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SAS marre puit ie MIN aix ARR tre ! nl nu 0 ï # gt Ab: aa Pt ti nl sn À ae se Sn 1 LE) an VUE ji PORTE à “ [PIS ( ni LE M sue Vis VA ERA FN FN © CINQUIÈME ANNÉE JANVIER-FÉVRIER-MARS 1915 N°° 49-50-51 ENSECTA Revue lllustrée d'Entomologie Publication mensuelle de la Station Entomologique de la Faculté des Sciences de Rennes IMPRIMERIE OBERTAUR, RENNES 19415 GC * MISCELLANEA ENTOMOLOGICA ” Revue Entomologique Internationale, XXI: Année Direction : Prof, E. BARTHE Rue d'Alais, 923, UZES, France Paraît le 15 de chaque mois. — Abonnement : fr. 6 par an Annonces : fr. 10 la page Cette revue, fondée en 1892, contient les travaux les plus intéres- sants (originaux et traductions) sur les insectes de la faune européenne en particulier sur les coléoptères, les lépidoptères, les hyménoptères et les orthoptères), des nouvelles, des notices nécrologiques, des analyses d'ouvrages et un supplément d'annonces dont la publicité est des plus utiles pour toutes les transactions d'échanges, d'achat et de vente. Dans le courant de l’année 1915 paraïtront les ouvrages suivants : E. André et D. Lucas. — Lépidoptères de France, de Suisse et de Belgique (Jin). E. Barthe. — Carabidæ de la faune franco-rhénane. M. des Gozis. — Dytiscidæ de la faune franco-rhénane. H. du Buysson. — Ælutérides de la faune franco-rhénane. E. Reïtter. — Scarabæidæ d'Europe : Coprophages, ete., ete. Les abonnés ont droit dans chaque numéro à six lignes d'insertion cratuites pour leurs échanges et ils peuvent avoir recours à un Comité d'Etudes de 30 membres qui se chargent gratuitement des détermi- nations. +++ +++ +4 +5 +5 +4 + + + + + + 5 5 + + 2 2 + + + +4 DS + $ + + + + LL + + + + 5 ++ ustrée d'Entomologie INSECTA - Revue lTllustrée d'Entomologie Publication mensuelle de la Station Entomologique de la Faculté des Sciences de Rennes IMPRIMERIE OBERTMAUR, RENNES 1915 ENTOMOLOGIE GÉNÉRALE LA LOI DE LA TAILLE L'ÉVOLUTION DES COLEOPTÈRES Par C. HOULBERT, Professeur à l'Université de Rennes, Lauréat de l’Institut. Suite En somme, quatre facteurs principaux, dont nous allons chercher à préciser le rôle chez les Coléoptères, paraissent pouvoir être considérés comme le point de départ des variations initiales et par conséquent de l’origine des phylums : 1° L’addition des variations faibles. 2° La saltation ou mutation explosive. 3° L'’isolement géographique (dans les îles par exemple). 4° Les migrations. 1. — Addition des variations faibles. Dans les formes vivantes, c’est là un fait d’observation Journalier, la variation est loin de se faire avec la même rapi- dité pour toutes les espèces. Certains groupes varient pour ainsi dire à l’infini; d’autres, au contraire, très peu. Nous avons tout lieu de croire qu’il en a toujours été de même dans le passé, étant donné que l’ensemble des conditions physiques, à la surface du globe, n’a Jamais changé brusquement. Essayons donc de trouver un bon terrain de démonstration pour cette loi et choisissons, par exemple, la famille des (1) Voir, pour le commencement de ce travail, INSECTA, 1914, t. IV, p. 304, 339; 347. LG Lucanides : voici, d’après Handhrsch, et par ordre d’ancien- neté, la liste des documents paléontologiques actuellement connus I. Lucanides. 1. Dorcasoides bibolus Motsch. — Baltique, ambre. Oligocène infé- rieur. Motsch, Etudes entomol., t. V, 1856, p. 27, 1 exemplaire. 7. Dorcus (Eurytrachelus) primigenius Deichmüller. — Kutschlin, près de Bilin, Bohême. Miocène inféricur. — Deichmüll., Leopold, Carol. Ak., 1887, taf. 21, fig. 1,.p. 303, 1 exemplaire. 2. Dorcus (indéterm.) Woodward. — Gurnet Bay. Wight. Oligocène inférieur. — \Woodward, Quart. Journ. Geol. Soc, 1870; t. XXXV, p. 344, 1 exemplaire. 5. Lucanus (indétcrm.), 2 exempl., l’un du tertiaire ? sans autre précision : Gicbel, Palcozol., 1846, p. 288; l’autre de l’Oligo- cène supérieur des pays rhénans, Goldfuss, Vehr. Leopold, Carol: Ak at. IVT 1831, 4p.0r8 3. Platycerus (indéterm.). — Ambre de la Baltique. Oligocène infé- rieur. Berendt, Organ. Reste, t. I, 1845, p. 56, 1 exemplaire. 6. Platycerus sepultus Germar. — Bonn, région du Rhin. Oligocène supérieur. Germar, Fauna Ins., 1837, t. XIX, taf. 7. 4. Lucanide (indéterm.) Menge. — Ambre de la Baltique. Oligocène inférieur. Menge, Progr. Petrischule, Dantzig, 1856, p. 23. 8. Lucanus Cerrus L. — Klinge Branderburg.. Tourbe quaternaire. Schäff. Sb. Ges. Nat. Er., Berlin, 1802, p. 10. Les Lucanides, comme on le voit, sont inconnus à l’état fossile avant l’oligocène: ce renseignement n’a pour nous qu’une très faible utilité, mais nous pouvons cependant déjà constater que les premiers apparus sont les Dorcanæ (). La morphologie nous permet d’arriver à la même conclu- sion; en effet, chez les Lucanides actuels, le groupement qui nous paraît avoir conservé avec le plus de netteté les carac- tères ancestraux, celui qui possède le plus grand nombre de petites formes en même temps que la distribution géographique (1) Je ne cite que cette tribu pour simplifier le raisonnement; mais, à mon avis, au point de vue phylogénique, les C/adognathine ne doivent pas être séparés des Dorcine ir la plus étendue, est le genre Æçws: on trouve, en germe, dans ce genre synthétique, tous les caractères qui serviront ensuite à édifier les autres genres. Le genre Ægus peut être caractérisé ainsi qu’il suit La assue des antennes ne comprend que trois articles, modérément saillants. L’épistome est étroit, quelquefois très petit ) — Ancistrodon, #0n Agkistrodon 1 == PA NE EA — Rhea £— he (éppuiu) — Hermaea, #0on Ermaea. G. — Transcription des noms propres de personnes et géographiques. -— Les noms géographiques des nations qui emploient, dans leur écriture, les caractères latins, devront être écrits avec l’orthographe de leur pays d'origine. Les para- graphes qui suivent s'appliquent uniquement aux noms géo- graphiques de pays qui n’ont point d’alphabet propre ou qui usent de caractères différents de ceux de l’alphabet latin. Cependant, à titre exceptionnel, on conservera l’orthographe usitée pour les noms de lieux, lorsque celle-ci a été consacrée par un long usage. Exemple : Alger, Moscou. 1. Les voyelles a, e, 3, o se prononcent comme en français, en espagnol, en italien ou en allemand. La lettre e n’est jamais muette. 2. Le son 7 français sera représenté par #, avec un tréma, comme en allemand. 3. Le son ox français sera représenté par z, comme en espagnol, en italien, en allemand, etc. 4. Le son français 64 sera représenté par le caractère & qui se prononcera comme dans le mot français æ@2. 5. Le son d’une voyelle longue pourra être indiqué par un accent circonfiexe; un arrêt dans l’émission pourra être figuré par une apostrophe. où Ni TO* TT TE 10. == OS Ées consonnes D, d JR EM, Dia TL UNE ERSE prononcent comme en français. Les lettres g et s ont toujours le son dur, comme dans les mots français gamelle, sirop. Le son représenté par «4 en français doit toujours s’écrire sh. Exemples : sherif, Kashgar. KA représentera la gutturale forte des Arabes et gA la gutturale douce (soient les sons 7 et le z doux de la langue espagnole). TA représentera l’articulation qui termine le mot anglais path (4 grec ou le z espagnol). 24 représentera le son qui commence le mot anglais /kose (à grec). En dehors de ces emplois (9 et 10) de la lettre Z modifiant le son de la lettre qui la précède, cette lettre sera tou- jours aspirée; 1l n’y aura, par suite, jamais d’apostrophe devant un mot commençant par un 4. Le son sémi-voyelle y se prononcera toujours comme dans yole. La sémi-voyelle w se prononcera comme dans le mot anglais Wzlliam. Les sons doubles dj, ch, ts, etc., seront figurés par les lettres représentant les sons qui les composent. Exemple: Matshim. L’# espagnol, surmonté d’un tilde, se prononcera gx comme dans le mot seigneur. Les lettres x, c et g disparaissent comme faisant double emploi; cette dernière, cependant, pourra servir à repré- senter le 7af arabe, tandis que l’aspiration douce pourra être utilisée pour exprimer l’aëx arabe. On devra s'appliquer à indiquer, le plus exactement possible, au moyen des caractères ci-dessus, la prononciation locale des noms, sans chercher d’ailleurs à donner une représentation complète de tous les sons que l’on entend. À. CABRERA. ERRATUM Insecta. N° 40-51, p. 25, ligne 24 rétablir ainsi : /a»- Mayen: ou Janmayeni; cornu-pastoris où cornupastonts. et PL ENTOMOLOGIE ÉCONOMIQUE La Station entomologique de la Faculté des Sciences de Rennes en 1914. Par ES GUMTET Professeur à la Faculté des Sciences de Rennes RAPPORT du Directeur de la Station entomologique à Monsieur le Doyen de la Faculté des Sciences. 4 MONSIEUR LE DOYEN, J'ai l'honneur de vous adresser le Compte rendu des travaux de la Station entomologique de l’Université de Rennes pen- dant l’année 1014. I. -— Services rendus. Le service de notre correspondance, qui avait augmenté l’année dernière d’une façon inattendue, s’est ressenti des événements actuels. Alors que nous avions répondu à ‘647 demandes de renseignements en 1913, ce nombre est descendu à 373 en 1914, soit une diminution de 277 unités; mais 1l faut remarquer que nos relations avec nos correspondants ont été suspendues par la mobilisation dès les premiers jours d’août, c’est-à-dire dans la période de l’année où nos services fonc- tionnent avec la plus grande activité. Malgré la centralisation du Service phytopathologique à Paris, au Ministère de l’Agriculture, ainsi que nous le faisions RON pressentir l’année dernière, la Station entomologique de Rennes continue à s’occuper de la visite sanitaire des produits d’ex- portation, car notre distingué préparateur, M. I. POUILLAUDE, a été nommé Inspecteur du Service phytopathologique et, à ce titre, a participé à plusieurs excursions importantes. : La première a été faite du 17 au 21 octobre dans la région d’Angers, en compagmie de M. DUCOMET, professeur à l’Ecole nationale d'Agriculture de Rennes, et a permis de constater que, d’une façon générale, l’état des cultures au point de vue entomologique était bon. Aucun nid de Zzparis chrysorrhæa n’a pu être trouvé au cours de cette inspection; s1 quelques vieux pommiers peuvent encore servir de centre de dissémi- nation pour le Puceron lanigère, les précautions prises per- mettent cependant d’obtenir des plants tout à fait imdemnes. Une seconde visite a eu lieu du 23 au 25 novembre en com- pagnie de M. MARCHAL, Membre de l’Institut, Directeur du Service phytopathologique, pour examiner les plants en magasin au moment de l’emballage. M. POUILLAUDE a de plus, fait quelques visites complémentaires au cours de l'hiver; toutes ont confirmé le bon état des cultures, notam- ment l’absence absolue du Zzparis chrysorrhæa et du Liparis dispar cette année. Enfin l’application des procédés rationnels d’emballage préconisés précédemment, la surveillance exercée et, dans quelques cas, l’usage des primes, donnent de bons résultats et assurent l’exportation de produits parfaitement sains. II. =_ Locaux. L'aménagement de notre Station entomologique continue à se faire normalement suivant les ressources dont nous pouvons disposer ; malheureusement, depuis le mois de septembre, nous avons dû subir la loi commune, la Faculté de Droit étant — 83 — devenue l’HÔPITAL COMPLÉMENTAIRE n° 41, les locaux de notre Station ont été affectés au service de la pharmacie et de la lingerie; la serre et le jardin sont également utilisés par l'hôpital, de sorte que nous avons dû suspendre cette année toutes nos recherches expérimentales et toutes nos expériences d'élevage en plein air. Il va sans dire que tout le matériel de la Station a été mis en réserve à la Faculté des Sciences, sauf celui réquisitionné par l’autorité militaire et dont 1l a été dressé une liste détaillée. III. —— Collections. Nos collections entomologiques se sont enrichies, cette année, d’un don très important. Sur les conseils de MM. Charles et - René OBERTHÜR, et sur les indications pressantes de M. LE HIR, biblicthécaire de la ville de Rennes, la famille de M. Ernest FHERVÉ, notaire honoraire à Morlaix, a légué à la Faculté des Sciences, pour le service de la Station entomolo- gique, la précieuse collection d’Insectes à laquelle 1l avait consacré toute sa vie. La collection de M. E. HERVÉ comprend 337 cartons ou boîtes vitrées; elle a été transportée de Morlaix a Rennes en novembre dernier par les soins de notre Sous- Directeur, M. C. HOULBERT, et, en attendant qu’on puisse lui donner sa place définitive dans les locaux de la Station, elle est provisoirement installée à la Faculté des Sciences, mais accessible aux travailleurs qui désireraient la consulter. Des détails plus complets sur l’importance de ce legs seront donnés prochainement dans notre Revue /nsec{a; voici, en attendant, quelques brèves indications sur la collection Hervé. La collection comprend : Coléoptères 287 cartons; Hémip- tères 23 cartons; Hyménoptères 16 cartons; Diptères 8 cartons; Orthoptères 2 cartons; Odonates 1 carton; Lépidoptères et boîtes diverses 3; soit 337 boîtes en totalité. Voici un aperçu du contenu des cartons par familles, en respectant la classification adoptée par M. HERVÉ : CAT DITES 43 Malacodermes@ tete 8 EHydrocanthares}}2%..2%% 5 Dérédiles 777 20e 5 BAÏPICORNES REP RER 3 MTénébrionides 202 23 Brachélytires ee eee 33 Vésicants\ "A IFNPRRRerr 3 PSÉLAD RITES APR ERA EEE 4 Curculionides mere 46 SCYAMENIAES ES er 2 Xylophages et Rhynchopho- ClAVICOMES A ee cerdee. 18 TES eee ea CS EE 3 PeCHNMICORNESR tree 2 Éongicornes rer 12 Pamellicopnes per ennerr 17 Phytophagest re rer 17 SIÉLTOXES AE ee ne er ieeecte 10 SÉCUTIPAIPES eee 3 MOTAL: tete 257 Ces 257 cartons sont soigneusement classés et étiquetés. L'ordre et le bon état de l’ensemble sont remarquables. Il faut, en outre, y ajouter 27 cartons ou boîtes qui sont des magasins d'insectes non classés ou doubles. Au total, pour les Coléoptères, 284 cartons ou boîtes. Toutes les espèces ont leur état civil indiqué dans un cata- logue manuscrit qui comporte 7.000 numéros. La Faune coléoptérologique de la région de Morlaix y est presque entièrement, sinon entièrement représentée. De plus, à côté de ces insectes, récoltés par M. HERVÉ lui- même, en figurent un grand nombre d’autres provenant d'échanges ou d’acquisitions et qui donnent à l’ensemble de la collection un caractère nettement paléarctique. On y trouve cependant quelques exemplaires d’origine exotique, notam- ment un carton de Lucanides, quatre cartons de Lamellicornes, un de Curculionides et un de Phytophages. HÉMIPTÈRES. — 23 cartons dont vingt sont classés et étiquetés comme les Coléoptères. La Faune des environs de Morlaix y domine notablement. Un catalogue de 717 numéros est adjoint. — 85 — __ HYMÉNOPTÈRES. — 16 cartons d’insectes en partie nommés, mais incomplètement classés. DIPTÈRES. — 8 cartons d’insectes en partie nommés, incom- plètement classés. LÉPIDOPTÈRES. —— On ne peut pas dire que les Lépidoptères figuraient comme insectes de collection dans la collection Hervé. Ils emplissaient seulement quelques cadres et boîtes vitrées. Beaucoup avaient souffert de la lumière et des anthrènes. Il en est de même de quelques Coléoptères exotiques. Ces cadres n’entrent pas dans le dénombrement que J'ai donné des boîtes et cartons. ORTHOPTÈRES. — Deux cartons d’insectes en partie nommés. ODONATES. = Un carton. DIVERS. = Trois cartons contenant quelques Hyménoptères, Diptères, larves, Arthropodes et notamment des Isopodes et quelques Myriapodes. Enfin un certain nombre de COQUILLES. D'autre part un bel HERBIER des environs de Morlaix. IV. -_ Notre périodique « Insecta ». Notre Revue périodique /nsecta continue à accroitre le ser- vice de ses échanges et de sa rédaction. Nous trouvons dans la riche collection de M. René OBERTHÜR une source inépui- sable d'insectes nouveaux à décrire, mais nous ne négligeons pas non plus les travaux d’ensemble de faunistique et de taxinomie. | M. POUILLAUDE continue ses recherches très minutieuses et très précises sur la famille des Cefonides. Grâce à l’emploi du microscope binoculaire 1l a réussi à mettre en relief des carac- tères qui avaient jusqu'ici échappé aux descripteurs les plus exercés et de nouvelles espèces ont pu être séparées, qui jus- qu'ici avaient été méconnues ou confondues avec leurs voisines. (00e La publication de la Faune analytique illustrée des LUCA- NIDES de Java, par MM. René OBERTHÜR et C. HOULBERT, a été terminée et un travail très important de D. Angel CABRERA, Conservateur du Musée national des Sciences de Madrid, sur les Règles de la nomenclature zoologique, a été commencé. Notre Revue, toujours très recherchée, formera encore cette année un beau volume; toutefois, en raison des difficultés pré- sentes, le service de nos envois a été suspendu depuis le mois d’août. Tous les numéros ont été soigneusement mis de côté et seront adressés en bloc à nos correspondants aussitôt que les carconstances le permettront. V. __ Faune entomologique Armoricaine. Le service de la Faune entomologique Armoricaine, dans le Bullefin de notre Société scientifique et médicale a été sus- pendu pour les mêmes motifs que ci-dessus. Toutefois la suite du Genera des Coléopières de France et des Rhopalocères armoricans, par MM. Charles OBERTHÜR et C. HOULBERT, a été imprimée et mise en réserve, ce qui nous permettra de les faire parvenir à nos abonnés aussitôt que les services postaux permettront l’envoi régulier et assuré des correspondances. VI. -__ Personnel. Le personnel n’a pas changé. Malcré les difficultés de l’heure présente 1l s'efforce d’assurer, dans la mesure de ses ressources, tous les services de la S/afion entomologique. VII. -_ Documents annexes. Comme de coutume, Monsieur le Doyen, je joins au présent Rapport le détail des renseignements que nous avons été appelés à fournir en 1914. Des demandes nous sont parvenues de 61 départements français et de sept Colonies ou pays étrangers. Veuilleztasréer, etc. FIGE — 87 — DOCUMENTS ANNEXES Nombre de demandes de renseignements reçues en 1914 : 254. Nombreiderrenseienéments FOUrTNIS. 5... cn. 373 Nombres d'insectes AdétEMTNES A Se A ne PAU te nn Ur, 151 ROAD A RRt CAR eee Vue Lee 524 I. — Répartition des demandes par départements, Colonies et Pays étrangers : DÉPARTEMENTS PAT Er AR RAR Le RE RU I loire Intérieure Rene 5 AISNE An. Lee ne 2 DOS TS ns RE er Re 2 JANINE OMR ee UNE CN nee 3 PoretGaronne 2... 0ù I Alpes-Maritimes 2.7... 3 Maine-et Boire 0200 3 FUGÈCINS AT RE RES I Manchester 3 ACTE MR ee an ue 2 MATE MERE Rene 1 AVÉVTON A Ph nmente I Mayenne pere a Basses Pyrénées 0-0... I Meurthe-et-Moselle ........... 4 Calvados ecran 5 Morbihan nr re 2 Cantalenrte ns ne I NIèVTe 2. nada 3 Charente-Inférieure ........... 6 NO ee 4e Renan 14 CRETE NE ere 4 OS ÉRR ER Res I GO d'Or EN RSS & Oran Een Re eee 3 GOtes-du-Nord, 50... 3 Orne PAS ENCNeeMUree te rx il CHENE MS ati nant I Pas-de-Calais rrensnreRentse 6 DeuxeSevres sn Me space 1 Puy-de-Dôme test. 2 Dondopne ie rien ae I RON EL ANIME AR NE ea I Doubs PONS or 4 Saône-et-Loire rc eune 4 une Hem 5 SAR Ed Bure-et- Loir ni 4 SELLE) Net Norme sine 45 HHDISIÈre een. 3 Seine Inrérieureh. #0. 2 CERC NÉeEE MERS I Seine-et=Manner "7.02 8 (CES PRE nt 3 SÉINE CH OISEN. error 15 Haute-Vienne 4.2 2 SOMME MANN RARES 5 Haute RQ InE Sn AENEINInNR I MAT PNR ET NE te I ÉTAIT ES MEN Rene 2 APE die cusoctosanesn bel tentes 4 Fleet Vilaine: 0m 17 Mendéentese.tctsretreet 4 PRÉC RES ENR N ES en ete 3 NIeNNE PANNES Me eee Me 2 LSÈTE SM ner re 3 MOSGES RIRE rase 4 Ua nA n n Rs 2 MONNe NA EM es mr ee re 4 DIT Re a nu 3 DAVETS CREME Ne SRE tn 2 EN Se COLONIES ET PAYS ÉTRANGERS BElRIqUeR ER 2 Brésil er nee ne 1 ESpASNE ME ER ee UE I LATE SR Re Le El tn 2 Madagascar .1..2272272 I TOnKIN: 7. RARES I Tunisie MEN RERREnENAER 2 II. — Nombre de renseignements par mois de l’année 1914. TANVIER AE SR EN RM 21 FÉVTIER ANR Eee ee 27 Mars ER unes 31 AVI nee ee ec Rene die 39 MAT PRE er Rene 43 MN ER etes e se 26 MOTALS AA Juillet... rrPRR PRES 93 AOÛT. 62 et ne RARE 4 Octobre. "sers nee I NOVEMPrE 7e nee 5 Divers AE RE 5 PRE rar 373 III. — Animaux nuisibles et parasites ayant provoqué au moins dix demandes. Puces tr RTE Teens 35 FOURNIS RE Een QE 33 PURAISES M Ur eee 2 Pucerons des: tiges) et des FEU TES EE NRA 19 Puceron tlanipère terre rule BIAÉtES 7e nt con 17 REMERCIEMENTS LIMACES ARE SRRERRE 16 Cryptogames tee 15 Mouches: 5. Rats et autres rongeurs... II Teigne ‘des lamages ""#"°" IL Courtilièr es ee 10 PR ent 5 Le Gérant, F. GUITEI.. Annonces-insertions d'INSECTA [l | UNE ANNONCE A L'ANNÉE SEMESTRIELLES |TRIMESTRIELLES ISOLÉE (12 insertions) | (6 insertions) | (3 insertions) Pageentière.. 12150 96! s7Al 30f 1/2 page G » 48 27 15 1/4 page NN) 24 14 8 1/8 page 1 50 12 fl 4 ARRETE TT TT TE TMD TE TE TETE TT TE TE TN TS TE TE TE TE de TT Te TD id Indispensable à tous les Collectionneurs ! D EM Z LES MACROLÉPIDOPTÈRES DU GLOBE L'ouvrage complet se composera d'environ 485 livraisons ou 16 volumes I. PARTIE PRINCIPALE Faune Paléarctique, 118 livraisons environ à Fr. 1.25 DEPPARTIE PRINCIPALE Faune Américaine, 130 livraisons environ à Fr. 1.90 Faune Indo-Australienne, 155 livraisons environ à Fr. 1.90 Faune Africaine, 85 livraisons environ à Fr. 1.90 Dans les deux parties il y aura environ 1,000 planches d'un Coloris parfail reproduisant près de 40,000 papillons Les Volumes I et II sont parus Pour tous renseignements ou demandes de planches spécimens, s’adresser à la Librairie H. LE SOUDIER, Paris, 174-176, Boulevard Saint-Germain. Sommaire des Numéros 52-53-54 d'INSECTA Entomologie générale : Pages Pouillaude (L.). — Note sur Z/acrodontia Dejeani G 7y (COL) avec descrphontderdeuxéespèces nouvelles 10e 0e Pr ERREUR 1 Houibert (C.) — Description de quelques Lucanides nouveaux de la triburdestOladosnatninse (772) PRE Ne RE en 4#S N'od ERA P/Entente entomolosiques.:.... 0 dr Eee D) Pouillaude (l'}Æ= Contre les poux des soldats... Ac PES 96 Longin-Naväs (R. P.) — Les Myrméléonides d'Europe et des Contrées limitrophes rennes Mac tencene tree CO NE IE RTE 51 Houlbert (C.). — La loi de la Taille et l’Evolution des Coléoptères ÉSILTÉ Ernie De mr ee UE CL LE ES ENNIES 63 Houlbert (GC) 2° LamtGuerre etWliEntomologie... "7e 59 Ertomologie systématique : Cabrera (D. Angel), — Code de nomenclature zoologique et Règles internationales de lanomenclature (771). Re Re 19 Entomologie économique : Guitel (F.) — La Station entomologique de la Faculté des Sciences de R'ennes Ten ATOM: eee ere ee ao onde Me Mere CDs rene ET DCE RE S1 Échanges et rédaction d'INSECTA — 2 #0 —— Pour éviter toute confusion dans nos services, nous prions les Sociétés qui font l'échange avec INSECTA de vouloir bien nous adresser leurs publications sous la suscription suivante : Direction d'INSECTA Station entomologique, Faculté des Sciences Rennes (France) Abonnements annuels : \ ÉTANCe Re RARE A RE NE AS 18° » Etranger esta. esse ee io ee NC PEUT 20! » Les abonnements, payables d'avance, romptent à partir du mois de janvier, mais on peut s'abonner à toute époque de l’année. UneNumero 722 CL NE rRe CREENe SEE 1160 Pour tout ce qui concerne l'administration et la rédaction d'INSECTA, adresser la correspondance à M. le professeur C. HOULBERT, Station entomologique, Université de Rennes (France). CINQUIÈME ANNÉE JUILLET-AOUT-SEPTEMBRE 1915 N° 55-56-57 NSECTA Revue Tllustrée d'Entomologie Publication mensuelle de la Station Entomologique de la Faculté des Sciences de Rennes FC 6 IMPRIMERIE OBERTHUR, RENNES 1915 ‘ MISCELLANEA ENTOMOLOGICA ? Revue Entomologique Internationale, XXI Année Direction : Piof, EH. BARTHE Rue d'Alais, 93, UZES, France Paraît le 15 de chaque mois. — Abonnement : fr. 6 par an Annonces : fr. 10 la page —— ++ ———— Cette revue, fondée en 1892, contient ÎIcs travaux les plus intéres- sants (originaux et traductions) sur les insectes de la faune européenne en particulier sur les coléoptères, les lépidoptères, les hyménoptères et leS orthoptéres), des nouvelles, des notices nécrologiques, des analyses d'ouvrages et un supplément d'annonces dont Ja publicité est des plus utiles pour toutes les transactions d'échanges, d'achat et de vente. Dans le courant de l'année 1915 paraitront les ouvrages suivants : E. André et D. EuCAS:— Lépidoptères de France, de Suisse et de Belgique (fin). E. Barthe. — Carabidæ de la faune franco-rhénane. M. des Gozis. — Dytiscidæ de la faune franco-rhénane. H. du Buysson. — Ælulérides.de la faune franco-rhénane. E. Reïitter. — Scarabæid e d'Europe : Coprophages, etc., etc. Les abonnés ont droit dans chaque numéro à six lignes d'insertion oratuites pour leurs échanges et ils peuvent avoir recours à un Comité d'Etudes de 30 membres qui se chargent gratuitement des détermi- nations, 2244 4 4 ++ + ++ ++ +++ +++ tt + + + $$$ +5 + + $$ + + ++ ES LS + ST = 0 — ENTOMOLOGIE GÉNÉRALE Note sur le DORCUS DERELICTUS Parry, comme type d'un nouveau genre (DURELIUS) de la tribu des Cladognathinæ Par C. HOULBERT Professeur à l’Université de Rennes. Depuis l’époque, déjà lointaine, où le major Sydney Parry fit connaître, dans les Proceedings de la Société entomologique de Londres (1862, p. 112), sous le nom de Dorcus derelictus, par une description, malheureusement trop brève, un Lucanide femelle provenant de l’Inde (Himalaya), les entomologistes n’ont pas encore pu se mettre d’accord sur la place qu’il con- vient d’assigner à cet insecte dans la classification, non plus que sur ses véritables affinités. Parry avait bien, paraît-1l, suggéré l’idée que son Dorcus derelictus pouvait être la femelle du Rhœtus Westwoodi (1), mais Westwood, en 1871, avait déjà contesté la légitimité de cette hypothèse, et, plus récemment, M. H. Boileau (Mémoires de la Société entomol. de Belgique, 1002, p. 58), sans donner de preuve décisive à l’appui, était d’avis qu’il fallait définiti- vement l’écarter. L'hypothèse de Parry ne lui paraissant pas soutenable, M. Boileau en propose une autre qui, à prernière vue, semble plus rationnelle : « Sans avoir, dit-1l, sous les yeux le type (1) Cette opinion a été attribuée à Parry par Westwood (77ans. Ent. Soc. Lond., 1871, p. 358); or, je crois avoir parcouru toute la littérature entomo- logique relative à cette question et je n’en ai nulle part trouvé trace dans les écrits de Parry. Il est donc probable que, si elle a été exprimée, elle le fut dans des conversations particulières ou dans des lettres qui n’ont jamais été publiées. IxsecTA, Juillet-Août-Septembre 1915. y ll — 00 — de l’espèce, je suis porté à croire, d’après les descriptions et la figure qui en ont été données, qu’il faut la considérer comme appartenant au genre Macrodorcus Motsch. ». M. Boileau appuie sa conviction sur la comparaison de quelques caractères anatomiques et conclut en rappelant que les types de Parry étant conservés au British Museum, la vérification du rappro- chement qu’il propose serait facile à faire. M. Boileau a, depuis lors, pu effectuer lui-même, au British Museum, la vérification désirée et nous avons lu, avec le plus vif intérêt, la notice qu’il a consacrée à Dorcus derelictus dans les Transactions de la Société entomologique de Londres (1). « Comme ?. rudis, dit-il, D. derelictus a exercé la sagacité des spécialistes, mais Je crois que ses affinités sont beaucoup plus certaines, et, après avoir examiné le type, je maintiens entière- ment l'opinion que j’ai donnée autrefois (Wém. Soc. entom. belge, 1002, p. 58) que cet insecte est la femelle d’un Dorcide très voisin de Macrodorcus rubrofemoratus Voll. » M. Boileau ajoute : « J’ai vu deux autres spécimens qui m'ont été communiqués par Mollenkamp et qui ne paraissent pas différer du type ». Ainsi donc, pour M. Boileau, le Lucanide de Parry doit être rattaché au genre WMacrodorcus (Hemisodorcus Thoms.). Comme pis aller cette interprétation était évidemment accep- table tant que les femelles de cette espèce étaient seules repré- sentées dans les collections. Mais, depuis quelques années, M. René Oberthür a reçu, des régions septentrionales de l’Inde anglaise, un certain nombre d’exemplaites du derelictus de Parry (2); dans ces envois, les ©, jusqu'ici inconnus, étaient aussi nombreux que les femelles, ce qui nous a permis de faire (1) BorLEAU (H.). — Wote sur les Lucanides conservés dans Les Collec- ions de l’Université d'Oxford et du British Museum (Trans. Ent. Soc. London, 1976, 1PAMUT, \pU2r3-272,0pla)e (2) L’indication de provenance, donnée par le major Parry, paraît donc aujourd’hui tout à fait incontestable. — O1 — une étude complète de l'espèce et d'apprécier plus exactement ses affinités taxinomiques. Nous pouvons, par ailleurs, aujourd’hui, asseoir notre opi- nion sur d’autres faits également précis : deux femelles, par- faitement authentiques, du XAætus Westwoodi existent en effet dans la collection de M. René Oberthür; le faciès général de ces femelles rappelle, il est vrai, assez bien celui des G'O derelictus, mais la forme et l’ornementation des mandibules sont tout à fait différentes; leur taille aussi est notablement plus grande. Comme ces femelles du RAœtus Westwoodi n’ont jamais été décrites, et que ce sont probablement les seules que l’on puisse étudier dans les collections, leur importance scientifique est considérable, aussi nous proposons-nous de les faire con- naître prochainement, par une bonne figuration, dans l’un des numéros d’/nsecta. Sans méconnaître, ainsi que nous l’avons dit plus haut, la valeur des rapprochements proposés par M. Boileau, nous ne devons envisager que la réalité des faits; nous déclarons donc, sans qu'aucun doute soit possible, que le derelictus de Parry n’est pas la femelle du RAœtus Westwoodi, pas plus que celle d’un Æemisodorcus quelconque; le mâle et la femelle étant aujourd’hui bien connus, nous constatons qu’ils représentent un rameau phylétique très distinct de la tribu des Clado- gnathinæ et qu’il y a lieu d’établir pour eux une coupe géné- rique nouvelle. Nous conservons le nom de Durelius sous lequel M. René Oberthür les a désignés dans sa collection, en sou- venir de son aimable correspondant, le R. P. L. Durel, qui les fit recueillir par ses chasseurs indigènes dans la région élevée de Padong, autrefois Sikkim et maintenant British-Bootan, DURELIUS, KR. Obthr. Insectes allongés, d’un noir brillant uniforme ; élytres à côtés sensiblement parallèles avec la suture légèrement dé- primée surtout dans la régron apicale. Tête transverse, ovalaire, déprimée ou légèrement excavée dans la région frontale, finement ponctuée avec deux tuber- cules coniques chez les ©, simplement chagrinée chez les Pronotum très bombé, arrondi sur les côtés, fortement bisinué en avant où 1l forme comme une sorte de promontoire en son mieu. Mandibules courtes, falciformes, comprimées, avec 5 tuber- cules arrondis, dentiformes, à leur bord interne chez les '; carénées et canaliculées en dessus chez les O©. Menton glabre, rectangulaire, avec ses angles antérieurs arrondis, finement chagriné O', grossièrement ponctué ©. Tibias antérieurs étroits avec 3 ou 4 dents espacées à leur bord externe; tibias intermédiaires épineux et tibias posté- rieurs inermes dans les deux sexes. Durelius derelictus, Parry. Il aurait peut-être été préférable de donner ici une descrip- tion nouvelle plus complète de la femelle de cette espèce, mais comme cet insecte, quoique rare, est bien connu des spécialistes en lucanologie, nous nous bornons à reproduire, en ce qui concerne la Q, jusqu'ici seule connue, les descriptions primi- tives de Parry avec quelques observations de Westwood. Voici la description de Sydn. Parry in : Catalogue of Lucanoid Coleoptera; with Illustrations and Descriptions of various new and interesting Species (Trans. Ent. Soc. of London, 1864, p. 50). DORCUS DERELICTUS (O ?); Parry. 1). elongatus, niger, nilidus; capite inter oculos bitubercu- lato; mandibulis obsolete unidentatis; elytris levissimis, sub- parallelis; fibiis posterioribus extus subcurvatis, inermibus, intermedus unidentatis. Pons, Corp. (mandib.. incl.) unc, 1, lin, 6. Hab. — Ind. Or. Himalaya. Coll. Parry. EÉlongate and narrow; mandibles shorter than the head, slightly curved, groowed above with a small tooth within near the apex. Head excavated and puncturated in front, smooth behind; between the eyes are two very proeminent conical tubercles. Clypeus proeminent, triangularely emar- ginate. Prothorax and elytra of the same width, indistinctly but coarsely punctured on the sides. Scutellum triangular, sparsely punctate. The anterior and posterior tibia slightly curved, the latter unarmed. While, on the one hand, the general form and tuberculated head of the only specimen of the present species which has hitherto come under my notice are almost essentially characteristic of the female sex apper- taining to this genus, on the other hand, the slender anterior, and the unarmed posterior, tibiæ are so utterly anomalous, as to leave some doubt whether it be really a female, or a male with short undevelopped mandibles; an acquaintance with both sexes might perhaps remove it to the genus Æwryfra- chelus; for the present I have placed it with Dorcus (1). (1) Cette description n’est que la reproduction légèrement améliorée et commentée de la diagnose primitive parue en 1862 dans les Proceedings of the Entomological Society of London. D. elongatus, niger, nitidus; capite inter oculos bituberculato; mandibulis “obsolete unidentatis. Elytris lævissimis, subparallelis, Tibiis posterioribus extus subcurvatis, inermibus. Long. corp. {mand. incl.) unc. 1, lin. 5. Hab. Ind. Or. Himalaya. Coll. Parry, En 1870, dans son Revised Catalogue of the Lucanoid Coleoptera; with Remarks on the Nomenclature, and Des- criphions of New Species, le major Parry compléta en ces termes les renseignements qu'il avait recuallis sur Île Dorcus (?) derelictus; 11 figure > = — l’insecte à la Planche II, fig. 3, des Transactions de la Société entomologique de Londres (Hg. w7r), et. 1lRexpemendes doutes relativement à la légiti- mité de son attribution à la tribu des Dorcinæ. « Since the publication of my description of this singular insect, of which the sex ap- peared to me doubtful, I have pie.) le Se Dorcus (dernier d'A Teen enable byidissecnenmate Parry (Trans. Entom. Soc., 1870, -PI. 11, f fig.)3). — Grandeur naturelle. ascertain beyond doubt that it is a female. The strongly bi- tuberculate head induced me formerly (with some hesitation) to place it with the Dorcile, but I am now inclined, on account of its umiform glossy and comparatively impunctate surface, coupled with the ‘form and slender character of its legs, and its unarmed posterior tibiæ, to consider that this species 15 perhaps more closely allied to the Cladognathine, or to the Odontolabine, the latter having the posterior tibiæ in both sexes unarmed. The singular anomaly of having the posterior tibiæ unarmed in this sex of the CZadognathine, has fallen under my notice only in two species, Prosopocoilus cavifrons and P. approximatus; nervertheless as a knowledge of the male sex can alone declare its true position, I prefer for the present to locate it temporarily in the fourth section of the genus Dorcus, together with two other insects, the males of which are at present unknown. » Voici maintenant quelques-unes des observations de West- wood (I) : NOTE ON RAœtus Westwoodi. « The precise habitat of the original specimen of LRhetus Westwoodi was unknown, but Major Parry has recently ob- tained à second individual from the Himalayas. Hence he is induced to consider it probable, that the Himalayan female Fi. 2. — Durelif® derelictus Parry. — Trois 9 Ç grandeur naturelle (Coll. René Oberthür). Dorcus derelictus may be the opposite sex of RAetus, whilst at the same time he entertains the opinion that Dorcus rudis Westw. 1s the female of the insect described below, under the HAMe OM OC NALLOCINAIONS NUE D Ne ni ces adrens ou In his original description of D. derelictus (fig. 2), Major Parry was so struck with the « utterly anomalous slender anterior and unarmed posterior tibiæ » and other characters, as to doubt whether the specimen were really a female, or a male with short ill-developped mandibles, and whether the (1) WEsTwooD (J.-O0.). — Descriptions of some new exotic species of Lucanide (Trans. Entom. Soc. London, 1871, p. 355). insect ought not to be removed to the genus Ewrytrachelus; whilst in his memoir, in 1870, he considered it nearer to C/a- dognathus and Odontolabis. The specimen having been dissected by Mr. C. Waterhouse, has proved to be a female, as conhirmed by a subsequent examination of the mouth-organs, which I have been enable to make by the kindness of Major Parry. » DESCRIPTION DU MÂLE (fig. 3). Le mâle étant resté jusqu’ici inconnu, nous croyons utile de le décrire avec quelques détails. Insectes allongés, entièrement noirs et très brillants en dessus, sauf sur la tête dont le disque est mat et très finement granulé; élytres à côtés parallèles, avec les angles huméraux bien marqués. Mandibules toujours courtes, comprimées, très élargies à leur base, avec un apex en pointe fine et 5 ou 6 tuber- cules arrondis le long du bord interne. DIMENSIONS, mandibules comprises, 40 à 42 millimètres. Tête transverse, arrondie sur les côtés et fortement échan- crée le long du bord frontal; le rebord médian, très déclive, se termine par une saillie rectangulaire (épistome) dont la marge hbre est nettement trisinuée; angles céphaliques bien marqués, d’où part un canthus relativement mince, à bord externe presque droit et s’étendant jusqu’au milieu du globe oculaire. Disque céphalique déprimé, finement granuleux et portant, au bord de la déclivité frontale, deux saillies arrondies, très peu apparentes, homologues des deux tuber- cules coniques qui existent chez les femelles. Pronotum assez fortement bombé, arrondi sur les côtés, ayant ses angles antérieurs rabattus et son bord antérieur for- tement bisinué, avec le lobe médian formant une sorte de protubérance légèrement saillante; disque prothoracique sen- siblement lisse, brillant en son milieu, finement granuleux sur les côtés. Elytres allongés à côtés parallèles avec, de chaque côté, en arrière de l'épaule, des dépressions allongées formant des sortes d’échancrures. Sous un faible grossissement (loupe ordinaire) la surface des élytres paraît simplement ponctuée en creux, mais c’est là une 1llusion ; si on l’étud'e, en effet, au microscope, on reconnait qu’elle est, en réalité, couverte de petites tubérosités allongées, F1G. 3. — Durelrus derelictus Parry. — Trois g'o grandeur naturelle (Coll. René Oberthür). régulièrement distribuées, plus rapprochées sur les côtés que dans la région centrale du disque; en arrière, dans la région apicale, la suture porte une dépression très notable. Menton rectangulaire, très finement granulé dans toute son étendue avec ses angles latéraux arrondis; vers le bord anté- rieur on voit quelques cils épars avec un faisceau médian de soies Trousses. s1 Face inférieure noire, brillante dans toute son étendue, sauf dans les régions jugales. Tibias antérieurs étroits portant quatre petites dents espa- cées à leur bord externe; tibias intermédiaires avec une épine en leur milieu; tibias postérieurs inermes. PROVENANCE : British-Bootan, environs de Padong. Discussion des afhnités. — La synonymie de Durelius dere- lictus ayant été discutée à fond par Westwood et tout récem- ment encore par M. Boileau, il est donc inutile de revenir sur ce sujet, nous notons seulement ici que l’assimilation de cette espèce à Dorcus rudis portée au Catalogue de M. Van Roon (p. 37) est une erreur certaine, erreur qui, si mes souvenirs sont exacts, a été d’ailleurs loyalement rectifiée par l’auteur. L'attribution au genre WMacrodorcus (Hemisodorcus) de- mandée par M. Boileau, ainsi que nous l’avons dit, peut à la rigueur se soutenir, mais, les hésitations de Parry, rapportées plus haut (p. 89) montrent que les affinités de cet insecte sont multiples. Nous nous trouvons en présence d’une de ces nom- breuses formes « par enchaînement » dont la véritable position systématique est toujours très difficile à fixer. Par la forme de ses mandibules Durelius derelictus ressemble à certains Odontolabinæ et plus encore peut-être aux Lucaninæ du genre Allotopus, mais on ne peut évidemment pas les rattacher à l’une ou à l’autre de ces tribus; le développement des canthus oculaires et la simplification des organes de la bouche, montrent que c’est un Cladognathinæ plutôt qu’un Dorcinæ. Nous sommes ainsi ramenés aux idées de Parry; et, de fait, nous croyons que le genre Durelius, dans la classification actuelle, doit être placé à la fin des Cladognathinæ; on respec- tera de la sorte ses affinités possibles avec le genre Æemiso- dorcus et par suite avec toute la tribu des Dorcinæ. C. HOULBERT..: Structure histologique de l’Appareil digestif des LÉPIDOPTÈRES Par le D' L. Borpas Professeur adjoint à la Faculté des Sciences de Rennes L'étude histologique de l’appareil digestif des LÉPIDOP- TÈRES comprend uñe série de recherches variées et complexes en raison de la nature, de la diversité et des fonctions des organes envisagés. Dans notre travail, nous avons passé suc- cessivement en revue les parties suivantes : glandes salivaires, æsophage, intestin antérieur, valvule æsophagienne, intestins moyen et terminal, glandes rectales et tubes de Malpigh. Voici, en 7ésumé, les particularités histologiques que’ pré- sente l’zxfestin lerminal. Nos coupes, pour l'étude de cet IC î b E p 72: L - (il ll ai LIT lc Pt LA 14 FiG. 1 — Coupe transversale de la partie moyenne de l'intestin postérieur d'Argynnis Aglaia L. — mp, membrane péritoneale ; #6, muscles cireulaires, et ml, faisceaux musculaires longitudinaux; Æp, épithélium intestinal, à cellules irrégulières, cupuli- formes; leur protopläsme comprend une résion radiaire 2r et une zone gramuleuse externe Z2g; ic, intima chitineuse, mince et hyaline; n, noyaux; €, cavité intestinale. organe, ont été faites un peu en avant de l’ampoule rectale, chez les deux espèces suivantes : Pieris brassice et Argynnis Aolaia (Ni. Hg.r). UCI — Dans la région considérée, l’épithélium chitinogène pré- sente une structure remarquable, tant par la forme des noyaux que par la disposition du cytoplasme. En partant de l’exté- rieur, on trouve successivement les assises suivantes 1° Une membrane péritonéale très ténue (#19); 2° Des faisceaux musculaires longitudinaux, espacés les uns des autres et localisés surtout au fond des replis formés par l’épithélium intestinal (V. #3. 