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îîibraru

QK937

M37

sér.2

fasc.7'

5s'arth (Eamlina
(SoUrgr

I

This book is due on the date indicated belc
and is subject to a fine of FIVE CENTS
day thereafter.

L.MARRET- L.CAPITAIME R.FARRER

A. von Degen _ A. von Hayek E. H.Ostenfeld

H. CORREVON

ICOHES

m:,v

Florae '*

Alpinae^

PLAnTARUn

'■%!m

Société d'Edition des Sciences Naturelles

L.MARREX Directeur

5. Rue /nichelet _ PARIS

Icônes Florae Alpinae Plantarum

PREFACE

Les Icônes plcrac Alpinae Plai>taruin forment une très belle
publication, dont on a pu apprécier la valeur avec la première Série déjà
parue. Voici maintenant que M. Louis CAPITAINE vient se joindre à
M. LÉON MARREÏ pour la continuation de celte oeuvre vraiment unique, et que
les auteurs y apportent de nombreux perfectionnements, tels que des dessins
a la chambre claire donnant l'organographie détaillée de toutes les espèces, ou
encore, grâce au concours de M. Reoinald FARREH, l'indication des
meilleures méthodes de culture des plantes alpines.

Les photographies, si iiien exécutées de cet ouvrage, reproduisent les
meilleurs des échantillons, souvent rarissimes, mis aimablement a la
disposition des auteurs par les grands Etablissements botaniques d'Europe,
ou les possesseurs d'herbiers particuliers. Mais ce qui fait l'intérêt principal de
celte œuvre, ce n'est pas seulement la remarquable exécution des planches,
c'est encore la profusion d'échantillons représentant la même espèce, en ses
formes diverses, sous tous les aspects différents que peuvent lui donner
l'altitude, l'exposition et la nature du sol. Grâce à ces nombreux documents, le
lecteur se rend parfaitement compte des limites qui séparent les espèces ou, au
contraire, des intermédiaires qui peuvent se présenter entre elles. Les dessins
des détails organographiques lui indiquent d'ailleurs ce qui est caractérisli{|ue,
et lui pcîrmetlcnt de comprendre que, si certaines formes se ra|)[)rocluMit
beaucoup les unes des autres, c'est souvent par des allures de convergence, et
non par les ressemblances morphologiques de leurs organes essentiels.

Enfin il faut rappeler que des cartes très intéressantes donnent pour
chaque espèce sa distiibution géographique. Il faudrait bien des recherches,
des déplacements nombreux, et des ouvrages coûteux en grand nombre, pour
grouper tout ce qui se trouve réuni dans cette belle publication.

Je souhaite donc aux Icoi^es plorae Alpinae Plantarun> de
MM. Lk:on MARRET, Louis CAPITAINE et Reginald FARHICR tout le succès
qu'elles méritent.

Gaston RONNIER,

Professeur do Botanique à la Sorhoniie
.Membre de l'Acadciiiie des Scieuces.

SOCIETE D'EDITION DES SCIENCES NATtRELLES

L. MARRET & Ce
5, Tlue JUCichclet, 5 m "PARIS (&)

Icônes Florae

Alpinae Plantarum

ICONOGRAPHIE DES PLANTES DES HAUTES MONTAGNES
DE L'EUROPE

MONTAGNES DU BASSIN MEDITERRANEEN ■■ PYRENEES
ALPES .- CARPATHES •- ALPES DE LA SCANDINAVIE

Avec les méthodes de Culture,

de nombreuses figures de détail exécutées à la plume d'après nature,

et des Cartes de distribution géographique

se rapportant à TOUTES les espèces étudiées

PAR

L. MARRET L. CAPITAINE R. FARRER

A. von DEGEN - A. von HAYEK - C.-H. OSTENFELD

Aoec une Préface de

GASTON BONNIER

Membre de rinslilul, Professeur de Botanique a la Sorbonne

H ne reste que '
Première Série annuelle. DIX Sèdes complètes j^^i^ ^[00 f r

Cinq fascicules comprenant 1 00 planches en phototypie, le texte explicatif et 90 cartes de
distribution géographique. // ne reste de cette première Série que quelques exemplaires dispor}ibles
qui ne seront vendus qu'en souscrivant à la deuxième Série.

Deuxième Série annuelle, c^^o n^ j^U^ ^"^ ^-^5 '90 fr.

Cinq fascicules devant paraître les I 5 Janvier, I 5 AyrSy^l 5 Juin, I 5 Octobre, I 5 Décem-
bre 1914. Chaque espèce étudiée est représentée par une^u» plusieurs planches phototypiques. Le

texte relatif a chaque espèce est accompagne de très Ajambr^ûl^ dessins de détails exécutés à la
chambre claire d'après nature et de nombreuses carl^Wle c^iÇ^ul
outre en français et en anglais pour chaque espèc^les i^
plus récentes. v V ^5%^

après nature et de nombreuses cart«^</le dX^îbution géographique. 11 indique
outre en français et en anglais pour chaque esp^^les i^modes de culture les meilleures et les

cart^^C^e dAQic
Dàc(^1es i^^ode

Cet ouvrage a donc ^^placÇ^mdiquée dans tous les laboratoires de
botanique systématique et de gé«grapKX*botanique. 11 est également indispensable
aux horticulteurs français et^r^trauters et les amateurs de Jardins Alpins le
consulteront avec fruit. ^^^

L'ouvrage sera complet en dix Séries annuelles

SOCIETE D'EDITION DES SCIENCES NATURELLES

L. MARRET & Cle
5, T^ue Michelet, 5 M T>ARIS (&)

I N iDEx:

des

ESPÈCES PUBLIEES DAflS Lfl PREMIÈRE SERIE

des

Icônes Florae Alpinae Plantaram

5)

Papavor alpiiuiiu L.

P. aurantiacum Loisel.

¥ . nudicaulo L.

Corydalis rutaefolia DC.

Arabis serpyllifolia Vill.

A. alpina L.

A. bellidifolia L.

A. Caucasica Willd. (A. albida
Stev.)

A. coerulea Ilke.

A. puinila Jacq.

A. hryoides Boiss.

Cardaminopsis neglecta

(Schult.) Hayek (Arabis ne-
glecta Schult.)

Cardamine alpina W.

C. bellidifolia L.

C. resedifolia L.

C. carnosa W. ctK.
Malcolmia bicolor B. H.
Descurainia pinnatifida (DC)

Hayek {Sisymbrium pinnati

fîduni DC.)
Braya alpina Sternb. et Hpe
Aubrietia (lolunmae Guss.
A. intermedia H. O.
Kernera al[)ina Tausch.
K. saxatilis Rchb.
K. Boissieri Reut.
Dràba aizoides L.

D. Aizoon Wahlb.
D. Aliioa Boiss.

D. Oelita Boiss. et Heldr.
D. Hispanica Boiss.
D. Moppeana Uchb.

(D. Zahlbrûcknen Saut.)
D. longirostra Sch. Nyni. Ky.
D. l'arnassica Boiss. cl Hekir.
D. SMuteri Hpe.
D. alpina L.

(FASCICULES 1

1.

Clematis alpina Mill.

40.

(Atragene alpina L.)

41.

2.

Thalictrum alpinuni L.

42.

3.

Al

iienione alpina L.

44.

4.

A.

BaldensisL.

47.

5.

A.

HalleriAll.

48.

6.

A.

narcissiflora L.

49.

7.

A.

vernalis L.

50.

8.

Callianthemum anemonoides

Schott.fC rutaefoUuni Rchb.)

51.

9.

C.

coriandrifolium Rchb.

52.

10.

C.

Kernerianum Freyn

54.

11.

Ficaria Peloponnesiaca Nym.

50.

(Ranunculus ficarioides Cli.

etB.)

57.

12.

Ranunculus cupreus Boiss. et

58.

Heldr.

59.

14.

R.

hybridus Bir.

00.

14 bis R.

brevifolius Ten.

61.

15.

R.

Thora L.

05.

10.

R.

acetosellaefolius Boiss.

17.

R.

alpestris L.

MbisR.

Traunfelln(M-i llp<\

00.

18.

R.

amplexicaulis L.

OS.

lil.

R.

angustifolius DC.

70.

^'^bisw.

alismoides Bory

72.

20.

R.

bilobus Bert.

7.3.

21.

R.

crenatus W. K.

IM

21 bis W.

Majellensis Ten.

75.

22.

R.

glacialis L.

70.

23.

R.

parriassifolius L.

77.

24.

R.

Pyrenaeus L.

78.

2.5.

R.

Seguieri Vill.

79.

20.

R.

abnormis Cut.

80.

27.

R.

deniissus DC.

29.

R.

Marschlinsii Steud.

81.

30.

R.

niontanus Willd.

83.

.31.

R.

nivalis L.

84.

32.

R.

l)ygina("iis Whib.

85.

Icônes Florae Alpinae Plantarum

IN TI{()J)l C I l()]N

Voici uno nouvoUo pul)licalion sur hi Flore dos Montagnes. Il on existe
déjà beaucoup, mais aucune qui, de près ou de loin, puisse être comparée à
celte très précieuse et scientifique Iconographie. Rien dans ce qui a été publié
jusqu'à ce jour ne nous offre une ('tude pli\ togéographique de cette envergure
et aucune illustration no |HMit être compart'e au s<M"ieux travail photographique
qu'on nous présente ici.

C'est pourquoi, auteur moi-mômo de plusieurs ouvrages sur les plantes
sauvages et montagnardes, j'ai accepte- avec plaisir l'olTre qui m'a été faite de
collaborer à la superbe œuvre de MM. L. MARRET et L. CAPITAINE et de
donner ici quelques renseignements pratiques sur l'acclimatation et la culture
de ces gracieux et brillants enfants des hauteurs. La Beauté est répandue dans
toute la Nature, mais elle semble avoir été plus spécialement répartie sur ces
tapis de fleurs, serties dans le velours des hauts pâturages ou dans la grisaille
du rocher rébarbatif, qui en fait ressortir les splendeurs.

Cette Beauté, nul ne peut en rendre l'odat. Ni le pinceau et la palotle,
ni le poème le plus délicat, ni l'art au plus consommé photographe ne sauraient
nous la dé'peindre. Mais dans un ouvrage comme celui-ci, la documentation
passe avant tout, et c'est ce (|ui lui (ionue sa réelle valeur.

La culture des plantes de montagne est à l'ordre du jour. A mesure
que se développe l'amour des ascensions, des excursions, des explorations loin-
taines, on voit surgir des jardins alpins, des rochers artificiels, des cultures
de collections dont plusieurs ont atteint une grande célébrité. C'est le botaniste
genevois Edmonil ISoissier qui, le premier, — sur le continent tout au moins,
car les .\nglais ont pu nous précéder dans ce domaine — a imagini' d'i-tablir
des rochers pour y cultiver des plantes. Et même, dans son jardin de \alleyres,
devenu classique, il a converti un grand mur de soutènement en une sorte de
jardin botanique, qui fut et qui est encore une véritable merveille.

