MEL OF THE + DEPARTMENT OF MOLLUSKS | IN THE MusEUM OF COMPARATIVE ZOOLOGY Gift of: Richard W. Foster HARVARD UNIVERSITY OF THE DEPARTMENT OF MOLLUSKS IN THE fuseum of Comparative Zoolog Gift of: Richard W. Foster Ÿ CHAT AIS 2 | OÙ CONCHYLIOLOGIQUE, Ces #5 4 RBQUEIL DB PRANGRES LIAIOGRAPHIÉES BI COLORRÉES, REPRÉSENTANT LES COQUILLES MARINES, FLUVIATILES, TERRESTRES ET FOSSILES, Dhcries par / (D rack. Sowecby, Swauson, de Pexzussæc, de Vblœuvolle, Fusso, elc., ET AUTRES INÉDITES. Par Pozrynore ROUX, Œonsesatenr 5m Œabinet D'Gustoire Pafurelle be Lu Bulle e Marseille, 7 2 = WPAUSON: L L'Ouvrage, format i»-4°, beau papier vélin Jésus, sera composé d’environ 400 planches coloriées. On ne congervera point d'épreuves en noir. Chaque Planche contiendra ordinairement dix figures de Coquilles; elles seront représentées, autant que possible, de grandeur naturelle. Le texte, remis grafis, accompagnera les fi gures de chaque livraison, qui sera composée de 8 planches. Il paraîtra ordinairement une livraison par mois. rx de La RD onseription, A PARIS CP AP NEA RSR M ie 004 fee no nus oo ne ave a élare do octtidia se 2e sense 20 TO Pour les Départem zof 30° 1ens de la France, franc de port par la poste............ Pour l'Etranger, d° do UNSS RE GE bOS Après la publication des 6 premières livraisons, chacune d’elles sera augmentée de 2 francs. P , £ ON SOUSCRIT : À PARIS, chez Crévor, libraire, rue de l'École de Médecine ; À MARSEILLE, chez l’Aureur, au Musée ; A TOULON, chez Laurent, libraire-éditeur, sur le Port ; Et chez les principaux Libraires de la France et de l'Etranger. AYUS, Le Texte qui accompagne chaque livraison ne devant être considéré que comme une explication raisonnée des planches, nous croyons devoir informer MM. les Souscripteurs à l'ICONOGRAPHIE CONCHYLIOLOGIQUE que c'est dans l'Avant-propos que sera développé le plan de notre travail et dans l’Introduction les principes de Conchyliologie qui nous ont guidé. Ces deux parties importantes de l'ouvrage paraîtront en entier avec la 10° livraison. Nous publierons plus tard un exposé méthodique de la Classification de M. Delamarck, où chacun des nouveaux genres établis sur des coquilles inconnues à cet auteur, que nous aurons adopté, se trouvera intercallé. MOLEUS Kb] |? 6 ‘11 C CC Prospectus. L'inrénêr qu'inspire l'étude de la Conchyliologie semblait autrefois ne prendre sa source que dans une curiosité futile qui n’appréciait , des enveloppes solides des animaux appartenant à cette classe, que la singu- larité des formes et l'éclat des couleurs. On se contentait de rassembler des Coquilles d’un gros volume ou d’une : forme élégante; les espèces de petites dimensions, privées de teintes brillantes, étaient réjetées avec mépris, et nos collections ne produisaient guère dans l’esprit qu’une stérile admiration. Mais aujourd’hui qu’on ne peut révoquer en doute l'importance des considérations qui se rattachent à l'étude de toutes les espèces, soit marines, soit fluviatiles , ter- restres ou fossiles, on a senti qu'il ne suffisait pas de recueillir et de placer avec symétrie, dans d'’élégantes armoires, des dépouilles choisies seulement d’après leur éclat ou leur beauté; on s’est livré à de nouvelles in- vestigations, et on a entrepris de former des suites com- plètes de tout ce que la nature nous offre en ce genre. Alors les Coquilles ont été observées, non-seulement sous le rapport des faits qui tiennent à leur organisation, mais encore sous ceux qui se lient à l’étude de la Géologie. C’est ainsi qu'une vive lumière, jaillissant des observations qui en sont résultées , est venue se ré- pandre sur la théorie de notre globe, et nous éclairer particulièrement sur les causes de l'état actuel de sa surface. Cependant, pour se reconnaître, au milieu des nom- breuses espèces qui s'offrent à nos regards, et que le goût de la Conchyliologie fait augmenter chaque jour dans les collections particulières, on ne peut se dis- simuler que le secours de la gravure est devenu d'au- tant plus indispensable, qu’il faut, en Histoire Natu- relle, parler aux yeux en même temps qu’à l'esprit. Cette vérité a été sans doute bien sentie par M. de Feraussac, dont on regrette que le magnifique ouvrage sur les Mollusques terrestres et fluviatiles soit inter- rompu. D’autres travaux, pour n’avoir été que partiels, semblent sur le point d’éprouver le même sort ; et l’ama- teur, le savant souhaitent un species. Plus heureux que nous , les étrangers possèdent quelques ouvrages importans , quelquefois convenables à la détermination d’un bon nombre d’espèces; mais ces ouvrages, toujours chers ou coûteux, et d’ailleurs trop éloignés de la hau- teur où est arrivée la science, sont devenus insuffisans, tant sous le rapport de la classification, que sous celui des nouvelles éspèces qui ont été découvertes depuis leur publication. ; Il existait donc une lacune à remplir, celle de faire connaître , par le secours d’une