Felderi n. sp. Capite, antennis thoraceque supra migris, subtus eburneis. Abdomine supra violaceo, segmento ter- Но loo, celeris fascüs ventreque subtus eburneis. Pedibus supra nigris, subtus eburneis. Long. 11— 13 mill. La téte, le corselet et l'abdomen en dessous blanc d'ivoire; une partie de la téte, le vertex et les antenne$ en dessus noires. Corselet en dessus noir. Ecusson blanc. Abdomen en dessus bleu, troisième segment entièrement blanc, les seg- ments restants portant des bandes minces blanches. Pattes en dessous blanches, en dessus noires. Ailes transparentes; écail- les blanches. 5. Eumenes petiolata Saus. . Pelopeus Javanus Saus. Novara II. Hym. 1867. . Priocnemis rubellus E vers. Pallosoma barbara Lep. . Sphex rufipes Dahlb. 10. Stilbium splendens Dahlb. 11. Triscolia rubiginoa Saus, 12. — quadripunctata Fabr. 13. Xylocopa oestuans Latr., 14. — violacea Linn., — 197 — 15. — Dejeam Lep. Chez cette dernière les poils du corselet et des deux premiers segments sons gris jaunätres; les poils de l'anus noirs. 16. Vespa velutina Saus., 17. — ducalis Saus., 18. — bicolor Saus. Er Especes recueillies pres d’Astrabad par Mr. Haberhauer. 1. Andrena holomelana Lep. 2. Andrena elongata nov. sp. Q Atra, glabra, corpore elon- gato; thorace postice utrinque rufo-pubescente; abdomine apıce rufo-barbato. Alis fusco-violaceis. Long. 16 mill. Noire. Téte plus large que le thorax, la face couverte d'une touffe de poils ferrugineux. Corselet noir, faiblement ponctué; de chaque côté de l’écusson et du métathorax un faisceau de poils ferrugineux. Abdomen avec des formes plus allongés com- parativement à celles des Andrena connues et les deux pre- miers segments plus minces; nu, glabre, luisant ; bord inférieur du cinquième segment occupé par des poils ferrugineux. En dessous les cinq segments ciliés de poils roux. Pattes noires, couvertes de poils ferrugineux; ceux qui couvrent les tro- chanteurs des pattes postérieures longs et claires. Ailes trans- parentes, faiblement jaunátres, avec de larges bordures foncées passant au violet sur le bout. Ecailles rousses. Cette espéce pour sa forme et la disposition des poils a beaucoup de rapport avec A. flessae. Astrabad. » 8. Andrena albicans Kirby. 4. Ammophilla ebenina Шер. — 198 — 5. Anthophora bimaculata Latr. — 6. Cepheus troglodytus Hrtg. 360.1. = Astatus troglodyta кие Mon. Sir, 49. 1. t. VL E- 22 3 Var. Mandibulis, ocellis metathoraceque migris; prothorace fascia marginali flava faciato. 7. Chalcis femorata Fabr. 8. Chrysis equestris Dahlb., 9. — indigotea Duft., 10. — ignita Fabr. 11. Eumenes Sichelii Saus. 19. — pomiformis Saus., 13. — coarctata Saus. 14. Ectenius vagus Dahlb. 15. Hoplisus quinquecinctus Dahlb. 16. Megachile pacifica Pnz. 17. Mutilla Erschofü Radosz., 18. — cornuta Oliv., 19. — maura Lin. 20. Odynerus crenatus Saus., 21. — crassicornis Saus. 22. Pompilus quadripunctatus Dahlb., 23. — migritus Dahlb. 24. Priocnemis exaltatus Pnz., 25. — fuscus Dahlb. 26. Pelopeus stillatorius Dahlb. | 27. Polistes gallica Saus. 28. Parnopes carnea Dahlb. 29. Scolia haemorrhoidalis Saus., 30. — abdominalıs Saus., 31. — intercincta Saus. 32. Stizus bifasciatus Fabr. 33. Shzus annulatus Klug. Pubescens, niger, thoracis lineis arcuatis, abdominis fasciis flexuosis apiceque et pedibus flavis; facie, clypeo, antennis articulo primo eburneis. Long. 14—17 mill. | Larra annulata Klug Symb. Ph. 4. У. 7. t. XLVI, £. 7. d Téte noire; face et chaperon blanc d’ivoire portant deux points noirs et garnis de duvet argenté; une ligne jaune — 199 — derriere les yeux. Les antennes noires, le dessous ferrugi- neux, le premier article étant blanchátre. Corselet noir; pro- thorax, écusson et métathorax chacun portant une ligne jaune. Abdomen noir, chacun des segments portant au milieu une bande "jaune sinueuse presque non interrompue. Pattes jaunes avec leurs trochanteurs noirs; ailes transparentes; radiale et deux cubitales foncées, nervures en partie ferrugineuses. Ecailles jaunes. Astrabad. 34. Stizus Savignyi Spinola. (A. S. En. Fr. T. VII, 471). Cette espèce n'est pas tout à fait conforme à la descrip- tion de Spinola, le dos du mésothorax est entierement fer- .rugineux, elle a beaucoup d'analogie avec la fig. 15 Savigny Descr. de l'Egypte pl. 16, fig. 15 excepté cependant les ailes; leurs radiales et les deux cubitales sont occupées par une tache noire. Astrabad. 35. Sphex fera Dahlb., 36. — micans Eversm. 37. Sphez Haberhaueri sp. nov. Q Nigra, capite thorace- que aureo-sericeo tomentosis; abdominis rufescentis fascüs. lu- teo-pallidis ad medium rufo punctatis. Pedibus ferrugineis. Alis hyalinis. Long. 24 mill. Tab. VII, fig. 5. Téte noire; les mandibules ferrugineuses avec leurs bouts noirs; la tete entiere couverte de duvet et de poils couchés jaune clair, doré. Antennes noires, les deux premiers articles ferrugineux. Thorax noir; prothorax, mésothorax, écusson, mé- tathorax, scapule, pleure tous couverts d'un duvet soyeux, doré. Abdomen ferrugineux, les bords de tous les segments portant une bande large, de couleur jaune päle; sur chacune de ces bandes deux taches rondes de couleur ferrugineuse. Pattes ferrugineuses, avec les taches d'un duvet doré. Ailes transparentes jaunätres, leurs bouts faiblement enfumés; nervu- res, point marginale et écailles ferrugineuses. — 200 — Var В. En dessus les troisième, quatrième et cinquième segments foncés. Astrabad. 38. Sirex gigas Linn. 39. Monophadnus Spinolae Klug. 40. Tenthredo pallicorms Fabr., 41. — haematopus Pnz. X. BADEN. LS ÁO | j N LIBRA: * NEUE SUEDEUROPAEISCHE BIENEN. Beschrieben von Dr. Е. Morawitz. Die nachstehend beschriebenen Bienen verdanke ich zum Theil:der besonderen Gefälligkeit des Herrn A. Rogenhofer, Custos am K. K. Zoologischen Museum in Wien, theils Herrn Joseph Erber, welcher von seinen Reisen im Gebiete des Mittelmeerbeckens ein grosses Material an Hymenopteren mit- - gebracht hat. Anthophora Rogenhoferi. Nigra; antennarum articulo tertio sequentibus tribus longiore; mesonoto opaco, nigro piloso, sculello metapleurisque pilis in- lermixtis griseis; abdomine nitido, segmentis anterioribus griseo- qMosis, intermediis margine. apicali. decoloratis albidoque ciliatis; calcaribus piceis. Mas: antennis, mandibulis facieque nigris; pedibus omnibus simplicibus; ano vix emarginato. 13—14 mill. Tinos. Rhodus. (Erber). Der Kopf ist überall schwarz gefárbt und, mit Ausnahme eines greisen Haarbüschels, auf dem Scheitel überall schwarz behaart. Der Clypeus ist seideglänzend, auf der Scheibe spar- SUAE sam und grob punctirt. Die Oberlippe ist sehr grob, hóckerig gerunzelt; an der Basis jederseits ein pechbrauner Tuberkel. Die Fühler sind einfarbig pechschwarz, etwas kürzer als der Kopf; das zweite Geisselglied derselben länger als die drei fol- senden, an der Spitze deutlich erweitert; das dritte ist breiter als lang, die folgenden quadratisch. Das Mesonotum ist matt, sehr fein lederartig gerunzelt und ausserdem mit zerstreut ste- henden Punkten versehen, schwarz; das Schildchen und die hin- tere Fläche des Thorax grósstentheils greis behaart. Das Spa- tium cordiforme des Metathorax ist matt und hat dieselbe Sculptur wie das Mesonotum. Der Hinterleib ist glänzend, dicht und fein punctirt; die beiden ersten Segmente lang asch- grau behaart; das zweite, dritte, vierte und zuweilen auch noch das fünfte mit weisslich durchschimmerndem Endrande und wenig dicht aufrechtstehenden, greisen Cilienhaaren besezt. Das Analsegment ist braun gefärbt und kaum ausgerandet. An den Beinen sind keine besonderen Merkmale vorhanden; die vor- deren sind dunkel, die hinteren weisslich behaart; die Schien- sporne und die letzten Tarsenglieder pechbraun gefärbt. Durch den ganz schwarz gefärbten Kopf im männlichen Geschlechte ist diese Art besonders leicht kenntlich. Bis jetzt ist nur eine einzige ähnliche und zwar A. Sicheli Rad. beschrieben worden, die aber durch die abweichende Bildung der Mittel- tarsen und die verschiedene Behaarung von jener vollkommen abweicht. Ammobates carinatus. Niger, abdomine rufo, nitido, suhtilissime sparsimque sericeo- pubescenti; segmento ultimo nigro. Femina: segmento abdominis dorsali ultimo distincte cari- nato; lübüs posticis apice larsisque omnibus ferru- gineis. 10 mill. Mas: antennarum articulo ultimo truncato; segmento ab- — 208 — dominis anali apice rotundato; pedibus nigris, tarsis apice ferrugineis. — 9 mill. Calabria. (Erber). Der Kopf und Thorax schwarz, spärlich greis behaart; das Hinterhaupt grob und wenig dicht, das Mesonotum feiner und dichter punctirt; beide Theile schwach glänzend. Das Schildchen ist etwas gröber als das Mesonotum punctirt, in der Mitte schwach vertieft, fast flach erscheinend. Das Hinterschildchen nicht vor- springend. Der Hinterleib ist ziemlich stark glänzend, fein, die Basalhälfte der Segmente etwas gröber und weniger dicht punctirt. Das lezte Segment ist schwarz gefärbt, matt, und beim Weibchen mit einem scharfen Längskiel versehen. Das Männchen ist dem Weibchen vollkommen ähnlich, die Fühler nach der Spitze zu etwas stärker verdickt, mit ab- gestutztem Endgliede derselben. Osmia melanura. Spatio cordiformi metathoracis nitido; nigra, abdomine seg- mentis albido-ciliatis, tribus anterioribus, tibus, tarsis calcari- busque posticis ferrugineis; mandibulis tridentatis; clypeo opaco, dense punctato-rugoso; segmento abdominis ultimo cano sericeo; scopæ fulvida. Femina. — 9 —11 mill. Calabria. (Erb er). Eine der O. andrenoides Spin. ähnlich gefärbte Art, welche sich aber von derselben sogleich durch die rothgefärbten Hinter- schienen und Tarsen, die rothgelbe Bauchbürste, den glän- zenden, herzförmigen Raum des Metathorax und die bedeu- tendere Grösse unterscheidet. Der Kopf und Thorax sind ziem- lich fein und dicht punctirt, fast matt, greis behaart. Das letzte Glied der Kiefertaster ist ahlförmig. Der Hinterleib ist glänzend, langgestreckt, die rothgefärbten Segmente sparsamer, die schwarzen dichter, alle ziemlich fein punctirt und bei rei- nen Exemplaren am Endrande weiss gewimpert, auf dem vier- — 204 — ten und fünften Segmente nicht unterbrochene Haarbinden dar- | stellend. Die Flügelschuppen sind pechschwarz, die Flügel braun getrübt, das Randmal und die Adern schwärzlich gefärbt. Osmia clypearis. Nigra, capite thoraceque fulvo-griseo pubescentibus; abdomine viridi-nitente, marginibus | segmentorum albido-subeiliatis; spatio metathoracis cordiformi nitido; mandibulis quadri-dentatis basi profunde impressis; clypeo margine antico producto distincte bi- dentato; segmento wltimo cano sericeo; scopa ventradi ата. Fe- mina.—11 mill. Corfu. (Erber). Schwarz, der Kopf und der Hinterleib bläulich-grün schim- mernd, mit glànzendem, an der Basis einreihig gegittertem Mittelfelde der hinteren Thoraxwand, schwarzer Bauchbürste und ebenso gefärbten Schienspornen. Die Mandibeln sind vier- zähnig, der oberste Zahn aber sehr breit abgestutzt; am Grunde tief eingedrückt. Der Vorderrand des punctirt-gerunzelten Cly- peus ist in der Mitte etwas vorgezogen und mit zwei starken, nach abwärts gerichteten Zähnen versehen. Von der in der Gestalt ähnlichen 0. Laíreille Spin. unterscheidet sich diese Art leicht durch den glänzenden, herz- förmigen Raum des Metathorax, welcher bei jener matt ist und durch die vollkommen abweichende Gestalt der Mandibeln und des Kopfschildes. Bei der О. nasidens Latr., welche ich von Nizza mitgebracht habe, ist das Mittelfeld der hinteren Thoraxwand gleichfalls matt, der Clypeus ist aber sparsam punc- tirt, vor dem Endrande eingedrückt; dieser Eindruck sehr glän- zend, deutlich gekielt; der Endrand jedoch wie bei der “= pearis beschaffen. Osmia curvipes. Nigra, crasse punctala; thorace supra fulvo-villoso, spatio cordiformi metathoracis nitido; tegulis nigro-piceis, alis infu- — 205 — malis; segmentis abdominalibus fulvo — vel griseo-ciliatis: tibiis posticis basi incrassatis, calcaribus testaceis. Femina: mandıbulis tridentatis; clypeo margine apicali leviter emarginato | densissime punctato, basi macula media mitida instructo, scopa fulvida. — 12 mill. Mas: mandibulis bidentatis; antennarum flagello. obtuse serrato; abdominis segmento sexto lateribus dentato, ultimo trispinoso; metatarso postico distincte arcuato.— 13—15 mill. Syra. Corfu. Calabria. (Erber). Das Weibchen ist schwarz mit schwach glünzendem Ab- domen und pechbraun gefärbter Fühlergeissel. Die Mandibeln sind dreizähnig. Der Kopfschild ist nur etwas breiter als lang, mit schwach ausgerandeter Spitze, sehr dicht und auf der Scheibe grob punctirt, matt, am Grunde aber, unterhalb der Fühler, mit einem glatten, stark glänzenden, kleinen Raume versehen, der sich auch noch auf die Stirn fortsetzt. Der Cly- peus ist gelblich, das Gesicht weiss und das grob punctirte Hinterhaupt röthlich behaart. Der Thorax ist überall rothgelb, unten heller behaart, dis Mesonotum sehr grob, die hintere Fläche des Metathorax feiner punctirt mit glänzendem, glat- tem, herzfórmigem Raume. Die Flügelschuppen sind pechbraun mit hellerem Rande, die Flügel ziemlich stark bräunlich ge- trübt, das Randmal und die Adern schwarz gefärbt. Der Hinter- leib ist länglich-eiförmig, die ersten fünf Segmente am End- rande mit einer ziemlich breiten, gelblichen Haarbinde versehen; die des ersten Segmentes breit, die des zweiten nur schmal unterbrochen. Das letzte ist feiner punctirt als die vorher- gehenden, am Endrande dicht weisslich gewimpert und auf der Scheibe greis behaart. Die vorderen Segmente sind ausser der Endbinde nur mit spärlichen, aufrecht stehenden, kurzen, schwarzen Haaren versehen. Die Bauchbürste ist gelblichroth. Die Beine sind schwarz und nur die Klauen röthlich ‚ die Schiensporne blass rothgelb gefärbt, greis, die Innenfläche des — 206 — ersten Tarsengliedes braunroth behaart. Die hintersten Schie- nen sind aussen an der Basis deutlich aufgetrieben. Beim Männchen sind die Fühler so lang als der Thorax, der Schaft an der Spitze ein wenig erweitert, schwarz, die Geissel pechbraun gefärbt und platt, das zweite, dritte, vierte, fünfte und sechste Glied derselben am oberen Rande in einen abgerundeten Zahn eweitert. Der Kopfschild und das Gesicht sind dicht weisslich behaart. An der Kehlrinne steht jederseits ein spitzer Zahn. Der Hinterleib ist schlank mit vollständigen Haarbinden; auch ist das erste Segment buschig behaart. Das vorletzte Segment ist jederseits mit einem starken Zahne ver- sehen und der vollkommen glatte und glänzende Endrand ist etwas aufgebogen. Das letzte ist dreizähnig, der mittlere Zahn weiter vorgezogen und schärfer als die seitlichen. Der erste Bauchring hat auf der Scheibe einen Höcker; die Endränder des zweiten und dritten sind weisslich durchschimmernd und dicht weiss behaart. Die Hinterschienen sind gekrümmt, mit .glatter und glänzender, kahler Innenfläche, am Grunde noch deutlicher aufgetrieben als beim Weibchen. Das erste Tarsen- glied des letzten Beinpaares ist stark gebogen. Diese Art ist der 0. íridentaía Duf. et Perris ähnlich; sie ist aber grösser und von derselben leicht durch die Auf- treibung der Hinterschienen zu unterscheiden. Das Weibchen der Zridentata hat ausserdem einen überall sehr dicht punc- tirten Clypeus und eine intensiv roth gefärbte Bauchbürste. Beim Männchen dieser Art ist zwar der letzte Hinterleibsring fast vollkommen ähnlich gestaltet wie beim curvipes, die Fühler- geissel ist aber einfach, es fehlen der Höcker auf dem ersten Bauchringe und die Zähne an der Kehle; auch ist das erste Tarsenglied der hintersten Beine gerade. Osmia tigrina. Spatio cordiformi metathoracis sub-opaco; migra, cupite tho- raceque supra fulvo-pilosis; segmentis abdominalibus margine api- — 207 — cali dense fulvo-ciliatis; calcaribus testaceis; mandibulis biden- tatıs; antennis thorace. vim brevioribus, simplicibus; segmento ab- dominis sexto inermi, ultimo tridentato, dentibus lateralibus acu- dis, intermedio longiori apice íruncato, ventrali primo | convexo longitudinaliter carinato. — Mas. 13 mill. Epirus. (Erber). Dieses Männchen ist in der Gestalt der O. Zridentata D u f. et Perris sehr ähnlich, unterscheidet sich aber von dem- selben leicht durch die bedeutendere Grösse, das fast matte Mittelfeld der hinteren Toraxwand, die längeren Fühler und das einfach zugerundete, an den Seiten zahnlose sechste Ab- dominalsegment. Der Clypeus ist dicht gelblichweiss behaart. Der Fühlerschaft ist einfach, linear, nicht verdickt, das zweite und dritte Geisselglied sind gleich lang. Das Mesonotum ist sehr dicht punctirt-gerunzelt, matt. Die Flügelschuppen sind braun mit dunklerer Scheibe, die Flügel schwach gelb- lich getrübt mit dunklerem Endrande, die Adern und das Randmal röthlich-gelb gefärbt. Der Hinterleib ist schwach glän- zend, dicht punctirt, das erste Segment buschig roth-gelb be- haart, die vier folgenden mit einer rothgelben Haarbinde am Endrande, das fünfte nur an den Seiten gefranst. Der erste Ventralring ist stark convex, mit einem kurzen Längskamme versehen, der am Endrande zahnartig vorspringt. 0smia dalmatica. Spatio metathoracis cordiformi nitido; mandibulis triden- tatıs, dente superiore bifido; nigra, supra dense fulvo-pubescens, calcaribus testaceis. | Femina: clypeo truncato, punctato-rugoso denseque griseo- piloso; scopa albida. Mas: clypeo albido barbato; antennis simplicibus; seg- mento abdominis sexto lateribus dentato, ultimo plano — 208 — angulis lateralibus rotundatis, margine antico profunde emarginato.— 11 mill. Dalmatia. (Erber). Kopf, Thorax und Abdomen sind oben dicht und lang fuchsroth, bei alten Exemplaren greisgelb behaart. Der Hinter- leib ist dicht punctirt, matt glänzend. Die Flügelschuppen sind braun mit hellerem Rande, die Flügel klar, das Randmal und die Adern pechbraun gefärbt. Beide Geschlechter sind der 0. bisulca Gerst. sehr ähnlich und gehören mit derselben in eine Gruppe; die gleichmässig dichte, einfarbige Behaarung des Hinterleibes aber lässt diese von jener leicht unterscheiden. Beim Männchen ist ausserdem das letzte Abdominalsegment anders gestaltet: dasselbe ist nämlich flach mit abgerundeten Seitenecken und tief ausgerandet. Osmia erenulata. Spatio metathoracis cordiformi opaco; clypeo margine an- hco distincte serrato; mandibuli3 tridentatis; nigra, | subtiliter densissime punctata; mandıbuls saepe ante apicem. flagelloque ru- fescentibus, tegulis calcaribusque testaceis; abdomine marginibus segmentorum apicalibus dense miveo-ciliatis. Femina: clypeo lato; segmento ultimo abdominali cano- Sericeo; scopa ventrali albida. Mas: antenms simplicibus; segmento abdominis sexto la- teribus dentato, ultimo furcato. — 7—9 mill. Creta. Epirus. Corfu. (Erber). — Corsica. (Mann). Beide Geschlechter zeichnen sich durch den deutlich ge- zähnelten Endrand des Kopfschildes aus und gehören in die Gruppe der O. adunca. Das Weibchen ist besonders der cae- mentaria Gerst. ähnlich; letztere hat aber einen stärker glän- zenden, weniger dicht punctirten Hinterleib und dunkle Fühler und Flügelschuppen. Bei der crenulata ist ausserdem das Me- sonotum kaum, der Prothorax aber nebst der Unterseite des — 209 — Brustkorbes ziemlich dicht -greis behaart. Die Flügel sind schwach getrübt, das Randmal und die Adern dunkel pech- braun gefärbt. Die Beine sind meist schwarz, zuweilen die Kniee rothbraun. An den mittleren Schienen ist der Aussendorn sehr kurz und nicht so stark aufwärts gekrümmt wie bei der caementaria. Beim Männchen ist das Gesicht nebst dem Clypeus, und der Thorax auch oben, dicht gelblich behaart. Die Fühler- geissel ist schmal und roth gefärbt. Das sechste Segment hat keine Endbinde, ist einfach zugerundet, beiderseits aber mit einem ziemlich starken Zahne versehen, schimmert am Rande bräunlich durch und ist weniger dicht als die vorhergehenden Segmente punctirt, daher auch mehr glänzend. Das letzte Seg- ment ist an den Seiten abgerundet und in zwei parallel neben einander stehende, plätte, durch einen weiten Zwischenraum von einander getrennte, abgestumpfte Fortsätze auslaufend. Dieses Männchen könnte nur mit papaveris verwechselt werden; bei diesem ist aber der herzförmige Raum des Metathorax spiegel- blank, die Fühlergeissel schwarz, der Hinterleib viel weniger dicht punctirt, stärker glänzend und die Fortsätze des letzten Abdominalsegmentes divergiren ein wenig; ausserdem ist sie auch viel grösser. Heriades appendiculata. Nigra, nitida, griseo-pubescens, flagello subtus rufo; meta- thorace basi leviter ruguloso, segmentis abdominalibus albido- ciliatis, ultimo excavato appendicibus duabus sat longis, planis, apice truncatis, aucto; segmento ventrali secundo valide tuber- culato. Mas. 10 mill. à Calabria. (Erber). In der Grösse und Gestalt dem migricornis N yl. vollkommen ühnlich, unterscheidet sich diese Art leicht von demselben durch das eigenthümlich gestaltete letzte Abdominalsegment und die 14 — 210 — abweichende Sculptur des Metathorax. Schwarz mit unten roth gefärbter Fühlergeissel, der Kopf, Thorax und die Ränder der Abdominalsegmente greis behaart; überall fein, der Kopf und Thorax dichter als der Hinterleib punctirt. Die Basis des Me- tathorax ist fein gerunzelt, an den Seiten glatt und glänzend. Das letzte Abdominalsegment hat eine grubenartig vertiefte Scheibe, dessen Endrand jederseits in einen platten, gleich- breiten, gerade abgestutzten Anhang auslaufend. Diese Fort- sätze stehen zu einander parallel, sind etwa um die Hälfte kürzer als das Analsegment und gerade nach abwärts gerichtet. Der zweite Bauchring hat einen grossen, hufeisenförmigen und ausgehöhlten Tuberkel; der dritte ist am Grunde weiss ge- franst, der vierte überall sehr dicht und kurz greis-gelb be- haart. Die Beine sind einfarbig schwarz mit blassen Schien- spornen. Stelis ruficornis. Nigra, antennis pedibusque ferrugineis; capite thoraceque flavo-pictis; abdomine nitido, segmentis omnibus flavo-fasciatis, fascüs quatuor anterioribus interruptis; clypeo wigro; segmento апай profunde emarginato. Mas. 11 mill. | Rhodus. (Erber). Der Kopf ist schwarz, matt, gelblich-greis behaart, eine feine kurze Linie am inneren Augenrande und eine breite, in - der Mitte unterbrochene Binde des Hinterhauptes gelb. Der Clypeus ist aber schwarz gefärbt, dicht und ziemlich fein punc- tirt mit gezáhneltem Endrande. Die Fühler sind roth, der Schaft etwas lebhafter gefärbt, die Geissel oben gebräunt. Am Tho- rax sind gelb: der vordere Theil des Aussenrandes am Meso- notum, die Seitenlappen des Schildchens und zwei Makeln des- selben, die Schulterbeulen und die Flügelschuppen; letztere in der Mitte gebräunt. Die Flügel sind getrübt, das Randmal und die Adern schwarz gefärbt. Das Mesonotum und Schild- chen sind fein und ersteres sehr dicht punctirt; letzteres ragt -— 211 — ein wenig über das Hinterschildchen vor. Der herzfórmige Raum des Metathorax ist an der Basis in weiter Ausdehnung grob punctirt und gerunzelt, fast matt. Der Thorax ist oben gelblich, unten greis behaart. Das Abdomen ist walzenförmig, nach hinten ein wenig erweitert, glänzend, viel weniger dicht als der Brustkorb punctirt. Die Basalhälfte der Segmente ist gröber und sparsamer als die Endhälfte punctirt, der äusserste Endsaum der vier ersten Segmente aber glatt. Alle Hinterleibs- ringe sind oben mit einer breiten, gelben Binde versehen, die vier vorderen Binden sind unterbrochen, die des fünften und sechsten Segmentes an der Basis tief dreieckig ausgeschnitten. In der gelben Färbung des ersten und letzten Segmentes ist noch beiderseits ein bräunlicher Querfleck vorhanden. Das Analsegment ist tief ausgerandet, unter dem sechsten ver- steckt. Die Bauchringe sind grob punctirt, der zweite und dritte theilweise ziemlich lang greis behaart, letzterer ausser- dem noch roth gewimpert; das vierte Segment ist verdeckt und von demselben nur die beiderseits hervortretenden rothen Wimperhaare sichtbar. Die Beine sind roth gefärbt und gelb gefleckt, die Basalhälfte aller Schenkel aber schwarz. Diese schöne Art ist einem Antkidium sehr ähnlich und lässt sich von einer jeden auropäischen, auch der gelbgefleck- ten Séelis signata Latr. leicht unterscheiden; letztere ist be- deutend kleiner mit schwarzen Fühlern; das Männchen hat ausserdem einen gelben Clypeus und ein zugespitztes Analseg- ment. Coelioxys Försteri. Nigra, antennis pedibusque fusco-ferrugineis ; scutello mar- gine postico medio profunde exciso; abdomine segmentis, ultimo excepto, niveo-triseriatim squamosis. Femina: segmento - abdominis | dorsali ultimo deplanato, opaco, longitudinaliter carinato, antice subtiliter sat dense punctato, postice ruguloso, apice processu longo, 5". — 212 — plano, leviter arcuato apiceque iruncato, aucto; seg- mento ultimo lineari dorsali fere duplo longiori. Mas: segmento ventrali quarto emarginato, quinto longi- tudinaliter | canaliculato; dorsali ultimo octo-dentato basi niveo-bimaculato. — 10—11 mill. Dalmatia. (Mann.) — Epirus. (Erber). Beim Weibchen ist der Kopf grob-punctirt-gerunzelt, das Gesicht weisslich, die Stirn gelblich, die Wangen schneeweiss behaart. Der Kopfschild ist, von oben betrachtet, fast kahl, mit spärlichen, aufrecht stehenden, kurzen Borsten versehen. Die Mandibeln. sind vor der Spitze roth gefärbt. Die Fühler sind braunroth mit dunklerem Oberrande. Der Thorax ist schwarz, die Spitzen der Seitenzähne des Schildchens zuweilen blutroth gefärbt; die Unterseite desselben ‘und die Mesopleu- ren sehr dicht weiss behaart und beschupt. Die Metapleuren sind mit langen, weissen Haaren bedeckt. Das Mesonotum ist sehr grob und dicht runzelig punctirt, der in der Mitte unterbrochene Vorderrand desselben breiter, der Seitenrand schmaler gelblich beschuppt. Das Schildchen ist tief ausge- randet, die kahlen Seitenzähne desselben nach Innen gekrümmt, mit Ausnahme der Scheibe und der vortretenden ausgerandeten Spitze überall gelblichweiss beschuppt. Die Flügelschuppen und das Randmal sind rostroth, die Adern dunkler gefärbt, die Flügel, namentlich am Endrande, ziemlich stark getrübt. Der Hinterleib ist flach gewölbt, die. ersten fünf Segmente glänzend, grob, aber sparsam punctirt und am Hinterrande » mit einer kreideweissen, aus drei Reihen Schüppchen zusam- mengesetzten Binde geschmückt. Diese Binden erweitern sich an den Seiten und fliessen mit denen der Bauchringe zusam- men. Das letzte Segment, ganz besonders flach gewölbt, ist. matt und viel dichter und feiner als die vorhergehenden punc- tirt, mit gerunzelter Endhälfte; fein gekielt; es läuft an der Spitze in einen flachen und schmalen, abgestumpften, dunkel- i -: -— braunen Fortsatz aus, der reichlich halb so lang als das Seg- ment und etwas nach abwärts gebogen ist. Der Mitte!kiel ver- läuft bis zur Spitze des Fortsatzes. Die Bauchsegmente sind feiner als die Dorsalringe, die vorderen etwas gröber und spar- samer als die letzten punctirt. Der erste Bauchring ist am Endrande breit roth gefärbt, der Länge nach, die übrigen sind am Endrande dicht weiss schuppenhaarig. Der letzte Bauch- ring läuft ebenfalls in einen flachen, schmalen, einfach zuge- spitzten, nach abwärts gebogenen Fortsatz aus, der fast dop- pelt so lang ist als der obere und am Grunde eine feine Längs- furche besitzt. Die Beine sind roth gefärbt, weiss beschuppt. Das Männchen stimmt in der Beschuppung, in der tiefen Ausrandung des Schildchens und in der Färbung der Beine und Fühler mit dem Weibchen überein; an letzteren ist der Schaft, an den ersteren die Schenkel geschwärzt. Der fünfte Dorsalring hat einen braun gefärbten, kahlen Endsaum und beiderseits einen abgestumpften kleinen Zahn. Der letzte hat acht Zähne: die vier oberen sind zu zweien mit einander am Grunde verwachsen, gleichsam nur zwei sehr breite und sehr tief, fast viereckig ausgerandete Fortsätze darstellend, zwischen denen noch ein kleines Zähnchen zu bemerken ist. Die bei- den unteren sind atwas länger als die oberen, schwach diver- girend; die Seitenzähne sind scharf zugespitzt. Am Grunde dieses Segmentes befindet sich jederseits eine grosse schnee- . weisse Haarmakel. Der vierte Bauchring ist an der Spitze ausgerandet, der fünfte der Länge nach gerinnt; diese Längs- _ rinne beiderseits bräunlich behaart. Diese Art ist der C. constricta Först. ähnlich; bei die- ser ist aber das Schildchen zugerundet, die Schuppenbinden des Abdomens zweireihig, das letzte obere Abdominalsegment beim Weibchen glänzend, bis zum Fortsatze hin punctirt; die- ser in einem stumpfen Winkel nach aufwärts gerichtet, der un- tere aber ist abgestutzt oder fast ausgerandet. Das noch un- beschriebene Männchen der constricta, welches ich gleichfalls > r A NN 2 von Herrn Erber mit dem Weibchen aus Dalmatien und Corfu erhalten habe, ist bei flüchtigem Anblicke dem der Försteri sehr ähnlich, aber gleichfalls durch das zugerundete Schildchen sofort von demselben zu unterscheiden; ausserdem ist bei jenem wie beim Weibchen die Unterseite des Hinterleibes fast überall weiss beschuppt, der vierte Bauchring einfach zugerundet, der fünfte rothgelb gefärbt. С. acanthura Eversm. (тасгига Först.) ist sogleich durch den ganz eigenthümlich gestalteten, roth gefärbten Clypeus, das intacte Schildchen und das viel längere letzte untere Abdomi- nalsegment zu unterscheiden. C. brews Eversm. (erythropyga Först.) hat zwar gleich- falls ein ausgerandetes Schildchen: diese Ausrandung ist aber viel schwächer ; dabei ist diese Art bedeutend kleiner mit ganz anders gestalteten letzten Hinterleibssegmenten. Beim Männ- chen der brevis ist der vierte Bauchring nicht ausgerandet und der fünfte ohne Längsrinne. C. caudata Spinola aus Ober-Italien kenne ich nur aus der Beschreibung. Der Hinterleib soll aber dunkelbraun ge- färbt, das letzte Abdominalsegment länger als breit und con- vex sein, was bei der Förster nicht der Fall ist. Die Beschreibung der C. farinosa Sm. passt eben so we- nig auf obige Art. Ceratina tarsata. Coerulea, crasse profundeque punctata; spatio metathoracis rugoso vir micante; clypeo, labro, callis humeralibus, tibus posticis inermibus annulo basali lato, metatarso calcaribusque eburneis; femoribus tibüsque anticis eburneo-lineatis; segmento abdominis ultimo lato, margine apicali truncato. — Маз. — 6 mill. Creta. (Erber). Blau-metallisch, matt glänzend, überall grob und sehr tief punctirt. Die Fühler sind. schwarz, die Geissel unten pech- E — 215 — braun. Der Kopfschild ist gelb gefärbt mit einigen wenigen groben Puncten versehen. Die Oberlippe ist gelb, schwarz gerandet, eben so die Schulterhöcker, eine Linie an der Aus- senseite der vordersten Schienen, ferner eine auf der Unter- seite der vordersten Schenkel, ein kleiner Fleck an der Basis der Mittelschienen, ein breiter Ring am Grunde der hintersten Tibien und deren erstes Tarsenglied gleichfalls blass gefärbt. Das letzte Abdominalsegment ist ganz verschieden von dem der bekannten Arten dieser Gattung gebildet: es läuft näm- lich in eine breite, am Endrande abgestutzte und etwas auf- gebogene Platte aus. Die Hinterschienen haben kein Zähnchen. Die Flügelschuppen sind schwärzlich, die Flügel fast klar, das Randmal und die Adern pechbraun gefärbt. Panurgus siculus. Niger, nitidus, pedibus brunneis. Femina: bus tarsisque posticis sordide-flavescentibus; scopa albida. Mas: clypeo dense nigro-barbato ; segmento ventrali ante- penultimo | lateribus nigro-penicillato ; pedibus inermi- bus, tibüs posticis rectis. 7 —T,5 mill. Sicilia. (Mann). Schwarz, glänzend, das Hinterhaupt und Mesonotum sehr fein und sparsam, das Abdomen äusserst fein, dichter punctirt, mit pechbraunen, sehr fein und dicht, meist aber undeutlich quer gestreiften Segmenträndern. Die Flügel sind schwach getrübt, das Randmal und die Adern pechbraun. Beim Weibchen.ist der Bauch ebenfalls pechbraun gefärbt, die hintersten Schienen und Tarsen braungelb mit weisslicher Schienbürste. — Beim Männchen sind die Beine ohne beson- dere Auszeichnungen, die Hinterschienen gerade und der vor- letzte Bauchring mit einer schwarzen, nach Innen gekrümmten Locke beiderseits versehen. c 946. — Von dem P. dentipes, mit welchem obige Art grosse Aehn- lichkeit hat, lässt sie sich sehr leicht unterscheiden; denn bei jenem sind die Beine schwarz gefärbt, beim Männchen die Hinterschienen stark gekrümmt und der Schenkelring gezabnt. — P. ater, dessen Männchen gleichfalls gerade. Hinterschienen besitzt, ist fast doppelt so gross, mit schwarzen Beinen, und dem Männchen fehlen die eigenthümlichen Locken des vor- letzten Ventralringes. — P. canescens, in Italien weit ver- breitet, ist viel kleiner; das Männchen hat zwar gleichfalls serade Hinterschienen und wehrlose Beine, ist aber weiss, auch der Haarbüschel des vorletzten Venträlringes so behaart; die Flügel mit den Adern und dem Randmale ganz farblos, die Schuppen gelblich; das Männchen ausserdem mit tief viereckig ausgeschnittenem Kopfschilde. — P. arctos Erichs. in WaltPs Reise p. 106 kenne ich nicht; dieser wird aber mit dem aer verglichen und über die Gestalt der Hinterschienen ist Nichts gesagt. ! Dasypoda rufipes. Nigra, antennis subtus, geniculis, tibus tarsisque ferrugineis; thorace supra rufo-pubescenti, disco fere glabro. Femina: abdomine nitido, viv punctato, segmentis inter- medüs margine ‚laterali pallide-ciliatis, quinto. fusco utringue cum ultimo rufo-piloso; scopa fulvida. 