II y a dans cette acclimatation des plantes de montagnes et de rochers,
dans leur culture, dans l'i-tude de leur développement, de leur vie sous nos
yeux et près i\o notre foyer, un intérêt puissant et n-confortant. Boissier, créa-

leur du plus bel herbier tlo hi Flore d'Orient et auteur des cinq gros volumes
du Flora Orienlalis, se passionnait pour l'étude des plantes de montagnes; il
avouait souvent que son plus grand bonheur était de cultiver les espèces qu'il
avait découvertes lors de ses voyages botaniques.

I^a plante qui vil, s'accroît, se développe, fleurit et mûrit ses graines
sous nos yeux, à deux pas de notre demeure, n'est-elle pas une source de joies
et de bonheurs, ii une époque où la névrose, la neurasthénie et la fatigue céré-
brale sont à l'ordre du jour? Dans la culture des plantes on trouve la paix, on
rencontre le bonheur; l'esprit s'y repose et s'y rafraîchit. Voilà pourquoi celui
qui ('crit ces lignes prêche bien haut et bien fort le retour, sinon aux champs,
tout au moins aux jardins et voudrait voir chacun de ses compagnons de roule
posséder un coin de sol, fût-il des |)lus modestes, qu'il cultiverait lui-même,
car Victor de Laprade a dit avec raison :

Petite Heur, sur ma fenêtre
Dans ton champ long d'un demi pas,
Fleuris pour consoler ton maître
Du grand jardin que je n'ai pas.

H. COR RE VON
" Floraire " Genève.

Icônes Florae Alpinae Plantarum

PREFACE

Too often hy far does one hear the gardener exclaim, " thank Heavcn
I am no botanist! ". He niight as well be proiid of going into battle unarmcd :
for the life of the gardener is one long battle against the wiles of Catalogues,
and in that battle botany is the only weapon that can serve him. Our need of
knowledge grows wilh the lack of it : and the cultivator who lias begun by
being happy with the commoner plants is soon beginning to widen his
ambitions and his collection. Beauliful as Alyssum sa.ratile or Arabis nlhida
may be, thèse are not necessarily the last Ayords in the rock-garden. And further
additions to that vocabulary are not always so nionosyllabically rvisy to
détermine.

Ilere, indced, divide the Iwo groat stroains into which our increasing
flood of rock-garden-Iove is (lowing. For very many of the very rich are
increasingly content wilh a style of gardening which I can only call
carpet-bedding. In huge irregular plots they plant, at neat intervais, two or
three hundred spécimens of some oue plant, with tidy bare earth between, and
ihen another plot beyond of soniething else. Thus they hâve an overwhelming
display of colour in its season : and this is ail they désire, without any furlher
ambition to bave plants of spécial interest, or plants whose labels do indeed
belong to ihem by right. This is no more, in fact, than the abandoned and
despised carpet-bedding of our Victorian ancestors, except that today ihecolours
are not lait down in lines and circles, but in irregular triangles and stretches,
divided off froin one another by stone, so that the effect at last is that of a
crazy-patch-work quilt, each colour scgregatcd wilh stilchning. Too much is
this often the style of our exhlbils and rich gardens ; but il is clear thaï owners
who pursue the mère objet of show, are looking on their plants as so many
mère colour-constituents, and are nol therefore to be reckoned as gardeners
at ail, but rather as painters, good or bad, with vegelable materials. For the
gardener is he who loves his flock for ilself, individually, as a china-maniac
loves his pots, or an old-fashioned mother her children.

And of such enthusiasts, fortunately, the number is conslanlly growing ;
more and more do they turn away from vain display, more and more désire to
know the plants they grow, to get by heart their homes and names and habits.
And hère thèse enthusiasts enter ihe domain of danger. For supply créâtes
demand : and calaloguesare conslanlly licklingthe palalcs of possible purchasers
with liie names of new plants. But in ihc swirling océans of templalion the

victim tos3es helpless : how is he to know what is offered? The Catalogue
says : " 6 inches, beautiful pink, full sun "; but this is only a revealing beaui
upon the surrouniling blackness of ignorance. IIow is the tempted to gct at a
more adéquate knowledge of his purchase, how is he to know that it even has a
right to the name it carries?... Only by the help of botany. Sooner or later he
begins to learn that authority alone can enlighlen him, authority alone reassure
him as to the identity of the plant he is l>uying, and give hiin indications of its
wishes and truo hal)it. So, bit by bit, the enthusiast ceases to thank Heaven he
is no botanist, and wishes, on the contrary, he were.

Unfortunately, however, botanists are theniselves responsible in great
measure for the dread and hâte in which the simple-minded hold their art. For
our enthusiast in search of knowledge now goes to sonie Muséum shelf and
looks up his purchase, after long search, in some learned tome. He there reads
that it is glaberiusculous or glaucescent, with more or less pilose eglandular
appressed ciuereous pubescence, and leaves that are deeply runcinate, inipari-
pinnatipartite and lobulate, in crenulate-serrulate mucronate lobules. What is
he to make of this cruel jargon, the apt short-hand of the botanist, but worse
than Cuneiform to one who has not got the key ? He closes the book in a fury of
despair, and, though ignorance is by no means bliss. he décides that it would
be far more arduous folly to grow wise.

Nor can his impatience, indeed, be whoUy blamed : even the
experienced student cannot realise at fîrst, in reading a plant's diagnosis, and
getting a mental picture of it thereby, that he is merely reading the resuit of a
thousand individuels, boiled down to make one constant généralisation.
Collation of innumerable spécimens, as a rule, must go to any trustworthy
diagnosis : as well hope to recognise one's own Beloved from a correct gênerai
description of the species wonian, as to glean an individual portrait of one's
own spécial plant from the scientific diagnosis of its species. Ail that the two
can hâve in common are certain unvarying peculiarities : within those limits
there is room for vast degrees of variation, and, though it is easy enough to
track down one's plant in books to its right name, it is not so easy, in cases of
doubt, to find in the spécifie description a clear, personal and legible pièce of
portraiture.

Ail figures and diagnoses of species being thus gênerai rather than
individual, the seeker after knowledge is too often, even when he has found
his information, and made head or tail of it, put off by minute discrepancies
which seem to spoil the picture, and can only be known by further expérience,
to be mère variations, occurring well within the limits of the diagnosis. Indeed
not even botanists are always safe in the matter, not even after long
expérience : and many a " species " has been built up on the strength of
insignificant and inconstant variations.

Therefore, on ail counts, 1 know that every gardener worth his
gardensoil will bail with eagerness this wonderful séries of notes and plates.
For hère, for the first time in his expérience, he will hâve for référence a
complète picture, under his eyes, of his plants in ail the ranges of their
variation, so that he will no longer be troubled by a leaf too entire or too
dentate for the spécifie description, l)ul will be reassured by aulhentic

photographs of the species, showing in vvhat différences of development it hère
and there indulges. Hère, too, he will be able to find portraits of any new
rarity he may be called upon to buy, and be saved from the painful and
unsatisfactory toil of building up a mental picture from a cold catalogue of
printed qualities, by the living représentation of the plant itself. And hère,
again, he need hâve no fear of confusions and false nanies; for hère bolany
speaks hcr latest vvord on each species up to date, and before lier clear calm
speech, a hundred expensive Catalogue-species (lee back into the sliadow of the
mother-species from which they ouglitnever to liave emerged. Out of sixnames
one only, and that, the only right one, remains; and Botany, aided by
photography (and unhampered by her own clanking cumbrous armoury of
words), vvith a picture and a name clears chaos into simple certainty.

Nor is this ail, for now we are given a Bird's eye view of ail the lands
occupied by each species. The glance is always " glegger al the uptak " than
the brain unaided : it leaves one cold to hear that such and such a species is
found in Lycia, Armenia, Cappadocia, Allai, Ural and Transcaucasia. Fevv of us
probably hâve any clear notion where thèse various places are; in any case
one's mind receives no vivid or salient picture. But now come along
MM. LEON MARRET and LOUIS CAPITAINE, and wilh each species they
supply us with a map to show us ail its homes. Thus, in an instant we get the
whole picture of a plant's range; and, with ail the kingdoms of the world
expanded suddenly before our eyes, we see, with a thrill, the vast wanderings
of Anémone narcissiflora over the intricate mounlains of the East and the
West, or the one dramatic appearance onearth of CalUanlliemum Keinerianuni .
And immediately we feel a far more complète and intimate knowledge of our
treasures than years of chilly reading could impart.

Therefore I feel that this work of ^LM. LEON MARRET and
LOUIS CAPITAINE must soon be for ever in the hands of every keen
rock-gardener; an invaluable book of référence, alike for name, portraiture,
habit and distribution. If it deal also with weeds such as the hideous little
high-alpinc Crucifers, even thèse hâve their interest to the botanist, and iheir
inclusion mustbepardoned, in view of the vast prépondérance in the publication
of plants beautiful and precious to our gardens, about which we hâve so long
and so vainly bee asking for the encyclopédie information, hère so brilliantly
provided. So, with thus much of préface, do I introduce to my English fellow
enthusiasts, a really valuable, monumental and delightful work, especially
deserving of the warmest welcome in England, at présent the high-priestess
of the Mountain-cuit.

REGINALD FARRER.

La culture des plantes alpiiK's dans les jardins présente un intérêt
particulier. Elle a été l'objet dans la présente Série d'une ('tude approfondie
pour chacune des espèces publiées (1).

Le texte a été considérablement augmenté, en vue de donner sur leur
morphologie et leur ri'partition gf-ographique des renseignements plus
complets.

Eulin l'exécution des cartes donnant la (lislrii)ulion île chaque espèce
a été sensiblement amélioiée.

D'autre part, afin de [jermettre au lecteur d'obtenir rapidement le
renseignement qu'il désire, nous avons envisagé la ])ossibilité d'une classifi-
cation qui lui faciliterait un j)ronipt recensement des espèces, selon les
subdivisions géographi(|ues naturelles auxquelles elles se rapportent. (Voir à
ce sujet V Index geographicus a la fin de la première Série.)

Grâce à un numérotage spécial, le lecteur pourra à son gré :

a) Grouper les fiches selon les subdivisions géographiques principales
au nombre de six: 1" Massif alpin; 2" Plateau central français; 3" Montagnes
du Bassin Méditerranéen (Espagne, Corse, Italie, Balkans); 4° Montagnes de
l'Europe orientale (Sudètes, Carpathes, Alpes de Transylvanie); 5" Alpes de la
Scandinavie.

b) Les classer selon les éléments géographiques auxquels ces espèces
appartiennent.

c) Les conserver dans l'ordre de classement systématique que nous
maintenons comme base de notre publication.