figure exacte et d’une description succincte , le plus grand nombre possible d’espèces de Coquilles aujourd'hui répandues dans les collections. Gette tâche eût pu paraître d’abord trop difficile, mais en confiant l'exécution de ce travail à M. Porvrore ROUX , Conservateur du Cabinet d'His- toire Naturelle de la ville de Marseille, nous avons cru trouver les moyens de conduire à sa fin cette vaste entreprise. | Déjà avantageusement connu par l'exactitude de la publication, la fidélité des dessins et le mérite du texte de son Ornithologie Provençale, M. ROUX, à la fois peintre et naturaliste , réunit en ces qualités un mérite qui ne peut qu'être apprécié : disposant à son gré de la belle collection Conchyliologique du Musée de Mar- seille, riche surtout en fossiles de la Provence; certain de trouver parmi les collections de la même ville, celles de la Capitale, ct auprès de ses correspondans des secours que les vrais amis de la science ne se refusent jamais, nous espérons parvenir à composer un species des plus complets. Nous nous sommes déterminés à adopter la clas- sification développée par M. Derawarck dans son Sys- tème des Animaux invertébrés, parce que cet ouvrage est le plus généralement répandu entre les mains des Conchyliologistes. Quant aux nouveaux genres établis sur des Coquilles inconnues à cet auteur, nous les avons adoptés en les intercalant suivant les vues pré- sentées par celui qui les a créés. Hs Niue oil TA AU ArN A ICONOGRAPHIE Genre PORCELAINE, CYPRAEA. LamaRCk, BLAINVILLE. CARACTÈRES.— Coquille ovale ou ovale- oblongue, convexe , à bords roulés en dedans. Ouverture longitudinale étroite, dentée des deux côtés , versante aux deux bouts. Spire très-petite, à peine apparente. Testa ovata vel ovato-oblonga , con- cexa, margiubus involutis; apertura lon- gitudinalis, angustata, utrinquè dentata, ad extremitates effusa. Spira minima , obtecta. Lamarck. Anim. s. vert. tom. 5. pag. 372. Les coquilles des Porcelaines peuvent être rencontrées sous trois états différens. Dans le premier elles ressemblent à un petit cône mince: dans le second les bords sont encore tranchans, à peine dentés si ce n’est l’interne; elles ont des couleurs particulières. Dans le troisième état, adulte ou complet, la coquille est alors épaisse, sa spire est recouverte ; elle a une seconde couche de matière testacée dont les couleurs, différentes de celles de la première couche, sont quelquefois suffisamment transparentes pour laisser distinguer celle-ci. Dans le plus grand nombre le test est lisse et très-luisant. MM. de Lamarck et Bruguière pensent que l’animal des Porcelaines , parvenu à pouvoir former une coquille complète, a encore la fa- culté de grandir, et qu’alors il est obligé de quitter sa coquille pour en construire une nou- velle. Cette opinion, qui me paraît appuyée sur de judicieuses remarques, n’est point partagée par NI. de Blainville. Les Porcelaines vivent ordinairement ca- chées dans le sable à quelque distance des rivages de la mer, souvent dans des régions coralligènes. M. de Lamarck décrit quatre-vingt-six espè- ces de Porcelaines dont soixante-huit vivantes ; M. de Blainville n’en indique que quatre des mers d'Europe; M. Risso en mentionne neuf de la Méditerranée ; j'en connais quatorze de cette mer. Les autres espèces sont presque toutes de l'Inde et de la Zone Torride. Ces coquilles ont donné lieu à de nombreuses erreurs, à de doubles emplois très-fréquens, d’après les variations qu’elles éprouvent à cha- que âge de leur vie. 1. PORCELAINE EXANTuÈME, Cypræa exanthema. PIE fee ira. 9. C. Testä ovato-cylindricä , fulvä maculis ; albidis rotundis subocellatis sparsis ; lineä longitudinali pallidä; labro-intüs violacescente. Lamarck. Tom. 7. pag. 375. no 2. Coquille lisse et luisante, presque turbinée, qui atteint quelquefois 4 pouces 6 lignesde longueur. Elle est parsemée, dans l’état complet, de taches blanchâälres nébuleuses, rondes , inégales, quelquefois oculées, sur un fond fauve. Son intérieur est d'un bleu violet; les dents de l'ouverture de couleur marron. Avant l’état adulte elle n’est point ornée de taches blanches; cinq bandes obscures la traver- sent. Elle a une variété remarquable par un grand nombre de petites taches oculées qui lui ont valu le nom vulgaire de Faux Argus. Habite l'océan des Antilles, etc. 2. PORCELAINE SAIGNANTE , Cypræa mus. Plor fe 45 C. Teslä-ovatä , gibbä , subtuberculatä , cinercä» , © L L anterius maculä, fusco-sanguincà insignilä ; lincä 5) ICONOGRA PHIE dorsali albä , guttis rufofuscis utroque latere seriatim picté; lateribus undatim nebulosis. Lamarck. Tom. 7. pag. 381. no 12. Ovale , presque deltoïde, un peu bossue; elle offre, dans l'état parfait, sur un fond d'un cendré roussâtre , une ligne dorsale blanche, accompagnée, sur les côtés, de petites taches très-rembrunies et en avant une autre tache large et sanguinolente mais que n’ont pas tous les individus. Le reste supérieur du manteau est parsemé de taches d’un brun livide , sinueuses sur les flancs. Les dents de son ou- verture sont de couleur marron, Des exemplaires n’ont que quelques taches brunes sur la ligne dorsale. Vulgairement le Léopard, ou le Coup-de-Poignard. Habite l'Océan Américain et la Méditerranée. 