1 iïKtlE I ILLlISTBATIOmS D ORCHIDEES des INDES ORIENTALES NÉERLANDAISES, é sotts (fô 111% GH^ F. PAKUD, AVEC TEXTE EXPLICATIF ET SCIENTIFIQUE, P ar 53“» a, a» QBgaoBâB, Professeur de botanique à V Université de Leide ^ Membre de V^Acadèmie Roijale des sciences et de plusieurs Académies et Sociétés savantes. FLANCHES GHR0M0L1TH06RAPHIQDES EXÉCUTÉES a LA LITHOGRAPHIE ROYALE DE C. W. AHELING. LA HAYE G. W. 1ME1EI.1NG. 1854. TYPOGRAPHIE DE C. BLOMMENDAAL. INïmillUCTION. Le groupe naturel des Orchidées est incontestablement l’un des plus beaux et des plus intéressants du règne végétal, tant à cause de la beauté et de l’éclat, que de la structure tout-à-fait particulière des fleurs, et à cause des fonctions des organes, qui ont été si longtemps mal connues. Linné, dans ses Species plantarum, ne comptait, au siècle dernier, que quatre-vingt- dix-neuf espèces sur huit genres d’Orcbidées. Actuellement le nombre des genres, d’après la dernière énumération du Dr. Lindley, monte à environ cinq cents, et celui des espèces à plus de trois mille. 11 y a lieu de croire que ce nombre s’augmentera en peu de temps de plusieurs centaines. Il serait superflu d’énumérer ici les travaux précieux de Francis Bauer, de Robert Brown, de John Lindley et de tant d autres botanistes, qui, soit par des recherches anatomiques et physiologiques, soit par de superbes illustrations, ont fait avancer d’une manière admirable cette partie de la science. Les ouvrages récents, surtout ceux des botanistes Anglais, surpassent tout ce que l’on a vu en fait de science et d’art et font non seulement l’ornement des salons de la haute classe de la société, mais aussi sont de première nécessité pour ceux qui s’occupent de l’étude plus approfondie des formes , souvent si bizarres, de ces plantes, dans les quelles la nature semble avoir rassemblé tout ce qu’elle a de plus varié dans le vaste domaine du Règne A'égétal. Variables dans leur structure et dans leur économie, les Orchidées ne le sont pas moins dans la manière dont elles sont distribuées sur la surface de la terre. Répandues dans tous les climats, à l’exception des zones glaciales, elles se développent au milieu des conditions les plus différentes, dans toutes les parties du monde, dans les forêts et les bocages, sur les montagnes et dans les plaines, dans les prairies et les marais, mais surtout à l’ombre des forêts vierges des régions tropiques. Là, le sol presque toujours en décomposition, la chaleur presqu’intolérabie d’une atmosphère rarement renouvelée, constituent les conditions requises pour le développement d’une végétation luxurieuse: aussi y trouve-t-on en immense quantité les fougères qui croissent au milieu des forêts; ces longues lianes entrelacées, qui s’étendent souvent à la distance de plusieurs centaines de pieds; ces milliers de parasites, qui embrassent les troncs des arbres et en couvrent les rameaux; ces Aroidées épipbytes, dont les racines aériennes descendent parfois du haut des arbres 50 à 60 pieds avant que d’arriver à terre. Une grande partie de la famille des Orchidées que nous appelons pseudo-parasites, parce qu’elles se développent sur les troncs et les rameaux des arbres, sont du nombre des plantes qui aiment à se trouver dans les conditions que nous venons de décrire. Leurs racines adventives ou aériennes présentent, comme nous l’avons indiqué ailleurs, une structure toute particulière, qui leur permet d’absorber l’air et les vapeurs, et de se nourrir des matières gazeuses qui sont en suspension dans 1 atmosphère, et qui elles-mêmes sont les produits de la décomposition du sol. Ce sol est un mélange des matières organiques d’une végétation perpétuelle, dont les dépouilles, en retombant sur la terre, sont de nouveau sujettes à être décomposées et forment la riche source de nourriture d’une nouvelle génération. Les Indes occidentales, l’Amérique centrale et tropicale en général, les forêts du Brésil, le Mexique, les grandes Indes, 1 Archipel de la Sonde, les îles de Bornéo, de Java et de Sumatra, sont les lieux où les botanistes et les voyageurs ont fait les découvertes les plus intéressantes par rapport à la famille des Orchidées. C’est là que se voient les formes brillantes des Stanbopeas, des Schomburgkias, des 3Iaxillarias , des Vandas, des Aërides, des Pbalaenopsis , dont plusieurs font depuis longtemps l’ornement de nos serres. > L étude de 1 histoire des Orchidées a fait de très grands progrès dans les dernières années. Non seulement les recueils publiés en Angleterre par Sir William Jackson Hooker, par 3I.M. Lindley et Sir Joseph Paxton, et reproduits avec empressement dans quelques ouvrages périodiques du Continent, ont fait connaître plusieurs espèces nouvelles ou remarquables par l’éclat de leur beauté, mais surtout les ouvrages traitant plus spécialement de celte famille, que l’on a commencé à publier tout récemment, vont donner un nouvel élan à cette partie de la science, et contribuer à étendre nos connoissances dans celte province de 1 empire de Flore. Depuis l’année 1840, c’est-à-dire, après la publication des «Généra and Species ofOrcbidaceous plants» du Dr. John Lindley, aucun ouvrage général sur cette famille n’avoit paru. Ce savant distingué vient de reprendre ce travail dans ses «bolia Orebiilacea» (I — V). En Allemagne M. IIeinrich Gustav Reichenbach fils, publie ses «Xenia Orcbidacea» (I— II), «Bcitrage sur Kennlniss der Orcbideên.» En France M. Pescatore, Consul-Général des Pays-Bas, qui possède une vaste collection d’Orcbidées, a mis à la disposition de M.M. Linden, Lüüdemann , Planchon et Reicuenbacii de riches matériaux pour la publication d’un ouvrage auquel ils ont donné le titre de «Pescatorea, ou iconographie des Orchidées de la collection de 31. Pescatore au château de la Celle-St.-Cloud,» et dont nous avons vu trois Livraisons, qui sont exécutées d’une manière qui ne laisse rien à désirer. Les Colonies Néerlandaises en Amérique et en Asie sont parmi les contrées les plus riches en Orchidées, mais en même temps les moins exploitées en vue de celte famille. La Guiane Hollandaise en doit avoir du moins autant que la Guianc Anglaise et que les autres contrées voisines, qui, sous ce rapport, sont des plus riches. Cependant nous n’en connoissons qu’un tiès petit nombre par le voyage de 31. Splitgerber, l’un des botanistes les plus distingués que nous ayons eu, et par les recherches infatiguables de 31. Focke, membre de la cour de justice de Surinam. Pour ce qui concerne les Colonies aux Indes Orientales, le nombre de leurs Orchidées que nous connaissons déjà, est très restreint en proportion de leur richesse sous ce rapport. Au Xyil”” siècle, George Rumpii, le premier qui ait écrit sur la Flore des Indes Néerlandaises, n’en énumère que très peu d’espèces. Les auteurs qui ont illustré dans leurs écrits la végétation de l’ile de Java, pour autant qu’ils ont abordé cette famille, n’en ont donné que des esquisses ou des descriptions trop succintes, de sorte que l’on peut dire, qu’eu égard à la richesse de la Flore de ce beau pays, ce que nous connaissons du groupe des Orchidées est fort peu de chose. Le jardin de Rogoc .Builenzorg) est devenu depuis quelques années, sous les auspices et la haute protection du Gouvernement des Indes rient ■ ... et du Ministère des Colonies, et grâce aux travaux de 31. J. E. Tevsma.nn, jardinier en chef, et de son assistant I. S. Bi.' .l.'i v non seulement une riche pépiinère pour nos jardins, mais aussi le centre de travaux botaniques (les plus inléressanls, et dont la science elle-même ainsi que la Colonie a tiré des résultats remarquables. La découverte d une nouvelle espèce de Rafflesia dédiée à M. Rocuüssen, la culture de ces parasites si célèbres, leur transplantation dans les jardins de Hollande, la production d’une vanille, qui surpasse en qualité celle de 3Iexique, la description de plusieurs plantes de nos Indes, inconnues jusqu’à ce jour, et leur culture dans ce nouveau Paradis, la rédaction d’un nouveau catalogue et de plusieurs mémoires sur les plantes nouvelles, la fondation d’un herbier etc., prouvent sulTisamment que les efforts de ces deux fonctionnaires, en vue des progrès de la science, ne sont pas médiocres. •C’est surtout Son Excellence le Jlinistre d’Etat M. J. J. Uociiüssex, Ancien Gouverneur-Général des Indes Orientales Néerlandaises, actuellement membre de la seconde chambre des Etats-Généraux, qui a encouragé, lors de son gouvernemeni , par tous les moyens possibles, les recherches scientifiques de M.M. Teysm.vn.n et Binxendyk. C’est le môme Gouverneur-Général, qui ,1 nommé M. van Aken iconographe du jardin de Buitenzorg, et nous croyons que l’on ne rencontrera pas souvent un dessinateur d’un mérite aussi éminent. Sous ces deux rapports, comme par tout ce que Son Excellence a fait dans l’intérêt de la science, ce Ministre a mérité à juste litre la reconnoissance de tous ceux qui prennent à coeur les progrès des sciences naturelles. Parmi tout ce que Son Excellence, dans l’exercice de ses hautes fonctions et durant une longue carrière vouée aux intérêts de l’état, a fait pour le bien-être de sa patrie et des riches possessions des Pays-Bas aux Indes, d’avoir contribué, comme il l’a fait, à la recherche