Library of tbe Museum COMPARATIVE ZOÛÜLOGY, AT HARVARD COLLEGE, CAMBRIDGE, MASS. Dounded bp private subscription, in 1861. DR. L. De KONINCKS LIBRARY. 2) @ ù 4 nat d 4 RATS Vel il Sa LERT A DL CLR TR) DCE TRUITE su VIT vù 1 | Ab) PTTE 00 DA: ft "1 l #i 19! { dr « à A n MTELUU NOT 4 1! à BOX: 1 HELEX U 2") j 1% L ALT £ "LD Ê M 44 i] FU rl \ 4 ul Lx "4 LL {ll fi 1 (a : . | | # : l U A A ne . hu à in di qi (1 Es 1 è ut y! (à Mu ‘ HU guet Æ x mms : = + 2e a = E- rites (l ll à i a es ti AT | it tie th 1f [A 1 ar FRA la (Nb ne (nn s AA HIN 1 Lu { ". 9 1 Gill 1° k cu mans an 1! = = e = 2 a A FE Ç ne À 2 re h ne Po LS ti SMS F + pe me fe E : Fes pe 7} 2 = _ e * Dee = ee —… org en ù Le. æ Hp-212. tn b. Pars aucta. C. incrustans, aut explanationibus convolutis, superpositis, tubulosa, intüs cellulosa ; externé superficie scabrà; cellulis confusis, ventricosis, urceolatis ; ore minimo, constricto. Ellis, Corall., pl. 27, fig. f, F; pl. 30, fig. 2 (aucta). Cellepora pumicosa , Lamarck, Anim. sans vert., nouv. édit., tome IT, p. 256, n°1 ————————— Blainville, Man. d'actinol., page 443. Tethia cavernosa, Michelotti, Spec. zooph. dil., page 218, pl. 7, fig. 7. Habite l'Océan européen et la Méditerranée. Fossile des environs de Turin, des Angles ( Vaucluse), de Villeneuve-lez-Avignon et de Sautadet ( Gard ), de la Chaux-de-Fonds ( Suisse ). Cette espèce varie beaucoup dans sa forme ; elle empâte tous les corps auxquels elle s'attache, et, quoique fort commune à l’état vivant, je n’en connais pas de bonnes figures. ( Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE, 73 CELLEPORA ORNATA. N. a. Magnitudine naturali. PI: 15 EN le HS kB { b. Pars aucta. C. ramosa, cellulosa; ramis rotundatis, brevibus ; cellulis irregulariter sparsis, orbiculatis, punctis minimis cinctis ; margine ostiolorum inflato, rugoso. Fossile des environs d’Asti. Je dois cette jolie espèce à M. Bellardi. Elle est remarquable par ses cellules irrégulièrement espacées qui sont entourées d’un rebord assez enflé, et sont gar- nies dans les interstices qui forment des sillons, de séries de petits pores. (Ma collection. ) CELLEPORA SUPERGIANA. N. a. Magnitudine naturali. ONCE b. Pars aucta. C. ramoso-lobata, intüs cellulosa ; ramis teretibus, elongatis ; cellulis confusis, oviformibus , mulicis. Fossile des environs d’Asti et de Turin , des Angles et de Vedennes (Vaucluse), de Santadet et de Villeneuve-lez-Avignon (Gard). Ce polypier est remarquable par les rameaux très-allongés que formaient les cellules en se superposant. Ces dernières sont inégales et rangées assez confu- sément. Cette espèce a quelque analogie avec une variété branchue du Cellepora incras- sata, figurée et grossie dans Marsilli, pl. 32, fig. 150 et 151, et que l’on trouve vivante dans la mer Méditerranée. (Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) CELLEPORA CONCENTRICA. N. a. Magnitudine naturali. PI.-15; fge 3: { b. Sectia transversa C. incrustans ,; ramoso- lobata , intüs cellulosa; ramis crassis, elongatis, subrotundis . digitatis ; cellulis minimis, subconcentricè dispositis, exterioré vix conspicis. Habite la Méditerranée. Fossile d'Asti et de Turin, de Villeneuve-lez-Avignon (Gard). 74 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE, Cette espèce enveloppe souvent des coquilles et forme ensuite des digitations qui ont quelquefois plus de deux centimètres de diamètre sur sept à huit de lon- gueur. Au lieu de s’entasser irrégulièrement , les cellules paraissent se ranger cireulairement , ce qui donne aux individus fossiles surtout, l'aspect de formation concentriques. Les cellules sont très-petites, souvent effacées extérieurement, et ne se voient bien qu'aux cassures. (Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti.) CELLEPORA ECHINATA. N. a. Magnitudine naturali. PI. 15, fig. 4. AE b. Pars aucta. C. incrustans, hirta, cellulosa; cellulis sparsis, sæpè abditis. Flustra echinata? Montagu. . . . .. Habite l'Océan, la Méditerranée. Fossile d’Asti, et des bassins de Bordeaux et de Dax. Nous ne rapportons qu'avec doute ce Polypier à celui nommé Flustra echinata par Montagu, et qui recouvre souvent des coquillages ayant été habités par des Pagures. Les petites cellules se voient très-bien dans les Fossiles, tandis qu'elles sont presque invisibles dans les individus vivants qui s’attachent à toute espèce de coquilles. Sa couleur est brune à l'état vivant. (Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) MEMBRANIPORA RETICULUM. BLaINviLLe. a. Magnitudine naturali. PL 15, fig. 4 AE b. Pars aucta. M. incrustans ; filis calcareis anastomosantibus; cellulis subrotundis, quincuncialibus, distantibus. Miliepora reticulum, Esper, Tab. 11 (Millepuræ). Discopora————, Lamarck, an. sansvert., nouv. édit., page 350, n° 6. Membranipora ——, Blainville, Man. d’actinol., page 447. Habite la mer Méditerranée. Fossile de la Superga et des environs de Turin, dans les mollasses de l'étang de la Valduc (Bouches-du-Rhône). Ce Polypier enveloppe ordinairement le corps sur lequel il s'attache, de sorte ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 79 qu'on le confond quelquefois avec lui, surtout si ce sont des Cellépores ; mais on le distingue bientôt à la régularité des mailles de son réseau. (Ma collection. ) LUNULITES ANDROSACES. MicnELOTTt. a. Pars superior. Pl. 15: Gr: 6. RESTE b. — inferior. | Magnitudine naturali. L. rotunda, latere concavo , striis crassis radiata, supernè convexa, porosa ; poris magnis subrotundis, lineis cireularibus, concentricis, sulcisque longitudinalibus dispositis ; margine rotundato. Madrepora Androsaces, Allioni, Oritt. pedem., page 16. Lunulites ————— , Michelotti, Spec. zooph. dil., page 191 , pl. 7, fig. 2. ———— sulcata, id., op. cit., page 192, pl. 7, fig. 3. Fossile des environs de Turin etde la Superga, dela mollasse de la Valduc (Bouches-du-Rhône). Je ne pense pas que cette espèce soit la même que celle nommée L. radiata par Lamarck, qui est constamment plus petite et atteint rarement trois millimètres de diamètre, tandis que l’Ændrosaces dépasse quelquefois douze. Nous pensons que la L. sulcata de M. Michelotti n’est que le jeune âge de l’espèce que nous discutons. Malgré sa fragilité, ce Polypier se rencontre très-fréquemment dans les localités ci-dessus. ( Musée de Turin, collections Michelin , Michelotti , et Doublier de Draguignan. ) LUNULITES INTERMEDIA. MicuELoTri. a. Pars superior. PL 15, fig. 7. b. — inferior. | Magnitudine naturali. L. subrotunda, supernè convexa, porosa ; infernè concava, striata , radiata; striis minimis . rugosis; poris bifariam obliqué dispositis, maximis, subovatis, minimis, rotundis in interstitiis ; margine dentato, dente subdiviso in duobus radis. Lunulites intermedia, Michelotti, Spec. z0oph. dil., page 193, pl. 7. fig. 4. Fossile des environs d’Asti, de Turin, de Bordeaux et de Dax. Jolie espèce, facile à distinguer par ses pores, disposés sur des lignes semi- circulaires passant par le centre, par son bord denté et par sa surface inférieure striée et rugueuse. Chaque grand pore est accompagné d’un plus petit qui lui est inférieurement placé. Les plus grands individus ont de six à huit millimètres et sont rarement ronds. (Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) 76 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. LUNULITES UMBELLATA. DEFRANCE. a. Magnitudine naturali. DEMENPRSE b. Parsinferior. L. rotunda, supernè convexa, conica, porosa; infernè concava, sublævigata, poris æqualibus subrotundis, e centro ad marginem descendentibus, suprà lineas curvatas disposilis. Lunulites umbellata, Defrance, Dict. des sciences nat., tome 27, page 361. —————, Blainville, Atlas du Man. d'actinologie, pl. 72, fig. 1. Fossile des environs de Turin et de Dax. Ce Polypier se distingue de ses congénères par sa forme conique, et surtout par sa partie inférieure qui est presque lisse , ses stries étant très-fines et souvent usées. (Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti.) CORALLIUM PALLIDUM. N. PI. 15, fig. 9. Magnitudine naturali. C. fixum, dendroideum , inarticulatum , subrotundum; stirpite caulescente, ramosà, lapideà, solidä; superficie tenui, striatà, aliquotiès tuberculosä; axe subtubuloso, excentrico. Corallium rubrum, Michelotti, Spec. Zooph. dil., page 24. Gorgonia sepulta ————, Op: cit., page 39. Fossile de la colline de Turin (rare). Avant M. Michelotti, aucune espèce de ce genre n'avait été signalée à l'état fossile, et nous regrettons de ne pouvoir conserver le nom qu'il avait donné à celle qu’il a signalée; mais rapprochement fait du Corallium rubrum , nous avons reconnu que les stries de l'espèce en discussion étaient beaucoup plus fines, que la pâte intérieure était moins homogène et laissait voir davantage les zones d’ac- croissement ; enfin, qu'aucune trace de couleur rouge n'étant restée, 1l était pro- bable que sa teinte primitive n’avail jamais été telle. Nous avons donc cru devoir lui donner uu nom qui rappelle sa couleur qui est d’un blanc sale. Les échantil- lons décrits par le même auteur , sous le nom de Gorgonia sepulta, ne nous sem- blent différer des autres qu’en ce qu'ayant été exposés à l'air, ils auront subi l'influence décomposante de l’intempérie des saisons. ( Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) 1 _{ ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. ISIS MELITENSIS. Gozpruss. { a. Varictas crassa. | EN AU NUE Tagni Ï i PIS Pet Re ea Magnitudine naturali. I. articulata, subcylindrica, striala ; articulis lapideis, extremitatibus crassis inflatisque ; juncturà conicà vel plan. Scheuchzer. herb. dil , pl. 14, fig. 1. Seilla. de corp. mar., page 63, pl. 21, fig. 1. Isis Melitensis, Goldf., Pet. germ., page 20, pl. 7, fig. 17. —_——— -—— Blainville, Man. d'Actin., page 503. > Milne- Edwards, Lamarck, An. sans vert., nouv. éd., t. IT, page 477. —— ———— Michelotti, Spec. zooph. dil., page 29, pl. 1, fig. 1. Fossile des environs de Turin , de Palerme, des îles Lipari et de Malte. Ce Polypier, dont on ne rencontre jamais que des articulations éparses , appar- tient à divers étages supracrétacés des bords de la Méditerranée. Il se forme de couches superposées le plus souvent concentriquement, et cependant il existe des individus très-comprimés. C’est à M. Frédéric Caillaud, de Nantes, que je dois connaissance de l'échantillon très-rare, figuré pl. 15, fig. 10 b, recueilli par ui dans l’île Lipari. (Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti. ) ANTIPATHES VETUSTA. MicuELorri. PI. 15, fig. 11. Magnitudine naturali. A. simplicissima, rotundata, lœvigata, pene ramosa; axe cylindris plurimis, perspicuis adnexis composilo ; colore fusco. Antipathes vetusta, Michelotti, Spec. z00ph. dil., page #3. Fossile de la colline de Turin Les fragments de tige sur lesquels cette espèce est établie appartiennent certai- nement à un genre de la famille des Coraux ( Blainville}; mais ce pourrait être aussi bien aux Cirrhipathes et aux Plexaures qu'aux Antipathes. Aussi avons-nous conservé le nom de M. Michelotti jusqu'à ce que quelques découvertes nouvelles obligent peut-être à le changer. ({ Musée de Turin, collections Michelin et Michelotti.) 1 w2] ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. TETHIA LYNCURIUM. Lamarck. a. Magnitudine naturali. PI. 15, fig. 9. { b. Pars aucta. T. adherens, globosa, subcorticata, internè fibrosa; fibris e centro radiantibus ; superficie verrucos«. Marsilli, Æist. nat. de la mer, pl. 14, fig. 72 et 73. Alcyonium aurantium, Esper, pl. 19, fig. 4 cet 5. Tethia lyncurium, Lamarck, An. sans vert., nouy. édit., p. 592, ne 5. ——__————— Michelotti, Sp. zooph. dil., page 219, pl. 7, fig. 5. Habite la Méditerranée. Fossile des environs de Turin. Nous n’établissons cette espèce et la suivante que sur l'autorité de M. Miche- loi, qui, plus hardi que nous, a rangé sous ces deux noms deux corps fossiles se rencontrant assez souvent dans les environs de Turin. Cette espèce pourrait bien être un Cellépore. (Collection Michelotti.) TETHIA SIMPLEX. MicneLorri. a. Magnitudine naturali. PIS fig. 13: Fa b. Pars aucta. T. adherens, subglobosa, stratis exiguis oblecta , pedicillo munita; superficie perforatà ; foraminibus valdè minimis, subrotundis. Tethia simplex, Michelotti, Spec. zooph. dil., page 219, pl 7, fig. 6. ——— siphonifera, —— Op. cit., page 219. ——— regularis, ——-—— Op. cit., page 220. Fossile des environs de Turin, de la Superga. N'ayant pas eu entre les mains les individus de Tethia siphonifera et regularis, d'après lesquels M. Michelotti a formé ces deux espèces, nous pensons, d’après les descriptions, qu’elles sont des variétés de celle en discussion, laquelle a peu de fixité dans ses formes, et qui, d’après ses couches superposées et ses pores nombreux et arrondis, est peut-être un Cériopore. { Collections Michelin et Michelotti.) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 19 NULLIPORA TUBEROSA. N. PI. 15, fig. 14, Magnitudine naturali. M. cespitosa, glomerata, tuberculosa, solida ; tuberculis irregulariter rotundats. Fossile des environs d’Asti. : Nous finissons par ce corps dont le genre a été, par plusieurs auteurs, con- sidéré comme formé par des polypes sans tentacules. Cette espèce, comme les autres dans les différentes formes qu’elles affectent, est également composée de plusieurs couches calcaires superposées. (Ma collection.) Quant à la Pennatula diluvii de M. Michelotti, nous ne croyons pas qu'elle doive faire partie des Zoophytes, et surtout du genre Pennatule. Nous pensons qu'elle serait plutôt de la famille des Rhizopodes de M. Dujardin, et déjà cette espèce est peut-être la même que la Frondicularia complanata de M. Defrance, figurée pl. 6 de l’atlas-du Manuel de Malacologie de M. de Blainville, et rappelée par M. Deshayes dans l'Encyclopédie méthodique , 102 livraison (Vers), page 146, 2e colonne. Au commencement de la description des espèces de zoophytes se rencontrant dans les terrains supracrétacés du Piémont, j'ai annoncé que quelques-uns vivaient encore dans la Méditerranée, tandis qu'une autre partie se trouvait à l’état fossile, les uns dans les calcaires grossiers des bassins de Bordeaux et Dax, d’autres dans les falunières de l’Anjou et de la Touraine, et enfin, d’autres encore dans les mollasses de la Provence et de la Suisse; étages tous différents du groupe supracrétacé. ; Partisan de l'opinion, que chaque grand groupe géologique se distingue des précédents et des suivants par une flore et une faune particulières, j’avouerai que je ne puis consentir à reconnaître une spécialisation semblable dans chaque sous- division des groupes. Non que je ne reconnaisse pas qu'elles puissent avoir chacune des espèces spéciales, mais parce que je crois qu'il en existe toujours quelques-unes qui forment la chaîne, et qui, unissant ensemble les diverses sous- divisions, en font un tout homogène; fait qui n’a pas encore été, je le pense bien, constaté et admis généralement pour les grands groupes géologiques. En terminant, nous renouvelons nos remerciements aux savants de Turin, et notamment à MM. Bellardi, Michelotti et Sismonda, pour avoir bien voulu nous mettre à même de décrire la Monographie, à peu près complète pour le moment, des Zoophytes des terrains supracrétacés du Piémont, en nous permettant 80 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. d'emporter une partie de leurs belles collections pour mieux étudier les différentes espèces. Nous les engagerons, en outre, à explorer de nouveau des localités qui ne paraissent pas l'avoir été par eux, telles que Rivalba, Rocca di Baldi, Ronca, etc. Ils pourront ainsi contribuer à compléter la série des dépôts, qui des terrains supracrétacés les plus anciens se continue jusqu’à nos jours, et à éclaireir des incertitudes sur l’âge de quelques fragments épars dans les chaînes Alpines et Pyrénéennes. ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. S1 GROUPE DE TRANSITION. TERRAIN CARBONIFÈRE DE SABLÉ, ETC. (SARTHE ) Les Polypiers fossiles de cet étage sont peu répandus en France, et dans les lo- calités de Juigné, Sablé et Solesme , on ne rencontre ordinairement soit dans les banes schisteux , soit dans les couches de marbre exploité, que l'espèce ci-après nommée Caninia gigantea. Comme elle a également été trouvée près de Chalonnes (Maine-et-Loire }, dans une couche probablement silurienne, avec lHéliopora porosa et plusieurs espèces de Calamopora, par M. Triger, ingénieur civil, géo- logue très-distingué, j'ai pensé que les descriptions qui suivent viendraient ajou- ter un complément intéressant aux discussions de la réunion extraordinaire, tenue par la Société géologique, à Angers, en 1841. Ces différents fossiles se re- trouvant également à Tournay, viennent confirmer l'opinion émise par M. de Verneuil, dans la séance du 44 janvier 4839, que le véritable calcaire carboni- fère existe aux environs de Sablé. (Bulletin de la Société géologique de France. ) / CANINIA GIGANTEA. N. . Magnitudine naturali. . Sepimenti {ransversi facies. . Segmenti verticalis facies. SMS PI. 16, fig. 1. S & « Extrinsecüs detrita. C. afiixa, erassa, cylindrica, elongata, è cellulis cyathiformibus superpositis composita ; exteriore transversim rugoso, longitudinaliter striato; cellulis profundis, lamellosis , prope marginem in infundibulis formatis ; centro lœvigato ; lamellis numerosis , marginalibus. Fossile de Juigné, Sablé et Solesmes (Sarthe), de Ckaux-de Fond, près de Chalonnes (Maine-et-Loire), de Tournay (Belgique), et peut-être de l'Amérique du Nord, d'après des individus rapportés par MM. Lesueur et de Castelnau. Ce genre, établi par nous au congrès scientifique de Turin en 1840 , et dédié au prince de Canino, est contesté par M. de Koninck, savant professeur à Liége, dans sa Description des Animaux fossiles des terrains houiller et anthraæifère supérieur de Belgique. H regarde comme une modification sans importance celte succession de petits entonnoirs marginaux s’emboîtant les uns dans les autres en forme de siphon, que nous avons retrouvés déjà dans plusieurs espèces confondues à (il 82 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE, antérieurement avec les Cyathophyllum. Nous avons usé plusieurs individus bien conservés, et nous avons reconnu que les cloisons les plus inférieures portaient également la trace des entonnoirs; de sorte que nous regardons comme appar- tenant à un genre différent, les individus ayant un cône médian très-saillant, qu'il à figuré pl. C, fig. 4, e, f, 9, et fig. 5, e, f, dans l'ouvrage dont a été ci-devant question. Les individus figurés dans notre pl. 46, dont nous avons les originaux, présentent ce Polypier sous divers aspects, et nous détermi- nent, ainsi qu'un grand nombre d’autres qui sont passés entre nos mains, à conserver notre nom générique, qui nous paraît basé sur un caractère se conservant depuis le jeune âge. De nombreuses explorations faites par M. Mathieu, marchand naturaliste, ont répandu en assez grand nombre dans les musées et les collections, sous le nom d’Amplexus de Sablé, notre Caninia gigantea. Elle se dessine souvent en blanc sur des marbres très-noirs, prenant un beau poli. Il en existe beaucoup d’échan- tillons dépassant 40 centimètres de longueur, et ayant de 4 à 6 centimètres de largeur, aux musées d'histoire naturelle de Paris et du Mans. ( Collections Michelin , de Verneuil.) HARMODITES CATENATUS. Konicx. a. Magnitudine naturali. Pl M0 s2 = ; mer b. Sepimenti transversi facies. H. à tubis cylindricis, parallelis vel divergentibus compositus; tubis divisis è siphonibus infundibuliformibus ; tubulis lateralibus inter se conjunctis. Erismatholithus tubiporites catenatus, Martin, Foss. Derbiens. , pl. 42, fig. 1 , 2. Tubipora strues, Parkinson, Org. rem., tome IT, pl. 2, fig. 1. Harmodites parallelus, Fischer , Oryet. du Gouv. de Moscou, p. 161, pl. 37, fig. 6. Syringopora reticulata, Goldfuss, Pétref. germ. , pl. 25, fig. 8. —————————— Hizinger, Leth. Suecica, pl.27, fig. 2. ————— ramulosa, Phillips, Geol. of Forks., pl. 2, fig. 2. Harmodites catenatus, Koninck, Descript des An. foss. des terr. houillers de Belgique, page 14, pl. B, fig. 4. Fossile de Sablé et de Juigné (Sarthe), de Visé, de Tournay et des Ecaussines, etc. (Bel- gique) ; de Bolland, de Mendip, de Wenlock, etc. ( Angleterre) ; de Miatckova (Russie), de Gothland (Suède) et de Groningue (Hollande); dans des terrains de transports, d’après M. Morren ( Desc. Belq. corall. , p. 69 ). Cette espèce se trouve assez rarement à Sablé, dans des marbres noirs employés pour meubles, et elle n'est alors reconnaissable que par une agglomé- ration de petits tubes cylindriques, dont la fig. 26 donne une coupe transversale. Dans d’autres localités, les tubes sont libres, parallèles, coudés par le bas et ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 83 réunis par d’autres Lubes beaucoup plus petits que les autres. L'intérieur se compose de petits entonnoirs placés les uns dans les autres. Nous avons reconnu depuis peu de temps, dans un échantillon vivant du genre Tubipora de Linnée, une semblable série de petits entonnoirs trés-allongés. D’aprés ce, nous pensons que ces deux genres devront faire partie des Tubiporines de M. Ehrenberg , famille établie dans ses Polypiers de la mer Rouge. ( Collections de Koninck, Michelin et de Verneuil. ) MICHELINIA TENUISEPTA. KoniNck. a. Magnitudine naturali. ES CAN 2 more Ja pig ? b. Segmenti verticalis facies. M. irregularis, turbinato-elongata , à tubis subrotundis vel prismaticis, proliferis composila ; cellulis depressis, numerosissimis ; sepñs diagonaliter vel transverse irregularibus: cellulà terminali cyathiformi , profundé, fragilissima , striatà. Astrea radicata , Blainville, A/an. d'Actinol., page 375. Calamopora tenuisepta, Phillips, Geol. of Forkshire, tome II , p.201, pl. 2, fig. 30. Michelinia ———— Koninck, Desc. des anim. foss. des terrains houillers de Belgique. page 31, pl. C, fig. 34, b. Fossile de Sablé et Juigné (Sarthe), de Tournay (Belgique), de Bolland et Mendip (Angleterre). Ce Polypier n’a encore été rencontré à Sablé, que dans des marbres très-durs, et où il n’est reconnaissable qu'après le polissage. Les individus figurés provien- nent de Tournay, où on les trouve fréquemment à l’état libre. Les cloisons qui formaient les cellules ont été fermées très-irrégulièrement. Tantôt concaves, et tantôt convexes, elles sont constamment bombées et rarement horizontales. ( Collections Michelin et de Verneuil. ) Li dl il hi a M TT SN “RIT ANEN AE AU d Mal à , "I cb sa , ROLE 14 ke dKre “lé sé Non ste | É Dir " A A L ‘y PIE , Ar Cu NE Ut “a 4 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE, 85 GROUPE OOLITHIQUE. TERRAINS CORALLIENS DEF SAINT-MIHIEL, ETC. (MEUSE). M. Moreau, juge à Saint-Mihiel, ayant bien voulu mettre à ma disposition sa belle collection de Polypiers du département de la Meuse, nous allons publier ceux qu'il regarde comme appartenant spécialement à la période corallienne. Il a reconnu dans cette formation trois couches assez distinctes , pour les désigner de la manière suivante : l'Ooliüthe blanche, supérieure aux deux autres; l'Oolithe corallienne et le Calcaire corallien, partie inférieure souvent en contact avec l'argile d'Oxford. Quoique quelques Polypiers ne se rencontrent que dans certaines couches, nous pensons que celte division ne doit être que locale, ou peut être en rapport seulement avec les départements voisins, tels que les Ardennes, la Haute-Marne, la Côte-d'Or et les Vosges, où cette formation corallienne se continue. ANTHOPHYLLUM EXCAVATUM. N. PI. 17, fig. 10. Magnitudine naturali. A. sessile, compressum, excavalum, striatum ; stellà profunda, multilamellosà ; marqine retrorsà ; stirpile lala. Fossile de Montsec (Meuse). Ce Polypier peu élevé pour sa largeur, et presque cylindrique, présente par- fois des renflements, dus sans doute à son mode d’accroissement. L'étoile terminale est plus profonde que dans ses congénères, et les lamelles en sont peu élevées. (Collection Moreau.) CARYOPHYLLIA MOREAUSIACA. N. PI. 17, fig. 1. Magnitadine naturali. C. affixa, recta, subconica, exteriùs striata; striis irregularibus ; stell@ terminali concavd , lamellosà ; margine extenso, subanguloso. Fossile de Saint-Mihiel (Meuse ). Gette espèce, comme presque toutes celles du Coral rag, a toujours perdu une partie de ses caractères, par suite de l’état roulé ou empâté où on la trouve. 86 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Aussi , est-il difficile de déterminer quel était l’état primitif des stries extérieures, qui paraissent être la continuation des lamelles internes de l'étoile terminale. Cette observation est applicable également aux espèces figurées dans la même planche, sous les numéros 2, 3, 4, 6 et 7, qui sont tellement usées à la base, qu’on ne distingue pas le point d'attache. ( Collection Moreau , à Saint-Mihiel ( Meuse ). CARYOPHYLLIA SUBCYLINDRICA. N. PI. 17, fig. 2. Magnitudine naturali. 3, ————— Vus Minor. C. subrecta, cylindrica, exteriüs striata; striis alternè crassis el exiquis ; stellà terminali concavé, lamellosé ; margine rotundato , contracto. Fossile de Saint-Mihiel. Presque cylindrique, cette espèce se fait surtout remarquer par le bord de l'étoile qui se resserre d’une manière trés-sensible. Les stries qui l'entourent paraissent être alternativement grosses et petites. (Collection Moreau.) CARYOPHYLLIA DILATATA. N. PI. 17, fig. 4. Magnitudine naturali. C. infundibuliformis, striata; parte superiori dilatatä ; stell& terminali concarà; strüs exterioribus numerosis ; margine subinflato , rotundo. . Fossile de Maxey sur Vaize et Saint-Mihiel (Meuse). Ce Polypier est remarquable par l’évasement très-grand qu'il paraïtrait devoir prendre en vieillissant; mais il est probable que comme celui figuré dans Guettard, Mémoires académiques, tome I, pl. 25, et nommé par M. Defrance, dans le Dictionnaire des sciences naturelles, tome VIT, page 193, Caryophyllia truncata , arrivé à un certain âge, il s'élève sans s’élargir davantage. Il diffère de l’Anto- phyllum turbinatum , Munster, figuré dans Goldfuss, pl. 37, fig. 13, en ce qu'il n’a pas, comme ce dernier, les lamelles inégales. (Collection Moreau.) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. CARYOPHYLLIA CORNUTA. N. PI. 17, fig. 5. Magniludine natural. C. simplex, cylindrica, ad basim recurvata , lævigata ; stellà terminali lamellosà, profundà : margine aculo. Fossile de Saint-Mihiel. Cette espèce diffère complétement de ses congénères, par sa superficie lisse et sans apparence de stries, ainsi que par son étoile terminale très-enfoncée , et son bord aigu. (Collection Moreau.) CARYOPHYLLIA CLAVUS. N. PI. 17, fig. 6. Magnitudine naturali. C. recta, conica, elongata, subcylindrica, striata; striis inœqualibus: stellà terminali, subplenà , lamellosà ; lamellis brevissimis ; margine rotundato. Fossile de Saint-Mihiel. Belle et grande espèce, dont les lamelles et stries paraissent avoir été alternati- vement grosses et petites. Il est remarquable que dans les Caryophyllies de cette localité, hors la C. cornuta , les stries se prolongent jusqu'à la base, ce qui les rapproche des Turbinolies. (Collection Moreau.) CARYOPHYLLIA ELONGATA. DEFRANCE. PI. 17, fig. 7. Magnitudine naturali. C. simplex, teres, subfusiformis, truncata, striata; stris eæilissimis; stellä terminali, subplenà ; margine rotundato. Caryophylloide, Guettard, Mém. , tome 3, pl. 26, fig. 6. Caryophyllia elongata, Defrance, Dict. des sciences nat., tome 7, page 193. ————————— Lamarck, nouv. édit., tome 2, page 351, n°6. —— ———— Lamouroux, Encycl. méthod., p.168 (7ers Zoophites), ne 5. —————————— Blainville, Wan. d'actin., p. 346. Fossile de Saint-Mihiel. L'individu figuré dans Guettard est couvert d’une couche encroûtante qui 88 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. cache les stries. Il vient donc confirmer ce que j'ai dit à propos du Caryophyllia moreausiaca, que plusieurs Polypiers de cette localité sont changés de manière qu'il est difficile de reconnaître l’état primitif. (Collection Moreau.) CARYOPHYLLIA VASIFORMIS. N. PI. 19, fig. 5. Magnitudine naturali. C. adhærens, simplex, conica, vasiformis, striata; strs numerosis, æqualibus, ad mar- ginem bifurcatis; stellà terminali subprofundà, expansà, irregulari, lamellosà; lamellis tw- midis crassè dentatis ; basi attenuatà. Fossile de Damyvillers et Maxey sur Vaize (Meuse). Gette espèce, qui varie beaucoup dans sa forme, est remarquable par sa base assez mince, s'élargissant rapidement, et par ses lamelles internes qui sont assez épaisses et grossièrement dentées. (Collection Moreau. ) DENDROPHYLLIA GLOMERATA. N. PI. 18, fig. 3 a. Magnitudine naturali. Qt | b. Pars superior stellæ. D. adhærens, solitaria vel ramosa ; striata; ramulis subeylindricis, divaricatis, brevibus ; stellis terminalibus, plenis, sublamellosis; lamellis denticulatis, numerosis, eæilissimis ; margine rotundato. Fossile de Saint-Mihiel. Lorsqu'on rencontre celte espèce solitaire, il est probable que ce sont de jeunes individus, autour desquels des gemmes viennent se grouper plus tard. Les étoiles terminales sont presque planes, quelquefois bombées, et rarement concaves. (Collection Moreau.) DENDROPHYLLIA DICHOTOMA. N. PI. 18, fig. 4. Magnitudine naturali. D. fasciculata, erecta, subfleæuosa, ramosa: ramis cylindricis, dichotomis: stellis nulantibus , orbiculatis, excavatis, lamellosis. S Fossile de Maxey-sur-Vaize, Verdun , Saint-Mihiel. Confondue quelquefois avec le Lithodendron trichotomum, Goldf. Cette espèce ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 89 en diffère essentiellement par ses étoiles séparées et terminant un petit rameau. Dans le L. trichotomum , au contraire, elles sont réunies trois ensemble à l’ex- trémité de la branche. (Collection Moreau.) LOBOPHYLLIA SEMISULCATA. N. PI. 17, fig. 8. Maganitudine naturali. L. fasciculata, ramosa ; ramis elongatis, subcompressis, bifurcatis, sinuosis, sulcatis propè stellas, lævigatis ad basim ; stellis irregularibus , subovatis , concavis , lamellosis. Fossile de Maxey-sur-Vaize, Saint-Mihiel et Verdun. Belle espèce, ayant quelques rapports avec la Caryophyllia sinuosa, Lmk, n° 14, mais beaucoup plus allongée. Les plis dont elle est ornée sont très-serrés près de l'étoile, irrégulièrement ondulés et ensuite espacés. Puis, vers la partie inférieure des tiges, ils disparaissent , et ces dernières deviennent lisses, ce qui distingue cette espèce de la suivante. (Collections Moreau et Michelin.) LOBOPHYLLIA ASPERA. N. PI. 20, fig. 3. Magnitudine naturali. L. fasciculata, ramosissima; ramis elongatis, sinuosis, compressis, sulcato-muricalis, dichotomis; stellis profundis, sinuosis, irreqularibus , lamellosis ; lamellis crassis, impariter distantibus. Fossile de Saint-Mihiel. D’après les débris qui m'ont été communiqués, cette espèce devait être une des plus grandes du genre et acquérir de quatre à cinq décimètres au moins. Elle est couverte de sillons irréguliers, séparés par des séries inégales de tuber- cules comprimés , allongés ou se terminant en pointes. (Collections Moreau et Michelin.) 12 90 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE,. LOBOPHYLLIA BUVIGNIERI. N. PI. 17, fig. 9. Magnitudine naturali. L. fasciculata, ramosa; ramis elongatis, rotundatis , subnutantibus, bifurcatis, striatis ; striis numerosis, irreqularibus ; stellis concavis, lamellosis. Fossile de Saint-Mihiel. Moins commune que la précédente, cette espèce paraît acquérir une grande longueur. Elle est couverte de stries inégales, et les rameaux, presque cylindri- ques, présentent quelques renflements provenant d’un mode irrégulier d’accrois- sements. ( Collection Moreau. ) LOBOPHYLLIA TURBINATA. N. PI. 19, fig. 1. Magnitudine naturali. L. adhærens, dichotoma, ramosa ; ramis divaricatis, subturbinatis, striatis tenuissime ; stellis terminalibus , irregularibus , sæpè compressis et angulosis, subprofundis, lamellosis; lamellis numerosis , inæqualibus. Fossile de Sampigny ( Meuse ). Les rameaux de cette espèce vont en s’élargissant, vers les extrémités, d’une manière assez rapide. Les étoiles sont irrégulières et un peu enfoncées , avec des bords ondulés. ( Collection Moreau. ) LOBOPHYLLIA CYLINDRICA. N. PI. 20, fig. 2. Magnitudine naturali. L. crassa, cylindrica, striata, dichotoma; ramis subfastigiatis; stellis terminalibus , lamellosis ; lamellis numerosissimis ; strüs exterioribus, numerosis, subtilissimè granulosis ; superficie aliquotiès incrustatà. Caryophyllia cylindrica? Phillips, Geol. of Forkshire, pl. 3, fig. 5. Fossile de Verdun (Meuse), Dive (Calvados), Is-sur-Thil (Côte-d'Or), Castle-Hill (Angleterre ). ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 91 Ce polypier a beaucoup d’analogie avec le Lithodendron trichotomum , mais il ne m'a pas paru une seule fois présenter cette réunion de trois étoiles, remarquable dans celui figuré par Goldfuss, pl. 143, fig. 6. Nous avons aussi cru devoir le retirer des Lithodendrons afin de conserver ce nom , donné par Schweiger, aux espèces très-divisées, rameuses et généralement plus petites. L'identité du terrain nous à fait rapprocher cette espèce de celle citée dans la Géologie du Yorkshire, quoique la figure soit très-médiocre ( Collections Moreau et Michelin. ) LOBOPHYLLIA PSEUDOTURBINOLIA. N. PI. 18, fig. 2. Magnitudine naturali. L. adhærens, solitaria, compressa, flabelliformis , tenuissimè striata; stellà elongatà, flexuosà, lamellosé ; lamellis inœqualibus. Fossile de Saint-Mihiel. Cette espèce se rapproche beaucoup des Turbinolies et des Flabellines, mais son adhérence étant certaine, nous avons cru devoir la réunir aux Lobo- phyllies. ( Collection Moreau. }) LOBOPHYLLIA INCUBANS. N. PI. 19, fig. 2. Magnitudine naturali. L. adhærens, solitaria, subcompressa, plicata, cuneiformis ; plicis accrementorum transversis undatis , elevatis, sublævigatis ; stellà irregulari, lamellosà ; lamellis numerosis, exiguissimis ; centro profundo ; margine rotundato. Fossile de Saint-Mihiel. Nous possédons un individu mal conservé ayant près du double de celui figuré, et comme lui des plis d’accroissement très-prononcés. Lorsque cette espèce est bien entière, elle parait lisse extérieurement, et l’on n’aperçoit des stries que dans les parties usées. (Collections Moreau et Michelin. ) 92 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. LOBOPHYLLIA FLABELLUM. N. PI. 18, fig. 1. { À | Magnitudine naturali. L. adhærens , solitaria, compressa , flabelliformis, aliquotiès sinuosa , extrinsecüs costellata, ad basim lœvigata ; costis sublamellosis ; stellà terminali, elongatà, perangustà , irrequlari, flexœuosà, lamellosà ; lamellis crassis, separatis. Fossile de Saint-Mihiel. Assez régulier dans sa forme en éventail, ce Polypier présente cependant quelques variétés. Tantôt les deux extrémités se recourbent sur elles-mêmes ; tantôt elles se contournent dans divers sens. Au surplus, il est facile à distinguer par ses côtes extérieures, lamelleuses, irrégulières, et s'étendant des bords de l'étoile jusqu’à la moitié environ de sa hauteur. Le surplus et la base paraissent lisses. (Collection Moreau.) LOBOPHYLLIA DESHAYESIACA. N. a. Magnitudine naturali. PI. 20, fig. 1. 3 b. Ectypum superficiei. L. compressa, contorta; stellis elongatis, irregularibus, angulosis, lamellosis ; lamellis granulosis , magnis , crassis, tribus parvulis intermedüs ; costis ‘exterioribus angulosis ; basi lœvi. Fossile de Saint-Mihiel (Meuse) , de Tonnerre? ( Yonne ). Belle et grande espèce remarquable par sa forme contournée et irrégulière. On la rencontre souvent à l’état de moule extérieur (fig. 4, b), et il est d’autant plus diflicile, alors, de s'expliquer la disparition complète de ce polypier, ainsi que d’autres espèces, que, dans les mêmes localités, beaucoup sont très-bien con- Servés. Nous dédions cette espèce à M. Deshayes, auteur bien connu par ses travaux malacologiques et qui a exploré avec soin les environs de Saint-Mihiel]. ( Collections Moreau et Michelin.) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 93 LOBOPHYLLIA MEANDRINOIDES. N. PL. 19, fig. 3. Magnitudine naturali. L. sessilis, extensa, lobata ; lobis elongatis, lamellosis, rotundis, stelliformis ; lamellis crassis, acutis, sæpè undatis; stellis magnis, contiquis, plurimis in lobos. Fossile de Dun (Meuse). Belle et rare espèce, que l’on prendrait au premier aspect pour une Méandrine, mais qui en diffère par ses grandes étoiles, placées au fond des lobes, et par ses lamelles dont quelques-unes sont contiguës. (Collection Moreau. ) LITHODENDRON FUNICULUS. N. PI. 19, fig. 7. Magnitudine natarali. L. fasciculatum , elongatum , ramosum ; ramis parallelis, dichotomis , inflatis, compressis, subfleæuosis , striatis; striüs aliquotiès undulosis X granulosis; stellis terminalibus , excavatis, irregularibus, lamellosis ; lamellis numerosis. Fossile de Saint-Mihiel. Ce polypier, comme la plupart de ses congénères , forme des masses considé- rables, et il paraît acquérir une grande longueur. Les lamelles des étoiles étant nombreuses et très-fines , sont souvent empâtées dans Ja roche , de sorte qu’il est impossible de les compter. ( Collections Moreau et Michelin. ) LITHODENDRON LÆVE. N. PI. 19, fig. 8. Magnitudine naturali. L. fasciculatum, elongatum , ramosum ; ramis dichotomis , subcylindricis, lœvigatis, irregulariler inflatis ; striis transversis accrementorum inæqualiter distantibus ; stellis parvis, coarctahs, excavatis ; lamellis numerosis , eriguis. Calamite à tuyaux lisses, Guettard, Mém. acad., t. IL, pl. 35, fig. 2, et pl. 39, fig. 2. Calamophyllia lævis, Blainville, Man. d’Actinol., page 347. Fossile de Novion (Ardennes), Besancon (Doubs), Goussaincourt, Maxey-sur-Vaize, Verdun {Meuse ). 94 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Celle espèce, qui présente un assez grand nombre de renflements, dus à la grande irrégularité de ses accroissements, a les étoiles terminales un peu resser- rées et moins larges que les rameaux. Elle est généralement lisse, et n'offre guère de stries que dans les parties usées. { Collections Moreau et Michelin.) LITHODENDRON FLABELLUM. N. PI. 21, fig. 1. Magnitudine naturali. L. fasciculatum , erectum , ramosissimum; ramis constrictis, in flabello dispositis, dichotomis, parallelis, lœvigatis, compressis, irregqularibus, inæœqualiter tumidis ; stellis excavatis, lamellosis ; lamellis numerosis, exiquis. Calamite lisse à tuyaux , Guettard, Mém. acad., t. III, pl. 36, 37 et 38. Calamophyllia flabellum , Blainv., Man. d’Actinol., page 347. Fossile de Maxey-sur-Vaize, Verdun (Meuse), Besancon (Doubs), Ampus (Var), Mont- Vert ( Jura bernois). La disposition de ce polypier rappelle un peu, par ses rameaux parallèles dichotomes , un paquet de flèches placées dans un carquois. Quant à l'extérieur des rameaux il est lisse, sans traces d’accroissements. D’après Guettard, ce Lithodendron acquerrait plusieurs décimètres de hauteur et formerait des groupes énormes, On le rencontre fréquemment dans l’est de la France. ( Collections Moreau et Michelin.) LITHODENDRON ARTICULATUM. N. PI. 21, fig. 1. Maguitudine naturali. L. fasciculatum , ramosissimum, erectum; ramis coalescentibus, parvulis, cylindricis, lœvibus, subarticulatis; stellis minutis; duodecim lamellis ? Calamite à tuyaux noueux , Guettard , Mém. acad., t. III, pl. 35, fig. 1. Fossile de Besançon ( Doubs) , Dun ct Verdun ( Meuse). Des renflements , presque réguliers, donnent aux rameaux lisses de ce polypier un aspect articulé. Les étoiles sont petites, et il est difficile de compter les douze rayons reconnus par Guettard. (Collection Moreau. ) > ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 95 LITHODENDRON DICHOTOMUM. GoLpruss. PL. 19, fig. 6. Magnitudine naturali. L. cespitosum, erectum , subflexæuosum , ramosissimum ; ramis cylindricis, striatis præsertèm propè stellas; stellis orbiculatis, excavatis ; lamellis duodecim majoribus, duodecim mi- noribus. Calamite très-branchu , Guettard , Mém. acad., t. II , pl. 39, fig. 1, et pl. 53, fig. 7. Lithodendron dichotomum , Goldfuss , Petref., pl. 13, fig. 3. _Caryophyllia dichotoma, Blainville, Aanuel d’Actin., page 346. ———— —————— Milne-Edwards, in Lamarck, Æn. sans !vert., nouv. éd., tome IT, page 357, n° 17. Fossile de Dun , Maxey-sur-Vaize , Verdun (Meuse), Novion en Porcien, Le Chéne populeux (Ardennes) , Giengen ( Souabe ). L'aspect de ce polypier paraît très-différent, selon les divers modes de fossilisation qui l'ont saisi. Aux environs de Novion et de Giengen, il est souvent passé à l’état siliceux. Sur d’autres points , et entre autres , au Chêne populeux, il ne présente que des tubes offrant l'empreinte de l'extérieur des rameaux. Plus heureux, MM. Guettard et Moreau ont rencontré ce polypier entier avec ses stries et les lamelles des étoiles. ( Collections Moreau et Michelin.) LITHODENDRON MOREAUSIACUM. N. PL 21, fig. 3. Magnitudine naturali. L. fasciculatum, ramosissimum , erectum ; ramis parvulis, numerosis, furcatis, cylindricis, striatis, aliquotiès inflatis; striis minimis, subæqualibus; stellis terminalibus, lamel- losissimis. Fossile de Verdun ( Meuse ). De longues tiges cylindriques, presque parallèles entre elles, renflées quel- quefois à des intervalles irréguliers, et constamment couvertes de stries très-fines, distinguent ce polypier de ses congénères. 5 \ 5 (Collection Moreau.) 96 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. LITHODENDRON EDWARDSIL. :N. PI. 21 , fig. 2. Magnitudine naturali. L. ramosissimum , erectum ; ramis parvis, subcylindricis, furcatis, elongatis, in fasciculum aggregatis, striatis; strüs granulosis; stellis irregularibus, excavatis, lamellosissimis, eâdem altitudine dispositis; centro papilloso ; margine acuto. Fossile de Verdun (Meuse). Ce polypier forme des masses considérables, mais dont les rameaux paraissent se terminer par des éfoiles rangées presque sur le même plan. Ces dernières sont garnies de lamelles très-fines et de papilles au centre. Les stries sont granu- leuses et parallèles. ( Collection Moreau. ) LITHODENDRON PSEUDOSTYLINA. N. PL. 19, fig. 9. EU | PI, 20, fig. 4. Magnitudine naturali. L. fastigiatum, erectum; ramis numerosis, cylindricis, subtilissimé striatis, coactis per septos transversos , subplanos ; stellis excavatis, lamellosissimis ; lamellis fragilissimis, radiantibus è mar ginibus tubarum , dentatis, granulosis; axo nullo. Astroïte, Guettard, Mém. acad., tome IIT, pl. 61. Fossile de Dun (Meuse ). Espèce très-remarquable par des caractères qui la rapprochent des Stylines et des Sarcinules, car elle a, comme les premières, des cloisons réunissant les tubes entre eux, et des lamelles très-fragiles ne reposant sur aucun axe, comme les Sarcinules. Elle paraît différer des deux par les étoiles terminales de ses rameaux s’arrêtant à diverses hauteurs, ce qui ne lui donne pas extérieurement l'aspect d'une astrée. Nous avons pu, grâces à M. Moreau , la faire représenter intérieure- ment, pl. 20, beaucoup plus complète que Guettard. (Collection Moreau. ) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 97 STYLINA GAULARDI. N. PI. 21, fig. 5. Magnitudine naturali. S. fasciculata, in massam rotundatam ; tubis rectis vel divergentibus; striatis, dichotomis , repletis; ostiolis stelliformibus prominulis, irregulariter distantibus, lævibus; interstitiis profundis, lamellis connectentibus deorsüm versüs angulosis; radis stellarum parvulis, e centro radiantibus. Fossile de Dun (Meuse). Nous devons la connaissance première de cette jolie espèce à M. Gaulard, pro- fesseur à Verdun, et nous avons été assez heureux depuis, pour nous en procurer un autre échantillon qui fait voir que ce genre, au lieu de se terminer en pointe, comme quelques auteurs l’ont avancé, présente constamment à l’extérieur l’aspect de quelques espèces d’Astrées tubuleuses. Les interstices de celle-ci sont très- profonds, ce qui donne aux cloisons réunissant les tubes l'apparence de petits entonnoirs emboîtés les uns dans les autres. 11 est probable, ainsi que M. de Blainville en a fait l'observation page 352 de son Manuel d'Actinologie, que parmi les Astrées un certain nombre appartient aux Stylines, mais pour les reconnaître il ne faut pas que la fossilisation soit compacte. Les étoiles élevées, tubuleuses et espacées sont en général un avertissement pour appeler l'attention des paléonto- logistes sur les espèces de ce genre que Lamarck avait précédemment créé sous le nom de Fascicularia. Nous pensons que les Caryophyllia de Lamarck, figurées dans Esper comme Madrépores, pl. 27 et 30, doivent, ainsi que la Sarcinula orga- num, Lmk, figurée dans l'Encyclopédie, pl. 482, fig. 3, et dans Schweiger, Beobache, pl. 7, fig. 66, appartenir au genre Styline, à cause de l’isolement des tubes et des empâtements transversaux plus ou moins utriculaires qui les entourent. { Collections Moreau et Michelin. ) STYLINA TUBULOSA. N. PI. 21, fig. 6. a, b. Magnitudine naturali. S. fasciculata, sœpè in massam globosam; tubis rectis, costatis, distantibus; lamellis connectentibus, subcurvatis, crassis; stellis terminalibus, rotundis, prominulis, 20 lamellis, 10 magnis, 10 minoribus allernatèim ; ambitu interstitiali, radiato-striato ; striis crassis. Astrea tubulosa, Goldfuss, Petref, pl. 38, fig. 15. Explanaria lobata, Münster in Goldf., Petref, pl. 38, fig. 5. ———————— Bronn., Lethea, pl. 16, fig. 20. 13 98 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Fossile de La Barre et Stenay (Ardennes), de Saint-Mihiel et Sorcy (Meuse), et de Lifol ( Vosges), du Wurtemberg. : Les dimensions de cette espèce qui est très-commune, sont près du double de la précédente dont elle diffère encore par ses cloisons transversales presque planes. Lorsque les échantillons sont passés par la fossilisation à l’état saccharoïde , ce qui se rencontre fréquemment dans l'étage du coral rag, on s'aperçoit diffici- lement que les tubes stellifères sont séparés ou ne sont liés entre eux que par les cloisons dont a été question. ( Collections Moreau, Michelin. ) MEANDRINA CORRUGATA. N. PI. 18, fig. 5. Se ÈSE NE | Magnitudine naturali. b. — inferior. M. turbinato-hemispherica , elliptica; anfractibus latis; lamellis numerosis, denticulats ; collibus irregulariter tortuosis, subacutis; vallibus profundis ; parte inferiori striatà; basi adhærente minimd. Fossile de Saint-Mihiel. Cette espèce, qui rappelle un peu la Meandrina areolata de Lamarck, est re- marquable surtout par sa base extrèmement petite et sa forme très-irrégulière. ( Collection Moreau.) MEANDRINA EDWARSII. N. PI. 18, fig. 6. Magnitudine naturali. M. in massam hemisphericam, elongatam; anfractibus contortis, perangustis ; collibus rolundatis; vallis parvis, paucim profundis, aliquotiès stelliformibus ; lamellis exiguissimis, humilibus , subdentatis. Fossile de Saint-Mihiel , Sampigny (Meuse). Des collines très-contournées, des vallées peu profondes et offrant quelquefois des étoiles par l’arrangement des lamelies caractérisent cette jolie espèce, qui ne paraît pas affecter, dans quelques circonstances comme la Meandrina tenella de Goldfuss, des collines et vallées droites et parallèles. ( Collection Moreau. ) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 99 MEANDRINA RASTELLINA. N. PI. 18, fig. 7. Magnitudine naturali. M. in massam globosam, gibbosam ; anfractibus longis, sæpè rectis, parallelis; collibus angustis, depressis, vallibus latis, sæpè stellatis ; lamellis crassis, distantibus, æqualibus ; parte inferiori in rugas irregularibus replicatà. Fossile d’Is-sur-Thil ( Côte-d'Or ), de Saint-Mihiel ( Meuse ), de Lifol ( Vosges). Jolie espèce se rencontrant assez fréquemment dans l’est de la France, bien caractérisée par ses lames assez fortes, égales et régulièrement espacées comme les dents d’un rateau. ( Collections Moreau et Michelin. ) MEANDRINA RAULINII. N. PI. 18, fig. 8. Magnitudine naturali. M. tuberosa; anfractibus sinuosis; collibus basi dilatatä, vertice depresso, lato ; vallibus profundis ; lamellis numerosis , exiguissimis, dichotomis, non dentatis. Fossile de Saint-Mihiel (Meuse), de Lifol ( Vosges). Les collines très-larges , déprimées au sommet, des lamelles nombreuses, assez minces et se dichotomisant servent à faire reconnaître celte espèce qui du reste est assez rare. Elle est assez irrégulière dans sa forme, et sa partie inférieure paraît entièrement adhérente. (Collection Moreau.) MEANDRINA LAMELLODENTATA. N. PI. 18, fig. 9. Magnitudine naturali. M. in massam irregularem nunc globosam, nunc explanatam ; anfractibus contortis, vel rectis , superficialibus ; collibus humilibus , rotundis ; vallibus subprofundis ; lamellis irregula- ribus, rusticè dentatis. Fossile de Sampigny ( Meuse). Ce polypier, dont les vallées et les collines sont un peu trop fortes dans la figure, est couvert de lamelles nombreuses, peu élevées et souvent empâtées par 100 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. la gangue. Elles sont grossièrement dentées sur le bord, et paraissent granu- leuses sur: les côtés. (Collection Moreau. ) MEANDRINA MONTANA. N. PI. 22, fig. 1. Magnitudine naturali. M. hemisphærica, turbinata, basi attenuata; collibus sinuosis, internè dilatatis, vertice acutis ; vallibus profundis, latis; lamellis crassis, trregularibus. Fossile de Saint-Mihiel (Meuse.) Espèce à larges collines et vallons et l’une des plus grandes du genre. Nous en devons un bel échantillon à M. Deshayes, qui fait bien voir la forme tur- binoïde de ce polypier dont la base est petite pour sa largeur. (Collections Moreau et Michelin.) MEANDRINA LOTHARINGA. N. PI. 22, fig. 2. Magnitudine naturali. M.ramosa; ramis cylindricis, subdichotomis, erectis; collibus tortuosissimis, minimis, super ficialibus ; vallibus subprofundis ; lamellis numerosis , tenuissimis. . Fossile de Saint-Mihiel , Sampigny (Meuse ). Cette espèce est très-remarquable par sa forme dendroïde, laquelle se rencontre très-rarement dans le genre Meandrina. Les vallées sont peu profondes et les collines à sommets arrondis sont composées de lamelles très-fines et très- serrées. (Collection Moreau.) PAVONIA MEANDRINOIDES. N. PI. 22, fig. 3. Magnitudine naturali. P. sphærica ; colhibus super ficialibus, tortuosis, distantibus ; super ficie omninà stellatà ; stellis mainimis, contiquis ; lamellis numerosis , rugosis ; centro excavato. Fossile de Sampigny (Meuse ). Ainsi que M. Goldfuss, nous avons donné le nom de Pavonie à celte espèce et ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 401 aux deux suivantes. Quoiqu’en général celles vivantes présentent des expansions comprimées et couvertes d'étoiles sur les deux côtés, tandis que celles en discus- sion sont de forme globuleuse, nous avons préféré les réunir à ce genre plutôt qu'aux Agaricies qui ne sont stellifères que sur un seul plan. Quelques collines tortueuses caractérisent cette espèce qui est presque sphérique. ( Collection Moreau. ) PAVONIA TUBEROSA. GoLpruss. PJ]. 22, fig. 5. Magnitudine naturali. P. in massam tuberosam expansa; rugis stelliferis, longitudinalibus vel contortis , ramifican- tibus ; stellis minimis , distantibus ; lamellis crassiusculis, conjunctis. Pavonia tuberosa , Goldfuss, Petref, pl. 12, fig. 9. Fossile de Verdun (Meuse), du Wurtemberg. Sans de petites étoiles souvent difficiles à reconnaître cette espèce se rappro- cherait beaucoup des Méandrines à forme arrondie. Elle paraît former des masses ayant près de deux décimètres de diamètre. ( Collection Moreau. ) PAVONIA HEMISPHERICA. N. a. Magnitudine naturali. M2 . 4. ÉSREE * { b. Pars aucta. P. in massam subsphericam expansa; stellis minimis, numerosis, superficialibus, vixz distinctis ; lamellis undosis, conjunctis vel intermixtis; centro papilloso , subexcavato. Guettard, Mém., t. IT, pl. 49, fig. 2. Astrea hemisphærica, Blainville, Man. d’Actinol, p. 371. Fossile de Maxey-sur-Vaize, Saint-Mihiel (Meuse). Ce polypier de forme globuleuse se compose de couches assez épaisses se superposant les unes aux autres. Ce n’est que sur quelques parties bien conser- vées que l’on peut reconnaître la forme des étoiles qui sont presque superficielles. (Collection Moreau.) 102 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. AGARICIA (1) ELEGANS. N. PI. 19, fig. #4. Magnitudine naturali. À. turbinata , infundibuliformis , crassa, internè lamellosa, externè striata ; lamellis crassis, denticulatis ; margine undulatà, irregulariter plicatà. Fossile de Maxey-sur-Vaize (Meuse). Nous avons longtemps cru que ce joli polypier était le jeune âge d’un autre atteignant une grande taille, mais n’ayant pu parvenir à le reconnaître nous en avons fait une espèce qui se distingue par l'absence d’étoiles ou comme n’en formant qu'une et par son bord très-plissé. (Collection Moreau.) AGARICIA ROTATA. GoLpruss. PI. 22, fig. 6. Magnitudine naturali. A. explanata crassa, rotata, subumbilicata, infernè concentricè rugosa, basi attenuala ; stellis immersis, dilatatis, subpoligonalibus, excavatis; lamellis numerosis , inæqualibus ; parte inferiori striatà è basi ad marginem: striis rugosis. Bourguet, Petrifications, pl. 7, fig. 34, 37. Agaricia rotata, Goldfuss, Petref, pl. 12, fig. 10. ———— agaricites, id., in Roemer, /erst : norddents : oo! : gebirg : pl. 1, fig. 1, a, b. Fossile de Randenberg (Suisse), d'Eix (Meuse), de Lifol (Vosges), du nord de l’Al- lemagne. Cette espèce, qui s'étend circulairement, repose sur une base très-petite. Les étoiles sont assez grandes et polygonales. L’Astrea agaricites de Goldfuss provenant de Gosau appartient selon nous au groupe crétacé. Nous pensons que l'espèce de M. Roemer pourrait être celle en discussion. ( Collections Moreau et Michelin. ) (1) C’est par erreur, qu’au bas de la planche 19, figure #, on a mis Pavonia au lieu d'Agaricia. ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 103 AGARICIA GRANULATA. MünsrTERr. { a. pars superior. | 93, fig. 1. ï PI. 23, fig. 1 | Bb. —— exterior. Magnitudine naturali. A. explanata, interdüm contorta, crassa ; basi adherente, attenuatà ; parte exteriori concen- tricè undato-plicatà, striatà; parte superiori stellatä; stellis irregularibus, confluentibus , super ficialibus ; lamellis crassiusculis , sæpè contortis, denticulatis. Knorr, Pétrifications , t. 11, p. 53, pl. P 2, F 6, n°. 90, fig. 1. Bourguet, Petrif., pl. 3, fig. 19 et pl. 8, fig. 38 (vue en dessous ). Guettard, Mémoires , tome IIT, pl. 20, fig. 1 (id). Agaricia granulata, Münster, in Goldfuss, Petref, pl. 38, fig. 4. —————— —— Miln. Edwards, in Lmk., An. sans vert., nouv. édit., page 384, n. 10 +. Fossile de Mézières (Ardennes), de Dieue, Hannonville, Saint-Mihiel, Sampigny, Verdun, Vignol (Meuse), de Bâle (Suisse), de Nattheim ( Wurtemberg ). Cette belle espèce, l’une des plus grandes du genre, se développe en lames épaisses atteignant quelquefois de 50 à 80 centimètres. Les étoiles sont con- fluentes quoique assez éloignées. Les lamelles sont grossièrement dentées. (Collection Moreau.) AGARICIA SOMMERINGII. N. PI. 23, fig. 2. Magnitudine naturali. A. explanata; anfractibus super ficialibus latis, longis, nunc rectis, nunc flexuosis et ramosis: collibus simplicibus vel acutis, vel rotundatis ; vallibus latis, stelligeris; lamellis confertis e stellarum serie radiantibus , subdentatis. Meandrina Sümmeringii, Münster, in Goldfuss, Petref, pl. 38, fig. 1. Fossile de Mécrin , Hannonville (Meuse), de Nattheim ( Wurtemberg). Les étoiles qui se trouvent disséminées dans les vallées de ce polypier nous ont déterminé à retirer cette espèce des Méandrines où MM. de Münster et Goldfuss l’avaient placée. {Collection Moreau.) 104 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. AGARICIA GRACIOSA. N. PI. 23, fig. 3. Magnitudine naturali. A. explanata, lobata, irregularis; anfractibus angustis, longis, nunc flexuosis, nunc ramosis ; collibus acutis, parallelis; vallibus latis, vix stelligeris;; lamellis parvis, confertis. Fossile de Sampigny (Meuse). Cette belle espèce atteint un développement de plusieurs décimètres. Elle est souvent altérée par la gangue qui laisse voir à peine quelques petites étoiles mal déterminées. (Collection Moreau.) CYATHOPHORA RICHARDI. N. a. pars superior. PI. 26, fig. 1. { b. —— Jateralis. } Magnitudine naturali. C. in massam tuberosam, rotundatam , tubis aggregatam ; tubis polygoniis, elongatis e centro directis et per diaphragmata divisis , externe striatis, per stellam terminatis ; stellis profundis, subpolygonalibus, paululüm radiatis; margine crassä. Astroïte globulaire comprimé, Guettard, Mém., t. INT, page 500, pl. #5, fig. 3. Fossile d’Agey, d’Is-sur-Thil (Côte-d'Or ), de Saint-Mihiel (Meuse ). Ce polypier, qui se rapproche beaucoup du genre Cyathophyllum par ses cloisons transversales, nombreuses et irrégulièrement espacées, nous a paru devoir former un genre nouveau, à cause de ses lamelles latérales peu visibles, quoique assez nombreuses et ressemblant à des stries. Quant à l'étoile terminale, elle se compose de lamelles couvrant à peine la moitié de la superficie de la der- nière cloison. Une organisation à peu près semblable se rencontre, et nous l'avons déjà fait remarquer, dans les Madrepora glabra, Goldf., Astrea polygonalis, N., A. raristella, Defrance. Nous l’avons observée depuis dans le Pocillopora damicornis, Lamarck, et nous espérons que, plus tard, d’autres espèces encore viendront se grouper autour du genre que nous créons aujourd'hui (1). Nous devons l'échantillon figuré sous le n° 1, b, à M. Edouard Richard, ancien agent de la Société géologique, que la mort a enlevé trop tôt à ses amis. Nous nous faisons un plaisir de lui dédier cette espèce à titre de souvenir. ( Collections Moreau et Michelin.) (1) Caractères du genre Cyathophora : Polyparium lapideu, fixum, glomerato-globosum vel ramosum, tubulosum; superficie cellulis immersis; cellulis sparsis , per diaphragmaia transversa divisis, distinchis, obsolete stellatis ; lamellis subnullis. ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 105 ASTREA LIFOLIANA. N. PI. 24, fig. 1. Magnitudine natural. 4. tuberosa, tubis polygoniis composita ; stellis contiquis, orbiculatis, multiradiatis ; margine elevato , obtuso; centro excavato ; extüs lamellis crassis radiata ; interstitiis canaliculatis. Fossile de Lifol ( Vosges ). Cette espèce est très-remarquable par la forme prismatique de ses tubes, se pressant comme ceux des Columnaires. Les lamelles se prolongent extérieurement, épaississent et se joignent rarement à celles des étoiles voisines. {Collection Moreau.) ASTREA MEANDRITES. N. PI. 24, fig. 2. Magnitudine naturali. A. subglobosa; stellis irreqularibus, contortis, profundis , lamellosissimis ; lamellis exiqUis , inæqualibus ; margine meandriniforme, elevato, subacuto (°). Meandrina astroïdes , Goldfuss, Petref, pl. 21, fig. 3. Fossile de Dun, Sampigny ( Meuse) , du Jura suisse. Ce polypier, très-variable dans la forme de ses étoiles, présente dans le même échantillon des parties qui ne laissent aucun doute sur sa classification parmi les Astrées et dans quelques autres des dispositions qui le rapprocheraient des Méan- drines. C’est sans doute ce qui a déterminé M. Goldfuss à le placer dans ce der- “nier genre. (Collection Moreau. ) ASTREA HELIANTHOIDES. GoLpruss. PL 24, fig. 3. Magnitudine naturali. A.subglobosa; stellis inæqualibus, contiquis, polygoniis, infundibuliformibus, excavatis, margine aculs ; Lamellis rectis, striatis, crenatis, majoribus e centro radiantibus | minoribus e margine. Astrea helianthoïdes , Goldfuss, Petref., pl. 22, fig. 4 a, b. ———————— Lamarck, An. s. vertéb., nouv. édit., tome 11, page 422, n° 54. ——— heliantina, Blainville, Man. d'Actin., page 371. () Dans la figure, les bords qui entourent les étoiles ne rappellent pas assez les collines des Méandrines. 14 106 ICONOGRAPIHE ZOOPHYTOLOGIQUE. Fossile de Novion en Porcien, Stenay (Ardennes), Dive (Calvados), Is-sur-Thil (Côte- d'Or), Dun (Meuse), Le Chevain, Lonray, Saint-Pater (Orne), Ecommoy (Sarthe), Lifol ( Vosges), Tonnerre (Yonne), du Jura suisse. Cette espèce se rencontre très-souvent, mais elle varie quelquefois dans la grandeur des étoiles qui ont de 8 à 45 millimètres de diamètre. L'influence at- mosphérique agissant sur les lamelles les fait paraître plus ou moins saillantes. ( Collections Moreau, Michelin. ) ASTREA BURGUNDIÆ. BLAINVILLE. PI. 24, fig. k. Magnitudine naturali. A. subglobosa; stellis maximis, profundis, infundibuliformibus , subpolygonalibus , lamel- Losissimis ; lamellis inæqualibus, dentatis ; margine rotundo. Faujas, Géologie, tome I, page 99, pl. 4. Astrea Burgundiæ , Blainville , Man. d'Actin., page 373. Fossile de Molesmes (Aube), Dijon, Nuits (Côte-d'Or), Saint-Mihiel (Meuse), Lifol ( Vosges ). Cette espèce est l’une des plus grandes du genre, et ses étoiles ont quelque- fois un diamètre de 10 à 30 millimètres. ( Collections Moreau, Michelin. ) ASTREA DEPRAVATA. N. PI. 24, fig. 5. Magnitudine naturali. A. tuberosa; stellis numerosis , vel rotundis et excavatis , vel super ficialibus et polygonalibus ; lamellis crassis, e margine radiantibus. Fossile de Sampigny (Meuse). Les lamelles se détruisant assez facilement, il en résulte que les étoiles se présentent quelquefois dans le même morceau sous deux aspects différents. Tantôt elles sont polygonales et superficielles, avec des lamelles allant de la cir- conférence au centre; tantôt presque rondes et excavées , ayant des lamelles marginales très-courtes. (Collection Moreau.) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 107 ASTREA PENTAGONALIS. MÜNSTER. PI. 24, fig. 6. Magnitudine natarali. A. tuberosa; stellis confertis, subpentagonalibus , superficialibus, contiquis; margine crenato; centro prominulo; lamellis singulis alternatim brevissimis. Astrea pentagonalis , Goldluss, Petref., pl. 38, fig. 12. Fossile de Stenay (Ardennes), de Dun (Meuse), Hattheim, Heidenheim (Wurtemberg ). Cette espèce se présente quelquefois sous deux aspects très-différents. Lorsque les lamelles sont conservées, à peine distingue-t-on l'axe central; si, au contraire, elles sont brisées, l’axe domine et semble une petite borne. (Collections Moreau , Michelin. ) ASTREA CRISTATA. GoLpruss. PI. 24, fig. 7. Magnitudine naturali. A. incrustans ; stellis superficialibus, magnis, subæqualibus, contiquis; lamellis numerosis, margine erosis ad latera granulalis, e centro radiantibus- aliis rectis, als in angulum flexis conniventibus. Astrea cristala, Goldfuss , Petref., pl. 22, fig. 8. Blainville, Man. d’Actin., page 371. —————— Lamarck, An. s. vert., nouv. édit., tome IT , page 419 , n° 38 +. Fossile de Saint-Mihiel (Meuse), du Jura suisse. Très-jolie espèce très-rare à rencontrer. (Collection Morceau.) ASTREA ARANEOLA. N. . Magnitudi i. PL 24, fig. 8. { a. Magnitudine naturali b. Pars exesa aucta. A. globulosa; stellis minimis, numerosis, subtubulosis, superficialibus ; centro elevato : lamellis divergentibus, contortis. Fossile de Saint-Mihiel (Meuse.) L'individu décrit a été roulé et usé de sorte que les caractères sont difficiles à déterminer. Nous signalerons cependant comme caractéristiques de l'espèce, des 108 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. tubes parallèles avec un axe central, élevé au-dessus des bords et réunissant au- tour de lui les lamelles comme dans les Monticulaires. Elle doit faire partie des Montastrées de M. de Blainville. (Collection Moreau. ) ASTREA VERSATILIS. N. a. Magnitudine naturali. PI. 24, fig. 9. HSEE9 b. Pars aucta. A. explanata, contorta; stellis minimis, rotundis, excavatis; margine tubuloso, prominulo , striato ; lamellis crassis, e margine radiantibus. . Fossile de Lifol ( Vosges). Les étoiles de cette espèce sont tantôt éparses et tantôt très-rapprochées. Les lamelles n’atteignant pas le centre, c’est ce qui fait que les étoiles paraissent exca- vées ou remplies de la roche dans laquelle on trouve ce polypier. Des échantillons bien conservés et en grand nombre pourront modifier les caractères. ( Collection Moreau. ) ASTREA LIMBATA. GoLprFuss. PI. 24, fig. 10. Magnitudine naturali. A. tuberosa; stellis magnis vel minimis, sparsis, orbicularibus , margine tubulosa prominulis ; ambitu radiato striato; interstitiis subgranulosis; lamellis sedecim, singulis alternatim brevissimis. Astrea limbata , Goldfuss, Petref., page 110, pl. 38, fig. 7. Fossile de Sampigny (Meuse), Giegen (Wurtemberg). Lorsque cette espèce aura été étudiée sur un grand nombre d'échantillons, il sera possible que les individus comme celui en description soient de jeunes in- dividus de notre Madrepora sublevis, pl. 25, fig. 4. ( Collection Moreau. ) ASTREA ROTULARIA. N. a. Magnitudine natural. PI, 24, fig. | see b. Pars aucta. A. hemisphærica; stellis rotundis, minimis ; margine prominulo, sulcato ; lamellis crassis, e axe central radiantibus. Fossile de Saint-Mihiel (Meuse). ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 109 Quoique l’échantillon soit un peu usé, on voit que cette espèce doit faire partie des Tubastrées de M. de Blainville. ( Collection Moreau. ) ASTREA SANCTI-MIHIELI. N. a. Magnitudine naturali. 3 D PAU b. Pars aucta. A. tuberosa; stellis minimis, polygonis; centro excavato; margine subplano, striato; lamellis strüsque tortuosis. Fossile de Mécrin, de Saint-Mihiel (Meuse ). Jolie espèce dont les lamelles paraissent comme rongées, ce qui leur donne, ainsi qu'aux sillons interlamellaires, un aspect tortueux. (Collection Moreau.) ASTREA CRASSO-RAMOSA. N. a. Magnitudine naturali. 9 2 DE 2. ! b. Pars aucta. A. racemosa, maxima, divaricata; ramis crassis , subellipticis; stellis numerosis, polygona- libus , superficialibus, contiquis; lamellis singulis alternatim brevissimis. Fossile de Maxey-sur-Vaize, Saint-Mihiel (Meuse). Quelques branches de ce polypier, ayant plus de six centimètres de diamètre, on doit supposer qu'il atteignait une grandeur très-considérable. Les étoiles sont très-nombreuses, un peu excavées, et les lamelles n'étant pas communes à plu- sieurs étoiles, s'arrêtent au bord de chacune. (Collection Moreau.) THAMNASTERIA LAMOUROUXII. LESAUVAGE. a. Magnitudine naturali. LE | b. Parsaucta. T. ramosa, fasciculata, elongata; ramis dilationibus et contractionibus circularibus, altermis ; stellis minimis, super ficialibus, subrotundis. Astrea dendroïdea, Lamouroux, Expos. méthod. des Polypiers, page 85, pl. 78, fig. 6, Mala. ———————— Blainville, Jan. d’Act., page 372. 110 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE, Thamnasteria Lamourouæü, Lesauvage, Mém. Soc. d’Hist. nat. de Paris, tome, page 241, pl. 14. ——— gigantea , id., Ann. des Sc. nat., tome XXVI , page 329. —————————— Lamarck, A4n.s.vert., nouv. éd., tome II, page 425, n° 1. Fossile des environs de Caen, Bénerville, Trouville (Calvados), Haudainville, Ornes, Saint-Mihiel (Meuse), Is-sar-Thil (Côte-d'Or ). Ce polypier forme ordinairement dans les localités où on le rencontre des masses considérables de plusieurs décimètres de hauteur. Il est remarquable par ses étoiles superficielles et ses lamelles passant d’une étoile à l’autre. ( Collections Moreau et Michelin. ) ALVEOPORA RACEMOSA. N. a. Magnitudine naturali. PL 25, fig. 6. b. Pars aucta. A. ramosa, subdichotoma; ramis teretibus , numerosis, divaricatis ; stellis obsoletis, polygo- nalibus, lamellosis; lamellis parietibusque dentatis, ferustratis; margine denticulo scabro ; centro excavalo. Fossile de Sampigny (Meuse) , des environs d’Alencon (Orne). Ce polypier et les deux suivants nous paraissant avoir la plus grande analogie avec des individus usés du Porites reticulata, Lmk., dont MM. Quoy et Gaimardont . fait une espèce de leur genre Alvéopore adopté par M. de Blainville, nous avons cru devoir les réunir à ce genre. (Collections Moreau et Michelin.) ALVEOPORA TUBEROSA. N. PI. 25, fig. 7. Magnitudine naturali. A. tuberosa, gibbosa; stellis obsoletis, subpolygonalibus ; lamellis parietibusque dentats ; margine rotundato , dentato; centro profundo. Fossile de Saint-Mihiel (Meuse). Cette espèce ne diffère guère de la précédente qu’en ce qu'elle n'est pas ra- meuse, mais il serait très-possible qu’on reconnût plus tard qu’elle n’est qu'un ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 111 jeune äge de la racemosa, ses gibbosités ne s’étant pas encore allongées en ra- meaux. (Collection Moreau.) ALVEOPORA INCRUSTATA. N. a. Magnitudine naturali. 9 œ PI. 25, fig. 8. b. Pars aucta. A.Tramosa; ramis numerosis, trregularibus, contortis, intricatis, parte superiore stellatis , reliquum callosè incrustatum ; stellis minimis : lamellis et marginibus dentatis. Fossile de Mécrin (Meuse). Ce polypier est fort remarquable en ce que les rameaux se couvrent dans presque toute leur longueur d’une croûte irrégulière assez épaisse qui ne laisse voir le plus souvent les étoiles que vers les extrémités. (Collection Moreau. }) MADREPORA SUBLEVIS. N. a. Magnitudine nalurali. PI. 25, fig. 4. pes b. Pars aucta. M. ramosissima ; ramis subrotundis, elongatis, acutis; stellis sparsis, tubulosis , profundis ; lamellis minimis; interstitiis stellarum sublevibus, sensim granulosis. Madréporite branchu , Guettard , Mém., tome III, pl. 32. Fossile de Wiel-Saint-Remi, Saulces-aux-Bois, Novion en Porcien, Chéne populeux ( Ardennes), Sampigny, Maxey-sur-Vaize , Goussancourt (Meuse), Lifol (Vosges ). Espèce remarquable par la profondeur de ses étoiles et la petitesse de ses la- melles. Dans les localités citées des Ardennes, où on le rencontre souvent à l'état - de moule, soit calcaire, soit siliceux, on peut le reconnaître aux interstices pres- que lisses qui existent entre les étoiles , ainsi qu'aux petites colonnes striées qui ont remplacé les étoiles. ( Collections Moreau et Michelin.) 412 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. MADREPORA OBELISCUS. N. PI. 25, Gg. 5. Magnitudine naturali. M. racemosa; ramis erectis, parallelis, elongatis, rotundatis | pyramidato-attenualis, subro- tundis ; stellis tubuloso-turbinatis , rotundatis , externè sulcatis, marginem versus incrassals ; ad apicem directis ; lamellis minimis. Fossile de Saint-Mihiel, Maxey-sur-Vaize, Goussaincourt, Dun (Meuse), Clamecy (Nièvre). Ce polypier prend un grand développement et se rapproche beaucoup du M. plantaginea Lmk. Quoiqu'on le rencontre dans plusieurs localités, il est rarement bien conservé. ( Collection Moreau. ) DIASTOPORA VERRUCOSA. Mizxe Evwarps. PI2 5h84 ( Voir précédemment la description, p. 10, département du Calvados.) Fossile de Saint-Mihiel (Meuse ), sur les tiges d'Encrines et de Polypiers. ( Collection Moreau. ) CHAETITES CAPILLIFORMIS. N. a. pars exterior. P1..26 , fig. 2: ee AUDE le segmentum interius. Magnitudine naturali. C. adhærens, tuberosus, subsphæricus vel irregularis, compositus tubis exiguis, capillaribus, fibrosis; ostiolis minimis , subpolygonatis. Fossile de Saint-Mibiel, Dun (Meuse), Clamecy (Nièvre), Tonnerre (Yonne). Dans l’Oryctologie de Moscou, M. Fischer de Waldheim a décrit sous le nom de Chaetites les restes fossiles de polypiers qui semblent avoir été composés de tubes assez longs, très-grêles et presque filiformes. Ayant eu occasion de reconnaître, dans divers groupes géologiques, des corps ayant une constitution analogue, quoi- que présentant quelques différences spécifiques, j'ai pensé qu'ils devaient être réunis dans un même genre, au lieu de les laisser dans ceux Favosite, Alvéolite, Tu- ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 1143 bulipore, ete., où MM. de Lamarck, de Blainville, Milne Edwards, Razoumowski, et autres les ont mis ou laissés. La phrase caractéristique du genre sera donc : corps composé de tubes filiformes, ronds ou polygonaux , réunis en masse tantôt sphéroïde, tantôt tuberculeuse et irréqu- lière, quelquefois en éventail, et présentant, lorsque les tubes sont remplis ; un aspect fibreux. Par conséquent, ces polypiers ne peuvent rester dans les Alvéolites ou les Favosites dont les noms rappellent un gâteau d’abeilles (*). L'espèce en discussion se distingue des autres par la délicatesse de ses tubes dont ilest très-difficile de bien déterminer la forme, et qu'on ne voit qu’en brisant le polypier. Elle forme aux environs de Clamecy des masses globuleuses de 3 à 4 décimètres de diamètre. (Collections Moreau, Michelin.) SPONGIA MAMILLIFERA. Lamouroux. PI. 26, fig. 5. Magnitudine naturali. S. adhærens, subsessilis, in massam rugosam, informem et mamilliferam explanata; mamillis vel conicis, vel subexsertis, vel pedicellatis, simplicibus vel ramosis, perforatis ; foramine terminali stellato, unico vel cum foraminulo proximato. Spongia mamillifera, Lamouroux , Exp. méthod. des Polÿpiers, page 88 , pl. 8#, fig. 11. Î RER Lamarck, An. s.vert., nouv. éd., tome II , Page 575. Tragos tuberosum, Goldf., Petref., pl. 30 , fig. 4. à Fossile de Saint-Mihiel, Damvillers (Meuse), Luc, Lebizey, Ranville (Calvados), Châtillon sur-Seine (Côte-d'Or) , la vallée de La Chapelle (Jura bernois). Les polypiers décrits par MM. Lamouroux et Goldfuss, sous des noms de genres différents et provenant tous deux des environs de Caen, nous paraissent avoir ap- partenu à la même espèce, mais dans des âges différents. Ils se rapprochent beaucoup de l'espèce vivante aujourd'hui ( Spongia papillaris ) figurée dans le Ma- nuel d’Actinologie de M. de Blainville, pl. 94, fig. 21. (Collections Moreau , Michelin. ) () Nous proposons de reporter dans ce genre les Alveolites pomæ/formis, Blainville (Collection Michelin), des falunières de Maine-et-Loire et de la molasse des Bouches-du- Rhône et de Vaucluse, et les Tubulipores panache, éventail, boule , etc., Razoumowski ( Bulletin de la Soc. géol., tome IT, page 360), cte., etc., qui sont en partie les Chaetites de de M. Fischer (Oryct. de Moscou), et autres espèces non décri!es , ne présentant pas une base ronde et plane comme les Cyclolites; ces dernières restant dans les Fibrillites de Rafinesque. 45 4114 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. SPONGIA FURCATA. N. PI. 26, fig. 3. Magniludine naturali. S. cylindrica, bifida , rarû simplex; fibris crassiusculis densè contextis ; superficie cariosâ tenuissime poroso-rimosd ; tubo rotundo , profundo. Scyphia furcata, Goldf., Petref., pl. 2, Gg. 6. Lamarck, An.s. vert., nouv. édit., page 579, n° 7. Fossile d'Houdainville (Meuse), la vallée de La Chapelle (Jura bernois). Ce polypier et le suivant ayant beaucoup d’analogie avec la Spongia fistularis de Lamarck, c’est ce qui nous a déterminé à changer pour cette espèce le genre établi par Ocken et adopté par M. Goldfuss, pour des corps de formes très-diffé- rentes. ( Collections Moreau, Michelin. ) SPONGIA LAGENARIA. N. PI. 26, fig. 4. Magnitudine naturali. S. simplex, vel glomerata, tubulosa, teres, lagenæformis , ad basim subpedicellata ; super ficie rugosà ; pedicello sublœævi. Spongia Lagenaria , Lamouroux , Exposit. méthod. des Polypiers, page 88, pl. 84, fig. 5,6. —————— Lamarck, 4n.s. vert., nouv. éd., tome II, page = 575. Fossile de Damvillers (Meuse ), Luc , Ranville (Calvados) , la vallée de La Chapelle (Jura bernois). Cette espèce fort commune dans les couches du Forest-marble des environs de Caen , se distingue surtout par sa disposition à se renfler dans sa partie médiane. ( Collections Moreau , Michelin.) CNEMIDIUM PIRIFORME. N. PI. 26, fig. 6. Magnitudine natural. C. sessile, simplex, subglobosum, elongatum , sulcatum ; fibris densis, impleæis; osholis crebris, minimis; sulcis ê vertice radiantibus ; basi attenuatà. ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 115 Tragos pisiforme , Goldfuss, Petref., pl. 5, fig. 5, et pl. 30, fig. {. ——————— Lamarck, An.s.vert., nouv. éd., tome IT, page 609, n° 3. ——— ———— Blainville, Man. d’Actin., page 542. Fossile de Verdun, Void (Meuse) , la vallée de la Chapelle (Jura bernois). Comme nous n’avons pas bien saisi les différences qui existent d’après M. Gola- fuss entre le Tragos piriforme et les Cnemidium du même auteur, nous avons rap- proché cette espèce des deux qui suivent. ( Collections Moreau, Michelin. ) CNEMIDIUM ROTULA. Gozpruss. PI. 26, fig. 7. Magnitudine naturali. C. hemisphærico-depressum , placentiforme , sessile, simplex ; vertice tubuloso ; sulcis radian- tibus, subdichotomis, profundis ; poris superficialibus, sparsis, stelliformibus. Cnemidium rotula, Goldfuss, Petref., pl. 6, fig. 6. ———————— Blainville, Man. d'Actin., page 541. —— — Lamarck, An.s. vert., nonv. éd., tome I}, page 618, ne 6. Fossile de Damvillers (Meuse), la vallée de La Chapelle (Jura bernois). Les sillons profonds, presque droits et rarement dichotomes de cette espèce qui paraît vivre solitaire, la distinguent de ses congénères. Sa superficie est ru- gueuse et sa base est assez large, égalant à peine les deux tiers du diamètre. ( Collections Moreau , Michelin. ). CNEMIDIUM STELLATUM. GoLpruss. PI. 26, fig. 8. Magnitudine naturali. C. sessile, tuberosum, glomeratum, suprà fibro porosum ; protuberantiis submamillaribus, sulcatis; sulcis confertis, undulatis, & vertice radiantibus. Cnemidium stellatum , Goldfuss, Petref., pl. 30, fig. 3. = —————— Lamarck, nouv. édit., An. s. vert., tome IT, page 617, n° 2. Fossile de Damvillers (Meuse), la vallée de La Chapelle (Jura bernois). Nous n’admettons pour cette espèce que la figure représentée par M. Goldfuss, pl. 30, de son bel ouvrage, celle de la pl. 6, fig. 2, nous paraissant devoir rentrer dans les Scyphia. (Collections Morceau , Michelin. ) 116 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. CARYOPHYLLIA CALVIMONTII. Lamouroux (*). PI. 27, fig. 1. Magaitudine naturali. C. simplex, elongato-conica , subcylindrica ; stellà latà, læviter umbilicata ; lamellis nume- rosis, striatis, alternatim majoribus ; superficie exleriori striatà. Guettard , Mémoires, tome II, pl. 25, fig. 1 à 5. Caryophyllia Calvimontii, Lamouroux , Enc. méthod., Vers, page 168, n° 6. —————— truncata , Defrance, Dict. des Sc. nat., tome 7, page 193, n° 3. —————— ———— Blainville, Man. d’Actin., page 346. —— Calvimontü, Milne Edwards, in Lamarck, Ænim. sans vert., nouv. édit., tome II, page 352, n° 6 À +. Anthophyllum obconicum, Munster, in Goldfuss, Petref., pl. 37, fig. 14. Fossile de Chaumont , près Verdun (Meuse) , d’Is-sur-Thil (Côte-d'Or), Giengen, Hattheim, Heidenheim (Wurtemberg ). Belle et grande espèce du coral rag de France et du Wurtemberg. Quoique l’épithète de truncata lui ait été donnée primitivement par M. Defrance, nous avons cru devoir lui conserver celle de Lamouroux , adoptée par M. Milne Edwards, attendu que le nom de Caryophyllia truncata a été appliqué à une espèce du Forest-marble de Normandie, et.qu'il existe de plus un Anthophyllum truncatum de Goldfuss, et un Madrepora truncata de Parkinson; ce dernier est sans doute un Cyathophyllum. ( Collections Moreau et Michelin. ) AGARICIA LOBATA. GoLpFuss. a. Magnitudine naturali. PI. 27, fig. 5. : b. Parsaucta. A, lobato-complicata, expansa, infernè striis concentricis sulcata; stellis minimis, regularibus contiquis, superficialiter impressis ; lamellis communibus , subundatis. Agaricia lobata, Goldfus, Petref., pl. 12, fig. 11. ——————— Milne Edwards , in Lamarck, Anim. sans vert., nouv. édit., tome IT, page 383, n° 9 +. Fossile d'Hannonville, Sampigny, Verdun, Vignol (Meuse), du Wurtembers. (*) Les fossiles dont la description suit avaient été égarés pendant quelque temps , c'est ce qui fait qu’au lieu d’être placés à leur rang, ils se trouvent placés à la suite des Spongiaires, soit dans le texte, soit dans les planches. ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 447 Cette espèce paraît s'étendre en expansions grandés et épaisses, et se trouver assez communément dans le département de la Meuse. Si l’on s'en rapportait au texte des ouvrages cités, elle se rencontrerait aussi dans le calcaire de transition de l'Eifel, mais aux pages 244 et 247 du premier volume du Petrefacta de M. Goldfuss, il y a eu rectification portant qu’elle provient des couches du coral rag du Wurtemberg. ( Collections Moreau et Michelin. ) ASTREA TUBULOSA. GoLpruss. a. Pars superior. 9 2. Pluie { b. — lateralis. Magnitudine naturali. A. Semi-globosa; stellis distantibus, orbiculatis, margine tubuloso-prominulis, excavatis , ambitu radiato-striatis; centro columnari ; lamellis raris , singulis alternatim majoribus. Astrea tubulosa , Goldfuss , Petref., pl. 38, fig. 15. — —————— Blainville, Man. d’'Actin., page 368. — = Milne-Edwards, in Lamarck, Anim. sans vert. ,nouvy. édit, page 409, n° 15 a +. Fossile de Saint-Mihiel , Sorcy (Meuse), du Wurtemberg. Cette espèce est remarquable par sa forme sémisphérique e ses étoiles forte- ment relevées et isolées. La masse se compose de tubes réunis dont nous avons donné une figure. M. de Blainville n'ayant connu que celle de l'ouvrage de M. Goldfuss a compris cette espèce dans ses Gemmastrées, tandis qu’elle devrait appartenir aux Tubastrées et peut-être même aux Stylines. (Collections Moreau et Michelin.) ASTREA TUMULARIS. N. PI. 27, fig. 3. Magnitudine naturali. A. tuberosa vel ramosa; ramis crassis cylindricis; stellis irregulariter distantibus, elevatis, Latis ; interstitiis sublevibus, sæpè excavatis; 12 lamellis, 6 majoribus, 6 minimis. Fossile d’Is-sur-Thil ( Côte-d'Or) , de Saint-Mihiel (Meuse). Belle espèce dont je dois deux échantillons à MM. Deshayes et Richard. Très- voisine de l’Astrea tubulosa, elle s'en distingue par ses étoiles plus grandes, plus élevées et généralement très-espacées. Les interstices paraissent avoir été presque lisses. (Ma collection. ) 118 ICONOGRAPIHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. ASTREA CASTELLUM. N. PI. 27, fig. 4. Magnitudine naturali. A. tuberosa; stellis numerosis , subpolygonalibus, elevatis, externè sulcatis ; lamellis 16, majoribus 8 ; costellis exterioribus , inæqualibus , crassis. Fossile de Bay-Bel ( Ardennes), de Goussaincourt, Sampigoy (Meuse ). Jolie espèce remarquable par ses étoiles fortement sillonnées extérieurement , un peu élevées. Lorsqu'elle est coupée transversalement, on voit parfaitement que ses étoiles se composent de seize lamelles dont huit très-grandes. { Collections Moreau et Michelin. ) ASTREA TROCHIFORMIS. N. ç 4 Magnitudine naturali. PI. 27 MGR PRE | b. Parsaucta. A. tuberosa, pedicellata, trochiformis; stellis numerosis, contiquis, polygonalibus, lameui sissimis ; Lamellis crassis, inœæqualibus, communibus ; margine dentato ; basi sublævi , attenuatà. Fossile de Sampigny , Saint-Mihiel (Meuse ). Cette espèce lorsqu'elle est dégagée de la roche dans laquelle on la trouve, à une forme trochoïde dont la base est beaucoup plus petite que la partie supérieure. Les étoiles sont tantôt superticielles, tantôt un peu excavées. { Collection Moreau. ) En terminant, nous prions M. Moreau de recevoir tous nos remerciments pour la complaisance qu’il a eu de nous confier un grand nombre d'objets fort précieux, et que ‘nous n'aurions trouvés dans aucune autre collection que la sienne. C'est par de semblables procédés qu’on honore et qu’on fait avancer les sciences. ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 119 r GROUPE CRÉTACÉ. 7 CRAIE CHLORITÉE DES DÉPARTEMENTS LU CALVADOS, DE L'ORNE, D'INDRE ET LOIRE, ETC., ETC. Dans l’ouest de la France et dans la partie méridionale de l'Angleterre, on rencontre à la base des craies blanche ou marneuse, une couche plus où moins mélangée de grains verts, mais remarquable surtout par un grand nombre de fossiles appartenant aux familles des Zoophytes aleyonaires et amorphozoaires de M. de Blainville. Presque toujours à l’état siliceux, ils sont généralement bien conservés, même lorsque mêlés au diluvium, ils présentent au-dessus des craies inférieures, des couches détruites par de grands cataclysmes. On doit présumer que leur pesanteur n'a pas permis qu'ils soient transportés à de grandes distances du lieu où ils auraient été fossilisés et silicifiés. Dans une localité, à Châteauvieux, près Saint-Aïgnan (Loir-et Cher), on retrouve une grande quantité de pieds ou d'espèces de racines de ces zoophytes avec lesquels ils se cramponnaient aux roches sur lesquelles ils vivaient. Malheureusement peu de ces racines sont jointes aux corps qu’ils supportaient ; aussi n’avons-nous pas manqué de faire figurer les échantillons entiers. Nous ne possédons qu'une espèce du genre Astrée parmi les Zoanthaires pierreux. Quelques Milleporés et Polypiaires membraneux se rencontrent moins rarement au milieu de nombreux Spongiaires , atteignant quelquefois de grandes dimensions. Une partie de ces derniers a été déjà figurée dans les ouvrages de Benett, Filton, Goldfuss , Guettard, Lamouroux, Mantell, Parkinson, Passy, Philipps, etc.; cependant notre travail pourra aussi avoir son intérêt si nous parvenons à poser les bornes réelles des genres établis pour chaque auteur. ASTREA CONIFORMIS. N. PI. 98, fig. 1. Magnitudine naturali. A. adherens , caulescens , in medium inflata, formata superné in figuram com: ; parte inferiori, cylindric@, striatà, sursüm dilatatà; parte conicà stelliferà ; stellis polygonalibus , excavatis, lamellosis ; lamellis numerosis, minimis ; ai central elevato. Fossile des environs de Tours ( Indre-et-Loire ). 120 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Cette espèce me parait très-rare dans la craie chloritée et elle se rapproche un peu pour la forme de quelques Astrées des grès verts du Mans (Sarthe) et d'Uchaux (Vaucluse). L’échantillon figuré a été trouvé et m'a été donné par M. Prosper Tarbé, aujourd’hui substitut à Versailles. Il l’a rencontré dans les vignes des environs de Tours. ( Ma collection. ) COSCINOPORA INFUNDIBULIFORMIS. GoLpFruss a. Magnitudine naturali. b. Pars auc!a. C. adherens, infundibuliformis vel eyathifornus, fragilis ; stipite digitato , irregulari ; ostiolis interioribus exterioribusque quadratis, conformibus, in quincuncem dispositis ; testà tenui, crustulosé. Coscinopora infundibuliformis, Goldfuss, Petref., pl. 9, fig. 16, et pl. 30, fig. 10. ————— ———————— Blainville, Aan. d'Actinol., page 386, pl 60, fig. 5. ————— ———————— Milne Edwards, in Lamarck, Anim. sans vert., nouv. éd., tome IT, page 459 , n° 1. Fossile de Tours (Indre-et-Loire) , Chàteauvieux, près de Saint-Aignan (Loir-et-Cher), Provins (Seine-et-Marne), Meudon (Seine-et-Oise) , Cocsfeld ( Westphalie ). Get élégant Polypier est remarquable par sa forme en entonnoir et par ses petites loges quadrilatères rangées en quinconce sur ses deux faces. Malgré l'examen de plusieurs individus, nous n'avons pu reconnaître de petits tubes parallélement soudés, comme l’annonce M. Milne Edwards. 11 nous a semblé que le têt mince de ce Polypier se composait de deux couches appliquées l’une contre l'autreet composées de petites cellules, ainsi que cela se voit dans plusieurs espèces d’'Eschare. Nous pensons donc que M. Goldfuss a bien fait de le rapprocher de ce dernier genre , ou des Polypiers membraneux operculifères. Nous ne croyons donc pas devoir le laisser parmi les Madrépores de M. de Blainville qui généralement sont arborescents, garnis de loges à petites lamelles et pierreux. (Ma collection. ) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 1214 GUETTARDIA STELLATA. N. 1 à 9. Magnitudine naturali. PI. 30, fig. 10. Pars'exterior aucta. 11. Pars interior aucta. G, stipite adherente, subeylindrica, tubulatà vel-inflatà; alis oppositis elongatis, conjonctis aut separatis , duobus laminibus compositis ; super ficiebus laminum per foratis ; ostiolis parvulis , pertusis quincuncialiter ; marginibus alarum rotundatis, perforatis. Fungite infundibuliforme, Guettard , Mém., tome TIT, page 424, pl. 11, fig. 1 à 11. Alcyonium stellatum, Defrance, Dict. des Sc. nat., tome 1, suppl., page 108. Ventriculites quadrangularis, Mantell, Geol. of Sussex, pl. 15, fig. 6. Fossile de Honfleur, de Saint-Hymer et des Vaches-Noires (Calvados), de Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir) , de L’Aigle, Rémalard, Coulonge et Saint-Jean-la-Forest, près de Bellesme (Orne), de Biaritz (Basses-Pyrénées), de Rouen (Seine-Inférieure), de Meudon (Seine-et- Oise) , de Offham ( Angleterre). Dans le tome 3° des Mémoires académiques de Guettard, il a été décrit et repré- senté plusieurs variétés d’un polypier fossile très-remarquable par les formes différentes qu’il affecte. D’après cet auteur, les individus qu'il a fait figurer pro- venaient des environs de L’Aigle et de Saint-Hymer en Normandie et avaient été trouvés à l’état siliceux dans une marne assez dure. Deux fragments que j'avais recueillis à la montagne Sainte-Catherine , près de Rouen, me faisaient présumer que ces corps appartenaient au groupe crétacé , lorsque M. Mathieu, naturaliste- explorateur, me fit un envoi considérable de ces polypiers ( figurés n° 2 à 5) extraits par lui de la craie chloritée de Saint-Jean-la-Forest, près Bellesme, département de l'Orne. Le n° 1 vient des Vaches-Noires, et le n° 6 de Biaritz ( collection Férussac ). Nous pensons devoir rapprocher ces fossiles des Coscinopores de M. Goldfuss, mais en établissant un genre nouveau. Guettard l'ayant signalé le premier, nous le lui dédions sous le nom de Guettardie (Guettardia), en reconnaissance de ses consciencieux travaux , et nous lui donnerons les caractéristiques suivantes. Corps tubuleux ou renflé, quelquefois irrégulier, terminé, soit par des ailerons, soit par des expansions contournées ; les ailerons ou expansions composées de deux lames très-rapprochées l’une de l'autre et se joignant presque toujours par les bords extérieurs. Les faces internes et externes des lames sont couvertes de très-petites loges, disposées en lignes parallèles, subquadrilatères, infundibuliformes , souvent empâtées extérieurement (”). (*) Corpus irregulare , subcylindricum , vel inflatum , sive per quatuor, quinque aut sex alas, sive per eæpansiones irregulares terminatum ; alis vel eæpansionibus compositis duobus laminis 16 129 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. L'espèce décrite a les bords des ailes percés de trous ronds qui sans doute étaient destinés à porter le liquide nécessaire aux animaux habitant les pores intérieurs des lames. ‘Collections Eudes Deslongehamps et Tesson, à Caen, Damour, Jules Desnoyers , Michelin , à Paris.) GUETTARDIA? EXPANSA N. ; a. Magnitudine natural. PL 32, fig. # } 3. pars aucta. G. complanata, expansa; expansionibus aliquotiès geminatis, contortis ad marginem; superficiebus perforatis ; ostiolis parvulis viæ conspicuis. Fossile de Saint-Jean-la-Forest , près de Bellesme (Orne ). C’est avec doute que nous plaçons ce corps organisé fossile dans le genre Guettardia. Peut-être est-ce un spongiaire, mais peut-être aussi reconnaîtra-t-on un jour la forme plus distincte des pores, ce qui alors décidera la question. ( Collection Michelin.) TUBULIPORA BRONGNIARTII. Mizve-Enwarps. PI. 31, fig. 4. Magnitudine aucta. T. adherens, crustacea , suborbiculata stelliformis; centro concavo ; tubulis obsoletis , coalitis in lineis, suprà duas series , dispositis in radis distantes; interstitiis densis, sublævibus. Tubulipora Brongniarti, Milne-Edwards, Ann. des Sc. nat., 2° série, zoo! , tome VIIT, pl. 14, fig. 1, 1 a. —————— Jd., Recherches sur les Polypes, Mém. sur les Tubulipores, page 14, pl. 14, fig. 1, 1 a. Fossile sur les Échinides, Spongiaires, etc., Tours ( Indre-et-Loire), Meudon (Seine-et-Oise). Dans quelques espèces vivantes les tubes s'élèvent d’une manière très-remar- quable. Les fossiles, au contraire, n’offrent que des séries de petits oscules sou- ——— — — paululüm distantibus , coactis per margines extleriores ; superficiei interiori laminum, obductà parvulis ostiolis, pertusis, quincuncialibus, intüs subrotundis , extüs subquadratis et ferè semper obstructis. ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 193 vent remplis par la roche ou la matière siliceuse au milieu desquelles on les trouve. (Collection Michelin. ) TUBULIPORA ELEGANS. N. a. Magnitudine naturali. PI. 32, fig. 6. Dhs b. Pars aucta. T. adherens , expansa, tenuis, suborbiculata , plana, alba, stelliformis; tubulis obsoletis minimis, coalitis in lineis undulatis, e margine radiantibus , inæqualibus, distantes ; interstitiis porosissimis ; pOris viX CONSPiCUIS. Fossile de Saint-Jean-la-Forest , près de Bellesme (Orne). Ce Zoophyte est très-remarquable pour l’extrème délicatesse de ses pores et de ses tubes. Ces derniers sont rangés sur des rayons irréguliers en lignes trans- versales. Dans le jeune âge on n’aperçoit qu’une plaque très-poreuse, puis successivement les rayons se forment et s'élèvent un peu au-dessus du plan pri- mitif; c’est à M. Mathieu qu’on doit la découverte de cette jolie espèce. (Collection Michelin. ) PELAGIA EUDESII. N. a. Magnitudine naturali. PI. 32, fig. 5. À Ne P. adherens, fungiformis, subrotunda , excavata et supernè lamellosa , pedicellata, turbinata et inferné porosa; lamellis radiatis, assurgentibus, rarè simplicibus , sæpè dichotomis, latis , in facie superiori perforatis; cellulis tubiformibus, irregularibus , numerosis. Fossile de Dives, des Vaches-Noires , de Villers-sur-Mer (Calvados), du Mans (Sarthe ). Trés-jolie espèce que nous devons depuis longtemps à l'amitié de M. Eudes Deslongchamps qui l’a rencontrée plusieurs fois dans les craies chloritées du département du Calvados. Les individus que nous possédons du Mans sont un peu plus petits (fig. 5, a), mais mieux conservés. Voisine du Pelagia clypeiformis de Lamouroux, cette espèce en diffère surtout par sa partie inférieure qui pré- sente des pores extrèmement petits, et jamais de traces concentriques d’ac- croissement. (Collections Deslongchamps, à Caen, Michelin. ) 124 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. CERIOPORA PAPULARIA. N. a. Magnitudine naturali. P132 ‘fig. /7. DR b. Pars aucta. C. ramosa, cylindrica, verrucosa; ramis numerosis, elongatis , intricatis , coalescentibus , pus- tulosis ; poris minimis , œqualibus , distantibus. Fossile de Saint-Jean-la-Forest, Coulonge, Berthoncelle (Orne), Dives, Honfleur (Calvados). Jolie espèce dont les rameaux, atteignant près de deux décimètres , sont nom- breux et réunis entre eux. Les pores sont très-petits et dans certains états de pétrification sont invisibles. On reconnaît alors ce polypier aux nombreuses pustules qui le couvrent entièrement. (Collections Desnoyers, Michelin.) HETEROPORA DIGITATA. N. PI. 34, fig. 4. Magnitudine naturali. H. ramosa, divaricata, stratuminibus superpositis composita ; ramis subrotundis , tuberculatis, porosis; poris inœqualibus, maximis raris , tubulosis, minimis numerosis vix conspicuis. Millepora digitata ? Passy , Géol. de la Seine-Inférieure , page 339 ; atlas, page 10, pl. 16, fig. 8. Fossile des terrains à silex de l'Eure, des environs de Tours (Iadre-et-Loire). Ce polypier se compose de pores très-inégaux , et il est à remarquer que dans les individus bien conservés, on voit qu'il est composé de couches concentriques, et que les grands pores sont formés de petits tubes coupés transversalement par de petites cloisons très-minces, indiquant peut-être les divers accroissements. (Collection Michelin. ) ESCHARA LABYRINTHICA. N. a. Magnitudine naturali. PI. 32, fig. 2. | DE b. Pars aucta. E. lamellosa, conglomerata; laminis plurimis variè fleæuosis, contortis et coalescentibus ; poris minimis , subprominulis , quincuncialibus. Guettard , Mém., tome IIT, pl. 15, fig. { et 4. ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 495 Fossile du cap de la Hêve (Seine-Inférieure), de Honfleur, de Villers-sur-Mer, des Vaches- Noires (Calvados). Cette espèce, comme beaucoup d’autres, a été signalée par Guettard, qui l'in- dique comme provenant des environs du Havre et de Dieppe, où je l'ai aussi rencontrée. Toujours roulée au milieu du galet de la côte, 1l est très-rare qu'on puisse y distinguer ses loges qui sont extrèmement petites, et c’est à un coup de marteau donné au hasard, que nous devons d’avoir pu faire figurer un grossis- sement qui nous à convaincu de ce que nous soupçonnions, que c'était une Eschare. Elle est voisine par le contournement de ses lames de l'Eschara grandi- pora de Blainville, figurée dans les Annales des sciences naturelles, 2° série, zoologie, t. VI, pl. 4, fig. 3 (Recherches sur les Eschares, par Milne-Edwards). ( Collections de Roissy, Michelin.) ESCHARA NEUSTRIACA. N. a. Magnitudine naturali. PI. 32, fig. 3. 8 b. Pars aucta. E.elata, lamellosa ; laminis plano-compressis, tænialibus, fleæuosis, varié coalitis ; poris minimis , subquadratis ; quincuncialibus , sæpè detritis vel abditis. Fossile de Dives, Villers-sur-Mer (Calvados), Saint-Jean-la- Forest (Orne ). Souvent empâtée, il est souvent difficile de bien déterminer la disposition des petites loges. La forme générale se rapproche beaucoup de l’Eschara fascialis , Lamarck. (Collections Deslongchamps , à Caen , Michelin.) TURONIA VARIABILIS. N. PI. 35, fig. 1 à 8. Magnitudine natural. T. adherens ; basi compact@, irrequlariter contortà , vel rotundatà , vel obconicd, gibbosulis elongatis ornatà ; parte superiori spongiosà, obsoletà , tubulosà , perforatà , laxè textà. Fossile de Châteauvieux, près Saint-Aignan ( Loir-et-Cher), des environs de Tours (Indre- et-Loire ). Parmi les corps organisés fossiles il en est peu qui présentent des formes aussi bizarres que ceux dont nous nous occupons; quoique appartenant tous à la même 126 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. espèce, ils présentent cependant une infinité de variétés ayant les mêmes carac- tères, c’est-à-dire une base compacte, irrégulière, souvent de couleur rosée et devenue sans doute siliceuse par la fossilisation ; puis au-dessus, des fragments ou débris d’un corps spongieux dont le tissu paraît avoir été peu consistant et traversé de tubes assez nombreux. Quoique très-commun aux environs de St.-Aignan et de Tours, ce Spongiaire n’a été ni décrit ni figuré (*). Quant à des analogies, on ne peut guère lui en trouver qu'avec la Lymnorea mamillosa de Lamouroux, polypier dont la partie inférieure est recouverte d’un tégument membranifère très-compacte, qui, d’après l’auteur précité et M. Eudes Deslongchamps, cache un tissu spongieux semblable à celui de la partie su- périeure. ( Collection Michelin.) HIPPALIMUS FUNGOIDES. Lamouroux. PL. 34, fig. 2. Magnitudine naturali. H. fungiformis , pedicellatus , inferné planus , nulliporus, superné porosus, coniformis ; poris sparsis distantibus ; foramine magno , terminali, nulliporo ; pedicello cylindrico , brevi , crasso. Hippalimus fungoïdes , Lamouroux , Exp. méthod. des Polyp., pl. 79, fig. 1. ————— ———— Blainville, Man. d'Act., pl. 63, fig. 2. ————— ———— Bronn., Leth. geognost., pl. 27, fig. 8. ————— ———— Milne-Edwards, in Lamarck, Æn. sans vert., nouv. édit., tome IT , page 616. Fossile des environs de Caen ( Calvados) , de Bath ( Angleterre). & Ce genre de Spongiaire , voisin des Hallirhoé , en diffère surtout par ses bords non lobés. ( Musée de Caen. ) HIPPALIMUS ROISSYII. N. PI. 36, fig. 1. Magnitudine naturali. H. fungiformis, pedicellatus , umbellatus , inferné perforatus, subplanus, supernè porosus , (‘) Les caractères du genre sont ceux de l’espèce , qui est unique jusqu’à présent. Nous lui avons donné le nom de Turonia, parce que nous avons recu le plus grand nombre d’échan- tillons des environs de Tours. ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 127 sulcatus; sulcis undulosis, numerosis; poris sparsis , distantibus , magnis ; foramine lerminali , magno , profundo, striato , infundibuliformi ; pedicello brevi, erasso , wrregqulari. Fossile de Villers-sur-Mer ( Calvados). Nous avions cru d’abord que l'individu qui nous était confié par la famille de M. de Roissy n'était qu'une variété de l’Hippalimus fungoïdes de Lamouroux, mais sa largeur presque double, ses nombreux sillons et sa forme aplatie, nous ont déterminé à en faire une espèce que nous avons dédiée à un ami, dont nous regrettons tous les jours de ne plus avoir les conseils. ( Collections de Roissy, Desnoyers, Lesueur.) HALLIRHOA BREVICOSTATA. N. PL. 31, fig. 2. Magnitudine naturali. H, simplex, pedicellata, trochiformis , subcostata ; costis circiter novem, parüm elevatis , crassis, inæqualibus ; foramine terminal, profundissimo , subrotundo , interne perforato : basi crassà , attenuatà ; superficie sulcatà, poros , rugosà. Polypothecia agariciformis, E. Benett, Æiltshire org. rem., pl. 15, fig. 1. Fossile des environs de Tours (Indre-et-Loire ) , du Wiltshire ( Angleterre). Ce polypier appartient Certainement au genre Hallirhoé par son oscule très-profond et perforé, et par ses côtes, bien moins fortes cependant que dans les espèces suivantes. Sa superficie , rude au toucher, est chargée de pores et de petits sillons. (Collection Michelin. ) HALLIRHOA COSTATA. Lamouroux, PI. 31, fig. 3. Magnitadine naturali. H. simplex , pedicellata, spheroïdea, verticaliter compressa , lateraliter costata ; costis 2-9 , prominentissimis , crassis, rotundatis ; parte superiori, profundè sulcatà; superficie irregu- lariter poros@; basi subcylindricâ; foramine terminali, excavato subrotundoque, interne perforato. Guettard , Mém., tome LI, pl. 6, fig. 6, 7. Hallirhoa costata, Lamouroux , Æxpos. méthod. des Polyp. , page 72, pl. 78, fig. 1. ——————— Deshayes , Coq. caract. des terrains, pl. 11, fig. 1. —————— Blainville, Man. d’'Act., page 540, pl. 74, fig. 1. ——————— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. éd., tome I], page 616. 128 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Hallirhoa costata, Bronn., Syst. des Pflenz. petref., pl. 4 , fig. 9. Siphonia costata, Bronn., Leth. geognost., pl. 17, fig. 19. Polypothecia biloba, E. Benett, Æültshire org. rem., pl. 2, fig. 1. ————— triloba, id. id. pl'2 68-23 ————— quadriloba, id. id. pl. 3, fig. 1, pl. 5, fig. 1. ————— quinqueloba, id. id pl. 3, fig. 2, pl. 5, fig. 2. ————— seælobata , id. id. pl. #, fig. 1, 2. ————— seplemloba, id. id. pl. 5, fig. 3. Fossile de Saint-Hymer et des Vaches-Noires (Calvados), de Nogent-le-Rotrou ( Eure-et- Loir), de Condé-sur-Huisne, Rémalard , etc. (Orne), du cap la Hêve (Seine-Inférieure), de Warminster, près de Bath, du Wiltshire (Angleterre ). Ce fossile à forme bizarre varie de 2 à 9 dans le nombre de ses côtes. Elles sont très-proéminentes, dans l'espèce en description. Elle a près d’un décimètre de largeur et de hauteur, et elle est remarquable par sa partie supérieure verti- calement comprimée et sillonnée profondément des bords du grand oseule cen- tral aux extrémités des côtes. On remarque des pores très-irréguliers à sa sur- face. C’est par erreur que Lamouroux a placé ce fossile dans la formation juras- sique supérieure des environs de Caen et que d’autres auteurs l’ont répété d’après lui. 1] n'appartient qu’à la craie chloritée recouvrant en stratification discordante diverses couches du groupe oolithique. Nous n’avons pu adopter les nombreuses espèces d’Etheldred Benett qui ne nous semblent être que des variétés. { Collections Desnoyers , Michelin, de Roissy, etc.) HALLIRHOA TESSONIS. N. PI. 34, fig. 1. Magnitudine natural. H. simplex , pedicellata , costata; costis 3-9 , prominentissimis , erassis, rotundatis, elongatis , ad pedicellum attenuatis ; basi brevi, crassd , cylindric ; foramine terminali, magno , excavato , internè perforato. Fossile des Vaches-Noires, Villers-sur-Mer ( Calvados). Belle et grande espèce que nous ne connaissons encore que du Calvados. M. Tesson , auquel nous l’avons dédiée, nous en a procuré un assez bel échan- tillon moins fatigué que ceux que l’on rencontre ordinairement aux pieds des falaises. D’une taille presque double de celle des autres espèces, elle en diffère par des côtes très-fortes , très-allongées , et par l'absence de sillons à la partie supérieure avoisinant l’oscule central. { Collections Tesson , à Caen , de Roissy, Michelin. ) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 129 CHENENDOPORA MARGINATA. N. PI. 28, fig. 7. Pars superior, Magnitudine naturali. C. pateræformis, contorta vel rotundata, excavata, crassa; basi adhærente, obconicà ; margine lato , retrorso, attenuato; fibris interioribus tenuissimis, intricatis; superficie interiori ostiolis prominentibus vel superficialibus, numerosis, rotundatis , inœqualibus contectà ; parte exteriori librosà aut sublævi. Guettard, Mém. Acad., tome II, pl. 9, fig. 1, 2. Spongia marginata, Phillips, Geol. of Yorkshire, (ome Ï, pl. 1, Gg. 5. Manon seriatoporum, Rœmer, //erst. nordd. kreideqg., pl. 1, fig. 6. Fossile de Meudon (Seine-et-Oise ), Châteauvieux près Saint-Aignan (Loir-et-Cher), Alfeld, Goslar ( Allemagne), Sussex, Wiltshire ( Angleterre). Au milieu des genres nombreux établis pour les Spongiaires fossiles, il est souvent diflicile de reconnaître le véritable nom générique de l'individu qu’on examine. Nous nous sommes arrêtés à celui de Chenendopora de Lamouroux pour les polypiers infundibuliformes, avec ou sans oscules, plus ou moins nombreux et réguliers, répandus à la surface supérieure; la partie extérieure, ainsi que le tissu intérieur, étant fibreux ou à grosses rides. d L'espèce en discussion est remarquable par ses oscules arrondis, presque tou- jours proéminents et paraissant appartenir à une enveloppe très-mince, criblée de trous ronds et étendue sur la superficie interne de l'individu. Nous ferons remarquer, à celte occasion, que le genre Eudea de Lamouroux nous semble devoir être supprimé, attendu qu'il n’est établi que sur des indi- vidus de Spongia clavarivides du même auteur, recouverts également d’une pelli- cule perforée. Nous devons à M. Deslongchamps, de Caen, un fragment de Spongia helvelloïdes, Lmx., dont la superficie extérieure est cachée par une enve- loppe ornée de petits trous qui ne diffèrent de ceux des autres corps cités que parce qu’ils sont ovales. On peut présumer que c'était un état accidentel du polypier au moment où il a été saisi par la fossilisation, et, au fait, dans l'individu que je possède, de Meudon, les oscules disparaissent sous une brosse assez douce, tandis que le surplus est solide. : (Musée d'histoire naturelle de Paris , Collection Michelin.) 17 130 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. CHENENDOPORA PATERÆFORMIS. N. à { a. Pars superior. PS nee lb. Pars inferior. C. paleræformis, subrotunda, excavata, crassa ; intüs infundibuliformis; margine latissüno , retrorso, angulato; parte superiori sulcatà; parte inferiori attenuatà, irregulariter plicatà ; rugis subparallelis. Fossile de Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir), de Tours (Indre-et-Loire), de Châteauvieux , près Saint-Aignan (Loir-et-Cher), de Remalard, Coulonges, etc. (Orne), du Cap-la-Hève, près le Hâvre ( Seine-Inférieure ). Espèce assez commune , se distinguant de ses congénères par les plis nombreux et assez gros de sa partie inférieure. (Collections Besnoyers, Lesueur, Michelin.) CHENENDOPORA FUNGIFORMIS. Lamouroux. PL 3#, fig. 2. Magnitudine naturali. C. infundibuliformis ; poris numerosis, in parte internà sparsis ; nervis parallelis, transversis plus minusve extensis in externd superficie, membranam irritabilem contractamque simulans : margine lato, canaliculato. Guettard, Mém., tome ITT, pl. 9, fig. 1. Parkinson, Org. Rem., tome IT, pl. 11, fig. 5. Chenendopora fungiformis, Lamouroux, Æxp. méth. des Pol., pl. 75, fig. 9. ————— ————— Defrance, Dict. des Se. nat., tome XLII, page 391 ; Atlas, Zooph., pl. 64, fig. 1. ne ne ee es Ne) land, Monteur ——- ————— Blainville, Man. d Actin., pag. 542, pl. 64, fig. 1. Alveolites fungiformis, id., loc. cit., page 405. Chenendopora fungiformis, Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit. tome II, page 612. Fossile des Vaches-Noires, Villers-sur-Mer (Calvados), le Hàvre (Seine-Inférieure). La plupart des auteurs ont cité, d’après Lamouroux, cette grande et belle es- pèce comme appartenant au calcaire jurassique supérieur du Calvados. Il y a eu erreur de sa part; elle appartient bien à la craie, mais on la rencontre dans une couche qui couronne les argiles de Kimmeridge et d'Oxford, et forme la partie supérieure des falaises bordant la mer, près les rochers dits les Vaches-Noires. Elle est remarquable par ses grands pores nombreux à l’intérieur , ses plis exté- rieurs et son bord très-large et canaliculé. {Collections Deslongchamps et Tesson, à Caen, Desnoyers, de Roissy, Lesueur, Michelin. ) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 131 CHENENDOPORA PARKINSONIS. N. PL 31, fig. 1. Magnitudine naturali. C. infundibuliformis, elongata , spongiosa ; parte inferiori adhærente, subcylindrica ; parte superiori dilatatà, profundà , crass , internè porosà; poris exlernè vix conspicuis. Guettard, Mém., tome IE, pl. 8, fig. 3. Parkinson, Org. rem., tome IT, frontispice. Alcyonium gigas, Defrance, Dict. des Se. nat., tome I; suppl., page 106. ———— Infundibulum, Lamouroux, Encycl. méth., Zoophytes, page 35. Fossile de Saint-Hymer (Calvados), Tours ( Indre-et Loire), Le Hàvre (Scinc-Inférieure ), Wiltshire (Angleterre). La forme allongée de ce Spongiaire le distingue des autres espèces du genre. On en rencontre qui ont plus de 20 centimètres de haut sur 10 centimètres de large à la partie supérieure. La base, qui est presque cylindrique, à près de la moitié de la hauteur. Les porosités de l’intérieur ne sont visibles que dans les cassures. Nous n'avons pu conserver les noms spécifiques donnés par les précé- dents auteurs, attendu que d’autres espèces pourraient aussi bien posséder les épithètes de gigas et d'infundibulum. (Collections Defrance , Lesueur, Michelin, ete ) CHENENDOPORA UNDULATA. N. PI. 34 , fig. 3. V' minor. Tagnitudi turali. PI. 40, fig. 2. V'aS maxima. DNS DAS C. infundibuliformis ; margine undulato, crasso, rotundato ; intüs extüsque super ficie striatà ; strüis numerosis , sulcatis, intricatis ; parte inferiori subcylindrica , attenuatà. Polypothecia undulata , E. Benett, #'iltshire org. rem., pl. 7. Fossile de Villers-sur-Mer (Calvados), des environs de Tours (Indre-et-Loire), de Beau- mont, Coulonges, Remalard (Orne), du Wiltshire (Angleterre). Ce Spongiaire a les bords trés-irréguliers, et se distingue par les nombreuses stries dont il est couvert intérieurement et extérieurement jusqu'à la base. Sou- vent comprimé, il a quelquefois plus de 2 décimètres de diamètre. Nous nous faisons un devoir de consigner ici une remarque que nous devons à M. Desnoÿers, c'est que, tandis que la plupart des Spongiaires et Polypiaires membraneux fos- siles du Calvados, d’Indre-et-Loire, de Loir-et-Cher, etc., se silicifiaient, une grande partie de ceux de l'Orne et d’Eure-et-Loir, devenaient calcaires comme la roche dans laquelle on les rencontre. { Collections Desnoyers, Michelin.) 132 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. CHENENDOPORA POCILLUM. N. PI. 33, fig. 5. Magnitudine naturali. C. caulescens, poculiformis , rotunda, excavata ; margine paulüm coarclato, subacuto ; parte interiori porosà ; superficie exteriori rugosà , sulcatà ; caule lato , recurvato, compresso; stipite adhærente, digitato. Fossile des environs de Tours (Indre-et-Loire). Cette espèce, extrêmement rare, m'a été donnée comme venant de la Touraine, mais, quand elle n’en proviendrait pas, elle appartient certainement à la craie chloritée. Elle est remarquable par sa tendance à se rétrécir vers le bord, et par sa tige très-comprimée. (Collection Michelin. ) CHENENDOPORA SUBPLENA. N. PI. 41 , fig. 2. Magnitudine naturali. C. infundibuliformis, brevis, rotundata, paululüm excavata ; marine attenuato ; superficiez interiori exteriorique poros ; poris minimis , distantibus. Parkinson, Org. rem., tome II, pl. 19, fig. 3. Fossile des environs de Bellesme ( Orne), de Pewsey (Angleterre). Cette espèce est assez courte, peu profonde, et remarquable pour ses petits oscules , espacés et répandus sur toute sa surface. ( Collection Michelin. ) CHENENDOPORA OBLIQUA. N. j a. pars interior. | b. —— exterior Magnitudine naturali. PI. 41, fig. 2. C. infundibuliformis , sulcata, rugosa, obliqué disposita ; parte exteriori sæpe tuberculosd ; tuberculis elongatis, distantibus, rugosis. Polypothecia obliqua , E. Benett , /Z’iltshire org. rem., pl. 8, fig. 1, 2. Fossile de Châteauvieux, près de Saint-Aignan ( Loir-et-Cher), du Wiltshire ( Angleterre). Ce Spongiaire rappelle, par sa forme, celle des cornes d’abondance, mais ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 133 il se distingue surtout par les tubercules allongés qui se rencontrent souvent à sa surface extérieure, et qui servent sans doute à le fixer. Son bord, placé obliquement, est quelquefois bien plus allongé d’un côté que de l'autre. { Collection Michelin. ) JEREA MUTABILIS. DEFRANCE. PI. 3%, fig. 6. Magnitudine naturali. J. adhærens, turbinata , ad basim attenuata; parte superiori in medium perforatà , tubulosd tubis rotundis, aggregatis, flexuosis ; margine tuberculosà ; tuberculis crassis, irregularibus superficie spongiosà. Alcyonium mutabile, Defrance, Dict. des Sc. nat., tome 1; suppl., page 108; atlas pl. 49, fig. 2, Zoophytes. Jerea mutabilis , id., loc. cit., tome XXIIT, page 2. —— pyriformis, Blainv., Man. d’Act., pl. 74, fig. 2. Siphonia multiformis, Bronn, Leth. Geogn., pl. 27, fig. 20. Fossile de Grandpré, Vouziers ( Ardennes). Belle espèce, très-remarquable par le bourrelet à gros tubercules, qui entoure généralement le faisceau de tubes qui occupe la partie centrale. La forme géné- rale est celle d’un vase, mais la partie tuberculeuse est tantôt enfoncée, et tantôt proéminente. La Geodia tuberosa, Lamarck, figurée dans Schweiger ( Beobach- tungen, pl. 3, fig. 18 et 19), offre quelque analogie avec l'espèce en discussion. (Musée d'histoire naturelle de Paris, collections Defrance, Michelin.) JEREA PYRIFORMIS. Lamouroux. PI. 36, fig. 3. Magnitudine naturali. J. simplex, pyriformis vel cylindrica, pedicellata, in medio inflata; pedunculo crasso, cylin drico ; apice truncato, perforato, tubuloso ; tubis rotundis, elongatis interne, flexuosis, nume- rosis ; super ficie exteriori rugosà, rarû sulcatà. Gucttard, Mém., tome IT, pl. 5, fig. #. Parkinson, Org. remains, tome 11, pl. 10, fig 6. Jerea pyriformis, Lamouroux, Ex. méthod. des Polyp., page 77, pl. 79, fig. 3. —— ———— id., Encycl. méthod., page 462. Blainville, Man. d’Act., page 554. Bronn , Syst. des Pflanz. petref., pl. 4, fig. 2. 134 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Siphonia pistillum ; Goldfuss, Petref., pl. 6, fig. 10. ———— ———— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., tomell, pages 61% et 615. Fossile de Rethel (Ardennes), des Vaches-Noires (Calvados), Courtagnon, Sainte-Menehould (Marne), Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir), Remalard, Coulonges, Berthoncelles, etc. (Orne). Cette espèce, qui varie dans ses formes , est généralement rétrécie à ses deux extrémités, mais beaucoup plus vers le bas, ce qui la fait paraître pédicellée. Elle est composée en grande partie de tubes dont quelques-uns pénètrent jusque dans son pédoncule. ( Musée de Caen, collections , Desnoyers , Michelin.) JEREA ELONGATA. N. a. Magnitudine naturali. mo PL 39, fig. 4. b. Sectio transversa. J. subcylindrica, elongata, ad extremitates coarctata, tubifera; tubis raris, undulatis superficie rugosà, porosà , aliquoties sulcatà. Polypothecia , E. Benett, Æiltshire org. rem , pl. 10, fig. 1. Siphonia elongata, Rœmer, erstein. norddenf. kreideg., pl. 2, fig. 1. ———— ocellata, id., loc. cit., pl. 2, fig. 2. Fossile de Honfleur, Villers-sur-Mer (Calvados), Sainte-Menehould (Marne), Monblainville (Meuse), Steckelnburg, Quidlimburg (Allemagne), Wiltshire (Angleterre). Cette espèce, dont nous n’avons fait figurer qu’un petit individu, atteint quel- quefois 20 centimètres de longueur et 8 de largeur. Elle s’atténue considérable- ment vers la base. Ses tubes sont irréguliérement disposés et sont peu nombreux vers la partie supérieure. ( Collection Michelin. ) JEREA GREGARIA. N. PI. 38, fig. 1. Magnitudine naturali. J. ramosa; ramis cylindricis, fasciculatis, crassis, collectis, ad partem superiorem solüm disjunctis; extremitale tubulosé, coarctatà ; basi attenuatà , radicatà. Polypothecia gregaria, E. Benett, Æ7ülsthire org. rem., pl. 1#. . Fossile de Châtcauvicux, près Saint-Aignan (Loir-et-Cher), du Wiltshire (Angleterre). iCONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 135 Ce Spongiaire forme des masses assez considérables de 25 à 30 centimètres de haut sur 48 à 20 de large. Les divers rameaux dont il se compose ne sont disjoints que vers la partie supérieure. L’individu que je possède est entièrement passé à l’état siliceux, et les tubes paraissent peu nombreux. ({ Collection Michelin. ) JEREA EXCAVATA. N. PI. 33, fig. 3. VS communis. à Magnitudine naturali. PI. 39, fig. 2. Vas maxima. É J. cyathiformis, rotunda, excavata, pedunculata , intüs ornata poris tubulosis, numerosis: parte eæteriori rugosà, sulcatà, porosà ; poris magnis; pedunculo brevi, crasso. Caricoïde, Guettard, Mém. acad., tome IT, pl. 1, fig. #, pl. 2, fig. 3, 4. Aleyonite, Parkinson Org. rem., tome IT, pl. 9, fig. 4. Siphonia excavata, Goldf., Petref., pl. 6, fig. 8. ———— præmorsa, id. id., pl. 6, fig. 9. ———— excavala, Bronn, Leth. geognost., pl. 27, fig. 21. ———— ———— Blainville, an. d'Act., page 536. ———— præmorsa, id., loc. cit. ———— excavata, Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., tome IT, page 614, n° 2. ———— præmorsa, id., loc. cit., n°3. Fossile des environs de Tours (Indre-ct-Loire), de Saint-Himer (Calvados), du Wiltshire (Angleterre). Ayant réuni dans le genre Jerea tous les corps spongiaires ayant la partie cen- trale occupée par un grand nombre de tubes presque paralléles entre eux, nous avons dû y rapporter celte espèce, quoiqu'elle se rapproche des Siphonia par son centre excavé et tubuleux. Nous avons pensé aussi que les deux espèces de M. Goldfuss, qui paraissent établies sur des individus roulés, devaient n'en for- mer qu'une. (Collections Desnoyers, Michelin.) JEREA DESNOYERSIL. N. PI. 39, fig. 1. Magnitudine naturali. J. compressa, contorta, lobata, flabelliformis, tubulis numerosts, parallelis composita: parte exteriori lœvi vel sulcatà; sulcis obsoletis. Fossile de Coulonges, Remalard, Condé sur-Huisne, etc. (Orne), du Cap-la-Hève, près le Hävre (Seine-Inférieure). 136 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Nous devons la connaissance de cette belle et rare espèce à M. Jules Desnoyers, ami zélé de l'histoire naturelle, et nous nous faisons un plaisir de la lui dédier. Sa forme comprimée et contournée la fera facilement distinguer des autres espèces qui généralement sont arrondies. (Collections Desnoyers, Lesueur.) JEREA TUBEROSA. N. PI. 59, fig. 3. Magnitudine naturali. J. tuberosa, trochiformis , tubulosa ; tubis rotundis, parallelis, marginatis ; interstitis ru- gosis; parte superiori subpland. Fossile de Remalard, Condé-sur-Huisne, Coulonges, etc. (Orne). Cette espèce, dont nous ne connaissons qu'un échantillon, et encore est-il roulé , nous paraît très-diflérente de celles déjà décrites, en ce qu’elle forme une masse assez compacte, plane à la partie supérieure, et rugueuse dans les inter- stices des tubes. Ces derniers paraissent entourés d’un hourrelet. (Collection Desnoyers.) JEREA CESPITOSA. N. PI. 41, fig. 4. Magnitudine naturali. J. glomerata , ramosa, elongata ; ramis numerosis, coalitis ad partem inferiorem , superne attenuatis, tubulosis; tubis rotundis, raris. Fossile des environs de Tours (Indre-et-Loire ). Cette espèce se compose d’un nombre quelquefois assez considérable de petits rameaux réunis par la base et très-eflilés par le haut. Chacun est ordinairement terminé par deux ou trois oscules tubuleux. ( Musée d'histoire naturelle, collection Michelin. ) JEREA ARBORESCENS. N. a. pars superior. RARE Magnitudine naturali. PI. 42, fig. 2. { J. elongata, racemosa, tenuissime sulcata ; ramis divaricatis, per osculos terminatis ; radicibus intricatis, adherentibus. ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE-. 