7, ml); 3° Une gaine musculaire circulaire, constituée par plusieurs faisceaux de muscles annulaires (ec); 4° Une membrane basilaire très mince, supportant l’épithé- lium chitinogène (#6); 5° Ce dernier forme un certain nombre de replis et comprend une seule assise de cellules rectangulaires, à cloisons latérales très nettes, contrairement à ce qui existe dans la région anté- rieure de l’intestin terminal (Æ). La structure du protoplasme est des plus caractéristiques. Il est partout divisé en deux zones très nettes : une zone interne et une région externe renfermant le noyau. Dans la première partie, le protoplasme est clair, trans- parent et finement strié. Les striations (27) sont dirigées per- pendiculairement à la face interne de chaque cellulé; elles sont généralement parallèles. mais elles s’entrecroisent parfois et laissent entre elles de larges lacunes ou vacuoles. La zone externe (zg) est plus sombre et contient le noyau. Le cytoplasme y est finement granuleux et traversé, en même temps, par des striations perpendiculaires à la membrane basilaire. : 6° Quant à la membrane chitineuse (4c), qui sert de limite interne à l’épithélium chitinogène, elle est mince, hyaline et finement denticulée du côté du lumen (c) du canal intestinal. BORDAS, — 10 — Vanapa Oberthüri nouveau genre et nouvelle espèce de Curculionide (Col. Par I. POUILLAUDE La collection de M. René Oberthür s’est enrichie récemment de quelques insectes originaires de la haute vallée de la rivière Vanapa, en Nouvelle-Guinée. Ces coléoptères provenant d’une région, encore inexplorée au point de vue entomologique, indiquent une faune particulièrement intéressante. Parmi eux figure notamment un magnifique Curculionide nouveau de grande taille, appartenant au groupe des Hylobides, pour lequel nous croyons devoir créer aussi un genre nouveau en raison de ses caractères très tranchés. VANAPA, nov. gen. Tête subglobuleuse à la base. Rostre long (1/3 à 1/2 de la longueur du corps). Mâchoires visibles en dessous. Mandibules fortement dentées. Veux saillants, ovales, verticaux, situés de chaque côté à la base du rostre en avant de la partie globuleuse de la tête. Insertion des antennes voisine de l’extrémité du rostre; scrobes obliques dirigés vers les bords inférieurs des yeux; scapes grêles, légèrement en massue, n’atteignant pas les yeux; funicules de sept articles un peu renflés vers leur extrémité distale; le deuxième article plus long que le premier, les suivants de longueur décroissante; massue de quatre articles, un peu renflée, terminée en pointe. 77 —"102— Prothorax piriforme; ses côtés arrondis avec une forte dépression près du bord antérieur. Disque du pronotum a surface grossièrement irrégulière. Ecusson allongé, arrondi en arrière. Elytres à épaules nettement marquées, plus larges à la base que le prothorax, régulièrement rétrécis vers l’arrière. Dessus assez convexe, parcouru par de fortes côtes très saillantes. Pygidium couvert par les élytres. Dessous du corps (fig. 3). Hanches saillantes et globu- leuses ; celles des pattes antérieures rapprochées, non contigués ; les autres plus séparées. Mésosternum non saillant. Deuxième segment abdominal pas plus long que les deux suivants réunis. Pattes très longues, surtout celles de la paire antérieure. Fémurs un peu renfés, ceux des paires intermédiaire et postérieure courbés vers la base. Tibias grêles, unguiculés. ‘Tarses spongieux en dessous, leur troisième article bilobé. Différences sexuelles (1). Le male se distingue par un thorax plus large, avec les côtés plus for- tement arrondis et l’étranglement antérieur plus marqué que chez la femelle. Le rostre du mâle est plus robuste et de plus grande dimen- sion ; 11 porte dans ce sexe seulement Fe. 1. — Vanapa Oberthäün g. une brosse de poils serrés sur sa — Grand. natur. — Nouvelle . , . LA NE face inférieure. Les hanches anté- rieures mutiques chez la femelle présentent chez le mâle une forte épine dirigée en avant; les fémurs des trois paires présentent une dent au bord interne chez le seul mâle. (1) Nous n'avons pas examiné les organes génitaux. 102 Vanapa Oberthüri nov. sp. _— Région élevée de la vallée de la Rivière Vanapa (Nouvelle-Guinée), 1015. Longueur, tête non comprise : 33 à 37 mullimètres. Longueur du rostre à partir du bord antérieur des yeux d, 19 nullimètres; ©, 12 à 14 millimètres. Largeur aux épaules : 14 millim. Entièrement noir, assez brillant. d. Rostre robuste, long, courbé, noir mat, finement et den- sément ponctué, garni en dessous d’une brosse de poils noirs serrés. Antennes noires; les articles du funicule garnis de fins poils grisâtres; la massue d’un gris mat. Veux fortement saillants, ovales, verticaux. Tête en arrière des yeux, subglo- buleuse, à ponctuation moins profonde que celle du rostre. Prothorax fortement et brusquement étranglé en avant, les côtés très arrondis, la base tronquée. Dessus présentant plu- sieurs fortes dépressions : une dépression médiane en avant au miveau de l’étranglement du prothorax, une autre au milieu de la base; deux autres latérales en avant de cette dernière et formant avec elle un dessin rappelant la lettre V. Téguments grossièrement granuleux sur les côtés, faiblement et éparsé- ment ponctués sur le disque. Ecusson allongé à ponctuation très fine. g P Elytres brillants; leur base transversale; les épaules sail- lantes. L’ensemble des élytres est nettement rétréci en arrière; la courbe terminale est ogivale; le dessus est convexe avec la partie terminale un peu déprimée. Chaque élytre porte quatre côtes très saillantes ; la suture est un peu moins saillante F1G. 5. Fig. 4 — VV. Obcrthüri 9. — V. Oberthüri. Grand. nat. — Nouvelle-Guinée Dessous du corps. (Coll. R. Oberthür). que les côtes. Les troisième et quatrième côtes partent de la saillie humérale; la quatrième s’atténue vers le milieu de sa longueur; les deuxième et troisième forment un calus apical au delà duquel l’élytre paraît déprimé. Les intervalles sont occupés par deux rangées de ponctuations allongées en stries transversales, les stries alternant d’une rangée à l’autre. Dessous du corps et pattes noirs, ponctués. Sur le prosternum la grosse granulation latérale fait place à un plhissement trans- versal. Hanches antérieures munies d’une forte épine dirigée en avant. Les fémurs des trois paires sont dentés à leur bord interne. — i0i — Q. La femelle se distingue par le rostre moins robuste, glabre en dessous, le prothorax moins large, les hanches anté- rieures et tous les fémurs inermes. Nous devons la connaissance de ce joli Curculionide à M. René Oberthür qui en possède quatre exemplaires (1 G ét 3 OO): F POUILLAUNE: —_MOO0 Notes Névroptérologiques IT LS Ï. — ExcuRSIONS EN CHARENTE-INFÉRIEURE Par J: Lacrorx, Membre de la Société Entomologique de France et de la Sociedad Aragonesa de Ciencias Naturales. Le département de la Charente-Inférieure m’ayant apparu comme une région véritablement riche, au point de vue ento- mologique, j'ai entrepris, cette année, quelques excursions sur divers points de son territoire. Je publie, dans cette première note, les résultats obtenus. Les Névroptères que j'y ai recueillis étant assez nombreux, j'ai dû laisser, pour ure note ultérieure, les Panorpides et les Trichopières. Odonates. 1. Libellula depressa; L. — Saint-Martin-de-la-Coudre, Montlieu, Montguyon. | 2. Leptetrum quadrimaculatum, TL. —— Saint-Martin-de-la- Coudre. 3. Var. prœnubilum, New — Saint-Martin-de-la-Coudre, Montlieu. | 4. Leptetrum fulvum, Müll. — Saint-Jean-d’Angély. 5. Orthetrum cancellatum, L. — Saint-Martin-de-la-Coudre. 6. Orthetrum caærulescens, Fab. —— Saint-Martin-la-Grève, Saint-Jean-d’Angély. | 7. Crocothemis crythræa, Brull — Saint-Martin-de-la- Coudre. FO DS LA DA TS 16. je — 107 — . Sympetrum sanguineum, Müll. -- Saint-Jean-d’Angély, Saint-Martin-de-la-Coudre, Montguyon, Montlieu, Jonzac. .Sympetrum Fonscolombei, Sélys. — Saint-Martin-de-la- Coudre. Sympetrum striolatum, Charp. — Saint-Martin-de-la- Coudre, Saint-Jean-d’Angély, Montguyon, Royan. -Sympetrum meridionale, Selys. — Saint-Martin-de-la- Coudre, Courçon. . Somatochlora metallica, V. d. L. — Saint-Martin-de-la- Coudre. Æschna cyanea, Müll. -— Saint-Martin-de-la-Coudre, Saint-Jean-d’Angély. Æschnarañinis, N. d. LE. == Chaätelaillon, Saint-Martin- de-la-Coudre, Saint-Jean-d’Angély. Æschna mixta, Latr. -— Saint-Martin-la-Grève, Saint- Martin-de-la-Coudre, Saint-Jean-d’Angély. Æschna rufescens, V. d. L. — Montlieu, Châtelaillon, Saint-Jean-d’Angély. Anax 1mperator, Leach. — Saint-Martin-de-la-Coudre, Montlieu, Jonzac, Saint-Jean-d’Angély. . Boyeria Irene, Fonsc. — Montguyon, Saint-Jean-d’An- gély. . Brachytron pratense, Müll. — Saint-Jean-d’Angély. Cordulegaster annulatus, Latr. -— Saimt-Martin-de-la- Coudre, Saint-Jean-d’Angély. Gomphus vulgatissimus, L. — Saint-Jean-d’Angély. Gomphus pulchellus, Sélys. — Saint-Martin-de-la-Coudre, Montguvyon. Onychogomphus forcipatus, L. —— Saint-Martin-de-la- Coudre. Onychogomphus uncatus, Charpentier. — Saint-Jean- d’Angély. C’est une localité intéressante. —— L'espèce n’était signalée, dans l'Ouest, que de la Gironde. — 108 — 25. Calopteryx virgo, L. — Saint-Martin-de-la-Coudre, Mont- guyon, Saint-Jean-d’Angély. — Cette espèce ne se ren- contre pas toujours mêlée à Splendens, sur la même rivière. J'ai cependant pu constater le fait, cette année, en deux localités : Saint-Jean-d’Angély et Sainte- Pesenne, près Niort. F1. 1. — Calopteryx splendens, var. Q@ Faivrer, Lacroix. En bas une femelle normale. 26. Calopteryx splendens, Harris. — Saint-Jean-d’Angély, Jonzac, Saintes. CP RUTT-e 27. Var. © Favre, nov. (fig. 1). — Couleur générale comme dans le type. Arles supérieures avec, chacune, une large bande noire partant du nodus, laissant, à l'apex, un espace hyalin non franchement circonscrif comme dans le O' type. Ailes inférieures avec, chacune, la même bande, mais sans espace hyalin à l’apex (comme dans var. S Xanthostoma). Ptérostigma blanc, pas très déve- loppé, mais très apparent (1). La nervulation est verte dans les bandes. L'aspect des ailes est, en somme, celui qu'affectent celles du @. J'ai vu deux exemplaires le même Jour, et capturé l’un d’eux (le type dans ma collection) à Saint-Jean-d’Angély. — Je dédie cette très curieuse forme à M. Paul Faivre en souvenir de nos bonnes relations. DESieS Chris No d = Saint Martin-de_la-Coudre, Saint-Jean-d’'Angély, Montguyon, Jonzac. Lestes nympha, Sélys. — Saint-Martin-de-la-Coudre (C.). Lestes Sponsa, Has. -— Fouras, Montlieu, La Rochelle, Saint-Martin-de-la-Coudre (R.). Lestes virens, Charp. — Jonzac, Fouras, Montlieu, Saint- Martin-de-la-Coudre (A. C.). Lestes barbara, Fabr. — Montlieu, La Rochelle, Fouras, Saint-Martin-de-la-Coudre, Sympecma fusca, V. d. L. — Saint-Martin-de-la-Coudie, Saint-Jean-d’Angély, Royan. Platycnemis pennipes-bilineata, Sélys. — Montguyon, St-Martin-de-la-Coudre, St-Jean-d’Angély, Jonzac. Platycnemis pennipes-lactea, Sélys. —— Montguyon, Saint- Martin-de-la-Coudre, Jonzac. Platycnemis latipes, Rb. — Saintes (T. C.), Saint-Jean- dAncély CRC) (1) Sur la figure le ptérostigma est peu apparent. Il ne faudrait d’ailleurs pas s'étonner de son absence totale chez cette variété, car le fait se voit dans des exemplaires typiques, [SS) NI (83) le) — NO Platycnemis acutipennis, Sélys. — Saint-Martin-de-la Coudre, Jonzac, Saint-Jean-d’Angély, Saintes. . Pyrrhosoma minium, Harris — Montlieu, Saint-Jean- d’Angély, Samt-Martin-de-la-Coudre. . Pyrrhosoma tenellum, Vill. — Saint-Martin-de-la-Coudre, La Rochelle, Saint-Jean-d’Angély. Agrion puella, L. — Saint-Martin-de-la-Coudre, Saint- Jean-d’Angély, Montlieu, Montguyon, Saintes, Jonzac. Agrion pulchellum, V. d. L. — St-Martin-de-la-Coudre, Saint-Jean-d’Angély, Montlieu, Saintes, Jonzac. . Agrion mercuriale, Charp. — St-Jean-d’Angély, Jonzac. A grion scitulum, Rb. — Saint-Martin-de-la-Coudre. Cercion Lindeni, Sélys. — Saintes, Saint-Jean-d’Angély. Enallagma cyathigerum, Charp. -— Montlieu, Saint-Mar- tin-de-la-Coudre. . Îschnura elegans, Charp, et ses variétés. —— Saint-Martin- de-la-Coudre, Saint-Jean-d’Angély, Montguyon, La Rochelle, Angoulins, Jonzac. Je tiens à signaler, d’une façon particulière, deux stations d’Odonales qui me paraissent assez dignes d'intérêt : Saint-Martin-de-la-Coudre avec 34 espèces ou variétés, et Sazut-Jean-d’Angély avec 20. Ephémérides. 7. Ephemera vulgata, TL. —— Saint-Martin-de-la-Coudre, Saint-Jean-d’Angély, Saint-Martin-la-Grève. . Ephemera Danica, Müll. — Saint-Jean-d’Angély, Mont- guyon, Montlieu. . Ephemereila igmta, Poda. — St-Jean-d’Angély, Jonzac. . Habrophlebia lauta, Eat. —— Puyrolland. Clæon dipterum, L. — Angoulins, Jonzac, Saint-Martic- de-la-Coudre. Clæon rufulum, Müll. — Saint-Jean-d’Angély. 53. 54. OT: 65. 66. RUN Myrméléonides. Megistopus flavicornis, Rossi. —— Châtelaillon. Formicaleo tetragrämmicus, Pall —— Saint-Georges-de- Didonne, Ronce-les-Bains. Macronemurus appendiculatus, Latr. — Ronce-les-Bains. Myrmeleon nostras, Fourcr. — Châtelaillon. Myrmeleon formicarius, L. —— Châtelaillon. M yrmeleon inconspicuus, Rb. — Ronce-les-Bains. Var. leonina, Navas. — Ronce-les-Bains. Creagris plumbeus, Olhv. — Châtelaillon, Fouras, Ronce- les-Bains. Ascalaphides. Ascalaphus longicornis, L. — Martrou (Rochefort). Chrysopides. Chrysopa vulgaris, Schn. — Partout. Var. rubricata, Nav. —— Saint-Martin-de-la-Coudre, Chà- telaillon, Saint-Jean-d’Angélv. Var. #aicrocephala, Brau. — Saint-Martin-de-la-Coudre, Jonzac. Var. Namurcensis, Nav. — Un exemplaire pouvant s’y rapporter à Saint-Martin-de-la-Coudre. Var. vicina; Lacr. — J'ai créé cette forme dans le Bulletin de la Société Entomologique de France (1915, n° 14) et J'y ai exprimé l’opinion qu’elle pourrait être réumie, avec zemorosa, lateralis, stigmalis et Namurcensis, au moins, sous un seul nom. J’ai trouvé, à Saznt-Martin- de-la-Coudre, quelques individus que je rapporte à ma vicina sans qu’ils répondent tous, cependant, à la des- cription que J’en ai faite (n1 d’ailleurs exactement aux variétés sus-nommées) : deux exemplaires sont bie’. — I12 — conformes à mon type; un autre avec la bande latérale et les stries supérieures, sans les stries latérales; un quatrième avec, seulement, la bande latérale; tous sont bien verts avec ptérostigma très visible (1). Cette obser- vation raffermit davantage l’opinion formulée dans le Bull. de la Soc. Ent. Var. biseriata, Nem. — Saint-Martin-de-la-Coudre. Var. cingulata, Nav. — Saint-Martin-de-la-Coudre. Var. carnea, Evans. — Saint-Martin-de-la-Coudre. Chrysopa flavifrons, Brau. — Saint-Martin-de-la-Coudre, Jonzac, Royan. Var. 71paria, Ed. Pict. — Saint-Martin-de-la-Coudre, Rovan, Jonzac, Châtelarllon. Var. Gallica, Lacr. — Saint-Martin-de-la-Coudre. Var. vestita, Navas. — Saint-Martin-de-la-Coudre. Var. geniculata, Ed. Pict. —— Saint-Martin-de-la-Coudre. Mar Meyer, Ed'Picte Saint-Martin-de-la-Coudre. Var. xigropunctata, Ed. Pict. — St-Martin-de-la-Coudre. Chrysopa viridana, Schn. — Saint-Martin-de-la-Coudre. Var. Vvesi, nov. — Vert assez intense avec bande jaune sup. tout le long du corps. Un point brun roux de chaque côté de cette bande jaune et sur chaque article de l'abdomen (étude sur le vivant). Réficulañion des ailes peu différente du type. Nervules gradiformes à l'aile sup., © à l'aile inf. Cette variété se rapproche de l’espèce hilaris, Nav. (2), mais je ne puis la séparer de viridana. — Je dédie cette forme à mon fils Pres, âgé de 13 ans, qui est déjà un terrible chasseur de Chrysopes et autres Névroptères. —— Saint-Martin-de- la-Coudre. (1) Je ne puis me décider à séparer ces formes, bien convaincu qu’elles doivent être vicina à des degrés divers de pigmentation. Le R. P. Naväs a, tout récemment, créé une nouv. var. (dis/icha); aucun de mes exemplaires ne s’y rapporte. (2) R. P. LonG. NaAvis, S. J. — MNotas Entomologicas, 2° série, 11, in Bol. Soc. Aarge. Sc. Nat., 1015. —— 113 — 70. Chrysopa imornata, Nav. — Royan, Jonzac, Châtelaillon, Saint-Martin-de-la-Coudre. — J’ai pu en capturer cette année un grand nombre et mon attention a été attirée par un épaisissement très net de la nervure costale aux quatre ailes après le ptérostigma jusqu’à l’apex. J'ai pensé tout d’abord à une forme spéciale ou à la nou- velle espèce, craspedia (1), ré- cemment créée par mon savant maître let RP Nas. J'ai dû, après un examen très minutieux, abandonner ces idées. L’épais- sissement (fig. 2) est un carac- tère sexuel et appartient sezle- nent aux mâles. L'étude com- parative que J'ai pu faire ensuite entre la craspedia, Nav. et les © - Fig. 2. — Chrysopa nornata, Nav. og. d'2207nata me fait penser qu’il du Fo PR OR Soit eur étre) là d'une seule espèce. Le grand névroptériste espagnol, possédant les types, est particulièrement qua- lifé pour nous renseigner à ce sujet. — Je signalerai, en passant, que 27ornata est variable quant à la taille: J'ai trouvé envergure : 27 mm. et 20 mm. | SO AD enrecra, Lacr. J'ai créé cette aberr. dans le Pal Sac Ent. de France (1015, 0 n° 14). J'ai trouvé un nouvel exemplaire à Fia. 3, — Chrysopa inornata, Nav., ab, infecta, Lacr., . Aile sup. droite. Jonzac. Je représente (fig. 3), l'aile” sup. droite de l'échantillon type trouvé à Saznfe-Pezenne (Deux-Sèvres). (1) R. P. LonG. Navis, S. ]. — Votas Entomologicas, 2° série, 11, ?# Bol. Soc. Aarg. Sc. Nat., 1915. 81. Ab. versa, nov. (fig. 4). — La branche procubitale for- nant la cellule procubitale typique, au lieu d'aller rejoindre la nervure procubitale, va tomber sur La cu- bitale, circonscrivant ainsi une cellule ren- versée (aux deux ailes Sup.) "Saint: Martin-de-la-Coudre. 82. Var. gradiformis, nov. FiG. 4 — Chrysopa inornata, Nav., Q, ab. tnversa, Lacroix. Aïle sup. droite. Ales sup. avec Le secteur radial très nettement notr à son origine; les 3 ou 5 premières ner- vules intermédiaires noires aux deux extrémités, Les autres à un bout seulement. Rameau formant La cellule procubitale typique noir à l'extrémité. Nervules en gra- dins nettement noires en entier. Quelques nervules mar- ginales noires aux extrémités. À l'aile inf. nervules gradiformes noires ou Vertes. — Deux individus à Saint-Martin-de-la-Coudre. Il est rare de trouver des nervules en gradins noires chez z20rna!a. 83. Ab. soia, nov. — Cellule procubitale typique isolée aux deux ailes sup. —— Saint-Martin-de-la-Coudre. 84. Chrysopa prasina, Burm. — Saint-Maïrtin-de-la-Coudre. 85. Var. adspersa, Wesm. — St-Martin-de-la-Coudre, Royan, Jonzac, Châtelaillon, Montguyon. 86. Var. degradata, Nav. — St-Martin-de-la-Coudre, Jonzac. 87. Var. obsoleta, Nav. — Saint-Martin-de-la-Coudre. 88. Var. punctigera, Sélys. — Saint-Martin-de-la-Coudre. 89. Var. sériata, Navas. — Saint-Martin-de-la-Coudre. 00. Var. resrersa,, Navas. == Saint Martin-de-la=Coudre Royan, Châtelaillon. O1. Var. amabilis, Navas. — Comme précédemment. O2. Var. punctigera-respersa, nov. — Le nom que je donne à celte forme me dispense d’une description. Elle réunit les caractères des deux variétés. J'ai pensé que cette 94. 97. O8. 99. 100. TOI 10 103. M combinaison de deux noms déjà connus valait mieux qu'un mot nouveau. — Deux exemplaires à Saint- Martin-de-la-Coudre (Je tiens à faire remarquer que toutes mes Chrysopes sont examinées vivantes). Chrysopa Mariana, Nav. —— Saint-Martin-de-la-Coudre, Royan: — (Certaines variétés de cette. espèce me semblent, dans bien des cas, assez difficiles à nettement séparer de quelques formes de prasina. J'en ai recueilli beaucoup et ai pu constater qu’elle se prêtait, comme on le verra, à un certain nombre de combinaisons. Var. s/ictocera, Navas. —— Saint-Martin-de-la-Coudre, Royan, Courçon-d’Aunis. ie chlorocephala, Nav. — Saint-Martin-de-la-Coudre, Royan, Châtelallon. Var. 2nsionata, Lacr. — Saint-Martin-de-la-Coudre. La var. /As1gnala pure présente, comme Mariana type, seu- lement deux points sur le vertex. Var. scalaris, Navas. — Saint-Martin-de-la-Coudre. Plu- sieurs exemplaires dont deux très marqués. Var. séiclocera-insignata, nov. -— Saint-Martin-de-la- Coudre. Var. s/ctocera-scalaris, nov. — St-Martin-de-la-Coudre. Var. chlorocephala-scalaris, nov. — Bernay. Var. chlorocephala-insignata, nov. — Saint-Martin-de- la-Coudre. Var. chlorocephala-scalaris-insignata, nov. — Saint-Mar- tin-de-la-Coudre. Ces cinq combinaisons formées de noms de variétés connus me dispensent de description. Comme plus haut (frasina-punctigera-respersa) j'ai pensé que cette façon de nommer ces formes valait mieux que créer des noms nouveaux. Chrysopa ventralis, Curt., var. decora, Navas. — Saint- Martin-de-la-Coudre. 104. TO TAETE 118. lite) (ou Chrysopa 7-punctata, Wesm. — Saint-Martin-de-la- Coudre, Royan, Châtelaillon, La Rochelle (sur les Tamaris). Chrysopa formosa, Brau. — Ronce-les-Bains, Châte- laillon. Var. decempunctata, Lacr. — Châtelaillon. War -Gelimi, Lacr.-Fouras: Chrysopa perla, L. — Saint-Martin-de-la-Coudre, Saint- Jean-d’Angély. Chrysopa dorsalis, Burm. —— Saint-Martin-de-la-Coudre. Nincta flava, Scop. — St-Martin-de-la-Coudre, Jonzac. Hémérobides. Sisyra fuscata, Fabr. — Saint-Martin-de-la-Coudre, Saint-Jean-d’Angély . Sisyra terminalis, Curt. — Jonzac. . Sisyra Dalei, M’. L’. —— Saint Martin-de-la-Coudre. . Hemerobius strigosus, Zett. — Châtelaillon (sur Ta- maris). . Hemerobius nucans, Oliv. — Royan, Jonzac. . Hemerobius lutescens, Fabr. — Saint-Martin-de-la- Coudre, Saint-Jean-d'Angély. . Hemerobius humili, TL. — Jonzac, Royan, Saint-Martin- de-la-Coudre. Boriomya subnebulosa, Steph. — Saint-Martin-de-la- Coudre. ; ue Sympherobius elegans, Steph. — Saint-Martin-de-la- Coudre. Osmylides. Osmylus fulvicephalus, Scop. — Saint-Martin-de-la- Coudre. 134. 125. —© 11} — # Mantispides. . Mantispa styriaca, Poda. — Saint-Martin-de-la-Coudie (14 exemplaires). Conioptérygides. Coniopteryx tineiformis, Curt. — Châtelaillon, Saint- Martin-de-la-Coudre. . Semidalis curtisiana, End. — Jonzac. Conwentzia psociformis, Curt. — Jonzac. Sialides. iSzalis lutaria, |. —Saint-Martin-de-la-Coudre, Sant- Jean-d’Angély, Saint-Martin-la-Grève. Psocides. . Psocus nebulosus, Steph. — Saint-Martin-de-la-Coudre, Jonzac. : . Psocus sexpunctatus, L. —— Châtelaillon, Royan. . Psocus quadrimaculatus, Latr. —- Jonzac. . Amphigerontia variegata, Latr. —— Saint-Martin-de-la- Coudre. . Amphigerontia bifasciata, Latr. — Châtelaillon. . S{enopsocus immaculatus, Steph. — Jonzac, St-Martin- de-la-Coudre, Royan. Graphopsocus cruciatus, L. — St-Martin-de-la-Coudre, Royan. À . Peripsocus subpupillatus, N°. L’. —- Saint-Martin-de-la- Coudre CC) Pertpsocus alboguttatus, Dalm. — Jonzac, Saint-Martin- de-la-Coudre. Peripsocus phæeopterus, Steph. — Saint-Martin-de-la- Coudre, Châtelaillon, Jonzac, Angoulins (sur Ta- maris). 140. OO Pterodela pedicularia, L. -— Saint-Martin-de-la-Coudre. Caœcilius fuscopterus, Latr. — St-Martin-de-la-Coudre, Jonzac. Cæcilius flavidus, Curt. — Saint-Martin-de-la-Coudre, Royan. Cæcilius Burmeisteri, Br. — Royan. Cœcilius obsoletus, Steph. — Bernay (sur /wriperus communs, L.), Saint-Martin-de-la-Coudre et Royan (sur Conifères). Trichopsocus hirtellus, M’. L’. —— Saint-Martin-de-la- Coudre, Royan. Mesopsocus unipunctatus, Müll. — Jonzac. Elipsocus hyalinus, Steph. —— St-Martin-de-la-Coudre, Châtelaillon. Elipsocus abietis, Kolbe. — Saint-Martin-de-la-Coudre. Elipsocus Westwoodi, M’. L’. — Saint-Martin-de-la- Coudre. Ectopsocus limbatus, Navas. — Saint-Martin-de-la- Coudre, Royan, Jonzac, Montendre. Afropos pulsatoria, L. — Saint-Martin-de-la-Coudre. Lepinotus inquilinus, Heyd. — St-Martin-de-la-Coudre. Bertkania prisca, Kolbe. —— Saint-Martin-de-la-Coudre. Non encore connue de France et peu d’ailleurs. Xolbe la dit très rare; trouvée, pour la première fois, dans les sept montagnes, sur les bords du Rhin, par le D’ Bertkan : « Ser selten. Unter Steinest im Sieben gebirge, am Rhein...® ». Le KR, P. Longinos Navæ l’a citée de Belgique ). Niort, 5 septembre 1915. (1) KOLBE, in Rostock Neuroptera germanica, 1888. (2) J'ai encore pris ce très intéressant Psoque à Francois (Deux-Sèvres), le 5 septembre 1915. LES MYRMÉLÉONIDES D'EUROPE ET DÉS CONTRÉES LIMITROPHES Par le R. P. Lon@In Navis S. RACE (Suite) 2. — Palpares hispanus Hag. (42. 7), Hagen, Stett. Entom. Zeit, o00 tt XXI, 1b140. Très semblable au précédent. Abdomen en grande partie Jaune en dessous; tergites avec une bande transverse basilaire noire, prolongée en arrière au milieu à la plupart des seg- ments. Cerques d’une forme semblable, plus Courts Ailes ‘un peu aiguës au bout, avec des taches semblables, plus abondantes à l'ig. ?. — l'alpares hispanus Gt Hag. l’aile postérieure. Re de Long. 45 mm.; aile ant. 45-52 mm.; aîle post. 44-50 mm; cerques 7 mm. Hab. -— Espagne et Portugal. On l’a aussi trouvée à la région septentrionale de l’Afrique en face de l'Espagne. II — TrIBU ACANTHACLISINI Nav. (Naväs, Broteria, 1912, p. 40). 2.6 —— GENRE ACANTHACIISIS Ramb: (Rambur, Mévroptères, 1842, p. 378). Type 4 occzanica Nall. CLÉ DES FSPÈCES 1. Aréoles de la série antérieure du champ costal de l’aile antérieure plus petites que celles de la série postérieure D ue AM 2 — Les aréoles, qui divisent le champ costal de l’aile anté- (x) Voir, pour le commencement de ce travail, Z#sec/a, 1915, p. 57. AM e2ON-— rieure, sont à peu près égales, celles de la série antérieure à celles de la postérieure (g. 9) ; ailes étroites, sans stries noires ou brunes au champ intercubital; cerques des do courts, cyhndriques, simples, sans dent interne... 3. bætica Ramb. 2. Réticulation des ailes en grande partie brune ou noire, variée de pale; stigma noir intérieurement; à l’aile antérieure 1] y a une strie brune allongée basilaire au champ intercubital et d’autres d’ordinaire le long du même champ; une autre oblique, antéapicale, est parallèle à la marge extérieure; cerques des SO longs, avec une dent interne au commencement deNlatMoiuÉApicale te 0020 1. occitanica Vill. — Réticulation des ailes en grande partie blanchâtre, entiè- rement à l’aile postérieure; stigma à peine sensible; aile antérieure sans stries à l’aire intercubitale; avec six ou sept points noirs à la base du postcubitus, qui est strié de noir jusqu’à son anastomose; veinules postérieures au nombre de 12/épalementinoires Peer rue 2. pallida M’L. ENUMÉRATION DES ESPÈCES 3. — Acanthaclisis occitanica Vill. (Ag. 8). Myrmeleon occitanicum. Villers, Linn. Ent, 1789, p. 63, Dl'OVTR #10: M yrmeleon libelluloides pisa- nus. Rossi, Fauna Etrusca, 17900, LEtp 4 pi Eee: Myrmeleon georgianum. Fis- cher von Waldheim, Ent. Russ. 1840, [IV p.45 piller Fng. 5. Long. 45 mm.; aile ant. 50- Acanthaclisis occitanica Œœ, Vill 52 mm. ; ale post. 46-48 mm. ; Tête, partie du thorax et base de l'aile antérieure agrandies. cerques 4 mm. Hab. — Tout le mid1,d'Eu- rope jusqu’à la Prusse, la Russie et l’Asie centrale. On l’a aussi cité de l’Algérie. é— [21 — 4. — Acanthaclisis pallida. Mac Lachl, Horæ Soc. Entom. Ross Xp 463: Long. 40 mm.; envergure 90 mm. Hab. — Russie méridionale, Asie occidentale. 5. — Acanthaclisis bætica Ramb. (2. 0). Rambur, Névrop- tères MHé42/ Nb 270,012: ons: 35 mm: aile ant 10} mm aile post. 414 mm: cerques 2 mm. Hab. — Portugal et Es- pagne y compris Majorque; midi de France et vers l’ouest jusqu'a Mind et Evreux: Acanthaclisis bœtica _Œœ Ramb. Prothorax, mésothorax et base de Crimée l'aile antérieure, agrandis. ÿ £ IITL — TriBU MYRMELEONINI Banks. Ann ÆEntom: Soc. Amer., 1011, p. 1). CLÉ DES GENRES 1. Couleur générale du corps jaune, avec des dessins bruns; ailes avec une ligne plissée longitudinale derrière le secteur du radius; aile postérieure des GO sans bouton à l’axille; abdomen pourvu de deux appendices latéraux arti- culés, en une sorte de pinceau, sur les segments 7-8; éperons antérieurs plus longs que le premier article des tarses, moins long que les deux premiers réunis. 4. Myrmecælurus Costa. — Couleur générale du corps brune, variée de fauve; ailes avec la ligne plissée peu ou pas mamifeste; aile postérieure des GO avec un bouton à l’axille; abdomen sans pinceaux JARÉRA URI AURAS ter ARR LUE A ee A A A nn a nt Le 2. Eperons antérieurs aussi longs que les deux premiers articles des tarses; champ radial de l'aile antérieure d’ordi- naire biaréolé avant l’origine du secteur, court et large, de sorte que le secteur naît au niveau de l’extrémité du post- GUDILUS OUEN AVANT 0e CTP EE Lee De 3. Solter Nav. — Eperons antérieurs plus courts que le premier article des tarses, ou à peine plus longs; champ radial de l’aile antérieure simple avant la naissance du secteur, étroit et long, de sorte que le secteur prend naissance au delà de la terminaison du POSCUDIEUS EE RER ete see ee M ÉRLE TE EEE 3 3. Champ apical des deux ailes large, divisé par une série dervenulestenteradinse cree 1. Myrmeleon [. — Champ apical pourvu de veinules en gradins à l’aile antérieure, étroit et sans les dites veinules à l’aile posté- TEUTE MENT arte ANNE en Re ANR 2. Morter Nav. 2 41 "HCENREUMNMRMELEON ME Sreste (Linné, Syst. Nat., Ed. XII). Type : M. formicarius L. CLÉ DES ESPÈCES 1. Ailes sans taches, tout au plus avec la réticulation variée de brun et de blanchâtre; ce brun ne déborde pas la réticu- lation envahissant la membrane, excepté au bord interne du stigma, spécialement à l’aile antérieure, où 1l forme une petite tache brune; reste du stigma blanchâtre. 2:41 RS 2 — Ailes avec quelques taches brunes, le brun de la réticu- lation envahissant par places la membrane; à l’aile antérieure, il y a trois ou quatre taches le long du champ radial, deux au champ intercubital et une strie oblique à l’anastomose du rameau oblique du cubitus; à l’aile postérieure, deux veinules au moins au champ radial sont bordées de brun; la couleur dominante du corps estilesbrun #2 3. nostras Fourcr 2. Prothorax taché de fauve; abdomen brun, avec une tache basilaire fauve ou testacée à presque tous les tergites; réticu- lation variée presque également de brun et de blanchâtre..….…. à 508 84 en SE AIS PR Ne RER 2. inconspicuus Ramb. — Prothorax et abdomen bruns presque en entier, excepté une ligne mince fauve à la marge des segments; réticulation des ailes brune presque en entier... 1. formicarius L. ENUMÉRATION DES ESPÈCES 6. — Myrmeleon formicarius L. (2. 70). Myrmeleon. formicarium. Linné, Syst. Nat, XII, 1767, P- 914, 3. M yrmeleon formicalynx. Linné, Syst. Nat. XII, 1767, 014, 4. Myrmecoleon formicalynx. Burmeister, Handb. Entom. 1830, IE, p. 994, n. 4. | Myrmeleon innotatus. Rambur, Névroptères, 1842, p. 406. ons 30 mm; aile ant 35 mm; aile post 33 mm. On a écrit beaucoup pour et contre sur la validité de ces noms linnéens et sur leur application. Mais, étant reconnu, d’après Mac Lachlan, que Linné, sous le nom de fo7m1- cartum avait prétendu dési- enenwlrespece de Suède, à ailes non tachetées, qu'il dé- crivit préalablement seule- ment par la larve, il semble de toute nécessité que ce nom doit prévaloir, comme anté- Fig. 10. rieur, quoique un échantillon Myrmeleon formicarius $ L. \ - Ailes schématiques, agrandies. à ailes sans taches, de la col- lection de Linné, porte le nom de formycalynx, écrit de la main de Linné, selon le témoignage de Mr. Hagen qui le vit. —: 124 — En procédant ainsi, nous nous conformerons à l’usage le plus répandu, autrement le nom de formicanus, le plus connu et le plus fréquemment employé, passerait forcément à la synonyme. Hab. — Presque toute l’Europe, jusques et y compris la Suède; les Iles Britanniques exceptées, où 1l n’existe aucune espèce de Myrméléonides. 7. — Myrmeleon inconspicuus Ramb. (%g. 11). Rambur, Névroptères, 1842, p. 406, n. 36. Myrmeleon Erberi. Brauer, Abhand. W. Bd. X, 1868, p. 190. Long: 22-23 mm; aile ant 125 27 mm.; aile post. 24-26 mm. Type. — Abdomen brun, le bord postérieur des segments jaunâtre. Hab. — Espagne y compris Ma- jorque; France, Italie, Belgique, Au- Hiq. IIS : À è Myrmeleon inconspicuus Ramb. triche-Hongrie, Budapest (Pongräcz), Tête et partie antérieure du Core (Mach Lachlan) te , : thorax. Var. leonina Nav. Broteria, 1912, p. 30. Abdomen avec une grande tache basilaire fauve à la plu- part des tergites. Hab. — Espagne, France. Mac Lachlan suppose (Entom. Mo. Mag., 1883, XX, p. 104) que les taches fauves de l'abdomen sont particulières aux OO. Voici ses paroles (1. c.) : “ In the O' there is a large-yellow anterior dorsal spot on nearly all-the segments ”. Mais 1l n’en est pas toujours ainsi; à Saragosse, où cette espèce est très : abondante, les taches se trouvent également chez les deux sexes; Je l’ai aussi reçue avec ces mêmes caractères de plusieurs autres régions. 8. — Myrmeleon nostras Fourcr. (Ag. 7 ef 12). Formicaleo nostras Fourcroy, Entom. Paris \17851p: 300, Dole Myrmeleon euro- pœus. Mac Lachlan et Auct. Pons 27 mm; Fig. 10. — Myrmeleon nostras Fourer. aile tant. 30 mm: Ailesx1--. Fontainebleau (col. m.). aile post. 28 mm. Hab. — Midi et centre de l’Europe occidentale jusqu’à la Belgique inclus. 4. — GENRE MORTER Nav. (Naväs, Mem. Real Acad. Cienc. Barcelona, 1915, t. XI, p. 466). Type : M. hyalinus Oliv. 9. — Morter hyalinus Oliv. (#g. 73 et 14). Myrmeleon hyalinum. Olivier, Encycl. Méth. VIIL 126, 27. Myrmeleon cinereus. Klug, Symbolæ Phys, XXXVII, f. 3. Myrmeleon distinguen- dus. Rambur, Névroptères. 1842, p: 407, n:- 37. La description de Ram- bur, assez complète, s’ex- prime ainsi Brun, varié de Jaune. Fig. 13. Antennes plus courtes Morter hyalinus Oliv. (gr. nat., d'après Klug). ‘ que le thorax, d’un roux obscur, brunes à l’extrémité; palpes jaunâtres, les inférieurs un peu plus longs que les supérieurs, ayant le dernier article — 126 — en cône, un peu aminci à la base, fortement à l’extrémité, un peu courbé, noir; face jaune vers la bouche, avec le front noir, et souvent une tache obscure sur l’épistome, le noir du front quelquefois échancré par du jaune; vertex jaune, avec une bande médiane et quatre taches noirâtres. Prothorax (fg. 74) jaune, ayant une ligne dorsale et deux autres de chaque Fig. 14. côté, transverses, partant de la dorsale, Morter hyalinus Oliv. Tête et prothorax. brunes; quelquefois ces lignes sont inter- rompues; reste du thorax brun, bordé postérieurement de Jaune à ses deux divisions (PI. IIL. ro). Abdomen noir, légèrement velu; bord postérieur des seg- ments légèrement jJaunâtre en dessus, chez le mâle, un peu plus court que l’aile inférieure; appendices supérieurs à peine saillants inférieurement, verticaux, coupés carrément, très larges, ressemblant à deux valves, ou différant à peine d’un segment, Jaunes, hérissés, surtout inférieurement; l’inférieur assez long, ressemblant à un onglet ou écaille un peu recourbée et creusée, divariqué, jaune, hérissé extérieurement. Pattes assez longues, jaunâtres, nuancées de brunâtre, brunes à la face postérieure des dernières cuisses et à la face infé- rieure des mêmes tibias; tarses annelés de brun, le premier article aux antérieurs de la longueur des deux suivants, un peu plus long que les ergots. Ailes blanchâtres ou très légèrement Jaunûtres, lisses et bril- lantes, ayant le réseau roussâtre, pas sensiblement varié de brunâtre; tache pterostigmatale insensible. Long. 22 mm; aile ant 23 mm. aile post 216 hmm Hab. -— Résion méditerranéenne, midi de l’Europe, nord = Es de l’Afrique jusqu’à l’Arabuie. 