de la Nature, n’est certainement pas son moindre titre de gloire. A son retour des Indes, M. BoenussEN a offert, de la manière la plus généreuse, au Ministère des Colonies, une riche collection de dessins d’Orchidées, exécutés à ses frais à Buitenzorg; Son Excellence le Ministre de ce Departement, M. CiP. F. Paiuid, en a ordonné la publication , et après avoir confié l’exécution des planches à la lithographie Royale de M. iMieling a la Haye, Son Excellence ma fait l’honneur de m’inviter à en écrire le texte. Les analyses qui ont été faites à Buitenzorg , des Heurs conservées dans l’esprit- de-vin, des échantillons séchés, des notes fournies par les deux zélés botanistes que je viens de nommer, m’ont servi de guide dans celte lâche difficile. L’herbier de mon célèbre ami, M. Lindley, mais surtout ses précieux et bienveillants conseils, m’ont été utiles là où mes propres lumières et les matériaux m’ont fait défaut. Le Gouvernemeni Néerlandais, a toujours loyalement protégé les entreprises scientifiques. Le Ministre par 1 ordre et sous les auspices duquel celle nouvelle publication se fait, M. CiP. S. F. Paiiud, poursuit la voie de ses nobles prédécesseurs. Il serait difficile ou impossible d’énumérer ici tout ce qui s’est fait dans l’espace d’un petit nombre d’années, depuis 1849, soit par les moyens et l’intermédiaire, soit par les encouragements de Son Excellence. En Lui offrant l’humble hommage de notre reconnoissance, pour la confiance que Son Excellence a bien voulu nous accorder et à laquelle nous tâcherons de répondre par nos foibles efforts, nous formons les voeux les plus sincères pour le succès de ses importants travaux , et nous implorons la Providence de Lui accorder une vie longue et prospère pour son propre bien-être et pour celui de notre chere Patrie. Lcide, lo Octobre 1854. W. H. DE VBIESE. 1 Cirrhopeta/uHL PaJiudu deVruse II Pholu/ota. ÿibbosa Lindi III . ûendrobuun veMiicuiuiTi IV IlysterM oercUnfolui Riudt V Tnchotosia fèi VII.CofIü(jijfi£. s/HT/osa Li/uIL. VllI Phajia Blumei LindL TABULA EXHIBENS ANALYSIN PARTIUM FLORALIUM ET FRUCTUUM. I. C1RRHOPËTALU9I PAIIIDII de Yriese. 1. rios ab înferiore et postica parte visus. 2. Labellum Tisum a parte superiore. 3. » » » » înferiore. 4. Hoc organon cum coluinna latere visum , sublatis sepalis et petalis. ** processus latérales coluinnae. * pars prominula antherae. 5. Coluinna cutn anthera a parte superiore visa. а. pars elevata antherae. б. margo antherae. c. cavitas stigmatica. d. Labellum abscissuni. 6. a. Cavitas antherae. h. Processus latérales columnae. 7. Anthera in cavitate sita et aucta, visa a facie superiore, 11. PllOLlDOTA * insertionis punctum. ** corpus incrassatum , situm inter duo pollinia. ### processus antherae cornu formam exhibons. 8. 9. Anthera superne et inferne visa. 10. Pollinia duo ex antheris desumta et a facie înferiore visa , basi a se îiivicem secedunt et ad apîcem inter se junguntur. Singulum pollinium instructum est linea vel sidco longitudînali, tpio in duas partes inaequales dividitur. Interior quae est , minor est, et magis plana qua parte respicit vîcinum pollinium. Caeterum, ad latus exterius est magis convexum. Longitude 0,015. Superficies laevis est. 11. Fructus sine pedunculo longit. habens 0,075. latit. » 0,03. pedunculus ipse longus 0,004. Est fructus 3-costatus, lateribus impressis. 12. Sectio fructus horizon talis optime illustrât formam fructus. Cernuntur très placentae, quibuscum très promînentiae alternantur. Adsunt très vasorum fasciculi in massa propria carnosa. GIRROSA Lindl. 1. Alabastrum. 2. Flos a latere visus. 3. » an lice vesus. 4. Labellum apice fissum, basi et media parte profunde canaliculatum et, ubi transit in lamînam, ad singulum latus appendiculatum. 5. Coluinna cum anthera. a. expansio membranacea. h. apertura canalis stigmaticî. O. anthera reflexa , Ita ut dicta apertura in conspectum prodeat. Haec pars superne visa duas olfert convexitates , lîneâ media profunda distinctas; inferne est concava, cavitatibus dissepimento di.sjunctis. Singula cavitas ad recipienda duo pollinia apta est, quorum unum majus, alterum minus est. 6. Anthera polliniîs repleta, a parte înferiore visa. 7. Pars eadem visa a parte înferiore, sine pollîniis. 8. Pollinia îpsa. 9. Racenius. 111. DENDROBIUM YEITCHIANUM Lindl. 1. Flos a latere visus. 2. » » » » reflexis foliolis. 3. » ab anteriore parte visus. 4. a.a. petala lateralia. h.h. columnae pars inferîor pescîssis sepalis lateralîbus. c. labellum expansum et retrorsum flexum. d.d. processus prominentes in basi labelli, in quorum parte media conspicitur cavitas. 5. Columna, a.a. insertio sepalorum. h. apertura stigmatica. c. cavitas antherae. 6. Anthera, ab înteriore parte visa cum polliniis. 7. Eadem sine polliniis. 8. » externe visa. 9. Pollinia. 10. Eadem sine anthera visa. IV. HYSTERIA VERATRIFOIIA RAvdt. 1. Columna a latere visa. a. postîce. h. duo appendices. c. duo cornua in unum acumen conjuncta. 2. Eadem ab anteriore facie visa. Ad ejusdem apicem sunt duo cornua vel processus acuti, primum conjuncti et in unum quasi confluentes, demum vero a se invicem secedentes; in parte media est convexa superficies, quemadmodum etiam in fig. 1 conspicitur. 3. Organon idem postice visum. Adsunt cornua sine processibus supra indicatis et praeterea propriae prolongationes , quae sunt reflexae. 4. a. Pedicellus. V. TRICHOTOSIA FEROX Bl. 1. Inflorescentia. 2. Flos a latere visus. 5. Idem ab anteriore parte. 4. » » » » , sed labello sublato, polliniis. 5. » » » » » » » iisdem ablatis. 6. Flos a latere visus sine labello ad raonstrandam columnam. 7. Columna sine antbera. Adsunt duo foliota interiora et foliolum posticum. 8. Labellum. 9. Columna cum labello a latere visa. 10. Columnae apex ab anteriore facie cum anthera, ut stigma in conspectum veniat. 11. Columna etc. a latere visa. 12 Eadem a dorso 15. Ejusdem organi apex sublatà anthera. 14. Eadem pars superne visa. 15. » » interne conspecta. 16. » » a latere. 17. Pollinia. VI. COELOGYNE ROCHÜSSENII de Vriese. 1. Flos a latere visus. 2. Labellum. 3. Columna cum antheris. 4. Anthera antice visa. 5. » postice » 6. Pollinia. 7. Apex columnae ablata anthera. b. Anthera reflexa, ita ut haec ab interiore parte conspicîatur. Haec pars peculiari prominentia in inedio dividitur in duos loculos, in quibus continentur pollinia, quando haec eadem obteguntur. c. Scutellum, quod refert productionem apicis postici columnae. Ab hoc filo commun!, quod versus inferiora in duas partes dividitur, dépendent pollinia duo, quae sita sunt in cavitate, quae effor- matur a parte superiore columnae. 5. Anthera visa lateraliter. a. Eadem reflexa. 6. Columnae apex magnitudine auctus, polliniis sursum reflexis. Haec adhaerent scutello, quod affixum est ejusdem cornubus. Est autem dictum scutellum perquam tenuis structurae membranaceae. Stru- ctura apicis columnae est granulosa, et in media parte et quidem versus inferiora, est nervus prominulus. VII. COELOGYNE SPECIOSA Lindl. 1. Flos a latere visus. 2. Pars marginis labelli. 5. Labellum. 4. Columna cum anthera (in fig. 6) magnitudine aucta. > 5 . » cum processu prominente quo obtegitur apertura stigmatica. 7. Columnae sectio per longitudinem facta. 8. Antbera ab interiore parte visa. 9. Pollinia quatuor ex antheris desumta. 10. » ab interiore parte visa, qua nempe se invicem obtegunt, ut ostendatur peculiaris concavitas quà facie se invicem obtegunt. VIII. PHAJUS BLUMEI Lindl. 1. Flos antice visus. 2. » portice » 5. Labellum expansum. 4. Alabastrum cum calcare. 5. Columna antice visa. 6. » >> » magnitudine aucta, monstrosa. 7. » postice » 8. » longitudine secta. 9. Columnae apex auctus, cum una eaque intermedia anthera et callositatibus lateralibus. 10. Eadem pars cum tribus antheris monstrose enatis. 11. Anthera intermedia ab interiore parte visa, bilocularis, singulo loculo per dissepimentum iterum in duos loculos diviso. 12. Pollinia quatuor. 15. Anthera lateralis superne visa. 14. » » inferne visa, nondum dehiscens. 16. » eadem, loculis apertis et singulo loculo iterum biloculari. 16 Pollinia. SPATHOGLOTTIS BL. PeriaDthium subregulare, nec galeatum. Sepala patentia, libéra, aequafia. Petala paulo latiora magisque membraDacea, patentia vel conniveutia. Labellum cum basi columaae articulatum , nunc saccatum, tripartitum , lacînia întermedîa unguîculata basi tuberculata vel cristata, saepius utrinque unidentata. ColuniDa alata vel petaloidea. Anthera bilocularis. Pollinia octo (Lindl.) Herbue Asialicae, terrestres^ cormis suhterraneis ^ radieihus Jibrosis; foliis ensiformibus ^ etongato-tanceolatis , pticatis ^ basi vaginantibus. Scapi sunt radicales^ inferne alterne vaginati ^ apice spicato-multijlori. Flores pedieellati^ pedicellis braetea colorata instructis , liitei vel violaceo^ vel purpureo colore tincli, SYNONYMIE. SPATHOGLOTTIS Bl. bydr. 400. lab. 76. Lindl. gen. and Sp. Orcb. 119. — Wal). pl. Asiat. rar. l. 205. p. 2. — Hassk. cat. ait. pl. Hort. Bogor. 41. Ejusd. pl. Jav. rar. 126. Ejusd. Decad. 35. — Lindl. bot. reg. and chron. 1844. p. 45. 1845. 