15 mill. | Mas: segmentis anticis flavo-griseo 90888, posticis fusco- pubescentibus albidoque ciliatis; tibus infuscatis. 16 mill. Dalmatia. (Erber). Dasypoda rufipes Sichel in litteris sec. Erber. Das Weibchen ist schwarz, die Unterseite der Fühlergeis- sel braunroth, die Kniee, Schienen und Tarsen heller roth ge- färbt. Der Kopf ist braunroth, der innere Augenrand und das: Hinterhaupt schwarz behaart. Der Thorax ist oben glänzend, -— eg rothbraun, die fast kahle Scheibe des Mesonotum spärlich schwarz, die Brust greisgelb behaart. Das erste Segment des stark glänzenden, fast glatten Hinterleibes ist oben buschig rothgelb, das fünfte am Endrande braun, an den Seiten aber wie das Analsegment roth behaart. Die drei mittleren Hin- terleibsringe sind nur an den Seiten mit einer weisslichen Ci- lienbinde versehen. Die Bauchringe sind rothbraun gefranst. Die Flügel sind gelb getrübt mit dunklem Rande, das Rand- mal und die Adern gelbbraun gefärbt. Die Schienbürste ist blass rothgelb. Beim Männchen ist die Aussenseite der Schienen meist dunkel. Der letzte Bauchring ist deutlich ausgerandet; dieser Ausschnitt oval, nicht dreieckig. Der D. villipes Пер. nahe stehend, unterscheidet sich obige Art von dieser sowohl wie auch von allen mir bekannten durch die roth gefárbten Schienen und Tarsen. Andrena nigro-barbata. Appendiculo, labri truncato ; nigra, capite,: thorace pedibus- que nigro-pilosis, abdomine nitido, subtilissime sparsim punctulato, segmentis | intermediis macula laterali, e pilis niveis brunneisque composita, ornatis; alis nigricantıbus. Femina: clypeo punctato-rugoso, nigro-piloso ; scopa atra. 13 mill. Mas: mandibulis simplicibus; antennis thorace breviori- bus; clypeo nigro-barbato. — 12 mill. Dalmatia. (Erber). In der Grösse und Gestalt stimmt diese Art mit der A. fu- nebris Panz. überein, unterscheidet sich aber von derselben leicht durch die ganz schwarze Behaarung des Kopfes und des Brustkorbes, so wie auch durch die schwarze Schienbürste des Weibchens. Ausserdem sind bei der funebris die Abdominalseg- mente an der Basis deutlich und dicht punctirt. — A. lugu- - — 218 — bris Lep., die ich nur aus der Beschreibung kenne und welche _ in Oran vorkommt, ist wohl eben so behaart wie die nigro- barbata, der Hinterleib soll aber bei jener schwach glänzend und gerunzelt sein, was bei dieser nicht der Fall ist. Der obere Theil des Kopfes ist fein und dicht gerunzelt, matt. Das Mesonotum ist sehr fein und sehr dicht punctirt, gleichfalls matt, der herzförmige Raum des Metathorax schwach gerunzelt. Die Flügelschuppen sind schwarz, die Flügel schwärz- lich getrübt mit violettem Schimmer, das Randmal und die Adern schwarz gefärbt. Der Hinterleib ist stark glänzend, die Ba- salhälfte der ersten drei Abdominalsegmente äusserst fein und wenig dicht, das vierte kaum sichtbar punctirt. Die Endrän- der der mittleren Segmente schimmern braun durch und sind beiderseits mit einer weisslichen Haarmakel geziert; den weissen Haaren derselben sind braune beigemengt. Die Endfranse ist schwärz, die Schiensporne dunkelbraun. — Beim Männchen sind die Schulterhöcker aschgrau, der Vorderrand des Thorax bräunlich, sonst ist dasselbe überall, mit Ausnahme der weissen Abdominalmakeln, schwarz behaart und dem Weibchen sehr ähnlich. Die Fühler sind etwas kürzer als der Thorax, das zweite Geisselglied derselben ist matt und deutlich länger als das dritte; dieses ist wie die folgenden atwas länger als breit. Andrena inconspicua. Appendiculo labri truncato; nigra, thorace supra rufo-pu- bescente, abdomine nitido, subtilissime ruguloso, segmentis in- termedüs | margine apicali dense albo-ciliatis, fascia antica in- terrupta. | Femina: clypeo subtiliter sparsim punctato; scopa supra Fulvo-grisea, subtus albida. — 9,5 mill. Calabria. (Erber). Diese Art stimmt mit der prozima Kirby in Grüsse, Ge- stalt und Sculptur des Abdomens überein, unterscheidet sich — 219 — aber von ihr durch die fuchsrothe Behaarung des Thorax und durch die vollständige Binde des dritten Hinterleibsringes. Ausserdem ist aber bei der proxima der Clypeus runzelig, ein- zelne Puncte auf demselben kaum wahrzunehmen, das Mesono- tum gröber und sparsamer und der herzförmige Raum des Me- tathorax stärker gerunzelt. — Bei der inconspicua sind die Fühler mit Ausnahme des rothbraun gefärbten Endgliedes schwarz. Das Mesonotum ist sehr fein und ziemlich dicht punctirt. Der obere Theil des Kopfes ist matt, fein gerunzelt und fuchsroth, das Gesicht greisgelb behaart. Das erste Ab- dominalsegment ist mit einzelnen aufgerichteten röthlichen Haa- ren bedeckt; die Binde des zweiten ist stark unterbrochen, die Endfranse greisgelb. Die Flügel sind schwach getrübt, das Randmal schwarzbraun, die Adern gelbbraun- gefärbt. Andrena croceiventris. Appendiculo labri subtruncato; nigra, abdomine subtilissime ruguloso tibiisque posticis cum tarsis posterioribus rufis; seg- mentis intermediis margine apicali dense albo-ciliatis, fascus an- terioribus interruptis. - Femina: clypeo opaco, subtilissime punciato; scopa ful- vida. — 10 mill. Variet.: abdomine rufo, segmentis intermediis nigro-fas- ciatis. ь Calabria. (Erber). Diese hübsche Art gehört gleichfalls in die Gruppe der proxima und ist mehr der Wilkella ähnlich, von welcher sie sich aber leicht durch den rothgefärbten Hinterleib, die nicht .gelb getrübten Flügel und die geringere Grösse unterscheidet. — Der Kopf und die Fühler sind einfarbig schwarz, das. Ge- sicht weisslich, das Hinterhaupt und das Mesonotum greisgelb behaart. Der in Folge einer sehr subtilen Runzelung matte Clypeus ist sehr fein und wenig dicht punctirt; die Scheibe — 220 — der Länge nach punctlos. Der obere Theil des Kopfes dicht runzelig, matt. Das Mesonotum ist fast matt und hat die Sculp- tur des Kopfschildes; der herzförmige Raum des Metathorax ein wenig gröber gerunzelt als die Seiten desselben. Das Rand- mal und die Adern der Flügel gelb. Der Hinterleib ist ént- weder einfarbig heller oder dunkler roth gefärbt, oder es sind die mittleren Segmente auf der Scheibe quer schwarz gestreift. Die Endfranse und die Schienbürste sind rothgelb gefärbt. Die weissen Endbinden des zweiten und dritten Segmentes sind breit unterbrochen. Die Unterseite des Abdomens ist mehr oder weniger schwärzlich, die hintersten Schienen und Tarsen, so wie auch die Mittelfersen schön gelbroth ‚gefärbt. Andrena transitoria. Appendiculo labri truncato ; nigra, tibus posticis, anteriori- bus apice larsisque omnibus ferrugineis; thorace fulvo-pubescente; abdomine subtilissime ruguloso, segmentis anterioribus rufis, in- termediis dense albo-ciliatis. Femina: clypeo opaco subtiliter dense punctato; thorace supra pilis squamiformibus minus dense tecto, seg- mentis abdominalibus duobus anterioribus rufis; ulti- mis fusco-pubescentibus ; scopa albida. — 12—14 mill. Var. fibüs tarsisgue anticis migris. Mas: mandibulis sat magnis; antennis thorace vir m. vioribus. — 10 mill. Syra. (Erber). | Beim Weibchen ist der Kopf schwarz gefärbt, matt, das Gesicht und das Hinterhaupt röthlich-gelb, ersteres blasser be- haart. Der Clypeus ist matt, ziemlich fein und dicht punctirt,, die Zwischenriume der Puncte sehr fein gerunzelt. Der obere Theil des Kopfes ist gleichfalls sehr fein gerunzelt. Die Fühler - sind schwarz, die Spitze des Schaftes und das erste Geissel- 5 glied rothbraun gefärbt. Der Thorax ist oben matt, unten schwach — 29] — seidenartig glänzend; das Mesonotum und Schildchen sehr fein gerunzelt und mit schuppenartigen, kurzen, rothgelben Haaren ziemlich dicht bedeckt. Die hintere Fläche des Metathorax ist nebst dem herzförmigen Raume matt, gleichfalls fein gerunzelt. Die Flügelschuppen sind hell bräunlich gefärbt, die Flügel gelb- lich getrübt mit gelbrothem Randmal und Adern. Der Hin- terleib ist fein und dicht gerunzelt, einzelne Pünctchen kaum wahrzunehmen, schwach glänzend; die beiden ersten Segmente roth gefärbt, ersteres am Grunde und auf der Scheibe gebräunt, letzteres mit einer ziemlich breiten, schwärzlichen Querbinde versehen. Das zweite, dritte und vierte Segment haben am Endrande eine weisse Haarbinde. Das fünfte ist am Endrande vollständig, das letzte nur an den Seiten dunkelbraun behaart. Der Endsaum der mittleren Segmente erscheint bei abgeriebe- nen Exemplaren weisslich. Die Beine sind schwarz, die hin- tersten Schienen nebst allen Tarsen, zuweilen mit Ausnahme der vordersten, roth gefärbt. Die Hüftlocke und die Schien- bürste sind weisslich. Das Männchen ist dem Weibchen sehr ähnlich. Die Fühler . sind etwas kürzer als der Thorax; das zweite Geisselglied ist matt und etwas länger als das dritte quadratische; die folgen- den sind deutlich länger als breit. Das Gesicht ist gelbroth, der innere Augenrand schwarz behaart. Der Thorax ist oben mit längeren Haaren von gewöhnlicher Bildung ziemlich dicht bedeckt. Bei dem einzigen Männchen, welches ich erhalten habe, sind die drei ersten Abdominalsegmente roth gefärbt, das zweite hat statt der dunkeln Binde nur zwei schwarze Sei- tenmakeln. . Das Weibchen dieser ansehnliehen Art unterscheidet sich von allen ähnlich gefärbten sehr leicht durch die schuppenar- tige Behaarung des Thorax. — Das Männchen ist dem der Jlorea sehr ähnlich; dieses hat aber schwarze Beine, einen deutlich punctirten Hinterleib und das zweite Geisselglied der Fühler ist mehr wie. doppelt so lang als das dritte. m AO — Andrena Erberi. Appendiculo labri emarginato ; nigra, abdomine profunde punctato, segmentis margine apicali dense ochraceo-squamosis, apice fulvo-pubescente. | Femina: c/ypeo sat dense punctato; thorace supra den- sissime fulvido-squamoso; femoribus apice, tibiis tar- sisque ferrugineis; scopa flavescente ; alis plerumque nigricantibus, violaceo-nitentibus. — 13—15 mill. Mas: mandibulis magnis; antennis thorace brevioribus; facie thoraceque fulvido-pubescentibus; tibiis apice tarsisque ferrugineis; alis late fusco-marginatis. — 12 mill. | Syra. (Erber). Beim Weibchen ist das Gesicht bleicher gelb und lünger als die Wangen und das Hinterhaupt behaart. Die Fühler sind kürzer als der Thorax, schwarz. Der Kopfschild ist ziem- lich dicht und grob punctirt mit undeutlich abgesetztem End- rande. Die Oberlippe ist schwach ausgerandet. Das Hinter- haupt ist fein und dicht punctirt. Das Mesonotum, die beiden Schildchen und der obere Theil der Mesopleuren nebst den Schulterhóckern sehr dicht rothgelb heschuppt, die Seiten der Brust rótlich gelb behaart. Die hintere Flüche des Metatho- rax ist fast kahl, matt, feinkórnig gerunzelt, der herzförmige Raum desselben schwach abgegränzt. Die Flügelschuppen sind gelb gefärbt, die Flügel entweder gelb getrübt mit breitem dunklem Endsaume, oder schwärzlich violett glänzend ; in erste- rem Falle sind die Adern nebst dem Randmale gelbbraun, in letzterem fast pechschwarz. Das schwach glänzende Abdomen ist dicht, das erste Segment etwas sparsamer und gröber punc- tirt, die vier vorderen Hinterleibsringe am Endrande mit einer breiten, aus kleinen gelblichen Schuppen bestehenden Binde ge- I s — ziert, der Endsaum weiss durchschimmernd. Ausserdem ist die ` Scheibe dieser Segmente mit zerstreut —, die Basis mit ge- drängter stehenden Schüppchen bedeckt. Das fünfte Segment ist vollständig, das letzte an den Seiten mit rothgelben Haa- ren bedeckt. Die Unterseite des Abdomens ist fein und dicht punctirt mit gelblich gefransten Endrändern der Segmente. Die nach unten gebogenen Seiten der beiden. ersten Dorsalringe sind zuweilen rothgelb gefärbt. An den Beinen sind die Spitze der Schenkel, die Schienen, Tarsen und Sporen rothgelb ge- färbt, die Hüftlocke und Schienbürste gelblich. Das Männchen ist dem Weibchen sehr ähnlich und hat dieselben breiten Schuppenbinden auf dem Abdomen, welches gröber punctirt ist. Die Mandibeln sind gross. Der Kopf- schild und das Gesicht sind dicht einfarbig rothgelb behaart. Der Thorax ist oben nicht wie beim Weibchen beschuppt, son- dern rothgelb behaart. Das Mesonotum und Schildchen sind dicht und grob punctirt. Die Fühler sind etwas kürzer als der Thorax, das zweite Geisselglied ist matt, ein wenig län- ger als die folgenden, quadratischen. An den Beinen sind nur die Spitzen der Schienen und die Tarsen roth gefärbt. Die Flügel sind weniger stark getrübt. Diese prächtige Art, die ich nach ihrem Entdecker be- nannt habe, ist in Grösse und Gestalt der A. Zimbata Eversm. (squamea Gir.) die in Süd-Europa weit verbreitet ist und von der ich auch einige italiänische Stücke besitze, ähnlich, von letzterer aber leicht durch die grobe Sculptur des Abdomens und die Schuppenbinden zu unterscheiden. Bei der limbata bestehen nähmlich die Abdominalbinden aus weissen Haaren und die Segmente sind sehr fein und dicht punctirt. Beim Männchen sind ausserdem der Clypeus und die Neben- seiten des Gesichtes weiss gefárbt. Die gleichfalls im weib- lichen Geschlechte mit einem dicht beschuppten Thorax aus- gestattete A. hirtipes Pz. hat auch nur Haarbinden auf dem fein punctirten Abdomen und schwarze Beine. A. elegans Gi- — 224 — raud, gleichfalls beschuppt, kenne ich nicht; da aber das Männchen ein gelblich gefärbtes Gesicht haben soll, so wird auch diese leicht von der Zrberi zu unterscheiden sein. Andrena orbitalis. Nigra, parum mitida; capite thoraceque albido-villosis; ab- domine dense subtiliter punctato, segmentis margine« apicali ru- fescentibus, tribus posticis: albido sub-ciliatis, clypeo niveo-barbato lineaque orbitali pallide flavescentibus; mandibulis sat magnis; antennis thorace ах brevioribus. — Mas. 8 mill. Calabria. (Erber). Bei diesem Männchen sind der Clypeus und eine schmale Linie, welche die untere Hälite des inneren Augenrandes ein- fasst, blassgelb gefärbt. Die Fühler sind pechbraun, das zweite Geisselglied ist mehr wie doppelt so lang als das dritte; dieses reichlich doppelt so breit als lang, die folgenden quadratisch. Die obere Hälfte des Kopfes ist dicht und fein gerunzelt, matt; eben so das Mesonotum, welches ausserdem sparsam punctirt ist. Der herzförmige Raum des Metathorax ist kaum an- gedeutet. Die Flügelschuppen sind pechbraun, das Rand- mal und die Adern gelb gefärbt. Die Behaarung ist überall weisslich. | } Diese Art gehört in die Gruppe der Shawella. Andrena mucronata. Appendiculo labri leviter. emarginato; coerulea, antennarum scapo pedibusque migris; thorace griseo-villoso; abdomine subti- lissime ruguloso; calcaribus eburneis. Femina: clypeo dense griseo-villoso; antennarum flagello sublus rufescente; scopa albida. — 11 mill. Mas: Mmandibulis sat magnis; clypeo maculaque faciei . laterali pallide flavescentibus; margine antico clypei — 225 — angulis lateralibus dentiformibus, medio spina valde elongata armato; antennis thorace longioribus, flagello rufo. — 9 mill. Corfu. (Erber). Dunkelblau, der Kopf und Thorax matt, der Hinterleib schwach glänzend. Beim Weibchen ist der Kopf nebst dem Clypeus dicht und lang graugelb behaart. Auf dem Scheitel ist ein Büschel schwarzer Haare vorhanden. Der obere Theil des Kopfes und der Thorax sind sehr fein und dicht gerunzelt, kaum punctirt. Die Flügel sind schwach getrübt, die Flügel- schuppen, das Randmal und die Adern pechbraun gefárbt. Der Hinterleib ist lebhafter blau gefärbt als der Kopf und der Thorax, gleichfalls sehr fein gerunzelt, spährlich gelb behaart; den gelben Haaren einige rigidere schwarze beigemengt; die mittleren Segmente mit weisslicher, undichter Cilienbinde am Hinterrande, die Endfranse braun. Die Unterseite des Abdo- mens ist fein und nicht besonders dicht punctirt, die letzten Bauchringe fast schwarz gefärbt. Die Beine sind graugelb be- haart, die Hüftlocke und die Schienbürste weisslich; die vier letzten Tarsenglieder braunroth gefärbt. Beim Männchen ist der Kopfschild und ein Fleck daneben blassgelb gefärbt. Der Vorderrand des Kopfschildes ist beider- seits mit einem deutlichen Zähnchen versehen, in der Mitte et- was vorgezogen und hier in einen langen Stachel auslaufend. Dieser Stachel ist unten roth, oben an der Basis gelb gefärbt, etwa halb sö lang als der Clypeus, scharf zugespitzt, unter einem stumpfen Winkel in den Kopfschild übergehend. Die Fühler sind länger als der Thorax, die Geissel lebhaft roth gefärbt, die einzelnen Glieder derselben, mit Ausnahme des ersten, viel länger als breit. Der Kopf, der Thorax und die Beine sind mit sehr langen weissen, der Hinterleib mit kür- zeren gelblichen Haaren versehen; die Cilienbinden sehr un- deutlich. | 15 — ps — ` Die einzige bis jetzt bekannte metallisch gefärbte A. cya- nescens N yl. ist bedeutend kleiner mit deutlich punctirtem Hinterleibe; beim Männchen ist nur der Clypeus gelb gefärbt und der Endrand desselben einfach abgestutzt. Colletes parvulus. Niger, mitidus, subtiliter dense punctatus; flagello subtus rufo-piceo; abdomine segmentis griseo-ciliatis, fasciis anterioribus late interruptis. | | Femina: clypeo subtiliter griseo-pubescente; articulis fla- gelli tertio quartoque aequalibus, secundo fere triplo brevioribus; scopa grisea. Mas: clypeo sparsim flavescente-piloso; antennis capite dimidio longioribus; articulo flagellà secundo tertio duplo longiori. — 6—8 mill. Calabria. Corfu. (Erber). Die kleinste bekannte Art dieser Gattung und leicht kennt- lich an dem glänzenden, fein und dicht punctirten Abdomen, dessen Segmentründer nicht heller durchscheinen und nur an den hinteren mit einer vollstündigen Cilienbinde versehen sind. Das erste Segment ist beim Weibchen ohne Spur einer solchen Binde; an den Seiten desselben stehen nur einige wenige lange gelbliche Haare. Auf dem zweiten und dritten Hinterleibsringe sind die Binden breit unterbrochen, auf dem vierten voll- stándig und auch das fünfte ist überall greis gefranst. Die Unterseite des Abdomens ist fast matt, dicht punctirt, mit weisslich gefransten Segmenträndern. Das Schildchen und die Scheibe des Mesonotum erscheinen fast kahl, letzeres an den Rändern und das Hinterschildehen ziemlich dicht rothgelb be- haart. Der herzfórmige Raum des Metathorax ist sehr grob gerunzelt und durch eine halbkreisfórmige, erhabene, scharfe Leisfe in zwei Theile geschieden; der untere hat die Form ei- nes spitzwinkeligen Dreiecks. Die Flügelschuppen, das Rand- = — 227 — mal und die Adern sind pechschwarz, die Flügel stark getrübt. Beim Männchen sind die Endränder der ersten 2 Abdo- minalsegmente nur an den Seiten, die übrigen vollständig ge- wimpert; das Analsegment ohne Eigenthümlichkeiten. Nomada Manni. Antennarum — articulo tertio quarto paullo brewiore; labro тийсо; mesonoto punctato-rugoso; migra, antennis ferrugineis; abdomine nigro vel segmentis anticis rufis, posticis infuscatis, omuibus, vel primo excepto, flavo-fasciatis; pedibus rufis flavo- varsegatis. Femina: mandibulis, labro, clypeo, fronte sub antennas, orbita, pronoto, callis humeralibus, tegulis, macula reniformi mesopleurali, scutellis marginibusque late- ralibus mesonoti ferrugineis vel flavescentibus, punc- Ws duobus antescutellaribus sanguineis vel aurantiacis; alis fortiter infuscatis. Var. a. mesonoto lineis duabus ferrugineis discoidali- bus ornato. Var. 6. mesonoto omnino nigro. Mas: similis feminae; articulis flagelli intermediis su- pra migro-maculatis; segmento anal emarginato. — 12—16 mill. Corsica. (Mann). Calabria. Dalmatia. Epirus. Tinos. (Erber). Eine der grössten europäischen Arten, welche nach der Fühlerbildung in die Gruppe der ruficorms zu stellen ist, sich aber durch die zahnlose Oberlippe von allen ähnlichen leicht unterscheidet. Das zweite Geisselglied ist nämlich, von unten betrachtet, ein wenig kürzer als das dritte, um die Hälfte länger als breit. Beim Weibchen sind die Fühler einfarbig roth, beim Mánnchen der Schaft vorn gelb und die mittleren * — 228 — Geisselglieder vom dritten bis zum achten oben schwarz ge- fleckt. Das Schildchen ist mit den zwei gewöhnlichen, aber stark vortretenden Höckern versehen, meist ganz gelb gefärbt. Die Flügel sind bei beiden Geschlechtern, beim Weibchen aber stärker braun getrübt. Der Hinterleib ist fein und dicht punc- tirt, selten schwarz, häufiger das erste Segment desselben schön blassroth gefärbt, auf der Scheibe mit einer breiten gelben Querbinde versehen, die zuweilen in der Mitte schmal unterbrochen ist, oder auch gänzlich fehlt. Beiderseits vor der Binde ist noch eine schwarze Makel vorhanden. Die folgenden beiden Segmente sind breit gelb bandirt, die Endhälfte roth oder pechbraun. Das vierte und fünfte, beim Männchen auch das sechste und siebente fast vollständig gelb gefärbt, nur die Basis und der Endsaum schmal dunkel umkantet. Die Unter- seite des Abdomens ist heller oder dunkler roth gefärbt, alle Segmente, mit Ausnahme des ersten, breit gelb bandirt. Die Beine sind hellroth, die Schienen und ‘Tarsen zum grössten Theile gelbt gefärbt. Dieser Art habe ich den Namen des rühmlichst bekannten Lepidopterologen Herrn Mann in Wien, welcher von seinen Reisen neben vielen anderen Hymenopteren auch diese Species mitgebracht, beigelegt. Nomada chrysopyga. Antennis thorace longioribus, articulo flagelli secundo tertio longitudine aequali; labro denticulo minuto armato; mesonoto dense crasseque punctalo-rugoso; abdomine ferrugineo, segmento primo basi nigro, Што macula aurantiaca ornato. Femina: antennis, pedibus capiteque ferrugineis, crista frontali occipiteque migris; thorace nigro, pronoto, lineis quatuor latis mesonoti, scutellis, macula magna mesopleurah, callis: punctoque metapleurali ferrugineis; — 229 — alis fortiter infuscatis, tegulis ferrugineis, stigmate venisque flavescentibus. — 13 mill. Tinos. Calabria. (Erber). Diese grosse Art ist der N. mutabiks Mor. sehr ähnlich, unterscheidet sich aber von derselben durch die bedeutendere Grösse, die im Verhältniss etwas längeren Fühler, das dichter punctirt-gerunzelte Mesonotum, die stärker getrübten Flügel, den ganz roth gefärbten Metatarsus des hintersten Beinpaares und die orange gefärbte Makel des letzten Abdominalseg- mentes. | Bis auf eine ausgezackte schwarze Makel, die sich vom Hinterhaupte bis zur Stirn erstreckt, ist der Kopf meist ein- farbig roth. Die Fühler sind länger als der Thorax, das zweite und dritte Geisselglied fast gleich lang und.doppelt so lang als breit, die folgenden ein wenig kürzer. Die Oberlippe hat ein sehr kleines, schwer sichtbares Zähnchen vor dem End- rande. Die Metapleuren sind spärlich braun oder greis be- haart. Der Hinterleib ist deutlicher als bei der matabihs punctirt; selbst auf dem ersten Segmente ist bereits eine feine Punctirung wahrzunehmen. An den Beinen sind nur die hintersten Schenkel schwarz gestreift. Nomada íripunctata. Articulo flagelli secundo ferto longiori; labro mutico mar- gine antico paullo elevato; mesonoto opaco dense punctata ru- goso; pleuris argenteo pubescentibus; nigra, scutello flavo-bima- culato; abdomine antice ferrugineo, segmento primo punctis tribus migris ornato, reliquis flavo-pictis. Femina: mandibulis, labro, clypeo, orbita interna, tegulis, antennis pedibusque ferrugineis; pronoto, macula parva mesopleurali callisque humeralibus flavescentibus ; abdo- _ mine segmentis secundo tertioque lateribus flavo-macu- latis, quarto fascia integra, quinto disco bimaculato. | m — Mas: scapo nigro antice flagelloque subtus, mandibulis, clypeo, orbita interna et externa, pronoto, tegulis, callis humeralibus maculaque mesopleurali flavescenti- bus; segmentis abdominalibus, pimo excepto, flavo-fas- cialis, fascüs anterioribus interruptis ; pedibus flavo- nigroque varüs; segmento ата rotundato. — 9—10 mill. Calabria. Syra. Corfu. (Erber). Beim Weibchen sind die Fühler und Beine einfarbig roth, seltener der Schaft oben und die Unterseite der Schenkel schwarz. Der Clypeus ist ziemlich grob und dicht punctirt. Das zweite Geisselglied ist deutlich länger als das dritte; dieses und die folgenden kaum etwas lünger als breit. Die Grundfarbe des dicht und fein punctirten Hinterleibes ist entweder roth, oder es sind die drei letzten Abdominalsegmente schwarz gefärbt. Das erste Segment hat drei schwarze Flecken: der eine von ihnen befindet sich nahe am Grunde in dem Eindrucke daselbst, die beiden andern stehen an der Seite. Ebenso ist aueh die Un- terseite des Hinterleibes entweder einfarbig roth, oder es sind die drei letzten Segmente schwärzlich, gelb bandirt. Das Uebrige ist in der Diagnose ausführlich angegeben. Diese Art hat die Grösse und Gestalt der N. Jacobaeae und gehórt mit derselben in eine Gruppe, unterscheidet sich aber von ihr durch die zahnlose Oberlippe und die verschie- dene Zeichnung. Nomada calabra. Antennarum articulo secundo tertio paullo longiori; labro mutico ; metapleuris pubescentibus ; scutello flavo crasse punctato; nigra, flagello ferrugineo, segmentis omnibus flavo-fasciatis, fas- cs tribus anterioribus interruptis. Femina: mesonoto mido, sparsim punctato; mandibulis, labro, clypeo, genis, macula frontal, pronoto, callis — 231 — humeralibus, macula mesopleurali, tegulis, scutello l- neaque postscutelli flavis; pedibus rufis flavo-varie- gatis. Mas: mesonoto opaco, dense punciato ; similis feminae, differ scapo nigro antice flavo, femoribus basi in- fuscatis; segmento anah rotundato. — 11—12 mill. Calabria. (Erber). Beim Weibchen sind die Fühler roth, der Schaft hinten schwarz gefärbt; das zweite Geisselglied etwas länger als das dritte, welches nebst den folgenden länger als breit ist. Der Kopf ist braunroth behaart. Der Kopfschild und das Gesicht glänzend, sehr sparsam punctirt. Der Endrand der Oberlippe ist aufgebogen, zahnlos. Das Mesonotum ist grob und die Scheibe sehr sparsam punctirt, glänzend. Das gelbgefleckte, stark glänzende Schildchen ist nur mit wenigen Puncten ver- sehen. Der Hinterleib ist sehr fein runzelig-punctirt, glänzend, die gelben Binden zuweilen schmal röthlich umkantet. Beim Männchen ist das Mesonotum sehr dicht punetirt, matt. Der Kopf und das Schildchen sind gleichfalls dichter, punctirt als beim Weibchen, mit mattem Glanze. Diese Art gehört in die Gruppe der N. solidaginis ; letz- tere ist bedeutend kleiner und hat viel kürzere Fühler, deren Geisselglieder kaum so lang als breit sind. — Auch ist sie der sexfasciata ähnlich; diese hat aber einen stark vorgezo- _ genen Clypeus, ein dicht punctirt-gerunzeltes Mesonotum und anders gestaltete Geisselglieder. COLEOPTERES DE LA SIBÉRIE ORIENTALE !). (Suite à l’article publié dans Horae Soc. Ent. Ross. УП). Раг 8. Solsky. Carabicidae. : 1. Elaphrus sibiricus Motsch. Il se distingue du Е. cu- preus L. par le corselet plus large, plus arrondi sur les côtés, avec les angles postérieurs plus saillants, les élytres plus allon- gées et en général moins carrées, plus ovalaires, avec les in- tervalles des fovéoles généralement plus bombés et distincte- ment ponctués. Les squamules d'un beau vert d'émeraude qui revétent ordinairement en abondance la tete et les bords du corselet et des élytres ne peuvent pas toujours servir à distin- guer cette espéce puisque l'on trouve aussi dans quelques autres espèces des individus ainsi parés. Mr. Motschoulsky !) Depuis la publication de la première partie de ce travail j'ai reçu un nouveau contingent de coléoptéres de la Sibérie orientale, provenant des chasses des MM. Dybowski et Godlewski, dans les environs du lac Baikal, à l'ouest et au sud-ouest du lac. J'introduis ces espéces nouvellement arrivées dans le nombre de celles que contenaient les collections mentionnées dans l'introduction au premier article, en les marquant chaque fois par les initiales D. G. Ces espéces appartiennent pour la plupart au Musée de Varsovie. — 488 — place trés justement cette espèce entre les E. cupreus L. et splendidus Esch. C'est à cette espéce, qui a les tibias plus ou moins testa- ces, que se rapporte aussi parait-il le Е. dauricus (Mnnh.) A. Moraw. dont la description convient également bien à tous mes individus du E. sibiricus. Tous mes exemplaires du Е. sibiricus possedent la double sinuosité sur le bord latéral des elytres dont parle Mr. A. Morawitz. Si la comparaison des types des deux auteurs vient à confirmer ma supposition le catalogue Gemminger et Harold devra subir un changement dans ce sens. Jai recu le Е. sibiricus de Koultouk (S. W. Baik.). Il parait être l'espéce dominante dans ce pays, avec le Е. riparius, qui ne differe pas de celui d'Europe. Le Е. splendidus Esch. y est au contraire rare, car je n'en ai reçu qu'un seul exem- plaire, provenant des environs d'Irkoutsk. Le E. cupreus L. parait aussi ne pas manquer à cette contrée car j'en ai aussi recu un exemplaire d’Irkoutsk. Cet exemplaire ne se distin- gue de ceux de l’Europe que par la sculpture des élytres, qui dévie dans le sense de celle du Е. sibiricus. En présence de cet exemplaire, tout en séparant pour le moment le #. si- biricus Motsch. (dauricus Mnnh. A Moraw.) du E. cupreus L. je n'exclue cependant pas tout à fait la possibilité, que de nouvelles collections, arrivées de Sibérie, ne viennent à prou- ver que nous n'avons là qu'une race locale qui y remplace le E. cupreus d'Europe. 2. Steropus aeneus Motsch. Irkoutsk, Mai 1867. Maack. De la taille du Sferopus Mannerheimi Dej., mais la tete plus grosse, les antennes plus longues, le corselet plus large, plus arrondi sur les côtés, sensiblement rétréci en arrière, avec les fossettes des angles postérieurs moins profondes, moins nette- ment limitées, finement chagrinées dans le fond, sans traces per- ceptibles de points ou rugosités. Tout l'insecte est d'un noir luisant sans reflét métallique, les élytres seules sont d'un bronzé — 234 — obscur, plus foncé et plus luisant que chez le Mannerheimi, leur bord latéral noir. Le facies général differe de celui-ci en ce que la téte et le corselet étant plus larges et les élytres plus parelléles, moins dilatées postérieurement et ayant leur plus grande largeur plus en avant, tout l’insecte apparait, plus pa- rallöle, non atténué vers le devant. d Avant dernier segment transversalement déprimé à la base, bombé dans la seconde moitié; le dernier avec une large et profonde impression sémicirculaire, couverte de rides ou rugo- sités concentriques dans le fond; le bord posterieur tronqué au bout et.un peu sinué au milieu, fortement recourbé en bas. 3. Steropus aereipennis m. sp. Niger nitidus, submetallicus, thorace transversim wndulato, lateribus rotundato, posterius an- gustato, foveis posterioribus subtiliter subpunctato -rugulosis, bi- impressis, elytris obscure cupreis lateribus virescentibus, profunde streatis, sirüs laevibus, interstitio tertio punctis tribus impresso. Long. 14 mlm. Cette espèce ressemble par son facies général à la préce- dente, mais s'en distingue facilement, à part les différences sexu- elles du mäle, par sa taille plus petite et les formes des par- ties du corps. Elle est d'un noir l&gerement bronzé, trés lui- sant. La téte plus étroite que chez le précédent, presque sans éclat métallique, les impressions frontales allongées, profondes, le front irréguliérement, faiblement ride. Le corselet avec un éclat métallique trés prononcé, plus large que long, encore plus rétréci vers la base que chez l'espéce précédente, avec les an- gles postérieurs nuls, un peu plus large relativement à la téte que chez le précédent, arrondi sur les cótés, ayant sa plus grande largeur en avant vers le quart, antérieur, profondément sillonné au milieu, avec des rides transversales ouduleuses ré- gulieres, trés distinctes. Les impressions des angles postérieurs larges et profondes, ruguleusement ponctuées dans le fond, limitées en dehors prés du bord latéral d'un pli assez distinct et en dedans de celui-ci avec un assez court sillon longitudi- — 235 — nale situé sur la partie antérieure de l’impression; la base entre les impressions et le bord antérieur au devant du faible sillon antémarginal lisses, tandis qu'ils sont finement ridés chez le précédent. Les élytres relativement plus courtes que chez le précédent en proportion de la partie antérieure du corps, avec les épaules moins saillantes; elles sont moins carrées et plus régulièrement ovalaires ayant la plus grande largeur à peu prés au milieu ou à реше au delà; d'un cuivreux rougeätre assez foncé, verdátres vers les bords latéraux; leur surface est pro- fondément striee, les stries lisses, le huitième intervalle avec une série non interrompue de gros points, le troisième avec trois points trés distincts, dont l'antérieur est situé sur la troi- sieme strie au premier cinquième de la longueur de lélytre, le deuxieme au milieu ou à peine au delà, sur la deuxiéme strie, ainsi que le dernier qui est à peu prés au dernier quart; la premiére strie confluente avec la scutellaire et liée avec la seconde au moyen d'une ligne oblique, qui ne remonte pas vers la base, mais s'en détache sous un angle assez pointu. Le des- sous lisse. d L/avant dernier segment du ventre légèrement déprimé à la base, portant à l'extrémité, sur le milieu, un gros tuber- eule transversal, avec le sommet tronqué et coneave. Le der- nier avec une large mais peu profonde impression transversale, qui occupe toute la moitié postérieure et dont le bord anté- rieur s’eleve au milieu en une petite dent assez aigue. Un mále venant de Vladivostok, VII. 1868. Gyrinidae. Gyrinus maritimus Aub. avec la variété à élytres brunes entièrement opaques. Irktsk — Oussol, D. С. Staphylinidae, 1. Falagria sulcatu Payk. S. W. Baïk. D. G. — 236 — 2. Thiasophila angulata Er. S. W. Baik. D. G. Irktsk — : Oussol 1). ! 