5. — GENRE SOLTER Nav. (Naväs, Broteria, 1912, p. 32.) Type : S. Zzbér Nav. ESPÈCE UNIQUE 10. — Solter liber Nav. (fig. 75), Naväs. Broteria, 10912, D22. Fauve, taché de brun. Prothorax un ptu plus large que long ; abdomen court, gros, pale par dessous, par dessus brun jusqu’à la moitié basilaire de chaque segment; pattes pâles, annelées de brun; éperons aussi longs que les deux premiers articles des tarses ; ailes larges, avec le réseau mêlé de blanc et de brunûtre; plusieurs veinules bor- dées de brun (fig. rs), surtout les radiales et cubitales, et aussi les fourchettes margi- Fig. 15. — Solter liver Q Nav. Base de l'aile antérieure, très agrandie. nales. Pons 2024 mm: 4ile ant 28-317 mm aile post 26° 2746 TN M. Hab. — Portugal : San Fiel. Du même genre, j'ai vu plu- sieurs autres espèces du nord de l’Afrique et de l’ouest de l’Asie, 6. — GENRE MYRMECÆLURUS Costa. (Fauna Regno di Napoli. Formicaleonidei, 1855, p. 10.) Type : Myrmeleon trigrammus Pall. (A suivie. LA LOI DE LA TAILLE ET L'ÉVOLUTION DES COLÉOPTERES Par C. HOULBERT, Professeur à l’Université de Rennes, Lauréat de l’Institut. (Suite) (1). Rôle des migrations. La distribution des Coléoptères à la surface du globe, par voie de migrations, a dû se faire avec une très grande lenteur, non seulement parce que ces animaux volent mal ou pas du tout, mais aussi parce qu'ils sont attachés, de par leur mode de vie — les phytophages tout au moins - à la flore du pays qu'ils habitent. Les espèces n’ont donc pu coloniser des régions nouvelles que si elles ont trouvé, dans les pays limi- trophes, les conditions de température et d'alimentation aux- quelles elles étaient antérieurement habituées; et encore, pour que l’acchimatation soit possible, il a fallu ‘que les migrations soient progressives; le passage d’une région à une autre n’a pu se faire que par étapes très courtes, de mamière que l’orga- nisme ne soit pas soumis à des changements trop brusques qui auraient compromis les chances de l’adaptation. (1) Voir, pour le commencement de ce travail, INSECTA, 1914, t. IV, p. 304, 3392 8471 mors mp 520 Nous admettons, avec M. le prof. Trouessart, qu’il existe, ‘pour chaque type donné, une région du globe qui peut être considérée comme sa véritable patrie; et où le type acquiert le maximum de son développement "1). Nous pouvons donc considérer les régions où se rencontrent les espèces de très grande taille, aboutissants naturels des groupes phylétiques les plus anciens, comme représentant la patrie primitive, autrement dit le centre de dispersion du groupe tout entier. Si, dans une même famille, comme par exemple chez les Lucanides, les Golhathides, les Prio- nides, etc., nous trouvons plusieurs formes géantes en des pays éloignés, nous en conclurons qu’il y a migration ancienne ou, chose moins probable, que le groupe est polyphylétique. La distribution des grands Dorcinæ : Eurtrachelus buce- phalus, gypaetus et eurycephalus à Java, Alcides à Sumatra, Saiga aux Iles Moluques, Zz/anus aux Philippines, à Bornéo, aux Célèbes et sur le continent asiatique, ne peut pas s’expli- quer par voie de migration; elle indique que la disjonction de ces espèces était déjà esquissée et leur évolution probable- ment déjà assez avancée au moment où les îles de l’Archipel malais se sont trouvées géographiquement isolées du conti- nent sino-australien P), Au contraire, le jalonnement du continent asiatique jusqu’à l’Europe par les diverses espèces du genre Dorcus : Chine (D. Hopei et vicinus); Vunnan (D. lœvidorsis); Himalaya (D. saturalis); Cachemire (D. Rosti); Turkestan (D. Sewert- zowti); Caucase (D. caucasicus); Europe (D. parallelipipedus), ne peut s'expliquer que par des migrations progressives. L'introduction dans la faune européenne de notre grand Lucanus Cervus est également due à une migration dont (1) TROUESSART (E.). Za géographie zoologique. Paris, 1890, p. 162. (2) Les branches latérales : Odontolabini et Cladognathini ont, en effet, sensiblement la même distribution géographique, si on ne tient pas compte des migrations qu’elles ont également fournies. bo toutes les étapes sont représentées par de petites colonies depuis le Thibet (Z. Oberthüri) jusqu'aux frontières de l’Eu- rope orientale (Z. orientalis), CÉRAMBYCIDES PRIONINÆ PL. VI. Fig. 8. — Acanthophorus serraticornis Oliv. (Indes orientales), grandeur naturelle. (Coll. de M. René OBERTHÏR.) La dispersion géographique des grands Prionides est également fort instructive; le berceau du groupe doit être évidemment cherché dans l’Amérique du Sud; nous admet- tons volontiers que ce fut le grand district forestier arrosé par le fleuve Amazone et ses affluents, parce que c’est là que l’on trouve en même temps les plus petites espèces (Azaco- lidés, Pæcilosomidés) et les plus grandes formes connues : Macrodontia cervicornis (fig. o), Tilonus giganteus, Eno- plocerus armiilatus, etc.; mais, si l’on considère la distri- bution du groupe tout entier à la surface du globe, on peut conclure qu’il a fourni aussi d'importantes migrations, et cela, à des époques géologiques fort anciennes. La tribu des Acan- thophorides, par exemple, possède des représentants en Afrique (Tz/hoes) et jusqu'aux Indes orientales (A cantopho- us) (Ag. 8); à moins d'admettre un polyphylétisme que rien ne justifie, cette particularité ne peut s'expliquer que par une migration réalisée au cours des temps secondaires, avant la dislocation du continent brasilo-éthiopique; c’est aussi à la même époque que les ancêtres des /amwonus, dont nous avons récemment résumé les caractères dans /zxsecta W), ont dû arriver au Congo et dans l’Afrique orientale allemande. Quelques groupes se sont trouvés isolés dans les grandes îles où nous les observons aujourd’hui comme des curiosités géographiques : tels sont les Hoplodérides à Madagascar et les Remphanides en Australie; ces derniers n’ont pu venir que par l’Insulinde et cela très certainement avant le morcellement du continent sino-australhien (x du Jurassique). Ta paléontologie confirme jusqu’à un certain point ces considérations, puisque certaines formes des Prionides ont été signalées dans les dépôts méso- zoïques (voir page 11). Les espèces indiennes, presque aussi anciennes que celles du berceau primitif américain, ont aussi abouti, de leur côté, à des formes de très grande taille, tel est, par exemple, le majestueux Xivuthrus heros (fig. 74), dont la longueur n’est pas inférieure à 14 centimètres. (1) HOuULBERT (C.). Votes pour servir à la classification des JAMWONUS, coléoptères longicornes de la tribu des Pricnine. Rennes, Znsecta, t. III, 1913, P. 7. CÉRAMBYCIDES-PRIONINÆ PLV Û Fig. 9. — DMacrodontia cervicornis L. (Brésil), grandeur naturelle, (Coll. de M. René OBERTHÜR.) Le peuplement des Antilles et de l’Amérique du Nord en _Prionides, par voie de migration, semble s'être fait beaucoup plus tard; et, de fait, la géologie nous apprend que les deux Amériques sont restées séparées par la Mésogée jusqu’au début des temps tertiaires (éocène); c’est donc seulement à cette époque que les premiers échanges de faunes ont pu avoir lieu et que les Przonus, notamment, ont envahi l’ Amérique du Nord. Plus tard même, au pliocène, lorsque la fermeture de l’isthme de Panama devint définitive, quelques grandes formes méridionales émigrent encore vers le Nord : tels sont, par exemple, les Derobrachus (D. procerus et brevicollis). La rareté de ces Insectes, qui n’ont guère dépassé le Mexique et la partie méridionale des Etats-Unis, leur grande taille, indi- quent suffisamment que leur introduction est de date récente. Quant à notre Prionus coriarius, la seule espèce du genre en France, elle nous est venue vraisemblablement par l’Asie; plusieurs espèces voisines, mais relativement rares, Jalonnent _ encore la route à travers le Turkestan, l’Arax et la Russie méridionale (?. asiaticus Feld) W). L'étude des Dynastides, dont le centre d’évolution primitif se trouve aussi dans l’Amérique du Sud, nous amènerait à des conclusions identiques. Les Pentodontides et les Pimélo- pides, qui paraissent avoir l’aire de distribution la plus étendue à la surface du globe, ont suivi la même route que les Acanthophorides ; leurs espèces, qu’on retrouve en Afrique, à Madagascar, aux Indes (Æétéronychus) et même jusqu’en Australie (/sodon) ont certainement suivi, dans la première partie des temps secondaires, la route qui leur était offerte, du côté de l’Orient, par le continent brasilo-éthiopique et le grand isthme indo-malgache. Ces Insectes, pour la plupart, sont assez petits, ce sont même les plus petits des Dynas- tides, ce qui indique que l’évolution du groupe est à son début. (1) On pourrait admettre aussi que cette migration s’est faite, au cours des temps tertiaires, par l’Amérique du Nord; mais alors le jalonnement de la route ne peut être établi. \ . \ . L'Europe possède quelques Dynastides, peu nombreux, qui paraissent lui être arrivés par le nord de l’Afrique (Pentodon, Phyllognatus, Oryctes); cette migration est forcément anté- rieure à l’effondrement de la grande fosse méditerranéenne occidentale. La paléontologie nous fournit, en effet, deux Pentodon européens, l’un de l’oligocène supérieur, l’autre du miocène (voir page 64). Le genre Oryc'es nous montre déjà des espèces de grande taille et, en quelque sorte, une deuxième étape de l’évolution de la tribu. Les migrations vers l’ Amérique du Nord, à travers l’isthme de Panama, ont dû être assez nombreuses à l’époque éocène (1° connexion) ; et c’est alors que passèrent dans les Antilles, et jusqu'aux Etats-Unis, les ancêtres de nos grands Dynas- tides : Democrates, Cyclocephala, Golofa, Dynastes. Enfin, le plus grand de tous, le plus massif et le plus volumineux de tous les Scarabæides : Megalosoma elephas Fab. (Az. 71) présent au Mexique mais absent des Antilles, a dû passer à une époque récente (H/zocène) par l’isthme actuel. Si l'Amérique du Nord ne possède que des Dynastides géants ou d’assez grande taille, cela tient, comme on le voit, à ce que les migrations n’ont pu se faire de ce côté qu’assez tard, à travers les ponts de la Mésogée, à une époque où l’évolution du groupe était déjà très avancée. Mais 1l va sans dire que beaucoup de formes ont évolué sur place et n’ont jamais quitté l'Amérique du Sud; quant aux émigrants de la première heure, ils ont poursuivi leur évolution dans diffé- rents pays, et, fidèles aux traditions de leur race, sont égale- ment parvenus au gigantisme : c’est ainsi que nous trouvons actuellement Azgasoma Centaurus en Afrique, le long des côtes de Guinée; Xylotrupes Gideon dans les Iles de la Sonde; Chalcosoma Atlas (fig. ro), sur le continent indien et dans l’Insulinde. Les migrations des Cétonides sont également très instruc- tives; le groupe primitif a certainement eu pour berceau la partie orientale du continent indo-éthiopique, c’est-à-dire l'Afrique actuelle et une partie de l’Hindoustan avant la dislocation du continent de Gondwana. Les migrations primitives des Cétonides semblent s'être effectuées de l’est à l’ouest; les formes les plus anciennes ont SCARABÆIDES-DYNASTINÆ PL. VIII. Fig. 10. — Ühaicosoma Atlas g', grandeur naturelle. (Coll. de M. René OBERTHÜR.) colonisé petit à petit tout le continent africain et se sont même répandues jusque dans l’Amérique du Sud. À l’époque jura'- sique, lorsque se dessinèrent les premiers effondrements qui — 136 — aboutirent à la formation de l’A/antique sud, les espèces américaines se trouvèrent isolées du centre de dispersion mais continuèrent à évoluer d’une façon indépendante; quelques genres ont donné des espèces de grande taille : /#ca, Celo- cratus, ce sont des Trichudes; les curieuses petites espèces de la côte occidentale africaine appartenant au genre /rcala (I. lineola et sorilla) indiquent, encore aujourd’hui, les rapports zoogéographiques des deux continents. Quant aux Cétonides restés en Afrique, ils se sont étendus dans toutes les directions en se modifiant à l'infini: les espèces géantes du genre Goliathus se rencontrent de la Guinée au Zambèse, en passant par le Cameroun et le Congo; une branche voisine, le genre Séegopterus, s’est isolée dans l’Afrique australe, ce sont des Gnorimus de grande taille. Les Osmoderma de l'Amérique du Nord et de l’Europe, proviennent d’une migration beaucoup plus tardive; ils déri- vent certainement du phylum trichidien, qui peupla primiti- vement l’Amérique du Sud. En se répandant vers l’est, les Cétonides ont petit à petit colonisé l’Hindoustan (1), la Chine et tout le continent sino- australien, car on trouve leurs représentants à la Nouvelle- Guinée (Camptorrhina fulgida) et jusqu’en Australie (Schizorrhina). Enfin, un grand nombre, isolés à Madagascar après la sépa- ration de la grande île d’avec le continent hindou (fin du Crétacé) ont, malgré cet isolement très ancien, conservé des caractères qui permettent de les rattacher sans trop de peine à leurs ancêtres (Grathocera) du continent africain. C’est certainement à ces migrations et aux phénomènes d’adaptations qui leur furent consécutifs qu’il faut attribuer l’extrême complexité et la richesse infinie du monde coléop- térique, le plus intéressant de tous les groupes zoologiques à étudier sous ce rapport. (À suivre). (x) Bien que ses ancîtres paraissent aujourd’hui isolés à Madagascar, le genre Bombodes s’est avancé, vers le nord, jusque dans la région himalayenne. Le Gérant, F. GUITET.. Annonces-insertions d'INSECTA UNE ANNONCE | A L'ANNÉE 5 |TRIMESTRIELLES ISOLÉE oo (12 insertions) : (6 insertions) | (3 insertions) Page entière. 12 50 96 D4f | 30! 12 pape …. 0:54» 48 27 15 1/4 page. 30 24 14 8 TÉMpaoe... 1 50 12 7 À LS + DE D LS D à + $ 5 D LE EE ES D ES SD $$$ SE SSH $ ESS 5 Indispensable à tous les Collectionneurs ! SEL Z LES MACROLÉPIDOPTERES DU GLOBE L'ouvrage complet se composera d'environ 485 livraisons ou 16 volumes 1. PARTIE- PRINCIPALE Faune Paléarctique, 118 livraisons environ à Fr. 1.23 PÉNPARTIE PRINCIPALE 130 livraisons environ à Fr. 1.90 Faune Américaine, Faune Indo-Australienne, 155 livraisons environ à Fr. 1.90 Faune Africaine, S5 livraisons environ à Fr. 1.90 Dans les deux parties il y aura environ 1,000 planches d'un Coloris parfait reproduisant près de 40,000 papillons Les Volumes I et II sont parus Pour tous renseignements ou demandes de planches spécimens, s’adresser à la Librairie H. LE SOUDIER, Paris, 174-176, Boulevard Saint-Germain. Sommaire des Numéros 55-56-57 d'INSECTA Entomologie générale : Pages. Houlbert (C.). — Note sur le Dorcus derelictus Parry comme type d’un nouveau genre (Durelius) de la tribu des C/adognathinæ...…........……. 89 Bordas (D' L.). — Structure histologique de l’Appareil digestif des épidoprères mem rer cerenec ee ceci s een ne ee eee EC TE PT ENCRES 99 Pouillaude (I). — Vanapa Oberlhüri, nouveau genre et nouvelle espèce de Curculionide Col.) 22m secure nc IE EEE 101 Lacroix (J). —- Notes névroptérologiques. — II. — I. Excursions en Gharente-Inférieure 2. nnerereccmomecceorssseercee te EC CL Le 106 Longin-Navas (R. P.). — Les Myrméléonides d'Europe et des contrées limitrophes (52278) SRE creer once en Te nee eee PER EE 119 Houlbert (G.). -— La loi de la Taille et l’Evolution des Coléoptères (SRG Mens ta ne RE en ne NT REA 128 Échanges et rédaction d'INSECTA + &e. Pour éviter toute confusion dans nos services, nous prions les Sociétés qui font l'échange avec INSECTAÀ de vouloir bien nous adresser leurs publications sous la suscription suivante : Direction d'INSECTA Station entomologique, Faculté des Sciences Rennes (France) = CAS Abonnements annuels : BTANCE Mr PR PEN Re RE EEE RER Utne JR Der RSS Étranper se, ii RTE rase ules SR CESSER 20! » Les abonnements, payables d'avance, comptent à partir du mois de janvier, mais on peut s'abonner à toute époque de l’année. Un Numéro d'ZASECLAN.L RS ERNEST 160 Pour tout ce qui concerne l'administration et la rédaction d'INSECTA, adresser la correspondance à M. le professeur C. HOULBERT, Station entomologique, Université de Rennes (France). CINQUIÈME ANNÉE OCTOBRE-NOVEMBRE-DÉCEMBRE 1919 N°° 58-59-60 NSECTA Revue Tllustrée d'Entomologie Publication mensuelle de la Station Entomologique de la Faculté des Sciences de Rennes IS IMPRIMERIE OBERTMAUR, RENNES 19135 MISCELLANEA ENTOMOLOGICA ? Revue Entomologique Internationale, XXI Année Direction : Piof. IE. BARTHE Rucrd'ANAISS 95" UAES? France Paraît le 15 de chaque moi:. — Abonnement : fr. 6 par an Annonces : fr. 10 la page Cette revue, fondée en 1892, contient Ics travaux les plus intéres- sants originaux et traductions) sur les insectes de la faune européenne en particulier sur les coléoptères, les lépidoptères, les hyménoptères et les orthoptères), des nouvelles, des notices nécrologiques, des analyses d'ouvrages et un supplément d'annonces dont la publicité est des plus utiles pour toutes les transactions d'échanges, d'achat et de vente. Dans le courant de l’année 1915 paraîtront les ouvrages suivants : E. André et D. Lucas. -- Zépidoptères de France, de Suisse et de 3elgique (fire). E. Barthe. — (arabidæ de la faune franco-rhénane. M. des Gozis. — Dytiscidæ de la faune franco-rhénane. H. du Buysson. — Elutérides de la faune franco-rhénane. E. Reïtter. — Scarabzridæ d'Europe : Coprophages, ete., etc. Les abonnés ont droit dans chaque numéro à six lignes d'insertion gratuites pour leurs échanges et ils peuvent avoir recours à un Comité d'Etudes de 30 membres qui se chargent gratuitement des détermi- nations . ee —+ © 0 + + + © + Le & -$—+- + — Je demande des Cocons de Grand Paon de Nuit, & bon marché. Envoyez le prix à Jeax RUSTON, 10, Carlton Road, Worksop, Nottinghamshire, Angleterre. 44 $$$ + ++ + + + + + Dh 4 + + + + + + + + + + + 2 + ENTOMOLOGIE GÉNÉRALE N/ nu ‘ Nouvelles recherches sur les glandes rectales des PAPILLONS + Par L. Borpas Professeur adjoint à la Faculté des Sciences de Rennes La partie terminale de l'intestin d’un grand nombre d’In- sectes présente des dilatations fusiformes, plus ou moins volu- mineuses suivant l’état de plénitude ou de vacuité de l'organe. Nous avons étudié ces renflements glandulaires chez les Orthoptères, les Hyménoptères et les Lépidoptères. Les deux premiers ordres d’Insectes possèdent s2r longs bourrelets blan- châtres, équidistants et parcourant tout le rectum : ce sont les glandes rectales. Elles proviennent uniquement d’un développement local exagéré de l’assise épithéliale de l'intestin. On peut suivre, en effet, le passage des éléments occupant le fond des rephs aux cellules qui constituent les massifs glandulaires propre- ment dits. Les glandes rertales, dont la signification morphologique et surtout les fonctions physiologiques sont encore énigma- tiques, ont été décrites, pour la première fois, chez l’Abeïlle, par Swammerdam. Depuis, un certain nombre d’Entomolo- gistes les ont signalées chez plusieurs groupes d’'Hexapodes. Pour Sadones (1805), il n’y a nullement homologie entre les glandes rectales et les lamelles respiratoires larvaires des Odonates. L’intestin terminal des Papillons porte, sur les parois de l’ampoule rectale, un grand nombre de petits tubercules IxsecTA, Octobre-Novembre-Décembre 1915, 10 = 138 — internes, hémisphériques, aplatis, fongiformes, sessiles ou faiblement pédiculés, qui sont les glandes reclales. Nous avons étudié la forme et la structure de ces organes chez la plupart des familles des Lépidoptères. Or, dans aucun ordre de la classe des Insectes, on ne trouve une telle abon- dance de ces massifs glandulaires que chez les Papillons. Dans la plupart des familles, le nombre de ces glandes dépasse 200, tandis que les Hyménoptères, les Orthoptères et les Névropteres n’en ont que s2x. Voici quelques résultats concernant divers groupes de Lépi- doptères : les Pzeride ont de 80 à 140 glandes rectales; les Nymphalide de 100 à 120; les Satyride de 180 à 200; les Sphingide, environ 150; les Ziparidæ jusqu’à 250; les Mofo- dontidæ de 180 à 200; les Noc/zidæ plus de 300. Chez une espèce de cette famille, la Bro/olomia meticulosa, nous en avons compté Jusqu'à 500, etc... Les glandes rectales des L'épidoptères, vues en coupe trans- versale, présentent une apparence rectangulaire, cupulhforme, parfois mème légèrement hémisphérique. Elles comprennent les mêmes assises que l’intestin terminal, avec cette différence que les cellules sont très volumineuses et présentent une struc- ture toute différente de celle de l’organe (VW. Fig. 1). Chaque tubercule glandulaire comprend deux ou trois grosses cellules cubiques ou cunéiformes et aplaties transver- salement (C). Leurs novaux (7) sont ovales ou allongés et situés dans la région médiane ou parfois même dans la partie externe de chaque élément. Ils sont généralement entourés d’une aréole claire. Le cytoplasme cellulaire présente une structure striée vers la base, finement granuleuse dans la partie médiane et hyaline dans la zone interne. Les cellules de chaque groupe glandulaire se continuent latéralement par des éléments étroits et aplatis qui font suite à l’épithélium sinueux compris dans l’intervalle de deux glandules. Du côté interne, chaque massif cellulaire est recouvert par une 2#/1ma chitineuse, mince et parfois den- ticulée (zc). L'ensemble des cellules repose sur une mince mem- brane basale (746), F1G. 1. — Coupe de glande rectale de Pieris napi. — La section n'intéresse qu'un seul tubercule glandulaire. — €, grosses cellules de chaque glande, avec noyaux »% ovales ou étranglés en leur milieu; 2€, intima chitineuse ; r, replis latéraux avec dépressions $S; ec, épithélium chitinogène ; tr, fila- ments trachéens dont les derniers ramuscules pénètrent dans les cellules €, ou entre ces cellules; mb, membrane basale: cel, cellules limitantes externes, continuation de ee; ml, muscles longitudinaux et nc, muscles circulaires. Au-dessous ou en dehors de cette dernière se trouve un espace comblé par du tissu conjonctif et parcouru par de nombreux fülaments trachéens (/7), dont les derniers ramus- cules traversent la membrane basale, se mettent en contact avec les cellules et pénètrent même jusqu'aux stries protoplasmiques et dans les cloisons intercellulaires (V. Fig. 1). Enfin, l’ensemble des glandes rectales est enveloppé par une couche de fibres musculaires czrculaires (mc) et, tout à fait à l’extérieur, par des faisceaux de muscles /ongitudinaux (ml), localisés surtout en face des dépressions interglandulaires. Tout à fait à l’extérieur, se trouve une très mince /wrique péri- tonéale (V. Fig. 1). L. BORDAS. LA LOI DE LA TAILLE ET L'ÉVOLUTION DES COLÉOPTÈRES Par C. HOULBERT, Professeur. à l’Université de Rennes, Lauréat de l'Institut. (rm) CT) CAAETERE" "IV L’extinction des espèces. » À présent que nous connaissons quelques-unes des influences qui concourent à la formation des individualités nouvelles, points de départ des nouveaux phylums, nous allcns étudier les principales causes de l’extincuon des espèces. Sans remonter Jusqu’aux théories anciennes de Cuvier, de Darwin, de Neumayr, etc, nous commençons, ainsi que le démontre M. Ch. Depéret, à pouvoir préciser le mécanisme de ces extinctions ; les trois facteurs qui paraissent jover le rôle le plus important sont : 1° L'augmentation graduelle de la taille. 2° La spécialisation excessive de certains organes. 3° La réduction progressive de la variabilité. (x) Voir, pour le commencement de ce travail, INSECTA, 1914, t. IV, p. 304, 339; 3475 — 4915, t. V, p.5, 63. C’est là une règle absolument générale : & mesure que La taille augmente, les organes se spécialisent et la variabilité diminue; ces trois phénomènes marchent toujours de pair, car tout se tient dans l’évolution. I. Augmentation de la taille. . Tous les paléontologistes ont constaté ce fait : /outes Les fois qu'on peut suivre, dans Les strates successives de l'écorce terrestre, les mutations d’un même rameau, en s’élevant des formes les plus anciennes vers les plus récentes, on voit la taille augmenter, atteindre une limite maxima, puis, brusquement, l’espèce disparaît. Par sa généralité, cette loi est, sans contredit, l’une des plus curieuses et des plus importantes de toutes celles qui ont été mises en lumière par les progrès de la paléontologie moderne; on la retrouve d’ailleurs chez tous les êtres vivants et indis- tinctement chez les végétaux (Ptérydophytes arborescentes de l’ère paléozoïque) aussi bien que chez les animaux. Comme la paléontologie ne peut nous rendre aucun service en ce qui concerne la marche de l’évolution chez les Coléop- tères, nous sommes bien obligés, ainsi que nous l’avons déjà dit, de nous en tenir à l'étude des espèces actuellement vivantes; mais si, chez ces espèces, nous constatons qu’à l’ac- croissement progressif dé la taille correspond toujours une spécialisation très avancée de certains organes ainsi qu’une réduction très notable de la variabilité, nous serons en droit de conclure que les trois conditions essentielles de la loi d'extinction se trouvent réalisées et que, par conséquent, l’es- pèce marche vers son anéantissement. Le seul fait, à notre avis, de l’existence de types très grands à côté d’autres plus petits, indique que certains rameaux phyiétiques ont évolué dans Le temps; mais, comme les rameaux sont très nombreux et parfois très voisins, l’une des plus grosses difficultés qui se présente est de savoir si telle ou telle, — 143 — SCARABÆIDES-DYNASTINÆ PLUTX: Fig. 11. — Megalosoma Actæon $ (Guyane), grandeur naturelle. (Col. de M. René OBERTHÜR.) RÉ TN NE RTE à VTT DR PMR RE SEE . Fr, # . perce. EN r parmi les formes que l’on considère, a atteint le #aximum spécifique de sa taille, ou « s1 elle est susceptible de grandir encore ». ‘ Malgré cette difculté, 1l nous semble que la loi d’augmen- tation progressive de la taille se vérifie avec une grande netteté dans un certain nombre de phylums chez les Insectes et parti- culhièrement chez les Coléoptères. Avant d’entrer dans le détail des groupements les plus importants, examinons l’ensemble des familles, nous verrons que toutes, ou à peu près, renferment des formes de grande taille. TABLEAU DES PRINCIPALES FAMILLES 1. CICINDELIDÆ. — ÂMantichora. 21. TRICHOPTERYGIDÆ. 2. CARABIDÆ. — Procerus; Teflus; | 22. SCAPHIDIIDÆ. Catadromus. 23. PHALACRIDÆ. 3. DYTISCIDÆ. — Dyfiscus Zatissi- | 24. EROTYLIDÆ. mus. 25. ENDOMYCHIDÆ. 4. GYRINIDÆ. — Dineutes major; | 26. CRYPTOPHAGIDÆ. Enhydrus sulcatus. 27. LATHRIDIDÆ. — Monotoma. 5. HYDROPHILIDÆ. — AÆydrophilus | 28. TRITOMIDÆ. piceus. 29. NITIDULIDÆ. 6. GEORYSSIDÆ. 30. TROGOSITIDÆ. — Ægolia variegata 7. PARNIDÆ. Erich. ; 8. HETEROCERIDÆ. 31. COLYDIIDÆ. 9. STAPHYLINIDÆ. — Ophites; Ocy- | 32. RHYSODIDÆ. pus olens; Agrodes fulgens$ K. | 33. CUCUJIDÆ. — Passandra sexstriata 10. PSELAPHIDÆ. — Meflopias curcu- Dalm.; Æectarthrum gigas F. lionides Gory. 34. TRIXAGIDÆ. 11. CLAVIGERIDÆ. 35: DERMESTIDÆ. — Dermestes. 12. PAUSSIDÆ. — Paussus. 36. CISTELIDÆ. — Pyrrhus. 13. SCYDMENIDÆ. — ÂMastigus pal- | 37. THORICTIDÆ. palis. É 38. HIiSTERIDÆ. — Oxysternus maxi- 14. SYLPHIDÆ. — MWecrophorus; Ne- mus L.; Hister gigas; H. caffer. crobora americana K. 39. LucanIDÆ. — Æurytrachelus Ti- 15. ANISOTOMIDÆ. lanus. 16. EUCINETIDÆ. 40. SCARABÆIDÆ. — Megalosoma Ac- 17. CLAMBIDÆ. ton L.; Goliathus regius Klug. 18. SPHÆRIIDÆ. 41. BUPRESTIDÆ. — Chrysochroa Bu- 19. CORYLOPHIDÆ. prestes giganteus, Heterosternus. 20. HYDROSCAPHIDÆ. 42. EUCNEMIDÆ. 43. ÉLATERIDÆ. — 7'etyalobus cine- | 58. MELANDRYIDÆ. reus; T. gigas; Lycoreus. 59. MORDELLIDÆ. 44. CEBRIONIDÆ. 60. MELOIDÆ. — Meloe, M ylabris. 45. RHIPICERIDÆ. 61. ANTHICIDÆ. 46 DASCILLIDÆ. 62. ŒDEMERIDÆ. 47. CANTHARIDÆ. 63. CURCULIONIDÆ. — *Aynchophorus 48. CLERIDÆ. heros. 49. BRUCHIDÆ. 64. ANTHRIBIDÆ. 50. BYRRHIDÆ. 65. MYLABRIDÆ. 51. SPHINDIDÆ. 66. BRENTHIDÆ. — Prenthus. 52. LYCTIDÆ. 67. SCOLYTIDÆ. | 53. BOSTRYCHIDÆ. Bostrychus :1xima. | 68. CERAMBYCIDÆ. — Titanus gigan- 54. CIsIDÆ. teus L.; Macrodontia cervicor- 55- TENEBRIONIDÆ. — Psammoryss:is mis of. Titanus Kolbe. 69. CHRYSOMELIDÆ. — 7marcha; Sa- 56. ALLECULIDÆ. gra. 57. LAGRIIDÆ. 70. COCCINELLIDÆ. Toutes les formes spécialisées, indiquées dans. le tableau précédent, ont des dimensions très variables; 1l va sans dire qu’on ne doit pas les comparer entre elles, mais seulement aux plus petites espèces du même phylum; le Bostrychus maximus, par exemple, est évidemment un nain si on le place à côté du Titanus giganteus, et cependant une longueur de 30 millimètres doit être considérée comme une grande taille pour un Bostry- chide. I. Scarabæidæ. -— Si nous considérons maintenant la famille des Scarabæidæ, nous pouvons y distinguer huit grands phylums, subdivisibles eux-mêmes en un certain nombre de sous-rameaux à évolution latérale plus ou moins indépendante. Nous énumérerons seulement ces phylums principaux sans entrer dans le détail de leurs caractères qui se trouvent dans tous les ouvrages d’entomologie générale. 1. COPRINÆ. — Pachylomera, Ateuchus, Heliocopris gigas L., colossus Bates, etc., Copris Tsidis. 2. APHODIINÆ (inclus Æ/ybosorinæ). — Chiron grandis Gory. 3. GEOTRUPINÆ. — Pleocoma, Enoplotrupes, Geotrupes, Bolboceras. 4. DYNASTINÆ (incl. Pachypodine). — Dynastes, Chalcosoma, Mega- losoma. = 146 LES 5. MELOLONTHINÆ. — Æucirrus Mellyi, Euchirus Mac-Leayi, Tri- cholepis niveopilosus, Lepidiota bimaculata, Proagosternus nIVEUS. 6. RUTELINÆ. — Pelidnota Burmeisterr. , 7. CETONINÆ. — Goliathus, Chelorrhina, Dicranorhina. 8. TRICHIINÆ. —- /nca clathratus, Incala, Osmoderma. La loi du gigantisme s’observe, comme on le voit, à des degrés divers dans les huit grands rameaux de Scarabæidés ; certains rameaux, ainsi que l’a bien indiqué Depéret, s’ac- croissent lentement, tandis que d’autres s’accroissent beaucoup plus vite; c’est ce qui fait que, dans une même famulle, à l’époque actuelle, on trouve presque toujours réunies des formes de grande taille, des formes moyennes et des formes naines. Ces variations de taille peuvent même quelquefois s’observer entre les différents individus d’une même espèce, et on ne doit pas toujours les attribuer, ainsi qu’on le faisait autrefois, à la quantité de nourriture absorbée au cours du développement larvaire. Nous avons, en effet, constaté bien des fois, principa- lement chez les Géotrupides (Geotrupes sylvaticus), que la taille pouvait varier du simple au double chez ies individus d’une même couvée. Toutes les larves cependant s’étaient alimentées de la même manière; toutes avaient vécu dans le même milieu, au sein d’une nourriture abondante. Je ne suis pas seul à croire que les variations de la taille ne proviennent pas exclusivement de différences dans l’alimentation; J'ai plusieurs fois recueilli à ce sujet l’opinion d’entomologistes éminents qui avaient fait des observations analogues. À notre avis, l’existence de ces petites fôrmes a une signifi- cation beaucoup plus haute que celle d’un simple accident; il y a dans certains genres, par exemple chez les Lucanides, des différences si considérables que nous ne sommes pas éloi- gné de considérer les petites formes comme des rappels de stades ancestraux. Des tableaux analogues à celui que nous venons de dresser pour les Scarabæidés pourraient être établis pour toutes les familles d’Insectes et cela justifie l’importance que nous attri- buons à l’augmentation progressive de la taille, poussée Jus- qu’au gigantisme, chez les Coléoptères. II. Spécialisation exagérée de certains organes. — Ici encore, Je ne saurais exposer les curieux phénomènes de spécia- lisation organique d’une façon plus claire que ne l’a fait le savant doyen de la Faculté des Sciences de Lyon; je me per- mets donc de le résumer : « En même temps que les mutations » d’un même rameau augmentent de taille, dit M. Ch. Depéret, » elles sont soumises à une autre loi qui est celle d’une spécia- » lisation de plus en plus marquée dans un même sens... » D'une manière générale, la spécialisation ne porte pas sur l’ensemble de l’organisme, mais seulement sur un organe, ou sur un groupe d’organes, plus ou moins liés ensemble au point de vue fonctionnel. Dans les cas les plus fréquents, la spécia- hsation ne semble avoir d’autre but que le perfectionnement graduel d’une fonction déterminée : la natation (Dyfiscides, Hydrophylides), le saut (A/#sides), la course (Carabides); quelquefois cependant il y a réduction ou atrophie (ex. : pattes antérieures sans tarses chez les A/euchus). Enfin, un mode de spécialisation commun à un grand nombre de rameaux phylé- tiques consiste dans la production d'armes offensives ? où défensives ? poussées jusqu’à la perfection la plus remar- quable, telles sont, par exemple, les énormes mandibules des Lucanides; les cornes cénhaliques et prothoraciques des Dyrastides. On est même véritablement en droit de se demander à quoi peut servir, dans le genre Wegaceras, l’énorme éminence bifurquée qui surmonte le pronotum ; de quelle utilité sont, pour le Chalcosoma Atlas (hg. 12), les trois grandes cornes allongées qui arment son prothorax? Ce sont là bien probablement des spécialisations organiques poussées à l’excès, bien plus nuisibles qu’utiles pour l’animal qui les porte; on explique aujourd’hui assez bien ces bizar- reries morphologiques par la loi de l’rrréversibilité. . - « L — 148 — Par évolution irréversible 1l faut entendre ce fait que, lorsqu'un rameau phylétique a commencé à varier dans un l Fiy. 12. — Chalcosoma Atlas Lin. ç, grandeur naturelle. (Coll. de M. René OBERTHÜR.) certain sens, que la variation soit utile où simplement indiffé- rente, 1l 7e peut, en aucun cas, revenir en arrière sur Le chemin parcouru; c’est pour cela que nous voyons les mandibules des D a EF - Lucanides se compliquer et s’accroître en longueur, depuis les formes priodontes jusqu'aux formes télodontes; c’est pour cela que la corne prothoracique des Dynastes Hercules (Ag. 13) et Veplunus acquiert des dimensions qui la rendent certaine- ment plus encombrante qu’utile. Pour que la réversibilité fût possible, 1l faudrait que les animaux puissent parcourir, en sens inverse, tout le cycle de leur évolution, les grandes formes devraient repasser par tous leurs états de taille antérieurs. Comme tout est lié dans la nature, 1l faudrait que le #onde tout entier lui-même fasse, en quelque Sorte, machine en arrière. Ce retour en arrière étant impossible, la réversibilité de l’évolution est donc elle-même impossible; 1l en résulte que lorsqu'un animal a commencé à varier dans un sens et qu’il reste soumis aux mêmes influences peadant toute sa vie, 1l ne peut que perfectionner les modifications acquises; 1l se spé- cialise de plus en plus, aussi bien morphologiquement que physiologiquement; et 1l arrive un moment où la conformation de certains organes, loin d’être une cause de prospérité, devient une cause de décadence; on a donc le droit de considérer les exemples de spécialisation exagérée comme des signes de sénilité qui marquent la fin de l’évolution, et de fait, dans la plupart des cas, ils précèdent de bien peu l’extinction des espèces. III. Réduction progressive de la variabilité. Hæckel avait déjà remarqué, il y a longtemps, que, chez les groupes en voie d'extinction, la tendance à produire des variétés nou- velles se réduit de plus en plus. Cette idée, reprise depuis par un certain nombre de biologistes, a été précisée dans ces der- niers temps par un savant naturaliste italien, le D' Daniele Rosa (1). (1) RosA (Daniele). Za riduzione progressiva della variabilité e à suot rapporti coll estinzione e coll origine delle specie, 1899, Torino, 133 pages in-80. CHAHILUHHO OU9Y ‘NW 2P ‘I10N) ‘a[[ainjUu ANopUVIS ‘(SIIJUY) © sopno4o Segsouñiq — ‘SI ‘Ov 150 — EXT YNILSVNAG-SAGIFAVAVIS —— TOI Il apparaît bien nettement en effet que, plus un être est différencié, plus 1l souffre des variations du milieu; 1l est aussi beaucoup « moins plastique »; ce sont donc, ainsi que nous l’avons établi dans les pages précédentes, les phylums repré- sentés par les plus petites espèces, c’est-à-dire les moins avancés en évolution, qui auront le plus de chances de donner naissance à des rameaux latéraux. Si une spécialisation très accentuée dans une direction quelconque, au sens le plus strict de l’orthogénèse, s'oppose tant soit peu à l'acquisition de nouveaux caractères, la variabilité en est forcément diminuée; et, comme les chances de survie d’un type sont en raison directe des variations favorables qu’il peut produire, 1l en résulte que « foute série de formes, trop spécialisées dans un sens, est vouée à l'extinction ». L’observation nous montre l’exactitude de cette loi partout dans la nature, et le groupe des Coléoptères, en particulier, peut nous en fournir de nombreuses preuves Comme 1l est inutile de fournir des citations à l'infini, ce qu'il serait pourtant facile de faire, nous nous bornerons à mentionner 1c1 les formes géantes et s1 bizarrement conformées des groupes que nous venons d'étudier; ces formes, que nous pouvons considérer comme hautement spécialisées, ne sont, en effet, jamais représentées que par cinq ou six espèces (Goliathus, Macrodontia, Megalosoma), souvent même par une seule (Ttanus, Xixulhrus). Enfin, remarquons, pour terminer, que, lorsqu'une espèce est en voie d’extinction, son aire de distribution géographique se rétrécit; le nombre des individus va en diminuant progressi- vement et la disparition totale arrive ainsi, lentement, gra- duellement, au point que, même si elle se pouvait produire sous nos yeux, dans une expérience de laboratoire, elle passerait peut-être inaperçue. En somme, comme l'individu, i’espèce s'éteint de la même manière qu’elle s’est formée, par petites étapes; chaque AU F DRE RS. Ré he Li CÉRAMBYCIDES-PRIONINÆ PL Fig. 14. — Xixuthrus heros Heer (I. Viti), grandeur naturelle. (Coll. de M. René OBERTHÜR.) rameau phylétique parcourt donc une sorte de cycle évolutif dans lequel on peut distinguer trois périodes : une phase de Jeunesse, une phase de maturité, une phase de sénilité; autre- ment dit, 1l y a parallélisme complet entre l’ontogénie et la phylogénie. CONCLUSIONS Le travail que nous venons de présenter rapproche un certain nombre de lois dont quelques-unes ne sont pas encore bien assises dans le vaste domaine de la biologie. Nous n’avons fait qu’effleurer le sujet, nous le savons; d’ailleurs, notre but principal, en soulevant ces problèmes devant le Congrès, a été bien plutôt d’attirer l’attention sur les faits que d’en faire une étude approfondie. Le monde des Coléoptères nous montre des formes de toutes tailles, différenciées dans une foule de directions, adaptées à tous les milieux, cependant nous apercevons des lois dans ce chaos; chaque phylum a suivi une voie qui lui est propre et jamais, quelles que soient les conditions externes auxquelles il a été soumis, 1l n’est sorti du plan morphologique dans lequel 1l lui est permis de se mouvoir. Pourquoi, par exemple, chez les Lucanides, la spécialisation porte-t-elle exclusivement sur les mandibules des mâles? pourquoi, chez les grands Céto- nides, est-ce toujours la partie supérieure de la tête, l’épistome principalement, qui acquiert le plus grand développement? pourquoi, chez les Dynastides, qui vivent à peu près dans les mêmes conditions, la tête et le prothorax sont-ils tous les deux atteints par la spécialisation? On doit en conclure que ce n’est pas le milieu seul qui produit ces différences; chaque orga- nisme réagit, suivant un mode spécial qui lui est propre et qu'aucune influence ne peut annihiler, et 1l s'établit aussi, entre les influences extérieures et les influences ancestrales, 11 154 une sorte d’équilibre dont le monde organique actuel est le résultat visible. Nous avons essayé d’interpréter l’un des aspects les plus élémentaires de ce résultat, chez les CUoléoptères, car, parmi toutes les modifications que les différents groupes d’animaux ont subies au cours des âges, l’une des plus claires, sinon Îa plus apparente, est sans contredit l’augmentation progressive de la taille. Si l’être lui-même, ainsi qu’on le croit, n’est qu’un résumé de la race, pourquoi l’augmentation progressive de sa taille —- notion si banale qu’elle ne retient plus notre attention — ne correspondrait-elle pas à quelque chose d’analogue dans l'individu? C’est cette considération qui nous a amené à. accorder aux petites espèces une importance plus grande qu’on ne le fait généralement. Malheureusement, la base principale -— c’est-à-dire la documentation paléontologique -_ nous manque pour étayer ces discussions; et nous avons dü, pour essayer de porter un peu de lumière dans l’évolution des Coléoptères, presque tota- lement nous borner aux seuls éléments de la nature actuelle. Ne pouvant vérifier directement nos conclusions, nous avons essayé de les vérifier indirectement, en cherchant parmi les lois qui régissent les variations, ia s éparation des phylums, le mécanisme de la formation et de l’extinction des espèces, les faits qui permettent une telle interprétation. Mais s1 la base la plus solide nous est inaccessible, l’étude des faits actuels nous a cependant convaincu qu’il y avait concordance avec les conclusions que la paléontologie a tirées de l’étude des autres groupes. Puisque l’évolution des Coléop- tères a suivi la marche habituelle, 1l nous est donc permis d'attribuer, à l'augmentation de la taille, la même sigrification que dans les autres groupes disparus et de considérer les grands Coléoptères comme des espèces arrivées au terme de leur évolution. Je ne veux pas terminer cet exposé sans remercier M. René Oberthür qui a bien voulu m’autcriser à faire, dans sa collec- tion et dans sa bibliothèque, toutes les vérifications et toutes les recherches que ce travail a exigées. C. HOULBERT. nn. 4 ae D ooa D hs 4, D Rés. Æ - star y "à hs Lu Ps st v due D ALT EN Lies 156 — Diagnoses de quelques Cétonides de Madagascar Par I. POUILLAUDE Les espèces de Cétonides malgaches dont les diagnoses suivent seront décrites et figurées dans un mémoire qui paraîtra très prochainement. Euchrœæa nigra. — Entièrement noire; brillante excepté sur une partie des intervalles des côtes élytrales et sur la déchivité terminale. Clypeus carré à bord antérieur droit. Tête ponctuée. Pronotum à ponctuation plus forte et plus dense latéralement. Côtes élytrales bien marquées, leurs intervalles ponctués. Pygidium finement strié, d’un brillant soyeux. Dessous et pattes noires. Poils du sternum noirs. Cette espèce se place près de Æ. Desmaresti Gory et Percheron. Longueur tête et pygidium non compris : 18 mm. 5. Largeur aux épaules : 11 millim. Nord-Madagascar : Antakares (E. et B. Perrot) ; Mont d’Ambre. S Heterophana propinqua. -_ . Dessus brillant, marron plus ou moins foncé, marqué de taches squameuses blanchâtres crdinairement disposées de la manière suivante : sur le pro- notum quatre bandes longitudinales; sur les élytres, en arrière du milieu, une rangée courbe transversale de taches occupant les intervalles entre les côtes, enfin, deux taches marginales, l’une posthumérale, l’autre apicale, Dessous et pattes de même couleur que le dessus. Pilosité roussâtre abondante dans la région thoracique. Taches squameuses sur le ventre et le pygidium. Q: La femelle présente les mêmes différences que dans les espèces voisines, c’est-à-dire une forme plus massive, un pro- thorax plus large, une grande réduction de la squamosité et de la pilosité. Cette espèce est très voisine de #7. canaliculata Gory et Per- cheron. On l'en distingue facilement par l'examen de l’extré- mité des hanches postérieures. Fianarantsoa (E. et B. Perrot); Betsileo (D. Cowan). @ Lonvüeur: 14 à 10 mm.;, largeur : 8,5 à 0 mm. CPoneuture- MO au/7 mm, largeur :*0.:à 10 mm: Tetraodorrhina T-nigrum. — Oblongue, subparallèle, bril- lante. Tête notre. Pronotum entièrement jaune-testacé. Ecusson noir. Elytres Jaune-testacé avec la région scutellaire et, dans la moitié postérieure, une tache commune en forme de T,, noires. Pygidium et dessous noirs. Poils du thorax roux. Fémurs noirs. Tibias et tarses rougeûtres. Antsianaka et lac Alaotra (E. et B. Perrot). Longueur : 16 mm. 5; lzrgeur : 8 millim. Tetraodorrhina bicolor. en arrière, brillante, noire avec la moitié antérieure des élytres Espèce de forme un peu rétrécie sauf la région scutellaire rouge. La dépression transversale des élytres porte de brèves séries de points dans la partie voisine de la suture; mais, latéralement, les séries s'étendent en avant jusqu’à la base et la région humérale. L'importance de cette ponctuation est moindre que chez 7°. scapha Gory et Perch. qui est l’espèce la plus voisine. Les carênes latérales du clypeus sont un peu conversentes en avant. Poils du thorax noirs. Mont d’Ambre. longueur: 11à 12 mm.; largeur : 5 mm.5 à 6 mm. 5! RUE 158 Te Pseudepixanthis quadrinotata. — Très voisine de ?. s/ella Gory et Perch. Tête marron noirâtre finement ponctuée. Dessus mat; pronotum noir bordé de jaune. Ecusson noir. Elytres Jaune-testacé avec chacun deux grandes taches noires, l’une en avant se dirigeant obliquement de l'épaule vers la suture, l’autre plus arrondie sur la moitié postérieure du disque; les deux taches non réunies par une ligne voisine de la suture. Poitrine noirâtre, abdomen et pyg'dium marron rougeätre. Angle postéro-latéral des hanches de la troisième paire obtus et arrondi. Mont d’Ambre. Longueur : 10 mm. 5; largeur: 6 mm. 5. Liostraca integripennis. —- Petite, subparallèle, brillante, noire avec les côtes élytrales et une partie de leurs intervalles testacés. Pygidium marron noirâtre. Dessous noir. Pattes noires avec les tibias passant au marron; tarses marron rougeûtre. Les stries doubles des élytres sont continues dans la longueur entière de l’élytre et sensiblement parallèles. Aucune dépres- sion n’interrompt les côtes sur le disque. Antsianaka et Fianarantsoa (E. et B. Perrot). Eongueur ::6,5 à 7 millim.; largeur "3 à 3 mm'\5° Heterosoma concolor. _- Entièrement noir y compris les pattes et les poils du dessous. Tête et pronotum fortement ponctués. Ecusson ponctué dans les angles antérieurs et sur les côtés, avec une partie médiane lisse assez étendue. Plis latéraux des élytres fortement marqués. Côtés retombant verti- calement au delà de ces plis. Ces côtés portent une ponctuation en stries courbes non disposées en séries. Les points du disque sont en fer à cheval souvent groupés dans des fossettes irré- gulières. Sambirano, Région nord-ouest (Perrier de la Bathie). Longueur : 10 millhim.; largeur: 10 mm. 5. Euchilia striata. bleuûtres. Tête finement ponctuée. Elytres à cinq stries noires Vert brillant à reflets rougeûtres ou bien marquées; les 4° et 5° stries pas plus rapprochées entre elles que les autres. Intervalles alternativement plans et subcosti- formes, ponctuation de la région postérieure remontant en avant dans les intervalles plans plus loin que dans les espèces voisines. Les deux côtes discales se réumissent très nettement pour former un calus apical saillant. Sillon latéral des hanches pos.