(MERCI p* deo da DOC) CR FRCITACOCI CIN RACC NCRCRRO LALA GR DL LANCIO] INCL RCS UGUALI CRON TETA Mm URAICOI dude CRCACRCI UNLRLI Ù CAI O RC ROC DACIA RO MURO sis ddgadanigdi a NORCICIE SAI d'a 24) Da DIEM D) LATI IMRE d'a N'9'ato ta ed di IAA CALI INR AC MIAO REIT) VECCHIA n catalana AIA REMIGIO RCRCICURCII Mati ROOT NOMINE VET MAU 0 su RI MERCACI ELA 4 ESC IR IVIOICR DIVARIO IC) CUNEO) uan tei TRINO MRURACNO CALICI, n RAS AA CRI )d qu LATICIIO LI UGAU TRNLIDON PAMICICAAO MARIA NO (ALI ast ENER DI (00) #) da ORO SO) re DICI 126. | LI sw è REA AO A CRCRIACACI DO NORCO, UISUACOTATO DO VENA , de È) ME Ri pn vu 04 Di FLAGÎ Ù I Logi ife : n d Lui i ;ù Ri LyatA 3 so GOITO en NATURALISTA SICILIANO GIORNALE DI SCIENZE NATURALI ANNO SESTO 1886-87 E aaa NATO, ANIME ARL sc SIA Cor MI 10 o NBA, LA 18 x Sh IS c x S7 7 NE Reg 9 N E a n ‘Og, NU LI IATA Se "4 a SIA atei >] DI Tau st” — PALERMO STABILIMENTO TIPOGRAFICO VIRZÌ e 1887. X Ried III VIOLA ‘ Ss - - xy > > 5 DADAGIIE DIDTIIZIZZZAETAIIZIAIZZIINI. IRA A DAMIZBAD AGD MA AMB DP RG BARBA RPRP DD Aa SLLIELZLA ELENCO:DMETNSOCGTI E delle Società, Accademie, etc. che fanno cambio della loro pubblicazione col NATURALISTA SICILIANO sode Sua Maestà Umberto I Re d’Italia—Roma. S. A. Reale il Conte di Fiandra—Bruxelles. Accademy of Natural Sciences of—Philadelphia. Agricoltore Calabro-Siculo—Catania. Allery di Monterosato Marchese, Via Polacchi—Palermo. André Edm., 21 Boul. Bretonniere—Beaune. Artibali D." Lauro—Palermo. Baudi de Selve, Cav. FI. Via Baretti 18—Torino. Bellier de la Chavignerie, Rue S. Louis 39—Evreux. Beltrami Vito—Licata. Berliner Ent. Zeitschrift Charlottenstrasse,37, 38(B.Hache)—Berlin. Bergroth E.—Forssa (Finlandia). Bonanno Simone, Piazza Bologni—Palermo. Borzi Prof. Antonio, Università—Messina. Brusina Prof., Museo Naz. di Zoologia—Agram (Zagreb) Croazia. Brenske E. Kapellenbergstrasse 9—Potsdam. Biblioteca Comunale di Palermo. SITO Caneva Giorgio—Genova. Cafici Corrado Barone— Vizzini. Calabrò Lombardo Antonino—Catania. Cermenati Mario—Lecco. Ciofalo Professore—Termini. Circolo degli Aspiranti Naturalisti—Napoli. Console Angelo, Orto Botanico—Palermo. Costa Prof. Achille, Museo Zoologico—Napoli. Cosson D.' G., Rue la Boitie 7—Paris. Crippa Giovanni Prof.—Castrogiovanni. Curò Ing. Antonio—Bergamo. Dautzenberger Ph., 213 Rue de l’Université—Paris. De Borre A., Rue de Dublin 17—Bruxelles. De Gregorio Marchese, Via Molo —Palermo. De Marchi, Cap., Via delle Rosine, N. 13, Piano 2°—Torino. De Marseul Abbé, Boul. Perreire—Paris (aux Ternes). Demnock Geo., Editor of Psyche—Cambridge (U. S. America). Deyrolle Henri, Rue de la Monnaie 23—Paris. De Stefani Teodosio, Via Alloro—Palermo. De Stefani G. Via Alloro—Palermo. Direzione del Giornale La Sicilia Agricola—Palermo. Doderlein Prof. P. Museo Zool.—Palermo. Dohrn D." C. A.--Stettin. Dokhtouroff Wladimir, Rue Petite Moskowskaja 5—St. Peter she Dollfuss Ad., 55 Rue Pierre Charron—Paris. Entomologischen Verein Iris. Maternistrasse 15 IT-Dresden. Eppelsheim D.'—Germersheim (Rbheinpfalz.). Everts D." Ed., 79 Stationsweg—La Haye. Facciolà D." Luigi, Via Cardines—Messina. Faggiola D." Fausto Via Palestro. N.° int. 6—Genova. Failla Tedaldi Luigi—Castelbuono. i Fauvel Albert—Caen. Fiore Andrea Prof. Liceo Via Indipendenza 22—Bologna. Fleutiaux Ed., 1 Rue Malus—Paris. Frankestein & Wagner Augustusplatz—Leipzig. — VV — Frey Gessner, Conservateur au Musée de Géneve. Friedlànder & Sohn, Carlstrasse 11—Berlin. Gallois Joseph, Rue de Bellay 52—Angers. Gabinetto di Lettura del Circolo Bellini—Palermo. Gabinetto di Lettura del Nuovo Casino—Palermo. Gelardi Prof. dell'Istituto Tecnico di--Palermo. Gerold & C.*, Librai— Vienna. Giannelli Giacinto, Piazza Vittorio 21—Torino. Grouvelle Antoine, D." Manif. des Tabacs—Nice. Grassi G. B. Prof. Università di—Catania. Istituto Forestale— Vallombrosa. Jacquet E. D." Rue Lafayette 3—Lyon. Jung Giulio, Via Alloro—Palermo. Jourdeuille Camille juge au Tribunal de 1"° istance à Troye (Aube). Kalchberg Barone Adolfo—Penzig bei Wien. Kraatz D. G., Linkstrasse 28—Berlin. Kobelte D." W.,—Schwanheim. Leech I. H. Hyde Park Terrace 10—London W. Libreria H., Loescher (6 copie) —Torino. Libreria H., Loescher—Firenze. Lojacono D." Michele, Piazza S. Spirito —Palermo. Lucante A.—Courrensan par Gondrin (Gers). Ministero delle Finanze (2 copie) —Roma. Ministero Agric. Ind. e Comm. Direz. Gen. Agric.—Roma. Minà Palumbo Prof. Francesco—Castelbuono. Murren Prof. de Botanique—Liege. Museo Civico di Storia Naturale—Genova. Oberthur René, Fauburg de Paris 20--Rennes. Omboni Prof. G.—Padova. Ornithologischer Verein—Wien. Pajno Baronello Ferdinando, Giardino Inglese—Palermo. Paolucci Marchesa Marianna, S. Donato per Novoli—Firenze. Palumbo Prof. Augusto—Castelvetrano. Pedone Lauriel L.—Palermo. Perreau Pietro, Bibliotecario del R. Bib.—-Parma. Platania Platania Gaetano Via S. Giuseppe 14—Acireale. Preside dell’Istuto Tecnico di—Firenze. President de la Soc. Imp. des Naturalistes de Moscou. Ragusa Alberto, Grande Albergo—Catania. Ragusa Enrico, via Stabile—Palermo. Regel E., Directeur du Jard. Bot. de—S. Petersbourg. Regia Accademia dei Fisiocritici—Siena. Regio Istituto Tecnico—Reggio (Calabria). Reitter Edmund—Mbdling bei Wien. Reuter 0. M. Professore—Abo—Finlandia. Riggio G. Dottore, Università—Palermo. Roùast Georges, Rue du Plat, 32 —Lyon. Scuola Enologica—Catania. Scuola di Viticoltura ed Enologia—Conegliano. Scuola di Viticoltura ed Enologia—A vellino. Scuola superiore di agricoltura Portici—-Napoli. Seguenza Prof.—Messina. Senoner Cav., III Krieglergasse 14—Vienna. Siciliano Sofia, Via Stabile—Palermo. Simon Eugene, 56 Avenue Bois de Boulogne—Paris. Smithsonian Institution—Washington U. S. America. Schumann Walter—Hacienda del Jaral Est.° Guanajuato—Messico. Sulima Adam von Ulanowski—Zoologischen Museum—Lemberg. Societé d’Etudes Scientifiques, Rue Courte—Angers. Società Entomologica Italiana—Firenze. Società dei Naturalisti di—Modena. Società di Letture e di Conv. Scient.—Genova. Società Adriatica di Sc. Nat.—Trieste. Società di Accl. ed Agr.—Palermo. Societas pro Fauna et Flora Fennica—Helsingfors. Societé Entomologique de France—Paris. Societé Entomologique de Belgique—Bruxelles. ae Societé Entomologique de Russie Moika Pont Bleu—S. Petersbourg Societé de Borda—Dax. Society of Nat. Hist. of—Boston (U. S. America). Speciale D." Seb. Prof. di Chimica—Catania. Staudinger D." Otto—Blasewitz—Dresden. Stazione zoologica—Napoli. | Steck. Theod. Schweiz. Entomol. Gesel.—Bern. Stoecklin Rosengartenweg 3, Basel. Struve Oscar Dottore—Leipzig. Targioni-Tozzetti Prof. G.—Firenze. Tellini Achille—Udine. Turati Conte Emilio, Via Meravigli—Milano. Turati Gianfranco, Via Meravigli—Milano. Valiante B.—Napoli. Varvaro Pojero Franc., Piazzetta Meli—Palermo. Verein der Naturgeschichte—Mecklenburg. Vimercati Prof. Guido Conte—Firenze. Von Heyden L. Major a. D.—Bockenheim b. Frankfurt a. m. Whitaker Gius., Via Lampedusa—Palermo. Wiscott Max—Breslau. West Newman & C. 54 Halton Garden—London. Pat MEO fi vi "% ATER, SDA, ANNO VI VI. 1° OTTOBÈE 1886 N. 1. a_n IL Ni N AT URALISTA SICILIANO nn DIS <-<««<---->—--- mann TRRRS SRI CHENILLES INEDITES ET LEPIDOPTERES NOUVEAUX pour la faune européenne par Pierre MILLIERE Dianthoecia Caesia, Bkh. (P1. I, fi. 1A 4). Ce n'est pas sans difficulté que la chenille de cette Noctuide a été en- fin découverte; c'est encore è M. Je Pasteur de Rougemont que nous de- vons de connaftre cette rareté. Je dois à 1° obligeance de ce modeste sa- vant l’envoi de la Dianth. Caesia parvenue à son entier développement vers la fin de septembre. La chenille me fut adressée de Dombresson (Suisse). C'est sur les hauteurs de ce pays montagneux que vit cette Dianthoecsa. Elle se montre avec la forme de l’espèce congénère Albimacula, et présente les dessins de sa voisine Cucubale. A. ses divers ages, me dit M. de Rougemont, la chenille de Caesia con- serve sa couleur. Adulte , elle est d’ une longueur moyenne, cylindrique, légèrement atténuée inférieurement, avec la téte relativement développéc. La couleur de cette chenille è peu près brune n’ a rien qui attire 1° at- tention; en effet, sur le fond carné on distingue difficilement nn abondant sablé de points noirs serrés, gros et petits, mélés à une sorte de réscau brun. La région dorsale présente, sur chaque segment, une lozange brune mal formée. Les lignes ordinaires se voient à peine: la vasculaire est imparfaitement indiquée par une fine éclaircie interrompue sur les incisions; il n’existe pas de sous-dorsale; la stigmatale est étroite et blanchatre. La téte est globuleuse et d’ un acajou foncé ainsi que les pattes écailleuses. Cependant ce qui distingue plus particulièrement la chenille de Caesia es- un gros point noir placé sur chaque anneau, à partir du 4° segment, situé à la hauteur de la ligne sous-dorsale absente. Les stigmates sont très petits, ovales, rougeatres et cerclés de noir. Le ventre et les pattes mem- SONE braneuses sont d’ un blanchàtre livide. Enfin, sur les trois premiers seg- ments existe, surmontant les pattes écailleuses, un point noir, sous for- me de caroncule, saillant, corné, luisant. Cette larve vit exclusivement sur le SUene infilata aux dépens des pé- tales et des graines, à une altitude d’environ 800) métres. Pendant le jour elle demeure au repos, roulée dans l’intérieur d’une capsule de la fleur. Devenue adulte, c'est au pied du Suene qu'elle se tient et où celle se tran- sforme après avoir construit une coque papyracée où elle passe l’ hiver en chrysalide, pour n’éclore qu'au mois de juin de |’ année suivante. La chrysalide est d’un brun marron foncé, luisante et présente le cara- cière du genre, c’est-à dire une saillie en forme de bouton qui termine l’enveloppe des pattes ct de la trompe. INSECTE PARFAIT Le gris bleuàtre et chatoyant dont les ailes supéricures sont ornées, chez l’inscete récemment éclos , s’affaiblit sensiblement pour peu que le sujet ait vieilli en collection. Cette jolie Noctuide est toujours assez rare. Est-ce par ce qu’ elle est propre aux moyennes montagnes, celles de 800 à 1000 métres au dessus du niveau de la mer, où il est plus difficile qu'en plaine de chercher la chenille ? Il est certain que M. F. de Rougemont ne réussit que difficile- ment à se procurer chaque ét6 quelques exemplaires de cette précicuse chenille “ sur un terrain rocheux très en pente, bien exposé, au centre de grosses touffes de Stiene influta et presque toujours au méme habitat.,, La Dianth. Caesia type appartient au département des Alpes-Maritimes. Elle a été prise de loin en loin à S*-Martin-Lantosque, au réflecteur, et, une fois, sur la route de Fenestra, appliquée è un rocher. L’anglais Henry Doubleday, d’Epping, m’a envoyé quelques mois avant sa mort, plusieurs exemplaires de la Dianth. Caesia 2 presqu’entièrement d'un noir fuligineux sur les ailes supérieures où on n’apercoit que très im- parfaitement les lignes transversales et les deux taches ordinaires indi- quées en jaunàtre argileux; les ailes inférieures sont unies ct très enfu- mées. Cette aberration provient d’ Epping, patrie des variétés obscures, cette aberration, dis-je, étant des plus constantes, je propose pour elle le nom de Doubledayi comme hommage de reconnaissance accordé au regrettè Henry Doubleday qui a tant fait pour la Lépidoptérologie de 1° Angle- terre. SS ar e: Psilothrix Incerta ©, Mill. sp. n. (PIE) Ce nouvel insecte semble tenir des genres Melasina et Psilothrix; mais comme l’unique 9 que j’ai sous les yeux paraît avoir les caractères essen- tiels du Psiloth. Dardoinella 2, je n'hésite pas è classer l’Incerta dans le genre Psiothrix créé par le D" Wocke. Envergure : 26 mill. —Les quatre ailes sont élancées, étroites et aigués à l’apex, surtout aux antérieures. D’un aspect fuligineux, ces ailes sont la- vées de roussàtre à la base, et au centre par places. Elles sont dépour- vues de lignes en dessus et en dessous, mais les nervures sont toutes vi- sibles. Les franges sont étroites et d’un fuligineux plus accusé que le fond des ailes, celles-ci, vues è une forte loupe, montrent des écailles espacées, noires, relativement allongées. La téte est laineuse et roussàtre; les anten- nes sont courtes, simples, avec l’article basilaire nullement épais. La trom- pe et les palpes n’existent pas. Le thorax, assez robuste, est recouvert de poils gris et roussàtres. Les pattes sont de longueur normale, dépourvues d’éperons et uniformément d’un brun roussàtre. Cet unique exemplaire 9 m’ayant été envoyé sans abdomen je ne puis rien dire de celui-ci. Le Psuothrie Incerta, qui porte a deux le nombre des espèces du genre , a été capturé en juin 1885, par M. Gianfranco Turati, de Milan, notre nouveau collègue. “ sur la montagne de Come, sur le versant de la Brianza (Lombardie).,, Il est très supposable que, ainsi que la chenille du Psi. Dardoimnella, celle de l’Incerta doit vivre enfermée dans un fourreau qui lui sert de de- meure et qu’elle traîne en marchant. Deilephila Nerii, L. (eni L'été de 1885 s’est montré plus favorable au développement des ehenil- les du Deizleph. Nerii que les étés précédents à Cannes, à Nice, à Monte- Carlo, à Palerme, et bien ailleurs sans nul doute. Les chenilles de la première génération sont à toute grosseur, du 15 au 30 juillet. L’ éclosion de l’insecte parfait a cu lieu 16 ou 18 jours a- près la chrysalidation. A quelques jours de là c’est-à-dire dans la première (Ai, quinzaine d’aodit a eu lieu la ponte. L’ ceuf est fixé sur une feuille de Nerium en dessus, adhérant è la nervure principale. Vers le 10 septembre, la chenille de cette seconde génération subit sa troisiéme mue. Le Neri n’étant que très imparfaitement connu sous ses premières for- mes, je crois devoir faire part de ce qu’est la chenille lors de ses seconde et troisiòme mues. Ce qui frappe tout d’abord à la vue de cette jeune larve, est 1° énorme développement de la pointe cornée du onziòme anneau. On peut dire que cette pointe est, par sa longuceur, l’opposé de sa petitesse lorsqu’aura licu le dernier développement de l’animal. A l’époque de ses premières mues, la chenille est d’un vert bleuatre rap- pelant exactement la couleur des feuilles de Neriwn parmi lesquelles se tient immobile pendant le jour cette précieuse larve, aussi, est-il assez difficile de la découvrir. La ligne sous-dorsale existe alors; elle commence au 4° segment pour aboutir au 12° inclusivement ; cette ligne est large et jaunatre. La téte est petite, concolore, avec trois ocelles de chaque còte. Les seize pattes sont lavées de carmin è l’extrémité. La pointe du onzièòme anneau est ci- liée dans toute son étendue, et présente trois couleurs: jaunàtre sur les cotés latéraux, noire en dessus, avec l’ extrémité de la pointe d’un blane vif. Les stigmates, d'un blanc jaunàatre, sont invisibles à l’oeil nu. On voit en dessous de la sous-dorsale, du 4° au 9° anneau, une série de points blan- chàtres cerclés de bleu azuré. Les deux taches cocellées du 4° segment, d’un bleu d’azur vif, sont déjà très apparentes, et, lorsque la chenille est inquiétée, ces taches augmentent d’éclat; elles acquièrent alors une sorte de fulguration qui s’ affaiblit lentement et disparaît avec le danger. Fait singulier qui semble comme un épouvantail produit par l’ innocente larve incapable du reste de se défendre autrement contre ses nombreux enne- mis. Chez la chenille adulte je n'ai jamais observé cette particularité. Deilephila Celerio, L. (PI. I, fig. 8 et 9) Cette précieuse espèce n'a pas été moins abondante pendant l’été 1885 que sa congénère Nerd, non soulement sur notre littoral, mais en Sicile. (Enrico Ragusa, de Palerme). Le Celerio fut, cette méme année, fréquent en Alsace, notamment à Altkirch. (de Courtry) M" E. Wagner Va. pris go e maintes fois aux environs de Nice. Il a été également capturé dans nos Jardins à Cannes où, à la tombée du jour, ce Déiléphile vole sur les pé- tunias et les liserons. M. Wagner a obtenu quelques oeufs de Celerio qui m° ont été soumis; voici ce que j'en dirai: Pondus à la fin de septembre, ces oenfs, de la se- conde génération, sont pyriformes, lisses et d’un vert végétal clair, couleur qui.devient jaune argileux è l’époque de l’éclosion; celle-ci a lieu quinze jours après que les oeufs ont été pondus. Ceux qui ne doivent pas éclore si hàtivement, passent l’hiver. Une ponte de Celerto m’ avait fait croire è deux éclosions de chenilles provenant de cette mèéme ponte, les premiòres larves, bien qu’élevés sur une vigne en pleine terre, n’ ont pas vecu plus d’un mois. En est-il ainsi dans la nature ? cela me semble probable, car, que deviendraient ces chenilles, puisque dès le mois de novembre, la vigne, u- nique nourriture des Celerio, perd ses feuilles? La chenille, après sa seconde mue, se montre, avec le onzième anneau surmonté d’une corne très longue. Cette larve est alors relativement courte cylindrique, d’un vert pàle lavé de jaune vif inférieurement, avec 16 pat- tes bien formées. La pointe cornée s’incline et se relève è l’approche d’un danger; ce qui, selon toute apparence, devient pour la jeune chenille un moyen de défense, un 6pouvantail. Cette pointe est falquée, épaisse à la base, très aigude au sommet et d’un marron clair uniforme dans toute son étendue. Obs. Les ceufs de Celerio qui ont passé l’hiver è Cannes, en plein air, ne sont pas éclos au printemps suivant. Ce fait isolé confirmerait-il l’opi- nion de certains entomologistes qui ont pensé que le Celerio ainsi que le Nerîi sont des espèces africaines dont les chrysalides formées avant |’ hi- ver, sont, ainsi que leurs ceufs pondus è l’arrière saison, perdus pour la génération ? Acidalia Fumata, Steph.--Commutata, Frr.—Gn.—Stgr. (PI.I, fig. 10 è 13). Op peut étre surpris que cette Phalènite, répandue dans les Alpes frangaises et suisses, soit restée jusqu'è ce jour inconnue aux lépidoptéri- stes, sous ses premières formes. La chenille a été obtenue récemment ad ovo, et Nodo en captivité. C'est encore à l’obligeance de mon ami, M. Rod. Zeller, que je puis faire connaître cette larve. ie Les ceufs de la Fumata, pondus au commencement de juillet 1885, sont éclos 12 ou 15 jours après; ils sont arrondis, d’un jaune testacé, et bru- nissent 24 heures avant l’éclosion. Les jeunes chenilles ont passé l’ hiver mélées à quelques plantes her- bacées et sous-ligneuses auxquelles ces larves ont à peine touché pendant la saison froide. Au commencement d’ avril 1886, elles étaient encore très petites, mais à partir de cette époque elles ont grossi rapidement et, vers le 10 mai, je les ai vues, à leur entier développement. Voici ce qu’est alors la Fumata : i Effilée, cylindrique, avec les pattes écailleuses très éloignées des ana- les; celles-ci semblent se toucher. Cette chenille est d’un jaunàtre testacé; la ligne vasculaire est très large, continue, brune, marquée au centre d’un fin liseré blanc; la sous-dorsale est indiquée par un vague liseré brun; la ligne stigmatale est blanchatre, ondulée, largement accompagnée de brun. en dessous. Le ventre est d’ un vert livide avec une ligne centrale blan- chàtre et continue. Stigmates noirs d’autant plus visibles qu’ils reposent sur un fond blanc vif. La téte, aussi haute que le premier anneau, est blanchàtre et marquée de deux traits bruns fwuisant suite aux lignes sous- dorsales. La chenille de fumata est, au repos, très rigide, fixée sur une brin- dille par les pattes anales. Elle se roule sur elle méme en tombant. Je l’ai nourrie avec diverses plantes herbacées et feuilles d’arbrisseaux; mais ce sont les feuilles et les fleurs du Convoleulus arvensis qu? elle a préfé- rées. La transformation a eu lieu, du 10 au 12 mai dans une coque légère fixée dans les feuilles sèches. La chrysalide n'a rien de remarquable. L’insecte parfait s'est montré trois semaines après la crysalidation, c’est- à-dire au commencement de juin. Ce qui distingue cette Acidalie est, chez les deux sexes, l’absence du point cellulaire aux quatre ailes en dessus, et l’absence des points mar- ginaux qui sont remplaeés par un trait brun à peine visible. De plus, le S' est toujours plus grand que la femelle; chez celle-ci les ailes supérieu- res sont arrondies è l’apex. LAc. Fumata, qui n'a qu'une génération, s’accouple facilement en ca- piuvite. | I | Gnophos Sordaria, Thnb.—Mendicaria, HS..=Dilucidaria, Freyer. (PI. I, fig. 14 ct 15). Guenée, en décrivant l’insecte parfait de cette Grophos (IX, p. 306), la considèere comme rare, à cause, sans doute, de la hauteur des lieux où ella vit “ Alpes, à 6000 pieds d’élévation, en juillet., En ce méme mois 1885, la Sordaria a été rapportée, par M. Wagner, du col de Fenestra, et, aussi, d’autres sommets de 2,000 à 2500 m. qui avoisinent S'-Martin-Lan- tosque (Alpes-Maritimes). Avant cette époque (1885) cette Grophos était con- sidérée.comme étrangère è la France, et sa chenille restée partout incon- nuc. C’ est à notre collègue, M. Rodolphe Zeller, de Zurich, ce sagace et infatigable chercheur qui, chaque été, s’élève dans les Alpes suisses à de très grandes hauteurs, celles où la végétation arborescente n’est plus qu°à l’état d’arbrisseaux bas et souvent couchés sur le'sol, e’ est, dis-je, à M°" Zeller que la science lépidoptérologique est redevable de la connaissance des premiers états de la G. Sordaria. Sur ces hauts sommets M. KR. Zeller a capturé le 8 juillet 1885, “ un °° et une Q dn copula au Hohe Rhòne ,,. Deux jours après, quelques ceufs furent pondus; ceux-ci ont passé l’hiver, et l’éclosion des jeunes chenilles n’eut lieu que vers la fin de février. Ces chenilles, en avril dernier, éta- ient encore fort petites et comme perdues dans les aiguilles du sapin (4- bies excelsa) dont elles ont vecu en captivitè et qui, selon toute vraisem- blance, est l’arbre qui les nourrit dans la nature. Dès qu’arriva la chaleur du mois de juin, ces larves, lourdes et comme privées de vie, ont grossi, mais très lentement. Parvenue à son entier développement, la Sordaria est médiocrement al- longée, très carénée sur les flanes, avec le {1° anneau surmonté d'une caroncule bifide très développée, large à la base, aigué au sommet, caron- cule quelle abaisse et relève lorsqu’elle est inquiétée. Le 12° segment re- couvre par son bord avancé les pattes ‘anales longues ct larges. Les li- gnes ordinaires sont, sur un fond chamois, assez mal indiquées: la vascu- laire est fine, brune cet continue; la sous-dorsale est représentée par uue bande étroite, d’un ocreux foncé, très ondulée, et finissant au sommet de la caroncule précitée; la ligne stigmatale, également ondulée, assez large et claire, est accompagnée en dessous d’une bande ocreuse largement in- terrompue sur chaque anneau, et où, au centre de chaque interruption existo le stigmate gros, circulaire et noir. Le ventre est parcouru par une FAR ZE large ligne blanchàtre, marquée è l’incision des 5°, 6° 7° et 8° segment, d’un petit point noir visible à l’ocil nu. Cette ligne blanchàtre est accom- pagnée de chaque còté d’ une large bande ochreuse, continue du 1° au 10° anneau. Le 1°" segment qui recouvre en partie la téte, est blanchàtre ainsi que le sommet de 5°, 6°, 7° et 8° anneau; on voit sur chacun d’ cux, une sorte de chevron clair d’autant plus visible qu'il est entouré d’un li- seré brun. La iéte est très développée, de couleur marron, et marquée de deux bandes claires dont chacune correspond è la ligne sous-dorsale. Les pattes écailleuses sont argileuses et pointillées de noir; les anales sont blanchàtres. La chenille de Sordaria Glevée en captivité, a dù ètre retardée dans son développement; je n’ai pu la voir se cheysalider. Obs. Bien que je n’ aie pas vu éclore la G. Sordaria élevée à Cannes sur des Pinus et Abies, je n’en reste pos moins convaincu que j'ai figuré cette Grophos, car les renseignements entomologiques qui depuis longtemps me sont fournis par M. Rod. Zeller ont toujours été d’une rigoureuso exac- titude. Mes chenilles de la Sordaria placées pendant mon absence d’ un mois, sur un Pinus silvestris de mon jardin, étaient à mon retour, le 20 aoùt dernier, entièrement desséchéés..... Le 28 juillet, M. Zeller, m’ éerivait que, cu égard à la lenteur exces- sive du développement de la Gn. Sordaria , il pensait que cette espèce pouvait bien demeurer deux ans sous son état de larve. Souvent des essais d’acclimatement ont été tentés sur des Bombycides, Psychides et Phalénides rapportés de la haute moniagne mais le plus or- dinairement ces tentatives renouvelées sur le littoral méditerranéen ont ét6 sans résultat satisfaisant. Qu’ en conclure ? si non que ce n’ est point impunément que l’on déplace certains animaux de 1° habitat, de 1° altitude qui leur sont propres et où ils ont toujours vecu. Cidaria Caesiata, S. V. (PI. I, fig. 16) La Flavicinctata, Ste; h. (Var. B. de Caesiata, W.-V. selon Gn.) doit-elle ou ne doit-elle pas étre séparée de la Caestata type ? Telle est la question qu’on peut se poser en se rappelant ce qu'est la chenille de Hlavicinctata décrite dans IZ Naturalista Siciliano, IV, p. 11. Je crois cependant recon- naître que cette dernière diffère assez de la chenille de Caestata type pour que les deux Phalènes dussent ètre séparées. AO, M. Standinger, dans son grand catalogue, p. 187, sépare Mlavicinclata de Caesiata. M. Maurice Sand imìte, dans son catalogue raisonné, le D" allemand. Freyer représente, Tab. 504, la chenille de Alavicinctata d’ un vert pistache, mais je ne vois en elle qu’une variété constante de la Cae- siata, car je viens d’acquérir la preuve que cette chenille verte, obtenue ab ovo, ainsi que d’autres chenilles issues de la méme mère, n’est qu’une aberration du type Caestata. Les jeunes chenilles que je tiens de l’obligeance de M" Rod. Zeller, sont écloses d’une ponte de Caesiata rapportée de la haute montagne. Ces che- nilles qui ont passé |’ hiver, ont vecu en captivité sur plusieurs espèces de plantes basses et arbrisseaux: Prunus, Crataegus , Cistus, Geranium, mais préférablement sur le Convolvulus arvensis, aux dépens des fleurs ct des feuilles de ce dernier. L’espèce est donc polyphage. La description que Berce donne; V, 290, de la chenille de Cuesiata, n’est pas exacte; il a reproduit, d’après Guenée qui a copié Freyer, la descrip- tion d’une chenille qui n’est pas la Caesiata type. Voici ce qu’est en réa- lité la chenille de cette dernière: médiocrement allongée, sans éminances très carénée sur les flancs, avec la téte petite et globuleuse, et le premier anneau porteur d’une plaque cornée concolore et étroite. Tout le corps est d’un brun acajou. Les anneaux du milieu, du 5° au 9° inclusivement, sont marqués sur le dos d’ un chevron noir. La ligne vasculaire et les 2 sous-dorsales sont brunes, interrompues età peine visibles; la stigmatale au contraire est large, continue et blanchàtre du 1°" au 12° segment, Cette ligne, sur chacun des anneaux, est coupée perpendiculairement par un trait rougeatre. Stigmates très petits, invisibles à l'oeil nu, blanes et cerclés de noir. Les trapézoidaux blanchàtres, sont surmontés d’un poil brun et court. Ventre concolore .parcouru par trois lignes obscures et interrompues. Parvenue à toute sa grosseur vers le 12 ou le 15 mai, la Caesiata s°es transformée dans les feuilles sèches. L’Gclosion du Iépidoptère a eu lieu trois semaines après. Obs. La chenille d’ un vert pistache qui s'est transformée chez moi, en meme temps que celles du type, ne m’a donné que la Caesiata ordinaire, - et nullement la Mlavicinetata, figurée sous ce nom par Freyer. Cannes Septembre 1886. ——+ > ([—<—>—T Addenda Pteromalinis in Sicilia lectis Nel pubblicare le due note del sig. Rudow sopra alcuni Pteromalini da noi raccolti in Sicilia, sentiamo il dovere di rendere infinite grazie all’ Ill. Il Naturalista Siciliano, Anno VI. 2 — 10 — Dottore che sì gentilmente ha voluto corrispondere alla nostra preghiera di pubblicare qualche cosa sui Pteromalini della Sicilia. Alle specie pubblicate dal Rudow noi possiamo aggiungerne altre e por- tare così il loro numero a più di 60; ciò è tutto quanto sin’ oggi si è tro- vato in Sicilia, o meglio quanto si possiede nella nostra collezione. 1. Pteromalus chalicodoma, Foerst. in litteris. Comune—Monti di Renna. 21 » sphegigaster, De St.—Comune—Monti di Renna. 3. » isoplatus, Foerst. Raro—Castelbuono. 4, » pochonochaeri, Rbg. Raro—Palermo (Favorita). 5. » aphidivorus, Foerst. Comune—Palermo. 6. » polychromus, Rbg. Raro.—Castelbuono. Ts » muscarum, Walk. Frequente—Monti di Renna. 8. » igneiwventris, Rbg. Frequente—Palermo. 9. » flavipalpus Rbg. Raro—S. Ninfa. 10. » artemisiae, Foerst. Raro—Palermo. ql. » Jucundus, Foerst. Comune—Monti di Renna. lia » larvarum, Nees. Comune—Palermo. 13. » aeneiwventris, Rbg. Raro—S. Ninfa. 14. » binubeculatus, Rbg. Raro—Palermo. 15. » braconidis, Bé. Raro—Palermo. 16. » aphidum, Rbg. Frequente--Castelbuono. IRE » robustus, Rbg. Raro—Castelbuono. 15. » occultus, Rbg. Raro—Palermo, ISk » lattceps, Foerst. Comune—Castelbuono. 20. » complanatus Rbg. 21. Sphegigaster muticus, Thms. 22. Eulophus obscuripes, Rbg. 23. » dimidiatus, Rbg 24. » larvarum, Ltr. Tron. DE-STEFANI. — e <=—_ SCHEDULE SPECIOGRAFICHE riferentisi alla flora siciliana {SECONDO SAGGIO) 1. Sulla MALVA PARVIFLORA. Gli esemplari algerini che ho sotto gli occhi convengono coi nostrali. Io ho nei boschi dimessi di Caronia raccolto due esempii di questa specie Sie meglio corrispondenti, malgrado la copiosa lanugine dei carpelli, alla I. parviflora Sm. (secondo la descrizione che trovasi nella Flora graeca) che alla M. parviflora di Linneo e di molti altri autori. Nel mio erbario tali esempii sono restati per tanto tempo con il nome provvisorio di var. Sm/- hii, e forse rappresentar possono quella varietà che G. Gussone (nella Flora d'Ischia) ha notato con il nome di var. eriocarpa. Non si sa però se quest’ultima sia quella stessa varietà che nella Flora sicula va notata dallo stesso scrittore con la frase capsulis plus minusve pubescentibus. In qua- lunque modo non penso che il detto carattere del frutto basti per riferire questi miei esemplari alla M. /lexuosa Horn., del resto tanto vicina e forse identica alla M. parviflora; nel qual pensiero mi conferma l’incostanza che esso carattere mostra nella specie di Horneman, e che io ho potuto con- statare in alcuni saggi di esse specie pervenutimi dall’Algeria. 2. Forma d’AÀcER PSEUDOPLATANUS. È proveniente dalle Madonie: è sprovvista di peli, eccetto che alla base della nervatura delle foglie; i racemi son del tutto semplici; le samare quasi perfettamente glabre, con le ali un poco attenuate alla base, ma gradata- mente. Tal forma quindi rappresenta una convergenza al tipo, d’onde sco- DI stasi intanto la forma comune in Sicilia, che è stata detta var. siculum. 8. Ubicazione di talune specie. L'andamento seguito da G. Gussone per dire dell’ ubicazione delle spe- cie è degno di lode; mentre talo non è quello, onde, tanto per le rare quanto per le comuni, altri botanici accenuano le località dalle quali si hanno e- semplari o indicazioni dai raccoglitori. Col primo metodo il lettore a pri- ma giunta può vedere se trattasi di specie sparsa abbondantemente in tutto o quasi tutto il territorio, o solo qui e colà più o men rara trovata; col secondo metodo invece è tratto a credere rare le specie anche più comuni, e a farsi quindi idea non adeguata della vegetazione presa in istudio. Per far meglio risaltare le specie che davvero godono di una diffusione grande tanto da dirsi comuni, credo utile di andar notando quelle che nella Flora sicula del predetto autore pajon tali, e pur di fatto nol sono, o nol sono almeno nelle parti dell’ isola da me esplorate. Esse aspettano adun- que uno dei correttivi passim, frequens... o una precisa enumerazione delle località in cui stanno; e a quanto mi sembra, ed ho potuto constatare fi- nora, sono (1): Salicornia fruticosa L., S. macrostachya Morie., Phyllirea (1) Si chiamano le specie coi nomi adottati nella Synopsis, ancorchè sian talora vaghi o poco esatti. LA o DS media L., Lycopus curopeus L., Iris scorpivides Desf., Convolvulus Canta- brica L., Lonicera implexa Ait., Rhamnus Alaternus L., Beta cycla L., Eryngium triquetrum Vahl., C. tricuspidatum L., E. dichotomum Desf., Ocnanthe globulosa L., Bifora flosculosa M. B., Allium trifoliatum Cyr., A. pallens L., Ornithogalum montanum Cyr., Muscari commutatum Guss. Asphodelus luteus L., Juncus obtusiflorus Chr., Frankenia pulverulenta L., Erica peduncularis Presl., Sedum ceruleum Vahl., S.rufescens Ten., Eu- phorbia exigua L., Cistus villosus L., Clematis cirrhosa L., Thalictrum ca- labricum Spr., Adonis Cupaniana Guss., Iberis semperflorens L., Brassica rupestris Raf., Sinapis dissecta Lag., Hedysarum capitatum Desf., Catanan- che lutea L., Orchis laxiflora Lk., Juncus communis L. 4. Nuova forma di MontIA FONTANA L. Presso Fondachelli (Provincia di Messina) ho trovato pochi anni sono, una varietà di Montia fontana L. diversa assai da quella che ordinaria- mente rinviensi vicino alla città di Messina (al Campo p. e.) e che, se- condo gli esemplari raccolti dal Prof. Seguenza, da me e dall’ amico Ing. Mallandrino , pare sia la M. rivularis Gm., anzi che la M. minor dello stesso autore, cui giusta Gussone dovrebbero riferirsi le piante tutte che di questo genere esistono in Sicilia. A quest'ultima invece parmi si accosti la varietà nuova in parola, e più particolarmente ancora (se riguardansi i caratteri delle foglie e della in- fiorescenza) alla M. Chaberti Gndg. (M. minor var. latifolia Cariot); ma perchè altri caratteri ne fanno una forma distinta ed interposta fra le so- pradette, amo chiamarla var. ambigua , ed eccone la descrizione : Caules parce vel minime radicantes, internodiis quam in M. rIvuLARI gracilioribus, pedicellisque elongatis; folia minuscula, basi brevi tractu tantum attenuata, intermedia multo reliquis breviora; cyme multiflore; capsule calycem du- plo superantes, et ideo ratione generis conspicue; semina tuberculis parum promainentibus sed sensim latioribus conspersa. Visti tali caratteri, non credo che la possa dirsi una forma giovane o stentata. 5. Polimorfismo di certe ATRIPLEX. Intricatissima sozione del genere Atriplex è sopra tutte quella delle Schizothece erbacee ( Chlorothece Moq.) tanto che le due stirpi linneane precipuo, lA. hastata e VA. patula non si mostrano decisamente distinte, per esservi qualche forma intermedia imbarazzante: tale | A. patula Sm, lA. microsperma Wetk. sà [pe Di entrambe s’è creduto esistano varietà costanti: credenza infondata e labile, non foss’altro per la contraddizione delle diagnosi dettate dai varii scrittori. Della seconda mi sono occorse parecchie forme riunenti caratteri assegnati a più varietà e da ognuna di queste intanto aliene: quella che p. e. pare nello insieme A. patula, se ne allontana per la integrità delle brattee; ma intanto non è l'A. erecta Sm., per mancare di brattee tutte piccole; nè la macrodira Guss., per mancare di foglie dentellate. Più de- gli altri è poi degno d’attenzione l’esemplare che mostra una convergenza chiara verso l'A. litoralis L., (specie estranea alla Sicilia e alle vicine parti del continente italiano) per tutte le foglie lineari, intierissime, e le brattee con appena qualche tubercoletto. Messina 3 settembre 1886. Dort. L. NicoTRA privato docente nell'Università di Messina. NOTA I INTORNO AD ALCUNE CONCHIGLIE MEDITERRANES VIVENTI E FOSSILI pel March. D.' ANTONIO DE GREGCRIO (Contin. v. num. prec.). Clavagella (Stirpulina) Bacillaris Desh. 1830 Deshayes Enciclop. méth. vol. 2, p. 239. 1845. Deshayes in La- mark An. sans vert. vol. 6, p. 24. Philippi Moll. Sie. vol. 1, tav. 1 etc. Il sig. Stoliezka (Cret. Pelec. India p. 27) propose il sottogenere Sttr- pulina per questa specie e per la coronata DesaH. cioè per le specie che hanno i tubetti terminali disposti a corona, e il disco basilare provvisto di una fenditura a Y. Lo stesso prof. Zittel (Handbuch) ha adottato tal sottogenere. Infatti esso è basato sopra peculiarità molto importanti. La descrizione che dà l'illustre sig. Deshayes nell’Enciclopédie, mi pare veramente ben fatta e tale da non lasciare alcun dubbio sulla determina- zione di questa specie, che del resto fu proposta dall’ istesso autore per degli esemplari di Sicilia, evidentemente del postpliocene di Palermo. Mi pare solamente vi potrebbe essere quistione intorno alla priorità del nome; perocchè Brocchi sin dal 1814 descrisse e figurò la Cl. bacillum (Brecch. Conch. foss. tav. 15, f. 6), che secondo la maggior parte dei paleontologi italiani è un sinonimo della specie di Deshayes. E potrebbero avere ra- gione, nel qual caso però la priorità spetterebbe al nome brocchiano. Lo esame della figura, che egli ne dà e della descrizione, è affatto insufficiente go a sciogliere la questione, perocchè egli non parla nè della valva libera, interna, nè dei tubetti basilari, nè della particolare fenditura del disco ha- silare. Anzi nella sua figura le due valve paiono simmetriche e opposte, lo che non si verifica punto nella bacillaris; però potrebbe ciò spiegarsi dal- l'essere erosa la parte esterna e messa a nudo la valva interna, la quale varia di posizione secondo il modo di fossilizazione: tale ipotesi potrebbe essere anzi accettabile, tanto più che dai vari paleontologi italiani non è poi citata contemporaneamente l’una e l’altra specie dello stesso deposito ma l'una o l’altra (quasi sempre la specie di Deshayes). Sicchè ci sono ragioni pro e contro, e la questione resta ancora “ sub judice., Devo però aggiungere una osservazione interessante, cioè che fra i fossili del D' Tiberi, che ultimamente comprai, rinvenni una valva di clavagella della collezione del D" Coppi proveniente da Forcella (Tabiano), determinata dall’illustre sig. Coppi come CI. bacWlaris Desnu. Or tale valva ha uno spessore assai maggiore di quello della valva libera della CI. bacillaris tipo dei nostri depositi postpliocenici e un'impressione muscolare assai più pro- fonda, lo che farebbe sospettare che si tratti di un’ altra specie, forse la CI. bacillum Brocc. Devo infine far notare che questa ultima specie non è neppure citata nell'edizione di Deshayes (Lamark An. sans Vert.), segno ch'egli dubitava della identità di tale specie con la sua. Loc. Calcare postpliocenico di Palermo, principalmente alle Falde di Monte Pellegrino, e in contrada Acquasanta (fondo De Gregorio), di tale località ne possiedo qualche esemplare lungo 16°». Ho rinvenuto questa specie anco a Partanna-Mondello in una marna postpliocenica estratta dai pozzi. Avicula tarantina Lamk. (Lamark Hist. Nat. p. 148.--Weinkauf Conch. Mittelm. p. 230). È senza dubbio questa una delle più graziose conchiglie mediterranee. Il sig. Weinhauf ne dà una ricca bibliografia riferendo tra i sinonimi la hirundo L. partim (mytilus), la aculeata Sow. la anglica Brown, la attan- tica Browx, la britannica Leaca. Mi è accaduto soventi rinvenirne degli esemplari attaccati alle gorgonie, sì da giustificare ancor più il nome di Linneo, così grazioso e così appropriato. Però, siccome egli riunì sotto tal titolo varie specie, è più prudente adottare quello di Lamark. Io però, devo confessare, non ho approfondito tale questione. Loc. Di questa specie io possiedo vari belli e relativamente grandi esem- plari viventi nel Mediterraneo e precisamente alla Barra. Il loro cardine arriva a una lunghezza di 75°", e il diametro umboventrale a 33€®. Uno di essi. è inerostato di elegantissimi briozoi. Un altro è rimarchevole per avere un maggiore spessore che di consueto (perocchè ordinariamente que- sta specie si mantiene tenuissima); esso inoltre manca quasi completa- ee Ps RE mente dell’appendice laterale cardinale caratteristica, è inerostata di co- rallum rubrum e porta un grosso balano (credo il Balanus concavus). Tale esemplare è molto interessante, perchè lega gli esemplari tipici alla va- rietà seguente. Var. Ficarazzellensis De Greg. Denoto con tal nome gli esemplari fossili di Ficarazzelli. Essi si distinguono da quelli viventi per uno spessore maggiore (il margine cardinale sopratutto è abbastanza più spesso); lungo la lamina cardinale vi è una piccola sporgenza che si diparte a sbieco dall’estremità umbonale o per meglio dire una piccola angolosità simile a quella che suole trovarsi nelle Lime ete.; però invece che due, come di consueto, non ve ne è che una sola, la quale volge posteriormente e de- termina un piccolo avvallamento, che si prolunga sino all’estremità poste- riore, nel quale probabilmente s’impiantava il legamento. Di riscontro al- l’estromità umbonale, della parte interna vi è una piccola fossetta seguita da quattro o cinque piccole fossette puntiformi, le quali si distendono quasi verticalmente al margine cardinale di riscontro al lato anteriore e che rammentano quelle che si trovano per esempio in talune Perne ete. Lo strato interno della conchiglia è formato di due straterelli madreperlacei sottilissimi. La struttura della conchiglia somiglia a quella di talune vul- selle da me descritte. La superficie esterna è liscia, levigata subcornea, ornata di pennellate vinacee molto eleganti che rassomigliano a quelle de- gli esemplari viventi, ma che son molto più marcate. Loc. Sabbie postplioceniche (Frigidiano De Greg.) di Ficarazzi. È una specie piuttosto rara, e non si trova che in frammenti, io però fra gli al- tri ne ho rinvenuto una bella valva intera. Lutraria (Eastonia) rugosa Chenn. sp—Var. Altavillensis Dr Gres. Tapes Altavillensis De Greg. De Gregorio Studii su talune conchiglie Me- diterr. viv. e foss. p. 86). Humanum est errare: nel pliocene di Altavilla rinvenni altra volta varie grosse valve, tutte però con la cerniera rotta tranne una sola che mi parve allora quasi intera, mentre che di fatto non lo era neppure. Mi la- sciai pur troppo illudere della grande somiglianza tra i mici esemplari e la Tapes Basteroti Mayer, per riferirli al genere tapes. Non potendoli identificare con alcuna tapes terziaria proposi un nome nuovo. Avendo intanto eseguito altre ricerche nel detto deposito fossilifero, sono infine venuto in possesso di varie valve, che hanno realmente la cerniera intatta mentre che quella che io aveva primitivamente esaminato era al- terata e in parte rotta. Sono così venuto nella convinzione che si deve ri- conoscere in esse una varietà o piuttosto una fase di massimo sviluppo della specie di Chemnitz. Paragonandole infatti agli esemplari di M. Hor- go nes Moll. Wien tav. 5, f. 4, di Wood (Crag. Moll. tav. 31 f. 26) e della stessa Encyclopédie méthodique (tav. 254, f. 2) sì resta meravigliati della diversità della dimensione, misurando i nostri esemplari 105" di lunghezza antero-posteriore e 80°" di lunghezza umboventrale. Mostrano addippiù talune peculiarità nella disposizione dei denti della cerniera. Nella cerniera della valva destra si osserva, cominciando dal lato anteriore: un piccolo dente affatto rudimentale di forma triangolare, circuito di una piccola fos- setta; due denti l’uno presso all’altro quasi da parere un solo bifido, i quali stanno presso a poco verticalmente all’umbone; un dente esilissimo, laminare quasi affatto atrofizzato, di riscontro all’umbone e decorrente lungo la grande fossetta, la quale è molto ampia (il suddetto dente rudimentale non è punto nel mezzo della fossetta, ma avvicinato ai due piccoli denti summentovati); segue il rialzo ninfale, che alla parte interna sostiene un dente triangolare piuttosto grosso, e presso il margine esterno un piccolo dente laminare, triangolare, rudimentale, parallelo ad esso. La cerniera della valva sinistra presenta, cominciando dal lato anteriore: due denti molto eretti separati da una piccola e profonda fossetta, situati presso a poco verticalmente al cardine, un po’ convergenti; quello anteriore è triangolare somplice, quello più vicino all’estremità umbonale è subdu- plo o per meglio dire bifido dalla parte prospiciente all’interno, presso detto dente, a buon dritto può dirsi dente cardinale, esiste un piccolissimo e fragilissimo dente rudimentale laminate contiguo all'apice umbonale; la fos- setta ligamentare è molto ampia; il lato posteriore ossia il ninfale è scavato: in qualche individuo vi si osserva un sol dente, che è laminare eretto, molto bislungo degradandosi verso l’umbone; in qualche altro indi- viduo ve ne sono duce, dei quali però sempre l’interno è assai più svilup- pato (però sempre meno sviluppato che negli individui ove avvene un solo); l’esterno, ossia quello che è situato nella depressione ninfale, è pure lami- nare e bislungo, ma affatto rudimentale. Riguardo all’impressione palleale devo osservare, che nel lato centrale della stessa vi è una linca punteggiata rientrante che segue presso a poco l'andatura della impressione palleale stessa; tal carattere si osserva anche nella figura di Wood. Il sig. Carlo Mayer (1867 Cataloque Syst. Musée Zurich. 2 cahier p. 48) ha riferito questa specie al genere Eastonia. Io ritengo più utile conside- rare questo come sottogenere del gen. Lutaria. (continua) ENRICO Ragusa, Dirett. resp. ANNO VI. 1° NOVEMBRE 1886 Nif2: DO________“" _ IL NATURALISTA SICILIANO —rr=="=-----;;-55-zg*-—-—*-—-—-?-?*;-—;>->=-+-+>+#5-s+s;-g;-+-5+#+>+#;+—- -—-#+-+#+#+#+;«-—«>-<#<+<-S="—y_——__ CONTRIBUZIONE alla Fauna Entomolosica Sicula een Riunire nel Naturalista Siciliano i materiali divisi in varie opere e regi- strare come in un repertorio tutte le specie entomologiche della nostra Isola, sarà di un grande utile, perchè un giorno trovando i materiali riuniti si possono compilare i cataloghi della nostra ricca Fauna. Il Direttore animato dal progresso delle Scienze Naturali in Sicilia, non ha tralasciato alcun mezzo per illustrare la nostra terra, ed accordare un posto a questi lavori. I. Emitteri SH 1886 De Carlini—1 Rincoti Emitteri ed Omotteri Pavesi—nel Bullettino della Società Entomologica Italiana. Trim. I, IT, III, p. 97. Enumera le seguenti specie della Sicilia: Il Naturalista Siciliano, Anno VI. D — 34 — Rincoti EM1ITER1! ETEROTTERI Odontoscelis fuliginosus, Lnn.—Costa, p. 101. Odontotarsus grammicus, Lnn.—Minà Palumbo nelle Madonie, p. 101. Psacasta Allionii, Lon.—Minà Palumbo Palermo, p. 101. Graphosoma lineata, Lun.—Costa, p. 102. Eurygaster maurus, Fbr.—Costa, p. 102. Eurygaster hottentotus, Fbr.—Bellier de la Chavignerie, p. 102. Sehirus bicolor, Lnn.—Costa, p. 103. Sehirus morio, Lnn.— Bellier, p. 103. Ghathoconus albomarginatus, Fbr.—Costa, p. 103. Carimeloena scarabeoides, Fbr.—Madonie, Minà Palumbo, p. 103. Sciocoris marginatus, Fbr.—Costa, p. 104. Platysolen inflerus, Walff.—Bellier, p. 104. Aelia acuminata, Lnn.—Bellier, p. 104. Podops inunctus, Fbr.—Costa, p. 105. Strachia oleracea, Lnn.—Bellier, p. 106. Strachia ornata, Lnon.—Costa, p. 106. Strachia picta, Herr-Schff.—Bellier, p. 106. Cimex vernalis, Wolff— Bcllier, p. 106. Cimex dissimilis, Fbr.—Madonie, Minà Palumbo, p. 107. Mormidea nigricornis, Fbr.—Costa, p. 107. Mormidea baccarum, Lnn.—Bellier, p. 107. Mormidea verbasci, De Ger.—Bellier, p. 108. Holcostethus sphacelatus, Fbr.—Costa, p. 108. Holcostethus congener, Fber.—Pantelleria, Ragusa, p. 108. Eusarcoris Helferi, Fieber—Minà Palumbo, Pantelleria, Ragusa, p.. 108. Tropicoris rufipes, Laon:—Madonie, Minà Palumbo, p. 109. Nezara smaragdula, Fbr.—Bellier, p. 109. Piezodorus De-Geeri, Fieb.—Bellier, p. 109. Rhaphigaster griseus, Fbr.—Costa, p. 109. Coreus hirticollis, Fbr.—Pantelleria, Ragusa, p. 111. Syromates marginatus, Lun.—Costa, 111. Verlusia rhombea, Lnn.—Costa,p. 112. Gonocerus juniperi, Dhlbn.— Palermo, Minà Palumbo, p. 112. Camptopus lateralis, Grmr.—Ferrari, p. 112. Alydus calcaratus, Lon—Madonie, Minà Palumbo, p. 112. Stenocephalus agilis, Spl.—Bellier, p. 113. Terapha hyosciami, Lnn.— Costa, p. 113. Rhopalus crassicornis, Lun..—Costa, p. 112. Corizus parumpunctatus, Schll.—Bellier, p. 114, BAR Corizus capitatus, Fbr.—Costa, p. 114. Maccevethus errans, Fbr.—Madonie, Minà Palumbo, p. 114. Neides tipularius, Lnn.—Bellier, p. 115. Pyrrhocoris apterus, Lon.—Costa, p. 115. Lygaeus equestris, Lnn.—Costa, p. 116. Lygaeus saxatilis, Scpl.— Costa, p. 116. Ligaeus familiaris, Fbr.—Bellier, p. 116. Henestaris laticeps Crts.— Pantelleria, Ferrari, p. 116, Sicilia, Costa. Ophthalmicus albipennis, Fbr.—Palermo, Minà Palumbo, p. 117. Ischnotarsus luscus, Fbr.-—Costa, p. 119. Fhyparochromus vulgaris, SchllI.—Madonie, Minà Palumbo, p. 120. Ehyparachromus pini, Lnn.—Costa, p. 120. Ehyparacromus Rolandri, Lnn.—Costa, p. 120. Beosus quadratus, Fbr.—Bellier, p. 120. Gonianotus marginepurctatus, Wlff.—Costa, p. 120. Cymus glandicolor, Hhn.—Minà Palumbo, p. 121. Aconthia lectularia, Lnn.—Minà Palumbo, p. 122. Miris holsatus, Fbr.—Minà Palumbo, p. 122. Brachitropis calcarata, Fll.—Bellier, p. 122. Notostira erratica, Lnn.—Bellier, p. 122. Trigonotylus ruficornis, FlIl.—Minà Palumbo, p. 123. Calocoris bipunctatus, Fbr.—Bellier, p. 124. Rhopalotomus ater, Lnn.—Bellier, p. 124. Capsus capillaris, Fbr.—Minà Palunbo, p. 125. Globiceps flavomaculatus, Fbr.—Bellier, p. 126. Metastemma sanquinea, Rss.—Costa, p. 126. Metastemma guttula, Fbr.—Costa, p. 127. Nabis ferus, Lnn.—Bellier, p. 127. Nabis subapterus, De-Geer.—Minà Palumbo, p. 127. Emesodema domestica, Scpl.—Costa, p. 127. Oncocephalus squalidus, Rss.—--Madonie Palermo, Minà Palumbo, p. 128. Harpactor, tracundus, Scpl.—Costa, p. 128. Colliocoris griseus, Rss.—Bellier, p. 228. Reduvius personatus, Lnn.—Costa, p. 128. Pirates stridulus, Fbr.—Costa, p. 129. Salda saltatoria, Lnn.—Minà-Palumbo, p. 129, Tingis pyri, Gffr.—Costa, p. 129. Monanthia Wolffi, Fieb.—Minà-Palumbo, p. 130. Aradus depressus, Fbr.—Minà-Palumbo, p. 131. Phymata crassipes, Fbr.—Minà Palumbo, p. 131. Hydrometra najus, De Geer.—Madonie, Minà Palumbo, p. 131. Hydrometra lacustris, Lan.—Palermo, Madonie, Minà Palumbo, p. 131. Pra DI LA Hydrometra paludum, Fbr—Madonie, Minà Palumbo, p. 181. Hydrometra rufoscutellata Ltr.—Bellier, p. 132. Velia currens Fbr.—Bellier; p. 132. Naucoris cimicoides, Lnn.—Palermo, Minà Palumbo, p. 133. Ranatra linearis, Lon.—Palermo, Madonte, Minà Palumbo, p. 133. Nepa cinerea, Lon.— Palermo, Madonie, Catania, Minà Palumbo, p. 133. Notonecta Fabricti, Fieb.—Minà Palumbo, p. 134. Corisa striata, Lnn.—Palermo, Madonie, Minà Palumbo, p. 134. Corisa Geoffroyi, Leach.—Madonte, p. 134. EMITTERI OMOTTERI Cicada plebeja, Scpl.—Minà Palumbo, p. 135. Tettigia orni, Lon.—Minà Palumbo, p. 185. Dietyophora europaea, Lnn.—Madonie, Minà Palumbo, p. 136. Caloscelis Bonellii, Ltr.— Minà Palumbo, p. 136. Phylaenus spumarius, Lnn. Mndonie—Minà Palumbo, p. 1838. Ledra aurita, Lnn.—Mina Palumbo, p. 139. II. Miriapodi. 1886. Berlese A.—Contributo alla Fauna Miriapologica Italiana, nel Bullettino della Società Entomol. Italiana Tr. I, II, III, p. 42. Sono riportate, come raccolte in Sicilia, le seguenti specie. Famiglia Julidi. GENERE JuLus, Lnn. Pachiulus varius, Fbr.—Berlese, p. 70. Gervais la riporia di Sicilia , e sulla sua autorità la ripete Fanzago, ma il Berlese ne dubita, che si trovasse in Sicilia. Pachiulus flavipes, Kock.—Berlese, p. 72. Si trova in Lipari, Messina, Siracusa, Catania (Toscanelli), Taormina (Toscanelli e Zwierlein). Paehiulus oenologus, Brls.—Berlese, p. 75. In Sicilia non sembra comune. Archiulus Brandti, Brls.—Berlese, p. 90. In Lipari, Salina (Toscanelli), Taormina (Zwierlein), Siracusa (Toscanelli), Linguaglossa (Berlese), è una specie meridionale. Archiulus sabulosus, Lnn.—Berlese, p. 184. Lipari non trovata ancora in Sicilia. Ophiulus longabo, Kock.—Berlese, p. 190. In Sicilia la rinvenne il Berlese. gl III. Odonati. 1886. Roster Aless.—Cenno monografico degli Odonati del Gruppo Ischnura, nelBullet4SocsEntMitaliana sr, IRIS HII=p239: Cenna le specie seguenti raccolte in Sicilia. Legione Agrion: Sottogenere lscunura Chrp. Agrion elegans, Van der Linden—Roster, p. 246. Trovata in Catania. Agrion pumilio, Chrp.—Roster, p. 251. Pintorna nelle Madonie. Agrion Genei, Pctt.— Roster, p. 254. Trovata in Sicilia comune. IV. Ortotteri. 1878. Targioni-Tozzetti— Relazione dei lavori della Stazione di Entomologia agraria per l’anno 1876. Sono riportate le seguenti specie della Sicilia: Blattoidei. Locustoidei. Polyzosteria limbata, Fisch. Phalangopais palmata, Srv. Heterogamia aegyptiaca, Fisch. Barbitistes thoracicus, Fieb. Blatta maculata, Schreb. Barbitistes stenocypha, Fieb. Blatta lapponica, Lnn. Barbitistes laevissimus, Fisch. Blatta livida, Fbr. Ephippigera rugosicollis, Rmb. Mantoidei. —_ sicula, Koll. Ameles Spallanzania, Brm. — verticalis, Fieb. Fasmoidei. = crucigera, Fieb. Bacilius gallicus, Chrp. —_ dorsalis, Fieb. Grilloidei. Acromatopa macropoda, Fieb. Oecanthus pellucens, Brll. Meconema meridionale, Costa. Brachytripus megacephalus, Sssr. Platycleis griseus, Fieb. Liogryllus bimaculatus, Sssr. Rhacocleis aunulatus, Fieb. Myrmecophylus ochraceus, Sssr. Rhacocleis discrepans, Fieb. ini TG n Acridioidei. Tryxalis Klugii, Fieb. Opomala cylindrica, Fieb. Opomala sicula, Srvll. Opomala tryxalicera, Fisch. Stenobothrus declivus, Fisch. — rufipes, Zett. —_ variabilis, Fieb., var. nigrina. Platyphyma Giornae, Fisch. Caloptenus italicus, Lnn., var. cera- sINus. Porthetis marmorata, Fisch. _ canonicus, Fisch. Pachytylus cinerascens, Fieb. Vedipoda sicula, Fieb. _ gratiosa, Fisch. —_ insubrica, Srvll. —_ longipes Chrp. Mina’ PaLuMBO. —_—— _—_”_P——_>_3>@a-Y_-£to « ————_— Emitteri Siciliani Alla nota degli Emitteri esistenti in Sicilia redatta dal Dott. Fr. Minà- Palumbo sul lavoro del Dott. De Carlini, aggiungo le specie che non vi fi- gurano, e che trovo notate come Siciliane nell’ultimo Catalogo pubblicato dal Dott. A. Puton (aprile 1886) nella fevue d’Entomologie. Podops Sicula, Costa. Cydnus lacconotus, Fieb. Menaccarus hirticornis, Put. Croantha ornatula, H. S. Heegeria adspersa, Reut. Blissus hirtulus, KI. Artheneis alutacea, Fieb. Microplax plagiata, Fieb. Plociomerus fasciatus, Fieb. Dieuches Ragusae, Put.(Pantelleria). Serenthia nigra, Fieb. Redunius tabidus, KI. Feduvius pallipes, KI. Reduvius minutus, Reut. Pirates melanogaster, Fieb. Harpactor cingulatus, Fieb. Harpactor maurus, F. Triphleps pallidicornis, Rt. Triphleps ? laevigata, Fieb. Calocoris Zelleri, Scott. Psallus Siculus, Reut. Tuponia brevirostris, Reut. Corixa macrocephala, Fieb. Cicadetta albipennis, Fieb. Phantia subquadrata, Friv. Hemitropis bipunctata, Fieb. Micterodus sulcatus, Fieb. Hysteropterum Zelleri, Kb. Tettigometra brachycephala, Fieb. Tettigometra brunnea, Sig. Tettigometra picta, Fieb. Centrotus cornutus var. Siculus, Kb. Barabolocratus eximius, Kb, Cicadula vaginata, Kb. Thamnotettix Fieberi var. taeniati= frons, Kb. Athysanus ochrosomus, Kb. Platymetopius albolimbatus, Kb. EnRICO RAGUSA ENRIco Ragusa, Dirett. resp. ANNO VI. 1° DICEMBRE 1886 N. 3. r_____—_—_—_—_>- 0 narnnTT«<-<=<%=%"% %Z Zz% 2 -k}4k}-«<—«yMy\M(|\)MRR-<<<- <<“ -“<“é IL NATURALISTA VIGILI ANO DO <<< <<< <->7<-_”—-—-<---<5£>-<-<5z<=<==<-2<>-<-<------- SULLO STATO GIOVANILE DEL «Evie cile hthsas nane s In un mio scritto precedente ho cereato di confermare con osservazioni proprie il fatto dell’ identità specifica ‘delle due forme di Ahomboidichthys del nostro mare, gia mostrata dal Dott. Steindachener con la dissezione delle glandule generative in un certo numero di esemplari, intorno alla quale non- dimeno regnava ancora qualche incertezza Ora io sono convinto, che il #7. mancus è il maschio e il podas la femmina di una sola specie di pesce. Ma oltre alle differenze sessuali quelle dipendenti dalla sua età han fatto credere per lungo tempo alla esistenza di una terza specie, conosciuta co- munemente col nome di Rhombus candidissimus Riss. Questo giovine pleuronettide fu descritto da Rafinesque (Pregis des découv. sémiol. 1814) nei termini seguenti: Bothus diaphanus.