3. Aleochara bipunctata Ol. 4. — moerens Gyll. 5. — lanuginosa Grav. S. W. Baïk. D. G. 6. — bisignata Er. S. W. Baik. (Kltk.) 1869. D. G. 7. Myrmedonia humeralis Grav. Irktsk — Oussol. D. G. 8. Oxypoda lateralis Sahlb.; je lai trouvé aussi dans les environs de St. Pétersbourg, au printemps dans les mousses; 9. — opaca Grav.; 10. — formiceticola Mrkl; 11. — hae- morrhoa Sahlb. 12. — abdominalis Sahlb. Irktsk — Oussol; S. W. Baikal. D. G. 13. Homalota linearis Grav.; 14. — plana Gyll.; 15. — analis Grav.; 16. — ра Heer; 17. — flavipes Er., un exemplaire avec deux profondes fossettes, disposées transver- salement sur le disque du corselet; 18. — anceps Er.; 19. — aterrima Grav. S. W. Baikal, Koultouk, Irkoutsk. D. G. 20. Gyrophaena pulchella Heer.; 21. — affinis Sahlb.; 22. — nana Payk.; 23. — congrua Er. Irkoutsk — Oussol. D. G. 24. Tachinus basalis Er., 25. — marginellus F. Irktsk — Oussol. D. G.; 26. — laticollis Grav. Irktsk — Oussol, Koul- touk VII, Maack, D. G. 27. — elongatus Gyll. un trés petit individu pris entre Irktsk et Oussol par Mr. Dybowski. 28. Tachyporus chrysomelimus L. entre Irktsk et Oussol. D. G. 29. — ruficeps Krtz. S. W. Baik. (Kltk.) УП. D. 30. Boletobius Маас n. sp. Piceo-niger, mitidus, ore, antennarum basi, pedibus elytrisque testaceis, his macula longi- ———— ' Les fourmilières du pays qui touche à l'extrémité S. W. du Baikal ont donné aux MM. Dybowski et Godlewski les mémes espéces, que nous trou- vons dans les mémes conditions ici et autre part dans l'Europe septentrionale; une quantité de Oxypoda haemorrhoa et formiceticola, accompagnées de Thiaso- phila angulata, Homalota analis, Homalota anceps, flavipes, Leptacinus formi- cetorum, beaucoup de Trichopteryx grandicollis et Ptenidium formicetorum, des Monotoma angusticollis, Emphylus glaber. Il ne s'est pas trouvé cependant jusqu'à présent pas une езрёсе du genre Dinarda. — 237 — M tudinali in angulo posteriore margineque laterali postice cum illa confluente nigris; abdomine minus dense fortiter punctato longius pubescente, segmentis omnibus piceo marginatis. Long. 8—9 mlm. Cette espéce, qui est une des plus grandes du genre, ap- | partient au deuxième groupe établi par M. Kraatz, Ins. Deutschl. II, p. 445 et doit prendre place dans le voisinage des B. speciosus et atricapillus, tandis que par sa coloration elle se rapproche plutôt du £rimaculatus. D'un noir de poix trés lui- sant. La téte longue, étroite, presque aussi longue que le cor- selet, graduellement atténuée en avant, finement et assez den- sement pointillée de chaque côté, lisse sur le milieu et en avant des yeux; la bouche avec les palpes et les mandibules testa- cés ferrugineux. Antennes longues, dépassant le bord posté- rieur du corselet, gréles, ciliées de longs poils rarement dissé- minés, minces à la base, grossissant notablement vers l'extré- mité, article 3 notablement plus long que 2, qui est presque égal au quatrième, 5— 10 graduellement plus courts, les pre- miers d'entre eux presque deux fois aussi longs que larges, lavant dernier aussi long que large; le onzième article ovoide, obtusement arrondi au sommet; les deux premiers article$ et la base de 3 et 4 testacés ferrugineux, les autres bruns, le 11-ème roussátre, plus claire au bout qu'à la base. Le cor- selet trapéziforme, subtriangulaire, relativement petit, presque aussi large à la base que long, le bord antérieur embrassant étroitement la téte et ne la dépassant pas en largeur, le posté- rieur ainsi que les latéraux faiblement arrondis, les angles postérieurs arrondis mais bien sensibles; il est d'un noir de poix uniforme à peine picescent vers la base, lisse, luisant. Ecusson trés lisse, de la couleur du corselet. Elytres un peu plus larges que le corselet à la base et beaucoup plus longues que lui, trés faiblement arrondies, presque droites et para!leles sur les cótés, avec un profond sillon de chaque cóté prés de la suture et un autre un peu moins profond partant de l’im- — 238 — \ IF pression intrahumérale, trés lisses, luisantes, avec un reflet opalin prononcé; d'un testacé brunátre, chacune avec une longue tache поте, cunéiforme sur le côté commençant derrière l'épaule et s’etendant de 1, en suivant le sil- lon submarginal, en s'élargissant présque jusqu’à l'extrémité, qui reste étroitement testacée; le bord latéral, sauf l'épaule et l'angle postérieur, est aussi noir et s’unit postérieure- ment avec la tache du disque; les séries de points habituelles composées chacune de points nombreux; la série latérale située dans le sillon latéral est composée de 12 points, portant cha- cun un poil assez long, jaunátre, un peu incliné en arrière. L'abdomen graduellement rétréci à partir de la base, étroite- ment rebordé, couvert d'assez long poils gris inclinés en arrière et peu serrés, d'un noir de poix luisant avec les bords posté- rieurs des segments largement d'un roux de poix; la surface parsemée de points assez serrés, en dessus ces points sont assez petits sur les segments antérieurs et disposés seulement sur les cótés, le milieu restant lisse; ils sont plus serrés et plus gros sur le sixième segment qui en est entièrement criblé sauf une étroite bordure à l'extrémité, qui est lisse et bordé à son tour d'une fine ligne blanche; en dessous toute la surface de l'ab- domen est fortement, mais pas trés densement, rapeusement ponc- tuée. Les épipleures métathoraciques finement pointillés sur leur partie postérieure. Les pattes avec les coxes d'un testacé ferrugineux, pubescentes, les cuisses finement pointillées, les hanches antérieures noires à la base, fortement, assez dense- ment, rapeusement ponctuées. Découvert entre Irkoutsk et Oussol par Mr. Dybowski. 31. Boletobius bicolor Grav. entre Irktsk et Oussol. D. G. 32. Boletobius arcuatus п. sp. Piceo-niger, mitidus, ore, antennarum basi, pedibus, thorace marginibus omnibus elytrisque testaceis, his macula circascutellari, plagaque magna discoidals, margini laterali annexa, nigris; abdomine parcius punctato, pubes- cente, segmentorum marginibus piceo-testaceis. Long. 4—5 mim. -— En Trés ressemblant au В. pygmaeus var. intrusus Hampe, mais plus grand, avec la tache noire qui entoure l'écusson en- core plus nettement limitée, la téte allongée comme chez В. atricapillus et les antennes gréles, minces à la base, épaissies vers l'extrémité. Noir, luisant; tête allongée, un peu plus lon- gue que le corselet, rétrécie en avant, lisse, trés luisante, noire, d'un testacé brunätre vers l'extrémité, la bouche et les palpes entierement de cette couleur. Antennes longues, dépassant un peu le bord potérieur du corselet, gréles, grossissant notable- ment vers l'extrémité, les trois premiers articles minces, 3-ème plus long et plus en cône que le 2-ème, les articles à partir du quatriéme graduellement plus larges et applatis, les premiers, un peu plus longs que larges, les avant derniers lé- gerement transversaux, le dernier briévement ovalaire, obtus au sommet; d'un brun plus ou moins noirätre avec les trois premiers articles testacés, le quatrième et le dernier ferrugi- neux. Corselet trapéziforme, plus large que long, légèrement arrondi sur les cótés et à la base, assez largement bordé de testacé à la base et sur les cótés, le bord antérieur aussi plus ou moins distinctement testacé brunàtre, le disque d'un noir de poix. L/écusson noir, lisse. Les élytres testacées brunätres, avec une tache triangulaire commune aux deux étuits noire, nettement limitée et se prolongeant le long de la suture pres- que jusqu'à lextrömite; sur le disque de chaque élytre se trouve une grande tache noire, contigue au bord latéral, de sorte quil ne reste de la couleur du fond sur chaque étuit, qu'une assez étroite bande oblique, qui partant de l'épaule ou elle est élargie en une assez grande tache, se dirige obliquement vers la suture qu'elle atteint conjointement avec celle du côté opposé au dela du milieu et se continue le long de celle-ci jusqu'à l'extrémité qui est bordée de testacé sur toute la lar- geur des élytres; la strie suturale profondément, la latérale fai- blement enfoncées, contenant chacune de 6 à 7 points, petits et superficiels. Elles sont à peine un peu plus larges que le — 80 — - corselet à la base, s'élargissant un peu vers l'extrémité. L’ab- domen se rétrécit vers l'extrémité à partir de la base; il est parsemé de poils gris couchés, assez longs et assez rares, et finement, parcimonieusement pointillé en dessus, le milieu des segments antérieurs lisse, en dessous assez fortement et assez densement ponctué avec les bords postérieurs des segments lisses; il est d'un noir de poix luisant, avec tous les segments plus ou moins largement bordés de testacé picescent plus ou moins clair. Les cótés de la poitrine finement, assez densement pointillés. Les pattes avec les coxes testacées, un peu ferru- gineux, les coxes antérieures enfumés à la base. 4 individus, pris dans la région de Irktsk — Oussol et S. W. Baikal, dans la Sibérie orientale, par Mr. Dybowski, linfatigable explorateur du pays. 33. Mycetoporus splendidus Grav. S. W. Baïk. (КИК) VII. D. G. 34, Quedius laevigatus Gyll. entre Irktsk et Oussol. D. G.; 35. — xanthopus Redt. S. W. Baik. D. G. 36. Creophilus fulvago Motsch. Aussitôt après l'impression de mon premier article sur les col&opteres de la Sibérie orien- tale (Hor. Soc. Ent. Ross. VIL), Mr. Maack a eu l'extréme obligence de mettre à ma disposition une assez grande serie de Creophilus, recueillis à Nikolayewsk, sur la rive droite du fl. Amour, sous des pierres, dans de la terre humide, dans lesquels je n’ai pas manqué de reconnaitre le Cr. fulvago Motsch. (Schrenk’s Reise 1860, p. 120). N'offrant aucun ca- ractere distinctif ni dans leurs formes ni dans leur sculpture, tous ces individus, au nombre de 37, se distinguent du (Cr. mazxillosus par une pubescence ferrugineuse un peu dorée, qui couvre tous les endroits pubescents de noir dans celui-ci, ce qui leur préte une certaine ressemblance avec le Cr. variegatus Mnnh. du Brésil Ces poils ferrugineux couvrent les angles et le bord postérieur des élytres en formant sur ce dernier une frange assez longue, pour la plupart aussi la tache noire — 241 — arrondie, placée dans l'angle suturale de ehaque élytre, le milieu des segments dorsaux de l’abdomen ой se trouvent les taches quadrangulaires noires, et forment, aussi une longue frange sur le bord postérieur des segments; la touffe de poils de lécusson est également presque toujours rousse vers l'extré- mité. Les deux derniers segments du ventre sont densement couverts de poils ferrugineux; des poils ferrugineux plus courts et moins serrés couvrent aussi les tibias et les tarses et en partie les cuisses; lon en voit aussi un peu sur les angles ántérieurs du corselet et sur la partie postérieure de la tête. La poitrine est assez abondamment pubescente de gris sur les côtés, de ferrugineux au milieu. En général tout le dessin gris présente une teinte jaunátre assez sensible. Avec ces 37 Cr. fulvago se trouvaient 3 individus du Or. maxillosus tout à fait pareils à ceux de l'Europe, ce qui me porte encore plus à maintenir mon opinion que l'espéce de Motschoulsky est une bonne espéce. 37. Ocypus fulvipennis Er. Irktsk — Oussol. D. G.; il _ m'a aussi été envoyé de Petrosavodsk, par Mr. Günther. 88. Philonthus succicola Thoms.; 39. — scutatus Er. S. W. Baik. (Kltk) УП. D. G. Le Philonthus duplopunctatus Motsch. me parait être une variété de petite taille de la dernière espèce; variété qui se rencontre communément avec la forme typique. 40. — dimidiatus Nordm. (nec Heer) var. Hochh. avec les élytres rouges bordées de noir à la base et sur les cótés. S. W. Baik. (Kltk), VIL. D. G. 41. — sey- ballarius Grav. S. W. Baik. (KItk), VIT. D. G. 42. — nigri- tulus Grav. S. W. Baik. (КЕ), VII. D. G. | 48. Xantholinus longiventris Heer. S. W. Baik. D. G. . 44. Leptacinus batychrus Gyll. S. W. Baik. VII. D. G. 45. — formicetorum Mrkl. Mydlanka (S. W. Baik.) V. D. G. 46. Baptolinus affims Payk. 47. — pilicornis Payk. S. W. Baik. УП. D. G. 48. Lathrobium punctatum Zett. lrktsk — Oussol. D. G. 16 — 242 — 49. Stenus providus Er. S. W. Вах. (Kltk). VII. D. G. 50. Oxyporus Dybowskü п. sp. Nitidus, rufus, capite, pectore, elytris, humeris margineque tenui apicali exceptis, ab- dominisque apice nigris; thorace elytris mulio angustiore sub- quadrato, basim versus haud angustato; elytris medio dorso punctis paucis magnis, inordinatis impressis. Long. 6 —7 mlm. Cette espece se distingue du premier abord de toutes celles que je connais par son corselet plan, carré et trés étroit, ainsi que par son abdomen court rétréci en triangle depuis la base vers l'extrémité. Elle est plus déprimée que les autres, lisse, luisante, rousse, la téte, la poitrine, une grande partie des élytres et l'extrémité de l’abdomen noirs. Les antennes, les palpes et les pattes d'un roux testacé. La tête pas plus large que le corselet, arrondie un peu oblongue, convexe, noire, trés luisante, lisse, avec une profonde fossette ovalaire, longi- tudinale au milieu du front entre les yeux, qui sont assez saillants. Les mandibules fortes, longues, d'un roux de poix noirátre à la base. Les antennes minces, grossissant graduel- lement vers lextrémité, dépassant le milieu du corselet, légére- ment rembrunies vers l'extrémité; article 3 presque deux fois aussi long que 2, les trois avant derniers distinctement plus larges que longs, le dernier ovoide obtus, subtronqué au bout. Le corselet trés peux bombé, un peu plus large que long, avec les cótés presque paralléles et à peine arqués, se rétrécissant en arc de cercle vers la tête aux quatre cinquièmes de la longueur; les angles antérieurs entièrement effacés, les posté- rieurs au contraire bien accusée, quoiqu’arrondis comme la base, et largement relevés, précédés d'une large est assez pro- fonde impression oblique; sa surface est lisse, trés luisante. Les élytres larges, planes, avec les épaules trés saillantes, pres- que deux fois, aussi larges que le corselet, à peine un peu élargies vers l'extrémité, noires, avec les épaules largement rous- ses et une étroite liseré de méme: couleur à l'extrémité vers la suture, laissant les angles postérieurs noirs; l'impression — 243 — intrahumérale trés profonde, ainsi que la strie juxtasuturale, la suture elle méme relevée en caréne; la surface est lisse, luisante, cependant pas polie, criblée sur le milieu de chaque élytres de gros points assez peu nombeux, irrégulièrement dis- persés et peu serrés, plus ou moins confluents par de vagues inégalités, quelquefois plus ou moins rangés en séries longi- tudinales trés confuses. L’abdomen plan, court, largement re- bordé, rétréci à partir de la base vers l'extrémité, lisse, les segments 5 et 6 entièrement noires, 4 de cette couleur seule- ment à l'extrémité, plus largement au milieu que vers les có- tés, le troisième dorsale plus ou moins largement noir seule- ment au milieu du bord postérieur. La poitrine noire. Les pattes avec les coxes d'un roux testacé, les fémurs avec une tache noire oblongue sur la tranche supérieure un peu avant lextrémité; cette tache est plus grande et plus foncée sur les postérieurs que sur les antérieurs oü elle est parfois presque effacée. Entre Irkoutsk et Oussol, dans la Sibérie orientale. Dé- couvert et envoyé au Musée de Varsovie par Mr. Dybowski. 51. Oxytelus luteipennis Heer. S. W. Baïk. D. G.; je lai aussi reçu de Ayan. 52. — nitidulus Grav. Irktsk — Oussol. S. W. Baik. (Kltk) VII. D. 6. 53. Ancyrophorus forticornis M.otsch. S. W. Baik. (Kltk) n... 6G. 54. Omalium subtile Krtz S. W. Baik. D. G. 55. — de- planatum СУП. Irktsk — Oussol. D. G. 56. — rufipes Fourcr. S. W. Baik. D. G. ; 57. Anthobium nigriventre Motsch. S. W. Baïk. (Kltk) УП. D. С. 58. Megarthrus depressus Payk. S. W. Baik. (Kltk.) VII. D. ©. | 59. Olisthaerus megacephalus Zett. Irktsk — Oussol. D. G. 60. — substriatus Gyll. Irktsk — Oussol. D. G. 61. Micropeplus tesserula Curt, S. W. Baik. (Kltk) VII. D. G. »* — 244 — Pselaphidae. 1. Tyrus mucronatus Pz. Irktsk — Oussol S. W. Baik. (КИ) VII. D. G. 2. Euplectus Karsten Reichb. du méme endroit. Seydmaenidae. 1. Scydmaenus claviger M. Kz. et 2. — exilis Er. Ir- ktsk — Oussol. S. W. Baik. (Kltk) D. G. Silphidae, 1. Catops fumatus Spence. S. W. Baïk. D. G. 2. Agathidium seminulum L. 3. — rotundatum Gyll. S. W. Baik. (KItk). УП. D. G. Trichopterygidae. 1. Pienidium formicetorum Krtz. S. W. Baïk. (КИК) УП. Mydlanka. D. G. 2. Trichopteryx grandicollis Mnnh. S. W. Baik. (КиК) УП. D. G. Cucujidae. l. Monotoma angusticollis Gyll. S. W. Baik. (Kltk, Myd- lanka) VII. D. G. 2. Hypocoprus Hochhuthii Chaud. Irktsk — Oussol. Myd- lanka (S. W. Baik). V. D. G. Cryptophagidae. 1. Emphylus glaber Gyll. S. W. Baïk. (Mydlanka) V. D, G. Lathridiidae. l. Lathridius attenuatus Motsch. S. W. Baik. (Kltk). VI. D. G. 2. — angusticollis Humm.. 3. — variolosus Mnnh. S. W. Baïk. (Kltk). VIL. D. G. 4. — minutus L. Irktsk — Oussol. D. G. 5. — rugicollis Ol. et 6. — rugosus Hbst. S. W. Baik. D. G. Maack. — 245 — Donacidae. 1. Donacia crassipes Е. lrktsk, VI 2. — obscura Gyll. S. W. Baik. (Kltk.) VL 3. Donacia glabrata n. sp. Elongata, depressa, supra vires- centi-aurea, capile obscure viridi-aeneo, рибезсеще; subtus ar- genteo-sericea, antennis pedibusque. rufis; prothorace latitudine antica viz breviore, basin versus leviter angustato, angulis vix prominulis, utrinque antice modice tuberculato, subtihter rugu- loso, substrigoso, medio canaliculato; elytris apice truncatis, seriatim punctatis, substriatis, interstüs transversim A Long. 91/5 mlm. Trés voisine de notre D. menyanthidis et peut être méme une variété locale de celle-ci; s'en distinguant cependant con- stamment par plusieurs caractéres. Plus petite de taille, plus déprimée et en général plus luisante à cause de ses téguments beaucoup plus lisses. La tête plus faiblement mais plus lon- guement sillonnée, le sillon remontant plus sur le vertex; la fossette entre les yeux plus courte. Le corselet un peu plus transversal, moins rétréci vers la base, avec les angles anté- rieurs plus obtus et les tubercules qui les précédent un peu plus gros et plus saillants; la surface moins ridée. Les ély- tres plus déprimées, avec les épaules un peu plus saillantes; leur surface parcourrue par des séries de points aussi gros et pas plus distants que chez D. menyanthidis, mais presque sans lignes imprimées; les intervalles plans, avec de fines rides serrées irradiant dans tous les sens, mais seulement avec de faibles et rares rides transversales. Tout le reste comme chez l'espèce d'Europe. E Khk. (г. Ryb), VI. 4. Donacia discolor Hoppe. Irktsk, VI. D'un bronzé ver- dàtre luisant, ávec les antennes et les pattes ferrugineuses; les derniers articles des antennes obscurs aux bouts. 5. Donacia sibirica n. sp. Oblongo-ovata, supra varicolor, — 246 — viridi vel cupreo-metallica, subtus aureo-holosericea ; prothorace elongato, angulis anterioribus acute extrorsum prominulis, utrin- que antice tuberculato, supra planiusculo, basi leviter impresso, subtiliter coriaceo, obsolete canaliculuto; elytris convexis, apice conjunctim. rotundatis, vix impressis, punctato-striatis, intersti- #45 transversim rugosis; femoribus posterioribus subtus dente valido armatis. Long. 7—8 mlm. Voisine de la D. sericea L. à côté de laquelle elle doit aussi prendre place; elle lui ressemble par son habitus général, la forme et la sculpture des élytres, mais elle est plus petite, moins obése, à antennes plus gréles et plus allongées; les man- dibules, sauf la base et l'extrémité sont ainsi que les palpes, moins l'extrémité des articles, d'un rouge ferrugineux. La téte, lécusson et tout le dessous sont couverts d'une fine pubescence soyeuse dorée, le corselet et les élytres en dessus tantót cui- vreux tantôt d'un vert bronzé. La tête plus finement cha- grinóe que chez D. sericea avec le sillon frontal plus faible; les yeux plus globuleux et plus saillants, létranglement posto- culaire plus fort. Les articles des antennes allongés, 3 plus long que 2, mais plus court que les suivants. Le corselet comme chez D. sericea L., mais avec les angles antérieurs trés pointus et saillants en dehors; sa surface est plus densement et plus finement rugueuse, subopaque, avec un trés faible sillon au milieu et faiblement impressionnée prés de la base. Les points des stries des élytres sont plus serrés, les stries elles mémes plus profondes, les intervalles plus convexes et beaucoup plus fortement transversalement ridés. Irktsk, VII. Crioceridae. 1. Syneta betulae P ay k. avec différentes variétés. Irktsk, VI. S. W. Baik. (Koultk.) D. G. 2. Crioceris brunnea Е. Г. Khk., VI. Tous les exemplaires que jai recu sont plus grands que ceux que je possede de la ME — Russie méridionale et des autres parties de l'Europe, avec l'im- pression longitudinale sur le devant du corselet plus marquée; le labre et les palpes sont noirs, les cuisses rouges jusqu'à la base. Les 4 segments antérieurs du ventre avec une tache noire de chaque cóté; ces taches graduellement plus petites d'avant en arrière. La pièce médiane du méthathorax rouge, noire seulement sur les cótés, ainsi que les hanches. Clythridae, 1. Clythra (Labidostomis) bipunctata Gebl. Irktsk. 2. — longimana L. Irktsk, VI. 3. — sibirica Germ. Irktsk, VI. 4. Clythra quadripunctata L. S. У. Baïk. (Kltk; Lstv.), Irktsk, VI. avec la variété à tache postérieure des élytres en- tièrement effacée. 5. — laeviuscula Rtzb. Г. Khk., VI. 6. Gynandrophthalma affinis Pz. L. Khk., VI. Tous les individus provenants de cette localité différent un peu de ceux de l'Europe, mais j'hésite à les en séparer. La tete est plus luisante, un peu plus profondément impressionnée, à surface non rugueuse, mais inégale et ponctuée antérieurement; les antennes et les palpes plus noirs. La tache noire sur le milieu du cor- solet est plus restreinte, offrant sa plus grande largeur prés de la base vers laquelle elle se rétrécit toujours un peu: la sur- face du corselet est entièrement lisse. J'ai vu aussi des indi- vidus semblables. provenants des environs de Kiakhta et en gé- néral de la Transbaikalie. 7. — collaris Е. Irktsk. Eumolpidae. 1. Nodostoma fulvipes Motsch. Vldv., VII. 2. Chrysochus exquisitus Esch. Vldv., VII. 3. Bromius obscurus L. S. W. Baik. (Lstv.), VII. Cryptocephalidae. * 1. Cryplocephalus regalis Gebl. L. Khk. (r. Ryb.), VI. . B. Slav., УП. 2. — coryli Г. Irktsk, VII. — 248 — 9. Cryptocephalus tetrathyrus n. sp. Niger, nitidus, epistomo macula transversa, antennarum basi, pedibus anterioribus, tho- race margine antico et laterali; maculisque duabus antescutella- ribus testaceis; elytris crebre ruguloso-punctatis, macula lata transversa paulo ante medium altera magna subrotundata in apice rubris; femoribus ante apicem albomaculatıs. Long. 51/2 mlm. | Cette espèce appartient au 10-éme groupe de Suffrian et se place dans le voisinage du Cr. transversalis (Linn. Entom. II, р. 70, note: M 189.5: VIT, op. 98. 6; -noteg XGA peek Oblong, peu convexe, assez parallèle. La tête plane, fine- ment inégalement ponctuée, profondément sillonnée entre les yeux, noire, luisante avec une tache transversale subtriangu- laire jaunàtre sur l'épistome; les palpes plus ou moins ferrugi- neux. Antennes longues, greles, le deuxième article court, pyri- forme, les autres coniques, graduellement plus longs et plus gros jusqu'au sixième, plus minces vers le bout; les quatre premiers aticles et la moitié du cinquiéme testacés, les autres noirs. Le corselet transversal, faiblement bombé, largement re- bordé et relevé sur les cótés qui sont en ligne presque droite, bisinué à la base, rétréci mais peu comprimé vers le devant, les angles postérieurs droits, mousses au sommet; sur le dos on apercoit prés de la base deux petites et faibles impressions au devant de l’écusson, qui sont séparées par un petit pli lon- gitudinal, fin et court, et une autre impression plus large et plus profonde de chaque cóté, vers l'angle postérieur; la sur- face est luisante, couverte de points oblongs assez profonds, peu serrés et fins sur le milieu, plus gros et plus serrés vers la base et surtout vers les cótés; il est noir, avec deux taches oblongues divergentes prés du milieu de la base, le bord an- térieur et les angles antérieurs testacés; la bordure antérieure, trés étroite, s'élargit en triangle au milieu et forme sur cha- que angle antérieur une tache carrée, allongée le long du bord latéral; une autre petite tache de méme couleur se voit en — 249 — arrière prés de la base et du bord latéral dans langle posté- rieur; peut étre ces deux taches ne sont-elles que des fragment d'une bordure latérale continue, ainsi que la dilatation médiane du bord antérieur se prolonge peut étre aussi par fois en une ligne qui s'étend plus ou moins vers la base du corselet. L’é- cusson est noir, trés luisant, lisse, triangulaire, distinctement impressionné au milieu. Les élytres oblongues, assez faiblement convexes, presque paralléles, largement rebordées, le rebord relevé, l'angle sutural largement arrondi, déhiscent; elles ont à la base chacune deux impressions, une en dedans de l'épaule, une autre à peu prés pareile prés de lécusson; le calus hu- méral est lisse, saillant, oblong, les lobes latéraux médiocres ; la surface est criblée de points profonds, assez gros et assez serrés, s'effacant un peu vers l'extrémité des élytres, avec des rugosités transversales assez fortes, surtout avant le milieu de la longueur; elles sont noires, luisantes, chacune avec deux grandes taches d'un rouge orangé, l'une transversale en forme de large bande un peu avant le milieu, l'autre, arrondie, sur l'extrémité, mais ne touchant nulle part le bord des élytres, qui reste noir. Le pygidium est recouvert par les élytres et fine- ment ponctué. Le dessous noir, peu luisant, assez. densement, finement ponctué et pubescent, les pattes antérieures rousses, avec les cuisses noires en dessus et les tibias enfumés à la base, les tarses brunätres à l'extrémité ; les quatre pattes posté- rieures noires avec une tache blanche sur l'extrémité de cha- que cuisse. Le dernier segment de la femelle avec une pro- fonde fossette arrondie, celui du mäle transversalement impres- sioné. " Bib. orient. (Gruenwald). Un mâle de la collection de la Société Entomologique de Russie, recueilli dans la baie Possiet, a le labre et les palpes testacés, les antennes rousses sauf les trois derniers articles, les pattes antérieures de méme couleur avec une ligne noire en haut des cuisses; les cuisses de la seconde paire également — 250 — rousses en dessous, avec une bande transversale noire ам mi- lieu, leurs tibias et tarses ainsi que les trochanters et l'extré- mité des tibias avec les tarses de la derniére paire aussi roux. 4. Cryptocephalus cordiger L. Irktsk VI; 5. — distinguen- dus Schneid. Irktsk, VI—VII. 6. — ochroloma (Stev.) Gebl. Irktsk, VI. 7. Cryptocephalus liothorax n. sp. Niger, nilidus, antennis ad basin rufescentibus; thorace parce subtiliter punctato elytris- que fortius disperse punctatis rubris, nigromaculatis, elytrorum maculis utrinque tribus: 2,1. Long. 5 mlm. hessemble beaucoup au Cr, laevicollis Gebl., dans le voisi- nage duquel et du Cr. luridipennis Suffr. il doit aussi prendre place. Court et large. Téte noire luisante, trés finement poin- tillée; le front plat avec quelques impressions trés peu mar- quées; une petite tache arrondie flave entre les antennes. Cel- les-ci trés gréles et longues, à articles allongés, le deuxieme court, pyriforme, les suivants graduellement plus longs jusqu'au cinquième, plus minces et plus courts à partir de celui-ci; noires, art. 2, 3 et une partie de 4 ferrugineux. Le corselet court, deux fois aussi large que long, trés rétréci en avant et trés comprimé latéralement dans sa partie antérieure, avec les angles antérieurs trés défléchis, les postérieurs presque droits, un peu saillants en dehors, embrassant la base des élytres; les cótés médiocrement arrondis, trés peu sinués avant les angles postérieurs, avec un rebord relevé assez étroit; ce rebord est d'un jaunätre päle, le reste rouge de sang, luisant, avec une trés étroite lisière noire au milieu de la base; cette lisière se. termine de chaque cóté avant les angles latéraux postérieurs, par une assez grande tache irrégulièrement quadrangulaire ; sur le milieu on aperçoit, tout près de la base, encore une autre tache noire, longitudinale, n’atteignant pas le milieu de la lon- gueur du corselet. Toute la surface est criblée de points ob- longs, fins, mais profonds, peu serrés sur le disque, plus con- densés et plus gros vers les côtés. L'écusson triangulaire, — 251 — noir, lisse, trés luisant. Les élytres relativement courtes et larges, moins luisantes que le corselet, couvrant le pygidium, séparément arrondies à l'extrémité, avec le lobe latéral mé- diocre; elles sont de la largeur du corselet, paralléles, cou- vertes de points assez forts, mais peu serrés et comme effacés vers l’extrémité et méme vers la base, sans rugosités percep- tibles, sans traces de séries, comme cela se remarque chez le Cr. laevicollis Gebl.; leur couleur est un rouge un peu plus orangé que celui du corselet et chacune est ornée de trois taches noires: deux rondes, assez grandes, disposées transver- salement prés de la base, une troisiéme grande, transversale- ment ovalaire un peu au de là du milieu de la longueur. Le dessous entiérement noir, ponctué, l'abdomen finement ruguleux, terne; dernier segment de la femelle avec une large et pro- fonde excavation longitudinale. L. Khk. (r. Ryb), VI. 8. Cryptocephalus quindecimnotatus Mnnh. Irktsk, VI. S. W. Baik. (Kltk.), УП. . 