érieures formant une courbe à convexité externe. Fianarantsoa (E. et B. Perrot). Longueur : 15 millim.; largeur : 8 mm. 5. Anochilia nitida. clypeus, les bords latéraux du prothorax, l'extrémité des Lisse, brillante. Vert olivâtre avec le élytres, le pygidium, les pattes, une partie de l’abdomen et des hanches postérieures roux-testacé. Pas de taches squameuses sur les élytres et l’abdornen. Saillie mésosternale moins réduite que chez À. laevizala, arrondie au sommet et un peu retom- bante. Poils du dessous roux. Mont d’Ambre. Éoneueur: 21 milliun.s; largeur : 13 mm.5. Coptomia (Adonides) compacfa. — Forme brève, large, ovale. Entièrement vert olivätre. Elytres avec des lignes longi- tudinales de points en fer à cheval; les intervalles garnis de stries transversales fines et irrégulières. Côtés de l’abdomen visibles de dessus sans pilosité abondante, mais avec de petites taches squameuses. Saillie sternale très brève et très arrondie. Poils du thorax roux. Du groupe des Coptomia (Adonides) crassa Waterh. et cinetiventris Fairm. Antsianaka (L. Humblot, E. et B. Perrot). Longueur : 19 à 20 millim.; largeur : 12 à 13 millim. Coptomia biguttata. -_ Noire avec une tache marron rou- geâtre à contour indécis sur la moitié antérieure du disque de LE oer — chaque élytre. Les côtés de l’abdomen visibles de dessus pré- sentent de petites taches squameuses blanches. Elytres avec six Stries sur le disque et des séries longitudinales de ponc- tuation sur les côtés. Intervalles des stries costiformes avec une ponctuation très fine et rare. Région scutellaire distinc- tement ponctuée. Saillie mésosternale de dimension moyenne (par comparaison aux autres Coplomia), arrondie à l’extré- mité, un peu infléchie. Du groupe de C. costata Gory et Perch Mont Tsaratanana (Perrier de la Bathie). Longueur : 16 mm. 5; largeur : O mm. 5. Coptomia striatopunctata. —— Brillante, noire avec les élytres et les pattes marron. Stries élytrales fortement ponc- tuées mais non interrompues ; intervalles finement et éparsément ponctués ; la ponctuation plus marquée dans les premiers intervalles surtout dans la région scutellaire. Déclivité apicale striolée. Saillie mésosternale courte, un peu dilatée en fer de lance à sommet arrondi. Poils du dessous noirs. Mont d’Ambre. Longueur : 10 millm.; largeur : 11 millim. Coptomia similis. -— Marron noirâtre à reflets très légè- rement verdâtres; pattes marron; poils du dessous roux. Élytres à neuf stries ponctuées; les trois dernières sont tout à fait latérales, rapprochées entre elles et moins fortement mar- quées que celles du disque. Intervalles sur le disque subcosti- formes. Calus apical à sommet aigu. Saillie mésosternale moyenne, peu infléchie, arrondie au sommet. Mont d'Ambre. Longueur : 15 millim.; largeur : Oo millim. Coptomia fimbriata. Brillante, jaune-testacé avec la tête, deux larges bandes longitudinales sur le pronotum, la suture et une bande transversale sur les élytres, noires. Pattes marron OI rougeûtre. Poils du thorax roux. Saillie sternale longue dirigée en avant, peu infléchie. Ecusson à sommet aigu. Cette espèce est assez répandue dans les collections sous le nom-de Axochilia fimbriata Fairm. et même avec étiquette de la main de Fairmaire. Toutefois je n’ai pu en trouver la des- cription et Je pense que Fairmaire a omis de la publier. Bien qu’un peu différente de la forme typique du genre Coptomia, elle s’en rapproche beaucoup plus que des AÀzochilia. Elle est du Mont d’Ambre. Je l’ai vue dans les collections du Muséum, de M. Bourgoin et chez M. René Oberthiür, prove- nant des collections Ch. Martin, V. Mayet. I. POTITLLAUDE. =, 102 — Morphologie de l’appareil digestit de quelques NOCTUIDES Par L. Borbas Professeur adjoint à la Faculté des Sciences de Rennes Nous venons de faire une étude générale de l'appareil digestif des Eépidoptères. Cet organe présente, chez les NOCTUIDÆ, certains caractères que nous résumons dans cette note. Les espèces que nous avons étudiées sont : Brozolomia meti culosa Fr., À grotis hmbria L., Episema glaucina Esp., Hadena monoglypha Hufn.,, Mania rnaura 1. et Masnestra oleracea V. Chez Brotolomia meticulosa L., les GLANDES SALIVAIRES (GT) sont volumineuses, cylindriques et forment de nembreux replis, constituant, dans le thorax et de chaque côté de l’œso- phage, une sorte de tortillon d’un blanc mat {V. Fig. 1). L’æœsophage (Os) est un. tube étroit, qui parcourt la partie axiale du thorax et va s'ouvrir dans le jabot, situé dans la cavité abdominale antérieure (/42). C’est une vaste poche, à parois minces et plissées, placée dorsalement. Après le 7abot vient un court pédicule qui s’élargit en une petite ampoule sphérique (7), s’ouvrant dans l'intestin moyen. Les parois internes de cette ampoule portent des replis recouverts par des épaississements chitineux. L’intestin moyen (V. Fig. 1, lm) est large et relativement court. Il porte, à son origine, deux boursouflures latérale (c) entourant le pédicule qui fait suite au Jabot. Ses parois sont épaisses et présentent des striations transversales très accusées. NN FES Era À * ; , EL L’entestin terminal (1h) débute par une partie élargie qui reçoit les conduits exécuteurs des réceptacles urinaires. C’est un tube long, étroit, sinueux, portant un certain nombre de replis longitudinaux très apparents. Sa région postérieure s’ouvre latéralement dans l’ampoule rectale (Xe) par un orifice ovale, entouré d’un bourrelet jouant le rôle de valvule. Le rectum (ou ampoule rectale) (V. Fig. 1, Re) a une forme tout à fait caractéristique. [Il est long, cylindrique, légèrement F1G. 1. — Ensemble de l'appareil digestif de Brotolomia meticulosa Fr. — Tr, origine de la trompe; ci, canal excréteur impair des glandes salivaires @/; 08, œsophage; Ja, jabot, avec renflement postérieur r; Im, intestin moyen présentant, en avant, de nombreux cœcums €; sa surface est boursouflee et parcourue par des sillons transversaux; Si, dépression dorsale avec faisceau de fibres longitudinales; 7m, tubes de Maïpighi et réservoir urinaire re; Ip, intestin terminal; Re, rectum avec cœcum antérieur ca et les glandes rectales Gr, très nombreuses; tu, appendice tubuleux rectal et anus &. renflé en arriere de l'intestin, et se prolonge, en avant, par un long appendice cœcal tubuleux (C4) Les parois des deux parties sont lisses extérieurement, mais présentent, à l’intérieur, de petits replis longitudinaux. De plus, on y constate la présence d’une multitude de petits groupes glandulaires, arrondis, ponctiformes, disposés en séries longitudinales et — 164 — constituant les glandes rectales (Gr). Ces organes sont très nombreux dans le genre Bro/olomia, où nous en avons compté plus de 500 (pour l’ampoule et le cœcum antérieur compris). Ils cessent à l’origine de l’appendice tubuleux (7x) postérieur terminant l'intestin (V. Fig. 1). Les glandes rectales sont de petits massifs circulaires, con- caves ou légèrement déprimés, logés dans l’épaisseur des parois du rectum. Les diverses unités sont contiguës et ne sont séparées les unes des autres que par de minces cloisons, cons- ‘tituées par des faisceaux de muscles annulaires. L. BORDAS. 8 — 105 — LES MYRMÉLÉONIDES D'EUROPE ET DES CONTRÉES LIMITROPHES Par le R. P. LonGIN NavÂs, S. J. (1) (Suite). ENUMÉRATION ET DESCRIPTION DES ESPÈCES 11. — Myrmecælurus trigrammus Pall. (42. 76). M yrmeleon trigram- muss -Pallas, ‘Îter- LE p. 460. Myrmeleon pictus. Fabricius, Ent. Syst. Suppl, p. 206. Myrmeleon letus. Klug, Symb: Phys: Fig. 16. — Myrmecælurus trigrammus Pall. IV. (grand. nat., d’apr. Klug). Myrmeleon flavus. Rambur, Névroptères, 1842, p. 308 n. 21. Jaune. Une ligne brune parcourt le dos depuis le vertex jusqu’à l’extrémité de l’abdomen. Front et deux points de l’occiput bruns. Trois lignes dorsales brunes le long du thorax, les latérales interrompues (#g. 77). Abdomen brun inférieurement, Jaune par dessus, excepté la ligne moyenne brune; cerques jaunes. Pattes Jaunes, tarses annelés de brun; éperons anté- rieurs aussi longs que les deux premiers arti- Fig. 17. Myrmecælurus tri- DA / 2 CE : grammus g Pall. blanchâtre, réseau jaune, parfois à peine mar- fé ét prethorax. cles des tarses. Aïles larges, à stigma jaune qué de brun ou de brunâtre (PI. II. 5). Da A Long. 26 mm.; aile ant. 28 mm.; aile post. 26 mm. Hab. — Tout le midi de l’Europe et les îles de la Médi- terranée. Egalement au nord de l’Afrique et de l’ouest de l’Asie. (:) Voir, pour le commencement de ce travail, Insecta, 1915, p. 57. — 166 — 12. — Myrmecælurus atrox Walk. M yrmeleon atrox. Walker, Cat. Brit. Mus. Neur., 1853, p. 300, n 154. Semblable au précédent mais plus petit, réseau strié de brun. Voici la description originale de Walker (1. c.) : Jaune; vertex avec une ligne dorsale ferrugineuse et un point de chaque côté; antennes ferrugineuses, plus longues que le thorax; prothorax plus large que long, avec trois stries noires, les latérales raccourcies par devant; méso- et méta- thorax avec trois stries noires, les latérales plus interrompues que la centrale; abdomen plus court que les aïles, noir de l’ex- trémité à la moitié et avec une ligne dorsale noire jusqu’à la base; pattes Jaunes; ailes hyalines, médiocrement larges, assez courtes, pas pointues; stigma Jaune, moins distinct à l’aile postérieure, réseau Jaune, les veines (et aussi plusieurs veinules d’après Mac Lachlan) striées de noir. Long. 12 lignes; enverg. 26 lignes. Hab. — Turquie. 13. — Myrmecælurus punctulatus Hag. (#2. 76). Myrmeleon punctulatus. Steven Hagen, Stett. Entom. Zeit, 1858 t-XIX p.120: Jaune. Une ligne dorsale noire du vertex jusqu’à l’extré- mité de l’abdomen. Front entre les antennes et un point latéral au vertex, noirs; antennes brunes, massue Jaunâtre. hors avec trois lignes lon- Fig. 18. — Myrmecælurus punctulatus G Hag. gitudinales dor- + é s Aile antérieure (agrandie). sales noires, in- : terrompues à l’extrémité des segments; les latérales du pro- thorax commencent au sillon transversal. Abdomen noir, avec une ligne dorsale jaune de chaque côté; cerques jaunes. Pattes Ma Ed jaunes, tarses annelés de brun; éperons plus longs que le pre- mier article des tarses. Ailes (%g. 78) longues, étroites; stigma d’un jaune vif; réseau en grande partie noir, strié de jaune; plusieurs veinules, particulièrement à l’aile antérieure, bordées de brun à l’insertion, pius visiblement près de la sous-costale et du radius, formant des points ; champ radial avec 7 veinules internes à l’aile antérieure, 5 à la postérieure; secteur du radius avec 7 et 9 branches respectivement. Long. 30 mm.; aile ant. 25 mm.; aile post. 24 mm. Hab. — Hongrie et sud de la Russie. IV. =_ TrIBU CREAGRINI Nav. (Ann: Soc: Scient. Bruxelles, 1012, p: 233.) 7. — GENRE CREAGRIS Hag. (Hagen, Stett. Entom. Zei., 1860, t. XXI, p. 64.) Type : Myrmeleon plumbeus Olv. CRE DES ESPÈCES 1. Prothorax fauve, avec une bande longitudinale médiane brune, plus ou moins divisée longitudinalement en deux; ailes avec réseau en grande partie fauve, pointillé ou strié de brun, sans d’autres taches que la rhegmatique, peu sensible à l’aile postérieure; stigma pâle peu visible, à peine ou pas limité de brun intérieurement; face jaune jusqu'aux antennes le Dan ne te er daous 1. plumbea Oliv. — Prothorax brun, avec quelques points ou stries fauves, stigma des ailes bien visible, limité de brun intérieurement, du moins à l’aile antérieure 2. Prothorax brun, avec des lignes d’un fauve obscur peu marquées et mal définies; aile antérieure avec la tache regh- matique distincte et une strie brune à la moitié de la marge postérieure formée par une partie du postcubitus et du rameau accessoire; les autres veinules non barrées de brun, ou à peine sensiblement; face brune devant les antennes ed de deu nec due 2. V-nigrum Ramb. 5 di, DONC RO | OR — Prothorax brun, avec trois lignes longitudinales fauves complètes et deux autres incomplètes; aile antérieure sans strie brune en forme de V, mais avec deux petites taches rheg- matiques brunes et du moins trois veinules radiales sensible- menbibordées de DIN 0 070 3. ægyptiaca Ramb. ENUMÉRATION DES ESPÈCES 14. —— Creagris plumbea Oliv. (%g. 79 et 20). Myrmeleon plumbeus. Olivier, Encycl. Meth. M yrmeleon lineatus. Yatreille, Gen. Crust. TIL p. 193. Fig. 19. — Creagris plumbea Oliv. (grand. nat.). Myrmeleon griseus. Klug, Symb. Phys. IV. Myrmeleon pictus. Burmeister, Handb. Entom., 1830, II, p+ 994- 4 M yrmeleon pallidipennis. Rambur, Névrop- tères, 1842, p. 304. Myrmeleon tabidus. Eversman, Bull. de DL INA UX Moscou, XIV, p. 350, pl. VI, £. 4. , Fig. 20. ù Creagris plumbea M yrmeleon conspurcatus. Kolenati, Bull. de Oliv. Prothorax. Moscou, XXIX, p. 502. Myrmeleon corsicus. Hagen. — 169 — Long. 28-38 mm.; aile ant. 20-31 mm.; aile post. 28-31 mm. ŒU HE 7). Hab. — Toute la région méditerranéenne d'Europe, Afrique et Asie. 15. — Creagris V-nigrum Ramb. (#g. 27). Myrmeleon V-ni- grum. Rambur, Né- vroptères, 1842, p. 394, n. 14: Long. 30-41 MM.; aile ant. 27-31 mm.; L'ig. 21. — Ureagris V-nigrum Ramb. ! I Base de l’aile antérieure. alle post. 27-31 Mn. Hab. — Espagne, Italie. 16. -— Creagris ægyptiaca Ramb. (#9. 22). Myrmeleon ægyptiacus Rambur, Névrop- téres 042) D 303, N. 13: Long. 30-31 mm.; aile ant. 24-30 mm.; aile post. 24-28 mm. ‘ Fig. 22. Hat Corse Répandu par tout le nord ed phaca de l’Afrique. HAE .Prothorax. Tunisie. V. — TRrIBU GYMNOCNEMINI Nav. (Naväs, Ann. Soc. Scient. Bruxelles, 1012, p. 233.) CLÉ DES GENRES 1. — Antennes plus courtes que le thorax, robustes; pattes médiocres; aile postérieure avec deux veinules radiales avant ja inassance (du secteur... 2. Maracanda Mac Lachl. — Antennes grêles et plus longues que le thorax; pattes grêles longues; aile postérieure avec une seule veinule radiale avant la naissance du secteur... 1. Gymnocnemia Schn. 12 — 170 = 8. — GENRE GYMNOCNEMIA Schn. (Schneider, Stett. Entom. Zeit., VI, p. 343.) À plectrocnemus Costa, Fauna dei Regno di Napoli, Formi- caleonidei, 1855, p. 18. Type : Megistopus variegatus Schn. ENUMÉRATION ET DESCRIPTION DES ESPÈCES 17. -— Gymnocnemia variegata Schn. (Ag. 23 et PE O) Megistopus variegatus. Schneider, Stett. Entom. Zeit, VI, D 342 20: Aplectrocnemus mullipunctatus. Costa, Fauna di Napoli, Formicaleonidei, 1855, p. 18, tav. IX, fig. 6. D'un jaune blanchâtre; antennes aussi longues que le tho- rax, grèles, avec la massuc ovale et une tache noirâtre sur Chaque article; Mtète (225) Pavee 12 points noirs disposés en partie en lignes transversales ; prothorax plus long que large; abdomen noirâtre en dessous, taché de brun en dessus; pattes grêles, les antérieures avec un grand nombre de points bruns; ailes hyalines, réseau va- rié de brun et de Fig. 23. — Gymnocnemin variegata Schn. blanchâtre, stigma a. Tête et prothorax. 2 à : blanchâtre, à l’aile b. Aïle antérieure (agrandie, schématique). antérieure limité de brun intérieurement; champ apical avec une série de veinules en gradins, le radial avec 7 veinules internes à l’aile antérieure, 1 à la postérieure. Aile antérieure (#g. 23, b) avec une strie brunâtre oblique sur la moitié de la marge postérieure et quel- ques veinules en gradins bordées légèrement de brunâtre et formant une strie oblique antéapicale (PI. III. 0). Long. 18 mm.; aile ant. 24 mm.; aile post. 23 mm. Hab. — Littoral de la Méditerranée; Espagne (jusqu’à PÉsconal) [talie, Crimée. 18. — Gymnocnemia Mocsaryi Ponegr. Myrimeleon Mocsaryi Pongräcz, Rovartani Lapék, 1910, VIE D 197 fo Couleur du corps d’un ochracé blanchâtre. Antennes plus longues que la tête et thorax, annelées de noir; tête avec 12 taches, prothorax avec 6, brunes. Abdomen noirâtre par dessous, avec des taches irrégulières par dessus, les trois der- mers segments noirâtres. Pattes grêles, les cuisses postérieures avec un anneau noir au bout, tibias sans éperons, le métatarse aussi long que les articles 2 et 3 pris ensemble. Aïles oblongues lancéolées, les postérieures plus étroites, mais pas plus courtes, le réseau varié de blanchâtre et de brun, stigma blanc, obscur intérieurement; champ apical avec une série de veinules en gradins, le radial avec O veinules internes à l’aile antérieure, 1 à la postérieure; aile antérieure sans stries distinctes au disque; veines sous-costale et radius striées de brun et de blanchâtre. Long. 10-21 mm.; aile ant. et post. 23 mm. Hab. — Hongrie. N. B. __ J'ai complété la description originale latine avec quelques notes que je dois à la bienveillance de Mr. Pongräcz, en réponse à mes questions. On peut douter avec raison que cette espèce soit identique à la G. variegata Schn. J'incline à la croire distincte à cause 172 — de quelques différences que J’observe et que Je mets ici en évidence. variegata. Couleur blanchâtre. Aile postérieure plus courte. 7 veinules radiales avant le secteur à l'aile antérieure. Aile antérieure avec quelques veinules bordées de brun. Mocsarvi. Couleur fauve. Ailes égales. 9 veinules radiales internes à l’aile antérieure. Veinules non bordées de brun à l’aile antérieure. 9. — GENRE MARACANDA Mac Lachl. (Mac Lachlan, Æedischenko’s Voyage in Turkestan, INEUTOpESET67S pu) Type : Myrmeleon imbecillus Stein. ESPÈCE UNIQUE 10. — Maracanda imbecilla Stein. Myrmeleon 1mbecillus. Stein, Berl. Entom. Zeitschr., VII, p 421. Maracanda amæna. Mac Lachlan, Voyage de Fedtsthenko autlurkestan 1875, pi2 tel Notre Brunâtre ; tête et thorax fauves, tachés de brun; partie pos- térieure du pronotum avec une tache semi-lunaire jaune, quel- ques lignes longitudinales brunes; abdomen brunàâtre avec des taches d’un jaune pâle à chaque segment; pattes brunâtres : ailes immaculées, stigma à peine visible, réseau brun, mêlé de blanchâtre, en particulier la sous-costale et le radius. Long. C' 24 mm.; aile ant. 195 mm. Hab. — Dalmatie, Spalato. Aussi à l'Asie. D’autres espèces du même genre au nord de l’Afrique. VI. TrIBU MEGISTOPINI Nav. (Naväs, Ann. Soc. Scient. Bruxelles, 1912, p. 233.) 10. — GENRE MEGISTOPUS Ramb. (Rambur, VMéoroptères, 1842, p. 410.) ESPÈCE UNIQUE 20. — Megistopus flavicornis Rossi (Hz. 24 et 25). Myrmeleon flavicornis. Rossi, Faun'Etr, 16603, pl 0, f..2: Megistopus bisignatus Rambur, Névropteres 1942, D: dir. Brun, taché de jaunâtre. Face jaune; antennes brunâtres, la fig. 24:: + . . 72 massue, la base et la partie infé- Megistopus fiavicornis Rossi. rieure Jaunâtres; thorax brunûâtre, avec des taches jaunâtres; abdomen testacé, avec une large bande brune à la base de chaque segment ; pattes grêles, pâles; extrémité des tibias et des articles tar- sales brane; éperons longs comme le pre- nuer article des tar- Fig. 25. — Megistopus flavicornis Rossi. Se ailes hyalines, Aile antérieure (agrandie). avec le réseau brun; une tache brune à l’aile antérieure (#g. 25) à l’anastomose du rameau oblique du cubitus. Long. 20 mm.; aile ant. 23 mm.; aile post. 21 mm. Hab. —_ Midi d'Europe : Espagne y compris Majorque, France, Italie, Hongrie, Budapest (Pongräcz, in litr.), Grèce, etc. déndue.d ns. VII — TriIBU DENDROLEINI Nav. (Naväs, Ann. Soc. Scient. Bruxelles, 1912, p. 233.) 11. — GENRE DENDROLEON Brau. (Brauer, Werh. zo0l.-bot. Ges. Wien, 1866, XVI, 085.) ESPÈCE UNIQUE 21. — Dendroleon pantherinus Fab. (#g. 26). Myrmeleon pantherinum. Fabricius, Mant. Ins., 240, 3. Fauve, varié de brun. Antennes grêles, aussi longues que la tête et le thorax, testacées brunes à l’extrémité; métanotum brun au milieu; abdomen en grande partie brun, fauve dans Fig. 26. — Dendroleon pantherinus Fabr. Aile antérieure. (agrandie, schématique). Malte (Col. m.). la première moitié de plusieurs tergites; pattes testacées; ailes avec le réseau varié de brun et de pâle, tachées de brun; aile postérieure avec une tache derrière le stigma et quelques autres petites dans son tiers apical; l’antérieure (fg. 26) avec une tache très visible à la marge postérieure au bout du rameau oblique du cubitus surmontée d’une strie en demi-cercle peu parfait; en outre, quelques taches petites au tiers apical et une plus grande en dedans du stigma. Long. 21 mm.; aile ant. 27 mm.; aile post. 25 mm. Hab. — Autriche, Italie, Malte, etc. VIII — TRrIBU NEUROLEINI Nav. (Naväs, Ann. Soc. Scient. Bruxelles, 1012, p. 233.) CLÉ DES GENRES 1. Abdomen des GO d'ordinaire plus court que les ailes, sans cerques bien visibles à l’extrémité; aile antérieure marquée de deux stries obliques brunes plus ou moins visibles, l’externe au tiers apical presque parallèle à la marge externe, l’autre - interne et postérieure, à l’anastomose du rameau oblique du cubitus avec le rameau accessoire ou recurrent (#g. 30)... 2 — Abdomen des GO toujours plus long que les ailes, por- tant à l’extrémité deux appendices ou cerques cylindriques bien visibles (Ag. 37); aile antérieure sans stries brunes, ou avec desistnes rudimentaires, réduites à des points. ........14 3 2. Ailes sans veinules en gradins au champ apical; éperons environ aussi longs que les deux premiers articles des tarses, OUT DEU MOINS Le CN NN Ne etre 1. Neuroleon Nav. — Ailes avec une série de veinules en gradins au champ apical, du moins à l’aile antérieure; éperons aussi longs que les deux premiers articles des tarses, ou davantage. ........... Rd 2. Nelees Nav. A 3. Un vestige de stries brunes obliques à l’aile antérieure, l’externe ponctiforme à la région rhegmatique, l’interne un peu allongée; cerques des GO courts, grêles; éperons un peu piustlonssiquerérprémierrarticlendestarses tn" tr" nu ea ele 3. Nemoleon Nav. — Aile antérieure sans aucun vestige de stries brunes obliques; cerques des G'O' forts, poilus, longs; éperons longs comme les deux premiers articles des tarses. .….................. Se DA ON ARC SEE AR PAPE 4. Macronemurus Costa. (à suivre.) _” 170 — TABLE DES MATIÈRES LISTE ALPHABÉTIQUE PAR NOMS D'AUTEURS DES ARTICLES CONTENUS DANS LA CINQUIÈME ANNÉE D'INSECTA 1915 PAGES BORDAS (D' L.). — Structure histologique de l'appareil digestif dest£épidoptères (img) er PR RP 99 — Nouvelles recherches sur les glandes rectales des Papillons: (1 fig) este ENS 137 — Morphologie de l’appareil digestif de quelques Noc- tuides (TD) A RS SR EE APRES RRE EEE 162 CABRERA (D: A.). — Code de nomenclature et Règles interna- tionales de la nomenclature zoologique (fin)... 24, 75 GUITEL (F.). — La Station entomologique de la Faculté des Sciences de Rennes En TOI... ER 81 HOULBERT (C.). — La Loi de la Taille et l’évolution des Co- léoptéres (in) Non) Pre ee 5.162,0128; NOTA — Descriptions de quelques Lucanides nouveaux de la tribu des Cladognathine (13 fig.).......…. STARS T7 AS, — Notre couverture, ; /Bonelli (FA) (r fi) 0 TRS 37 — L'ententeentomolosiquer taire ne Rte 55 — La Guerre et l'Entomolopie/(3 fig)" eee 69 — Note sur le Porcus derelictus Parry, comme type d’un nouveau genre (Durelius) de la tribu des Cladogna- thin (3 Ag.) Lies be SRE EMA PE RRERREREe 89 LACROIX (J.). — Notes névroptérologiques, II. I. — Excursions en Charent:-Inférieuse (ANfp:)06... RER 106 NAVAS (R. P. L.). — Les Myrméléonides d Europ (26 fig.) 57,110 165 POUILLAUDE (1). —— Note sur quelques {‘ruhstorferia (Col. Rute- lidæ) et description d’une espèce nouvelle (3 fig.).... 12 nn Note sur Macrodontia Dejeani Gory (Col.) avec des- cription de deux espèces nouvelles (8 fig.)..............… AI — Contre les .poux:des soldats." Re 56 Vanapa Oberthiri, nouveau genre et nouvelle espèce de’Gurculionide (Col) (Athenes ST net 101 — Diagnoses de quelques Cétonides de Madagascar... 156 = 177 — LISTE DES GENRES, ESPÈCES ET VARIÉTÉS DÉCRITS DANS LA CINQUIÈME ANNÉE D'INSECTA 1915 I, — Coléoptères. Fe PAGES Anochilasmtidas bide Pr er Re dote den ee reve 159 Coptomiat(Adonides)icompactasPllde nr PU eme 159 — Diputtata bille rem est iS RRR or Anne et 159 — HINDHA TAPIE IE US ENS LR E RRr ere 160 et SOUMIS RE LIdE re ne E REA ER 160 — SHHatopunetatas PIRE ENST, PAP PSE U Re 160 DURE AS ObIh (MOV Mon) Re UNE enr en net ee 02 Égmodontus Elb (RovV gen) ne rene er enr 17 Piemodontusiarcuatus ElIbe ut e aoe 2Are do 17 Evo tnata PIRATES rennes dans 159 Pucireataiora Blde Sn RUN RASE DE tn ER a ne 156 HnubstomenasepreotamPillde tte" RUR een 12 GonomMmeLOPUS END ANOVASeN) RU RTC TERRA 19 Gonometopus ttapicalis Abe RM Eee 19 ÉletérophanatpropinquanPlldes een RER ee 156 FleterosomaiconcolonPlident te ee terne 158 Bostracauntesripennis Pllde trees NPA ee en, 158 Macrodontia levis PlIde ee re nee NP ne 46 — MathanPlide#"#%# D A NN Ne MT 44 Pelecograthus Nb (novigen) ne nee 52 Pclecosnathus iprosopocæloides (Ib... Me PR EE 53 Prosopocælustlaterotarsoides HI: : CREER Se nr 48 == Jaterotaraus Abe HAN CEE CR nn ee 21 7. BotuilaudeltErlhe rc nerve nan ee 51 — Suléatipenniss Hilb CREER RS Res ere 51 2 178 el PAGES Pseudepixanthis quadrinotata Plide "ere 158 Tetraodorrhinambicolonm Plide "re Re ee oi NOTES LEE 157 — T:-nigrum Pilderr.sse Re Ne PP 157 VanapaPllde; (nov. gen.) 2.440. Mate EC RE 101 Vanapa=Oberthüri Plides cru pen en DER ORNE 103 IT. Névroptères. Calopteryx splendens Harris 74. Q Faivrei Lacr. (nov. vas.)....…. 109 Chrysopa inornata Nav. var. gradiformis Lacr. (nov. var.).......…. 114 - ab: inversa Lacr. (nov. ab} ee 114 — ab. sola Lacr. (nov tab.) PNR 114 Chrysopy mariana Nav. var. chloracephala-insignata Lacr. (NOV: VAT, )::..54 6 RE ARR NS 115 — var. chlorocephala-scalaris Lacr. (NOV. var.) TRES RE 115 — var. chlorocephala-scalari -insignata Lacr:(noôv.:var.).58 mere 115 — var. stictocera-insignata Lacr. (nov. VAT: ) lee ose annee NC CO SEES 115 — var. stictocera-scalaris Lacr. (nov. Var, JAUNE de pee RE CEE 115 Chrysopa prasina Burm. var. punctigera-respersa Lacr. (now. VAT.) PER Rer 114 Chrysopa viridana Sch: var. Vvesr Lacr (nov. var). "nr 112 INDEX ALPHABÉTIQUE Oss. — Les noms de genres sont en i/alique. A ACGANTHACLISINI, 60-119. Acanthaclisis , 119. Acanthaclisis bœtica Ramb., 120-121. — occitanica Vill., 120. — pallida Mac Lachl, 120- 121. Acanthophorus, 131. Adonides compacta Pllde, 159. Ægus, 1. Ægus bidens, ellipticus, lævicollis, myrmidon, ni- acuminatus, capitatus, tidus, parallelus, platyodon, puncti- thorax, pygmæus, rotundatus, specu- laris, 9. me Æschna affinis V. d. L., 21. = ticyanea, Müll., 22: — mixta Latr., 23. — rufescens V. d. L., 24. Agrion mercuriale Charp., 110. — puella te 0: = H-pulchellum V-°d° — scitulum Rb., 110. Agrotis fimbria L., 162. Allotopus, 9%8. ALTISIDES, 147. Amphigerontia bifasciata Latr., 117. 110 — variegata Latr., 117. Ampoule rectale, 33. Anax imperator Leach, 107. Anochilia fimbriata, 161. — nitida Pllde, 159. Anñnomala, 63. Anoxia, 64. Aplectrocnemus, 170. Aplectrocnemus multipunctatus Costa, 170. Argynnis Aglaia, 99. ASCALAPHIDES, 111. Ascalaphus longicornis L., 111. Atropos pulsatoria L., 45. Augasoma centaurus, 134. B Bertkania prisca Kolbe, 118. Bonelli (F. A.), 37. Boriomya subnebulosa Steph., 116. Boyeria Irene Fonsc., 107. Brachytron pratense Müll., 107. Brotolomia meticulosa K., 138, 162. C Calopteryx splendens Harris, 108. Q Faivrei acr.; 109! Calopteryx virgo L., 108. var. Camptorrhina fulgida, 136. GARABIDES, 147. Cebrio ustulatus Déj., 69-71. Cercion Lindeni Selys, 110. Cetonia, 63. Chalcosoma atlas, 134-147. Chelonia Dejeani, 71. — Latreillei, 71. Chrysopa dorsalis Burm., 116. CSP ARR eUS 7 MEN = oo Chrysopa flavifrons Brau., 112. — — var. gallica Lacr., var. geniculata EdePictenlle: — — var. Meyeri Ed. Pic 7272 gropunctata Ed. Pict:, 112. — == var. riparia Ed. 1 AR Chrysopa formosa Brau., 116. var. decempunctata acrs 4116: Chrysopa inornata Nav., 115. = — var. gradiformis Lacr., 114. aber. infecta Lacr., 113. — — aber.inversa Lacr., 114. — —. aber.sola Lacr., 114. Chrysopa Mariana Navas, 115. Chrysopa Mariana var. chlorocephala- insignata Lacr., var. chlorocephala Nav., var. chlorocephala-scalaris-in- signata Lacr., var. insignata Lacr., var. scalaris Nav., var. stictocera-in- signata Lacr., var. stictocera Nav., var. stictocera-scalaris Lacr., 113. Chrysopa perla L., 116. Chrysopa prasina Burm., 114. Chrysopa prasina var. adspersa Wesm., var. amabilis Nav., var. degradata Nav., var. obsoleta Nav., var. puncti- gera-respersa Lacr., var. punctigera Selys, var. respersa Nav., var. striata Nav., 114. Chrysopa septem-punctata Wesm., 116. Chrysopa ventralis Curt. var. decora Nav., 115. Chrysopa viridana Schn., 112. var. Yvesi Lacr., 112. Chrysopa vulgaris Schn., 111. var. Gelini Lacr. ,116. Chrysopa vulgaris var. biseriata Nem., var. carnea Evans, var. cingulata Nav., 111: Chrysopa vulgaris var. microcephala Brau., var. Namurensis Nav., var. rubricata Nav., var. vicina Lacr., 111. CHRYSOPIDES, 111. CLADOGNATHINÆ, 6, 17. Cladognathus, 19. Clæon dipterum L., 110. Clæon rufulum Müll., 110. Cœæcilius Burmeisteri Br., 118. —— flavidus Curtis, 118. — fuscopterus Latr., 118. = obsoletus Steph., 118. Caælocratus, 136. CONIOPTERYGIDES, 117. Conioptervx tineiformis Curt., 117. Conwentzia psociformis Curt., 117. Coptomia (Adonides) compacta Pllde, 159; — biguttata Pllde, 159. — fimbriata Pllde, 160. _ similis Pllde, 160. = striatopunctata Pllde, 160. Cordulegaster annulatus Latr., 107. CREAGRINI Nav., 60, 67, 167. Creagris, 167. Creagris ægyptiaca Ramb., 168, 169. — plumbea Oliv., 167, 168. — V-nigrum Ramb., 167, 169. Crocothemis erythræa Brull., 106. Cyclocephala, 134. C'yclommatus, 19. Democrates, 134. DENDROLEINI, 60, 174. Dendroleon Kab., 174. Dendroleon pantherinus Fab., 174: Derobrachus, 133. TO Dicranocephalus Wallichi, GS. Dorcasoides bibolus Motsch., 6. DORCINÆ, 6. Dorcus caucasicus, 129. Dorcus derelictus Parry, 89. Dorcus (Eurytrachelus) Deichm., CG. Dorcus Hopei, 129. primigenius Dorcus (indét.) Woodward, 6. Dorcus lævidorsis, parallelipipedus, 129. — ratiocinativus, 9%. — Rosti, Sewertzowi, suturalis, vi- cinus, 129. — rudis, 90, 9%. Durelius derelictus Parry, 92. Durelius Oberthür, 92. Dynastes, 134. Dynastes Hercules, 149. DYTISCIDES, 147. E Ectopsocus limbatus Navas, 118. Eligmodontus HIb., 17. Eligmodontus arcuatus Hib., 17. Elipsocus Kolbe, Steph., Westwoodi M’L’., 118. Enalagma cyathigeron Charp., 110. abietis hyalinus Enoplocerus armillatus, 131. Ephemera danica Müll., vulgata L., 110 Ephemerella ignita Poda, 110. EPHEMERIDES, 110. Episema glaucina Esp., 162. Euchilia striata Pllde, 159. Euchrœa nigra Pllde, 156. Eurytrachelus, 7. Eurytrachelus alcides, bucephalus, .eu- rycephalus, gypaetus, Saiga, 129. Eurytrachelus titanus, 10, 129. F FORMICALEONINI Nav., 60. Formicaleo nostras Fourcr., 125. — tetragrammicus Pall., 111. Frubstorferia anthracina Ohaus, 15. — birmanica Arrow, 16. — egregia Pllde, 12. = javana Kolbe, 14. —— sex-maculata -Kraatz, 15. — — var. bimacula- tanRtz 5: var. Doherty: Obhaus, 15. G Geotrupes sylvaticus, 146. Glandes rectales, 137. Gnatocera, 136. Gnorimus, 136. Goliathus, 136, 151. Goliathus regius, 68. Golofa, 134. Gomphus pulchellus Selys, 107. — vulgatissimus L., 107. Gonometopus Hib., 19. Gonometopus triapicalis H1b., 19. Graphopsocus cruciatus L., 117. Gymnocnemia, 169, 170. Gymnocnemia Mocsaryi Pougr., 171. — variegata Schn., 170. GYMNOCNEMINI Nav., 60, 169. H Habrophlebia lauta Eat., 110. Hadena monoglypha Hufn., 162. HEMEROBIIDES, 98. Hemerobius humili L., 116. — lutescens Fabr., 116. = strigosus Zett., 116. Hemisodorcus, 9%. Hervé (E.), 83. Heteronychus, 133. Heterophana propinqua Pllde, 156. Heterosoma concolor Plde, 158. Hexaphyllum, 68. Hexodon, 66. HYDROPHILIDES, 147. Znca, 136. Zncala, 136. Ischnura elegans Charp., 110. Zsodon, 133. Janwonus, 131. Lepinotus inquilinus Heyd., 118$. Leptetrum fulvum Müll., 106 — quadrimaculatum L., 106. == — var. De lun New., 106. Lestes barbara Fab., nympha Selys, sponsa Has, virens Charp., viridis V. dE 2109 Libellula depressa L., 106. Liostraca integripennis Pllde, 158. LIPARIDÆ, 138. Lucanide (indét.), 6. Lucanus cervus L., 6, 129. Lucanus (indét.), 6. Lucanus Oberthuri, 130. —— orientalis, 130, De LUNA CEE a 2 PE M Macrodontia cervicornis, 131. == Dejeani Gory, 41. — lævis Pllde, 46. -- Mathani Pllde, 44. AZacrodorcus {Hemisodorcus}), 98. Macrodorcus rubrofemoratus, 90. Macronemurus appendiculatus Latr.,111 Macronemurus Costa, 1753. Mamestra oleracea L., 162. Mania maura L., 162: Mantispa styriaca Poda, 117. MANTISPIDES, 117. Maracanda, 169, 172. Maracanda amœna Mac Lach., 172. —- imbecilla Stein., 172. Megaceras, 7. Megalosoma elephas, 134. MEGISTOPINI Nav., 60, 173. Megistopus, 173. Mevistopus bisignatus Ramb., 173. —— flavicornis Rossi, 111, 173. — variegatus Schn., 170. Melolontha, 64. Mesopsocus unipunctatus Müll., 118. Metopodontus, 21. Morter hyalinus Oliv., 125. Mortier Nav., 122. Myrmecælurus atrax Walk , 166. \ Myrmecælurus Costa, 121, 127. Myrmecælurus atrox, 166. = punctulatus Hag., 166. — trigrammus Pall., 165. Myrmeleon ægyptiacus, 169. == atrox Walker, 166. cinereus Klug, 125. us conspurcatus Kol., 168. = corsicus Hag., 168. — distinguendus Ramb., 125. Rest 183 ae Myrmeleon Erberi Brauer, 124. ae europæus Mac Lach., 125. — flavicornis, 173. _ flavus Ramb., 165. — formicalynx LL, 123. — formicarius [L., 111, 123. = griseus Klug, 168. = hyalinum Oliv., 125. MYFPMELEONIDES, 57, 111. Myrmeleon inconspicuus Rb., 111, 123, 124. var. leonina Nav., file MYRMELEONINI Banks, 60, 121. Myrmeleon imbecillus, 172. — innotatus Ramb., 123. Myrmeleon L., 122. Myrmeleon lætus Klug, 165. — libelluloides L., 61. — lineatus Latr., 171. = mocsaryi Pougrâcz, 171. — nostras Fourcr., 111, 122, 123 — pallidipennis Ramb., 168. — pantherinus Fab., 174. — pictus Burm., 168. — pictus Fab., 165. — plumbeus Oliv., 168. — punctulatus St. Hag., 166. — tabidus Evers, 168. = trigrammus Pallas, 165. = V-nigrum Rambur, 169. N Nelees Nav., 175. Nemoleon Nav., 175. NEUROLEINI Nav., 60, 17. Neuroleon Nav., 175. Nineta flava Scop., 116. NOCTUIDÆ, 138. NOTODONTIDÆ, 138. NYMPHALIDÆ, 138. O ODONATES, 106. Onychogomphus forcipatus L., 107. = uncatus Charp., 107. Orthetrum cærulescens Fab., 106. — cancellatum L., 106. Oryctes, 134. Orvctes fossilis, 64. = pluto, 10% Osmoderma, 136. OSMYLIDES, 116. Osmylus fulvicephalus Scop., 120. P Palpares hispanus, 119. — libelluloides L., 61. Palpares Ramb., 61. Palpares libelluloides Nav., 02: PALPARINI Banks, 59, 61. Pelecognathus HIb., 52. Pelecognathus prosopocæloides HIb., 53 Pentodon, 134. Pentodon Bellerophon Heyd., 64. var. nigripes = Proserpinæ Heer, 64. Peripsocus alboguttatus Dalm., 117. = phæopterus Steph., 117. — subpupillatus MB 117. Phyllognathus, 134. PIERIDÆ, 158. Pieris brassicæ, 99, Platycerus (indét.), 6. Platvcerus sepultus Germar, 6. Platycnemis acutipennis Selys, 110. — latipes Rb., 109. = pennipes-bilineata Selys, 109. —- pennipes-lactea Selys, 109. Polyphylla, 64. Poux, 56. PRIONINÆ, 11. Le 184 AE Prionus asiaticus, 133. — coriarius, 133. — ooliticus Brodie, 11. — HPolyphemus EHeer; 11: Prionus (Priänophana) antiquus Gie- bel, 11. — (Pseudoprionites) liasinus Gei- nitz, 11. Prionus spectabilis Heer, f1. — umbrinus Germar, 11. Procerus tauricus, 69. Prosopocælus laterotarsoides HIb., 48. -— laterotarsus HIb., 21. — Pouillaudei HIb., 50. — sulcatipennis HIb., 51. — zebra, 22. Pseudepixanthis quadrinotata Pllde, 158 PSOCIDES, 117. Psocus nebulosus Steph., 117. — quadrimaculatus Latr., 117. — ‘sexpunctatus L., 117. Pterodela pedicularis L., 117. Pyrrhosoma minium Harris, 110. — tenellum Vill., 110. R Rhætus Westwoodi, 89, 95. Rhisotrogus, 64. Rhizotrogus Magagnosci Guér., 69. S SATYRIDÆ, 138. SGARABÆIDES, 63. Schizorrhina, 136. Semidalis curtisiana Eud., 117. SIALIDES, 117. Sialis lutaria L., 117. Sisyra Dalei M'L’, 116. — fuscata Fabr., 116. — terminalis Curtis, 116. Solter, 122. Solter liber, 127. Somatochlora metallica V. d. L., 107. SPHINGIDÆ, 1386. Stegopterus, 136. Stenopsocus immaculatus, 117. Sympecma fusca V. d. L., 109. Sympetrum Fonscolombei Selys, 107. — meridionale Selys, 107. = sanguineum Müll., 107. — striolatum Charp., 107. Sympherobius elegans Step., 116. Syndesus, 68. gi Tetraodorrhina bicolor Pilde, 157. — T-nigrum Pllde, 157. Titanus giganteus, 131. Tithoes, 131. Trichopsocus hirtellus M°’L”’, 118. y Vanapa, 101. Vanapa Oberthüri Pllde, 108. X Xixuthrus heros, 131. Xylotrupes Gideon, 134. Le Gérant, EF GURBÈE: Annonces-Insertions d’'INSECTA RE _— UNE ANNONCE | A L'ANNÉE SEMESTRIELLES /TRIMESTRIELLES ISOLÉE (12 insertions) | (6 insertions) | (3 insertions) Page entière. 12150 JG' | DA | 30f M ÉNpaoe 6 » 48 2 15 PA Dao 3 24 14 8 né page. 1 50 12 fl 4 | $$$ D LD LD $$$ LS DD D $$$ $$$ $$$ LD D $$$ 2 D DS + SDS 2 2 + + Indispensable à tous les Collectionneurs ! DELL Z LES MACROLÉPIDOPTÈRES DU GLOBE L'ouvrage complet se composera d'environ 485 livraisons ou 16 volumes [J. PARTIE PRINCIPALE Faune Paléarctique, 118 livraisons environ à Fr. 1.253 IT PARTIÉ PRINCIPALE Faune Américaine, 130 livraisons environ à Fr. 1.90 Faune Indo-Australienne, 155 livraisons environ à Fr. 1 90 Faune Africaine, 85 livraisons environ à Fr. 1 90 Dans les deux parties il y aura environ 1,090 planches d'un coloris parfail reproduisant près de 40,000 papillons Les Volumes I et II sont parus Pour tous renseignements ou demandes de planches spécimens, s’adresser à la Librairie H. LE SOUDIER, Paris, 174-176, Boulevard Saint-Germain. Sommaire des Numéros 58-59-60 d'INSECTA Entomologie générale : Pages Bordas (Dr L.) — Nouvelles recherches sur les g/andes rectales des Papillons 50e rectum ce mes eee ee do On 2 ue 02 D DETTES 137 Houlbert (G.) — La loi de la Taille et l’Evolution des Coléoptères (SA RE De Le EE DO LU dub pos en - 141 Pouillaude (f.). — Diagnoses de quelques Cétonides de Madagascar... 