« Entiérement hyalin et diaphane, une tache rouge sur « l’opercule, deux à la base “e la queue et 12 autour de corps près de na- « geoires dorsale et anale, la dorsale commengant sur la bouche, ligne la- « terale droite. Obsere. Espéce très singuliére, longue d’une pouce et en tra- « vers de la quelle on peut lire.» Risso (Mém., Journ. de phys. e Hist. Eur. merid.) credendolo un animale pervenuto al suo stato perfetto, gli assegnò fra le altre distinzioni di avere la mascella inferiore più lunga della superiore, la linea laterale dritta, delle macchie rosse sulla pinna dorsale e anale e la seguente notazione dei raggi: 460 Vero A 2656 LI L Di questi caratteri soltanto quello delle macchie ornamentali può dirsi giusto. Però non essendosi rinvenuto nel Mediterraneo altro pleuronettide che per la trasparenza e la figura del corpo, quale venne esibita dallo stesso autore, si assomigliasse al RA. candidissimus, è fuor di dubbio che egli ha veramente descritto il pesce di cui siamo per tener discorso. Cuvier nel suo Régne animal (Brux. 8* ed. p. 570) lo dice « tout diaphane, avec une scrie de points rouges écartées sur la dorsale et l’anale » e lo crede identico al Pleuronecetes diaphanus Schn. (IV, 2% parte, 309). Il Naturalista Stctliano, Anno VI. 6 die A. Costa nel 1862 (Ann. Mus. zool. Napoli, An. 1, tav. 1, fig. 1) imprese ad illustrarlo avvalendosi di un esemplare del Museo zoologico di Napoli. In prosieguo venne riportato come specie distinta nei cataloghi di Cane- strini (Fn. d’It.), Doderlein (Prosp. met.), Giglioli (Cat. Pesci it.), ed altri che si occuparono dell’ittiofauna dei nostri mari. Contrariamante a questa opinione C. Emery nelle sue contribuzioni all'it- tiologia (Atti R. Accad. Lincei 1878-79) ha dimostrato che il RA. candidis- simus, identico al Bothus diaphanus di Rafinesque, non è altro che il Akom- boidichthys podas nello stato di gioventù. tecentemente anche il prof. S. Richiardi in una sua memoria sul Bothus diaphanus di Rafinesque (Atti Soc. Tosc. sc. nat. Adun. 3 luglio 1881) ha sospettato che non fosse diverso dal A%. candidissimus. Io ho voluto studiare questo pleuronettide trasparente per sapere, se di fatto debba ritenersi qual giovine dell'unico RRombordichthys, che abita i nostri mari, a cui solamente può del resto essere ravvicinato, o non sia forse una specie propria. Paragonate le diverse parti fra di esse, la conclusione fu, che i due pesci non si scostano per alcuna precipua qualità, e che le differenze si lasciano facilmente rapportare alla età. Questa opinione io già significai. nel mio scritto sul Dimorfismo sessuale del ARombordichthys mancus, ed è pur quella professata da parecchi ittiologi, tra cui il prof. Doderlein, il quale gentil- mente inviandomi nel 1885 taluni individui di RRombus caudissimus pescati nel golfo di Palermo addì 4 aprile del 1882, scriveami di aver pieno con- vincimento che questo piccolo pleuronettide è il Rhomboidichthys podas o mancus in istato di giovinezza. Dietro tutto ciò avrei stimato superfluo di occuparmi di tale argomento con apposito scritto, se alcuni fatti rilevati dall’ attento esame dell'animale giovine messo in confronto con l'adulto non mì fossero sembrati meritevoli di qualche memoria. i E pria d'ogni altro dirò che questo pleuronettide semilarvale mentre in altri luoghi è assai raro, secondo affermano Canestrini, Giglioli, Doderlein ed altri, qui, nel mar di Messina, è abbastanza comune, e lo s'incontra spesso nelle mescolanze di giovani pesci e di piccole specie che volgarmente s’in- tendono col nome di pesci di ragno. To taluna volta ne vidi un numero con- siderevole. Dai miei ricordi tolgo di averlo incontrato in tutte le stagioni dell’ anno, ma più di frequente nei mesì di aprile, maggio, giugno e luglio. Ciò va di accordo col fatto della presenza di testicoli od ovarii trovati maturi per tutto il corso dell’anno nel RAkomboidichthys. Gl’individui che io conservo sono adunque della lunghezza di 28 a 88 mil- limetri. Hanuo il corpo ornato di macchie rosse nel suo contorno e di linee punteggiate dello stesso colore sui lati, bianco-trasparente all'infuori dell’asse — 41 — .cerebro-spinale , del cuore, del fegato, dei reni, dell'intestino e delle glan- dole genitali, che sono di color bianco latteo. E cosa degna di riflessione la diversità di colore del fegato a questa età da quello che ha nell’adulto, in cui offre l’ordinario colore rossastro. No: potendo essere bianco trasparente è almeno bianco vpaco. Ma la fiele è trasparente. ll sangue è bianco a diffe- renza del colore rosso che assume di poi. La forma del corpo è simile a quella del Rrombdotdichthys di ordinaria grandezza. Vi sono però individui in cui è notabilmente più allungata degli altri e quasi lanceolata. Nel mezzo della sua altezza scorre un solco più o meno profondo, che disparisce nel- l’avanzar dell’età. In alcuni esemplari, che pur non essendo più grandi di altri, col corpo trasparente presentano per precocità di sviluppo nella colo- razione il lato oculato tinto in fosco, come nei più adulti, il detto solco man- ca. Gli occhi sono posti sul lato sinistro del capo. La bocca è simmetrica, con eguale sviluppo nei due lati, ed esigui denti acuti sul suo contorno. Il vomere e i palatini ne mancano. Le narici sono due per lato, e l’anteriore di esse ha un breve tubo. Gli archi branchiali hanno il margine concavo liscio. I raggi branchi osteghi sono al numero di sei per ciascun lato. La pinna dorsale comincia con raggi più corti in direzione del mezzo dello spa- zio infraoculare. Nessuno dei suoi raggi è allungato al di sopra degli altri. L’anale la somiglia. Dei raggi della codale nove sono nella metà superiore e otto nell’ inferiore, inseriti un poco più in avanti del margine posteriore dell’ osso cuneiforme. Questa loro estremità o base è rotonda ed offre al microscopio un punto più chiaro nel mezzo. Le ventrali sono disposte co- me negli adulti, la sinistra cioè lungo il margine compreso tra la gola ed il principio dell’anale, la desura al di sopra di questo margine e tutta in corrispondenza della metà posteriore della prima. Le pettorali hanno quasi eguale sviluppo. La linea laterale manca sul lato cieco. Sul lato oculato essa forma un piccolo arco molto sporgente su la pettorale, poi scorre dritta nel mezzo del corpo. L’ano è sul lato destro. Nei due sessi del Ahom- boidichtys pervenuto allo stato adulto notammo una serie di spine uncinate, sorgenti dagli ossi interspinosi, lungo la parte anteriore della base dell’ a- nale e della dorsale (escludendo di questa pinna la porzione compresa tra gli occhi) e dal lato oculato soltanto. Tali spine mancano completamente nei giovani esemplari di cui si parla. Le squame sono cieloidi con qualche stria concentrica completa. Quelle del lato oculato hanno il margine posteriore in- tiero e non ciliato. Il fegato è formato di un solo lobo, posto verticalmente sulla linea me- diana, inarcato con la concavità in avanti e la convessità in dietro, giunge col suo estremo inferiore fino alla carena del ventre. Addossato al suo lato posteriore discende il tubo intestinale, il quale nella parte media della sua lunghezza forma un ripiegamento circolare a guisa di cercine; esso ha un aspetto uniforme in tutto il suo tragitto, e non offre ancora alcuna distin- SIA AO zione in porzione ingestiva o gastrica e porzione centerica e manca di ap- pendici piloriche; è meno esteso del corpo, in un esemplare lungo 34 mil- limetri ne avea 28 appena. Nel comune Ahomboidiehthys abbiamo trovato uno stomaco piegato quasi ad U, distinto dal resto del tubo anche per le qualità fisiche della parete, presenza di appendici piloriche e più di una cir- convoluzione intestinale. Il fegato era a sinistra, il pacchetto intestinale a destra e il tubo gastro-esofageo in mezzo. Nei giovani in esame il fegato e l'intestino sono sulla linea mediana. Le glandule genitali a questa età rie- scono difficili a distinguere quando sono testicoli e quando ovaril. In tutti sono rinchiusi per intero nel ventre. Negli adulti gli ovarii oltrepassano in dietro questa cavità prolungandosi ai lati del corpo. La forma generale del corpo e delle sue parti e specialmente quella della bocca e del capo, il numero dei raggi delle pinne, la disposizione delle ven- trali, l’incurvamento della linea laterale nella sua parte anteriore, il numero dei raggi branchiosteghi , quello delle vertebre ed altri caratteri spettanti al RA. candidissimus si riscontrano del pari nel Ahkomboidichthys comune, sicchè non lasciano dubbio che queste due forme si appartengano ad unica specie, rappresentando la prima lo stato giovanile e la seconda lo stato a- dulto di essa. Frattanto le essenziali differenze in rapporto all’età e al sesso possono riassumersi come segue: Differenze dipendenti dall'età. Adulti Corpo di color fosco sul lato ocu- Giovani Corpo di color bianco trasparente ornato di linee e macchie rosse. lato con macchie cerulee, biancastro sul lato cieco. Squame con margine intero in am- bo i lati del corpo. Assenza di spine lungo la parte anteriore del contorno superiore ed inferiore del corpo. Gli occhi sono posti l'uno in so- pra dell’altro in linea verticale. Tubo intestinale uniforme senza appendici piloriche. Le squame del lato oculato hanno il margine posteriore ciliato. Presenza di queste spine. L'occhio superiore è posto più in dietro dell’inferiore. Tubo iutestinale distinto in por- zione gastro-esofagea e porzione en- terica, con brevi appendici piloriche: Differenze dipendenti dall'età e dal sesso. Giovani Sul lato oculato non vi sono tu- bercoli delle ossa della faccia. Adulti Nei maschi sul lato oculato il na- sale e Il contorno dell’orbita inferiore portano tubercoli, Redi pe Giovani Adalti Gli occhi sono posti l’ uno in so- Nei maschi l'occhio superiore è pra dell'altro secondo una linea ver- più retroposto che nelle femmine. ticale. Gli ovarii sono nella cavità ven- Gli ovarii si estendono ai lati del trale. corpo dietro la cavità del ventre. Il sistema di colorazione e la disposizione degli occhi cui innanzi si è appena accennato vogliono ora essere particolarmente studiati. (continua) DorTt. LuiGi FaccioLA’ ese —-r_r*!tr_- P RITMO SAGGIO DI UN Catalogo metodico degli Ortotteri sinora osservati Im Sicilia peL D”. G. RIGGIO E peL BaroneLLO F. PAJNO (Cont. V. N. prec.). Fam. 5° Acridiodea * 28. Tryxalis nasuta, Lin.—Sicilia (Serville, Orth. p. 581 (Zruxalis na- suta, Tuss.-Charp., 7. (Acrida) turritus,Vill.), catturata da Bi- bron; Brisout l. c., p. 715); Messina, S. Ninfa, Castelvetrano (coll. Palumbo), Trabia, Palermo, (Riggio). DIEZ9. > unguiculata Ramb.—Sicilia (Serville, Orth. pag. 582-833, (True procera Klug.) portata da Bibron; Boitard, Entom. III, p, 40 (7. procera); Zeller, in Fischer |. c., p. 302; Brisout, I. c., p. 715 (Truxalis variabilis, Klug. ed altri sinonimi; Tar- gioni, I. c., p. 85 (7. Klugii, Fieb.); Girard (M.) Traité élém. d’Entomologie, III, p. 218) (1); (Briinner, l. c., p. 90); Messina. (1) Per ragioni indipendenti dalla nostra volontà non abbiamo potuto prima d'ora consultare l’interessante lavoro del Girard, nel quale sono indicate parecchie specie di Ortotteri Siciliani. Crediamo quindi opportuno di aggiungere in nota le citazioni seguenti tratte dal Girard e relative alle famiglie già pubblicate. Nella fam. Blattodea (v. nostra pubblicaz. p. 25): Ectobia lapponica, Sicilia p. 50, agg o S. Ninfa, Castelvetrano (collez. Palumbo), Castellammare del Golfo, Fontanamurata, Palermo, (Riggio, Pajno); Licata, Ter- ‘anova, (Krauss, Beitràge zur Orthopteren-Kunde, p. 12). 30. Ochrilidia tryxalicera, Fisch.-—Messina, Agosto (Zeller, in Fisch. |. c. p. 306 (Opomala); Targioni 1. c., p. 86 (Opomala); Girard, I. c., p.219 (Opomala); Brunner, p. 91; Bonnet et Finot, Orth Tunis. p. 24. Questa specie, è stata ritenuta sinora come e- sclusiva della Sicilia; recentemente però è stata riscontrata dai signori Bonnet et Finot anche nella Tunisia. «role È tibialis, Fieb.— Castellammare del Golfo, sulle sabbie, a- gosto 1886 (Riggio). i ** 32. Stenobothrus lineatus, Panz.—Messina, Palermo, Castelvetrano, (coll. Palumbo), (Riggio). * 098. s rufipes, Zett. — Sicilia (Zeller, in Fischer, p. 322; Brisout, I. c.; Targioni |. c., p. 87); Messina, Castelvetrano (collez. Palumbo), Palermo, (Riggio). 34. È bicolor, Charp.—Sicilia (Brisout 1. c.; Targioni |. c., p. 88, (St. variabilis, Fieb. var. murina, G. bicolor Charp.); Terra- nova, Licata, (Krauss, l. c., p. 12). #90 $ biguttulus, Linn.—Messina, (Zeller in Fischer |. c., p. 345 ec 346. (Stenob. variabilis, Fieb.); Sicilia (Targioni 1. c., p. 87, (Stenob. variabilis), in parte; Girard, |. c., p. 230); Palermo, (Riggio). Li +30. ; pulvinatus, Fisch, d. W.—Siracusa, Giugno, Sett. (Fischer I. c., p.318 (Stenob. declivus Bris.); Sicilia (Brisout |. c. Ste- nob. (Vedipoda) albolineatus, Luc.; Targioni, I. c., p. 87 Stenod. declivus); Palermo, (Riggio); ?Catania (Zuccarello Patti, Atti Accad. Gioenia, Ser. 2, T. II, p. 59 (GryMus elegans, Charp. (1). E. licida, ibid. p.51, Phyllodromia germanica, ibid. p. 52, Loboptera limbata (=Lob. decipiens sec. Brunner) ibid. p. 54, Po/yphaga aegyptiaca (Heterogamia) ibid., p. 62; nella fam. Mantodea (p. 26) la sola Mantis religiosa a p. 80. È nostro debito di aggiungere che non conoscendo ancora le citazioni del Girard avevamo indi- cato la /Ayllodromia germanica e la Mantis religiosa come citate da noi per la prima volta, mentre erano state indicate già da questo autore. Le nostre citazioni S'intendano quindi precedute da quelle dell’illustre entomologo francese, ed i due asterischi si considerino come uno solo. (1) Abbiamo riferito dubbiamente questa specie allo Stenobothrus. pulcinatus, perchè secondo noi essa si presta ad una duplice interpetrazione. Invero se si sta al nome apposto dallo Zuccarello ed a ialune delle citazioni annessevi, essa SS gn # 37. Stauronotus maroccanus, Thunb.— Sicilia (Inzenga come Acridium triareolatum, Bivono, in Ann. di Agrie. Sicil. an. V, ser. 2°, 1857, p. 142; Brisout, |. c., p. 715, Stenobothrus (Staurcnotius) eruciatus, Charp.; Brunner, 1. c., p. 136); Licata, Terranova (Krauss I. c., p. 12); Palermo, Messina, (Riggio). 38. Epacromia strepens, Latr.— Sicilia (Brisout |. c.); Messina, Castel- * vetrano, (collez. Palumbo), Palermo, (Riggio). CODE S thalassina, Fabr.— Messina, Febbr. (Zeller, in Fischer, 1. c., p. 362); Messina, Castelvetrano (collez. Palumbo) (Riggio); ?Catania (Zuccarello Patti, lve., p. 57 (Grillus grossus, Lin.), Acridium grossum, Costa, Fna. Nap.). * 40. Splingonotus coerwans, Lin—Sicilia (Zeller, in Fischer, I. c., p. 408, (Oedipoda coerulans); Brisout, 1. e. (Oedepoda); Sicilia, Messina (Brunn. 1. c., p. 151, 152); Messina, Palermo, Fontanamurata, (Riggio, Pajno). * 41. Acrolylus insubricus, Scop.—Messina (Zeller, Fischer, 1. c., p. 404 (Oedipoda); Sicilia, (Brisout, 1. c., p. 715 (0edipoda); Targioni, I. e., r. 93 (Oedipoda); Messina, Castelvetrano (coll. Palum- bo), Palermo, (Riggio). 42, A patruelis, Sturm.—Sicilia (Brisout 1. c., p. 715 (0edipoda); Schoch (D." Gust.)in Mittheil. d. Schwiz. entom. Gesellschaft. Band. .5 n. 7, Sept. 1878, p. 364). *749. Ù longipes, Charp.—Sicilia (Fischer 1. e., p. 405 (Oedipoda); Targioni 1. c., p. 93 (Oedipoda); Bonnet et Finot, Orth. Tu- nis., p. 27; Palermo (sabbie di Mondello) freq., (Riggio). dovrebbe riferirsi allo Stenobrothus elegans Charp.; ma siccome VA. cita pure in sinomia l_ Acer, elegans del Costa, Fna Nap., dobbiamo riportarla invece col Fi- scher allo Stenob. declicus ossia al pulcinatus (sec. Branner), al quale Vabbiam» riferito. Nella stessa pubblicazione (ved. letter.) lo stesso autore riporta, a pag. 53, un Grillus viridulus, Lin., il quale a prima giunta, avuto riguardo alla maggior parte delle citazioni annessevi, sembrerebbe corrispondere allo Stenob. ciridulus ge- mnuino; mentre la citazione del Costa ( Acrid. vciridulum ) lo farebbe riferire e forse con più ragione, alla Paracimena tricolor. Quantanque , per parte nostra, siamo persuasi che la specie in parola, vada riferita più verisimilmente a quest'ultima specie, tuttavia, nel dubbio, non ab- biamo ereduto per ora di registrarla — Altre citazioni dello Zuecarello lasciano pure la stessa indecisione, per cui li abbiamo citato dubbiamente, riserbandoci di stadiarle meglio in seguito an. a * 44. Ocdipoda gratiosa, Serv.—Sicilia (Fischer, 1. c., p. 415 (0edipoda fa- ” sciata, de Sieb. v. E.); Brisout I. c., p. 716); Palermo, Sira- cusa (Brunner l. c., p. 164); Messina, Castelvetrano (coll. Pa- lumbo', Palermo, (Riggio); Licata, Terranova (Krauss, l. c., p. 12; ? Catania (Zuccarello, 1. c., p. 53 (GryMus germanicus, Lin.) coerulescens Lin.—Catania (Zuccarello, l. c., p. 62 (Gryl- tus cerulescens, L.); Sicilia, (Brisout, 1. c., p. 716); Messina, Palermo, Castelvetrano (coll. Palumbo), (Riggio). Charpentieri, Fieb.—Sicilia (Fieber, Brunner, 1. c., p. 166; Schoch , I. c., p. 364, (Ctyphippus Charpenteri). fuscocineta, Luc. — Sicilia (Fieber, Syn. p. 22 (Ctypohip- pus siculus); Targioni, }. c., p. 93 (Oedipoda Sicula, Fieb.); Schoch, l. c. Ciyphippus siculus, Fieb.); Messina, Palermo (Brunner |. c., p. 166); ibid. (Riggio) (1). * 48. Pachytylus nigrofasciatus, De Geer.—Sicilia (Brisout, 1. c., p. 715); 49. Doderlein, Studii sulla invasione di cavallette in Prov. di Caltanissetta nel 1868. ( meno sin. Acriditm triareolatum, Biv.=Stauronotus maroccanus sec. Brisout); Palermo, Fon- tanamurata, Messina (Riggio, Pajno). migratorius, Lin.—Sicilia (Brisout |. c.). coinerascens, Fabr.—Messina, freq. (Zeller, in Fischer, 1. c., p. 397); Sicilia (Targioni, ]. c., p. 92); Palermo, Fontanamu- rata, Castelvetrano (coll. Palumbo), Messina, (Riggio, Pajnc). * 51. Ocnerodes canonicus, Fisch.—Messina, (Zeller in Fischer, l. c., pa- gina 387 (coll. de Heyden) (Porthetis); Sicilia, (Brisout, I. c., (Porthetis nigropunetata, Luc., Port. canonicus, Fisch.); Tar- gioni, l. c., p. 91 (Poriketis canonicus Fisch.); Schoch, l. c. (Nacarodes canonicus, Fisch.); Palermo, (Costa (A.) An. Mus. Nap. An. V, 1865 p. 12 (Port. nigropunctata, Luc., Port. canonicus Fisch.); Siracusa, Catania, Messina (Brunner, 1. c., p. 194); Sicilia, (Bonnet c Finot, 1. c., p. 51); Palermo, Mes- sina (Riggio); Licata, Terranova, (Krauss, l. c., p. 12). (continua) (1) Il Fischer, nella sua nota opera a p. 451, dopo avere terminato le Oedipode, dice avere osservato nella collezione di Charpenter una Oedipoda indeseritta col nome di Oedipoda modesta e si domanda se debba considerarsi come nuova specie, od una var. della C. aequalis; e ciò senza altri particolari. == EnRrIco Ragusa, Dirett. resp. ANNO VI. 1° GENNAJO-FEBBRAJO 1887 N. 4-5. IIDIAA---S--T---- ANA -<-££“*<-—<<*><>---- IL NATURALISTA SICTLI ANO NaA__——-‘ << PRO k> -GGILO DI UN Cataloco metodico degli Ortotteri simora osservati in Sicilia peL D". G. RIGGIO E pEL BaroneELLO F. PAJNO (Cont. V. N. prec.). #* 52. Pamphagus hespericus, Ramb.— Castelvetrano (coll. Palumbo), Pa- lermo (Riggio). * 53. 5 simillimus, Yers.—Palermo (Yersin, Ann. Soc. Ent. Franc. 3a ser. VIII (1860) p. 532 (Porthetis simillima); Sicilia (Bri- sout, |. c., p. 716) (Porthetis); Siracusa (Brunner 1. c., p. 206); Messina, Palermo, Fontanamurata, (Riggio, Pajno). 54. > brevicornis, Costa (A.)—Sicilia, Costa (A.) Ann. Museo Na- poli An. II, 1862 (publ. 1864) p. 58 e p. 129, tav. 1, fig. 2 (Porthetis). TRO: s marmoratus, Burm.—Sicilia, (Fischer, l. c., p. 384; Brisout ì. e. (Porthetis elephas, Lin., P. marmorata); Targioni 1. c.. p. 91 (Porthetis); Girard, 1. c., p.- 252; Bonnet e Finot, l. c.; p. 52); Palermo (Brunner 1. c., p. 207); Castelvetrano (coll. Palumbo), Partinico, Palermo, (Riggio). 560. Acridium aegyptium, Linn.—Sicilia (Brisout, 1. c., p. 716 (Acer. li- neola e tartaricum); Messina, Castelvetrano (coll. Palumbo), Palermo, Fontanamurata, Castelbuono, (Riggio, Pajno). 57. Caloptenus italicus, Linn.—Catania (Zuccarello, 1. c., p. 51, GryMus ‘italicus, Lin.); Sicilia (Fischer, 1. c., p. 379 tipo e var.; Bri- sout, 1. c., p. 716 (Acridium (Calliptamus) italicum, L.); Tar- gioni, I. c. p. 91, var. cerasinus; Brunner |. c., p. 219); Mes- sina, Castelvetrano, (coll. Palumbo), Palermo, Fontanamurata, comune dapertutto (Riggio, Pajno). Più frequente il tipo, più scarse le varietà: marginella, Serv., ieterica Serv. , sicula, Il Naturalista Siciliano, Anno VI. 7 * XK SPRIACIIENZI Burhm. Numerose variazioni si notano relativamente al co- lorito ed alle macchiettature particolari delle elitre. * 08. Euprepocnemis plorans, Charp.—Sicilia, Messina (Brunner |. c., pa- gina 221); Palermo, S. Ninfa, (Riggio). # 59. Platyphyma Giornae, Rossi—Messina, (Fischer 1. c., p. 374; Targioni I. c., p. 90); Palermo, (Mondello, Monte Petroso, Capaci), Ca- stelvetrano, Salaparuta (coll. Palumbo), (Riggio). # 60. Opomola cylindrica, Marschall—Sicilia (Fischer 1. c., p. 307; Tar- gioni, |. c. p. 92: Girard, l. c., p. 219: Bonnet edRmogd: c., p. 44); Catania (Briinner 1. c., p. 233); S. Ninfa in Prov. di Trapani, (Riggio). ? 5 sicula, Serv.—Sicilia (Brisout |. c. p. 715 (Opsomala sicula); Targioni |. c., p. 92). Il Brunner (1. c. p. 233) mette dubbia- mente questa specie in sinonimia della precedente. Non ab- biamo, pel momento, dati per pronunciarci in proposito. * 61. Tettix bipuncetatus, Linn.—Siracusa (Zeller, in Fisch., l. c., p. 428 (Tetti Schrankii, Fieb.);—Sicilia (Girard, 1. c., p. 257); Paler- mo (F. Oreto), (Riggio). =M62, 5 meridionalis, Ramb.—Sicilia (Zeller, Fischer I. c., p.. 423 (Tettix subulata, L. var. meridionalis, Ramb.); Brisout, 1. c., p. 716; Girard, 1. c., p. 256); Palermo (F. Oreto), (Riggio). Sulla fede del sig. A. de Bormans (Fauna tunisina, Ortotteri, in Ann. Museo Civ. di Genova p. 98) dobbiamo aggiungere altre due specie alla fam. Acridiodea cioè : (1) Dopo il n. 37 (Stauronotus maroccanus, Thunb.) 37! Stauronotus Genci, Hesk. Dopo il n. 50 (Paehytylus cinerascens, Fabr.) 50! Pyrgomorpha grylloides, Latr. (P. rosca, Charp.) Fam. 6% Locustodea + 63. Poecilimon laevissimus, Fisch.—Messina, Luglio (Zeller, in Fischer, ]. c., p. 226 (Odontura lacvissima); Sicilia (Targioni, l. c., p. 75, (Barbitistes); Messina, (Brunner ]. c., p. 262); ibid. (Riggio). 64. » thoracicus, Fieb.—Sicilia, (Targioni, 1. c., p. 74 (Barbitistes). (1) Non abbiamo potuto indicare queste specie al loro posto, perchè essendoci arrivato un poco in ritardo l’interessante pubblicazione del Musco civico di Ge- nova, non abbiamo potuto consultare prima il lavoro del sig. A. de Bormaas. do * 65. Odontura spinulicauda, Ramb.—Sicilia, (Brisout, l. c., p. 714); Pa- lermo (M. Pell.), Castelbuono (coll. Failla)(1), (Riggio). #06. 3 stenoxypha, Fieb.—Siracusa, (Zeller, Fischer, l. c., p. 230, (Odontura pyrerea, Ramb.); Messina, Siracusa, (Ficber, Brun- ner, p. 284); Sicilia, (Targioni, l. c., p. 74; Girard, 1. c., p. 176, (Odontura pyrenaea); Castelvetrano, (collez. Palumbo, un solo ind. 2) (Riggio). * 67. Acrometopa macropoda, Burm. —Sicilia, (Fischer, l. c., p. 237 (Pha- neroptera); Brisout, l. c., p. 715 (PR. servillea, Brull., Ph. ma- cropoda, Burm.); Targioni, l. c., p. 76; Girard, 1. c., p. 179; Brunner, l. c., p. 290); Palermo (Capaci), Messina, Castel- buono (coll. Failla), (Riggio). * 68. Phaneroptera quadripunctata, Brunn.—Sicilia, (Brunner, l. c., p. 292); Messina, Castelvetrano (collez. Palumbo), S. Ninfa, Castel- buono (coll. Failla), (Riggio). X (ep) do) . Tylopsis liliifolia, Fabr.—Siracusa, Giugno (Zeller, in Fischer, l. c., p. 238 (Phaneroptera); Sicilia, (Brisout, 1. c., p. 715 (Phane- roptera); Girard, 1. c., p. 179 (Phaneroptera); Messina, Ca- stelbuono (coll. Failla), Castelvetrano (coll. Palumbo), Paler- mo, (Riggio). 70. Meconema brevipenne, Yers.—Sicilia, (Targioni, l. c., p. 76 (IMeco- nema meridionale, Costa). 71 Xphidium fuscum, Fabr.—Sicilia (Brunner, 1. c., p. 301). #02 i aethiopicum, Thunb.—Messina, (Brunner, l.c., p. 303; ibid. Riggio). #* 73. Conocephalus mandibularis, Charp.— Castellammare del Golfo, Ago- sto 1886, una ® allo stato di ninfa (Riggio). * 74. Locusta viridissima, Linn.—Sicilia (Brisout, 1. c., p. 715; Brunner, I. c., p. 308}; Messina, Castelvetrano (collez. Palumbo), Ca- stelbuono (coll. Failla), Palermo, (Riggio). (1) Dal mio egregio amico sig. Luigi Failla Tedaldi da Castelbuono mi è stata spedita gentilmente, per studio, la sua intera raccolta di Orlotteri; la quale, ben- ché non sia molto numerosa di specie, riesce tuttavia molto interessante per la importanza di taluna di esse. Siecome però non è arrivata del tutto in tempo per farne tesoro nell'attuale pubblicazione , ho dovuto limitarmi semplicemente alla citazione delle sole specie riferibili alle famiglie Locustodea e Gryllodea ; riser- bandomi di fare conoscere in seguito in uno studio speciale , le specie riferibili alle altre famiglie. Sento qui il dovere di tributare all’egregio amico, esimio cul- tore dell’entomologia siciliana, le più sentite azioni di grazie per il permesso ace cordatomi. G. Riccio. — 50 — ? Locusta frontalis, Charp. in litt.—Il Fischer, ]. c., p. 254, dopo l’arti- colo della Locusta cantans, Fuessly, dice, che nella collezione Charpentier si trova una Locusta frontalis raccolta in Sicilia; dubita però si tratti di buona specie. 75. Rhacocleis discrepans, Fieb.—Sicilia, (Targioni, 1. c., p. 79). ST n annulata, Fieb.—Sicilia (Fieber, in Brunner, l. c., p. 323); Palermo (Yersin, Ann. Soc. Ent. Fr. 3° Ser., T. VIII, p. 520 (Ptorolepis Brisouti Yers.); Catania (Musco Firenze), Brun- ner, Ì. c., p. 323); Sicilia, (Targioni, l. c., p. 79); Salaparuta (coll. Palumbo) (Castelbuono (coll. Failla), (Riggio). 17. È neglecta, Costa — Catania (Museo Firenze) Brunner, l. c., p. 323). (continua) een" e — rante mite —___ n SULLO STATO GIOVANILE DEL Po homiboldilenttt%y9sS' Ma fnCcis (Cant. Vedi Num. prec.). Quantunque in tutti gli esemplari giovani da me visti, e sono in gran nu- mero, l'occhio superiore si trovi di già portato sul lato opposto a quello che occupava originariamente, il colorito del corpo in molti di essi non presenta ancora alcun mutamento nei due lati. Esso è bianco-trasparente ad ecce- zione dei visceri che sono di bianco opaco. Lungo il contorno superiore ed inferiore del corpo esistono da ciascun lato circa 8 macchie vermiglie, le quali occupano la base dei raggi delle pinne dorsale e anale e parte dei raggi e muscoli interspinosi. Sulla radice della codale ve n’ha altre due per lato, una in sopra e una in sotto. Sui lati del capo spesso vi sono macchie irre- golari dello stesso colore. Lunghesso la linea longitudinale che separa i muscoli verticali interspinosi dai fascetti obbliqui dello stesso tessuto di- sposti più internamente, havvi una serie di punti rossi molto ravvicinati. Tra questa serie e la linea laterale scorrono così in sopra come in sotto fino alla coda due altri ordini paralleli di punti dello stesso colore visibil- mente distanti tra essi. Oltre a queste macchie e linee punteggiate rosse per ordinario si osser- vano sui lati del tronco macchie latticinose di forma tondeggiante e di va- | gl ria grandezza. Aguzzando la vista si scopre che sono finamente reticolate. Vedute al microscopio mostrano infatti un aspetto areolare costituito da spazii vuotie da tramezzi di corpuscoli più o meno rotondi a contenuto granelloso leggermente giallastro. Questi corpuscoli sottostanno immediatamente allo strato jalino o basale amorfo del derma e rappresentano lo stato primitivo semplice delle cellule pigmentarie o cromatofori, in cui poi si trasformano con provvedersi di pseudopodii e di sostanza melanica. Così le macchie bianche lattescenti si cambiano in fosche. Ma questo mutamento ha luogo soltanto nel lato oculato. Di tali macchie scure alcune sono più grandi e spesso di- sposte con qualche regolarità. Ve n’ha allora una serie lungo il margine su- periore ed inferiore del corpo, una lungo la linea di mezzo, una in ciascun intervallo che ne risulta. Tra esse esistono di sovente macchiette dello stesso colore più piccole o semplici punti. Anche le pinne verticali portano mac- chie scure. L’ epoca di apparizione o scomparsa delle macchie sul corpo offre molte variazioni secondo gl’individui. Alcuni sono in tutto trasparenti, senza mac- chie nè bianche nè rosse. Le macchie rosse sebbene possano presentarsi molto sbiadite per regola non mancano quando il lato oculato non offre an- cora alcun macchiettamento di color fosco. In generale sono tanto più di- stinte quanto più puro è il candore del corpo. Spesso coesistono con mac- chie bianche opache sui lati, ma queste in uno stato meno avanzato dell’a- nimale mancano. A misura che le macchie bianche del lato oculato fannosi scure le macchie e linee rosse si dileguano sempre più finchè scompajono del tutto e queste ultime prima delle macchie. In taluni esemplari non sono ancora svanite mentre il lato oculato è già coperto di macchiette grigie o- scure. Sul lato cieco di regola si mantengono più a lungo che sul lato ocu- lato. Vo’ qui riportare taluni esempii di variazione nella distribuzione del colorito. a) Macchie latticinose reticolate sui due lati del corpo. b) Macchie e linee rosse sui due lati. Queste ultime sogliono essere più distinte sul lato cieco. c) Macchie bianche e macchie e linee rosse sui due lati. In alcuni le macchie bianche sono contornate di punticini neri. d) Macchie rosse e latticinose sui due lati e macchie grigie più piccole sul lato oculato. e) Macchie rosse sui due lati e macchie grigie scure sul lato oculato. f) Macchie grigie scure sul lato oculato e macchie e linee rosse sul lato cieco soltanto. 9g) Macchie grigie oscure sul lato oculato e sole macchie rosse sul lato cieco. h) Macchie grigie e rosse sullato oculato e macchie e linee rosse sul lato cieco. RE ZOS O Riguardo all’età incontransi individui della stessa grandezza di cui taluni con numerose macchie grigie scure nel lato oculato ed altri che ne man- cano totalmente , oppure individui con le dette macchie più piccole di altri di color bianco uniforme. Vidi uno di questi giovani pescì di una tinta scura uniforme, un altro di poco più grande con macchie e fascie nerastre sullo stesso lato. Ma lo sviluppo più o meno precoce o più o meno tardivo della colorazione alle volte appartiene a tutti gli individui di questa o di quella generazione. Così ai 10 di giugno 1885 io rattrovai un numero d’ individui trasparenti e senza alcuna conspurcazione sul lato oculato , alla fine dello stesso mese ne vidi altri della stessa grandezza col detto lato colorato di seuro quasi come negli adulti. Gli occhi si trovano posti l’uno in sopra dell’altro secondo una linea ver- ticale. Distano dal margine anteriore del muso quanto il loro diametro che pure è uguale alla loro vicendevole distanza. La loro posizione sul lato si- nistro del capo non è perfettamente orizzontale ma per alquanto inclinata in fuori verso i margini del corpo, in guisa che non ostante questo si muova adagiato sul Jato, gli assi visuali sono diretti uno a destra e l’altro a sini- stra come farebbero se gli occhi fossero situati sui due lati del capo e il corpo mantenesse una posizione. verticale. Quindi l’iride nella porzione su- periore dell’occhio è più larga che in basso dove talvolta nemmeno si scorge. Sembra però che in questo stato gli occhi godano di una certa mobilità per cui la pupilla possa guardare direttamente in alto. Ma questa facoltà man mano che l’animale avanza nell’.età va perdendosi tanto che nell’ adulto la porzione superiore o interna dell'occhio viene coperta da un lembo cutaneo che serve a chiuderlo quando l’animale s’infossa nella terra. Io ho cercato di studiare in questi giovani pleuronettidi la disposizione dell'occhio superiore in rapporto con le parti adiacenti del cranio sperando di rintracciare la via da esso tenuta nel suo passaggio sul lato sinistro del capo, essendochè finora non mi toccò la fortuna di assistere a questo fenomeno sopra individui in vita. Ma lo stato immaturo dello scheletro oppose non lieve difficoltà alle ricerche. Tra i due occhi vè adunque uno spazio un poco incavato costituito dal frontale sinistro che li divide l’uno dall'altro. La sua posizione attuale mostra di aver subìto un movimento di rotazione da sopra in sotto e da dentro in fuori abbassandosi sotto il pro- filo del cranio ed in modo che il suo margine interno è diventato superiore e l'esterno inferiore formando ciascuno una porzione del contorno delle due orbite. Sul lato destro manca ogni traccia di orbita e vi si nota la presenza di una lamina cartilaginosa il cui margine superiore raggiunge il profilo del cranio per dare attacco ai processi interspinosi mentre l’ inferiore è unito col vomere. Essa è sicuramente il frontale che ha preso una situazione ver- ticale senza abbassarsi. Ora l’ occhio superiore è posto immediatamente al di sotto della base degli interspinosi, nell’apertura esistente tra i due frontali, i anlhi circondato in basso dal bordo superiore del frontale sinistro, in alto dal mar- gine superiore dell'osso omologo che forma anche il pavimento della sua cavità orbitale provvisoria. Così stando la sua migrazione dal lato destro al lato sinistro del capo può spiegarsi per passaggio sia al di sopra del frontale destro tra questo e la base della dorsale sia al di sotto di esso nella spessezza del cranio. Infatti nei due casi bisogna ammettere che esegue dapprima un movimento di ascensione sul lato corrispondente del capo. Ad esso deve succedere un movimento di rotazione sul proprio asse corrispondente a metà di cireonfe- renza per cui viene invertita la posizione della sua faccia esterna e dei suoi margini superiore ed inferiore rispetto al capo. Intanto il frontale sinistro si distacca dall’opposto e si abbassa per formare la cavità suddescritta in cui deve provvisoriamente fermarsi |’ occhio. Ora è facile comprendere co- me questo possa venire a collocarvisi sia traversando la spessezza dei tes- suti che girando sopra il frontale di destra. (continua) DorTt. Luici FaccioLAa” —m>ES=>=====— ———_——_—@- ESCURSIONE ENTOMOLOGICA NWERSOEEDREMPRDUSS peER L. FalLLA-TEDALDI Il 29aprile dell’anno scorso partiva da Castelbuono per recarmi alla più prossima stazione ferroviaria, alla Cerda, onde pigliare il diretto che con- duce a Girgenti, ed ivi attendere il vapore che periodicamente fa il servi zio fra Porto-Empedocle e Lampedusa, meta della mia escursione. La sera infatti alle ore 10 ero arrivato a Girgenti, ove prendevo alloggio nel ma- gnifico Hòtel des Temples, di proprietà e tenuto sotto la direzione del mio amico sig. Enrico Ragusa, il quale coi suoi ajuti morali e materiali con- tribuì tanto che io avessi mandato ad effetto il mio progetto di escursione. Mi trattenni un sol giorno in detta città esplorandone i dintorni, e l’indo- mani 1° maggio, mi recavo col treno a P. Empedocle, da dove, come a- vevo saputo il giorno innanzi doveva salpare il vapore destinato per Lam- pedusa. La sera era salito a bordo del Barone Ricasoli, ma quale ventura mi attendeva! dopo un’ora e più di traversata il piccolo legno, a causa dei forti marosi e del vento, fu costretto appoggiare e rimase ancorato a Porto Empedocle sino alla sera del 4 maggio, allorquando il Comandante de Porto ordinava di nuovo la partenza. RAS PIA In questi quattro lunghi giorni d’impaziente attesa ebbi agio di fare al- cune escursioni lungo il littorale e nei dintorni di questo paese, di osser- vare l'immensa mole di zolfo che si esporta quotidianamente ed il grande movimento commerciale, che lo destina ad un grande avvenire. Ebbi pure il piacere di fare numerose conoscerze, come quelle dei signori Vinti ed ing. Russo, che mi furono tanto utili, e di cui serberò sempre grato ricordo, > Ro» La sera del 4 maggio adunque salpando da P. Empedocle, |’ indomani di buon mattino mi trovavo a Lampedusa. Appena sbarcato volli liberar- mi dalla vista poco gradevole di tanti coatti, che trascinano colà una vita d’ozio e di miseria, e che potrebbero certamente moralizzarsi col lavoro, ove si pensasse migliorare le loro sorti, e corro difilato dal signor Sorren- tino, agente della Compagnia di Navigazione Florio-Rubattino , presso il quale era latore di una commendatizia, procuratami a P. Empedocle, e che tanto mi giovò. Debbo appunto alla gentilezza del sig. Sorrentino di avermi procurato un alloggio in una sala del Municipio, facendo difetto in paese qualsiasi albergo. Scopo del mio viaggio era quello di esplorare e di studiare gli entomi di questa isoletta, massime che, prima del mio arrivo, nessuno si era oc= cupato di essi,.,abbenchè fossero state studiate altre branche della sua sto- ria naturale, la botanica e la geologia in particolare. Sicchè pubblicare il risultato di tali ricerche credo fare cosa gradita a coloro, i quali , s’ inte- ressano della nostra storia naturale, e varrà anche in certo modo a gol- mare una lacuna. Prima però di far conoscere metodicamente quanto trovai in fatto d’in- setti, percorrendo quelle località, stimo opportuno far precedere talune no- tizie o generalità sull’isola visitata, che si riferiscono alla storia civile e na- turale della medesima. art Lampedusa, piccolo isolotto del Mediterraneo, del perimetro di 16 miglia, sorge ai gradi 35° 32!' N. di latitudine e 10° 14° di longitudine. Dall’ À- frica, da Mahdia dista 68 miglia, e dalla Sicilia, Capo Licata 109. Inoltre da Lampione 8, da Linosa 18, da Pantelleria 76 e 77 dall’isola di Gozzo. È diretta da levante a ponente, in forma di lingua, stretta ed elevata dalla parte di ponente e di Nord, bassa e slargata dall’ opposto lato. La massima altezza è di 105" al Capo ponente, è solcata da alcuni burroni pi I > secchi in estate e che servono allo scolo delle acque durante l inverno. Una particolarità degna di essere notata di quell’ isola consiste nelle nu- merose insenature o cale , fra cui la più considerevole quella del Porto tutte del lato di Sud, e mancanti nell’opposto versante, irto di balzi a picco e di scogli. Essendo così poco elevata mancano le colline e la diversità d’esposizione, che può ritenersi a Sud, così pure può asserirsi intorno ai piccoli avvallamenti formati dai burroni, e tutto si riduce a pianure più o meno inclinate, più o meno estese incersecate da lievi accidenti. In una di queste pianure a poca distanza dal Porto ergonsi le case coloniche di Lampedusa, formanti il nascente paesetto, fabbricato dal governo passato a scopo di colonizzazione. La colonia conta oggi più di 1500 abitanti, e va mano mano progredendo, mercè le cure ed i sussidii che |’ attuale go- verno non risparmia alla stessa. Il clima è assai caldo, quasi africano, punto diverso da quello della co- sta meridionale di Sicilia. Le pioggie vi sono assai scarse e semplicemente d'inverno, ed è dominata da forti correnti atmosferiche, che rendono bassa e stentata la vegetazione con speciale inclinazione dovuta alle medesime. Si nota ancora la mancanza di acque sorgenti; gli abitanti pei loro usi si servono di pozzi e cisterne, di cui ve ne hanno buon numero lungo le a- bitazioni e ne’ poderi dei privati; l’acqua dei primi ha un sapore alquanto salmastro per l’infiltrazione dell’ acqua marina, ma in generale essa è po- tabile. Ciò spiega la mancanza d’insetti acquatici, e mi sorprende l’asser- zione del Calcara d’avervi trovato un Ditiscus sulcatus, ancorchè io stesso abbia rinvenuto colà una specie di libellula. Si comprende chiaramente, come in un luogo ove difettino le sorgenti e vi sia un clima ardente, poche e limitate possono essere le risorse agra- rie di un tal paese, come è appunto il caso in Lampedusa. Esse in verità si riducano a ben poche; le principali sono le coltivazioni del frumento e della vigna. Le condizioni meteorologiche speciali rendono però poco pro- duttiva la prima coltura, non così la seconda che destina il paese ad un certo avvenire. La vigna non teme l’aridità del suolo, i siti rocciosi, nè tampoco i venti; vi vegeta assai bene, e dà eccellenti frutti simili a quelli. di Pantelleria. In questi ultimi tempi il nostro Governo, volendo dare in- cremento a quella povera e nascente colonia, vi ha spedito più volte un suo delegato per riferire sulle condizioni di essa per gli opportuni prov- vedimenti, e l’idea è stata feconda di risultati e dà a sperare nell’avvenire. Devesi infatti al prof. Lo Re, commissario governativo, che ebbi il pia- cere di conoscere alla vigilia della mia partenza, molti degli introdotti mi- glioramenti agrari nell'isola, ed è stato mercè il suo zelo che ha indotto Seni il Governo a fornirla di piccole macchine ed attrezzi agrari, di avere sta- bilito un premio di L. 10 per ogni cento viti coltivate, ad oggetto di pro- muovere e di estendere questa cultura, e di avervi importato un bello stal- lone per incrociare quelle razze locali, sebbene, per cause di cui non è qui il luogo di parlarne, esso non abbia fatto ottima pruova. (continua) ALCUNE OSSERVAZIONI alle Orohanche della Flora Italiana del Carnel Il rispetto che professo all’ egregio prof. Caruel, della cui personale ami- cizia io grandemente mi onoro, non credo che possa impedirmi di manife- stare francamente la mia opinione sul lavoro delle Orobanche, comparso te- stè nel vol. VI, Parte II della continuazione della Flora Italiana del Par- latore, condotta avanti oggi dal Caruel, a cui perciò la scienza sarà tenutis- sima, primo per il contributo che egli sarà ad apportare alla più completa conoscenza della Flora Italiana, poi per il nobile modo di aver voluto ono- rare la memoria dell’estinto Illustre nostro botanico, che primo arditamente seppe imprendere il grandioso lavoro. Voglio augurarmi perciò che l'essere obbligato ora in certi casi a far notare certe inesattezze sul riguardo a molte specie siciliane che per la prima volta vennero a figurare nel mio lavoro: « Criteri sulle Orobanche » pubblicato nell’anno 1888, egli ed altri sapranno scusarlo, perchè cedo al solo fine di non oscurare ì concetti coscenziosi che allora io mi lusingai di rendere su quell’ingarbugliato genere, dietro ad uno studio oltremodo scrupoloso e pa- ziente. Dopo l’autorevole parola del Caruel, potrà la mia debole opinione forse non influire a modificare le idee da lui evulgate. Potrassi credere che que- sta mia insistenza di oggi, è il solito comune difetto a noi mortali di volere far prevalere la nostra personalità ad ogni costo; ma io spero non è così» del resto coloro che avranno occasione di studiare più attentamente l’argo- mento, potranno riconoscerlo per loro proprio giudizio. Mi duole sì, che il sig. prof. Caruel tanto liberale per tutti i modi ad in- coraggiare gli studiosi Italiani, non abbia creduto appagare il modesto desi- derio che ciascuno non sa smettere, dopo aver messo sù un certo prodotto del suo studio, citando fra i varil autori che hanno contribuito a schiarire la struttura e la vita di queste piante, anche me; ma su questa dimenti- LIMI, pe canza sorvolo volentieri, tanto più poi, che il signor Caruel non ha trala- sciato ad ogni passo tenermi a mente, perchè è pur vero che nell’assoluta carenza in cui in Italia si era di un lavoro sistematico sulle Orobanche, il mio potea riuscire a proposito. Era, direi quasi necessario seguirne le idee ; ma conveniva preferirle o no ad altre che contemporaneamente si stavan facendo e si fanno con ve- dute molto più generali per parte del sig. Beck di Vienna ? Il sig. Càruel i] quale nella sua revisione non ha creduto aggiungere le sue opinioni sul proposito, ha voluto invece nella discrepanza di idee tra me ed il sig. Beck, appigliarsi al secondo partito, avvalendosi delle determinazioni lasciate dal sig. Beck sull’Erbario di Firenze e dei valevoli consigli di cui l’Illustre Mo- nografo anche come a me, a lui fu certamente largo, e perciò con vivo mio dispiacere, ha dovuto disconoscere tutto quel che io avea fatto colle specie siciliane, che io studiai con tanta pazienza. Mi si perdoni però la mia franchezza. Duole a tutti noi, che il sig. Ca- ruel non abbia fatto anche lui le sue analisi; il suo giudizio ci sarebbe stato molto caro ed avrebbe potuto pesare, per l’imparzialità sua tanto nota, sia a favore del Beck, sia di me stesso ove ne fosse stato il caso. Fidarsi all’ uno, escludere. l’altro, quando ardirei dire tutti e due, il Beck per il suo nome, io per il caso di essere in Sicilia e di aver potuto così studiare sul vivo le specie di Sicilia, avremmo potuto or l’uno , or l’altro colpire a se- gno, è cosa che a mio parere non è riuscito come ora dimostrerò a gran vantaggio della cognizione di specie di piante così astrusamente reluttanti alla analisi e ad una buona sistemazione. Mi si accordi ancor un po’ venia per esprimermi con ogni franchezza. Lenirò l aria di polemica di questo scritto con scendere nel terreno calmo della discussione scientifica. Io sono amicissimo del sig. Beck e non saprei ora con poca gratitudine rivoltarmi contro di lui in quistioni così delicate, quanto quelle dell'essenza della specie, massime nelle Orobanche. Il sig. Beck forse eccessivamente unionista, era in poco accordo col mio modo di vederla, ma volle usarmi l’estrema cortesia, nel criticarlo, di aggiun- gere con parole troppo lusinghiere, il suo parere, sul lavoro mio sopra ci- tato. Le cito solo, perchè chi legge possa non biasimarmi nell’oppormi a tanti maestri quanto il Caruel, quanto il Beck (1) e poi per convenire che forse (4) Il Beck scriveami: « Je ne suis pas d’accord avec la limitation de vos è- « spéces mais neanmoins jJ'estime vòtre savoir dans ce genre et je peux vous dire «que je ne connais pas un ouvrage d'un botaniste du sud dans le quel les de- a seriptions sont faites avec autant de perfection que dans le vòtre ». LEERRR valeva la pena, e non avrebbesi guastato il pregio della Flora Italiana pro- curando di seguirlo ove il sig. Caruel credeane il caso. Addippiù aggiungo : Non è egli vero che privo dell’autorevole opinione de] Caruel, il nuovo ordinamento delle Orobanche Italiane riposa oggi sull’ au- torità di note, di osservazioni di gran peso, ma che non avendo avuto il suggello della stampa, sono tuttora soggette ad essere modificate, corrette, disdette anco per intero, a seconda delle nuove impressioni che il signor Beck potrà formarsi per nuove analisi, per esame più maturo su nuovi e più completi materiali, sino al preciso momento che egli non si sarà deciso a pubblicarle nell'opera che sarà a venire ? Lo sanno tutti come vanno que- ste cose, massime in sistematica e come si suole tentennare sino all’ultimo e quante volte si torna sul già fatto ! Poi se si crede giustamente che un’autorità (relativa) in fatto di Oroban che non saprebbe riconoscersi che in chi ha potuto avere l’agio di condurre i suoi studii quanto più possibilmente sul vivo, ci era forse maggior garen- zia ad ascoltare la parola della persona locale a cui tale primato avrebbe per tali ragioni, potuto spettare, anzichè quella del Beck, il quale natural- mente non ha potuto conoscere le specie siciliane, che sul secco e per quanto io ebbi agio di potergliene trasmettere, in uno stato che sappiamo tutti quanto poco si presta alle osservazioni esatte, nei caso di Orobanca- cee. AI postutto converrebbe io credo, tra due opinioni, l’una stampata e Val- tra inedita, quando non si può controllare l’una o l altra, seguire la prima ed evitare la seconda i cui inconvenienti non sono rari e spesso son gravi. Infatti credo che ha dovuto succederne qualcuno nel nostro caso. Ecco : lo comunicai al Dottore G. Beck, sempre col solito sistema di segnare i saggi con un numero corrispondente di richiamo, 45 numeri tra Orobanche a Phelipée, ciò molto prima della mia pubblicazione e perciò appositamente in tempo a potere fruire delle idee del degnissimo mio amico. Come è mio uso nel trasmettere piante fuori, pur non avendo spesso un nome definitivo, esse erano state funditus da me studiate, ne aveano perciò uno, più o meno esatto e provvisorio e molte delle quali allora io era dubbioso se portavano un ?, erano corredate di un'osservazione che si approssimava al nome che quelle specie avrebbero potuto ricevere. In fondo perciò allora i miei studii erano terminati e le mie decisioni poteano variare di poco, Ma poteano va- riare e variarono. (continua) M. Lolacono. Enrico Ragusa, Dirett. resp. ANNO VI. | 1° MARZO 1887 N. 6. = —-—y-zk2ZÀx;x|;:«--<-<£5>5--E-<°>-<£zE<>- tea! In una recente escursione fatta nell'isola ho avuto il piacere di cattu- rare un grande numero di imenotteri, alcuni dei quali oggi sottopongo al- l'attenzione dei miei Colleghi; dirò primo di un genere di Crabronidi che io ritengo inedito; enumererò poi alcune specie degne di nota e darò in ultimo un notamento dei Mutillidi e Scolidi che sin oggi si sono trovati in Sicilia. Per quanto riguarda le specie di questi due gruppi di Sphegidi, ho creduto ben fatto, accanto al nome specifico, notare i diversi sinonimi coi quali i singoli autori che hanno avuto materiale dell’isola l’hanno poi registrato nelle loro pubblicazioni. In tal modo si avrà il doppio vantag- gio di conoscere con quanti nomi diversi gli esemplari siciliani sono stati registrati e nello stesso tempo si ridurranno nei giusti limiti le specie, lo quali imprimono alla fauna di Sicilia un carattere speciale. La Sicilia, specialmente negli insetti, ci offre delle specie eminente- mente africane, altre ancora che sono caratteristiche della fauna settentrio- nale d’Europa e non poche di un’impronta speciale che sono esclusive alla più graude isola del Mediterraneo. Le specie poi che sono comuni con al- tre regioni si presentano sempre piuttosto differenti dal tipo. Queste diffe- renze si manifestano particolarmente con esagerazione di forma e di colo- rito, quindi non è da fare le maraviglie se una stessa specie trovata in Sicilia, sia stata descritta, dai diversi entomologi con nomi diversi, impe- rocchè da quanto ho detto più sopra, chiaro emerge l’estrema varietà della specie, anzi alcuni esemplari d’una stessa specie, sono tanto dissimili tra di loro, che realmente si possono ritenere come tipi distinti. In poche parole: La Sicilia riceve l’influenza dei due grandi continenti che le stanno vicini, cosicchè il suo clima viene a partecipare di quello dell’ardente Africa mitigato da quello dell’ Europa settenirionale, le cor- renti aeree e la topografia dell’ isola poi rendono la sua temperatura tale che essa riesce adatta allo sviluppo degli insetti dell’uno e dell’altro con- Il Naturalista Siciliano, Anno VI, 8 2 1600 tinente, e noi vediamo che la sua fauna, relativamente alla sua estenzio- ne, è forse la più ricca di qualunque altro paese del mondo. Hoplocrabron, n. gen. Alae anticae cellula radiali transversa, cellula cubitali unica mafore quam aliis, in discum protracta , discoidalibus duabus ; alae posticae cellula mediana unica, discoidali aperta, cellula costali multo mafore. Capite presso, rotundato, antice truncato ; mandibulis robustis unico den- ticulo armatis; palpi maxillari guini articulati; antennis claviformibus, abdomine vix petiolato cylindrico. Mares antennis 15, femine 12 articulatis. Questo nuovo genere, secondo me, deve prender posto immediatamente dopo al genere Rhopalum, Kirby, perchè è il genere di Crabroridae che più di qualunque altro vi si avvicina. Hoplocrabon marathroicus, n. sp. Tav. I, fig. SQ. Niger, lacvigatus, metathorace sagrinato , scutello mesothoracis elevato nitido subquadrato. Capite robusto, antemnis nigris vie clypeo inser- tis, scapo subtus lavo, mandibulis avis, apice rufo, clypeo satis parto. Oculis integris ovalibus, ocellis in triangulo equilatero dispositis. Ab- domine vix petiolato, ovale, cylindrico. Alis hjalinis, venis fuscis, stigmate magno, brunneo. Pedibus nigris, tibiis nigro-flavis variegatis, tarsis Havis; tibvis spinis arinatis acutis et longis, primo articolo tarsorum posticorum calcarato. Long. Mm. 2-2 1/2. Questo piccolo insetto di cui ho raccolto solamente venti esemplari nel mese di ottobre sui fiori del Foemiculum piperitum è singolare per la di- sposizione delle cellule alari (fig. 5) e per la struttura del capo, per que- sti caratteri specialmente l’ho riferito ad un nuovo genere. L’Hoplocrabon marathroicus è un insettuccio di. color nero, quasi intie- ramente levigato avendo il solo metatorace zigrinato ; lo scutello del me- sotorace è ben distinto. La testa è robusta, depressa, arrotondata ai lati e posteriormente, anteriormente è troncata. Gli occhi sono grandi, intieri, di forma ovale e giungono quasi alla base delle mandibole, queste sono gialle con l’apice rossastro, robuste ed internamente, presso l'apice, armate lee di un piccolo dente obliquo. Il clipeo è piccolissimo e le antenne sono in- serite molto in basso della testa, esse sono a forma di clava ed hanno il di sotto o porzione anteriore dello scapo di color giallo. Le femmine si riconoscono facilmente tanto pel loro corpo un po’ più grosso di quello dei maschi, quanto perchè contano alle antenne, scapo compreso, dodici articoli, mentre i maschi ne contano tredici. L’ addome è brevemente pic- ciuolato , ovale, cilindrico , lucentissimo. I piedi sono neri, macchiati di giallo alle estremità delle diverse parti; i tarsi però sono completamente gialli. Le tibie sono armate alla loro estremità inferiore di alcune spinette allungate, una specialmente si distingue dalle altre tanto per essere più lunga, quanto per la sua forma serpeggiante come un s; il primo articolo dei tarsi, che è Junghissimo in rapporto agli altri, è nel primo paio di piedi, un po’ incavato a lunula come per ricevere l’estremità di questa spinetta (fig. 2*). Il primo articolo dei tarsi posteriori è calcarato, cioè a dire, esso verso l'estremità inferiore è più allargato come se .un dente o una protu- beranza qualunque vi fosse sovraposta (fig. 3). La lunghezza di questo in- settuccio è di millimetri 2 a 21/» Myrmosa thoracica, Fabr. Tav. I, fig. 4. Hylaeus thoracicus, Fubricius. Ent. Syst. t. 2, p. 304, n7 (1793). Mutilla ephippium, Panzer. Faun. Ins. Germ. fasc. 46, tab. 20 (1797). Hylaeus thoracicus, Fabricius. Syst. Piez. p. 320. n. 5 (1804). Myrmosa ephippium, Jurine. Nouvel. meth. de class. les Hym.p.163,pl. 9 f.14(1807). Myrmosa thoracica, Lucas, Exp!. Scient. d'Alger. t. III, p. 287 (1849). Myrmosa thoracica, Radoskowski. Les Chrys.et Spheg. de Caucase, p. 13, n.35 (1877) Myrmosa toracica, Gribodo. Escurs. in Calabria p. 31, n. 90 (1880). 3 Niger, confertim punctato-scaber , parce cinereo-villosus, abdomine seg- mentis confertim punctato-excavati, basi margineque segmentorum dor- salium subpolitis, primo segmento ventrale, dente valido, secundo spina minuta, armatis; valcula anali subplana. Prothorace, mesothorace scutel- loque rufis, tegulis alarum concolore. Alis subfuliginosis. Long. Mm. 5-10. Q (fig. 4°). Nigra, parce cinereo-hirta; clypeo, mandibulis, antemnis thora- ceque omnino rufo-testaceis. Prino abdominis segmento dorsali in mar- gine postico late albido cinerco-pubescente, ventrali rufo valde carinato. Pedibus migris , trocanteribus, genubus tibiisque rufo-testaceis. Long. Mm. 5. Il maschio di questa specie non è possibile confonderlo con nessun'altra ‘ specialmente pel singolare coloramento del protorace e del mesotorace e ie per la struttura e colore del primo segmento ventrale. La femmina invece è molto vicina alla 4. dubia del Costa dalla quale però si distingue molto bene per avere le antenne uniformemente rosso-testacei, i piedi neri e pel coloramento del margine posteriore del primo segmento dorsale dell’ ad- dome. Ho raccolto questa Myrmosa nel mese di ottobre sul Hoeniculwm pipe- ritum dove i maschi convenivano in grandissimo numero, mentre di fem- mine non ne ho raccolto che due soli esemplari. Ho voluto dare la descrizione di questa specie sì perchè di essa sì è conosciuto il solo maschio, sì ancora perchè ritenuta generalmente per spe- cie molto rara e poco conosciuta dagli entomologi, tanto che essa viene confusa spesso con la Mutilla ephippium di Fabricio con la quale i maschi hanno molte affinità di colorito. I Io, replico, ho trovato questa specie comunissima nel mese di ottobre tanto da poterne raccogliere migliaia di individui in pochissime ore. Mutilla ephippium, Fabr. var. Sicana, n. Q. In Sicilia si riscontra frequente sin dal mese di aprile a tutto settem-- bre tanto la M. ephippium 3 Q tipo che la varietà che vengo a far cono- scere; delle femmine isolate, nascoste sotto i muschi ai pie’ degli alberi o sotto le pietre ne ho raccolto anche nel mese di gennaio e febbraio, sie- chè può dirsi a ragione, che questa specie si riscontra nell’isola in tutti i mesi dell’anno. La varietà a cui oggi io vengo a dare il nome di Sicana si riferisce ai soli maschi i quali si distinguono dal tipo per avere il to- race intieramente rosso, mentre nel tipo, questo è di color rosso alla sua parte anteriore solamente, in alcuni esemplari però il color rosso non ha invaso tutto il torace, sicchè comparisce ancora un po’ di nero sulla facce del metatorace ; questi individui chiaramente dimostrano il passaggio dal tipo alla varietà. Il mio amico e valente lepidotterologo, sig. L. Failla Tedaldi di Castel- buono tempo addietro mi mandava un c' tipo della specie in parola che esso aveva catturato una sera alla caccia con la lampada, io stesso, nel mese di ottobre, pure con la lampada, ne catturava un aliro esemplare sui monti di Renda, moltissimi esemplari poi, tanto appartenenti al tipo, che alla varietà, li catturai nel 1886 iu settembre sui fiori del Foeniculum pi- peritum. Teop. DE-STEFANI. (continua) SRI PRIMO SAGGIO DI UN Catalogo metodico degli Ortotteri sinora osservati in in Sicilia peL DF. G. RIGGIO E peL BarowneLLO F. PAJNO — Lore (Contin. e fine v. num. prec.). 78. Thamnotrizon chabrieri, Charp. — Sicilia (Brunner, l. c., p. 335); Palermo (Capaci), Messina, Castelb. (coll. Failla), (Riggio). 79. ; punctifrons, Burm.—Sicilia (Brisout, 1. c., p. 715 (Ptero- lepis punctifrons? Burm.). 80. È femoratus, Fieb.—Messina (Brunner |. c., p. 343). 81. Platycleis grisea, Fabr.—Messina, (Zeller, in Fischer, l. c., p. 271 (Decticus (Platycl.) griseus Fabr.); Sicilia (Targioni, 1. c., p. 79; Girard, |. c., p. 188 (Decticus); Brunner |. c., p. 348). 82 5 intermedia Serv.—Sicilia (Brunner, l. c., p. 349); Castel- vetrano (coll. Palumbo), Palermo (Riggio). 83. di laticauda, Brunn.—Messina (Brunner, 1. c., p. 349). S4. n) tessellata, Charp.—-Messina (Monte Castelluccio) (Fischer, I. c., p. 272; Zeller, Brunner, p. 351); Castelbuono (Riggio). 85. È sepium, Yersin—Sicilia, (Brunner, I. c., p. 354). * 86. Decticus albifrons, Fabr.— Sicilia, (Brisout, I. e., p. 715); Messina, Castelvetrano (coll. Palumbo), Fontanamurata, Palermo (Rig- gio, Pajno). 87. Ephippigera rugosicollis, Ramb.—Sicilia (Targioni I. c., p. 75); Pa- lermo, Fontanamurata, Messina (Riggio, Pajno). 88. x sicula, Fieb.— Sicilia, (Fischer, 1. c., p. 235 (Barbitistes si- culus, Kollar in litt.); Palermo (Yersin, l.c., p. 517 (Eyhip- pigera maculata); Sicilia (Brisout, 1. c., p. 714; Targioni, |. c., p. 75); Messina, Siracusa (Brunner, |. c., p. 382). 89. 5 crucigera, Fieb. — Sicilia (Targioni, |. c., p. 75); Messina, (coll. Benoit) (Riggio). 90 5 provincialis , Yers.—Sicilia, (? Fischer, 1. c., p. 235 (Barb- 001 92 94 96 IT. 100. Sor e tistes verticalis, Charp. in litt.; Targioni 1. c., p. 75 (Eplip- pigera verticalis, Fieb.) Ephippigera dorsalis, Fieb.