3. PoRCELAINE ÉTOILÉE , Cypræa helvola. Pl. x. fg. 6.7. C. Teslä ovalo-turgidä , subtriquetr& , marginatä ; dorso albido , maculis fulvis substellatis picto; lateribus Juleo-fuscis ; ventre aurantio. Lamarck. Tom. 7. pag. 398. no 53. Le fond de cette coquille, qui ressemble un peu à la Por- celaine Téte-de-Serpent, est d’un fauve orangé, plus foncé sur les côtés, pâle sur le dos où l’on voit une quantité de points blancs serrés les uns contre les autres, et parmi eux des taches rousses presque en étoiles éparses. Les échan- crures aux deux extrémités de la coquille de couleur lilas. Elle est lisse et luisante. Habite l'Océan Indien , les côtes des Maldives, etc. 4. PORCELAINE ONDÉE, Cypræa undata. PI. 1. fig. 8. 9. C. Testä ovato-ventricosä, umbilicalé , castanco- violaceä; zonis binis albis , lineis fulvis flexuosis un-— datim pictis ; ventre albido , punctis fascis notato. Lamarck. Tom. 7. pag. 393. no 40. Jolie coquille bien distincte de la Porcelaine Zigzag. Elle est ovale, bombée, blanchâtre, ponctuée en dessous et traversée sur le dos par trois zones, d’un brun marron plus ou moins foncé, composées de fascies brisées et en zigzags. Entre ces trois zones sont de petites lignes obliques, parallèles, de la mème couleur. Habite l'Océan Atlantique. 5. Porcezaxe souris , Cypræa lurida. PI. 1. fig. 10. C. Teslä ovato-oblongä, luridä; zontis binis pallidis; extremilalibus incarnalis, nigro-bimaculatis. Lamarck. Tom. 7. pag. 384. no 19. Coquille lisse, fort luisante, ovale bombée; dessous blan- châtre, d'un gris de souris passant au brun par-dessus, traversée par deux zones pâles plus ou moins distinctes. Les deux taches noires qui sont à chacune des extrémités de cette porcelaine sont quelquefois rapprochées assez CONCHYLIOLOGIQUE. pour n’en former qu'une; sur d’autres individus on les distingue à peine : ces deux extrémités sont d’un fauve rougeâtre. Habite l'Océan Atlantique, les côtes de Sicile, les mers du Sénégal , etc. N'est pas rare. 6. PorcELAINE Z16ZAG, Cypræa zigzag. Pl. x. fig. 11. 12. C. Test ovalä , cinereo-albidä; lineis flavescentibus undatis flexuosis pallidis ; ventre luteo , punctis rubro— Juscis picto. Lamarck. Tom. 7. pag. 394. no 41. Lisse, luisante, peu bombée, n’acquiert jamais la moitié du volume de la Porcelaine ondée avec laquelle on la con- fond quelquefois. Elle est d’ailleurs bien différemment colorée. Sur un fond blanchâtre ou cendré elle offre sur sa partie supérieure, des lignes étroites, très-pâles, égale- ment fléchies en zigzags, tantôt longitudinales et tantôt interrompues. Le dessous est d’un jaune fauve parsemé de points d’un brun rougeâtre. Habite l'Océan Indien. 7. PORCELAINE ASELLE , Cypræa asellus. PI. 1. fig. 13. C. Testä ovato-oblongä, albä; zonïs tribus fusco- nigris; extrermnilatibus lateribusque immaculatis; aper- turû dentibus inœqualibus. Lamarck. Tom. 7. pag. 396. no 46. Petite coquille, commune dans les collections , facile à reconnaître. Elle est d’un blanc de lait, luisante, ornée de trois zones d’un brun noirâtre, à bords jaunâtres, qui s’interrompent près des flancs. Des individus ont les zones d’un blanc rougeître. Habite l'Océan Asiatique, celui d'Afrique, la Méditer-— ranée. 8. PorcELAINE TAUPE, Cypræa talpa. PL. 2. fig. 1. 2. C. Testé ovato-oblongé, subcylindricä, fulo4 ; zonis tribus pallidè albis; subtüs lateribusque fusco-nigrican- libus. Lamarck. Tom. 7. pag. 383. no 15. Coquille oblongue, lisse, luisante, peu bombée, à dos de couleur fauve, avec trois zones pâles ou d’un blanc jaunâtre. Sa face inférieure et ses côtés sont d’un brun marron presque noir. Vulgairement le Cafe au Lait. Habite l'Océan Indien, les côtes de Madagascar. 9. PORCELAINE OGELLÉE, Cypræa ocellata. PI. 2. fig. 3. C. Testé ovatä, turgidà, submarginatä, luteä; dorso albo-punctato ocellisque nigris circulo albo cir- cumdatis confertim instructo; lateribus rufo-punctatis. Lamarck. Tom. 7. pag. 391. no 34. ICONOGRAPHIE Jolie coquille, lisse et luisante, à dos renflé, d'un jaune fauve ou cannelle, parsemée de points blancs et ornée de petits yeux noirs entourés chacun d'un cercle blanc. Ses côtés, un peu dilatés, offrent des points roussätres ou purpurins; elle a une ligne dorsale étroite, profonde et livide. Le dessous est blanc. Océan des grandes Indes. 10. PoRcELAINE PIQURE DE MOUCHES, Cypræa stercus muscarum. Pl a fe. C. Testä ovalo-oblongä, exigu&, albido-carneû ; punctis rubiginosis sparsis ; rim& flavescente. Lamarck. Tom. 7. pag. 396. no 48. Petite coquille ovale, oblongue , lisse, blanche avec une légère teinte couleur de chair, parsemée de points rouge- bruns écartés entre eux. Peu commune. Habite... 