137 Spongia ramosa, Mantell , Geol. of Sussex, pl. 15, fig. 11. A. ramose aleyonite, Parkinson, Org. rem., tome HT, pl. 7, fig. 12. Fossile de Châteauvieux, près de Saint-Aignan (Loir-et-Cher), Tours (Indre-et-Loire) , Sussex, Berkshire ( Angleterre ). Ce Spongiaire, trés-commun dans les terrains crétacés, est rarement entier et joint à la partie inférieure par laquelle il était attaché au sol. Dans le dépar- tement de Loir-et-Cher surtout, on trouve beaucoup de ces espèces de racines figurées sous le n° 2 b (pl. 42), sans pouvoir bien distinguer les tiges auxquelles elles appartenaient. ( Collection Michelin. ) SIPHONIA PYRIFORMIS. GoLpruss. a. Magnitudine natural. b. Pars interior. PI. 33, fig. 1. S. pedicellata, pyriformis ; parte superiori sphericà, subplanà ; vertice tubulosà, in fundo et in latere tubi cribrosà ; ostiolo unico , rar 2; suleis angustis, subfurcatis; basi brevi ; radicibus fruncalis. Fique pétrifiée , Guettard, Mém. acad., tome IT, pl. 1, fig. 1 et5, pl. 2, fig. 1 et 2, pl. 3, fig. 3 et #, pl. #, fig. 5. Lapis pyriformis, d'Argenville, Oryctol. —— ficoïdes, id. id., Ficoïdal Alcyonite, Parkinson, Org. rem., pl. 9, fig. 3, 7, 8, 11, 12, 13, pl. 1, fig. 8. Alcyonium lycoperdites, Defrance , Dict. des Sc. nat., tome I; suppl., page 107. Siphonia pyriformis, Goldfuss, Petref., pl. 6, fig. 8, pl. 35, fig. 10. ———— ————— Rozet, Trait. élém. de Géol., atlas, pl. 8, fig. 26. Choanites ————— Passy, Géol. de la Seine-Inférieure, page 339; atlas, pl. 16, fig. 9. Siphonia ————— Deshayes, Coq. caract. des terrains, pl. 11, fig. 1. ———— ————— Blainville, Man. d’Actin., page 536. ———— ————— Milne-Edwards, in Lamarck, Anim. sans vert., nouv. édit., tome IT, page 614, n°1. |page 236, pl. 8, fig. 7, 8. Fossile des environs de Rouen et du Havre (Seine-Inférieure), de Tours (Indre-et-Loire), de Châteauvieux , près de Saint-Aignan (Loir-et-Cher), Remalard, Courgeon , etc. (Orne). Ce Spongiaire , excessivement commun, se rencontre dans presque tous les terrains crayeux, notamment dans les départements de Loir-et-Cher et d’Indre- et-Loire , et souvent passé à l’état siliceux. Il est très-voisin d’une espèce vivant aujourd'hui dans la Méditerranée et sur les côtes de l'Océan, laquelle a été établie par M. de Blainville comme type du genre Siphonia (Manuel d Actinologie, p. 536, atlas, pl. 95, fig. 1). C’est, au surplus, la même chose que l’Alcyonium ficus de 18 138 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Linnée, figurée par Lamouroux, Exposition méthodique des polypiers, pl. 59, fig. 4, et que le Choanites ficus de Mantell (Geol. of Sussex, p. 178), représenté dans Marsilli, Histoire de la mer, pl. 16, fig. 79. L'espèce en discussion, de forme sphérique, est un peu comprimée vers le haut, avec un oscule assez large, garni intérieurement de trous correspondants avec des tubes pénétrant et se divergeant de divers côtés. (Collections Desnoyers, Lesueur, Michelin.) SIPHONIA INCRASSATA. GoLpruss. PI 40, fig. 1. Magnitudine naturali. S. sphærico-depressa, disciformis, pedicellata, rotunda, crassa; parte superiori subplané ; osculo centrali, lato, profundo ; pedunculo brevi, rotundo ; superficie rugosà, sulcatà, subporosà. Caricoïde aplati, Guettard, Mém. acad., t. IIL, pl. 1, fig. 3. Siphonia incrassata, Goldfuss, Petref., pl. 30, fig. 5. ———— ———— Blainville, Man. d’Act., page 536. ———————— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., tome IT, page 615, n° 5. Fossile de Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir), de Tours (Indre-et-Loire), de Remalard , Guïilbaut , Coulonges (Orne), Coerfeld ( Westphalie ). Grande espèce que l’on pourrait confondre avec la Cnemidium lamellosum de Goldfuss, par sa forme arrondie et comprimée, mais elle ne présente pas comme cette dernière des sillons profonds presque régulièrement disposés. (Collection Desnoyers.) SIPHONIA MULTIOCULATA. N. PL. 33, fig. 6. ; Varietates, magnitude naturali. S. pyriformis, compressa, pedicellata, pluribus ocellis ornata; ocellis rotundis , excavatis , perforatis , e formé stellarum sulcatis ; superficie rugosà , poros. Fossile des environs de Tours (Indre-et-Loire). Espèce assez rare, différant spécialement des autres, en ce qu’au lieu d'un seul oscule central, elle en a quelquefois 4 à 6 entourant celui du milieu. Ce der- nier est ordinairement plus grand et mieux caractérisé que ses voisins. L'espèce vivante aujourd’hui, dont il vient d’être parlé à l’article Siphonia pyriformis , pré- ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 139 sente assez souvent deux oscules; mais, dans ce cas, il est évident qu'il y a eu réunion par approche de deux individus. ( Collection Michelin. ) SIPHONIA ACAULIS. N. PI. 38, fig. 2 Magnitudine naturali. S. globulosa, compressa , sulcosa ; suleis numerosis , irregularibus , e centro radiantibus ; bas lobatà , largiter adherente ; osculo subrotundo , profundo. Fossile du cap La Hève (Seine-Inférieure ). Cette espèce est remarquable par sa coloration presque noire, et surtout ses nombreux sillons. Au lieu d’être portée, comme ses congénères, sur une tige plus ou moins allongée, elle paraît s’être fixée par des lobes irréguliers. ( Collections Lesueur, Michelin. ) SIPHONIA ARBUSCULA. N. PI. 33, fig. 2. Magnitudine naturali. S. racemosa, pyriformis, pedicellata; ramis subrotundis, undulatis ; ostiolis super ficialibus sparsis. Fossile des environs de Tours ( Indre-et-Loire ). Jolie petite espèce, paraissant vivre en famille sur une tige commune. Elle se rencontre rarement. ( Collection Michelin. ) SIPHONIA FICOIDEA. N. PI. 29, fig. 5. Magnitudine naturali. S. ficiformis, elongata; parte inferiori attenuatà; parte superior lat, conicà: foramine centrali, profundo; superficie sublevi. Fossile des environs de Poitiers (Vienne). Espèce se distinguant par l'absence de pores et de sillons extérieurs. (Musée de Poitiers.) 140 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. SIPHONIA FITTONI (*). N. PI. 29, fig. 6. Magnitudine naturali. S. oviformis , subconica , pedicellata ; parte inferior latà, parte superiori attenuatà ; foramine terminali subrotundo , profundissimo ; caule rotundâ], tubulosâ, elongatà; superficie rugosà , perforatà. ad marginem foraminis sulcatà. Siphonia ficus, Goldfuss, Petref., pl. 65, fig. 14. ———— pyriformis, Fitton, Strata of South-east of England ( Trans. geol. Soc. of London , 2° série, vol. IV, pl. 45 a). Fossile des environs de Cognac (Charente), de Loudun (Vienne), de Quedlimbourg (Allemagne), de Blackdown ( Angleterre). Cette espèce diffère de l’Alcyonium ficus de Linnée et du Syphonia pyriformis de Goldfuss, en ce que la partie supérieure et terminale est très-resserrée tandis que dans les espèces précitées elle va en s’élargissant. De plus, l’oscule est très- profond et la tige fort longue, à en juger par les figures données par M. Fitton. Ne pouvant lui laisser les noms spécifiques sous lesquels elle à été figurée et décrite, nous l'avons dédiée à M. Fitton, qui a donné de beaux et bons travaux sur la partie inférieure des terrains crétacés de l'Angleterre. (Musée de Poitiers, collection Michelin. ) SIPHONIA NUCIFORMIS. N. PI. 33, fig. 4. Magnitudine naturali. S. globosa , oviformis , pedicellata ; superficie rugosà, sulcatà ; sulcis profundis , undulosis; foramine terminali, rotundo. Fossile d'Honfleur (Calvados), des environs de Tours ( Indre-et-Loire). Espèce assez rare, de forme ovoide , et dont les extrémités de la partie globu- leuse sont à peu près égales. Elle est rude au toucher et fortement sillonnée. (Collection Michelin. ) ——————————_—_—_—_—_—_—_—_—_—_——…—…—…—…"…—…—…"…"—…"…"…"…"…"…"—…—….….….….…—….……—…….…—… …"…" .…—…"…"…—…—._—.—.——.—.—.——_— (*) C’est par erreur que la planche 29, figure 6, porte Scyphia au lieu de Siphonia. Nous invitons à faire cette correction qui nous a échappé. So 3 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 1 SIPHONIA RAMOSA. N. PI. 28, fig. 6. Magnitudine naturali. S. dendroïdea, pedicellata, subcompressa; ostiolis sparsis, cariosis, tubulosis ; tubulis numerosis , minimis. Fossile des environs de Tours (Indre-et-Loire ). La forme de cette espèce diffère entièrement de celle générale du genre, en ce qu’au lieu de présenter l'apparence d'un fruit, elle prend celle d’un rameau sur lequel les petites branches sont remplacées par des oscules qui se trouvent laté- raux au lieu d’être terminaux comme dans la Siphonia pyriformis. ( Collection Michelin.) SCYPHIA TEREBRATA. N. PI. 29, fig. 4. Magnitudine naturali. S. radiciformis , lœvis, tubulosa; parte superiori, subplanà , sulcatà ; tubo cylindrico, profundo. Choanites Konigü ? Mantell, Geol. of Sussex, pl. 16, fig. 19, 20, 21. ———— ———— Bronn., Leth. geogn., pl. 34, fig. 11. Spongia terebrata, Phillips, Geol. of Forkshire, pl. 1, fig. 10. Fossile des environs de Poitiers (Vienne), du cap La Hève, près le Havre (Seine- Inférieure), Dane’s dike, Bridlington (Yorkshire), près Nice (Italie). Ce zoophyte est presque lisse extérieurement, et les diverses époques d’a- croissement sont indiquées par des renflements inégalement espacés. Nous y rapportons avec doute l'espèce figurée par M. Mantell. ( Musées de Poitiers, d'York, collections Lesueur, Michelin. ) SCYPHIA TRILOBATA. N. PI. 25, fig.2, a, b. Magnitudine naturali. S. pedicellatum, elongato-tuberosum; superficie rugos4, parte laterali subtrilubatà , lobis rotundatis , reniformis ; tubo interiori subeylindrici, aperlo supernè et inter lobos. Fossile de Châteauvicux , prés de Saint-Aignan (Loir-et-Cher). Ce corps très-bizarre, dont j'ai vu plusieurs échantillons , est remarquable 142 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. entre les autres espèces de Scyphia, en ce qu'un côté seulement présente de deux à trois lobes tubéreux , le plus souvent trois, au milieu desquels se trouve une issue du tube central. ( Musée d'histoire naturelle de Paris (galerie géologique );, collection Michelin. ) SCYPHIA DICHOTOMA. N. PI. 28, fig. 5. Magnitudine naturali. S. racemosa, subdichotoma; ramis cylindricis, depressis, elongätis; osculo terminali, rotundo , profundo ; margine sulcato. Polypothecia dichotoma ? E. Benett, Æ'iltshire org. rem. , pl. 13. Fossile des environs de Tours ( Indre-et-Loire ). Nous rapprochons, avec doute cependant, cette espèce de celle figurée par E. Benett, en ce que la notre est beaucoup plus petite. ( Collection Michelin. ) CNEMIDIUM CRASSUM. N. PI. 28, fig. 3. Magnitudine naturali. C. subturbinatum , tuberosum, subpediculatum, glomeratum; disco rotundato, sulcato; sulcis, irregularibus , aliquotiès e centro radiantibus ; parte inferiori, compactà, pediculatà, adherente. Fossile de Châtcauvieux, près de Saint-Aignan ( Loir-et-Cher ). Tantôt simple, tantôt composé, ce polypier, dont la texture est tout à fait celle des spongiaires, nous a paru appartenir au genre créé par M. Goldfuss, à cause de sa surface cariée et sillonnée et surtout par la disposition stelliforme qu'affectent souvent ses sillons. (Collection Michelin. ) SPONGIA SULCATARIA. N. PL.7, fig. 1, Magnitudine naturali. PI. 28, fig. 4 ( varietas inflata). Magnitudine naturali. Fossile de Châteauvieux, près de Saint-Aignan ( Loir-et-Cher) , du cap La Hève, près le Havre ( Seine-Inférieure ). Cette variété ne diffère de celle décrite page 29 (fossile du grès vert inférieur ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 143 du département de Vaucluse), que par ses lobes très-renflés au lieu d'être comprimés. ( Collections Lesueur, Michelin. ) SPONGIA BOLETIFORMIS. N. PI. 1, fig. 1. Magnitudine naturali. Fossile du Mans (Sarthe), du cap La Hève, près le Havre (Seine-Inférieure ). Voir pour la description page 6. { Collections Lesueur, Michelin. ) SPONGIA PEZIZA. N. PI. 36, fig. 5. Magnitudine natural. S. cyathoïdea vel contorta , subsessilis, intüs fibris erispis larëé intricatis porosa , extüs fibris reliculatis et osculis subquincuncialibus incrustatis. Manon peziza, Goldfuss, Petref., pl. 1, fig. 7, 8; pl. 5, fig. f. —_—— ——— Blainville, Man. d’Actin., page 543. ——— ——— Bronn., Leth. geogn., pl. 29, fig. 2. ——— ——— Milne-Edwards, in Lamarck, An. s. vert., nouv. édit., tome IT, page 588, n° #. Fossile de Villers-sur-Mer, des Vaches-Noires (Calvados), du Mans (Sarthe) , du Havre { Seine-Inférieure), de Saint-Pierre, près de Maestricht, de Cherk, près de Tournay (Belgique), de Essen { Westphalie ). Jolie petite espèce élégamment perforée sur l’une de ses faces. Le tissu parais- sant très-spongieux et un grand nombre d’éponges étant également garnies de pores, nous avons préféré la rapprocher du genre Spongia avec lequel elle à beaucoup d’analogie. ( Collections Deslongchamps , à Caen, Lesueur, Michelin , à Paris.) SPONGIA MULTIPORELLA. N. PI. 29 , fig. 2. Magnitudine naturali. S. dendroïdea , erecta; ramis depressis, subdichotomis , elongalis , porosis ; osculis numerosis, minimis , distantibus. Fossile des environs de Tours (Indre-et-Loire). 144 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Espèce remarquable par de petits oscules disséminés sur sa surface, servant sans doute d'entrées à de petits tubes épars dans l’intérieur. = ( Collection Michelin. ) SPONGIA CONTORTO-LOBATA. N. PI. 42, fig. {. Magnitudine naturali. S. mavima, subflabelliformis, lobata, compacta; lobis tortuosis, coalescentibus, crassis ; margine rotundato ; basi attenuatà. Fossile de Tours (Indre-et-Loire. Espèce remarquable par ses lobes nombreux, épais et tortueux. Le tissu passé à l’état siliceux paraît avoir été très-compact. La base est trés-étroite par rapport à sa partie supérieure. (Musée d'histoire naturelle de Paris. ) VENTRICULITES BENETTIÆ. G : MANTELL. PI. 38, fig. 3. Magnitudine paturali. PV. clongata, inversè conica, subrotunda; basi adherente, attenuatà; superficie rugosd, irregulariter reticulatà. Caricoïde , Guettard, Mém. acad., tome IT, pl. 6, fig. 4 et 5. Parkinson, Org. rem., pl. 9, fig. 2, 6, 9, 10; pl. 12, fig. 8. V’entriculites Benettiæ , Mantell , Geol. of Sussex , page 177, pl. 13, fig. 2, 3, pl.15, fig. 3, 5. ————— ——— Passy, Géol. de la Seine-Inférieure , page 339. Scyphia verrucosa ? Goldfuss , Petref., pl. 2, fig. 11. Fossile de Dives, Villers-sur-Mer (Calvados), du cap La Hève, de la montagne Sainte- Catherine (Seine-Inférieure ). La forme réticulée de ce Polypier nous a déterminé à le laisser dans le genre Ventriculites de Mantell, qui nous paraît se composer de corps spongieux en cône renversé, dont la texture ressemble à des réseaux plus ou moins serrés ou réguliers. (Collections Michelin, de Roissy, etc. ), ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. EL FS [d OCELLARIA NUDA? Ramon». a. Magnitudine naturali. PI. 41 ; 8 108: b. Pars aucta. 0. infundibuliformis, variè expansa et ramosa, porosa; poris quincuncialibus, rotundis, magnis ; interstitiis clathratis, latis. Ocellaria nuda, Ramond , Foyage au Mont-Perdu, pages 128 et 346, pl. 2, fig. 1 a, b. ———— —— Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., t. IT, page 291 nue ———— —— Lamouroux, Expos. méth. des Polypiers , pl. 72, fig. 4 et 5. ———— —— Schweiger, Beobachtungen, pl. 6, fig. 59. ———— —— Deslongchamps, Encycl. méthod., zoophytes, page 573. Fossile des environs du Mont-Perdu (Pyrénées), de Saint-Martin-le-Nœud, près de Beauvais (Oise). N'ayant jamais vu le fossile trouvé par Ramond, ce n’est qu'avec doute que nous en avons rapproché celui des environs de Beauvais. (Collections Graves, Michelin. ) OCELLARIA GRANDIPORA. N. a. Ectypum interius. PI. 40, fig. 3. i | 8 Re xter ins. Magnitudine naturali. O. infundibuliformis, irregularis, silice obvallata; poris interioribus, numerosis, magnis , centro ornatis in tubulum cylindricum; osculis exterioribus, sparsis ; basi attenuatà. Fossile du Mont-aux-Malades, près de Rouen (Seine-Inférieure ). Nous ne possédons de ce Polypier, que nous avons trouvé au milieu des cail- loux siliceux, si nombreux dans la craie de Rouen, que les moules intérieur et extérieur. Il devait former un entonnoir assez allongé, garni intérieurement de pores assez larges, ayant au centre de petits tubes communiquant sans doute avec les oscules extérieurs. La place de ce genre est-elle voisine des Eschares, des Rétépores ou des Scyphies? C’est ce que nous ne pouvons encore décider d’après un très-petit nombre d'individus souvent mal conservés. Nous ferons seulement remarquer que les espèces voisines, comme celle-ci, de l’Ocellaria inclusa, Ramond, appartiennent généralement à la partie nord de la France. (Collection Michelin. ) 19 146 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. RETEPORA CYLINDRICA. N. PI. 36, fig. 6 (Ectypum interius). Magnitudine naturali. R. ramosa, subcylindrica, dichotoma, reticulata; ramis oppositis, cellulosis ; cellulis oblongis, ovatis , in lineis parallelis, subtransverse dispositis. Millepora ? Mantell , Geol. of Sussex , page 106 , pl. 15, fig. 10. Fossile du cap de la Héve, près le Havre ( Seine-Inférieure), de Middleham , Stoneham ( Angleterre). Ce Polypier, que M. Mantell a figuré dans sa Géologie du comté de Sussex, à été retrouvé au cap la Hève. Trompé par quelque ressemblance avec l’Achilleum muricatum de Goldfuss, je l'ai signalé , sous ce nom, à M. A. Passy, qui l’a répété dans sa Statistique géologique de la Seine-Inférieure. Les échantillons de M. Lesueur, que j'ai vus depuis le dessin de la pl. 36, m'ont . convaincu que je ne possédais qu’un moule intérieur. ( Collections Lesueur, Michelin. ) RETEPORA CRASSA. N. a. Magnitudine naturali. NN EREE | b. Pars aucta. R. expansa, crassa, reliculata; cellulis minimis, distantibus, ovatis, elongatis, in lineis quincuncialibus dispositis ; internd super ficie subtilissime porosd. Fossile de La Coulonge ( Orne). Cette espèce est très-remarquable par l'épaisseur de ses expansions, qui ce- pendant ne paraissent pas composées de couches superposées. Les intervalles qui séparent les trous elliptiques sont couverts de pores très-pelits et assez irrégu- lièrement placés, et pourtant, lorsque la superficie est usée, l’intérieur parait former un grillage formant de petites loges carrées. ( Collection Desnoyers.) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 147 POLYPOTHECIA PICTONICA. N. Ë g a. Pars superior. CR nfenon P. hemisphærica, depressa, superne tubulosa, infernè racemosa; tubis magnis , irreqularibus, numerosis , vesiculosis, sublævibus, truncatis ; ramis compressis, latis, subdichotomis, tubiferis, ê centro radiantibus. Guettard, Mém. acad., t. IIT, pl. 68, fig. 1, 2. Fossile d'Angoulême (Charente), de Tours (Indre-et-Loire ). Comme il nous a été impossible de déterminer à quelle famille ce corps peut appartenir, nous avons pensé qu'il devait se rapprocher de celui figuré par Etheldred Benett, pl. 12, de son Wilishire org. rem., sous le nom de Polypothecia clavellata , en lui conservant le même nom générique. Guettard en avait eu con- naissance, mais Sans savoir sa provenance. Nous sommes certains qu’il se rencon- tre assez fréquemment parmi les silex crayeux de la partie sud-ouest de la Loire. Passé entièrement à l’état siliceux, il reste peu de traces de sa primitive organi- sation, que l'on reconnaitra peut-être un jour appartenir à un Annélide ou à un Mollusque. Quant au nom du genre, il paraît avoir été communiqué à l’auteur du Wälishire org. rem. par M. Miller. Nous ferons seulement observer qu'il vaut mieux le conserver au fossile qui nous occupe, que de l’attribuer à d’autres corps dont les genres. sont déjà connus. ( Gollection Michelin. ) POLYPOTHECIA FLEURIAUSIL. N. a. Magnitudine naturali. PI. 32, fig. 1. 18 b. Pars aucta. P. hemisphærica, depressa , tubulosa ; tubis albis, rotundis vel compressis, striatis, aliquotiés coalescentibus. Fossile de Saint-Léger, près de Pons ( Charente-Inférieure ). Ce corps, qui n’est peut-être qu’une variété de l'espèce précédente, en différe par ses tubes fortement striés, par l’absence des rameaux inférieurs, et par l’é- largissement graduel de ses tubes. Nous en devons la connaissance à M. Fleuriau de Bellevue, qui l’a trouvé et qui nous l’a communiqué avec sa bienveillance ha- bituelle. ( Collection Fleuriau de Bellevue , à La Rochelle. ) 148 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. NULLIPORA MAMILLIFERA. N. PI. 29, fig. 3. Magnitudine naturali. S. dendroïdea , cespitosa ; ramis numerosis, subrotundis, mamilliferis, compactis, divari- cantibus, superficie lævigatis. Fossile des environs de Tours {Indre-et-Loire ). C’est avec doute, et nonobstant l'opinion de plusieurs savants naturalistes, qui pensent que les Nullipores ont une origine végétale, que nous assignons à ce corps un rang parmi les Zoophytes. Son tissu est trés-compact, et on n’aperçoit aucune trace de pores. Les extrémités des rameaux étant brisées, il est probable que plus tard on découvrira sa véritable place. ( Gollection Michelin. ) N. B. Nous croyons devoir faire observer, en terminant les descriptions qui précèdent : 4° Que plusieurs variétés du polypier que nous avons nommé Guettardia stellata, page 121, pl. 30, viennent d’être retrouvées à Biaritz par M. Pratt, mem- bre des sociétés géologiques de Londres et de France, mêlées avec des espèces de Polypiers et Mollusques appartenant en grande partie au groupe supracrétacé ; 2° Que l'Ocellaria nuda, Ramond, se trouve, non pas comme je le croyais, dans la craie chloritée, mais dans la craie blanche de Saint-Martin-le-Nœud (Oise), ainsi que M. Graves, ancien secrétaire-général de la préfecture de l'Oise, s’en est assuré. ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 149 GROUPE SUPRACRÉTACÉ. BASSIN PARISIEN, Le terrain dont nous allons décrire les Polypiers couvre, presque sans inter- ruption, les sept à huit départements qui entourent celui de la Seine. Hors quel- ques monticules crayeux, on voit affleurer partout les divers étages du calcaire grossier. Tous sont plus ou moins riches en Polypiers ; mais si un certain nombre d'espèces se rencontrent souvent, d’autres sont très-rares. Quant à la proportion entre les Polypiers et les Mollusques connus jusqu’à présent, nous ne pensons pas qu'elle soit pour les Polypiers de plus d’un douzième des espèces de Mol- lusques. Les échantillons en sont généralement petits et assez bien conservés, et nous ne connaissons guère que l’Astrea crenulata, Goldfuss, et le Pocillopora Solanderi, Defrance ( Palmipora Solanderi, N. ), qui présentent plus d’un décimètre carré de superlicie. Excepté pour les espèces rares qui nous ont été généreusement communiquées par MM. Defrance, Graves, Lévesque, Milne-Edwards ,.et dont nous donnerons les localités précises, il nous sera difficile de signaler exactement les centaines de communes répandues sur au moins neuf départements où se trouvent les plus communes, telles que les Turbinolia crispa , sulcata et elliptica, les Orbitolites et les Ovulites, les Astrea emarciata, histrix et crenulata. Nous indiquerons donc seu- lement les lieux classiques. La collection de M. Defrance, le Nestor de la paléontologie, a été mise à notre disposition, et nous sommes heureux de publier avec figures une grande partie des espèces signalées par lui dans le Dictionnaire des sciences naturelles. C'est après avoir, pour ainsi dire, collationné nos échantillons avec lessiens, que nous avons adopté ses noms, sauf quelques cas où nous avons reconnu de nouvelles espèces ou adopté de nouveaux genres. ANTHOPHYLLUM DISTORTUM. N. a. Magnitudine naturali. A EI°43, fg° 8: b. Varietas lobata. A. subcylindricum , breve, latum , irregulare, striatum , sæpè lobatum ; stellà lamellosà , 450 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. excavatà , in centrum papillosà ; lamellis numerosis , crassis, denticulatis, asperis ; margine undulato, acuto ; basi adherænte , latissimä. Fossile d'Auvert, Valmondois, etc. ( Seine-et-Oise ). Ce Polypier, que l’on ne rencontre fréquemment que dans les localités ei- dessus, où il est roulé et usé, nous, semble un véritable Anthophyllum, ayant la base presque aussi large que l'étoile, les lamelles nombreuses, souvent très- épaisses. Rarement régulièrement rond, on le trouve presque toujours plus ou moins lobé. { Musée d'histoire naturelle, collection Michelin. ) TURBINOLIA CRISPA. Lamarcx. PI. 43, fig. 1. a. Magnitudine naturali. b. Pars aucta. T. cuneala, sulcata; sulcis 24 longitudinalibus, crispis sæpè usque ad basim ; stell oblongä , lamellosà, lamellis 24 subæqualibus, à latere asperis, supernè integris. Madrepora trochiformis , Pallas, Elenchus zoophytorum , page 305 , n° 176 B. Turbinolia crispa, Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., t. II, page 361 , n° 5. ———————— Lamouroux , Exp. méthod. des polypiers , pl. 74, fig. 14 à 17. ———————— Deslongchamps, Enc. méthod., zoophytes, page 361, pl. 483, fig. 4. ———————— Al. Brongniart, Desc. géol. des env. de Paris, pl. 8, fig. 4. ———————— Defrance, Dict. des Sc. nat., tome LVI, page 92. ———————— Goldfuss, Petref., pl. 15, fig. 7. ———————— Blainville, Man. d'Actin., page 341. ——————— Bronn, Leth. geognost., pl. 36, fig. 3. Turbinolia trochiformis , Michelotti, Spec. z0oph. dil., page 54, pl. 1, fig. 7 Fossile de Courtagnon, Grignon , Montmirail , Parnes, Thury-sous-Clermont, etc. Ce Polypier se rencontre fréquemment dans le bassin parisien, dont il est un des corps fossiles caractéristiques. D’après Pallas, et postérieurement M. Miche- lotti, il serait l’analogue d'une espèce vivant aujourd’hui dans les mers de l'Inde, auquel le premier a donné le nom de Madrepora trochiformis. N'ayant jamais vu cette dernière espèce, nous avons été d'autant plus porté à conserver l’épithète de Lamarck, que nous avons décrit dans le Magasin zoologique de Guérin Méne- ville, sous le nom de Flabellum Lessonii, une autre espèce de zoophyte voisine de la Turbinolia crispa, mais plus grande et munie d’appendices latéraux. Nous igno- rons son habitat, et peut-être l’espèce de Pallas a-t-elle été établie sur un indi- vidu roulé et mal conservé ? {Collections Defrance, Graves , Lévesque, Michelin, etc. ) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 151 TURBINOLIA SEMI-GRANOSA. N. a. Magnitudine naturali. EP T COR R E 9 LR re T'. cuneata, semi-sulcata , semi-granulosa; à parte medianà sulcatà ; sulcis 8-10 sublævibus ; lateribus et basi granulosis; granis inæqualibus, oblongis; basi attenuatà , acutà , compressis- simé ; stellä oblongä. Fossile de Cuise-la-Motte, Houdainville, Thury-sous-Clermont (Oise). Très-jolie espèce rarissime dont je ne connais qu’un très-petit nombre d’indi- vidus. Elle est très-remarquable par les granulations qui entourent ses deux faces, et par un très-petit nombre de rayons atteignant à peine les deux tiers de la longueur. ; ( Collections Graves, Lévesque , Michelin. ) TURBINOLIA MIXTA. DEFRANCE. PI. 43, fig. 3. a. Magnitudine natural. T'. cuneiformis , compressa, elongata , sulcata; suleis 24, læœvibus, lucidis ; stellà oblongä , lamellosä ; lamellis 24, majoribus 12, à latere asperis; basi rotundà. Turbinolia mixta, Defrance , notes manuscrites. Fossile de Grignon , Parnes (Seine-et-Oise), Thury-sous-Clermont (Oise). Je ne connais encore que peu d'individus de cette espèce, trouvée dans les en- virons de Paris. Il est probable cependant qu’elle y existe confondue avec la T. crispa. Elle en diffère par sa forme allongée, presque aussi large à la base qu’au sommet, par sa base arrondie, et par ses stries presque lisses. (Collections Defrance , Graves , Michelin ) TURBINOLIA SULCATA. Lamarck. a. Magnitudine naturali. PI. 43, fig. 4. OS D auctà. T. cylindraceo-turbinata, elongata , sulcata; stellà rotundà ; axe centrali, cylindrico, elevato suprà marginem ; lamellis 20-24, subæqualibus ; sulcis longitudinalibus elevatis, ad interstitia transverse striatis ; basi rotundatà. Turbinolia sulcata, Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., t. II, page 361 , n°6. 152 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Turbinolia sulcata , Lamouroux, Exp. méthod. des Pol., pl. 74, fig. 18 à 21. ———————— Al. Brongniart, Descript. géol. des env. de Paris, pl. 8, fig. 3. ————— Deslongchamps, Encycl. méthod., zoophytes, page 761, pl. 483, fig. 3. ——————— Goldfuss, Petref., pl. 15, fig. 3. ———————— Defrance, Dict. des Sc. nat., t. LVI, page 93. ———————— Blainville, Man. d’'Actin., page 341. ———————— Bronn, Leth. geogn., pl. 36, fig. 4. Fossile de Courtagnon , Grignon, Montmirail, Parnes, etc. Petite espèce très-commune dans le bassin de Paris. (Collections Defrance, Michelin, etc. ) TURBINOLIA DISPAR. DEFRANCE. a. Magnitudine naturali. PI 43 Ge.5 RS auctà. T. conica , striata ; striis lævibus, numerosis , dichotomis; stellà rotundé , excavatà , lamel- losissimä ; axe centrali compresso, attingente vix allitudinem marginis; basi attenuatà, rotundatà. Turbinolia dispar, Defrance, Dict. des Sc. nat., t. LVI, page 93. ———————— Blainville, Man. d Actin., pag. 342. ———————— Vélins du Muséum , n° 49, fig. 9. Fossile de Lattainville, Mouchy-Châtel (Oise), Beynes, Grignon, Parnes (Seine-et-Oise), Hauteville (Manche ). Cette espèce , plus rare que la précédente, en diffère surtout par sa taille plus grande , l'étoile beaucoup plus large que la base, les lamelles très-nombreuses, et l'axe comprimé. ( Collections Defrance, Graves, Michelin, etc.) TURBINOLIA ELLIPTICA. AL. BRONGNIART. , a. Magnitudine naturali adhærente. PL 43, fig. 6. b. Basis umbilicata. €. —— non adhærens. T. obconica, compressa, turbinata, striata; strüs numerosis, asperis, dichotomis; stellà ellipticà, lamellosä ; lamellis 72, majoribus 12 , inferioribus 12, parvulis 48 ; asperis à latere ; centro elongato , profundo ; basi sæpè rotundatà , aliquotiès umbilicatà vel adhærente. Caryophylloïde, Guettard, Mém., t. IIT, pl. 23, Gg. 1, 2, 3. ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 153 Turbinolia elliptica, A1. Brongniart, Descr. géol. des environs de Paris, pl. 8, fig. 2. ——— Goldfuss, Petref., p. 15, fig. #4. = —— ———— Defrance, Dict. des Sc. nat., t. LVI, page 92. ma. Dainville, Man. d'Act., page 242: ————————— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., t. IT, page 364, no 19 +. mec PlONN ZétLJc0Un., pl 36, fo 2; Turbinolia clavus, Lamarck, An. sans vert., nouv. éd., t. II, page 362, n° 7. Fossile de Grignon, Parnes, etc. (Seine-et-Oise), Chaumont, La Morlaye, Retheuil (Oise), Ecos, près de Vernon (Eure), etc., Suffolk ( Angleterre ). Ce Polypier est un de ceux qui se rencontre le plus souvent dans les environs de Paris. D'après les rapprochements faits avec les échantillons provenant de la collection de Lamarck, il est certain qu'il fait double emploi avec la Turbinolia clavus de cet auteur, laquelle à été établie sur des individus plus allongés, et dont il ne connaissait pas bien la localité. La base de l’espèce en discussion annonce que le polype était tantôt fixé, tantôt libre. Aussi remarque-t-on qu’elle est, ou arrondie, ou ombiliquée, ou portée sur un pelit pédicule cylindrique. (Collections Defrance, Michelin , etc.) TURBINOLIA GRAVESII. N. a a. Magnitudine naturali. PEAR b. Pars aucta. T. arcuata, compressa, striata; strüs minimis, rugosis ; stell@ oblongà , lamellosä: centro papilloso ; lamellis numerosis, interstitüs majoribus minimisque; maximis rotundatis, granulosis. Fossile de Hénonville ( Oise ). Très-jolie espèce , fort rare, et dont nous ne connaissons qu’un individu ap- partenant à M. Graves, qui a bien voulu nous le communiquer. Nous nous faisons un plaisir de lui dédier ce Polypier, en reconnaissance des bons et nombreux travaux qu'il à faits pour la Statistique géologique du département de l'Oise. C’est la seule du bassin de Paris qui soit arquée. Ses grandes lamelles sont arrondies par le haut et granuleuses sur les deux surfaces. (Collection Graves, à Paris. ) 154 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. CARYOPHYLLIA TRUNCATA. N. a. Magnitudine naturali obsoletà. D PR ER ENS RE LH at EU ue C. conica, turbinata, recurvata, externe striata ; basi adhærente, attenuatà ; stellà orbiculart, eæcavatà, ad centrum papillos ; lamellis numerosis , latere asperis , transverse connexis. Anthophyllum truncatum, Goldfuss , Petref., pl. 13, fig. 9. ———————— — Blainville, Man. d'Act., page 340, atlas, pl. 52, fig. 2. ——————————— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., tome IT, page 347. Fossile de Parnes, Valmondois, etc. (Seine-et-Oise), de Hauteville (Manche). Cette espèce est pour nous une véritable caryophyllie adhérente par la base, striée extérieurement et très-lamelleuse. Les individus de Valmondois sont toujours très-usés jusqu’à la base des la- melles, et presque lisses extérieurement. (Musée d'histoire naturelle, collections Michelin, Graves, à Paris; de Gerville, à Valognes. ) LITHODENDRON IRREGULARE. N. PL 43, fig. 14. Magnitudine natural. L. solitarium vel aggregatum , compressum, irregulare, elongatum , striatum ; tubis supra crustam granulosam prominulis , et infrà per membranas crustaceas et transversas contextis stellis subpolygonalibus , lamellosis ; lamellis numerosis; centro excavato. Fossile d'Auvert, Valmondois (Seine-et-Oise) , de Senlis, Chaumont (Oise), d’Ecos, près de Vernon ( Eure). Cette espèce forme des masses très-irrégulières, attendu que ce n’est qu’en vieillissant et en se rapprochant que les tubes se réunissent par des espèces de membranes granuleuses ou irrégulières. Chaque tube est comprimé d’une ma- nière différente, et il en résulte que les étoiles, qui quelquefois deviennent assez grandes, semblent être polygonales. (Muséum d'Histoire naturelle , collections Graves, Michelin. ) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 455 DENDROPHYLLIA CARIOSA. N. PI. 43, fig. 10 Magnitudine naturali. D. crassa, dendroidea, humilis, striata-cariosa ; ramis truncatis, dichotomis ; stellis termina- libus, rotundis vel compressis ; lamellis obsoletis , irregularibus ; basi adhærente , expansà Coralloïde branchue striée, Guettard , Aém., t. IIT, pl. 58, fig. 3, 6, 7, 9. Lithodendron cariosum, Goldfuss , Petref., pl. 13, fig. 7. Caryophyllia cariosa, Blainville, Man. d’Actin., page 346. Dendrophyllia variabilis, id., loc. cit., page 355. Caryophyllia cariosa, Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., page 358, n° 20 +. Fossile d'Acy, Auvert, Grou , Lizi, Nanteuil-le-Haudouin , Valmondois , etc. Nous ne connaissons de cette espèce que des échantillons roulés, tantôt ronds, tantôt comprimés, et dont par conséquent il est difficile de connaître la forme véritable des étoiles. ( Musée d'Histoire naturelle, collection Michelin. ) LOBOPHYLLIA PARISIENSIS. N. PL. 43, fig. 11. Magnitudine naturali. L. expansa, compressa , flabelliformis , striata ; stellis elongatis , flexuosis , irregularibus ; Lamellis numerosis , minimis. Fossile du bassin parisien. Je ne connais de cette espèce que deux échantillons en assez mauvais état, et d’après lesquels on ne peut que difficilement établir des caractères. ( Collection géologique de la Faculté des Sciences et la mienne. ) MEANDRINA VALMONDOISIACA. N. PI. 43, fig. 13. Magnitudine naturali. M. pedunculata, turbinata, elliptica, sublobata ; collibus elevatis , irregularibus, acutis ; vallibus tortuosis , profundis ; lamellis minimis. Fossile d'Auvert, Valmondois (Seine-et-Oise ). 456 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Ce Polypier se rencontre très-rarement. Quoiqu’à l'extérieur il ait beaucoup de rapport avec l’Agaricia infundibuliformis, il en diffère par ses collines élevées, aiguës et ondulées. ( Collection Michelin. ) AGARICIA INFUNDIBULIFORMIS. N. PI. 43, fig. 12 Magnitudine naturali. A.infundibuliformis , explanata , lobata , crassa ; lobis contortis , lamellosis, stellatis ; stellis confluentibus, irregularibus, papillosis ; lamellis crassis, dentatis, granulosis ; superficie exteriori striatà. Pavonia infundibuliformis, Blainville, Man. d’Actin., page 366. Fossile d’Auvert, Valmondois (Seine-et-Oise). Belle espèce spéciale, jusqu’à présent, à un petit nombre de localités du bassin de Paris. Ses lobes épais et contournés, ses étoiles de différentes grandeurs et garnies de papilles la distinguent de ses congénères. Souvent roulée, on voit dif- ficilement les stries de la surface extérieure ( Collections Graves, Michelin , etc.) ASTREA CRENULATA. GoLpFuss. { a. Magnitudine natural. PI. fig. 1. = ptet b. Pars aucta. A. hœæmispherica; stellis regularibus , contiquis, patellæformibus, excavatis ; sulco marginali tmpresso, subangulato; lamellis crenulatis, trabeculis lateralibus inter se junctis, aliis rectis, aliis in angulum flexis, continuis. Astrea crenulata , Goldfuss , Petref., page 71, pl. 24, fig. 6. ——————— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., 1. II page 421, n° 47 +. ——————— Blainville, Man. d’Actin., page 371. ? Fossile du Plaisantin , de Vaugirard (Seine), de Grignon (Seine-et-Oise ). Cette espèce est assez rare dans le bassin de Paris, si ce n’est à Vaugirard, où ;) 2 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 157 elle atteint une assez grande dimension. Il s’en rencontre des échantillons ayant plus de 20 centimètres de long sur 10 à 12 de large ; mais le calcaire qui les con- tient étant assez dur, ils sont généralement mal conservés. {Muséum d'Histoire naturelle, collection Michelin. ) ASTREA AMELITANA. DEFRANCE. a. Magnitudine natural. BIÉ ge. FESSES b. Pars aucta. A. incrustans , subeylindrica ; stellis contiquis, angulatis , infundibuliformibus , excavatis ; lamellis æqualibus , muricatis , crispis ; centro papilloso. Astrea Ameliana , Defrance , Dict. des Sc. nat., t. XLIT, page 384. ————— Vélins du Muséum, n° 48, fig. 20. Astrea muricata, Goldfuss, Petref., pl. 2%, fig. 3. ———— Bjainville, Man. d Actin., page 373. _—-—— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., t. 11, page 422, n° 50 +. Fossile de Grignon, Montmirail, Parnes, etc., et non de la craie de Meudon, selon M. Goldfuss. Cette espèce, essentiellement incrustante, porte presque toujours la trace de son adhérence autour de la tige cylindrique d’une Gorgone ou d’une Plexaure. Ses lamelles sont un peu ondulées et comme crispées. On la rencontre fréquem- ment dans les calcaires grossiers inférieurs. { Collections Defrance , Graves, Michelin, etc. ) ASTREA CYLINDRICA. DEFRANCE. a. Magnitudine naturali. PI. . 4. PER b. Pars aucta. A. incrustans, irregulariter cylindrica ; stellis alis magnis, alis minimis, subpolygonalibus , excavatis; lamellis 8 perstantibus ; axe centrali, prominulo. Héliolithe cylindrique, Guettard, Mém., t. LI, pl. 31, fig. 40, 41, 42. Astrea cylindrica , Defrance, Dict. des Sc. nat., t. XLII , page 379. —————— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., t. Il, page 423. 158 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Fossile d’Auvert, Betz, Lizy, Valmondois, etc. Comme la précédente, cette espèce était adhérente autour de branches minces et rondes, ce qui à contribué à lui donner sa forme presque cylindrique. Guettard annonce 8 lamelles pour la fig. 40, et 12 pour celles 41 et 42. Il y aeu sans doute erreur dans le texte, car la planche même, dans l'échantillon grossi (fig. 42), donne aux étoiles de 6 à 8 lamelles seulement. ( Collections Defrance , Michelin, etc. ) ASTREA EMARCIATA. DEFRANCE. a. Magnitudine naturali. PL 44, 686 À} pars aucta. A. incrustans, glomerata, subsphærica, superficie reticulat@; stellis subpolygonalibus , excavatis, contiquis; lamellis 8, tenuibus , ab axe separatis ; junctione stellarum sæpe decoratä; columnelle striatæ , elongatæ. Astrea emarciata , Lamarck , An. sans vert., nouv. édit., t. II, page 417 , n° 29. ——————— Defrance, Dict. des Sc. nat., t. XLIT, page 386. ——————— Lamouroux, Encycl. méthod., zoophytes, page 107. ——— ———— Blainville, Man. d’Actin., page 377. Astrea stylophora , Goldfuss , Petref., pl. 24, fig. 4. Fossile de Grignon , Parnes (Seine-et-Oise), de Hauteville (Manche) , etc. Commune dans les calcaires inférieurs à Cerithium giganteum, Lamarck, elle porte souvent la trace de son adhérence autour d’un corps qui a disparu. C'est sans doute par erreur que M. Goldfuss et d’autres auteurs ont attribué cette espèce à la craie de Meudon. { Collections Defrance, Graves, Michelin. ) ASTREA BELLULA. N. a. Magnitudine naturali. h "DR. 2. Pan b. Pars aucta. A.incrustans vel globosa; stellis contigquis, angulosis, polygonalibus, super ficialibus; lamellis crassis, muricalis, crenulatis; axe nullo. Fossile de Parnes, Valmondois, cc. Jolie espèce souvent adhérente sur de gros individus du Cerithium giganteum. ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 159 Elle est remarquable par ses lamelles assez épaisses, muriquées et fortement crénelées sur les bords. ( Gollection Michelin. ) ASTREA SPHÆROIDALIS. N. a. Magnitudine naturali. PI. 44, fig. 9. Ex 8 b. Pars aucta. A. incrustans vel sphæriformis, adhærens; tubis divergentibus, distantibus , inter lamellas dentatis; interstitüs stellarum porosis, superficie asperrimis; stellis inæqualibus , rotundis; lamellis 12 , seæ majoribus lœævigatis, undatis ; axe nullo ; margine acuto, prominulo , dentato; basi latà , squammosà, granulatà. Fossile de Parnes , Trou-Saint-Pierre , près d'Aci, Valmondois. Espèce se distinguant de ses congénères par sa forme presque ronde, adhé- rente par une base large, empâtée, souvent écailleuse et granuleuse. Nous avions pensé pouvoir réunir l’Heliopora irregularis de M. de Blainville (Man. d'Actin.) à cette espèce, mais les fig. 5 et 6, pl. 47, de Guettard, tome III (Mém. acad. ), et sa description, p. 502, nous ont paru trop incertaines. ( Collections Graves ; Michelin. ) ASTREA AUVERTIACA. N. a. Magnitudine naturali. PI. 44, fig. 10. 8 b. Pars aucta A. tuberosa vel expansa ; stellis æqualibus , rotundis , separatis , marginatis ; lamellis 8 te- nuissimis ; axe nullo ; interstitiès asperrimis. Fossile d’Auvert, Valmondois , etc. Cette Astrée, voisine de la précédente, s'en distingue par ses étoiles plus pe- tites et surtout par ses huit lamelles. ( Collection Michelin. ) 160 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. ASTREA PANICEA. N. a. Magnitudine naturali. PI. 44, fig. 11. ARE Eee Pars âucta. A. adhærens, eæplanata; expansionibus complanatis , stellatis ex utrâque parte , rarû solis ; stellis minimis , rotundis , distantibus , marginatis ; lamellis 12, sex majoribus, fragilissimis , sœæpê effractis ; interstitüs porosis, asperrimis; margine prominulo, dentato; axe nullo. Héliolithe irrégulière, Guettard, Mém. acad., t. III, pl. 47, fig. 5 et 6. Heliopora panicea, Blainville , Han. d’Actin., page 393. Fossile d’Auvert, Valmondois,. Cette espèce est trop voisine de celle qui précède, pour que nous ne l’ayons pas réunie aux Astrées. Au lieu d’être crénelée intérieurement, ce que l'on pourrait croire d’après des individus mal conservés, elle a six grandes lamelles atteignant presque le centre, et six plus petites. Couverte souvent d'étoiles sur deux faces, elle devait s'étendre, soit en entonnoir, soit en lames irrégulières. {Collection Michelin. ) ASTREA HYSTRIX. DEFRANCE. a. Magnitudine natural. PI. 45, fig. 1. { : b. Pars aucta. A. adhærens , vel cylindrica, vel boletiformis ; stellis minimis, polygonalibus , contiquis , profundis; lamellis 6-12 parvis, fragilissimis ; axe centrali, elevato, sclitario ; junctionibus angulorum ornatis colummnis parvis , cylindricis , sulcatis. Astrea hystrix, Defrance, Dict. des Sc. nat., t. XLIT, page 385. —————— Blainville, Man. d'Actin., page 377, atlas, pl. 54, fig. 5. — Vélins du Muséum, ne 48, fig. 28. Astrea emarciata, Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., t. IT, page #17, n°29: Fossile de Grignon , Parnes , etc., etc. Ce polypier très-commun paraît avoir été confondu quelquefois avec l’Astrea emarciata, à cause des petites colonnes cannelées qui se trouvent aux points de rencontre de plusieurs étoiles. Nous pensons cependant, avec M. Defrance, qu’il en diffère assez pour être distingué, attendu la petitesse des étoiles et surtout l'axe central qui est isolé des lamelles, tandis que dans l’emarciata, les lamelles au contraire s'appuient sur lui. (Collections Defrance , Graves, Michelin, etc.) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 161 ASTRÉA TESSELLATA. N. a. Magnitudine naturali. PI. 45, fig. 2. b. Pars aucta. A. explanata; stellis superficialibus, subangulatis, lamellosis ; lamellis tenuissimis, continuis, hinc rectis, indè geniculatis; centro excavato , papilloso. Fossile d’Aumont (Oise). Espèce très-rare, n'ayant été trouvée qu’une fois par M. Graves, ancien secré- taire général de la préfecture de l'Oise. Elle appartient aux Sidérastrées de M. de Blainville dont les lamelles se continuent d’une étoile à l’autre et sont jointes entre elles par de petites cloisons. (Collection Graves.) ASTREA MICROSTELLA. N. a. Magnitudine naturali. PL. 45, fig. 3. { b. Pars aucta. A. tuberosa, irreguldris; stellis minimis, profundis, numerosis, contiquis, polygonis ; lamel- lis 12, minoribus 6; axe prominulo ; margine elevato, subacuto. Fossile de Valmondois (Seine-et-Oise). Cette espèce est remarquable pour la petitesse de ses étoiles qui contiennent ce- pendant 12 lamelles inégales et un axe central assez élevé. (Collection Michelin.) ASTREA DECORATA. N. a. Magnitudine naturali. PI. 44, fig. 8. b. Pars aucta. A. incrustans , irregulariter cylindrica; stellis profundis, polygonis; margine subacuto , in angulis sæpè elevato ; lamellis 6 ; interstitiis granulosis, rugosis ; axe centrali prominulo. Fossile de Grignon , Parnes, etc. Ce polypier qui a beaucoup d'analogie avec l'Astrea cylindrica en diffère par les interstices des étoiles qui sont finement granuleux, et par des petites proéminen- ces qui sont disséminées sans régularité. (Ma collection.) 162 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE, ASTREA HIRTOLAMELLATA. N. a. Magnitudine naturali. PI. 44, fig. 5. AU b. Pars aucta. A. subglobulosa ; stellis polygonalibus , inœæqualibus, profundis, lamellosis ; lamellis denticu- latis, hirtis , rugosis , elevatis, ad centrum coalescentibus; marginibus subacutis, irregulariter undatis. Fossiles de Parnes, Grignon, etc. Cette espèce qui fait partie des Dipsastrées de M. de Blainville est remarquable par ses lamelles assez grandes, qui sont hérissées. (Ma collection.) ASTREA CRISPA. N. a. Magnitudine natural. PI. 44, fig. 7. b. Pars aucta. A. semisphærica; parva; stellis pentagonis aut heæagonis, lamellosis ; lamellis24, majoribus12, undulosis, crispis, denticulatis, fragilissimis. Fossile de Guise la Mothe (Oise), Jolie petite espèce assez rare et dont je ne connais encore que deux échantillons de la même localité. Ses étoiles polygonales sont ornées de lamelles ondulées, très- fragiles et se réunissant au centre. (Ma collection et celle de M. l'abbé Lévêque à Vaugirard.) OCULINA SOLANDERI. DEFRANCE. PI. 43 , fig. 15. Magnitudine naturali. O. ramosa, subdichotoma; ramis cylindricis, undulosis, lœviter striatis ; stellis lateralibus, al- terné disposilis, prominulis, excavatis ; lamellis numerosis. Oculina Solanderi, Defrance, Dict. des sc. nat., tom. 25, p. 355. —-— ———— Blainville, Man. d’Actinol., page 381. ——— ———— Milne-Edwards, in Lamarck, An. s. vert., nouv. édit., tome II s page 458. Fossile de Gisors (Eure), Ghaumont (Oise), Auvert, Valmondois (Seine-et- Oise), etc. ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 163 Jolie espèce remarquable dans son jeune âge par ses rameaux cylindriques et ondulés , et par ses étoiles placées presque toujours sur deux rangs aux parties sortantes des ondulations. (Gollections Defrance, Graves, Michelin.) OÇULINA RARISTELLA. DEFRANCE. PI. 43, fig. 16 Magnitudine naturali. O. ramosissima, diffusa ; ramis subcylindricis, tortuosis, coalescentibus ; stellis sparsis, aliis immersis, alis prominulis ; lamellis minimis. Oculina raristella, Defrance, Dict. des sc. nat., t. XXXV, p. 356. ———————— Blainville, Han. d'actin., p.381. ———————— Milne Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., t. II, p. 458. Lithodendron virgineum, Goldfuss, Petref., pl. 13, fig. 13. Fossile de Chaumont, Rétheuil (Oise), d’Auvert, Grou, Valmondois (Seine-et-Oise). Ce polypier forme une masse assez large, composée d’un grand nombre de rameaux réunis entre eux. Les étoiles sont petites, éparses, tantôt enfoncées, tantôt très-proéminentes. (Collections Defrance, Graves, Michelin.) GEMMIPORA ASPERRIMA. N. a. Magnitudine naturali. PI. D Siren, b. Pars aucta. G. exæplanata, ascendens , intüs porosa, scabra, granulosa, extüs sublævis ; stelhis rotundis, submarginatis, obliqué dispositis ; lamellis 12, majoribus 6, fragilissimis ; axe nullo. Fossile d’Auvert, Valmondois (Seine-et Oise). Ce polypier, comme presque tous les Gemmipores, se compose de deux couches distinctes, l’une inférieure , poreuse, presque lisse, et l’autre supérieure et ru- gueuse, au milieu de laquelle les étoiles sont placées obliquement. (Collection Michelin.) 164 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. PORITES DESHAYESIANA. N. a. Magnitudine naturali. PL 45, fig. 4. b. Pars aucta. P. globoso-gibbosa ; stellis parvis, angulatis, contiguis ; lamellis crispis, undulatis, perforatis. denticulatis ; parietibus fenestratis ; centro subpapilloso. Fossile de Parnes (Seine-et-Oise). Les étoiles sont petites et les séparations mal déterminées , de sorte que ce po- lypier très-fragile étant souvent roulé, il est difficile de le reconnaître. Son as- pect alors est comme spongieux, et ce n’est qu’avec une grande attention que l’on finit par distinguer les étoiles. (Ma collection ) HELIOPORA DEFORMIS. N. a. Magnitudine naturali. PI. 45," fig 6. b. Pars auctà. H. subramosa , porosa; poris minimis, numerosis, stelliformibus, raris, sparsis, rotundis, immersis, lamellosis ; lamellis 6, fragilissimis. Fossile d’Auvert, Valmondois (Seine-et-Oise). Ce polypier n’a pas de forme très-arrêtée, tantôt il a un aspect tuberculeux, et tantôt au contraire il présente de petits rameaux. Les étoiles sont immergées et à six lamelles très-fragiles. (Collection Michelin.) # MADREPORA ORNATA. DEFRANCE. a. Magnitudine naturali. PL. 43, fig. 17. ë b. Pars aucta. M. ramosissima ; ramis elongatis, subcylindricis, striatis, propè stellas granulosis; stellis dis- tantibus, aliis immersis, aliis prominulis ; lamellis 12. Madrepora ornala, Defrance, Dict. des se. nat., t. XXVIII, p. 8. a Blainville, Man. d’actin., p: 390. ———————— Milne Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. éd.t., t. I, p. 450. Fossile de Chaumont, Lattainville (Oise), Beynes, Grignon, Parnes (Seine-et-Oise). ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 165 Ce polypier est remarquable par ses branches généralement striées, mais gra- nuleuses près les étoiles. Dans les branches inférieures qui sont plus grosses et très-irrégulières, les étoiles sont très-rapprochées. (Collections Defrance, Graves, Michelin.) MADREPORA SOLANDERI. DEFRANCE. a. Magnitudine naturali. PI. 45, fig. 7. b. Pars aucta. M. ramosa, porosa ; ramis subcylindricis, sæpè compressis, rarû coalescentibus, granulosis ; stellis immersis, rotundis ; lamellis 12, fragilissimis, 6 maximis, als parvulis. Héliolithe branchu, Guettard, Mém., t. 3, pl. 31, fig. 44 à 47. Madrepora Solanderi, Defrance, Dict. des sc. nat., t. XX VIII, p. 8. ———————— — Blainville, Han. d’actin., p. 390. ————————— Milne Edwards,in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit. t. EE. p' 451. Fossile de Mary près Meaux (Seine-et-Marne), d’Auvert, Grou, Valmondois ( Seine-et- Oise), etc. Presque toujours roulés et usés, les morceaux de ce Polypier, assez commun dans les localités où on le rencontre, présentent rarement ses caractères spécifi- ques. Souvent presque lisse par le frottement, il n'offre plus les granulations qui le recouvrent et encore moins les lamelles très-fragiles des étoiles dont six cepen- dant atteignent le centre. (Collections Defrance, Duval, Graves, Michelin, etc.) MADREPORA GERVILLII. DEFRANCE. PI. 45, fig. 8. | a. Magnitudine naturali. | b. Pars aucta. M. ramosa, cylindrica ; stellis quincuncialiter dispositis, marginatis; 6 lamellis; interstitiüs granulosis. Madrepora Gervillii, Defrance, Dict. des sc. nat., t. XXVIII, p. 8. = ———————— Blainville, Man. d’actin., p. 390. ————————— Milne Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., t. II, p.451. Fossile d’Hauteville (Manche), Grou? (Seine-et-Oise). Ce polypier a été trouvé fréquemment dans la falunière d’Hauteville par M. de 166 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Gerville. Quoique j'aie dans ma collection plusieurs échantillons portant Grou pour localité, je ne donne ce renseignement qu'avec doute, parce que je n’ai pas un souvenir exact du donateur. (Collections Defrance, Michelin.) PALMIPORA SOLANDERI. N. a. Magnitudine naturali. POUCES NE nu ne P. irreqularis, palmata, lobata; lobis compressis, rotundatis, subplicatis, utrâque superficie porosis; poris sparsis, minimis, inœæqualibus, rotundis. Madréporite, Guettard, Mém., pl. 29, fig. 2, 6,8; pl. 30, fig. 2, 3,4, 9, 10, 12, 14. Pocillopora Solanderi, Defrance, Dict. des sc. nat., t. XLIT, p. 48. ————— ———— Blainville, Man. dactin., p.398. ————— ———— Milne Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv édit., t. II, p. #45. Fossile d’Aci, Auvert, Beauchamp, Etairgny, Lisi, Nanteuil-le-Haudouin, Valmondois, etc. Nous pensons avoir remis ce polypier dans son véritable genre. Les morceaux que l’on trouve assez fréquemment, surtout à Auvert et à Valmondois, sont très- usés et paraissent quelquefois lisses, quoique dans l’état normal les surfaces soient âpres au toucher. Les pores, quoique très-petits, pénétrent profondément. (Collections Defrance, Graves, Héricart-Ferraud, Michelin.) ALVEOLITES PARISIENSIS. N. a. Magnitudine naturali. PL. 45, fig. 10. { b. Pars aucta. A. incrustans, cylindrica; superficie alveolatà ; cellulis inæqualibus, infundibuliformibus, subpolygonis, intüs lævigatis ; marginibus subacutis. Fossile de Grignon, Parnes, etc. Ce polypier paraît avoir encroûté des corps marins tels que des branches de Gorgones ou de Plexaures; c’est ce qui lui donne souvent une forme cylindrique percée intérieurement d’outre en outre. Les cellules sont petites, inégales et entièrement dépourvues de lamelles. (Collections Graves, Michelin, etc.) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 167 CHAETITES POMIFORMIS. N. . pars inferior. CEA : PI. 46, fig. 2. Res se Magnitudine naturali. b. —— exterior. | €. —— aucta. C. adhærens, subsphæricus, stratis superpositis et tubis exiquis subpolygonis composilus. Alveolites pomiformis, Blainville, notes man. : Coll. Michelin. Fossile de Ja molasse tertiaire des Bouches-du-Rhône, du Gard et de Vaucluse, des falunières de Maine et-Loire, du calcaire grossier inférieur de Chaumont (Oise). Ce polypier, extrêmement commun dans quelques localités des falunières de L’Anjou et de la Bretagne, avait été rencontré quelquefois dans les molasses de midi. On doit à M. Graves la découverte dans le bassin parisien d’une variété à tubes un peu plus petits que ceux des autres localités. Nous n’avons pas cru ce- pendant devoir en faire une espèce particulière. Quoique les tubes dont il est formé paraissent se prolonger de la base à la su- perficie, il ne s’en compose pas moins de couches d’accroissements se superpo- sant les unes aux autres. (Collections Graves, Michelin, etc.) LICHENOPORA DEFRANCIANA. N. PI. 46, fig. 27. Magnitudine auctà. L. adhærens, turbinata; parte superiore cristaced, porosd; cristulis à centro radiantibus ; po- ris numerosis, subpolygonalibus ; parte exteriore lævigatà. Fossile de Grignon, Parnes, etc. Jolie espèce confondue quelquefois avec les Tubulipores, mais elle en diffère par ses petites crêtes partant du centre et couvertes de pores ainsi que les inter- stices. (Ma collection.) ORBITOLITES COMPLANATA. LamarcKk. a. Magnitudine naturali. . 46 e 4. PI. 46, fig. 4 b. Pars aucta. O. tenuis, fragilis, orbicularis, utrinque plana et porosa. Hélicite, Guettard, Mém., t. III, pl. 13, fig. 30 à 32. 168 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Orbitolites complanata, Lamouroux, Exp. méth. des polypiers, pl. 73, fig. 13 à 16. —————————— Deslongchamps, Encycl. méthod., p. 584. Schwecigger, Beob., pl. 6, fig. 60. = ———— Defrance, Dict. des sc. nat.,t. XXXVI, p. 294; Atlas, Zooph., pl. 47, fig. 2. — —_—————— —— Blainville, Man. d'actin., p. 411, pl. 72, fig. 2. —————————— Bronn, Syst. der Urwelt, Pflanzent, pl. 6, fig. 18. ee id. Zeth. geognost., pl. 35, fig. 22. _—————— — — Lamarck, An. sans vert., nou. édit., t. 11, p. 302, n° 2. Fossile de Courtagnon, Grignon, Parnes, etc. On remarque très-souvent sur ce corps des traces circulaires d’accroissement. Son diamètre est ordinairement de 5 millimetres, mais il atteint quelquefois de 15 à 18. ( Collections Defrance, Graves, Michelin, etc. ) DISTICHOPORA ANTIQUA. DEFRANCE. a. Magnitudine naturali. PI. 45, fig. 11. 2 b. Pars aucta. D. ramosa, fixa, compressa ; ramulis lœvigatis, crassis; poris inæqualibus, marginalibus, longitudinaliter seriatis, suturam disticham dispositis. Distichopora antiqua, Defrance, Dict. des sc. nat., t. II, p. 394. ————— ——— Milne Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., t. II page 305. ? Fossile de Chaumont (Oise), de Valmondois (Seine-et-Oise). Cette jolie espèce, dont on doit la première découverte à M. Deshayes, a beau- coup d’analogie avec une espèce que l’on rencontre dans les Indes Orientales (D. violacea). Elle en diffère cependant en ce qu’elle est plus grande, plus épaisse et plus dépourvue des petites verrues qui couvrent une partie des individus vivants. (Collections Defrance, Milne Edwards, Graves, Michelin.) HORNERA HIPPOLYTHUS. DEFRANCE, PI. 46, fig. 20. Magnitudine auctà. H. ramosa ; ramis subflabellatis, divaricatis, rotundatis, porosis ; imternd superficie poris pro- minulis rotundis ; externà sulcatà longitudinaliter. Hornera hippolythus, Defrance, Dict. desse. nat., t. XXI, p. 432, atlas, pl. 46, fig. 3. ——— hippolyta, Blainville, Man. d'actin., p. #19, pl. 68, fig. 3. ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 169 Hornera hippolyta, Milne Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nou. édit.. t. IT, p. 278. ———— ———— id. Ann. des se. nat., 2° série, zool., t. 9, pl. 11., ———— hippolithus, Bronn, Leth. geognost., pl. 36, fig. 1. Fossile de Grignon (Seine-et-Oise), Hauteville (Manche), etc. Cet élégant polypier a quelque analogie avec l'espèce vivant dans la mer Mé- diterranée que Lamouroux avait retirée du genre Retepora de Lamarck, pour en créer le genre Hornera. (Collections Defrance, Milne Edwards, Graves, Michelin, etc.) TUBULIPORA GRIGNONENSIS. M. Enwaros. PI. 46, fig. 7. Magnitudine auctà. T. turbinato-explanata, suborbiculata, concava ; margine acuto ; disco tubulis confertis gra- cilissimis erectis ornato in medio , propè marginem celluloso. Tubulipora Grignonensis, Milne-Edwards, Ann. des sc. nat., 2° série, z00l., t. VIT, pl. 13, Gg. 2. —————————— Milne-Edwards, Recherches sur les Polypes , 1° fascicule , 4° mém , p.13. Fossile de Grignon, Parnes, etc. Cette espèce, qui a beaucoup d’analogie avec le Tubulipora patina, Lamarck, qui se trouve dans la Méditerranée, est remarquable pour ses tubes très-grèles occu- pant le milieu du disque, et par de petites cellules marginales qui paraissent les premiers rudiments d’autres tubes. ( Collection Graves.) TUBULIPORA ST£ELLIFORMIS. N. PI. 46, fig. 8. Magnitudine auctà. T..adhærens, suborbiculata, ad marginem tubulosa et complanata, in centro lævigata tubulis minimis, numerosis, in stellam dispositis centrum versüs. Fossile de Parnes, Fontenay-Saint-Père près Mantes, Vaugirard, etc. Ce joli petit polypier se rencontre assez rarement à cause de sa fragilité. Ses 22 170 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. bords très-aplatis, sa disposition en étoile des tubes vers le centre qui est lisse, le distinguent des autres espèces du genre (*). ; (Collections Duval à Gentilly, Pomel, Michelin, Graves, etc.) DACTYLOPORA CYLINDRACEA. LamarcKk. . Magnitudine naturali. PL 46 fe a) LA ENNNUINe nur an D. ————— auctà. D. cylindraceo-clavata , fragilis; extremitate angustiore perforatà; superficie externà reticulato-scrobiculatà ; scrobiculis rhombæis ; poris minimis. Reteporites, Bosc, Journ. de Phys., juin 1806. —_ ——_— digitata, Lamouroux, Exp. méthod. des pol., pl. 72, fig. 6 à 8 ————— ———— Deslongchamps, Encycl. méthod., Zooph., page 670. —— — — ——— Bronn , Syst. der Urwelt. Pflantzent., pl. 6, fig. 11. Dactylopora cylindracea, Schweïigger, Uber corallen, pl. 6, fig. 57. a Defrance, Dict. des Sc. nat., tome XII, page 443. ————— ————— Goldf., Petref., pl. 72, fig: #4. ————— ————— Blainville, Man. d’actin., page 437, pl. 72, fig. #. ————— ————— Bronn, Leth. geognost., pl. 35, fig. 27. ————— ————— Lamarck, An. sans vert., nou. édit., tome IT , page 293. Manon Bredanianum, Morren, Descr.corall. foss. in Belgio, page 19, pl. 2, fig. 1, 2. Fossile de Grignon, Parnes, Forêt, près de Bruxelles. Dans les individus bien conservés, l’orifice terminal est rond et entouré d'une espèce de bourrelet festonné à sa circonférence. Les interstices entre les cellules sont garnis de pores très-petits et arrondis. { Collections Defrance, Michelin , etc. ) POLYTRIPA ELONGATA. DEFRANCE. PL. 46, fig. 13. Magnitudine auctä. P. cretacea, subcylindracea, perforata, extremitatibus aperta, porosa; poris mainimis, rotundalis. Polytripa elongata, Defrance, Dict. des sc. nat., tome XLII, page 453, Atlas, zooph . pl. 48, fig. 1. (‘) Parmi des polypiers envoyés par M. Verreaux de la terre de Van-Diemen au Muséum d'histoire naturelle, nous en avons reconnu depuis peu deux individus vivants, d’une espèce très-voisine. ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 471 Polytripa elongata, Blainville, Man. d’actin., page 440, pl. 73, fig. 1. 2 ——— Milne-Edwards , in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit, L. II, page 293. ———— ———— Bronn , Syst. der Urwelt. Pflanzent., pl. 7, fig. 15. ———— ——— Bronn, Leth, geognost., pl. 35, fig. 26. Fossile de Valognes (Manche), de Grignon, etc. D'après l’examen à la loupe d’une coupe de ce polypier , on voit que chaque pore de la surface intérieure du cylindre correspond à deux sillons divergents qui se dirigent vers la face extérieure. ( Collections Defrance, Michelin, etc.) OVULITES MARGARITULA. Lamarck. fig. 23. neo fig. 24. Vtas, auctæ. O. oviformis, intüs cava, extremitatibus perforatis; poris minutissimis, ad superficiem exa- mussim dispositis. Ovulites margaritula, Deslonchamps, ÆEnc. méth., zooph., page 593, pl. 479, fig. 7. ——— —————— Lamouroux, Exp. méth. des pol., page 43, pl. 71, fig. 9 et 10. === === -—— Schweigger, Beobach., pl. 6, fig. 58. ——— —————— Defrance, Dict. des sc. nat., tome 37, page 134; Atlas, pl. 48 fig. 2. ——— —————— Goldfuss, Petref., pl. 12, fig. 5. ——— —————— Blainville, Man. d’Act., page 439, pl. 73, fig. 2, et pl. 75, fig. 6. ——— —————— Bronn, Syst. der Urwelt. Pflanzent., pl. 6, fig. 17. ——— —————— Bronn, Leth. geognost., pl. 35, fig. 2%. ——— ————— — Lamark, An. s. vert., nouv. édit., tome 11, page 298. Fossile de Grignon, Parnes, etc. Très-irrégulier dans sa forme, ce petit polypier présente toutes les variétés d’un ovale irrégulier. Toujours percé à chaque extrémité, il a quelquefois deux trous dans la partie la plus large ( fig. 24). {Collections Defrance, Graves, Michelin, etc.) 472 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. RETEPORA FERUSSACII. N. ‘ a. Magnitudine natural. PA EEE | b. De aucta. R. pumila, explanata, ramulosa ; ramis divaricatis, inter se conjunctis per parvulos ramulos:; latere superiori porifero; latere inferiori sublævigato ; poris elongatis, in seriis dispositis ; inter- stitiis subcanaliculatis, rugosis. Fossile du bassin parisien. Ce polypier, dont nous possédons depuis iongtemps deux échantillons venant de la collection de M. de Férussac, avec la seule indication ( Bassin Parisien ), est composé de rameaux ascendants assez gros, réunis entre eux par d’autres beaucoup plus petits. En attendant que quelques explorateurs nous signalent sa localité précise, nous le dédions à M. de Férussac. ( Collection Michelin. ) IDMONEA CORONOPUS. DEFRANCE. PI. 46, fig. 16 Magnitudine auctà. 