— Messina (Fieber, Brunner, I. c., p. 399); Sicilia, (Brisout, l. c., p. 714 (Ephippigera nigromarginata, Luc.); Targioni, ]. c., p. 75); Messina, (Riggio). . Troglophilus cavicola, Koll.—Siracusa, Orecchio di Dionisio (Fischer, I. c., p. 302 (Raphidophora); Girard, 1. c., p. 169 (aphido- phora). . Dolichopoda palpata, Sulz.—Sicilia (Fischer, 1. c., p. 201 (Raplido- phora); Targioni, l. c., p. 73 (Phalangopsis palpata, Serv.); Girard, 1. c., p. 169 (Raphidophora). Fam. 7 Gryllodea. . Oecanthus pellucens, Scop.—Siracusa, Giugno (Zeller (coll. de Hey- den) in Fischer, 1. c., p. 165); Sicilia (Brisout, 1. c., p. 714; Targioni, |. c., p. 66; Costa (Ac.), Fna. R. Napoli, Ortott., p. 44); Bosco della Ficuzza, S. Ninfa, Castelvetrano, (coll. Pa- lumbo), Castelbuono (coll. Failla), (Riggio). 5. Trigonidium cicindeloides, Serv. — Sicilia, Costa (Ac.), Ann. Museo Napoli An. II, p. 58 (Alamia cicindeloides); Brunner, l. c., p. 423). . Gryllus campestris, Lin. — Sicilia, Costa (A.), Fna R. Nap. p.41), Castrogiovanni (Lago di Pergusa) Castelbuono (coll. Failla), (Riggio). bimaculatus, de Geer.—Sicilia, Magg. (Zeller, in Fischer, I. c., p. 182 (Gryllus capensis, Fabr.); Costa, Fna R. Nap. Oriott., p. 44 (GryMlus capensis); Targioni, I. c., p. 67 (Lio- gryllus bimaculatus); Girard, 1. c., p. 142 (Gr. capensis); Ca- stelbuono (coll. Failla), Palermo (Riggio). desertus, Pall.—Siracusa, (Zeller, in Fischer, l.c., p. 178, (Gryllus tristis, Serv.); Costa (A.), Fna. R. Nap. Ortott., p. 44, (Gr. tristis); Castelvetrano, Sa'aparuta (coil. Palumbo), Pa- lermo (Riggio). domesticus, Lin.—Sicilia, Costa (A.), Fna R. Nap. Ortott., p-44); Castelbuono (Riggio). burdigalensis, Latr.—Siracusa, Magg. 0, 2 (Zeller, in Fi- scher, 1. c., p. 176; Costa (A.), Fna. R. Nap. Ortott. p. 44; Girard, l. c., p. 151); Sicilia (Brisout, l. c., p. 714). ARI * 101. Brachytrypes megacephalus, Lef.— Fra Terranova ed il Bevajo presso Vittoria (Lefebvre, Ann. Soc. Linnéenne de Paris, vol. VI, 1827, p. 10 (GryNus) ; Sicilia (Serville , Orthopt., p. 326; Boitard, Entom. III, p. 26; Costa (A), Fna R. Nap. Ort. Grillidei p. 3, 44; Fischer, l. c., p. 187; Targioni, l. c., p. 67; Bonnet e Finot, Ort. Tunis, p. 74; Giracd, 1. c., p. 156); Palermo (Brunner, |. c., p. 439); Terrasini (Pincitore Marott, Di un Ins. del gen. Locusta); Chiaramonte (Prov. di Mo- dica), Balestrate (Prov. di Palermo), (Riggio). * 102. Gryllomorphus dalmatinus, Ocesk.—Sicilia, Costa (A.), Fna. R. Nap. Ort. Grill., p. 44 (Gryllus apterus, Herr. -Schiiffr.); Castel- vetrano (coll. Palumbo), Palermo, (Riggio, Pajno). 103. Myrmecophila ochracea, Fisch. — Siracusa, Magg. 9, 2 (Zeller, in Fischer, 1. c., p. 162); Sicilia, Costa (A.) Fna. R. Napoli Ort. Grill., p. 44; Targioni, 1. c., p. 69; Girard, |. c., p. 133; Brun- ner, ]..c., p. 447). 104. Megisoplistus brunneus, Serv.—Siracusa, Magg. (Zeller, in Fischer I. c., p. 163 (Megoplistes); Sicilia, (Costa (A), Fna R. Nap., p. 44 (Megoplistus marginatus); Girard, 1. c., p. 134 (Mego- plistes); Brunner, l. c., p. 449) (1). * 105. Gryllotalpa vulgaris, Latr.—Sicilia, (Fischer, I. c., p. 158; Costa (A..) Fna. R. Nap., p. 44; Brunner, I. c., p. 452); Messina, Castel- vetrano, (coll. Palumbo), Castelbuono (coll. Failla) Palermo, \ (Riggio) (2). (1) Ad evitare equivoci dobbiamo dichiarare, come, tanto nell'ordinamento delle famiglie e delle specie, come nello stabilire la nomenclatura e le diverse corri- spondenze sinonimiche, ci siamo sempre attenuti al recente lavoro dello illustre Brunner von Wattenwyl « Prodromus der Europaischen Orthopteren ». Il numero delle specie elencate (107) non deve considerarsi naturalmente come definitivo ; che anzi lo riteniamo appena provvisorio e soggetto a variare per la scoperta di nuove specie che con molto probabilità si potranno riscontrare nella Sicilia, quan- do si cominceranno ricerche più accurate sopra quest'ordine d’insetti. L’ attuale lavoro si consideri dunque a guisa di Prodromo per una futura Fauna Ortotte- rologica siciliana, che speriamo portare a compimento in appresso. (2) Il Fischer a proposito del Grillotalpa , a p. 158, dice, che nella collezione di Charpentier si trova un Gryllotalpa Siculus in tre esemplari; dubita però con ragione che si tratti di buona specie. SPRGRORIT Opere consultate (1): 1832-75. Costa (Or. Gabr.), Fauna del Regno di Napoli, ossia enumera- zione di tutti gli antmali che abitano questo regno. Napoli 1832-75. Entomologia di Achille Costa — Ortotteri 1836-75. — Nella fam. Grillodea vi sono indicate 11 sp. siciliane. 1835. Alessi (G.) Sul metodo di distruggere le Cavallette. Atti dell’ Acc. Gioenia di Sc. naturali di Catania, T. IX, p. 329, Catania 1835. Accenna solo a norme generali. » Zanghì (Paolo). Delle Cavallette e del modo di distruggerle. Palermo, 1835, 8° con 5 tav. Tratta specialmente dell’ invasione avvenuta nella Prov. di Caltanissetta nel 1832. Descrive sommariamente lo Stauronotus maroccanus che denomina Le Cuvallette di Piazza credendole limitate in quella località. Da una quantità di norme per la distruzione di questi animali, e tratta infine delle norme le- gislative relative ad esse. 1839. Serville (Audinet), Mistoire naturelle des insectes Orthoptères, Pa- ris 1839, 8° con atlante.— Cita solamente 4 specie di Sicilia. 1843. Boitard, Nouveau manuel complet d’ entomologie. Coll. des manuel Roret, Paris 1843, 3 vol. 16 con atl. Indica due specie di Sicilia. 1845. Zuccarello Patti (Dott. Mariano), IMWustrazioni entomologiche sici- liane — In Atti dell’Accad. Gioenia di Scienze naturali di Cata- nia, ser. 2°, t. II, Catania 1845. Descrive alcuni Coleotteri, Le- pidotteri ed Ortotteri. Di questi ultimi descrive 6 sp. non nuove, a p. 51-64. 1849 Lucas (H.) Mistoire naturelle des animaux articulés de VAlgerie in Exploration scientifique d’ Algerie. Zoologie T. III, Orthoptéres con 4 tav. Paris 1249. Riporta il solo Pamphagus nigropuneta- tus, Luc. 1854. Fischer (Leop. Henr.) Orthoptera europaca. Lipsiae, 1854, 4° con 18 tav.—Cita 43 sp. della Sicilia. 1857. Inzenga (G.) Invasione di Cavallette in diverse contrade di Sicilia. Annali di Agricoltura Siciliana. Anno V, ser. II, p. 140-149. Pa- (1) In questo elenco abbiamo compreso solamente quelle opere contenenti ine dicazioni sopra gli Ortotteri siciliani, che abbiamo potuto avere a nostra dispo- sizione. — 67 — lermo 1857. Parla di comparsa di cavallette in varii punti della Sicilia, dando anche un elenco cronologico di altre comparse ed i metodi impiegati per distruggerli. Riproduce la descrizione del- V’Acridium triareolatum, Bivona. =Stauronotus maroccanus, Th., St. cruciatus Charp.). Descrizione data da questo naturalista nel- l’Almanacco detto Enciclopedico del 1834, in occasione dell’inva- sione del 1832-33. I 1860. Yersin (A.) Note sur quelques orthoptéres nouveaue ou peu connus d'Europe. In Ann. de la Soc. entom. de France, 3° ser., T.VIII, Paris 1860, pag. 509-537. Descrive tre nuove specie siciliane. 53 Brisout de Barneville (1L.) Orthoptéres de Sicile in Bellier de la Chavignerie, faune Entomologique de Sicile. Ann. de la Soc. en- tomol. de France, 3° ser. T. VIII, Paris 1860 con 1 tav. —Enu- mera 37 spec. di Ortotteri siciliani, a pag. 714-716. 1862-66. Costa (A.) Annuario del Musco Zoologico della K. Università di Napoli—An. II (1862) Ortotteri, pag. 57-59; An. V (1865) Or- totteri pag. 12; An. VI (1866) Ortotteri p. 11-13. Vi sono indi- cate cinque specie avute dalla Sicilia. 1868. Doderlein (Pietro) Studi sulla invasione delle Cavallette in alcune località della Provincia di Caltanissetta nel 1868. Lettera al Sin- daco di Marianopoli. Palermo, tip. Amenta, 1868. 1869. Relazione intorno alla verifica delle ovaja delle Cavallette nel lati- fondo Granieri, data dalla Commissione eletta dalla Giunta Mu- nicipale di Caltagirone; Caltagirone 1869. Non dà indicazione pre- cisa di specie. 1878. Bolivar (Ign.) Catalogus orthopterorum Europae et confinium, Ma- drid 1878 (1). Indica 17 specie siciliane cioè : Tropidopola cylindrica, Marsh.; Pamphagus simillimus, Yers.; P. marmoratus, Burm.j; Cu- culligera appula, Cost. ; Acrotylus longipes, Charp.j; Ctyphippus siculus, Fieb. (= Cedip, fuscocineta, Luc.); Ochrilidia tryxalicera , Fisch. Fr. ; Brachytrypes megacephalus, Serv.; Myrmecophila ochracea, F.sch. Fr.; Poecilimon laevissimus, Fisch, Fr.; Odontura stenoxip- ha,Fieb.;Rhacocleis annulatus, Fieb).; R. modesta, Fisch. Fr. (=R. discrepans, Fieb.) ; R. Brissouti, Yers. (—R. annulatus, Fieb.); Ephippiger maculatus, Yers. (= Eph. siculus Koll.); E. crucigerus, Fieb.; E. dorsalis Fieb.; E. sicalus, Koll; E. verticalis, Fieb. (= E. provin- cialis, Vers.). (1) Devo alla personale cortesia dell’illustre Prof. Bolivar di aver potuto avere e consultare questo lavoro; avendo Egli voluto, pur non conoscendomi, regalar- mi, a mezzo del sig. E. Deyrolle naturalista a Parigi a cui l'avevo richiesto, l’u- nica copia da lui posseduta e puntata. Sento quindi il dovere di rivolgere pub- blicamente i miei ringraziamenti all’ illustre scienziato spagnuolo ed all’egregio sig. Deyrolle che gentilmente ha voluto favorirmi. G. RIiGGIO Il Naturalista Siciliano, Anno VI. 9 1878. 7) 1882. 1885. 1885. 22 IGO Targioni-Tozzetti (Adolfo) Prospetto dei generi e delle specie di Or- totterì proprii all’Italia, facente parte della relazione intorno ai lavori della stazione di entomologia agraria di Firenze. Annali di Agricoltura (Ministero dell’interno) vol. I, 1878, 8° con tav. Enu- mera 41 specie siciliane. Schoch (D' Gust.) Die Feldhenschrecken der europaischen fauna und des studium der Orthopteren im Algemeine. Catalogus acri- diodeorum europae synonimicus, secundum C. Stàl. Mitteilungen der Schweizerischen entomologischen Gesellschaft, Bd. 5 n. 7, sett. 1878, pag. 353-367. Nota quattro specie di Sicilia. Girard (Maurice) Trasté élementaire d' entomologie , vol. III Ortho- pieres, Nevropteres Hyménoptères porte aiguillon. Paris 1879. In questo volume della sua importantissima opera l'illustre Girard e- numera nelle varie famiglie 26 specie di Ortotteri siciliani. Pincitore Marott (Giac.) Di un @nsetto del genere Locusta che dan- neggia le viti nel territorio di Terrasini. Palermo, maggio 1879. Accenna alla presenza ed ai danni del Brachytrypes megacepha- lus, Lef., ritenendolo impropriamente Locusta. Brunner von Wattenwyl (0.) Prodromus der europtiischen Or- thopteren. Leipzig 1882, 8° con 11 tav. ed 1 carta. Enumera 44 specie della Sicilia. Bonnet (Ed.) et Finot (Ad.) Catalogue raisonné des Orthoptères de la Reégence de Tunis. Montpellier, 1885 , 8° con tav. — Accen- nando alla distribuzione delle specie, gli egregi Autori ne indi- cano 5 come esclusive della Sicilia, Tunisia ed Algeria, e 3. pro- prie alla Spagna, Algeria, Tunisia e Sicilia ; trattando poi del- l’area geografica delle singole specie ne enumerano 11 siciliane. De Bormans (A.) Materiali per lo studio della Fauna tunisina raccolti da G. e L. Doria, VII Orthoptéres par A. de Bormans. Annali del Musco Civico di Storia naturale di Genova. Ser. 2°, vol. II (XII), Genova 1885, pag. 97-115. L’ Egregio Autore enumera 53 specie, delle quali ne trova 38 comuni alla fauna tunisina ed a quella siciliana, donde ne deduce la grande affinità delle due faune; 13 specie le dice comuni al- l'Algeria e mancanti alla Sicilia e cita fra queste la Fischeria boetica che ora fa pure parte della nostra Ortotterofauna; per cui le specie comuni colla tunisia diverrebbero 39, aumentando così i rapporti delle due faune. LEGANO Non avendo potuto indicare a posto le specie siciliane indicate da questo autore ne riportiamo qui l’intera lista : Labidura riparia, Pall.j; Labia minor, L; Forficula auricularia, Lin. ; Loboptera decipiens, Germ.; Heterogamia aegyptiaca, L.; Mantis religiosa , Lin. ; Iris oratoria, Lin.; Bacillus, Rossi, Fabr.; Tryxalis nasuta, Lin.; Tr. ungniculata, Ramb.; Stenobothrus bicolor, Charp.; St. pulvinatus, Fisch.; Stauronotus Genei, Ocsk.; Epacromia strepens, Latr.; Spingonotus coerulans, Lin.; Acrotylus patruel's, Sturm.; Oedipoda gratiosa, Serv. Oed. coerulescens, Lin.; Oed. fuscocincta, Luc.; Pachytylus nigrofasciatus, De Geer.; P. cinerascens, Fabr.; Pyrgomorpha grylloides, La!r.; Pamphagus marmoratus, Burm.; Acrydium aegyptium L.; Caloptenus italicus, Lin.; Euprepocnemis plorans , Charp.; Tettix meridionalis, Ramb.; Rhacocleis annulata, Fieb.; Platvcleis grisea, Fabr ; PI. intermedia, Serv.; PI. tessellata, Charp.; Decticus albifrons, Fabr.; Trigonidium cicindeloides, Ramb.; Gryllus bimaculatus, De Geer.; Gr. desertus, Pall.; Gr. burdigalensis, Latr.; Gryllomorphus dalmatinus, Ocsl.; Gryllotalpa vulgaris, Latr. 1886. Krauss (D" Hermann) Beitrige zur Orthopteren-Kunde, in Ver- handlungen der k. k. zoologisch-botanischen Gesellschaft, Wien, ì 1886 con 1 tav. — Fornisce, fra le altre cose, alcune indicazioni sopra Ortotteri siciliani. gr y7== EYZ —in___————_—_n ESCURSIONE ENTOMOLOGICA NECETSOL:IDEEAMPEDUSAS PER L. FAILLA- TEDALDI (Cont. Vedi Num. prec.). Si direbbe che la flora per le ragioni dianzi accennate dovesse essere poverissima, eppure non è così, come di leggieri potrassi vedere scorrendo gli elenchi ed i lavori dei botanici che vi andarono a studiarla. Lungo i burroni, nelle balze, alle spiaggie del mare e ne’ boschi formati quasi di una sola essenza: Pistacia lentiscus, s° incontrano molte specie di piante, di cui alcune esclusive a quei luoghi, o trovantesi in Africa. Lampedusa trae la sua etimologia, secondo alcuni, dai lampi e baleni che vi si osservano, o secondo altri dai fuochi d’ avviso che si accende- vano sull’alto delle torri per dar segno ai naviganti. Ch’essa sia stata abitata in varie epoche sin da tempi remotissimi, e sia stata sotto varie dominazioni, non vi è dubbio alcuno; lo attestano alcuni Sr monumenti ancora esistenti, il ritrovamento di figuline e di monete, talune delle quali riferentesi all’epoca romana; ma ch’essa sia stata florida come pretende il Calcara, che abbia avuto in date epoche delle colonie impor- tanti, sembra assai dubbio, e non lo dimostrano a dir vero tali rinveni- menti. Certamente per la sua posizione geografica riguardata in ogni tempo come un punto strategico, come tale potrebbe essere tenuta in conto og- gidì ove l’ Italia avesse dei possedimenti in Africa, potè essere all’ epoca del Romano impero munita di qualche presidio, e non mai avere una po- polazione importante, una vera colonia, come nell’ epoca attuale. Quello che si sa di certo è che l’isola fu abitata da corsari per esercitare le loro incursioni nel Mediterraneo, e da qualche privato che andava a stabilir- visi per iscopi agrari, per fondarvi qualche colonia. Sappiamo che sin dal 1800 il Maltese Gatt vi fondò una piccola colonia, e come più tardi il Fernandes vi avrebbe 400 persone; ma fu al 1843 che l’isola caduta in possesso del Governo borbonico, questo pensò seriamente alla sua colonizzazione, fabbricando un certo numero di case che formano oggidì un piccolo comune, sussidiato dal Governo collo stipendio di L. 9000 annue, che si distribuiscono ai vari impiegati del Municipio, al Medico etc. Il Calcara, che fu uno dei primi a studiare l'isola sotto l’aspetto natu- "ale, mandato a bella posta dal cessato governo pel progetto di coloniz- zazione, e che pabblicò un’accurata quanto dotta relazione sulla medesima, non cita altre specie d’insetti tranne che le seguenti: Drypta emarginata, Dytiscus sulcatus, Calathus latus, Omaseus meridionalis, Nebria brevicollis, Emus maxillosus, Geotrupes stercorarius, Orictes nasicornis, Scaurus pun- ctatus, Blaps cages, Meloe majalis, Lrachycerus steulus, Ipp. 7-maculata. Fra i Lepidotteri: Coltus Edusa e P. brassicae, e fra gli Emitteri (?) la Musca domestica (2) Taluni dei surriferiti insetti malgrado le mie diligenti ricerche, non po- teì riscontrare nell’isola; o che il Calcara sia stato più fortunato di me nel ritrovamento di certe specie, o ch’egli sia incorso in qualche errore di de- terminazione, come inclino a credere ricordando la Musca domestica, che la classifica fra gli Emitteri, Scaurus punctatus invece di Scaurus tristis, Meloe majalis etc. Il non citare poi alcune specie che sono comunissime in quelle località, come Carabus morbillosus, Licinus steulus ecc. avvalora il mio dubbio; i- noltre sorprende come lo stesso asserisce d’ aver trovato un Dytriscus sul- catus, meutre sappiamo che per vivere ques'a specie ha bisogno di acqua dolce, ciò che manca in Lampedusa, a meno che non si voglia ammettere che la stessa subisse le suc metamorfosi nell’ acqua delle cisterne ad uso degli abitanti, I Giova ricordare ancora che il Calcara visitò pure l’isola di Linosa, ove dice di avervi trovato la Drypta emarginata ed il Geotrupes stercoriarius, oltre varie specie di Scarites di cui non fa i nomi. Queste specie, che io non rinvenni in Lampedusa, sono citate dallo stesso anche per quest’isola, ed è forse probabile che egli abbia confuso le specie raccolte a Linosa con quelle di Lampedusa. Sebbene io non avessi del tutto trascurato gli altri ordini d’insetti, co- me si vedrà dagli annessi elenchi, quelli che maggiormente formavano o- bietto delle mie ricerche cerano i coleotteri ed i lepidotteri. Avuto riguardo alla ristrettezza dell’Isola, che può considerarsi quale piccolo scoglio get- tato sul Mediterraneo, la sua poca elevazione, |’ uniformità direi quasi di esposizione, la sua stessa aridità , posso in generale asserire, sul risul- tato avuto da una esplorazione di soli 5 giorni, che la fauna non è rela- tivamente povera, come a prima giunta potrebbe credersi, e che vi si nota anche qualche cosa di nuovo e di speciale che non.si rinviene nella stessa Sicilia e tanto meno nella vulcanica Pantelleria, ma soltanto nell’Algeria. Tali sono ad esempio il magnifico buprestide: Zulodis onopordi e VAri- stus opacus fra i coleotteri, dei paesi d’Africa e di altre regioni mediter- ranee, oltre di un Stones nuovo, di una varietà di Cicindela, ed un’altra di Erodius, e probabilmente di una specie di Asida e di un Heliopates, non- chè di altre piccole specie nuove per la Sicilia. Fra gli Imenotteri citerò la Mutilla arenaria, nuova per l’Italia e molto rara in Europa. Era mio vivo desiderio visitare la vicina Isola di Linosa, non che l’iso- lotto di-Lampione entrambi poche miglia discosti da Lampedusa per po- ter fare alcuni riscontri colla fauna entomologica di quest'isola, che io credo debba in parte differire per le condizioni assai diverse in cui essi sì tro- vano. Lampedusa è costituita per intero di calcare più o meno compatto, che passa talvolta alla marna e tal’altra alla dolomite, con cavarne ove si trova di raro la calce carbonata stallattittica , e colle spiaggie del mare ricoperte di finissima arena. Però è a notare, come quest’ultima condizio- ne, essenziale per la stazione particolare di certi insetti in pochi luoghi si rinviene, anzi non si trova che al Porto ed in un altro seno di mare pros- simo a questo derominato la Wgy/a, entrambi esposti a Sud. Le arene che si osservano in altro cale sono di così poca entità che non meritano spe- ciale considerazione in quanto che nulla vi rinvenni. Alla Wilgia trovai di particolare una varietà rimarchevole di Cicindela, un’altra di Zrodius che descriverò più sotto, e numerosi esemplari delta Pachychile Defeanni che non si trovano, meno l’ultima, in nessun altro luogo dell’isola. Nel Porto poi trovai di pregevole una bella specie di Cu- losoma, l’ indagator. E deve essere così, perchè dal lato Nord e dal lato di ponente, ove offre la maggior elevazione, l’isola è inaccessibile, con pit- toresche salite murali, priva di quelle insenature o cale, ove invano si ri- cercherebbero le specie che si trovano nell’altro versante. I motivi cui dianzi accennai, che m’ impedirono di fare una scorsa nel- l'isola di Linosa e di Lampione, per desumere delle osservazioni in pro- posito, furono indipendenti dalla mia volontà, dappoichè le barche che si trovavano nel bel porto di Lampedusa al momento della mia escursione erano tutte occupate alla pesca deile sardelle, che ivi costituisce un ramo importante d’industria, e che si potrebbe migliorare di molto aumentando le barche e le braccia e coll’impianto di una salina giusta il progetto del prof. Calcara, che impedirebbe di richiamare il sole della Sicilia. Tale in- dustria tiene occupata per due mesi dell’anno quella laboriosa popolazione, dopo di che parte dei barcajuoli emigra per Mahdia e per altre prossime coste africane ad. esercitare lo stesso mestiere. Durante il mio soggiorno erano arrivati due battelli austriaci che si caricavano di barili di pesce, ed i nativi mi assicuravano che oltre dell’Austria, la loro mercanzia viene esportata nel Belgio, nella Dalmazia ed in altri paesi d’oltre Alpi. ixitornando in carreggiata, sebbene i nostri desiderii restassero inappagati per fare i voluti confronti, ci permetteremo d’istituirli cogli insetti di Pan- telleria, che fu visitata a tale scopo dal mio amico sig. E. Ragusa e da noi stessi nel 1882. Un fatto degno di essere notato, e che colpisce chiunque vada a visi- tare l'isola di Lampedusa, è l’estrema abbondanza in cui si rinviene colà il Carabus v. Servillei di tutte le gradazioni, di ogni grandezza, di tutti i tuoni; dal verde cupo al quasi nero. E non è un fatto meno singolare la scoperta che feci di un avanzo di questa specie, che si mostra nero come il Carabas planatus di Sicilia, che io veramente in sulle prime per tale scambiai, ove un attento esame non mi avesse fatto ricredere del mio er- rore, massime per avere il margine inflesso delle clitre bronzato. Questo soggetto, che trovai morto ed in parte mutilato, lo credo molto interessante, perchè può ritenersi come l’anello di congiunzione fra il mordillesus ed il planatus, e taluni infatti opinano , come il Baudi ed il Debrocheres, che quest'ultimo non sia altro che una rimarchevole modificazione del mordi. losus, come loro stessi mi hanno comunicato in varie occasioni. Fra un gran numero di esemplari raccolti non potei mai riscontrarne uno che vi rassomigliasse riguardo al colorito oscuro, forse la ragione di tal fatto debba attribuirsi agli agenti meteorologici che lo avevano alquanto offuscato. Ag- giungerò ancora a proposito di coloraziene, che pare provato da esperi- o O aa menti, che l’abbondanza o meno di nutrimento basti a modificare o a ren- dere più o meno intensi i colori negli insetti. Il giorno 6 maggio facendo una escursione sul versante Nord dell’isola visitando le località Mallucco, Calapisani, Grecali, Terranova, Taulovecchio, Imbriacola, trovai di rilevante un avanzo di Calosoma, l’indagator, che più tardi, in altra escursione, catturava in perfetto stato precisamente al Porto, oltre poi delia bellissima Julodis onopordì che non si rinviene affatto in Si- cilia. Nella stessa escursione catturava inoltre uno Sphodrus algerinus due specie di Ditomus, il cordatus, il dama, Orthomus barbarus, Licinus v. Si- culus e |’ Aristus opacus, specie molto rara nell’isola e nuova per l’ Euro- pa, propria dell’Algeria. Tutte queste specie costituiscono più o meno i Carabidi dell’Isola, e ci pare degno di far notare, come essi manchino affatto nella poco discosta Pantelleria, fatto che fu rilevato dal Ragusa e da noi stessi che vi fecimo in epoca differente delle escursioni. Ciò certamente non ci stupirà tanto , ove si consideri la varia formazione di esse, l’ una, Pantelleria di origine plutonica, l’altra, Lampedusa, di origine nettunica, forse 1’ avanzo di un continente più vasto, dell’Africa, alla quale per certi indizi scientifici sem- bra essere stata unita. Una ragione che, secondo me, spiega chiaramente l’abbondanza dei Mor- Dillosus e sue varietà sta riposta nella immensa quantità di conchiglie ter- restri, di cui è oltremodo ricco quel remoto angolo di terra. Rovesciando ogni pietra, passando la rete sopra ogni vegetabile se ne possono racco- gliere a migliaia; alcuni luoghi ne sono letteralmente coperti, e poi di tutte le forme, di tutte le specie, cominciando dalle elegantissime Clausilze (Clau- silia Lopedusae Calcara) alle grandi Helix aspersa, di cui se ne vendono in quel povero mercato per pochi centesimi al chilogramma. Or bene si sa, che dove manchi il calcare, raramente si possono trovare dei Gastero- podi, che tanto bisogno hanno del carbonato di calce per la formazione del loro inviluppo protettore, e che di conseguenza mancando essi, man- cano o difettano a loro volta—mirabile correlazione!—le specie carnivore. Ecco così spiegato al mio modo di vedere la differenza di fauna che passa fra le isole di Lampedusa e di Pantelleria per ciò che ha riguardo ai Carabidi. (continua) DV SULLO STATO GIOVANILE DEL ehonnboidiehthys manca s (Cont. e fine V. N. prec.). Tal questione non è ancora risoluta nello studio dello sviluppo dei Pleu- ronettidi. Le ricerche del prof, J. J. Steenstrup (1563 e 1870) eseguite su di alcuni giovani pleuronettidi spettanti a una specie indeterminata di Plagusia (Bascanius di Schiédte), lunghi poco più di 2 centimetri, tendono ad ammet- tere la prima delle due ipotesi. In una tavola annessa alla sua prima me- moria egli ha rappresentato uno di questi pleuronettidi plagusiformi con l’oe- chio superiore in tre fasi dìverse. Nella prima i due occhi sono situati in direzione opposta ciascuno sul rispettivo lato del capo (stadium verticale). Nella seconda l’occhio superiore, ch'è il destro, si trova addentrato obbli- quamente nei tessuti del cranio al di sotto del frontale e quindi della base della pinna dorsale la quale si estende in avanti fino all’ occhio inferiore, (stadium obliquum). Nella terza fase esso si trova a giorno sul lato sini- stro del capo il quale perciò risulta bioculato, mentre il lato opposto resta cieco (stadium laterivagum). Nella sna seconda memoria rafferma l'opinione precedentemente espressa sul passaggio dell'occhio superiore e rappresenta uno degli stessi pleuronettidi nella fase intermediaria. In opposizione a questi risultati stanno le osservazioni posteriori del pro- fessore Agassiz (1876) il quale ha potuto seguire passo per passo l'occhio superiore nel suo cammino in individui tenuti in vita, somiglianti ai plagu- siformi di Steenstrup, della lunghezza di circa un pollice, perfettamente tra- sparenti. Egli si è assicurato che l° «echio destro penetra nei tessuti della testa attraverso lo spazio fra la base della dorsale e l osso frontale e non al di sotto di questo. Nel 1885 descrivendo in una nota preliminare alcuni pleuronettidi del mar di Messina, (Su di alcuni rari Pleuronettidi del mar di Messina, Nat. Ste., Ann. IV, 1885), appartenenti agli incerti generi Peloria, Bibronia e Charyb- dia, io feci menzione di una interessante particolarità presentata dalle due specie di quest’ ultimo, evidentemente in rapporto col passaggio dell’occhio destro. I primi raggi della pinna dorsale erano in tutti gli esemplari distac- cati di netto dal cranio insieme ai processi interspinosi sottostanti in guisa che l'estremità di detta pinna non teneva che coi raggi seguenti. In qualche individuo l’occhio superiore trovavasi già impegnato in questa fenditura con la pupilla in alto, in qualche altro stava appena inclinato in procinto di pas- E sare sul lato sinistro, mentre negli altri trovavasi ancora sul lato destro in posizione verticale ma ad un livello più alto dell’ opposto. Dopo ciò è mia ferma convinzione che l'occhio in questi pleuronettidi si porta sul lato si- nistro del capo passando al-di sopra del cranio e senza attraversare tes- suti in piena sostanza in grazia della notata predisposizione. Soltanto in quest ultimo punto le mie osservazioni differiscono da quelle del Prof. A- gassiz. Ritornando ai giovani del RhAombordichthys io ho cercato di sapere se il passaggio dell’occhio superiore avvenga in essi per quella medesima dispo- sizione già avvertita nelle due specie del genere Charybdia da me provvi- soriamente introdotto nella nota surriferita. Or di numerosi esemplari che ho guardati attentamente uno solo portava |’ estremità anteriore della dor- sale distaccata dal cranio e a quanto mi parve non casualmente essendo netta e regolare la soluzione. Ma da un solo caso non mi è permesso de- sumere alcun fatto. In tutti gli individui che ho visti l’occhio destro si tro- va già portato sul lato sinistro del capo. I meno adulti sono appena più lunghi dei giovani pleuronettidi studiati da Steenstrup, Schiédte ed Agassiz, ed in cui l’occhio venne osservato in via di passare sull’altro lato del capo; quelli di ordinaria grandezza non superano gl'individui delle specie di Cha- rybdia nei quali l’occhio superiore trovasi parimenti in carriera. È da rite- nersi adunque che nel comune Rhkomboidichthys il passaggio dell'occhio suc- cede ad un’età più giovane e da ciò dipenderà forse il non trovare nello stato attuale l'estremità anteriore della dorsale distaccata dal tessuto sotto- stante. Esaminiamo ancora per poco la posizione dell’ occhio superiore sul lato sinistro del capo e il successivo cambiamento dei suoi rapporti nell’animale adulto. Esso è posto nella regione frontale, in avanti dell'encefalo e al di sopra dei lobi olfattivi, dentro la cavità che risulta dal divaricamento dei frontali. In questo stato gode una certa mobilità sul proprio asse orizzon- tale onde può volgersi e guardare tanto a destra attraverso il tessuto tra- sparente come a. sinistra. L’ iride che dapprima è argentina diviene oscura a misura che l'occhio sporge sul lato del capo. Su di un esemplare essa avea ancora il primo colore nella metà dell’occhio compresa dentro il pro- filo del capo. I nervi ottici nascono da due punti opposti del cervello; quello cioè che va all’occhio inferiore dal lato sinistro e quello che va al superiore dal destro. Nei soggetti meglio trasparenti si vede che il primo di essi si porta all’occhio corrispondente in linea dritta obbliquamente in sotto, l’altro invece è inarcato a convessità anteriore. L'origine bilaterale e simmetrica dei due nervi ottici mostra per sè sola che l’asimmetria-degli occhi non è primitiva. In questo stato i due parietali sono sviluppati nella stessa misura e riuniti sulla linea mediana in uno spigolo tagliente, sotto il quale sta im- mediatamente l’encefalo. Il Naturalista Siciliano, Anno VI. 10 SR () lee Ma l'occhio superiore non ha ancora compito il sun viaggio. Esso deve abbandonare la regione frontale e portarsi indietro per fermarsi definitiva- mente nella regione occipito-parieta!e. Vediamo quali mutamenti succedono allora in ciascuna di queste due regioni. La cavità orbitaria superiore ri- sultante dalla disgiunzione dei frontali scomparisce quando l’ occhio supe Jiore va ad occuparne un’altra al di sopra dell'encefalo. Perciò il parietale destro si sviluppa a preferenza dell’ altro e si prolunga in avanti intromet- tendosi fra quei due ossi coi quali si salda. Esso offre inoltre un sostegno agli interspinosi del capo, che restano impiantati un poco a destra della li- nea mediana. L'occhio retrocede lentamente per atrofia del contorno carti- laginoso che successivamente lo limita indietro e così va ingrandendosi lo spazio infraorbitale a misura che | animale cresce in età. Infine si ferma sulla regione encefalica del cranio dove la sua terza orbita viene formata a spese dei due parietali, dell’occipitale superiore e del mastoideo che s’in- nalzano al di sopra della volta sotto forma di creste lasciando la cavità cra- niana molto al di sotto del profilo superiore ‘del capo. Quest'orbita nei ma- schi è più retroposta avendo il suo lembo posteriore in direzione verticale del foro occipitale. Nelle femmine è scavata più innanzi, da che il divario della vicendevole distanza degli occhi nei due sessi. Messina, addì 13 Novembre 1886. D." Luici FACccIOLÀ. e e n TIZI Mi it n Osservazioni alla Nota del proî G. SEGUENZA: Gli strati con fimehonella Berehta Oppel presso Taormina (Piano Batoniano (parte) d’ Omalins, Vesulliano Mayer) (1) pel dott. Giovanni Di-Stefano ene cen Il prof. G. Seguenza nella sua recente Nota sulla scoperta della fauna degli strati con Posidonomya alpina, che egli chiama con Rh. Berchta, da lui fatta al capo S. Andrea presso Taormina, fa credere che io ab- bia dichiarato semplice la costituzione geologica di quel Capo per mio studio, giacchè egli conchiude la sua Nota così: “ Il luogo dove mi venne (1) Estratta dai rendiconti della R. Accademia dei Lincei, vol. III, 1° semestre, serie 48, Seduta del 9 gennaio 1887. fatto d'incontrare il calcare rosso crinoîdi con Ehynchonella Berchta, Atla, ecc. si è il Capo S. Andrea, che recentemente venne dichiarato di semplice costituzione, molto facile a riconoscersi perché formato dal Lias medio e dal Titonio, così in una Nota asseriva il dott. Giov. Di Stefano, ma la scoperta di un membro fossilifero del Dogger contradice in gran parte quelle asserzioni, che sono infirmate da altri fatti molto importanti., Ora tengo molto a dichiarare che quello che ha sempre affermata la sem- plicità di costituzione del capo S. Andrea è stato lo stesso prof. Seguenza. - Egli nel 1871 nel suo lavoro “ Contribuzione alla geologia della provincia di Messina ecc., pubblicò la sezione di quel capo, distinguendovi tre mem- bri &, è, &, dei quali riferì (p. 30)i primi due al Lias medio e ne riportò una lista di fossili, e l’ultimo (X) dubitativamente al Lias inferiore. Più tardi nei “ Frammenti di un lavoro sulle rocce del Messinese (in via di pubblicazione) pose (pag. 74) il calcare grigiastro o bruniccio ve- nato (cioè il membro %) e quello con crinoidi bianco-grigiastro passante al rosso mattone (membro ?) nel Lias medio (p. 77). Nel 1885 nel lavoro «“ Intorno al sistema giurassico nel territorio di Taormina , pubblicato nel Naturalista Siciliano, mantenendo le divisioni già. stabilite pel Lias medio, il prof. Seguenza riferì il terzo membro del Capo S. Andrea, cioè gli strati della marna schistosa rossa e bianca, ai quali succedono dei calcari com- patti rossi venati, al Lias superiore (pag. 9). Avvennero poi altre mutazioni relative all’età degli schisti, la cui storia è esposta nella mia Nota “ Sugl: schisti con Aptychus del Capo S. Andrea, 1886,; ma nel numero dei mem- bri costitutivi del detto capo il chiarissimo professore non fece più nes- suna aggiunzione. Da questo si vede che il prof. Seguenza riguardò sem- pre come semplice la costituzione del capo S. Andrea, e che riferì sem- pre al Lias medio i calcari inferiori agli schisti con Aptychus. Nell’agosto del 1886, occupandomi io dell’ età degli schisti marnosi del Capo S. Andrea nella Nota citata, dovetti, per l’intelligenza della questione, dare un cenno della costituzione geologica del capo, nel che io mi avvalsi degli studj del prof. Seguenza. Infatti scrissi a pag. 3 della sudetta Nota: “ Suil'età dei due primi membri, cioè del calcare grigio e del soprastante calcare con cri- noidi nessun dubbio è possibile, dopo quanto ne ha detto il prof. Sequenza. Egli ne ha dimostrata V appartenenza a quel Lias medio, che ha sì bene studiato e del quale ha fornito lunghe liste di fossili; sicchè non fa bisogno che io, avvalendomi delle mie osservazioni, perda qui tempo a provare il posto cronologico di quei calcari. Essi rappresentano dei livelli del Lias me- dio, che bisognerebbe collocare però al loro conveniente posto s. Siccome io non avevo altro scopo che determinare il posto cronologico degli schisti Za marnosi, non mi occupai di altro, che per me aveva un interesse affatto subordinato. Però nello sguardo generale che io diedi al capo nell’ unica escursione da me fattavi rilevai l’esatta successione degli strati, che è la seguente : c) Schisti marnosi rossi, venati di spato calcare, passanti ad altro gri- gio-chiari e grigio-verdicci e a calcari compatti degli stessi co- lori, venati, con inclusioni di selce diasproidea. b) Calcare con crinoidi, grigiastro, passante al rosso mattone. a) Calcare grigio venato, più o meno marmoreo. e mi accorsi che i livelli stabiliti dal prof. Seguenza avevano bisogno di essere collocati al loro conveniente posto ; il che indica come in una sola escursione e senza ricerca di fossili io sospettassi di già che bisognava meglio ristudiare gli strati riferiti dal prof. Seguenza al Lias medio. Però non volli punto intrattenermi di tali calcari, prima di tutto perchè lo stu- dio del Lias superiore e dell’inferiore di Taormina mi tenevano ben altri- menti occupato, e perchè poi non avevo altro scopo, ripeto, che chiarire l’età degli schisti marnosi, tanto controversa. Per questo io citai le osser- vazioni del prof. Seguenza, lasciandone a lui la responsabilità. Dunque si vede che l’asserzione della semplice struttura del Capo S. Andrea (che del resto non è complessa) non è mia, ma del prof. Seguenza; che non è re- cente, ma data dal 1871. Che il prof. Seguenza abbia scoperto la fauna degli strati con Posidonomya alpina nel calcare rosso con crinoidi da lui fino ad ora riferito al Lias medio, è possibilissimo, ed io me ne compiac- cio; giacchè ciò conferma quello che io ho potuto osservare a Piana dei Greci (1), al monte Erice , alla Montagna-chi-parra presso Calatafimi, a Favara (Girgenti) sugli strati con Posidonomya alpina rappresentati da calcari con crinoidi. Dopo quanto ho detto, mi preme mettere in chiaro le seguenti conchiu- sioni: 1. Che gli schisti marnosi vossi, venati di spato calcare , passanti ad altri grigio-chiari e grigio-verdicci e a calcari compatti degli stessi colori, venati, con inclusione di selce diasproidea del capo S. Andrea, rappresen- iano, come di già provai, gli schisti con Aptychus; il che non è stato fi- nora contraddetto dal prof. Seguenza. (1) Di-Stefano, Sui brachiopodi della zona con Posidonomya alpina di M. U- cinà presso Galati, 1884. 2. Che la distinzione degli strati con /’osidonomya alpina è stata fatta dal prof. Seguenza a spese del suo Lias medio. 8. Che l’ asserzione della semplicità di struttura del Capo S. Andrea è stata fatta dal prof. Seguenza sin dal 1871, e che perciò non è recente, nè mia. 4. Che con la nuova nota il prof. Seguenza non corregge me, ma se stesso. Palermo, 16 febbraio 1887. n SAS — ALCUNE OSSERVAZIONI alle Orobanche della Flora Italiana del Camel (Cont. V. Num. prec.). Strano a dirsi! Ora nel leggere le pagine della Flora del Caruel ritrovo riprodotte quelle osservazioni che io faceva al Beck quella volta, nel rimettergli le specie si- ciliane, le mie incertezze, le mie provvisorie determinazioni che allora loro assegnava. Ciò pare sia avvenuto probabilmente del che il sig. Beck, quando visitò l Erbario di Firenze, sotto l'impressione recente delle comunicazioni fattegli, alle quali per soverchia bontà sua, pare, egli abbia voluto restare troppo ligio e pria che si fosse determinato ad adottare sul proposito una opinione propria, avendo forse sulle specie siciliane, comunicato al Caruel quanto avea potuto saperne dalle stesse piante trasmessegli da me a Vien- na, ne risultò che in sostanza e per le note e per le comunicazioni, nel la- voro delle Orobanche della Flora Italiana, vengono risuscitati certi falsi apprezzamenti, certi errori assolutamente miei che poi io corressi, a studio finito, e che perciò il mio lavoro più non riprodusse. Stimo sin da ora avvertire i lettori che se per le specie siciliane, vale quasi per tutte, l'osservazione fatta sul 0/00, per alcune che io ho riferito a specie comuni dell'Europa, avrò potuto sbagliare, per la stessa ragione che va a favore del Beck per le specie siciliane, cioè che esse furono studiate sul secco. Ma posso assicurare che molte cose che nella Flora Italiana si veg- gono messe in un fascio, sono cose toto celo diverse e qui non è quistione di apprezzamento specifico, perchè alle volte tra di esse corrono differenze enormi, tali da rappresentare due o tre tipi di sezioni diverse. Le specie che pare abbiano dato luogo a questo strano imbroglio, sono le seguenti. SS Esse furono spedite al sig. Beck con le stesse letterali osservazioni ue estraggo dalla nota che tuttora conservo. I numeri sono gli stessi. N. 26. O. Todari n. sp. an. O. Sprunneri, cum O. Spartii non confundenda; species insignis ! » 33. O. Sicula Loy. forma altera O. Sparti. » 17. O. bicolor Bert. an O. cumana Guss et Aver? non WALLR. » 23. O. bicolor ?® O. bdarbata Porr.? insigniter glabrata! Nebrodes. » 16. O. cernua LoErt. » 14: O. minor 0. canescens Tin. (non PrESL.) non est O. canescens. (C'est lO. minor ou quelque chose de très proche). » 12. O. minor canescens Tin. » 31. O. arcuata SOELIZ forma O. minoris (sensu lato). » 25. O. pumila KocH » 22. O. thapsoides 0 Terranova. An O. australis Moris. 0. pubescens D'Urv.! curae sertores (l'ultima definizione è una delle poche che ho saputo fare dopo la pubblicazione del mio lavoro). » 19. O. Satyrus longibracteata (a restituer). » 10. O. australis Moris Girgenti, A titolo di mia discolpa, se mi son permesso oppormi alle opinioni di miei maestri, replico, è perchè davvero mi spiace che resti sulle Orobanche, tuttora tanta confusione, e almeno per quanto riguarda le specie stretta- mente siciliane, voglio pronunziare un'ultima parola. Kopsia (Phelipaea) coerulea Duw. » stricta CAR. » lavandulacea CAR. Noto che mai sempre essa cresce sulla Psora- lea bituminosa ) aegyptiaca Car. Ph. elongata Mini. Crit. Orob. E un’ opinione del Beck quella che questa mia specie sia una forma occidentale della PR. aegyptiaca; interessante perciò perchè segna questo e- stremo limite di una Phelipea del tutto egiziana. Sia come vuole il sig. Beck; dall'esame delle piante di Egitto (Aralik) non sono portato alle sue conclusioni. Kopsia ramosa e X. ramosa & Mutelti. Se si volesse riunire le due in una, non sarei in disaccordo, ma non posso convenire col Beck che PA. emarginata Los.; Ph. olbiensis Gr. Gopr. Ph. Gussoneana Los., Ph. panormitana Los., rappresentino Ja stessa cosa o al- meno qualche cosa che si può mettere sotto 4. ramosa o sotto Ph. ra- mosa Mutelit a piacere; e non saprei in forza di quali criterii, stante tale Lal sintesi l’esser fatta dopo l’analisi sul secco. Bisogna aver visto queste piante sul vivo per potere emettere un giudizio. Il sig. TH. von HELDREICH seppe distinguere queste stesse forme, le quali da quanto ho potuto vedere dai belli saggi che egli gentilmente mi volle favorire dalla Grecia, all’epoca dei miei studi, crescono tipicamente tali e quali in quelle contrade marittime tanto analoghe alla Sicilia, Il sig. von HELDREICA non ha avuto occasione di battezzarle, i suoi nomi provvisorii sulle schede dell’Erbario Greco-Nor- male, provano però che ci seppe trovare delle differenze e che non si potea, nè si dovea confondere tutto in PA. Mutelii o Ph. ramos:. Ed io stesso per decidermi a passare i saggi al disegnatore non dovetti riconoscere fra quelle, differenze tali da meritare da essere ritratte,e da potersi ritrarre ? Ma dis- braziatamente le idee di filogenesi s'impongono e si fanno strada...Escludo da questo gruppo la: Kopsia Gussoneana Mini. Crit. Orob. — PA. rufescens Mim. olim in Con- trib. FI. Sic. (non GRISEB.) Orob. caesia Guss.! syn. fl. sic, p. 4 (non REIcHB.) i Specie stupenda delle altissime località nemorose delle Nebrodi e di Bu- sambra (loco classico !) ove vive sul Aumer nebroides CaMpp. Kopsia panormitana Mini. A non dire altro avrebbesi dovuto citare che questa è una varietà al/bi- flora della K. ramosa. So bene e tutti oramai lo sanno che moltissime spe- cie di Orobanche e di Phelipee hanno queste forme albescenti che potrem- mo chiamare c/orotiche, costituendo perciò delle mere varietà fisiologiche e null’ altro. Ma per chi ha praticato un tantino con questo genere (sempre s'intende ‘ul vivo) per un po’ di tatto , la distinzione delle forme cloroti- che (1) dalle specie che hanno fiori bianchi, non è difficile. Non sono forme clorotiche p. e. O. Chironit, O. canescens Prest., 0. sabulicola Los, O. de- nudata Moris; mentre lo sono: O. crinita Viv., var. fl. stramineis Los., O. Spartii var. lutea, O, Alerandri Tin., forse per questo solo carattere e per nullo altro tratto morfologico , differente dallo O. Epithymum, e qualche altra di cui io non ho tenuto conto nelle descrizioni delle specie. E superfluo il dire che i criterii per questa distinzione si basano sul com- plesso dei caratteri morfologici che imprimono l’impronta propria a ciascuna specie. E perciò che PA. panormitana deve ritenersi una specie, più che una forma clorotica o un nulla. E perciò che è proprio male il pronunziare giu- dizii sul secco. (1) Vedi il mio lavoro Sulle Orobanche della Fava. Agora e Kopsia ramosissima di GenN. è var. della PA. Mutelti. Orobancha gracilis SmiTH. (0. cruenta) Bert.) E siccome vuole il Beck la mia Zeoieri che ritiene rappresenti la var. con- color. Non oso oppormi al parere del Beck, essendo la pianta degli Abruzzi secca. Ma per quanto ne so dell’O. gracilis che ho delle Corbieres (GauTIER!) mi pare che l'avvicinamento non sia dei più felici. O. Rapum-genistae THUILL. Qui ci sta un grosso imbroglio. Dio sa d’onde s'è fatto nascere. Ho detto (Criterit, l..e.) che la O. carnea Loy., a se vogliamo O. carnea diliGuss perchè a questi in vero spetta la priorità, leggendosi nella FI. Inarim. in calce alla descrizione della var. bracteosa della Rapum , che l opinione del Gussone era quella di distinguere tale var. sotto il nome specifico di O. carnea. Fu questa precisa pianta d'Ischia che io osservai autentica del Gussone, nell’Erbario suo a Napoli. Per quale ragione nella Flora Italiana dunque si vogliono ritenere diverse le due piante e parlando di una mia car. nea sì riporta alla O. rapum ; ed una carnea di Gussone si mette sotto O. thyrsoidea Moris? Tolto questo equivoco, io non sono lontano dal ritenere che effettivamente O. carnea Guss. FI. Inarim. e Loy. Crit.! possa essere la O. thyrsoidea, anzi ossequioso voglio sottopormi ad un giudizio che credo esattissimo. Ciò po- sto, O. thyrsoidea Moris nasce in Sicilia sul Cytisus triflorus L. HERIT. nei boschi di Ficuzza. Non so perchè i signori Cesati, Passerini e Gibelli, al- ludono alla O. nudiflorà di WaLLR, parlando della rapum, mentre si sa che la cattiva specie del Waller. non è che una 0. minor, come ho potuto con- statare nell’Erbario di Gussone a Napoli. O. variegata WaLLR. Secondo la Flora Ital.=0. lutea Los. (non ALior.) Non so donde ha potuto scaturire che la mia O. lutea dei Criterii sia una cosa propria (e non Aliorum), mentre tutte le ragioni portano a credere che la mia specie deve essere la precisa pianta che il Reichenbach descrive e figura di Sicilia, ed io mi vi riportava francamente stante 1’ eccezionale esattezza della tavola e della descrizione. Reichenbach la ritiene var. lutea della Spartti, io tendevo anche a crederlo. Il Beck la vuole riferire alla O. variegata. Non mi sembra un parere ben azzeccato, basta leggere la descri- zione della specie di Wallroth per dubitarne. (continua) ‘. M. Loracono. a ENRIco Ragusa, Dirett. resp. ANNO VI. LECio APRILE 1887 Ne: ann Xx<:—<:@«<-----x---- SNANN_=<----- IL NATURAL ISTA SICILIANO nn" —-< UNA NUOVA EPURAEA DI SICILIA Descritta da Edm. Reitter di Mòdling. presso Vienna. Epuraea guttifera n. sp Epuraea decemguttatae valde similis sed mi- nus nitido, obscuriore, pube densiore longioreque, corpore laterbus an- guste marginato reflexo, prothorace lateribus aequaliter rotundato, magis dense, fortiter, profunde punctato, elytris confertim subtilissime puncta- tis, maculis pallidioribus, vix diffusis, frequens minutis, aut partim aut totis deficientibus; abdominis segmentis ventralibus subaequalibus, segmento primo perparum majore. Mas femoribus incrassatis tibiisque simplicibus. Long. 55,7 mm. Questa nuova specie sta tra E. decemyuttata, F. e diffusa, Bris.; è sempre più piccola che la prima, meno lucente, più nera, la pelurie più densa, più appariscente e più lunga; il corsaletto ai lati ugualmente rotondato, troncato brevemente , anteriormente più stretto, gli angoli posteriori più acuti ed allungati indietro; la macchietta chiara e rotonda è presso lo scu- dello ben distinta, sul dorso la punteggiatura è più spessa e molto pro- fonda, le elitre sono con bordo stretto e troncato, poco lucenti, densamente puntate, specialmente nella femmina (1), le macchiette nel numero e nella forma concordano quasi con E. decemguttata, sono però di color giallo- bruno più chiaro; dalla £. diffusa, differisce per la forma del corpo più grande e più largo, colorito più oscuro, meno lucente, per la punteggiatura del corsaletto più forte e più densa, e quella delle elitre anche più densa, con le macchiette ben circoscritte. Delle macchiette spesso manca or l’una or l’altra, spesso vi sono sopra ogni lato due macchie basali e queste ra- ramente mancano. Da queste due specie con la quale è stata paragonata, la guttifera si distingue assai facilmente per la forma dell'addome, questo ha i segmenti (1) Nella femmina la punteggiatura Sele elitre è assai più densa che nel ma- schio. Il Naturalista Siciliano, Anno VI, Al A or E addominali più grandi e quasi tutti della stessa lunghezza, solamente il primo ed il quinto poco più grandi degli intermedii; nell’E. decemguttata e nella di/fusa il primo e quinto anello ventrale ( nei due sessi) è molto allungato, e gli anelli intermedii assai corti. Questa forma dell’addome è quella normale delle Epuree. Scoperta e raccolta in quantità dal signor Failla-Tedaldi sulle Madonie. —————xe>>€ SULLE SPECIE DEL GENERE DI COLEOTTERI Tetratoma Fabricius di Ed m. Reitter a Médling Il signor Luigi Failla Tedaldi da Castelbuono mi mandava una Tetra- toma che si avvicina molto alla Baudueri Perr. e crenicollis Baudi, ma che pur nondimeno forma una nuova specie che mi permetto di descrivere. Con questa occasione credo utile di dare un quadro delle specie dî que- LI sto genere. A) Elytra immaculata. Antennarum clava maxima. a) Vix pubescens, nigra, subtus fusco-ferruginea, antennarum basi, pro- thorace pedibusque flavis, elytris coruleis. T. fungorum, F. b) Distinete pubescens, nigra, supra obscure viridis, antennarum basi pe- dibusque fusco-testaceis. Desmaresti, Latr. B) Elytra nigra, flavo-maculata. Antennarum clava minore et angustiore. a) Corpus supra fere glabrum, nitidissimum. ancora, Fabr. b) Corpus supra distinete pubescens. 1) Corporis pube depressa, minus dense vestitum. 1) Breviuscula, valde convexa, nigro-picea, bruneo-testaceo macula- ta, pube nigra et flava variegata, prothorace elytrisque aequaliter punciatis. Baudueri, Perr. 2) Elongata, laeviter convera, nigerrima , Havo-maculata, pube mi- nus subtili, fava, uniformi, prothorace subtiliter, elytrisque fortiter punctatis. Tedaldi, n. sp. Il) Corpore pube haud depressa, brevi, dense verititum. (Ins. Cypro) ‘ crenicollis, Baudi. Tetratoma Tedaldi n. sp. Sat elongata, leviter convexa, nitida, nigerrima, pube depressa, brevi, flava vestita, ore antennis (clava ferruginea, aut MA gni subinfuscata excepta) pedibusque testaceis ; prothoracis marginibus , e- lytrorum maculis multis fere tribus fasciis formantibus flavis, protho- race coleopteris paullo angustiore, sat subtiliter, elytris magis fortiter punctatis. Long. 3, 5 mm. Assai più allungata della Tetratoma Baudueri, meno convessa, coperta d’una pelurie gialliccia uniforme, di un nero profondo, lucente; la bocca, le antenne, ad eccezione delle tibie e delle gambe che sono di color più carico, bruno-giallo; la circonferenza del corsaletto (ai lati più largo) con molte macchie, così pure le elitre, ricoperte di peli giallo-chiari. La testa fittamente punteggiata, punteggiatura del corsaletto meno spessa, più fine assai di quella delle elitre. Il corsaletto più stretto che le elitre , molto più largo che lungo, ai lati arrotondato, crenulato, gli angoli poste- riori ottusi, quasi arrotondati ed ai due lati alla base con due piccole fossette. Le elitre del doppio più lunghe che larghe, con la punteggiatura poco fitta e ben marcata, le macchiette gialle divise come segue: Davanti allo scudetto una sulle spalle, un’altra più grande, prima del disco delle elitre trovasi una fascia larga, trasversale, ondeggiata che generalmente fi- nisce in tre o quattro macchie; di queste la più interna tocca la sutura delle elitre ed è più corta di una seconda fascia ondeggiata dopo il disco, la quale non tocca nè la sutura, nè i bordi delle elitre e che spesso sem- bra ridotta a due o tre macchiette. La disposizione delle macchie corri- sponde a quella della Tetratoma Baudueri e crenicollis. Le parti oscure del dorso della 7. Tedaldi non sono simili alle due specie citate, ma in- vece il fondo giallo è uniformemente coperto di peli gialli. Un esemplare di questa specie mi fu comunicato dal sig. Luigi Failla Tedaldi che la trovò sulle Madonie ed in onore del quale l’ ho nominata. Un imovo genere di CRABRONIDI ed altri imenotteri nuovi O poco cogniti raccolti in Sicilia: (Cont. V. Num. prec.). Pompilus Magrettii, Kohl. Pompilus Magrettti, Kohl. (in litt.) n. sp. ®, Dott. Paolo Magretti. Bull. d. Soc. Ent. Italiana anno XVIII (1886). Nel Bullettino della Società Entomologica Italiana, sopra indicato, il si- gnor Dott. Paolo Magretti ha descritto un Pompilus da lui raccolto a Ca- TORRI nonica d'Adda che venne riconosciuto dal Kohl primieramente come nuova specie sopra alcuni esemplari che quest’ ultimo si ebbe dalla Svizzera e dalla Sicilia. Io non conosco questo Pompilus, ma siccome si tratta d’una specie che si rinviene nell’isola, così ne riporto la descrizione del Magretti per concentrare per quanto è possibile tuttociò che si riferisce ad insetti siciliani. Eccone la descrizione : Niger; abdominis segmentis duobus primis tertiique basi obscure ferru- ginco-rufis, levissime albescenti-pruinosis : margine apicali segmenti pri- mi et secundi dense infuscato , primi dimidio fere basali, nigro. Seg- mentis ventralibus sparse nigro-pilosulis. Scutelli et postscutelli lateri- bus dense argenteo-pilosis. Macula plerumque in oculorum orbitis occi- pitalibus posticis, parva, aurantiaca. Antennis medio incrassatis, flagelli articulo secundo scapo aequali vel breviore, tertio circiter longitudine aequante : articulo ultimo penultimo longiore, elongato-conico. Fronte valde gibba, medio longitudinaliter canaliculata ; genis fortiter incras- satis. Pronoto transverso, piloso-striato ; margine postico obtuse arcuato-e- marginato , hoc et metanoto plus quam in omnibus aliis speciebus hu- jus sectionis elongatis, pronoto mesonoto parum breviore, metanoto huic longitudine acquali. Abdomine subeylindrico, in dorso leviter arcuato, în ventre subcom- presso. Alis fusco-hyalinis apice obscurioribus, posticis dimidio basali hyali- nioribus. Cellula cubitali secunda et tertia trapezinis ad radialem valde angustatis. Tibuis tarsisque omnibus strenue spinuloso-aculeatis, tarsis anticis longe pectinato-ciliatis, articulo primo ciliis tribus praedito, pri- mo duabus aliis breviore, calcaribus albescentibus. Long. Mm. 9-12. Priocnemis vulneratus, Costa. var. sanguineus, N. Gli esemplari di questo leggiadro Priocnemis che ho raccolto in Sicilia, differiscono dal tipo descritto dal Costa per la colorazione del primo seg- mento dell’addome il quale nel tipo è nero, mentre gli esemplari che ho rinvenuto nell’ isola hanno questo stesso. segmento completamente rosso ; questa particolarità è da attribuirsi, io credo, a differenze di razza locale, ed a mo pare ben fatto, distinguere queste razze con un nome differente SEMI da quello del tipo, siechè propongo chiamare questo Priocnenis col nome di sanguineus. Del rimanente questi esemplari sicitiani sono simili al tipo e la figura del Costa l’affigge perfettamente bene. L’apice delle ali in que- sto Priocnemis è quasi nero, Priocnemis rufipes n. sp. Dax SIationte Q Nigra, fere laevigata, metathorace sagrinato ; orbitis oculorum inter- nis, maculis posticis super oculos, maculis utrisque lateris pronoti et post-scutello flavis. Abdomine sex maculis luteiscentibus fere obsoletis. Pedibus rufis, tarsis nigricantibus, coxis, trocanteribus et dimidia ante- riorum femorum parte ad basem nigris. Alis fuscis ad apicem nigri- cantibus. Long. Mm. 15-17. Specie robusta di color nero col corpo quasi liscio, affine al P. octoma- culatus, Ross., dal quale però si distingue molto facilmente per la colo- razione del protorace, del dietro scutello e delle ali; nel P. octomaculatus le ali sono giallo meline, nel P. rufipes invece sono fosche, la scultura del rufipes inoltre è molto più fine che non in quello. Il P. rufipes ha il me- tatorace ed in parte le pleuri zigrinati; le orbiti anteriori degli occhi, una macchietta lineare dietro di questi sul vertice, due macchiette della stessa forma sul margine posteriore del protorace ed il dietro scutello giallastre. L’ addome è adorno di sei macchiette lutei quasi concellate, disposte due a due sui lati del secondo, terzo e quarto segmento; l’ ano è rivestito di peli fulvi. I piedi sono rossi, le coscie, i trocanteri, la mettà basilare dei femori anteriori e tutti i tarsi neri. Le ali sono fosche con l'estremità quasi nera, la venulazione è lutea. Lung. Mm. 15-17. Anche questa specie è stata raccolta nel mese di ottobre. Secondo dice il P" A. Costa nel suo pregevole recentissimo lavoro sui Salius, senza la conoscenza dei maschi non è possibile assegnare a questi Pompilidei il vero genere a cui appartengono, cioè a dire, se ai /Pysocne- mis, in cui maschi e femmine hanno la stessa struttura di corpo o ai Sq- lius, cioè al genere in cui i maschi sono d’una struttura ben differente da quella delle femmine. Non conosceudosi ancora il maschio della specie sopra descritta, io provvisoriamente la registro nel genere Priocnemsis. SERRE Sphex flavipennis, Fabr. var. rufodorsata, n. Tav. II, fig 8. Tempo fa ricevei dal mio amico prof. A. Palumbo da Castelvetrano al- quanti imenotteri, fra i quali mi sorprese una grossa femmina di Sphex fa- vipennis singolarissima pel suo colorito; essa è in tutto simile al tipo, ma il color rosso in essa ha preso una grande estenzione, così: I piedi anteriori ed intermedî, méno le cosce ed i trocanteri, sono rossi, il paio posteriore ha neri le cosce, i trocanteri e la mettà basilare dei fe- mori, il nero poi degli ultimi segmenti dell'addome è ridotto alla minima espressione; ma quello che rende singolarissimo questo individuo si è il coloramento in rosso dello scutello, del dietro scutello e di tutto il dorso del metatorace. Si è appunto per tale colorazione che distinguo questo in- dividuo dal tipo col nome di rufodorsata. Anche le antenne, oltre lo scapo partecipano di una simile colorazione. Pimpia fatua, n. sp. Ad Pimpla ephippium E. affinis. O Corpore exili; capite nigro, orbitis et ore luteis. Antemnis filiformibus dimidit corporis longitudine, omnino rufis. Thorace gibbulo, rufo, mc sothorace super dorso nigro vittato. Alis subyalinis, venis et stigmate ferrugineis, radio piceo, ad basem palliodore , areola obsoleta, tegulis luteis pallidissimis. Pedibus luteis, tarsis nigricantibus, corîs anteriori- bus albidis. Abdomine rufo capite toraceque longiore, segmento primo secundoque in dorso nigricante. Aculeo incurvo, brevi, picco. 