11. PORCELAINE MAURE, Cypræa mauritiana. Pl 2 fes C. Teslà ovato-triqueträ , gibbä, posteriüs depressä, subtüs planä , dorso fuloo-fuscä , maculatä; lateribus infräque nigerrimis ; labro intüs cærulescente. Lamarck. Tom. 7. pag. 377. no 5. Coquille très-lisse, fort luisante, bien caractérisée dans son éatparfaïl, telle qu’elle est représentée sur la pl. n° 2, pesante, ovale, bossue, trigone, aplatie en dessous, à côtés comprimés. Avant que la coquille soit colorée de brun marron sur le dos, de gris foncé sur les côtés, et parsemée de taches rondes assez régulières, un fauve ou roux livide nébuleux la couvre généralement : elle paraît alors bombée, arrondie ; le dessous est peu aplati, et les côtés ne sont point comprimés ; le dos est traversé par quatre ou cinq bandes plusou moins brunes, interrompues ou réunies par des zigzags, des flammules et des fascies de la même couleur; la spire est saillante : c’est ainsi qu'elle se présente dans son second état. La Porcelaine maure est commune dans Les collections. Habite les mers des Indes orientales. 12. PORCELAINE cauRIs , Cypræa moncta. Pl-/20 8.16: C. Testa ovatä, marginatä , albido-lutescente ; mar- ginibus tumidis nodosis ; ventre planulato, pallido. Lamarck. Tom. 7. pag. 401. no 59. Très-lisse, fort luisante, trigone , d’un blanc d'ivoire, ornée d’un anneau jaune irrégulier, avec quatre tubercules en cercle vers sa partie postérieure, et un sur le devant. Péritrème profondément crénelé. Les auteurs lui ont conservé le nom de Xaurrs ou Cauris, sous lequel elle est connue sur la côte de Guinée où elle sert de monnaie. Commune dans les collections. Habite les mers de l'Inde, les côtes des Maldives, l'Océan Atlantique, la Méditerranée, etc. CONCHYLIOLOGIQUE. 3 13. PonceLaxe À BOURRELET, Cypræa obvelata. Pl fe 7 C. Testä ovatà, marginatä, dorso cœrulescenle; mar- ginibus albidis, lævissimis, tamidis, dorso elevatioribus; ventre convextusculo . Lamarck. Tom. 7. pag. 401. n° 6o. Cette espèce, voisine de la précédente, s’en distingue par ses bords sans nodosités, très-renflés et plus élevés que le dos. Ce dernier est légèrement bleuâtre et circonserit par une ligne jaune. Habite les mers de la nouvelle Hollande. 14. PoncELAINE anGus, Cypræa argus. PI. 2. fig. 8. C. Testä ovato-oblongä, suhcylindricä, albido-fla- vescente , ocellis fulois adspersä ; subltùs maculis qua- tuor fuscis. Lamarck. Tom. 7. pag. 356. no 3. Belle espèce, remarquable par une multitude de cercles irréguliers fauves, de diverses grandeurs, parsemés sur un fond d’un fauve pâle couleur de chair : quelques-uns de ces cercles forment quelquefois une tache pleine ; le dessous de la coquille, sur un fond à peu près semblable à celui du dos, offre quatre taches d’un brun noirâtre ; cette couleur est aussi celle des dents; le dessus paraît nuancé par trois bandes qui le traversent. Cette coquille; sans être rare, est recherchée dans les collections. Habite l'océan des grandes Indes. 15. PORCELAINE anneau, Cypræa annulus. PL. 2 fig. 9. C. Testä ovatä, marginat& , albid@ ; marginibus depressis lævibus ; dorso line& flavä circumdato. Lamarck. Tom. 7. pag. 4o2. n° Gt. Cette espèce a des rapports évidensavec les Porcelaines à Bourrelet et Cauris; elle diffère de la première par l’a- platissement de ses côtés , qui sont moins élevés que le dos, et de la seconde par l'absence des tubercules qui rendent ses bords sinueux. La Porcelaine Anneau est un peu ovale, d’un blanc d'ivoire, et ornée d’un anneau jeune irrégulier; le dos est quelquefois bleuâtre. Commune. Habite les côtes des Moluques et la Méditerranée. 16. PORCELAINE ARABIQUE, Cypræa arabica. PL 2. fig. 10. C. Testä ovato-ventricosä, albidä, characteribus fus- cis inscriptä ; lineä longitudinali simplici ; lateribus Jfusco-maculatis, obsoletè angulalis. Lamarck. Tom. 7. pag. 378. n° 5. Cette espèce se distingue très-bien de la porcelaine go- graphique par sa ligne dorsale, qui n’est point rameuse, et par les taches brunes ou noirâtres de ses deux bords ; sa face inférieure est aplatie, d’un blanc teint de fauve, 4 ICONOGRAPHIE CONCHYLIOLOGIQUE. et les dents de l'ouverture sont de couleur marron. La coquille émparfaite est cendrée avec des bandes transver- sales nuées de brun. On rencontre des individus parfaits de différentes tailles. Habite l'océan des grandes Indes. Genre OLIVE, OLIT A. LAMARCK, BLAINVILLE. CaARACTÈRES. — Coquille subcylindri- que, enroulée, lisse; à spire courte, dont les sutures sont canaliculées. Ouverture longitudinale échancrée à sa base. Colu- melle striée obliquement. Testa subcylindrica, convolula, lœris ; spira breci : suturis canaliculatis. Aper- tura longitudinalis , basi emarginata. Columella obliquè striata. Lamarck. Anim. s. vert. Tom. 7. pag. 416. La formation du test des olives paraît se composer, presque comme dans les Porce- laines , de deux plans différens de matière tes- tacée. Elles sont généralement très-lisses , brillantes et agréablement