1. adhærens, ramosa, gracilis, contorta , subflabellata ; ramis subtrigonis; internd superficie cellulosä, externà lævigatà; cellulis minimis, in lineis oblique alternis cristatis, dispositis. Idmonea coronopus, Defrance , Dict. des Sc. nat., t. XXII, page 565. Blainville, Man d'Act., page 420. Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit, t. II, page 281. Retepora trigona, Morren, Desc. corall. foss. in Belgio, page 37, pl. 10, fig. 1, 2, 3. Fossile de Grignon, Parnes, etc., et de Uccle, près Bruxelles. On trouve assez souvent dans les sables des calcaires grossiers inférieurs de petits fragments de ce joli polypier. Ses petites cellules presque tubuleuses sont rangées en lignes relevées en crêtes. Elles sont placées alternativement d'un côté et de l’autre, et diagonalement. ] te) { Collections Defrance, Graves, Michelin, ete.) FLUSTRA DUVALIANA. N. a. Magnitudine naturali. PI. 46, fig. 10. { b. Pars aucta. F. foliacea, ramosa, inciso-lobata, utrinque cellulosa ; lobis elongatis, rotundatis ; cellulis contiquis ovalis ; ore terminal, sublaterali. ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE, 173 Fossile de Gentilly, Vaugirard, près Paris (Seine). La grande ressemblance de ce polypier avec la Flustra foliacea de Lamarck nous a déterminé à le mettre dans le même genre. Les folioles eellulifères sont minces et nombreuses, et un morceau d'un décimètre carré qui m'a été communiqué par M. Duval, pharmacien à Gentilly, en contient de 10 à 12. Il a été trouvé par cet explorateur zélé dans une couche de marne, et nous nous faisons un plaisir de le lui dédier. (Collections Duval, Pomel.) ESCHARA MILLEPORACEA. Mizne-Epwarps. a. Magnitudine naturali. PI. 46, fig. 11. CHRESARE (es Pars aucta. E. membranacea, explanata ; lamellis crassis, replicatis, interne cellulosis, externe obsoletis. sæpè plenisque lœvigatis; cellulis oblongis, porosis, basi truncatis. Eschara malleporacea , Milne-Edwards, Ann. des Sc. nat., 2 série, Zool., tome VI, pl. 12, fig. 13. Fossile de Chaumont (Oise). Ce polypier se compose ordinairement de lamelles repliées sur elles-mêmes. Lorsque la partie extérieure est effacée ou très-épaissie, on n’aperçoit aucune trace des cellules. Sur les surfaces internes, au contraire, les cellules sont assez larges; elles présentent une ouverture assez grande, accompagnée ordinairement de trois trous accessoires ou de pores plus petits. (Collections Alexandre Brongniart, Michelin. ) ESCHARA DAMÆCORNIS. N. a. Magnitudine natural. LEE NE 28 b. Pars aucta. E.ramosissima, gracilis, compressa; ramis angustis ad extremitatem rotundis; cellulis mini- mis, quincuncialibus, prominulis ; superficie porosd ; ore rotundo, excavato. Fossile de Chaumont, Hémonville, Parisifontaine (Oise), etc. Petite espèce très-fragile, voisine du l’Eschara cervicornis de Lamarck. En vieillissant les cellules s’obstruent de manière que le bas de la tige parait presque lisse. ( Collections Graves, Michelin. ) 174 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. ESCHARA EXCAVATA. N. a. Magnitudine naturali. PI. 46, fig. 17. EE b. Pars aucta. E. incrustans; cellulis excavatis, subquadratis; ore magno submediano ;: margine lato , crasso, poroso. Fossile de Fontenay-Saint-Père, près Mantes ( Seine-et-Oise). Cette espèce très-rare a été trouvée par M. Duval dans l’intérieur d’un morceau de Cerithium giganteum de Lamarck. Elle est remarquable par l’enfoncement des cellules qui sont séparées par une cloison assez épaisse et poreuse. La bouche est grande et submédiane. ( Collection Euval.) MEMBRANIPORA PHILOSTRACITES. N. > a. Magnitudine naturali. Lier b. Pars aucta. M. incrustans, explanata ; cellulis minimis, ellipticis, margine rotundato cinctis. Fossile de Lonjumeau , Montmartre, etc., notamment sur les huîtres. Ce Polypier très-fragile, ne nous présentant aucune trace des ouvertures orale et anale, nous avons cru devoir le rapprocher des Membranipores de M. de Blainville. Ma collection. LUNULITES RADIATA. LamaRck. a. pars superior. PL 46, fig. 5. { b. —— inferior. } Magnitudine aactà. L. libera , orbicularis, uno latere convexa , altero concava; supernè porosa , inferné striala ; margine denticulato. Porpite à concavité striée, Guettard, tome IT, pl. 12, fig. # et 5. Fungia Guettardi, Cuvier et Brongniart, Descript. géol. des environs de Paris, pl.8, fig. 9. Lunulites Guettardi , Bronn, Syst. der Urwelt. Pflanzent., pl. 6, fig. 19. ———-- radiata, Defrance, Dict. des Sc. nat., t. XXVIT, page 360, Atlas, pl. 75, fig. 5. ———— ——— Lamouroux, Exp. méthod. des polypiers , pl. 73, fig. 5à 8, ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 175 Lunulites radiata, Deslongchamps, Enc. méthod., zoophytes, page 501. ———— ——— Goldfuss, Petref., pl. 12, fig. 6. ———— ——— Blainville, Man. d’Actin., page 449, pl. 75, fig. 5. ———— ——— Bronn, Leth. geogn., pl. 35, fig. 29. ———— ——— Morren, Desc. corall. foss. in Belgio, page ##. = ——— Lamarck, An: sans vert., nouv. éd., t. IL , Page 362. Fossile de Courtagnon, Grignon, Magnitot, Parnes, etc. Petite espèce assez commune, se distinguant de ses congénères par son bord crénelé. ( Collections Defrance, Michelin , etc.) LUNULITES URCEOLATA. Lamarck. | a. Magnitudine naturali. PL. 46, fig. 6. { b. Pars aucta. Ù c ——:inferior. L. cupulæformis, fragilissima, interne striata; latere convexo, clathrato, porosissimo. Lunulites urceolata, Guvier et Brongniart, Descr. géol. des environs de Paris, pl. 8. fig. 9. ———— ———— Defrance, Dict. des Sc. nat., t. XXVII, page 360. = — Lamouroux, Æxp. méth. des Pol., pl. 73, fig. 9 à 12. ——— ———— Deslongehamps, Encycl. méth., Zooph., page 362. —=—— ———— Bronn, Syst. der Urwelt. Pflanzent., pl. 6, fig. 10. ne mm GOIOIUSSS PEfre/, p.12) fie. 7. ———— ———— Blainville, Man. d'Actin., page 449. ———— ———— Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., t. II, page 300. Cupularia urceolata, Bronn, Leth. geog., pl. 35, fig. 28. Fossile de Parnes, Liancourt, Chaumont, etc. (bassin parisien), des falunières d'Anjou et de la Touraine. Cette espèce, semblable à un dé à coudre, est très-fragile. Elle se rencontre rarement entière dans les environs de Paris. (Collections Graves, Michelin, etc.) VINCULARIA FRAGILIS. DEFRANCE. a. Magnitudine naturali. PI. 46, fig. 21. b. Pars aucta. V. gracihs, elongata, fragilis, tetragona; cellulis binis alternatim oppositis; ambitu plano hexagono ; orificio excentrico. V’incularia fragilis, Defrance, Dict. des Se. nat., t. LVIII , page 214, Atlas, Zooph., pl. 45, fig. 3. 16 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Vincularia fragilis, Blainville, Man. d’Actin., page 454, pl. 67, fig. 3. Glauconome tetragona, Münster, in Goldfuss, Petref., page 100, pl. 36, fig. 7. ————— ———— Morren, Desc. corall. foss. in Belgio, pages 75 et 76. V’incularia fragilis, Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., uouv. édit., t. H, page 194. Fossile de Grignon , Parnes, etc. Ce genre a la plus grande analogie soit avec les Gellaires, soit avec les Salicor- naires. M. Milne-Edwards nous a fait espérer qu'il publierait avant peu ses obser- vations sur les espèces récentes et fossiles de ces familles. ( Collections Defrance , Graves, Michelin, etc.) VAGINOPORA FRAGILIS. DEFRANCE. PI. 46. fig 92. | 4 Magnitudine naturali. JE b. Pars aucta. pr ramosa, cylindrica, tubulosa, fragilis, cellulosa; cellulis alveoformibus, subhexagonalibus, elongatis, quincuncialibus ; aperturâ minimd, centrali. V'aginopora fragilis, Defrance, Dict. des Se. nat., tome LVT, page 248. —————— —— Blainville, Man. d’Actin., page #41, pl. 72, fig. 3. ————————— Bronn, Syst. der Urwelt. Pflanzent., pl. 7, fig. 16. ————————— .Jd., Zeth. geognost., pl. 35, fig. 25. Fossile de Grignon, Parnes, etc. Ce polypier, comme le précédent, ainsi que les Larvaires de M. Defrance, qu'il est fort rare de rencontrer à l’état normal, devront, après les travaux de M. Milne-Edwards, se rapprocher des Cellaires. ( Collections Defrance , Graves, Michelin.) ACICULARIA PAVANTINA. D'Arcuiac. PI. 46, fig. 14. Magnitudine auctà. A. acicularis; parte superiori dilatatà, compressà, emarginatà ; super ficie porosd ; poris nume- rosis, simplicibus, irregulariter sparsis. Acicularia Pavantina, d'Archiac, Mém. soc. géol. de France, tome V; Descr. géol. du département de l’ Aisne, page 386, pl. 25, fig. 8. Fossile du ravin de Pisseloup, près Pavant (Aisne), d'Etrechy, près Etampes (Seine-et- Oise), de Nussdorf, près Vienne (Autriche). ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE, 177 Ce corps microscopique atteint à peine trois à quatre millimètres de longueur. Très-eflilé d’un bout, comprimé et échancré de l’autre, il présente à sa surface de nombreux petits pores. Sa position zoologique n’est pas encore déterminée. Nous venons de le reconnaître, ou une espèce trés-voisine, parmi de petits Poly- piers qui nous ont été généreusement envoyés par M. Joseph de Hauer, vice- président de la Chambre aulique, à Vienne (Autriche ). (Collections d’Archiac, de Hauer, Michelin, Raulin.) TURBINIA GRACIOSA. N. PL. 46, fig. 15. Magnitudine auctà. T. minima, trochiformis, libera ; parte inferiort infundibuliformi, lævigatà, supernè crenu- latà ; parte superiori convexd, radiatà, ad centrum excavatd. Fossile de Cuise-la-Motte (Oise), de Grignon (Seine-ct-Oise). Je ne connais encore que deux individus de ce Polypier presque microsco- pique. L'un existe dans la collection de M. Defrance, et l’autre dans la mienne. Je le dois à l’obligeance de M. Maréchal, officier au 34° de ligne, qui l’a rencontré dans les sables coquilliers de Cuise-la-Motte. Sa forme est élégante ; mais comme elle ne se rapproche d'aucune famille connue, je ne sais jusqu’à présent dans quelle division le placer. (Collections Defrance, Michelin.) UTERIA ENCRINELLA. N. a. pars superior vel inferior. PI 46, fig. 26. { D. —— Jateralis. Magnitudine aactà. U. minuta, vertebralis , cylindrica , compressa, vacua, fragilis, parte superiori vel inferiori ad centrum perforata et radiata; marginibus interiori et exteriori lævigatis; parte laterali undiqué marginali, punctulatà; punctis excavatis, vix conspicuis. Fossile de Cuise-la-Motte ( Oise ). Ce très-joli petit corps qui varie de un à deux millimêtres de diamètre, a beaucoup d'analogie avec des vertèbres d'Encrine; mais aussi fragile que les Ovulites, il est, comméelles, entièrement vide intérieurement et percé aux deux surfaces su périeure et inférieure. C’est un genre dont on ne peut encore fixer la place. Il est assez rare. (Collections Lévesque, Michelin. ) CLYPEINA MARGINIPORELLA. N. a. Pars inferior. PL. 46, fig. 27. ECO E De NS eralies | Magnitudine auctà. C. meutissima, subcomplanata, rotunda , internè excavata; margine porosà ; inferné sulcatà; sulcis12 15 profundis; porismarginalibus rotandis, magnis; basi adhærente, subrotunda. 23 178 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Fossile de Morigny, près d’'Étampes (Seine-et-Oise ). Trois échantillons de ce corps microscopique ont seuls été trouvés par M. Vic- tor Raulin. Est-ce un polypier? Est-ce la base de quelque autre corps? Nous l'ignorons encore. Sa structure est voisine des Marginopores ; mais il était adhé- rent par une espèce de petite lamelle circulaire, et, de plus, les espèces de pores qui sont à son bord sont grands proportionnellement à sa taille, qui atteint à peine un millimètre. Le gonflement produit par chaque pore forme, à ce qu’il m'a semblé, une douzaine de sillons allant en augmentant du centre à la circon- férence. (Collection Raulin.) GEODIA PYRIFORMIS. N. a. Magnitudine naturali. œ, PE { b. Pars aucta. G. parasila, tuberosa, carnosa ; externà superficie indiquè porosà ; poris numerosis , subro- tundis , inæqualibus. Fossile de Monneville (Oise). Cette jolie espèce de Spongiaire, dont nous devons la connaissance à M. Graves, présente un caractère qui jusqu'à présent n’a pas été assigné au genre, c’est celui d’être adhérent. L’empâtement calcaire qui le remplit empêche de reconnaître les fibres très-fines qui doivent occuper l’intérieur. ( Collection Graves. ) NULLIPORA GRANULOSA. N. PI. 46, fig. 19. Magnitudine naturali.. N. incrustans, informis, tuberosa, subramosa , laminis superpositis composita ; ramulis brevissimis, glomeratis , irregularibus , sæpè granulosis ; poris nullis. Fossile d'Ecos, près Vernon ( Eure). Cette production marine que l’on retranche maintenant des Polypiers pour les rapprocher d’une série de végétaux s’encroûtant de carbonate de chaux, n’est mentionnée par nous, que parce que ses débris fossiles se sont rencontrés mêlés avec des débris de Zoophytes. C’est à M. le docteur Duchassaing, aujourd’hui médecin à la Guadeloupe, que nous en devons un échantillon ayant près d’un décimètre carré. On y distingue facilement la superposition des couches dont la dernière est granuleuse dans les parties intactes. ( Collection Michelin. ) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 179 GROUPE DE TRANSITION. TERRAIN DEVONIEN DES ENVIRONS DE BOULOGNE-SUR-MER |(Pas-de Calais ). Les terrains anciens sont peu nombreux en France et généralement dépour- vus de fossiles. Nous avons donc été heureux de rencontrer, dans M. Bouchard- Chantreau, de Boulogne-sur-Mer, un correspondant généreux et un habile ex- plorateur. Grâces à lui nous pouvons espérer de donner en grande partie la faune zoophytologique du terrain devonien du nord-ouest de la France. Depuis longtemps et notamment au congrès scientifique de Turin, en 1840, nous avons signalé les erreurs fréquentes qui ont fait donner, sans examen préalable, les noms de Turbinolia, Caryophyllia, Cyathophyllum, Astrea, etc., à des polypiers fossiles n'ayant aucun rapport avec les types réels de ces divers genres. Il est donc résulté de nos observations qu’il existe une famille composée de plusieurs genres appartenant la plupart au terrain de transition, dont le ca- ractère est de se composer de cellules évasées, plus ou moins lamelleuses , qui naissent les unes au-dessus des autres et forment ainsi une sorte de pile de verres à boire emboîtés les uns dans les autres. Cette famille, que nous proposerions d'appeler des Cyathophorées ( Cyathophoratæ ), se composerait entre autres des genres Amplexus, Sowerby, Cyathophy llum, Goldfuss, Caninia, Michelin, Michelinia, Koninck, Columnaria, Goldfuss, Cyathophora, Michelin et Pocillopora, Lamarck, pour le P. damæcornis, auquel on joindrait le Madrepora glabra, Goldfuss, et l’Astrea rari- stella, Defrance. Ce fait a été aperçu en partie par M. Goldfuss, qui a créé le genre Cyathophyllum pour plusieurs espèces, dont quelques-unes devront cependant en être retirées, l’habile paléontologiste n'ayant sans doute pas eu connaissance de leur constitution intérieure. Nous parlerons seulement de son Cyathophyllum ana- nas, décrit ci-après, dont Schweigger a, dès 1817, dans l'ouvrage intitulé Beobachtungen auf naturhistorischen Reisen anatomisch-physiologische Untersuchungen über Corallen, taf. VI, fait le genre Acervularia. Nous allons donner la description des caractéristiques du genre, en la complétant de la manière suivante, savoir : Cellulæ lamellosæ hexagonæ vel pentagonæ ; lamellis crassis è basi prolongatis, latioribus propè marginem ; axi columnari, canaliculato , ad extremum papilloso ; cen- tro alternatim depresso vel prominulo. Les Acervularia diffèrent donc des Cyathophyllum en ce qu’ils n’ont pas de clor- sons transversales, et des Astrea par la colonne cannelée qui occupe le centre, et 180 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. qui tour à tour se trouve au-dessous ou au-dessus des lamelles. Cette dernière considération nous paraît devoir les placer entre les Stylina et les Astrea. ACERVULARIA ANANAS. N. PI. 47, fig. 1,4, b,c, Magnitudine naturali. PL. 49, fig. 1. Segmentum perpendiculare. A. aggregata, explanata ; conis pluribus & singulo radiantibus , coalitis, subfleæuosis ; cellulis terminalibus subhexagonis, contiguis, suturd marginatis; centro papilloso, depresso aut colum- nari; limbo subplano; lamellis crassis, subæqualibus ad marginem latioribus. Astroïtes, Helwing , Lithog. Angerb., page 31, pl. 1, fig. 2, 3. Madrepora, Fougt, Dissert. corall. Balt., page 21, fig. VIIT. Madrepora ananas, Linnée, Amœn. acad., 1, pl. #, fig. 8. —————— — Parkinson , Org.rem., vol. 2, pl. 5, fig. 1. Acervularia Baltica, Schweigger, Beob. über Corall., Tab. VI. Cyathophyllum ananas, Goldfuss, Petref., pl. 19, fig. #. = ——— Morren, Corall. foss. in Belgio, page 56. Astrea Baltica, Blainville, Man. d’actin., page 375. ——— ananas, Lonsdale, in Murchison, Silur. system., page 688, pl. 16, fig. 6. ——— ——— Roemer, Dieverst. des Harzgeb., pl. 2, fig. 11. Cyathophyllum ananas, M. Edwards, in Lamarck, An. s. vert.nouv. édit., €. II, p.430. Fossile des environs de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), d'Angleterre, de Belgique, de Prusse, de Suède, etc. Après avoir attentivement examiné ce polypier, nous l'avons rétabli dans le genre établi par Schweigger, et nous avons précédemment donné nos motifs. Nous lui avons rendu le nom spécifique de Linnée comme le plus ancien. La fig. a le représente à l'époque où la colonne centrale est inférieure aux lamelles ; celles b et c dans celles où au contraire le centre domine les lamelles. Quant à la fig. 1, pl. 49, elle montre une coupe perpendiculaire parallèle à l'axe. ( Collection Michelin. ) ACERVULARIA PENTAGONA. N. PI. 49, fig. 1. Maguitudine naturali. A. glomerala; conis coalitis, pluribus è sinqulo radiantibus; cellulis terminalibus subpenta- gonis , contiguis, planis; centro papilloso , mamillari vel depresso, lamellis crassis. Cyathophyllum pentagonum, Goldfuss, Petref., pl. 17, fig. 3. Astrea pentagona, Blainville, Man. d’actin., page 375. Cyathophyllum pentagonum , M. Edwards, in Lamarck, An. s. vert., nouv. édit., tome IT, page 430. ————— —————— Morren, Descript. corall. foss. in Belgio, page 86. Astrea basaltiformis, Roemer, Die verst. des Harzgeb., pl. 2, fig. 12. ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 181 Fossile de Belgique. Cette espèce que nous avons fait figurer, quoique n'élant encore signalée qu'aux environs de Namur, se rapproche beaucoup de la précédente. Ses di- mensions sont plus petites, el nous avons cru y reconnaitre que la colonne cen- trale n'avait que dix sillons, tandis que l'A. ananas en à au moins douze. (Collection Michelin.) CYATOPHYLLUM HEXAGONUM. Gozpruss. | a. Pars superior. PI. 47, fig. 2. À Bb. —— inferior. c. Specimen exesum. C. cespitosum ; conis & singulo pluribus proliferis, radiantibus coalitis, subflexuosis, rugoso- annulatis ; cellulis terminalibus campanulato-excavatis, contiquis; limbo reflexo , hexagono vel pentagono , suturû marginato; centro profundo , plano; lamellis numerosis, æqualibus, remo- tiuscu lis. Astroîtes, Gueltard, Mém., tome LE, pl. 52, fig. 2. Madrepora truncata, Parkinson, Org. remains, vol. II, pl. 5, fig. 2. Astrea arachnoides , Defrance , Dict. des Se. nat. tome XLII, page 383. Cyathophyllum hexagonum , Goldfuss , Petref., pl. 19, fig. 5, e, f, et pl. 20, fig. 1, a, b. Astrea hexagona, Blainville, Man. d’actin., page 375. Cyathophyllum hexagonum, Morren, Descript. corall. foss. in Belgio, page 57. ———-——— ————— M. Edwards, in Lamarck, An. s. vert. nouv. édit., t. II page 429. » Fossile de Ferques, Marquise, près de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), de lEifel (Prusse occidentale), de Namur ( Belgique), etc. Belle et grande espèce , atteignant quelquefois deux décimètres de diamètre. Adhérente par le centre, sa partie inférieure est striée, et porte de larges traces d’accroissement. (Collections Michelin, Verneuil. ) CYATOPHYLLUM CERATITES. GoLpruss. 1 a. Magnitudine naturali. PI. 47, fig. 3. ae b. Segmentum interius. C. adhærens, solitarium , cespitosum, turbinato-concavum , conoideum , basi incurvum , extus striatum ; cellulis superpositis; cellulà terminali cupuliformi; margine erecto ; lamellis crebris, denticulatis, subæqualibus. 182 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Hippurites ceratites, Schrôter, Enleit. III, page 498, pl. 7, fig. 5, 6. Hipporiten, Knorr, Petref., II , page 65, pl. F x, n° 198. Caryophyllide simple, Guettard, Mém., tome IT, pl. 29, fig. 7, 10, 11, 12. Madrepora turbinata, Linnée, 4m. acad., tome I, pl. 4, fig. 7. _——— ———— Fougt, Dissert. corall. Baltca, fig. III, VII. Turbinolia turbinata, Lamarck, An. s. vert., nouv. édit., tome IT, page 360, n°2. ————— ———— Lamouroux, Exp. méthod. des Pol., page 51. ————— ——— Deslongchamps, Enc. méthod., Vers, Zoophites, page 760. ————————— Defrance, Dict. des sc. nat., tome LVI, page 91. ————— ———— Cuvier, Rég. anim. 2° édit. tome III, page 313. ————— — —— Steininger, Mém. Soc. Géolog. de France, foss. de l'Eifel, t. I, y page 344. ————— granulata, Morren, Descript. corall. foss. in Belgio, page 53, pl. 17. Cyathophyllum ceratites, Goldfuss, Petref., pl. 17, fig. 2. ———-——— —-—— Milne-Edwards, in Lamarck, An. s. vert., nouv. édit., tome IT, page 498. —_——-— —— turbinatum, Goldfuss, Petref., pl. 16, fig. 8. ———-——— ————— Morren, Descrip.corall. foss.in Belgio, page 57. ———-——— ————— Lonsdale, in Murchison, Silur. syst., page 690, pl. 16, fig. 11. Fossile de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), de Gottland (Suède), Wenlock, Kinsham, Dud- ley (Angleterre), Chimay, Couvin, Namur (Belgique) , Eifel, Bensberg (Prusse occid.), Monts Ourals (Asie), États de l'Ohio, New-York, Tennessée (Amérique septentrionale), etc., etc. Ce polypier, commun aux systèmes devonien et silurien, se rencontre fréquem- ment , et généralement les figures en sont bonnes. La disposition des cellules et surtout les cloisons qui les séparent sont difficiles à reconnaître, et il faut en briser beaucoup, pour en trouver de bien conservées. (Collections Michelin, de Verneuil , etc.) CYATHOPHYLLUM DIANTHUS. GoLpruss. PI. 47, fig. 4. Magnitudine naturali. C. affixum, cespitosum, subcylindricum; cellulà terminali, vel campanulo-excavatà vel truncatà, é disco et margine proliferd; lamellis æqualibus , crenulatis. Madrepora truncata, Fougt? Dissert. corall. Balt., fig. X. ———— ———— Linnée? 4m. acad., tomeÏ, pl. #4, fig. 10. Fungita , Bromel, Lith., pl. 39. Cyathophyllum dianthus, Goldfuss, Petref., pl. 15, fig. 13; pl. 16, fig. i. —————— ———— Morren, Desc. corall. foss. in Belgio, page 55. ————— ——— Milne-Edwards, in Lamarck, 4n. s. vert., nouv. édit ,t. II, page 427. Fossile de Ferques, Marquise (Pas-de-Calais), de Groningue (Hollande), de l’Eifel (Prusse occi- dentale). ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 183 Le bord des cellules de cette espèce est généralement plus aigu que celui de la précédente. On remarque aussi qu’elle est souvent prolifére, soit sur son bord, soil à sa base. (Collection Michelin. } CYATHOPHYLLUM FLEXUOSUM. GoLpruss. PI. 47, fig. 6. Magnitudine naturali. C. obconico-cylindraceum, elongatum, striatum ; cellulà terminali, infundibuliformi, exca- vatà, multi-lamellosà ; lamellis tenuibus, æqualibus. Cyathophyllum flexuosum , Goldfuss, Petref., pl. 17, fig. 3. —————— ———— Milne-Edwards,in Lamarck, An. s. vert. ; nouv. édit., tome II, page 427. ———— —— ———— Bronn, Leth. geognost., pl. 5, fig. 2. Fossile de Boulogne-sur-Mer, de l'Eifel, etc. Nous avons, d'après M. Gofdfuss, représenté une partie de l'intérieur, mon- trant bien l’emboîtement des cellules l’une sur l’autre. ’ (Collection Michelin. ) CYATHOPHYLLUM MITRATUM. Scuzornerm. PI. 47, fig. 7. Magnitudine natural. C. conoideum, basi incurvum , sublæve, simplex; cellulà terminali rotundà, cupuliformi; margine ereclo, acuto; lamellis crebris, radiantibus, regularibus, rarû bifurcatis. Hippurites mitratus, Schlotheim, Petref., page 332. Cyathophyllum ceratites , Goldfuss, Petref., pl. 17, fig. 2, b, c, d. Turbinalia mitrata, Hisinger, Anteck. V, pl. 7, fig. #4; pl. 8, fig. 7. na — —— Leth. suec., pl. 28, fig. 9, 10,, 11. Fossile des environs de Boulogne-sur-Mer, de lEifel. D'après M. de Koninck, notre Caninia cornucopiæ , ne serait pas autre chose que l'espèce ci-dessus. Nous croyons cependant devoir persister à distinguer ces deux polypiers , attendu quele C. mitratum ne nous paraît pas exister à Tournay, que sa cellule terminale est ronde, tandis que celle du C. cornucopiæ est oblique, el par conséquent un peu elliptique, et de plus que l’emboîtement des cellules 184 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. est tout à fait différent par suite du faux siphon qui est constant dans le der- nier et ne se rencontre pas dans l'espèce en discussion. { Collection Michelin. ) CYATHOPHYLLUM CESPITOSUM. GoLpFuss. PI. 47, fig. 5. Magnitudine naturali. C. cespitosum, ramosum; ramis cylindricis, divergentibus , segregatis , e singulo proliferis; cellulà unicâ, terminali, campanulatä; centro depresso: lamellis majoribus minoribusque alternis ; margine rotundato. Calamites, Gucttard, Mém., tome IT, pl. 22, fig. 1 à 4,6, 7et9. Madrepora , Fougt., Dissert. corall. Baltica , fig. IV. Cyathophyllum cespitosum, Goldfuss, Petref., pl. 19, fig. 2, a,b,c,d. —————— hexagonum, Goldfuss, Petref., pl. 19, fig. 5, a, b, c, d. ————— — dianthus, Goldfuss, Petref., pl. 15, fig. 13. a radicans, Goldfuss, Petref., pl. 16, fig. 2. —————— cespitosum, Morren, Descript. corall. foss. in Belgio, page 55. ——— ———— Milne-Edwards, in Lamarck, An. s. vert., nouv., édit., tome II, page 428. —————— ————— Lonsdale, in Murchison, Silur. syst., pl. 16, fig. 10. Fossile de Ferques, Marquise (Pas-de-Calais), de Groningue (Hollande), Eifel ( Prusse occidentale }, etc. Ce polypier présentant beaucoup de variétés dans ses formes plus ou moins allongées, et surtout dans son mode d’aggrégation, nous avons cru devoir réunir ensemble plusieurs des espèces de M. Goldfuss. Les échantillons qu'il a fait figurer et ceux que nous avons eu sous les yeux, nous ont paru avoir eu ous une tige unique pour principe; quant à celles subséquentes, elles se sont arrangées , comme dans les Lithodendrons , de la place plus ou moins grande dont elles ont pu disposer. Ainsi peuvent s'expliquer les entassements bizarres que l'on remarque surtout dans la pl. 15 , fig. 13, de M. Goldfuss. (Collections Michelin , de Verneuil , etc.) CYATHOPHYLLUM PROFUNDUM. N. PI. 48, fig. 1. Magnitudine naturali. C. cespitosum ; conis collectis, polygomis, e singulo proliferis ; cellulà terminali, cylindr icà, profundà, lamellosà; centro subplano, lœvigato ; lamellis minimis, numerosis, majoribus minoribusque alternis , denticulatis : margine depresso , anguloso, sulcato; sulcis profundis. ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 485 Fossile des environs de Boulogne-sur-Mer ( Pas-de-Calais). Cette espèce assez rare est très-remarquable par la profondeur des cellules qui occupent la partie centrale de chaque étoile, profondeur qui atteint quelquefois huit millimètres. Le centre est quelquefois un peu relevé. { Collection Michelin. ) CANINIA CORNU BOVIS. N. a. Magaitudine naturali. b. Pars interior. C. subturbinata, recurvata , elongata , simplex , cylindrica , striata; cellulis superpositis, per sepimenta transversa separatis , lamellosis, propè marginem in infundibulo formatis; infundibulo rotundo, parvulo, alius in alium init convenitque inferiori; cellulà terminali, lat, ad marginem acutà ; lamellis brevissimis ; centro lævigato. Caninia cornu bovis, Michelin , in P. Gervais, Asrrée, Dict. des Sc. nal, Suppl, l tome I, page 485 (pour le genre). Cyathophyllum plicatum , Küninck, Descript. des An. foss. des terr. houill. et anthrac. de Belgique, page 22, pl. C, fig. 4 c, d. Fossile de Ferques, près de Boulogne-sur-Mer, de Tournay ( Belgique) , etc. Une trés-bonne figure de ce polypier dessinée par M. Prêtre devait paraitre dans l’atlas du Supplément du Dictionnaire des Sciences naturelles, mais cette publi- cation a été interrompue, et nous regrettons les détails qu'elle as Cette espèce, beaucoup plus petite que celle figurée (Icon. z00ph., pl. 16, fig. 1), at- teint à peine un décimètre. (Collections de Küninck , Michelin , de Verneuil , etc.) HARMODITES BOUCHARDI. N. a. Magnitudine naturali. PI. fig. 10. +2 heaTte { b. Pars aucta. H. tubis minimis, numerosis, approximatis, elongats, fleæuosis, subcylindricis, varié proliferis, in glomerulum cespitosum connatis; dissepimentis externis et transversis, inter se connectentibus tubulos; ostiolis rotundis, erectis vel marginatis. Fossile de Ferques , Boulogne-sur-Mer , etc. ( Pas-de-Calais ). Nous avons dédié cette espèce à M. Bouch.rd, explorateur et naturaliste dis- 24 186 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. tingué de Boulogne. Elle se rapproche beaucoup des Tubipores par ses cloisons parallèles et fréquentes. L'état de conservation des échantillons que nous avons étudiés, tant dans la collection de M. de Verneuil que dans la nôtre, ne nous à pas permis de reconnaitre les détails intérieurs des tubes. En général, les masses sont adhérentes sur des Coquilles ou des Polypiers. (Collections Bouchard, Verneuil, Michelin. }) AULOPORA TUBÆFORMIS. Gozpruss. PI. 48, fig. 4. Magnitudine naturali. A. incrustans, divaricata ; tubulis incurvis, erectis, tubæformibus , alternantibus; ostiolis rotundis, obliquis, majoribus quâm basi. Aulopora tubæformis, Goldfuss, Petref., p\. 29, fig. 2. ———— ————— Blainville, Man. d'Actin., page 468. ———— ————— Milne-Edwardsin Lamarck, An. s. vert., nouv.édit., tome IT, page 324. ———— ————— D’Archiac et de Verneuil, Mem. on the fossils in the Rhen. prov., Trans. geol. Soc. of London, 2 ser., vol. VE, part. IL, page 404. Alecto tubæformis, Sicininger, sur les Foss. du terr. interm. de l’Eifel, Mém. de la Soc. géol. de France, tome I , page 3#1. Fossile de Boulogne, Ferques (Pas-de-Calais), Wenluck ( Angleterre), Gerolstein (Eïifel), Refrath ( Prusse occid. ). Ce polypier adhère ordinairement sur des coquilles et se distingue de ses congénères par l'ouverture très-relevée de ses tubes et par sa base très-atténuée qui rappelle très-bien la forme d’une trompe. Nous n'avons pu reconnaître les stries et la fissure des tubes figurées dans la planche de M. Goldfuss. Cette der- nière nous paraît d'autant plus être un accident , que si elle existait réellement il faudrait rapprocher cette espèce des Siliquaria ( Annélides), et en faire pro- bablement un genre nouveau. { Collections Verneuil , Michelin , ete.) AULOPORA CUCULLINA. N. PI. 48, fig. 5. Magnitudine naturali. A. incrustans , ramosa, divergens; tubis brevibus, sub ore proliferis, ad basim atlenuatis ; oshiohs latissimis, ellipticis, obliquis. Fossile des eavirens de Bou'ogne-sur-Mer. ICONOGRAPIIIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 187 Cette espèce, la plus grande du genre , est très-rare et remarquable par son ouverture qui lui est égale à la moitié du tube entier. Ce dernier est très-atténué vers sa base, ce qui lui donne l'aspect d’un capuchon. ( Collections Bouchard, Michelin. ) CRISERPIA BOLONIENSIS. N. PL. 48, fig. 11. Magnitudine 4-auctà. C.incruslans, repens, ramosa; tubulis minimis, elongatis, compressis, alternatim divergentibus; ostiolis rotundis, obliquis. Fossile du Bas-Boulonnais. Cette espèce nous paraît différer de la Criserpia Michelini figurée par M. Milne Edwards dans les Annales des Sciences naturelles, deuxième série, tome 9, pl. 16, lig. 4, en ce que ses tubes sont un peu plus gros, moins rapprochés et plus dis- tincts les uns des autres. (Collection Michelin.) DENDROPORA EXPLICITA. N. PI. 48, fig. 6. Magnitudine 2-auctà. D. libera, caulescens, ramulosa; ramulis subquadratis, à tubuliscompositis ; ostiolis elongatis ? imvmersis, opposilis alternisque. Fossile de Ferques, Marquise (Pas-de-Calais). Nous avons cru devoir faire un genre de ce joli polypier, attendu que nous ne connaissons encore rien d'analogue. Il nous a paru se rapprocher des Aulopora et des Criserpia, et se composer de quatre petits tubes cylindriques réunis , mais dont les pores sont alternatifs, de manière cependant que ceux opposés s'ouvrent ensemble et à des distances égales. Il est à remarquer que les nouveaux rameaux forment en s'étendant un angle presque droit avec la tige principale. (Collection Michelin. ) ALVEOLITES CERVICORNIS. BLAINVILLE. PL. 48, fig. 2. Magnitudine naturali. PI. 49, fig. 3. Magniludine naturali. A. ramosa, dichotoma, cylindrica , tubifera ; tubis prismaticis vel rolundis, obconicis , 188 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. inœqualibus, divaricatis ; dissepimentis planis; aperturà obliquâ , aliquotiès rotundä et mar- ginatà. Millepora Groningana, Morren , Corall. foss. in Belgio, page 25, pl. 6, fig. 1. Calamopora polymorpha . Goldfuss, Petref., pl. 27, fig. # a, b, fig. 5. =" — —— Bronn, Zeth. geogn., pl. 5, fig. 9. Alweolites cerviconis, Blainville, Man. dActin., page 405. ——-— dubia, Blainville, Man. d’Actin., page 405. Favosites polymorpha , Lonsdale , in Murchison, Silur. syst., pl. 15, fig. 2. Fossile de Chaudefonds (Maine et-Loire), de Nehou (Manche), de Ferques, Marquise (Pas-de-Calais), de Ludlow, Aymestry ( Angleterre), de Groningue ( Hollande}, de l'Eifek ( Prusse occidentale), de Gothland ( Suède ). Cette espèce est assez commune, et nous avons cru , ainsi que M. de Blain- ville, qu’elle devait être réunie au genre Alveolites , attendu que les cellules ne nous ont pas paru cloisonnées transversalement comme dans les Calamopora. On aperçoit quelquefois de petits pores dans les parois communes. ( Collections Michelin , Verneuil , etc. ) CALAMOPORA SUBORBICULARIS. N. a. pars superior. | PI. 47, fig. 8. | b. —— inferior. | €. —— aucta. Magnitudine naturali. C. adhærens, tuberosa, informis, hemisphærica, placentæformis; tubulis minimis, imbricatis, compressis in æquas partes distributis ; ostiolis rhomboideïs, vel subprismaticis. Escharites spongites, Schlotheim , Petref., pages 345 , 345. Alvceolites suborbicularis, Lamarck, An. s. vert., uouv. édit., tome IT, page 286, n° 2. Calamopora spongites, Guldfuss , Petref., pl.28, fig.1,a,b, d'. Alveolites suborbicularis , Blainville, Man. d’Actin., page 404. Favosites spongites, Lonsdale, in Murchison , Silur. syst., page 683, pl. 15 bis, fig. 8. Fossile de Ferques, Marquise (Pas-de-Calais) , de l'Eifel ( Prusse occidentale), etc. , etc. Nous avons cru devoir partager l’espèce de M. Goldfuss en conservant à celle- ci le nom spécifique de Lamarck. On remarque assez fréquemment des individus fixés sur des rameaux de l’Alveolites cervicornis , Blainville. (Collections Michelio , Verneuil, etc. ) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 489 CALAMOPORA SPONGITES. GOLDFUSS. / a. Magnitudine naturali. PL 48. fie. 8. b. Pars aucta. ROME | Co ——- ExESaR l \ d. ——aucta. C. ramosa, subcylindrica; ramis simplicibus vel divaricatis et coalescentibus; tubulis brevibus, extüs subprismaticis , intüs cylindricis ; ostiolis minimis , elongatis ; obliquis. Calamopora spongites , Goldfuss, Petref., pl. 28, fig. 2,a,b,c,d;,e. Fossile de Boulogne-sur-Mer ( Pas-de-Calais ), de l’'Eifel ( Prusse occidentale ). En séparant cette espèce de la précédente, il nous a semblé devoir nous rap- procher davantage de la réalité et faciliter les déterminations. Les ouvertures de l'espèce en discussion sont petites, allongées et obliques. {Ma collection. ) CALAMOPORA IMBRICATA. N. a. Magnitudine naturali. PI. 49, fig.5. 7 b. Pars aucta. C. adhærens, expansa, informis ; tubulis minimis, compressis, imbricatis; ostiolis rhom- boïdalibus, e parte superiori plicatà, angulatà. Calamopora spongites, Goldfuss, Petref., pl. 28, fig. 1 c,e. Favosites spongites, Lonsdale, in Murchison, Sil. syst., pl. 15 bis, fig. 8, 8 a, b, c, d,e. Fossile de Ferques, Marquise (Pas-de-Calais), Benthell-Edge, Lindells ( Angleterre), de l’Eifel ( Prusse occidentale ). Cette espèce nous a paru devoir être encore séparée des précédentes. La forme rhomboïde des dernières loges, le pli qui se fait remarquer dans les échantillons bien conservés, sont des caractères suffisants pour la distinguer par un nom spécifique. ({ Collection Michelin. ) CERIOPORA AFFINIS. Gozpruss. a. Magnitudine naturali. b. Pars aucta. C. ramoso-dichotoma; ramis cylindricis; ostiolis æqualibus, elliplicis, approximatis, quincuncialibus. 190 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE, 4 Ceriopora affinis, Goldfuss, Pctref., pl. 64, fig. 11. Millepora Burtiniana, Morren, Descript. corall. foss. in Belgio, page 25, pl. VIT, fg.1,9,93,4. Fossile de Ferques, Marquise (Pas-de-Calais), de Dudley ( Angleterre) , de l’Eifel (Prusse occidentale), de Groningue (Hollande). Jolie espèce dont on ne trouve que des fragments dans les plaques si riches en fossiles de Dudley et des environs de Boulogne-sur-Mer. (Collections de Verneuil, Michelin.) CERIOPORA GOLDFUSSII. N. En HE J PI. 48, fig. 9. a. Magnitudine naturali b. Pars aucta. C. ramosa, irregularis: ramis subeylindricis, inflatis, divaricatis, porosis; poris subpoly- gonis, minimis, inæqualibus. Millepora, Fougt , Dissert. corall. Baltica, page 27, fig. XIT. Fossile de Ferques, Marquise ( Pas-de-Calais) , de Gothland ( Suède). Nous nous faisons un plaisir de dédier à M. Goldfuss cette espèce qui ne nous paraît pas avoir été figurée depuis Fougt. Très-irrégulière dans sa forme, elle est tantôt renflée, tantôt tuberculeuse, et toujours à pores de formes inégales. (Collection Michelin.) STROMATOPORA CONCENTRICA. GoLpruss. PI. 49, fig. 4. Magnitudine naturali. S.hemisphærica, e stratis concentricis, solidis, undatis, fungoso-porosis, alternantibus, contiguis composita ; poris ferè in omnibus vix conspicuis , aut etiam nullis. Bourguet, Petref., pl. 6, fig. 32. Kaorr, Petref., 1, pl. F 11, n° 20. Stromatopora concentrica , Goldfuss, Petref., j1. 8, fig. 5,4a,b.e. _———— —————— Morren, Descript. corall. foss. in Belgio. ———— —— ————— Blainville, Man. d’Actin., pag. 413, pl. 70, fig. f. © ————— Lonsdale, in Murchison, Sil. syst., page 680, pl. 15, fig. 31. Fossile des environs de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), Dudley , Wenlock, Woolhope (Angleterre), Eifel ( Prusse occidentale), etc., etc. ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE,. 491 Ce polypier, composé de couches concentriques extrèmement minces, ne pré- sente de traces d'organisation que quand il a été usé par les agents atmosphéri- ques. Il offre alors une multitude de petites cellules irrégulières prenant quel- quefois dans leurs réunions une apparence stelliforme. (Collections Michelin, Verneuil, etc. ) RETEPORA INFUNDIBULUM. LONSDALE. ‘a. Magaitudine naturali. PI. 49, fig. 6. | b. Pars porifora : auc({a. CE SEXIETION R. explanationibus clathratis, infundibulo-convolutis, fragilissimis; superficie internà vel supernà porosissimd, sulcatà, poris minimis, unilateralibus; parteinferiore vel exteriore lœvigatà, aliquotiès rugosd ; lacunis ovalibus quincuncialibus, in lineas concavas dispositis. Retepora infudibulum , Lonsdale , in Murchison, Sil. syst. , pl. 15, fig. 24. Fossile de Ferques, Marquise (Pas-de-Calais), de Dudley (Angleterre), Eifel (Prusse occidentale), etc. Cette jolie espèce est remarquable par les lignes concaves dans lesquelles les trous de forme ovale sont régulièrement placés. Presque toujours adhérente sur la roche par une de ses faces, il est difficile de reconnaitre qu’une seule d’entre elles est couverte de pores. { Collection Michelin.) RETEPORA RETIFORMIS. N. < Le a Magnitudine naturali. PL. 49, fig. 7. à b. Pars porifera aucta. R. undulato-infundibuliformis, vel explanata, subtilissimè reticulata; lacunis ovalibus guincuncialibus ; ramulis teretibus, supernè porosissimis , inferné vel exteriüs lœvigatis. Ceratophytes retiformis, Schlotheim, Münch. acad. Denskse., VI, page 17, pl. 1 et 2 (1816). Escharites ————— 1d., Petref., page 342 et 431. Retepora, Schroter, Einl., II, page 480, pl. 9, fig. 2. Gorgonia infundibuliformis, Goläfuss, Petref., pl. 10, fig. 1, etpl. 36, fig. 2. nm — Dion Zehigeog il oncle = ——— ———— Blainville, Man. d’Actin., page 506. == = ————— Milne Edwards, in Lamarck, An. s. vert., nouv. édit., tome II, page 509. 192 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Gorgonia retiformis, Küninck, Descript. des An. foss. du terr. carb. et anthrac. de Belgique, page 4, pl. A, fig. 2et3. Fossile des environs de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), de Visé (Belgique), de Glucksbrann (Prusse occidentale), etc. En reportant celte espèce dans le genre Retepora, nous croyons la rétablir à sa vérilable place, et nous allons donner les raisons qui motivent notre désaccord avec MM. Goldfuss et de Kôninck. Si nous étudions les Rétépores vivant actuelle- ment, nous reconnaissons , 1° que les lacunes sont égales entre elles ; 2° que la partie intérieure ou contenant les animaux , est poreuse et souvent rude au tou- cher ; 3° que la partie extérieure est lisse ; 4° que la matière en est constamment calcaire. Quant aux Gorgones qui forment de nos jours une famille très-considé- rable et dont je possède un bon nombre à l’état vivant, elles sont quelquefois réticulées, mais jamais les interstices des rameaux ne présentent la moindre régu- larité, et ils sont beaucoup plus larges que les tiges qui sont cellulifères sur toutes leurs faces. Or, l'espèce qui nous occupe et la précédente ont leurs lacunes ou ouvertures parfaitement régulières; elles sont poreuses en dessus et lisses en dessous, donc elles se rapprochent plus des Rétépores que des Gorgones. Dans celle en discussion , les lacunes sont sur le même plan que les lignes non perforées, ce qui constitue surtout sa différence avec le R. infundibulum. Elle at- teint quelquefois de deux à trois décimètres. ( Collection Michelin. ) GORGONIA BOUCHARDI. N. a. Magnitudine naturali. PI. 49, fig. S. RARES b. Pars aucta. G. ramosa explanata ; ramulis minimis, coalescentibus ; interstitiis subquadratis , elongatis. Fossile de Ferques, Marquise ( Pas-de-Calais), etc.’ Cette espèce, qui paraît avoir beaucoup d’analogie avec la G. assimilis, Lons- dale, est infiniment plus petite. On ne la trouve ordinairement qu’en petits frag- ments sur des plaques fossilifères. Comme on ne voit aucune trace de pores sur les rameaux, il serait possible que ce corps eût appartenu à la partie cornée d'une Gorgone. ( Collections Bouchard , Michelin , etc. ) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 193 GORGONIA RIPISTERIA, GoLzpFruss. a. Magnitudine naturali. PI. 49, fig. 9. AS b. Pars aucta G. ramosissima , flabellatim explanata, reticulata ; ramulis subcompressis, coalescentibus , subtilissimé striatis ; cortice granuloso; interstitiis ramulorum polygonis , irregularibus. Gorgonia ripisteria , Goldfuss, Petref., pl. 7, fig. 2. —— ———— Morren, Descript. corall. foss. Belg., page 21. = - Milne Edwards, in Lamarck, An. s. vert., nouv. édit., &. IT, page 509. ——— ———— Kôninck, Descript. des An. foss. du terr. carb. de Belgique, page 6, pl. À, fig. 4 Fossile de Marquise (Pas-de Calais), de Feluy, des Écaussines, de Tournay, de Visé ( Belgique), de Mudstone-Bay (Angleterre), etc. Nous avons rapporté la description donnée par MM. Goldfuss et de Kôninck, quoique dans les échantillons que nous possédons on n’ait pu reconnaître ni stries, ni granulations ; cela tient sans doute à ce qu'ils ont été usés par le frottement. Ce polypier a acquis ou conservé une couleur blanche, et les lacunes sont assez généralement en lignes continues se dichotomisant quelquefois. (Collection Michelin. ) FENESTELLA VERNEUILIANA. N. a. Magnitudine naturali. CARE O NE b. Pars aucta. F. explanata , contorto-undata ; ramulis minutissimis, coalescentibus, latioribus rectis, minoribus transversis, alternis. Fossile des environs de Boulogne-sur-Mer ( Pas-de-Calais ). Ce genre, établi par M. Miller, et admis par M. Lonsdale dans le Silurian system de M. Murchison, parait se composer de polypiers voisins des Gorgones, formés de tiges droites jointes entre elles par de pelits rameaux très-grêles et alternes, 25 494 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. se réunissant sur une ligne ondulée. Nous dédions cette espèce à notre ami M. Édouard de Verneuil, auquel la science doit de beaux travaux géologiques et paléontologiques. ( Collections Michelin. de Verneuil.) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 195 GROUPE CRÉTACÉ. TEBRAIN DE GRÈS VERT DES ENVIRONS DU MANS (SARTHE). Les fossiles dont nous donnons la description se rencontrent dans une couche argilo-sableuse des environs du Mans. Quelques-uns sont fatigués et usés par le frottement sur le rivage, tandis que d’autres, quoique d’une très-grande fragi- lité , sont parfaitement conservés. C’est encore à M. Mathieu, naturaliste explo- rateur, que nous en devons la plus grande partie. Les Milleporés qu'il a recueillis avec tant de soin et de patience se trouvent en grand nombre et présentent, malgré leur petitesse, tous leurs détails d'organisation, tandis que les Zoanthaires pierreux , apportés sans doute de loin, sont roulés, brisés et souvent chargés de zoophytes parasites. CYCLOLITES SEMIGLOBOSA. N. PI. 50, fig. 1. a. Mende naturali. b. Varietas monstruosa. C. rotunda, hemisphærica; lacunà centrali suborbiculari, parüm concavd; lamellis dichotomis, numerosis , trabeculis conspicuis , transversalibus connexis; basi planissimé , lævigatà. Fossile des environs du Mans (Sarthe). Cette espèce atteint ordinairement de cinq à sept millimétres, et il est très- rare qu’elle dépasse quinze à dix-huit. Elle est remarquable par sa base très- lisse et n’indiquant aucune trace d’adhérence. { Collection Michelin. ) ANTHOPHYLLUM PATELLATUM. N. | a. Magnitudine natural. PI. 50 , fig. 2. : b. Junior. | c. Varietas. A. adhærens, breve, turbinato-truncatum ; externè sublævigatum ; stellà orbiculari, plano- concavä; lamellis radiantibus , numerosis, tlenuissimis. Turbinolia patellata, Lamarck, An. s. vert., nouv. édit., tome IT, page 360. 196 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Turbinolia patellata, Deslongchamps , Encycl. méthod., Zoophytes', page 760. ——— - ———— Defrance, Dict. des Sc. nat, tome LVI , page 91. —— —— ———— Blainville, Man. d'Actin., page 342 Fossile des environs du Mans (Sarthe ). Toujours adhérent et ayant très-souvent une base très-large et assez élevée, ce polypier nous a paru se rapprocher beaucoup plus des Anthophyllum que des Turbinolia. La variété c, au lieu d’être concave dans sa partie centrale, offre une espèce de mamelon qui fait diverger les lamelles. (Ma collection. ) ANTHOPHYLLUM PATERIFORME. N. PL. 50, fig. 3. Magnitudine naturali. A. Subrotundum, concavum; lamellis numerosis, dichotomis, majoribus minoribusque alternis ; super ficie exteriori, striatà, trrequlari; basi adhærente, sæpè elongat. Fossile des environs du Mans ( Sarthe). Tantôt ce polypier reste plat et adhère alors par presque toute sa base, tantôt il s’allonge en s’élargissant par le haut et prend alors l'aspect d’une Caryophyllia. (Collection Michelin. ) ANTHOPHYLLUM INÆQUALE. N. PI. 50, fig. 4. a. Magnitudine naturali. à b. Ectypum stellæ A. turbinato-truncatun , concavum , eæternè striatum ; stellà terminali profundäà , orbiculari; lamellis et striis exterioribus , majoribus minoribusque alternis in numero incerto. Fossile de Sainte-Croix, près le Mans (Sarthe). N'ayant pas d'individus en bon état de conservation de cette espèce, nous avons représenté le moule en relief de l'intérieur de l'étoile terminale. Les traces faciles à reconnaître de treize grandes lamelles, de treize moyénnes et d’au moins vingt- six petites, nous ont fait présumer que le nombre en était indéterminé. Nous profiterons de celte circonstance pour signaler comme n'étant que des moules analogues à celui figuré pl. 50, fig. 46, le Turbinolia celtica, pl. 78, fig. 7, de l'Exposition méthodique des polypiers de Lamouroux , le Monticularia obtusata du ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 197 mème ouvrage, pl. 82, fig. 13 et 14. Nous croyons qu'il en est ainsi des Turbi- nolopsis figurés pl. 16 bis, fig. 5 et 6 du Silurian system de M. Murchison. { Collection Michelin, ) ANTHOPHYLLUM SULCATUM. N. a. Magnitudine naturali. PI. 50, fig. 5. { b. Junior. c. Lamellæ fragmentum auctum. À. adhærens, subrotundum , turbinatum, elongatum, lamellis crassis-48, irreqularibus , majoribus 12, utrobique sulcatis ; superficie exteriori striatà. Fossile du Mans (Sarthe). Cette espèce se distingue facilement, même dans son jeune âge, à ses lamelles épaisses vers le centre, atténuées vers leurs extrémités près du bord, et ornées de nombreux sillons sur leurs deux faces. { Collection Michelin. ) ANTHOPHYLLUM NANUM. N. P]. 50, fig. 7. Magnitudine naturali. A. adhærens, rotundum, breve, cylindricum , ad basim extansum , sulcatum ; stellà terminalr, concavà, lamellos ; lamellis subcrassis, majoribus minoribusque alternis ; basi expansà. Fossile des environs du Mans (Sarthe ). Ce polypier, quoique trés-court, est. presque cylindrique. If se distingue par de grosses stries extérieures et sa base très-large. (Ma collection. ) ANTHOPHYLLUM DISPAR. N. PI. 50, fig. 6. Magnitudine naturali: A. subcylindricum, vel compressum , multilamellosum , externè striatum ; striis lamellisque majoribus minoribusque alternis; stellà oblongà , irregulari; lacunà centrali elongatà ; basi latà. Fossile des environs du Mans (Sarthe). Grande espèce remarquable par la multiplicité des lamelles et des stries exté- 498 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. rieures qui en sont la continuation. Très-irrégulière dans sa forme, elle est tantôt cylindrique et tantôt comprimée. ( Collection Michelin. } CARYOPHYLLIA CENOMANA. N. PI. 50, fig. 8. _ Magnitudine naturali. C. adhærens, externè lævigata, solitaria, clavato-turbinata, inflata, subcompressa, ad basim recurvala ; stellà elhptica, concav , in medium ornatà lamellæ elongatæ. Fossile des environs du Mans (Sarthe). Cette espèce est remarquable par sa forme elliptique et renflée vers le centre, et par sa lamelle transversale qui occupe le centre de l'étoile. { Ma collection. ) CARYOPHYLLIA STRIATULATA. N. a. Magnitudine naturali. PI. 50 . 9. DOL DES b. Stella aucta. C. solitaria, cylindrica, elongata, striata; striis exiquissimis, numerosis ; stellà terminali orbiculari , planû ; margine rotundato ; lamellis minimis, trabeculis transversalibus connexis ; lacun& centrali nullà. Fossile des environs du Mans (Sarthe). Jolie espèce à lamelles très petites, se distinguant par son étoile terminale plate et à bords arrondis. ( Collection Michelin. MEANDRINA AMBIGUA. N. PI.51, fig. 2. J a. Magnitudine naturali. | b,c, d. Varietates juniores. M. trochiformis, subcylindrica, basi lata, externé striata; parte superior: rotundà, marginatà; collibus cristatis e centro radiantibus , versus medium decussantibus , à teneris æœtatibus acutis . ad summam senectutem latis, compressis ; lamellis minimis , subdichotomis. - Fossile des environs du Mans (Sarthe ). ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 199 Nous avions d'abord pensé devoir réunir cette espèce au Cyclolites cristata , Lamarck, mais examen fait de ce dernier, nous avons reconnu que sa forme était très-plate, et qu'inférieurement il ne portait aucune trace d’adhérence. Le poly- pier en discussion, au contraire, adhère par une base large ; en vieiilissant, il devient presque cylindrique et atteint près de quatre centimètres; ses collines, après avoir élé aiguës et séparées, se croisent par la suite, et lui donnent alors l’apparence d’une Astrée. ( Collection Michelin. ) AGARICIA LUDOVICINA. N. PI. 51, fig. 2. Magnitudine naturali. A. frondibus crassis, explanatis ; superficie stelliferà lamelloso-striatà ; lamellis rugosis ; stellis sparsis, imimersis ; parte inferiori subtilissimé striat@, non stelliferà. Fossile des environs du Mans (Sarthe). Nous ne possédons qu’un assez petit échantillon de cette espèce qui, d’après son épaisseur, devait cependant être assez grande, On y reconnaît très-bien que les étoiles sont immergées et ne se trouvent qu'à la surface supérieure. Elle est dédiée à mon fils et collaborateur Ludovic Michelin. (Ma collection.) ASTREA AGARICITES. GoLpruss. PI. 4, fig. 10. Magnitudine naturali. a. idem. PI. 50, fig, 12. © b. Pars | AE c. Lamella ({ è Fossile des environs du Mans (Sarthe ). Nous avons cru devoir donner une nouvelle figure de cette espèce, attendu que les exemplaires d'Uchaux avaient été altérés lors de leur silicification. Nous pro- fiterons de cette occasion, 1° pour signaler d’après un échantillon de Gosau ( Autriche), qui nous a été envoyé par M. de Hauer, que les lamelles sont ornées de petites granulations ; 2° Pour rappeler un fait dont nous avons parlé à la Société géologique de France, c'est que quelquefois ce polypier s'empare d’une autre espèce d’astrée , 200 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. pl. 50, fig. 13, et la recouvre presque en entier, mais tellement superficiellement qu'avec une brosse et de l’eau on le fait disparaitre. { Ma collection. ) ASTREA DECIPIENS. N. a. Magnitudine naturali. PISE b. Pars aucta. A. turbinata , compressa , semisphærica; stellis subpolygonis, concavis; lamellis depressis . rugosis, communibus, aliquotiès angulosis, inter se junctis; axi centrali elevato. Fossile des environs du Mans ( Sarthe ). Les étoiles assez creuses de ce polypier offrent dans le centre un petit axe assez élevé, maïs une particularité assez remarquable, c’est qu'une grande partie des stries lamelleuses paraissent se diriger du centre élevé de la masse vers les bords , où elles sont alors parallèles et sans étoiles. {Collection Michelin. ) ASTREA SUPERPOSITA. N. a. Magnitudine naturali. PI. . 4. HUE { b. Pars aucta. A. trochiformis , e stratis superpositis irregulariter composita ; stellis confluentibus , inæqua- libus ; lamellis magnis, elatis, denticulatis, sulcatis, inœæqualibus ; basi adhærente , minimä. Fossile des environs du Mans ( Sarthe). Espèce très rare, adhérente par une très-petite base, puis s’élargissant rapi- dement. Les étoiles sont assez grandes, superficielles, à lamelles distantes, inégales, denticulées et sillonnées. La partie inférieure est presque lisse, sauf des plis irré- guliers d’accroissement. ( Collection Michelin. ) ASTREA MICRAXONS,. N. PI. 4, fig. 11. Magnitudine naturali. a. idem. RSC MID Hd b. Stella aucta. Fossile des envirous du Mans (Sarthe). ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 201 Nous reproduisons cette espèce comme la précédente, paree que les détails des échantillons que nous possédons de la Sarthe sont mieux conservés. { Collection Michelin. ) ASTREA DESPORTESIANA. N. a. Magnitudine naturali. PI. 50, fig. 11. ki * b. Pars aucta. A. glomerata, subglobosa ; stellis minimis , numerosis, subrotundis, margine strialis ; lamellis numerosis, minoribus majoribusque alternis ; centro exeavato , papilloso ; interstitiis subnulls. Fossile de Sainte-Croix, près le Mans. Ce polypier à petites étoiles forme quelquefois des masses assez considérables ayant plus de deux décimètres de diamètre. Il passe souvent à un état saccharoïide brun où l'on ne peut reconnaître que la superficie. Nous dédions cette espèce à M. Narcisse Desportes, naturaliste et surtout botaniste distingué du Mans. (Collection Michelin. ) OCULINA EXPLANATA. N. PL. 51, 6g. 3. Magnitudine naturali. O. expansa, crassa, sublævigata , propè stellas striata; stellis sparsis, concavis ; immersis vel promimulis , compressis, lamellosis ; lamellis numerosis; parte inferiori stellarum irregu- , lariter sulcosd. Fossile de Sainte-Croix , près le Mans. Quoique ce genre soit ordinairement très-rameux , nous avons cru devoir en rapprocher le polypier en discussion, attendu qu'il parait généralement lisse , excepté aux environs des étoiles , et que ces dernières sont presque toujours im- mergées, profondes et garnies de nombreuses lamelles. { Collection Michelin. ) CHAETITES LOBATUS. N. a. Magnitudine naturali, 8 F6: PL. 51, fig b. Pars aucta. C. tuberosus, irregulariter lobulosus ; tubulis minimis, numerosis , rotundis, inæqualibus, submarginalis, per parvulos poros cinclis. Fossile des environs du Mans (Sarthe) 202 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 4 Cette espèce se reconnait assez facilement à ses tubes formant de petits cylindres inégaux. Les pores sont irrégulièrement distribués. Sur quelques lobes de la masse il s'élève quelquefois une grande quantité de petites protubé- rances semblables à des boutons. Le mème fait se représente aussi dans le C. pomiformis , page 167. (Ma collection. ) CHAETITES RAMULOSUS. N. a. Magnitudine naturali. PL. 51, fig. 5 b. Pars aucta. C. ramosus ; ramis crassis, subcylindricis, extremilatibus rotundatis; tubis è centro ramorum divergentibus , numerosis , trregulariter polygonis Fossile des environs de Nontron et Mareuil (Dordogne), du Mans (Sarthe), de Mazorgues (Var). Il nous à paru difficile de ne pas réunir ensemble des polypiers de localités trés-éloignées. Les tubes nous ont paru identiques, seulement les échantillons de Mazorgues sont moins cylindriques et plus branchus. Dans la Dordogne et le Var cette espèce se rencontre dans les calcaires à hippurites. {Collection Michelin ) ALECTO GRANULATA. M. Epwarps. a. Magnitudine naturali. b. Pars aucta. A. incrustans, fiiformis, ramosissima , irrequlariter intricata; tubis subeylindricis, brevibus, paululim compressis; ore minimo, rotundo, marginato, prominulo Alecto granulata, M. Edwards, Ann. des sc. nat., 2° série, Zool., tome IV, pl. 16, fig. 3. _——— ———_— Id. Recherches sur les Polypes, Mém. sur les Crisies, Hornères , etc., page 13, pl. 16, fig. 3, 3°. Fossile de Vassy (Haute-Marne), des environs du Mans (Sarthe). Les tubes de cette espèce sont un peu aplatis sur les bords et assez courts. La bouche est petite et le point d’origine du tube n’est pas très-distinet. ({ Collections M.-Edwards, Michelin.) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 203 DIASTOPORA RAMOSA. N. PI. 32, fig. 3. { a. Magnitudine naturali. S b. Pars aucta. D. incrustans, expansa, ramosa; ramis in latere superiori cellulosis; cellulis minimis, tubulosis, cylindraceis ; ore rotundo , prominulo. Fossile des environs du Mans (Sarthe), de Ciply (Belgique). Cet élégant polypier se rencontre le plus souvent sur des coquilles mortes, soit des Huîtres, soit des Gryphées. Ses ramifications s'étendent en lobes plats et assez étroits. Les tubes sont très-petits et serrés les uns contre les autres. (Collections Michelin, Van den Hecque. ) IDMONEA PINNATA. ROEMER. PI. 52, fig. 9. a Facies lævigata. Magnitudine 3 auctà. b. —— porosa. I. ramosa ; ramis divaricatis, pinnatis , distortis, compressis; pinnulis ex tubulis composites, extremitatibus porosis, aliquotiès bifidis ; un facie subtilissimé porosissimd ; alterà facie cana- liculatà, lœvissimA, nulliporosà. Idmonea pinnata. Roemer, Die Verstein. Norddents. Kreidegeb, page 20, pl.5, fig. 22. Fôssile des environs du Mans (Sarthe) , d'Essen ( Allemagne septentrionale). Espèce remarquable par ses frondes assez larges et ses pinnules distinctes , allongées et quelquefois bifurquées. L'une des faces est presque lisse et l’autre est très-poreuse. (Ma collection. ) IDMONEA ACULEATA. N. PI. 52, fig. 10. Magnitudine # auctà. 1. ramosa; ramis divaricatis, dichotomis ; ramulis alternis, elongatis, acutis, striatis, ad extremilates porosis; striis undulatis. Fossile des environs du Mans ( Sarthe ). Les rameaux de cette espèce sont garnis de petits faisceaux de pores tubuleux 204 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. s'étendant alternativement à droite et à gauche. La majeure partie du polypier est couverte de petites stries ondulées. ( Ma collection. ) IDMONEA DISTICHA. GoLpFruss. ° a. Magnitudine naturali. bd ———_— 3 auctà. I. exilis , ramosa, dichotoma ; poris alternis lateris obliquè vel transversim seriatis, distichis, tubulosis ; parte non porosà lœvigatà. Retepora disticha , Goldfuss, Petref., pl. 9, fig. 15. Fossile des environs du Mans (Sarthe), de la montagne de Saint-Pierre, près Maestricht (Belgique ). Espèce très-petite et très-élégante dont les rameaux sont divisés en trois par- ties. Deux portent des séries obliques de petits pores et la troisième est entière- ment lisse. ( Collection Michelin. ) LICHENOPORA CENOMANA. N. a. Magnitudine naturali. PI. 52, fig. 14. 76 D = — qu L. adhærens, explanata, lamellosa, porosa, stelliformis: margine irregulari; lamellis imæqualibus, majoribus minoribusque alternatim, als centralibus crassis ; poris rotundis, sparsis suprà lamellas et in interstitiis ; centro depresso. Fossile des environs du Mans ( Sarthe). Cette espèce fort grande du genre se rencontre rarement. Elle est assez irré- gulière et se fait surtout remarquer par des lamelles inégales partant de la cir- conférence vers le centre et par d’autres centrales qui sont plus épaisses. ( Ma collection, ) PELAGIA EUDESII. N. PI. 32, fig. 5. ( Voir page 123. ) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 205 PELAGIA INFUNDIBULUM. N. a. Magnitudine naturali. 2 e Ï PI. 52, fig. 1. à b. Pars Don MR €. —— inferior P. adhærens, minima, pedicellata, infundibuliformis, rotunda; parte superiori poros . irregulariter sulcatà; parte inferiori subtilissimé striatà et porosd. Fossile des environs du Mans (Sarthe). Petite espèce différente des autres par sa forme en entonnoir. Ses sillons étant très-espacés , les pores sont répandus sur des parties planes au lieu de l'être sur des espèces de lames. (Ma collection. ) PELAGIA INSIGNIS. N. a. Magnitudine naturali. PI. 52, fig. 2. 