Les matériaux que nous avons en mains, nous ont été obligeamment
communiqu»>s par les grands établissements scientifiques d'Europe et les
herbiers particuliers. Devant la beauté et l'intérêt de ces échantillons dont
beaucoup sont uniques, nous n'avons pas hésité à faire de grands sacrifices
pour fournir à nos lecteurs des planches d'une exécution irréj)rochable et pour
faire de l'ensemble de notre publication un ouvrage de tout premier ordre.

LÉON MARRET, Lolis CAPITAINE,

Diplômé de la Faculté des Sciences de Paris Docteur es Sciences.

(l) La Sociéli' d Edition des Sciences SatiiieUps publiera procliaiiiomeiit un ouvrage ayant
pour titre ■* Le Jardin Alpin " ; ce livre mettra à la portée de tous les amateurs, sous une forme
claire et concise, avec de nombreuses illustrations, les renseignements précis et généraux, relatifs
à la culture des plantes alpines dans les jardins. Il tiendra compte des documents les plus récents,
publiés sur ce sujet, et sera le début d'une série de monographies intitulée " Alpina ", où seront
traitées toutes les questions se rattachant à la végétation des hautes montagnes.

Icônes Florae Alpînae Plantarum

AVERTISSEMENT

L'accueil favorable, que les Icônes pl^rac Alpinac Plantarum ont
reçu dès leur apparition et depuis rachèvement de la première Série
(Fascicules 1 à 5), montre bien que le but poursuivi par cet ouvrage répond à
un véritable besoin de la science moderne, et comble une lacune réelle de la
géographie botanique, de l'organographie et de la culture des plantes alpines.

D'éminents spécialistes ont bien voulu encourager notre eiïort
et nous ont gracieusement ofTert leur précieuse collaboration, accordant
de la sorte à cette publication toute la valeur de leur autorité scientifique.
M. Reginald FARRER, de Londres, a bien voulu se charger de mettre au
point, pour le public anglais, tout ce qui concerne la culture des plantes alpines
dans les jardins. MM. les Professeurs Arpad von DEGEN, de Budapest,
AuGusT Edler von HAYEK, de Vienne, et G. -H. OSTENFËLD, de
Gopenhague, nous ont fourni de nombreux documents sur la répartition
géographique de ces plantes dans des massifs montagneux encore peu connus.
En outre, nous avons fait appel au concours de savants monographes, dont les
études sur certains genres critiques leur ont acquis une réputation universelle.
G'est ainsi que M. LUIZET nous a confié la publication de ses remarquables
préparations sur les Saxifrages de la section Daclyloides.

Grâce à ces éminents collaborateurs, les Icônes plorae Alpinae
Plantarum disposent à la fois d'échantillons uniques et de renseignements
originaux des plus circonstanciés; grâce a eux également, le texte,
soigneusement contrôlé, donne l'état rigoureusement exact de nos connais-
sances actuelles concernant chaque espèce étudiée.

Les Icônes plorae Alpinae Plaptarum constituent donc un
document de toute j)reiMi(r(' valeur pour la science moderne et sont in(iis|)en-
sables aux scientifiques comme aux simples amateurs.

Les Icopes plcac AIpii>ae Plaptarum n^slent d'ailleurs largement
ouvertes à toutes les observations et remarques que pourraient avoir à
présenter les personnes compétentes; le meilleur accueil leur sera réservé.

Comme le faisait prévoir l'avis accompagnant le troisième fascicule,
nous avons apporté à notre ouvrage des modifications importantes :

Les grossissements photographiques qui figuraient sur les planches
ont été remplacés par des dessins au trait disposés dans le texte. Ceux-ci ont
été exécutés à la chambre claire, d'après nature; ils rendent comj)te de l'orga-
nogra[)hie tb^s espèces d'une manière plus lU'tle.

Icônes Florae Alpinae Plantarum

AVIS DES ÉDITEURS

Les iiboniu's iin\ Icepes plerac Alpipae Plaptarum sciuiil
lunirt'iix d'apprendio, avi-i- rii|)|)iirilion dt'S piv'scnls fascicules complt'liiiil la
2'"" Série, que la puhlication île eel imporlanl ouvrage est reprise avec le même
soiui d'exaelilude seienlifiqiie el le même liiii d'ex<''eution.

En elîet, malgré la crise qui sevil actuellement et les ohstacles de
toute nature qui s«Mul)laient ilexoir nous faire l'euoucer à noire efTort, nous
avons pu, non seulement surmonter toutes les dillicultés, mais encore donner
à notre ouvre une extension nouvelle, en augmentant sensiblement le nombre
el rintt'rèl ties dessins de détails dans le texte et en anu-Iiorant le mode de
repn'sentalion des espèces sur les cartes géographiques.

Nous avons décidé, d'ailleurs, (l'apporter à l'avenir, dans le domaine
scientilîque, d'heureuses modifications; en confiant la réda<tion du texte pour
certains genres criti(|ues et |)articulièrement inttMcssants a des spécialistes de
grand renom. C'est ainsi que nous pouvons annoncei', dés maintenant, pour la
iV"" S('rie, une monographie très complète du Lconlopodiuiii Al/tiniiiii Cass., le
célèbre Edelweiss, si connu et si recherch<' des touristes, et de ses dilTerentes
races européennes el asiatiqiu's par réminent spécialiste du genre, M. Gustave
HEAUVKRI), Conservateur de nieibicr liarbey-Hoissier a l'instilul Holahi(|ue
de (ienève.

Mais en raison des sacrifices d'argent très élevés, que nous avons dû
consentir pour la continuation et l'amélioration incessante de cette publication
uni(|ue en son genre, nous nous sommes vus dans l'obligation de porter le prix
de l'abonnement, à partir de la A"" Série pour li-s anciens abonnés et de la
2""' Série pour les nouveaux, à 7.") Francs chaque Série de 5 fascicules.

Toutefois, pour assurer, a cet ouvrage de grande valeur, un heureux
achèvement, nous serions recouiuiissanls à nos abonnés de bien vouloir contri-
buer a le faire connaître et appiécier de leur entourage et a nous amener de la
sorte de p?'écieu\ ciiiicoui-s sous foniii' de nouvelles souscriptions.

/v„7.v, .le/// nu 9
L. .\iAiir.i:r\ c'"

Icônes Florae Alpinae Plantarum

INDEX DES ESPECES

Publiées dans la 2""' Série

FASCICULE 6

7'.. Pilro.allis l\vronai,a II. lîr.

12j. A'iola alpina Jacq.

12(;. Viola lalcarala I,.

14.'{. Melaiiilrvuiii a|)claliiiii IV.I.

152. Sikiie acaulis I,.

10:{. Oianllius glaciali> llkc.

1/1». Cerasliuiii alpiiiuiii \..

17(>. Arenaria pungen.s CIcin.

21ii. Trifoliuiii alpinuin !..

2.")'.!. Dryas octopetala L.

.ils .Saxifraga fasligiala l.iii/.il

321. Saxifraga Ilariotii l.iiizol cl Soui

323. Saxifraga Laniottei Luizel

39'i. Senecio ieticophyllus i)(J.

FASCICULE 7

l.')."). Silène Puinilio Jacq.

1(11. Diaiiihus alpinus L.

1(12. IJianllius callizonus Scli. Ky.

185. Arenaria tetracjucira L.

2'*!). Polontilla nivalis l,ap.

328. Saxifraga pentadaclylis l.ap.

375. Valeriana Celtiea L.

377. Valeriana Saliunca AU.

3!t3. Senecio ini'anus L.

3!)5. Senecio unilloriis Ail.

407. Achillea oxyloba Sz.

422. Arleinisia Norvegica l''r.

FASCICULE 8

127. Viola Cenisia L.

157. Saponaria Iulea L.

15!l. (lypsophila repcns L.

im.

175.
253.
257.
324.
3<J1.
402.
41().
418.
424

172.
30(;.
307.
308.
320.
3U2.
401.
408.
'il 7.

:u'.).

330.
334.
33(>.
37().
;!78.
'lOO.
403.
405.
40(1.

Diantiuis ncrglectns l.oisci.
Moeliringia polygonoido .M. K.
Polontilla nitida L.
Polenlilia nivca L.
Saxifraga nioschala Wiilf.
Senecio Boissieri DC.
A<-liillea Clavennae L.
Arlen.isia glacialis L.
.\rleniisia nilida Berl.
Arleinisia spicala Wnif.

FASCICULE 9

Cerastiuni ialifidiiiin L.
Saxifraga bilioiM Ail.
Sa.xifraga inacropelala kerner
Saxifraga opposiiifolia L.
Saxifraga geranioide.s L.
Senecio Carniolicn.s W.
Acliillea Harrelieri Sz.
Achillea tenuifolia S.lmr.
Aricn.i-ia .Mnirilina Vill.

FASCICULE 10

Saxifraga Aizoon .lac([.
Saxifraga lirniata l,ni/el
Saxifraga |)nl)escens l'oiirrcl
Saxifraga cernna !..
Saxifraga rivularis L.
Valeriana gloliuiarifolia lîani.
Valeriana siipina I,.
Acliillea atrala L.
Achillea llerha-rnla Ali.
.\(!iillea rnoschala Jac(|.
Achillea nana !..

JV.-B.

L'Index général systématique et géographique
paraîtra avec la dernière Série.

Icônes Florae Alpinae Plantarum

M A S S I P ALPIN riche 11

ÉLÉMENT GÉO(;nAPIIIQl E ALPIN ORIENTAL Fiche H

Caryo ph y I laceae
SILENE

N A X O s I 1. K \ F. S

Silène Pumilio Jacq.

Véritable jovau de la flore des hautes montagnes du Tyrol, le
.S'. Pumilio Jacq. possède une certaine ressemblance avec le .V. acaulis L.
Comme ce dernier, il forme des gazons nains compacts, sortes de cous-
sins, toutefois ses fleurs, portées sur des tiges plus longues, sont beaucoup
plus grandes et d'un plus beau rose; ce qui permet de le distinguer
à première vue de son
congénère.

L'aire d'exten-
sion géographique de
cette inlércssante espèce
est limitée aux Alpes
orientales: Tyrol, Lora-
bardo-Vénétie, Styrie,
Carinthie, Carniole. On
la rencontre dans les
pâturages pierreux et
les éboulis humides des
massifs principalement
calcaires, entre 1.800 et
2.500 mètres environ.