9. Cryptocephalus peliopterus n. sp. Niger, mtidus, thorace munus dense, subtiliter, elytrisque fortius sat crebre, ruguloso, punctatis, sordide testaceis, illo margine summo basali, тасийз- que duabus transversalibus disci, his summa, basi suturaque an- guste migris. Pygidio apice late pallido. Long. 71/4 mim. Cette espéce est une des plus grandes du genre et appar- tient au 11-ème groupe de Suffrian; elle peut être placée dans le voisinage des Cr. Síchukimi Fldrm., coloratus Stev. etc. etc. Oblong, robuste, subparallel, noir luisant avec le corselet et les élytres testacé livide, le premier un peu rossátre. Téte lui- sante, assez densement, finement ponctuée, le front assez forte- ment impressionné, trés enfoncée dans le corselet. Les anten- nes grèles, minces, dépassant la longueur de la moitié du corps, avec le deuxième article subglobuleux, 3, 4, 5 graduellement — 252 — plus longs, les suivants à peu prés de méme longueur; elles sont noires avec le deuxième article et une partie du troisième d'un ferrugineux obscure. Le corselet transversal, rétréci vers le devant et comprimé dans la partie antérieure, qui est assez fortement penchée, les bords latéraux trés faiblement arrondis au milieu, à peine sinués avant les angles postérieurs, la base bisinuée, les angles postérieurs pointus, faisant saillie en arriere; les cötes sont rebordés, le rebord s'élargissant d'avant en ar- riore; la surface est parsemée de points assez fins, profonds, presque ronds, assez dispersés, plus vers le milieu de la base, un espace étroit plus lisse parcourt toute la longueur au milieu du dos; on voit encore un petit espace plus lisse de chaque côté près du bord latéral, plus rapproché de la base que du bord antérieur; la couleur est un testacé roussätre avec une trés étroite lisiére noire à la base, qui n'atteint pas les angles postérieurs, et deux taches tranversales de méme couleur, dispo- sces transversalement sur le milieu. — L’ecusson plus long que large, un peu atténué vers le bout, qui est largement tronqué, noir, luisaut, avec quelques points trés fins, dispersés. Les élytres un peu plus larges que le corselet à la base, subpa- rallèles, finement rebordées sur les côtés, sans impressions no- tables à la base, le calus huméral assez saillant, le lobe latéral faiblement développé, l'extrémité séparement arrondie, recouvrant le pygidium; elles sont d'un testacé livide avec une trés étroite lisière noire à la base, la suture est aussi très étroitement noire sur presque toute sa longueur; la surface est luisante, cependant moins que celle du corselet, assez fortement ruguleusement ponctuée, avec quelques traces de fragments de faibles cótes vers la suture; la partie postérieure est plus lisse. Le pygidium largement testacé au bout. Le dessous est noir, luisant, assez densement, finement poiutillé, assez densement couvert d'une fine pubescence grise. La femelle a le pygidium échancré et le dernier segment du ventre avec une large et profonde excavation transversale. L. Khk., VI. — 253 — — 10. Cryptocephalus limbellus Mnh. Irktsk, VII. Les ca- ractères qui distinguent cette espèce du Cr. Boehmü Illig. ont été exposés par Mr. Suffrian dans son ouvrage mono- graphique sur les Cryptocéphales. Le Cr. sarepíanvs Е. Mrw., qui est aussi trés voisin de ces deux espéces, surtout de celle de Mannerheim, s'en distingue par les taches blanches an- téscutellaires du corselet toujours trés rapprochées de la base et constamment transversales, c'est-à-dire paralléles à celle-ci. 11. Cryptocephalus sericeus L. Irktsk, УП. 12. — hypo- chaeridis L. Irktsk, VI; S. W. Baik. (Lstv.); Vladv. УП. 13. — nitidulus Gyll. Irktsk, VI; S. W. Baik. (Kltk), УП. 14. — Kulibini Gebl. L. Kbk., VI. 15. — coerulescens Mnh. S. W. Baïk. (Kltk.), УП. 16. — pumilio Suffr. Irktsk, VII. 17. Cryptocephalus salicis Е. L. Khk., VI. L'individu uni- que que j'ai recu de cette localité, diffère un peu ‚des indivi- dus européens, Les antennes sont plus minces et plus foncées, à articles plus allongés, le premier article noir, 2, 3 et une partie du quatrième plus ou moins ferrugineux obscur, les au- tres noirs. Les élytres n'ont pas méme de traces de taches noires postérieures, n'ayant que la tache humérale. Il parait cependant toujours que ce n’est rien d'autre que l'espéce d'Eu- rope. | 18. Pachybrachys hieroglyphicus Г. Irktsk, VI. 19. — Jimbriolatus Müll. Irktsk, VI. 20. Pachybrachys ochropygus n. sp. Oblongus, cylindricus, niger, antennis apice infuscatis pedibusque rufis, femoribus apice albomaculatis; capite, thorace elytrisque pallidis nigro-variegatis, abdomine apice late albido. Long. 3!/4 mlm. De la forme et à peu prés de la taille de P. fimbriolatus. La téte plane, criblée d'assez gros points, profonds, pas trés serrés, sillonnée sur le front, ce sillon commencant sur le ver- tex descend en s'élargissant jusqu'au niveau du bord su- périeur de l'échanerure des yeux; elle est d'un jaune pâle, avec une assez large bordure transversale sur le vertex, der- — 254 — riere les yeux et ne les touchant pas, le fond du sillon médian, un point au pied de chaque antenne, en dessus, et une fine ligne* transversale sur la jointure du labre avec l'épistome noirs. Les antennes sont assez courtes, gréles, de forme ordinaire, rousses, un peu plus foncées vers le bout, avec les derniers articles plus ou moins rembrunis à l'extrémité. Le corselet court, plus de deux fois aussi large que long, avec les côtés faiblement arrondis un peu en avant de la base, rétréci à partir de là vers le devant, avec une légére impression trans- versale prés de la base, en face de l'écusson, et une autre as- sez profonde de chaque cóté tout prés du bord postérieur, en dedans de l’epaule, le bord postérieur lui méme est relevé en cet endroit en bourelet; la surface est parsemé d'assez gros points peu serrés; la couleur est un jaune päle avec un large dessin noir en forme d'un M, n’atteignant pas le bord an- térieur et présentant de chaque côté sur le mileu de la branche extérieure un élargissement assez fort qui renferme une petite tache arrondie de la couleur du fond. L’&cusson largement tronqué au bout, transversalement impressionné prés de la base, noir, luisant, trés finement parcimonieusement ponc- tué. Les élytres un peu plus larges que le corselet, cylindri- ques, assez grossièrement ponctuées, avec les points disposés en séries irréguliéres et quelques faibles sillons prés de la su- ture sur la partie posterieure. Le bourelet de la base en con- tournant lépaule se prolonge sur le bord latéral en se trans- formant après le milieu de la longueur de l’élytre en un mince rebord, à cóté de ce bourelet marginal, en dedans, on aper- coit un autre beaucoup plus large, qui commence derrière l’epaule et se prolonge en s'affaiblissant un peu jusqu'à Гех- trémité des élytres, plus en dedans se trouve encore un troi- sième bourelet, mince, qui commence au calus huméral et se prolonge jusqu'à la gibbosité postérieure des élytres; tous ces bourelets sont séparés par des rangés d'assez gros points, as- sez régulières; la couleur du fond est un jaune pâle blan- — 255 — châtre, la suture est très étroitement bordée de noir, une large bande longitudinale de méme couleur, à contours irré- guliers, commencant au pied du bourelet basale et se termi- nant sur la déclivité postérieure, se trouve à peu de distance de la suture, en dehors d'elle on apercoit trois taches noires, dont une sur le calus huméral, la seconde sur le milieu de la longueur, sur le troisième bourelet, la troisième, la plus grande et confluente avec la bande juxtasuturale sur la de- clivité postérieure. Le pygidium et le dernier arceau du ventre largement bordés de blanc jaunätre; les pattes testacées avec les femurs peu grossis, les antérieurs plus gros, les tibias de la méme paire droits. Le dernier segment ventral de la fe- melle avec une profonde excavation, qui interrompt la bor- dure blanche. Vidv., VII. Gallerucidae. 1. Adimonia vicina n. sp. Ovata, postice dilatata, nigra, nitida, antennis articulis elongatis ad basin plus minusve testa- ceo-variegatis, cape, thorace elytrisque fusco testaceis, fortiter profunde punctatis; thorace medio canaliculato, lateribus utrin- que unifoveolato, elytris quadricostatis, costis concoloribus. Long. 61/5 — 81/2 mlm. Cette espéce ressemble tellement par son habitus, la dis- position des couleurs et la sculpture à Jl Adimonia rustica Schall, avec laquelle elle a du aussi être souvent confondue, si elle habite, la Daourie d’où les envois d'insectes sont moins rares, qu'il suffit de relever ici seulement les caractères qui peuvent servir à la distinguer. La téte est de la couleur du corselet, quelquefois avec des ombres noires prés du bord po- sterieur des yeux et sur le vertex; la fossette frontale est pour la plupart plus profonde, le sillon longitudinal, qui re- monte vers le vertex, en général plus distinct, les calus suran- — 256 — tennaires plus convexes et luisants, presque lisses, séparés du front par un sillon transversal en général plus profond. Le corselet et en général plus étroit, ne s'élargissant pas vers la base comme chez lA4d. rustica; il est auguleusement élargi sur les côtés au tiers antérieur de la longueur, plus ou moins sensiblement rétréci vers la base et distinctement sinué sur cette étendue, profondément sinué avant les angles antérieurs, qui font saillie en dehors; les fovéoles de chaque côté du sillon médian sont plus profondes. Mais le caractére principale, qui peu justifier l'établissement d'une espéce nouvelle, se trouve dans les antennes, qui sont notablement plus longues que chez lAd. rustica, a articles plus allongés surtout les 2—6; le : deuxième est conique, plus que de moitié plus long que large, le troisième deux fois aussi long que celui ci, égal an premier, 4—6 allongés, graduellement plus courts, 7— 10 présque d'é- gale longueur, un peu plus longs que les mémes articles chez lI Ad. rustica; les articles 2—4 sont plus ou moins maculés de testacé. Les cótes des élytres sont de la couleur du fond et disposées tout à fait comme chez la rustica. Vldv. VII. 2. Adimonia absinthii Pall. Ourgà, УП. 3. Adimonia capreae L. Irktsk, V—VII. Les exemplaires provenant de cette localité ne diffèrent en rien de ceux que. j'ai pris dans les environs de St. Pétersbourg; mais j'ai ob- tenu de Mr. Obert deux exemplaires, avec l'étiquette énig- matique de «Baikal?» qui offrent une différence notable dans la sculpture des élytres. Ces deux exemplaires appartiennent à la var. B. de Mr. Joannis (Abeill IIT, p. 80); ils ont les premiers articles des antennes, l'extrémité des cuisses et les jambes testaces, seulement la ponctuation des élytres est beau- coup plus forte et profonde, plutót dans le genre de celle de l Ad. sanguinea. Je ne me décide cependant pas à la considérer comme une езрёсе distincte, mais, provisoirement au moins, — 257 — seulement comme une variété locale de l' 4d. capreae, que l'on pourrait distinguer par le nom de cribrata. 4. Gallerucida flavipennis п. sp. Ovata, parum convexa, nigra, milida, capite inter oculos quadrifoveolato , thoracis disco utrinque iransversim impresso, inaequaliter disperse punc- (ato, lateribus basique anguste testaceo -marginato; scutello tri- angulari, laevi; elytris flavo-testaceis, fortiter seriatim punctatis, interstiis subconvexis, subtiliter, parce punctulatis. Long. 8 mlm. . De la forme d'une Lina tremulae, seulement un peu moins convexe; noire, luisante. Téte carénée entre les antennes, la caréne, en se bifurquant au dessus de celles - ci, forme deux calus surantennaires transversaux, limités au dessus par trois profondes impressions ou fovéoles, dont la médiane, qui est plus grande, s’appuit sur la bifurcation de la carène et se compose de deux fossettes juxtaposées, séparées par un pli longitudinal; les deux latérales, situées prés du bord interne des yeux, sont plus petites et portent chacune sur le bord po- stérieur un assez gros point. En avant des antennes la caréne se dilate en un bour- relet transversal qui occupe toute la largeur de l'épistome, mais n'atteint pas le bord antérieur de celui-ci qui forme une assez étroite lisière déprimée. La surface est finement, parci- monieusement et inégalement ponctuée, luisante, surtout sur les élévations, qui sont plus lisses. Le labre convexe, large- ment profondément sinué en arc de cercle au bord antérieur avec les lobes latéraux arrondis. Les palpes avec l'avant der- nier article renflé, beaucoup plus gros que les précédents, glo- buleux, obconique vers la base; le dernier trés court, large- ment conique, assez pointu à l'extrémité. Les yeux sont grands, assez saillants. Les antennes assez fortes, plus longues que la moitié du corps, un tout petit peu en scie à partir du qua- trieme article, le premier article renflé, glabre, le deuxième petit subglobuleux, couleur de poix et un peu pubescent, comme le troisieme qui est un peu plus gros et de moitié plus long; | 17 — 258 — art. 4 beaucoup plus long et plus gros, plus long que les deux précédents réunis, subcylindrique comme les autres qui sont aussi à peu prés de la méme longueur que lui; le der- nier cylindrique, allongé, acuminé au bout; articles 4—11 cou- verts d'une pubescence grise, trés serrée et abondante qui les fait paraitre gris.—Le corselet est petit relativement aux élytres, plan, transversal d'un tiers plus large que long (sur 2 mill. de long., 3 mill. de larg.) peu rétréci vers le devant, faible- ment arrondi sur les cótés; la base est légérement arrondie au milieu, sinuée et obliquement coupée de chaque cóté vers les angles latéraux, à peu prés sur un cinquième de toute sa largeur; le bord antérieur profondément échancré, les angles antérieurs saillants en avant, assez pointus, les postérieurs trés obtus, arrondis au sommet; les cótés sont largement sinués au devant des angles postérieurs, un peu avant les antérieurs, rebordés sur toute leur longueur; ce rebord, formant aux angles anté- rieurs une espèce de noeud, contourne les angles postérieurs et se continue sur la base sur toute la longueur de la sinuo- sité latérale oblique. Il est noir, luisant, le bord lateral postérieurement et la base plus ou moins testacés, avec une impression transversale bien marquée de chaque cóté sur le milieu du dos, trés clairement et inégalement parsemé de trés petits points avec de gros points inégalement dispersés de chaque côté; ces points sont plus serrés et parfois confluents dans les impressions. L’écusson triangulaire, lisse, très luisant, couleur de poix plus clair vers les bords. Les élytres grandes en comparaison de la partie antérieure du corps, plus larges que le corselet et plus que de moitié plus longues que larges (larg. aux épaules 4 mill, long. 6?/, mill), avec les épaules arrondis, les côtés trés faiblement, l'extrémité largement ar- rondis, assez convexes, d'un jaune fauve, assez luisantes, chacune avec 10 séries à peine enfoncées de gros points un peu irrégulièrement disposés et le commencement d’une onzième prés de l'écusson; la sixième et la septième séries se réunis- — 259 — sent avant l'extrémité avec la huitiéme, s’effacant vers le ca- lus huméral, qui est assez large, lisse; les intervalles des sé- ries sont un peu bombés, trés finement, dispersement ponctués, légèrement rugueux; sur l'extrémité les séries se confondent en une ponctuation irreguliere assez serrée. Le dessous noir, luisant, finement ponctué, finement pubescent. Sibérie orient. (Gruenwald), probablement de Vladivostok ou de la Baie d'Olga, plus probablement encore de la côté japonaise, ainsi qu'un exemplaire d'une autre espèce de ce genre G. bifasciata Motsch. (Etud. entom. 1860, p. 24), de méme source, qui porte dans la collection de la Société En- tomologique de Pétersbourg l'étiquette de «Sibérie orient.» tandis que Mr. Motschoulsky a décrit l'espéce comme pro- venant du Japon. — Je m'obstient de toute considération sur la valeur du genre établi par Mr. Motschoulsky, ne trouvant pas dans les collections de Pétersbourg assez de représentants du groupe des Gallerucides. 5. Galleruca sagittariae (Gyll. S.W Baik. (Kltk.), VI. 6. Phyllobrotica quadrimaculata Z. Krsnrsk. V, VII. 7. Luperus ( Calomicrus) altaicus Gebl. S.W. Baïk. ‚(Kltk.), VI. | | 8. Luperus betulinus Fourcr. Irktsk, VI; S.W. Baik. (Kltk.), VI. 9. — flavipes Z. Irktsk, VI. | Halticidae. Epiotis gen. nov. Labre transversal, arrondi en avant. Palpes maxillaires as- sez forts, avec le deuxiéme article allongé, grossi vers le bout qui est obliquement tronqué, le troisième article un peu plus court mais beaucoup plus gros que le précédent, subtransver- sal, le dernier — conique, se rétrécissant depuis sa base vers le sommet, qui est assez pointu, beaucoup plus étroit et seule- ment un peu plus court que le troisième. Palpes labiaux * — 260 — courts, épais, avec le dernier article conique, aussi long que lavant dernier. Antennes minces, de 11 articles, le deuxième article court, le troisième presque deux fois aussi long que le deuxième mais plus court que les suivants, qui sont presque d’egale longueur. Front avec une carène longitudinale entre les antennes. Corselet transversal, rabordé sur les cótés, avec les angles antérieurs nullement saillants. Ecusson petit, en triangle curvilinéaire. Elytres grandes, ovalaires, ayant le plus grande largeur vers l'extrémité, rebordées sur les cótés. Pattes cour- tes, avec tous les tibias canaliculés sur leur tranche supé- rieure; les posterieures avec les fémurs grossis comme chez Omophoita aequinoctialis F., les tibias un peu arqués à la base un peu plus courts que la cuisse, faiblement dilatés et briè- vement ciliés sur la tranche supérieure vers le bout, munis d'un court éperon, pointu; les tarses avec le premier drticle allongé, étroit, presque aussi long que les trois autres en- semble, le deuxième triangulaire, le troisième plus court que celui-ci, un peu dilaté vers le bout, subbilobé; le dernier fixé en dessus du troisième, prés de sa base, allongé, mince, non renflé. Tous les articles couverts en dessous d'une brosse de poils spongieux, le deuxiéme moins que les environnants. Les ongles avec une large dent à la base. J’etablie ce genre sur un insecte qui par son facies res- semble beaucoup à une Agelastica almi et surtout à quelques Oedionychis, à élytres unicolores. Monsieur Motschoulsky en à donné une diagnose dans ses Etudes 1860, p. 27 en lui appliquant le nom de Oedionychis plagioderoides; il la reçu du Japon. Je pense quil ne sera pas inutile de faire une description plus détaillée de cet insecte. 1. рой; plagioderoides Motsch. Ovata, parum convexa, glabra, nitida, nigra, elytris subsericeo nitidis, subtiliter sat cre- bre punctulatis, cyaneis; antennis tenuibus, elongatis, pone basin plus minusve ferrugineo maculatıs. Long. 5 mlm.,larg. 3 mlm. De la forme ovoide, peu élargie posterieurement de cer- — 261 — taines Oedionychis. Noire, luisante, avec les antennes plus ou moins ferrugineuses prés de la base et les élytres d'un beau bleu foncé. Tête petite, verticale, convexe, fortement carènée entre les antennes, la carène n’atteignant pas le bord anté- rieur de l'épistome, qui apparait déprimé; les calus suranten- naires peu convexes, oblongs, divergents en arrière, le front entre eux profondément impressionné, avec une fossette de chaque cóté dans langle formé par les calus surantennaires et le bord des yeux; la téte au dessus des calus plus ou moins verdätre, trés finement chagrinée, parsemée de points fins di- spersés, lisse sur les parties élevées et en avant; lépistome étroitement bordé de rougeàtre. Yeux grands, assez saillants, granuleux. Labre subsinu& au bord antérieur, qui est rou- geätre. Antennes longues, dépassant les hanches postérieures, minces, le premier article un peu renflé, légèrement arqué, le deuxième, le plus court de tous, conique, un peu plus long que large, le troisieme plus que de moitié plus long que le précédent, 4— 11 allongés, plus longs que 3, subégaux; les cinq premiers articles sont plus ou moins ferrugineux, surtout 2 et 3, qui sont généralement plus clairs que les autres; le premier noir en dessus. Corselet transversal, deux fois aussi large que long, tronqué droit en avant, en peu arrondi à la base, faiblement rétréci vers le devant, peu arrondi sur les côtés, qui sont rebordés, avec le rebord relevé, s’avancant un peu sur les angles antérieurs qui sont arrondis, non saillants, et y formant une espéce de noeud, qui porte un gros point imprimé en dessus; ce rebord contourne aussi les angles po- stérieurs, qui sont également arrondis, et s'avance un tout pe- tit peu sur la base; il est déprimé, subexplané sur les côtés, trés luisant, parsemé de points fins et dispersés. Ecusson trian- gulaire, lisse, noir luisant à peine pointillé. Les élytres sont peu convexes, plus larges que le corselet à la base, arrondies sur les có- tés et finement rebordées, offrant la plus grande largeur au de là * + du milieu de leur longueur, à épaules peu saillantes, limités — 262 — en dedans par une faible impression; elles sont finement ru- guleuses, moins luisantes que le corselet, assez densement, fine- ment ponctuées. Le dessous est finement pubescent ainsi que les pattes; les pattes intermédiaires sont assez largement écar- tées, les ongles ferrugineux, f Vidv., VII. 2. Graptodera oleracea L. Irktsk, V. 3. Crepidodera ferruginea Scop. Vldv., VII. 4. Teinodactyla . lurida Gyl. et 5. — ‚femoralis Mrsh. Krsnrsk (vil. Bas.), VIII. 6. Phyllotreta flexuosa Pz. Irktsk, VI. 7. Aphthona cyparissiae E. H. Vldv., VII. 8. Plectroscelis dentipes E. H. Krsnrsk, VHI. 9. — ari- dula Gyll. Irktsk, VI et 10. -— aridella Payk. Irktsk, VI. 11. Psylliodes cucullata Ill. Krsnrsk, VII. 12. Argopistes biplagiatus Motsch. avec la variété à ély- tres entièrement noires, sans taches, les antennes, les genoux et les tarses testacés: Arg. flavitarsis Motsch. В. Vorsch. Amurl. II, p. 237. Sibérie or. (Gruenwald). Hispidae. l. Hispa angulosa n. sp. Oblongo-quadrata, nigra, punctata, ore, antennis, basi apiceque summo exceptis, thoracis spinulis pedibus- que rufo testaceis; elytris pone scutellum transversim depressis, punctato-striatis, testaceis, nigro maculosis, lateribus umseriatim spinosis, dorso acute tuberculatis, humeris elevatis, dentato cris- latis. Long. 81 mlm. = De la forme carrée de Hispa testacea, mais plus déprimée, oblongue, noire, un peu luisante, glabre. La tête ponctuée, le labre et toutes les parties de la bouche testacées. Les anten- nes filiformes, comme celles de 4. testacea et relativement de la méme longueur, article 3 plus que de moitié plus long que — 263 — 2; elles sont testacées roussätres avec le dernier article un peu rembruni à l'extrémité et le premier noir sur les trois quarts de sa longueur à partir de la base. Le corselet petit, déprimé, beaucoup plus étroit en avant qu'en arriere, avec une im- pression transversale avant le bord antérieur et une autre plus profonde et large avant la base; sa plus grande largeur et avant le milieu de la longueur, immédiatement avant la dé- pression basilaire; il est assez fortement sinueusement rétréci à partir de là vers la tête, beaucoup moins vers la base et distincte- ment sinué avant les angles postérieurs qui font pour cela saillie en dehors; il est noir, terne, profondément et trés densement, rugueusement ponctué, apparaissant comme granulé, avec un petit espace plus lisse, assez peu distinct, sur la partie anté- rieure, armé de chaque cóté sur le bord latéral de trois fortes épines testacées et de deux autres, de la méme couleur de chaque côté de la ligne médiane, près du bord antérieur, L’é- - cusson grand, arrondi à l’extrémité, finement chagriné, terne, plus ou moins testacé vers le bout. Les élytres en carré al- longé à angles antérieurs bien accusés, parallèles sur les côtés et même un peu élargies aux angles postérieurs qui sont lar- gement arrondis, tronqués à l'extrémité; elles sont peu con- vexes avec une assez profonde et large dépression transver- sale derrière l'écusson; leur surface est fortement ponctuée striée, avec les points gros, presque carrés, séparés par de minces intervalles; les interstries minces, plus étroits que les points des stries, un peu élevés. Les épaules sont saillantes, le calus élevé et surmonté d’une forte aréte tranchante fortement dentée, qui partant de la base des élytres contourne l'épaule, se dirige aprés un peu en dedans et finit au quart antérieur de la longueur des élytres sur le sixième interstrie; le reste de la surface est parsemé de tubercules tranchants et pointus, disposés sur les intervales des stries ponctuées: 4 de chaque côté de la suture, sur le deuxième intervale, l'anté- rieur le plus petit, le deuxième et troisième les plus gros de — 264 — tous, formant sur le milieu du dos des élytres avec ceux du côté opposé un quadrilatère, le quatrième, un peu plus petit que ces derniers, prés de la déclivité postérieure des élytres; deux autres aprés le milieu de la longueur des élytres, sur le quatrième intervale, l'antérieur un peu en avant du troi- sième du second intervalle, le postérieur à la hauteur de qua- trieme de cet intervalle; un gros sur le sixième interstrie un peu en arrière du troisième du second intervalle et un autre en- core plus gros sur le huitième interstrie un peu en avant des autres postérieurs et formant avec eux, sur le commencement de la declivite postérieure, une espèce de rangé arquée; d'autres petits tubercules sont disséminés entre ces gros et les inter- valles eux mémes sont en certains endroits élevés en cótes sail- lantes entre ces tubercules; elles sont testacés irrégulièrement maculées de noir et ce sont précisement toutes les saillies qui sont noires; sur le bord latéral on aperçoit de chaque côté une rangée régulière de fortes épines horizontales de couleur testacée, qui partant de l'épaule se prolonge jusqu'à l'angle postérieur, sur le quel ces épines sont remplacées par 4 ou 5 larges et fortes dents de couleur noire qui sont de nouveau remplacées par de courtes dents épineuses vers l'angles sutu- ral. Le dessous noir, ponctué, les pattes testacées. Un exemplaire de cette espèce m'a été cédé par Mr.’ J. Obert, avec l'étiquette «Daikal?». Je pense cependant qu'il pourrait plutót provenir, non seulement de la Daourie, mais du courant méridionale du fl. Amour, car l’espèce par son fa- cies se rapproche beaucoup des formes exotiques, entre autre surtout de la H. nigro-maculata Motsch., de Birma, (В. Vorsch. Amurl. II. Coléopt. p. 239). Cassididae. 1. Cassida concha п. sp. Breviter ovaía, convexa, migra, nitida, antennis, pedibus abdomimisque margine rufo-testaceis, - — 265 — | , supra testacea, thorace subtilissime sparsim punctulato, elytris medio dorso aureo micantibus, inaequalibus, disco seriatim punc- latis, marginibus explanatis, inordinate subtiliter punctatis, sutura elevata. Long. 315 mlm. Brievement ovalaire, luisante, noire avec les élytres très convexes, les antennes, les pattes et une assez large bordure de l'abdomen testacés. Les antennes assez longues, dépassant à l’état de repos le bord postérieur du corselet, avec la massue grisätre; les coxes et lextréme base des cuisses noirs. Téte finement, ruguleusement ponctuée, le front canaliculé. Le cor- selet transversale, présqu' aussi arqué à la base qu'à Гех- trémité, sinué de chaque cóté de l'écusson, avec le lobe mé- dian peu saillant, tronqué; les angles postérieurs entiere- ment éffacés; il est convexe en arrière, régulièrement déclive vers le bord antérieur, trés finement chagriné, moins luisant que les élytres, parsemé sur le disque de points rares, peu profonds et fins, avec une large et assez profonde impression subarrondie de chaque cóté prés de la base, en devant du ca- lus huméral et une autre plus petite plus en avant au dessus des yeux; le bord antérieur plus päle, transparent avec un réseau régulier. L'écusson triangülaire, lisse avec une légère impression longitudinale. Les élytres arrondies, plus larges que longues et dépassant la largeur du corselet, profondément dé- coupées en demi cercle eu avant, avec les angles antérieurs trés avancés, mais non pointus; elles sont trés convexes et parcour- rues sur le disque de 9 stries de gros points assez réguliéres, une dixieme de points encore plus gros s'apercoit sur la limite : de la convexité mediane vers le bord latéral explané, le deu- xieme intervalle ainsi que les deux externes plus larges que les autres; une large mais assez faible impression oblique se di- rige de chaque côté derrière l'épaule, de l'angle huméral vers le tiers antérieur de la suture, une autre encore plus faible et moins large en arrière de celle-ci; ces impressions ren- dent la surface des élytres inégale, cabossée et sont sépa- — 266 — rées par des élévations en bourrelet obliques ou transversaux, interrompant plus ou moins les séries de points; un bourrelet ou callosité semblable se dirige obliquement du calus huméral vers le tiers antérieur du deuxième interstrie, d’où il se di- rige subitement, en formant un anglé presque droit, perpendi- . culairement vers la suture, qui est élevée sur toute sa lon- gueur; de cet angle part une branche qui va se perdre sur le disque de lélytres se dirigeant en arrière; derrière cette première on voit à peu de distance, près de la suture, une autre élévation transversale; la partie des élytres qui entoure l’ecusson est déprimée; une courte callosité transversale assez faiblement marquée se voit encore en arrière sur les 4—6 in- terstries; deux forts bourrelets descendent de chaque cóté, du disque des élytres vers l'explanation latérale, interrompant la dixième série de gros points derrière l'épaule et une autre fois avant le milieu. Le rebord latéral est plus pâle que la -partie convexe, large et obliquement déclive sur les cótés, se re- trécissant en une .liziere étroite, horizontale vers l'angle su- tural; il est cribl& de points peu forts, assez serres, trans- lucides. - Lac Khanka, VI. L'unique exemplaire que j'ai reçu pré- sentait sur le disque des élytres un reflét doré trés apparent les premiers jours aprés que je l'avais retiré de la boite dans laquelle il fut apporté; mais depuis ce reflót a disparu. 2. Cassida lineola Creutz. lrktsk, VI. 3. Cassida nebulosa L. S. W. Baikal (Kltk.), VI; Irktsk, VI. Erotylidae. 1. Dacne Moravitzi n. sp. Ellyptica, convexa, glabra, mi- gra, parum milida subtiliter minus dense punctulata, fronte inter oculos bifoveolaia; elytrorum fasciis duabus dentatis transver- salibus, propre suturam abbreviatis, una pone humerum, medio ra- — 267 — mum in ipsam basin emittente, altera pone medium, angustis, sanguineo-rubris. Long. 121/»—193 mim. Ellyptique, convexe, glabre, d'un noir assez luisant, plus terne sur la téte et le corselet; les élytres ornées chacune de deux bandes transversales, sinueuses, d'un rouge sanguin. La téte avec une large et assez profonde impression de chaque côté de l’épistome au dessus de l'insertion des antennes; ces deux impressions se continuent en avant en s'affaiblissant et se réunissent en arc de cercle l'une à l'autre, ce qui fait paraitre le bord antérienr de l'épistome un peu renflé en bourrelet ; sur le front, au niveau du bord postérieur des yeux on aper- coit deux fossettes rapprochées assez profonde et un peu irré- gulières ; les yeux sont fortement granuleux ; la surface de la téte est parsemée de points fins, peu serrés. Antennes à ar- ticles 1—8 lisses, luisants, glabres, art. 2 plus court que tous les autres, à peine aussi large que long, subglobuleux, 3 trés peu plus long que 4, les autres d'égales longueur, tous de moitiée à peu pres plus longs que larges, moniliformes; mas- sue formée de trois articles, oblongue, terne, finement ruguleuse et pubescente, avec le premier article triangulaire, le deuxieme fortement transversal le troisième plus large que long, large- ment, obtusement arrondi à l'extrémité, subquadrangulaire. Le corselet trapézoidal (dans mon exemplaire long. de 3 mlm., larg. à la base mlm., à l'extrémité 2!