4 b. Pars superior | TN aucta. ce. —— inferior | P. adhærens, fungiformis, subrotunda, excavata, supernè lamellosa, porosa ; lamellis bifur- catis, ad marginem erectis; parte inferiori porosd, foraminibus rotundis et concavis cinctà. Fossile des environs du Mans (Sarthe). Jolie espèce voisine de la P. Eudesii, mais cependant facile à distinguer par ses lamelles redressées supérieurement et par les trous ronds et marginaux du bord inférieur, Fi ( Collection Michelin. ) CERIOPORA LICHENIFORMIS. N. a. Pars superior. Pl. 52, fig.5. { b. —— inferior. | €. —— superior aucta. C. explanata, licheniformis, flabellata , irregularis ; superficie superiori contorté, rugosé , porosd ; poris minutissimis, tubulosis; parte inferiori adhærente , striis subconcentricis decoratä. Fossile des environs du Mans (Sarthe). Cette espèce est très-rare à rencontrer en bon état, et souvent les pores en sont 206 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. bouchés. Adhérente par une trés-petite base, elle s’étendait comme diverses espèces de Lichens. La partie inférieure dans l’état normal est dépourvue de pores, et l’on y distingue les stries d’accroissement. (Collection Michelin.) CERIOPORA TRUNCATA. N. | a. Magnitudine naturali. PINS 7 ne } b. Pars aucta. C. tuberoso-ramosa ; ramulis brevibus , rotundis , subcompressis ; poris minimis, numerosis, æqualibus. Fossile des environs du Mans (Sarthe). Ce polypier adhérait par une base assez épaisse, les rameaux en sont courts, gros, un peu élargis vers l'extrémité, qui est irrégulièrement tronquée et arrondie. Dans le jeune äge les lobes ou rameaux sont très-comprimés. (Collection Michelin. ) CERIOPORA PAPULARIA. N. PI: 32; fig.7. Fossile des environs du Mans (Sarthe ). ( Voir page 124.) CERIOPORA FORMOSA. N. a. Magnitudine naturali. 2] œ RENTE b. Pars aucta. C. ramosa ; ramis brevibus, cylindricis, stratis porosissimis compositis; poris tubulosis , subæqualibus , rotundis , sæpè sparsis, aliquotiès in stellas irregulares dispositis. Fossile des environs du Mans (Sarthe). Ce polypier rarissime se rapproche de notre C. truncata, mais il en difière par ses pores couvrant des rameaux un peu rugueux, et formant quelquefois des étoiles assez irrégulières. Sa base est étalée sur le corps auquel il est fixé. {Ma collection. ) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE, 207 CERIOPORA HUOTIANA. N. Le Re Ne natural. — auclà. PI. 52, fig. 7. Le re glomerata. C. adhærens, maliformis, pedunculata, porosissima, solitaria vel glomerata ; poris minimis rotundis , seu sparsis, seu in stellæ modum dispositis ; stellis irregularibus, prominulis. Fossile des environs du Mans (Sarthe ). Jolie espèce fort commune, à forme tubéreuse et arrondie. Son pédoncule est assez petit. Il existe quelques variétés où plusieurs individus sont agglomérés. Nous dédions ce polypier à notre ami Huot, continuateur de Maltebrun, qui vient d'être enlevé aux sciences et à ses amis. ({ Collection Michelin. ) CERIOPORA CLAVULA., N. a. Magnitudine naturali. PI. 52, fig. 8. | S 5 RE ucta; C. claviformis, elongata , pedicellata, porosissima ; poris minimis , numerosis : pedunculo attenuato , poris distantibus ornato. Fossile des environs du Mans (Sarthe). Cette espèce, qui a quelques rapports avec le C. Æuotiana, se distingue par sa forme allongée, son absence d'étoiles et son pédoneule ayant les pores plus es- pacés que dans la partie supérieure. (Collection Michelin } CERIOPORA MAMILLOSA. RoEmERr. a. Magnitudine naturali. PI. 52, fig. 12. | PE | b. Pars aucta. C. incrustans, tuberosa, mamillosa , stratis superpositis composita , porosissima ; poris valdè pusillis, vit conspicuis. Ceriopora mamillosa, Roemer, die Fersteiner. des Norddents. Kreidegeb., page 93, pl. 5, fig. 25. Fossile des environs du Mans (Sarthe), de Goslar (Allemagne septentrionale) 208 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Nous avions pensé devoir réunir cette espèce au C. papularia, mais elle n’est jamais branchue; elle enveloppe tout ce qui l'approche, et, de plus, elle a ses pores plus petits et plus serrés. Nous avons adopté celle créée par M. Roemer. {Ma collection.) CERIOPORA LABYRINTHICA. N. a. Magnitudine naturali. b. Pars aucta. C. tuberosa , stratis porosissimis composila ; poris inæqualibus , rotundis, maæimis in fasciolis meandriniformibus dispositis, minimis in insulis coalitis. Fossile du Mans (Sarthe), de Cherck , près de Tournay ( Belgique ). Ce polypier est remarquable par les méandres que forment les bandes un peu élevées des pores les plus grands. Quant aux petits, ils sont pressés dans des espèces d'îles formées dans les intervalles de ces bandes. ( Collection Michelin. ) CERIOPORA AVELLANA. N. a. Magnitudine naturali. PI. 52, fig. 13. PATES b. Pars aucta. C. adhærens , tuberculosa, globosa , rotundata, porosa; poris contiguis, minimis, cylin- dricis, æqualibus. Fossile des environs du Mans (Sarthe). Cette espèce affecte une forme arrondie et irrégulière, et ses pores sont pelits. Elle est souvent, ainsi que le C. Âuotiana, percée d’outre en outre par des animaux perforants. ( Ma collection. ) CERIOPORA TUBEROSA. N, a. Magnitudine naturali. Pl 53 -e0 ME NT b. Pars aucta. C. tuberosa, stratis numerosis , superpositis composita ; poris minimus , irrequlariter dispositis, subrotundis, marginatis, aliquotiès obstructis. ICONOGRAPUIE ZOOPHYTOLOGIQUE 209 Fossile des environs du Mas et de la Chartre (Sarthe). Ce polypier forme des masses adhérentes assez irrégulières, composées de couches poreuses , superposées et très-minces. ( Ma collect'on. HETEROPORA SURCULACEA. N. : R a. Maägnitudine naturali. Pl'e5iPrfire { É ( b. Pars aucta. H. ramosa, divaricata; ramis contortis, subcylindricis, è stratis porosis compositis ; poris minimis , inæqualibus. Fossile de Grandpré (Ardennes), des environs du Mans ( Sarthe ). Cette espèce, assez commune, se présente raremert dans un bon état de con- servation, soit parce qu’elle était fragile, soit parce que ses pores sont usés et obstrués. Ces derniers étant inégaux, ce polvpier doit faire partie des Hétéro- pores de M. de Blainville. {Collections Michelin, Raulin.) THALAMOPORA VESICULOSA. N. , a. Magoitudine raturali. PI. 53, fig. 8. ; à Da ———— 4 auctà. T. piriformis, mamillata , tumida , vesiculis cribrosis composita , rugosa, porosa ; poris conspicuis, inæqualibus, orbiculatis, margine elevatis ; apice perfvrato ; osculo tubuloso , magno, rotundato; basi adhærente. Fossile &ces environs du Maps (Sarthe). Ce genre ; qui nous paraît justement établi par M. Roemer, est encore un dé- membrement de celui Ceriopora. L'espèce décrite par M. Goldfuss, sous le nom de Ceriopora cribrosa , ainsi que les deux que nous publions, sont composées de vésicules criblées de petits pores, réunies ensemble, et qui en se groupant autour d’un tube forment un corps voisin du Scyphia, où des Siphonia. Nous en avions déjà formé un genre quand nous avons eu connaissance de celui créé par M. Roe- mer, et nous nous sommes empressés de reconnaîlre sa priorité. (Ma collection.) 210 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. THALAMOPORA SIPHONIOIDES. N. a. Magnitudine naturali. PL. 53, fig. 9. 5 : bd. ————— 4 auctà. T. cylindrico-clavata, irreqularis, tortuosa, cribrosa, rugosa ; poris conspicuis , inœqualibus, orbiculatis ; apice perforato ; osculo minimo, rotundo , marginato; basi adhærente. Fossile des environs du Mans (Sarthe). Cette espèce diffère de la précédente, en ce qu'elle paraît composée de vési- cules superposées, formant un cylindre assez irrégulier. L'oscule central en est très-petit et marginé. ( Ma collection.) PUSTULOPORA GRACILIS. N. a. Magnitudine naturali. b. Pars aucta. C. ramosa, dichotoma , erecta, cylindrica, subincrustata ; extremitatibus ramulorum conicis, acutis, porosis ; ostiolis approximatis, ovatis, majusculis, partim diaphragmate divisis. Ceriopora gracilis, Goldfuss , Petref., pl. 10, fig. 11. Fossile du Mans (Sarthe), d'Essen ( Westphalie). Joli polypier, remarquable par l'extrémité poreuse et très-conique des ra- meaux. Ses loges sont petites, régulièrement rangées sur des lignes soit hori- zontales , soit obliques, et toujours parallèles entre elles. Cette espèce a été réunie par nous aux Pustulopores, attendu qu’elle sort tout à fait des formes des Cériopores, dont beaucoup d’espèces d’ailleurs ayant peu d’analogie entre elles, ont été réparties dans divers genres par MM. de Blainville et Roemer. Un caractère important du genre est d'avoir les rameaux terminés par un cône po- reux plus ou moins surbaissé, selon l'espèce ou peut-être l’âge des individus. De plus, les pores ne sont que les extrémités de petits tubes divergents en gerbe du centre à la circonférence. { Ma collection.) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 241 PUSTULOPORA SEMICLAUSA. N. a. Magnitudine nalurali. Pl 53 "fie: SEULE b. Pars aucta. C. ramosa , divaricata , cylindrica ; ramis dichotomis , extremitatibus porosis , subtruncatis : ostiolis minimis, rotundis, sæpè obstructis, in lineas circulares, distantes, prominulas dispositis. Fossile des environs du Mans (Sarthe ). Des rameaux divariqués, à extrémités presque tronquées, et des pores très- petits souvent fermés, caractérisent cette espèce el lui donnent l'apparence d'être usée par le frottement. (Ma collection. ) PUSTULOPORA PUSTULOSA. BLAINVILLE. a. Magnitudine naturali. PL. 5 A. Ê ERA? b. Pars aucta. P. ramosa, dichotoma, clavata , truncata , porosa: poris in apice confertis, in latere remotis, pustulosis propè spiraliter dispositis. Ceriopora pustulosa , Goldfuss, Petref., pl. 11, fig. 3. Pustulopora pustulosa, Blainville, Man. d'Act., page 418. ————— ———— Milne-Edywards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., tome IT, page 31%. Fossile du Mans (Sarthe), de Saint-Pierre , près de Maestricht (Belgique ). Les bords des pores sont très-relevés, et même dans les échantillons bien con- servés , ils sont presque tubuleux. Les lignes des pores étant souvent obliques, elles paraissent former une spirale. ( Collection Michelin. ) PUSTULOPORA ECHINATA. RoEMmEr. a. Magnitudine naturali. PI. fig. 5. 56008 b. Pars aucta. P. ramosissima , dichotoma, cylindrica, porosa; poris sublubulosis, prominulis, quincun- cialiter dispositis. 212 ICONOGRAPÿIE ZOOPIHYTOLOGIQUE. Pustulopora echinata , Roemer, Die Ferst. des Norddents. Kreidegeb., page 22, pl. 5, fig. 23. Fossiles ds environs du Mans ( Sarthe) et des terrains craçeux du nord de l'Allemagne. Cette espèce, voisine de la précédente, en diffère parce qu'elle est plus ra- meuse et les pores moins régulièrement disposés. { Collection Michelin. ) PUSTULOPORA PSEUDOSPIRALIS. N. a. Magnitudine naturali. PI%53- "fic (6. ü 18 b. Pars aucta. P. ramosissima , diffusa, cylindrica, tortussa, porosa ; poris in series obliquas dispositis ; parte non porosà lœvigatà. Fussile des environs du Mans (Sarthe) Nous avions pensé devoir réunir cette espece au Ceriopora spiralis de M. Gold- {uss, mais sa forme spirale est tellement prononcée que nous n’avons pu y réunir nos échantillons , où elle n’est que fictive par suite de l'obliquité des séries po- rifères. ( Ma collection. ) CRICOPORA COLIFORMIS. N. { a. Maguitudine naturali. MAMAN PE Ag UE | b. Pars aucta. Fossile des environs du Mans (Sarthe). (Voir page 5.) CRICOPORA VERTICILLATA. N. PL 53. fi | a. Magnitudine naturali. : 58, (8.7. | 3. Pars aucta. C. elongato-subclavata , cylindrica, ramosa, dichotoma, verticillis pororum elerahs, approximatis annulata. Ceriopora verticillata, Goldfuss, Petref., pl. 11, fig. 1. Pustulopora verticillata, Blainville, Man. d’Act., page 418. ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 2413 Pustulopora verticillata, Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans verl., nouv. éd.. tome Il, page 315. Fessile des environs du Mans (Sarthe), de S:int-Pierre , près de Maestricht ( Belgique ). Nous possédons deux variétés de cette élégante espèce, l’une ayant près du double de diamètre, et l’autre où les anneaux des pores sont obliquement dis- posés. Toutefois, dans les trois variétés, les interstices entre les rangées de pores sont lisses et ornés de quelques petites côtes longitudinales. Nous avons observé depuis peu au Muséum d'histoire naturelle une très-jolie espèce vivante, ayant la plus grande analogie avec celle que nous venons de décrire : on ignore le lieu d’où elle provient. ( Collection Michelin.) CORYMBOPORA MENARDI. N. a. Magnitudine naturali. FER UE > b. Pars aucta. C. adhærens , ramosa, dichotoma , corymbosa ; ramis cylindricis, subcompressis, striatis : strus minimis, granulosis , extremitatibus ramulorum truncatis, dilatatis, porosis; poris tubulosis, parvulis , rotundis. Fossile du Mans (Sarthe ). Nous avons dédié ce joli polypier, assez commun aux environs du Mans, à Mé- nard de la Groye, originaire de cette ville, qui avait préparé avant sa mort de nombreux travaux sur les Zoophytes. Sa collection est, dit-on, passée en Espagne ; quant aux manuscrits , ils sont également perdus pour la science, depuis qu'ils ont quitté Paris. Nous les regrettons d'autant plus qu'ils nous auraient servi de guide dans des études toutes nouvelles, et dans lesquelles son opinion eût été d’un grand poids. { Collection Michelin. ) ESCHARA DICHOTOMA. Gozpruss. \ a. Magnitudine naturali. | b. Pars aucta. C. ramosa, dichotoma, compressa ; ramis angustis ; cellulis quincuncialibus, suborbiculatis, in ambitu subhexagonis, sulco cinctis, semiclausis ; ostiolis semicircularibus. Eschara dichotoma , Golifuss, Petref., pl. 8 , fig. 15. 244 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Eschara dichotoma, Milne-Edwards, in Lamarck, 4n. sans vert., nouv. édit., tome II, page 271. Fossile du Mans (Sarthe), de Saint-Pierre , près de Maestricht ( Belgique ). Cette espèce très-fragile, dont on ne trouve que d'assez petits fragments, pré- sente rarement tous ses caractères, et alors les cellules paraissent ovales. (Ma collection. ) ESCHARA PIRIFORMIS. GoLpFuss. a. Magnitudine naturali. PI. 53, fig. 16. b. Pars aucta. E. incrustans, explanata, simplex; cellulis piriformibus, quincuncialibus, semiclausis ; ostiolis semicircularibus ; interstitiis angustis, decussantibus, carinatis. Eschara piriformis, Goldfuss , Petref., pl. 8, fig. 10. ——— ———— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., tome Il, page 270. Fossile du Mans (Sarthe), de Maestricht ( montagne de Saint-Pierre } ( Belgique ). Nous rapportons avec doute notre espèce à celle de M. Goldfuss. Notre échantillon étant très-entier, tandis que celui figuré dans son ouvrage pa- raît usé. (Collection Michelin. } CHENENDOPORA SUBPLENA. N. PI. 41, fig. 1. Magnitudine naturali. Fossile des environs du Mans (Sarthe). ( Voir page 132.) CHENENDOPORA CYLINDRICA. N. | a. Magnitudine naturali. PI. 52, fig. 17. 5 b. Pars aucta. C. subcylindrica , furcata, compressa, externe osculata ; osculis minimis , sparsis ; marginibus latis, rotundatis. ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 21 Qt Fossile des environs du Mans (Sarthe). Ce polypier, assez rare dans un bon état de conservation, nous paraîtrait avoir quelque analogie avec les Scyphia alveolites et subseriata de Roemer, pl. 3, fig. 6 et 8, Die Werst. des Nordd. Kreideg. Mais sont-ce des Scyphia? Est-ce un Che- nendopora ? (Ma collection.) SCYPHIA FRAGARIOIDES. N. PI. 53, fig. 13. Magnitudine naturali. S. tuberosa, spongiosa, adhærens ; osculo magno, rotundo , profundo ; basi latissimà , sæpe incrustatà. Fossile du Mans (Sarthe). Cette espèce est très-étalée à sa base, et l'oscule central est large et profond. (Ma collection. ) SCYPHIA MICROPORA. ROEMER. PL 53, fig. 14. Magnitudine 2 auctà. S. adhærens, ramosa vel solitaria, cylindrica; apice truncato , plano , perforato ; tubula centrali rotundo ; texto constricto. Scyphia micropora, Roemer, Die F erstein. Norddents. Kreidegeb , page 6, pl. 2, fig. 6. Fossile des environs du Mans (Sarthe) , de l'Allemagne septentrionale. Le tissu de ce spongiaire est généralement trés-serré, Sa partie terminale est plane, tronquée et presque aussi large que la base. Gette espèce me paraît très- voisine du Seyphia mamillaris de M. Goldfuss, peut-être n’y a-t-il qu'une diffé- rence d'âge, le tissu dans les spongiaires étant très-variable. (Ma collection.) 246 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. LYMNOREA SPHÆRICA. N. a. Magnitudine auctà. D. ————— naturali. L. tuberosa, turbinata, infernè cupuliformis, transverse forté rugosa , nulliporosa, lœvigata : parte superiore rotundatà , spongiosà ; foraminibus aggregatis , minimis , inæqualibus, Fossile des environs du Mans (Sarthe). Ce genre voisin des spongiaires est remarquable par sa base très-compacte, et qui devait être déjà solide pendant la vie des animaux. Il y a longtemps que MM. Lamouroux et Deslongchamps en ont signalé une autre espèce dans le Forest- Marble, du département du Calvados. Le Manon capitatum, de Goldfuss, pourrait bien être le fossile que nous décrivons. { Collection Michelin.) SPONGIA BOLETIFORMIS. N. ( a. Magnitudine natura'i. PIS Ge 1 PME AVarietas: | €. Pars exterior aucta. Fossile du Mans (Sarthe ). ( Voir page 6.) SPONGIA PEZIZA. N. PL. 36, fig. 5. Magnitudine naturali. ( Voir page 143.) SPONGIA TRIGERIS. N. a. Magnitudine natural. PERS MEME { b. Pars superior aucta. S. explanata, contorla, revolula, lobata, intüs fibris crispis laxè intricatis composita , extüs cuticulà crassiusculà, poros , rugosà ornata; poris irregularibus , aggregatis. Fossile des environs du Mans (Sarthe ). Nous nous faisons un plaisir de dédier cette espèce à M. Triger, ingénieur civil des mines, auteur de la belle carte géologique du département de la Sarthe. ICONOGRAPHIE, ZOOPHYTOLOGIQUE. 217 Quant au polypier, il a toujours une de ses faces couverte d’un épiderme assez épais, présentant des perforations très-irrégulières, tantôt étoilées , tantôt rondes , et quelquefois composées de trois ou quatre pores agglomérés. Il est du resle assez commun. { Collection Michelin.) SPONGIA MULTIDIGITATA. N. a. Magnitudine naturali. Pl 51: fis:9: CH { b. Pars aucta. S. erecta, multilobata, tenuissimé porosa; lobis subcylindricis, compressis, obtusis, truncatis; osculis terminalibus, profundis. Fossile du Mans (Sarthe ). Cetle espèce se compose de lobes digités, ordinairement réunis deux ou trois ensemble par la base. Les tubes qui partent des oscules terminaux se prolongent assez profondément. (Ma collection. ) SPONGIA INFORMIS. N. a. Magnitudine naturali. Pl. 52; fig. 15. CÉLRE b. Pars aucta. S. sessilis, adhærens , tuberosa, rotundata , compressa , laxè intricata ; foramainibus sparsis, inæqualibus. Fossile des environs du Mans ( Sarthe ). Cette éponge enveloppait les corps qui l'approchaient, et on y trouve quelque- fois des débris de coquilles. { Collection Michelin.) : SPONGIA TUBULIFERA. N. a. Magnitudine naturali. P53 6e le A NU lui derere =» auctà. S. cyhindrico-clavata vel turbinata; fibris crassiusculis , intricatis, tubulos raros , longitu- dinales includentibus ; tubulorum osculis orbicularibus in summitate. Manon tubuliferum , Goldfuss, Petref., pl. 1, fig. 5. Fossile des environs du Mans, de Saint-Pierre de Maestricht (Belgique ). 248 ICONOGRAPHIE ZOOPAYTOLOGIQUE. L'échantillon que nous possédons n’est pas aussi complet ni aussi régulier que celui de M. Goldfuss, mais cependant la disposition des tubes ne nous a laissé aucun doute sur l'identité de l'espèce. ( Ma collection. ) NULLIPORA LYCOPERDIOIDES. N. . Pars interior. NÉE : PI. 53, fig. 20. ” de. è Magnitudine naturali. D. —— exterior. N. tuberosa , subpedicellata, compacta, e stratis numerosis , concentricis composila , lævigata. Fossile des environs du Mans ( Sarthe). Ce corps se rencontre très-fréquemment depuis la grosseur d'un pois Jusqu'à celle d’une noix. Il sert souvent de logement à de petites coquilles perforantes. ( Ma collection. ) DIASTOPORA PAVONINA (*). N. | a. Magnitudine naturali. | b. Pars aucta. D. explanata, lobata , in utraque superficie cellulosa ; cellulis tubulosis, cylindricis, erectis , quincuncialiter dispositis ; marginibus lobarum latis , rotundatis, porosis. Fossile des environs du Mans (Sarthe ). Cette espèce s'étend en lobes flabelliformes assez épais , et composés de petits tubes redressés sur les deux faces. 3 ( Ma collection. ) DIASTOPORA ESCHAROIDES. N. a. Magnitudine naturali. INPI 53 P0fo Ie: Es b. Pars aucta. D. incrustans, explanata ; cellulis tubulosis, proeminentibus , rotundis , in lineas irregulares dispositis, minimis, marginatis. Fossile des environs du Mans (Sarthe). (1) Cette espèce et Les deux suivantes ont été, par oubli, omises à leur place , page 203. ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 219 Des expansions trés-minces paraissant avoir encroûté de petites branches de végétaux ou de Gorgones, constituent ce polypier. Les cellules en sont petites, sur une seule face, peu relevées et caractérisées seulement par un bourrelet mar- ginal. | {Collection Michelin.) IDMONEA TETRAGONA. N. a. Magnitudine naturali. PIS 3100419; | b. Pars superior : : aucfa. €. —— inferior Î. ramosa, dichotoma, gracilis, subletragona , compressa; ramis elongatis ; poris aliernis lateris oblique vel transversim seriatis , fasciculatis; parte superiore ramulorum striata el infe- riori porosé. Fossile des environs du Mans (Sarthe }. Cette espéce assez rare se fait remarquer par ses rameaux allongés subtétra- gones et par ses faisceaux transversaux de pores à peine visibles à l'œil nu, La face inférieure est striée et très-poreuse. { Ma collection. ) . A A M RU di {ve ibn M0 APE 0) es (4 LR Le by ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 291 GROUPE OOLITIQUE. STRATES À POLYPIERS DE LANGRUNE, RANVILLE, ETC. (CALVADOS). La couche qui renferme les polypiers que nous allons décrire est généralement connue sous le nom de Forest-marble, par analogie de position avec celle qui porte le même nom dans le sud de l'Angleterre. D'après les tableaux de M. de la Bèche et nos observations, quelques-uns des fossiles de cette couche se trouvent dans quelques autres du même groupe et, notamment, du système oolitique inférieur. Sauf quelques espèces rarissimes, jusqu’à présent , les Zoophytes sont généralement abondants et dans un bon état de conservation, au milieu d'une immense quantité de fragments brisés et roulés. Nous ferons cependant remarquer que la division des Zoanthaires pierreux n’est représentée que par douze genres, formant en tout quinze espéces, tandis que le surplus appartient en grande partie aux Milléporés , Tubuliporés et Spon- giaires. On y trouve en outre des coquilles, des Échinides, et des débris d’Astéries et d'Encrinites. Lorsque Lamouroux à signalé et décrit pour la prennère fois, en 1821, un grand nombre d'espèces de polypiers du Calvados, les terroirs des communes de Langrune, Lebisey, Luc, Ranville,etc., n'avaient pas encore étéexplorés par des chercheurs aussi instruits et aussi habiles que MM. Deslongchamps et Tesson. C’est à eux que nous devons des individus parfaits qui nous ont mis à mème de rectifier quelques erreurs presque inévitables de genres el d'espèces, et qui ont été commises pour avoir été établis sur de mauvais échantillons. Ainsi le genre Eunomie n’est plus qu’une espèce de Lithodendron et celui Microsolène devient un Alvéopore qui est un démembrement du genre Porite. Déjà dans les Annales des Sciences naturelles, M. Milne-Edwards, auquel nous dévons de bonnes obser va- tions sur quelques familles de Zoophytes, a réuni aux Diastopores, les Bérénices et les Mésentéripores, et il faudra peut-être en faire autant pour quelques Eschares de ce terrain. FUNGIA ORBULITES. Lamouroux. a. Pars superior. PI. 54 , fig. 1. b. - — inferior. } Magnitudide naturali. €. —— aucta. F. orbicularis, supernè convexa, subconica, oblongiter umbilicata: lamellis tenuissimis, 292 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. ni densis, numerosis, rugostusculis; infernè subconcava; marginibus rotundis, sæpè revolutis ; strüs minimis, radiatis, granulosis. Porpite circulaire, Guettard, Hém., tome TT, pl. 42, fig. 6 et 12, pl. 91, fig. 14, 15. ——— ———— Schroter, Einl., TT, page 506, pl. 9, fig. 7. Fungia orbulites, Lamouroux, £xpos. méthod. des pol. , page 86, pl. 83, fig. 1 à 3. ——— lœus, Goldfuss, Petref., pl. 14, fig. 12. Cyclolites ——— Blainville, Han. d’Actin., page 335. Fungia: ——— Milne-Edwards, in Lamarck, 4n. sans vert., nouv. édit., tome If, page 375. Fossile du département de l'Aube , d'Hirson (Aisne) , de Ranville, ete. (Calvados), de Saint- Wast (Pas-de-Calais), du Jura suisse , ete. Nous avons pensé devoir réunir ensemble l’espèce de Lamouroux et celle de M. Goldfuss , attendu qu'il n’y a réellement aucune différence spécifique. Nous ferons seulement remarquer que les individus des environs de Saint-Wast sont un peu plus grands et plus coniques, et qu'étant moins fatigués les granulations des lamelles et des stries sont très-visibles. {Musée de Caen, collections Bouchard, Deslongchamps, Tesson, Michelin, etc. } MONTLIVALTIA CARYOPHYLLATA. LamouRoux. S. PL. 54, fig. 2. Magniludine naturali. M. adhærens, subpiriformis, duabus partibus composita ; inferiore transversé rugosd, comcâ:; superiore eadem ferè longitudine, paululüm latiore, subplan@ , umbilicatà, lamellosà ; basi re- curvd. Caryophylloïde, Guettard, Mém., tome III, pl. 26, fig. #, 5. Montlivaltia caryophyllata, Lamouroux , Exp. méthod. des pol., pl. 79, fig. 8 à 10. 2 ——__— Blainville, Man. d'Actin., page 336, atlas, pl. 63, fig. #. _————— Gueltardh , Id., Man. d’'Actin., page 336. Anthophyllum piriforme, Goldfuss , Petref., pl. 13, fig. 10. Montlivaltia caryophyllata, Bronn, Leth. geog., atlas, pl. 16, fig. 17. _——— —-———— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit , tome IT, page 369. Fossile de Ranville, etc. { Calvados). Nous avons pensé devoir conserver ce genre qui parait remplacer en partie dans le groupe oolitique les Turbinolies et les Caryophyllies non striées extérieu- rement. Nous y réunissons aussi les Anthophyllum decipiens et sessile de M. Gold- fuss. {Musée de Ca:n, eollections Deslongchamps , Micheïin. ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 293 ANTHOPHYLELUM TRUNCATUM. N. PI. 5%, fig. 3. Magnitudine naturali. A. simplex, subrotunda, teres, superné plana, sicut truncata, longitudinaliter fort striata, præcipuë in parte super; stellà terminali, magnà, profundà; margine rotundo , inflato ; basi adhærente, extensd. Caryophyllia truncata, Lamouroux, Exp. méth. des pol., page 85, pl. 78, fig. 5. ——— ———— Blainville, Man. d'Actin., page 346. Le Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit.. tome II, page 351. Fossile de Langrune , Ranville (Calvados ). Ce polypier que nous avons retiré des Caryophyllies se rapproche certainement des Anthophylles. Sa forme presque cylindrique et surtout sa base adhérente et aussi large au moins que l'étoile terminale, doivent l’éloigner des Turbinolies et des Montlivalties. (Musée de Caen, collections Deslongchamps, Michelin.) CARYOPHYLLIA RETORTA. N. PL. 54, fig. 4. Magnitudine nalurali. C. solitaria, subclavata, feré elliptica, externe striata; strüs crassis , interruphs; stellà ter- minali, profundà; lamellis numerosis; basi adhærente, attenuatà. Fossile de Langrune (Caïvados). L'individu unique jusqu'à présent de cette espèce, est roulé, pelit, court, resserré vers le haut, ainsi que vers le milieu. Les stries élaient grosses et sans doute tuberculeuses. (Collection Deslongchamps. ) LITHODENDRON EUNOMIA. N. a. Magnitudine naturali. D], 54 œ PI. 54, fig. 6. | b. Pars aucta. L, ramosissimum ; ramis exiquis, numerosis, elongatis, distantibus, parallelis, vel divaricatis. Subrotundis, lamellosis; stellis terminalibus , minimis. Eunomia radiata, Lamouroux , Exp. méth. des pol., page 83 ,pl. 81, fix. 10, 11. 22 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Faxosites radiata, Blainville, Man. d'Actin., page 403, atlas, pl. 64. fig. 4. Eunomia ——— Bronn, Planzenth., pl. 4, fig 13. ———— - —— id. Zeth.geog., pl. 16, fig. 23. Fossile de Langrune, Lebisey, Luc, Ranville (Calvados), de Billy, près de Chanceaux ({Côte- d'Or), de Bathford , près de Bath (Angleterre ). Ce polypier a été transporté dans différents genres, attendu qu'on n'en con- naissait pas la structure intérieure . et ce n’est réellement que depuis les habiles et patientes recherches de M. Deslongchamps que l’on doit enfin de savoir qu'il est lamelleux et non tubuleux. Il rentre donc naturellement dans les Caryophyl- lies fasciculées , ou plutôt les Zithodendron de Schweiger. (Musée de Caen, collections Deslonchamps , Michelin , A. Passy, Tesson , etc. ) MEANDRINA VENUSTULA. N, Magnitudine naturali. (Wa PINS; then: Ü b. Pars aucta. M. explanata, minima ; anfractibus tortuosis, numerosis, lamellosis; lamellis perparvulis, oppositis ; vertice colliculorum obluso. Fossile de Langrune ( Calvados). Cette espèce est probablement l’une des plus petites du genre. Elle est fort rare, car M. Deslongchamps ne l’a rencontrée qu'une seule fois. ( Collection Deslongchamps.) AGARICIA RAMULOSA. N. a. Magnitudine naturali. PI 5% fes: 1405 b. Pars aucta. A. frondibus ramosis, polygonis , longitudinaliter rugosis; rugarum carinis, lamellosis, à summo acutis, lœvigatis; stellis raris, imperfectis. Fossile de Langrune (Calvados). Cette jolie espèce, dont on ne possède que de petits fragments, a beaucoup d'analogie avec une variété de l'A. ampliata de Lamarck. Elle formait sans doute de petits groupes branchus, polygonaux et relevés. {Collection Des'onchsmps ) > ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 225 ASTREA LAMOUROUXII. N. PI. 54, fig. 9. Magnitudine naturali. A turbinata vel explanata; stellis subæqualibus, contiquis, paulüm profundis; lamellis majoribus è centro radiantibus, aliis rectis, alüs in angulum flexis conniventibus , minoribus intermediis. Fossile de Croisille, Langrune (Calvados). Je ne connais encore que deux échantillons de ce polypier, lun de Langrune dans le Forest-marble, et l’autre des Moutiers près Croisille dans l'oolite infé- rieure. ( Collections Deslongchamps, Michelin. ) ASTREA LIMITATA. LamouRouUx. a. Magnitadine naturali. PI. 54, fig. 10. “PS b. Pars aucta. A. tuberosa; stellis contiguis, polygonalibus , irregularibus , subprofundis ; margine acuto ; 25 circiter lamellis inæqualibus, majoribus 8. Astrea limitata, Lamouroux , Votes manuscrites. Fossile de Langrune, Luc, Ranville , etc. (Calvados). Cette espèce forme des masses irrégulières que l’on rencontre assez fréquem- ment, mais mal conservées. Quoique les lamelles soient souvent brisées, J'en ai compté de vingt à vingt-cinq, dont sept à huit grandes allant du centre à la circonférence. {Collections Deslongchamps , Michelin. ) ASTREA BACCIFORMIS. N. a. Magnitudine naturali. PI. 54, fig. 1. SALES b. Pars aucta. A. parva , tuberosa , subglobosa ; adhærens ; stellis minimis, inæqualibus, distantibus , rotun- dis, ad marginem incisis ; lamellis 12, majoribus 6; interstitiis lamellarum diversè sculptis. Fossile de Langrune (Galvados ). Cette petite espèce forme presque toujours de petites masses globuleuses, à étoiles de diverses grandeurs dont les bords sont régulièrement festonnés. Les 29 226 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. interstices des étoiles paraissent sculptées de figures diverses. Il est à remarquer que dans les couches du Forest-marble que nous décrivons, ainsi que dans celles du Grès vert du Mans, les espèces les plus fragiles sont mieux conservées que celles devant avoir plus de solidité. { Collections Deslongchamps, Michelin. ) ASTREA DISSIMILIS. N. a. Magnitudine naturali. PI. 54, fig. 12. b. Pars aucta. C. —— exesa aucta. A. ramosissima; ramis subcylindricis, divaricatis, extremitatibus rotundatis; stellis poly- gonis, excavaltis, profundis, ad marginem subacutis, lamellosis ; lamellis irregularibus, subindé communibus. Fossile de Langrune ( Calvados). Cette espèce varie beaucoup dans la forme de ses étoiles qui sont souvent tres- enfoncées, tandis que d’autres fois elles le sont beaucoup moins. Il en résulte que les bords, aulieu d’être toujours assez aigus, sont quelquefois obtus. Les lamelles varient dans leur longueur, et quelques-unes passent d’une étoile à l’autre. ( Collections Deslongchamps, Michelin. ) ASTREA CADOMENSIS. N. a. Magnitudine naturali. PI. 54, fig. 14. { b. Pars aucta. A. ramosa ; ramis subcylindricis ; stellis minimis , confertis, multilamellosis, excavatis : cen- tro concavo , papilloso ; lamellis parvulis, communibus, hine rectis , indè geniculatis. Fossile de Langrune ( Calvados). Cette Astrée devrait peut-être, ainsi que la suivante, appartenir au genre Thamnastérie de M. Lesauvage; mais, comme nous possédons de véritables Astrées vivant actuellement et branchues, nous pensons devoir les laisser dans ce dernier genre. ( Collections Deslongchamps, Michelin. ) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 227 ASTREA DIGITATA. DEFRANCE. { a. Magnitudine naturali. PI. 54, fig. 15. | b. Pars aucta. c. —— —— detrita. A. ramosissima ; ramulis cylindricis, digitatis ; stellis minimis, polygonis, distantibus, lamel- losis ; lamellis parvulis, continuis, sæpè angulosis ; axe centrali. Astrea digitata , Defrance , Dict. des Sc. nat. , tome XLIT, page 386. Thamnasteria digitata, Lesauvage, Ann. des Sc. nat., tome XXVI, p. 330, pl 12, fig. 3. —————— ——— Milne-Edwards, in Lamarck, An. s. vert., nouv. édit , tome IT, page 425. Fossile de Langrune ( Calvados ), de Saint-Claude (Jura). Ce polypier, qui devait être très-branchu , varie depuis la grosseur d’une plume, jusqu’à celle du petit doigt. Ses étoiles sont élégantes et elles présentent un axe central sur lequel viennent s'appuyer les lamelles. (Collections Defrance , Deslongchamps , Michelin.) ALVEOPORA MICROSOLENA. N. a. Magnitudine naturali. PI. 55, fig. 1. b. Pars aucta. A. explanata , turbinata vel semisphærica, porosa, scabra ; stellis confertis, compressis, mul- tilamellosis : lamellis continuis, rectis vel recurvis ; parietibus et lamellis erectis,rugosis, dentatis, fenestratis; parte inferiori, sublævi, turbinatà vel crassè plicatà ; basi adhærente minima. Microsolena porosa, Lamouroux, Æxp. méth. des polypiers, page 65, pl. 74, fig. 24 à 26 ————— ——— Bjainville, Man. d'Act., page 425, atlas, pl. 69, fig. 5. ————— ——— Bronn, Syst. der Urweltl. Pflanzenth., pl. 4, fig 14. ————— ——— id. Leth. Geogn., pl. 15, fig. 6. ————— ——— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., tome II, page 328. Fossile de Luc, Langrune, etc., près Caen (Calvados). Après avoir étudié ce polypier attentivement et avoir comparé les quinze à vingt échantillons plus ou moins roulés qui nous ont été communiqués par M. Deslongchamps, nous n’avons pas balancé à le réunir aux Alvéopores de MM. Quoy et Gaymard. Ce genre a été admis par M. de Blainville, qui y à joint à juste titre la Porites reticulata de Lamarck. Nous croyons donc 998 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. que l’intérieur des alvéoles est rempli par des expansions ou lamelles qui, comme les parois des étoiles, sont échinulées, perforées et réticulées. Les étoiles de ce genre sont beaucoup plus grandes que celles des vraies Porites. La meilleure figure donnée par les auteurs, qui nous ont précédé , est celle 44 a de M. Bronn (Syst. der Urwelt. Planzenthiere), pl. 4. (Musée de Caen, collections Deslongcbamps, Michelin , Tesson). OCULINA GEMMATA. N. a. Magnitudine naturali. PL 84 6 SN RE ct O. ramosissima, pumila ; ramulis granulosis, prope stellas costulatis ; stellis subturbinatis, margine proliferis, lamellosis. Fossile de Langrune (Calvados). Cette jolie petite espèce a la plus grande analogie avec l'Oculina prolifera de Lamarck; comme elle ses tiges sont couvertes de granulations presque im- perceptibles , surtout dans les individus roulés, et, de plus, chaque petit rameau stellifère paraît s'élever latéralement d’une étoile inférieure. (Collection Deslongchamps, Michelin ). OCULINA NEUSTRIACA. N. PI. 55, fig. 2. Magnitudine naturali. O. ramosa ; ramis lœævibus, subcylindricis, prope stellas excavatis ; stellis subrotundis, la- mellosis. Fossile de Langrune, Ranville (Calvados). Le peu de fragments connus de celte espèce est roulé et dans’ un assez mauvais état de conservation. N'ayant pu les rapprocher d'aucun autre genre et les tiges nous paraissant très-lisses, nous nous sommes décidé à en faire une Oculine, opinion partagée par M. Deslongehamps. (Collections Deslongchamps, Michelin.) POCILLOPORA SERTIFERA. N. a. Magnitudine naturali. PI. 54, fig. 13. 178 b. Pars aucta. P.ramosa; ramulis divisis, attenuatis ; stellis minimis, sparsis, rotundis, cavis, per diaphrag- ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 299 mata parallela divisis, obsoletè lamellosis ; lamellis 12, majoribus 6 ; interstitiis stellarum sub- canaliculatis, strialis ; sulcis alternis, in serta dispositis. Fossile de Langrune (Caivados). Autant que nous avons pu en juger par l’examen de l'échantillon unique que M. Deslongchamps possède et qu’il nous a confié, ce polypier nous a paru composé de petits tubes terminés en étoiles et transversalement divisés par de petites cloisons extrêmement minces. Cette analogie avec le Pocillopora Damæcornis, et particulièrement ses variétés branchues, nous a: fixé pour le genre. (Collection Deslongchamps. ) PELAGIA CLYPEATA. Lamouroux. a. Pars superior. PI. 209! DES EEE b. —— inferior. P. simplex, pedunculata, subrotunda, superne plûs minüsve expansa, umbilicata , lamellosa : lamellis radiatis, exerentibus, rarè simplicibus, sæpé dichotomis, porosissimis inferne subplena, lœævis vel circinniter rugosa ; stipite brevissimo, tereti, conoideo. Pelagia clypeata , Lamouroux , Exp. méth., page 78, pl. 79, fig. 5, 6,7, ——— -———— Defrance, Dict. des Sc. nat., tome XXX VIII, page 279. Defrancia clypeata , Bronn, Syst. der Urwelt. Pflanzenth., pag. 12, 13, pl. 4, fig. 7. ———— ———— id. Leth. geog., page 206, pl. 16, fig. 18. Fungia clypeata , Goldfuss, Petref., pl. 14, fig. 3. Pelagia clypeata, Blainville, Man. d'act., page 410, pl. 63, fig. 3, pl. 69, fig. 3. ——— ———— Milne Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., tome IT, page 289. Fossile de Lebisey, Ranville , etc. (Calvados). Ce polypier, l’un des plus remarquables par sa forme voisine des Zoan- thaires, semble faire le passage aux Polypiaires milléporés en présentant des lamelles rayonnées, mais poreuses intérieurement. Nous avions d'abord pensé qu'il pouvait n'être que de jeunes Apsendésies, mais la surface inférieure n'offre aucun rapport avec ce genre, et nous croyons, comme M. de Blainville, devoir le rapprocher des Lichénopores. (Collections Defrance, Deslongchamps, Michelin, etc. ) 230 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE, APSENDESIA CRISTATA. Lamouroux. a. Pars superior PI. 52, fig. 5. ? b. —— inferior €. —— aucta. Magnitudine naturali. A. subhæmispherica , cristata , irregulariter contorta ; laminis flabellahs , erectis aut parüm inclinatis, sinuosis; infernè lævibus, rarû tuberculatis ; supernè lamellosis ; lamellis simplicibus, sæpè dichotomis, ad marginem laciniatis et porosissimis. Apsendesia cristata, Lamouroux , Exp. méthod., page 82, pl. 80, fig. 12, 13, 14. ——— --— Defrance, Dict des Sc. nat., tome XLIT, page 391. ———— ——— Bronn, Syst. der Urwelt. Pflanzenth., pages 18, 19, 42, pl. 5, fig. 7. ——— — — id. Zeth. geog., page 248, pl. 15, fig: 7. ——— Blainville, Man. d’Act., page 409, pl. 65, fig. 3. Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., tome IT, page 290. Fossile de Lebisey, Ranville, etc. (Calvados). Ce polypier, que Lamouroux avait à tort rapproché des Agaricies et des Pa- vonies, doit rentrer dans les Milléporés lamelleux. Nous avons eu le bonheur de rencontrer un échantillon très-complet qui permet d'offrir sa constitution supérieure et inférieure. { Collections Deslongchamps, Michelin. ) APSENDESIA DIANTHUS. BLAINVILLE. a. Magnitudine naturali. b. Pars aucta. A. explanata , ramosissima , subradiala ; ramis divaricatis, compressis, lamellosis, porosis ; poris numerosis. Apsendesia dianthus, Blainville, Man. d’Act., page 409, pl. 69, fig. 2. Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit. tome II, page 290. Fossile de Ranville, Lebisey, etc. (Calvados). Cette belle espèce, qui avait échappé aux recherches de Lamouroux, se com- pose de rameaux lamelleux et rayonnants, partant d’une petite tige centrale. Elle ne forme jamais, comme la précédente, des crêtes ayant des lames aux ex- trémités. (Gollection Michelin.) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. | 231 INTRICARIA BAJOCENSIS. DEFRANCE. a. Magnitudine naturali. PI. 56, fig. 5. are b. Pars aucta. J. ramosissima , intricata; ramulis tenuibus, anastomosantibus, subteretibus. cellulosis: cellulis numerosis, hexagonis, elongatis, ad marginem elevatis. Intricaria Bajocensis, Defrance, Dict. des Se. nat., tome XXII, page 546. = ——— ————— Blainville, Man. d’Actin., page 456, pl. 68, fig. 1 (sous le nom d’Intricaire d’Ellis). x mm PIONN, Leth.geog., pl. 16, fig. 13. Fossile de Bayeux, Ranville, etc. (Calvados). Ge genre, établi par M. Defrance, se compose de très-petits rameaux presque cylindriques, anastomosés irrégulièrement. Les cellules offrent assez souvent l’aspect des Eschares un peu usés. (Collections Defrance, Michelin , etc.). TEREBELLARIA RAMOSISSIMA. Lamouroux. PL 55 fi 10 a. Magnitudine naturali. dt { b. Pars aucta. T'. dendroides ; ramis numerosis, dichotomis, brevibus, divaricatis, teretibus, obtusis , in spi- ram convolutis; poris subtubulosis, protuberantibus, numerosis, quincuncialibus, plûs minüsve secundüm spiram inclinatis. Terebellaria ramosissima , Lamouroux , Exp. méth., page 84, pl. 82, fig. 1. ————— —————— Defrance, Dict. des Sc. nat., tome LIIT, page 112. ———— ————— — Blainville, Man. d’Act., page 409, pl. 67, fig. 5. ————— —————— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nou. édit. tome IT, page 318. Fossile de Lebisey, Luc, Ranville, etc. (Calvados). Cette espèce est assez commune. Ses rameaux sont très-nombreux, bifurqués et entremêlés. (Collections Defrance, Deslongchamps, Michelin, etc.) 232 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE, TEREBELLARIA ANTILOPE. Lamouroux. a. Magnitudine naturali. PI. 55, fig. 11. 8 + b. Pars aucta. T.. ramis parüm numeross, subrectis, acutis, in spiram contortis ; poris protuberantibus, in partem inferiorem spiræ præsertim dispositis. Terebellaria antilope, Lamouroux, Exp. méth., page 84, pl. 82, fig. 2, 3. ————— ———— Defrance, Dict. des sc. nat., tome LIIT , page 112. ————— ———— Bronn, Syst. der Urwelt. Pflanzenth., pag. 20, 21 et 43, pl. 6, fig. 13. ————— ———— Id., Leth. geogn., page 246, pl. 16, fig. 12. a ——— Blainville, Man. d’Actin., page 409, pl. 67, fig. 6. —— ——— ———— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., tome IT , page 319. Fossile de Langrune , Lebisey , Ranville, etc. (Calvados). Ce polypier diffère du précédent par ses rameaux allongés, distants les uns des autres, droits et aigus. ( Collections Defrance , Deslongchamps, Michelin. ) TILESIA DISTORTA. Lamouroux. a. Magnitudine naturali. ECS RE b. Pars aucta. T. subramosa, distorta, verrucosa; ramis brevibus, truncatis; parte porosà, laciniatà ; poris minutis, collectis ; parte non porosà, lœvigatà , depressä. Tilesia distorta, Lamouroux, Expos. méthod. des pol., page 42, pl. 74, fig. 5 et 6. Defrance, Dict. des Sc. nat., tome LIV, page 365. _—— ——— Bronn, Syst. der Urwelt. Pflanzenth., pl 6, fig. 5. ——— ——— Id., Leth. geogn., page 247, pl. 15 , fig. 8. _——— ——— Blainville, Man. d’Actin., page 415, pl. 63, fig. 5. Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., tome II, page 316. Fossile de Langrune, Ranville ( Calvados ). Polypier tortueux, verruqueux, couvert de pores réunis en groupes au milieu de parties lisses et sans pores. Il se rencontre très-rarement. (Collection Deslongchamps. ) [LL oc O2 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE,. THEONOA CLATHRATA. Lamouroux. s a. Magnitudine naturali. PL 55, fig 6. s b. Pars aucta. T. conica vel explanata, crassè et illepidè teres undulataque, simplex vel lobata; lobis brevibus , obtusis; lacunis irreqularibus, sparsis, profunde depressis; poris subangulosis, minulissümis , Sparsis, nunquäm in lacunis. T'heonoa clathrata, Lamouroux, Exp. méthod. des Pol., page 82, pl. 80, fig. 17, 18. —=—————— Defrance, Dict. des Sc. nat., tome LIIT, page 470. ——————— Bronn, Syst. der Urwelt. Pflanzent., pl. 6, fig. 20. nn ccm 0. LE (E0U.> pasel250) pl 16, fig. 14. ——-————. Blainville, Han. d’Actin., page 408, pl. 67, fig. 2. ———————— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., tome II ; page 318. Fossile de Bénouville, Ouestreham , Saint-Aubin , Ranville ( Calvados ). Ce polypier forme une masse conique grossièrement lobée et ondulée. On +) distingue des trous ou enfoncements irrégulièrement disposés et non poreux. ( Collection Tesson. ) ENTALOPHORA CELLARIOIDES. Lamouroux. a. Magnitudine naturali. PI. 56, fig. 4 2 b. Pars aucta. E. ramosa , teres ; appendiculis tubulosis, elongatis, numerosis, sparsis, truncatis , testaceam Entalii une sed capillaceis. Entalophora cellarioïdes, Lamouroux, Exp. méthod. des Pol., page 81, pl. S0, fig. 9, 10, 11. = ————— Brosn, Syst. der Urwelt. Pflanzent., pages 27, 43, pl. 7 fig. 10. = Id. Zeth geog., page 243, pl. 16, fig. 24. ————— Blainville, Man. d'Actin., page 489, pl. 82, fig. 1. Fossile de Saint-Aubin, Ranville { Calvados”. Ce polypier qui se rencontre assez rarement, surtout en bon état, est remar quable par ses tubes qui se prolongent en s argissant un peu vers l'extrémité libre et en se dirigeant de divers côtés. (Collections Deslongchamps, Michelin.) 30 234 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. IDMONEA TRIQUETRA. Lamouroux. < a. Magnitudine nalturali. PI-56 8-16. b. Pars aucta. I. ramosa; ramulis divaricatis, adhærentibus vel liberis, distortis, triquetris ; duabus faciebus cellulosis: cellulis prœæaltis, tubulosis, distinctis in seriis transversalibus parallelisque ; alter@ facie subcanaliculatà , lævissimé , nulliporosa. Idmonea triquetra, Lamouroux , Exp. méthod., page 80, pl. 79, fig 13-15. ——— ———— Defrance, Dict. des Sc. nat., tome XXIT, page 564. ——— ———— Bronn . Syst. der Urwelt. Pflanzent., pl. 6, fig. 12. —_—— —— — Id: Zeth. geog., pl 16 fig. 11. ——— ——— Blainville, Man. d'Act., page 490 , pl. 68 , fig. 2. _—— ——— Milne Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit, tome IT, page 281. Fossile de Langrune (Calvados). Ce joli polypier est rarissime, et M. Deslongchamps est, je crois, le seul qui le possède. L'individu qu'il a eu la complaisance de me communiquer est fixé sur une valve de Térébratule. Ce genre étant ordinairement rameux et élancé est dans l’espèce en discussion adhérente, par exception, jusqu'à présent. (Collection Deslongchamps. ) CRICOPORA ELEGANS. BLAINVILLE. à a. Magnitudine naturali. PI. 55, fig. 13. Se LAran b. Pars aucta. C. eleganter ramosa, dichotoma , teres ; ramis divaricats , ad extrematates et verticilliter porosis; verticillis distantibus , plus minusve inclinatis ; poris rotundis, tubulosis. Spiropora elegans, Lamouroux, Exp. méthod. des Pol., page #7, pl. 73, fig. 19 à 22. ——— ——— Defrance, Dict. des Sc. nat., tome L, page 300 ——— ——— Bronn, Syst. der Urwelt. Pflanzent., pages 20, 21, pl. 6, fig. 3 Cricopora elegans, Blainville, Dict. des Sc. nat., tome LX , page 385. ———— ——— Bronn, Lelh. geog., page 247. ———— ——— Blainville, Man. d’Act., page 421, pl. 67, fig. 1. ne —— Milne Edwards, in Lamarck, An. sans vert.. tome II, nouv. | édit., page 453. Fossile de Langrune, Lebisey, Luc, Ranville (Calvados), de Vassy, près d’'Avallon (Yonne). \ Ce polypier aux formes élancées parait être un de ceux les plus caractéris- ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 235 tiques des Oolithes inférieures. Il existe au Muséum d'histoire naturelle plusieurs individus d'espèces très-voisines de celles-ci, recueillies dans les mers australes par divers voyageurs et notamment par MM. Peron et Lesueur. | { Collections Deslongchamps, Michelin.) CRICOPORA CESPITOSA. BLAINVILLE. PL. 56. fic. 1 a. Magnitudine naturali. : ig. 1. PE b. Pars aucta. C. ramosissima; caulibus dumetosis; ramis teretibus, parallelis, acutis ; cellulis numerosis , minultissimis, subexertis, in lineis diagonicis, proæimè dispositis. Spiropora cespitosa, Lamouroux, Exp. méthod. des Pol., page 86, pl. 82, fig. 11, 12. Cricopora ———— Blainville, Man. d'Act., page 421. —— ———— Bronn, Leth. geog., page 247, pl. 16, fig. 10. ———— ———— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., tome IT, page 453. Fossile de Langrune , Lebisey, Ranville ( Calvados ). Des tiges nombreuses, parallèles, effilées et très-pressées caractérisent cette espèce. Les pores qui sont très-petits sont diagonalement disposés. {Collections Deslongchamps , Michelin. ) CRICOPORA TETRAGONA. BLAINVILLE. a. Magnitudine natural: Pl 555. fig-12; b. Pars aucta. C. ramosa, divaricata; ramis irregulariter tetragonis, subcontortis, flexuosis, porosis ; poris tubulosis numerosis , serialibus , transversè dispositis. Spiropora tetragona , Lamouroux, Æ£xp. méthod. des Pol., page 86, pl. 82, fig 11, 12. ———— tetraquetra? Xd., Id” page 47. Cricopora tetragona, Blainville, Man. d’Act., page 421. ———— tetraquetra, Bronn , Leth. geog., page 247. ———— ————— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., tome IT, page 453. Fossile de Langrune, Lebisey , Luc, Ranville, etc. (Calvados). Ce polypier à tige tétragone, assez commun dans la Forest-marble du Calvados, 236 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. est sans doute le même que celui signalé par Lamouroux, Exp. méthod. des Polypiers, page 47, sous le nom de Spiropora tetraquetra. ( Gollections Deslongchamps, Michelin, etc. ) CRICOPORA ABBREVIATA. BLAINVILLE. a. Magnitudine naturali PIA5621H00 Fs s b. Pars aucta. C. ramosa, divaricata; ramis crassis, brevibus, teretibus, anastomosantibus, subtrun- catis, porosis, ad extremitales mamillatis; poris rotundis, sublubulosis , numerosis, quin- cuncialibus + Cricopora abbreviata , Blainville, Man. d’Act., page 421. Fossile de Ranville { Calvados). Cette espèce a les branches trés-courtes, assez grosses et presque mamelon- nées aux extrémités. Elle forme de petits groupes qui se rencontrent rarement. (Ma collection. } CRICOPORA VERTICILLATA. N. y a. Magnitudine naturali. ae TE Ü b. Pars aucta. C. ramosa; ramis minimis, divaricatis, teretibus, dichotomis, porosis; poris tubulosis, numerosis, verticillatis; verticillis proximis, erectis. Fossile de Lebisey, Luc. Ranville , etc. (Calvados). Cette petite espèce, souvent brisée, se distingue par ses verticilles de pores très-rapprochés et souvent relevés. (Collection Michelin.) CRICOPORA TESSONIS. N. { a Magnitudine naturali. PI. 56, fig. 6. * | b. Pars aucta. C. ramosa; ramis cylindricis, dichotomis ; superficie fragili, porosd; poris tubulosis , rotundis , distantibus , vel destructis, elongatis ; extremitatibus semisphericis. Fossile de Ranville (Calvados). ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 237 Cette espèce est peu commune et très-fragile; aussi est-il rare de la trouver entière et sans être dépouillée de son épiderme extérieur. Dans l'état usé elle se rapproche de quelques espèces de Cériopores. Nous nous faisons un devoir de la dédier à M. Tesson , naturaliste et collecteur distingué de la ville de Caen. {Ma collection. ) CHRYSAORA SPINOSA. LAMOUROUX. es | a Magnitudine naturali. P1: 55, fig. 8 | b. Pars aucta. C. simplex , rarû ramosa , subteres , subspinosa; spinis conicis, acutis, numerosis, brevibus ; superficie rugosà , poros@ ; poris raris, distantibus. ” Chrysaora spinosa, Lamouroux, Exp. méth. des Pol., page 83, pl. 81, fig. 6,7 = —-— Defrance, Dict. des Se. nat., tome XLIT, page 392. Ceriopora crispa, Goldfuss, Petref., pl. 11, fig. 9. Neuropora spinosa , Bronn, Syst. der Urwelt. Pflanzent., pages 20, 21 et 43, pl. 6, fig. 15. RATE spinosa, Blainville, Man d’act., page 41%, pl. 81 , fig. 6 —=——— ———— Milne-Edwards, in ul An. sans vert. , nouv. édit., tome IT, page 315. Fossile de Langrune , Lebisey, Luc, Ranville (Calvados) , de Thurnau ( Allemagne ). Ce polypier et le suivant ne nous paraissent pas avoir une grande analogie entre eux, cependant comme Lamouroux et postérieurement MM. Defrance, de Blainville et Milne Edwards, nous les laissons dans le même genre. Nous nous réservons cependant, lorsqu'un plus grand nombre d'échantillons de l’espéce en discussion sera connu, d'adopter plutôt pour elle le genre Neuropora, créé par M. Bronn , que de la comprendre, avec M. Goldfuss, dans la famille trop nom- breuse des Ceriopora. Les pores sont peu nombreux et entremèlés d'une manière irrégulière d’aspérités coniques et assez aiguës. (Collections Deslongchamps, Michelin. ) CHRYSAORA DAMÆCORNIS. Lamouroux. a. Magnitudine naturali. PI. 55, fig. 9 b. Pars aucta. C. ramosa, polygonalis; ramis numerosis, compressis, acutis, subpalmatis, inferné coalescen- 238 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. fibus, in angulis costulatis; costis generaliter longitudinalibus, paululüm flexuosis ; poris minultissimis , rotundis, inter costas disposilis. Chrysaora Damæcornis, Lamouroux, Exp. méth., page 83, pl. 81, fig. 8,9. ———— ————— Defrance, Dict. des sc. nat., tome XLIT, page 392. Ceriopora angulosa , Goldfuss, Petref., pl. 11, fig. 7. .Chrysaora Damæcornis, Bronn, Leth. geog., page 2%5 , pl. 16, fig. 9. _——— — Blainville, Man. d'Actin., page #14, pl. 64, fig. 2. _— ——— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit. , tome IT, page 316. Fossile de Curey , Langrune , les Moutiers , Ranville { Calvados) , de Streitberg , Thurnau ( Allemagne). Cette espèce, dont nous devons quelques individus trouvés en Allemagne à la générosité de M. de Hauer, est très-remarquable par ses côtes longitudinales, peu flexueuses et non poreuses. D’après les recherches de MM. Deslongchamps et Tesson , on la rencontre jusque dans des couches appartenant au Lias. Ce polypier présente quelque analogie avec le genre Palmipore, tel que l’a constitué M. de Blainville, et surtout avec quelques variétés de P. Solanderi, N., du bassin parisien, mais en plus petit. { Collections de Hauer, à Vienne (Autriche), Deslongchamps, Michelin , Tesson. ) ALECTO DICHOTOMA. Lamouroux. PI. 2, fig. 10. Magnitudine auctà. (Voir page 10.) Alecto dichotoma , Milne-Edwards, Rech. sur les Polypes, premier fascic., Mém. sur les Crisies, Alectos, etc., page 14, pl. 15, fig. 4. —— ———— Id. Règne animal de Cuvier, Zoophytes, pl. 72, fig. #4. Fossile de Lebisey , Ranville, etc. (Calvados ). Se rencontre fréquemment sur les grosses coquilles, les Bélemnites et les Apiocrinites. {Collections Deslongchamps, Michelin.) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 239 DIASTOPORA FOLIACEA. Lamouroux. : a. Magnitudine nalurali. PI. 56, fig. 8. | 4 ( b. Pars aucta. D. foliacea, explanata , lobata vel ramosa, utrinque cellulosa ; cellulis tubulosis, prominulis. exerentibus lamellarum in superficie gibbulis subelongatis ; ore rotundo. Diastopora foliacea, Lamouroux , Expos. méthod. des Pol., page 42, pl. 73, fig. 1.: -——— ——— Defrance, Dict. des Sc. nat., tome XLII, page 392. ———— ——— Blainville, Man.d Actin., page 430, pl. 63, fig. 1. ———— ——— Milne-Edwards, Ann. des Sc. nat., 2 série. Zool.. tome IX. pl:145; fig. 1. [Re _——— ——— Id. Rech. sur les Pol., premier fascic., Mém. sur les Crisies , Diastopores , elc., page 32, pl. 15, fig. 1. — — Id. Règne animal de Cuvier, Zoophytes, pl 72. fig. 1. Fossile de Lebisey, Ranville, etc. ( Calvados ). Cette espèce a les deux faces de ses expansions foliacées garnies d'ouvertures, souvent un peu relevées de petits tubes formant deux couches adossées. { Collections Deslongchamps, Michelin. ) DIASTOPORA LAMOUROUXII. M. Enwarps. L a. Magnitudine naturali. PI. 56, fig. 7. 8 b. Pars aucta. D. foliacea, convoluta , in tubis crassis et irregularibus sæpè disposita , aliquotiés incrustans , parte exteriori solum cellulosa ; cellulis tubulosis, prominulis, minimis ; ore rotundo. Diastopora foliacea , Lamouroux, Exp. méth. des Pol., page 42, pl. 73, fig. 3, 4. ——— —-—— Defrance, Dict. des Sc. nat., tome XLII, page 392. ———— ——— Blainville, Man. d'Act., page 430, pl. 63, fig. 1 b. ———— ——— Bronn, Syst. der Urwelt. Pflanzent., pag. 25, pl. 6, fig. 8. ———— Lamourouxi, Milne-Edwards, Ann. des Se. nat., % série, Zool., tome IX, pl. 15, fig. 2. ———— —————— Id. Rech. sur les Pol., premier fascic., Mém. sur les Crisies, Diastopores, etc., page 33, pl. 15, fig. 2. ———— —————— Id. Règne animal de Cuavier, Zoophytes. pl. 72, fig. 2 Fossile de Lebisey, Ranville, etc. (Calvados). Les beaux travaux de M. Milne Edwards, sur ce genre, nous ont singuliè- 240 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. rement aidé dans nos distinctions des espèces, et nous nous plaisons à recon- naître que sans eux il nous eût été très-difficile de ne pas en confondre quelques- unes entre elles. C’est ce qu'avait fait Lamouroux pour l'espèce que nous avons décrite, et il n'avait considéré que comme variété, un caractère très-remarquable, celui de n'avoir de cellules qu’extérieurement , ce qui permet à quelques indi- vidus de se former en cylindres tubuleux ou d’adhérer aux corps voisins. { Collections Beslongchamps, Michelin. ) DIASTOPORA EUDESIANA. M. Epwarps. a. Magnitudine naturali. PERONÈR 0 { b. Pars aucta. D. expansa, foliacea, lobata, intrinque cellulosa; lobis rotundatis ; cellulis tubulosis, elongatis, compressis; poris terminalibus, rotundis, distantibus. Diastopora Eudesiana , Milne-Edwards , Ann. des Se. nat., 2° série, Zool., tome IX, pl. 14, fig. 1. ———— ———— Id. Rech. sur les Pol., premier fascic., Mém. sur les Crisies, Diastopores, etc., page 33, pl. 14, fig. 1. Fossile de Lebisey, Ranville, etc. (Calvados). Belle espèce confondue sans doute par Lamouroux avec le D. foliacea. Ses expansions foliacées, contournées, sont composées de cellules adossées, longues , un peu comprimées et espacées entre elles. { Collection Michelin. ) DIASTOPORA MICHELINII. M. Enwarps. PI. 56, fig. 10. a. Magnitudine naturali. $ b. Pars aucta. D. foliacea , subhemispherica, lobata; lamellis contortis, minimis , utrinquè cellulosis , stipite centrali divergentibus; cellulis tubulosis , elongatis ; oribus obliquis, sœæpè ellipticis, quincuncia- liter propè dispositis. Mesenteripora Michelini, Blainville, Man. d’Act., page #32, pl. 71, fig. 3. Diastopora ———— Milne-Edwards, Ann. des Sc. nat., 2° série, Zoo). tome IX , pl. 13, fig. 1. — _ — Id. Rech. sur les Pol., premier fascic , Mém. sur les Crisies, Diastopores, etc., page 34, pl. 13, fig. 1. Fossile de Lebisey , Ranville, etc. (Calvados). Ce polypier nous a paru aussi devoir rentrer dans les Diastopores. Il est effective- ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 241 ment composé de petits tubes rapprochés et disposés sur deux plans opposés. Les ouvertures étant peu relevées, il en résulte qu’elles sont rarement cylindri- ques, mais presque toujours obliques, ce qui leur donne une forme elliptique plus ou moins allongée. Je n'ai pas remarqué qu'elles soient constamment disposées en quinconce. - (Collections Deslongchamps, Michelin. ) DIASTOPORA LAMELLOSA. N. PI. 56, fig. a. Magnitudine naturali. g. 11 b. Pars aucta. D. foliacea , lobata ; lobis furcatis, rotundatis, utrinqué cellulosis : cellulis tubulosis, brevi- bus , quincuncialiter subdispositis ; orerotundo. Fossile de Ranville, etc. (Calvados). Cette espèce devait former de petites touffes à expansions lamelleuses et bi- lobées. Si les petits tubes qui la composent n'avaient pas de la tendance à se relever, on pourrait la prendre pour une Eschare. (Collections Deslongchamps , Michelin. ) DIASTOPORA CERVICORNIS. N. a. Magnitudine naturali. 9 PS CAGE ME SNS ee es D. plano-compressa , ramosissima ; ramis tœnialibus , flexuosis, variè coalitis, contortis, utrinque cellulosis ; cellulistubulosis, prominulis, in lineas obliquas dispositis ; ore rotundo. Fossile de Ranville, etc. (Calvados). Cette espèce se compose de petites bandelettes plates, quelquefois contour- nées, couvertes de cellules sur chaque face. (Collection Michelin. ) DIASTOPORA DILUVIANA. M. Enwarps. a. Magnitudine naturali. PI. 56 ; fig 15. b. Pars aucta. D. incrustans, è stratis superpositis composita; cellulis tubulosis, viæ visibilibus ; ore rotundo, sæpè marginalo. 