“\ Fu F p. Es uw Z = = o rl by the Internet Archive Mois - | re ‘ai 4 à] . : no AE A. 1 Fr Ne re | Rd xs + mc . 5 kB “sk ue + ñ Ï « Re n |] Ed) . ps ; 5 À É | ; L . : ; à ne Te #2 ; = LA : v "ROSE S ., «, 12 ; + dv … LI » . $ + NH 7 ) RE Æ é w . - + | LE . - . - . https//archive.org/details/iconographiedespOOchar ICONOGRAPHIE PERROQUETS ù PARIS — IMPRIMERIE DE L MARTINET, * e NUE MIGNON, 2. .…. CA « . â | Le LEP a mme» "E E\ pi sd: LA vx * . : D * L . . L 2 ICONOGRAPHIE u DES PERROQUETS NON FIGURÉS DANS LES PUBLICATIONS DE LEVAILLANT ET DE M. BOURJOT SAINT-HILAIRE L PAR M. Cnurs DE SOUANCÉ AVEC LA COOPERATION DE S. A. le prince BONAPARTE et de M. Émile BLANCHARD . HISTOIRE NATURELLE DES PERROQUETS 19102 (A 10% Ct- 2 PARIS P. BERTRAND, LIBRAIRE-EDITEUR" RÜE DE L'ARBRE-SEC, 22 LA RP TRNE * L2 + - L2 < _ A - ? en Li . + + + * se . « , À n LS . L- PR | # » D é ” * g … ! : | é” ; ÿ . : * INTRODUCTION. à : Dès l’origine de la science, les Perroguets ont attiré l'attention des observateurs. Doués d'une physionomie qui n'appartient qu'à eux, habitants des zones les plus chaudes, formant une tribu nombreuse et variée, ils se font remarquer encore par leur organisation et par leurs mœurs. On les a considérés, avec raison, comme les Oiseaux les plus parfaits, et placés en tête des Mourrisseurs (Alrices ou Sitistæ). # Les Perroquets sont parmi les autres Oiseaux ce que sont les Singes parmi les Mammifères (Avium Simiæ, Linné). La facilité de leur domestication, la gentillesse de leurs allures et l'élégance de leur robe, devaient natu- rellement provoquer les recherches des ornithologistes, en même temps qu'elles excitaient la curiosité des amateurs, Le dessin, l'éclat, labeauté de leur livrée, ont souvent fourni aux arts d'imitation, tels que la peinture sur porcelaine, les impressions sur tissu, la décoration de nos meubles, l'ornementation de nos tapisseries, des modèles précieux, des contrastes animés ou des rapports inattendus. En 1766, dans la douzième édition de son Système de la Nature (A), Linné a réuni 47 espèces de Perro- quels. Il les caractérise assez nettement, et les groupe en trois sections, d’après la longueur et la forme de la queue. Gmelin a rassemblé 141 espèces (2), et Latham 162 (3). L'ouvrage du premier auteur est daté de 1788, et celui du second de 4790 ; mais, dans l'un et l’autre recensement, il se trouve plusieurs espèces purement nominales. L En 1801, Levaillant a publié les figures el les descriptions de 90 espèces de Perroquets. Son Icono- graphie, remarquable pour l'époque, est en deux volumes ia-folio (4). . Trente-deux ans plus tard, M. Bourjot Saint-Hilaire a représenté 88 autres espèces dans un ouvrage, rédigé sur le même plan, digne aussi d'éloges, quiforme la suite ou le troi de son infatigable prédécesseur (5). me volume de l’Iconographie Les Perroquets figurés par Levaillant et par M. Bourjot Saint-Hilaire composent un total de 178 espèces. Ce nombre est considérable, sans doute (6); mais il devait être bientôt dépassé par les découvertes des divers voyages scientifiques entrepris dans ces derniers temps. M. Bourjot Saint-Hilaire l'avait bien prévu, jorsqu’il disait dans son avertissement de 4837 : « Nous représentons ici à peu près l’état actuel complet » de la science; si nous laissons en arrière dix ou quinze espèces certaines non décrites, c'est uñë réserve » À joindre à des découvertes futures pour compléter une quatrième partie. Dans trente ou quarante ans, » il faudra faire pour nous ce que nous faisons nous-méme pour Levaillant (7). » Dix-huit ans à peine se sont écoulés, et le besoin de publier celte quatrième partie commence à devenir urgent. Dans son Conspectus Psittacorum (8), édité en 1856, S. A. le prince Charles Bonaparte a porté le nombre des Perroquets connus à 330 ; ce qui fait 152 espèces de plus qu'il ne s’en trouve dans les ouvrages (1) Sustema Nature. Holmiæ, 1766, 1, p. 139. (&) Sustema Naturæ. Rudolpbipoli, 1788, I, p. (3) Index ornithologicus , sive Systema Ornithologi 12 2 vol. in-#, Londres, 1790, p. 82 (&) Histoire naturelle des Perroquets. Paris, 2 volumes. — L'ouvrage a élé commencé en 1804 el lerminé en 1805. (5) Histoire naturelle des Perroquets. Paris, 3° volume (supplémentaire) pour fairo suite aux deux volumes de Levaillant. — L'ouvrage a été commencé en 1837 et terminé en 1838. : (6) Lo Conspectus Psittacorum do Kuhl (Nova Acta physico-medica Acad. Cæs. Leop. Curol., 1820) en présente 209 espèces, et la Monographia Psittacorum de Wagler (AUhandl. mathem. physik. Class. der kænigl. Bayern. Akad. der Wissensch » Munich, 4832) en renferme 228, dont 30 douteuses, (7) Préface, p. vin. (8) Publié dans le Naumannia, 1856, p. 352. réunis de Levaillant ct de Bourjot, c'est-à-dire presque le double et sept lois autant d'espèces qu'en connaissait Linné! L'auteur du présent ouvrage a rassemblé À grands frais tous les matériaux de sa Publication. Son ardeur pour les mettre en œuvre égale Ja sûreté de son coup d'œil et la fidélité de ses observations. Il a pour collaborateurs l'ornithologiste le plus éminent de notre époque, et un savant z0olomiste, aussi recom- mandable par la profondeur de ses études que par l'habileté de son scalpel. Dans l'état actuelide l'ornithologie, il n’était guère permis de donner un simple atlas composé de figures coloriées et de courtes descriptions, et de parler des Perroquets nouvellement découverts sans revenir plus où moins sur les Perroquets déjà décrits. Les voyageurs modernes, fout en rapportant des espèces É inédites, ont recueilli des renseignements pleins d'intérêt sur la vie commune, le caractère et les mœurs des Perroquels anciennement connus. Æ L'étude des formes extérieures ne pouvait pas être isolée de celle de la structure, et l'anatomie des Perroquets devait être accompagnée de leur physiologie. Il ne fallait pas négliger non plus la distribution géographique de ces curieux animaux. Les zones climatériques, les archipels, les îles mêmes, produisent souvent des modifications dans la forme, dans la faille et dans la coloration, qu’il était important de faire ressortir. La vie sociale des Perroquets et leur genre d'aliments doivent exercer aussi une influence prononcée et sur leur habitat et sur leur station. Oiseaux essentiellement sylvicoles, leur abondance ou leur rareté sont presque toujours en rapport avec celles de {el ou tel fruit, de telle ou telle espèce végétale. Les Perroquets sont des animaux qui détruisent beaucoup plus qu'ils ne dévorent; aussi leur faut-il une quantité immodérée de nourriture. Gaspillant vingt fois plus de fruits qu'ils n'en consomment, ils dévastent en peu de jours les forêts, même étendues, sur lesquelles ils s’abattent : c'est pourquoi ces Oiseaux ne peuvent prospérer que dans des conditions déterminées qui ne se rencontrent pas dans lous les lieux. e D'un autre côté, la connaissance plus exacte de leur structure a modifié ou confirmé les rapports des divers groupes, ct perfectionné la classification. Il devenait donc indispensable de remanier l'ensemble de tous les Perroquets connus. M. Bourjot Saint-Hilaire avait, du reste, parfaitement senti l'utilité de ce rema- niement, lorsque, parlant de l'Zndew placé en tête de son livre, il semble reconnaitre la nécessité prochaine de la refonte générale des trois volumes publiés (4). Cette Iconographie formera le quatrième volume de l’Æistoire naturelle des Perroquets de Levaillant et de M. Bourjot Saint-Hilaire. Elle contiendra les figures des espèces qui ne se trouvent pas dans les trois volumes publiés par ces deux auteurs, accompagnées d’une courte description, et les détails anatomiques. Elle sera suivie d’une Histoire naturelle des Perroquets, in-8°, monographie de toute Ia famille qui ren- fermera Vhistoire, l'anatomie, la physiologie, les mœurs, la classification, la synonymie et la description de toutes les espèces observées jusqu’à ce jour. M. de Souancé a trouvé les éléments de son ouvrage, d’abord dans la riche collection du prince d’Essling, son oncle, dans celle du Jardin des Plantes de Paris, et dans les divers Musées de France et de l'étranger. Il a surtout profité des découvertes faites en Amérique par MM. d'Orbigny et de Castelnau, en Australie par M. Gould et par les voyageurs ses compatriotes, ct dans la Malaisie par les naturalistes hollandais. 11 a rassemblé aussi les Perroquets nouveaux apportés par les diverses expéditions scientifiques de cireumnavigalion, Enfin, il s'est procuré autant d'espèces vivantes qu'ila pu, afin d'étudier par lui-même et de suivre pour ainsi dire jour par jour leur manière de vivre, leurs amours, leurs ruses, leurs combats et jusqu'à leurs moindres habitudes. A. MOQUIN-TANDON , Membre de l'H Paris, le 15 mai 4867, (4) Préfaco, p vu. PLI Blanchard, pinae où hi P Bertrand Eiteur Ni t Anodorhynchus leari: Æonep À slaucus, H%k mp Uemereien, Paris ANODORHYNCHUS LEARI, Bp. L'ANODORHYNQUE DE LEAR. PI. I. Macrocenous nyacNrmnus, Vieill., Gal. des Ois., pl. 24 (la figure); la description doit être rapportée à l'Anodorhynchus glaucus). — Lear, LU. of Psitt., pl. 9. Macnocencus (GxanopsrrrA) GLAUCA , var. Souancé, Rev. zoo/., 1856, p. 56. ANonornyNenus Lean, Bp., Consp. Psilt., 1856, sp. 2. Musée de Paris. Cet oiseau, intermédiaire entre l’Anodorhynque glauque et | Anodorhynque hyacinthe, a la tête, la nuque et les parties inférieures d’un bleu glauque; les ailes, le croupion et la queue d’un beau bleu ; le bec et les pieds noirs. La teinte de son plumage le distingue de l'Anod. glauque, qui tend au vert de mer , et a les joues, la gorge et la poitrine lavées de noïrâtre; et de l’Anod. hyacinthe, qui est entièrement d’un beau bleu violet intense : les parties nues de la face de notre espèce ont la même configuration que celles de V’Anod. glauque, mais le bec diffère de celui de cette espèce, parce qu'il est moins haut ; et les doigts, de la même longueur que ceux dudit oiseau, sont beaucoup plus grêles. Longueur, depuis l'extrémité du bec jusqu'à la base de la queue, 38 centimètres; aile, 38 centimètres ; bec, 50 millimètres ; tarses, 40 millimètres. Sa provenance est inconnue. LS Une grande confusion a régné jusquà présent entre Îes Aras à plumage en- tièrement bleu. L'4. glauque, d'abord distingué de l 4. hyacinthe par Vieillot,: fut plus tard considéré par ce naturaliste comme une simple variété de ce der- nier, dont notre 4. Leari n'avait jamais été séparé. Depuis que nous avons signalé à l'attention des Ornithologistes l'individu du Musée de Paris, S. A. Mon- seigneur le Prince Charles Bonaparte en a vu un second exemplaire vivant, au Jardin zoologique d'Anvers. Placé à côté d'un magnifique 4ra hyacinthe, qui provenait de la vente faite à Kanowsley après la mort de lord Derby, la frai- cheur du plumage de ces deux oiseaux faisait encore mieux ressortir la diffé- rence de coloration que nous avons signalée entre les deux espèces. Nous avons pensé utile de faire représenter l'Arodorhynque glauque sur la même planche, pour donner une idée exacte des teintes vertes de l'aile et du noir de la gorge qui le caractérisent, PI II bertrand Editeur Sittace Primoli Donap SITTACE PRIMOLI, Be. L'ARA DE PRIMOLI. PI. II. Sirrace Prinoui, Bp., Comptes rendus de l'Académie des sciences de Paris, 1853, 2e vol., p. 807. Ana AunITORQUES, Mass. et Souancé, Rev. z0ol., 1854, p. 71. Srrrace canysoronques, Licht, Nomenclator Avium Mus. Berol., 1854, p. 73. Ana Prmour, O. des Murs, Ornith. du Voyage de Castelnau, p. 43, pl. 4. Musées do Paris et de Loydo, Collection Massena. D'un vert olivâtre, le front et le sommet de la tête d’un noir terne; les plumes qui revêtent les oreilles et celles des joues, d’un vert noirâtre; un demi-collier jaune d'or sur le derrière et les côtés du cou; les rémiges primaires et secondaires d’un bleu glauque; les rectrices d’un rouge brun à la base, passant au bleu’ glauque à leur extrémité ; les ailes et la queue en dessous d’un vert-olive glacé de jaune; le bec noir avec l'extrémité blanchâtre ; les pieds paraissant avoir été de couleur pâle; la peau nue de la face par- semée de quelques petits poils noirs. Longueur totale , depuis l'extrémité du bec jusqu’au bout de la queue, 43 centimètres ; longueur de l'aile, 99 centimètres ; longueur de Ja queue, 20 centimètres; bec, depuis l'angle de la bouche jusqu’à la pointe de la mandibule supérieure, 24 millimètres ; tarses, 24 millimètres. M. de Castelnau l'a trouvé à Albuquerque, sur les rives du rio Paraguay. ne z ps » L _* sh La - 12 É ; + & \ o A « . ‘ « L La e 4% : eu ; L L à PI III EBlanchard piux elilh À Bertrand, dau y Lena Sitace rubrigenis La SITTACE RUBRIGENIS, Larn. L'ARA 4 JOUES ROUGES. PI. HIT. Ana nuBnocenys, Lafr., Rev. zool., 4847, p. 65. — O0. des Murs, Zcon. Ornith., pl. 72. — K., Ornith. du Voyage de Castelnau, p. 12: — Gray, Gen. of Birds, Append., p. 19. ARACANGA RUBRIGENYS, Bp., Rev. zo0l., 1854, p. 149. Sirrace nuuricens, Bp., Consp. Psitt., 1856, sp. 14. Musée de Paris, Collection Massena Vert olivâtre ; le front, les plumes aurieulaires, les couvertures inférieures de l'aile et quelques-unes des plumes fémorales, d’un rouge orangé; l'aile bâtarde, les rémiges et les reclrices, bleu glauque en dessus, vert-olive glacé de jaune en dessous; le bec et les pieds noirs ; la nudité faciale peu étendue, et lraversée par quelques lignes formées de plumules noires. Longueur totale, 61 centimètres ; aile, 31 centimètres ; queue, 30 centimètres; bec, 36 millimètres; tarses, 28 millimètres. Habite la Bolivie. Comme