19. — Bletia Gaud. voy. p. 421. t. 32. SPATHOGLOTTIS PLICATA Bl. Caractères spécifiques. S. caule abbreviato; foliis ensiformibus, oblongo-lanceolatis , acuminalissirais, plicatis, 2-3 pedes longis, 2-3 pollices latis, glabris, basi in petiolum decurrentibus; racemis terniinalibus , niultilloris ; floribus longe-pedunculatis, violaceis; «labello ad axillas tuberculorum pilo.so; columna elongata, semiterete apice inflexa;» captulis cylindrico-bexagonis, elongatis, in flore marcescente pendulis. Spathoglottis plwata Bl. l. c. exel. syn. Hassk. pl. Jav. rar. Lindl. reg. 1844. %dn Bletia augustata Gaud. voy. l. c.f Oncidium plicatum Bwdt. mss. Habitat loca sylvatîca insulae Javae; în Penang (Wall.) in Luzonibus (Gaud.), teste Lindl. sec. specimen e Mus. Angl. Indicé. Mr. le Prof. Lindleï dans ses Gen. tf' spec. of Orch. plants enuraère quatre espèces de Spathoglottis , parmi lesquelles la S. trivalvis est admise avec quelque doute, par rapport à la classification générique. Il y ajouta en 1845 la S. Fortxmei ^ originaire de la Chine. Ce genre intéressant est différent de Bletia, à cause de la nature du labellum, dont le segment du milieu , profondément divisé en trois parties et onguiculé , est pourvu de deux tuberculés ou lamelles à sa base, et à cause de ses anthères biloculaires. Cette espèce a fleuri chez Mrss. Lodokïes & fils dans leur célèbre culture à Hackney près de Londres , en 1844. Il paraît qu’elle n’a jamais été figurée. ERIA LINDL. Pcrigouii foliola exteriora semipatenlia v. clausa, inaeqaalia, extus lanata y. glabra, lateralia basi valde obliqua, cum pede columuae couuata, calcar sinmiautia; lutenora exteriori postico aequalia y. minora. Labellum cum pede columuae articnlatum , trilobum, rare subintegrum, cucullatuiu , disco calloso y. cristato. Columna basi longe producta. Authera bilocularis, terminalis y. dorsalis, loculis obsolète quadri-locellatis. PolliniaS, omnino libéra V. materie elaslica glandulani meutieote cohaerentia. (Endl.) Herbue indicae , epiphytae ; caulibus carnosis ^ vaginutis ; foliorum rudimentis cicatrisatis , foliis saepius plicato-nervosis ; racemis simplieibus erectis , bi'ueteis saepius dilatatis ^ Jloribus tune inconspieuis. s Y N 0 N Y M I E. Eria Lindl. in Bot. Ileg. t. 904. Orchid. 6u. fl. DENDR0LIRIU3I Diurne Anthera terminalis. Pollinia omnino libéra. DENDROLIRIUM Diurne Dijdr. 343. fig. 69. excl. sp. Bot. Reg. t. 904. Wallich PL Asiat. t. 36. 134. 169. 197. DENDROBII Sp. Hook exot. Fl. t. 124. I). PINALIA llamill. Anthera dorsalis. Pollinia apice materia viscida cohaerentia. (Columna teres, clavata. Stigma prominens.) PINALIA llamill. ex Don prodr. nep. p. 31. Lindl. Orchid, scelet. p. 23. cum ic. ERIA ORNATA Lindl. (Caractères spécifiques. E. hulbis ovalibus compressiusculis suh3-phyllis; foliis oblongo-lanceolatis , rigidis. nervosis, spicâ radicali vaginatâ i \ I i sepalisque exterioribus fusco-tomentosis ; bracteis coriaceis, margine recurvis, rubris, aurantiis, labello intùs crispato-cristato limbi lobo medio acuminato (Blume.) Eria ornata Lindl. Gen. Orchid, p. 66. — Dendrolirium Ornât Blume. Bijdr. p. 345. Hab. in sylvîs altîoribus Provinciarnm Buitenzoro et Bantain Javae , florens Januario , Martio ; cuit, in Horto Bogoriensi La belle espèce d’Eria que représente notre planche appartient au genre Dendrolirium , selon 31. Blume. Elle se distingue de toutes celles que nous connoissons par le grand développement et la belle couleur des bractées. Je ne sache pas que l’on ait jamais figuré cette espèce, qui mériterait bien d’être intro- duite dans nos cultures et qui démontre de nouveau la beauté de ce genre et la richesse presqu’ infinie de cette famille aux Indes Orientales Néerlandaises. DENDROBIUM SW. Voyez pour les caractères génériques et la synonymie les explications des autres espèces de Dendrobium , figurées dans ce receuil. DEINDRORIUM MACRANTHIIH Lindl. Caractères spécifiques. 1). foliis ovato-oblongis , obtusis, nervosis, basi subcordalis; sepalis lanceolalis, lateralibus parum productis, pelalis oblongis , acutis, labello pubescente, convoluto, denticulato, subunguiculato , ovalo, callo basées elevato, transverso, obsoletetrilobo. J), macranthiim Lindl. in Bot. Beg. mise. 1839. 36. suh nomine J), macrophylli. » >) » sec. Planch. in Fl. d. Serr. VIII. 1852. 21. Paxt. 3Iag. of Bot. VIII. 97. Lindl. s van Aaken, aA.viv.del. ChroraolitKo^iapkie. SPATH06L0TT1S AFFINIS DE VRIESE. LiÜi: Toyale leC.W.Mielinô. eiRRHOPETALUM L I N D L Sepala riageutia , lateralibus acumîoatis , valde obliquis basi productae columnae adnatis , supremo multo longioribus. Petala nana , apiculata. Labelluni integruni cuni basi columnae artîculatum. Columna minima, basi longe producta, apice cornubus duobus petaloideis. Anthera biloeularis. Pollinia quatuor , quorum duo interiora multo minora, lamelliformia. (Lindl.) Herbae epiphytae ^ rhiT^omale repente^ pseudo-bulbos monophyllos ger ente. Folia coriacea^ avenia. Flores dense racemosi^ nunc radiatif in apice scapi radicalis. SYNONYMIE. Cirriiopetaluni Lindl. bot. reg. 852. Orch. sel. ii". 149. Gen. and Sp. of Orch. pl. 58. — Zygoglossum Rwdt. in bot. zeit. 1825. Vol. II. 4. G1RR110PET4LIIII Caractères G. rhizoniate repente; pseudo-bulbis obloiigis, sulcatis; foliis elliptico-oblongis, acuminatis; scapis radicalibus elongatis, riibellis et viridi-bracteatis , apice inflexis ; lloribus 10-12, maximis, tenninalibus, umbellatis, coronam quasi constituentibus, pulchre purpureis, minutissime obscure rubro-punctatis; periantbii foliolis exlernis longissimis , apicem versus liliforinibns, interioribus C. Jlagelliforme Teysm. ^ Binn. in mss. Crescit ad arboriun truncos in monte Salak insnlae Javae; culla în Horto Bojjorîensi. Le mot Cirrliopetalum indique que les feuilles florales sont acuminées ou changées en forme de vrilles. Ce genre proposé par M. LianLEV en 1824, est le môme que le genre Zygoglossum proposé en 1825 par feu M. le Prof. Reikvvardt. Le Zygoglossum appartient au petit nombre d’espèces, que ce savant distingué a publiées lui-même. Quoique le genre Cirrliopelatum soit encore imj^arfaitement connu , il paraît néanmoins contenir plusieurs espèces, peut-être une vingtaine. Le Cirrliopetalum Tbouarsii Lindl. est l’une des espèces les plus répandues. Le Cirrliopetalum Medusae est sans doute l’une des plus intéressantes par sa structure. Celte Orchidée, à fleurs en forme de chevelure de Méduse, reproduit dans le système botanique la mémoire de la x>lus belle des Gorgones, dont la fable nous apprend que les cheveux d’une beauté incomparable, furent changés en serpents pour punir les outrages de Neptune, qui, trop épris de ses charmes et n’ayant pu la fléchir, déshonora le temple de la Déesse de la Sagesse. Les espèces de ce beau genre habitent toutes le monde ancien. Elles se trouvent surtout sur le Continent de l’Inde, dans les îles de l’Archipel de la Sonde, de l’Océan Pacifique, à l’île de Ceylan, de Madagascar etc. C’est surtout à l’île de Java, que, dans les derniers temps, on vient de découvrir plusieurs Cirrhopé taies , que nous croyons êtres nouvelles et que bientôt nous allons publier. Celle que nous décrivons aujourd’hui, est sans doute la plus belle et l’une des plus remarquables de ce genre. On pouri'ait la nommer la forme gigantesque parmi ses congénères. La tige, ou, comme on dit, le rhizôme, est rampant; les pseudo-bulbes sont allongés et comprimés, ayant une longueur de presque PARUDIl (le Yriese. spécifiques. brevioribus augustioribusque ; labello columnae basi dilalalae et productae mobilis arliculationis ope affixo, primum carnoso , crasso, adscendenle, deinde vero deorsum inllexo , augustato, acuto; columnae brevioris latiorisque, crassae apice fere , Iruncalo, laleribus cornulo, medio apice mucronulalo. douze centimètres; les feuilles sont elliptiques, oblongues, acuminées, longues de trente-six centimètres, sur dix centimètres de largeur; le pédoncule radical est allongé^ tant soit peu incliné, ou courbé à son sommet, ayant la longueur de dix-huit centimètres. Les'fleurs, au nombre de 10—12, sont terminales, soutenues par des bractées de huit centimètres de longueur, et disposées en forme d’ombrelle; les feuilles périgoniales , a 1 exception du labelle sont très allongés et presque flagelliformes : les extérieures sont longues de huit, les intérieures de quatre centimètres. Il paraît que le fond du périgone, au moment de l’épanouissement des fleurs, est jaune, mais qu’il se change ensuite en pourpre, comme nous le leprésente le tableau ci-joint. Notre espèce est voisine du Cirrhopetalum caudatum R. .{Icon. pl. Ind. Orient. Madras, 1851. n®. 