156 Bordas (Dr L.). — Morphologie de l’appareil digestif de quelques Noctuides ‘cle NRA EL Met NN ER a TRE RE NN ER EN EE 162 Longin-Naväs (R. P.) — les Myrméléonides d'Europe et des contrées limitrophes S2270)F tre RE Me den gaucuco. oc 165 TABLENGÉNÉRALE DES MATIÈRES POUT IOTS.-... ee tee TEINTE EE 176 Liste alphabétique des Genres, Espèces, Variétés décrits. dans la Cinquième année, d'INSECTAP ES mc der Pres 177 Inde Palphabétiquene rer eee DAC onu 179 Échanges et rédaction d'INSECTA EE ——— Pour éviter toute confusion dans nos services, nous prions les Sociétés qui font l'échange avec INSECTA de vouloir bien nous adresser leurs publications sous la suscription suivante : Direction d'INSECTA Station entomologique, Faculté des Sciences Rennes (France) Abonnements annuels HTANCE RUE MS RE SE Re MR AA dE LAC EE 18! » Etranger fre RUE EI RER 20° » Les abonnements, payables d'avance, romptent à partir du mois de janvier, mais on peut s'abonner à toute époque de l’année. Ün Numéro dANSECLE. SR ER RE ER 1:60 Pour tout ce qui concerne l'administration et la rédaction d'INSECTA, adresser la correspondance à M. le professeur C. HOULBERT, Station entomologique, Université de Rennes (France). M N° 61-62-63 JINSECTA 7 JANVIER-FEVRIER-MARS 1916 SIXIÈME ANNÉE Revue lllustrée d'Entomologie Charles LINNE Ique ion Entomolog Publication mensuelle de la Stat iences de Rennes des Sc é de Ja Facult RENNES OBERTHUR, IMPRIMERIE 1916 MISCELLANEA ENTOMOLOGICA ” Revue Entomologique Internationale, XXI° Année Direction : Prof. KE. BARTHE Rue d'Alais, 93, UZES, France Paraît le 15 de chaque mois. — Abonnement : fr. 6 par an Annonces : fr. 10 la page — 4e — Cette revue, fondée en 1892, contient les travaux les plus intéres- sants (originaux et traductions) sur les insectes de la faune européenne en particulier sur les coléoptères, les lépidoptères, les hyménoptéres et les orthoptères), des nouvelles, des notices nécrologiques, des analyses d'ouvrages et un supplément d'annonces dont la publicité est des plus utiles pour toutes les transactions d'échanges, d'achat et de vente. Dans le courant de l'année 1915 paraitront les ouvrages suivants : E. André et D. Lucas. -- Lépidoptères de France, de Suisse et de 3elgique (fin). E. Barthe. — Carabidæ de la faune franco-rhénane. M. des Gozis:. — LDytiscidx de la faune franco-rhénane. H. du Buysson. — Elultérides de la faune franco-rhénane. E. Reïtter. — Scarabxidz d'Europe : Coprophages, ete., etc. Les abonnés ont droit dans chaque numéro à six lignes d'insertion gratuites pour leurs échanges et ils peuvent avoir recours à un Comité d'Etudes de 30 membres qui se chargent gratuitement des détermi- nations. Robustes , Vivans. Cocons d'Aftacus Atlas Prix par demi-douzaine......... ne tr. —iparidouzaine.'.1.1:.:..6.%1.. 13 fr. Poste franco — J. RUSTON, :0, Carlton Road, Worksop, Nottinghamshire, Angleterre. MY LIT TA, Cocons robustes et vivants Prix par pièce : 1 fr. 50 — Par douzaine : 14 fr. FRANCO DE PORT J. 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Cependant, la gloire d’avoir fondé les premières méthodes de classification et le mérite d’avoir établi les règles fondamentales de la nomenclature lui appar- tiennent incontestablement ; sa devise était : famam extendere facts, et toute sa vie 1l s’appliqua à mettre ce principe en pratique. Comme l’Entomologie elle-même lui est redevable d’un grand nombre de travaux spéciaux, 1l est donc juste de consacrer à sa mémoire l’une des années de notre recueil INSECTA. Charles LINNÉ M F6 ei Quoique fils d'un modeste pasteur de campagne, ce fut dans le jardin paternel, planté d’arbres choisis et de végétaux rares, que LINNÉ puisa, dit-on, son goût pour la Botanique. Placé en 1730 à PUniversité d’'Upsal, auprès du doyen, Olaüs Rudbeck, il fit des progrès si rapides dans l’étude des plantes qu'il fut en état, dès la première année, de poser les bases d’un nouveau système de classi- fication ; son premier ouvrage, l’Aortus uplandicus, dédié à son maître Rudbeck, date, en effet, de 1731; il avait alors 23 ans. En 1732, LINNÉ fut désigné par la Société royale des Sciences d'Upsal pour entreprendre un voyage en Laponie et décrire les plantes de ce pays. À son retour, ayant subi quelques déboires suscités par la jalousie, il résolut d'acquérir une situation indépendante; il passa en Hollande et se fit recevoir docteur en médecine dans une petite Université de la province de Gueldre, à Harderwyck (1735); sa thèse avait pour titre : De nova hypothesi febrium intermittentium. Trop pauvre à cette époque pour regagner son pays, LINNÉ habita pendant quelques temps à Leyde; c’est là qu’il connut le grand médecin Boerhaave et le”riche armateur G. Clffort, qui lui confia l’entretien de son cabinet et de ses jardins. C’est là aussi qu'il publia, grâce à la munificence du savant Gronovius, la première édition de son Systema naturae. Il visita Paris en 1738; il y connut Bernard de Jussieu et assista, le 14 juin, à une séance de notre Académie des Sciences; un mois plus tard il rentrait en Suède et se fixa comme médecin à Stockholm; étant devenu président de l’Académie des Sciences de cette ville (1739), il prononça un intéressant discours consacré exclusivement à l’'Entomologie : Oratio de Insectorum pro- prietatibus seu memoralibus ; ce discours, qui n’eut pas moins de six éditions, à été réimprimé pour la dernière. fois, en 1751, dans le 22 volume des Aménités académiques. Enfin, en 1740, le professeur Rudbeck étant mort, LINNÉ lui succéda comme professeur de médecine et de botanique à l’université d’'Upsal. Il occupa cette chaire pendant 37 ans. LINNÉ dota la botanique d’une classification méthodique basée sur les organes sexuels des plantes; transportée dans le domaine de la zoologie, cette même méthode lui permit de distribuer l’ensemble du Règne animal d’après des caractères ingénieusement choisis et très habilement hiérarchisés. En ce qui concerne les Insectes notamment, il est certain que les éditions successives du Systema naturae ont subi des remaniements très profonds; c’est dans la X° (1758), que nous trouvons, pour la première fois, généralisé, l'emploi de la nomen- clature binaire ; mais, c’est dans la XII° (1768), la dernière, d’ailleurs, qui ait été revue par lui, que Linné réforma, d’une façon définitive, _# — 77. ——— l’'arrangement des Insectes en classes, ordres, genres et espèces, et qu'il nous donna sa classification en sept ordres, d’après le nombre et la conformation des ailes (1). Le tableau original du Systema naturae est disposé ainsi qu’il suit : (:crustacese, sutura recta..)........ Coleoptera. l ï die | HDetotes) L : N b Hemi “ Ale {( Semicrustaceae incumbentes ........ emiptera. &. | (Nimbrcatée squamis)|e12 0022 Lepidoptera. 3. | omnes t MEMPIANACELE Rene Une ee (inerte Rs era Neuroptera. 4, ano DACUe AO ae Hymenoptera. 5. Alae 2-Talteres loco posticarum. hr. Diptera. 6. Aie l® AS Mabsque AlhS het Elytris 1) an Aptera. 7 s Il ne manque, comme on le voit, à ce tableau, que l’ordre des Orthoptères qui ne fut délimité que cinq ans plus tard, par un autre suédois, le baron CHARLES DE GEER. En somme, à part la suppression du groupe des APTÈRES et quelques petites modifications de détail, presque tous les ordres d’Insectes, tels que nous les admettons encore aujourd’hui, sont ceux qui ont été établis il y a 150 ans par LINNÉ. Le cabinet (2) de LINNÉ était fort riche; toutefois, parmi les collec- tions qu’il renfermait, la plus importante de toutes, celle qui dépassait même de beaucoup son Herbier par le nombre, était sa collection d'animaux. Elle comprenait, dit-on, en ce qui concernait les Insectes, la totalité des espèces qui avaient été découvertes en Suède, ainsi qu'une très grande quantité d'exemplaires provenant de la Chine, de Palestine, de Surinam, et de diverses parties du monde; toutes ces richesses, y compris la bibliothèque et la plus grande partie des manuscrits, furent achetées en 1784 par un riche entomologiste anglais, le D‘. Edouard Smith. Transportées presque en secret, et avec la plus grande hâte, de Hammarby à Norwich, afin d'éviter les réclamations du gouvernement suédois, elles furent vendues, peu d'années après, à la Société Linéenne de Londres par les héritiers du D' Smith. (1) SYSTEMA NATURAE per regna tria naturae, secundum classes, ordines, genera et species, cum characteribus, differentiis, synonymis, locis, Holmiae, 1766-1768, apud Salvium ; 3 vol. in-8, env. 2300 p. av. 3 planches. Le 3° vol. a été imprimé séparément à Halle en 1770. 6 (2) Les anciens collectionneurs désignaient sous ce nom l’ensemble des objets disparates et de toute nature qu'ils étaient parvenus à réunir; ce n’est que vers le commencement du XIX® siècle que l’on commença à voir des col- lections d’insectes spécialisées, Noa De son vivant, le Dr J. Smith ajouta à la collection un très grand nombre d'espèces totalement inconnues à LINNÉ, mais il eut la sagesse de conserver scrupuleusement les étiquettes écrites de la main du savant suédois ; on peut donc, encore aujourd’hui, reconnaître presque tous les types anciens. L'ordre et l’arrangement de la collection corres- pondent au texte de la X° édition du Systema naturae; mais, dans l’'exemplaire de cet ouvrage, que possède aussi la Société Linnéenne de Londres, se trouvent toutes les additions et corrections qui furent utilisées pour la XII° édition. La collection des insectes linnéens a malheureusement subi les injures du temps et ne peut pas toujours offrir des renseignements d'une absolue certitude ; plusieurs espèces, si l’on en croit Silbermann et Motchoulsky, et même quelquefois, paraît-il, des genres différents, se trouvent réunis sous la même étiquette. Quoi qu’il en soit, aussi bien en Zoologie qu’en Botanique, on peut dire que les ouvrages de LINNÉ ont été le point de départ de tous les progrès qui ont été réalisés depuis deux siècles dans le vaste domaine de la Systématique. .C. HOULBERT. ENTOMOLOGIE GÉNÉRALE Nouvelles observations sur la structure histologique et les fonctions physiologiques des fubes de Malpighi des LÉPIDOPTÈRES Par le D: L: Borbas Professeur adjoint à la Faculté des Sciences de Rennes. La structure apparente du protoplasma des cellules malpi- ghiennes est des plus variables. Sur le côté externe de chaque élément, le protoplasme est finement granuleux et parcouru par des striations fibrillaires à direction radiale. Dans la région médiane, il est généralement hyalin, transparent et forme une aréole claire autour des noyaux (V. Fig. 1). La portion cellulaire externe est parfois vacuolaire et contient de nombreux globules réfringents et des cristaux. Cependant, cette structure n’est nullement cons- tante et varie aux différents stades de l’ac/vité physiologique des vaisseaux. La fonction excrétrice des tubes de Malpighi des Papillons est généralement peu active. Pourtant, le cytoplasme, ainsi que les noyaux, renferme parfois de petits cristaux et des granu- lations solides, de nature et de formes variables (V. Fig. ï). Les noyaux sont, dans presque tous les cas, allongés ou ovales. Leur grand axe est parallèle à la face interne cellulaire (V. Fig. 1). Is sont localisés dans la zone superficielle, du côté du lumen et renferment des corpuscules solides, cristallins, preuve de leur participation à la fonction dépuratrice. Chez certaines espèces, ces éléments affectent une forme irrégulière, sinueuse et ramiñée, et leur structure n’est pas sans présenter une certaine analogie avec celle des noyaux des glandes séricigènes. = QTO EE Parfois, cas extrêmement rare, nous avons rencontré deux noyaux dans un même élément cellulaire. De Sinéty (Thèse) a, de même, constaté que les cellules sécrétrices des vaisseaux urinaires des Phasmes sont binucléées et qu’il y a division directe, puisqu'on trouve parfois des noyaux étranglés en forme de biscuit. Souvent même, ces noyaux sont bourrés d’in- clusions ayant l’apparence de cristalloïides. (#2 FIG. 1. — Coupe d’une portion de paroi de tube de Malpighi de Spilosoma fuliginosa — MP, membrane péritonéale; cm, très mince couche de fibrilles mus- culaires obliques; pr, protoplasme contenant des enciaves, des produits d’excrétion (cristaux divers); n, noyaux; certaines cellules a sont binc- cléées ; C, cavité du vaisseau; ct, bordure ciliée ; à chaque cil correspond un corpuscule basal cb. Les cils sont longs, réguliers et la bordure a à peu près l'épaisseur de la moitié du diamètre de l’épithélium. Il existe également une très mince musculature formée de longues fibres roulées en spirale lâche, du même type que celle qui a été décrite par Léger et Duboscq chez les Grillons (1809). Grâce à cette musculature très ténue, on peut voir parfois, sur le vivant, les fibres se contracter et cette modification s’accom- pagner d’une déformation des tubes. Du côté interne, l’épithélium est limité par une bordure de longs cils(cz) immobiles, formant un large ruban dont l’épais- seur égale parfois la moitié de celle de la membrane épithéliale CT ne (V. Fig. 1}. Au point d'implantation de chaque cil se trouve placé un corpuscule basilaire (cb). Les bâtonnets cihiformes sont parfois de taille différente. Ceux qui sont implantés sur les parties de l’épithélium com- prenant des cellules aplaties, sont généralement courts, tandis que les cils qui sont situés au sommet des cellules bomibées sont longs et groupés en touffes ou en faisceaux. Tous les vaisseaux malpighiens sont entourés d’un plus ou moins grand nombre de ramifications trachéennes. Les derniers ramuscules des canaux aériens traversent même la tunique externe des vaisseaux urinaires et s’avancent jusqu’au contact de la partie basilaire des cellules. Chez l’Aycria caja L., Spilosoma etc. les tubes de Malpighi se présentent, en section perpendiculaire à l’axe, sous une forme a peu près circulaire. lis sont recouverts extérieurement d’une membrane péritonéale doublée, du côté interne, par une très raince couche de fibres musculaires obliques (cx). Ces fibres sont nettement visibles sur les coupes, et ce sont elles qui, dans les tubes de certaines larves et même de quelques Lépidoptères adultes, impriment à ces tubes des inouvements vermiformes et péristaltiques très lents. L'’assise sécrétante est constituée par des cellules aplaties qui, vues extérieurement, présentent un contour polygonal. Chez l’Ayrczia, leur bordure interne est à peu près régulière et ne proémine que très rarement dans la cavité du tube. Les noyaux sont irréguliers : ovales, allongés ou parfois même ramifés. La paroi interne des cellules est recouverte d’une bordure cihée. Les cils sont droits, raides et disposés perpen- diculairement à la surface cellulaire. L. BORDAS. LES MYRMÉLÉONIDES D'EUROPE ET DES CONTRÉES LIMITROPHES Par le:R. P. LoNGIN Naväs, S. J. (x) (Suite). 12. — GENRE NEUROLEON Nav. (Naväs, em. Primer Congr. Natur. Esp., 1909, p. 148.) Type : WNeuroleon arenarius Nav. CLÉ DES ESPÈCES 1. Abdomen en grande partie fauve ou testacé, avec des taches brunes — Abdomen brun, totalement ou en grande partie; aile antérieure avec deux stries brunes obliques bien visibles; l’externe, au tiers apical, presque parallèle au bord externe; la postérieure à l’anastomose du postcubitus avec le rameau oblique du cubitus et/le rameau, accessoire. Re 3 2. Abdomen d’un fauve pâle, avec une bande dorsale lon- gitudinale brune; ailes à réseau en grande partie pâle; aile antérieure avec la strie brune antéapicale et la postérieure de l’anastomose peu sensibles, la première très étroite, la deu- MIÉMENCOUTLE or error 1. arenarius Nav. — Abdomen de couleur fauve ou testacée mêlée de presque autant de brun; aile antérieure avec la strie externe bien mani1- feste, l’interne réduite à un point... 2. naxensis sp. n. 3. Chaque tergite de l’abdomen avec une tache latérale et la marge postérieure fauves; champ apical sans aucune veinule CT OPATINS. CR RAN ER AC ANR NS An te 3. ocreatus Nav. — Abdomen entièrement brun, sans taches pales; quelque vestige de veinules en gradins au champ apical de l’aile anté- LlEUTE. LR SR er a M TE Ra 2 RAD 4. Laufferi Nav. ENUMÉRATION DES ESPÈCES 22. —— Neuroleon arenarius Nav. (Hg. 27). M yrmeleon arenarius nom. nov. Naväs, Butll. Inst. Cat. Hist. Nat., 1004, p. 24. (1) Voir, pour le commencement de ce travail, Z#secta, 1015, PP: 57, 110, 165. Ta Myrmeleon variegatus. Rambur (rec Klug), Névroptères, 184241. 400,0: 24. Myrmeccælurus variegatus. Costa (nec Klug), Fauna del Regno di Napoli, Formicaleonidei, 1066, be 13, tav XX fo 4: Long. 21 mm.; aile ant. 20’5 mm.; aile post. Fig. 27. 20 mm Neuroleon arena- . Nav. Pro- H ab. — Espagne, midi de la France, Italie, 1orax. : ainsi que dans le nord de l’Afrique. 23. — Neuroleon naxensis sp. nov. (Hg. 29). Fulvo-testaceus, fusco varius. Caput testaceum, linea transversa fusca ante et pone anten- nas; vertice duplhici linea puncticulari transversa fusca; oculis fusco-cinereis; antennis longis, fuscis, fulvo annulatis. Prothorax (%g. 28) paulo longior quam latior, pis latera- hbus albidis, disco fulvo pallido, margimibus lateralibus fuscis, linea centrali lata, fusca, fere in duas longitudinaliter divisa et ad sulcum transversum interrupta, externe lobata ; alia inter- calari angusta. Meso- et metanotum fusca, fulvo striata. Abdomen fulvo-testaceum, inferne ma- cula fusca ad plura segmenta, superne linea laterali subcontinua, alia media irregulari, ad latera in maculas amplata, l'ig. 98. fuscis. Neuroleon naxensis Nav. Prothorax. Pedes pallidi, fusco punctati et setosi ; apice femorum, tibiarum et articulorum tarsorum fusco; cal- caribus anterioribus duos primos tarsorum articulos longitu- dine subæquantibus. ÂAlæ hyalinæ, reticulatione fusca, albido variegata ; stigmate palhdo, vix sensibih; sectore radu 7 ramis. (4 — Ala anterior stigmate puncto interno fusco sensibili; stria obliqua externa sensibili, seu venulis externis gradatis anguste fusco himbatis, levissime axilla furcularum marginalium et vix sensibil puncto ad anastomosim rami obliqui cubiti; area radiali 6-7 venulis internis. Ala posterior pallidior, una venula radiali interna, mullis fusco limbatis. Long. 15 mm.; aile ant. 17 mm.; aile post. 17 mm. Hab. -_ Naxos, Krüper, 1863. Un échantillon au Musée de Vienne. 24. —— Neuroleon ocreatus Nav. (#2. 29). Myrmeleon ochreatus (nom. solum., erroné, pour ocreatus) Naväs, Butil. [nst. Cat. Hist, 1904, p. 23. M yrmeleon ocreatus. Navas, Bol. Soc. Arag. GiencANat 100516 IV p'r2 Long. 26 mm.; aile ant. 27 mm.; aile post. 26 mm. é Fig. 2. Neuroleon ocreatus Hab. — Espagne. Nav. Prothorax. 25. — Neurolecn Laufferi Nav. (#g. 30). M yrmeleon Lauf- fer. Navas Rev Real: Acad. (Cienc: Madrid, 1000, p. 374, (Ds Long. 25 mm.; aile Fig. 30. — Neuroleon Laufjerrt Nav. ant. 265 mm.; aile a. Tête et prothorax. — b. Aïles. (Col. m.). post. 26 mm. Hab. — Espagne : Escorial. 13. — GENRE NELEES Nav. (Naväs, Broteria, 1912, p. 31.) Type : Myrmeleon nemausiensis Borkh. CLÉ DES ESPÈCES 1. Abdomen des GC long, brun, à peine marqué de quelque ombre plus pâle; stries obliques de l’aile antérieure très courtes et peu marquées, l’extérieure placée à la région rhegmatique GMT Re NN nn cire, 1. propinquus Nav. — Couleur générale de l’abdomen brun, avec quelques taches dorsales sur les côtés pâles ou fauves; deux stries obli- ques brunes plus ou moins visibles à l’aile antérieure... 2 2. Abdomen des GO plus long que les ailes; stries brunes de l’aile antérieure courtes et peu visibles; la deuxième branche du cubitus, en dehors du rameau oblique, commence au niveau du commencement ou bout interne de la strie brune oblique CORRE) RS ER RE nd 2. hellenicus Nav. — Abdomen des deux sexes plus court que les ailes; stries obliques de l’aile antérieure bien visibles ; la deuxième branche du cubitus, en dehors du rameau oblique, naît au niveau, ou un peu en dehors de la terminaison externe de la strie brune HÉMRANASTONMOSCS Ne Un A MUR ANS dt ee 3 3. Prothorax fauve avec six lignes brunes longitudinales, les centrales rapprochées, droites à leur bord interne, avec trois lobes à l’externe; stries de l’aile antérieure très marquées et longues, la postérieure se prolonge un peu plus en dehors que l’origine de la deuxième branche du cubitus après le rameau oblique (Ag. 36); abdomen avec deux petites taches fauves dorsales, voisines de la ligne médiane, à presque tous les seg- DOTÉ ee nn ne lea tuer aee 5. distichus Nav. —— Prothorax brun avec des lignes longitudinales brunes. 4 LAN AUAS LE TO 4. Prothorax avec trois lignes longitudinales d’un fauve obscur, la centrale plus distincte; abdomen avec des taches dorsales d’un fauve obscur, éloignées de la ligne médiane, parfois presque évanouies; aile antérieure à réseau varié uni- formément de brun et de blanchâtre, sans apparence de taches ou places plus pâles (Hg. 33)... 3. nemausiensis Borkh. — Prothorax avec un vestige de cinq lignes fauves longi- tudinales; celle du centre claire et complète, celles voisines de la marge assez longues, et une autre, intercalaire, à la partie antérieure ; abdomen avec des taches dorsales d’un fauve clair très visibles, allongées et rapprochées de la ligne médiane; aile antérieure variée inégalement de brun et de blanchâtre, marbrée de blanchàâtre par places, en particulier au bord interne des stries brunes obliques; l’externe peu marquée... En VE ARS A ee OR A PA 4. Sticticus Nav. ENUMÉRATION DES ESPÈCES 26. -— Nelees propinquus Nav. (%2. 37), Naväs, Annuaire Mus. Zool. Acad. Imp. Scienc. Saint-Pétersb., TOI, tt XV p 520; Long. 25-28 mm,; aile ant. 26 mm.; aile 2 post. 25 mm. Fig. 31. — Nelees propinquus ç' Nav. : Partie basilaire de l’aile antérieure. Crimée. Fab. =. Crimée: (Coli. m.). 27. — Nelees hellenicus Nav. (%g. 32), Naväs, Broteria, TOI2 CDN O2: Pong C7 20m aile ant. 23/5 mm.; aile “post. 22/5008 Hab. — Grèce, Morée septentrionale. Fig. 82. — Nelees hellenicus ç' Nav. Partie basilaire de l’aile antérieure. Morée (Coll. m.). 28. — Nelees nemausiensis Borkh. (Ag. 33 et 34). Myrmeleon nemau - stensis Borkhausen, Scri- ba Beiträge, IN 50 162, PL Te.) 6. Myrmeleon lituratum Olivier, Encycl. Méthod, VIE ip 127 Fig. 33. — Nelees nemausiensis Borkh. (Gr. nat., d’après Scriba). Myrmeleon submacu- losus Rambur, Névrop- tères, 1842, p.300, n. 17: Long. 23 mm, aile ant 21-22 mm, aile post 21-22 mm Fig. 5,4. — Nelees nemausiensis G' Borkh. Aile antérieure (agrandie, schématique). Hab. EEE Midi dé Amélie-les-Bains (Col. m.). l’Europe : Espagne, France, Italie. Var. liturata Nav. Bol. Soc. Arag. Cienc. Nat. 1913, t. XII, pre Thorax et abdomen presque en entier bruns, ou avec des taches petites pales; aile antérieure avec quelques veinules radiales bordées de brun. . Hab. — Espagne, Escorial. 20. — Nelees sticticus Nav. (Ag. 35). Myrmeleon sticticus Naväs, Bol. Soc. Arag. Cienc. Nat, 1008 4 LL AD. | 107. Long.21mm.; EL C] ol 9 TRES ee 1 fe RER KE aile ant 22 < mm.; aile post. Fig. 35. — Nelees sticticus Nav. 2075 mm. Aile antérieure (agrandie). Hab. — Espagne centrale, méridionale et orientale. Er pes nr 30. — Nelees distichus Nav. (Ag. 36). Myrmeleon distichus Naväs, Bol. Soc. Arag. Cienc. Nat, 1003, t'ALLMp'#To0: Long.22mm.; ailetant: 25 mm.; aile post. 255 mm. Fig. 36. — Nelees distichus Nav. Aile antérieure (agrandie). Haë. —— Espagne, Moncayco. 14. — GENRE NEMOLEON Nav. (Naväs, em. 1 Congr. Natur. Esp., 1900, p. 147.) Type : Myrmeleon notatus Ramb. ESPÈCE UNIQUE 31. — Nemoleon notatus Ramb. (Ag. 37). Myrmeleon notatus: Rambur, Névroptères, 1842, \p: 402, n°0272 Long. © 32-37 nm. Q 25 mm.; aile ant. 25- Fig. 87. — Nemoleon notatus g Ramb. Aile antérieure (agrandie, schématique). 3 OEM; aile post. 24-27 Majorque. mm. Hab. — Sud de l'Espagne : Malaga, Orihuela, etc. Aussi à Majorque et au Maroc. (A suivre.) No Les Cétonides Malgaches” (Étude de la Sous-Famille des Cetoniinæ (Coléopteres, Scarabæidæ), dans la Région Malgache) Par I. POUILLAUDE Préparateur à la Faculté des Sciences de Rennes, La partie essentielle de ce mémoire a été établie sur les documents contenus dans la collection de M. René Oberthür. Toutefois, le travail aurait été incomplet si je n’avais pu étudier un certain nombre d’espèces qui n’y figurent pas ou dont les descriptions ne permettent pas une détermination rigoureuse sans une comparaison aux types originaux. J’ai heureusement pu consulter la collection du Muséum de Paris qui m'a été gracieusement ouverte par M. le Professeur Bouvier ; l’obligeante bienveillance de M. Künckel d’Her- culais m'a permis de compléter utilement ma documentation. Je conserve de mon passage au laboratoire d’'Entomologie du Muséum le meilleur souvenir. M. Bourgoin, de Paris, a bien voulu m’ouvrir sa collection et je lui suis redevable de plusieurs documents bibliographiques. J'ai trouvé, à la bibliothèque de la Société Entomologique, en M. Magnin, un aide aimable pour consulter quelques ouvrages. D'autre part, M. Arrow m'a communiqué quelques renseignements sur des Cétonides du British Museum. À tous, j’adresse mes sin- cères remerciements. T'POUTILLAUDE. (1} Pubhé en février 1917. I. — LA RÉGION MALGACHE DÉFINITION. — La Région Malgache a été définie par Wallace # comme une division de la Région Ethiopienne. Elle comprend, outre Madagascar, les îles de la partie occi- dentale de l’Océan Indien qui ne sont pas au voisinage immédiat de la côte africaine. Ces terres, toutes situées entre le 3° et le 26° degré de latitude sud, sont ou isolées ou groupées en archipels; ce sont notamment : les Comores, les Seychelles, les Mascareignes, les Iles Glorieuses, Aldabra, Providence, pour ne citer que celles où des Cétonides ont été découvertes. Ces îles n’offrent d’ailleurs qu'un petit nombre d’espèces ; la presque totalité des Cétonides Malgaches appartenant à la faune de Madagascar même. LES MILIEUX A MADAGASCAR. — Sans vouloir entreprendre de traiter ici des questions qui sont du domaine de la Géographie physique ®), 1l ne sera pas inutile de donner un aperçu général des différents milieux où évolue la faune de Madagascar. À ce point de vue, Madagascar peut se diviser en grandes régions naturelles. L’une de ces régions occupe la côte Est et les pentes orien- tales des Hauts Plateaux depuis Fort-Dauphin jusqu’au nord de l’île où elle s’étend sur toute la largeur jusqu’à Nosy-Bé; la région septentrionale présente aussi pour le climat et la végétation des caractères de la zone occidentale. Le climat de la partie orientale de Madagascar est chaud et très hunude; il n'y a pas de saison exclusivement sèche; les pluies sont cependant plus fréquentes de juin à août et de décembre à mars. Les pentes exposées à l’est, où l’alizé de l’Océan Indien abandonne son humidité, sont couvertes d’une zone de forêts presque continue. La côte Est présente dans toute son étendue (1) WaALLACE. The Geograprical Distribution of animals, 1876. (2) Voir à ce sujet : GAUTIER (E.-F.). Madagascar. Essai de Géographie Physique, Paris, 1902. une bordure sableuse et lagunaire de quelques kilomètres de large. Entre la forêt et cette bordure, on rencontre une zone de collines de petite altitude où les fonds humides sont garnis de bouquets d'arbres; c’est l'habitat des Ravenales, des Raphias, des Bambous. À l’ouest des Hauts Plateaux se trouve la région la plus chaude de l'Ile. L'année est nettement divisée en saison sèche (mai à septembre) et saison humide. La quantité d’eau qui tombe annuellement est moitié moindre que dans la région précédente. Les pentes des Hauts Plateaux ne sont pas abruptes comme dans l’est, les bouquets d’arbres y sont localisés dans. les creux ou les fonds de vallées en rapport avec les points humides. Il en est de même pour les plateaux calcaires ou grèseux que l’on rencontre entre ces pentes et la côte occi- dentale; 1ls sont boisés sur leurs bords ou dans les dépressions au hasard des affleurements d’eau; le reste est assez dénudé. L'ouest a aussi des forêts mais dispersées et non en zone continue. Le centre qui est la région des Hauts Plateaux a un climat à la fois sec et frais; c’est là que les Européens s’acclimatent l: mieux. Les pluies ont la même abondance et la même saison que dans l’ouest, mais la température est bien moins élevée. Cependant, même sur les hauts sommets, la neige est inconnue et la glace rare. Dans ces parties élevées le sol est couvert d’un gazon continu. Plus bas, les touffes laissent paraître la latérite stérile. La zone inférieure se couvre pendant la saison humide d’une abondante végétation herbacée, qui se dessèche rapi- demment à la saison sèche. Cette région est peu boisée. S1 la partie nord de Madagascar présente des caractères intermédiaires entre les régions naturelles voisines, le sud et le sud-ouest, c’est-à-dire les pays Antandroy et Mahafaly, cons- tituent un milieu absolument différent. La température est comparable à celle de l’ouest, mais le caractère saillant est la sécheresse. La quantité d’eau déversée annuellement par les pluies est dix fois moindre qu’à Tamatave; grâce à la tempé- rature, élevée et surtout à l’extrème perméabilité d'un sol Bei. ME PS PS EE D ANT ET CA calcaire, cette eau est à peine utilisée par les plantes; par suite, la végétation est broussailleuse et maigre, avec une flore pré- sentant les différents caractères d'adaptation aux milieux secs. Cette spécialisation de la flore n’est d’ailleurs pas particulière à cette région; déjà en 1891 le R. P. Baron # observait que sur 3.178 espèces de plantes connues des régions est, ouest et centre, cent seulement étaient communes aux trois régions. FACIES FAUNIQUES CÉTONIDIENS. — Bien que très géné- ralisées et par suite incomplètes, les notions qui précèdent montrent l’existence de régions à caractères bien différents. On peut prévoir que cette différence de milieux aura vraisem- blablement une répercussion sur la faune entomologique. Il faudrait 1c1 faire un tableau de la répartition des espèces de Cétonides Malgaches. Les explorations entomologiques sont malheureusement bien insuffisantes pour qu’un tel essai puisse être entrepris. S1 l’on examine la carte (PI. I) où J'ai situé la plupart des localités citées dans ce mémoire, on remarque immédiatement la proportion considérable des régions inex- plorées. Si l’on tient compte du nombre des espèces et de la quantité des exemplaires, on constate une réduction bien plus grande des localités dont la faune est assez connue. Malgré cela, de l’étude d’ensemble des Cétonides ®), on peut conclure a l’existence de « facies fauniques cétonidiens » actuellement distincts. Les documents étudiés permettent d’en signaler plusieurs. C’est d’abord la faune de la région centrale que nous connaissons le mieux. Elle comprend le Betsileo et l’Imerina avec les localités bien connues de Fianarantsoa et des environs de Tananarive. On peut y joindre le pays d’Antsi- hanaka et la cuvette marécageuse dont le lac Alaotra est le fond, bien que dans cette région on trouve quelques formes particulières. Ce que nous connaissons le mieux de la côte Est, c’est-à-dire de Tamatave à la Baie d’Antongil, se rattache au même facies. La montagne d’Ambre et la Baie de Diego- (x) Te Antanarivo Annual, 1801. (2) Les données et conclusions sont toujours relatives aux seules Cétonides. = 2 Suarez peuvent donner leur nom à un facies bien distinct. Dans la majorité des cas on trouve ici des formes très voisines d'espèces d’autres régions, mais différentes par quelque caractère défini. Le nord-ouest, dont on connaît surtout le pays de Majunga et une partie de la route qui conduit de cette ville à Tananarive, présente un certain nombre de formes particulières. À Nosy-Bé, presque toutes les Cétonides ont des caractères distincts. La région subdésertique du sud et du sud- ouest offre aussi une faune spéciale autant qu’on en peut juger par les quelques documents provenant du plateau de l’Androy. Les matériaux peu nombreux reçus de diverses régions per- mettent d'indiquer comme très probables des aspects parti- culhers de la faune cétonidienne vers le plateau de Hukaru, Suberbieville, mont Tsaratanana; mais il est possible que ces localités, quand elles seront mieux connues, se rattachent à l’un des facies précédents. Les archipels et îlots de la Région Malgache possédent un petit nombre d'espèces qui sont diffé- rentes de celles de Madagascar. À Madagascar même on trouve des espèces qui conservent dans les diverses régions une fixité absolue; mais il existe un certain nombre de formes évidemment apparentées entre elles, appartenant à des régions différentes et se distinguant par des caractères d'importance variable. C’est sur l’existence de ces formes que je base la-notion de facies fauniques (1). Elles recevraient selon les auteurs les noms de « races géogra- phiques », « variétés », « sous-espèces », « espèces à variations parallèles ». Dans le cas envisagé 1ci, le choix est réduit à deux termes : « race géographique » ou « espèce ». Il semble qu’on ne puisse donner à ce sujet aucune règle. Si, en effet, quelques formes sont assez peu différentes pour ê:re considérées à juste (1) Depuis longtemps, d’après des observations faites sur de très impor- tants documents, M. René Oberthür a exposé verbalement à de nombreux entomologistes une idée analogue sous une forme bien plus stricte: « Des régions géographiquement distinctes doivent nécessairement posséder des espèces différentes. » La théorie de la séparation ou ségrégation (Moritz Wagner, D. Jordan...) est l'interprétation d’observations du même ordre. ei titre comme des races ou variétés d’une même espèce, d’autres formes apparentées entre elles et paraissant se remplacer dans des pays différents sont si distinctes qu’on ne peut leur donner le même nom sans compromettre l’utilité de la nomenclature. Les entomologistes descripteurs ont considéré la plupart de ces formes comme des espèces distinctes; maïs il sera utile de signaler. leurs affinités indiscutables. I] est certain que les futures explorations entomologiques pourront modifer quel- ques idées à ce sujet en faisant connaître des variations nou- velles, en montrant quels sont les points de contact des facies entre eux et comment s’y comportent les espèces voisines. ZOOGÉOGRAPHIE. — Considérées dans leur ensemble, les Cétonides de la région Malgache constituent un groupe si distinct qu'il reste presque isolé dans la ciassification des Cétonides. Ouatre genres seulement sont communs aux terres Malgaches et aux régions zoologiques voisines. Tous les autres sont particuliers. Ce caractère d’originalité se retrouve à divers degrés dans les autres éléments de la faune générale (1). Des quatre genres non indigènes deux sont africains (Oxy- thyrea, Mausoleopsis) et deux orientaux (Protætia, Oxyce- tonia). Le genre Protætia est représenté par deux espèces ) : l’une P. aurichalcea (syn. maculata) des Mascareignes et des Seychelles appartient à ia faune de l’Inde; l’autre P. an darina de l’île Maurice se trouve également dans le sud de la Chine, l’archipel Malais et le nord de l’Australie. Le genre Oxycetonia est représenté aux Mascareignes et à Madagascar par la seule ©. versicolor répandue aussi dans l’Inde %). Une Oxythyrea, O. maculosa se rencontre aux Comores. Elle est (x) Voir WALLACE, The Geographical Distribution of Animals, 1876; TROUESSART, Za Géographie zoologique, 1890: G. GRANDIDIER, Zoologie; Madagascar au début du XXe siècle. Rudeval, éditeur, 1902: (2) Je ne considère pas ici la Cefonia Goudoti Burm. décrite de Mada- gascar mais n'ayant jamais été retrouvée dans cette île. (3) Olivier dit que cette espèce se trouve aussi en Egypte, mais je n’ai vu aucun exemplaire de cette provenance, 13 9 de a CPE A PE RP ARR 2e DAS ch lc es ré D NA RUE, 1.0 ANR SD on particulière à ces îles. Deux autres espèces se trouvent, l’une aux Des Glorieuses, autre à le Aldabra! Le/senre est africain et paléarctique, 1l est aussi représenté dans l’Inde par une espèce. Le genre africain WMausoleopsis qui se rattache très nettement aux Oxyfhyrea présente des formes particulières aux Comores et à Madagascar M). I] a en outre été signalé une espèce à l'Ile Aldabra et une à l’Ile Providence. La grande masse des genres exclusivement malgaches est localisée presque entièrement à Madagascar. Les Comores seules partagent avec Madagascar les deux genres Doryscelis et Lophophora. Les Pseudeuryomia sont particulières aux Comores ; elles sont d’ailleurs inséparables des Æyryomia de Madagascar. Aux Mascareignes et aux Seychelles on n’a trouvé aucun genre de Cétonides particulier à la Région Malgache ®. En se basant sur cette répartition des genres de Cétonides on peut partager la Région Malgache en trois divisions : 1° Iles à relations orientales ; ce sont les Mascareignes et les Seychelles. 2° Iles à relations africaines: ce sont les Comores et un certain nombre d’îlots tels que Aldabra, Providence et les Iles Glorieuses. 