beaucoup d'autres espèces de l'Amérique méridionale, celle-ci est sujette à se panacher; des plumes rouges se montrent souvent d'une manière irrégulière dans toutes les parties du plumage. La description que nous don- nons est faite d'après un oiseau de la collection du prince d'Essling, et la figure d'après un individu du Muséum d'histoire naturelle de Paris, qui en renferme quatre ou cinq beaux individus. Chez quelques-uns le rouge est beaucoup plus étendu sur le front; les joues sont en partie de cette couleur, et le jaune orangé des couvertures inférieures de l'aile s'étend sur toute l'épaule. Nous pensons que M. de Castelnau a voulu parler de cet oiseau, lorsque dans la relation deson Voyage (volumelIll, page272) de Santa-Cruz de la Sierra à Chu quisaca, il écrivait les lignes suivantes : «Nous avions entendu sur le sommet de » la montagne des cris d'Aras, oiseaux que nous nous attendious peu à rencon- » trer à une pareille hauteur. M. d'Osery se mit à leur poursuite et en abattit un : » C'était une belle espèce de grande taille, à plumage vert avec le front rouge et » le bec noir; elle avait aussi des lignes transversales de même couleur sur la » partie dénudée rose des joues.» Nous ne pouvons guère rapporter cette courte phrase à un autre oiseau ; s'il se füt agi de l'4ra militaire, comme l'a pensé ce voyageur, il n'aurait pas manqué de remarquer que les plumules traçant les lignes transversales sur les parties dénudées de la face étaient rouges et noires. M. de Castelnau parle de la coloration rose des joues; nous avons observé à ce sujet, chez les différentes espèces d'Aras que nous avons possédés ou que nous avons vus dans les Jardins zoologiques, que cette teinte n'était pas permanente, qu'elle existait particulièrement à certaines époques de l'année, ou lorsque l'oiseau était agité par une passion quelconque. PI-IV Impahemercien,Pans Blänchardipneeulii Pa Bertrandh Editeur Evopsitia acuticaudata yen ENOPSITTA ACUTICAUDATA, Vin. LA PERRUCHE A TÊTE BLEUS. PI. IV. Psrrraous Acunicaunarus, Vicill., Nouv. Dict. d'hist. nat., &. XXN, p. 369. —Id:, Encycl. méth., LU, p. 1402. y, Gen. of Birds, p 113, sp. À. Conunus Acuricauparus, O. des Murs, Zcon. Orn., pl. 31. — PSITTACARA ACUTIGAUDATA, Bp:, Rev. z0ol., 1854, p. 150. — Souancé, Rev. zool., 1856, p. 58. LE ManacaNA À TÊTE BLEUE, AZari, ist nat. Ois. Parag., Sp 278. Puue enowxen Maceaw, Lath.. Gen. Iist., LA, p. 118 Musée do Paris, Collection Massena. La teinte générale du plumage d'un beau vert-pré; le front, Je dessus de la tête et quelquefois les joues d'un bleu glauque ; les rémiges en dessous d’un jaune olivâtre; les rectrices vertes en dessus, d'un jaune olivâtre en dessous avec les barbes internes d'un rouge brun, plus clair et glacé de jaune inférieurement ; la mandibule supérieure blanche terminée de noirâtre; l'inférieure noire; les pieds couleur de chair. Longueur totale, 37 centimètres; aile, 20 centimètres; queue, 18 centimètres; bec, 23 millimètres ; tarses, 22 millimètres. Cette espèce habite le Paraguay, où d'Azara l'a décrite le premier. M. A. d'Orbigny s'en est procuré des individus dans la province de Corrientes (Confédération Argentine). La description de Don Félix de Azara était peu complète; il n'avait vu de cette espèce qu'un individu,et probablement non adulte. Spix, dans son ouvrage sur les Oiseaux du Brésil a donné, sous le nom d'Aratinga hæmorrhous, une description exacte d'une espèce voisine qui diffère par des caractères peu saillants. Wagler, qui ne connaissait de l'oiseau du Paraguay que la description incomplète de l'auteur espagnol, et qui avait vu chez son frère un bel exemplaire vivant auquel s'appliquait la description de Spix, réunit les deux espèces. M. O. des Murs, dans son /conographie ornithologique, nous donne une bonne figure d'un oiseau envoyé par M. d'Orbigny; mais manquant de sujets de comparaison , car le Musée de Paris ne possède pas l'espèce du Brésil, quoique beaucoup plus commune, il le regarde comme un male très adulte de l'espèce de Spix. Grâce à la collection Massena, j'ai été plus heureux; à même d'étudier des individus provenant de ces deux localités, je n'ai pas hésité dans mon catalogue de cette collection, publié dans la AÆevue zoologique de 1856, à sépa- rer ces deux espèces, qui, bien que très voisines, sont cependant faciles à caractériser. L'Evopsitta hæemorrhoa a le bec entièrement couleur de corne très pâle; le front est d'un bleu glauque beaucoup moins intense que dans notre espèce ; la coloration générale est d'un vert plus tendre. La planche de Spix nous pré- sente une image assez fidèle de cet oiseau dont celles de M. Bourjot et de Hahn ne sont que des reproductions. PLV. Flanchard pie del P.Bértrand, Editeur ImpPemeraen Pas Rhynchopsitta pachyrhyncha wsv2ser RHYNCHOPSITTA PACHYRHYNCHA, Swanson. LA PERRUCHE PACHYRHYNQUE. PI. V. Macnocencus rAcuyrnyNeuus, Swains., Phil. Mag., 1827, p. 439. Surrace racnynuyncnA, Wagl., Abh. Akad. München, 1832, p. 667, 733, pl. 25.—Id., Honogr., p. 205, 271. Psirracus racuyruynenus, Hahn, Ornith. Atlas, pl. 73. AnA PACHYRHYNGNA, Gray, Gen. of Birds, p. 412, sp. 7. Rusnonorsirra PACHYRHYNCHA , Bp., Rev. zool., 1854, p. 149. Ana PACHYRHYNQUE, Less., Compl. Buffon, 1837, p. 200. Musée de Paris, Collection Massena. D'un vert brillant; le front et une bande sourcilière d’un rouge écarlate ; les lorums, de la même couleur, sont, dans la partie la plus rapprochée de l'œil, d’un beau marron pourpré; les épaules et les plumes fémorales sont d’un rouge écarlate; les plus petites des couvertures inférieures de l'aile vertes; les plus grandes d’un jaune-citron; les rectrices et les rémiges en dessous couleur de suie; le bec noir, très fort, élevé et très comprimé ; les narines sont cachées par de pelites plumes serrées, roïdes et décomposées; les pieds et les ongles sont de couleur sombre Longueur totale, 47 centimètres; aile, 28 centimètres; queue, 20 centimètres; bec, 35 millimètres ; tarses, 25 millimètres. Habite le Mexique. Nous n'avons aucun détail sur les mœurs et sur les habitudes de ce Perro- quet, qui serait un véritable Ara s’il n'avait les joues emplumées, Sa livrée est d'un beau vert à reflets dorés; les joues seules sont d'un vert plus tendre. MH 7 PI VI De BéntrandRditetr Psitlacara Hahn PSITTACARA HAHNI, Souanci. LA PERRUCIIE ARA DE HANN. PI. VI. Psrrracus NoiLis, Hahn, Vogel aus Afr., As., ele. A3 livr., pl. 2 Psirracara Haut, Souancé, Rev. zool., 1856, p. 58. — Bp., Consp. Psitt., 1856, sp. 16. Musée de Paris, Collection Massena. D'un beau vert-pré, plus clair en dessous; front d'un bleu glauque ; les épaules et les couvertures inférieures de l'aile rouge écarlate; quelques plumes de cette couleur sur les cuisses; les ailes et la queue en dessous vert-olive glacé de jaune; bec entièrement noir ; les pieds d’un gris sombre. Longueur totale, 32 centimètres; aile, 18 centimètres; queue, 13 centimètres; bec, 20 millimètres; tarses, 20 millimètres. L'habitat de cet oiseau est incertain; nous avons cependant quelques raisons de croire qu'il vient de Colombie. Ces indications suffisent pour montrer quela Psittacara Hahniest une espèce très voisine de la Psittacara nobilis; elle ne s'en distingue que par son bec en- tièrement noir, et par une taille un peu plus petite. C'est en hésitant que nous avons rapporté la figure de Hahn à notre oiseau, bien que les deux mandi- bules y soient représentées de la même couleur, car cet auteur semble avoir voulu se corriger lui-même dans un ouvrage postérieur (Ornithologischer Atlas), où l'espèce commune est fidèlement coloriée. mn FAIR dt PL VI Blanchardiproetiu PAREriTantMEdteUur Inpilemererr,par 1 Evopsitta EUOpS Had (Cube) d >Dominsu EVOPSITTA EUOPS, Wacirn, LA PERRUCHE EUOPS. PI. VII. Surrace evors, Wagl., Abhandl. Akad. München, 183%, p. 638, 728, pl. 24, fig. 2.—Iq., Monogr., 176, p. 266. Psirraous euors, Hahn, Ornith. Atlas, pl. 74. Conunus Guxanensis, Ramon de la Sagra, Hist. nat. de l'fle Cuba, p. 132. Conunus £uors, Gray, Gen. of Birds, p. Al, sp. 26. de Cuba, p. 162. — Lembeye, Aves de la isla de Evorsitra Evors, Bp., Rev. z00!.. 1854. p. 151. Psirracana Euors, Souancé, Rev. 2001., 1856, p. 59. PSITTACARA CHLOROPTERA, Souancé, Rev. 001. 1856, p. 59. EvoPsiTTA cnLoroprerA , Bp., Consp. Psitt., 1856, sp- 24. Collections Lafresnaye, Massena. Cet oiseau, dont le plumage est d’un beau ver, a les épaules et les plus petites des couvertures inférieures de l'aile d’un rouge écarlate; les plus grandes des couvertures inférieures de l'aile, ainsi que les rémiges et les rectrices en dessous sont d’un vert-olive; le bec est blanc rosé; les pattes sont couleur de chair, avec les écailles et les ongles bruns ; la peau nue de l'orbite est blanche ; l'iris rougeâtre extérieurement, et jaune- paille près de la pupille. Longueur totale, 28 centimètres ; aile, 44 centimètres; queue, 44 centimètres; bec, 16 millimètres ; tarses, 47 millimètres. Habite l’île de Cuba. Nous avons possédé en captivité la Perruche euops; malheureusement, pen- dant un voyage que nous fimes, elle se retira dans le creux d' une branche d'arbre où elle mourut; à notre retour, nous n’en trouvâmes plus que le sque- lette. M. le baron de Lafresnaye a bien voulu nous autoriser à en figurer un exemplaire de sa collection, qui, venant de l'ile de Cuba, nous a éclairé sur sa patrie jusqu'ici inconnue. Notre Psillacara chloroptera, qui n'en diffère que par une taille plus grande, ne nous paraît pas devoir en être séparée spécifiquement. Nous nous contenterons done de la Signaler comme une race particulière à l’île de Saint-Domingue, et d’en donner la figure etles dimensions. Longueur totale, 34 centimètres; aile, 19 centimètres: queue, 46 centimètres; bec, 20 millimètres ; larses, 18 millimètres. P1 VIII EBlancharddelenlitn PBerirand Editeur Imp Lemerciar Par Evopsitta Maugei Souane EVOPSITTA MAUGEIÏI, Souancr. LA PERRUCIIE-ARA DE MAUGÉ. PI. VII. Psirracana Maucer, Souancé, Rev. zool., 1856, p. 59. Evorsirra Maucæ, Bp., Consp. Psitt., 1856. Musée de Paris. Cet oiseau est très voisin des Zvopsitta guyanensis ct euops. Nous croyons donc utile de mettre ici en évidence les légères dissemblances qui les séparent. Evopsiltla Maugei. Toutes les couvertures inférieures de l’aile rouge écarlate. Longueur totale, 37 centimètres; aile, 18 centimètres; queue, 16 centimètres ; bec, 26 millimètres ; tarses, 20 millimètres. — Porlo-Rico. Zvopsitla guyanensis. Les plus petites des couvertures inférieures de l'aile rouge écarlate ; les plus grandes jaune d'or; les rémiges et les rectrices en dessous d’un jaune brunâtre. — Guyane et Brésil. Evopsitta euops. Les plus petites des couvertures inférieures de l'aile rouge écarlate; les plus grandes, ainsi que les rémiges et les rectrices, d’un vert-olive. — Saint-Domingue et Cuba. Comme on le voit, ces trois espèces, qui ont tant d'affinités entre elles, sont répandues sur un vaste territoire, et tandis que l'Evopsitta guyanensis habite seule le continent, où, malgré l'étendue des régions qu'elle y occupe, elle ne parait subir aucune altération ni dans la taille, ni dans le plumage, les espèces des Antilles, au contraire , subissent des modifications sensibles dans des iles très rapprochées. F : + + 1 È « . ce Ê k 4 & di # ( . e * 3 # + = : ” ä : PISIXS Hatetard pie cu PEertrand Editeur mp Lemercier Pari Conurus Petzn. Ze CONURUS PETZII, Lescen. LA PERRUCHE DE PETZ. PI. IX. Psirracus Perzn, Leiblein, in Mus. Wurceburg. — Hahn, Ornith. Atlas, pl. 64. Srrrace Perzu, Wagler, Abk. Akad. Munchen, 1832, p. 650, 730. — Id., Mon., p. 188, 268. PsiTraGus (ARATINGA) EBURNIROSTRUM , Lesson, Rev. zool., 1842, p. 135. Coxunus Perzu, Gray, Gen. of Birds, p. 112, sp. 13. — Bp., Consp. Psitt., 1856, sp. 65. ARATINGA EBURNIROSTRUM, Lesson, Buffon, Description de Quadrupèdes et autres animaux, p- 189. Conunus EBURNIROSTRUM, Gray, Gen. of Birds, p. k13, sp. 36. Eupsrrruca Perz, Bp., Rev. zoo!., 1854, p. 160. Musée de Paris, Collection Massena Le front est d’un jaune orangé, le sommet de Ja tête d’un bleu glauque, tout le dessus du corps d’un vert-pré; les rémiges primaires et secondaires sont terminées de bleu; les joues, la gorge et la poitrine sont d’un vert brunâtre; l'abdomen et les couvertures inférieures des ailes d’un vert-pistache; les rémiges en dessous grisâtres, les rectrices d’un jaune-olive en dessous; la mandibule supérieure est blanche; l'inférieure, brune à la base, est blanche à l'extrémité. Les pieds semblent avoir été couleur de chair chez l'oiseau vivant, mais, desséchés, ils sont d’un jaune brunûtre; les ongles sont couleur de corne pâle. — Longueur totale, 26 centimètres; aile, 44 centimètres ; queue, 41 centimètres; bec, 15 millimètres ; tarses, 15 millimètres. Habite le Mexique. Cette espèce représente au Mexique le Conurus aureus, dont elle ne diffère que par sa mandibule blanche, et par quelques autres légers détails : la gran- deur du Conurus Petzii est moindre, la région orbitale est plus largement dénudée, et la couleur jaune de la tête ne s'étend pas à l'entour des yeux. an ‘ SL PI X Conurus “cacLorum Wag CONURUS CACTORUM, Pr. Max. LA PERRUCHE DES CACTUS. PI. X. Psrrracus cacronuw, Pr. Max., Reise nach Bras., t. Il, p. 168. —Kuhl, Consp., p. 82. — Desmarest, Dict. des sc. nat., t. XXXIX, p.106. — Steph., Gen. zool., L. XIV, p. 106. — Hahn, Ornith. All, pl. 35. ARATINGA FLAVIVENTER, Spix, Av. Bras., t. I, p. 33, pl. 48. — Brehm, Mon. pl. 21. ARATINGA FLAVIVENTRIS, Brehm, Hon., pl. 23. ARATINGA