variées dans leurs couleurs. Elles sont privées de drap marin, et on ne voit pas sur elles la ligne dorsale qui indique la jonction des lobes latéraux du man- teau, comme on l’observe dans la plupart des Porcelaines. Elles varient beaucoup. D’Argen- ville leur donne un petit opercule corné. M. de Lamarck et M. de Blainville n’en ont point aperçu. Les olives vivent dans les mers des pays chauds. On n’en connaît qu’une seule espèce de la Méditerranée. M. de Lamarck en décrit soixante-deux de vivantes et cinq de fossiles. M. de France en annonce six dans ce dernier cas. 1. OLIVE MACULÉE , Oliva guttata. Pl 3"fg. 1. O. Testä cylindraceo-ventricosä , albidä ; maculis fusco-violaceis sparsis ; spir acutä ; ore aurantio, Lamarck. Tom. 7. pag. 423. n° 14. Fond blanchâtre parsemé d'une multitude de taches ou gouttelettes d’un brun clair légèrement violet né- buleux ; ces taches sont plus grandes et d’un violet plus foncé sur les plis de la columelle, et les bords supérieurs de la spire font paraitre ces tours comme crénelés, Inté- rieur d’un jaune pâle orangé. À une variété à pelites taches nébuleuses qu’on trouve dans les mers de la nou- velle Hollande. Habite l'océan des grandes Indes. 2. OTIVE TRICOLORE, Oliva tricolor. PI. 3. fig. à. 3. O. Testé cylindraceä, albo luteo viridique subtesse— latim maculatä, zonis duabus aut tribus viridibus cinctà ; spirà brevi, variegatä. Larmarck. Tom. 7. pag. 4254 no 22. Jolie coquille, commune dans les collections , à spire courte , ornée sur un fond blanc d’un mélange de teintes vertes et jaunes souvent interrompues. Elle est ordi- nairement traversée par une zone de la couleur du fond. Son ouverture est blanche ou bleuâtre. La base de la columelle est teinte de couleur de chair. Habite l’océan des grandes Indes, les côtes de Java , etc, 3. OLIVE caRNÉOLE , Oliva carncola. PL. 13. fig. US O. Testä cylindraceä, luteo-aurantià, subfasciatà ; spir& obtusä, sernicallosé ; ore albo. Lamarck. Tom. 7. pag. 431. no 30. Ovale-cylindracée, obtuse au sommet, d’un jaune orangé. Elle offre tantôt une large zone blanche qui l'entoure, tantôt deux fascies blanches, et quelquefois étroites etune couleur noninterrompue par aucune bande Habite l’océan des grandes Indes, les côtes de Java. 4. OuivE porPayRE , Oliva porphyria. PI. 3. fig. 6. O.Testä magnä, albido-carneä, rufo-maculatà, lineis rufis angularibus ornatä; spiré basique violaceo-tinc Lamarck. Tom. 7. pag. 418. no x. C’est la plus grande espèce de ce genre, elle atteint 4 pouces de longueur. Elle est cylindracée, à spire courte et acuminée. Elle offre sur un fond couleur de chair quantité de lignes d’un rouge brun anguleuses ou del- toïdes , inégales entre elles, avec des taches formées pa le rapprochement et la réunion de plusieurs de ces lignes. Des faisceaux de petits traits sont disposés sur les bords des tours de la spire. Violette vers l’échancrure de la columelle. Intérieur d’un blanc couleur de chair. Vulgai- rement l’Olive de Panama. Habite les mers de l'Amérique méridionale , les côtes du Brésil. 5. Ouive oR10LE , Oliva oriola. PI.13. 57.8. O. Testä cylindraceä, angustà , castaneä; spirà brevi , aculä; ore albo. Lamarck, Tom. 7. pag. 432. no 4x. ICONOGMRAPHIE CONCHYLIOLOGIQUE. 5 Cette olive se distingue de l'Zspidule par sa spire plus aplatie et par son ouverture blanche. Elle est de cou- leur marron, quelquefois jaune ou blanchâtre. Elle atteint 13 lignes de longueur. Habite l'Océan Indien. 7. Ouive MaAURE, Oliva maura. PIS fie 9-50. O. Testä cylindraceä , apice retusä, nigré ; labro extus subplicato ; ore candido. Lamarck. Tom. 7. pag. 420. n0 3. Spire très-courte , rétuse et mucronée. D’un brun noirâtre à l'extérieur. Vulgairement la Moresque. On lui donne le nom de Datte Cerclée lorsqu'elle est d’un jaune olivätre avec deux ou plusieurs lignes qui la ceignent ; Veuve Ethiopienne et aussi Manteau de Deuil quand deux zones formées par des taches noi- res angulaires et carrées la traversent sur un fond fauve marron; enfin, Datte Moïrée lorsqu'elle est d’un fauve verdâtre et ondée ou moirée de taches rembru- nies plus ou moins distinctes, dont les unes sont an- gulaires et les autres en zigzag. Habite l'Océan des grandes Indes. La variété Datte Cerclée se trouve sur les côtes de la Nouvelle Hollande. 