1658) mais elle en dilTère par son port, sa stature, son inflorescence, par la structure du labelle, par les bords des sépales non ciliés, etc. En dédiant cette espèce magnifique, la plus belle et la plus éclatante de toutes les espèces de Cirrhopetalum, à Son Excellence M. Cii^ F. Pahüd, Ministre des Colonies, sous les auspices et par ordre duquel nous publions ces quelques Orchidées , nous ne faisons que Lui porter un foible , mais juste tribut de reconnaissance pour la protection que Son Excellence, pendant son ministère, a donnée aux sciences naturelles, pour les progrès desquelles ces précieuses Colonies sont et resteront longtemps la source abondante et intarissable. CYPRIPEDIUM LIN N. Periaulhium pateus. Sepala lateralia connata vel distincla, labello saepius supposila. Petala libéra, saepius augustiora. Labellum inflatum, calceiforinc, margiuc utrinque auriciilalo, iaflcxo. Columna brevis, iucliüata, lobis laleralibus sublus antlieriferis , medio sterili , petaloidoo , ddatato; anthcrac subrotundae, biloculares. Pollen pulÜceo-granulosum. Stilus subliber, tores, stigmate disciformi, papilloso, columnae faciem auticani supra autlieras occupante terminatus. Capsula plurilocularis; spermophoris parietalibiis. Scmina scobiformia. Herbae terrestres, non nisi rarissime epiphytae, orbis utriusque, inde ab uequatore per temperatas regiones valde dispersae, imo ad cireulum arcticiim tisque patentes. Radiées sunt fibrosae , crassae (uti in Neottiaeis) ; folia sunt radiealia et eaulina, membranacea, coriaeea, plieala, caHrmta, vel sursum eœpansa , saepe maculala; flores sunt magni, speciosi, solilarii, 2-8m, racemosi, panieulali, braeleis (spathis) plertitnque magnis, viridibus, vel raro eolo- ratis sujfutti., nonnumquam abortivi. SYN0NY3IIE. CYPRIPEDIUM Linn. gen. plant, (ed. I) 687. Syst. nat. XII. 1015. — Juss. gen. plant. 65. — 3. — Eng. bot. t. 1. Pers. syn. plant. II. 525. — L. C. Richard orch. curop. 50. 18 fig. n». 1. no. 5418. — Lindl. gen. and spec. orch. plants 525. — Meisn. plant, gen. 587. comment. 289—556 — Blum. Rumph. III. 56. Tourn. inst. 436. t. 249. Schreb. gen. plant. 606 n®. 1576. — Swartz act. Holm. (1800) 250. — Willd. sp. pl. IV. 1. p. 142. n». 1615. Salisb. in Linn. trans. 1. t. 2. — Rédouté liliac. 19. — Fr. Nees ab Esenb. gen. pl. flor. Germ. t. 17. — Spr. syst. reg. III. 682. n». 5044. id in gen. plant, p. 676. Arietinum Beck. bot. of north. and midd. st. 552 — Criosanthes Rafin. in journ. philp. 89. p. 102. — Calceolus CYPRIPEDIUM CRUCIFORME Zoll. k Morr. Caractères spécifiques. C. foliis coriaceis, ligulatis, basi plicatis, obtusis, sursum planis, nigro-maculatis, omnibus radicalibus; pedunculis subto- mentosis (subpurpurascentibus) , fere pedalibus, 2-5floris. Sepalis anticis in unum connatis, labello suppositis , carina duplici instruclis; sepalo dorsali carinalo, uninervio, acuminalo. Petalis duobus lateralibus cum sepalis in crucis forraam dispositis, spathulatis, margine ciliatis, labelliquc longitudinem semel superantibus, iucurvis et apice deorsum directis , margiue dilute-roseo-coloratis, at basi augustiore viresceutibus, ibique fusco-nigrove glandulosis. Labello magno, inflato, viridi vel ocbroleucco, ad basin interne setuloso. Columna inQexa, dorso et basi processu compresse, carinalo, triangnlari . acinaciformi inslrucla ; apex columnae tripartilus, lobisque lateralibus rotundatis instructus, medio lobo breviori, acuminalo. Anlheris duabus, bilobis, ad latera processus stigmatici, antice convexi, postice concavi, adnatis, rima duplici dehiscentibus. Cijpr. cruciforme Zoll. ^ Morr. Crescil in insula Java; culta in Horto Botauico Bogoriensi (Buitenzorg). L’espèce que nous venons de caractériser, parait être voisine du Cypripedium Ijiwei Lindl., à cause de plusieurs caractères, surtout par sa corolle taclieteé ou glandulîlère , mats en y réfléchissant plus attcntivenient, il ne nous reste aucun doute qu’il ne faille l’en séparer et la considérer comme une espèce bien marqueé et lout-à-fait distincte. Elle en diffère surtout par la nature du periantlie, dont les deux coupures antérieures sont soudées en une seule, qui se cache, pour ainsi dire, au dessous du labelle , ensuite le fond de la couleur du C. cruciforme n’est pas jaune, mais vert ou verd.àtre , et les segments latéraux de la corolle n’ont pas le coloris pourpre mais vert, ou même vert foncé; enfin les pédoncules sont presque pédales ; ce qui fait que nous ne doutons nullement d abandonner le rapprochement que nous venons de mentionner et de considérer notre espèce comme bien distincte de toutes celles qui soient parvenues à notre connaissance jusqu’à ce jour. Le genre Cypripediuin propose par l’immortel fondateur de la science, dans les Acta üpsaliensia 17^:0, p. 24, et dans sa Flora suecica 735, S20, ne comptait d’abord que deux espèces, dont l’une, le Cypripediuin Calceolus, fait le type de ce genre, tandis que l’autre, le Cypripediuin bulbosum , est si peu connue des auteurs modernes, que môme M. le Dr. Liudlej', le célèbre inonograplic ae cette famille, ne l’a pas admise parmi le nombre de ses espèces, ni même dans ses synonymies. Toutefois il n’est même pas improbable que Linné, à l’iuslar de ce qu’il fit dans plusieurs autres parties de son système, en décrivant son espèce type, n’ait réuni plusieurs autres en une seule espèce, en indiquant son lieu natal «in Europae, Asiae , Americae Septentrionalibus. » (Sp. pl. 134/). Les Cypripédes des botanistes sont dans le langage commun les souliers de la vier'ge Marie, ou plus vulgairement les sabots de F émis (Cyprée). JNous aimerions à conserver le nomiie soidier de Fénus, au lieu de sabot , terme un peu ti'op grossier pour les pieds mignons de la Deésse de la beauté , tels que nous aimons à nous les représenter. 11 est tout-à-lait incertain si les anciens Giecs ont connu le Cypripède; mais il n’y a aucun doute que Dodoëns ne l’ait représenté dans ses Pemptades (publiés en 1G16). Il l’indiqua sous le nom de Calceolus Mariae , Calceolus divae Mariae , Calceolus Marianus. Il nous apprend que ce végétal est indigène en Suisse, en Pannonie, et dans les montagnes de l’Autriche. Nous savons par le savant historien de la science, le célèbre botaniste de Liège, 1 écrivain botaniste le plus élégant des temps modernes, que, dans le siècle de Dodoëns, le Cypripediuin Calceolus fut connu en Belgique sous le nom de soulier de prêtre, Calceolus sacerdotis, en Flamand sous celui de Papenschoen. D’après notre compatriote le Prol. ,4br. Munling, le Cypripède fut généralement connu en Hollande sous le même nom , et en Allemagne sous celui de Pfajfenschuh ou Marienschuh. 11 laut avouer qu’il y a quelque contraste dans ces deux dénominations. On cultivait alors (1G72) cette plante en pots, en hiver dans la serre tempérée, en été en plein air. Actuellement nous la cultivons en pleine terre pendant toute l’année. (*) (*) Yoyez Mumixo, W;.are ocflening (1er Planton , Amsl. 1672. Il dit: ^>Zij geeft aile jaare een kluchtige bloeme, de geliikenme van een schoen niel onbillijk presentcerende , waardoor ze ook haare naame gekregen heeft.n M. Lindley dans ses généra a admis 22 espèces, qu’il a divisées en cinq sections, basées sur les caractères des feuilles et sur ceux des sépales antérieurs soit séparés], ou réunis. M. Charles Morren, en conservant les sections admises par le grand Orchidograplic , dans son traité sur ce genre {Belgique Horticole, 1. 1G5), a mis en avant l’espèce type de Linné, ce qui du reste nous paraît revenir au même. Depuis la première publication de l’ouvrage de M. Lindley , dont ses « Folia Orchidacea » nous donnent une édition augmentée d’après l’état actuel de la science, quelques peu d espèces de ce genie ont été publiées dans les différents receuils d’horticulture et de botanique; puis, il y en aura encore a publier, qui se trouvent dans les herbiers, ce dont j’ai été à même de me convaincre tout récemment par les grands herbiers dont les Coryphées de ,1a science en Angleterre ont bien voulu me donner l’inspection. Ce qui fait qu’actuellement le nombre des espèces pourra aisément être évalué à trente ou peut-être davantage. Toutefois nous regrettons de n’avoir trouvé dans aucun ouvrage une énumération complète des espèces de ce genre. Les pays où l’on trouve naturellement ces plantes, sont l’Europe, la Sibérie, 1 Amérique boréale, les grandes Indes, l’île de Ceylan, l’Inde Archipélagique, la Chine, le Japon, la Nouv'elle Hollande, les Iles de l’Océan Pacifique, l’Amérique tropieale et soustropicale, l’Afrique méridionale, l’Ile de France, etc. 11 y eut un temps, où l’on n’appréciait les produits de la nature qu’à raison de 1 utilité directe quen tirait le genre humain. Les ouvrages des pères de la botanique nous en fournissent auttint de preuves. Telle plante ne jouissait d’aucune estime, que parce qu’elle était un fébrifuge, un excitant, ou un sudorifique. L’analoo'ie surtout des formes et des couleurs des plantes avec les organes malades lut longtemps la base d’une médecine, qui plutôt méritait le nom d’une grossière empirie , que d’une thérapie raisonnable. Si l’on se souvient que le chélidoino à cause de la couleur de la sève fut recommandé contre les maladies du foie, et les feuilles de l’asaret , à cause de leur circonférence réniforme, contre les maladies des reins, on ne s’étonnera pas que le Cypripède , à cause de la couleur jaune de la corolle , lût célèbre , comme un panacée contre les maladies de la bile, et eu particulier contre la jaunisse. Aujourd’hui ce n’est pas à ce titre si prosaïque, que nous évaluons ces charmantes créatures, ces Cypripédes si modestes et à la fois si brillantes , « ces vrais bijoux sortis de l’inépuisable écrin de la nature » , qui ornent les flancs des montagnes, les forêts ombrageuses, les savannes sablonneuses et les pays maré- cageux , entre les tropiques et même dans les terres arctiques. A très peu d’exceptions prés elles sont des objets de culture , soit dans les jardins , soit dans les serres tempérées , ou dans la serre chaude. Elles offrent leur beauté à tous les amateurs de toutes les classes de la société, depuis les espèces indi- gènes et de pleine terre, qui sont cultivées partout, jusqu’aux espèces exotiques, qui plus spécialement, appartiennent à l’horticulture des riches. Toutes font des objets de culture et de commerce, en se distin- guant de plusieurs autres genres de cette famille si belle et si bizarre, par la longue durée des fleurs, qui donnent aux amateui's des jouissances toujours nouvelles et presque à tous les mois de 1 année. SSI»**- f. > kV 2 wv-< i.i àakçiL ad.viv CIJPRIPEDIUN CRUCIfORBEZOlL A IHORR . 