CAIXANA, Spix, Av. Bras, t.I, p. 34, pl. 19, fig. 1. — Steph., Gen. zool., t. XIV, p. 138. Psrrracuca cacrorum, Lesson, Man. d'Ornith., L. I, p. 149. Srrrace cacronum, Wagler, 40h. Akad. Munchen, 1832, p. 651, 730. — Id., Mon., p. 189, 268 Conunus ÆnuGINosus, Gray, Gen. of Birds, p. 412, sp. 12. Conunus cacronun, Souancé, Rev. zool., 1856, p. 61. — Bp., Consp. Psitt., 1856, sp. 69. Collection Massena Toutes les parties supérieures du corps, les joues et les plumes auriculaires sont d’un vert clair, nuancé de gris bleuâtre sur le sommet de la tête; les lorums, les joues dans la partie la plus rapprochée de la mandibule inférieure, le menton, la gorge et la poitrine, sont d’un gris terreux verdâtre; l'abdomen est d’une couleur orangée peu foncée ; les jambes, les couvertures inférieures de l’aile et de la queue sont d’un vert tendre ; les rémiges ont les barbes externes d’un vert bleu, elles sont noires en dessous ; les rectrices sont en dessus terminées par une teinte légère de bleu glauque et en dessous elles sont entièrement d'un vert-olive jau- nâtre. Le bec est blanc ; Ja peau nue autour de l'œil, blanche; l'iris orangé ; les pieds sont bruns. — Lon- gueur totale, 25 centimètres; aile, 15 centimètres; queue, 10 centimètres; bec, 20 millimètres ; tarses, 45 millimètres. Habite le Brésil. C'est au prince Maximilien de Wied que l'on doit la découverte de cette Perruche. Traversant, dans son voyage au Brésil, des espaces couverts de beaux Cactus à fleurs blanches, il la rencontra qui mangeait avec avidité les fruits de cette plante, dont la chair rouge de sang teignait son bec. Wagler rapporte à cette espèce l 4ratinga ninus de Spix; mais c'est une erreur à rectifier, car c'est évidemment de l'Aratinga caixana qu'il veut parler. En effet, cet oiseau ne se distingue de notre espèce que par les rémiges secondaires d'un jaune-soufre; nous pensons que cette coloration n'est due quà une cause accidentelle. Cette Perruche est une de celles qui vivent en captivité dans nos volières; nous en avons conservé pendant quelques années. Le plu- mage, assez harmonieux, mais sans éclat, n’offrait aucune compensation aux défauts de son caractère, à son humeur batailleuse et à son cri désagréable. À M'A AUONTIPE 4 À ETS ; Pr .: “ . . GRR S d n à . . k À L ‘ Le L . A . à ? . z 3 . re ” . à 4 1.14 x % - « ” + : j . ‘ » . 4 & * ë . - < « ; ou . à « À » : \ Ÿ n 3 #1 s « . * < à À é Û s . ‘ * . N » 2 . . . - - 4 _ * « > . l à ° ë ; . ‘ PXI EBlanchardipAet del P'Bentrand, editeur Impalementitr Paris Conunus ChnySOphDyS, Swann CONURUS CHRYSOPHRYS, Swarson. LA PERRUCHE DES CACTUS À JOUES BRUNES. PI. XI. Conunus cumysopnnxs, Sw., Lio Cent. and a quart., p.320.— Idem, Class. of Birds, p. 300. — Gray, Gen. of Birds, p. 413, sp. 37. — Bp., Rev. zool., 1854, p. 150, — Souancé, Rev. zool., 1856, p. 60. Collection Massena. Toutes les parties supérieures sont d’un vert-pré à reflets dorés; le sommet de la tête est d’un gris bleuâtre; la peau nue de l'orbite estbordée inférieurement par une ligne de plumes d'un jaune d'or ; toutes les plumes des joues et de la poitrine sont d'un gris jaunâtre ; l'abdomen est d’un jaune orangé très vif; les couvertures inférieures de l'aile, les flancs, les cuisses el les couvertures inférieures de la queue sont d’un vert jaunâtre. Les rémiges ont les barbes externes vertes à la base, bleues dans leur milieu, tandis que l'extrémité est noire comme les barbes internes, qui n'ont du bleu que près de la baguette. Les rémiges sont noires en dessous. Les rectrices, en dessus vertes comme le dos, prennent une teinte bleuâtre à leur extrémité, inférieurement elles sont d’un jaune olivâtre. Le bec et les pieds sont de couleur brune. — Longueur totale, 26 centimètres ; aile, 45 centimètres ; queue, 10 centimètres ; bec, 18 millimètres ; tarses, 15 millimètres. Les deux exemplaires de la collection Massena viennent des environs du rio Negro de Colombie. La relation du voyage de M. de Castelnau dans l'Amérique méridionale nous apprend que les Indiens et les missionnaires assurent que les espèces d'ani- maux qui viventsur la rive gauche du fleuve des Amazones ne se trouvent pas généralement sur la rive droite ; il constate la vérité de cette assertion par plu- sieurs exemples. À l'appui de cette observation, que nous croyons fondée dans bien des cas, tout en ne la considérant pas comme une règle absolue, nous cite- rons les espèces colombiennes, C. chrysophrys et C. æruginosus, qui représen- tent le C.pertinax et le C. cactorum, originaires du Brésil. Ainsi, tandis que le C. æruginosus, dont le plumage est presque entièrement semblable à celui du C. pertinaæ, s'en éloigne par une taille plus petite et par un bec de forme tout à fait distincte, le C. chrysophrys ne nous offre que quelques différences dans la coloration, indiquant, pour ainsi dire, le passage du C: cactorum au C. œru- ginosus. D'après la description qui précède, on voit quels rapports intimes ont entre elles ces trois espèces; le Conurus chrysophrys ne diffère du C° cactorum que par ses joues entièrement brunes, par sa tache jaune suborbitale et par son bec brunâtre. Quant au Conurus æruginosus, il suffit, pour le distinguer, d'ob- server la coloration vert jaunâtre de l'abdomen qui lui est particulière. IX abri tiditaur, Conurus aztet DAnus y CONURUS AZTEC, Souancr. LA PERRUCHE AZTEC. PI. XII. Conunus Azrec, Souancé, Revue zool., 1857, p. 97. Collection Massona, Toutes les parties supérieures sont d’un vert-pré; la cire dans laquelle sont placées les narines est couverte de petites plumes d’un jaune orangé très vif. Les barbes externes de la première rémige sont d’un bleu glauque; les autres rémiges primaires, qui sont extérieurement vertes à leur base, passent au bleu dans leur partie médiane et sont terminées de noir ; leurs barbes internes noires deviennent bleues près de la baguette; les rémiges secondaires sont bleues avec leur extrémité noire. Toutes les parties inférieures sont d’un brun olive, plus clair sur l'abdomen; les couvertures inférieures de l'aile et de la queue vert tendre; les rémiges en dessous noires ; les rectrices d’un jaune olive. Le bec, couleur de corne claire, devient blanc à l’extré- mité; les pieds sont noirs.— Longueur totale, 26 centimètres ; aile, 15 centimètres; queue, A1 centimètres ; bec, 15 millimètres ; tarses, 15 millimètres. Habite le Mexique. Le Conurus nanus, Vig., qui habite la Jamaïque, est fort voisin de notre espèce, mais il en est bien distinct par sa taille plus forte, par son bec entière- ment blanc, par l'absence de jaune au front et par sa couleur plus foncée. Nous avons réuni sur la même planche les figures de ces deux oiseaux, afin que l'on puisse saisir plus facilement leurs différences caractéristiques. Le Conurus Aztec et le Conurus nanus, qui nous ont servi de modèles, font partie de la collection Massena; le Muste de Paris ne possède ni l'une ni l'autre de ces espèces. PLAII P'Bertand E Bertrand Edreur Conurus. Wed 1rus. Weddel]lit - 22/4 CONURUS WEDDELLIT, Devise. LA PERRUCHE DE WEDDELI. PI. XIII. Conunus WennezLu, Deville, Rev. xool., 4851, p. 209. — Bp., Rev. zool., 1854, p. 150. Manacana WenpezLu, O. des Murs, Ornith. Voy. Cast., 13, pl. 2. Musée de Paris, Collection Massona. Le front, le sommet de la tête et les joues sont d’un gris glauque, nuancé de bleu sur la nuque ; tout le plumage est en général d'un vert doré, plus clair sur l'abdomen. La première rémige est bleu d'indigo extérieurement, les autres, vertes à la base, se colorent en bleu dans leur partie apicale ; les grandes couver- tures supérieures de l'aile sont entièrement bleu foncé; en dessous les rémiges et les rectrices sont brunes nuancées d'olivâtre; la première rectrice est entièrement bleu foncé, les autres sont vertes, mais terminées de bleu. Le bec est noir avec l'extrémité grisâtre ; les pieds sont noirs. — Longueur totale, 28 centimètres ; aile, 14 centimètres ; queue, 41 centimètres ; bec, 15 millimètres ; larses, 15 millimètres. Cet oiseau est une des nombreuses richesses zoologiques dun voyage de M. de Castelnau. Ille trouva sur le haut Amazone, près du village de Pebas. Il vit en troupes jusqu'au moment des amours, époque à laquelle se forment les couples. PI XIV EBlinchardpinroude PHértrand Editeur np Leman Pynrhura Luciani eve PYRRHURA LUCIANT, Dev. LA PERRUCHE DE LUCIEN. PI. XIV. Conunus Lucrani, Deville, Rev. zool., 4854, p. 210. Micnosrrrace Lucian, Bp., Rev. zool., 1854, p. 150. — Souancé, Rev. zool:, 1856, p. 62. Manacana Luerant, 0. des Murs, Ornith. Voy. Cast.,p 14, pl. 3, f. 1. Pynnuura Lucrant, Bp., Consp. Psitt., 1856, sp. A2. Musée de Paris, Collection Massena. ‘out le sommet et le derrière de la tête sont d’un brun füligineux avec une légère teinte bleu glauque sur Je front, et un demi-collier nuchal de la même couleur; le tour des yeux et les joues d’un brun rouge ; quelques plumes des joues, dans leur milieu, d'un bleu glauque foncé; la région parotique est d'un gris roussâtre; les plumes de la gorge sont brunes au centre et bordées de blanc roussâtre ; celles de la poitrine, d'un vert sombre, sont terminées de vert clair. Les scapulaires, les couvertures supérieures et inférieures de l'aile sont d’un vert-émeraude; les flancs, les cuisses et les couvertures inférieures de la queue, vert jaunâtre ; le dos, le croupion, le milieu de l'abdomen, la queue en dessus et en dessous, d'un rouge foncé. Le bec etles pieds sont noirs. — Longueur totale, 22 centimètres; aile, 13 centimètres ; queue, 9 centimètres; bec, 13 millimètres; tarses, 13 millimètres. Cet oiseau, que M. de Castelnau a rapporté de la partie du Pérou arrosée par les affluents du fleuve des Amazones, a été décrit d'une manière incom- plète par M. Deville, le naturaliste de l'expédition; M. O. des Murs en a donné plus tard une bonne description dans la partie ornithologique de la relation de ce voyage. Nous en avons parlé aussi dans le Catalogue de la collection Mas- sena, de manière qu'ilne peut plus guère y avoir de doute sur son identité. La seule figure citée n'est pas satisfaisante, le peintre n'ayant pas indiqué les teintes si diverses de la gorge et de la poitrine, et la couleur brun marron dontila coloré ces parties n'étant rien moins qu'exacte. M. Deville a signalé les rap- ports de son espèce avec la Pyrrhura leucotis ; mais elle est encore plus voisine de la Pyrrhura versicolor, dont elle ne diffère que par l'absence de rouge aux épaules. « ; . 2 Là ; . es . « 2 y , ” : : é 4 : . | À ‘ ; | , È J Ë # 4 LI à 4 * é. . Là à re dl É v + ci ie 7 IS h u # D | » P . - L # | 2 ue: à mr” ; ; —… d 7 L —… ne e PI XV E Blanchard prix et del PBértrand) Ediieur Imp Lemercier Paris Pynrhuna Molinæ Souancs . PYRRHURA MOLINÆ, Massew er Souanct LA PERRUCHE DE MOLINA. PI. XV. Conunus Morix, Massena et Souancé, Rev. z001., 1854, p: 73. Micnosirrace Pyrrauna, Bp., Rev. zool., 1854, D: 150. — Souancé, Rev. z0ol., 1856, p. 63. Pyrnuura Mon, Bp., Consp. Psitt., 1856, sp. 36. Musée de Paris, Collection Massena Latête estcouleur de suie, variée de bleu glauque, surtout sur lanuque ; il existe au front une étroite bande pourprée peu distincte; le manteau est d’un vert-pré ainsi que le croupion, les couvertures inférieures de l'aile et les flancs; les rémiges sont bleues; les rectrices en dessus et en dessous rouge de sang; les joues sont vertes; les plumes de la poitrine, d’un brun olive, sont bordées de blanchâtre ; le milieu de l'abdomen est rouge sanguin ; les couvertures inférieures de la queue, vertes, sont bleuâtres chez quelques individus ; les rémiges sont noires en dessous. — Longueur totale, 29 centimètres; aile, 44 centimètres ; queue, 13 centi- mètres; bec, 15 millimètres ; tarses, 12 millimètres. Cette espèce, qui habite le Chili et la Bolivie, a la poitrine barrée transver- salement comme la Pyrrhura vittata, mais elle estbien caractérisée par sa tête sombre et sa queue entièrement rouge. PE. XVI JDavenne, dell el Lith : PhBertrand Edileun th Juliot à Tour Pynchura Devillei asser à Souenre) PYRRHURA DEVILLIT, Massena er Souancr. LA PERRUCHE DE DEVILLE. PI, XVI. Coxunus Devizuer, Massena et Souancé, Rev. zool., 1854, p. 73. Micnosirrace Deviucu, Bp., Rev. xool., 1854, p. 150. — Souancé, Rev. zo0!., AS56, p. 63. Pyrruura Devizu, Bp., Consp. Psitt., 1856, sp. 35. Musée de Paris, Collection Massena. Le front, à son origine, présente une bandelette étroite et peu distincte d’un brun pourpré ; lesinciput etles plumes auriculaires sont d’un brun cendré; la nuque, les joues, la partie supérieure du cou, le dos et les ailes, d’un beau vert; les barbes externes des rémiges primaires, d’un bleu glauque; les internes, ainsi que l'extrémité de ces grandes pennes, sont d’un brun enfumé; le croupion etle dessus de la queue d’un vert-olive. Les plumes de la gorge et de la poitrine, de couleur brune olivâtre, sont terminées par deux bandes très étroites, l'intermédiaire est blanchâtre et la postérieure sombre; les flancs sont verts; l’abdomen, de la même cou- leur, estirrégulièrement tacheté de rouge sanguin ; l'épaule et les plus petiles des couvertures inférieures de l'aile sont d’un rouge écarlate; les plus grandes, ainsi que le dessous des rémiges, d’un noir glacé de vert; les rectrices en dessous d’un rouge brun, àreflets gris vers l'extrémité. Le bec et les pieds sont noirs. — Longueur totale, 28 centimètres; aile , 13 centimètres; queue, 43 centimètres; bec, 17 millimètres; tarses, 44 millimètres. Cette espèce habite la Bolivie. Elle a