7 Foemina similis, differt: Corpore magis exili, vultu luteiscente, abdo- mine ultimo segmento dorsali nigro. Long. Mm. 41/2-5 1/2. Q Questa gracile e simpatica Pimpla rassomiglia per taluni caratteri alla P. abdominalis ed alla P. ephippium, a quest’ultima specialmente è molto aftne. Essa ha la testa nera, le orbite però e l'apparato boccale sono lu- tee; le antenne filiformi sono ferruginee e lunghe quanto mettà del corpo. Il torace anche esso ferrugineo è gibboso, le congiunture delle diverse parti del mesotorace sono nere. Le ali di color quasi ialino hanno le ve- nette e lo stigma ferruginei, il radio invece è piceo, ma verso la sua base Le QOn impallidisce e diviene quasi luteo ; nelle ali manca l’areola od almeno il nervo transverso cubitale, che dovrebbe chiuderla, manca assolutamente; le tegole sono d’un luteo molto pallido. I piedi sono lutei, i tarsi neri, le co- scie anteriori bianche. L’addome è ferrugineo, più lungo della testa e del torace presi insieme, il primo e secondo segmento dell’ addome superior- mente sono quasi neri; l’ovopositore è breve e di color piceo. Il maschio differisce dalla femmina pel corpo più esile, per la facce quasi lutea -e per l’ultimo anello dell'addome nero sul dorso. Lung. Mm. 4 1]2-5 172. Sphaeropyx irrorator, Fabr. Ichneumon irrorator, Fabr. Ent. Syst. 177. Chelonus trrorator, Nees. Mon. 276. Rhitigaster irrorator, Wesm. Nouv. Mém. Brux, 248. Sphaeropyx trrorator, Marsh. Mon of Brit. Brac. 150. » Questo leggiadro Braconidae è specie molto*rara in Sicilia, nessuno, che io sappia, l’ha mai citato come albergante nell’isola ed io per diversi anni ne ho avuto un solo esemplare nella mia collezione; in una recente escur- sione fatta l’anno scorso (1886) nel mese di ottobre, mi ritrovai a caso in quella stessa località dove avevo molti anni addietro catturato l’ unico e- semplare da me posseduto , anzi mi ritrovai attorno allo stesso albero di cotogno (Pirus cidonia) nelle foglie del quale avevo catturato quell’esem- plare, e fui oggi ben sorpreso di scorgere volteggiante attorno l’albero una piccola colonia del leggiadro insetto, (che tutta catturai in numero di 12 individui), che sfoggiava la sua caratteristica e fugace macchietta color d’oro ad un bel sol di ottobre. ; Halticella maculipennis, n. sp. Q Nigra. Tarsis ferrugineis. Alis hyalinis, anterioribus in medio fusco- maculatis, macula ocellata. Capite thoraceque punctulatis , scutello cor- diformi emarginato. Abdomine lacvigato. Long. Mm. 3 1/2-4. Questo calcidide è intieramente nero, ha solamente i tarsi ferruginosi e le ali ialine. Le ali superiori sono, verso la loro mettà, adorne di una mac- chia fosca e di forma irregolare che dal bordo superiore si estende sin e quasi a toccare il bordo inferiore dell’ ala stessa, questa macchia oscura, alla sua parte superiore e presso il bordo anteriore dell’ ala è alla sua volta segnata da un ocello quasi rotondo e di color ialino. La testa ed il corsaletto sono punteggiati, con la differenza però, che la punteggiatura della testa è più rude, mentre quella del corsaletto è più fine e meno fitta; lo scutello è a forma di cuore ed emarginato al suo bordo posteriore. Lung. Mm. 3 1]2-4. TeroD. DE-STEFANI. (continua) core SO arden inn Dei Dermatteri ed Ortotteri di Sicilia del Dott. HerMmanx KRAUSS Quasi contemporaneamente alla pubblicazione, fatta in questo stesso gior- nale, da me e dal mio giovane amico Blio. Pajno, del Primo saggio di un catalogo metodico degli Ortotteri siciliani, si pubblicava a Vienna dal chiarissimo D" Hermann Krauss un lavoro quasi identico sullo stesso sog- getto, sotto il titolo: Die Dermapteren und Orthopteren Siciliens (1). In esso il Krauss, competentissimo Ortotterista, non si è limitato ad una semplice enumerazione di specie, ma ha corredato invece la sua pubbli- cazione con una quantità di pregevoli ed interessantissime osservazioni sulla maggior parte delle specie enumerate, in base a ricerche personali istituite sulla nostra Ortotterofauna in occasione di un suo recente viag- gio nell'isola. nostra. Sotto questo rapporto quindi, ed anche per le numerose citazioni, il Tn voro del Krauss costituisce un repertorio molto importante, se non com- pleto, e necessario a consultarsi da chiunque si dedichi allo studio degli Ortotteri della Sicilia. I L'A. enumera 94 specie accertate di Ortotteri siciliani, oltre 4 specie che indica dubbiamente cioè: Forficula pubescens, Gené, Ectobia livida, Fabr., Aphlebia maculata, Schreb., Pachytylus migratorius L. Quest'ultima specie: riportata del Brisout, la ritiene giustamente riferibile al Packyt. ci- nerascens. (1) Krauss (Dr. Hermann) Die Dermapteren und Orthopteren Siciliens. Aus den Verhandlungen der k. k. zoologisch-botanischen Gesellschaft in Wien. Vor- gelegt in der Versammlung am 1 December 1886. Wien 1887. LT Op e Fra le specie riportate dal Krauss ne troviamo 7 che non figurano nel Primo saggio e quindi sono da aggiungere alla Ortotterofauna sicula, cioè: 2 specie nella fam. Forficularia: Anisolabis maritima, Gené e A. Moesta, Genè riportate dall’A. sull’autorità del Fieber; 3 specie nella fam. Acridio- dea: Oxycoryphus compressicornis, Latr., e Cuculligera appula, Costa (1) scoperti dallo stesso Krauss, e Tettix depressus, Bris. riportato dal Turk; 2 specie infine appartenenti alla fam. Locustodea cioè : Platycleis affinis , Fieber scoperta dal Krauss, e la rarissima Saga serrata, Fab. ritrovata in Sicilia dal Mann cd esistente nel Musco Zoologico di Vienna. Nel catalogo mio e di Pajno figurano invece 10 specie non riportate dal Krauss cioè Aphlebia trivittata, Serv. e Periplaneta americana L. (2), nella fam. Blattodea; Mischeria boetica, Ramb. e Ameles decolor, Charp. nella fam. Mantodea; Ochrilidia tibialis, Fieb., Stenobothrus lineatus, Panz. S. biguttulus, Linn. e Pamphagus hespericus, Ramb., nella fam. Acridiodea; ed infine Conocephalus mandibularis, Charp. ed Ephippigera rugosicollis, Ramb. nella fam. Locustodea. Secondo il Krauss poi, oltre le specie indicate dubbiamente, alcune al- tre dovrebbero essere soppresse, per cui egli stabilisce talune corrispon- denze sinonimiche. Così è che troviamo il Tettix Schrankii, Fieb. (= T. bipunctatus, Lin. sec. Brunner) considerato come stato giovanile o larvale del Tettix meri- dionalis, Ramb.; Porthetis brevicornis, Costa messo in sinonimia col Pam- phagus simillimus, Yers.; Poecilimon thoracicus, Fieb. riferito al Poecilimon laevissimus, Fisch.; Odontura spinulicauda, Bris. riunita alla Odontura ste- noxypha, Fieb.; Pterolepis ( Thamnotrizon) punctifrons, Burm. riunito al Thamnotrizon Chabrieri, Charp.; KRaphidophora (Troglophilus) cavicola , Koll. riportata alla Dolicopoda palpata, Sulz. Riguardo a queste riunioni sinonimiche mi permetterò di aggiungere, che per talune di esse accetto fin da ora il parere del Krauss, per altre, pur riconoscendo la grande competenza dell’A., mi propongo di studiare anch'io la questione, riserbandomi di manifestare la mia opinione in proposito, quando avrò raccolto il materiale necessario per farlo con piena cognizione di causa. Studio questo che formerà la base di un lavoro critico che mi (1) Questa specie è pure riportata dal Bolivar (v. Primo saggio Bibliografia (ma non potè essere citata a posto perchè arrivò tardi la pubblicazione di questo au- tore. (2) La specie in discorso è stata indicata da me fin dal 1885 nell’ Entomologia dell’isola di Ustica. (V. Natur. Siciliano An. V, 1885-86 p. 87. Il Naturalista Siciliano Anno VI. L_igore propongo di fare sulla Ortotterofauna sicula e di cui vado mano mano pre- parando i necessarii elementi. Palermo, marzo 1887. G. RIGGIO. sn TT CONTRIBUZIONI ALLA FAUNA BNTOMOLOGICA SICULA Affimità degli Aracnidi Siciliani con gli Africani In altro mio scritto ho fatto conoscere l’affinità della Fauna Entomologica Si- cula con molte regioni dell’Africa, e particolarmente col Marocco, Tunisia, Al- geria, Tripoli, Egitto. Un lavoro sotto questo aspetto ancora non lo possediamo, nè possiamo sperarlo non essendo stati ancora studiati tutti gli Ordini per po- ter redigere un lavoro completo : i materiali che si van pubblicando sono tal- mente sparsi ne’ differenti periodici ed opere che giornalmente vedono la luce, che difficilmente giungono a noi per potersi consultare, perciò dobbiamo limi- tarci a riunire quelle poche notizie, che ci vengono sott’ occhio per trascriverle in questo Repertorio di Storia Naturale, quale è il Naturalista Siciliano, Vl u- nico che un giorno potrà consultarsi per la nostra Zoologia. Per tal fine riunisco in questa nota quanto conosco per gli Aracnidi Siculi sotto il rapporto dell’affinità che hanno con quelli dell’Africa, cioè col Marocco, Tunisia, Algeria, Tripolitania, Egitto, notizie che ho raccolto dai lavori del prof. Pavesi, Cantoni, Simon, e qualche altro cenno che ho trovato (1). ARAGNIDI Euscorpius carpaticus Lnn.—Sicilia Madonie—Tunisi.. Olpium pallipes Les.—Sic.+Algeria, Tunisi, Egitto, Marocco Argiope lobata Pll.—Sic. a Lampedusa, Linosa, Madonie—Algera, Tunisi, Tripoli, Egitto. » Briinnichii Spl.—Sic. Madonie— Marocco, Algeria, Egitto. (1) 1834. Pavesi. Materiali per lo studio della Fauna Tunisma—Aracnidi—Afi= nali del Museo Civico di Stor. Nat. di Genova vol. XX. 1881, Cantoni. Areneidi delle Madonie. Comunicazione alla Soc. Entomol. Ita liana il 12 giugno. 1881. Cantoni. Aracnidi delle Madonie. Bullet. Soc. Ent. Ital. Fasc. Ilj-IV. ‘1868. Simon. Monographie des Attides d'Europe. Annales Soc. Entom. de Fran- ce f. VIII. —. 99 Epeira Dromedaria Wlck.--Sic. Madonie—-Egitto. » cucurbitina Clrk.—Sic. Madonie—Algeria. » Redit Scpl.—Sic. Madonie—Algeria, Egitto. » adianta Wlck.—Sic. Madonie—Marocco, Algeria. » acalypha Wlck.—Sic. Salina—Tunisi. Stinga semiatra Kck.—Sic. Madonie—Algeria, Egitto ? Liniphia frutetorum Kek.—Sic.—Tunisi. Zilla X-notata Clrk—Sic. Madonie—Algeria. Theridium sisyphum Clik—Sic.—Algeria. » aultcum Kck.-- Sic.—Algeria, Egitto Tunisi. Lithyphantes Paykulliauus Wlck.— Sic. Madonie—Algeria, Egitto, Tunisi, Tripoli. Lathrodectus 13-guttatus Rss.—-Sic. Madonie, Lampedusa—Algeria , Egitto, Marocco, Tunisi, Tripoli. Asagena phalerata Pnz.—Sic. Madonie—Algeria, Tunisi. Seytodes delicatula Smn.—Sic.—Algeria, Tunisi, i Loxosceles erytrocephala Kck.—Sic. Madonie, Lampedusa—Algeria, Tunisi, » rufescens DÎir—Sic.—Egitto, Tunisi. Uroctea Durandii Wlek.—Sic. Madonie—Algeria, Egitto. Dictyna viridissima Wlck.—Sic. Madonie—Algeria, Tunisi. » civica Les. —Sic.—Tunisi. Tegenaria parietina Four.— Sic. Madonie, Pantelleria—Algeria, Egitto, Tunisi. Tertrix coaretata Dîr.—Sic. Madonie, Pantelleria, Lampedusa— Egitto, Tu- nisi. Zoropsis ocreata Kcek.—Sic Madonie—Algeria. , Chiracanthium pelargicum Kck.- Sic. Madonie—Algeria, Egitto, Tunisi. Dysdera crocata Kek.—Sic. Madonie, Pantelleria —Algeria, Egitto. Filistata testacea Lir.—Sic. Madonie—Algeria, Egitto, Tunisi, Tripoli. Cyrtauchenius Daloschallii Aus.—Sic. Madonie—Tunisi. Nemesia caementaria Ltr.—Sic. Madonie, Lampedusa—Algeria. » macrocephala Aus.— Sic. Palermo—Tunisi. » Sauvagesit Dort.—Sic.—Algeria, Tunisi. » cellicola Sav. Aud.-- Sic—Algeria, Egitto, Tunisi. Micrommata ligurina Kek.—Sic. Madonie—Tunisi. Sparassus spongitarsis Dfr.—Sic. Madonie—Algeria, Tripoli. Phylodromus glaucinus Smn.—Sie.—Marocco, Tunisi. » lepidus Blck.—Sie. — Tunisi. Thanatus vulgaris Smn.— Sic.—Barberia, Tunisi. Thomisus albus Gmi.—Sic. Madonie—Algeria, Egitto, Marocco, Tunisi. Misumena vatta Clhik,—Sic. Madonie— Algeria. » Savignyt Smn.—Sic. Madonie—Algeria, Marocco, Tunisi. » truncata Plls,.—-Sic, Madonie—Algeria, Egitto, Marocco. tig Diaea globosa Fbr.—Sic. Madunie—Algeria, Egitto, Marocco, Tunisi. Oxyptilia horticola Kck.--Sic—Tunisi. Tarentula andrenivora Wlck,—-Sic.—Algeria, Tunisi. « albofasciata Brll,—Sic. Madonie—Algeria, Tunisi, Tripoli. » radiata Ltr.—Sic. Madonie—Algeria, Egitto, Marocco, Tunisi. » pulverulenta Clek.—Sie, Madonie—Algeria. Ocyale mirabilis Clrek.—Sic. Madonie—Algeria, Tunisi. Oxyopes lineatus Et.—Sic. Madonie —Algeria, Egitto, Tunisi. Elesus Audouinii BI. —Sic. Madonie—Algeria. » frontalis Lir.— Sic. Madonie—Algeria, Egitto, Tunisi. Menemerus semilimbatus Halm.,—Sic. Madonie, Lipari —Algeria, Egitto, Tu= nisi, Ballus membrosus Smn. —Sic.—Algeria, Tunisi. Icius notabilis Kck.-- Sic. Madonie—Algeria. Philaeus chrysops Poda—Sic.—Algeria, Tunisi. Attus jucundus Les.—Sic. Madonie— Algeria, Tunisi. ». Monardi Les.—Sic. Nord Algeria. » affinis Les. —Sic.—Nord Algeria. » algerinus Les.—Sic.—Algeria. » Bresnieri Les.—Sic.—Algeria. » striatus Clrck.—Sic—Algeria. Dendriphantes dorsatus Kck.—Sic.—Algeria. » fulviventris Les.—Sie.—Nord Algeria. Heltophanus nittdus Les —Sie. Algeria. Salticus mutilloides Les. Sic.—Algeria. Sclerosoma tuberculifer Les.—Sic.— Algeria, Tunisi. Homolonotus stcanus Pos.—Sic.—Algeria, Tunisi. Ascantholophus echinatus Les.—Sic. Madonie—Algeria. Obisium muerosum Lch.—Sic. Madonie—Algeria. Sono settanta specie che la Sicilia ha in comune coll’ Africa, e quando i no- Ì ,€g stri Ragni saranno meglio studiati, questo numero sarà di molto aumentato. Mina’ PaLUMBO. ————— ___—tt_Lt=F—=>rrtda—-. SU FRANCESCO ANCA BARONE DI MANGALAVITE pel dott. Giovanni Di-Stefano La morte del barone Francesco Anca è stata notata con dolore, come quella di un egregio gentiluomo , di un operoso cittadino e di un caldo OLII patriotta : l’opera sua prestata, al paese, l’ esilio e le sofferenze sono stati ricordati con affetto; ma è giustizia che si faccia anche cenno dei servizj resi da lui alla scienza con modestia e utilità impareggiabili. A chi studia quotidianamente nel Musco geologico dell’Uuiversità di Palermo gli avanzi fossili raccolti dall’egregio uomo, sia permesso ricordare qui l’opera di lui, come segno di gratitudine dovuto all’intemerato patriotta e al modesto cul- tore delle scienze naturali. La sua attività di accurato ricercatore versò su soggetti che non sono di cognizione comune, e il cui studio rimane in una cerchia limitata di gente , che lavora e tace, contenta di trovare una soddisfazione profonda nel leggere la storia del globo impressa sugli strati della compagine ter- restre. In questi studj ogni esatta osservazione dissipa un errore o stabi- lisce un fatto nuovo: il lavoro speciale e minuto è ad essi necessario per potere lentamente ma solidamente assurgere alle leggi che reggono lo svi- luppo della individualità cosmica sulla quale abitiamo. Per questo dobbia- mo essere grati a coloro che hanno fatto qualche cosa in prò di tali disci- pline, mettendo a loro servizio la propria attività e il proprio censo. Il barone Francesco Anca fu di quei rari gentiluomini, che pensano possa esserci nella vita, oltre al godimento degli agi, qualche altra soddisfazione, che viene dal dedicarsi a lavori industrialmente o scientificamente utili. Egli lavorò con amore pel bene dell’agricoltura, dell’industria e delle scienze naturali, e segnatamente in queste rese degli ottimi servigi alla Paleonto- logia e alla Paleoetnologia della Sicilia, occupandosi della ricerca dei mam- miferi fossili del quaternario siciliano e degli avanzi d’industria umana prei- storica. Ci fu un tempo remotissimo relativamente a noi, ma rapporto alle età geologiche molto recente, in cui differenti condizioni fisiche e fisiologiche rendevano possibile in Sicilia lo sviluppo di una ricca fauna di carnivori e di grandi erbivori oggi in gran parte estinti. Allora, per citare un esem- pio, le acque del mare invadevano la Conca d’oro e si frangevano ai piedi delle montagne che limitano il bacino di Palermo: esse hanno lasciato il segno certo della loro presenza nella linea di erosione che si osserva co- me una cintura alla base dei nostri monti, e nella quale tuttora si raceol- gono quelle conchiglie litofaghe che ora vivono confitte nelle rocce della spiaggia odierna. In quel tempo post-pliocenico, monte Pellegrino, era un’ isola e nel nostro bacino si andavano deponendo ‘in fondo al mare buona parte dei tufi calcarei che forniscono per lo più la nostra pietra da costruzione. Le contrade che ci circondano erano abitate da elefanti, ip- popotami, buoi, cervi, cinghiali, orsi e jene, come ci provano i loro resti LORI accumulati ai piedi delle nostre montagne e nelle grotte di Carini, di monte Gallo, dei Benfratelli, di Billiemi, di S. Elia e di Mare-dolce, in tale e- norme quantità che negli anni 1829-30 centinaia di quintali di tali ossa- mi erano raccolti dai contadini palermitani e spediti a Marsiglia pel raffi- namento dello zucchero. Quelle ossa furono anche trasformate in colon- nette, scatole, pomi di bastone, urne, cammei, tazze e pendenti (1), essendo molte di esse suscettive di pulitura. Lo sperpero che si fece di questi a- vanzì preziosi fu grandissimo, e solo l’ intervento della polizia potè impe- dirne la compiuta distruzione; nondimeno un’ingente quantità se n’ è rac- colta per gli studj paleontologici. Tali resti conservati nelle collezioni del nostro magnifico Museo geologico ci presentano un bellissimo quadro della fauna mammalogica quaternaria di Sicilia. Tale fauna era sparsa per tutta l'isola, nella quale abbondavano segnatamente gli elefanti e gl’ippopotami, che si trovano dappertutto anche con scavi molto superficiali. Ora il ba- rone F. Anca diresse la sua attività precisamente alla ricerca di questi os- sami, spendendo molto tempo e denaro nello esplorare le grotte ossifere conosciute e nello scoprirne delle nuove, in modo da rendere possibile la estesa conoscenza dei mammiferi fossili del Quaternario di Sicilia. Egli cominciò tali ricerche quando mancavano gli abbondanti mezzi di studio e le facili comunicazioni scientifiche ; lavorando alacramente potè raccogliere molti resti fossili, che ora, donati da lui, fanno parte delle col- lezioni paleontologiche della nostra Università. La scoperta della grotta di S. Teodoro presso S. Fratello (Messina) fatta dal bar. Anca è certo im- portantissima ; la nota in cui ne dà conto e la monografia sugli elefanti fossili di Sicilia, pubblicata insieme al prof. Gemmellaro, sono le pubbli- cazioni più pregevoli che si abbiano finora sui mammiferi quaternari della Sicilia. Certo molti altri lavori si hanno su tali fossili, ma sono fondati in generale su scarsi elementi. Per lungo tempo le ossa di elefanti e d’ippo- potami trovate nelle nostre grotte furono ritenute per quelle degl’ipotetici giganti che un giorno abitarono l’isola, dando così materia di errori a qual- che nostro storico e alle saporite fandonie spacciate dal Mongitore (2) il (1) Scinda, Rapporto sulle ossa fossili dei contorni di Palermo, 1831. (2) A titolo di curiosità e per mostrare come taluni ragionavano a quei tempi sulle ossa fossili delle nostre contrade, riportiamo uno dei tanti dilettevoli aned- doti che il Mongitore narra nel suo giocondo libro « Della Sicilia ricercata nelle cose più memorubili, 1742 »: In quest'anno (1663) venne in Palermo Enrico Sa- val di Parigi, e secondo lo stile dei Critici, non dava credito alle ossa di Gi- ganti, stinandole d’animali: quindi a fargli conoscere la verità, a 27 novembre D. Simone Montaperto, lAuria, Gio. Mario Ciresi Medico Lucchese, e valente gg quale ammise che talune ossa appartenessero agli elefanti degli eserciti Cartaginesi (il che era stato anche detto da altri), ma ne riguardò la mas- sima parte come resti di giganti. Che molte di queste ossa erano di ele- fanti era stato anche detto dallo Scilla (1), dal Cupani, dal d’Orville (2), dal Miinter (3), finchè in tempi molto vicini a noi il Bivona confutò vitto- riosamente in varii articoli del Giornale Officiale del 1830 gli ultimi er- rori su tali ossami, sostenuto anche dall’autorità del Cuvier. D’allora in poi cominciò lo studio veramente scientifico sui resti dei mammiferi fossili del nostro Post-pliocene. Lo Scinà nel citato rapporto sulle ossa fossili dei din- torni di Palermo classificò genericamente gli avanzi che potè studiare; poi si occuparono dei mammiferi fossili di Sicilia il Christie (4), Pentland (5), il Longo (6), il Maravigna (7), l’Alessi (8), il Mayer (9), il Denoyers (10), il Falconer (11), Carlo Gemmellaro (12), l’Aradas (13), per tacere di quelli che fecero cenno di taluni dei mammiferi di Sicilia in lavori geologici, anatomista, col detto Francese si portarono a Mar Dolce, ove ritrovarono molte ossa di giganti (cerano ossa d’ippopotami) presso la Grotta: e stando ancor dub- bioso il Francese, st ricoltarono ad un mucchio d’ ossa poco fa ritrovate da al- cuni rustici applicati ai lacori del terreno; il Medico Lucchese colla perizia del- l'anatomia collocò quelle ossa al luogo proporzionato sul suolo,, e formò l’intiero corpo umano, e gigantesco: onde restò convinto all'evidenza, e mutò opinione.» (1) La vana speculazione disingannata dal senso , Napoli 1670—De corporibus marinis lapidescentibus ecc., Romae, 1759. (2) Sicula, Amsterdam, 1764. (3) Viaggio in Sicilia, Palermo, 1823 (traduzione dal tedesco\. (4) Philos. Magaz. e Ann. des sc. nat. 1831. (5) Note contenant la détermination des ossements fossiles des cavernes voisi- nes de Palerme. (Tale nota fa seguito alla traduzione francese della relazione del Christie, 1831) (6) Giornale di Sc. Lett. ed Arti per la Sicilia, XI, 1836. (7) Ricerche geologiche e chimiche sulle ossa fossili in Siracusa nel I830 (Atti dell’Ace. gioenia di Catania XI, 1836). (8) Sopra alcune ossa fossili scoperte in Sicilia (Atti dell’Acc. gioen. ecc. VII, 1833) —Atti dell’Acc. gioen. XIII, 1839. (9) Neues Jahrbuch ecc., 1843. (10) Recherches géol. et historique sur le cavernes, particuliérement sur les canernes à ossements des mammifeéres fossiles (Diction. universel d’istoire natu relle, 1845) i (11) Giornale di Commercio, Palermo, 1859. (12) Sulla possibilità dell’esistenza di elefanti indigeni in Sicilia nel periodo quaternario (Atti dell’Acc. gioen. ecc., XVII, 1861). (13) Descrizione di alcuni resti fossili di grandi mammiferi rinvenuti in Sicilia (Atti dell’Acc. gioen., XX, 1561). dee come Hoffmann, Pilla, de la Béche ecc. Però tali studj se si tolgono quelli dello Scinà, erano stati fatti in generale sopra pochi o cattivi resti; il ba - rone Anca raccolse invece belli avanzi che diedero agio di poter fare de- terminazioni sicure e di accrescere la lista dei mammiferi del Quaternario siciliano. Egli pubblicò nel 1860 la sua “ Note sur deux nonvelles grottes ossifè- res découvertes en Sicile eu 1859 (Extrait de bull. d. la Soc. géol. de Fran- ce, 2 S. t. XVII), nella quale espone i risultati delle sue ricerche sulle grotte ossifere di Grotta Perciata (Palermo) e di S. Teodoro (Messina), scoperte da lui. Nella prima raccolse armi di selce miste a ossa di erbi- vori (Cervus, Sus, Equus) e a qualche conchiglia marina; nella seconda, che egli esplorò con intelligenza e amore, rinvenne una fauna estesa, che per- mise stabilire un fatto importantissimo per la paleontologia del nostro Qua- ternario. In questa grotta, posta ai piedi del M. S. Fratello nella provin- cia di Messina, trovò due depositi distinti, nell’ uno dei quali raccolse ar- mì litiche, cioè punte di frecce, di lance, coltelli, raschiatoi ecc. insieme a ossa di cervi, cinghiali e cavalli, il che indica che la grotta era servita d’ importante stazione umana, e nell’ altro ossa di erbivori e di carnivori. I restì di mammiferi rinvenuti in questa caverna di S. Teodoro e riportati nella memoria notata sopra sono: Hyacna crocuta Lin. (1) Ursus arctos Lin:—Canis lupus Lin.— Canis vulpes Lin.— Lepus cuniculus Lin—Hystrix sp.— Elephas antiquus Fale.— El. africanus Plumb.— Sus scrofa Lin.— Hippopotamus sp.— Equus asinus Lin.— Cervus sp.—Ovis sp. Con la scoperta di tale grotta il bar. Auca assodò il fatto importante dell’esistenza di carnivori fossili in Sicilia, giacchè fino allora si avevano pochi e malsicuri indizi della loro esistenza nel nostro Quaternario. Infatti lo Scinà nel rapporto sulle ossa fossili dei dintorai di Palermo cita solo l’esistenza di quattro canini, dei quali crede di riferire i due determina- bili al genere Canis; Pentland fa menzione di un osso di metacarpo, che, a suo dire, potrebbe appartenere all’Ursus cultridenes o etruscus; Denoyers parla più tardi di un Canis (Palermo) e di un Ursus o Canis di Siracusa, specie tutte indeterminabili. Falconer in una nota del Giornale di Com- mercio di Sicilia annunzia (1859) la scoperta dei generi Felis e Ursus nelle grotte di Palermo; ma dichiara che l’assenza dei denti molari non gli per- (1) L’autore cita la H. cnocuta Lin.; ma la specie così determinata è, a dir vero, la Hyaena brunnea Thumb. dell’Abissinia, come riconobbe il Falconer (Palacon- tological memoirs ecc., vol. Il, pag. 465, 1868). È BIS LOCO Vie mette di determinarne le specie. Ora i molti resti scoperti dal bar. Anca non solo accertarono l’esistenza dei carnivori fossili in Sicilia, ma ne fe- cero possibile la esatta determinazione specifica. Le ricerche del bar. Anca diedero importanti resti di mammiferi, che riuniti a quelli delle collezioni raccolte dallo Scinà e dal prof. G. G. Gemmellaro ornano ora il Museo geologico dell’Università di Palermo, e facilitarono la pubblicazione di una estesa monografia degli elefanti fossili di Sicilia. Il lavoro pubblicato dal bar. Anca insieme al prof. Gemmellaro (1) è il più completo che si sia scritto sugli elefanti fossili della Sicilia, come quello che stabilisce con sicurezza le determinazioni specifiche , le condizioni di giacimento delle reliquie studiate e l’età dei depositi dai quali provengono. Esso è essenzialmente odontografico, non solo perchè i molari sono 1’ ele- mento più sicuro per la determinazione specifica degli elefanti, ma perchè le loro ossa e le difese furono raccolte confuse a denti di vario specie, il che fece assai difficile il riferirle esattamente a tali specie. Questa mono- grafia rimuove l’errore della esistenza dell’ Elephas primigenius in Sicilia. e descrive e figura i resti degli elefanti seguenti: Elephas antiquus Fale., El. armeniacus Fale., El. meridionalis Nesti, El. africanus Blumb. Il la- voro è corredato di una tavola che indica la distribuzione geografica e stra- tirafica di questi pachidermi fossili di Sicilia. Esso è l’ appoggio più si- curo per quei lavori sui mammiferi del Quaternario siciliano, che sono oggi resi necessarii dalla grande quantità di ossa fossili raccolte dopo. La sco- perta della caverna dei Puntali presso Carini (Palermo) ha ora accresciuto di molte altre specie note o nuove la collezione dei mammiferi fossili qua- ternari di Sicilia, tanto che io credo non sia fuori proposito citare qui tutte le specie conosciute che furono raccolte dallo Scinà, dal barone Anca e dal prof. Gemmellaro e che si conservano nel Musco geologico dell’ Uni- versità di Palermo : Equus asinus Lin. — E. caballus Lin. — Cervus eluphus Lin.— Elephas (Euelephas) antiquus Falc. (2) —E. (Eu.) Armeniacus Fale.— E. (Loxodon) Africanus Blumb.—£. (L.) melitenis Fale.-— Hippopotamus Pentlandi Mayer, (1) Anca e Gemmellaro, Monografia degli elefanti fossili di Sicilia, Palermo, 1867. (2) L'Elephas meridionalis Nesti citato nella monografia sugli elefanti fossili di Sicilia del bar. Anca e del prof. Gemmellaro non è qui notato perché il prof. Gemmellaro crede ora che i resti così determinati debbano riferirsi all’ E/ephas . antiquus Falc. Il Naturalista Siciliano, Anno VI. 15 — 100 — —H. P_Hyacna (Crocotta) brunnea Thumb— Ursus arctos—Canis lupus Lin.—Canis vulpes Lin.—Lepus cuniculus Lin.—Ovis sp. (1) alle quali bi- sogna aggiungere varie specie di roditori da determinare. Il bar. Anca non diresse solo la sua operosità allo studio dei mammi- feri di Sicilia o di fuori (1), ma anche come fu detto alla ricerca degli avanzi d’industria umana preistorica. Egli nella monografia intitolata “ Pa- leoetnologia sicula, 1867 ,, rilevò le scarse notizie che si avevano su tali resti prima dei lavori del Falconer e del prof. G. G. Gemmellaro ed espose i risultati ai quali questi autori ed egli erano pervenuti. I lavori del Fal- coner, del prof. Gemmellaro e del bar. Anca diedero principio agli studj di Paloetnologia siciliana, che furono continuati poi da Dalla Rosa, Minà- Palumbo, Ciofalo, Calabrò, Pigorini, Morselli, Giglioli, Seguenza, von An- drian, Cafici, Pappalardo, Maugini ecc. Prima della pubblicazione del Fal- coner e dei cenni paleoctnologici dati dali” Anca nella sua memoria sulla grotta ossifera di S. Teodoro e di Grotta Perciata (1860) si può dire che nessuna vera ricerca scientifica si aveva sui resti d’industria umana in Si- cilia. L' Ab. Cupani nella sua nota opera “ Panphyton siculum , citò pel primo (17183) l’esistenza di selci lavorate in Sicilia, figurandone una rac- colta nelle grotte di Carini, che indicò con le parole: “ Sylex durior sub- nicer vitri nitore ,, ma egli, pur presentendone l’importanza scientifica, non sospettò che quell’arnese fosse un raschiatojo. Nel 1859 il Falconer (2) rac- colse selci lavorate nella grotta di Maccagnone (Carini), e nello stesso anno l’Anca nelle due grotte citate sopra; più tardi il prof. G. G. Gemmella- (4) Le ossa di questi mammiferi si trovano parte dentro le grotte nel Quater nario terrestre e parte nei depositi del Quaternario marino. Molte sono accumu- late in una fanghiglia o nei conglomerati alle falde dei nostri monti, dove erano spinte dall'azione delle onde, che ne hanno corrose e smussate parecchie, il che prova l’ esistenza dei tali mammiferi durante che il mare invadeva il bacino di Palermo. Altri resti di mammiferi quaternari si son trovati nelle puddinghe e nei tufi calcarei della parte superiore del Post-pliocene marino di Palermo; in- fatti l'Elephas antiquus Falc., El africanus Blumb. e la Hyaena brunnea Thumb. sono state raccolte nei tufi calcarei o nelle puddinghe del Giardino Inglese, di M. Pellegrino, del Corso Vittorio Emmanuele, dell'Acqua dei Corsari, come pure nei travertini che orlano le falde delle montagne circostanti a Palermo e i quali si deposero, come io proverò fra breve, contemporaneamente ai tufi calcarei ma- rini del Quaternario. Tali fatti dimostrano l’età post-pliocenica almeno della parte superiore del noto deposito di Palermo; ma di ciò sarà discorso altrove. (2) Anca, Sull’ elefante africano rinvenuto fra i fossili post-pliocenici presso Roma (Atti dell’Acc. dei Lincei, sessione VII, 1872). — 101 — ro (1) fece importanti scoperte paleoetnologiche nelle grotte di Carburan- celi (Carini). Ora il bar. Anca nella “ Paleoetrologia sicula , porta di nuovo un esame minuzioso su tali grotte , cioè su quelle di Maccagnone (Carini) di Carburanceli (Carini), di Grotta Perciata (Palermo) e di S. Teo- doro (Messina), studiandone la natura dei depositi e cercando di rilevare i rapporti di precedenza e di contemporaneità tra gli avanzi d’ industria umana e i resti di animali fossili. Questo lavoro riassuntivo è servito di base agli studj posteriori di pre- istoria siciliana; sicchè bisogna riconoscere che l’opera del patriotta, che metteva la sua attività in servizio della scienza, è riuscita utile alla pa- leontologia e alla paleoetnologia della Sicilia. I lavori del bar. Anca sono pochi; ma gli avanzi da lui raccolti e la scoperta di sicuri resti di carni- vori fossili hanno contribuito molto al progresso delle scienze naturali fra di noi. Questo è nostro dovere di riconoscerlo, perchè sia degnamente o- norata la memoria di chi lavorò prima di noi in condizioni molto difficili, mettendo in luce qualche fatto nuovo e preparando buoni materiali da studio pei lavori venturi. Ii bar. F. Anca fece pure qualche cosa in un altro ordine di laborio- sità umana; egli cercò di essere utile al migliore sviluppo della nostra a- gricoltura e della nostra industria. Promosse e fondò in Palermo la .So- cietà di Acclimazione e tentò nel 1858 di creare una società pel foramento dei pozzi artesiani in Sicilia (2) e con varj scritti, come quello sul Bombyx Cynthia e sul ricino (3) e l’altro sulla coltura del Sorgo (4) fece il suo possibile per indurre i nostri proprietarii a tentar colture e allevamenti che meglio potessero ricompensare le loro fatiche. Va poi ricordata la fab- bricazione fatta da lui nel 1855 (5) del citrato di calce, che presentato alla Esposizione dell'industria di Parigi gli fruttò, secondo scrive il prof. Al- fonso-Spagna nella sua opera sulla coltivazione degli agrumi, la nomina di socio ordinario di quella assemblea. Tale esempio, ove fosse stato se- guito, avrebbe forse potuto impedire il grande sperpero che si fa presso noi dei limoni, quando per varie cause non si possono imbarcare, e dato (1) On the ossiferous grotta di Maccagnone near Palermo—from the Quaterly Journal of the geol. Soe. for May 1860. (2) Sulla grotta di Carburanceli—Nuova grotta d’ossame ed armi di pietra nei dintorni della grazia di Carini; Palermo, 1886. ste, (3) Progetto di Statuto sociale pel foramento dei pozzi artesiani in Sicilia, Pa- lermo, 41858. (4) Anca, Sul Bombyx Cynthia e sul ricino, Palermo, 1856. (5) Anca, Manuale sulla cultura del Sorgo, Palermo, 1862, — 102 — vita a un'industria, ch'è rimasta negletta per tanti anni, e che ora taluni volenterosi cercano di rilevare. Come si vede il barone Anca lavorò dunque in prò della patria, delle scienze naturali, dell’agricoltura e dell’ industria, nella misura delle sue forze e per mezzo del suo censo. Senza volere esagerare qui l’opera sua, possiamo però affermare che fu di quei ricchi gentiluomini modestamente utili al paese, meritevoli per la loro rarità di essere ricordati con onore e proposti come esempj. Io stimerei di aver fatto cosa buona, se con que- sto scritto fossi riuscito a svegliare sentimenti di gratitudine verso l’eccel- lente patriotta e l’operoso cittadino, che spese nobilmente e utilmente la vita, e fra le sofferenze di una crudele malattia andò incontro alla morte con serenità e rassegnazione da filosofo. Palermo, 15 marzo 1887. % BE A N bn pre Ra enne SONS AI Got SIOE ICAO ESCURSIONE ENTOMOLOGICA AELCSOLA DI EAMPEDOSA per L. FAILLA-TEDALDI LOR (Contin. v. n. pr.). La sola specie di Erodius che rinviensi colà in grande abbondanza, seb- bene localizzata alla Wilgia, ha subìto tale profonda modificazione che a buon dritto potrebbe formarsene una specie, anzichè una varietà, talmente essa è costante. Si distingue per le costole delle elitre assai rilevate e sporgenti mai pianeggianti, come nel neapolitanus e nelle altre varietà di Sicilia, che ho raccolte in più occasioni a Porto Empedocle, Licata e lungo il littorale di Catania, e che presantano quasi sempre le stesse aber- razioni. Nella specie di Lampedusa quello che importa di far notare si è la mancanza di forme transitorie, centinaia di esemplari presentando gli identici caratteri delle costole. La distinguo col nome di v. Destefan® de- dicandola al mio amico sig. Teodosio Destefani.. Non è di minore importanza la scoperta che feci di una varietà di Ci- cindela trovata al Porto e precisamente sotto le mura del castello, un tempo luogo di pena, oggi ridotto ad uso di abitazione. Essa come la specie pre- cedente non offre alcune forme intermedie. È una distintissima varietà della liltoralis, e deve essere collocata vicino alle varietà barbara e lucens — 103 — colle quali ha maggiore somiglianza. Si distingue sopratutto per il fondo affatto nero del dorso, per avere la macchia mediana transversa quasi rettangolare, appena marcata da una lieve strozzatura nel mezzo, e con tutte le macchie molto sviluppate, carattere che manca confrontando tutte le altre varietà di questa specie. Il di sotto è di un bleu nerastro, e vi difetta totalmente il colore cupreo che si osserva nelle altre forme di it- toralis massime nella sutura, nel di sotto e nelle gambe. La distinguo col nome di v. Ragusaria, dedicandola al mio amico sig. E. Ragusa. Ed ora parlerò dei Lepidotteri trovati. Più sopra citai il Calcara il quale non ricorda che due sole specie: Pieris brassicae e Coltas Edusa; di E- teroceri non fa menzione di alcuna specie. Veramente è assai povera la fauna lepidotterologica di Lampedusa ; fra i diurni io non potei osservare che tre sole specie: Pieris daplidice, Colias Edusa e Vanessa cardui che non differiscono punto da quelli di Sicilia e vi s'incontrano assai di raro. Gli Eteroceri mi hanno offerto più ricca messe di specie. Fra essi ho tro- vato d’interessante due esemplari della Dezlephila euphorbiae ab. esulae, Ta- pinostola musculosa, Depressaria pheruliphila ed Eucrostis indigenata. La varietà esulae , ritenuta da alcuni entomologhi come non esistente c come una alterazione fatta di proposito da qualche negoziante d’insetti, in seguito alla mia cattura deve mettersi da banda una tale opinione, e devono quindi essere cancellati gli interroganti che precedono | esulae R. nel catalogo Staudinger, ed il dubbio che essa si trova nell’ Italia meridionale. Un e- semplare di questa specie la catturai di giorno posata sopra un lentisco, un altro al crepuscolo mentre volava. Ho trovato pure d’ interessante un sacco di Psychide che ignoro a quale specie possa riferirsi, nulladimeno esso serve a constatare la presenza di questi insetti nell'isola. In generale è tempo perduto far ricerca di lepidotteri durante il giorno, battendo le macchie, strisciando la rete sulle erbe raramente mi fu dato incontrarne ove non si eccettui la De:lephila menzionata, la Plusta gam- ma, la comune Macroglossa stellatarum ed una o due specie di micro, la maggior parte di essi li ho catturati al reflettore, malgrado che corresse un tempo poco favorevole per fare questa caccia. I pochi Imenotteri raccolti appartengono tutti alla Sicilia, una sola spe- cie è degna di considerazione, una 9 della Mutl/Ila arenaria, molto rara in Europa e nuova per la fauna italiana. Gli Ortotteri vi sono in grande abbondanza ed in certe. annate devastano qui, più che altrove, le biade, e gli abitanti li credono di provenienza bar- baresca , come è probabile ; siccome erano in istato incompleto, trasandai la loro raccolta, eccettuata qualche specie. — 104 — Più sopra feci conoscere come nell'isola manchino le sorgenti e che gli abitanti per attingere l’acqua si servono di pozzi e cisterne, ciò spiega be- nissimo la mancanza d’insetti acquatici, ma come spiegare un fatto ecce- zionale, cioè del rinvenimento di una libellula 2 Forse che questa abbia compiute le sue metamorfosi negli stagni lasciati dall’ acqua del mare ? o debba spiegarsi la sua presenza nell’isola come effetto d’emigrazione ? Que- sta ipotesi credo sia la più probabile. In generale gl’insetti di Lampedusa sì trovano più abbondanti nelle parti di levante e di mezzogiorno, e decrescono a misura che si va verso po- nente, ossia nella parte più ristretta dell’ Isola. Questa osservazione è in- contrastabile, e credo che tale particolarità sia d’attribuirsi che dal lato di levante essa non è denudata, come nel lato opposto, che abbonda di ter- riccio, di pietre, di prati e di terreno arabile, che alternano colle coltiva- zioni a vigneti. o (continua) ALCUNE OSSERVAZIONI alle Orohanche della Fiora Italiana del Caruel (Cont. V. N. prec.). O. Spartii Guss. Secondo la Flora Italiana=0. Todari Loy. Crit. p. 86 ed O sieuta Los. lic. piod. Tralascio di parlare dell’ultima che stante le poche differenze coll’O. Spar- tit potrebbe forse aversi come una mera varietà, Ma non posso compren- dere nell'O. Spartiti la O. Todari, le cui proporzioni e forma di corolla, non trovano riscontro in alcuna specie del gruppo, se non forse nella stupenda O. Sprunneri di Grecia alla quale sta maggiormente vicino. Pare che le idee del signor Beck su questa mia nuova specie non siano ben salde. Una volta in fatti Illustre Monografo mi scriveva sul proposito, dietro che io gliene avessi mandato un brano di esemplare con fiori per- fettamente conservati, che essa specie stava vicino, o forse era l’ istessa cosa che O. Haensleri ReuT. di Spagna. Ma il sig. Beck avea torto, la 0. Haensleri è cosa assolutamente diversa. Dopo ciò si è venuto a cacciarla nella O. Spartit! Ma quale relazione evvi tra questi due modi di vedere? Con quali criterii si salta da un gruppo in un altro ?... E utile aggiungere che il Beck poi non esita riunire la O. Spartit allO. variegata WALLR... O. condensata Moris:—M. Loy. Crit. Orob. p. 85. Non ho alcun dubbio che la pianta di Sicilia è la precisa specie sarda. Le figure del Reichb. la riproducono esattamente. — 1059 — O. thyrsoidea Moris. Vedasi ciò che ho detto più sopra in riguardo alla O. Rapum Genistae. O. sanguinea PrEsL. Secondo la Flora Italiana=0 crinita Viv. Colle idee del sig. Beck non mi meraviglia che la specie del Presl sia stata riunita alla O. crinifa. E difficile in vero, ne convengo, distinguere sul secco le due piante. Ma pur troppo le piante delle località boschive di Mal Passo (M. Gallo, Sferracavallo) hanno un che di particolare che nessuna pianta ‘dell’ O. crinita ha mai presentato. La O. crinita Viv. non lascia mai le stazioni del littorale sabbioso, mentre la O. sanguinea secondo Presl cresce nelle parti montuose, a S. Martino ed io l’ho trovata in luoghi ma- rittimi se vogliamo, ma più o meno analoghi a quelle per le particolarità delle condizioni del terreno , dell’ esposizione che ne fannò delle stazioni se non essenzialmente boschive, molte analoghe per tutti i riguardi. Che cosa si deve pensare da ciò? È l' influenza dell’ambiente che rende la O. crinita differente, tanto da noi chiamarsi non a torto O. sanguinea? Ho detto varie volte (Sull’Orob. della Fava etc.) che nella località di Mal Passo tutte le piante acquistano certi caratteri speciali che interessano maggior- mente le dimensioni dei fiori, il loro vivace colorito. E molte sono le piante che là debbono acquistarsi a forza, il distintivo di var. grandiflora. Qualun- que sia la ragione, a me pare però che noi dobbiamo distinguere gli effetti, senza rimontare alla cause ed ancorchè venisse provato che tutto dipende da differènze di località, tale criterio noi non possiamo adibirlo quale correttivo del termine specie, involgendo le descriminazioni in un labirinto di ipotesi. O. nebrodensis Tin. è una forma depauperata dell’ O. sanguinea, come ben notano gli autori del Compendio FI. Ital. O. densiflora SaLzm. È specie distintissima stando ai saggi che mi ebbi da Hackel di Algesiras ! che devesi escludere dal novero delle spe- cie Italiane, se come dice il Beck la pianta di Moris di Castel Sardo non è che una forma dell'O minor e poichè a torto io dissi (Sull’Orob. della Fava) che essa cresceva in Sicilia. Alludeva io allora a questa precisa O. sanguinea di Mal Passo la quale non ha colla O. densiflora alcuna relazione. Pubblicai tale pianta nelle mia Fzsice. Sie. sotto il nome di O. sanguinea PrEsL. var. mari- tima. LO. erinita var. flavescens è una forma clorotica a fiori pa- glini della tipica O. crinita, nient'altro che una forma fisiologica importantissima, della specie del Viviani, la quale cresce sul pre- ciso Lotus cytisoides, ove altrove in precise località scontrasi la tipica. — 106 — O. Tomasini Loy. Crit. Orob. p. 41 (non ReicHB.) secondo la Flora Italiana =0iispeciose DC. Ho detto che essa non è che una forma fisiologica della comune Oroban- che della fava che conservasi in piccole proporzioni, attenendosi alle modeste dimensioni delle nutrici sue che sono le Veccie, i Trifogli etc. Pare che il sig. Beck tenda a vedere nella specie del Reichb. qualche cosa di diverso A giudicare dalla figura della FI. Germ. excurs, non mi pare, ma sia del resto come lui dice. O. Alexandri Tin.=0. Epithymum. Con le idee che si hanno sulla specie non vedo male che a voler riunire, si metta la specie del Tineo con l’Epithymum. O. Salisii Req.=0. Ayalina D. C. Non ho alcun dubbio che la specie da me raccolta nel Val Demone sia Ja specie del Requien e che essa sia sinonimo di O. Ayatina. O. denudata Moris=secondo la Flora Italiana O. Picridis ScHuLTZ. Fo unica causa di queste due specie e dell’altre che tanto all’una quanto all’altra sì vedono riunite, e gittate a casaccio nella Flora Italiana. E per semplificare la quistione mi sottometto al parere del Beck, convenendo che la mia O. Chironi non è che la O. denudata di Moris e che la mia O. de- nudata (non Moris) possa essere la O. Picridis (la pianta di S. Martino). Come si vede sono larghissimo nel concedere. Fo male perchè dovrei in- vece ostinarmi ed a sostenere il fatto mio. Ma che dire poi del resto ? La O. littoralis che forse per svista errai e chiamai Uttorea del Gussone , la O. canescens Prest., la 0. denudato Los. (non MoRISs), tutte e tre con tanto di punto ammirativo, si mettono anco sotto la O. Picridis 22! E si viene a tale risoluzione quando si hanno tavole, forse ben fatte, forse buone desceri- zioni ed anco in seguito all'esame di saggi autentici che sono quelli stessi da me trasmessi! Dico autentici non già che essi rappresentino la spe- cie del Presl, o la specie del Moris, ma perchè in effetti, la riunione non si fa a caso ma bensì dietro l'osservazione di tre piante ciascuna delle quali rap- presenta una cosa diversa. Ma in qual modo persuadere della verità di que- stu fatto ?! Solo basta il dire che nella Flora Italiana si parla di una 0. it toralis mia, quando io ho descritto la vera O lttorea di Guss. di Trapani scritta originalmente così dall’autore, sull’unico saggio che qui si conserva e perciò non ve ne può essere altra. In modo che una pretesa, mia O. lit toralis si mette colla O. Picridis e poi si passa alla ammissione della O. littorea Guss. (non Loy.)!.. FI. Ital. p. 388. Che significa ? (continua) M. Loracono. ENRICO RAGUSA, Dirett. resp. ANNO VI. 1° MAGGIO 1887 N. 8. AO IL NATURALISTA SICILIANO a_______F—----—----<--<“-<--<--E--<-<<-rx-------_------< CATALOGO RAGIONATO DEI COCEORrREEeRE DISTA —__ eau > (COLLVEONOANIIVOL Bradycellus Erich (1). lusitanicus Dej. . . È la specie più comune e |’ ho trovata dall’ ottobre al maggio sotto le pietre in siti umidi specialmente presso le fontane ed i ruscelli, al fiume Oreto, alla Navurra, nel bosco della Ficuzza, Castelvetrano (Palumbo), Mi- stretta (De Marchi), ed anche nelle campagne dei din- torni di Palermo. Essendomi stata determinata come 2. cognatus Gyll., nel mio elenco del 1880 fu erroneamente da me al- lora notata, sotto questo nome; De Stefani e Riggio incorsero nello stesso errore, ed il Ghiliani citando come di Sicilia la mauritanicus Dej. certamente al- ludeva anche a questa specie. distinctus De]. . . Baudi dice che questa specie esiste in Sicilia avendola vista nella collezione del Palumbo a Castelvetrano. Verbasci Duft. . . Rinvenni questa specie oltre che in Sicilia (Castelbuo- no), a Pantelleria; non è comune e trovasi nelle istesse stagioni e luoghi della lZusitanicus; nei catalo- ghi locali la vediamo notata come specie rinvenuta nell’isola nostra, sotto il sinonimo di rufulus Dei. (1) Romano cita l’Acupalpus (Bradycellus) discollis Dej. e collaris (Payk.), che io non posseggo di Sicilia, nè che trovo menzionati da altri. Il Naturalista Steiliano, Anno VI. 14 — 108 — TRECHINI Trechus Clairville TuHaLassoPHILUS Woll. longicornis Sturm. , Posseggo questa bella specie in due soli esemplari, che non ricordo se furono da me trovati e dove; cosicchè è con dubbio che io la noto come specie siciliana, es- sendo probabile ch’essi mi siano stati donati dallo Zuc- carelli di Catania, che come già ripetutamente ho det- to, non credo fossero coleotteri stati raccolti in Sicilia; intanto solamente a questa specie posso riportare | E- paphius secalis (Payk.), notato nel catalogo del Ro- mano. Per togliere ogni dubbio, ritrovandola non man- cherò di farlo conoscere. rufulus Dej. . . . Questa bella specie descritta dal Dejean sui tipi ricevuti dal Dahl di Sicilia, è abbastanza rara, ed io non lho mai raccolta nella provincia di Palermo; gli esem- plari da me posseduti sono tutti di Trapani, o di quella provincia. Baudi mi serisse d’ averla: raccolta presso Trabia, sulle Madonie ed a Catania, Albera a Misilmeri. Ghiliani, Bertolini, Baudi, De Stefani e Riggio, e tutti i cataloghi la citano come specie pro- pria alla Sicilia ed all’Algeria. Chaudoiri Levrat. . L’autore descrive questa specie nei suoi « Etudes ento- mologiques, Premier cahier. Lyon 1859, p. 43 » ma non sappiamo se realmente trattasi di una buona spe- cie specialmente che dopo di lui nessuno ha ripreso questa specie in Sicilia (4). quadristriatus Schmk. Si trova comunissima, dalla fine di settembre ai primi di giugno in tutta l’ isola in siti umidi e freschi; in montagna l’ho trovata nel luglio ed anche in agosto. x E notata nei cataloghi sotto diversi sinonimi, special- (1) Nel catalogo del Bertolini oltre di essere notata come specie di Sicilia la ritroviamo poi nel suo « Supplemento contenente le specie nuove nel Cat. etc. etc.» con l’errore di patria da me già accennato di Siena invece di Sicilia. — 109 — mente sotto quello di rubens Dej. (Romano, De Ste- fani e Riggio) minutus F.