91 249 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Diastopora diluviana, Milne-Edwards, Ann. des Sc. nat., 2° série , Zool., tome IX , pl. 15, fig. 3. EE Id. Rech. sur les Pol., premier fascic., Mém. sur les Crisies, Diastopores, etc., page 36, pl. 15, fig. 3. Berenicea diluviana , Id. Règne animal de Guvier, Zoophytes, pl. 72, fig. 3. Fossile de Lebisey, Ranville, etc. (Calvados). Lamouroux paraît avoir confondu cette espèce avec la suivante qui est égale- ment encroûtante. Celle en discussion couvre entièrement les corps sur lesquels elle s'attache , en y formant des couches successives. Les ouvertures des cellules sont très-petites et marginées, et les tubes ne sont guère visibles que sur le bord des strates. On trouve communément le D. diluviana sur des Troques ou Pleuro- tomaires. (Collections Deslongchamps, Michelin.) DIASTOPORA VERRUCOSA. M. Epwarps. Pl 2 the a. Magnitudine natural. D ————— auctà. ( Voir page 10.) Berenicea diluviana , Lamouroux, Exp. méth. des Pol., page 81, pl. 80, fig. 3, 4. = ——— Blainville, Man. d'Act., page 445, pl. 65, fig. 4. Diastopora verrucosa , Milne-Edwards , Rech sur les Polypes, premier fascic., Mém. sur les Crisies, Diastopores, etc., page 37, pl. 14, fig. 2. Fossile de Lebisey, Luc, Ranville, etc. (Calvados). Cette espèce diffère de la précédente en ce qu’elle forme ordinairement de petites plaques rondes à tubulures pressées et à ouvertures redressées. (Collections Deslongchamps, Michelin, etc.) DIASTOPORA UNDULATA. N. a. Magnitudine naturali. PS6 ets: lé 2 b. Pars aucta. D. incrustans , lobata, è tubulis numerosis composita, superficie lineis undulats , subcon- centricis, sulcatis ornata ; tubulis brevibus; ore rotundo. Fossile de Luc (Calvados). ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 243 Nous devons cette belle espèce à M. Deslongchamps qui l’a trouvée sur l’exem- plaire de la Zymnorea gigantea, figurée pl. 58, fig. 7. Elle est remarquable par les sillons concentriques et ondulés dont elle est ornée et qui coupent transver- salement les traces visibles des petits tubes. (Collection Michelin.) DIASTOPORA MICROSTOMA. N. a. Magnitudine naturali. OUEN 1m b. Pars aucta. D. incrustans, stratis exiquis , superpositis composila ; tubulis minimis, vix conspicuis ; ore parvulo, rotundo ; superficie sublævi, striis subconcentricis ornatà. Fossile de Ranville (Calvados). Ce polypier nous à paru former un intermédiaire entre le D. diluviana et le D. undulata. Comme le premier, il se compose de couches incrustantes et super- posées avec les ouvertures des tubes très-petites. Gomme le second , il est orné de lignes presque concentriques, parallèles et formant de petits sillons. (Collection Michelin. ) ESCHARA RANVILLIANA. N. a. Magnitudine naturali. PI. 57, fig. 12. b. Pars aucta. E. lamellosa, contorta , foliacea, lobata, in utrâque superficie cellulosa ; lamellis fleœuosis et coalescentibus; cellulis minimis, rhomboïdalibus , marginatis ; poris rotundis , erectis, sæpè obstructis. Fossile de Ranville (Caivados). Cette jolie espèce est foliacée, contournée et celluleuse des deux côtés. Les ouvertures des cellules sont rondes, un peu relevées et souvent bouchées. Elle a quelque analogie avec la Flustra flabelliformis, décrite par Lamouroux , Expos. méthod. des Pol., page 443, pl. 76, fig. 11, 42 et 13, que je ne connais que par cette description et la figure. (Collection Michelin.) 24À ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE, HETEROPORA FICULINA. N. a. Magnitudine naturali. PL 57, fig. 2. 8 b. Pars aucta. A. ficiformis, solitaria, porosa; poris numerosis , inæqualibus ; basi attenuatà. Fossile de Lebisey, Ranville etc. ( Calvados). Ce polypier se rencontre communément dans le Forest-marble du Calvados. I] a de lanalogie avec quelques Cériopores dont il ne se distingue que par ses pores inégaux. ( Collection Michelin.) HETEROPORA PYRIFORMIS. N. a. Magnitudine naturali. Er ie en 78 b. Pars aucta. Æ. solitaria, sæpiüs ramosa, glomerata ; ramis simplicibus , pyriformibus; osculo central vix distincto ; poris inæqualibus. Millepora pyriformis, Lamouroux , Exp. méthod. des Pol., page 87, pl. 73, fig. 5 Fossile de Lebisey , Ranville, etc. (Calvados ). Quelquefois solitaire, cette espèce est cependant le plus souvent composée d’expansions pyriformes.et irrégulières. L'oscule dont Lamouroux fait mention, et qu'il a fait figurer, me semble avoir été tout à fait accidentel. (Colléction Michelin , etc. ) HETEROPORA RAMOSA. N. a. Magnitudine naturali = ” Pl 57,-f5. 4 | b. Pars aucta. H. ramosa ; ramis elongatis, terelibus, coalescentibus, porosis ; poris inæqualibus, subrotun- dis , majoribus sparsis, minoribus numerosis. Fossile de Lebisey, Ranville, etc. (Calvados). Se trouve assez frequemment, mais toujours en fragments incomplets. (Collection Michelin.) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 245 CERIOPORA PUSTULOSA. N. a. Magnitudine naturali. b. Pars aucta. PI. 57, fig. 6. C. ramosa , elata ; ramis rotundis , subdichotomis , pustulosis, porosis; poris rreqularibus. Fossile de Lebisey , Ranville, etc. (Calvados ). Ce polypier est l'une des plus grandes espèces du genre, et, d’après quelques échantillons , il peut atteindre près de deux décimétres. Les plus grosses comme les plus petites branches sont couvertes de pustules arrondies et poreuses. (Collection Michelin.) CERIOPORA DUMETOSA. N. a. Magnitudine naturali. Pl 57 fig. 7. RES | de Pars aucta. C. ramosa ; ramis dumetosis , compressis | numerosis , contortis ; extremitatibus complanatis , rotundatis , bifidis, vel sublobatis, vel emarginatis ; poris oculo nudo invisibilibus. Millepora dumetosa, Lamouroux , Exp. méthod., des Pol., page 87, pl. 82, fig. 7, 8 ———— ———— Defrance, Dict. des Sc. nat., tome XXXI, page 84. Fossile de Ranville, etc. (Calvados). Jolie espèce peu commune, à rameaux aplatis, un peu contournés et bifides aux extrémités. Les pores sont presque invisibles à l’œil nu. Quelques nervures saillantes se font quelquefois remarquer vers les extrémités. (Collection Michelin. ) CERIOPORA CONIFERA. N. a. Magnitudine naturali. DO OESS b. Pars aucta. C. dendroïdea, ramosa; ramis parüm numerosis, erassis, teretibus , bifurcatis; extremita- tibus conoïdeis , inæqualibus , obtusatis , divergentibus; poris subrotundatis. Millepora conifera , Lamouroux, £xp. méthod. des Pol., page 87, pl. 83, fig. 6, 7. ———— ——— Defrance, Dict. des sc. nat., tome XXXI, page 84. Fossile de Lebisey, Ranville (Calvados ). 246 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Cette espèce se distingue assez facilement par ses rameaux divergents très- compacts et à extrémités terminées en cône. Les pores sont petits et de formes inégales. La variété à protubérances aculéiformes de Lamouroux pourrait bien être notre Ceriopora pustulosa très-jeune. (Collection Michelin. ) CERIOPORA CORYMBOSA. N. a. Magnitudine naturali. PI. 57, fig. 9. REP b. Pars aucta. C. dendroïdea , coalescens, ramosa ; ramis numerosissimis , divaricatis , terelibus , tubulosis , corymbosis ; poris vix conspicuis, marginatis, subæqualibus, tubiformibus ; basi incrustante. Millepora corymbosa, Lamouroux , Exp. méth. des Polypiers, page 87, pl. 83, fig. 8, 9. ———— ————— Defrance, Dict, des Sc. nat., tome XXXI, page 83. ———— ————— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit. , tome IT, page 310. Fossile de Lebisey, Ranville ( Calvados ). Ce polypier à base encroûlante forme des rameaux divariqués, tubuleux à l'intérieur et couverts de pores très-pelits et marginés. { Collection Michelin.) CERIOPORA GLOBOSA. N. a. . . . PI. 57, fig. 5.-) b. Magniludine naturali. c. Pars aucta. C. tuberosa , subglobosa, undulosa, é stratis minimis superposita , porosissima ; poris rotundis, numerosis. Millepora conifera , Defrance!, »t4s. Dict. des Sc. nat., tome XXXI, page 84. Fossile de Lebisey , Luc, Ranville Calvados). Des strates superposés forment ce polypier qui à toujours une forme arrondie et la superficie ondulée. Il se trouve assez communément dans les localités sus- énoncées. ( Collection Michelin. ) [ee PSS =] ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. LYMNOREA MAMILLOSA. Lamouroux. f a. Magnitudine naturali. 7e fe A0! à DOTE EE AN { b. Pars aucta. L. elongata, vel irregulariter globosa, solitaria vel glomerata, inferné cupuliformis, transverse fortè rugosa , supernè subrotundata , nulliporosa , subtiliter lacunosa , mamillifera; mamillis brevibus ; foramine terminali , inæquali , integro vel stellato , aliquotiès obstructo . Lymnorea mamillosa, Lamouroux, Exp. méth. des Pol., page 77, pl. 79, fig. 2, 3,4. ———-—————— Defrance, Dict. des Sc. nat., tome XLIT, page 394. ———— ————— Blainville, Man. d'Actin., page 541, Atlas, pl. 74. fig. 4. Cnemidium tuberosum, Goldfuss, Petref., pl. 30, fig. 4. Mammiloporaprotogæa, Bronn, Syst. der Urwelt. Pflanzenth., pag. 15, pl. #4, fig. 5. am de Le. 10600 page 525-Ipl 160 1fit:5. Fossile de Luc, Ranville (Calvados). Les individus très-jeunes de cette espèce n’ont qu'un mamelon, mais les adultes en ont plusieurs par agrégation. Les oscules ordinairement ronds sont souvent étoilés. Quant à la partie inférieure, elle est toujours lisse quoique fortement plissée. ( Collections Deslongchamps, Michelin. ) LYMNOREA GIGANTEA. N. PI. 58, fig. 7. Magnitudine naturali. L. subhemispherica, pedicellata ; parte superiori, texturà spongios@ , densä ; parte inferiort , crassè et irregulariter plicatà , compactà , sublævigatà ; basi adherente . Fossile de Luc, (Galvados ). Cette espèce, qui paraît fort rare, a près d’un décimètre de diamètre. Le tissu en est très-serré, et elle ne parait pas avoir d’oscules à la partie supérieure. La partie inférieure est encroûtée et n’a rien de spongieux. ( Collection Michelin. ) 12 re (o 2) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE., SPONGIA HELVELLOIDES. Lamouroux. a. Pars interior. Pl 7e ë 5 b. —— exterior. Magnitudine naturali S. pedicellata, polymorpha , mod infundibuliformis vel crateriformis; marginibus undu- Latis ; texturà e fibris longitudinalibus , crassis , interruptis, sæpé stelliformibus , transversahibus minoribus. Spongia helvelloïdes, Lamouroux, Exp. méthod. des Pol., page 87, pl. 8#, fig. 1, 3. > — ————— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., tome IT, page 574. Fossile de Lebisey, Ranville, etc. (Calvados ). On rencontre quelquefois des individus de cette espèce ayant plus d’un déci- mètre de diamètre, mais il devient alors difficile de suivre les fibres longitudinales et de reconnaitre les apparences d'étoile que l’on aperçoit dans les jeunes échan- tillons. Collections Deslongchamps , Michelin. SPONGIA UMBELLATA. N. a. Magnitudine naturali. PI. 58, fig. 1. RE 2 b. junior, varietas stellata. S. pedicellata , trochiformis, supernè convexiuscula, osculata ; osculis irregularibus , radia- tim sulcatis , aliquotiès stellatis ; texturû spongiosà. Spongia stellata, Lamouroux, Exp. méthod., des Pol., page 89 , pl. 84, fig. 12, 13 , 15. Fossile de Lebisey, Ranville ( Calvados ). Nous avons cru devoir faire une espèce de cette variété de la S. stellata, Lmx. Elle est le plus souvent solitaire, atténuée par le bas et assez large vers le haut. Son oscule central a quelquefois la forme étoilée surtout dans le jeune âge. ( Collection Michelin. ) SPONGIA MAMILLIFERA. Lamouroux. PI. 26, fig. 5. (Voir page 113.) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 249 SPONGIA MACROCAULIS, N. PI. 58, fig. 2. Magnitudine naturali. $. dendroidea , ramosa ; ramis crassissimis , subteretibus , scabris:; osculis sparsis, inæquali- bus , diversé glomeratis; texturà interiori laxè spongiosà. Millepora macrocaula, Lamouroux, Exp. méthod. des Pol., page 86, pl. 83, fig. 4. ———— ————— Defrance, Dict. des Sc. nat., tome XXXI, page 83. —— —— ————— Milne-Edwards, in Lamarck, 4n. sans vert., nouv. édit., tome IT, page 310. Fossile de Luc, Ranville, ete. (Calvados). Ce polypier est un des plus gros que l’on trouve aux environs de Caen, et ce- pendant on en rencontre rarement des morceaux ayant plus de deux décimètres. J'ai cru devoir le réunir aux Éponges, attendu que le tissu intérieur est spon- gieux et que les pores que l’on aperçoit sont inégaux et semblent percés dans une substance encroûtante. ( Collections Deslongchamps, Michelin, etc. ) SCYPHIA CYMOSA, N, a. Magnitudine naturali. PO OBnEES b. Pars aucta, S. aggregata , pedicellata, cimæformis; ramis numerosis, tubulosis, teretibus , disjunctis vel junctis ; texturà spongiosa. Spongia cymosa , Lamouroux, Exp. méthod. des Pol., page 88, pl. 84, fig. 7. ———— ——— Milne-Edwards, in Lamarck, 4n. s. vert., nouv. édit , tomelIf, page 575. Fossile de Ranville, etc. (Calvados). Cette espèce se trouve assez communément dans le Jura bernois. (Collections Deslongchamps, Michelin.) 32 250 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. SCYPHIA CLAVARIOIDES. N. PI. 2, fig. #. ( Voir page 11, Spongia clavarioïdes. ) Fossile de Lebisey , Ranville, etc. (Calvados ). Nous avons reporté, dans son véritable genre, cette espèce, presque entièrement traversée par un tube cylindrique. SCYPHIA PISTILLIFORMIS (*). N. a. Magnitudine naturali. PI. fig. 4. LES b. Pars aucta. S. ramosissima; ramis teretibus, brevibus, simplicibus, capitatis, ad extremitatem per foratis ; foramine umbilicato , paululüm tubuloso. Spongia pistilliformis, Lamouroux, Exp. méthod. des Pol., page 88, pl. 84, fig. 5, 6. ——— ————— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert , nouv. édit., tome II, page 575. Fossile de Ranville, etc. Cette espèce est assez rare et elle est fort remarquable pour la quantité de pe- tites branches dont elle est composée, terminées toutes par un ombilic tubuleux. (Collection Michelin. ) SIPHONIA LAGENARIA. N. PI. 26, fig. 4. PI. 58, fig. 5, varietates a, b, c. ( Voir page 114, Spongia lagenaria.) Nous avons cru devoir remettre cette espèce dans son véritable genre, à cause de l’ombilic qui la termine ordinairement. (*) La planche porte par erreur S. pistilloïdes. ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 251 SIPHONIA LYCOPERDOIDES. N. PI. 58, fig. 6. Varietates a, b. $. pediculo elongato vel brevi , terete; capite subgloboso, poroso ; poris sparsis ; osculo mar- ginibus integerrimis. Hallirhoa lycoperdoïdes, Lamouroux, Exp. méthod. des Pol., page 72, pl. 78, fig. 2. ———— — -———— Milnc-Edwards, in Lamarck , An. sans vert., nouv. édit. tome IT, pag. 616. Fossile de Luc, Ranville , etc. ( Calvados ). Ce spongiaire n'ayant aucun des caractères spéciaux des Hallirhoés, savoir, un oscule très-grand et très-profond, accompagné d'espèces d'ailes plus ou moins nombreuses , nous avons pensé devoir le rapprocher des Siphonies avec lesquels elle a beaucoup plus de rapports. (Collections Deslongchamps , Michelin.) EUDEA CRIBRARIA. N. a. Magnitudine naturali. \ . Pars aucta. l Varietas magnitudine naturali. \ Pars aucta. PI. 58, fig. 8. Ro SA Æ. explanata, suprà corpora spongiosa parasita, crustulenta, adhærens, lacunosa; ostiolis rotundis, vel ellipticis, marginatis. Eudea clavala, Lamouroux, Exp. méthod., des Pol., page 46, pl. 74, fig. 1 à4. —— ——— Defrance, Dict. des Sc. nat., tome XLII, page 393. —— ——— Blainville, Man. d'Act., page 539, atlas, pl. 64, fig. 3. —— ——— Bronn, Syst. der Urwelt. Pflanzenth., page 93, pl. 6, fig. 9. —— ——— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., tomell, page 613. Fossile de Luc, Ranville, etc. ( Calvados ). Ce genre et cette espèce ont été établis sur un individu isolé de Scyphia clava- rioides où de Scyphia cymosa, recouvert d’une espèce de pellicule perforée d'outre en outre. C’est pour cette raison que Lamouroux, prenant les deux corps pour un seul, en a fait nn genre auquel il a donné pour épithète celle de clavata. Ayant reconnu depuis que ce corps parasite se rencontrait sur d’autres spongiaires, (Spongia helvelloïdes) , nous avons cru, tout en conservant le nom d’Eudea qui 252 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. est si cher aux amis des sciences naturelles, qu'il convenait mieux de lui ap- pliquer une autre désignation spécifique plus en rapport avec sa forme. Quant à sa place actuelle dans la série animale, nous l’ignorons; nous pensons seulement qu’il doit se rapprocher du Manon marginatum de Münster, in Goldfuss, Petref. , pl. 34, fig. 9, d, q, h, i, avec lequel il a quelque analogie. ( Collection Michelin. ) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 252 Qt CS GROUPE DE TRANSITION. TERRAIN CARBONIFÈRE DE TOURNAY BELGIQUE ). Les fossiles des terrains de transition se rencontrant assez rarement en France ; nous avons été heureux de trouver, dans les collections de MM. Delanoue, Van- denkecke et Verneuil, un assez grand nombre d'objets dans un bon état de con- servation provenant des argiles des environs de Tournay, localité trés-voisine de nos frontières. Nous avons cru devoir retirer des Cyathophyllum quelques espèces, les unes pour les joindre à notre genre Caninia que M. Lonsdale vient d'admettre en An- gleterre dans l'ouvrage sur la Russie de MM. Murchison , de Verneuil et de Kai- zerling, les autres pour en former le genre Cyathaæonia , remarquable surtout par la petite pyramide qui occupe le céntre de chaque cellule et forme le caractère distinctif. Nous avons pensé que ce nom pouvait être donné aux individus vivants isolément, et que celui de Lithostrotion (Flemming) appartiendrait à ceux agglo- mérés formant des masses considérables, tels, entre autres, que l’Astrea ma- millaris de Fischer. Ces deux genres nous semblent distincts de ceux Stylastrea et Tryplasma , créés par M. Lonsdale dans l’ouvrage précité. MORTIERIA VERTEBRALIS. Koninck. a. Pars inferior. LAON PEER PE Magnitudine naturali. PI. 59, fig. 1. M. libera, irregulariter rotundata, subcylindrica, utrâque facie excavata, concentriciter undulata , sublamellosa ; lamellis radiantibus, rugosis, inter se poris lateralibus irregulariter dispositis , communicantibus. Mortieria vertebralis, Koninck, Descr. des an. fossiles du terr. carb. de Belgique, page 12, pl. B, fig. 3. Fossile des argiles de Tournay ( Belgique). Nous ignorons tout à fait près de quel genre doit se placer ce corps bizarre, qui se rencontre assez fréquemment dans la localité indiquée ci-dessus. Le dia- mètre varie de 6 à 40 millimètres. Concave sur les deux faces, il se trouve très- mince vers le milieu. Ses lamelles ou plutôt ses stries sont rudes au toucher et se continuent sur la partie extérieure. ( Collections de Koninck, Michelin, Vandenhecke, Verneuil , etc. ) 254 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. MICHELINIA FAVOSA, Konine«x. a. Pars superior. PL - 2. L 59, fig. 2 b. —— inferior. Magnitudine naturali. M. adhærens, placentiformus ; tubis tetra, penta vel hexagonis, cellulis terminalibus, pro- fundioribus , striatis; parte inferiori verrucosâ, concentricè rugosà ; verrucis numerosis, tere- tibus, cylindricis, sæpè recurvis. Polypier imitant les petits rayons des quépiers , Witry, Anc. mém. de l’Acad. des Sc. de Bruxelles, tome IIT, page 35, pl. #, fig. 7, 8. Spongites favus, Schlotheim , Petref., page 369. Honey comb, Parkinson , Org. rem., tome Il, page 39, pl. 5, fig. 9. Manon favosum , Goldfuss , Petref., pl. 1, fig. 11. Cyatophyllum quadrigeminum , id., Petref., page 243. Astrea Manon, Blainville, Man. d’Actin., page 375. Manon favosa, id., id., page 543. Michelinia favosa, Koninck, Desc. des an foss. du terr. carb. de Belgique, page 30, pl C, fig. 2. Fossile des argiles de Tournay, Ratingen (Belgique ). Ce polypier, qui présente beaucoup d’analogie avec de petits guêpiers, est ad- hérent par une portion très-minime de sa base. Il est inférieurement garni de beaucoup de tubes au moyen desquels il s’attachait sans doute aux corps voisins. Nous avons nous-même remarqué souvent certaines espèces d’huîtres se cram- ponnant par des tubes semblables à des gorgones et autres polypiers branchus et flexibles. (Collections Delanoue, de Koninck, Michelin, a ) MICHELINIA TENUISEPTA. KoniNcx. PI. 16, fig. 3. ( Voir page 83.) MICHELINIA COMPRESSA. N. PI. 59, fig. 3. Magnitudine naturali. M. explanata, è stratis tenuibus composita; cellulis magnis, polygonis , depressis, ad mar- ginibus striatis, in centro sublævigatis ; sepimentis obtusis. Fossile de Tournay ( Belgique ). ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 255 Cette belle espèce, trouvée par M. Delanoue, est remarquable par l'étendue et le peu de profondeur de ses cellules. Les séparations sont obtuses et couvertes de stries rugueuses n’atteignant pas le milieu des cellules. { Collections Delanoue , Michelin. ) FAVOSITES CYLINDRICA. N. ( a. Magnitudine naturali. b. Pars interior. €. —— aucta. PI. 60, fig. 1. F. glomerata; tubis inæqualibus , subrotundis , cellulosis ; cellulis superpositis, irregularibus, transversè separatis ; seplis tuborum substriatis, aliquotiès porosis. Fossile de Tournay ( Belgique ). Cette jolie espèce paraît assez rare. Elle est remarquable par ses tubes cylin- driques composés de cellules superposées, séparées par des cloisons assez minces et irrégulièrement disposées. On aperçoit quelques stries sur les parois inté- rieures, ainsi que de petits pores communiquant d’un tube à l’autre. (Collection Michelin. ) CANINIA GIGANTEA. N. PI. 16, fig. 1. Magnitudine naturali. (Voir page 81.) CANINIA PATULA. N. PL 59, fig. 4. Magnitudine naturali. C. infundibuliformis, brevis, recurvata, externè substriata, internè lamellosa; lamellis elongatis, ad centrum descendentibus ; lacun@ marginali, profundé. Fossile de Tournay , Namur (Belgique). Très-large à la partie supérieure, cette espèce s’atténue très-rapidement vers la base qui forme souvent le crochet. La lacune est marginale et souvent garnie de lamelles. ( Collection Michelin. ) 256 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. CANINIA CORNUCOPIÆ. N. PI. 59, fig. 5. Magnitudine naturali. C. conoideum , basi incurvum, sublæve, simplex; cellulà terminali, lamellosà, cupuliforma ; margine ereclto, acuto, fisso; fissurà profundà, ad centrum prolungatà ; lamellis elongatis , aculis. x Cyathophyllum mitratum, Koninck, Desc. des an. foss. du terr. carb. de Belgique, page 22, pl. C,fig. 5a,c. Caninia cornucopiæ , Michelie, Dict. des Sc. nat., Suppl., tome I, page 485 (Astrée). Fossile de Tournay (Belgique ). Extrèmement abondante , cette espèce présente souvent, quand elle est brisée, une série presque complète de fissures infundibuliformes s'emboîtant les unes dans les autres. { Collections de Koninck , Michelin, Vandenhecke, Verneuil. ) AMPLEXUS CORALLOIDES. SoweRgy. PI. 59, fig. 6. Magnitudine naturali. A. subcylindracea , flexuosa, solitaria, sublævis, elongata , à cellulis distantibus composita ; . cellulis planato convexis, ad marginem crenulatis; superficie externà longitudinaliter sub- striatà, transversim plusminusve undulatà. Ampleæus coralloïdes, Sowerby , Min. conch., tome I, page 165, pl. 72. _———-——— Defrance, Dict. des Sc. nat., tome IT, Suppl., page 29. ——— ——— Blainville, Man. de Malac., page 379, pl*13, fig. 2. —_——— ————— Bronn, Syst. der Urwelt. Konch., page 49, pl. 1, fig. 13. ———— Sowerbyi, Phillips, Geol. of Forksh., tome IT, page 203, pl. 2, fig. 24. Cyathophyllum flexuosum , Bronn, Leth. geog., tome I, page 50. ————— — amplexus, Bronn, Verz. d. Petref. zu Baireuth, page 9. Ampleæus coralloïdes, Koninck , Descript. des an. foss. du terrain carb. de Belgique, page 27, pl. B, fig. 6. Fossile de Tournay, Visé (Belgique), Cork, Limerick, Dublin (Irlande), etc. Cette espèce, rare à Tournay, se rencontre plus fréquemment dans les cal- caires compactes de Visé et d'Angleterre. Comme elle est presque cylindrique, elle a pu atteindre une très-grande longueur. M. de Koninck annonce en avoir vu des morceaux ayant trois à quatre décimètres et dont les extrémités étaient cassées. ( Collections de Koninck, Michelin, de Verneuil , etc.) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 257 AMPLEXUS SERPULOIDES. Koniwck. a. Magnitudine naturali. Pr 59 fear. EE b. Pars aucta. A. gracilis, subcylindricus , fleæuosus, irregulariter annulatus ; annulis proæimis , subre- gularibus ; cellulà terminali lamellosà; lamellis minimis, ad marginem dispositis ; centro undulato, lævigato. Amplexus serpuloïdes, Koniack, Descript. des an. foss. du terr. carbon. de Belgique, page 28, pl. B, fig. 7 ets. Fossile de Visé , de Tournay (Belgique). Gette espèce est fort rare, surtout à Tournay. La figure a été faite d'après un individu de Visé. Ceux de Tournay, ou du moins les échantillons que j'en possède, ne sont pas aussi régulièrement garnis d’anneaux provenant de temps d’arrêt dans les accroissements.. (Collections Koninck , Michelin. ) CYATHAXONIA SPINOSA. N. PI. 59, fig. 10. Magnitudine naturali. C. turbinata, obconica , basi incurva , spinosa ; superficie rugosà , sulcis longitudinalibus et spinis irregulariter dispositis obductä; cellulis ovatis, obliquis; centro elevato ; lamellis imarginalibus suprà axi centrali ascendentibus. Ampleæus spinosus, Koninck, Descript. des an. foss. du terr. carbon. de Belgique, pag. 28, pl. C, fig. 1. Fossile de Tournay ( Belgique ). Ainsi que nous l'avons dit précédemment, nous avons cru devoir établir ce nouveau genre pour des polypiers voisins des Cyathophyllum , mais ayant con- stamment une petite colonne centrale, sur laquelle viennent s'appuyer les lamelles de la cellule terminale. L’axe de l’espèce en discussion est assez gros, conique et couvert par les lamelles. (Collections Koninck, Michelin, Verneuil. } 33 258 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. CYATHAXONIA TORTUOSA. N. PI. 59, fig. 8. Magnitudine naturali. C. conica , tortuosa , elongata ; cellulà terminali rotundà , lamellosä ; axe centrali, minimo, conico ; superficie exteriori striatà. Cyathophyllum plicatum, Koninck, Descript. des an. foss. du terr. carbon. de Belgique, page 22, pl. C,fig.4,c,e,f,g. Fossile de Tournay (Belgique ). Ce polypier assez rare se distingue du précédent par sa superficie presque lisse , par son étoile terminale presque ronde et par sa forme irrégulière. 11 est assez rare. ( Collection Michelin. ) CYATHAXONIA CORNU. N. a. Magnitudine naturali. PI. fig. 9. 1. 59, fig DRE RER auctà. C.minima , subcylindrica, elongata, basi incurva, sublævis, simplex ; cellulà terminali rotundà , cupuliformi ; margine acuto, lamelloso; axe centrali, elongato , acuto , sublævigato. Cyathophyllum mitratum , Koninck, Descript. des an. foss. du terr. carbon. de Belgique, page 23, pl. C, fig. 5 ,e, f. Fossile de Tournay (Belgique). Cette jolie petite espèce se trouve abondamment à Tournay. Elle ressemble à une petite corne et à peine aperçoit-on à sa partie inférieure des traces d’ad- hérence. Proportion gardée, son axe est plus élevé que dans les espèces pré- cédentes. ( Collections Koninck, Michelin, Verneuil et Vandenhecke.) HARMODITES CATENATUS. KoniNcKk. PI. 16, fig. 2. a. Magnitudine naturali juniori. APE ES { b. Pars interior aucta. ( Voir page 82.) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 259 Comme on rencontre dans les argiles anthraxifères de Tournay , une grande quantité de jeunes échantillons de cette espèce, nous avons cru devoir repré- senter la manière dont ils se groupent. Nous donnons aussi une coupe perpendi- culaire pour faire bien voir les étranglements qui forment à l'intérieur une sorte d’entonnoir, et les tubes qui joignent entre eux diverses branches. ( Ma collection. ) ALVEOLITES TUMIDA. N. PI. 60. fig, 2 a. Magnitudine naturali. ARE b. Pars aucta. A. subcylindrica, ramosa, porosa; poris minimis, sparsis, inæqualibus, irregulariter dispositis, tubulosis ; tubis è centro divergentibus. Calamopora tumida , Phillips, Geol. of Yorkshire, tome IT, pl. 1, fig. #9 à 57. ————— inflata, Koninck, Descript. des an. foss. du terr. carbon. de Belgique , pl. À, fig. 8a,b,c. Fossile de Tournay, Visé (Belgique), Harrogate, Greenhow-hill, Brough, Middleham, etc. ( Angleterre). Nous avons réuni à l'espèce en discussion celle décrite par M. de Koninck, sous le nom de C. inflata , attendu que nous ne voyons guère de différence que dans la grosseur. (Collections de Koninck, Michelin.) ALVEOLITES SCABRA. N. . Magnitudine nâturali. PI. 60, fig. 3. | 178 b. Pars aucta. A. ramosa; ramis irregularibus , subeylindricis; tubis capillaribus, fibrosis; ostiolis vix conspicuis. V'ermisseau de mer , Witry, Anc. mém. de l’ Acad. des Sc. de Bruxelles, page 36, fig. 2. Fibrillites scabra, Rafinesque. Calamopora fibrosa , Goldfuss , Petref., pl. 29, fig. 3, 4. . Favosites fibrosa, Phillips, Palæoz. foss. of Cornw., pl. 9, fig. 25. 260 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. ——. scabra, Koninck, Descrip. des an, foss. du terr. carbon. de Belgique, pl. B, fig. 1 et 5. Fossile de Visé, Tournay (Belgique) , Harrogate , Greenhow-hill, Brough , Kirby, Middle- ham , Florence-court, Arran (Angleterre), Lexington, Buffalo ( Amérique septentrionale). Nous avons reporté ce polypier et le précédent dans les Alvéolites, attendu qu’ils se composent de tubes capillaires et nombreux formant de petites bran- ches cylindriques. (Collections Verneuil, Michelin.) ALVEOLITES IRREGULARIS. Konincx. a. Magnitudine naturali. PRE, EE { b. Pars aucta. A. incrustans vel tubulosa, cylindrica, ramosa ; poris tubulosis, inæqualibus , reticulatim disposilis. Alveolites irregularis, Koninck, Desc. des an. foss. du terr. carbon. de Belgique, page 11, pl. B, fig. 2,a,b,c,d. . Fossile de Tournay (Belgique ). Cette espèce qui paraît tubuleuse peut n’avoir été qu’incrustante. Cependant comme on en rencontre de branchue, il est probable que c’est une espèce parti- culière. Poreuse à l'extérieur, elle n’en est pas moins composée de petits tubes très-rapprochés. ( Collections Koninck, Michelin.) LL ALVEOLITES FUNICULINA. N. a. Magnitudine naturali. b. Pars aucta. PI. 60, fig. 5. A. cylindrica, elongata, gracilis; poris tubulosis , minimis, quincuncialibus. Fossile de Tournay (Belgique). Très-jolie espèce composée de petits Lubes courts , pressés et terminés par des IGONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 261 pores très-petits. Comme elle est fragile on ne la rencontre qu'incrustée sur des plaques fossilifères. { Collections Michelin , Vandenhecke.) RETEPORA RETIFORMIS. N. PI. 49, fig. 7. a. Magnitudine naturali. RE TEA b. Pars aucta. (Voir page 191.) Fossile de Tournay (Belgique ). Nous avons fait figurer l'échantillon de la planche 60, attendu qu'il ne reste plus que le moule après la disparition du polypier. Il en résulte que les parties vides sont en relief. (Collection Michelin. ) RETEPORA MEMBRANACEA. Puizzirs. a. Magnitudine naturali. PI. 60, fig. 8. b. Pars i , fig ars Rte | nt €. —— inferior | R. flabelliformis ; interstitiis angustis, æquidistantibus, subovatis ; parte superiori subcarinatà , porosd ; parte inferiori strialà ; aperturis parvis, ovatis , quincuncialibus. Retepora membranacea, Phillips, Geol. of Forks., tome IT, page 198, pl. 1, fig. 1 à6. Gorgonia —————— Koninck , Desc. des an. foss. du terr. anthr. de Belgique, page 4, pl. A , fig. 1. Fossile de Tournay (Belgique), de Bolland , Kildare-County (Angleterre). Ce Retepore affecte ordinairement la forme d’un cône renversé assez allongé. Les rameaux sont déliés , carénés en dessus et tuberculeux ; la partie inférieure est striée. (Collection Michelin. ) 262 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. DISCOPORA? ANTIQUA. N. a. Magnitudine naturali. PL. 60 , fig. 9. b. Pars aucta. D. adhærens, foliacea , undulata, subflabelliformis, porosa ; poris minimis, sparsis, irre- gulariter dispositis, subrotundis. Fossile de Tournay ( Belgique ). Si ce polypier que nous devons à M. Delanoue avait plus de régularité dans ses pores, on aurait pu le ranger parmi les Eschares, mais ils sont de forme et gran- deur diverses, nous avons préféré le rapprocher, quoique avec doute, des Dis- copores,. (Collection Michelin. ) GORGONIA RIPISTERIA. GoLpruss. a. Magnitudine naturali. PI. 49, fig. 9. DOME . Pars aucta. ( Voir page 193. ) GORGONIA UNDULATA. N. a. Magnitudine naturali. PI. 60, fig. 10. { b. Pars superior É : aucta. €. —— inferior L] G. ramosa; ramis exiguis, irregulariter conjunctis, undulatis, supernè carinahs, porosis; poris prominentibus ; parte inferiori substriatà. Retepora undulata, Phillips, Geol. of Forksh., tome IT, page 199, pl. 1, fig. 16 à 18 Fossile de Tournay ( Belgique) , de Bolland , Harrogate, Hawes (Angleterre). Cette jolie espèce bien distinguée par M. Phillips a été par nous réunie aux Gorgones , attendu que les vides qui sont entre les rameaux sont de taille et de forme irrégulières. Elle se reconnaît à ses pores généralement proéminents. {Collection Michelin. } ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 263 GORGONIA PLUMA. N. (*). a. Magnitudine naturali. PI. 60, fig. 11. 728 b. Pars aucta. G. penniformis ; ramis et ramulis minimis, subrotundis ; porosis; poris suprà duas lineas dispositis, latis, alternis. Retepora pluma, Phillips, Geol. of Forksh., tome IT, page 199, “pl. 1, fig. 13 à 15. Fossile de Tournay ( Belgique), de Whitewell in Bolland , Greenhow-hill, Florence-court (Angleterre ). Cette espèce est assez rare à cause de sa fragilité. Elle est facile à distinguer à ses rameaux séparés et ne paraissant pas devoir s’anastomoser. {Collection Michelin.) CRISIOIDEA TUBÆFORMIS. N. a. Magnitudine naturali. b. Pars aucta. PI. 60, fig. 12. C. ramosa , flabelliformis, dichotoma; ramulis e tubulis compositis ; tubulis minimis, lu- bœformibus , elongatis. Fossile de Tournay ( Belgique ). Nous avons créé ce genre pour de très-petits polypiers branchus, paraissant composé de petits tubes disposés presque bout à bout comme quelques espèces d’Alectos ou d’Aulopores. L'espèce en discussion a l'extrémité des tubes assez élargie. Elle est en éventail et constamment appliquée sur des plaques fossi- lifères. (Collection Michelin. } () C’est par erreur que la planche 60 porte Gorgonia anceps, Shlotheim , au lieu de Gorgonia pluma , N. 264 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. CRISIOIDEA NODULOSA. N. a. Magnitudine naturali. RENE De b. Pars aucta. C. ramosissima , radians ; ramulis minufissimis, subnodosis, divaricatis, dichotomis ; no- dulis perforatis ; foraminibus vix conspicuis. Retepora nodulosa, Phillips, Geol. of Forksh., tome IT, page 199, pl. 1, fig. 31. Fossile de Tournay (Belgique), Whitewell in Bolland, Greenhow-hill, Arrogate ( An- gleterre). Quoique les grossissements donnés par M. Phillips ne soient pas conformes aux nôtres, nous pensons que son polypier est le même que celui que nous avons décrit. Sa disposition radiée autour du point d’adhérence, sa dichotomi- sation nous ont déterminé à le rapprocher plutôt du genre Crisividea que de celui Retepora. Les tubes très-petits, très-rapprochés et globuleux le distinguent du précédent. (Collection Michelin.) “ ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 265 GROUPE SUPRACRÉTACÉ. TERRAIN NUMMULITIQUE DE LA PALAREA ET DE LA FONTAINE DU JARRIER PRÈS DE NICE ( ETATS SARDES) Le terrain dont nous allons nous occuper n’a pris rang dans la science que depuis peu de temps, ce qui a tenu sans doute au petit nombre de fossiles ren- contrés dans les localités autres que celles en discussion. Les nombreuses re- cherches faites à Biaritz, par MM. Pratt et Thorent, dans les Corbières, par MM. Braun, Vene et Leymerie, sont loin d'approcher de la grande quantité d'espèces dont on doit la connaissance aux laborieuses investigations de MM. Pé- rez de Nice, Frédéric Caillaud de Nantes et Vandenhecke de Versailles. Après avoir reconnu ce terrain nummalitique au bas de la colline de la Palarea, près de la fontaine du Jarrier (Fontana Giarrié), M. le docteur Perez, dont le zèle pour la science égale les connaissances géologiques, l'a encore retrouvé dans la vallée du Paglione, dans celle de la Vezubia, dans les montagnes boisées de Lucerane et de Meiris, et encore dans la gorge de Milleforche, célèbre par le passage de Napoléon et de son artillerie. Depuis, M. Angclo Sismonda, qui s'occupe si con- sciencieusement destravaux de la carte géologique des États sardes continentaux, parait avoir visité et étudié ce terrain sur ces divers points et sur beaucoup d'au- tres, ainsi qu'il résulte de la carte qu'il vient de joindre à son mémoire sur la constitution des Alpes piémontaises Dans la réunion de Chambéry en septembre 1844, à l’occasion du terrain nummulitique rencontré dans la course des Déserts, nous avions émis l'opinion que le Flysch que nous venions d'examiner et les couches à nummulites qui l'accompagnaient étaient tertiaires, ou plutôt faisaient partie du groupe supra- crétacé. La question nous paraît résolue maintenant par la détermination faite par MM. Deshayes et Defrance, des Cerithium giganteum et cornucopiæ, des Cyprea inflata et angystoma , du Nautilus zigzag, du Trochus agglutinans, de la Turritella im- bricataria, des Fusus Noé , longævus et scalaris , de la Voluta ambigua, de Va Cassi- daria carinata , de la Melania costellata , de F'Ancillaria communis, de la Delphinula Warni, de la Neritina conoïdea, de la Crassatella tumida, de la Corbis lamellosa, etc., etc., en outre d'un grand nombre de fossiles spéciaux à ce terrain num- militique. Parmi les polypiers nous n'avons rencontré que lAstrea emarciata qui oppartienne au bassin parisien. Les autres se rapprochent plutôt de la faune ôl 266 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. subapennine avec des formes beaucoup plus fortes. Quelques Turbinolies surtout sont gigantesques. Quant à sa position, on pourra la nommer infratertiaire ou épicrétacée , peu importe; mais ce qui nous paraît certain, c'est que ce terrain, qui longe les Pyrénées et occupe une partie des Alpes occidentales et de l'Italie septentrionale, joue dans le groupe supracrétacé le même rôle que le terrain néocomien dans le groupe crétacé et que le Lias dans le groupe oolithique. Nous ne terminerons pas sans témoigner à MM. Vandenhecke, Perez et Caillaud toute notre reconnaissance pour les gracieuses communications qu'ils ont bien voulu nous faire. Quelques-uns des principaux zoophytes recueillis parmi des couches num- militiques par M. Pratt, à Bayonne, el par MM. Braun et Leymerie, dans les Corbières, seront compris dans les descriptions qui vont suivre. CYCLOLITES BORSONIS. N. PI. 8, fig. 4. a. Pars superior. b. Prospectus lateralis. PI. 61, fig. 2. Varietas major. ( Voir page 33.) Fortis, Mém. pour l'hist. nat. de l'Italie, tome IT, page #1, pl. 3, fig. 3. Fossile de la Palarea (comté de Nice). (Collections Caïllaud, Michelin. ) FUNGIA NICEENSIS. N. PI. 61, fig. 1. Magnitudine naturali. FE. suborbicularis, irregularis, utrinque planulata; lamellis inæqualibus, majoribus radiorum longitudine; centro depresso. Fossile da Jarrier (comté de Nice). Ce polypier a la plus grande analogie avec les individus aplatis de la Fungia agariciformis, Lmk. Cependant, comme il nous a été impossible de voir la partie inférieure et qu'il est trop fatigué pour s’assurer si les lamelles sont dentelées, nous ne pouvons attester l'identité. ( Collection Vandenhecke, à Versailles. ) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 267 TURBINOLIA EXARATA. N. PI. 61, fig. 3. Magnitudine naturali. T. conica, elongata, subelliptica, basi recurva, extrinsecüs sulcata; costis distantibus, prœæaltis; sulcis strialis; stellà terminali, subplanàâ, lamellos@; lamellis numerosis, inæqualibus. Fossile de la Palarca. Ce polypier assez rare est remarquable par les grosses côtes dont il est orné. Comme dans presque toutes les espèces de cette localité l'étoile est presque plane. { Collections Perez, Vandenhecke. ) TURBINOLIA CORNICULUM. N. PI. 61, fig. 4. Magnitudine naturali. T. cylindrica, elongata, ad basim abruptè attenuata ; striis numerosis, denticulatis; stella terminali, rotundà ; lamellis subæqualibus. Fossile du Jarrier, près de Nice. Cette espèce, arrivée à un certain âge, s’allonge et forme un cylindre assez ir- régulier. Elle parait être assez commune. (Collections Caillaud , Michelin, Perez et Vandenhecke. ) TUÜRBINOLIA HEMISPHÆRICA. N. PI. 61, fig. 5. Magnitudine naturali. T. cylindrica, conica, ventricosa , brevis, striata; strüs alternatim minimis et majoribus , dentatis. Fossile de la Palarea ( comté de Nice). Des côtes lamelleuses qui alternent avec des séries granuleuses distinguent cette espèce de ses congénères. Elle est courte, ventrue et ses lamelles se conti- nuent avec les stries extérieures. { Collections Caillaud , Michelin et Vandenhecke. ) 268 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. TURBINOLIA ALPINA. N. PI. 61, fig. 6 Magnitudine naturali. T. ficiformis, subrotunda , basi incurva , striata ; lamellis et strüs alternatim minimis el majoribus ; centro excavalo. Fossile du Jarrier, de la ETES > CLC- Ce polypier, dont la base est très-recourbée, ressemble à une petite figue. Il se remarque aussi par la grande différence qui existe entre ses stries. ( Collections Caillaud , Vandenhecke. ) TURBINOLIA BREVIS. DESgayes. PI. 8, fig. 12. ( Voir page 37.) Fossile du Jarrier , etc. Varietas minor. ( Collections Perez, Vandenhecke. ) TURBINOLIA FIMBRIATA. N. PI. 8, fig. 10. Magnitudine naturali. ( Voir page 4%.) Fossile de la Palarea, du Jarrier (comté de Nice ). (Collections Caillaud , Perez, Vandenhecke.) TURBINOLIA CYCLOLITOIDES. BELLARDI. PL 61, fig. 9. Magnitudine naturali. T. conica, subrotunda, brevissima ; striis et lamellis æqualibus , denticulatis. Turbinolia cyclolitoïdes, Bellardi, notes manuscrites. Fossile de la Palarea (comté de Nice). ICONOGRAPIIIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 269 Cette espèce se distingue par des lamelles assez fortes, égales et denticulées sur les bords. (Collections Caillaud, Michelin, etc. } TURBINOLIA BILOBATA. N. PI. 61, fig. 7. Junior. PI. 62, fig. 1. Magnitudine naturali maximà. T. maxima, crassa, bilobata, ad marginem sæpè undulata, striata; stellà terminal, plana, lamellosâ ; lamellis alternatim minimis et crassioribus, propè marginem undulatis ; strs subserratis. Fossile du Jarrier (comté de Nice). C'est à MM. Perez et Vandenhecke que nous devons la communication de ma- gnifiques échantillons de cette espèce qui atteignent en hauteur et en largeur près de 18 centimètres. Dans le jeune âge les deux lobes sont généralement ar- rondis, mais en vieillissant la régularité n’est plus aussi grande et les bords sont un peu coutournés. ( Collections Perez, Vandenhecke. ) TURBINOLIA MULTISINUOSA. N. PI. 61, fig. 8. Varietas maxima. T. flabelliformis, crassa, ad marginem sinuosa vel lobata, striata; stellà terminal, subplanà ; lamellis et stris alternatim minimis et majoribus, parvulis subdenticulatis ; basi attenuatà. Fossile du Jarrier, de la Palarca. Cette belle espèce n'attcint ordinairement que 4 à 5 centimètres, mais quel- quefois aussi, comme dans l'individu figuré, elle dépasse un décimètre en hau- teur comme en largeur. Nous avions pensé que ce pouvait être une variété de la T. bilobata, mais dès son jeune âge, elle est plus étroite et toujours multilo- bée. Les stries sont inégales , tandis que dans la T. bilobata, elles sont presque uniformes. ( Collections Caïllaud , Michelin, Perez, Vandenhecke. ) 270 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. TURBINOLIA SINUOSA. AL. BRONGNIART. a. Magnitudine naturali. PI. 63, fig. 1. Varietas elongata. Ve Ë b. Parssupcrior. T. cuneata, exterius sulcis numerosis, muficis exarata; stellà oblongà, profundä, papillosà , in medio coarctalà ; lamellis tenuissimis, simplicibus , subtilissimè serralis. Turbinolia sinuosa , Al. Brongniart, Mém. sur les terrains du Vicentin, pages 40 ei 83 pl Mir fio-Mir ——— ——— Leymerie, Mém. de la Soc. Géol. de France, tome I°, 2° série, Mém. sur le terr. à nummul. des Corbières, page 368, pl. 13, fig. 7, 8. —_——— ——— Ang. Sismonda, Aém. de l’acad. de Turin, 2° série, tome IX, Notiz. e schiar. sulla costituz. delle Alpi Piemontesi. Fossile de Couiza, Saint-Laurent (montagnes des Corbières) , La Penne , Roccosterone, Poggctto , Fontana-Giarrié (comté de Nice), du Vicentin et des Pyrénées-Orientales. Ce polypier, très-fréquent dans les Corbières, paraît être un des fossiles les plus caractéristiques des terrains nummulitiques. Il serait pourtant à craindre qu'il n’ait été confondu avec l’état jeune de celui que nous avons nommé T. bi- lobata. Ce dernier a l'étoile presque plane et les lamelles un peu tortueuses. La T. sinuosa, au contraire, est excavée dans le centre, lequel est garni de nombreuses papilles. { Musées de Paris, Toulouse, Turin, collections Al. Brongniart, Caillaud, Michelin, etc. ) FLABELLUM CUNEATUM. N, PI. 9, fig. 13. Magnitudine natural. ( Voir page 45.) Fossile du Jarrier. Un seul individu de cette espèce , et encore très-usé, paraît avoir été trouvé jusqu'à présent dans la localité ci-dessus. Cependant sa forme allongée et com- primée nous a autorisé à le signaler sous ce nom. (Collection Vandenhecke. ) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 971 FLABELLUM COSTATUM. BELLarpt. PI. 61, fig. 10. Magnitudine naturali. F. compresso-cuneatum ; lineis longitudinalibus, rotundis, interruptis, elevatis utrâque facie ; stellà ovato-oblongä ; lamellis paucis , inæqualibus ; marginibus appendiculatis ; basi com- pressà, altenuatà. Flabellum costatum , Bellardi , notes manuscrites. Fossile da Jarrier, de la Palarea. Ce polypier que M. Bellardi a parfaitement distingué forme un intermédiaire entre le F. appendiculatum et le F. avicula. Sauf ses plis il se rapproche aussi du F. cuneatum. ( Collections Bellardi , Caillaud , Michelin, Perez, Vandenhecke. ) FLABELLUM PYRENAICUM. N. PI. 63, fig. 2. Magnitudine naturali. F. compresso-cuneatum , costulatum, ad basim recurvatum ; costis elevatis, majoribus mino- ribusque alternatim ; stellà elongatà , angustà ; appendiculis lamellosis, valdè dentatis. Fossile de Biaritz, près de Bayonne. Nous devons cette espèce et la suivante à M. Pratt, qui nous en a gratifié aprèsles avoir recueillies lui-même dans les marnes à nummulites de Biaritz. C’est une chose fort remarquable que cette série de terrains supracrétacés qui va des Pyrénées à la mer Adriatique, accompagnée de nombreuses espèces de Turbinolies et de Flabellines, tandis que la molasse et les couches tertiaires des bassins de Dax et de Bordeaux en contiennent à peine une ou deux espèces. (Collections Pratt, Michelin. ) FLABELLUM VAGINALE. N. a. Magnitudine naturali. PI. 63, fig. 3. 8 b. Segwentum horizontale. F. elongatum, compressum, striatum; stellà terminali, oblongà, ad extremitates acutà ; appendiculis minoribus, lamellosis, subferratis ; basi attenuatà. Fossile de Biaritz, près de Bayonne. [a 272 ICONOGRAPIIHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Jolie espèce très-allongée, formant une espèce de gaîne, un peu contournée vers la base. Elle est légèrement striée, et on y distingue facilement les traces d’accroissements. Les appendices sont lamelleux et presque dentés. { Collections Pratt, Michelin. ) ANTHOPHYLLUM BRAUNII. N. a. Magnitudine paturali. PI. 63, fig. 9. À A. breve, cylindricum , solitarium , aliquotiès glomeratum, striatum ; striis externis subæqua.- libus, stellà circulari, lamellosà , ad marginem rotundatà ; lamellis stellarum inæqualibus, numerosis, granulosis ; centro excavato. Fossile de Cuiza, ctc., dans les Corbières, et de Carry, près les Martigues ( Bouches-du- Rhône). Ce polypier, comme presque toutes les espèces d'Anthophyllum , affecte diverses formes. Généralement sa base ou partie adhérente est aussi large que l'étoile terminale. Quelquefois aussi il s’allonge, et prend alors de la ressemblance avec quelques Caryophyllies. Dans l'échantillon de Carry, qui est contenu dans un calcaire rougeâtre, assez dur, il ne semble pas y avoir de nummulites. { Collections Braun, Martin ( Honcré), des Martigues, Michelin.) LOBOPHYLLIA MICHELINIANA. LEYMERIE. PI. 63, fig. 10. Magnitudine naturali. L. ramis compressis, contortis, striatis ; stellis elongatis, obliquis, sinuatis, sæpé conjunctis. Lobophyllia Micheliniana, Leymerie, Mém. de la Soc. géol. de France, 2° série, tome I, Mém. sur le terr. à nummul. des Corbières, page 358, pl. 13, fig. 3. Fossile de Fonjoncouse ( Corbières). Cette espèce, ainsi que nous lavons exprimé à M. Leymerie, nous semble faire double emploi avec la L. contorta, déjà figurée pl. 10, fig. 42. Il est donc probable que lorsqu'on aura un plus grand nombre d'individus de chaque localité , elles pourront être réunies. (Musée de Toulouse. ) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 273 ASTREA NUMISMA. DEFRANCE. a. Pars superior TE - PL. 63, fig. 4. AN last Magnitudine naturali. ( Œ Magnitudine auctà. A. libera, rotunda vel elliptica, tenuissima, compressa; parte superiori stelhferà ; stellis minimis, polygonalibus, axis altè ornatis; parte inferiori concentricé striatà. Astrea numisma , Defrance, Dict. des Sc. nat., tome XLIT, page 390. ——— geometrica, Deshayes, in Ladoucette, Hist. des Hautes-Alpes, 183%, page 564%, pl. 13, fig. 10 , 11, 12. ——— numisma, Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit , tome IT, page 424. Fossile de Chaillol-le-Viel, près de Gap, montagne de Faudon (Hautes-Alpes ), dans les calcaires à nummulites de la Palarea, près de la fontaine du Jarrier (comté de Nice ). Jolie petite espèce très-remarquable par sa base couverte de stries concentri- ques d’accroissements. Elle n’a sans doute été adhérente que dans son jeune âge, car les traces en sont invisibles. Ses petites étoiles polygonales sont garnies de petites lamelles, et la partie centrale un peu excavée est ornée d’un axe assez élevé. ( Collections Ladoucette , Caïllaud , Michelin. ) ASTREA CAILLAUDII. N. . Magnitudine naturali. PL 63, fig. 5. M 5 8 b. Pars aucta. A. tuberosa, rotundata ; stellis numerosis polygonalibus ; lamellis ad marginem crassis, in centrum altenuatis; centro excavato. Porites elegans, Leymerie, Mém. de la Soc. géol. de France, 2° série, tome I“, Mém. sur les terr. à Nummul. des Corbières, page 358, pl. 13, fig. 2. Fossile de Coustouge (montagnes des Corbières), du Jarrier montagne de la Palarea ( comté de Nice). Nous pensons que M. Leymerie a confondu deux espèces sous le nom de Lo- rites elegans. La figure 2 de sa pl. 143 est bien certainement une astrée voisine de l'A. crenulata, Goldf. Le mauvais état des échantillons que nous avons entre les 35 274 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. les mains est sans doute la cause pour laquelle nous avons fait une nouvelle espèce. ( Musée de Toulouse, collection Caillaud. ) ASTREA EMARCIATA. DEFRANCE. PI. 44, fig. 6. ( Voir page 158.) Fossile du Jarrier (comté de Nice). Cette espèce, presque toujours comprimée dans cette localité , est reconnais- sable par ses petites colonnes cannelées qui sont placées aux angles des étoiles. (Collections Caïllaud, Michelin. ) ASTREA BREVISSIMA. DESHAYESs. a. Magnitudine naturali. PI. 78 ÉRIEES b. Stella aucta. A. incrustans, slellis distantibus, rotundis, externé striatis composita ; stellis brevibus, subcylindricis, lamellosis , ad centrum papillosis ; lamellis numerosis , denticulatis. Astrea brevissima, Deshayes, in Ladoucette, ist. des Hautes-Alpes (1834), page 564, pl..13, fig. 13, 14. Fossile de Chaillol le Viel, près de Gap , dela montagne de Faudon (Hautes-Alpes), de Dax ( Landes). ë Cette espèce, comme la précédente, se rencontre dans les calcaires à Nümmu- lites des Hautes-Alpes. On la distingue facilement à son adhérence sur des Natices ou Ampullaires, à ses étoiles presque isolées et à ses stries extérieures se prolon- geant jusqu’à l'étoile voisine. (Collection Michelin. ) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 275 ASTREA DISTANS. LEYMERIE. a. Magnitudine naturali. PI. 63, fig. 7. Line b. Pars aucta. A. ramosa ; ramis cylindricis, granulosis ; stellis immersis, æquidistantibus , orbicularibus, minimis ; lamellis 6 ; axi parvulo. Astrea distans, Leymerie, Mém. de la Soc. Géol. de France, tome 1°", 2° série , Mém. sur le terr. à nummul. des Corbières , page 358, pl. 13, fig. 6. Fossile de Couiza, Coustouge , Lagrasse, etc. (montagnes des Corbières), cale. à Nummul. Cette espèce ne peut pas, ainsi que le pense M. Leyÿmerie, être confondue avec l’Astrea raristella, Defrance, attendu que cette dernière, ainsi que nous l’explique- rons ci-après, appartient au genre Pocillopora. Quant à l'espèce en discussion, les rameaux sont assez petits, ses étoiles sont réparties à des distances égales, leurs intervalles sont granuleux et elles ont un petit axe, { Musée de Toulouse, collection Michelin. ) STYLINA PEREZIANA. N. a. Pars exterior. PI. 62, fig. 2. ; à f = b. —— interior. Magnitudine naturali. S. subglobosa , cymosa ; tubis stelliferis divergentibus, coalescentibus. Fossile de la fontaine du Jarrier. Les deux individus que nous avons fait figurer sont en mauvais état el nous les signalons pour en exciter les recherches. Les tubes sont joints entre eux par de petites cloisons transversales. ( Collection Vandenhecke , à Versailles. ) OCULINA INCERTA. N. a. Magnitudine naturali. P1.63, fig. 11. { b. Pars aucta. O. ramosa, cylindrica ; ramis tortuosis ; stellis alternis, prominulis , obsoletis. Fossile des environs de Biaritz, près de Bayonne. 276 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Nous devons à M. Pratt ce polypier que nous rapprochons des Oculines. Sou- vent usé et roulé, il offre quelque analogie avec l'Oculina Solanderi, mais il est plus contourné. {Collections Pratt, Michelin. ) ALVEOPORA ELEGANS. N. a. Magnitudine naturali. PI. fig. 6. LipS Es { b. Pars aucta. A. ramosa ; ramis subrotundis, compressis; stellis polygonalibus, profundis, lamellosis : lamellis sepimentisque perforatis , echinulatis ; marginibus prominentibus , denticulatis. Porites elegans , Leymerie, Mém. de la Soc. géol. de France, 2° série, tome I‘, mém. sur le terr. à Nummul. des Corbières, page 358, pl. 13, fig. 1. Fossile de Couiza (montagnes des Corbières ). MM. Quoy et Gaymard ont établi le genre Alveopora qui, plus tard, a été adopté par M. de Blainville. Il a été composé en partie aux dépens des Porites de Lamarck , pour les espèces à grandes étoiles ayant les bords relevés, et à parois et lamelles largement perforées. C’est ce qui nous à décidé à ranger le Porites elegans de M. Leymerie parmi les Alvéopores. (Musée de Toulouse, collection Michelin.) POCILLOPORA RARISTELLA. N. a. Magnitudine naturali. PI. fig. 5. os b. Pars aucta. ( Voir page 63.) Astrea contorta, Leymeric, Mém. de la Soc. géol. de France, 2° série, tome I*, mém. sur les terr. à Nummul. des Corbières, page 358, pl. 13, fig. 5. Fossile de Fonjoncouse (montagnes des Corbières ). Déjà à la page 104 nous avions signalé l’analogie qui existait entre l’Astrea ra- ristella de M. Defrance et le Pocillopora damæcornis, Lmk. Comme nous ne pouvons voir dans l’Astrea contorta de M. Leymerie, qu’une variété un peu plus petite de VA. raristella, nous profitons de la nouvelle occasion qui se présente de parler de ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Dr 7 celte espèce pour la rétablir, selon nous, dans son véritable genre , attendu ses étoiles à lamelles superficielles et ses cloisons transversales. (Musée de Toulouse , etc.) LICHENOPORA CONJUNCTA. N. a. Magnitudine natural. PI 63 , fig. 16. b. stella auctà. L. sessilis, suborbiculata, solitaria vel cespitosa et prolifera, superficie superiore costis porosis prominulis stellata ; basi costarum sublævigatà. Ceriopora diadema , Goldfuss, Petref., pages 104 et 245, pl. 37, fig. 3. ———— conjuncta, Müoster, notes manuscriles. Fossile d'Astrupp (Osnabrugg) , de Biaritz ( Basses-Pyrénées ), M. Goldfuss regarde comme une variété agglomérée de son C. diadema , le po- lypier d’Astrupp, nommé par M. de Münster C. conjuncta. Il nous a semblé, d’a- près un échantillon qui nous a été envoyé par M. de Hauer, qu’il y avait des différences assez grandes pour conserver le nom spécifique de M. de Münster à l'espèce des terrains supracrétacées. Quant au genre, nous adoptons celui Lichenopora , attendu queles petites crêtes poreuses sont disposées en étoile, Nous devons à M. Pratt la découverte de cette espèce aux environs de Biaritz. ( Collections de Hauer, à Vienne, Pratt, Michelin.) ORBITOLITES ELLIPTICA. N. , a. Magnitudine naturali. El 61, 8941 b. Pars aucta. O. fragilis, complanata , elliptica , utrinque plana et porosa ; poris numerosis, visibilibus. Fossile de la fontaine du Jarrier, près de la Palarea. Jolie espèce très-reconnaissable à sa forme toujours elliptique et à ses pores visibles à l’œil nu. Elle est généralement fixée par un côté sur la gangue, et son grand diamètre atteint de 25 à 30 millimètres. ( Collections Caillaud , Vandenhecke et Michelin. ) 278 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. ORBITOLITES PRATTII. N. a. Magnitudine laterali. HR CB RES b. Prospectus lateralis. O. complanata , subrotunda , lœvigata, in centrum inflata, ad marginem attenuata ; poris conspicuis. Fossile des environs de Biaritz ( Basses-Pyrénées ). Cette espèce, assez commune dans la localité ci-dessus, est lisse, presque ronde, renflée dans le centre et des deux côtés. Les pores ne sont pas visibles. La grandeur ordinaire est de 10 millimètres et elle en atteint quelquefois pres de 20. { Collections Pratt, Michelin. ) ESCHARA LEYMERIANA. N. a. Magnitudine naturali. PI. 63, fig. 17. 2 b. Pars aucta. E. ramosa, gracilis; ramis contortis, complanatis ; cellulis subpolygonalibus, porosis, in lineis obliquis dispositis ; ore rotundo , prominulo. Fossile des environs de Biaritz ( Basses-Pyrénées ). Cette espèce, qui à quelques rapports avec lEschara cervicornis, est plus comprimée et sa superficie est plus poreuse. Elle a été trouvée par M. Pratt. ( Collection Michelin. ) DIASTOPORA THORENTII. N. a. Magnitudine naturali. PI. 63, fig. 15. 8 b. Pars aucta. D. ramosa; ramis contortis, compressis, tubulorum compositis; lubis distantibus; ore rotundo ; interstitiis sublævibus. Fossile des environs de Biaritz ( Basses-Pyrénées), Nous devons encore à M. Pratt ce joli polypier composé de petits tubes agglo- ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 279 mérés arrivant successivement à la superficie et terminés par une petite ouver- ture ronde souvent relevée. (Collection Michelin. ) RETEPORA ECHINULATA. BLAINVILLE. PI. 14, fig. 11. ( Voir page 72. ) Fossile des environs de Biaritz (Basses-Pyrénées. ) Ce polypier, trouvé par M. Pratt, est usé, cependant il est reconnaissable à ses interstices très-allongés. ( Collection Michelin.) LUNULITES PUNCTATA. LEYMERIE. ; 1 ior. : : 4 ee } Magnitudine natural. b. —— inferior. PI. 63 , fig. 13. c. Fragmentum auctum. L. minima, orbicularis, compressa, supernè convexa, infernè sulcata, ad marginem denticulata ; cellulis subquadratis, depressis , in medium mamillatis vel perforats. Lunulites punctatus, Leymerie, Mém. de la Soc. géol. de France, 2° série , tome I", mém. sur les terr. à Mummul. des Corbières, pages 358, pl. 13, fig. 4. Fossiles des marnes de Couiza ( Corbières ). Cette espèce a bien quelque analogie avec la Lunulites androsacea de Michelotti, mais elle est généralement plus petite. ( Musée de Toulouse , collection Michelin. ) LUNULITES VANDENHECKEI. N. a. Magnitudine naturali. b. Pars superior aucta. PI. 63, fig. 12. —— ——— auctissima. c. L. maæima, orbicularis, supernè convexa, infernè concava ; cellulis elongatis, ellipticis excavatis, sursüm perforatis; parte excavatà , line porosà ornatà. 280 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Fossile de la fontaine du Jarrier ( comté de Nice) , de Saucats ( Gironde). Cette belle espèce, la plus grande du genre, atteint 20 millimètres de diamètre. Les échantillons que nous avons eu à consuller sont en assez mauvais état, vu leur grande fragilité, l’un nous à été communiqué par M. Vandenkecke et l'au- tre a été recueilli par M. Mathieu, naturaliste explorateur. Les petites loges sont remarquables par la dépression de la partie inférieure, laquelle est ornée d’une série de pores faisant le tour. Lorsqu'elle est usée on ne voit qu'un trou oblong, assez grand, surmonté d’un plus petit. ‘Collection Vandenhecke, Michelin. ) N. B. Nous ferons observer que c'est par erreur si dans les planches et dans quelques citations nous avons désigné comme deux localités différentes, la fon- taine du Jarrier et la montagne de la Palaréa. D'après une note qui nous est trans- mise par M. Vandenhecke, la fontaine est au bas de la montagne. Cette dernière est crétacée , tandis que les environs du Jarrier appartiennent au terrain nummu- ilique. ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 281 GROUPE CRÉTACÉ. TERRAIN A HIPPURITES DE L'AUDE, DES BOUCHES-DU-RHONE, DU VAR ET DE VAUCLUSE. Les fossiles si nombreux dans différentes localités des départements dont il est question , la grande analogie qu'ils ont entre eux et surtout avec une partie des espèces des Alpes du Saltzbourg, nous ont déterminé à publier la description de ceux que nous possédons. C’est à MM. de Boissy (Saint-Ange), Martin (Honoré), Requien, et de Hauer, que nous en devons une bonne partie, ainsi qu'à un voyage que nous avons fait en 1842, tant dans les Bouches-du-Rhône que dans le Var. Ils sont toujours accompagnés d’une grande quantité d’Hippurites de diverses espèces ayant vécu soit isolées, soit en masses énormes, notamment aux environs des Martigues ou dans une longue vallée descendant de Rougier à Mazaugues. CYCLOLITES ELLIPTICA. Lamarck. a. Magnitudine naturali. PI. 64, fig. 1. SAUCE b. Varielas obliqua. C. libera, elliptica, supernè convexæa, lamellis obsoletis stellata, inferné subplana, vel concava, lines circulatis ; concentricis ornata ; lacunà centrali elongatä , aliquoties obliquà vel transversà. Scheuchzer, Æerb. diluv., pl. 13, fig. 1. Torrubia, Apar. par. la hist. nat. Espan., pl. 12, fig. 5. Guettard, Mém. acad., tome I, pl. 21, fig. 17, 18. D’Argenville, Oryctologie, pl. 7, fig. 3. Born, Lithoph. Bornianum , t. 11, pl. 2, fig. 5. Parkinson, Org. rem., tome I, pl. 10, fig. 1 à 4. Cyclolites elliptica, Lamarck, Anim. sans vert., nouv. édit., t. II, page 367, n° 4. TT ————— Defrance, Dict. des Sciences nat., t. XII, page 287. Z—=————— Lamouroux, Enc. méthod., Zooph., page 235. Donne ——— Jd;, Exp. méthod. des Polypiers, page 52. Da ——— Blainville, Man. d'actinol., page 335. Fungia polymorpha, Goldfuss, Petref., pages 48 et 49, pl. 14, fig. 6 a, b, c, d, h, VNRAUl ———————— Sowerby, in Murchison and Sedgwick, Geol. trans., 2 series, vol. If, a Sketch of the stract. of the East. Alps, page 417. Fossile des Corbières (Aude), d’Allauch, des Martigues (Bouches-du-Rhône), de Pérignac, 36 289 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Royan (Charente-Inférieure), de Périgueux (Dordogne), de Mazaugues (Var), de Piolenc (Vaucluse), de Gosau, Zlam (Saltzbourg). Signalé par les anciens auteurs sous les noms de Cunolites et d’Histerolites, ce polypier est un de ceux qui caractérisent le mieux les calcaires à Hippurites de la zone méridionale de la France. Rarement bien conservé dans les terrains crétacés des départements de la Charente et de la Charente-Inférieure, nous en possédons cependant un individu ayant près d'un décimètre de diamètre. Aux environs de Celles et de Pérignac, M. le docteur Bauga, de Cognac, ami zélé des sciences naturelles, nous a fait trouver des corps planes, suborbicu- laires et un peu convexes que l’on pourrait prendre pour de très-grandes Orbito- lites, mais qui ne sont que des impressions de la partie inférieure de Cyclolites qui ont disparu. Cette espèce forme presque toujours un ovale plus ou moins allongé dont la lacune centrale affecte toutes les positions depuis la perpendiculaire jusqu’à la transverse. Les lamelles sont égales, très-minces, et en avançant en âge jointes entre elles par de petites cloisons. La partie inférieure est d'autant plus concave que celle supérieure est convexe. L'épaisseur vers le centre atteint près de quatre centimètres et le grand diamètre dépasse quelquefois un décimètre. (Ma collection, etc., etc.) CYCLOLITES HEMISPHÆRICA. Lamarck. PI. 64, fig. 2 ç a. Magnitudine naturali. ANA D Log, Pars aucta. C. orbiculata, superné convexa , inferne plana ; lacun centrali subrotundà , vix concavd; stellà tenuissime lamellosä ; lamellis æqualibus, in utrâque facie lineis granulosis ornatis. Cyclolites hemisphærica, Lamarck, Anim. sans vert., nouv. édit., t. II, page 367. —_— © ——©——— Defrance, Dict. des Sciences nat., t. XII, page 287. —————————— Lamouroux, Enc. mét., Zooph., page 235, atlas (Vers), pl. 483, fig. 5. ———— — ———— Blainville, AZan. d’actin., page 335, atlas, pl. 65, fig. 6. Fungia polymorpha, Goldfuss, Petref., pl. 14, fig. 6e, f. ——— discoïidea, id., id, pl 14919. ——————— Sowerby, in Murchison and Sedgwick, Geol. trans., 2 series, vol. IL, a Sketch of the struct. of the East. Alps, page 417. Cyclolites ——— Blainville, Man. d'actin., page 335. -——— Milne-Edwards, in Lamarck, Anim. sansvert., nouv.édit., tome IT, page 368. Fossile des Corbières (Aude), d'Allauch, de Cassis, des Martigues (Bouches-du-Rhône), de Royan (Charente-Inférieure), de Mazaugues (Var), de Piolenc (Vaucluse), de Gosau (évéché de Salizbourg). ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Cette espèce se distingue de la précédente par sa forme constamment orbieu - laire, hémisphérique et par ses lamelles dentées également, et très-granuleuses. Dans sa jeunesse, elle est assez plate, mais toujours assez épaisse dans le milieu vers la lacune : laquelle est tantôt orbiculaire, tantôt allongée. Nous avons, d’après un grand nombre de ces polypiers, fait une seule espèce de lhemispherica, de Lamarck, et du Fungia discoïdea de Goldfuss. Dans un individu d’Allauch, plusieurs se sont superposés les uns aux autres. (Collection Michelin, etc., etc.) CYCLOLITES RUGOSA. N. PI. 64, fig. 6. Magnitudine naturali. C. subelliptica, elevata, irregularis, supernê depressa ; lacunâ centrali oblongâ ; lamellis alterne crassis et exiquis, irregularibus. Fossile de Bellesta (Ariége) , des Corbières (Aude). Cette espèce assez rare se distingue par l'épaisseur des lamelles qui alternent avec quelques-unes plus petites et dentées sur leurs bords. Elle est aussi plus irrégulière dans sa forme et un peu aplatie à sa partie supérieure. ( Collection Michelin. ) CYCLOLITES UNDULATA. GoLpruss. PI. 6%, fig. 3 Magnitudine naturali. C. conico-hemisphærica vel elliptica, ad marginem sæpè depressa ; lacun& centrali oblongä, transversà vel obliquà , vel elongatà ; lamellis crassiusculis, undulatis, æqualibus, granulatis ; basi pland , radiato-striatà et concentricè sulcatà. Fungia undulata, Goldfuss, Petref., pl. 14, fig. 7. Cyclolites———- Blainville, Han. d'actin., page 335. ——————— Milne-Edwards, in Lamarck, Anim sans vert., nouv. édit, t. IT page 368, n° 8. Fungia radiata, Goldfuss, Petref., pl. 14, fig 8. ——————— Sowerby, in Murchison and Sedgwick, Geol. trans., 21 series, vol. III, a Sketch of the struct. of the East. Alps, page 417. Cyclolites ——— Blainville, loc cit. ——————— Milne-Edwards, loc. cit., n° 9. Fossile des Corbières (Aude), d'Allauch, des Martigues (Bouches-du-Rhône), de Mazaugues (Var), des Pyrénées Catalanes (Espagne), de Gosau (Salzbourg). 284 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Les deux espèces créées par M. Goldfuss nous paraissent n’être que des variétés de la même. Nous avons conservé le nom d'undulata, parce qu’effectivement les lamelles sont presque toujours contournées. Elles offrent alternativement une grosse et une petite. Lorsque les bords sont comprimés, la forme de la partie centrale est un peu pyramidale. Collections de Hauer, à Vienne, Michelin, Martin (Honoré), aux Martigues, etc. CYCLOLITES CORBIERIACA. N. a. Magnitudine naturali. PI. 64, fig. 5. b. Pars aucta. C. orbiculata, compressa ; lacunà centrali, subrotundä; lamellis exiquissimis, æqualibus, dentatis ; basi pland, radiato-striatà et concentricé sulcatâ; margine rotundato. Guettard? Aém., t. III, pl. 23, fig. #4, 5. Madrepora porpita ? Linné, Gmelin , page 3756, n° 3. Fungia numismalis ? Goldfuss, Petref., pl. 14, fig. 4. Cyclolites porpita? Blainville, Han. d’actin., page 335, atlas, pl. 51, fig. 1. Fossile des bains de Rennes dans les Corbières (Aude). Très-jolie espèce de forme numismale, remarquable par la finesse extrême de ses lamelles. La partie inférieure présente des stries concentriques et des sillons rayonnant du centre à la circonférence. Elle à la plus grande analogie avec le C. porpita, Blainville; mais nous ne rapportons cependant la synonymie qu'avec doute, attendu que nous ne connaissons pas les localités précises des anciens au- teurs, ( Collection Michelin. ) CYCLOLITES HAUERIANA. N. a. Pars superior PI. 64, fig. 4. b. —— inferior C. —— sup. auctà. Magnitudine naturali. C. subellipica , complanata ; lacund centrali profundä, orbiculatà ; lamellis alternis majori- bus minoribusque, serratis; dentibus elongatis; basi subplanâ, rarû sulcatà concentrice, radiato-striatà, ad centrum mamillatà ; margine acuto. Fossile des Corbières (Aude). Nous sommes heureux de pouvoir dédier cette belle espèce à M. de Haüer qui a ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 285 bien voulu augmenter si généreusement nos collections de fossiles intéressants d'Autriche et de l’évèché de Saltzbourg. Ses lamelles ornées de dents allongées, son bord aigu , et sa lacune très-concave, la feront facilement distinguer de ses congénères. (Collection Michelin. ) TURBINOLIA COMPLANATA. GoLpruss. PI. 65, fig. 6. Magnitudine naturali. T. cyathiformi-complanata, flabelliformis, submarginata ; lamellis lateralibus confertis, crenulatis, stellæ linearibus, fleæuosis; striis exterioribus, æqualibus , granulosis. Turbinolia complanata , Goldfuss, Petref., pl. 15, fig. 10. ———-— depressa, Blainville, Man. d'actin., atlas, pl. 67, fig. 4 ———-— complanata , Milne-Edwards, in Lamarck, Anim. sans vert., nouv. édit, t. II, page 361. Fossile des montagnes des Corbières (Aude), des Martigues (Bouches-du-Rhône), de Gosau (Saltzbourg). Cette espèce est très-comprimée et généralement plus large que haute, et comme sa base s’atténue assez rapidement, elle ne peut être confondue avec la T. compressa de Lamarck qui forme un triangle isocèle. Les lamelles sont très- granuleuses sur leurs deux faces. (Collections de Hauer, H. Martin, Michelin , etc.) TURBINOLIA RUDIS. N. PI. 4, fig. 3. Magnitudine naturali. a. Magnitudine naturali. PL. 65, fig. 4. HAIEEEt b. Pars aucta. (Voir page 17.) Fossile de Montferrand (Corbières), des frontières de la Catalogne (Espagne.) L'individu figuré pl. 65, étant jeune, on y distingue plus facilement les stries extérieures qui alternent grosseur et sont granuleuses. Peut-être est-ce la Turbinolia aspera, de Sowerby, (mémoire déjà cité sur Gozau, de Sedgwick et Murchison ) ? (Collection Michelin.) 286 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. TURBINOLIA ALATA. N. PI. 65, fig. 5. Magnitudine naturali. T. prælonga, compressa, striala ; striis æqualibus; basi minimà, abrupté‘attenuatà ; stellà oblongä , lineari, multilamellosà ; lamellis alternatim majoribus minoribusque. Fossile des Corbières (Aude). Jolie espèce fort rare, remarquable pour sa forme comprimée et trés-allongée, et surtout par sa hauteur qui atteint à peine le tiers de sa largeur. (Collection Michelin.) TURBINOLIA CERNUA. GOLDFUss. PI. 66, fig. 1. Magnitudine naturali. T. fixa, subcompressa, infundibuliformis, cernua; lamellis lateralibus remotis stellæque oblongæ undulatis; margine patulo , subreflexo; striis exterioribus crassis, crenulatis; bas adhærente. Turbinolia cernua, Goldfuss, Petref., pl. 15, fig. 8. ———— ———— Blainville, Man. d’actin., page 342. — ——————— Milne-Edwards, in Lamarck, Anim. sans vert., nouv. édit., t. IT, page 361. Fossile des bains de Rennes, Soulatge (montagnes des Corbières). Cette espèce diffère des autres en ce qu’elle paraît adhérer fortement aux corps sur lesquels elle s’est fixée. Le bord de l'étoile est souvent placé obliquement et un peu renversé. Les lamelles sont nombreuses et granuleuses. (Collection Michelin.) TURBINOLIA BOISSYANA. N. PL. 65, fig. 4. Magnitudine naturali. T. magna, crassa, ad basim paululüm recurvata, striata; strüs œæqualibus; stellà elongatä, ad extremitates rotundatà. Fossile de Montferrand (Aude), des Pyrénées méridionales (Catalogne). Plus large et moins allongée que la Turbinolia rudis, cette espèce s'en distingue ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 287 encore par ses stries égales. Nous nous faisons un plaisir de la dédier à M. de Boissy, auquel nous devons beaucoup de fossiles des Corbières. (Collection Michelin. ) TURBINOLIA URICORNIS. N. PI. 65, fig. 2. Magnitudine naturali. T. elongata, recurva, subcylindrica , striata; strüs æqualibus, granulosis ; stellà elliptica, excavatà ; lamellis similibus; basi minima. Fossile des Pyrénées méridionales (Catalogne.) Ce polypier est assez rare, et nous ne l’avons pas encore reçu de France. Il est probable cependant qu’on le rencontrera dans les terrains à Hippurites de l'Aude, des Bouches-du-Rhône et du Var. (Collection Michelin. ) TURBINOLIA CUNEOLUS. N. PI. 66, fig. 2. Magnitudine naturali. T. elongata, compressa, striata; stellà angustà, subprofondà; striis æqualibus; basi attenuatà , minimä , non adhærente. Fossiles des Martigues ( Bouches-du Rhône). Jolie espèce assez rare, allongée et très-comprimée. Les lamelles de l'étoile sont un peu obliques, et la base, qui est très-petite, ne paraît pas avoir été adhérente. ( Collection Michelin. ) TURBINOLIA HIPPURITIFORMIS. N. PL 65, fig.7. Magnitudine naturali. T. elongata, coniformis, elliptica, crassa, externé sublævis; stellà terminali, planà, lamellosà ; lamellis alternè majoribus minoribusque ; basi attenuatà , subrecurvatà. 288 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Fossile des Corbières ( bains de Rennes, etc.) Ce polypier est assez gros et un peu recourbé vers sa base. L'individu que je possède est roulé et usé extérieurement. 1] en résulte que l'on distingue très- bien les lamelles qui s'élèvent de la base à l'étoile terminale et sont jointes entre elles par de petites cloisons transverses. ( Collection Michelin. ) TURBINOLIA CYMBULA. N. PI. 67, fig. 1. Magnitudine naturali. T. lata, crassa, brevis, striata ; stellà elongatà , planà ; lamellis subnullis, granulosis ; marginibus rotundatis; lateribus sulcosis. Fossile de Soulatge, dans les Corbières. Cette espèce peu commune est épaisse et courte. Elle se fait remarquer par ses lamelles granuleuses intérieurement, formant la continuation des stries. L'étoile a les bords arrondis ou usés. (Collection Michelin.) TURBINOLIA PATULA. N. PI. 65, fig. 3. Magnitudine naturali. T.. flabelliformis , patula, subcompressa striata, ad basim attenuata ; stellà oblongâ, concava ; lamellis alternatim majoribus et minoribus, crassè granulosis ; strüs exterioribus , denticulatis ; basi adhærente. Fossile des Martigues ( Bouches-du-Rhône ). Cette espèce est assez rare et se distingue par sa base adhérente diminuant de largeur assez rapidement et par ses lamelles et stries extérieures assez forte- ment granulées. (Collection Michelin, ) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 289 DIPLOCTENIUM LUNATUM. N. PI. 65, fig. 8. Magnitudine naturali. D. simplex, lunatum, compressum, striatum, subtüs emarginatum, in medio pedunculatun. : stellà elongatissimd, recurvatà ; lamellis alternis majoribus, striis exterioribus subundulatis , dichotomis ; pedunculo brevi. Madrepora lunata, Bruguière, Journ. d'hist. nat., 1792, t. I, page 461, pl. 24, fig. 5 et 6. Fungia semi lunata, Lamarck , An. sans vert, nouv. édit., tome IT, page 371. ——— —. —— - Defrance, Dict. des Sciences nat., t. XVII, page 217. ———————— Lamouroux, Enc. méth., Zooph., page 418. ——— ———— - Blainville, Jan. d'actin., page 337. Fossile des bains de Rennes (montagnes des Corbières), des Martigues (Bouches-du-Rhône). C’est à M. Ferlus, professeur d'histoire naturelle au collége de Sorèze, que l’on doit la découverte, dans les Corbières, de ce joli polypier, dont le bel exemplaire qui est déposé dans les galeries du Muséum d'histoire naturelle, a été offert par lui et est resté longtemps le seul connu. Depuis quelques années M. Matheron , pa- léontologiste distingué de Marseille, en possède un venant des calcaires à hippurites des Martigues. Nous avons recueilli dans les calcaires crétacés de Royan (Charente-Inférieure), plusieurs exemplaires en assez mauvais état de Diploctenium, dont un a la plus grande analogie avec l'espèce en discussion. Sauf un pédoncule très-court, qui sans doute était adhérent dans le jeune âge, ce Polypier présente à peu près la forme d’un croissant dont les deux extrémités arrondies seraient tournées vers le sol. Les divisions successives des lamelles internes et des stries extérieures, nous ont déter- miné à en faire une espèce du genre Diploctenium de M. Goldfuss. { Muséum d'histoire naturelle de Paris, collection Matheron, à Marseille. ) DIPLOCTENIUM MATHERONIS. N. a. Magnitudine naturali. PL 68, fig. 1. b. Stella aucta. D. simplex, compressum, flabelliforme, externe striatum, infernè pedunculatum ; strus divaricatis , ramosis, granulosis , subdichotomis ; stellà terminali, semi-circulari, lamellosd ; lamellis tenuissimis ; pedunculo brevi, crasso. Fossile du port de Figuières, près de Marseille (Bouches-du-Rhône), de Fondoule ( Var ). 37 290 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Cette espèce rarissime, qui a beaucoup d’analogie avec le Diploctenium cordatum de Goldfuss, en diffère par ses dimensions qui sont du double plus fortes, et par ses lamelles qui se ramifient plutôt que de se dichotomiser. (Collection Matheron , à Marseille. ) LOBOPHYLLIA LABYRINTHICA. N. f a. Magnitudine naturali. PIM6G Afin b. Pars aucta. L. trochiformis; anfractibus tortuosis, basi dilatatis, striatis ; vallibus profundis ; collibus bilamellosis, margine acutis ; lamellis alternatim crassioribus et minoribus. Fossile de la craie à hippurites de la montagne des Cornes, chaine des Corbières. Ce Polypier, assez rare, est remarquable par ses ondulations, se rapprochant beaucoup des Méandrines. Les vallées sont profondes et couvertes de stries ainsi que toutes les parties extérieures. Le sommet des collines se compose de deux rangs de lamelles, alternant une petite et une plus épaisse. (Collection Michelin.) LOBOPHYLLIA MARTINIANA. N. a. Magnitudine naturali. PI. 66, fig. 4. ce Dent b. Pars aucta. L. flabelliformis, irregularis, contorta, striata; strüs crassis sublamellosis ; stellà termi- nali undulatà , lamellosà, ad margines rotundatà ; lamellis numerosis, inæqualibus, aliquo- liès torluosis. Fossile des Martigues ( Bouches-du Rhône ). Cette espèce est comprimée et se présente comme un éventail très-contourné. Elle est couverte de stries presque lamelleuses, jointes entre elles, d’espace en espace, par de petites cloisons irrégulièrement disposées. ( Collections Martin (Honoré), aux Martigues, Matheron , à Marseille, et Michelin. ) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 291 LOBOPHYLLIA OCCITANICA. N. PL 67. fie. 9 a. Magnitudine naturali. 676 fs: è b. Pars aucta. L. flabelliformis, compressa , externe striata ; Strüs crassis, distantibus , rugosis ; stellà ter- minali, elongatà , tortuosà, subplanä ; lamellis crassis , @qualibus , granulosis. Fossile de Soulatge, dans les Corbières. Ce Polypier, voisin du précédent, en diffère par des stries extérieures grosses et assez distantes les unes des autres, et surtout par ses lamelles égales entre elles et granuleuses. (Collection Michelin.) LOBOPHYLLIA LOBATA. BLaINviILLE. PI. 67, fig. 3. Magnitudine naturali. L. cespilosa , eæternè striata ; ramis brevibus ; stellis sinuatis, profundis, subrotundis, sæpé geminatis ; lamellis magnis. Lobophyllia lobata , Blainville, Man. d’actin., page 356. ————— ——— Milne-Edwards, in Lamarck, Anim. sans vert., nouv. édit. , tome IT, page 355. Fossile du calcaire à hippurites des Corbières. C'est par erreur que ce Polypier a été signalé comme provenant du Forest-Marble de Ranville (Calvados). Il a, sur de petites dimensions, quelque analogie avec la Caryophyllia angulosa de Lamarck. ( Collection Michelin. ) : LITHODENDRON HUMILE. N. PI. 6, fig.9. Magnitudine naturali. (Voir page 27.) Fossile du port de Figuières, près de Marseille. (Collections Martin (Honoré), aux Martigues, Michelin. ) 2992 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. STYLINA STRIATA. N. a. Pars aucta. PL 6, fig. 5. DELA b. Magnitudine naturali. ( loir page 25.) Fossile du cirque de Marboré (Pyrénées), d’après M. Roberton. { Collection Michelin. ) STYLINA PROVINCIALIS. N. a. Magnitudine naturali. b. Pars aucta. PL. 7, fig. 8. (Voir page 26.) Fossile des bains de Rennes ( Corbières ) ? (Collection Michelin.) MEANDRINA MACROREINA. N. PI. 67, fig. 4. Magnitudine naturali. M. semiglobosa, maxima; collibus tuberosis, rotundatis, irregularibus ; vallibus vel minimis et stelliformibus, vel majoribus profundis, angulosis, tortuosis ; lamellis crassis. Fossile de la montagne des Cornes et des environs de Soulatge , dans les Corbières. Belle et rare espèce, remarquable par la grosseur de ses collines, au milieu des- quelles on remarque quelquefois de petites vallées stelliformes. Les lamelles sont assez épaisses, mais quand elles sont usées , elles ont l'apparence bifide vers le haut des collines. (Collection Michelin.) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 293 MEANDRINA TENELLA? Gozpruss. a. Magnitudine naturali. PI. 66, fig. 5. Os b. Pars aucta. M. subglobosa; anfractibus perangustis, longis , nunc rectis, nunc tortuosis ; collibus an - gustis ; lamellis remotiusculis, geminis. Meandrina tenella, Goldfuss, Petref., pl. 21, fig. 4. ———— ——— Blainville, Man. d'act., 358. _——— ——— Milne-Edwards, in Lamarck, Anim. sans vert., nouv. édit. t. IT, page 390. Fossile des Corbières ( Aude), des Martigues , du port de Figuières ( Bouches-du-Rhône) , de Gosau ( archevêché de Saltzbourg ). Quoique nous ayons reçu plusieurs fois ce Polypier d'Allemagne , comme venant de Gosau et toujours sous le nom de Meandrina tenella, nous doutons qu'il ÿ ait identité avec l'espèce de Goldfuss; et d'autant plus que l’individu figuré par cet auteur, viendrait du calcaire jurassique de la Souabe. Ce qu’il y a de certain, c’est que les échantillons recueillis dans nos départements méridionaux ont la plus grande analogie avec ceux du Saltzbourg. ( Collections de Hauer , à Vienne ( Autriche ), Michelin. ) MEANDRINA ARAUSIACA. N. PI. 6, fig. 8. (Foir page 27.) Fossile de Soulatge et Cubières ( montagnes des Corbières ). Nous avons reçu, il y a peu de temps, cette espèce des localités ci-dessus , et elles ne nous étaient pas encore connues lors de l’article de la page 27. (Collection Michelin. ) MEANDRINA ATACIANA. N. PI. 69, fig. 1. Magnitudine naturali. M. explanata; anfractibus superficialibus, elongatis. rectis, rard tortuosis: collibus simplcibus , subacutis ; vallibus profundis: lamellis minimis, confertis, subserratis. 294 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Fossile des bains de Rennes { Corbières). Ce Polypier se distingue par des collines, s’élevant assez rapidement et composées de lamelles très-petites, et pressées de manière à ressembler à des stries. Dans la figure, le crayon les fait paraître un peu plus grosses qu’elles ne le sont réelle- 5 à) Ï PESNR ment. ( Collection Michelin. ) MEANDRINA RADIATA. N. a. Magnitudine natural: PL. 68, fig. 3. 813 b. Pars aucta. M1. explanata, crassa, subflabellata ; collibus inæqualibus, subdichotomis, rotundatis, é centro radiantibus ; vallibus canaliculatis, lamellà interruptà ornatis; lamellis continus, exiguis- sims, alternatim majoribus. lossile des bains de Rennes, etc. (montagnes des Corbières ). Tres-jolie espèce se divergeant en éventail. Elle est remarquable par ses lamelles très-petites, se continuant à travers les vallées et par-dessus les collines. Le fond des vallées est orné d’une lamelle assez forte , fréquemment interrompue. (Collection Michelin.) MEANDRINA PYRENAICA. N. PI. 69, fig. 2. Magnitudine naturali. M. explanata; anfractibus superficialibus , rectis, sæpé ramosis ; collibus depressis, obtusis : vallibus lamellà elongatà ornatis ; lamellis alterne , vel crassis , vel parvulis. Fossile de Soulatge et de la montagne des Cornes dans les Corbières. Cette espèce se distingue par ses collines peu élevées et formant un angle obtus ; par ses lamelles, alternativement grosses et petites, partant du sommet des collines et descendant au fond des deux vallées latérales, pour s’arrêter contre une autre lamelle suivant le cours des dites vallées. (Collection Michelin.) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 295 MONTICULARIA STYRIANA. N. Magnitudine naturali. \ @: Pro PI. 68, fig. 2. Ü b. Pars aucta. M. conglomerata ; conulis inæqualibus, parvis, confertis, lamellosis; lamellis minimis, CTassis. Fossile de Gosau (archevêché de Saltzbourg ). Quoique ce joli Polypier, dont nous devons la communication à M. Kranz, de Berlin, n’ait pas encore été trouvé dans les localités dont nous nous occupons spé- cialement , nous avons cru devoir le figurer, attendu que jusqu’à présent le genre Monticularia n'avait pas été reconnu dans la craie. Comme à Gosau , il se rencontre avec une partie des fossiles des terrains hippuritiques des départements de l’Aude et des Bouches-du-Rhône , il est possible qu’on l'y découvre un jour. Les cônes la- melleux sont très-petits et très-rapprochés, et les lamelles en sont assez épaisses. (Collection Michelin.) AGARICIA CIRCULARIS. N. PL. 68, fig. 3. Magnitudine naturali. A. subrotunda , crassa, explanata, subpedunculata ; rugis crassis, rotundatis , irregulariter circularibus , confusis, striatis ; vallibus parüm profundis , aliquotiès stelliferis ; stellis magnis. imperfectis. Fossile de la montagne des Cornes dans les Corbières. Belle et rare espèce, remarquable par la disposition presque circulaire de ses rides et sillons. Les étoiles sont assez grandes, mais souvent peu distinctes. Elle paraît soutenue par un pédoncule assez large. ( Collection Michelin. ) ASTREA FIRMASIANA. N. PI. 68, fig. 4. Magnitudine naturali. À. trochiformis ; parte superiori hemisphæricd, stellatà, parte inferiori striatà; stellis magnis, 296 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. paululüm profundis, subpolygonalibus, in centro papillosis ; lamellis crassis, vel rectis, vel angulosis, duobus stellis sæpè communibus. Fossile de Soulatge (montagnes des Corbières). Nous nous faisons un plaisir de dédier ce beau et rare Polypier, à M. d'Hombres- Firmas, l’un des naturalistes les plus distingués de nos provinces méridionales. Cette Astrée, comme quelques espèces spéciales à la craie, au lieu de s’étendre sur les corps où elle adhère, affecte la forme trochoïde et sa base s’atténue considéra- blement. (Collection Michelin. ) ASTREA VARIANS. N. FI. 5, fig. 8. Magnitudine naturali. ( Voir page 23.) Fossile de l’étang de Caronte, près les Martigues ( Bouches-du-Rhône ). ( Collection Michelin. ) ASTREA AGARICITES. Gozpruss. PI. #, fig. 10, et PL. 50, fig. 12. ( Voir pages 19 et 199.) Varietas maxima. Fossile des environs de Soulatge dans les Corbières. L'individu que nous possédons a un décimètre de haut et près de treize centi- mètres de large. Il est couvert en dessous de stries très-distinctes et granuleuses, et en dessus d'étoiles ayant de 12 à 14 millimètres de diamètre. { Collection Michelin.) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 297 ASTREA PEDICULATA. Desnayes. a. Magnitudine naturali. EM0 IREM b. Pars aucta. 4. pediculata ; trochiformis ; stellis rotundis, majoribus, minoribusque , elevatis : lamellis inæqualibus, communibus; centro profundo ; basi striatà. Astrea pediculata, Deshayes , Coq. caract. des terrains, page 256, pl. 11, fig. 4. Fossile des Corbières (Aude), des Martigues , d’Allauch ( Bouches-du-Rhône ). Cette espèce est ordinairement portée sur un pied trochiforme très-strié. Ses étoiles, de diverses grandeurs, sont rondes, et les lamelles atteignent à peine le centre. Par suite de renseignements erronés M. Deshayes a attribué ce polypier au Mus- chelkalk. (Collections Milne-Edwards , Michelin. ) ASTREA COMPRESSA. N. a. Magnitudine naturali PI. 70, fig. 2. b. Pars aucta. A. Subglobosa; stellis inæqualibus, compressis, elevatis, irregulariter dispositis, externe striatis ; alternè majoribus, minoribusque ; centro papilloso. Fossile de Soulatge dans les Corbières ( Aude). Espèce remarquable par ses tubes élevés, striés, comprimés, garnis de papilles au centre. (Collection Michelin. ) ASTREA DUMASIANA. N. a. Magnitudine naturali. Pl. 70, fg.3. | b. Pars aucta. A. tuberosa; slellis inæqualibus, elevatis, externe striatis, lamellosis, ad centrum axis ornalis. Fossile des Corbières (Aude). 38 298 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Cette espèce, qui a beaucoup d’analogie avec l’A. pediculata, en diffère surtout par la colonne centrale sur laquelle s'appuient les lamelles des étoiles. Nous nous plaisons à dédier cette espèce à M. Émilien Dumas, l’un des natura- listes les plus distingués du Midi. (Collection Michelin.) ASTREA MEDIA. Sowerpy. a. Magnitudine naturali. PI. 70, fig. 4. Hi) b. Pars aucta. A. explanala , expansa , sæpè superposita; basi adhærente; parte inferiori striatà ; stellis magnis, concavis, ad centrum papillosis ; lamellis numerosis, communibus, denticulatis. Astrea media, Sowerby, in Sedgwick and Murchison, Struct. of the East. Alps, Geol. trans., 2 ser., vol. IE, pl. 37, fig. 5. Fossile de Gosau (Saltzbourg ), du port de Figuières ( Bouches-du-Rhône ). Cette espèce, qui a quelque analogie avec l’A. superposita précédemment décrite , en diffère par ses lamelles plus nombreuses et ses étoiles plus grandes. { Collection Matheron , à Marseille. ) ASTREA LAPEYROUSIANA. N. a. Magnitudine naturali. COTE SEE 8 b. Pars aucta. A. turbinato-compressa, ad centrum prominens, parte superiori stellata ; stellis polygonalibus, eæcavatis, contiguis, junctionibus sæpé elevatis, lamellosis ; lamellis brevibus ; axi elongato, centrali ; parte inferiori, rugis concentricis ornatà ; basi adhærente, minima. Fossile des bains de Rennes dans les Corbières (Aude). Très-jolie espèce trouvée au milieu des hippurites décrites par Picot Lapeyrouse. Elle a quelque rapport avec l’Astrea emarciata de Defrance. { Collection Michelin.) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 299 ASTREA COMPOSITA. N. f a. Magnitudine naturali. PI. 70, fig. 6. 8 ee | b. Pars aucta. A. semi-globosa ; stellis magnis, super ficialibus, ad centrum excavatis , subpapillosis; lamellis denticulatis, communibus. Cyathophyllum compositum, Sowerby,in Sedgwick and Murchison, Struct. ofthe East. Alps, Geol. trans., % series, vol. IH, pl. 37, fig. 3. Fossile de Gosau { Salzbourg). du port de Figuières ( Bouches-du-Rhône ). Nous avons dû changer le nom du genre de ce polypier, attendu qu'il n’a pas les véritables caractères des Cyathophyllum. H se rapproche au contraire des Astrea agaricites et media. ( Collections de Hauer , à Vienne ( Autriche ), Michelin. ) ASTREA SPARSA. N. a. Magnitudine naturali. PI. fig. 1. & DOTE { b. Pars aucta. A. tuberosa ; stellis remotis, rotundis, æqualibus ; 10 lamellis magnis , 10 perparvulis; aæi centrali; interstitiis planis , striatis. Fossile des Martigues ( Bouches-du-Rhône ). Espèce assez rare, remarquable par ses étoiles distantes, rondes et égales entre elles. Les petites lamelles ne sont pas toujours très-distinctes. (Collection Matheron , à Marseille. ) ASTREA DOUBLIERIL. N. a. Magnitudine naturali. PI. 71 fig. 2. eo 20% b. Pars aucta. A. explanata ; stellis inœqualibus, irregulariter ellipticis, infundibuliformibus ; lamellis sin- gulis alternatim dimidiatis ; interstitus striatis, canaliculatis. Fossile des Martigues ( Bouches-du-Rhône ). 300 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Très-jolie espèce peu commune, à étoiles formant des ellipses irrégulières, et ayant des lamelles alternativement grandes et plus petites. Nous dédions cette espèce à M. Doublier, chimiste et naturaliste à Draguignan. ( Collection Matheron, à Marseille. ) ASTREA SCULPTA. N. a. Magnitudine naturali. A EPERNE b. Pars aucta. A. tuberosa | subramosa ; stellis inæqualibus , rotundis, irregulariter dispositis, profundis ; lamellis interioribus ; interstitus striats; striis crassis, granulosis , sæpèe incurvis. Fossile des Martigues (Bouches-du-Rhône ). Cette espèce, qui a quelque rapport avec l’Astrea sparsa, en diffère par son ab- sence d’axe central et par les stries granuleuses des interstices. ( Collection Matheron , à Marseille. ) ASTREA TEISSIERIANA. N. a. Magnitudine naturali. PL 71, fig. 4. b. Pars aucta. A. explanata, crasso-lobata; stellis numerosis, minimis, super ficialibus; lamellis commu- nibus, subgranulosis, sive rectis , sive incurvis vel geniculatis; centro vix profundo. Fossile des Martigues (Bouches-du-Rhône). Jolie espèce à étoiles superficielles et à lamelles souvent contournées. Nous nous faisons un plaisir de la dédier à M. Jules Teissier, d'Anduze , dont les recherches et travaux archéologiques parviendront sans doute à rendre à son ancienne destina- tion l’aqueduc romain du pont du Gard. ( Collection Matheron, à Marseille ) ASTREA FORMOSA. Gozpruss. PI. 6, fig. 4. Magnitudine naturali. PI. 71, g. 5. a. Magnitudine naturali. b. Pars aucta. ( Voir page 24.) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 301 Astrea formosa , Goldfuss, Petref. german... pl. 22, fig. 4 b,c, pl 38, fig. 9. —— formosissima, Michelin, Zconogr. z0oph., pl. 6, fig. #. C'est par erreur que nous avons donné à cette espèce le nom d’un Polypier figuré dans les Transactions de la Société géologique de Londres , 2° série, vol. 3, pl. 37, fig. 6, et que nous reproduisons ci-après page 304, pl. 72, fig. 5. ASTREA RETICULATA. Gozpruss. PL. 5, fig.:1. Magnitudine naturali. ( Joir page 20.) Fossile des Corbières ( Aude ). ASTREA STRIATA. Gozoruss. - Magnitudi li. PI. 71, fig. 6. a. Magnitudine naturali b. Pars aucta. A. bulbosa , subtuberosa ; stellis remotis, parvis, orbicularibus, superficialibus, circà interstitia radiato-striatis ; centro papilloso ; lamellis singulis alternatim dimidiatis. Astrea striata, Goldfuss, Petref., german., pl. 38, fig. 11. Fossile de Gosau ( Saltzbourg), du port de Figuières, près Marseille ( Bouches-du-Rhône ). Jolie espèce à étoiles petites , rondes et garnies de papilles dans le centre. ( Collections Martin (Honoré) , aux Martigues, et Michelin.) ASTREA VARIOLARIS. N. a. Magnitudine naturali. DTA { b. Pars aucta. A. tuberculosa, pediculata ; stellis prominentibus, ovatis, contiquis ; lamellis crassis : centre papilloso ; basi adhærente , striatà Fossile des Corbières (Aude). Ce Polypier, pédiculé à la base, ne porte d'étoiles qu’à la partie supérieure. Ces dernieres, un peu élevées, semblent un amas de petits boutons. (Collection Michelin ). 302 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. ASTREA REQUIENI. N. a. Magnitudiné naturali. PI. 71, fig. 8. 8 b. Pars aucta. A. explanata ; parte superiori stelliferà ; stellis numerosis , minimis, vicinis, superficialibus, polygonalibus ; lamellis inæqualibus; parte inferiori concentricé rugosà. Fossile des Corbières ( Aude). Cette belle et grande espèce, qui atteint quelquefois deux décimètres de diamètre, est dédiée à notre ami Requien, qui n’est étranger à aucune des sciences naturelles et qui a fait du Musée d'Avignon une des plus belles collections départementales, (Collection Michelin. } ASTREA DECAPHYLLA. N. a. Magnitudine naturali. 170 fige dl: PI. 72, fig. 1 b. Pars aucta. A. explanata, stellis polygonalibus confluentibus, parüm profundis ; 10 lamellis crassis, ad axem centralem dispositis. Fossile des bains de Rennes ( Corbières ). Cette espèce, à étoiles peu profondes et confluentes, a constamment dix lamelles dirigées vers le centre , où se trouve un axe de forme arrondie. (Collection Michelin. ) ASTREA OCTOLAMELLOSA. N. AUS fase Magnitudine naturali. HN a b. Pars aucta. A. ramosa ; ramis subrotundis, compressis ; stellis propinquiis, minimis, parüm profundis ; 8 lamellis crassis, majoribus , 8 perparvulis ; centro pleno, subplano. Fossile des montagnes des Corbières. Ce polypier, irrégulièrement rameux, est remarquable par ses étoiles assez petites ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 303 contenant huit lamelles assez grosses et huit autres très-petites, souvent peu vi- sibles. Aucune d'elles n’atteint le centre, qui paraît plat. Collection Michelin.) ASTREA PERFORATA. N. a. Magnitudine naturali. Pl 272 fr. 3 op AIE b. Pars aucta. A. magna ; Stellis distantibus, profundis, aliquotiès superficialibus , subrotundis, interné strialis ; strüs granulosis ; interstitis planis, rusticé et irregulariter sulcatis. Fossile des Corbières ( Aude ). Cette espèce est remarquable par la profondeur de ses étoiles et par son absence de lamelles, qui sont remplacées par des stries un peu granuleuses dans l’âge avancé. Peut-être n'est-ce pas une Astrée? ( Collection Michelin. ) ASTREA RAMOSA. SowerBy. a. Magnitudine naturali. PI. 72, fig. 4. b. Pars aucta. A, ramosissima ; ramis minimis, cylindricis , inter stellas granulosis ; stellis parvulis, distan- tibus, excavatis; 8 lamellis stantibus antè medium ; centro plano, aliquotiès elevato. Astrea ramosa , Sowerby, in Sedgwick and Murchison, Geol. trans., 24 series, vol. III, pl. 37, fig. 9. Fossile de Gosau ( Saltzbourg), des Corbières ( Aude ). Cette jolie espèce se compose de petits rameaux cylindriques granuleux , sur lesquels sont réparties de petites étoiles à huit lamelles. (Collection Michelin. ) 304 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. ASTREA FORMOSISSIMA. Sowereyx. a. Magnitudine naturali. PI Ars: Lien LA Pars aucta. A. tuberosa ; stellis minimis, numerosis, superficialiter dispositis; 8 lamellis majoribus , 8 mediis, rar communibus, crassis; axi centrali. Astrea formosissima, Sowerby, in Sedgwick and Murchison, Struct. of East. Alps, Geol. trans., 21 series, vol. IIT, pl. 37, fig. 6. Fossile de Gosau { Saltzbourg ). Nous devons cette jolie espèce d'Allemagne, à M. Bühmer, de Berlin; ses di- mensions sont plus petites que celles de 4. formosa, de Goldfuss. Quoiqu’elle n’ait pas encore été rencontrée dans nos terrains de France à hippurites, nous l'avons fait figurer, espérant qu’un jour on pourra l'y trouver. ({ Collection Michelin. ) LITHODENDRON RAMULOSUM. N. (*) a. Magnitudine naturali. p) PI. 72, fig. 8. { b. Pars aucta. L. gracile, ramosum ; ramis cylindricis, elongatis, striatis, subgranulosis ; ramulis divari- catis , brevibus; stellis terminalibus , excavatis. Fossile des Corbières ( Aude). C’est sans doute cette espèce qui, dans ouvrage de MM. Sedgwick et Murchison (a Sketch of the structure of Eastern Alps, etc.), a été signalée sous le nom de Zitho- dendron granulosum, Goldfuss, et comme se trouvant également à Castel Arquato dans le Plaisantin. Nous ne croyons pas à l'identité des deux , attendu que celle en discussion est plus petite et plus rameuse, et qu’elle a ses stries moins grosses et moins granuleuses. (Collection Michelin.) (*) Cet article et les deux suivants ont été omis par erreur à la page 291. iCONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 305 LITHODENDRON GEMMANS. N. a. Magnitudine naturali. b. Pars aucta. L. gracile, ramosum, compressum, expansum, striatum; ramulis brevissimis; stellis minimis, in parlem superiorem dispositis. Fossile de Soulatge dans les moutagnes des Corbières (Aude). Ce polypier, qui a quelque analogie avec le précédent, nous a paru devoir former une espèce différente, attendu qu’il ne porte des étoiles que sur la partie supérieure des rameaux. (Collection Michelin.) LITHODENDRON EXIGUUM. N. a. Magnitudine naturali. b. Pars aucta. L. expansum, granulosum , ramosum , cæspitosum; ramulis minimis, exiquis, cylindricis, separatis ; stellis terminalibus, 6 lamellis ornatis ; basi adhærente, licheniformi. Fossile des Martigues ( Bouches-du-Rhône). Cette espèce, probablement la plus petite du genre, se compose d’une expansion en forme de Lichens de laquelle s’élève, très-irrégulièrement, de très-petits rameaux terminés par une étoile à six lamelles, souvent caduques. (Collection Michelin. ) ALVEOLITES MASSILIENSIS. N. a. Magnitudine naturali. PI73 2 Geste SE b. Pars aucta. A. incrustans , alveolata ; cellulis parvis, inæqualibus, irregularibus, infundibuliformibus ; marginibus undulatis , laciniosis. Fossile des Martigues (Bouches-du-Rhône). Ce polypier est fort rare, surtout en bon état de conservation. Il est remarquable par ses cellules contournées à bords irréguliers et déchiquetés. ( Collection Matheron. }) 39 306 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. CHÆTETES FLABELLUM. N. a. Magnitudine naturali. PI. 72, fig. 9. | b. Pars aucta. C. flabelliformis, lobata, ad marginem attenuata, concentricè undulata , porosa; poris mi- nimis, subrotundis, tubulosis, ex utrâque parte dispositis. Fossile des Corbières (Aude), de Mazaugues (Var). Ce polypier , disposé en éventail, atteint, d’après un échantillon que je possède, près du double de la figure. Il va en s’atténuant vers le bord des lobes qui sont minces et arrondis. (Collection Michelin.) CHÆTETES IRREGULARIS. N. a. Magnitudine naturali. PI. 73 TOR Re { b. Pars aucta. C. tuberosa, elongata, ramosa, subdigitata ; ramulis cylindricis, ad extremitatem rotundatis ; poris tubulosis, minimis , irregularibus, è centro radiantibus. Fossile des Martigues, de l'étang de Caronte (Bouches-du-Rhône), de Mazaugues (Var). Ce polypier est couvert de pores assez petits, tubuleux et de forme très-irrégu- lière. Il atteint quelquefois deux à trois décimètres de longueur sur un de largeur , et se termine surtout dans le jeune âge par des digitations cylindriques. ( Collections Matheron , Michelin.) CHÆTETES COQUANDI. N. a. Pars exterior P1° 73; fig. 3. b. —— interior ©. —— exterior aucta. Magnitudine naturali. C. tuberosa, compressa, sublævigata, porosa; poris tubulosis, perparvulis, irregularibus , subpolygonis ; tubulis elongatis, contiquis, exiguis. Fossile de Mazaugues (Var). Nous avons trouvé ce polypier, qui a près de deux décimètres de longueur , lors de la session en Provence de la Société géologique. Nous nous faisons un plaisir de le dédier à notre ami Coquand, professeur à Aix, qui nous a dirigé dans nos courses à cette époque avec beaucoup de complaisance et une parfaite connaissance des lieux. ( Collection Michelin. ) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 307 GROUPE SUPRACRÉTACÉ. FALUNIÈRES DE L'ANJOU, DE LA BRETAGNE, DE LA TOURAINE. Les amas coquilliers plus où moins considérables qui contiennent les polypiers que nous allons décrire se trouvent dans les départements d’Ille-et-Vilaine, Indre- et-Loire, Loire-Inférieure, Maine-et-Loire et Mayenne. Leurs faunes sont à peu près identiques, quoique formant deux grands groupes très-distinets ; la Touraine d’une part, l'Anjou et la Bretagne de l’autre. Aïnsi, les coquilles dominent dans le premier et y sont accompagnées d’ossements de mammifères, tandis que dans le second les échinides, et surtout les polypiers, se font remarquer davantage. Outre les fossiles spéciaux à ces localités, il s’en rencontre aussi quelques-uns des bassins de la Manche, de la Gironde, des mollasses du midi de la France et même de la Superga, près Turin. Il s’est trouvé, mais accidentellement, dans les falu- nières, des corps organisés de la craie, tels que des Siphonia, des Coscinopora, etc. Assez généralement, les corps organisés fossiles des différentes localités sont brisés, et dans la Touraine surtout ils sont arrondis de manière à reconnaître qu'ils ont été longtemps roulés. Peut-être même les ossements de cétacés et de mammifères l’ont-ils été depuis leur fossilisation ? Ce qui le ferait penser, ce sont les nombreuses eschares qui recouvrent les os et les vertèbres. TURBINOLIA MILLETIANA. DErRANCE. { a. Magnitudine naturali. PI. 74, fig. 1. b. — — c. stella. T. libera, cuneiformis, complanata , elongata , striata ; strüs crassis, lœævigatis, sæpè in- terruplis et divisis; stellà compressissimà ; lamellis majoribus minoribusque alternatis; basi rotundatà. Turbinolia Milletiana. Defrance, Dict. des Sc. nat., tome LVI, page 93, 1828. ———— ——— Blainville, Han. d'act., page 342. ———— ——— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édil., tome IT, page 364. Fossile des falunières de Thorigné , près d'Angers (Maine-et-Loire). 308 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Ce joli polypier, presque aussi large vers la base qu’au sommet, est annoncé par M. Defrance comme se trouvant aussi dans les faluns de la Touraine. Les échan- tillons que je possède sont tous roulés, ce qui contribue sans doute à les faire pa- raître lisses. Les jeunes individus ont la plus grande analogie avec la T, nana de M. Isaac Lea, figurée et décrite page 195, pl. 6, fig. 209, de son ouvrage intitulé : Contributions to geology, 1833. Cette dernière espèce aurait été trouvée dans les terrains tertiaires de Clairborn , dans l’Alabama (États-Unis) (*). (Collections Defrance, Michelin. ) CARYOPHYLLIA ALTAVILLENSIS. DerRance. PI. 74, fig. 2. Magnitudine naturali. C. simplex, adhærens, conica, ad basim recurvata, striata, elliptica ; strüis majoribus mi- noribusque alternatèm ; stellà compressà ; lamellis numerosis , sublævigatis. Caryophyllia Altavillensis, Defrance, Dict. des Sc. nat., tome VIT, page 192. ————— Aitavillea, Blainville, Man. d’Actin., page 346. Fossile de Hauteville (Manche), de Ste-Maure , Mantelan (Indre-et-Loire). Cette espèce, qui se rencontre dans les diverses falunières de l’ouest de la France, est souvent usée , de sorte que ce n’est que sur de rares individus que l’on distingue bien les stries alternativement grosses et petites dont elle est extérieure- ment recouverte. { Collections de Gerville , à Valogne, Defrance, Michelin.) (‘) Au moment de livrer cette feuille à l'impression , nous recevons plusieurs livraisons du bel ouvrage de M. G. Johnston sur les Zoophytes d'Angleterre, et nous voyons qu’à la page 197 il exprime la pensée que la T'urbinolia mixta, Defrance, figurée dans l’Zconographie zoologique , pl. 43, fig. 3, est identique avec la T. Milletiana du même auteur. Nous pouvons assurer que nous avons comparé ensemble un certain nombre d'individus avant de nous arrêter à adopter ces deux espèces, lesquelles, aa surplus, différent complétement de l'espèce vivante à laquelle il a donné le nom de T. Mülletiana ( Hist. of Brit. Zooph., p. 196, pl. 35, fig. 1 à 3), ainsi qu’on pourra s'en assurer en comparant les figures. H. Micseun. ICONOGRAPHIÉ ZOOPHYTOLOGIQUE. 309 CARYOPHYLLIA ITALICA. N. Pl: 9; fig 15. ( Voir page 46. ) CARYOPHYLLIA PEDEMONTANA. N. PI 95 fie 16: (Voir page 47.) CARYOPHYLLIA PSEUDOTURBINOLIA. N. PI. 9, fig. 18. ( J’oir page 48.) Fossile de Ste-Maure (Indre-et-Loire). DENDROPHYLLIA THEOTVOLDENSIS. N. PI. 74, fig. 3. Magnitudine naturali. D. informis, tuberosa, spongiosa, irregularis; ramis distantibus, brevibus, lamellosis ; stellis magnis , terminalibus, in centrum papillosis ; interstitiis et lateribus cavernosis , crassé rugosis. Fossile de Doué (Maine-et-Loire). Ce polypier assez rare forme une masse assez considérable, irrégulière, sur laquelle s'élèvent à des distances inégales des rameaux gros et courts terminés par une étoile très-usée dans les échantillons que je possède. On y distingue seulement un grand nombre de lamelles et un faisceau de papilles au centre. (Collection Michelin. ) DENDROPHYLLIA DIGITALIS. BLanvilee. Varietas elongata. P1. 74, fig. #4. Magnitudine naturali. ( Poir page 52, pl. 10, fig. 10.) 310 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. DENDROPHYLLIA IRREGULARIS. BLarnviLze. PI. 10, fig. 11. ( Poir page 52.) DENDROPHYLLIA CORNIGERA. BLAImNvILLE. PI. 10, fig. 9. ( Voir page 52.) ASTREA BERTRANDIANA. N. a. Magnitudine naturali. 271 5 PL. 74, fig. 5 b. Pars aucta. À. tuberosa, irregulariter globulosa; stellis polygonis, excavatis, axi centrali prominente ornatis ; lamellis majoribus minoribusve alternatim. Fossile de Saucats (Gironde), de Ste-Maure , Mantelan (Indre-et-Loire). Jolie et élégante espèce , polygone, ornée au milieu des étoiles d’un axe un peu saillant vers lequel les lamelles se relèvent. Nous la dédions à notre ami Ber- trand-Geslin , qui a étudié avec soin la géologie de l’ouest de la France. ne ( Collection Michelin.) ASTREA SEMISPHÆRICA. DEFRANCE. PI. 74, fig. 6. Magnitudine naturali. A. subsphærica, irregulariter globulosa; stellis rotundis, mamillaribus, plus minusve distantibus ; lamellis numerosis, muricatis ; centro papilloso ; interstitiis stellarum canaliculatis, lœvigatis. Astroïte demi-sphérique , Guettard, Mémoires, tome IIT, pl. 31 , fig. #3. Astrea semisphærica, Defrance, Dict. des sc. nat., tome 42, page 380. _— ————— Milne-Edwards,in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., t. 11, page 423. ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 311 Fossile des falunières de Touraine, Laferrière de lArcçon (Guettard), Ste-Maure, Mantela:: (Indre-et-Loire). Quoique ce polypier soit assez commun en Touraine, je n’ai pas connaissance qu'on l'ait rencontré dans les faluns de l’Anjou. Il est ordinairement roulé et fatigué, aussi les lamelles sont-elles d'autant plus brisées qu’elles paraissent très- fragiles. ( Collections Defrance, Michelin. ) ASTREA PERFORATA. N. PI. 74, fig. 7. Magnitudine naturali. A. tuberosa vel ramosa ; stellis rotundis, profundis, irregularibus , infundibuliformibus ; La- mellis numerosis, brevibus, serratis, in fundo collechs ; interstitiis stellarum canaliculatis, sœpe striatis. Fossile de Ste-Maure (Indre-et-Loire). Cette espèce est remarquable par la profondeur des étoiles et le peu de saillie des lamelles. Ces dernières sont lisses et dentées sur le bord. Il existe entre les étoiles , qui quelquefois ont les bords très-relevés, une espèce de canal plus ou moins large, dont les stries rayonnent souvent autour des étoiles. (Collection Michelin.) ASTREA MULTILATERALIS. N. PI. 12, fig. 10. Magnitudine naturali. (Voir page 61.) Fossile de Fosse (Maine-et-Loire). Nous avons donné précédemment à tort à cette espèce le nom de polygonalis , qu: déjà appartenait à l’Astrée du muschelkalck que nous avions décrite. Nous invitons en conséquence à faire la rectification dans le texte et sur la planche. (Collection Lelièvre.) 12 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. ASTREA TURONENSIS. N. NE x { a. Magnitudine naturali. 8°": | p. Pars aucta. { a. Magnitudine naturali detrità. fig. 2. "8 À b. Pars aucta. A. explanata, conglomerata ; stellis numerosis, cylindricis, rectis, ad partem superiorem marginatis ; 10 lamellis, ad centrum conjunctis; axi prominulo. Fossile de Mantelan, Sainte-Maure (Indre-et-Loire). Ce polypier, voisin de 4. astroites, Blainville, mais à étoiles plus petites, se rencontre dans les falunières de Touraine. Il paraît avoir formé autrefois des masses assez considérables, car on en trouve des morceaux ayant près de deux décimètres et sans aucune trace d’adhérence. Lorsqu'il est très-usé, on ne distingue plus le petit rebord qui entoure les étoiles. Il en résulte que l’on pourrait dans ce cas, et c’est le plus fréquent, faire une seconde espèce. Nous avons, pour éviter un double emploi, donné la figure dans les deux états. ( Collection Michelin. ) OCULINA CRASSORAMOSA. N. a. Magnitudine naturali. CLASS b. Pars aucta. O. ramosa; ramis subrotundis, crassis, brevibus , intüs spissis ; stellis immersis, rotundis , profundis, sæpè obliquis, distantibus, marginatis; margine crenulato; lamellis numerosis , laciniatis ; centro papilloso ; interstitiis sublævigatis. Fossile de Mantelan, Sainte-Maure ( Indre-et-Loire ). Cette espèce, à lobes ou rameaux très-irréguliers , est très-commune dans les falunières, mais presque toujours brisée , et cependant la partie du polypier qui se trouve entre les étoiles est compacte et assez solide. Dans les individus bien conservés, ce qui est assez rare, on voit de petits sillons rayonner autour des étoiles. (Collection Michelin. ) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 313 LITHODENDRON PARASITUM. N. . Magnitudine naturali. Specimen auctum. Stella Pars & 9 A aucta. L. cylindricum, irregulare, minimum, sparsum , stabilem in celleporis sedem habens ; stellis emmersis ; 12 lamellis majoribus minoribusque alternatis, fragilissimis. Madrepora cariosa ? Goldfuss, Petref., pl. 8, fig. 8. Fossile des bords de l’étang de la Valduc ( Bouches-du-Rhône), de Beausset, Mantelan Indre-et-Loire ), de Ambillon, Doué, Fossé (Maine-et-Loire), etc. Ce singulier polypier vivait ordinairement en famille , mais cependant isolé, dans une grande espèce de Cellépore ci-après décrite, s’allongeant (tantôt en s’élargissant, tantôt en se resserrant) à mesure que les couches se superposaient. Arrivé à un certain âge, il parait qu'il périssait, et qu’alors les lamelles, en tombant, ne laissaient plus que des perforations cylindriques, souvent lisses intérieurement , et dont l’origine était très-difficile à expliquer : nous avons même longtemps pensé qu'il devait appartenir à la série des Caryophyllia astreata et musicalis, Lamarck, qui vivent entourés d’un empâtement utriculaire où membraneux. Mais ayant eu le bonheur de rencontrer quelques morceaux de ce Cellépore assez bien conservés pour contenir des Lithodendrons encore ornés de leurs lamelles, nous sommes parvenus à éclaircir un fait longtemps incertain. {Collections Michelin, Doubliez , à Draguignan , Martin (Honoré), aux Martigues. LITHODENDRON MULTICAULE. N. » PL. 75, fig. 4. a. Magnitudine naturali. b. Pars aucta. L. incrustans, cæspitosa, glomerata; ramis brevibus, sulcatis, irregulariter dispositis ; stelis terminalibus, rotundis, ad marginem crenulatis; centro papilloso ; lamellis immersis , denticulatis, granulosis, alüs magnis , aliis minimis, aliquotiès bifidis. Fossile de Mantelan, Sainte-Maure (Indre-et-Loire ). Cette espèce, assez rare, est souvent roulée, et perd ainsi une partie de ses 0 314 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. caractères. Dans les échantillons bien conservés, l'extérieur est sillonné, et les lamelles sont couvertes de granulations assez grosses. {Collection Michelin. ) APSENDESIA CEREBRIFORMIS. BLarnviLze. a. Magnitudine naturali. PL. 75, fig. 5. QU PS Li Pars aucta. Æ. globosa, meandriniformis ; cristis laminiformibus contortis, crassis, ad partem superiorem porosis, e basi divergentibus ; poris subpolygonalibus, minimis, tubiformibus ; interstitiis laminarum excavatis, lævigatis, irreqularibus. Apsendesia cerebriformis, Blainville, Man. d’Actin., page 408. ———— —————— Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit.. tome IT, page 290. Fossile de l’étang de la Valduc ( Bouches-du-Rhône), de Doué (Maine-et-Loire ). Polypier composé de lames tortueuses, épaisses et poreuses , unies de manière à simuler les circonvolutions du cerveau. { Muséum d'histoire naturelle de Paris, collections Michelin, Milne Edwards. ) RETEPORA FLABELLIFORMIS. BLanvilee. ( a. Magnitudine naturali. b. Pars superior } PI. 76, fig. 1. j aucta. | €. —— exterior R. extensa, subplana, flabelliformis, ramulosa; ramis ad basim sæpé collectis , divaricatis . dichotomis, inter se conjunctis per parvulos ramulos ; parte superiori porosis, parte exteriori sublævigatis; poris minimis, numerosis , in pluribus lineis dispositis. Retepora flabelliformis, Blainville, Man. d’Actin., page 434. Fossile des environs de Rennes (Ille-et-Vilaine), de Mantelan (Indre-et-Loire), des Cléons, près de Nantes (Loire-Inférieure), de Doué, Sceaux (Maine-et-Loire), de Saint- Laurent des Mortiers (Mayenne). Cette espèce, assez commune, à une si grande analogie avec le R. Ferussacii que nous avons décrit précédemment , page 172, pl. 46, fig. 20, désigné dans la collection de M. de Férussac comme étant du bassin de Paris, sans y avoir iCONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 315 été rencontré depuis, que nous croyons devoir les réunir, en leur laissant le nom donné par M. de Blainville lors de la publication du Manuel d’Actinologie, en 1834, d’après des individus de l’ouest de la France. { Collections Lelièvre, Michelin. ) RETEPORA GRANULOSA. N. PI. 76. fig. 2 { a. Magnitudine naturali. . 1g..2; | do, | 6. Pars superior aucta. À. retiformis, explanata, flabelliformis ; partibus vacuis oblonguis, angustis ; ramulis à lineà granulosà ornatis ; granulis porosis, crassis, acuminalis, irregulariter distantibus ; poris Di CONSPiCuis. Fossile des falunières de Doué (Maine-et-Loire }s Je n'ai pu jusqu'à présent me procurer qu’un seul individu de cette espèce fort rare, et très-remarquable par une ligne de pores granuleux réunis en petites séries irrégulières de deux à cinq. Collection Michelin. ) RETEPORA ALVEOLARIS. BLaINviLee. / a. Magnitudine naturali. PI. 76 , fig. 6. b. Parsinterior : | aucta. €. — — ex{erior À. explanationibus subcrassis, contortis, ad basim turbinatis, reticulatim fenestratis, interiüs porosis, extrinsecüs rugosis ; fenestris alveoliformibus ; poris prominentibus, marginatis. Retepora alveolaris, Blainville, Man. d’Actin., page 434. Fossile des Cléons, près de Nantes ( Loire-Inférieure), de Doué, Sceaux ( Maine-et- Loire ), etc. Cette espece, assez commune dans les faluns de l’ouest de la France, me parait être la même que celle nommée par Goldfuss R. fenestrata, pl. 30, fig. 9, et annoncée par erreur comme trouvée dans les couches crétacées supérieures de Cléom, près de Nantes. Nous avons préféré le nom de M. de Blainville, parce que dans sa classification tous les Rétépores sont fénestrés, et que dans 316 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. l'espèce en discussion les expansions sont assez épaisses, ce qui donne aux parties vides un aspect alvéolaire, surtout à l'extérieur. (Collection Michelin. ) RETEPORA SCOBINOSA. N. . Magnitudi li. PL. 76, fig. 3. a ppoudIne naturali . | b. Pars superior aucta. R. flabellata, retiformis; à partibus fenestratis, angustis, subellipticis ; ramulis granulosis porosis; poris minimis, prominentibus, numerosis , transverse dispositis. Fossile de Doué (Maine-et-Loire). Ce polypier rarissime a des dimensions beaucoup plus petites que le précédent, et il s'en distingue surtout par des pores nombreux rangés sur des lignes transverses. ( Collection Michelin. ) RETEPORA CELLULOSA. Lamarck. PI. 14, fig. 10. (Poir page 71.) RETEPORA FRUSTULATA. Lamarck. PL 76. fic. 5 y a. Magnitudine naturali. °:Ub. Pars superior aucta. R. frustulis explanatis, contortis, irregulariter cyathiformibus, fenestratis, uno latere poriferis ; poris numerosis , subgranosis. - Retepora frustulata, Defrance , Dict. des Sc. nat., tome XLV, page 282, ——— ———— Deslongchamps, Enc. méth., Zooph. vers, page 669. ——— ———— Blainville, Man. d’Actin., page 434. ——— ———— Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., tome If, page 279. Fossile d'Angers, Doué (Maine-et-Loire) , de Saint-Laurent des Mortiers (Mayenne) , etc. (Collection Michelin.) Les dimensions de ce polypier sont moins grandes que celles du R. cellulosa, ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 317 dont il est très-voisin, et il nous paraît avoir la plus grande analogie avec une espèce vivant sur les côtes d'Angleterre, que M. Johnston à signalé pages 353 et 354, fig. 67, de son ouvrage intitulé : À history of British zoophytes , sous le nom de R. Beaniana , qui lui a été donné par King, Ann. and Mag. nat. hist., t. XVIIT, page 237. (Collection Michelin.) RETEPORA? APPLICATA. BLAINvVILLE. ç a. Magnitudine naturali. PI. 76, . 4. RHSRRGESE À b. Pars aucta. R. incrustans, crustacea ; à partibus fenestratis minimis, quincuncialibus, poris non aspec- tabilibus. Retepora applicata , Blainville, Man. d’Actin., page #34. Fossile des faluns du département de Maine-et-Loire. Cette espèce, signalée depuis longtemps par M. de Blainville, nous semble ne devoir être rangée qu'avec doute dans le genre Retepora, 1° parce qu'elle est adhérente ; 2° à cause de ses parties vides qui sont excessivement petites; 3° attendu que les pores ne sont pas visibles. Elle se rapproche assez de quelques Mem- branipora. {Collection Michelin.) HORNERA STRIATA. Mine-Enwarps. a. Magnitudine naturali. PI. 76, fig. 7. b. Parsinterior s aucta. c. —— exterior H. dendroïdea , subcomplanata, flabelliformis ; ramulis compressis , dichotomis, proximis , parallelis, suprà porosis , infrà inœqualibus striatis; poris minimis, levibus vel longitrorsum dispositis. Hornera striata, Milne-Edwards, Ann. de Sc. nat., 2° série, Zoologie, tome IX, pl. 11, fig. 1. Fossile du crag de Suffolk (Angleterre), de Doué (Maine-et-Loire) , de Saint-Laurent des Mortiers (Mayenne). Ce polypier s'éloigne un peu des espèces de l’époque actuelle, en ce que les 318 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. petits rameaux sont comprimés, très-rapprochés, s’arrétant tous presque à la même hauteur, et étant arrondis à leur extrémité. Nous ferons, de plus , observer que leurs pores inégaux sont disposés sur de petites lignes dans le sens de leur longueur. Les stries inférieures qui se voient quand le polypier est usé, ne sont que les indices des tubes aboutissant aux pores. { Collections Miülne-Edwards , Michelin. ) HORNERA ANDEGAVENSIS. N. a. Magnitudine naturali. PI. 76, fig. 8. b. Pars superior è ù aucta. €. —— inferior A. ramosissima, subflabellata ; ramis subcompressis , polychotomis ; internä superficie, poris prominulis scabrà ; externà sublevi, undulosis fissuris ornatà ; poris lateralibus, denticulatis . aliis rugosis. Fossile de Doué , Sceaux ( Maine-et-Loire ). Cette élégante espèce est tellement rapprochée de l’Hornera frondiculata , Lamou- roux, qui habite dans la Méditerranée, que nous avons été au moment de lui donner le même nom. Cependant les rameaux étant plus petits et plus rapprochés, et les pores étant plus rudes au toucher, nous la désignons sous celui de la province où elle paraît avoir vécu. {Collection Michelin.) TUBULIPORA FUNGICULA. N: : { a. Magnitudine natural. 7 2 PL 471682 | b. _—— aucta. T. crustà concavà , orbiculatà , indivisà, turbinato-explanatà; disco poris granulosis, et inferné coalitis obtecto ; parte centrali , elevatà , stelliformi. Fossile d'Ambillon , Doué . Sceaux ( Maine-et-Loire ). Joli et élégant petit polypier adhérent, soit sur des coquilles; soit sur d’autres corps solides. Voisin d’une espèce vivant aujourd'hui dans la Méditerranée , il en diffère en ce que les bords sont aplatis. Les tubes étant usés, ils ne présentent plus que des pores granuleux disposés dans le centre en forme d'étoile. { Collection Michelin. ) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 319 LICHENOPORA ARMORICA. N. a. Magnitudine naturali. b. —— aucta. L. adhærens, crustacea, elliptica, stelliformis, e lineis porosis, radiantibus, cristatis composua. Fossile de La Couronne (Bouches-du-Rhône), de Doué { Maine-et-Loire ). Ce polypier, dont les rayons forment de petites crêtes poreuses, ne nous parait pas avoir été primitivement composé d’une aggrégation de tubes, comme les Tubulipores. (Collection Michelin.) LICHENOPORA CUMULATA. N. a. Magnitudine naturali. PAT Ace da b. —_—aucta. L. incrustans; stellis cumulatis, porosis, é cristis subdivisis, radiantibus compositis; poris minimis, numerosis, subrotundis. Fossile des bords de l'étang de la Valduc (Bouches-du-Rhône), de Doué (Maine-et- Loire ). Chaque centre d’animalité de cette espèce forme une espèce d'étoile, composée de petites crêtes souvent canaliculées dans le milieu de la largeur. Rarement seuls. ces polypiers s’entassent les uns sur les autres. Le tout est, à la partie supérieure, couvert de pores irrégulièrement répartis. (Collection Michelin. ) ALECTO VESICULOSA. N, PI. 77, fig. 3. Magnitudine naturali. A. incrustans, spathutiformis ; tubulis filiformibus , repentibus, rectis, elongatis , divaricatis : ostiolis rotundis , vesiculosis. Fossile de Saint-Grégoire, près de Rennes (Ille-et-Vilaine ). 