'f*n€ •^miV rnirmlitlio^rapTijc ''-—A vau Aaken ad.viv. del . 'ViW Chromolithographie. Lith .royale de C.VvkMieling. DENDROBIUM SECUNDUM LINDL. DENDROBIUM SW. Sepala incmbraDacea , erecta vel pateutia, lateralibus majoribus, obliquis, cum basi producta coluiunae connatis. Petala sepalo aune miaora, semper aienibraaacea. Labellaai cuai pede coluaiaae arlicalalaai vcl coaaataai, sciaper sessile, iadivisuai vel trilobuai auBC appcadicalataai. Columaa seiaileres , basi loage prodacta. Aalhera bilocularis. Polliaia quataor per paria eollaleralia. (Lindl.) suprenio sîiepius saepiiis majora , membrauaceum , Herbue epiphytae , racemosi^ speciosi. nunc caulescentes ^ nunc rhi^omate repente pseudo-bulbifero. Folia platia saepius venosa. Flores solitarii, fusciculali vel SYNONYMIE. DENDROBIUM Swam no., ac, Ups. 6. p. 8. B, T. 8. - paada. 55,. - Lindl. gen. ^ ap. Oachid. ,4. - S™iU, «c. Bol. I. ,0. ... H..B. exC. B. ,. 9. .84. B„.. re,. .858-.84, i„ .ab. e. .lac nga. e. descOp, - B., n„s. .. ,906, 54.8, 5875, 5970, 40.5, 4.60, 44,9, 4450, 4466, 4477. 46.9, 4640, 4659, 4665, 4686, 4708, 47.1, 4755. Wall. pl. asial. ,. ,9, 59, 40, .95, .96. _ A. Dich. Fl. „„v. aeel. ,. ,8. - Seal, as.ro. . 5-9 Bronza ad Daperr . 4. - Franc. Bauer, «en. ,.5,6.- Onychiun. Bl. Bydr. p. 5,5. TaB. 10. Pcdiloulu. Bl. „p. cU. 5,0. Bg. 56. Desn.o.rlcBum Bl. op. cl,. 5,9. «g. 55. Narcos...a Bl. op. cU. 559. Bg. 45. Gas.ridi,,. Bl. op cU. 55,. - Ceraia Loureiro B. Cocldncl, .. B.o' Ceran.hns Lour. in herb. Banks. — Bontia Petiv. gazop. t. 44. f. 10. — Endl. gen. p. 193 n». 1369. — Conf. Pescatorea. I. SIBGENIS DENDROCORÏNE. DENDROBIUM VEITCHIANUM LINDL. Caractères spécifiques. tenuIBns, glaBris; laBcllo Basi columnao arliculalo, niaximo, aile Irilobo. in medio ealloso, loBis laleralilms adpendenliBus , rolundalis (ïix crenalis), llabellalini ruBro- , vel nigro-venosis, inlermedià convexa, apiceni versus corapressiuscula cl deorsum inflexa; florum colore citrino. D. Veîtehianum Lindl. bot. reg. X 1847. mise. p. 25. — D. sarcostoma Teysm. et Blnnd. in mss. In monte Salak insulae Jarae; culta in Horto Bogoriensi. D. caulibus clavatis, per longitudineni profunde coslalis , bi-trifoliatis ; foliis sessilibiis, oblongis, apice acutis, inaequilaleris ; raceino erecto, multilloro, foliis longiore; bracteis ovatis, aculis, membranaceis , flavis, sepalis e lata basi ovatis , acutis vel acuminatis, cura pedicellis villosissirais , villis nigris, quasi muscosis; petalis unguiculatis , spalbulatis, acutis, undulatis , Cette espèce se distingue au premier abord par la pubescence toute particulière des sépales et des pédicelles. Les poils sont noirs et d’une base large et charnue; tandis qu’ils s’amincent vers le 'O-jinet. Les pétales sur un fond jaune de citron se colorent de veines très marquées, soit rouges, soit noirâtres. Nous ne pouvons avoir aucun doute sur l’identité de notre plante avec celle de M. Lindley, quoique les couleurs soient un peu différentes. On lit dans le Register (1. c.): « It is a most beautiful plant, )>with upright racemes of large mossy Ilowers, nearly two centimetersindiameter,andafinestiff habit, » its sepals are a clear dull yellow , the petals pure white , and richly marked with crimson veins. » L’on sait combien souvent les couleurs varient dans la même fleur cà diverses époques de sa floraison. La plante que nous figurons en est une preuve nouvelle. Nous en avons devant nous deux figures, dessinées à Buitenzorg , d’après des échantillons , qui doivent avoir fleuri à diverses époques. Il n’y a pas le moindre doute que ce ne soient les mêmes espèces, mais les couleurs des deux plantes sont différentes. Les dimensions de la fleur sont dans les deux sens 0,03. Les sépales sont larges de 0,01 à la base. Les petales sont glabres comme l’intérieur des sépales; leur base est rétrécie, les bords sont ondulés. Tous ces organes sont intimement adhérents à la colonne, et c’est à la prolongation de cette partie, que le labellum s’attache par une sorte d’articulation mobile. A la partie médiane et à la base du labelle est une partie élevee et calleuse, divisée en trois autres par moyen de deux sillons, qui se continuent jusqu’au point où le labellum s’attache à la colonne. Ce labellum est très bien décrit par M. Lisdlky dans sa phrase diagnostique. Nous y reviendrons dans la planche des analyses. La colonne est très large a son sommet, vers sa base elle est presque triangulaire. Il y a quatre masses polliniques en deux loges , qui sont séparés par une cloison longitudinale. DENDRORIÜM (PHREATIA) SECINDEM lindl. Caractères spécifiques. D. caulibus pendulis; foliis oblongis apice oblique relusis , racerais lateralibus terminalibusque, secundis; sepalis ovatis. lateralibus basi in cornu longo obtuso ineurvo connatis; petalis suprenio paulo minoribus, labello integerrirao acuto apice turaido. D. secundum Lindl. Reg. 1829. 1291. — Gen. and species of Orchideous plants , part. I ined. Wall, in cat. herb. ined. — Phreatia secunda Lindl. id. op. p. 64. — Dendrolirium secundum Bl. btjdr. 350. Pedilonum secundum, 322. Crescit in viciniis Buitenzorg, in horto botan’ -bidem culta planta. La plante a été figurée en 1829 par M. Lindley dans le Register. La figure néanmoins est incomplète. Nous avons vu il y a quelques mois un specimen cà Kew, mais dont les lie n-s laissaient beaucoup à désirer. N’ayant point obtenu jusqu’aujourd’hui de Buitenzorg des fleurs soit séchés, soit sur l’esprit de vin, nous nous contentons de publier la planche telle, qu’elle nous est parvenue, tandis que nous nous reservons de revenir à cette espèce, pour la description ultérieure à la prochaine livraison , a l’occasion que nous tnaitons 1 histoire d autres Dendrobiums. Les tiges sont .allongées; les fleurs sont disposées en forme de grappes, d’une couleur brillante pourprée , et d’une longueur de 8-10 centimètres. Elle est indigène de l’île d(î Java. M. Wallicu trouva cette espèce dans les îles du détroit de Malacca et dans l’Inde Britannique. Il parait qu’elle est assez rare dans les jardins. > COELOGYNE LINDL. Scpala connivcDlia vel pateulia, libéra (aune invicciii agglutinata), aequalia, petaloidea, saepius obtusa. Petala cucullatuin, Irilobuni vel iudivisuin, pelaloidcum , basi saepe saccatum, veais 2-3, plaribusve eristatis, auac cuai libéra, alala, apice Bieaibraaaceo-margiaala ; sligiua proaiiaeas , aile excavaluai, bilabiatuai. Polliaia quataor cohaerealia. AaUiera iafra apiceai colaaiaae iascrta, aiobilis, vix decidaa {Limz. fol. oreh. pars. v. 1854). conforniia, aut luulto angustiora. Labelluiu basi coluiunae conuatuni. Columna erecta, , libéra, iucumbenlia , materie granulosa Het^bae epiphytae corneis erumpentes. vel terrestres pseudo-bulbosue Asiae Iropicae. Folia 1-2-, mullinervosa. Racemi, aut flores Flores albi, rosei, Jlavidi, aut fusco-maculali , immo virescenles , saepissime speciosi. solitarii^ leTwinales ^ saepe e squamis SYNONYMIE. COELOGYNE Lindl. cil. bot. Ô3. in texut. Gen. and ap. Orch. pl. 39. Folia Orchidaceo v. 1854. - Pleionc Don. pfodr. nep. 57. - Cbelonanlberao secl. 2 & 3 Bl. hydrag. 382, tab. der Orch. Jav. Endl. gen. 1436. COELOGYNE SPECIOSA lindl. Caractères spécifiques. C. pseudo-bulbis ovato-oblongis , costalis, squamalis, unifoliatis, foliis oblongo-lanceolalis , 3-nerviis, scapis lerminalibus (nec radicalibus), nutantibus, relrollexis, l-SQoris, longissimis, frucliferis pendulis; noribus magnis ; sepalis linearibus, leviter carinatis, reûexis; labelli trilobi laciniis lateralibus antice denliculalis, interraediâ biloba, rolundata, margine crenulala; crislis duabus muricatis, crassis, sub apice ipso labelli confluenlibus, inlermediâ lerlia teiuiiore , inde a basi ad dimidiani labelli longiludinem protracla, paruni elevala; columnae margine dilalalo, apice Iruncato denlatoque. CoeHyne LinUL O^U. 39. Folia OroH. v. p. ii Chelananlhora xpecioxa BL 1. o. Hxssk. » c«d. korl. Bog. p. 43. Bol. reg 1847. d. 23. .Angrek in B«n,pk. 4ec6. Uml,. VI. d. 481. Crescit in insulae Javae sylyis montis Salak supra arbores; culta in Horto Bogoriensi. Floret m. Octobri-Junio. M. Lisolet dans ses Folia Orchidaceai) vient d’énumérer tout récemment 44 espèces de Coelogtjne, rangées en trois sections. I. Neogïke [fiorihus clausis , sepalis carinatis saccatis, labio bisaccato); II. COELOGYNE VERA {fioribus cxpansis , labio unisaccato); III. Pleioae (fioribus magnis, membranaceis , ante vel post folia plana membranacea et subito pereimtia apfiarentibus). La seconde section , qui contient le genre Coelogïne