(Rottenberg sopra Nicolosi sull’Etna, nel bosco di castagne). var. obtusus Er. . . Questa varietà poco importante si trova da noi sulle al- ture, nei boschi sotto le foglie, ai piedi degli alberi, o in cima ai monti, sotto piccoli sassi; e si distingue specialmente per il colorito più oscuro e per le elitre più corte, con due sole strie presso la sutura profon- damente impresse, mentre le altre sono appena accen- nate e spesso scompariscono del tutto. Uno dei carat- teri più saliente è quello di non avere ali ma semplici monconi, mentre nella specie tipica sono sempre in- tieramente formate. Io la ritengo una semplice forma alpina (1). AnopnuTtHAaLMUS Sturm. Siculus Baudi . . . Comunicai il solo esemplare da me posseduto al Cav. Baudi che lo descrisse nel Nat. Ste. 1887. Anno I, pag. 116-118. To l ebbi in cambio di altri rarissimi insetti Siciliani dal D." Plason di Vienna, che in una lettera me lo indicò come proveniente d’una caverna dei dintorni di Messina, ed in altra dalle vicinanze di Ca- stelbuono. Questa confusione di località mi farebbero supporre ehe l’insetto in questione non fosse di Sici- lia, qualora il Bandi non avesse detto di aver trovato nei boschi della Ficuzza, i residui d’ un Anophthal- mus che gli facevano arguire trattarsi della stessa spe- cie. Cercando bene bisognerà dunque ritrovarlo, onde togliere qualunque dubbio. Perileptus Schaum. areolatus Creutz. . . Comunissimo specialmente in primavera sulle sponde dei fiumi e presso i ruscelli, ove corre veloce sulla sabbia, nascondendosi nelle ore calde fra i crepacci argillosi ed umidi. Ne posseggo esemplari piccolissimi ed altri di statura doppia; quest'ultimi sono quasi in- tieramente di colore oscuro. Rottenberg lo raccolse alla fiumara di Ficarazzi. (continua) Enrico Ragusa. (1) Romano cita inoltre un Trechus collaris (@) (forse alludeva al Bradycellus collaris Payk. ma che pure non esiste in Sicilia) ed il 7. ricularis (Gyll.) che è specie nordica. — 110 — Un movo genere di CRABRONIDI ed altri imenotteri movi o poco cogniti raccolti in Sicilia = - 00 ®—o (Cont. V. Num. prec.). Tetrastichus cecidomyae, n. sp. Q Lutea; corpore laevigato nitido; antemnis pilis longis ornatis, prothoracis dorso in medio nigro-maculato. Oculis et ocellis post mortem rufis; man- dibulis ferrugineis. Pedibus luteo-pallidissimis. Abdomine cylindrico, ul- timis duabus segmentis in dorso nigro-maculatis. Ovopositore apice nigro. Alis hyalinis. Long. Mm. 2. Questo Tetrastichus ottenuto unitamente ad un altro piccolo calcidite di color nero che a causa d’essere rovinato non è anco possibile dire a qual genere si appartiene, fu trovato dal sig. F. Paulsen studiando una galla recentemente scoperta in Sicilia dal sig. Guerrieri sulle foglie della vitis vinifera. Io colgo questa occasione per ringraziare i due su citati signori ed il D" Danesi Direttore della Stazione agraria in Palermo, perchè sono stati loro che mi hanno comunicato l’insetto in parola. La su descritta nuova specie non può confondersi col Tetrastichus a- vovarius, Thms. per molteplici caratteri. Il 7°. cecidomyae è più robusto del flavovarius, quest'ultimo ha il torace nero con una larga fascia gialla al mesotorace, il torace invece del 7. cecidomyae è completamente luteo e solamente nel mezzo sul dorso del protorace si trova una ben piccola macchietta nerastra; in poche parole , il 7. cecidomyae è quasi di color luteo uniforme, mentre il 7. Aavovarius è variegato di giallo e nero. Al- tri caratteri differiscono ancora le due specie, ma una descrizione più com- pleta mi riserbo darla allorquando avrò conosciuto l’altro sesso. | Ho voluto intrattenermi un po’ sul 7. /lavovarius perchè tanto questo, che la mia nuova specie si ottengono dalla galla della Cecidomya oeno- phila, Haimh., e potrebbe nascere il sospetto quindi che |’ una e |’ altra non formassero in realtà che un unica specie, invece credo, da quello che ho detto, d’aver provato la marcata differenza tra le due specie. La larva del 7. cecidomyae non è più lunga di due o tre millimetri, essa è di color giallo arancio e giunta a maturità esce fuori dalla galla, indi si fila un bozzoletto setacco di color biancastro e più piccolo di un grano di frumento da dove, dopo pochi giorni, viene fuori allo stato d’in- ‘setto perfetto, — lil — - Blastophaga psenes, Linn. Blastophaga psenes, Linn. « grossorum Grav. « sycomori, Westev. La SBlastophaga psenes, piccolo e curioso calcidite, compie le sue meta- morfosi dentro i semi dei fiori-frutti del fico selvaggio; or si crede gene- ralmente che questi insettucci siano pronubi alla fecondazione del fico, ma ciò non è per anco accertato. Sin dagli ultimi di giugno e primi giorni di luglio usasi in Sicilia ed altrove appendere alle ficaie dimestiche il fico- fiore selvaggio e vigge la credenza che senza questa operazione per la quale i frutti diventano anche più grossi i fico-fiori dimestici non vengono a maturità. Quanto in ciò siavi di vero noi non sappiamo, sul proposito ancora non ci è stato possibile poter stabilire alcuna esperienza; ma sap- piamo però che molte varietà di Fcus carica non hanno mica bisogno della coprificazione. Tutti gli autori che abbiamo consultato sul proposito si li- mitano solamente a parlare in generale della caprificazione, ma nessuno dice se essa sia o no necessaria, nessuno ha fatto delle esperienze, nessuno dice se la caprificazione avviene per mezzo della Blastophaga psenes so- lamente o vi concorrono ancora altri insetti od agenti diversi. Iu tutti i paesi dove alligna il Fico la caprificazione è messa in pratica, così vediamo succedere nell’ Italia meridionale, nell’Arcipelago greco, in Siria, nell’Algeria, ed altrove, i Kabila, dice M. Girard, vendono ai mer- canti i fichi secchi, contenente larve e ninfe di questi insetti e li sespen- dono alle ficaie coltivate. In Sicilia quest’ operazione si eseguisce col fico selvaggio, volgarmente chiamato duccara, allo stato ancora verde. La femmina della Blast. psenes è di color nero con le ali ialine, il ma- schio invece è un insetto molto curioso che ha l’app.renza più del coleot- tero che dell’imenottero, esso è di color marrone e si rinviene in numero meno abbondante dell’altro sesso. Ho voluto dire qualche cosa su questo insetto nella speranza che qual- che Collega, conoscendo meglio di noi la storia della Blastophaga psenes e la sua importanza nella fecondazione del fico, volesse gentilmente in- formarcene. Beus seminulum, Hal. Ecco un insettuccio che raramente si trova citato nelle faune locali, x . stantecchè esso è così piccolo che sfugge facilmente anche all’ occhio più — 112 — esercitato d’un provetto raccoglitore. Esso appartiene al gruppo dei Teleas, ed esclusi i Vymaridae, è uno dei più piccoli insetti tra gli imenotteri. Fu raccolto in dicembre sul Monte Pellegrino presso Palermo in due soli esemplari del mio amico E. Ragusa il quale gentilmente facevamene dono. Noto quest’insetto perchè non lo trovo da nessuno registrato come abi- tante la Sicilia. Osmia pruinosa, J. Perez in litt. n. sp. TL Nigra, punctulata, pubescente grisea, abdomine punetis laevibus. Alis subnyalinis, venis luteis, tegulis luteiscentibus. Long. Mm. 6-10. Corpo mediocremente robusto, nero, punteggiato e rivestito di pelurie cenerina, il bordo posteriore dei segmenti addominali dorsali sono adorni da una piccola fascia di peli cenerini interrotta nel mezzo nel maschio, la scopa ventrale è molto ricca e dello stesso colore. Punteggiatura del corpo fitta, quella della testa e del corsaletto più marcata di quella dell’addome dove invece è molto fine. Le ali sono quasi ialine con le venette lutei e le tegole luteiscenti. Il maschio è caratteristico per i due lobi del settimo segmento che sono discosti fra loro (T. 2 fig. 10) inoltre la testa e spc- cialmente la facce è molto ricca di peli villosi griggi e le antenne sono ferrugineo-oscure mentre nella femmina sono picee. Il sesto segmento del maschio inoltre ai due lati del bordo è armato da due spinette. Lung. mm. 6-10. Ho voluto dare una descrizione molto succinta di questa nuova specie allo scopo di lasciar più campo alla descrizione che certamente ci darà il sig. Perez di Bordeaux il quale prima di me ha conosciuto questa spe- cie ricevendola dall’Algeria. Quest'Osmia l’ho catturato in diverse località di Sicilia, ma ne ho tro- vato un buon numero alla R. Villa Favorita presso Palermo nel mese di maggio. Osmia minuta, n. sp. FT. Parva, atra, confertim punctata, griseo hirtula, clypeo truncato, sim- plice. Thorax vix mitidulus. Abdomen subnitidum, segmentis 1-5 apice al- bido-fimbriatis segmento anali griseo, scopa tonga grisea. Pedes nigri, griseo- birtuli. Alae infuscatae,venis nigris.Mas foeminae similis, facie albido-barba tasantemnis thoracis longitudine. Abdomen nitidulum, segmento primo subtus crasse carinato, carinula coniciformis luteiscens, segmento sexto deflexo, anali bidentato. Long. 5 1|2-6. io) a Specie di piccola dimensione e di color nero, fittamente e regolarmente punteggiata, corpo rivestito di peli griggi, più ricchi sul volto, il clipeo è troncato ed inerme; il torace quasi nitido ma ai suoi bordi i peli sono più ricchi e di un griggio fulviccio. L’addome è nitido, ma il bordo po- steriore del primo, secondo, terzo, quarto e quinto segmento è adorno di una piccola fascia griggia, il segmento anale è rivestito di peli dello stesso colore e così pure la scopa ventrale. I piedi sono neri e rivestiti di peli irti e griggi. Le ali sono fosche con l’apice quasi nero come le venette. Il maschio si distingue dalla femmina per la pelurie molto ricca della facce, per la lunghezza delle antenne, per la forma dei segmenti dell’ad- dome, specialmente del primo ventrale il quale è tubercolato in modo as- sai caratteristico, il sesto segmento è rotondato-troncato e quasi nascosto dal quinto, il segmento anale ha due angoli laterali i di cui lati esterni vengono a formare una spinetta; l’addome inoltre è nitido e senza fasce al margine posteriore dei segmenti, la dimensione di questo sesso poi è maggiore di quello della femmina. Ho catturato questa piccola Osmia al fiume Belice e nelle campagne di S.t® Ninfa nel mese di luglio ed agosto. Dioxys varipes, J. Perez.in litt. n. sp. SQ Corpore parco, nigro, parum punctulato. Capite thoraceque pubescente griseis. Mandibulis piceis. Alis fuscis, venis nigris. Abdominis segmento primo, secundo et tertio rufis, segmento quarto saepe rufo commisto, în- terdum omnino rufo. Tarsis rufis vel nigris. Long. Mm. 5 112 6 172. Piccola, ugualmente punteggiata in tutto il corpo; la testa ed il corsa- letto neri rivestiti di breve pelurie cenerina più marcata sul volto, le an- tenne sono picee così pure le mandibole, le ali sono ialine un po’ affu- mate, le tegole sono ferruginei. L’addome è rosso ferrugineo al primo, secondo e terzo segmento , spesso il quarto segmento comunemente nero è mischiato irregolarmente a del color rosso, qualche volta questo stesso segmento, specialmente nel maschio, diviene completamente rosso; sul dorso i margini posteriori di tutti i segmenti sono ciliati di brevissima pelurie cenerina. I piedi nella femmina sono ferruginei o nigricanti, i femori an- teriori però sono sempre picei, i piedi nel maschio invece sono comple- tamente neri con i tarsi picei. Il maschio poi si distingue dalla femmina facilmente per avere l’ ano nascosto dal sesto segmento ed il quinto segmento ventrale con due lobi laterali. TA ia Questa Dioxys facilmente distinguibile per la sua piccolezza da tutte le altre sin oggi conosciute è stata determinata dal sig. Perez di. Bordeaux sopra un.solo esemplare 9 a lui ignoro da dove pervenuto ; più tardi io ebbi a comunicargli due femmine prese in Sicilia che il sig. Perez rico- nobbe identiche all’esemplare da lui posseduto ed al quale provvisoriamente aveva imposto il nome di varipes che io le conservo in omaggio all’emi- nente imenotterologo al quale rendo infinite grazie per i non pochi aiuti datemi nello studio degli imenotteri. Eucera nigrifacies, Lep. var. cornuta, Dest. et E. albigena, Dest. L’Eucera cornuta da me erroneamente descritta nel Naturalista sicilia- no (Anno 1° p. 155--1852) come una specie ben distinta, deve ritenersi invece come varietà dell’. nigrifacies, Lep. Il mio errore nell’averla vo- luto ritenere come buona specie è nato da diversi caratteri ai quali io ho annesso più importanza di quella che realmente meritano, così mi ha tratto in errore la taglia più grande, la singolare colorazione della , pelurie che eccettuata la parte inferiore del corsaletto è intensamente fulva nell’£. cornuta, mentre nella nigrifucies è cenerina o laggermente tendente al ful- viccio, inoltre questa pelurie nella mia varietà è molto più fitta che non nel tipo, più ancora lE. cornuta, ha i margini posteriori dei segmenti dorsali dell’addome punto decolori, essi sono neri come il restante dei seg- menti e sono inoltre adorni di una fascetta nettamente fulva che nel tipo è invece bianco-cenerina; questi caratteri, specialmente riferibili al maschio, sono in parte comuni alla femmina la quale non ha altra differenza che quella di avere nell’addome i margini posteriori dei segmenti dorsali se- condo, terzo e quarto fasciati di pelurie cenerina. Or questi caratteri differenziali mì avevano fatto considerare 1’ E. cornuta come specie distinta della nigrifacies, oggi invece sono d’avviso contrario, imperocchè avendo catturato altri esemplari dei due sessi riferibile all’E. cornuta in compagnia del tipo non mi resta dubbio alcuno sulla lora en- tità specifica. Dei cornetti di peli nella facce del maschio, a cui io accen- nai nella mia descrizione di allora, non deve tenersi conto, essi sono me- ramente accidentali. In quanto all’£. albigena militano in parte le stesse ragioni che la spe- cie precedente, ma le differenze tra essa e lE. cucnemidea, Dours. sono ben minime, sicchè sono d’avviso di ritenere l' al/bigenà come sinonimo doll’eucnemidea. Teop. DE-STEFANI. (continua) — 115 — CONTRIBUZIONI ALLA PAUNA ENTOMOLOGICA: SIGULA Il Ditterologo Bigot scrivendo de’ Ditteri dell’isola nostra, così si esprimeva : “ La Ditterologia Siciliana, per quanto ne conosciamo sino a questo giorno, è cer- tamente molto ricca. Ciò dipende probabilmente in gran parie dalla posizione geo- grafica di questa isola, intermedia delle zone calde e temperate. L’elevazione va- riabilissima de’ luoghi al di sopra del livello del mare deve molto contribuire alla diversità de? tipi. Noi sollecitiamo dunque gli Entomologi alla ricerca de’ Ditteri, quì come altrove sempre molto disprezzati. , Queste parole sono sufficienti a mostrare l’importanza della nostra Fauna Dit- terologica, e contemporaneamente la indifferenza degli Entemologi nel trascurarne una raccolta per farne uno studio positivo. Conosciamo una lista di centoventinove specie raccolte da Bellier de la Cha- vignerie, una collezione di Giuseppe Brugnone di quarantaquattiro specie; alquante specie nuove descritte da Camillo Rondani, poche specie descritte da Macquart, Loèw e Bigot sparse in tanti giornali ed opuscoli, che sarà molto difficile riu- nire per farne una relazione. Profittando della corrispondenza dell'illustre entomologo Rondani, a cui io invia- va le specie raccolte nelle Madome per la classificazione, ed altri appunti presi colla lettura, per non perdere questo materiale, sebbene lillipuziano, ardisco di darne un elenco, per avere un punto di partenza, e potere altri riunire maggior mate- riale di specie edite e nuove, ed un giorno possedere uno studio completo dei Ditteri della Sicilia. Fo una dichiarazione : Non conosco per istudio questo Ordine, ma ho redatto semplicemente un elenco, notando gli entomologi che hanno riportato le varie specie, se vi è qualche specie ripetuta per falsa sinonimia o di Generi non disposti nell’ordine sistematico, chiedo un perdono colla speranza d’ottenerlo, essendo l’inizio di un lavoro, che altri non ha pubblicato. Questa prevenzione è necessaria, perchè il Rondani cambiò spesso i nomi de’ Generi e delle specie nelle differenti sue pubblicazioni, perciò ho messo ì nomi ricevuti per !ettere, o estratti da suoi lavori. Abbreviazioni : Bellier de la Chavignerie. B7/r. -- Camillo Rondani. And. — Oronzio Costa. C'st.—Giuseppe Brugnone. Brg.— Bigot. Bgt.—Minà Palumbo Mr, Le specie da me riportate sono state raccolte nelle Madonie e determinate dal Rondani. Diptera CsrrIDE West. . (Estrus Lnn. equi Clrk—Bllr. Mn. la riportano di Sicilia. Hypoderma Clrk bovis Clrk.—Bll. Mn. » Stlenus Br.—Rnd. Il Naturalista Siciliano Anno VI, 15 — 116 — Coephalomya Clrk. ovis Lan.—Mn. Rnd. SyrpHip.e Meg. Volucella Gfîr. inanis Lnn.—Bllr. Mn, » bifasciata Scp.—BIl. Mn. » —pellucens Lnun.—Rnd. Platynochetus Wied. setosus Fbr.—Cst. Rnd, Erystalis Fbr. arbustorum Fbr.—Bllr, Rnd. Mn. » florens Fbr.—Brg. Mn. » nemorum Fbr.- Mn. » pascuorum Rnd.—Rnd. comune. » campestris Mg.—Mn. Erystalomya Rnd. aenea Scp. Mn. » pulcriceps Mgn.—Rnd. » sepuleralis Lan.—Mn. » tenag Lnun.—Bll. Mn. comune. Palumbia Rnd. sicula Rnd.—Mn. comune. Sphyxea Rnd. Bellieri Bgt.—Bgt. raccolta da Bllr. forse sinonimo della pre- cedente, Bro. Mn. g9Q » crabroniformis Fbr.—Rnd. da Gemmellaro, Mn. ? Eristalinus Rnd. sepulcralis Lan.—Rnd, da Gemmellaro. Helophilus Mgn. peregrinus Lw.—Rnd. da Schiner. I) lineatus Fbr.—Mn. » trivittatus Fbr.—Rnd. non raro. Platinochelus Wd. setosus Fhr.—Rnd. Myathropa Rnd. florea Lnn.—Blir. Rnd. comune. Merodon Ltr. aeneus Mgn.--Rnd. non frequente. » cinereum Fb.-Mn. » funestatus Mig.—Rnd. da Gemmellaro, Mn. » nigritarsus Rnd.—Mn. SQ » ruficorne Meig.—Bllr. L) rufitibius Rnd.—Rnd. da Gemmellaro comune, Mn, và sicanus Rnd,—Rnd. da Ghiliani, Mn. » spinipes Fbr.—Bllr. » subfasciatus Rnd.—Rnd. da Ghiliani. » splendida Rss,—Rnd. Costa. Milesia Ltr. diophtalma Meig.—-Spinola, Bllr. Rnd. non rara. » digitata Rnd.—Rnd. non rara. » fulminatus Meg.—Bll. Mm. Xilota Meig. segnis Lan.—Rnd. da Costa, comune, » lateralis Meig.—Bllr. Mn. Eumerus Meig. amenus Lw.,—al Rnd. sconosciuta. Loèw. — li? — Eumerus aureus Lnn.—Blir. Mn. » australis Lw.—Bllr. Rnd. » barbarus Wd.—Rnd. raro. » . barbiventris Rnd.—Mn. » tris Lw.—-sconosiuta al Rnd. Loéw. » nebrodesius Rnd.—Rnd. Madonie. » nudus Lw.—Loéw, sconosciuta al Rnd. » oltvaceus Lw.—Loéw, sconosciuta al Rnd. » pulchellus Lw.—Rnd. » suleitibius Rnd.—Rnd. Madonie. » truncatus Rnd. Madonie. Syritta St. pipiens Lun.—Bllr. Rnd. Mn. comune. » spinigera Lw.—Loéw, Rnd. Ascia Mgrl. podagrica Meig.—Mn. Bacca Fbr, elongata Fbr.—-Mn. Sphaenophora St. menthastri Ln. —Mn. » nigricoria Zett—Rnd. comune. » scripta Lu.—Rnd. Mi. gQ » taentata Mgn.—Bllr. Mn. Syrphus Fbr. baltheatus De Ger.—Bllr. Brg. Rnd. Mn. comune. » bifasciatus Fbr.—Mn. » bucculatus Rnd.—Rnd. » clavipes ‘.....—Brg. » corollae Fbr.—Mn. Rnd. comune. » INANIS ..... — Brg. » lunulatus? Meig.—Mn. » luniger Meig.—Mn. Rnd. comune. » maculicornis Z\l.—Mn. » mellarius Meig.—Mn. » mellinus Meig.—Rnd. comune. » ornatus Meing.--Mn. » Ribesit Rnd.—Bllr. Brg. Rnd. Mn. » © scalaris Fbr.—Bllr. > unicolor Curt—Mn. » vitripennis Meing—Mn. Lasiophthieus Rnd. Gemmellarit Rnd.—Rnd. da Gemmellaro. » mecogramma Bgt.—Bgt. Blir. Rnd. » pyrastri' Meig.—Brg. Bllr. Mn. Rnd. comune. Cheilosia Meig. griseivetris Lw.—Loéw, ignota al Rondani. » Schrineri Lw.—Loéw, ignota al Rondani. ) sceutellata Mgn. —Rnd. comune. » superciliata Rnd.—Rnd. Mn, — 118 — Cheilosia variabilis F]l.—Brg. » vidua Mgn.—Rnd. 7 Chrysogaster Meig. viduatus Loun.—Mn. Rnd. non raro. > cemeteriorum Ln.— Mn. » chalybeatus Meig.—Mn. » longicornis Lw.—Macquart. Rnd. Pipiza FIl. obscura Macq.—Rnd. da Macquart. » luctuosa Macq.—Mn. Paragus Ltr. ater Maq.-Mn. Rand. » coadunatus Rnd.—Brg. Mn. Rnd. comune, » bicolor Fbr.—Rnd. comune. » obscurus Maq.—Mn. » quadrifasciatus Mgn—Bllr. » segarcuatus Bigot.—Rnd. » tarsatus Rnd.,—Rnd. da Gemmellaro. » sonatus Meg.—Mn. Chrysotorum Ltr. arcuatum Mgn.—Bllr. » bicinetum Ln.—Bllr. Mn. » intermedium Meig.—Bllr. » italicum Rnd.—Brg. Mn. Rnd. comune Calligera Mgn. aurata Rss. —Mn. Ceria Fbr. conopsoides Ln.—Mn. Rand. comune. » vespiformis Ltr.—Mn. Rnd. da Ghiliani infrequente. Conopipa Westuw. Conops Fbr. lacera Mgr.—Rnd. da Ghiliani. » meridionalis Mag.—Rnd. da Macquart. » rufipes Fbr.—-Brg. » vaginalis Rnd. rara. Thecophora Rnd. atra Fbr.—Brg. Mn. » pusilla Mgn.—Bre. Myopa Fbr. buccata Lun.—Rnd. non rara. - » ferruginea Lnon.—Blir. Mn. » nana Des.—Bllr. Mn. » testacea Fbr—Rnd. comune. Dolmannia Desv. desponsata Rnd.—Rnd. da Gemmellaro. i L) meridionalis Desv.—Blir. Rnd. Ja crede 9 della - precedente. » punctata br. —Rnd. ricevuta da Cst. Muscina Ltr. Stphona Mgn. geniculata De Geer—Mn. Neera Des. laticornis Mgn.—Rnd. infrequente, — 119 — Gonia Mgn. bicineta Mgn.—Rnd. da Spinola. » vicina Desv.—Rnd. da Macquart. Echinomya Dum. abdominalis Macq.—Mn. » fera Lnn.—Mn. Rand. comune. » ferox Pnz.—Brg. » magnicornis Zett.—Mn. » praeceps Mgn.—Rnd. » rubrigaster Bgt.—Bgt. Bllr. Rnd. » virgo Maq.—Mn. » conjugata Rnd.—Rnd. comune. ° Mieropalpus Macq, comptus FllI.—Rnd. » Sophia Desv.—Rnd. Lefebre. Avernia Rund. tremula Ln.—Bllr. Macquartia Des. brevifrons, Rnd.—Rnd. infrequente. » celebs Rnd.—infrequente Rnd. Exorista Mgn. lateralis Bigot.—Bgt. Bllr. Rnd. luglio, agosto. Phorocera Mgn. confinis? Meig.—Mn. Doria Mgn. distinca? Maig.—Bllr. Chetogena Rnd. segregata Rad.—Rad. Tachina Mgn. nasuta Meig.—Bllr. » schistacea? Meig.—Bllr. Myobia Desv. aurea Meig.—-Bllr. Fischeria Desv. bicolor Desv.— Mn. ERhyncomya Desv. columbina Macq.— Mn. » impavida Rss.—Rnd. da Gemmellaro. » ruficeps Fbr.—Blr., Clatrvillia Desv. dispar Rnd.—Rnd. non rara. » flavtpalpis Rad.—Mn. (continua) ‘ Mina’ PaLumBo. —_____-_T_—_—_—-—t_t_ TXR3rT_ LA TT - EMITTERI RACCOLTI IN SICILIA DI ENRICO RAGUSA AAA Avendo riordinato il materiale da me raccolto dal 1869 in qua, col nuovo < catalogo del D." Aug. Puton (Catalogue des Hémiptères de la faune Pa- léaretique, Caen 1886,) pubblicato per cura della Società francese d’ento- mologla, nella Revue d’Entomologie, mi sono deciso a dare questo primo e elenco degli insetti di quest'ordine finora trovati in Sicilia (1) onde com- 5 q pletare sempre più la fauna dell’isola nostra. HEMIP'TERA (RHYNGOTA Fab. RHYNCHOTA Fieb. Flor.) ,I HETEROPTERA Latr. (FRONTIROSTRIA Zett. Fieb. Flor.) © Sect. I GEOCORISA Latr. (GEOCORES Burm. GYMNOCERATA Fieb.) F. I.—PENTATOMIDES SP. 1 — PLATASPIDE Coptosoma Lap. Arctocoris H.-S. * lanatus Pall. Odontoscelis Lap. globus Fab. fuliginosa Lin. SF. 2. — SCUTELLERIDE var. dorsalis Hahn. Tr.1-Scutellerini dorsalis F. Dall. Corimelaena White. Solenosthedium Spin. * scarabeoides Lin. lyaceum Fab. (1) Le opere da me consultate furono : Spinola March. Max. Note sur le Phyllocerus de Sicile Ann. Soc. Ent. Fr. 1838. T. 7. Bull. Achille Costa. Ragguaglio delle specie più interessanti di Emitteri eterotteri raccolti in Sicilia, e descrizione di alcune specie nuove de’ contorni di Palermo Esercit. Accad. Aspir. Nat. Napoli 1840, T. 2. Achille Costa. Mémoire pour servir à l’histoire des Hèmiptères Hétéroptères des deux Siciles. Ann. Soc. Ent. Fr. 1841, T. 10 Ghiliani F. Insetti di Sicilia. Atti dell’Accademia Gioenia di Se. Nat. Vol. XIX, Sem. I, Catania, 1842. Dottor Signoret. Hèmiptères de Sicile. Ann. Soc. Ent. de France T. VIII. Pa- ris, 4860. Theodor Steck. Ent. Ergebnisse einer Excursion nach Sicilien. Naturf. Gesell. Bern. 1886. i / * Sono notate quelle specie che io non posseggo, ma che furono da altri citate come esistenti in Sicilia. Odontotarsus Lap. caudatus Klug. grammicus Lin. Psacasta Germ. * exanthematica Scop. * Cerinthe Fab, * conspersa Fiob. tuberculata Fab. Eurygaster Lap. Maura Lin. * var. picta Fab. hottentota H-S. var. nigra Fab. * maroccana Fab. Tr. 2.—Graphosominl Trigonosoma Lap. falcatum Cyrill. aeruginosum Cyril. Ancyrosoma Am. Serv. albolineatum Fab. Tholagmus Stal. flavolineatus Fab. * var. strigatus H-S. Graphosoma Lap. semipunctatum FF. lineatum Lin. Podops Lap. * inuncta Fab. curvidens Costa. sicula Costa. SF. 3—PENTATOMIDA Tr. 1—Cydnini Byrsinus Fieb. * albipennis Costa. Cydnus Fab. * lacconotus Fieb. pilosus H-S. — 121 — Macroscytus Fieb. brunneus Fab. Geotomus Mls. Rey. punctulatus Costa. var. laevicollis Costa. var. bifoveolatus H-S. elongatus H-S. Brachypelta Am. Serv. aterrima Foerst. Sehirus Am. S. morio Lin. sexmaculatus Rbr bicolor L. dubius Scop. maculipes M. R. biguttatus L. Crocistethus Fieb. Waltli Fieb. var. basalis Fieb. Ochetostethus Fieb. nanus H-S Tr. 2 —Pentatomiri Menaccarus Am. Serv. * hirticornis Put. Sciocoris Fall. * macrocephalus Fieb. maculatus Fieb. sulcatus Fieb. Helferi Fieb. Dyroderes Spin. marginatus Fab. lia Fab. acuminata Lin. Klugii Hah. Germari Kust. rostrata Boh. Neottiglossa Curt. inflexa Wolff. bifida Costa. Stagonomus Gorsk. pusillus H-S, var. consimilis Costa. Eusarcoris Hah. aeneus Scop. Fieb. melanocephalus F. inconspicuus H-S. Rubiconia Dohrn. * intermedia Wolff. Holcostethus Fieb. * analis Costa. Peribalus Mls. R. vernalis Wolff. distinetus Fieb. sphacelatus F. albipes F. Stal. Carpocoris Kolen. fuscispimus Boh. nigricornis FF. * Jynx' Fab. varius Fab. var. lunula Fab. bacearum Lin. FP. Palomena M. R. prasina L. Fall. Chroantha Stàl. ornatula H-S. Brachynema Mls. R. cinctum Fab. Nezara Am. S. Heegeri Fieb. viridula L. Stàl.* var. torquata F. Piezodorus Fieb.. incarnatus Germ, var. alltaceus Germ. Rhaphigaster Lap. grisea Fab. — 122 — * Tropicoris Hahan. rufipes Lin. Eurydema Lap. ornatum L. var. dissimile Fieb. festivum L. var. pictum H-S. decoratum H-S. oleraceum L. Tr. 3—Asopini Picromerus Am. S. bidens Lin. nigridens Fab. Podisus. H-S. M. et R. luridus Fab. Jalla Hahn. dumosa Lin. var. nigriventris Fieb. Tr. 7— Acanthosomini Acanthosoma Curt. haemorhoidale Lin. F. II-COREIDES Tr. 1—Prionotylini Prionotylus Fieb. brevicornis M. R. Tr. 2—Cereini DIV. 1—-GONOCERARIA Phyllomorpha Lap. laciniata Vill. Centrocoris Kol. spiniger F. Horv. Spathocera Stein. lobata H-S. Enoplops Am. S. cornuta I-S. Syromastes Latr. marginatus Lin, X * Verlusia Spin. rhombea Lin. var. sinuata Fieb. sulcicornis F. Gonocerus Latr. Juniperi H-S. insidiator Fab. venator Fab. DIV. 2. PSEUDOPHLGEARIA Psendophloeus Burm. Falleniù Schill. Waltlii H-S. Nemocoris Sahlb. Falleni Sahlb. Ceraleptus Costa. squalidus Costa. gracilicornis H-S. Coreus Fab. H-S. Am. hirticornis F. affinis var. Spinolae Costa. Strobilotoma Fieb. typhaecornis Fab. Tr. 3—Alydini Micrelytra Lap. fossularum Rossi. Camptopus A. et S. lateralis Ger. Alydus Fab. calcaratus Lin. Heegeria Reut. * tangiriaca Saund. * Tr. 4—Stenocephalini Stenocephalus Latr. agilis Scop. neglectus H-S. Tr. 9—Corizini Therapha Am. Hyoscyami Lin. Il Naturalista Siciliano, Anno VI, * — 123 — Corizus Fall. Am, S. crassicornis Lin. var. abutilon Rossi. hyalinus Fab. parumpnnetatus Schill. tigrinus Schill. Maccevethus (Am.) Dall. errans Fab. Chorosoma Curt. Sehillingi Schml. F. III. —BERYTIDES DIV. l. BERYTARIA Neides Latr. tipularius L. (macr.). Berytus Fab. clavipes Fab. F. IV._—LYGAIDES Tr. 1—Lygaeini Lygaeus Fabr. familiaris PF. equestris L. creticus Luc. saxatilis Scop. militaris F. apuanus Rossi. punctatoguttatus F. maculicollis Germ. Lygaeosoma Spin. reticulatum H-S. Arocatus Spin. longiceps Stal. Caenocoris Fieb. Nerli Germ. Nysius Dall. graminicola Fieb. Thymi Wolff. Senecionis Schill. Fricae Schill. 16 x Tr. 2—Cymini Cymus Hahn. melanocephalus Fieb. claviculus Fall. Hah. Cymodema Spin. tabidum Spin. Ischnorhynchus Fieb. geminatus Fieb. Tr. 3—Blissini Ischnodemus Fieb. sabuleti Fall. Blissus Kl. Burm. hirtulus KI. Tr. 4—Henestarini Henestaris Spin. laticeps Curt. Tr. 5-Geocorini Geocoris Fall. ° erythrocephalus Lebp. pygmaeus Fieb. pallidipennis Costa. siculus Fieb. ater var. al/bipennis F. lineola Ramb. var. distinetus Fieb. Tr. 6-Atheneini Artheneis Spin. foveolata Spin. alutacea Fieb. Tr. 7—Heterogastrini Heterogaster Schill. rufescens I-S. affinis IH-S. Urticae Fab. Platyplax Fieb. Salviae Schill. — 124 * BA Tr. 9—Oxycarenini Macropterna Fieb. convexa Fieb. marginalis Fieb. Microplax Fieb. plagiata Fieb. albofasciata Costa. Metopoplax Fieb. ditomoîdes Costa. Oxycarenus Fieb. Lavaterae F. hyalinipennis Costa. collaris M. R. Macroplax Fieb. fasciata H-S. Tr. 11—Pachymerini Parominus Fieb. gracilis Ramb. Plociomerus Say. Fieb. * fasciatus Fieb. fracticollis Schill. Rhyparochromus Curt. praetextatus H-S. puncticollis Luc, chiragra F. Hah. var. sabulicola Thms. Piezoscelis Fieb. staphylinus Ramb. Proderus Am. subervthropus Costa. Tropistethus Fieb. holosericeus Schltz. Aoploscelis Fieb. bivirgatus Cost. Plinthisus Fieb. flavipes Fieb. brevipennis Latr. Acompus Fieb. rufipes Wolfl. Stygnus Fieh, pedestris Fall, ag Lasiocoris Fieb. Calyptonotus Del. anomalus Kel. Rolandri Lin. Peritrechus Fieb. gracilicornis Put. nubilus Fall. Thm. i * Walkeri Saund. Aphanus Lap. meridionalis Put. Hyalochilus Fieb. saturnius Rossi. ovatulus Costa. inarimensis Costa. _ Microtoma Lap. pineti H-S. Reut. atrata Goeze. pedestris Pz. Trapezonotus Fieb. * vulgaris Schill. dispar Stal. Sepe. Ullrichii Fieb. phoeniceus Rossi. (continua) N _ __ NOTES ENTOMOLOGIQUES (x. 4) Des résultats variés que donnent chez les Lépidoptères Jes accouplements consanguins. MO Dans la pensée d’intéresser les naturalistes en général, mais plus particulie- rement les hiologistes, je crois devoir, relater certains faits que j'ai observés et qui me semblent encore peu connus. Quand, chez les Lépidopteres élevés captivité , on fait succéder les accouple- ments d’une genération à l’antre, sans interrompre par un sang nouveau la sé- rie des unions consanguines, on constate pour chaque espèce un résultat parti- culier, de telle sorte que non seulement les accouplements succesifs et consan- guins ne produisent pas pour les Leépidoptères en général des effets identiques, mais qu’ au contraire presque chaque espèce paraît subir une influence qui lui est spéciale. Les Lépicoptères diurnes, je ne les cite que par comparaison, pondent très rareme@nt en captivité, les Erebia notemment, qu’ils aient été captures en plein air, ou obtenus de chenilles; celles-ci très difficiles à découvrir dans la Nature, restent pour le plus grand nombre, inconnues sous leurs premières formes. Les Noctuides enfermées pondent plus facilement que les Diurnes, d’ autres, parmi celles-là, ne pondent jamais placées dans ces conditions. Pendant deux annces consécutives 1 Hadena Solieri, Hb. m'a donné des oeufs qui sont éclos normalement; la troisième année, les pontes ne m’ont fourni que la moitié environ de leurs oceufs fecondés. L’année suivante, plusieurs femelles — 126 — de Solieri, après lacte copulatif et une ponte abondante, ne m’ont pas fourni un seul oeuf fécondé. Le Spilosoma Zatima, Cr. dont j'ai obtenu un accouplement en captivité , lequel s'est prolongé pendant plus de dix heures, m’a présenté un résultat néga- tif que je ne puis expliquer que par suite d’ un fait de consanguinité ou man- que de croisement, puisque pas un seul des 90 oeufs obtenus de ce Spilosoma, n’est éclos. Les Phalénites paraissent étre de tous les Lépidoptères, celles qui pondent le plus fréquemment en captivité, soit qu’elles alent été capturées en pleine campa- gne soit qu’elles aient été éleves de chenilles. Le Crocallis Dardotnaria, Bdv, qui n'a qu’une génération, m’a donné pen- dant deux ans de très abondantes pontes, l’une de 480, l’autre de 500 oeufs qui tous sont éclos. La troisième année les pontes de ce Crocallis ont été aussi im- portantes que celles des deux premières, cependant pas un seul ceuf n'est éclos. L’Eucrostis Indigenata, Vill. dont une femelle a été prise au réflecteur, m'a fourni une ponte fécondée, mais la génération d’ antomne , résultat de parents consanguins, n’a donné que des ceufs infèconds. Le Cidaria Vittata Bkh. s'est présentè dans des conditions identiques à celles de l’/ndigenata. L’Eupithecia Fenestrata, Mill. observé en captivité s'est toujours montré à mes yeux avec des habitudes difficiles à expliquer. Cette espèce dont .1° habitat est à 2,000 métres d’altitude, n’a jamais pondu enfermée, soit que les femelles alent été placées isolément, soit qu’elles aient été mises en compagnie d'un màle de méme espèce, pris au vol comme elles. Au contraire le Nemoria Aureliaria, Mill. élevé en captivité, n’ a, pendant l'espace de plus de dix ans, jamais cessé d’ètre fécond aussi bien pour les gé- nérations estivales que pour celles d’ automne. Je pourrais multiplier ces exemples ; mais les faits que je viens de signaler Ò ‘suffisent à démontrer l’intérét qui ressort, au point de vue de l’établissement des caractères spécifiques pour des Lépidoptères, de la constatation que, dans cha- que espèce, la continuité de la puissance reproductive varie, lorsque les accou- plements sont faits entre Papillons consanguins et sans l’intervention d’un sang nouveau. Calamia Lutosa, IIB. A Le 22 aoùt 1886, cette espèce indiquée de Germanie, dans le grand Catalo- gue allemand, a été capturée au réflecteur de la villa des Phalènes, à Cannes. On dit que le Zutosa a été renconiré une fois aux environs de Paris, et une autre fois dans le département de Seine-et-Oise, mais, depuis, il n'a pas dù ètre retrouvé en France. Quoiqu’ il en soit, cette rare Noctuide fait aujourd’hui partie de notre faune des Alpes-Maritimes. Ce Calamita varie pour la taille et la couleur; ceci expliqué sans doute qu'il porte quatre noms spécifiques. — 127 — La chenille est connue, mais elle n’a pas été figurée; elle vit sans doute aux environs de Cannes dans les racines de l’Arundo donar. Penthina Fuligana, HB. Ce Penthina de «Germanie, retrouvé récemment dans le Berry, par M. Mau- rice Sand, vient d’étre étudié sous ses diverses formes aux environs de Cannes, où il se montre sur les calcaires de la vallée du Cannet. La chenille du Penth. Fuligana n° était point connue ; elle vit sur Je P/an- tago lanceolata dont elle ronge la base des feuilles en hiver. Dès la fin de fé- vrier elle est parvenue à toute sa grosseur. Cette ch. est vermiforme , cylindrique, grisàtre; les 16 pattes et la plaque é- cailleuse du 1er segment sont de couleur testacée. L’insecte parfait qui n'a qu’une génération, vole pendant le mois de mai sur le déclin du jour; il ne s’éloigne guère du lieu de sa naissance. Cidaria Vittata, Bkn.=—Lignata, HB. Gn. Pour donner une preuve de la longévité relative de certains Lépidopteres, je citerai entr’autres faits celui dont je fus témoin. Un Cidaria Vittata 92 éclos en captivité le 19 décembre 1886, est seulement mort le 28 janvier suivant. Il est done resté 39 jours vivant. Pendant ce long espace de iemps, cette Phalénite, privée de nourriture et placée dans un lieu très sec, n’a pas vole. Elle demeurait immobile pendant le jour, mais lorsqu’arrivait la nuit, les ailes relevées à la maniére des Diurnes, elle se contentait de mar- cher au fond ou sur les parois de la boite où elle était enformée attendant .en vain l’arrivée d’un d'. Nul accouplement n° ayant eu lieu, cette Q de Cidaria est morte sans avoir pondu. Zygaena Faustina, Ocu. Cette Zygénide est elle une espece séparce de Fausta, L. ou une simple va- riété de grande taille ornée de taches rouges très vives ? La découverte de la che- nille nous apprendra bientòt peut-étre ce qu’il en est. Faustina a été rapporté en plusieurs. exemplaires du mont Chauve, près de Nice, en septembre 1886, par M. Emile Wagner; cette belle espèce ou variété constante fera désormais partie de la faune entomologique de France. Stauropus Fagi, L. Tout, ou à peu prés tout, a été dit sur l’èétrange chenille de ce lépidoptère, mais on ignore peut-éitre que ce Bombycite appartient a notre littoral méditerranéen, et que sa chenille ne vit pas seulement sur le bouleau , l’ aulne , le prunier et bhe I e PIORINE 90 — 128 — le tilleuil. En effet, 1’ Arbousier (Arbutus unedo) la nourrit également. M. de Courtry l’a rencontrée sur cet arbuste à l île Sainte-Marguerite , le 17 septem- bre 1884, parvenue à sa 3° mue, L’insecte parfait du Fagi a été capturé le 25 mai 1886 dans mon jardin, à Cannes, fixé A un trone d’oranger au moment de son éclosion. La chenille vi- vrait-elle aussi sur l’oranger ? 6 Le 2 octobre de la méme année jai fait tomber d’un noisetier de mon voisi- nage, une chenille du Staur. Fagi ayant atteint sa quatritéme mue. La trans- lormation en chrysalide a eu lieu le 6 octobre suivant, Thyatira Batis, L. Pendant plus de 20 ans, Jai, en automne, vainement cherché sur notre lit- oral méditerranéen, ce T'Ayatira. Ce n'a été que le 19 octobre 1886, que je Vai rencontré pour la première fois dans un ravin encaissé de la vallée du Can- net, sur une ronce surplombant un cours d’eau. L’unique exemplaire obtenu de ce Batis a acheve sa croissance sur un fram- boisier de mon jardin, et la transformation én chrysalide a eu lieu le 8 no- vembre, Il n°y a plus rien à dire sur Ja chenille de cette charmante espèce que tout le monde connaît aujourd’hui. Jajouterai cependant qu’eile appartient à toute l'Eu- rope, mais qu'elle n’est commune nulle part. Le D" Staudinger indique le Batis comme faisant partie de la faune de Corse, de celles de Sardaigne, d’Arménie et. des régions polaires. Ce Thyatire appar- tiendra désormais & le faune des Alpes-Maritimes où nulle part, dans ce riche departement, il n’avait encore été signalé. Lasiocampa Lineosa, ViLL. Dans le catalogue des Lépidoptères des Alpes-Maritimes, j'ai dit, sur l’autorité de l’avocat Cantener mort depuis une cinquantaine d’ années, que cette espèce appartient à notre littoral. Bien que jusqu’ à cette époque (février 1887) je n° ai jamais, depuis le commencement de mon séjour à Cannes, rencontré cette rare espèce je viens d’avoir la preuve que le Zineosa fait partie de notre faune ento- mologique. En effet, sans avoir beaucoup cherché la ch. cette année, il arriva que pendant le mois de janvier dernier (1887) je fis tomber 4 chenilles de ce Lasio- campa (1) et cela de 5 espèces de Cupressus exotiques de mon jardin des Pha- lènes. Jai lespoir de voir réussir l’ insecte parfait toujours fort rare dans les. colle- ctions, (1) 2 de ces chenilles se sont transformées sur une branche de Cypròs enve- loppé d'une gaze, en formant leur cocon à la manière des espèces congénères. POSti (210 ESS De janvier à la fin d’avril mes chenilles du Z. Lineosa ont grossi très len- tement. Dasydia Tenebraria, Esp. Le genre Dasydia créé par Guenée contient 8 espèces qui toutes sont euro- péennes., Bien que aucune chenille du genre ne fut réellement connue par l’au- teur du Species général lors de la création de ce genre celni-ci était ce qu'il est resté, des plus naturels, pusque les larves de Dasydia décrites à peu près tou- tes, ne font, par leur homogénéité, que confirmer | excellence et la validité du genre Dasydia, Gn. dont « les femelles toujours différentes des males ceux-ci « plus petits, a ailes plus courtes et plus arrondies.» Ce genre, dis-]je, compose de 8 espéces chez l’auteur frangais, n’est representé dans le grand catalogue allemand que par la seule Z'enebraria (Corvaria, Hb.) Pourquoi, je me le demande, ce déemembrement qui ne parît nullement justifié # La chenille du Dasy. Tenebraria est restée inconnue jusqu’a ce jour. Si j'ai pu la juger dans son jeune àge, il ne m’a pas été possible de la voir adulte. Elle doit hiverner dans la Nature (2). En attendant de connaitre cette larve per- venue a son entière grosseur, je dirai ce que j'en ai appris. Au mois d’aoùt 1886, M. Rod. Zeller, de Zurich., m’ adressait de la haute montagne, 50 oeufs fécondés du Dasydia Tenebraria. Ces oeufs sont ovalaires, granuleux et d’un brun clair; ils sont éclos 12 jours après qu’ils ont été pondus. La végetation rare et courte des lieux élevés où vole cette Phalénite, ne peut offrir è la chenille qu’un choix restreint de plantes herbacées ou sous-ligneuses qui s'y developpe péniblemente sous 1° action des gelées d’ un hiver qui se pro- longe pendant huit a neuf mois, La petite chenille fut élevée à Cannes avec des feuilles de Rumer et de Co- ronilla minima; elle fut amenée avec assez de difficullé jusqu’ à sa troisièéme mue qu'elle ne put franchir. Cette chenille, six semaines environ après son é- closion, mourut plutòt, je pense, par l’ effet du climat, que par une nourriture mal appropriée. Voici toutefois ce que je puis dire de sa forme et de sa couleur. A la fin de sa courte existance, j'ai vu cette Arpenteuse à peu prés ce qu'elle était ors de son éelosion c’est à dire, cylindrique , d’une teinte générale vert-olive , avcc 16 pattes normales, le 1°" anneau surmonté d’une plaque écailleuse étroite et très brune. Le 12° segment est également protégé par une plaque écailleuse, mais celle-ci est très petite. La téte est globuleuse et noiràtre. Les 16 pattes sont concolores. (2) J'ai pu reconnaitre par une longue experience que la plus part des chenil- les qui passent l’hiver, aprés avoir été descendues des hauts sommets et trans- portées sur le littoral méditerranéen, ont fait une triste fin avant d’avoir atteint, toute leur taille. — 130 — Cette chenille ainsi conformée peut bien avoir les moeurs de celle du IZela - nippe? Gentianata, Mill. et vivre, comme elle, dissimulée dans le calice d’une fleur aux dépens des graines récentes d’une plante alpine. Ainsi qu’on le voit, le dernier mot n'est pas dit sur les premiers états du Da- sydia Tenebrarta. PieRRE MILLIFRE Cannes, (Alpes-Maritimes) Mai 1887. —_—_ at 75% «rv ui TTT ALCUNE OSSERVAZIONI alle Orobanche della Flora Italiana del Caruel (Contin. e fine v. n. pr.). Addippiù pare che si voglia ritenere la descritta O. canescens, dei miei Cri- terii, tutt’ altra cosa che la specie del Presl. Essa s1 mette sotto la O. Pi- cridis. La vera specie Presliana poi, secondo il Beck, vien messa sotto O. minor var. canescens, con VO. arcuata Los. (non F. ScH.) e colla O. pumila Los., (non Kocn.), che in vero, falsa arcuata e falsa pumila, come si vogliono sono come io allora avvertivo, vere forme della O. minor. E il vero rove- scio del vero. Il sig. Beck quando pensò di mettere lO. canescens sotto la O. minor avea sotto occhio il N. 2 delle Orobanche da me mandategli che è lO. canescens di Tin. non PresL.! La vera canescens ne lo assicuro io il sig. Beck, è quella da me descritta, figurata e ben rappresentata nelle £co- nes ReicnenB. Tutto il resto è un pasticcio. Restituisco alle 4 specie distinte, le 4 rispettive loro località. O. littorea Guss. 0. littoralis CrIT. (lapsus calami) Trapani Guss. !!l ex spe- mine authentico ! O. denudata (di Loy. se anco si vuole), totalmente diversa dalla prima e dalle seguenti!! (viste e descritte sul vivo!) Sferracavallo in syloati- cis cum O. canescens (vera |) ed O. sanguinea var. marittima. O. Picridis ScnuLTz. S. Martino ! O. canescens Prest.! Los., Crit et Ic. 1, c.! Sferracavallo in syloaticis! Ciò per coloro che studiosi delle Orobanche, volessero fare verso ì primi di Maggio un confronto sui luoghi. O. pubescens D’'Urv, Aggiungo che io descrissi'e figurai una var. campi- , loftora. Quando si ha per le mani una tipica O. pubescens D'Urv- (la mia O. thapsoides oLim.) tale varietà deve tenersi in conto. O, Hederae Du. Qui non c'è timore di andare in disaccordo. LET O. laurina Bovap. Questa, con lO. sfenantha Los. O. glaberrima Guss., ap- partiene al gruppo dell'O. Rederae e non delPO. minor Surt. Se mai si volesse giungere al punto di confondere questi due gruppi, col Beck, allora si potrebbe, seguendo la serie delle forme, non solo giun - gere a connettere le due serie assieme, ma anche si potrebbe se- guire l’intera coorte di tutte le Orobanche da un capo all’altro. Tanto più che 1 caratteri che non so perchè, il Beck intende tuttora basare sul colorito dello stilo, sono assolutamente vani, perchè come. io ho potuto osservare e come annunziai nel mio scritto sw/? Oro- banche della Fava etc. chi ha soti’ occhi una massa di esemplari della ZZederae, può convincersi che in questa specie il colorito dello stigma, varia dal giallo al violaceo, a seconda della diversa tinta che tutti gli organi dei varii individui vengono a presentare. O. glaberrima Guss. O. stenantha è forma molto affine e concedo che vo- lerla conservare specificamente è forse sottigliezza soverchia che i tempi disapprovano, O. australis Moris. in Bert. FI. It. vol. VI, pars II, p. 884, Loy. Crit. Orob., p. 49. Se nei miei Crzterit io ho colpito nel segno e se la mia austra- lis è quella del Moris, mi vien facile il sostenere che la O. sabu- licola Loy. riferita dal Beck alla sudetta specie con un segno!, è cosa diversa, e per ciò dichiarare che l'illustre monografo commette un grave errore, perchè le due cose sono assolutamente distinte. Non contento di aver riunito le due, il sig. Beck, sebbene con un segno? vi riunisce anco la O, thapsotdes Loy. In nessun luogo come qui salta all’occhio che il Beck riproduce 1 miei errori di una volta, perchè come rilevasi dalla lista delle specie da me. trasmessegli e dalle osservazioni annesse, il Beck nell’ Erbario di Firenze pare che ve le abbia lasciate trascritte tale quali. Voglio ritenere che di allora in qua le idee del Beck si sono meglio maturate. Egli in questo tempo io spero avra potuto accorgersi che la O. ihapsoides Loy. non è nè VO. australis, nè una specie propria come io la ri- tenni dapprincipio, ma la O. pubescens tipica di D’Urv. che in in- dividui lussureggianti ed in frutto, acquista tale sviluppo, da men- tire un’altra forma che per la sua spiga fruttifera colossale, a simi- glianza di Verbasco, fu da me battezzata thapsoides. M’accorsi di ciò dopo l’ esame su’ saggi di Reverchon di Sardegna e di Cipro raccolte da Sintenis. Dunque sotto VO. australis Moris, nella Flora Italiana stanno tre cose : O. pubescens D’URv. (tipica) O. thapsotdes Los. (olim)! Terranova case della Lupa! Il Naturalista Siciliano, Anno VI, 17 O. minor — 152 — O. sabulicola Los. Che rifugge da ogni analogia colla pianta di Girgenti, e che cresce sulle arene mobili, sulle radici dell’Anthe- mis. maritima Balestrate. O. australis Moris. Loy. Girgenti Porto Empedocle. SurT. 0. arcuata Loy. (e non F. W. Schultz), come vuole Beck, O. pumila Los. (e non Kocn.) secondo lo stesso suo parere, vorremo dunque chiamarle O. minor. Ma non si vada più oltre. La O. ca- nescens di PresL. è cosa ben differente. Qui ci sta un altro equi- voco. La O. canescens da me descrittta è la vera specie del Presi. Intanto Beck. la mette sotto O. Picridis, ritenendo, non so perchè, che non sia la vera specie Presliana che poi egli riconosceva come var. canescens dell’O, minor. L’equivoco nasce da ciò; che sì rimet- teva sotto il n. 14 una canescens di Tineo, il quale sia detto entro parentesi non conobbe mai la vera O. canescens e che Beck. credè la specie del Pres], mentre non lo era e che riportò all’ O. minor perchè in effetti questa forma canescens di Tineo non è altro che una varietà. O. amethystea Tauuic. Pare si vada di accordo. O. litorea Guss. E la vera specie che io descrissi. Vedasi ciò che ne ho detto più sopra riguardo all’O. Picridis Vaucn. O. cernua LoerL. M. Loy. Crit.! FI. Is. Eol.! È la vera specie del Lòe- fling che cresce esclusivamente nelle Isole Eolie. Del resto si fa una grande confusione di cose eterogenee. As- serisco anzi tutto una cosa che non credei annunziare all’ epoca della pubblicazione dei Criterzi. La O. cumana Qella Synopsis di Gusssone è la O. cernua. Esclusa dunque l’esistenza della spe- cie del Wallroth e in Sicilia e nelle Eolie per questo fatto ed an- cora per l’asserzione del Beck che dice essere falsa la mia O. cu- mana dei Criterit,—Essa dunque, siccome allora annunziava, es- sendo una specie dell’istesso preciso gruppo dell’O. cernua e della O. cumana, e non essendo niuna di queste due, nè 10. coerulescens Steph. deve dunque ritenersi una nuova per quanto stupenda spe- cie, rarissima, di cui si conosce un solo perfettissimo saggio nel - l’Erbario dell’ Orto Botanico di Palermo, colla descrizione inserta da Tineo e coll’indicazione di Madonie « alle Serre delle Croci ». Il sig. Beck. non potè consultare questo saggio tanto importante e me ne duole. Nel frattempo giova dunque stabilire nel seguente modo la sino- nimia delle dette specie, ingarbugliate senza ragione nella Flora Ita- liana, perchè in vero sono le più distinte dell’ingrato genere. — 133 — O. cernua Loert.! Los. Contrib. FI. Sic. Cat. Is. Eol. Crit. Orob. p. 65 O. cu- mana Guss. (non Wallr.). In Insula Panaria, Salina. O. cumana Waccr. da escludere dalla Flora Siciliana ed Italiana. O. Tinei Mim. 0. cumana Los. Crit.! (non Alior.). In pascuis elatioribus Nebrodes. Ad radices Artemisiae campho- ratae. Serre delle Croci. Tino. O. bicolor Berr. FI. Ital. exc. synonimis 0. cumana Guss. et WalLR.! Lo). Crit. Orob. p. 54! Cesati Passer. Gibelli Compend.! 0. cumana Auct. Sicul.! In pascuis elatioribus Nebrodum al Comunello Tin. (sub O. cumana in sched.) Isnello al Bosco di Montaspro Tin. PorcaARI (sub O. cumana fl. flavesc.). Senza alcuna ragione nella Flora Italiana si vede riunita la O. bi- color con la O. cumana mia (0. Tinei) perchè la O. bicolor di Bert (ex locis) è, per come si può leggere in calce alle mie lunghe dissertazioni nella descrizione della sudetta specie, del gruppo del- l'Hederae e sta vicino alla O. glaberrima Guss. L’equivoco di Ber- toloni è facile spiegarlo. Esso deve provenire da una confusione di saggi, o dal fatto stesso che Gussone. a quanto pare non conosceva la O. cumana. Come è sopravvenuta questa nuova serie di errori sarebbe in vero, un’enigma difficile a spiegarsi, perchè io nei Criferzi mi spiegai abbastanza chiaramente. Ma si spiega subito, quando tornando alla listà nume- rata delle specie, rimessa da me a Beck , sotto il n.17 si legge sul riguardo « O. bicolor Bert. an. O. cumana Guss. et Aucr. ? non WaLLR» e poi sotto il n. 23 « 0. dicolor ? 0. barbata Por ? in- signiter glabrata. Nebrodes » (la vera bicolor Bert. et Los. Crit.!). Il sie. Beck. consegnò per le ulteriori disgrazie di questo infelice genere questa precisa annotazione sull’ Erbario di Firenze o la co- municò al Caruel. Fa pena che tali equivoci anzichè dileguarsi deb- bano invece insinuarsi ed installarsi sulle pagine di questo nuovo pregevole lavoro del sig. Caruel, nostro futuro codice in fatto di sistematica in Italia. Voglio sperare che il Beck. se in tempo, vorrà profittare delle mie osservazioni. Se no, quale altra occasione potrà presentarsi dopo la sua completa revisione editura, per sradicare definitivamente tali gravi errori? M. Losacono-PosEro. e ero cTT—T — 194 — LETTERE SULLA STRUTTURA GEOLOGICA DEL CAPO S. ANDREA Taormina, 2 aprile 1887. IM.mo Sig. Direttore, , La sua amicizia e la sua cortesia spero che vorranno accogliere per la c pubblicazione alcune mie lettere su talune questioni della geologia dei dintorni di Taormina, che io serivo via via che le escursioni quotidiane ac- cumulano note nel mio taccuino. Venuto per fare un esame minuzioso di quei membri costitutivi del Capo S. Andrea da me non studiati l’anno passato per deferenza al prof. Seguenza e perchè occupato nello studio minuzio- sissimo e faticoso degli strati creduti retici, verrò esponendo rapidamente da Taormina i risultati ai quali son pervenuto, sicuro di trovare, egregio sig. direttore, la sua benevole accoglienza. Nel maggio del 1886 feci una breve visita al Capo S. Andrea ed ebbi allora la fortuna di poter determinare l’età di quegli schisti marnosi rossi, grigio-chiari o grigio-verdicci, passanti a calcari compatti degli stessi co- lori, con nodoli di selce diasproidea, come si rileva da una mia Nota pub- blicata in cotesto giornale (1). Non mi occupai allora di esaminare gli strati sottostanti a quelli con Aptychus, perchè non ne avevo il tempo, per una ragione di riguardo al prof. Seguenza che più sotto accennerò, e perchè lo stesso chiarissimo professore ne aveva fatto oggetto di varii studj e ne aveva provato l’appartenenza al Lias medio ripetutamente, sussidiando le sue asserzioni con liste di fossili. Pel che io credetti mio dovere ac- cettare tali conchiusioni, che non potevo nè infirmare nè assodare allora, avendo solo ricercato fossili negli schisti con Aptychus, e da questo ne trassi, sulla fede del prof. Seguenza, che al disotto di tali schisti non c'era altro che il Lias medio, sebbene su ciò mi fossero nati dei dubbii, da me espressi dicendo che c’ era bisogno di collocare al loro conveniente posto i livelli stabiliti dal chiarissimo geologo. Pertanto a mia difesa ripeto qui per la terza volta quello che io scrissi allora: “ Sull’ età dei due primi membri, cioè del calcare grigio e del soprastante calcare con crinoidi, nessun (1) Sugli schisti con Aptychus del capo S, Andrea presso Taormina (Nutura» lista Siciliano, a. V., n. 12, 1886). — 135 — dubbio è possibile dopo quanto ne ha detto il prof. Sequenza. Egli ne ha di- mostrato l'appartenenza a quel Lias medio, che ha sì bene studiato e del quale ha fornito lunghe liste di fossili; sicchè non fa bisogno che io avvalen- domi delle mie osservazioni perda qui tempo a provare il posto cronolo- gico di quei calcari. Essi rappresentano dei livelli del Lias medio , che bisognerebbe collocare però al loro conveniente posto ». Dal che si vede chiaro che io studiai i soli schisti con Aptychus, ripor- tandomi pel resto a quanto aveva scritto il prof. Seguenza in varii lavo- ri (1). Questi in due recenti pubblicazioni insiste nell'accusarmi di avere confuso il Dogger col Lias medio, giacchè egli ha ora trovato il giuras- sico medio in quegli strati che dal 1871 ad oggi aveva riferito al Lias me- dio; ma debbo dichiarare di non aver fatto mai questa confusione, giac- chè io mi sono servito dei riferimenti di lui, e l'ho detto espressamente e con molta chiarezza. Il prof. Seguenza mi accusa di poca cura e leggerezza perchè mi sono avvalso delle sue osservazioni; talchè mi fa confermare nell’ opinione che qualche volta non è utile giurare su verba magistri. Il chiarissimo pro- fessore mi fa appunto anche di non aver ben concepito la costituzione del suo Lias medio, perchè dice di avergli solo riferito i calcari grigiastri con crinoidi. Ora io posso accertare di avere ben capito le parole del prof. Seguenza e la sua sezione del Capo S. Andrea. In questa sezione speciale (perciò minuziosamente studiata), che si trova fra ie altre nella *nota pubblica- zione di lui. “ Contribuzione alla geologia della provincia di Messina, 1871, i calcari del Lias medio son segnati in modo che vanno ad urtare alla fillade paleozoica e occupano tutta la massa del Capo fino alle parti più elevate, sicchè comprendono necessariamente tutti i calcari grigiastri, i rossì o rosei con crinoidi o senza non solo, ma anche le marne e gli schi- sti di var] colori che il mare batte in contrada Pagliarelli, rocce di tutt’altra età che liassica, Io ripubblicherò per intero tale sezione , perchè sia pro- vato quello che io dico, e perchè si veda da essa quale idea semplicissima avesse il prof. Seguenza della costituzione del Capo S. Andrea, riguar- dato per allora come un’ unica massa di Lias medio, sebbene avesse po- sto nel quadro riassuntivo alla fine del volume il calcare grigio marmoreo nel Lias inferiore. Sulla costituzione del Lias medio del capo S. Andrea (1) Contribuzione alla geologia della provincia di Messina 1871.—Frammenti di un lavoro sulle rocce del Messinese, dicembre .1884.—Intorno al sistema giuras- sico nel territorio di Taormina, 1885. — 136 — scrisse il prof. Seguenza ne’ suoi “ Frammenti di un lavoro sulle rocce del Messinese, tali parole: “ Così un calcare a crinoidi bianco-grigiastro vedesi al Capo S. Andrea presso Taormina dove fa passaggio a una st- mile roccia rosso-mattone , e più sotto: * Una varietà più rara (cioè di cal- cari con crinoidi) è la rosea ed io la incontrai presso il Capo S. Andrea , cioè allo scoglio del Sorbo. Dunque il prof. Seguenza ha riferito al Lias medio non solo i calcari grigiastri con crinoidi, ma anche quelli rossi e i rosei, come ha scritto chiaramente nei passi citati ed ha segnato nella sua sezione, e inoltre siccome i calcari da lui ora riferiti agli strati con Pos. ulpina sono zeppi di crinoidi, io non ho in nulla mal concepito la costituzione del suo Lias medio. Gli strati rossi e grigi che sono al disotto degli strati con Aptychus non furono da me discussi, appunto, perchè egli li aveva studiati, comprendendoli tutti nel Lias medio. Ora egli nel distinguervi il Dogger, accusa me di confusioni, di poca cura e di leggerezza: a dir vero gli stu-. diosi che mettono piede nella provincia di Messina debbono rassegnarsi ad invettive di ogni sorta; ma pensi il chiarissimo geologo come sia ingiusto accusare gli altri, quando si è riguardato il capo S. Andrea come una unica massa di Lias medio nel testo di una pubblicazione, mentre nel quadro riassuntivo di esso vi si è aggiunto il Lias inferiore, che più tardi si è tolto, come sono state levate via dal Lias medio le marne e gli schi- sti, che dopo varii riferimenti vennero lasciate senza determinazione di età, e quando si è scoperto il Dogger negli strati riferiti al Lias medio e da varj anni si*è pubblicata una sezione che fa credere semplicissima la struttura del capo S. Andrea. Pubblicherò insieme alla sezione del Capo S. Andrea fatta dal profes- sore Seguenza, tutto quello che egli ha scritto su di esso, e ciò per non lasciare dubbj o equivoci. Io intanto sono qui ritornato per istudiare non un membro del Capo, ma tutti, e intendo assumere intera la responsa- bilità di quello che scriverò. Debbo prima di tutto spiegare per quale ragione di deferenza al pro- fessor Seguenza io non credetti punto studiare i calcari sottostanti agli strati con Aptychus. Dal rapido sguardo dato al Capo io mi accorsi che egli ne aveva capovolta la serie stratigrafica, e questo mi trattenne dal proseguire nello esame del tutto, pel timore di riuscire con certezza a risultati differenti di quelli ai quali era egli pervenuto , il che avreb- be potuto far credere che io fossi e sia in permanente e sistematica contraddizione col valoroso scienziato. Ora però che ho assunto la respon- sabilità di un esame minuto di tutto il Capo, e che ho potuto provare con certezza il rovesciamento della serie, sento il debito di dirlo. Egli nella — 18? — sezione speciale del capo S. Andrea, pubblicata nel 1871 nell’opera citata, segnò il calcare .grigio-venato con selce fino alla contrada Pagliarelli, com- prendendo in esso anche i calcari compatti venati e con selce degli strati con Aptychus, giacchè questi e precisamente in quel luogo sono ricchis- simi di nodoli va:icolori di selce diasproidea, mentre i calcari grigio-mar- morei, venati, della base del capo, dal prof. Seguenza riferiti al Lias me- dio, mancano di selce diasproidea. Egli confermò tale associazione più tardi (1) con le seguenti parole: “ Generalmente intanto la base del Lias ‘medio è formato da un calcare grigiastro o bruniccio, venato da numerose e spesse vene spatiche. Esso forma la base del Lias al capo S. Andrea presso Taormina, dove racchiude dei nodoli di diaspro variamente colorati in giallo e in rosso ,. Facendo cominciare gli schisti con Aptychus il Lias medio, ne | seguiva naturalmente tutto il rovesciamento della serie stratigrafica del capo S. Andrea; il che io allora non volli far rilevare, e mi astenni perciò da un esame generale di tutti gli strati. Notato questo fatto, passo ad indicare brevemente quali correzioni ed aggiunzioni bisogna fare ora alla serie del capo, che presentemente e per la prima volta studio in tutti i suoi mem- bri. Prima di tutto debbo fare una aggiunzione a quello che io scrissi nella mia nota sugli schisti con Aptychus. Nel maggio del 1886 trovai sulla piccola spianata del Tonno dei pezzi di calcare nummulitico sparsi pel suolo, che non mi riuscì di trovare in posto, lasciandomi in dubbio se al capo S. Andrea ci fosse o pur non l’Eocene. Essendomi proposto ora che ne ho tutto il tempo di chiarire bene questo fatto, posso accertare che alla serie dei terreni del capo già una volta riferiti tutti al Lias medio, bisogna aggiungere l’Eocene. Esso forma parte di quella rupe quadrango- lare che dà principio al capo dopo la fillade paleozoica , ed è formato di marne rosse e grigio-giallicce, fra le quali sono intercalati piccoli strati di un calcare cristallino, in qualche caso compatto, grigio o verdiccio, con pic- cole nummuliti. Dei tagli praticati nelle marne mi hanno ora assicurato che i calcari nummulitici sparsi sul suolo provengono appunto da esse. Le marne nummulitiche poggiano in parte sopra pochi strati di un cal- care cristallino grigio, bruno, nero, rosso e giallastro, tenace e venato di spato calcare, il quale pe’ suoi caratteri petrografici si mostra somigliante a quell’altro assai esteso che nello stesso territorio di Taormina rappresenta U) (1) Seguenza, Frammenti di un lavoro sulle rocce del Messinese, Poeti, (1A il Lias inferiore. La sua fauna, composta di Spiriferine lisce, di Pecten lisci e costati, di Terebratula e di Rhynchonella, ha infatti una facies che ri- chiama quella del Lias inferiore di quei dintorni; però sulla sua età di- scorrerò meglio nella lettera ventura.. Sulle relazioni di tale calcare con le altre rocce del capo parlerò quando mi occuperò della tettonica degli strati studiati. : i Messa in chiaro quesvaltra aggiunzione da fare (1), verrò brevemente esa- minando tutti gli altri calcari inferiori agli schisti con Apfychus, non stu- diati sin ora da me, che sono rossi, rosei o grigi, compatti o con cri- noici e talora associati a marne. Farò questo nelle lettere venture; per ora debbo notare che nei calcari riferiti dal prof. Seguenza al Dogger c’è da distinguere anche il Lias superiore, che è non già negli schisti con Aptychus, dove il prof. Seguenza una volta lo sospettava, ma sotto e pre- cisamente fa parte di quei calcari un tempo riferiti al Lias medio e ora riuniti al Dogger. Il Lias superiore è rappresentato da calcari in piccoli strati, rossi, associati a marne varicolori. In queste marne ho trovato una fauna di cefalopodi, tra i quali, per la lunga pratica acquistata nelle deter- minazioni dei fossili del Lias superiore, mi pare di poter qui distinguere senza ajuto di libri | //doceras bifrons Brug., l Hildoceras Levisoni Simps, il PhyMoceras Nilsoni? Héb., il Nautilus astacoides Young et Bird. Queste determinazioni potrebbero essere forse arrischiate; lo studio al ta- volo confermerà o infirmerà tali riferimenti. Per ora termino (2), non potendo usurpare tutto lo spazio di cotesto gior- nale. Farò noti nelle lettere venture gli altri fatti osservati, che mutano un po’, a dir vero, la semplicissima sezione speciale pubblicata nel 1871 dal prof. Seguenza, sulla quale e per la quale io accettai l’opinione della semplicità di costituzione del capo S. Andrea. Dort. Giovanni Di STEFANO. (1) Non mette il conto di aggiungervi l’esistenza di aleuni massi spettanti al terziario superiore. (2) Ho trovato alcuni frammenti di cefalopodi in orribile stato di conservazione, che mi han fatto nascere un timido sospetto dell’esistenza della zona con H. opa- linum al capo S. Andrea; ma nulla posso affermare in proposito : sì tratta di semplice congettura e non altro. ANNO VI. 1° GIUGNO 1887 N. 9. a _-—7-<_---.