beaucoup de ressemblance avec la Pyrrhura Molinæe, mais en diffère par le rouge écarlate des épaules et par sa queue, dont la face supérieure est vert-olive. Te A LL sm lit PYRRHURA CALLIPTERA, Massena « Souancé. LA PERRUCHE CALLIPTÈRE. PI. XVII. Conunus caziprerus, Massenu et Souancé, Rev. zool., 1854, p. 72. Micnosirrace caLLiPreRA, Bp., Rev. zool., 1854, p. 150. — Souancé, Rev. zool., 1856, p- 63. Pynnuna caLLIPTERA, Bp., Consp. Psitt., 4856, sp. 40. Musée de Paris, Collection Massena. Les plumes dela partie supérieure de la tête et de la partie postérieure du cou sont d’un brun fuligineux, mélangé de bleu glauque, principalement sur le front ct au-dessus des yeux; les joues, le dos, les rémiges secondaires, les scapulaires, les petites etles moyennes couvertures des ailes, ainsi que les flancs, les cuisses etles couvertures inférieures des ailes et de la queue, sont d'un vert pur. La première rémige est entièrement noire; les autres rémiges primaires, noires sur les barbes internes et à l'extrémité, ont les barbes externes bleues le long de la baguette et une bordure verte extérieurement ; les grandes couvertures de l'aile sont d’un jaune-jonquille; Paile bâtarde est de la même couleur, mais nuancée de rougeâtre; les plumes du cou et de la poitrine sont d’un brun vineux, plus pâle vers la pointe; la région parotique, le milieu de l'abdomen , la queue en dessus et en dessous, sont d'un rouge brun. Le bec est blane, les pieds sont bruns. — Longueur totale, 28 centimètres; aile, 45 centimètres; queue, 13 centimètres; bec, 16 millimètres ; larses, {4 millimètres. Cette espèce particulière à la Bolivie est, sans contredit, la plus remarquable du groupe des Perruches américaines auxquelles S. A. Monseigneur le prince Charles Bonaparte a donné le nom expressif de Pyrrhura. Elle à une physio- nomie qui lui est propre, et parmi ces oiseaux, qui généralement ne différent entre eux que par quelques légères variations dans la disposition des couleurs, elle se distingue par son bec blanc et par la grande tache jaune de ses ailes. J, Daverne, del.& lib P Berlrand’ Editeur Lit Jutioba Tour Ryrrhura Hœmatolis,\Sna) PYRRHURA HÆMATOTIS, Souancr. LA PERRUCHE À OREILLES DE SANG. PI. XVII. Pynnnura nÆmAToTIs, Souancé, Rev. zool., 1857, p. 97. Collection Massena. Les plumes du front et du sommet de la tête sont d’un brun fuligineux mélangé de bleu glauque ; le der- rière de la tête est d'un vert doré; les plumes auriculaires sont d'un rouge de sang; les joues vertes; au dessous de Ja région parolique une tache grise formée par des plumes noires au centre, bordées de gris fauve et glacées de bleu, qui simulent des écailles ; le bleu entoure le cou d’une manière complète, de façon à imiter un collier peu distinct. Le dos, les scapulaires, les couvertures supérieures des ailes el le croupion sont d’un vert pur; la poitrine et l'abdomen d’un vert jaunâtre ; le milieu du ventre est irrégulièrement tacheté de rouge brun. Les couvertures inférieures de la queue sont d’un bleu glauque; la première rémige est noire ; les autres sont extérieurement d’un beau bleu foncé; les rémiges en dessous, d’un gris d'acier nuancé de vert; la queue est rouge de sang en dessus et en dessous. Le bec, noir à la base, est blanchâtre à l'extrémité ; les pieds sont bruns. — Longueur totale, 26 centimètres; aile, 14 centimètres; queue, 42 centimètres; bec, 15 milli- mètres ; tarses , 12 millimètres. Cette nouvelle espèce, provenant de Venezuela, se rapproche de la Pyrrhura calliptera par sa région parotique recouverte de plumes d'un rouge foncé. Les grivelures du cou et de la poitrine, qui ornent presque toutes les espèces du genre, ne s'étendent guère dans celle-ci que sur les côtés du cou; mais sa livrée modeste ne l'empéche pas de flatter la vue par l'harmonie générale de sa colo- ration. PL US J_ Daverne.delLet lith P Bertrand Editeur Lith!® Juliot à Tours Psiltacara icterotis, (Massena à Bouc) PSITTACARA ICTEROTIS, Massexa et Souancs. LA PERRUCHE À OREILLES JAUNES. PI. XIX. Conunus 16reroTIs, Massena et Souancé, Rev. zool., 1854, p. 71. PsiTrAcARA 1CTEROTIS, Bp., Rev. zool., 1854, p. 150. Collection Massona. Un bandeau d’un jaune brillant couvre le front, les lorums et la région parotique; toutes les parties supé- rieures du corps, les côtés du cou, les ailes et les rectrices médianes, sont d’un vert foncé; les rectrices laté- rales ont les barbes internes brunes jusque vers leur extrémité, qui est verte ainsi que leurs barbes externes. La poitrine, l'abdomen, les flancs et les couvertures inférieures de l'aile, sont d’un vert jaunâtre, plus foncé sur les cuisses et les couvertures inférieures de la queue. Les rémiges sont d’un vert noirâtre en dessous ; les rectrices inférieurement ont les barbes externes brunes, tandis que leurs barbes internes, d’un rouge de sang, sont terminées de vert-olive. Le bec est noir, renflé, avec la pointe de Ja mandibule supérieure très aiguë; les narines sont recouvertes par les plumes du front. Les pieds sont noirs, les tarses courts et robustes, les ongles très courbés. — Longueur totale, 46 centimètres ; aile, 24 centimètres; queue, 20 centimètres; bec, 30 millimètres; tarses, 20 millimètres. Nous n'avons eu l’occasion de voir qu'un seul individu de cette magnifique Perruche, venant d'Ocana (Nouvelle-Grenade), et faisant partie de la collection du prince d'Essling. Elle se rapproche, par ses caractères génériques, de l'{ra- tinga hæmorrous (Spix) et du Psittacus acuticaudatus (Vieillot), et forme dans ce groupe une nouvelle espèce bien prononcée, par son riche bandeau frontal, par ses narines recouvertes de plumes et par le développement de son bec et de ses pattes. EVOPSITTA WAGLERI, Gray. LA PERRUCHE DE WAGLER. - PI. XX. Gonunus Wacceni, Gray, Gen. of Birds, p. 412, sp. 4, pl. 102. Conurus envrnnoonLonus, Hartlaub, Rev. zool., 1849, p. 274; 1860, p. 158. PsirracanA WAGLERI, Bp., Rev. zool., 1854, p. 150. — Souancé, Rev. zool., 1856, p. 59. Evorsirra wAGLen, Bp., Consp. Psitt., 1856, sp. 25 Musée de Paris, Collection Massona. Toutes les parties supérieures sont d’un vert-pré, qui s’éclaircit et prend une {cinte jaune sur la poitrine et l'abdomen ; une grande plaque d'un rouge écarlate couvre le front et le sommet de la tête ; la face inférieure des rémiges et des rectrices est d'un vert-olive glacé de jaune. Le bec est blanc, avec une dent fortement prononcée à la mandibule supérieure ; les narines sont cachées par les plumes du front. Les pieds sont couleur de chair. — Longueur totale, 37 centimètres; aile, 20 centimètres; queue, 15 centimètres ; bec, 20 milli- mètres ; tarses, 15 millimètres. Les jeunes diffèrent de l'adulte par la tête, qui est entièrement couverte comme le reste du plumage. La livrée de la Perruche de Wagler est souvent panachée de rouge dans toutes les parties du corps. En général, les plumes de cette couleur, de même que celles des autres Perroquets qui appartiennent à ce petit groupe, sont se- mées irrégulièrement; quelquefois cependant elles affectent une disposition régulière et symétrique. J'en ai vu à Paris, chez MM. Verreaux, naturalistes, deux exemplaires vraiment remarquables : l'un avait deux grandes taches sur les joues, l’autre un large collier qui couvrait tout le devant de la poitrine. Cette anomalie dans leur coloration les rendait presque méconmaissables. Dans la collection du prince d'Essling, sur neuf individus, deux seulement ne sont pas tapirés. Cette Perruche de la Colombie a été figurée par MM. Gray et Mitchell dans leur Genera of Birds ; peu de temps après, M. Hartlaub a donné une bonne description de deux exemplaires que le Musée de Brême avait reçus de Caracas. JDaverne, del ellith F Bertrand Editeu Li Juliot a Tours Evopsilta Mitrata (rai EVOPSITTA MITRATA, Tscaur. LA PERRUCHE MITRÉE. PI. XXI. Coxunus murrarus, Tschudi, Consp. Faun. Per., p. 44. —1d., Fauna Peruana, p. 272, pl. 26, F. 2. — Gray, Gen. of Birds, p. 413, sp. 38. — De Lafresnaye, Rev. z00l., 1849, p. 243. Psurracana mirraTa, Bp., Rev. cool, 1854, p. 150. — Souancé, Rev. z001., 1856, p. 59 Evorsirra aumRaTA, Bp., Consp. Psitt., 1856, sp. 26. Musée de Paris, Collection Massena. Le front, les lorums et la région ophthalmique sont d’un rouge écarlate, ainsi que quelques plumes isolées sur le dessus et le dessous du corps; toutes les parties supérieures sont d’un vert-pré; la gorge, la poitrine et l'abdomen, d’un vert jaunâtre ; le bec est robuste et d’un blanc d'ivoire; l'iris, d'un brun noisette; les pieds sont d'un jaune foncé. Longueur totale, 39 centimètres; aile, 22 centimètres; queue, 16 centimètres; bec, 26 millimètres; tarses, 20 millimètres. Cette Perruche du Pérou, que le docteur Tschudi a le premier fait connaitre, a beaucoup d’analogie avec la Perruche de Wagler; mais elle est plus grande, son bec et ses pattes sont beaucoup plus robustes, et le rouge, moins étendu sur le sommet de la tête, couvre les lorums et entoure les yeux. Elle vit dans les forêts qui avoisinent les plantations. Daverne, dell etlith BL, Zi P. Berirand. Edileur. Evopsitia Erythrogsenys, (Less EVOPSITTA ERYTHROGENYS, Lrsson. LA PERRUCHE À TÊTE ÉCARLATE. PI. XXII. Psirracara (Psimracus) Envrnnocenys, Lesson, Écho du monde sav., 1844, p.486. — Id., Descr. de Quadrup., 4850, p. 108. CoNunus RuBROLARVATUS, Massena et Souancé, Rev. zool., 1854, p- 71. PSITTACARA RUBRILARVATA, Bp., Rev. xool., 1854, p. 150. PsimrAcARA ERYTnRoGENYs, Souancé, Rev. zool., 1856, p- 59. EVOPSITTA ERYTHROGENYS, Bp., Consp. Psitt., 18566, sp. 27. Collection Massena. Le plumage de celte jolie Perruche est d’un vert-pré sur les parties supérieures et d'un vert jaunâtre sur les parties inférieures; un masque d’un rouge écarlate couvre le dessus de la tête, les joues et le menton; les épaules el les couvertures inférieures de l'aile sont de la même teinte; les rémiges et les rectrices sont en dessous d'un vert glacé de jaune. Le bec est blanc; les tarses sont d’un gris jaunâtre; les ongles, bruns. — Longueur depuis l'extrémité du bec jusqu'à la base de la queue, 21 centimètres ; aile, 17 centimètres ; bec, 23 millimètres; tarses, 18 millimètres. L'exemplaire de la collection du prince d'Essling, d'après lequel nous avons fait la description de cette Perruche qui habite les environs de Guayaquil, n'ayant pas ses rectrices médianes entières, nous n'avons pu donner sa lon- gueur totale. Elle est fort voisine de la Perruche de Wagler et du Conurus mitratus (Tschudi), mais elle est un peu plus petite que ces deux espèces dont la tête est ornée d'un capuchon rouge moins étendu et dont les épaules sont entièrement vertes. PL. XXIIT. JDavenne deleetilith BvBerlrand Editeur Th Juliot, a Tours Bolborhynchus Aymara. (à LANTA BOLBORHYNOHUS AYMARA, D’Onsrexs. LA PERRUCHE AYMARA. PI. XXII. Anana Avmana, d'Orbigny, Foy. Amér. mérid., &. Il, p. 576. MyiopsiTrA CANICOLLIS, Bp., Rev, z0ol., 1854, p. 150. — Souancé, Rev. x0ol., 4856, p. 63. Musée de Paris, Collection Massena, Le dessus de la tête est d’un gris sombre; le dos, les ailes etlaqueue soñt d’un vert doré ; la première rémige est entièrement noire, tandis que les autres ont les barbes externes vertes terminées de noir; les joues, la gorge et la poitrine sont d’un gris de perle, qui disparaît graduellementvers le milieu de l’abdomen; les cou- vertures inférieures de l'aile, les flancs et le ventre sont d’un vert jaunâtre; le dessous des rémiges est gris noirâtre, celui des rectrices est d’un vert glacé de gris. Comme dans toutes les espèces du nouveau genre Bolborhynchus, Bp., le bec est blanc, très arrondi, presque globuleux ; l'extrémité de la mandibule supérieure est très obtuse, la mandibule inférieure très large ; les narines sont découvertes et placées dans une cire peu étendue; les pieds sont de couleur claire, — Longueur totale, 22 centimètres; aile, 0 centimètres ; queue, 10 centimètres ; bec, 10 millimètres; tarses, 12 millimètres. Habite la Bolivie. M. d'Orbigny a rencontré dans les environs de la Paz cette Perruche, une des plus petites parmi les espèces américaines. La description peu étendue, mais précise, qu'il en donne, la caractérise parfaitement. Nous avions d'abord pensé qu’elle devait être rapportée à la Sittace canicollis (Wagler); cependant, en examinant avec soin la description de Swainson (Zoological Illustrations, pl. 89), nous nous sommes convaincus de notre erreur. Si l'oiseau décrit par cet auteur ne diffère que par son bec noirûtre de la Psittaca calita (Jardine et Selby), ses rémiges bleues et sa plus grande taille l’éloignent de la Perruche Aymara. La Psittaca calita n’est elle-même qu'une variété plus petite du Psit- tacus murinus (Auct.), qui vit au Paraguay et dans les parties occidentales de la république Argentine. I Däavenne del telith PHérlrands Editeur Hal Bolborynchus Orbi nes Ia Br |] lg2 Bolborynchus Aurifrons, Zæm \Lesson) BOLBORHYNOHUS ORBIGNESIA, Br. LA PERRUCHE DE D'ORBIGNY. PI. XXIV. MyorsrrrA OnpiGnEsIA, Bp., Rev. zool,, 1854, p. 151. — Souancé, Rev. zool., 1856, p. 63. Musée de Paris, Collection Massena. Le dessus de la tête, le dos, les ailes et la queue sont d’un vert foncé; la gorge, la poitrine et l'abdomen, d’un vert jaunâtre; les rémiges en dessus et en dessous, ainsi que la face inférieure de la queue , sont d’un vert lavé de glauque. Le bec, noirâtre à la base, est d’un blanc jaunâtre à l'extrémité; les pieds sont de couleur de chair; les ongles bruns. La première rémige est égale à la troisième, la seconde est la plus longue; la queue est