/; ши.) graduellement rétréci en courbe trés faible vers le devant, ou il est profondément échancré, avec les angles antérieurs trés saillants, pointus; la base est bisinuée, le lobe médian large, arrondi, les angles posté- rieurs droit parceque le bord postérieur se redresse un peu vers le devant en s'approchant du bord latéral, mousses au sommet; les cótés sont rebordés en forme d'un cordon avec un gros point enfoncé sur l'angle postérieur et un autre semblable sur l'angle antérieur, qui est grossi en bourrelet; ce cordon latéral présente en outre un épaississement avant les angles antérieurs du corselet, à peu prés aux trois quarts de за lon- — 268 — gueur, lequel, vu d'en haut, apparait comme un léger élar- gissement, un peu anguleux, du bord laféral; à la base, de cha- que côté du lobe médian, on aperçoit ‚une large mais faible impression; au milieu du dos on remarque une trés faible et trés fine ligne élevée qui traverse toute la lon- gueur du corselet; toute la surface est parsemée de petits points un peu plus fins et plus effacés que ceux de la téte et presqu’un peu plus distants.. Les élytres sont plus larges à la base que le corselet et trois fois aussi longues que lui (chez mon exemplaire: larg. aux épaules 51/2 mlm., long. 9 mlm.) régulièrement ellyptiques, faiblement arquées sur les côtés, qui sont rebordés sur la plus grande partie de leur longueur, avec le calus huméral peu marqué et l'extrémité arrondie, subdé- hiscente sur la suture; leur surface est parsemée de points un peu plus gros mais moins profonds et beaucoup plus dis- persés que ceux du corselet et ornée de deux bandes trans- versales d'un rouge sanguin, assez étroites, qui n'atteignent ni la suture ni le rebord latéral: l'antérieure derrière l'epaule, élar- sie extérieurement le long du bord lateral, avec deux prolon- gements dentiformes sur le bord postérieur et deux autres sur lantérieur, dont l'extérieur s'étend en forme de bande assez large jusqu'à la base et s'étend à droite et à gauche le long de celle-ci et l’intérieur, partant de l'extrémité de la bande, n'atteint pas la base; la bande postérieure, située sur le tiers postérieur des élytres, a trois dents sur son bord postérieur, dont les deux latérales, éloignées des bouts de la bande sont plus longues que la médiane et deux fortes dents sur le bord antérieur qui correspondent aux sinuosités, qui limitent la dent intermédiaire du bord postérieur. Le corselet en dessous den- sement ponctué, rugueux, le prosternum large, transversa], s’elargissant vers le bout avec les angles latéropostérieurs ar- rondis et le bord postérieur coupé en ligne présque droite, à peine sinué au milieu, sa surface avec des rides longitudinales; le mésosternum rugueux, le reste de la poitrine et le ventre — 269 — parsemés de points fins assez dispersés, les bords postérieurs des arceaux du ventre lisses. Les tibias subcanaliculés en des- sous, rugueux et ternes sur les côtés. Un exemplaire, de Vladv., VII. 2. Languria Menetriesi Motsch. В. Vorsch. Amurl. IT. Coleopt. p. 240, tab. f£. Bull. Mosc. 1859, II, p. 499. Un exemplaire de Vladivostok, VII. L'unique exemplaire que j'ai recu a le corselet et les an- tennes obscurs, les cuisses et les tibias d'un rouge ferrugineux enfumés sur leur tranche extérieure, de sorte que par la colo- ration on pourrait plutôt y reconnaitre la Zanguria unicolor Motsch., du Japon, si la sculpture et la largeur relative du _ corps ne différaient de la description de cette espèce donnée par M. Motschoulsky dans le B. Mosc. 1866, I, p. 176. 3. Triplax amoena n. sp. Oblongo ovata, glabra, nitida, punctata, nigra, thoracis margine laterali lato interne angulatım dilatato, palporum articulis ex parte abdomineque, rufo-testaceis, elytris coeruleis violacescentibus, tenue punctato-striatis, intersti- tüs striarum punctulatis. Long. 41/2—4*/4 mlm. _ Ovalaire, oblongue, médiocrement convexe, noire, luisante en dessus plus terne en dessous. Tête finement, assez dense- ment ponctuée, l'épistome avec une assez faible impression de chaque cóté au dessus de l'insertion des antennes. Palpes noirs, aves les articles plus ou moins ferrugineux à l'extrémité, sans excepté le dernier des maxillaires, qui est trés large et en com- paraison trés court. Antennes noires, assez fortes, article 2 rougeätre au bout, le troisième de moitié plus long que lui et plus long que les autres, les suivants graduellement plus courts, subcylindriques; la massue de trois articles, oblongue, terne, applatie. — Le corselet transversal, presque deux fois aussi large que long, rétréci un peu en arc de cercle vers le bord antérieur, qui est profondément échancré, avec les angles antérieurs saillants mais arrondis au sommet; la base est bi- sinuée avec une impression de chaque cóté dans le fond du — 270 — sinus, les angles postérieurs presque droits, arrondis au som- met; le bord latéral avec un étroit rebord en forme de cordon, qui porte un gros point enfoncé sur l'angle an- térieur; toute la surface est parsemée de points assez fins, un peu plus forts, plus profonds, mais moins serrés que ceux de la tête; on aperçoit sur le disque de chaque côté une im- pression punctiforme plus ou moins profonde, situóe un peu en devant du milieu de la longueur sur la limite de la bordure latérale testacée; les cótés du corselet sont largement testacés en dessous et en dessus, cette bordure se répand un peu, en liziére étroite, le long du bord antérieur du corselet et présente au milieu de son bord intérieur une saillie en forme de dent, de sorte que la large bande noire du disque est étranglé au milieu. L'écusson est transversal, pentagone, pointu au som- met, noir, luisant, ponctué comme le corselet. Elytres aussi larges que le corselet à leur base, faiblement arquées sur les côtés, peu rétrécies vers l'extrémité qui est assez largement arrondie, finement rebordées sur les cótés, le rebord relevé; elles sont luisantes, glabres comme le reste du corps, d'un beau bleu violacé, chacune avec 7 fines stries ponctuées régulières et une huitième plus ou moins irrégulières prés de la suture; cette dernière est oblique et disparait en rejoignant la suture vers le milieu de la longueur des élytres; la suture un peu déprimée dans sa partie postérieure; les points des stries sont serrés, les stries elles mémes peu profondes, les intervalles ab- solument plans, parsemés de points presque aussi gros que ceux des stries, peu serrés. Le dessous du corps est criblé de points assez fins et assez serrés. L'abdomen est roux avec le pre- mier segment plus ou moins noir à partir de la base; sur les deux ou trois arceaux suivants on n’apercoit de chaque cóté qu'une petite tache noirätre plus ou moins marquée. Les pattes noires, luisantes, trés finement, obsolétement pointillées. Plusieurs exemplaires apportés des parties les plus orien- tales de la Sibérie, par Mr. Gruenwald. — 371 — 4. Triplax gracilenta n. sp. Ovata, converiuscula, nigra, ni- lida, punctata, thoracis lateribus late, antennis articulis penul- limis exceplis, ore cum palpis abdomineque rufo-testaceis, elytris piceo-aeneis (an immatura?) subtiliter punctato-striatis, intersti- $18 striarum punctatis. Long. 3!/» mlm. Plus petite que la précédente, plus convexe et plus retré- cie vers les extrémités surtout postérieurement, avec la méme forme des palpes et la méme sculpture des élytres. La tête est noire, parsemée de points assez fins, serrés, l'epistome rous- sätre avec une impression assez profonde de chaque cóté au dessus des antennes; le labre et toutes les parties de la bouche roux testacés. Antennes assez greles, art. 3 de moitié plus long. que 2, mais plus mince, d'un roux claire, avec les deux pre- miers articles de la. massue et la base du troisieme plus ou moins teintés de noir. Corselet transversal, à peu près deux fois aussi large que long, se rétrécissant à partir de la base vers le devant en ligne trés peu arrondie et beaucoup plus que dans Гезрёсе précédente; il est profondément échancré en avant, avec les angles sailants, arrondis au sommet, la base bisinuée, le lobe médian assez avancé, arrondi, les angles postérieurs obtus, obliquement coupés vers le bord la- téral; les cótés avec un rebord portant un gros point im- primé à leur bout antérieur comme dans l'espéce précédente, la ponetuation est aussi présque la méme sur que le corselet de Tr. amoena; il est noir avec. une large bordure testacée de chaque cóté en dessus comme en dessous; cette bordure qui occuppe presque le tiers de toute la largeur du corselet et limitée en ligne.droite intérieurement et porte sur son mi- lieu un point brunátre peu distinct. L’&cusson comme chez lespéce précédente. Les élytres sculptées aussi comme chez celle-là, à peine plus larges que le corselet à la base, em- brassant de chaque cóté l'angle obliquement tronqué de celui- ci, beaucoup plus rétrécies vers l'extrémité que celle de TY. amoena, et paraissant pour cela subacuminées. Le dessous du corps est finement, assez densement ponctué, l'abdomen testacé ainsi que les pattes; les coxes brunätres, le reste noir. Deux individus, chez Mr. J. Obert, étiquettés Baïkal ? mais provenant probablement de la Transbaikalie. Coccinellidae. 1. Hippodamia 13-punctata L. Irktsk, VO. 2. — 7-macu- L. Irktsk, V. 3. Adonia amoena Fldrm. Irktsk, VI—VIII; Krsnrsk. (v. Bas.), VII. Harmonia 12-maculata Geb]. n W. Baik. (Kltk.), VI. . Coccinella 14-pustulata L.; lrktsk, V; Vladv., УП. IN (v. Das), УП. 6. — Menetresi Muls. Irktsk, VI— VI. 7. — Mannerheimu De). Irktsk, S. W. Вах. (Kltk.), 8. — 7-punctata L. Irktsk, V; 1. Khnk., VI. 9. — 1968 Er. Irktsk, VI; trés commune; plus commune que la précé- dente. 10. — Zransversoguttata Fldrm. Ourgà, VI. 11. — trifasciata L. Irktsk, VI; S. W. Baik. (Kltk.), VII. 12. Anatis ocellata L. Irktsk, У—УГ S. W. Baik. (Kltk.), VII. Cette espéce parait étre trés commune dans le pays; les variétés à taches noires des élytres plus ou moins confluentes, en forme de bandes longitudinales, c'est-à-dire C. hebraea L. et sexlineata Е. sont méme, à ce qu'il parait, plus fréquentes à Koultouk, que la forme typique, dont je n'ai recu relativement que peu d'individus. La couleur noire envahit quelquefois la surface des élytres au point quil ne reste que quelques min- ces lignes de la couleur du fond prés de la suture et le bord latéral. Plusieurs individus ont sur la partie postérieures des élytres un pli transversal, comme chez la C. variabilis L. 13. Mysia oblongoguttata L. Irktsk, VI. 14. Calvia 14-guttata L. Irktsk, VI. 15. — 10-quitata L. Irktsk, VI. 16. Calvia deflorata п. sp. Breviter ovata, subhemisphae- rica, flavo-testacea, punctulata, capite thoraceque albidis, hoc macula. transversa. subcordata in medio disci, punctisque quatuor transversim 10098 ante basin rufescentibus. — Oculis nigris. Long. 5 mlm. | Subhémisphérique, pointillée, luisante. Téte finement, as- sez densement pointillée, d'un blanc jaunätre, avec le bord an- térieur de l'épistome, le labre et les parties de la bouche flaves roussätres, les antennes de la méme, couleur, avec le premier article plus pâle; les yeux noirs. Corselet d'un blanc jaunätre, avec cinq taches roussätres: une transversale au milieu du disque, composée de deux taches légèrement divergentes vers le devant et avec un court appendice linéaire en arriére, une assez petite de chaque côté de lécusson, contigue au bord po- stérieur, une autre à peu pres de la méme grandeur de chaque cóté prés du bord latéral, détachée de la base, mais toujours située avant le milieu; la surface trés finement ponc- tuée, la punctuation assez peu serrée. L’écusson petit, triangu- laire, blanchátre. Les élytres sont d'un jaune pále uniforme, luisantes, plus que le corselet, couvertes de points un peu plus forts mais moins serrés que celui-ci. Le dessous et les pattes d'un testacé roussátre, les &pimeres des meso- et méta- thorax et les bords de l'abdomen blanchátres. Mesosternum as- sez profondément échancré. Vladivostok, VII. C’est probablement cette méme espèce que Mr. Motschoul- sky а cité en 1859 (Bull. M. II, 498) sous le nom de Cal- via hololeuca? Motsch. Mais comme il ne l'a pas caractérisé et n'en a plus reparlé depuis on ne peut rien décider à ce sujet. 17. Vibidia 12-guttata Poda. Irktsk, VI. 18. Propylea 14-punctata L. Krsnrsk (v. Bas.), VIII; Ir- ktsk, V— УП. 19. Leis frigida Muls. Bay Slav.; Vladv., УП; 1. Квик. (г. Ryb.) VI et jusquaux environs de Peking. 18 — 274 — Je rapporte à cette espéce, que je ne connais que par la description de Mr. Mulsant (opusc. III, p. 33) ume série d'individus trés différents par la coloration, mais en général conformes à la description sauf un seul caractére, trés con- stant cependant, que le point noir du calus huméral ne forme pas à lui seul la premiere rangée, mais il est toujours accom- pagné d'un autre aussi gros que lui, situé à la méme hauteur entre lui et l'écusson. Quelques unes des variétés ressemblent à sy méprendre à Г. 19-signata Fldrm., moins le pli trans- versal avant l'extrémité des élytres, qui ne manque à aucun in- dividu. Le corselet est aussi encore un peu plus court, plus rétréci en avant, avec les angles postérieurs et les côtés plus arrondis, ayant sa plus grande largeur vers le milieu et non pres de la base. Les variétés sont: «. Noire; la bouche, les côtés de l’abdomen ainsi que son extrémité, les genoux, les bouts des jambes et les tarses roux; les bords latéraux du corselet largement, un fin liseré au bord antérieur, deux petites taches sur le disque au devant de lé- cusson, blancs; celui-ci avec une tache blanche. Élytres testa- cées, une tache oblongue entourant l'écusson et neuf autres subquadrangulaires noires; ces dernières disposées: 2, 3, 3, 1. 0. La bordure antérieure blanche du corselet émettant au milieu une fine ligne blanche qui se prolonge jusqu'au mi- . lieu de la longueur; les taches antéscutellaires confluentes; les élytres dépourvues de la neuviéme tache; les pattes rousses, maculées de noir. Le reste comme a. у. Tête jaune; l'épistome et le labre avec une tache noire. Les parties blanches du corselet élargies, l'écusson jaune. Chaque élytre seulement avec trois taches noires, petites, punctiformes: deux marginales et la troisième prés de la base sur le disque, rapprochée de la suture, c'est la troisiéme de la seconde sé- rie. Les pattes moins tachetées de noir. 9. Le corselet blanc, avec une courte ligne au devant de — 275 — l’&cusson et quatre taches noires: deux prés de la base, deux autres, obliques, au milieu du disque, plus ou moins confluentes avec les premières. Les élytres seulement avec deux petits points noirs sur le bord latéral. (Chez un individu on aper- coit encore, sur l'élytre gauche seulement, deux trés petits points noirátres à l'endroit de la tache humérale et de la 4-ème de la deuxième série). &. Tout le corps d'un roux testacé, avec le milieu de la poitrine et de l'abdomen plus ou moins noirátre. La téte et le corselet blancs, celui-ci avec des taches noires plus ou moins confluentes, disposées comme chez la variété précédente; la ligne noire en avant de l’écusson manquant souvent. L/é- cusson blanc. Élytres jaunes avec des petits points noirs au nombre de huit seulement, disposés comme chez la variété «; la dernière tache entièrement effacée, ainsi que la scutellaire. n. Comme la précédente, seulement le labre et une large bande transversale sur l'épistome, en avant des yeux, noirs. &. Comme la variété =; la poitrine et le milieu de l'abdo- men noirs. Les élytres marquées de deux petits points noirátres, un sur le bord latéral (le cinquième, dans la seconde série, lautre sur le disque (le septieme, de la troisieme série). 20. Leis 19-signata Fldrm. Irktsk, 21. — axyridis Pall. Irktsk, VI; Krsnrsk. (v. Bas.), VIII. Daourie. 22. — specta- bilis Fldrm. Bay Slav., VII. [thone nov. в. Je propose de former ce nouveau genre,pour un be] in- secte Leis mirabilis décrit et figure par Mr. Motschoulsky dans R. Vorsch. Amurl. II, p. 246, tb. XI, f. 28. Mr. Mot- schoulsky a d'abord signalé cette espéce sous le nom de Synonycha? mirabilis Mén. (Etud. Entom. 1858, p. 18); plus tard, en 1859, en le mentionnant pour une deuxieme fois, » — 276 — dans le Bull. M. 1859 IL, р. 498, il а supprimé le? et écri- vit simplement Synonycha mirabilis Mus. Petrop.; enfin en 1860 en en donnant la description et la figure il l'a définitive- ment rangé dans le genre Leis. Il me semble cependant que cet insecte n'est pas beaucoup plus à sa place dans ce der- nier genre, que dans les autres. Ce n'est pas une Synonycha, aux quelles il ressemble par la large tranche des élytres, par- cequil n’a pas les ongles bifides; son épistome profondément sinué et fortement denté de chaque cóté, ainsi que la tranche déclive des élytres trés développée, ne permettent pas non plus de le laisser dans le genre Zeis. Selon mois il offre le plus d’affinités avec le genre Neda Muls., près du quel il faut aussi que le nouveau genre prenne place. Ce nouveau genre peut étre caractérisé comme il suit: Plaques abdominales ne formant pas un arc régulier, at- teignant presque le bord de l'arceau. Ongles avec une dent basilaire. Antennes à massue obtriangulaire. Epistome bidente. Prothorax échancré en avant, assez fortement élargi d'avant en arrière en ligne peu courbée jusqu'au tiers de la longueur, arrondi ensuite et aux angles postérieurs en arc dirigé en arriere et trés faiblement bis subsinueux à la base, qui est un peu déprimée de chaque cóté; peu convexe. Elytres- plus larges en avant que le corselet, du tiers au moins de leur largeur, assez peu émoussées aux épaules, très légèrement en arc ren- trant en devant, médiocrement convexes, mais relevées laté- ralement à partir des deux cinquiémes externes de leur base en une tranche large, subhorizontale; repli large; celui de chaque élytre égal au tiers de la largeur du postpectus. Me- sosternum faiblement échancré. Corps orbiculaire, assez peu convexe. 23. Ithone mirabilis (Mén.) Motsch. avec une variété à élytres entièrement noires. Fl. Amour mérid. (J. Obert). Syno- nymes: Leis mirahhs Motsch. В. Vorsch. Amurl. p. 246. Tb. XI, f. 28. Synonycha? mirabilis Ménétr. Motsch. Et. entom. — 277 — 1858 p. 18. Synonycha mirabilis Mus. Petrop. Motsch. Bull. M. 1859, II. p. 498. 4 24. Novius limbatus Motsch. (Rull. M. 1866, I. p. 163. Bay Slav., VII. 25. Scymnus frontalis Е. Irktsk, VI. 26. Scymnus discoideus Ill. S. W. Baik. (Kltk.) VII. Endomychidae. k Lycoperdina marginalis Gebl. S. W. Baik. (Lstv.), VI. 20 Juin, 1870. - SYNONYMISCHE BEMERKUNGEN UEBER EINIGE COLEOPTEREN. Von J, Faust. I. Ueber Alcides Chaudoiri und Karelini. Im T. VII, p. 147 der Horae Soc. Ent. Ross. giebt Herr Solsky zu der Diagnose des Alcides Chaudoiri eine ebenso ausführliche als treffende Beschreibung nebst Abbildung auf Taf. 5. DBeide lassen keinen Zweifel, dass wir es hier mit dem Alcides Karelini zu thun haben, den Bohemann im Schön- herr T. УШ, р. 65, ebenfalls, wenn auch etwas später, nach Exemplaren beschrieb, die Karelin in Persien bei Astrabad gesammelt hatte. Meine beiden Exemplare, aus der Evers- mann'schen Sammlung, mit der Etiquette «.Alcides Karelini Sch. Astrabad v. Karelin, sind durchaus identisch mit dem Exemplar in der Sammlung des Herrn Solsky, welches Fedt- schenko am Akh-Daria fand. Es ist also zu citiren: Alcides Chaudoiri (Chevrl) Guérin M. Iconographie p. 154, Persia; — Karelini Bohm. Sch. VIII, 65, Persia. . Auffallend ist es, warum Marseul in seinem Cataloge vom Jahre 1863 Alcides Karelim Bohm. S. 65 Cauc. und nicht den älteren französischen Alcides Chaudo citirt hat. 1 — 279 — II. Ueber Cleonus foveicollis Esch. Cleonus foveicollis Esch. Sch. II, p. 234. = fatuus Gyll. Sch. = communis Motsch. Dieser Bothynoderes, eine der gemeinsten Arten im südlichen Russland bis weit nach Sibirien hin verbreitet, wurde von mir in einigen hundert Exemplaren bei Samara gefangen; ich besitze ausserdem Exemplare aus Orenburg, Sarepta und der Kirgisensteppe. Lange Zeit stan- den dieselben unter verschiedenen Namen, wie salebrosicollis Sch. — communis Motsch. — зайпиз Gebl. — carinifer Sch. — carinicollis Sch. Durch die freundliche Bereitwilligkeit des Herrn A. Morawitz war ich im Stande, typische Exemplare von foveicollis Esch. und communis Motsch. im Museum der Kaiserlichen Akademie zu vergleichen. Zu der bei Sch. l. c. aufgeführten Beschreibung scheint es mir nicht überflüssig, Einiges über die beiden Typen von foveicolis Sch. hinzuzufü- gen. Dieselben haben einen scharf gekielten Rüssel, der sich von den Augen bis zur Einlenkung der Fühler allmählig verengt, von hier bis zur Spitze fast gleich breit ist. Die Furchen zu beiden Seiten des Rüsselkiels setzen sich bis auf die Stirne fort, der Kiel selbst reicht allmählig niedriger werdend bis auf den Scheitel und ist auf der Mitte der Stirne etwas eingedrückt. Exemplare, bei denen der Rüsselkiel auf der Stirn durch einen mehr oder weniger deutlich eingedrückten Punkt unterbrochen, der Kiel selbst etwas stärker erhaben ist, beschrieb Gyll. als fatuus Sch. II, p. 243, den Fischer aber im Sch. VI, p. 94 mit foveicollis Esch. identisch erklärte. Der Thorax ist kaum so lang als breit, vor der Spitze plötzlich verengt, von hier nach hinten gerade an den Seiten, sehr schwach ausgerandet, so dass vor der Spitze ein deutlicher Höcker vorspringt. Der Hinter- rand ist in der Mitte leicht gegen das Schildchen erweitert, vor dieser Erweiterung furchenartig vertieft, auf dem Rücken grob runzlich punktirt. Die Seiten sind breit und dicht mit gelblich oder röthlich weissen haarförmigen Schuppen bedeckt, — 280 — die bei reinen Exemplaren 2 bis 4 schwarze glänzende Punkte, die höchsten Punkte der Seitenrunzeln, durchblicken lassen. Die Flügeldecken sind länglich eiförmig, tief punktirt gestreift, der 3, 5, 7 Zwischenraum an der Basis deutlich erhaben, an der Spitze etwas divergirend, einzeln stumpf zugespitzt. Eine Makel auf dem Schulterhöcker etwas nach hinten und innen er- weitert, eine leicht angedeutete schräge Makel, die weder die Nath noch den Seitenrand erreicht und eine kleine Makel hinter der Schwiele auf dem 5 Zwischenraum unbeschuppt. Der Abdomen wie die Flügeldecken dicht mit röthlich weissen haarförmigen Schuppen besetzt, das erste Segment an den Sei- ten mit kleinen schwarzen glänzenden Punkten, einer nackten gemeinschaftlichen schwarzen Makel auf dem 1 und 2 Seg- ment, das 3, 4 und 5 Segment in der Mitte, bei der Basis, ebenfalls mit einer nackten nicht scharf begrenzten Makel und zwischen diesen und dem Seitenrande jederseits mit zusammen- gedrängten schwarzen Punkten, welche gleichsam zu beiden Seiten der Mitte eine Serie von Punkten bilden, die noch schärfer durch zwischen den Makeln und Punktserien dichter gelblich beschuppten Flecken an der Basis der 3 letzten Bauch- ringe abgegrenzt erscheinen. Im hiesigen Museum befindet sich ebenfalls ein vom typi- schen foveicollis nicht zu unterscheidendes Exemplar mit der Unterschrift Cleonus salinus Gebl., wahrscheinlich in litteris; es war mir wenigstens nicht möglich, die Beschreibung aufzu- finden. | Meine zahlreichen Exemplare, die sich grösstentheils als foveicollis erwiesen, variiren in der Länge von 6!/2— 10, in der Breite von 21/; — 4 mill. Die Männchen wie gewöhnlich mit etwas kürzerem Rüssel, etwas stärker erweiterten Vorder- tarsen und flacherem, etwas eingedrückten Abdomen, Bei einigen Exemplaren ist der Rüsselkiel, der immer bis zum Scheitel reicht, zuweilen durch einen auf der Stirne eingedrückten Punkt un- terbrochen erscheint, an der Einlenkungsstelle der Fühler nie- — 281 — driger, oder vielmehr die beiderseitigen Furchen werden an dieser Stelle flacher, nach der Spitze zu wieder tiefer, so dass sie durch einen Querwulst unterbrochen erscheinen. Eine ähn- liche Bemerkung machte Fischer bei der Beschreibung des Cleonus punctiventris Germ. Sch. VI, p. 87. Die Flügeldecken varüren in den 3 und 5 Zwischenräumen, die zuweilen bis zu 2/3 der Länge erhaben sind. Bei abgeriebenen Exemplaren sind die Spitzen nicht so scharf zugespitzt, die unbeschuppten Makeln an der Basis erstrecken sich vom Schulterhöcker bis zum 3 Zwischenraum, diejenigen hinter der Mitte sind breiter und deutlicher. Der Thorax ist mitunter wenig kürzer als breit, mitunter so lang als breit, die Punktirung mehr oder weniger runzlig. Bei vielen Exemplaren bilden die Runzeln auf der Mitte eine kürzere oder längere erhabene Linie, bei andern ist keine Spur einer solchen Linie. Letztere sind die richtigen foveicollis Esch. Die ersteren beschrieb Motschulsky im Bullet. Ac. Petr. 1860 II, p. 542 (Melanges biologiques 1861, Ш. р. 448.) als communis und in der That das typi- sche Exemplar des communis Motsch. unterscheidet sich durch Nichts weiter als durch die rudimentäre erhabene Linie auf dem Thorax. So treffend auch communis für diese Species ge- wählt, so muss doch diese Bezeichnung der älteren foveicolhs ‚ weichen. Motschulsky vergleicht übrigens den commums mit dem carimicollis Sch., von dem er sich nur durch die rudimentäre erhabene Linie auf dem Thorax unterscheidet. Leider besitze ich kein Exemplar, das genau auf die Beschreibung bei Sch. II, p. 241 «thorax latitudine longior» passt. Wie es scheint hat Motsch. den carinicollis Sch. aus Odessa mit dem foveicollis Esch. aus Ost-Sibirien verwechselt, oder carinicollis Sch. va- rürt auch in der Länge und Punktirung des Thorax wie /o- veicollis Esch. und würde dann auch zu Letzterem zu ziehen sein. | Am nächsten dem /oveicollis steht übrigens der salebrosi- collis Sch. aus Sibirien, der sich von Ersterem durch den nur — 282 — bis zur Mitte der Stirne reichenden Rüsselkiel unterscheidet und daselbst durch eine grössere runde oder ovale Grube be- grenzt ist. III. Ueber Lixus myagri Oliv. Lixus myagri Oliv. = рай Motsch. var. Eschscholtzi Boh. Sch. Lixus Eschscholtzi Bohm. Sch. Ш, p. 20. ab Myagri colore indumenti, rostro basi tantum carinato, elytris pone scutellum evidenter impressis, fere unice distinctus. Bo- hemanns eigene Worte zu Anfang seiner Beschreibung. Das im hiesigen Museum als Z. Eschscholtzi stehende Exemplar ist gut conservirt und wenn auch kein typisches, so lässt dasselbe doch keinen Zweifel an seiner richtigen Bestimmung. Die äussere Form, Grösse und Punktirung ist die des myagri, das erste Glied der Fühlergeissel ist kürzer als das zweite wie auch bei myagri, die Differenz bei jenem etwas geringer als bei diesem. Der Käfer ist oben mit einem isabellenfarbigen, fleckigen Staub bedeckt, die Unterseite mit Ausnahme vieler nackter Pünktchen und der ganze Seitenrand weiss, auf dem Thorax noch die nach hinten erweiterte Mitte etwas heller als die Flügeldecken, so dass auf den Seiten 2 dunklere Streifen nachbleiben, welche übrigens die Färbung der Decken haben. Ich hatte nicht die Gelegenheit, gut beschuppte Exemplare von myagri mit Zschscholtzi nach dieser Seite hin vergleichen zu können. — Im Bull. Ac. Petrop. 1860. II, p. 541 (Me- langes biologiques 1861. Ш, р. 446) beschreibt Motschulsky einen Scaphomorphus? lepidii aus der Kirgisensteppe, den so- wohl Lacordaire VI, p. 439, als auch Gemminger und Ha- rold im Catalog VIII, р. 2415, irrthümlich als aus Turcme- nien stammend citiren. Lacordaire bezeichnet dies Genus wohl mit Recht als «non caractérisé». Motschulsky zählt hierzu den Lix. limbatus Zoubk., seinen lepidi? und eine dritte Art scheint ihm der myagri Oliv. zu sein, der Motschulsky un- bekannt geblieben sein muss, wie auch der LL. Eschscholtzi | | | ———————————— — — 283 — Bohm. Das typische Exemplar des ера Motsch. ist durch- aus identisch mit Zschscholtzi und die Diagnose jenes ent- hält Nichts, das auf eine neue Art schliessen liesse. Ich glaube daher mit Recht, beide mit myagri Oliv. vereinigen zu müssen, lasse jedoch den Eschscholtzi einstweilen als Varietät von myagri gelten, bis ich die Möglichkeit habe, grössere Reihen von die- sen vergleichen zu können. Von meinen 8 Exemplaren des Eschscholtzi oder lepidii $ und 9, stammen 6 von Eversmann aus der Kirgisensteppe, 2 aus Sarepta, von Becker als punc- tiventris erhalten. DESCRIPTION D'UN CHARENCON NOUVEAU DE LA SIBÉRIE ORIENTALE. Par S. Solsky. hhynchites princeps n. sp. Oblongo-quadratus, subtilissime puberulus, laete viridi me- tallieus, nitidus; fronte et ostro, hoc apice excepto, pectoris abdominisque lateribus pedibusque ex parte purpureo aureis, rostro lateribus et subtus cyaneo; thorace medio canaliculato, punctato, elytris crebre ruguloso-punctatis, punctis hmc inde se- riatis, singulo maculis duabus magms una basalı altera ante paicem purpureo-aureis, luteo-aureo limbatis. Lg. (s. rostr.) 6 mlm. d Rostro paulo longiore, prothorace lateribus fortius dila- (alo, densius punctato, utrinque dente valido armato. O Prothorace lateribus minus ampliato, subtilius, parcus punctulato, inermi. Par la conformation des hanches postérieures, notablement distantes des épisternums métathoraciques, qui sont larges, cette espèce se range dans la première division (s. ©. Dytiscus) des Hhanchites, selon la Monographie de Mr. Desbrochers des Loges (Abeille V, p. 329). Sa place est dans la subdivision 4, — 285 — à côté du Rh. betuleti Е. auquel elle ressemble assez par son habitus, sauf qu’elle est moins large et plus oblongue. Trés luisant, d'un beau vert doré varié de roüge doré et de bleu, les antennes noires à peine métalliques; revétu d'une trés fine, pubescence peu serrée, bianchátre en dessous et sur les élytres. Téte assez étroite, allongée, subcylindrique, faible- ment élargie en arrière, transversalement plissee en arrière des yeux et sur le vertex, le front et le rostre densement, pro- fondément, assez grossierement, ruguleusement ponctués, celui-là légérement impressionné entre les yeux, celui-ci plus ou moins distinctement caréné latéralement et au milieu sur l'espace en- tre les yeux et les antennes, s'élargissant vers le bout, un peu recourbé en dessous, chez le mále plus que chez la femelle, moins rugueux et moins ponctué au delà des antennes. L'ex- trémité est verte, les cótés et le dessous d'un bleu foncé, le dessus ainsi que le front doré rougeätre. Les parties de la bouche et les antennes noires, à celles-ci larticle deux plus long et presque plus gros que le premier, conique, le 3-°"° globuleux, 4 et 5 subégaux entre eux, coniques, plus courts que le deuxiéme, 6 brievement conique, 7 et 8 transversaux, les trois derniers formant une massue paralléle, de dernier acuminé au bout, aussi long que l'avant dernier, 9 et 10 carrés un peu plus larges que longs. Le corselet étranglé avant la base et avant l'extrémité, plus large que long, chez le 4 trés forte- ment arrondi sur les cótés, déprimé sur le dos, profondément, densement, assez grossierement ponctué, surtout au milieu du dos oü les points se réunissent plus ou moins par des rides on- dulées longitudinales, transversalement rugueux à la base et à l'extrémité, armé de chaque cóté d'une forte dent triangu- laire, dirigé en avant; chez la 9 conique, médiocrement arrondi sur les cótés, convexe, parsemé de points fins, peu serrés, par cela plus luisant, moins ruguleux à la base et à l'extrémité; dans les deux sexes avec un sillon longitudinal peu profond au milieu du dos. Ecusson ruguleusement ponctué, transversal. — 286 — Elytres en carré oblong, parallèles chez le d, plus courtes et distinctement élargies en arrière chez la 9, à surface fine- ment, densement ruguleuse, couverte de petit points médiocre- ment serrés, allignés par ci par là en séries longitudinales par- fois assez régulières, revétues principalement en arrière d'une trés fine pubescence blanchátre peu serrée; chaque élytre est assez profondément, obliquement impressionnée pres de la su- ture, en arrière de l’écusson, ces impressions divergeant en ar- riere, et ornée de deux grandes tâches d'un pourpre doré pas- sant au jaune doré sur tous les bords; lune d'elles occupe toute la base, laissant libre seulement une étroite bordure le long de la suture et sous l'épaule, l’autre arrondie se trouve sur la convexité postérieur. Pygidium doré, peu densement, assez finement ponctué. Le dessous et les pattes densement, ru- guleusement ponctuös, finement pubescents, les cótés du médi- et postpectus et de l'abdomen, ainsi que les cuisses plus ou moins et les tibias d'un rouge doré; les tarses vert foncé. L’ab- domen du & légèrement déprimé. Recu par Mr. I. Obert de la Sibérie orientale et étiqueté par lui: Baikal? NOTICE GEOGRAPHIQUE SUR DIOPSIS BREVICORNIS s. Par J, Portschinsky. Je dois cet intéressant diptère à la complaisance de Mr. Solsky qui en a reçu plusieurs exemplaires de la part de Mr. M. Puzilo, qui les a recueilli le 23 Mars 1870 dans les en- virons de Vladivostok. On sait d'aprés la belle monographie du genre Diopsis de Mr. Westwood que la plus grande partie des espéces de ce genre habite l'Afrique (plus de 22 espéces), un petit nombre est propre au continent asiatique et une seulement à l'Amérique septentrionale. Cette dernière espèce est le Diopsis (Sphryracephala) brevicornis Say, découverte par Say en Pensylvanie. C’est ce singulier diptère, si remarquable par la dilatation du front, de chaque côté, en corne cylindrique et par les épines, qui ar- ment l’écusson et les cotés du corselet, qui fut envoyé par Mr. Puzilo et doit donc désormai être considéré comme appartenant à la faune de la Russie asiatique. Il nous offre un nouvel et remarquable exemple de la présence des espèces amériquaines sur le continent asiatique, un fait qui a dejà été observé dans plus d’une occasion et qui, il faut supposer, ne tardera pas à se multiplier par des observations prochaines. Voici une courte description de ce diptère: Tête d'un ferrugineux brunätre. Di- — 288 — latations du ‚front, relativement à celles des autres espèces, très courtes. Antennes petites, ferrugineuses. Le reste du corp d'un noir luisant. Pieds ferrugineux; extrémités des cuisses et des Jambes noires. Cuisses antérieures épaisses. Ailes hyalines avec une bande un peu sinueuse et une petite tache à l'extrémité bru- nátres. Long. 21/2”. Enumeration et description des eoléoptéres de la famille des Staphylinides recueillis par Mrs. С. lelsky et le Baron de Nolken pendant leurs voyages dans l'Amérique du Sud en 1870 et 1871. Par S. Solsky. —— Premiére partie. En 1868 jai décrit dans le Bulletin de Moscou quelques Staphylinides récoltés par Mr. C. Ielsky, dans les environs de Cayenne. Ayant recu depuis, de là part du Musée de Var- sovie, de nouveaux envois de coléoptéres de cette famille, pro- venant des chasses de ce naturaliste à Cayenne et dans d'au- tres endroits de l'Amérique méridionale et en plus ayant fait l'acquisition des coléoptéres recueillis par Mr. le Baron de Nolken dans les vallées chaudes de la Colombie montagneuse, du côté de Bogota, parmi lesquels se trouvaient également quel- ques brachélytres, je me décide de publier aujourd'hui, dans l'intérêt de la géographie, non seulement les descriptions des 19 — 290 — especes nouvelles, mais une énumération générale de tous les brachélytres que j'ai recu de ces deux sources. Je remercie ces messieurs, surtout Mr. C. Ielsky, qui a mis un soin particulier à récolter les espéces de cette famille, de m'avoir donner l’occasion d'étendre mes connaissances sur cette partie de la faune américaine et mon trés estimé collegue Mr. A; Fauvel, de Caen, de m'avoir franchement aidé de ses conseils, puisés dans sa riche collection de Staphylinides, qui malheureusement est inaccessible pour moi, vu la distance qui nous sépare. Staphylinidae. Aleocharini. 