—T--- n __——T_---x<*-<-->--<-<--<--<-< IL NATURALISTA SIGILIANO rarnn_n_——__ *T*<Àxz-—-—T-/—----------<*<—--<--<--<£°<-<-<-<--<:©-<--<-<«-<< n —___r<<+7FT<--—----- CATALOGO RAGIONATO DEI COLEOLEEREDSLICELIA — 0 <>—9 0. (Contin. v. n. prec.). BEMBIDIINI Tachys Stephens (1). Tacuyura Motsch. bisulcatus Nicol. . . Non ho trovato questa bella e rara specie che due sole volte; a Boccadifalco il 17 maggio 1872, in una specie di piccola caverna, sotto le pietre che ivi gia- cevano al suolo, fui abbastanza fortunato di prenderne una diecina di esemplari, allo Zucco nell’aprile sotto una grossa pietra ne trovai un esemplare. Rottenberg lo trovò a Siracusa all’Anapo, e lo notò col sinonimo di Fockt Ilumm. globulus Dej. . . . Questa specie è notata come Siciliana negli ultimi cataloghi di Berlino. Reitter la dice rara nell’ Europa meridionale. Io non la posseggo ma so che fu raccolta in numero dal Grohmann in Sicilia, donde proven- gono gli esemplari posseduti dal von Heyden, nella sua ricca collezione. haemorrhoidalis Dej. Assai comune all’ Oreto, Milazzo, Pantellaria, sotto le pietre in siti umidi. Questi carabidi sono agilis- simi ed è assai difficile il potere prendere tutti quelli (1) Ho studiato questo genere coll’eccellente lavoro del Reitter « Bestimmungs- Tabelle der mit Tackys verwandten Coleopteren ». Wiener Ent. Zeit. IIl Jahrgang 1884. Naturalista Siciliano, Anno VI. 18 — 140 — che si trovano, giacchè appena disturbati scappano a nascondersi. var, socius Schaum. Si distingue dal tipico RaemorrRoidalis per avere due macchiette invece di una sopra ogni elitra, Non è rara e l’ho sempre trovata con il tipo: var. unicolor Ragusa. Nel mio catalogo del 1881 diedi questo nome ad una varietà dell’ Aaemorrhoidalis Dej. intieramente di un bel nero lucido; è la stessa che il Rottenberg disse \ aver trovata a Siracusa; io la posseggo in numero, presa nella provincia di Palermo, ed in maggio a Ca- tania. sexstriatus Duît. . . Rottenberg cita questa specie dicendo di averla presa a Girgenti e presso il fiume a Ficarazzi ove è comune però esclusivamente la var. diabrachys Kolen. Io non posseggo il tipo, ma solamente la varietà citata dal Rottenberg che è assai comune in Sicilia, essa non è la diabrachys Kolen. ma invece la var. seguente. var. tetragraphus Reitt. Comune in tutta la Sicilia presso i fiumi; è facile a riconoscerla per le quattro macchie gialle rossiccie delle elitre. Questa varietà fin’oggi fu confusa per diabra- chys Kolen. che è invece una varietà del paroulus Dej. come il Reitter che la distinse, potè accettarsi dai tipi esistenti nel Museo Imperiale di Vienna e depostivi dallo stesso Kolenati. var. apristoides Rott. Questa bellissima varietà fu scoperta dal Rottenberg nella fiumara presso Ficarazzi, e sotto Girgenti al fiu- me Drago, fu descritta come specie a pag. 17-18 della Berl. Ent. Zeit. 1870. Essa si distingue per le strie dorsali delle quali la prima è profonda, la seconda finissima, la terza quasi nulla e per la grandezza ; quanto al colorito delle antenne che sono intieramente testacei , citate come uno dei caratteri distintivi dallo autore, bisogna attaccarvi poca importanza. Io la pos- seggo della provincia di Palermo, trovata all’ Oreto. Baudi la raccolse pure presso Termini, al Riotorto di Trabia. parvulus De). . . . È comune sul Monte Pellegrino, l'ho preso pure a Ca- stelbuono nel mese di luglio. De Stefani e Riggio lo dicono anche frequente a Partinico e Santa Ninfa. Fra i miei esemplari uno presenta all’apice delle eli- tre, due macchie rosse ferruginee sbiadite, senza con- torni ben marcati; quest’esemplare si adatterebbe alla — 141 — descrizione della var. quadrinaevus Reitter, finora tro- vata in Grecia, Andalusia ed Africa del Nord; è assai facile dunque che si trovi pure in Sicilia. TacHys Motsch, algiricus Lucas. . Assai comune in primavera; l’ho preso specialmente sul Monte Pellegrino sotto le pietre nelle vicinanze della chiesa; Rottenberg lo trovò a Palermo all’ Oreto e lo descrive a pag. 18-19 (loc. cit.) per 7. dilatatus, ma poi nelle sue « Synonimische Bemerkungen pag. 247 (loc. cit. 1871 ) lo riconosce per sinonimo dell’algi- rICUS, brevicornis Chaud. Inferessantissima è la scoperta in Sicilia di questa picco- lissima specie, fin’ oggi trovata in Tirolo, Italia del Nord e Caucaso. L’ ho trovata abbondantemente sul Monte Pellegrino sotto le pietre in primavera. bistriatus Duft. . . Rottenberg lo raccolse a Palermo e Siracusa su terreni cretacei, a Girgenti presso un ruscello. Io ne posseg- go un solo esemplare da me trovato nel maggio presso il lago ci Pergusa, var. elongatulus Dej. Non ho che quattro esemplari di questa varietà che si distingue dal tipo (bestriatus Duft.) per il suo colo- rito ferruginoso, invece di brano o nero-bruno. Li raccolsi nel maggio all’ isola di Pantellaria, sotto le pietre, sulle sponde del lago, e lo descrissi allora (lu- glio 1875) nel Bull. Soc. Ent. Ital. Anno VII p. 252 come nuova specie, sotto il nome di Insularis. scutellaris Stph.. . Rottenberg dice di averlo trovato a Siracusa presso le pa- ludi salmastre in tutte le varietà di colorito ; io non ne ho che soli otto esemplari; riguardo al colorito concordano tutti perfettamente con la descrizione della var. dimidiatus Motsch., due di Salaparuta sono però, assal più piccoli (1). (1) Fauvel nella sua Addenda alle Rectific. an Cat. Col. Europ. Revue d’Ent. 1854 pag. 294 aggiunge la cur. atratus Costa come di Sicilia, mentre L. v. Hey- den, E. Reitter e J. Weise nelle loro Bericht. u. Zus. zum. Cat. Coleop. ete. ag- giunsero questa varietà, ma come di S. Sardinia donde difatti proviene e fu de- scritta. — 142 — fulvicollis De). . . Assai rara, e non la posseggo che in cinque esemplari, tre trovati vicino Catania, e due esemplari molto più oscuri, trovati nel maggio a Motta. (continua) Enrico Ragusa. Un nuovo RHIZOTROGUS di Sicilia Traduciamo dalla “ Deutsche Entomologische Zeitschrift 1866 ,, (pag. 203- 204) la descrizione di un nuovo hizotrogus di Sicilia. Rhizotrogus proximus Brenske. Oblongus testuceus mitidus; prothorace medio plus minusve infuscato, vertice thoracisque limbo elytris que basi longe ciliatis; pygidio glabro. Long. 19-20 mill. lat. 10-11 mill. “ Questa specie è difficile a dividersi dal ciiatus e procerus alle quali so- miglia quasi in tutto, cecetto che è più robusta e più grande e facile a riconoscersi al colore bruno oscuro del centro del corsaletto. Questo colo- rito è molto variabile e si estende spesso tanto da formare un solo sem- plice bordo, che resta più chiaro lateralmente, come nell’insularzs. L’epistoma è assai corto, nel centro arrotondato e come la parte cen- trale della testa ruvidamente punteggiato e ricoperto di piccoli peli. Il cor- saletto è sparutamente punteggiato, al margine anteriore con punti più ruvidi e qui come sui lati adorno di lunghi peli. La punteggiatura ed i peli delle elitre sono come nel ceiatus. Il pygidi0o è quasi liscio, i punti sono finissimi, i peli di sopra corti e rari. Ugualmente liscio è il ventre, sul quale negli anelli, nel mezzo, vi sono delle setole. I femori posteriori sono pure ricoperti di forti setole. Le tibie anteriori ottuse tridentati. Il venta» glio antennare quasi tanto lungo quanto lo stelo. Nella 9 lo stesso è buttoniforme ; il Pygidium è intieramente liscio, quasi senza peli, il ventre senza setole, e nei femori posteriori esse sono assai più deboli che nel d'. I piedi sono rimarchevolmente accorciati, spe- cialmente quelli di dietro. Il colorito del corsaletto va quasi nel nero-bruno. Jicevuto dal signor Ragusa che lo raccolse presso Castrogiovanni in Sicilia., E. R. — 143 — Un muovo Deere di CRABRONIDI ed altri imenotteri nuovi ‘0 poco cogniti raccolti in Sicilia (Cont. e fine V. N. prec.). Mutillidae, Leach. Nel dare l’elenco delle Mutillidae sin’oggi raccolte in Sicilia bisogna far rimarcare la necessità che vi è di apportare una profonda revisione al ge- nere Mutilla, nel quale necessitano non poche correzioni. La confusione che in esso esiste, cagionata specialmente dalla diversa struttura dei due sessi, in vero è grande, ed un genere d’ insetti in cui i maschi sono forniti di ali e le femmine attere doveva, direi quasi neces- sariamente, dar luogo ad alcuni errori; ma altre confusioni sono nate dalle descrizioni degli autori, i quali ad una stessa specie hanno dato nomi di- versi, sicchè oramai il genere Mutilla è divenuto molto intricato. Or per apportare una profonda ed esatta correzione alle mutille è necessario il concorso di tutti gli imenotterologi i quali, nelle loro escursioni in cam- pagna, dovrebbero più del solito rivolgere la loro attenzione sulle specie di questo genere, stantecchè senza che precedesse uno studio pratico fatto. in natura, non sarà mai possibile ridurre nei giusti limiti le specie del genere in parola; allorquando invece si cattureranno i due sessi in copula, allora soltanto si potrà con sicurezza distinguere la specie ed apportare in questo genere quella luce di cui ha tanto bisogno. La recente scoperta fatta in Sardegna dal prof. A. Costa costituisce poi una vera sorpresa. Sino a poco tempo fa si era sempre ritenuto che i due sessi del genere Mutilla avessero una differente struttura, cioè che i ma- schi fossero sempre alati, le femmine invece attere; or il prof. Costa ha trovato che il maschio della Mutilla capitata non è punto fornito di ali, ed io stesso posseggo un maschio di questa specie trovato in Sicilia, affatto privo di ali, anzi non avendolo riconosciuto allora appunto perchè attero l'avevo ritenuto una femmina e per tale lo descrisse nel Nuturalista Stei- liano ‘an.V pag. 170 n. 115. Il valente entomologo napolitano, per questo fatto eccezionale della man- canza di ali nel maschio d’una Mutilla, ha separato la M. capitata da que- sto genere costituendo, a ragione, il genere Pseudomutilla. — 144 — Come si vede adunque pel genere in questione non è stata detta |’ ul- tima parola, e le scrupolose osservazioni chi sa quante sorprese ci riser- bano ancora. 1. Pseudomutilla capitata, Lucas. Frequente. 2. Mutilla erythrocephala, Fabr. Rara. 3. 13. » calva, Latr.=Rudia hastata, Costa (Faun. d. Reg. d. Na- poli p. 35. Imenott. aculeat.) — Mutilla triareolata, Spin. (Ann. Soc. Ent. d. France, 2 ser. I, p. 123). Poco frequente. cornuta, Oliv. Poco frequente. distincta, Lep. Rara. littoralis, Petg. Comune. stribligata, Rads. Rarissima. Nuova per l’Italia. pauperata, Rads. Rarissima id. id. hottentota, Fabr. Frequente. ephippium, Fabr=Mutilla cinereifrons, Costa (Ann. d. Mu- seo Zoologico di Napoli, Ann. II, 1864). Comune. var. sicana, Dest. n. Frequente. i stridula, Rossi=Mutilla coronata, Pz. (Sichel. Ann. Soc. Ent. d. France, VIII 1860)=M. pedemontana, Fabr. CENE) Comune. var. Ballionii, Rads. Il generale Radoskowsky nel suo Sup- plèment aux descriptions des Mutilles russe, descrive e fi- gura la M. Ballioni che io ho anche raccolta in Sicilia nel mese di giugno in un solo esemplare; questo individuo, identico alla descrizione data dall’Illmo entomologo, si av- vicina talmente alla M. stridula, Rossi che è impossibile riguardarla come specie distinta, io sono dell’ opinione di ritenere la M. Ballioni come varietà della stridula. In vero tutti i caratteri della M. Ballioni sono ‘quelli della stridula, dalia quale si differisce solamente per avere il protorace anzichè coverto d’una fascia di peli bianchi ar- gentini adorno agli omeri di due macchie di peli dello stesso colore, e per avere inoltre le fasce del terzo e quarto segmento interrotte nel mezzo in modo che esse compari- scono come due macchie di peli bianchi argentini allungate trasversalmente. Or queste sole differenze sono ben poca cosa per farci ritenere la M. Ballioni come buona specie e propongo — 145 — quindi di considerarla come varietà della stridula della quale ha tutti i caratteri, la dimenzione e la facies. Questa mutilla è nuova per la fauna italiana. 14. Mutilla Chiesi, Spin. Rarissima. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 29. n LL) » b}) halensis, Fabr.=M. biguttata, Costa (Faun. d. Regno d. Na- poli, p. 23—Imenott. aculeati). Poco frequente. quadripunetata, Oliv. Rara. partita, Klug. Frequente. interrupta, Oliv. Rara. maura, Linn. Comune. arenaria, Fabr. (Raccolta in Lampedusa dal mio amico siì- gnor Luigi Failla Tedaldi che gentilmente facevamene dono). Rarissima e nuova per la fauna italiana. maroccana, Oliv. Rarissima. Brutia, Ptg.=M. sericeiventris, Costa (Ann. d. Museo Zool. della R. Università di Napoli. Anno II 1864). Comune. var. hungarica, Fabr. — M. decoratifrons, Costa (Faun. d. Regno di Napoli p. 31 fig. 2 Tav. XXV). Frequente. quinquemaculata, Cyril. Poco frequente. rubricans, Lep.=M. argenteofasciata. Costa (Fauna d. Regno d. Napoli p. 17. Imenott. aculeati). Io non la conosco. Ghviliani, Spin=Ronisia torosa. Costa (l. c. p. 11). Poco frequente. grisescens, Lep. Comune. salentina, Costa Comune. ciliata, Fabr. Poco frequente. 30. Myrmosa thoracica, Fabr. Comune il g’, rara la Q. Scoliadae, Dours Ben poche specie di questa famiglia si rinvengono in Sicilia, e se ne toglie la solita aberrazione di colorito per nessun’altro carattere sono de- gne di nota. Esse, per solito, cominciano a comparire nell’isola sin dalla prima quin- dicina di marzo, ma succede ben spesso di incontrarne qualche individuo nei primi giorni di febbraio; per tutta la primavera e l’està alcune specie sono comunissime e durano così per tutto settembre, anche in ottobre si incontrano alcuni individui; ma generaimente sin dai primi di questo mese esse scompariscono. — 146 — In quanto riguarda gli insetti di questa famiglia rinvenuti in Sicilia, ho q fo) te) lo) o) qualche dubbio sul valore specifico di alcune specie, così sull’ Elis rufa, Lep., che Ghiliani dice d’aver raccolta in Sicilia e che io non vi ho tro- vata ancora, invece vi ho sempre raccolta abbondantemente 1’ affinissima E. ciliata, F.; ma io non conosco l£. rufa e pel momento quindi la regi- b) ? stro come buona specie. Ho pure dei dubbii su alcune specie di phia, parendo a me che alcuni caretteri datici dall’Ing. G. Gribodo (1) siano invero un po’ esagerati e che essi non abbiano poi tutto quel valore che il chiarissimo entomologo torinese ha voluto attribuir loro. Io intanto oggi le) 5 non faccio un lavoro critico e registro quindi le specie di questo genere come l’ho potuto e saputo determinare sui quadri sinottici del Gribodo. 1. Scolia lavifrons, Fabr.=Scolta hortorum, Fabr. (Ann. Soc. Entom. 2. vi) de France, VIII p. 752-1860). Comune. bidens, Linn.=Scolia flavicornis, Jur. (Ghiliani. Atti Accad. Gioenia di Catania, XIX 1842). Frequente. quadripunctata, Fabr. (Io non ho trovato il tipo di questa specie , esso è notato, come raccolto in Sicilia, dal signor Sichel negli Annali della Società Entomologica di Fran- cia, tomo VIII 1860; io dubito che il sig. Sichel abbia in- vece raccolto nell’isola la varietà sex-punctata che vi è tanto comune e non avendo tenuto nessun conto dell’aberrazione ‘di colorito, la registrò col nome del tipo. Ma ciò non esclude che esso non possa ritrovarvisi, solamente mi par strano che io che da molti anni raccolgo nell’isola vi abbia sempre raccolto la varietà solamente. var. sexpunctata, Rossi. Comune. insubrica, Rossi. Cemune. Maura, Fabr. Rara. unifasciata, Cyrill.=Scol. Sicula, Lep. (Hist. Nat. des. In- sect. II p. 529-1845) = Scol. melanoptera, Klug. (Sichel. Ann. Soc. Ent. d. France, VIII, 1860)(Ghiliani. Atti Ace. Gioen. di Catania, XIX 1842)=Lisoca unifasciata, Costa (Fauna del Regno di Napoli p. 9). Rara la © tipo. var. melanocephala, Costa. Comune. (1) Ing. Giov. Gribodo. Contribuzione allo studio di aleune specie del genere Tiphia Bull, d. Soc, Entom. Ital. Anno XIII 1881, pag. 124-181, sula PE — 147 — 9. Elis sermaculata, Fabr.= Scolia secmaculata, Fabr. (Ghiliani 1. c. 10. HLAÒ 12. 13. ” ” » =Scolia interrupta, Fabr. (Ghiliani |. c..=Zlis ènterrupta, Costa. (Fauna del Regno di Napoli p. 13). Comune. ciliata, Fabr.=Scolia ciliata, Fabr. (Sichel. Ann. Soc. Ent. de France, VIII 1860). Frequente. rufa, Lep. (Io non ho neanco riscontrata questa specie in Sicilia e la noto perchè la trovo registrata dal sig. Ghi- liani negli Atti dell’Accademia Gioenia di Catania al to- mo XIX 1842; ma nulla esclude che gli individui registrati dal Ghiliani non possono essere esemplari della ciliata a cui la rufa è vicinissima). villosa, Fabr.==Scolia abdominalis, Spin. (Ghiliani, 1. c.) Ra- rissima. collaris, Fabr. Frequente. 14. Tiphia femorata, Fabr. Frequente in date | località. 10% 16. TUT bz) b}) b)) minuta, V. d. L. Rara. morio; Fabr. Poco frequente. ruficornis, Spin. Rara. 18. Myzine seafasciata, Rossi. Comune i 5, la 2 (Meria tripunctata) 19. n» rarissima. erythrura, Costa. Frequente. 20. Sapyga punctata, Klug. Rara. TEOD. DE-STEFANI. —_ —r_-_ sr ®c i CONTRIBUZIONI ALA FAUNA ENTOMOLOGIGA SICUTA (Cont. e fine. V. Num. prec.). Psalida Rnd., meridiana Rnd.—Rnd. Scopolia Rnd. cunstans Meig—Mn. Phyto Desv. tonsus Lw.—Loéw, ignota al Rnd. Erynnia Des. vibrissata Rnd.—Rnd. infrequente. Ocyptera Ltr. bieolor Olv.—Mn. » cylindrica Meig.—Mn. Mintho Desv. praeceps Scp.—Bllr. Ptilocheta Rnd. melania? Maq.—Bllr. Plesina Mgn. nubilipennis Lw.—Rnd. Il Naturalista Siciliano, Anno VI, 19 — 148 — Stevenia Desv. steula Rnd.—Rnd. Mn. Hyalomya Desv. atropurpurea Desv.—Mn. » maurina? Rn.—Mn. gd » pusilla Maig—Mn. » tomentosa Rnd. — Mn. nuova delle Madonie, diversa dalla pusilla e muscaria. Elomya Dsv. abdominalis Rnd.—Mn. » lugubris Rod. —Mn. » tomentosa Des.—Mn. Rnd. Cyclogaster Meig. villosus Maq.- Bllr. Mn. Gymnosoma Meig. nitens \Vdn.—-Mn. » rotundata Meig.-—Mn. Bllr. Rnd. comune. Phasia Moig. dispar Rnd.—Mn. » analis Desv. Q—-Mn. » crassipennis Meig. T—Bllr. » leucoptera Rnd.—Rnd. » dissimilis Rnd.—Mn. » oblonga Desv.—Bllr. » nigra Desv.—Rnd. da Gemmellaro. » pulverulenta Bgt.—Bgt. Bllr. Mn. » taeniata Desv.—Bllr. Dexia Meig. rustica Meig.—Mn. Zeuzia Mgn. Palumbit Rnd.—Mn. Rnd. Sarcophaga Meig.—carnaria Meig. » caerulescens Zett.—Mn. » consanguinea Rnd.— End. de Gemmellaro. » ruralis—Meig. - Bllr. » hoematodes Mgn.—Mn. » melanura Mgn.—Mn. » setipennis Rnd.—Mn. Sarcophila Rnd. latifrons Fll.—-Mn. » pusilla Maq.—Macquart. Rnd. » pallipalpis Maq.—Macquart. Rnd. Melanophora Mgn. appendiculata Maq--Macquart. Rnd,. Onesia Desv. subappennina Rnd.—Rnd, comune. » coerulea Desv.—Mn. » vespillo Mgn.—Brg. Samomya Rnd. vomitoria Lin. Blir. Pollenia Desv. Asurrea Fll.—Mn. » paupera Rnd.—Rnd. » rudis Desv.- Mn. Calliphora Rob. rufibarbis Desv.—Mn, = 149 — Lucilia Rob. coesar Moig,—Brag. Bllr. Mn. » coesarion Moig.—Mn. » .cornicna Meig.—Bllr. Pyrellia Desv. cadaverina Desv.—Mn. Mesembrina Meig. meridiana Lnn.—Bllr. Mn. Rand. comune. Cyrtoneura Macq. pratorum Maq.—Bllr. Mn. » pascuorum Mgn.—Mn. » stabulans Maq.—Mn. Graphomya Des. maculata Lun.—Rnd. comune. Musca Lun. tempestiva FI.—Mn. » corvina Fbr.—-Mn. » domestica Lnn.--Mn. Plaremia Desv. vitripennis Meig.—Mn. Stamorhyna Rnd. fasciata Meig.—Mn. Stomozxis Gesf. calcitrans Geaf.—Power. Mn. Ophria Desv. anthrace Mgn.—Rnd. comune. Drimeya Meig. flava ....—Brg. Polyetes Rund. lardaria Fbr.—Bllr. Rnd. comune. Myitantha Rud. canicularis Lon.—-Rnd. comune. YVetodesta Rud. variegata Mgn.—Rnd. » pallida Fbr.- Red. comune. » erratica FIl.—Rnd. » umbratica Mgn.—Rnd. comune. Anthomya Meig. albicineta F]l.—-Rnd. » laeta? Meig.—Bllr. » pluvialis Ln.—Bllr. Mn. Rnd. comune. Chorthophila Maq. cinerella Fbr.—Rnd. comune. Hytemya Desv. pullula Zit.— Rnd. comune. » strigosa Fll.—Rnd. comune. Cartocoera Desv. tigrina Fbr.—Rnd. Lipse Lr. tentaculata Lir.—Mn. » canina Rss.—Rnd. Scatophaga Mgn. stercoraria Ln.—Rud. comune. » maculipes Zell. —Rnd. non comune. » merdaria Maq-Mn. g°9Q Trigonometopus Maq. frontalis Mgn.—Rnd. Coremacera Rund. bivittata Mag.—Lefebore. » marginata Fbr. Mu, Tetanocera Dm. irrorata Maq—Macquart, non vista da Rnd, c coryleti Scp.—Mn. » aratoria Meig.—Mn. » reticulata Dmr,—Brg. — 150 — Tetanocera chacrophilli Ltr—Brg. Blir. » marginata Meig.—Bllr. Prosopomya Lw. pallida Lw.—Loèw. Sapromyza Fl. plumichelta Rnd.—Rnd. comune. » aenea Fll.—Mn. Dryomysza Il. flaveola VFbr.—Mn. Polyonomia Rnd. umbellatarum Rnd.—Brg. Cerorys Maq. urticae Ln,—Haliday. Herina Desv. Ghilianti Rnd.—Ghiliani, Loéw. Ortalis Fl. atripes Lw.—Loéw. Platystoma Fl. umbrarum Fll.—Bllr. Mn. Rnd. comune. » subtilis Lw.—Loéw. Urophora Desv. solstitialis Lnn.—Bllr. Mn g' Rand. Carpomiya Rnd. lurida Lw.—Rnd. lurida Lw.—Rud. rara. Tephytis Ltr. stilata Fbr-Mn. » OPETTI et — Mn. » fuscicornis Lw.—Rnd. non rara. » nebrodensis Rnad.—Mn. Rnd. » cylindrica Les.—Rnd. » serratulae Ln. —Rnd. Ceratitis Leav hispanica De Br.—Mn. Alfonso. Dacus Meig—oleae lRss.—Romano, Brg., Mn. Ulidia Meig. demandata Meig.—Mn. Micropeza Meig, lateralis ....t—Brg. Sepsis Fl. punctum Brg., Mn. » violacea? Maq.- Mn. Thyrimiza Zett. flava Ln. Mu. Piophila FIl. caset Lu. —Mn. Leucopsis Mgn. Palumbii Rnd.—Mn., Rnd. » Ballesterit Rnd.—Mn. Ballesteros. » bursaria Rnd.—Mn. Opomiza VIl. florum VLhrT—Mn. » germinattonis Lu. —Rnd, Lorocera L'br. tclhneumonea Meig. -Mn. Copeomina Vl. geniculata Stena—Mn. Madiza VII. ruficollis Ma.—Brg. Epydra VI. rufitarsis Maj—Mn, Phytomiza VI. affinis FI.Rnd. Drosophfila Vl. uvarum Rnd.—Mn. Metederus Li. regius Meig.—Bllr. Dolicopus Ltr. nubilus Lir.—Brg. Brachistoma Meig. vesiculosus Maq.-—Mn. Empis Meig. decora Meig.—Mn. » pumipes La.—Mn. » sicula Schmz—Mn. 9 » tessellata Fbr—Rllr. Crysopila Mag. helvola Maq.—Mn. » splendida Maq.—Mn. Pycnopodon Lw. fasciculatus Lw.—Bllt Dasypogon Fr. leucocephalus Meg.—BIlr, » diadema Fbr—Mn. » clavipes Lw.—-Mn. Habropagon Lw. exquisitus Meig.—Bllr. Crabillanum Lw. megilliformis Lw.—Mn. Diocria Fbr. atricapilla Meig.—Mn. » Baumbaucrit Meig.—Mn. Gonipes Ltr. cylindricus Lir—Blir. Elasmocera Rnd.—glauca Rnd.—Blle., Rnd. Asilus Ln. crabroniformis Ln.—Mn. Blle. » calabricus? Hgg.- Bllr. » forcipatus Meig.--Bllr. » siculus Mag.—-Mn. » siculus Meig.—Bllr. » opacus Meig.—Bllr. »- tenuis? Maq.—Blir. Philonicus Lw. abicepys? Meig.—BliIr. Laphria Fbr. flava Meig.—Bllr., Mn. » fuloa Meig.—Mxn. » ephippium Meig.—Bllr. Exoprosopa Maq. Dionisii Bgt.—Bllr. Bgt. » Pandora Maq.—-Mn. » Zona Bgi.—Bllr, Bet. » Archimedea Bgt.—Bllr. Mulio Lir. cinereus Meig.—Blir. » infuscatus Meig.—Bllr. » obscurus Ltr.—Bllr. Lomatia Mgn. lateralis Meig.—Bllr. Anthrax Sep. capucina Meig.—Bllr. » circumdata Meig.—-Bllr. » fenestrata FIl.—Bllr., Mn. » fimbriata Meig.—Bllr. » flava Meig.—Blir., Brg. » grandis Meig.—Bllr. » Megerlei Meig.—Bllr. Anihrax Pandora Meig.—Brg., Bllr. Forse G. Exprosa Maq. » punctipennis Maq.—Bllr. » semiatra .....—Brg. » sinuata F\l.—Mn., Bllr. » stupida Rss.—Blir. > velutina Meig.—Bllr. » venusta Meig.—Bllr. Phthiria Meig. pulicaria Meig.—Bllr. » scutellaris Meig.— BlIr. Bambilus Ln. fuliginosus Meig.—Mn. d' » fulvescens Lw.—Bllr. » medius Ln.—Brg. » melanopygus Bgi, —Bllr., Bgt. » pumilus Hgg.—CHr. Usia Ltir florea Lir.—Bllr. > aenea Ltr.—Bllr. Mn. » versicolor Maq.-—Mn. Acrocera Meig. sanguinea Ltr—Mn. Scenopinus Ltr. vitripennis Meig.—Mn. | Nematelus Geol. pantherinus Ln.—- BlIr. » maculiventris Bgt.— Bllr. Sargus Fbr. coeruleicollis' Fbr. -Brg. Chrycomya Maq. speciosa Maq.—Blir. Cytlogaster Maq. villosus Maq--Mn. Stratiomys Gf. chamoeleon Lnn. Bllr., Mn. » strigata Fbr. —Bllr. Odonthomya Lir. flavissima Schim.—Bllr. D calva Meig.—BII. Hoematopata Mgn. pluvialis Lon.—Brg., Bllr. Mn. » longicornis Marz.—Mn. Tabanus Lnn. albipes Fbr.—Bllr. » bovinus Ln.—Power., Bllr. » Corsicanus? Mag.—Bllr. inedito. » bromius Ln.—Power., Bllr., Mn. » fulotcornis Meig.—Mn. DI niger CSR SONO — Brg. » morto Lir.—Bllr. » ruficornis Ln. —Brg. » rusticus Ln.—Mn, » senese Bellar—-Mn. » tropicus Ln.—Bllr. Bibio Fbr. Joannis De Geor.— Blir. » hortulanus Ln.—Brg., Blir. È, RAI — 153 — Dilophus Mgn. tenuis Meg.—-Mn. g » humeralis Zett.—Mn. 9 ’ terratus Lw.— Targioni. Culex Ln. calopus Meig.—Blir. Xiphura Brul. fulvida Bgt.—Bllr., Bet. Pachyrhina Maq. crocata Ln.—Blir. : Tipula Ln. gigantea Schr.—Bllr., Mn. » oleracea Meg.—-Mn. » venalis Meig.—-Bllr. » fuscipennis? Hfi.—Bllr. Sciara Meig. morio Brd.—Bllr. Cecidomya Meig. oenophila Haim.—Aloi., Mn. » frumentaria Bad, —Mn. Prgpias a. heraclei Illg.—Mn. Leptogaster ..... pedunculatus Lw.—Mn. » cylindricus Ltr.—Bllr. Hippobosca Ln. equina Ln.—Bllr. @lnellaria” a villosa Schin.— Bet. Chlorops Lw. lineata Maq.-—Rizza, Mn. Sono trecento ottanta specie che io enumero, molte altre raccolte alle Madonie e spedite al Rondani, non furono dal medesimo determinate perchè mancò agli a- mici ed alla Scienza, altrimente questo catalogo si sarebbe accresciuto proba- bilmente di altre cento specie. Or dobbiamo attendere, che altro entomologo venisse a correggere il presente notamento, e l’aumentasse di numero. Minà PaLumBo. EMITTERI RACCOLTI IN SICILIA DI ENRICO RAGUSA (Cont. Vedi Num. prec.). Boesus Am. S. Neurocladus Fiev. luscus Fab, brachiidens Duf, var. sphragidimium Fieb. Emblethis Fieb. Dieuches Dohrn. Verbasci Fab. StAl. Ragusae Put. * griseus Wolff, Scolopostethus Fieb. cognatus Ficb. ‘ brevis, Saund, Notochilus Fieb. contractus II-S. nervosus Fieb. taurus Costa. Gastrodes Westw. * abietis Lin. Tr. —Pyrrhocorini Pyrrhocoris Fall. aegyptius Lin. apterus Lin. Tr. 2—Tingidini DIV. 2—SERENTHIARIA Serenthia Spin. atricapilla Spin. ruficornis Germ. nigra Fieb. DIV. $—TINGIDARIA Orthostira Fieb. gracilis Fieb. Dictynota Curt. crassicornis Fall. iruncaticollis Costa. albipennis Baer. Galeatus Curt. maculatus H Sp. Phylloceras subobtusum Kudern. sp. s cfr. Lardyi Oost. sp. 3 Spi: a sp.==Phylloceras n. sp. Gemmellaro (1) af. Ph. torti- sulcatum d’Orb. sp. apud Neumayr (2). Probabilmente è il Plhyl!. cfr. Zignodianum d’ Orb. sp. citato dal profSeguenza. Oltre alle specie di cefalopodi che io qui noto, il prof. Seguenza ne ri- porta alcune altre, che sono: Park. Garantiana d’Orb. sp., Park. bifurcatu Quenst. sp., Lytoc. rasile Vacek, Lytoe. cfr. tripartitiforme Gemm., Stepl. Braikenridgii Sow. sp. Phyll. prosalpinum De Greg. e alcuni Crioceras. Ora i Lytoceras del Sorbo sono piccolissimi e perciò assai difficilmente determinabili, sicchè io credo di non poterli riferire con sicurezza a varie specie note, e per citare un esempio, non ho potuto mai identificare il grosso Lytoceras rasile Vacek con uno dei tanti minuscoli Lyfoceras che mi stanno dinanzi. Le due Parkinsone, lo Steph. Braikenridgii Sow. sp. e il Phyll. prosalpinum De Greg. e il Lyt. tripartitiforme Gemm. finora non le ho trovate. Per quanto riguarda i Crioceras io ne ho di già notato sopra tre specie, ma sono convinto che non possono distinguersi tutte quelle citate dal prof. Seguenza, le quali del resto non sono tutte del Baiociano. Si rinvengono al Sorbo un gran numero di questi frammenti ma così sciu- pati e talora sì gracili, che io non li ho potuto determinare neanche per approssimazione (3). Fra di essi il Croceras annulatus d° Orb. sp. e il (1) Gemmellaro, Sopra alcuni fossili della zona con P. alpina Gras di Sicilia, 1877 pag. 147. (2) Neumayr, Die Phylloceraten des Dogger und. Malm. pag. 345, tav. XVII pag. 9. (3) L’Oppel nel sno lavoro « Die Iuraformation ecc. » rilevò le difficoltà di di- stinguere esattamente le varie specie di Crioceras e per questo ritenne il solo Crioceras annulatus Desh. sp., non avendo potuto convenientemente separare, nci molti esemplari studiati, le specie citate dal d’Orbigny nel Bajociano, come sarebbero Crioceras. bispinatus Baugier et Sauzè sp, Cr. Orbignyi Baugier ct Sauzè sp., Cr. annulatus Desh. sp., Cr. rarispinus d’Orb. sp, Cr.aequalicostatus < Baugier et Sauze sp. Egli disse infatti a pag. 382: Zch behalte hier corersi bloss die erste Deshayes' sche Species bei. Unter 70 Exremplaren, welche ich von obigen Localittiten besitse, fenden sich —---------_-<--<:-_--<----------<<— L'RSS SW&LA STRUTTURA GEOLOGICA DEL CAPO S. ANDREA III. Palermo, 20 luglio 1887. Ill.mo Sig. Direttore, Durante la pubblicazione di queste lettere, il prof. Seguenza ha stam- pato un lavoro generale (1) sulla geologia del capo S. Andrea, in modo che sarebbe inutile continuare nell’esporre il risultato delle mie ricerche, se non ci fosse qualche altra cosa da dire sul numero delle divisioni fatte, sull’esclusione del Lias superiore e sull’ordinamento tettonico di quegli strati. Avendo fatto sin dallo scorso aprile un esame minuto del capo e raccolto perciò non poche osservazioni, credo necessario di esporne ancora talune, sicuro che lo studio di parecchi sullo stesso luogo non potrà che essere utile alla: geologia di quel territorio. (1) Seguenza. Brevissimi cenni intorno la geologia del Capo S. Andrea presso Taormina, 1887, 14 maggio. — 217 — Comincerò dall’aggiungere alcune brevi osservazioni a quello che io scrissi nella lettera II sui così detti strati con Sfephanoceras Brogniarti, che fu- rono riferiti al Bajociano, e che non possono per nulla staccarsi dai calcari con Posid. alpina. Due recenti note (1) del prof. Seguenza rife- riscono ora tali strati alla zona con Steph. Humphresianum, perchè fu trovato un esemplare in cattivo stato e dubbio di tale specie in un pezzo di roccia sparso pel suolo e non. lontano dal luogo, ove si trovano i cal- cari con Steph. Brogniarti. Il trovare lo Steph. Humphresianum anche in posto e sicuramente determinabile, non ‘sarebbe qui sufficiente a determi- nare la zona alla quale egli riferisce ora quegli strati, perchè, come nota nella lettera II questa specie è stata anche trovata insieme alla Posid. alpina del Dumortier; ma volendo riferire i piccoli cefalopodi dello scoglio del Sorbo a una zona estralpina, non possono rapportarsi che a quella con Park. Parkinsoni e non già quella della vera zona con Steph. Humphre- sianum. Or gli strati di Klaus furono sincronizzati dall’ Oppel con la zona con Park. Parkinsoni appunto per i cefalopodi estralpini trovativi, senza i quali sarebbe riuscito impossibile l’ assegnare un posto preciso a quella fauna nuova di brachiopodi. Il tipo proprio del rappresentante alpino della zona con Park. Parkinsoni sta appunto nell’ associazione di questi brachiopodi speciali del bacino mediterraneo con cefalopodi in buon numero provenienti da parte del Bajociano (d’Orbigny) estralpino. Quel gran maestro che fu l’Oppel stabilì così bene questo tipo degli strati di Klaus, che non può per nessuna ragione dirsi, che rapportando agli strati con Posid. alpina i cal- cari del Sorbo con piccoli cefalopodi, brachiopodi di Klaus e numerosi in- dividui della P'osid. alpina, il Bajociano del d’Orbigny non sarebbe per que- sto più tale (2). La fauna di cefalopodi citata dal prof. Seguenza ripeto è quello della zona con Park. Parkinsoni, o meglio della zona con Posid. alpina, che la rappresenta nel bacino mediterraneo le quali contengono na- turalmente alcune specie di quella con Steph. Humphresianum , e sono nondimeno più recenti di essa. I calcari con piccoli cefalopodi e brachiopodi di Klaus detti con Steph. Brogniarti non si trovano solo in quel minimo lembo del Sorbo ; ma io ho potuto osservare che si estendono anche in parecchi altri luoghi di quel litorale, spingend si fino al piccolo scoglio dello zio Gennaro. Or pre- (1) Sequenza. Intorno al giurassico medio (Dogger) presso Taormina; Nota EI, (Rendiconti della R. Ace. dei Lincei; III, fasc. 12; Seduta del 12 giugno 1887). Idem, Intorno al giurassico medio (Dogger) presso Taormina, Nota III (Rendi- conti dell’Acc. dei Lincei, 1887) (2) Seguensa, Intorno al giurassico medio (Dogger) presso Taormina, IM, pag. 471, — 218 — cisamente qui si raccolgono insieme ai piccoli cefalopodi del Sorbo e ai brachiopodi di Klaus tale grande quantità d’ individui della Posidonomya alpina e così nettamente determinabili fra qualche altra Posidonomya che l’accompagna, da non potersi assolutamente dubitare che si tratta degli strati di Klaus. Credo non siano del tutto inutili queste altre considerazioni, perchè io mi son preoccupato anche della possibilità di considerare gli strati detti dal prof. Seguenza con Steph. Brogniarti come parte inferiore di quelli con Posîd. alpina, il che, confermando in parte le vedute del chiarissimo professore, stabilirebbe un fatto nuovo e assai importante per la stratigra- fia di quel piano. Però nessuna’ ragione stratigrafica e paleontologica si trova per assodarlo nè fuori, nè qui al Capo S. Andrea, dove gli strati con predominanza di brachiopodi (detti con Alynchonella Berchta ) e quelli con predominanza di piccoli cefalopodi (detti con Steph. Brogniarti e posti ora nella zona con Steph. Humpresianum ) non si trovano mai in relazione stratigrafica, ma si trovano tutti sovrapposti direttamente agli strati con crinoidi e Aynchonella Vigilio Leps., e dove mancano gli uni non compariscono mai gli altri, rappresentando essi lo stesso piano e per- ciò tenendo luogo gli uni degli altri. Passo ora, come promisi nella lettera II, a parlare degli strati con Ap- tychus, ma molto brevemente. Essi formano un deposito molto esteso ed importante nel territorio di Taormina; essi da quella collina presso la sta- zione di Giardini si estendono ai due lati della via che sale a Portella del Feudo, e s'incontrano sempre fino alla lontanissima contrada Mairri, assai spesso in connessione col Neocomiano, in modo che riesce non di raro diffi- cile a separarli. Ora quelli del capo S. Andrea sono un bel lembo di essi, come dimostrai allorchè nella mia nota “ Sugli schisti con Aptychus di Capo S. Andrea ecc., mi occupai esclusivamente di essi. Questi strati hanno al capo caratteri petrografici un po’ variabili, giacchè si presentano formati da schisti calcarei rossi, grigi, grigio-verdicci, passanti a calcari compatti o cristallini degli stessi colori con noduli di selce diasproidea predominanti nei calcari grigi marnosi. Essi si manifestano nella rupe quadrangolare che sostiene la spianata del Tonno; sorgono dal mare in contrada Pagliarelli e Sperone, sa- lendo in alto fino alla parete a picco che limita il Tonno dal suo lato orientale, e mostrandosi sottoposti a taluni strati da calcare cristallino con la fauna del Lias inferiore. Gli strati con Aptychus si ritrovano, portati in giù da uno spostamento, nella china del Trabese, e, rappresentati da calcari rossi, di- nanzi la chiesa di S. Andrea, e sui Carrubbi dal lato rivolto a @apo Taor- mina. In quelli che scendono dall’alto del Tonno fino ai Pagliarelli io ruc- — 219 — colsi di già per primo Belemnites Zeuschneri? Opp., Bel. cfr. semisulcatus Miinst., Aptychus punctatus Woltz., A. Beyrichi Opp. Gli altri del Trabese sono formati alla parte inferiore di calcari rossi, assai spesso macchiati di giallo-verdiccio, compatti, più spesso cristallini, talora marnosi, con crinoidi e alla parte superiore da schisti calcarei grigiastri, in certi casi rossastri, ai quali si sovrappongono qualche metro di marne giallastre di altra età. Ora questo insieme di strati (1) cioè calcari rossi, schisti e marne, furono riferiti al Calloviano pel solo fatto dall’aver ritrovato la Ter. triquetra Park. nel Trabese, specie, che dal d’Orbigny fu posta allora (1850) ne’ suoi “ Pro- dromes de Paléontologie ecc., nel Calloviano, perchè egli vi comprendeva il Titonio di alcune contrade del bacino mediterraneo. Or nei calcari rossi (1) Il prof. Seguenza scrisse a pag. 7-8 dei suoi Brevissimi cenni intorno la geologia del Capo S. Andrea, ecc. Calloviano. Agli strati del Batoniano si sovrappongono dei calcari rossi com- patti e cristallini a sud della chiesa ai quali succedono dei calcari biancastri, ce- rei, che fanno passaggio a calcari rossi marnosi. Quest'ultimi chiaramente si e- stendono, sebbene interrotti dalla frattura, dal lato nord al lato sud. In essi i fossili sono ben' rari ed io vi ho rinvenuto solo le seguenti specie: Carcharodon jurensis n. sp. Sphoenodus sulcidens n. sp. » Sp: Terebratula triquetra Parkinson= T. triangularis Lk. » ISP! Tra così poco materiale paleontologico è la sola T. triquetra quella ehe ricorda il Calloviano,, perchè la sola specie nota. Succede quindi uno strato di limonite concrezionata che fa passaggio a cal- care più o meno scuro, nel quale abbondano i denti di Squalidi, tali sono : Oxyrhyna antegenita n. sp. Lamna isomorpha n. sp. » rectidens n. sp. Sphoenodus longidens Agass. » sulcidens n. sp. » ceratidens n. sp. Belemnites calcaratus n. sp. LEDRO MB 0 DRM ie SP. È veramente rimarchevole in questo piano la comparsa di molti squallidi i cui generi in gran parte si conoscevano in piani posteriori al giurassico. Succedono quindi degli schisti marnosi, rossastri , giallastri e rossi che man- cano di fossili. Essi costituiscono tutta la parte media e s’ immergono sotto gli strati più recenti della parte interna. Probabilmente anco tali strati si appartengono al Calloviano , sia per la con- cordanza come per la graduale transizione, ONE inferiori si raccolgono: Aptychus punetatus Woltz., A. Beyrichi Opp., Tere- bratula Bouei Zeusch., Sphenodus longidens Ag., nonchè un rumero gran- dissimo di piccoli Aptychus indeterminati e pochi di frammenti di cefalo- podi. Negli schisti calcarei si trova 1’ Aptychus Beyrichî Opp.; da questo si trae che i calcari rossi e gli schisti sono titonici. Non tali sono però le superiori marne giallastre ritenute pure con probabilità per Callovia- ne; esse sono un lembo di quelle marne giallastre o rosse con straterelli calcarei zeppi di Nummuliti che io scopersi di già per primo sulla spianata del Tonno, e che si trovano anche presso la chiesa. I denti di quegli squalidi finora ignoti nel giurassico, notati perciò con meraviglia dal prof. Seguenza ‘nel Calloviano e descritti come specie nuove (Carcharodon e Oxyrina) provengono taluni al certo dalle marne eoceniche, e tal’altri dalle concre- zioni limonitiche quaternarie che incrostano tutte le rocce del capo e con- tengono differenti fossili in pezzetti di rocce di varj terreni. Gli strati di limonite notati dal professore di Messina non sono parte integrante di quel creduto Calloviano, il quale vien così formato parte col Titonio, parte con l’Eocene e parte col Quaternario ecc. Era importantissimo chiarire questo fatto, perchè dallo stabilire che gli strati del Trabese sono titonici, ne viene modificato l'ordinamento tettonico di quel capo, che così come è stato dato non mi pare conforme al vero. Quei calcari e quegli schisti con Aptychus sono ivi assai evidentemente portati in giù da una faglia trasversale alla lunghezza del Capo, che di- retta da N.-N.-E. a S. S.-0. diede origine all’insenatura del piccolo golfo detto Trabese donde si estende fino al Sorbo. Questo spostamento spezzò la rupe del Tonno in modo, che nel lato di essa rivolto alla chiesa si osserva una parete a picco, formata di calcari rossi macchiati di 'giallo- verdiccio con Aptychus punctatus e frammenti di cefalopodi in basso, ai quali sieguono schisti grigiastri con Apt. Beyrichi Opp. e poi 1° Eocene con in mezzo alcuni massi di calcare cristallino del Lias inferiore. Im- mediatamente al piede di essa e in modo che sembra le si volessero met- ter sotto, c'è la successione degli stessi calcari rossi e schisti con Aptychus, e delle marne eoceniche. Il che indica assai chiaro lo spostamento, che del resto è ivi chiarissimo. Il prof. Seguenza, per non ammettere questa faglia, è stato costretto in una recente nota a dire che i calcari rossi della pa- rete che sovrasta al Trabese, da lui riferiti al Chimmerigiano, sporgono in mezzo alle altre rocce come una rupe. Dort. Giovanni DI STEFANO. (continua) ANNO VI. e SETTEMBRE 1887 N. 12. MM —T—T—-->.r- DO IL NATURALISTA SICILIANO CATALOGO RAGIONATO. DEI COURT STO. (Cont. Ved. Num. prec.). DYTISCIDAB © HALIPLINI Haliplus Latr. badius Aubé . . . È l'antico mucronatus, sinonimo che gli lasciai nel mio primo elenco. E raro nelle fontane e special- mente fra le piante acquatiche negli stagni. Ne ho pochi esemplari senza indicazione della località ove li raccolsi. Nelle collezioni dell’ isola è sempre confusa con la specie seguente. Siculus Wehncke . . Descritto nella Deutsche Ent. Zeit. XXVII. 1883, Heft. I, p. 145, come specie propria di Sicilia sopra NOTA—Pria di principiare i Dytiscidae devo anche menzionare fra i Carabidi due specie da me non citate e descritte dal Motschulsky come di Sicilia; il Dr. Kraatz nel 1878 mi scriveva che dette specie erano tanto brevemente descritte che era impossibile il riconoscerle, egli dunque mi consigliava a non tenerne alcun conto. Esse sono : Zuphium vibee Motsch. (Ins. Sib., 1842, pag. 39) ‘4 della grandezza dell’ o/ens. Brachinus planiusculus vicina della baeticus. Motsch. Bull. Moscou, 1864, III, pag. 215. (1) Quì principio ad adottare il sistema del nuovo catalogo di Berlino modifi- candolo però sempre, secondo gli ultimi risultati della scienza; difatti per questa famiglia e quella dei Gyrinidi mi servo di quello adottato dal Dott. Georg Seid- litz « Bestimmungs-Tabelle der Dytiscidae und Gyrinidae des Europàischen Faunengebietes » Brinn 1887. Il Naturalista Siciliano Anno VI PA | — 222 — esemplari comunicati all'autore dal sig. Klàger. Questa specie è vicinissima del badius (dalla quale la credo so- lamente varietà), ne differisce per minor grandezza e per la punteggiatura sulla metà anteriore del corsaletto che è fina e meno densa con i lati a linea dritta , mentre nel dadius il corsaletto ha i lati arrotondati con la punteggiatura forte e densa sulla metà ante- riore. Io 1)’ ho trovata nel giugno presso Castelbuono, e nel luglio presso Mistretta. guttatus Aubè . . . Rottenberg la trovò a Catania ed è il solo che cita questa specie di Sicilia. fulvus Fbr.. . . . Rottenberg (Siracusa) e lo Steck citano questa specie di Sicilia. ruficollis De Geer. . . Ne posseggo un solo esemplare da molti anni nella mia raccolta senza altra indicazione che Steila; cre- do che l’ebbi da Catania dallo Zuccarelli, però pria di notarla fra le specie nostre bisognerebbe ritro- i varla. lineatocollis Marsh. È la specie più comune ed è citata di Sicilia dal Rot- tenberg, De Stefani (Partinico), Steck, e lo stesso Dr. Seidlitz la dice ovvia in tutta Europa, dalla Si- cilia alla Svezia. Io 1’ ho raccolta in tutta l’isola, ma specialmente nei dintorni di Palermo. Cnemidotus ]1ll. Er. . conifer Seidlitz (1) . Raccolta in Sicilia nel 1863 presso Palermo dallo stesso Seidlitz. È stata sempre confusa pet rotundatus Aubé, e come tale citata da me, dal De Stefani (Partinico) e Steck; se ne distingue per la quarta stria delle eli- tre interrotta nel mezzo, e dalla specie seguente per il dente conico ai femori posteriori. Io l’ho di Castelve- trano e Partinico e la raccolsi nel maggio a Lentini ove però non è comune. Si trova pure in Grecia. caesus Duft. : . . Ne posseggo due soli esemplari , ritengo mi siano stati donati dallo Zuccarelli di Catania assieme alle altre specie da me con dubbio ritenuti come di Sicilia. È assolutamente necessario ritrovare anche questa specie prima di accettarla fra le specie di Sicilia. (1) A questa specie alludeva certamente il Ghiliani citando un Haliphus rotun» datus? Dahl, SESSOARCO PELOBIINI Pelobius Schònh. tardus Herbst. . . E lHygrobia Hermanni degli antichi cataloghi e così citata dal Ghiliani. È abbastanza comune negli stagni fangosi , in primavera nei dintorni di Palermo e sul Monte Pellegrino presso il santuario. DYTISCINI Hydroporina Hyphydrus Ill. variegatus Aubè . . È citata dal Ghiliani e dal Rottenberg (Siracusa). È co- mune ed io l’ho trovato assieme alla specie precedente in primavera sul M. Pellegrino, in giugno alla Fi- cuzza, e nel luglio presso Mistretta. Hygrotus Steph. guineensis Aubè . . Pubblicai in questo periodico, Anno I pag. 248, la sco- perta da me fatta al Lago di Lentini.di questa bella ed interessantissima specie che io trovai nel maggio 1882 in soli quattro esemplari. inaequalis Fhbr. . . Fu da me scoperta assieme alla specie precedente, ma trovata in grande quantità; anche il Failla l’anno do- po, nella medesima località la raccoglieva in numero. Coelambus Thoms. parallelogrammus Ahr. Il solo Ghiliani la citò di Sicilia sotto il sinonimo di consobrinus Kunze; io la posseggo in numero, trovata nel lago di Lentini nel maggio. Ne ho visto pure di Castelvetrano nella collezione del prof. Palumbo. Non è raro incontrare delle 99 meno lucide e ricoperte di una punteggiatura più fina che nei gd. pallidulus Aubé . . Fu descritta negli Ann. Soc. Ent. di Fr. 1850, p. 300 come specie propria della Sicilia. Io non la possiedo. E vicina della confluens della quale secondo 1’ Aubé — 224 — si distingue per la sua tinta più pallida , il li sopra del corpo più depresso ed intieramente privo di punti sparsi. Seidlitz suppone che la specie descritta dallo Sharp (1) come pallidulus Aubé sia un’ altra specie della Francia con l'addome nero ed il corsaletto e l’a- nello anale giallo nel g°, mentre la 2 al disotto è tutta gialla, e così quella dell’Aubé di Sicilia dovrebbe essere altra specie. confluens Fbr . . Non è rara. L’ho vista di Castelvetrano nella collezione del Palumbo e di Ficuzza raccolta in luglio dal signor Simone Bonanno di Palermo ; ed io l’ho in numero trovata in primavera sul Monte Pellegrino, e nel mag- gio in una piccola fontana presso Mondello. Si distin- gue dalla specie precedente per il di sotto che è tutto nero e fortemente puntato. Bidessus Sharp. (2) bicarinatus Latr. . . Rottenberg lo trovò a Palermo e Catania, io l'ho preso in numero al fiume Oreto presso Palermo. Lo Sharp osserva come questa specie varia assai, difatti in Cor- sica il colore nero invade delle volte quasi tutta |’ e- litra (var. obscuritor Debr.). I miei esemplari di Si- cilia sono tutti ugualmente colorati meno in un’esem- plare ove è il giallo che domina, tanto che la fascia mediana è interrotta in modo da formare nel mezzo delle elitre due punti neri, Per questa varzetà se co- stante proporrei il nome di bipunctatus. Goudotii Lap. . . Rarissima specie che io posseggo in due soli esemplari, entrambi credo donatami dall’amico Palumbo di Ca- stelvetrano. minutissimus Germ. È comune in lutta l'isola specialmente dal marzo al lu- glio (3). Rottenberg la cita di Palermo ed il De Ste- (1) On Acquatie Carnivorous Coleoptera or Dytiscidae by David Sharp. M. B. The Scientific Transactions of the Royal Dublin Society, Vol. II, Series II Du- blin 1882, pag. 407. (2) Il Dr. Seidlitz osserva che per questo gruppo Babington nel 1841 creava il genere Anodocheilus e Gozis nel 1886 il genere Jola, ei trova inutile dividere il genere Bidessus in sottogeneri, dovendosene allora creare quattro. (3) Conviene raccogliere e studiare attentamente le piccole specie di questo genere essendovene fra di esse alcune abbastanza difficile a dividersi senza uno studio accurato, solo mezzo per farci trovare e riconoscere la pumilus Aubé, ex- ornatus Reiche, coralis Sharp, delicatulus Schaum che possono benissimo tro- varsi nelle collezioni locali confuse con specie vicine. — 225 — fani da Partinico, Il Seidlitz osserva come il colorito oscuro della superficie domini sul chiaro e Sharp cita inoltre una varietà oscura della Corsica dove le macchie nere sono assai estese; fu su di due esemplari con la seconda e terza fascia nera riunita in unica macchia , che io feci la mia var. unimacula notata nella mia lista del 1880. geminus Fbr.. . . Sitrovain tutta l'isola. Rottenberg la trovò comune nelle pozzanghere nella piana di Catania in una varietà dove il giallo invade le elitre tanto da lasciare sola- mente in nero la sutura, una macchietta sul corsa- letto ed una fascia ondulata sulla metà posteriore delle elitre; questa varietà chiara viene cilata anche dal Seidlitz. Sharp dice pure che gli esemplari d’Algeria sono più piccoli e larghi con la macchia delle elitre meno estesa e con meno punteggiatura, ma non può considerarsi come specie distinta essendovi in Spagna le forme intermedie. Io posseggo in numero questa specie, che è comune nelle vicinanze di Palermo, e vi trovo grande differenze di colorito ed anche un poco nella grandezza, avendone esemplari conformi alla descrizione della varietà del Rottenberg ed altri oscuri e gradatamente macchiati in modo che la grande mac- chia mediana delle elitre si riunisce per mezzo di due strisce nere alla base delle medesime. var. signatellus Klug. Questa varietà del /hermalis Germ. (Sharp la mette co- me sinonimo) venne da me scoperta nel lago (Bagno) dell’isola di Pantellaria ove l’acqua misurava 32° R., e citata allora (1) sotto il nome di f#hermalis; essa si distingue dal tipo per la base delle elitre appena bor- data di nero, con la seconda striscia esterna sepa- rata dall’ interno. Nella collezione Palumbo ne vidi un esemplare di Castelvetrano, e certamente si deve anche trovare in altri punti dell’ isola ove le acque termali abbondano. Deronecies Sharp. (2) moestus Fairm. . . Rottenberg notò questa specie come opatrinus Germ. (3) (1) Gita entomologica all'isola di Pantellaria Bullettino Ent. Ital., Anno VII 1875 pag, 238-256. (2) Sharp divide le specie europee di questo genere in tre gruppi, vedi loc. cit. pag. 860. (3) Il moestus Fairm. era ritenuto allora una varietà dell’ opatrinus Germ. — 226 — (Palermo-Catania) e nell’istesso errore caddi anche io nella mia lista del 1880, anche il De Stefani e Rig- gio (Santa Ninfa). É assai comune in tutta l'isola nei torrenti limpidi, specialmente gli esemplari rive- stiti di pubescenza (vestitus Fairm.). Il Dott. Stierlin me ne inviava un esemplare di Sicilia sotto il nome di Brannanii Schauff. che io non posso trovare diffe- rente dai moestus della mia collezione (1). duodecimpustulatus Fbr. È ci‘ata dal Dott. Seidlitz come di Sicilia. Io non l'ho ancora trovata, nè so chi l’abbia scoperta da noi. Ceresyi Aubé. . . La trovai la prima volta al lago di Pantellaria e dopo a quello di Lentini, l’ho vista di Castelvetrano (Col- lezione Palumbo) ed il Ghiliani e lo Steck la citano di Sicilia. La notai allora come Hydrop. baeticus Schaum ed il Baudi (Nat. Sic. Anno I, pag. 120), rettifica l’errore dicendo che per lui gli Hydroporus baeticus di Sicilia erano invece una varietà del Ce- resyt in cui le macchiette nere del torace erano più appariscenti; a questa nota mi opposi descrivendo lo insetto dello Schaum (Nat. Sic. Anno I, p. 248) e pa- ragonandolo a quello di Sicilia, ma avevo torto es- sendomi ora convinto del contrario, del resto queste due specie sono talmente vicine che lo stesso Sharp. loc. cit. (2) non era sicuro se il daeticus fosse specie distinta del Ceresyi. Gli esemplari di Sicilia sono più robusti di quelli di Pantelleria. luctuosus Aubé . . Assai comune presso Castelbuono nella fiumara. Gli e- semplari tipici secondo la figura che ne dà l’Aubé (3) elegans Sturm. . . Ghiliani cita un depressus Fbr. che dobbiamo riportare qual sinonimo all elegans. Ora siccome il Ghiliani cacciò molto a Castelbuono e non cita il luetuosus, colà tanto comuno io ritengo che fu questa specie che egli ritenne per il depressus Fbr. (1} Il Dr. Seidlitz loc. cit. riunisce alla specie tipica le varietà vestitus, Fair- mairii, inconspectus Lepr., e Brannanit Schanff. (2) Ecco come il medesimo si esprime : I am very doubtful whether it be really a distinet species for 1 am scarcely able to distinguish certain individuals of a series of a small variety of 7 Ceresyi found by Van Volxem at Portimaio. (3) Come é figurata dall’Aubé, Iconogr. Col. Eur. Dej. Tom. 5, pl. 27. ri sono assai rari in Sicilia, ed lo non ne posseggo che un solo con la base delle elitre e le sei macchiette gialle verso la metà posteriore, avendo tutti per lo più sola- mente la base e solamente due o quattro macchiette ver- so l’apice; hanno però sempre la radice delle antenne e la fronte macchiate di giallo. var. lugubris Ragusa var. nov. (1) Ho spedito ai miei corrispondenti e per molti anni ritenuta questa varietà la sericeus del Co- sta (2) che allora non conoscevo dalla descrizio- ne (3). Questa varietà si distingue dalla Zuefosus per la base delle elitre tutta nera, o con due, quattro, o sel puntini di color gialliccio, visibile solamente con una lente. La mancanza della grande macchia alla base delle elitre le dà nell’acqua un aspetto assai di- verso della luctuosus, ed io allorquando lo cacciavo nella fiumara presso Castelbuono ove è tanta comune quanto il tipo, la ritenevo un’altra specie ben distinta. fenestratus Aubé. . Bellissima specie, propria alla Sicilia, dove non è rara. È citata dal Rottenberg di Palermo e Catania dal i De Stefani di Termini. var. Schaumii Aubé . Aubè descrisse negli Ann. Soc. Ent. di Francia 1842, pag. 229 un Hydrop. Schaumei trovato dal Ghiliani in Sicilia, che lo Sharp (I. cit.) omise di citare e che il Seidlitz mette in sinonimia di fenestratus. Io ne posseg- go due esemplari, che concordano benissimo con la de- scrizione che l’ Aubé dà del suo Schaumei , e certo non ritengo questi insetti specificamente distinti dal fenestratus, ma essendo questa una specie sempre assai poco variabile, gl’individui che si adattano alla descrizione dell’ Aubé , io li ritengo una bellissima e (1) Otto Staudinger. Catalogue Lépid. Dresde 1871. Avant propos. pag. XXIII. Dott. G. Kraatz Ueber die Benennung der varietiten. Deutsche Entom. Zeitsch, XXX, 1886 Heft. I, pag. 239. (2) Specie nuove e rare d’ Insetti delle montagne del Matese. Annali Accad. Aspir. Naturalisti, 22 Serie, Vol, I, p. 94, 1847. (3) Dalla descrizione che dà il Costa, la var. sericeus si avvicina alla mia lu- gubris ma va distinta per il torace che il Costa dice bruno con tre macchie di- sposte in linea trasversale congiunte tra loro, e di color testaceo pallido ; elitre brune con il margine laterale di color pallido. Tutti i luctuosus e var. lugubris che ho visto di Sicilia hanno il torace ed il margine laterale delle elitre, sem- pre tutto nero, come lo descrive il Seidlitz, mentre Aubé e Sharp sul torace ac- cennano una macchia ferruginosa. olona valida varietà. È assai più rara del tipo e non l'ho incontrata che nella fiumara sotto Castelbuono ove certamente la raccolse pure il Ghiliani che visitò quelle . contrade. (continua) . EnrIco Ragusa. —— —T7ae_r_-- wWYaca- —_ ENTOMOLOGIA A Beckenhaupti, p. a p. 32. Echelii Berl., p. a p. 32. Acant hosoma haemorhoidale Lin., pa- gina 122. Acanthotorax siculus Costa, p. 135. Acida Aconthia lectularia L., p. 35. Acom Acridium aegyptium Lin., p. 47. Acrocera sanguinea St., p. 152. Aceron Acrotylus insubricus Scop., p. 45. lia commutata Fr., p. 5. Fumata Steph., p_5. Tesserellaria B., p. 238. virgul.v. canteneraria, p. 161. pus rufipes Wolf., p. 124. grossum Costa, p. 45. lincola, p. 47. tartaricum, p. 47. triareolatum Biv., p. 46, 67. ratopa macropoda Fieb., p.37,49. longipes Charp., p. 45. patruelis Charp., p. 45. Adapsilia coarctata, p. a p. 3. Aelia acuminata Lin., p. 34, 121. Germari Kust... p. 121. Klugii Hah., p. 121. rostrata Boh., p. 121. Agallia sinuata Mes., p. 186. reticulata H. S., p. 186. venosa Fall., p. 186. Aglena ornata Frim., p. 229. Aglossa pinguinalis, p. 161. Agrion elegans V. d. L., p. 37. GenerMbets spia; pumilio Ch., p. 37. Agrotis engadensis Mill., p. a p. 20. Ipsilon, p. 161. pronuba, p. 161. Almana hemiptera Costa, p. 185. Alydus calcaratus Lnn., p. 34. Alyson p. a p. 3, 32. Amara acuminata Panz., p. a p. 32. eurynota Panz., p. a p. 32. var. velox, p.a p. 32. Amblytylus brevicollis Fieb., p. 184. Ameles decolor Charp., p. 26, 91. nana Charp., p. 26. spallanzania Rossi, p. 26, 37. ___ Ammophthorus rufus, p. 160. Anacharis, p. a p. 3. ensifera, p. a p. 3. Ancyrosoma albolineatum Fab., p. 121. Andrena discincta Ros., p. 191. hirsuta Fabr., p. 191. hirtipes Fab., p. 190. — — 250 — Andrena plumipes Panz., p. 190. — succineta Fab., p. 213. _ visnaga Ros., p. 191. Androctonus ornatus, p. a p. 21. Anisolabis annulipes Lucas, p. 25. —_ maritima Gené, p. 9I. — moesta Gené,, p. 91. Anisops producta Fieb., p. 184. Anodocheilus, p. 224. Anophthalmus Siculus Baudi, p. 109. Anthophila ostrina Hb., p. 232-294. Anthomya albicineta FI., p. 149. — laeta ? Meig., p. 149. — pluvialis Lin., p, 149. Anthocoris nemoralis, p. 156. _ var. austriacus Fall. p. 156. Anthrax capucina Meig., p. 151. — cireumdata Meig., p. 151. -— fenestrata FIl., p. 151. _ fimbriata Meig., p. 151. _ flava Meig., p. 151. —_ grandis Meig., p. 151. _ Megerlei Meig., p. 151. _ Pandora Meig., p. 152. — punctipennis Maq., p. 152. — semiatra Brg., p. 152. _ sinuata FIl., p. 152. — stupida Rss., p. 152. — velutina Meig., p. 152. —_ venusta Meig., p. 152. Antocharis cardamines, p. 281. — Damone, p. 230. Aoploscelis bivirgatus Costa, p. 124. Apbanus inarimensis Costa, p. 125. — leucodermus Fieb., p. 125. — pedestris Pz., p. 125. — phoeniceus Rossi, p. 125. _ pineti H. S. 125. — Poco aizo, — saturnius Rossi, p. 425. _ vulgaris Schill., p. 125. _ Walkeri Saund., p. 125. Aphlebia marginata Schreb., p. 25. — maculata Sereb., p. 26. — var. erythronota Brin.,p. 25. _ trivittata Serv., p. 26, 91. — subaptera Ramb., p. 26. Aphodius granarius, p. 158. Aphrophora Alni Fall, p. 186. Apion astragali, p. 161. — carduorum, p. 161. — radiolus, p. 161. Apis farfarisequa, p. 190. — ‘hirta Fabr., p. 190. Apsomala sicula, p. 48. Apterola pedestris Stàl., p. 228. Araeopus crassicornis Fab., p. 185. Aradus depressus Fbr., p. 35: Archiulus Brandti Brls., p. 36. - sabulosus Ln., p. 36. Arctia villica v. Konewkai, p. 232. Avetocoris lanatus Pall., p. 120. Arge Clotho, p. 231. -—- Hecate, p. 231. — Pherusa, p. 230. Argiope Brinnichii Sp., p. 92. - lobata PII., p. 92. Argynnis Elysa, p. 231. —_ Lathonia, p. 231. —_ Pandora, p. 231. Argyromocho subnotata, p. a p. 3. Aristus opacus, p. 71, 73, 1958. Arocatus longiceps Stal., p. 123. Avrtax simulans, p. a p. 9. Arthensis alutacea Frel., p. 38. Artheneis alutacea Fieb., p. 38, 124. - foveolata Spin., p. 124. Asagena phalerata, p. 93. Asaphidion, p. 209. Ascantholophus echinatus Les., p, 94. Ascia podagrica Meiq., p. 117. Asida Tournieri, p. 159. Asilus calabricus Hgg., p. 151. — crabroniformis Ln., p. 151, Sol Asilus forcipatus Meig., p. 151. — opacus Meig., p. 151. — _ siculus Maq., Meig., p. 151. — tenuis Maq., p. dol. Atemeles, p. a p. 4. Athysanus erythrostictus Leth., p.187. — plebejus Zett, p. 187. _ prasinus Fall., p. 187. _ ochrosomus Kb., p. 38,187. _ obscurellus Kb., p. 187. — stactogala Am., p. 187. _ variegatus Kb., p. 187. Atropos, p. 291. Attagenus bifasciatus, p. 158. Attalabus atricornis p. a p. 28. —_ —. var. obsidianus Costa, PoARegprzs: Attalus dalmatinus, p. 159. Attus affinis L., p. 94. — algerinus Lse., p. 94. — Bresnieri, Lsc., p. 94. — Jucundus Les., p. 94. _-- Monardt Les., p. 94. — striatus Clrek., p. 94. Auchenocrepis minutissima Ramb. , p. 184. Avernia (remula Lin. p. 119. B Bacca elongata Fbr., p. 117. Bacillus Rossi Fabr., p. 27. — gallicus Chrp., p. 27, 37. Ballus membrosus Smn., p. 94. Bambilus fuliginosus Meig., p. 152. —_ fulvescens Lw., p. 152. — medius Ln., p. 152. _ melanopygus Bgt., p. 152. — pumilus Hgg., p. 152. Barabolocraàtus eximius Kb., p. 38. Barbitistes thoracicus Fieb., p. 37. _ stenoxypha Fieb., p. 37. Barbitistes laevissimus Fieb., p. 37. verticalis Charp., p. 64. Bembex, p. a p. 32. Bembidion adustum Schaum, p. 202. aerosum Er., p. 201. ambiguum Dej., p. 205. var. Palumboi v. n., p. 203. Andreae F., p. 207. assimile Gyll., p. 202. biguttatum Fabr., p. 208.. brunnipes, p. 205. v. coeruleum Serv., p. 207 combustum Men., p. 202. cribrum Duv., p. 205. cruciatum Dej., p. 207. Dahli Dej, p. 205. dalmatinum Schm., p. 207. doris Panz., p. 204. dromioides Duv., p. 207. ephippium Marsh., p. 202. guttula, p. 208. harpaloides Serv., p. 208. hypocrita Dej., p. 208. iricolor Bedel., p. 208. 