assez courte. — Longueur totale, 18 centimètres ; aile, 11 centimètres ; queue, 7 cen- timètres; bec, 13 millimètres; tarses, 15 millimètres. En 1854, le Prince Ch. Bonaparte a nommé, sans la décrire, cette Perruche, que M. A. d'Orbigny a rapportée de Yungaz (Bolivie). Comme on peut le voir par la description ci-dessus, elle ressemble beaucoup à la femelle de la Per- ruche à front jaune (Lathamus aurifrons, Lesson) ; mais celle-ci est plus petite, sa queue est plus longue; ses rémiges, en dessus d'un bleu clair, sont en des- sous d'un gris argentin lavé de bleuâtre. PL XXV Pynihia Amazonina | 0 &s us) PYRILIA AMAZONINA, O. pes Murs. LA PERRUCHE AMAZONINE. PI. XXV. Psrrracus AMAZzONINUS, 0. des Murs, Rev. zool., 1845, p.207. — Id., con. Ornith., pl. 15. — Gray, Gen. of Birds, App, p. 20. — Brelm, Mon., pl. 51. Evorsirra AMAZONINA, Bp., Rev. zool., 1854, p. 151. — Souancé, Rev. zool., 1856, p.153. PyniLia AMAZONINA, Bp., Consp. Psitt., 1856, sp. 77. Musée de Paris, Collection Massena. Le front et le dessus de la tête sont d’un brun marron rougeâtre, nuancé de vert sur la nuque ; les lorums, les joues et le menton, d’un rouge orangé foncé ; le dessus du cou est d’un vert-émeraude; les scapulaires et le croupion sont d'un vert lavé de brun ; le devant du cou et la poitrine, vert olivâtre ; les plumes de la région parotique sont flamméchées de jaune ; l'abdomen, les flancs et les couvertures inférieures de la queue, d’un vert tendre ; les épaules, rouge écarlate ; le bord de l'aile est d'un rouge terne. La première rémige est entièrement noire ; les autres pennes primaires ont les barbes externes d'un bleu foncé dans leur première moitié et sont noires à leur pointe; les secondaires, bleues, sont bordées de vert et terminées de noir; les grandes et les moyennes couvertures des ailes , les plus éloignées du corps, sont bleues; les inférieures, d'un vert glauque ; les rémiges, en dessous, ont leurs barbes internes d’un beau bleu. Les rectrices, d’un rouge brun à leur origine, sont terminées de bleu; les deux du milieu sont nuancées de vert à la base, et les barbes externes de la paire latérale sont entièrement bleues. La même disposition de couleur règne sur la surface inférieure de la queue, mais les teintes y sont beaucoup plus claires. Le bec, comprimé, est noir à la base et couleur de corne à la pointe ; les pieds sont noirs ; la cire est large. Les ailes dépassent l'extrémité de la queue, qui est courte ; la première rémige égale la quatrième ; la deuxième est la plus longue. — Longueur totale, 22 centimètres ; aile, 16 centimètres ; queue, 7 centimètres ; bec, 17 millimètres ; larses, 17 milli- mètres. C'est M. O. des Murs qui nous a fait connaître cette espèce dont le plumage est orné de si riches couleurs. Elle habite la Colombie, dans les environs de Santa-Fé de Bogota. 1 LATE a ” = FR s é js PYRILIA TYPICA, Br. LA PERRUCHE PYRILIA. PI. XXVI. PsrrracuLa eyniLiA, Bp., Compt. rend. de l'Acad. des sc. de Paris, 1853, 2° partie, p. 807. Evorsirra pyritiA, Bp., Rev. zoo! , 1854, p 151. Pynicra mypica, Bp., Consp. Psitt., 1856, sp. 76. Musée do Paris, Collection Massena, La tête est entièrement d'un jaune d'or; les lorums, non emplumés, sont recouverts par des poils assez abondants; toutes les parties supérieures sont d’un vert pur; les épaules, du même jaune que la tête, sont variées de rouge; les barbes externes des rémiges et les couvertures supérieures de l'aile, les plus éloignées du corps, sont d’un bleu foncé ; l'aile bâtarde et les couvertures inférieures, d’un rouge écarlate ; les rectrices, vertes à la base, sont bleues à leur extrémité, et leur face inférieure est d’un vert glacé de bleu ; la poitrine est d’un vert olivâtre; l'abdomen d'un vert glauque. Le bec est couleur de corne claire ; les pieds sont bruns. — Longueur totale, 23 centimèlres; aile, 16 centimètres; queue, 7 centimètres; bec, 27 millimètres ; tarses, 95 millimètres. Le seul individu de cette espèce que nous ayons vu fait partie de la col- lection du Muséum d'histoire naturelle de Paris. M. Fontainier l'a tué au pied de la Sierra-Nevada, sur les bords du rio Acha, à vingt lieues au-dessus de Sainte-Marthe (Nouvelle-Grenade). Le genre Pyrilia ne renferme que deux espèces, encore rares dansles collec- tions, et dont les mœurs sont inconnues. Par leur coloration variée, elles bril- lent au premier rang, parmi les plus jolies Perruches d'Amérique. Quoiqu'elles soient différemment nuancées, la disposition des couleurs leur donne un aspect analogue. Ainsi, chez la Perruche amazonine, le jaune éclatant de la tête est remplacé par une nuance plus sombre, les lorums sont emplumés, le vert du dos est mélangé de brun, l'abdomen est d'un vert jaunâtre, les rec- trices enfin sont à leur naissance d’un brun rouge. PL XXVII Chrysolis Aunipalliata Clesson) CHRYSOTIS AURIPALLIATA, Lesson. L'AMAZONE A NUQUE D'OR. PI. XXVII. PsiTracus (Amazona) AUROPALLIATUS, Lesson, Rev. zool., 1842, p. 135. Psirracus FLAVINUGHUS, Gould, Proc. Zool. Soc., 1843, p. 104.—Idem, Voy. of Sulphur, p.45, pl. 27.—Gray, Gen of Birds, p. 421, sp. 7. AMAZONA AUROPALLIATUS, Lesson, Descr. de Quadrup., 1850, p. 196. PSITTAGUS AUROPALLIATUS, Gray, Gen. of Birds, p. 420, sp. 31. CHRYSOTIS AURIPALLIATA, Bp., Comptes rendus de l’'Acad. des sciences de Paris, 1853, 2° partie, p. 807. Cunysoris occirirauis, Verreaux, Moss. Muséo de Paris, Collection Massena. Comme tous les autres Perroquets de ce genre, le plumage de cette espèce est presque entièrement d'un vert dont les teintes changent selon les diverses parties du corps. Le sommet de la tête est d’un vert bleu qui se rapproche de l’aigue-marine; une large plaque d’un jaune-jonquille couvre la partie postérieure du cou; le dos, le croupion et les ailes sont d'un vert sombre; les couvertures inférieures de la queue, d’un vert tendre; out le dessous du corps est d’un vert jaunâtre nuancé de bleu. Les barbes externes de Ja première rémige sont de cette dernière couleur ; les autres pennes primaires, vertes à la base, sont terminées de bleu; les secondaires, bleues à l'extrémité, sont dans leur première moilié d’un rouge vermillon, qui se dessine en bande étroite, quand l'aile est fermée ; l'épaule est ornée de plumes rouges, plus ou moins variées de jaune chez quelques individus. Les rémiges, noires en dessous, ont les barbes internes d’un vert glauque; une large bande d'un vert jaunâtre termine la queue, qui est d’un vert sombre à sa naissance; une belle tache d’un rouge orangé se-voit à la base du côté interne de toutes les rectrices latérales. La cire est large et abondam- ment garnie de poils noirs autour des narines. Le bec est jaunâtre avec l'extrémité noire; les pieds sont noirs et pulvérulents. — Longueur totale, 43 centimètres ; aile, 22 centimètres; queue, 12 centimètres; bec, 30 millimètres ; tarses, 20 millimètres. Le large collier jaune et les taches noires qui sont formées de chaque côté du bec par les poils de la cire sont les caractères essentiels de ce bel oiseau, que M. Ad. Lesson, médecin de la marine, a rapporté des environs de Realejo (Nicaragua). La collection du prince d'Essling en renferme deux exemplaires : l'un indiqué comme provenant d'Acapulco (Mexique); l'autre a été tué par M: Sallé, dans le même endroit où M. Lesson avait déjà rencontré cette espèce. Nous donnons la figure de ce dernier individu, remarquable par les plumes jaunes de la partie supérieure du cou, finement bordées de rouge, et dont le dessus de la tête est d'un jaune-jonquille. 4 PL XXWITI CHRYSOTIS POECILORYNCHA, Sraw. L'AMAZONE A BEC TACHÉ. PI. XXVIII. PSITTACUS OGIROCEPHALUS, var. y, Ginelin, Syst., I, p: 339. Psirracus AmAZONICUS, var. y, Latham, Znd., p. 120. PsiTTACUS POECILORHYNCnUS, Shaw, Gen. zool., t. VIII, p. 491. — Wagler, Ab. Akai. Munchen, 1832, p- 581, 715. — Idem, Mon, p. 119, 258. Psirracus ocnnocernALus, Vieillot, Encycl. méth., II, p. 1372. Psrrracus ocnnocernaLus, Hahn, Vog. aus As. Afr., 16e livr., pl. [. Cnnysoris PoEcILORnYNCnUS, Gray, Gen. of Birds, p. 421, sp. 2. — Bp., Rer. zool., 1854, p. 161. PSITTACUS AMAZONICUS POECILORHYNCHUS, Brisson, Ornith., L. IV, p. 270. PSITTACUS AMAZONICUS BRASILIENSIS, Brisson, Ornith., &. LV, p. 272. L'AMAZONE A TÊTE JAUNE, var. 2, Buffon, Ois., L. VI, p. 210. Party mizen Parnor, Latham, Syn., L. [. p. 283. Musée de Paris, Collection Massena Le sinciput est d’un jaune jonquille ; les plumes du reste de la tête, de la partie postérieure du cou, du dos et du croupion sont vertes, finement bordées de noir; la gorge, le devant du cou, la poitrine, l'abdomen, les flancs, les cuisses et les couvertures inférieures de la queue sont d’une teinte plus jaunâtre; les épaules, d'un rouge écarlate varié de jaune. Les rémiges primaires, vertes dans leur première moilié, passent ensuite au bleu foncé ; les rémiges secondaires, rouges à leur naissance, sont terminées de bleu; les barbes internes des rémiges sont en dessous d'un vert glauque; les deux rectrices médianes sont enlièrement d’un vert foncé, ainsi que les latérales terminées par une large bande d’un vert jaunâtre ; les quatre extérieures, à la base de leur côté interne, sont d’un rouge pourpré ; le dessous de la queue présente la même disposition de couleur, maïs les teintes sont plus pâles. Le bec est noir avec une tache rougeâtre de chaque côté des man- dibules supérieures, près de la commissure de la bouche; les pieds sont noirs, pulvérulents; les ongles bruns; l'iris est formé de trois cercles : l'extérieur rouge, celui du milieu jaune, et le troisième d’un jaune verdâtre. La première rémige est égale à la cinquième; la seconde à la quatrième; la troisième, étant la plus longue de toutes. — Longueur totale, 38 centimètres; aile, 23 centimètres; queue, 11 centimètres ; Lee, 30 millimètres ; tarses, 25 millimètres. Cette espèce vit au Brésil; c'est une de celles que le plus souvent on apporte vivante en Europe. Elle apprend facilement à parler, mais n'a pas autant de mémoire que le Chrysotis xanthops, appelé vulgairement Amazone par les oi- seliers de Paris, qui, pour distinguer la Pæcilorhyncha, la nomment fausse Amazone. es delvetulith P Bertrand Edietr Chrysolis Chloronola (San) LithtUuliot CHRYSOTIS CHLORONOTA, Souancs. L'AMAZONE À CROUPION VERT. PI. XXIX. Cnnysomis caLononoTa, Souancé, Rev. zool., 1856, p. 163. — Bp., Consp. Psüt., 1856, sp. 84. Collection Massena. Le front et les lorums sont d'un rouge vif; au-dessus des yeux, une bande d’un bleu de ciel se prolonge jusque vers la partie auriculaire, où elle s’élargit en s’affaiblissant sur la nuque; toutes les parties supé- rieures du plumage sont d'un vert sale. La première rémige est entièrement noire; les autres pennes pri- maires sont de Ja même couleur, excepté à la base du côté extérieur, où elles deviennent d’un bleu d'outre- mer; les secondaires, vertes, sont terminées de bleu ; les scapulaires et les rémiges sont toutes bordées de vert jaunâtre : ces dernières, en dessous, ont leurs barbes externes d’un vert glauque largement terminé de noir ; les rectrices latérales sont d’un rouge pourpré à la base, la plus extérieure de chaque côté étant d'un bleu violet en dehors ; le dessus du corps est d’un vert jaunâtre; sous le menton on voit une tache bleuâtre. Le bec et les pieds sont noirs. — Longueur totale, 38 centimètres ; aile, 21 centimètres; queue, 10 centi- mètres; bec, 26 millimètres ; tarses, 30 millimètres. J'ignore quelle est la patrie de cette Amazone, dont je n'ai vu qu'un seul in- dividu; d'après notre description, on voit qu’elle a beaucoup de rapport avec le Psittacus festivus de Linné. Néanmoins nous nous sommes décidés à en faire une espèce nouvelle. Le croupion entièrement vert, et la coloration des rec- trices, d'un rouge pourpre à leur naissance, suffisent à motiver cette sépa- ration. nm Dr FL I’ATITIS æ AA AIT Æ Ml ", LTONETÉE | ee CHRYSOTIS ALBIFRONS, Srarrman. L'AMAZONE A FRONT BLANC. PI. XXX. Psivracus ALBIFRONS, Sparrman, Mus. Carlsonianum, pl. 52.