Culture. — Le

S. Pumilio Jacq. appar-
tient, pour la culture, au
groupe du .S', acaulis L. .•
racine pivotante et char-
nue s'enfonçant dans le
sol, entourée de radi-
celles; feuilles disposées
en rosettes au haut des
rameaux serrés et pressés
les uns contre les autres;

port des plantes cespiteuses, en forme de coussins.

Il lui faut, dans une rocaille, une fente si possible verticale, le mi-soleil. Il craint la

présence du calcaire trop assimilable et i\iit auinirablemenl dans les murailles, mais il porte

Kî(f. 1. - SlUne

Pumilio Jucq.

Pétale vu

pur sa face interne,

montnint les deux

languette» de sa

gorge et rétainine

soudée à su base

(gp. 3,5 fois).

Fig. 2. - Silène Pumilio Jacq.
ur privée de son calice (gr. 3 fois).

Cahyophyi.laceae, Silène l'nmilio Jar<|.

rarement des graines dans nos plaines et sous notre climat eonlinental. Par contre, au Jardin
botanique alpin de la « Linnaea » (1.700 m. ait.) sur la silice, il prospère, graine et se
reproduit parfois naturellement par semis. On le cultive dans le sphagnum avec succès, mais

Kig. 4. - Si/ene Pumi/io Jacq.
Feuilles radicales (gr, 2,25 fois).

Fig. 3. - Si/ene Pumi/io Jncq.

1. Pistil; lobes supérieurs de l'ovaire

sillonnés-eannelés (gr. 6,5 fois);

2. Extrémité supérieur d'un pétale montrant

les deux fines languettes de la gorge (gr. 5,5 fois).

seulement sous le climat continental et sec, et dans le Midi. On le multiplie par bouturage
et semis ; il faut éviter de sectionner les tiges souterraines si l'on veut conserver sa touffe
en bon état.

H. CoilBEVOX.

Difjicuh. It s/ioiild hâve a sloping bed nol less tlian 3 feel deep. witli a loyer of very
coarse drainage below, and wil/i tvater flou'ing al llie base in summer. The soil should be of peat,
leaf-motdd and very coarse sand in equal proportions, mixed ifith ils own quantity of rough
sandslone chips. The plant should be kept dry in winler. should hâve fi/ll sun : no lime should
ever be allou'ed near it.

R. FAimnii.

PLANCHE 155

Silène Pumilio Jacq.

Kxplication des figures

1. 2. 3. Kchiintillnns provenant des pâturages rocailleux du Mont Bosenstein sur le gneiss, ait. 2.200 m.
Styrie. (Ill>. Mus. l'ar.i

4. Echantillon provenant des éboulis du Mont Gornet Tschamp dans le massif du Gross-GIockner

sol schisteux, ait. 2.500 à 2.600 m., Tyrol. (/Ib. Mus. Par.)

5. Echantillon provenant du Gmeineck sur Gmund, ait. 2.500 m., Carinthie. (//*. .VouiZ/efarine ii

Hb. L. Capitaine)

6. 7. Echantillons provenant des pAturages rocailleux du .Mont Busenstein sur le gneiss, ait. 2.2WI m.

Stvrie. fHb. .Mus Par.,

CAnvoPHYLi.ACEAE, Siloiw /'iiriii/io Jacq.

1. Alpes de la Haute et Basse Autriche. — 2. Alpes de Salzbour^^r. — 3. Alpes centrales bava-
roises. — 4. Alpes d'Algovie. — 5. Alpes de (ilarus et Rhiitikon. — 6. Alpes bernoises calcaires et Alpes
d'Lri. — 7. Alpes vaudoises et Alpes calcaires de Savoie. — 8. Alpes noriques et Bas Tauern. — 9. Hauts
Tauern. — 10. .\lpes de l'Oetztal et Alpes rhétiques orientales. — 11. Adamello, Ortler, Bemina, Alpes
rhétigues occidentales, .\dula. Alpes du Tessin, Alpes bernoises primitives. — 12. Alpes Pennines. —
13. Alpes Graies, et Massif du .Mont Blanc. — 14. Alpes Cottiennes. — 15. Alpes maritimes et Mont Venteux.
— 16. Alpes insubriennes. — 17. Alpes bergomasques. — 18. Alpes de Judicarie — lit. .\lpes de Vérone,
Monte Kaido, Alpes du Trentin. — 20. Alpes du Tyrol méridionul et Dolomites. — 21. Alpes carniques et
de la Vénétie. — 22. Karawanken et Alpes Juliennes.

Distribution géographique générale du S. Pumilio Jacq.

SILENE PUMILIO L.

PLANCHE 155

Cliché HuiTcni;iri

Hélln.ypie :.. Mar..„

Icônes Florae Alpinae Plantarum

MASSIF ALPIN Fiche 80

ÉKKMENT GÉOGRAPHIQUK ALPIN OUIKNTAI, rUhe 9

FIGHK 161

Caryophyllaceae

niANTHlJS

Dianthus alpinus L.

L'Œillet des Alpes est la parure la plus séduisante des éboulis et des pâturages
rocailleux calcaires dans les Alpes orientales. Il solîre aux regards en toulïes serrées,
sombres et luisantes, égayées d'une multitude de gracieuses corolles vivement colorées. Ses

Fig. 1. - Dianthu.1 alpinus L.

1. Pétale vu de cùté montrant les franges de la gorge (gr. 4 fois);

2. Pétale TU par sa face interne, montrant les franges de In gorge

et letamine correspondante (gr. 3,5 fois);

3. Calice accompagné de ses bractées, les sépales ont 9 côtes principales

(gr. 2,5 fois).

Fig 2 - DlanthuB

alpinus L.
Pistil, remorquer

les lobes supé-
rieurs de l'ovaire
et les ovules vus
par transparence
(gr. 5 fois).

fleurs sont plus grandes que celles du D. neglecius Lois., très arrondies et d'une nuance
superbe. La beauté de leur coloris est d'ailleurs très variable, en général, il est rose
pourpre avec une zone plus pâle à la base des pétales. Le />. alpinus L. est strictement
calcicole.

Son aire d'extension géographique est restreinte aux Alpes orientales du
massif de l'Orller dans le Tyrol, aux Alpes calcaires de la Haute et Basse-Autriche.

.Il.inu. L

Culture. — C'osi l'un J.s plu
(ImIIi'Is. Voici iiuaraïUc-ilciix ans <iiil- je le

jolis mais aussi des plus capricieux d entre les
•uitivesans pouvoir affirmer que j'en connais tous
les mystères. Une minuscule araignée rouge
satlaque à ses feuilles radicales, ou bien
un alîreux pou vert-grisâlre se grippe au
collet de sa racine et l'on perd rapidement
toute sa colonie d'd'liilcls alpins.

■l. - lhn,UI,us «/puni.-
1--|,M„- (k,-. .'I fnis).

C est une espèce calcicole qui prospère sur le granit cl <(uc je réussis admira-
blement à la « Linnaea » (1.700 m. ait.), dans un sol essentiellement siliceux, l'ourlant il ne
s'y reproduit pas, alors que, dans les jardins al]>ius du Jura, il se ressemé naturellement et
parfois abondamment.

Ici, à Floraire, près de Genève, où je le cultive en grand, le Dinnl/ms alpinus L. va
mal en pots; il s'y maintient une année au plus. Par contre, il réussit assez bien en pleine
terre, dans un sol plutôt lourd et caillouteux, en plein soleil.

Ki(f. 5. - Diaiitlius alpin

u» I,.

1

. KeiiilUs cmilinuiie» pr.

1,5 fois):

2.

Kcnillo» (!.■ 1» b..se ly,i:

1.5 fois)

Nous l'avons également planté dans notre tourbière ^arrosée |)ar dessous et par
absorption) et il parait y prospérer. Il aime la position naturelle horizontale et s'abrite
volontiers près d'une plante gazonnanle, bien que ses fleurs ne se colorent vivement qu au
plein soleil.

^AIIYOPHYLLACEAE,

Diant/iiis alpiniis L. — Feuille 3

On l'élève facilement de serais et on le bouture aisément. Nous en possédons, à
« Floraire », une variété (horticole) à grandes fleurs et une autre à fleurs blanc-rosé qu'on
nous a vendue pour albiflore. Je l'ai parfaitement réussie par la culture dans le Sphagnum.

H. CORREVOX.

? 'ery easy and hearty in any light Itmy loam ivell drained and in full sun ; if précautions
are taken for an adéquate u'ater-supp/y in summer. Il wilt also tlirive in tlie moraine. Ils tforst
enemy is ivirru'orni.

R. Parker.

PLANCHI' 161

Dianthus alpinus L. — Kxplicaiion des figures.

1. 2. 3. 4. 5 EchantillonsprovenantdelaSlolTer»lpsurlescoiifinsdelaStyrie,lliuite-Autriche.(//A.A/u.«./'a/.;

1

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1. Alpes de la Haute et Rasse Autriche. — 2. Alpes de Salzboiirt;. — 3. .\lpes centrales baya-
rnises. — 4. Alpes d Alpovie. — 5. Alpes de (Jlarus et Rhiitikon. — 6. Alpes bernoises calcaires et Alpes
d'L'ri. — 7. Alpes vaudoises et Alpes calcaires de Savoie. — 8. Alpes noriqnes et Bas Tauern. ^ 9. liants
Tanern. — 10. Alpes de lOetztol et Alpes rhétiqnes orientales. — 11. Adamello. Ortier, Bernina, Alpes
rhétiques occidentales. Adula, Alpes du Tessin, Alpes bernoises primitives. — 12. Alpes Pennines. —
13. Alpes Graies, et Massif du Mont Itlanc. — 14. Alpes cotlicnnes. — 15. Alpes maritimes et Mont \entoux.
— 16. Alpes insubrienncs. - 17. Alpes bergamusques. — 18. Alpes de Judicarie — lil. Alpes de Vérone,
Monte Baldo. Alpes d» Trenlin. — 20. Alpes du Tvrol méridional et Dolomites. — 21. Alpes carniques et
de la Vénétie. — 22. Karawanken et Alpes .luliennês.

Distribution géographique générale du D. alpinus L.

DIANTHUS Al.PINUS L.

PLANCHE 161

Icônes Florae Alpinae Plantarum

M0NTA(;NES 1)1-: L'I^IIOI'E OMIKNTALK hicUe G
62 Caryophyllaceae

DIANTIIl s

Dianthus callizonus Sch. Ky-

Cette merv.Mlleuse plante, un des Irésors des Alpes de la Transylvanie, a le port du
D. plumnrius L. et se rappro.he par la beauté de ses fleurs du D. alpinns L. C'est une espèce
naine, quoique pouvant atteindre 10 et même 15 centimètres. Ses feuilles sont glauques,
eoinme dans la plupart des a-illets et assez larges. Ses fleurs, grandes, arrondies, sont d'un
rose éclatant, cerclé de pouri)re et tacheté de blanc à la hase des pétales.