4 maculatum L., p. 204. 8-maculatum Goeze, p.204. maculatum Dej., p. 204. var. minimum T., p. 204. normannum Dej., p. 203. var. rivulare Dej., p. 204. obtusum Serv., p. 208. paludosum, p. 204. var. rectangulum Duv., pa- gina 208. I ruficorne Sturm., jp. 205. rufescens Gner., p. 208. rufipes Sturm., p. 205. striatum Fabr., p. 201,202... Sturmii Panz., p. 204. tenellum Er., p. 204. ustulatum Dej., p. 202. vicinum Luc., p. 208. — 252 — Bemb idion varium Oliv., p. 202. - lampros, p. a p. 32. _ v. velox, p. a p. 32. — vulneratum Dej., p. 208. Bembidula, p. a p. 32. Beosus quadratus Fbr., p. 85. Beus seminulum Hal., p. 111. Bibio Joannis De Geor., p. 152. — hortulanus Lnb., p. 152. Bidessus bicarinatus Latr., p. 224. — var. obscurior Debr., p. 224. — coxalis Sharp, p. 224. — exornatus Reiche, p. 224. — delicatulus Schaum., p. 224. — geminus Fbr., p. 225. — Goudotii, Lap., p. 224. — minutissimus Germ., p. 224, — var. unimacula, p. 225. — pumilus Aubé, .p. 224. - var. signatellus Klug., p. 225. — thermalis Germ., p. 225. Blastophaga psenes Lin., p. 111. Blaps gages, p. 70, 159. Blatta livida Fbr., p. 25, 37. — maculata Schreb., p. 37. — lapponica Linn., p. 37. Blissus hirtulus KI., p. 38, 124. Boesus luscus Fab., p. 153. — var. sphragidimium Ficb., p. 153. Bombices, p. a p. 20. Bombicidi, p. a p. 3. Bombyx quercus, p. a p. 20. Bothynosthethus, p. a p. 32. Botys numeralis, p. 161. — ferrugalis, p. 161. Brachinus planiusculus, p. 221. Brachistoma vesiculosus Mog., p. 150. Brachitropus calcarata FII., p. 35. Brachycerns albidentatus, p. 161. _ mauritanicus, p. 161. —_ siculus, p. 70. ni undatus, p. 161. Brachynema cinetum Fab., p. 122. Brachysteles parvicornis Costa, p. 156. Brachytrypes megacephalus Serv., pa- gina 37, 65, p. a p. 33. Brachycoleus scriptus T., p. 157. Bradycellus collaris, p. 109. — lusitanicus Dej., p. 107. -- distinetus Dej., p. 107. _ mauritanicus Dej., p. 107. _ Verbasci Duft., p. 107. — rufulus Dej., p. 107. Byrsinus albipenvis Cost., p. 121. C Caenis pygmaea Costa, p. a p. 28. Caenocoris Nerii Germ., p. 123. Calaenis, p. a p. 4. Calamia Lutosa Hb,, p. 126. Calathus latus, p. 70. _ mollis, p. 158. Calligera aurata Rss., p. 118. Calliphora rufibarbis Desv., p. 148. Caloptenus italicus Lnn., p. 38, 47. — var. cerasinus, p. 38,47. — icterica Serv., p. 47. — marginella Serv., p. 47. -- sicula Burhm., p. 47. Calocoris bipunetatus F., p. 35, 156. _ var. coccineus Duf., p. 156. —_ var. femoralis Fab., p. 156. - marginellus Fab., pi 156. — var. nigrovittatus Costa, pa- gina 156. = var. nankineus Duf., p. 156. —- var. nigrodorsum Costa, pa- gina 156, — var. piceus Cyrill., p. 156. — var. rubromarginatus Lue., p. 156. - striatellus Fab., p. 156. _ sexpunetatus Fab., p. 156. — 253 — Calocoris trivialis Costa, p. 156. — vandalicus Rossi, p. 156. — Zelleri Scott., p. 38. Caloscelis Bonellii Ltr., p. 36. Calosoma indagator, p. 72, 158. Calyptonotus Rolandri Lin., p. 125. Camponotidea Saundersi Put.,p.156,228. Camponotus, p. a p. 4. Camptopus lateralis Ger., p. 34, 123. Campyloneura virgula H. S., p. 183. Campylomma Verbasci H. S., p. 184. Capsus capillaris Fbr., p. 35. — — laniarius L., p. 157. — olivaceus F., p. 157. — punctum Ramb., p. 157. — sceutellaris, F. 157. — Schach Fab, p. 157. — trifasciatus L., p. 157. Carabus auratus, p. 209. — morbillosus F., p. 70, 215. — planatus, p. 72. — alternans, p. 215. —-. v. servillei, p. 72, 158. — Darwini, p. a p. 3. _ elegantissimus, p. a p. 8. _ granulatus, p. 209. — sabarita, p. a p. 3. _ tridentinus, p. a p. 32. — tridentum Kraatz, p. a p. 32. — Valdivioe, p. a p. 3. Caradrina exigua, p. 161. Cardiastethus fesciiventris Garb., pa- gina 156. Carimeloena searabeoides Fbr., p. 84. Cariocoera tigrina Fbr., p.149. Carpocoris baccarum Lin., p. 122. — fuscispinus Boh., p. 122. — lyox Fab., p. 122. _ nigricornis F., p. 122. Canina (po 122! — v. lunula Fab., p. 122. Carpomya lurida Lw., p. 150, Cecidomya cenophila Hain., p. 158. _ frumentaria Rnd., p. 153. Centrotus cornutus, p. 38. — var. Siculus H.S., p. 88. Centrocoris spiniger F. Haw., p. 122. Ceraleptus squalidus Costa, p. 123. ira cilicornistH(So:p 123% Ccerambicide (Rbitiphora) p. a p. 33. Ceratitis hispanica De B., p. 150. Cercerus, p. a p. 4. Ceria conopsoides Ln., p. 118. — vespiformis Ltr., p. 118. Ceropales intermedia Magr., p. a p. 28. Cetonia morio, p. 159. Cerascopus domesticus Scop., p. 155. Chalicodoma muraria, p. a p. 3. Charopus concolor, p. 159. = Duvali Perris, p. 135. Cheilosia griseivetris Lw., p. 117. —. Schrineri Lw., p. 119. —_ scutellata Mgn., p. 117. - superciliata Rnd., p. 117. _ variabilis Ill., p. 118. - vidua Mgn., p. 118. Chetogena segregata Rud., p. 119. Chiracanthium pelargicum, p. 93. Chlorops lineata Mag., p. 153. Chorthophila cinerella Fbr., p. 149. Chrycomya speciosa Maq., p. 152. Chroantha ornatula H. S., p. 122. Chrosoma Schillingi Sch., p. 123. Cbrysogaster viduatus Ln., p. 118. — cemeteriorum Ln., p. 118. — chalybeatus Meig., p.118. — longicornis Lw., p. 118. Chrysomela Banksii, p. 161. Chrysotoxum arcuatum Mgn., p. 118. = bicinetum Ln., p. 118. — intermedium Meig., p. 118. — italicum Rud., p. 118 Cicadides, p. 185. Cicada plebeja Scop., p. 36, 185. — 254 — Cicadetta albipennis Fieb., p. 08, 189. _ argentata Ol., p. 185. -- Brullei Fieb., p. 185. ss moutana Scop., p. 185. —_ tibialis Pz., p. 185. Cicadula Salsolae Put., p. 186. -- vaginata Kb.. p. 38, 186. —_ sexnotata Fall., p. 186. Cicindela approdisia Baudi, p. 214. -- barbara Cost., p. 215. -- littoraliis F., p. 157, 215. - lunulata Fish, p. 215. _ v. lugens Ragusa, p. 214,215. — nemoralis Oliv., p. 215. - v.Ragusae Failla, p.157,215. Cidaria Caesiata S. V., p. 8. _ flavicinetata, p. 8 — Lignata Hb., p. 129. — vittata. Bkh., p. 126, 127. Cimex leetularius L., p. 156. — vernalis Wolff., p. 34. — dissimilis Fbr., p. p. 34. Cixius pilosus Ol., p. 185. — nervosus Lin., p. 185. — pallipes Fieb., p. 185. Clairvillia dispar Rod., p. 119. — flavipalpis Rnd., p. 119. Cleonus (Plagiographus) montalbieus Costa, p. a p. 28. Clitellaria villosa Schin , p. 153. Cnemidotus conifer Seidlitz, p. 222. — caesus Duft., p. 222. -- rotundatus Nube DID2 Coelambus confluens Fbr., p. 223, 224. — ceonsobrinus Kunze p. 223, — pallidulus Aubé, p. 223,224. — parallelogrammus Ahr. ADI SIZE Colias Edusa, p. 70, 103, 161, 231. Colliocoris griseus Rss., p. 85. Conopidae Westw., p. 118. Conocephalus mandibularis, p. 24, 49, e 91, Conops lacera Mgr., p. 118. — meridionalis Mag., p. 118. — rufipes Fbr., p. 118. — vaginalis Rnd., p. 118. Conostethus venustus Fieb., p. 184 Copeomina geniculata Sten., pi 150. Copris hispanus, p. 158. Coptosoma globus Fab., p. 120. Coranus aegyptius T., p. 155. — subapterus de G., p. 155. Coreides, p. 122. Coremacera bivittata Maq., p. 149. -- marginata Fbr., p. 149. Coreus hirticornis F., p. 123. — hirticollis F., p. 34. — affinis, p. 125. — var. Spinolae Costa, p. 123. Corimelaena scarabaeoides Ln., p. 120. Corizus erassicornis Lu., p. 123. — vv. abutilon Rossi, p. 123. — hyalinus Fab., p. 123: — parumpunctatus Schill., p. 34, 123. — tigrinus Schill., p. 123. — capitatus Fbr., p. 35. Corix macrocephala Fieb. p. 38. Corixa atomaria Illig., p. 184. — Fabricii Fieb., p. 184. — Geuffroyi Leach. , p. 36, 184. — bhieroglyphica Duf., p. 184. — macrocephala Fieb., p. 184,0 — var. nigrolineata Fieb., p. 184. — scripta Ramb,, p. 184. — transversa Fieb., p. 184. — striata Ln., p. 86. Coryna distineta, p. 160. Cosmophorana, p. a p. d. Crabillanum megilliformis Lin., pa- gina 15l. Crambus pascuellus, p. a p. 20. — var, Scarpellus Lab., p.a p. 20. Cratocerus monilicornis, p. 210. si Creophilus maxillosus p. 158. Croantha ornatula H. S., p. 38. Crocallis Dardoinaria Bdv., p. 126. Crocistethus Waltli! Fieb., p. 121. _ var. basalis Fib.,p. 121. Cryptocephalus rugicollis, p. 161. - equiseti Costa, p. p.28. — cognatus Costa, p. a p. 25. Clyphippus siculus, p. 46. Cyclogaster villosus Maq., p. 148, 152. Cydnus lacconotus Fieb., p.38, 121. — pilosus H. S., p. 121. Cymodema tabidum Spin., p. 124. Cymnus glandicolor Hhn., p: 39. Cymus melanocephalus Fieb., p. 124. — clavieulus Fall., p. 124. Cyphodema instabilis Luc., p. 157. Cyrtoneura pratorum Mag., p. 149. - pascuorum Mag., f. 149. — stabulans Maq., p. 149. Cyrtauchensis Daloschallii, p. 93. Crysophila helvola Maq., p. 151. _ splendida Mag., p. 151. 1) Dacus oleae Rss., p. 150. Dalmannia desponsata Rnd., p. 118. —_ meridionalis Desv., p. 118. — punctata Fbr., p. 118. Dasydia gentianata Mill., p. 130. — Tenebraria Esp., p. 129. Dasypogon clavipes Lw., p. 141. — diadema, p. 151, p. a p.3. — leucocephalus Meg,. p.1051. Dasytes griseus, p. 159. Dasypoda argentata Puz.,, p. 189, 190, 242: — braccata Evers, p. 185, 190. — canescens n. sp., p. 190, 213. — cingulata Eurich., p. 188, 189, L00244 Dasypoda discineta, p. 212, 191. —. graeca Lept., p. 188. —. hirta Fab., p. 190. — hirtipes Latr., p. 190. —. nigrans Baer, p. 210, 211. — Panzeri Spin, p. 213. — plumipes Latr., p. 210. — rufipes Sichel, Dours, p. 191. — spissipes Lepl., p. 213. — Swammerdamella Curt.,p. 190. — succineta Linn., p. 188, 213. — subinterrupta Brull., p. 191. — villipes Lepl., p. 191. -- villosa Lept., p. 188. — pvyriformis Rad., p. 180, 190. CREARE EPSO — nebrodensis n. sp,, p.189,190, DZ: Decticus albifrons .Fab., p. 63. Deilephila euphorbiae ab. esulae, pa- gina 103, 161. — Neri L., p. 3. — Celerio L,, p. 4. Deiopeia pulchella, p. 161. Deltocephalus striatus Lin, p. 187. Dendriphantes dorsatus Kck., p. 94. — fulviventris Les.. p. 94. Depressaria pheruliphila, p. 103. — Douglassella Meis., p.161. Deronectes baeticus Schaum., p. 261. _ Brannanii Schauff, p. 226. — depressus Fbr., p. 226. -. duodecimpustulatus Fbr. pes. 226. è) Ceresyi Aubé, p. 226 a elegans Sturm., p. 226. _ Fairmairii, p. 226. — fenestratus Aubé, p. 227. _ inconspectus Lepr. p. 226. _- luctuosus Aubé, p. 2 — var, lugubris Rag.. p.2 — moestus Fairm., p. 225. STONE Deronectes opatrinus Germ., p. 225. — sericeus Costa, p. 227. _ var. Schaumii Aubé, p.227 _ vestitus Fairm, p. 226. Derula flavoguttata, p. 228. Dexia rustica Meig., p. 148. Diaea globosa Fbr., p. 94. Dianthoecia Albimacula, p. 1. — Caesia Blrh,, pl. —. Cucubali, p. 1. — ab. Doubledayi, p. 2. Dieuches Ragusae Put., p. 38, 253. Dictyna civica Les., p. 93. — viridissima, p. 93. Dietynota crassicornis Fall., p. 154. — truncaticollis Costa, p. 194. - albipennis Baer., p. 154. Dictyophora multireticulata M., p.195. _ europaea Lin., p. 36, 185. Dicraneura stigmatipennis M. R., pa- gina 187. Dicyphus errans Wolff., p. 183. Didinus, p. a p. 32. Dilophus tenuis Meg., p. 153. - humeralis Zett., p. 159. — terratus Lw., p. 153. Diocria atricapilla Meig., p. 151. — Baumbaucrii Meig., p. 151. Ditomus cordatus, p. 158. — dama, p. 158. Dioncus cruentatus Brullé, p. 156. Dione p. a p. 4. Dioxys varipes, p. 114. Dolicopus nubilus Ln., p. 150. Doliezopoda palpata Sulz., p. 64, 91. Dorydium lanceolatum Burm., p. 186. Doria distinca? Meig., p. 119. Drimeya flava, Brg., p. 149. Drosophyla uvarum Rnd., p. 150. Dryomyza flaveola Fbr., p. 150. Drypta emarginata, p. 70. Dyroderus marginatus Fab., p. 121. Dysdera crocata, p. 93. Dytiscus sulcatus, p. 70. E Ectobia livida Fabr., p. 25, 90. — vittiventris Costa, p. 25, — lapponica Lin., p. 25. Echinomya abdominalis Mag., p. 119. — fera Lnn., p. 119. _ ferox Enz.;, prd19: _ magnicornis Zett., p.119. — praeceps Mgn., p. 119. — © rubrigaster Bgt., p. 119. _ virgo Mag., p. 119. — conjugata Rnd., p. 119. Elasmocera glauca Raod., p. 151. Elis sexmaculata Fabr. p. 147. — interrupta Costa, p. 147. — villosa Fab., p. 147. — rufa Fab. Lep.,p. 146, 147. — ciliata T., p. 146, 147. — collaris Fabr., 147. Elesus Audouinii BIlI., p. 94. — frontalis Ltr., p. 94. Elomya abdomipalis Rad., p. 148. - SS lugubris Rnd., p. 148. — tomentosa. Des., p. 148. Emblethis Verbasci Fab. Stàl., p. 153. - griseus Wolff, p. 153. Emesodema domestica Sepl., p, 35. Empis tessellata Rph., p. 151. — decora Meig., p. 151. — pumipes l.n., p. 151. — sicula Schmg., p. 151, Empusa egena Charp., p. 26. Emus maxillosus, p. 70. Enoplops cornuta H. S., p. 122. Entomogramma falcata p. a p. 3. Entomosericus, p. a p. 32. Epacromia strepens Latr., p. 45. _ thalassina Fabr., p. 45. — 257 — Bpaphius secalis Payk., p. 108. Epeira acalypha Wilck., p. 93. — adianta Wlck., p. 93. — cucurbitina Clrk., p. 93. — Dromedaria Wilck., p. 93. — Redii Scpl., p. 93. Ephippigera crucigera Fieb., p. 37,63. _ dorsalis Fieb., p. 37,64. — maculata, p. 63. = nigromarginata p. a p. 33. _ provincialis Yers., p. 36. — rugosicollis Rmb. p. 37, 63, 91. — sicula Koll., p. 37, 63. _ verticalis Fieb., p.37, 63 Epteryx Melissae Curt., p. 187. Epuraea decemguttatae, p. 83. — guttifera, p. 83. — diffusa, p. 83. Epydra rufitarsis Mag., p. 150. Erebia, p. 125. Ericetana, p. a p. 20 Eriopus Latreillei Dup., p. 238. Erodius var, Destefani, p. 159. Eromene ocellea, p. 161. Erynnia vibrissata Rud., p. 147. Erypita herraclei Illg., p. 153. Erystalis arbustarum Fbr., p. 116. — campestris Mg., p. 116. — florens K'br., p. 116. — nemorum Fbr., p. 116. _ pascuorum Rnd., p. 116. :Erystalomya aenea Sep., p. 116. — pulericeps Mgn., p. 116. — sepuleralis Lon., p. 116. — teax Lnn., p. 116. Erystalinus sepuleralis Lnn., p. 116. EKuacanthus interruptus Ln., p. 186. EKucera nigrifacies Lep., p. 114. — albigena, p. 114. — var, cornuta Dest., p. 1Î4. — eucnemidea Dours., p. 114. Eucrostis indigenata, p. 103,161,126. Eulophus larvarum Latr., p. 10. _ dimidiatus Rbg., p. 10. -- obscuripes Rbg., p. 10. Eumerus amenus Mw., p. 116. _ aureus Lnn., p. 117. — australis Lw., p. 117. —_ barbarus Wd., p. 117. — barbiventris Rnd., p.117. — iris Lw,, p. 117. _ nebrodensis Rnd., p. 117. — nudus Lw., p. 117. — olivaceus Lw., p. 117. _ pulchellus Lw., p. 117. — sulcitibus Rnd., p. 117. _ truncatus Rnd., p. 117. Eupelix cuspidata Fab., p. 186. — producta Ger,, p. 186. — spathulata Ger., p. 186. Rupithecia Fenestrata Mill., p. 126. — pumilata, p. 161. Euprepocnemis plorans Charp., p. 48. Euprepria villica, p. 233. _ v. Konewkai, p. 233. Eurydema ornatum L., p. 122. -- var. dissimile Fieb., p.122. — festivam L., p. 122. = var. pictum H. S., p.122. —_ decoratum H. S., p. 122. — oleraceum, p. 122. Eurygaster hottentota H.S., p. 34,121. —_ maura Lin., p. 34, 221. —_ var. picta Fab., p. 121. — var. nigra Fab., p. 121. —_ maroccana Fab., p. 121. Kusarcoris aeneus Scop., Fieb., p. 122. — Helferi Fiob., p. 34. — melanocephalus F., p. 122. _ inconspicuus H. S., p. 122. Euscorpius carpaticus Lin., p. 92. Euxorpius carpaticps Lnn., p. 92. Evania azteca p. a p. 3. — 958 — i Ev ania dinarica, p. a p. 3. — minuta, p. a p. 3. — ocellaria, p. a p. 3. _ ruficeps, p. a p. 8. Exeirus, p. a p. 33. Exorista lateralis Bigot, p. 118. Exoprosopa Archimedea Bots p. 151. —_ Dionisii Bpt., p. 151. — Pandora Mag., p. 151. zu Zona Bgt., p. 151. EF Forficula auricularia Lin., p. 25. -- decipiens Gené, p. 25. — gigantea Fabr., p. 25. —_ pubescens Gené, p. 25, 90. Formica ardena, p. a p. 4. callida, p. a p. 4. = consectator, p. a p. 4. = conspicua, p a p. 4. — morosa p. a p. 4. = distinguenda, p. a p. 4. —_ tenuipes, p. a p. 4. Formicidi p. a p. 20. Filistata testacea Ltr., p. 93. Fischeria bicolor Desv., p. 119. = boetica Ramb., p. 26, 9I. G Galeatus maculatus H. S., p. 154. Galeruca angusta Kiist., p. 216. —_ cireumdata Duft., p. 216. = nebrodensis Rag., p. 216. - Reichei Johann, p. 216. — sicana Reiche, p. 216. Gampsceura numerata p. a p. 33. Gargara genistae Fab., p. 186. Gastrodes abietis Lin., p. 154. Geoboenus laevigatus, p. 210. Geocoris ater var. albipennis F., p. 124, Geocoris var. distinetus Fieb., p. 124. - erythrocephalus Lep., p. 124. — — lineola Ramb, p. 124. — pallidipennis Costa, p. 124. — pygmaeus Fieb., p. 124. —.. siculus Fieb., p. 124 Geometre, p. 232. Geotomus var, bifoveolatus H.S., p.121. — var. laevicollis Costa, p. 121. — elongatus H. S., p. 121. a punctulatus Costa, p. 121. Geotrupes stercorarius, p. 70. Gerris argentata Schml., p. 155. — cinerea Put., p. 155. — Costae H. S., p. 155. — lacustris L., p. 155. — thoracica Schum, p. 155. — paludum Fab., p. 154. —. .najas de G., p. 155. — ventralis Fieb., p. 155. Ghathoconus albomarginatus Fbr., p. 34. Globiceps sphaegiformis Rossi, p. 183. — flavomaculatus F., p. 35, 183. Glypta cycorinoides Costa, p. a p. 28. Gunophos dilucidaria Frever, p. 7. —_ mendicaria H. S., p. ?: — Sordaria Thnb., p. 7. Gonia bicineta Mon., p. 119, — vicina Rnd., p. 119. Goniagnathus brevis H. S., p. 187. -— gultulinervis Kb., p. 187. Gonianotus marginepunetatus WiIf., p. 35. Gonipes eylindricus Ltr., p. 151. Gonocerus Juniperi H. S., p. 34, 123. — insidiator Fab., p. 123. — venator Fab., p. 123. Gorytes, p. a p. 33. | Graphomya maculata Lno., p. 149. Graphosoma lineata Lnn., p. 34,121. -- semipunetatum, p. 121. — 259 — Graptholithe cosmophorana, p. a p. 4. — obscurana p. a p. 4. — servillana p. a p. 4. Gryllomorphus dalmatinus Ocsk., p.65, Gryllotalpa vulgaris Latr., p. 65. Gryllus apterus, p. 65. — bimacalatus de Geer., p. 64. — burdigalensis Latr., p. 64. — — campestris Lin., 'p. 64. — capensis Fabr., p. 64. — desertus Pall., p. 64. — domesticus Lin., p. 64. — italicus Lin., p. 47. Grypotes pinetellus Boh., p. 187. Gymnosoma nitens Wdn., p. 145. — rotundata Meig, p. 148. IE Habropagon exquisitus Meig., p. 151 Hadena Solieri Hb., p. 152 Haliplus badius Aubé, p. 221. — caesus Duft., p. 222. «— conifer Seidltz, p; 222. Cau DEI — guttatus Aubé, p. 222. — lineaticollis Marsh., p. 222, — rotundatus Aubé, p. 222. — ruficollis Dc Geer., p. 222. — — siculus Wecnke, pî 221. Halticella maculipennis n. sp., p. 89. Haplocnemns sp.?, p. 159. Harpactor ciugulatus Fieb., p. 38, 159. —_ maurus F., p. 38, 155. — lividigaster, M. R., p. 155. — sanguineus F., p. 155. _ annulatus Lin., p. 150. _ iracundus Poda, p. 35,155. var. cruentus F., p. 155. _ erithropus Lin., p. 155. Harpocera thoracica Fall., p. 184. Hebrus pusillus Fall., p. 154, Heegeria adspersa Reut., p. 38. Heegerica Saund., p. 123. Helcostethus analis Costa, p. 122. Helicoptera marginicollis Spin., p. 185. Heliophanus nitidus Les., p. 94. Heliopates avarus, p. 159. Helophilus peregrinus Lw,, p. 116. —_ lineatus Fbr., p. 116. — trivettatus Fbr., p. 116. Hemitropis bipunctata Fieb., p. 185,38. Hepialus ganna, p. 235. Henestaris laticeps Curt., p. 35, 124. Herina Ghiliani Rnd., p. 150. Hermerobius nervosus p. a p. 3. Hesperia Lefeburei Rbr., p. 230. Heterogamia aegyptiaca Lin., p. 26-37. Heterocera, p. a p. 3. Heterocordylus tibialis Hah., p. 183. Heterogaster rufescens H. S., p. 124. — affinis H. S., p. 124. _- Urticae Fab., p. 124. Heterotoma merioptera Scop., p. 183. Hippobosca equina Ln., p. 153. Hister major, p. 158. Hoematopata plavialis, Lun., p. 152. — longicornis Marz., p. 152. Holcostethus sphacelatus Fbr., p. 34. —_ congener Fbr., p. 34. Holotrichius Cyrilli Costa, p. 155. Homalota p. a p. 4. Homolonatus sicanus Pas., p. 94. Homolonotus sicanus Pas., p. 34. Homotoma Ficus Lin.,, p. 187. Hoplocrabron marathroicus n.sp.,p.60. Hyalesthes luteipes Fieb., p. 185. Hyalochilus ovatulus Costa, p. 125. Hyalomya atropurpurea Desv., p. 148. — maurina ? Rn., p. 148. _ pusilla Maig., p. 148. -- tomentosa Bnd., p. 148. — muscaria, p. 148. Hydrometra stagnorum Lin., p. 154. — 260 — Hydrometra najus De G., p. 35. _ lacustris L., 35. _ paludum Fbr;, p. 36. —_ rufoscutellata Ltr., p. 36; Hydroporus baeticus, p. 226. _ Ceresyi Aubé, p. 226. Hygrobia Hermanni, p. 223. Hygrotis inaequalis Fbr., p. 223. - guineensis Aubé, p. 223.. Hypaena obsitalis, p. 165. Hypoderma bovis Clak., p. 115. i Silenus Br., p. 115. Hysteropterum Zelleri Hb,, p. 185. — — grylloides Fab., p. 185. — apterum Fab., p. 185. — distinguendum Kb., p. 185. -- immaculatum F., p. 185. Hytemya pullula Ztt., p. 149. — strigosa FIl., p. 149. Ieius notabilis Kck. p. 94. Tchneumon absoletorius Costa, p.a p.48. Iehnopeza hirticornis H. Sch ., p-‘228107 m ‘-maculata, p. 70. Iris oratoria, p. 26. Ischnorhynehus geminatus Fieb.,p.124. Ischnodemus sabuleti pesto Ischnotarsus luscus Pibr:;,p. 35: Ippodamia Issus olivaceus nob., p. 229. — lauri Germ., p. 185. J Jalla dumosa Lin., p. 122. — var. nigriventris Fieb., p. 122. Japygia, p. 231. Jassus commutatus Fieb., p. 187. — mixtus Fab., p. 187. Julodis onopordi, p. 71, 78, 159. K Kelisia guttula Germ., p. 185. L Labia minor Lin., p. 25. Labidura riparia Pall., p. 25. Labloptera Tiefli, p. a p. 33. Labops brevis, Pz., p. 183. — eoracinus Put. p. 183. — flavomarginatus Costa, p. 183. — minor Costa, p. 183. — saltator Hah., p. 183. Lachnophorus pilosus, p. 210. Lagarus vernalis, p. 202. Laphria flava Meig., p. 151. — fulva Meig., p. lol. — ephippium Meig., p. lol. Larinus albomarginatus, p. 161. -—. Genei,-p. i61. Lasiocampa Lineosa Will., p. 128. Lasiocoris anomalus Kol., p. 125. Lasioderma testacea, p. 159. Lasiophthicus Gemmellarii Ron., pa- gina 117. — mecogramma Bsgt., p. 117. — pyrastri Meis., p. 117. Lathrodectus 13-guttatus, p. 93. Ledra aurita Lin., p. 186. Leptogaster...cylindricus Ltr., p. 153. |. pedunculatus Lw., p.153. Leptopus boopis Foure., p. 155. —_ echinops Duf., p. 156. —_ hispanus Ramb., p. 156. Lepyronia coleoptrata Lin., p. 186. Leucopsis Ballestrerii Rnd., p. 150. — bursaria Rnd., p. 150. _ Palumbii Rad., p. 150. Licinus v. minor, p. 73, 158. Licosa unifasciata Costa, p., 146. Liniphia frutetorum Kek., p. 93, — 261 — Liocoris tripustulatus Fieb., p. 157. Liogryllus bimaculatus Sssr., p. 37. Lipse canina Rss., p. 149. — tentaculata Ltr., p. 149. Lithyphantes Paykullianus, p. 93. Loboptera decipiens Germ., p. 26. _ limbata, p. 44. Locusta cantans Fuesslly., p 50. - frontalis Charp., p. 90. —_ viridissima Linn., p. 49. Lomatia lateralis Meng., p. 151. Lomechusa, p. a p. 4. Lopha callosom Kust., p. 205. -— var. Genei Kust., p. 205. — 4-guttatum F., p. 205. —_ laterale Dej., p.F205. — 4-pustulatum Dej., p. 205. — 4-maculatum L., p. 204. —- var. speculare Kust., p. 205. Lopus albomarginatus Hah., p. 156. -— lineolatus Brull., p. 156. — mat Rossi, p. 156. Loxosceles erytrocephala Kck., p. 93. — rufescens Dfr., p. 93. Loxoscera ichneumonea Meig., p. 150. Lucilia coesar Moig., p. 149. — coesarion Moig., p. 149. — cornicina Meig., p. 149. Lyctocoris campestris F, p. 156. Lygaeus apuanus Rossi, p. 123. — ereticus Luc., p. 123. —_ equestris L., p. 35, 123. — familiaris F., p. 123. _ miiitaris F., p. 123. — maculicollis Germ., p. 123. — punctatoguttatus F., p. 123. — sexatilis Scop., p. 25, 123. Lygaesoma reticulatum H. S., p. 123. Lygus'apicalis Fieb., p. 157. — campestris T., p. 157. — cervinus H.$S., p. 157. — var. flavovarius T., p. 157, Lygus Kalmii L., p. 157. — pratensis Fab., p. 157, M Maccevethus errans Fab., p. 35, 123. Machaon, p. 231. Macquartia bevifrons Rnd., p. 119. — celebs Rnd., p. 119. Macroglossa stellatarum, p. 103. Macroplax fasciata H.S., p. 124. Macropterna convexa Fab., p. 124. _ marginalis Fieb., p. 124. Macropsis lanio Lin., p. 186. — prasina Fab., p. 186. — scutellaris.Fieb., p. 186. Macrocoleus aurantiacus Fieb., p. 184 Macrolophus costalis Fieb., p. 133. — nubilus H_S., p. 185. Macrotylus lutescens Fieb., p. 184. — atricapillus Scott., p. 184. Madiza ruficollis Maq., p. 150. Maegera, p. 281. Maera, p. 291. Malacogaster Passerinii, p. 159. Mantis religiosa, p. 26, 44. Meconema brevipenne Yers., p. 49. _ meridionale Costa, p. 49,37. Megacoelum infusum H.S., p. 196. Megaloceraea erratica L., p. 156. — longicornis Fall., p. 156. —_ ruficornis Foure., p. 156. Megalodactylus macula-rubra M. R., p. 184. Megisoplistus brunneus Serv., p. 65. Megophthalmus scanicus Fall., p. 186. Megoplistus marginatus Girard, p. 65. Melanippe ? p. 130. Melanophora appendiculata Mag., pa- gina 148. Melasina, p. 3. Melitee, p. 231, OO Re Melita Swammerdamella, p. 190. Mellinus, p. a p. 32. Mellophages, p. a p. 4. Meloe brevicollis, p. 160. — majalis, p. 70. — _ tuccius, p. 160. Menaccarus hirticornis Put., p. 38,121. Mendicaria Hs., p. 7. Menemerus semilimbatus Halm., p. 94. Merodon aeneus Mgn., p. 116. —_ cinereum Fb., p. 116. — funestatus Meg., p. 116. — nigritarsus Rnd., p. 116. — ruticorne Meig., p. 116. — rufitibius Rnd., p. 116. - sicanus Rnd., p. 116. — spinipes Fbr., p. 116. _ subfasciatus Rnd., p. 116. — splendida Rss., p. 116. Mesembrina meridiana, p. 149. Mesovelia forcata M. R., p. 154. Metastemma guttata Fbr., p. 35. _ sanguinea Rss., p. 35. Metederus regius Meig., p. 150. Metopoplax ditomoides Costa, p. 124. Micraspis phalerata, p. 161. Micrelytra fossularum Rossi, p. 123. Mierommata ligurina Kek., p. 93. Mieropalpus comptus Ill., p. 119. _ Sophia Desv., p. 119, Micropeza lateralis, Mag., p. 150. Microplax plagiata Fieb., p.38, 124. - albofasciata Costa, p. 125. Mierotoma atrata Goeze, p. 125. Microvelia pygmaea Duf., p. 154. -- Schneideri Schltz., p. 154. Micterodus sulcatus Fieb., p. 38. Milesia diophtalma Meig., p. 116, -— digitata Rnd., p. 116. - fulminatus Meg., p. 116. Mimiery Wallace, pi ‘a vp.43: Mintho praeceps Lep., 147. Miridius quadrivirgatus Costa, p. 156. Miris calcaratus Fall., p. 156. —._ holsatus Fab., p. 35, 156. — _ laevigatus L., p. 156. Mirmedonte, p. a p. 4. Misumena vatia Clrk., p. 93. — Savigny Smn., p. 93. ss truneata Ill., p. 93. Mnemosyne, p. 231. Monanthia ariculata Costa, p. 154. —_ Cardui $u., p. 154. — dumeatorum H. S., p. 154. — -. Echii Fab., p. 154. _ geniculata Fieb. — maculata H. S., p. 154. _ nassata Put., p. 154. — parallela Costa, p. 154. - Lupuli H. S., p. 154. — Wolffii Fieb., p. 35, 154. Monedula, p. a p. 32. Monodontemorus nitidus, p. a p. 3. — vacillans, p. a p. 3. Monosteira unicostata M. R., p. 154. Mormidea baccarum L., p. 34, -- nigricornis Fbr.. p. 54. — verbasci D. G., p. 84. Mulio cinereus Meig., p. 151. — infuscatus Meig., p. 151. — obscurus Ltr., p. 151. Musca corvina Fbr., p. 149. — domestica Luo., p. 149, 170. — tempestiva IIl., p. 149. Mutilla arenaria, p. 71, 103, 145. — argenteo-fasciata Costa, p. 145, — vas. Ballionii Rads., p. 144. — biguttata Costa, p. 145. — Brutio Ptz., p. 145. — calva Latr., p. 144. — Chiesi Spin., p. 145. — ciliata Fabr., p. 145. — civereifrons Costa, p. 144. — cornuta Oliv., p. 144. — 263 — Mutilla coronata Pz., p. 144. — erythrocephala Fabr., p. 144. — decoratifrons Costa, p. 145. —. distincta Lep., p. 144. — dubia Costa, p. 62. — ephippium Fabr., p. 144, 62. — Ghiliani Spin., p. 145. — grisescens Lep., 145. — halensis Fabr., p. 145. — hottentota Fabr., p. 144. — var. hungarica Fabr., p. 145. — interrupta Oliv., p. 145. — littoralis Pety, p. 144. —- maroccana Oliv., p. 145. — maura Linn., p. 145. — partita Klug., p. 135. — pauperata Rads., p. 144. — pedemontana Fab., p. 144. — quadripuncjata Oliv., p. 145. — quinquemaculata Cvyrill., p. 145. — rubricans Lep., p. 145. — salentina Costa, p. 145. — sericeiventris Costa, p. 145. — var. sicana Dest., p. 62, 144, — stribligata Rads., p. 144. — stridula Rossi. p. 144. —- triareolata, p. 144. Myantha canicularis Lnn., p. 149. Myathropa florea Lun., p. 116. Myceterodus sulcatus Fieb., p. 185° Myobia aurea Meis., p, 119. -Myòpa buccata Lon., p. 118. — ferrugivea Lnn., p. 118. — nana Des, p. 118. — testacea Fbr., p. 118. Myrmecophila ochracea Fisch., p. 65. Myrmecophylus ochraceus Sssr., p. 37. Myrmedobia coleoptrata Fall., p. 156. Myrmosa thoracica Fabr., p. 61,145. Myzine sexfasciata Rossi, p. 147. — erythrura Costa, p. 147. N Nabis lativentris Boh. p. 155. — eapsiformis Ger,, p. 155, — ferus Lin; p. 35, 155. — major Costa, p. 155. = Viridulus Spin. p. 155. — subapterus D. G., p. 35. Nacarodes canonicus Fish., p. 46. Naucoris cimicoides Lin., p. 36, 184. —_ maculatus Fab., p. 184. Nebria brevicollis, p. 70. Neera laticornis Mg.. p. 118. Neides tipularius L., p. 34, 123. Nematelus pantherinus Ln., p. 152. -- maculiventris Bgt., p. 152. Nematus 29 p. a p. 28. Nemesia caementaria, p. 93. — cellicola, p. 98. — macrocephala, p. 95. — Sauvaagesii, p. 99. Nemetus sardiniensis Costa, p. a p. 28. Nemocoris Fallenii, p. 123. Nemophila noctuella, p. 161. Nemoria Aureliaria Mill., p. 126. Neottiglossa bifida Costa, p. 121. — inflexa Wolff, p. 121. Nepa cinerea Lin., p. 184. Neurocladus braobiidens, p. 153. Nezara Heegeri Fieb., p. 122. — smaragdula Fbr., p. 34, — viridula L. Stal., p, 122. — — var: torquata T., p. 122. Noctuae, p. a p. 20. Notochilus contraetus H. S., p. 154. — nervosus Fieb., p. 154. — taurus Costa, p. 154. Notonecta Fabricii Fieb., p. 36. — glauca Lin., p. 184. -- var. furcata Fab., p. 184. _ var. umbrina Germ., p. 184, Noutostira erraiica L., p. 35, =LIDpa = Nostrodamus, p. 231. Nuetipao Ribbei, p. a p. 3. Numenius arqualus, p. a p. 4. Nymphalis Lucilla, p. 281. Nysius Ericae, Schill, p. 123. — graminicuta Fieb., p. 123. = Senecionis Schill. p. 123.° —.. Thymi Wolff, p. 123. Nysson p. a p. 32. O Obisium mucrosum Sch., p. 94.” Ochetestethus nanus H. S., p. 121. Ochrilidia tibialis Fieb., p. 91, 44. — tryxalicera Fisch., p. 44. Ocnerodes canonicus Fisch., p. 46. Ocyptera bicolor Oiv., p. 147. cylindrica Meig., p. 147. Ocyale mirabilis Clreh., p. 94. Ocypus olens, p. 158, 161. Ocys ferrugineum, p. 209. Odonthomya calva Meig., p. 152. Odontia dentata, p. 161. -- flavissima Schim., p. 152. Odontoscelis fuliginosa Lin., p.34,120. — var. dorsalis Hahn., F. Dall., p. 120. Odontotarsus caudatus Klug., p. 121. -- grammicus Lin., p. 34,121. Odontura laevissima, p. 48. — pyrenaea, p. 49. — spinulicauda Bris., p. 49, 91. — stenoxypha Fieb., p. 49,91. — thoracicus Fieb., p. 48. Oecanthus pellucens Brll. Scop., p. 87, 64, Oedemera barbara, p. 160. _ flavipes, p. 160. Oedipoda Charpentieri, p. 46. — coerulans. p. 45. — fasciata Sieb., p. 46. Oedipoda fuscocineta Luc., p. 46. — gratiosa Fisch., Serv., p. 38,46. — insubrica Srvll., p. 38. — longipes Chrp., p. 38. — sicula Fieb., p. 38. — stridula, p. a p. 22. Oestrus equi Clrk., p. 115. Oliarus cuspidatus Fieb.. p. 185. —._ leporinus L., p. 185. — Panzeri Loew., p. 229. Olisthopus fuscatus, p. 158. Olpium pallipes Les., p. 92. Omaseus meridionalis, p. 70. Omophlus distinetus, p. 160. Oncocephalus pilicornis H. $., p. 155. — notatus KI., p. 154. —_ squalidus Rossi, p. 34,150, Onesia coerulea Desv., p. 148. — subappennina Rnd., p. 148. — vespillo Mgn., p. 148. Onoctylus viridiflavus Goeze,-p. 183. Opatrum rusticum, p. 159, Ophonus rufibarbis, p. 158. — v. minor, p. 158. Ophiulus longabo Koch., p. 36. Ophria anthrax Mgn., p. 149. Ophtalmicus albipennis Fbr., p. 36. Opomala cylindrica Marschall, Fieb., p. 38, 48. —_ sicula Srvll., p. 38, 48. _ tryxalicera Fisch., p. 38. Opomyza florum Fbr., p. 150. — germinationis Ln., p. 150. Ortalis atripes Lw., p. 150. Orthoptera Papilio, p. a p. 4. Orthomus barbarus, p. 73, 158, 161. Orthostira gracilis Fieb., p. 154. Oryctes nasicornis, p. 70. Osmia pruinosa, p. 112. — — minuta, p. 112. Oxyrhachis Delalandei Tav., p. 186. Oxythyrea stictica, p. 159. ELOgn i Oxycarevus collaris M. R., p. 124. — halinipennis Costa, p. 124. _ Lavaterae, F., p. 124. Oxycoryphus compressicornis Latr., porse i Oxyptilia horticola Kek., p. 94. Oxyopes lineatus Ltr., p. 94. E Pachicondila, p. a p. 4. Pachilius varius Fbr., p. 86. — flavipes Koch., p. 36. —_ oenologus Berl., p. 36. Pachixerina calliopsis p. a p. 33. — pulchra, p. a p. 33. Pachyrhina crocata Lin., p. 159. Pachyxyphus lineellus Mes., p. 184. Pachychile Dejeani, p. 71, 159. Pachytylus cinerascens Fieb. , p. 38. 46, 90. — migratorius Lin., p. 46,90. — nigrofasciatus De Geer., p. 46. Paedisca parmatana, p. 232. Pamphagus hespericus Ramb., p. 47, 91. — brevicornis Costa, p. 47. — marmoratus Burm., p. 47, p. a p. 33. simillimus Yers., p, 47,91. Palarus flavipes, p. a p. 3. Palomena prasina L. Fall., p. 122. Palumbia sicula Rnd., p. 116. Pandora, p. 281. Parmena pubescens, p. 161. _ v. algerina, p. 161. Paragus ater Mag., p. 118. — bicolor Fbr., p. 118. — coadunatus Rnd., p. 118. —_ obscurus Mag., p. 118. — quadrifasciatus Mgn., p.118 Paragus sexarcuatus Bigot, p.118. — tarsatus Rnd., p. 118. — zonatus Meg., p. 118. Pararge Maera, p. 231. Parabolocratus glaucescens Fieb., pa- gina 186. Parominus gracilis Ramb., p. 124. Pastocoris Putoni Reut., p. 183. Pediopsis virescens Fab., p. 186. — nana H.S., p. 186. Pelobius tardus Herbst., p. 223. Pelogonus marginatus Latr., p. 184. Penthina fuligana, p. 127. Periplaneta orientalis Lin., p. 26. —_ americana Lin., p. 26,91. Peribalus albipes, F. Stàl., p. 122. _ distinetus Fieb., p. 122. — sphacelatus T., p. 122. — vernalis Wolff, p. 122. Peritrechus gracilicornis Put., p. 125. — meridionalis Put., p. 125. aim ui bilus Ball Sp iK25% Periphus Andreae T., p. 207. — var. coeruleum Serv., p.207. —cruciatnm Dej., p. 207. — dalmatinum Schaum., p. 207. — decorum Panz,, p. 206. — dromioides Duv., p. 207. — fasciolatum Duft., p. 207. — femoratum Sturm., p. 207. — fulvipes Sturm., p. 206. — Hispanicus Dej., p. 209. — nitidulum, Marsh., p. 206, — praeustum Duv., p. 206. — ripicola Dufour, p. 207. — siculum Dej., p. 206. Petileptus areolatus Creutz, p. 109. Phaneroptera macropoda, p. 49. — quadripunctata Brunn., p. 49. —. Servillea Brull., p. 49. Phalangopais palmata Srv., p. 37. Phantia subquadrata Friv., p. 38, 185, — 266 — Phasia analis Desv., p. 148. — crassipennis Rnd., p. 148. — dispar Rud., p. 148. — dissimilis Rnd., p. 148. — leucoptera Rnd., p. 148. — nigra Desv., p. 148° — oblonga Desv., p. 148. — pulverulenta Bgt,, p. 148. — taeniata Desv., p. 145. Pheocotryps frumentarium, p. a p. 34. Philaeus chrysops Poda, p. 94. Philaenus spumarius Lo., p. 861. Philonicus abicepys? Meig., p. 151. Phorocera confinis? Meig., p. 119. Phytocoris parvulns Reut., p. 156. _ pil ‘Hi. (S, pi 106. — populi L., p. 156. _ varipes Bok., p. 156. Phymata crassipes Fab., p. 35, 154. — — var. coarcata Flor., p. 154. Phythina pulicaria Meig., p. 152. — scutellaris Meig., p. 152. Phytomiza affinis Fel., p. 150. Phyto tonsus Lw. 147. Phyllomorpha laciniata Vill. p, 122. DLE) Phylodromus glacinus Smn., p. 9 _ lepidus Blch., p. 93. Phyllodromia germanica, p. 26, 44. Phylax costipennis, p. 159. Picromerus bidens L*n., p. 122. — nigridens Fab., p. 122. Pieris Daplidice, p. 103, 161. — brassicae, p. 103. — rapae, p.70,231. Piezodorus incarnatus Germ., p. | — var. alliaceus Germ., p.122. — De Geeri Fieb., p. 34. Piezoscelis stapbylinus Ramb., p. 124. Piezostethus galactinus Fieb., p. 156. — cursitans Fall., p. 156. Pilophorus clavatus L. Kb., p. 157, Pimpla fatua n. sp., p. 88. Piophila casei Ln., p. 150. Pirates melanegaster Fieb., p. 38,155. — hwvbridus Scop., p. 158. — > stridulus ——6 Fig. 1. Chenille de la Dianthoecia Caesia. Bkh. 2. Chrysalide. 8. Insecte parfait. 4. id. id. (Var. Doubledayi, Mill.) 5. Psilothrix Incerta 9, Mill. 6. Une patte grossie. | 7. Chenille du Dedephila Nerii, L. à sa 3° mue. 8. Chenille du id. Celerio L., 2 jours après son éclosion. 9. Oeuf. du id. id. grossi 10. Chenille de l’Acidalia Fumata, Steph. DS id. id. id. jeune. 12. Chrysalide. 1 DI . Insecte parfait 9. . Chenille de la Gnophos Sordaria, Thnb. 15. Insecte parfait d'. 16. Chenille de la Cidaria Caestata, S. V. type. Plantes: Silene inflata Convolvulus arvensis Abies excelsa. fd FS " ANNO VI. ROIO RA Tele STORNO: | TAV.1 1886. Powade et F_Millere pina, Licart se, , Dianthoecia Caesia, Bkh. 7 Priloidbnb acari MEO Deilephila Nerii, L. 8, et- 9 id. Celerio . L. 10 a 13. Acidalia Fumata, Steph. 14 et 15. Gnophos. Sordaria. Thnb 16, Cidaria Caesiata . S.V. type OT D ct Sio Jing, ft, fancur, Laris _ BITSSO]] IUBO]B IT]. ‘STp. ‘Any TUE CA ONERE SOS TOAZZIO ANCO IA ONNV fenni BisLIOGRARICI Rapporto ai mammali dell’Africa settentrionale il signor Kobelt osserva (Zool. Gart. Francoforte 5. M. 1836), che il Lupulus aureus si trova sin alla Dalmazia e qualche volta sino al Danubio, e ciò come il Prof. Sness ritiene, in causa della tarda formazione del Mare Adriatico ; la Hyaena crocati o la H. spelea, ad essa affine, sembra emigrata in Sicilia e nella Spagna meridionale probabilmente unitamente al primo uomo della razza Cro-Magnon; fa cenno del Musimon tragelaphus osservando esser di qual- che importanza geologica il non trovare resti fossili di questa specie nè in Sicilia, nè in Spagna; Hystrix cristatus trovarsi (Major) da Pisa in poi sino in Sicilia e anche fossile presso Livorno e Valdarno; il Leone, la Pantera non aver mai esistiti in Francia, cte. Il DE Kobelt dà poi (1. c.) la lista dei mammali dell’Africa settentrio- nale comunicatagli da Lataste, nella quale però trovansi alcune specie (0ryx leucoryx, Ursus Crowtheri, Felis catus e qualche altra, le quali Kobelt ri- tiene dubbiose. Quanto alla ultima specie Lataste fa menzione di un gatto in Sardegna, specificamente differente dal F. cathus, e assai affine al E. ly- bicus, e Kobelt non è contrario all’opinione essersi introdotto in Sardegna ai tempi antichi dall’Africa settentrionale il gatto e quivi rimasto fino ai tempi presenti. Il D' Krauss descrive (Soc. di st. patr. Stuttgarda. Jahrhoft, 1886, p. 355) una Lutra vulgaris var. albo maculata. Il D." Noack descrive (1. c.) un nuovo Canide del pacse dei Somali=Ca- REID nis Hagenbeckii, il quale ha i caratteri d’un piccolo lupo con grandi orec- chi e piedi in proporzione alti, ete. e che potrebbesi prendere per un Ca- nis Jubatus. Il sig. Grellet nota che l'’Emderyza melanocephala è specie nuova per la fauna del Wiirttemberg (Soc. di St. pat. Stuttgardt Jahrh. 1886, p. 347). Il signor Lòwis nelle sue “ notizie ornitologiche , (1. c.} parla di alcuni uccelli osservati nella Livonia in questi ultimi anni per la prima volta, così le Hirondelle rousseline di Levaillant (Airundo rufula) col dubbio che essa sia specie propria o solamente una varietà; Syraptes paradoxus, Ar- dea stellaris, Alcedo hispida etc. Il Barone Keen Warthausen dà (1. c. p. 146 delle notizie riguardanti le osservazioni delle stazioni ornitologiche del Wiittemberg. Il Prof. Nehring dà (Zool. Gart. Francoforte 1886) uno schizzo della fauna del Texas, fra i mo]ti trovansi menzionati: Turdus migratorius, Pal- lasti, Siala sialis, Lophophanes bicolor, ete. Il dì 15 giugno a. c. venne uccisa presso Deuchendorf una Platalea leucorodia, osservata per la prima volta in Stiria (Soc. ornit. Vienna 1886). Il sig. Huth viene a parlare (Soc. di Sc. nat. Francoforte all’Oder. 1886) di alcuni rettili dell’ atferia punctata, del Camaleone, del Leguno, della La- certa ocellata, ete. i quali oltre i ioro due occhi ben sviluppati, ne hanno un terzo rudimentale, il quale è talmente infossato nella cute da esser del tutto insensibile alla luce. Il D" Klein descrive (Soc. di st. pat. Stuttgardt Jahrh. 1886, p. 206, 2 tav.) la struttura del cranio dei pesci ossei, la base del quale è formita dallo Sfenoideo, dalle ali temporali e dal vomere. Il Prof. Stossich Mich. dà l’enumerazione descrittiva dei Distom? dei pe- sci marini e d’acqua dolce (Progr. del Ginnasio com. sup. di Trieste 1886). Ci viene data la chiave analitica per la determinazione delle specie; — la sinossi delle specie contemplate nella detta chiave analitica con rispettiva letteratura;—la descrizione delle specie dubbie e l’indice dei pesci nei quali furono trovati dei Distomi. Il med. Cand. Plesbergen dà (Soc. di st. patr. Stuttgardt Jahrhefte, 1886, p. 73, 1 tav.), la lista dei parassiti che vivono nei pesci dei dintorni di Tubinga. Nella Perca Auviatilis furono trovati: Cucullanus elegans, Echi- norhynehus angustatus, Gybodactylus auriculatus, Psoraspermi, ete., — nel Cottus gobto: Echinorhynchus proteus (con un Gammarus pulex) ete. — nel Barbus flurialilis: Ascaris dentata, Bitr. triocephalus rectangulus, Tricenopho- rus midilosus ete.; nella Trutta fario: Ascaris obtuso-caudata, Echinorhyn- chus clavnmeeps eic. al'afr ia 11 signor Jakowlew descrive (Soc. imp. dei nat. Mosca 1885, p. 92) duc nuove specie di Prionus Pr. (Psilotarsus) Balussogioî, il quale si distin- gue dalle altre specie per lo sviluppo delle articolazioni foliacee e per la lunghezza delle antenne, e per una puntuazione ben marcata delle elitre, e Pr. brevispinus, distinto dalle altre specie per le spine al torace poco sviluppate, per la grossezza delle antenne, per il solco profondo al pro- sternum; ambedue del Turkestan. Il sig. Triuté di Wiesbaden (1. e. sed. settembre 1885, p. 3) offre co- leotteri dell’Ande, isola di Chilac etc., così Carabus Valdivie, sabarita, Dar- wini, elegantissimus etc. Il D" Lamprecht tratta (Soc. di st. p. Stuttgardt 1886, p. 89) della Cha- licodoma muraria e dei suoi parassiti, descrive il nido, ed i parassiti (.Ste- lis nasuta, Monodontomerus nitidus (sin. con M. vacillans), Argyromocho subnotata, Trichodes alvearius etc.). Il sig. Handlirsch nella seduta del 2 giugno a. c. (Soc. zool. bot. Vien- na) dà la lista degli Imenotteri e Ditteri della Tiirkenschanze presso Vienna, località per lo passato di alto interesse per l’abbondanza di insetti, ma ora occupata da fabbricati e giardini. L’autore fa menzione del Palarus Alavi- pes, insetto dell'Europa meridionale e orientale, poi diverse specie di Aly- son, Prosopus, Cercerus ete. Fra i Ditteri troviamo enumerati: Dasypogon diadema, Syntomocera picta, Adapsilia coarctata, rarità della fauna europea, ritrovata presso al lago di Como e nel Tirolo meridionale; —Handlirsch de- scrive poi (l. c. p. 235, 1 t.) anche la metamorfosi di due specie di And- charis—Hermcrobius nervosus e dell’ Anach. ensifera. Il sig. Schletterer descrive (I. c. p. 291) due nuove specie di Evrania, Er. dinarica della Dalmazia e che facilmente si può confondere colla Ev. minuta, e Ev. ocellaria del Messico, affine alle Ev. ruficeps e azteca. Il D" Pagenstecher dà una contribuzione alla fauna dei Lepidotteri del- l’Arcipelago Malaico—eterocera raccolti da Ribbe—(Soc. di sc. nat. Wies- baden 1886). Vi si trovano descritte diverse specie nuove, come Tegulata, squamtaa, Nuctipao Ribbei, Entomogramma falcata, Zethes tawan (Stella) e L. tara (=Aale) etc. Parlando della Porthusia subnobilis Snelle osserva esser l’Artax simulans la stessa specie dello Snellen e che sarebbe ben a desiderarsi a non più far parola della Mimicry di Wallace. Il D." Haase parla (Soc. di se. nat. Sett. Dresda 1886, p. 9) dell’appa- rato dei lepidotteri, dal quale emanano particolari odori. Le femine in a-_ more emanano un odore per attirare i maschi, e questi, principalmente i Bombicidi, perdono l’odorato appena che lor si tagliano le antenne. I Lc- pidotteri delle regioni tropiche hanno un apparato di molto più sviluppato; i questo trovasi al margine interno delle ali posteriori nell’Orthoptera Papilio; —sulla nervatura delle ali posteriori nella Dione, Calaenis ete.—Haase è d’ opinione esser questo apparato una trasformazione delle squame delle alidi. Il sig. Schmid continua (Soc. di sc. nat. Regensburg N. 5 Sett. 1886) a dare l’ elenco dei lepidotteri di Regensburg e Kehlheim con osservazioni sui rispettivi bruchi; fra questi merita specialmente essere nominata la Gra- ptholithe obscurana H. S.assai rara, la quale probabilmente manca in diverse collezioni, e che è anche nuova per questa fauna unitamente alla Grapt. servillana e alla Cosmophorana. Il sig. Troussart presenta all’Accad. francese delle scienze (sed. 12 lu- glio 1886) una nota su alcuni insetti apteri, fra i quali dei Mellophages , osservati su un Numenius arqualus, i quali vivono allo stesso modo come i Syringophili. Il signor Kohl rinvenne nella collezione del Museo imp. di storia natu- rale di Vienna, diverse nuove specie di Pompilidi, le quali esso va descri- vendo negli scritti della Soc. bot. zool. (1886) e vi dà anche i caratteri principali delle diverse forme di essi; e una nuova distinzione dei gruppi del Pompilus. Deseritti troviamo Pomp. Magretti, trispinosus (probabil- mente una forma mediterranea) della Sicilia e Sardegna, un P. rythipho- rus ec quadrispinosus della Dalmazia, poi diverse specie del Brasile, del- l'Egitto etc. Il Dr Mayr fa (I. c.) delle osservazioni critiche sui Formicidi del Brz- tish Museum, e ciò seguendo l’ ordine delle memorie in cui le rispettive specie furono pubblicate. Così nel Catalogo degli Imenotteri di Smith. 1858, trovasi una Formica ardena e una F. callida, le quali secondo Mayr appar- tengono al Camponotus, così pure appartengono a queste: Formica consee- tator, tenuipes, conspicua e qualche altra. La Zopinoma quadrata è un Tri- domyrmex, la Ponera carbonaria è una Pachicondila e così via. Nella sto- ria del Chilì d. Spinola, 1850, havvi una £ormica distinguenda, la quale pure appartiene al Camponotus e che Mayr crede esser sinonima di £. morosa ete. etc. ete. Il sig.Wasmann dà dei dati biologici degli ospiti delle formiche (Soc. ent. Berlino 1886 Naturforshr N. 26, 1886). Alcuni ospiti si trovano in vera amicizia colle formiche , a questi appartengono Atemeles, Lomechusa ed i Pselafidi; altri ospiti si nutrono dei cascami del nido, delle formiche morte e d’altri resti di animali, (Stenus dinarda, Homalota ete. altri sì nutrono delle formiche stesse e a questi appartengono la maggior parte delle Mir- medonte), Rata Il D." Hofmann dà la lista di alcuni insetti del Wiirttemberg (Soc. di st. p. Stuttgardt 1886, p. 350), così Tettigometra obliqua, Trioxa alacris, T. centranchi sulla Valerianella olitoria, identica con 7. Fedia e Neilrei- chii. Il sig. D." Thomas dà (Soc. bot. zool. Vienna 1886) la lista delle Phy- toptocceidee rinvenute nella Valle di Sulden ad una altezza di 1700-2200 m. 5 mare. Il sig. Horn descrive (Ges. f. Nat. u. Heilk, Giessen 1886, 1 t.) l ap- parato velenoso dei ragni; esso consiste in due otri cilindrici allungati cie- chi, fissati alle parti circostanti del corpo per mezzo d’una membrana (ad- ventitia) e tutto l’apparato è circondato dalle fibbre di un muscolo doppia- mente pennalo. Il sig. Girard parlò nella seduta della Accademia francese di scienze il 5 luglio 1886 della Sacculina triangularis And., parassita sul Platycarci- nus pagurus, la quale apporta l’atrofia delle glandole genitali e talor mo- dificazioni tali che il maschio del detto Decapode assomiglia ad una fem- mina.—Girard descrive la Sacculina Fraiîssei n. sp., parassita dello Stleno- rhynchus phalan. Il signor Vesseler descrive (Soc. di st. patr. Stuttgardt Jahrh. 1886, p. 167 8 tav.) i Copepodi del Wiirttemberg, e poi anche le specie dei Cyclopodi, fra i quali Cyclops pentagonus n. sp., ritenuto da principio per un C. pra- sinus, poi anche dei /7arpactidi (Canthocamptus minutus), dei Calanidi (Diaptomus castor, Helerocope robusta), poi segue un prospetto del genere Cyclops e finalmente un semplice metodo per uccidere e colorire questi a- nimali. Il sig. Dieffenbach dà i risultati dei suoi studj anatomici dell’ Olichacte limicole e la descrizione anatomica del Lumbriculus variegatus, del Pseudo lombriculus (laparidianus n. g. n. sp., dando i caratteri distintivi del Lum- briculus variegatus Clap., ritenuto identico col L. variegats del Grube, il che però è erroneo (Ges. f. Nat. u. Heilk Giessen 1886). Dieffenbach dà poi (I. c.) l'anatomia del Tubifex Bonnetti, principalmente degli organi ge- nitali sino al presente poco conosciuti; in quanto alla sistematica dei Tu- bificidi Dieffenbach "ritiene il Tubifex Bonetti identico al 7. rivulorwn , il Limnodrilus Udekemianus, Hoffmeisteri e Claparedianus; poi |’ autore ritiene tutte queste forme per varietà di una stessa specie variabile ov- vero per individui di diverse età e finalmente lo stesso descrive (I. c.) la Nuis elinguis e ritiene questa identica alla Nais barbata, ovvero per va- rietà di questa specie sì variabile; descrive anche un Pachydrilus limosus n. sp. affine al Pach. Pagenstecheri. ilo = Il Prof. P. Pfeiff.r ci dà nel Programma dell’I. R. Ginnasio superiore dei Benedettini di Kremsmiinster (1886) una enumerazione descrittiva dei moliuschi terrestri e d’acqua dolce dei dintorni di Kremsmiinster (Austria superiore). Il rispettivo terreno consta d’ un conglomerato calcare con nu- merose fessure più o meno grandi nelle quali i molluschi d’ inverno tro- vano sicuro rifugio. Fra le 74 specie trovansi Limax tenellus, piuttosto raro, L. arboreum, assai variabile, Arion empiricorum, il più grande mollusco, esso misura 150 mm. in lunghezza, 25 mm. in larghezza, di color rosso-bruno oscuro alla parte superiore del corpo, ma cangia il colore secondo |’ età; —Fronticicula fruticum rara—Chondrilla tridens, trovata solamente la con- chiglia vuota, così pure della Pupa edentula; della Pupa angustior furono trovati individui senza il dente sotto la piegatura del palato ete. ete. — Il Prof. Pfeiffer dà anche un breve dettaglio sulla conformazione dell’ ani- male, come pure sulla conservazione della conchiglia. Il signor Clessin riduce le Anodonte a sole due specie: all’A. mutabilis e A. complanata e ciò in causa dei grandi passaggi d’una forma all’ altra delie rispettive valve. Il D." Schlechler ritiene (Soc. di st. p., Stuttgardt 1886, p. 348) per segni caratteristici dalle varietà dell’ Anodontea cygnea, cellensis e piscinalis il colore delle branchie; queste sono nella cellensis di color rosso-bruno, bruno o bruno nero, nelle piscinalis sempre di color bruno griggio, e nella cygnea di color giallo pallido, qualche volta anche giallo brunastro. Il Dr Dybowsky descrive (Soc. imp. dei Nat. Mosca Bull. 1885, p. 50, 3 t.) le piastre dentate dei molluschi terrestri dei generi tipici, dei generi Helix, Arion, Succinea, Limax, o Vitrina; queste piastre offrono dei carat- teri per distinguere le specie e l’autore propone i seguenti aggruppamenti: l° piastre laterali interne con un dente laterale mediano (Limaz, Hyalina, Vitrina), 2° piastre laterali interne senza dente laterale (Succinea, Helix, Arion). Il sig. Eckstein dà la lista (Ges. f. Nat. u. Heilk Giessen 1886) dei Ga- steropodi nudi dei dintorni di Giessen, fra i quali Limax cinereo niger e L. cinereus vengono riuniti dal Simroth col L. unicolor sotto il nome di L. maximus cte. Kobelt ritiene dipendere la corrosione del guscio dei molluschi dall’acido carbonico dell’acqua; Wiechmaun aserive la corrosione delle Limnee agli animali stessi, i quali vicendevolmente corrudono la calce per servirsene pel proprio guscio; Noll ritiene essere i A/icrococci causa della detta cor- rosione. Il D." Kobelt dà una contribuzione alla fauna dei molluschi del Nassau Sei (Soc. di sc. nat. Wiesbaden 1886, 8 tav.) Di alto interesse sono le osser- vazioni critiche date su alcune specie, così p. e. trovasi la Helix strigella in istato fossile nei sepolcri romani presso Homburgo ete. descrive alcune varietà (inflata, obtusa e fasciata della Limnaea ovata, poi Valvata pisci- natis v. fluviatilis, che ha il suo posto tra la specie tipica e la contorta etc. Parlando delle Nayastee fa menzione della Nouvelle ecole in Francia di Bourguignat, il quale ha dato i caratteri distintivi, un nuovo metodo per distinguere le dimensioni ete., fra le Nayaste trovansi descritte Unio rhe- nanus, Kochi, alcune forme dell’U. dDatuvus, le quali ricordano all’U. Miil- eri, e il qual ultimo appartiene all’ U. tmidus, Margaritana Freytagi, poi Sphaerium Mocnanum Kob. (=Dickini Cless..=Scaldianum Goldf.). Il sig. Simmroth dà ragguagli (Soc. di sc. nat. Lipsia 1885) sull’ Arion empiricorum, il quale cioè cangia di colore secondo la temperatura; ii freddo gli apporta il colore nero, il caldo il color rosso, perciò sui Monti e nei paesi del Nord trovansi gli individui neri, nei paesi del Sud i rossi etc.; esso descrive poi l’Amalia maculata Heyn di Samarkand, la quale, appar- tenendo ai Agriolimax, deve denominarsi Agriolimax maculatus; poi tro- viamo descritto anche Geomalcus maculosus Allm. dell’Asturia, con macchie gialle su fondo nero con 4 fascie longitudinali sul dorso e sul mantello, questi segni caratteristici trovansi nelle specie europee, nell’Arson subfus- cus, sul quale Lessona e Pallonera costituirono il loro Arion Pigorarw;— finalmente parla Simmroth anche del dardo delle Vitrene , il quale verrà a formare un distintivo di passaggio delle Limacidi senza dardo ai Pul- monati. Veniamo di nuovo al Mytilus (1), il quale apportò l’avvelenamento ad al- cune persone di Wilhelmshaven che si sono cibati da esso. Virchow (Arch. di anat. patol. vol. 104. Der Naturforscher N. 30 1886) ritiene per vele- nosi i Mytilus con valva di color giallo-verdastro con strie radiali e tra- sparenti. Moebius: dipendere dalla temperatura e dal contenuto del sale in essa la forma, il colore, la grandezza delle valve; quella dei maschi es- ser di color bianco , quelle della femmina esser gialle. Martens ritiene i Mytilus velenosi ed i non velenosi per una stessa specie; quelli che vi- vono in acqua pura sono di color più chiaro, quelli che trovansi sull’ hu- mus sono più oscuri; il nome di M. pellucidiis di Pennant devesi cancel- lare o poter prendersi solo per qualche varietà individuale. Wolff ritiene dipendere il veleno da circostanze locali; individui sani posti nell’acqua di: Wilhelmshaven divengono venenosi dopo due o tre settimane, e riposte poi in acqua fresca dell'Acquario perdono il loro veleno. (1) Ved. N. 5, 1 marzo 86 di questo periodico. SIONI Il sig. Gothe spiega lo sviluppo della Spongilla fluviatilis (dal giornale «“ der Naturfoscher ,, 1886). Lo sviluppo dell’ uovo della Spongilla inco- mincia con un solco; si forma la così detta Sterrogastrula; la larva lascia il tessuto della Spongilla madre ; la larva vagante dopo essersi fissata ad un qualche oggetto ne succede che l’ Ectoderma si rompe e perisce nel momento che la larva si cangia in spugna definitiva e mentre che dall’En- toderma si sviluppa una nuova Epidermide , la quale costituisce il corpo della Spugna. : Il sig. Gaudry dà (Accad. frane. di sc. 7 giugno 1886) dei ragguagli suli’età geologica di Pikermi, durante :-la quale vissero dei mammiferi nel maggior loro sviluppo, come Scimie, Machatrodus, Dinotherium, Mastodonti, Aucylotherium, Helladothertum, Giraffe, Antitopi con una straordinaria ve- getazione per alimentare erbivori sì giganteschi e numerosi. Goudry riferisce questo periodo al terziario medio e ne spiega la ragione. Gaudry descrive (I. c.) poi anche un nuovo rettile—/Maptodus Baylei, dagli schisti bitumi- nosi di Autun, già altre volte furono trovati in questi schisti dei rettili, appartenenti al tipo dell’Actinodon, del Protriton, delle Sterchorachis e del Haptodus. Il sig. Pander trattando dei pesci del terreno siluriano della Russia fa menzione di piccoli corpicini microscopici, che egli ritiene esser denti di pesce (Conodonti). Ora Zittel e Rohon esaminando detti corpicini, vengono al risultato esser questi Conodonti piccoli denti di Anelidi, Gephree, etc. (Accad. di sc. Monaco 1886). Il D. Probst descrive (Soc. di st. p. Stuttgart, 1886, p. 102, 1 t.)ire- sti fossili dei Celodonti della Molassa di Baltringen, così Ziphioides trian- gulus n. sp., il dente del quale assomiglia a quello del Berardius arnuxti, il qualo vive al giorno d’ oggi nella Nuova Zelanda — Z. obliquus n. sp. dente che ha qualche assomiglianza con quello del Meseplodon sowerbiensis, poi seguono alcune Delphinorhynchodee, Delphinidee. Il sig. Noelbling descrive (Soc. degli amici di st. nat. del Meklenburgo. Archiv. 1886, parte I, 1 tav.) i crostacei fossili di Stenberg ; havvi uno Scalpellum Nettelbladti n. sp., Scutum et tergum affine alla Sc. magnum del Darwin del Corallino Crag., Ranina spectosa Miinst. (frammento del cefalotorace) etc. Il Prof. Dames descrive alcuni crostacei del cretaceo del Libanon (Ann. per la Min. Geol. e Paleont. 