8. OLIVE MARQUETÉE , Oliva tesselata. PIS. f6p 1 ha O. Testä cylindraceä, luteä; guttulis violaceo-fuscis sparsis ; sptré breci, callosä , ore violaceo. Lamarck. Tom. 7. pag. 430. no 38. Petite olive qui ne peut être confondue avecla Waculée. Le canal de sa spire n’est conservé que sur le bord du dernier tour. D'un blanc jaunâtre | sur lequel sont éparses quelques taches d'un fauve violet. L'inté- rieur est d’un violet pur. Habite l'Océan des grandes Indes, les côtes de Java. Genre CÔNE,, Genus CONNUS. LAMARCK, BLAINVILLE. CARACTÈRES. — Coquille turbinée ou en cône renversé , roulée sur elle-même. Ouverture longitudinale, étroite, non dentée, versante à sa base. Testa turbinata seu inversè conica , convoluta apertura longitudinalis, an- gusta, edentula, bast effusa. Lamarck. Anim. s. vert. tom. 7. pag. 4{o. Ce genre est le plus beau, le plus étendu et celui qui renferme les coquilles les plus pré- cieuses, mais aussi un de ceux dont il est difficile d'étudier les espèces, à raison de la multitude de variétés qu’elles présentent et des erreurs auxquelles elles ont donné lieu. Ces coquilles ont été séparées dans plusieurs genres que Denis de Montfort a déduits, le plus souvent, de la forme de la spire. M. de Blainville en a conservé les caractères pour former cinq divisions dans son genre cône. M. de Lamarck y distingue les espèces dont la coquille est couronnée de celles qui ne le sont point. Les cônes sont presque toujours recouverts par un épiderme qui cache leurs brillantes couleurs; ils ont un opercule très - petit, corné, subspiré , à sommet terminal. Ils vivent dans les climats chauds, sur les côtes sablon- neuses. NL. de Lamarck en décrit cent quatre- vingt-une espèces vivantes et neuf de fossiles. On en rencontre trois ou quatre dans ia Médi- terranée , aucune dans les mers du Nord. On en connaît plus de trente de fossiles. 1. CÔNE NussaArELLE, Conus nussatella. PI 08e "x- ta C. Testä subcylindrace&, elongatä, transversim striatä , albä , fulvo vel aurantio-nebulaté | punctis Juscis aut furois, sertatin cinetä ; spirä convexo- exserté. Lamarck. Tom. 5. pag. 115. n° 162. Alongé, presque cylindrique , nué de fauve orangé sur un fond blanc, avec des rangées transverses éle- vées, marquées de points bruns qui le rendent élé- gamment piquelé, mème sur les bords des tours de sa spire , culg. le drap piqueté. Y| a une variété dont les raies transverses sont granuleuses , la nuance fauve est peu visible, les points sont de cette couleur , la teinte générale est blanchâtre. Habite la mer des Indes, près l'ile de Nussatelle , les côtes de la Chine, des Philippines, de la Nouvelle Guinée , etc. ». C2 .. CÔxE néBraïQuEe , Conus hebræus. PI. 4. fig. 3. 4. C. Testé turbinatä, coronatä, albä ; maculis nigris subquadratus fasciatim digestis; striis éransversis ; spirä convexo-obtusä. Lamarck. Tom. 7. pag. 451. n° 16. Coquille couronnée, fond d'un blanc d'ivoire ou tirant sur le rose, coupé par quatre rangées transverses de taches noires, quadrangulaires , alongées. Un cin- 9 6 ICONOGRAPHIE CONCHYLIOLOGIQUE. quième rang de taches semblables est distribué tout le long de la spire qui est obluse. Cette coquille est transversalement striée. Elle a une variété remarqua- ble par la réunion des taches de la deuxième rangée avec la troisième : dans une autre les stries sont forte- ment granuleuses. N'est point rare. Habite les mers des climats chauds de l'Asie, de l'Afrique et de l'Amérique. 3. Côxe Loup, Conus sumalrensis. Pl. Z: Ge. 5. LL C. Testé turbinaté, albidä vel lutescente; lineis fuscis ramosis longitudinalibus confluentibus ; spiré obtusà, cariegatà. Lamarck. Tom. 7. pag. 472. n° 66. Coquille renflée, supérieurement couronnée, blanche ou jaunâtre, présentant des lignes longitudinales bru- nes, marron, fauves ou d’un fauve purpurin, on— duleuses, interrompues , rameuses et confluentes. Elle est traversée par une zone blanchâtre peu visible. Les tours du sommet de sa spire, qui est panachée de fauve, sont d’un rose clair. Habite les mers des Indes Orientales. Rare. 4. CÔxE rraANcIscaIN , Conus franciscanus. PI. 4. fig. 6. C. Testä turbinaté, castaneä , albido-bifasciatä ; fasciä superiore anfractus decurrente ; spir& convexo- aculà. Lamarck. Tom. 7. pag. 493. n° 109. Luisant, d'un roux brun plus où moins rosé, né- buleux, taché ; traversé par une bande blanche un peu au-dessous de son milieu et par une autre à la nais- sance de la spire. Commune. Se trouve subfossile sur les côtes de la Méditerranée. Habite les mers d'Afrique et la Méditerranée. 5. Cône minime , Conus figulinus. C. T'estä turbinatä , supernè ventricoso-rotundatà , rubiginoso-fuscä ; filis rufis circumligalä ; spirä con- vexà , mucronalt. Lamarck. Tom. 7. pag. 484. no 89. Sa forme particulière , renflée vers le milieu et ar- rondie vers le haut du tour extérieur , aidera à le faire reconnaitre. Le fauve plus ou moins foncé , la couleur cannelle et le gris sont les teintes de ce cône sur lequel on voit de nombreuses lignes transverses brunes qui sont striées vers la base de la coquille. L'intérieur est blanc. Habite les mers des grandes Indes , les côtes de Sicile. 6. CÔôxE Damien, Conus marmoreus. PI. 4. fig. 8.9. C. Testä oblongo-turbinatà , nigrä ; maculis albrs subtrigonis ; spir@ tuberculis coronatà, obtusà ; an- fractibus concavo-canaliculatis. Lamarck. Tom. 7. pag. 442. n0 1. Belle coquille, couronnée, pesante, marquée sur un fond noir, brun, pourpre ou fauve, d’une multi- tude de taches blanches et trigones. Ces taches sont quelquefois petites, inégales, longitudinales , rappro- chées , confondues , et forment aussi des variétés dis- tinctes , mais qui se fondent entre elles par des variétés intermédiaires. On peut, dit-on, altérer la couleur du fond de cette coquille en la tenant pendant quelque temps sur des cendres chaudes, N'est point rare. Habite les mers d'Asie aux iles de la Sonde, aux Moluques. 