3° Terres à faune particulière dominante, ayant quelques relations avec les deux autres divisions; c’est Madagascar avec ses iles côtières. On est amené à se demander quelles pourraient être les rapports des formes exlusivement malgaches avec les Céto- rides des autres régions. On verra, à propos de la classification, que les affinités de tous les genres ne peuvent être connues d’une façon assez précise pour établir les bases d’une classi- fication naturelle. Les rapprochements hypothétiques des genres (1) Sauf indication contraire, je réunis à la grande île les îles côtières comme Nosy-bé et Sainte-Marie. (2) On verra à l’étude des espèces que plusieurs d’entr’elles ont été attri- buées à tort aux Mascareignes. RD ets malgaches avec des groupes de régions voisines seront signalés plus loin; mais l’incertitude est encore telle pour la plupart qu'il est préférable de ne pas en tenir compte ici. L’origine de Madagascar et de sa faune ont été l’objet d'hypothèses plus ou moins critiquées. Sans entrer dans l'examen de cette question, je rappellerai seulement les grandes lignes de l’histoire géologique qui ont quelques rapports avec notre sujet. À l’époque primaire, la Région Malgache appar- tenait à l’immense continent de Gondwana (Suess). Ce conti- nent s’étendait de l’ Amérique du Sud à l'Australie, réunissant une partie de l’Afrique, Madagascar, l’Inde ainsi que les Océans qui les séparent aujourd’hui. On remarque que dans la faune actuelle c’est précisément dans ces pays que les Céto- nides présentent la plus grande variété de formes, le plus grand nombre de genres et d’espèces; dans les autres régions, le nombre des genres est relativement très réduit. Toutefois les documents paléontologiques, d’ailleurs bien insuffisants, font attribuer aux fanulles de Lamellicornes une origine moins ancienne. Le premier trait de la dislocation du continent de Gondwana fut la division en deux parties par un géosynclinal dont l’emplacement est approximativement marqué de nos jeurs par le canal de Mozambique. La partie à l’est de cette dépression constituait un continent Australo-Indo-Malgache (Haug). L'Australie, l'Inde péninsulaire, Madagascar seraient les restes de ce vaste continent aujourd’hui recouvert par. l'Océan. Les petites îles qui sont le plus souvent d’origine éruptive, seraient les témoins des phénomènes géologiques qui ont bouleversé le continent Australo-Indo-Malgache. C’est aux vicissitudes de ces régions que sont dus, en grande partie, les caractères particuliers de la faune malgache. Des transgressions, des régressions marines ont alternativement recouvert ou laissé émerger une partie des terres qui échappaient aux affaissements. Si l’on examine une carte bathymétrique de l’Océan Indien, on constate que le Canal de Mozambique est barré par une ligne de moindre profondeur, ialonnée par les Comores et 2 one unissant le nord de Madagascar à la côte africaine. Les émer- sions partielles ou complètes de ce seuil, par suite de régressions marines, ont permis des échanges de faunes. C’est ainsi que peut s'expliquer d’une part l’existence, sur les terres aujJour- d’hui émergées le long du seuil, de types d’origine africaine comme les Mausoleopsis qui présentent des formes réparties de l’Afrique à Madagascar par les Comores et Nosy-Bé; d’autre part la présence de genres exclusivement malgaches aux Comores aujourd’hui si largement isolées de Madagascar (!. Les rapports de ces régions avec les îlots au nord de Mada- gascar s'expliquent par les mêmes phénomènes. Il est plus difficile de préciser la nature des rapports de la Région Malgache avec la Récion orientale. L’Océan Indien est un grand obstacle à leur étude; même sa carte bathymé- trique est bien loin d’être complète. On y constate cependant, prolongeant la péninsule Indienne, une zone de moindre pro- fondeur de direction nord-sud, Jalonnée par les îles Laque- dives, Maldives et Chagos. Une zone analogue, d’axe peu différent, s’étend à partir de Maurice et La Réunion vers l’Inde. Les Seychelles paraissent pouvoir se rattacher à cette zone autant qu’à celle qui prolonge Madagascar vers le nord. Ces tronçons de zones surélevées dans le fond de l’Océan Indien ne sont que les traces des phénomènes géologiques qui ont émietté le continent Australo-Indo-Malgache, mais 1ls nous renseignent assez peu au point de vue zoologique. L’inter- prétation des documents paléontologiques et géologiques de Madagascar et de l’Inde a fait conclure à l’existence d’une côte entre ces deux contrées vers la fin du Crétacé . Pour expliquer la répartition des Cétonides 1l faudrait admettre que le (1) De nos jours encore, « des traces d’un mouvement positif de la mer, ayant déterminé l’envahissement des parties basses, se voient sur tout le littoral. » (LEMOINE, Æfudes géologiques dans le nord de Madagascar, 1906, P. 315.) (2) HaAuG. Bull. Soc. Géol, Fr., 1900, p. 656 et 686. DRE (O9 del fragment continental représenté par la Région Malgache a été séparé de l’Inde à une époque assez ancienne pour que les faunes ne comportent pas de types communs. L'’existerce de quelques espèces communes devrait être attribuée à des rapports plus récents. Ces rapports plus ou moins précaires ou discontinus auraient permis à la faune indienne une extension qui est surtout sensible dans la division orientale de la Région Malgache. Ce sont là des hypothèses. À un autre point de vue, on pourrait se demander si les espèces peu nombreuses de Cétonides qui se trouvent dans les petites îles n’y ont pas été transportées par le vent, les courants, l’homme, etc. Cela est certain pour quelques groupes d'insectes, c’est possible pour un petit nombre d’autres. En ce qui concerne les Cétonides, le transport paraît devoir être assez exceptionnel. On ne saurait s'étonner de ne trouver qu'un petit nombre d’espèces dans ces iles; la réduction est un caractère naturel des faunes insulaires 4). La disparition sous l’océan d’une grande partie du continent a entrainé une fragmentation avec diminution de la faune; c’est encore là une cause du caractère particulier de la faune malgache. (1) L'influence du morcellement se retrouve dans d’autres éléments de la faune; Grandidier lui attribue la disparition des oiseaux géants de Madagascar (Æpyornis). LES AO I. — GÉNÉRALITÉS SUR LES CÉTONIDES Les généralités traitées ici ont pour objet, tout en définissant la plupart des termes employés dans les descriptions, de donner un aperçu d’ensemble du type Cétonidien dans la Région Malgache et des principales variations qu’il y présente (1). Les dimensions des Cétonides malgaches sont du même ordre que celles des espèces d’autres régions; on ne rencontre cependant pas d’espèce géante comparable aux Goliathides africains. La forme générale du corps est sous la dépendance de la forme du pronotum, des élytres et de l’abdomen et en rapport avec leur importance relative. Ces éléments seront examinés séparément. Un pronotum orbiculaire, des élytres fortement rétrécis en arrière et emboitant l’abdomen déterminent un aspect svelte qui est encore augmenté par l'allongement des pattes (PL III, £. 5). Le pronotum à base large, accompagné d’élytres parallèles débordés par l’abdomen définit ordinai- rement une forme massive (PI. III, f. 30). Tels sont les termes extrêmes, réunis d’ailleurs par de nombreuses formes où ces caractères varient. La partie de la /é/e dont les variations attirent d’abord l’attention est le c/ypeus ou épistome. Cette épaisse lame qui prolonge le front en avant présente des formes qui peuvent se ramener plus ou moins nettement à trois types. Le clypeus de forme rectangulaire (PL III, f. 29) présente deux plis ou carènes rectiignes subparallèles qui limitent latéralement sa surface; au delà de ces plis les bords latéraux retombent plus ou moins perpendiculairement à cette surface, le bord antérieur (1) La tribu des Va/gini n’est pas envisagée ici. Elle est représentée par un seul genre dont on verra les caractères à l’étude particulière des genres et espèces. — 30 — est rebordé ou non, droit ou légèrement sinueux (Exemples : Protetia, Euchræa). Dans un deuxième type, le bord antérieur est fortement échancré, en sorte que le clypeus est bilobé ou biangulé (PI. III, f. 10, 31). Les carènes latérales sont souvent accompagnes, sur le disque 1), de dépressions longitudinales (Ex. Anochilia, Coptomia). Enfin, dans la forme que l’on a appelée « parabolique » (PI. III, f. 23), l’ensemble du clypeus est étroit et le rétrécissement est accentué en avant par la courbure des carènes latérales. Le bord antérieur est alors de petite dimension et ordinairement relevé (Ex. Efixanthis, Doryscelis). Les saillies ou cornes céphaliques qui caractérisent plusieurs groupes de Cétonides sont rares dans la Région Malgache (Bofhrorrhina). Les pièces buccales sont établies sur un plan uniforme. Sous le clypeus on trouve, accolées à la surface qui forme le plafond de la bouche, deux lames membraneuses et ciliées qui repré- sentent un labre rudimentaire. Les mandibules sont représentées par deux lobes flexibles : le lobe externe est une lame allongée, le lobe interne une lame arrondie et ciliée, plus courte. Les machoires ont un stipes bien développé; elles possèdent un lobe externe et un palpe maxillare; le lobe interne manque ordi- nairement. Des poils longs et serrés garnissent les deux pièces. La ligule et le menton sont soudés en une seule pièce qui porte lés palpes labiaux. « Les antennes sont de dix articles, avec le premier article plus grand ; les trois derniers sont étalés en lamelles qui, au repos, scnt accolées en une massue ovoide. Les yezx hémisphériques, placés en arrière de l’insertion des antennes, ne présentent pas de particularités ; ils sont coupés partiellement par un canthus antérieur. (1) On nomme « disque » la surface centrale d’une région du corps. Pour l’éclaircissement du texte et la connaissance des termes non cités ici, voir la Planche II. == Sie Au prothorax, c’est surtout la partie dorsale ou pronotum que l’on considère. Deux formes typiques peuvent être envi- sagées. La forrne trapézoïdale est caractérisée par sa base ou bord postérieur large et les angles postérieurs bien marqués (PI. AIT, f. 33); la base peut être droite, échancrée ou sinueuse, les côtés sont arrondis ou anguleux. Cette forme est très com- mune (Ex.: Bofhrorrhina, Euchræa, Coptomia...). Dans la forme orbiculaire l’ensemble du pronotum est arrondi, sa surface est par suite relativement réduite (PI III, f. 5); les angles postérieurs sont effacés par une large courbe qui se continue sur la hase: celle-ci est rarement sinuée devant l’écusson (Ex. : S’enotarsia, Chromo ptilia). y a entre le type trapézoïdal et le type orbiculaire un certain nombre de formes intermédiaires qu’il est parfois difficile de rattacher à l’un de ces types. L’une des plus remarquables de ces formes est celle où la base se prolonge en arrière en un lobe recouvrant la plus grande partie de l’écusson, comme chez les Lomaptérides orientales (Ex. : Doryscelis (PL III, £. 26), Micropelta). À la face ventrale, le prothorax est terminé au milieu en avant par un angle dont la saillie, plus ou moins marquée, paraît souvent accentuée par suite de la disposition des poils dans cette région. À Le mesothorax est représenté au-dessus par l’écusson trian- gulaire; les variations de celui-c1 portent sur l’angle postérieur ou pointe qui peut être arrondi, anguleux ou effñilé et sur les côtés qui peuvent être sinueux, droits ou courbés. Sur la face ventrale, entre les hanches intermédiaires, le mesosternum forme une satllie dont la base est métasternale. Les variations de cette saillie sont importantes. Elle peut être extrêmement réduite, indiquée seulement par une carène transversale entre les hanches intermédiaires, sans projection en avant de ces hanches (C4ro- moptilia) ; elle peut s'étendre et se dilater en avant en restant sensiblement plate en dessous (Æuchræa, Pantolia); dans d’autres cas elle prend une forme cylindrique ou conique, puis se courbe plus ou moins vers le bas (Cop/omia). Ces formes hein 2 présentent elles-mêmes de nombreuses variations qui seront décrites à l’étude des genres. Les épimères du metathorax sont plus ou moins visibles de dessus et apparaissent en avant de l’épaule élytrale contre le prothorax. Le »esothorax a un sternum très étendu, sans caractères particuliers. L’abdomen présente six segments visibles de dessous; il est terminé en arrière par le pygidium, grande plaque que les élvtres laissent découverte. Les élytres sont insérés sur le mesothorax. Dans l’ensemble ils varient entre des formes parallèles (PI. III f. 1) et des formes rétrécies en arrière (PI. III, f..5). Dans quelques cas les bords latéraux retombent verticalement au delà d’un pl rectihigne (PL III, f. 13); l’abdomen est alors ordinairement emboité par les élytres et ses côtés ne sont pas visibles de dessus (Æuchilia, Doryscelis). Dans d’autres genres, au con- traire, les bords des élytres retombent très obliquement et laissent à découvert les côtés de l’abdomen (Anochilia, Cop- tomia, PI III, £. 30). L'apparition de l’abdomen de chaque côté des élytres est aussi en rapport avec la forme du bord élytral. Sur ce bord, en arrière de l’épaule, se trouve une échancrure ou sinus qui permet à l’insecte de voler sans relever les élytres. L’échancrure est, suivant les groupes, plus ou moins profonde et plus ou moins étendue en arrière. Le disque élytral porte ordinairement des côtes longitudinales qui semblent être typiquement au nombre de deux, la côte suturale non comprise (Heterophana). À Les ailes ne présentent pas de particularité caractéristique; elles sont ordinairement enfumées ou bleuûtres. Les kanches antérieures sont verticales et contiguës. Les hanches intermédiaires sont transversales et séparées par la saillie sternale. Les hanches postérieures sont contiguës ; elles sont très développées latéralement et se présentent sur la face inférieure comme deux surfaces vaguement rectangulaires à (2 2 DIEU bords postérieurs tranchants; leurs extrémités latérales sont visibles de dessus dans les sinus posthuméraux des élytres. Les trochanters et les fémurs n’offrent pas de particularité notable. Les /2b1as sont souvent dentés au bord externe, surtout ceux de la paire antérieure; ils portent en outre à l’extrémité des dents fixes et des éperons mobiles. Les /arses présentent des variations de longueur; c’est sur eux que portent: surtout les variations de dimension des pattes. Les /éguments sont durs, sauf dans le genre Malacotonia dont les élytres mous sont caractéristiques. Ils peuvent être lisses mais sont souvent ponctués. Les ponctuations sont de deux sortes : arrondies simples ou en fer à cheval. Le premier type de ponctuation se trouve surtout sur la tête et le pronotum, le second type sur les élytres ; la convexité du fer à cheval est alors tournée vers la base de l’élytre (#e/erosoma). La ponc- tuation peut s’allonger en fines strioles assez irrégulières que l’on rencontre surtout dans la déclivité terminale de l'élytre et sur le pygidinm (7 efraodorrhina). Sur le disque des élytres, la ponctuation est souvent ordonnée en séries longitudinales déterminant des sillons; les stries gravées qui occupent quel- quefois le fond de ces sillons peuvent être considérées comme dues à la coalescence des points d’une même série (Pygora, Heterophana). La présence sur les élytres de côtes, de sillons, de stries et de ponctuations en proportion variable établit une . grande variété d’aspects. La ponctuation peut porter des pozls plus ou moins abon- dants et plus ou moins longs (#eferophana, Chromoftilia, Hiberasta). On trouve normalement des poils à la face infé- rieure du corps dans la région thoracique, mais 1ls peuvent s'étendre beaucoup plus et donner à l’insecte un aspect tout particulier (Lophophora, Rhynchocephala). On peut considérer comme des caractères de même nature les brosses abondantes des tarses postérieurs dans les genres Ckromoptilia et Pogo- nOLArsUs. Le tégument nu est brillant, quand son aspect n’est pas modifié par la présence de poils (CAromoptilia) ou la densité 3 de la ponctuation (Axochilia scapularis). Mais la surface du corps, surtout au-dessus, peut porter un revêtement mat, de couleur variable, selon les espèces; le fond, ordinairement noir ou marron, est alors caché, mais parfois incomplètement (Zuchræa, Epixanthis, Rhynchocephala). On observe aussi des taches mates, moins persistantes, de nature squameuse. Elles ne forment pas de revêtement continu, mais sont dispersées en fragments de forme irrégulière, mais de position assez cons- tante dans un groupe donné (Protætia, Oxythyrea, Pseudeu- 73014). Les Cétonides peuvent compter parmi les Coléoptères qui présentent la plus grande variété de coloris et les plus bril- läntes nuances. Parmi les espèces malgaches, à téguments nus, les couleurs de fond les plus fréquentes sont noires, marron, brunâtres ou jaunes (Hemilia, Tetraodorrkina, Pantolia). La couleur verte est également fréquente, mais elle est presque toujours accompagnée de reflets variant selon l’incidence de la lumière (Æuchilia, Celidota); c’est ainsi que l’on passe du vert au bleu et au violacé d’une part (Bofhrorrhina), au cuivreux et au rouge d’autre part (plusieurs Pygora). Ces variations sont dues à des phénomènes d’interférence. La combinaison des couleurs d’interférence avec la couleur due à la pigmen- tation du tégument détermine l’apparition de nuances extré- nement variées. Les revêtements mats sont noirs ou d’un Jaune dont les nuances varient jusqu’au rouge (S/enotarsia). Les taches squameuses sont toujours blanches ou légèrement jau- nâtres. La couleur des poils est rousse ou noire. L'organisation interne des Cétonides ne nous est connue que pour les espèces qui sont à notre portée dans la région paléarc- tique. Les connaissances que l’on possède à ce sujet ne peuvent pas être utilisées pour l’étude d’insectes exotiques, à cause de leur mode de conservation. Il est cependant, dans les insectes séchés qui sont à notre disposition, un fragment d’organe que sa nature chitineuse conserve comme le squelette externe de l’insecte, c’est l’armature génitale du mâle. La partie terminale du canal évacuateur des organes génitaux mâles peut être Dsrau 35 are considérée comme.un tube embouti se télescopant. En différents points de ce canal membraneux, des épaississements chitineux servent de squelette à l’appareil. La presque totalité de cette armature chitineuse constitue l’Ædeagus. Dans les insectes desséchés on trouve ordinairement l’ædeagus rétracté dans l'abdomen, enrobé dans des débris informes, résidus des organes mous et du canal génital. Chez les Cétonides on y remarque deux parties principales: une pièce basale ou tambour et une paire de lobes latéraux ou forceps. La pièce basale ou tambour (PI II, Æd, pb) a la forme d’une gouttière ren- versée, évasée vers la base, c’est-à-dire vers la région antérieure du corps de l’insecte; les angles basilaires sont prolongés latéralement en deux lobes. Sous la pièce basale se trouve la plaque ventrale. Les lobes latéraux ou forc2ps constituent la partie distale de l’ædeagus. [ls sont articulés à leur base avec la pièce basale et peuvent se mouvoir parallèlement au plan de symétrie et, dans certains cas, perpendiculairement à ce - plan en s’écartant comme les branches d’un compas. Entre les deux branches on voit assez souvent saillir une masse molle qui est le sac interne, partie dilatée du canal éjaculateur. ædeagus dans l’abdomen est enveloppé par une membrane (membrane connective) qui présente sous l’ædeagus un épais- sissement chitineux en forme d’Y. Cette membrane est imsérée sur la pièce basale. L'ensemble de l’ædeagus peut se modifier comme forme et comme dimension relative. La forme de la pièce basale subit des variations de faible amplitude. Le forceps au contraire constitue la partie la plus visiblement variable. Ses lobes peuvent être simples, contigus et arrondis à l'extrémité {Æchr&a, C yriodera) ; ils peuvent laisser entre eux, même quand ils sont rapprochés, un méat notable (Axoczilia, Coptomia); dans d’autres cas apparaissent latéralement des prolongements ou des épines (Mausoleopsis, Doryscelis) ; enfin 1l existe des formes asymétriques (Pygora lenocinia). On verra à l’étude des espèces les modifications multiples que subit le forceps. Les parties molles et surtout le sac interne offriraient 4 3 ) aussi des caractères particuliers, mais la préparation sur des insectes desséchés est assez délicate pour être en pratique un obstacle à leur utilisation habituelle. L’étude comparée de l’appareil mâle des Coléoptères et son application à la classification naturelle de ces insectes ont fait l’objet d’un savant mémoire de MM. Sharp et Muir 1). Au point de vue de la division spécifique, la forme de l’ædeagus et surtout celle du forceps sont utilisées chaque jour davantage par les descripteurs. Bien qu’il n’y ait à ce sujet aucune affir- mation précise, à ma connaissance, 1l semble résulter d’argu- ments invoqués dans les publications que. plusieurs entomo- logistes considèrent l'originalité de l’ædeagus comme un criterium de l’entité d'une espèce. J’ai examiné les ædeagus de nombreuses espèces réparties dans presque tous les genres de Cétonides malgaches; de cet examen, Je me crois autorisé à conclure qu’une telle affirmation serait trop absolue. Dans certains genres les ædeagus de plusieurs espèces diffèrent extré- mement peu; par exemple chez certaines Euchræa, quelques Coptomia, des Anochilia. Parmi ces dernières, plusieurs espèces (A. scapularis, lævigata, incihs, bifida) sont s1 distinctes mor- phologiquement que l’on a pu essayer de les placer dans des genres différents; si l’on examine les forceps de ces espèces, on trouve une telle homogénéité dans la forme que l’on hésitera à considérer la différence des forceps comme une condition nécessaire de la différence spécifique, au moins dans certains groupes de Cétonides. Dans d’autres genres, au contraire (Pygora, Euchilia), on pourra rencontrer des variations rela- tivement considérables des forceps pour des «espèces morpho- logiquement très voisines. Les variations de cet organe ont une valeur analogue à celle de toute variation morphologique qu’elles peuvent suppléer ; il n’y a actuellement aucune raison d'attribuer à l’ædeagus une situation privilégiée dans la = (1) D. SHARP and F. Mure. 74e comparative anatomy of the genital tube in Coleoptera (Transactions of the Entomological Society, London, 1912, III). 37 définition de l'espèce (1). La variabilité de cet organe dans les limites d’une même espèce est vraisemblable mais non encore vérifiée. BIFFÉRENCES SEXUELLES. — Les sexes se reconnaissent presque toujours à des signes extérieurs. Le caractère a qui paraît le plus fréquent est la présence, chez le mâle seul, d’une dé- pression Jongitudinale au milieu de Ia face ventrale de l’abdomen. Cette dépression ou sillon est souvent très nette (Bothrorrhina, Eucluilia, etc.). Dans quelques cas elle s’atténue jusqu’à disparaître. Même ed la dépression abdominale du mâle n’est pas définie, la région ventrale est très souvent méplate ou moins. convexe que chez la femelle (Parachilia, Protætia). Un caractère distinctif des sexes, également très fréquent, est l’épaisseur plus grande des pattes antérieures et surtout des tibias chez les femelles. Souvent il y a en outre, chez celles-ci, une augmentation du nombre des dents au bord externe du tibia “Psezdeuryomia, Heterophana et nombreux genres). Les pattes peuvent aussi varier en longueur; les diffé- rences portent alors sur les paires postérieures et surtout sur les tarses de la dernière paire, le mâle ayant ces ne pius longs (S/enotarsia, Heterosoma). On trouve encore dans les pattes des différences sexuelles se traduisant par la forme, les dents latérales, les éperons ter- minaux, etc. Dans cet ordre d'idées, il faut citer, comme carac- tères des mâles, notamment : les fémurs et tibias postérieurs anormaux des Mausoleopsis, l’épine interne des tibias intermé- diaires des Bricoptis, la dent des tibias postérieurs de la plupart des Æeterosoma, Y'éperon postérieur des Doryscelis, les brosses des fémurs des Zivstraca. Le pygidium est différent dans les deux sexes de plusieurs Pygora et de quelques Coplomia. Dans les quelques genres où la dimension des antennes est variable, les trois articles lamel- léux sont plus développés chez le mâle (ÆZeferophana, Hetero- (1x) On peut dire que la modification de l’organe copulateur amène l’isole- ment physiologique d’un groupe, mais en pratique on ne sait pas à quel degre de modification apparente une copulation féconde cesse d’être possible. Me Qué ra Tail soma). La ponctuation de quelques parties du corps est parfois différente. Quand la sexualité atteint la forme générale du corps, la femelle est plus compacte et plus large, tandis que le mâle est plus svelte et plus rétréci en arrière. Dans quelques genres, l’aspect est plus profondément modifié : dans le genre Æete- rophana, les mâles se distinguent par la forme différente du pronotum et l’abondance des squamosités. Chez les Cyriodera les poils envahissent une grande partie des élytres des mâles qui présentent en outre des tubercules sur le pronotum. Les males des Zebinus se distinguent par la forme du pronotum, la ponctuation, la pilosité et la coloration. Enfin les armatures de la tête ou du pronotum sont réduites ou absentes chez les femelles (Bo/hrorrhina, Cyriodera). On ne possède pas de renseignements sur la Dzologie des espèces malgaches. Elle a sans doute quelques rapports avec ce que l’on a pu observer en Europe ‘). Toutefois il est presque certain que des différences notables existent. Les milieux sont assez divers pour le faire prévoir. Si la conformation des pièces buccales indique un régime d’aliments succulents; s1 la puis- sance du clypeus et des tibias antérieurs est en rapport avec le fouissage et la ponte dans le sol, on peut émettre l’hypothèse qu’à un degré différent certaines particularités morphologiques sont en relation avec des habitudes spéciales. Certaines espèces de Cétonides se montrent nuisibles en détruisant, pour s’alimenter, les fleurs des arbres fruitiers ou des plantes d’ornement; plusieurs recherchent le miel. Il n’a pas encore été signalé de faits analogues dans la région malgache. (1) Des observations relatives à plusieurs espèces françaises ont été faites par J.-H. FABRE, Souvenirs entomologiques, 8 série. Voici à titre d’indi- cation les grandes lignes du développement : La femelle, à l’aide de la tête et des pattes, s’ouvre passage pour pondre dans un sol meuble, riche en aliments (terreaux, parfois fourmilières). La .larve est du type broyeur. Elle est blanchâtre, munie de pattes très courtes; elle se roule facilement en volute. La nymphose se fait dans le sol, dans une coque cimentée dont les excréments de la larve constituent l’élément principal. Fabre a observé l’éclosion en août, la ponte en juin de l’année suivante. L’insecte s’abrite : dans le sol à l'époque des grandes chaleurs et pendant l'hiver. TILL — CLASSIFICATION GÉNÉRALITÉS. — Quelques tableaux des principaux carac- tères de groupes sufhront pour indiquer la position des Céto- nides parmi les Coléoptères. SCARABÆOIDEA ou LAMELLICORNIA. — Antennes relativement courtes avec Les derniers articles élargis transversalement. Pattes antérieures lypiquement conformées pour creuser. Tarses de cing articles. Larve mélolonthoïde A). Alimentation végétale ou animale, mais non prédatrice. Ce groupe naturel de Coléoptères se divise en trois fanulles : LUCANIDÆ, PASSALIDÆ et SCARABÆIDÆ. Chez les deux pre- mières, les excroissances des articles antennaires se présentent comme des dents (Pecticornes). Chez les Scarabæide, ce sont de larges feuillets contigus. Cette dernière famille se divise en deux sections : I. -_ Scarabæidæ laparostictæ : S/zgmales abdo- -minaux Sutuês sur la membrane qui unit les arceaux ventraux aux arceaux dorsaux ef par suite cachés sous Les élytres. C’est la section qui contient les Coprophages. IL -- Scarabæidæ pleurostictæ : Zes sligmates abdominaux postérieurs situés sur les arceaux ventraux dans la partie de ces arceaux qui se replie dorsalement. Cette section comprend les Cétonides et trois autres sous- famulles dont voici les caractères : D MELOLTONTHINÆ Trois dernieres paires de stigmates abdominaux en lignes peu divergentes. (1) C'est-à-dire ressemblant au « Ver blanc », larve du Hanneton commun. — 40 — Labre ordinairement distinct, corné. Ongles des Larses ÉSAUX OU 1NÉLAUX. : 2. — RÜUTELINÆ : Trois dernières paires de stig- mates en lignes fortement divergentes. Labre corné, distinct. Ongles des tarses inégaux. 3. — DYNASTINÆ : Trois dernières paires de sligmates en lignes divergentes. Labre membraneux, caché sous le clypeus. Ongles des tarses égaux, sauf parfois aux paties antérieures des mâles. Hanches antérieures transversales, non satlantes. 4. —- CETONIINÆ 4): Trois dernières patres de stigmates en lignes fortement divergentes. Labre mem- braneux caché sous Le clypeus. Angles des tarses égaux, sauf de très rares exceptions. Hanches antérieures verti- ‘cales, saillantes. L’étude de la dernière sous-famille est l’objet de ce mémoire. Les Celonine se divisent elles-mêmes en plusieurs tribus dont deux seulement sont représentées dans la faune malgache. Ce sont : a. — CETONIINI : Æfrmères mésothoraciques grands, ascendants, visibles de dessus. Hanches postérieures rapprochées. Elytres présentant un sinus posthuméral. b. — VALGINT : Epimères mésothoraciques ascen- dants mais non visibles de dessus. Hanches postérieures largement séparées. Elytres sans sinus Cette dernière tribu est représentée à Madagascar par un seul genre. (r) Le code de nomenclature impose la désinence i#7æ pour les noms de sous-familles. La désinence ides paraît avoir prévalu, en français, dans la langue courante : on dit Cétonides et non Celoniines, “hi DIVISION DES CETONIINI —— Une division rationnelle des Cetoniini dans l’état actuel de nos connaissances est un des problèmes les plus difficiles proposés aux classihcateurs. Dans leur monographie des Cétoines, en 1833, Gory et Percheron ont divisé en deux sections (Cétonides et Gymnétides) les quatorze genres qui comprenaient les Cetonimni du monde connus à cette époque. Burmeister (), en augmentant le nombre de genres, a tenté le premier essai sérieux d’une classification des Cétonides ou Melitophila. 11 n’est pas utile d'entreprendre ici un examen détaillé de cette classification. Schaum ® en a fait la critique et, sans admettre toutes les opinions émises par lui en cette circonstance, 1l faut reconnaitre qu’il a signalé les deux prin- cipaux défauts de Burmeister ; ce sont : 1° Définition de groupes par les différences sexuelles ; 2° Définition par un seul caractère. Théoriquement, ces défauts doivent avoir pour effet, non d'établir une classification naturelle, mais de créer un système. En pratique, l'emploi des différences sexuelles amène des difficultés qui font rejeter, autant que possible, ce caractère par les meilleurs entomologistes modernes. Lacordaire ) a repris la classification de Burmeister en la modifiant, mais sans l’améliorer sensiblement et c’est là le dernier essai notoire d’une division générale des Cétonides. Schoch (# à donné une répartition des Cétonides malgaches basée sur des caractères analogues à ceux utilisés par Bur- meister; les genres les plus évidemment apparentés y sont dispersés et le groupement est confus. Plus récemment, M. Pé- (1) BURMEISTER. Æandbuch der Entomologic, Nol. III, 1842. (2) SCHAUM. Observations critiques sur la famille des Lamellicornes méli- lophiles (Ann. Soc. Ent. Fr., 1844, p. 333). (3) LACORDAIRE. Genera des Coléopières. Vol. III, 1850. (4) Scuoc. Die Genera und Species meiner Cetornidensammlung, Zurich, 1895. ringuey (! pour l’Afrique du Sud, M. Arrow ®) pour l’Inde ont établi des classifications excellentes en l'état actuel de nos connaissances, mais adaptées seulement aux Cétonides des régions étudiées par eux. Par suite de l’insuflisance des classifications anciennes et de la localisation des classiñcations modernes, j'ai dû essayer d'établir un groupement des genres de Cétonides malgaches surtout d’après des ressemblances morphologiques. C’est plutôt une division du sujet étudié qu’un essai de classification. La classification naturelle, en effet, n’est possible qu’en envi- sageant l’ensemble des Cétoninæ et en utilisant la totalité des caractères morphologiques, anatomiques et biologiques, dont la plus grande partie nous est encore inconnue; J'ai été, dans plusieurs cas, réduit à utiliser une ressemblance générale plutôt que des caractères défimis. La plupart des sections que j'ai établies pourront entrer comme éléments dans les sous- tribus d’une classification générale; certains groupes devront toutefois être débarrassés de quelques genres plus ou moins aberrants que j’y ai Joints pour éviter de multiplier les coupes. Les difficultés de la division des Cétonides malgaches tien- nent à deux causes principales : 1° grande homogénéité du type cétonidien; 2° absence de certaines formes intermédiaires. A la première cause on doit de posséder des séries de genres qui se ressemblent de proche en proche par une certaine somme de caractères dont les éléments changent dans la série. Les caractères qui unissent deux termes consécutifs d’une série ne sont pas tous les mêmes que ceux qui unissent deux autres termes de la même série. Il en résulte que se trouvent dans un même groupe des genres qui n’ont entre eux que très peu de (1) PÉRINGUEY. Catalogue of the Coleoptera of South Africa, Nol. VI, 1907. (2) ARROW. Fauna of British India, Coleoptera, Lamellicornia, 1910. re LEE 43 Lt caractères apparents communs. D'autre part, les affinités des genres entre eux sont souvent telles que l’on ne sait où couper la série. Enfin la complexité est augmentée par le fait que les séries ne sont pas linéaires, certains genres paraissant avoir des affinités avec plus de deux autres. Une autre cause de diffculté est l'absence de formes intermédiaires qui, dans quelques cas, isole des genres ou des petits groupes à allure aberrante !). Cette même cause rend imprudent tout essai d’unir les Céto- nides malgaches à des groupes d’autres régions, Australie, Inde, Afrique, ou Amérique. GENRES ET ESPÈCES; VARIATION. — La répartition géné- rique des espèces ‘de Cétonides malgaches est confuse sur plusieurs points et J'ai dû remanier complètement un certain nombre de genres. Le principe de cette révision a été, tout en évitant un morcellement exagéré, de ne grouper dans le genre que des espèces d’affinité immédiate ou indiscutable; le genre se trouve ainsi être une unité de choix pour les grandes études 4 générales qui ne sont maintenant dans la science entomologique qu’à l’état d’ébauche : zocgéographie, classification naturelle. Ayant dégagé ces études de l’examen de la multitude des formes particulières, on n’a plus à craindre que l’encombrement de la nomenclature des coupes inférieures au genre vienne nuire au progrès de la science entomologique. On peut alors entreprendre de faire connaître toutes les formes si peu dis- tinctes soient-elles et préparer amsi les documents pour l’étude scientifique de la variation. Des observations faites à propos donlétudeides épeces j'extrais ici un exemple-relatità la couleur des poils de la région sternale. Chez nos insectes, ces poils sont noirs ou roux; c’est un caractère ordinairement bien (1) Ces faits sont la conséquence de phénomènes’ généraux et ces observa- {ions pourraient s'appliquer à beaucoup d’autres êtres vivants; mais, sans doute, il est peu de groupes où les difficultés soient si sensibles. = 44 us tranché (1). Chez Coplomia crucigera on trouve aussi bien dans. l’Antsihanaka qu’à Tananarive et dans le Betsileo des exem- plaires à poils roux et d’autres à poils noirs; la couleur des poils semble donc un détail de l’ordre des variations indivi- duelles. Chez les Coptormia du groupe de C. wutabilis, j'ai distingué trois espèces de Fianarantsoa, toutes ‘trois à poils noirs FOR à Tananarive, on retrouve trois espèces semblables, sauf pour les poils qui sont roux ®. Enfin, on verra, dans plu- sieurs cas, que la différence de couleur des poils peut s’accom- pagner du changement d’autres caractères qui distinguent nettement les espèces (Ex. : Anochilia levigata et À. mifida). Ce serait m’écarter trop du sujet que de réunir ici des faits analogues et d’en entreprendre la discussion. La gradation dans l’importance d’un caractère jusqu’au stade où il est réel- lement constant, la difficulté de savoir quand on peut le consi- dérer comme spécifique rendent actuellement la délimitation des espèces souvent subjective. C’est pourquoi le nom que l’on donne à un groupement importe moins que la connaissance de toutes les formes et la détermination exacte de leurs posi- tions relatives. Au point de vue pratique on peut conclure de ces observations qu'il est utile de voir dans chaque espèce des séries importantes, d’étudier les séries provenant de lecalités différentes et de noter les variations même les plus faibles. (1) On observe parfois des teintes indécises, des poils en partie noirs et roux, mais cela est dû en général à une altération. Chez les individus jeunes et frais la couleur est bien franche. (2) J'ai examiné environ 90 individus des formes dont il est ici question. a A5 IV. — ORIGINE DES DOCUMENTS EXPLORATEURS ENTOMOLOGISTES. —- Avant le percement du canal de Suez, la route d'Europe aux régions alors appelées Indes orientales après avoir doublé le Cap de Bonne-Espérance comportait une escale aux Mascareignes. Ces îles, de coloni- sation ancienne, furent longtemps l'intermédiaire entre lEu- rope et Madagascar. Ainsi s'expliquent plusieurs erreurs sur la provenance d’insectes rapportés à cette époque, attribués à tort à « Bourbon », « Mauritius » et même aux « Indes orien- tales », et retrouvés depuis exclusivement à Madagascar. Une autre conséquence est que les voyageurs anciens ont abordé surtout la côte orientale de Madagascar qui se trouve en face des Mascareignes et sur la route de l’Inde. C’est sur cette côte, principalement entre la Baie d’Antongil et Fort Dauphin, que furent fondés, à partir de 1642, les premiers comptoirs français. Il est donc vraisemblable que les localités des espèces ancien- nement décrites sans origine précise appartiennent à la côte Est ou à son voisinage immédiat. On connaissait peu les Cétonides de Madagascar avant que Goudof, vers 1830, rapportat d’abon- dants matériaux qui furent dispersés dans les grandes collec- tions européennes et notamment au Museum de Paris et au Musée de Berlin. On peut considérer comme appartenant aux mêmes séries que les types des espèces, les individus provenant de ce voyageur et figurant dans diverses collections, par exemple l’ancienne collection Dupont. La plupart des Céto- nides dues à Goudot furent décrites par Gory et Percheron, Blanchard, Burmeister; elles paraissent provenir surtout de la côte Est, vers Tamatave et Andevorante, mais cet explorateur avait aussi voyagé dans l’intérieur de l’île (). (1) M. Charles Oberthür a donné des documents intéressants relatifs à Goudot et à quelques autres explorateurs non cités ici, à propos des « Zéi- doptères de Madagascar » (Etudes de Léfidoptérologie comparée, Fasc. XI, TMD rec) a 40 Eure Ch. Coquerel ), chirurgien de la marine, fit à la Réunion et Madagascar plusieurs voyages en 1846, 1850, 1852; il mourut en 1807 à la Réunion où 1l avait séjourné plusieurs années; outre les insectes de cette île, 1l fit connaître de nombreuses espèces de Madagascar et surtout de Nosy-Bé, de l’île Sainte- Marie et de Mayotte. Le voyage à Madagascar du D' Aug. Venson nous a valu une liste, par Coquerel, des espèces connues en 1804. Les découvertes de Pollen et Van Dam ne nous ont donné qu'une espèce de Nosy-Bé décrite par Snellen van Vollenhoven en 18060. Dès que les Européens ont pu pénétrer assez facilement dans l’intérieur de la grande île, ils ont naturellement séjourné de préférence dans la région où ils pouvaient le mieux s’acch- mater, c’est-à-dire sur les plateaux du centre. À ce séjour se rapporte la découverte des espèces décrites en Angleterre, surtout par Waterhouse, et dues principalement à des mission- naires britanniques ; c’est ainsi que Deans Cowan et Shaw ont fait connaître une partie de la faune du Betsileo, Kzrgdom et Z'oy les insectes de Tananarive. Les voyages de À. Grandidier, à partir de 1865, ont marqué une étape importante dans la connaissance de l’Histoire natu- relle de Madagascar; c’est l’origine d’un ouvrage bien connu : l’Aistoire physique, naturelle et politique de Madagascar. A une époque plus récente 1l faudrait citer trop de noms pour être complet; je ne puis m’arrêter qu’à ceux dont J'ai pu étudier de nombreux insectes ou ceux dont le nom revient fréquemment dans les descriptions des auteurs. L. Humblot a fait des chasses importantes aux Comores et à Madagascar, surtout dans la région forestière de l’Antsi- hanaka, de 1885 à 1888. Les frères Edouard et Bénon Perrot ®, de 1886 à 1806, ont (1) Voir FAIRMAIRE. Vofice nécrologique sur Ch. Coquerel (Ann. Soc. Fnrhr.a808. p.301). (2) Voir A. VUILLET, /nsecta, 1911, p. 113 (Notice nécrologique). exploré avec succès la région de l’Antsihanaka et du lac Alaotra; on leur doit aussi de très nombreux insectes de l’Antankara ou Antakares, de Fénérive, de Tamatave, des forêts de Fito et d’Alahakato. Ces chasseurs avaient été instruits par le R. P. Camboué, naturaliste actif, dont nous avons vu des Cétonides de Tananarive. Les chasses de M. Perrier de la Bathie tirent un intérêt parti- culher du fait qu’elles proviennent de régions peu connues au point de vue entomologique. On lui doit des espèces décrites par Fairmaire ou figurant dans la collection R. Oberthür et provenant notamment de Suberbieville, Plateau de Hukeru, Belumbe, Antsirabe, vallées de Samhbirano et de Bemarivo. Les Coléoptères recueillis par MM. le commandant Dorr et le lieutenant /obzr, de 1805 à 1807, ont fait l’objet d’une liste publiée dans les Mémoires de la Société Zoologique de France en 1800. M. C. Lamberton explore avec succès la région de Tana- narive; j'ai vu aussi des Cétonides de Maroantsetra récoltés par lui, le zèle au’1l apporte aux recherches d’Histoire naturelle fait prévoir le meilleur avenir pour l’œuvre considérable qu'il a entreprise en créant les collections du Musée d'Histoire naturelle de Tananarive. Le D' Ch. Martin a réuni un assez grand nombre d’insectes de Tamatave; sa collection contenait aussi des spécimens de Tananarive, de la Baie d’Antongil et de l’Androy. Cette dernière région fut aussi visitée par le 2° Decorse. M. Alluaud a rapporté d'importants documents du sud de Madagascar et de Diego-Suarez. Il a découvert un certain nombre d'espèces nouveiles décrites par lui-même et par Kraatz. M. Alluaud a aussi visité les Mascareignes et les Seychelles. M. Carié a habité pendant vingt années l’Ile Maurice où 1l a réuni une importante collection qui comprend des insectes de la Région Malgache et de l’Inde. Bien d’autres noms seraient à citer encore : MM. le lieutenant Scalabre, dont les envois de Majunga furent étudiés par Fair- maire, Lefaucheur, D' Sicard, Pierron, Mathiaux, Raffray, Mocquerys, Descarpentries, Frey, Hildebrandt, Sikora qui a adressé en Allemagne de nombreux insectes dont plusieurs furent décrits par Kraatz. COLLECTIONS. — Les grandes collections qui contiennent un nombre important de Cétonides malgaches typiques sont peu nombreuses. Parmi les matériaux du British Museum figurent les types de Waterkouse et les envois des mission- naires anglais. Une partie des espèces rapportées par Goudot est au musée de Berlin ainsi que les types de Gory et Percheron (); les types de Kraatz sont au Musée entomologique national allemand. Le Museum de Paris contient des insectes de Goudot, les types de Blanchard, de M. Künckel d’'Herculais, une partie des types de Fairmaire, les insectes réunis par M. Alluaud et beaucoup d’autres. M. Carié possède de nombreux échantillons des Mascareignes. La collection de M. Bourgoin contient un certain nombre d'espèces et notamment les types de cet auteur. Enfin de très abondants matériaux que J’ai utilisés figurent. dans la collection R. Oberthür; cette collection contient les produits des chasses de L. Humblot, des frères Perrot: elle possède également des insectes du R. P. Camboué, de M. Lam- berton, de M. Perrier de la Bathie J’ai pu y étudier d’autre part les séries d’insectes souvent typiques provenant d’an- ciennes collections : collection van Lansberge composée sur- tout des spécimens provenant de Dupont et Mniszech; collec- tion James Thomson contenant les insectes de Dejean et de Higgins et parmi ces derniers des types de Westwood ; collec- tion Bates contenant des insectes de même origine que ceux nommés par Waterhouse; collections du D' Ch. Martin, de Valéry Mayet avec des Cétonides surtout de Tamatave et de la montagne d’Ambre, etc. (À suivre.) (1) Les Cétonides de Gory passèrent au Musée de Berlin avec la collection Schaum qui les contenait. En effet, Schaum dit : « La vente, par parties détachées, des Coléoptères appartenant à M. Gory, m'a permis d’acquérir les Mélitophiles. » (4x. Soc. Ent. France, 1840, p. 241.) Annonces-Insertions d'INSECTA = UNE ANNONCE A L'ANNÉE SEMESTRIELLES |TRIMESTRIELLES ISOLÉE (12 insertions) | (6 insertions) | (3 insertions) Page entière. 