Ki(Ç. 1. - nianthus callizonus Srh. Kj
Fleur (gr. 4 fois).

Ki<. 2.- Diaiilhus calliz-iiu

1. Pistil (gr. 5.5 fois):

2. Pptiilo VII par sa tare interne

nt les frunpes de la gorge

et l'étamine correspondante

(gr. 3.5 fois).

Son aire d'extension géographique est restreinte aux Alpes de i.a Transyl-
VAME, tant sur le versant honj,'rois que sur le versant roumain.

Culture. — Voici ^wn- plante qui a donné du fil à retordre aux amateurs, car elle
est rare dans les cultures. I.e botaniste Rrtnier, qui en donne une bonne figure dans son
livre ', m'en avait envoyé quelques pieds, il y a j>rés de 20 ans, et j'ai eu grand' peine à les

(1) .llLIls HoRHER. I',an:ernxe/I Uei lluru-nldnile, «.•/-<-. ISH8,

lYl.l.ACKAK, ÊHanilii

acclimater à Genève. .Nous avons poiirlant fini par y arriver, en bouturant les rameaux des
plantes introduites: les plantes obtenues de la sorte se sont montrées plus résistantes et plus
fortes que les autres. Nous les cultivons sur un mur calcaire, au mi-soleil ou bien dans la

Fi^. 3. - nianllius cal/izonuK Sch. Ky.

Calice accompagn»* de ses bractées,
montrant les côtes du tube et les bords
ciliés-fimbriés des lobes (^r. S. .5 fois).

fermée, vue de dos (gr. 9 fois):
aires (pr. 1,5 foisV

plate-bande fortement drainée des plantes délicates. En pots, il va mal et pourrit facilement.
Au Jardin botanique alpin de la « Linnaea » il réussit parfaitement et nous donne des
graines.

On le iriultiplie par bouturage et par semis.

Un hybride a été obtenu entre le D. alpintis L. et le /). calli:oniis i^ch. Ky.,qui
porte, en hortiiullure, le nom de /). calalpiniis, Hort.

II. CORRKVON.

.( plani of xiinny open placex on llie TrnusyUnnian liiiiexlrines : hère il seeiiix lo appre-
ciate limy loani. rallier /lemy. in a corner linif sliaded by rocks. Il ix a plant of caprices,
lioivever. and llic mosl nccessary' elemenl in ils cii/liirc is lo secure soiind spécimens lo start ifit/i.

R. Faiireii.

l'LANCIII, 162

Dianthus callizonus Sch. Ky. — explication des ligures.

I. 2. 3. Echantillons provenant du .Mont Kiralykii. vers le snuime
classicus!) Alpes de la Transylvanie, tllb. Miu. l'ai .i

4. 5. Echantillons provenant des pentes rocheuses du Mont Kin

llocut clasiicus!) Alpes de la Transylvanie, lllb. Mus. l'ar.,

DIANTlirS CAI.I.IZOM S SCIl. kV.

PLANCHE 162

Hcliolypit 1,. Ma

Icônes Florae Alpinae Plantarum

P Y R É N it E S Firlie f,
Caryophy llaceae

AIlKNAlîlA
cil Pi, ivtimm;

Arenaria tetraquetra L.

A. TF.TllAQtETUA L. VAFt. COXDF.NSATA

(".. C. — A. PVIIENAICA RolY

C.'tl.' l)L-lito ospcce tapis

parois rocheuses ol les ('■boulis des hautes iiiotitaj,'nes
(le très curieux coussins, en raison
de ses feuilles coriaces, marginées,
toutes imbriquées en croix et de
ses (leurs blanches, solitaires et
entourées de bractées scarieuses.

l'itr. 2. - Arenaria letrat/uelra I,.

1. TigP lloritère (gr. 4 fois);

2. Fleur accompnjrnpe de» bractées involiicrales (gr. fi fois):

S.^palc vn |mr la face externe et montrant la marge fimbri^

mbraiieiise et lextrcmité cori

iirbéc en dehors (gr. H fois

Kin. H. - Arenaria telrai/uetra I,.

1. Bractées involiicrnles,
(inibriées et largement connées

à leiir base (gr. " fois^:

■2. Pétale vu par sa base interne

et montrant l'étamiiie

correspondante (gr T. 5 fuis):

3. Pistil (gr. !» foisl.

CaIIYOI'HYI.I.ACK/

la lrlrfi<iiiclni L. — Kfiiillt! 2

Aire d'extension géographique. — L'.l. innKjiwim L. végéta Jans les rocaillos
et les éboiilis plutôt caliaiiis lic la léffion alpiin' îles Pyrénées centrales et orientales, fran-
(;aises et espagnoles.

Culture. — Voilà une plante saxatile au premier ehef, quiconque l'a récoltée dans
la crevasse d'un rocher ou dans les pierriers arides et durs, saura la placer dans la fente
d'un niiir, an [)leiii soleil.

(tii la multiplie par si'niis et par bouturages des extrémités des rameaux.

H. CORIIEVOX.

(.hiitr cnsij, in nivj oj„-n li^lil soil nr niorninr in xnn.

U. l'AllliKli.

PI.AXCIIF. 185

Arenaria tetraquetra L. — Kx]

ion des figures-

1. 2. Echantillons provenant de la Pena lîlanca prèscln Port île liét.asqiieflociisclassicHs!) Pyrénées

Kspajîiie t//b. Mus. Par.l
3. Kchantillon provenant de Castnnesa. Rassibes, Pyrénées espagnoles. iHb. L. Marretl

Distribution géograplii<[ue générale de I .1. loiriK^iwira L

ARKNARIA TETRAQUETRA L

PLANCHE 185

Hclio.ypie !.. Ma

Icônes Florae Alpinae Plantarum

MASSIF ALFMN Fiche Vn

ÉLÉMENT GÉOGRAPHIQl'K Al.l'IN CENTRAL EUROPÉEN OCCIDENTAL Fiche 6

FICHK 249

Rosaceae

PUTK.NTILLA

Poientilla nivalis Lap.

Kig. 1. - Poientilla nUalis Lnp.
1. Fleur vue de face (grandeur
naturelle): 2. Fleur vue de dos.

Remarquer que les pièces

du calicule et du calice dépassent

le diamètre de la corolle

(grandeur naturelle).

Fig. 2. - Pulentilla niialis La|

1. Pièce du calicule (gr. 2 fois);

2. Pétale 'gr. 2 fois);

3. Sépale gr. 2 fois). Remarque

la forme allongée des pièces

du calicule, et la forme évasé

des sépales.

On rencontre cette jolie Potentille, entièrement
laineuse, sur les rochers et dans les éboulis des hautes
montagnes. Cette espèce parait assez indifférente au subs-
tratum et véfçètc tantôt sur le calcaire (terrains de préférence
schistoso-calcaires) tantôt sur les roches primitives.

Son aire d'extension géographique est limitée
aux Alpes austiio-occi»f,xtales , aux Pyréxf-F-s et à la
Chaîne Cantabrique.

.Massif alpin : On trouve le P. m\alis Lap. dans le
Dauphiné : Isère, Drôme (rare au Glandaz et au Col des
Aiguilles), Hautes-Alpes; dans les Basses-Alpes; dans les
Alpes-Maritimes (rare sur les sommités de Hoche-Grande au-
dessus d'Ksteng, jusqu'à 2.751 mètres).

Pyhénées : Le P. nifalix Lap. occupe une aire assez
étendue des Pyrénées orientales aux Pyrénées centrales. Son
extension verticale va de la région alpine à la région subni-
vale, entre 2.200 et 2.800 m. Il n'est nulle part très répandu
et se rencontre plus rarement sur le versant espagnol près
des neiges éternelles, par exemple aux Ports de Bénasque
et de Viella, sur les sommets (|ui entourent Castanesa et
Bassibé, sur la Pena Blanca et sur les sommités de la Sierra
de Nuria, etc.

Chaîne CANiAiirinnK : On a signalé le P. m\'n/is I.ap.
aux Picos de Kuropa.

Culture. — Cette plante, aux longues racines pivo-
tantes et charnues, se plaît en pleine terre, au soleil ou dans
les niches profondes d'un rocher, ou encore entre les fissures d'un mur en pierres sèches.
Elle est très robuste, résistante et se multiplie par semis seulement.

H. CoiIllEVO.N.

Light, nlony, u'cll-draincd groiind

R. Faiiheii.

MosACKAE, Poieniilln ru\nlis Lap. — F-'cuille 2

Fig. 3 - Potenlilla itii'alis Lap.

1. Feuille cauUnuirc à 5 lobes.

avec ses stipules aiiiplexicuules

fgr. 2 fois): 2. Carpelle, dépourvu

lie son style et de ses poils (gr. 13 fois,.

2. Feuille à trois lobes, dons une partie
iipi'rieure de la lige. Remarquer les très larges stipules
.uplexicaules,scuUMuiMit velues à lu face externe (pr. 2 f.).

PLANGMK 249

Potentilla nivalis Lap. ~ Explication des ligures.

1. Kchuntillon pnivennrit des rochers situés entre le Mont Aiguille et le (iraud Vejnr

Isère. Illb. .Mus. Par.) ■

2. Echantillon provenant de Castanesa, Bassibes, Pyrénées espagnoles, (l/b. Mua. Par

3. Echantillon provenant du Mont Badet, Hautes-Pyrénées. Illb. .Mus. Pai.i.

Dislribulioii ojéograpliiqiie générale du /'. nivnlix Lap

POTENTILLA NIVALIS LAP

PLANCHE 249

Icônes Florae Alpinae Plantarum

PYliKNIlKS riche 15

Sax if ragaceae

(Il DaC 1 YI.<«II>KS

Saxifraga pentadactylis Lap.

Plus rare' c|ul- lo .V. f;rriinioi,lc.s l... .cllo jcilii- Saxifragi' tic la s.-clioii Ihuii/loulcx '
habite les soimiiols élevés, les rochers esrai'jjés et les éboulis à gros élémenls des hautes
luontagncs, surtout siliceuses, entre 1.8(tU et 2.1100 m.

Son aire d'extension géographique est restreinte aux Fyhknkks ohikxtales
franc^aises et espagnoles. Seule sa \a.r\è\.è suaveolens, récemment découverte par MM. Luizel
et Souliié, se rencontre, séparée de l'espèce principale, en Navarre et tout à fait localisée
dans le Massif d'Kzcaorri à une altitude de 1.600 à 1.700 m., sur terrain calcaire.