7. CÔNE minéé, Conus quercinus. C. Test@ turbinatä , pallidè luteä , filis tenuissimis circumdatà ; spir& plano-obtusé, striatà, bast rugosä. Lamarck. Tom. 5. pag. 485. n° go. D'un jaune pâle, rayé transversalement par des lignes fauves extrémement fines qui sont striées vers la base de la coquille. Spire aplatie. Vulg. La Fileuse. Habite l'Océan des grandes Indes, les côtes de Timor , etc. Genre BUCARDE, CARDIUM. Lamarck, BLAINVILLE. CARACTÈRES. — Coquille équivalve, subcordiforme, à crochets protubérans ; à valves dentées ou plissées en leur bord interne. Charnière ayant quatre dentssur chaque valve , dont deux cardinales rap- prochées et obliques , s'articulant en croix avec leurs correspondantes, et deux latérales écartées , intrantes. Testa æœquiwalvis , subcordata; natibus prominulis ealvis margine interno den- tatis vel plicatis. Cardo, in utraque calpà , dentibus quatuor : duobus cardi- nalibus approximatis , obliquis, mutua inserlione se se crucialim excipientibus ; duobus lateralibus remotis inserlis. Lamarck. Anim. s. vert. tom. G. pag. 2. Les Bucardes sont des coquilles marines assez généralement connues sous le nom de Cœurs. Elles vivent ordinairement enfoncées dans le sable, à la proximité des côtes. On ICONOGRAPHIE mange là chair de quelques espèces. On en trouve dans toutes les mers. M. de Lamarck en distingue quarante-huit espèces de vivantes et quatorze seulement de fossiles ; mais M. de France dit qu'il y en a quarante dans ce der- nier Cas. M. de Lamarck a fait deux divisions dans ce genre. La dernière qui renferme les co- quilles , dont les crochets sont carénés ou munis d'un angle, et dont le côlé postérieur est souvent plus grand que l'antérieur , com- prend les hémicardes de M. Cuvier. r. Bucarne GriMacier , Cardium ringens. PIS. fer: C. Testä rotundatä, ventricosä, albidä ; margine antico hiante profundè serrato ; costis muticis ; ante- rioribus subcarinatts. Lamarck. Tom. 6. pag. 4. n° 3. Il est teint de rose sur sa partie antérieure : les côtes de ce côté sont élevées en carène obtuse ; elles sont aigues sur les bords qni présentent de profondes échan- crures. L’intervalle des côtes de cette partie de la co- quille est granuleux. Habite les côtes d'Afrique et d'Amérique. 2. Bucarpe Lise, Cardium lævigatum. PI. 5. fig. 2. C. Testé obovatä, glabrä, nitidulä ; strüs longi- tudinalibus obsoletis. Lamarck. Tom. 6. pag. 11. no 26. Sa couleur varie; il est plus ou moins jaunâtre et teint de pourpre ; sa forme n’est pas toujours la même. Il y en a quisont en ovale-alongé, et d’autres qui sont courts et élargis supérieurement. Cette coquille est lisse ; on distingue de petites dentelures sur son bord intérieur. Le dedans est blanc, coloré vers les crochets. Habite l'Océan Atlantique et Américain, 3. Bucarne RARE-ÉPINE , Cardium ciliare. PILS. fe. 8. C. Testä rotundato-cordatä, tenui, albidé , luteo subzonat& ; costis triquetris , subcarinatis , aculeatis ; interstitiès planis , transversè rugosis. Lamarck. Tom. 6. pag. 6. n° 11. Il faut se garder de confondre cette espèce avec le Bucarde à papilles. Le Rare-Épine à le test mince, diaphane , le long de ses côtes sont des épines distantes, comprimées , lamelleuses ; ces épines sont quelquefois recoquillées. Il est orné de quelques zones jaunâtres, L'intervalle de chaque côte est transversalement strié. Habiteles côtes d'Afrique, d'Amérique, la Méditerranée. CONCHYLIOLOGIQUE. ÿ) 4. BucarDe ruiLé, Cardium isocardia. PL. 5. fig. 4. C. Testä obliquè cordaté , turnidä; costis confertis, squarniferis : squamis fornicatis , subimbricatis. Lamarck. Tom. 6. pag. 8. n° 17. Test épais, un peu rosé. Les côtes rapprochées , cou- vertes d'écailles imbriquées. Bord intérieur ayant des dentelures profondes ; milieu teint de rouge. Habite les mers d'Amérique. Le variété plus petite et plus courte se trouve dans l'Océan Asiatique. 5. BucarDE BiGARRÉ , Cardium medium. PL. 5. fig. 5. 6. C. Testä subcordatä , turgidä , angulatä , albidé, rufo aut fusco nebulosä et maculatà ÿ"costis lunulis fransversis subelevatis. Lamarck. Tom. 6. pag. 15. ne /0. À côtes; subcordiforme', renflé, anguleux, taché!,de fauve brun ou de roux, quelquefois légèrement raboteux. Habite l'Océan Indien. 6. Bucanne cœur-ne-vÉNus, Cardium cardissa. PI. 5. fig. 7. 8. C. Testä cordatä , utroque lalere convexé ; valva- rum carinà dentaté; costis granulatis; posticis emi- nentioribus. Lamarck. Tom. 6. pag. 16. n° 45. Test mince, blanchâtre, quelquefois varié par des taches roses, en forme de cœur; remarquable par l’aplatissement de ses valves en sens contraire des autres bivalves aplaties ; convexe des deux côtés. Divisé en deux faces par une carène épineuse. Côtes granuleuses. Habite l'Océan Indien. 