proprement dit, est subdivisée par l’auteur en cinq nouvelles sections, et c’est à la quatrième , à laquelle il donne le nom de « Filiferae » , cà cause des pelales filiformes , qu’il rapporte l’espèce eu question. Nous connaissons la plante, dont nous venons de donner la phrase diagnostique, par les objets conserves dans l’esprit-de-vin et par les échantillons des herbiers. Nous conservons quelques doutes à l’égard de l’idenlilé spécifique de la plante du Botanical Register (1847.23), à cause de la stature , de l’inflore-scence terminale dans notre plante et non radicale, de la longueur des pédoncules et de la couleur differente des fleurs, enfin, à cause de leurs dimensions. Il est possible, qiioiqu’incertain , que la plante de Bümpii soit la même, que celle dont nous nous occupons. L’espèce parait être assez répandue dans 1 île de Java et dans celle de Sumatra, où M. M. Koutiiaes et Junghühn l’ont trouvée; le dernier de ces deux savants nous en a procuré des échantillons recueillis à la hauteur de 3000—5000' dans les forets vierges de Java, au mont Medinie. Examinons en premier lieu de plus prés l’inflorescence et la fleur. Elle est terminale , se développant du sommet des pseudo-bulbes. Le pédoncule floral a la longueur d’environ dix centimètres, tandis que celui du fruit en a au moins vingt. Les fleurs sont terminales. Il y en a toujours deux sur chaque pédoncule, dont l’une se développe après l’autre. Le labellum , qui est l’organe le plus intéressant des parties florales, n’offre rien de remarquahle à sa face inférieure, qui est tout-cà-fait lisse; il est long de quatre centimètres et large de trois et demi. Sa surface supérieure porte trois crêtes; les deux extérieures sont très élevées, et la troisième, moins élevée, ne se prolonge que depuis la base jusqu’au milieu. La colonne est large vers le sommet, pétaloïde, presqu’ailée de ses deux cotés, et porte une cavité séparée du canal conducteur par une production pétaloïde. C’est dans cette cavité que se trouve l’appareil mâle, tel qu’il est représenté dans les Tabtllen no. 7. LI, que nous venons de citer. Cet appareil, que nous nous proposons de représenter avec les autres analyses, dans une planche séparée, consiste en un organe, qui est attaché par le sommet à la partie supérieure et intérieure de la cavité, au moyen d’une articulation tant soit peu mobile; la forme est celle d’un petit scutellum, rétréci au point d attache, élargi vers le sommet. Cette partie, que l’on peut replier délicatement, de sorte à rendre l’organisation intérieure tout-â-fait visible, — celte partie, dis-je, montre en dedans les quatre masses polliniqiies , situées deux cà deux d.ans deux cavités, qui sont séparées au milieu par une cloison longitudinale. La couleur du périanlhe est d’un jaune bl.anc; celle du labellum en particulier est j canne dans le fond et, du reste, tachetée de brun. Le microscope nous lait reconnaître dans ces haches des sériés assez régulières de cellules remplies d’une matière colorante brunâtre. Ajoutons â ce que nous venons d’avancer X>.ar rcipport à celte espèce, que les feuilles solitaires au sommet des pseudo-bulbes , ont la longueui d’environ trente centimètres , et que , rétrécies â leur base , elles s’élargissent en général tant soit peu vers le sommet. La capsule est grande, elle est attachée au pédoncule très long, et a six centimètres de longueur. Cotte idante est représentée a la droite de la planclie par deux fleurs , dont on voit l’une en face et l’cautre de côté. Elle constitue la partie principale du lableîui, qui, du reste représente plusieurs autres orchidées sur un tronçon d’arbre; entre autres le Dendrobium crumenatum Br. en Inaut et a gfiuche : plus bas là PhoUdota gibbosa Lindl. (I) avec ses fleurs disposées en forme de grappe flexueiise et géniculée. Nous en donnons dans une cautre planche une figure plus détaillée avec les analyses. Au milieu du tronc l’on voit une Renanthera (III) aux fleurs d’écarlate et un Cijmbidium (lY); enfin une espece de Pteroceras (Y) , dont nous n’avons pas encore été a même de faire l’examen , et a laquelle nous espérons de pouvoir revenir plus tard. Le tout présente un ensemble élégant et bien ordonné , qui met au jour le talent de M. vaji Aken , auquel nous devons cette belle composition. C. ROCHliSSENll de \riese. Caractères spécifiques. Chelonantherae sp. Teysm. et Binnend. in mss. Crescit in monte Salak insulae Javae; culta in Horto Bogoriensi. paululum excavata; anlherae margine denliculis ex opposilo latere allernis inslruclo. Cette espèce doit être rapportée au § II Coelogynae verae , et a la section Flaccidae àeUntW. {Folia Orchid. V.), qui a pour caractères des fleurs disposées en forme de grappes longues et pendantes. C’est une des formes nouvelles, dont nous avons pu refaire l’analyse par moyen de fleurs sur 1 esprit-de-vin. Les pseudo-bulbes ont une longueur de 0,11. Les feuilles sont longues de 0,20 sur une largeur de 0,09. L’inflorescence est longue de 20-30 cent. Les périgoniales sont d’une couleur jaune légère , les lobes latéraux du labelle sont d’une couleur lilas mêlée de blanc , tandis que le lobe du mdieu est d une couleur blanche mêlée de jaune. Du reste, l’excavation remarquable de la face intérieure des masses pol- liniques et de la structure de l’anthère doit distinguer celte espèce de toutes les autres de celte section. Nous la dédions a Son Excellence M. J. J. Bochessen, Ministre d’état et Ancien Gouverneur des Indes Orientales. Nous nous abstenons de développer ici les motifs, qui nous y ont engagé et nous prions nos lecteurs de se ressouvenir de ce que nous avons avancé sur les mérites de M. Bochdssen envers la science botanique, dans l’introduction de ce receuil. van Aaten . ad viv. del rhromolitliograpliie COELOGYNE ROCHUSSENII DEVRIESE. iith royale de T > 17 w Vâ-ïi Aaken.ad.viv.d^ Chromolithographie . I PHOLIDOTA ÉIBBOSA LINDL.-ii COELOGIJNESPECIOSALINDL. Lilh .royale, de C.W.Mleling. PHAJUS, LOUREIR. Perigonii foliola subaequalia, pateutia, exieriora interioribus Irilobum , disco saepius carinatum , laniellosum vel cristalum. subaequalia. (Likdl.) conformia, Labellum saipius cucullalum , basi columnae adnatum , calcaratum , integrum vel Colunma erecta , elongata , seniileres , marginata. Anthera octolocularis. Polliuia octo , Herôae Indicae , epigeae , acaules vel cmilescentes ; foliis latis , plicato-nervosis ; scapis radicalibus ; Jloribus magnis. SYNONYMIE. PHAJUS Loureir. fl, cochinch. II. S29. - Lindl. Orcb. 126. - Wall. pl. as. rar. l. 158. 159. - Paciiyne Salisb. in Trans. bort. Soc. I. 261. - Bletiae sp. B. Brown. Bot. mag reg. 1858. t. 55. — Sert. Orcb. t. 23. — Endl. gen. 1588 & 1588*. — Bl. bydr. p. 574. sub nomine Limodori. PHAJllS BLtMEI Lindl. Caractères spécifiques. ". t. 2719. — Fr. Bauer 111. Orchid, t. 6. — Limodori sp. Ait. Pers. Lindl. Bot. P. elatus , scapo foliisque 5-5i pedalibus ; sepalis et petalis oblongo-lanceolatis , aciuninalissimis ; labello cucullato, maximo, lato, oblongo, bilamellalo , Irilobo , lobo medio maximo , valde produclo, rotundato, apice subacuminato, lateralibus minoribus, rotundatis , omnibus undulatis. Phajm Blumci Lindl. Gen. ^ Sp. Orch. p. Cal. hm-ti Bog. allen p. kl.-Phajne grandlfolius iMir. IIeHo,-um.- Umodorum InmrvilM. Bl. Bijdr.Jl. van Jfed. Indië p. m. eæ parte BletiaTanker- villae Brown in Hort Kew. ed. ait. 5. p. 205? Loddiges cabinet ofbotamj m. 20? Limodorum Tankervilliae Hart. Kew. ed. I vol. III. p. 302. t. 12? VHerxt. Sert. Ungl. 28. Culta in hortis Insulae Javac. iNomen] indigenum Angrek heuer s. betoel secundum cel. Hassk.4rl 1. c. Le Dr. Lindleï a très bien soupçonné que plusieurs especes se trouvent confondues ensemble sous le nom commun de Phajus grandlfolius. Dans ses Généra of Orcliidaceous plants (p. 12/) il a le pre- mier indiqué qu’il y a des variations très notables dans la forme des fleurs ; de sorte qu’elle n’est pas toujours d’accord avec la phrase diagnostique que M. le Dr. Blume a donnée dans celle de Limodorum Incarvillei. C’est ce qui a engagé M. Likdlet à proposer comme nouvelle , l’espèce que nous avons indiuuée à la tête de cel article. M. Hasskarl, dans le second catalogue du jardin de Buitenzorg, a énuméré cette espèce suivant l’opinion de M. Likdley , qui nous paraît hors de doute. Ce n’est pas seu- lement la forme de la fleur qui varie , mais le port de la plante entière accuse une différence énorme avec la forme généralement connue et admise comme le type du Phajus grandlfolius Lour.., et quon trouve dans presque tous les jardins. M. Lindlet a énuméré neuf espèces de Phajus. Parmi elles s’en trouvent trois que M. Blume a déjà indiquées, et dont le L. callosum et le L. Jlavum sont encore très peu connues. Il parait que les couleurs du labeUe du L. callosum varient d’une manière très remarquable. M. Hasskarl a aug- menté d’une nouvelle espèce le nombre de celles qui étaient déjà énumérées; il l’a indiquée et décrite !s'IM. Nees voji Esenreck et Clamor Marqüart ont, il y a di'jà quelques années, attiré l’allenlion des chimistes sur celle propriété fort remarquable de quelques Orchidées, et l’ont désignée comme bien digne de notre attention. L espèce en question ici la possède au plus haut degré. En