320 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Jolie petite espèce remarquable par ses ostioles vésiculaires , plus larges que les tubes et placées à leurs points de réunion. (Collection Michelin. ) ALECTO PARVULA. N. PI. 77, fig. 4. Magnitudine naturali. A. adhærens, repens; tubulis minimis , teretibus, reticulatis, brevibus, subincurvis ; ostiolis propinquis, ad extremitatem ascendentibus. Fossile de Doué (Maine-et-Loire ). Petite espèce assez rare, se rapprochant un peu des Aulopores par la tendance des tubes à se relever vers l'extrémité finale. { Collection Michelin. ) HETEROPORA INTRICATA. N. a. Magnitudine naturali. s fig. 6. SANS b. Pars aucta. H. ramosa , intricata ; ramis rotundis, coalescentibus, truncatis, porosis; poris tubulosis, inæqualibus. [ Fossile de Mantelan (Indre-et-Loire }, de Doué ( Maine-et-Loire). Jolie espèce, peu commune, remarquable par ses rameaux se réunissant entre eux, et par leurs extrémités tronquées, présentant des pores à peu près égaux, tandis qu'ils sont assez grands ou très-petits sur la superficie gé- nérale. (Collection Michelin, ) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 321 OBELIA DISTICHA. N. a. Magnitudine naturali. Pete 5 b. Pars aucta. O. incrustans, elongata, tubulifera , in medià parte sulcata; tubulis minutulis, in lineas obliquas , transversales dispositis. Fossile des environs de Rennes, de Saint-Grégoire et de la Chausserie (Ille-et-Vilaine ). Nous devons ce joli et très-petit polypier à M. Duchassaing, docteur-médecin à la Guadeloupe. Un peu forcé dans la figure 5 a, on doit le chercher particulière- ment sur les coquilles mortes, où il se trouve mêlé avec des Eschares et des Cellé- pores. Les séries tubulaires dans cette espèce paraissent généralement se diriger obliquement et parallèlement suivant deux systèmes, l’un se portant à droite et l’autre à gauche. ‘Collection Michelin.) OBELIA ALTERNATA. N. a. Magnitudine naturali. P1.-7 (0: ec b. Pars aucta. O. inerustans, elongata, claviformis, tubulosa; tubulis minutissimis ad extremitatem coalitis, deindé in lineas transversas alternè dispositas. Fossile de Doué, Thorigné ( Maine-et-Loire ). Très-petite espèce parasite sur diverses espèces de polypiers. Elle se compose de rangées de tubes plus ou moins régulières, se portant obliquement tantôt d’un côté, tantôt d’un autre. L'ensemble du polypier va en s’élargissant et se termine comme une tête d’arrosoir. { Collection Michelin. ) TUBULIPORA FIMBRIATA. Lamarck. 4 a. Magnitudine naturali. PL 77, 8.7. | ÿ. Pars aucta. T. cellulis minimis, tubulosis, longis, distinctis, longitudinaliter seriatis; crustà repente ramulosà. hi 322 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Cellepora ramulosa, Gmelin, p. 3791. —— — Esper.. NO Lplo. Tubulipora fimbriata, Lsmarck, An. sans vert., nouv. édit., (ome I, page 243. ————— ——— — Deslongchamps , Enc. méth., vers, zooph., page 759. ——©——— ———— Milne-Edwards, Ann. de Sc. nat., 2° série, zooph., tome VIII, pl. 14, fig. 2. Vivant dans la mer Méditerranée et l'Océan sur des polypiers ou des végétaux marins. — Fossile d'Ambillou, Doué, etc. ( Maine-et-Loire ). Nous rapprochons cette jolie espèce de celle vivant dans la Méditerranée et déjà signalée par divers auteurs. Elle forme une plaque adhérente et rameuse composée de très-petits tubes relevés à l'extrémité. (Collection Michelin. ) TUBULIPORA CORNIGERA. N. a. Magnitudine naturali. Pl 477 fig. 8: P L 18 b. Pars aucta. T. cellulis minimis, cylindricis, distincts, glomeratis, recurvatis; crustà elongatà, racemosû. Fossile de Doué (Maine-et-Loire). Ce polypier, qui a beaucoup d’analogie avec le précédent, s’en distingue par ses tubes, plus gros, plus élevés, très-distincts et très-recourbés. Il se rencontre dans des anfractuosités qui l'ont protégé malgré sa fragilité. ( Collection Michelin. ) LUNULITES CONICA. Derrance. a, b. Magnitudine naturali. PIATTE fe 00; di e, d,e. Partes auctæ. L. minima, conica, plena; latere concavo, subplano, striato ; latere convexo, subacute, clathrato, poroso, aliquotiès adhærente ; poris subquadratis, in lineas circulares dispositis. ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 323 Lunulites conica, Defrance, Dict. des Sc. nat., tome XX VII, page 361. ———— ——— Milne-Edwards,in Lamarck, An. sans vert.. nouv. édit., tome H1, page 301. Fossile de Salles (Gironde), de Sainte-Maure, Manthelan (Indre-et-Loire ). Petite espèce aussi haute que large , à sommet pointu où adhérent à un corps solide, couverte de rangées de pores rayonnantes du sommet à la base, et pleine à l’intérieur. (Collection Michelin.) LUNULITES CUVIERI. Derrance. a, b. Magnitudine naturali. PL 77, fig. 10. c. Pars aucta. LS cupuliformis, orbicularis; latere concavo, profundo, striato; latere convexo , poroso, sæpè adhærente; poris in lineas curvas dispositis. Lunulites Cuvieri, Defrance, Diet. des Sc. nat., tome XXVII, page 361. 7 Milne-Edwards, in Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., tome 1, page 301. Fossile d'Angers, Doué, Thorigné, Tigné, etc. (Maine-et-Loire), de Manthelan (Indre- et-Loire ). Cette espèce, assez commune dans les dépôts tertiaires de l’Anjou , se rencontre aussi, mais plus rarement, dans les falunières de la Touraine. (Collection Michelin. ) CERIOPORA LICHENIFORMIS. N. a. Magnitudine naturali. PL 77, fig. 11. b. Pars aucta. C. explanata, incrustans, mamillosa, Porosa; poris subæqualibus, supra mammulas in stellis dispositis. Fossile d'Ambillou, Doué (Maine-et-Loire) , etc. Ce polypier pourrait au premier aspect être pris pour la variété du Chaëtetes 324 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. pomiformis dont il sera question ci-après ; mais on la distingue à ses expansions lichéniformes et aux pores disposés en étoile des partiès mamelonnées. (Collection Michelin.) CHAETETES POMIFORMIS. N. Pl. 40, fig. 2: ( Varielas mamillosa. ) a. Magnitudine naturali. Pire M0 FAURE | b. Pars aucta. { Voir page 167.) Cette jolie variété est assez commune, surtout dans le jeune àge; on y distingue alors assez facilement des espèces de mamelons dont les pores sont un peu plus grands. En vieillissant les petites gibbosités disparaissent. (Collection Michelin. ) CELLEPORA CUCULLINA. N. ( a,b. Magnitudine naturali. c. Pars superior aucta. d. Cellulæ auctissimæ. PI U770 fe118. \ C. agariciformas , irregulariter lobata; parte superiori cellulosà; cellulis confusis, oliviformis, cucullatis ; apice acuto, recurvato ; ore elongato; parte inferiori concentricè striatà. Fossile de Doué (Maine-et-Loire ). Belle et très-rare espèce remarquable par ses cellules allongées terminées en cro- chet; l'ouverture est oblongue, latérale et très-étroite. D’après cette forme anormale nous avions pensé à en faire un genre, mais le mode d’entassement confus des cellules et l'aspect général nous ont décidé à placer ce polypier dans les Cellépores. {Collection Michelin.) iCONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 325 CELLEPORA PALMATA. N. | a. Magnitudine naturali. PI. 78, fig. 1. P PURE b. Pars aucta. C. complänata, lobata, vel ramosa; ramis irregulariter rotundis; cellulis ventricosis. subæqualibus, cumulatis; ore rotundo. Fossile de l'étang de la Valdue (Bouches-du-Rhône), des mollasses de Cadenet, les Angles, etc. (Vaucluse), des falunières de Saint-Maur, Manthelan (Indre-et-Loire), de Doué (Maine-et-Loire ). Cette espèce, qui atteint quelquefois deux décimètres de hauteur, est tantôt plate , tantôt digitée. Commune dans les mollasses du sud-est de la France et dans l’ouest, c’est elle qui sert d'habitation au Lithodendron parasilicum que nous avons précédemment décrit. Il serait possible que le Cumulipora angulata de Bronn (Lethea geognostica, page 879, pl. XXXVE, fig. 7 1/2), ait été établi sur un indi- vidu usé de la formation subapennine d'Osnabruck. (Collections Lelièvre, Doubliez, Matheron, Requien, Martin (Honoré), Michelin. ) CELLEPORA FOLIACEA. N. a. Magnitudine naturali. Plus fie 2: 0 b. Pars aucta. C. sublamellosa, conglomerata; laminis crassis, variè coalescentibus ; cellulis inæqualibus , confusis , subglobulosis. Fossile de Doué , etc. (Maine-et-Loire ). Ce polypier, qui a dans l'aspect général beaucoup de rapport avec l’Eschara Joliacea, Lmck, forme comme lui des masses enflées, caverneuses et composées de lames irrégulièrement réunies. {Collection Michelin.) 326 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. CELLEPORA PARASITICA. N. a. Magnitudine naturali. PI. 78, fig. 3. b. Pars aucta. C. incrustans, involvens; cellulis parvulis, inœqualibus, confusè accumulatis; ore minimo. Fossile de Manthelan , Sainte-Maure (Indre-et-Loire ). Cette espèce, qui parait n’appartenir jusqu’à présent qu'à la Touraine, vivait ordinairement en parasite, soit sur des tiges de Gorgones, soit sur des coquilles univalves. ( Collection Michelin. ) ADEONE RETEPORIFORMIS. N. PL. 78. fie. 4 fé Magnitudine naturali. PR b. Pars aucta. A. flabelliformis, fenestrata, in utrâque superficie cellulifera; fenestris ovatis , oblongis ; cellulis minimis, serialibus, subquincuncialibus, ovulatis ; ore rotundo. Fossile de Doué (Maine-et-Loire ). Ce polypier rarissime, dont nous ne possédons qu’un morceau , ne pouvant pas être un Rétépore, puisqu'il porte des cellules des deux côtés, nous a semblé devoir être mis dans le genre Adeone, qui lui-même est voisin des Eschares. Nous ne connaissons pas plus sa tige que celle de l'espèce suivante. (Collection Michelin.) ADEONE LAMELLOSA. N. a. Magniludine naturali. PI. 78, fig. 5. ; "8 b. Pars aucta. A. ramosa , frondifera; frondibus folüformibus , oblongis, in utrâque superficie celluliferis ; cellulis prominentibus , in lineas seriales, obliquas, alternasque dispositis ; osculis rotundis. Fossile de Manthelan (Indre-et-Loire), des Cléons (Loire-Inférieure), d'Ambillou , de Doué, ctc. (Maine-et-Loire ). ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 324 Espèce assez commune à l’état de fragments, voisine de l'Æ{deone foliüfera, Lmck, mais s’en distinguant par ses lobes plus épais , ses cellules plus grosses et plus distantes se dirigeant en lignes obliques du centre de la feuille vers les bords. {Collection Michelin.) ESCHARA MONILIFERA. Mrrxe-Enwarps. a. Magnitudine naturali. PI. 78, fig. 10. D LE b. Pars aucta. E, lamellosa , lobata vel racemosa, in utrâque superficie cellulifera, ad basim attenuata ; cellulis minimis, elongatis, subpyriformis, porosis, œtate provectà vix conspicuis, sæpè nullis: ore elongato. Eschara monilifera, Milne-Edwards, Ann. des Se. nat., 2 série, zooph., tome VI , pl 9 get Fossile du crag de Sudbourne (Angleterre), des Cléons (Loire-Inférieure), de Sceaux . Thouarcé (Maine-et-Loire). Cette espèce est annoncée comme se trouvant aussi dans les falunières de Touraine. Adhérente au sol par une très-petite base, elle forme des expansions lamelleuses et lobées, ayant des cellules sur les deux faces. ( Collections Milne-Edwards , Michelin. ) ESCHARA DESHAYESIT. Mreue-Enwarps. a. Magnitudine naturali. b. Pars aucta. E. explanata, lobata, in utrâque superficie cellulifera ; cellulis ovulatis, inflatis, ad limites porosis; ore subquadrato, fissurato. Eschara Deshayesii, Milne-Edwards, Ann. des Sc. nat., 2° série, zooph., tome VI. pl. 10, Gig. 4. Fossile de Doué (Maine-et-Loire ). Dans le jeune âge cette espèce a les cellules très-distinctes et séparées par une 328 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. rangée de petits trous qui disparaissent avec l’âge. La partie inférieure devient souvent en vieillissant très-renflée. {Collections Milne-Edwards, Michelin. ) ESCHARA SEDGWICKII. Mizne-Enwanps. a. Magnitudine naturali. PI. 78, fig. 6. 776 b. Pars aucta. E! lamellosa , in utrâque superficie cellulifera ; cellulis latis, inflatis, porosis; ore rotundo. Eschara Sedgwickii, Milne-Edwards, Ann. des Sc. nat., 2° série, zooph., tome VI, pl. 10, fig. 5. Fossile de Doué (Maine-et-Loire), Sudbourne ( Angleterre). L'ouverture assez grande de ce polypier est ronde et entourée de pores qui for- ment quelquefois des rangées régulières. (Collections Milne-Edwards, Michelin. ) ESCHARA INCISA. Mie-Enwanns. a. Magnitudine naturali. PI. 78, fig. 7. b. Pars aucta. E. incrustans vel lamellosa, tüm in utrâque superficie cellulifera ; cellulis elongatis, ovatis, in parte superiori inflatis; ore semicirculari, inferiüs fissurata. Eschara incisa, Milne-Edwards, Ann. des Sc. nat., 2° série, zooph., tome VI, pl. 9, fig. 2. Fossile de Doué, Thorigné (Maine-et-Loire) , de Sudbourne (Angleterre). Cette espèce varie beaucoup dans sa forme, et dans les échantillons que je pos- sède il est difficile d'y reconnaître les pores vus par M. Milne-Edwards. Aussi pensons-nous que l’on doit surtout chercher à retrouver la fissure de la bouche, quand l’àge ne l’a pas fermée. ( Collections Milne-Edwards , Michelin. ) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 329 ESCHARA LABIOSA. N. a. Magnitudine naturali. F5 INTEL { b. Pars aucta. E. incrustans ; cellulis indistinctis ; apertur in quadrum disposità, labiosd. Fossile de Doué , ete. (Maine-et-Loire ). Ce polypier, qui ne laisse pas voir la forme des cellules, se distingue par la disposition de leurs ouvertures, qui sont irrégulièrement carrées et entourées d’un rebord divisé en trois ou quatre parties formant des espèces de lèvres. (Collection Michelin.) ESCHARA ANDEGAVENSIS. N. a. Magnitudine naturali. Pers fete { b. Pars aucta. E. incrustans ; cellulis elongatis, strictis, excavatis, marginatis ; aperturà elevatà, semi- crculari. l'ossile de Doué, Thorigné (Maine-et-Loire). Jolie petite espèce remarquable par l’étroitesse et la longueur de ses cellules. (Collection Michelin.) ESCHARA NOBILIS. N. . Magnitudine naturali. a b. Pars superior ©. —— inferior PL. 79, fig. 1. +, aucta. E. corpora marina incrustans, stratis numerosis composila ; superficie exteriore reticulatim alveolatà ; cellulis hexagonis vel pentagonis, excavatis; marginibus elevatis; aperturà semi- circulari, leviter eminente ; parte inferiori lœvi, parallelogrammis minimis. elongatis composità. Cellepora nobilis, Esper., Cellépores, pl. 7, fig. 1 à 3. Alveolites incrustans, Lamarck, An. sans vert., nouv. édit., tome I], page 287, n°4. =——— ———— Lamouroux, Enc. méthod., Vers, page 42. ———— ———— Blainville, Man. d'Actin., page 405, atlas, pl. 76, fig. 3. Vivant dans la Méditerranée. Fossile de Palerme (Sicile), de Doué ( Maine-et-Loire ). Cette élégante espèce enveloppe et encroûte soit des coquilles, soit des 12 330 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Madrépores ou Gorgones. Les diverses couches sont réticulées en dessus, et en dessous elles présentent des séries de petits parallélogrammes lisses et allongés. (Collection Michelin.) ESCHARA PERTUSA. Mizne-Enwarps. a. Pars aucta. Pl279 1200; Pt b. Magnitudine naturali. E. incrustans ; cellulis inflatis, sæpè porosis, ad extremitates obtusis, in senectute clausis ; aperturà submarginatà , semi-circulant ; marginibus lateralibus perforatis. Eschara pertusa, Milne-Edwards, Ann. des Sc. nat., 2° série, Zool., tome VI, pl. 10, fig. 3. Fossile de Doué, Thorigné, etc. (Maine-et-Loire), de Sudbourne ( Angleterre). Cette espèce, souvent incrustante, présente aussi quelquefois des expansions foliacées. Les ouvertures, primitivement semicirculaires, prennent en vieillissant la forme d’un croissant , et finissent par se boucher tout à fait. Les cellules, qui sont assez renflées , ont, quand elles sont bien conservées , deux rangées longitudinales de trous sur leurs surfaces. { Collections Milne-Edwards , Michelin. ) ESCHARA BIAPERTA. N. a. Magnitudine naturali. PL 79, fig.3. | PRE UE men. E. incrustans, ramosissima , radians ; cellulis minimis, in lineas dichotomas dispositis, sub- quadratis ; aperturâ magnâ, rotundà, ad partem inferiorem fissurat, orificio parvulo sæpè comilalà. Fossile de Doué (Maine-et-Loire). Jolie petite espèce à deux ouvertures, ayant de l’analogie avec quelques espèces de Lepralia de M. Johnston. Elle est assez rare, et se fait remarquer tant par sa forme rayonnée que par son second orifice, situé tantôt à droite , tantôt à gauche du plus grand. ( Collection Michelin. ) ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 331 ESCHARA AFFINIS. Mizxe-Epwanrps. . Magnitudine naturali. prog ea. n (| 4 PS #4 | b. Pars aucta. E. foliacea, in utrâque superficie cellulifera ; cellulis hexagonalibus, elongatis, subconcavis ; marginibus elevatis ; aperturà pyriformi. Eschara afjinis, Milne-Edwards, Ann. des Sc. nat., 2° série, Zool., tome VIT, pl. 10, fig. 6. Fossile de Doué, etc. (Maine-et-Loire ). Cette espèce se distingue en ce que la surface de la cellule comprise entre les lignes marginales est bombée, mais moins élevée qu'elles, et, en outre, par l'absence de pores. { Collections Milne-Edwards , Michelin. ) ESCHARA LATA. Mizxe-Enwarps. \ a. Magnitudine naturali. PI. 79, fig. 5. b. Pars aucta. E. incrustans ; cellulis latis, heæagonalibus, irregularibus , inflatis ; marginibus perforatis ; aperturâ magnà , ovatà vel pyriformi. Eschara lata, Milne-Edwards, Ann. des Sc. nat., 2° série, Zool., tome VI, pl. 11, fig. 11. Fossile de Doué, etc. (Maine-et-Loire). Remarquable par la largeur de l’ouverture des cellules, et, de plus, par leurs formes irrégulièrement hexagonales, cette espèce se distingue aussi par une rangée de trous placés au fond des sillons marginaux. (Collections Milne-Edwards, Michelin.) 332 ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. CRISERPIA PYRIFORMIS. N. a. Magnitudine naturali. BOUT b. Pars aucta. C. ramulosa, divaricata; cellulis pyriformibus ; apertur ovatà, aliquotiès clausà. Fossile de Doué (Maine-et-Loire ). Cette espèce forme l'intermédiaire entre les Crisia, les Alecto et les Aulopora. Le rapprochement que nous en avons fait du genre Criserpia a été basé sur ce que les cellules sont souvent accolées, quoique divergentes, vers leurs extrémités finales. (Collection Michelin. } VIOA DUVERNOYI. Narno. PI. 79, fig. 7. Magnitudine naturali. F. corpora marina perforans, cavernosa ; cavernulis numerosis, irregularibus, inter se junclis; poris alimentaris magnis, subrotundis. Vit dans la Manche, la mer Méditerranée et autres mers, et habite les Peignes, les grosses Huitres et les pierres. Fossile des faluns du bassin Parisien, de l’Anjou et de la Touraine. L’espèceen question a donné lieu à de longues discussions dans lesquelles M. Nardo considère lÉponge térébrante de Duvernoy comme une espèce du genre Vioa, qu’il a créé dans la famille des Spongiaires, et, en conséquence, il lui a donné le nom de Duvernoyi. I paraîtrait également que MM. Johnston et Dujardin auraient rapporté la même espèce soit au genre Clione de Grant, soit à celui Halicondria de Jonhston. Nous engageons les personnes qui sont près de la mer d'étudier attentivement ces éponges à l’état vivant. Elles pourront consulter à cet effet les Actes des con- grès scientifiques de Pise et de Milan, en 1839 et 1844, les revues zoologiques de Guérin Méneville, années 1840 et 1846, les Annales des Sciences du royaume ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. 333 Lombardo-Vénitien de 1845, ainsi que les divers écrits de MM. Grant, Johnston, Dujardin et Duvernoy. { Collection Michelin. ) VIOA NARDINA. N. PI. 79, fig. 8. Magnitudine naturali. V. testas conchyliorum marinorum perforans, dendritica , dichotoma , ramosissima , utriculis el tubulis composita ; utriculis vel rotundis vel ellipticis, in seriebus eleganter dispo- sitis, inter se junctis per tubulos exiquos; tubulis terminalibus, acutis, sæpè furcatis : poris alimentariis minimis , in uträque superficie apertis Vioa Nardina, Michelin, Revue zoolog., 1846, page 60, pl. 1, fig. 1. Vivant dans la mer Rouge, le golfe Persique, etc. Fossile de Sainte-Maure, Manthelan (Indre-et-Loire), de Cuise-la-Moite ( Oise), de Valmondois (Seine-et Oise), etc. C’est à M. Nardo, professeur à Venise, que nous devons l'explication de ce corps perforant. Depuis que nous en avons trouvé les traces dans les valves supérieures de la Placuna placenta, nous l'avons reconnu dans diverses coquilles marines soit vivantes, soit fossiles des bassins de Paris et de la Touraine. Nous ferons, en outre , remarquer que les espèces fossiles présentent des pores d'alimentation sur les deux côtés du test, tandis que les valves de Placunes vivantes n’en ont qu’exté- rieurement. On peut peut-être expliquer cette différence par l'état mort ou vivant du mollusque habité par ce parasite. Dans la revue précitée, j'ai fait figurer une espèce trouvée dans la craie. { Collection Michelin. ) NULLIPORA UVARIA. N. PI. 79, fig. 9. Magnitudine naturali. N. cœæspilosa, subramosa, racemum densissimum simulans; ramulis qlobiferis, bresibus , decorticatis. Fossile de Manthelan (Indre-et-Loire ). 33! ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Cette espèce paraitrait avoir de l’analogie avec le Millepora racemus de Lamarck qui se trouve dans les mers de la Guyane. (Collection Michelin.) Nous arrêtons ici notre publication, qui, à la rigueur, est terminée, puisque nous avons décrit les polypiers des localités les plus riches et les plus classiques. Cependant, quoique 6 à 700 espèces soient figurées , nous sommes loin d’avoir at- teint la moitié de ce qui a déjà été recueilli. Si, plus tard, nous reprenons nos tra- vaux , nous espérons que l’on voudra bien continuer les bienveillantes communica- tions qui nous ont déjà été faites. Nous prions donc les amateurs avec lesquels nous avons été en rapport d’excuser les retards que nous avons mis quelquefois à leur restituer les objets qu'ils nous ont confiés, d’agréer tous nos remerciments , et de conserver leur bonne volonté pour un ouvrage qui, nous le pensons, n'aura pas été sans utilité pour la science. FIN. TABLE GÉNÉRALE DES GENRES ET ESPÈCES DÉCRITS DANS L'OUVRAGE, CONTENANT LES NOMS DES AUTEURS, AINSI QUE LA DÉSIGNATION DES TERRAINS OÙ LES FOSSILES SE RENCONTRENT, LES PAGES OÙ JL EN EST QUESTION, LES PLANCHES OÙ ILS SONT FIGURÉS ET LE NUMÉRO DES FIGURES. SE TROUVENT NOMS PE dans le groupe 2 é rs a — 5 1 : Pages E Figures Ra JL = lelre lis leNieas | ; SNS AIN=MMEUltSS Fe DES GENRES. SPÉCIFIQUES. DES AUTEURS SES INEL NE £ GE < ñ S » & . ART 47 1 Aceryularia. . , .| ananas. «+ ... | Michelin... .,1 4 Telle 180 { 19 1 » pentagona. . .. — s eb=leher ele lee els 5e|e 180 19 2 Acicularia., . . .| Pavantina . . . .| D’Archiac. .. .|. . .| » . seen) iL16 46 14 Adeone, . . . . .| lamellosa, . . . .| Michelin. . . . .|. . # elec le 2180-11 9320 78 5 » reteporiformis. .| — ee PEN ESA NE] RC TPS LACET 78 na Agaricia.. . . . .| Apennina. . ... — | # |... | 57 12 1 » circularis. . . . . NO PONT) Ce GEO x sl ..100..112295 68 3 » elegans. . . . . . — el eee) el. RE |1102 19 nn » graciosa. . . ., = ssl ls See 104 23 3 » granulata. |" MunsIer ul 00. RUN 108 23 4 » infundibuliformis,| Michelin. . .. .|. . .|[ » |. . .|. . ol OPEL TO 43 12 » lobata. ....."-.. MGoldfuss. - . 21.1... x IE TG 27 5 » Ludovicina. . . .| Michelin. . . . .|. . .|...| x |. ..|...1...] 199 51 2 » ramulosa. . . . . — als cle ee Ales CIÈRS 224 54 8 » rotatae Cr NGOIdIUuSS see | * AS ES EE] 22 6 » Soemmeringlis. | Munster..." C0 "I0103 23 2 Alecto. . . . . .| dichotoma. . . .| Lamouroux. . .|. . .|. . .[. . .| x |. . .|. + En | 2 10 » granulata, . . . .| Milne-Edwards. .|. . .|. . .| x |. . .[. . .|. . .| 202 52 a » parvula RC Micheline EC EC SN NT ES CR 320 77 n » vesiculosa. , .. — CCR OT COLE] US A TE A SX 77 3 Alveolites.. . . .| cervicornis. . . .| Blainville... . . .|. . .|. . .|. . . Mate le een 187 { Fe = » funiculina. . , .| Michelin. . « . .|. . .|. alertes Ie 260 60 5 » irregularis. . . .| Koninck. . . . .|. . .|. . .|. . .|. .. Sels 260 60 n » Massiliensis 6 Michelin. Glen ES CRIS 05 73 1 » Parisiensis. , . . — 60 el ot LAID : 166 45 10 » Scabra- fie ia — & a 0166 SSI « 259 60 3 » tua ee — sonate lon feeds later] Le 259 60 2 Alveopora . . . .| elegans.. , . .. — en.) ENS) 0600112760 63 6 » incrustata, . .. — ee Ur) io 4 “ 111 25 8 » microsolena. . . — sl feile k note 227 55 1 » racemosa. . . . . — = oictele x 5 dl 110 25 6 » tuberosa. . . . PU OR ST OIENE à SOL 0) Me | MONO) ES ON ME (1) 25 7 Amplexus:. . . .|} coralloïdes. . . .| Sowerby... . . .|. . .. . .l. + |. . 1. . = 256 59 6 » serpuloïdes. . . .| Koninck. . . . .|. . .|. . .l. . .[. . .1. . .| « 257 59 7 Anthophyllum. .| Braunii.. . . . .| Michelin. . . . .|. . .| x |. ..|. . .|. .. 272 63 9 » detritum. . .,.. — 5.0 D MOMIE CA IEC 48, 10 1 » dispar.. + « » « - Ne ll IR “ll Leclreil107 50 6 » distortum. . .. — trole alertes ssl NA 43 8 » excavatum. . . . — Sole PAG 0 IR SIE S'OI0 85 17 10 » inæquale. . . . . — os lt lee el196 50 n » Danum. . + « . — . letllaolict cle | - 07 50 y) » patellatum. . .. — OA Ed PQ A ES SE MEN RES 50 2 » pateriforme. .. = ll x [sl 44h 1196 50 3 » sulcatum. . . . . = lines e ls sl ima07 50 5 » truncatum. . . . - lee lee H'odlantih EE 54 3 3950 TABLE GÉNÉRALE SE TROUVENT NOMS = le dans le groupe ä | S: A = pm ON man È n 5 a E Pages. 5 Figures. 2 18 | SE IST). È DES GENRES. SPÉCIFIQUES. DES AUTEURS. s |[£s|S |S|S Fa CIE o CA RE £ Antipathes:.|Mvetusta. #00. )NMiIchelo(tie AMIENS RS EEE RS 77 15 11 Apsendesia. . .| cerebriformis.. .| Blainville. . . . .|. . | x |. ..1...|. ..|.. .| 314 75 5 » cristata. 0. © LaMOULOUr EMI OI PE A 0250 52 5 » dianthus® 0% -|MBlainvile.....:|0.-0.l°-l0 5 oo et) 55 nn | NE & Astrea. =. .-|Hagaricites. ----|NG0IdIUSS. 2. 10. .|-0e 10e in 199 12 50 296 » Amelianate.|BDefrance 22501 EI IE 1157 A 3 » aranenlaterct-)iMichelin. clans dl Cl. 10407 24 8 » ArousS ee ete | Mamarcks #0 001|15e EN ee lee lee tee 59 12 6 » astrottes. - -2- -lMBIAINVNe.-. - 21 - ellæ le - le - 21e: le 60 12 8 » AUVENTACA Ta EMICRelR eee 10 Se | EE A 150) Ll 10 » bacciformis, . . . — lee Een SI 011225 54 11 » belula ere — Béchol ls SR Mas E. 1 158 Ua 2 » Bertrandiana. . . — alle cl Its 310 74 5 » brevissima. .'. .| Deshayes. . . . .|. . .| » Rhode Es cr 63 8 » Bareudie"t-2lBlünIe se eh el Cl CE Ie MR IE 106 24 l » Cadomensis. .*.|*Michelin.…...."1.%1.14.).. Ale) 226 54 14 » Caillaudii. . . . . — Soolnbads sai a lrlere 63 5 » castellum. . . . — Moolloo 016 0 dl lee ELLE 27 4 » compositla . . . . — Moto] Daro| [Ts] EC e 11209 70 6 » compressa . , . . — neue le [. .l ..h, 297 70 2 » coniformis. , ,. — EI FN rene 6 Sal EE 28 1 » crassoramosa, . . — ds ele Ie É L 109 25 2 » crenulata cé lNGoldiuss AGIR ll NI56 LA 1 » cribraria.t. 1. Miche een telnie le nre lS STIe 21 5 nn » CriSpa... + + » = | * lot le s |. | 162 A 7 » cristatas. . : .-|NGOlIdfuss Cr: ete lee RL O7 24 7 » cylindrica.. . . .| Defrance. . . . .|. . .| x |. - .|. .. SAN M 07 LA ü » decaphylla. #47 Micheline Re CR IR) CES 02 72 1 » decipiens. . . . . — dolor] GES MS ET 50 13 » decorata... .... — Moto ee lee T0R101 A 8 » Defranciana . . . —_— RSA So ELEUS PR PR 1 OR 9 2 1 » Delcrosiana.. . . — = le een Dit] Be lors 23 6 2 » depravala.. . . . —= ÉRS| no Hucle] INC EEE .| 106 24 5 » Desportesiana . . — DRCIG POC)| 1-0 CPR GES © 201 50 11 » digitata te) PDefrance TT I OR ES EN | 227 54 13 » dISSIIIS - et. EMICHENn ACIER 226 54 12 » distans. . . . . — ln ir 20) 275 63 7 » diversilormis. , — EU Os ROIS AE TOI ES 59 12 5 » Doublierii . . .. — lee et lee e02110200 71 2 » Dumasiana. . . . — aol aller [tél re 1207 70 3 » emarciata.. . . .| Lamarck. . . . .|. . .| x |. ..| - |... À sn | na 6 » Éitmasianda 1.0.1 4Michelin #00 PO SO | Sell RENE) 22 05 68 n » fOnmOSa «1 IN GOIANSS ER RE | heu in - ; » formosissima:::|NSowerbys Mel LR ce 304 72 5 » funesta. . . . . .| Al. Brongniart, .|. . + ele AIR 62 13 1 » prandis tt SOWErDV. te. ele. | + s .lornie 2 6 3 » Guettardi.. . . Defrance. 20e CIO RE CE RIREE 58 12 3 » helianthoïdes. . .| Goldiuss. . . ls her|le a) ee) I0S 2h 3 » hirtolamellata . .| Michelin, . . . .|, . .| + ste à 162 ul 5 » hystrix. - . . . Defrance-"#6h)17- 2") DE ‘ 160 45 1 » irregularis. . , . —= DES 2 5 CROES PEU) SET 61 42 9 » laganum. . . . Blainville M ere #0 | 1e . ù 19 h 9 » lamellistriata. : .| Michelin." .. 1. + ein. © 1.1 18 l 8 » lamellosissima . , = eme lotte o 23 6 1 » Lamourouxii. . . — Ércleteelate * ss 225 54 9 » Lapeyrousiana . . — . sl te . | 111208 70 5 » Lifoliana. . . . . _ PO] PS0) ONE ET) AL Or LOTS 24 1 » lmbatiee sc ttGoldiiss se nel CR) nl Ie 108 24 10 » limilatas. - -e IRamouroux mel. lle IX | 0110225 54 10 » lobatorotundata .| Michelin. . . . .|. Dal ul 460 00 A LESC 62 13 2 » meandrites . . . = OR Cle CRI OS 24 2 » media... 4 2IFSOWErDY. em. ete | ER EN 208 70 nn 2 » micraxona set. Michelin. le 2 CIE malt >| dE 12 DES GENRES ET ESPÈCES DÉCRITS DANS L'OUVRAGE. 331 SE TROUVENT | NOMS dans le groupe oolitique triasique. de transition a Figures, Planches. lacé, DES GENRES. SPÉCIFIQUES. DES AUTEURS. à l'état vivant. crétacé. suprà cré- microstella. . . .| Michelin. = multilateralis, . . —_ numisma Defrance octolamellosa. . .| Michelin. . . Ornata, D... — panicea. . . . . . — pediculata. . . .| Deshayes pentagonalis. . .| Münster. perforata. . . . .| Michelin. poiygonalis. . . . — pseudomeandrina, — putealis — Lamarck. . . Requienii.. . . .| Michelin => reticulata, . . . .| Goldfuss. Rochettina..."|"Michelin, + « ..1. .. rotularis. — Sancti-Mihieli.. . — sculptas - . = semispheriea. . .| Defrance Michelin sphæroïdalis, . — A oLo striata. Goldfuss. . . .. sulcatolamellosa .| Michelin. . . . .|. superposita, . . . — Taurinensis.. . . — Teissieriana, . . — terminaria. — tessellata — trochiformis. . . — tubiformis. — tubulosa. . . . .| Goldfuss. tumularis Michelin. Turonensis. . . . Vallisclausæ.. . . bpENAIONRREWUEODLOR EU N BB DER IJIBRIJGUOBmBRENE © © = varians variolaris. . . . . versatilis. . . vesparia. Aulopora. . . . .| cucullina — » tubæformis. . . .| Goldfuss, . . . Calamopora.. . .| spongites. . . . . = squamosa.. . . Michelin suborbicularis. cornu bovis. . . . cornu copiæ. . . gigantea. p Altavillensis.. . Defrance. . . . Calvimontii.. . .| Lamouroux. Cenomana.....| Michelin. . Lamouroux.. .. dilatata. . . . . .| Michelin. .. . .|. elongata. . . . .| Defrance. . extinctorium. . .| Michelin globosa. . . . . . — INTEL OMAN — => SSNJENITUOMBNE À ODIJUDEUOOT D -J 338 TABLE GÉNÉRALE EEE ——_—_—_—_—_—_—_—_ _—_ —_—_—_—_—_—_ — ——- SE TROUVENT NOMS : " dans le groupe = EME S ELLE ee Ù | À n = S S È Pages. E |Figures. Se RENNES G DES GENRES. SPÉCIFIQUES. DES AUTEURS. > FEU = £ - IE CSI AIRE Caryophyllia. . .| Moreausiaca. . .| Michelin. . . . .|. + .|. . «|. . . A NIET ES 85 17 1 » Pedemontana.. . — dns] IE a dé sabes ai | 9 16 » pseudoturbinolia. — + # sel... | D 9 18 » retortas te . 2. - _— À Fe EN Sen EE 223 54 4 » striatulata.. . , . — 66.0 % c orllots 198 50 9 » subcylindrica. . . —_ ie ele AAC CIÈR 86 17 2, 8 » truncata.. . . .. — RME Qi eEl 2 154 43 9 » vasiformis.. . . . NN ON Étoile + 55 88 19 5 Cellepora. . . . .| cucullina. . . .. — oo] en os OnCIE : . -| 324 77 13 » concentrica, . , . — : nos bles tele ee . 73 15 3 » echinatas 5.1.0 = = ol EC 4 à dsl 74 15 an » fohacea ie — non ocean ste 325 78 2 » ornata. . . . . . _— et IC . 0500 5 Gun lens 73 15 1 » palmata.. . . .. — CON EE CRE] CE CEE lo. de 325 78 1 » parasitica.. . . . — Soul ON EI OR) EI . .| 326 78 3 » pumicosa. . . . .| Lamarck. . . , .| « + ù de 72 14 12 » Supergiana. . . .| Michelin. . . . .|. . .| x |. . .|. . .|. ; 20 73 15 2 Ceriopora. . ..| affinis.. . . . .. Goldfuss CRIE CIN . : | + 189 48 10 » avelanas-t nt Michelin nl ee) EEE 208 52 13 » clavula 1.00. — leo x es cles ess 207 52 8 » conifeéraa. =: _— Pal be ot Mel ere 245 57 8 » corymbosa. . . . _—_ Se . x | 246 57 9 » dumetosa.. .., — Bot" # GS | 245 57 *] » formosa.. . . .. — CRE) FAO) CON] BLSFE OS .| 206 52 6 » globosa. . . ... — Je «lee le CA Êe 246 57 5 » Goldfussii. . .. Pie ieletetelets ele + 190 48 9 » Huotiana. . . .. — select .| 207 52 7 » labyrinthica. .. — . 0000) |EC 1) LOG) F0 ..| 208 52 11 » Landriotii.. . , . — . | +. |. ot, ailare 2 1 10 » licheniformis, . . — : Seau EN CE Eve 205 52 5 » lichenula. . . .. — CMS Q] [ET OM ES| D 111923 | 77 11 » mamillosa: 1.4. |MRoemer.. 1.31.) EN) Se 012207 52 12 » papularia. . . . .| Michelin. . .. .|. . .|. . .| * 4. 1 hs 7 » polymorpha. .| Goldfuss. +. . 1. [le Ne. 2 1 & » pustulosas 4 -IhMichelin, minier] CIE ID 57 6 » è Rauliul- te — dolor * AO IUE 2 1 7 » truncata.. . . , . _— CAE EC MEN EPS ÉRRS Et 206 51 7 » tuberosa. . . .. NE | Goo) to FT CE EE. : 208 53 1 Chaëtetes. . . . .| capilliformis. . . — Cdi) Dudio] loto] NF 2 CE 112 26 2 » Coquandi.. , .. — = lois ele : a 306 73 3 » flabellum. . . ., — Gide ol ardt o| |LE 001 10 DHDIET= 306 72 9 » irregularis. ..,. EN OM Pol 0 CIF EX SNS ES . | 306 73 2 » lobatus. 7.0 — dalle ten EI 1.201 51 6 » pomiformis. . . . — Dalles 0 aibloasls ak € 2 e » ramulosus. ..,. — etats alame lt ile Es tele 202 51 5 Chenendopora. .| cylindrica.. . . . A INC lee æ. en...) . , | 21% 52 17 » fungiformis. . . .| Lamouroux,. , .|. . .|. .. | BTS NE] ECC ET] 34 3 » marginata. ...| Michelin. . .. .|. . .|. . .| SOI ro sir PA 28 7 » obliqua. .... — se lon li ls ee 132 hi 2 » Parkinsonis.. . . — D 0|0 610 |: JO PO Pre) rl 31 1 » pateræformis. . . — lola telle) 37 1 » pocillum. . ... ON OAI else le Cl Ru g2 33 5 132 » subplena. . . . . — lle eco At dt 1 » Ê undulata. . . . . — online... el RC INRTOE jee = Chrysaora.. . . .| damæcornis.. . .| Lamouroux.. . .|. . .|. . .|. . .| x |. . .|. 237 55 9 » spinosa. . . . .. = ec. sole. # |. + | 237 55 8 Clypeina. . . . .| marginiporella. .,| Michelin, . . . .|. . A1 Ma TC) SMS ME aol 46 27 Cnemidium. . . .| crassum.. . . . . _ to ont Del a ec 28 3 » pyriforme.. . . . — Saad Cu DAOID 0 114 26 6 » rotula. .....| Goldfuss. . ...|. ml resto el #0 el. 1415 26 7 DES GENRES. Cnemidium.. .. Corallium.. . .. Corymbopora.. . Coscinopora. . . Cricopora.. . . . » Crisioidea.. . » Cyathaxonia. . . » » Cyathophora. .. Cyathophyllum. . » » Dactilopora. . . . Dendrophyllia. » Dendropora.. . . Diastopora. . . . DES GENRES ET ESPÈCES DÉCRITS DANS L'OUVRAGE. SPÉCIFIQUES. stellatum. . . .. infundibuliformis. abbreviata, , .. annulosa cespitosa. . . . . coliformis. elegans. . . gracilis Tessonis. tetragona.. . . . verticillata. . .. Boloniensis. . . . pyriformis. . .. nodulosa tortuosa. . Richardi. . .. cespitosum. , . ceratites. . . . dianthus. flexuosum.. , hexagonum. mitratum. . . profundum. . . ; Borsonis. . . Corbieriaca. . . , deformis. , discoïdea. . elliptica.. . Eudesii. . . . à Ë Haueriana. . hemispherica. . : orbitolites.. . rugosa. semiglobosa.. . undulata. . . cylindracea. . brevicaulis. . . CAFIOSA RE se 0e cornigera.. . . . dichotoma. . .. digitalis glomerata . irregularis. . . . FAMEA = ie Theotvoldensis, . explicita. .. .. cervicornis, . . . diluviana. . escharoïdes. . ., Eudesiana.. foliacea. . . gracilis. . . . lamellosa. . . . Lamourouxii. Michelini. . . : - microstoma.. SE TROUVENT EE CE dans le groupe | suprà cré- oolitique. triasique DES AUTEURS, à l'état vivant, Goldfuss. Michelin. . Goldfuss. Blainville, . . Michelin. . Blainville Michelin. . Blainville, . . Michelin. Blainville. Michelin, . . . Goldfuss Schlotheim. Michelin Blainville. Lamarck. , .. Michelin, . . Lamarck. Michelin. Goldfuss. . Lamarck. . . Michelin. . Blainville. . . . Michelin. . . Blainville. . Michelin Blainville. . . Michelin. , . .. Milne-Edwards Michelin. . . . .|.. Milne-Edwards. Lamouroux . Michelin. . ., |. . Milne-Edwards. .|. Michelin, Planches. 339 Figures. | » = CS = ke © © Co 9 O © I 9 Où OC C1 > Où 2 © © = = = = WOOD = WEOCOE © SAW MBOONEGDEE JON EE E IN O0 Co CIE 0 340 TABLE GÉNÉRALE SE TROUVENT D EEE || : 5 Ë £ à Pages. Ê Figures. ; sers ITEMS E DES GENRES. SPÉCIFIQUES. DES AUTEURS. » |£s| 2 | = | = |'E Q 3 5 £ Diastopora, . . .| pavonina. . . . .| Michelin. . . . .|.. REIN CS RSR NET 53 17 » TAMOSA. + + - + o _— ee ex ee ef. le +] 203 52 3 » scobinula. . . . . — moselle le el 10 2 12 » Thorentii.. « . . _ Dale (lo oh at a cloc 278 63 15 » undulata, . . . at D OU! Fr eilee 0 0 loco] [lee os) Go SD) 56 15 nn 2 | 11 » verrucosa., . . .| Milne-Edwards. .|. . .|. + |. . .[ 4 |. ..[. . .\ 112 56 m 242 Diploctenium.. .| lunatum. . . . .| Michelin. . . . .|. .. GAONO] NEA) EU EEE RERO 289 65 8 » Matheronis. . . . _— sobres is. le RCE Aa) 68 1 Discopora. . . .| antiqua.. . . .. — scele ti mRlirmEss * 262 60 9 Distichopora. . .| antiqua. . . . . .| Defrance, . . . . PCR DS ED) PE 00) Con] OM it) 45 11 Eutalophora. . .| cellarioïdes. . , .| Lamouroux.. . .|. . .|. . .|. . .| , |. ..|... 233 56 n Eschara.. . . .. affinis.. . . . . .| Milne-Edwards. .|. . .| x |. . .1. . .|. . .[. . . 331 79 & » Andegavensis.. .| Michelin. . . . .|. + | Où ci CEE tel tee 329 78 11 » biaperta. .... — DO | Pb 00 0 cel criIs30 79 3 » cervicornis. . . .| Lamarck. . . . . * telle le shell 70 14 8 » damæcornis.. . .| Michelin. . . . .|. . . HMS Ole le colon |NELZS 16 25 » Deshayesii. . . .| Milne-Edwards. .|. . .| x |. . .|. . .|. . . +... | 327 78 8 » dichotoma. . . .| Goldfuss. . . . .|. . . en. sel 18213 53 45 » ExCara ta. «sis | Michelin elec MES) tel CI 174 46 17 » foliacea. . . . .. Lamarck. . . . . + CU PTS de Sotsle ee 70 14 9 » INCISA re cree Milne-Edwards. .|. . .| * |. . .|. . .1. , .|. . . 328 | 78 1) » labiosa. . . . . .| Michelin. . . . . MER CLR Cle al .| 329 78 9 » labyrinthica. _— 2 | Don OS | SSI OS En 32 2 » ITS PEL ENRNE Milne-Edwards. .|. . .| x |. ..l.. oi Hotel INEESI 79 5 » Leymeriana.. . , _— D MI TI IN278 63 17 » milleporacea. . . — D ee MR ER A AIRE .| 173 46 11 » monilifera. — Cle el elite Ce 327 178 10 » Neustriaca. . . .| Michelin. . . . . ete RES tes 125 32 3 » nobilis--n te. — # #% ee else slhietele . | 329 79 1 » pertusa. . . . .| Milne-Edwards. .|. . .| x |. . .|.. GENS DS SET) 79 2 » pyrionois I NGoldiuss 2 2000) TOR DANS N OUR 53 16 » Ranyiliana-=.2.0|MMichelin. "1.0/0 le O3 57 12 » Sedgwickii. . . .| Milne-Edwards. .|. . .| x |... .1. . .|. . .|. . . | 328 78 6 » triangularis. . . .| Michelin. . . . .|. . .|. . . PE Nr] Bt Dore 5 1 6 Eudeas .#. . |Wcribraria. 1... — OR) EPOU) |OMONO LE) CRC SE SET | 58 8 Favosites. . . . .| cylindrica.. ..,. tie el cl ele Aulas 255 60 q Fenestella. . . .| Verneuiljana, . . — Mdlete. cle ocnlls AGIR li 193 49 10 Flabellum. . . .| appendiculatum . — Pons 0! ÉOE: CTOEE o 29 45 9 12 » EVIONE ON AE — OO! NCA) 000 MONET UC S Un 9 11 » costatum. . . ; .| Bellardi.. . . . .|. . .[ x |. . .[. . .|. . In 274 61 10 » cuneatum., . . .| Michelin. . . . . rotoi lé) otore| 6800) 2 0er ! 9 13 » extensum.. .., — DE EE ER ESS PS 5 5 16 9 14 | » Pyrenaïcum. .. — url ele ll. 271 63 2 | » vaginale. . . .. — Doc ee Greater ere 63 3 INNRUÉE Oo PO Duvaliana. , .. — Do | Oo TOI ES Droite || 46) 46 10 Frondipora.. . .| Marsillii. . . . .| Blainville... . .| + # d'alors 68 14 U Fungia. . . . .. Niceensis. . . . .| Michelin. . . . .|. . .| « oletaole 11266 61 1 » orbulitles. ,. .. Lamouroux. 221 54 1 | Gemmipora.. . .| asperrima.. , . .| Michelin. . 163 45 5 » cyathiformis. . .| Blainville. . . . .|. ,. 65 13 8 | Geodia. . . . . . pyriformis. . . .| Michelin. . . .. Eva 0 d'ovlers 178 46 2 Gorgonia. . . . .| Bouchardi. . . . — “ln echec elle 192 49 8 » pme ce — etre celle close 263 60 11 » Fipisterias =. | GOIdIUSS.. 2... lle ARR ale uolire : Le | 49 9 » undulata. . . .. Michelin, 5-21 + Re times le lle 262 60 10 Guettardia. . . .| expansa.. . . . . = dub 0e PRIt Du EPS F0 00) cine 32 ni » stelatae ee 0. — CC AE LE | CS ES SES EE | 30 1à11 Hallirhoa. . . . . brevicostata. . . — Did dico FES) RERO 5e | EE 31 2 » costalas st 2| Damouroux:. ll RIM ele. ee M07 31 3 » MessONiS ere Micheline le mIrer Fe asile 10128 34 1 : CRE 82 16 2 Harmodites.. . .| catenatus, . . . . KOnincke cle ee ele lle : 258 60 6 | | DES GENRES ET ESPÈCES DÉCRITS DANS L'OUVRAGE. DES GENRES. Harmodites, . . . Heliopora.. . . . » » Heteropora,. . . . Hippalimus.. . . » Hornera. . . . . » L] Idmonea. Intricaria. . . . . sis nu € Lichenopora. . . L] Lobophyllia. .. NOMS SPÉCIFIQUES. Bouchardii. . . Blainvilliana, deformis. . ., Supergiana., . . cryptopora. . . dichotoma. digitata.. . . .. ficulina. . . . .. intricata. pyriformis, .,. ramosa. . . . spongioïdes. surculacea. fungoides... Roissyi. . . . Andegavensis. , Hippolytus. . . striata. aculeata.. . . . coronopus. disticha., . . pinnata.. .. tetragona. . . triquetra. . , arborescens., . cæspitosa.. . . Desnoyersii. . . ss le toile elongata. . , . . excavata. . . . gregaria. .. mutabilis. . . pyriformis. . tuberosa. ., Bajocensis. . Melitensis. . Armorica. . . Cenomana. conjuncta. . cumulata. . . . Defranciana.. . Mediterranea. . tuberosa. . ., ever ete; is ts articulatum. . , . dichotomum. . Edwarsii .., Eunomia. . ... exiguum. . ... flabellum, . . . flexuosum. , .. funiculus. . . . gemmans. . . . granulosum.. . humile. .. intricatum. , . irregulare.. . . leve rer manipulatum. . Moreausiacum, . multicaule. , , parasiticum. . pseudostylina. ramulosum. . . aspera, DES AUTEURS. Michelin. ... Blainville, . . . Michelin. . . . Lamouroux . . Michelin. . . . Defrance. . , . Milne-Edwards. Michelin. . . . . ; Defrance. . .. Michelin. . . . Roemer., . , .« - Michelin. . . . Lamouroux.. . Michelin. , . . Defrance. . . . Lamouroux.. . .|. Michelin. . ., Defrance. . . . Goldfuss. . . . Michelin, . . . Blainville, . . . . Michelin. . . .. Goldfuss. , .. Michelin. . . .. SE TROUVENT — à l'état vivant. tacé. supra cré- dans le groupe crélacé. oolitique. triasique. transition. Î Planches. Pages. OMONTMONC sinebre st * . AO ES 0 ms eye Rene = © © © © -] © D æ D D Co = © OO rs L= = = BERG = = = SDESGEGERMEUN © OSOUNNEUJIOBOBmOQUSBOE-JOUUUERNOE TABLE GÉNÉRALE ER — DES GENRES. NOMS SPÉCIFIQUES. Lobophyllia. Buvignieri. . . . » contorta. » cylindrica. » depressa : » Deshayesiaca, . . » flabellum. . . .. » granulosa. . . .. » incubans. . . . . » labyrinthica., . . » IOData et. » Martiniana. . .. » meandrinoïdes. . » Micheliniana. . . » Occitanica. » Parisiensis. . » pseudoturbinolia. » Requienii.. . .. » semisulcata » turbinata. . . ,. Lunulites. . androsaces. » CONICA- EC --1e » Guvieris 1. - 414 » intermedia. . .. » punctata. , . .. » radiata 1.2. 61: » umbellata.. . . . » urccolata. . . ., » Vandenheckei. Lymnorea. gigantea. - » mammillosa.. . . » sphærica. . . .. Madrepora. exaratas. Mn. » Gervillii. » lavandulina.. .. » BHElISCNS ER ENS » ornata. . .” . » Solanderi.. . ,. » sublevis. .,.,. Meendrina. ampbigua. » Arausiaca. . .. » Ataciana. ..,. » bisinuosa. . . .. » corrugata.. . ., » Edwarsii.. . . : . » filograna. . . ., » lamellodentata. » Lotharinga. ,. ., » macroreina.,. . . » montana, . . .. » Phrvgias 0 » profunda . .. » Pyrenalca.. . . » radiatæ 24. 21. » rastellina. . . . . » Raulinii. » stelliferas 7. » tonellas =... » Valmondoisiaca . » venustula.. . .. » VELLIS IA Membranipora. .| philostracites.,. . » reticulum. . . ,. Michelinia. . . .| compressa. . . . » FAYOSd- ME. » tenuisepla. . .. SE TROUVENT daus le groupe 5 È |4 sls|s HET E |. Ale DES AUTEURS. DRE = É Ê = |% À S _ Æ Michelin en em ee mie * De Helene tolle tele . > . ee... . * > . Li) [Ce O1 (ON JD) (CR LS RTE |A) colo dadc * ; a 2 DUO EMMI ES fete ve sis nelle * . CEE en, CC ic CCE :| ICRST NT à — : 5 » : Lot AR ES) tie SD TRES CHE UE oc MA MN 'Grcicl ion; # = | 1 dc CI ati M | CHOC! COM LT x Leymerie. . . . 4]. *. ŒUUIRe = lalete 21e et Micheline Real IP de nl) HP ou LL (NOM DCE OMD AO! CS NT OEUN |oro) Rois # SP AUT| 20e ; — . û RTE Michelotu-Pe ete en ee Eee js Defragce ter ti nr # : SE. | LC CRE] (OV'MIOI CO! CHOC Michelotti.. . . .|. . . Pal los Oto: lof of st! agi eymerie Mettre M] Orcuial BroNCi ru) décLe LCanmarcke ls * EE REA eo D Defrance. . . .. : Can EU 15 ie OMC our Éamarck ONE Ienue Michelin te I Ie TEE IE RTS RE . Lamouroux. . .|.. .|. . . . : Michelin... 412 . PA Ordi) roue loutre: Michelotti. . . .|. . . one lHE nee OBS LE use 5 Heffances raie ve dy) lice] 50 tel la al la eo Michelin, 0 Au PR SE PRO PR ORNE 1 WT la ee heril als)". ele . Defrance me lu CR LE CEE AE tan Micheline le SIRET RER NEA ep OÙ RE | (OTOR O0! TOR EAN BCD) OS] ci: = * als ctairtets ES . F2 : — . % . 2 Lamarck. . . . - k a toto lot ao 5e - Michelin ACT ei Ma ailete em TT 0 'ei'obaile tie a 2 CCR] Lamarck. . . .. # allo Michelin. . . , .|. # G-01|a) D/B1 lb 1 — . di LOC: OO . M LL | 15400) GONE SO CROMD! PDO! IORONT LE * srolele le Vlerr 1bhe ee Gordiassrer emiae lei 0 1] Éradel Bee Ge Michelin. 1." Ce 42 A0) ce! . ER OR) OL 0] C0 T4 ISO] Ua . Ts HR (le leve D sl © or ete Blainville... . . . Fall ittoncl he tal (à 2000 5 à Michelin. eee Sen lorol leo 0 ; * KOMACR ee R-Rlerslle cel en lt à to) aa: * Pages. Planches. Figures. > © © = = = IR OMOG IS CO 0 O bo æ N9 © OC E CO KO +2 > > R9 KO = = = = 2 BOUBDBDAIWUEMUIWUNAUURENDCIQUQE D TIJEN DES GENRES ET ESPÈCES DÉCRITS DANS L'OUVRAGE. 343 SE TROUVENT dans le groupe Figures. ———— Planches. DES GENRES. SPÉCIFIQUES. DES AUTEURS. à l'état vivant suprà cré- | oolitique, triasique transition. | Monticularia. . .| meandrinoïdes. Michelin. . . » Siyriana. . . .. — Montlivaltia., caryophyllata. . .| Lamouroux. Mortieria. . . . .| vertebralis. . . .| Koninck, . Myriapora. . . .| truncata. . . . .| Blainville, . Nullipora. . . granulosa. . . , .| Michelin. lycoperdioïdes. mamillifera. . . . tuberosa. . . » UyArId e- - 1. - Obelia, . .| alternata. . , . . » disticha... .. Ocellaria grandipora. . — » nuda re Ramond. *"Oculina.. . . . .| crassoramosa. Michelin. . explanata.. . — gemmata. . . . . — incertas 2. . . _ Neustriaca. . . . — raristella. . . . .| Defrance Solanderi. . . . . — virginea. ..,. Lamarck complanata, . . = concava. . . . . .| Defrance. . . elliptica.. . . Michelin. . .. Pratils etes = Ovulites. .. margaritula. . . Lamarck Palmipora. . . .| Solanderi.. . . Michelin. .. Pavonia.. . . . hemisphærica.. . —= » meandrinoïdes, . — » tuberosa. . . . .| Goldfuss. . . , .|. Pglagia- 4: : clypeata.. . . . Lamouroux.. . » Eudesii. . . .. Michelin, » infundibulum, , . » Indignis nc... Pocillopora.. . .| glabra.. . . . .. raristella. . , 12 des = = >» 2 CS 9 7) 2 1 7 9 0 3 h 9 6 5 3 3 8 3 5 1 2 6 5 6 h 9 1 fi 2 9 mn 3 5 3 5 1 2 1 sertifera. . , Polypothecia. . .| Fleuriausii. » Pictonica. . . .. Polytripa. . . . .| elongata. . . . .| Defrance. . . Porites. . . . . .| Collegniana.. . .| Michelin. » Deshayesiana, . . — Pustulopora.. . .| echinata. . . . .| Roemer.. gracilis. . . . . Michelin. pseudospiralis. =: pustulosa.. . . Blainville. . semiclausa. . . Michelin. Retepora. . . . .| alveolaris. . . . .| Blainville. . . . » applicata. . .. — = = CS > > QG O1 cellulosa. . . . Lamarck. . . CrasSaane 1.1 Michelin. cylindrica. , . — echinulata. + Blainville. Ferussacil. . , .| Michelin. flabelliformis. . Blainville. frustulata. . . . Lamarck. granulosa.. . , Michelin. infundibulum, . Lonsdale. . ., membranacea.. Phillips. . retiformis.. . . .| Michelin. Jon ubkoeS # EC BOUEGbBUE&S 344 TABLE GÉNÉRALE = SE TROUVENT NOMS CRETE La ans le groupe nm a £ 3 = Ë $ ä Pages. Ë Figures. | É 8 [SshE|S|E les = DES GENRES. SPÉCIFIQUES. DES AUTEURS. PE ANA Pa L-] n © _ a Retepora. . . .. scobinosa. . . . .| Michelin. . . . .|. . «| « |: . «|. + «|. . . . | 316 76 3 Sarcinula.. . . .| favosa.. . . . . . — ô 20 | OR) RE VE 26 6 6 » gratissima. . .. — . Or ATEC| oiecred 64 13 7 | » quincuncialis. . SR ER EIRE * . ah oo 26 6 7 Scyphia. .. . . .| clavarioïdes. = cl «|. n 0 | 2 k » costata. . . .. .| Goldfuss. . . . .|. . . | » . te 11 2 9 » cymosa. . . « . .| Michelin. . . . .|. . .|. DO) Pie | Cénool até .| 249 58 8 » dichotoma. . . EM PONT ON | EMON| at * : tn? 28 5 » fragarioïdes . . . — . * MIT ES 53 13 » micropora. . . .| Roemer., . . . .|. . «|. . «| x |... . 1 . | 215 53 14 » pistilliformis. . .| Michelin. . ... .|. Slt na "10250. 58 4 » terebrata.. . . . ER 20 À role ee * 5 AL 29 ü » trilobata. . , .. — * ê ie CiIRLAL 28 2 Siphonia. . . .. acaulis. . . . . — * . . 110139 38 2- » arbuscula, . . . . er CO Nate # é c 1.110439 33 2 » ficoïdea, . . . . — . CRU El RE Ne «| 139 29 5 » Ertonr. ne crie = Sete | * DA Mol &0 140 29 6 » incrassata. . . . .| Goldfuss. . . . .|. . .|. . . ED | 1 PQ MO cl à à 138 40 1 : lagenaria. . . . . Michennet 0e il OUAIS ENS CR AE en l Fo ten : » lycoperdoïdes.. . SP DL ESA à | DL 58 6 » multioculata. — 0 tbe à .| 138 33 6 » nuciformis. . , . RON ÉoETS à * 2 140 33 & » pyriformis. Goldfuss. . . . .|. . .|. . . # MES RE TER 137 33 1 » ramosa. . . . . .| Michelin.. . . .|. . .|. + | « à e .| 141 28 6 6 Spongia. . , . .| boletiformis. — * lt elec 143 4 1 216 » contortolobata. . _— # # ë : Où DC UV 42 1 » furcata...".". — .. . # Moi oil 26 3 » helvelloïdes, . . Lamouroux.. . .|. . . “ 7. 1288 57 + » informis. . . . .| Michelin. . . . .|. . # 135 all neo 217 52 1 » macrocaulis.. . . — . al tee 249 58 2 » mammillifera. . .| Lamouroux.. . .|. . -|. x Ale | = 26 5 » multidigitata. . Michelin. . .. * En 0 ‘| 217 | 51 9 » multiporella. — ce, 1 leéha as Aller ot 143 29 2 : 143 » peziza.. . . « . . EN OS G|OEc 6 * 5 . # 216 } 36 5 » pilula. . NO AE — CA SONO! ER à 7 0e 30 7 5 » pseudosiphonia.. — * . 28 7 3 » sanguisuga. . , « — |. Cu Decriel EMbral le Lab 29 7 h » stellata. . . . . .| Lamouroux.. . .|. . .|. CN AE OL at 9 5 z . 29 7) 1 » sulcataria.. . . .| Michelin. . . . .|. . .|. . . * bol tons ots 142 28 n » triasica. « . . . « — ‘ O0) IEP 2 14 3 3 » Trigeris. «.. MR PP Sn) GEG-0 # : ô 0 216 53 12 » tubuliera,. = e—DOr ul 7" |). S * 5 6 all CH 53 11 » umbellata.. . . . HN lise lon * : U 218 58 1 » VOIR: sale me ET AE) dE T) Mlar te Be Ne st 29 7 2 Stephanophyllia. | elegans. . . . . . — OR HEEIE E EE. 0 32 8 2 » imperialis. © = O0 . 31 8 1 » Italfca. -, . . :. — Dig dat de) pal fs - 32 8 3 Stromatopora.. .| concentrica. . . .| Goldfuss. . . . .|. . .|. . |. . .|. . |. Gale 190 49 n Stylina. : . .. .| Archiacii. . . . .| Michelin. . . . .|. . .|. . -l. . .|. Per to ICT) 3 2 [YA crassà lamellâ.. . ARE PO PS Ce * PQ ice Bret 25 7 7 » Gaulardi. . .. | EE) ci too »* . 97 21 5 » Pereziana.. . . — : 11229 62 2 enr 26 » Provincialis. 20e RE RDA ES ES Put tee) cl re | 299 | 7 8 » Renauxii. . . .. — * ME ERP Ter l 2 NS 9 s 25 » striata. —— ce | Ferre RAS 202 | 6 5 » (uit ESSONNE = GS oébrals onc 51 10 7 » thyrsiformis. . 4 fn: 1 ol irnol lat 214115 Ga ol 0 | 50 | 10 6 DES GENRES. SIYIIDa se... | Terebellaria. » Methid. 47 213 » Thalamopora, . . » Thamnasteria.. . Theonea. ICSEL te Tubulipora. . .. Turbinia : Turbinolia. . . . DES GENRES ET ESPÈCES DÉCRITS DANS L'OUVRAGE. SPÉCIFIQUES. tubulosa antilope.. . . .. ramosissima.. , . lyncurium. siphonioïdes. . . vesiculosa, Lamourouxii, . clathrata, . . contorta Brongniartii. cornigera. . . . . fungicula. . . . Grignonensis. , . stelliformis. « . graciosa.. . Alpina armatass. . . Bellardii. . . .. Bellingheriana. . bilobata Boyssiana.,. . .. brevis.. . . cernua. . clavus. complanata, . . . compressa. corniculum. . . , cornucopia. . CTISPAs ee. cuneolus. .« . cyclolitoïdes. . cylindrica.. . . cymbula, . ... dispar.. + « . . duodecimcostata, elliptica.. . +... exarata. . . . . fimbriata Gravesii.. , . . hemisphærica.. , hippuritiformis. Japheti Magnevilliana.. . Michelottii. , , Milletiana.. . ., MIX LAS ere multiserialis. , , multisinuosa. , , mullispina, . . . obesa., . patula.. plicata. . . . .. prælonga. . .,, pyramidata, . . . raricostata, .. rudis. . semigranosa. 345 DES AUTEURS. Michelin Lamouroux, . . .|. . . Lamarck Michelotti. Michelin. . . Milne-Edwards Michelin, . . . Lamarck Michelin. .. Milne-Edwards. . Michelin, Michelotti.. . . Michelin. . .,. Deshayes. . . Goldfuss Michelotti. Goldfuss. Michelotti, Pamarcke... |: Michelin Michelotti. Michelin. . . Defrance Goldfuss Al. Brongniart, .|. .. Michelin. . .. Defrance Michelotti.. . . . Michelin. . . Michelotti.. Michelin. . Michelotti.. . . Michelin, à l'état vivant. suprä Cré- SE TROUVENT dans le groupe tacé oolitique triasique | | de transition. Planches Figures. = = FR À © © © Où O1 O1 ® I 9 AJ Où DE I O © © © = LI => = = SOUURAONROENNOZ-E = = =] = DE © © À » N © «3 O1 O0 Où Où > O NO AIO I 346 TABLE GÉNÉRALE DES GENRES ET ESPÈCES DÉCRITS DANS L'OUVRAGE. NOMS A DES GENRES. Turbinolia. Turonia . Vaginopora.. . . Ventriculites. . . Vincularia. SPÉCIFIQUES. Sinensis. SINUOSA 0. Sismondiana. . . Taurinensis.. . . undulata uricornis versicostala.. . . variabilis fragilis Benettiæ. . fragile Net Duvernoyi. Nardina.. . . .. encrinella.. . . . DES AUTEURS. Michelotti. Al. Brongniart Michelin Defrance Mantel "#7 1er: Defrance Nardo. Michelin. | à l’état vivant. SE TROUVENT dans le groupe suprà cré- tacé oolitique. triasique. FIN DE LA TABLE. transition. Planches. Figures. ADDENDA , CORRECTA ET ERRATA. Pages. Lignes. 19 —_— 35 E—— — TEXTE. Pages. Lignes. > au lieu de : Comme, lisez : et comme 61 141$ au lieu de : axo, lisez : aæi. re — unum , lisez: unam. » {18 BAL , 27 — Vassy, lisez : Wassy. ÊE {30 SE “ro; Hsezaut: 4 — position , lisez : situation. 63 (as ce: axo , lisez : aæi. 6 — importantes , lisez : impor- ñ tants. 63 19 — Astrea , lisez : Pocillopora. 16 ajouter : Nous avons reconnu depuis peu | 64 24 — axo , lisez : ami, que cette espèce avait un axe | 66 12 — Madrepora, lisez : Pocillo- central assez proéminent. pora. 6 aulieu de: Spongia clavarioïdes, Lamou- | 67 9 — polygonalis, lisez : multilate- roux, lisez : Scyphia clava- ralis. rioïdes, N. 72 8 ajouter : habite la mer Méditerranée. 16 Sarcinula, lisez : Stylina. 73 97 au lieu de : seclia, lisez : sectio. 25 — Sarcinula, lisez : Stylina. 73 31 ajouter : du Monte-Mario, à Rome. 20 — de Corbières, lisez: des Cor- | 78 3 au lieu de: fig. 9, lisez : fig. 43. bières. 78 48 — fig.43, lisez : fig. 12. 21 — AE sans vertèbres, 4, 94 7 = fig. 4 , lisez : fig. 4. isez : an. sans verl., Nouv. TS édit., tome 2, p. 360, n° 4. 9647 ES en JE as 7 — adherente, lisez : adherens 10e s0 = a pee: CR ; 6 5 Fe ; "| AM0 45 — ferustratis, lisez: fenestratis. RULES . [AM 16 = fig. 4, lisez : fig. 5. 13 — formosissima, Sowerby , li- < as RME eee Ro sez : formosa , Goldfuss. 112 5 RATE SES M A7 supprimer la synonymie. 112 er — chaetites , lisez : Chaëtetes. UE er a ae 113 33 — chaetites, lisez : Chaëletes. coadunalis, lisez: n te M4 43 a Spongia A ERnATes Lamou- lamelloso-striatis, sparsis, FOUR Per Siphonia lage- apicibus plerique coaduna- NES naria;N: tis. . . PO . cs PL.4, 5, lisez: PI. 7, fig-0. | M5 7 — piriforme , lisez : pisiforme. 12 ajouter à la synonymie : Fortis, Mé- | 119 24 — pour , lisez : par. moires pour l’hist. nat. del’Ita- | 123 8 — distantes, lisez : distantibus. lie, tome 2, pl. 3, fig. 3. 124 14 — stratuminibus, lisez : statu- 33 ajouter : du Monte-Mario, à Rome. minibus. 16 au lieu de: PI. 4, lisez : PI, 8. 126 14 — PI. 34, lisez : PI. 36. 3 = basi acuta vel adherens, | 130 14 — fig. 2, lisez : fig. 3. iisez : basi acutà vel ad- | 131 20 — fig. 3, lisez : fig. 2. herente. 132 43 — fig. 2, lisez , fig. 4. 97 _ fig. 6, lisez : fig. 5. 133 6 _ pl. 34, fie. 6, lisez : pl. 36, 5 —_ fig. 5, lisez : fig. 6. fig. 4. 21 = parvoninum , lisez: pavont- | 444 7 ajouter : (une espèce très- voisine se num. trouve vivante dens les mers 7 — axo , lisez : aæi. de l'Inde, d’après le musée de 28 — axo, lisez : axi. Leyde ). 25 — après Ezper, lisez : Madré- | 160 26 ajouter à la synonymie : Stylophora mon- Fe pores, ticularia , Schweigger , Beob., ñ * pl. 6, fig. 62. ur « axo, lisez : axi. 167 4 au Lieu de : chaelites, Lisez : Chaëtetes. 14 — polygonalis, lisez: multilate- | 167 20 —= fig. 27, lisez : fig. 9. ralis. 168 30 — fig. 20 , lisez : fig. 48. 348 Pages. Lignes. ADDENDA , CORRECTA ET ERRATA. Pages, Lignes. 173 29 au lieu de : du l'£schara, lisez : de lEs- | 320 13 au lieu de : PI. 77, lisez : PI. 75. chara. 322 8 — Ambillou, Lisez : Ambillon. 181 30 = fig. 4, lisez : fig. 2. 323 92 — licheniformis, lisez : liche- 188 19 — PI. 47 , fig. 8, lisez : PI. 48, nula. fig. 7. 2 rl — Ambillou, lisez : Ambillon. 195 147 ajouter : d'Ignaberga (Suède). 326 27 — Ambillou , lisez : Ambillon. 201 48 au lieu de : promimulis, lisez : promi- | 333 2 ajouter: Nous possédons un Ostrea ve- nulis. siculosa de la craie blanche de 201 26 — chaetites, lisez : Chaëtetes. Meudon, qui est perforé par 202 7 — chaetites, lisez : Chaëtetes. une espèce très-voisine de celle 12 ; en discussion. 202 el — Mozorgues, lisez: Mazaugues. | 395 44 44e col. au lieu de: 68, lisez : 69. (or 336 3 42e col. — 53, — 55 214 vo — piriformis, lis. : pyriformis. | 336 5 11e et 12e col. au lieu de: PI. 10, fig. 4, 112 lisez : PI. 4 , fig. 40. 234 18 — adhérente, lisez : adhérent. | 336 6 11°et412 col. au lieu de : pl. 42, fig. 50, 235 31 — la forest-marble , lisez : le lisez : pl. 50, fig. 12. forest marble. 336 36 12° col. au lieu de: 13, lisez :15. 236 15 — verticillata , lisez : annulosa. | 337 23 12e col. — 10, — 6. 268 145 — PI.8 , lisez : PI. 9. 338 45 12e col. — 2 Ce 271. 28 — subferratis, lisez :subserra- | 338 48 12e col. — 3, — 2. lis. 338 52 12e col. — De DT — alte , lisez : alti. 338 53 12e col. — 2, — 3. 278 6 ajouter : de Roquefort (Var). 338 61 co. — pyriforme, lisez : pi- 295 7 au lieu de : Kranz, lisez : Bohmer. siforme. 295 17 — PI. 68, lisez : PI. 69. 339 47 42e col. — 19, lisez: 13. 308 24 — zoologique, lisez : zoophyto- | 339 418 12e col. — 13, — -12. logique. 339 26 12e col. _- 8, — 6. 311 8 _— perforata , lisez : lubiformis. | 339 54 42° col. _— 11, — 6. 313 26 — cæspilosa, glomerata,lisez: | 340 54 106,41 et 12e col. au lieu de :263.60. 44, cæspitosum, glomeratum. lisez : 192. 49. 8. 319 25 — spathuliformis, lisez: spa- | 340 55 10e, 11°et4% col. aulieu de: 192. 49. 8, tuliformis. lisez : 263. 60. 44. > 0 Q-Q Q © mm PLANCHES. PI, Fig PI. Fig. 2 4 aulieu de: Spongia, Lamouroux, lisez : | 29 6 au lieu de : Scyphia, lisez: Siphonia. Scyphia, Michelin. 44 9 ee sphæroïdasis, lisez: sphærot- Se 62 — Sarcinula, lisez : Stylina. dalis. 6 4 — formosissima, Sowerby, lisez : | 46 1 — Chaëtites, lisez: Chaëtetes. formosa, Goldfuss. 16! 23, — margaritacea, lisez : margari- AD OT — striata , lisez : stricta. 124) tula. 1210 — polygonalis, lis.:multilateralis. | 51 5 — Chaëtites,, lisez : Chaëtetes. 13 5 — Astrea, lisez : Pocillopora. Bi OT — truneata , lisez : truncata. 14 1 = Madrepora, lisez : Pocillopora. | 53 20 — lycoperdites, lisez : lycoperdioi- 17 8 — Raulinis, lisez : Raulinii. des. 19 4 = Pavonia , lisez : Agaricia. 56 3 — verticillata , lisez : annulosa. 25 6 — ramosa, lisez: racemosa. 56 16 — Diastopora , lisez : Zdmonea. 26 2 — Chaëtites , lisez : Chaëtetes. 58 #4 — pistilloïdes, lis. :pistilliformis. 26 #4 — Spongia, lisez: Siphonia. 60 41 — anceps, Schlotheim , lisez : plu- 26 5 — mamillaris, lis. :mammillifera. ma, Michelin. 29 4 — Cocnopora infundibuliformis, | 60 13 — undulataæ, lisez: nodulosa. lisez : Coscinopora infundi- | 63 13 — punctatus, lisez :punctata. buliformis. 77 11 — licheniformis , lisez: lichenula. PARIS,— IMPRIMERIE DE FAIN ET THUNOT, Rue Racine, 28, près de l'Odéon. 1 GE. f, Cul rte 4 j 1 | Ke MU UN" PTT | Va (HRENTT ra M AE TEE RAT ERL ES ot hi ‘ 1e IE 1! tu, Ü Ha , ut PEAR | " * Na RNE NS LE His UE RNNENSS qi vit AN« M LR | NE pi ju nd] Li on A An ii PATRON Lt ” 4 un ire : | Tant À à d { D À 4 134 | IVe IN N Un trunt i « à L 2 LL k il Lernt h eu COUT À L [ES | | Fe PONT: | à 2 U 1 RSC TU RUNRCA LUE pu DA Er li 1e Là AE ii CHR a! J Û AA t AMEN | i AE 1 le Li ñ | CE D D Ne jan MAT TR 0 NI: PCR IAE " 11 L | L 4 EL P A | V à us } b:4 LI là ' HAT | ji RUN NME ‘4 “nt MIRE DRG AMIE A LNER MATOS 1 LE | ŒUT TON fi LA t DR M MERE 04 LE NUE | # | à An HAUT HI in LS à ANA Une LRU LPS | + AL fi PAR PT A til QU | | | ati EL AL Dir Nrk. das ti 4. VU | AURAI AER (UMA LAN de | L ï MALTE #1 ALL PH Ur Aus ht) ÿ Tr 4 : e al 20 E | a À | n 2 ( il 1 je TE , Li (10 Ê #! Al Male l Le are juil k (42 AL Ji { 1 4H Nunrs 1” , f ' [ALLE LP pi M 4 ge 1 4 La È II OMIEMNEe RL PE A * | 14 h Hi pi Cal MN R | g { DCI 1 D] 1 y 4 À: IN , Fr » TPS HA 14 pl ' PARA tr k j 7" $ w viuit À à ( ‘ AN l'E (4 : 4 ir a HR (eh | | | Fr. \t HIT TE Lo à ur à little HU | , fl [a HAUTE + 1 PA KL nn? l HAN | ju 7. Ce CT 1h “ H. | 0 net 446 nt ADI Lu NAT iv 1e lee , Lt N: i AL DT À mi? AN Ad Le. LORES % ne ASUS 48 A | 1 Fr 4 «te Al jt Huul Se 7 ré ph RO e ee MY ii It #1} Fr ON : #. PLIS | : | fe è #1 : ul NW Te ne L RU 100 CA AT il Fa ai nf Fe QU Ni Le Fe 1} it ; A 1 MAR UN L 4 fn M Na ( ni 1l 1 ds 1e . : je De Ron ns put PTS He 1" AIRE MATE Û (NATH) HS ll At nt \ tt us dit li LA 4 NE É PURE ps RSS “Hit ! a 1» MUTTA TEE ee | 4 ({b HAUTTUE N'in He A ( { it Ù $ Li ' 'F 0 N } S So { Ke ; pe" = | Æ, 46 A a 1 \a ( (Ed 21 À 4 N DD: À À UE, SE D rG l à ST -/ = à : : De | À ? 2 Ÿ : à UE D RE) 2 * R \ Le 'R à REY ù Dr 2.