Culture. — Cette espèce, lâchement gazonnante, craint la chaux et se plaît dans un
sol formé de terre de bruyère, de sable granitique ou de terreau de feuilles sableux. Kviter
la pourriture et lui donner une place entre les rochers au Nord-Kst ou à l'Ouest, ou bien
dans une plate-bande ombragée et bien drainée.

Multiplication par semis, éclats ou boutures.

H. COHIIEVOX.

Alniusl ani/ivlicn' m (iliiiont an;/ soil .

w.

PI-ANClll. 328

Saxifraga pentadactylis Lap. — l^xplicalion des ligures.

1. Echantillon appnrtenunt i\ In var. lanceulala Lnizel et Soiilio cl provenant du Cap de Rnhos pr^s

Tabascan, Catalogne, Fspa^-ne. fllb. Luizeil

2. Echantillon appartenant a la var. suaveolenu Lnizet et Soulié et provenant du mnssir d'Ezcnorri, Navai

Espagne lllb. I.uizeti

PL.WGIIF-: 328 a

Saxifraga pentadactylis Lap. — Mx|)licatiûn des figures.

ill.-e de Mo, Pjrent'es OrienUles.
venant dn sommet de Tarhezon,

1. Kcliantillon appartenant
illb. I.uizcll

à la r.

major Luiîet

et Sonlié e

2. Echantillon appartenant
lllb. I.uizeti

à la t

. ciiDfff.ita l,ni

^et et prov(

3. Echantillon appartenani
Ariè(je. lllb. I.uhrli

t à la

r. ,te,u,h,ba 1

.nizet et N,

(1). Cf. D. Luiîet in Bull.

;aceaE, .Sa.ri/'rfi^(i prnlailnrli/lis l,a|)

l>l,AX(:ill. 328 b

Saxifraga pentadactylis Lap. — l'.xplicatiou iKs ligures.

1. Keliiiiililldii ap|>arteniuil à lu f. /aj-a I.iiizet cl provenant (lu Courae de Ponteils, Pyrénées Orientales .

(l/b. l.uhHl

2. Echiinlillnn appartenant à la f. trifida Lnizet et provenant du Coume de Ponteils, Pyrénées Orientales.

(Ilb. I.uheti
.3. Kchnntillon appartenant à la f. mullifida Luizet et Soulié et provenant du Pui^ de Prègue, Pyrénées

Orientales, illb. I.uizeli
4. KohantilliMi appartenant à la f. mlnur l.aizel et provenant dn Coume de Ponteils, Pyrénées Orientales.

Illh. I.ulxel,

l'LANCIIK 328 c

Saxifraga pentadactylis Lap. — Kx^Tk alion des figures.

A. Echantillon appartenant à la var. lanceolata Luizt' l et Soulié et provenant du Cap de
llulios près de Tabascan, Catalogne, Espagne.

1. Tige florifère.

2. Pétales blancs ii trois nervures rougeâtres.

3. Feuilles d'une rosette stérile terminale, haut et bas.

4. Rosettes stériles axillaires rudimentnires complètes.

5. Rosette stérile axillaire sans sa feuille basilaire.
fi. Kenille basilaire étalée.

7. Feuilles infrabasilnires étalées on réilérhies.

lî. l'^clianlillon appartenant à la f. mullifida Luizet et provenant du Puig de Prègue,
Pyrénées Orientales.

1. Tige norifcrc.

2. PéUles.

3. Rosette stérile axillaire sans sa feuille inférieure faisant ollice de brnrtée.

4. Rosettes stériles axillaires jeunes, entières.

5. Feuille inférieure de rosette stérile axillaire, dressée.
fi. F'euilles supérieures dressées de la rosette florifère.
7. Types divers de feuilles anciennes formant buisson.

C Echantillon appartenant à la f. iri/iiln Luizet et provenant du Coume de Ponteils,
l'yrénées Orientales.

1. •|■i^,'c lliirifère.

2. Pétales.

3. Sépales.

4. Une rosette stérile axillaire, moins la feuille inférieure.

5. Feuille inférieure de la rosette stérile axillaire, formant bractée, généralement étalée ou étalée dressée,
fi. F'euilles étalées dressées, analogues à 5.

7. F'euilles supérieures réfléchies de la rosette florifère, recto.

8. F'euilles supérieures réfléchies de la rosette florifère, verso.

9. F'euilles diverses éparses et enchevêtrées, formant buisson.

D. Echantillon appartenant à la f. ininor Luizet et provenant du Coume de Ponteils,
Pyrénées Orientales.

1. Tige florifère.

2. Pétales jeunes.

3. Pétales adultes.

4. Sépales.

5. Une rosette stérile axillaire moins la feuille inférieure.

L-.I-.AR, .Sii.ri/rfif;n j„

7. Feuilles analogues à (î.

8. Feuilles supérieures étalées ou Féfléchies de la rosette florifère, rcclo.
'.). Feuilles supérieures étalées ou réflécliie» «le la rosette florifère, verso.

10. Feuilles diverses, anciennes, éparses et formant buisson.

l'I.ANCIIK 328 d

Saxifraga pentadactylis Lap. — llxplii aiioii tics tiuuris.

A. l^clianlilloii a|i|>ui'toiiunt ù la var. siia\eolens Luiiïet et Soulié et ])roveiiaiil de la i'eùa
de Kzcaorri, Navarre, l'Espagne.

1. Tige florifère.

2. Pétales à trois nervures.

3. Rosettes stériles axillaires complètes.

i. Rosettes stériles axillaires sans leur fcnille basiljiiip.

5. Feuilles basilaires, étalées réfléchies.

B. Feuilles iiifrabasîlaires réfléchies.

7. Feuilles anciennes persistantes, étalées ou réfléchies.

n. Echantillon appartenant à la f. lajra I.nizet et provenant du Couine de Ponteils,
Pyrénées Orientales.

2. Pétales.

3. Sépales.

4. Une rosette stérile nxillaire moins la feuille inférieure.

5. F'euille inférieure de la rosette stérile nxillaire, étalée ou étalée dressée, formant bractée ii lu base de

la rosette.

6. Feuilles supérieures réfléchies de lu rosette florifère.

7. Feuilles diverses, éparses, formant buisson.

PI.A.NCIIi: 328 e

Saxifraga pentadact> lis Lap. — Kx|)liiaii()n des li>;ures.

B. Kchantillon appartenant à la f. con-^fsta Luizct et provenant de la vallée de Mo,

Pyrénées Orientales.

1. Tige florifère.

2. Pétales.

3. Sépales.

4. Rosettes stériles axillaires, moins la feuille inférieure faisant oflSce de bractée.

5. Feuilles inférieures de rosettes stériles axillaires, dressées ou étalées,
fi. Feuilles du bouquet de la rosette stérile axillaire

7. Feuilles supérieures étalées de la rosette florifère.

8. Types divers de feuilles anciennes, formant buisson.

C. Kchanlillon appartenant à la f. xienolohn l.uizet et Ncyraiil et provenant du sommet du

Tarhezon. Ariéo;e.

1. Tige florifère.

2. Pétales blancs à 3 nervures jaime verdiUre.

3. Rxtrémité d'une rosette stérile terminale.

4. Rosettes stériles axillaires sans Iciir feuille basilaire.
â. Feuilles basilaires étalées.

B. Feuilles infrabasilnires étalées on réfléchies.

7. Feuilles anciennes dans linlervalle des rosollcs.

Saxifiia(;acf.ae, Sn.vifrnga pcnindaciylix La|). — l-'euille

PI.ANCIIK 324 b

Saxifraga pentadactylis Lap.

ilioii des ligure

A. Echantillon apparlenanl à la f. major 1/
Orientales.

provenant du Canigou, Pyrénées

Tige florifère.

Pétales.

Sépales.

4. l'ne rosette stérile axillaire, moins la feuille inférieure formant bractée il la naissance

5. Feuille inférieure de la rosette stérile axillaire, étalée dressée et autres analo^'ues.
Feuilles supérieures étalées de la rosette florifère.

Feuilles anciennes, diverses, éparses, formant hnissnn.

Distribution géographique générale du .S. /imiddaclylis Lap.

SAXir-RA(}A IT.NDAGTYLIS l.AP

PLANCHE 328

<L^k:

Clichc Horreman

Héliotypic L. Ma

SAXIFRAGA PENTADACTYLIS I.AP.

PLANCHE 328»

Héliolypie L. Mar.

SAXIFRAGA PF.NTADACTYIJS I.AP.

PLANCHE 328^

Héliolypie !.. Ma

SAXIFRAGA PENTADACTYLIS LAP.

PLANCHE 328c

*»^1» t,

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C7 C7 C8 C8 C8

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Hcliolypie I.. Marolti

SAXIFRAGA PENTADACTYLIS LAP.

PLANCHE 328J

A7 A7 A7 AT A7 A7

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Héliotypic L. Ma

SAXIFRAGA PENTADACTYLIS LAP. et S. GERANIOIDES L.

PLANCHE 328»

A:, A. Al At

A« A7 A7 A7 A8 A7 A8

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B7 B7 B7 B7 B7 1 ^ST T

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Cd Cô C7 C7 C7

Icônes Florae Alpinae Plantarum

MASSIF ALPIN Fiel,,- lUC

in.ÉMKNT (IKOGRAPHIQIJI- ALPIN /'/VAc 5?

FICHK 375

Val e r ianaceae

VALKHIANA

Valeriana Celtica L.

En raison Ju |)arfuiii siiblil et pénétrant qui se dégage de toutes ses parties et plus
spécialement de sa souciic horizontale, chevelue-écailleuse, cette minuscule Valériane est
lonnue depuis la plus haute antiquité. KUe est encore très employée dans les Alpes orientales

pour les bains et pour
protéger les vêtements
contre les attaques des
vers. Ses petites fleurs
jaunâtres, rosées en
dehors, forment des
sortes de petites grap-
pes à verticilles plus
ou moins écartés. Par-
tout, où on la ren-
contre, entre 2.(100 et
3.000 m.env., sur les
pâturages rocailleux
des hautes montagnes
schisteuses, rarement
calcaires, elle est très
rare et toujours loia-
lisée.

Son aire d'extension géographique < omprend d'une part:

Les Alpes du Pié.mo.nt, de la Savoie et du \'ai,ais.
et de l'autre :

Les Alpes du Tvitoi., de Salzbouuc, de la SrviiiE et de la Carinthie.

Culture. — Le Nard celtique est peu cultivé dans les jardins, où sa place est dans
la fente d'un rocher au Xord-list. Il passe pour cah'ifuge, et, cependant, je l'ai cultivé sur
le pur calcaire aussi bien que sur le granit. Il recherche les sols légers et la mi-ombre. A
Floraire, nous le réussissons sous « l'Umbrosura » mais il redoute les gouttières lors des
fortes pluies et l'excès d'humidité.