12f50 96f DAf 30f D2bpaoes.. 6 » 48 27 15 HAMPALE. + 9)» 24 14 8 Hé pas... 1 50 12 7 Sommaire des Numéros 61-62-63 d'INSECTA Entomologie rétrospective : Pages Houlbert (G.). — Notre couverture. — Notice biographique sur LINXNÉ. D Entomologie générale : Bordas (D' L.). — Nouvelies observations sur la structure histologique et les fonctions physiologiques des évbes de Maulpighi des LÉPIDOP- DER SE ei ess eee mipes cents noe dev da LUE son bee De SES en IS 9 Longin Naväs (R. P.) — Jes Myrméléonides d'Europe et des contrées limitrophes’ (524240) Annee nets ee en 12 Pouillaude (M). "Les Cétonides malgaches.. 7"... ete 14 Échanges et rédaction d'INSECTA 0 D + ————————— Pour éviter toute confusion dans nos services, nous prions les Sociétés qui font l'échange avec INSECTA de vouloir bien nous adresser leurs publications sous la suscription suivante : Direction d'INSECTA Station entomologique, Faculté des Sciences Rennes (France) Abonnements annuels Les abonnements, payables d'avance, romptent à partir du mois de janvier, mais on peut s'abonner à toute époque de l’année. Pour tout ce qui concerne l'administration et la rédaction d'INSECTA, adresser la correspondance à M. le professeur C. HOULBERT, Station entomologique, Université de Rennes (France). N°° 64-65-66 INSECTA AVRIL-MAI-JUIN 1916 SIXIÈME ANNÉE Revue lTllustrée d'Entomologie Charles LINNE ique ion Entomolog Stat iences de Rennes Publication mensuelle de Ja des Sc é de Ja Facult OBERTHUR, RENNES IMPRIMERIE 1916 MISCELLANEA ENTOMOLOGICA ” Revue Entomologique Internationale, XXI: Année Direction : Prof. KE. BARTHE Rue d'Alais, 23, UZÉES, France Paraît le 15 de chaque mois. — Abonnement : fr. 6 par an Annonces : fr. 10 la page KE Cette revue, fondée en 1892, contient les travaux les plus intéres- sants (originaux et traductions) sur les insectes de la faune européenne en particulier sur les coléoptères, les lépidoptères, les hyménoptères et les orthoptères),, des nouvelles, des notices nécrologiques, des analyses d'ouvrages et un supplément d'annonces dont la publicité est des plus utiles pour toutes les transactions d'échanges, d'achat et de vente. 5 Dans le courant de l'année 1915 paraitront les ouvrages suivants : E. André et D. Lucas. -- Lépidoptères de France, de Suisse et de 3elgique (Jin). E. Barthe. — Carabidæ de la faune franco-rhénane. M. des Gozis. — Lytiscidæ de la faune franco-rhénane. H. du Buysson. — Elatérides de la faune franco-rhénane. E. Reïitter. — Scarabæidx d'Europe : Coprophages, etc., etc. Les abonnés ont droit dans chaque numéro à six lignes d'insertion gratuites pour leurs échanges et ils peuvent avoir recours à un Comité d'Etudes de 30 membres qui se chargent gratuitement des détermi- nations . Je demande Cocons vivants de Saturnia Major Pyri (Grand Paon de Nuit) ef j'offre en échange Cocons robustes de Cecropia et Polyphemus. J. RUSTON, 10, Carlton Road, Worksop, Nottinghamshire, Angleterre. ENTOMOLOGIE GÉNÉRALE Les Cétonides Malgaches Par I. POUILLAUDE ( Suite.) Bibliographie. les descriptions isolées parues dans les périodiques, la référence en sera donnée pour chaque espèce. Dans cette bibliographie ne figurent pas GORY et PERCHERON. —— Monographie des Cétoines, Paris, 1833. — Cet ouvrage, sur toutes les espèces connues en 1833, comprend seize espèces de la Région Malgache représentées par des figures en couleur souvent bonnes. Qua- rante espèces, nommées par les mêmes auteurs en 1835 dans la Kevue Entomologique de Silbermann, ont des diagnoses trop brèves, sans figures, et sont parfois difficilement recon- naissables. KLUG. — Bericht über eine auf Madagascar veranstaltete Sammlung von Insecten aus der Ordnung Coleoptera, Berlin, 1833. — Deux espèces sont décrites et bien figurées. BÉANCHARD. 2 Piste des \Céionides\ du Museñm, Paris, 1842. BURMEISTER. — Aandbuch der Entomologie, Vol. II, Berlin, 1842. La priorité entre les noms donnés par ces deux derniers ouvrages peut être discutée. La « Liste des Cétonides du Museum » est datée de novembre 1842: le volume de Burmeister porte à la fin de la préface : septembre 1842; mais, à la page 827, figure un appendice daté du 6 décembre 1842. Il est vraisemblable que chacun des auteurs ait publié son travail sans connaître l’ouvrage de l’autre; mais, comme tous deux INSE:TA. Avril-Mai-Juin 1916. 4 — 60 — avaient travaillé dans la collection du Museum de Paris, ils pouvaient connaître des espèces étudiées et nommées, 27 #25@0, par l’un d’entre eux seulement; c’est pourquoi Blanchard acte des espèces de Burmeister sans en indiquer la référence biblio- graphique. J’ai cru devoir attribuer la priorité des espèces en htige à l’auteur qui a le premier étudié l’espèce; pour cela Je m'en rapporte à Blanchard, car je pense que c’est ce motif qui, dans son Catalogue de 1850, lui a fait attribuer une partie des espèces à Burmeister et l’autre à lui-même. SCHAUM. — Observations critiques sur la famille des Lamel- licornes mélitophiles (Annales de la Société Entom. de France, 1844, p. 333). — Critique de l'ouvrage de Bur- meister. SCHAUM. — Catalogue des espèces connues qui entrent dans la famille des Lamellicornes mélitophiles (Ann. Soc. Ent. Fy., 1845, p. 37). — Verseichniss der Lamellicornia melito- phila, Stettin, 1848. BLANCHARD. — Catalogue de la Collection Entomologique du Museum, Paris, 1850. LACORDAIRE. — Genera des Coléopières, tome III, Paris, 1850. DEYROLLE. — Liste des Coléoptères propres à l'Ile de la Réunion (Maillard, Notes sur l'Ile de la Réunion), 1862. COQUEREL. — Liste des Coléopières... de Madagascar (Extrait du Voyage à Madagascar par le D' À. Vinson), , Saint-Cloud, 1864. C’est la liste de toutes les espèces connues à cette date. Il est cité 62.espèces de Cétonides. COQUEREL. — Faune de Bourbon (lle de la Réunion), Coléoptères (Ann. Soc. Ent. France, 1866, p. 203). — Deux espèces de Cétonides sont citées. SNELLEN, VAN VOLLENHOVEN. — Recherches sur la Faune de Madagascar et de ses dépendances, Leyde, 1860. Il est cité deux espèces dont une nouvelle. RS GEMMINGER et B. DE HAROLD. — Catalogus coleopterorum, Tom. IV, Munich, 1860. KUNCKEL D'HERCULAIS. — Aistoire naturelle des Coléop- tères (Histoire physique, naturelle et politique de Mada- gascar publiée par À. Grandidier), Paris, 1887. — Neuf planches sont consacrées aux Cétomides; 120 espèces ou variétés sont très bien représentées ; 1l n’a pas été publié de texte et certaines des espèces figurées furent décrites sous d’autres noms par divers auteurs. FAIRMAIRE. — Coléoptères des Iles Comores (Extrait des Annales de la Société Entomologique de Belgique, 1803, p'521) 2/5. espèces de Cétonides dont 2 nouvelles sont nommées. Fairmaire a attaché son nom à la faune des Coléoptères malgaches par de très nombreuses descriptions dans divers périodiques. SCHOCH. — Die Genera und Species meiner Cetoniden- sammlung, Zurich, 1805. SCHOCH. — Catalogus systematicus Cetonidarum et Trichi- darum ad huc cognitarum, Zurich, 1806. FLEUTIAUX, D' REGIMBART, LEWIS, GROUVELLE, BOUR- GEOIS, LESNE, FAIRMAIRE — Ziste des Coléoptères recueillis à Madagascar par MM. le commandant Dorr et le lieutenant Jobit (Mémoires de la Société Zoologique de France. Tome XII, 1890). — La partie relative aux Cétonides est due à Fairmaure. ALLUAUD. — Liste des Insectes Coléoptères de la Région Malgache (Histoire physique, naturelle et politique de Mada- gascar publié par À. Grandidier). Paris, 19C0. — 187 espèces de Cétonides connues à cette date sont citées. Observations et Conventions. La longueur des insectes est toujours mesurée du bord anté- rieur du pronotum à l’extrémité des élytres. La larseur est prise au niveau où elle atteint sa plus grande — 52 —- dimension, c’est-à-dire à hauteur des saillies humérales des élytres. Les fractions de longueur des élytres se mesurent à partir de la base; les côtes et stries se comptent à partir de la suture. Dans le déncmbrement des dents au bord externe dx libia antérieur, la dent qui termine le bord à l’extrémité du tibia n’est pas comptée. Quand :l est question des épimères mésothoraciques, dans la description du dessus de l’insecte, les caractères donnés sont relatifs seulement à la partie de ces épimères visible de dessus. Les noms de /ocalités qui suivent les références bibliogra- phiques sont ceux donnés par les auteurs des descriptions originales. Les localités citées à la suite du mot « Habitat » sont celles des insectes que j'ai vus dans la collection R. Oberthür sauf indication contraire. Enfin celles indiquées dans les légendes des planches sont relatives aux seuls exem- plaires figurés. L’indication « Madagascar » signifie que l’insecte provient de l’île de Madagascar sans précision de localité et non que l’espèce est répandue dans toute l’île. On sait que plusieurs iles ont changé de nom : on trouve dans certains textes « Bourbon » pour « La Réunion » et « Ile de France » pour « Maurice ». À Madagascar même les noms géographiques peuvent s’orthographier différemment; exem- ples : Antananarivo ou Tananarive, Antsianaka ou Antsi- hanaka, Antankara ou Antakares, Nossi-Bé ou Nosy-Bé, Imerina où Emyrne, etc. Il est utile de savoir aussi que le même nom peut se remontrer plusieurs fois dans différentes régions de l'ile. Les /ableaux sont destinés uniquement à faciliter la déter- mination; leur importance est secondaire et 1l est toujours nécessaire de s’en référer à l’ensemble des caractères exposés dans les descriptions. VDO TUDE PARPTICULIMRENDES CENRES ET DES ESPÈCES Trigu pes CETONIINI TABLEAU DES SECTIONS 1. Tête sans saillie ou corne; s’il y a uné saillie au bord antérieur du clypeus, elle est de forme épineuse (PI. IE ANT En RE EEE A tr teens een me — Tête présentant au moins une saillie au bord antérieur du clypeus; cette carllie non, épineuse: (Pl: FE, 1616). I. Bothrorrhiniens. 2. Pronotum non prolongé en lobe au milieu de la base, ou avec un lobe peu développé laissant à découvert une ANT PATIE TENMÉCUSSON. TUNER Ie ReNRRUr ee ES à. — Pronotum prolongé en un grand lobe ne laissant à décou- Verrquelextréemité de l’écusson (PI: "FI, #26). XI. Dorysceliens. 9. Base du pronotum en une seule courbe non sinueuse, pas ou à peine déviée devant l’écusson, ct dessus non bril- lant (1). Si le dessus est brillant le clypeus est du type parabolique et, en même temps, le pronotum n’est pas plus large que long... ME ES ARCS CR — Base du pronotum nettement sinuée ou échancrée (PI. FIT, f. 30). Quand la base est en une seule courbe, le dessus est brillant au moins en partie et le pronotum est plus large que long ou le clypeus n’est pas du type parabo- [HO EE RD EN ERS E SN OA te AE ne de co ere 9. 4. Premier article des tarses de la deuxième paire au moins atscriloneique leideuxieme,s1 "Pres X. Sténotarsiens. — Premier article des tarses de la deuxième paire plus court que lé deuxièmer+ rte ct ru … IX. Epixanthiens. D. Côtés de l’abdomen visibles de dessus en arrière de l’extré- mité des hanches postérieures ; parfois côtés de l’abdomen invisibles de dessus, mais alors l'écusson a les côtés incur- vés et le sommet très aigu ou bier les épaules sont torte- ment saillantes et en même temps le clypeus est nettement HUMVDEMTECtANQUI AIT NES. RE LR een enr tr 6. — Côtés de l’abdomen invisibles de dessus, immédiatement er arrière de l’exirémité des hanches postérieures. Ecusson (1) On considérera comme non brillants les insectes ayant naturellement un aspect gras (Ex. Callipechis), A n'ayant pas les côtés fortement incurvés ct le sommet très aigu. Pas à la fois les épaules fortement saillantes latéra- lement et le clypeus du type rectangulaire (1)............... 9. 6. Côtés de l’abdomen invisibles de dessus en arrière des hanches postérieures (PI. 111, f. 8) ou, s'ils sont visibles, le clypeus n'est pas biangulé outbilobé. "7eme — Côtés de l’abdomen avec au moins les premiers arceaux abdominaux en arrière des hanches postérieures, visibles de dessus, et clypeus biangulé ou bilobé (PI. III, f. 30). IV. Anochiliens. 7. Côtés de l’abdomen invisibles de dessus en arrière des han- ches postérieures, ou, s'ils sont visibles, l’écusson a les côtés incurvés et le sommet très aigu et, en même temps, le clypeustn’est pastplus large queslong 777 ere ÿ. — Côtés de l’abdomen visibles de dessus (PI. IIT, f. 2) ; quand l’écusson a les côtés incurvés et le sommet très aigu, le clypeustestiplus large quemlonp-r7#7e V. Heterophaniens. 8. Base du pronotum en une seule courbe, ou en deux courbes à convexité postérieure, séparées par un sinus devant l’'écusson. Angle sutural prolongé en pointe ou côtés de l'abdomen débordant nettement les élytres (PI. III, f. 4). VII. Oxythyréens. — Base du pronotum transversale, échancrée ou sinuée devant l’écusson. Quand il n’en est pas nettement ainsi, les élytres ne sont ni prolongés en pointe à l’angle sutural ni débordés latéralement par l’abdomen....…...……. VI. Pygoriens. 9. Clypeus de type quelconque (y compris le type rectangu- laire) ; saillie mésosternale non élargie en avant, ni forte- ment dilatée ; ou bien saillie dilatée en avant des hanches intermédiaires, mais alors bord antérieur du clypeus non relevé ou angles suturaux prolongés en pointe............... 10. — Clypeus du type rectangulaire ; saillie mésosternale dilatée, large en avant avec : sait le dessus au moins en partie mat, soit le clypeus à bord antérieur nettement relevé; angles suturaux non prolongés en pointe... Il. Euchræeus. 10. Dessus mat ou à taches squameuses et clypeus du type rec- tangulaire ou du type parabolique... , VIII. Cétoniens. — Dessus brillant sans taches squameuses; ou bien dessus mat mais alors avec le clypeus biangulé ou bilobé. III. Pantoliens. (1) Les côtés de l’abdomen sont parfois visibles de dessus chez quelques T'etraodorrhina et Celidota, mais le rétrécissement posthuméral déterminant l'apparence saillante des épaules n’est pas très brusque. Les premières se reconnaîtront aux angles antérieurs de l’écusson déprimés, les secondes au clypeus rectangulaire à bord très relevé et à la saillie mésosternale dilatée. L | Un UT 1° SECTION. — BOTHRORRHINIENS Cette section est représentée par un seul genre qui ne paraît pas avoir d’affinités directes avec d’autres Cétonides mal- gaches. Les auteurs sont d'accord pour considérer les Bothrorrhina comme représentant à Madagascar les Goliathides tels que les comprenaient Burmeister et Lacordaire. Ces insectes semblent se rapprocher par plusieurs caractères des Heterorrhinides. I -_- GENRE BOTHRORRHINA Botrorrhina Burmeister, Handb. d. Entom. IL, 1842, p. 200. Plesiorrhina Burm., Westwood, Arcana Entomologica, 1845, p. 126. Tête munie de cornes ou saillies, au nombre de deux chez le mâle : une sur le vertex, l’autre au bord antérieur du clypeus (PL TIT, f. 16); chez la femelle, la corne du vertex n'existe pas ét celle du clypeus est:tres réduite. (Pl. [ff 22,17, 28). Carènes latérales du clypeus tranchantes et relevées en sorte que l’ensemble du clypeus paraît déprimé ou concave. Pronotum trapézoidal; ses côtés rebordés, arrondis ou un peu sinués; sa base transversale, sinueuse, échancrée devant l’écusson, mais parfois assez peu; angles antérieurs obtus,; angles postérieurs subdroits, arrondis au sommet. Ecusson triangulaire, large, à sommet aigu; ses côtés recti- lignes et accompagnés d’un fin sillon. Elytres le plus souvent subparallèles, sans côtes, n1 stries; échancrure posthumérale large et assez profonde; calus apicaux -bien marqués: suture relevée dans la déclivité apicale seu- lement, d els Li — 56 — Saillie mésosternale plane, courte, peu ou pas dilatée en avant des hanches intermédiaires (PI. LIT, f. 11). Pattes normales. Les sexes se distinguent par les saillies céphaliques; l’ab- domen du mâle présente un sillon longitudinal ventral; ce sillon est peu distinct ou même nul chez B. ochreata. Les tibias antérieurs sont bidentés au bord externe dans les deux sexes; les dents sont moins fortes chez les mâles; la dent proximale disparait même aux tibias de quelques individus de B. ochreata Œ!. Les tarses postérieurs sont un peu plus longs chez les mâles. J'ai examiné les ædeagus de B. reflexa et B. ochreata : les forceps sont fortement recourbés ; ils présentent au-dessus une suture dans leur partie proximale, mais sont bien distincts quoique contigus dans leur partie distale. Ils sont rétrécis régulièrement et portent à l’extrémité une touffe de poils roux. Le sac interne paraît se dévaginer entre les lobes à la face ventrale (PULL ere); Ce genre est particulier à Madagascar. Il comprend des . insectes de forme ovale massive, de grande taille. Ce sont les seules Cétonides malgaches ayant des saillies céphaliques bien développées. L'espèce typique est B. reflexa. 51 l’on met à part B. rufonasuta Frm. qui a un aspect original, on remarque que les espèces, quoique bien distinctes, ont des affinités visibles. 8. ochreata et B. reflexa sont les termes extrêmes d’une série dont quelques termes intermédiaires sont représentés par B. Perrieri, B. reflexa var. squamigera et B. ochreata var. À. Chacune de ces variétés, tout en restant nettement rattachée à l’une des espèces, montre une tendance \ à ressembler à l’autre espèce. — 57 — TABLEAU DES ESPÈCES : MAÉ Mecorne. au verte to HA NUsNNNnnInnAns ee Rte nee P Das dercorne au Verntex — ON A nn er SN = ?. Partie antérieure relevée du clypeus bien plus courte que la partie non relevée. Dessus du corps de nuance foncée, et, quand il est vert, présentant des mélanges de bleuâtre QUATOUSEATEE 5.0.0. NE A RNA EU A Ro a — Partie antérieure relevée du clypeus plus longue que la partie non relevée. Dessus d’un veit pur, assez clair. rufonasuta (4). s. ochreata (1) (et Perrieri ?). — Angles antérieurs du,clypeus prolongés, aigus... reflexa (3). 9. Angles antérieurs du clypeus subdroits, non prolongé 4. Clypeus, vu de dessus, à carènes latérales subparallèles. Dessus du corps de nuance foncée et, quard il est vert, présentant des mélanges de bleuâtre et rougeâtre...…....….. D. — Clypeus, vu de dessus, à carènes latérales fortement cour- bées en avant. Dessus d’un vert pur assez clair. rufonasuta (4). Salé du bordiantérieur du clypeus Simple. ft." 6. — Saillie du bord antérieur du clypeus double ou bilobée au SOMME SUR Cd RnB MAR reflexa (3). 6. Angles antérieurs du clypeus peu obtus, brièvement arron- dis. Des taches squameuses sur ie disque de lélytre. ochreata (1). — Angles arrondis. Une seule tache squameuse au bord externe JÉRCRAQUEMÉlYELE ERREURS een Re A Rene Perrieri (2). 1. Bothrorrhina ochreata G. et P. (PL 14, £. 2; PL 111, f. 28). Cetonia (Goliath) ochreata Gory et Percheron, Revue Entom. de Silbermann, 1835, p. 125. Madagascar. Bothrorrhina ochreaia Burmeister, Handb. d. Ent. III, 1842, p. 201. Madagascar. Bothrorrhina ochreata Künck:1 d'Herculais, Hist. Nat. Madag. Grandidier, 1887, pl. 6, f. 10. Type : Collection Gory (Musée de Berlin). Hab. : Madagascar (Humblot) ; Forêts d’Antsihanaka (Æumblof); Fianarantsoa, Antsihanaka et lac Alaotra {Æ. et B. Perrot); Tananarive (Lamberton). Longueur : 20 à 26 mm. Largeur : 13 à 16 mm. Brun noirâtre assez brillant, parfois de nuance verdâtre ou violacée, toujours très foncé. Bord du prenotum, calus apicaux, ES 58 es une partie du pygidium, du dessous et des pattes, jaunâtres. Elytres à petites taches transversales blanches squameuses. d. Clypeus rectangulaire à carènes latérales tranchantes et relevées; par suite, le disque est très déprimé; 1l est surplombé par la saillie du vertex. Cette-saillie dirigée en avant, est ordi- nairement parallèle, tronquée ou arrondie au sommet. La saillie relevée du bord antérieur du clypeus est trapézoidale, parfois faiblement échancrée au sommet. Les angles antérieurs sont droits, non prolongés. Couleur d’un brun notrâtre avec la partie déprimée du clypeus d’un jaune testacé. Disque à surface irrégulhère, à ponctuation clairsemée. Antennes noirâtres. Pronotum trapézoidal à côtés arrondis; disque brun, ver- dâtre ou violacé ; bords latéraux d’un roux testacé. Ponctuation tès fine, un peu plus visible sur les parties latérales. Ecusson large, de même couleur que le disque du pronotum. Epimères mésothoraciques de couleur foncée avec le sommet testacé. Elytres bruns, verdâtres ou violacés comme le pronotum; calus apicaux jaune testacé. Des taches squameuses de dispo- sition transversale sont réparties chez les individus les plus marqués de la manière suivante : une, un peu en avant du miheu du disque; une petite série le long du bord à la même hauteur; une grande série transversale située avant la déclivité apicale et comprenant deux ou trois taches sur chaque élvytre. Ponctuation très fine et clansemée. Les angles apicaux sont chez la plupart des individus prolongés en un petit lobe arrondi. Pygidium de même couleur que le dessus avec les berds et deux bandes longitudinales rousses; ses ‘angles antérieurs déprimés; striolation fine, concentrique. Dessous brun ou verdâtre; les parties latérales rousses. Saillie mésosternale plane en dessous, large, légèrement dilatée, très arrondie en avant. Bord postérieur de chacune des hanches postérieures, courbé à son extrémité latérale. Pattes noirâtres avec les fémurs testacés. Poils roux. Les tibias antérieurs pré- sentent deux faibles dents au bord externe; la proximale manque parfois. Le milieu du ventre est sillonné, parfois assez indistinctement. Q. La femelle ne porte à la tête qu’une petite saillie simple au bord antérieur. Les carènes latérales du clypeus sont moins relevées que chez le mâle; les angles antérieurs sont un peu obtus. Tout le clypeus est fortement ponctué. Les tibias anté- rieurs sont plus forts et nettement bidentés. Les tarses pos- térieurs sont plus courts que chez le mâle, par comparaison à la longueur des tibias. Var. À. parcesignata nov. var. (PI. IV, f. 3). Chez deux exem- plaires mâles de l’Antankara 4) (E. et B. Perrot), les taches squameuses des élytres sont réduites. La deuxième série trans- versale est indiquée par quatre points blancs; la première série n’est représentée que chez l’un des exemplaires par deux points. La saillie antérieure du clypeus est un peu échancrée au sommet et la saillie du vertex est nettement rétrécie en avant, ais ces derniers caractères se retrouvent chez des exemplaires de la forme typique. Je n’ai pas vu de femelle de cette région. 2. Bothrorrhina Perrieri Pllde (PL v, f. 1: PL I, f. 17) Bothrorrhina Perrieri Pouillaude, Insecta, 1914; p. 89, f. 1-5. Mont Tsaratanana. Type : Collection R. Oberthür. Hab.: Mont Tsaratanana (Perrier de la Bathie). Longueur : 21,5 à 22,5 mm. Largeur : 13,5 mm. Vert foncé ou noirâtre, brillante avec un petit trait de squa- mosité blanche au bord externe de chaque élytre. Bords du pronotum, une partie du dessous, du pygidium et des pattes d’un roux testacé. O. Clypeus un peu déprimé,; ses carènes latérales tran- chantes, peu relevées. Angles antérieurs très obtus et fortement arrondis. Saillie du bord antérieur simple, à sommet arrondi. Dessus fortement ponctué. Tête et antennes noirâtres. (rx) Entre Isokitra et Diégo-Suarez. 1 DA CR 24/1 es a di LEE OO Pronotum à côtés arrondis, mais largement sinués dans leurs moitiés postérieures. Ponctuation fine et dispersée, plus nette sur les parties latérales. Couleur verte ou noirâtre avec les bords latéraux d’un roux testacé. Ecusson de même couleur que le disque. Epimères mésothoraciques entièrement verts ou noirêtres au-dessus. Élytres vert foncé, concolores; les épaules de teinte un peu plus foncée. Une seule petite tache squameuse linéaire au bord xterne de chaque élytre aux deux tiers environ de la longueur. Angles apicaux droits. Ponctuation très fine et peu dense. Pygidium vert foncé, avec deux taches longitudinales jaune testacé; ces taches à contours indécis sont dilatées en arrière et s’étalent sur les bords. Ponctuation piligère allongée en striolation transversale. Dessous en partie vert et testacé. Saillie mésosternale arrondie au sommet, courte et étroite (par comparaison à celle de À. ochreata). Bord postérieur des hanches de la troisième paire peu ou pas courbé à son extrémité latérale. Porls roux. Fémurs en partie verts et testacés; tibias plus foncés; tarses noirâtres. Tibias antérieurs bidentés au bord externe. d. Le mâle est inconnu. On pourrait être tenté de considérer comme appartenant à la même espèce la var. À de B. ochreata; mais cette dernière se distingue facilement par la saillie méso- sternale et la couleur des calus apicaux. Cette espèce présente des caractères communs avec 8. ochreafa (corne antérieure du clypeus simple, taches squameuses) et avec B. reflexa (saillie mésosternale, hanches postérieures) ; elle a en outre des caractères particuliers (forme du clypeus). 3. Bothrorrhina refiexa G. et P (PLAINE EST: PAT ERNRE 10). Cetonia (Goliath) reflexa Gory et Perch., Rev. Entom. de Silbermann, 1835, p. 123. Madagascar. pos Bothrorrhina reflexa Burmeister, Handb. d. Entom. III, 1842, p. 201. Madagascar. HE jure Plæsiorrhina reflexa Westwood, Arcana Entom. I, 1845, p. 126, seal Bothrorrhina reflexa Künck. d'Herculais, Hist. Nat. Madag. Grandidier, 1887, pl. 6, fig. 8-9. Var. A: Bothrorrhina Radama Künckel. Bull. Soc. Entom. Fr. 1887, p. XXVI; Hist. Nat. Madag. Grandidier, 1890, pl: 9, f. 2-3. Madagascar. Var. B: Bothrorrhina refléxa (var.). Künck. Hist Nat. Mad. Grandid. 11890; /pl9;1;#1) Type : Collection Gory (Musée de Berlin). Hab. : Madagascar (Æumblof) ; forêts d’Antsihanaka (Humblot); Fianarantsoa, Antsihanaka et lac Alaotra (Perrot frères); Tananarive (Lamberton); Andrangoloaka , près Tananarive. : Longueur : 21 à 29 mm. Largeur : 13 à 19 mm. Corps ovale, massif. Dessus assez brillant, de couleur variable : vert, rouge, bleu ou brun plus ou moins nuancé. La couleur n’est uniforme que quand la teinte est très foncée. Dessous vert et Jaune testacé. d. Tête à clypeus rectangulaire. Carènes latérales tran- chantes, relevées. Angles antérieurs aigus et prolongés obli- quement. Saillie du vertex triangulaire et aiguë; saillie du bord ,antérieur trapézoïdale; son bord libre, le plus souvent un peu échancré. Disque côncave à ponctuation éparse. Couleur verte, parfois marron clair. Antennes marron noirètre. Pronotum à côtés un peu sinués en arrière, de couleur variable. Quand 11 présente deux couleurs différentes, l’une d’elles est ordinairement répartie sur le disque en deux taches, de chaque côté d’une bande médiane. Ponctuation extrêmement fine et dispersée, effacée au milieu. Ecusson de même couleur Epimères mésothoraciques généralement plus clairs au sommet. (Tr) Ar 6coum AVES UV deffananarive: RS LE LEE à er TL BIT 69 ae Elytres de la couleur générale du dessus; les calus apicaux ordinairement de teinte plus claire; ponctuation extrêmement fine. Angles apicaux droits ou un peu lobés. Pygidium vert foncé, avec deux bandes longitudinales testacées; surface parfois lisse, parfois à striolation trans- versale très fine. Angles antérieurs déprimés. Dessous vert avec des parties latérales testacées. Saillie mésosternale courte, à peine dilatée en avant, étroite (par comparaison à #. ochreata). Poils roux. Bord postérieur des hanches de la troisième paire très rarement courbé à son extré- mité latérale. Pattes vertes, avec les fémurs en partie testacés et les tarses verts ou noirâtres. Tibias antérieurs bidentés; la dent proximale parfois obsolète. Abdomen présentant un sillon ventral net. O..Ea tète de la femelle n’a pas de cornetauwvertex#la saillie du bord antérieur est double ou bilobée. Les angles antérieurs du clypeus sont un peu obtus et émoussés. Tibias antérieurs nettement bidentés. Pas de sillon ventral. Tarses plus courts que chez le mâle. Variété À. — M. Künckel d’'Herculais a donné le nom de B. Radama à une petite forme de teinte générale relativement claire : pronotum brun rouge avec deux taches vertes ou noires; écusson brun rouge, élytres brun violacé à bordure foncée. Le clypeus étant plus petit, les prolongements des angles anté- rieurs sont moins nets. C’est une des nombreuses variétés de couleur de B. reflexa. Variété B._— squamigera (PL IV, f. 4). — Il existe.dans la collection R. Oberthür une femelle (Madagascar, Humblot) de cette variété dont le mâle fut figuré par M. Künckel d’Herculais. Elle diffère de la forme typique par la présence sur chaque élytre de deux petites taches squameuses blanches : l’une un peu en avant du milieu du disque, l'autre en arrière, près de la suture. k. Bothrorrhina rufonasuta Fairm. (PL v, f. 3: PL. I, f. 22). Bothrorrhina vufonasula Fairmaire, Le Naturaliste, 1902, p. 286; Ann. Soc. Entom. Pr. 1903,-p..197. Madagascar. Bothrorrhina Nickerli Heller, Deutsche Entom. Zeitschrift, 1903 p. 161:0:190% p12,0;p 303: (syn.). Madagascar. Type : Museum de Paris. Hab. : Montagne d’Ambre (D*' Szcard). Longueur : 22 à 24 mm. Largeur : 14 à 15 mm. Corps ovale. Dessus d’un beau vert, brillant; bord du pro- notum et partie antérieure du clypeus roux testacé. d. Tête remarquable par la forme du clypeus. Celui-ci se relève dans toute sa largeur en une lame courbe et concave, plus longue que la partie non relevée du clypeus. La corne du bord antérieur des autres espèces est représentée par une saillie trapézoidale prolongeant la lame concave, mais plus étroite qu’elle. Les carènes latérales tranchantes forment, chacune, une forte dent aiguë dirigée en avant. La saillie du vertex est triangulaire et très aiguë. Tête verte avec la partie antérieure du clypeus rousse. Antennes vertes et noirâtres. Pronotum à base sinuée, non échancrée devant l’écusson: moitiés postérieures des bords latéraux subparallèles. Couleur verte, avec une bordure latérale rousse. Ponctuation extrê- mement fine et éparse. Ecusson vert, lisse. Epimères mésotho- raciques verts avec le sommet roux. Elytres entièrement verts, lisses. Angle apical prolongé par une petite épine. Pygidium roux sans striolation distincte. Dessoux roux mélangé de vert. Saillie mésosternale courte, parallèle, arrondie en avant. Poils fauves. Bord postérieur des hanches de la troisième paire presque rectihignes. Fémurs verts et Jaunes; tibias et tarses verts. Tibias antérieurs avec deux dents au bord externe. Ün fort sillon abdominal médian. Q. Chez la femelle, la saillie du vertex manque, ainsi que les dents des carènes latérales. Le clypeus se relève un peu, mais la lame relevée s1 originale du mâle est à peine indiquée. Les carènes latérales sont courbées en avant; les angles anté- rieurs sont un peu obtus; la saillie médiane qui prolonge le bord antérieur est trapézoiïdale, un peu arrondie; le disque est très concave; la tête est plus fortement ponctuée que chez le male. Les tibias antérieurs sont plus fortement bidentés. 2 SECTION. — EUCHRŒENS Les genres qui composent cette section présentent une cer- taine ressemblance avec des éléments du groupe des Cétoniens (s. s.). Lacordaire les avait pour cette raison réunis aux Céto- nides vraies. Mais leurs affinités avec certains genres rattachés aux Pantoliens est visible. Ce sont des insectes d'aspect massif. Le clypeus est du type rectangulaire avec le bord antérieur souvent relevé ou rebordé. La saillie mésosternale est plate, largement dilatée. Les pattes sont relativement courtes. L’ædeagus paraît être généralement simple. TABLEAU DES GENRES : — Dessus présentant des parties mates. Corps ‘allongé, ordi- nairement parallèle. Saillie mésosternale plus ou moins anpuleusSe entra vante ne LE Euchræa (IT). — Dessus entièrement brillant. Corps court, ordinairement rétréci en arrière. Saillie mésosternale à bord antérieur ÉD DUO EN PE A CL RL ARTE» au Celidota (III) IT -_ GENRE EUCHRŒA Euchræa Burmeister, Handb. d. Entom. III, 1842, p. 571. Stygnochræa Kraatz (pro parte), Deutsche Ent: Zeitschr, 1880, p: 317. Cyrrochræa Kraatz (pro parte), Deutsche Ent. Zeitschr., 1900, pli (note): Clypeus de forme rectangulaire avec le bord antérieur recti- ligne ou sinué et généralement un peu relevé. Dans un seul cas le clypeus est muni en avant d’une petite saillie épineuse. Pronotum trapézoïdal presque aussi large que les élytres à la base. Ses côtés courbés. Base sinuée, plus où moins échancrée devant l’écusson. En réalité 1l semble que la base ait tendance à présenter un lobe sur l’écusson, mais ce lobe est tronqué; c'est cette troncature qui constitue l’échancrure antescutellaire. Le pronotum présente un fin rebord latéral parfois caché par le revêtement mat. Les angles postérieurs sont arrondis au sommet. Ecusson grand, triangulaire, ses côtés accompagnés d’un fin sillon. Elytres parallèles ou faiblement rétrécis en arrière; échan- crure posthumérale large peu profonde; épaules non saillantes. Dessus avec deux côtes longitudinales, parfois peu nettes chez les espèces à revêtement mat. Calus apicaux indiqués, mais peu saillants. Suture relevée en arrière. Bord antérieur du prosternum un peu prolongé. Saillie mésosternale plane en dessous, dilatée en avant des hanches intermédiaires, terminée antérieurement en angle obtus ou droit. Pattes normales. Les différences sexuelles sont faibles : les tibias antérieurs portent deux dents au bord externe chez les deux sexes; les tarses postérieurs sont plus courts chez la femelle; l’abdomen présente une dépression médiane ordinairement nette chez le male. J'ai examiné les ædeagus de plusieurs espèces (E. cœlestis, urania, abdominalis, Clementi, nigra, Desmaresti); le forceps D ve "FOIE ERS Pa Ja ést bien plus court que la pièce basale; l’ensemble des deux lobes est parallèle ou régulièrement rétréci; l'extrémité est plus ou moins arrondie, mais chaque lobe, considéré séparément, se termine par un angle caché par une petite touffe de poils roux. Le sac interne paraît se dévaginer entre les lobes à la face infé- rieure. Les Euchræa sont des insectes allongés, ordinairement pa- rallèles, de grande taille (relativement aux Cétonides mal- gaches). Les téguments sont recouverts au-dessus, au moins en partie, d’un revêtement mat. La couleur du fond est sombre, mais souvent avec des taches jaunes qui, dans une espèce, se développent en un revêtement continu. Quelques espèces sont marquées de teintes bleues ou vertes et le dessous est parfois plus richement coloré que le dessus. Le genre est très homogène. Plusieurs espèces se rapprochent nettement deux à deux; dans ce cas, l’une des espèces est de plus petite taille; c’est ainsi que Æ. Rzphœus se place près de E. Urania, E. Clementi près de Æ. abdominalis, E. n1igra près de Æ. Desmaresti, EË. parcegultata près de Æ. Hlavoguttata. Le genre est particulier à Madagascar. L’espèce typique est E. auroya. TABLEAU DES ESPÈCES 1. Bord antérieur du clypeus sans saillie épineuse............…... 2 —— Bord antérieur du clypeus ayant une saillie épineuse au mieu RS nel ec ele ete et spininasuta (15). 2. Couleur jaune ne dominant pas au-dessus........................ 3- -— Couleur jaune dominant au-dessus... . «auripigmenta (21). 3. Dessus présentant des taches vertes ou bleues avec un fond entièrement noir .........… Rd ed NS OU AE AE 4. — Dessus n'ayant pas de taches vertes qu bleues avec un fond noir dans toute son étendue.............:... ......:....... S. 4. Pronotum présentant plusieurs couleurs.......................... D. —#Pronotum unicolOre, NOIT-.-. ee... PR co fe 5. Dessus non entièrement mat (l'écusson, notamment, est 6. brillant) entree ie RP EEE RS TRS ee — Dessus entièrement mat..................…. RC ANR EE cælestis (3). 6. 07 Taches des élytres ondulées, longues, non toutes interrom- DUÉSRDArR LES COLES NE nm Pace or Re re Urania (6). — Taches des élytres courtes, interrompues par les côtes. Riphæus (7). 7. Taches des élytres disposées en trois lignes transversales ; lonpueurmoyenne 22;:mm tre" abdominalis (8). — Taches des élytres disposées très irrégulièrement: lon- pUueur lé ma... 0... AE ARE A AE SAS Clementi (9). ÉPRIDeSsUSien partie brillante Nes ses RE nr SE — Dessus entièrement mat (la tête non considéréé)............. 19: 9. Pronotum non bordé de jaune dans toute son étendue... 10. ONOtUM bOrdÉ de jaune: enr inc nie 11. DROITS SOUS IFOUX. 2. mit ee. Desmaresti (10). ee BIOHISNAU dE SSOUS NOISS 8 rnnnect es nra e sue nigra (11). TÉMBIytresS entièrement noirs. hr Res aurora (12). DAME lNTeS AAtAGhES JAUNES rte es Annie Rte 12. 12 Pois du dessous noirs nee eeene parceguttata (13). = HHPoIlsidu dessous TOUX..42. essaie seen ene flavoguttata (14). 13. Dessus à couleur de fond au moins en partie noire... 14. — Dessus à couleur de fond entièrement marron (la tête non CONSITÉTÉE) ED MER ren ere en RTE ee tt rte à 16. 14. Taches des, élytres assez régulièrement réparties sur toute ARSUTEAC EN SAS MARS ANNE RES PE A Ant ee Rs en 15. __ Taches des élytres situées toutes (ou presque) dans la moitié postérieure: A de D ET ne histrionica (18). 15. Pronotum encadré de jaune avec le disque entièrement DOÏT A nn ARR SAT EN SAN aurostellata (16). — Pronotum bordé de jaune; la bordure interrompue sur la base disque avecidesstaches "Arr multiguttata (17). LOMMPOrTS noirs 20 Len Res A He Oberthüri (19). BOIS TOUX, 20 es D AN nn CA neue . episcopalis (20). 