1. Falagria scissa Er. Monte-Rico (Pérou). Ielsky. 2. E albieincta Er. Cayenne. Ielsky. 3. Aleochara lata Grav. Monte-Rico. I. 4. > humeralis mihi. Cayenne. I. di > taeniata Er. Monte-Rico, Cayenne. I. d Abdominis segmento quinto dorsali apice late trian- gulariter producto. Segmento septimo supra et subtus le- viter emarginato. Q Abdominis segmento зело. ventrali apice utrinque sinuato, medio leviter triangulariter‘ producto. Segmento septimo ut in mare. 6. Aleochara lateralis Er. Cayenne. I. 7. > cribricollis Е. et G. Perou. Г. 8. > notula Er. Lima. I. Tachyporini. 1. Erchomus pulchellus Er. Cayenne. 1. — 991 — Staphylinini. 1. Glenus lelskii n. sp. Piceus, thorace, elytris, pedibus abdominisque aeneo-micantis segmentorum marginibus rufo-piceis cinnamomeo-pubescentibus; capite rufo-testaceo, antice inter oculos viridi-aeneo micante, pectoreque aureo-pubescentibus; scutello atro- tomentoso; mandibulis nigricantibus. Long. 18—19 mill. Voisin du (1. chrysis Grav. D'un noir de poix, luisant en dessous, presque terne sur la plus grande partie de la surface supérieure du corps, où la couleur du fond est presqu'entiére- ment remplacée par un ferrugineux de poix. La téte dépassant un peu la largeur du corselet, transversale, légérement atténuée en avant, avec les angles postérieurs largement arrondis, mé- diocrement convexe, d'un testacé ferrugineux à reflét vert cui- vreux en dessus, surtout sur le devant, d'un ferrugineux de poix en dessous, comme sur les parties de la bouche, moins les mandibules, qui sont médiocrement allongées et d'un noir de poix luisant; sa surface est presque terne, très finement et ensement pointillée, comme chagrinée, et couverte d'une pu- bescence couchée, assez longue, d'un jaune doré; cette pubes- cence ainsi que la ponctuation devient plus rare vers le devant, sur l'épistome, dont les bords latéraux, au dessus des antennes, sont fortement relevés et luisants; une faible caréne longitudinale commence sur le vertex et s'efface vers le milieu de la longueur de la tête; le front est légèrement déprimé au milieu entre les yeux, en forme d'une fossete obsoléte. Les antennes assez fortes, dépassant un peu le bord postérieur du corselet, comprimées, article 3 deux fois aussi long que 2, le quatrieme subglobuleux, les suivants faiblement plus larges, 6—10 triangulaires, aussi larges que longs, le dernier un peu plus court et plus petit que le précédent, obliquement coupé et acuminé au bout; elles sont d'un brun de poix foncé avec lextrémité des articles 2—5 et le premier entièrement d'un ferrugineux de poix. Le corselet un peu plus long que large, 19* — 292 — atténué vers la base, avec les bords latéraux tranchants, sub- explanés, faiblement, largement sinués avant le milieu, subsinués avant les angles antérieurs, subanguleusement élargis vers le tiers antérieur; le bord antérieur un peu sinué de chaque cóté avant les angles antérieurs, qui sont droits, un peu émoussés seulement tout à fait au bout, la base faiblement arquée, les angles postérieurs arrondis; il est convexe, inégal à la suite d'une large impression de chaque cóté, le long du bord latéral, une autre transversale sur le disque, vers le tiers antérieur de la longueur, et quelques autres encore plus petites et moins sensibles; d'un ferrugineux de poix, avec les tranches latérales noirátres, à reflét cuivreux le long du bord antérieur et sur- tout sur les angles antérieurs; terne, finement, indistinctement, densement ponctué et couvert sur toute la surface d'une abon- dante pubescence couchée d'un brun roux, presque dépourvu de cette pubescence vers les angles antérieurs oü se trouvent de longs et rares cils noirs; au milieu du dos ont voit un sillon longitudinal qui n'atteint pas le bord antérieur et se termine un peu avant la base sur une espèce de carène ou tubercule ob- long, subdénudé. Ecusson grand, arrondi au sommet, d'un noir cuivreux, couvert d'une pubescence hérissée, veloutée, d'un noir profond. Les élytres beaucoup plus larges que le corselet à la base et dépassant méme sa plus grande largeur, un peu élargies vers la partie postérieure, avec la suture relevée et de vagues impressions qui rendent leur surface inégale; d'un fer- rugineux de poix comme le corselet, avec de faibles taches nébuleuses brunátres, trés vagues et obsolétes, et couvertes comme celui-là d'une pubescence assez longue, couchée, d'un brun roux et parsemées, principalement sur les cótés, de quelques longs cils noirs; elles sont trés finement pointillées et chagrinées, ternes. L'abdomen plus étroit que les élytres, régulièrement rétréci à partir de la base vers l'extrémité, d'un noir de poix, cuivreux et luisant le long du milieu, largement terne et sans reflét métallique sur les cótés, parcimonieusement couvert d'une — 293 — pubescence assez longue d’un brun roux, condensee sur le re- bord latéral et parsemé de longs cils noirs; toute la surface très finement, peu densement, obsolétement pointillee; tous les segments largement bordés d'un ferrugineux de poix, principa- lement vers les côtés; les 2 — 4-émes transversalement déprimés au milieu avant la base, qui est aussi précédée d'un sillon transversale plus ou moins sinué, transformant la base du qua- trième segment en une plaque étroite, largement sinuée au bord postérieur, avec les lobes arrondis de chaque cóté; ont voit aussi un sillon transversal à la base du 6-ème segment. Le dessous est luisant, d’un brun ou d’un noir de poix, la poi- trine couverte sur les côtés d’une pubescence assez abondante d'un jaune doré, couchée; les segments abdominaux largement bordés de ferrugineux de poix au bout, criblés de gros points profonds, mais peu serrés, principalement sur les côtés et d’une longue pubescence d’un brun roux, couchée, très peu serrée mais plus également disposée qu’en dessus, les bords postérieurs des segments principalement vers le milieu et surtout ceux des premiers presque lisses, seulement avec quelques points fins, le sixième segment du ventre est uniformément couvert sur toute sa surface d'assez petits points, assez distants. Chez le mâle on voit au milieu de ce segment une petite fossette portant une touffe de poils roux bruns; le septième segment du mâle est profondément, largement sinué au bord postérieur. Les pattes d’un ferrugineux de poix, épineuses et pubescentes. | Monte-Rico (Pérou), 1870. Une des plus belles découvertes de Mr. Ielsky. 2. Staphylinus antiquus Nordm. Bogota. Nolken. | 9: > notatus Fvl. i. litt. Niger, subtus nitidus, supra subopacus, capite thoraceque supra fusco-aeneis, brunneo- pubescentibus, ferrugineo - maculatis; elytris brunneis, maculatim nigro-adumbratis, abdomine fulvo-sericeo, medio bifariam nigro- maculato; subtus pectore abdomineque aureo-pubescentibus, pedi- bus ferrugineis, femoribus plus minusve fusco-maculatis; antennis = MU — rufo-piceis basi dilutioribus; scutello atro-tomentoso. Long. 18. mill. De la forme du 57. maculosus Grav., mais moins grand, d'un noir médiocrement luisant. La tête de la largeur du cor- . selet, carrée, faiblement atténuée vérs le devant, sinuée à la base, avec les angles postérieurs arrondis; en dessus d'un cui- vreux obscur, assez densement pubescente de brun, presque . terne, criblée d'assez gros points trés serrés sur le vertex et derriere les yeux, beaucoup moins sur la partie antérieure, avec une très faible ligne plus lisse sur le vertex, à peine dis- tincte, et une large mais faible impression sur le devant, entre les yeux; elle est ornée de taches ferrugineuses variables, dont une grande se trouve de chaque cóté sur le calus antennaire et s'étend le long du bord interne des yeux; deux petites dis- posées transversalement, au milieu du front, entre celles-ci; deux autres taches longitudinales, plus ou moins développées se trou- vent sur le vertex, appuyées contre le bord postérieur de la téte et formant ainsi une continuation d'une large bande de méme couleur ferrugineuse, qui se trouve de chaque cóté du cou; le dessous de la téte est d'un noir luisant, parsemé de rares points superficiels. Les palpes couleur de poix, méme noi- rätres à la base, les mandibules noires, luisantes, le labre d'un ferrugineux picescent. Les antennes un peu plus longues que la téte, article 3 un peu plus long que 2, tous les deux co- niques, 4 subglobuleux, 5 —10 carrés, graduellement plus x courts, les premiers à реше les derniers notablement plus larges que longs, le dernier à peine un peu plus long que le précé- dent, tronqué au bout et acuminé à la partie inférieure; elles sont d'un ferrugineux brunätre avec les trois premiers articles d'un ferrugineux claire, comme les taches de la tete, l'extré- mité du troisiéme articles plus ou moins noire. Le corselet est un peu moins large que les élytres, un peu plus court que large au bord antérieur, qui est tronqué presque droit, se ré- trécissant trés peu en ligne presque droite vers la base, qui — 295 — est arrondie ainsi que les angles postérieurs; les angles anté- rieurs droits, mais obtusement arrondis au sommet; il est trans- versalement convexe, densement, profondément mais assez fine- ment ponctué, avec une ligne lisse subélevée au milieu du dos; cette ligne est plus large, distinctement élevée et légérement impressionnée à la base; toute la surface est couverte d'une pubescence brunátre peu serrée, de couleur bronzé obscur pres- que terne, comme la téte, avec deux taches ferrugineuses au bord antérieur; ces taches, variables d'étendue, et disparaissant souvent tout à fait, sont en forme de bandes longitudinales, faisant le prolongement des bandes ferrugineuses du cou et s'étendent plus ou moins, parallèlement à la ligne médiane, sur le dos du corselet, mais n'atteignent parait-il jamais le milieu de sa longueur. L’&cusson est couvert d'une pubescence serrée d'un noir profond, velouté. Les élytres sont à peine un peu plus longues que le corselet, paralléles, arrondies aux angles extero-postérieurs et obliquement tronquées vers la suture; leur surface est trés densement, finement chagrinée, terne, couverte d'une ponctuation fine et serrée mais un peu indistincte entre les rugosités et d'une pubescence brunätre peu serrée, avec des impressions longitudinales assez distinctes, dont une, plus pro- fonde, commence à la base, en dedans de l'épaule, dans une impression d'un brun plus clair; elles sont de couleur brune foncée avec des teintes longitudinales nébuleuses, noirátres, subbronzées. L'abdomen d'un noir bronzé, finement chagriné et peu luisant, parsemé de points fins peu serrés et couvert d'une assez abondante pubescence fauve roussátre, en dessous de la- quelle se trouve une couche de trés petits poils jaunes soyeux qui rendent la surface soyeuse, comme saupoudree de jaune, au milieu se trouvent sur chaque segment deux taches noires veloutées, plus larges et plus distinctes à la base, s'évanouissant aprés le milieu de la largeur. En dessous, la poitrine et l'ab- domen sont couverts d'une pubescence serrée d'un jaune soyeux, luisant, doré; ce dernier luisant, finement, dispersement ponctué, — 296 — avec une étroite bordure ferrugineuse sur les côtés! du bord postérieur des segments, plus développée aux segments anté- rieurs, presque nule ou nule aux postérieurs. Les pattes ferru- gineuses, avec les coxes bruns et les quatre cuisses antérieures plus ou moins brunes sur leurs faces antérieure et postérieure. Chez le mâle, le sixième segment du ventre est peu profon- dement échancré au milieu du bord postérieur. Plusieurs exemplaires de cette espéce ont été pris à Lima par Mr. Ielsky. 4. Philonthus Ielskii n. sp. Niger, nitidus, capite majus- culo thoraceque coeruleis, hoc seriebus dorsalibus 4-punctatis, irregularibus; elytris purpureo-aeneis, crebre, sat fortiter punc- iatis, Long. 9—10 mill. Coloration comme chez PA. flagrans Er., mais de la forme robuste, à grosse tete, de Ph. carbonarius Gyll. (nec Erich- son). Noir, luisant, parcimonieusement pubescent et cilié de noir; la téte et le corselet d'un beau bleu assez foncé, quel- quefois un peu violacé, les élytres d'un rouge cuivreux, pour- pre ou jaunätre. La tête de la largeur du corselet ou bien plus large que celui-ci chez les mäles, carrée, un peu trans- versale, à angles arrondis, assez convexe, avec quelques points fins de chaque côté derrière les yeux et des points plus ou moins gros, selon la grosseur de la tête, sur le front, entre les yeux et sur le vertex, ainsi que vers les côtés derrière les yeux entre les petits points; de ces gros points 4 sont ordinairement disposés, sur une ligne transversale, sur le devant de la téte, entre les yeux, avec une impression profonde entre les deux du milieu et 4 autres, par deux de chaque cóté, disposés obli- quement sur le front au dessus des yeux. Mandibules faiblement allongées, assez fortes. Antennes un peu plus courtes que la tete avec le corselet, grossissant à peine vers le bout, art. 3 de moitié plus long que 2, les suivants graduellement plus courts, 4—7 plus longs que larges, 8—10 presque plus larges que longs, le dernier ovale, tronqué au bout et acuminó; noires — 297 — avec les trois premiers articles luisants, les autres ternes. Le corselet faiblement convexe. moins large que les élytres, en carré legerement transversale, avec les cótés peu arrondis en avant du milieu de la longueur, sinués et plus ou moins sensiblement explanés avant les angles postérieurs qui sont arrondis ainsi que les antérieurs, tronqué en avant, faiblement arqué à la base; les séries dorsales composées de 4 assez gros points en- fonces, auxquels viennent pour la plupart se joindre des points supplémentaires, un gros point est situé de chaque côté dans langle postérieur tout prés du bord; les points latéraux au nombre de 5, un peu plus fins, que ceux des séries dorsales. Ecusson assez grand, d'un noir bronzé, densement ponctué et finement pubescent. Les élytres s'élargissant un peu en ligne presque droite vers la partie postérieure, un peu plus longues que larges aux épaules, d'un tiers à peu prés plus longues que le corselet, planes; leur surface finement chagrinée, ce qui en ternit un peu l'éclat, et couverte d'une ponctuation assez forte et profonde, un peu ruguleuse, assez serrée, et d'une fine pu- bescence grise couchée, pas trés abondante. Abdomen atténué vers le bout, assez densement pubescent et parsemé de rares cils noirs, luisant en dessus comme en dessous, finement, assez parcimonieusement, indistinctement pointillé, les points ayant la forme de petite rides transversales; plus lisse au milieu que sur les cótés; les points sont un peu plus serrés et plus distincts en dessous, surtout vers les cótés des segments, qui sont au contraire plus lisse au milieu; les trois premiers segments du dos legerement déprimés et transversalement sillonnes avant la base. Les pattes greles, peu allongées, les coxes intermédiaires assez largement distants; les tarses simples dans les deux sexes. Ailes enfumées. Puna, Lima, 1870. Ielsky. 5. Philonthus brachypterus n. sp. Niger, nitidulus, pedi- bus fusco-testaceis; capite minuto, oblongo-ovato, elytris thorace brevioribus fusco-aeneis, creberrime, subtiliter. ruguloso-punctatis, — 298 — densius pubescentibus, opacis; abdomine segmentis ventralibus apice anguste fusco-testaceis. Thorace seriebus dorsalibus qua- dri-punctatis. Long. 5 mill. Etroit, allongé, avec les élytres courtes et ressemblant par la forme générale au Ph. nitidulus de l'Europe. La tête plus étroite que le corselet, ovale oblongue, avec quelques points peu profonds dispersés derrière les yeux et quatre disposés transversalement entre les yeux, dont les deux intermédiaires plus éloignés l'un de l'autre que des extérieurs; palpes couleur de poix. Antennes à peu prés de la longueur de la téte et du corselet, assez minces, grossissant faiblement vers l'extrémité; art. 3 plus long que 2, les suivants presque d’égale longueur, tous plus longs que larges, le dernier un peu plus long que le précédent, ovalaire, tronqué au bout, acuminé en pointe trés petite au côté inférieure; d'un brun fuligineux un peu plus clair à la base. Le corselet de la largeur des élytres à la base et largement arrondi en un arc avec les angles postérieurs, se rétrécissant graduellement vers le bout en ligne presque droite, un peu plus long que large, avec les angles antérieurs défléchis, arrondis, les cótés à peine sinués avant la base, con- vexe sur le dos, avec 4 points fins dans chaque série dorsale et 5 points en dehors de celles-ci. Les élytres racourcies, plus courtes que le corselet, ensemble cependant plus longues que larges, un peu élargies en ligne droite vers l'extrémité qui est obliquement tronquée vers la suture; elles sont d'un bronzé obscur, brunátre, trés finement et trés densement ruguleusement ponctuées, couvertes d'une fine pubescence grise serrée, ternes. L'écusson ponctué et pubescent comme les élytres. L’abdomen couvert en dessus d'une fine ponctuation rapeuse, serrée et pu- bescent, presque aussi terne que les élytres sur les quatre seg- ments antérieurs, moins ponctué et plus luisant vers l'extrémité; le bord postérieur du sixième segment dorsal presque lisse; les segments 2—4 avec une profonde dépression transversale à la base. Les segments du ventre densement ponctués, étroitement — 299 — bordés de testacé brunätre au bord postérieur. Les pattes ainsi que le médipectus ferrugineuses, les coxes antérieurs enfumés, tarse faiblement dilatés. Un individu, de Cayenne (C. Ielsky). 6. Philonthus flavipennis Er. Bogota (Nolk.)*) *) En traitant les Philonthus de l'Amérique méridionale, je pense qu’il sera à propos de faire ici la description d'une jolie espéce de ce genre qui figure depuis longtemps dans les collections, mais avec le nom inédit de Philonthus trochilus Guér. Philonthus trochilus Guér. i. litt. Niger, mitidus, capite magno thoraceque cyaneo-violaceis, elytris luteo-cupreis fulgidis, purpureo-tinctis, disperse, subtiliter punctatis; abdomine laevi. Thorace seriebus dorsalibus 5-punctatis. Long. 71/2 mill. D'un noir luisant, la téte et le corselet en dessus d'un beau bleu violet trés luisants, les élytres d'un jaune cuivreux à reflet pourpre doré sur les deux tiers antérieurs. Téte grande, plus large que le corselet, à peu prés aussi large que longue, offrant la plus grande largeur au niveau du bord antérieur des yeux, se rétrécissant derriere ceux-ci en arc de cercle vers la base, avec les angles posté- rieurs presqu’entierement effacés, convexe, avec un sillon longitudinal peu profond sur le devant, entre les yeux, et 4 gros points peu profonds disposés transversale- ment; d'autres points plus’ petits, mais mieux marqués, sont disséminés de chaque cóté du vertex. Les palpes et les mandibules trés allongés. Les antennes assez fortes, compactes, à peu prés de la longueur de la téte avec le corselet, art. 3 trés peu plus long que 2, le quatrième de moitié plus court que son précédent un peu plus long que large, les autres diminuant graduellement de longueur mais à peu prés de la méme largeur, les avant derniers ne sont que trés faiblement transversaux; le onzieme un peu plus long que 10, ovoide, assez brusquement acuminé au bout. Le corselet beaucoup plus étroit que les élytres, en coeur al- longé comme chez les Trigonopselaphus, convexe transversalement, avec les angles antérieurs trés déflechis et arrondis, offrant la plus grande largeur au quart an- térieur de la longueur, rétréci vers la base, avec les cótés assez profondément sinués avant celle-ci, le bord postérieur et les angles postérieurs arrondis; les points des séries dorsales au nombre de cinq, profonds, pas trés fins; en dehors de ces séries se trouvent à peu prés 7 points plus fins, outre les points margi- naux. Ecusson noir, ponctué et pubescent, Elytres plus longues et beaucoup plus larges que le corselet à la base, avec les épaules carrées, paralléles, tronquées presque droit à l'extrémité, finement, peu densement pubescentes, finement vague- ment ruguleuses, parsemées de rares points fins, peu profonds et en général un peu indistincts, luisantes mais non polies comme la tête et le corselet. Abdomen plus étroit que les élytres, paralléle, lisse, luisant, couvert d'une assez longue pu- bescence noire peu serrée, en partie hérissée. Les pattes médiocres, les tarses chez Punique individu 9 que je posséde subélargis. Cet insecte m'a été envoyé avec ce nom par Mr. Fauvel; il provient de Venezuela. Il se distingue par sa forme, rappelant un peu celle de certains Belonuchus à grosse téte, fixée sur un corselet étroit, trés — vers la base, ou bien des Trigonopselaphus, mais en miniature. — 300 — 7. Philenthus Limaensis n. sp. Niger, pernitidus, capite majusculo, quadrulo, convexo, antice late impresso, thoraceque weneo-mgris, hoc seriebus dorsalibus quinque - punctatis; elytris virescenti-aeneis, parce, obsolete punctatis; abdomine sensim at- lenuuto, laevigato, ano piceo. Long. 7 mill. $ Capite validiore, abdomine segmento sexto apice emar- ginato, quinto subsinuato. Q Epistemo medio paulo producto. Noir, trés luisant, avec un reflét cuivreux plus oü moins prononcé sur la tête et le corselet; élytres d'un bronzé ver- dátre foncé. La téte grande, un peu plus large que le corselet chez les femelles, beaucoup plus large que celui-ci chez les miles, surtout chez quelques uns, trés convexe, carrée, avec les cótés droits et presque paralléles, se: retrécissant à peine vers le devant, transversale chez les mäles, avec les angles postérieurs bien accusés quoiqu'arrondis, le bord postérieur arqué; elle est lisse, avec les points habituels, c'est à dire les quatre trans- versaux entre les yeux et ceux du front, assez petits; une large et assez profonde impression triangulaire se trouve sur le devant entre les yeux; le bord antérieur de l'épistome forme ches les femelles une petite proeminence au devant de cette impression. Les antennes sont courtes, plus courtes que la tête avec le corselet, mais assez minces, grossissant peu vers l'ex- trémité, article 3 d'un tiers à peu prés plus long que 2, 4 et 5, un peu plus longs que larges, cylindriques, 6 carré, 7—— 10 légèrement transversaux, le 11-ème ovoide, obliquement tron- qué, subéchancré et acuminé au bout. Le corselet carré, à peu prés aussi large que long, parallèle ou un peu élargi vers le devant, selon la grosseur de la tête, avec les angles antérieurs arrondis, faiblement défléchis, le bord latéral trés peu sinué avant les angles postérieurs, qui sont arrondis en un arc avec la base; il est assez convexe transvérsalement, lisse, avec les cinqs points des séries dorsales assez petits, en dehors de cel- les-ci 6 à 7 points égalemeut petits. L'écusson déprimé, noir, —O— — — -— — n S ie. a s e. de us — 301 — avec des petits points disposés parallèlement aux bords latéraux. Les élytres sont un peu plus larges que le corselet à la base, faiblement élargies en ligne droite vers l'extrémité, qui est ob- liquement coupée vers la suture; elles sont. un peu convexes avec une impression en forme de strie profonde de chaque côté, le long de la suture; la surface vaguement, superficielle- ment rugueuse et parsemée de petits points rares et peu pro- fonds et de trés fins poils trés clairsemés. L'abdomen se ré- trécissant à partir de la base vers l'extrémité, largement re- bordé, lisse en dessus comme en dessous, avec des points trés fins et rares sur les cótés, hérissé d'assez longs poils noirs vers les côtés et en dessous; le bord postérieur des trois der- . niers segments en dessous ferrugineux. Les pattes gréles mais courtes, les tarses simples.chez les deux sexes. Le mâle se distingue de la feme e, outre la grosseur de la tête, par le dernier segment ventral légèremeut échancré au bord postérieur et l'avant dernier subsinué. Lima 1870 (C. Ielsky). 8. Philonthus chlorocephalus n. sp. Parallelws, testaceus, nitidus; capile thoraceque supra viridi-aeneis, politis, antennis apicem, versus el capite subtus piceis, abdominis segmentis quinto toto, quarto dorsali medio apicis fuscis; elytris minus dense fortiter punctatis. Thorace seriebus аотза физ 5-punctatis. Long. 8 mill. De la forme robuste et parallèle des Staphylinus, auxquels il ressemble aussi par sa téte courte.et ses antennes courtes et fortes. La tête petite, un peu plus étroite que le corselet, arrondie, transversale, notablement plus large que longue, les yeux grands, occupant, comme chez certains Quedius, presque toute la longueur de la téte jusqu'aux antennes, saillants; d'un vert bronzé en dessus, brune noirátre en dessous, la bouche et le labre testacés; le front convexe, sans impressions, avec six petits points enfoncés, disposés transversalement entre les yeux, dont deux de chaque cóté trés rapprochés du bord de — 302 — l'œil et deux au milieu, aussi distants l'un de l'autre que des extérieurs, deux points semblables disposés transversalement et un peu plus éloignés l'un de l’autre se trouvent plus en ar- rière et un, un peu plus gros, de chaque côté au dessus de l'insertion des antennes, près du bord antérieur de l'épistome; on apercoit encore quelques petits points le long du bord in- terne des yeux, sur ce bord méme et d'autres un peu plus _ forts, dont un surtout est notablement plus grand, dispersés derrière les yeux et de chaque côté du vertex. Antennes courtes et assez fortes, ressemblant à celles de certains Sfaphylinus, article 3 plus long que 2, tous les deux coniques, rétrécis vers la base, 4 subglobuleux, 5—10 graduellement plus courts, les derniers transversaux, les premiers à peine plus larges que longs, ne grossissant presque pas vers l'extrémité de l’an- tenne, le dernier un peu plus long que les précédents, ovoide, acuminé au bout. Les trois premiers articles sont d'un testacé roussátre, le 4-ème ferrugineux, les autres, excepté la pointe du dernier qui est plus päle, bruns. Le corselet plus long que large, parallele sur les cótés qui se rétrécissent un peu seule- ment immédiatement avant les angles antérieurs, qui sont fai- blement défléchis et arrondis, subsinué au devant des angles postérieurs, coupé droit en avant, arrondi à la base, avec les angles latéraux presque effacés, peu convexe; il est comme la tete d'un vert bronzé luisant, rougeätre par transparence vers les côtés et surtout vers les angles antérieurs, avec cinq points fins de chaque cóté dans les séries dorsales et jusqu'à neuf points trés fins, dispersés, de chaque cóté, en dehors de ces séries. Ecusson triangulaire, assez grand, testacé comme le reste du corps, densement, finement pubescent, presque terne. Elytres à peine plus larges que le corselet, paralléles, un peu oblique- ment coupées vers la suture à l'extrémité, de la longueur du corselet, testacées, à reflét verdâtre métallique, luisantes, cri- blées d'assez gros points, profonds mais peu serrés, finement parcimonieusement pubescentes. L'abdomen finement peu dense- — 503 — , ment pointillé pubescent, le cinquième segment noir de poix en dessus et en dessous, le 4-ème dorsal avec une grande tache de méme couleur au milieu du bord postérieur; les deux derniers segments d'un jaune plus päle. Tarses antérieurs élargis, ‘les hanches intermédiaires trés rapprochées. Cayenne (C. Ielsky). 9. Philonthus ventralis Grav. Cayenne. I. 10. > thermarum Aub. Cayenne. I. 11. Belonuchus haemorrhoidalis Е. Cayenne. I. 12. > Taczanovskii n. sp. Niger, nitidus; thorace lateribus recto, dorso basın versus canaliculato, seriebus dorsa- libus 5-punctatis; antennarum articulis quatuor ultimis albis; ano testaceo. Long. 9 —10 mill. Voisin des В. latro et mordens; noir luisant, avec des re- fléts chatoyants sur le corselet et la téte, comme chez les autres espéces du genre, les quatre derniers articles des an- tennes d'un blanc jaunátre, le bord postérieur du sixieme seg- ment de Pabdomen ainsi que tout l'anus testacés; les styles anales testacés, rembrunis au bout; finement pubescent et hé- rissé de longs poils noirs. La téte, carrée et à peine plus large que le bord antérieur du corselet chez les femelles, atteint par fois chez les máles une grosseur considérable en dépassant du double la largeur antérieure du corselet et devenant alors transversale, élargie vers les yeux et avec les angles postéri- eurs plus largement arrondis; elle est assez peu convexe, avec des points dispersés derriere les yeux et les points habituels sur les cótés du front et entre les yeux assez fins, le sillon sur le devant, entre les yeux, trés large et profond.: Les palpes minces, allongés, les mandibules longues, minces, surtout chez les individus à grosse tête. Antennes assez gréles, ne s'élar- gissant que faiblement vers l'extrémité, n'atteignant pas la base du corselet, articles, 2 et 3 presque d'égale longueur, les sui- vants graduellement plus courts, mais les avant derniers aussi longs que larges, le dernier un peu plus allongé que le pré- — 304 — cédent, ovale, obliquement tronqué et acuminé à l'extrémité; les trois premiers articles d'un noir luisant, les autres ternes, tous d'un rouge de poix obscur à la base. Le corselet est plus étroit que les élytres, en avant presque aussi large que long, s’elargissant un peu vers le devant en ligne presque droite, les augles antérieurs faibiement, les postérieurs assez largement arrondis, la base faiblement arquée, le devant tronqué droit, les côtés légèrement sinués avant les angles postérieurs, mais cette sinuosité imperceptible quand on le regarde d'en haut; il est transversalement convexe, avec les points des séries dor- sales au nombre de cinq, et les points en nombre égale de chaque cóté en dehors de celles-ci de médiocre grandeur; prés de la base au devant de l’&cusson se trouve un fin sillon lon- gitudinale qui se prolonge ordinairement seulement à peu près jusqu'au milieu de la longueur du corselet. Ecusson densement pointilé, pubescent et terne au milieu, lisse, luisant sur les bords. Les élytres un peu plus longues que le corselet, un peu élargi en ligne légèrement arquée avant l'extrémité, un peu convexes, deprimées le long de la suture et autour de l'é- cusson, finement, assez densement ponctuées, un peu ruguleuses, couvertes d'une fine pubescence grise couchée, entremélé de poils plus longs un peu relevés et de longs cils noirs. . L/ab- domen paralléle, couvert d'une longue et assez abondante pu- bescence grisätre couchée, les trois premiers segments fortement transversalement déprimés à la base; la surface parsemée de points fins ciairsemés plus serrés sur les côtés et principale- ment sur les deux avant derniers segments, le dessous plus üensement et un peu plus fortement ponctué, le milieu des segments 2—4 lisse vers le bord postérieur. Pattes minces, greles, peu allongées, ailes enfumées, assez foncées. Le nombre des articles blancs au bout des antennes est sujet à varier; quelquefois il en a cinq ou lieu de quatre, d'autres fois au contraire leur nombre tend à se restreindre jusqu'à trois, car le septieme devient brunätre. bL————— FN ionic A MB eri m A, e Roe m ce — 305 — Monte Rico (Perou), 1870 (C. Ielsky). Quelques individus dans les fleurs des plantes de la famille des Marantacées, ой ils se sont rendus probablement pour faire la chasse à d'autres petits insectes. 