publiant cette plante dans ce recueil, nous avons eu l’occasion de voir fleurir le Phajus Blumei dans les serres du jardin de Leide. L’analyse que nous en présentons, est faite d’après une fleur récente, dans laquelle nous avons observé, ce qu’offre aussi notre table analytique, une monstruosité fort rare, mais qui, comme plusieurs autres développements abnormes, nous donne en effet, pour ainsi dire, la formule du type naturel. Toutes les fleurs de notre plante sont, sans exception, triandres. L’on trouve dans la cavité de l’apex de la colonne en effet trois anthères, au lieu d’une seule avec huit masses pol- liniques, ce qui constitue l’un des caractères génériques. Ici il y a, au contraire, une anthère au milieu, à deux loges, dont chacune est divisée en deux autres par une cloison très mince. Les masses polliniques prennent leur origine d’un point commun, qui se divise en deux parties, dont chacune porte deux autres loge. Les deux autres 'anthères se trouvent situées aux deux côtés de cette partie, et quoique elles diffèrent par leur forme un peu irrégulière, la structure est tout à fait la même dans toutes les deux. Le nombre des masses polliniques ne paraît cependant pas y être constant. J’en ai trouvé six dans plusieurs fleurs, mais il me restent encore quelques fleurs à examiner. Je me propose de faire de cette observation assez remarquable le sujet de recherches idtérieures , surtout en rapport et en comparaison avec les faits déjà connus du triandrisme des Orchidées, publics par M. Achilles Bichard {Mèm. de la Soc. ^histoire nat. de Pans I.) cl jiar le Dr. 11. W voler {Soc. helv. d. sciences nat. de Genève, 1833) et qui con- cernent le triandrisme et diandrisme de VOrchis lali folia, VOphrys aranifera et Keottia Mdus Ms. Le développement ullérieur de ces faits et de leur conséquences serait un hors d oeuvre dans ce re- cueil, qui n’est nullement destiné à des spéculations organographiques de la nature des organes. La culture de celle Orchidée terreslre se fait dans la serre chaude, dont elle est lun des ornements les plus beaux, surtout au milieu de Février et de Mars. 11 parait que dans sa patrie elle aime de pré- férence les terres humides et marécageuses. HÏSTERIA RWDT. Perigonii foliota exieriora unguiculata et canaliculala , snbfalcata, inleriora in unguem undulalum decurrentia. L.abellum unguiculatum , coluninam ungue canaliculato aniplcclens , indivisuin, priniuin crecluni et columnae adprcssura, tum reflcxuin. Coliiinna tcrcs, tanien apice convexe, processibus duobus selbae bifidae formam refcrenlibus , dcorsuin flexis, incurvis instructa. Stigma apice acuminatiira, dciuiim (apice illo bifide) bisagiltiituni , antcrius et ad basin in niedio linea prominula iuslructum, ad ciijiis latcra sunt concavilates , quae polliniis recipiendis apta suut. Anthera elongata, luscrlione postica, situ antica dicenda, oblonga, externe concava, ininiilissiinc glanduloso-scabriiiscula, interne bilocularis, loculis elong.atis, apieem versus auguslioribus, dissepimento tenui, longitiidiu.ali instruclis et ad polliuia recipienda apüs; haec a pcculiari scutclio, inter slignialis cornua alfixo, membranaceo, tenuissimo, ex file commuai dcorsum pendilla, iuferius in duas parles dislincta, in cavitatibus anllicrae et ipsius sligmalis bis respondentibus abscondita, linearia, versus apieem clavata sunt et botryoidco-raïuosa. Herba Javanica,^ lerreslris., jiixta arborum Irtmcos muscis oblectos adscendens,^ 12-20 pedes alta.^ habilum Veratri referens , caules vaginati., tereles^ slriali, panimilae axillares, erectae^ bracleatae ^ ramis ^ peliolisque albidls^ braeleolalis ^ Z-Q Jloris ; Jloribus in fiindo albidis caeterum carneis , Jlaccidis , suaveolentibiiSo SYNONYMIE. HYSTERIA Rwdt., Syll. Plantarum nov. ^ minus cognitarum, ed. a Soc. Reg. Ratisb. Fl. oder Rot. Zeit. 1828. - Endl. gen. 1546. - Hasslc. cat. 259. I Meisn. gen. 584. Comm. 287. 507. - Ihsslc. pl. Jav. Ehr. p. 151. HYSTERU YERATRIFOlU Rwdt. Espèce unique de ce genre générique que nous venons de celle seconde livraison. remarquable, et dont l’bistoire et la structure sont suffisamment illustrées par la description donner dans les lignes précédentes, et par la table des analyses que nous avons jointe à L’espèce est de Java. Nous ne savons pas où on l’y trouve, borsmis dans le jardin de Buitenzorg, où a été fait le dessin , d’après lequel nous publions cette planche. Il paraît que les nuances des fleurs varient tant soit peu , ce qui est un caractère assez commun dans plusieurs espèces de celle famille. TRICHOÏOSIA BL. Sepala externe pubescenlia, lateralibus toti longitudini colunmao longius produclae adnatis, cum eadem una cuni basi labelli calcar sinmlantibiis , majoribus , latioribiisque ; sepalo apicali minori columnani superante. Pelala Imic fere conformia, glabra. Labellum unguiculatum, coliimnac basi adnaluni, limbo lobato. Anlherae biloculans, lociilis qiiadriparlitis. Pollinia octo, ope materiae elasticae, pulvereae cohaerenlia, ubi ex anlhera desumuntur stellae formam rcferenlia. {Maæimain parleîn sec, diagnosin Bl.) Herbue epiphylae {et terrestres?), cautescentes , pUosmsculae , caiites simptices, Fotia sessitm, cormcea, vel subcarnosa, Peduncuti oppositifotii , solüarii, racemosi, saepe Jleæuosi vet genicutati. Flores bracteati. SYNONYMIE. TRICHOTOSIA Bl. hydr. 342. t. 11 . — Lindl. gen. Orch. p. 131. Ilassk. in cal. h. Bogor. ait. p. 43. TRICHOTOSIA FEROX Bi. Caractères spécifiques. r. 2-3 pedalis, radiculis apice rubellis; caiilibus inferne post lapsa folia vaginato-annulalis, densissime et longe-rufo- et nigro-pilosis; foliis lanceolalis, acuminalis, carnosulis, margine et tota superficie longe-pilosis, pilis in tola planta patentibus; Cf. synon. supra citata. Crcscit in insulac Javae monte Salak, Jloret m. Deeemhri. Cette espèce est bien certainement l’une des plus curieuses de toute la famille des Orchidées , surtout à cause de sa pubescence. Les poils rougeâtres ou noirs, qui couvrent presque toute la surface de la plante, à 1 exception seule des parties intérieures de la fleur, en font un des objets les plus remarquables, quant au port et aux caractères extérieurs. Nous avons depuis quelques années dans le jardin botanique de l’Université de Leide plusieurs pieds de cette espèce, dont déjà, de tems à autre, nous avons communiqué des échantillons aux jardins de Hol- racemis varia ratione directis, geniculatis; lloribus bracteatis ; labello e basi augustiore dilalato, trilobo, lobo medio emargi- nato, lateralibus crenulato-undulatis; pedunculo, labello sepalisque rubellis, caeteris organis pallide virescentibus. lande et à l’étranger ; ce qui fait que celte plante s’est répandue par notre intermédiaire dans la culture. La tige parvient souvent à deux ou même à trois pieds de longueur. Les tiges adultes sont assez grosses, et leurs poils sont souvent, du moins en partie, caduques. Les jeunes pousses sont grêles et blanches. Les extrémités des radicules sont d’une couleur rouge. Nous la cultivons dans une espèce de humus, formé par l’intérieur ou le bois pourri de la tige de saule, etc., dans la couche de tan de notre serre aux Orchidées. ARACHNANÏHE BL. (f oye^ pour les caractères génériques le Rumpbîa de Mr, Blume , ///. p. 55 ; ainsi que le synonymie citée 27ar V auteur. étant pas à mêmes d examiner les Jleurs , nous ne saurions enlrer dans une discussion sur la différence générique de V Arachnanthe avec le genre Renanthera.) ARACIINAXTIIE mOSCHIFERA Bl. (Voyez pour les caractères spécifiques , la description assez étendue de l’auteur 1. c.) SYNONYMIE. Bl. fl. Jav. praef. VI. — Arachnis Bl. hydr. fl. ned. Ind. p. 363. tab. XX. — Renanthera Arachnites Lindl. gen. et sp. Orch. p. 217. Aërides Arachnites Sw. in Schrad. Journ. 1799. p. 235.— Willd. sp. pl. IV. s. p. 154. b. — Limodorum flos aëris Sw. nov. Act. Ups. 1740. p. 57. — Ëpidendrum flos acris Linn sp. pl. p. 1348. — Fxilha alacra Lusitanorum Rumph. herh. amb. VI. 97. — Angurek fouli Larea Kaempf. amoen. exot. p. 867. A. MOSCHIFERA YAR. MACROPHYllA. Gaule scandenle, ramoso, terete; foliorum basi tubuloso-vaginata ; foliis alternis, distichis, loliolis patentibus , anguslis , in fuiido atro-purpureo-maculatis. nitidis, latioribus, obtusis, maximis; scapis oppositifoliis , 2-3 pedalibus, pendulis, adscendentibusque , ramosis. Perigonii H ah. insulam J avant. Culta in Jlorto Bogoriensi. La variété se distingue de la plante du Rumphia , par la grandeur et la forme des feuiUes ; par la couleur plus foncée du périgone. Nous ne nous croyons pas autorisés à l’admettre comme espèce nou- velle, surtout parce que nous n’avons pas eu l’occasion d’examiner l’objet, d’après lequel on a fait la planche au jardin de Buitenzorg. Il est improbable que cette Orchidée si luxurieuse et qui nous rappelle les formes vraiment tropicales , serait originaire du Japon, comme quelques auteurs l’ont sonlenu. Elle se distingne très facilement de toutes les autres formes de celte famille, par sont port et par sa fleur, qui rappelle les formes d’une araignée; ensuite par l’odeur de musc, que répandent ses fleurs. La transportation de cette espèce dans nos serres , en ferait une vraie richesse. ( ; • S' h* van Aakeii.