—Latham, Ind., p. 1149. — Kuhl, Consp., p- 80. — Wagler, 4b. Akad. Munchen, 4832, p. 601, 719. — Idem, Mon., p. 137, 257. — Desmarest, Dict. des sc. nat., t. XXXIX, p. 105. — Gray, Gen. of Birds, p. 420, sp. 26. Psrracus envranors, Lesson, Tr. d'ornith., p. 200. Cunysonis ALBIERONS, Bp., Rev. zool., 1854, p. 451. Le PareGAt À FRONT BLANC, Virey, Buffon, édit. Sonnini, {. XXVIII, p. 25. Ware crowsen Pannor, Latham, Syn., t. I, p. 281. — Idem, Gen. Hist., L. IN, p. 286. Musée do Paris, collection Massena. Le front est blanc ; les plumes qui revêtent les lorums et celles qui entourent la partie dénudée de l'orbite sont d'un rouge écarlate; le sommet de la tête est bleu; le corps est vert en dessus comme en dessous ; toutes les plumes des parties supérieures sont frangées de noir, principalement sur le cou ; les épaules et l'aile bâtarde, d’un rouge écarlate. La première rémige est entièrement noire ; les primaires et les secondaires, vertes dans leur moitié basilaire, sont terminées de bleu; les deux rectrices médianes sont vertes ; les latérales, d’un vert jaunâtre, sont à leur origine d’un rouge pourpré; en dessous, le côté interne des rémiges, d’un vert glauque à sa base, est terminé de noir. La peau de l'orbite et la cire sont d’un gris violacé ; l'iris est d’un jaune-paille prenant une teinte grise près de la pupille. Le bec est jaune, blanchâtre à l'extrémité ; les pieds sont de couleur de chair; les ongles, d'un gris brunâtre. — Longueur totale, 34 centimètres; aile, 20 cen— limètres; queue, 40 centimètres ; bec, 25 millimètres; tarses, 20 millimètres. Ce Perroquet habite le Mexique, où les indigènes le nomment Cotoro, comme nous l'apprend Wagler. Parmi les nombreuses espèces que nous avons possédées en volière, l'albi- frons se faisait remarquer par son caractère doux et ses allures peu bruyantes. Facile à apprivoiser, mais timide, il n'avait pas, comme la plupart de ses com- pagnons de captivité, cette propension aux cris et au bavardage si naturelle à sa race. Du reste, ses habitudes n'offraient rien de particulier, et nous ne l'a- vons jamais entendu essayer de parler. C'est sur l'oiseau vivant que nous avons pris notre description, comme nous le faisons toutes les fois que cela est possible. J-Daverne.dellet lith Chrysoti PE XXXI B Bertrand vinidisenalis, (Cassn) Ô urs CHRYSOTIS VIRIDIGENALIS, Cassin. L'AMAZONE AUX JOUES VERTES. PI. XXXI Cunysonis ViibiGENALIS, Cassin, Proc. of the Acad. of Philadelphy, 1853, p. 371. — Idem, Journ. Acad. Nat. Sc. of Philadelphy, L. UX, p.153, pl. XII. —Bp., Consp. Psitt., 1856, sp. 93. Cnnysoris cocciNerrrons, Souancé, Rev. xool., 4856, p. 154. — Bp., Consp. Psitt., 1856, sp. 98. Collection Massena, Le front, le dessus de la tête et les lorums sont d’un rouge écarlate; des plumes vertes, terminées de bleu, forment une bande sourcilière qui se prolonge au delà de la région auriculaire; les joues sont d’un vert tendre; toutes les plumes des parties supérieures sont vertes et lisérées de noir. La première rémige est noire; les autres sont vertes dans la plus grande partie de leur longueur et se colorent en bleu noirâtre à leur extrémité; un miroir d’un rouge vermillon occupe le milieu des rémiges secondaires, qui sont termi- nées de bleu. La queue est d'un vert foncé dans sa première moitié et d’un vert jaunâtre dans le reste de sa longueur ; la rectrice extérieure est bordée de violet pourpré en dehors. Les plumes des parties inférieures, d’un vert jaunâtre, sont frangées de noir, mais moins distinctement que sur le dos; les barbes internes des rémiges sont en dessous d’un vert glauque. Le bec est d'un blanc jaunâtre; les pieds sont bruns. — Longueur totale, 35 centimètres; aile, 22 centimètres; queue, 10 centimètres ; bec, 25 millimètres ; larses, 25 millimètres. Selon M. Cassin, quelques-unes des rectrices latérales sont d'un marron rougeâtre à la base. Dans la collection Massena, où se trouvent quatre indi- vidus de cette espèce, aucun ne nous a offert cette particularité. Un de ceux-ci présente dans la coloration de la tête des modifications dignes d'être signalées : le rouge du front, beaucoup moins étendu, prend une teinte plus foncée, principalement sur les lorums. Toutes les plumes de la calotte sont terminées de bleu violet; cette couleur s'étend sur les côtés du cou, encadre les joues et se montre même par faibles traces sur le devant de la gorge. Son étiquette le désigne comme venant de la Californie (?). Nous en donnons aussi la figure. FOTO (AI PL. XXXII J Daverne, delet th Bertrand Editeur Li Juliot & Tour Chrysohs diadema (Syx) CHRYSOTIS DIADEMA, Srix. L'AMAZONE A DIADÈME. PI. XXXII. Psirracus pianema, Spix, Av. Bras., L. I, p. 43, pl. 32. — Brehm, Mon., pl. 43. PsiTTACUS AUTUMNALIS, Jun., Wagler, Ahb. Akad. Munchen, 1832, p. 591, 717. — Idem, Mon., p. 129, 255. Cunysonis rADEMA, Bp., Rev. z0ol., 1854, p. 451. — Souancé, Rev. zool., 1856, p. 154. Musée de Paris, collection Massena. Un bandeau d’un rouge vif, étroit sur le front, s'étend sur les lorums et se dilate vers la peau nue de l'or- bite, où il prend une teinte grenat; les plumes du sommet de la tête et de la nuque sont d'un vert tendre, lar- gement terminées de bleu violacé; l'occiput est d'un jaune verdâtre; le menton, d’un rouge lie de vin; tout le reste du plumage est d'un vert farineux, comme chez le Psillacus pulverulentus, Gm., mais les parties inférieures passent au vert jaunâtre. Les rémiges primaires sont vertes, terminées de bleu noirâtre; les secondaires, d'un rouge vif dans leur milieu, sont bleues à la pointe ; les deux rectrices du milieu sont entièrement d'un vert foncé; les latérales, de la même couleur dans leur partie moyenne, sont d'un rouge pourpré à leur naissance; un vert clair colore le dernier tiers de Jeur longueur. Les couvertures inférieures des ailes et de la queue sont d’un vert jaunâtre. La peau de l'orbite est blanche; l'iris est formé de deux cercles : le cercle extérieur est d'un rouge vif, et l'autre d’un brun marron. La mandibule supérieure est blanche près des narines et noire à son extrémité ; l'inférieure est entièrement noire. Les pieds, d’un gris blanchâtre, ont les écailles noires ; les ongles sont bruns. — Longueur totale, 37 centimètres; aile, 24 cen- timètres; queue, 13 centimètres; bec, 30 millimètres; tarses, 25 millimètres. Le C. diadema, originaire du Brésil, a été parfaitement décrit et figuré par Spix. Malgré la coloration si caractéristique de sa tête, Wagler l'a méconnu et l'a regardé comme un jeune du Psittacus autumnalis, L., où même comme un oiseau fabriqué. Notre description et notre figure sont faites d'après un indi- vidu vivant que nous possédons. Ses mœurs douces et sociables le mettent au nombre des espèces faciles à conserver en captivité. Quoique de grande taille, il vit en bonne intelligence avec les Perroquets plus faibles que lui: qualité rare chez ses oiseaux, qui se pourchassent avec acharnement jusqu'à s'entretuer. PE XXXIII J Daverne, delPelslith P Bertrand Edileur Euh uliot Chrysotis \hypochondnaca. Lichtenstein) CHRYSOTIS HYPOCHONDRIACUS, Licarensren. L'AMAZONE AUX FLANCS ORANGÉS. PI, XXXINI. Psiracus uyrocnononiacus, Lichtenstein, in Mus. Berol.— Wagler, Abh. Akad. München, 1832, p. 590, 716; — Id., Mon., p. 128, 254. PsiTrac xanrnors, Spix, Av. Bras., L. I, p. 39, pl. 26. — Brehm, Mon., pl. 37. Cunysoris xantuors, Swainson, Class. of Birds, p. 301. Cunysoris nyrocnonpniacus, Gray, Gen. of Birds, p. 424, sp. 8. — 0. des Murs, Ornith. Voy. Castelnau, p. 16, pl: 5.—Bp., Rev. zool., 1854, p, 151. Musée de Paris, Collection Massens. Le front, le dessus de Ja tête, les lorums, le tour des yeux et les plumes auriculaires, sont d'une couleur jonquille terne; la coloration générale est d'un vert jaunâtre, un peu plus clair en dessous ; les plumes du cou, ainsi que celles des parties inférieures du corps, sont bordées de vert foncé. Les rémiges, d'un vert-pré, sont terminées de noir; les rectrices, d'un vert jaunâtre, sont marquées de rouge orangé à la base du côté interne. Le bec est jaune avec l'arête de la mandibule supérieure obseure; l'iris est jaune pâle près de la pupille, et orangé extérieurement ; les pieds sont bruns. — Longueur totale, 29 centimètres; aile, 20 cen timètres ; queue, 8 centimètres; bec, 22 millimètres; tarses, 24 millimètres. Chez un individu moins adulle, les flancs sont rouge orangé. Le plumage du jeune est d’un vert plus pur, et Je liséré obscur qui termine les plumes est peu apparent; sur le milieu de l'abdomen, une large écharpe de couleur jonquille prolonge le rouge orangé des flanes. 11 habite le Brésil, dans la province de Minas-Geracs. Cet oiseau est plus petit que le Pséttacus xanthops de Wagler, et n'a pas, comme ce dernier, de plumes rouges aux épaules. Le Musée de Paris possède trois individus de cette espèce qui offrent les passages successifs et très intéres- sants des différents âges. Spix à donné une bonne figure de l'adulte; Wagler et M. O. des Murs ont décrit et figuré le jeune. PL XXX IV Maximiliant PIONUS SIY, Azan. LE PERROQUET SIY. Le PI. XXXIV. Psirraous Maxminiant, Wagler, Abk. Akad. München, 1832, p. 603, 710. — Id., Mon., p. 141,257. — Hahn, Ornith. AL, pl. 62. Pionus Si, Souancé, Rev. zool., 1856, p. 155. — Bp., Consp. Psitt., 1856, sp. 117. Le Siy, Azara, Ois. du Paraguay, n° 287. Musée do Paris, Collection Massena. Les plumes de la tête sont vertes et terminées de bleu noirâtre; celles de la poitrine et du devant du cou très largement bordées de bleu violacé; la coloration générale est d'un vert-olive, plus clair sur les par- ües inférieures du corps, et chaque plume est frangée de noir, principalement sur les joues, le dos et les et secondaires sont en- ailes. La première rémige a ses barbes externes bleues ; les autres rémiges primair lièrement vertes ; les barbes externes des trois rectrices latérales sont d’un beau bleu; les internes, légère- ment marquées de rouge à leur naissance, sont terminées de vert; en dessous, ces pennes sont d'un rouge vioeux dans la partie moyenne, et vertes à l'extrémité; les couvertures inférieures de la queue sont d’un rouge écarlate. Le bec, d'un blanc jaune, est noirâtre à sa base; l'iris est brun; les pieds sont gris brun. — Longueur totale, 35 centimètres; aile, 20 centimètres ; queue, 8 centimètres; bec, 24 millimètres ; larses, 48 millimètres. Le Perroquet Siy est commun au Paraguay, vit en bandes peu nombreuses et cause de grands ravages dans les plantations demaïs. Son nom vient de son cri aigu. On dit qu'il n’apprend pas à parler, et qu'il est d'un naturel triste et silencieux. La femelle ne diffère pas du mâle. Cet oiseau a toujours été confondu avecle Psittacus Maximiliani (Kubhl), qui vit au Brésil. Des différences notables existent cependant entre ces deux espèces, dans la taille comme dans la coloration générale. Le Perroquet de Maximilien est plus petit; son front est nuancé de rouge; sa poitrine est d'un bleu tendre, et cette couleur, s'étendant sur l'abdomen, donne un ton glauque à toutes les parties inférieures; enfin toutes les rectrices sont terminées de bleu. Wagler a donné la description de l'espèce du Paraguay sous le nom de Péonus Waxi- miliani. Ne considérant pas l'oiseau brésilien comme d'une autre espèce, il pense que la différence de sa livrée est due à son jeune àge. ] j ; chalcopte PUS (Fraser PIONUS CHALCOPTERUS, Fraser. LE PERROQUET AUX AILES BRONZÉES. PI. XXXV. Psrrracus craucortenus, Fraser, Proc. zoo. Soc,, 1840, p. 59. — Id., Zoo. typ., pl. 63. — Gray, Gen. of Birds, p. 420, sp. 13. Pionus cmaLcorrenus, Bp., Rev. cool., 1854, p. 14S, 152. — Bp., Acta Ttalica Mediolanensis. Musée de Paris, Collection Massona. Les plumes de la tête et des joues sont brunes et largement terminées de bleu noirâtre; le dos et les scapulaires sont brun verdâtre, les couvertures supérieures de l’aile brun cuivré. Les rémiges primaires et secondaires, le croupion et les rectrices sont d’un beau bleu d’indigo : parmi ces dernières, la seconde et la troisième ont les barbes internes tachées à leur origine de rouge orangé; quelques plumes, d’un orangé rougeâtre, forment une sorte de plastron sur le devant du cou; toutes celles des parties inférieures sont d'un vert noirâtre, largement terminées de bleu foncé. Les couvertures inférieures de l'aile sont d'un beau bleu; en dessous les rémiges ont les barbes internes d'un bleu glauque et les externes noires , ainsi que l'extrémité, et les rectrices sont d’un ton glauque nuancé de rouge dans leur première moilié , ct d'un bleu franc dans le reste de leur longueur; les couvertures inférieures de la queue sont rouge écarlate. Le bec est d’un blanc jaunâtre; les pieds sont jaunes avec les ongles bruns. — Longueur totale, 31 centi- mètres; aile, 22 centimètres; queue, 9 centimètres; bec, 24 millimètres ; larses, 20 millimètres. Le Pionus chalcopterus habite les environs de Santa-Fé de Bogota. L'individu que M. Fraser décrivit en 1840 faisait partie d'une collection que lord Derby avait reçue de la Nouvelle-Grenade. a D” 7, || LALIVETIE ARRET PL. XXXVI Je Daverne, dell hith P Bertrand Editeur l liot Pionus seniloides (lasser PIONUS SENILOIDES, Massena Er Souancé. LE PERROQUET SÉNILOIDE. PI. XXXVI. Psirracus seNILOIDES, Massena et Souancé, Rev. zool., 1854. p. 73 Pionus senLomnEs, Bp., Rev. zool., 1854, p. 149, 452. — Souancé, Rev. zool., 1856, p. 155. Musto de Paris, Collection Massena Les plumes du sommet de la tête ct des joues sont blanches, écaillées de rouge ; celles de la partie postérieure de la tête et du devant du cou, d'un noir bleuâtre et blanches à leur base; les ailes, le croupion, les cou- vertures supérieures de la queue, les rectrices médianes, les flancs et les cuisses sont d'un beau vert foncé; le bord de l'aile est rouge pâle; la poitrine et le milieu de l'abdomen brun vineux; les rectrices latérales en dessus et en dessous sont vertes à l'extrémité; les barbes internes d'un rouge vif dans leur première moitié, et les barbes externes d’un brun vineux. Le bee est jaunâtre ; les pieds sont d'un brun pâle. — Longueur totale, 29 centimètres; aile, 20 centimètres; queue, 8 centimètres; bec, 25 millimètres; tarses, 20 millimètres. Un individu de notre collection, qui sans doute n’a pas encore revêtu la livrée complète de l'oiseau adulte, a les plumes blanches des joues bordées de noir. Le Perroquet séniloïde habite la Colombie. Son front blanc lui donne quelque analogie avec le Psittacus senilis de Spix; mais il en diffère beaucoup par sa coloration générale. La bordure rouge des plumes de la vète, la teinte vineuse de la poitrine, le vert pur du plumage, le font distinguer tout de suite de son congénère, dont les épaules sont teintes de brun, la poitrine de bleu foncé, et dont les rémiges et les rectrices latérales sont bleues. ala (Q purpu L chroma Uro UROCHROMA PURPURATA, Gueun. LA PSITTACULE À QUEUE POURPRÉE. PI. XXXVIL. Psrrracus Puneurarus, Gmelin, Syst, L. 1, p. 850.—Latham, Znd., p. 132. — Kubl, Consp., p. 60.