13. Belonuchus variolaris mihi (Bull. Mosc. 1868), Cayenne, I. 14. Trigonopselaphus Nolkeni n. sp. Юга Trigonopse- laphi pretiosi sed paulo minor. Laete viridis, metallicus, capite tho- raceque subaureo relucentibus, ore, antennis, basi excepta, tarsis- que subcyaneo-migris; capite thoraceque lateribus punctis paucis, subtilibus, parum profundis, scutello, abdomine elytrisque lae- vigatis, his punctis nonnullis subtilissimis uniseriatim dispositis. Alis fuscis. Long. 15—16 mill. d Segmeto ventrali sexto apice triangulariter late, emar- ginato. j De la forme et à peu prés de la taille de Trigonopselaphus pretiosus Er., mais entièrement lisse. D'un beau vert métallique, trés luisant, avec quelques refléts jaunes dorés sur la téte et le corselet, la bouche, les antennes à partir du quatrieme ar- ticle et les tarses noirs, ces derniers un peu bleuátres ou ver- dâtres. La tête avec les antennes et le corselet conformés tout à fait comme chez le Tr. pretiosus Er., seulement les points sont encore plus rares et plus petits, surtout sur le corselet oü ils sont trés parcimonieux et à peine visibles, ceux des sé- ries dorsales sont un peu plus grands mais peu profonds. L/é- cusson lisse. Les élytres également conformées comme celles du pretiosus, mais entièrement lisses, sauf une série longitudinale de 4 à 5 trés petits points, en partie peu distincts, situés sur chacune un peu plus prés du bord latérale que de la suture. Abdomen lisse en dessus, parcimonieusement, finement, peu pro- fondément pointillé et couvert de rares poils en dessous ainsi que la poitrine. Les pattes parsemées de rares points, les tarses postérieurs verdátres. Deux individus mâles, découverts par Mr. le Baron de Nolken dans son voyage dans la Nouvelle Grenade. 20 — 306 — 15. Trigonopselaphus pretiosus Er. Bogota .(Nolk.) 16. Xanthopygius bicolor Lap. Cayenne. I. 1:7, » peruvianus n. sp. Xanthopygio bicolori Lap. habitu et colore simillimus, sed thorace paulo longiore, capite thoraceque multo parcius et subtilius, elytris fortius punctatis, cingulo nigro abdominis latiore coxisque andi nda sod infuscatis ab illo disfinctus. Long. 142 mill. Cette espéce ressemble tellement par sa taille, sa forme et sa coloration au X. bicolor, qu'il suffit de relever seulement les traits principaux qui l'en distinguent. La téte et le corselet sont un peu plus allongés, celle-là plus étroite, relativement au corselet, avec les yeux encore moins bombés; les points qui couvrent ces organes sont beaucoup plus fins et moins nombreux. Les élytres sont un peu plus grossièrement, mais aussi un peu moins densement ponctuées. L'anneau noir de l'abdomen ne se restreint pas à la base du sixieme segment, mais s'étend sur tout le cinquiéme segment, qui est presque entiérement noir, sauf un étroit liseré brun à la base; les coxes antérieures brunes. Envoyé par M. Ielski, de Monte-Rico. 18. Xanthopygius saphyrinus Er. Monte-Rico. I. 19. Philothalpus segmentarius Er. Monte-Rico. 1. 20. Plociopterus Ielskii n. sp. Niger, mitidus, capite, thorace su- pra elytrisque obscure viridi-aeneis, his subcyanescentibus, fasciis duabus cinereo-pubescentibus; antennarum articulis quingue ulti- mis albis; ano testaceo. Long. 13—14 mill. D'un noir luisant. La tête grande, avec les yeux, beaucoup plus large que le corselet, presque plus large que les élytres, trapézoidale, offrant la plus grande largeur au devant des yeux, qui sont assez saillants; faiblement bombée, d'un verdátre cuivreux foncé en dessus, pubescente de noir; sa surface par- semée d'assez gros points, devenant plus fins et plus serrés vers les cótés, qui sont aussi couverts d'une pubescence grise assez longue mais peu serrée; le milieu du front lisse. la partie entre les antennes déprimée, le bord antérieur brunátre. Les — 307 — mandibules sont trés allongées, minces et pointues, noires ainsi que les palpes. — Les antennes sont allongées, plus de deux fois aussi longues que la téte, gréles, noires avec les 5 der- niers articles blancs; art. 2 cylindrique, égale à peu prés au tiers du premier et égale au quatrième, le troisième du double plus long que 2, 4 —10 graduellement plus courts, 4—5 cy- lindriques, les autres triangulaires, distinctement en scie, l'avant dernier presque aussi large que long, le 11-ème en ovale ob- long, acuminé au bout. Le corselet beaucoup moins large que les élytres, légèrement rétréci vers la base, qui est arrondie en un arc avec les angles postérieurs, un peu plus long que large en avant, les cótés un peu arrondis en avant, légérement si- nués avant les angles postérieurs; il est tronqué droit en avant, transversalement convexe, de la couleur de la tête, parsemé d'assez gros points médiocrement serrés, finement chagriné en- tre ces points, au milieu un espace longitudinale assez large tout à fait lisse; sa surface est hérissée de longs poils noirs et couverte, sur les cótés et les angles antérieurs d'une pu- bescence grise couchée, pareimonieusement. Fcusson noir, im- pressionné, terne, couvert d'une pubescence grise serrée vers son extrémité. Les élytres plus longues que le corselet, d'un vert bleuàtre plus clair que le devant du corps, densement assez finement ponctuées, ruguleuses, couvertes d'une fine pu- bescence noire et ornées de deux bandes transversales, formées de poils cendrés, l’antérieure à la hauteur de l'écusson, la pos- térieure un peu avant l'extrémité. Abdomen noir, trés finement peu densement pointillé, pubescent de noir; les deux derniers seg- ments sont jaunes. La poitrine couverte sur les cótés de poils cendrés. Les pattes gréles. Le mâle comme celui du Pl. comptus Erich. avec le dernier segment du ventre échancré au milieu du bord postérieur. Monte Rico 1870. I. 21. Brachydirus xanthocerus Nordm. Monte-Rico, Lima. I. 22. > picticornis n. sp. Zestaceus, nitidus, abdo- — 308 — mine nigro apice flavo; antenms articulis 6—9 albis, 10 et 11 nigris, hoc apice ferrugineo. Long. 9 mill. Voisin du Brachydirus facialis Er., mais se distinguant fa- cilement de lui, outre la coloration des antennes, par la forme du corselet plus sinué sur les cótés. La moitié antérieure de la téte trés densement, profondement ponctuée, terne, la postérieure luisante, parsemée de points plus gros, moins profonds, surtout au milieu du front, et plus rares. Les antennes comme chez le facialis, seulement autrement colorées: elles sont de la cou- leur du corps avec les articles 6 —9 blancs, les deux derniers noirs, le onzieme ferrugineux à l'extrémité. Le corselet est beaucoup moins large que les élytres, avec les cótés assez for- tement sinués, parsemé de gros points assez rares, avec une étroite ligne médiane un peu élevée et une callosité oblongue de chaque cóté dans langle antérieur. Ecusson finement, den- sement ponctué, couvert d'une assez longue pubescence d'un eris jaunätre. Les élytres assez fortement, mais peu densement ponctuées, couvertes d'une pubescence grise jaunätre; au bout avec une large bande grise, formée de poils plus longs et plus serrés; une autre bande semblable, mais faiblement indiquée se voit à la base. Abdomen finement, peu densement ponctué, noir; les segments 2, 3 et 4 pubescents de gris jaunätre; le bord postérieur du cinquiéme segment ainsi que tout le sixieme et septième d'un testacé jaunätre, les appendices abdominaux largement noirs à l'extrémité, à peu prés jusqu'à la moitié de la longueur. Les ailes faiblement enfumées, à refléts nacrés. d Le cinquiéme segment abdominal en dessous profondément et largement, subtriangulairement sinué au bout, le sixieme prolongé en triangle et un peu échancré au sommet. 23. Sterculia splendens Blanch. Monte-Rico. I. 24. Thyreocephalus Jekelii Guér. Bogota (Nolk.) 25. Xantholinus attenuatus Er. Cayenne. I. 26. Scytalinus rugiceps Scrib. Cayenne. I. 27. Diochus nanus Er. Cayenne. I. = 300: — Paederini. 1. Stilicus jugalis Er. Cayenne. I. 2. Litocharis hepatica Er. Cayenne. I. 3. Dibelonetes biplagiatus Sahlb. var. Zinearis, depressus, nitidus, subtiliter, parce puberulus pilisque longis erectis parce ciliatus, supra fusco-testaceus, capite thoraceque rufescentibus; capile magno, medio fascia lata longitudinali nigropicea ornato; thorace, capite elytrisgue multo angustiore, elongato, anterius attenuato, lateribus-, elytris fortius minus crebre punctatis ver- sus apicem, abdomineque ante apicem infuscatis; elytris singulo medio disci puncto migricante ornatis; subtus obscurior, abdomine basin versus testaceo; palpis, pedibus antennisque elongatis, gra- cilibus, subfractis, dilute flavis. Long. 51/2 mill. La sculpture de la tête et aussi du corselet, mais moins distinctement, consiste en un réseau en relief, à mailles assez serrées et renfermant chacune dans son milieu un tout petit grain; ceci ne se laisse voir du reste qu'avec une forte loupe; avec un faible grossissement leur surface parait simplement rugueuse. Sur la téte, au devant des yeux, se trouve une large et assez profonde impression transversale, qui la traverse de part en part. Les antennes sont longues, rejetées en arriere elles dépassent notablement le bord postérieur du corselet, trés gréles, à articles trés allongés; indistinctement coudées, avec le premier article médiocrement long, un peu plus long que les deux suivants pris ensemble. Le dessous de la tete est à peu pres lisse et traversé au milieu, dans toute sa longueur, par un profond sillon. Le prosternum avec une сагёпе longitudinale tranchante, traversant tout sa partie antérieure, au devant des coxes. Le corselet presque du double plus long que large. 4 Le sixième segment du ventre profondément découpé en triangle au bord postérieur; le septième sortant de cette échan- crure en forme de deux longues lames, pointues au bout. — 310 — Un seul individu c de Monte Rico (Pérou). Envoyé par Mr. C. Ielsky. Ne connaissant pas de vue ni l’insecte qui a servi à Mr. Sahlberg pour l’établissement du genre Dibelonetes, ni le vé- ritable Swnmius bipunctatus Er. j'ai cru ne pas mal faire en donnant une courte caractéristique de cet insecte, que je regarde comme une variété de l’espece de Sahlberg. 4. Paederus cyanipennis Guér. Lima. I. 5. Palaminus pallidus Sahlb. Monte-Rico. I. 6. > variabilis Er. Monte-Rico. 1. 7. > brevicollis Sahlb. Monte-Rico. I. 8. Taenodema elegans n. sp. Latiuscula, depressa, nigra, nitida, nigro-pilosella. Capite, thorace elytrisque coeruleis, punc- tatis, abdomine segmentis quarto et quinto margine postico ano- que late testaceis. Thorace transverso, lateribus rotundato, ely- (ris hoc parum longioribus. Long. circa 17 mill. Assez large, déprimée, hérissée de poils noirs peu serrés, mais assez longs, d'un noir luisant avec la tete, le corselet et les élytres d'un beau bleu luisant: les 4-ème et 5-ème segments de l'abdomen ont le bord postérieur largement testacé sur le dos et sur les cótés du ventre, l'anus est largement de la méme couleur. La téte carrée, un peu rétrécie vers le devant, plane, assez densement, grossièrement ponctuée, avec une large et profonde impression de chaque cóté, commencant vers la moi- tié de la longueur des yeux et aboutissant au bord antérieur de l'épistome; au milieu du front оп. aperçoit un assez grand espace lisse, élevé, se prolongeant en avant en une espéce de carène qui s'effasse avant Фа шаге le bord anterieu: de l'é- pistome, sur le quel se trouve une impression longitudinale assez bien marquée; les yeux trés saillants; les parties de la bouche noires; Les antennes minces n’atteignant pas le bord postérieur des élytres, à articles allongés, 3 deux fois aussi long que 2 et distinctement plus long que le suivant, le der- nier fusiforme, obtusement acuminé, roussätre; elles sont hérissée — 311 — de longs poils noirs. Le corselet trés peu plus large que long, ne dépassant presque pas la largeur de la téte avec les yeux et tronqué presque droit, faiblement subbisinué en avant, lé- gerement élargi à partir des angles antérieurs, qui sont arrondis, jusqu'au delà de la moitié de la longueur, curvilinéairement ré- tréci depuis ce point vers la base, qui est tronquée droit; les angles postérieurs presqu’efiaces, perceptibles seulement en re- gardant le corselet de cóté, grace à une large et faible sinuo- sité du bord latéral qui les précède; la surface est plane, un peu inégale, avec une impression longitudinale plus distincte de chaque côté de la ligne médiane, qui renferme une petite im- pression ovale avant la base; il est inégalement parsemé d'assez gros points, assez rares, avec une ligne longitudinale au milieu et un espace arrondi dans chaque angle antérieur, derrière les yeux, lisses, Ecusson ovalaire, pointillé. Elytres un peu plus larges que le corselet à leur base qui est carrément coupée avec les épaules bien accusees, plus larges que longues, presque paralléles, à peine arrondies sur les cótés, obliquement coupées vers la suture à l'extrémité; planes, avec une large et assez profonde impression à la base, de chaque cóté entre l'épaule et l’éceusson, et une autre derrière l'écusson, qui se prolonge le long de la suture mais n'atteint pas l'extrémité; leur surface un peu inégale est criblée de gros points peu profonds, peu serrés, irrégulièrement dissemines et couverte de fins poils déprimés, assez parcimonieux. Abdomen beaucoup plus étroit que les élytres, étroitement, mais bien distinctement re- bordé, parallele. 9. Taenodema semicyaneum Perty. Cayenne. 1; Piestini. 1. Piestus (?) laevis n. sp. Depressus, glaber, nitidus, rufo piceus, capile, elytris apice abdominisgue cingulo ante apicem piceo-nigris, pedibus dilutioribus. Capite. (maris?), profunde ex- — 312 — cavato, antice subbicornuto, abdomineque laevigatis, thorace me- dio canaliculato elytrisque subtilissime, minus crebre punctulatis, his haud striatis. Long. 2!/» mill. | Cet insecte, malheureusement unique, devrait peut-étre former un genre à part, car ressemblant tout à fait par la forme gé- nérale du corps à un Piestus, il ne possède même pas de traces de stries sur les élytres, qui sont si caractéristiques pour le genre Piestus. Cette absense de sillons sur les élytres lui donne aussi une ressemblance avec le genre Siagonium. Afin de ne pas découper cet unique exemplaire je le place provisoirement parmis les Piestus. La forme du corps est celle d'un Piestus, médiocrement aplati et offrant la plus grande largeur, sur le devant du cor- selet, legerement atténué vers l'extrémité postérieure. Glabre, luisant, d'un rouge de poix, avec la tete, le bout des élytres et la partie dorsale du cinquieme segment abdominal, noirätres; les pattes et l'extrémité des antennes d'un roux un peu plus clair, les tarses presque testacés. Tête grande, lisse, atténuée en forme d'un triangle transversal en avant, à partir des yeux, qui sont saillants, parallèle derrière les yeux; le front avec une trés large et trés profonde excavation, qui l'oecupe tout entier, étant limitée des deux cótés par un bourrelet assez élevé, qui la sépare des yeux; ce bourrelet est arqué, avec la convexité dirigée en dehors, et se terminé en avant en forme d'une dent on d'une courte corne, mousse à l'extrémité, formée avec le bord antérieur de l'épistome qui est profondément sinué en arc de cercle. Antennes assez longues, atteignant presque la moitié des élytres, pas fortes, article 3 plus long que 2, tous les deux coniques, 4 globuleux, 5 et les suivants presque d'égale longueur et d’egale grosseur, à peu prés aussi larges que longs, distinctement plus larges que le quatrieme, densement pubescents de gris et hérissés de longs poils, 11-&me ovoide. Corselet de la largeur de la téte avec les yeux, notablement plus large que long, fortement rétréci vers la base, avec le bord anté- — 313 — rieur et les côtés presque droits, ceux-ci parallèles sur les deux tiers antérieurs, obliquement convergeants en ligne presque droite à partir de là vers la base, formant un angle trés ou- vert et trés arrondi; les angles antérieurs arrondis, les posté- rieurs trés obtus; la base légérement sinuée au milieu, le rebord latéral trés étroit et se continuant sur la base jusqu'à un tiers . de sa largeur à peu prés oü il finit dans un assez gros point; la surface est lisse, parsemée de trés petits points distants et perceptibles seulement avec un fort grossissement; profondément sillonné au milieu du dos, ce sillon s'affaiblissant prés des bords antérieur et postérieur. Ecusson triangulaire, lisse. Elytres dé- primées, paralléles, moins larges que le corselet et d'un tiers à peu prés plus longues que lui, plus longues que larges prises ensemble, un peu plus distinctement pointillées que le corselet. Abdomen court, à peine plus long que les élytres et un peu plus étroit que celles-ci, graduellement rétréci depuis la base vers l'extrémité, le 5-&me segment beaucoup plus long que les précédents, d'un noir de poix, largement bordé de ferrugineux; lisse, avec des poils fins, clairement semés. Les pattes d'une teinte plus claire que le reste du corps, avec les tarses testacés, les tibias de la première et deuxième paires armés vers le bout, sur la tranche supérieure, de fortes dents, au nombre de 3 sur les tibias de la premiére paire, plus longues et plus épineuses, moins régulières, avec une petite épine supplémen- taire, sur ceux de la deuxiéme paire. Monte-Rico (Pérou). C. Ielski. 2. Thoracophorus punctatoplicatus mihi. (G/yptoma puncta- toplicatum mihi Bull. Mosc. 1868.). Cayenne. I. 3. Lispinus striola Er. Cayenne. I. > 4-punctulus Fvl. Monte-Rico. rr 5. » granadensis Fvl. Cayenne; Monte-Rico. I. 6. » brevicollis Fvl. Cayenne. I. — 314 — 7. Lispinus exiguus Er. Cayenne. I. 8. > nigrifrons Ку]. Cayenne. I. 9. Leptochirus scoriaceus Germ. Bogota (Nolk.) 10. > brunneoniger Perty. Bogota (Nolk.) 11. > maxilosus F., avec la variété à corselet rouge; Monte-Rico. I. Diagnoses de quelques espéces nouvelles de Lé- pidoptéres appartenant à la faune de la Russie Asiatique. Par N. Erschoff. 1. Thais Puziloi: lis pallide flavis, anterioribus basi, fas- cüs tribus strigisque ex costa interjectis margineque nigris, pos- terioribus longius caudatis, basi strigisque ex costa duabus fas- ciaque antemarginah maculis caeruleis notata nigris, angulo anali supra maculis duabus, subtus fascia abbreviata punicea notato, limbo aurantiaco. & Q Exp. al ant. 50—52 mill. Ce charmant Thais doit prendre place avant le Th. Ce- risyi B.; il habite les environs du fleuve Oussouri, où il a été découvert au nombre de six exemplaires vers le milieu d'Avril par Mr. M. Pouzilo, zélé entomologiste au quel je le dédie. 2. Erebia Dabanensis: Als fuscis, cilüs concoloribus; an- terioribus utrinque fascia postica rufo-ferruginea nigro-punctata, posterioribus supra maculis parvis rotundatis nigro-punctatis, subtus dilutioribus, fascia postica caesio-cinerascente punctis fer- — 316 — rugineis vix centrum migrum continentibus notata. Secundum duos d descripta. Exp. al. ant. 41 mill. Cette espèce, voisine de Manto Fab., aprés laquelle elle doit étre placée dans le catalogue de Staudinger, fut trouvée le 10 Juillet dans les montagnes nommés Chamar-Daban, dans le gouvernement d'Irkoutsk. 3. Spilosoma Melanostigma: Alis exalbidis, maculis lineis- que longitudinalibus nigris; thorace albido, punctis tribus nigris, abdomine flavo quinquefariam migropunctato. Exp. al. ant. 4 46 9 54 mill. Cette intéressante Spilosoma est originaire du Touran Russe Classée d'aprés le catalogue du Dr. O. Staudinger elle devra porter le № 780a. 4. Leucoma Flavosulphurea: Antennis pectinatis albicanti- libus. Alis anterioribus thoraceque flavo-sulphureis; posterioribus abdomineque dilutioribus. Secundum unum с’ descripta. Exp. al. ant. 35 mill. Cette jolie Leucoma se place tout à côté de L. Salicis auct. dont elle ne differe que par sa couleur jaune de soufre. Elle fut prise une seule fois, le 9 Juin, aux environs de Samarkand. 5. Agrotis Golickei: Alis anterioribus fuscescenti-griseis strigis ordinariis tribus, basali fracta, media repanda, postica ex angulis fuscis composita, maculis ordinariis magnis obscurioribus, posterioribus maris albis, feminae infuscatis; subtus omnibus sor- dide albidis, anterioribus lunula media umbraque postica obso- lelis cinereis, margine fusco-punctato, < Q9 Exp. al. ant. d 39 Q 44 mill. | Quelques exemplaires de cette espèce ont été pris, au mois de Mai, dans les environs de la ville de Tourkestan, par le pharmacien A. Golicke, au quel je l'ai dédié. La place de ce noctuélide est aprés A. Crassa Hb., avec lequelle il a quel- ques affinités. — 317 — 6. Biston Lefuarius: Antennis 4 valde pectinatis, abdomine gracili. Fuscus, alarum оттит disco latissime albicante, puncto venisque infuscatis, alis posterioribus fascia exteriore albida. Secundum unum dg descripta. Exp. al. ant. 31 mill. Bords du fleuve Léfou, au sud de Vladivostok, dans la Sibérie orientale. Avril (M. Pouzilo). D’après un seul mâle on ne peut pas dire au juste si cette espèce est un vrai Biston Leach., quoique on voie de suite qu'elle appartient à la méme famille; en tout cas elle est à placer prés de B. Zonarius Schiff. SV. 7. Lithostege Staudingeri: Alis albidis, anterioribus fas- ciis tribus viridi-olivaceis, prima ante medium angusta, secunda post strigulam venae transversae latiore, interius diluliore, tertia marginali; tibiarum anticarum apice tribus spinis armato. d 9 Exp. al. ant. 28—32 mill. Habite dans le Touran Russe: la vallée de Zaravschan et les environs des villes Katty-Kourgan et Tourkestan, oü elle vole depuis la fin d'Avril jusquà la moitié de Mai. A cause de ses courts tibias de devant c'est positivement une Lithostege, proche de Bosporaria HS. 8. Aglossa Pinguinalis Г. var. Asiatica: Corpore alisque dilute griseo-ochraceis, anteriorum strigis fuscis quatuor per paria dispositis distinctissimis. < Q. Dans le Touran Russe, près de Samarkand, depuis la fin de Mars jusqu’à la fin du Juin; elle a été aussi reçue des pro- vinces septentrionales de la Perse. Plusieurs exemplaires tant mâles que femelles, tous sem- blables entre eux, diffèrent tellement du type européen, par leur couleur et la distribution des lignes transversales, qu’ils méritent de porter un nom à part. 9. Botys Monialis: Alis griseis, anterioribus strigis duabus albidis, altera gemina perpendiculari ante medium, altera pos- Иса sinuata, interjecta serie transversa superius abrupta punc- — 318 — torum aterrimorum metallice pupillatorum; | posterioribus итсо- loribus. 22 Exp. al. ant. 23—27 mill. Environs de Samarkand, au mois de Juin. Ce Botyde, dont je ne connais que quatre femelles n’a pas de pareils parmis les Bofydes du territoire de la faune euro- péenne. Dans ma collection, je l'ai placé pres de В. Nemau- salis Dup. REVUE BIBLIOGRAPHIQUE. Notiser ur sällskapets pro fauna et flora fennica förhandlingar. Elfte häftet (med en tafla). - Cette livraison est trés riche en matieres entomologiques con- cernant la faune de la Finlande avec les localités limitrophes et de la Laponie. Elle renferme cinq articles entomologiques, dont quatre portent un nom qui n'est que trop connu dans la science, celui de J. Sahlberg. Ce sont: Hemiptera heteroptera samlade wunder en resa i ryska Karelen sommaren 1869. L'auteur nomme en tout 190 especes dont 8 nouvelles: Platysolen obscurus, Piezostethus lativen- tris, avec une figure, Dipsocoris pusillimus, Teratocoris paludum, . Conostethus salimus, avec figures du mäle et de la femelle, Salda fucicola et Corisa laevipennis et pallidula. Le nom de Teratocoris Flori est proposé pour remplacer celui de Teratocoris ( Miris) anten- natus Flor. = longicornis Е. Sahlb. Un genre nouveau: Mermime- rus est établi pour le Lopus cruciatus Sahlb. (Monogr. Geoc. Fenn. 3). On y trouve de plus une description d'une larve, trouvée sur les feuilles du Nuphar luteum, mais dont linsecte parfait, de- vant constituer un genre nouveau, voisin de Hebrus, est encore in- connu, ainsi qu'une description et une figure d'une forme aptére du Diplacus | alboornatus Stal, qui d'aprés une note manuscrite de l'auteur, faite dans un tirage à part envoyé par lui à la Société Entomologique de Russie, serait identique avec le Myrmecophyes tricondyloides Oschan. — Entomologiska anteckningar fron en resa i sydöstra Karelen sommaren 1866. II. Coleoptera. Sous ce titre se trouve: une énumeration, avec notes diverses, de 557 espéces de co- léoptéres, prises en 1866 dans le Sud-Ost de la Karélie. Les espéces sont disposées selon le systeme adopté dans l'ouvrage de Thomson sur les coléoptéres skandinaves et avec la méme nomenclature. П y a quatre espèces nouvelles: Stenus fasciculatus, voisin du St. argen- MS tellus Thoms., mais différent de lui par l'absence de la pubescence argentée et par la structure de l'abdomen du mâle. Гуосата lati- collis Thoms., plus large que ГГ. rubens et avec le corselet plus court. Corticaria latipennis Thoms., voisine de C. fuscula Gyll., et Cantharis angularis voisine de C. pilosa Payk. — Anteckningar till Lapplands coleopter-fauna. C'est une énumération, avec notes, de 274 espéces de coléoptéres, recueilies en Laponie en 1867 par Mr. Palmen. Les espèces nouvelles sont: Feronia (Argutor) boreella, voisine des F. strenua Pz. et F. nivalis F. Sahlb.; Gaurodytes Thomsoni, dont la place est entre les @. confinis Gyll. et.G. Lap- ponicus Krtz.; Gaurodytes angusticollis, plus petit que le G. gut- latus Payk. et voisin du G. Wasastjernae Sahlb. par ses couleurs; С. boreellus; Stenus bilineatus, ripaecola; Calodera Lapponica; Atheta nivicola Thoms.; Tachyporus centrimaculatus; Lordithon Mäklini; Anthobium granulipenne; omalium Lagopinum; Catops brunneipen- . nis; Ernobius microtomus; Podabrus obscuripes; Donacia viridula. Le nom de Arpedium brunnescens est propose pour remplacer celui de Omalium Gyllenhalii Zett. = Arpedium brachypterum var. Thoms. — Othismopteryz, ett nytt genus bland Finlands Coleoptera of familjen Colydiidae. Ce genre nouveau est établi sur un petit insecte que l'auteur décrit sous le nom de O. carinatus et qui res- semble par ces formes à une Ditoma crenata Fabr. — Le cinquiéme article entomologique intitulé Pargas sockens Heteroptera appartieht à Mr. O. M. Reuter. Outre un catalogue des Hémiptéres héterop- téres recueillis par l'auteur daus cette partie de la Finlande il con- tient des descriptions: de 5 espèces nouvelles: Plinthisus latus (J. Sahlb.), Piezostethus parvulus, Lygus innotatus (J. Sahlb.), Tyt- thus flaveolus et Agalliastes pullus; de formes ailées de Ceratocom- bus muscorum Fall. et Nabis limbatus Dahlb. ainsi que des diffé- rences qui existent entre Salda littoralis L. et Salda flavipes Е. S. Solsky. Dulletin de la Société Impériale des naturalistes de Moscou 1870, No. 3 et 4. Le Baron. de Chaudoir a doté la science ‘dans cette livraison dun commencement volumineux d'une Monographie des Lebiides, de la famille des Carabicides, embrassant 145 pages -et accompagné de trois planches contenant 163 figures, représentant les dessins des élytres d'autant d'espéces. Les genres et espéces nouvellement décrits dans cette partie de la monographie sont: Camaroptera, Orthobasis, — II — Dictya, Lionedya, Loxopeza, avec 3 especes nouvelles Z. majuscula, melanocephala, rufolimbata du Texas et du Mexique; Liopeza, Ne- matopeza, avec 3 espéces nouvelles: N. erythrodera, de Natal, Ba- coni et decora de Bengale; Grammica, avec une espéce nouvelle Gr. pictipennis de l'Amérique méridionale; Promecochila, Metabola, avec une seule espèce nouvelle М. vufopyga, du Mexique. Les espèces nouvelles appartenant à des genres déjà connus sont: Lebia gabo- nica, du Gabon, holomera de l'Europe méridionale, violacea de Monte- video, rhyticrania de Buenos-Aires, senegalensis du Sénégal, nilotica d'Egypte, natalensis, gressoria de Natal, fascula de l’Hindoustan, japonica du Japon, melanonota d'Australie, yucatana, incohaerens et scitula de Yucatan, flavoguttata, epiphaea, quinquenotata, luteofas- ciata, simillima, striaticeps, minuta, consularis, sticticeps, picicollis, anchorago, planiuscula et luteocincta du Brésil, pleurodera, striati- frons, flavipes, biplagiata, appendiculata, incommoda, aegra, soror, irregularis, confusa, dentata, lacerata, discernenda, similis, fusciceps, subinterrupta, obscuriceps, resurgens, sulcipennis, omostigma, xan- thopleura et cursor de lAmérique tropicale; agnata, interrupta, subrugosa, latifascia et nigriceps du Mexique, frigida de l'Amérique du Nord. — Mr. E. Ballion, qui a recu un grand nombre d’indi- vidus de Leptura Jaegeri Hum. et L. oxyptera Faldrm., de la côte orientale de Ja mer Noire, démontre p. 270 que ces deux espèces ne sont que les deux sexes d'une seule espéce Leptura Jaegeri Hum., établie sur une femelle, tandis que l’autre en est le mâle. — Le méme a publié sous le titre: «Eine Centurie neuer Käfer aus der Fauna des Russischen Reiches» une centaine de diagnoses de nou- veaux coléoptéres, provenant des chasses de Mr. A. Kouschaké- vitsch, dans le Tourkestan principalement dans la rézion de Khod- jent, et en partie apportée par d'autres personnes de la Sibérie orien- tale, de la Mongolie, du Caucase et des steppes des Kirghises. Ce sont 100 diagnoses, rien que des diagnoses, et l'on peut dire sans craindre de commettre une grande erreur, que ce sont presqu'autant de germes de nouveaux embrouillages et de nouvelles dis- putes sur la priorité des noms, dont le véritable sense ne peut étre connu que de leur auteur. Voici par exemple la première diagnose: Cicindela turkestanica Ball. Supra viridis; elytris punctis duobus marginalibus primo humerali, fascia media obliqua lunulaque apicis albis; plus loins une autre qui est encore moins caractéristique, Metabletus parallelus Ball. Elongatus, alatus, totus niger nitidus; elytris parallelis, obsolete siriatis. Puis des noms comme Capnodis melattica ou bien Aemacedera, peut étre Acmaeodera, dubia et un latin comme ce qui suit: ely- ie à à ues iris cyaneo viridibus, irregulariter punctatis pubescens, et une ligne plus bas encore une fois: abdomine punctulato, pubescens, utrinque albo-maculato. Les cent espèces ainsi sommairement caractérisées sont: de Khodjent et du pays qui lenvirone: Cicindela turkestanica, Juliae; Callisthenes Kuschakewitschi, Manderstjernae, Ssewertzowi; Brachinus dubius, atripennis; Cyntindis translucida; Metabletus pa- rallelus; Lebia violacea, Manderstjernae Kusch., dimidiata, 4-ma- culata, albomaculata; Ditomus chodshenticus; Scarites Chaudoiri; Chlaenius tenuelimbatus, pallidecornis; Badister piceus; Broscus asiaticus, limbatus; Anisodactylus propinquus; Sphodrus juvencus, substriatus, occultus; Anchomenus turkestanicus; Agabus abnormi- collis; Helophorus elegans; Silpha turkestanica; Trogosita turkestanica; Attagenus pictus, angustatus; Gymnopleurus violaceus; Onitis ster- culius, Haroldi; Onthophagus Saiga, Haroldi; Aphodius intermedius, nitidus, praeustus; Psammodius foveicollis; Lethrus laevigatus, tur- ` kestanicus, rosmarus, impressifrons, microbuccis, pygmaeus. tuber- culifrons, breviceps, bituberculatus; Trox 4-maculatus; Amphicoma Kuschakewitschi; Serica fusca; Tanyproctus opacus; Pectinichelus, genre nouveau avec une езрёсе P. rhizotrogoides; Rhizotrogus My- schenkowi, glabripennis, hispidus; Ancylonycha dilaticollis; Poly- phylla pulverea; Melolontha afflicta; Phyllopertha asiatica, variabilis; Anomala sublucida; Adoretus pruinosus; Pentodon dubius, affinis, humilis; Cetonia marginicollis, conspersa, aemula, interruptocostata; Julodis Kauffmanni; Capnodis metallica, parumstriata, 6-maculata; Anthaxia Apollonii; Acmacedera dubia; Coraebus cyaneus; Thele- phorus submarginalis, raptor, tenuelimbatus; Malachius serricornis; Ebaeus tricolor; Corynetes rugipennis; Coccinella 14-plagiata; de Кара]: Cicindela Chaudoiri, Telephorus biplagiatus, Anthaxia auri- ventris, Geotrupes Murrayi; du Caucase: Melolontha spatulata et Rhizotrogus grandicornis; de Vladivostok: Cetonia magnifica. serica Renardi, Anomala subaurata et dubia; Lethrus acutangulus d'Astra- bad, Popilia Bogdanowi du fl. Amour, Saprinus biplagiatus des steppes des Kirghises et Aphodius maculicollis de la Sibérie méri- dionales. — Mr. N. Erschoff a publié ses notes sur quelques espèces de Lépidoptères, décrites par Eversmann, et quil a étudié dans la collection de feu Eversmann appartenant aujourd'hui à la : Société Entomologique de Russie. Le manuscrit de cet article a déjà servi à Mr. Staudinger pour la publication de son dernier Cata- logue des Lépidoptéres de la faune européenne, apparu en 1870. B. 8. VLL oo AMNEM Lepidopterologische Fauna von Esthland, Livland und Kur- land. Bearbeitet von J. H. W. Baron Nolcken. 