5. Euchrœæœa cœlestis Burm. (PI. IV, f. 6). Euchrea cælestis Burmeister, Handb. d. Ent. 111, 1842, p. 574. Madagascar. Cetonia calestris Blanchard. Liste des Cétonides du Muséum, 1842 pt Euchrea cœælestis Künckel, Hist. Nat. Mad. Grandid., col. Atlas 1887. pl 1,479; Euchræa cælestis Fairm. Mem. Soc. Zool. Fr., 1899, p. 18. Tananarive. Type : Collection R. Oberthür. C’est la C. Zaczmia Dupont. Hab. : Madagascar; Baie d’Antongil; Antsihanaka (Æ. e7 B. Perrot). D OO en Longueur : 24 à 26 mm. Largeur : 14 à 15 mm. Entièrement mate au-dessus. Noire; une grande partie de la tête, les côtés du pronotum et des lignes ondulées sur les élytres d’un beau vert bleuâtre soyeux. Dessous en grande partie vert brillant. Clypeus de forme rectangulaire à carènes latérales paral- lèles ; bord antérieur faiblement sinué, un peu relevé en rebord; angles arrondis. Tête noir brillant, avec deux larges bandes latérales d’un vert soyeux, parfois confluentes en avant. Antennes noires. Pronotum à côtés nettement courbés au milieu; sa base for- tement sinueuse, échancrée devant l’écusson. Couleur noire avec une bordure verte plus ou moins large; quand cette bor- dure s’étend, son bord interne est irrégulièrement déchiqueté et elle peut isoler de petites taches noires. Plusieurs exem- plaires ont au milieu du pronotum une fine ligne longitudinale brillante. Ecusson entièrement noir; son sommet mousse. Epi- mères mésothoraciques verts. Elytres à côtes et calus apicaux peu marqués. Couleur noire avec des taches d’un vert bleuâtre soyeux, transversales, on- dulées et très irrégulières. Les taches ne sont pas nettement interrompues par les côtes. Pygidium vert avec deux petites taches noires arrondies. Dessous d’un beau vert brillant à l’exception de quelques parties noires : région médiane du thorax, partie postérieure du prothorax et partie antérieure du mesothorax, partie du pénultième et du dernier arceau ventral; les régions noires sont parfois un peu plus étendues. Saillie mésosternale courte, large, dilatée en avant des hanches intermédiaires, terminée en angle obtus. Poils noirs. Pattes noires. Différences sexuelles : Les tibias antérieurs sont bidentés au bord externe chez les deux sexes, mais un peu plus fortement chez la femelle. Les tarses postérieurs sont un peu plus longs chez le mâle, par comparaison aux tibias. Le mâle présente une forte dépression médiane abdominale. Le 69 es 6. Euchrœa Urania Fairm. (PI IV, f. 8). Euchræa cælestis Künckel, Hist. Nat. Mad. Grandid. Col. Atlas 1887 pl'Al #10: Euchræa cælëstis, var. Urania Fairmaire, Ann. Soc. Entom. Belg., 1897, p. 108. Antsihanaka. Type : Collection R. Oberthür. Hab. : Madagascar, centre (1); Antsihanaka (E. et B. Perrot). Longueur : 25 à 27 mm. Largeur : 14 à 15 mm. Dessus mat avec une grande partie brillante. Noire avec, sur la tête, le pronotum, le pygidium, des taches jaune orangé à reflets soyeux ; élytres présentant des taches linéaires, transversales, ondulées vertes, souvent avec des reflets soyeux Jaunes. Dessous en grande partie vert brillant à reflets cui- Vreux. Clypeus à carènes parallèles ; bord antérieur un peu sinueux, formant un très faible rebord. Tête noire, brillante avec deux larges bandes latérales, réunies en avant, de couleur jaune à reflets soyeux verdâtres. Antennes noires. Pronotum à base très sinueuse ; côtés courbés vers le milieu. Couleur noire avec, de chaque côté, une large bordure d’un jaune à reflets verdâtres; cette bande a son bord interne déchi- queté et renferme une ou deux taches noires arrondies. Les parties noires sont brillantes. Ecusson noir, brillant. Epimères mésothoraciques jaunes à reflets soyeux verdâtres. Elytres parallèles à côtes et calus peu distincts, sauf dans les parties brillantes. Surface mate, avec quelques parties bril- lantes : la région scutellaire, les calus, la première côte, et parfois la seconde, sur une longueur variable. Couleur noire avec des taches linéaires, transversales, ondulées et ramifñées, d’un vert passant au Jaunâtre par suite d’un reflet soyeux; (1) D’après une étiquette de la collection Parry. — 70 — ces taches sont plus nombreuses et serrées dans les régions marginales. Pygidium vert à reflets Jaunes avec deux taches arrondies noir mat. Dessous noir brillant, avec de larges régions d’un vert brillant à reflets cuivreux. Saillie mésosternale courte, forte- ment dilatée en avant des hanches intermédiaires, anguleuse en avant. Poils noirs. Pattes noires. Différences sexuelles : Tibias antérieurs avec deux dents au bord externe dans les deux sexes; la dent proximale est réduite chez le mâle. Tarses postérieurs aussi longs que les tibias chez le male, plus courts que les tibias chez la femelle. Abdomen du mâle offrant une forte dépression longitudinale. Cette espèce est extrêmement voisine de Æ. cæœlestis à la- quelle Fairmaire l’avait rattachée comme variété. Eile diffère de Æ. cœlestis par la couleur et surtout par la présence de parties brillantes sur le pronotum, l’écusson et les élytres. La constance de ce caractère dans les autres espèces permet de le considérer comme spécifique. Je dois dire toutefois que Je n’observe aucune différence dans les ædeagus des deux formes. 7. Euchræa Riphæus Frm. (PI IV, f. 5). Euchræa Riblæus Fairm.: Ann. Soc. Entom. Belg., 1897, p. 109. Antsihanaka. Type : Collection R. Oberthür. à * Hab. : Antsihanaka (L. Humblot); Ambositra. Le /ype est dû à L. Humblot et non à Perrot, comme l’indique, par erreur, Fairmaire. Longueur : 18 à 19 mm. Largeur : 10 à 11 mm. Petite, parallèle, en partie brillante; noire avec la tête et le pronotum largement maculés de jaune; élytres à nombreuses taches verdâtres ou jaunâtres interrompues par les côtes. 7 — Clypeus rectangulaire. Carènes latérales non tranchantes, parallèles ; angles arrondis; bord antérieur un peu relevé, avec un sinus petit mais bien distinct. Tête noire, avec de chaque côté une bande longitudinale jaune orangé. Antennes noires. Pronotum à côtés courbés en avant du milieu; angles posté- rieurs arrondis; base sinuée, échancrée devant l’écusson. Une bande noire longitudinale, en grande partie brillante, sépare les parties latérales Jaune orangé; celles-ci portent deux ou trois taches irrégulières d’un noir mat. Ecusson noir brillant. Epimères presque entièrement jaunes sur fond noir. Elytres à côtes et calus distincts. La suture, les calus, la première et parfois la deuxième côte sont noir brillant; le reste de la surface est mat avec des taches passant du vert au Jaune, transversales et nettement interrompues par les côtes. Chez le type, la surface du pygidium est en mauvais état, 1] paraît exister trois grandes taches jaune orangé : deux dans les angles antérieurs, une vers l’extrémité; chez un autre exem- plaire le pygidium est noir mat avec une petite tache Jaune vers le sommet; la ponctuation en stries courbes est nette. Dessous noir brillant avec de grandes taches vertes et Jaunes à éclat soyeux sur le thorax et deux courtes bandes de même couleur sur chaque côté des arceaux abdominaux. Saillie méso- sternale large, dilatée, anguleuse en avant. Poils noirs. Pattes noires; une tache Jaune verdâtre sur les fémurs postérieurs. Différences sexuelles : Les tibias antérieurs sont bidentés au bord externe chez les deux sexes, mais ceux de la femelle sont plus robustes. Les tarses postérieurs sont aussi longs que les tibias chez le mâle, nettement plus courts chez la femelle. Le mâle présente une forte dépression ventrale. di: vé ee PR 1174 7% — 72 — S. Euchrœæa abdominalis G. et P. (PI IV, f. 17). Cetonia abdominalis Gory et Perch. Rev. Ent. Silbermann, III, 1835, p. 127. Madagascar. Luchræa abdominalis Burmeister, Handb. d. Ent. 111, 1842, p. 575. Madagascar. Æuchræa chlorographa Schaum, Ann. Soc. Ent. Fr., 1844. p. 389. Euchræa abdominaiis Künckel, Hist. nat. Mad. Grandidier, LSST DINAN FES: Type : Collection Gory, Musée de Berlin. Hab. : Madagascar. Longueur : 21 à 24 mm. Largeur : 12 à 13 mm. Parallèle ou légèrement rétrécie en arrière. Noire, en partie brillante. Elytres portant des taches linéaires verdâtres dis- posées en trois séries transversales. Dessous noir avec des bandes verdâtres sur l’abdomen. Tête noir mat avec le clypeus brillant. Celui-ci rectangu- laire; ses carènes latérales subparallèles, bien définies, mais non tranchantes; angles antérieurs arrondis; bord antérieur légèrement relevé, un peu échancré au milieu. Pronotum à côtés courbés vers le milieu, à peine sinués en arrière; base fortement sinuée, échancrée devant l’écusson; noir mat, avec une bande brillante médiane, élargie en arrière. Ecusson noir brillant, lisse. Epimères mésothoraciques noir brillant, à ponctuation en stries. Elytres noir mat avec la région scutellaire, la suture, le calus huméral et la première côte brillants. Sur les parties mates se trouvent des taches linéaires d’un vert bleuâtre pale, disposées en trois séries transversales, savoir : la première à hauteur de la pointe de l’écusson, la deuxième un peu en arrière du milieu, la dernière en avant du calus apical. Plu- sieurs exemplaires montrent, en outre, quelques taches puncti- formes dans les intervalles des séries. Une ponctuation en stries courbes est plus ou moins visible, surtout dans la décli- vité apicale, Pygidium noir mat à striation transversale dense. Dessous: noir brillant à ponctuation en stries assez denses. Arceaux ventraux portant latéralement d’étroites bandes verdâtres. Saillie mésosternale dilatée, anguleuse à son extrémité. Poils noirs. Pattes noires. Tibias antérieurs bidentés au bord externe dans les deux sexes. Différences sexuelles : Le mâle présente un sillon longitu- dinal ventral; ses tarses postérieurs sont aussi longs que les tibias; ceux de la femelle sont plus courts que les tibias. 9. Euchrœa Clementi Künck. (PI IV, f. o) Euchræa Clementi Künckel d'Herculais, Hist. Nat. Madag. Grandidièr Col Atlas, 1887 "pl 1 #4 Cette espèce, figurée par M. Künckel, n’a pas été décrite. Hab. : Madagascar. Longueur : 18 mm. Largeur : 10 mm. S. Petite. Corps parallèle, en partie brillant, noir; élytres portant des taches vert bleuâtre, linéaires, courtes, non dis- posées en séries transversales. Dessous noir brillant, avec des lignes vertes sur l’abdomen. Clypeus rectangulaire à carènes latérales parallèles; bord antérieur relevé avec un petit sinus médian. Tête noir brillant avec de chaque côté une bande noir mat s'étendant vers la partie antérieure du clypeus. Antennes noires. Côtés du pronotum fortement courbés en avant du milieu; base sinuée, échancrée devant l’écusson ; dessus noir mat, avec une bande brillante médiane élargie en arrière. Ecusson noir brillant, lisse. Epimères mésothoraciques noir brillant, ponctués. Elytres à côtes peu saillantes, noir mat, avec une fine bor- dure le long du scutellum, la suture, le calus huméral, et, au moins partiellement, la première côte, brillants. Chaque élytre porte plusieurs (10 à 13) taches d’un vert bleuâtre, linéaires, non disposées en séries transversales. Ces taches sont nette- ment interrompues par les côtes, en sorte que, lorsqu'elles sont — 74 = abondantes sur le disque, 1l paraît y avoir une disposition en séries longitudinales correspondant aux intervalles des côtes. Pygidium noir mat à striation transversale. Dessous noir brillant ponctué, avec sur les côtés de l’abdomen d’étroites bandes transversales vert bleuâtre. Saillie mésosternale dilatée, anguleuse en avant. Poils noirs. Pattes noires. Tibias anté- rieurs bidentés. Q. Je ne connais pas la femelle de cette espèce. ÆE. Ulementi est extrèmement voisine de Æ. abdominalis dont elle ne diffère guère que par la taille et la disposition des taches élytrales. Elle n’est peut-être qu’une variété, mais J'ai vu trop peu d’exemplaires pour me prononcer à ce sujet. Les ædeagus se ressemblent, mais la longueur de la pièce basale est égale à 1,5 fois celle du forceps chez Æ. abdomanalis, tandis qu’elle est le double de la longueur du forceps chez Æ. Clementi. 10. Euchrœæœa Desmaresti G.et P.(PI IV, f.10; PL II, f. 10). Cetonia Desmarest Gory et Perch., Monogr. des Cétoines, 1833, p. 168, pl. 29, f. 3. Madagascar. Euchræa Desmaresti Burmeister, Handb. d Ent. III, 1842, p. 575. Madagascar. Stygnochræa Desmaresti Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. 1880, p. 917. Madagascar. Euchræa Desmaresti Künckel, Hist. Nat. Mad. Grandidier. Col Atlas 1887 DL PME Type : Collection Gory, Musée de Berlin. Hab. : Madagascar (L. Humblot); Antsihanaka et lac Alaotra, Fénérive (E. ‘et B. Perrot); Tamatave et forêts d’Alahakato (E. Perrot); Tananarive (Lamberton). Longueur : 21 à 24 mm. Largeur : 11 à 13 mm. Etroite, parallèle. Noir mat avec des parties antérieures brillantes; parfois une ou deux taches jaune orangé sur les parties latérales des élytres et plus rarement sur le pronotum. Dessous noir brillant à taches Jaunes. Clypeus rectangulaire; ses carènes paralièles, bien marquées, non tranchantes ; angles arrondis; bord antérieur un peu relevé en rebord, nullement échancré. Tête noir brillant, finement ponctuée. Chez quelques exemplaires on trouve, de chaque côté, soit une bande, soit des taches punctiformes jaunes. Antennes noires. Pronotum à côtés courbés vers le milieu: base fortement sinuée, échancrée devant l’écusson; bords latéraux visiblement rebordés. Dessus finement et assez régulièrement ponctué, noir brillant. Chez quelques individus on observe des parties mates dans les régions latérales; enfin on rencontre des exemplaires _à taches Jaunes en nombre variable; voici leur disposition chez l’exemplaire le plus marqué que j'aie vu : une tache dans: chaque angle antérieur, une de chaque côté près de la courbure du bord, deux punctiformes sur le disque à hauteur des précé- dentes, une près de la base de chaque côté du sinus antescu- tellaire. Ecusson noir brillant, bordé de noir mat, parfois avec des traces marginales de Jaune orangé. Il est ponctué seu- lement en avant. Epimères mésothoraciques noir brillant, ponctués. Elytres parallèles. La suture, les calus huméraux et une partie plus ou moins étendue des côtes sont noir brillant; le reste est noir mat. Chez la plupart des individus on trouve, vers le milieu du bord externe de chaque élytre, une petite tache linéaire transversale jaune orangé, et, parfois, une autre avant l’angle apical. Plusieurs exemplaires n’ont aucune tache au-dessus. Chez un certain nombre d'individus la couleur noire des élytres passe au marron foncé. Pvgidium noir ou marron avec quelquefois une petite tache jaune de chaque côté; striolation transversale très fine et dense. Dessous noir brillant avec des taches jaunes sur l’abdomen et parfois sur le thorax; ponctuation assez dense. Saillie mésosternale plane, dilatée, anguleuse en avant. Poils roux. Pattes noires. Tibias antérieurs bidentés dans les deux sexes. Les différences sexuelles sont très réduites : la dépression ventrale du mâle est le plus souvent indistincte. Les tarses postérieurs sont chez le mâle un peu plus longs que les tibias, chez la femelle à peine aussi longs ou plus courts. (À suivre.) es 76 — Nouvelles recherches morphologiques sur l'appareil digestif des LIPARIDÆ Par le Dr L. Borpas Professeur adjoint à la Faculté des Sciences de Rennes. L'appareil digestif des Zzparide est à peu près uniforme dans toutes les espèces. Il présente néanmoins quelques parti- cularités que nous allons décrire sommairement chez Dasychira abietis (V. Fig. I). Les deux premières parties du canal alimentaire sont à peu près rectihignes et, seul, l’intestin terminal présente quelques replis. L’œsophage (0) est long, étroit et cylindrique. Il parcourt l’axe du thorax; puis, arrivé dans la partie antérieure abdo- minale, 1l s'ouvre dans une vaste poche, le jabot (/a), à parois minces et plissées. Chez la Dasychira, nous avons presque toujours trouvé cet organe-vide de matières alimentaires. Les parois du jabot sont très extensibles et sa capacité peut atteindre parfois des dimensions pouvant occuper la presque totalité de la cavité abdominale antérieure. Cet organe doit très probablement remplir, chez l’espèce qui nous occupe, un rôle aérostatique. L’orifice du jabot présente, chez Dasychira, un bourrelet transversal, le divisant en deux rampes, dont l’une correspond à l’æsophage et l’autre à l’intestin moyen. L’intestin moyen (Im) débute par une partie qui s’élargit progressivement, devient ovoide et prend finalement une forme cylindrique. Sa surface externe présente une série de striations transversales, séparées par des bourrelets parallèles (à). VÉCUT LA ne L'’intestin terminal {/#), qui est cylindrique et sinueux, pré- sente, à son origine, une partie renflée qui reçoit latéralement les deux troncs terminaux des vaisseaux urinaires (U/7). Ces FIG. 1. — Ensemble de l’appareil digestif de Dasychira abietis L. — La partie anté- rieure de l’œsophage 0 n’a pas été représentée; Ja, jabot; r, renflement antérieur à l'intestin moyen 1m; b, bourrelets intestinaux; ém, tubes de Malpighi, avec le réservoir uxinaire Ur: 1y, intestin terminal; À, rectum avec son cœcum antérieur C et ses nombreuses glandes rectaies Gr:Aatanus: derniers (#2) vont s’ouvrir dans un réceptacle ovoïde (#7) qui se prolonge extérieurement par un canal court, duquel se détachent les trois branches constitucnt les tubes de Malpighi. Ces tubes sont cylindriques, très sinueux et recouvrent de leurs circonvolutions la moitié postérieure de l’intestin moyen et tout l'intestin terminal. Le rectum (R) est une poche ovoiïde, dans laquelle débouche latéralement l'intestin terminal et qui se prolonge, en avant, par un appendice cœcal cylindrique. Sa surface porte de nom- breuses glandes rectales (G7), 150 environ, ponctiformes et irrégulièrement distribuées. L. BORDAS. Oo LES MYRMÉLÉONIDES D'EUROPE ET DES CONTRÉES LIMITROPHES Parle RP EONGIN NAVAS, SJ: (9 (Fin). 15. — GENRE MACRONEMURUS Costa. (Fauna Regno di Napoli, Formicaleonidei, 1855, p. 8.) Type : M. appendiculatus Latr. ENUMÉRATION ET DESCRIPTION DES ESPÈCES 32. — Macronemurus appendiculatus Latr. (%2. 38 ef 30). Myrmeleon appendiculatus Latreille, Gen. Crust. et Insect, PRÉ D'H03 HS: Myrmeleon lLinearis Klug, Symb Phys, IV n.7 tab*30, HS NT. Myrmecoleon appendiculatus S Fig. 58. É Macronemurus appendiculatus Latr. Burmeister, Handb. Entom. (Gr. nat., d’après Klug.). 1838, IL. p. 004, n. 7. Fauve, avec des dessins bruns. Face et premier article des antennes jaunes; antennes aussi longues que le thorax, brunes, annelées de fauve; thorax avec trois lignes longitudinales brunes (#£. 30, a); abdomen des GO plus long que les ailes, brun, avec en des- sus une bande fauve longitudi- nale de chaque côté; cerques des CO (fig. 39, b) plus longs que le huitième seg- Fig. 89. — Macronemurus appendiculatus g Latr. a. Prothorax. — b. Bout de l’abdomen. Granada. ment, simples, fliformes, poilus, bruns; pattes jaunâtres, sablées (1) Voir, pour les autres parties de ce travail, Zmsecta, 1915, pp. 57, 110, TO ÉEOLG, DAT: NO) ee de brun; éperons des tibias antérieurs presque aussi longs que les trois premiers articles des tarses; ailes presque égales, un peu aiguës, à réseau peu serré, brun, varié de blanchatre. Long. 17-28 mm.; aile ant. 18-23 mm.; aile post. 17-22 mm.; cerquesicn 3 mm. TE); Hab. — Midi de l’Europe : péninsule ibérique, France, Italie, Russie, îles de la Méditerranée, ainsi que dans le nord de l’Afrique. 33. — Macronemurus bilineatus Brau. (2. 40), Brauer, Abhand., 1868, XVIII p. 180. Jaune. Front noirâtre, antennes brunes, annelées de jaune; prothorax (Ag. 40), avec une ligne latérale brune allant du sillon transverse jusqu’au bord postérieur; abdomen brun, avec une ligne latérale jaune; cerques longs, poilus, bruns, jaunes à la base; pattes Jaunes à poils bruns; ailes hyalines, réseau brun et pâle; à l’aile antérieure, plu- sieurs veinules sont bordées de brun à leur Fig. 40. “insertion, ce qui rend toute l’aile pointillée. md : neatus çœ Brau. Long. 25-205 mm.; aile ant. 24-26 mm.; Tête et prothorax. Crimée. aile post. 23°5 mm.; cerques CG 378 mm. Hab. — Dalmatie, Grèce, Crimée, etc. 0.— TRIBU FORMICALEONINI Nav. (Naväs, Ann. Soc. Scient. Bruxelles, 1912, p. 234.) 16. — GENRE FORMICALEO Leach. (Heach,; Æ7: Encycl., 1815, TX, p.138") Type : M. tetragrammaicus F. CLÉ DES ESPÈCES 1. Abdomen entièrement brun, sans taches fauves; réseau des ailes en grande partie jaune, avec les trois premières veines RU a et la marge postérieure brunes; une strie longitudinale brune du Hers \apical dé l'aile postérieure chez la © (fig. 73)... PCR A ER AS MR qe AAA ne 3. lineatus F. ——-Abdomen mêlé de brun et de fauve; réseau des ailes varié de brun, de blanchâtre ou de fauve........................ 2 2. Ailes avec le réseau varié de brun et de blanchâtre, l’antérieure marquée de plusieurs taches brunes, en particulier quelques veinules radiales bordées de brun; une strie brune, oblique, antéapicale et une autre plus marquée à l’anastomose du rameau oblique du cubitus; à l’aile postérieure, une tache arrondie brune près de l’angle postérieur (%z. 47); abdomen brun, avec deux taches fauves sur quelques-uns des segments Médians.. Se de nn 1. tetragrammicus F. — Ailes sans taches, réseau varié également de brun et de fauve clair; abdomen brun, avec une large bande transverse fauve au bout de chaque segment.......... 2. annulatus Klug ENUMÉRATION DES ESPÈCES 34. — Formicaleo tetragrammicus F.(%2. 47 et 42). M yrmeleon tetragrammicus Fabricius, Entom. Syst. Suppl, P. 205. NT x SEL HS 2 QT, Fig. 41, — Formicaleo tetragrammicus Fab. (gr. nat.) Myrmeleon rapax Olivier, Encycl. Méth. VIII, 123, 12. Myrmeleon Catta Rossi, Fauna Etrusc. Il, 15, 602. 0 Myrmeleon flavomaculatus. Eversmann, Bull. de Moscou, XIV, p.359 PLV Long. 29 mm.; aile ant 35 mm., aile post. 33°5 mm. Hab. —— Midi et centre dé Al Puroper -MEsSpaone, France, Italie, Autriche- H 1 AI R Fig. 42. — Formicaleo tetragrammicus F. ex © $ OngTIe, emagne, us @. Prothorax. — b. Aile postérieure (agrandis) Crimée. 51e. 35. — Formitaleo annulatus Klug, Symb. Phys, IV, t. 36, PA 12 Long. 26 mm.; aile ant. 26 mm.; aile post. 24 mm. Hab. — Espagne, ainsi que l’Asie occidentale. 36. —— Formicaleo lineatus F. (%£. 43). Myrmeleon lineatus Fabricius, Ent. Syst. Suppl, p. 205. Myrmeleon ornatum Olivier, Encycl. Méth, VIII, 123, 14. Myrmeleon sibiricum Fischer v. W, Ent. Ross, IV p AN DIS É 2 p TRE Eonc 32 "mm aile ant. 40 mm.; aile post. L'ig. 45. — Formicaleo lineatus 9 F. 30 mm. a. Prothorax. — b. Aïle postérieure (agrandis). Moravie. Hab. — Est de l’Europe : Moldavie (Col. m., Montandon), Russie, etc. En Asie jusqu’à la Chine. INCGERTÆ | SEDIS 37. — Myrmeleon pæcilopterus Stein. Berl. Entom. Zeit, VID pa 427 Griseo-fuscus; prothoracis marginibus flavo-sparsis; als anticis fusco maculatis, posticis macula una ante pterostigma ; pedibus nigro-flavo maculatis; unguiculis, calcaribus, meta- tarsis medus posticisque (apice excepto) rufo-brunneis. Pong 22 mm.,\ale ant. 26 mm. H ab. — Grèce. OBS. —- Il m’est impossible, à l’aide de la seule description allemande originale, d'indiquer à laquelle de mes tribus appar- tient cette espèce; cependant, étant données la forme et la lon- gueur des éperons, je la range provisoirement parmi les Myr- méléonins. Mais la forme spéciale des tarses m’empêche de rapporter l’espèce à aucun des genres déjà connus, ce qui m’oblige à en former un autre de nouveau en prenant pour type cette espèce. 17. -——: GENRE NISTEUS gen. nov. Nisteus anagramme de S/einus, en hommage de Stein, auteur de l’espèce typique. Genus Myrmeleoninorum ? Calcaria æquilonga primo tarsorum articulo. Tarsorum articulus primus ceteris simul sumptis longior. 38. — Myrmeleon (We/ees?) irroratus Oliv. M yrmeleon trroratum Olivier, Encycl. Méth., VIII, p. 126, 30. Noir, taché de jaune. Antennes noires, annelées de jaune; abdomen noir, avec deux taches jaunes à chaque segment; ere 54 Lu pattes Jaunes, avec le bout des tibias noirâtre; ailes hyalines, A Lé > DL 2 4 Le , > àa réseau noir varié de blanc; aile antérieure, d’après Mac Lachlan, sans vestige de stries obliques brunes; presque toutes les veinules bordées de brun, ce qui fait que toute l’aile semble parsemée de points. Hab. — Italie, Grèce (Walker). 39. — Myrmeleon elongatus Oliv. Myrmeleon elongatum Olivier, Encycl. Meth., VIII, 125, 25. Myrmeleon elongatus Walker, Cat. Brit Mus. Neuropt, 1853,.p. 407; n. 203. Flavus, fusco varius; antennæ nigricantes, basi flava; alæ hyalinæ, venis albis nigro punctatis. Hab. — Midi de France, Italie, Grèce. Cette espèce est peut-être le Macronemurus appendiculatus detEatreilile Fig. 4h. — Palpares cephalotes Klug. MYRMÉLÉONIDES PS — Palpares libelluloides Lin O' (gr. nat.), d’après Cosra : Fauna Regn. Napoli, pl. vu. 2 — Palpares bispanicus Hag. © (gr. nat.) (Insecla, t. 1., p. 265). PILE Fauna Reg. Nap.. pl. vur. CosTaA ). — Acanthaclisis occitanica Vill. (gr. nat D à - Myrmeleon formicarins L. (gr. nat.). Costa : Fauna Reg. Nap., pl. 1x. IX. Fauna Reg. Nap., pl. œlurus triorammus Pall. (gr nat.). Cosra Myrimec MYRMÉLÉONIDES PIE N Éù SR. 0 'ANÉCS enù : AR NN SU CSS (HE, EN PA OR AL ERD NC KITS Wu 5 UR RS UNE OS 2 pe È JS he q CR Da VA j L} A een Fab(er nat) 7. — Creagris plumbea Oliv. (gr. nat.) Cosra : Farua Reg. Nap., pl. vi. 8 — Macronemurus appendiculatus Latx. 9 (gr. nat.), CosTA : Fauna Reg. Nap., pl. 1x 10. — Morter hyalinus Oliv. (gr. nat.) D Te Costa : Fauna Reg. Nap., pl. 1x. Costa : Fauna Reg. Nap., pers . — Gymnocnemia variegata Schn (gr. nat.) Cosra : Fauna Reg. Nap., pl. 1x. — Neuroleon arenarius Nav. (gr. nat ) CosTa : Fauna Reg. Nap, pl. 1x. MYRMÉLÉONIDES PLV 12. — Creagris murina Klug (gr. nat.), d’après Klug. 13. — Creagris plumbea Oliv , d’après Klug (gr. nat.). — Benisuel, Fajun, Egypte. 14. — Cuela pallens Klug (gr. nat.). — Province de Fajun. MYRMÉLÉONIDES PES NE 15. — Cuela variegala Klug (er. nat) 16. — Creagris gracilis Klug (gr. nat.) Arabie Heureuse. Syrie 17. — Formicaleo annulatus Klug (gr. nat.) 18. — Myrmecælurus lepidus Klug (gr. nat.) Andalousie, Dscheil, Achterie. Cahiram et Benisuel. 19. — Creagris irrorata Klug (gr. nat.) 20. — Neuroleon tenellus Klug(gr. nat) Arabie Heureuse et Saccardram. Arabie Déserte, Dongola. nn. Er Et à 778 er b — 00 —- ENTOMOLOGIE ÉCONOMIQUE La Station entomologique de la Faculté des Sciences de Rennes en 1915 Par F. GUITEL Professeur à la Faculté des Sciences de Rennes. RAPPORT du Directeur de la Station entomologique de la Faculté des Sciences de Rennes, au Doven de ladite Faculté pour l’année 1015. MONSIEUR LE DOYEN, J'ai l'honneur de vous adresser le compte rendu des travaux de la Station entomologique de l’Université de Rennes pendant l’année 1915. I. -— Services rendus. Notre travail de correspondance n’a pas cessé de fonctionner cette année, avec une grande activité. Un certain nombre de problèmes nouveaux, soulevés par les événements, nous ont permis d’étendre notre Service de renseignements et de lui donner une portée plus pratique. En 1014, alors qu’un certain flottement existait encore dans nos organisations défensives, nous n’avions eu à répondre qu’à 373 demandes. Cette année ce nombre est monté à 750 et corres- pond à 1.115 renseignements fournis. Notre statistique accuse donc une augmentation de 377 unités; ce chiffre est supérieur à tous ceux des années précédentes et met en relief une fois de plus l’importance de plus en plus grande que nos Adminis- trations devront accorder à la solution des problèmes ento- mologiques. = O1, — Dans le nombre total des demandes de renseignements qui nous sont parvenues, 165 proviennent de nos soldats du front : ; ae et se répartissent ainsi : « Destruction désipoux tr te cu 90 Ratsietiautres rongeurs ee he 26 MUCES TN AMEN Re SR Enr Men ARR 24 Mouches, moustiques et punaises.........…. 25 OPA rer. 105 Pour répondre à ces demandes très spéciales, de plus en plus nombreuses, nous avons établi et mis en distribution grafuife un système de circulaires qui nous à permis de fournir sans aucun retard les renseignements désirés. Voici les résumés sommaires de ces nouveaux documents : Documents relatifs aux Armées. 1. — Rédaction et mise en distribution d’une Notice concer- nant les animaux nuisibles aux soldats en campagne (1). Les animaux visés dans cette Notice sont : les poux, les puces, les punauses, les parasites divers des animaux, rougets ou aoutats, moustiques, mouches, rats. Le nombre de ces notices, distribuées directement ou indi- | rectement a été de 410. Imprimés concernant uniquement les poux, 50. 2. — Nous avons de plus, contre les poux, pris l’initiative d’essayer, de préparer et d’envoyer sur le front des sachets de soufre et des stocks de soufre sublimé por l’applhication d’un traitement répulsif expliqué dans des imprimés toujours joints aux envois. \ (1) Cette Notice, due à M. Pouillaude, préparateur attaché à la Station entomologique, a été insérée 27 extenso dans le Bulletin de la Société scienti- fique et médicale de l'Ouest : Vol. 24, p. 54. — 92 — Le nombre des doses envoyées en 1915 a été de 333. En outre, diverses personnes étrangères à nos services ont fait de leur côté des envois plus ou moins importants dont nous n'avons pu déterminer le nombre, après avoir reçu de nous des échantillons et des explications pratiques. De nombreuses lettres de remerciements très significatives nous sont parvenues des différents secteurs du front. 3. -— Contre les rats; nous avons indiqué, dans notre corres- pondance et dans les notices relatées ci-dessus les meilleurs moyens d’apphquer les procédés connus; mais nous avons surtout attiré l’attention de nos correspondants et de la presse sur l’emploi des chiens ratiers. 0) Les résultats sont connus, ils ont été excellents. Service phytopathologique. Malgré l’extension très lourde de notre Service: de rensei- gnements, notre excellent collaborateur, M. I. Pouillaude, Inspecteur du Service phytopathologique, a fait de nombreuses visites dans la région pour assurer le bon état samtaire des plants et des produits agricoles destinés à l’exportation. En septembre-octobre, deux visites à Saint-Malo pour vérifier l’état des pommes de terre destinées à la République Argentine. En juin {du 24 au 27), une visite en Maine-et-Loire pour les cultures du printemps. En octobre, une visite à Nantes pour les cultures d’automne. Du 12 au 18 octobre, une visite en Maine-et-Loire pour le mème objet. (1) L'idée de conseiller l'emploi des Chiens ratiers pour lutter contre l’inva- sion des rats qui, en beaucoup de points du front, constituaient un véritable fléau, nous a été suggérée par notre préparateur: M. Pouillaude., Pour diffuser cette idée excellente, nous avons adressé à l’£cho de Paris une lettre qui a été insérée dans le numéro du 7 septembre de ce journal. Les mesures prises par l’autorité militaire pour organiser la lutte contre les rats au moyen des Chiens ratiers ont toutes été instituées postérieurement à cette date du 7 septembre 1915. En novembre, visite à Angers des plants en magasin destinés à l’exportation aux Etats-Unis et en Espagne. M. Pouillaude a pu constater que l’état samtaire des cultures était partout très satisfaisant. Toutes les cultures ont été trouvées indemnes des parasites signalés par les régiemen- tations officielles. Ce résultat est important, 1l montre que les exportateurs ont enfin compris la valeur des indications qui leur ont été données antérieurement par les agents du Service phythopatologique et qu’ils s’apphquent maintenant d’eux- mêmes à maintenir leurs produits en parfait état. IT. — Locaux. Aucun changement n’est à signaler dans les locaux de notre Station entomologique qui sont toujours occupés par le Service pharmaceutique de l'Hôpital complémentaire n° 41. III. -__ Collections. L'état de nos collections est également stationnaire; nous nous sommes appliqués seulement à en faciliter l’accès aux travailleurs qui ont eu besoin de les consulter. IV. — Notre périodique « Insecta ». Comme l’année dernière, et en raison des difficultés présentes, le service des envois d’/rsecta a été en grande partie suspendu; mais tous les numéros ont été mis en réserve pour être adressés en bloc à nos correspondants aussitôt qu’auront disparu tous les aléas des relations postales. Le nombre de nos collaborateurs étant très restreint, l’édition d’{nsecta a été réduite à quatre fascicules trimestriels de 48 pages. Les descriptions d’espèces nouvelles, si nombreuses et toujours si gracieusement mises à notre disposition dans la collection de M. René Oberthür, continuent à tenir une très large place dans notre publication. Quelques travaux d’ento- a 7. QC OR Re or Por ne de pe 1F mologie générale : la loi de la Taille et l’Evolution des Coléoptères de notre sous-directeur M. C. Houlbert, ainsi qu’un Synopsis 1lustré des Myrméléonides d’Eurcpe par M. Longin- Navas, sont également prêts d’y être terminés. V. Faune entomologique armoricaine. Le Service de la Faune entomologique armoricaine dans le Bulletin de notre Société scientifique et médicale reste éga- lement suspendu pendant la durée de la guerre; mais nos fascicules sont mis en réserve, ainsi que nous l’avons expliqué l’année dernière. Tous nos correspondants sont donc assurés d’avoir la suite du Genera des Coléoptères de France et le Synopsis des Rhopalocères de MM. Charles Oberthür et C. Houlbert. VI. -_ Personnel. Aucun changement dans le personnel de notre Station; mais nous devons signaler que notre très actif et très zélé collabo- rateur, M. [. Poullaude, a sub1 avec succès les épreuves de deux Certificats d'Enseignement supérieur : Géologie générale et Botanique générale. * À son titre d’ingénieur-agronome s'ajoute donc maintenant le grade de licencié ès sciences naturelles. I] nous est agréable de jui adresser 1c1 toutes nos félicitations. VII. -_ Documents divers. Comme de coutume, Monsieur le Doyen, je joins au présent Rapport le détail des renseignements que nous avons été appelés à fournir en 1015. Des demandes, ainsi que vous le verrez par les documents nnexés ci-joimts, nous sont parvenues de 78 départements français et de diverses colonies ou pays étrangers. Enfin, des secteurs postaux aux armées, 100. Veuillez agréer, etc. FGUITET fic. se OS — DOCUMENTS ANNEXES Nombre de demandes de renseignements reçues en 1915 : 750 Nombre de renseignements fournis Nombre d'insectes déterminés I. -— Répartition des demandes par départements, Colonies et Pays étrangers : DÉPARTEMENTS DATA A NAS AP AE EL antnr nt I Haute Marne tu AISRE ere ce A NT NRA AE I Haute-Saône Po nmeneUr AIRE TEA SRRNeREe Lo SEE I Haute Viennershemesaor JANTES PROS PRE RE NE ER ES 4 ÉTÉTAU LEONE NU Alpes-Maritimes ie". 4 He et Vilaine, EN PNR lee en ER I ÉTAT EME en PATIO PO ee den uree Deus encens I Indre et lroire semer: AUDE RE ner eee 35 LS ÈTE DE AE A rente a No AUS en ne At Aer 4 À EN GE A EE CE A te VOOR A nn ei Nen 2 andere ren ennnns Basses BVrénÉes. eee 10 POITIERS NE RER Res A REUUr Bouches-du-Rhône ............ 4 LOL EN SR RE ae RS tn Cala dOS en ein uns 7 Foire Cher nr MPRrRE Cantal Em tnen — I Loire-Inférieure :.............. Charente oran Ses 5 ONE en ne Charente-Inférieure .......... 6 FoterGaronne: 1120 CRETE RNA AE 5 Maine-et-Loire... CCS er AM ar CREER teste 4 Manche Ares ARRET Got MO RS Lena Us 25 MATE ANSE mere Gotesdu-Nord= 0... II Mayenne nn mme ETES EMEA EDR NN, I Meurthe-et-Moselle ........... Deux Sevres eue ne 3 MES ENMERR AeERRMnE Dordogne or #rAanennn 3 NTOTDIR ANNE ES ANNE DOUDSE RURALE à 2 INHÉNVTE NA AU ue Rte 1) TO ep RAS OU 4 NON RNCS AA Ares HE UR EN MNT TR AA Rene 7 OSSI En A SR Pure et Poire Pen 7 Oran ere ARR en FiniSteres perdant 6 One M Re (Ce RARE es ee 9 Pas-de-Calais ne Gironde #27 NRA 17 Puy-de-Dôme "here AUEe LOI 0. MEN EReE 3 Pyrénées-Orientales sous. LR DDR ER EAU EE LRU RES TOUS OE RONDE LR PAS Re AR AM 24 TATON PR Re Re 2) Saône-et-Loire MANPPrPrMNE 6 A A han dau he 6 D'ATIRÉ tee desert iete 7 Mendée ;57:22 0 RIRES 9 SAVOIE RASE TR EEE A Vienne ‘HS AR ER Reel 10 DEÎNE CARE ER MS LR Er ELÉE 63 Vosges... MODELES TARA 2 Seine-Inférieure .............…. 14 VORNE:.. RCA PTE EEE II Seine-et-Marne ce 3 Haut-Rhin te ere I Seine-et-OIse een en 22 DIVETS LL UN RAR MOMENT 3 SOMME MS PR ER in 8 COLONIES ET PAYS ÉTRANGERS ÉSpARnE MEN mener 1 Portugal 192.7 2 EolMANAE Er rEnRRESRUe 2 WIN SRÉUNION EEE I TEnide FANS Re er I LÉAIIE Te RER I Indo Chine eee I SUISSE LEE Re STE I Nouvelle-Zélande ............. 121] Tunisien Eire EIRE 8 SECTEURS POSTAUX, DESTARMÉES 00. eee nee 109 IT. -- Nombre de renseignements par mois de l’année 1916 : F'ÉVTIET A 7 AIN ete I AOÛT see RS ee 250 NÉATS EST RER Rene et 2 SépteMPTE 2.5. 2e 181 AVR EU ces Ce TT 5 Octobre}: 7 MURS 84 Mara Re 3 Novembre..." PER AI UNI MESSE Er 6 Décembre 7725 50 JULIE CA RMRAATRS sot TRS 121 Dates diverses ere 6 HO TAT RS RER ee ER ent 750 III. — Animaux nuisibles et parasites ayant provoqué au moins dix demandes : ATHISES RME Ste 22 Moustiques 25.1." 02202208 33 Bates nee Rens ner 63 POUX: LM IN ARC RRPRES 106 CGharanconsae me terRee its PUCErONS 4202 RE 26 Chenllesdu chou? 45 Puceron lampgère #7 30 Cochenilles rer ere 20 PUCES EN D EN Nine 100 COUTHIIÈTES ARE CRE 37. Puüunaises Ne RRRrere 119 Cochylis RE Re eee 17 Rats1et Rongeurs APS 80 Escarsots\et/Pimaces 49 Haupesmnr re se ee II Eudemis RER II Teigne des lainages..:....……. 19 HOUTIMIS HET ER EMPRE NERNE AE 39 Ver blanc. es 15 MOUCRES RE SAME STRESS 43 Vrillettes "00022 II REMERCIEMENTS: ce eee oscce 36 Le Gérant, K. GUITEL. Annonces-insertions d'INSECTA SEMESTRIELLES |TRIMESTRIELLES UNE ANNONCE A L'ANNÉE ISOLÉE (12 insertions) | (6 insertions) | (3 insertions) Page entière. 12150 96° D4f 30! Npnpare:: 6 » 48 27 15 1/4 page... 369 24 14 8 rB pige. 1 50 12 7 4 Sommaire des Numéros 64-65-66 d'INSECTA Entomologie générale : Pages Pouillaude {L.). — Les Cétonides malgaches (swile)...................... T0 0 Bordas (D' L.) — Nouvelles recherches sur l’appareit digestif des DATÉE Ne ae ee etes cie ED An Dit. MR PA er 16 Longin Navaäs (R. P.). — I: Myrméléonides d'Europe et des contrées limitrophes (7e) Me re ER Re ce enee C O EDEe 19 Entomologie économique : Guitel (F.) — La Station entomolosique de la Faculté des Sciences de 90 RENNÉSNEND TOITS. eee cm cne eco ee Poor se PC CE SEE Échanges et rédaction d'INSECTA A ————— ———— Pour éviter toute confusion dans nos services, nous prions les Sociétés qui font l'échange avec INSECTA de vouloir bien nous adresser leurs publications sous la suscription suivante : Direction dINSECTA Station entomologique, Faculté des Sciences Rennes (France) Abonnements annuels FTANCE Den eo rene enr ene de CS ES OR 10 » Etranpen re ne ce use eee De RP ee Les abonnements, payables d'avance, romptent à partir du mois de janvier, mais on peut s'abonner à toute époque de l’année. Pour tout ce qui concerne l'administration et la rédaction d'INSECTA, adresser la correspondance à M. le professeur C. HOULBERT, Station entomologique, Université de Rennes (France). SIXIÈME ANNÉE JUILLET -DÉCEMBRE 1916 N° 67-72 INSECTA Revue lllustrée d'Entomologie Charles LINNÉ Publication mensuelle de la Station Entomologique de Ja Faculté des Sciences de Rennes F IMPRIMERIE OBERTMUR, RENNES 1916 MISCELLANEA ENTOMOLOGICA ? Revue Entomologique Internationale, XXI: Année Direction : Prof. KE. BARTHE Rue d'Alais, 93, UZES, France Paraît le 15 de chaque mois. — Abonnement : fr. 6 par an Annonces : fr. 10 la page —.0-> — Cette revue, fondée en 1892, contient les travaux les plus intéres- sants (originaux et traductions) sur les insectes de la faune européenne (en particulier sur les coléoptères, les lépidoptères, les hyménoptères et les orthoptères), des nouvelles, des notices nécrologiques, des analyses d'ouvrages et un supplément d'annonces dont la publicité est des plus utiles pour toutes les transactions d'échanges, d'achat et de vente. Dans le courant de l'année 1915 paraitront les ouvrages suivants : E. André et D. Lucas. -- Lépidoptères de France, de Suisse et de Belgique (fin). E. Barthe. — Carabidæ de la faune franco-rhénane. M. des Gozis. — Dytiscidæ de la faune franco-rhénane. H. du Buysson. — Ælatérides de la faune franco-rhénane. E. Reïtter. — Scarabæidx d'Europe : Coprophages, etc., etc. Les abonnés ont droit dans chaque numéro à six lignes d'insertion gratuites pour leurs échanges et ils peuvent avoir recours à un Comité d'Etudes de 30 membres qui se chargent gratuitement des détermi- nations. EE ee EE ee EE 27 Sommaire des Numéros 67-72 d'INSECTA Entomologie générale : Pouillaude (I). — Les Cétonides malgaches (suite) ........................... 97 Bordas (D' L.). — Caractères généraux de l'appareil digestif de Tropinota squalida L. (CETONINÆ)............... AS RE RAR ne ER ECR tee 118 Pasquet (abbé Oct.) — Nécrophores d'Europe et du Caucase... 120 Pouillaude (1.). — Trigonophorus Riaulti Frm. et Trigonophorinus Lemeei Pllde 18% Table générale des MATIÈTES, OUT 1916-22 -eoerru en 00te seeeseme secs. essence eeooige 186 Liste des Genres et Variétés décrits dans la sixième année d’'INSECTA .. 187 Index alphabétique ARE Rae telnet e (afahn{aieiennfelaiaietele nent el ctaie ste t el oe clan ele lelle ele te fera ie Vis le ele le is ele sie elite oteleielelialelete es 1S8 Échanges et rédaction d'INSECTA he Pour éviter toute confusion dans nos services, nous prions les Sociétés qui font l'échange avec INSECTA de vouloir bien nous adresser leurs publications sous la suscription suivante : Direction d'INSECTA Station entomologique, Faculté des Sciences Rennes (France) Abonnements annuels EAN CE ee EI RAA Ie RER A EE PRET en 10f » TANGER Ni SR EAN RSS ANA rAIt Aer ca 12! » Les abonnements, payables d'avance,