C'est une plante délicate à cultiver et que, dans nos ciimats continentaux, on réussit
surtout dans le Sphagnuru. Je ne l'ai jamais vu grainer en captivité, sauf dans notre jardin de
la « Linnaea », à 1.700 mètres d'altitude, dans les Alpes. Sa racine et sa souche, si fortement
parfumées, lui donnent tout son intérêt horticole, puisque sa fleur est insignifiante dans sa
robe blanc-brunàtre. On la multiplie par divis-ion des touffes et par semis.

f'ri/cridna l'clli

C esl en vain que je 1 ai cherciiée durant de longues années, à sa soi-disant station
du Grand Saint-Bernard ; il me paraît certain que l'Abbé Murith, qui l'y avait indiquée, a
pris le feuillage du Potygonum viviparum L. qui rougit à l'automne comme celui du Vale-
riana Celtica L. et qui abonde sur l'eniplacenienl indiqué, pour le feuillage du Nard celtique.

H. CORHEVON.

Liiiiy loani or nioralnr,

allnued to bc />ari-/icit

R. Kahiifh.

PLANCHE 375

Valeriana CeKica L. — Explication des figures.

de le Pliitlje, au-dessus de Saus Fee, ait. 2.'i50 m.
calcaire, ail. 2.200 m., Tjrol. fl/b. Mouil/efarine ij,

1. EcliHutillou provenant de» pentes rocailleuse

Valais. (Ilh. L. Maneli

2. Echantillon provenant du liuchstciu, terrai

IJb. L. Capitaine)

3. 4. Echantillons provenant des pâturages rocailleux dominant Chavanisse, Vallée de Cogne, Pié
■iltefarine in Hb. L. Capitaine!

(llb. Mou
Echantillon provenant de Mattinark, Vallé

lllh. L. Marrei)

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1. Alpes de la Haute et Basse .Autriche. — 2. .Mpes de Salzhourg. — 3. Alpes centrales
roises. — 4. Alpes d .\Igovie. ~ 5. .\lpes de (îlarus et Khiitikon. — fj. .\lpes bernoises calcaires et
d'iri. — 7. Alpes vaudoises et Alpes calcaires de Savoie. — 8. Alpes noriques et Bas Tauern. — 9.
ïauern. — 10. Alpes de 1 Oetztal et Alpes rhétiques orientales. — 11. Adamello, Ortler, Bernina,
rhétiques occidentales. Adula, Alpes du Tessin, Alpes bernoises primitives. — 12. Alpes Pennin«
13. Alpes Graies, et Massif du Mont Blanc. — 14. Alpes cottiennes. — 15. Alpes maritimes et .Mont Vei
— 16. .\lpes insiibriennes. — 17. Alpes bergamasques. — 18. Alpes de .ïtidicarie — lU. /Mpes de Vi
Monte Buldo, Alpes du Trentin. — 20. Alpes du 'i'jrol méridional et Dolomites. — 21. Alpes carniq
de la Vénétie. — 22. Karawanken et Alpes Juliennes.

Distribution géographique générale du V. Celtica L.

VALERIANA CELTICA

PLANCHE 375

Icônes Florae Alpinae Plantarum

MASSIF ALPIN hlche 191

ÉLÉMENT GÉOGRAPHIQUE ALPIN Fiche 2.V

FICHE 377

Valerianacea(
VALFHIAN'A

Valeriana Saliunca AU.

Cette petite Valériane très odorante, à souche épaisse, ligneuse et ramifiée, décore
les éboulis et les parois rocheuses des hautes montagnes de ses touffes d'un vert gai

leriana Sa/iuiua Ail.

qu'agrémente le rose de ses fleurs en petites tètes serrées. On la rencontre en général entre

1.800 et 3.000 mètres.

Son aire d'extension géographique, nettement disjointe, comprend :

Dans le Massif alpi.n - Secteur occidental : le Mont Ventoux dans la Vaucluse, les

Alpes maritimes, les Alpes du Dauphiné (Basses-Alpes, Hautes-Alpes, Isère), du Piémont et

de la Savoie (Haute-Savoie), les Alpes vaudoises, valaisannes et bernoises.

- Secteur oriental: Tous les massifs compris entre le Brenner (Tyrol) et les

montagnes de Belluno (Vénétie).

Valeiuaxaceae, i'iilcriana Saliiincn Ail.

Dans les Apennins, les Abruzzes :
Monts Viitore, Corno, Majella, Aniaro, (entre
2.'i00 et 2.800 mètres), Velino et Sirente.

Culture. — Cette petite plante cespi-
teusc et naine réussit admirablement dans la
niche d'un rocher calcaire en plein soleil. On la
multiplie par semis ou division des toulîes. Nous
lavons bien réussie aussi à « Floraire « dans
notre tourbière, ainsi rjue dans nos terrines de
sphagnum.

11. CoilHEVON.

- Va/eriana Saliuitca AU.
et 2. Feuilles (gr. 2,25 fois):
3. Kriiit (gr. 5,25 fois).

nol alloi\'i'd to he pnrclird.

W. Fahhei

PLANCHK 377

Valeriana Saliunca Ail. — Explication des figures.

1. Echantillon provenant de la liante T^te de Hacha près du Mont de Lnns, Isère, ait. 2.300 mètres.

lUb. Moui/le farine in llb. L. Capitaine)

2. 3. 4. Echantillons provenant du Mont Kully au-dessus du lac supérieur, ait. 2.400 mètres, Valais.

(Hh. Mu3. Par. et llb. .Mi.uilU farine in llb. L. Capitaine)

Distribulion géographique générale du )'. Suliunca AU.

VALKRIANA SALIUNCA ALI.

PLANCHE 377

Icônes Florae Alpinae Plantarum

MASSIF ALPIN Fiche 200

ÉLÉMENT GÉOGRAPHIQUE ALPIN OCCIUENÏAL Fiche 16

FICHK 393

Com positae

SENKCIO

Senecio incanus L.

Petite composée xéropliyle aux feuilles blanches tomonteuses, aux (leurs jaune d'or
vif, le S. incanus L. végète de préférence dans les terrains primitifs, sur le rocher, dans les
éboulis et les pâturages rocailleux de la région alpine entre 2.000 et S.'iOO mètres.

Kijr. 1. - Senecio ittcanus t..

1. Fleur tiibulée, montrant le tube stnminal, lon(çnement exsert

(on n'n représenté qu'une seule soie du pnppus) (gr. 9,5 fois);

Fleur lijrulée, avec style longuement exsert. et une seule soie du pappus (gr. 8 fois);

3. Fruit avec quelques-unes des soies qui constituent son aigrette

et qui sont très inégales (gr. 7.5 fois) :

4. Bractée involucrale (gr. 0 fois).

Fruit

avec un

soie d

fer.

u -papp.
10 foisV

Aire d'extension géographique. — Le .s. incanus L. est un type franchement
occidental, répandu dans le Massif alpix, des Alpes maritimes à la Suisse. Sa limite
orientale, formée par les Alpes d'Uri, du Valais et du Piémont septentrional, a donné lieu à
de nombreuses controverses. Très voisin du .9. Carniolirus W. des Alpes orientales avec
lequel il est d'ailleurs reiié par un certain nombre de formes de transition, le .V. incanus L. a

été souvent confondu aver ce dernier. C'est ainsi que Christ lui assigne pour limite orientale
les Alpes d'I'ri el le Tessin, que Panipanini l'indicpie dans les Alpes de la Lointiardie, de la
Valleline, du Tvrol et de la Nénétie et que Jeroseh le mentionne même en Transylvanie!
M. Chodat, en découvrant le véritable caractère différentiel' de ces deux espèces, a facililt
singulièrement l'établissement d'une limite rationnelle entre leurs aires de dispersion.

Culture. — Quoi<iii'on ait pu dire du S. teiicopliyllus DC, que je sais très difficile
à acclimater en .Viigleterre, où seul le Jardin Botanique d'Edimbourg le possède, les Sencrio
de ce groupe sont tous sujets à la pourriture. C'est au collet, à la base de la rosette des
feuilles, que la plante pourrit avec une rapidité extraordinaire. Le S. teiicopliylhis DC. est le
plus difficile de tous et je ne l'ai très bien acclimaté que dans les jardins de la haute
montagne. Ia- .V. incanus L., lui, est plus solide; il est même le plus solide de ce groupe
après le S. Fendleri A. Oray. Planter au soleil, dans un sol bien drainé, profond, plutôt
pauvre en hutnus ou bien entre les fentes des rochers (calcaire ou granit). Eviter d'arroser
sur le feuillage, ce qui est le cas d'ailleurs pour toutes les espèces tomcnleuses. .Mulli|ili-
cation par semis ou éclats, agir avec prudence en divisant les touffes et ne le faire qu au
printemps.

H. COIIIIEVOX.

I.i^lil slony loaiii. in mm, ifil/i peat anil sand, or moraine.

\\. Faiiiieii.

(1) Akènes glabres pour le .S. Carniolicus \V. el pube

Seneclo incanus L. — Explication des figures.

I. Echiintillon provenant du RilTelberg, au-dessus de Zermott, vers 2.600 m.. Valais, illb. !.. Mariet)

2". Echantillon provenant du Glacier du Khône, Valais, i/lb. Moui/lefarine in 116. L. Capitaine)

3. Echantillon provenant dn Hoclilirhiplateau, versant méridional dn Simplon. Valais. (//*. /.. Marreti

PLANCHE 393 a

Senecio incanus L. — Explication des figures.

Formes de tran-iilion a^'ec le S. uniflorus .1//.

1. 2. 3. Echantillons provenant du llochlichtplateau, versant méridional du Simplon, Valais, tllb. /,. .Mar
4. S. Echantillons provenant de Mattmark. vallée de Suas, Valais. (Ilb. L. Marrel)

L. - l'c.ille A

1. Alpes de la Haute et Basse Autriche. — 2. Alpes de Sulzboiirg. — 3. Alpes centrales bava-
roises. — 4. Alpes d Alçovie. — 5. Alpes de tilariis et Rhatikon. — 6. Alpes bernoises calcaires et .\lpes
d'iri. — 7. Alpes vaiidoises et Alpes calcaires de Savoie. — 8. Alpes noriques et Bas Tauern. — 9. Hauts
Tauern. — 10. .\Ipes de lOetztal et Alpes rhétiques orientales. — 11. Adamello, Ortler. Bernina, .\lpes
rhëliques occidentales, Adula, Alpes du Tessin, Alpes bernoises primitives. — 12. Alpes Pennines. —
13. Alpes Graies, et Massif du Slont Blanc. — 14. Alpes cottiennes. — 15. Alpes maritimes et Mont Venteux.
— 16. Alpes insubriennes. — 17. Alpes bergamasques. — 18. Alpes de Judicarie — l".l. Alpes de Vérone,

Monte Baldo, Alpes du Trentin. — 20. Alpes du Ty: "' ' '

de la Vénétie. — 22. Karawanken et Alpes Ju

rjrol méridional et Dolo

iques et

Distribution géographique générale du S. incanus L.