1870, 8°. Zweite Abtheilung, II Heft. (Aus den Arbeiten des Naturfor- scher-Vereins zu Riga. Heft IV, neue Folge). Cette deuxiéme et derniére livraison du grand ouvrage contient lénumération des Tineites et Ptérophorites; le chiffre des espèces nommées se monte à 545, parmi lesquelles se trouvent 134, qui sont pour la premiére fois signalées comme propres à la faune de la Russie. Trois espéces nouvelles: Tinea Rosenbergella, Gelechia obscurecinerea et Ornix Tritinctella sont décrites avec la précision, qui distingue en général les ouvrage du savant auteur. Cette livrai- son contient encore un supplément aux précédentes concernant les Macrolépidoptères. Ainsi se trouve conclu un ouvrage important et lon peu dire indispensable à tout entomologiste qui veut étudier la faune de la Russie et principalement ses Microlépidoptères. N. Erschoff. Bulletin de la Société Impériale des naturalistes de Moscou. 1871. n? 1 et 2. Cette livraison forte de plus de 325 pages est presque exclusive- ment consacrée à lentomologie, qui y est représentée par 7 articles sur un chiffre total de 9 ouvrages. M. le Baron de Chaudoir con- tinue sa Monographie des Lébiides dont il cite dans cette partie de louvrage en tout 89 espéces, dont 52 nouvelles, et crée 8 genres nouveaux. Les espéces nouvellement décrites du genres Lebia sont: Г. annuligera, obsoleta, xanthophaea et subfasciata de Ega (Haute Amazone); L. confusula et longiloba de Cartagene (Amer. mer.); LL. haplomera et melanoptera de la nouvelle Grenade; L. cognata et contigua de Colombie; L. denticulata, quadritincta et asterisca de Novo Friborgo;. L. nemoralis et ascendens de Rio-Janeiro: L. Guyanensis de Paramaribo et biannulata du Mexique. Un nouveau genre Aphelogenia est fondé pour les Lébias qui n'ont pas de dent dans l'échanerure du menton.. Ce genre comprend 9 espèces déjà connues avant sous le nom de Lebia et 16 espèces nouvelles: A. pulla, elegantula, discopicta et testudinea de Ega; A. argutula et subtilis de Colombie; A. disconotata et gratiosa de la Nouv. Grenade; A. írapezicollis et fenestrata de Para; А. frenata de Cay- M + enne, latiuscula de Rio- Janeiro, platenais d’Uruguai, hilaris du Mexique, quadriplagiata de Yucatan et perspicillaris des Pampas Argentins. Le genre Dianchomena est proposé pour les Lébiides en tout semblables aux Aphelogenia, mais ayant le col de la tête, der- riere le vertex, fortement étranglé et le vertex trés convexe. Aux trois espéces anciennement connues qui doivent faire partie de ce genre, il en ajoute 9 nouvelles: D. ruficeps et vicina de Colombie; D. rugatifrons et intermedia de Yucatan; D. leptodera et amoenula . de la Nouvelle Grenade; D. hwmeroguttata et anchorifera du Mexique et D. securigera de-Buyenos Ayres. De nouveaux genres sont fon- dés: Stephana pour la Lebia princeps Chaud. et Есютотеза pour la L. coeca Grv.; Cymatographa pour L. undulata Dej.; Scythropa pour une espéce nouvelle Sc. Goudoti de la Nouvelle Grenade et Poecilostola pour L. pendula Putz. et deux espéces nouvelles P. discophora de Cayenne et P. nebulosa de Ega. Le nom de éíetra- gramma est proposé en échange de ceux de Г. picipennis M otsch. et immaculata Boh. et cette espèce ainsi que Г. deplanata Gerst. sont separées dans un genre à part, nommé Astata. Les nouvelles espèces du genre Lia Esch. sont: L. Thomsoni et nigromarginata du Brésil, albovariegata et figurata de Ega, decemmaculata de Nov. Friborgo, trifasciata de Venezuela et boliviensis, ainsi que l'indique le nom, de Bolivie. — Mr. Ballion a publié, sous le titre de Be- merkungen und Berichtigungen zum Catalogus coleopterorum von Dr. Gemminger und B. v. Harold, Artikel II, une nouvelle série de corrections à introduire dans ce catalogue, ainsi que des observations sur la synonymie des espéces de différentes familles de coléoptéres, entre autres sur quelques Blaps des provinces méridionales de la Russie. — Mr. Lindemann décrit deux coléoptéres nouveaux (?) de la famille des Curculionides: Phyllobius Lindemanni Ball. i. litt., trés ressemblant au Ph. calcaratus Е. var. carniolicus Ol, mais seulement tout à fait depourvu d'écailles, c'est-à-dire tout noir, et Polydrusus Ballioni, semblable au P. cervinus Gyll., mais égale- ment noir, dépourvu d'écailles, tous deux des environs de Moscou. Dans un autre article «Das Skelet der Hymenopteren» il donne une description détaillée des parties du gorps des insectes de cette fa- mille. — Mr. J. H. Hochhuth, qui paraissait avoir abandonné l'en- tomologie, vient aprés un trés long silence reprendre sa place dans le rang des auteurs entomologiques en publiant le commencement d'un catalogue raisonné des coléoptéres, habitant les gouvernements INI. de Kiew et de Volhynie. Cette partie du catalogue embrasse les fa- milles des Cicindelétes, Carabiques, Hydrocanthares et Hydrophilides. Les espéces nouvelles que décrit lauteur sont: Feronia (Lagarus) distinguenda H ochh., Amara Chaudoirii, mentionnée par Mr. Schaum dans Naturg. Ins. Deutsch. 1. a. 518., Amara noctivaga, ` Bembi- dium serotinum, Hydroporus boristhenicus, voisin des Н. 12-pustu- latus et depressus Fabr., Ilybius ovatus Hochh., Agabus Kessleri Hochh., Chaetarthria picea et Helophorus octocarinatus. — Mr. A. Becker décrit son voyage de Sarepta à Témir-Khan-Schoura et Derbent, par Astrakhan, et nomme les insectes et les plantes qu'il a trouvé. — Mr. N. Erschoff a publié un catalogue de Lépidoptéres nouveaux pour la faune des gouvernements de Moscou et de Omsk. S. S. Труды Русскаго Энтомологическаго Общества, въ llerepöypr& (Troudy de la Société Entomologique de Russie, à St. Petersbourg). Vol. IV, 1867—1869. Ce volume contient les articles suivants: Une description des caractéres généraux des larves des coléoptéres, de Mr. Ch. de Ger- net. — Une notice sur la distribution géographique des espéces de coléoptéres propres au nord de la Russie, par Mr. Th. Koeppen. — Une description avec figures de Cecidomyia brachyntera et des dé- gats que produit ce diptéres dans les foréts de pins, par Mr. Ch. de Gernet. — Des considérations générales sur les rapports des insectes à lhomme de Mr. Ch. de Gernet. — Des descrip- tions de nouvelles variétés (aberrationes) de.quatre espèces de Lépi- doptéres: Melitaea maturna, Argynnis Arsilache, Hadena amica et Cidaria dilutata, avec figures. Toutes ces variétés ont été décou- vertes dans les environs de St. Pétersbourg. — Une instruction pour la chasse aux lépidoptéres nocturnes et crépusculaires au moyen du miel, rédigée par Мг. A. Hueber. — Une notice sur les lépidop- téres trouvés dansle dernier temps dans une localité située au nord de la capitale, par Mr. Feild. — MM. N. Erschoff et Feild ont publié un catalogue complet des Lépidoptéres trouvés jusqu'à nos jours dans les limites de l'Empire de Russie. Outre lénumération compléte des espéces qui habitent dans différentes provinces de la Russie, qui inspire le plus grand intérét comme le premier ouvrage de ce genre pourla Russie, ce catalogue contient encore des données — VII — interessantes sur la distribution géographique des espèces, car les auteurs ont eu soin d'indiquer auprès de chaque espèce les localités dans lesquelles elle a été signalée. A cet effet et dans l'intention d'éviter de trop nombreuses répétitions de noms de villes, districts et gouvernements, ils ont grouppé les localités en séparant tout le territoire de l'empire en onze zones, qu'il ne faut guère considérer cependant comme des zones zoologiques. Ces zones sont: la septen- trionale comprenant la Finlande avec les gouvernements d'Arkhangel et d'Olonetz; la zone du Nord-ouest embrassant les gouvernements rapprochés de la Daltique avec la Pologne inclusivement; celle du Sud-ouest, comprenant là Volhynie et tout l'espace au sud avec la Bessarabie et le gouvernement de Kherson; la zone centrale ayant Moscou pour centre, lorientale — embrassant tout le Sud-est de la Russie et la méridionale, composée de la Crimée avec les gouverne- ments voisins et le versant nord du Caucase. Le gouvernement de St. Pétersbourg, comme le mieux étudié, est indiqué séparement. La Transcaucasie forme un groupe à part et la Sibérie avec les autres possessions russes en Asie est partagée en trois parties: l'occiden- tale comprenant tout le pays jusqu'au méridien 105? (de Ferro), la centrale limitée a peu prés par le méridien du lac Baikal et l'orien- tale, composée de tous le pays à l’est de celui-ci. Les notes annéxées à cet ouvrages contiennent des observations sur la synonymies de plusieurs espéces. — Enfin le sousigné a publié dans ce volume une instruction pour recueillir les insectes et autres animaux articulés pendant les voyages et un extrait d'un article de Mr. Hueber sur deux lépidoptéres des environs de Pétersbourg: Calocampa vetusta et Agrotis Iven?, publié.dans le vol. VI de Horae Soc. Ent. Ross. — Une annexe intéressante à ce volume est le catalogue de la collec- tion de Lépidoptéres de feu Eversmann, aujourd'hui en possession de la Société Entomologique de Russie. — Le Bulletin des séances pour 1866 et 1867 contient de courtes communications sur les larves des Telephorus, qui apparaissent parfois en hiver sur la neige et sur plusieurs sujets botaniques. ME. LL. La troisième livraison du deuxième volume des traveaux de la Société Impériale libre économique, de Juillet 1871 (Труды Императорскаго Вольнаго Экономическаго Общества), р. 312, contient un article de Мг. O. Grimm sur des chenilles de Tinea malinella Zell. qui ont rongé les feuilles des pommiers dans les jardins de la ville de Saratow. L'auteur y expose dans tous les détails l'histoire du développement de ce Lépidoptéres et fait men- tion des moyens qui ont été essayés ou bien proposés pour s'en débarasser. 8. Solsky. Traveaux de la Société des naturalistes à l’université Impériale de Kharkow, 1871, vol. IV, 4°. Ce volume contient deux articles entomologiques: р. 69—76, une énumération de Hémiptéres hé- téroptéres trouvés dans les environs de la ville de Koupiansk, par P. Ivanoff et A. Czernay. Cette énumération se compose de 75 noms d'espéces et est suivie d'un supplément, du prof. Czernay, com- posée d'une liste de Hémiptéres hétéroptéres des environs de la ville de Kharkow, appartenants au musée de l'université et déterminés par feu le prof. Krinycki; on y trouve de courtes descriptions la- tines de 5 espèces nouvelles: Scutellera albopunctata, trigona, obtu- sata, Aelia Panzeri et d'une espéce sans nom; trois variétés nouvelles appartiennent aux Pentatoma festiva, Syromastes Sapha et Hydrometra lacustris. (Ces descriptions ont été trouvées dans le catalogue des collections universitaires fait par M. Krinycki en 1834. — P. 95—100, une note sur les Lépidoptéres du gouvernement de Woronège, par M-me Sophie Péréyaslavzeff. C’est encore une liste contenant 70 Rhopalocères et un Microlépidoptére, précédé d'une courte intro- duction sans importance. 8.8. Bulletin de la Société Impériale des naturalistes de Moscou, année 1871, 3 et 4, contient trois articles entomologiques. Mr. Eg H. Hochhuth continue, pages 85 —177, son énumération des Coléop- téres trouvés dans les gouvernements de Kiew et de Volhynie. Cette partie de l'ouvrage est entiérement consacrée aux Staphylinides. Les espéces nouvelles qui y sont décrites sont: Falagria atra et crassi- uscula; Thiasophila subcorticalis, Aleochara notatipennis, Myrme- donia Kawalli, Oxypoda funicularis, Homalota seorsicornis, voisine de H. debilis, et dimidiata, Eucephalus Kraatzii, Gyrophaena rugicollis "EY gem et puncticollis, Conosoma erythrinum, Heterothops distinguendus, Philonthus coxalus, Bledius limbalus, ressemblant au verres, mais devant prendre place prés de fossor, arenarius ete. Platysthethus debilis et Wankowiczi, Oxytelus rugifrons, Proteinus laevigatus. Outre celles-ci l'auteur décrit encore avec beaucoup de détails: Homalata fossigera Mnnh., espéce trés peu connue et qui selon lui se rappro- che le plus de H. gemina, la surpassant du double pour la taille; Philonthus interpunctatus Motsch. qui doit prendre place entre les Ph. frigidus Kiesw. et sordidus Grav., Philonthus laticeps Zett. est réuni comme identique avec le Ph. megacephalus Heer. — M. le Baron de Chaudoir publie pp. 279—287 diverses remarques sur le catalogue de MM. de Harold et Gemminger, concernant un assez grand nombre de genres de carabiques peu connus. — Sur les pages 313 et 314 il donne un petit addenda à sa monographie des Lebiides, qui contient entre autre les descriptions de Lebia sel- lata Dejean et d'une espéce nouvelle, probablement de provenance inconnue puisque la patrie n'est pas citée, et qui porte le nom de L. nigropicta. S. S. Fauna baltica. — Die Käfer der Ostseeprovinzen Russlands, be- arbeitet von Dr. Georg Seidlitz, Privatdozent der Geo- logie an der Kaiserlichen Universität zu Dorpat. 1 Lieferung. Dorpat, 1872, 8°. Die Fauna baltica soll nach der 1871 erschienenen Pränumera- tions-Einladung ein alle Thierklassen umfassendes Werk bilden, des- sen erster Band in 3 Lieferungen sämmtliche bisher in Lief-, Est- und Kurland aufgefundenen, sowie die im weiteren Gebiete des Ost- seebeckens (Norddeutschland, Dänemark, Schweden, Lappland, Finn- land, Ingermanland) und im nördlichen Europa vorkommenden Käfer, analytisch beschrieben, enthalten wird. Der Verfasser der vorliegen- den 1 Lieferung dieses Werkes hat es sich zur Aufgabe gemacht, neben der Feststellung der inländischen Fauna den nordischen En- tomologen ein ähnliches Handbuch zu liefern, wie es die Fauna aus- triaca von Dr. Redtenbacher für Mitteleuropa ist und gleich- zeitig Anfänger in das Studium der Insectenkunde einzuführen. Diese l Lieferung enthält nun nach einer Erklärung der hauptsächlichsten in diesem Werke gebrauchten Abkürzungen: 1) еше vorläufige Ueber- sicht der Carabicidae, Dytiscidae, Gyrinidae, Palpicornia, Heteroceri- dae, Parnidae, Georyssidae, Lucanidae, Scarabaeidae, Buprestidae, Eucnemidae, Elateridae, Dermestidae; 2) eine synthetische Tabelle zur Bestimmung der Genera dieser 13 Familien und 3) in gedräng- ter Kürze auf 128 Seiten er. 1000 Species ebenfalls nach syntheti- scher Methode (in Thesen und Antithesen). Die in den baltischen Provinzen vorkommenden und bisher aufgefundenen Genera und Spe- cies sind mit fetter, die übrigen mit gewöhnlicher Schrift gedruckt. Die Unterscheidungsmerkmale sind gut gewählt, die Thesen und An- tithesen scharf und treffend, so dass man sicher zu einer richtigen Be- stimmung gelangt. Ein klares Bild von dem Umfange der nordischen Käferfauna zu besitzen, war ein längst gefühltes Bedürfniss, dem abzuhelfen der Verfasser Dr. Seidlitz sich unterzogen hat. Nicht allein dadurch, dass er das vielfach zerstreute Material sammelte, sondern auch namentlich dadurch, dass er demselben eine practische Form gab, hat er in der That ein empfehlenswerthes Handbuch ge- liefert, das sicher dazu beitragen wird, die leider so geringe Zahl der nordischen Entomologen zu vermehren. — Dass sich durchaus südliche Thiere, wie z. B. Microrhagus longicornis, Throscus Duvali, Corsyra fusula u. s. w. in die Fauna baltica verirrt (diese Arten sind selbstverständlich nicht mit fetter Schrift gedruckt und mit der gehörigen Vaterlandsangabe versehen) ist in den meisten Fällen leicht dadurch erklärlich, dass der Autor, um scharfe und möglichst schroffe Antithesen zu geben, zur Anführung solcher Species gegriffen hat. Weniger erklärlich ist der Umstand, dass Carabus splendens (mit fetter Schrift gedruckt) plötzlich als Vertreter der Ostseeprovinzen . auftritt. Der Verfasser erwähnt hierbei p. 7: Diese nur aus den Py- renäen bekannte Art, wurde 1869 von Herrn Eduard Walter in Pal- loper, 35 Werst von Dorpat, gefangen und mir gütigst mitgetheilt und in einem andern Werke desselben Autors: Die Darwinsche Theo- rie, — elf Vorlesungen über die Entstehung der Thiere und Pflan- zen durch Naturzüchtung, p. 176, bei Gelegenheit der geographischen Verbreitung der Thiere р. 173, dass Carabus splendens bei Riga ge- funden wurde. Abgesehen von dieser variirenden Fundortsangabe ist es eigentlich schwer denkbar, dass dieser stolze Spanier sich so lange den Blicken der baltischen Coleopterologen entzogen haben sollte, um so mehr als die Gegend sowohl um Dorpat, als auch um Riga wohl recht gründlich durchsucht worden ist. Unter solchen Um- ständen und ausserdem, da angenommen werden muss, dass dieser Carabus nur in 1 Exemplar gefunden worden sein soll und dass er dem Autor nicht lebend zugestellt worden ist, so wäre es vielleicht rathsamer gewesen, Carabus splendens nicht mit fetter Schrift zu — Mi drucken, ihn als die Pyrenäen bewohnend zu citiren und in einer besonderen Anmerkung zu erwähnen, dass derselbe auch 1869 an- geblich von E. Walter in Palloper gefunden sein soll. J. Faust. Notiser ur sällskapets profauna et flora fennica förhandlingar, Tolfte Häftet. Helsingfors 1871. 8°. Cette douzieme livraison des publications de la savante institu- tion se compose d'un seul ouvrage, d'une revue des Cicadariae de la Finlande et de la peninsule scandinave, de Mr. John Sahlberg (öfversigt af Finlands och den skandinaviska halfóns Cicadariae). C'est une monographie compléte des Cicadaires de ces pays avec tous les accessoires indispensables pour un pareil ouvrage. C'est à dire que la description des genres et espéces est précedée d'une descrip- tion détaillée de la construction du corps de ces insectes, de consi- dérations générales sur leur distribution géographique, d'une table de la repartition des espéces propres à la Finlande, la Suéde et la Norvège dans les diverses localités de ces pays, arrangée à l'instar du catalogue des Lépidoptéres de Russie de M. M. Erschoff et Field, enfin d'un tableau synoptique des familles et des genres, com- pris dans l'ouvrage. Ce tableau synoptique ainsi que les diagnoses des genres et espéces sont en langue latine, quant au reste, au grand regrét de la majorité des entomologistes il est publié en une langue peu connue, en suédois. Cette monographie contient les descriptions de 266 espéces, reparties dans 53 genres; les espéces et genres nou- vellement décrits sont: Philaenus aterrimus, pulchellus et dilutus; Batysmatophorus, genre nouveau, avec une espéce В. Reuteri; Pedi- opsis carpini (Boh), frontalis, subangulatus, flavus, infuscatus; Jdiocerus crassipes; Notus marginatus, minimus; Typhlocyba erice- torum; Thamnotettix fulvopicta; Limotettix longiventris, nigricornis, lunulifrons et binotata; Athysanus 6-punctatus, discolor, Nauta et lateralis; Deltocephalus Stäli, bicuspidatus, oculatus, paleaceus, pau- cinervis, rufus, poecilus (Flor.), arenicola, scriptifrons; Calligypona, genre nouveau, avec une espèce C. albicollis; Liburnia biarmica, flavipennis, curtula, clypealis et alpina; Ditropis longicornis; Atro- pis laevifrons (Reut.). Le nom de Notus aridellus est proposé pour remplacer celui de N. citrinellus Flor. en vue d'une espéce décrite antérieurement sous ce dernier nom par Zetterstedt. 8. Solsky. m — TABLE ALPHABÉTIQUE DES NOMS DE GENRES ET D'ESPECES TRAITÉS DANS CE VOLUME *). ARANEIDES. Attus albosignatus 57; auratus 51; Brand- tii 72; Branickii 94; bubo 106; ca- yanus 73; clavimanus 115; coronigera 90; crassipes 118; decoratus 70; deplanatus 103; dryocopinus 100; Dybowskii 96; elaterinus 44; guianen- sis 61; hamatinus 105; heliophaninus 109; Kessleri 75; Lethierryi 42; ligo 77; longimanus 36; mandibularis 49; Marmottani 55; maronicus 68; mi- niaceus 88; minutus 39; nigerrimus 87; olivascens 70; obscurus 84; or- natus 93; paederinus 47; planus 80; platycephalus 110; porcatus 53; qua- driguttatus 81; Radoszkowskii 108; rubriceps 99; ruficeps 97; salutanus 83; septemguttatus 102; sericeus 85; sexfasciatus 112; Simoni 63; Solskii 47; spinipes 65; tenuis 45; tricinctus 101; trivittatus 59; nassanus 67; Verrauxii 37; Wagae 41; Waleckii 89. Euophrys coronigera 90; decorata 70. Janus atratus 123; cayennensis 121; lon- gulus 118; Lucasii 127; myrmeciae- formis 125; obscurus 124; subtilis 122; Wanbowiezii 119. Ielskia g. n. 128; longipes 129; unicolor 131. Plexippus flavoguttatus 103; Идо 77. Rhanis Ielskii 34. COLÉOPTERES. Adimonia capreae 256; vicina 255. Adoretus nigrifrons 183. Alcides Chaudoiri 147, 278; Karelini 278. Aleochara taeniata 290. Anatis ocellata 272. Antidipins maculatus 166. Apalochrus fulvicollis 184; maculicollis 185; vittatus 183. Argopistes biplagiatus, flavitarsis 262. Ateuchus tmolus 188. Belonuchus Taczanovskii 803. *) Ne sont pas compris dans cette table les noms de genres et d’espöces seule- ment cités en forme d'un catalogue dans les articles suivants: Nachtrag zum Ver- zeichnisse der von Herrn J. Haberhauer bei Astrabad, in Persien gesammelten Schmetterlinge, de J. Lederer; Prémices d'une faune entomologique de la vallée de Zaravschan, de S. Solsky; Hyménoptéres de l'Asie, de O. Radoskovsky et Coléoptères de la Sibérie orientale, de S. Solsky. L’introduction de ces noms ne serait qu'une répétition exacte des articles en question. Red. LT IL Boletobius arcuatus 238; Maacki 236; pullus 156. Brachydirus picticornis 307. Calvia deflorata 172; hololeuca 273. Campsochilus miles 182. Cassida concha 264. Cetonia afflicta 146; magnifica 145; mar- ginicollis 142; sibirica 147. Cicindela Besseri, Sturmi 177. Cleonus communis, fatuus, foveicollis 279. Copris tmolus 138. Creophilus fulvago 240; maxillosus 158. Crioceris brunnea 246. Cryptocephalus limbellus 253; liothorax 250; peliopterus 251; salicis 253; tetrathyrus 248. Dacne Morawitzi 266. Daptus vittatus 180. Dibelonetes biplagiatus 309. Dichirotrichus ustulatus 180. Dischyrius rufipes 180. Dolicaon pullus 161. Donacia glabrata, sibirica 245. Ebaeus trimaculatus 166. Elaphrus dauricus 233; sibiricus, splen- didus 232. Epiotis g. n. 259; plagioderoides 260. Gallerucida flavipennis 257. Glenus Ielskii 291. Glycyphana viridiopaca 145. Gynandrophthalma affinis 247. Heliocopris tmolus 138. Heterothops melanocerus 156. Hispa angulosa 262. Homalocopris g. n. 136; tmolus 138. Homalota flavipes 236. Hydroporus mixtus 161. Ithone g. n. 275; mirabilis 276. Labidostomis lucida var. sareptana 31; senicula 29. Lado Ielskii 166. Lampetis argentata 183. Languria Menetriesi 269. Lathrobium concolore 161. Leirus armeniacus, cribricollis, desertus 181. Leis mirabilis 275. Leistotrophus sibiricus 158. Leptolinus versicolor 181. Lixus Eschscholtzi, Lepidii, Myagri 282. Malachius fulvicollis 184. Metabletus arenicola 188; exclamationis 177; fuscomaculatus, obliquesigna- tus, obscuroguttatus, paracenthesis, patruelis, virgatus 178; vittula 177. Myrmedonia drusilloides 153. Ocypus fuscoaeneus 158. Oedionychis plagioderoides 960. Othismopteryx carinatus 166. Oxypoda lateralis 236. Oxyporus Dybowskii 242, Pachybrachys ochropygus 253. Pachydissus sartus 150. Paederus albipilis 163. Philonthus brachypterus 297; chloroce- phalus 301; duplopunctatus 241; for- mosus 160; Ielskii 296; Limaensis 300; trochilus 297. Piestus (?) laevis 311. Plociopterus Ielskii 306. Pseudochina thoracica 186. Rhynchites princeps 284. Staphylinus notatus 293. ? Stenolophus proximus 180. Stenus aereus, guttula 163.. Steropus aeneus 233, aereipennis 234; Mannerheimi 180. Sunius diversicollis, diversus, fasciatus, humeralis 182. Synonycha mirabilis 275. Tachyporus armeniacus 156. Tachyusa cavicollis 154. . Taenodema elegans 310. Tanyproctus scarabaeoides 182. lrigonopselaphus Nolkeni 305. Triplax amoena 269; gracilenta 271. Xanthopygius peruvianus 306. Zonoptilus pennifer 165. CRUSTACÉES. Porcellio scaber 167. DIPTÈRES. Calliphora vomitoria XXII. Cecidomyia cerris, circinans V. Cynomyia mortuorum XXII. dus DD Diopsis brevicornis 287. Haematopota pluvialis XIT. Lucilia Caesar XXII. Musca vomitoria IX. Oestrus equi XI. Sciara Thomae XI. HYMÉNOPTÈRES. Allantus Felderi 196; Hymalayensis 195. Ammobates carinatus 202. Andrena barbata 217; calabra 188; cro- ceiventris 219; cyanescens 226; ele- gans 223; elongata 197; Erberi 222; hirtipes 223; inconspicua 218; mu- cronata, orbitalis 224; transitoria 220. Anthophora agama, byssina, dubia 190; Fedchenkoi 189; fulvipes, lutulenta, mucorea 190; Rogenhoferi 201; seg- nis 190. Cepheus troglodytus 198. Ceratina tarsata 214. Chalicodoma gen. XVII; Lefevrii, Pyrrho- peza ХУШ. Coelioxys acanthura, brevis, caudata 214; constricta 213; erythropyga 214; Foersteri 211; macrura 214. Colletes parvulus 226. Dasypoda rufipes 216. Halietus mucoreus 190; quadristrigosus 195. Heriades appendiculata 209. Larra annulata 198. Lithurgus cornutus, maximus 191. Megachile gen. XVII; Dufourii 192; la- gopoda, ligniseca, maxillosa XVIII. Nomada calabra 230; chrysopyga 228; Manni 227; sexfasciata, solidaginis 231; tripunctata 229. Odynerus ovalis 19. Osmia gen. XVII; clypearis 204; crenu- lata 208; curvipes 204; dalmatica 207; melanura 203; nasidens 204; tigrina 206. Paidia gen. nov. XIX. Panurginus samarkandus 192. Panurgus arctos, ater, canescens, dentipes 216; siculus 215. Pimpla turionella XII. Polistes chinensis, gallicus V. Pseudosmia gen. nov. XVIII. Saropoda lutulenta 193. Sphex Haberhaueri 199 Stelis ruficornis 210. Stizus annulatus 198; Savignyi 199. Tetralonia albo-rufa, lutulenta 193. Xylocopa Dejeani 197; fuscata 194. HEMIPTERES. Lachnus dubius V. Nysius cymoides VII. LEPIDOPTERES. Acidalia Ansulata 19; Ossiculata 18. Aglossa Pinguinalis 317. Agrotis Capnistis, Corrosa 14; Fimbriola 15; Golickei 316; Iveni VIII; Reni- gera 14. Anesychia Cirrhocnemia 25. Arctia Maculosa 14. Argynnis Alexandra, Pandora 11. Atychia Appendiculata 24. Biston Lefuarius 317. Botys Labutonalis 22; Praepetalis 21. Chondrostega Pastrana 14. Cidaria Chionata, Obvallata 20. Colias Aurorina v. Libanotica, Sagartia 7. Crambus biarmicus X; Rorellus 23. Dianthoecia Albimacula 15. Epinephele Comara 12. Epischnia Leucochrella 23. Erebia Dabanensis 315. Euplocamus Bienertii 24. Eusarca Terrestraria 20. Grapholita Guentheri X. Hadena Furva X; Lateritia15; Rubrirena X. Leucoma Flavosulphurea 316. Lithostege Staudingeri 317. Lycena Arsacia 9; Glaucias, Marcida 10; Semiargus v. Bellis 9. Mamestra Serratilinea 15. Melanargia Teneates 11. Melitaea Artemis 11. Oecophora Mannii 25. Opogona Dimidiella 26. Orobaena Nomadalis 22. Monialis 317; — s Parasia Aspretella 25. Satyrus Bryce v. Amasina, v. Parthica 11. Phorodesma Fulminaria 17. Sesia Elegans, Leucoparea, Zimmermannü Pieris Leucodice 6. 13. Polyommatus Caspius, Lampon, Phoeni- | Spilosoma Melanostigma 316. curus, Thersamon v. Omphale 8. Thais Puziloi 315. Prothymia Conicephala 16. Thalpochares Chlorotica, Compuncta 15. Pterophorus Calcarius 26; Caspius, Deci- | Tortrix viridana XII. piens, Parthicus 27. Zygaena Manlia 14. IUIUS UII UI АА ААА Errata. Page 160 ligne 14 — Ph. varians G yll. lisez Ph. varius G y 1l. » 165 „ 21 — Bledius tricolor — Bledius tricornis. 5. - 20-е 9 — ventradi — centrali, » 211 , 22 — auropäischen — europäischen. » 214 „ 25 — spatio metathora- — — spatio metathoracis cor- cis rugoso diformi rugoso. » 920 , 23 — terto — tertio. - = 2 n — punctata — punctato. EXPLICATION DES PLANCHES. |, Fig. 1. Chenille de Colias Aurorina H. Sch. — 2. 3. Polyommatus Lampon Leder. — 4. 5. Polyommatus Phoenicurus Led. — 6. 7. Lycaena Glaucias L ed. — 8. Lycaena Marcida Led. — 9. 10. Epinephele Comara Habh. — 11. 12. Sesia Zimmermannii Led. — 13. 14. Sesia Leucoparea Led. FL IE Fig. 1. Agrotis Capnistis Led. — 2. Thalpochares Compuncta ‘Led. — 3. Prothymia Conicephala Staud. — 4. Phorodesma FulminariaLed. — 5. Aci- dalia Ossiculata Led. — 6. Acidalia Ansulata Led. — 7. Cidaria Obvallata Led. — 8. Cidaria Chionata Led. — 9. Botys Labutonalis Led. — 10. Orobena Noma- dalis Led. — 11. 12, Scardia Bienertii Staud. — 13. Anesychia Cirrhocnemia L. — 14. Oecophora Mannii Led. — 15. Pterophorus Calcarius Led. — 16. Ptero- phorus Parthicus Led. — 17. Pterophorus Decipiens Led. — 18. Pterophorus Caspius Led. PL III. Fig. 1. Rhanis Ielskii Tacz. d' grossi; a. le même vu de profil; b. plaque céphalique. — 2. Attus longimanus Tacz. < grossi; a. ses yeux. — 3. Attus Wa- gae Tacz. d' grossi; a. plaque céphalique. — 4. Attus crassipes Tacz. Ф grossi; a. 9 grossie; b. plaque céphalique d'.— 6. Attus clavimanus Tacz. 9 grossie; a. son corselet. — 8. Janus Wankowicezii Tacz. < grossi; a. son profil; b. sa tête. — 10. Janus Lucasii Tacz. 9 grossie; a. son cofselet, PL IV. Fig. 5. Attus porcatus Tacz. $ grossi. — 7. Janus longulus Tacz. 4 grossi; a. son profil; b. sa tête. — 29. Janus myrmeciaeformis T acz. $ grossi; a. son profil; b. son corselet. — 11. Ielskia longipes Tacz. d' grossi; a. son profil; b. son corselet. EL V. Fig. 1. Homalocopris tmolus Fisch.; a. antenne; b. mandibule; c. palpe labial; d. machoire; e. cuisse; f. tibia postérieur. — 2. Cetonia marginicollis Ball. — 3. Aleides Chaudoiri Chevr. — 4. Pachydissus sartus Slsky. PL VL Fig. 1—13. Variétés de Porcellio scaber. — 14. Téte vue d'en haut. — 15. Antenne extérieure — 16. Antenne intérieure. — 18. Patte antérieure. — 19. Patte postérieure. — 20. Dernier article caudal d? et © avec les appendices. — 21. Plaques caudales et branchies $. — 22. Premier segment caudal 9 — 23. Deuxième segment caudal 9 avec les appendices génitaux. — 24. Premier seg- ment caudal g'. — 25. Deuxième segment caudal du même. FL WIL "Fig. 17. Parties de la bouche de Porcellio scaber. — 26. Un penis acces- soir de la premiére paire. — 27. Premier penis accessoir avec la premiére plaque de la queue. — 28. Deuxiéme penis accessoir avec la deuxiéme plaque de la queue. — 29. Deuxiéme penis accessoir isolé. — 30. Le vrai penis isolé. | M e D P" $ 7 TASER Ш 7. Colıas Aurorina И- Sch, 6.7. Lycaena Glaucias Led. C7 t m. = 2.3. Folyomm. Lampon Lederer. 4.5. Polyomm. Phoenieurus Led &. Lycaena Marcida Led. . 940 Epinephele Comara Haba. 11. 42. Sesia Zimmermanniü led. KZ 11. Sesia Leucoparea Led. + C 2 , Vl f Ka A: b Dt ISA AP M afa. vp Ny um PECIA ui He \ 98. o1 To EXER EL _ | | 1. 2. | «Mer. ое 7 6. | | > an | t MSS ne : € X Dui H ' 7 y =>. /.. Agrotis Capnistis Lederer. 2.Thalpoch. Compunelit Lei. 4. Prothymia Contcephala Staud. 4. Fhorodesma Fulminaria Led. 5. Acdalıa Ossiculala Led. 6. Acıd. Ansulata Led. 7. Caria Obvallata Led. $. Cid. Chionata Led. .9. Botys Labutonalis Led. /0.Orobena Nomadalis Led. #.12.Scardıa Bienertii Staud. 43. Anesychia Crrhoenemia £. 74. Üecophora. Mannit Led. 45. Plerophorus Calcarius Led. /6. Pteroph. Parthicus Led. /7. Pteroph. Decipiens Led. 48. Pleroph. Caspius Led. à (1 AU M "uu h EN e Ч m n № у | 4a. [dem. 9 _ 2.Attus longimanus Tacz. 6. Attus clavimanus Тася. _ $ Attus Wagae Tacz. 8. Janus Wankowiczii Tacz. . t Attus crassipes Tacz.d . 19. Janus Lucasi Tacz. Non À bpese Abo Woo, AN bi r3 5. Attus porcatus Тася; Janus myrmeciaeformis Tacz. Janus longulus Tacz. IL Jelskia longipes Tacz. hum Безе СЛУ. 6. Nm a. № Ac H.S. E. R.VIII 7. Homaloconris Tmolus Fisch. 2. Cetonia marginicollis Bell. 3. Alcides Chaudoiri Chevr. 4. Pachydıssus sartus SA. ym IR N % И à Tieyjenbach zx et se . Taf. УТ. Lith. Anst.o. Jvanson. Taf.Vo. # $ Na - H.S.E.R.VII. ee я Lith Anst.v. Joanson PUR UT # er (x. * ы 4 3 de 4 L cedrus Mr i м ЧЕН a RER . ar MN x PR nz LU MI n t = B “т 2 à dr e DL» № 4 u Le * + El 1 1 * | LI ке. x ' N ' ure REX «: | | ‘ че | | Horae societatil | 8, 1871. | RULES Н НЕМАН JR LE Mme MURAT UR L5 NTOMQ 0a Y 2| D CNIUMULUUY 15351 RADAR | | rs | E AMNH LIBRARY Dp Bl M MD NR MI EE 100003204