7. BUCARDE EXOTIQUE , ,Cardium costatum. PI. 5. fig. 9. C. Test& ventricosä, subglobos& , subæquivaler ; costis elevatis carinatis , concavis ; latere antico hiante. Lamarck. Tom. 6. pag. 3. no 1. Coquille mince blanche, avec plusieurs des interstices des côtes de couleur fauve ; presque auriculée, cannelée intérieurement. Il est rare de posséder les deux valves d’un même individu. Il parait que ce bucarde vit à de grandes profondeurs. On le trouve sur les côtes de Guinée et du Sénégal. Genre MOULE , MYTILUS. LaAmMaARCK, BLAINVILLE. CARACTÈRES. — Coquille longitudi- nale, équivalve, régulière , pointue à sa base , se fixant par un byssus. Les cro- chets presque droits, terminaux, pointus, 8 ICONOGRAPHIE CONCHYLIOLOGIQUE. Charnière latérale le plus souvent éden- tée. Ligament marginal subintérieur. Une impression musculaire alongée en mas- sue , sublatérale, Testa longitudinaëis , æquivaleis , basi acula bysso-sæpius affixa. Nates acute, subrectæ, terminales. Cardo lateralis, in plurimis edentulus. Ligamentum margi- nale subinternum. Impressio muscularis elongata , clavata, sublateralis. Lamarck. Anim. s. vert. Tom.G. pag. 118. Des huîtres, des avicules, des anodontes, des modioles, etc., avaient été réunis par Linné sous le nom générique de Moules ; mais ceux-ci en ont été séparés principale- ment par Bruguière et de Lamarck; ils for- ment aujourd'hui un genre bien naturel. Ce- pendant M. de Blainville paraît avoir voulu y réunir de nouveau les Modroles et le genre Lithodome de M. Cuvicr. Les moules sonttoutes des coquilles marines, rarement colorées à l'extérieur de nuances br:llantes, souvent nacrées intérieurement, sus- ceptibles d’un beau poli ainsi qu'on en voit dans les collections; elles se tiennent toujours fixées aux rochers ou aux corps étrangers, par le moyen de petits poils bruns qu’on nomme byssus ; elles ont la faculté de filer de nou- veaux poils lorsqu'ils ont été cassés par une cause quelconque. On trouve quelquefois dans les moules de petits crabes arrondis ( Pinnotheres pisum et mytilorum ) qui y vivent à l’abri des dangers, sans nuire à l'animal de la coquille. La plupart des côtes de France bordées de rochers sont peuplées par des moules ; on fait de leur pêche un objet de commerce. Leur chair est indigeste lorsqu'on en mange trop. On irouve des moules dans presque toutes les mers. M. de Lamarck en décrit trente-cinq espèces vivantes et deux de fossiles. Il en existe certainement une plus grande quantité répandue dans les collections. 1. Moure n'Arrique, Mytilus afer. PI. 6. fig. 1. 2. M. Testé oblongo-trigoné , supernè diïlataté , lineïs angulatis pictà , epiderme flavo-virente ; latere pos- tico versus basim tumido. Lamarck. Tom. 6. pag. 124. no 21. Elle est comme arborisée , plus ou moins verte sur un fond d’un jaune roussâtre teint de rouge à sa base- L'intérieur nacré. Elle varie beaucoup pour Ja forme et la couleur, Des individus sont très-alongés ; d’autres sont d’un vert foncé sans nuances. Elle a deux dents sur une valve, et une sur l’autre. Habite les côtes de Barbarie. N'est pas rare dans les collections. Ses jolies couleurs la font rechercher. 2. Moure AGaTRINE , Mytilus achatinus. PI. 6: fig. 32 M. Testä oblongo-trigonà , epiderme fulvo-rufes- cente. Anterius compresso-angulatà ; posterius tumi- dulà ; intus splendidissimä , livido-violascente. Lamarck. Tom. 6. pag. 125. no 22. Coquille plus élargie et plus courte que la précédente , mince , brillante, d'un fauve très-pâle, rosée, litturée en zigzag par une teinte un peu plus foncée. Intérieur nacré, irisé. Habite les mers d'Amérique, les côtes du Brésil. 3. Mouse crÉNELÉE, Mytülus crenatus. PL. 6. fig. 4. M. Testä ovato-trigoné, tenui longitudinaliter sul- catä, purpureo-violacet, infernè albä, margine plicis crenalo. Lamarck. Tom. 6. pag. 120. no 3. De profonds sillons, légèrement onduleux, caractérisent cette coquille qui est circulairement teinte de rouge violet plus ou moins foncé. Ses bords sont crénelés. Sa base est blanchâtre ; l’intérieur, de cette couleur, est d’un nacré brillant et irisé. Habite les côtes de la Caroline. 4. Moue ALONGÉE, Myuülus elongatus. PI6- 2.52 M. Testé angusto-elongatä , rectä, infcrnè posticè- que albä , aliundè ciolaceä; latere postlico depresso ; basi bidentatä. Lamarck. Tom. 6. pag. 122. no 12. Coquille remarquable par sa forme droite, alongée, déprimée sur les côtés, généralement colorée de bleu et de violet, blanchâtre vers sa base qui est bidentée. Les couleurs extérieures sont répétées à l'intérieur qui est brillamment nacré ét irisé. Tlyiterc Roux del. 7 /. a Y4 4 Cle maures Olox nue. 7 VA ZA NO 71 Vu { (C4 . 4 Torceltarne caclle’, (Es? pr cabiaie. CS ‘ 0 ; 4 A. ' IT TS connue. Jalielié tubacutate. An ? - 1e; L ’ . On ni 4 ee UWnellacre sutniee, Anallæua subu late. 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