1886, 3 t.). Troviamo descritte fra le molte Lanina cretacea n. sp., che presenta del tutto il tipo della A. Aarestiana. Ibacus precursor n. sp., un post abdomen, un rappresentante del genere Ibacus, il quale appartiene alla famiglia delle Scylaridee, rara in istato fossile etc. ME Il sig. Andrussow descrive (l. c., 1 tav.) due nuove forme di Zsopodl; del Neogéno; l’una è la Cymadocca sarmatica And. di Kertsch, un rappresen- tante dei Sphaeromidi marini; l’altra una Palega anconetana And. del così detto Schlier di Ancona. Il D.r Tauseh dà (I. R. Ist. geol. Vienna 1886 Abh. XII, 1,2 tav.) de- scrizione geologica e paleontologica dei depositi non marini della creta su- periore di Ajka in Ungheria. Rapporto alla parte geologica abbiamo a far menzione della formazione cretacea, che dividesi in tre gruppi; il gru»po inferiore consta esclusivamente di calcare con Radiolites cf. styriacus ; il gruppo medio consta di numerosi strati d’ acqua dolce e di filoni di car- bone con Paludina cf. costata; e il gruppo superiore consta di marna ar- gilosa con Astarte laticostata, Anomia Coquandi, Panopea frequens ete.; e su questa formazione cretacea sono sovraposti gli strati terziarj. Di fossili troviamo fra i molti: Memisinus lignitarius n. sp., probabilmente identico alle forme di Kezlostoma cf. conica, Pachystoma (Sandb.) varicatum n. sp. affine di molto alla Valvata marginata Mich.; Auriculinella Whitei n. g., n. sp., Gybsobia cretacea n. g., n. sp. ete. Le specie affini a quelle della fauna d’Ajra si trovano in paesi tropicali, nominatamente nell’Occa- no-australe. Il sig. Halavats descrive (Mus. naz. Term. fiiz, Budapest 1886, 1 tav.) una nuova forma di Cardium (Adacna)= Cardi Suessi n. g. affine al C. Suessî Barb. degli strati sarmatici della Russia, specialmente però al Cl. carnuntinum Partsch, colla quale forma trovansi C. Boeckh, Congeria Zsig- mondyi, Planorbis transylvanica, etc. Il sig. Vacck dà un prospetto descrittivo della fauna oolitica di S. Vi- gilio al Lago di Garda ed i risultati dei suoi studj sul Lias superiore (F. R. Istit. geol. Vienna Mem. XII, 3, 1886, 20 tav.). Nell’introduzione Vacck rimarca quanto difficile sia determinare l’identità di forme di diverse lo- calità descritte sotto lo stesso nome, perciò esser ben necessario dare la descrizione d’ una fauna in tutti i possibili dettagli per poter assicurarsi della vera ed esatta descrizione della specie. L’autore dà una idea chiara dei rapporti degli elementi rappresentati nella sua fauna senza tener conto della sistematica. Fra le molte specie nuove descritte dal Vacck troviamo una Oppelia subplicatella del gruppo della Opp. subradiata e vicina all’ Opp. plicatella Gem., un Hamatoceras tenerum del gruppo delle Znsignes e affine all’Ham. procerinsigne ete. La seconda parte della memoria contiene gii studj com- parativi stratigrafici, dai quali risulta esser la fauna di S. Vigilio un mem- bro del Lias superiore; segue poi un prospetto di questa fauna rappresen- CERO tata in altri paesi. Vacck fa anche alcune osservazioni critiche su i rispet- tivi lavori di Gemmellaro, Prof. Seguenza, March. De Gregorio ete. Il Prof. Trautschold descrive (Soc. imp. d. Nat. Moscou Mém. XV, 4, 1886, 5 tav.) alcuni fossili del Neocomien di Sably nella Crimea, fra que- sti troviamo diverse specie di ’olipar), così Thamnastea capitellata Traut- sch., che si avvicina al Th. concina Goldf., Favia pentamera Trautsch, che si avvicina alla Y. plana From. e si distingue da questa per la sua forma turbinata e per la sua grandezza; Isastea globigera Trautsch., affine alla Is. Halsonensis del Gault., ma differisce per la sua forma più irregolare e per la minor profondità del calice; Stylina turbinata Trautsch., la quale ha qualche affinità colla St. tubulifera Phil. e colla St. tubulosa Goldf. del Coral-rag., ma differisce per la sua forma turbinata e pel maggior dia- metro del calice etc., poi troviamo descritti alcuni Brackiopodi, Cefalopodi etc. i Nel rilascio del Prof. Fenzl furono trovati varj manoscritti, i quali fu- rono ordinati dal Prof. Reichardt e dopo la morte di questo, pubblicati dal Prof. Pokorny negli scritti della società botanica zoologica di Vienna (1886). Fra questi scritti del Prof. Fenzl trovansi le descrizioni di alcune piante, così una nuova Borraginea, una Ixorrhea Tschudiana n. g., n. sp. la quale forma il passaggio tra le Cordiacee e gli Eliotrops; poi di una Conanthera variegata n. sp. affine alla Con. campanulata; di un Cereus Baumanni n. sp., coltivato nell’Orto botanico di Monaco sotto il nome di C. marginatits il di cui fiore assomiglia al C. Napoleonis, ete. ete. Il sig. Wiesbauer S. I. (Giorn. botan. di Skofilz, Vienna 1886) descrive le Rose dei dintorni di Mariaschein nella Boemia settentrionale , così fra le altre: Rosa complicata Gren. v. senticosa, che |’ autore ritiene piuttosto per una modificazione di quello che una varietà, — Rosa scabrata Crep., forma il passaggio dalle Hos@ montane vere alle montane scabrate; Rosa Marcyana Boul., lE. Mariascheinensis Wiesb., ritenuta dal Keller per cause morfologiche per una £. gallicax= capitatus, il quale ultimo tro- vasi unitamente al pseudo bdbarbatus, Cephalaria corniculata, Schiewerckia podolica ete. Nella relazione data dal signor Klefeld sulle piante acquatiche rinvenute da lui nel distretto di Danzica e Neustadt, fa menzione anche della Zsoe- Ore ‘ tes lacustris f. leucospora colle macrospore mature e ben sviluppate (soc. r. fis. econom. di Ronigsberg 1883, p. 40) e il Prof. Caspary tratta (I. c., p. 24 sed.) delle diverse forme di /soctes lacustris che si trovano anche in Prussia, fra queste sono f. stricta alta sino a 12 cent. e con foglie crette; f. patens con foglie diritte ; f. falcatu Tausch., con foglie riflesse; f. longifolia con foglie larghe 27 cent., questa pianta cresce in laghi ad una profondità di 8-9 piedi;— una f. maxima di Blytt cresce in Norvegia ad una altezza di sino a 1 12 piedi e finalmente la su citata f. leuco- spora. Il sig. Wittrock presentò nella seduta del 15 dic. 1885 della soc. bot. di Stockholm (Botan. Centr. BI. N. 24, 1886) il fasc. 13 delle Erithreo exsiccate, il quale contiene una forma nana semplice della Erithrea pul- chella ed un’altra f. subelongata, poi Er. vulgaris v. uliginosa, Er. curvi- staminea n. sp. affine alla Er. Douglasti etc. ete. La Direzione del Museo botanico della I. R. Università a Vienna sta pubblicando una “ Flora exsiccata austro-hungarica ,. Questa consta di piante della monarchia Austro-ungherese con testo critico a ciascuna pianta in forma di etichetta, il qual testo si pubblica anche separatamente sotto il titolo di “ Scheda ad floram exsiccatam Austro-hungaricam ,. .A questa flora contribuiscono 70 botanici dispersi in tutta la monarchia (Professori e maestri di scuole inferiori 27, Sacerdoti 13, medici 15, impiegati 8, etc. Alcuni gruppi di piante vengono determinati da specialisti, come quello p. e. delle Rosae dal D." Braun e Kmet, quello dei Rubus dal D" Hala- czy, quello delle Potentille dal Prof. Zimmeter etc. Già molti Istituti bo- tanici fanno ricerca di questo erbario e offrono in cambio piante dei pro- prii paesi. Il sig. Hoeppe nella sua opera: die formen der Bacterien etc. Wiesba- den (1886 24 tav.) dà dei ragguagli sulle forme, variabilità, funzioni, frut- tificazione etc. e divide i Bacterii in B. con forme di Spore endogene (Coc- cacce, Bacteriacee, Spirobacteriacee) e in Bacterii con forme di Arthrospore ine. dei Bacterii, la fruttificazione dei quali non è ancor conosciuta (Ar- thrococcacee. Arthrobacteriacee, Arthrospirobactriacee, Leptotrichee coi generi Leptothrix, Crenothrix, Phragmidiothrix ete. (Zimmermann Bot. Centr. BI. N. 29-29 1886). Il sig. Lagerheim dà |’ enumerazione descrittiva delle Desmidiacce del- l’America (Accad. di sc. Stoccoloma 1886 Bot. Centr. BI. N. 30-31, 1886, Nordstedt). Questa flora si distingue per la grande abbondanza delle spe- cie di Pleuroteniwm ed Arthrodesmus, il genere Phymatodocis trovasi s0- lamente nell'America, ma l’ autore però ne ha trovata una specie nella eee Nuova Zelanda ed una del tutto particolare specie anche nella Nuova O- landa. ° Il Dr Hansgirg dà un prospetto (Giorn. bot. di Skofitz. Vienna 1886) delle Alghe d’acqua dolce della Boemia. Al margine deile paludi d’acque saline presso Auspitz trovausi Calotrix salina (Ktz.) Haneg., Cal. eruginea (Ktz.) Thr., Nostoc salsum Ktz. da Bornet e Thurel ritenuta identica col N; cinoflorum Toarn., Lyngbia salina Ktz., var. terrestris Ktz. riunita da Thuret, Bornet e anche dal Hauck ed identica colla marittima L estuarii (Jurg.) Lehm, dal Kirchner ritenuta per una varietà della L. obscura Ktz. delle acque dolci, la quale poi Hauck riunisce anche colla L. estuart? etc. Il sig. Schiitt descrive (Biool. Centr. BI. N. 49, 1886. la struttura e la vita delle Diatomee, tratta sul processo di generazione della Rizosc/enza alata, del processo della copula della Rheddomena, delle forme craticula- rie etc. Il Prof. Reinsch descrisse giù nel 1865 una forma d’ una alga d’acqua dolce del caratteristico tipo delle Palmelle sotto il nome di Ptrerococcus vestitus; nel 1882 rinvenne Lagerheim nei dintorni di Stoccolma la stessa forma e le descrisse sotto il nome di Acanthococcus. Il D" Reinsch (soc. bot. Berlino 1886 ci dà la diagnosi di 14 specie di Acanthococcas, fra le quali alcune nuove come Ac. aspera dei dintorni di Erlangen unitamente alla Vaucheria racemosa, — Ac. puchydermus, pure della detta località , in due forme l’una, “ verrucis in margine cellularum positis , con la Vaxech. geminata, l altra “ verrucis în sola superficie cellularum , con Palmella, Nephrocythiuwm, Gloeocystis etc. ete.; e ci dà anche i caratteri distintivi delle cellule di Acanthococcus dalle zygospore delle Desmaidiee, le quali sono talmente pregnanti da non poter confonderli colle zygospore delle piccole specie di Cosmarium e Staurastrum. Il sig. Schiffner descrive (I. c.) alcune Epatiche raccolte da Haenke e che si trovano nell’erbario del Museo dell’ Università di Praga; sono Le- Jcunia repanda dell’isola di S. Maurizio, e che appartiene alla sezione 3. delle Ceratanthareenne e «lla subsezione 2. delle Aderrartium; Lej. perfo- rata della stessa località, affine alla suddetta repanda; Phragmicorma sple- rophora, pure di S. Maurizio, riferita da Lindenheim erroneamente ad una Lejeunea ete. Il sig. Miiller Carlo descrive (Flora, Regensburg, N. 18, 1886) i muschi dell’isola S. Tommaso nell'Africa tropica occidentale. Fra Je 28 specie tro- vansi Bartramia (Philonotula) trichodonta n. sp., un po’ somigliante alla B. senodyctifolta Mill. ined. del Madagascar, Fwnaria (Enfunaria) acicu- laris n. sp. simile alla /. hygrometrica, Polytrichum (Catharinella) rubenti =viridis n. sp. simile al P. Milleri, forse una varietà di questo. etc. So Il Prof. Roberski dà un prospetto sistematico dei Licheni della Galizia (Soe. zool. botan. Vienna. p. 244, 1886), sono 421 specie fra le quali sono nuove per questa flora: Inbricaria revoluta, Parmelia orbicularis, Lecanora subfusca ete. Il D.r Nylander descrive (flora Regensburg N. 21, 1887) alcuni Licheni raccolti da Knight a New South Wales; trovansi fra gli altri: Lecidea melosphea Nyl. (St. leucophea) unitamente alla L. stellulata ; Verrucaria Zosta Kn in sch. (Biatora diaphoneuta Ku.) (St. epidermidis). Il De. Sylanderi descrive anche (I. c., N. 20) i Licheni dell’isola di S. Paolo nell'oceano indico—isola sterile, vulcanica ed ancor ben poco esplo- rata (ne diede uno schizzo di questa flora Krempelhuber nel £ viaggio della Novara ,. Troviamo Parmelia properlata Nyl., quasi simile alla perlata (serc liata), P. confluescens Nyl. affine alla P. capensis e alla Bahiana (in stirpe l@vigate, ete.—Sulla vicina isola Amsterdam furono trovati solamente Sterocaulon prorimum Nyl. e Peltigera dolichoriza Nyl.; poi troviamo de- scritte come Verrucaria sublactea Nyl. di Corfù, della famiglia delle V. muscicole , e simile alla V. Carrolli; V. epigloca Nyl. dell’ Erzegovina, della famiglia delle V. epideemidee etc.; descrive poi anche alcune specie di Licheni della famiglia delle Ephebacee. Il Dr Becker dà (die Natur. Halle 1886, N. 29-30) la lista dei funghi otterranei nella Slesia , fra questi trovansi: Octaviania silesiaca di color giallo; alle radici degli Abeti in tubercoli grandi come un nocciuolo, u- nitamente al Hysterangium clathroides, Hymenangium (Rhizopagon) virens Vill., Punico tartuffo della Slesia che serve di cibo (il Lycoperdon tuber non si trova più) etc. Nell’adunanza della Soc. botanica di Brusselles dello scorso marzo il si- gnor Marchal descrisse aleune nuove specie di Ascomicetes, così una Co- prolepa Kicksti, affine alla Cop. equorum, dalla quale differisce per la pre- senza di parafisi.e per le spore per la metà più piccole; poi una Peziza (Humaria) crassiuscula , la quale si distingue dai suoi congeneri pel suo ricettacolo bianco, semigloboso ete. (Giorn. bot. Skositz, N. 9, 1886). Il signor Blochmann descrive (Soc. di sc. med. e nat. Heidelberg 1886 Giorn. botan. di Bary e Jusit. 1 Ottobre 1886) una nuova specie di He- matocoecus, H. Biitschii, assai simile all/7. pluvialis. Il sig. Ostermaier dà i risultati (Soc. botan. di Landshut, 1886) di una sua escursione botanica fatta nei monti dolomitici del Tirolo (Val di Fas- sa, Manzoni, Ampezzo, la Sciser Alpe, lo Schlern). Il Prof. Bar. Ettingshausen presentò ali’ Imp. Accademia di scienze di Vienna (Sed. 7 ott. 1886) una memoria sulla flora terziaria dell'Australia, = Ul == Egli descrive 72 generi con 192 specie, nelle quali trovansi rappresentate le Protacee, le Myrtacee, le Conifere, Apocynaccee , Laiirinee ete. Questa flora riunisce forme di piante dell'emisfero meridionale e del settentrio- nale; principalmente sono rappresentate in gran numero forme dell’Ame- rica settentrionale. Questa flora differisce di molto dalla flora vivente pre- sentemente in Australia, essa ha grandi affinità colle specie dell’ eoceno inferiore. Il sig. Renault descrive (Accad. frane. di sc. 7 giugno e Rév. scient., Parigi N. 24 1886) la Barnia transit‘onis, della quale ne furono trovati dei resti nei depositi silicei presso Autun ed osserva appartenere questa pianta non alle Calamite, ma bensì alle Funcrogame gymnosperme e non alla formazione permiana, ma a quella del Kulm. Renault dà poi (I. c.. N. 25) ragguagli sulla fruttificazione della detta Barnia; essa trovasi alla spiga tutto al contrario di quanto si osserva nei generi Calamodendron e Arthropetus, mancano i verticilli sterili, — tutte le brattee sono fertili ; portano essi sotto la loro estremità peltoidea quattro sacchi radialmeute allungati ; la Barnia appartiene alle famiglie delle Calamodendre e for- mano un genere del tutto distinto. Il sig. Renault osserva poi che le radici delle Calamodendree apparten- gono senza dubbio a quelle Calamodendron, ma che il tronco di questa ri- tenuto per un Anthropilus , è pure una radice di Calamodendron (Compt. rend. Parigi 1° sem. Bot. Ztg. 40). Il sig. Renault e Zeitter parlando (I. c.) delle Crcadee del terreno car- bonifero; fanno menzione dei semi, che assomigliano a quelli delle Cicadee del giorno d’oggi; le foglie ed il tronco però dicono, esser quasi incono- sciuti; gli autori descrivono poi Noggerathia Schneideri, Pterophyllus Grand Euryi Zamites càrbonarius etc. Bene spesso trovansi descritte diverse parti d’una stessa pianta sotto dif- ferenti nomi. Il signor Eury (l. c.) viene a rimarcare p. e. che la radice . della Sigillaria porta il nome di Stigmariopsis, il tronco di essa colla sua base chiamasi Syringodendron; il tronco della Caulopteris, privo della cor- teccia denominasi Piytopteris macrodiscus, il tronco colle Asterophyllites , non esser una Calamites, ma bensì una Calamophyllites etc. Il signor Bureau fa poi (menzione (1. c.) della Cymodoceites parisiensis di Arthon (Loire inf.), descritta sotto il nome di Caulinites del bacino di Parigi. Questa pianta fossile è affine alla Cgmodoeea ciliata del mare delle Indie, assomiglia anche alla Zorophila. Con questa Najadea viene con- statata l’affinità dell’eoceno medio colla flora presente delle Indie. Il sig. Crié richiama l’attenzione (I. c.) alla prefoliazione e perforazione REI 1 Qt d’un grau numero di piante fossili come sull’Asplenium cenomaaensi, glei- chenea Hantonensis, Sabatites flabellaria, Nerium oleander Ner. Sarthocen- sis. Il sig. Crié dà poi (I. c. settembre) i risultati dei suoi studj compara- tivi riguardo alla flora oolitica della Francia occidentale e dell’Inghilterra Le conifere sono rappresentate sì in Francia che in Inghilterra dal Bra- chyphyMlum; il Brach. mammillare di Scarborough fu scoperto anche nella oolite di Mammers (Sasthe) ed il Brach. Dernoyersi trovasi pure in In- ghilterra. Così pure àvvi grandi affinità delle Cicadee. L’Otozametes gra- phicus trovasi nell’ Oolite di Mamers e in quello di Scarborough, 1° Otoz. Saporte n. sp. offre grande analogia col PterophyMlum medianum dell’Oolite inglese , lo stesso dicasi dell’ Ofoz. Mamertina n. sp. simile al tipo delle Cicadee di Yorkshire etc. Il sig. Crié dimostra poi (Compt. rend. 1° sem. Parigi 1886) le affinità della flora cocena della Francia occidentale con quella del Lignil Group dell’ America, così p. e. la Pferîs syceensis è di molto affine alla Pf. pseudopeneformis del Lignit Group, la Quercus Criéi con la Q. cineroides la Sabalites Ande garensis con Sab. Grayanus e così via. Poi osserva (1. c.) chele Palme miocene della Brettagna appartengono non al genere Sabalites, ma alle Flavellarie e nominatamente alla FI. ar- merica, la quale è senza dubbio affine alla FI. gargaensis. Della flora dell’ Ambra di Goeppert e Menge fu pubblicato or ora il 2° vol. per cura del D." Convenz di Danzica, il quale tratta degli Angio- spermi dell’Ambra (Danzica 1886 con 13 tav.). Troviamo descritti i rappre- sentanti di Palme, Aruccee, Myrsinacce, Ericacee, Saxifragacee etc. ete., i quali trovansi inseriti in piccoli frammenti nell’Ambra (Die Natur. Halle, 1886, N. 36). Un tronco di Syringodendron alternans Sternb., lung. 5 metri, offre in alcune parti d’esso i caratteri della Stigmaria e della Sigillaria—essa fu trovata in vicinanza del castello di Meens (Le monde de la sc. 25 sett. 1886, N. 36). Il sig. D" Scharitzer fa parola (I. R. Istit. Geolog. Vienna, Verh., N. 12. 1886) della Monacîte, scoperta ora anche nell’Anstria. Sono cristalli di co- lor giallo miele rinchiusi parte nel Quarzo, parte nella Microtina, ma per lo più coperte da sottili lamelle di mica bruno gialla. Il sig. Eart. Hidden descrive (dall’ Amer. Journ. of sc. 1885 nella Na- turw. Rundschau di Vieweg. N. 7-8, 1886) due masse di ferro meteorico, l’una trovata nell’Arkansas, l’altra nella Carolina meridionale; ambedue all’esposizione di New-York. La prima massa ha un peso di 94 libbre, una n lunghezza di 17 poll., la sua superficie è senza ruggine, con depressioni, LI particolare però è un foro vicino al margine per tutta la massa; essa con- Ba ai sta di 91,22 0{0 Nickel, ed appartiene alli ZZolosideriti. La seconda massa pesa 4 libbre e 11 oncie, si distingue per la sua forma cubica, la parte posteriore della massa è uniforme, coperta di grandi depressioni, essa con- sta di 85, 33 00 ferro, 13,34 0)0 Nikel, 0,67 cotalbo, e 0,16 0|0 fosforo. Il sig. Rensch fa mensione d’ un Meteorite caduto nell’ isola di Tysnes nel maggio 1884, esso ha un peso di 18.95 Kil., con gli altri frammenti staccatisi durante la caduta aveva un ‘peso di 21,7 Kil. Ha una crosta sot- tile splendente a un lato con impressioni, ad un altro è liscio, piano. La massa è dura, griggia, consta di Bronzite, Olivina, Pirite etc.; appar- tiene alla classe dei Chondriti (tradotta da Hermann nel N. Jahrb. f. nin. Stuttgardt 1886). NECROLOGIA Una dolorosa notizia. —Lo scorso settembre morì a Wiesbaden all’età di 80 anni il Consigliere Aulico D” Carlo de Renard, Presidente della So- cietà imperiale dei Naturalisti di Mosca. Lo spazio accordatomi non mi permette allungarmi sulla efficace operosità del compianto de Renard. Dirò solo che durante i 40) anni ch’egli fu Segretario, Vice-Presidente e Presi- dente, ebbe sempre di mira di divulgare quanto gli fu possibile i pregiati scritti della detta Società , posseduti in Italia da tutti gli Istituti scien. tifici, e benanche da molti scienziati privati. SR. few PieLIoerArICI do ‘Il sig. Menzbier descrive (Soc. imp. dei Naturalisti, Mosca 1886) una nuova specie di Gecinus—G. flavirostris n. sp. della Transcaucasia, il quale si distingue dal G. viridis pel becco giallo. Menzbier dà poi anche (I. c.) osservazioni critiche sul lavoro di Palmen “ le vie percorse dagli uccelli nella Russia europea , (2 tav.) Nella “ Presse , di Vienna del 20 gennaio a. c. trovasi la notizia di es- sersi osservato nel canale del Danubio due grandi Ardee cinerariae , le quali diedero la caccia ai pesci grandi e piccoli e le quali ritornarono poi al grande Danubio; pochi giorni dopo si viddero nel detto canale anche molti Larus (una varietà del L. argentatus), e molte Cornacchie, le quali nella loro solita dimora, nel Prater, non trovano d'invergo il loro nutrimento. Il sig. Fischer descrive (Zool. Gart. Francoforte sul Meno Febbr. 1887) lo Spelerpes (Geotrilon) fuscus , il quale vive nei dintorni di Genova, te- nuto in cattività, più di 6a 8 mesi non era possibile tenerlo in vita, anzi ben di spesso moriva da un momento all’altro; lo si nutrisce con Blatta ger- manica, con Ligidium, Oniscus, con larve di Alphelobius diaperinus, e di Gnathocerus cornutus etc. CA Jl D'" Cobelli Rug. dà i risultati dei suoi studj sugli organi stridolanti degli Ortotteri, ‘dai quali ne risulta che nel primo stadio si sviluppa negli Acridiodei fra la “nervatura femoris interna superior et inferior, la cresta stridularia, sulla quale trovasi una fila di peli, fra i quali alcuni frattu- eos) Le rati, il cui moncone può far le veci di un dente imperfetto; il pelo allar- gandosi e accorciandosi dà origine ai veri denti lancettiformi; inoltre che i Grylloidei sono probabilmente derivati dà una forma di Acridiodei, in cui i denti dalla cresta stridulatoria si portarono sulla superficie superiore delle elitre ; che questi organi stridulanti trovansi in alcune spgcie sì nel ma- schio che nella femmina, in altre solo nel maschio, ed in altre trovarsi nes- suna traccia etc. Il Cobelli tratta poi degli organi trapanali, della durata della vita, della distribuzione geografica, infine dà la lista degli Ortotteri del Trentino, con tabelle dicotomiche di questi insetti, letteratura, ed anche un prospetto delle invasioni di cavallette nel Trentino (Mus. civ. Rovereto 1886) (2 tav.). Il D' Killias dà la lista dei Lepidotteri dei Griggioni; fra le molte tro- viamo menzionate Agrotis engadensis Mill. (dal Killias però non ritenuta per un Agrotis); Steganoptycha Languentana St. (Wocke la ritiene per una Ericetana), Crambus pascuellus (un passaggio alla var. Scarpellus Lah.) etc. (Soc. di sc. nat. Coira 1886) (1). Il sig. Baillon dà (Soc. imp. dei Naturalisti Mosca 1886) una lista dei Lopidotteri nei dintorni di Novorossitsk sul Mare nero. Baillon osserva es- ser assai pericolose le escursioni, principalmente quelle di notte, per racco- gliere le Noctuae, in causa dei lupi, dei cinghiali, dei Schakal ed altri, i quali girano intorno i campi. La fauna comprende 413 specie, divise in Rhapolocera (60 sp.) Sphinges (23), Bombices (18), Pyralidine (10), Tinei- ne (15), ete. etc. Il sig. Sydnus Klein accenna che per prendere facilmente i lepidotteri, nominatamente i Bombicidi basta tenere in mano una femmina di Bombyx quercus, che in pochi minuti si vedranno svolazzare intorno ad essa un numero di 10-12 individui maschi (The Natur. 20 gennaio 1887. die Na- tur 12 marzo 1887). Il Prof. D" Mayer dà (Soc. zool. bot. Vienna 1886) la descrizione delle Formicidi degli Stati Wniti dell'America settentrionale. I sigg. Kowalewsky e Schulgin di Odessa descrivono (Biolog. Centr. BI. (1) Nei detti scritti del 1884 e 1885 troviamo un elenco dei Chirotteri dei Grig- gioni dato dal Prof. Brigger con osservazioni sulla loro distribuzione orizzon- tale e verticale, sulla loro peregrinazione; sulla loro vita. Il Dr. Am Stein dà un elenco dei molluschi dei Griggionì. Il Prof. della Torre fa osservazioni critiche sui lavori imenotterologici del prof. Forster. Il Dr. Planta: osservazioni biolo- giche delle api; il Prof. della Torre: osservazioni sulla Loria curcirostra dell’En- gadin Superiore etc. ZIA Erlangen N. 47 1886) lo sviluppo dell’ Androctonus ornatus, le uova del quale Scorpione trovansi nei dintorni di Baku nei primi di giugno nel loro pieno sviluppo. Il sig. Haacke parla (1. c. BI. N. 2 1887 ) dell’Amblypeustus ovum, il quale vive fra le alghe nel golfo di S°. Vincent, ed è di color giallo- verdastro chiaro, e dell’Ambl. formosus di color griggio verdastro-oscuro, e che vive nel detto golfo fra i fuchi; dà poi i caratteri distintivi della zona litorale, della continentale e della zona dell’ abisso, in questa ulti- ma, ad una profondità di 900 a 1000 m. vive la vera fauna profonda; nella zona litorale la fauna delle sponde e tra queste due la fauna conti- nentale. Il sig. Bureau parlando sulla formazione dei BwWobit al periodo presente (Compt. rend. 1886. Naturw. Rundsch. del Sklarck N. 5 1887) nota aver osservato sulla spiaggia della Bretagna al tempo della marea nel fango sab- bionoso delle traccie del tutto simili ad alghe, specialmente alla Cruziana Renaulti; ma non trovandosi alghe in tutte quelle località ed esaminando ben esattamente quelle traccie venne al pensiero che esser doveano le pe- date d’un Palemon serratus. Il sig. Hiré nella sua “ Contribuzione , alla fauna malacologica del Carso liburnico (Soc. botan. zool. Vienna 1886) nota come il genere Helix è rap- presentato da 20 specie, quello della Pupa da 18 sp. etc. , caratteristiche sono il Pomatias liburnicum, Stossichiv, Hirei, Zoniles compressus, Helix Olivieri, Ammonis, vartabilis, Pupa Kokeilii, la Cocilianella aciculoides Jan. nuova per la Croazia, la Clauscilia Bosniensis è la più grande della Croa- zia ete.—Hiré dà poì anche alcune osservazioni sulla fauna dell’Istria oc- cidentale e dell’isola Veglia. Il sig. Nobbe dà (Soc. malac. Brusselles 1886 Annal.) il catalogo dei molluschi dei dintorni di Coimbra nel Portogallo. — Nobbe osserva che è incerto se la vera Pupa secale si sia trovata nel Portogallo; poichè quella ritenuta per la P. secale, ha dell’avenacea e della secale, ma non corri- sponde nè all’una nè all’altra, ma è di certo la lusitanica; quanto alla Pha- norbis Dufouri Morelet ritiene questa specie e il PI. corneus e P. actoopus una semplice varietà del /. Metidyensis d’Algeri, il qual nome deve esser preferito agli altri. L'Anodonta mactlenta serve di nutrimento.—Nobbe fa menzione d’una varietà di Unio pictorum, più lanceolato che la specie ti- pica, e la conchiglia metà gialla e metà verdastra ete. Il Prof. Brusina nella introduzione alle sue osservazioni critiche sull’ul- timo lavoro del defunto Jeffreys “£ Mollusca procured during the lightning and Procupine Expedition , dice non andar d’ accordo con esso, poichè CORO questo riunisce sotto il nome di specie, più specie e forme, le quali de- vono essere assolutamente distinte per specie.—Brusina all’ incontro tiene la via di mezzo e dimostra essere anti-scientifico il procedere di quelli che sotto il nome di forme descrivono non già forme, ma le più inconeludenti varietà e troppo spesso anzi delle individualità per specie o forme, poi osserva come Jeffreys indica molte specie viventi nell'Adriatico (Nucula Egeensis, Spondylus Gussoni, Cardita corbis, Mytilus pictus, Pecten Philippî) le quali non furono mai trovate nell’Adria. Di alta importanza sono le osservazioni che fa Brusina su gran numero di Molluschi, come p. e. che la Lyonsia norvegica è una forma anomala della ZWracia distorta, Calyptrea chinensis è una forma e varietà mostruosa e costante di adattamento, Eulima Stalioi doversi cambiare in E. Doderleit, ete. (Soc. croat. di sc. nat. Zagrabia, 1886). i Il D' Am. Stein dà la lista dei Molluschi da lui trovati ai bagni di Semens ; fra questi troviamo notati Vitrina pellucida Mut. alpina, Helix rupestris Mut. saratilis, Bulimus montanus Mut. alpina, d° interesse è che lo Stein non trovò nel rispettivo territorio, nè Pupa, nè Succinea, e come in settembre abbia trovato diversi individui ancora giovani, proba- bilmente a causa dell’ estate assai calda, asciutta e mancante d’ umidità per i molluschi che la desiderano.— Di coleotteri furono trovati solamen- te: Carabus sylvestris, Calathus melanocephalus, Subcoccinella 24 punctata e poi anche Vedipoda stridula. Il sig. Heilprin fa menzione d’ una Nassa obsoleta tenuta per un anno intiero viva fuor d’ acqua e persino in luogo d’ alta temperatura, un caso sorprendente per un mollusco marino! (Acad. of nat. sc. Philadelphia, Na- turw. spend etc. marzo 1887). Il sig. Pouchet dà (Accad. franc. di sc. Seduta 6 novembre 1886) i risul- tati dei suoi studj fatti a Concarneau su un gruppo di Peredinee, poste al limite del regno animale e del regno vegetale — esseri monecellulari, ma. più semplici che gli infusorj. Questi esseri furono presi per Alghe, si nu- trono come vegetali, si muovono per mezzo di due lunghe ciglie, come spore di alghe cete. Pouchet esaminando questi esseri vi trovò un occhio come nelle Planarie, un occhio più perfetto che nei Protozoari, ete. Nella “ Contribuzione alla Biologia delle piante , del Prof. Cohn (Bre- slavia IV, 2) troviamo un lavoro del sig. Seligo sulle F/agettate (con 1 tav.) e un altro del sig. Eidam sul Busidiobolus. Seligo tratta di quei organi- smi tra animali e piante, i quali vivono negli intestini della Lacerta, delle” Rane; fra le forme che Seligo descrive, avvi un G/enodinium Cohni sco- perto in un’acqua putrida, poi una nuova Volvocinia (Pteromonas alata ete, (i Kidam descrive un nuovo rappresentante delle Entomophihoracee, piccoli fun- ghi parassiti nelle mosche, bruchi etc. e vi descrive un nuovo Basidiobo- tus lacerte, trovato in una lacerta, e un Bas. ranarum osservato sugli e- serementi della Rana. (Ref. nel Naturforscher del D. Schumann. Tubing febbr. 1887) Il Prof. Wilkens descrive (Imp. Accad. di sc. Vienna febbr. 1887) al- cune mascelle, e denti scoperti negli strati pliocenici presso Maragha in Persia e che appartengono ad un /Zipparion. Detti resti fossili si distin- guono dal Hipp. mediterraneum e gracile di Pikermi, nella forma dei denti incisivi e dei molari e perciò riconosce in essi una nuova specie di cavallo che Wilkens denomina Equus fossilis persicus e per la forma primaria del cavallo persiano-arabo presente. Iì D." Bittner presentò alla detta Accademia una memoria su alcune specie nuove di Brachyuri del Veronese, come Dromia veronensis, Calap- pilia incisa ete. ) Il sig. Pavlow descrive (Soc. imp. dei Natur. Mosca 1886, 2 tav.) gli Am- moniti del gruppo (Oleostephanus versicolor), così l Ammonites (Oleostephanus) versicolor Traut. ritenuto dall’Eichwald per una varietà giovane dell’Amm. Pandora, il quale ha qualche somiglianza coll’Oleost. stephanoides Opp.,— poi Amm. (Oleost.) subinversus n. sp. che forma il passaggio dall’Am. ver- sicolor Traut. all'Amm. inversus n. sp.j poi Amm. (Oleost.) coronatiformis n. sp., il quale si avvicina all’Amm. *elatus. I sigg. Dolfuss e Ramond danno (Soc. malacol. Brusselles. Annal. 1886 1 tav.) la lista descrittiva dei Pteropodi del bacino terziario di Parigi. Il Prof. Rzchak descrive ( Soc. di sc. nat. Brinn. 1886) i Foraminiferi del Neogeno dei dintorni di Mihr. Ostrau (Moravia); fra le specie nuove troviamo la Lingulina Makorwskyana affine alla L. costata v. seminuda Hantk., la quale trovasi recente anche nell’ Oligoceno; ad essa assomiglia la L. carinata di Costa; poi Cristellaria Kittlii affine alla O. Josephina ete. — Rzchak enumera poi anche (1. c.) alcuni fossili del Neogeno in Moravia, così una Letorina moravica. n. sp. che trovasi colla Oneophora socialis, Ne- maturella Sandbergi n. sp. col Cerithium moravicum etc. Il detto Prof. Rzchak parla poì anche (I. R. Istit. geolog. Vienna. Verh. N. 3 1887 ) dei Foraminiferi dell’ argilla verde oligocena di Nikoltschitz (Moravia). Le Aeophae sono nella loro forma appena appena differenti dalle recenti, la Webbina clavata non fu ancora sino al presente rinvenuta in stato fossile, la Ciclamina suborbicularis è di molto affine alla recente C. orbicularis ete. I signori Meunier e Pergens oc. malac. Bruxelles Annal. 1886, 1 tav.) SRO ZI Ni pece descrivono alcuni nuovi Briozot della creta superiore di Mastricht, parti- colarmente dei dintorni di Ciply, così una Camoropora recta n. g. n. sp., una Clausacamoropora mamillata n. g. n. sp., una Curvacamoropora creta- cea n. g. n. Sp. etc. Il sig. Wiemann descrive (Giorn. bot. Skofitz. Vienna N. 12, 1886) una Primula Wettsteiniù (superminimaxClusiana) , descritta dal Portenschlag per Pr. intermedia, dal Salzer per Pr. Flocrkeana e che trovasi sullo Schnee- borg (Austria inf.) in un’ altezza di 2000 m. colla Pr. intermedia , colla detta Clusiana e colla superminima. Il sig. Uttyritsch (Il. c.) descrive la Gagea Szepusiana dell'Ungheria, si- mile alla G. lutea, poi (1. e. N. 1, 1887) la Anemone Scherfelit della Ta- trea, la quale appartiene al. gruppo dell’An. alpina e che ha molta somi- glianza colla An. aptifolia Wulf. Il sig. Simenkai descrive (1. c. N. 12, 1886) una Zilia Braunù dei din- torni di Vienna, ibrido della 7. grandifolia e dalla T. platyphyWUa, delle quali la prima appartiene alla zona settentrionale, la seconda alla meri- dionale. Il sig. Borbas (1. c.) descrive la Euphorbia angustifrons (Gerardiana >< pannonica) dell'Ungheria. Negli scritti della soc. di sc. nat. Briinn 1885 e 1886, troviamo data dal Prof. Oborni, la fiora della Moravia e della Slesia. Il sig. D". Steiniger di Reichramifg (Austria superiore) dà (Botan. Cen- trbl. Erlangen N. 47, 1886) una lista descrittiva delle specie europee del genere Pedicularis; rappresentate sono le Verticillutoe, Ehyncholophe, Bi- dentate ed Anodonte; le Longirostres mancano del tutto, ed anche degli al- tri subgeneri manca qualche sezione ; troviamo descritte le diverse specie con molte osservazioni critiche con 1’ Habitat ete. così (N. 3, 1887) par- lando della Ped. gyroflexa Vill. osserva che Villars ritenne per 9yroflexa la Ped. cenisia Gaud. ; e che la Ped. fasciculata nell’ erbario del Bellardi < è la Ped. gyroflexa Vill. etc. Il Direttore Regel descrive nei suoi Acta horti petropol. (1886) tre nuove specie di piante della Transcaucasia ete.; una Iris Su@arowi: Rgl. Iris cau casict Hoffm. var. bicolor Rgl. e Oncrdium Braunii Rgl., e poi dà anche un prospetto delle specie del genere Phlomis della Russia, che egli divide in tre sezioni, in Euphlomis (P. armeniaca, Bucharica, betocinifolia ete.) in Phlomidopsis (P. tuberosa, oreophila, (Stachis) lamtiflora ete.) e in La- tibracteate (P. Marimowwzii e Ostrowskiana). Il signor Stein, Ispettore nel giardino botanico di Breslavia, descrive la Vismarkia mobilis Hild. e Wendl. del Madagascar , coltivata anche nel CORRE giardino botanico di Breslavia (Schles. Ges. f. vat. Cull. Breslau 1886 p. 404 e 1 tav.). Il Prof. Brugger descrive alcune forme nuove e critiche di piante de Griggioni. (Nat. Ges. Chur 1886); troviamo Anemone hepatica v. rheglica, Khanunculus subhirsutus (LR. lanuginosus { nemorosus), Cardamine Killiasi (Card. amara x pratensis), Campanula barbata Y pigida, Camp. ursaria (C. Scheuchzeri x rhomboides) Lonicera helvetica (L. nigra { seylosteum) etc. ete. Il sig. Uechtritz dà (Soc. di sc. nat. Breslavia 1886 p. 216) la lista de- scrittiva delle piante da lui raccolte nel 1885, fra le quali trovansi alcune specie nuove, varietà nuove ete.— vi troviamo fra le molte: Viola arena- riaxRiviniana, V. arenariaxeanina, EFosa graveolens e R. inodora, R. che- riencis, Melampyrum nemorosum colla var. simplex etc. Il sig. Wittrock descrive (Soc. botan. Stoccolma Botan. Centr. BI. N. 2, 1887) una nuova Confervacea, una Binuclearia, da lui rinvenuta nel lago Csorbis ad un'altezza di 1380 m. nei monti Carpazj, in questo lago Wit- rock trovò anche alcune Phycocromacee, Diatomee e Desmidiacee, una Me- stocarpea etc. etc. Il D" Hansgring di Praga dà (Giorn. botan. di Skofitz N. 1-3 de 1887 Vienna) un prospetto delle alghe da lui raccolte sulle colline di formazione silurica nei dintorni di Praga. Su queste colline trovansi quasi esclusiva- mente particolari Phycochromacee (Scitonema Bouteillei Br. et Des. nob. Strosiphon Boutedlllei Breb. et Des. con Scytonema erugineo-cinereum Ktz. e diverse altre rare Chroocociacee,— Nostoe muscosum, Microcollus monti- cola (Ktz.) nobis, con Lyngbya Joondana (Ktz.) nob. etc. Fra Ie Chlorophycee raccolte sulle colline più calde della Boemia sono a menzionare: Vau- cheria de Baryana, Cosmyarium anisochondrun v. leve nob. — Mongeotia calcarea etc. Del Prodromus della flora delle Alghe della Boemia del D" Hangring fu pubblicata la prima parte, la quale tratta delle ERodophycee, Pheophycee e delle Chlorophycee (Praga 1886). L’autore dà alcune notizie storiche, altre sulla distribuzione geografica delle Alghe e poi anche delle istruzioni per raccoglierle. Nella lista descrittiva troviamo fra le specie nuove Phe- otamnion conferviculum Lag., Lithoderma fluviatile Aresch. etc. Il sig. Artaze nei suoi “ Materiali per lo studio delle Alghe del Gouv. Mosca, (Soc. dei Nat. Mosca (1886) dà la lista delle Confervoidee, delle .. Conjugate, Bacillarie , ccce. e vi descrive anche alcune specie senza però darne il nome specifico, così une Spirogyra simile alla Sp. decimina Kg. uno Staurastrum che assomiglia un po’ al punctulatum Breb. etc. Il sig. Schletzberg nella sua contribuzione alla flora dei /ung? dei din= RES RA torni di Cassel ne descrive 572 specie, così che, aggiunte quelle già de- scritte altre volte in numero di 921, la flora dei funghi di Cassel, consta di 1493 specie (Soc. di se. nat. Cassel 1886). Il D." Eidam descrive Jo sviluppo d’ura nuova Entemophthorea, rinve- nuta sugli escrementi delle Rane e delle Lacerte, questa viene descritta sotto il nome di Basidiobolus ranaria n. g., n. sp. (Schles. Ges. f. vat: Cult. Breslau 1886, p. 396, e Biol. d. Pflanz. del Prof. 'Cohn N. 2). Nella sezione botanica della soc. di sc. nat. degli studiosi di Upsala il sig. Lindman nella seduta del 6 maggio 1886 (Botan. Centr. BI. Cassel N. 47 1886) diede un prospetto della vegetazione dei dintorni di Cadice la quale ha qualche particolarità a causa del troppo rapido cambiamento di temperatura, della troppa luce, del terreno sabbionoso etc., per le quali cause alcune piante hanno una forma prostrata (Lobularia marittima , Medicago obscuro, Frankenia pulverulenta ete., e sole quelle hanno una forma eretta se poste presso un muro, od una rupe; altre specie sono rivestite di pelo, squame (Evax pygmea , Retama monosperma ete.) di altri gli organi ve- getali sono di color rosso (Loflingia garitana, Evax spinosa, Erodium ci- cutarium ed altre i di cui internodi sono di color rosso o bruno. Il sig. Lundstròm parlò poi anche sulla Simbiosis delle piante, le quali formazioni egli divide in Cecidie (Simbiosi antogonistica) e in Domatie (Sim- biosi mutualistica). Le Cecidie esso le divide in Zooccidie prodotte da animali e in Phytocecidee, prodotte da piante, e le Domatie in Zoodomatie e in Phy- todomatie etc. Il Prof. Bar. Ettingshausen di Gratz presentò alla Imp. Accad. di sc. di Vienna (seduta Gennajo 1887) una memoria sulla flora fossile della Nuova Zelanda. Dai rispettivi studj ne risulta che la flora terziaria della N. Zelanda consta di elementi di diverse flore; che essa forma una parte di quella flora universale dalla quale derivano tuite le flore presenti; che alla flora attuale fa passaggio solamente una parte della sua flora terzia- ria, e che il resto è del tutto estinto. Alcune specie della flora cretacea della N. Zelanda sono i precursori della flora terziaria, come p. e. le spe- cie dell’Aspidium, del Fagus, della Haastia Quercus, Ficus etc. Il D. Stenzel descrive &ARizodendron Oppoliense Goepp. Questo forma una massa silicea di radici di una felce arborea. Queste rassomigliano di molto a quelle della Prosopteris fibrosa n. sp., (Prov. Sternbergi Gopp.) tal- mente da prenderle per la parte superiore del tronco del &hizodendron oppoliense. Alla detta P. fibrosa assomiglia la Pror. Cotteana Presl. (Lepi- dodendron punctatum Catt., Pror. Cottai Corda) della Sassonia. Il signor Crié dà (Accad. frane. di sc. Sed. 18 ottobre 1886) i risultati LUO delle sue ricerche sulla flora fossile della Francia occidentale e della Dal. mazia. Nella flora eocena della Sarthe trovasi una Pteris, la quale è af- fine al BI. echnum Braunti della Dalmazia, e che può inserirsi nel gruppo della Pleris cocenica. La Sabalites Elwarsi del grés della Sarthe ha gran somiglianza colla Sab. latania della Dalmazia etc. Il sig. Gurli dà (1. c.) notizia di un ferro meteorico rinvenuto recente mente in un blocco di lignite terziaria a Wolfsegg (Austria superiore) del peso di 725 grammi di forma parallelopipelda. Gurli è d’opinione che que- sto ferro vi si trovi in questo blocco già dal periodo terziario. Il sig. Hidder (nell’Amer. Journ. of sc. 1886 e da questo nella Naturw. Rundsch. N. 4, 1887) descrive un ferro meteorico del Texax, che posa 97 libbre, ha un diametro di 11 poll.; la sua superficie è piana, con la ca- ratteristica crosta nera con macchie di ruggine, e di calce carbonata, e probabilmente di origine terrestre; consta di gr. 90 °/, di ferro, di 87 °/, di Nickel e ha molta rasaomiglianza al ferro meteorico dei Monti Hex River (Africa meridionale) e a quello di Alaska etc. Il D. Konig dà l’analisi chimica della Stromeyrite, che si trova in cri- stalli prismatici nel Quarzo di Zacateca. Esso consta di 15 81 »/° zolfo; 50, 18 °/, argento, 33, 69 °, rame e 0, 26 °/ sostanze insolubili (dalle Transact. dell’Acad. of nat. sc. Philadelphia 1886 nella “ Natur., di Halle 29 febbr. 1887). Il prof. Romer parla della Ozozerite (1. c. p. 119) che trovasi in grandi masse irregolari nell’argilla griggia di Truskewice in Gallizia, nella quale trovasi pure un calcare bituminoso argilloso con cristalli di zolfo. Il sig. Freyn dà la lista (Soc. di sc. nat. Briinn. 1886) dei minerali della Moravia e della Slesia (Actinolite, Turmalina in cristalli neri splendenti sino a 2 e più centimetri in lunghezza, Epidote cristallizzatea etc. Il D' Tranbe parla (Soc. di sc. nat. Breslavia 1886 p. 91) della Nefrite di Joachimithal nella Slesia, di color verde oscuro , fibroso, che si trova tra il Serpentino e la Granulite con una roccia Pirissina amfibolica. An- che il sig. Leisner fa menzione (die Natur. N. 19, 1887) della Nefoite della detta loealità ma nota trovarsi colla Jalite e col Granato bianco. Una Ne- frite nel Serpentino venne scoperta anche nel distretto di Glatz.—Leisner fa menzione anche della Magnesite spatica e dal taleo verde lamellare nel Serpentino di Neselvitz, minerali nuovi per la Slesia; la Magnesite com-. patta di Frankenstein forma articolo di commercio. SR. dVotizie d’ Entomologia dtaliana Abbiamo ricevuto la sesta Memoria sulla Geo-fauna Sarda di Achille Costa nella quale troviamo la descrizione delle seguenti specie e varietà nuove : I Coleotteri Attalabus atricornis Muls var. obsidianus Costa. Cleonus (Plagiographus) montalbicus Costa. Cryptocephalus equiseti Costa. Cryptocephalus cognatus Costa. Nevrotteri Caenis pygmaea Costa. Imenotteri Priocnemis grossus Costa. Pompilus retusus Costa. Pompilus luctigerus Costa. Pompilus rubiginicollis Costa. Ichneumon obsoletorius Costa. Glypta lycorinoides Costa. Nemetus sardiniensis Costa. Nematus? Q. Ditteri Psilopus eximius Costa. E. R. Il prof. Costa ci ha mandato in dono le sue Osservazioni intorno al Ge- nere Salius di Fabricio ; è questo un accuratissimo lavoro che riduce le specie di questo genere nei giusti limiti ed apporta una gran luce su un intricato gruppo d’imenotteri scavatori. +1 Abbiamo pure ricevuto le Diagnosi di alcune specie nuove d’Imenotteri Pompilidei raccolti in Lombardia, del D." Paolo Magretti il quale enumera le seguenti specie : Ceropales intermedia, Magr.—Poganius subintermedius, Magr.— Pompilus Costae, Magr.—P. longobardicus, Magr.—P. Magrettii, Kohl. DA EnRIco Ragusa, Dirett. resp. few BieLiogRrariCI Il Prof. Mojsisovies dà un prospetto degli uccelli più rari della Monar- chia austro-ungarica con rispettive osservazioni critiche; troviamo menzio- nati: Carpodacus roseus, dell'Asia, osservato in Ungheria, —Anthus cervi- nus della regione paleoartica, veduto nella Dalmazia, nel Tirolo, —Turdus varius, atrigularis e Naumanni trovansi qualche volta sul mercato di Vien- nu. 7. migratorius preso nel Trentino, trovasi nel Museo di Rovereto, Milvus parassiticus fa veduto in Ungheria; Uria Brunichi fa preso vivo nel Satisburghese ere» (Soc. di sc. nat. Graz. 1887). Il Parroco Hanf dà (I. c.) alcune osservazioni ornitologiche fatte nel 1886 nei dintorni della sua parrocchia presso Graz, fa menzione d’ una Pratincola rubetra di color biancastro (Chlorochroismus); li 28 agosto co- minciarono a partire le Mirundo rustica, li 27 agosto Coracias garula, li 18 settembre si viddero alcuni Aegialites hiaticula, Linaria alnorum, la quale dal Parroco Hanf non fu trovata differente dalla Lin. rufescens etc. Dello straordinario passaggio del Turdus musicus, Scolopax rusticula Cyanicula leucoyana nello scorso mese di marzo a. c. nel Veneto ne fa parola il sig. Arrigone degli Oddi (Bull. del Nat. Siena N. 4, 1887), come pure il Conte Ninni (Soc. ital. di sc. nat. Milano 1887) dello stra- ordinario passaggio delle marzazuole così dette spie di passaggio , nell’ e- stuario di Venezia, pure nello scorso marzo a. c., così esso vi dà anche una tabella in cui sono segnate le oscillazioni del passaggio della Quer- quedula circia nella primavera 1886. Il Conte Ninni fa poi anche parola Saia eta dei Merli unifasciati, con larga fascia cenerino-oscura sulle timoniere, dei quali se ne prendono ogni anno nel Veneto principalmente nei terreni pa- ludosi vicini al mare. Il sig. Arrigone degli Oddi dà pure notizia d’una Calliope Kamtschatkensis stata uccisa sui colli Euganei presso Padora lo scorso dicembre 1886. Que- sta specie la quale abita l'Asia settentrionale non fu mai ancora osservata in Italia. Il sig. Arrigoni descrive anche due ibridi dell’ Anas boschasxurbanum vervens, ed altre, “ ad strictum vergens, Ranunculus Steveni, il quale trovasi col L. acer e I. recens, formando degli incrociamenti etc. Il sig. Doengingk dà (Soc. d. Nat. Mosca Bull. N. 1, 1887) i risultati delle sue osservazioni fatte sulla fioritura delle piante spontanee e colti- vate nella Russia; dà poi un elenco degli alberi ed arbusti indigeni ed esotici del Caucaso. Il sig. Schesterikow ha pubblicato (Odessa 1887) una lista delle Fane- rogame dei dintorni di Odessa. Esso descrive la posizione topografica della detta città, il clima, il terreno e poi dà la lista delle piante (circa 700 specie), le quali però trovansi di già enumerate nella Flora chersonensis (1881-82) del D" Ed. Lindemann. Nella lista del Schesterikow sono nuo- ve: Inula squarrosa, Astragatus albocaulis, Avena flavescens, Thlaspi pre- cox (nella fl. chers.—TMl. montana) etc. Il sig. Gornitzki dà l’enumerazione di alcune (610 sp.) piante spontanee e coltivate nell’ Ucrania usate dalla popolazione come economiche ed offi- cinali (Karkow 1887). Per questa compilazione Gornitzki ha preso in ajuto le opere botaniche del Misger, Czernajew, Augustinowich etc., ma si è di- menticato servirsi anche della ora chersonensis del D" Ed. Lindemann (1872), egli avrebbe potuto far parola anche del Verdascum phlomoides, Pyrethrum corymbusum, Anthemis arvensis, Papaver dubium, Anethum foeniculum, Vinca nerbacea, etc. Il detto sig. Gornitzki ha pure pubblicato {Karkhow 1886) una enume- razione di nomi russi e volgari di piante non menzionati nel dizionario botanico di Anenkow. Questi nomi, che sono 510 di 350 specie di piante, furono in parte raccolte dall’ autore stesso e in parte presi da diverse o- pere botaniche (Misger, Augustinowich, Conte Momtresor ed altri). retta Il Conte Montresor ha già da 15 anni in pubblicazione la flora della Padolia, Volhynia di Kiew, di Czernigrod e di Pultawa —pubblicate sono le Thallophite, Gymmosporeae, Athalamiceae, Gymnospermo, le Monocoty- ledoni e le Dicotyldoni i primi 3 ordini (in tutto 862 specie). Sono ancor a pubblicarsi le Petalostemonee e le Gymnostemonee della ultima famiglia dei Dicotyledoni. Questa flora si estende per 227763 miglia (Werts) quadrate su terreni paludosi, sabbionosi, calcarei, salini etc. — A ciascuna specie è aggiunto oltre il nome latino, il nome russo e il, nome volgare, la distribuzione geo- grafica, fioritura, colore del fiore etc. ete.—Fra le piante più interessanti sono a menzionare: Chara flexilis, Stantheopteris germanica, Arum Besse- rianum, Secate cereale var. Montresoni, Urtica Kiewensis ed altro. Il Conte Montresor ha anche pubblicato (Kiew 1881) un piccolo opu- scolo enumerando le più belle piante (268) specie che si trovano nel cir- colo di Kiew. Il sig. Akinfiew ha dato un prospetto della città di Ekatherinoslaw con un piano della città stessa e dei suoi dintorni (Odessa 1885). Questa flora conta 1000 specie, fra le quali 85 specie coltivate, 800 sp. spontanee, 23 sp. che non si trovano più, ma solo in vecchi erbarj etc.; 225 specie ven- gono usate in medicina, 25 sp. per tintorie, per concia, per produzione di terpentino, di zucchero ete. ete. (1). Il D" Heinricher dà dei dettagli sulle differenze istiologiche della epi- derme, nominatamente delle piante crucifere, descrive le cellule differenti in forma, grandezza delle foglie della //esperis matronalis, Crambe cordi- folia, etc. (Soc. di sc. nat. Graz 1882). Il D" Kronfeld parlando (Soc. bot. zool. Vienna, disp. 1 a. c.) della Morfologia dell’inflorescenza della 7ypha, descrive due nuove forme di que- sta pianta, la 7. spatuleformis n. sp. del Tirolo , affine alla 7. elatior e alla latifolta. poi Ja T. stenophylla var. ad int. alopecuroides della Russia e coltivata nell’ Orto botanico di Vienna. Il sig. Arnold dà la lista dei Licheni di Corfù , raccolti in parte dallo Eggerth di Vienna (37 sp.) e iu parte dal Sydow di Berlino (96 sp.). Su rami e tronchi di olivi e fichi trovansi i Licheni abbondanti, e anche su rapi; sugli Zucalyptus al contrario ne sono assai mancanti (Flora N. 10-11 (1) Questi ultimi Referati furono cortesemente comunicati dal signor Dr. Ed. Lindeman di Elisabethgrad, del quale abbiamo già avuto occasione far parola in questo giornale, e pei quali noi ci sentiamo in obbligo di farne i dovuti ringra- ziamenti. SZ] DN de 1887) e poi dà i risultati delle sue escursioni lichenologiche fatte nella Val di Fossa (Predazzo) con annotazioni sul substrato ge-logico etc. (Soc. bot. zool. Vienna 1887). Il sig. Nylander continua a descrivere alcune nuove specie di Licheni europei (Flora N. 9 1887) così Momopsella aggregatula n. g. n. sp. della Ungheria (a porsi vicino alla Lichinella), Lecide glomerans del M. Bianco in un’altezza di 3300-4700 p. e che sembra appartenere alla stirpe para- sema, Lecanora umbrino , nigra della Erzegovina, affine alla coniopta ete. Il D" Miiller fa (Flora N. 8-9, 1887) alcune osservazioni critiche sui Li- cheni dell’Australia descritti dal def. Krempelhubus; così esser il Collema leve un Leptigium tremelloides Fr.; Cladonia lepidula Kremp. n. sp. esser una Cl. pityrea Flk.; Clad. deformis v. tasmanica Kremp. n. var. = Clad. cornucopioides,—Panaria cervina Kremp. n. sp. esser P. pannosa ete. Il D' Wettstein descrive (Soc. bot. zoolog. Vienna 1 quart. 1887) due Ascomyceti ancor poco conosciuti, cioè la Peziza aquatica della Francia, e della Svizzera ed ultimamente trovata anche nel Tirolo; e poi Hypo- myces trichoderma della Stiria. Il sig. Zukal descrive (I. c.) alcuni nuovi Ascomiceti, così Baculo spora pellucida n. g. n. sp., Sporormea elegans confusa colla Sp. minima, Gymno- discus meglectus n. g. n. sp., il quale appartiene senza dubbio agli A- scobolei spurii etc. Il Prof. Haszlinski descrive (1. c.) alcuni Dyscomiceti nuovi o poco co- nosciuti, così Lecanidium violaceum, Pexicula pulveracea etc. Il Prof. Sadebeck descrive (Soc. bot. Amburgo. Naturw. Rnndsc. N. 22) una nuova Peronospora—Pithyum anguillule aceti n. sp.—la quale attacca le Anguillule dell’aceto. Il sig. Seligo dà (Contribuz. alla biologia di Cohn N. 2) i risultati dei suoi studj sui Flagellati. Dopo aver date alcune notizie biologiche generali. di questi organismi, vi descrive alcune specie, così Bodo limbatus n. sp., probabilmente identico con Tremastrix marina, Glenodinium Cohni, di molto simile al GI. cinctum; Entosiphon sulcatum è V Anisonema sulcatum che trovasi abbondante fra le Beggiatee ed Oscillarie — Gyromonas ambulans n. g. n. sp. venne ritenuto un 7Yeponomus in istato di suo sviluppo (Bo- tan. Centrbl. N. 20 1887). Il sig. Hockauf descrive (1. c.) la Holotrichite del Tirolo , efflorazione prodotta dalla decomposizione dello scisto argilloso micaceo e della Pirite sottoposta—questo minerile è di color bianco-giallastro anche rosso in for- ma di grappolo. I signori Berlese e de Toni (R. ist. ven. di sc., Atti N. 3, 1887) danno alcuni cenni storici sulla SphereZa, col qual nome Somerfelt descrisse due SANI specie di Alghe, le quali vennero poi rimesse nei generi Palmella, Pro- fococcus e poi Calamydococcus. Il nome generico Spherella. venne intro- dotto dal Bar. Cesati e da De Notario nella Micolegia. Il D" Hansgirg descrive (Giorn. botan. di Skofitz, Vienna, N. 4 1887) alcune nuove specie di Alghe d’acqua dolce, come Dactylococcus rhaphi- dioides, Inoderma majus, Protococcus variabilis etc. Il D' Lenticchia fa menzione dell’ intorbidamento delle acque del lago di Lugano osservato ai primi di maggio a. c.; attribuisce |’ origine dello strato gelatinoso galleggiante sulla superficie del lago di color rosso cupo o fulvo, di odore putrido, ad alghe gelatinose e principalmente a Diato- mee di acqua dolce, il D" Lenticchia spiega il modo della distribuzione delle Diatomatee—i germi d’esse galleggiano cioè nell’ aria, resistono per lungo tempo sulle aride roccie, ad un raggio di sole e qualche goccia di acqua compaiono le Diatomee, vento e pioggia le disseminano , di queste spore alcune cadono nel lago, si svilupparo e formano i detti strati, la scomparsa poi di questi strati. Il D" Lenticchia spiega, in causa dell’ au- mento di peso delle Diatomatee fissandosi della silice sul loro guscio e di- minuendosi la materia gelatinosa, la quale la teneva sospesa—per cui ca- dono al fondo (Boll. d. Nat. Siena 1887). Il D" Hattle descrive (Soc. di sc. nat. Graz, 1887) alcuni minerali della Stiria, fra i quali meritano esser menzionati i’ Anglesite in cristalli limpidi o bianchi giallastri, e trasparenti di 1 a 12 mill. in grandezza—Cerussite in cristalli bianchi o limpidi—Forscherite, un opalo di color giallo arancio, — Arsenico solforato che trovasi sino al presente nel Gneiss della Stiria, poi una Resina del gruppo della Zesiînite , ed un altro del gruppo della Ixolite, etc. Il sig. Schmid (I. R. Istit. geolog. Vienna Verh. N. 4, 1887) descrive alcuni minerali dell’Ungheria come Arsenopyrite, Smithsonite, Siderite, ete. Il sig. Raciborski dà (Accad. di sc. Cracovia 1886) dei dettagli sulla torba presso Niepetomice in Galizia, sotto la quale trovasi uno strato di Pellite grigia, friabile, combustibile, la quale consta di radici, steli e foglie di Musci (Hypnum), di polline di Pinus sylvestris, di Diatomee (Navicula crassinervia, Gomphinema olivaceum, Sinedra ulna etc.), di Desmidiacee (Cos- menum granatum, Staurastrum punctatum ete.) (dal Bot. Centr. BI. N. 15, 1887). Il sig. D" G. R. Negri descrive (R. Istit. ven. di sc. Venezia Atti 1887) alcuni cristalli di Apofillite di Montecchio maggiore nel Vicentino. Vi si trovano alcuni nel basalto amigdalodee, or incolori, trasparenti, or bianchi opachi, altri si trovauo/in un basalto in parte decomposto con la Gmeli- nite; trovasi anche la letteratura sulla Apofillite. Il De Negri dà anche DANA (1. c.) la descrizione del Zircone che trovasi nel così detto campo gemmi- fero di Lonedo pure nel Vicentino. Questo minerale trovasi ordinariamente in granuli ovoidei, e anche in cristalli di color rosso giacinto, o di color giallo paglia e anche scolorate. Della suddetta località descrive il D" Panebianco il Zerillo e fa men- zione del Pleonastio, Spinellio, Topazzio, Corindone, Menacanite ete. Il sig. Hidden W. descrive il ferro meteorico caduto li 27 nov. 1885 durante la' caduta periodica delle stelle cadenti dei Bieledi, presso Maza- pil nel Messico. Questo ferro assomiglia a quello caduto nel 1751 presso Zagrabia; una crosta nera copre la superficie, dalla quale si veggono spor- gere dei noduli di Grafite di 1 poll. in diametro, anche Tyoilite e Schrei- bersite e le figure di Widmanstitten veggonsi qua e iù. Esso consta di ferro, nickel, cobalto e fosforo, come pure carbone trovasi disperso per tutta la massa. La caduta di questo ferro fu veduta da un giovane pastore (Amer. Iourn. of sc. 1887 Naturw. Rundsch. N. 22). Il sig. Meunier tratta (Compt. rend. 1887) del Mezeorife caduto nel 1794 a S. Giovanni presso Siena e che si conserva nel Museo di Parigi. Que- sto Meteorite nella sua composizione chimica e per altri caratteri fisici as- somiglia del tutto alla Limerikite , il qual minerale trovasi impastato nel Meteorite di Limerik, questo però non è un meteorite, ma bensì una brec- cia, nella quale frammenti di Limerikite sono impastati in una massa si- mile alla Lewcite. Nel detto Museo trovasi poi anche una breccia sotto il nome di Mes- milnite, la di cui massa consta di Limerikite e in questa è impastata la Leucite, nel così detto Meteorite di Siena (da Meunier nominato Giova- nite) è la Laccite che forma la massa, e in questa è impas ata la Lime- rikite: da ciò ne deriva la differenza delle diverse descrizioni dello stesso minerale , secondo che ne furono determinati i frammenti impastati nella massa, soli, ovvero la massa. Lo stesso ne è del Meteorite di Decsa; a Pa- rigi questo venne descritta per una breccia, a Vienna si determìnò la massa di ferro; —così pure il Meteorite di Pitberg si descrisse a Parigi la massa del ferro e a Vienna si riconobbe una Siderite. Per ultimo Meunier con- sidera la forma di breccia deì meteorite come risultato di forze geologi- che etc. Il Prof. Cobalecscu parlando nel Bullettino della or ora costituita so- cietà di medici e naturalisti di Jassy, delle acque termali di Calimanisti dà uno schizzo geologico di questi dintorni. In questa 1. e nella 2. dispensa trovansi poi date le analisi chimiche delle sorgenti di Slania, il resto tratta di medicina. DR. EnRrIco Ragusa, Dirett. resp. “ B230 N Varo a * dla steri ai epr AMARA 1% ni 4} ì SMITHSONIAN INSTITUTION LIBRARIES Î 9088 | wp NON mena b MIE SORTE COR CAIO bibi un ‘ e 4 VIAL n” 4 IC VP DARA alert) a AI AI NR ov i »a » ) ti ’ ‘ cy [ Mi er * ‘ IIC # Ù LI, ‘ I I Î 1 I 3 I | I Il » DE ; Ù Ì Ur, s n Ù : N ‘ , ì Y bed RITI . » ‘ » Le Ù ‘ ‘ ‘ Ù