âoL.viv. lel mi. < Lliroïïiolitiio^raphie TRICHOTOSIA FEROX BL. litK. royale ie C-.W.Mit’liji-’ .ii 11. royale -i - . \V yîiriing Chromolithographie ARACHNANTHE MOSCHIFER A BL. VAR. MACROPHIJLLA a i AakeTi ,ad ^ ; v del. 1 1'' SACCOLABIUM CUTTATUM LINDL. CHRYSOGLOSSUM BL. PerigoDÜ folia exteriora ringentia, basi leviter coalita , lateralia labello supposita; interiora subaequalia. Labellum ungui columuae calloso elasticc aiîixuni, basi auriculatuni, intus lineis tribus, proniiueütibus cristatum, limbo sublobato, patente. Columna ovario continua, semiteres, basi alata et callosa , apice utrinque in cornu producta. Anthera bilocularis. Poliinia 2, subgloboso-angulata , libéra. Herbue terrestres^ javanicae; radicibus repentibus^ anmdatis^ fibritliferis; fotiis in pseudo-butbis* subsotitariis ; peduncutis radieatibus ; Jtoribus taxe spicatis , pedicettatis , bracteatis. (BI.) s Y N 0 N Y M I E. CHRYSOGLOSSUM Blume Bydr. 337. tab. 7. — Likdley Orchid. 13. — Endl. gen. 1327. CHRYSOGLOSSUM VIllOSUM BI. Caractères spécifiques. C. foliis ovalo-oblongis vel lalo-subcordalis , marginatis pedunculisque villosiusculis; labelli lobis laleralibus acutis. Crescit in umbrosis montis Gedeh ; culta in Horlo Bogoriensi. Chrysoglossum villosum Blume Bydr. 338. — Lindl. l. s. ISous regrettons de ne pas avoir ete a meme de faire nous meme une analyse de la fleur ^ mais nous j pouvons affirmer c|ue 1 analyse de Buitenzorg, (que nous avons vue^ convient exactement avec les carac* I tères indiqués dans les diagnoses. SACCOLABIÜM LINDL. Perigonii explanati, patentis foliola aequalia, v. exteriora lateralia saepius majora, Labellum basi columnae erecta, semiteres, rostello subulato. Anthera incomplète bilocularis. Poliinia 2, subglobosa, caudicula elongata. adnatum, indivisum, calcaratum. Columna glandula minuta (Lindl.). Herbue indicue , epiphytue , cuutescentes ; fotiis distiehis , coriuceis , upice suepius obliqiiis ; Jtoribus uxilluribus , rucemosis v. sotituriis. SYNONYMIE. SACCOLABIÜM LiNDtEY Orchid. 220. Bot. Beg. t. 1SS2. Endlicher Gen. 1480. Blume Bydr. 292. fig. 50. SACCOCHILUS Blume Flor. Jav. praef. VIL — GASTROCHILUS Don nepal. 32. non Wall. — ROBlQÜETIAGaudich ad Freyc 426. t. 34. — GUSSONEA A. Ricb in Mem. soc. h. n. Paris. IV. 67 t. 11. f, 1. (Thouars Orchid, t. 72. 73.) — RHYNCHOSTYLIS Blume Bydr. 285. fig. 49. — EPIDENDRI sp. Roxb. — SARCANTHI sp. Bot. Beg. t. 1443. — SACCOLABIÜM GLTTATL'M Lindl. Caractères spécifiques. S. foliis longis, canaliculalis , inaequaliter truncalis, arcuatis; racemis cylindraceis, densifloris, arcuatis, aequalibus ; sepalis ovalis, pelalis diiplù anguslioribus ; labelli calcare compresse, Iruncalo-conico, inlùs pube'scenle, lamina lanceolalà inflexà. dorso siibcostalà; capsulis oblongis , bexagonis. Saccolabium guttatum, Lindl. in JFall. Cat. n“. 7308. Gener. Orchid, p. 220. — Unsÿeli-maravara. Bheede 12. t. I. Epîdendrum retusum Linn. Sp. PI. 1351. Limodorum retusum Swartz. Nov. »Àct. ÏIps. G. 80. *d'érides retusum Swartz. in Schrad. Diar. 1799. p. 233. IFilld. PI. Sp. 4. 130. — tAérides guttatum Boxh. Jllss.l — Bhynchostylis retusa Blume Bydr. p. 286. — Sarcanthus guttatus Lindl. Bot. Beg. X.WFi. Hab. in India Orientali, Malabaria (Bheede), Java (Blume), Cbittagong, et Nepalia , Wallicii (Lindl. secund s. sp. e Mus. Angl. Ind. et c.) Culta in Horto Bogoriensi. L espece en question se distingue des espèces voisines, comme entr' autres du S. Blumei Lindl.., par les sommets tronqués des feuilles. Elle n’a pas encore été figurée , du moins qiour autant que nous sachions. Mr. Lindley a réuni le Bhynchostylis de Bl. à son genre Saccolabium., auquel il nous parait appartenir , et que M. Hasskarl a restitué comme un genre particulier. Il y a bien des Saccolabiums en culture, surtout en Angleterre; mais qiarmi elles je n’ai pas encore observé le S. guttatum., qui doit être compté parmi les plus belles et surtout parmi les plus riches a cause de sa floraison. Plaintes fois on nous a envoyée cette plante de Buitenzorg, mais jamais nous n’avions le succès de la conserver. APPENDICIJLA BL. 1 i Perigouii claiisi folia cxteriora hasi siibcouuala, lateralia coluinuac pedi longe producto oblique adnata, calcar obtiisum aeniiilantia, supremum sub- loruicaluiii ; interiora minora. Labelliini pedi coluinnae longe producto aflixum , liberum, coucavum , iudivisum , basi appendiculatuni v. margiue elevato ciucluni. Colunina uaua. Aulhera dorsalis, bilocularis, loculis subquadrilocellalis. Polliuia 8, v. aborlu pauciora , clavata , basi attenuata , ecaudiculala , glaudula louga. Herôae javamcae , epiphylae , simplicicaules v. ramosae ; folüs dislichis , iit pliirimum membranaceis ; pedunculis spicuto-mullijloris , rariusve Holilariis (t7iar. ex Blume.) ri S Y N 0 A Y M I E. Ai*1’kndicil.v Blume Bijdr. 297. lab. 40. Li.NDr,EY , Orchid. APPE^DIflLA PIBPIRASCEAS Bl. Caractères spécifiques. A. caulil)us simplicil)u.s comj)re.ssis , foliis ovaliluis, reluso-niucronalis, spicis filiformilms, suhramosis, opposilifoliis, lermina- lihusvc , folio nnilto longioribus; labelli limbo ovato , aculiusculo. . purpurascens Bl. bijdr. 302. Lindl. gen. Orch. 227. Crescit in svlvis montium Salak el Gedeh. ; culta in Horto Bo^oriensi. Le "cnre .\ppendicula , d’après les recherches de M. Blume, se compose de dix-huit espèces, qui toutes .se trouvent à l’ile de Java et .se distinfjuent par leur développement sur les troncs d’arbres, leurs liges simples ou rameuses, les feuilles distiques et membraneuses , leur inflorescence en épis composés ou solitaires. Celle que nous rèprésentons dans la planche, se distingue aisément par la coideur d’un pourpre presqu’olivàlre , par les pédoncules longs et flexueux et par la forme des feuilles, qui rappel- lent presque celle des feuilles du buis. Le genre x^ppendicula est encore insuffi.samment connu et mérite .surtout l’attention spéciale et réitérée de son savant auteur. Nous avons eu de temps à autre des individus de ce genre dans nos cultures, mais qui, à cause de la floraison extrêmement rare , n’ont presque attiré l’attenlion des cultivateurs, ni même des botanistes. L’espèce en question y fait exception par le colorit de son beau feuillage. CIRRHOPETALUM LINDL. Yoyez pour les caractères génériques et la synonymie, le texte et la planche île C. Pahudii de Vriese. EIBBIIOPETALII» IIIEDUSAE Lindl. Caractères spécifiques. ('. pseudo-biilbis ovalis, letragonis; folio oblongo, convexo, emarginato, vaginis scapi oI)longis, venlricosis, supremo pedunculo longiore; floribus dense capitalis; sepalo supremo acuminalo, inferioribus longissimis . pendulis ; pelalis Iriangulari- bus , acuminalis, labello ovato, acuminalo, bicarinato; columnae auriculis aculis. C. Médusa Lindl. Bot. Beg. 5. 1842. 12. Hab. Insulam Bornéo, ubi legit cel. Lobb , et insulam Malaccam prope Sincapore ; cidta in Horto Bogoriensi. V, Celte plante est représentée une seule fois, par le Dr. Liindley dans le Begister. La figure que nous en donnons, diflere très peu de celle du .savant orch idogra plie ; mais nous n’avons pas hésité d’admettre celte espèce dans ce recueil, comme étant indigène de l’île de Bornéo, dont nous ne connaissons jusqu’à ce jour qu’un nombre d'Orchidées très restreint. 11 parait que nos botanistes de Buitenzorg l’ont consi- dérée comme une espèce nouvelle. Les rhizomes .sont horizontales. Les pseudo-bulbes sont d’une forme ovale et quadrangulaire ; les hîuilles sont oblongues , émarginées, atténuées à la base, charnues; le pédoncule est géiiiculé à son sommet; les fleurs sont disposées en ombrelle; la hampe prend son origine latéralement et ii la base du pseudo-bulbe; les sépales latéraux sont très longs, filiformes, le sépale postérieur est plus court: les pétales latéraux sont très minimes; le labellum est acuminé , strié .à l’intérieur. Dimensions des diflerents organes: P.seudo-bulbe , longueur 0,03; feuilles longues 0,12; larges 0,03. Sépales latéraux longues 0,14 ; le posté- rieur 0,03. Les pétales latéraux 0,009. La couleur de l’intérieur des fleurs est d’uii rose pâle. NEPHELAPHYLLUM BL. Scpala et petala linearia , patcutissima v. rellcxa. Labellum calcaralum, inlegerrimiim , liberum, liueà media elevala , limbo petaloideo cum columua paralello. Columua semiteres. Aulhera caruosa, Iriaugularis , bilocularis. Polliuia 8, subquadrala. Herbae lerrestces^ siibeatilescenles^ glabrae; foUis ovalis^ pellolalis ^ p lie alla ^ suprà nebulosis {^unde noinen)^ subliis parpuraacenlibus ; pedimculo lerminali mullijloro ; Jloribus pedieellalis. {Characler ex descriptione Aiief). s Y N 0 N Y M I E, .NEPHELAPIIYLLUItl Blume Bijdr. 572. labell. 22. Lixdl. Orchid. 24. <>1 NEBHELAPHYLLEM TENEIFLOBl M Bl. Caractères spécifiques. N. floribus laxù spicalis, cernuis, labelli limbo inlus rugoso-muricalo. {Diagn. Aucl.) Hab. in sylvis altioribus montis Salak insulae .lavae ; culta in Horto Bogoriensi Nous n’avons vu que la figure, qu’en a faite à dant aucun doute quant à la détermination du genj nous attendons du zèle de Mrss. Teysmai\> et Bil recherches par rapport à cette plante intéressante. ,s(^ de la fleur de JS enhelanhullum I.APPENDICULAPURPURASCENSBL.n CIRRHOPETALUM MEDUSAE LINDL.IÏÏ NEPHELAPHYLLUM TENUIFLORUM BL.IVCHRYSOGLOSSUM VILLOSUM.BL.