—Vicillot, Encycl. méth., L ME, p. 1410 — Desmarest, Dict. des sc, nat, t. XXXIX, p. 83. Psirracus Ponvnynunus, Shaw, Nat. Misr., pl. 16. — Id., Gen. Zool., L. NUIT, p. 547. Psirraeus mARGINATUS, Vieillot, Nouv. Dict. d'hist. nat., &. XXV, p. 379. Psrrracuca urrunara, Stephen, Gen. Zool., L XIV, p. 142.—Wauler, AB4. Akad. München, 1832, p. 618, 723. —Id:, Mon., p.156, 261.— Lesson, Tr. d'Ornith., p. 203. — Gray, Gen. of Birds, p. 422, sp. 3. PrannuLorsis eunvunurus. Bp, Rev. zool., 1854, p. 152. — Sonancé, Rev. zool., 1856, p. 156. Pyrunccopsis ponvayrunus, Bi, Rev. zool., 4854, p. 152. Unrocunom\ runrunara, Bp., Consp. Psitt., 1856, sp. 125. p. 127. Le Toui À Queur rounrnée, Virey, Buffon, édit. Sonnini, t. XXVIIT, p. 97. Unocunomx ronruynuna, Bp., Consp. Psitt., 1856 Pource main Pannakeët, Latham, Syn., t 1, p. 515. — Il., Syn., 1. VIE, p. 05. — Id., Gen. Hist., t. IL, p. 268. Musée de Paris, Collection Massena Tout le dessus de la tète est brun cendré; la partie postérieure du cou vert-olive; le milieu du dos et les couvertures supérieures de l'aile sont vert-émeraude, les scapulaires noir enfumé; le bord de l'aile bleu ; l'aile bâtarde noire. La première rémige est entièrement noire; les autres primaires sont vertes exté- rieurement jusqu'à l'extrémité, qui est noire, ainsi que les barbes internes; le croupion est d'un beau bleu d'indigo; les couvertures inférieures de la queue sont vertes; les deux rectrices du milieu également vertes, avec une bande noire à leur extrémité; les rcetrices latérales, d'un beau rouge pourpré, sont bor- dées de noir; la gorge, la poitrine, l'abdomen, les cuisses et les couvertures de la queue, d'un vert plus tendre que celui des parties supérieures; les flancs sont jaunes. Le bec est d'un blanc jaunâtre, rembruni à la base; les pieds sont bruns. — Longucur totale, 18 centimètres aile, 42 centimètres ; queue, 5 cenli- mètres; bec, 15 millimètres; tarses, 13 millimètres. La Psiltacule à queue pourprée vit à la Guyane. Chez les jeunes individus, les couleurs sont moins pures; la tête, le dos et les couvertures des ailes sont d'un vert terne; le rouge des rectrices latérales est plus ou moins mélangé de vert; enfin les flancs sont d'un vert jaunâtre. e L 1 + + 5 + s L] XXXVIII UROCHROMA SURDA, Lrcnrensren. LA PSITTACULE A QUEUE DORÉE. PI. XXXVIII. Psirracus sunous, Lichtenstein, in Mus. Berol. —Kuhl, Consp., p. 59. — Desmarest, Dict. des sc. nat., t. XXXIX, p. 82. — Pr. Maxim., Beitr. zur Nat. von Braz., t.IV, p. 2652. — Hahn, Ornith. Atl., pl. 40. Psrrracuca sunna, Stephen, Gen. Zool., t. XIV, p. 141, — Wagler, 4bh. Akad. München, 1832, p. 620, 72h — Id., Mon., p. 158, 262. — Gray, Gen. of Birds , p. 482, sp. 7. — Burmeister, Syst. ueb. der Thiere Bras., t. Il, p. 195. Psirracus cunyseünus Sywainson, Zool. Ill., pl. 151. PynnuuLorsis sunous, Bp., Rev. zool., 1854, p. 152. UnocnromA sunDa, Bp., Consp. Psitt., 1856, p. 126. Musée de Paris, Collection Massena. La tête, le dos, le croupion et les ailes de cet oiseau sont d'un beau vert; les parties inférieures d'une nuance plus claire, surtout sur les flancs ; le front, les lorums et les joues sont d’un jaune d'ocre qui teint légèrement aussi la partie postérieure du cou. La penne bâtarde de l'aile et l'extrémité des rémiges primaires et secondaires sont noires; les scapulaires, d'un brun clair; les rectrices médianes, vertes et seulement terminées de noir; les latérales, d'un jaune ferrugineux à reflets, avec une bordure noïre sur les barbes externes et à l'extrémité. Le bee, jaunâtre, est brun sombre à la base; l'iris, marron foncé; les pieds sont gris bleuâtre ; les ongles, couleur de corne.— Longueur totale, 21 centimètres; aile, 13 centimètres; queue, 5 centimètres ; bec, 45 millimètres; tarses, 43 millimètres. Cette espèce, qui se rapproche beaucoup de la Psittacule à queue pourprée, se trouve dans les provinces septentrionales du Brésil. se OUT: [4 MA ni PSITTACULA GUIANENSIS, Swarsow. LA PSITI'ACULE VIRIDISSIME. PI. XXXIX. Psirracus cAPENsis, Latham, nd., p. 182. — Shaw, Nat. Misc., pl. 893. —Id., Gen. Zool., {. VIII, p. 556. — Vieillot, Nouv. Dict. d'hist. nat, L. XXV, p. 372.—Id., Encycl. méth., L. UT, 1404. PSITTACULA PASSERINA, Mas junior, Wagler, Abh. Akad. München, 1832, p. 647, 723.—Id., Mon., p. 169, 261 AGAPORNIS GUIANENSIS, Swainson, Two cent. and a quart., p. 320, —Id.. Class. of Birds, p. 301. PsiTrAcULA ViripissiMA, de la Fresnaye, Rev. zool., 1848, p. 472. —Bp., Rev. zool., 1854, p. 152. PSITTACULA GUIANENSIS, Souancé, Rev. zool., 4856, p. 196. — Bp., Consp. Psitt., 1856, sp. 131. PernucuE pu car pe BoxN SPÉRANCE, Buffon, pl. enl., 455, | 4. Buffon, Ois., L. VI, p. 173. BLLE winGen Pannakeer, Latham, Syn., t. 1, p. 317.—Id., Gen. Hist., L. IL, p. 273. La PERNUCHE AUX AILES BLEI Musée de Paris, Collection Massena Le mâle a les parties supérieures d'un beau vert-pré qui s'éclaireit sur les parties inféricures; les grandes couvertures de l'aile sont d'un vert-malachite, mélangé de bleu-turquoise; le croupion est vert-éme- raude; les couvertures inférieures de l'aile sont d’un beau bleu ; le bee et les pieds, jaune pâle. — Longueur totale, 14 centimètres ; aile, 9 centimètres; queue, 3 centimètres ; bec, 9millimètres ; tarses, 10 millimètres. La femelle est entièrement verte, mais moins brillante que le mâle; elle a le front jaune. La Psillacule viridissime habite la Guyane, les bords de l’Orénoque, et se retrouve dans les environs de Caracas (Venezuela). Buffon et Shaw ont donné de bonnes figures de cette espèce. Ce joli petit oiseau avait été considéré par les anciens auteurs comme habitant le sud de l'Afrique. Latham l'a nommé Psittacus capensis. Ne pouvant conserver ce nom, nous avons dü prendre celui de Swainson, qui a l'avantage de ne rien exprimer d'inexact. Nous nous sommes cru autorisé à adopter un semblable changement à l'égard du nom de Perruche aux ailes bleues, donné par Buffon; c'est, de toutes les espèces de ce groupe, celle qui a le moins de bleu dans son plumage: aussi avons-nous choisi le nom de wéridissime sous lequel l'a décrite M. le Baron de la Fresnaye. La Air LL 'TTIL "} MIRE PSITTACULA COELESTIS, Lessow. LA PSITTACULE CÉLESTE. PI. XL. Acaronis cocusmis, Lesson, Écho du monde savant, 1844, 1. IL. —1d., Buffon, Descr. de quadr., p. 198. PsirraouLA coeLesris, de la Fresnaye, Rev. zool., 1848, p. 172. —Bp., Rev. zool., 1864 , p. 152. — Souancé, Rev. zool., 1856, p. 157. Musée de Paris, Collection Massena. Le mâle a le sommet de la tête, les joues et le devant du cou d’un vert jaune très clair ; une tache d’un bleu céleste part de l'extrémité de l'œil et s'étend sur tout l’occiput, en prenant un ton plus pâle ; le dos et le dessus des ailes sont d'un vert brun : la partie inférieure du dos , le croupion, les rémiges secondaires , les grandes couvertures, ainsi que le dessous des inférieures, sont bleu d’indigo; les couvertures supérieures de Ja queue, d’un vert d’aigue-marine; les rémiges et les rectrices, vert doré ; les flancs, vert gris; le milieu dela poitrine, l'abdomen et les couvertures inférieures de la queue, d’un vert tendre lavé de bleu. Le bec, couleur de corne, est brunâtre à sa base; les pieds sont jaune pâle. — Longueur totale, 12 cen- timètres ; aile, 8 centimètres ; queue, 3 centimètres ; bec, 42 millimètres ; tarses , 10 millimètres. La femelle manque totalement des nuances bleues caractéristiques du mâle ; elle est d’un vert terne; le front et le dessous du corps sont vert jaunâtre ; le croupion est d’un vert aigue-marine. La Psittacule céleste habite les environs de Guayaquil. PSITTACULA CONSPICILLATA, ne La FResnaye. LA PSITTACULE À LUNETTES. PI. XLI. PsirraGuLa consPiciLLara, de la Fresnaye, Rev. zool., 1848, p. 172.—Bp., Rev. zool., 4854, p. 152. —Souance Rev, zool., 1856, p. 156. Musée de Paris, collection Massena. Le mâle est d’un vert grisâtre, principalement sur les parties inférieures ; il a le front vert-émeraude; un cercle de plumes bleues entoure l'œil; un beau bleu d'outremer s'étend sur le croupion, l’aile bâtarde, les rémiges secondaires, les grandes couvertures, ainsi que sur les inférieures ; en dessous les barbes internes des rémiges sont d’un bleu pâle; le bec et les pattes, d’un blanc jaunâtre. — Longueur totale, 13 cen- timètres ; aile, 8 centimètres ; queue, 4 centimètres ; bec, 14 millimètres ; tarses, 10 millimètres. La femelle est entièrement verte. Habite la Colombie. LZ PE" XEI sittacula cyanopygia, (Sovanct) PSITTACULA CYANOPYGIA, Souancé. LA PSITTACULE A CROUPION BLEU. PI. XLIT — Souancé, Rev. z0ol., 1856, p. 197. PsirraouLa GYaNorxGiA, Bp., Rev. xool., 1854, p. 1 Collection Massena. La couleur générale est d'un vert tendre, plus clair en dessous ; les rémiges primaires à leur origine et les secondaires en totalité sont nuancées de bleu ; la partie inférieure du dos, le croupion, les grandes cou- verlures supérieures el celles du dessous de l'aile, ainsi que quelques plumes des flanes, sont d’un beau bleu- turquoise; en dessous, les barbes internes des rémiges sont bleu grisâtre. Le bec, noirâtre à la base, prend une couleur de corne à la pointe; les pattes sont noires. — Longueur totale, 15 centimètres ; aile, 9 centimètres ; queue, 4 centimètres; bec, 43 millimètres ; larses, 18 millimètres. La femelle est entièrement verte, avec le front et les parties inférieures tirant légèrement sur le jaune. Sa patrie nous esl inconnue. Examinons rapidement les légères différences qui séparent les espèces de ce petit groupe si homogène, dont les femelles sont privées des belles nuances bleues qui embellissent le plumage des males, et sont revêtues d'une livrée verte plus ou moins uniforme qui les rend difficiles à déterminer, La disposition des couleurs chez les mâles est assez tranchée pour qu'il ne soit pas nécessaire de re- venir sur les caractères distinctifs des quatre espèces que nous avons décrites; nous ne parlerons donc que de la Psittacula passerina (Linné), déja figurée dans l'ouvrage de M. Bourjot. Comme la P. conspicillata, elle a le croupion, ainsi que les couvertures supérieures et inférieures de l'aile, d’un bleu d'outre- mer; mais, au contraire de ce qui se voit chez cette espèce, sa coloration géné- rale est d'un vert pur. Les pattes, qui deviennent presque noires en se dessé- chant, sont d'un rose grisâtre chez l'oiseau vivant. La P. cyanopygia se fait remarquer par sa taille plus grande et son bec plus fortement coloré. Quant aux femelles des P. gutanensis, conspicillata et cæœlestis , elles ont les pattes d'un jaune päle; la première a le front jaune, et le plumage des deux autres rappelle d'une manière sensible les teintes vertes propres aux mâles. cu = ' 0 : | " F : L « , : s ‘ . . » L * n - is ï PE XIII PALÆORNIS SCHISTICEPS, Honcson. LA PERRUCHE A TÊTE ARDOISÉE. PI. XLII. PaLæonnis scmsricers, Hodgson, Asiatic Researches, t. XEX, p. 178. —Blyth, Journ. As. Soc. Bengal, 1841, p- 925 ; 1860, p. 232. — Gray, Gen. of Birds, App, p.49. — Bp., Rev. zool., A854, p. 152. Musée de Paris, collection Massene La tête est gris ardoisé; le menton est noir : cette couleur entoure le cou en guise de collier ; la nuque est vert tendre; le dos et les ailes sont d'un beau vert-pré; sur les épaules se trouve une tache d’un rouge marron foncé. Les rectrices médianes sont vertes à leur base, bleues dans leur milieu, et jaune- citron dans le dernier tiers de leur longueur; les rectrices latérales sont vertes extérieurement avec les barbes internes et l'extrémité jaunes ; la gorge, la poitrine et l'abdomen, sont vert clair; en dessous, les rémiges sont gris noirâtre, et les rectrices entièrement jaunes. La mandibule supérieure est rouge vif; l'inférieure est plus pâle; l'iris est jaune-paille; la peau nue de l'orbite est grise; les pieds sont noirs. — Longueur totale, 42 centimètres ; aile, 18 centimètres; queue, 25 centimètres; bec, 17 millimètres ; tarses, 17 millimètres. La femelle ne diffère du mâle que par l'absence de brun aux épaules , et par le collier moins distinct. Les jeunes sont presque entièrement verts, avec le bleu ardoisé de la tête plus ou moins prononcé. Habite le Népaul et la région située au pied de la chaîne de l'Himalaya. LA OR Er L_] —. se \ . Î . L % À = + : s * 4 : ; | 4 Ë . | : PL XLIV PeBertrand Editeur Palæornis calthrapæ (Layard) Lithit Juliot à To uns PALÆORNIS CALTHRAPÆ, Larann. LA PERRUCIHE DE LA GIRONIÈRE. PI. XLIV. PALÆONNIS CALTHRAPE , Blyth, Journ. As. Soc. Bengal., 1849, p. 800; 4850, p. 234. — Il., Catal. of the Birds of the As. Soc, p- 340.—Lay Ann. and Mag. of nat. Hist., 1854, p: 263.—Bp., Rev. zool., 1854, p.152, — Souancé, Ren. z0ol., 1856, p. 208. Pazæonnis Gnonienr, Verreaux, Rev. zool.,1853, p.195.