SENECIO INCANUS L.

PLANCHE 393

>^%.^^^

Cliché Borreman

Hcliolypic 1. Ma

SENECIO INCANUS L.

PLANCHE 393»

Hcliolypit I. Ma

Icônes Florae Alpinae Plantarum

MASSIF ALPIN Fiche 201

ÉLÉMENT GÉOGRAPHIQIF: ALPIN Fiche 24

FICHK 395

Co m pos itî

SI'.NKCIo

Senecio uniflorus AU.

Le .S', uniflorus AH. est une jolie petite plante naine de 3 à 10 centimètres, aux
feuilles, souvent presque entières, recouvertes sur les deux faces d'un toinentum blanc
neigeux, aux capitales solitaires assez gros et jaune d'or vif. Il végète dans les éboulis et les

pâturages rocailleux des ter-
rains primitifs, entre 2.000 et

2.600 mètres, monte moins

haut que le S. incanus L. et

recherche les expositions Sud

et Sud-Ouest. Très voisin du

précédent, il est relié à cette

dernière espèce par une série

de formes de transition qui se

retrouvent dans presque toutes

los stations qu'il occupe '.

Aire d'extension
géographique. Le S. uni/Ioni.s
AIL, espèce endétni<(ue carac-
téristique des Alpes occiden-
tales et méridionales, occupe
dans ces dernières un territoire
très restreint allant de la Mau-
rienne (partie supérieure de la
... j _ •ienecio vallée de l'Arc , Sources de
uniflorus .Kl\. l'Arc, Col de Carro, pentes de

Kle.ip ligulée rouille de Ré) au Valais raéri-

ét.,l^e (gr. 5 fois). j.^^^, j^|^^^ j^ ^^^^ ^^ j^

Simplon), en passant par le
Piémont (Val de Cogne, Val Savaran<he, Col
d'Olen versant sud, Mont Verbanol.

BrnclPe

épanouie (ifr. 11 fois);
iliicrnle, dont l'extrémité est
rénéchie en dehors (gr. 7 fois);
e, dnns sa position normale,
imbe enroulé sur lui-même
(gr. (;,5 fois).

Culture. — Cette espèce, des très hautes mont

altitudes, est calcifuge au plus haut degré; elle est
presque aussi délicate que le S. leucopliyllus DC.
et exige un sol bien drainé, une position sèche et, si possible, le voisinage de quelque

l-jche 393 et pliinclie .TOSm.

CoMPOSiTAE, Sonecio iini/lnriis Ail. — Feuille 2

graminées qui assainissent et drainent le sol autour de ses racines. Nous la cultivons bien
dans la tourbière et le Sphagnuiii, tuais il faut éviter, pour elle surtout, l'arrosage sur les
feuilles.

H. Couhkvon.

Lifilit xlony limrii. in siin, nil/i peat and snnd, or moraine.

R. Fa I. III

l'l..\.\CIIK 395

Senecio uniflorus Ail. — Explication des ligures.

t. Echantillon provenant de .Mi.ttmark. vallée de Saas. Volais, (f/b. /,. Marrell

2. Echantillon provenant du llochlichlpluteau, versant méridional du Simplon, Valais. (Hb. /.. Marrell

3. Echantillon provenant des pentes de 1 Ouille de lié, Mauricnne, Savoie, il/b. L. Marreti

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1. .\lpcs de la Haute et liasse .\ulrirhe. — 2. .Mpes de Salzbourjf. — 3. .\lpes centrales bava-
roises. — 4. Alpes d.\l{,'Ovie. — 5. .\lpes de (ilarus et lihatikon. — fi. .\lpes bernoises calcaires et Alpes
d l ri. — 7. .\lpes vaudoises et Alpes calcaires de Savoie. — 8. Alpes noriques et Bas Tauern. — 9. Hauts
Taucrn. — 10. Alpes de 1 OetztuI et Alpes rhétiques orientales. — 11. Adamello. Ortler, Bernina, Alpes
rhétiques occidentales. Adula, Alpes du Tessin, Alpes bernoises primitives. ^ 12. Alpes Pennines. —
13. Alpes Graies, et Massif du Mont Blanc— 14. Alpes cottiennes. — 15. Alpes maritimes et .Mont Ventoux.
- Ifi. Alpes insubriennes. — 17. Alpes bergamnsques. — 18. Alpes de Judicarie — 19. Alpes de Vérone,
.Monte Bnldo, Alpes du Trenlin. — 20. Alpes du Tvrol méridional et Dolomites. — 21. Alpes carniques et
de la Vénétie. — 22. Karawanken et Alpes .luliennes.

Distribution géographique générale du .S', uniflorus AU.

SENEGIO UNIFLORUS AI.I.

PLANCHE 395

Clichc llorrcmans

Icônes Florae Alpinae Plantarum

MASSIF ALPIN riche 2l'é

ÉLÉMENT GÉOGRAPHIQUE AI.I'IN CENTRAL EUROPÉEN ORIENIAL rwlie IH

ri Cl IF. 407

Co m positae

ACIIII.I.FA

Achillea oxyloba Sz.

i)C. — Aniiik.mis Ai.nixA L

- Achillea oxyluba Sz.
formes de feuilles (gr. 2 fois);
Styles et stigmates (gr. IK fois).

Il est assez rare de la rencontrer
•ultivée quelques années, l'avons perdue.

Cette curieuse Acliillée
unillore habite les ébouiis et les
pâturages rocailleux, de pré-
férence calcaires, des hautes
montagnes.

Son aire d'extension
géographique lomprend :

D'une part :

Dans le .Massif alpin,
le secteur oriental : Alpes du
Tyrol, de Salzbourg, de la
Styrie, de la Carinthic et de la
Vénétie :

De l'autre :

Dans les Alpes de
Tbansylvame, le secteur occi-
dental, où elle est d'ailleurs
très rare.

Culture. — Il faut à
cette espèce une position abri-
tée et chaude, un sol léger et
une niche en plein soleil dans
la rocaille. Elle est de culture
facile et se iuultij>lie aisément
par éclats et semis,
les jardins et nous-iiiêiues, après l'avoir

II. ConitKvoN.

CoMPOsiTAR, Ac/iillffi o.if/loba S/,. — Feuille 2

Kijf, 2 - Achliiea oxyluba Sz.
1. Brneti'e invohierale (^t. 12 fois):
2. Klein- li^fulpe (gr. 7.5 fois):
5. Diverses formes de rextrémilé de 1» ligule (gr. 8 fois
1-leiir tiibuléo, «ccompngnée de son écaille (gr. 15 fois).

PI.ANCIli: 407

Achiliea oxyloba Sz. — Explication des figures.

1. Echiintillon provenant du Tyrol méridional. (Ilb. Mus. Par.i

2. Kchantillon provenant du Mont Schlern, ait. 2.(IIMI m., Tjrol méridimiul. (Itb. Afits. Par.)

:!. F:chantillori provenant du Monte Piann au-dessus de Sclilnderbach, Tyrol méridional. iJ/b. L. .VaireC)

Distrilnitioii géograpliique {générale de 1.^. o.ryloba Sx

ACHILLKA OXYLOBA SZ.

PLANCHE 407

Cliché Borreman

Héliotypie L. Ma

Icônes Florae Alpinae Plantarum

ALI' ES Dl' LA SCANDINAN II'. FirI,,- /.

ÉLÉMENT GÉOGIUIMIIQIE ARCTICO-SCA.NDINAVK l'uhe

FICI1I-: 422

Com pos itae

AHTF.MISIA

Artemisia JSorvegica Tr,

Végétant dans les éboulis et les pâturages rocailleux humides, VA. Nun'e^ica Vr.
est une curieuse plante à feuillage très découpé, laineux et à gros capitules d'un beau
jaune d'or.

Son aire d'extension géo-
graphique, rcmar(|iial)lciiient dis-
jointe, coiiiprcud :

Fig. 1. - ArUmisia Sorvc^ca Kr.

1. Feuille caulinaire. sitii<5e contre l'involiicre
et jouant presque le rôle de bractée (gr. 5 fois);

2. Etamine vue par la face interne et montrant
les appendices situés à la base des loges (gr. 33 fois)

3. Bractée iuvolucrale (gr 12 fois).

Fig. 2. -•Artemr'sia \nrve^ica Vr.

1. 2. Feuilles de diverses formes (gr. 2 fois);

3. Fleur du centre, noter la villosité du tube

corollaire à sa base (gr. 15 fois) ;

4. Extrémité du style et stigmates en lames (gr. 22 fois).

En EriioPE : les Alpes de la Scandinavie, où on le rencontre localisé dans les
Alpes de Dovre et les massifs norvégiens environnants.

En AstE: les Monts Oural et la Sibérie ouralienne dune part, et de l'autre la
Sibérie orientale, depuis le fleuve Kolyma jusqu'aux montagnes de la mer d'Oeholsk (Terri-
toire des Tscliutschon, Kamtscliatka, Monts Stanovoi, etc.).

CoMl'osiTAK, Arlr/iiinia ÀVan'Ciricn Vr.

Kn A.MKiiKjiK : I Alaska, rUnalasclika, les îles Sitcha, St-Lorenz et le Kotzebui'sund,
toutes les montagnes de l'Ouest du Canada, les Montagnes Rocheuses depuis le 62° lat. N.
jusque dans le Colorado et l'L'tali, les Cascade Mounlains jusqu à la Sierra N'évada en
Californie.

Culture. — Plante des rochers ou même de plate-bande, facile à conserver, à
condition qu'on tienne son feuillage le plus possible au sec. Multiplication par semis,
bouturage, éclats.

II. CoilIlKVON.

PLANCHE 422

Artemisia Norvegica Fr. — Explication des figures.

Echnntillon provenant des Alpes de Dovre, Norvège. (Hb. Mus. Par.)
3. Echiuitillons provenant du Mt. Drivun, Alpes de Dovre, Norvège, ,1/b. .Muulllcfai

Disiriliulion géogra])liique de l'.'t. ynr\p<;icn Vr. en Asie

CoMi'dsiTAK, Arlcniisin ynifr^ira \'r, — heuille 8

Dislriljiilion géographique générale de l'A. .\orvegica Fr.

Distribution géographique de l'.-t. yonegica Fr. en Europe.

ARTEMISIA NORVEGICA FR.

PLANCHE 422

Cliché Borremant