— Cassin, Journ. Acad. Sc. Philadelph., 1855, p. 156 Paræonnis vinmicoLuis, Cassin, Proc. Acad. Philadelph., 1853, p. 373. — Bp., Consp. Psitt., 1856, sp. 144. Collection Massena Le front, les lorums et le tour des yeux sont verts; le dessus de la tête, les joues et le dos, d’un gris cendré verdàtre ; le menton est noir; la nuque, d'un vert brillant, cette couleur formant un collier; les épaules, le croupion et les couvertures supérieures de la queue sont d’un bleu violet nuancé de gris; les ailes vertes, avec une tache pâle dans leur milieu. Les rectrices médianes, bleu foncé, passent au jaune à l'extrémité ; les latérales sont bleues extérieurement et vert-olive sur les barbes internes, avec l’extré- milé jaune ; la poitrine, l'abdomen et les couvertures inférieures des ailes et de la queue, sont vert brillant ; en dessous, les rémiges sont gris noirâtre, et les rectrices jaunes. Le bec, d’un rouge vif, devient blanchâtre à la pointe; les pieds et les ongles sont noirs. — Longueur lotale, 27 centimètres; aile, 45 centimètres; queue, 43 centimètres ; bec, 17 millimètres ; tarses, 19 millimètres. La femelle a le bec noir et le plumage moins vivement coloré que celui du mâle. Les jeunes sont vert brillant, avec le croupion bleu pur, et le dessus de la queue mélangé de bleu et de vert; leur bee est noir comme celui de la femelle. Les Perruches de la Gironière vivent en troupes nombreuses dans les districts montagneux de Ceylan. M. Layard les découvrit le premier dans les environs de Kandy. Elles se nourrissent de baies, qu'elles vont manger sur la cime des arbres, où la troupe observe le plus profond silence pendant la durée du repas. Au moment où elles s'envolent, elles poussent des cris aigus, comme le font la plupart de leurs congénères. La femelle niche dans les arbres creux, et pond deux œufs blancs de forme arrondie. Cette jolie Perruche est représentée sur le continent indien par la Perruche Kiener (Palæornis columboides), avec laquelle elle a une grande ressemblance par la disposition générale des couleurs. Mais l'espèce indienne a les tons plus accentués, toutes les parties inférieures sont grises, et les ailes d'un vert beau- coup plus foncé. à Davenne del ellith PBenlrand V Tanygnalus mulleri dQ TANYGNATHUS MULLERI, Tewmnor. LE PERROQUET DE MULLER. PI. XLV. Psrrraeus Muzcenr, Muller et Schlegel, Verhk. Nat. gesch. Nederl. Ind., p. 108.— Gray, Gen. of Birds, p. 120, sp. 36. Tanvenaruus Muzcent, Bp., Compt. rend. Acad. sc., 1850, L. XXX, p. 136.— [d., Rev. zool., 1854, p. 453. — Souancé, Rev. zool., 1856, p. 209. Musée de Paris, Collection Massena. La tête el les joues sont d'un vert-émeraude; le dos, la poitrine et l'abdomen, d'un vert jaunâtre ; le croupion est d'un bleu tendre; les ailes sont d’un vert foncé; les plumes des épaules sont frangées de bleu, et les scapulaires présentent, ainsi que les couvertures supérieures, un liséré jaunâtre. Les rectrices sont verles en dessus et d’un jaune brillant en dessous ; la face inférieure des rémiges est noire; le bec, d'un rouge vif; les pieds sont bruns. — Longueur lotale, 38 centimètres ; aile, 22 cenlimèlres; queue, 13 centi- mètres; bec, 30 millimètres; larses, 25 millimètres. id Le Tanygnathus Mulleri habite l'ile de Célèbes. . * . + Ê … n | L£ a 7 » æ ” + * - © » . D % L2 “ æ æ& f _ = - a L # 12 ° av Lr'é $ + \ , LS } . , Li - + + 2 : LL « . | + L d a LE L . L e ja 4 4 Fi l'E ee L Le «<* L e ee * “ e « * L … * « . . Li 5 L L2 C1 « . ” dut: + sf - +: ds . : .” L Le E » # P - + - . . | Le LA TANYGNATHUS SUMATRANUS, Rarrurs. LE PERROQUET DE SUMATRA. PI. XLVI. . Psrrracus SumarnANus, Rafles, Linn. Trans., L. XII, p. 281. Psrrraconis Sumarnanus, Wagler, Abh. Akad. München, 1832, p. 576. —Id., Mon., p. 114, 22. Eccecrus Sumarnanus, Gray, Gen. of Birds, p. 417, sp. 5. Tanyenarnus SuMATRANUS, Blyth, Journ. As. Soc. Bengal, 1850, p. 235. — Id., Cat. Birds Mus. As. Soc., App., p. ii, xvut. — Bp., Rev. zool., 1854, p. 153. — Souancé, Rev. zool., 1856, p. 210. Musée de Paris, Collection Massena. La tête et les joues sont d’un beau vert-émeraude , légèrement nuancé de bleu en quelques endroits; la partie postérieure du cou est d'un vert jaunâtre ; les plumes des épaules, d’un beau vert, ainsi que les inter- scapulaires, sont terminées par une large bordure bleue ; le dos et le croupion sont bleu tendre, La première rémige est noire; les autres, sont d'un vert foncé, de même que les rectrices ; les scapulaires et les couver- tures supérieures de l'aile sont vertes, lisérées de jaunâtre ; la gorge, la poitrine, l'abdomen, les flancs, les couvertures inférieures des ailes et de la queue, d'un vert jaunâtre, lavé de bleu; en dessous, les rémiges sont d'un gris noirâtre et les rectrices, jaunes. Le bec est d’un blanc rosé; les pattes sont d'un gris obscur. — Longueur totale, 35 centimètres ; aile, 21 centimètres ; queue, 13 centimètres ; bec, 25 millimètres ; tarses, 25 millimètres. C’est de Sumatra que provenait l'oiseau décrit par Rafles. Le genre Tanygnathus compte quatre espèces : deux d’entre elles se font remarquer par leurs ailes variées de noir et de jaune; les deux autres ont simplement les couvertures ornées d'un liséré jaunàtre. Le Perroquet de Sumatra, comme le Tanygnathus macrorhynchus, a les plumes interscapu- laires bordées de bleu ; mais, ce qui le distingue plus spécialement, c'est la colo- ration du bec, qui est d'un blanc rosé. Il est vrai que M. Blyth dit que la femelle seule présente cette particularité, et que chez le mâle le bec est d'un rouge vif(?). Cependant nous avons souvent observé cette espèce, vivante, dans divers jardins zoologiques, nous l'avons même possédée, et toujours nous lui avons vu le bec blanc. En captivité, comme les grosses espèces qui forment les genres Eclectus et Psittacodis, c'est un oiseau généralement doux, d'un caractère triste et silencieux. Selon Raffles, les Malais de Sumatra le nomment Xéke. .* E LA L: l 3 LE) . * . ! x | à EU LR - L2 . “1 . Pa LE L" : . « LE # ps . L 1 La . LE * Pa . ’ LE | + + à + PL XELVII \rdiu närius BARNARDIUS ZONARIUS, Suaw. LE PLATYCERQUE A CEINTURE. PI. XLVII. PsiTracus zonanius, Shaw, Nat. Mise, pl. 657.—Kuhl, Consp., p. 51.— Desmarest, Dict. se. nat., t. XXXIX, p. 67. Psrrracus vis, Shaw, Gen. Zool., t. VIU, p. 465. Psrrracus cyanomeLas, Kuhl, Consp., p. 53. — Desmarest, Dict. sc. nat., t. XXXIX, p. 73. Psrrracus Bauent, Temminck, Linn. Trans., L. XI, p. 118. — Desmarest, Dict. se. nat., t. XXXIX, p. 77. — Griffith, Animal Kingd., Aves, t. Il, p. 580. PLarycencus Baueni, Stephen, Gen. Zool., t. XIV, p. 421,— Vigors et Horsfield, Linn. Trans., L. XV, p. 283. — Vigors, Zool. Journ., t. IT, p. 245.— Lesson, Man. d'Ornith., t. I, p. 146. — Gould, Birds of Austral., t. V, pl. 20. Nanones zoNamus, Stephen, Gen. Zool., t. XIV, p. 119. PLarycencus zonamus, Wagler, Abh. Akad. München, 1832, p. 534, 705. —Id., Mon., p. 72, 243. — Gray, Gen. of Birds, p. 407, sp. 11. BARNARDIUS zoxanius, Bp., Rev. z0ol., 1854, p. 153. Musée de Paris, Collection Massena. La tête est d’un noir velouté, avec un collier d'un jaune-jonquille couvrant la nuque; les joues sont d'un bleu d’outremer; toutes les parties supérieures du corps, d’un beau vert foncé ; les moyennes couvertures supérieures de l'aile, d’un vert pile ; les rémiges, couleur de suie à leur extrémité, sont colorées de bleu foncé sur leurs barbes externes; les deux rectrices médianes sont entièrement d’un vert foncé, celles qui les suivent sont au contraire d’un bleu pâle à leur extrémité ; enfin toutes les autres, d’un bleu foncé à leur naissance, deviennent d’un bleu clair vers le bout ; le milieu de l'abdomen est d’un beau jaune ; les couver- tures inférieures de l'aile sont bleues ; les cuisses et les couvertures inférieures de la queue, d’un vert tendre; en dessous, les rémiges et les rectrices médianes sont entièrement noires, les rectrices latérales sont termi- nées de bleu pâle. Le bec est couleur de corne, plus clair à l'extrémité ; les pieds sont d'un brun sombre. — Longueur totale, 41 centimètres ; aile, 20 centimètres; queue, 22 centimètres; bec, 17 millimètres ; tarses, 20 millimètres. La femelle est un peu moins vivement colorée que le mâle. Selon M. Gould, le Platycerque à ceinture se trouve dans les environs de Port-Lincoln, dans l’Australie méridionale. Le Platycercus semitorquatus, Quoy et Gaimard, quoique de plus grande taille, est très voisin de cette espèce, remarquable surtout par la brillante cein- ture jaune qui orne son abdomen, et par la teinte bleuâtre qui nuanceles parties vertes de son plumage. PJ N'ENIU Je Daverne, del et lih P. Bertrand Editeur Litht Jüliot & Tours Cyano ramphus Malherbi, (swence) CYANORAMPHUS MALHERBI, Souancé. LE CYANORAMPHE DE MALHERBE. PI. XLVIIT. Le front est d'un jaune orangé brillant; le s. “net de la tête d'un vertidur< tt le dessus Gu corps des ailes d'un vert-pré; une tache d’un rouge écarlate existe de chaque côte dueroupion ; les côtés et le devant du cou, le dessus du corps et les sous-caudales sont d’un vert jaunâtre. La .emière rémige est couleur de suie ; les autres rémiges primaires sont, d'un bleu glauque à la base, d'un brun nor à l'extrémité ; en dessous, elles sont noires et traversées par la bande jaune-paille particulière aux oiseaux du même genre ; la queue, en dessous, est d'un vert olive brunâtre. Le bee, couleur de plomb à la base, est noir à l'extrémité ; les pattes sont noirâtres. — Longueur totale, 23 centimètres; queue, 40 centimètres; bec, 10 millimètres ; tarses, 47 millimètres. Habitat inconnu. * + Cet oiseau fait partiedu Muséede Metz. Nous l'avons dédié à M. de Malherbe, qui a bien voulu nous permettre d'en prendre la description. Un individu du Musée de Paris, beaucoup plus jeune, n'en diffère que par la bande frontale, P plus] ; que P à peine distincte, $ FIN é Pr] . TABLE DES MATIÈRES CONTENUES ». DANS LES DOUZE LIVRAISONS DE L’OUVRAGE. … NOMBRE DES FEUILLES DE TEXTE ET DES FIGUNES. NUMÉROS L! nn — D'ONDRE, Texte. Figures. TC sans nee Mine TR TE Cie Ê , Txrnopucriox par M. Moquin-Tandon, . . : . . . . . . - . . . : ë 1 » 4. L'Anodorhynque de Lear. . . . . . . Anodorhynchus Leari, x 4 bo uus 1 1 — L'Anodorhynque glauque. - . - . . . Anodorhynchusglaucus. . . - . . - È , 1 9. L'Ara de Primoli, . . . . . . . . . . Sillaco Primoli, Bp. . . . ..................: 1 1 3. L'Ara à joues rouges. . . . . . . - . Sittace rubrigenys, Lafr. . . . . . . So à ae 5" orne 0) 1 &. La Perruche à tête bleue. . . . . . . . Evopsitla acuticaudata, Vieill. . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 1 ll 5 La Perruche pachyrhynque. . Rhyndropsitia pachyrhyncha, Sivainson . . . . . . . . . . ... 1 (] 6. La Perruche ara de Habn. . . Psillacora Habni, Souancé. . . . . . . . . . . < 4 1 7. La Peruche euops. . - . . . .. . Evopsitta cuops, Duter (GB) 55 004% 1 1 — —_ — (Saint-Domingue). . . . . . . . . . , L 8. La Perruche ara de Maugé. . . . . . Evopsitla Maugei, Souancé. . . - . . . c é { 1 9. La Perruche de Petz. . . . . - . . . (Conurus Retz, LelDlein... "C - 1 1 40. La Perruche des cactus. . . . - . . . Conurus cactorum, Pr. Max. . . . . . 1 ! 14. La Perruche des cactus à joues brunes. Conurus chrysophrys, Swainson. . LA, 1 1 42. La Perruche Azlec. , . . . . . . . . Conurus Aztec, Souancé. ü 5 1 l — La Perruche nanus. . - . . . . - . . Conurus nanus, Vig, . . . . 6 0-& 0-08. QE D 00 CG HALUS © 1 1 13. La Perruche de Weddell . . . . . . Conurus Weddellii, Doville. . . - 1 [l 44. La Perruche de Lucien. . . . . . . Pyrrhura Luciani, Deville. . . . . . . 1 1 15. La Perruche de Molina. . . . . . . . Pyrhura Molinæ, Masséna el Sou 5 ll 1 16. La Perruche de Deville. . . . . . . . Pyrrhura Dovillii, Masséna et pee à dE ape 1 1 47. La Perruche calliptère. . . . . . . . Pyrrhura calliptera, Masséna ot Souancé. . . | Fo docs 1 1 18. La Porruche à oreilles de sang Pyrrhura hæmatotis, Souancé. o 1 1 49. La Perruche à oreilles jaunes Psiltacara icterolis, Masséna et Souancé. . 5 SLT ES DER ll Al 20. La Perruche de Wagler. . . . Evopsitta Wagleri,,Gray. , . . . . . . . . or 0000 1 21. La Perruche mitrée, . . . . . . . . . Evopsitla mitrata, Tschudi. . . . . . . . . . . . .. 1 1 22. La Perruche à tête écarlate . . . . Evopsitta erythrogenys, Lesson. . . . . . . . . . . . . . . . .. 1 1 23. La Perrucho Aymara. , . . . . - . Bolborhynchus Aymara, d'Orbign | 2 1 1 24. La Perruche de dOrbigny. . . . . . Bolborhynchus Orbignysia, Bp. . 1 1 = Bolborhynchus aurifrons (fæm.), Lesso “-s ! [ 25. La Perruche amazonine. . Pyrilia amazonina. O, des Murs. . La oo m0 in 26. La Perruche pyrilia. . . . . .. 27. L'Amazone à nuque d'or . . . . 28. L'Amazone à bec taché. Pyrilia eypica, Bp. . . . . . .. . .. . Chrysolis auripalliata, Lesson. . . . . US . Chrysotis pœcilorhynclia, Shaw. 29. L'Amazone à croupion vert. . . . . . Chrysotis chloronata, Souancé. . . 30. L'Amazone à front blanc. . Chrysolis albifrons, Sparrman * 31. L'Amazone aux joues vertes. . . . . . Chrysotis viridigenalis, Cassin . . 32. L'Amazone à diadème. . . . . . Chrysotis diadema, Spix. . . . . . . . 33. L'Amazone aux flancs orangés. . . . . Chrysotis hypochondriacus, Lichtenstein. . . . Le Perroquet sig. 35-%Lo Perroquet au* ailes bronzées Pionus sey, Azara. Pionus Maximiliani, Kuhl. . . . . . . . Pionus chalcopterus, Fraser 35, Le Perroquet séniloïde. . . . . . Pionus seniloides, Masséna et Res 37. La Psiltacule à queue pourprée. . Urochroma purpurata, Gmelin 38. La Psiltaculo à queuctorée. . . . Urochroma surda, Lichtenstein 39. 40. La Psiltacule viridissime. . . La Psittacule céleste. . . . . Psiltacula guianensis, Swainson. Psiltacula cœælesti 1 1 Ll 1 1 1 L 1 1 { 1 4 1 1 1 1 1 1 1 1 ‘ 1 1 1 £1. La Psittacule à lunettes. . . . . Psiltacula conspicillata, de la Fresnaye é 42. La Psiltacule à croupion bleu . . . . Psillacula cyanopygia, Souancé. . . . . - . 43. La Perruche à tête ardoisée. . . . . . Palæornis schisliceps, Hodgson. 44. La Perrucho de la Gironière . Palæornis Calthrapæ, Layard. . 45. Le Perroquet de Muller. . . . . . Tanygnathus Mulleri, Temminck. . , . 46. Le Perroquet de Sumatra... . . . Tanygoalhus sumatranus, taîles M - 47. Lo Plalÿcerquo à ceinturé! . . . . Darpardius zonarius, Shaw 48. Le Cyanoramplio de Malherbe . . . . Cyanoramphus Malherbi, Souancé, Paris, —Imprimerie de E, Manriver, rue Mignon, 2. 4 d PI